Titre

Journal de jurisprudence commerciale et maritime (1876-1939)

Description

Décisions du Tribunal de commerce de Marseille et de la Cour d'appel d'Aix en matière de commerce et de contrats maritimes

Créateur

Brebion, Adelaïde (17..-18..? ; imprimeur-libraire)

Source

Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 50004

Éditeur

Impr. Brebion (Marseille)

Date

Droits

domaine public
public domain

Relation

Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/202455696
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES_50004_Journal-jurisprudence_vignette.jpg

Format

application/pdf
64 vols
34 350 p.
21 cm

Langue

Type

text
publication en série imprimée
printed serial

Identifiant

https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/33

Résumé

Ce document est composé de deux parties avec pagination séparée : la première est un recueil des décisions notables rendues par le Tribunal de commerce de Marseille et la Cour (royale, impériale) d'appel d'Aix en matière de commerce et de contrats maritimes ; la seconde contient des décisions diverses, lois, ordonnances, arrêtés et règlements administratifs en matière de commerce de terre et de mer.
Le Journal de jurisprudence commerciale et maritime est à l’origine rédigé par MM. Girod et Clariond, avocats à Marseille. Emile Clariond, avoué, succède à son père en 1850. M. Girod est, quant à lui, remplacé en 1854 par les avocats H. Second et A. Aicard, respectivement jusqu’en 1861 et 1862. E. Clariond poursuit seul de 1863 à 1864. Félix Delobre (1834-1907) le remplace à partir de 1865 jusqu’en 1906. Avocat laborieux, inscrit au barreau de Marseille en 1857, il fait partie du Conseil de l’Ordre et enseigne le droit commercial à la Faculté libre de Marseille, de 1881 à 1897. Le Journal est continué à sa mort par Georges David (1863-1944), avocat, bâtonnier, ainsi que professeur de droit commercial et doyen de la faculté marseillaise libre de droit. Il est par ailleurs rédacteur à la Revue internationale du droit maritime, et est élu membre de l'Académie de Marseille en 1932.
Dans la dernière livraison du Journal, en 1939, Delobre confie son désir d’assurer au recueil « la survie refusée aux existences humaines ». Aussi, il a fait appel à des collaborateurs avec lesquels il escompte maintenir « les traditions du Journal en les adaptant aux circonstances, notamment en ce qui concerne les notes de doctrine et de jurisprudence qui doivent désormais suivre chacune des décisions publiées ». Au-delà du caractère ironique d’un avertissement qui rétrospectivement semble appartenir au genre de l’épitaphe, on ne peut manquer de signaler l’extraordinaire longévité du recueil, qui tranche avec le caractère éphémère de la plupart des publications provençales de jurisprudence. D’autant plus qu’au cours de son existence, la formule n’aura que peu évolué, ce que Delobre reconnaît en soulignant sa nécessaire adaptation au goût du jour. Cette longévité n’est sans doute pas étrangère au fait que, la jurisprudence étant un bon témoin de la vie d’un pays, les questions commerciales et maritimes sont finalement les plus nombreuses en raison de l’importance du port de Marseille et du trafic maritime généré par lui. A cela, il faut ajouter que la Cour d’appel d’Aix étend son ressort sur les Echelles du Levant et de Barbarie jusqu’en 1939, aux décisions d’icelles le Journal se fait bien évidemment l’écho. Ces échelles (du latin scala et du provençal escala qui ont donné le mot français escale) désignent des ports de l’empire ottoman sur lesquels la France, - à la suite de Capitulations signées entre François Ier et Soliman le Magnifique au XVIe siècle, puis renouvelées et élargies -, exerce un privilège de juridiction. Ainsi, pour ne pas soumettre les ressortissants étrangers à la loi musulmane, on considérait, par une fiction d’extraterritorialité, « qu’ils étaient toujours censés être dans leur pays d’origine et qu’ils en suivaient les lois ». Le Président de Chambre Henri Verdun rapporte ainsi qu’« on disait naguère que le soleil ne se couchait pas – ou presque – dans le ressort de la Cour d’Aix-en-Provence » : juridiction d’appel des tribunaux consulaires au civil et au correctionnel, Cour criminelle (ce que confirme la loi du 28 mai 1836) pour les Français et protégés français hors chrétienté, « la Cour d’Aix pouvait voir à sa barre des plaideurs ou des inculpés venus d’Europe Orientale, d’Asie Mineure, de Perse, du Maroc, d’Egypte, d’Abyssinie ». Par ailleurs, si la Cour criminelle des Echelles du Levant ne s’est plus réunie à partir du 15 mai 1939, aucun texte juridique ne l’a supprimée.
Sources : Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, p. 161.
Jean-Louis Gazzaniga, « La jurisprudence de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence au XIXème siècle (Contribution à son histoire) », in La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence. Colloque des 11 et 12 décembre 1992 sous la présidence de Monsieur le Premier Président Jean-Pierre Pech, Presses universitaires d’Aix-Marseille, 1994, pp. 23-24.
Henri Verdun, L'Œuvre de la Cour criminelle des Echelles du Levant et de Barbarie : extrait des annales de la Faculté de droit d'Aix-en-Provence, n°34, Imprimerie d’éditions provençales, Aix, 1942.

Provenance

Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Fichiers
RES_50004_1822_T003.pdf
RES_50004_1826_T007_Tables.pdf
RES_50004_1876_T054_Tables.pdf
RES_50004_1877_T055_Tables.pdf
RES_50004_1878_T056_Tables.pdf
RES_50004_1879_T057_Tables.pdf
RES_50004_1881_T059_Tables.pdf
RES_50004_1882_T060_Tables.pdf
RES_50004_1883_T061.pdf
RES_50004_1884_T062.pdf
RES_50004_1885_T063.pdf
RES_50004_1886_T064.pdf
RES_50004_1887_T065.pdf
RES_50004_1888_T066.pdf
RES_50004_1889_T067.pdf
RES_50004_1890_T068.pdf
RES_50004_1891_T069.pdf
RES_50004_1892_T070.pdf
RES_50004_1893_T071.pdf
RES_50004_1894_T072.pdf
RES_50004_1895_T073.pdf
RES_50004_1896_T074.pdf
RES_50004_1897_T075.pdf
RES_50004_1898_T076.pdf
RES_50004_1899_T077.pdf
RES_50004_1900_T078.pdf
RES_50004_1901_T079.pdf
RES_50004_1902_T080.pdf
RES_50004_1903_T081.pdf
RES_50004_1904_T082.pdf
RES_50004_1905_T083.pdf
RES_50004_1906_T084.pdf
RES_50004_1907_T085.pdf
RES_50004_1908_T086.pdf
RES_50004_1909_T087.pdf
RES_50004_1910_T088.pdf
RES_50004_1911_T089.pdf
RES_50004_1912_T090.pdf
RES_50004_1913_T091.pdf
RES_50004_1914_T092.pdf
RES_50004_1915-1916.pdf
RES_50004_1917_T094.pdf
RES_50004_1918_T095.pdf
RES_50004_1919_T096.pdf
RES_50004_1920_T097.pdf
RES_50004_1921_T098.pdf
RES_50004_1922_T099.pdf
RES_50004_1923_T100.pdf
RES_50004_1924_T101.pdf
RES_50004_1925_T102.pdf
RES_50004_1926_T103.pdf
RES_50004_1927_T104.pdf
RES_50004_1928_T105.pdf
RES_50004_1929_T106.pdf
RES_50004_1930_T107.pdf
RES_50004_1931_T108.pdf
RES_50004_1932_T109.pdf
RES_50004_1933_T110.pdf
RES_50004_1934_T111.pdf
RES_50004_1935_T112.pdf
RES_50004_1936_T113.pdf
RES_50004_1937_T114.pdf
RES_50004_1938_T115.pdf
RES_50004_1939_T116.pdf
RES_50004_Table_1871-1880.pdf
RES_50004_Table_1881-1890.pdf
RES_50004_Table_1901-1910.pdf

Citer ce document

Brebion, Adelaïde (17..-18..? ; imprimeur-libraire), “Journal de jurisprudence commerciale et maritime (1876-1939),” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 13 octobre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/33.

Formats de sortie

Embed

Copy the code below into your web page