Titre

Congrès de l'organisation coloniale. Tome 1, Compte rendu sommaire du congrès : compte rendu et rapports : Exposition coloniale nationale de Marseille : Congrès coloniaux nationaux. Administration et législation & Enseignement technique et professionnel des indigènes

Description

Pendant l'Exposition coloniale de 1922, les difficiles questions des gouvernements locaux, de la participation des colons et des indigènes aux règlements locaux et de l'organisation de l'enseignement technique font l'objet d'un congrès

Créateur

Besnard, René Henry (1879-1952). Éditeur scientifique
Congrès de l'organisation coloniale (1922 ; Marseille). Éditeur scientifique
Exposition coloniale (1922 ; Marseille). Auteur

Source

Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 40126

Éditeur

Commissariat général de l'exposition coloniale, (Marseille)

Date

Droits

domaine public
public domain

Relation

Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/255353197
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-40126_Organisation-coloniale_vignette.jpg

Format

application/pdf
1 vol.
LV-331 p.
25 cm

Langue

Type

text
monographie imprimée
printed monograph

Identifiant

https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/783

Autre forme de titre

Exposition. Marseille. 1922 (Titre de forme)

Résumé

L'Exposition coloniale de Marseille de 1922 ne se réduit pas à être une simple foire commerciale : elle est l'occasion d'organiser des congrès sur les grandes questions coloniales, à l'exclusion de la participation des colonies à la vie législative de l'ensemble national. La problématique centrale de l'organisation de l'empire colonial sera déclinée dans ce congrès en trois thèmes : l'administration et la législation coloniale, la participation des colons et des indigènes, et l'enseignement professionnel.

Réunion des gouverneurs à Paris, sur les marches du Musée des Colonies, 1920 (cop. Léon Geismar)

Au cours de la 1ère moitié du 20e siècle, l'Empire colonial français ne cessant d'évoluer, les pouvoirs des gouverneurs locaux, représentants de l'autorité de la France, et l'organisation de l'administration coloniale française feront l'objet de plusieurs remaniements : l'enjeu tourne autour de l'étendue du pouvoir confié au niveau local et de la participation des populations locales, aussi bien des colons européens que des populations indigènes.

Pour le congrès, la question de la participation des populations n'est pas une discussion de principe puisqu'elle est déjà assurée par le biais d'assemblées diverses, selon les territoires : conseils d'administration, Conseils coloniaux ou encore Conseils de gouvernement. La question est de savoir s'il faut l'élargir, dans quelles conditions et avec quelles méthodes, sachant qu'elle devra être adaptée à chaque situation locale (qui sera détaillée au cours du congrès), tenir compte des intérêts de chacun, respecter aux mieux les coutumes traditionnelles antérieures à l'intervention française, sans verser dans une "stérile démagogie". Cette section du congrès s'achève sur des recommandations concrètes, avec proposition de loi à l'appui, telles la réorganisation politique des territoires et la création d'assemblées élues en remplacement de conseils tenus par des fonctionnaires.

A l'inverse de la question politique, le volet de l'enseignement technique et professionnel n'est pas abordé dans son ensemble mais présenté par chacun des territoires qui composent les grands blocs régionaux (Afrique du Nord, AOF, AEF, Indochine, Madagascar).

Une école d'apprentissage en menuiserie en Algérie (1)

La particularité de chaque colonie conditionne les enseignements professionnels très dépendants des besoins locaux et des ressources locales (matières premières, industries locales, artisanat, agriculture). 

Si les systèmes éducatifs peuvent varier dans leur fonctionnement, leur structure s'inspire tous du modèle français (école primaire, écoles d'apprentissage et de préapprentissage, centres de ressources professionnelles) et de la même volonté de former les populations locales aux techniques de production occidentales utiles à la métropole et à la colonie elle-même, qu'elles soient agricoles, industrielles ou commerciales.


En fin de congrès, une note relative à l'enseignement professionnel artistique en Indochine profite de la question de l'enseignement de l'art indigène au Tonkin pour appeler à un respect et à une éducation des cultures locales. On peut regretter que cette dimension ait été si peu présente dans ce colloque tenu à l'occasion d'une exposition qui a bâti, pour son propre prestige, tant de somptueux palais aux architectures tradititionnelles.

Réfs
1. L’enseignement technique et professionnel dans l’Algérie coloniale, du territoire à l’atelier (1866-1958)
2.NGUYEN MANH HUNG Enseignement - indochine française

Provenance

Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Fichiers
RES-40126_Organisation-coloniale_Tome-1.pdf

Citer ce document

Besnard, René Henry (1879-1952). Éditeur scientifique, Congrès de l'organisation coloniale (1922 ; Marseille). Éditeur scientifique, et Exposition coloniale (1922 ; Marseille). Auteur, “Congrès de l'organisation coloniale. Tome 1, Compte rendu sommaire du congrès : compte rendu et rapports : Exposition coloniale nationale de Marseille : Congrès coloniaux nationaux. Administration et législation & Enseignement technique et professionnel des indigènes,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 24 avril 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/783.

Formats de sortie

Position : 436 (1033 vues)

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