Biographie]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Parlement de Provence]]> Histoire de la Provence]]>
La première concerne le magistrat Guillaume Du Vair (1556-1621), connu pour son éloquence et ses engagements qui feront de lui un acteur des mondes judiciaire et politique. Il exerça les fonctions de conseiller du parlement de Paris, maître des requêtes de Henri IV, président du parlement de Provence et termina sa carrière comme garde des Sceaux sous Louis XIII. En parallèle de cette carrière politique et juridique, Du Vair développe un goût pour les lettres et à la philosophie. Ses œuvres feront l’objet d’une publication d’ensemble dès 1610 (l’édition de 1636 est sur Odyssée). Certains titres portent sur l’éloquence (De l'éloquence française), et d’autres sont des traités philosophiques (La philosophie morale des stoïque). L’auteur lui a déjà consacré un ouvrage en 1847, Essai sur la vie et les ouvrages de Guillaume Du Vair, conseiller au parlement de Paris sous Henri III et pendant la Ligue, premier président du Parlement de Provence sous le règne d'Henri IV, garde des sceaux sous Louis XIII.
Son objectif est de mettre en valeur des auteurs que la littérature oublie. Les ouvrages de Du Vair furent réédités durant tout le XVIIème siècle pour être oubliés ensuite. La redécouverte de ces œuvres par l’auteur l’a incité à sélectionner ce magistrat pour ses études biographiques.

La seconde est effectuée sur Antoine Le Maistre (1608-1658), brillant avocat qui deviendra le premier solitaire de Port-Royal des Champs en 1639. Ses plaidoiries feront l’objet de recueil, comme Les plaidoyez et harangues de M. Le Maistre, ci-devant advocat au Parlement et conseiller du roi réalisé par M. Issali ou les Oeuvres choisies de Le Maître, célèbre avocat au Parlement de Paris réalisé par MM. Bergasse et Falconnet (1807). L’auteur s’avère plus intéressé par le retrait du monde de cet avocat janséniste que par ses années de plaidoiries.

Pour les deux hommes, sa méthodologie est différente puisqu’il choisit de citer certains discours du premier et se refuse à effectuer la même chose pour le second. Il justifie ce choix par sa volonté de caractériser le talent de cet avocat dont les plaidoyers ne lui semblent pas aussi dignes d’intérêt que les citations de Du Vair.

Sources
- Encyclopædia Universalis.fr : Port-Royal ; Guillaume Du Vair.
- Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice de M.-F. Renoux-Zagamé, pp. 394-395.

Résumé Mélissa Legros]]>
1858]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Marseille. 16..]]> Paris. 16..]]>