Titre

Du Wakf. Traduit de l'arabe sur la demande du Ministère de l'Instruction publique et avec l'approbation de son Excellence le Ministre de la Justice par Abdulaziz Kahil Bey, Vice-président du Tribunal indigène d'Alexandrie

Description

Le Wakf est une disposition du droit musulman qui permet de retirer un bien de la propriété privée : son usufruit doit être destiné aux pauvres, à une œuvre déterminée de bienfaisance ou d'intérêt public

Créateur

Kadri Pacha, Mohammed (18..-18..). Auteur
Kahil Bey, Abdulaziz (18..-....). Éditeur scientifique

Source

Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote 8-8697

Éditeur

Impr. Nationale (Le Caire)

Date

Droits

domaine public
public domain

Relation

Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/251717127
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16828
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_DRMUS_MG_060_000007.jpg

Format

application/pdf
1 vol.
309 p.
25 cm

Langue

Type

text
monographie imprimée
printed monograph

Identifiant

https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/442
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16828

Couverture

Résumé

Public. du Minist. de l'Instruction Publique (Appartient à la collection)

Dans le droit islamique, le waqf est une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d'utilité publique, pieuse ou charitable, ou à un ou plusieurs individus. Le bien donné en usufruit est dès lors placé sous séquestre et devient inaliénable, même si le donateur reste bien propriétaire du bien.

Instituée dès l'origine de l'islam, au 6e ou 7e siècle, cette institution a été revue en Égypte en 1952 avec la suppression de tous les waqfs ahlis (biens de main-morte) qui n'étaient pas destinés à des œuvres pieuses (1). En plus de raisons juridiques et doctrinales, la justification économique a fortement inspiré cette suppression: le nombre de wakfs augmentant tous les ans, il devient évident qu'à très long terme, toutes les terres cultivables passeront sous ce régime (en moyenne, 8 à 9 000 hectares par an, donnée de 1953). Par ailleurs, par le seul biais des générations, le nombre de bénéficiaires ne peut que croitre, et sur très longue période, l'usufruit revenant à chacun deviendra ridiculement faible. Enfin, le bien étant limitée à la seul nue-propriété, il y a peu de chance que les bénéficiaires (usufruitiers) consentent à investir dans ces biens pour les valoriser et se contentent de l'usufruit.

1. Joseph Chlala. - La suppression du «wakf ahli » en Égypte - in Revue internationale de droit comparé, Année 1953 5-4 pp. 682-685 - site consulté Persée

Provenance

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Fichiers
FR_MMSH_MDQ_DRMUS_MG_060.pdf

Citer ce document

Kadri Pacha, Mohammed (18..-18..). Auteur et Kahil Bey, Abdulaziz (18..-....). Éditeur scientifique, “Du Wakf. Traduit de l'arabe sur la demande du Ministère de l'Instruction publique et avec l'approbation de son Excellence le Ministre de la Justice par Abdulaziz Kahil Bey, Vice-président du Tribunal indigène d'Alexandrie,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 29 mars 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/442.

Formats de sortie

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