Titre

Antiquitez (Les) de la ville de Marseille… où il est traicté de l’ancienne République des Marseillois : Et des choses plus remarquables de leur Estat. Translatées de Latin en François, par Charles Annibal Fabrot, Advocat au Parlement de Provence

Description

Les antiquités de la ville de Marseille correspondent à la seconde partie de l'ouvrage "Rerum antiquarum et nobiliorum provinciae commentarii" publiée après la mort de Jules-Raymond de Soliers par son fils Hector de Soliers et traduite du latin en français par Charles-Annibal Fabrot.

Créateur

Solier, N.-Jules Raymond de

Source

Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), cote In 8 7797

Éditeur

Anthoine de Bussi (Lyon, Marseille)

Date

Contributeur

Fabrot, Charles-Annibal (1580-1659), traducteur

Droits

domaine public
public domain

Relation

Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201522500
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Mejanes_In-8-7797_Antiquitez-Marseille_vignette.jpg

Format

application/pdf
1 vol.
254 p.
In-8

Langue

Type

text
monographie imprimée
printed monograph

Identifiant

https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/64

Couverture

Résumé

Jules-Raymond de Soliers, ou Solery, jurisconsulte provençal de la fin du XVIe siècle, est considéré par l’historien Pierre-Joseph Haitze comme le « premier écrivain général de la Provence ». Issu d’une famille de protestants, Soliers a dû fuir plusieurs fois les persécutions. Il met à profit ces exils pour rédiger un grand ouvrage sur la Provence à l’aide des notes, des témoignages et de diverses informations qu’il avait eu l’occasion de collecter.
Rédigé en latin, ce Rerum antiquarum et nobiliorum provinciae commentarii n’a pas rencontré un grand succès. La première préface, en latin, a été dédicacée au roi Charles IX, probablement avant le massacre de la Saint-Barthélemy. Dans une deuxième préface, Soliers dédie son oeuvre à Henri III. Toutefois, lorsqu’il traduit cette préface en français, c’est à la reine-mère Catherine de Médicis qu’il s’adresse.
Bien qu’il n’ait jamais été imprimé, cet ouvrage a servi de source à de nombreux auteurs provençaux. Il est d’ailleurs possible que ce soit l’une des trois sources alléguées par Jean de Nostredame pour la rédaction des Vies des plus célèbres et anciens poètes provençaux, sous le pseudonyme de Moine des Îles d’Or. Un manuscrit de cet ouvrage est disponible à la bibliothèque Méjanes d’Aix en Provence. Il a appartenu successivement à Pitton, Haitze et Peiresc, mais il a été grandement altéré (disponible en ligne sur e-corpus : http://www.e-corpus.org/notices/113521/gallery/1465073).
Les antiquités de la ville de Marseille ne correspondent qu’à la seconde partie de ce grand ouvrage. Publiées après sa mort par son fils Hector de Soliers, Les antiquités de la ville de Marseille furent traduites du latin en français par Charles-Annibal Fabrot.
Sources : Dictionnaire de la Provence et du Comté-Venaissin, Claude-François Achard, t. 4, Marseille, Mossy, 1787, p. 227-231;
Catalogue des manuscrits des la bibliothèque de Carpentras, Charles Lambert, Carpentras, Rolland, 1862, t. 3, p. 12-13;
Encyclopédie départementale : dictionnaire biographique des origines à 1800. Première partie, des origines à 1789 (04, II), dir. P. Masson, Marseille-Paris, 1931, p. 458.

Provenance

Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence)
Fichiers
Mejanes_In-8-7797_Antiquitez-Marseille.pdf

Mots-clés

Citer ce document

Solier, N.-Jules Raymond de, “Antiquitez (Les) de la ville de Marseille… où il est traicté de l’ancienne République des Marseillois : Et des choses plus remarquables de leur Estat. Translatées de Latin en François, par Charles Annibal Fabrot, Advocat au Parlement de Provence,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 19 mars 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/64.

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