Médecine]]> Histoire de l'université]]> Copie d'un manuscrit concernant la Provence et l'Université d'Aix au XVIIIe siècle conservé aux Archives nationales, Série P 2498 folio 785, Chambre des comptes de Paris (Notes Calames).

Copie des Archives Nationales : manuscrits cote MS 56 & 57

D'après l'écriture, cette copie manuscrite a très probablement été exécutée entre le milieu des années 1910 et le milieu des années 1920 par un certain M. Sabatier (appariteur) qui a réalisé de nombreuses recopies de pièces archivées dans des institutions de conservation locales et nationales, à la demande du bibliothécaire de l'époque, Georges Fleury, résolument engagé dans la reconstitution de l'histoire de l'université (cf la galerie l'Université d'Aix-Marseille, des origines à 1793).

Ce manuscrit, assez élliptique, relate la  manière dont l'autorité royale a récompensé le travail de mise au point dans les années 1720 d'une poudre purgative particulièrement efficace contre une multitude de maux par un certain docteur Jean Gaspard Ailhaud, docteur agrégé de la Faculté de médecine d'Aix et qui exercait à l'époque à Cadenet (Vaucluse).

Contrairement aux potions magiques dont la composition est en général jalousement gardée secrète, la formulation de cette poudre est parfaitement connue. À la fin du 18e siècle, une revue la dévoile intégralement :
La Bibliothèque physico-économique (annuaire 1782, p. 264) recommande ainsi la préparation de la poudre d’Ailhaud : « Prenez une quantité donnée de suie de cheminée, de celle qui est cristallisée et luisante; réduisez-la en poudre; passez-la au tamis de crin; torréfiez-là avec une poêle de fer, en la remuant jusqu’à ce qu’elle ait perdu la plus grande partie de son odeur fuligineuse et de son amertume : retirez-la du feu, laissez-la refroidir; réduisez-la encore en poudre; passez au tamis de crin. Alors sur 64 parties de cette poudre, ajoutez-en 8 de résine de scamonnée [sic]. Mêlez le tout ensemble exactement et mettez-le dans la même poêle sur un feu léger, capable de fondre la résine sans la brûler, et de mêler intimement les deux parties ensemble ; vous observerez de remuer toujours. Quand le tout est intimement mêlé, réduisez-le en poudre subtile, et ajoutez 4 parties de poudre de gérofle récemment préparée; passez le tout à travers un tamis de soie, et divisez en paquets ou prises d’un gros ».

Trois ingrédients de base : suie, résine et scammonée. Une recette à suivre à la lettre... (1782)

Les anecdotes sur l'efficacité (garantie) de ce remède universel sont si nombreuses qu'il connaîtra non seulement une grande notoriété mais aussi des successeurs très inspirés (!) de sa formulation originale (on notera que le recours à la purge repose sur le même paradigme populaire que la saignée ou le lavement, mais sa transposition édulcorée et moins invasive la plus rend plus acceptable).

ancienne boîte de biscuits purgatifs à la résine et scammonée

Il est établi que la vente de son remède universel a rapporté au Dr Ailhaud une véritable fortune. Dans un article consacré au succès commercial de ce médicament, le commentateur Robert Caillet résume ce triomphe pharmacologique dans son sous-titre : "L'affaire la plus fructueuse du 18e siècle !" (1). En homme d'affaire avisé, le Dr Ailhaud investit dans l'immobilier et fait l'acquisition, entre autres, d'un imposant mas provençal "Le Grand Pré" situé à Vitrolles-en-Luberon ainsi qu'un hôtel particulier à Aix-en-Provence qui porte toujours le nom de l'heureux propriétaire.

Hôtel d'Ailhaud (Aix-en-Provence)

La bonne fortune sourit toujours aux plus audacieux (et aux charlatans aussi ?) et s'étend donc aux honneurs d'un anoblissement bien mérité de l'inventeur qui a tant rendu de services au public (dixit Louis XV) : il obtient le titre de baron de Castellet, devient seigneur de Vitrolles et de Montjustin (2) et, dans la foulée, achète une charge de conseiller et secrétaire du roi "Le Bien-Aimé" (la chronologie père et fils est parfois floue dans certaines biographies, il est vrai que les prénoms identiques prêtent un peu à confusion, nous suivons la version de la copie manuscrite qui attribue l'invention et ses juteuses retombées au paternel).

Alors, la poudre miracle, de la vraie poudre de perlimpinpin ? Pas totalement. En premier lieu, elle a parfaitement fonctionné : le miracle financier a effectivement dopé la fortune personnelle du bon Dr Ailhaud. En second lieu, quelle que soit son efficacité réelle (aujourd'hui, le service médical rendu), le remède miracle a suscité le témoignage poignant d'authentiques miraculés : si ce n'est pas une preuve ! Les esprits critiques diront sûrement que les plus convaincus n'ont jamais besoin de comprendre pour croire alors que les scientifiques ont toujours besoin d'expliquer pour comprendre... Et les moins septiques rétorqueront qu'il vaut mieux croire et guérir que rester rationnels et malades !

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1. Caillet Robert. Le remède universel du docteur Ailhaud. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 42ᵉ année, n°141, 1954. pp. 251-266. Persée
2. Jean Ailhaud (1674-1756) et sa poudre miracle. Site consulté Géné Provence
3.
Jean d'Ailhaud. Site consulté Wikipédia


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1753]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire des bibliothèques]]> Histoire de l'université]]>
Dans ce mémoire, C. Mienville fait le point sur la définition même de ce singulier objet qu'est une affiche, ce document éphémère que l'on placarde sur les murs pour avertir un public, large ou restreint, public ou privé, de l'imminence d'un évènement, et interroge cette volonté, en apparence contradictoire, de préserver ces traces "occasionnelles". Quel statut documentaire, quelle valeur archivistique, quelle qualification bibliothéconomique, quel poids historique accorder à ces objets longtemps restés inclassables, baptisés placards, aveu d'une identité assez floue ?

Une annonce de soutenance de thèse de 1781
une affiche sur papier chiffon que d'aucuns apparenteraient à une relique

Ces documents très fragiles, en général de grand format, souvent abîmés, où support, texte et image ne font qu'un, ont parfois été conservés sur l'initiative de personnels de l'université, en dehors de toute consigne particulière et sans nécessairement s'inscrire dans un projet scientifique de conservation précis. Mais le plus souvent, ils ont été récupérés par de simples particuliers, ce qui explique aujourd'hui leur rareté et l'origine de quelques dons inespérés faits à l'université au début du 20e siècle.

Depuis plusieurs années, une nouvelle sensibilité s'est emparée de la question patrimoniale : l'image que l'institution universitaire a pu donner d'elle-même à travers ce support de communication publicitaire organisée autour d'évènements importants, sans être toutefois exceptionnels (soutenance de thèses, ouverture des cours, postes de professeurs vacants) fait à l'évidence partie intégrante de son histoire.]]>
2019-2020]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
Tous les ans, l'université d'Aix-en-Provence annonce par voie d'affichage sur un unique placard le programme des cours qui vont être dispensés pendant l'année scolaire dans ses trois facultés : la théologie, le droit avec ses différentes spécialités (jurisprudence, droit canon, droit romain et droit civil avec les maximes de droit français selon le Code de Justinien) et la médecine dans ses différentes branches (anatomie, physiologie, chirurgie, pharmacologie, botanique et chimie).

La plus ancienne affiche (connue) de l'université d'Aix : le programme des cours de 1732

Clé de voute de l'enseignement supérieur, le professeur est naturellement le dénominateur commun à toutes les affiches placardées par l'université : après son recrutement sur un poste vacant, il dispense les cours de sa spécialité et préside aux soutenances de thèses de ses étudiants qui obtiendront leurs diplômes. De 1732 à 1739, nous retrouvons les mêmes enseignements donnés par les mêmes professeurs, certains au nom prestigieux et déjà célèbres dans la ville d'Aix, par ex. :

- Jean Joseph Julien, premier professeur royal de droit en l'université d'Aix, commentateur du Code de Justinien et du droit provençal (1)
- Ventre De la Touloubre, professeur de droit à l’université d’Aix dès 1732 et qui explique Les maximes du droit français (2)
- Joseph Lieutaud, fils d'avocat au Parlement d'Aix, diplômé de son université en 1725, d'abord botaniste puis médecin (et anatomiste) et à l'Hôtel-Dieu d'Aix-en-Provence, et connu à Marseille pour le Cours qui porte son nom (3).

Jean-Joseph Julien, président du jury aux soutenances de thèse de baccalauréat et de licence (1764)

Documents rares, trois projets d'annonce de cours nous sont parvenus : ils présentent le texte exact à inscrire sur l'affiche et, dans le cartouche supérieur, ils indiquent très précisement les allégories à faire figurer : les insignes de l'université, l'image de Ste Catherine et les armes de l'Archvêque d'Aix (cf Annonces de soutenance de thèse de baccalauréat et annonces de soutenance de thèse).

Projet d'affiche des programmes de cours de 1755

L'apparente banalité de ces affiches administratives et scolaires répétitives (trop administratives pour les uns, trop scolaires pour les autres pour être considérées comme des pièces à archiver précieusement ?) explique peut-être le très faible nombre d'exemplaires qui nous sont parvenus aujourd'hui alors qu'elles étaient éditées tous les ans : l'affiche la plus récente date de 1761, soit plus de 30 ans avant la suppression des universités en 1793 par un décret de la Convention nationale (période révolutionnaire).

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1. Julien, Jean-Joseph (1704-1789) - six imprimés et manuscrits
2. Ventre de la Touloubre, Louis de (1706-1767) - trois imprimés
3. Lieutaud, Joseph (1703-1780) - un manuscrit]]>

Musarum alumnis actor universitatis Aquensis... In theologia professores... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii... M. DCC. XXXII. [programme des cours de l'Université d'Aix en 1732]

Musarum alumnis actor universitatis Aquensis... In theologia professores... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii… M. DCC. XXXIV. [programme des cours de l'Université d'Aix en 1734]

Studiosae juventuti actor regiae universitatis aquensis... In theologia professores regii... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii… M. DCC. XXXV. [programme des cours de l'université d'Aix en 1735]

Studiosae juventuti actor regiae universitatis aquensis... In theologia professores regii… In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii... M. DCC. XXXVIII. [programme des cours de l'université d'Aix en 1738]

Studiosae juventuti actor regiae universitatis aquensis... In theologia professores regii... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii… M. DCC. XXXIX. [programme des cours de l'Université d'Aix en 1739]

Ludivico XV rege christianissimo feliciter regnante. Joanne-Baptista Antonio de Brancas... Infrà scripta à professoribus regiis elucidabuntur. In theologia... In jurisprudentia… In medicina... [cours de l'Université d'Aix en 1755]

Projets d'affiches de cours : 3 pièces manuscrites

Ludovic XV regni christianissimo feliciter regnante Joanne Baptiste Antonio de Brancas D. Ludovic de La Touloubre hujusce academia Rector ad studiorum instaurationum mentis exitat … in theologia … in jurisprudentia … in medicina. [cours de l'Université d'Aix en 1755] - [projet manuscrit d'affiche]

Ludovic XV regni christianissimo feliciter regnante Joanne Baptiste Antonio de Brancas … In theologia … In jurisprudentia … In medicina. [cours de l'Université d'Aix en 1759] - [projet manuscrit d'affiche]

Ludovic XV regni christianissimo feliciter regnante Joanne Baptiste Antonio de Brancas... D.Joannes Joseph Julien hujusce academia rector … In theologia … In jurisprudentia … In medicina. [cours de l'Université d'Aix en 1761] - [projet manuscrit d'affiche]]]>
1732-1761]]> ]]> ]]>
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Histoire de la Provence]]>
Après trois années d'interruption, reparaissent les Annonces d'Aix rebaptisées plus ambitieusement les Affiches de Provence. La filiation probable n'est pas d'ordre administratif (le premier directeur de publication, Paris de l'Epinard, n'apparaît plus) mais est revendiquée au niveau éditorial : "Nous nous dispenserons de prouver l'utilité d'une Feuille Hebdomadaire que les encouragements du public nous portent à continuer après trois ans d'interruption". Dans le prospectus qui annonce son retour et évoque le succès de la première formule (pourquoi alors sa suspension ?), l'éditeur rappelle ce que le lecteur pourra y trouver tous les dimanches : "Tout ce qui tient de plus près à notre curiosité & à nos besoins, aux commodités & à l'agrément de la vie; ce que les nouvelles politiques offrent de plus intéressant, & les autres Feuilles de plus utile; ce genre en un mot d'instruction & de connaissances".

La formule, toujours proposée par abonnement, a peu varié sur la forme, excepté la mise en valeur typographique des rubriques qui structurent davantage les annonces.

Un justificatif d'abonnement de 1777 (le montant  de 10 livres est toujours inchangé en 1780)

Si les avis et annonces restent le premier objet des Feuilles, plusieurs évolutions sont notables :

- annonce de l'abandon des problèmes et des énigmes à résoudre (pourtant leur publication se poursuit)

- abonnements obligent, le premier éditorial réaffirme que "la partie la plus intéressante pour le plus grand nombre de nos lecteurs, & sans doute la plus flatteuse pour nous-mêmes, est la collection des Arrêts du Parlement; nous y joindrons la notice des Edits & Déclarations du Roi, Lettres-patentes & Arrêts du Conseil"

- en plus des rubriques traditionnelles (commerce, économie, agriculture, prix des denrées, désormais souvent limités aux grains), apparaissent de nouveaux thèmes comme l'histoire naturelle, le jardinage, la physique, les modes (de Paris !), l'histoire de la Provence, les nouvelles politiques, l'industrie, les faits singuliers, les découvertes, les anecdotes. Mais leur prolifération les ferait plutôt assimiler à des quasi mots clés (vers à soie, économie - agneau)

Avec cette nouvelle diversité des rubriques, les Affiches paraissent plus ouvertes sur le monde (anecdote américaine) et plus curieuses de nouveaux horizons (chimie, modes vestimentaires, bijoux) : constantes sur la forme, elles se sont modernisées sur le fond. On apprend ainsi qu'en 1777 Mr. Parmentier, chimiste de Paris, a été chargé par le Gouvernement de donner un traité sur la fabrication du pain (repris des Affiches de Picardie) et qu'une goutte d'huile de vitriol empêcherait l'eau de pourrir dans les barriques de bois qu'embarquent les expéditions du Capitaine Cook, toujours soucieux de la santé de ses équipages. Sensibles aux attentes populaires, les Affiches publient à partir de 1779 la combinaison gagnante des numéros sortis lors du dernier tirage de la Loterie Royale de France, nouveau nom de la loterie nationale adopté en 1776.

Un encart publicitaire pour un remède pharmaceutique (1780)

Les publicités des professionnels paraissent sous forme d'annonces standards que rien ne distingue de celles des particuliers. Seule exception, cet encart pour un remède dermatologique autorisé par Jean-Étienne-Marie Portalis (1746-1807), assesseur à Aix à partir de 1778, au cours de sa période d'avocat à Aix.

Particularités : alors que tous les bulletins de la nouvelle série ont un format fixe de 8 pages, la Feuille n° 50 du 29 déc. 1777 s'étend sur 152 pages (nouvelle pagination) et propose une copieuse compilation d'édits, d'arrêts et de documents juridiques. De même, après l'encart publicitaire autorisé par Portalis, une très longue rubrique de 240 pages (nouvelle pagination) de Livres nouveaux sur la jurisprudence parus en 1778 (notamment celle des Parlements de Paris et de province) occupe la quasi-totalité du bulletin n° 20 du 14 mai 1780, dernier de la collection. Comme son prédécesseur, ce bulletin s'arrête inachevé, marquant la fin de parution des Affiches, tout au moins pour les bulletins qui nous sont parvenus.

Une note manuscrite fait référence à ces 2 bulletins en précisant qu'ils sont reliés à la fin du dernier volume de la collection. Pourquoi cette reparution près de 8 ans plus tard et sous l'ancien sous-titre ? Une première note manuscrite anonyme, d'une main différente, encartée au début de ce dernier volume, précise de manière assez mystérieuse et plutôt accusatrice, que "cette Feuille a été expédiée jusques & inclus le 14 may 1780. Elle a été alors interrompue par la fautte de Nicollon". Nicollon est, à l'époque, le Directeur des Affiches (Bureau des Affiches, place St Honoré à Aix).

Affiches Aix - Arrêt en1780

Pour terminer cette présentation, comment ne pas citer cet extrait d'un éditorial "On n'imagine pas aisément que des petites Affiches puissent amuser, & même instruire" : nous divertir, peut-être moins de nos jours, mais nous instruire, certainement plus que jamais et de la plus simple des façons.]]>
1777-1780; 1788]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de la Provence]]> Annonces, affiches, avis divers d'Aix" rédigée par J. Sgard, éminent spécialiste de la littérature, de la vie intellectuelle et de la presse du 18e siècle, donne la mesure de la richesse et de l'intérêt que présente ce très rare journal de petites annonces parvenu jusqu'à nous (le Catalogue Collectif de France ne recense que l'unique collection conservée à la BU Schuman d'Aix, la BnF ne possédant pas d'exemplaire de ce titre, cf notice https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42160801q).

Publié du 7 janvier 1770 au 13 juin 1773, la collection numérisée ici présentée est complète, à l'exception de bulletins publiés en 1769 auxquels fait référence le prospectus de 1770 et des n° 22 & 23 de 1773 manquants, le n° 24 étant l'ultime bulletin publié ou sauvegardé.

Notice d'antiquariat avec notes de J. Sgard

Les Annonces d'Aix sont d'emblée à la recherche d'un nombre d'abonnés suffisant pour garantir sa survie économique. Pour s'assurer un lectorat large et diversifié, les Annonces se présentent comme un journal d'information qui publie une sélection de textes officiels : les édits, les déclarations et les lettres-patentes du Roi, les arrêts les plus importants des Parlements de Paris et de Provence; en résumé, toutes les lois qui concernent la vie quotidienne de tout à chacun. On peut ne s'abonner qu'à une série de publications (seulement les règlements ou seulement les édits, par ex., avec modulation des tarifs) et recevoir la Feuille à domicile, moyennant un affranchissement suffisant (l'irrégularité de l'acheminement du courrier assuré par les Postes fait déjà l'objet de maintes réclamations !).

Les Affiches proprement dites, mélange d'offres et de demandes de particuliers comme de professionnels, sont proposées comme une formule d'abonnement parmi d'autres : véritables petites annonces dans toute l'acception moderne du terme (dont l'invention revient aux Allemands selon Paris de l'Epinard), elles constituent le réel intérêt historique de la revue :

  • des choses à vendre avec leur prix, comme des maisons, des terres, des charrettes, des huiles, des tableaux, des animaux, du café, du chocolat...
  • des demandes particulières : des tableaux religieux, des emprunts d'argent, un maître d'école qui sache montrer à lire, qui peigne bien et qui connaisse le plain-chant et l'arithmétique
  • des recherches d'emploi : recherche d'une place de domestique, une place d'aumônier pour un ancien prêtre
  • des offres d'emploi : une place de gouvernante et de fille de ménage, une place de bon cuisinier, une place de domestique qui sache chasser
  • des objets trouvés : une boucle en argent (à tel endroit)
  • des objets perdus : une rosette de diamants (tel jour et à telle heure), un cabriolet
  • des avis divers comme le changement d'adresse d'un expert en dentition et remèdes, le nombre de navires entrés dans le port de Marseille, des annonces de concerts et autres spectacles, l'ouverture d'une école de filles, un concours vétérinaire, le nombre d'enterrements, de mariages et baptêmes de telle paroisse, des attaques de loups dans telle ville, l'apparition d'une maladie dans tel quartier, des livres nouveaux,..
  • mais encore le prix courant des denrées : bled, avoine, viande, pain blanc, vin vieux et vin nouveau, huiles...
Pour divertir le lecteur et le fidéliser, les bulletins se terminent toujours par un problème à résoudre ou une énigme à élucider (cette rubrique apparaît dès le 14 janvier de 1770) : il faut bien sûr patienter une semaine pour connaître la solution...

Dans son souhait d'être le plus proche possible de ses lecteurs et de favoriser des échanges qui dépassent les seules offres et demandes de biens et services, le journal fait appel aux lumières de ses abonnées sur "les choses nouvelles, curieuses, intéressantes, jolies, amusantes & instructive, en quelque genre que ce soit, pourvu qu'elles ne contiennent rien de contraire à l'honnêteté publique, à la religion et au Gouvernement". Un appel qui tranche avec la majorité des journaux qui s'affichent comme sources d'informations autorisées, verticales et descendantes
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Un parasite de l'olivier - unique illustration des 4 années de la publication (1772)

Limite technique de la presse de l'époque, le journal ne contient aucune illustration, à l'exception de quelques croquis réalisés par un de ses lecteurs, entomologiste amateur, pour illustrer un article alertant sur un nouveau fléau qui touche les oliviers, publié dans la rubrique Agriculture
du bulletin n° 17 du 26 avril 1772.

En plein milieu de l'année 1773, la publication cesse brutalement de paraître sans avoir annoncé son arrêt et sans en donner les raisons. Ici s'interrompt, provisoirement, un inestimable témoignage de la vie quotidienne en Provence de la fin du 18e siècle. A suivre...]]>
1770-1773]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Approvisionnement en eau]]> Histoire de la Provence]]> Santé publique]]>
Mention sur une page de garde : "Le conservateur de la bibliothèque de Marseille certifie que la copie ci-contre des "Eaux thermales d'Aix" est entièrement conforme au manuscrit original que possède la dite bibliothèque et qui est inscrit au catalogue, lettres et mémoires de classification Fb,1, Marseille 20 août 1862, signé JB Thessier ?" (Note manuscrite)

Si les besoins en eau de la colonie romaine d'Aquae Sextiae (les eaux de Sextius) fondée par Caïus Sextius Calvinus en 122 av. J.-C. (1) et la création des bains sont attestés dès cette époque, il faudra attendre les 16e et 17e siècles pour que les médecins tentent de remettre en valeur ces sources tombées dans l'oubli depuis.

C'est donc au tout début du 18e siècle que les sources d'eaux chaudes suscitent à nouveaux l'intérêt des aixois suite à une découverte accidentelle des thermes romains proprement dits : "En 1705, le médecin-historien aixois Honoré-Maria Lauthier affirme que les Romains, « ayant découvert la grande source de ces eaux qu'on voit à présent au-dessous du couvent de l'Observance, ils firent bâtir en ce lieu de plus grands et de plus magnifiques bains, ce qu'on a reconnu à l'étendue des vieux fondements qu'on en a déterrés depuis environ une année. » La découverte archéologique daterait donc de 1704". (3).

Les thermes romains - Petit bassin (Aix-en-Provence)

On notera que le manuscrit présenté ici évoque également la mise au jour de cet ancien dégorgement (la source de l'Observance) qui procura une joie extraordinaire au peuple et attira une grande foule : commencé 10 ans plus tôt, l'achèvement de cet écrit à la toute fin de 1705 est donc bien contemporain de l'édition de l'ouvrage d'Honoré-Maria Lauthier, soit un an après cette même découverte qu'il corrobore et qui en retour confirme sa date de rédaction.

L'intérêt pour ces eaux minérales chaudes (33°) se poursuivra au cours des 19e et 20e siècles, autant pour ses vertus thérapeutiques que pour ses retombées économiques, mariant habilement culture, tourisme et bien-être, dans un ordre propre à chacun... Le 12 mars 1913, Aix-en-Provence est officiellement classée Ville Thermale, et rejoint ainsi  les 90 stations thermales que compte la France en ce début du 21e siècle, soit 110 établissements tous regroupés dans le Conseil National des Etablissements Thermaux (CNETh) chargé de l'amélioration et de la promotion de la médecine thermale.

Réfs
1 - Histoire des eaux d'Aix-en-Provence. Histoire des eaux d'Aix-en-Provence
2 - Histoire naturelle des eaux d'Aix en Provence, avec les avis & la methode necessaire de se servir de ces eaux utilement. Par Me Honoré-Maria Lauthier,  1705
3 - Thermes romains d'Aix-en-Provence, Histoire des thermes romains]]>
1705]]> 1862 (copie)]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Économie]]> Règlement signé p. 54 : "Fait et délibéré par la Commission administrative du Mont-de-piété. Aix, le 8 avril 1889." (Notes)

Contient également, en fin de volume, une notice historique sur la fondation et l'évolution du Mont-de-Piété d'Aix [synthèse couvrant la période de 1637 à 1865]

Le 29 novembre 1637, une délibération du Conseil municipal dote la ville d'Aix d'une maison publique, sous l'autorité des religieux, chargée d'octroyer des prêts sans intérêts aux nécessiteux qui peuvent encore échapper à la misère totale tout en leur évitant d'emprunter auprès d'usuriers dont la rapacité est devenue légendaire.

Tout objet, aussi modeste soit-il, a une valeur qui peut garantir un prêt

Le Mont-de-Piété d'Aix est né ce jour là et si ses statuts et son fonctionnement ont évolué depuis sa création, sa justification et sa mission n'ont pas fondamentalement changé : en contrepartie du dépôt d'un objet d'une certaine valeur (estimée par le service) un prêt proportionnel à cette estimation est accordé moyennant un faible intérêt (souvent plafonné à 4%-4,5%). C'est le principe même du prêt sur gage (ici, le mécanisme du nantissement repose sur un dépôt qui exclut une garantie seulement contractuelle ou basée sur des biens immobiliers) doublé d'une dimension sociale très affirmée.

Face à la misère, la réouverture du Mont-de-Piété d'Aix annoncée par voie d'affiche (31 décembre 1814)
Bibliothèque Méjanes - Affiche 19e siècle

Deux siècles après sa création, la misère économique et l'urgence sociale rappellent la nécessité d'une telle institution. Après la Première Guerre mondiale, dans une économie exsangue, les Monts-de-Piété sont rebaptisés Caisses de Crédit Municipal et deviennent des établissements publics et municipaux qui conservent, en ce début de 21e siècle, le monopole du prêt sur gage en France.

Le Mont-de-piété, une singularité morale et sociale dans le monde bancaire

Les catégories sociales ayant recours au Crédit Municipal s'étant diversifiées, les biens déposés ont évolué dans le même le sens : moins de vêtements et d'objets du quotidien, plutôt des bijoux, meubles, objets d'art, tableaux, instruments de musique, etc. Par sécurité, le prêt consenti correspond à 60%-70% de la valeur estimée de l'objet, valeur basée sur le prix moyen constaté dans les salles de vente. L'emprunteur peut rembourser son prêt par anticipation sans encourir de pénalités ou le prolonger ou encore confier l'objet qu'il a déposé à la vente : si le prix de vente dépasse l'estimation initiale (boni), le bénéfice lui est reversé, mais l'inverse n'est pas vrai, si le produit de la vente est inférieur à cette estimation, l'emprunteur ne subit aucune perte : le Crédit municipal qui a engagé son expertise est seul à en assumer les conséquences. 

Le prêt sur gage, dans sa conception modernisée, a peu de rapport avec les mécanismes caritatifs imaginés au début du 17e siècle mais en a conservé l'esprit : en conciliant l'économique et le social, en ménageant une voie médiane entre libéralisme débridé et assistance chronique, il assure et assume l'équilibre entre l'intérêt du particulier et le souci des deniers publics.


Refs
- Yannick Marec. - Vivre au jour le jour, l’argent des Monts-de-Piété en France au XIXe siècle, p. 125-144. https://books.openedition.org/pur/121032
Découvrez le prêt sur gage
- Mont-de-Piété (Wikipédia)]]>
1890]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
Alexandre de Fauris Saint-Vincent (1750-1819)
Ce manuscrit reprend en très grande partie le contenu et l'argumentaire déjà développés dans d'autres manuscrits à savoir l'absolue nécessité d'élever le niveau des magistrats et des avocats, ce qui implique une réforme en profondeur de toutes les études de droit : 

Mais il va plus loin dans l'analyse (très critique) des causes et des solutions concrètes à apporter. Il est évident qu'elle est le fruit des réflexions d'un juriste professionnel très au fait des réformes antérieures et de la pratique réelle du métier. Court florilège des remarques édifiantes :
  • il faut donner aux jeunes magistrats une formation plus sérieuse, principalement au niveau des études organisées par les universités
  • les étudiants en droit sont d'abord à la recherche de leur plaisir, pas de leur avenir professionnel
  • l'avenir s'annonce pire encore quand les magistrats éclairés et prudent ne seront plus là (à la retraite ?)
  • il faut sélectionner les meilleurs, autrement dit essayer de récupérer ceux encore "sauvables"
  • la chambre des enquêtes ne traite pas assez d'affaires pour former les jeunes magistrats alors que dans d'autres chambres, il y surcharge de travail comme celle des eaux et forêts
  • la Grande Chambre et celle de la Tournelle leur permettraient d'être réellement confrontés aux grandes affaires, un jour par semaine
  • il faudrait des professeurs plus zélés et dotés de plus d'autorité
  • peut-être aussi mieux rémunérer les professeurs
  • il faudrait que les études de droit soient réellement suivies par les étudiants
  • il serait bon de renouveler le cursus juridique
  • des marques de distinction augmenteraient à coup sûr leur motivation
  • il est urgent de former de bons magistrats pour les tribunaux et de bons avocats suffisamment instruits des principes du droit
  • songer à instaurer une émulation entre les étudiants...
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1780 (ca)]]> 1926]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
]]> Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]> Copie de la brochure ci-dessus, qui se trouve à la bibliothèque du Musée Calvet à Avignon. M. Girard, Conservateur de cet établissement, a bien voulu nous faire faire et nous envoyer la présente copie le 17 juin 1914".

Contient également deux extraits complémentaires :

- Extrait du registre de Correspondance du Directoire du district d'Aix au directoire du Département

- Extrait parte in quâ du registre des Délibérations du Corps municipal de la ville d'Aix (1790)

Le département des Bouches-du--Rhône estime que lui seul peut autoriser l'ouverture de cours d'enseignement politique et moral, ce qu'aurait enfreint l'université d’Aix en ré-ouvrant ce cursus non seulement sans rien même lui demander mais, pis encore, en prônant des idées dignes de l'Ancien Régime par voie d'affiches qui font état de qualifications aujourd’hui proscrites.

Dans sa défense, l'université reconnaît au Département son rôle de surveillance de l'éducation publique et de l'enseignement politique et moral mais avoue qu’elle ignorait complètement que cela s'appliquait aussi aux cours déjà existants et qui avaient été autorisés à l’époque dans un cadre très strict, c'est-à-dire ouverts du 18 octobre au 24 juin conformément à ses statuts du 21 février 1680 et à un arrêt du Conseil d’État du 21 mars 1712 qu'aucun texte n'a abrogé depuis.

Elle était également convaincue, en toute bonne foi, que les cours se feraient cette année comme à l'ordinaire et précise, pour la question des qualifications, qu’en latin, le terme nobilis ne fait pas référence à la noblesse mais seulement à l'honorabilité (le très grave soupçon d'être entachées d’aristocratie vaudront aux universités leur fermeture, 3 ans plus tard).


Décret de la Convention nationale du 15 septembre 1793 supprimant les universités,
dont toutes les Ecoles de Droit (époque de la Terreur)

Dans cette affaire, l’université estime que le plus pénible est de se voir accusée de favoriser un ancien ordre judiciaire qui prônerait des idées anticonstitutionnelles alors même que l’Assemblée Nationale a autorisé la poursuite des cours.

Enfin, il est évident que l'université ne saurait être tenue pour responsable des propos de certains citoyens, certes sortis gradués de l'école, mais diplômés depuis plusieurs années !

Après le plaidoyer de l’université, suit la réponse cinglante du Directoire du district d’Aix qui dénonce la confusion entre assistance et surveillance et estime surtout qu'il s'agit là d'une question purement narcissique et totalement secondaire par rapport aux affaires importantes : il suggère que le législateur, qui ne s'est jamais prononcé sur ces droits honorifiques, statue clairement et définitivement.

Le document recopié s’achève sur un extrait du registre des Délibérations du Corps municipal de la ville d'Aix qui, étant venu avec le Maire assister à l'ouverture du cours le 18 octobre, certifie que M. Aude, professeur à la Faculté, a bien rappelé dans le discours inaugural le total respect de l’université des décrets de l'Assemblée nationale.

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1780]]> 1914]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> ]]> Copie manuscrite non datée, très probablement réalisée au tout début du 20e siècle, conjointement à d'autres copies de textes similaires. Ce document et la copie du manuscrit "Déclaration du Roy concernant le rétablissement des études de droit, donné à Versailles le 10 novembre 1708", cote MS-29/8, sont, en toute certitude, de la même main.

Au début du 18e siècle, l'Assemblée générale de l'Université d'Aix-Marseille réaffirme qu'elle est dirigée par l'archevêque d'Aix, son Chancelier et son vice-chancelier. Pour être valides, tous les registres doivent lui être présentés deux fois par an, à la St Luc et à la St Jean-Baptiste, ainsi que tous les mandements et mandats, sous peine de nullité.

Validée l'année suivante par le Conseil d'État, cette délibération fait donc de Jean-Baptiste de Brancas, archevêque d'Aix du 14 juin 1729 au 30 août 1770, le chancelier-né de l'Université de droit.

Jean-Baptiste de Brancas, archevêque d'Aix (1693-1770)

Pour marquer symboliquement cette autorité, le Conseil de l'université impose que tous les actes doivent se faire la salle de l'archevêché, ou à défaut dans la salle de l'université où le vice-chancelier se tiendra.

Pour se conformer à l'ancien usage, le Conseil demande également que les armes de l'archevêque-chancelier figurent au bas de celles de l'université dans les thèses et les sceaux.]]>
1730]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]> Copie manuscrite, probablement réalisée juste avant la 1ère Guerre mondiale (couverture du cahier constitué du réemploi de celle d'une revue datée de 1913)

Mention manuscrite en page de titre : "A la date du 10 novembre 1708, par déclaration spéciale, le Roy envoie au Parlement de Provence pour y être registés et exécutés une copie de l'arrêt du Conseil du 23 mars 1680 et une copie de sa déclaration du 6 août 1682 "concernant le rétablissement des études de droit, afin, y-est-il écrit, que la Faculté de Droit de l'Université du Parlement de Provence ne soit pas privée, non plus que le public, de l'avantage qu'elle peut en tirer". - Belin, p. 111, Tome2, n° 3.

Lettre patente de Louis XIV 1689 en faveur de l'Université
(Archives départementales, Aix‑en‑Provence, 1G223) 

En 1708, Louis XIV rappelle un ancien édit et une ancienne déclaration qui stipulent que les enseignants des Facultés de Droit sont composés de professeurs et de docteurs agrégés choisis par les professeurs et les magistrats afin d'y enseigner le droit civil et canonique et attribuer les diplômes du baccalauréat et de la licence en droit. Dans les assemblées et délibérations, les docteurs agrégés jouissent des mêmes droits que les professeurs mais jamais plus, quelque soient les circonstances (décès, vacances, ...). Un document de 23 dispositions réglementaires qui stipulent les droits et les obligations de chacun.

La judicieuse mention mansucrite fait référence au travaux historiques de Ferdinand Belin qui introduit son 1er chaptire par cette mise en garde : "Il ne faut pas juger de l'Edit de 1679 sur son titre : préparé par une enquête ordonnée et méthodique sur la situation de toutes les Universités du Royaume, il vise plus haut et plus loin qu'une simple réforme de l'enseignement du droit; il veut atteindre le mode de recrutement en usage jusque là au barreau, comme dans la judicature; il est la conséquence et, pour ainsi dire le prolongement, depuis longtemps prévu de la réforme des codes, commencée 13 ans auparavant. Pour assurer le succès de ce qu'il appelle « la réformation de la justice» ; pour qu'il n'y ait pas seulement unité dans la jurisprudence, mais encore unité d'esprit chez ceux qui sont chargés d'appliquer ses ordonnances, le Roi tient à ce que futurs avocats et futurs magistrats soient astreints aux mêmes études, suivent les mêmes programmes et soient instruits par des maîtres offrant à son gouvernement les mêmes garanties", in Chapitre 1 : "Le collège des docteurs et les réformes entreprises par Louis XIV dans l'étude du droit et de la médecine (1679-1712), "Histoire de l'ancienne université de Provence ou Histoire d'une université provinciale sous l'Ancien Régime. - 2ème période, 1ère partie : 1679-1730", Belin - Histoire de l'ancienne université de Provence]]>
1708]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]> Recueil général des anciennes lois françaises depuis l'an 420 jusqu'à la Révolution de 1789... Tome XX, 1686-1715, Ordonnances des Bourbons, suite du règne de Louis XIV] / par MM. Isambert,... Taillandier,... Decrusy, ...", pp. 349-353, cf notice bibliographique du Sudoc

Au cours des siècles qui précédent la Révolution Française, l’exercice de la justice, assuré par des officiers propriétaires de leur charge, cesse progressivement d’être une prérogative naturelle du pouvoir royal : pour être juste et efficace, il exige de plus en plus de compétences et une bonne connaissance des lois dans tous les domaines. En devenant un véritable métier, la question des études de droit et de l’attribution des diplômes amène à réorganiser les cursus universitaires. La succession des réformes, justifiées par le souci toujours réaffirmé de perfection, montre à quel point cette difficile adaptation n'était par nature jamais achevée.


Un dipôme de licence (1419)

Conscient des compétences nécessaires à cet exercice, Louis XIV réintroduit d’abord le droit civil dans le cursus, puis porte les études à 3 années consécutives  : elles comprennent alors le droit français, le droit civil et économique, la jurisprudence française ainsi que le droit coutumier.


Une Lettre patente de 1679 pour obliger les étudiants à suivre les cours

En rappelant que les étudiants, souvent dissipés, doivent suivre avec assiduité les enseignements et satisfaire à tous les examens (baccalauréat et licence), le décret de 1700 enjoint les avocats et procureurs à faire appliquer les ordonnances promulguées en 1649 et en 1682. Ce qui avait d'abord été décidé pour l'université de Paris vaudra pour la Faculté de Droit de l'université d'Aix.


Le Parlement de Paris : des fonctions administratives, politiques et judiciaires (1651)

Le pouvoir royal est obligé de composer avec les différents Parlements, en particulier le Parlement de Paris qui n'hésite pas à rédiger des remontrances parfois sévères. En retour, le roi peut émettre une lettre de jussion qui ordonne au parlement d'enregistrer un texte. Si la cour s'y oppose à nouveau, en présentant une remontrance itérative, le roi peut passer outre par la tenue d'un lit de justice qui le contraindra d'adopter le texte retoqué.

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1700]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Parlement de Provence]]> Demeure des comtes de Provence depuis le 18e siècle, le Palais comtal reçoit plusieurs fonctions politiques et administratives en 1501: le Parlement de Provence dans l’une de ses ailes, des fonctions judiciaires (appel et première instance) ainsi que la Cour des Comptes. Avec le temps, le bâtiment vieillissant n'est plus adapté et finit pas être démoli en 1778. Suspendu un temps par la guerre franco-anglaise (1778-1783), la reconstruction du Palais de justice est alors confiée à l’architecte Claude-Nicolas Ledoux connu pour ses projets de style néoclassique et dont il est considéré comme l'un des principaux créateurs.


Portrait de Claude-Nicolas Ledoux (v. 1780) par Antoine-François Callet, Musée Carnavalet (Paris)

Novateur, il propose de séparer pour la première fois les fonctions de justice et de rétention en deux bâtiments distincts. Financés aux deux-tiers par l'Etat, le dernier tiers étant pris en charge par la Province, les travaux de construction de son très ambitieux projet de palais de justice et de prison débutent bien en 1786 mais sont très rapidement interrompus par la Révolution française.

Projet de palais justice Aix-en-Provence 1786
Ils ne reprendront que 20 ans plus tard et seront confiés à un nouvel architecte, Michel-Robert Penchaud, qui poursuivra l’idée de Ledoux de bâtir deux bâtiments : le Palais de Justice proprement dit (l’actuel Palais Verdun) et, juste derrière lui, la nouvelle prison. Les travaux, démarrés en 1809, ne seront achevés qu'en 1832.]]>
1786]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
]]> Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
Ce recueil factice comprend primitivement neuf pièces dont deux pointées comme manquantes aujourd'hui (marquées ** dans la liste des titres). Il rassemble sept arrêts statuant sur diverses disputes entre les trois Facultés d'Aix (Théologie, Droit et Médecine) relatives au recrutement de professeurs et des qualifications requises et nous apprend qu'en 1765, les chaires de botanique et de chimie sont fusionnées.

Deux pièces particulières de 1763 & 1765 portent sur le rétablissement de la Faculté des Arts, tombée progressivement en décadence dès le 16e siècle, alors qu'elle est bien formellement constitutive de l'Université dès sa création par Louis II comme l'atteste ses statuts fondateurs (1410).
Aix-en-Provence au 17e siècle (Bibliothèque Méjanes)

Malgré le poids dominant des trois autres facultés, en particulier celle de Droit, elle est rétablie une première fois au début siècle suivant (1603) mais ne survivra pas à l'arrivée des jésuites au sein même du Collège qui régit alors l'Université d'Aix.]]>
1706-1772]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Epidémies]]> Santé publique]]>
La Grande peste noire (bubonique) en Europe au 14e siècle (La Grande peste noire en France)

Le 1er Tome fait la recension des grandes épidémies de peste à travers l'hisoire, depuis la Haute Antiquité en Egypte jusqu' au 18e siècle en France.

Le Tome 2, qui porte comme sous-titre "Précautions à prendre contre la peste", détaille les moyens de lutte à l'époque connus (hygiène, remèdes, parfums, habits de protection, quarantaines) aussi bien dans les villes et les territoires que sur les navires.

L'ouvrage s'achève sur une chronologie complète des pandémies attestées par les écrits, de - 1491 en Egypte jusque 1720-1721, années de la Grande peste qui frappa toutes les grandes villes de Provence (Marseille, Aix, Toulon, Arles, Avignon, Digne, ...), puis le Languedoc et le Gévaudan.]]>
1799]]> fre]]> Grèce -- 499-323 av. J.-C. (Époque classique)]]> Constantinople. 5..]]> Milan. 16..]]> Lyon. 16..]]> Montpellier. 16..]]> Digne. 16..]]> Marseille. 17..]]> Toulon. 17..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de la Provence]]> Une prison au 19e siècle
Ex libris : "M. Bimard (?), avocat à la porte Saint Louis" [cours St Louis en direction des Arts et métiers], (Mention manuscrite en 1ère de couv.)

Oeuvre des Prisons - Chronologie
  • 27 sept. 1554 : Une lettre patente du roi Henri II du 27 sept. 1554 autorise la compagnie des Pénitents blancs de l'observance, connue sous le titre de Notre Dame de Pitié, de s'occuper des prisonniers, souvent malades et dénutris
  • 1712 : Instauration d'une quête pour recueillir les aumônes pour le soulagement des prisonniers (1712)
  • 4 déc. 1746 : Séparation d'avec les Pénitents blancs (lettres patentes de Louis XV, 4 déc. 1746)
  • 1747 : L'Oeuvre devient Notre-Dame de Consolation et de St. Mitre, au lieu de Notre-Dame de Pitié
  • 1803-1804 : Reconnaissance de l'existence légale de l'Oeuvre par le Préfet (arrêté du 3 ventose An XII)
  • 1807-1808 : Institution d'un contrôle de l'Oeuvre (1807-1808)
  • 1816 : Le département prend en charge les frais de la soupe à partir de 1816 (remboursés à l'Oeuvre qui s'en charge)
  • 1821 : A partir de 1821, action menée avec la Commission de Surveillance, installée à Aix le 10 février 1821 (7 membres dont 4 issus de l'Oeuvre) qui ne remplace l'Oeuvre que dans les fonctions disciplinaires : date importante, désormais deux administrations bien distinctes et bien séparées ont en charge ce qu'assumait seule l'Oeuvre depuis plus de deux siècles et demi
  • 20 déc. 1833 : Voulant acheté une maison, une ordonnance royale du 20 déc. 1833 confirme que l'établissement créé en 1686 a bien une existence légale et lui accorde dans la foulée le statut d'établissement d'utilité publique. Les membres sont alors nommés par le Préfet
  • 1er janv. 1843 : Afin de mettre fin à toutes sortes d'abus, mise en application le 1er janv. 1843 à Aix d'un règlement qui interdit aux employés de s'occuper de la cantine et de la vente des objets de consommation, confiées à l'Oeuvre
  • 30 janv. 1843 : Le ministère décide que les fonctions de la Commission de Surveillance (compétences administratives) et de l'Oeuvre, exclusivement centrées sur la charité pour la seconde, sont totalement incompatibles (30 janv. 1843)

L’œuvre des prisons, toujours en activité, a diversifié ses actions : Oeuvre des prisons]]>
1843]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
Epidémies]]>
Mgr Belzunce, évêque de Marseille pendant la grande peste

En pleine épidémie de la grande peste de 1720 à 1721 qui sévit dans toute la France (près de 100 000 morts estimés pour la seule région de Provence), deux soeurs sacrifient leur vie pour aider les mourants des hôpitaux d'Aix : une expiation à la mesure d'un fléau compris comme une punition divine dans des temps où le relâchement des moeurs est parfois dénoncé.

De décembre 1720 à mars 1721,, la correspondance qu'elles ont entretenue avec leur famille (la famille de Ribbe, celle-là même de l'auteur), soeur, frère et surtout père et mère, nous laisse le témoignage précis et détaillé d'une chronologie implacable (contamination inévitable, agonie terrible et mort inéluctable).

Note : la santé publique, en particulier les hôpitaux, à cette époque et jusque la fin du 19e siècle (cf histoire des hôpitaux) repose d'abord sur un engagement de charité, le plus souvent adossé à la foi.]]>
1874]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Epidémies]]> Doctrine juridique française]]> Correspondance]]>
Charles de Ribbe, avocat et historien aixois (1827-1899) De novembre 1720 à septembre 1721, deux avocats, littéralement cernés par la peste (l'un retenu à Aix et n'osant plus sortir de chez lui, l'autre ayant les moyens de s'exiler dans un ermitage personnel), s'écrivent presque toutes les semaines, au sujet de questions de doctrine et de jurisprudence de grande importance, assorties de nombreuses références à Scipion Dupérier (1588-1667) et à son éloquence, notamment un discours qu'il tint au cours d'une précédente épidémie de peste qui sévit un siècle plus tôt (1629-1630) et qui causa la mort de près de 12 000 aixois.

Le sérieux des échanges ne peut masquer l'atmosphère tragique et délétère de l'effroyable épidémie : avancée inexorable de la contagion, décès de proches et mort de domestiques, lettres reçues avec beaucoup de retard, et même conseil de remède (Saurin fait parvenir à DeCormis des baies de genévrier, efficaces pour éloigner le mal...

Note : lors de son décès, DeCormis fit don par testament toute sa fortune aux hôpitaux de la ville d'Aix cf : https://fr.geneawiki.com/index.php/Famille_de_Cormis]]>
1861]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Villes et communautés de Provence]]> États de Provence]]> Histoire de la Provence]]> 1788]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]>
Le mémoire adressé aux autorités de la ville d'Aix aborde toutes les questions techniques (régime des pluies, cubage du creusement, ..) et financières (coûts des travaux, rentabilité de l'investissement, ...), en rupture avec les projets de Canal de Provence, toujours espéré mais jamais réalisé faute d'étude suffisamment fondée d'un point de vue scientifique.]]>
1790]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> - Feuille Aix ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420]]>
Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]>
La faiblesse des canaux existants, comme celui bien connu de Crapone, est leur longueur excessive, due en grande partie au relief montagneux de la Provence. La seule solution reste donc la constitution de réservoirs contenant le plus grand volume d'eau possible pour assurer une alimentation régulière et continue.]]>
1790]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> - Feuille Aix ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420]]>
Théologie]]> Histoire des religions]]>
Son Traité de théologie dogmatique est rédigé selon une méthode rationelle, classique depuis le XIIIe siècle (Somme théologique de St Thomas d'Aquin) : la méthode scolastique (cf les "disputationes" du Traité du Christ) avec arguments, propositions et solution des objections.

Le "Traité de la vraie religion" est un traité classique d'apologétique chrétienne, voulant démontrer la véracité et les motifs de crédibilité de la religion chrétienne (cf. plus récemment : A. d'Alès, Dictionnaire apologétique de la foi catholique contenant les preuves de la vérité de la religion et les réponses aux objections tirées des Sciences humaines, Paris : G. Beauschesne, 1913-1928, 24 vol).

Dans ce manuscrit, Teissier semble reprendre en profondeur son Traité de l'Incarnation du Verbe contenu dans le MS 4, avec de nouveaux développements.

En revanche, dans le Traité de la Grâce, l'appendice sur l'hérésie janséniste est beaucoup plus bref que dans le MS 4, Tractatus theologiae dogmaticae.]]>

1° Tractatus de vera religione

pars prior : de religione naturali (de la religion naturelle)
    quaestio 1 : de existentia religionisque naturalis natura (de l'existence et de la nature de la religion naturelle)
      articulus 1 : de religionis naturalis existentia (de l'existence de la religion naturelle)
      articulus 2 : de religionis natura (de la nature de la religion)
  quaestio 2 : de religionis naturalis insufficientia et revelationis necessitate (de l'insuffisance de la religion naturelle et de la nécessité de la Révélation)
  quaestio 3 : de revelationis possibilitate (de la possibilité de la Révélation)
  quaestio 4 : de revelationis divinae signis et notis (des signes et des notes de la Révélation divine)
      articulus 1 : de miraculis (des miracles)
      articulus 2 : de prophetiis (des prophéties)

pars altera tractatus : de religione revelata (de la religion révélée)
  caput 1 : de religione judaïca (de la religion judaïque)
      articulus 1 : de veritate et divinitate revelationis judaïcae (de la vérité et de la divinité de la religion judaïque)
      articulus 2 : de natura et effectibus legis mosaïcae ac religionis mosaïcae (de la nature et des effets de la loi mosaïque et de la religion mosaïque)
      articulus 3 : de duratione et abrogatione legis et religionis judaïcae (de la durée et de l'abrogation de la loi et de la religion judaïques)
    caput 2 : de religione christiana (de la religion chrétienne)
      articulus 1 : de librorum novi testamenti authenticitate (de l'authenticité des livres du Nouveau Testament)
      articulus 2 : de librorum novi testamenti integritate (de l'intégrité des livres du Nouveau Testament)
      articulus 3 : de veritate factorum quae in novi testamenti libris continentur (de la vérité des faits qui sont contenus dans le Nouveau Testament)
      articulus 4 : praecipua exponuntur argumenta, quae veram ac divinam esse religionem christianam demonstrant (exposition des principaux arguments qui démontrent que la religion chrétienne est vraie et divine)
    argumentum 1 : ex Christi et apostolorum miraculis (des miracles du Christ et des apôtres)
    argumentum 2 : ex Christi Resurrectione (de la Résurrection du Christ)
    argumentum 3 : ex prophetiis (des prophéties)
    argumentum 4 : ex martyrum fortitudine (de la force des martyrs)
    argumentum 5 : ex religionis christiana propagatione (de la propagation de la religion chrétienne)
    argumentum 6 : ex praestantia et excellentia doctrinae christianae (de la supériorité et de l'excellence de la doctrine chrétienne)
    caput 3 : de caeteris religionibus (des autres religions)
      de paganismo (du paganisme)
      de mahumetismo (de l'islam)

    index rerum

2° Tractatus de incarnatione verbi divini (Traité de l'Incarnation du Verbe divin)

    disputatio 1 : de promissione et existentia Mediatoris (de la promesse et de l'existence du Médiateur)
      quaestio 1 : de promissione et fide Mediatoris (de la promesse et de la foi au Médiateur)
      quaestio 2 : de Mediatoris adventu (de l'attente du Médiateur)
        articulus 1 : de Jacobi vaticinio (de la prophétie de Jacob)
        articulus 2 : de vaticinio Danielis (de la prophétie de Daniel)
        articulus 3 : de Aggei et Malachiae prophetiis (des prophéties d'Aggée et de Malachie)
      articulus 4 : in quo, ex historia Christi cum plurimus prophetarum de Messia vaticinis collata, ostenditur Christum verum esse Messiam (en quoi est montré que le Christ est vraiment le Messie, à partir des nombreuses prophéties...)
    disputatio 2 : de Mediatoris natura (de la nature du Médiateur)
      quaestio 1 : utrum Christus sit Deus (le Christ est-il est Dieu ?)
      quaestio 2 : utrum Christus sit homo (le Christ est-il homme ?)
    quaestio 3 : an Christus simul si Deus et homo (si le Christ est à la fois Dieu et homme)
        articulus 1 : de unitate personae Christi in duplici natura (de l'unité de la personne -divine- du Christ dans la duplicité de nature - divine et humaine)
        articulus 2 : de divina maternitate beatissimae virginis (de la maternité divine de la très sainte Vierge)
        articulus 3 : de natura unionis hypostaticae (de la nature de l'union hypostatique : union de la nature humaine du Christ à la personne divine du Verbe)
        articulus 4 : de hypostaticae unionis extensione (de l'extension de l'union hypostatique)
        articulus 5 : de idiomatum communicatione (de la communication des idiomes : interaction entre les deux natures du Christ)
    disputatio 3 : de satisfactione Christi (de l'expiation par le Christ)
      articulus 1 : de necessitate satisfactionis Christi (de la nécessité de l'expiation par le Christ)
      articulus 2 : de veritate satisfactionis Christi (de la vérité de l'expiation par le Christ)
      articulus 3 : de perfectione satisfactionis Christi (de la perfection de l'expiation par le Christ)
    disputatio 4 : de dignitate Mediatoris (de la dignité du Médiateur)
      articulus 1 : de intellectu humano Christi (de l'intelligence humaine du Christ)
      articulus 2 : de voluntate Christi (de la volonté du Christ)
      articulus 3 : de filiatione Christi (de la filiation du Christ)
    disputatio 5 : de titulis quibus Christus propter incarnationem insignitus est (des titres insignes du Christ du fait de l'Incarnation)
      articulus 1 : de Christo ut sacerdote et pontifice (du Christ comme prêtre et pontife)
      articulus 2 : de Christo ut Mediatore (du Christ comme Médiateur)
      articulus 3 : de cultu qui humanitati Christi debetur (du culte qui est dû à l'humanité du Christ)
        § 1 : de cultu Christi (du culte au Christ)
        § 2 : de cultu sanctorum (du culte des saints)
        § 3 : de cultu reliquiarum (du culte des reliques)
        § 4 : de cultu imaginum (du culte des images)

Annexes
    tabula chronologica regum Persarum (tableau chronologique des rois de Perse)
    numericum hebdomadarum Danielis paradigma (modèle du nombre de semaines du prophète Daniel, notamment pour le calcul de la date de l'Incarnation)


3° Tractatus de gratia Christi Salvatoris (Traité de la Grâce du Christ Sauveur)

Mention manuscrite en 1ère page : Anno 1782 Anno 1786
Note : présence de nombreuses et longues notes marginales dans ce traité

    quaestio 1 : De notione et divisione gratiae (de la notion et de la division de la Grâce)
    quaestio 2 : De auctoritate divi Augustini in gratiae quaestionibus (de l'autorité de saint Augustin dans les questions de la Grâce)
   
    disputatio 1 : De integritate hominis ejusque post peccatum corruptione (de l'intégrité de l'homme et de sa corruption après le péché)
      quaestio 1 : De integritate hominis ante peccatum (de l'intégrité de l'homme avant le péché)
      quaestio 2 : De corruptione naturae humanae per peccatum originale (de la corruption de la nature humaine par le péché originel)
        articulus 1 : utrum peccatum originale existat (si le péché originel existe)
        articulus 2 : in quo consistat originalis peccati natura (en quoi consiste la nature du péché originel)
        articulus 3 : quomodo ex Adam in posteros peccatum originale transfundatur (comment le péché originel est transmis par Adam à sa postérité)

    disputatio 2 : De natura gratiae (de la nature de la Grâce)
      quaestio 1 : utrum admittanda sit gratia intellectus et voluntatis (s'il faut admettre la Grâce de l'intelligence et de la volonté)
      quaestio 2 : de natura gratiae voluntatis (de la nature de la Grâce de la volonté)
      quaesto 3 : de gratia habituali (de la grâce habituelle)
   
    disputatio 3 : De necessitate gratiae (de la nécessité de la Grâce)
      de pelagianismo (du pélagianisme)
      de semipelagianismo (du semi-pélagianisme)
      quaestio 1 : de necessitate gratiae in ordine naturali (de la nécessité de la Grâce dans l'ordre naturel)
        articulus 1 : de gratiae necessitate ad veri cognitionem (de la nécessité de la Grâce pour la connaissance du vrai)
        articulus 2 : de gratiae necessitate ad bonum naturale (de la nécessité de la Grâce pour le bien naturel)
        articulus 3 : de necessitate gratiae in peccatoribus (de la nécessité de la Grâce pour les pécheurs)
        articulus 4 : de justorum infirmitate (de l'infirmité des justes)
        articulus 5 : de operibus infidelium (des oeuvres des infidèles)
    quaestio 2 : de necessitate gratiae in ordine supernaturali (de la nécessité de la Grâce dans l'ordre surnaturel)
      articulus 1 : de necessitate gratiae ad initium fidei (de la nécessité de la Grâce au commencement de la foi)
      articulus 2 : an gratia necesseria sit ad singulos actus pietatis (si la Grâce est nécessaire pour chaque acte de piété)
      articulus 3 : an gratia actualis necesseria sit ipsis justis ad quodcumque opus salutare
(si la Grâce actuelle est nécessaire aux justes eux-mêmes pour n'importe quelle oeuvre de salut)
      articulus 4 : num donum perseverantiae gratia sit specialis (si le don de la persévérance est une grâce spéciale)
      articulus 5 : an totum opus pium Deo sit adscribandum (si toute oeuvre bonne doit être attribuée à Dieu)

    disputatio 4 : De gratiae distributione (de la distribution de la Grâce)
    appendix : de heresi janseniana (de l'hérésie jan   séniste)
      quaestio 1 : de voluntate Dei salvandi omnes homines (de la volonté de Dieu de sauver tous les hommes)
      quaestio 2 : utrum datur gratia vere sufficiens (si la Grâce vraiment suffisante est donnée à tous les hommes)
      quaestio 3 : an Deus gratiam sufficientem omnibus justis largiatur (si Dieu accorde la Grâce suffisante à tous les justes)
      quaestio 4 : de gratia sufficiente Judaeis concessa (de la Grâce suffisante accordée aux Juifs)
      quaestio 5 : de gratia infidelibus, obduratis et obcaecatis concessa (de la Grâce accordée aux infidèles endurcis et aveuglés)
   
    disputatio 5 : de gratia efficaci (de la Grâce efficace)
      quaestio 1 : de existentia gratiae efficacis (de l'existence de la Grâce efficace)
      quaestio 2 : de natura gratiae efficacis (de la nature de la Grâce efficace)
      quaestio 3 : de gratiae efficacis necessitate (de la nécessité de la Grâce efficace)


Transcription des titres et chapitres en latin, traduction en français, résumé et commentaire rédigés par Rémy Burget (2020)]]>
1782-1786 (ca)]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Théologie]]>
Traité manuscrit de théologie relatif à la Sainte Trinité et à son mystère, au sacrement de l'ordre, à l'existence et à la nature de Dieu.

Transcription des titres et chapitres en latin, traduction en français, résumé et commentaire rédigés par Rémy Burget (2020)]]>
Les manuscrits du Tractatus de sanctissima Trinitate comprennent 2 volumes contenant 3 traités et un index propre à chaque traité :

Tractatus de sanctissima Trinitate (Barreme, 1758) (Traité de la très sainte Trinité)

  • Quaestio 1 - De cognitione mysterii santae Trinitatis, et necessitate illud credendi (de la connaissance du mystère de la sainte Trinité et de la nécessité d'y croire)
  • Quaestio 2 - De natura et existentia mysterii sanctae Trinitatis (de la nature et de l'existence du mystère de la sainte Trinité)
  • Quaestio 3 - De processionibus, relationibus, subsistentiis, notionibus et missionibus divinis (Des processions, relations, subsistances, notions et missions divines)
  • Quaestio 4 - De terminis qui in exponendo hoc mysterio usurpari solent (Des termes qui ont l'habitude d'être usurpés dans l'exposition de ce mystère)
  • index


Tractatus de sacramento ordinis (Traité du sacrement de l'ordre = le sacerdoce)

  • Quaestio 1 - Quid sit ordo ? (Qu'est-ce que l'ordre ?)
  • Quaestio 2 - Quotuplex sit ordo ? (combien de types d'ordre y a-t-il ?)
  • Quaestio 3 - Quaenam sit causa sancti ordinis ? (quelle est donc la cause du saint ordre ?)
  • Quaestio 4 - Quibus conferre possit et debeat ordinis sacramentum ? (Qui peut et doit conférer le sacrement de l'ordre ?)
  • Quaestio 5 - Quinam sint effectus sacramenti ordinis ? (Quels sont les effets du sacrement de l'ordre ?)
  • Index

Tractatus de Deo ac divinis attributis (1758) (Traité sujet de Dieu et des attributs divins)

  • Quaestio praemialis - De theologia generatim (de la théologie en général)
  • Quaestio prima - De existentia Dei (de l'existence de Dieu)
  • Quaestio secunda - De unitate et essentia Dei (de l'unité et de l'essence de Dieu)
  • Quaestio tertia - De attributis Dei in communi (des attributs communs de Dieu)
  • Quaestio quarta - De attributis divinus in specie (des attributs divins spécifiques)
  • Index
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1758]]> ]]> lat]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Factums avant 1789]]> Histoire de l'université]]> Copie terminée le 21 février 1918, d'un mémoire imprimé, qui ne porte ni titre, ni lieu d'impression, et dont le contenu est indiqué à la fin par la note manuscrite suivante : Mémoire contre les docteurs en faveur des aggrégés fondé sur le règlement de 1712, après 1712 (1725 ?)"

Titre suivi de 2 autres mentions manuscrites :
- "Bibliothèque Arbaud. Carton 53. Université d'Aix"
- "Existe aussi aux Archives Départemantales des Bouches-du-Rhône G226 pièce 1 intitulée "Dernier mémoire des Professeurs de la faculté de droit de l'Université d'Aix"

Résumé

Le travail est une défense et une explication de l’Arrêt du Conseil d'État, du 21 mars 1712, portant règlement de l'Université d'Aix (voir https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/292#?c=0&m=0&s=0&cv=0 )

L’auteur souhaite voir le nombre d’agrégés de la Faculté de droit réduit à huit, douze étant le nombre maximum pour ne pas diminuer de manière trop importante le salaire des autres enseignants. La volonté affichée est également de préserver les privilèges des membres de l’Université en ne dilapidant pas ses moyens et en réduisant le nombre des Professeurs.

L’auteur condamne la perte d’intérêt pour le doctorat des meilleurs étudiants du fait des avantages trop restreints de l’Université, et la faible qualité intellectuelle des docteurs en droit actuels. Il engage donc à une revalorisation générale des salaires par une baisse des effectifs, permettant selon lui de préserver l’ordre, la discipline et la hiérarchie propre aux « principes de la société » (p. 117).

 

Pièces conservées aux Archives départemantales des Bouches-du-Rhône, cote AD série G 226/1  : Archives départementales des Bouches du Rhône. Copies de pièces tirées des séries G. 225 à 227

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17??]]> 1918]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>

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Factums avant 1789]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Histoire de l'université]]>
- Pièce n° 1 - RES 40240
Notes : Titre de départ. : Messieurs, je suis indispensablement obligé en qualité d'acteur de l'Université d'Aix, de vous renouveller la disposition de deux arrêts du Parlement, qui prohibent à tous médecins, apoticaires & chirurgiens, d'exercer leur art, sans savoir préalablement subi les examens prescrits par les statuts de l'université.

Notes : Factum signé p. 2 : "Vôtre très-humble & très-obéïssant serviteur. Gordes acteur de l'Université.". - Date d'impression probable d'après une mention manuscrite


- Pièce n° 1 - RES 40241
Titre de départ. : Factum pour le syndic des maistres chirurgiens de cette ville d'Aix, deffendeur. contre Jean-Baptiste Barbaroux de la mesme ville, demandeur

Notes : Date d'impression probable d'après la mention p. 2 : "& sur ces qualitez la cour fit arrest le 20. nov. 1651."


- Pièce n° 1 - RES 40242
Titre de départ. : Memoire pour servir au procez des maîtres chirurgiens de cette ville d'Aix.

Notes : Date d'impression probable d'après la mention p. 2 : "faite le 20. septembre 1693.". - Mention d'imprimeur dans un bandeau aux multiples fleurs de lys]]>
1652; 1693; 1730]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]>
Note : cette monographie est également reliée comme première pièce du recueil "Catalogus EE. DD. doctorum almae Universitatis Aquensis"]]>
1826]]> fre]]> Aix-en-Provence. 11..]]> Aix-en-Provence. 14..]]> Aix-en-Provence. 15..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Doctrine juridique française]]> Avocats]]>
1. Notice sur la vie et les travaux d'Émérigon lue à la rentrée solennelle de la Faculté de droit d'Aix, le 19 novembre 1839 (M. Cresp, 1839) RES-34540
2. Éloge de J.-B.-A.-T. prononcé par Charles Tavernier fils à la séance solennelle du 11 janvier 1854 RES
3. Éloge de Dubreuil, avocat assesseur, procureur du pays de Provence, maire d'Aix, prononcé à la rentrée solennelle de la Société de jurisprudence près la cour impériale d'Aix, le 19 décembre 1857 (Martial Bouteille, 1858) RES-34151
4. Eloge de Jacques Gassier, avocat au Parlement de Provence, Syndic perpétuel de l'ordre de la noblesse : lu le 10 décembre 1856 à la Conférence de l'Ordre des avocats (Just Guigou, 1857) RES-34188
5. Eloge de H. de Boniface, avocat au Parlement de Provence (L. de Berluc-Perussis, 1859) RES-34189
6. Eloge de J.- I. Saurin, avocat au Parlement de Provence prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix le 19 décembre 1860 (Edmond Barrême, 1861) RES-34190
7. Notice historique sur la Société de jurisprudence d'Aix : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société... le 13 janv. 1863 (Charles-Fernand Alphandéry, 1863) RES-33920
8. de la défense des indigents sous l'Ancien Régime et de nos jours : de l'avocat des pauvres au Parlement de Provence : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (Conférence des avocats), le 21 décembre 1865 (Alfred Vacher, 1866) RES-33922
9. Manuel : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 15 janvier 1875 (Maurice Masson, 1875) RES 34191
10. Des réformes législatives : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 15 déc. 1869 (Alexandre Abram, 1870) RES-33923
11. De l'usure en 1873 : discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 15 janv. 1873 (Sextius Garcin, 1873) RES-33924
12. L'Académie française et le barreau : étude de l'influence des lettres sur l'éloquence judiciaire depuis la fondation de l'Académie jusqu'à nos jours lue à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 14 déc. 1877 (Victor Fabre, 1877) RES-33925
13. Athènes : Moeurs judiciaires : étude lue à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) (Paul Heirieis, 1879) RES-33926
14. Du batonnat des assesseurs et des syndics dans l'ancien barreau de Provence : discours prononcé le 9 Janv. 1880 à la séance de rentrée de la société de la conférence des avocats (Henry de Fonscolombe, 1880) RES-33927
15. Des progrès du droit : discours prononcé le 27 janv. 1881 à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) (Pierre Dol, 1881) RES-33928
16. Immutabilité du caractère de l'avocat depuis le début du Barreau jusqu'à nos jours : discours prononcé à la séance solennelle le 10 janvier 1883 (Gaston Martineau des Chesnez, 1883) RES -34192
17. Etude sur Dumoulin et Pothier : précurseurs du code civil : discours prononcé à la séance solennelle le 6 fév. 1884 (Joseph Cabassol, 1884) RES-33929
18. Allocution prononcée à la séance solennelle de clôture le 29 juin 1885 : Le jeune Barreau d'Aix et la défense des indigents (Me Hipp. Guillibert., 1885) RES-33930
19. Du rôle social de l'avocat : discours prononcé le 29 juin 1885 à la séance solennelle de clôture à la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) (Marius Arnaud, 1886) RES-33931
20. Le roman devant la législation répressive : influence de la littérature licencieuse sur les moeurs : nécessité d'une répression : insuffisance de la loi du 29 juil. 1881 : discours prononcé le 8 fév. 1888 à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (Conférence des avocats) (Alexandre Dol, 1886) RES-33933
21. De l'esprit de confraternité au barreau : discours prononcé par Me Hipp. Guillibert,... à la séance solennelle de rentrée le 6 janvier 1886 (Guillibert, Hippolyte, 1886) RES 34193
22. Allocution adressée à messieurs les stagiaires à l'ouverture des conférences le mercredi 13 décembre 1886 (M. de Séranon,... 1887) RES-34194
23. M. de Montyon, Intendant de Provence, 1771-1773 : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix, conférence des avocats, le 15 déc. 1886 (George de Mougins-Roquefort, 1887) RES-33932
24. Le Palais et les moeurs / discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 23 janvier 1889 (Henry Tavernier,.. 1889) RES-34152
25. Le Barreau pendant la révolution : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 5 déc. 1894 (Paul Charrier, 1894) RES-33936
26. L'Extradition et les crimes politiques : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 6 déc. 1893 (Henri Belin, 1894) RES-33935
27. Les assesseurs d'Aix et le rôle du barreau dans l'administration provençale : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 27 nov. 1895 (Marie Demolins, 1896) RES-33937
28. François-Just-Marie Raynouard, 1761-1836 : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 9 décembre 1896 (Paul Bagarry, 1896) RE- 34153
29. De La répression des violences voies de fait, actes de cruauté et attentats commis envers les enfants : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (Conférence des Avocats) Le 20 décembre 1899 (Joseph Aubergy..., 1900) RES-34155
30. Aperçu historique sur l'individualisation de la peine : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée le Merc. 15 Janvier 1902 (Joseph Malavialle, 1902) RES-33939
31. Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats à la Cour). Comment on devient avocat en Allemagne / discours prononcé à la séance solennelle du mercredi 17 janvier 1906 (Alfred Jourdan, 1906) RES-34221
32. Le barreau d'Aix au début et au cours de la période révolutionnaire : discours prononcé à la séance solennelle de la conférence des avocats le 1er mars 1912 (Marie Ricord, 1912) RES-34155
33. Séance solennelle de rentrée de la conférence du stage 10 décembre 1913 : allocution prononcée (Maître P. Bagarry,..., 1913) RES-34157
34. La cour criminelle des Echelles du Levant : les moeurs et la justice répressive indigène au Maroc : discours prononcé en Séance solennelle de la Conférence des Avocats. Le 30 Avril 1913 (Maître Paul Clérico, 1913) RES-34156
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1839-1912]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
Histoire de la Provence]]> Villes et communautés de Provence]]> 1910]]> fre]]> Provence. 16..]]> Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Histoire de l'université]]>
Mention en dernière page du document : "Répondront MM Louis Pellerin d'Avignon, Louis Sube d'Aix, Joseph Basin, d'Aix, dans la salle du Collège royal-Bourbon d'Aix des prêtres de la doctrine chrétienne, le 5 du mois d'août 1789 à 3 heures & demi après midi"

Cette table des matières d'exercices littéraires pour les écoliers de sixième du collège Royal-Bourbon d’Aix a été retrouvée entre les factums 30 et 31 du volume 7 des "Recueils de factums provençaux" (Portalis, Jean-Étienne-Marie (1746-1807), Siméon, Joseph-Jérôme (1749-1842), Pascalis, Jean-Joseph-Pierre (1732-179.?), consultables en ligne sur le site d'Odyssée.]]>
1789]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Jésuites]]>
Contient également, en fin de volume, une note manuscrite de G. Fleury, bibliothécaire de l'université d'Aix, datée du 29 avril 1917.]]>
- Avertissement : ces pièces, qui ont été envoyées par M. le Vice-chancelier, sont les mêmes que celles qui ont été envoyées par M. de St Florentin
- Etat du Collège de Bourbon (26 oct. 1763)
- Lettre de Demonclar à Mgr de St Florentin (26 octobre 1763)
- Pièces envoyées par le vice-chancelier le 3 janvier 1764 (27 octobre 1764)
- Mémoire concernant l'Université et le Bureau de Bourbon de Provence
- Note manuscrite de G. Fleury (29 avril 1917)]]>
1763-1764]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> 1733-1734, 1740]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Histoire de l'université]]> 1712-1775]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Histoire de l'université]]> 1679-1732]]> fre]]> lat]]> Aix-en-Provence. 15..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Copie de documents datant probablement de la fin du 17e siècle à la fin du 18e siècle (1685-1794)]]>
Histoire de l'université]]> ]]> sd]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Provence. 17..]]>
Histoire de la Provence]]>
L'Œuvre des Prisons est une des confréries de la ville d’Aix. Son origine remonte à la création en 1516 de la Confrérie des Pénitents Blancs de
L’Observance connus sous le nom de Notre-Dame de Pitié, dont l'objectif était de soulager et de secourir les prisonniers.

Progressivement, un bureau spécial émergea au sein de la Confrérie et des gens notables de la ville s'y ajoutèrent pour soutenir la cause : c'est ainsi que fut créée l'Œuvre des prisons d'Aix-en-Provence en 1686.
Après cet historique, Paul Bagarry traite des traditions et de l'Œuvre des Prisons à travers certains événements notables qui touchent aussi la ville d'Aix. Il cite les textes officiels de 1833-1834 (ordonnance royale, règlement ministériel et règlement intérieur) et établit la liste des recteurs par années, les portraits des principaux bienfaiteurs, la liste des Dames d'Humanité, etc.

Résumé Mélissa LEGROS

Il est à noter que le bâtonnier Bagarry a donné à la BU de droit d’Aix en 1925 de nombreux manuscrits (Code Buisson, Remarques de droit attribuées à Dupérier, Recueils de notes du Doyen Bernard, Factums...) et plusieurs recueils d’actes royaux enregistrés à Aix.

L’œuvre des prisons existe toujours, même si elle a diversifié ses actions
http://odp.hedracommunication.com/presentation/
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1908]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]> Aix-en-Provence. 19..]]> Aix-en-Provence. 20..]]>
Villes et communautés de Provence]]> 1790]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Histoire de l'université]]> 2. Collège Royal de Bourbon (1742)
3. Délibérations du Chapître St Sauveur relatives à divers questions intéressant l'université (1698, 1718, 1737, 1741, 1742, 1748, 1752, 1744)
4. Difficultés survenues entre l'université d'Aix et les apothicaires (1747)
5. Lacération à Avignon des affiches des thèses des candidats aux régences de l'université (1606)
6. Courte notice de l'université, suivie du tableau de son personnel (1769)
7. Observations sur l'entier rétablissement des 12 anciens docteurs de la Faculté de Droit (1746)
8. Observations pour le rétablissement de l'université d'Aix (présentés par les docteurs vers 1745)
9. Requête des démonstrateurs de chimie et de botanique pour la création à Aix d'un jardin des plantes et d'un laboraoire de chimie, en exécution du legs du duc de Villars
10. MS 860 (1014) Indication des pages où il est question de l'université]]>
17??]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Administration des Bouches-du-Rhône]]>
Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix. dépuis que l'ancien titre de sindics a été changé en celuy de consuls, où il faut observer que jusques en l'année 1669. l'exercice de chaque consulat a commencé le premier du mois de novembre, & depuis ladite année 1669. le premier du mois de Ianvier, suivant la déclaration du Roy du 13. decembre 1668.. - p. 19-47

Bien qu'imprimé en 1699 selon la page de titre, le contenu imprimé du catalogue court jusqu'en 1710. - Continuation manuscrite du catalogue de 1711 à 1741.
Cahier manuscrit joint de 28 p. titré : "Catalogue des consuls et autres administrateurs municipaux de la ville d'Aix de 1742 à 1855 extrait des archives de l'hôtel de ville" et daté de 1857.

- Armoirie, bandeau, lettrines, cul-de-lampe. - Sig. [ ]4, A-K2, [ ]2
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- Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix, depuis l'année 1244 jusqu'à l'année 1496
- Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix, depuis l'année 1497 jusqu'à l'année 1741
- Catalogue des consuls et autres administrations municipaux de la ville d'Aix de 1742 à 1855 : extraits des archives de l'Hôtel de Ville dans le courant de l'année 1857, suite du Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix contenant les diverses administrations qui les ont remplécés, commençant en l'année 1742 et finissant en l'année 1855]]>
1699]]> fre]]> Aix-en-Provence. 12..]]> Aix-en-Provence. 13..]]> Aix-en-Provence. 14..]]> Aix-en-Provence. 15..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
Histoire de l'université]]>
Texte suivi de la "Notice sur Georges Fleury (1862-1929) par Guy de Tournadre (pp. 235-242)"]]>
Annales de la Faculté de droit d'Aix (1907-1972), 1929 - N° 18]]> 1929]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Parlement de Provence]]> 1762]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Droit commercial]]> Villes et communautés de Provence]]> 1741]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Villes et communautés de Provence]]> 1763]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> ]]> Législation royale]]> 1745-1768]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>