Villes et communautés de Provence]]>
Pour l'auteur la seule façon de constituer une équipe de conseillers de manière équitable, c'est à dire sans fraudes ni manipulations, est de faire intervenir le hasard à toutes les étapes. C'est ce mécanisme qui prévaut dans cette recommandation du milieu du 17e siècle pour élire les Conseillers de la Communauté de Marseille :

- pour chaque quartier de Marseille, les viguiers et consuls sélectionnent toutes les personnes dignes de faire partie du Conseil
- on écrit leurs noms sur des bouts de papier, qui sont roulés en boule et déposés par lots de 50 dans 8 sacs (100 représentants par quartier de Marseille, soit 400 représentants au total)
- on tire au sort 2 groupes de 8 personnes par quartier, soit 96 conseillers au total
- on renouvelle tous les ans 1/3 des élus pour disposer d'un Conseil complètement nouveau tous les 3 ans

Le hasard, mode de scrutin pour désigner des élus

Dans les même conditions, un second tirage au sort est opéré sur cette première base pour élire le premier Consul : dans un sac, on place les noms des 96 conseillers, 8 sont tirés au sort, et ainsi de suite pour élire les autres consuls et autres membres du Conseil (capitaines, officiers importants, etc.).

Le tirage au sort n'est pas nouveau : dans l'Antiquité, il fut déjà utilisé comme mode de désignation de représentants. Associé à l'idée qu'il permet d'éviter les corruptions de l'Ancien Régime (ce texte resté anonyme est révélateur d'une lassitude de certaines moeurs politiques), il connaît un certain usage dans plusieurs pays européens au 18e siècle. Mais même le hasard doit être organisé, d'où différentes méthodes pour le mettre en oeuvre. Par ailleurs, tout n'est pas procédural car il n'épuise pas la difficile question de fonds de la représentativité des élus (valeur de l'échantillonage) ni de l'idéal d'une "démocratie représentative" où chaque voix compte : un choix obtenu par un hasard total, si tant est qu'il soit réalisable dans la pratique, est-il nécessairement plus juste qu'une volonté majoritairement exprimée ? Sur ce plan, la réponse purement technique montre là toutes ses limites par rapport à une réelle réflexion de philosophie politique.]]>
1652]]> fre]]> Marseille. 16..]]>
Histoire de la Provence]]> 1868]]> fre]]> Marseille. 16..]]> Histoire de la Provence]]> Histoire des religions]]> Jurisprudence avant 1789]]>
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence

En 1578, l'évêque de Marseille s'oppose au protestantisme qui se répand à Signe et qu'il juge hérétique. Alors que Marseille est à nouveau frappé par la peste, il obtient la protection du Parlement contre ses rivaux, soutien qui lui vaudra d'être assassiné le 26 septembre 1603]]>
1608]]> 1856]]> fre]]> Marseille. 16..]]>
Histoire des religions]]> Histoire de la Provence]]> 1874]]> ]]> fre]]> Marseille. 16..]]> Histoire de la Provence]]> Théologie]]> 1657]]> fre]]> lat]]> Marseille. 16..]]> Poésie]]> Histoire de la Provence]]>
Contient : Responsio ad carmina D. Balthaz. de Vias]]>
]]> 1660]]> lat]]> Bouches-du-Rhône. 16..]]> Marseille. 16..]]>
Biographie]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Parlement de Provence]]> Histoire de la Provence]]>
La première concerne le magistrat Guillaume Du Vair (1556-1621), connu pour son éloquence et ses engagements qui feront de lui un acteur des mondes judiciaire et politique. Il exerça les fonctions de conseiller du parlement de Paris, maître des requêtes de Henri IV, président du parlement de Provence et termina sa carrière comme garde des Sceaux sous Louis XIII. En parallèle de cette carrière politique et juridique, Du Vair développe un goût pour les lettres et à la philosophie. Ses œuvres feront l’objet d’une publication d’ensemble dès 1610 (l’édition de 1636 est sur Odyssée). Certains titres portent sur l’éloquence (De l'éloquence française), et d’autres sont des traités philosophiques (La philosophie morale des stoïque). L’auteur lui a déjà consacré un ouvrage en 1847, Essai sur la vie et les ouvrages de Guillaume Du Vair, conseiller au parlement de Paris sous Henri III et pendant la Ligue, premier président du Parlement de Provence sous le règne d'Henri IV, garde des sceaux sous Louis XIII.
Son objectif est de mettre en valeur des auteurs que la littérature oublie. Les ouvrages de Du Vair furent réédités durant tout le XVIIème siècle pour être oubliés ensuite. La redécouverte de ces œuvres par l’auteur l’a incité à sélectionner ce magistrat pour ses études biographiques.

La seconde est effectuée sur Antoine Le Maistre (1608-1658), brillant avocat qui deviendra le premier solitaire de Port-Royal des Champs en 1639. Ses plaidoiries feront l’objet de recueil, comme Les plaidoyez et harangues de M. Le Maistre, ci-devant advocat au Parlement et conseiller du roi réalisé par M. Issali ou les Oeuvres choisies de Le Maître, célèbre avocat au Parlement de Paris réalisé par MM. Bergasse et Falconnet (1807). L’auteur s’avère plus intéressé par le retrait du monde de cet avocat janséniste que par ses années de plaidoiries.

Pour les deux hommes, sa méthodologie est différente puisqu’il choisit de citer certains discours du premier et se refuse à effectuer la même chose pour le second. Il justifie ce choix par sa volonté de caractériser le talent de cet avocat dont les plaidoyers ne lui semblent pas aussi dignes d’intérêt que les citations de Du Vair.

Sources
- Encyclopædia Universalis.fr : Port-Royal ; Guillaume Du Vair.
- Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice de M.-F. Renoux-Zagamé, pp. 394-395.

Résumé Mélissa Legros]]>
1858]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Marseille. 16..]]> Paris. 16..]]>
Droit coutumier]]> Chapitres en latin, suivis de leur traduction en français.
Contient un ex-libris: "Sub Cuius Imperio Summa Libertas"]]>
1656]]> fre]]> lat]]> Marseille. 16..]]>