Exposé de quelques usages de ventes commerciales particuliers au port de Marseille, ces pratiques restant hors du droit commercial et du droit maritime français
Tout premier journal de médecine publié à Marseille, l'Observateur des sciences médicales présente les travaux de médecins provençaux et le compte rendu des principaux articles parus dans la presse médicale parisienne
L'Ecole de médecine de Marseille ouvre ses portes à l'Hôtel Dieu dès 1818 mais ne devient la Faculté de médecine générale et coloniale et de pharmacie qu'en 1930, après son installation au Palais du Pharo
L'histoire des 20 premières années de l'Institut Colonial, créé en 1906 par la Chambre de Commerce de Marseille sous le statut d'une association au service des entreprises locales. Document illustré de photographies de l'époque, parfois peu connues
Dans ce rapport, la Chambre de Commerce conclut que l'outillage utilisé pour décharger le million de tonnes de céréales débarquées annuellement au port de Marseille est suffisant et n'exige pas d'aspirateurs à grand débit comme ceux de Rotterdam ou…
Lors de ses séances solennelles de rentrée, à l'issue d'un vote, l’Ordre des avocats de Marseille sélectionne les discours qui mériteront d'être publiés, ici les 8 meilleurs prononcés entre 1862 et 1905
L'histoire de l'Institut et du Musée colonial de Marseille de 1893 à 1900 marquée par la conviction de son fondateur, Edouard Heckel, qu'il faut mettre en valeur scientifiquement l'empire colonial français
Abordant les questions les plus controversés et animé par la foi dans une économie politique libérale, la connaissance des faits économiques et l'étude de leurs lois constituent une science sûre qui amènera prospérité et progrès social
Dans un recueil de 27 planches de dessins en couleur, les caricatures peu corrosives d'une cinquantaine de notables et de personnalités du Marseille mondain de 1900
La Chambre de commerce de Marseille joue un rôle moteur dans l'économie provençale et traite de tous les dossiers stratégiques : transport maritime et fluvial, tissu industriel et commercial, aménagement du territoire et commerce colonial
A part les marins, les Marseillais, qui ont déjà oublié les ravages de la grippe espagnole, ignorent l'existence et le rôle du service de la Santé : empêcher l'entrée par les navires des maladies contagieuses, comme la peste et le choléra.
Depuis Néron, l’Ecole de Médecine de Marseille a toujours privilégié l'approche clinique et l'étude directe et exacte des malades comme en témoigne le dévouement du corps médical durant la grande peste de 1720.
Depuis la fin du 19e siècle, la qualité de l'enseignement de l'anatomie et le perfectionnement des matériels ont permis à la chirurgie marseillaise d'accomplir d'énormes progrès. Des succès restés le plus souvent très méconnus
En 1930, après 70 ans de blocage financier, l'Etat crée la Faculté de médecine qui s'installe au château du Pharo. La reconnaissance de la médecine et des hôpitaux de Marseille qui accueillent tous les malheureux de la Méditerranée
Un an après sa création, la Faculté de Médecine de Marseille reçoit les 2/3 des crédits affectés à la santé des colonies pour son Ecole d'application du service de santé colonial, son Institut de médecine coloniale et crée son Hôpital colonial
Après la mort de son fondateur en 1916, Edouard Heckel, le Musée colonial, installé rue Noailles suite à la 1ère Exposition Coloniale de 1906, est réclamé par l'Université qui obtient son transfert à la nouvelle Faculté des Sciences
Pour pérenniser le succès de l'Exposition de 1906, l'Institut colonial comprend désormais le Musée colonial, les Cours coloniaux (assurés par des professeurs de l'Université d'Aix-Marseille), un Musée commercial et un Office de renseignements
En 1931, un an après la transformation de l'Ecole de Médecine de Marseille en Faculté, sous l'impulsion du Comité de rédaction de la Revue Médicale de France et des Colonies, les professeurs de médecine fondent la Société de Médecine de Marseille
Le 3 mai 1923, l'Institut colonial de Marseille est reconnu d'utilité publique : une consécration pour le centre de recherches et de documentation de la Chambre de Commerce tout entier dévoué à la cause coloniale
Créée sans moyens en 1880, bombardée en 1944, la bibliothèque des sciences occupera des locaux provisoires jusqu'en 1958, année où elle intègrera ses locaux actuels, dessinés en 1951 par l'architecte de l'université, Fernand Pouillon
A cours de l'été 1958, la nouvelle bibliothèque universitaire de médecine et ses collections intègrent le bâtiment général de la Faculté de Médecine et de Pharmacie : un réel progrès attendu alors depuis 30 ans par les enseignants et les étudiants
Durant ses 80 premières années, la bibliothèque de l’université d'Aix-Marseille n’aura connu que trois bibliothécaires : une remarquable longévité qui n’a d’égal que la persistance des problèmes qu'elle doit résoudre et qui sont sa raison d'être
En 1913, Marseille pose la première pierre de la future Exposition Coloniale Nationale prévue pour 1916 : du fait de la Guerre 1914-1918, elle n'ouvrira ses portes que 9 ans plus tard pour devenir l'évènement majeur de l'année 1922
Comment profiter de tous les services que propose la métropole coloniale et préparer sa visite de la grande exposition prévue pour 1922 où une trentaine de colonies présenteront leurs richesses ? En suivant le guide...
L'Exposition de 1922 ne présente pas seulement les richesses d'outre-mer : elle offre une occasion unique à plus de 2 000 exposants de toutes les régions françaises de proposer leurs produits dans un cadre prestigieux
En 1861, le Ministre de l'Agriculture, demande aux chambres de commerce un bilan des affaires locales et de tout ce qui a pesé sur le prix des produits fabriqués et des denrées de consommation : ça ne pouvait pas tomber plus mal...
Un personnel resté anonyme tient le registre des enseignants nommés à la Faculté de Sciences : galerie d'une cinquantaine de professeurs qui ont marqué l'histoire de la Faculté, et pour certains d'entre eux, l'histoire des sciences et techniques
Le premier conflit mondial n'embrase pas que l'Europe et s'étend aux territoires colonisés : tout comme l'empire britannique, l'empire colonial français est menacé mais apporte aussi la promesse d'un précieux soutien
Au cours de la Guerre 1914-1918, l'organe de l'Exposition annonce dans son nouveau sous-titre qu'il est d'abord au service d'une véritable politique coloniale qui doit servir les intérêts du pays : une mission affichée jusqu'à sa disparition
La crainte des épidémies conduit Marseille à mettre en quarantaine tout ce qui provient d'un port soupçonné d'abriter des cas infectieux : l'isolement se fait au Lazaret, établissement au copieux règlement de 747 articles !
Paris a conservé de ses Expositions universelles de 1889 et 1937 la Tour Eiffel et le Palais de Tokyo. De l'Exposition coloniale de Marseille de 1906, peu de chose a survécu : au moins peut-on feuilleter ce magnifique témoignage photographique
Un témoin direct de l'histoire de la création de la Faculté de Médecine raconte son combat mêlé de réflexions désabusées sur la ville de Marseille, uniquement soucieuse du prix du foncier, et sur l'impuissance du Conseil de la Faculté Médecine
Au début des années 1930, les droits de douane ne suffisent plus à contenir les importations de marchandises en France : il faut les contingenter. Mais cette dénonciation des accords commerciaux est-elle pertinente sur le plan économique ?
Dans les années 1930, le Ministère du Commerce prône un protectionnisme dur, à l'opposé de la Chambre de Commerce qui juge que le salut du port de Marseille passe nécessairement par une zone portuaire franche
Pendant l'année scolaire 1902-1903, un étudiant suit les enseignements de Paul Gourret : des prises de notes attentives illustrées de croquis assez réussis. Mais sait-il qu'il suit le dernier cours donné par ce grand spécialiste de zoologie marine ?
Après Rouen et Rochefort, Marseille inaugure en 1906 sa première grande exposition coloniale sur un parc de 40 hectares : une dimension à la mesure d'une ville et d'un port qui ambitionnent de devenir "la Métropole coloniale"
Le port de Marseille doit tout ou presque à la Chambre de Commerce : nouveaux bassins, larges quais, entrepôts et docks de très grande capacité, outillage moderne et puissant, voie ferrée, canal de jonction avec le Rhône...
Entre deux expositions coloniales, les échantillons et les objets d'art présentés au public sont stockés au gré des espaces vides des anciens palais : seul un vrai musée peut accueillir et montrer des collections permanentes
La faiblesse de l'enseignement technique et professionnel n'est pas nouvelle en France : dans les années 1930, la Chambre de Commerce de Marseille proposait déjà ses propres outils documentaires pour tenter d'améliorer l'orientation professionnelle
Après son transfert au Pharo en 1893, la bibliothèque de l'École de Médecine de Marseille met à jour son règlement et dresse un inventaire annuel de ses fonds dont le registre s'arrête en 1930, année de la création de la Faculté de Médecine
Du début du 20e siècle au milieu des années 1960, les réunions de la commission de la bibliothèque de l'École puis de la Faculté de médecine sont consignées dans un registre : une institution peu sensible aux années qui passent
Deux siècles après l'épidémie de 1720, la peste menace-t-elle toujours Marseille ? L'étude des cas apparus dans les années 1920 montrerait qu'il n'y a pas de foyers endémiques grâce à une ligne de défense sanitaire efficace
De 1914 à 1918, Marseille et sa Chambre de commerce doivent s'adapter à l'économie de guerre : le ravitaillement, les transports, la monnaie, les taxes, les voyages, les relations commerciales,... tout se décline sous un jour nouveau
Trois décennies de correspondances montrent que la création, l'organisation et le financement d'enseignements coloniaux ont toujours été au cœur des préoccupations de l'Institut et du Musée colonial de Marseille dès leur création en 1892
La rationalité et l'humanité, ça ne se décrète pas, ça s'apprend : si la France veut développer ses colonies avec intelligence et respect, elle ne peut faire l'économie d'une éducation coloniale. Bien des villes et bien des pays l'ont compris...
Avec son siècle de parution et ses près de 40 000 pages, Sud médical et chirurgical nous invite à parcourir l'histoire vécue et pratiquée de la médecine des années 1860 aux années 1970
Petite fraîcheur de novembre : la fête est finie, les stands sont fermés et les palais vidés. L'organisateur est comblé : les délégations sont ravies, les visiteurs repus, les colonies et la ville récompensées et les comptes équilibrés.
Dans une mise en page très soignée, l'étonnante galerie de portraits photographiques des onze doyens qui ont présidé aux destinées de la Faculté des sciences depuis sa création en 1854 jusqu'au séisme de mai 68.
En raison de sa situation géographique exceptionnelle, Marseille, cité cosmopolite, maritime, commerciale et industrielle, a su s'adapter aux nécessités du conflit et y a joué un rôle de premier plan : le front est loin mais la guerre est proche.
De l'installation de l'Institut Colonial de Marseille rue Noailles le 19 juillet 1906 à la liquidation de l'Institut Français d'Outre-mer le 16 juin 1960, le film complet de la naissance, la vie et la mort d'une institution peu ordinaire
Dans les années 1880, Marseille réclame en vain le transfert des facultés aixoises dans la cité phocéenne. Lassée d'attendre, elle ouvre sa propre faculté de droit : rivalité locale ou contestation d'un modèle d'enseignement ?
Les affiches qui annoncent les cours de la Faculté des sciences de Marseille sont une mine d'informations : état des sciences et techniques, évolution des formations, qualifications requises par les industriels, cours ouverts à tous
Un demi-siècle après sa création en 1808, l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille demande à être transformée en Faculté. Pour y parvenir, il lui faudra de la persévérance et des soutiens sans faille
Pour devenir ingénieur-chimiste, il faut suivre les cours de l'École de chimie de l'Institut Technique Supérieur de la Chambre de commerce de Marseille donnés à la Faculté des sciences. Une alliance qui paraît naturelle à l'époque.
A la naissance du 20e siècle, il est nécessaire de former des médecins coloniaux militaires et donc de créer une école d'application. Mais où l'implanter ? Pour Marseille, inutile de chercher, la réponse est toute trouvée !
Malgré son nom, l'Institut Technique Supérieur s'intéresse à toutes les questions juridiques, économiques et commerciales qui concernent les industriels : leur formation sera assurée par les enseignants de la Faculté de droit
La préoccupation constante de la Chambre de commerce de Marseille est d'augmenter la part de la ville dans le trafic colonial : après sa participation à l'Exposition coloniale de 1906, elle poursuivra inlassablement cet engagement
En 1922, le recrutement de médecins coloniaux pose de tels problèmes que l'Institut de médecine et de pharmacie coloniales se résout à solliciter des bourses à la Chambre de Commerce
L'organisation des activités d'un grand port ne serait pas viable sans le recours à des textes qui énoncent ce que chaque opérateur peut faire et ne doit pas faire : des règlements bien plus instructifs que de simples règles de police
Quand le Dr Violle dresse le bilan de la 1ère réunion préparatoire au Congrès international d'hygiène méditerranéenne, il en imagine le programme mais ne mesure pas toutes les conséquences de cette initiative
Après cette formation spécialisée en hygiène de trois mois et demi, les docteurs en médecine ayant déjà un certificat en microbiologie (bactériologie et parasitologie) deviennent médecins brevetés de la marine marchande
La Chambre de commerce de Marseille tient une telle place dans l'économie coloniale que sa présence s'impose à l'Exposition Coloniale Internationale de Paris de 1931 : un salutaire rappel de ses installations portuaires
Entre 1862 et 1932, la population de Marseille a plus que quadruplé : le Palais de justice est saturé et justifie la construction d'une imposante annexe : l'occasion de dresser un bref historique des tribunaux de la ville.
Unique exemplaire d'une affiche où les facultés de Droit, des Lettres, des Sciences et l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie sont réunies sur un seul et même placard au nom de l'Université de Provence
Le 9 oct. 1934, le Roi Alexandre 1er de Yougoslavie et le ministre des Affaires étrangères français, Louis Barthou, sont assassinés à Marseille, avenue de la Canebière, devant la Chambre de Commerce, par un terroriste oustachi, Vlado Tchernozemski
Au fil des siècles, la Chambre de commerce de Marseille s'est imposée comme un acteur économique majeur dans l'économie locale et l'activité portuaire : un rôle solidement documenté et publié en toute transparence
Toujours plus grand, toujours plus vite, toujours plus loin : rien ne saurait entamer l'appétit économique, industriel, commercial et logistique de la Chambre de Commerce de Marseille mobilisée dans la reconstruction du pays.
Pour Aix-en-Provence, il est évident qu'à Marseille, l'habitat est insalubre, l'atmosphère malsaine, la vie chère, les mœurs dissolues et les quartiers dangereux. Envoyer les étudiants aixois là-bas, c'est les condamner à l'échec scolaire
Le 20e siècle naissant, un professeur de mécanique, passionné par son enseignement et ses étudiants, devient doyen avec l'idée en tête de construire une nouvelle Faculté de Sciences, et, pourquoi pas, une université unique à Marseille !
La cuisine provençale se veut traditionnelle, familiale et populaire : une définition autant qu'une ambition reprise par J.-B. Reboul qui propose des préparations sans sophistication et à la portée de tous les amateurs de bonne cuisine.