Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Philosophie politique]]> Science politique]]>

Cf. thèse de Pierre Taudou, Joseph-Jérôme Siméon juriste et homme politique, Faculté de droit d’Aix, 2006, 901 p. dact.]]>
1863]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit civil]]> Droit des successions]]> Droit romain]]>
Cette étude s’intéresse à la question de la lésion, qui désigne un dommage éprouvé par le fait d’autrui, pouvant résulter de faits multiples et variés. L’auteur étudie plus particulièrement la lésion dans les cas de la vente et du partage, selon une approche historique allant du droit romain au droit moderne

Résumé Luc Bouchinet]]>
1892]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit international]]> Droit colonial]]> entre 1867 et 1914) est si conscient des nombreux abus causés par les institutions judiciaires de son pays qu'il demande à la France* de les réformer et d'examiner ses propres propositions d'amélioration. Une commission, composée majoritairement de magistrats français,  travaille sur le projet, temporairement interrompue par la Guerre de 1870.

En 1869, l'Égypte, soumet le projet de réforme à une Commisson internationale où siègent les grandes puissances européennes (Autriche-Hongrie, la Confédération de l'Allemagne du Nord, l'Angleterre, l'Italie, la Russie, la France et les États-Unis) qui l'approuvera en 1873. Des traités bilatéraux entre les différents Gouvernements et l'Égypte scellent cet accord (la condition des Européens dans l’empire ottoman est régie par des traités spéciaux connus sous le nom de capitulations, le premier ayant signé entre François Ier et Soliman le Grand, en 1535.

Après des tergiversations visant à obtenir un maximum de garantie, la France autorisera la soumission du projet à l'Assemblée Nationale égyptienne en 1874 pour une mise en application au 1er janvier 1876.

* Rappel : la France a occupé l'Égypte, alors vassale de la Turquie ottomane, de 1798 à 1801 (l'armée française, conduite par Bonaparte, débarque à Aboukir le 1er juillet 1798)]]>
1875]]> fre]]> Egypte. 18..]]>
Droit romain]]> Balthazar Debezieux (1655-1722), lorsqu’il entreprit le recueil des questions importantes (disponible en ligne) qu’il avait eu l’occasion de traiter au Parlement d’Aix, inséra les plus belles consultations contemporaines dressées par les avocats au Parlement de Provence. Parmi celles-ci, il inclut celles de son contemporain Silvecane, sans pour autant que l’on ait plus d’informations sur ledit juriste.
Dans sa préface, l’auteur retrace une histoire du droit romain depuis la fondation de la cité latine jusqu’à sa redécouverte par les premiers et plus éminents glossateurs. Les intitulés demeurent en latin, mais l’auteur s’efforce de traduire les Institutes de l’empereur Justinien, tout en les expliquant et les entrecoupant de remarques, que ce soient les siennes, ou celles d’autres auteurs tel Cujas.
Sources :
Le grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, L. Moréri, Paris, 1759, tome 4.
Arrêts notables de la cour du Parlement de Provence de B. Debézieux, Paris, Mercier, Desaint et Saillant, Herissant, 1750, (disponible en ligne).]]>
17??]]> fre]]> France. 17..]]>
Histoire des religions]]> Droit canonique]]>
Le Diocèse de Digne fut le seul à survivre à la Révolution française dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Il regroupe le ressort des anciens diocèses de Glandèves-Entrevaux, de Riez, de Senez et de Sisteron
Son influence s’est ainsi étendue à tout le département et le diocèse en est devenu le chef-lieu. Le concordat du 15 juillet 1801 lui a permis d’agrandir son territoire en supprimant le siège d’Embrun.  Mais ce n’est qu’en 1817, avec la signature d’un autre concordat qu’il a repris sa taille initiale. Ce diocèse fait partie de la Région ecclésiastique de Marseille depuis 2002.
 Les différents règlements publiés dans ce recueil concernent plusieurs matières institutionnelles. Les droits et devoirs de l’Évêque et des chapitres y sont abordés, tout comme la nature, le fonctionnement, et l’exercice de l’officialité de Digne
Sources :
  • Site web de la région ecclésiastique Marseille :
https://marseille.catholique.fr/Les-Provinces-ecclesiastiques
  • Site web du diocèse de Digne
http://eglise.catholique04.fr/?page_id=566


Résumé Rémy Burget]]>
1845]]> fre]]> lat]]> Digne. 18..]]>
- Feuille Digne ; 212 ; 1873 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Lebel (graveur)/Erard (graveur)/Gérin (graveur)/Hacq (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802121873.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27399]]>
Aménagement du territoire]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]>
Mention manuscrite en page de garde : A monsieur Bonafous, doyen de la Faculté des Lettres d'Aix, signé Sibour]]>
1873]]> fre]]> Arles. 18..]]> Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). 18..]]> Berre, Étang de (Bouches-du-Rhône). 18..]]>
Aménagement du territoire]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]> 1872]]> fre]]> Berre, Étang de (Bouches-du-Rhône). 18..]]> Marseille. 18..]]> - Feuille Arles ; 234 ; 1867 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Hacq (graveur)/Lefebvre (graveur), ISBN : F802341867.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27419]]>
Histoire de l'université]]> Médecine]]> Enseignement supérieur]]>
Le texte est rédigé par Vicent Seux, médecin en chef des hôpitaux de Marseille, Professeur à 'Ecole de médecine de Marseille, Président de l'Association médicale des Bouches-du-Rhône, Vice-Président de la Société impériale de médecine de Marseille, Membre correspondant de la Société médicale des hôpitaux de Paris, de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, de la Société impériale de médecine de Bordeaux, de la Société impériale de médecine de Lyon, Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Grégoire-Le-Grand, etc. ]]>
1878]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
Récits de voyages]]> Approvisionnement en eau]]> 1880]]> fre]]> Provence. 18..]]> - Feuille Forcalquier ; 223 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Beaupré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802231868.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27409]]>
Économie]]> Colonies françaises]]> Économie coloniale]]> Économie politique]]> Bulletin économique et financier réoriente la ligne éditoriale qu'il avait adoptée dès sa création et conservée pendant plus de 20 ans : à la fin des années 1930, les éditoriaux très politiques n'interppellent plus le pouvoir de manière critique, débordent rarement en pages intérieures et s'effacent progressivement au profit des questions centrées sur la finance, la monnaie, la bourse, la circulation des capitaux, le commerce intérieur et la vie des entreprises. Le journal est ramené à sa vocation initiale à être un simple supplément économique comme l'atteste le subtil changement de titre de mars 1941 : le Bulletin économique et financier du Sémaphore de Marseille (1920-1941) devient le Bulletin économique et financier : supplément hebdomadaire du "Sémaphore" (1941-1944), renforçant l'image d'une certaine autonomie et neutralité comme le rappelle l'évolution de ses compléments de titre : de mai 1921 à févr. 1934, le Bulletin prend comme sous-titre : "revue d'expansion française par la Méditerranée", puis, un mois après la mort en fév. 1934 d'Emmanuel Ancey, un des fondateurs du Sémaphore, il adopte comme sous-titre : "revue des intérêts méditerranéens", pour afficher plus sobrement à partir de janv. 1936 "revue hebdomadaire". L'aspect colonial, à l'allure plutôt expansioniste et potentionnellement dérangeant pour les autres empires coloniaux, est estompé au profit de préoccupations plus modestes et davantage locales.

Au cours du conflit, si les références à l'Allemagne et au Maréchal Pétain sont incontournables, la dimension internationale de la vie économique et politique reste cependant très présente à travers les articles consacrés au poids grandissant de certains pays (États-Unis et Japon) et au problème récurrent de l'approvisionnement de la France en matières premières stratégiques venant de l'étranger par transport maritime (carburants et métaux, par ex.) ou de son empire colonial (caoutchouc).

La guerre, pourtant reconnue comme étant la première à être "totale", contrairement à celle de 1914-1918 qui n’avait pas modifié structurellement l’économie et l'outil de production, pose la question en apparence triviale, presqu'ordinaire, de son mode de financement (par l'emprunt - bons du Trésor - ou par l'impôt ?) et de ses conséquences économiques (faut-il taxer ou limiter les bénéfices de l'industrie de l'armement et les dividendes versés aux actionnaires ?), question qui agite dans les mêmes termes l'Allemagne et l'Italie. Dans une sorte de fatalisme patriote, le journal tire le constat qu'il faut bien continuer à vivre, donc à consommer et à produire, et dès octobre 1943, il évoque de plus en plus fréquemment les modalités d'un "après-guerre" qui arrivera tout naturellement et un retour à la normale de l’économie selon des options à définir…

Sort commun à d'autres titres de la presse écrite de cette époque, la publication du Bulletin économique et financier sera suspendue dès la libération de Marseille en août 1944 (le n° 33 annoncé par le n° 32 du 12 août pour le samedi 26 août en raison des fêtes de l'Assomption n’est pas sorti en kiosque) et le journal ne reparaîtra plus jamais par la suite.]]>
1941-1944]]> fre]]> France. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
Économie]]> Colonies françaises]]> Économie coloniale]]> Économie politique]]>
Ce bulletin économique et financier est un hebdomadaire créé en 1920 dont le directeur est Paul Barlatier et les rédacteurs en chef sont César et Emmanuel Ancey.
C’est un supplément au Sémaphore de Marseille (feuille commerciale, maritime, industrielle, d'annonces judiciaires et avis divers). Ce dernier a été créé par Adolphe Barlatier en 1827. Paul Barlatier (1876-1944), juriste de formation et journaliste dirige le journal Le Sémaphore à la suite de ses père et grand-père. Passionné de théâtre, par la Grèce antique et la poésie, il fonde également le Théâtre Athéna Nikè de Marseille afin de concurrencer le théâtre antique d’Orange (1908). En 1907, il publie un Essai sur la réglementation des conflits du travail.
Etant l’un des fondateurs de L’institut colonial, il en sera secrétaire et publiera, à ses frais, les treize volumes de l’exposition coloniale de 1906. Il est élu membre de l’Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille en 1911, où il présidera la ligue antiallemande en 1914.
C’est sous la direction de Paul Barlatier que le Bulletin économique et financier du Sémaphore est créé en 1920 afin de compléter l’édition quotidienne avec une édition hebdomadaire. Celui-ci ne parait que le dimanche et a pour objectif de fournir à ses lecteurs un complément orienté sur les progrès économiques des ports.
Ses lignes directrices sont définies pour adapter le bulletin au nouveau contexte économique qui se dessine : celui de l’internationalisation. A cette fin, le journal se dote d’un service de traduction afin de fournir un comparatif avec la presse étrangère. Dans ce bulletin figure des revues sur les Bourses de Paris et de Marseille dans chaque numéro, ainsi que des études sur les grandes valeurs locales ou régionales, la publication de leurs bilans et le compte-rendu de leur assemblée générale. Figurent aussi dans ce bulletin les circulaires et avis des agents de change, concernant les augmentations de capital et les émissions des sociétés en question.

Résumé Mélissa Legros
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Note sur la ligne éditoriale :
  • De 1920 à 1934, l'hebdomadaire porte comme sous-titre : Revue d'expansion française par la Méditerranée
  • A partir de mars 1934 (un mois après la mort en fév. d'Emmanuel Ancey, un des fondateurs du Sémaphore), jusque début 1941, année où il change de titre, l'hebdomadaire prend comme sous-titre : "Revue des intérêts méditerranéens"
  • Les tables trimestrielles des auteurs et des matières ne sont plus publiées à partir de 1940
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1920-1941]]> fre]]> France. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
Histoire de la Provence]]> 1826]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> Avertissement : certains arrêts ont été anonymisés pour des raisons de protection de la vie privée.]]> Source : http://www.cdmt.droit.univ-cezanne.fr/cdmt-la-recherche/revue-scapel.html

Pour l’anecdote : http://www.presse-papiers.org/publication.php?publication=243

Christian Scapel, Directeur de la publication depuis 1989]]>

A nos lecteurs

L'heure n’est plus où le négociant et l’industriel pouvaient se contenter de leurs connaissances techniques. L’homme d’affaires, moins que tout autre, ne saurait ignorer la loi; bien plus, il doit se tenir presque journellement au courant des variations de la jurisprudence. Le sort d’une entreprise est souvent lié à une réforme législative ou à une nouvelle interprétation d’un texte de loi; malheureusement les nécessités pratiques empêchent souvent le négociant, l’armateur ou l’assureur de lire régulièrement les nombreuses publications juridiques, qui les rebutent d’ailleurs souvent, de par leur importance, ou de par leur esprit trop doctrinal.

Permettre à l’homme d’affaire, et par ce terme nous entendons tous ceux qui s’occupent d’affaires commerciales et maritimes, d’être renseigné rapidement sur toutes les variations législatives et jurisprudentielles dans le droit commercial, maritime et fiscal, tel est le but que nous avons eu en vue lorsque nous avons conçu le projet de la nouvelle revue.

Notre ambition n’est pas de faire une œuvre scientifique; peut-on d’ailleurs employer ce terme lorsqu’il s’agit de droit ? Nous serons pleinement satisfait, si le nouvel organe peut être utile non seulement aux hommes d’affaires, mais également aux juristes, qui y trouveront les décisions les plus récentes rendues par les principales Cours et les principaux Tribunaux.

Qu’il nous soit permis, dans ce premier article, de remercier tous ceux qui ont bien voulu nous apporter leur concours dévoué dans cette œuvre utile.

Merci donc à tous les éminents juristes qui nous ont fait confiance en nous apportant l’éclat de leur nom et tout leur dévouement. Nous ne pouvons nous empêcher de remercier, en particulier, MM. les Professeurs Bonnecase et Georges Ripert, qui veulent bien, l’un et l’autre, nous honorer de leur amitié

Puisse la nouvelle revue grandir et se développer à l’ombre tutélaire du Sémaphore, et se montrer ainsi le digne satellite du journal, qui va avoir dans trois ans l’insigne honneur de fêter son centenaire.

Paul Scapel
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Etat de collection : 1994- ; lacunes : n° 4 de 2006 ainsi que les tables de 2001

Sur le site de Retronews, vous pouvez consulter en ligne Le Sémaphore de Marseille : feuille commerciale, maritime, industrielle, d'annonces judiciaires et avis divers  (1827-1944)]]>
1924-1994]]> fre]]> France. 19..]]>
Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
Droit maritime]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]> Journal Officiel du 11 avril 1936 publie deux lois complémentaires dont l'importance est considérable selon P. Scapel : la première, du 2 avril, relative au transport des marchandises par mer et la seconde, du 9 avril, qui approuve la Convention Internationale pour l'unification de certaines règles en matière de connaissement, signée à Bruxelles le 25 août 1924.

Un bordereau de connaissement vierge d'un chargeur français

La première des lois n'intéresse que les Français, alors que la seconde concerne au niveau international tous les acteurs directement engagés dans le commerce maritime. Scapel limite ici son étude à une forme spéciale du contrat de transport maritime, le connaissement, convention en vertu de laquelle un expéditeur charge (celui qui confie des marchandises à une Compagnie de Navigation pour les transporter d'un port à un autre n'est pas l'affréteur mais le chargeur) un transporteur maritime d'effectuer par mer le transport d'une marchandise d'un port à un autre moyennant un fret. Un tel accord est légalement constaté par un connaissement qui devrait être normalement signé, d'une part par le chargeur, d'autre part par l'armateur, mais en fait, souvent par le capitaine lui-même.

Acier au carbone : chargement Shangaï, Chine / déchargement Brisbane, Australie
(Ocean bill of lading/Connaissement, 2019)

Spécialiste des législations sur les transports, P. Scapel décèle dans la loi du 9 avril de nombreuses erreurs commises par le législateur, notamment en adoptant telle quelle la Convention de Bruxelles sans la transposer réellement et l'adapter au droit interne français, ce qui la rend difficilement cohérente avec la loi du 2 avril. Le prix de la précipitation pour échapper aux critiques de lenteur et d'inefficacité. Et une question devenue, par la suite, récurrente, voire permanene, avec le flux des textes réglementaires produit par l'UE.

Pour Scapel, il faudrait corriger ces erreurs, voire carrément dénoncer la Convention de Bruxelles pour se donner le temps de faire les adaptations nécessaires, sinon ces dispositions seront inapplicables par ceux censés les mettre en œuvre. Une position pragmatique qui simplement rappelle aux politiques les problèmes que posent des lois écrites par ceux qui ne savent rien du droit et le risque qu'ils prennent à être lus par des juristes qui connaissent fort bien les textes.]]>
Sirey (Paris)]]> fre]]> France. 19..]]>
Droit maritime]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]> Collection de l'Antenne (Appartient à la collection)

La date du document est déduite de sa double référence aux traités de Rome signés en 1957 et aux travaux de l'auteur qui mentionne un de ses ouvrages paru en 1958.

La signature très officielle des deux Traités à Rome

Le 25 mars 1957, l’Allemagne de l’Ouest (RFA), la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas signaient à Rome les traités fondateurs la Communauté économique européenne (CEE), un marché commun basé sur la libre circulation des marchandies entre ses États membres.

1957 : 6 pays européens s'entendent sur un marché commun

Le marché commun implique une union douanière entre les États membres, autrement dit la suppression des droits de douane et des contingents pour les marchandises qu'ils échangent, l'établissement d'une politique commerciale et d'un tarif douanier communs à l'égard des États tiers et interdit toute entente entre les entreprises.

Une douane italienne en 1957 : toutes les entrées et sorties du territoire sont contrôlées

Paul Scapel, dans une grande lucidité (cette réflexion est menée l’année même des Traités) tire toutes les conséquences juridiques et politiques de cette union : le libre échange implique inéluctablement l’unification des transports sur lequel il repose et donc des législations nationales qui les organisent : les moyens de transport sont, sur le plan technique de plus en plus identiques dans tous les pays, et une même marchandise peut en emprunter plusieurs et être soumise à des législations particulières à chaque pays qu’elle traverse.

Il est difficile de réduire son propos au seul cas des échanges de marchandises et ne pas l’étendre aux autres domaines de la vie communautaire : le traité ne prévoit-il pas également "l'abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux" ? C'est ce qui sera mis en place dans l'espace Schengen, un espace de libre circulation des personnes entre les États signataires de l’accord du même nom, localité du Luxembourg où l’accord est signé le 14 juin 1985 (entrée en vigueur le 26 mars 1995).

Débat précurseur à celui opposant l’attachement aux Etats-Nations traditionnels à l’espoir d’une Europe réellement fédérale et qui dépasserait l’impasse récurrente de tous les grands dossiers communautaires : la santé, l’environnement, la fiscalité, la protection sociale, la défense, etc. Débat apparemment oublieux que les droits nationaux sont aujourd’hui essentiellement la (simple) retranscription des textes élaborés et adoptés par les instances européennes et que la très dénoncée faiblesse de l'Europe sur la scène internationale tient d'abord à son incapacité à imaginer un pouvoir politique authentiquement européen.

Et qu'en est-il alors des transports internationaux ? P. Scapel ne les oublie pas et avance sans détour une solution encore plus radicale : un Droit unique des Transports valable dans tous les pays du monde !

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1958 (?)]]> ]]> fre]]> Pays de l'Union européenne. 19..]]>
Droit maritime]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]> L'Antenne" et qui avaient pour objet l'étude des relations entre l'acconier (l'entrepreneur de manutention maritime qui charge, arrime ou décharge les navires de commerce) et le transporteur maritime, entre ce même acconier et le réceptionnaire, la question de la reconnaissance à quai et le contrat de transport maritime dépourvu à l'époque de toute unité juridique.

Les dockers, symbole de la manutention portuaire
Une profession jamais nommée dans les articles ici présentés.

En 1951, le Tribunal de Commerce de Marseille refuse à un réceptionnaire le droit d'agir directement contre un entrepreneur de manutention maritime. Cette décision arrive à une époque où le nombre de recours augmente rapidement et où les juges, alors qu'ils élaborent cette jurisprudence maritime, mettent à jour l'absence de textes précis censés déterminer la condition juridique de l'acconier.
Marseille - terminal des containers, standardisation mondiale du fret

Pour Paul Scapel, l'acconier est tellement peu connu des codes juridiques qu'on pourrait parler d'une profession « hors la loi ». Un paradoxe à une époque où le commerce maritime, avec la généralisation du conditionnement sous conteneurs, a pris une ampleur sans précédent : avec ses porte-conteneurs géants, il assure aujourd'hui 90% du transport mondial des marchandises. Paradoxe d'autant plus surprenant qu'au début du 21e siècle, la France tient, notamment avec la compagnie maritime CGA-CGM, un rang mondial dans la commande et l'exploitation de ces "rois des mers".]]>
1952]]> fre]]> France. 19..]]>
Droit maritime]]> Droit commercial]]>
Documents maritimes et commerciaux, collection publiée sous la direction de René Moreux (directeur du Journal de la marine française)]]>
1924]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Droit commercial]]> Droit maritime]]> Source : http://www.cdmt.droit.univ-cezanne.fr/cdmt-la-recherche/revue-scapel.html

Pour l’anecdote : http://www.presse-papiers.org/publication.php?publication=243
Editorial du 1er numéro, 26 février 1924

A nos lecteurs

L'heure n’est plus où le négociant et l’industriel pouvaient se contenter de leurs connaissances techniques. L’homme d’affaires, moins que tout autre, ne saurait ignorer la loi; bien plus, il doit se tenir presque journellement au courant des variations de la jurisprudence. Le sort d’une entreprise est souvent lié à une réforme législative ou à une nouvelle interprétation d’un texte de loi; malheureusement les nécessités pratiques empêchent souvent le négociant, l’armateur ou l’assureur de lire régulièrement les nombreuses publications juridiques, qui les rebutent d’ailleurs souvent, de par leur importance, ou de par leur esprit trop doctrinal.

Permettre à l’homme d’affaire, et par ce terme nous entendons tous ceux qui s’occupent d’affaires commerciales et maritimes, d’être renseigné rapidement sur toutes les variations législatives et jurisprudentielles dans le droit commercial, maritime et fiscal, tel est le but que nous avons eu en vue lorsque nous avons conçu le projet de la nouvelle revue.

Notre ambition n’est pas de faire une œuvre scientifique; peut-on d’ailleurs employer ce terme lorsqu’il s’agit de droit ? Nous serons pleinement satisfait, si le nouvel organe peut être utile non seulement aux hommes d’affaires, mais également aux juristes, qui y trouveront les décisions les plus récentes rendues par les principales Cours et les principaux Tribunaux.

Qu’il nous soit permis, dans ce premier article, de remercier tous ceux qui ont bien voulu nous apporter leur concours dévoué dans cette œuvre utile.

Merci donc à tous les éminents juristes qui nous ont fait confiance en nous apportant l’éclat de leur nom et tout leur dévouement. Nous ne pouvons nous empêcher de remercier, en particulier, MM. les Professeurs Bonnecase et Georges Ripert, qui veulent bien, l’un et l’autre, nous honorer de leur amitié

Puisse la nouvelle revue grandir et se développer à l’ombre tutélaire du Sémaphore, et se montrer ainsi le digne satellite du journal, qui va avoir dans trois ans l’insigne honneur de fêter son centenaire.

Paul Scapel
Etat de collection : 1924-1994 ; lacunes : les fascicules n° 17 de 1924, n°1 de 1966, n° 2 de 1975, n° 6-7 (octobre-novembre) de 1976, n° 4 de 1992
Etat de collection : 1994- ; lacunes : n° 4 de 2006 ainsi que les tables de 2001
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Retronews, vous pouvez consulter en ligne Le Sémaphore de Marseille : feuille commerciale, maritime, industrielle, d'annonces judiciaires et avis divers  (1827-1944)]]> 1995-]]> fre]]> France. 19..]]>
Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]>
A partir de 1879, « le nom de la Province, à laquelle il paraissait ainsi vouloir rester spécial, sinon exclusif », disparaît du titre du Moniteur. L’auteur déclare avoir d’abord résisté aux instances pressantes et flatteuses visant à généraliser sa publication, arguant que son caractère local ou régional en fait l’intérêt et qu’il est ainsi « plus facile de maintenir le journal dans ces humbles et simples allures ». On a donc fait valoir auprès de lui que « l’idée générale qui l’avait inspirée ne saurait manquer de se généraliser et de s’adresser partout et à tous ». Cette transformation du Moniteur, qui s’est ainsi généralisé avec son titre, est la raison de l’interruption de la publication au cours de l’année 1879. Dès 1880, il reprend sa marche normale et poursuit son but, qui est « d’abord la propagation de l’idée elle-même qui l’a inspiré » et qui consiste en la défense de ces deux principes tutélaires de la liberté et de la sécurité des conventions, donc des transactions, et ensuite de « provoquer (…) les justes et légitimes réformes que chacun désire voir apporter aux lois et tarifs de l’enregistrement et du timbre, qui pèsent si lourdement sur la propriété et le commerce ». La publication semble s’être interrompue en 1882, le dernier volume se terminant à la date du 14 août. Il est à noter que la numérotation sous forme d’articles est continue entre les volumes.
(Luc Bouchinet)]]>
1878-[18..]]]> fre]]> France. 18..]]>
Approvisionnement en eau]]> Histoire de la Provence]]> 1920]]> fre]]> Avignon. 15..]]> Avignon. 16..]]> - Feuille Avignon ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. 
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408]]>
Histoire de la colonisation]]> Droit musulman]]> Colonies françaises]]>
Les colonies françaises d'Afrique du Nord sont si vastes qu'avec leur climat et les pluies abondantes de certaines de ces régions, qu'elles pourraient nourrir six à sept fois plus de population.

La Tunisie en est un bon exemple mais à mesure du développement de ses infrastructures (routes et chemins de fer), elle attire toujurs plus d'Européens, en particuliers, les latins, Italiens et Espagnols. Si la France veut les assimiler, elle doit maintenir une parité avec les Français qui viennent s'installer, c'est à dire qu'elle doit faire venir au moins 15 000 à 20 000 Français par an...]]>
1911]]> fre]]> Tunisie. 18..]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
Histoire de l'université]]>
Mentions manuscrites en regard de la page de titre : "cet opuscule est l'œuvred'un avocat de quelque talent nommé Saurin..." (1) et "Bibliothèque Maurice Eyssautier, Don Saccagi / Milhaud, 2009".

Contient en supplément 1 planche du dessin de l'arc de triomphe dressé en l'honneur de Louis XIV

Ce document est très probablement l'original imprimé du 17e siècle, conservé à la Bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence et dont l'université détient une simple copie manuscrite réalisée en 1929 par un appariteur à la demande du bibliothécaire de l'époque (G. Fleury), conscient de l'intérêt de cette archive dans l'histoire de l'institution. On notera que lors de la recopie, le titre de l'imprimé a été malencontreusement retranscrit avec une erreur, le premier terme ayant été décliné au pluriel "Relations des rejouissances" au lieu de "Relation des rejouissances". Confusion entre la désignation très littéraire de récit et celui plus banal de rapports ?

L'arc de triomphe à la gloire de Louis XIV, hommage de l'Université d'Aix (1687)

La nouvelle de la guérison du Roy* engendre de grandes festivités : ces témoignages pourraient paraître aujourd'hui un peu excessifs de la part des trois Facultés aussi sérieuse que celles de théologie, de jurisprudence et de médecine mais il faut se souvenir que Joseph-Ignace Saurin, témoin et acteur de ces festivités, est un pur produit du sérail : fils d'Antoine Saurin, professeur de droit, il marche dans les mêmes pas que ceux de son père et, devenu à son tour professeur ,de droit, il sera nommé primicier de l’Université d’Aix (2). En 1686, il devient recteur, à la suite de Coriolis. Au cours de ces années (25 ans au Palais du Parlement de Provence), il acquiert une grande notoriété et dans une affaire locale d'urbanisme, Louis XIV remarquera avec grand intérêt sa manière de défendre le principe d'utilité publique. L'hommage appuyé de l'universitaire aixois au Roy de France peut donc être vu autant comme convenances politiques qu'acte d'une très sincère reconnaissance personnelle. Par ailleurs, i ne sera pas le seul : le pouvoir royal donne un large écho à cette nouvelle et nous savons que les autorités parisiennes donnèrent à ce titre en 1687 une grande réception pour célébrer cette guérison royale (Paris est un haut lieu de la gastronomie française, une réputation reconnue dans toute l'Europe (3)).

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1. Selon cette mention, Saurin, Joseph-Ignace (1641-1714 ; avocat) serait l'auteur du texte. L'opuscule "Eloge de J.- I. Saurin, avocat au Parlement de Provence prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix le 19 décembre 1860" publié par Edmond Barrême en 1861 corrobore cette paternité et décrit dans le détail cet évènement ainsi que l'implication personnelle de Saurin, devenu recteur, dans la cérémonie. cf "Séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix : recueil de 26 conférences tenues entre 1839 et 1912" ou accès direct au fichier "https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/565/RES-34190_Seance-Societe-jurisprudence-Aix.pdf".
* pudiquement évoquée, la grave maladie du Roy, alors âgé de 48 ans en 1686, n'est autre qu'une fistule anale très handicapante. Elle sera résorbée grâce à l'habilité et à la compétence du chirurgien Charles-François Félix de Tassy (pour cette intervention délicate et risquée, au début tenue secrète, il a conçu un bistouri courbé spécial et s'est entraîné sur quelques indigents "réquisitionnés")
2. David de La Croix, Alice Fabre. À la découverte des professeurs de l’ancienne université d’Aix, de ses origines à 1793. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 2019, 131(307-308), pp. 379-402. hal-02942097
3.
Elevire von Bardeleben. - Exposition "Paris, capitale de la gastronomie du Moyen Âge à nos jours". - "A la Conciergerie, Paris se met à table", Le Monde, éd. du samedi 22 avril 2023, p. 27

Le document original du 17e siècle reproduit ici appartient au fonds ancien de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.]]>
1687]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Histoire de l'université]]>
Contient en supplément 1 planche du dessin de l'arc de triomphe dressé en l'honneur de Louis XIV, avec la mention en bas de la copie : "copié par Petrovitch - étudiant en droit - Aix -1919 - 2 - janvier"]]>
1687]]> 1919]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Botanique]]> Histoire de l'université]]> Legs Louis Laurent 1946".

G. de Saporta veut mettre toutes les chances de son côté : pour candidater au poste de correspondant à l'Académie des Sciences devenu vacant (Gustave-Adolphe Thuret, né le 23 mai 1817 et décédé le 11 mai 1875, avait élu correspondant le 8 juin 1857 dans la section de botanique), il fait plus que rédiger sa propre bibliographie (on devait dire ici une biblio-biographie, sorte de catalogue raisonné de ses travaux), il pense à les ordonner et les rassembler dans un plan thématique scientifiquement fondé. Non pas en suivant la chronologie linéaire et totalement banale de sa propre carrière mais sur les traces de l'évolution géologique des terrains, là où flores actuelles et plantes fossiles se trouvent associées, accessibles à l'observation seulement partiellement compte tenu de l'ancienneté des couches géologiques. Le paléobotaniste n'a pas la facilté du botaniste qui peut examiner à loisir le vivant et ses organes internes. Une contrainte qui interroge la méthode scientifique : il est parfois nécessaire de dépasser le strict domaine de l'observation des plantes fossiles et s'aventurer sur le terrain incertain des hypothèses...

Gaston de Saporta (1823-1895)

Saporta pousse la perfection à proposer une synthèse de ses travaux, en insistant particulièrement sur sa méthologie de travail. Plutôt que d'en proposer une fade paraphrase, laissons Saporta l'exposer lui-même :

"En partageant en quatre groupes l'ensemble de mes travaux, j 'ai rendu plus facile l'appréciation de leur but et de leur portée. Ceux d'un caractère plus exclusivement scientifique, les notions analytiques et descriptives faisant connaître les espèces fossiles et les flores. dont elles font partie, joignant aux diagnoses des dessins minutieusement exécutés, ont obtenu visiblement ma préférence, et si je ne me suis pas cru interdit de tirer de ces études les conséquences légitimes qu'elles peuvent et doivent fournir, j'ai constamment cherché à m'assurer d'abord une base solide, en la plaçant uniquement dans l'observation des faits et en exprimant les doutes nécessaires, inséparables de toute spéculation humaine.

C'est ainsi que j'ai distingué avec soin, dans le cours de mes travaux l'incertain du probable et le probable du vrai, c'est-à-dire des résultats décisifs que la raison, éclairée par l' expérience, est en droit de saisir à l'aide de tous les instruments et de tous les indices dont elle dispose. Les moyens d'investigation mis en jeu par la botanique fossile ne sont pas toujours ceux dont se servent les botanistes ordinaires, qui basent leur méthode sur l'analyse de la structure de certains organes, considérés justement par eux comme les plus essentiels. Le paléophytologue est bien forcé de prendre une voie différente et de tourner la difficulté, dès qu'il lui est interdit de l'aborder de front; mais, parce que les moyens ordinaires de détermination lui font le plus souvent défaut, doit-il abandonner pour cela une partie importante du domaine des plantes, celle qui donne accès dans le passé du règne végétal et en comprend l'histoire? Il m'a paru que, malgré des obstacles et des causes d'erreur dont personne moins que moi n'est porté à nier l'existence, je ne devais cependant pas hésiter à marcher en avant, sans faiblesse comme sans présomption, et surtout en conservant l'espoir que de pareils efforts auraient quelque droit à l'estime des hommes de science. C'est par cette pensée toute de confiance que je termine l'exposé de mes travaux".

G. de Saporta, Aix, le 1er décembre 1875

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1875]]> fre]]>
Biographie]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Parlement de Provence]]> Histoire de la Provence]]>
La première concerne le magistrat Guillaume Du Vair (1556-1621), connu pour son éloquence et ses engagements qui feront de lui un acteur des mondes judiciaire et politique. Il exerça les fonctions de conseiller du parlement de Paris, maître des requêtes de Henri IV, président du parlement de Provence et termina sa carrière comme garde des Sceaux sous Louis XIII. En parallèle de cette carrière politique et juridique, Du Vair développe un goût pour les lettres et à la philosophie. Ses œuvres feront l’objet d’une publication d’ensemble dès 1610 (l’édition de 1636 est sur Odyssée). Certains titres portent sur l’éloquence (De l'éloquence française), et d’autres sont des traités philosophiques (La philosophie morale des stoïque). L’auteur lui a déjà consacré un ouvrage en 1847, Essai sur la vie et les ouvrages de Guillaume Du Vair, conseiller au parlement de Paris sous Henri III et pendant la Ligue, premier président du Parlement de Provence sous le règne d'Henri IV, garde des sceaux sous Louis XIII.
Son objectif est de mettre en valeur des auteurs que la littérature oublie. Les ouvrages de Du Vair furent réédités durant tout le XVIIème siècle pour être oubliés ensuite. La redécouverte de ces œuvres par l’auteur l’a incité à sélectionner ce magistrat pour ses études biographiques.

La seconde est effectuée sur Antoine Le Maistre (1608-1658), brillant avocat qui deviendra le premier solitaire de Port-Royal des Champs en 1639. Ses plaidoiries feront l’objet de recueil, comme Les plaidoyez et harangues de M. Le Maistre, ci-devant advocat au Parlement et conseiller du roi réalisé par M. Issali ou les Oeuvres choisies de Le Maître, célèbre avocat au Parlement de Paris réalisé par MM. Bergasse et Falconnet (1807). L’auteur s’avère plus intéressé par le retrait du monde de cet avocat janséniste que par ses années de plaidoiries.

Pour les deux hommes, sa méthodologie est différente puisqu’il choisit de citer certains discours du premier et se refuse à effectuer la même chose pour le second. Il justifie ce choix par sa volonté de caractériser le talent de cet avocat dont les plaidoyers ne lui semblent pas aussi dignes d’intérêt que les citations de Du Vair.

Sources
- Encyclopædia Universalis.fr : Port-Royal ; Guillaume Du Vair.
- Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice de M.-F. Renoux-Zagamé, pp. 394-395.

Résumé Mélissa Legros]]>
1858]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Marseille. 16..]]> Paris. 16..]]>
Philosophie politique]]> Philosophie]]> 1899]]> fre]]> France. 18..]]> Droit des successions]]> Successions et héritages]]> Droit romain]]>
L’indivision est un état dans lequel certains droits ou certaines choses appartiennent à deux ou à plusieurs personnes par fractions idéales. Cet état est le concours, la coexistence de droits de même nature ou de même puissance sur la même chose ou sur le même ensemble de biens au profit de personnes différentes. Ces personnes ont alors sur les mêmes biens des droits semblables qui n’ont pour différence qu’une fraction arithmétique. L’auteur de cette étude ne s’intéresse qu’à l’indivision sans société dans le droit romain, que les interprètes modernes ont désigné par l’expression de « communio incidens ». L’auteur s’intéresse ensuite aux conditions requises pour la validité des testaments.

Résumé Luc Bouchinet]]>
1890]]> fre]]> France. 18..]]>
]]> Droit civil]]> Droit romain]]>
Etude de la résolution juridique à travers deux époques différentes et deux domaines bien distincts. La première étude se porte sur la condition résolutoire dans les actes entre vifs en droit romain, c’est-à-dire l’étude de l’élément (condition) mettant fin (résolutoire) à un lien obligationnel entre deux personnes (actes entre vifs).
La deuxième étude s’attarde sur le cas où une personne est dépossédée d’une propriété à la suite d’un titre résolutoire.

Résumé, Jean-Michel Mangiavillano
]]>
1887]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit romain]]> Droit commercial]]> Droit administratif]]> Procédure civile]]>
- Jus Romanum: de acquirendo rerum dominium.
- Code Napoléon: nullité et résolution de la vente.
- Droit commercial: billet à domicile.
- Droit administratif: du contentieux en matière de recrutement militaire et d'inscription maritime.]]>
1862]]> fre]]> lat]]>
Droit civil]]> Droit coutumier]]> Droit romain]]>
Notes : La thèse porte : Marseille (15, quai du Canal) : Samat et Cie, Imprimeurs-Stéréotype, 1880]]>
1880]]> fre]]> France. 18..]]>
Histoire]]> 1744]]> fre]]> Marseille. 17..]]> Médecine]]>
Les rédacteurs principaux en sont les docteurs Daulioulle, membre de la Société royale de médecine de Marseille, décédé en 1822, Guiaud, directeur d’un établissement d’aliénés de Marseille, Pierre Martin Roux, secrétaire perpétuel de la Société de statistique de Marseille, Sigaud, directeur du Journal de médecine, chirurgie et pharmacie de Marseille à partir de 1823, Sue, Forcade et le pharmacien Poutet ; de nombreux autres médecins ont également collaboré à la rédaction en publiant des articles ou des mémoires. On apprend, à la fin du deuxième volume, le nombre d’abonnés de cette publication médicale soit moins de deux cent noms.

Résumé Zoë Dubus

Notes : le Tome 10, dernier paru en 1825, contient une note finale intitulée "lNos adieux à Messieurs les souscripteurs" qui explique les raisons de l'arrêt de la publication]]>

Un avis avertit que la Société royale de médecine de Marseille déclare qu'en insérant dans ses Bulletins les mémoires, observations, notices, etc., de ses membres, elle ne s'engage nullement.]]>
Sommaire

1821 - Tome 1

  • Introduction, par P.M. ROUX (p. 5 à 18)
  • De l’influence de quelques sciences naturelles sur la Physiologie, par M. GUIAUD, premier article (p.19 à 29), deuxième article (p.113 à 119)
  • Extirpation d’une tumeur volumineuse à la région jugulaire et sur le trajet de la carotide, par P.F. REY (p.29 à 35)
  • Notice sur la Fièvre jaune, la Peste et le Typhus considérés comme non contagieux, etc. par M. SEDILLOT (p. 36 à 46)
  • Manière de traiter les maladies syphilitiques anciennes ou dégénérées ; tirée d’une dissertation de M. Jean-Victoire-Honoré GANDY (p.47 à 50)
  • Notice sur l’emploi du poivre cubèbe dans la blennorrhagie, par le Dr. MARTIN (p.50 à 57)
  • Observation de M. POUTET, sur le rapport de M. PELLETIER, relatif à l’analyse des huiles, au moyen des divers nitrates de Mercure (p.57 à 65)
  • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, janvier 1821, par G.A.T. SUE. (p.65 à 79)
  • Analyse du journal universel des science médicales, janvier 1821, par FORCADE (p.79 à 89)
  • Analyse du journal de pharmacie et des sciences accessoires, janvier 1821, par POUTET (p.90 à 102)
  • Observation sur la guérison d’une hydropique, par le sulfate magnésien, par M. P.M. ROUX (p.120 à 126)
  • Observation sur deux fractures causées par une cachexie scorbutique, par M. AYNAUD (p.127 à 130)
  • Quelques considérations sur l’emploi des injections dans le traitement de l’urétrite, par G.A.T. SUE (p.135. à 142)
  • Réflexions sur les remèdes secrets, par M. POUTET (p.143 à 149)
  • Notice biographique sur le docteur Empereur, par M. REYNAUD-LACROZE (p.150 à 154)
  • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, par P.M. ROUX, février 1821 (p.154 à 175), mars 1821 (p.175 à 187)
  • Analyse du journal universel des sciences médicales, février 1821, par M. FORCADE (p.187 à 197)
  • Analyse du journal de pharmacie, etc., de février et mars, par M. POUTET (p.197 à 220)
  • Essai sur la manie, par M. GUIAUD (p.225 à 232)
  • Observation sur une amaurose de l’œil droit, par G.A.T. SUE (p.232 à 235)
  • Observation sur une plaie par instrument piquant avec lésion présumée d’un nerf, par M. Jean-Bapt. AUBAYE (p.235 à 239)
  • Observation sur une pierre, retirée de la région du périnée, à la suite d‘un dépôt urineux, par M. FESTE (p.239 à p. 248)
  • Observation sur un accouchement d’un fœtus hydrocéphale, accompagné d’hémorragie utérine et de l’issue prématurée du cordon ombilical, par J. REIMONET (p.248 à 251)
  • De l’état de la vaccine en Angleterre et en France, par J.X.F. SIGAUD (p.251 à 255)
  • De la structure, des fonctions et des maladies de la moelle épinière, par Vincent RACHETTI et J.X.F. SIGAUD (p.255 à 260)
  • Dissertation sur la maladie dite fièvre jaune qui règne à la Guadeloupe, par M. J.E.A. AVIENY-FLORY et P.M. ROUX (p.260 à 265)
  • Lettre sur la contagion de la fièvre jaune, par M. AUDOUARD et P.M. ROUX (p.265 à 270)
  • Notice sur l’extraction d’un nouveau sel neutre contenu dans le poivre, par M. POUTET (p.270 à 280)
  • Analyse du journal universel des sciences médicales, mars 1821, par J.E.M. GUIAUD fils (p.280 à 286)
  • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, avril 1821, par D. (p.287 à 299), mai 1821, par G.A.T. SUE (p.300 à 310)
  • Analyse du journal de pharmacie, avril et mai, par les rédacteurs réunis du journal de pharmacie (p.310 à 324)
  • Galerie médicale, par J.X.F. SIGAUD (p.330 à 334)
  • Lettre au rédacteur général, Avis et Errata (p.334 à 336)
  • Tables des auteurs et des matières contenues dans le tome premier (p.337 à 346)

1821 - Tome 2

  • Essai sur l’aliénation mentale, par M. GUIAUD Fils (p.1 à 8)
  • Observation d’une tympanite intestinale, par M. SIGAUD (p. 8 à 15)
  • Observation sur un cancer de l’œil, recueillie à la clinique de l’hôpital St. -Eloy, de Montpellier, par M. ROUX (p.19 à 26)
  • Séance publique et Exposé des travaux de la Société royale de médecine de Marseille, pendant l’année 1820, par M. FORCADE (p.26 à 33)
  • Séance publique de la Société royale de Médecine Chirurgie et Pharmacie de Toulouse, tenue le 24 mai 1821, par M. ROUX (p.34 à 44)
  • Mémoire sur les altérations et l’influence du foie dans plusieurs maladies et sur les moyens curatifs qu’elles réclament, par M. REGNAULT (p.44 à 51)
  • De la structure, des fonctions et des maladies de la moelle épinière, par Vincent RACHETTI (p.51 à 65)
  • Observations sur les divers procédés pour la préparation du sulfate de quinine, par M. POUTET (p.65 à 76)
  • Revue des journaux, par M. ROUX (p.77 à 95)
  • Analyse du journal de pharmacie, suite du mois de mai et juin, par POUTET (p.95 à 106)
  • Coup-d’œil sur la fièvre jaune, par P.M. ROUX (Seconde édition intégrée p.113)
  • Aperçu sur la fièvre jaune, par M. TEXTORIS (p.115 à 143)
  • Dissertation sur la fièvre jaune d’Amérique, MM. Les Docteurs PIGUILLEM frères, REVERT, LOPEZ, RIERA et CANO (p.144 à 150)
  • Mémoire au Roi en conseil des Ministres et aux Chambres, ou protestation contre le travail de la commission sanitaire centrale du royaume, par M. Jean DEVEZE (p.150 à 157)
  • Mémoire sur les signes qui indiquent ou contre indiquent la saignée, soit dans les fièvre intermittentes, soit dans les fièvres continues, désignées sous les noms de putrides ou adynamiques, de malignes ou ataxiques, par M. JOYEUSE (p.161 à 191)
  • Réflexions critiques sur une observation qui a paru dans le journal général de médecine, le mois d’avril 1821, par M. D’ASTROS (p.192 à 211)
  • Nouveau triomphe de la vaccine, par M. FROMENT (p.211 à 219)
  • Voyage aux Alpes Maritimes, par M. FODERE (p.223 à 231)
  • De la mélancolie, par M. GUIAUD fils (p.231 à 242)
  • Recherches et observations sur les effets des préparations d’or du D. CHRESTIEU, dans le traitement de plusieurs maladies, et notamment dans celui des maladies siphylitiques, par J.-G. NIEL (p.243 à 246)
  • Notice biographique sur le docteur DAULIOULLE, par P.-M. ROUX (p.246 à 253)
  • Analyse du journal de pharmacie, cahiers de juillet, août, septembre, octobre et novembre, par FORCADE (p.254 à 272)
  • Revue des journaux, par P.M. ROUX (p.273 à 278)
  • Liste des personnes et sociétés qui ont souscrit à ce journal, ou auxquelles il a été adressé pendant l’année 1821 (p.288 à 292)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome second (p.293 à 297)

1822 - Tome 3

  • Lettre sur la fièvre jaune, adressée au Rédacteur-général de l’Observateur des sciences médicales, par M. le docteur J. DEVEZ (p.3 à 7)
  • Examen critique des observations sur la fièvre jaune, par M. ROBERT (p.10 à 21)
  • Revue des journaux (p.21 à 26)
  • Journal de pharmacie, analyse des principaux articles du n° de décembre 1821, par FORCADE (p.26 à 29)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1822, n°1 (p.35 à 96)
  • Discours prononcé à la séance d’installation de la Société royale de Médecine de Marseille, le dimanche 15 mars 1818, par J.V.H. GANDY (p.35 à 43)
  • Notions sur la fièvre jaune de Barcelonne communiquées verbalement à la Société royale de Médecine de Marseille, le 30 janvier, par Mr. Le docteur BALLY et recueillies par M. GUIAUD fils (p.43 à 50)
  • Observations sur les perforations de l’urètre et de l’intestin rectum, par M. MAGAIL (p.51 à 54 et 111 à 116)
  • Observations pratiques et réflexions sur la fièvre intermittente inflammatoire, par J.-F. FAUCHIER (p.57 à 72)
  • Traité des fièvres rémittentes et des indications qu’elles fournissent pour l’usage du quinquina, par J.-B.-Th. BAUMES (premier article p.72 à 79 et deuxième et dernier article p.121 à 127)
  • Voyage médical en Italie, fait en l’année 1820 par le D. Louis Valentin (premier article p.79 à 85 et deuxième et dernier article p.133 à 143)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de janvier 1822, par FORCADE (p.87 à 91)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – février 1822, n°2 (p.97 à 162)
  • Observation et recherches sur une maladie du larynx, par M. Elie GINTRAC (p.97 à 111)
  • Mémoire sur les hôpitaux et les secours distribués à domicile aux indigens malades, par M. le docteur POLIXIERE (p.128 à 133)
  • Observation d’une transposition générale des viscères, par M. OMER (p.144 à 146)
  • Revue des journaux, par P.-M. ROUX (p.146 à 150)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de février 1822, par POUTET (p.150 à 157)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – mars 1822, n°3 (p.163 à 228)

1822 - Tome 4
  • Séance publique de la Société royale de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse, tenue le 9 mai 1822, par P.M. ROUX (p.3 à 13)
  • Lettre sur la maladie de Barcelone adressée par M. F. PIGUILLEM à M. LASSIS (p.13 à 20)
  • Recherches sur l’ulcère cancéreux de la matrice, par M. REIMONET (p.20 à 24)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de mai et juin (p.25 à 29)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – juillet 1822, n°7 (p.33 à 112)
  • Suite de la dissertation étio-symptomatologique sur la fièvre qui régna à Livourne en 1804 (p.33 à 63)
  • Observation sur l’opération de la rhinoplastique ; précédée de quelques réflexions, par J.N. ROUX (p.65 à 75)
  • Observation sur un vomissement et des coliques survenant après le repas, guéris par les bains tièdes, par M. RICARD (p.75 à 78)
  • Séance publique et exposé des travaux de la Société royale de médecine de Marseille, par D.M. FORCADE (p.79 à 84)
  • Traité des maladies des yeux par Ant. SCARPA (p.85 à 88)
  • Revue des journaux, par P.M. ROUX (p.88 à 93)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de juillet (p.93 à 101)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – aout 1822, n°8 (p.113 à 164)
  • Observation sur deux abcès critiques, formés par congestion, à la suite de la fièvre étique, par M. GIRAUD (p.113 à 115)
  • Observation d’une rupture de la matrice, par suite des efforts de l’accouchement, par M. IMBERT (p.115 à 119)
  • Propositions générales et observations pratiques sur le Tétanos, par J.-L. ARONSSOHN (p.121 à 141)
  • Doctrine nouvelle sur la reproduction de l’homme, suivie du tableau des variétés de l’espèce humaine, par M. TINCHANT (p.141 à 144)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de juillet (p.149 à 156)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – septembre 1822, n°9 (p.165 à 210)
  • Observation sur une opération de cataracte, suivie de quelques phénomènes intéressants, par M. GUIRAND (p.165 à 170)
  • Observations sur un cas d’amygdalite, de laryngite et de trachéites, par M. CAZALS (p.170 à 173)
  • Observations sur l’inflammation de l’arachnoïde, par J.-N. ROUX (p.177 à 183)
  • Notes recueillies en visitant les prisons de la Suisse et remarques sur les moyens de les améliorer, par Francis CUNNINGHAM (p.183 à 188)
  • Maison de santé pour les aliénés des deux sexes, par M. GUIAUD fils (p.188 à 192)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie d’aout (p.196 à .202)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – octobre 1822, n°10 (p.211 à 250)
  • Observation et remarques sur un remède nouveau contre la phthisie laryngée, par M. DESGRANGES (p.211 à 219)
  • Observation d’une affection vénérienne dégénérée, compliquée avec fièvre périodique algide syphilitique, par M. PIERQUIN (p.225 à 240)
  • Caractères propres, préservatifs et remèdes des contagions pestilentielles, par G.-G. LAFONT-GOUZI (p.240 à 245)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de septembre (p.245 à 247)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – novembre 1822, n°11 (p.251 à 322)
  • Observation sur une fistule recto-vaginale, guérie sans opération et par les seules forces de la nature, par J.B. SILVY (p.251 à 256)
  • Observation d’une pneumonie chronique, qui s’est terminée par la suppuration, par M. RICHARD-CALVE (p.257 à 271)
  • Considérations physiologiques sur les odeurs et les sens de l’odorat, par M. GUIAUD fils (p.273 à 281)
  • Fascicule d’observations sur l’hémavélinose par M. PIERQUIN (p.282 à 289)
  • Mémoire sur les fièvres en opposition à la nouvelle doctrine, par H. DARDONVILLE (p.289 à 299)
  • Formulaire de Montpellier, par M. BORIES (p.299 à 303)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie, suite du mois de septembre (p.307 à 314)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – décembre 1822, n°12 (p.323 à 338)
  • Observation d’une maladie simulant celle appelée fièvre jaune, recueillie à Marseille dans le mois d’octobre 1821 par M. FLORY (p.323 à 326)
  • Observation sur une fièvre qui a présenté de l’analogie avec la fièvre jaune, suivie de quelques réflexions cliniques, par M. FORCADE (p.327 à 331)
  • Observations sur une fièvre ataxique et une fièvre quarte guéries par le sulfate de quinine, par M. REVOLAT (p.331 à 333)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome quatrième (p.339 à 343)
1823 - Tome 5
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 16)
  • Observation et réflexions sur l’hypertrophie du cœur, par J.-N. ROUX (p.3 à 8)
  • Observation de manie avec délire, compliquée de nymphomanie, par M. GUIAUD fils (p.9 à 15)
  • Observation sur une hémiplégie, par M. RICARD (p.15 à 16)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.17 à 41)
  • Mémoire sur une médaille de Cos, représentant Esculape, par A.M. SAINTE-MARIE (p.17 à 37)
  • Notice nécrologique sur Pierre COZE, par M. PIERQUIN (p.37 à 41)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.42 à 54)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1823, n°13 (p.55 à 110)
  • Observation sur l’ablation d’une tumeur anormale, par M. REIMONET (p.55 à 61)
  • Projet de souscription pour élever un monument à la mémoire des Médecins, Chirurgiens et Pharmaciens morts aux armées, par M. SEGAUD (p.61 à 69)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.73 à 85)
  • Observation d’une lésion organique de l’estomac, etc., par M. SEISSON (p.73 à 78)
  • Observation d’une hypertrophie du cœur, par M. FRIZON (p.78 à 82)
  • Observation d’une fièvre intermittente guérie par le sulfate de quinine, par M. CALMES-MONCET (p.82 à 85)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.86 à 90)
  • Notice nécrologique sur Pierre FRANK, par M. PIERQUIN (p.86 à 90)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.91 à 110)
  • Extrait de correspondance étrangère du docteur Louis VALENTIN (p.91 à 103)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1823, n°14 (p.111 à 188)
  • Rapport sur le projet présenté à la Société royale de médecine de Marseille par M. SEGAUD, par M. SUE (p.111 à 115)
  • Rapport sur le projet d’élever un monument à la mémoire des médecins, chirurgiens et pharmaciens morts glorieusement aux armées, par M. TEXTORIS (p.115 à 120)
  • Projet tendant à former un collège universel de médecine, proposé par le D. Félix PASCALIS et communiqué par M. le D. L. VALENTIN (p.120 à 124)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.129 à 135)
  • Observation sur une tumeur cancéreuse, opérée par J.-N. ROUX (p.129 à 133)
  • Observation d’un ulcère cancéreux, guéri par l’application réitérée de sangsues, par M. NEL (p.133 à 135)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.136 à 159)
  • Discours lu à la Société de médecine du comté de New-York, le 11 novembre 1822, par M. Félix PASCALIS (p.136 à 159)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.160 à 188)
  • Aperçu sur l’état actuel de la science aux facultés de médecine, en France (p.169 à 178)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1823, n°15 (p.189 à 228)
  • Tumeur lymphatique développée dans l’épaisseur de la branche horizontale de l’os maxillaire inférieur et guérie par l’application du feu, par M. BARD (p.189 à 191)
  • Observation sur une tumeur enkystée ou sarcomateuse dans la vessie, etc., par M. PLEINDOUX (p.191 à 197)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.201 à 205)
  • Rupture du ventricule gauche du cœur, causée par le ramollissement du tissu rupturé, par M. ROCHOUX (p.201 à 205)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.206 à 217)
  • Mémoire sur l’épilepsie, par M. FODERE (p.206 à 217)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.218 à 228)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1823, n°16 (p.229 à 282)
  • Observation d’une affection scorbutique, causée uniquement par des affections morales, par M. CHARPENTIER (p.229 à 238)
  • Observation sur une sueur locale permanente de la moitié latérale droite de la tête et du cou, par M. B. ROQUES (p.238 à 245)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.249 à 265)
  • Mémoire sur l’épilepsie (deuxième et dernier article), par M. FODERE (p.249 à 265)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.266 à 282)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1823, n°17 (p.283 à 332)
  • Causes de propagation de la peste dans le Levant, observées par M. LEGRAND (p.283 à 293)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.297 à 305)
  • Observation sur un calcul d’un volume et d’un poids extraordinaires, trouvé dans la vessie urinaire d’un marin, par M. COURAL (p.297 à 305)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.306 à 311)
  • Examen chimique des semences de Quassia amara, par M. TREMOLIERE (p.306 à 311)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.312 à 328)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1823, n°18 (p.333 à 344)
  • Notice succinte du typhus ictérodes qui se manifesta à Baltimore, au mois de juillet 1819, par M. Pierre CHATARD (p.333 à 343)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome cinquième (p.345 à 349)
  • Fautes essentielles à corriger (p.350)
1823 - Tome 6
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.5 à 8)
  • Observation d’un abcès dans l’ovaire gauche, par M. SEISSON (p.5 à 8)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.9 à 18)
  • Analyse de quelques recherches sur l’iode, par M. PIERQUIN (p.9 à 18)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.19 à 62)
  • Essai pour servir à l’histoire des fièvres adynamiques et ataxiques, par J.B. MONFALCON (p.19 à 31)
  • Lettre de M. PIERQUIN à M. GOLFIN, sur un mémoire de M. BRACHET, concernant le morbus maculosus hoemorragicus Werlhofii (p.31 à 42)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1823, n°19 (p.63 à 118)
  • Observation d’une hydropisie ascite, survenue spontanément à la suite d’un rêve effrayant, sans maladie préexistante, par M. PY (p.63 à 72)
  • Observation sur quelques accidents, et notamment sur des convulsions produites par l’imperforation du vagin, par M. GANDY (p.73 à 76)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.81 à 104)
  • Eloge historique de feu Moïse-Abraham JOYEUSE, par Jean-Gabriel NIEL (p.81 à 104)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.105 à 118)
  • Mémoire sur la non-contagion de la fièvre jaune, par Pierre LEFORT (p.105 à 109)
  • Procès-verbaux des expériences médicales qui ont eu lieu au Fort-Royal, sur la personne de M. GUYON (p.110 à 112)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1823, n°20 (p.119 à 166)
  • Observation sur l’extirpation d’une tumeur cancéreuse au sein gauche, par M. IMBERT (p.119 à 122)
  • Anecdotes médicales par J.-S.-E. JULIA (p.123 à 125)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.129 à 140)
  • Eloge historique de feu Moïse-Abraham JOYEUSE, deuxième et dernier article, par Jean-Gabriel NIEL (p.129 à 140)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.141 à 166)
  • Essai sur la fièvre jaune d’Amérique, par P.F. THOMAS, précédé de considérations hygiéniques sur la Nouvelle-Orléans, par J.M. PICORNELL (p.141 à 155)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1823, n°21 (p.167 à 208)
  • Remarques sur le vaccin, sous la forme d’aphorisme, par M. BOUSQUET (p.167 à 171)
  • Remarques sur l’épilepsie, par M. BOUSQUET (p.171 à 173)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.177 à 208)
  • Recherches sur les fonctions du système nerveux ganglionnaire, par M. BRACHET (p.177 à 196)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - octobre 1823, n°22 (p.209 à 268)
  • Aperçu sur la peste de Malte en 1813, par M. Eugène FEWECH (p.209 à 220)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.225 à 234)
  • Notice nécrologique sur J.-B.-P. LABORIE (p.225 à 234)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.235 à 268)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - novembre 1823, n°23 (p.269 à 320)
  • Observation sur le délirium tremens, par M. POINTE (p.269 à 272)
  • Observation d’inflammation du cerveau, par M. RAMPAL (p.272 à 276)
  • Observation curieuse sur une ischurie, par M. BOURGUET (p.276 à 277)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.281 à 288)
  • Observation d’une fracture du fémur au quart supérieur du corps de l’os par un coup de feu, par M.J.-N. ROUX (p.281 à 288)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.289) à 320)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - décembre 1823, n°24 (p.321 à 329)
  • Deux rétentions d’arrière-faix, l’une pendant trente-neuf jours et l’autre pendant dix-neuf jours, expulsés par les seuls efforts de la nature, sans que les deux accouchées aient couru de dangers, par M. Eugène FENECH (p.321 à 325)
  • Observation d’un catharre utérin guéri par la teinture d’iode, par M.J. SABLAIROLES (p.325 à 326)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome sixième (p.330 à 335)
  • Fautes essentielles à corriger (p.336)

 
1824 - Tome 7

  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 9)
  • Inflammation des membranes contenues dans le canal vertébral, avec complication d’une entéro-gastrite, par P.-M. ROUX (p.3 à 9)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.10 à 16)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.17 à 40)
  • Traité de la méthode fumigatoire, ou de l’emploi médical des bains de vapeurs, avec planches, par T. RAPOU (p.17 à 23)
  • Essai sur la médecine du cœur, par Marc-Antoine PETIT (p.24 à 29)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1824, n°25 (p.41 à 116)
  • Observation extraordinaire sur une grossesse hydatideuse d’un genre inconnu, par MM. Roch BOURGUET (p.41 à 75)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.81 à 84)
  • Inflammation des membranes de la vessie, terminée par suppuration, par M.H. GASSIER (p.81 à 84)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.85 à 116)
  • Traité de la méthode fumigatoire, ou de l’emploi médical des bains de vapeurs, avec planches, par T. RAPOU (p.85 à 90)
  • De la moelle épinière et de ses maladies, par C.-P. OLLIVIER (p.90 à 101)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1824, n°26 (p.117 à 168)
  • Observation sur une taille anale, pratiquée à l’hôpital de la marine de Toulon, par M. SPER (p.117 à 121)
  • Remarques sur la taille, par M. BOURGUET (p.122 à 124)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.129 à 134)
  • Observation sur un malade en convalescence d’une gastro-entérite et mort par suite d’une tumeur au larynx, par M. BALLY (p.129 à 134)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.135 à 148)
  • Discours sur la sobriété, par M. SEGAUD (p.135 à 148)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.149 à 168)
  • Histoire de la médecine – De l’état des médecins et de la médecine chez les sauvages, lettre adressée en 1817 à M. SAINTE-MARIE, par M. PIERQUIN (p.149 à 164)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1824, n°27 (p.169 à 216)
  • Observation d’une pneumonie chronique (phthisie pulmonaire) guérie par l’application du seton aux environs de l’anus, et par le régime diététique, par M. SAT (p.169 à 177)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.181 à 188)
  • Fascicule d’observations tendant à prouver que la phthisie pulmonaire n’est pas contagieuse, par M. FLAYARD (p.181 à 188)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.189 à 194)
  • Notice sur la sangsue officinale, sa reproduction aux Antilles, etc., par M.-J. ACHARD (p.189 à 194)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.195 à 216)
  • Système de morale médicale (ou code de police médicale) publié par la Société de médecine de l’Etat de New-Yorck, traduit par M. GIRAUD-ST.-ROME (p.195 à 210)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1824, n°28 (p.217 à 276)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.217 à 252)
  • Moyen d’administrer le baume de copahu, sans que l’on en ressente l’odeur, le goût, et que l’on éprouve des rapports et des vomissements, par Félix DENANS (p.253 à 256)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.261 à 276)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.261 à 270)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1824, n°29 (p.277 à 336)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.277 à 304)
  • Observation d’un ulcère variqueux, à la jambe, par M. ANDRE (p.304 à 305)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.309 à 330)
  • Toxicologie végétale, consultation médico-légale, par M. PIERQUIN (p.309 à 330)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.331 à 336)
  • Mémorial pharmaceutique des médecins de Montpellier, par C. PIERQUIN (p.331 à 333)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1824, n°30 (p.337 à 368)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.337 à 364)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome septième (p.369 à 372)
  • Fautes essentielles à corriger (p.372)

1824 - Tome 8
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.3 à 21)
  • Notice sur Michel NOSTRADAMUS, par P.-M. ROUX (p.3 à 8)
  • Toxicologie – De la séméiotique des empoisonnements, par M. PIERQUIN (p.8 à 21)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.22 à 44)
  • Chirurgie clinique de Montpellier, par le professeur DELPECH (p.22 à 37)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1824, n°31 (p.45 à 120)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.45 à 74)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.85 à 120)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.85 à 97)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1824, n°32 (p.121 à 168)
  • Observation d’une gastro-entérite, par M. GILLET (p.121 à 125)
  • Observation sur une suppression d’urine, par M. DUCASSE (p.125 à 129)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.133 à 143)
  • Mémoire sur la transpiration pulmonaire, par D. PAOLI (p.133 à 143)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.144 à 168)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.145 à 155)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1824, n°33 (p.169 à 216)
  • Observation d’une ascite congénitale, avec acéphalie et d’autres vices de conformation, par MM. MARTIN et RIGORD (p.169 à 174)
  • Observation : hydropisie de l’articulation tibio-fémorale gauche et tumeur blanche de l’articulation radiocarpienne du même côté, par J.-N. ROUX (p.174 à 176)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.181 à 187)
  • Avortement accompagné de quelques circonstances remarquables, par M. SERENE (p.181 à 185)
  • Cas présumé de grossesse ; molle, par A. GUEYRAUD (p.185 à 187)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.188 à 205)
  • Eloge historique du chevalier Dominique COTUGNO, par Pierre MAGLIARI (p.188 à 205)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.206 à 216)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.206 à 214)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - octobre 1824, n°34 (p.217 à 268)
  • Observation sur une fracture du calcaneum, par M. DUNES (p.217 à 220)
  • Observation sur une fracture de la rotule, par M. FESTE (p.220 à 224)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.229 à 235)
  • Observation d’une plaie pénétrante de la poitrine par un coup d’épée, par J.N. ROUX (p.229 à 232)
  • Observation d’un coup de sabre reçu à la partie supérieure de l’avant-bras, par J.N. ROUX (p.233 à 235)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.236 à 268)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.258 à 265)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - novembre 1824, n°35 (p.269 à 316)
  • Hernie de l’estomac, du grand épiploon, du colon transverse et d’une partie du duodenum, dans la poitrine, par M. REYNAUD (p.269 à 272)
  • Cas de rétention d’urine ; corde à boyau dans la vessie expulsée par les seuls efforts de la nature, et à l’aide d’une dilatation du canal urétral, par Joseph BENAC (p.272 à 273)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.277 à 285)
  • Cas de fièvre jaune, par Charles BERTRAND (p 277 à 282)
  • Eruption militaire, compliquée d’affection vermineuse, masquée au début sous l’apparence d’une otite interne, douleur articulaire mauvais effet de l’ipécacuanha, par M. FRIZON (p.282 à 285)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.286 à 316)
  • Observations et recherches sur la cyanose, ou maladie bleue, par E. GINTRAC (p.286 à 301)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - décembre 1824, n°36 (p.317 à 325)
  • Observation sur les bons effets de la saignée chez une femme atteinte de convulsions quatre heures après un accouchement très-heureux, par M. SEUX (p.317 à 319)
  • Observation sur une luxation par une cause externe de l’os ilium avec le sacrum du côté droit, ou de la symphise sacro-iliaque, par M. REULLAC (p.319 à 321)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome huitième (p.326 à 328)

1825 - Tome 9

  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 12)
  • Anasarque et ascite congénitales, compliquées d’hépatite, de néphrite, de splénite, de péritonite, observées en janvier 1824, par P.-M. ROUX (p.3 à 7)
  • Affections nerveuses diverses, rétention d’urine et sortie de plusieurs corps par le canal de l’urètre, par M. H. GASSIER (p.7 à 11)
  • Constipation pendant neuf mois, lésion du rectum, par M. le D. Louis VALENTIN (p.11 à 12)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.13 à 42)
  • Diagnostic des passions – Coup d’œil sur la grammatoscopie (1er article), par M. PIERQUIN (p.13 à 34)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.43 à 58)
  • Sur les fièvres bilieuses, et Sur la condition pathologique des fièvres bilieuses (1er article), par Dominique MELI (p.43 à 51)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.51 à 53)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1825, n°37 (p.59 à 116)
  • Notions sur la fièvre jaune, par M. GHERVIN (p.59 à 65)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.69 à 89)
  • Diagnostic des passions – Coup d’œil sur la grammatoscopie (2ème article), par M. PIERQUIN (p.69 à 89)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.90 à 116)
  • Sur les fièvres bilieuses, et Sur la condition pathologique des fièvres bilieuses (2ème article), par Dominique MELI (p.90 à 94)
  • Essai sur les phlegmasies du tissu muqueux, par Ch. F. FAULCON (p.94 à 101)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1825, n°38 (p.117 à 148)
  • DRAGONNEAU chanterelle rendu par une fille de quatre mois, par M. PERREYMOND (p.117 à 120)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.125 à 130)
  • Observation sur une fluxion de poitrine, terminée par une encéphalite mortelle, par M. FLAVARD (p.125 à 130)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.131 à 148)
  • Statistique du département des Bouches-du-Rhône, par M. le comte de VILLENEUVE (p.131 à 147)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1825, n°39 (p.149 à 236)
  • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.149 à 188)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.189 à 201)
  • Mémoire sur l’anencéphalie et sur quelques autres monstruosités, par J.-N. ROUX (p.189 à 201)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.202 à 236)
  • De l’esprit de système en Médecine, par Camille TURLES (p.202 à 209)
  • Topographie de Palerme et des environs, par le D. SCINA (p.210 à 214)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°2 (p.229 à 236)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1825, n°40 (p.237 à 284)
  • Observation sur une rupture de l’utérus survenue durant le travail de l’accouchement, et à la suite de laquelle l’opération de la gastrotomie a été faite avec succès, par M. Louis FRANK (p.237 à 239)
  • Remarques sur quelques moyens pour détruire le ténia et l’expulser du corps humain, par Louis FRANK (p.239 à 243)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.245 à 248)
  • Pleuro-pneumonie chronique, guérie par un vésicatoire extraordinaire, par P.-M. ROUX (p.245 à 248)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.249 à 257)
  • Propositions aphoristiques sur l’hémacélinose, par M. PIERQUIN (p.249 à 257)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.258 à 284)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.258 à 262)
  • Notice sur l’épidémie de Toulon (sur mer) dans les premiers mois de l’année 1824 ; suivie d’un aperçu physiologique sur le phénomène des contagions, par J. SERENE (p.262 à 268)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1825, n°41 (p.285 à 320)
  • Observation sur une fièvre anormale qui avait beaucoup d’analogie avec le tiphus ictérodes, fièvre jaune des modernes, par M. NIEL (p.285 à 288)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.293 à 317)
  • Physiologie – De l’excitabilité du flux menstruel chez les femmes, ou de la cause véritable de la menstruation, par P. RICHELMI (p.293 à 317)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.318 à 320)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1825, n°42 (p.321 à 336)
  • Observation de combustion spontanée dont deux femmes ont été atteintes étant couchées l’une sur l’autre, par M. CHARPENTIER (p.321 à 335)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome neuvième (p.337 à 340)
  • Fautes essentielles à corriger (p. 340)
1825 - Tome 10

  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.1 à 8)
  • Notice historique sur le docteur L. GERARD, par P.-M. ROUX (p.1 à 8)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.9 à 40)
  • De la manière la plus propre à guérir radicalement les varices et ulcères variqueux des extrémités inférieures, par M. Ranieri CARTONI (p.9 à 22)
  • Considérations d’hygiène publique et de police médicale, applicable à la ville de Rio-Janeiro, capitale du Brésil, par Joaô Fernandes TAVARES (p.22 à 29)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1825, n°43 (p.41 à 102)
  • Histoire de plusieurs cas rares, par M. MARTIN (p.41 à 63)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.65 à 68)
  • Extirpation d’une tumeur enkystée de la mamelle gauche présentant les caractères du fongus hématodes, par M. REYMONET (p.65 à 68)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.69 à 102)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.69 à 72)
  • Observations météorologiques et constitution médicale de 1820 à 1824, par Cl. Antoine BARREY (p.72 à 77)
  • Aperçu physiologique sur la phthisie pulmonaire, par P.-F. SEISSON (p.77 à 80)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°3 (p.100 à 102)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1825, n°44 (p.103 à 128)
  • Observation sur une masse de cheveux trouvée dans l’estomac, par M. le D. DESGRANGES (p.103 à 110)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.113 à 128)
  • Dissertation sur les médecins-poètes, par Etienne SAINTE-MARIE (p.113 à 117)
  • De l’insertion du placenta à l’orifice utérin, par J.-M.-A. PARDIGON (p.117 à 120)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.120 à 122)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°4 (p.125 à 128)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1825, n°45 (p.129 à 260)
  • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.129 à 184)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.189 à 196)
  • Observation d’hydrocéphalite, par M. GASSIER (p.189 à 191)
  • Observation d’une péripneumonie suivie d’une vomique dont l’issue a eu lieu heureusement par l’expectoration, par M. DUNES (p.191 à 192)
  • Paracenthèse suivie de mort, par M. CHATARD (p.193 à 195)
  • Observation d’une fracture de l’apophyse zygomatique droite, par M. ROLLAND (p.195 à 196)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.197 à 230)
  • Des entités, de l’oncologie, des ontologistes et de l’irritation de M. le professeur BRONSSAIS, par M. FAVART (p.197 à 218)
  • Considérations sur la vaccine, par M. JACQUIN (p.218 à 227)
  • De la manière d’élever les enfants, extrait du Traité de médecine pratique du D. Robert THOMAS, traduit par P.-M. ROUX (p.227 à 230)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.231 à 260)
  • Leçons sur les épidémies et l’hygiène publique, par Fr.-Emm. FODERE (p.231 à 245)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.245 à 246)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°5 (p.247 à 260)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille – octobre, novembre, décembre 1825, n°46, 47, 48 (p.261 à 307)
  • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.261 à 297)
  • Observations météorologiques faites à l’observatoire royal de Marseille (p.307)
  • Nos adieux à Messieurs les souscripteurs, par P.-M. ROUX (p.308 à 320)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome dixième (p.321 à 324)
  • Fautes essentielles à corriger (p.324)
  • Table des matières contenues dans les dix volumes de l’observateur des sciences médicales (p.325 à 352)

Sommaires sélectionnés et retranscrits par Hugo Luczynski (2020)]]>
1821-1825]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Epidémies]]> Santé publique]]>
Le moustique, genre Aedes, principal vecteur du virus de la fièvre jaune
Au 19e siècle et début du 20e, de nombreux navires marchands (Amérique centrale) en sont infestés

Le fondateur et rédacteur de l'Observateur provençal des sciences médicales dénonce l'incompétence des professeurs de l'École secondaire de Médecine de Marseille qui composent la commission de salubrité publique et qui ont censuré un de ses article sur la fièvre jaune : les recommandations qu'ils émettent sont jugées absurdes par l'auteur et contraires à tout ce que ses confrères connaissent de cette maladie. En arrière plan, l'affrontement entre les opinions des médecins qui divergent sur l'idendité ou la différence entre toutes ces maladies (existe-t-il réellement un seul ou quatre virus distincts ?) et leur pouvoir épidémique (ces virus sont-ils effectivement contagieux ou totalement inoffensifs ?).

En plus de la seconde édition, nous présentons ici la 1ère édition de ce document parue la même année et les articles relatifs à la fièvre jaune publiés en 1821 dans le même journal, l'Observateur provençal des sciences médicales.

1821 - Tome 1

  • Notice sur la Fièvre jaune, la Peste et le Typhus considérés comme non contagieux, etc. par M. SEDILLOT (p. 36 à 42)
  • Opinion de M. le Professeur BAUMES sur la fièvre jaune (p. 42-44)
  • Opinion de M. Lefort, Médecin du Roi à la Martinique , sur la non-contagion et non-importation de la Jièvre jaune, publiée avec des notes par M. Jean Sédillot (p. 44-46)
  • Dissertation sur la maladie dite fièvre jaune qui règne à la Guadeloupe, par M. J.E.A. AVIENY-FLORY et P.M. ROUX (p.260 à 265)
  • Lettre sur la contagion de la fièvre jaune, par M. AUDOUARD et P.M. ROUX (p.265 à 270)

1821 - Tome 2
  • Coup-d’œil sur la fièvre jaune, par P.M. ROUX (Seconde édition intégrée p.113)
  • Aperçu sur la fièvre jaune, par M. TEXTORIS (p.115 à 143)
  • Dissertation sur la fièvre jaune d’Amérique, MM. Les Docteurs PIGUILLEM frères, REVERT, LOPEZ, RIERA et CANO (p.144 à 150)
  • Mémoire au Roi en conseil des Ministres et aux Chambres, ou protestation contre le travail de la commission sanitaire centrale du royaume, par M. Jean DEVEZE (p.150 à 157)
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1821]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
]]> Zoologie]]> Ornithologie provençale [...] suivie d'un abrégé de chasse, de quelques instructions de taxidermie, & d'une table des noms vulgaires, par Polydore Roux, conservateur du Cabinet d'Histoire naturelle de la ville de Marseille".

Mention sur la page de titre des 2ème et 3ème volumes : "L'Ouvrage sera composé d'environ 300 planches coloriées sur papier vélin, On ne conservera point d'épreuves en noir. Le texte, format in-4°, caractères de Didot, sera remis gratis. Il aura environ 400 pages. Chaque livraison, qui paraitra exactement le 1er de chaque mois, à dater du 1° Juin 1825, sera composée de 8 planches et d'une feuille de texte au moins".

Polydore Roux n'est pas ornithologue de métier : passionné de dessins et de sciences naturelles, il crée une collection de 3 000 insectes (1) qui lui vaut d'être embauché en 1819 comme conservateur au Muséum d'histoire naturelle de Marseille (il rencontre alors Alfred Moquin-Tandon (2)) et lui donne l'occasion de publier son Catalogue d'insectes de Provence l'année suivante. Après des travaux sur les mollusques et les coquillages, il commence à publier, sous souscription, son Ornithologie provençale, ambitieuse monographie richement illustrée de lithographies en couleur (imprimerie Beisson de Marseille). Il interrompt son projet pour partir en Inde en 1831 où il mourra deux ans plus tard de la peste. Son ouvrage reste donc inachevé lors de sa publication à titre posthume. Ce qui explique que cette présente édition ne contient pas tous les éléments annoncés lors de la souscription (abrégé de chasse, instructions de taxidermie et index en vernaculaire provençal) et comprend 3 volumes, dont un volume de texte qui décrit les oiseaux classés par genres et deux volumes de planches qui présentent toutes les espèces d'oiseaux présentes en Provence, sédentaires ou migratrices. Les mentions d'identification des nids, des œufs et des espèces d'oiseaux sont toutes manuscrites et les planches sont toutes signées du graveur "Lith. de Beisson à Marseille".

Après le premier volume de texte qui nous décrit les genres rencontrés en Provence, avec leurs caractères, leurs mœurs et leurs habitats, rigueur scientifique oblige, T. Roux présente en toute première planche le squelette, plutôt ingrat, du Bec-croisé (un petit passereau des forêts de conifères).

Le squelette du Bec croisé : la dure réalité anatomique

Après cette unique planche anatomique, du reste assez crue (mais fort bien habillé par la suite), T. Roux procède dans l'ordre (que nous suivrons avec la même espèce) : qu'est-ce qu'il y a avant l'œuf ? La poule ? Mais non, il y a le nid, évidemment !

Nid du Fringille Pinson : la forme parfaite d'un habitat douillet

Quelles que soient les espèces, le nid est essentiel à la survie et la reproduction de l'immense majorité des oiseaux. T. Roux en présente 17 dessinés avec une grande finition dans le détail. Mais le nid, ce n'est pas fait que pour dormir (ou autres activités privées) : c'est d'abord le lieu de couvage des œufs. Roux en reproduit en couleur près de 200 espèces, aux motifs uniques et propres à chacune.

Œuf de Fringille Pinson (n° 8 et 9, 3ème ligne, centre et droit)

Le nid c'est aussi le lieu de nourrissage des petits mais T. Roux s'est peu intéressé aux oisillons : dans les deux tomes (près de 400 planches), on ne trouvera que deux illustrations représentant une scène de vie familiale avec des adultes et leur progéniture. Un oubli dû à l'attrait du dessinateur pour la très grande diversité des couleurs, des parures et des plumages de la majorité des oiseaux à l'âge adulte et à certaines époques ?

Fringille Pinson (Mme & M., très attachés aux genres...)

Les planches des nids, œufs et volatiles ont leur propre série de numérotation. Si elles sont exactes et continues, il manquerait quelques planches dans la présente édition. Indépendamment de ces lacunes, cette édition pose certaines questions. Le premier volume de texte est à l'évidence incomplet : il s'arrête p. 311 au 48ème genre (Pégot) alors que l'édition complète (3) qui comprend 390 p., s'achève sur le 56ème ordre (Martin-Pêcheur). Par ailleurs, en contradiction avec l'avertissement figurant en page de titre qui annonce les intentions de la souscription, on y trouve de nombreuses planches monochromes alors qu'il est rappelé que "On ne conservera point d'épreuves en noir", ce qui exclut leur commercialisation. Pure hypothèse : on pourrait imaginer que cette édition a été constituée par une récupération de livraisons invendues ou surnuméraires, complétées pour les volumes de planches d'épreuves préparatoires aux lithographies et non encore coloriées (et qui auraient dû être détruites), les deux étant réalisées à Marseille.

Une question de référentiel : au-delà de ces péripéties d'édition, l'intérêt majeur de cette Ornithologie réside dans cette sorte d'inventaire (primitivement à but exhaustif) qui concerne PACA : or cette région, information peu connue du grand public, "abrite près de 85 % des espèces d’oiseaux nicheurs que compte la France métropolitaine, soit 235 espèces sur les 277" (4). Les ornithologues mesurent tous les jours la difficulté méthodologique de réaliser des comptages fiables et l'écart qui peut exister entre espèces évaluées et espèces effectivement présentes. Affirmer que "Plus d’un tiers des espèces d’oiseaux nicheurs de PACA est menacé de disparition (82 espèces menacées sur 235 espèces évaluées)", suppose de disposer de bases comparatives sûres : alors, avec toute la prudence nécessaire, que faut-il penser du classement de l'Aigle de Bonelli dans la liste des cinq espèces de rapaces « En danger critique d’extinction », dont la présence a été attestée il y a 50 ans mais qui n'est pas recensé par Roux alors qu'il parle bien du Gypaète barbu, victime du même sort ? C'est ici que la question de l'état de la science et des connaissances du naturaliste est fondamentale : quand il rédigea sa faune, T. Roux ignorait tout de l'Aigle de Bonelli et pour cause : "Décrit en 1822 par Vieillot d'après des individus des environs de Montpellier, l'Aigle de Bonelli fut le dernier Falconiforme d'Europe à être découvert" (5). En 1859, Jaubert et Lapommeraye ne manqueront de lui dédier une superbe lithographie dans leur ouvrage Richesses ornithologiques du Midi de la France, ou Description méthodique de tous les oiseaux observés en Provence et dans les départements circonvoisins, prouvant l'existence d'individus vivant (et pas seulment naturalisés) au milieu du 19e siècle dans le Sud de la France.

1. Polydore Roux - site consulté Wikipédia
2. cf
3. Roux T. - Ornithologie provençale, 1825-1830 - Numistral : Collections patrimoniales numérisées des bibliothèques de l'Université de Strasbourg
4. Liste rouge régionale des oiseaux nicheurs de Provence - site consulté https://www.paca.developpement-durable.gouv.fr
5. Etat général des connaissances sur l'Aigle de Bonelli Hieraaetus fasciatus (Viellot, 1822) en Provence, par le groupe de travail sur les rapaces du Centre de recherches ornithologiques de Provence, rédacteurs: Patrick BAYLE et Jean Boutin - site consulté https://aquila-a-life.org
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1825-1826]]> fre]]> Provence. 18..]]>
Villes et communautés de Provence]]> 1790]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Médecine tropicale et coloniale]]>
Les pays européens qui bâtissent ou étendent leurs empires coloniaux au cours des 19e et 20e siècles (Allemagne, Belgique, France, Grande Bretagne, Italie,...) sont tous confrontés au même défi : lutter contre les redoutables maladies tropicales et les nombreux parasites qui menacent en permanence la santé des êtres humains et des animaux.
Une nouvelle figure de la santé publique : le médecin-colonial

Après les missionaires qui, par vocation, ont très souvent construit des dispensaires de soins, les médecins militaires, d'abord appelés à soigner les corps expéditionnaires, finissent par s'occuper des populations autochtones, jusque là cantonnées à la médecine traditionnelle. Si les motivations de ces médecins sont multiples (respect d'un serment universel, intérêt professionnel, idéal humaniste ou encore simple curiosité), ils concourent à la constitution d'un vaste corpus de données scientifiques et d'observations cliniques et thérapeutiques.

Au cours des années 1930, la pratique, l'enseignement médical et la recherche hospitalière à Marseille prennent un caractère résolument colonial : les 2/3 des crédits nationaux affectés à la santé publique des colonies sont attribués à son École d'application (Service de santé colonial), à son Institut de médecine coloniale et à la création d'un Hôpital colonial (1931).]]>
1888]]> fre]]> Colonies européennes. 18..]]>

Titre non abrégé

Observations polémiques sur le premier des opuscules de M. Dubreüil,... intitulé: Observations sur quelques coutumes et usages de Provence recueillis par Jean de Bomy. Ouvrage, que celui de notre confrère rendra très-utile et même nécessaire à la magistrature, au barreau et à tous les propriétaires du ci-devant pays de Provence, et qui traite beaucoup de questions qui peuvent naître dans tous les pays de France]]>
Droit coutumier]]> Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> 1817]]> fre]]> France. 18..]]>
Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]> 1914]]> fre]]> Rhône. 19..]]> - Feuille Privas ; 198 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Reichling (graveur)/Blanchard (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F801981866.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27385]]>
Zoologie]]> Histoire de l'université]]>
Dédicace du Tome 1 "A mon ami Boussin, préparateur en chef, en échange des nombreux renseignements que je suis souvent obligé de lui demander, Marseille, le 19 janvier 1902, signé Rousset".

Mention manuscrite en tête du vol. 2 : "Don à la bibliothèque 24.1.1906". 30 cm.

Paul Gourret - zoologiste (1859-1903)

Paul Gourret, disciple d'Antoine-Fortuné Marion, alors titulaire de la chaire de zoologie de l’École de Médecine depuis 1876 et qui deviendra ensuite directeur du laboratoire de zoologie marine situé sur l'avenue de la Canebière, est considéré comme l'un des "pionniers de l'océanologie marseillaise" (1).

La station marine d'Endoume (1897)

Nommé en novembre 1886 professeur auxiliaire de zoologie à l'École de plein exercice de Médecine de Marseille, hébergée pour quelques années encore à l'Hôtel-Dieu avant de s'installer au Pharo, il devient directeur-adjoint de la station zoologique de Marseille, plus connue sous le nom de station marine d’Endoume (2).

En position inaugurale, l'homme ne s'exclut pas du domaine de la zoologie

Jrb Rousset, l'étudiant qui nous a laissé ses notes, ignore probablement que le cours auquel il assiste ce 15 mars 1903 sera le tout dernier qu'assurera son professeur, décèdé prématurément à 44 ans quelques jours plus tard, le 19 mars 1903.

Au delà de ses évidents talents de dessinateur, l'auteur fait preuve d'un grand humour qui n'a rien de macabre : le squelette humain qui a l'élégance de nous présenter "en personne" le cours de zoologie nous rappelle malicieusement que, malgré tous les symboles qui affirment ostensiblement l'étendue de ses connaissances, l'homme n'est pas un animal au dessus des autres et appartient bien à la classe des mammifères terrestres.

1. Daniel Faget. - Paul Gourret, pionnier de l'océanologie marseillaise. - 
Paul Gourret
2. Paul Gourret, 1859-1903, Paul Gourret
3. Antoine-Fortuné Marion (1846-1900), Fortuné Marion]]>
1902-1903]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Droit civil]]> Droit romain]]> 1896]]> fre]]> France. 18..]]> Médecine]]> Mémoire pratique sur les accouchements artificiels" et la date d'édition couvrent les dates extrêmes de publication des 18 textes.

L'expression "accouchement artificiel" désigne par définition tous les accouchements qui font appel à une forme quelconque d'assistance médicale, physique, mécanique, chimique, dans le but de faciliter la naissance et d'assurer la survie de la mère et de l'enfant. Elle s'inscrit dans une double évolution : celle du métier de sage-femme qui aboutira à la création de la première école de sage-femme en France en 1802, et celle des progrès de l'obstétrique qui accordera une place de plus en plus grande aux chirurgiens jusqu'à la création du corps des accoucheurs en 1881. L'assistance aux futures mères date depuis la nuit des temps : ce qui est nouveau, c'est la dimension technique et scientifique qu'elle prend et qui supplante peu à peu le seul savoir tiré de l'expérience.

Ainsi née en Belgique, au début du 18e siècle, la première forme de forceps connue, instrument considéré comme une découverte majeure dans l'art des accouchements. 

Le forceps : l'invention du très méconnu Jean Palfyn

Si le forceps est un instrument strictement obstétrical, l'utilisation d'outils sans rapport direct avec l'accouchement apparaît peu à peu, comme ce dispositif astucieux mis au point pour soigner un grenadier au bras arraché lors d'un combat et qui présentait une hémorragie incontrôlable.

Un tourniquet artisanal pour stopper les hémorragies (1807)

Dans son mémoire "Nouvelle méthode pour arrêter une hémorragie utérine après l'accouchement, occasionnée par l'inertie de la matrice", le Dr Ant. D. Rouge illustre le pouvoir de diffusion de certaines techniques. D'autant plus que le problème hémorragique est l'un des accidents les plus fréquents et les plus graves qui survient au cours des accouchements et restera de nombreuses années la première cause de mortalité maternelle.

L'ergot du seigle contient un puissant alcaloïde réducteur des hémorragies

Nous retrouvons là tout le travail d'Étienne Villeneuve, médecin qui organisa un immense travail de consigne et d'archive du déroulement de tous les accouchements qui ont eu lieu à la Maison de l'accouchement à Marseille entre 1832 et 1884 : il montre, qu'en ce début du 19e siècle, le taux de mortalité maternelle et infantile frise les 20% pour diminuer progressivement vers la fin du siècle, grâce notamment au recours à des techniques d'accouchement artificiel disponibles ou expérimentées.

Pas étonnant qu'il soit l'auteur d'un "Rapport sur le mémoire du Dr G. Raffaele", particulièrement élogieux, à propos du mémoire de G. Raffaele "Quelques mots sur la théorie et la pratique de l'accouchement provoqué prématurément dans le domaine de Naples" (1847) : la satisfaction de G. Raffaele est de parvenir à sauver la mère et l'enfant, alors qu'il exerce dans le milieu médical napolitain, sinon hostile du moins réticent à l'introduction de nouvelles techniques et thérapeutiques et ou la vie de la mère ou de l'enfant fait parfois l'objet d'un terrible choix...]]>

  • Mémoire pratique sur les accouchements artificiels (Rosciariewicz, 1845)
  • Version podalique modifiée dans les présentations de l'épaule, par le Dr Camille Bernard, médecin des épidémies et de l'Hôtel-Dieu, à Apt (Vaucluse), 1843
  • Mémoire sur la constitution médicale qui a exercé son influence pendant les mois d'octobre et de novembre 1830 sur les femmes en couches de l'Hôpital Saint-Louis (Dauvergne, 1833)
  • Enfants trouvés : discours de réception à l'Académie de Lyon, par M. Terme (1836)
  • Notice sur l'invention du forceps, par M. Broeckx (1846)
  • Observations et remarques pratiques sur l'administration du seigle ergoté contre l'inertie de la matrice, dans la parturition. Suivies de quelques réflexions sur l'emploi des lavemens mercuriels dans le traitement de la syphilis chez les nouveeaux-nés, par le Dr Desgranges (1822)
  • Quelques mots sur la théorie et la pratique de l'accouchement provoqué prématurément dans le domaine de Naples, par G. Raffaele, trad. de l'italien par le Dr Sirus-Pirondi(1847)
  • Rapport sur le mémoire du Dr G. Raffaele, par le Dr Villeneuve
  • Essai sur la doctrine des revaccinations, par H. Landouzg (?) (1840)
  • Nouvelle méthode pour arrêter une hémorragie utérine après l'accouchement, occasionnée par l'inertie de la matrice,..., par Ant. D. Rouget (1807)
  • Eclaicissements sur la version podalique par double dotation du foetus, par R.-Camille Bernard (1843)
  • Réflexions sur l'éclampsie puerpérale, considérée au point de vue pratique, par le Dr Dubreuilh (1843)
  • Rescision complète de l'urètre pratiquée avec succés chez une femme, par le Pr A. Biberi (1845)
  • Cas mortel d'entérite et de péritonite déterminé par un diverticule de l'iléon, par P. Rayer (1824 (?))
  • Description de faux Cow-Pox observée à Nancy, par le Dr Edmond Simonin (extrait du Bon cultivateur, 1847)
  • Recherches sur les propriétés actuelles du virus vaccin, par Edmond Simonin (1841)
  • Recherches et observations sur l'emploi thérapeutique du seigle ergoté, par J.-F. Levrat-Perrotton (1837)
  • Observations et réflexions sur les propriétés obstréticales de seigle ergoté, par le Dr J.-F. Levrat-Perrotton (1832)
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1824-1847]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Lyon. 18..]]> Belgique. 18..]]> Italie. 18..]]>
Droit civil]]> Procédure civile]]> Droit romain]]>
L’auteur s’intéresse à la représentation en justice dans la Rome de l’époque archaïque. Dans le droit romain archaïque, il n’existait pas de représentation dans les actes juridiques ou alors elle était imparfaite. Néanmoins, malgré ce principe dans les actes juridiques, il arrivait que des citoyens se vissent représentés lors d’un procès. C’étaient avant tout les pâtres, les chefs de famille, qui représentaient leur client ou les membres de la gens. C’était, par ailleurs, un devoir, voire même une obligation des chefs de famille, qui a même posé le principe de gratuité du métier d’avocat.

Résumé Jean-Michel Mangiavillano]]>
1897]]> fre]]> lat]]> Rome (Époque archaïque)]]>
Parlement de Provence]]> La seconde pièce de ce recueil est une autre rareté : il s’agit d’un traité (en latin) des formes observées dans les procédures devant la cour des maîtres-rationaux, rédigé par Rolin Barthélémy (milieu XVe s. – 1512), jurisconsulte et assesseur d’Aix (Cité par Roux Alphéran, Les rues d'Aix, ou Recherches historiques sur l'ancienne capitale de la Provence, 1846, p. 166.). Il fut député en 1486 auprès de Charles VIII pour solliciter l’union de la Provence au royaume de France puis président de la Cour des comptes (1488-1512). Celle-ci, constituée d’un président, de deux maîtres rationaux et de quatre auditeurs-archivaires, était une institution provençale essentielle à l’administration du pays. En effet, « elle avait la surintendance et l’administration des redevances domaniales et de tout ce qui appartenait aux souverains. Elle connaissait des faits relatifs aux monnaies, tailles, aides et gabelles » (Louis Méry, Histoire de Provence, Marseille, Barile et Boulouch, 1837, tome 4, pp.105-107, ici p. 106.). De plus, « elle gardait dans ses archives les charges et les titres royaux, les statuts et les immunités du pays ». La création du Parlement d’Aix en 1501 réduit considérablement l’importance de cette Cour, qui fut remplacée en 1555 par la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence.
La page de titre comporte « l’écusson aux trois fleurs de lis (armes de Louis XII), avec un personnage ailé dans l’action de pourfendre avec son glaive un homme couché sur un porc » (Jean-Charles Brunet, Manuel du libraire et de l’amateur de livres, Paris, 1861, tome 2, p. 386-387, ici p. 387).
Sources :
Encyclopédie départementale : dictionnaire biographique des origines à 1800. Première partie, des origines à 1789 (tome IV, 2e vol.), sous la direction de Paul Masson, Marseille, 1931, p. 52.
Honoré Bouche, Histoire chronologique de Provence, Paris, Rollin, 1736, p. 495.]]>
1508]]> lat]]> France. 15..]]>
Histoire de l'université]]>
Mention manuscrite en regard de la page de titre : "Donné par la bibliothèque Méjanes à la bibliothèque de l'Université, Aix, le 28 janvier 1920. Signé E. Aude, conservateur à la Méjanes" (1).

Edité en 1667, ce recueil nous présente la nouvelle mouture des statuts de l'université officiellement validés par un arrest d'authorisation rendu par le Parlement de Provence le 27 avril 1634. Après avoir rappelé les statuts fondateurs les plus anciens et toujours appliqués (début du 15e siècle), le recueil présente intégralement les très nombreux articles des nouveaux statuts (100 pages de texte), détaillant tout ce qui définit administrativement l'établissement : dirigeants de l'université, mode de désignation de ses membres, organisation de l'institution, diplômes, règlements, règles de fonctionnement, usages, etc..

Anciens et nouveaux statuts de l'Université d'Aix (édition de 1667)

Dix ans plus tard, en 1676, une nouvelle édition publiera à nouveau les anciens et les nouveaux statuts de l'université avec un contenu et un ordre identiques, la seule différence tenant dans sa typographie plus compacte (120 p. pour l'édition de 1667, 110 p. pour celle de 1676). Si le Rectore et Primicerio (premier personnage de la hiérarchie de l'université) reste inchangé, Petro Azan, les noms de l'Actore et du Questore (second et troisième personnages de l'institution) ont changé : Bonifacio Blacas et Francisco Estienne ont remplacé respectivement Ricard Paul Geoffroy et Johann Josepho Gigos.

Ces documents administratifs, simples par nature, restent cependant difficiles d'accès puisque tous rédigés en latin, langue académique d'usage, à l'exception d'un extrait des registres du Bureau du Collège Royal de Bourbon, Université & Académie de cette ville d'Aix (Parlement de Provence) qui entérine la création en 1603 du Collège de Bourbon par Henri IV, destiné à l'instruction de la jeunesse, unique texte en français. Deux siècles après la création de l'université, ce texte est d'autant plus important qu'il y est question "d'agréer, et permettre l'érection d'un Collège, Académie, ou Université en notre ville d'Aix, capitale de notre dudit Pays, pour l'instruction tant en lettres humaines, qu'en théologie, jurisprudence & médecine". Avec la Faculté de Droit, le paysage univsersitaire est quasi complet.

Pour des raisons de toute nature (politiques, religieuses, pédagogiques, corporatistes, scientifiques, culturelles,...), les réformes des universités ne s'arrêteront jamais au fil des siècles, et les transformations, parfois radicales et aux motivations parfois les opposées, conservatrices ou contestataires, s'enchaîneront au cours des 19e et 20e siècles. La longue histoire de l'université n'a pas toujours été un long fleuve tranquille.

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1. Edouard Aude (1868-1941), petit-fils du célèbre maire d’Aix, Antoine-François, président de l’Académie d’Aix, rédacteur à la revue Le Feu , majoral en 1903, conservateur de la bibliothèque Méjanes de 1896 à 1936.
2. Statuts (Les) et privilèges des universités françaises depuis leur fondation jusqu'en 1789. Tome III. Première partie, Moyen-Âge. Universités d'Aix, Nantes, Dôle-Besançon-Poligny, Caen, Poitiers, Bordeaux, Valence, Bourges. Studium de Briançon et supplément général 57]]>
1667]]> lat]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Droit des successions]]> Successions et héritages]]>
Il rédige en 1687 cet ouvrage Traite de l'hérédité des fiefs de Provence, publié à Aix.

Il s’intéresse ici au caractère héréditaire des fiefs de Provence, qui se transmettent par testament ou par disposition entre vifs. Il se pose alors la question dans cet écrit de savoir si l’hérédité des fiefs est valable dès lors que des dispositions écrites interviennent, permettant de léguer le bien par exemple à des étrangers ou encore à des filles.
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1687]]> fre]]> France. 16..]]>
Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
Si de nos jours les universités publient systématiquement leur annuaire, le programme des cours proposés et la liste de leurs étudiants diplômés, cette pratique est relativement récente : les éditions les plus anciennes semblent remonter au milieu du 16e siècle et se répandre à partir du début du 17e siècle.

Annuaire de l'Université illustré de ses armoiries, allégories de ses quatre facultés (1674 & 1678)

Pour l'université d'Aix, six éditions du 17ème siècle nous sont parvenues (au total, 22 catalogues annuels) : après une très brève chronologie de l'institution, chaque édition donne la liste complète de ses dirigeants, chanceliers, à l'époque tous archevêques, et recteurs de 1414 à 1655, et les autres responsables (primiciers, acteurs et questeurs (1)) élus ou nommés de 1600 à 1673. L'annuaire s'achève sur la liste complète des docteurs ayant obtenu leur diplôme de 1611 à 1675.

Affiche publique annonçant la soutenance d'une thèse de licence de droit à l'Université d'Aix (1745)

L'édition de 1678 est une simple mise à jour de l'édition antérieure de 1674, ajoutant les dirigeants élus en 1676 et 1677 et de la soixantaine de nouveaux docteurs diplômés entre 1676 et 1678. A partir de cette époque, ce catalogue a été publié très régulièrement, la Bibliothèque Méjanes détient dans ses collections près de 20 éditions parues au cours du 18e siècle (1790 paraît être la dernière année signalée, les universités étant supprimées en 1793).

1. Jacques Verger. - Une forme originale de pouvoir universitaire : le primicier d’Avignon - OpenEdition Books

La Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence a confié à l'université plusieurs volumes de ses propres fonds pour compléter cette collection de catalogues anciens (19 pièces datées de 1627 à 1790). Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.
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  1. Regiae Universitatis Aquensis cancellarii. A fundata Universitate.. - p. 3-4
  2. Electiones EE. DD. primiceriorum, actorum & quaestorum almae Universitatis Aquensis.. - p. 5-13
  3. Catalogus EE. DD. doctorum almae Universitatis Aquensis. Iuxta annorum, mensium & dierum quibus recepti sunt, seriem.. - p. 15-32

Dans le volume original relié provenant de la bibliothèque Méjanes, la monographie d'Antoine-Esprit-Augustin Henricy "Notice sur l'ancienne université d'Aix" apparaît en première pièce dans l'édition de 1826 identique à celle de la bibliothèque des Fenouillères.]]>
1674]]> 1678]]> 1702]]> 1627-1790]]> lat]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Économie coloniale]]> Commerce maritime]]> Droit fiscal]]> Le 12 décembre 1929, le Ministère du Commerce adresse à toutes les Chambres de Commerce et aux régions économiques une proposition de loi sur la possibilité de création de zones franches dans les ports, proposition déposée par le député Gratien Candace. Déjà posé sur le bureau de l'Assemblée en 1927 et 1928, ce texte sera connu sous le nom de "Projet Candace".


Gratien Candace, député radical indépendant de la Guadeloupe (1929)

Le rapporteur Rocca, chargé de présenter et d’expliquer ce projet devant la Chambre de Commerce de Marseille, n'est pas particulièrement tendre avec un texte qui n'apporte rien de substantiel, comporte des erreurs techniques, exclut le secteur industriel et prône des mesures de facilités douanières totalement inadaptées aux besoins réels.

Le quai J1 de la Joliette - port de Marseille (env. des années 1930)

Mais il présente l'intérêt de ne pas suivre l’hostilité de l'administration aux zones franches (raison du double rejet de ce texte) pour qui la prospérité de Hambourg, Copenhague, Trieste ou Gènes n’a rien à voir avec leur statut de ports francs mais à leur situation géographique, au perfectionnement de leur outillage et au développement de leur arrière-pays. Et inversement, Anvers et Rotterdam, qui ne sont pas des ports francs, sont parfaitement prospères.

La vraie question est donc celle plus politique de la conception protectionniste du commerce que partagent l'Allemagne, l'Italie et la France : la Hollande, l'Angleterre et la Belgique n'ont pas de ports francs ? La belle affaire, ces pays sont tout entier des zones franches ! Pour la Chambre de Commerce, la cause est entendue : ce qu’il manque à la France, et à Marseille en premier lieu, ce sont ces zones franches portuaires, libérées de contrôles douaniers contraignants, véritables outils des réexportations. Sous réserve que la France soit toujours intéressée par le commerce extérieur...

Si l’histoire n’a pas démenti cette vision très libérale, les ports francs, aujourd’hui transformés en gigantesques zones d’entrepôts, renforcés pour certains de coffres-forts abritant des collections de valeur, ne vont pas sans soulever des questions au sujet de leur opacité et de leur support possible aux trafics illégaux.

Réfs
- Port franc, Wikipédia
- Port franc, Encyclopædia Universalis

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1930]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Économie]]> Commerce maritime]]>
La douane : la ligne imaginaire d'un intérieur et d'un extérieur

Les États fédérés et les organisations internationales ou supranationales, au désespoir des pensées  radicalement universalistes, ne sont jamais parvenus à rendre caduque l'attachement à un espace physique irréductible. Mais au cours du temps, les États, plus ou moins fondés sur l'idée de nation, sont devenus essentiellement des zones administratives où telles et telles règles s'appliquent ou ne s'appliquent pas et qui se résument à 4 actes élémentaires : on autorise ou pas l'entrée des personnes, des services et des biens, on les contrôle ou pas, on les limite ou pas et on les taxe ou pas. Ces mécanismes ont pris une si grande importance au cours des siècles qu'elles sont devenues des questions majeures qui ont agité, souvent dramatiquement, tout le 20e siècle.

Mais pour quelle raison la France des années 1930 se sent-elle menacée par les importations de produits étrangers alors qu'elle administre, à son avantage, un empire colonial 20 fois plus grand que le territoire métropolitain ?

La frontière franco-belge traverse les champs, les villes, les rues et parfois même les maisons !

Pour l'auteur de ce rapport rédigé 3 ans après la grande crise financière de 1929, c'est la structure même de l'emploi en France qui est responsable de cette situation : avec 40% de sa population active dans le seul secteur agricole, la crise des produits frappe plus durement la France que ses voisins européens qui affichent un profil plus industriel.

Contrôler toutes les marchandises qui entrent et sortent du premier port français
(douanier à Marseille, années 1930/1950)

Mais plus grave encore, un protectionnisme renforcé pénaliserait particulièrement Marseille qui se place en tête de l'import/export français. Pour la Chambre de Commerce, la position des tenants ou de droits de douanes dissuasifs ou de quotas limitatifs est intenable et aboutira à une escalade qui conduira le pays à la ruine : la France a besoin d'importer des matières premières vitales et a aussi besoin d'exporter certains de ses produits, notamment ceux issus de l'industrie du luxe, la balance commerciale excédentaire en témoigne. Elle adopte donc, à l'unanimité le rapport qui défend un vrai libre-échange, garant de la survie économique du pays.

En denière instance, l'oppostion aux politiques de quotas des marchandises n'est pas vraiment d'ordre juridique (violation des accords internationaux) mais d'ordre économique : un siècle plus tard, le protectionisme est toujours une arme de rétorsion largement employée par tous les grands États et les alliances régionales.]]>
1932]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Histoire de la Provence]]> Histoire des religions]]> 1843]]> fre]]> Provence. 18..]]> - Feuille Forcalquier ; 223 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Beaupré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802231868.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27409]]>
Jurisprudence après 1789]]> Législation & réglementation]]> Droit colonial]]> seules les années 1921-1925 sont ici consultables. Le reste de la collection, 1926-1933, l'est sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32798090f/date&rk=21459

En tant que pays colonisateur, la France détient tous les pouvoirs régaliens et assure l'administration de la justice, tant pour ses colons que pour les populations autochtones et leurs éventuels différends. Mais elle doit tenir compte du contexte local, des traditions et de l'importance des religions. Proche du quotidien, la justice de paix (on dirait tribunaux de proximité aujourd'hui) tranche les litiges de la vie quotidienne.

Frendah - La justice de paix, Algérie française (1)

Selon leur domaine de compétence, la nature et la gravité des faits jugés, une série de juridictions supérieures se prononcent sur les appels et les pourvois. La publication qui recense leurs arrêts (Algérie et Tunisie) étend peu à peu son périmètre et intègre régulièrement de nouvelles juridictions (au total, une dizaine) : en plus d'instances classiques dans le système français (Cour des Comptes, Tribunal des conflits), le plus notable est l'apparition de rubriques propres aux appels musulmans et aux appels répressifs indigènes. Fait qui pourrait paraître paradoxal au premier regard, les instances d'appel sont amenées à interpréter le droit musulman et à appliquer, en droit, la loi musulmane (seuls les musulmans de naissance y sont soumis) (2)

Le palais de justice à Alger, rue de Constantine, cliché non daté (3)

Au cours de ces mêmes années, les livrets de l'étudiant de l'université d'Alger (à terme, les livrets seront mis en ligne dans leur intégralité sur Odyssée pour toute la période de 1884 à 1962), montrent que tous les cursus juridiques contiennent un enseignement obligatoire de droit musulman et un enseignement de droit indigène. Comme dans d'autres colonies (voir la jurisprudence de l'Indochine et de Pondichéry, par ex.), les décisions des juges sont de délicats exercices de composition entre la doctrine, la législation, les codes religieux et les droits coutumiers, écrits ou non, de cultures très différentes (les colonies sont elles-mêmes parfois des mosaïques d'ethnies sédentarisées, nomades ou déplacées).

Détail historique, le directeur de publication, Eugène Robe (1856-19, procureur), fils d'Eugène Robe (1820-, avocat) dont il a repris la succession, a soutenu sa Thèse pour la licence à la Faculté de Droit de l'Université d'Aix-Marseille en 1879.

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Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.
Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.


Réfs.
1. Jérôme Bonnard - Justices de Paix et Juges de Paix, in L’histoire de Nos Facultés de Droit en images anciennes, 2017
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/8
2. La notice dujurnal Jurisprudence algérienne de 1830 à 1876 propose une brève analyse du rapport entre le droit français et le droit musulman
3. Alger - Bâtiments et Monuments, in JudaicaAlgeria

Voir : Dictionnaire des juristes : colonies et outre-mer : XVIIIe-XXe siècle, sous la direction de Florence Renucci, Presses universitaires de Rennes, 2022 - Lire notamment : Cour d'appel d'Alger, notice de Florence Renucci p. 393-396]]>

Dans la table des décisions, les juridictions marquées d'un * dans la liste ci-dessous n'étaient pas présentes au début de la publication et ne sont apparues que progressivement au fil du temps :
  • Tribunal des conflits*
  • Cour des Comptes*
  • Cour de Cassation
  • Conseil d'Etat
  • Cour d'Alger
  • Appels mulsulmans*
  • Appels répressifs indigènes*
  • Tribunal civil d'Alger
  • Tribunal civil de Tunis
  • Juridictions diverses
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1859-2000]]> fre]]> Algérie. 18..]]> Algérie. 19..]]> Tunisie. 18..]]> Tunisie. 19..]]>
- Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100
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Histoire de l'université]]> Sciences & techniques]]> Biographie]]> ]]>
Leon-Charve (1849-1937)

Homme décrit comme entier, passionné et autoritaire mais proche de ses étudiants, il s'engagera totalement dans la partie de bras de fer qui opposera Marseille à Aix-en-Provence : la création d'une véritable université à Marseille construite sur les neuf hectares de l'ancien cimetière Saint-Charles impliquait le transfert des Facultés aixoises, celle de Droit fondée en 1808 et celle des Lettres, créée en 1846. Elle comprenait également une Faculté de médecine et un nouveau bâtiment pour la Faculté des Sciences, créée en 1854, et qui était alors en très mauvais état.

Léon Charve, qui n'avaient pas que des amis, et ses collègues, n'eurent pas gain de cause contre les appuis politiques qu'Aix et Montpellier, qui voyaient d'un très mauvais œil la création à Marseille d'une Faculté de médecine, disposaient dans la capitale.

Léon Charve, à un âge plus avancé (1849-1937)

Après 10 ans de bataille (et de blocage au sujet d'un budget d'État destiné à l'Enseignement Supérieur mais utilisé par la ville pour construire des écoles primaires), Charve obtint l'adoption du projet de construction de la nouvelle Faculté des Sciences (on ne parle plus d'Université ni de certains services centraux). Avec le sentiment d'avoir accompli sa mission, Charve démissionna de son décanat et confia la suite des affaires à ses successeurs. Mais la suite ne fut pas tout à fait celle qu'il attendait : le projet initial avait perdu de sa séduction et, sensible à l'évolution des campus à l'américaine, l'idée d'Instituts dispersés dans un grand parc prenait le pas sur celle d'un imposant et prestigieux palais très 19ème... En réalité, les tutelles avaient tranché : la Faculté se ferait donc à Saint-Charles (ou ne se ferait pas...). En 1921, L. Charve partait en retraite. Il aurait probablement savourer, exactement 100 ans plus tard, la création à Marseille d'une université unique qui se choisira un nom à la fois très séducteur, assez neutre et totalement détaché de son passé.

Léon Charve (doyen 1899-1910), un nom gravé dans le marbre de l'amphi de mathématiques

Les obsèques de l'ancien doyen étant restées privées, le Conseil de la Faculté décida, en guise d'hommage à titre posthume, de baptiser l'Amphithéâtre de l'Institut de Mathématiques et de Physique de la nouvelle Faculté des Sciences du nom du professeur de mécanique, inchangé depuis.]]>
1938]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Histoire de l'université]]> Annales de la Faculté de droit d'Aix (1907-1972), 1918 - N° 2]]> 1918]]> fre]]> Provence. 20..]]> Jésuites]]> Histoire de la Provence]]> 1762]]> fre]]> Provence. 17..]]> Motifs des arrêts et arrêtés du Parlement des 5, 19 & 30 Juin!, 2, 4, 6 & 7 octobre, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites (Contient également)]]> Histoire de la Provence]]> Jésuites]]>
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Document relié après le Journal : Suite du Journal des arrêts et arrêtés du Parlement de Provence, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites, consultable à l'adresse :

Suite du journal des arrêts et arrêtés du parlement de Provence concernant l’affaire des soi-disant jésuites (recueil factice)

Contient également les "Motifs des arrêts et arrêtés du Parlement des 5, 19 & 30 Juin!, 2, 4, 6 & 7 octobre, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites"

En 1731, la Provence, puis rapidement le Royaume de France tout entier, se passionnèrent pour cette affaire opposant la demoiselle Cadière à son ancien confesseur jésuite, le père Girard. La jeune fille âgée d’une vingtaine d’années l’accusa d’enchantement, de rapt, d’inceste spirituel, d’avortement, de subordination de témoins, de calomnies et d’impiété. L’ecclésiastique répliqua en l’accusant à son tour de fausse et calomnieuse accusation, d’abus de la religion, de profanation, de contrefaçon de sainteté et de possession. L’un et l’autre encourent la peine de mort, seule sanction prévue pour ces crimes.
De nombreuses irrégularités ont également été relevées tout au long de l’information et du procès, tant du côté de la Cadière que de la partie adverse. De nombreuses pièces et mémoires rendent compte des différentes péripéties de l’affaire, qui vite dépassa ces deux protagonistes.

En effet, il ne s’agit bientôt plus seulement de la Cadière et du père Girard, mais d’une opposition entre les parlementaires favorables aux Jésuites et ceux qui adhéraient aux théories jansénistes. Et sur ce point la position du Parlement de Provence était singulière, car il était partagé entre les deux idéologies, contrairement aux autres Parlements où le jansénisme prospérait.

Le jugement refléta parfaitement la situation, puisque douze voix demandèrent la condamnation de la Cadière et douze autres s’élevèrent pour condamner au bûcher le père Girard. Finalement, le jugement ne satisfit personne. Il se révéla même incompréhensible, car si la Cadière fut déclarée coupable, elle ne fut que condamnée aux dépens, et à être remise à sa mère. Or, elle aurait dû être condamnée à mort, ayant été reconnue coupable. Quant au père Girard, il fut décidé de le remettre aux autorités ecclésiastiques, chargés de le juger. Sa hiérarchie put ainsi le disculper.

La population s’empara de l’histoire dès le début de l’affaire. Des manifestations contre les Jésuites eurent lieu à Aix, Marseille et Toulon. Le président Pierre-Cardin Lebret – moliniste et pro-jésuite – fut hué par la foule lors du procès. En représailles, il obtint des lettres de cachet pour éloigner de la cour ses opposants. Ceux-ci ne purent rentrer de leur exil qu’après la mort de Lebret et son remplacement par Jean-Baptiste des Gallois de La Tour en 1735.
Le rôle tenu par les Jésuites demeure également assez opaque. Ils ont ainsi procédé à l’emprisonnement du confesseur et du frère de la Cadière. Ils auraient également tenté d’étouffer l’affaire quand elle en était encore à ses balbutiements, à la Sénéchaussée de Toulon. Certains accusent même la Compagnie de Jésus d’avoir enfermé la jeune femme et sa mère à l’issue du procès, raison pour laquelle on n’en retrouverait dès lors plus de traces.

Le fait que le père Girard ait été jésuite a très certainement été déterminant dans le déroulement de cette affaire. Ce procès qui a permis la diffusion des sympathies jansénistes dans les milieux notables et parlementaires de Provence, a également révélé les sentiments anti-jésuites secouant la population, et qui n’allèrent que s’exacerber au cours des décennies suivantes, au point d’aboutir en 1762 après de multiples péripéties, à l’expulsion des jésuites et à la dissolution de la société.


Sources : Magistrats et sorciers en France au XVIIe siècle – une analyse de psychologie historique, R. MANDROU, Plon ,1968;
« L’affaire Cadière/Girard : la justice laïque prise en otage » de J.Dumoulin in Justice pénale et droit des clercs en Europe XVIe-XVIIIe siècle dir. B. Durand, centre d’histoire judiciaire, 2005, Lille, p. 209-229;
Les rues d’Aix ou recherches historiques sur l’ancienne capitale de la Provence, d’A Roux-Alphéran, Aix, Aubin, 1848;
Histoire de Provence – des origines à la Révolution française, de R.Busquet, Monaco, les éditions de l’imprimerie nationale de Monaco, 1954;
Essais historiques sur le Parlement de Provence, depuis son origine jusqu’à sa suppression (1501-1770), P. Cabasse, Paris, Pihan Delaforest, 1826 (numérisé dans le même corpus);
Les remontrances et arrêtés du Parlement de Provence au XVIIIe siècle 1715-1790, P-Albert Robert, Paris, Arthur Rousseau, 1912.]]>
1762]]> fre]]> Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Jésuites]]>
Contient également, en fin de volume, une note manuscrite de G. Fleury, bibliothécaire de l'université d'Aix, datée du 29 avril 1917.]]>
- Avertissement : ces pièces, qui ont été envoyées par M. le Vice-chancelier, sont les mêmes que celles qui ont été envoyées par M. de St Florentin
- Etat du Collège de Bourbon (26 oct. 1763)
- Lettre de Demonclar à Mgr de St Florentin (26 octobre 1763)
- Pièces envoyées par le vice-chancelier le 3 janvier 1764 (27 octobre 1764)
- Mémoire concernant l'Université et le Bureau de Bourbon de Provence
- Note manuscrite de G. Fleury (29 avril 1917)]]>
1763-1764]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Droit colonial]]> 1892]]> fre]]> http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/collection/imprimes/droit-musulman/Pages/FR_MMSH_MDQ_DRMUS_MG_037.aspx]]> Tunisie. 18..]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
Droit colonial]]> 1890]]> fre]]> http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/collection/imprimes/droit-musulman/Pages/FR_MMSH_MDQ_DRMUS_MG_036.aspx]]> Tunisie. 18..]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
Histoire de la Provence]]> Droit coutumier]]> Droit du travail]]> La réforme sociale en France déduite de l'observation comparée des peuples européens" (1864) dont l'enseignement se résume à un diagnostic décisif : l'instabilité sociale est due aux désordres moraux.

Aux inégalités créées par la monarchie et qui ont engendré la révolte de 1789 (par leur rôle naturel d'exemplarité, la responsabilité des évènements revient aux élites - c'est bien connu, les corps pourrissent toujours d'abord par la tête) ont succédé les inégalités créées par la liberté : les ouvriers, aujourd'hui (1865) plongés dans l'idéologie individualiste, génératrice de conflits, regrettent amèrement la disparition de leurs anciennes corporations, alors que les économistes s'en félicitent (des irresponsables).

Pour Ch. de Ribbe, l'idée corporatiste mérite à elle seule une étude (du 13e au 18e siècles) qui n'a jamais été menée pour la Provence : les corporations, devenues aujourd'hui un simple souvenir, étaient pourtant le mode d'organisation des métiers le plus stable, le plus efficace et le plus juste qui soit : elles avaient leurs chefs, leur discipline, leurs coutumes, leurs lois, leurs droits et leurs privilèges. Un cadre de statuts et de règlements qui permettait à toutes les professions et à tous ceux qui y travaillent de trouver sa place.

Les communautés de métiers : structuration et organisation des professions et du marché du travail

Ch. de Ribbe est assurément un précieux historien dans sa minutieuse analyse de la société provençale antérieure au 19e siècle et dont il démonte, un à un, tous les rouages qui sont à ses yeux essentiels à la cohésion sociale. Mais ses postulats idéologiques l'amènent aussi à rechercher tous les rouages arrachés par la tempête révolutionnaire, unique cause de la casse de cette grande horlogerie : "Le caractère du régime nouveau est de détruire systématiquement les influences qui maintenaient autrefois dans les masses une sorte d'égalité forcée, ou tout au moins de donner à chaque individu la faculté de s'en affranchir".

Sa nostalgie obsessionnelle d'une ancienne harmonie idéale cimentée par les institutions politiques, professionnelles, sociales, familiales et morales les plus solidement établies, l'amène à concevoir une physique inédite dans laquelle la Provence se réduit à un espace à une seule dimension, la ligne temporelle du passé révolu.

Le document original du milieu du 19e siècle reproduit ici appartient aux collections de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.]]>
1865]]> fre]]> Provence. 14..]]> Provence. 15..]]> Provence. 16..]]> Provence. 17..]]>
Histoire de la Provence]]> Le moment est venu pour la France de substituer aux luttes stériles, suscitées par les vices de l'ancien régime et par l'erreur des révolutions, une entente féconde fondée sur l'observation méthodique des faits sociaux ". Un précepte qui fait gagner du temps puisque c'est la méthode qui fixe les objectifs et les limites de l'étude !

Mais il ne s'agit pas de mener une analyse scientifique contemplative destinée à élaborer une anthropologie abstraite. Non, l'enjeu de ce travail, basé sur des faits et pas sur des raisonnements, est son utilité sociale et patriotique : il doit aider à redresser l'état moral du pays. C. de Ribbe est habité par la conviction que la famille en tant qu'institution est ou doit être la clef de voûte de la société humaine et tourmenté par la hantise d'une certaine décadence : "Le péril social n'a pas cessé de grossir, par notre inertie et notre état d'anarchie".

La famille bourgeoise : un patriarche, des femmes et beaucoup d'enfants (un "cliché" du 19e siècle)

Où trouver ces faits ? Pas dans les archives, ni dans les bibliothèques et moins encore dans les textes abstraits des historiens mais dans les coutumes locales et les histoires des familles provençales, le plus souvent inédites (donc authentiques ?). Il en ressort un florilège de concepts clés qui résument à eux seuls son étude : travail, famille, patrie (une malheureuse trilogie plus tard récupérée par un régime politique bien français...), devoir, Dieu, dévouement, jeunesse, père, mère, éducation, mariage, paix domestique et sociale.

C. de Ribbe joint le geste à l'écrit : sa monographie Le livre de famille (publiée la même année, en 1879) propose un modèle de livre de raison au service de toute famille soucieuse de consigner son histoire, transmettre la connaissance de ses ascendants, diffuser ses valeurs et protéger son patrimoine, en résumé, un vade mecum du roman familial. Prêchant la bonne parole, il en fera un sujet de conférence.

L'intérêt des écrits de C. de Ribbe réside bien sûr dans la précision bien datée et documentée de son témoignage sur une société provençale à tout jamais disparue. Mais indépendamment de son peu d'intérêt aux autres cultures et aux modèles non patriarcaux, son point faible reste que ce travail n'est jamais exempt d'un prosélytisme qui prône un véritable culte de la tradition défendu, sans aucune distance, par une apologie du conformisme moral et social de sa propre époque où l'ordre et la stabilité deviennent des impératifs catégoriques individuels et collectifs absolus. A l'opposé de toute démarche historique et sociologique pourtant revendiquée comme base méthologique...]]>
1879]]> fre]]> France. 18..]]>
Économie politique]]> Enseignement supérieur]]> Histoire de l'université]]>
Un hommage est toujours un savant dosage entre les souvenirs (toujours émouvants), la biographie (évidemment exemplaire) et le respect (forcément élogieux). Pour C. de Ribbe impossible d'échapper au genre puisque c'est une tradition, chose qu'il chérit par-dessus tout. On n'est pas toujours mieux servi que par soi-même, preuve en est lorsqu'il évoque le voyage de son ami en Suisse : "Claudio Jannet** y puisa ce que la science ne saurait donner par elle-même, l'esprit de tradition. C'est dans un des derniers centres, non encore tout à fait détruits, où cet esprit de tradition continue à être respecté, qu'à la formation de l'homme intellectuel s'ajouta la formation par laquelle l'homme moral sait d'où il vient, où il va, et quel est le but de la vie".

Claudio Jannet (1857-1894)

Au cours de ce voyage, C. Jannet lui écrit : "On y souffre des mêmes maux que nous : bureaucratie, centralisation, désordre dans les communes rurales, grande instabilité dans les lois ...". Et de conclure sur l'issue fatale qui menace la société établie : "La catastrophe ne nous sera pas épargnée; car les classes riches se montrent de plus en plus indignes de la haute action directrice qu'elles devraient exercer. À Paris surtout (1), le luxe et la débauche débordent, tandis que les pauvres, dont le nombre grandit chaque jour, se montrent de plus en plus corrompus et envieux". Mêmes causes, mêmes effets et mêmes diagnostics sur les responsabilités (perte de l'exemplarité, oubli de la morale, abandon de la tradition) et les risques sociaux et politiques (oisiveté, corruption, désordre, péril socialiste).

Dans cette pensée idéologique et le contexte de la toute jeune Troisième République (elle fête ses 25 ans), C. Jannet est au yeux de C. Ribbe un gage pour l'avenir parce qu'il s'engage dans la transmission de certaines valeurs à la jeunesse : "J'ai hâte d'arriver au moment décisif où Claudio Jannet fut appelé à occuper la chaire d'économie politique dans l'Université (aujourd'hui l'Institut) catholique de Paris". Après la création des Universités catholiques de Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse en 1875, rebaptisées Instituts catholiques en 1880, les "vieilles cathos" (2), l'Université catholique de Paris lui propose un poste de professeur-adjoint pour enseigner l'économie politique (la discipline n'est enseignée dans les douze Facultés de droit que depuis 1877 (3). Titulaire deux années plus tard, il occupera ce poste jusqu'à son décès prématuré en 1894, enseignant une économie d'inspiration libérale où l'épanouissement humain se fait dans la cellule familiale et dans la morale, les deux piliers de la société pour C. de Ribbe. Opposé aux doctrines étatistes et collectivistes qui agitent la fin du 19e siècle, il ne prônait pas pour autant un libéralisme "décomplexé" qui a d'autres priorités que l'homme et la morale.

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* On notera la surprenante erreur sur la date de naissance de C. Jannet, non pas né en 1857 comme l'indique le sous-titre du livre mais en 1844. C. de Ribbe, auteur en général très rigoureux, évoque la bonne date en p. 7 : alors, coquille de l'éditeur, oubli de relecture, remords du manuscrit ?
** de son vrai nom Claude Marie Jacques Jannet
1. La capitale dépeinte comme ville de l'oisiveté, de la tentation et de la corruption des jeunes comme des travailleurs est un lieu commun partagé alors par certains provinciaux - cf Jullienne, Édouard de. - Des modifications à introduire dans l'enseignement du droit - Odyssée
2. Naudet, Jean-Yves. - Une brève histoire des économistes aixois : (à l'Université et à l'Académie d'Aix). - Chapitre 2 : Claudio Jannet (1844-894), académicien aixois, économistes à la Catho de Paris et membre de l'École d'Angers. Aix-en-Provence : Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2022 - Disponibilité https://catalogue.univ-amu.fr/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=1202063
3. Lanéry d'Arc, Pierre. - Éloge de M. Alfred Jourdan, président de l'Académie d'Aix, correspondant de l'Institut, doyen de la Faculté de droit d'Aix, prononcé dans la séance du 17 janvier 1893 - Odyssée

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1895]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18...]]>
Histoire de la Provence]]> Aménagement du territoire]]> Agriculture]]>
Pour cette 2ème édition, E. Vidal rappelle que le premier cri d'alarme lancé par C. de Ribbe devant les feux de forêts dans le Var avait eu un effet immédiat : la création en 1866 de la Société Forestière des Maures (siège à Hyères) avec pour but de vulgariser ses idées, sensibiliser les autorités aux risques dus aux mauvaises pratiques et tenter de convaincre la population des désastres causés par l'écobuage. Au moins des brigades ambulantes avaient pu être créées.

Dr E. Vidal (au centre), secrétaire de la Société Forestière des Maures (Giens, 1914)

La Société Forestière des Maures écrivait alors dans une lettre de 1866 : « Les désastres fréquents qui dévorent chaque année plusieurs milliers d'hectares rendent la propriété forestière très précaire et prolongent, pour la partie du département qui nous occupe, un état de barbarie qui n'est pas en rapport avec notre civilisation. Les populations voient sans s'émouvoir les conflagrations qui reviennent chaque été; elles cherchent à peine à les combattre ».

La culture sur brûlis, une technique simple, efficace à court terme et durablement dévastatrice

La 1ère édition se terminait par un appel à une grande enquête sur le terrain. Trois ans plus tard, cette 2ème édition inclut la bande côtière de la Basse-Provence qui va de Toulon à Antibes, une zone particulièrement exposée. C. de Ribbe ne peut que déplorer qu'en 1789, le Tiers-État réclamait déjà des règlements plus sévères pour prévenir les incendies. Quatre-vingt ans de faible intérêt législatif et administratif. Toute solution suppose :
  • le concours des propriétaires des surfaces boisées privées (2/3 des surfaces en France mais plus faible en Provence)
  • l'action de l'administration au niveau réglementaire (textes des obligations et des sanctions)
  • l'intervention directe sur le terrain des agents compétents de l'administration forestière dans les forêts publiques sous statut domanial et communal
Car avant de parler de lutte contre les incendies, il faut d'abord en comprendre les causes. Pour C. de Ribbe, cinq sont avérées : la malveillance, les bergers, les fumeurs et les chasseurs, les taillades et les issards. Les plus récurrentes et les plus anciennes sont les taillades et les issards (brûlis pour cultiver ou défricher) : un comble, loin d'une sagesse ancestrale, ce sont bien des pratiques traditionnelles et non pas accidentelles qui sont les principaux facteurs de sinistre (1). Dès cette époque, les revues d'information agricoles évoquaient également le comportement de certains campeurs et touristes et prouvent que les incendies de fôrets ne sont pas un mal né au 20e siècle (2).

Avec ses 1,9 millions d'hectares (9,4% de la forêt française) et un taux de boisement de 48% (le second au rang national, la moyenne étant de 29% en métropole), les 700 000 hectares de forêts publiques (45%) sont gérés par l'ONF (Office national des forêts). En raison de sa superficie et de ses nombreux reliefs, la région paie un lourd tribut pour entretenir un tel patrimoine naturel.

Les massifs du Var menacés par les feux de forêts (Préfecture du Var, le 7 août 2015)

Un siècle et demi après son 1er appel, la carte des zones à haut risque du Var non seulement n'avait pas régressée mais au contraire s'était étendue au Massif de la Saint-Baume : le constat alarmant d'une politique de prévention impuissante sous l'observation très comptable des pouvoirs publics (2).
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1. Martine, Chalvet. - La vulnérabilité de la forêt provençale face aux incendies : naissance d’une notion (fin XIXe siècle)VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Volume 16 numéro 3 | décembre 2016, mis en ligne le 20 décembre 2016, consulté le 02 avril 2023. URL : http://journals.openedition.org/vertigo/18012 ; DOI : https://doi.org/10.4000/vertigo.18012
2. Faure, Marcel. - Les incendies de forêts dans l'histoire : quelques leçons du passé - Forêt méditerranéenne.org
3. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, des forêts aux multiples enjeux.  Site consulté : Office National des Forêts
* En ouverture de son discours devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, Afrique du Sud, Jacques Chirac, Président de la République française, avait prononcé cette phrase, depuis devenue culte : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Quelques simples mots sur le désastre le plus annoncé...]]>
1869]]> fre]]> Maures, Massif des (Var). 18..]]> Esterel (Massif de l'). 18..]]> - Feuille Antibes ; 237 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Simonin (graveur)/Carré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802371868. 
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27422]]>
Histoire de la Provence]]> Droit social]]> Biographie]]>
Gustave Rambot (1796-1857)

A l'origine (vers 1859), Gustave Rambot lègue 12 000 Fr (donc post-mortem) à l'Académie d'Aix pour "rémunérer et honorer les belles actions et les bonnes, fussent-elles les plus modestes et les plus obscures" (1). Cette année-là (1862), ce qui deviendra le Prix de vertu* de l'Académie est décerné pour sa toute première remise à une domestique, Marie Buès, restée fidèle à ses employeurs toute sa vie durant. Son mérite : avoir fait preuve d'une fidélité inviolable à l'égard de sa maitresse dans la famille de laquelle elle est demeurée soixante-cinq ans après y être entrée à son service à 18 ans, en 1794 ! Mieux encore : son dévouement et son désintéressement absolus deviennent exemplaires : alors que sa maitresse tombe dans l'infortune, elle reste cependant à son service, sans percevoir de salaire. Devenue octogénaire (86 ans), elle se retrouve sans aucunes ressources. Le prix est autant moral que caritatif. Mais à travers cette décision, qu'est-ce qui est réellement récompensé, quelle vertu paraît si exemplaire ?

La bonne et sa maitresse : que serait l'une sans l'autre ? (archives Montréal, MCCORD, 1888)

Observateur attentif de la société, Ch. de Ribbe dépasse le récit de cette modeste servante pour s'interroger sur les conditions morales du travail : "Quelles sont-elles surtout au sein de nos sociétés démocratiques et industrielles, gouvernées par la loi de la concurrence, où, soit dans le bien, soit dans le mal, dans les époques prospères ou dans les moments de crise, il acquiert une si redoutable suprématie. L'ouvrier et le domestique se transformeront en machines vivantes". Si les conditions matérielles ne sont pas directement évoquées (on verra plus tard ?), au moins Ch. de Ribbe parle bien de travail à propos de la domesticité, terme qui n'est pas dissous dans le cadre de la famille (titre de sa monographie).

Il ne faut cependant pas se méprendre : cette dénonciation très politique n'amène pas Ch. de Ribbe, qui jouit d'une position sociale des plus confortables, à adhérer aux idées socialistes qui se propagent depuis quelques dizaines d'années dans les pays entraînés dans la révolution industrielle : dans une vision assez abstraite, ce qui est le plus admirable chez Marie Buès, c'est moins sa fidélité hors du commun que le fait de rester alors qu'elle n'est plus payée. Où certains verraient l'exploitation abusive d'une employée trop consentante (aujourd'hui, cela vaudrait à l'employeur la qualification juridique d'esclavagiste), de Ribbe y voit un témoignage édifiant et rassurant où, quelles que soient les vicissitudes de la vie, chacun reste à sa place : ordre social et stabilité familiale sont des valeurs en soi. Aurait-il pu écrire Discours de la servitude volontaire (Étienne de La Boétie, 16e siècle) et quel sens lui aurait-il donné ?

1. Thierry Brayer. - Gustave Rambot le turbulent - site consulté : L'Aixois
* Le Prix de vertu, héritier du Prix Rambot et d'autres prix créés ultérieurement par de généreux donateurs, continuait à être attribué au 21e siècle (l'un des derniers à l'Association Sainte Victoire, en 2020)

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1862]]> fre]]>
Droit de la famille]]>
Le vrai problème de ses contemporains et de la société française en cette fin de 19e siècle tient en quelques mots : "L'individualisme est posé comme le but du progrès. La famille n'est plus qu'une institution éphémère; le foyer se détruit matériellement et moralement; la terre, fécondée par les vertus et le travail des ancêtres, est assimilée aux valeurs de bourse et traitée comme elles. Notre état domestique et social est la liquidation en permanence. Tout est instable"

Bref, nous sommes emportés par un matérialisme débridé qui ne s'arrête jamais (malheureux Héraclite) : il faut trouver un ancrage solide, enraciner la famille dans sa propre histoire, construire ce récit clair et instructif qui retrace sa généalogie, qui consigne les grands évènements qui la constituent (mariages, naissances, décès), transmets ses valeurs et dresse le bilan de son patrimoine.

Ch. de Ribbe a trop appris sur les coutumes de l'ancienne Provence par les livres pour savoir que la mémoire humaine est souvent partielle, volatile, subjective, parfois même trompeuse : un livre se transmet, s'enrichit, se consulte, s'enseigne. Ch. de Ribbe sait ce qu'il en coûte de manquer de sources : il voue un culte à l'archive. Il connaît bien les "Livres de raison" ou "Livres domestiques" (le plus ancien date du 14e siècle - Archives de Marseille), d'abord conçus comme de simples livres de comptes, répandus dans plusieurs pays d'Europe, certains sont devenus des registres plus spécialisés comme le Livre terrier (copie des titres de propriété) ou le Livre de généalogie (preuves des filiations). Ch. de Ribbe, toujours en quête d'ordre moral, s'est particulièrement intéressé aux livres de raison enrichis de préoccupations plus spirituelles.

Livre de raison : état de mes fonds & de ceux de ma femme (Joseph-Marie Portalis 1803-1832)
état des dépenses de 1803, BU Schuman - Réserve - cote ARCH-2-153-2-Portalis (1)

La même année (1879), il publiera "Le livre de famille" accompagné d'un second registre vierge avec un titre imprimé et un sommaire indiquant les chapitres à ouvrir (les éditeurs lui recommandent de les vendre séparemment). Lors de sa conférence, sorte de campagne de communication sur son prochain livre auprès d'un public bien ciblé, il ne sait pas encore quelle forme définitive lui donner : "L'expérience dira comment et dans quelles conditions devrait être publié un petit livret tout populaire" (3).

Le livre famille (de Ribbe, Charles, 1879) - Gallica

Le livre de famille élaboré par Ch. de Ribbe, est un modèle qui n'oublie rien du passé (ancêtres, parents), qui dresse le bilan du présent (mariage, enfants, l'état des biens) et qui pense à l'avenir (testaments, conseils des parents en toutes matières - religion, bonnes meurs, spectacles, lectures, travail, éducation, serviteurs, épargne). Famille, propriété et religion : trois bonnes raisons de tenir un livre de raison. Un livre qui doit dépasser le souci boutiquier du bilan comptable, transcender les tourments de chaque roman familial individuel et constituer une ligne de vie édificatrice : le livre de famille qui s'écrit, c'est l'esprit de famille en marche.

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1. 2. de Ribbe, Charles.-  Le Livre de famille, 1879. - Gallica
2. faut-il voir une malice de la part de l'auteur quand il fait la promotion de son Livre de famille : difficile d'éviter tout rapprochement avec le Livret de famille qui vient d'être créé deux ans plus tôt (1877) après la destruction (incendie) des états civils parisiens (couvrant les années 1530 à 1870) : depuis cette perte irréparable, un livret officiel est remis à chaque famille, livret qui reprend tous les actes la concernant, une sorte de copie individuelle de sauvegarde pour pallier toute destruction...
3. de Ribbe, Charles.-  Le Livre de famille, 1879. - Gallica]]>
1879]]> fre]]> France. 18..]]>
Histoire de la Provence]]>
- Dédicace manuscrite de l'auteur en page de titre : "à Monsieur Norbert Bonafous, affectueux souvenirs. Signé Charles de Ribbe" *
- Mention sur la première de couverture : "(Extrait du Compte-rendu des travaux du Congrès scientifique de France, tenu à Montpellier, en décembre 1868.)"

Invité à un colloque scientifique qui se tient à Montpellier, C. de Ribbe prend la parole après une communication sur les poissons qu'il relativise assez sèchement : "L'histoire naturelle des poissons est sans nul doute très intéressante; l'histoire morale et économique de nos excellentes populations de pêcheurs ne saurait l'être moins".

Même passionné de questions assez variées (le reboisement, par ex.), C. de Ribbe entend s'imposer ici comme spécialiste des coutumes et des traditions : outre de nombreux autres ouvrages sur l'histoire et la société provençale, il avait déjà fait paraître en 1850 un opuscule sur les Communautés et Prud’homies des patrons pêcheurs de Méditerranée (1), un milieu mal connu (surtout à Montpellier !) qui pourtant règle la vie de 10 000 pêcheurs, d'Antibes à Port-Vendres, depuis plus de quatre siècles (la plus ancienne Prud'homie, créée à Marseille en 1431, servira de modèle à celles fondées par la suite). Organisation propre au littoral de la Provence et du Languedoc, on pourrait s'étonner que cette corporation ait survécu si longtemps et ait réussi à échapper à la loi commune.

Les Prudhomme des pêcheurs : avant tout, une instance corporatiste où se règlent les litiges

Le secret de sa longévité ? Une loyauté à toute épreuve, pas de bureaucratie, jamais de procès engagé à tout moment, à tort et à travers, pas de dettes (la seule cotisation se résume à une demi-part des produits de la pêche, ce qui assure l'équilibre des comptes) et une profession ouverte à tous, même aux étrangers. Plus étonnant encore, elle survivra à la Révolution, c'est peu de le dire. Ajoutez à cela un fonctionnement simple des séances qui se tiennent dans la salle de justice (par leur statut et leur vocation, les Prud'hommes sont des juridictions qui arbitrent les litiges et règlementent la pêche**) avec des procédures également très simplifiées, sans formalités, et qui donnent lieu à des sentences tellement courtes qu'elles sont restées jusque là purement orales (mais là, c'est peut-être pousser la proximité et la bonne entente un peu loin, il faudrait sérieusement penser à laisser une trace écrite, un petit PV, par ex.).

La prud'homie des pêcheurs de Martigues : une institution créée en 1791 et qui a pignon sur rue (2)

Pour résumer ce que sont les Prud’homies de pêcheurs méditerranéens : un modèle d'organisation et de fonctionnement dont beaucoup gagneraient à s'en inspirer et qui fait à l'évidence l'admiration de l'historien, certes partisan d'un certain ordre moral, mais aussi observateur attentif de la société civile provençale, et qui n'hésite pas à conclure : "Des bonnes mœurs naissent les bonnes coutumes". Leçon offerte !

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* Norbert Bonafous, professeur de littérature ancienne et de littérature française, occupe le poste de doyen de la Faculté des Lettres (1867 à 1879) lorsque C. de Ribbe lui adresse amicalement son ouvrage.
1. Des corporations et de la juridiction des prud'hommes pêcheurs de la Méditerranée

** L'article 16 du décret du 9 janvier 1852 relatif à la pêche côtière confie aux prud’hommes pêcheurs le pouvoir de rechercher et de constater les infractions
2. La Prud'homie de Martigues. - Ville de Martigues


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1869]]> fre]]> Méditerranée (région). 18..]]>
Histoire]]> Philosophie politique]]> Extrait du Moniteur Universel (Notes)

Charles de Ribbe, avocat aixois, fin connaisseur et historien attentif de la société provençale, privilégie toujours l'aspect social et moral dans ses analyses de la société française de la seconde moitié du 19e siècle.

Pour lui, le plus grand ennemi de la cohésion sociale et de la prospérité économique est la précarité du logement (qu'il appelle instabilité) imposée aux ouvriers. La raison en est bien connue : les logements construits en collectifs sont devenus des taudis que Ch. de Ribbe dénonce sur un ton étonnamment très politique : "Ces immenses habitations collectives, de cinq ou six étages, à logements si réduits, ne sont pas des foyers; ce sont des capitaux, et les locataires y sont traités, ils s'y renouvellent comme des valeurs de bourse".

La précarité du travail comme du logement, symbole de la condition ouvrière (fin 19e siècle)

La question des conditions de vie des classes populaires et laborieuses ne laisse pas indifférents nombre d'écrivains et penseurs politiques de cette fin de siècle, à l'instar de Jules Simon, homme politique contemporain de Ch. de Ribbe, dans ses écrits de philosophie politique.

Jules Simon (1814-1896)

Mais si J. Simon, que Ch. de Ribbe cite à plusieurs reprises, affirme bien que le salut de l'ouvrière passe par la famille, il s'en tient à une défense strictement libérale et donc purement abstraite (la transmission de l'habitation paternelle appartient à une époque révolue) : la famille, ciment de la société, restera constamment menacée dans son unité par la question du logement parce que la révolution industrielle a condamné les travailleurs, faute de moyens, à n'être plus que des locataires à la merci des propriétaires dont l'unique préoccupation est le profit. Une critique sans fard d'un ultralibéralisme pour qui seule la régulation spontannée résout naturellement tous les problèmes économiques et sociaux.


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1870]]> fre]]> France. 18..]]>
Histoire de la Provence]]> Économie coloniale]]>
En ce milieu du 19e siècle, Marseille compte 400 000 habitants et emploie une main d'oeuvre ouvrière nombreuse divisée en trois catégories :
  1. les pêcheurs, constitués en corporations parmi les plus anciennes des institutions ouvrières
  2. les ouvriers des industries, les principales étant la savonnerie et la raffinerie
  3. les ouvriers des ports, qui se partagent en six professions : les emballeurs, les tonneliers, les calfats, les acconiers (bateliers), les arrimeurs et les portefaix

Jusqu’à cette époque, le chargement et le déchargement des navires accostant à Marseille sont confiés à la Société des portefaix, littéralement porteurs de fardeaux, une corporation bâtie sur l'esprit de solidarité. Les portefaix, et plus encore les maître-portefaix, bénéficient de salaires élevés, ont un rang social reconnu et entretiennent de véritables dynasties familiales, certaines multi-centenaires. Il ne s’agit pas là d’une particularité marseillaise : la plupart des ports connaissent ce type d'associations corporatistes, comme à Gênes (1), associations qui étonnamment ont survécu à la loi Le Chapelier qui les avait pourtant supprimées 70 ans auparavant. Forte de ses privilèges et prospère, la confrérie était maitresse des quais de Marseille : elle jouissait du monopole du pesage, étendu par la suite au portage des marchandises à toute la ville.

Pas moins de six professions se partagent les opérations portuaires (Quai de la Fraternité, Marseille)

L’apparition des docks-entrepôts en France va marquer un tournant dans la gestion portuaire : après la création du premier entrepôt de ce type en 1844 au Havre, un second suivra à Paris puis à Marseille en 1864 (2). La Compagnie des docks et entrepôts, le Dock, est un établissement public qui a pour rôle de simplifier et d’accélérer les opérations commerciales liées aux tâches de manutentions portuaires, ce qui veut dire aussi de les rendre plus expéditives et plus économiques (3).

Déchargement des sacs de café au Havre (années 1920-1930)

Pour la Confrérie des portefaix, l’obligation d'entreposer les marchandises dans les entrepôts du Dock est un casus belli : elle est accusée de tuer la liberté du travail. Conflit d’autant plus mal vécu que certains membres quittent alors la Société pour rejoindre le Dock. Mais cette rivalité administrative occulte une évolution plus préoccupante : la concurrence permanente des robeirols (ou crocheteurs) et l’érosion de son monopole quand les minotiers décident de ne plus faire appel à ses services pour la manipulation du grain.

Charles de Ribbe affirme vouloir rester impartial et se limiter à comprendre l'origine de la Société et son fonctionnement : mais en fait, il prend fait et cause pour une corporation qui mérite le label, très nostalgique, de vieille confrérie provençale. Le second rapporteur n’est pas en reste et réfute les accusations portées sur la Société des Portefaix, qui profitant de son prétendu monopole, ne serait ni performante ni bon marché.

Il est clair aujourd’hui que cette polémique met en lumière une évolution plus fondamentale, celle de la modernisation de l'outil industriel et de l’activité du port elle-même dont le Dock est l’acteur central : son extension avec ses nouveaux entrepôts, la mise en circulation de plus gros cargos, l’arrivée du chemin de fer, l’application de tarifs préférentiels pour les minerais, les investissements dans de nouveaux outillages (grues hydrauliques à vapeur, par ex.) qui annoncent l’émergence d’un complexe maritime-portuaire-ferroviaire (2) très intégré à la recherche d’une productivité élevée : peu compatible avec un modèle clientéliste, incapable d’évoluer vers les nouvelles formes de  syndicalisme. Après la période faste avec un taux de syndicalisation de plus 90%, la profession évoluera considérablement avec la généralisation mondiale de logistiques ultra-performantes et très automatisées (porte-conteneurs) : les dockers sont aujourd’hui majoritairement des ouvriers professionnels salariés mensualisés dans des entreprises de manutention.


Réfs.
1. Maria-Teresa Maiullari - Les corporations à Gênes et à Marseille au début du 19e siècle [article], in Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine Année 1995 42-2 pp. 270-281
2. Roger Cornu - Les portefaix et la transformation du port de Marseille [article], in Annales du Midi Année 1974 86-117 pp. 181-201 
3. Michel Pigenet - Les dockers : retour sur le long processus de construction d'une identité collective en France, 19e-20e siècles, in Genèses 2001/1 (no42), pages 5 à 25
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1865]]> ]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
Histoire de la Provence]]> Histoire médiévale]]> Droit coutumier]]> Successions et héritages]]> Villes et communautés de Provence]]> Fin 15e siècle, pour de simples raisons de mésentente familiale, la Provence est rattachée au royaume de France : une très fine analyse de la vie domestique, des rapports sociaux entre nobles et paysans dans un monde rural très largement dominant, des coutumes, de l’organisation politique et communale d’une province qui bascule dans un autre monde. Une étude quasi sociologique très moderne pour son époque et qui délaisse les grands faits historiques au profit des détails de la vie quotidienne et des moeurs.



A sa mort en 1481, Charles V d'Anjou, héritier du Roi Réné, lègue la Provence à Charles XI, alors Roi de France.

Monographie de sociologie historique du disciple provençal de Frédéric Le Play, étudiant notamment la famille, la propriété et la commune, d’après le livre de raison tenu par Jaume Deydier, agriculteur et juriste, entre 1477 et 1521 et de très nombreuses archives notariales du XIVe au XVIe siècle. De toutes ces archives mais sur la foi de ce seul de livre de compte, Ch. de Ribbe tire de nombreux enseignements sur l'évolution de la Provence, comme son appauvrissement économique au cours du 16e siècle et, parallèlement, à l'enrichissement par le commerce d'une nouvelle noblesse issue du peuple.

La Provence médiévale, à l'image de sa cuisine simple : un paradis perdu ?

Compte rendu de lecture très critique de cette monographie, par Michel Clerc paru dans les "Annales du Midi", 1899, consultable en ligne : https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1899_num_11_43_3446_t1_0361_0000_3

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1898]]> fre]]> Provence. 14..]]>
Epidémies]]>
Mgr Belzunce, évêque de Marseille pendant la grande peste

En pleine épidémie de la grande peste de 1720 à 1721 qui sévit dans toute la France (près de 100 000 morts estimés pour la seule région de Provence), deux soeurs sacrifient leur vie pour aider les mourants des hôpitaux d'Aix : une expiation à la mesure d'un fléau compris comme une punition divine dans des temps où le relâchement des moeurs est parfois dénoncé.

De décembre 1720 à mars 1721,, la correspondance qu'elles ont entretenue avec leur famille (la famille de Ribbe, celle-là même de l'auteur), soeur, frère et surtout père et mère, nous laisse le témoignage précis et détaillé d'une chronologie implacable (contamination inévitable, agonie terrible et mort inéluctable).

Note : la santé publique, en particulier les hôpitaux, à cette époque et jusque la fin du 19e siècle (cf histoire des hôpitaux) repose d'abord sur un engagement de charité, le plus souvent adossé à la foi.]]>
1874]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Biographie]]> Histoire des religions]]> Poésie]]> 18??]]> fre]]> Grasse. 16..]]> Vence. 16..]]> Académicien (L') Godeau, évêque de Grasse et de Vence, connu d'après ses oeuvres, lu par M. Mouan
- Feuille Nice ; 225 ; 1884 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Rouillard (graveur)/Carolas (graveur)/Dadou (graveur)/Chartier (graveur), ISBN : F802251884. (…) 1878 ; Tirage de Janvier 1884
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27411

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Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Il est aussi l’auteur d’un petit ouvrage : Les fiançailles et mariages en Provence à la fin du Moyen-Âge, numérisé dans le même corpus en ligne. Ribbe s’intéresse ici à l’institution de prud’homie des pêcheurs de méditerranée, en s’appuyant sur une étude de Jean-César-Maxime-Gustave du Beux, procureur général de la cour impériale d’Aix en Provence. Pour plus d’informations sur cette institution, voir l’article de R. Rézenthel « les prud’homies de pêcheurs en Méditerranée : un défi au droit contemporain » dans Le droit maritime français (oct. 1983) coté 50132.]]> 1850]]> fre]]> Méditerranée (mer). 18..]]> Droit coutumier]]> Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Histoire de la Provence]]> 1896]]> fre]]> Provence. 14..]]> Epidémies]]> Santé publique]]>
Timbre humide ovale noir "Don du prof. Fallot 1911" ; timbres humides ronds bleus "École de plein exercice de médecine et de pharmacie Bibliothèque Marseille" (Note sur la provenance)

Fallot, Étienne Louis Arthur (1850-1911) (Note sur la provenance)

Le puits provençal traditionnel ? Plutôt une eau putride et polluée,
assez éloignée de l'image du petit santon aux parfums torrides de la garrigue !

Le vrai problème à Marseille c'est l'hygiène désastreuse des cités où grouillent des familles entières qui vivent dans une effroyable promiscuité.

Pour éradiquer la fièvre typhoïde à Marseille, il y a seulement 3 conditions à remplir : des logements salubres, des eaux d'alimentation propres comme celles du canal de la Durance et de la Madrague et des égoùts parfaitement étanches.

Ces conditions doivent être complétées par  quelques simples mesures : installer des filtres dans les établissemnts publics (écoles, hôpitaux et prisons, par ex.), fermer tous les puits privés, enterrer la canalisation Merlan-Longcbamp, et enfin convertir Le Jarret en souterrain, même s'il ne joue pas un rôle aussi important dans cette question qu'on le prétend.]]>
1894]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
Droit privé]]> Droit romain]]>
Dans la première partie de cette thèse consacrée au droit romain, l’auteur explique le régime juridique applicable à la cession d’actions. Il précise le principe de départ de la logique juridique romaine en la matière : l’incessibilité des créances. Cependant, l’essor de l’empire et du commerce a vu l’adaptation de la législation romaine et la progressive transposition des cessions communément applicables en matière de choses corporelles aux actions, qui sont des titres.

Dans la seconde partie de la thèse, l’auteur aborde une notion qui n’est pas sans lien avec la cession d’actions. Il s’agit de la subrogation qui consiste à remplacer une chose ou une personne par une autre. A titre d’exemple, l’auteur cite le droit de retour d’un bien acheté. Il rapporte ainsi les différents types de subrogation, notamment celles qui sont légales : prévues par le code civil et leurs effets.

Résumé Liantsoa Noronavalona]]>
1884]]> fre]]> France. 18..]]>
Économie coloniale]]> Colonies françaises]]> Collection numérisée : 1927-1935. Ces années complètent l'offre en ligne de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

Rapport présenté à l'occasion des sessions du Grand Conseil de la Tunisie. - Mention portée sur le volume publié en 1927 à l'occasion de la VIe session du Grand conseil de la Tunisie (novembre-décembre 1927) : "Le présent volume remplace le Rapport au président de la République sur la situation de la Tunisie". - Les différentes parties du rapport peuvent, à partir de 1936, faire l'objet d'une publication séparée en fascicules (notes)

Rapport sur les prévisions budgétaires pour l'exercice... (Publié avec)
Rapport sur le compte administratif et règlement du budget de l'exercice... (Publié avec)
Rapport du résident général sur le projet de budget de l'exercice... Grand conseil de la Tunisie (Publié avec)

La résidence du Caïd Gouverneur, mitoyenne du petit commerce "Au pays de France", rue de Marseille (Le Kef)

Ces rapports d'activité ont pour mission de présenter au Grand Conseil de la Tunisie (créé en 1922) le budget annnuel engagé par l'administration du Protectorat : comme pour tout exercice comptable, ils exposent les recettes et dépenses de l'année en cours, les prévisions budgétaires de l'année à venir et la réalisation budgétaire effective (en général, l'année n-1 , parfois l'année n-2).

Les bilans statistiques annuels peuvent difficilement éviter un certain aspect rébarbatif mais toutes ces données purement quantitatives et comptables présentent un triple intérêt dans la mesure où elles livrent :

- un état des lieux matériel et financier précis et évolutif de la Tunisie sous domination française
- le périmètre (très stable) des compétences du protectorat (finances publiques, communications, justice, agriculture, commerce, colonisation, intérieur, éducation,... sauf l'armée)
- des informations éparses, parfois de simple portée locale, qui renseignent beaucoup sur la vie quotidienne des tunisiens : par ex. pour 1934, nous savons que les maraîchers utilisent les semences provenant de la Métropole et approvisionnement bien le marché local, que l'emploi des superphosphates se généralisent pour la culture des fèves, que la lutte annuelle contre les sauterelles et les criquets dure tout le mois de mai, et qu'il faut intensifier la fixation des dunes pour protéger les ressources en eau et stopper la progression du désert...

Dépenses et recettes du réseau des chemins de fer tunisiens (1933)


Si les rapporteurs (du monde entier) entretiennent une tendance à embellir les statistiques supposées répondre aux attentes de leurs commanditaires ou des décideurs politiques (ici, la hiérarchie), ils laissent passer quelques commentaires plus critiques comme cette note du bilan de 1930 qui explique, respectueusement mais sans détour, qu'il est impossible de régler les questions foncières indigènes avec seulement quelques agents alors qu'elles concernent plus de 25% du territoire !

Quelques trop rares tableaux proposent l'évolution des chiffres sur plusieurs années : dans la période considérée ici, parce que limité à l'exercice comptable par nature annuel, on regrettera l'absence de compilations sur de plus longues séquences qui permettraient de mieux comprendre les orientations d'une administration coloniale et les mutations de fond qui ont façonné une économie nationale qui ne jouissait pas de sa totale souveraineté.

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Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.

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A l'exception de 1935, dernière année numérisée de cette collection, le sommaire suit le même plan annuel des rubriques, ce qui en facilite la consultation et les comparaisons :

  • Table des matières
  • Considérations générales sur l'activité des Services du Protectorat
  • Chapitre 1 - Direction générale des Finances
  • Chapitre 2 - Secrétariat général
  • Chapitre 3 - Direction générale de l'Intérieur
  • Chapitre 4 - Direction générale de l'Agriculture du Commerce et de la Colonisation
  • Chapitre 5 - Direction générale de l'instruction publique et des Beaux-Arts
  • Chapitre 6 - Armée Tunisienne
  • Chapitre 7 - Travaux publics
  • Chapitre 8 - Direction de la Justice Tunisienne
  • Chapitre 9 - Direction de l'Office des Postes et Télégraphes
  • Prévisions budgétaires pour l'année 19.., en général n + 2
  • Rapport sur le compte administratif de l'exercice 19.., en général, n -1 ou n - 2

La section des Travaux publics est la rubrique la plus étoffée : elle offre un bilan extrêmement détaillé des infrastructures comme les routes (dont les routes de colonisation !), les ouvrages d'art, les ports maritimes et aériens, les stations océanographiques, l'hydraulique agricole et urbaine, les réseaux d'assainissement, les constructions civiles, les chemins de fer et les tramways, les services des mines et les services météorologiques...

Pour des raisons techniques, les tableaux statistiques présentés en double page ont été rassemblés en fin de volume, un signet y renvoie.

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1927-1951]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]>
Archéologie]]> Antiquité]]>
Quand il décide de publier le résultat de ses travaux (notamment sur Carthage), Jules Renault vient tout juste d'avoir trente ans. Empruntant une voie très différente de ses collègues qui publient majoritairement dans des revues de sociétés savantes, il opte pour une publication "artisanale', intégralement manuscrite et ornée de nombreuses illustrations qu'il réalise lui-même par procédé lithographique*. La finesse et la fidélité de ses reproductions montrent qu'il est un dessinateur hors-pair  : à juste titre, il n'oublie jamais de signer et dater ses œuvres. Conscient de son talent, il met en avant le format inhabituellement grand de sa publication (28 cm, nettement supérieur à celui des revues académiques) qui aidera ses lecteurs : "Le format que j'emploie permet de reproduire à une échelle suffisante les inscriptions de quelque importance pour l'étude des caractères gravés. Les plans et les dessins sont lisibles pour tous".

Un vase en albâtre (Carthage, cahier 1909)

Rien ne le décourage : ni le niveau de détail, ni le nombre d'éléments à représenter, ni la taille du motif. À propos d'un des fragments d'une mosaïque romaine qu'il a dessinée, J. Renault a l'humilité d'indiquer "il est à remarquer avec quel soin il est composé et avec quelle patience et quel art les cubes en ont été disposés". Le compliment ne vaut-il pas pour lui également ?

Une céramique de Carthage (cahier 1910)

Chaque cahier exige un grand temps d'exécution, ce qui explique une production assez limitée (un peu plus 1 000 pages en 5 ans), délai aggravé par la maladie qui va l'empêcher de publier en 1912 et la courte vie d'une revue d'apparence solitaire (elle cessera de paraître après le second cahier de 1913).

Mais J. Renault n'est pas pour autant un esthète marginal enivré de romantisme antique et a bien les pieds sur terre : archéologue spécialiste de la Tunisie, il occupe un poste d'architecte à la Direction générale des travaux publics de la Régence de Tunis, il est également correspondant du Ministère de l'Instruction publique et des beaux-arts à Tunis et siègera comme membre au Comité des travaux historiques et scientifiques de 1906 à 1920.

La maison Garrigues de Tunis (cahier 1911)

Parallèlement à sa revue "fait maison", il fréquente le Musée du Bardo, écrit dans des revues d'archéologie comme la Revue tunisienne et connaît bien les travaux de ses collègues qu'il cite dans ses articles (par ex., références au Bulletin archéologique).

Le choix de J. Renault de proposer ses dessins est délibéré et ne tourne pas le dos à la technique pour autant : pour reproduire certains sites et certains monuments, il n'hésite pas à s'inspirer de photographies de chantiers ou les à reproduire en le signalant systématiquement de la mention "d'après une photographie...".

* la revue a été imprimée par le procédé d'impression baptisé zincographie, lithographie sur zinc, qui permet d'obtenir un grain d'une extrême finesse, ici de type monochrome.

Numérisation et sommaires Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian MMSH, Aix-en-Provence]]>
1908-1911; 1913]]> fre]]> Tunisie. 19..]]> - Feuille Tunis ; V ; 1897 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_05_1897a.
"Levés (…) 1881 à 1887 ; [tirage] 09-1897, codé sous la forme 9097" - Carte de reconnaissance
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Géographie]]> Antiquité]]> - Géographie comparée de la province romaine d'Afrique ; 3 (Collection)
- Géographie comparée de la province romaine d'Afrique. Tome second, Chorographie, réseau routier / par Charles Tissot. - (Exploration scientifique de la Tunisie) (Autres œuvres en liaison)

L'atlas présenté par S. Reinach (il n'en est pas réellement l'auteur, plutôt le compilateur) a été dressé à partir de cartes du dépôt de la Guerre, de cartes géographiques récentes (sans plus de précision), quelques-unes carrément empruntées à d'autres ouvrages (sources non citées).

Salomon Reinach (1858-1932)

A la suite de la préface de la 1ère édition de la "Géographie comparée de la province romaine d'Afrique (1)" de Charles Tissot de 1884, S. Reinach évoque le géographe en rappelant qu'il est son "maître et ami".

Charles Joseph Tissot (1828-1884)

Son atlas n'est pas une œuvre opportuniste mais l'accompagnement naturel du travail que Tissot a commencé au milieu du 19e siècle. L'institution du protectorat français de Tunisie en 1881 va lui donner l'occasion, durant trois années, de compléter son travail de géographie comparée par des données d'ordre archéologique : son étude géographique de l'Afrique septentrionale (Maroc, Algérie, Tunisie), une région cernée par la Méditerranée au Nord, par l'Atlantique à l'Ouest et par le Sahara au Sud et à l'Est et marquée par l'ossature de l'Atlas, intègre des données historiques de la géographie antique (Numidie, Tripolitaine).

Hadrumète, port de la Province romaine et théâtre de la campagne de J. César.

Ch. Tissot décèdera l'année même de la parution du Tome premier de sa Géographie comparée, après avoir eu juste le temps de le corriger. S. Reinach se chargera de la publication du Tome second consacré à la chorographie et au réseau routier de la même région, d'après le manuscrit de l'auteur et y ajoutera des notes, des additions et son propre atlas.

Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian MMSH, Aix-en-Provence)

1. La "Géographie comparée de l'Afrique romaine" de Charles Tissot, 1884, est consultable sur lGallica et sur le site de la Bibliothèque numérique de l'Institut du Monde Arabe.
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1891]]> fre]]> Afrique (province romaine)]]>
Botanique]]> Histoire de l'université]]> ]]> Esquisse d'un prodrome d'histoire naturelle du département du Gard (Paris : J.-B. Baillères et Fils, 1894) : "Champignons de la Provence et du Gard (Paris, 1894, grand in-8°).

Mention en première de couverture : "L'ouvrage paraîtra en trois fascicules. La préface et les tables seront jointes au dernier".

Si Jean Marius François Réguis est sans conteste un naturaliste oublié de nos jours, il fait cependant partie de ces passionnés qui se sont intéressés aux champignons, organismes tellement rebelles aux classifications qu'il a fallu des siècles d'avancées scientifiques pour déterminer s'ils relevaient vraiment de la botanique (au sens strict, on sait aujourd'hui que non) et dont on découvre tous les jours la stupéfiante diversité.

Quel lien obscur unit le chêne (ou d'autres arbres) et la truffe ?
une symbiose complexe aujourd'hui bien comprise par les scientifiques
source illust. : Synonymie provençale des champignons de Vaucluse (1886)

La Société mycologique de France, fondée en 1884 par un petit groupe de mycologues (1), est la première société mycologique au monde : en 1885 elle compte déjà 128 membres fondateurs parmi lesquels on relève le nom de la plupart des mycologues français connus (pharmaciens, médecins, enseignants …) dont notre jeune auteur, J.-M.F. Réguis. La création de la SMF consacre une série de travaux importants en mycologie : l'étude des champignons ne date pas du 19e siècle mais le suédois Elias Magnus Fries marque un tournant dans leur étude en publiant ses premiers travaux de classification dans les années 1820. Leur importance est telle que des commentateurs estiment que l'on peut parler de la mycologie d'avant Fries et celle d'après Fries (2).

Elias Magnus Fries, surnommé le « Linné des champignons » (1794-1878)

Au cours des décennies suivantes, ses travaux susciteront la publication de nombreuses monographies régionales consacrées aux champignons. C'est à cette époque, que Réguis entre à la Faculté des Sciences de Marseille qui a ouvert ses portes en 1854. Ses professeurs les plus illustres vont lui donner le goût des sciences naturelles : Antoine-Fortuné Marion (1846-1900), Alphonse Derbès (1818-1894), Édouard Marie Heckel (1843-1916).

Amanite Tue-mouches : faut que ça chauffe (pour rester en vie)
source : Synonymie provençale des champignons de Vaucluse (1886)

Comme ses collègues héritiers de Fries, Réguis publie ses recherches sur les champignons après la mort du savant suédois. Sa connaissance mêle son savoir théorique, ses observations sur le terrain (en particulier les environs d'Allauch) et son analyse des spécimens que lui envoient des amateurs éclairés, pharmaciens confirmés ou jeunes botanistes dévoués à la science. Malgré quelques trop rares digressions heuristiques (le mycéllium de cette amanite pourrait-il favoriser la propagation de la maladie des châtaigniers ?), Réguis s'attache essentiellement à la toxicité des champignons, à leur létalité et à leur qualité gastronomique, beaucoup moins à leur potentiel pharmaceutique ou à leur intérêt pour leur culture. Comptait-il le faire par la suite ?

Le Lactaire délicieux (Lactarius deliciosus) : 0,50 F à 1,50 F le kg
ceux de Réguis atteignent les 25 cm de diamètre (5 à 12 en moyenne) : réservés aux 5 étoiles ?

Annoncée en 1894, son étude des champignons restera inachevée avec la seule livraison du premier des trois fascicules (il ne décède pourtant que 14 ans plus tard) : suivant la classification de Fries, elle se limite à douze genres regroupant 244 espèces. Laissons conclure son biographe :"Les champignons sont toujours là, avec en moins peut-être le temps ou la passion. Son livre reprend le fond de ses articles marseillais de la Revue horticole des Bouches-du-Rhône; l'indice du premier fascicule laisse entendre qu'il y en aura d'autres, mais la mycologie provençale est exigeante : années de sécheresse, observations non publiées, manque d'iconographies. La mycologie purement descriptive se termine avec le siècle, l'avenir appartient au travail au microscope, aux herbiers, toutes choses complexes pour l'étude des mycètes" (3).

Crépuscule d'une époque pionnière mais un des jalons historiques de la compréhension du vivant qui ne cesse de se réécrire. Début 21e siècle, les méthodes d'analyse moléculaire ont amené les biologistes à réviser profondément la taxinomie des eumycètes, dénomination réservée aux seuls vrais champignons, et ses 100 000 espèces aujourd'hui décrites : une porte ouverte sur un univers vertigineux qui pourrait compter 3, 5, voire 10 millions d'espèces, selon le ratio espèces connues / espèces non identifiées (4) et un immense champ de recherche. C'est seulement en 2022 que les quatre gènes responsables de la toxicité de certains champignons ont été identifiés ainsi que leur mode probable de transmission (5).

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1. Société mycologique de France - site de la SMF
2. Mycologie - site consulté Wikipédia
3. Bonnin, Jean-Claude. - Un naturaliste provençal,
Jean Marius François Réguis (1850-1908) - in Bull. Soc. linn. Provence, t. 62, 2011, pp. 23-34 - Disponibilité et consultation sur place
4. Meredith Blackwell. - The Fungi: 1, 2, 3 … 5.1 million species ? - American journal of Botany, 2011, March, pp. 426-438, https://doi.org/10.3732/ajb.1000298
5. Chauveau, Loïc. - L'origine de la toxicité des champignons a été identifiée. - Sciences et Avenir - La Recherche, 2022, nov., n° 909, pp. 64-65 - Disponibilité
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1894]]> fre]]> Provence. 18..]]> Gard. 18..]]>
Administration publique]]> Villes et communautés de Provence]]> Droit romain]]> 1897]]> fre]]> France. 18..]]> Histoire de la Provence]]>
  • 1er précis : de 1549 à 1624
  • 2nd précis : de 1625 à 1731
on trouvera trois séquences distinctes avec un chevauchement de dates :
  • 1er précis : de 1548 à 1733 (il s'achève 110 ans plus tard qu'annoncé !)
  • 2nd précis : de 1549 (bien plus tôt que 1625) à 1595
  • continuation du 2nd précis : de 1693 à 1699 (bien avant 1731)
Sur le fond, pourquoi commencer cet historique de la Noblesse provençale en 1549 ? Pour la simple et bonne raison que jusqu'à cette date, la noblesse n'avait jamais éprouvé le besoin de se rassembler. C'est seulement à partir du moment où les Rois de France (François 1er) ont voulu restreindre leur liberté et les soumettre à l'impôt que la noblesse a compris la nécessité de se réunir en assemblée pour se défendre. C'est à cette date que cette noblesse provinciale commence réellement à faire corps et que s'ouvre le premier registre qui fait état de ces assemblées qui se tiendront quasi annuellement. Le précis, établi par Regibaud (père), greffier de profession, consigne par ordre chronologique toutes ces assemblées. La toute première se tiendra le 20 octobre 1548 dans la Maison Commune de la ville de Marseille (à partir du 17e, les assemblées ici recensées se tiennent à Aix) et sa première requête sera de demander la permission aux nobles de s'assembler pour délibérer sur ses propres affaires, à commencer par le ban et l'arrière ban.

Le manuscrit recense donc toutes les assemblées de "ce groupe de pression politique" depuis la moitié du 16e siècle jusqu'au premier tiers du 18e siècle : les questions récurrentes concernent essentiellement les impôts, leurs représentants pour l'envoi de députés à Paris pour certaines affaires (le procès des tailles au 16e, par ex.), les présents offerts à des avocats, les gages du greffier, le montant de certaines taxes, les auditeurs de comptes,...

Au delà de l'ordre du jour des assemblées, l'intérêt de ce manuscrit est de montrer comment la noblesse provençale s'est structurée et organisée en corps séparé de celui du Clergé et du Tiers-États, à partir du 16e siècle, en réaction aux prétentions du pouvoir central (le rattachement de la Provence est assez tardif) et de prouver l'ancienneté de ces assemblées. Une ancienneté qui n'est pas par ailleurs totalement dénuée d'intérêt : comme le décrit de manière très détaillée le long discours liminaire du Second précis, les archives attestent de l'authenticité de la propriété des titres et des biens (fiefs) des nobles possédants (le second précis est lui-même achevé par le Fils du premier rédacteur, ce qui explique peut-être l'apparition de ruptures chronologiques).

Pour aller plus loin : l'appartenance ou pas au corps de la noblesse a de grandes conséquences sur le plan du statut social, la constitution des alliances, les charges dont on peut bénéficier ou les impôts dont on peut être exempté. La question de la réalité et de l'authenticité des titres n'est pas une affaire prise à la légère, comme en témoigne cette liste de repentis spontanés établie au 17e siècle (2).


Les repentis - Nom, commune, n° page ses registres (Recherches de noblesse, 1910)

Le 18e siècle n'est pas en reste comme le montre ce catalogue des certificats de noblesse exigés pour accéder à un certain grade dans l'armée (2).

Catalogue des certificats de noblesse - liste des faussaires (La Roque, 1864)

A l'image d'autres activités humaines, le métier de faussaire est l'un des plus vieux du monde, comme l'illustre ces affaires des 16e et 17e siècles où petits arrangements sémantiques et corrections orthographiques anoblissent à peu de frais quelques futurs gentilshommes (1).

Les Recherches de noblesse en Provence : faux et usage de faux (Du Roure, 1910)

_________________________
1. Piétri, Valérie. - Bonne renommée ou actes authentiques : la noblesse doit faire ses preuves (Provence, xviie-xviiie siècles) - Site consulté : Genèses,  2009/1 (n° 74), pages 5 à 24
2. Armorial général des registres de la noblesse de France / Louis-Pierre d'Hozier et d'Hozier de Sérigny,... ; résumé et précédé d'une notice sur la famille d'Hozier, d'après des documents inédits, par Edouard de Barthélémy - site consulté : Gallica
3. Piétri, Valérie. - Les nobiliaires provinciaux et l’enjeu des généalogies collectives en France (XVIIe-XVIIIe siècle) In : L’opération généalogique : Cultures et pratiques européennes, XVe-XVIIIe siècle [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2014 (généré le 03 mars 2023). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/49876>
4. Piétri, Valérie. - Vraie et fausse noblesse : l’identité nobiliaire provençale à l’épreuve des reformations (1656-1718) - site consulté : OpenEdition journals
Le parlement de Provence, tenu à l’écart de la procédure [de contrôle], met tout en œuvre pour dessaisir la Cour des comptes de cette commission, notamment en jouant sur les réticences de la noblesse à justifier de ses titres.]]>
Contient :

[1] Précis des registres de la noblesse de Provence dont le premier commence en l'année 1549 et finit en 1624. Et le second suit ne l'année 1625 jusqu'à l'année 1731. p. 1-307.

[2] Second precis tiré des registres de la noblesse de Provence dont le premier commence l'année 1550 et finit à la tenüe de la dernière assemblée g.le tenüe à Aix le 31 may 1751. p. 308-367.

[3] Continuation des mémoires tirées des registres qui se trouvent dans les archives du corps de la noblesse de la Provence, dont le Sieur Regimbaud le fils se trouve chargé. p. 368-379.]]>
1751]]> fre]]> Provence. 15..]]> Provence. 16..]]> Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> 2008]]> fre]]> France. 20..]]> Agriculture]]> Économie]]> Science politique]]>
La crise de l'agriculture française serait due à la baisse des prix, à l'augmentation des coûts de production et aux charges fiscales excessives : l'idée de la protéger ne signifie-t-elle pas qu'elle a besoin d'une tutelle pour être viable ?]]>
1898]]> fre]]> France. 18..]]>
Alimentation humaine]]> Histoire de la Provence]]> Cet ouvrage est adopté pour le COURS DE CUISINE de l'Ecole Professionnelle de jeunes filles de Marseille".

Dès ses premières éditions et dans une sobre présentation qu'il a toujours conservée (pas d'illustrations alléchantes ni de photos aux couleurs criardes), le recueil présente de manière très ordonnée un nombre imposant de préparations. Reboul s'intéresse moins aux plats très élaborés (seulement 15 plats provençaux réellement étiquetés comme tels dans la seconde rubrique) qu'aux préparations pratiques que tout le monde peut faire soi-même.

Une cuisine provençale traditionnelle

Difficile de prendre le chef cuisinier en défaut sur les centaines de recettes classiques (le classement des cuisses de grenouille et des escargots de Bourgogne dans les poissons (seconde rubrique en importance, juste derrière celle des volailles), pour insolite soit-il, est une pratique que l'on retrouve dans certains manuels de restaurateurs au niveau de la conception des menus.

Comme chez ses prédécesseurs et presque en termes identiques, il explique dans sa 3ème édition de 1900 que si son domaine de prédilection, c'est la cuisine méridionale (il est né dans le Var), il serait absurde d'édicter des exclusives, qu'il respecte tous les goûts et qu'il ne néglige ni les préparations des autres régions ni celles qui sont en usage partout, précisant que ses préceptes "s'appliquent plus particulièremen à la cuisine et à l'office bourgeois". Après tout, J.-C. n'est pas seulement un cuisinier amoureux de la Provence, il est également chef cuisinier professionnel à Marseille.

Jean-Baptiste Reboul, cuisinier et chef cuisinier (1862-1926)

Au fil de ses nouvelles éditions, le recueil de recettes de J.-B. Reboul s'enrichit constamment de nouvelles préparations pour devenir La-référence-incontournable de la cuisine provençale. Donc, en termes qualitatif et quantitatif, un véritable monument : sa 1ère édition proposait 477 recettes, sa 3ème 683 préparations au service de 54 menus (celle de 1900 présentée ici) et dans sa 28e édition (2001), 1 120 recettes justifient les 365 propositions de menus : un an de travail au programme avec deux nouvelles recettes par jour, de quoi dépanner les âmes génétiquement désertée de toute inspiration.

Soucieux d'être exhaustif, J.-B. Reboul n'oublie pas d'aborder les techniques de conserves alimentaires dans ses développements les plus récents (boites en fer blanc stérilisées). Réaffirmant que son traité "succinct" s'adresse aux ménagères et non pas aux industriels, il égratigne au passage cette nouvelle industrie qui, malgré de gros investissements, ne fait pas mieux que l'honnête travail artisanal (par ailleurs, il donne la liste complète des ingrédients, contrairement aux professionnels trop pudiques).  Très cohérent par rapport à sa doctrine sur les produits alimentaires eux-mêmes, il limite volontairement sa liste d'ustensiles à ceux qui équipent couramment les ménages. Le contre-pied de la voie suivie par la plupart des grands-chefs étoilés aujourd'hui, promoteurs d'une gastronomie d'exception, autrement inacessible aux communs des mortels...]]>
Sommaire

- Des potages
- Plats provençaux
- Du poisson
- Des sauces
- Des farces et pates
- Des entrées de bœuf
- Du mouton
- Du veau
- De l'agneau
- Du porc
- Lièvre et lapin
- De la volaille
- Pigeon et canard
- Du gibier à plumes
- Légumes et garnitures
- Des œufs
- De la pâtisserie et entremets sucrés
- De l’office
- Liqueurs de ménage
- Glaces
- Des conserves alimentaires
Lexique de la cuisinière
Table alphabétique
Table des chapitres]]>
1900]]> fre]]> Provence. 19..]]> Marseille. 19..]]>
Agriculture]]> Économie]]>
- Observations sur l'agriculture et particulièrement sur les objets qui peuvent être plus propres à la Provence, Données en 177... (B.L. Reboul (1775)
- Lettre sur la vigne, écrite à Mr. L.B. de à T.D. par Mr David, le 16 septembre 1772
- Seconde lettre sur la vigne, écrite à M. L.B. de T.D. par Mr David, le 30 mars 1775
- Lettre à un ami sur la meilleure méthode d'élever les vers à soie, par l'abbé Joseph Reyre
- Extrait du rapport présenté au Comité de Salut public sur la fabrication de la soude, par Darcet, Pelletier et Lelièvre ; imprimé par ordre du comité de Salut public (1794)
- Recherches sur les causes des maladies charbonneuses dans les animaux, leurs caractères, les moyens de les combattre et de les prévenir, par F.-H. Gilbert (An 3 - 1794)
- Rapport instructif sur l'amélioration des Bêtes-à-laine françaises, dites Transhumantes, par Jh. Ete. Michel (An 7) http://www.sudoc.fr/090742532
- Recherches sur les causes et le traitement de la fièvre intermittente, par Mouret (1792)
- Moyens de restauration des finances de la France, par l'établissement de l'Impôt naturel, par Jh. Ete. Michel (An 6) http://www.sudoc.fr/090742524
- Supplément aux Moyens de restauration des finances de la France, par l'établissement de l'Impôt naturel, par Jh. Ete. Michel]]>
1772-1779]]> Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249657511
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fre]]> Provence. 18..]]>
Théologie]]> 1723]]> 1724]]> 1725]]> lat]]> Droit du travail]]> Lois Le Chapelier de 1791. Dans ses recueils d’articles "Pailles économiques" (1918-1941), Barthélémy Raynaud, professeur à la faculté de droit d’Aix-en-Provence, montre qu’il est un observateur attentif de toutes ces évolutions économiques et sociales (2).

Dès 1901, date de la 1ère édition du présent ouvrage, il s’intéressait déjà au droit du travail à travers notamment la réduction du temps de travail, les lois et les réformes sur les retraites ou encore les syndicats. Sans oublier les questions sociales comme le chômage, le salaire et le budget des travailleurs ou encore l’idée nouvelle d’orientation professionnelle. Tous ces aspects sont autant le point de départ que l'aboutissement de l'évolution des rapports entre le salarié et son employeur : pour B. Raynaud, le fait marquant de dernières décennies du 19e siècle est incontestablement le passage d'un "contrat" imposé individuellement à un contrat négocié collectivement, ce qui modifie, par définition, les rapports de force en présence. Dit simplement depuis l'Antiquité, l'union fait la force.

Si l'histoire a retenu la Convention d’Arras du 29 novembre 1891 comme étant la première convention collective française, signée entre les syndicats de mineurs et les compagnies houillères du Pas-de-Calais (suite à une grève), pour B. Raynaud, les contrats collectifs ont proliféré dès la période révolutionnaire.

Convention d’Arras, première convention collective française (illustr. La Voix du Nord)

Et si ils ont pris ont pris tant d'importance, c'est qu'ils ont bénéficié de l'évolution des textes juridiques qui encadrent l'organisation du travail et ses différents acteurs (contrats, syndicats, droit du travail, droit d'association,...) autant qu'ils l'ont provoquée. 

Réunion de l'Organisation Internationale du Travail (1919)

Près de 20 ans après sa publication, B. Raynaud tient à mettre à jour son ouvrage en 1920 parque cette évolution a pris un caractère mondial inédit l'année précédente avec la création de l'Organisation internationale du travail (OIT), fondée par la Conférence de la paix de Paris en 1919 et qui a pour devise "si vis pacem, cole justitiam - si tu veux la paix, cultive la justice". L'OIT est devenue en 1946 une agence spécialisée de l'ONU.

Les accords de Grenelle (mai 1968)

20 ans après son décès, les accords tripartites de Grenelle entre le gouvernement Pompidou, les organisations syndicales et patronales, marqueront une date dans l'histoire des négociations collectives en France mais resteront indissociables d'un certain climat conflictuel qui n'a jamais totalement disparu alors que d'autres pays européens recherchent prioritairement les solutions de consensus. Est-ce pour cette raison que B. Raynaud, partisan d'un certain libéralisme économique, estimait nécessaires les conventions collectives nationales autoritaires pour limiter l'ingérence des syndicats dans la vie de l'entreprise et la concurrence en uniformisant les conditions de travail (l'enjeu est le redessement du pays) mais pensait que l'avenir était plutôt du côté des accords libres et autonomes qui seuls peuvent favoriser la productivité ?

Réfs.
1. Chronologie : histoire des relations du travail depuis la loi Le Chapelier de 1791 - Vie publique au coeur du débat publique
2. Pailles économiques - https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/415
3. Marcel Gillet. - Aux origines de la première Convention d'Arras : le bassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais de 1880 à 1891 - Revue du Nord Année 1957 154 pp. 111-123
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1921]]> fre]]> France. 19..]]>
Histoire]]> Économie]]>
- Le premier volume contient 93 articles publiés entre le mois de novembre 1918 et le mois de décembre 1920 : ils abordent principalement les réglementations économiques et commerciales, analysées dans un contexte de fin de guerre, et de reconstruction. Raynaud relate sa vision de la reconstruction économique française et européenne de l'après-guerre. Ainsi, il fait état des relations économiques de la France avec les autres pays européens, modifiées ou renforcées par la guerre, mais élargit également sa réflexion aux rapports commerciaux franco-américains ou franco-canadiens. Conscient de l’ampleur des dommages engendrés par la guerre, le Pr. Raynaud consacre aussi quelques articles à la reconstruction sociale.
Certains articles ne portent aucune signature, tandis que d’autres sont attribués à des auteurs différents, comme Paul Barlatier, directeur du Sémaphore. Dans sa contribution il affirme le soutien de la France à l’Italie qui revendique Fiume. Il y aussi Ch. Raynaud, auteur d’un article sur les leçons à tirer de la grève des chemins de fer anglais en septembre 1919.
Résumé Liantsoa Noronavalona

- Le second volume regroupe les articles parus entre janvier 1921 et février 1923 : Barthélémy Raynaud s’intéresse notamment au droit du travail au travers de l’introduction de la journée de 8h, des lois et réformes sur les retraites ou encore des syndicats. Il aborde aussi des notions sociales, telles que le chômage, le budget des travailleurs, leurs salaires ou bien l’idée nouvelle d’orientation professionnelle. Il observe ces changements sociaux sous l’angle français mais aussi des pays étrangers, comme l’Angleterre. L’économie et le commerce national et international sont également des thèmes que l’on retrouve dans nombre de ses articles, du point de vue de la production et de la consommation.


- Le troisième volume s’étend de mars 1923 à avril 1925. L’auteur reprend le thème du droit du travail et en étudie les évolutions juridiques et sociales. De la même manière il traite des sujets d’économie et de commerce à travers l’exemple français mais aussi avec l’exemple de l’étranger, l’Algérie notamment.
Il se penche de plus ici sur la question de l’immigration et sur le statut social et juridique des étrangers sur le territoire français.

- Le quatrième volume regroupe 238 articles publiés des années 1920 au 31 décembre 1931. Différents sujets sont abordés, parfois regroupés en quelques thématiques : la critique des mesures sociales et fiscales prises en France durant cette période, le machinisme, les nouvelles organisations internationales (la Société des Nations et les problèmes auxquels elle fait face, l’Organisation Internationale du Travail, l’Organisation Internationale du Vin, etc.), l’immigration, les colonies françaises, l’économie (par des articles de réflexion sur les économies étrangères comme sur l’économie française).
B. Raynaud centre également certains de ses articles sur la jurisprudence qu’il juge importante, comme celle du tribunal correctionnel de la Seine du 16 février 1931 qui pose une double condition à l’engagement de la responsabilité pénale du commettant (Article n°231). Après en avoir brièvement présenté les faits et la portée, il effectue un commentaire du jugement. Figure également dans cet ouvrage la suite de sa série d’articles sur les grands produits internationaux dans lesquels il étudie à chaque fois un produit pour lequel il existe un marché unique au niveau international (les matières colorantes, le cacao, la soie artificielle, l’étain,...).


Enfin, le cinquième volume comprend 216 coupures publiées entre le 8 janvier 1932 et le 6 mars 1941.
Dans cette période qui précède et voit le début de la Seconde Guerre Mondiale, Barthélémy Reynaud aborde des thèmes divers.
Entre 1932 et 1939, il étudie l’économie du marché national et international (notamment les prix du marché, la crise économique…), ou encore l’évolution du droit du travail (la semaine de 40h, le montant des salaires en France, les syndicats professionnels…).

D’un point de vue social, il s’intéresse de plus aux droits des étrangers et des réfugiés sur le territoire français (en matière par exemple d’allocations familiales).

Son analyse économique et sociale continuera avec le début de la guerre, certains articles sont ainsi consacrés à la guerre économique, ainsi qu’aux impacts de la guerre sur l’économie et le travail.

Résumé Morgane Dutertre]]>
1918-1941]]> fre]]> France. 19..]]> Europe. 19..]]>
Economie politique]]> (Luc Bouchinet)]]> 1945]]> fre]]> Economie politique]]> (Luc Bouchinet)]]> 1938]]> ]]> fre]]> Economie politique]]> (Luc Bouchinet)]]> 1936]]> fre]]> (Luc Bouchinet)]]> 1945]]> fre]]> Economie politique]]> (Luc Bouchinet)]]> 1946]]> fre]]>
Avertissement : les anciens cours dactylographiés déposées au cours des années 1940 et 1950 font l'objet d'un programme particulier de numérisation et de valorisation en raison de leur valeur scientifique, de leur fragilité matérielle (papier et encre très dégradés) et de leur rareté (cours déposés à la bibliothèque de l'université en un seul exemplaire). L'autorisation de diffusion a été accordée par l'auteur ou par ses ayants droit.]]>
1942 (ca)]]> fre]]>
Economie politique]]> (Luc Bouchinet]]> 1943]]> fre]]> France. 19..]]> Economie]]> (Luc Bouchinet)]]> 1946]]> fre]]> France. 19..]]> Droit international]]> Droit du travail]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]> Semaine sociale de Marseille), elle est surtout d'ordre juridique et économique : c'est en tant que spécialiste de législation industrielle que Raynaud regarde l'évolution du droit du travail colonial international (dommage qu'il laisse aux théoriciens et aux historiens le soin d'expliquer les "lacunes" des colonisateurs en matière de charges sociales de la colonisation...).

Travail forcé vs esclavage : le subtil distinguo juridique d'une certaine réalité coloniale (cliché Wikipédia)

Dans ce domaine, les conventions internationales sont récentes et datent seulement du début du 20e siècle, comme celle de Berne de 1906 interdisant le travail de nuit des femmes et prohibant l'utilisation du phosphore blanc, cette dernière disposition étant applicable par décret dans les colonies françaises.

Mais à partir de 1920, des clauses s'imposent à tous les membres de certaines organisations internationales comme le Bureau international du Travail. De ce fait, la France n'a plus ratifié les conventions qui s'appliquaient par automaticité (aux) à ses colonies, à l'exception de celle en matière d'accidents du travail. D'où l'échec de la convention de Genève de 1930 qui montre que les intérêts (nationaux) de quelques pays colonisateurs ont eu raison de l'idéalisme du devoir international. Un épisode qui illustre, comme les périodes sombres des 20e et 21e siècles, combien, par définition, les grandes puissances ne ratifient et n'appliquent que les règles internationales qui ne les contrarient pas.

Alors un avant et un après ? Certainement mais pas au niveau espéré et dans le décevant constat, qu'au niveau politique, une régression est toujours possible. Si B. Raynaud vivait de nos jours, il prendrait la mesure du chemin parcouru, ce chemin tant défendu par Roger Badinter : la seule réponse irréversible à ce siècle de barbaries est l'incrimination de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre (1945), leur imprescriptibilité (1968), la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité (France, 2001) et enfin la création de la Cour pénale internationale (CPI, 2002). Quand il est universel, le droit est un humanisme.]]>
1930]]> fre]]>
Droit du travail]]> Avertissement : les cours dactylographiés ou polycopiés des années 1940 et 1950 font l'objet d'un programme particulier de numérisation et de valorisation en raison de leur valeur scientifique, de leur fragilité matérielle (papier et encre très dégradés) et de leur rareté (cours donné à la bibliothèque de l'université en un seul exemplaire). L'autorisation de diffusion de ce cours a été accordée par l'auteur ou par ses ayants droit.

Dédicace de l'auteur : "A la bibliothèque de l'université d'Aix-Marseille. Hommages de l'auteur. Signé B. Raynaud, juin 1947".

"Barthélémy Raynaud (1876-1948), avocat à la Cour d’appel, soutient une thèse à la Faculté de droit de Paris sur Le contrat collectif de travail en 1901, et une autre sur Les accidents du travail des ouvriers étrangers, l’année suivante. Il est chargé de cours à l’Université de Dijon en 1906, puis enseigne à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence à partir de 1913. Ses recherches portent sur le droit du travail (il est l’auteur, entre 1924 et 1927, d’un Code du travail) et l’économie politique : il publie ainsi Une industrie sans grèves : les mines anglaises en 1905, le Droit international ouvrier en 1906, Vers le salaire minimum en 1913, et participe aux travaux de l’Association internationale pour la protection légale des travailleurs, dont il estime que l’action a permis à la législation industrielle d’aboutir sur le plan international.

Raynaud s’intéresse particulièrement à cette branche nouvelle des études juridiques, à laquelle il consacre un manuel en 1922 et un cours polycopié en 1946 et 1947. Confronté à ceux qui affirment qu’elle n’existe pas ou n’est qu’un « amalgame bizarre, un pot pourri malvenu de diverses disciplines juridiques », il répond que la législation industrielle n’est pas le résultat d’une conception a priori fondée sur la seule logique mais un produit de l’histoire. En effet, « la législation industrielle résulte d’un double mouvement de faits et d’idées, accompli au cours du XIXe siècle, qui seul en explique la création et le développement ». L’évolution de l’industrie, cause « d’abus regrettables au point de vue social », l’extension du suffrage et le mouvement syndical d’une part, la réaction contre les idées libérales (socialisme de la chaire, catholicisme social, école solidariste, etc.) d’autre part, aboutissent à la nécessité d’un interventionnisme plus ou moins accentué, et donc à la création de la législation industrielle, qui peut être définie comme « l’ensemble des interventions du législateur en faveur de la personne du travailleur ». En ce sens, la législation industrielle peut également être appelée « législation du travail », car elle ne concerne pas seulement le travailleur de l’industrie". Résumé Luc Bouchinet (à confirmer)

Arthur Groussier (barbe blanche), précurseur du futur Code du travail (1914)

Le droit du travail apparaît dans les travaux académiques dans les années 1880. Les recherches dans cette nouvelle branche du droit de B. Raynaud, qui soutient sa thèse en 1901, sont donc totalement contemporaines de la naissance de ce nouveau droit et de ses fondateurs que l'histoire a retenus, comme Arthur Groussier.

Comme le rappelle B. Raynaud, la difficulté dans l'étude et l'enseignement du droit du travail, qu'il appelle encore législation industrielle, est qu'il se situe au carrefour de trois domaines :  celui de la loi nationale (aspect législatif), celui de l'association professionnelle (aspect collectif) et celui du contrat de travail (aspect inviduel). Difficulté redoublée par la transformation rapide de ce droit. Mais difficulté d'autant mieux acceptée que ces transformations sont toutes positives et sont le signe d'une législation toujours plus protectrice des travailleurs. Par sa dimension humaniste, le droit du travail tel qu'il se construit à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, c'est bien plus que du droit, et B. Raynaud est bien plus qu'un juriste.]]>
1947]]> fre]]> France. 19..]]>
Économie]]> Droit du travail]]> Droit social]]> Droit international]]>
La communication de la pensée :
l
e bureau téléphonique Gutenberg (France Telecom, Paris, 1920)

Paradoxalement, au lieu de favoriser leur dispersion, l'éloignement des centres de production s'accompagne d'un mouvement de concentration des moyens de production et des capitaux : c'est l'ère des cartels, des trusts, des ententes et de tout qui peut fausser le libre jeu de la concurrence. Dans cette nouvelle jungle où tout circule, les frontières sont parfois floues et la frénésie d'échanges pose la question de la juste répartition des richesses, du niveau des salaires, du juste coût et du juste prix des choses. L'assiette des impôts et le périmètre de leur recouvrement deviennent moins évidents et favorisent des comportements répréhensibles comme la fraude, l'évasion fiscale et trafics en tous genres.

B. Raynaud n'est ni partisan d'un libéralisme hors contrôle ni d'une économie intégralement dirigée : la garantie d'un juste équilibre ne peut venir que d'éléments modérateurs, protecteurs, redistributeurs, régulateurs et correcteurs, au niveau collectif comme au niveau individuel : les traités, les pactes, les barrières douanières, les droits du travail nationaux et le droit du travail international. Mais le sujet de l'international est si vaste qu'il est impossible d'être exhaustif : quelques thèmes auraient mérité une approche plus critique comme le colonialisme (une internationalisation imposée qui nie le droit de propriété et le droit du travail, timidement abordée dans le dernier chapitre) ou auraient pu être davantage développés, comme le poids économique de la contrebande ou celui du tourisme international, question largement présente dans une étude publiée deux ans plus tôt : "Les industries touristiques en Provence et sur la Côte d'Azur" (in Annales de la Faculté de droit d'Aix. Série Essai d'enquête économique,1924).

À quoi reconnaît-on les ouvrages d'économie de Barthélemy Raynaud ? Sur le fond, tous intègrent le droit social et le droit du travail qui protègent les travailleurs. Quand il parle d'économie, B. Raynaud n'en oublie jamais la dimension juridique. Et quand il parle de droit, il n'en oublie jamais la dimension humaine. Sur la forme, quand il aborde les grandes questions de macroéconomie, B. Raynaud est toujours soucieux de pédagogie et de clarté : ses cours se suivent comme des livres et ses livres se lisent comme des cours.

"L'étude de ces problèmes et la lecture des pages qui suivent nécessiteront de la part de nos contemporains une grande liberté d'esprit, une parfaite souplesse d'intelligence pour s'adapter, sinon à de nouveaux problèmes, du moins à de nouvelles positions de problèmes anciens". En terminant son avant-propos par cet appel au lecteur, il résumait tout ce qu'il s'était déjà imposé à lui-même.]]>
1926]]> fre]]> France. 19..]]>
Droit du travail]]> Droit international]]> Droit social]]>
Le contrôle administratif des étrangers à tous les échelons territoriaux (années 1930)

Ce qui pourrait surprendre, dans ces contrats de travail, c'est la corrélation établie entre secteurs professionnels et nationalités : si cette association peut être prévue dans le cadre d'accords bilatéraux (par ex., aménagements particuliers négociés avec la Belgique), elle serait sûrement mal comprise ou jugée nulle aujourd'hui sur le plan juridique, tout au moins dans le cadre de l'UE.

Un besoin d'ouvriers agricoles mais d'origine italienne exclusivement

Parce que venant d'un pays frontalier réputé pour ses fruits, ses légumes, ses cultures céréalières et ses massifs boisés, le travailleur italien est d'abord recherché dans les secteurs agricoles et forestiers. C'est aussi le secteur où la France connaît un grave déficit de main d'œuvre avec son million et demi de morts déplorés quinze plus tôt, agrravé dans les zones rurales par une dénatalité marquée et un exode soutenu vers les villes.

La main d'œuvre polonaise : un profil-type d'ouvrier d'usine

Après l'Italie, l'Europe Centrale est le plus gros réservoir de main d'œuvre étrangère (au cours des années 1920, près de 200 000 personnes s'installent chaque année en France). Les Polonais, réputés pour être durs à la tâche, ont les faveurs de l'industrie, alors que les paysans représentent toujours plus des trois-quarts de la population polonaise de l'époque. La Tchécoslovaquie, toujours majoritairement rurale dans l'Entre-deux-guerres, apporte également des bras au secteur agricole.

Pour la main d'œuvre tchécoslovaque, les sains et rudes travaux des champs

Un siècle nous sépare de ces formulaires administratifs mais combien de Français n'ont-ils pas partagé un temps ces stéréotypes : le BTP pour les Espagnols et les Portugais, les mines pour les Polonais et les Marocains, les vendanges pour les Italiens...

Il faut noter que cette législation du travail prenait cependant en considération des éléments autres que la qualification et la rémunération comme les conditions de vie et d'hébergement : ainsi les ménages et les familles (donc avec enfants) qui avaient droit d'accompagner le nouvel embauché pouvaient prétendre à un logement à part : une manière sociale, dénuée de toute idéologie apparente, de traiter la question du regroupement familial.

Comme dans plusieurs de ses ouvrages, B. Raynaud conclut son étude par une réflexion sur l'avenir, ici celui du droit international ouvrier qui ne pourra se trouver, selon lui, que dans l'équilibre entre le point de vue national el le point de vue international (ceci vaut autant pour le pays d'origine que pour le pays d'accueil). Mais cette harmonie n'est pas assurée et reste menacée par deux courants antagonistes : "les quelques partisans attardés d'une Économie nationale complète et d'une Souveraineté politique absolue" opposés aux "publicistes trop pressés peut-être qui tendraient à la constitution immédiate d'un super État avec la Société des Nations et à la prédominance presque exclusive de la convention internationale comme facteur de progrès". Certaines questions, comme certains problèmes, ont une longue espérance de vie...]]>
1933]]> fre]]> France. 19..]]>
Epidémies]]> Observations et réflexions propres à confirmer ce qui est avancé par Mrs. Chicoyneau, Verny & Soulier, dans la relation du 10. decembre 1720. Touchant la nature, les événemens & le traitement de la peste à Marseille. Imprimées par ordre de monsieur le marquis de Vauvenargues, premier consul d'Aix, procureur du païs, & commandant pour sa majesté en cette ville, & de Mr. Buisson consul assesseur d'Aix, procureur du pays."

Au 18e siècle, la théorie alors dominante des miasmes ("mauvais air") explique le phénomène contagieux des maladies infectieuses et les grandes épidémies qu'elles déclenchent périodiquement.

La théorie des miasmes, seule explication du phénomène contagieux

Les miasmes sont le principal vecteur du principe infectieux. Les moyens pour désinfecter les objets et les marchandises sont bien connus : l'eau, le feu et l'air. Si on ne peut utiliser l'un de ces 3 moyens en raison de la nature même des biens (habits et étoffes, par ex.), les parfums restent le 4ème moyen le plus efficace et le plus sûr pour purifier les lieux.

L'habit de protection très caractéristique des soignants de l'époque, et dont l'emploi est connu depuis plusieurs siècles déjà, est d'une grande étanchéité : le seul point faible et fatal de cette véritable armure reste l'appendice nasal en forme de bec, alors rempli d'épices, d'aromates et autres herbes, supposés former une barrière efficace aux mauvaises odeurs délétères...]]>
1722]]> fre]]> Marseille. 17..]]>
Droit public]]> Droit pénal]]> Droit romain]]>
A travers cette thèse, l’auteur a étudié la condition de l’enfant à travers une analyse historique (notamment l’Antiquité) et comparative des systèmes juridiques européens de la fin du XIXe siècle. Il a étudié cette condition à travers quatre thèmes, quatre domaines juridiques selon le vocable de la fin du XIXe siècle : le droit scolaire (actuel droit à l’instruction), le droit industriel (droit du travail), le droit pénal (étude de la responsabilité criminelle de l’enfant) et l’assistance publique (l’actuelle aide sociale à l’enfance régie par l’article L. 221-1 du Code de l’Action sociale et des Familles).

Résumé Jean-Michel Mangiavillano]]>
1896]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit de la famille]]> Jurisprudence après 1789]]>
Avertissement : les anciennes thèses dactylographiées déposées au cours des années 1940 et 1950 font l'objet d'un programme particulier de numérisation et de valorisation en raison de leur valeur scientifique, de leur fragilité matérielle (papier et encre très dégradés) et de leur rareté (mémoire déposé à la bibliothèque de l'université en un seul exemplaire). L'autorisation de diffusion de cette thèse a été accordée par l'auteur ou par ses ayants droit.

Difficile d'imaginer que la question étudiée (1) dans cette thèse soutenue en plein milieu du 20e siècle est débattue dans le cadre d'une législation sur la filiation adultérine qui remonte en fait à 1804 ! J. Raffaelli est d'autant plus fondé de pointer du doigt un droit qui ne se justifie plus dans l'état de la société française un siècle et demi plus tard que ce droit pose des problèmes techniques de doctrine et de jurisprudence insolubles.

Pire : les dispositions du Code civil en matière de filiation naturelle n'ont jamais été satisfaisantes, et la jurisprudence n'a eu de cesse, tout au long du 19e siècle et davantage encore au 20e, d'en combler les lacunes et d'y soustraire l'enfant adultérin pour lui offrir une condition juridique plus humaine. En cause, une conception doctrinale et jurisprudentielle rigoureuse qui a amené à distinguer deux groupes d'enfants adultérins : ceux dont la filiation a été légalement reconnue et les autres qui se retrouvent sans aucun droit (en corollaire, leurs géniteurs n'ont à supporter aucune obligation, sinon seulement morale...).

Le droit alimentaire : une question pour les enfants naturels, adultérins et incestueux...

Contrairement à ce qu'annonce le titre de son mémoire, l'étude critique de la jurisprudence se double d'une étude critique de la doctrine qui aboutit à la même conclusion : une réforme de la condition juridique de l'enfant adultérin s'impose d'elle-même (J. Raffaelli ne traite pas des deux autres cas des enfants naturels ni des enfants incestueux).

Le souhait de Jacques Raffaelli commencera à être exaucé seulement 10 ans plus tard : c'est à partir des années 1960 que s'ouvre en France une "vaste entreprise de réformes du droit de la famille conduite par Jean Carbonnier (2)" dont il sera l'auteur des avant-projets de lois de réformes (3).

Réfs et note
1. thématique récurrente : pour le seul 19e siècle, une centaine de thèses de licence et de doctorat a déjà été soutenue à Aix sur la question des enfants nés hors mariage
2. Simon. - Les avancées du Droit de la Famille et l'évolution de la société et des mœurs - Superprof ressources, 2018
3. Jean Carbonnier (professeur de droit privé, spécialiste de droit civil et de la famille). - Wikipédia
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1950]]> fre]]> France. 19..]]>
Linguistique]]>
Tous les termes, écrits en alphabet turc moderne (alphabet latin ) ont leur traduction en turc ottoman (osmanli) et traduits en français.

Aurait figurer au catalogue des manuscrits de la BU de Lettres de 1918 (à valider)]]>
sd]]> tur]]> ota]]> fre]]> Turquie. 19..]]>

- Feuille Istanbul ; B - III ; 1951 ; Turkey. Harita Genel Müdürlüğü, ISBN : ]C37_B3_51.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=49863

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Cette note est suivie d'une liste manuscrite des titres contenus dans les trois volumes.]]>
1787-1789]]> ]]> fre]]> Provence. 17..]]>
Doctrine juridique française]]> Issu d’une famille rurale et destiné tout d’abord à devenir homme d’Eglise, Proudhon se tourne vers le droit. Il obtient sa licence à Besançon en 1785 puis son doctorat en 1789. Juge, jurisconsulte, professeur de droit, il occupera de nombreux postes et de nombreuses fonctions.

Il rédigera en 1809 un Traité sur l’état des personnes, un des tout premiers commentaires exégétiques du code civil, puis par la suite son œuvre capitale, traité des droits d’usufruit, d’usage et d’habitation en 1824. Il y rompt avec le code civil et y aborde les limites du droit de propriété.

Cet intérêt pour le droit de propriété l’amena à rédiger en 1833 cet ouvrage traité de domaine public, avec une approche très différente de ses précédents ouvrages. En effet, l’auteur étudie les différents éléments composant le domaine public avec une approche très descriptive. Il s’intéresse ainsi aux droits de l’Etat et aux droits des particuliers ainsi qu’à la compétence des autorités administratives. Ce traité a dû être révisé du fait des changements de la matière, notamment par ses propres élèves.

Sources : J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre (dir.), Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, PUF, 2015 W. Uruszcak, p. 844-846
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1843-1845]]> fre]]> France. 18..]]>
Littérature]]> Histoire de l'université]]> 1856]]> fre]]> Législation & réglementation]]> 1912]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]> Enseignement supérieur]]>
La Chambre de Commerce de Marseille est bien consciente de cette faiblesse structurelle : ne subventionne-t-elle pas elle-même depuis 1900 des cours d'enseignement colonial, cours donnés dans une salle du Palais de la Bourse (commerce maritime, logistique, réglementation, tarification douanière, assurances du fret, etc.) ?

Le contexte s'y prête aussi : en 1924, sont créées les Chambres d'agriculture et l'année suivante les Chambres des Métiers (aujourd'hui, Chambre des Métiers et de l'artisanat) dont les 2 premières ouvriront en 1929, traduisant bien le besoin que ressentent les secteurs professionnels de se structurer et d'organiser une offre de formation, de conseil, d'aide et d'accompagnement aux membres de la profession. C'est à elle que la Chambre de commerce à confié la documentalion se rapportant aux professions manuelles.
Les Chambre des Métiers: former et informer  (création de 1925)

Le rapport que commande la Chambre de Commerce ne se contente pas d'établir un rapide état des lieux de l'offre et de la demande en matière de formation professionnelle : il présente des propositions de solution avec comme première piste, la création d'un service de renseignements sur les institutions d'enseignement professionnel destiné aux jeunes gens qui se préparent aux carrières commerciales ou industrielles et qui ignorent jusqu'à l'existence même de ces métiers.

De nos jours, la CCIAMP est toujours engagée dans l'enseignement professionnel et gère plusieurs établissements dont les programmes sont définis en fonction des besoins des entreprises :
  • le CFA Interconsulaire Méditerranée (CFAIM)
  • le Groupe école pratique (GEP)
  • l'Institut supérieur du Bâtiment et des Travaux publics (ISBA-TP)
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1932]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Économie coloniale]]> Histoire de l'université]]> Colonies françaises]]>
Lors de la commémoration du troisième centenaire du rattachement des Antilles et de la Guyane à la France, une salle du Musée colonial présente de la documentation communiquée par le Comité du tricentenaire et par la Chambre de Commerce. Par un bref historique, le discours inaugural rappelle qu'après la mort de son fondateur en 1916, Edouard Heckel, le Musée colonial, installé rue Noailles suite à la 1ère Exposition Coloniale de 1906, est réclamé par l'Université qui obtient son transfert à la nouvelle Faculté des Sciences]]>
1935]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
Droit des successions]]> Droit romain]]> Successions et héritages]]>
Cette thèse pour le doctorat en droit est constitué de deux études : la première, en droit romain, s’intéresse à la tradition comme mode le plus simple et le plus expéditif de transférer la propriété, consécutivement aux conquêtes qui favorisent les transactions entre différents peuples et exigent une simplification des solennités d’autrefois et, par suite, la tombée en désuétude du formalisme primitif. La seconde, en droit français, porte sur le don manuel, dont l’importance s’est accrue à la faveur de la fortune mobilière, notamment sous la forme de titres au porteur, et des avantages que peuvent présenter son caractère clandestin.]]>
1886]]> fre]]> France. 18..]]>
Aménagement du territoire]]> Approvisionnement en eau]]> 1817]]> 1860]]> fre]]> Camargue. 18..]]> Rhône. 18..]]> - Feuille Arles ; 234 ; 1867 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Hacq (graveur)/Lefebvre (graveur), ISBN : F802341867.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27419]]>
Botanique]]>
Depuis son entrée en 1971 dans les collections de l’Université de Provence, la Flore composée par le Docteur Joseph POUCEL (1878-1971), est conservée au Service commun de la documentation, Bibliothèque des Sciences, site Saint-Charles à Marseille. Elle est l’une des pièces les plus intéressantes d’un ensemble qui ne compte pas moins de 132 flores, dont beaucoup sont antérieures au XIXème siècle. Riche de 2204 planches originales rassemblées en vingt-six volumes et accompagnées d’un petit répertoire, elle constitue un précieux document sur la végétation de la France méridionale. On y trouve décrites des espèces rares à l’époque de Joseph POUCEL et aujourd’hui disparues. Son existence était connue des chercheurs mais sa fragilité imposait d’en restreindre la communication. Numérisée par le SCD (Service commun de la documentation) de l’Université de Provence, avec le soutien de la BnF (Bibliothèque nationale de France), la Flore du Docteur Joseph POUCEL peut désormais être consultée par un large public. Il y découvrira l’œuvre d’un passionné de nature qui, pendant plus de cinquante ans, récolte aux cours de ses randonnées des spécimens qu’il dessine et peint à l’aquarelle, sur des planches au verso desquelles il consigne les dates et lieux de ses observations et diverses autres informations. Chirurgien des hôpitaux de Marseille depuis 1907, le Docteur POUCEL fut mobilisé en 1914 dans la région de Carcassonne. C’est à cette époque, qu’il commença à constituer sa Flore, en s’intéressant à la végétation de la région. Il se concentra par la suite sur la flore méditerranéenne. Progressivement, son approche se professionnalisa et sa pratique d’amateur éclairé devint celle d’un botaniste confirmé. Il développa une passion particulière pour les orchidées, auxquelles il a consacré un livre, édité en 1942. En octobre 1970, quelques mois avant sa disparition, il herborisait encore dans les environs de Carqueiranne. Nous renouvelons ici nos remerciements aux ayants-droits, Madame Monique de CAMOU, née POUCEL et MM. Christian, Jacques et Bernard POUCEL, qui ont autorisé la numérisation de cette Flore, au bénéfice des chercheurs qui au-delà du périmètre de notre université pourront la découvrir, et pour le plus grand plaisir des amateurs qui auront ainsi la possibilité de la feuilleter à distance.

La Flore de la France comprend également un catalogue alphabétique des planches et une Note préliminaire manuscrite rédigée à Marseille le 1er janvier 1952 qui expose les intentions de ce travail, la méthodologie suivie pour la collecte des spécimens, les évolutions du projet et s'achève sur la défense de sa dimension scientifique.]]>
1917-1970]]> fre]]> France. 19..]]>
Histoire de la Provence]]>
70 ans après sa rédaction, copie partielle du manuscrit original conservé à la Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), répertorié sous la cote MS 862]]>
18??]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
Philosophie politique]]> Science politique]]> Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Contient des extraits de "L'Esprit des Lois de Montesquieu" (1830).

Si Joseph-Marie Portalis ne se contente pas de citer l'oeuvre majeure de Montesquieu "L'Esprit des Lois" mais prend la peine de recopier in extenso des extraits des premiers chapitres, c'est qu'il poursuit le même but : comprendre l'origine, la rationalité et les fondements de l'organisation des sociétés humaines, la répartition des pouvoirs, leur légalité et leur légitimité, l'équilibre entre les contraintes de toute vie sociale et la soif de liberté individuelle et créatrice.

 

Montesquieu 1689-1755



L'Esprit des Lois, édition de 1827


Organisée autour d’une vingtaine de concepts fondamentaux, sans ordre immédiatement apparent, Portalis expose une réflexion très libre, mais très cohérente, qui rassemble les idées les plus fortes de la philosophie politique qui essaie de rendre intelligible le projet même de société humaine]]>
1830 (?)]]> ]]> fre]]> France. 18..]]>
Jurisprudence après 1789]]> Droit civil]]> Droit commercial]]> Droit criminel]]>
Cet auteur est le fils de Jean-Etienne-Marie Portalis, l’un des rédacteurs du Code civil de 1804. En 1820, il fera publier le livre posthume de son père, De l’usage et de l’abus de l’esprit philosophique au 18e siècle (en ligne sur Odyssée), dont il fera précéder la 1ère édition d’une notice sur la vie de celui-ci. Il exercera dans un premier temps des fonctions essentiellement diplomatiques, comme envoyé de missions à l’étranger ou premier secrétaire d’ambassade à l’étranger. Suite à sa révocation de son poste de directeur général à l’imprimerie et de librairie par Napoléon (1811), il oriente sa carrière vers la magistrature. En 1813, il devient président de la cour d’appel d’Angers et sera nommé conseillé à la Cour de cassation en août 1815 où il restera jusqu’au 2 novembre 1852. Il sera également vice-président de la Chambre des Pairs en 1834 et membre de l’Académie des Sciences morales depuis 1839. Ayant atteint la limite d’âge pour ces fonctions, il obtiendra un poste de sénateur, qu’il exercera peu, préférant passer ses dernières années dans sa résidence de Passy et dans son château des Pradeaux. Il publiera en 1844 une étude sur le Royaume de Sardaigne qui a permis de découvrir avec un regard critique en France le Codice Albertino. Dans cet ouvrage figure la portée de 440 décisions de justice. Elles concernent divers domaines du droit comme la matière civile, pénale, les douanes, la procédure pénale, le droit commercial ou l’application des peines. Ces décisions sont numérotées de 1 à 440 accompagnées de mots-clés explicitant l’objet de la décision. Les références exactes des décisions n’y figurent pas.

Sources :

- J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre (dir.), Dictionnaire historique des juristes français XIIe-XXe siècle, PUF, 2ème édition, 2017, notice de J.L. Halpérin, p. 832.
- Les Bouches du Rhône Encyclopédie départementale, Tome XI, 1913, p. 401-402.

Résumé Mélissa Legros


Note : l'année de rédaction du document, supposée aux environs de 1816, a été estimée d'après les mentions de date les plus tardives figurant dans le manuscrit (1815 et 1816). Le document ne contient aucune référence à l'année 1817 ni à d'autres années ultérieures. ]]>
1816]]> fre]]> France. 18..]]>
Biographie]]>
L'auteur est le fils de Jean-Etienne-Marie Portalis, l’un des rédacteurs du Code civil de 1804. En 1820, il fera publié le livre posthume de son père, De l’usage et de l’abus, dont il fera précédé la ère édition d’une notice sur la vie de celui-ci. Il exercera dans un premier temps des fonctions essentiellement diplomatiques, comme envoyé de missions à l’étranger ou premier secrétaire d’ambassade à l’étranger. Suite à sa révocation de son poste de directeur général à l’imprimerie et de librairie par Napoléon (1811), il oriente sa carrière vers la magistrature. En 1813, il devient président de la cour d’appel d’Angers et sera nommé conseillé à la Cour de cassation en août 1815 où il restera jusqu’au 2 novembre 1852. Il sera également vice-président de la Chambre des Pairs en 1834 et membre de l’Académie des Sciences morales depuis 1839. Ayant atteint la limite d’âge pour ses fonctions, il obtiendra un poste de sénateur, qu’il exercera peu, préférant passer ses dernières années dans sa résidence de Passy et dans son château des Pradeaux. Il publiera en 1844 une étude sur le Royaume de Sardaigne qui a permis de découvrir avec un regard critique en France le Codice Albertino.

Le livre de raison est un ouvrage où le chef de famille tient ses comptes, y répertorie les grands évènements familiaux. C’est un ouvrage qui se veut objectif et renseigner les héritiers sur l’histoire familiale. La plupart des livres de raison retrouvés aujourd’hui proviennent généralement de couches sociales assez aisées. Dans son livre de raison, Marie-Jospeh Portalis suit cette tradition et réalise sa comptabilité tous les ans en faisant état de ses comptes et de ceux de sa femme avec une grande précision et neutralité. Il y détaille de nombreux postes de dépenses comme les dépenses alimentaires, ce qu’il prête, ses dépenses à la Cour de cassation, les pensions qu’il verse. Certaines années sont moins renseignées que d’autres, comme la période de 1810 à 1812 qui ne figure pas dans l’ouvrage. Cette période correspond notamment à son entrée en disgrâce auprès de Napoléon.

Sources :
- J.-L. Halpérin, Dictionnaire historique des juristes français XIIe-XXe siècle, puf, 2ème édition, 2017, p.831-832.
Les Bouches du Rhône Encyclopédie départementale, Tome XI, 1913, p.401-402.

Résumé Mélissa Legros]]>
1803-1832]]> ]]> ]]> fre]]> France. 18..]]>
Encyclopédies et dictionnaires]]>
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Résumé et description détaillés du sommaire de Luc Bouchinet]]>

Cote attribuée
MS 83/A-G

Titre particulier / contenu

Cote d’origine

MS 83/A 

Encyclopédie générale : de Abyssinie à Villes. On retrouve ainsi des notices sur l’Amour (Galanterie, Coquetterie), l’Architecture, la Débauche, ou encore Dieu. 936 p. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1855 (article p.2 article Allemagne), 1856 (article Âme).

Plusieurs articles juridiques : Droit politique, Droit des gens, etc. 

 

MS 83/B

Dos cuir sans nerfs avec pièces de titre de maroquin rouge. Encyclopédie générale : de Langue française à Zoologie. Notices sur la Minéralogie, l’Opinion, la Prospérité, la Superstition, la Tolérance, etc. 620 p.

Différentes écritures. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1828, 1852). Plusieurs articles juridiques : Lois, Propriété, Procès criminels, Prescription, etc.

ex-A-2

MS 83/B

Encyclopédie générale : de Abandon à Wurtemberg. Notices sur les Apparitions, l’Avarice, les Banquiers, etc. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1852 (un exemplaire du Journal des Débats politiques et littéraires du 22 septembre 1852), 1854 (article Banque), à 1855 (article Amour), etc.). Plusieurs articles juridiques : Contravention, Droit germanique, Droit anglais, Partie civile, Tribunaux spéciaux, Jury, Réparations civiles, Ordre judiciaire, etc. Dans l’article Démence/Folie, il est fait référence à une consultation de Portalis de 1768.

ex-A-2

MS 83/D

Dos cuir sans nerfs avec pièces de titre de maroquin noir. Encyclopédie générale : d’Habitude à Zoologie. Incomplète (certains articles ne sont pas écrits).  Notices sur la Littérature, la Musique, la Navigation, etc. 896 p. XIXe siècle (références à 1849 (p.4 article Population), 1850, 1852). Plusieurs articles juridiques : Jugements, Juges, Jurisprudence, Lois, Obligations, etc.

ex-B-2

MS 83/F/A-D 

Encyclopédie générale : de Âge (moyen) à Droits civils. On retrouve ainsi des notices sur l’Art dramatique, la Botanique, les Biographies, ou encore la Bourgogne. 939 p. XIXe siècle (évoque des décisions de justice de 1825 à l’article Amende, p. 45 ; références à des ouvrages postérieurs).

Plusieurs articles juridiques : Arbitrages, Avocats, Compétence, Délégation, Dommages & intérêts, Droit des gens, Droit public, etc. Plusieurs écritures.

 

MS 83/F/E-M 

Dos cuir sans nerfs avec pièce de titre de maroquin rouge, plat recouvert de papier marbré.

Encyclopédie générale : d’Echéance à Mythologie. Notices sur l’Ecriture Sainte, l’éloquence, l’économie rurale, etc. 1286 p. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1833, 1849, 1850, etc.). Différentes écritures. Plusieurs langues. Plusieurs articles juridiques : Endossement, Erreur de droit, Expropriation, Instruction criminelle, Juridiction, Ministère public, Mort civile, etc. Plusieurs écritures

 

MS 83/F/N-Z 

Encyclopédie générale : de Naissance à Zoologie. 1137 p. Plusieurs articles juridiques : Obligations, Servitudes, Ordre judiciaire, etc. XIXe siècle.

Présence d’une feuille du Journal général de l’instruction publique et des cultes, daté du 16 juin 1855 (p. 481)

 

MS 83/G

- MS 83/G (ex-Suppl. 1) : Dos sans nerfs, plat recouvert de papier marbré. 748 p. Encyclopédie générale : de Abeilles à Usurpation. XIXe siècle. On retrouve des notices sur l’Artillerie & munitions de guerre, l’Economie politique, l’Iconologie. ou les Lumières. Plusieurs articles juridiques : Droit romain, Neutralité, Règlements (d’administration publique), etc. Dans l’index, il y a parfois des « F » après certains termes : mais pas de correspondance systématique avec l’encyclopédie numérotée F, ni avec les folios de l’encyclopédie numérotée A-Z, ce qui, hors cette question non résolue, laisse supposer que les documents présentés comme étant des suppléments sont des encyclopédies à part entière ne faisant pas partie du même ensemble. Dans l’article Loix, il est fait référence à une consultation de Portalis. 

ex-Suppl. 1

MS 83/H

Dos sans nerfs, plat recouvert de papier marbré.  412 p. Encyclopédie générale : de Académies à Zoologie. On retrouve ainsi des notices sur l’Entomologie, les Funérailles, la Géographie, etc. Il ne semble pas y avoir de développements juridiques. XIXe siècle.

ex-Suppl. 2

MS 83/E

Contient sept entrées et un répertoire, qui ne renvoie pas à d’autres manuscrits mais auxdites entrées, qui ne semblent pas davantage renvoyer à d’autres manuscrits. On ne peut donc considérer ce manuscrit comme une Table. 322 p. XIXe siècle. Différentes langues et écritures.

ex-Table

ARCH POR 1-86- 9

Œuvres de mon père – mélanges de jurisprudence

Archive manuscrite

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18??]]> ]]> fre]]> France. 19..]]>
Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Philosophie politique]]> Louis-Gabriel Michaud, rapportant les paroles de François-Auguste Mignet, en fait un portrait flatteur : « observateur profond, théoricien éloquent de la famille, organisateur judicieux de l’Etat, docte appréciateur de la civilisation, il [Portalis fils] a mis dans [ses] petits traités, dit M. Mignet, un savoir solide, un sens imperturbable et un talent rare ».
Rédigé lors de l’exil de son père entre les coups d’Etat du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) et du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), son mémoire intitulé Du devoir de l’historien, de bien considérer le caractère et le génie de chaque siècle en jugeant les grands hommes qui y ont vécu fut couronné par l’Académie de Stockholm. De l’avis général, Portalis fils y fait preuve d’une bonne érudition. Dans ses éloges historiques, Mignet, tout en portant quelques critiques mineures, considère que « ses aperçus dénotent un penseur et son style annonce un écrivain ».
À peine paru, un journal littéraire en fait un résumé en ces termes : « L’auteur établit d’abord quels sont les droits de l’exemple et l’imitation, sur l’universalité des hommes; il examine ensuite quelle est l’influence des grands hommes, sur leur siècle, et comment les conceptions d’un philosophe, les vertus d’un sage, et les exploits d’un héros déterminent le sort d’un peuple. Il développe l’influence que l’esprit général des nations exerce à son tour sur le caractère des grands hommes, et comment leurs actions empruntent, pour ainsi dire, le costume des tems où ils ont vécu. Il termine enfin par un tableau rapide des différentes règles auxquelles l’historien doit s’astreindre, s’il veut remplir le but qu’il se propose, de rendre l’histoire utile aux nations et aux individus ».
Sources :
Biographie universelle ancienne et moderne, Louis-Gabriel Michaud, Paris, Thoisnier Desplaces, 1843-1865;
Eloges historiques, François-Auguste Mignet, Paris, Didier, 1864;
Journal général de la littérature de France ou Indicateur bibliographique… volume 3, Paris, Strasbourg, Treuttel et Würtz, an VIII 1800, p. 258]]>
1801 (an VIII)]]> fre]]> France. 18..]]>
Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Philosophie politique]]>
Copier sur son voisin ou comment s'attibuer sans peine le travail des autres

Mais quand on n'aime pas, on compte encore moins et le polémiste, à la plume particulièrement acide, pourtant plein de bonnes intentions au départ, ne se prive pas d'accabler Portalis sur tous les plans :

- sur le fond : il confond ce qu'il comprend avec les thèses réelles (les passions pour les préjugés, par ex.)
- sur la forme : n'ayant rien à dire, il construit un texte de pure opposition aux ceux qui remplissent déjà les bibliothèques
- sur la méthode : il convoque les auteurs qui vont dans le sens de ce qu'il veut démontrer
- sur la manière : (re)copier, ce n'est pas seulement déloyal envers ses sources et son lectorat, c'est la preuve d'un manque total de capacité créatrice.

Pourquoi deux lettres ? Parce que Portalis a publié deux ouvrages, le premier sur Rousseau "Les observations sur Emile" et le second sur les "Préjugés" ou "Idée générale sur les préjugés". Déjà excédé par le premier ouvrage où il accuse à plusieurs reprises Portalis de plagiats, la formule la plus sévère tombe au début de la seconde critique : "Quand il cite les auteurs une fois, il les copie dix fois". Juriste plagiaire : un parfum de double faute.

Pour confondre Portalis, l'accusateur (a priori resté anonyme), oppose en regard l'un de l'autre les textes des auteurs originaux et ceux du jeune juriste ambitieux, téméraire et pressé. Une confrontation pour le moins troublante pour les uns, un flagrant délit pour d'autres. Une erreur de jeunesse qui ne gâchera pas son avenir (nous n'avons pas connaissance d'une plainte en diffamation de J.-E.-M. Portalis à l'époque).

Le document original du milieu du 18e siècle reproduit provient des collections de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.]]>
1764]]> fre]]> France.. 17..]]>
Factums avant 1789]]> Éducation]]> Histoire des religions]]>
Cornelius Jansen (1585-1638)
]]>
1768 (12 octobre)]]> fre]]> La Ciotat (Bouches-du-Rhône). 17..]]> - Feuille Marseille ; 123 ; 1889 ; France. Ministère des travaux publics ; Hellé, E. (graveur) ; Imp. Lemercier & Cie (Paris). Publiée en 1889
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=39809]]>
Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Science politique]]> Philosophie]]>
Contient 2 pièces manuscrites distinctes :

1. "Jeunes élèves"
2. "Citoyens...". Texte incomplet, la page étant partiellement arrachée, la fin du texte a disparu]]>
1802-1803]]> fre]]> France. 18..]]>
Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Philosophie politique]]> Science politique]]> Droit constitutionnel]]>
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Sacre de l’empereur Napoléon Ier et couronnement de l’impératrice Joséphine
dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804,
par J.-L. David © Wikimedia Commons

Vraisemblablement, ce document fut rédigé par Portalis au printemps 1804 dans le cadre de ses fonctions de conseiller d’État. Il répondait à trois questions posées par le Premier Consul Napoléon Bonaparte : 1) le gouvernement héréditaire est-il préférable au gouvernement électif ? 2) est-il convenable d’établir l’hérédité dans le moment actuel ? 3) Comment l’hérédité devrait-elle être établie ?

Les intentions de Napoléon étaient évidentes. D’ailleurs, dès 1802, le sénatus consulte du 16 thermidor an X avait accordé à Bonaparte le consulat à vie et la faculté de désigner son successeur. En 1804, Napoléon procéda aux ultimes modifications constitutionnelles, achevant de transformer le régime républicain en Empire.

Ce changement de régime avait néanmoins été soigneusement préparé par Bonaparte et ses proches. Dans un premier temps, en avril 1804, le Conseil d’État, dont les membres étaient nommés par le Premier consul, furent amenés à se prononcer sur la pertinence de l’institution d’un gouvernement héréditaire. L’issue favorable de cette consultation ne faisait que peu de doute. Le 3 floréal, le tribun Jean-François Curée, probablement influencé par Cambacérès, déposa une motion d’ordre au Tribunat demandant à ce que le gouvernement républicain soit confié à un empereur. Le 10 floréal, il exigea que la motion d’ordre soit adoptée et portée devant le Sénat.

Le 26 floréal de l’an XII, le conseiller d’État Portalis, orateur du gouvernement, présenta au Sénat présidé par Cambacérès le projet de sénatus consulte approuvé par le conseil privé. Portalis y reprit quelques idées qu’il avait amplement développé lors de son avis aux questions posées par le Premier consul. Deux jours plus tard, le 28 floréal an XII (18 mai 1804), le Sénat adopte un sénatus consulte organique faisant de Napoléon Bonaparte empereur des français. Les institutions républicaines demeuraient inchangées mais des ajouts substantiels avaient été apportés pour permettre l’établissement de l’hérédité.

Résumé Morgane Derenty-Camenen]]>

- 1ère question - Le gouvernement héréditaire est-il préférable au gouvernement électif ?
- 2ème question - Est-il convenable d’établir l’hérédité dans le moment actuel ?
- 3ème question - Comment l’hérédité devrait-elle être établie ?]]>
1804]]> ]]> fre]]> France. 18..]]>
Philosophie politique]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Science politique]]> 18??]]> ]]> fre]]> France. 17..]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Doctrine juridique française]]>
Jean-Etienne-Marie Portalis (1746-1807) fut l'ainé de onze enfants. Son père, Etienne Portalis, occupait une charge de notaire royal au Beausset. En 1762, Jean-Etienne-Marie Portalis arrive à Aix pour suivre trois années d'études à la faculté de droit. Il se fait alors remarquer ces années en publiant deux opuscules.

Dans le premier ouvrage, en 1763, sous
le titre d'Observations d’Emile ou de l'Education, Portalis critique ouvertement l'ouvrage de Rousseau et de sa pensée philosophique qui pour lui « obscurcit la vérité et veut détruire le chrétien » (C. Delplanque, Dictionnaire historique des juristes français, 2017, p. 829). Cette critique concerne en réalité son opposition à toutes les religions et non pas à sa lutte particulière de la religion chrétienne.

En 1770, Choiseul confie à ce jeune avocat de 24 ans l’étude de la question de la validité des mariages entre deux protestants. Il rédigera cette consultation avec son confrère Pazery. Cette œuvre connaitra un véritable succès. Ainsi Voltaire écrit-t-il « ce n’est point là une consultation, c’est un véritable traité de philosophie, de législation et de morale politique » (J.L Gazzaniga, « Portalis avocat », dans Revue de la société internationale de la profession d’avocat, 1998, p. 164).

Cet écrit, reposant une sur documentation juridique importante et sur une argumentation logique est le reflet de la reconnaissance et de l’intérêt que Portalis porte à la cause des différentes religions.
Cette consultation sera l’une des bases de l’édit de Tolérance de 1787 qui conclut l’unité institutionnelle du religieux et du civil.

Sources : J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre (dir.), Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, PUF, 2017, notice de C. Delplanque, p. 829-831.]]>
1771]]> fre]]> France. 17..]]>
Philosophie]]>
Dans un premier ouvrage paru en 1763, sous le titre d'Observations sur une œuvre intitulée Emile ou de l'Education, Portalis critique ouvertement l'ouvrage de Rousseau en lui incombant la naissance d'un système philosophique qu'il nomme "esprit systémique". Cette vive critique s'adresse particulièrement non à celui qui lutte contre la religion chrétienne, mais à celui qui est opposé à toute religion.

Dans la même année, l'auteur publie aussi cet ouvrage, Des préjugés. Il y expose les préjugés de parti, du siècle, du système, de la politique, d’usage et de la société de son temps et en fait une véritable critique. C'est semble-t-il une première ébauche de son traité De l'usage et de l'abus de l'esprit philosophique au 18e siècle, rédigé pendant son exil en Allemagne en 1799.

Sources : J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre (dir.), Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, PUF, 2017, notice de C. Delplanque, p. 829-831. ]]>
1770]]> fre]]> France. 17..]]>
Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Philosophie politique]]>
Chapitre 30 (des lois pénales) – correspond au chapitre 31 de l’édition imprimée : 12 pages de brouillons numérotées de 539 à 550.

Chapitre 31 de l’édition imprimée : 18 pages numérotées de 415 à 417 et de 423 à 437

Chapitre XXXII (par quelles circonstances les philosophes sont-ils devenus une puissance dans notre gouvernement ?) – correspond au chapitre 33 de l'édition imprimée : 3 pages numérotées de 438 à 440.

Chapitre XXXIII (de l’influence réciproque des mœurs sur les faux systèmes de philosophie et des faux systèmes de philosophie sur les mœurs) – correspond au chapitre 33 de l'édition imprimée : 50 pages numérotées de 434 à 483]]>
1798-1800]]> ]]> ]]> fre]]> France. 18..]]>
Factums avant 1789]]> Les 5 volumes manuscrits sont des plaidoyers antérieurs à 1765.]]> 1782-1789]]> fre]]> Provence. 17..]]> Factums avant 1789]]> Les 5 volumes manuscrits sont des plaidoyers antérieurs à 1765.]]> 1773-1781]]> ]]> fre]]> Provence. 17..]]> Factums avant 1789]]>
Les 5 volumes manuscrits sont des plaidoyers antérieurs à 1765.]]>
1771-1782]]> fre]]> Provence. 17..]]>
Factums avant 1789]]> Les 5 volumes manuscrits sont des plaidoyers antérieurs à 1765, maître Roman est reconnu auteur des plaidoyers manuscrits.]]> 1725-1789]]> fre]]> Provence. 17..]]> Factums avant 1789]]> Factums après 1789]]> 1719-1801]]> fre]]> France. 17..]]> France. 18..]]> Droit des successions]]> Factums avant 1789]]> Successions et héritages]]> Vol. 2, nombreuses pages manuscrites : chapeaux de factums, … et table finale (10 factums).]]> 1779-1785]]> fre]]> France. 17..]]> Factums avant 1789]]> Droit commercial]]> Droit des successions]]> Droit maritime]]> Successions et héritages]]> 1780-1784]]> fre]]> France. 17..]]> Factums avant 1789]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> Don M. Durand décembre 1956]]> 1775-1785]]> fre]]> France. 17..]]> Jurisprudence avant 1789]]> Droit foncier]]> 1781]]> ]]> fre]]> France. 17..]]> Villes et communautés de Provence]]> Factums avant 1789]]> 1780-1783]]> fre]]> France. 17..]]> Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Philosophie politique]]> De son vivant, le manuscrit demeure inédit, même si Portalis y puisera parfois quelques expressions pour la rédaction de certains discours. Son fils, Joseph-Marie, se chargera, treize ans après la mort de son père, de publier l’ouvrage, en 1820. Une réédition suit en 1834, augmentée d’une biographie de l’auteur ainsi que de quelques annotations en bas de page et d’une introduction écrite par Joseph-Marie Portalis, intitulée Essai sur l’origine, l’histoire et les progrès de la littérature française et de la philosophie.
Portalis souhaitait, dans cet ouvrage, chercher « les causes morales qui ont fixé les caractères généraux de notre révolution» et le chaos qui s’en est suivi, qu’il attribue à l’athéisme et aux Lumières.
Sources :
Joël-Benoît d’Onorio – préface de l’édition Dalloz 2007;
Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2007, notices de C. Delplanque et J.-L. Halpérin, p.836-838]]>
1834]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit maritime]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]>
Ce recueil de textes réglementaires dévoile l'histoire du port de Marseille et du début de son immense extension sous un prisme assez méconnu : l'envers pas vraiment touristique d'un immense décor à travers le défilé de règles techniques peu familières du grand public. On comprend rapidement que la précision millimétrique des règlements et des cahiers des charges est la condition sine qua non au bon fonctionnement de cette fourmilière logistique où tout doit être à sa place et au bon moment : une gestion implacable et minutieusement cadencée de l'espace et du temps sans laquelle cet enchevêtrement d'infrastructures, d'activités et de corps de métiers, tomberait rapidement dans le chaos et la paralysie.

Outil de référence des droits et obligations des différents opérateurs, une brève partie historique rappelle les quelques textes généraux toujours en vigueur (extraits classés chronologiquement) comme l'obligation à tout navire quittant un port de déclarer son départ auprès de l'amirauté (1681) ou les compétences des officiers de port chargés du respect des règlements (1938).

La partie la plus importante et la plus contemporaine de l'ouvrage reproduit in extenso les dispositions spéciales d'intérêt local adoptées entre 1870 et 1943 (bien que publié en 1939, le recueil a continué à être mis à jour les quatre années suivantes). La majorité des dispositions concerne les règles de circulation (franchissement des ouvrages d'art tels le Canal de Marseille, le souterrain du Rove, les ponts fixes ou mobiles), d'occupation des espaces (terre-plein, quais, domaine public), d'exploitation des infrastructures (voies ferrées), de manutention (activité continue des dockers), de signalisation (lumières) et de sécurité (interdiction de fumer ou de faire des feux).

Certaines de ces dispositions nous livrent d'intéressantes informations sur l'évolution de la ville et du port comme l'interdiction de laisser les passerelles entre navires et quais (refuge des malfaiteurs tentant d'échapper à la police, 1925), ou le cahier des charges très détaillé de certaines installations comme celui du pont transbordeur de Marseille (construit en 1905 et détruit en 1944) de 1902 qui stipule toutes ses futures dimensions : 165 m de longueur pour 50 m de hauteur sous le tablier, le transbordeur devra mesurer 10 m de long et 12 de large...).

Le pont transbordeur : un cahier des charges précis imposé à l'architecte
- cliché Frères Séeberger 1900-1925, Caisse nationale des Monuments historiques (c)

Au cours des années 1930, les matières classées dangereuses prennent une importance considérable : les textes qui encadrent leur déchargement, leur manipulation et leur stockage remplissent à eux-seuls 130 pages (un quart du classeur), notamment ceux dévolus aux hydrocarbures, préfigurant les grandes mutations industrielles que connaîtra Marseille après la Seconde Guerre Mondiale : en parallèle aux grands projets atlantiques des années 1960 (ports de Dunkerque et du Havre-Antifer, par ex.) destinés aux approvisionnements stratégiques de la France et à sa résistance aux incertitudes politiques, Marseille se voit dotée de nouvelles infrastructures portuaires aux dimensions hors normes : terminal pétrolier, gazier, minéralier et de conteneurs. A ces activités, viendront s'ajouter les raffineries et diverses industries chimiques et pétrochimiques. Le trafic des ferries ayant tendance à se tasser, Marseille fait le pari dans les années 1990 de développer l'activité croisière. Pari risqué, pari gagné. Toute activité confondue, Marseille est aujourd'hui le premier port maritime français devant celui du Havre et de Dunkerque respectivement classés aux 2ème et 3ème rang. Marseille fait aujourd'hui partie du club très fermé des grands ports maritimes, un statut d'établissement public créé en 2008 et qui se substituent à celui de port autonome pour les plus importants d'entre-eux (avec Nantes-St-Nazaire, Rouen, La Rochelle et Bordeaux, les sept grands ports maritimes traitent 80% du trafic des marchandises français, 2020).

Les travaux d'aménagement du Golfe de Fos, 1966, source Ad-BdR 215 W6 (1)

Un demi-siècle après les premiers terrassements des extensions portuaires, l'État, les collectivités locales, la Chambre de Commerce et les entreprises se félicitent des 70 km de quais, d'infrastructures, d'outillage et de logistique ultra performants dédiés aux échanges mondiaux (hydrocarbures, conteneurs, pondéreux, etc.), d'autres dénonceront cette monstrueuse emprise de béton sur le domaine maritime : un outil industriel incomparable pour les uns, un patrimoine naturel perdu à jamais pour les autres (2).

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1. Fabien Bartolotti. - Le port de Marseille face aux bouleversements économiques des années 1945-1992 : rythmes, stratégies des acteurs, enjeux environnementaux, thèse de doctorat soutenue le 1er février 2021 - Telemme-MMSH. Ce travail présente un historique en totale continuité à ce recueil
2. Liste des plus grands ports - in Wikipédia
S'examiner désole, se comparer console, paraît-il, mais rien de plus de faux en matière portuaire : Marseille représente moins de 3% du trafic conteneurs annuel enregistré à Shanghai (2020)...]]>
1939-1943
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fre]]> Marseille. 19..]]>
Droit civil]]> Droit des successions]]>
Dans le but de protéger et de favoriser l’institution de la famille, base de la société, les législateurs de tous les temps ont distingué entre les enfants dits légitimes et ceux dénommés naturels, les premiers étant entourés de toute la sollicitude du législateur quand les seconds faisaient bien souvent l’objet de dispositions sévères. Dans ce cadre, la recherche de la paternité peut leur permettre de prétendre à certains droits et de rapprocher leur condition de celle des enfants légitimes. Après un détour historique dans l’Antiquité, l’auteur évoque la législation moderne.

Résumé Luc Bouchinet]]>
1899]]> fre]]> France. 18..]]>
Histoire de l'université]]>
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En 1911, la faculté est localisée sur les actuelles allées Gambetta. Sur le plateau Saint-Charles, à proximité de la gare, débutent les travaux de construction de la « nouvelle faculté » des sciences. Mais dès le début du conflit, le port de Marseille devient la plaque tournante d’importantes troupes de multiples nationalités qui combattent sur le front français mais aussi sur le front oriental.
La Faculté est réquisitionnée.
Lors du conflit, la Faculté des sciences paye un lourd tribut en pertes humaines. Cela atteint aussi bien les étudiants, que les enseignants et agents de l’université.
L’activité scientifique et intellectuelle reste cependant importante et voit durant cette période paraître un nombre non négligeable de publications scientifiques ainsi que le maintien de la continuité des cours.
Plusieurs enseignants de la Faculté seront mis directement à contribution pour l’effort de guerre. En rapport avec leurs travaux et recherches, ils participent activement à différentes études et mises en applications sur le théâtre des opérations, créant de multiples appareils de détections, des postes mobiles de radiographie, ou apportant leurs compétences aux recherches en balistique, mais aussi en chimie, pour l’élaboration d’explosifs…
Cette guerre donne naissance à une « science moderne » notamment avec l’utilisation des gaz chimiques mais aussi avec une multitude d’innovations dévastatrices. Elle se met au service des armées en étroite collaboration avec l’industrie et s’éloignede son idéal de pureté et d’universalité.

A quel public cette exposition s’adresse-t-elle ?
Elle s’adresse à la communauté universitaire dans son ensemble, étudiants, enseignants-chercheurs et personnels, mais au-delà aussi à tous les marseillais curieux de mieux connaître ce patrimoine et de cette histoire.

Pourquoi une exposition sur la Grande Guerre dans une bibliothèque universitaire ?
Les BU ont toujours accueilli des expositions et participé à l’action culturelle de l’université, en direction de la communauté universitaire et au-delà. La redécouverte dans les archives de la bibliothèque des rapports d’activité datant de la période de Guerre nous a permis de mettre à jour un regard différent sur la 1ere Guerre mondiale. Ces documents nous parlent du bilan humain très lourd, parfois au travers de témoignages poignants, et notamment le récit de la mort du préparateur en chimie Maurice Calley, relaté dans les annales de la faculté des sciences :

« M. le Doyen enfin fait au Conseil le récit de la mort glorieuse de Maurice Calley, préparateur de chimie générale à notre Faculté. Maurice Calley est tombé en héros, en avril dernier, pendant qu’il menait ses hommes à l’assaut des tranchées ennemies en avant du bois de Mortmare.
Le 6 au soir, Maurice Calley, qui savait que sa compagnie donnerait l’assaut dans la nuit, expliqua à ses hommes ce qu’il attendait d’eux : « Dès la préparation de l’artillerie terminée, je commanderai l’assaut. Je serai le premier, vous me suivrez. Je tomberai ; vous me laisserez, vouscontinuerez et vous prendrez la tranchée pour la France et pour moi.

Quelques jours après, Calley conformait ses actes à ses paroles. Une première balle l’atteignit à la cuisse ; une seconde le frappa mortellement à la tête. »

Les rapports montrent aussi une activité scientifique qui s’est maintenue, voire développée dans certaines directions. Plus globalement, elle témoigne d’une évolution des mentalités et de la manière de « faire de la science » en général.]]>
Berti, Johann (1976-....). Directeur de la publication
Lespets, Samuel (1982-....). Collaborateur
Mollard, Rémi. Technicien graphique
Aix-Marseille Université. Service commun de la documentation (2012-...). Éditeur scientifique
Aix-Marseille Université. Éditeur scientifique]]>
2016]]> fre]]> France. 19..]]>
Droit privé]]> Droit romain]]>
Étude du droit du bénéficiaire, nature et étendue de ce droit (Publié avec)]]>
1896]]> fre]]> France. 18..]]>
Factum. Ordre de Malte. Aix. 1779 (Titre de forme)
Factum. Gaillard, Dominique-Gaspard-Balthesard de. Aix. 1779 (Titre de forme)
Factum. Albert St. Hypolite, Esprit d'. Aix. 1779 (Titre de forme)
Factum. Tressemanes Chasteuil, Joseph-Charles-Raymond de. Aix. 1779 (Titre de forme)
Factum. Sieurs maire consuls assesseur & communauté de la ville d'Aix. Aix. 1779 (Titre de forme)]]>
Factums avant 1789]]> Droit fiscal]]> États de Provence]]> Cour des comptes de Provence]]>
La constitution de l'Etat de Provence accorde à toutes les communes le droit de prélèver des rêves (taxes) et autres impôts sur les fruits, les denrées et les marchandises pour assurer le paiement des charges courantes. L'Ordre de Malte (ou Ordre de Saint Jean de Jerusalem) s'y refuse catégoriquement, objectant une exemption personnelle qui lui aurait été accordée jadis.


Le blason de l'Ordre de Malte (France), oeuvre caritative

S'ensuit un procès avec les Trois Etats dont la défense, présentée dans ce mémoire du 13 février 1779, invoque quatre arguments imparables : il s'agit d'impôts tout à fait ordinaires qui ne sont pas susceptibles d'exemption, ce type d'exemption ne peut pas être le fait d'un privé, l'Ordre de Malte n'a jamais reçu de titres d'exemption personnelle en Provence, et de toute façon, en admettant même qu'il les ait bien reçus, ils sont aujourd'hui contraires aux lois publiques, donc nuls et non avenus.

Le Procureur du Pays rappelle que voulant imposer à la Provence une augmentation considérable du prix du sel, Louis XIV avait fini par accepter de signer en 1661 un traité, avec les procureurs et les députés de communautés, ordonnant la suppression de tous les arrêts d'exemption aux rêves et autres impositions jusque là accordés aux ecclésiastiques (incluant donc l'Ordre de Malte), ce qui permit à l'Etat de Provence de trouver des recettes complémentaires pour supporter ces nouvelles charges.

Une affaire autant juridique que politique : s'il s'agit d'une question de principe, les accords entre particuliers ne sauraient prévaloir sur le droit public, ce rappel se fait opportunément sur fond de contestation des anciens privilèges. Nous sommes toujours sous l'Ancien Régime, mais dix ans seulement séparent ce procès sensible d'un célèbre mois de juillet... 1789.

Devenues association de loi 1901 en 1927 (1), les Œuvres Hospitalières Françaises de l'Ordre de Malte représentent la branche française de l’Ordre Souverain de Malte : créé en 1048, il se présente comme "une des institutions les plus anciennes de la civilisation occidentale et chrétienne" (2). L'Ordre de Malte a non seulement survécu à la fermeté du Parlement de Provence de cette fin du 18e siècle et à ses impôts, mais, par un intéressant renversement, ce sont aujourd'hui ses donateurs qui bénéficient de la déduction fiscale maximale (taux à 75%), sorte de nouvelle exemption collective contemporaine : preuve que l'administration fiscale n'est pas aussi rancunière que cela...

1. Ordre de Malte France, site officiel
2. Histoire de l'Ordre souverrain de Malte, site officiel
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1779]]> fre]]> Provence. 18..]]>
Botanique]]> Sciences naturelles]]> Histoire naturelle. 1532. Latin. (Titre uniforme)

"L'Histoire naturelle" de Pline l'Ancien compte 37 livres : les livres 12 à 27 sont réservés à la botanique, qui inclut à l'époque l'agriculture et l'horticulture, ce qui en fait la partie la plus importante de l'ouvrage. Rien de surprenant : les plantes, les herbes, les arbres, sauvages ou cultivés, nourissent les hommes et les bêtes, les soignent, leur apportent les fleurs pour honorer et embellir, les parfums pour séduire, le lin pour se vêtir, etc.

Liber 12 - De arborum honore = Livre 12 - Les arbres
(1er livre de la section consacrée à la botanique)

D'après le manucrit présenté ici, resté anonyme, les traductions en français du texte original en latin sont des versions certainement très estimables et enrichies de nombreuses notes instructives mais, hélas, souvent fausses, et à un point tel, qu'elles finissent par trahir Pline lui-même.

Liber 16 - Silvestrium Arborum Naturae = Livre 16 - Les arbres sauvages

L'intention déclarée de l'auteur est de restituer la pensée de Pline sur le plan des sciences naturelles, débarassée des erreurs de ses interprètes. Est-ce pour autant un simple exercice de style littéraire illustrant une fois de plus la justesse de l'adage italien « traduttore, traditore » (traducteur, traître) ?

Liber 23 - De medicinis uvaru recetium, & farmectis uvaru = Livre 23 - Les remèdes tirés des arbres cultivés

Non, car si le manuscrit se limite au règne végétal, il n'en compte pas moins près de 400 articles avec, précise-t-il, "autant de corrections que la science botanique l'exige". Les rectifications (les références au texte original sont très précises : livre, chapitre, page) ne se veulent pas être d'ordre linguistique mais d'ordre scientifique : on traduit du latin en français mais on parle bien de sciences naturelles. 

Liber 27 - Reliqua herbarum genera = Livre 27 - Les autres espèces d'herbes et de remèdes
(dernier livre dédié au règne végétal)

Voici 3 exemples qui montrent l'infidélité des traducteurs à la pensée originale de Pline :

Pline n'ignore évidemment pas que la poudre qui féconde les fleurs des palmiers ne vient pas de leurs feuiiles
(Livre 13, chapitre 4, p. 28)

Si Pline précise l'aspect de l'aveline (sorte d'amande ou de noisette), c'est pour la distinguer de la noix
(Livre 19, chapitre 1, p. 12)

Vous avez des esclaves un peu trop décharnés ? Rien de mieux qu'un bon petit massage à la térébenthine !
(Livre 24, chapitre 6, p. 188)

En résumé, Pline connaît assez la botanique, les techniques horticoles et les extraits naturels pour ne pas commettre des erreurs aussi grossières, on ne peut en dire autant de ses traducteurs qui multiplient les contre-sens.

Par ailleurs, comme le fait remarquer un commentateur : "notre auteur ne jouant ici que le rôle de compilateur et d'abréviateur, n'est point responsable de toutes les fautes observées dans son ouvrage". (1)

L'argument est à prendre en considération mais Pline reprend parfois sans recul des assertions peu vérifiées, et semble l'assumer pleinement. Dans la description des vertus de certaines herbes, il insiste, par exemple, sur celles cueillies sur un champ de bataille et tressées en couronne et qui apportent des remèdes efficaces et avérés :

22 - Vertu des arbres et des fruits (2)

Si certaines de ces herbes au grand pouvoir officinal sont particulièrement repoussantes, hérissées de dards et de pointes, c'est pour éviter qu'elles ne soient englouties par les herbivores (gourmandise), piétinées par des pieds irresponsables (ignorance) ou dérobées par des mains malhonnêtes (cupidité). Ridicule ? Certainement pas : pour Pline, au contraire, on tient là la preuve irréfutable que la nature a tout prévu et a pensé à réserver ces plantes odieuses au seul usage de l'homme (libre) avec pas moins d'une vingtaine de remèdes disponibles pour chaque maladie connue. L'humanité aimerait sûrement partager une telle conviction...

--- Réfs---
(1) Georges Cuvier. - Treizième leçon d'histoire des sciences naturelles : Pline l'Ancien, sept. 2020 : Pline l'Ancien
(2) voir la version bilingue présentée sur Gallica d'où proviennent les 2 extraits juxtaposés : Histoire naturelle de Pline

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19??]]> fre]]> lat]]> Rome (Empire), 1er siècle ap. J.-C.]]>
Anthropologie]]> Géographie]]> Sciences naturelles]]> Botanique]]> Zoologie]]>
Illustration du livre 8 - De animalibus terrestribus
(édition véntienne de 1525)


Parisis Apud Ioannem Paruum, sub flore Lilii aurei, iua ad diuum Iacobum. M. D. XXXII (Adresse transcrite)

Impressum Lutetiae Parisiorum prælo Antonii Augerelli, Impensis uero Ioannis Parui & Galeoti à Prato. Mense octobri. Anno M D XXXII. (Colophon transcrit)

Index en fin d'ouvrage sous le titre : "Index in C. Plinii Secundi Naturalem historiam, ad exemplum Io. Camertis : mutatis quibusdam quae ad hang editionem non congruebant, nonnullis etiam adiectis." (Contient)

Texte latin seul. - Sig. A-C(6), a-z(6), A-Kk(6), a-m(6), A(3), a(3), B(2), A(4), C(6), D(6). - Marque gravée sur cuivre au titre de l'index, lettrines en vignettes gravées sur bois, notes marginales imprimées. - Ed. par P. Bellocirius i.e. Pierre Danes. - Brit. Mus. Catalogue (Notes)]]>

Livres   Contenus

1          Préface, table des matières et index d'auteurs
2          Description mathématique et physique du monde
3-6       Géographie et ethnographie
7          Anthropologie et physiologie humaine
8-11     Zoologie
12-27   Botanique incluant l'agriculture, l'horticulture
28-32   Pharmacologie
33-37   Exploitation minière et minéralogie]]>
1532]]> lat]]> Rome (Empire), 1er siècle ap. J.-C.]]>

Pars secunda Plyniani indicis eiusdem Joannis Camertis, geographiam, idest terrae, et in ea regionum, montium, promontoriorum, specuum, sylvarum, fontium, lacuum, fluminum, marium, insularum, oppidorum, popularumque descriptiones continens copiose, secundum inter se seriem literarum. Joannes Camers minoritanus sacrae paginae D. Stephano Verbeucio pannonio virtutum, ac virtutes colentium fautori maximo. D. S. P. (Autre titre)

Naturalis historiae libri XXXVII. e castigationibus Hermolai Barbari, ac codicis in Alemania impressi, quam emendatissime editi, addito quam copiosissimo, figurisque ad singulorum librorum materiam aptissimis. (Autre titre) ]]>
Anthropologie]]> Géographie]]> Sciences naturelles]]> Botanique]]> Zoologie]]> Pline l'Ancien, né en 29 après J.-C et mort en 79 au cours de l'éruption du Vésuve
(Pline l'Ancien)

Index en première partie sous le titre : "Prima pars Plyniani indicis editi per Joannem Camertem minoritanum : sacrae theologiae Doc. in qua (tabellae pictae instar) mira litterarum connexione, dicuntur ea omnia, geographiam praeter (nam hanc amplectitur pars altera) quem toto Plyniano volumine continentur." Suivi de : "Pars secunda Plyniani indicis eiusdem Joannis Camertis, geographiam, idest terrae, et in ea regionum, montium, promontoriorum, specuum, sylvarum, fontium, lacuum, fluminum, marium, insularum, oppidorum, popularumque descriptiones continens copiose, secundum inter se seriem literarum. Joannes Camers minoritanus sacrae paginae D. Stephano Verbeucio pannonio virtutum, ac virtutes colentium fautori maximo. D. S. P." (Contient)


Texte latin seul. - Titre pris sur la page de titre de la seconde partie contenant le texte principal. - Adresse issue du colophon de la seconde partie ; le colophon de la première partie mentionne : "Excussum Venetiis accurata diligentia per Melchiorem Sessam, & Petrum Serenae socios, anno domini. M. D. XXV. Die. XXII. Aprilis." Petrum Serenae = alias de Pietro dei Ravani. - Sig. AA-II(8), aa(6), bb(8), a-z(8), &(8), [con](8), [rum](10)-A(10). - Page de titre à encadrement orné gravé sur bois pour chaque partie, titre imprimé en caractères gothiques en rouge et noir, texte imprimé sur trois colonnes pour la première partie et sur une ou deux colonnes pour la seconde (Notes)]]>
Plan de l'ouvrage qui contient 37 livres :

Livres   Contenus

1          Préface, table des matières et index d'auteurs
2          Description mathématique et physique du monde
3-6       Géographie et ethnographie
7          Anthropologie et physiologie humaine
8-11     Zoologie
12-27   Botanique incluant l'agriculture, l'horticulture
28-32   Pharmacologie
33-37   Exploitation minière et minéralogie

Liste des 37 livres (les intitulés de certains livres  peuvent varier en fonction de la date d'édition):

Introduction

LIVRE I
PRÉFACE -TABLE DE L'HISTOIRE DU MONDE, LAQUELLE SERT AUSSI DE PREMIER LIVRE,
 
LIVRE II
RELATIF AU MONDE ET AUX ÉLÉMENTS.

LIVRE III
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.

LIVRE IV
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.

LIVRE V
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.

LIVRE VI
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.

LIVRE VII
CONTENANT LA GÉNÉRATION DES HOMMES, LEURS INSTITUTIONS, ET L'INVENTION DES ARTS.

LIVRE VIII
TRAITANT DE LA NATURE DES ANIMAUX TERRESTRES.

LIVRE IX
CONTENANT LES ANIMAUX AQUATIQUES.

LIVRE X
CONTENANT L'HISTOIRE DES OISEAUX.

LIVRE XI
TRAITANT DES INSECTES.

LIVRE XII
TRAITANT DES ARBRES.

LIVRE Xlll
TRAITANT DE L'HISTOIRE DES ARBRES EXOTIQUES ET DES PARFUMS.

LIVRE XIV
TRAITANT DES ARBRES FRUITIERS.

LIVRE XV
TRAlTANT DES ARBBES FRUITIERS.

LIVRE XVI
TRAITANT DES ARBRES SAUVAGES

LIVRE XVII
TRAITANT DES ARBRES CULTIVÉS. 

LIVRE XVIII
TRAITANT DES CÉRÉALES.

LIVRE XIX
TRAITANT DE LA NATURE DU LIN ET DE L'HORTICULTURE.

LIVRE XX
TRAITANT DES REMEDES FOURNIS PAR LES PLANTES DE JARDIN.

LIVRE XXI
TRAITANT DE LA NATURE DES FLEURS ET DES GUIRLANDES.

LIVRE XXII
TRAITANT DU MÉRITE DES HERBES ET DES GRAINS.

LIVRE XXIII
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES ARBRES CULTIVÉS.

LIVRE XXIV
TRAITANT DES REMÈDES FOURNIS PAR LES ARBRES SAUVAGES.

LIVRE XXV
TRAITANT DE LA NATURE DES HERBES QUI CROISSENT SPONTANÉMENT, ET DE L'IMPORTANCE QU'ELLES ONT.

LIVRE XXVI
TRAITANT DES AUTRES REMÈDES QUE FOURNISSENT LES PLANTES, ET QUI SONT CLASSES PAR GENRES DE MALADIE.

LIVRE XXVII
TRAITANT DES AUTRES ESPÈCES D'HERBES ET DE REMÈDES.

LIVRE XXVII
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES ANIMAUX

LIVRE XXIX
TRAITANT DES REMÈDES FOURNIS PAR LES AUTRES ANIMAUX QUI NE SONT PAS SUSCEPTIBLES D'ÊTRE APPRIVOISÉS, OU QUI SONT SAUVAGES.

LIVRE XXX
TRAITANT DES AUTRES REMÈDES FOURNIS PAR LES ANIMAUX.

LIVRE XXXI
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES EAUX.

LIVRE XXXII
TRAITANT DES REMÈDES QUE FOURNISSENT LES ANIMAUX AOUATIQUES (18).

LIVRE XXXIII
TRAITANT DES MÉTAUX.

LIVRE XXXIV
TRAITANT DU CUIVRE.

LIVRE XXXV
TRAITANT DE LA PEINTURE ET DES COULEURS.
LIVRE XXXVI
TRAITANT DE L'HISTOIRE NATURELLE DES PIERRES.

LIVRE XXXVII
TRAITANT DES PIERRES PRÉCIEUSES.

Liste exhaustive des chapitres :

La liste intégrale des chapitres, ainsi que le résumé de chaque livre, suivie des auteurs et des auteurs étrangers, est consultable sur le site de l'Antiquité grecque et latine de Philippe Remacle.]]>
1525]]> lat]]> Rome (Empire), 1er siècle ap. J.-C.]]>
Philosophie]]> L’œuvre de Platon accompagne et influence Louis Le Roy durant toute sa carrière d’humaniste. Il est pétri de philosophie néo-platonicienne et ses traductions sont essentielles pour la diffusion des textes de Platon en langue française. Il est le premier à traduire les premier, second et dixième livres de la République en français – il existait déjà des traductions en latin et en italien.
Compte tenu de son intérêt pour la chose politique, il est tout à fait logique de Loys Le Roy choisisse d’adjoindre à sa traduction partielle de Platon plusieurs textes de thématique proche, comme les Philippiques de Démosthène. Il y ajoute aussi une œuvre de Théodoret de Cyre, également connu sous le nom de Théodorite, évêque de Cyr en Syrie au Ve siècle, polémiste et auteur apologétique, mais aussi exégète et historien.

Sources :
DESAN, Philippe, « Loys Le Roy et l’anthropologie historique », Écritures de l’histoire (XIVe-XVIe siècle): actes du Colloque du Centre Montaigne, Bordeaux, 19-21 septembre 2002, Genève, Droz, 2005, p. 39 47.
MARGOLIN, Jean-Claude, « Platon et Aristote à la Renaissance », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, XXXVI (1), 1974, p. 157 173.
POUILLOUX, Jean-Yves, « Problèmes de traduction: L. Le Roy et le Xe livre de la République », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, XXXI (1), 1969, p. 47 66.]]>
1555]]> frm]]> Grèce -- 499-323 av. J.-C. (Époque classique)]]>
Droit du travail]]>
L'auteur se prononce en faveur du salaire à la tâche, qui lui apparaît, contrairement aux opinions socialistes qu'il critique, comme le meilleur moyen d'améliorer le sort de la classe ouvrière. Cette modalité de rémunération stimule l'activité du salarié et conduit à mieux le payer. Marcel Pittié se prononce en faveur de la participation des salariés aux bénéfices. Ensuite, il défend le marchandage, mais dénonce le "sweating system", forme dégénérée de celui-ici qui conduit au travail à domicile dans de très mauvaises conditions de salubrité et de moralité]]>
1899]]> ]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit privé]]> Droit romain]]>
Notes : La thèse porte : Angers (13, Chaussée Saint-Pierre) : P. Lachèse, Belleuvre et Dolbeau, Imprimeurs, 1877

L'auteur suit un plan chronologique pour développer sa conviction : la France est "le pays privilégié" où s'est réalisée, après de longs siècles d'élaboration, l’émancipation de la femme. Désormais, "l'égalité des sexes est la base fondamentale du droit français". Les incapacités de la femme mariée sont justifiés par les avantages qu'en retire la famille et la société, et compensés par la "dignité du titre d'épouse". L'auteur exprime toutefois des réserves à l'égard de l'article 215 du Code civil et déplore que les droits successoraux de la veuve soient moindres que sous l'Ancien Régime.]]>
1877]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit maritime]]> Droit romain]]>
L’auteur s’interroge sur le régime des biens du domaine public maritime d’abord durant l’Antiquité romaine, puis dans le droit aussi bien international que national du XIXe siècle. Pour ce dernier point, l’auteur étudie le régime des biens du domaine public maritime à travers les définitions de la domanialité, sa délimitation, les droits de propriété qu’il offre, ses droits spéciaux ou encore sa police.
Résumé Jean-Michel Mangiavillano]]>
1887]]> fre]]> France. 18..]]>
Droit des successions]]> Successions et héritages]]> 1877]]> fre]]> France. 18..]]> Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Droit administratif]]> 1901-1914]]> fre]]> France. 19..]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Médecine]]> Histoire de l'université]]>
Comme sources de publications dans le domaine de la chirurgie, l'article fait référence aux trois grands périodiques de médecine locaux : Marseille Médical, Sud Médico-Chirurgical, Revue Médicale de France et des Colonies qui attestent, dans leurs pages, du développement de l’activité du milieu chirurgical marseillais, progrès qui se font sans publicité tapageuse.]]>
1927]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Économie]]>
Thèse comparatiste de la réglementation de la mutualité appliquée au crédit agricole entre le droit français et les droits allemands et italiens.]]>
1897]]> fre]]> France. 18..]]>
Philosophie]]> 1868]]> fre]]> Grèce -- 499-323 av. J.-C. (Époque classique)]]> Histoire de la colonisation]]> Colonies françaises]]>
L'intégration administrative de l'Algérie dansl'État français, donc la fin des anciennes structures politiques, date de 1848 avec la création de trois grands départements : Oran à l'Ouest, Alger au Centre et Constantine à l'Est. C'est peu après cette nouvelle organisation que naissent les Annales fondées par Hippolyte Peut, qui déclarait déjà, en 1844, dans son éphémère journal l'Afrique : journal de la colonisation française (1844-1845): "L'Algérie aujourd'hui demande à être légalement réunie à la France et à recevoir les bienfaits d'un bon système d'institutions civiles". Vœu exaucé, les Annales auront pour objectif "1° de faire connaître l'Algérie à la France et 2° vulgariser les idées et les notions utiles aux progrès de la colonisation".

Chaque livraison mensuelle propose un précis de l'histoire de la colonisation française de l'Algérie. Datant de moins de 20 ans, H. Peut reconnaît qu'il paraît un peu précipité d'en dresser l'historique mais il s'empresse d'ajouter qu'il s'agit d'un simple résumé, pas l'histoire détaillée, et sous un angle bien précis : l'avenir. On comprend mieux alors cette mise en garde "Nous ne parlerons pas non plus des causes qui ont motivé l'expédition d'Afrique et la conquête de l'Algérie : ces causes sont sans importance pour le but que nous nous proposons". Si tout n'était pas dit, c'est fait.

La revue se présente donc plutôt comme un journal de l'actualité de cette colonisation. Bien que de propagande, H. Peut n'abuse pas de chronologies statistiques mais ne peut en faire totalement l'impasse. Elles ont l'intérêt de montrer l'implantation progressive et inexorable des Français dans l'économie algérienne (mais peut-on encore employer ce qualitificatif ?). Par ex., en moins de 10 ans, le nombre de planteurs de tabac a été multipllié par 30 et les surfaces cultivées par plus de 80.

Planteurs de tabac (Algérie, 1844-1852)

H. Peut ne passe pas sous silence le système de mise aux enchères ou l'attribution gracieuse (distribution) des terres agricoles : les réformes du droit foncier n'ont sûrement pas dû consoler les populations autochtones confrontées à ces formes de spoliation. La colonisation a aussi pour effet de réorganiser les importations et les exportations du pays : les premières baissent parce que le circuit des produits étrangers entrant dans le pays est asséché et, à l'inverse, les exportations vers la Métropole (au grand bénéfice de Marseille, H. Peut connaît bien la question des transports ferroviaires de la ville) gonflent en valeur, favorisées pour un régime douanier assez protectionniste.

Algérie - importations/exportations (1844-1853)

La colonisation de l'Algérie n'est pas seulement une affaire franco-algérienne (le sous-titre de la revue le mentionne) : en 1856, les Français comptent moins de 87 000 ressortissants nationaux sur les 155 000 colons présents sur le territoire. Les 68 000 autres colons étrangers sont issus de toute l'Europe, essentiellement Espagnols et Italiens, et, plus modestement, Anglo-Maltais, Allemands et Suisses.

Il faut dire que compte tenu de sa superficie, le pays a une très faible densité de population : 8,5 fois moins que la Métropole. N'est-elle pas la solution pour résoudre le problème des enfants trouvés (enfants abandonnés ou orphelins au 19e siècle) et plus généralement, des populations miséreuses ? La taille des territoires ne laisse pas indifférent le directeur de la publication : dans son bulletin mensuel général de colonisation, véritable rubrique internationale (Afrique, Amérique, Europe, Océanie), deux pays-continents sont particulièrement étudiés et très souvent cités en exemple : la colonisation australienne par les Anglais et les Ecossais, et la colonisation américaine. On évoque souvent les premières colonies britanniques mais on présente plus rarement les Américains comme des colonisateurs. C'est à cette même époque que les Etats-Unis acquièrent de nouveaux territoires (Texas, Oregon, Californie...), favorisent une grande vague de peuplement qui repoussera au loin les populations amérindiennes, encouragent l'exploitation des ressources naturelles et construisent la première voie ferrée transcontinentale (achevée en 1867) ...

L'unique carte publié par la revue : le chemin de fer (Algérie, 1854)

La colonisation de l'Algérie a pris la mesure et de la taille du pays et de l'intérêt stratégique de ce nouveau moyen de transport : elle intègrera très rapidement les progrès technique des chemins de fer et bénéficiera de leur fort développement à partir des années 1840, en France comme dans le reste de l'Europe.

Dans son bulletin de décembre 1858, H. Peut présente ses adieux à ses lecteurs : "La livraison que nous publions aujourd'hui est la dernière livraison des Annales de la colonisation algérienne. Une récente décision du nouveau ministère de l'Algérie et des colonies, nous privant inopinément du concours que nous prêtait l'ancienne direction des affaires de l'Algérie, et le nombre des Souscripteurs aux Annales ne nous permettant pas de suffire aux dépenses de ce recueil, nous nous voyons, à notre grand et profond regret, contraint d'en suspendre la publication". Parce que créée avec le soutien du Ministère de la Guerre, la survie de la revue dépendait trop de l'administration. H. Peut ne pouvait pas imaginer que la colonisation de l'Algérie s'achèverait comme elle a commencé 132 ans plus tôt : par les armes.]]>
1852-1858]]> fre]]> Algérie. 18..]]> Colonies françaises. 18.. ]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
Philosophie]]> Littérature]]> De Remediis utriusque fortunuae de 1366, sous le titre Les Remèdes de l’Une et l’autre Fortune, traduction française réalisée en 1378 par le chanoine Jean Daudin.]]>
  • Présentation
  • C’est un manuel pour apprendre comment se comporter face aux aléas de la vie, comment réagir face aux malheurs et aux bonheurs. L’ouvrage est composé de deux parties (Remèdes contre la Bonne/Mauvaise Fortune).

    Le premier livre est constitué de 120 articles, le second livre de 131 articles. Les articles abordent des cas pratiques de la vie quotidienne (D’avoir belle eloquence ; D’avoir beaux cheveulx ; D’avoir grande famille / D’avoir perdu son argent ; D’estre tourmenté / D’avoir perdu sa mère, etc.). Chacune des parties est précédée d’un prologue de l’auteur, Pétrarque, et l’ouvrage s’ouvre sur un prologue du traducteur.

    La table des matières permet d’appréhender l’ambition considérable de l’ouvrage.

    Les questions sont débattues par des allégories : c’est toujours Raison qui argumente et qui finit par avoir le dernier mot. Dans le livre I, Raison discute des bonheurs avec Espérance ou Joie (Livre de la Prospérité) ; dans le livre II, Raison discute des malheurs avec Douleur ou Peur (Livre de l’Adversité). 

    • Provenance du manuscrit

    L’histoire de ce manuscrit a été mouvementée : il est passé de mains en mains depuis sa fabrication au XIVe siècle jusqu’à son entrée dans les collections de la bibliothèque Méjanes au milieu du 20e siècle.

    Plus de six noms d’anciens possesseurs ont ainsi été mis en évidence :

    • Au folio 6, un blason recouvert de peinture rouge laisse à supposer qu’il a été confisqué. Les travaux croisés de deux unités de recherche de l’Université d’Aix-Marseille (AMU), le CIELAM (Centre Interdisciplinaire d’Etude des Littératures d’Aix-Marseille) et le MADIREL (Matériaux Divisés, Interfaces, Réactivité, Electrochimie[1]) ont permis, grâce à des techniques spectroscopiques, de révéler les armes caviardées et l’identité du commanditaire du manuscrit. Il s’agit de Tanguy IV du Chastel (14..-1477), vicomte de la Bellière et serviteur de Louis XI.

    Un autre exemplaire de ce même texte Les remèdes de l’une et l’autre Fortune portant les armes de ce bibliophile est également conservé par la Bibliothèque nationale autrichienne (Vienne)

    • Au folio 7 un certain Jean Mareschal, seigneur des Noix, a inscrit son nom en 1621 au bas du feuillet
    • Sur les feuillets de garde accompagnant la précédente reliure, on peut lire les deux mentions manuscrites suivantes : « Monsieur Desnois [Jean Mareschal, seigneur des Noix ?] m'ha donné ce livre au mois de novembre 1625. Menudet » et « Monsieur Menudet [Nicolas Menudet, seigneur des Bordes, ou Philippe Menudet, seigneur de Beaurepaire ?] me l'a trocqué au mois de febvrier 1655. Baugy. » [François Baugy, seigneur de Rochefort ?]
    • Les derniers propriétaires furent le baron de Damas, puis sa fille, la marquise de Cumont et enfin une de ses nièces, Marie-Thérèse Paule de Blancas (1864-1959, qui en fit don à la Bibliothèque Méjanes au milieu du XXe siècle (note manuscrite dans les défets)

    • Miniature au folio 6 « Roue de la Fortune »

    Richement enluminé, la moitié du folio est occupée par une miniature de 170 mm de haut sur 176 mm de large représentant un roi assis au faîte d'une roue qu'actionne Fortune, personnification du hasard. Vers elle se tournent une douzaine de personnages agenouillés, hommes et femmes de toutes conditions et de tous âges. A droite est représenté Pétrarque, en train d'écrire son livre.

     Quatre vers inscrits dans un cartouche commentent la scène.

    « Fortune suys, royne et deesse,
    A quy monstre ma belle face
    Lung lui fait dons, lautre promesse ;
    Tous lhonnorent et chascun lembrasse »

    Des analyses physico-chimiques récentes conduites par le laboratoire MADIREL (AMU) ont permis de déterminer la palette utilisée par l’enlumineur ou les enlumineurs pour réaliser cette miniature à la fin du Moyen age. Elle comporte huit pigments et un pigment laqué, qui sont d’une part, le blanc de plomb, le rouge vermillon, le bleu outremer, l’azur d’Allemagne, l’ocre, le vert de gris, l’or et le carbone, d’autre part, le rouge brésil.

    Le raffinement dans le modelé des carnations, la minutie dans le traitement des regards de l’ensemble des personnages, et la délicatesse des drapés et des éléments architecturaux confirment le travail d’un atelier de qualité qui pourrait être celui de Maître François. 


    L’exemplaire de Vienne qui présente de nombreuses similitudes est attribué à Maitre François.

    La numérisation de ce manuscrit est disponible à l'adresse :

    https://digital.onb.ac.at/RepViewer/viewer.faces?doc=DOD_50746&order=1&view=SINGLE


    • Le traducteur, Jean Daudin

    Bachelier en théologie et chanoine de la Sainte-Chapelle de Paris d'au moins 1364 à 1378. En 1378, il reçoit 200 francs de Charles V pour sa traduction de Pétrarque. Il a traduit plusieurs œuvres de Vincent de Beauvais. Le prologue de la traduction du texte de Pétrarque identifie le traducteur à Nicole Oresme, sans doute pour donner davantage de valeur au texte car Nicole Oresme était un traducteur plus prestigieux.

    Sur l’un des feuillets de garde extrait de la précédente reliure figure une note rédigée par Léopold Delisle, célèbre bibliographe alors administrateur général de la Bibliothèque nationale à qui le manuscrit avait été soumis pour identification en 1888 par la marquise de Cumont qui le détenait alors. Il considérait déjà comme assez peu probable la traduction par Nicole Oresme.

    En l’état actuel des connaissances, on dénombre 7 manuscrits contenant la traduction française du texte de Pétrarque par Jean Daudin.

    Voir la liste des manuscrits sur le site de l’IRHT

    https://jonas.irht.cnrs.fr/consulter/oeuvre/detail_oeuvre.php?oeuvre=3643

    [1] Ces analyses ont été faites en collaboration avec le laboratoire LAMS (Laboratoire d'Archéologie Moléculaire et Structurale, Paris) et le CICRP (Centre Interdisciplinaire de la Conservation et de la Restauration du Patrimoine, Marseille).

    _______________________
    Bibliographie

    - Brucker Ch., Anthologie commentée des traductions françaises du XIVe siècle. Autour de Charles V. Culture, pouvoir et spiritualité, Paris, Champion, 2020, 2 tomes.

    - Boulc’h F. et alii, « Quelques secrets d’un manuscrit de Pétrarque révélés en croisant littérature et chimie », Revue de l’Art, Paris, Ophrys, n° 205, 2019, p. 31-38.

    - Delisle L, « Anciennes traductions du traité de Pétrarque sur les Remèdes de l’une et de l’autre fortune », Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque Nationale et autres bibliothèques », t. 24, 1891, p. 273–304, notamment p. 277 et 283

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5381753t/f293.item

    - Evdokimova L., « Le De Remediis utriusque Fortunae de Pétrarque dans la traduction de Jean Daudin : entre commentaire et imitation de l’original », Le Moyen Age 3-4, Tome CXXI, 2015, p. 629-644.

    https://doi.org/10.3917/rma.213.0629

    - Hamm F., « Jean Daudin, chanoine, traducteur et moraliste », Romania , Vol. 116, No. 461/462 (1/2), 1998, p. 215-238.

    https://doi.org/10.3406/roma.1998.1461

    - Heriché Pradeau S., « La traduction du De remediis utriusque fortunae », Traduire au XIVe siècle – Ervrat de Conty et la vie intellectuelle à la cour de Charles V, Paris, Champion, 2015, p. 267-291.

    - Mann N., « La fortune de Pétrarque en France : recherches sur le De remediis », Studi francesi, 37, 1969, p. 1-15

    - Viguerie, L de et al., « XRF and reflectance hyperspectral imaging on a 15th century illuminated manuscript: combining imaging and quantitative analysis to understand the artist’s technique ». Heritage Science, 2018, 6, p.11.

    https://doi.org/10.1186/s40494-018-0177-2

    ]]>
    ]]> ]]> ]]> ]]> circa 1470]]> ]]> ]]> Lacunes :
    - marges rognées, parchemin lacunaire au premier folio
    - 2 folios manquent : entre les feuillets 142 et 143 (fin de la table des matière du livre II et le début du livre II sur lequel figurait vraisemblablement la miniature de la Mauvaise Fortune ; entre les feuillets 146 et 147, une partie de l’article V du Livre II : D’estre nez de petiz parens. Ce second folio le feuillet s’est sans doute désolidarisé lors de l’enlèvement du folio avec l’incipit du livre II )
    - Blason caviardé au bas du folio 6]]>

    Reliure / restaurations :
    Volume restauré en 2017 : démontage de la reliure basane particulièrement abrasée et des gardes et contregardes de parchemin non contemporaines du corps de l’ouvrage (17e siècle ?). Allégement au dos, consolidation de la structure avec de nouveaux bâtis : nouvelles tranchefiles, prolongement des supports de coutures avec des fils de lin, renfort des charnières à l’aide de de pièce de peau à l’alun, fine apprêture en papier japonais ; confection de nouveaux ais en bois de chêne, couvrure en cuir de buffle (demi-dos), ajout de feuillets de garde en papier et de deux fermoirs en laiton en gouttière ; redressement des plis sur 19 feuillets, comblement partiel de la lacune au premier feuillet, conditionnement des défets (reliure dégradée, feuillets liminaires en parchemin, lettre manuscrite collée sur l’un d’entre eux).

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    frm]]> Europe, 14..]]> Europe, 15..]]>
    Industries agroalimentaires]]> Alimentation humaine]]> Économie]]>
    Paul Petit, professeur à la Faculté des sciences de Nancy et directeur de l'École de brasserie de la même ville (en 1896) nous propose un rapide panorama des produits phares de l'industrie (agro)alimentaire de l'époque, comme le pain, le sucre, les huiles et les graisses, composants de l'alimentation de base.

    Difficile d'imaginer que c'est sans rapport avec ses fonctions pédagogiques, qu'il consacre deux chapitres aux boissons alcoolisées : le vin, le cidre, et la bière, d'une part, et les boissons davatange titrées, eaux-de-vie et alcools forts, d'autre part. On notera que les boissons alcooliques sont assimilées à de l'alimentaire (la Guerre de 14-18 renforcera l'idée que le vin est un reconstituant indispensable à la bonne santé des Poilus)  et que les trois types de boissons obtenus par fermentation naturelle (vin, cidre, et bière) sont qualifiés d'hygiéniques, contrairement aux produits de distillation (eaux-de-vie et autres alcools).

    Bouteille d'Appert (début 19e siècle)

    P. Petit achève ce tour d'horizon par les conserves, technique maîtrisée et décrite par Nicolas Apert en 1810 (contrat avec la Marine française). Que mettait-on en boîtes à l'époque ? À côté de produits de base comme les viandes, les sardines et autres poissons, les légumes salés ou confits, on trouve des produits de plus grande valeur ajoutée et qui font partie de la gastronomie française : gibier, foie gras, homard, truffes. Une offre d'épicerie de luxe toujours présente sur le marché national et omniprésente, malgré une forte concurrence, avec les vins et spiritueux sur les marchés d'exportation (les chiffres d'import/export fournis par P. Petit datent tous d'avant la Grande Guerre, de 1913).

    Boite de conserve anglaise (N. Appert)

    Préoccupé par l'avenir (et les erreurs passées...), P. Petit est au courant des derniers développements de l'agro-alimentaire : depuis quelques années, les bouteilles d'Apert ont tendance à être remplacées par des bocaux en verre et les boîtes de conserve en métal (fer-blanc) se généralisent. À l'opposé de la lyophilisation alors inconnue, les industriels ont imaginé une nouvelle méthode de conservation en desséchant le lait par la chaleur pour le réduire à l'état de poudre. Une technique encourageante qui peut s'appliquer également au lait écrémé, voire même au petit lait et permettre de fabriquer des oeufs en poudre : l'avenir de l'agro-alimentaire, tout juste naissante, s'anonce particulièrement radieux...]]>
    1. Le pain
    2. Le sucre
    3. Les huiles et les graisses
    4. Les boissons hygiéniques, vin, cidre, bière
    5. Les eaux-de-vie, l'alcool
    6. Les conserves alimentaires
    7. Conclusion
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    1919]]> fre]]> France. 19..]]>
    Archéologie]]> Antiquité]]>
    Avant la page de titre, le texte présente 2 mentions imprimées qui précisent que "L'exemplaire présenté ici a été imprimé pour Monsieur Georges Perrot" (il s'agit donc d'un tirage spécial) et que "La présente étude est extraite de la "Revue de l'art ancien et moderne" (sans en préciser la numérotation).

    Dédicace manuscrite de l'auteur : "A M. André Michel, souvenir amical, signé G. Perrot, 19 déc. 1900".

    Paul Gauckler, nommé en 1882 inspecteur du bureau tunisien d'art et d'antiquités (1866-1911)

    Fouilles de la nécropole punique à Carthage (19e siècle)

    Les fouilles scientifiquement encadrées et la mise en sécurité des objets au musée du Bardo (dès 1882) permettront de sauvegarder des pièces de grande valeur historique alors que dans d'autres pays colonisés, les travaux d'infrastructures urbaines (lignes de tramway, enfouissement des lignes électriques, etc.) mettront à jour de nombreux objets archéologiques rapidement dispersés et revendus.

    Musée du Bardo - salle d'exposition des fresques (19e siècle)

    Résumé

    Après une rapide présentation du musée du Bardo, sont décrites les découvertes effectuées lors des fouilles du quartier de Dermech à Carthage, par Paul Gauckler - directeur des antiquités et arts de la Régence de Tunisie (1896-1905) -, qui prendront place dans les salles du musée. Les fouilles concernent en particulier une maison romaine du IVe siècle dont les mosaïques reposent sur les structures plus anciennes d’un temple. Des morceaux de stuc peint et du mobilier y ont été mis au jour. L’auteur mentionne notamment des statuettes mutilées, une dalle en marbre dédicacée, une tête de taureau votif, un masque de silène et quatre statues en marbre blanc interprétées comme formant une triade pour trois d’entre elles. L’analyse des statues les apparente au style grec classique. Vient ensuite la description des tombes puniques fouillées dans le même quartier. De la simple fosse au caveau de structure élaborée, elles renferment un mobilier aux styles d’influence grecque et égyptienne.

    Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian – MMSH, Aix-en-Provence)

     

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    1899]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française) ]]> Tunis. 18..]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Islam]]> Droit musulman]]>
    Initialement rédigé pour une vaste encyclopédie sur le société moderne qui ne verra jamais le jour (décès de son responsable éditorial), ce manuscrit écrit en 1865 a été publié à titre posthume par le neveu de l'auteur, Nicolas Perron en 1877, juste après la mort de son oncle l'année précédente et l'avoir découvert dans des cartions du défunt.

    Le but de N. Perron était de dresser une brève histoire de l'islamisme (primitivement, il s'agit d'un simple article), sa place dans les sociétés modernes, tel qu'il pouvait lui-même l'observer en ce milieu du 19e siècle. Après avoir passé près de 20 ans dans des pays musulmans, Perron met l'accent sur le poids de la religion dans les institutions et la politique intérieure comme extérieures dans les sociétés musulmanes.]]>
    1865 (ms)]]> 1877]]> fre]]>
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    Maghreb. 18..]]> Mashreq. 18..]]>

    La « rei vendicatione » est un une procédure qui vise à réclamer une chose, elle protège la propriété. Dans la première partie de la thèse, l’auteur aborde la nature de l’action en revendication et en distingue deux formes : l’action par la loi et l’action formulaire qui est une action prétorienne. Le préteur étant un magistrat romain. La thèse étudie également à qui et contre qui se donne l’action en revendication. Quelles sont les choses qui peuvent être revendiquées et quelle est la portée de cette action ?

    En plus de répondre à ces questions dans le contexte de la Rome antique, l’auteur s’intéresse à un sujet de droit civil dans la seconde partie de la thèse. Il s’intéresse à la procédure de retrait. Cette partie retrace l’évolution de trois types de retraits de l’Ancien Régime jusqu’au XIXe siècle. Ce sont : le retrait successoral, le retrait litigieux, et le retrait d’indivision.

    Résumé Liantsoa Noronavalona]]>
    Droit civil]]> Droit romain]]> 1884]]> fre]]> France. 18..]]>
    Histoire de l'université]]>
    La Faculté de médecine à la fin des années 1950

    Après des années très difficiles de pénurie et de manque chronique de moyens de fonctionnement et d'équipement ainsi que des locaux suffisants et adaptés, la nouvelle bibliothèque (devenu section) universitaire de médecine et ses colletions enfin rassemblées intègre en juin-juillet 1958 le bâtiment général de la Faculté de Médecine et de Pharmacie.

    Un réel progrès espéré depuis plusieurs années par les enseignants et les étudiants de médecine, bien avant la Guerre 1939-1945 qui appauvrit la bibliothèque et dispersa les collections, et qui s'inscrit dans un grand mouvement de rénovation des sites universtaires qui bénéficia, dans les années 1950, aux autres facultés d'Aix et de Marseille (Droit & Science économique, Lettres & Sciences humaines, et Sciences).]]>
    1960]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> La Tribune des Colonies comprend 2 publications, options d'abonnements distincts : la série France, Colonies et Etranger et la série Recueil de Jursiprudence Coloniale. Les bulletins mis en ligne ici ne concernent que la partie politique du Journal, sans rapport avec la revue de jurisprudence.

    Avertissement : pour des raisons non élucidées, les pages des années 1895 à 1897 n'ont pas été reliées dans l'ordre de leur publication, ce qui les rend, sur le plan matériel, totalement inexploitables. Sans toucher à l'original papier, les pages numérisées ont toutes été reclassées dans leur ordre chronologique pour permettre une consultation intelligible de leur version pdf.

    Cette collection (1895-1900) complète l'offre en ligne proposée sur Gallica. La Tribune des colonies et des protectorats : journal indépendant d'exposition des intérêts politiques et économiques des colonies et des protectorats est mensuelle de 1895 à 1897. De 1897 à 1900, sous son nouveau titre La tribune des colonies et des protectorats : journal hebdomadaire, politique et économique, elle devient hebdomadaire.

    ___________________________
    Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.

    Il y a la presse coloniale et il y a la presse colonialiste : au cours des toutes dernières années du 19e siècle, La Tribune des colonies se range résolument dans la seconde catégorie, position que n'édulcore pas l'évolution de son sous-titre pourtant plus généraliste. Il n'est pas seulement question de promouvoir et de mettre en valeur les colonies, il s'agit avant tout de les défendre, de les renforcer, de les étendre et de les multiplier, en résumé, aller plus loin que les gouvernements en place, bien trop timides. La construction du Second empire colonial français n'est pas une œuvre particulièrement pacifique : avant d'être un assujettissement économique et culturel, la colonisation est d'abord une occupation territoriale. Parmi les portraits régulièrement publiés par la revue, bon nombre sont ceux de gradés engagés dans des opérations militaires.

    Le général Zurlinden, Ministre de la Guerre (1895)

    Peu étonnant que le Ministre de la Guerre serve d'illustration à l'une des Unes intégralement consacrées aux troubles qui agitent Madagascar. Cette association dénote une vision très particulière de l'avenir de l'île, et l'on comprend très vite que les intérêts politiques et économiques de la Métropole justifient tous les moyens, y compris celui de la terreur : les rebelles et la reine malgache (très probablement Ranavalo III, régnante depuis 1883, et non Ranavola II), finiront bien par comprendre que le fusil Lebel, du pur made in France (1886), fait de vraies merveilles !

    La Reine des Hovas, Ranavalo II (1895)

    Mais le coprs expéditionnaire français n'a pas que des ennemis extérieurs : les vrais patriotes, défenseurs du droit et de la liberté, savent que les ennemis intérieurs sont tout aussi redoutables : les abus, les fonctionnaires et autres...

    L'engagement de la nouvelle Tribune (1897)

    L'éditorial de l'édition politique, qui suit un cri d'alarme lancé en août 1897 (on veut la mort de la représentation coloniale) n'est pas démenti ni par les commentaires du journal, la dette dreyfusarde par ex. (le journal considère que Dreyfus, traite et juif, n'a pas reçu le châtiment mérité du fait de la défectuosité des lois) ni par ses grands titres (1898) :


    L'occasion pour la Tribune de dénoncer certains confrères de la presse coloniale, tels La Politique coloniale et la Dépêche coloniale entre autres, qui prônent la recherche d'un terrain d'entente et de conciliation avec l'Angleterre : "ils sont entrés dans la voie des capitulations".

    Au delà de cette ligne éditoriale idéologiquement dure et peu nuancée, La Tribune des Colonies reste un témoignage sur le vif et au jour le jour de la constitution d'un empire colonial et de la manière dont une certaine presse, parfois très politique et partisane, en rendait compte. En dehors de portraits de personnalités, elle nous laisse quelques rares archives photographiques de vie quotidienne et d'infrastructures des colonies, comme ce pont transbordeur flambant neuf inauguré en Tunisie en 1898, un des premiers ouvrages de ce type érigés dans le monde, celui de Bizkaia (Espagne) datant de 1893). Conçu par le même architecte français, Ferdinand Arnodin (1845–1924), le pont transbordeur de Marseille sera mis en service en 1905.

    Le pont transbordeur de Bizerte (1898)

    Plus anecdotique, La Tribune n'oublie pas de relayer les nouvelles des colonies trouvées dans le reste de la presse, comme cette annonce de l'existence du Royaume d'Adélie dénichée dans le journal illustré Le Petit Bleu de Paris et à laquelle il ne croit pas seul un instant pas plus qu'à ses mines d'or. La Tribune serait probablement étonnée et sûrement ravie d'apprendre que la Terre-Adélie est un territoire austral toujours revendiqué par la France au titre d'Etat possessionné...

    Le Royaume d'Adélie : une colonie française ? (1899)
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    1895-1900]]> fre]]> Colonies françaises. 18..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]> 1899]]> fre]]> Provence. 18..]]> - Feuille Forcalquier ; 223 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Beaupré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802231868.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27409]]>
    Zoologie]]>
    Auguste Pavie, portrait publié dans "Mission Pavie - indo-Chine, 1879-1895 : Etudes diverses. III,
    Recherches sur l'histoire naturelle de l'Indo-Chine orientale
    (Paris : ed. Leroux, 1904)


    Auguste Pavie en 1893 (debout, 2nd à partir de la droite)

    Les quelques planches datées de la Mission Pavie se situent entre juin 1904 et octobre 1905. Elles sont donc très postérieures à la clôture de la Mission qui s'est arrêtée 10 ans plus tôt, officiellement dissoute en septembre 1895 (il rentre alors définitivement en France).

    Auguste Pavie est non seulement consul de France et diplomate, il sera également botaniste, géographe, topographe, ethnologue et même photographe. Le récit de sa mission, édité en 11 volumes (7 volumes de base, 3 volumes de questions diverses et un atlas géographique) de 1898 à 1919, retrace ce surprenant voyage d'exploration où seront tracés plus de 70 000 km d’itinéraires terrestres et dessinéee la première carte complète de l'Indochine française.

    Les 72 planches en couleur ici présentées traitent exclusivement de zoologie (insectes, en particulier coléoptères, oiseaux, primates, araignées, gastéropodes). Ces dessins originaux seront reproduits dans les édtions imprimées et dans certains volumes, notamment le volume 3 des questions diverses dédié aux sciences naturelles, et seront parfois intégrés comme simple élément dans des composition plus importantes.

    Réf. biblliogr.
    Auguste Pavie l'explorateur aux pieds nus : Cambodge Laos / Isabelle Dion.
    978-2-8499-5198-9 (ISBN) Aix-en-Provence : Archives nationales d'Outre-Mer, impr. 2010

    Auguste Pavie, l'explorateur aux pieds nus

    Auguste Pavie, l'explorateur aux pieds nus
    Figure oubliée de l'expansion coloniale française, Auguste Pavie a sillonné pendant des années le Cambodge et le Laos. Explorateur et diplomate, ce breton aime entrer en contact avec les populations, connaître leurs coutumes et leurs légendes, s'en faire apprécier. Ce « grand humain de l'Indochine » est un des rares à pouvoir écrire : « je connus la joie d'être aimé des peuples chez qui je passai ».

    Document empruntable à la BU des Fenouillères

    ]]>
    1904-1905 (?)]]> fre]]> Cochinchine. 19..]]> Indochine. 19..]]> Laos. 19..]]> Siam. 19..]]> Tonkin. 19..]]>
    Droit civil]]> Mention sur la reliure : Actes publics de la Faculté de droit d’Aix (Notes)

    André-Auguste Paul (1797-187?)
    Avoué puis avocat à Marseille, portrait vers 1860  (1)

    Au cours du 19e siècle, les soutenances de thèse suivent un ordre immuable : d'abord un court exposé obligatoire de droit romain rédigé et soutenu en latin, suivi d'un second exposé, souvent plus développé, relatif au droit français, ici une question de droit civil et de procédure relative à l'hypothèque dans ses différents types (légal, judiciaire et conventionnel).

    Avocat : être un bon orateur ne suffit plus, il faut également bien connaître le droit (19e siècle)

    Le baccalauréat et la thèse de licence sont alors les deux diplômes exigés pour accéder à la profession d'avocat.

    Comme le rappelle Julien Broch (EC AMU, Centre d'Etudes et de Recherches d'Histoire des Idées et des Institutions Politiques), "le 13 du décret du 14 décembre 1810 énonce que « Les licenciés en droit qui voudront être reçus avocats se présenteront au procureur général, au parquet. Ils exhiberont leur diplôme de licence et le certificat de leurs inscriptions aux écoles de droit ». Cette exigence est reprise dans l’article 38 de l’ordonnance du 20 novembre 1822 : « Les licenciés en droit seront reçus avocats par nos cours royales ».
    S’agissant de la « thèse », il s’agit d’un exercice mixte, qui mêle travail de recherche et interrogations aussi bien sur celui-ci que sur les connaissances.

    « Le jury d’examen pour la thèse se compose d’un professeur, président de thèse, et quatre assesseurs, pris également dans les rangs de la faculté. Le récipiendaire choisit son président de thèse et tire au sort les deux questions de droit français et de droit romain qu’il aura à développer. Cela fait, il s’enferme un mois ou six semaines pour élaborer le sujet de son argumentation. Puis il fait imprimer sa thèse… Au jour dit, l’étudiant développe sa thèse avec plus ou moins de succès. Les cinq professeurs qui l’écoutent ont le droit de l’interroger, non-seulement sur les sujets qu’il a spécialement traités, mais sur chacune des matières juridiques qu’il a dû étudier durant le cours de trois années » (F. Mornand, La vie de Paris, Librairie nouvelle, 1855, p. 218-219)."


    Dans un souci de professionnalisation qui va au-delà des seules qualités oratoires des candidats, un certificat d'aptitude à la profession d'avocat (C.A.P.A.) devait être requis à partir de 1941 pour pouvoir exercer. Après la Seconde Guerre mondiale, la profession d'avocat ne cessera d'évoluer.

    (1) Éléments biographiques communiqués par Michel Provansal, arrière-arrière petit fils de l'auteur, accompagnés d'un portrait de l'auteur, occasion assez rare d'illustrer une notice bibliographique du 19e siècle par un tableau de famille.

    André-Auguste Paul paraîtra à plusieurs reprises dans l'Indicateur marseillais, annuaire qui présente diverses informations commerciales de Marseille et qui donne la liste de Marseillais en activité dans l'ordre alphabétique des professions exitantes à l'époque. L'identité des personnes publiées est en général complétée de quelques données personnelles (comme l'adresse, par ex.).
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    1822]]> fre]]> lat]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
    Droit des successions]]> Successions et héritages]]> Droit romain]]>
    Le patrimoine est l’ensemble des biens d’une personne, formant un ensemble juridique en vertu même de l’unité de la personne à laquelle ils appartiennent, et ne se concevant pas sans une personne – il est par là de nature purement intellectuelle. La mort d’une personne n’enlève pas à son patrimoine son caractère d’universalité juridique – en quelque sorte, la personne juridique survit à la personne physique. Sous le nom d’hérédité, il passe en effet sur la tête d’une autre personne, l’héritier. La qualité, chez l’héritier, de représentant du défunt, entraîne la continuation de droits et obligations. Cette étude s’intéresse aux principes généraux d’après lesquels s’opère la transmission des dettes héréditaires et par lesquels est effectué le paiement.

    Résumé Luc Bouchinet]]>
    1896]]> fre]]> France. 18..]]>
    Droit romain]]>
    Cette étude s’intéresse à la question du prêt à intérêt du point de vue juridique, histoirique et de l’économie politique. L’auteur définit le prêt à intérêt comme « la rémunération que le propriétaire d’un capital monnayé reçoit d’un tiers quand il cède à celui-ci la jouissance de ce capital », rémunération qu’il estime équitable, « car celui qui cède la jouissance de son argent rend un service dont il a le droit d’exiger une récompense », et prend le risque de ne pas être remboursé.

    Résumé Luc Bouchinet]]>
    1892]]> fre]]> France. 18..]]>
    Etats de Provence]]> 1787]]> fre]]> Provence. 17..]]> Etats de Provence]]> 1787]]> fre]]> Provence. 17..]]> Etats de Provence]]> 1788]]> ]]> fre]]> Provence. 17..]]> Factums avant 1789]]> Droit maritime]]> 1765-1780 ]]> fre]]> France. 17..]]> France. 18..]]> Factums avant 1789]]> Factums après 1789]]> Droit maritime]]> 1765-1786]]> 1794-1803]]> fre]]> France. 17..]]> France. 18..]]> Factums avant 1789]]> 1781-1786 ]]> fre]]> Provence. 17..]]> France. 18..]]> Factums après 1789]]> Approvisionnement en eau]]> 1794-1803]]> fre]]> France. 18..]]> Factum. Sade, Loüis-Elzear de. Aix. 1741 (Titre de forme)


    ]]>
    Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]> Histoire de la Provence]]> Factums avant 1789]]>
    La Communauté d'Aiguières fait appel d'un jugement au sujet du conflit qui l'oppose au Seigneur de Sade en matière de droits d'arrosage qu'elle estime avoir réglés une fois pour toute à la Compagnie de Craponne, mettant fin à une redevance annuelle.]]>
    1741]]> ]]> fre]]> Aiguières. 17..]]> Arles. 17..]]> - Feuille Aix ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420]]>
    Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Le premier objectif que s’assignent les rédacteurs n’est pas nouveau : il s’agit de « rendre un service à la magistrature [et] au barreau » avec un bulletin permettant de « savoir ce que la Cour a décidé dans des espèces identiques ou analogues ». En ce sens, le recueil favorise l’uniformisation par la cour des décisions des tribunaux de son ressort. Le second objectif, plus ambitieux, nous renseigne sur une évolution dans le rapport des juristes à la jurisprudence : celle-ci doit jouer le rôle de véhicule du progrès dans le droit, que n’assure plus une législation supposée immobile. Les tribunaux, institués pour appliquer la loi ou l’interpréter, ouvrent sans cesse de nouvelles voies au droit, par la solution de questions neuves ou en donnant des solutions nouvelles à des questions déjà débattues. Il s’agit pour les arrêtistes de suivre les mouvements, les indécisions, ou encore la marche fixe de la jurisprudence, d’en étudier la signification, et d’en apprécier les progrès pour la « science du droit ». La plus grande autorité reconnue à la jurisprudence en tant que source du droit suscite l’intérêt d’hommes voués à l’étude théorique qui, en participant à la rédaction du recueil, lui donnent une dimension supplémentaire de tribune de portée scientifique – c’est un « avantage » qui n'avait pas encore été donné aux « véritables amis de la science du droit », estiment les arrêtistes. Dans cette perspective la jurisprudence particulière d’une cour ne peut être que « d'une grande utilité pour les grands recueils de Jurisprudence générale », en ce qu’elle permet d’enrichir leurs commentaires.
    L’avocat à la Cour royale d’Aix dirigeant cette publication, avec l’avoué Marguery, semble être Louis-Jean-François Pascal (1812-1867). Absorbé par les affaires publiques, celui-ci ne plaide guère que des procès politiques. En 1840, il fonde un journal républicain, L’Ere nouvelle, dont la publication cesse rapidement. Celle-ci reprend avec la révolution de 1848, et Pascal est élu représentant des Bouches-du-Rhône à l’Assemblée Constituante. Ayant échoué à se maintenir à la Législative en 1849, il rouvre son modeste cabinet d’avocat à Aix. Le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte le contraint à s’exiler ; il meurt à Genève sans avoir jamais accepté aucune amnistie.
    Sources : Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, pp. 381-382
    Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, t. IV, Bourloton, 1889-1891, p. 554
    L. Wolowski (dir.), Revue de législation et de jurisprudence, t. III, septembre-décembre 1845, p. 124
    Laurence Soula, « Les recueils d’arrêts et de jurisprudence des Cours d’Appel, miroirs de la formation et de l’évolution de la jurisprudence au XIXe siècle », in Emmanuelle Burgaud, Yann Delbrel et Nader Hakim (dir.), Histoire, théorie et pratique du droit. Etudes offertes à Michel Vidal, Presses universitaires de Bordeaux, 2010, p. 1009]]>
    Suite en attente de numérisation hors campagne BnF : d’août 1844 à 1846.]]> 1844-[18..]]]> fre]]> France. 18..]]>
    Droit des successions]]> Successions et héritages]]> Droit romain]]>
    La question de l’enfant et de la filiation, respectivement dans le droit romain et dans le droit civil français de la fin du 19e siècle]]>
    1889]]> fre]]> France. 18..]]>
    Droit civil]]> Droit romain]]>
    Si certains contrats sont imposés par les nécessités sociales et fonctionnent avec régularité dès la plus haute antiquité, il n’en est pas ainsi de l’assurance sur la vie qui s’est formée tardivement et est une institution toute moderne. Cette étude s’intéresse donc au contrat d’assurance sur la vie en droit français, et à deux contrats qui, en droit romain, paraissent, selon l’auteur, présenter une certaine analogie avec celui-ci : la société omnium bonorum, société universelle de tous biens présents et à venir et le nauticum fœnus, contrat précurseur du prêt à la grosse aventure.

    Résumé Luc Bouchinet]]>
    1891]]> fre]]> France. 18..]]>
    Histoire de la Provence]]> Annonces, affiches, avis divers d'Aix" rédigée par J. Sgard, éminent spécialiste de la littérature, de la vie intellectuelle et de la presse du 18e siècle, donne la mesure de la richesse et de l'intérêt que présente ce très rare journal de petites annonces parvenu jusqu'à nous (le Catalogue Collectif de France ne recense que l'unique collection conservée à la BU Schuman d'Aix, la BnF ne possédant pas d'exemplaire de ce titre, cf notice https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42160801q).

    Publié du 7 janvier 1770 au 13 juin 1773, la collection numérisée ici présentée est complète, à l'exception de bulletins publiés en 1769 auxquels fait référence le prospectus de 1770 et des n° 22 & 23 de 1773 manquants, le n° 24 étant l'ultime bulletin publié ou sauvegardé.

    Notice d'antiquariat avec notes de J. Sgard

    Les Annonces d'Aix sont d'emblée à la recherche d'un nombre d'abonnés suffisant pour garantir sa survie économique. Pour s'assurer un lectorat large et diversifié, les Annonces se présentent comme un journal d'information qui publie une sélection de textes officiels : les édits, les déclarations et les lettres-patentes du Roi, les arrêts les plus importants des Parlements de Paris et de Provence; en résumé, toutes les lois qui concernent la vie quotidienne de tout à chacun. On peut ne s'abonner qu'à une série de publications (seulement les règlements ou seulement les édits, par ex., avec modulation des tarifs) et recevoir la Feuille à domicile, moyennant un affranchissement suffisant (l'irrégularité de l'acheminement du courrier assuré par les Postes fait déjà l'objet de maintes réclamations !).

    Les Affiches proprement dites, mélange d'offres et de demandes de particuliers comme de professionnels, sont proposées comme une formule d'abonnement parmi d'autres : véritables petites annonces dans toute l'acception moderne du terme (dont l'invention revient aux Allemands selon Paris de l'Epinard), elles constituent le réel intérêt historique de la revue :

    • des choses à vendre avec leur prix, comme des maisons, des terres, des charrettes, des huiles, des tableaux, des animaux, du café, du chocolat...
    • des demandes particulières : des tableaux religieux, des emprunts d'argent, un maître d'école qui sache montrer à lire, qui peigne bien et qui connaisse le plain-chant et l'arithmétique
    • des recherches d'emploi : recherche d'une place de domestique, une place d'aumônier pour un ancien prêtre
    • des offres d'emploi : une place de gouvernante et de fille de ménage, une place de bon cuisinier, une place de domestique qui sache chasser
    • des objets trouvés : une boucle en argent (à tel endroit)
    • des objets perdus : une rosette de diamants (tel jour et à telle heure), un cabriolet
    • des avis divers comme le changement d'adresse d'un expert en dentition et remèdes, le nombre de navires entrés dans le port de Marseille, des annonces de concerts et autres spectacles, l'ouverture d'une école de filles, un concours vétérinaire, le nombre d'enterrements, de mariages et baptêmes de telle paroisse, des attaques de loups dans telle ville, l'apparition d'une maladie dans tel quartier, des livres nouveaux,..
    • mais encore le prix courant des denrées : bled, avoine, viande, pain blanc, vin vieux et vin nouveau, huiles...
    Pour divertir le lecteur et le fidéliser, les bulletins se terminent toujours par un problème à résoudre ou une énigme à élucider (cette rubrique apparaît dès le 14 janvier de 1770) : il faut bien sûr patienter une semaine pour connaître la solution...

    Dans son souhait d'être le plus proche possible de ses lecteurs et de favoriser des échanges qui dépassent les seules offres et demandes de biens et services, le journal fait appel aux lumières de ses abonnées sur "les choses nouvelles, curieuses, intéressantes, jolies, amusantes & instructive, en quelque genre que ce soit, pourvu qu'elles ne contiennent rien de contraire à l'honnêteté publique, à la religion et au Gouvernement". Un appel qui tranche avec la majorité des journaux qui s'affichent comme sources d'informations autorisées, verticales et descendantes
    .

    Un parasite de l'olivier - unique illustration des 4 années de la publication (1772)

    Limite technique de la presse de l'époque, le journal ne contient aucune illustration, à l'exception de quelques croquis réalisés par un de ses lecteurs, entomologiste amateur, pour illustrer un article alertant sur un nouveau fléau qui touche les oliviers, publié dans la rubrique Agriculture
    du bulletin n° 17 du 26 avril 1772.

    En plein milieu de l'année 1773, la publication cesse brutalement de paraître sans avoir annoncé son arrêt et sans en donner les raisons. Ici s'interrompt, provisoirement, un inestimable témoignage de la vie quotidienne en Provence de la fin du 18e siècle. A suivre...]]>
    1770-1773]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Les affiches qui présentent les enseignements des quatre grandes disciplines traditionnelles (Droit, Lettres, Médecine et Sciences) dispensées à Aix-en-Provence et à Marseille sont assez rares : rassemblées sous l'unique bannière de l'Université d'Aix-Marseille  (qui ne doit pas être confondue avec l'Université de France ou Université Impériale de création napoléonienne créée en 1806), le concept d'université rassemblant plusieurs facultés n'apparaît que sous la Troisième République, en 1875 : pour les facultésd'Aix et Marseille, elles annoncent le plus souvent les cours annexes donnés pour d'autres publics et dans d'autres villes (les cours annexes de Nice de 1926, par ex.) ou organisés par d'autres collectivités comme la Mairie de Marseille (cours communaux publics et gratuits, placards de 1836 à 1849) ou la Chambre de commerce de Marseille (cours de l'Institut Technique Supérieur rattaché à la Faculté des sciences, affiches de 1918 à 1927).

    L'Université de Provence : une pluridisciplinarité  aux allures très républicaines et tricolores
    (affiche vraisemblablement imprimée dans les années 1920 ou début des années 1930)

    Pour mémoire, l'Université de Provence proprement dite, qui se fera également connaître sous le nom d'Université d'Aix-Marseille 1 pour se différentier plus facilement de l'Université d' Aix-Marseille 2 (Université de la Méditerranée (Aix-Marseille 2, 1971) et de l'Université d'Aix-Marseille 3 (Université Paul Cézanne, 1973), n'a été créée que le 22 mai 1969, après la grande réforme des universités menée par le Ministre de l'Éducation Nationale de l'époque, Edgard Faure (1968-1969).

    Le logo de l'Université de Provence sur fond de la bannière de l'ancien Comté (1969-2011)
    ]]>
    192?]]> fre]]> Aix-en-Provence. 19..]]> Marseille. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Dans son historique de l'université (1), Laurie Chiara rappelle que Nice a ouvert des cours municipaux dès 1863. Mais, contrairement à d'autres villes d'importance, elle n'a toujours pas d'université au début du 20e siècle. Si la ville est consciente des besoins de formation de ses 200 000 habitants, le consensus s'était plutôt porté jusque-là sur des conférences de haut niveau et ouvertes à tous. À partir de 1917, sous l'impulsion de la ville, du préfet et du département, l'opinion devient favorable à des formations diplômantes dans de réelles structures universitaires.

    Quand l'Université d'Aix-Marseille est chargée d'y donner des cours (sobrement qualifiés d'annexes !), les programmes proposés couvrent une partie des disciplines classiques déjà enseignées à Aix et Marseille : les diverses littératures, le droit et les sciences politiques, les sciences et l'histoire de l'art, à l'exception de la médecine.

    Affiches des cours de Nice (1926-1927)

    Proposés 6 mois de l'année, de novembre à avril, les cours ne sont pas donnés dans des locaux municipaux mais dans le très officiel bâtiment situé au 20 Bd Carabacel et qui n'est autre que le siège de la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Nice. Après tout, c'est elle qui organise ces enseignements.

    les salles de cours sont au 20 Bd Carabacel, siège de la CCI de Nice

    Mais ces cours seront rapidement victimes de leur succès et les 500 auditeurs présents s'entassent littéralement dans des salles inadaptées. Une frustration qui explique que cette organisation soit ressentie comme une mainmise de l'Académie d'Aix : et pour combien de temps encore ? Dans les années 1930, le Ministre de l'éducation de l'époque enjoint le recteur d'Académie de promouvoir la création d'un Centre Universitaire Méditerranéen qui ouvrira ses effectivement portes en 1933 (Paul Valéry en sera le 1er administrateur). Les années suivantes, divers instituts d'études et de recherches seront créés, suivis de certaines facultés, mais toujours rattachés à Aix-Marseille. Ce n'est qu'en 1965 que naîtra l'Université de Nice Sophia Antipolis réellement autonome (devenue Université Côte d'Azur en 2019).

    ______________
    (1) Chiara Laurie. - Histoires d'une université aujourd'hui : 50 ans Université Nice Sophia Antipolis, 2015. - Source : Université Côte d'Azur. BU Droit et Science Politique. Fonds Histoire de l'université]]>
    1926]]> fre]]> Nice. 19..]]>
    Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> 1919-1931]]> fre]]> France. 19..]]> Histoire de l'université]]> 1869]]> fre]]> Provence. 18..]]> Colonies françaises]]> Économie coloniale]]> Avertissement : seules les années 1921-1925 sont ici consultables. Le reste de la collection, 1926-1933, l'est sur Gallica :  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb444288666/date

    Le changement de titre du Bulletin et son retour à une périodicité mensuelle, annoncés dans le dernier numéro de 1920, correspondent bien à une nouvelle ligne éditoriale : symbolisée par une page de couverture illustrée qui évoque la belle ville de Tunis, elle affirme que la revue prendra un aspect moins abstrait que par le passé et une dimension plus culturelle en ajoutant des nouvelles rubriques consacrées au tourisme, à l'archéologie et à la littérature tunisienne. Un lobbying plus subtil qui ne réduit plus la Tunisie à sa seule dimension économique.

    Couverture du Bulletin Office Protectorat tunisien (1921)

    Les charmes de Tunis n'effacent pas la réalité du contexte : la Tunisie est toujours proposée sous forme de lots de colonisation, littéralement vendue en tranches et les terres sont mises en vente au profit des futurs colons qui souhaitent s'installer. Nous sommes bien dans le cadre d'un protectorat, régime où l'administration coloniale maintient formellement quelques institutions natives du pays protégé (1).  L'attitude des deux personnages est sans équivoque sur le rôle de la France : c'est le jeune européen (l'écolier) qui instruit l'enfant indigène, et non l'inverse. Que pourrait donc bien enseigner un autochtone ?

    Conformément à son engagement de décembre 1920, la revue cesse d'être focalisée sur les seules questions de production agricole, d'exportation et de tarifs douaniers, même si elles restent centrales dans le développement économique de la colonie et dans son rapport à la métropole. Ainsi une série d'articles est consacrée à la construction de logements individuels bon marché, illustrée de photographies de Fochville-Ben Arous (Sud-est de Tunis). Mais, au moins jusqu'en 1925, il semble difficile de trouver le moindre article traitant d'archéologie...

    Habitations familiales à bon marché (Fochville, Tunisie, 1922)

    L'Office du protectorat français en Tunisie ne limite pas son action d'influence à la seule presse et multiplie sa présence dans toutes les expositions, en France comme à l'étranger, où la Régence gagne à être vue. Une rubrique régulière informe le lecteur de toutes ces manifestations : ainsi, il relaiera sa présence à l'Exposition Coloniale Internationale de Marseille de 1922 avec un grand nombre d'articles. Mais sans pour autant insérer la moindre photographie, qui pourtant ne manque pas : dans sa communication, l'Office du protectorat n'abandonnera jamais totalement un ton assez distant et analytique, et paraît peu convaincu de la force de conviction des illustrations qui s'invitent dans les autres médias au cours des années 1920.

    Si le tourisme exotique a rapidement émergé en Tunisie, dès le tout début du protectorat, le tourisme oriental n'y a pas connu l'essor espéré, et ce constat vaut pour toute l'Afrique du Nord. Il ne se développera réellement qu'après la 1ère Guerre Mondiale, avec l'extension des lignes de chemins de fer et l'offre de billets circulaires comme le Paris-Tunis (réservations conjointes trains-hôtels-bateaux). Comme en Algérie, l'attrait exotique de l'Orient enjolive, quand il ne le justifie pas, un certain tourisme colonial.

    Une affiche publicitaire du P.L.M., concurrent de la  Cie Transatlantique (1882)

    Une exception : la revue affiche quelques clichés du pavillon de la Tunisie présent à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui se tient à Paris en 1925.

    Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (Paris, 1925)

    Une occasion de montrer le savoir-faire tunisien, le raffinement de son artisanat et l'habileté de sa main d'œuvre comme ces robes réalisées dans des tissus indigènes aux coloris variés à l'infini et que présentent avec tant d'élégance des mannequins très européens...

    1. Protectorat français de Tunisie - Wikipédia

    ]]>
    1921-1933]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Colonies françaises]]> Économie coloniale]]>
    A partir de 1910, toutes les Unes du Bulletin rappelle que "L'Office du Gouvernement Tunisien à Paris a pour objet de faire connaître, en France et à l'Etranger, les ressources de la Tunisie, de seconder le développement de son commerce extérieur et de favoriser la Colonisation agricole, les Entreprises industrielles et le Tourisme dans la Régence". Le Bulletin fournit donc de très nombreuses données statistiques, complétées du mercurial des principaux produits de la colonie (cours et marchés).

    La tonte des moutons, la toute première des rares illustrations du Bulletin (Tunisie, 1920)

    Dans les années 1920 et 1930, la Tunisie est en quête permanente d'investissements publics et privés pour son développement, ce qui peut justifier l'omniprésence de l'information économique, industrielle et commerciale, sous forme de brèves et de tableaux statistiques, mais donne à la publication un caractère froid et austère, assez éloigné d'une campagne de séduction.

    Seule la rubrique régulière Chronique du tourisme nous rappelle que la Tunisie et l'Algérie, pourtant si proches de la France, sont délaissées au profit de destinations plus lointaines qu'une élite fortunée, fuyant les rigueurs de l'hiver, continue de plébisciter, comme l'Egypte (1907). Et de conclure que contrairement au Maroc, où la Compagnie Transatlantique est obligée d'aménager des logements de fortune pour ses voyageurs, le Syndicat d'Initiative du Tourisme organise désormais un service régulier d'excursions automobiles avec tout le confort (1920).

    Anticipation ou aveu : les 5 uniques photographies de la revue, consacrées à l'élevage des moutons, n'apparaissent qu'à l'été 1920, soit quelques mois seulement avant l'annonce d'une nouvelle orientation éditoriale et d'un changement de titre.]]>
    1907-1920]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Histoire de la Provence]]> Une prison au 19e siècle
    Ex libris : "M. Bimard (?), avocat à la porte Saint Louis" [cours St Louis en direction des Arts et métiers], (Mention manuscrite en 1ère de couv.)

    Oeuvre des Prisons - Chronologie
    • 27 sept. 1554 : Une lettre patente du roi Henri II du 27 sept. 1554 autorise la compagnie des Pénitents blancs de l'observance, connue sous le titre de Notre Dame de Pitié, de s'occuper des prisonniers, souvent malades et dénutris
    • 1712 : Instauration d'une quête pour recueillir les aumônes pour le soulagement des prisonniers (1712)
    • 4 déc. 1746 : Séparation d'avec les Pénitents blancs (lettres patentes de Louis XV, 4 déc. 1746)
    • 1747 : L'Oeuvre devient Notre-Dame de Consolation et de St. Mitre, au lieu de Notre-Dame de Pitié
    • 1803-1804 : Reconnaissance de l'existence légale de l'Oeuvre par le Préfet (arrêté du 3 ventose An XII)
    • 1807-1808 : Institution d'un contrôle de l'Oeuvre (1807-1808)
    • 1816 : Le département prend en charge les frais de la soupe à partir de 1816 (remboursés à l'Oeuvre qui s'en charge)
    • 1821 : A partir de 1821, action menée avec la Commission de Surveillance, installée à Aix le 10 février 1821 (7 membres dont 4 issus de l'Oeuvre) qui ne remplace l'Oeuvre que dans les fonctions disciplinaires : date importante, désormais deux administrations bien distinctes et bien séparées ont en charge ce qu'assumait seule l'Oeuvre depuis plus de deux siècles et demi
    • 20 déc. 1833 : Voulant acheté une maison, une ordonnance royale du 20 déc. 1833 confirme que l'établissement créé en 1686 a bien une existence légale et lui accorde dans la foulée le statut d'établissement d'utilité publique. Les membres sont alors nommés par le Préfet
    • 1er janv. 1843 : Afin de mettre fin à toutes sortes d'abus, mise en application le 1er janv. 1843 à Aix d'un règlement qui interdit aux employés de s'occuper de la cantine et de la vente des objets de consommation, confiées à l'Oeuvre
    • 30 janv. 1843 : Le ministère décide que les fonctions de la Commission de Surveillance (compétences administratives) et de l'Oeuvre, exclusivement centrées sur la charité pour la seconde, sont totalement incompatibles (30 janv. 1843)

    L’œuvre des prisons, toujours en activité, a diversifié ses actions : Oeuvre des prisons]]>
    1843]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
    Médecine]]> Santé publique]]> Histoire de l'université]]>
    En son hommage, article posthume illustré du portrait de son autuer, Constantin Oddo (1860-1926).

    Depuis l'époque de Néron jusqu'au début du 20e siècle, l’Ecole de Médecine de Marseille a toujours privilégié l'approche clinique et l'examen concret des malades comme en témoigne le dévouement du corps médical durant la peste de de 1720. L'éloge de cette tradition s'appuie sur l'évocation des grands clinicens qui ont oeuvré à Marseille comme Crinas et Charmis (Rome antique du 1er siècle), Peyssonnel (18e), Girard (19e) et Fabre (20e).]]>
    1927]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Droit civil]]> Droit romain]]>
    La novation en droit romain est la substitution d’une dette nouvelle à une dette ancienne, qui se trouve ainsi éteinte. Il existe deux types de novation :

    - la novation conventionnelle qui est le résultat de la convention entre plusieurs parties
    - la novation judiciaire, qui découle d’un litige.

    La thèse identifie trois éléments indispensables pour envisager une novation conventionnelle : une obligation primitive, une seconde obligation et une volonté de faire novation. Quant à la novation judiciaire, l’élément principal nécessaire est une obligation primitive à laquelle sera substituée une autre : celle de subir la sentence. Comment se présente la novation au XIXe siècle ? Quelle a été son évolution depuis l’antiquité romaine ? Quels sont ses effets et qu’est-ce-qui la différencie de la délégation ? La seconde partie de la thèse apporte une réponse à ces questions.

    Résumé Liantsoa Noronavalona]]>
    1859]]> fre]]> France. 18..]]>
    Histoire de la Provence]]> Histoire des religions]]> 1660]]> fre]]> Avignon. 16..]]> Histoire]]> Économie coloniale]]> Droit du travail]]>
    L'ambition de la Dotation Carnegie pour la paix internationale n'est pas d'écrire la chronologie historique exhaustive des évènements qui se sont déroulés durant la Première Guerre Mondiale mais de présenter le bilan synthétique et analytique des conséquences économiques qu'a eu le conflit sur l'état et le destin des pays belligérants.

    Quand l'État-major français comprend que c'est faute de main-d’œuvre et de planification que les usines d'armement ne peuvent pas fournir les munitions demandées, il est déjà trop tard : il n'y a pas de réserve disponible puisque les hommes valides sont envoyés au front et que les femmes les remplacent déjà, aussi bien à l'usine que dans les champs.

    La seule solution est de faire venir des travailleurs de l'extérieur. Du point de vue de la France, le monde n'est pas d'une extrême complexité : il se résume à deux grands gisements avec, d'une part, la main-d’œuvre coloniale (Annamites, Kabyles et autres Africains du Nord) et la main-d’œuvre chinoise (qui ne doit pas être confondue avec les travailleurs coloniaux d'Indochine) et d'autre part, la main-d'oeuvre étrangère de race blanche.

    Ventilation origine géographique de la main-d’œuvre étrangère (1914-1918)

    Si la main-d’œuvre d'origine nord-africaine constitue 60% des travailleurs arrivant en Métropole, les Chinois et Indo-chinois représentent près de 40% de ces effectifs. Ces chiffres doivent d'autant plus être comparés avec ceux des troupes coloniales (475 000 hommes, dont 180 000 Africains noirs, notamment les tirailleurs sénégalais) que la France a dû concilier ces deux exigences totalement concurrentes (1).

    Les travailleurs chinois en France - Le Figaro, éd. du 23 août 1916, p. 2 (2)

    Ce sont donc plus de 220 000 travailleurs qui débarqueront à Marseille (à l'armistice, beaucoup seront déjà repartis, pour raisons diverses) au cours des 4 années de conflit : pour gérer ces flux, le Ministère de la Guerre créa le 1er janvier 1916, un organisme spécial, le Service des travailleurs coloniaux.

    Parallèlement à la main-d’œuvre coloniale et chinoise, la France recrute une main d'oeuvre étrangère de race blanche. Pays d'émigration, le fait n'est pas nouveau pour les frontaliers mais les Belges, Italiens et Espagnols qui venaient jusqu'alors étaient surtout embauchés sur des contrats temporaires, notamment saisonniers dans le secteur agricole (moissons, vendanges, récoltes des fruits) dans le Nord et le Sud-Est de la France. Évolution déjà observée quelques années avant la guerre, l'agriculture et l'industrie ont davantage besoin d'emploi plus stable. Les contingents vont alors s'élargir à d'autres nationalités : Grecs et Portugais par ex. (fort taux d'illetrisme chez les seconds mais très dociles !), contrôlés par des bureaux d'immigration installés près des postes frontaliers (Italie) ou dans certains ports (Marseille, Bordeaux, Nantes).

    Les ouvriers annamites en France (Première Guerre Mondiale)

    Les administrations déjà existantes ou créées ad hoc contrôlent toutes ces populations et établissent des contrats de travail type adaptés à chacune des trois catégories de travailleurs. Les besoins liés à l'effort de guerre ne font pas oublier un certain réalisme économique : comme le précise l'article du journal Le Figaro, il faut prendre "toutes les mesures pour que cette main-d’œuvre ne concurrence pas la main-d’œuvre nationale ou locale".

    Après le conflit et le rapatriement de ces travailleurs, l'appel à la main-d’œuvre étrangère a laissé des traces durables dans la société française et infléchit sa politique d'immigration : la paix revenue, les besoins de la reconstruction et des secteurs miniers et agricoles allaient développer des courants migratoires comme ceux venant d'Italie et de Pologne et justifier des accords bilatéraux.

    ____________________
    1. Alban Sumpf. - Les troupes coloniales dans la Grande Guerre. - Ministère de la Culture, l'Histoire par l'image, mai 2009.
    2. Les travailleurs chinois en France (Le Figaro, éd. du 23 août 1916, p. 2). - Gallica]]>
    1926]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]> France. 19..]]>
    ]]> Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]>
    Si ce document s'attarde sur le développement des deux principales colonies françaises, l'Algérie et la Tunisie, sa très longue introduction consacrée à la colonisation française au début du 20e siècle en propose un bilan des plus intéressants et non dénué de recul.

    Le 19e siècle s'achève sur l'émergence d'un nouveau regard politique plus critique sur la colonisation française : des théories nouvelles analysent les limites des colonies de peuplement (celles d'Afrique du Nord, par ex.) dans leur volonté d'organiser à l'européenne la société civile et d'imposer de nouveaux modes de production qui excluent les populations indigènes. Ces théories ne sont pas étrangères à la prise de conscience qu'un modèle qui se prive des connaissances et du savoir-faire des populations locales et qui bouleverse sans ménagement les cultures traditionnelles risque d'être difficilement reproductible dans les nouveaux territoires que la France convoite et possiblement contre-productif, notamment dans le domaine agricole.

    Cette prise de conscience ne se réduit pas au constat cynique que l'asservissement brutal n'assure pas toujours la plus forte productivité : un territoire colonisé, ce n'est pas seulement des matières premières à volonté et de la main d'œuvre peu coûteuse. Elle se double de la prise en compte des souhaits d'émancipation plus ou moins exprimés par les populations locales. Il s'agit là d'un tournant majeur, exposé à plusieurs reprises dans les discours et les débats qui auront lieu au cours de l'Exposition : la France doit adopter une approche plus humanitaire de ses colonies et encourager une attitude de bienveillance. Si la mission civilisatrice de la France est de plus en plus évoquée, en toute sincérité chez certains humanistes, comme simple alibi pour les chantres de la supériorité de la civilisation occidentale chez d'autres, l'introduction prône une véritable politique d'association des populations indigènes au niveau de l'administration (cet aspect s'accentuera après l'engagement des troupes coloniales dans la Guerre 1914-1918).

    L'auteur ne peut cependant occulter l'objectif principal de l'Exposition de 1906 : la promotion de l'Empire colonial au niveau économique et commercial et le rôle de la métropole dans le développement de ses colonies. A noter, en plus des données statistiques classiques de la production minière, industrielle et agricole et de l'état des infrastructures (réseau routier et ferré, par ex.), de nouvelles considération comme le réseau des écoles.

    Les lignes télégraphiques, indicateur dès la fin du 19e siècle d'un certain niveau de développement (Colonies françaises -1898-1904)

    Si la métropole attache tant d'importance au développement de ses colonies, c'est qu'elle prend conscience que ses territoires d'outre-mer ne sont pas seulement des réservoirs de richesses plus ou moins dociles mais aussi un espoir de nouveaux débouchés dans un monde qui s'annonce de plus en plus concurrentiel. 

    Importations et exportations dans le commerce colonial (Colonies françaises, 1895-1904)

    Quant au progrès apporté par les colons au cours des années 1900-1905 et annoncé dans le sous-titre, bien des autochtones ont dû penser que les bonnes intentions des uns peuvent devenir un enfer pour les autres...

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    1906]]> fre]]> Algérie. 19..]]> Tunisie. 19..]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Histoire de l'université]]> Economie politique]]> F 100227605 ]]> 2009]]> ]]> fre]]> Provence. 19..]]> Droit romain]]> 1897]]> fre]]> France. 18..]]> Poésie]]> Pierre Larcher]]> 1890]]> ]]> ara]]> Botanique]]>
    Heckel et ses successeurs veilleront à conserver le témoignage matériel des travaux ainsi publiés. Ces témoignages sont aujourd’hui en grande partie conservés au sein des collections de botanique de l’université de telle sorte que les deux types de collections se retrouvent mutuellement enrichis et sont aujourd’hui indissociables."

    (Bruno Vila, Université d'Aix-Marseille)]]>
  • La végétation malgache (H. Perrier de la Bathie, 1921)
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    1907-1962]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
    Économie coloniale]]> Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]>
    Le hall d'exposition de la Section métropolitaine (Grand Palais, 1922)
    Contrairement à d'autres publications parallèles et publiées à la même époque, les nombreuses illustrations présentées dans l'édition de 1922 du journal "L'économiste colonial illustré", montrent davantage de photographies prises sur le terrain que de clichés des palais ou des stands de l'Exposition. Elles en font un témoignage intéressant et complémentaire aux publications plus officielles.

    La France, inquiète du développement économique de certains de ses voisins européens et de leurs colonies respectives, voit dans son Empire colonial un avenir prometteur capable de l'aider à résister à cette concurrence multiple et investit dans la formation des populations locales pour assurer une production suffisante de produits qui lui manquent.
    Un centre d'apprentissage à Conakry (Guinée)

    Malgré les difficultés liées aux transports sur de longues distances (tonnage, conservation, durée), la France organise progressivement un circuit complet et cohérent qui va de la formation professionnelle aux marchés locaux et nationaux.
    Un marché de coton à Ouagadougou (Haute-Volta, Burkina Faso)

    Après la Première Guerre mondiale, la métropole est avide autant de matières premières industrielles de base (minerais, houille, bois, textile, caoutchouc,...) que de produits alimentaires (huiles, céréales, légumineuses, fruits, ...)
    Un quai d'embarquement de marchandises à Lyndiane (Sénégal)
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    1921-19??]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Médecine]]> Santé publique]]>
    Quatre ans après la parution du roman d'Honoré de Balzac "Le Médecin de campagne" aux préoccupations assez peu médicales, le Dr Munaret aborde toutes les questions auxquelles est confronté un jeune médecin en milieu rural : sa clientèle, les maladies spécifiques à la campagne, les remèdes disponibles et les instruments médicaux.

    "Au milieu des montagnes où je suis né, où j'ai vécu, et où j'exerce, j'ai pu étudier le paysan, cette vivante relique du moyen-âge [...]; j'ai pu conclure par mon expérience qu'il lui fallait une médecine pour le guérir, comme un médecin pour le comprendre". A travers ses observations qu'il relate dans une douzaine de lettres, sans ordre apparent prétend-il, adressées à un futur diplômé imaginaire, Munaret nous parle de ses patients tels qu'ils sont et du médecin tel qu'il devrait être : la cinglante introduction ne laisse aucun doute, l'écart entre les deux est immense et le réduire demandera un travail considérable, à commencer par une double réforme : la première concerne les Facultés de médecine où devrait être créées sans délai des chaires d'économie médicale qui ouvrirait les yeux des futurs médecins sur la dure réalité du métier, mal payé de surccroît. Cette généralité admise, il faut en plus reconnaître que le paysan a une physiologie et une hygiène particulières dues à ses mauvaises conditions de vie, souvent insalubres, sans compter son ignorance et ses préjugés.

    A sa décharge, on sort de l'université avec au moins vingt remèdes par maladie mais dès que l'on exerce réllement, on connaît très vite vingt maladies sans remède ! Rien d'étonnant puisque le médecin n'a à sa disposition qu'une pharmacopée galénique obscure composée de mélanges compliqués dont on ignore les propriétés réelles. On se prend à regretter les rémèdes simples et les gestes simples du passé qui seraient tant utiles dans les campagnes, là où la violence des éléments naturels et les accidents physiques y sont plus fréquents et invasifs que dans les villes.
    .


    Les instruments médicaux en usage dans les années 1830, certains conçus par l'auteur lui-même

    Parce qu'à la campagne la médecine est bien souvent une médecine d'urgence, le praticien doit veiller a toujours emporter avec lui une trousse complète d'instruments chirurgicaux (bistouris, couteaux à amputation, forceps, tenailles, boîte à trépan,...) et, avec de l'habilité et une bonne connaissance de l'anatomie, maîtriser toutes les situations, à faible coût si possible (clientèle peu fortunée). Ceux existants sont parfois si défectueux et dangereux qu'il vaut mieux parfois les mettre au point soi-même. Démonstration que les médecins ont moins besoin de savoirs théoriques, que l'on trouve à foison dans la presse médicale, que de conseils pratiques réellement éprouvés : c'est ici qu'une seconde réforme s'impose : il faut créer un organe d'informations professionnelles permanent, un Institut pratique dont tous les médecins de France seraient membres et qui mettrait à leur disposition toutes les informations pratiques immédiatement utiles à leur exercice.

    En 1840, le Dr Munaret présentera une 2nde édition de son ouvrage mais sous un titre modifié : "Du médecin des villes et du médecin de campagne" pour bien souligner que la même profession recouvrent deux métiers bien différents. Mais plus fondamentalement, il met l'accent sur le divorce qui sépare ceux qui enseignent la médecine et ceux qui l'exercent... Le Dr Munaret a-t-il trouvé un début de remède au divorce qui sépare ceux qui parlent et ceux qui font ?
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    1837]]> fre]]> France. 18..]]>
    Médecine]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]>
    Mais quand l'équipage est trop réduit pour en justifier la présence ? D'autant plus, intérêts du commerce obligent, nombre de navires qui partent en mer pour de longues périodes, parfois plus d'une année, comptent moins de vingt marins...

    Pas de médecin à bord ? Pas de panique, il y a le capitaine

    Heureusement, cette même ordonnance de 1819 a tout prévu : tous les bâtiments marchands qui n'ont pas un médecin embarqué sont tenus d'avoir à leur bord un coffret de médicaments et un manuel d'instructions médicales. Seul maître à bord après Dieu, il revient au capitaine d'assurer les premiers soins à l'équipage ou aux éventuels passagers malades ou blessés.

    Pour établir un premier diagnostic, la capitaine n'a nul besoin d'être féru de médecine : il lui suffit de consulter ce précieux manuel de premiers secours baptisé "médecin de papier".

    Le médecin de mer est en papier

    Pour établir le bon diagnostic, le manuel essaie de couvrir les cas les plus courants : inflammations, plaies, ulcères, exanthèmes, tissus anormaux, fièvres, blessures, et toutes les pathologies liées aux systèmes respiratoire, circulatoire, digestif, nerveux... Les voyages pouvant être très longs, le manuel prévoit même les accouchements et présente quelques recommandations obstétriques.

    Le remède : dans le coffret de médicaments
    (ne pas l'oublier de le remplir et l'emporter lors l'appareillage)

    Le médecin de papier se termine par les indications thérapeutiques supposées être les plus appropriées : saignées, ventouses, pansements, actes de chirurgie, et proposent quelques solutions médicamenteuses assorties de conseils d'hygiène de base.

    Dans le document présenté ici, la section réservée aux soins paraît particulièrement maigre : une cinquantaine de pages, soit moins de 10% du manuel. Si certaines observations et consignes médicales sont précises et sûrement précieuses, d'autres relèvent du simple bon sens (lutter contre la malpropreté pour réduire les infections, par ex.) ou de la simple incantation (il est recommandé de consommer des produits frais en cas de scorbut : au milieu de l'océan ?).

    En cas de problème médical grave, même accompagné de son rassurant médecin de papier, on devine l'effrayante solitude et la responsabilité que devait assumer alors le capitaine. Les réflexions aujourd'hui menées en matière de voyages interplanétaires accordent une très grande importance à la question de la santé et de la sécurité des équipages et l'abordent d'une façon évidemment très différente (télémédecine, doubles compétences réparties, encyclopédies embarquées, etc.).]]>
    1841]]> fre]]> Océans. 18..]]> Mers. 18..]]>
    Droit international public]]> Droit romain]]>
    Cette thèse se compose de deux études. La première, en droit romain, s’intéresse à l’institution des recuperatores, qui désigne, dans le droit romain, différentes sortes de juges dont les fonctions présentent des caractères forts divergents : à l’origine, les récupérateurs sont des agents internationaux, établis en vertu de traités passés entre Rome et des pays étrangers, dans le but de trancher pacifiquement les conflits pouvant s’élever entre les deux peuples et de réparer les dommages causés par la cause ; puis, sous l’Empire, on a pu appeler récupérateurs des juges de droit commun. La seconde étude se penche sur la question du règlement juridique des conflits internationaux.

    Résumé Luc Bouchinet]]>
    1889]]> ]]> fre]]> France. 18..]]>
    Doctrine juridique française]]> Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Le contenu doctrinal relève de l’école de l’exégèse du Code civil de 1804, mais avec les commentaires propres à cet auteur. Ce cours manuscrit a fait l’objet de deux articles de Julien Broch, McF AMU (réf. ci-dessous).
    Après une introduction historique, le cours traite de manière classique les parties du droit civil, en suivant l’ordre du Code, avec de nombreuses notes bibliographiques.

    - Jean-Louis Mouralis, « L’enseignement du droit civil à la faculté de droit d’Aix de 1806 à 1945 », in Six siècles de droit à Aix, PUAM, 2009, p. 47-55, ici p. 48.
    - Julien Broch, « Le droit naturel dans les cours de droit civil du professeur aixois F.-Ph. Mottet », in Les cahiers Portalis, Association de l’Institut Portalis, n° 2, 2015, p. 49-59.
    - Julien Broch, « Qu’est-ce qu’un cours de code civil au XIXe siècle ? L’enseignement de François-Philippe Mottet à la faculté d’Aix (1809-1827) », in Revue d'Histoire des Facultés de Droit, n° 36, 2016, p. 601-637.
    ]]>
    Reliure demi-basane bleu nuit, dos lisse titré or orné de liserets dorés, initiales F.G au dos de chaque volume ; papier vergé bleuté.
    Manuscrit à l’encre noire, écriture bien lisible, corrections et ratures de l’auteur.

    (Luc Bouchinet)]]>

    Cote attribuée

    Titre/contenu

    Format (cm)

    N° arbitraire du libraire,  reporté sur la 1ere garde

    MS 86/1

    « Code Napoléon » (page 2), [cours de 1ere année, 1ere version, circa 1809-1814] art 1 à 2281, 484 pages

    Cours complet (comprend tous les articles du Code de 1804).

    L’appellation « Code Napoléon » dans le titre au lieu de Code Civil (selon la loi du 3 septembre 1807) et l’absence d’introduction font penser à une première version du cours de Mottet, datable de 1809.

    21,5 x 31

    Volume 6

    MS 86/2

    « Cours de seconde année du Code Napoléon » [1ere version, circa 1809-1814] art 1 à 179, 170 pages

    « nous ne reverrons cette année que la première moitié du Code » (p. 1)

    Introduction, Titre préliminaire, puis complet jusqu’au livre I, titre 5, chap. 3 : « Des oppositions au mariage »

    21,5 x 31

    Volume 1

    MS 86/3

    [cours de Code civil] 3e année [suite et fin], 1812, art 1101 à 2281, 488 pages à folioter, écrit sur 2 ou 3 colonnes suivant l’ampleur des notes

    Commence avec le titre 3 du livre III : « des contrats ou des obligations conventionnelles en général »

    En dernière page : « Fini le 15 juillet 1812 »

    En 3e année, le cours débute avec l’article 1101 ?

    21,5 x 31

    Volume 7

    MS 86/4

    Cours de droit civil français 1ère année, [2e version, circa post 1814-1815] art 1 à 1384, 668 pages

    En 1ere année, tout le Code est étudié, d’après l’introduction de l’auteur, les deux autres années étant consacrées à une étude plus détaillée, donc par partie.

    Ce cours est doté d’une « introduction » de 2 pages, suivie d’un « précis historique des variations du droit français » (p. 3-35). On trouve ensuite une 2e version de l’introduction p. 37-41 et un 2e « précis historique… » p. 42-69, avant une section intitulée « Du droit en général et de la théorie des lois ; premières notions du droit naturel, du droit des gens du droit public et du droit civil ou privé » p. 69-96 (religion, amour de soi-même et du prochain p. 76-85), et une section intitulée « du droit public français » (p. 97-130).

    A partir de la page 131 débute le « Cours élémentaire du code civil des Français » : titre préliminaire p. 133…

    A la page 132, l’auteur indique : « Mais depuis le retour des Bourbons, il a repris son premier nom de Code civil et c’est sous cette dénomination qu’il a été maintenu par la charte constitutionnelle ». Le cours est donc datable après 1814-1815.

    Enfin, une annotation marginale page 35 (« l’expérience nous a prouvé… ») et les différentes versions introductives confirment aussi qu’il s’agit d’une 2e version (au moins) du cours.

    21,5 x 27

    Volume 5

     

    MS 86/5

    [cours de Code civil 1ere année, 2e version, suite, circa post 1814-1815] art 1387 à 1514, 110 pages

    Il s’agit de la suite du volume précédent : Livre III, titre 5 : « Des contrats de mariage et des droits respectifs des époux ».

    21,5 x 27

    Volume 3

    MS 86/6

    [cours de Code civil de 2e année, 2e version, circa post 1819] art 1 à 710, 509 pages

    Introduction (cite p. 5 la loi du 14 juillet 1819), Titre préliminaire, Livre I (« Des personnes »), Livre II (« Des biens et des différentes modifications la propriété »)

    21,5 x 27

    Volume 4

    MS 86/7

    [cours de Code civil de 3e année, début, circa ?] art 711 à 892, 212 pages

    Livre III, Titre 1, « Des successions ».

    C’est très probablement une version plus récente du cours de 3e année : cf. à la page 47 (note "a") la mention: "Vid. l'ancien cahier".

    21,5 x 27

    Volume 2

    ]]>
    1809-1819]]> ]]> fre]]> France. 18..]]>
    Histoire de la Provence]]> Droit coutumier]]> Droit maritime]]>
    Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence]]>
    1858]]> ]]> fre]]> Marseille. 14..]]> Moyen Âge]]>