Paul Scapel, dans une grande lucidité (cette réflexion est menée l’année même des Traités) tire toutes les conséquences juridiques et politiques de cette union : le libre échange implique inéluctablement l’unification des transports sur lequel il repose et donc des législations nationales qui les organisent : les moyens de transport sont, sur le plan technique de plus en plus identiques dans tous les pays, et une même marchandise peut en emprunter plusieurs et être soumise à des législations particulières à chaque pays qu’elle traverse.
Il est difficile de réduire son propos au seul cas des échanges de marchandises et ne pas l’étendre aux autres domaines de la vie communautaire : le traité ne prévoit-il pas également "l'abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux" ? C'est ce qui sera mis en place dans l'espace Schengen, un espace de libre circulation des personnes entre les États signataires de l’accord du même nom, localité du Luxembourg où l’accord est signé le 14 juin 1985 (entrée en vigueur le 26 mars 1995).
Débat précurseur à celui opposant l’attachement aux Etats-Nations traditionnels à l’espoir d’une Europe réellement fédérale et qui dépasserait l’impasse récurrente de tous les grands dossiers communautaires : la santé, l’environnement, la fiscalité, la protection sociale, la défense, etc. Débat apparemment oublieux que les droits nationaux sont aujourd’hui essentiellement la (simple) retranscription des textes élaborés et adoptés par les instances européennes et que la très dénoncée faiblesse de l'Europe sur la scène internationale tient d'abord à son incapacité à imaginer un pouvoir politique authentiquement européen.
Et qu'en est-il alors des transports internationaux ? P. Scapel ne les oublie pas et avance sans détour une solution encore plus radicale : un Droit unique des Transports valable dans tous les pays du monde !
C'est ainsi que j'ai distingué avec soin, dans le cours de mes travaux l'incertain du probable et le probable du vrai, c'est-à-dire des résultats décisifs que la raison, éclairée par l' expérience, est en droit de saisir à l'aide de tous les instruments et de tous les indices dont elle dispose. Les moyens d'investigation mis en jeu par la botanique fossile ne sont pas toujours ceux dont se servent les botanistes ordinaires, qui basent leur méthode sur l'analyse de la structure de certains organes, considérés justement par eux comme les plus essentiels. Le paléophytologue est bien forcé de prendre une voie différente et de tourner la difficulté, dès qu'il lui est interdit de l'aborder de front; mais, parce que les moyens ordinaires de détermination lui font le plus souvent défaut, doit-il abandonner pour cela une partie importante du domaine des plantes, celle qui donne accès dans le passé du règne végétal et en comprend l'histoire? Il m'a paru que, malgré des obstacles et des causes d'erreur dont personne moins que moi n'est porté à nier l'existence, je ne devais cependant pas hésiter à marcher en avant, sans faiblesse comme sans présomption, et surtout en conservant l'espoir que de pareils efforts auraient quelque droit à l'estime des hommes de science. C'est par cette pensée toute de confiance que je termine l'exposé de mes travaux".
G. de Saporta, Aix, le 1er décembre 1875
Sommaire
1821 - Tome 1
1821 - Tome 2
1822 - Tome 3
1824 - Tome 7
Le moustique, genre Aedes, principal vecteur du virus de la fièvre jaune
Au 19e siècle et début du 20e, de nombreux navires marchands (Amérique centrale) en sont infestés
1821 - Tome 1
Une nouvelle figure de la santé publique : le médecin-colonial
Le 12 décembre 1929, le Ministère du Commerce adresse à toutes les Chambres de Commerce et aux régions économiques une proposition de loi sur la possibilité de création de zones franches dans les ports, proposition déposée par le député Gratien Candace. Déjà posé sur le bureau de l'Assemblée en 1927 et 1928, ce texte sera connu sous le nom de "Projet Candace".
Mais il présente l'intérêt de ne pas suivre l’hostilité de l'administration aux zones franches (raison du double rejet de ce texte) pour qui la prospérité de Hambourg, Copenhague, Trieste ou Gènes n’a rien à voir avec leur statut de ports francs mais à leur situation géographique, au perfectionnement de leur outillage et au développement de leur arrière-pays. Et inversement, Anvers et Rotterdam, qui ne sont pas des ports francs, sont parfaitement prospères.
La vraie question est donc celle plus politique de la conception protectionniste du commerce que partagent l'Allemagne, l'Italie et la France : la Hollande, l'Angleterre et la Belgique n'ont pas de ports francs ? La belle affaire, ces pays sont tout entier des zones franches ! Pour la Chambre de Commerce, la cause est entendue : ce qu’il manque à la France, et à Marseille en premier lieu, ce sont ces zones franches portuaires, libérées de contrôles douaniers contraignants, véritables outils des réexportations. Sous réserve que la France soit toujours intéressée par le commerce extérieur...
Si l’histoire n’a pas démenti cette vision très libérale, les ports francs, aujourd’hui transformés en gigantesques zones d’entrepôts, renforcés pour certains de coffres-forts abritant des collections de valeur, ne vont pas sans soulever des questions au sujet de leur opacité et de leur support possible aux trafics illégaux.
Réfs
- Port franc, Wikipédia
- Port franc, Encyclopædia Universalis
Pour l'auteur de ce rapport rédigé 3 ans après la grande crise financière de 1929, c'est la structure même de l'emploi en France qui est responsable de cette situation : avec 40% de sa population active dans le seul secteur agricole, la crise des produits frappe plus durement la France que ses voisins européens qui affichent un profil plus industriel.
Il ne faut cependant pas se méprendre : cette dénonciation très politique n'amène pas Ch. de Ribbe, qui jouit d'une position sociale des plus confortables, à adhérer aux idées socialistes qui se propagent depuis quelques dizaines d'années dans les pays entraînés dans la révolution industrielle : dans une vision assez abstraite, ce qui est le plus admirable chez Marie Buès, c'est moins sa fidélité hors du commun que le fait de rester alors qu'elle n'est plus payée. Où certains verraient l'exploitation abusive d'une employée trop consentante (aujourd'hui, cela vaudrait à l'employeur la qualification juridique d'esclavagiste), de Ribbe y voit un témoignage édifiant et rassurant où, quelles que soient les vicissitudes de la vie, chacun reste à sa place : ordre social et stabilité familiale sont des valeurs en soi. Aurait-il pu écrire Discours de la servitude volontaire (Étienne de La Boétie, 16e siècle) et quel sens lui aurait-il donné ?
1. Thierry Brayer. - Gustave Rambot le turbulent - site consulté : L'Aixois
* Le Prix de vertu, héritier du Prix Rambot et d'autres prix créés ultérieurement par de généreux donateurs, continuait à être attribué au 21e siècle (l'un des derniers à l'Association Sainte Victoire, en 2020)
Jusqu’à cette époque, le chargement et le déchargement des navires accostant à Marseille sont confiés à la Société des portefaix, littéralement porteurs de fardeaux, une corporation bâtie sur l'esprit de solidarité. Les portefaix, et plus encore les maître-portefaix, bénéficient de salaires élevés, ont un rang social reconnu et entretiennent de véritables dynasties familiales, certaines multi-centenaires. Il ne s’agit pas là d’une particularité marseillaise : la plupart des ports connaissent ce type d'associations corporatistes, comme à Gênes (1), associations qui étonnamment ont survécu à la loi Le Chapelier qui les avait pourtant supprimées 70 ans auparavant. Forte de ses privilèges et prospère, la confrérie était maitresse des quais de Marseille : elle jouissait du monopole du pesage, étendu par la suite au portage des marchandises à toute la ville.
L’apparition des docks-entrepôts en France va marquer un tournant dans la gestion portuaire : après la création du premier entrepôt de ce type en 1844 au Havre, un second suivra à Paris puis à Marseille en 1864 (2). La Compagnie des docks et entrepôts, le Dock, est un établissement public qui a pour rôle de simplifier et d’accélérer les opérations commerciales liées aux tâches de manutentions portuaires, ce qui veut dire aussi de les rendre plus expéditives et plus économiques (3).
Pour la Confrérie des portefaix, l’obligation d'entreposer les marchandises dans les entrepôts du Dock est un casus belli : elle est accusée de tuer la liberté du travail. Conflit d’autant plus mal vécu que certains membres quittent alors la Société pour rejoindre le Dock. Mais cette rivalité administrative occulte une évolution plus préoccupante : la concurrence permanente des robeirols (ou crocheteurs) et l’érosion de son monopole quand les minotiers décident de ne plus faire appel à ses services pour la manipulation du grain.
Charles de Ribbe affirme vouloir rester impartial et se limiter à comprendre l'origine de la Société et son fonctionnement : mais en fait, il prend fait et cause pour une corporation qui mérite le label, très nostalgique, de vieille confrérie provençale. Le second rapporteur n’est pas en reste et réfute les accusations portées sur la Société des Portefaix, qui profitant de son prétendu monopole, ne serait ni performante ni bon marché.
Il est clair aujourd’hui que cette polémique met en lumière une évolution plus fondamentale, celle de la modernisation de l'outil industriel et de l’activité du port elle-même dont le Dock est l’acteur central : son extension avec ses nouveaux entrepôts, la mise en circulation de plus gros cargos, l’arrivée du chemin de fer, l’application de tarifs préférentiels pour les minerais, les investissements dans de nouveaux outillages (grues hydrauliques à vapeur, par ex.) qui annoncent l’émergence d’un complexe maritime-portuaire-ferroviaire (2) très intégré à la recherche d’une productivité élevée : peu compatible avec un modèle clientéliste, incapable d’évoluer vers les nouvelles formes de syndicalisme. Après la période faste avec un taux de syndicalisation de plus 90%, la profession évoluera considérablement avec la généralisation mondiale de logistiques ultra-performantes et très automatisées (porte-conteneurs) : les dockers sont aujourd’hui majoritairement des ouvriers professionnels salariés mensualisés dans des entreprises de manutention.
Fin 15e siècle, pour de simples raisons de mésentente familiale, la Provence est rattachée au royaume de France : une très fine analyse de la vie domestique, des rapports sociaux entre nobles et paysans dans un monde rural très largement dominant, des coutumes, de l’organisation politique et communale d’une province qui bascule dans un autre monde. Une étude quasi sociologique très moderne pour son époque et qui délaisse les grands faits historiques au profit des détails de la vie quotidienne et des moeurs.
A sa mort en 1481, Charles V d'Anjou, héritier du Roi Réné, lègue la Provence à Charles XI, alors Roi de France.
Compte rendu de lecture très critique de cette monographie, par Michel Clerc paru dans les "Annales du Midi", 1899, consultable en ligne : https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1899_num_11_43_3446_t1_0361_0000_3
En pleine épidémie de la grande peste de 1720 à 1721 qui sévit dans toute la France (près de 100 000 morts estimés pour la seule région de Provence), deux soeurs sacrifient leur vie pour aider les mourants des hôpitaux d'Aix : une expiation à la mesure d'un fléau compris comme une punition divine dans des temps où le relâchement des moeurs est parfois dénoncé.
Mgr Belzunce, évêque de Marseille pendant la grande peste
Le puits provençal traditionnel ? Plutôt une eau putride et polluée,
assez éloignée de l'image du petit santon aux parfums torrides de la garrigue !
Collection numérisée : 1927-1935. Ces années complètent l'offre en ligne de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.
Rapport présenté à l'occasion des sessions du Grand Conseil de la Tunisie. - Mention portée sur le volume publié en 1927 à l'occasion de la VIe session du Grand conseil de la Tunisie (novembre-décembre 1927) : "Le présent volume remplace le Rapport au président de la République sur la situation de la Tunisie". - Les différentes parties du rapport peuvent, à partir de 1936, faire l'objet d'une publication séparée en fascicules (notes)
Rapport sur les prévisions budgétaires pour l'exercice... (Publié avec)
Rapport sur le compte administratif et règlement du budget de l'exercice... (Publié avec)
Rapport du résident général sur le projet de budget de l'exercice... Grand conseil de la Tunisie (Publié avec)
Ces rapports d'activité ont pour mission de présenter au Grand Conseil de la Tunisie (créé en 1922) le budget annnuel engagé par l'administration du Protectorat : comme pour tout exercice comptable, ils exposent les recettes et dépenses de l'année en cours, les prévisions budgétaires de l'année à venir et la réalisation budgétaire effective (en général, l'année n-1 , parfois l'année n-2).
Les bilans statistiques annuels peuvent difficilement éviter un certain aspect rébarbatif mais toutes ces données purement quantitatives et comptables présentent un triple intérêt dans la mesure où elles livrent :
- un état des lieux matériel et financier précis et évolutif de la Tunisie sous domination française
- le périmètre (très stable) des compétences du protectorat (finances publiques, communications, justice, agriculture, commerce, colonisation, intérieur, éducation,... sauf l'armée)
- des informations éparses, parfois de simple portée locale, qui renseignent beaucoup sur la vie quotidienne des tunisiens : par ex. pour 1934, nous savons que les maraîchers utilisent les semences provenant de la Métropole et approvisionnement bien le marché local, que l'emploi des superphosphates se généralisent pour la culture des fèves, que la lutte annuelle contre les sauterelles et les criquets dure tout le mois de mai, et qu'il faut intensifier la fixation des dunes pour protéger les ressources en eau et stopper la progression du désert...
Si les rapporteurs (du monde entier) entretiennent une tendance à embellir les statistiques supposées répondre aux attentes de leurs commanditaires ou des décideurs politiques (ici, la hiérarchie), ils laissent passer quelques commentaires plus critiques comme cette note du bilan de 1930 qui explique, respectueusement mais sans détour, qu'il est impossible de régler les questions foncières indigènes avec seulement quelques agents alors qu'elles concernent plus de 25% du territoire !
Quelques trop rares tableaux proposent l'évolution des chiffres sur plusieurs années : dans la période considérée ici, parce que limité à l'exercice comptable par nature annuel, on regrettera l'absence de compilations sur de plus longues séquences qui permettraient de mieux comprendre les orientations d'une administration coloniale et les mutations de fond qui ont façonné une économie nationale qui ne jouissait pas de sa totale souveraineté.
_______________
Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.
A l'exception de 1935, dernière année numérisée de cette collection, le sommaire suit le même plan annuel des rubriques, ce qui en facilite la consultation et les comparaisons :
La section des Travaux publics est la rubrique la plus étoffée : elle offre un bilan extrêmement détaillé des infrastructures comme les routes (dont les routes de colonisation !), les ouvrages d'art, les ports maritimes et aériens, les stations océanographiques, l'hydraulique agricole et urbaine, les réseaux d'assainissement, les constructions civiles, les chemins de fer et les tramways, les services des mines et les services météorologiques...
Pour des raisons techniques, les tableaux statistiques présentés en double page ont été rassemblés en fin de volume, un signet y renvoie.
Montesquieu 1689-1755
L'Esprit des Lois, édition de 1827
Cote attribuée |
Titre particulier / contenu |
Cote d’origine |
MS 83/A |
Encyclopédie générale : de Abyssinie à Villes. On retrouve ainsi des notices sur l’Amour (Galanterie, Coquetterie), l’Architecture, la Débauche, ou encore Dieu. 936 p. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1855 (article p.2 article Allemagne), 1856 (article Âme). Plusieurs articles juridiques : Droit politique, Droit des gens, etc. |
|
MS 83/B |
Dos cuir sans nerfs avec pièces de titre de maroquin rouge. Encyclopédie générale : de Langue française à Zoologie. Notices sur la Minéralogie, l’Opinion, la Prospérité, la Superstition, la Tolérance, etc. 620 p. Différentes écritures. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1828, 1852). Plusieurs articles juridiques : Lois, Propriété, Procès criminels, Prescription, etc. |
ex-A-2 |
MS 83/B |
Encyclopédie générale : de Abandon à Wurtemberg. Notices sur les Apparitions, l’Avarice, les Banquiers, etc. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1852 (un exemplaire du Journal des Débats politiques et littéraires du 22 septembre 1852), 1854 (article Banque), à 1855 (article Amour), etc.). Plusieurs articles juridiques : Contravention, Droit germanique, Droit anglais, Partie civile, Tribunaux spéciaux, Jury, Réparations civiles, Ordre judiciaire, etc. Dans l’article Démence/Folie, il est fait référence à une consultation de Portalis de 1768. |
ex-A-2 |
MS 83/D |
Dos cuir sans nerfs avec pièces de titre de maroquin noir. Encyclopédie générale : d’Habitude à Zoologie. Incomplète (certains articles ne sont pas écrits). Notices sur la Littérature, la Musique, la Navigation, etc. 896 p. XIXe siècle (références à 1849 (p.4 article Population), 1850, 1852). Plusieurs articles juridiques : Jugements, Juges, Jurisprudence, Lois, Obligations, etc. |
ex-B-2 |
MS 83/F/A-D |
Encyclopédie générale : de Âge (moyen) à Droits civils. On retrouve ainsi des notices sur l’Art dramatique, la Botanique, les Biographies, ou encore la Bourgogne. 939 p. XIXe siècle (évoque des décisions de justice de 1825 à l’article Amende, p. 45 ; références à des ouvrages postérieurs). Plusieurs articles juridiques : Arbitrages, Avocats, Compétence, Délégation, Dommages & intérêts, Droit des gens, Droit public, etc. Plusieurs écritures. |
|
MS 83/F/E-M |
Dos cuir sans nerfs avec pièce de titre de maroquin rouge, plat recouvert de papier marbré. Encyclopédie générale : d’Echéance à Mythologie. Notices sur l’Ecriture Sainte, l’éloquence, l’économie rurale, etc. 1286 p. XIXe siècle (références à des ouvrages datant de 1833, 1849, 1850, etc.). Différentes écritures. Plusieurs langues. Plusieurs articles juridiques : Endossement, Erreur de droit, Expropriation, Instruction criminelle, Juridiction, Ministère public, Mort civile, etc. Plusieurs écritures |
|
MS 83/F/N-Z |
Encyclopédie générale : de Naissance à Zoologie. 1137 p. Plusieurs articles juridiques : Obligations, Servitudes, Ordre judiciaire, etc. XIXe siècle. Présence d’une feuille du Journal général de l’instruction publique et des cultes, daté du 16 juin 1855 (p. 481) |
|
MS 83/G |
- MS 83/G (ex-Suppl. 1) : Dos sans nerfs, plat recouvert de papier marbré. 748 p. Encyclopédie générale : de Abeilles à Usurpation. XIXe siècle. On retrouve des notices sur l’Artillerie & munitions de guerre, l’Economie politique, l’Iconologie. ou les Lumières. Plusieurs articles juridiques : Droit romain, Neutralité, Règlements (d’administration publique), etc. Dans l’index, il y a parfois des « F » après certains termes : mais pas de correspondance systématique avec l’encyclopédie numérotée F, ni avec les folios de l’encyclopédie numérotée A-Z, ce qui, hors cette question non résolue, laisse supposer que les documents présentés comme étant des suppléments sont des encyclopédies à part entière ne faisant pas partie du même ensemble. Dans l’article Loix, il est fait référence à une consultation de Portalis. |
ex-Suppl. 1 |
MS 83/H |
Dos sans nerfs, plat recouvert de papier marbré. 412 p. Encyclopédie générale : de Académies à Zoologie. On retrouve ainsi des notices sur l’Entomologie, les Funérailles, la Géographie, etc. Il ne semble pas y avoir de développements juridiques. XIXe siècle. |
ex-Suppl. 2 |
MS 83/E |
Contient sept entrées et un répertoire, qui ne renvoie pas à d’autres manuscrits mais auxdites entrées, qui ne semblent pas davantage renvoyer à d’autres manuscrits. On ne peut donc considérer ce manuscrit comme une Table. 322 p. XIXe siècle. Différentes langues et écritures. |
ex-Table |
ARCH POR 1-86- 9 |
Œuvres de mon père – mélanges de jurisprudence |
Archive manuscrite |
Cornelius Jansen (1585-1638)
Sacre de l’empereur Napoléon Ier et couronnement de l’impératrice Joséphine
dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804,
par J.-L. David © Wikimedia Commons
Illustration du livre 8 - De animalibus terrestribus
(édition véntienne de 1525)
Pline l'Ancien, né en 29 après J.-C et mort en 79 au cours de l'éruption du Vésuve
(Pline l'Ancien)
Introduction
LIVRE I
PRÉFACE -TABLE DE L'HISTOIRE DU MONDE, LAQUELLE SERT AUSSI DE PREMIER LIVRE,
LIVRE II
RELATIF AU MONDE ET AUX ÉLÉMENTS.
LIVRE III
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE IV
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE V
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE VI
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE VII
CONTENANT LA GÉNÉRATION DES HOMMES, LEURS INSTITUTIONS, ET L'INVENTION DES ARTS.
LIVRE VIII
TRAITANT DE LA NATURE DES ANIMAUX TERRESTRES.
LIVRE IX
CONTENANT LES ANIMAUX AQUATIQUES.
LIVRE X
CONTENANT L'HISTOIRE DES OISEAUX.
LIVRE XI
TRAITANT DES INSECTES.
LIVRE XII
TRAITANT DES ARBRES.
LIVRE Xlll
TRAITANT DE L'HISTOIRE DES ARBRES EXOTIQUES ET DES PARFUMS.
LIVRE XIV
TRAITANT DES ARBRES FRUITIERS.
LIVRE XV
TRAlTANT DES ARBBES FRUITIERS.
LIVRE XVI
TRAITANT DES ARBRES SAUVAGES
LIVRE XVII
TRAITANT DES ARBRES CULTIVÉS.
LIVRE XVIII
TRAITANT DES CÉRÉALES.
LIVRE XIX
TRAITANT DE LA NATURE DU LIN ET DE L'HORTICULTURE.
LIVRE XX
TRAITANT DES REMEDES FOURNIS PAR LES PLANTES DE JARDIN.
LIVRE XXI
TRAITANT DE LA NATURE DES FLEURS ET DES GUIRLANDES.
LIVRE XXII
TRAITANT DU MÉRITE DES HERBES ET DES GRAINS.
LIVRE XXIII
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES ARBRES CULTIVÉS.
LIVRE XXIV
TRAITANT DES REMÈDES FOURNIS PAR LES ARBRES SAUVAGES.
LIVRE XXV
TRAITANT DE LA NATURE DES HERBES QUI CROISSENT SPONTANÉMENT, ET DE L'IMPORTANCE QU'ELLES ONT.
LIVRE XXVI
TRAITANT DES AUTRES REMÈDES QUE FOURNISSENT LES PLANTES, ET QUI SONT CLASSES PAR GENRES DE MALADIE.
LIVRE XXVII
TRAITANT DES AUTRES ESPÈCES D'HERBES ET DE REMÈDES.
LIVRE XXVII
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES ANIMAUX
LIVRE XXIX
TRAITANT DES REMÈDES FOURNIS PAR LES AUTRES ANIMAUX QUI NE SONT PAS SUSCEPTIBLES D'ÊTRE APPRIVOISÉS, OU QUI SONT SAUVAGES.
LIVRE XXX
TRAITANT DES AUTRES REMÈDES FOURNIS PAR LES ANIMAUX.
LIVRE XXXI
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES EAUX.
LIVRE XXXII
TRAITANT DES REMÈDES QUE FOURNISSENT LES ANIMAUX AOUATIQUES (18).
LIVRE XXXIII
TRAITANT DES MÉTAUX.
LIVRE XXXIV
TRAITANT DU CUIVRE.
LIVRE XXXV
TRAITANT DE LA PEINTURE ET DES COULEURS.
LIVRE XXXVI
TRAITANT DE L'HISTOIRE NATURELLE DES PIERRES.
LIVRE XXXVII
TRAITANT DES PIERRES PRÉCIEUSES.
Reliure / restaurations :
Volume restauré en 2017 : démontage de la reliure basane particulièrement abrasée et des gardes et contregardes de parchemin non contemporaines du corps de l’ouvrage (17e siècle ?). Allégement au dos, consolidation de la structure avec de nouveaux bâtis : nouvelles tranchefiles, prolongement des supports de coutures avec des fils de lin, renfort des charnières à l’aide de de pièce de peau à l’alun, fine apprêture en papier japonais ; confection de nouveaux ais en bois de chêne, couvrure en cuir de buffle (demi-dos), ajout de feuillets de garde en papier et de deux fermoirs en laiton en gouttière ; redressement des plis sur 19 feuillets, comblement partiel de la lacune au premier feuillet, conditionnement des défets (reliure dégradée, feuillets liminaires en parchemin, lettre manuscrite collée sur l’un d’entre eux).
C’est un manuel pour apprendre comment se comporter face aux aléas de la vie, comment réagir face aux malheurs et aux bonheurs. L’ouvrage est composé de deux parties (Remèdes contre la Bonne/Mauvaise Fortune).
Le premier livre est constitué de 120 articles, le second livre de 131 articles. Les articles abordent des cas pratiques de la vie quotidienne (D’avoir belle eloquence ; D’avoir beaux cheveulx ; D’avoir grande famille / D’avoir perdu son argent ; D’estre tourmenté / D’avoir perdu sa mère, etc.). Chacune des parties est précédée d’un prologue de l’auteur, Pétrarque, et l’ouvrage s’ouvre sur un prologue du traducteur.
La table des matières permet d’appréhender l’ambition considérable de l’ouvrage.
Les questions sont débattues par des allégories : c’est toujours Raison qui argumente et qui finit par avoir le dernier mot. Dans le livre I, Raison discute des bonheurs avec Espérance ou Joie (Livre de la Prospérité) ; dans le livre II, Raison discute des malheurs avec Douleur ou Peur (Livre de l’Adversité).
L’histoire de ce manuscrit a été mouvementée : il est passé de mains en mains depuis sa fabrication au XIVe siècle jusqu’à son entrée dans les collections de la bibliothèque Méjanes au milieu du 20e siècle.
Plus de six noms d’anciens possesseurs ont ainsi été mis en évidence :
Un autre exemplaire de ce même texte Les remèdes de l’une et l’autre Fortune portant les armes de ce bibliophile est également conservé par la Bibliothèque nationale autrichienne (Vienne)
Richement enluminé, la moitié du folio est occupée par une miniature de 170 mm de haut sur 176 mm de large représentant un roi assis au faîte d'une roue qu'actionne Fortune, personnification du hasard. Vers elle se tournent une douzaine de personnages agenouillés, hommes et femmes de toutes conditions et de tous âges. A droite est représenté Pétrarque, en train d'écrire son livre.
Quatre vers inscrits dans un cartouche commentent la scène.
« Fortune suys, royne et deesse,
A quy monstre ma belle face
Lung lui fait dons, lautre promesse ;
Tous lhonnorent et chascun lembrasse »
Des analyses physico-chimiques récentes conduites par le laboratoire MADIREL (AMU) ont permis de déterminer la palette utilisée par l’enlumineur ou les enlumineurs pour réaliser cette miniature à la fin du Moyen age. Elle comporte huit pigments et un pigment laqué, qui sont d’une part, le blanc de plomb, le rouge vermillon, le bleu outremer, l’azur d’Allemagne, l’ocre, le vert de gris, l’or et le carbone, d’autre part, le rouge brésil.
Le raffinement dans le modelé des carnations, la minutie dans le traitement des regards de l’ensemble des personnages, et la délicatesse des drapés et des éléments architecturaux confirment le travail d’un atelier de qualité qui pourrait être celui de Maître François.
L’exemplaire de Vienne qui présente de nombreuses similitudes est attribué à Maitre François.
La numérisation de ce manuscrit est disponible à l'adresse :
https://digital.onb.ac.at/RepViewer/viewer.faces?doc=DOD_50746&order=1&view=SINGLE
Bachelier en théologie et chanoine de la Sainte-Chapelle de Paris d'au moins 1364 à 1378. En 1378, il reçoit 200 francs de Charles V pour sa traduction de Pétrarque. Il a traduit plusieurs œuvres de Vincent de Beauvais. Le prologue de la traduction du texte de Pétrarque identifie le traducteur à Nicole Oresme, sans doute pour donner davantage de valeur au texte car Nicole Oresme était un traducteur plus prestigieux.
Sur l’un des feuillets de garde extrait de la précédente reliure figure une note rédigée par Léopold Delisle, célèbre bibliographe alors administrateur général de la Bibliothèque nationale à qui le manuscrit avait été soumis pour identification en 1888 par la marquise de Cumont qui le détenait alors. Il considérait déjà comme assez peu probable la traduction par Nicole Oresme.
En l’état actuel des connaissances, on dénombre 7 manuscrits contenant la traduction française du texte de Pétrarque par Jean Daudin.
Voir la liste des manuscrits sur le site de l’IRHT
https://jonas.irht.cnrs.fr/consulter/oeuvre/detail_oeuvre.php?oeuvre=3643
[1] Ces analyses ont été faites en collaboration avec le laboratoire LAMS (Laboratoire d'Archéologie Moléculaire et Structurale, Paris) et le CICRP (Centre Interdisciplinaire de la Conservation et de la Restauration du Patrimoine, Marseille).
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Bibliographie
- Delisle L, « Anciennes traductions du traité de Pétrarque sur les Remèdes de l’une et de l’autre fortune », Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque Nationale et autres bibliothèques », t. 24, 1891, p. 273–304, notamment p. 277 et 283
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5381753t/f293.item
- Evdokimova L., « Le De Remediis utriusque Fortunae de Pétrarque dans la traduction de Jean Daudin : entre commentaire et imitation de l’original », Le Moyen Age 3-4, Tome CXXI, 2015, p. 629-644.
https://doi.org/10.3917/rma.213.0629
- Hamm F., « Jean Daudin, chanoine, traducteur et moraliste », Romania , Vol. 116, No. 461/462 (1/2), 1998, p. 215-238.
https://doi.org/10.3406/roma.1998.1461
- Heriché Pradeau S., « La traduction du De remediis utriusque fortunae », Traduire au XIVe siècle – Ervrat de Conty et la vie intellectuelle à la cour de Charles V, Paris, Champion, 2015, p. 267-291.
- Mann N., « La fortune de Pétrarque en France : recherches sur le De remediis », Studi francesi, 37, 1969, p. 1-15
- Viguerie, L de et al., « XRF and reflectance hyperspectral imaging on a 15th century illuminated manuscript: combining imaging and quantitative analysis to understand the artist’s technique ». Heritage Science, 2018, 6, p.11.
Résumé
Après une rapide présentation du musée du Bardo, sont décrites les découvertes effectuées lors des fouilles du quartier de Dermech à Carthage, par Paul Gauckler - directeur des antiquités et arts de la Régence de Tunisie (1896-1905) -, qui prendront place dans les salles du musée. Les fouilles concernent en particulier une maison romaine du IVe siècle dont les mosaïques reposent sur les structures plus anciennes d’un temple. Des morceaux de stuc peint et du mobilier y ont été mis au jour. L’auteur mentionne notamment des statuettes mutilées, une dalle en marbre dédicacée, une tête de taureau votif, un masque de silène et quatre statues en marbre blanc interprétées comme formant une triade pour trois d’entre elles. L’analyse des statues les apparente au style grec classique. Vient ensuite la description des tombes puniques fouillées dans le même quartier. De la simple fosse au caveau de structure élaborée, elles renferment un mobilier aux styles d’influence grecque et égyptienne.
Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian – MMSH, Aix-en-Provence)
Réf. biblliogr.
Auguste Pavie l'explorateur aux pieds nus : Cambodge Laos / Isabelle Dion.
978-2-8499-5198-9 (ISBN) Aix-en-Provence : Archives nationales d'Outre-Mer, impr. 2010
Couverture du Bulletin Office Protectorat tunisien (1921)
Les charmes de Tunis n'effacent pas la réalité du contexte : la Tunisie est toujours proposée sous forme de lots de colonisation, littéralement vendue en tranches et les terres sont mises en vente au profit des futurs colons qui souhaitent s'installer. Nous sommes bien dans le cadre d'un protectorat, régime où l'administration coloniale maintient formellement quelques institutions natives du pays protégé (1). L'attitude des deux personnages est sans équivoque sur le rôle de la France : c'est le jeune européen (l'écolier) qui instruit l'enfant indigène, et non l'inverse. Que pourrait donc bien enseigner un autochtone ?1. Protectorat français de Tunisie - Wikipédia
Une prison au 19e siècle
Si la métropole attache tant d'importance au développement de ses colonies, c'est qu'elle prend conscience que ses territoires d'outre-mer ne sont pas seulement des réservoirs de richesses plus ou moins dociles mais aussi un espoir de nouveaux débouchés dans un monde qui s'annonce de plus en plus concurrentiel.
Quant au progrès apporté par les colons au cours des années 1900-1905 et annoncé dans le sous-titre, bien des autochtones ont dû penser que les bonnes intentions des uns peuvent devenir un enfer pour les autres...
Le hall d'exposition de la Section métropolitaine (Grand Palais, 1922)Contrairement à d'autres publications parallèles et publiées à la même époque, les nombreuses illustrations présentées dans l'édition de 1922 du journal "L'économiste colonial illustré", montrent davantage de photographies prises sur le terrain que de clichés des palais ou des stands de l'Exposition. Elles en font un témoignage intéressant et complémentaire aux publications plus officielles.
Un centre d'apprentissage à Conakry (Guinée)
Un quai d'embarquement de marchandises à Lyndiane (Sénégal)
Cote attribuée |
Titre/contenu |
Format (cm) |
N° arbitraire du libraire, reporté sur la 1ere garde |
MS 86/1 |
« Code Napoléon » (page 2), [cours de 1ere année, 1ere version, circa 1809-1814] art 1 à 2281, 484 pages Cours complet (comprend tous les articles du Code de 1804). L’appellation « Code Napoléon » dans le titre au lieu de Code Civil (selon la loi du 3 septembre 1807) et l’absence d’introduction font penser à une première version du cours de Mottet, datable de 1809. |
21,5 x 31 |
Volume 6 |
MS 86/2 |
« Cours de seconde année du Code Napoléon » [1ere version, circa 1809-1814] art 1 à 179, 170 pages « nous ne reverrons cette année que la première moitié du Code » (p. 1) Introduction, Titre préliminaire, puis complet jusqu’au livre I, titre 5, chap. 3 : « Des oppositions au mariage » |
21,5 x 31 |
Volume 1 |
MS 86/3 |
[cours de Code civil] 3e année [suite et fin], 1812, art 1101 à 2281, 488 pages à folioter, écrit sur 2 ou 3 colonnes suivant l’ampleur des notes Commence avec le titre 3 du livre III : « des contrats ou des obligations conventionnelles en général » En dernière page : « Fini le 15 juillet 1812 » En 3e année, le cours débute avec l’article 1101 ? |
21,5 x 31 |
Volume 7 |
MS 86/4 |
Cours de droit civil français 1ère année, [2e version, circa post 1814-1815] art 1 à 1384, 668 pages En 1ere année, tout le Code est étudié, d’après l’introduction de l’auteur, les deux autres années étant consacrées à une étude plus détaillée, donc par partie. Ce cours est doté d’une « introduction » de 2 pages, suivie d’un « précis historique des variations du droit français » (p. 3-35). On trouve ensuite une 2e version de l’introduction p. 37-41 et un 2e « précis historique… » p. 42-69, avant une section intitulée « Du droit en général et de la théorie des lois ; premières notions du droit naturel, du droit des gens du droit public et du droit civil ou privé » p. 69-96 (religion, amour de soi-même et du prochain p. 76-85), et une section intitulée « du droit public français » (p. 97-130). A partir de la page 131 débute le « Cours élémentaire du code civil des Français » : titre préliminaire p. 133… A la page 132, l’auteur indique : « Mais depuis le retour des Bourbons, il a repris son premier nom de Code civil et c’est sous cette dénomination qu’il a été maintenu par la charte constitutionnelle ». Le cours est donc datable après 1814-1815. Enfin, une annotation marginale page 35 (« l’expérience nous a prouvé… ») et les différentes versions introductives confirment aussi qu’il s’agit d’une 2e version (au moins) du cours. |
21,5 x 27 |
Volume 5
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MS 86/5 |
[cours de Code civil 1ere année, 2e version, suite, circa post 1814-1815] art 1387 à 1514, 110 pages Il s’agit de la suite du volume précédent : Livre III, titre 5 : « Des contrats de mariage et des droits respectifs des époux ». |
21,5 x 27 |
Volume 3 |
MS 86/6 |
[cours de Code civil de 2e année, 2e version, circa post 1819] art 1 à 710, 509 pages Introduction (cite p. 5 la loi du 14 juillet 1819), Titre préliminaire, Livre I (« Des personnes »), Livre II (« Des biens et des différentes modifications la propriété ») |
21,5 x 27 |
Volume 4 |
MS 86/7 |
[cours de Code civil de 3e année, début, circa ?] art 711 à 892, 212 pages Livre III, Titre 1, « Des successions ». C’est très probablement une version plus récente du cours de 3e année : cf. à la page 47 (note "a") la mention: "Vid. l'ancien cahier". |
21,5 x 27 |
Volume 2 |