Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Jurisprudence avant 1789]]> Droit des successions]]>
Scipion Dupérier (1588-1667) fut l’un des juristes aixois les plus fameux de son temps. Surnommé par ses pairs le « Papinien moderne » et le « Caton d’Aix », il était le fils du poète et parlementaire aixois François Dupérier. De célèbres juristes aixois, tels Nicolas Peiresc ou Hyacinthe Boniface (sa Suite d’arrest notables de la Cour du Parlement de Provence est disponible en ligne), admiraient le travail de Scipion Dupérier. Sa maîtrise du droit écrit lui permit de résoudre les questions les plus épineuses de son temps. Son œuvre, éditée plusieurs fois, eut un succès immense. François de Cormis (1639-1734), son neveu et élève, agrémenta de notes une de ces éditions.

Si Scipion Dupérier est resté dans la postérité, comme le montre encore cette compilation réalisée un demi-siècle après sa mort, le recueil comprend également des décisions tirées d'autres juristes comme celles de Me de du Moulin, de Cancerius, de Cambolas, de Virgilius, de Beregarius Fernandus, d'Antoine Thoron et de Loüis de Coriolis.

Une sélection de décisions très représentatives de la jurisprudence des 17e et 18e siècles plus large que le seul périmètre de la Provence avec le rappel de quelques arrêts antérieurs (16e siècle) et constitutives du corpus juridique français d'avant la Révolution Française.
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Tome 1
  • Livres 1 à 4 - Questions notables de droit (respectivement 24, 25, 20 et 34 questions, soit un total de 103 questions traitées)
  • Livre 5 - Maximes de droit (13 sujets de droit abordés)

Tome 2
  • Livre 1 Contenant les Décisions tirées de Me du Moulin, sur le Droit-Ecrit & sur la coûtume de Paris
  • Livre 2 contenant les décidions tirées du Traité des usuris tant Latin que François
  • Livre 3 contenant les décidions tirées du Traité des dividuo & individuo, & sur quelques leçons de dole, & autres oeuvres de du Moulin
  • Livre 4 contenant les décisions tirées des oeuvres de du Moulin, de Cancerius, de Cambolas, de Virgilius, & de Beregarius Fernandus
  • Recueil de quelques plaidoyez de feu M. Dupérier (12 affaires plaidées)
  • Arrêts de la Cour de Parlement d'Aix tirez des mémoires du feu Antoine Thoron
  • Extrait sur les mémoires de Messire Loüis de Coriolis
  • Abrégé des arrêts recueillis par feu Me Scipion Dupérier, avocat au Parlement d'Aix, par ordre alphabétique
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1721]]> fre]]> France. 16..]]> France. 17..]]>
Epidémies]]>
Contrairement à la fable de Jean de La fontaine, tous  les marseillais n'étaient pas atteints de la peste, et tous ceux qui en étaient malades, n'en mourraient pas nécessairement. Les symptômes et le bilan de leur morbidité permet d'établir un premier classement des plus instructifs :

  • 1ère classe : Malades avec des frissons suivis d'un poul lent et qui meurent promptement
  • 2ème classe : Malades avec des frissons suivis d'un poul vif
  • 3ème classe : Contient les 2 premières classes, avec annonce d'une mort prochaine
  • 4ème classe : Les mêmes accidens que ceux de la seconde classe mais ils disparaissent dès le 2nd ou 3ème jour
  • 5ème et dernière classe : Malades atteints mais qui guérissent d'eux-mêmes et sans conséquences graves

Le traité s'achève sur l'évocation de cinq cas particuliers et singuliers qui échappe à cette première classification et qui constituent, en quelque sorte, l'ultime classe des inclassables... Chaque cas évoqué est suivi d'une réflexion qui tente d'en tirer les conséquences.

La peste dans le quartier Belsunce (gravure de 1720, Wikipédia)

Relié dans le même volume, ce document est suivi d'un second ouvrage "La contagion de la peste expliquée et les moyens de s'en préserver, par le Sr. ***, docteur en médecine, 1722", curieusement présenté sous anonymat...]]>
1721]]> fre]]> Marseille. 17..]]>
Epidémies]]>
L'habit de protection des médecins, en peau , en usage en Italie dès le 17e siècle
(oeil de cristal et bec rempli de parfums censés purifier l'air pestilentiel)

Aphorismes concernans la peste ; dans lesquels on tâche de découvrir la cause essentielle de cette maladie contagieuse, & où l'on donne une méthode infaillible pour s'en garantir & pour l'étoufer parfaitement. Traduit du latin de Mr. Eggerdes, premier médecin de l'Électeur de Trèves &c. Par Mr. J. A. *. *. D. M. de Geneve. (Comprend)

Lettre écrite de Marseille le 4. octobre 1720 par Monsieur Chicoigneau [sic] chancelier de l'université de Montpellier, à Monsieur Gonnin médecin à Montélimar (Comprend)

Cette compilation des causes et symptômes de la peste, des moyens de la combattre avec des parfums, de la contenir avec la quarantaine et de s'en prémunir par la désinfection apparaît bien originale. La seconde partie reprend en très grande partie l'oeuvre du capucin Maurice de Toulon publiée un an auparavant, mais amputée de ce que l'auteur, Manget, considère comme digressions et complétée de textes divers et d'aphorismes pris ça et là pour étoffer une 3ème partie.]]>
1721]]> fre]]> lat]]> France. 17..]]>