Botanique]]>
Lors de la parution à titre posthume du "Catalogue des plantes qui croissent naturellement dans le département des Bouches-du-Rhône", Alphonse Derbès soulignait que les botanistes, en digne successeurs de Louis Castagne, poursuivaient leur travail d'identification des plantes provençales et en avaient déjà ajoutées une quarantaine au premier Catalogue. La question pouvait se poser de savoir si elles étaient arrivées sur le sol provençal après 1851, date de parution d'un supplément à la première édition du Catalogue de 1845 ? Car, comme d'autres collègues,  L. Castagne avait poursuivi sa quête, ce qui justifia, 6 ans plus tard, la publication d'un supplément. Rédigé selon un plan identique, ce supplément présente 242 genres (le catalogue de 1845 en recensait 646) et 4 planches de facture identique.

Gloeosporium castagnei

La poursuite du travail d'exploration explique-t-elle à elle seule le nombre si important de nouvelles espèces observées sur ce même périmètre, notamment dans le domaine cryptogamique (champignons et plantes sans fleurs) ? Un nombre de nouvelles espèces, en particulier de champignons, si surprenant que les botanistes s'interrogent sur les critères de distinctions et se demandent. Non, car comme le fait observer Castagne dans sa préface de 1850, le commerce maritime, très actif et en plein essor à Marseille, amène inévitablement des semences d'outre-mer (il ne cite d'autres vecteurs de dissémination comme les espèces animales ou, les phénomènes météorologiques, par ex.) Avec sa rigueur méthodologique, Castagne ne retient les espèces importées qu'à la condition qu'elles se multiplient dans plusieurs localités distantes, certaines ne parvenant pas à s'adapter réellement. Une reconnaissance implicite que le terme "les plantes qui croissent naturellement aux environs de..." doit être compris dans un certain sens.

Toujours prêt à reconnaître la contribution des autres botanistes, à qui il semble confier la poursuite de son oeuvre (il décèdera sept plus tard), Castagne précise qu'il mentionne les plantes de la Flore Française de Grenier et Godron (1ère partie du 2nd vol. nouvellement paru, op cit) "indiquées à Marseille, soit nouvellement découvertes, soit détachées des espèces déjà connues" et qu'il n'a pas comprises dans son propre Catalogue".]]>
1851]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
Histoire de l'université]]>
Il réalisera ses études de droit à l’académie d’Aix en Provence de 1848 à 1851, études durant lesquelles il découvre l'histoire de la Provence. Il décide alors de restaurer et de promouvoir la langue et la culture de Provence.

Mistral recevra le Prix Nobel de littérature en 1904, avec José Echegaray, et consacrera ce prix à l’élaboration du Museon Arlaten à Arles, consacré à l’ethnographie de Provence. Ce musée sera aussi le siège du Fébrilige, association dont il sera le fondateur et qui a pour but la sauvegarde et la promotion de la langue et de la culture des pays de langue d'oc.

Ce document est en l’espèce la thèse qu’il rédige en 1851 pour obtenir sa licence en droit, il y disserte sur du droit civil (De l'extinction des privilèges et hypothèques et de la purge), de procédure civile (De la compétence des juges de paix.) de droit commercial (Des navires et de leur nature) et de droit administratif (De l'autorité administrative en général).
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1851]]> fre]]> lat]]> France. 18..]]>