Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]>
La conviction de l'Académie coloniale est simple : la valeur de l'empire français n'est pas due au seul hasard des découvertes géographiques mais à sa constitution guidée par de solides considérations scientifiques.

Reprenant le projet de la Société africaine de France crée en 1895 et dissoute à cause de l'irruption des questions d'ordre politique liées à la Première Guerre mondiale, l'Académie des sciences coloniales, fondée en 1922, a l'ambition de mener un inventaire scientifique complet du domaine colonial français, d'en étudier ses peuples, leur histoire et leurs traditions, et de définir les règles de sa bonne gouvernance et de sa bonne administration.

L'objectif étant de fonder une véritable "science coloniale", elle souhaite fédérer toutes les sciences dispersées jusqu'alors et rassembler dans un projet commun toutes ces disciplines et ces compétences éparpillées.

Le Second Empire colonial français (1919-1939)

La Guerre de 1914-1918 a largement démontré que la valeur de l'empire français n'était pas due au simple hasard des voyages et des découvertes mais qu'il a été constitué sur des bases scientifiques solides : géographie, anthropologie et sciences naturelles. Pour l'Académie des Sciences Coloniales, la connaissance exacte de ce domaine est un donc atout majeur pour la France. Il est donc essentiel de poursuivre : 

- son inventaire scientifique
- l'étude des races et des peuples qui l'habitent, ainsi que leur histoire, leur folklore, leurs coutumes et leurs traditions
- la recherche des meilleures règles pour gérer ces territoires.

Pour cela, il faut faire appel à toutes les catégories de scientifiques nécessaires et utilies, comme :
  • les géographes coloniaux
  • les anthropologues
  • les historiens
  • les botanistes
  • les économistes
  • les hommes de gouvernement et d'administration
Cochinchine - Culture de cannes à sucre sous hévéas (1923-1924)
Allier culture traditionnelle et expériences agronomiques : introduction d'une double culture hévéas / cannes à sucre pour une double récolte. Un exemple où l'exploitation rationnelle et scientifique de terres devenues agricoles se substitue aux cultures indigènes. Un des très rares documents photographiques qui n'apparaîtront que dans le Tome 1 de cette collection.]]>
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