Alexandre de Fauris Saint-Vincent (1750-1819)Ce manuscrit reprend en très grande partie le contenu et l'argumentaire déjà développés dans d'autres manuscrits à savoir l'absolue nécessité d'élever le niveau des magistrats et des avocats, ce qui implique une réforme en profondeur de toutes les études de droit :
Déclaration portant règlement pour les études de droit du 20 janvier 1700
Déclaration du Roy concernant le rétablissement des études de droit, donné à Versailles le 10 novembre 1708
1. Alfred Louis Delattre. site consulté : Wikipédia
2. R. P. Delattre. - Description de l'Afrique du Nord. Musées et collections archéologiques de l'Algérie et de la Tunisie. 8, 3, Musée Lavigerie de Saint-Louis de Carthage : collection des Pères blancs formée par le R. P. Delattre,.... 3e série, Archéologie chrétienne - Site consulté Gallica
Stéphane Gsell suit un destin en tout point parallèle à celui de René Cagnat, son collègue archéologue de 12 ans son ainé (1) : après de brillantes études (Ecole Normale Supérieure en 1883), il rejoint l’Ecole Française de Rome (1886-1890) pour y mener ses premières fouilles (2), et soutenir en 1894 deux thèses, la principale sur l’Empereur Domitien et la secondaire sur Tipasa. En 1900, à 36 ans, il est nommé inspecteur des antiquités de l'Algérie et directeur du Musée d'Alger. Titulaire de la chaire d'histoire de l'Afrique du Nord au Collège de France de 1912 à 1932, il est nommé inspecteur général des musées archéologiques de l'Algérie en 1919 et rentre à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1923. La même ambition les habite, la seule différence qui les distingue est la zone géographique qu’ils explorent : R. Cagnat a choisi la Tunisie, S. Gsell, lui, a préféré l'Algérie.
Dès ses premiers travaux dans la nécropole étrusque de Vucli (Italie) en 1889, il montre qu'il n'est pas qu'un pas un simple conducteur de fouilles : avec les objets mis au jour, il organise de suite le petit musée étrusque du Palais Torlonia de la Lungara (3).
S'il accorde sa première promenade à Cherchel et lui consacre la moitié de l’ouvrage, c’est qu’il le considère comme l’un des sites archéologiques majeurs de l’Algérie, déjà largement présenté dans les Rapports de fouilles. Il a d'autres très bonnes raisons de réserver sa deuxième promenade à Tipasa, site qu’il connaît particulièrement bien pour lui avoir consacré sa thèse secondaire (5). Les clichés photographiques de l’époque nous permettent d’apprécier l’état dans lequel les sites et les monuments apparaissaient réellement aux archéologues. Comme c’est souvent le cas à l'époque pour les statues, les stèles et les mosaïques, les photographies de certains objets ont pu être prises après leurs transferts dans des centres de stockage ou des musées proches pour les sauvegarder et les étudier.