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200
4
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1039/Albertini_Afrique_romaine_1927.pdf
451dce3eb4a690691d6746a980d0496a
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1039/Albertini_Afrique_romaine_1946.pdf
1a5970b9c6f3b7a437b05a958e259de1
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1039/Albertini_Afrique_romaine_1955.pdf
7f4bd2d017ebbc14577ddc6964b2171c
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Afrique romaine (L') : notes prises aux conférences faites au Cours d'instruction préparatoire au Service des Affaires indigènes d'Algérie-Tunisie. - Editions de 1927, 1946 et 1955
Subject
The topic of the resource
Antiquité
Archéologie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Albertini, Eugène (1880-1941). Auteur
Algérie (période coloniale). Direction de l'agriculture, du commerce et de la colonisation. Éditeur scientifique
Leschi, Louis (1893-1954). Éditeur scientifique
Soustelle, M. J.. Éditeur scientifique
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Gouvernement général de l'Algérie (Alger)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1927
1946
1955
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/024007153
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/17137553X
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/010609245
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Albertini_Afrique_romaine_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
3 vols
1927 : 63 p., [7] f. de pl.) : ill., cartes
1946 : 101 p., 23 pl. : ill.
1955 : 130 p. 50 pl. : ill.
25 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1039
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque d'Antiquité d'Aix (MMSH, Aix-en-Provence)
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque d'Antiquité d'Aix (BiAA - MMSH Aix-en-Provence), cote A-FA-53/1(1927); A-FA-53(1946; )A-FA-53/4(1955)
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote 47123; 49164; 92671
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Afrique romaine (L') - Brochure publiée sous les auspices du gouvernement général de l'Algérie (1946)
Afrique romaine (Le) - Texte mis à jour en 1949 (1955)
Abstract
A summary of the resource.
La note de bas de page de la réimpression donne la généalogie du texte de 1937 : "<em>Cette brochure (imprimée pour la première fois en 1922, réimprimée en 1927, en 1932 et en 1937) est sortie de conférences faites en 1922 aux officiers qui se préparaient à entrer dans le Service des Affaires Indigènes; c'est la publication de notes prises à ces conférences par les auditeurs. On n'a rien changé à la forme première du texte, sauf quelques détails de rédaction ou de présentation; les indications bibliographiques ont été mises à jour. <br /></em><em>Depuis la date de la dernière édition, Eugène Albertini est décédé en 1941. Le texte de 1937, qu'il avait revu lui-même, a été scrupuleusement conservé. Toutefois, la bibliographie a été complétée</em>".<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Afrique-romaine_carte.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Carte de l'Afrique romaine : d'Azemmour (Ouest) à Leptis Magna (Est), de la Mauritanie à la Libye<br />Loin de Rome, 2 700 km de territoires, de routes et de côtes à contrôler...</em></div>
<br />L'édition scientifique et la mise à jour de 1949 de Louis Leschi ne porte que sur la réimprression du document commandé en 1955 par Jacques Soustelle, alors Gouverneur Général de l'Algérie (janvier 1955 - janvier 1956). <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Djemila_rue-pale.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Djemila, la rue principale (édition 1927)</em></div>
<br />Ces notes et avertissements expliquent cette curiosité bibliographique : pourquoi un texte, strictement identique à une seule exception près, a-t-il fait l'objet d'autant d'éditions successives : 1922, 1932, 1937, 1946, 1949, 1950 et 1955 ? Une fréquence peu courante dans le monde de l'information archéologique (les guides à vocation touristique exceptés).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Tebessa_porte-Salomon.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Vie réelle et détails quotidiens (occultés par les archéologues) : lignes télégraphiques et éclairage public<br />Tebessa, la porte de Salomon (édition 1946)<br /></em></div>
<br />Parce qu'Eugène Albertini estime que l'actualisation de son texte dans sa version originelle n'apporterait rien, à l'exception d'un chapitre supplémentaire ajouté en 1937, le chapitre 6 traitant de la fin de la période romaine en Afrique (oubli ? demande de lecteurs ? observation de spécialistes de l'antiquité ?) et renvoie très humblement aux travaux des historiens confirmés de ce domaine et dont il présente les références bibliographiques (sans les compiler dans une obscure annexe de fin volume).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Timgad_vue-generale.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Timgad, vue aérienne générale (édition 1955)</em></div>
<br />Cette curiosité éditoriale obligeait à une légère entorse aux normes catalographiques en vigueur : les trois éditions de 1927, 1946 et 1955, ont donc été artificiellement réunies sur une seule et même notice pour montrer l'évolution quantitative et qualitative de toute l'iconographie photographique qui, à l'évidence, n'a pas pour l'auteur un rôle illustratif ou ornemental mais une valeur documentaire centrale.<br /><br />Nous savons qu'Albertini ne s'adresse pas aux archéologues mais à un public ciblé, les officiers français nouvellement nommés en Algérie : il s'agit donc d'une sorte de briefing professionnel chargé de sensibiliser le futur personnel français à l'étendue du patrimoine culturel local et à la réalité du terrain (après tout, il s'agit du Service des Affaires indigènes...) : d'où le nombre croissant de documents photographiques : 13 en 1927, 23 en 1946 et enfin 50 pour la dernière édition. Cette édition de 1955 (on suppose donc qu'il s'agit de l'iconographie d'avant 1941) élargit substantiellement ses sources, manifestement soutenues par des autorisations administratives qui ne doivent rien à la Providence : photos du Gouvernement Général, de l'Armée de l'Air (d'où les remarquables mais trop rares photograpies aériennes pleine page), de l'O.F.A.L.A.C. (<span class="userContent">Office Algérien d’Action économique et touristique)</span>, du Service des Antiquités, de Marcel Bovis et de Collections particulières.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Forum_Hippone.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Le Forum d'Hippone (édition 1955)</em></div>
<br />L'objectif pédagogique et de propagande (la très grande culture de J. Soustelle, Gouverneur général, ne l'empêche pas de croire dans l'avenir d'une Algérie française - nous sommes en 1955...) conforte un évident souci esthétique de la brochure (terme relatif pour un document de 130 pages dans sa dernière version). La qualité des prises de vue et le soin apporté à l'édition ne cessent de s'améliorer et le dernier cliché du Forum d'Hippone en témoigne, les tirages sépia aux grains pâteux, piquetés, surexposés, flous et brumeux sont révolus : une ligne d'horizon qui s'absorbe dans la végétation, un point de fuite qui se déporte hors du cadre, une lumière qui détache les colonnes de marbre blanc et révèle les reliefs les plus fins, une perspective qui n'écrase pas les détails de la chaussée, une voie dont on ne distingue pas la fin. Une mise en perspective qui n'est pas sans rappeler une certaine restitution romantique des ruines : là où l'archéologue étudie scientifiquement les œuvres d'art comme des pièces intelligibles du passé, le regard contemplatif de l'admirateur sublime les vestiges antiques en œuvres d'art.
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
<em>Sommaire des 3 éditions</em> :<br /><br />1. Les limites de la domination romaine dans le temps et dans l'espace<br />2. Organisation administrative de l'Afrique romaine<br />3. Vie économique de l'Afrique romaine<br />4. Les Monuments romains de l'Afrique<br />5. La Vie intellectuelle et morale dans l'Afrique romaine<br />6. La fin de la période romaine en Afrique (le seul nouveau chapitre apparu en 1946)<br /><br />La carte de l'Afrique romaine n'est présente en fin d'ouvrage que dans la réimpression de 1927.
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Afrique romaine (L') <br />- Feuille Sousse ; IX ; 1909 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_09_1909a. "Dressée (…) en 1894 ; [tirage] 07-1909, codé sous la forme 7009" - <br />Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43173" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43173</a>
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Numidie (province romaine)
Maurétanie Césarienne
Tunisie
Description
An account of the resource
Eugène Albertini ne prétend pas écrire l'histoire de l'Empire romain en Afrique du Nord : seulement en dresser un état en accompagnant son texte d'une riche illustration, un souci peu pris en compte par les historiens de l'Antiquité.
Afrique (province romaine)
Afrique du Nord -- Histoire
Afrique du Nord -- Jusqu'à 647
Antiquités romaines -- Afrique du Nord
Colonies -- Rome -- Afrique
Provinces romaines -- Afrique
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/852/RES-AIX-TD-18_Doucede_Statut-fermage_1.pdf
f8a9801b0e25d76639fb87ae57b1570e
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/852/RES-AIX-TD-18_Doucede_Statut-fermage_2.pdf
11dee72f3e290894a5d83966b08f6f6d
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
statut du fermage (Le)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Doucède, Jean. Auteur (19..-2015)
Université d'Aix-Marseille (1896-1973). Organisme de soutenance
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES AIX TD 18
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (sl)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1946
Rights
Information about rights held in and over the resource
conditions spécifiques d'utilisation
restricted use
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/260021180
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-AIX-TD-18_Doucede_Statut-fermage_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
VI-196 f.
28 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/852
Abstract
A summary of the resource.
Thèse de doctorat : Droit : Aix-Marseille : 1946<br /><em><br />Avertissement : les anciennes thèses dactylographiées déposées au cours des années 1940 et 1950 font l'objet d'un programme particulier de numérisation et de valorisation en raison de leur valeur scientifique, de leur fragilité matérielle (papier et encre très dégradés) et de leur rareté (mémoire déposé à la bibliothèque de l'université en un seul exemplaire). L'autorisation de diffusion de cette thèse a été accordée par l'auteur ou par ses ayants droit.</em><br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/RES-AIX-TD-18_Doucede_Statut-fermage-extrait.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Frappes inégales et diffusion de l'encre, facteurs d'effacement et de dilution des caractères (certains rétracés à la main)</em></div>
<br />En 1942 et 1943, trois lois relatives au fermage sont promulguées : lois importantes car elles instituent, en autres dispositions, la notion de plus-value en faveur des fermiers et la stabilisation des baux à ferme. A la chute du régime de Vichy en 1944, ces lois sont partiellement abrogées, puis modifiées, et enfin rétablies en 1945. Le doctorant Doucède, inquiet de se voir privé de son son sujet de thèse, peut poursuivre, rassuré, ses travaux.<br /><br />Son historique du fermage très détaillé nous apprend qu'il n'a cessé d'évoluer depuis l'Antiquité mais qu'à partir des années 1860, il n'est plus en adéquation avec les techniques agricoles modernes et leur évolution permanente (mécanisation, industrialisation, méthodes intensives) qui exigent d'avantage de capitaux. Un nouveau statut juridique était nécessaire pour permettre à la fois d'investir dans de l'outillage conçu pour de grandes surfaces et obtenir une garantie de pouvoir le rentabiliser sans s'endetter lourdement et pour une longue durée dans le foncier.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Fermiers1929.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Répartition géographique du fermage (France 1929)</em></div>
<br />A l'époque de la rédaction de cette thèse, la répartition géographique du fermage montre que dans les années 1930, ce type de bail était déjà plus facilement adopté dans les régions agricoles riches, comme celles de la moité nord du pays qui pratiquent des cultures plus intensives, notamment céréalières, que dans la moitié sud.<br /><br />Une étude statistique citée dans un rapport de l'Assemblé Nationale de 2010 (2) révèle la récente généralisation de la location des terrres agricoles exploitées en France (plus des trois-quarts des exploitations) déclinée sur 8 types de baux ruraux, en particulier le fermage à long terme. <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/surface-agricole-location_2010.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Surfaces agricoles en location (France 2010)</em></div>
<br />Et de conclure que cette pratique dévenue majoritaire n'est pas le signe de l'inaccessibilté du foncier mais au contraire que "<em>La hausse constante de la part des terres agricoles en location depuis les années 1980 est un phénomène qui constitue davantage la marque d’une réussite que d’un échec de la politique foncière dans la mesure où son objectif premier n’est pas tant de favoriser l’accès à la propriété foncière aux exploitants agricole (sic) que de leur assurer la stabilité nécessaire à leur modernisation et à l’accroissement de leur productivité</em>". <br /><br />Les agriculteurs partagent-ils tous cet enthousiasme ? On pourrait en douter et se demander si intensité capitalistique et taux d'endettement ne sont pas les deux faces d'un certain type d'agriculture qui s'est progressivement imposé au cours de la seconde moité du 20e siècle. Comme le souligne Michel Auzet "<em>L’agriculture est devenue en France une industrie lourde qui nécessite beaucoup de moyens de production (foncier, machines, bâtiments). Les exploitants agricoles sont à la tête d’entreprises avec des actifs souvent imposants et ils font souvent le choix de réinvestir plutôt que de tirer un revenu plus élevé</em>" (3) alors que l'objectif de la Politique agricole Commune (PAC) était d'élever le revenu moyen des agriculteurs au même niveau que celui des ouvriers et des employés. Aujourd'hui, plus d'un tiers des très grandes exploitations ont les taux d'endettement les plus élevés..<br /><br />___________________<br />1. Fermage - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fermage" target="_blank" rel="noopener">Wikipédia</a><br />2. Rapport d'information sur le régime juridique des baux ruraux n° 3233 du 22 juillet 2010,<a href="https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_lois/l15b3233_rapport-information#" target="_blank" rel="noopener"> Assemblée Nationale</a><br />3. Michel Auzet - L'évolution du revenu des agriculteurs (publié le 23 Février 2021) - <em><a href="https://theothereconomy.com/fr/fiches/evolution-du-revenu-des-agriculteurs/" target="_blank" rel="noopener">The Other Economy</a></em>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Histoire et évolution juridique du fermage, un type de bail rural qui unit un propriétaire foncier et un fermier, locataire de ses terres : depuis les années 1980, la majorité des exploitations agricoles en France est en location
Subject
The topic of the resource
Droit rural
Agriculture
Baux ruraux -- France -- 20e siècle
Fermage -- Droit -- 20e siècle
Fermage -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/254/RES-9547_Cours-economie-politique.pdf
6c73beedabfd442ed0f46f18b8c43248
PDF Text
Text
,
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C'
Itu
DOCTOR
COURS
D ' E C ONO~ITE
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POLITIQUE
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•
Mr . RAYNAUD
Pr l fe~Aeur
à l a Facult é de Dr ci'
de l' UniverE<it
é AIX-MARSE ILLE
,
Repr oduotion Inter dite
T eUE< n r oitA
A.
r ~ ~QrV é R
par l'Auteur
GUIEN - 12 a . rue Na za r e th - AIX- en-PROVENCE
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carnls
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D' ECONOMIE POLITIQUE
Dootorat
--:.
par M. RAYNJ.UD
Br ofe~peur à l a Faoullé de Droit
de 1 'Univer"ité A ix-J,Br~'eille
ECONOMIE et VIE
E C ONOMII~UE
.
\ ~.
"
INTERlTl.TIONhLES
INTRODUCTION
Je vo udrai~ vou~ pr é~ent e r l e ~ujet et VOUII donner au .... i le
pl an que no u~ n ll on~ ~uivre pour cette étude .
,
ob ~ e rvation. On ne pe ut paEl, à mon ~ en~,
auj ourd 'hui d a ~ de~ é tude~ interna tional eR "ur le pl an économique Elan El
~' explique r trè R franohement l'ur un certain nombr e de préjugé" qui ~ ont aRREZ ccurant~ danA l' opinion publique .
~\9. i p
i l f (lut t cut d' abor d f aire une
~' en&~ge r
1er préjugé que j' a i eu ma inte" f o i ~ l' occa" i on de r encontrer, c' el't un préjugé de mot". Ce mct international pour l'homme de l a rue, j' entend" par là le França il' moyen, évoque le plu~ "ouvent l e f ame ux chant "l'Interna tionale deR Tr av a ill eur ~
et il lai""e oroire que t out ce qui eRt interna tional par définition a un oaractère
plUR ou mo inEl accul'é d' antipatriotïl'me, de Elupprel'I'ion de" pa trie". Ce pr éjugé e"t
trè" répandu; c' ellt là véritabl eme nt un "préjugé", un jugement porté avant d·être
édifié et fixé l'ur le f ond deI' ChOREII. Que le chant de l' "Internationale" ait c.G
oaraotère. o'ellt ce que je ne dillcuter a i pa l' ma il' que ce mot interna tional ~plique
v&ritabl ~ment le lutte contre un "ent iment de la patrie c' eAt un non Elene et une ab"urdité. Etymo logiquement "internat i onal" veut dire "entre na ti onfl", donc ne peut
/l'expliquer que "i en lai,,~e lIuppORer leur exil'tence, "i on fie trouve en face de Natio~ véritabl ement forméel' et développée". Ma i~. à la limite , l'i jamai" cela arrivait. 09 qui eflt à mon senll une utopie, la pa trie lIera it-elle appelée à diApara1tre ?
Peut-être RUr le plan rationnel ma il' pas /IUT le pl an pr a tique. NoUII El Omme ll loin pré/lenta me nt de 09 cali limita. Il n'y a donc que cette orainte , trè ~ lointaine, d'une
vie éoonomique internationale oonorète et t ot ale qui pourrait ~tre à la rigueur évnquée à l'a pvui de oepréjugé. Ce n'e ~ t ao tuellement qu'une utopie, un trè~ lointa in
idéal. et pour le quart d'beure tout au mo~ inadmi~pible.
Donc dépouillez-voUII en, ~i VOllR l' avez, mai" Racbez RurtOUt fa ,i re comprendr e à
VOII oonte mpor a inR qu'il n'y a auoun danger da~ le mouveme nt international pour
l'exi~tenoe deI' patrieR.
2ème préjugé 1 de f ond: le" que Rtionl' internationaleR Ront peut-être intére"l'anteR à certain~ pOintR de vue mai/l ellel' ont l e grand tort de r epo ller /lur l'illul'ion
et ~ur l'utovie; cc Ront dep rêverie R, de R antioipation" pr éci p it ée ~ et hativeA qui
ne oomport ent, pour un hornme raiAonnable, auoun intér ~ t et aucune importance . Le préjugé conRiate à dire: l a queAtion internat i onale exiRte ma i" je ne m'y intéreAR8 ~ I'
on oOn/lidère que tout oe qui Q"t interna tional e Rt par définition négligeable et P'~ Q,
doit 6tre négligé . Il y aura it peut-être à oberoher deI' eXOUlle ll a tténuante" à oe
point de vue.
SanA doute l' éche9 de la S.D.N. entre 1eR deux guerrell de 1919 et 1939 a-t-il
�- 3Eno~ o
-
no~tor
t
ob6i~~ant d "bord à ~eA pa AAi onA, ~a crifie l a néceAAit ~ de R €change~ inte~n~tionaux
à Aon réfl ex~ mtir.na lif.te . La qucAtion e At 4e Ravoir Ai leI' 1nfluenceA deA1ntéreA-
- 2 -
oe.t
ch"z c~rt 3 inA Fr"-~3
~'y iA e t ch~z certa inA na tienaux, à la oréation de b
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étet d'eAprit uc peur !ln part je trouve f!lcheux. Je voudraia VOUA ~ontrcr oom 1en oe .
t " carlièr e Je ;,~ir CAt f nuAAe. L~A pr ~blèmeA inteInationuux l' ont a~J ourd 'hui une réalité et cette r ,hlit û r bGit Aur l' a /' l'" ct et l a Aol ution de " pr obleme" nationaux.
c ~n tribué
Re1'rcn(: n~
caF deux pOintR .
1) L~~_ rQQl§~~ ~-n~~~~~~~=~~U~_~~j~~~~b~~=~~=r~~~ll~ . Il suffit d'~uvrir l n
prGA~e q~c triënnë- pëÜr A' en rendr e c oopte e t voir l a place q';'1 lui e"t f .9.1 te. NOI:l-
bre~~e~ in~titution9
e ~t l "l'Or" niAvticn InteInat i cnol e du Trava il", à l a ba Ae de l a légi~lati ()n internatirn3 l e du travhil - 13 ch bré do ~ )nDf~CC internationa le _ l'Institut Intern oti, n~l d'''griculture - ont donné de .. r ÉAulta ts; dono t out ce qui est inteInationa l n'·aRt
r~ s utopie et bâti sur de~ nuée s. Il y a deR r ésulta ts trèA int éressant".
2) ~~§=~~!~~~~~~=~~~~n~~~~~~l~e_~~=r~~r~~~~~~=~~=!~~c~~~l~œ~~:Rt~~r~ID~~~
~l~~~~ - on n' a que l'e m~B-~a 9 au choix. Prenon~ par exemple pour v oir PfU~
netl le rr0bl ûme de l a reconatruetion et de l' appr ovisionnement de " Eta t~ europ&ens
victime~ d. l' cc cupa tion a llemande ; les ~ olutionA no~ionalea "ont dan" l' ' trc ite dé~d"nce des sCl utionAinternat i cnaleA. Ceci n' est pas un CA S exceptionnel et dft à ·l a
péricde èe guerre, les pertubaj;ionA mcnd ùüe" pourraient nou" f ournir de nombre ux
exe ~ple9.
Four t nut" p cef' c n"idt.!rationR 1'" Rolution qui conlü "te à dire qu'il f aut l a iE<Rer tomber lEA Frcblcce l' internati~naux el' t une Rolution déraiAonnabl.e !"t contraire
aux plUl' r ~e ll' e~qei&~ement" deI' fait ...
3ème pr(juré, plua
au~, til, tient au f ond à ce que chacun, danA leI' question"
intern~ti~nalel', voit quelques problc~e p qui pnr a isI'ent l'intéreAl'er davantage en né-
gligeant ou en LiA~nt abl'traction deA I;utre .. pr oblème".
Exl un ..ynciC'lliste c>.,rd era e t étudi er a d 'une façon exclu"ive le Ayndical~sme'
international, un financier ser~ occupé d"" mouvement .. Je oapitaux. Ce préjugé ~ .. t une
~;rts de d~coupace, de fractionnement de .. d onn~CR intern~tionale".
~vcn" dan" un ouvra";é cont émY0r a in de Lucien l,omier, un. pa·.... age. "D&feri"e de
l' ~teIna.h(nal" qui dcnne l'id.:€ de ce pr'; jugé: "jamais depui .. que le" homme/\ parlent
~t.é~r1vent on n'a fait un "i grend uAage du mo t international qu'auj ourd'hui. l~maiR
l'ldee ~~~ que ce met traduit ne f~t lJlulI famili~re à tout le monde. Jamai .. enfin, 1 er
~~liderlteR de.fait, devenue"
presque tyranniqueR, n' all" ocièrent aua"i fart~ment les
r &, daD/O l' ( vclution commune de leur exiatence matérielle et do
~~lelO
bon
cre
=al
C
leura 14DC~b !:ler~ux.
1 •• 1. '
NoUJ<
, ;9
nationaliRme qui mÈne notre
~rot.cticnniRme
.
unlv E r~
La d~uxième considér a ti on prlliminnire est· de s ouligner l' a ctualit& de oes
problèmeA interna tionaux. La p~SAe nou" en apport e le" échos. ~~ia au de là de l a
presse. pe rtiale e t ma l infor m(e , si nous f a is cns un t our d'horizon dana le .. r eVUG"
scientifique s nous trouvons leI' pr oblème" de l a pa ix, les modalités de l a r ec onstruction de l' a l ime nta ti on dL" r égi on" envahie", l' 01'ganiAa tion inteInationale de l~ rù.'r.naie: du cr~dit et du chcnge . San" doute il ne faut pa" abuAer de l'actualit é ~iR j'
ai le droit de consta ter cette a ctualité pour voua montrer l'intÉrêt de ces prcbl sme ",
Je voudr a is maintenant étudier un peu les " .ux termeA de notre Aujet génGr all
ÉcC"nomie interna ti" nale et vie économique interna tionale.
Mon ob jet e At ici d 'eAsayer, autant que faire se pourra, de lep définir, de montrer leur~ pe intA communs, et en.. uit<;l leur" différenoes.
1°/ Définition de ces deux terme~. Qu'eRt-ce d' abord que cette oppo"ition entre;
économie na ticn~ l e et éccnomie inteInu tir nale? Il faut el'sayer de ASV Oir quelle P " r' l
la plaoe f a ite , dan" l a conAtruction de l a scienoe économique; a oit à l' éco nomie nationale, net i on pril'e iR ol ément, l' oit à l' éocnomie inter~a H onale c' el't-à-dire l' en"emble de" na tir n .. existant à la Aurfa ae du globe. Ain .. i donc ~n pe rlant d ' écan()~~e
natirnele et internotir,nal e c' eAt l e pr obl ème suivant que j'entends Aoulever at €tudie»: la pl~ c e à ~ire à l a l'cienee : économie na tionale _ éocnomie interna tionale.
D'UIl.
p:Jrt "i nou .. nc'uA<!e mandcnA te point de départ que nOUA pouvonR accepter
ce Rent bien ent endu t oute/' l e s rela tion" internationales entre leA na'tiens l'ur l e
plan économique qui Aont a1n .. i viR éc .. ; elleA le Aont d'une double manière. C'e .. t 10
point de vue de l' or gnniAa ticn plus compl ète et pluR r a ti ennelle qui el't le plue intére .. ~ant et l e plu .. indiR penAélbl e à tra iter. Il exi"te deR rel a ti CnA éconarniquel' internQ ti~nal e R entre l es diffL r ents pe upleA, cela a "urt out exi"té à la fin du 190 et
au 20° "i&ole .. ma iA ce n'Ltuit pus t out à f a it inc onnu, ma i .. f~iel, dans l e .. RièclcG
précédentA. Si on l aisRe ce .. r el a tionA ( c,. nor!liquea inteIna tir na le .... e dével opper
dan" un AyR~ ~me de libéra liRne 1otôgra~ un a'.ura \ûe dea r,loti~ne partielles, inter
mit tente Il , une vie éoonomique internati nale fragmentaire et in(\rganis ée . Le pr oblL:_o
f aut paR oheroher à organiser, à conRtruire, à aménaeer I PF
eAt donc de ~uv oir R'il
relation,. éccncoiques interna tionale!!. La vie économique internationale pe ut s e C ,)rtoevoir SOU" deux f açonA: 1 0/ libéraliRne internationale "lai"Rer fair e, laiM'er pa~_.
ser" IOe \1fcntentant de regard er cette vie "an" voul oir influer "ur elle;
2° / éoonomie dirigée internationale qui oherchera à con~-.
truire de .. r elationA ~oonontique" interf\lltionale".
ne
•••
deI' ouvrierR d'une natin contre le travail de" immigrant ..
JI taP1
8 d égal q~ le. protectionni"me' de"·-petrone contre la marchandbe de leur,. conourrent d
JlCtre clvi11/1aticn crmporte une l'cr te de pr cbl &me de la quadrature du cercle.
le.exiee PCJur progre""er l'extenAicn infinie des pchange" interna tionaux et l' ~r:;p",
it
Voilà I CA troiA pr é jugùA contra l eAquefA je VOUA mets en garde. Il n e A' agi t
pal' de VOUA ma iA, je veu/' de mande de VOUA a tta cher à comba ttre oe~ préjugéA.
qui ont été vivant s et ont ob t enu de A r esulta ts qu' on ne d01t
po~ i b-nr r er; l~'pluA icportante d ' entrG elles, par 16 succès et les résultat~ ob t enuA
Or o'e"t 1
•
"6e,,
de l a r eligi on, d" l a ~cicnce ot tif) l'art,> pOuvent r6agir 'lIffico.oecen', ")" " :-e
le mécan1sm
e ùes f orce A d 'intérêt."
Ce t ext e nr uA d':mne l' explica tion de ce troiAième préjugé. Ac oe pt a tion d'une
ou doux eX i l i cu ti o n~ pe rA onne lle R baAée A l'ur l'intérêt perAonnel. Sur l e plan intcrna ticnnl t OUA lCA probl ~ me~ AC c omnn ndent leI' unA 1eR autreA. Il e At non Reul l, ment a rbitra ire muiA Aurt oUt inexa ot et f aux de f aire l' étude d'un Aeul problème
intcrnationn l au lieu de leI' enviA~ge r t OUA danA leur li~iA on et leur complexité.
Le po int de VUe de l' €oonomi o e"t oelui de la oon"truotion de l a ~ience éc cno~-
�- 5
- 4entre
que ; l e r int d~ vue de la vie éccnc.",ique cRt c~lui dG" r e lationA exiRtant
or ganiJe
r
e
lation
..
inorganil'
ée
..
e
t
a
Vec
ce
dcuble
"tade
le .. >eulle ~ e t l c" ét a tR
,
flitep.
,
,
Le f r .::lier !-,robhoe qui Re pO RU il VE: Auj bt e at na tur e ll ~me nt le pr oblème de
l'or ra don" l equel il c onvient d ' ~ t1.\d i er Cti" deux aRpbctR Ju mouv em~ nt interna tional .
La l cgique e t l e b en .. enA n.,u .. l,cuR .. eraicnt pal' COl'lllle noer l' ~ tuele ,de l a vie
Éoon("miqu< interna ticll:lle 1'1).i .. que l' écc11omi e c ünRtrui'; aver de R r "a11 t el' 7t c e l',
réalité .. doivent, J U fr ~alab le, etre c onnu€~ avant d ' e~~ayer l a con~truct1 on ~ 0 1t
d~_p le domû ine deR f a it$ poit Janp l e domaine de .. id~eR .
Si cette pru 'cr" cl nRiJé ra t~ ,?n é,t 3.,it exac t e, on aurait t endance à COJlJllb nC~r
par l' .:tu l~ ... e l a vie tccnoLique et' à, ,f}1iir per l' éooncmi e ma is il y en a une au-,tre rllU' i :n, cr t ant e , c,' eRt l a Ruiva n te: !cln:<:nol ogiquernent il Re trouve que dan~
Ron '=':vcl 'd'eoent de f a it cette "vie &C 011 "iliqtie .i.nt e rnat i cna le" qui a priR na iA nnuce à la fin du XIXo Ri~ cle e~t jN Rt éri0ure au pr obl"me de l' " éconotl ie" qui a {te:
trait ée l' luA de cent ans au.paravant . CotT-ent a -t-on pu ,discuter à pr opO R d lune
éc~ nr rae inte:rna tiC'nal e si l a vie écC'nomique n' ",xi ota it po int, en core 7' Nl>UR, vcrrOll <
ailleuxR 10 r é pense à ce pr cbl ème . Le
it ~ Rt inc r.nteAtable. LeI' d iACU~"i G r~ de R
.'conc::üteR l'ur l' éconoloie na tic nale C'..l int " rnationale Aent a nt érieure A e u àEéyel " y '
pement de l a vie internatienale Gcmomique,
Cette ccnAidéra ticn eRt dÉ t erffi~nte. Nr UR ccmmenoer on .. par l' é tude de l' éc on-nie intern3 ti nale et neu" la fer nR Ruivre 18r celle de h vie écon omique internati o:..le.
2°1 l
F
int ~ C ~cnU11R
e t lei~t e rpGn~tr"ti c n auj'urd 'hui de l' 6cc n()~ ie int er-
na ti ll:'le ct ae la vie ~ c ( n ,"~ ique interna'.i nale . Je d il' auj c urd'hui pa rcequ'
au~r~ f
iR i l n'y aV<'l it pa p J 'e' f a itR.
1er ~:' r'c t~re cr mnun à l' Le !l' .. i e ct " l a vie eR t ce que j ' appe ll er a i le
cor - ot"rë-~:X-radi;oo~- incoœplet. u3nd n0UR l B verrcnR en d€ta il, nOUR c onRta terr nf1
que cette 'ccnrr:-.ie itite rnati, nule e~ t à l' heure ae tue] le tr~ R i mparfaitement c r nRtruite, cert!',in .. po int .. ALnt plUR Cu me inR r ';a li~ é" mai .. il n'y li' paR de reoon~'
truc.ticn el'en .. er:bl e, pa" de t 0Ut c cn l 1et qui puiA~e §tre expo " é et, prC:I'lenté.
Stmblable ~At le car~c t "r" Jo 1 :;. vic <éc nGmiquc intarnatirmalfl:' Éll e aUA .. i e Rt
partielle et ,,'€Rt d~vel A'':'' P'_Il.<' C€rt'll.>:I'l 'lRpedA d ' éc n omie internati" na1e d'une
l:l2ni&re tr~" iné,,'a le, cbrtn inR tr;' R JrulrquéR êt d'autreR t o t a l eme nt abRent .. ,
'.-
~_§QêlQc~~1 le Lête car~ct:r~ int~~n&ti nil qui l e I' marque l'une et l ' a ul'éc
'nJuie et la vie. n"" pr bhr,8A anal ogue .. l'ur l' c rer>nüation internatir. nah
IOcnt
;
RéA
FUr le chemin je l' C:conrc"i.e l'ur ' l~' pl a n théorique e t de l a vie Rur le
plan .r'ltique.
trel 2i
r
.
.'1 llà
l'eR"entiel l'ur leI' reMe obla!,;(l Il .
,
,3,e/,V ici 1" diff.:r~ncE f onJab' l:"'sle et qU1'
,
er,tra 1ne t cUkR 1 eR a utreR: l ' é c c<ncI;-l:" 1nt6! n:lti mIe ~e l'lace Rur le l'l an théerj.gue, prOduit 'de la ~ o ien('" 60 nolII1que, tr uver hR c nRtentos qui la carac t ér1l1e; la vie écC'n cmique ellt ba,,~b Rur 10
:P~ 'l".tique : de~ inRtituticnll, deR r~al iRat ien". il' Rw>fit de voir le cO~I>te ro n,h,
de la Revue intdn~ ti mlo du travo il (N° de Juillet 45 p. 65) de .. AéanceA et travaux de l n Cr nf': r cmce C, nml rciul e Int ernationale : appel à l'initiative privée _ r
ti èr ep pr ~~ i ~ rc" e t J€nr ': û~ a li me nt ~ ire A - tra ~. p0rt" ct communicationA _ néce~ .. ité
de reprendr e l e" Hoc r r ,l .. c r L'm.erciaux - ca rtel A - l' or, monnaie métallique, utili"é
OOll\l!le une ru rtie du r égiIao Dlon é t a ire ct ' apr ~A guerre ••• Cela [:J('ntre que l e" pr eoccupa tion" de R d iriG'8antR tIe l a via éc r)nomique interna ti <'nale R()nt deR préoccupati nI' d '
ordre p reJ tique .
Voil il cl nc le" rapport~ qu 'il y a lieu d'é t ablir entre nCR deux objetR d'€tudel
é ornnmi e e t vi e é cr. ne n ique Ïnt erna ti na le.
Crmme C r nclu .. i cn j e vr UR d ,;nnerai l e ,olan généra l, d ' apre R ce que je vient!
de VCUR d ire le c , ur" R ~ ra di viR é cn deux partieR 1
Ec en, .1i e int erna ti' na l e ,
Vi"
c -n " ique inter na ti ' na l e .
Dan .. ; -n L(e ceR de ux l!arti e R Rer ent d ' inéga l e l ongueur, je dC' nnerai plu~ J o
déve12I>!c~1entR i, 10 vie ':ccnr-mique int erna tion a le qu'à l'éconc mie internati7ne.le
qui.eGr'l'c r e tr~ R I!ltrtie lleme nt c cnstruite .
BIBLI OG R 11 P HIE
, l~ll.
I.- LIVhl·S. -
r eoue i l Sirey 1 92(, .
GENER A LE
COf'TE de LBSTr~.DB . Ln vie Int erna tic:-ale. l vol. PARIS Lec cffne
B. & YN,.TJD . Vie éo( ncuique interna tic:nale. l v el. ,FhRIS Libr.
Cllil ; BhE DE COl,LŒftCE INTEh.l~"TroN1. LE
Reo cnRtructicn éc cn onique
internatir na le - L~ R gr"nd~ pr c'- l ;'me ~ aotud ~ eXar.lin6P e t diRCUtéR par un Ccmité
d'~oon~mi~t c~ Gt (] 'h"IT",e p ù ' '' ff~irLR. Par iA 1 936 .
E . J:EPIN -
lint ~ rnoti
II.-
Le Pana'mirioa niRme - l ,velo P1ŒIS Çolm 1 938
de MICllliLIS - La Ccr p" r a ti ,'n da~ le m' nde - Econ omie dirig€e
n21e . 1 v elo Pa riR - Editi C'nR Den c,!! 1938 .
R~VUES
bT PERIODIQUES ._
La Vi e Int e rna ti cnal e (1907 -1 914) Offic e Centr a l _ Pal a iR Monel'i a l _ Bruxellel'
Belgique.
Revu" '"cc nCIüqua Int erria ticna l e - P.. RIS 1.1i811 (mensue lle)
Eur Cl!il NeUV ell e ( 1 918-1 939) ( hebd c. mada ire)
, L' Ee n Ide i nte rnati ona l e - Or gane de l a Chambre de oo=er~ int erna ti~na l e
( mell/luell e)
Burcuu Dé pkrtc Dent al du Tr ava il - Revue Int€rna tir na l e du Tr a vail ( menRue ll e)
(1'21-194 5) .
'
Bur€U u Int e r n8 ti r nol du Trovo iL Inf<'r tlat i 0nR RocialeA ( he bd : mada ire)
Bulle tin bibli gr aphique de D<' eumenta ti("n interna ti, nal e c cnteI!lp, r a ine (menl'uelle) publi é pur l' Office de J ooumenta tiC' n interna tir na le c cnte mpcr a ine.
nr.- MOYENS D'LfFl,Rlt',TION.- In~t1tut Intermédiaire Internat i ona l d 'Oran ie Rttaa t - La H" ye ' ~ -H<' ll e nde.
"
�r.r.ono -
F r~1_, i~rl,.;
- 7 '.
- 6-
J)o()tor~t
ln l'cienoe éc r n"niquQ n'exil't,e pa fl enc or e .
,
tartie
Que l" l" n t " u p' int oe vu~ 'qui n eu!' inUre l'AC, Éc C'nomi e i nte rna tir' na l c , l a fl
l'rit1clJ 'l UX tle'!' troifl llérir d !' que noufl pouvr nfl dil'tinguer ?
'l l' I ,~ et"
Cett e
L~
1.-
' rti~
du c ur"
fI ~ r3
1.- " nt iquit é .
I I. - 1 yon "ge
II I. - DCbut ù." t empfl
Jivi" ée an tr il' c hapitre l'
[ M C: J~ l a vi" (c n flIiquc interna ti, na le
~r ~ Rent
2.-
Le
3.-
L' evcnir
C~l -
n
l.- ,,,ntiquit 6
Lü "eionce écon m:lique n' e At pe int enc or e cr nfltituÉ!e . I l n'y a
na ture ll emen t oucune pl c ce à f a ire À. l' écr n ,ow i e intlirna t i ona l e de nfl cette pé ri ~ de .
Le ;:>r " blè m~ n' " "t p l' e nc r. r . p(r fl ( . Le f! 9.ue f!ti ~llI' éoon ç'l.iquefl appar a i"" ent a l erA
donE! une é t r r i t " L1éle ndance dé l e mnr a l e .
dé l a vie éc n mi qu c interna ti nal e.
",C
U~
~xipt~n t ~ c ~
l u vie te nf"m iqu
int" rna ti n31e .
lç rLe ttrEl de pElFPer l. n
r~ vu..:;;
~t - ck a p:=t ~z,
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~Ujtt.
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YIE ECl,NO:'IQUE IlTTERNATIONJ'LE
•
p
C ~~O j 0 l e d i~, i ~ d[c n~ l' intr Jucti, n c e tte éc n( mi e inte rna tir nal e a f a it -n ~Pi'!! riti n ,,:, nt <:iC::.e l e dé vElq:'l'eOL nt de l a vi e é cr, n mique inte rna ti- na l e .
~rn " bjet d nI' Cc Fre~ie r ehcp itre c Rt Je r eoherohe r l a l'r luti cn a u pr - bl ùoe
llUivent. pur L c 'llfltituti n de l' éc n .. i e p Utique COllloe Mience, oette éo n -/Coie
int€rn~ t1- n:l" ,,- t-ell e ~ t ': 3ùcil'e p. r l eI' Jifftnnt~ a ut~ urR? "'u pr c bl "me " in"i
V fl ( n r W' tr ~ uv n.~ Ye ~ r l!) lU:t i.; ~ ·~ f1F .... Z iv(. r~L fI qui ce r nct érifl ent del=l p h U fl C fI J I inées li:!,. l - I\,"U< ur" •
§ 1.- Pe P
§ 2.-
je
pcience
~c
n -
qu ~
n~ ti
Le n 'Jie iloternat i n::l c , r lr.
§ 3.- Leon
..'li \;
!la ti noI e
~ r (p
m. l € "U i nt erna ti na lE: •
nJ lr ~ nt ~
nd C:r J ntc e t
4.- ?Lc,_ f a ite , 3VcO ùe R p~ rl' I'"c tive ~
nc ti ~l c e t internoti nal • •
e t mêne cxclul'iv ement ad rnifle .
M':;oe exclul'iv ~",e nt
, Dan!' l e dcc" in" (le I' f , it" l' 'é c nenie inter nat i r na l e n' ex i"te pa f!. Que l que fl or ~ "
r a rel' (], cun" ntf' J ' hü,t r ire éc nor.rique "ur l e I' d iffér entfl pe upl e fl d'e l a Gr èce', D'une
pa rt l e fl f 31 t" ~ta i cnt pr~Qque inexiRtan ts: on n' a pa f! cherch ~ à l eI' œga niAer ~ t à
l e " c r nl'truire ct ,l ' autre ".., rt l e pr obl ème thÉorique n' é t a it pa l' pO Aé puiflquc l ~
"eienoe écr.neLi qu e n ' ét0 i t l ' fi c r n~titu éEl en Grèce e t à ,home'.
11.- hlc y c n-J ,'fi • XIII O d XIVO ni ,)c l e ~ princi pal etoent. Ns ul' trouv enR quelquefl
a nalyp e p. Tr ut cfc ifl l a ~ci e'JCe ( cr n 'u i qu e n'exiAte pa ~ ma il' nOUA a ll ons voir l'e déve l c ppe r que lque chr: ~ c cie ncuv eau à l a l'uit e de oirc onl"tanc e l' f1urt r ut sur l e pl en
hipt " rique •
l~ .. c e r o ct ~ re de l a périr dc J} l' écr n cmi e p<, litique n' existe pa l' '
1°) L' ( c e ncl!!i e l" litique appa r a ît crmme une dépend a nc e de la thGo l ogie Clor a l e
Th"rr i efl Ec (' ncmi qu c R a ux XIIIo et XIVo Aiè cl e Paril' 11';35). NeUA pcu( Br a nt",
v ~n" dire qu 'il n'y a 1"" 1' de dé ve l rppell"nt verA l' éccnotli e inte rna tiC'na l e. Une SEule
i dée peut-ê tre pe urro it être r e l ev é~ janR l' oeuvre Je Sa itot-Thc ~~ d ' aqu i n. I l f ormule d'l nf> l'il "Sl'uu"e 1'h éol e gi que" l'idée du "bien crmmun" de l'individu e t Je 13
pr ci ét ô , l' on f> limitu tir n. Cette i dée a une opplica ti ('n PO ARible danA l e d"oa ine int e rna ti ~ na l ,,: il' c' e flt peu de chr' I' e .
2° ) oe qu i ; Rt plu" int ér eR Runt À. r el ev, l" pour l ad ite pÉ ricde c'eAt l' U(e de
"chré tünt t' i ntr' rm tir nBl e ". Ell e e l't ' de pc rt ~e inte rnat i " nale. I l f aut ACuliDlC!',
a V6nt d ' ex;, ,', r l a théorie , l e l'I on l'ur l e que l ell e l'e pl a oe.
GIERKE - L"" th~('ri e R p(' litique~ a u mr y en âge "Pori!' Sir ey 1914 - trao uctü'll de
admip e .
•
J iffér Gntc l', à l a f Gi!' à l' éc n ::li e
§ 5.- Lc~ :r':curF~url' de 11 Éc n (,i e inkrn~ tir n al e .
"
11 v l' 111' ire que J'€ ne f a l.'" P l.'nt l.' , l' ' t d
ur L""uèllcp
~ "
, Cl.
c :" e _e" d ctrine p éc "n G41ique' p•
-llP 13 •• tencb v Ul' ~urez un C-urR l'reol.dl . Jl envl.I'ege uniqueffient la pl a oe f a it e
.. c n-üique il. 11 éc n' L,ie interna ti nale .
1.- r " , "~ ~noe 6c-n ,i ue n a ti n31 6 r u itoterna ti na le.
Catte l':ri J" c q,r end de l r "".., ~iècle .. : du y o
Ell e u' t c _r',etrrh6e au pr int
.~.' rie vue dc ctrine ava nt
l J.C. ~u XVllI- è~e de n<tre
par e f a it f r ndaoentul l'uivantl
§
L,~cle rnc fl.
Fan..,"-,
DUFOURC ct- Le ],:l RA Ù chrttien - TOlle YI p . 222 et ~uiv a nt e l' .
Cm.'NON - Le r i'l e A,' cia l li" l' Eglifl e - PariR B10nd 1921 p . 143 e t FuivanteA
C' e ~t l'ur l e J. l ~ n 1" lit ique et a vec un po int de dé,port entiÈ. r eoent my stique
que l' e d, ve l< j'L,e c e tte théc..rie. L'iclée r ," gna nte dO M l a phil ' Ar'J;hie e ~t l a thLAe
du 0 0r pp
pt:i,que , i! 'trit t u t unique, d 'un c <'r pR oonl'titué' par l' enReo ble de ~ itoJividul'. Pc ur 'bc:mc up l'huon nit é e At un v éribble c r r pR myfltique dr'n t l e Chri:t e~ t
l a t~te - St-Paul - ii f 3ut un chef à c e c crp~, prur l e I' unI' ce chef dc it être le
ohef eoolél'is A'tique : l e p"j,e ; p,'ur J ' Du trefl: l' empereur; peur d ' a utre A ene" r e i l Jc it
y avo ir deux ch~ fA. If<,UR tr uv ',n~ ùa n~ Guillaume d ' Occam l a cc ncepti cn l a plu~ ,[O.u,"~ér:
et l a plu" dtta il l <ée : i dée d "ille chr é tienté interna tir nal e qU:l a Ra v ér l table unite.
Flupieurp r (a liMJ tic nI'. Ci a Rt Rurt r ut dan A l a Bulle Unam Sanctam de B nifaee èI11 c,n
1302 que l'id ée fut l e l lul' 'nette me nt f c r mul'ée danR l' e F a'I' pe ct R et dar,,, ~e" crll,H'quenoe ", B'- nif~ c e YIII a vu it eu Je l' l ;- €ClirReurfl' Grégo ire VII et Innc cent ILL Cn "eu t
�- 9
10 0"0 -
~o c tor ' t
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u.t
r ' ,nt: ~ r Iti !~~ Je l a~ oe nl' :. . r .... ,.Ul'vmtel l e ohef Je l' Et a t c ' !llJ',~ chrl tien
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v i~ i R n ~~ ip uni n entr ;... l e ,. deux 1 uv c irll' L'id~e de lien c , nçue l'ur le ty pe
e~ t l'i 2,:0 j r:.inont èe oett~ J otrine. D'a pr " " l a plupa rt de fl efl r el r t fl entuntl'l l e
,":.J , vio - ire du ChriRt ~ ~t l' r bu ne du dr c1 t, l' a rbi tre de l a paix; i l pe ut e t
J ' it intervenir a u n, n d t; l' ~v :lngil € c t du Chrillt.
-;'u',nt ' ux r':u li~ !i ti nI', Je l'id':e l a l'lu/l i mpr rta nte e llt l a f'uivant e , quu n , UA '
tr uv nR
nR DcFFOun d~ nR I cI' Il r me ntp l' ur' oert..! inll r oill. Tel ce lui J(; l l.Urre Il
l ' ~ r "t- n:" i, ? i erre , r - i d ' ;, r 1g" n , j e or nfirme e t j e jure que je Rera i t , U j ~urA
l e L u ,Ol t irL ,- b , i~~ a nt le Den Se i~-:neur l e Pape Inn' oent e t de ~ a .. ~ucce~fl e ur~ C3. - '
th lique ~ insi que ù~ l' Eglifl e r c>r.e ine . J e œ int~e nd ra i fiù <.le~ent , mc ~ ~ C'~a~lfle ,
lon~ c ette ' b c i~~~ nce, j e d~ fcnJ ra i l a f i ca th 11que et p 0ur~ulvra 1 l h ~r L A1e ,- ' C
r€~r: ct _ r" i 1" libe rt é d l' i nmuni t é de l t EgliAe e t f e r a i re ~p"cte r ~ e ~ dr c itl' , ~Ul"
t ut h t errit ir~ ~ uaiR 't ICa f'Ui~ M nCe j e m' ef fc rc er a i de f a ire r Ggner l n pa ix
et b jUFticc , j e l e jurc ~ur l e n "l'1 de Di eu 6t de oe~, Sa int~
TI,
C'ellt bi en l i, l' i u c :le l a ohrdiellt,: interna ti' nale.
In"ti t uti n 'e l a " Tr~ ve e Di eu" en 1027 , " lu"i eur~ lin éaoe nt~ ÙU dr o it do l
guerre ,, ~ o - n~titucnt à Octtb é" que .. ' u~ l'influenoe de l' Egli~ e . Le p pe upleR pc raient entr ~ ~ J , n~ un .. véritcble 0 li,unnut é , l!B i~ c e tt e i dée Je chré tie nt é intern', ti nale 0 nnut Wk vie " l'iRe Z ·éJ héoùre. Se l' n.a nife ~ta ti nR ~ nt 8R" "'Z é tr it ement lioit(e F e t "_" r .' :.. li ~ c ti nI' l' nt ,ip,,~ z peu ne, , breuR elO. Cette i dée a a b outi à un ' chee ,
3lte n' a r..:.l fl , u ~ufii""I;,!J6nt A' i opc ~ € r ~.( ur pa rven ir à de A r (a liR a tio n~ prat iqub ~,
nr.obreuF~F ct c ~c r j r nr.~.II . J o vGu j r a ill oarquer quellefl ~ c nt l ép oaups " de cct Lcheo
de cette r ':J lifl. tien tr~ R l_rtiell e . Le ll cc tll:lenta t eurA et l e'A fl pécialillte p de oet te
qU6~ti n A " t J ' a oo r J i" ur r ~ o( nn:l !tre que Je " l'l érie .. ùe O!lUll e p expliquent ce r L ~ul,
t ct:
C 9 u..q l.~
I.!e f itfl,
CUF ta J liJ~e ~.
CeUF (~ ,e f , HI' ,, ' ~, b r d . Le méoaniAoe Éc r nclfli quê _l C'rll ex illta nt, enc or e- trè ll
rri,.-:,itif, PU} ' rte it ca l e. n OLR RiLoleR une i dte I!inr uvell e , uni v e r~ e lle 6 ,1;. parf~ i/l n ' v' trio" . : ll" pe heourtûit È. de ll ha inep na ti na l eA pg rfr h tr;' p viva ce ,,~,Mag
gyerp. et " ll € ·:.a nJ ~ - en ER pagne: Lécn, Nava rre e t Ca R~lle. De plull l a papaut é
uvait t enGnnc€ ~ ~'ita liD niFer, il f~ ut nc ter enfin l e K be ~o inA fina noie r~ Je l ' Et nt
aD f r ee de~
o nJ e ~ richep~.B de l' Eglis e .
'
COUll e. ct ' 11':e".- trC'gr~ II J u J r c it r coa in qui était o'contraire à c e tte i d(o e t
al' ~rt ~€ ,l' L~e JU b' uv~ rnel!lent a b/l r lu du r oi qui en ét a it l a n éga tien. Sur l e pl ~n
qui n "up. lnt ' r_RFC o' e ~t une i dée qui a va it eu une p~rt &e c r npidér a bl e et ûvti it Jè"
oette (,,' quo pré;~ r~ l a ve i e à une ( eçn omi e interna tienal e .
Feur l e
"cn "::e
il ft u r : o rien ~oauf l'1'd"e
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e d u' "b 1en
oc mmun" et de "chr': ticn té intem"t i n ,l~" qui n"v i " nt paR pu percer.
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C om~1~!I~n- ~~~7 .e ~ t~k~
0 ]" rne F.- Le me rcuntiliArne ~cn"titue l e pr e Dier fly ~t , _
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Vt r (l e /lyRt ',
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!Z'C'pp.e un but et un l'r c ;n'al!J.'Il(i ct ' t'
fe rne fie en l 1que. Le meraantilill me ~ e
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C l , nI a ire a bc~€ r l' r r, l' a rgent e t l e~ mét , U]{
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.
'
~r(cieux
nr un .u y~. Il ~a tra n~fr ~e à plupieurp r ~~rip e p par de ~ pr _granme p
d ' ~\cti n -! ifi~ re nh. -- 1) bullic.nillne -- 2) ba l a noe ùe " oC ontra h - '3) b&l a nce
du c rr.lI'e r cu
.4) n 6c- ne rca ntili"mo .
:
,
d ' LC J' i" internOl tielll'le pùroe que pa ~ ,de "cieuce éocn ' rnl.que à l' époque.
p""
E) ~rn~ ,,_ o , nt e xtur~ même c e rta in" e " pe ctl' du me rc ant~li/l ~e - ba l a nc e de "
o' ntra tl' - b: l eno e du c rl'tPle rc e - ont Lt é , à mr n l'e nl', une n cg:> tJ.rn, une' oppo "iti ~n
e t un ~rrê t :> n" l e ll r el a tirn/l .0 0. nr"lique l' interna ti' nalell.
J:'r ur C C fI ':CUX flYAt èrne fl: ba l ance de I' C' ntra t~ _ ba l a noe du c omme rc e - j e v r u,dr a i" V0UR 1','" l,c l e r en deux IOotR cn qu oi il .. c ~ m.illt e nt ct vr up Ll,mtrer oC'mment
11 .. r nt c bcuti " un 'lrrÉlt, un r e oul, J,.; ~ r el a ticnA u, r n r,mique ll.
Bo l ~ nc 8 dp ~ 0
tre nCl ti
MUX
et
ntr ,tp: l~e Aure ~ veul ant ~uivre da n" l e dét a il leA c r ntrotll cnl e 8 rl:l:,.e roc ,:"np l e déta il.
d iri €;~ r
Ne r - rJel c "n tiliRrlc n'l tir nOll e nvi~ age na turell ement l a. ~h, pe peUl' l' &ngl e I:l"rc antilÜl tE . Lgh mmb ti -n "xclu~iv etne nt du P" int le VUE na ti na l. Le me rcantili~
me fran çcü~ r e cherohe u' une l'a rt à C'b t enir que de p i mv.rta teurll é trange ~ ir,,~ , rtan t
l e ur/l ni rch; n d i~ e ~ c n Franc e y ~épe npent int ~gral eoe nt l e prix de p ma rcha~dl. .. e .. i ' lp"rt ée ~ c t
" iutrt: 'l.art à obtenir Je .. ex p' rta t euI'l' fra nça i/l de œ rchand i~ e .. e n ,,"YB
étr "ric;(; r l e l',,,),,~ l de ~ f r nJp par' eux r e çufl pr ur le p pr cduitll ex port é" n e v "ul ant
1"'" qu'ilR J(jle n.qe nt ce p f end A d::m~ l e jlayfl è ' expr rta ti r n ma ifl qU'il .. lep r apv rt ant ùc np l eur r.l'~ d ' r riGine .
"
Le e, ..!l'C', n tilifl mo veut Je l' i m" rt~ t eur l a d(ve n~ e J ~" fc nc1 ~ ~ur pl a oe ,
Je l' i!x;.~rta t eur l e r appe l ..i e ll f " ndl' JanR le :;a y~ Il ' ,'rig ine .
h ~.:.:l er;,t. nt ,. ti ~ nA par cha cun d" p De ro a ntilip De ~ na tL naux. l,\aif. cet i mp rta t eur
fr:l nçc il' "u.;,ua l l e oeroun'tili/lme f rança il' vena it dire "dÉpenp e z v " tre a r gent en
France " ~ bH :u rr int de vue angl a i " un ex p,- rta t eur; e t de même peur l' ex pGr 'ta teur. L' ~L ~ iti , n e Rt fl a.grante .
'
Ce tte 0 ntr" lictit' n Je .. rœ rcnntilht"", e t l e .. c llf' équenc c I' ,qui l'cuvaient puivre C ' ntra rie ü ,nt Ringuli ~ r eme nt le d ével e p;'coent JeA r e l a tie ni' éo _ n:)Oi~ue R int~
na t1 ~ nah l" .
Une c ' n"t J t o tir n a n ,ll cgue ,a pp r o 1t ft me n
trc i"ièrJe du .:.1 ercuntilisr:le .
F~
Ri n, UII
envil'ageonll l' a Rpe ct
~
Veuil Vr UA r apl,a l e a qu'il f aut pour r éal iller l' i déal meroanti~i~te obtenir une
bal a nce du o e~r.e ro e f avor abl e : exo édent Je ~ ex porta tionR l'ur lep i mporta tion". Dév e l opre ment i O ~ cxr,nrt1ti r nlÔ, freinege de I! i 'porta ti onll. Da np lion oPAa ture nê mc ,
en IIup:;o pa nt un m' uv ceent pioulta né dé l' moy enl' pr éconiA é .. peur ha uII", e e t ba i~R c ,
c el a fr ~ inD it et ra l e nti~Ra it l e ~ I,'el a tir np éocn , ['1 ique " intérnati" nale R. Par Je A
me "ure s je r €;:;r L" ,üll e fl pour è i minuer l e .. i mpcrta ticnll 1 Jlrchibiti cn~, dr oitA de
ur d€vel rope r l e ~ eX?0rt" ti" nll: d~vel c<peme nt de l'induptrie nanufa cdoua n e e t
iurièr~, "H ~ te c c l cnia î, IIrime fl Il l " eXl'Grta ti, n •.• r n pe ut ~ t on de i t pi",ul t a.n ':mûnt
a rriv er à f 'l ire ba if'~ e r l € ~ import '_' tic n~ e t aut,>mentèr l e A expc rt a ti<ln~. i l ef' t
cl l', ~ que l e j ~ ur où l a Fra nce pa r exemple aurait pril' l e ~ mBflur e ~ v·.'ulue" pl ur
J iminue r l e " i nv rtt. t i r nF e t d(ve l epJler lell ex pcrta ti'Jn/l, l e ",erc a ntilil!me an ; l o if'
v' r p.a r " g l emé:lta tir n m@me agira en RenR oontra ire . Cela r ~ IIul t e de l'identit é ,
1e R m" y en .. e t de h , c cntrgri é t<: de l'effe t. L' applioa tion, du meroa ntili .. me a b ~u
~it ft una iIninuticn Je R r Gl a ti0nfl éo onol:li~e " interna ti 0nal e A en T'e CU!. I l n'y a
�Econo - Dootor "t
- 11 -
- 10 -
le n60 mercantilipme c cnRiRte
li~u j e rhm ,,' 1131er p ur la erni' re l-hape ~,:,ipque
ét abli/opa nt 1 eR menna i e!' do rc'culëment h '-\le L!ent ~ r le nUl!loraire on oircule l.cn en
}1~r Il ct € u{; l a ",,'nn[lie ,,(tallique.
§ 2.- l c 'n,- r:d.e illternati, nale J.r é pçnd€r ante e t J.1~ r.le excluRive mel\t a dmi .. e .
C€tt~ ,he,,," e .. t oell e du d ébut de l a f c rma ticn de l a Mtienoe éc, n omique. P<; ur
en bien r.,!lr~u"r l' , riginBlit é et le ca r a ct"re , i l fut, je crM II, rI'lPl'o~te;r ioi t ut
j' Ob"r d cot te citoti on qui ël't extra ite d 'un l ottre de Turgr t à Mlle e L6 1' pina l' ~e
en~1778 "quic n'luI n' ~ublie pa l' qu'il y a deI' é tat~ J litique l' .. épar é R ~~ I' uns-..Je R
euiree ct c ' nl'tituél' iverp ement ne tra iter a j ama il' b i en une queRticn d eOnn Cr.l19, •
pclitique". On ne ;,eut ex r riner d 'une manière ;ÙUl' nette l e point, de vue de l e Relen·
ce écr nomi que p "a na ial'~noe. ~voir que l' ~conomie in~erna tiona~e de cette ' ~ha l'e '
~pt la con~idl r~ tion dominante, et pour Turgot, excluPl.ve, d anll l a c onlltruotl.on ae
la pcience é 0 0no~ique. Nou~ en trouvonp l'e~I'entiel chez leI' fondateurR et leI' RUCca •• eurll: l' école lib{?à le angla ip e et franç a iRe.
A. Lep FbyRioora t eR en France .
B. Adam s~th en Angleterre.
A) On trouve une théorie qui ~e pe donne pa l' c omme ét a nt ' Rpécia l e ment d ' écon cmie interna tiona le ou pour m'exprimer plul' ola irement : le point de vue illt er L.ati o- '
DBI tout en lt'; nt na turellement i mpliqué don!' 1e R conceptionR de c e p auteurR n' e l't
pap accepté d e f r' çon exclURive. Ceoi r éllulte d ' a bord pour 1eR Phy,I>iô:èrc teR de l eur
idée tcndo ~cnt~ le ~ui e pt celle d'uÔ'ordre na turel é oonomique. Ce t ordre nat~e l
(oono~,ique
ct COlll!!lun à toute,. lell nation.q e t danf' l' s tll'emble leI' PhyRiocra t e p ont
bien une c oüce ption à. proprement parler d' éconou i e inte rnationale. Va ip on trouve
da" préoccu' tions d'ordre nati nal ~ t l a c onc eption n' e Rt nullement exolURive .
li " on JH y r d i l p<l PI'9 pa nll a utre oritique . Ada m Smith PBorifie quelque foip et
allPez l i r~L .• e nt "e p principe p a ux c On/.idéra tionp de poli tique a ngla iRe qui pour
lui d o iv ~n t Ctre pr ( pondl r a ntep.
Le P' lll t dt) vue de l' ( c onOJ~ie int erna tiona le n'e"t donc pa" exclul'if
Phy"i ocr" t c" c omne chez l, da" Smith.
II.- J ~ t o nR un r a pide coup d' oeil lIur lep
a ntll a il' e e t éc ()l e lill ér nle fr nnça iRe.
l'UCC e RI' e '~I'
~hez
l e I'
de R f ondateurR: Ec ole
A) I mr r é "pion a na l ogue en Angl e t e rre chez Ma lthul', h ica r do et Stuart Il.111 ,
leI' théorie" Rcnt gEÔn ér ' l e I' l' ' eppliqunnt à l' en .. embl e de I' Et a tR ma iR 1e R pr6ccupa~ic np d' a rt R( cia l e t de politique éoonomique na tional e .. ont l oin d'être abl' énte l'.
B) Il y ~ mê me che z l ep r éPr €Renta ntR de l' école lib ér a le fra n ça iRe cel' i d&e l'
d'éccnomi e nn t i 0n ~ le. Jea n-Ba ptiR te Say par exempl e dan~ ~ on "Tre i t é d' économi e
politique " en 1 803 cnviR3ge lui a URRi l e I' ohOReR ROUII l' angle Rupra national ma iR
danp l' en R€o,bl e de 1' 0 1\ C'uvrage l e" pr Gocoupa tionl' d' ordre nationa l lI ont égal e ment
r ée ll e l' •
DAnl' l' écol e fre nça iRe Ri noul' a r:riv onl' à Ba"tia t même i mpre l'"i on: da nR Re l'
"Harmonie R éc ,' n orüque R" 1848, t out l'e mble pour lui va lable d 'une mani ère gén ~ r:ll e
mai" d a n~ cl ' ~' utre l' pa rtie " de fi on oeuvre, pour l a politique c ommerci a le not arrur,ent
qui c onfltitm it ' une l a r ge part de Ron t1 ctivit é et de Re .. écritR e n f a veur du r égi me
llb Ér e l i l " fi t a v c !lichel Cheva lier pour la pOl'itique deR tra it é .. de c ommerce de
1860. Pe R ,1 ' e..< clul'i vil'me en f a veur d 'une écon om ie illt~~ tiona le. hve c le f or mat i on
'e l a Rcienc e Gc cnomique le point de vue de l' éc 0nomi~ldStionale devient n Éc e .... a iFement pr ép,'n ér ant rr,a i .. ce tte prépondér s noe ne ve pa .. ju~qu' ici à une exclUf<Îvit é
qui fi er a it v ~ rita bl ement dépl a oée .
En r éflw,C o' e .. t t ien ,l' ( c onomi e internationa l e qui tait .. on entr Ée da ns l e ..
Cef! p l~occupa tionf' d 'ordre national fi e manife flt cnt danp leur!' pol'itionR: da nll
lt'oonooiquL l'ur 1& queRtion de la libert É oomme rcia l e ,
danR l'ordrl finanoier "ur la théorie de l'impôt.
~ip, il f aut le Rouligner, l a Fc~enc c économique a Ul'Ritôt formée envi .. age 10
peLDt de VUe de l'~conooie internationale. Il € .. t que flti on de genre humain.
Le d~finition de l'ordre naturel pal'"e par de RflUl' le .. frontièreR et n' en tient
.
~~~.
.çienoefl
~c
§ 3.,-
,nllmi qu e R e t qui occupe l e premier pl 8(:H
:b:' ~ " cl ' .:c c.n omi e n a tiona le pr é pond ér e.nte flillon excluAive .
Cet te ph'l" ~ qui e flt l a l'ui t e de l a pr éc éd ente e l't flurt Out mar qu ée pa r l e n om
et l' oeuvre ol e Fr&déric LiRt. Ce lui -ai qui é t a it un écon omil't e a ll emand pu\:lie en
184& un ou vr ace .i mport ,~ nt l "SyRtèJne na ticna l d ' éc on omie politique" l-er a Rpect
de la r én cti cn.
B) C' €pt quelque chofle d'analogue que nOUR devonR conllta t er peur Adam Smith
"B€chercb€I' !'ur la nature et la oalll'e de la richell .. e d e I' e tion,," 1776. C'e"t :: i en
...o~ une tbl orie "inon d'ordre tnternational ma il' pouva nt .. ' a dapter à cet ~rdr e .
Smitb en vient à. fcrmuler. Il y a même chez lui quelquell t~êories d ont l a
Jl~ oélèbre ê"t la divi"ion internationale du trava il, qu'il formule oomme v al a bll p
PDIW une €cono~ie internationale.
,.'Adam
CepeDd nt il y a cbez kda~ Smith deI' consid ér a tionl' qui éman~nt d'un ~ entime nt
:::~ e"F~z aigu. Il f a it preuve parfoip, d onnant quelqueR entor~e~ à ~a pCRiti ,
le! Je point de vue flpécitiqj1Sment angl a ille. Dan!' un papflage Adam Smith ~n
..
.
l
orl.tiqu~r
l' "a cte de' nav<-tion"
de Cromwel de 1651 • Il r encon t r e ~ett e
~ ___ t ti
46~
~D a on de Cromwel qUl ré"ervait tout le tra fic entre l'Angleterre e t ~e R
__ -'_ .fI au dP~ul pavillon national, oe qu,i el't contraire à i' idée de libert é p~a:..... -
par ,
0 ",
Smith - oelui-ci re ma rque ..que cet acte de n avigation
'
a été f av or tlble
Apre " lui un,Hutre éc cn omiRte , l' a mérica in Carey a ocept e de R id ée fl a na l ogue R•
Enfin ce f! i d ( c .. RC déve l oppe nt e t Re c onoré tü' ent da nfl l e .. é col e .. d' éc enomi e na ticnale.
I.- LIST - Je V' UR r envoi e a u manuel peur le dét a il deF oe uvre .. de Li .. t. Je
v cu" donner a i Reuloment l e I' d octrirle .. l e I' plu .. t ypique R. Le gr a nd ouvra ge de Li .. ';
"Sy"tème na tiuna l d ' 8c cn omi c p0litiqu e " e .. t diviR é en 5 partie .. : hi .. t oire , t h( ,'r i o ,
flYEltè me fl, pnlitique .
C' e ~t
r e ohercher
JenR l e deuxième de oe R d ; ve l oppement~, danll l a th é ori~ que nc ~q ne? rg
l , ~ ~ ge s de Li ~ t l e .. plu.. int ér e l'"a nte p pour ce qui no ~~ c ccu pe . D~ nl'
�- 13 -
Ecopo - Doctorat
- 12 -
ti n il avc i t d(gcgé l'idée f ondamenta l e de a on oeuvre , marqué ~a pw aiti ~~ ~, n~~_ ire à c~ lle Je l' éool e claA~ique . C ' o~ t l a ~héorie du dével oppement deA
f<l rc e~ r .UCtivcA que Li At ncu" dOMe danA t ou.~ A O A de t a ilfl.
1'1 t
J
th~, ric Li~ t pOA" cemme i dée l oe qU'il nomme ~ e , type de ~a "nation n, r LiAt cett net i n nor mnl e r epofl e " ur l e A c m q el ement" flul.va ntfl :
un N~j 't: t ' yant un v Ate krr i toir e et une popul ation trè fl oonAid6rabl e .
un ~.l At èlOC Ile 0: uver neoen t e:t uC l oi ll pr opr e à a"A ure r l' or dr e e t l a pa ix Ac c i r.l u,
wle f orCe "r néc AufliA3.nt e pour f ::tire r e"pecter l 'indépendanc e na tiona l e ,
une haute culture int e l l c ctu~ ll e c t mor al e ,
un enAc.LlJh dc r~AA (lurce" naturul leA "t pr cduc tive" har monieUR ement oomposéeA .
]'<-'1:'
male". p,
_
_
_
_
_
ment démentie ~'\ r l eI' fuit fl d~nA l e der nie r cr ur s du XIX o IIiè ol e cù elle fut r éa lis ~e
pour crmba ttrL l n orill e ogr io ol e .
l
\li'
Li At ~j u t c un A ili ~ me - int - un t r op p1e in de f er ce A d ' cù i l a' enauit une
€migra ti '11 _e" hL'l!li!leA et de A cepi taux a u-Je là du t er r itoire . AinAi dcn c de l à part
l'a thB,'ri " • ~itive , neUA t r ,'uvcnA Jana ce t te pi rtie de l' ceuvre de LiAt une thè se
qui eAt bic.l l c d':.llr nAtr ation que oet t e théorie e At baa ée IIur l e dével oppement de
l'éc"Il,'_.i c ,1:0 ti" n: l e et de l ' éo r.C'I:i e na ti cna l e fl eul e .
11 rit u ' :..utr c part l '. cr it i que de J . B. SAY qu'il d it av oir une th éorie de COJ;Jptcir, t ut "t G nvi~ ~gé nu p<' int d vue marohand , i l lui r opr oohe d 1'C!tre un dogm:.t i que int rL ~~ L ~ t d ' § tre ridicul e . Il r emar que qu' Adam Smith a per du de vue l e bu t
nati -n .l
nI' l ' enRer.rl e je l' on oeuvre .
Drul" l'lu·. t r ième r r t i e de l' en oeuvre Liflt mar que quelle !' s cnt l e fl pl aceR r CR,<U ' i:!. 'l cc ,'r de à l a pr<' t~ctir n ct au libr e échange pour pOu.qRe r l e d év cl cl>pement ' m,. n" t i ' n jus qu'au At ..lde de "na t i on n or mal e ".
Ln l_ rt à fU ire au libre échange e t à l a prot e ction va rie suiva at 1 e R dével cppementI' dG ch cun le A Etats.
pectiv~ ~
Ccc:. Rch' ~ il envi"age l e" cinq phaAe" Ruiva n te A: pba ee Aauvage _ pa Rtoral e
agrioC'l e .nuf· .c turi~re - œ nufactur i ère et cCll!lOorciale .
.
Il n ~ t' quc l ' Es pagne et le Por tugal (en 1941 ) en Ae r a i ent à l a pha Re agri c ol e
lt!lle!!l:l,::ne ct . l e ll Etats-Unis à l a 1,ha Ae manufa cturièr e; l'eul e l' Angl eterre el' t le
type de ~~ ru: h n n<'r r.:al e . P<'ur l n ~rance i l l a pl a cû à mi chemin entre l a phas e !"-":nutacturl.~re ct l :l."ha AC manufacturière et cOIDI!lcr cial e . Quant a ux parts à faire à l c
prctecti r. ct ,' u ~l.bre "chsng€, v _i ci c or.unent il l e I' r épartit: l a libert é du COP'iC."rc"
::aYral.! ê tr~ ~t :~tile d ' nA le u~v I v!,p<:ne,:t d0 la na tion p endant l eI' trois premi~ l'c "
à I Be8 au c, ntr _l.re l a l're t~ c t l.\.n oR t l.ndl.Apensabl e pour pa R" er de l a phase troiA
d _ a r~!s~ qun tre et e la phcAe quatre .à l a pl!.nsc c inq , e t enfin l e libr e é ohallbe
it r L p.ar J1trb une f ol. s l e s t a dcl de l a nat i 0n nor mal e parfa it ement é t abli.
nA
.~ Ccl' ~rtinCipe s g';nCr aux LiAt ap~ort e d ' a illeur s tr -i s Aérie s ù ' exceptl.' r n
.-A "efr te c ' ·n p<:ur l
.t·
- ~.
t(UO'fll
Mtl.· : n·
" l e I' na l.OllA n ,;n 8Ul\ceptibl efl d ' un dévele ppement éo cnomique il
0·~ ue
a Zf ne t c r r ~de t
- ,5.A "en plus ai l e l-Elupl e a un t erritoire t r op r e s t r eint.
h
II.- ~_ ,é ricB i n
IIc oia le" e 18)u .
CAREY
(:', 81 3-1879)
Oeuvre princ i pale "Principe l' de l a Sc i enco
Ce qui chLZ C3.r uy ~s t i n t ér el1Rant c ' e"t, comme che z Li"t, l' aménageme nt de s i dée R
pour préciR er l ' éc un cMi e na ticnal e . Je me b 0rner a i à l'idée e R"entielle : Car ey in"iRt C
"ur l a er nflti tuti n Lc on crni que de A d i ff ':rent fl l'a:r ~ Ma ie pour lui i l y a d 'une part
lell pal" à C " n~ t i t utir n agr ic ol e Ai mpl e ou pr odu c t eurR de matièr e s brute s. Ce tt e ConHtitution e flt à s on s ons déf ectueuae , en dépendance marquée à l' égar d de s a utr&s. · .
Et d'autre pert l e A payA à c onatitution agricol e e t indu"trie lle: l e fl t erre s augment ent
de valeur - l' ouvr i er e st !!li eux payé - l e A ob j e ta li ant à me illeur prix, l a ' politiqua
économique doit f 'wor i fl er ce tte douxümc ca t égorie . Il envisage c cmme moy en d ' a c cè fl
dOll paYI' à cettt C.." At itut i on l e Ry" t ème r r o t ec ti onni~t e . I l envisage pour l' a venir
una féd6ra ti cn univ~ r ~o ll e cIe t OUA l c ~ paya à constitution complexe a u s e in de l aqu elle
pourraient s e r r :. t i quer ùeR GChangeA a b ondant " e t une gra nde ri cheM e rëgnerait a l ora •
•
Au pc int Je vue jJra tique il y a chez Carey, c omme nhez Liat, une ac ce pta tion de
l' 6onnomie nat i ona l e . Son <'uv r age e ~t pTO"que ex olusivemen t d ' éc on omie national e .
Lui aUl'~i a eXGrc û une c e rta ine influe nce l'luI' pr écis ément àux Et a ts-Unie.
Danl! oet te deuxième a e oti cn l à en oor e une s olution d ' éocn omi e na tiona le à peu pr è fl
exclu/1ive.
I l l •• Le A
F,c 0 1 e ~
d ' écçnomi e na tion 3.1e. - La ca r act éri"tique de oe groupe c' e st que
J aruo l'eru- cmbl ", il a v,'nt ê tre de s théori ciena bea uc cup mo ina mar qu éfl, moina d 'idée s
ff€nérale~ ma i " il s " e pl a cent en gr ande partie danA l e dcma ine de l' a oticn e t de l a politique é o on0ni~ue ; llR v ont él a b or er une économi e na tiona l e dans le c oncr et, qui Arnhq
ou nouvel ancl e va ê tre olle a UA Ai un e éCG:lomi e na tional e excluflive .
Troi" ,;r:m :CR ('QoJ. e" d ' ~ c onom ü: na tion al e Ae dével oppent pr e flque Aimul t a n ément
i
'
-.*-
Lt.t ?~cDu i ~Min+r
au ;.c int e vue pr a t ·
"
l. que , pour l e marqu er en pasflant de l' Oeuvre '0
'"
" \le vue abfl olu on peut r emar q
"
LUt .' _lIt
ntrl un eu trom
.
uer ,:<'n IIIns r a illOn qu e dans aa
l l"iqoo
1 Ba .. - .• vcrrn i N R.
p
cu trancl.er et a f a l.t quel qu e ll r epr oche s b i en inoxqct s
C'"pt l'urt 'ut à II ~ ceuvre c ~ tructive
'il
Il' ~ta it c cnllidérablement
qu . fau t l'enfler. On a r ema r qu', et 0 ' o~t
La P<'"it i li ,e Lillt pr ut eoti<m t .
:rompé, danll Ae s pr " . ( atiCII e t s e ll c flnA"illl .
,
' ' 'J urR l.ntcr dl.te pcur l' agricul ture , a é1 6 t c. rrib::' v-
ezaot, que l iIIt
Le pl u s int ':r e ARant pe ur nOUA CAt d ' oxaminer List flur l e pr Oblème qui nous int ér o""o. La vort f a ite dan A Acon oeuvre e t danA s e A ccnAtruction R à l' éc on cmi e nati onal e
pOUl' l a c f)n"tructi("lT! de l a Acience ~oon("lm ique . I l ~ ut ua. rquer à ce t égard que LiAt,
c omme Turgot , "l'Port\. une s ol u tion oxcluAive e t qu' a ve c LiAt l' éc on omi e politique JOr.JC1 re à peu prè ~ exclUAiv emen t l' éc onomi e nat i onal e . Ce tt e pOAition de Liflt r e " Rort J o
l' enAQmbl e de A0A OCUvrCfI. C' a st bien co oême po int de vue qui appar a it dan.q l' act ivit é et -la n E' l ' influence de LiAt J, à l a f oiR de son viva nt e t apr è s s a mort. LiAt a pri ..
une part i mp<rt;cnto à l a créu ti on du Scllver e in Allemand , qu'il a a in"i pOl' é e t r é fl olu
en partie. Ghûz cc lE emi ur auteur de ce tte ~miè re r éaction c' e st bien une Aolution
exclUlliv Cloont n:' t i Illil e qui e At pr édominan te .
A-
Ec ol e d ' é conomi e na tiona l e f ra n ça iRe .
B-
Ecol e J ' ,' n omi e national e angl a i"e .
C - Ec cl o ,1 ' ; c <.'n ümi e na tiona l e a llenande,
A.- Eo ol v 1 ' é c~~'2.mi9 n'lti onal c fr ançaiAe
e t e pré " 1 914-1 6.
La p: emi ,-r c ,..anif"sta t i un dat e de 1 8~.
s' e st dével oppée en de ux t emps , avant
C' eAt ~ ce tt e da t e que Ae f onde l a premi ilI'
�EooPO - Dootor~t
- 14 -
-"rc i ét' "c n i " n ti nl.l e " qui a jlur lr" mie r Iré~iJent le prof~R~eur Ca uw;' R
~ ult' 'Dr 1t l e
riR) - l ~ ~ ouroe à con~ulter Rur l'act1v1té de ce tt o
(de l a ,C ~b";:l tin ' nr-uc l" le , UiR 1898. Le " principaux POintR, Rur leRquelfl ,
écol e aRt la
r .' l' :r' f c ~ ' Cc .- l" J ' ,sc r n Mi e nati nale frnnça1"e fl ont 1eR f'1tlin~i~tant c ùtt
. ......
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.,..,
.
1 0) Sur k~I,;e ::- l' ':"""1t n "mbreURef' l'l ' nt l e" Étuief'. Accepta ticn d efl ch/!rtie r.
e t ~3 crific"" n,' c~"fI"lirc ", c .. -rH de ~oli.J.a rit é , reflpect JeR engagementR lXI"fl é R
pri0rité e l'in'.;-:rêt l.ublic ~ur l'int6rêt privé, outill9.ge na tion al à c onA ti.tu~ r .
20) " ur l~ Jeuxi~ lO"
int 1 Illi"c "n r euvr" J eR fo rc ~ R pr l ductiv 8f1 l'TI truv e ·ie
n~~tr.ux tr vux _~n~ l e "qu~ lA l'Ee , l e tr Cç en qu~ lquef' motfl un pr ogramm~ d ' a cti cn
~t d~ r' li" , ti n.q . cur que c.:tte l c , noQi e nl1 ti ' na le frança iRe ne Roi t p9 ~ un vain
'" t et
,j Ü
guerr~
jb
ru!
w -..) r ;p lité . Cette 1remière Clanife Ata tion d iR pa r a 1t avec l a gr31lJc
1914-1 918 j,~l r fluH e J e l'u.qure et du .J. ével oPl'<3ment de Re .. i dées. Vers 1 910
ellu Ct it
~à ~n ~ in_r e a ctivité . b l'r~S l a c cu~e de l a guerre une a utre EC 1 } ;
Ile r cc .... t ~ tu.; en N v"ë,ore 1925. Pr l ~iJent: Lucien R"rr.ier, Vice - Pré"iJ entl De l a v erguE, 'S- Cl t irc-,:-:n ' r " l: D' illc.rgue _ L' cr bSne eRt l a "Réf 0r me Éc cnom ique". LeR fit" '.;uk
dillûnt l' bJct -j" L qci ~ ~ é :
u}er dan" une a ctil n cvmmune t · ute " leI' c om,,<é t .:ncel'. t .- ut , ,, le .. b ' rul~A v l nt{ fI qui .. ' ffrircnt à elle pr ur ûtuJ i er d ' une manii.r e
pr a tiqu.. c t r ti = _l1e le" que "tion" j ' ordre é c 'ncmique e t fina rlci ar dont 1eR c r,,~~,
quenc e~ ;euvll,t
v ir une Épb rcu.q!'\ïçn l'ur 1eR int €rêtR moraux e t mat t riel$ de 1 0.
France. G' E Ft bi~ n l' t e n ',oli e n ti nale França iRe qui e"t l e but exchwif de c.e n 1;.eau
u e e~t 'D' ~< l~enR enbl e 1eR Rujets tra it é s dunA cett e s oc i ét é " c~t T. u?
deR "ujet~ r e l tiffl " l éc n"ëli€ noti na le fleul e nent , j'en a i t'd it l e relevé:' le s
r end .. le r ul~ - ,c . j~
nR l e e un::er0e et l'inJu fltrie fra nça iRe, 1 1 infla tion c ommerc iale, ••••. c ~ tt ç . r c_~ ~ r~ ~c_ l c 0. à ,eu }r~ s le Cl~ me c ar a ctè re d ' e x clu~ivité que cel u i
que ni- us ~ v n.~ r .. !!c .! •.tr ~ ch _z Li~ t ... t chez Carey ..
B.-:c 10;;: '/e n i,~ .!'! .• ti n".1 1i.; 1.rJ€l a i~ e . - Cl :: ~ t 1.:....'1. ca r ;; ctère anal ogue que n 'UR
allenl' 'lv ir il c n~.t t er URRi; c' e at à Ure un po int Je vue d ' éc cn oMie na ticnnl o
"trict ~œnt ' n l ' j,~. L~ R . rinci." 'ù,X ...e mbreR et j 1.ce cteurfl l' ont: le J r ama tur!!'8 SL'lw,
Beatric~ et SLn.y 7.'~ bb . En 1884 fi e f n.Je ce tte éc le fi , Ufl le n om de "Société
r~bi:nne ". D~ Ù vien.t e~ titr~ e t que lle EI1 c f't l: crig ine ? Il y a va it dUM l'hiRt " irl
%','œ 1n~ ~ ~r~ekur ': ' J ~br3,.
biu,,~ qui tlan.. l a guerre c entre Hannibal enva hi3R :.r>t
1 It-11. ,v1t l... 'V~l'1: C :mll L1dh, j o; 1te 'l e "temv riRa tün", il pr a tiquent l a t 'l cti ,u,
dLR CPC'lr .c~c R Gt c ta1 t ",vme r.J. ." "}":lbius cuncta t or" ; c' efl t 1'eur mieux a CCu.q er cc; t t, (
pcl1t:qu,: .U' llA V ' . ,dent ",1 • to;r ,,<ue ~ e~ l'.enbrefl de l' Lc ole na ticnale o.nglaiR e chi:'
"1rent C ;:e ~.ell_t1 , J e 1'1 e1ct f ob1enne . (Vc ir HiRtory of Fab i a r.iam) L~ f' rinC;~ lC,R L ( .. " ~ ,:,,:t {c ~e A n: J ' une .,art ,<u'elle tient c omme moyen de j r }~T:
l Ln l t1 n l u <r cf'r"nce ~, l~ rcv' lutir n et d 'autre part fla critique ouver te j u cao !:
~17Alm:' l' l t1 n ju l' oia liRme c ' mnte l r O,,'T'.mme gén(r a l maiR la r 8a l iAo. tir n Je ce'
fic ela lofH:!\,; (-I..u: 't;;: tc:~' in munici r.n l ·
"
'1 ,.... , c f eA t Rur l e u'
vel cJ-pement de la vie munic:!- ,;31è
qU€ ce t ~C cc ~ ~I~~t rien~ ( ~.
7
Trcmi:~ " .,
~~,:• •, ' ':.~Jvu.:.
t,I"lti,.u " j' ~di'y.uerai l 'une manii;,r e g ( ntrale li ab SOlue qUcl l e
l U 10n BUb Rtl.tuee à r':v ol t '
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ne nOUR am'• n era 1' t ra" a. l a Aolution o olle c; '; vi ... ' (j,
DeWI l'~ (.'t u,. ,~ 1 ::- r~ tH
, n-c n1.81
t.cû l' {
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c unvm1a iUl erna t i onale conRtituti Vii! de 1: C'J m
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'ec édente école c'e~ ', enco re
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J" V~ lX 11r2 exclUR1f , qui €lRt donné aux travaux de ce';· o (c l a,
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- 15 RareR ROllt 1e R
J'
intR do vue vr·liment int e rna tionaux daM 1 eR écritR de l ad ite
~c o l e .
C.- Eo le .j ' ,:or 'Cll LlÜ n'lti" nale a ll emande .- Elle e Rt Rurt out r e pr é .. ent ée à l' ~
::>"' que. c cnt tillj,r r a ine r nr un ':c r,nomiRte a ll emand , Fr édE': ric Naumann. DanR un ouvra e-e
intitul é "1!it t ul 1'uro).8 " le 1914 nc u .. trouvcnR l onguement ' ex po Ré l e rêve pangermani"te ,l'un e domina tion J e l' Allemagne "ur t oute une partie de l'Europe , l' Eur
::>0 m'wcnnc , e t l' on eff ort ef' t d e m<'ntr er qu'il ef't J-o RRible, nééJef'"aire même Je
cr n flti tuer une uni t é: éc on omi que qui r.ar a it pa rfa iteme nt :dAblo. u .. aceeptable.
Vr UR l'l av e z c r1tU.1ent en 1 914 une r r em i èr e f oif' puiR en 1944-45 l e I' Ruoc;è R de " armée .. a l l i ée~ ont Clif' un ternla à ce r ève .
En r lÔRumé "ur ce mouv ement ie s éc oluR d ' ( c on omi e nationale cel 1e R-ci t out
c omme Li Rt c t Carey s C'nt on fav eur ,, 'une éc on onie nationale conRtituant exc lu.·dvmn,mt l' ( c .n ':m i e l' litique.
§ 4.- Eo,'nrmie nat i r nal e ct inte rnationa l e fai ..ant l'une et l'autre prt i o
de la fwi c!lCe LC( n r mi qu e .
C' c "t en effe t l e tra it commun ùe R Ec ol e fl ocnte~o raineR que cet a ppec t de
ooncili:, ti,'TI, l a , lul'art le .. éc o l e ~ c ontempor a inef' c nt r eje t é 1eR a oluti ons exolupiv"R R" i t Je R f onùat e,urR d~ l a Rcience iic on omi que ooi t de s adeptes de l' éc c>neilli e na ti" lW le p0ur a dmottr e ,<U ' il f aut une c onciliation, que l' éc cn omie !'w ti0nale ' COllw;e l' éc on oc,i e internat i ona l e do ivent §tre l'une et l'autre int égrée s
dans l' "c ~ noCli e ;J() liti,<ue .
Pren onR 'teu t ,l e ,m it e J-uif',<ue nous v enonR d 'en achever l' é tude , lefl IJ!!I'RPéctivell nouv 011c R c ont "rny.o r a inv" du ce" i c oleR d ' éc oflomi e nat i onale et plllfl part iculi èr ement ":0 1 : ( c " l e rJ ' éc n, mie na tir !la l " frança iRe d ' a bor d . La concilia tion de R
èeux >,,' intR ,le vue ù ' éc cn omie natinna l e et internati<'nale s e tr ouve Rurt out r éa li.. !le dan .. 1:. 1" r" r IllJ ( et l' oeuvre de Lucien Br oca r d (ProfeRReur à la Fac).Ù t é de
Droit de Dij r n l'ui" .l e 1l1mcy) qui j oua un rÔle i mporta nt da n.q l ad ite conciliat i on.
P0ur l' on oeuvre il f aut c ,n .. i dér e::- ri : une part l' oeuvre elle-même de 11 a uteur
"Prinoi1'üf' J ' éc vnomi e na tionill e e t inte rnatir-nJ.le" 3 vol. Sirey 1 929-31 e t d ' a utre l'art on peut C'lTIR i dér e r un a rticl e de critique d ' Jindr é Marchal daM l a "Revue
d'6ormomi c )X'liti'lue " 1 537 l '. 1235. L' auteur ;ra ppelle l a pC Riti cn doctrina l e do
Brocur<1 , m<'ntre qu'il éta it un d ifloiplo i mméd i at de Cauwè s, il r apl'6 lle 1 e R Il ' nbr eux ouvrage R de Br ooa r d de cet te pr emiè r e orienta tion, n ot amment danfl un ouvra",-e
intitul é ·ConRtituti on et concentr a tion l u c omm erce " 1 9 ~7, de nombreufle~ étudeR
d ' ôc 'lIl" mi e na tif' nal e f r onÇ'lifle e l a mê me péri ode . Ce qu'il y a de pl u fl ,intér e .. " o nt
à relever c'e .. t l a peo sition vriR e 1"lr Brocard Jan" Re R "Prinoipe " d ' éccn omü ' na tiona l e et inta rna tiona l e ". Broca rd e ~t au )r e mi er chef un , ccnciliateur deR Jeux
point .. Je vue . Voir à cet tgar d " Princ i pe fl j ' to onomie naticnale et interna ti.cn'll .,"
'J'ome II I ., 320, :-our comprendre l a port ée de ce t exte il faut rappeler que ,JonR
l ed it ouvro.l"e Br, ca rd a va it nette ment Étuùi é et superpc s é 1 eR deux pO intA de vue .
Br ' c Br d Lcri t: "Jlinai d if'para it l' ap; a r ente c ontrad iction entre l e point de vue
natinu l e t c"lui de l'internutionaliAme r a tionnellement oompri". Le a deux cncel'·
tionA flC r echerchent et Re c rnf ondent en une aR pira tion c ommune à l' él a r g i R"emer.t
du carcl e ':0 l a oolla bor a tion. Mai a ':a ndis que l e naturalif'me i déol ogi que Ae r e f'_: '~
à l e r C"li .. or, l' éc ,.n omi e na tionale f o i t appara ître en même tempA l es po s "ibilit ~ "
l A" difficult LA ~t l e" moyenA de r éaliaat i on pr ogr e Rfl ive . Elle nCUR pr e pe Re un
i ùéu l aCCGRA ibl e e t n OUA Allgbè re J es mé thoJ e s gr âce auxque ll e a nOIlfl pourrons l ' a tt e in..! r o ,'n ot a 1'9a f'uco e Rf' ives il meflure ,!ue l es c ondition" de l a pr o,l ucti on et
�Ecopo - Doctorat
- 16 -
. . d
~ur Brocard CcI!lr.lIl c onoiliateur lell
t " ".~fll.
l' éta t "tR ee. rit" 1" .ermsttrcn.
oncp,
,
.
. nal e et intornat~c n3le jo ~vent s e juxtalc ~er . Je &iterai au~~i ,
'eux ec(" n.-l.e,,: n3tl.
.
l"
'natie a l
~ i~ il e~t r inR c3.ractl riRti~ue, Andr é LieRRe "La f a ill1te de
& cnnC'I!l~~
:n e
allemande;' 23 K:lnc"-ra 23 Déce ,:bre 1 922 p . 801 . L' a r:icle mC'ntre que ~' eoonOlne n
ticn al e aRt ~ 'un~ ,. . .ni~ r~ &<'n ér a l e inRuffü.snte pour r c'" u .1re le" probl eme ~ oontem"re inR. i l r ' rte un <'J'Rage de Félix Pinner " La reoherche hü,t orique . embarra RR 60
je f a u.'ReR n, ti: nR r e ti IlIl~ ll e" Rur la v:üeur et l eI' f oroea n' a pa il perm~1I de v oir
les r Éalit iR o, li tique~ et hiRt , ri ~ueR mond i a les. Ave c de a exce, tiona tre s , r ema r quableR t r utef.' b, l' ('c n ~",-ie . ,' litique ~ lle manje a) pendant la guerre e t apr:" la gue r re, crnRiJ~ re l eI' p. R"ibilit éR ot 1 eR néceRaité" éo onomique~ nationa l e a unl.~u ement
avec une viAi- n tr ';' li.1itée au Raul territ oire a llemand . Elle n' a pa a auff~l' amment
tenu c ~mrt e Je c ~ fait que l' ~ llomacne à elle t oute Reule, avec t oute lia pu~RRance
éc r n<''lli 'lue " , vec t ute R,'n i ·,. ' rt" nce ,,~ur l' éc nf'mi e de l:~ivera, n'eat paa cepen1ant le centr~ éc n c i~ue du m nJ e e t ~u'el l e n' e at qu 'un cl ement, ~mportant aan" drute, J!l!l iR 1" 1' t , ut à f a it aUR"i ind i.' ,enaable que l e croi ent lefl économiatea alle l'lElnd a ,
.le l' écon'''Li e rpn l i al e ."
L ~ a :.~l"L...n,"
R' a,.er ç' ivent que là a uaai il faut int éGrer l'éc onomie na tionnl e
ja~ l' t~ r n '~ie ~~ nè iale .
On ,~ut c nAt:lter l re,~i~ r ~l!lent que certa ina ' grrupe a de " éc ,~ l e" d ' é c onomi e n;it i nIe fini"R ent à l' é;'" ue i. r ': c él~nte .,ar J i minuer leur intmRigennc e et IJ'l r admettr e
l a Jl~ ARibilit é ùe c~xiRtenoe F ur l' ';con "mie nat i onale et inte rna tiona l e. Ce même
car:lot ~rt- Je cncil i a ti -n ae r lltr ouve chez l a plupart ùe R ';c olea oont emporaine,, ' d ' &COlI
mie po liti~ue , c'eRt à ce ;' i nt je vue une autre preuve que l e" deux pO intR Je vue
Mnt ocncili bl e R, 'lue l' tc on c 'e nationale et internationa le do ivent "e auper po s er e~
ae j uxt&r<a~ r. Chez l e A i rinciIJ'lux repr éaentants de l' époque c antemporaine, parl)li l e I'
morts co~.c LcreY- behulièu, .ènJr€ Lies~e et ~a~ 1eR vivant a M. Riat ou M. Ger main
:..:trtin, d,..f~n"e urR _0 l' école lib ér a l e c ontempor a ine, nOUE! verrona oea de ux pointE! de
vue "e juxt _. R ~ r. DanR l e Jernier ouvraGe de M. Riat lea de ux po inta de vue Re juxt a," lOent; c~rclu~ c centriques, on ,a "ae ùe l'UL à l' autre et t OUR de ux s ont n écsRpairel' à l RDi"nce écrn -,:d.c;,ue . Si noua p'~n cnR l es d iffér ente" écol e " qui se aant f n~ée. en r éa cti n c , ntre l ~a caract~rea ~rinci paux de l a doctrine libérale n oul' trouver olUl /lPRez f r rt<.œnt a ccuaé ce .,'int de vue de ccncentra tion. Prencna par exemple' l' c G
le " ooialiRte ~ t en .~. iculi er l e c ' llectiviame dont Karl Marx e flt le fondateur i~"~
diat, en y ~nviRL':''9 I r. Roc i a lha ti n de a moyens ùe pr od uction comme un système univ erpl.
applioab1e a .teuR l~R.Et~ t~ du mrnè e , et m~me ayat ème unique . Par l' é tude de s œouvement. eocial1ste s natl.o'tl3UX i l apl·a r t:?it 'iue de R consid';ration~ internationales ne s ent
~" Uoluaivea ~: c .'tlfli2tr u ti n~ natienalea . Le l'r ojet de socialisation du crédit pORé
rar le ~artl. a ccl[.l1~te frc:nça iR ej; dont on f a it ét a t auj r urd' hui dana l a preRl'e e at
tait "ps Cl /ll eoont .rur l a acnce et e~t aJapt é à l a France. Donc conciliation et juxtRpo"ition de s. "eux,~~o inte de vus, " De m"ce
•
.
.
R~ nOUR pr en cna leI' ecol e a oontempor a inc s
~ui "e "ont J.ve l ol~eea :n OP,O Sl.tlon avec le point de vue optimiste de l'éo ole lib ér cal~oU81tr~~;one dcn~ l :e~ cl: de aolida~it é Qoopéra tive et dans les éool e R confea~i o~
Da e. ea tJ~e~ car ll ct crl.Rtl.ques de l' ec onomie nationale et internâiona le juxtapo ~ ~c~.
a ' li2'1ri~é c"c}~rat ive. Principaux re pr éaentanh 1 Léon Bourg e oia
'
L
V 1. Parl.s 1896 e t Charles Gide ''la ooop~ration". Paria Sir ey 1 9?.
('Ur L" on Bnurcec ia c' eat une a, lidar i t ' ·
é
.
' .
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~ "t à l e b~se Ju v lUL
t d
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e ~~oa e, une ~terJ~pe ndance néoesaa ire qui
lua"i a cntr .t ue Lécne~ur u ~ys eme ~t c'eat à l' aide de n ot i ons jurid iques Je
1 ... hnbit_nt~ ~ 'w
ceCl.a o~poa~ et dbvel oppe cette solidarité qui eziste ent~e
• n l, J:".€ raya et qul. eXl.ste auas i entre lep différents états du Monde ••
"la
,,~i~J!~i~:" .~
i
Mai" C'ùBt RurtOut chez Cha r l es -Gide que lea po inta de vue na tional et interna ti _
- 17 nal 8ent n e tt eme nt c o ncili ~ ~ . Inutile de r ap;e l er, si oe n' est d 'un mot, l e r Ôl e
trê 8 i l"j;' rt .nt j ... u ': l ", r Charlea Gide dana l a lI octrine coopérative et dans le mouv ~me nt c u l.(.r ct if. On l ' a allo l '; l e chef de l' Ecole de Ni me s. Le a princi paux membr G~ de c utt~ '; c ole btu ient r éuniR à Ni me a a u début du XXO aiècl e . Dana a on vol ume
"C ooptr , ticn " on tr ()uv ~ eX lJo a ée aa théor ie. Ma is Charles Gide a be auc oup payé de
fie l'cra onne. i l a un j ourna l "l' émancipati on". DanR t oute a on OQl vre et dans SC!l
a cti on ce m6 .. e· o u ra ~t "re de " 0ncilia tion se trouve a saez nettement mar\lu6.
Je v "UTlr~ iR étudier une deI' id6ea I c a plus i mportantes de l a doctrine c voj;érativa: ool1e de l a l1r oduct i cn ooopér a tive e t dire ensuite que l \lueR mots de l a c oncilia tion 1, ( nI' l e mouvement c oopér a tif inte r nat i onal .
•
1 °) l'i.J tc de r r oduction c oopér a tive est une i dée f>rt original e qui trouvE>
l'On aI;) l ic' t i on à l a f oia sur le j. l an nationa l e t internationaL L'id ée r emonte
juaqu' à l' r l'i ... ine du mouvement co opér a t i f de c ons ommation formulée danR ieR ata tut~
de la prc U!i ~ r ·c c co,ér û ,ive de c ons ommation. Rochdal e 1 844 . Les pi onnier" de i: 0chdr.l"
f ormula i<.nt 1 i l f~ud ra bien \lue que l que jour l e s c oopér a teurR f a asent eux- mêmes l n
producti on :e s objets de c onfl ommation débités danR les boutiques . -Cette id ée, Gi de
l a ~ ouli( n\J c", dl e df:vient l'our lui l a d is parit i on, au moina le r ecul du. r èI,'Ile du
producteur 'our l ' instaura tion du r~L~e du conR ommateur . Ce pr oducteur dans l a Bcoi . t é moderne c Ftle I.TaUre a bf.ol u; or, a ffirme Gide, i l ne devrait pas en Il tre a iml.Î. c 't
c' e flt l e r~· ne !u c onsomm'lt8ur qu' i l ~udra i t ét ab lir. Dans le capita lisme le o on;<o"lma teur e~t un l'0i mais un r oi fa inéant ; i l n,'a 1GR d ' éd ucation au po int de vue politique, i l e st ff iùle, iS 'llé ; cela ex. lique ampl ement l a pr édominence de " pr oduct eœ" .
Ave. l' al. lic:1tiC'l'. llc l a f or mule c oo.l-ü a tive i l f aut que cel a ohang"!; et q ua ~e c oni' C'"~'
mateur pr eIlllo en " in 1', l ire ction de l a r r oduction. Comment cette trani'for ma ticn
pe ut-ell e ot ,j ~ it· dle ~~ r "a lis or ? 1,u début une pha ae de tmmlition pe ut "'el'lViRa ger, l eI' c OOiiér a tivea, ,Je 0 TlA , luI:luti on Re r éunia"ent e n fédéra tionl' r égi onal e R et
créent deR rna~a "L~R de ~lli ol e Aa l e, m~~a sina de gros et commencent pa r l es ach&t" en
gr olO deAtin-: R it aL r ovi l'i';!l.'1e r l eI' b outiqueR cool':r at ives , il y a deR pay s où ce
"YlOtème f onc tionne . tla i1l apr " R cc "l'emier l'tade celui de la pr oduction coor;ér a tive
doit ùlt" rvenir. C' e8t-à - dirc que l e s Goo.llér a t eurA ainR i aa"oc i é R ]r endr orrt de a
f abriqueR e t t/l nl' c eA f a brique" cr éer ont l e" pr od uit" nécea"a ireR à l' apf-r cviRion noment J~" bouti<,UCR c o,' pr.r (l tiyel' . l..u "urpluR ces i dée " ne Rcnt pa s r e "tée s 8ur 1 0
t errain (l," l'ij éal , ÙU .,z'oj ut, elle" ont dé r éalis ée R et i l y a deR r éal i"a ti cn 8
<leI' plua int ér esMlIlte fl "ur l e pl a n nationa l e t internationa l.
Sur 103 " l a n na tiona l c ' e ~t en G~ande Br etagne que l' expérienoe e Rt le i- lu.~ a nc i or.ne ment e t 1.., i lUB l argement r éa lia ~ e auj ourd 'hui. Il exi ate de ux magaRinR de gros , un
ané laiR et un bc vsRa is . Le pr emi er ?o s "ède de R culture s, une centa ines de fabriq ue~
c oopér a tiv ES: a limeutati on, ha bil lement, chauuaures, thé de Ceyl an, une fl ott e ~Qj
aaNre l e a tl,;. ns ports •• , i l a r éal ia 6 l ar gement l a pr oduction ooopér at ive. Dans 1o"
autre s p.ya , n ot a mment en France, le mouvement e st m" in~ a ccul'é maia quand même il
eRt amoro é . Dl Fra nce l.iaea sin de groa , chiffr~ d ' a ffa ire mo ina important mai" qü ~
a aUfl si a b or d0 l'étape de l a pr oduction coopér a tive. En Allemagne égalemant avant
1933 oe meuvu,nent ét a it aRRez marqué .
Voilà l' e RR~nt i e l des r éalisa tionR l'ur l e pl a n national.
2°) "ur l e ' l (!n int e~~~~icnal
BURSi leI' cho ~ e " l'ont a "Rez avanoée s; d 'ur-e
~ rt av ec 1'1 crd" tion d ' un t'Ta nd r ouaGE? qui ~' appe ll e l' "Allianc e coopérati-{e
~t e rnati" nale" 'lui exi~te depuis 1 894 de"tinée à re lUeillir dan" un gr~upement l'ni~
que tOUE! l e I' adhérent" du syatème coopératif, toutes le" coopérative a de consomma ..
�-
1(1 -
. "
. tte féd. :ahon internationale oonl'ltitue une
tion, le Cl dIt "[,T l0 01e, e tc". I.;e
'ap ell e "le comité international
fo rme C'",~iull''' ble. Le deUX l eme or/,'Ü ll lRmt3' 11931 Il a pour but d' éta bl ir deR
·ro.t ~v eft ll El t du t e:3
•
deR r eLt icn" entra
coope
l
' ff'rent fi ooopera t'l.v C~" e Xl' ~"tantea~.. agrio?le l' et de conRO=
r "pJ.'ort" ,HI:r~ ~". 1 e
~'d ::ro~ co('rératif int ernationa l qui a vant J a
tion . .Ll ,a ':~t c~éc ",un :~R~ g;O~ ~~UOI:"UX udh6rentfl. Ave, un chi~fre L d ' af..
~~rr" ,,~ui ù 4~ mi~iardl' de flanc" pOl'!" le" mag",",,,infl de grofl adhercnv~. EnHl).r". ,i..l~"C ~ coop 'ra tiv~ intcrnoti on"-le 1 l :J.quelle i l adh'rait un, aflReZ e:;and
!~',,;;- Je ;~:e "infl de gro" nationaux. D~nR le dcmaine de l a produ otion COOp!r~,~.
't à l a con"truction d 'une u.~ine d 'infltrument" de 11vral!' on: .'r lhvo on R ne c l " ,
dé marre r l e mO'.l"cmcnt
,
.
par t \:..ur~ '- U t Qll.,ob l'le •fi , débruché fl UR" Z largcfI pour _a u e
0,
'le di~"i mule pe l' d'une p:u-t que,, ' i l a é té heureuflement formul é, q1.'u
rcnccntré dc~ commencement." do rüllba ti on ce mouvement a t0';lt de illÛ~.0 (le
nOClb rcu~ " d iffl.cult é" flur fla route et la plu!' import'1nte eRt la !'Ul.Vllnte: 11 ~o
bir n cl.ir ~u "ur l e plan nat ion~l coœ~e "ur le,pl~n lntcrnational,l~ p:odUCtlC[
eoopir- tiv i .plique une fidélit é, que je me pl~l.ral. d~ qU311fl.er. d heroïque de
la p rt h." CC'l'pér :: t iveR pour acheter aux mag:"" ' :1R de gr oA et , de la part deR
:ldhlr" :1t~ po'ur ... ch_ter à l a boutique co o p~!'ati vu . C' <l"t un pOl.n t capit'll lmpo_' tant.
19 tionaux d'InA ch"que pays e t de~ oonf( dér a ticnA internationaleA de, .. yndica h.
AinRi danR l u d, ctrine elle -meme , da n .. Ra t eneur e t " a c ontexture , e Rt l apr euve que
l' €oonOlfl i , litique peut à l a f ois accueillir le point de vue nat i~nal e t le point
da vue inturna ti , nal.
DanA A ' n h i .. t c ire comme danR l' on orl.g l.ne Ae trouve lE, cara ctère interiBtional
du oa th,'licü",,, .. c oi a l: danR l eI' trava u;! de l' Union Frib ourg de 1 883 , c'étaient de fl
artillanR du cu tholiciR llle ,"'cia l qui s' é taien t réunis ; en.. uite par le car a ctère univer .. el e t l u port ée mondia le de R encycliques: Rerum nova rum de 1891 e t Quadrage Rimo
aruÎo de 1 931 qui a tte ignent l'univ ers t out entier.
,~
l"
il
J
.Dù nl' l pr eJucti n copit'l lifl te 10 proJuction avec SI.R RtockR eRt un d e v '~r.~ c.
ment d_" c n',. ':ndc s. Danp 1'1 pr oduction c oo pér a tive l 'exi~tence de cel' flt ocke: n on
éeouHA €st : bpol umcnt in~ d:üPRiblc, 1eR ["briqueR CO l pér~ t ivE.R ne march:n: que
"ur cowl"lndC; l'ur l e pl~n natir"ln:ü c'n ~r8c aut 'mt de pr OdUl. tA qu ':!.l e n a ût L COW.
mand e" et l'ur l~ plrft internn ticl'Ill de mGCl<l, Or si 01.1' c ommandefl a inRi l ancée" cO
ré" li,, ~eA ne trouv"nt plUR emnü t u leur ':coulf'l!!~nt t out le mCcanj Ame A' enroycl , l
pnductiQn c ptrativ~ ne J'-ut lus ccnti:.'le:c. Et t out cela "'At Rubordonné à l ':
délit': ," S c orp':!" t ~ urfl à l eurR b"iq "os d deR dirigeantR deR Coopér aUye s nu
Illag"lRin c .:-r 0A. l ' (Juc3. tion deR ac[.ctcl.T~ c c· 101."1 d' €tre a chevée e t A' il y a
une difUr . ncc J " !'il< i l y a d~~( =ti onp '. (l la ocuü'<uc coopér a tive, du..un ga l'ln d'
grOR nctirn~l, de l a f ubrique co' pLr' ti. c, La pr~uve hemble R~fiAamment f ,ite
au P" int de vœ dts f _ it~. La conc ilia ticn de~ deux ':conomics e~t admü<: _ 'l r l ' Éoole de Rclid' rit é c oopfra tive.
!:G
c ,c ili:... ti('n dC~q lefl
éC (,;lCfl
cL; r..ieF~iolUlell.-;~ : catholici~me f"J.;C l.u : ,
pr oteRtantiRme l'ocia l .
Ch~z C_I' de UX éc ole~ l e mOrnE point de ~~c de conc iliation Remble devenir aujourd'hui une r é3 lité.
B. - 5i _neuR prenonR d ' ~ bord l~_c~t holici Rme R oo i~!. il faut dire, que fl Oit CCI
me dootrinE Rr it comwe I:lOUV~Clent, l e cathollcl.R~e ~ ocia} nCUR apporte l a preuve
de la p Rsibilit f de cette conciliati~n.
1°_ ~~_ùo~trine - La doc trine du cathclicisme Rocial eRt une ,doctrine
dont lcp i ete" 1(11 plUA i mporta nteR Ront AUI'ceptibleR d'une réalisation à la f~ j:
II\U' h . l~r. intern lt i nnl C O/:J/Jle Rur ::'e pl an nati~nnl. Cee i t"'eR Ront AUrt 'lt
1eR id(~s le :'hn c c=m et d ' rga.ni~3tirn pr ofes0 l.onne.lle.
fol.
- l'i léc Jt bie~ c rcmun e Rt une i dée U~Rez riche pour 6tre utili .. éc è
PUr 1: ~i~~ ~~ti'1l3l et Aur l e pl an 1."1terûai i onal.
l~
2°_ Ri d ' a utre pa rt nou .. envi ..age 0nA le me uvement noUF v oy onR que l e catholioi,.me Rr cia l ~ f a it l a pr euve de cet t e c .'ncilia tian pOf!"ibl e , nol.ll' trouvonR flur l e
terrain syndic~ l l a Confédér a tion Internationa le deR Tr ava il leur .. Chré tien .. (C.I.T. C,;
mouvement à p~rt ée interna tiona le.
NOUR trruv nn~ drnc d ' a b ord danR l e ca tholici .. me Rocial ce tra it nettement c onciliateur des de ux pe int .. de vue.
c.-
P,p " r nR enfin a u prot e Rta ntiRIJe RociaL - De l a même manière on pourra!
~;~l, ir que danR l a d nctrine e t da nA , le mouvement leI' deux car~ otèreR na tiona l et
tn~rnati , nal R,mt par e ill ement marqués.
.,
J ..
l 0) danR l a dcctrine un certain n ombre deI' id ée l' f ondamenta l e " du prot e" t anqiJ'_
me ~ ooi el quoique pluR individua liflte ont deR dével oppementR pORRiblefl Rur l e t err a in
nati nnal et i n t urna tir na l.
2°) c rrlll'lc nouvement il y a une orig ina lit é c' e Rt que ce m~uvement i nterna ticn:ll
eAt r e l a tivement plUA r écent ma iR depuis une vingta ine d'ann ée!' environ une f éd;r a .
tion internnt i r na le deR mouvementR pr oteRtan tR s r c i a ux ,,'eRt créée et c'est auj ourd'hui oett e f éd'ér ution internat i cnlll e qui a en Mmme l a dirècti'ln du mouveI:lent.
En /'I o'1,",e, l" ur c rnclure , Ri nous nou .. pl açons dans l' en.qembl e en face de s Ecol es
e~ntempf)I"linep. , l e car" c t ère de c onc ilia tion eAt nettement a cquiR.
Je v 'ud!'" i" t er miner ce déve l oppement en appelant votre a ttention Aur ce que
j'appeller 'ü l e ffi<' uvement origina l c 0nt empora in en f a veur d 'une éc on omi} internat:'. '11"le. Ce E"' nt de nouvelleR POuR " eR, pourronR nous dire, dans l e doma ine de s i dée s et
,ubRidie ireruent danR oelui de .. f a itA que n ous all onfl a v oir à paR Rer e n revue.
§ 5·- LeA IlTécurReurR au
na ti on<11 e •
XIXo e t au XX O siècleR d 'une vérita ble économie inier-,
Le mouvemen t eAt a RRez c ompl exe. On peut pour plu~ de clart é distingue r troiR
grande o r ur" nt ~,
~ l eI' pr éCl,..."l'eurR de l a l égiRlat i on interna tiona le du travai l,
~ l e Plouv cm~nt de théoricienR l'ur l' éo'-'n omi e internationale,
le m')uvement plu~ ne t per R.'ll orig ina lit é qui e Rt a x é a utour de l'idée da
libre éohanGe l.nternat i on al.
- de I!ê, - l'id; e d' ürganiR3ti, n l'r of" Rsit.:1nelle . i l exis ce de R Rynd ioat!l na-
/
�- 20 -
§ 5 --
_
~lS Pr~curseurs
- 2l -
de l'Econom~e Internationale au 17-èm e , t 20-ème
.
Après Robert OWEN, c 'e s t un éc onomiste françai.a n.ommé BLANQUI. qui: dana un
cours d ' économie publi é en 1840 , écrit exprl:esément : "On a bien fait jusqu'ici
des traités de pu~s c ance à puiss ance pour s ' I:ngager à tu e r des hommes. Pourquoi,
n' tm f brait-on pas aujourd'hui pour l eur ccns erver la vie e t la l&ur r&ndre plus
doucr. ? "
etèole.po int dl! vu e constn.c Le prcbHm p est différ~nt du pr écédpnt Il ~'ag+t, du d. donn ép s quo ~'001
l
our
rapport
au
p,nnt
de
vue
tif, de r & ch~rc~er 4uel a é té
peut quallf~~r d~ pos~tiv~s ~
3
couran.~
sont à dietinu3Utr
L~s fo~dattUrB
l~r cour&'lt
------
2èmr
C' e st encore un industri,ü français nommé Daniel LEGRAND qui Gn 1857 prend
l'initia tive suiv,mt " :
co~rant
•
L~8
- . l
èe la lag~s
T et
.
i s t e s l'be'-au
econom
~,
.1.
t urs du
L ....~s de'f-ns
....
3èm~ CCUTilll.t .
--
~~br ~
LJ
a~20n
in~-rnat40nal~
.r
~
L 'exposition u_niv~rs e lle de 1857, réunissant 11:8 délégué s d", l'Angleterre,
Russi .. , "tc .. . Daniel LEG~AND l "s saisit d 'tL'le p~'opooition internationale sur le
trsvail industr.lel . Elle envlsageai t 1; interdiction du travail dbs enfa.'lts la
nuit, l'âge d ' entrée d:l:l~ l ' tn~ll.flt:r'tr, jusqu'à 12 aos, et l'int brdi ction du travail 1" dimanohe,
du travail.,
l ' Economi~ I nt p.rn ~ tionole;
éohange int erna ti on al.
Je vous cit" nn fragme:lt d.., ct--ttl: pro p:l dtlon
S.ct io:l I. - Le9
fcnda~urs d" l a leÂisl a tj_o~_~lt"~ at}Era l~ du trsva il . - _ ._ 1
'~ne loi int~rnationa l ~ sur l ~ trava il 1nduotri~1 e st l ' unique solution
possible du grand pr oblèm .. soc i a l , l'uniq:!" mOYtm de dicpenser à 1:1 classe o~
vri è re les bienfait R mcrau~ et matériels dés~ra' l e s, s ans qUt: lùs industriels
..n souffr'lOt ,,-t sans que 1 :1 c oncurr"nc e des 1ndustrips de Cc: paycl "Ii r"çoive la
- -_ . - -
Bibh.2.'-E..~phie 1
travsil"
Artio1e dt: Mtlx TURM.AlW ;;~a .légi slntion int~rnati-:>nale du
Revue rntl:rnationale du travail de Julllt:,t 19 22.
L 'ar ~ ~ cl " de MAHAIM "La qu"stiv:l è.'; l & protect ion internotionü" d,os ;;r~
v:lilhurs " Rev , d'E o p " %nétr l888, p3g" 594 .
Dms c"tt" élabora tion dt: b
qU:l trE ph3ses i
lèr"
~e~sl'lt:!.c-r..... L'lt.<rn qticnnl
e, on p"ut
dhti"_ ~!1 '
moindr ~ 8t~~:ir.te;l .,
r
~8 81
190:J
1'..hE~.J.~ ~.s2.'1Q'±'''_'
~OO
1914
Ph33 ~
d. ~'~nit~q t lv~ privé~
~-=~.L-!;!t...-'--7-'t~~a i;l.on"31~- j?uJ.I_1 ~ .~!C t\::cticn
l'Associ o, ~ ~~ ~n~
lé t!31t:: dbS
tr-l-"
.... 'lill ,·ura ,
4è!D" pha3b :
1.9.' 9
- 19115 : P.has< d~ l :or~'lllis 'lti on i r: ~t<rr,:Jtional, -' ~u _tr ,_
vnil,
,
Il s' ~g1 t m:1int"nant s"'ll~m"nt du dég11l":: l~s prir:cipc:ux points conc!:rn- ,H t
l'Economie Int" rn 'lticn:11e , Oe qui su mm~f bst"ra s urtout , 1l3 1 -1 pr llmièrb e t l "
quatrième ph1se.
-
PenJ 'lnt c~s lon ~"e 'l n~é es , Ct sont des cébn tG de t héor ie d, développement
déroul .. nt , Cbtte ph'lSb donc, "0, 'lssez :dche - Ell e dÉbute t:n 181 8 par _un,j'
inithtiv~ r:'lU'I"U" pripe pa r un lncl ustr: " l écoss a io, Robert OWEN.
qui
BI<
C"lui --ci " st fr3ppé d" s cond!tion& d€ ',r;vail dépl orab l<:s d"s ouvriers_ .. t
pr.. nd l' inh l.~:lV~ d' :dr"6~~r cm .. péh ticr.. u..lX souver a ins r éunis ~n congrès ' à
AIX..LA-CHf, P[LLt. "n 18_8 Il d"m~ndol.t 'Joe limit" légale int"rn~tionalb il. III jou:.:
né" db tra-"il, P?ur p:u _~ du r(;ns" :!.gn~m,,nts S'.l.r "e tte pétit~on, VOybZ 1" t '3rt.,
lui-même , piliL1&...a-Lcn<:::... ~~ ~-81B ~t .l ' OlVra~~ Dol' ians d .. Ro be rt O'''''N Pa"'"
1907.
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2èr::" Pha SI:
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Sur Daniel LEGRAN~ ; voyez une thèse Ce droit de Raymond VŒI SS Gur l a léffisl a tion du trava il. Un précursuur d~ la législation internationa l " du t r 3va11.
Danürl LEGRAND "Son oeuvre scci al" et int"rnationalt:" Faculté de èroi t d" P-,ris
1926.
A not"r encore l'argument d" l ~ ooncurr~nce où il montru bi en cOmilltnt il
av a it s a isi l a néc bssité- d'une légiel'ltion int"rnationale pour p E- rm"ttr~ d'n:-pliqu"r les m"surp. s prott:ctricbs pour lbS travaillburs.
A l a suite de ~anit:l 'LEGRAND, on pt:ut citer comm" autr t précurs . ur,
WOLOWSKI.
Sur c"t ~t eur, voyez l'ouvragt< dt: ROULLIET 1 WOLOWSKI, sa vi " ~ t s"s tr-1vaux Paris 1880, où il d~m a ndf; l ~ prot"ction légale des travaill l urs.
De Ctt oUY'rag" se dég ag" toujours la même idée, c' <:st- à-dire que Cott " l ':~
gislation inttrn a~ ional e ~st ccrollaire de la législation n9tional e.
Quelqu"s a nné"s plus hrd, .. n 1873, WOLOWSlCI, ébnt r e prés l;nt O.n t à l'ass~mb1ée na tionale qui sié ge a it ~lors, dépos .. un~ proposition de loi ' n fav bur du
travail des femm"s e t des f:nfrmts. Voy"z là. dessus, la discussion è.n:ls le journal officiel du 6 FévriAr 1873, pag .. 270, où il dit !
"Depuis long t emps les n a tions s'entendent entre elles pour si_'m&r des traités qui ont f a it tuer beaucoup ù 'hommes. Je crois que le jour est venu où les nations devraient s'entendre pour décider en commun les lois de prot e ction Jestiné"s à préserver l'existence huma ine et à emp~oher les abus~i lui nuisent. Un
trqit é conclu dans ces termes produirait ~ns l'~ivers enti~r des résultats
bienfai s ant s 1 i l sera it s alué pa r l a reoonnaissance universell,,".
Je note, en passant, que l'nmendement n'obtint que 90 voix sur 597 votante
oel a peut vous prouver combien l'idée paraissait nouvelle.
Pour la.m@me période et en dehors de la France, n~us avons ~ncore un RTand
nombre de precursf:urs, C'"st d'un~ pa rt , un cf:rtain SCBENBERG qui effirme qu'une
législation à caractère nati onal seul affaiblit les foroes du pays. Il dit
�- 23 -
- 22 -
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"Nous Oyons tr'lv .. rs é un" époqu e db tr'i i t ~ s int " rn 'Üion!lux, nous v e rrons
enco
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un", époqu ~ où 1 '1 l égisl at i on :lYwt tr'li t o 1 '1 qu" s l.on s oc '1 e
v ,·n dr ') , ell e
~ussi, un objet d'bnt ent b bntr~ l "s p~uplp.s .
C '''st ég'll "mtl nt un outrb 'lllhm'llld TllIERSCH (L'Eta t ohré ti ~n 1 875) qui s e
dé cl 'lrb ~n f 'lv ..ur de l a l égi ol at i on int ern 'l ti onal e pour l a pro t Hotion de s ouvriers,
Un autre a11~mand ADLER, Professeur à l ' un.iversité de Tribourg . Voyez une
an ~lys e db SbS é tu de s , Rev. diE, P., année 1&88 , rage 94.
Dans cette mQme é tude, l' aut" ur souligne que l'interventio~ int " rnationale
pour égaliser l e s charges au point de vue natl. on a1.
~s t in~i spens abl"
Je note encor e pour ~tre complet, que d ' autres profeSSburs s ont également
int~rv€ nti onnistes e t se déo1 1r i nt p3rt1san de la l ég islation int hrnationale du
tr:.\V:li1 .
D..ux écoles à cette ~poque pr~nncnt jadis pour l a législ a ti on int " rnati onal~ : l'Ecol e Catholique d'abord "t l' é col e s o cialiste.~ out e s d"ux, pr"nnent une
p~rt ~ ss~z marquée dans CeS débqts.
Pour la pr~mière éco1~, il f~ut n oter l ~ s initiativ~s du Comt~ de MUN. Il
'lV1it hit ém"ttre dès 1 882, un vo"upnr .
~u -::-e des C"rc1 .. s 8n fav('ll r d 'un~ l égisl ation inttrn ~ tionaie du trav ni1 , Il était r epr é s bnt ant à l a Chambr" d" s Député s ~t lé 24 J ~~v1 e r 1884 , "t proposa 1 9 motion suivant e :
"L" goUV~ rnemént "st i nv: té R prép3.re. r l r ~dop tion d 'un" l égisl a tion int e rn:: tionale qui p~rm~t à chaqu" Et~t de protegér 1 (ouvri"r, S'l fUlllJlb c t son " nfant
contrr. lbS &xcès du trav:ri::', sans è.1~t r po'~r l' i n dustri" n !l tion!ll b ".
En Fr 'll1cé, Wle pr opod:;' tiol)- d~ CAMELI:iA, soci o:.list", .. n 1885. Eg·ll .. m"nt en
SuiJ3r , en bll"oagr-e, .. n B"l ~iqu .. ,
l.in~i, donc. d1!ls l ~ phaSe. des pdcura"urs, nous pouvons déti~:.Jc.r rl 'un" part,
qu~ 1 1 l "gl.sl~ tl.on n3. t~ 04~l é a elle tout" seul " parait inauffia antu , d'autre
pert, i l l a f 3ut complétér p::lr unb 1 égi81~tion ~"lt"'rn"tionüf,.
Cetté i déb ét~it trop nouv~ll~ h cet t e ép0qu e ~ t on
œ"in~ d" 1~ th50rie à c b1ui ab l' ~pplic ~tion pro tiqu~,
'1
pas pu p"ss" r du do-
C'bst là un point de vu" ~ss"z cu rl."UX et qui est confirmé par la remarque
suivnn tb : 0btte époqub é toit marquée par de nombreux traités d ' a rbitrage 1
dans ObS traités 1 quelqu ', s questiono étdent laissées à la seule compétence de
10 Bouverainet<S nat1 0n al e et soustraite~ à l'azbitrage ,
(,ette sU.Dce ptl.biH t4 est, à nos yeu.X modernes, un peu iml'ompréhensible.
Mais 11 faut t oujours replacer les qu"stlons dans I eOH' l'er~p<;c tiv .. hist orique.
2°) Une deuxi ~me c euse dE c ~t échec doi t être cherchée et trouvée dans l'extrêmEo diversité des 1 ég;,.slations· Mtionale e, I l faut l 'appp.ler que la législation
intern a ti onale par hyp othès~, n .. p"tlt qU!l Si appu.,yer que SUI' des l égislations na-tiona1es ass"z déve1 0ppé .. s.
3°) En.fb. et surt out; l a trois::.ème caus< do c~t éC!l"c Vl."nt d ~ Cb que ~'~n
présen tait commb i déal pour la ~é6ielatiol'! ~nt"rna~iollal e du tr avail, une 1 egl. slation uniforme dal'!9 tous leo Etate' Ceci a llai t è l'encontre de cbaque économie
inhrnationale,
Nous sa1si860n8
Le
mouvt::~~nt;
l~s
conditions de ouocès pa:.:- l'enalyae dp.B causes d'écbe c ,
B'o ril:l trtf; Vt;:YS 18?7,
v~:r:'a
une autre: 801ution o
' C'es t le r e;;ré sen~a'1t de l a SUIéSE D1COR'rINS q..'.:!. en 1997 m'lrqu(, l ~ t .;", rnant
d" la qaf-stion, si J'oDe dire . L'i.ds~ général.e 'iu'il exp:.:-im&it flSt la suivante!
Pour !'6ali s~r , l a législa ~ion int"x"latione l e du trav~:l.l, i l faut au préal a ble, agir sur l'opinicn publiqu& d .. s Et"to, "t, C',"6~ cette opini on pu'blique è..,s
Etats qu'i l fau~ o ~ganiser ,
Sa proposition "l~ fut paa occ"pté" pa .. ~~ Congrès, En v:.ici que1que.s ex -traite 1
"I ntroduIsc,z L:'l Suiss" la jourrée de 8 heuI'8s bt l ~:;'ss"z sub~ister chez les
peuples voi:rina 1 .... jQur:1oe è.~ II 0'.1 da 12 he~re9~ l a con.,.15q:.h:!lce- f a t al e sera
d'affaiblir l'entr~pI"~.,,ur :5u:.ss p. J""" !la lutte avec l'étrmger; l 'ouvrier suisse lui-<nÙm .. BI! pqti:-a . Imp " sez aux ::.ndustriels 'be.lges l'ir.tl!rdicti on radicale dû
tou t t r3vail de la f","oe, gr"v!<z lEI ']l ' :llP' rt'sponsab!li té sO'lpre calqùée à peu
pr~s sur l e lLoèale SUiSD~ ",-1; l. ai~ ~ Q " pbndan10 c e tempo suDe'.s t er en France l ' é t 'J t
de chosb ectue1 , l' ':ndt\strie Belge p,mss era 1f's hauts crio et se plaindra aVbC
raison d '~ tre aise h01.'3 d'état de CI)!1oourir a,\r'eo J a F:&'''anoe ''.
Excellent exposé, qui, 3. mon s ..ns, elDp!lchsit l'application d 'unb l égisl n-'
tion pr~ tec1;ri c."~
C.. tte deuxièm& pbasb
Yt, comm~ ooy&n d'étudi&r est
l-:.tion i~~~!'l1 '1-:; !.. on ale.t.,
i~t ,5réss,nte. à é \.1.dl.er, m" is s"u1"m'~nt comme preu-
c& qu on p"urrni t '1p~l "r "1 ea obst'1cles ele l a 1 égis-
C"tt" ph~~e des Cor~rè~
ZOBICH en 1651, de EEP~IN E<n
Un pH' plt:,~ 1 0L'l, :\.l dl t e;:.cora
1
"Ctott~ thèee est de'IEnlll" un p:drci.pe àe d.t':)~.t internat:lQnal. Consacrée pS'r'
l~à .tra it és int ~ rnqti 0naux, è11~ &9~ pa~ c e fait devenue le dro it protecteQë du
oommerçant Çn quelque l ieu que clrculent oee marchandise s .,. Pourqu oi l'ouvrier
de l'in dustr:l.e moderne contraint de 11vrsr ea vie et se santé à s~s patrons , ne
serait-iJ. paa dil,e de l a m@me so11ici ~~de que la marchandise du trafiquant?
Et Pourquoi , l'ét a t è.e Ch08E<S étant le m~m9 pour teus les pay s civilis é s, une
réglementa t ion int~rn~t~0nale ne ser~it-el1e pa9 dans ce domaine tout aus s i Mrrdiquée que J1()U~ le s relations connnercinls? ? ;;
M:ns C'f.Dt c"n'out la trolsièm" phase, 111 phase de l' in.t.tiative privée qui
est l a plus impor-~a:jte qU8!ld (lUX résu1 t ats o~tt:nus ,
�- 25 - 24 3-èm~ p~~ :
19ljO -
19~
.
4-ème Pha_~
PHASE DE L'INITIATIVE PRIVEE.
194,2.
1
PHASE DE L'ORGANISATION I NTERNATIOlfALE DU
TRAVAIL.
l-ère idéil : Toute institution d'éoonomie internetionale doit @tre sou tee;;..
par les opinio~s publiques national es .-
Comme vous le savElz, l .. s choS El s changent du tout au tout li. partir de la fin
de l a gue rre e t l e Traité de Versalll~s du 25 Juin 1919 contient toute une partie (partie XIII) concenlant l'organis ation internationale du travail,
2-ème idée ! Le mouvement se t rouve en marohant, l'essenti~l est de mcntr Gr
.
l e du t-.avail peut Otre réalisé".
que ls légjslation internatl.ona
Il nous f aut étudi"r d;\lne part l a décl ar at5_on de s prinoip~s donné p.ar
idé al : COlT du Tr aité de Versailles et d'o~tre iart leo ré~llt a t s obt en~s par
l'O.I.T.
J" rspp ~le rei que le Congrès de Paris ouvre le nouvell~ ori~ntation . Les
ropos- t :.cne du cCll8réa de Zurich sont reprises. On crée l'Associat;on I~terna
:1onal~ ~~~r le ~rotection légale des travailleurs. Elle oomport" d un cot: &es
s~tions natio~~~5 ocmposées de oommerçants, industriels, homm s politiqu s et
7
d~ l'au~r; côté , l'Assemb16e Général~ d~a Membres de l'ABsooiat~on.
Les principes s ur l esqu"ls repos ent la uoayelle Cü1stitution s ont inscrlots
dam; le Traité de Verssilles <-t qui se t::-ouvHnt à l 'a:.'-::1cle 427 "t dont voici
le t"xte ;
YB
"Lt8 hautE:9 part1f.:s contract antes rç~ C 0r.,naise0n~ qt:.':) 1~ bien ~tr~ physique.
moral lot intelhctuel des travaill"u rs sal nrj és, eet d'une iJopo""t anc" essenëielle au poin~ d~ VUe des nations, ont é tabJ.~_ pour parveu.!.r à c" but élevé, l'organism" perman"nt prévu à la E~ction I.et aesocié à celui de l a Société oeo Nati ons.
C"tt" composition double (s~otions na tionales et oon!ér~no~ int~nlational .. )
d'agir dans les d&ux sens ci-dessus indiqués.
p~rm~ ttre
Vc~s sav~z peut-~tr& comment .. t par quelle méthode cett~ associa tion abo~ tt t.
l un grand s'~ccèa ! ls signature déS 2 convention,s de Berne 1906 1 l'un sur l ' :"1,t~rd1ct!on du travail des femm~s la nuit , l' autrr, sur l'interdiction de l' empl o~
du phosphore blanc dans l'industrie des allumettes. -.
•
!.Vil -
Elles reconnRissent que les dlofférencea da climat, d~ moeurs ~ t d; usage ,
d'opportun_té économ~que et de tradition ~dustri9lle, rendent diffic l le à atteindre d'une manl.ère ~Gdiate l '~~ifolmit é abs olue dann les c~lditi ons d~
tr ava il . Ma is persuadées qu'ell es sont que le travail n e doit pas ~ ~r" cousi.d.5 ré
comme un 'article de comme1'oe, elleo pe:1sent qu;il y a G.eE mé~hodes mu:'."i Flc ~
et des principea pour l a t-églementation du trava il , que toutes l<:s c 'T. l" " r..2~~ S
in dustrielles devra ient s'"fforc er d' a ppliquer , aut ant ~ue l es cir"ùll"t 'ln C ~ .,
spéc i ales dans l ec !uelles E>l les puurraient se trou""r le permettrai','lt . P"r ..J _
oe s méthodes et principes, l es suivantes paraissent aux haut"s pa rt1 ,." c .J'1 tr ::t ?ntes, @tre d 'une importance particulière "t urgénte •
La méthode qui est d~s plus simples consists à élabbrer, à unb virgul b pres,
1.s teries des ccnv"ntions. L' anné" su:!. vante, à B"rn\l en 1906, i l n}y "u t pl~s
qull convoquer les Representants des t'ets qui n'burent qu'à apposer l"urs signatures sur l"a tbrtes prsparés.
Le premier traité ~ntr~ l'Itali& ~t la France eat signé lu 15 Avril 1904,
.111181 donc 1& succès s'étal. t manifesté o;:·â c:e aux eff'orts dEi oe:tt c; ass ocia tien
qui aV3it su agir sur l'opinion puhli~2e .
.
,
En 1913 , la m€me AS90ciatio:1 aval.t, p~r l a m~me pr~cédure , él aboré unf' ~u
,~ OGnv"ntion internatiohale du tr~vail, relative à la prot"ction du trava il
400. enf!!nte, R~ndez-'Tous fut pris en 1914 pour la signature dt! l:l di t e conVl-nUœ, =is la déch.ration de 6U&rre c;mpècha c" tte conférence , bit-:n màlh ... ureu 3l.-.
.tont.
Je note "~core qU'après l a guE!rre 1914-1918, l'aSSociation IntHrn3 tion~le
paur l~ protect;on légale de~ Tra7~ l:1E!urs reprit BeS travaux. Il y ~v~it nl ars
1Ul OrganiSJ:!e speoial l'{)rganlosation interna tionale du travail (O.I.T.). CeJ J,G-ci
Ile bOUda POl.l1t devant les résult ats aC_
'1'119 par l'O.I.T. Elle savait qu'il f sl!:!tdBtl~_ OJr l 'cpinlon publique. On lui donn~ un nouveau plan d'action. A par ..a._
publique dans:
--a...e é19L?
tat . ~d~e o~g2n1sation s'ingénl.a à agir sur l'opinion
_
.., Enfdin je ~Ot9 que cette aesociation internationale pour l a prot~otion l é....
bB trdvallleurE d!sparatt en 1925
rll fu
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~s"on
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sionne à l'époqUE>
av"c l'ssso. . , 1 n t ··:rr.. : _0naJ
e -our la lutte contr
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~t' ~-l ~ ~ Elle d"V1 t l '
4
•
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age et "s Assurances Soci~l p.~
e _n 1
aecocia,ien internationale pour le progrès soc ~'
,
lous s,~! VOn9 ainei à l a quatriè~~ phao,. et dernière ,
1 ~.~
.,
- _ - 'lv_on
l~ •. ~rn_t' .'l'-Ol" du travall d'} 1918 _ 1945. , qui est l a phase db
Vous rémarquerez en passant qu 'est effl "uré 1" difficüe probl èl'l ~ d _ l. lU!-formité de l a législation int snlational e du trav 'lil . Ce problème a 1·e9_' i!L ", ~.J
lutions partielles :
1°) L8 prip.cipe d~rig"ant, ci-dessus énonc é, que l E trqvail n~ dOlot pRS
Otre cons idéré simp19men~ comme une march andlse ou un article de: Comm" r c<: . C ' ~~t
là un point esse nt iel. Le t.ava il n' es t pas un~ marchandise à caus ~ ù<: la per sonne humain" qui es t engagé".
2°) Le droit d · assoc i atior_ &n vue db t.ous objets r.O!l contraire s m:x l ois
aussi bien pour les salariés que pour. l es "ClptoyE~rs_
•
,
3°) Le paiement aux travaill eur s Q' UY. s a1 3ire l a~r assurant un revenu de
vi" Cor.venable tel qu'on l e compr~nd d&~s leur t ern?s et dans l eur paye:
4° ) L' adoption de la jo"rr.é e: dt' 8 ::"e-n"s o'~ de la semaine de 48 heures
comm" hut à att&indre F~rtcut où il n ' a pas "ncore été obte~u,
5°) L' a dopt~or. d'ur. rt' poo hebdoilloda iT e d8 24 he~res eu mi'1imum qui devra it
compr~ndre 1" è.im ~ I:.;h .. , ~ou."s l bS fois q"J. B c" eerl\~t possibl e.
60) La suppreSêion du tr av ail d~ s enf ants et l l o~ligation d ' appo rt er au
travail des J " 'lD 9S g~nll deo è':ux C""'<;I3 , lee l1.mi tat io~s néc"s:1 3ir.. s pour leur
pbrmettru de con t:f..n"J.e:: l"ur éduc 3ticn e t d'ass="r l eur développ"ment pllysique.
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- 26 -
Le pnncip" dt! sü ~ ir .. égal sms distinction d"S"Xtl Pour un travai l de
yal"ur égal ,
Ba ' L ~ s rè glbs édicté .. s dans chqqu .. pays au suj~t d&s oonditi ons d& trnv~ il
devront 3ssurbr un t r a1·t .. m.. nt économ iqu.. aocbpt abl~ à tous l .. s trav aill eurs r éaidant dms h pay J.
90 ) Chaqu& Etat d&,ra o rti~ ni9 .. r un s b:vict! d'inspe ction qui compr endra dt s
femmt!s afin d' assurer l' applic9tion dbs 101S .. t ré gl em~nts pour l n pro t .. ction
des trava:ll"ursl
Tous c~ s a rticl~s ont l a conclusion suiv s nt ~ :
7')
Il "r.s
r ocl amer qu~ c .. s princip"s .. t ces mé thodes sont ou compl &t s ou déf:i.i fsS -i " sPhaut es parti~s contractantes sont d'avis qu'ils so~t pr opres & guih' po: :!. t i'iue d.. la Société d.. s Nations et s' ils sont
.•
Dautés !~ùu ~ t riell e s qui sont membres de l a Soci~té des Nat on: r o ri é3 &' l n5 int"J1US 1:ttects dans la pratique par un co rps
~~ p
) "
:ct~J.r , ils r épandrol'.t d&9 lr.. ~nf9i ts permanents S~1' les salar1es du mon'_e •
P -. S2 0LS ma intenant à la deuxi ~ e questi on :
~!;
ad~Ptes e~a:, i~: ~~~u
Les résul t ats
o~te~9.
L ' o rg~nie 3 ti o!l interns ti onale du trava ü re~résenté e à l a f oi s par l e ~ .~_
reau in~ ~ raa ti o:1al du travail qui prépare les dossie rs et par l a Confé re nce :L::.t. rnat1 0n ~le du t=avai l qui vote les proposi t i ons.
Av~~: de dire un mot des r éSULtats, i l f aut , je crois, signaler un poi nt
impor t e.nt.
La Confér ence interna tionale du trava il n' es t pas et ne pouvait pas ~tre à
l' époque un vé ritable Parlement du Travail , en ce s ens que l es t ext es qu' ell e
Ilacore ne J ~nt que des simpl es proJ ets et qu i do iv~nt , au préal abl e , obt en1r
l a r ati!::.catj "'n des Eta ts et mt!mbns de l ' organisa ti on internati onal" du trav~ il.
C.. tt "
Tut t!s :
10)
solution a paru j ushfi é& par l es deux s éries de considér a ti ons m,i-
!1.:1.L.Sc~dération
polit ::..SE..8.
2° ) Une considéra tion t&chn i gue
r.- 1!.P~c,?~idération
Ii~ s Etill.
Lt! n< s p" ct de l a sou'i'erain"t é na ti on'l l e
des Et a ts.
La si t 1tat i on particulière d"s Eta ts f édéraux.
ooli ti que : Le respect
d~)~9.J!Y!'!,aine té ~fÜ.!.o!!!l..\~
nell ;:::-og::-à J avaünt été r é:llisés depuis IB90 où les Et 'O\ ts t émoi mai'mt d ' ulle
lba' ouilltIL9€ :~'épendance En ce qui concernait cette souverain&t é n;t ion ll~
L& protl èm&
80IIII c~ 1; .. f cr:..e
"CI\lZ'd':.~' 1. c.:~7! e
poce , .. t nous aur ons à l e t r a1ter encore dt! savoir G~ ruëm e
P~U3 ~doucie , l a souver ai..'le té nationale n'a point beso n aL~'
l ans ee -pou= de nou"reaux progrès i nterna ti onaux,
be
~ .. J~ ' J~l. :C~u q.; ;e:: 191B, la considé:ation d' édonomie intt!rna ti onale n' a pll~
~ la so~ution alors adopt ee , d ' une Conférence interna ti onale d~
... ét. sll&Cr ..
n' ,ècp ~ e ~ue des projets soumis à l'approba t i on des Et a ts .
- 27 -
2. - Une considér a ti on t echnique : La s i tuati on Darticuli èr~ dLs Et ats f Sdé~.
On di s tinguai t lbS Et ats l ocaux t! t l e Gouvernembn t f édé r nl. En Sui s s e , ~~r
":x.umpl " , i l y a 22 cantons suisses av~ c au dessl.\S, 1 " Gouv"rn"'ment fédé r al .
Cec i pos é, i l se trouvait que dans t ous o ~s Etet s fédéra~x ~ l ~s q~ bs ti ons
de. travail n ' é t ah nt poin t d" 1 :1 o')mpôt enc e du Gouv" rnem"nt fe do r Al ma1S bien
dLo Etat s sépar és • .
Dès l or s , l orsqu'il s'e s t Agi d 'un Parl eme nt internati onAl " du t r avail, il
'lU nor.! d~s Et .üs
~ paru qu" ces Et at s. f édé r aux ni< pouv'l i ",nt prbndr b engqgement
s èp:lr és .
C' es t pour ce tte s eoonde r aison que l' on a écart é l a sol uti on d ' un Par l eme'lt inte rna ti onal. Ce t t e r 'lison é t ait encor e as se z f ort e pour motiver un& diepositi on du Tr ai té de Vers ai ll"s affirmant que dans l es ~ t ats f édé r aux, l es
pr oj .. ts de convent i on inte rnot i onal c s er ont c onsidér és oomme de simpl es r ecomr.l '1 nd'1 ti ons.
'.
D"pui s 1919, l es oh os es ont év ol ué et oert ains Et ats fédér aux (l e Cansaa ,
l bS Et '1 t s-Unis , I s SUisse) sont ' vt!nus à pr ooéder à des r a tific a ti ons . Ainei d~c
c& nt! sont qu" des proj t! t s d" oonv&nt i on qu' él abore l a oonfér .. nc ..- int r= rp.ationale
du t r w nil • .Le nombre d~s pr oj f; te él abor és dans oe tt e péri od.. ,.. st d" 67. Noue
pouvons dire que l a l ügisl at i on int ~rna ti onale du travail cst dwv.nu .. aujourd'_
hui une réalité .
.
_
D 'un~ mani$re gé nér al e , vn bst unanimement d'a ocord pour ~ cvnnattre que
cùttv Obuvre oompt e parmi l es r ésultats l es plus su~ st antisls d" l' économi e iDt"rn.'l ti :>nnle.
Un pr oblèm.. P&ut S8 posar : ·Est-oe que cett e oeuvre si bhn cnmra hncée est
vui ou non s pp"l ée à se poursuivre ?
I l .,st incont"sta~l" qur= l~s pr ecurseurs d ' abor d,
sui t", ont a pporté un appui tràs puissant.
~t l "s ré nlis'lt~urs en-
~i vn I 1.- Etud" de l' app0r t d 'un cert ,qin nombre d' éc .)n,)~iat, s libér '1ux
su r l' économi .. i n' .. rn ~ ti ùn al e .
L' appor t "st très di sp"rsé et t r ès i négal suivl3nt l <: s 'lUt "urs .
Nùus t r ouvons qu" l' on p"ut di s tingubr chronol ogiqu"m .. nt I HG appor t s de s
princi paux .'J u t"urs qui s ' appbll ~ nt : N')rman ANGU, l' écon:.>mi ste JŒ'flTES et
WILSON, ~tc •• •• • •
b notbrai
1 .. car aot èrb /.I SS"Z disp .. rs é &t I t! manqu e d" co.:>r dinc h >n
c&S a Jppor
t s.
~ans
aphie1920
1 Etude de WISSERING "Pr obl èm&s i nt "rn .. tbn~\lx éC"MUl lqUtoS èt
f i n::mBibliofr
cürs " Paris
.
Oeuvre de RAMSAY MUIR 'Nati onQl isme et interna t i onal isme" , P~ris 191B
Ouvr'lg-e de VIALATTE "l'Impéri al isme économi que pendant 1& d... rni', r . 'd-il::i ::; i ècl e 1870 - 1920" .Ii1 er i s Colin 1923 .
�- 29 -
,- 2 8 3- llmEl pr é curs "ur
10 ) N ~~n hNGEL : L3
~ rrb nb pnyb p~ s, l a gugr rb bst un ~nuvnis pl ac~~ 11 ' "t l'id ;~ fond~ent " l & nffirm 6b d~ns un prbm1 ~r ouvrng~ , l a g r nnmen t • ' " ~ b~
~
•
1910) L' t r ff in, & nbtt ",
db illusb'l publi ~ Il Paris (Libra irib Ha ch" tt"
•
au b U ~
".
6 1.' tl." n
Il s .)uli 'mu l a f ')li e diO s (\rm "munt s ~ C" tte
v .
.,
D
mHnt d'ms C e.t "UVr:lgb 9'.1 p "
olitiqub pùur lui, s c h.urtb J. 1 '1 solida ritJ é c on omique int" rn:,' t! on nl, li . 1'" f,
~',st sur t ùut s ùus un ~n31 b sp~ oi 31, 1 & p~ int . db vu" de S arm bmbnt s , qq e l b problèmb int. rn1ti m'ü bs t f.Ib J;rdQ.
DaM Cb ' livrt , m r "l èv b db S a~"rçus sur l a vi " Ôovn oml.'qu" intbrnati onnl t.
En s~oond li bU., c ~ t ~u t~ur r"prbri d' IIpr130 l a gu .. rn, 1914-191 8 , s a oŒlpagIlE. dnnD
Wl" J , uv r;' n .uv"llb i n ti tul û ''1" C'lho t Européen" Paris 1920.
Pour 6 tudibr ce point, il y aura it d'abor d à pr écis er c .. qUI: l' on pr,.u.cait
a pp hler l " s dess ous de la conf é rbnce de l a paix où l' on c on s t n t ~rait l e r e cul
de c"tt", é oon omi e int e rna ti onal .. dans l ~ s travau x pr épar a t oi rua .
Bibl. A. Tfl RDIEU l "L a pa ix", Paris , 1921.
V,h'1 t r. 'Illy haw"ne d in l' ori s (c e qui Sb pa ss a r é ell embn t à PARI S)
B r~ chll.T e amério aine; New Yor k 1921.
Not l '1 .. l n Rtvu e d ' [ c onumh Poli tique 1922 p. 41 5.
"L ~ t;-an s fert dt: gr'lrid'ls sour,o&s de miner s,is de f e r de l'All c' ll ',gnE: à 1 ...
FrOnctl priv 'Ult de ce f ait une popul 'lti 0n de plus . de 3 milli ons d ' tlt r " s pour
l e donnbr 'o. unt· p:JpUl , tion s t '1t i onnul"ù da.·moi n s db 40 milli ons, un tissa i de .
réali s er • •.••• ,,; I l cri tique au os i l a p')li tique de Ve rs a ill El s. "LEl C h ~')s . EUI' 0péan" bs t 1':,. cri tique de 1 <1 poli t ique ndQP~ ée Il 'V" raa ill e s e t 1 " oontinu a ti on
db l' o~uvre intitul ôE: "L a grande illusi
. on".
.
2° )
Si l' on r eg'lr J t.l l 'i dé" clb s oli deri t ) é c on omi qub d'lns 1" Tr ',it é df.. V<;rs'I illbS , OH t r ouv", qu ' El ll .. .. s t b i bn bxprimSG dnn s l bS s r ti cl t:s 22 .. t 23 'ot qUE: mü·
h , pa rt "ll ~ n ' "s t mis" " n Obuvr" u t 61 nb J rée dr.m s 1 " dé t ail.
'
",TiSON; qui
i jûe que
pré par a lb
l~
tr'~ité
guorre n e pay e pas.
de
l' 6c onomi s t E: KEYNES .
"Le s oon sequ en ce s écon omi qu &s dt: l a Pai x " tradu c tion Fr ank . Pa ris 1920 ,
L' '1ut,-ur, dano s on v olum.. , montrt: (livre 1) l ' i nst a:.il ité dE! l a pOpUl ~ tJ. on.
l ' i n s t ab ilit é d.. s cl ll ss e s l ab orieus a s " t c npi t al ist es ; l e li vr" II tout bllt ie:r
bot ins piré po r l'i dé e de s oli darit é é c on omiqu e interna ti onal ... Enfi n pour
oorupl é t " r c btte annlys9 de s pr é curs" urs, il r e ste r a J.t à dir" qu ... l qu " B mots dl:.
Tr'l it é cte pa ix d.. Ve rsa illes (2 5. Juin 1919) lui - même.
En v "i ei un. ci btion à tit r" d ' ",,,empl e , · pagE: 8& 1
L' ~u~~~r ~ ~age ~btte
1
L ~ a a rticl ,~ s sur l' ôgalit 3 do S t r, it e m~nts ont J)nnés li "il à. pl u s i "u r s
di scuss i on s . Sé,nc t du 24 Nov"mbr" 1923 dt: l' A c ~Jém"" dbs Sci'-n chs /,Ior al t: s " t
Poli tiqu"s (Bullbtin 19 23).
•
Vbrs hll ~ s.
_l , :
"Lb 'pr é si d..nt WILSON, l a gu ~ rr"" ·l n 'pa ix" Recli~il de s Dé clnr", ti ons du pr ésid.. nt d .. s Et :It.EHTnia" d ' J,mé riq,il" e\lr l u: 1;Utirre et l a Pa ix. Bbr gE:r Lbvrnult
.
PRris 191 8.
"
,,"
. . ..
'
,
Un Lé on BOURGEOI S po s" tro i s con di ti ons
int w n a ti on al ", v é rit a bl e :
D ~ s l ' bns "mble, l a position prise pa r 'Wilson a~ moment d ç s ' né ~J oio ti ons .
d~ Vbrs aill ~ s ,av~it é t é pr épar é e par l n politiqu~ pers onnelle du Pr6sident >
Dès 1913 , .11 avait a ffirm é qu 'il n ,f userai ~ l ' appUi dit s on inf lufoncfo ., tU: Entr<; prises encri c'lin"s dans las p~ ys é trn~ .. rs qui · tentE:rai ent d ' n bu s~ r de l eur
puiss Onc b pou r ' expl oit er de s p<;u pl .. s trop f a iblbs pour SE: dé f 'm dr e .
'
L' b ss ~ nti"l d" l' obuvre db Wil, so n, C' ç8t~ ~ 'progr amme loin ~8 points qu'il
publi a peu d.. temps .ava
nt 'l ~ fin dt:3 h'Js tili t6&
' -~
. , ,
.:
.
''1 '' s .;rand"s n . ti ons qui n ' oSGoci èr"nt poUr·':d.it~r ':· ~, . ' "
.
' '.
eont <I·:finit iv"m~nt unüs d'I na h but ,
. ' . r.,
.·:unpo rl. a ll. am .. SE:
1 .. grand dé sir d~ justic" d ' sint'
. c )~un d" c onclurb un .. pai x qui sa tisfas s e
h6ric li n h 12 Novtmbr~ 19 ~ 8 ). c r" SSUb u m.m de bnt: ~ r:." (Dé cl ar a ti.'m au Con.; I è.
Dt.,u trb p rt, i l f 'lut n dt ér
,
d
l'on l'.ut dir" , l'ar l' 0l'ini on pUbi~ au ":Ui"r moment, Wil eon n é t u l(l:cho s i
lrnno~, on lui Il reproch~ de n e
que amer c~ine , et ~ nfin, vi a-è-vi s de l a
Franc", qUb6 ti ~n qui bs t tr~e d~f~ ~ 3~:Qi~ . touJ ours ~énih6 lbS ihté rAt s dé l ,
t~rni pns.
·
.
. ~ dans le dot a il de l oqueIlle J e n b n. n"
r
!
Bol1 dnri t " é conom iqUE: internation al e ).
2- ème conditi on
1
Un livre con sent Efm ent aux r ègl e s e t aux snncti ons 'le 1 "
Soci é t é de s Na ti onsj
3- ème c on diti on
1
Un v é rit ah l e dr oi t i nt e rna t i on al e t un tri buna l de h.:lu t e
v nl ..ur oear gé de l' appl ique~.
'
J ~ v )u dr :I is vous montr~r quelqubs oi t a ti ons. i.u momunt d" l q ei gh " tur ... cte
.
."
l'srmi n tic~ 1 il é crit:
. " . . . .... . . ... .
lk..n.~(Jin 8 , on p"'l t 're tenir à ~ on ~ ctif
P'}UI' U1W Or ci'lIl1S a il ,,!'!
Un " ~'Uff i !Jante c ommu nat:.t j db per. s éGS "t d .. s ... nt i ments
e ntrb n'1tions ;
l-è r e c on di t i on
~
n é c (~ ss'I ir bS
,.
d ' àv oir a insi oouligné l ' i dé e de
Mais enfin, Il ce troisi èm .. point d" vu e , on peL'~ di r e qU b l bS appor t" d , ci
tra i t ôs à l a s olidarit é é oon omi qu e int"rnn ti onal " 6 t a i ,:nt trè s f~lib l "s, p r "'~ 1ue
j n~x i s t ants .
[, i i n , il y aura it lhu aussi, mais c eci ser a it plus poli tiqu r. qu' ec on om'i..,
q u ~ ,1. "uivn , . dans l e dé t a il l' o~uvre de l a Soc i é t é des Nati olls qui a qt'. col qü.e ,
f o ~ s nb an donncl l e t erra in p oliti qu ~ qui é t a it I II s i " n pour a b or der 1 ", t e rr.:t ~ n
é C'Jnomi qu e.
C'
Pou:: con olure s ur ~ ,, :ta deu xi èm" pnrt i e d " n ot r e dévlll opp,·.mlmt, i l r e s oo:r'c
tt" i de .. d" s ol i dn ri t e e oon omi qua int" r na ti onnl e qui bSt un ... i dé " f .} ndam~n t . } .
�- Eoùpù Loctcrat :LroisJ~!?
c_ourl;Ilt
1
- 31 -
1"8 partisans dans 1_' écol " li1:~rale du li"tre
é chan/;H int ,,~ti_onal 1
Jpir.o<luill.2!! 1 Il faut <touli,;ner
nal s ,_rai t particuli;' r~m,mt important
int"rnationale 1 ai v érit a blem"nt l " a
0 0 s .. rai t une assia" particuliàrPID(ln-t
int"rnational e .
cùmbion CH libr" échan~e internatioJ')1\r la conati tuti o:a d" l' éconwie
o archNldis"s circulailmt librEmlent
acc •. ptabl. ' .. t Llolid" pour l' éconOllli ..
(\ommb impr .. ", s ion t;éné ral<l de ce troisi",,,. courant nOLlS pouvons je
crois ilir" qu 'il y a sans dout", dea ,;fforts '1ombroux mais C],uant aux résultats concr._ts ils sù!1t aD S ùZ minc e s ponr '10 pae ùir" inexistsnts.
1'idé" HS t la suivant .. : il faut inataur .. r 1 .. libr" échan.;" int f- rna-tional dt CH libr.., é changH ,>ura d ' aill<3urs d,os cOIlséqu,mces h.rureuS HS au
poin t d", VUO' cul turnl, moral et pacif iC],u".
NOUD al1 0ns OUivrll ici l' ordre
chronolo.~iqu "
1
- Avant la i;u"r~e de< 1914-1')1 8 ;
p.-indant Cfitt<:: !,'U1-:rra;
- et J?"n.d.a.'1t l' '''nt r a-d"u x .jIle rr"s .
,
AI
1..vM t ln. ;;uer,t'!'J!i--1-4ëJ..!2. : on trouvurait ..,t n ùus 1 " trouverons
d'aill "urs, da.lS la thé ori<, d ... s valffilrs int",rnational e s, <1.es précédents
di,;n" s d ' l';tre û.ot é s. Oh"z l <- s cla""iques au l5J-èm~ sii3 cl " Stuart Uill
"Princi pes d' éconJl!li , poli"ti C],up. " 1848 1ivr.. III p . 85 0hap. 17, § 5, se
montr •. '; r ès convaincu po rtis an <1..; êett" s olution.
Pour c~tte mOm .. pé riode il y a lipu de cit .. r dans c otte s é riH l Hs
aut eurs suivants 1
1' ûconomist ,. français Molinari "CommAnt s o r ésvudra l a qu"stion social e" ::lOua donnH l ~ pI ns clair d" s"s i <1.';"s s ur n otr" probl èmb . Sa t hèse
aAt approximativ"IDGnt la suivant e : jadis d 'rulci"nn~s civilis ati ons qui
s c. Gont fùnclé .. s sur I II ':;u.. r re e t la cu:lt,uèt .. , l e s nouv.-ll e s sur l'industri<-, ,t la produo tion; w=ii3r " dé tourna" d' affimer qu e c' HSt la paix
unive r'IHll " <lui découlera de l'application des princip"s t!u libéralisme
surtout au mili<-;u cOlJlffie r ci al.
Cett" m ~m " t ..nda.'loe •. st à rrü,wur d-ms l' O« uvr" de Frédéric Passy
qui mèn " d,· nombr eus .,s campagne s pour 1 .· pacifisme propr r:m9'"û.t dit. Voir
la c onfé r,~nce qui s'était t'-'nu" <ln 1 867 .. t don '~ 1 ., COl!lpte-romdu e st rappO""t é ,on appè'ldic<l dans l' ouvrac& d ' Est ourn Hll " s de Constans, Faris. Alcan o 1'104. 1a Faix nt l' :mns", i ~"m ..n t pacifist e .
O' e st aussi Yvos Guyot C],u i bâ tit t~t un syst èm .. sur la moral " die la
Psris 1 896 . Il 3cri t : '''la conc .. pti on lib r u échangist ... produi t un sursaut d ' ént!r cii " di acti on pour l'indivi du, du bienv&Ulanoe , de
con:fiancu Ht de solidarité il l' é g a rd d& 1 'humanit é t out" ,mt i ère".
concurr,~nce.
En SOIlJOl"-' nous trouvons plus de dév"lopp"O"nts sur Cu <lU ' on Hstima i t
al o rs la c'ffis é<luHnco , 1 corollaire du librb éohancru , 1 " pallifisme , que
sur 1 " libr,: é changf, propr '~en t <1.it. Déjà à c •• tt" 4poqu<: il y avait un
mouv,",,,,,-:nt d 'i d';" dans la r "vu .. "l' é c onomist e uuropé"n 11 d" p i " rrtl Aubry,
professeur il Aix qui é tait pa~tisan de cett H idée ct la diffusait larGement •
•
�- 32
"
Ec 'lp ) Doctorat
Voici qu el q ues c on clus i ons à tirer dé
33
c~
chapitre l
:
l - ère conc lus10n : i l faut admettre l' éc onomie nationaL~ , et interna'
,;cp
, s sa,re3
- -,
d ans la conatl' tUt1' on de la scienc .. économique
tiona 1 e comme
ne
" et d ' est là sans doute quelqu~ chose de précieux.
,
-
;
.
,2-ème
con c lu 3 ~on
~omie in t eT1'lationâ~,-;-':
: Il y a quelques apports conat'ruct i fs
La l ég islati on interna Ll0nal e du travail
d~
c Atte éco-
•
La solid'a ri t é in t ~rn a t ionale ,
Le libre éeha n ie, Ia c teur de pa ix mon diale d'autre part, La pr .. mière
" est entièr~m ent a "u" F ~ ~ 1;,,', l a d"uxièm" .'le heur te aux ob.j .. oti.ons que je
viens de ' vous dir ~
,
"La t ~r::"'t;: :J:'fxa!lt . .,"rs.. tui".; e.:J'."nt e ~ s ri .::!!-t1:: 2ce .1V.-:~ l' n t": ~_nf ir.. ::_~ à.! Y ~ r
~ité .ft'! nat1.:..! t7 et d' d~ o~ i;!! IJ~ :l r ot:..s les tlln.-- (. ~ 1:;Jp0.3 1.:: ?:t. .I..~n t>:1_~~oit~ r
et ,., 1"5 t:".:mû::·onnt:r ~lJ. ·'o:::.l b~"'''''' . ~ ] s ' f-ln::") ;"t ~\..l e ~h!}'cllr ~ ~ ;- :. t , l')l.!yol.r
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~. la cCt..n::tu.."1ala a P(Üill~lQ"!e li laqu pll H il ~ € j v.i l ~t e t Y,.ü. i 1 13 ~ (t~.~':"'1~~ ' • •
:'aIiS t .:mtt-s 11-"8 :;'O:l ~ : ;'t" e lt!s ri ch · . ..; !31d 8 n 3.ti.1~·~ 111-:; s er t t;.;~;C ·, tldP. C ::;~t'.: un
. . . S rUt; qui :1lex:clt.. ~ ::" ;j :t: d:"SC'!l.iî'" d 9 a 0t.ivi~~3 1,,&.ola ct l......l..o ;;;':- ~ J.'o·. . . t ~n~::;..vl.J.u,
~ ~ucllolU~ natio~~i t: râ~~-~ r~l i l on~ qu'il a}-'paI·t).E.ro..!!l~ (1 ' 3.i !. t a .~':_ 8 li ,
·~0! .S è PZ:IH9 i ~ t.!"'. ~ r Hp~!=)p. a (h.. o!10IJiq \l r: ff J:j~'" lt"; FJ l-'~. è. l ~,n ~ }Ja:'.. aj. t ~ t-t '5a..l l. t e
!::..r ,~ c 1&5 <iut ~d ~ P2.rt ou ~ : ~E .... .:.J..t:'Ur s p:t rJd·:. .:' ';:'6 E." .' :~0n t l ïh r ~:I.tl-:ll t o : f ld rt~ s n.
2- ème Ch sp}, tr e
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j,.·éohan';t: C i o,,!3 t t. d.i:::t."' V~ .:'S 5 ..J B b2..."'18 r ~ s -t ::", ..!..c1; i ol'l.:' r~i.. ent :!'av~;j 1 ";,;.l21at lVI.:! B
t..l\..?].S l b ::O-J!!I!~ r G !;": nB ti o~::.: 'JC i n tt' IT..ati.Jnal, ·l' 2.C~~'!: pCU·PaI'.t t:! 1. r~:- ,(t : ,Cf---}
l"~: li :3(!l3LS~, :'e~ rro..!.' .'.:'.t\.~ d"" n l ~p ù~·~.a ql,;ê~'_ '::' pS"~:Î~ i H Ju ~~l.H; :O~ l:> rs
ii.spara'l. t t C\:.,li r'~c':'n ~ t üHt~ r a ::"s.ln du cOL-.qü. an.::- h ~ "tl i cnc;Ûv d. 1 & fsvt:::'.'.r
c,'=,pro ~r~ 9 "-as i a .. s dÜ à la oonc"'Pt: on d'J. st '. eut :;' ~p~'u'3."icn ,l.L è.,,~ nu~ain~ dlsparG~t!cnt 9.t:'. 9si t o\:.s motifs t:! t t OilS è..:?r::J.. rs ~_H v'1: ~r,j,,-elt ..
"
( c: ' _
, Rn att.m:iLnt l i s'efforo" d'y
1) - Il y a c ert e i n ,' s t h é ori " s 'lue j; ap".l l e rai dir"ct"mtmt interna-
4
·X
1..
•
.,
Cf'J:'l S
ti tUérait:lnt les élémt:nts
, J'ai dit théor i es ' en effet c~s idé .. g sont d ' ordr" th é orique ont un
caractère abs tr a i t mals ,,, pr é sent ';nt av" c de s nua n~ " s v a rié es. Tantôt
thdories pro prbm bnt dl te s l ca r a ctèr" s e~l am e nt sci " ntifiqu~, tantôt doctrines ayant 1;inten t l 0n d;as ir ~ur l .. s f a its e~ dans le domn ino dt la
pratiqUé, tantôt encore d~s '1 013 n'Hure.lJ. eS économiqUe S qu'on prétend for,mult::r.,
.!.1llJ
=
s i t-; ".l f:: s é ta:t-:n t jumtin exa~t ~ s
internat ionel e à c on G truirt;~
2° - , Et d 'au ';; ,,, !; t héc r i"s qui s ont à ca r a" t è r .. indirbct"m r.nt international , c' ~st à d ir~ qui à tOllt prendre n' emr i è t e nt pas sur 1" domainb de
l ' économi e int ~ rn s ti on ~ l " , ma i s peUv ent ;;;tr" s a ns dout e e onsid8:r:éts légi ti . m~mt;nt comme p:"'ép'3r ant Cro t 'tl-: éc onomle int c rna~ion a l e ..
E," ,
"uell" i14e pou.')n.a nous :iégager d" oe t:::'Oi 31,èc >< mOu.VdCt:r.t " L: i ié e
'l'l;9 le-: libre écl...ar..ge in~,",rnati:lnal t-.ntFatne fatalt.'Jl fo!1t ·&t n~c~~~- ..~":n . 'nt
véri table p"oifi~e . )u point de vu .. cTi ti 1U., 11 ", st l '"r-JS;;:" '" du r"no"'·.tr.. r un" t"ll .., idée 3.anS en montrer 1" caTactère uto:;liqu ... , ,~,lJ""i dc'üe ,
~\ c'est la part,d: Yé;ïté :J.u'all ... c'l~ti~~t, Ip libr~ é0h~~Je i~ t~ Tn~ t 1o
~ aercü t app"le e. faJ'1! disi'ar!S,tre la rivsli t € G%ncmique Ill':' ,r bH ore
t U
'lue l"s mat i tutions m"tt ..nt en OBu.7Tb c"tt " écon0",ie ::..!. t '.'lie.tioli&i.e et 1"8 partisans de ce troisième coù.rant n'ont pas <ru l' S:L::" le B' en
c')\:.oitlr.
gU1
' d~ l ' économj~
L~ péri'Jde dtarmerrtt':nt ~t de tension d:!..?l cma t~.s..: e ap::-è3 19 3 5 f d:..le ,:'1 '.1
.ait].Sr:'f'!'..; a contrdoa~:ré C~ IlOUVumen't d :' (I~~e~ 8t nt! 11...::;" :j- ::\.,; C. . :r:..A
<:.2 =e tres f ",i:'le a'~~omtion; l'ère n '';tait plt:s à c~t tb pa~x t "l l ,,,: ~ è.é a:f. t:.t; Cç 6::.n~ : H ~ pré'Jccupatione qUt:! voua savE" z q,·.i.i é taihr:.:t 1(.1~'· :<j.?-r:.'tP:1" ~
!--?
s~ul én'on d J J. '~è't l e c ~ tt e r 6ch~ ::, ~hE en accuse 1_ carac t è r e 6:1s et 'sl. j'oe'P. diT~ 'l. ' ép,~ rpill~ 'TI ent . Ll, n'y a pas, n011S l ' avons d it
chapj,t ré :,r è ~ âdHl t de 0 01lStrv ( ·,'i~;1 g lo: al", i l y a donc d .. s élé,r ec.h,.. r oh e I qld çà "t l à ,,"uv .. n t con s ~ itu e r des morc" aux ou de s
.dlat j;~nt B pou r CJ.. t t~ é 0cn om i6 il! t t: ~:-natioi1ale~
"
tionales
t
pr ~p arer l'opir..ion pu~L
Le
'con tinu
d"ns le
m~nts à
pi l::: rr€=s
,pou;r met trb :ln peU d ' oTd r,· dans CrlS n Ol1lb reu:t: dév~ l opp ... m ~r:ts, on p~ut,
je erois, adoptr.r , la c l~ ~~ i f ic a ti on suivant .. ,
,Te note :J.ue oe :n~" Clo'-!v"," .. nt de libr e éch1!r..;e a é ~ é rq, r:'~ par u n
not:vr.~. o=-t;::me , "l i o::-èe navurel " .lont l x . E>r·'j,: i. L .. 3' ..."1: ..i.:1 e t I t:: ':cntl8"t~r.
:1 ?our~ui t unë c amt-a.o-a~ e n favHUr ti lun~ 8or'te de r épubliq,-,;.e B\:.~'\ :,a n a t l 0n a -
Is.
'
Mon ob j "t dans ,' ~ of.!I pi t r~ s ~ ra û " l'e ch,, rche r dans l a sci"nc" éoonomique ' d;aujour d' hu l q" .. ll~s ~ on t l e s considé ration s 6:'ordr~ théori q~E qui
pf:uv en t ttr(~ f"T,-1 9a -; é~s oomm i::: yalab les ~ com[t~ pré paratoirés pour l t ecpnomie i nt"rna t:.on31., q".l ' Ü S ' agit d~ c ons t ituEr ,
.
'
Pou.r l' i1"s tàn t 11, m' e eo in dl.ffé rt1llt d ; o pé r"r une distinction pour
marquer 1... c ara c. t èr,= ~xao t du déVt lop pement: con J idé r é : "st- il s e-ule,mbnt Une théori e 0:l 'pré~6 nt~ - t~il Une a llu r e d~ do c trin e ou peut-on sanstbnnér l ' intent i on d :y, \'01 r un," ~,oi na tu!'d l e ?
Donc q\lelque soit l ', ~s;;>,,'Ct pr atique dé. ce s ciifférent s dév " lopp .' m~nts
JE l"s , prendrai 1 " 3 u ns aprè s h s au tr",s s ans :reche r ch er s; il s pr é sentent
ou non l'aspe ct d "lln ~ ~' h é o'r j ~ , d;une ,c. o ot r i tle 0 U d'une lOi.'
"
�Eoopo Dootorat
- 34 Deux parag::'3"h.s dans c~ chapitr~ •
a' coractèr~
~
, lop?' ,,~n t s a;, cerecte'
Tt
dev.
dév"lopp~m ~nt8
§ l
§ 2
dire~tem~nt int~rnAtional,
ilJdi;:-~ct";;)tmt
int"rnqti,onal.
§ l S~cti n n l - D~3S c.tt. séri~, .t l su ivrb DSS"Z s"nslblHm.~t l'o~drb
chronol06 1qUb, ' i l faut fqlIe '~n" pr.m~èr" pl'1lcf; ~ 19 fam~us" t~es~ d. la
division int~rMtion'ü" dt! t:'lY-'l.~!.' C'"st l~ un elé~"nt .ss nt:I ' ~, j" ~~
soulign., d" l'éco:"lcltt" lnt"lTl9tionslb. Sl c~tt. thes", qui .~ ete pluslIlUrs
fOls formulée est .X:lCtb, n~us ~u ron s .1 V"C " llb un morc"'~u i"lport 'lOt d.
l 'économü int~rn ·,ti onlle "n qUestiCl'l .
Malheurbus~m"nt
1: idé" d", 11 divislon i nt"rna tinn31b du tr~v'\il n' bSt
abordée par los aute>lrs ct ~n p~rtlculi.r par J..dsfil Smith quo. d ... bi~is, comm" continuation , coœme corollaire d. l'idé ~ plus Jéné r31 ~ do la divioinn du
travail .nvlsagé" dans son ·~ns"tnbl".
Ain!!i dono.A. S:llith en vLmt à un~ division int ,n'liltional" du travail,
chaquu pays doit BC spécialiser dans 10 ge:"lre d'activité éconOLlique pour le-.
quaI li s"nble la m18U.X fait.
J'ai vainQml:nt cherohé dalls l 'o.auvre d'A. S:nith da lon" s dévelol'p="nts
sur Ob poi~t de vue de la division internotional<l du tr3vali. J~ n'ai guère .
tiouvé que co psssag" Chap. 2 p. 38 "1 ,, 6 svanta::es naturels qu'un pays a sur
un autre pour la production de o('rteincs marchandises sont qu .. lqu"fois si
grandua qUb du suntimEJnt unallim" de tout 1" monde il y aurait d" la foli" à
vouloir lutter oontre lui. On p"ut faire pousser en Bcosse aussi do très bon
raismn dont on p~ut auasi faire de très bon vin maia avec trdOt~ fois plus
da dépens",s qu'il Eln oottt,. rai t à l'étran§er. Trouverai t-on o<lla rals on."1abl e ?"
Ai~sl donc d'après A. Smith il faut établir un~ division internationale du .
tr9vail dans laqu<:ll(; chaqUe état se spécialiser:lit pour 1(. genre de. tràvail
pour lequ(31 il a80bl~ l~ mi~ux préparé.
vu."
2°/ lh point de
critique que p"nser d" C<ltt<l thèse d'A. S:Jith, fo:r.o
mu.lée j .. 1" souliglW ..:n 177 6 ?
Il m~ seoblo qUb o~tt~ thèso était, si j~ puis dire, enoore déf~dable.
à l'époque où ll~ a été formul ée mais qu'à l'époqua moderne, mettons aux
environs de 1900 , "11 ,, devü.nt d .. moins ....n moins sout",neble.
l°I Expcsé, a) Ch"z les précursburs ti'A, Smi~h qui étllhnt d'un~ part
B&ccaria , économi.st~ lt:llhn dans sCln "oours d'éoonomie politiqu.,". Milan
1769 et aussi chez F.rgo,c,on "Essay on th~ history of civil society" 1767
nous n. trouvons aucun dév~lopp~m~nt falsnnt en,isagbr la division du travail,sous son aspect ~nt~rnntion~l~
Essayons dl: justifier par le détail cette appréciation. D'après A.
Smith, l Els !)Gupl"s suiv6.."1t l~urs richeSSeS netur.ùl " s s' engagero::>.t, coo:na
voc s tion écon~iqu~, l GS UL'lS ~a"ls l'agricultur~ , l~s autres dans l'industrie
et se consacretont à l'activité éconooi<{ue. pour l~quell " ils seoblant le
:ni fdux faits. Cc qui était ~i1 parti" défendable "n 1776 ne l'ost p::,c's que
plus e::>. 1900 et c'est à Catls<;, d'UL"11: nanièrb génars.l.;, du merveUlc."UX développom~t dbs moyuns do tra"lsport.
b) Chez A, Smi th nous trouvons l'a11ur~ suiv1nt~ d~ sa
p~nsée. Il dé7~lG?p~ loniü~nt la division du travail tout court e t oe
n'est qu'incld"mm~nt qu'i~ s'occup~ de la divisjon int~rnlltion 'll" du tr3va ~1.
trie.
C'est rar èes &x~mpl~s ooncr~ts qu'il v~ut convaincr" 1" lhcteur de
l'Exist~nc. d& la division du travail. C'est ~ar aes exempl.s concr~ts ûÙ
19 division du tra"a~l fonctionn. qu'il nO'ls en donne U:"l" idée: CtlUX de
13 manufactur~ d'épil'.gl~s, du clou du forg .. ron ~t de l'habi11t-mt-nt ciu :ourn.,lhr.
?!lis i l o..?~~rmj.n~ 1. princ~pe d" c~tte divisl."n du trav,il qu'il croit
trouve ... dans h "~tnè'lant qui porte les hOI:lJlles à trafiqu~r à dair.. d"s trocs
~t d"s echang~s è unb cr.os. pour une aut,~,," o T. II Chap. 11 p. 16.
Enfin li. Smi;h.marqu~ surtout l a limit" d", c"tt .. divlsion, i l écrit
Ch~p 1 p. ° P'JlS~u" C'",st 1<1 f .3 culté d'échang~r qui donn .. libu à
. d V1Slon du trav3il , l'~ccroiss~m"nt d" c .. tt", division doit par con.equ~nt, touJours i,tr" l'm~~é" pgr l'étbnèub d" la f'lculté d'échan ",r ou
bD d autres tçl':!l"S, p3::' 1'etcndu~ du marc.hé".
g,
,
vu~ d!\ l opo : d·: c· th (t~r.du~ du marché, A. Smith abord" 10, point de
T l Cha~p lV31S_oD2clntbTrr,t:on11" du tr3v'lil. Il nous dit dnns un p.ssage
• •
•
P
t-t
'l
37""
Uftt, march31ldise l lt, l i 10 ._~
p.
Bl un peys etr"lng"r p..ut nous fournir
blir nouB-m~m~s -1 ~ u.u;,~3rChé que nous ~n somm~s bn l'étnt d" l'étaparti" du "roc",;, -~. :: t"r ~r'dœ,-=ux qu~ n"us n .. lui 3chbtions IlVI-C qu.lque
r
..
-.1.
t;
' . ' Us .. rl.""
1,Q~ J
nous avons <{Ublque ......
""'nt.,
.'
" ~m., 0,:/ -, 3ns 1", g'mru d~ns l"'quel
ot'".,
;; If
r
J
.•
- 35 -
h_
fuvisag",ona l e s chos3s du point d"
VU(oj
d" l' agrioul tur" et d" l'indus-
Il clSt incont&stabl c qu'il y a de nar 1 . monde dGS zones n ;turGll~s tenant au climat, à la températur~, pour tels produits agri~oi~é'j'~onèé'du
coton, d~ blé, du café, de. la vi 5n6 . C'clSt déjà une spéci91isstion n3turell ~ , c'est déjà une oriElnt3tion naturelle qui ~~p~chera l~s autres pays d'e::>.vis36er c~ttEl m~a dir~ctio~.
Mais s'il y 0 plusi~urs pays, et de fait il y en a, qui sont dans la
zone de la vi.'Çl.<:, œJ. coto::>., commbnt choisira-t-on ~l1tr9 àux et suquel dO!L"l&ra-t-on la préférence ?
,.-.
lh point db vu" de l' agricul tur" la théorie a un fond"Cl " nt naturel mais
8a posi tioll n" va pas jusqu'à nous donnbr t>xact",noimt l~ moy"n d~ choisir <4"1tre ~lusieurs conc~re~ts possibl~s. Jé sais biun, et nous 10 verrons en parlant d~s valeurs int ~r~atiollal~s, qu'A. Smith pourrait répondre qUG ce serait
l e pays qui aurait l e coÜt d~ production le uoins élevé <{ui devrait ~tre
choisi.
.
Bref, pour le vocation agricole il y a UL.a part d~ vérité mais b~core
aSSdZ mince.
Par cantre et pour
::~~~~:r~?
si
d~s
pays n'ont pas
d~
richesses
natu~
rall~s fournitis par l our sous-soi, ils pourront, en 1900, eVtC la plus granda facilité du monde, s~ l~s proour~r "t dono l'idéd d'une division interna-
tionalcl du travail devient ainsi tout à fait criticJble.
•
�-
- 36 Si n o'lJ voulo= r.=1n ,r l a l ~ÇO:l de l' "xp~ ri "nco jù youdrais rsppEü .. r
s-.lita dU t r ait é do Vllr asil hs, dJ.fférdlts p:;ys :2. 2, pal o b-l'> , l a
t à
eo:u:"n_, ~ui'<l l ' younnsl svi~ , l cs B;t e.t s B.:llt<ls, ont d" f ' ,-::, vauIn, t out
Tche co,,"-O ....
, 0li
'
xt
d.. suit ù , s 'industriali s er ut ont pu , "n fa i t , :r parv"Inr g:t,c~ ",l ' v ru c
fa oilita i.s ~:rcnS.POrt'3 'lui r é3.11llit alor s.
.. c 3t c~~
,~~~~n crit i ,' uo nous ~ITivons à c " tt.l conclub ~' l an' u.c
Jonc
"~ion 1 c' aa~ ~ théor.:. .. 'lui a :,Joux ell l3 l ' :lFP.lr anc" dl.- l' <':T"" ti tud" 0 ... ;"10\
'lui d3!l s l \"na,,~b l r. Gst diffi cil e à appl i'lu~r. p C'li l e.s c onsi d.," re,l,ion s 'l" e
j " vidl1s do ':cU; val oir.
:;i nous S",ÙTons l e dév~lo:trp"=lent à.es id6GS (?t dos doc t:t:n"s ou:. la dirlaio:l (ill trava.!.. n ous trouvons ~n SOOIl~8 qUo"'; ai c ..-.~t l... lii..yL:-:"û!l du 'ia'2VC~ ~
~ fsit à." s pas e séant s au 19-èo.. 6iècl ~ , 1 ,,5 tI"~:è~=,i 3~('3 r, j o_, t &'i:,:;:clé
l' ~ t t8:lt iô:l sur~!1. e rist~:lCC n i O:'lt plus J co:c..f!
3::J..t ...il. d:):LtC \111.1.3 i::lpox't pc~ ré~ll-a au ':-)llt d-a VU ~ L~t~ r!let ional ut s t nCV3 l't.~[4"'·J.(lrt~ I dA IJUCCGSsaars d 1~. S:dt t :l.OUS voyo:tS â l' époqua co::!:)t :---!"':'!:T!.·..:...;.!l .... G.••!" l'~:V d' cnt!.',j t;;UX 1
pour :l~ ':~r~. 9 mre ,9.UCU!l , ont 3ouli,r~é le: poi:Jt "'"~- yùl. i .. ~..,-'~t".. ... ·~:ù:"1.al.
am
='"
0
!;n r~=~ ;:ur 0: preoi_r dév_ l opp<o~nt : la di,., ~ or. <" lE;rDC ri."n~le
â.u trav:lJ~ l a.::.l:,.~ par.1. S:lith, C' t: s t u:.18 idau 1S0r·\il.!.3 l..:~?o:rl.:ptEJ J~') l'f?co.lD:li~ inter:la't: ;na! a nais uno i :ié\.J qui, t:n -préfi~c.l! ddS vJ..iÏ'\ C'uJ.tée qU\3 j e
aouli:f-1.... ,. !:la
i t re ...lise en oouvre !li i:ltd;:t·:~ü.o--..le:.lt 1:.:?I,1 :Lq,,;~6 v ..
,nt.
'~ =e o~_ a::Jc,llt da cet te c::-itiqutl j" pr <37<drsi l' :? ~tit1 "'e "_us pe.ys tats.lit : ~ rcs ,: i)""-3.ci=l6 <olt I t a.l i ", c.y .. c ll'il.r thè~0 d", } ' d3p':'C" V:Ltal 'l.... l
étai t la né';:lt.:n :lt.-::J6 dU polit è."
vu ~
d ' .!. S:J,l,th.
"
~ oopo
Doctorat -
- 37 ...:.
agré ab r.. . Il ~' an est pa!! de m&.e entre dClU ' Pays ' 91-ffé r onts". Et plus lOÎl/-.
dprès do l ongs c xenpl es sur l' exporta ti on du vin de Portilg sl bn An.;l e't~,
l'aut<lur é t a blit que, CG "n ' ee t pe:.s 1 '" c01t r .. s~ ctif <\li m~e produit dana
l e e deux pays nei e ~s un m~~G pays 1 " 'ë odt re sw~ cti f de s deux produits.
c elui gui ~ st imp0rté e t c elui Qui est "x~d rté , : qui ~ét ezmine l e oouvement
c omm" rcia l. "Soit, dit-il, on Angl " t ll= e u."l" u.- u,t é de cb:'z.p cj(lta.'lt 100 "heure s de troveil " t U-'l" u.'lit 3 de vL"l codtalit 120 haurus d" travail.
Soit au ?ortu:>cl u."lu ;,:..'\i ta d" cb:'ap ood:t ant 90 h l.-ure s de travail et
uni t 8 d", v in ool1tant 80 h ... ur" s de ,i ravsil.
1me
L'Anglat e = ù s a"la au~, dout"" aohè t e ra du drap ot qu , vin , ~u Portugal.
Mai s 1 ... Portugal pou= a ause i · 3ooh"te r dU cb:'ap Gn An" l Gt e = !,! l '''~ " ffet Er'«C
l os ~ O ~our<3s de travail eopl o~ e s à pr0duirc, du cb:'ap ~ t consa crées désormais à pr oduire du
.
'
vin, LI obt:toncb:'s 1,2 ' unité de vin par
ex uopl e . Ce vL"l env oyu en .!ift1 et e rre obtisnd:ra Par oxe-..lpl e' 11, 5 uni t é do 4ra p.
Sinsi h , b én é fic e pour 1 ", Portugal sera du 0,3 unité dt> cb:'ap'~,
En r é su;né ch3quc; pqa va s e spécialisei : 'd ans l a pro@~tion pour la'luel.il cat l u plus avant agé ou l e moina dé e av~tagé 1 il achèt~ra ~~ contraLr;. à l' é~3.Il6er la merchandis " pour l aqu elle il "st 1 <. noins avantagé ou la
pl us dé s av~~t agé •
l~
C-dSt l ~ l oi d3s co11t s c ampa~ês comme Ricardo l a dén~~ ra p~ tard.
Pour Ili carilo c ' c st 1 ,, ' col1t r e ap"ctif de a deux pr odUit s - importa et export a - qui c et dé t ,,:minant.
'
,
Vous trouve r ez une c:ritiqu ,_ trèa s e rrée du point d" vue de .Ric,"rdo '.'
dans l'ouvrage de Mr. Nogar o "Rel " d" l a o onnai u da., a 1 .. c O!1!D)GTOe ' int"mational" Thèse de l a f a c. de Droit 1 904.
C' r.e t l e ~ol on"anant de l a t héori" précédente <m ce sem.. q\l. ' ,ln p",>.t
a d::t"t'tJ"(, pour ':~part ag"r l .. s P'-Y"s le. f :ü t '1 ...." 1 e prix d.: rcv .l"" L s,""c.i 't pLlS
él ~'V6 p'n O'cnlins i't pour d ' autr<3a pl us bas .
Voy-" z auss i M. MiS llS , "la Cria" dans la dirlst.m int" rnational c dU
trave.il,!:" pp. 266 - 89 p.1oli é dans h vol =" ' 'La crt s"p. tlo~dial e " éd.- ,d"
1 'InstHu~ dos -haut e s étude s i nt;im ational e s. Zuriclj,-],93e. JUis<>s à 1 'en-c ontr€. de Nogar o a d!!lGt qU<3 l e; thè s e de Ricard') est ~ ili.;,ment ' et intégralG- ~ .. "
ment valabl e .
' -,
1 0 : ~~,]Î, 1 co::JOe!lt s ' é t ablissent c<?s valeurs dU poL'\t 1e vu .. inte:t'n"tions) ? ~, _ ., co:. <).U " .0 " t r ès l on.>U" tradition acono::u.qa .. a ess:.ly-'; dl état l1'!!.
J e n e procè de pas ici à un exaoen c ritique de c " s pos~ti~u: p~è~ que
l' év oluti on de s ~hé ori es sur c e poi n t v a n ous '!lontrer l 'lns-uffis9!lce dos
théorie s.
t
ar c ~ Jro'ol è:le c=e b ibliogre,phi " nous avons l "s trois SO,t:-C&S suivjnt," , l ~ ù a_ ü qu<l ou,vrago d~ GB,c " t Ilia t ''Hiatol:ro d.. s :;):;c trLn"s écalI.:xnq\ "r" J.-ètle 3ditiou Pd r!S Sirey 1932 p. ~8 et suivo.."lteth
• ,auc.tor :;ems ''L" s " na Gt l a porM e du princlpc des co'lt s cc::ra:-és"
RaTU.. ~tcG.:J.. Po:'. 1940 p . 1 6 .
- D'Dalas 'I!ssai
.u0llll .940.
6\U'
l' ~volution dU CCT..t:l,-rCe int crnat),onal " Parla
C'est Rica~do l OI promi~r ~ui f orcrul e la loi des ccr~~ ~o~p~r6s ou
ICOOr, des val~a iîit e= e.ti<T.:lJ "6 d.:cna l es tc=tls 0'.2' on t ro!.i.vc. <f".::l" 1 C''!
"?r1n.~pea d'éconcaie politiqu e dt de l ' bp8t". Ch
7 "du n="r c .. exté.J'i..ur. trsd. fra:lçaise Cor.st=cio " t Font <3yraud. P:u-i s 1 847 Lü . ~uil.lav.!liZl ,
p. 10),
'
!
"'p.
:lu Bon
011.=:"" ::.ticC!Xdo affin"
l "Dans un s",.ù Gt :!l~;:rJ pays , les
s"ul~'::lent
consa cré à un =pl oi pl us ou l:loins sar c t
profita sont , en genéral, toujours au
lm 08 ~....
..- .
l e capital pcllt ~tre
::t@m" n iv4au ou diffèr ent
b) Aprè s Rica rdo , c e tt G t héorie de s v~ eurs :L"lte1'!lationales trouV<l ua
deuxième <>t illuatre r epré; s entant da'lS l a pez:sonne dG stuart Mill, il ' a
c omo~'obj e t pr~~ci p al d" r ép ondre à l a que stion l a i s sé e en suspens ,par Ric a rdo.
C' e st d:J!ls l es "P rL"lci p<.s d' :é: con=i e Politi'luo", de l' auteu.r '.:n 1 1348,
tra d. fu s s a r d .. t Courc611e S...nouil Paris GuP.l au!:li...'\ 1 861 L. III chap; 18. in
fin" 'luc. nous trouv ons i\€.s dév eloppEml:.nt s de S. ,~ll sur n ot re probÜm';'.
''La l oi 'lue nous v "nons d ' 03xpOS..:i-, <lit-il, pdUt êtr.:: app,.tée, e xactement
l'Equa tion de l a Daoande int vrnationale . Ell ~ peut QtrG é t e,bli ~ en peu de
mots ds l a f a ç on suivant e 1 l ~ s p roduits d'u.'\ p~ s s' é changent contre les
produit s dos autr" 9 pays à l a v t- l ..ur qui e st requise pour 'lue l a''SOI!lIDe
d~ e exportation s de ce p eys puisse pay-or "xact eo ~t l a s amoa d" s ~ ~ ' import ations".
'"
..
�- 38 "C"tt .. lot. <1<'$ 'r1Ù<.urs .J.nt"znational .. o n',<st qUB l'tlrtc!lsi on d .. la loi
pl)lS général .. t" ,1" V31 c:.ur "U.. nous avons n =é" l'équ.:.tion d .. l 'offr.. ..t
:1" la d"Jund.. ".
. .l.ins~ donc ~ stu"rt : :lll, l 'éc~ .. int«rnationa.l a lio.u à la ~al Gur
n.qU1S" »~~ qUb ~a a=" dds bxportationa d'un »ays PBY" t;xaot"IJ nt la somI:h' da a"'s ·Ulport!niQl\s. C' "st d' sillwura Stuort Mill lui-l:l~" qui "st l' aut ..ur da l ',,:x:pr..ssion ~1<1 d~9 'ral"urs int"rnationalos".
D'autY'lOIi éconD:!listus, von Ha~ .. rl"r dt R..nri Dbnis ont "ss.,yé de reconstruir" la thé oriu du e coQts cO..iparés :nais à partir du ooQt de euiistitution. Thé oriu co:npl ~ XG ~t asa ~ z délioate .
.6.n s=~ un flott.;munt, une inoérti tud .. ass l.> z oarqué .. dons la sério
dus
0) Si nOus oontinuOli! .f ' ",::"'3J:l.m ci .. 0"9 fOInulas au c ours d6 0" dév .. lopp-ti.. nt d.. la pcnaé~ éoonCUque, i l faut oncor.,) n =.. r l'600n i t C' inl ~. B
i d ' t'
.
or.! S . .
~
c·
qu, ans un auvrag.. 1n l.Ule Somb l .. ading prinoipl bs of politioal é conOlIly
n"wly "'xpounci.. d (Qu ..lquas ;l'inoiptls d' éoonomie poli tiqUb nouv..Il"t:l"n t.. 0sés) L~ndr..s l!al?onillan ' la~ < se livrtl à une ori tiqu., asaoz sQrréu' d" se;
d.vanc~\:Jrs.
1. plus~ ..ûrs pointa d "U... lOlS t 'n'mul ds d" Rioardo ut d .. S. Mill n .. lui
parais8bnt pss odrtain~ s,
donnd sa formulb ut sa théo i
Il
rm
Il aœ.~t que c~"st la diffJ~nce des prix absolus qui ' s~ ~ l'erll o "l "s.
aon dir6 t
l
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d iè
b
e c eue~, a rai.
c", a ra son ~n re d .. s éOhanges int~rnatio~ux. Sa t h ès d "ut
s .. reSUIllbr <Uns Ct t"xt ., '~ qu .. 1 .. c = xC
xi t
t
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P
c:)nditian nécbssair>! .. t su!:üaant .. .. at un "dif"f"é~ s l :~_ r<> UUX pays, la
~.~
-A
,.
r"nc" "'-&Us c us deux pays
.~s 1 .. CU14t do productio( ( r. s dbux ma.CÙlandis .. s faisa::lt 1 ' ob j t d
at.roç".
~
I.:t C t:' coo-
n
d) Be.stsbl.. 2conOCl~te améri i
d
tbmational tiad~ ri th aD"
.
Oil n,
ans un OUYrag.. 1 Th" th .. ory of 10_ . du C<lCml"rCb intl.>n13tionai et O~u~~q~~;l~:!i~: to eoonomio pol~~ (Théori €.
·qu~ éconociiqu~) Londrt<s ~-è~a édition 1888
a~s appli c ations a ~a poli titTb problèe",
' r Qvi ..nt un" fois d~ plus sur noA son point de vue '2 y a d o"diti ons pour 0
g~ con
condition pos];1v" qui bst la cir
.
':' COIrlero", int " m~ tiobt souatrait" à toute r$istance . l f i cr~3t10n ll.brd d~ tout~ ~ntrav"
las 1init~a d'un t"rritdrd un a a 0 s du travail 6t du capital ùans
tion d3ns cQrtainèa liot ua'du ;rcan~ti~n négative qu~ est l:immo~ilisa_
Ct< d" toute circulation '" l 'Ill' aVtB
'" du c~.pi tel, c' "s t-à-dirc l' abs an•
~
pel' ~ntr" Cb t~rritoir~ dt tout au t ra.
.
g) Enfin à l'époqué~odàrnb la question a
oit",r Ici 1"8 principauxcont~por in
i
"ncor.. été r e pris .. , il faut
a 9 qu s~ sont occupas d~~" prob l èc ...
r.z;. pr>m:ier lieu un .conamiat.. tran ais D
.
tlana 1 OI1'Fr8g.. "Esaai S1r l' évolu ti
9!1rlalas qui sEtcble abandonner
aa1 ..& classiques Il 6=t "l'
1 on du CO::l:n ... rC6 int"ma tional" 1"8 'for.p.; d.. & c04ts CO::I;"rés ""';'éa ~'i l'se pracéd=t" a démontré que 1 .. princis1011 aPJlII.M"nant au;:- 2015 fo:e~l:" /ropoaition d" r elation, un .. prè1'os10a8 et vallbl .. d'.unc t,~~ ~
9
b la p~sé",
éq~ivelvnt dans tous l El
~T y"r.!Ian&n t tI
<'" <&l.tan
"
iiilll.quœ"
la :"=lIlIsnt.!)Cb du princip.. d"s' c~~
t il nl> faudr'iit pas BUp~
t
lm ~t ..'IIIl qu .. lconqub .. t d' tt
tu 8 COClparas nous au toriso '\ lui
lI'IfII'-tap.1 1Ill. ~tiè%'(, fmtaiais:en""c T : r
c'ÙC'~ écono::liqu....n 11.'li téll
res 3rgt sc"pticiBl!lG.
- - ~ ~ 8 .. montre
i
... rirltabla 41.
al1ea très sc"ptlqu& "t ni" quJil ~ eit là
ll!Ù..' un..
---1
, '.
. .
î"
L.1bur Il!!!. .a:m..r. éoOl1ac1 t 0
.
NY1.at 8IU th?~.. & ~a89iqu
a t b .. lg.., s' oppos", à ces critiques "t lui
--paria. 'lhéQrl.o> ~ .. pb'l,.1.i1q tS
So< déclu" partisa.'l d ..
la loi dé S coQts
lita 19".
u~
COllC"rCb int~rnational.
Brux"llbs. Lama-
œ:
,
,
- 39 -
- Eoopo Doctorat -
f ormul ~ e
des
2°/ Après
val ~urs int~rnationel~s.
c ~ t dxposé venons au point de vu~ criti9u~.
Il y a là \L'l" théori . di .~" d'~tr.. r .. t"nuu -OO:nIl1" élémomt d", la future
économi .. int~rnational ç .
En prés~nc" d"s v ariations " t des ine ~ rtitude a d~ la formul .. ~xacte.
on ~st ~barrassé qU3nd il s' agit d" procéd~r à un~ v é rification critique
de l'un" ou dd l' autrtl d d o<os for:>ul"s. P<l'.lt-~tr" 1" plua segd .. st-il
d'adn",ttru qu'il y a un~ c .. rtain_ pert d ; vérité dans chacun dtS points
d e Vue qui 3 " rai~nt cODpl30~teires et non pas opposés. I l s" produit une
déformation pour ntilisET l .,s positions libr.. éuhangist .. s à l'époqub mod.\;:rn~.
L!! thès 6 de Rica r.do ~ st utilisée p,e r l bS libres échangist~s
époqu", c"ll ~ du 3U ~rt Mill p e r l ~s prote ctionniot .. s.
d~
son
D' autr'-' vert, la vérification, à tout pr~ndre, surtout si l'on s' ..n
la troisièD ~ formul~, ost irréalissblL. On n _ puut dét e ~1o,-,r l b S
élélll",nts auxquuls e,-, ratta oh"nt Habe rl " r ot D"nis.
ti~nt à
Pour c us raisons là il n.,) s ..mblb pas qu~ 19 théori .. dbS valeurs int~r
naticnal..,s 80i t à CJ ns -"rv" r, ...11" présbnt .. sans dout " und lQIlgue eéri .. de
rooh" rchûs oais qui a otu"ll ~~~t n'a pas abouti à un~ formul" aco~ pté€.
Nous arrivons à une
t uo unt int ~ rnatio!lal.
troiBièm~
section de s Théories à
,
ca~ctèr"
direc-
:
. S"ction III - La ioi de l' aguilibr.a autocatiguH de le balanoe d" s
compt" s.
nous plaçons un fac" do Cd nouv~ au problàù~ du poL~t d~ vuu
( .:1 d" h ora d" la bibliographi_ général " qUe j " vous
ai dO~'lé", nous pouvons nous rapport~r principalambnt aux ouvrag ba euiv:J.Ilta 1 A. Aftalion l "l'Equilibr.: dans l"s r"latio~s aCO::lO",iqu"s intdrnntionales" Pe.ris éd. DO.:lot-!i ontchr"stitn 1937.
.
Si
no~s
C=" bibl i.)gra phL" ,
J. 'Il"ilur : "L e s éobang",s int"rnetionaux •. t la cri tiqu .il d" s eu tomatiso<a" R.,vu" aconO!rlqu'-' int .. rnational " nov. 1937 p. ell.
Pour bivn s .. m_ttr" dans l'atDosphère
d" quoi i l s'agit.
d~ c~ nouv ~ au problèm ~
il
f~t
rapp ~l~r
d'aprè a l ~ s autéura il dst admis qu ~ la balance d vs com"t 10rsqu~ l " s créanc~s " t l~s d ~ttQs
n" sont pas "n équilibrt., t,-,nd à ruv" nir à c" t équilibr~ par suit~ de nombreux faot ..urs quI. Ch3cu.'l d' ,lUX o"t .:0 lu.:Ji èr " .
1 0/Exposé
1
pt ~ s lorsqu' ~ llt S y trouv" . verié~,
a) Thornton, é conomistl> anglais du 19-èmb aiècl \. ' d~~a un ouvrag .. r...msrquabl ", An c:quiry into the, natur" and " ff .. ots of tb, 'fap",r Cl'\..dit of
Grost Britain. 1802 Traduction français" p. 277 dit foxm .. llement
~
�- 4°
_
"Il e.:;>para1t
l"s
laps ut v ...nu" a do l'or n o dép"nd '·'.n t pas ~ ti ~ rumunt
. q!l~
•
OO=b .1 ... dit Lr. Lock~ <!o la balancll oOI!l!:l"roielu. Ell "s dJp .. ndent do la
'
quultl.ta P.EI} 'inst=?nt du oirculation qui a été éoisv l ou ... Uu
~ ,
d". la
ttru 'lU '"' Ou t t " b "ano...
1 9
da balano\3 ooooClrol.ole à condition d'
,-lI u- C-t
Illu
p..ndv du la quantité du} '+nstI'Ul!lunt li" circul ation éoiùtl" .
.
!:l
ado~
dup~nd"n
b) Si l' on chdrchu da."'lS J(icsrdo l'expr" ssion
l'on trùuv<! Ricardo ?aris Guillau:ün 1882 • d'
. d" le loi voioi cu qU\J
l' LconOCli~ Foli ti'l.U" ut ë,u l'impe t" Chap ';'T ':"d' pa rt d()..'1s . son :'trui té du
, ff
• J ~U OOtm',rcu oTté rl.tiUI ~i
• d 0 l anc,. l "
ir l'1tioll suivunt" 'd 'aill "-urs r"s'te"
. , cél~brc. l --"1 ·' or t l'
.... oart
' _
:':"'1, 1lY,""t .. te choisis
0
0LlDU
,,"
...
nts
d"
la
",
.
.
u
.
u
Cl. rc~atl.on
la conou·
cl: a roo~urcu l ~s dl.str1bu~ ? . -~~ 1 ""
Ill"ff'
t
.
'
rr"no~
u
_
er "n uS n:.t1.on- du 0 d
d
proportibns qu:i s ;accOùùd~nt au t-afl.·c n a.ur
T <l qQl.. 'lll"::.:.t
~
0 n " l, ' ans dos
t,.ld Clét"ux n ''':x:l.stai ... llt pas li t ai 1 .
.•
u~ .Lu\):li
do
. l" h
~ cOQO"rcu du :;>aya à p~vs
b
a
<lC angu d., l ...ur:; ;::'Oduits r usptctifs".
"'V
3... ornait
4
:;J'aut .., port, d3:lS
1 ~ !:!~" ch~pitr"
Ric ard
~
'
.
,
su~tout p.,r duS "x<op: "s c...ncr uts d" c
"
0 "~q~1."a,, la domonstr>\tion,
.. . t '
d'
'lu
Oll "',u" dc~cuu. r I ' é
•• ~OI:l~ 1qUC U la bslallCy d~D .coopts
"Si 1 ' .'
.,
"
'lu .. 1 l. bru au~
..... f
.
'
... 1
Il b'l'a.'1c, ' d
.',
L
. _..., avor:lbl .. c' ':3 t à :irb "1: 1<'5 d. tt
l'
- . ' " D C0I11' "\.of> db·Tl. ~nt
aur~, p~r l' cxportet. on dYs monn~,--s"~rédLn~~rt"nt sur l,--s c~~cùs , il y
naît,..- (Jonc . . .h ces' do halmc,,", due COQ ' t~ u~;!.on du stock n.~:t:d on<ll du mon'UOilnai~'L c"tt" r éd1;.c üon par appli p t ~ du. avorabl"s \Jxpor'cetion d" l a
tl'rI!:l" un abainso::!Hn, duS 'or. d
ca 10n d" l a théorl." . qu:mtitatl.v ... \3n~ .
' - x 0 tout ~s l uS u· r ~--d'
.
~ C""", l.S,.1) su:>:' l~ I!l"rché
int ~rL<..ur. Q"t :lb.isJe-Ll.mt d Uu~.
l'a
pr1.x constl. tu
..
.tr3ll.;_r C u qui _nr. r a1nu ra un" s1l6Uunt t . .. un app"l pour los ac.h!lt3 d"
I:l.::> .... un" auou-ntstion è._~ crô::mc"s Bur l ~.~on. dus uxpo r L ·ç:!.ons _t par là
nJ.ur cas 1.3 ~ tdP~S du r , t our à 1 ' équil'b è rallti~r". 1.:U1S1. donc dans l u pr,,d.. nilmérel.l'G _ baiss~ ' ,1\..0 prix
. 1. ru sont 1 .. 6 :Juiv'IDt"s : sorti a\l8lll"ntat ion d",s cré
t.a
Au contrair" si ' 1 b-' o~ c d
2ll C"S sur l' J tr~g"r.
.
.
..... ~." c.s compt
d. .
:m;" s ;l ',-"port"nt sur : os d... t1;"s 11 y
uS
"'?-"',lt fsvorabl,,; si 1 ... 3 cré ;::o=~., - lu:usou d,.s p.'u c t -:ar suit, a~a, symetrl.~u<ml unt : imp'o rt ation d u
"U/Ç:l~ntat1.on d~s im ·,t
.
• ".
'
"
' - i l r dsuoé un l::écac.iBI:le
l t
po. atl.ons.
l
a~ omatiqu" do t 1
c S _~V"I:l .nt3 du n\ll!!';raire, l..u.rs rép .r n i uS rouagtiB t.ssuntioss sont
.ux-c , un~ variation d"s icportati on~ cus~ ons sur l~a Frix, .. t, par
..
s ou bS '-xportations.
A
c)'1SWart L'iJl à
'
neg
iG_r, .'l. 'Cdtb Don
utD tat.r
. 'hè s' "st
d rall'l. e- , av.o c quulquus
4Sclung •. s sont '--'11 IJUbstanc~ vue' s " •u 1..' équilibrb. Il dit 1 nu mcus qu' on
,
(;0 re:ùité dbS trocs"
"tous lus
e ust d' dU ~s la ,tata.èité d
•
~ Saith unv1aag~. C'ost nar ' 'infl~s importations ~t d"s
._~'1I11" qUL
,.
,ut/nc" d"'a ri
.. xportotiouo que
p x et du l a quantité du
s ... roal1se l'équilibr~.
pt.lIt
2·/
On •
Jritigue 1 C~tt~ théori - d
ab d '
U
U Àica rdo r"pri
ru
o~a& par l'6conomiu politi ~"par stuut lI,i11 a é t é
l'P
d IItr .. trop simpliat,.
que, ?ont"npora1n e . Cn lui
"a cO'Jplicatians <k la viv ~ " trop élol.:1:nôù d~3 f'litol don
conOTniquv- ~'lJT\~ohe,nt
1..~ mécanisme s
"
roche:
sculioné
~
~.
qu~. (!r",c"
a 'U
ul ti
dùs banquù3 lLa m
pl"s c~b1naiBon8 du cré dit "t à
stocka d~ numérai
vari3~ions sont 10"- d réagir touj ours
r., "n oircul ti
ut
"
P
a on.
~0Il8 qu .. lqubB exempl~8.
~cup o
Ductorat
- 41 -
Che.rl".6 G~d", qui dons oon 00=3 d' "Economi " Poli tique," Sir"y 1913· 'r.
II p. 1 3 nous dOIUl .. la thÈHIlJ d,. Rica rdo sur l' équilibr& d" la balance dElS
c omrt "o , ajout " l "aujou:rd'hui 1<..s faits su sont compliqu~s, l'",xplication
!l d{l su compli<J.u .. r aussi "t c' "st surtout 1 " .chang" qui sorai t 1" régulat " ur d" le. bolanc" d" s compt "s ".
~A., dans son "Pré cis d' Bconomi" Politiquo" Paris Dalloz 1939 T. II
P. 110 rappull ,-- 1 0 théori,. claosiquu dll Ricardo ut du stusrt Mill. Il aj out u "c~ sont lus mé taux pridci"ux qui Berviralont du ré(llÙat Gurs ut l u méc3ni sm'" du r edr usstllnont national dL la balancu dos cocpt" s joue rait conformémunt b. la thaoriu quantit ative . L"s factL'Urs qui dét ,,:rminunt l " s mOUV«m..-ntG in t " rnationaux du l'or SL confondunt avu c l ~s caus es do variation d," B
chang(:J sn.
Un économiat" an~lai8 canant dans ''MorL''1ai" " t brmqu,," 1910, r <lpr dnd la
tt.ès ,- d" Ricardo oais ne l' ad!:lbt qUL c=o loi de t undano... Il Y a un ... limi t ,- naturell ... ou drainoga poosibl.: du fonds d' é ~htm (u , la diminution du
:Jtock moné t a iru nu peut d8scondrL au-dussous d'un c" rtrln nivuau. "Aucun
pays n b pout ~tre r é duit à un" détr"sGo tell " qu 'il Aoit obligé du sépar " r
d" le circulation mon étair" untiè r" ou mÙmo du la tloi ti é . Au contrair" tout " ingluûncu qui t " nd à r c, str" indru l a ci:.'culation t end à cré"r un" condition qui r end plus difficil v toutn réduction ulté riu=" . Le taux de l'intérOt des aapitaux " Dt touché , l ~ prix d .. s m~rchendis"'s ihlportéus Bout influoncu ba, 1 . s iClportamtons diminuvnt " t lee exporta tions aUgx:l"nt"nt e t 1nfa1lliblom"nt sur 1" marché monét :l1r" local d'aujo=d'hui, l' ~quilibr" Bst rétabli, souv"nt av"c quc,l quo p ... rturhation considé r abl " mois néanmoins B1mS
éb ranl ~r l us pilibrs d,- la construction financière". Pour lui cO n'ust qu'un,- loi d~ t ~ ndanc~.
l'oli"r souligne à c " propos 1 •. caractèr" spéci!Ù. d" l' ~xpéri"nc" invoquée par c ,.rtaL'1fl ou t"urs : dans u.."'l r é .:ri.m& d" Gold Bxchanc;" standard, t out us 1<.,s opérations d,- la Oaiss e d" conv~rsion ont l ...ur r ép .. rcu3sion i...l!nédiat d ùt prévu" EJUr l u volum" du la circulstion mon é t a iru intéri.mrd . Oe
s <1rait QU c03 psrticuliur où la position du Ricardo "urait " xact", dans 1 &s
applications mod"rn" s du Gold Exchang" standard.
Blé a us sayé du !:l" ttr_ ' <11. f on1ul .. l bS thl3soo d" Ricar~o d dd stuart
Mill dans son article, l "Obs urvati ons sur l a "éthodu d'enalysù d"s cOU:'··, at s
d'échang ... s int"rn::l tionaux". Uélong, s Truchy Sirey 1938 p. 71.
Dons QU" étudo du Monsi ..ur Junn.y "11. r otour à l' étolon d' or~' Congrès
int " rnational d~s Sci"nc vs éconooiqu"s Paris 1937 Trav'1UX du congrè s 'r . l
p. 175, l'~utuur s u !:lontro partisan d"s opinions du Ric ~rdo .
En so=~ auj ourd'hui l' a tti tud" d" le pemséu é oonomi qu,' vis-à-vis d u
l a l oi d" Ricurdo "st l e. suivent\. 1 r ar ',s sont l " s aut ours qui donnvnt QU"
adhés ion c Ollplèt û à 1 ::1 fomul " l bU!lucoup ou bi"n passent la foroul" "n sil .. nc" ~ t c' '-'st l ,. plus fréqu,nt, ou bi~n l a rédui sunt à unù formul .. th.Jorique qui n" Su r 6alis" pas.
0' bst surtout dans outt" vérification cri tiquu, cdl" d' Aftalion qui
"st capital û . \;Il la matiè rv ... t qu'il faut soulignùr. Tou t Bon ouvr,,-,," "Equilibr,. dans I LS r,~l Q tion3 ocono.ûiquGs int"rnati onallls " 193 ost cons~cré à.
unu véritabl " critiqu" duB thaoriûs ct sur l' é tud" positiv ... des f aits.
�- 43 -
_ Ecopo Doctorat -
- -12 -
.
~fta1ion noua di t <iln~ S Ol cO;lclusion'"
,
f:-Olltction ,,"v .,c l us f qito cont<.'O Or' in
MaJ. s J:wl.,rl.l S<'S C16r~t.:s, la cont1qu , obli:;c " 1"3 l'.j..t. r Lu nP'c ': B ~.. s th6ori" 'j d,. l' ';quliibru autom n ri
d
.
.
" c :pJ. tsl d' p' u '
~
VI. JS \'J.C,'3 dl> le théori .. quant't t'
" ~ s J. tJu rs d ' untrLl ,111<'8 dé
' ::Jlillt , J: t 1 . dIl.m •. nti qu <- 1"6 fai tGJ. l<.:ur
Ii J.V,' du 1 3 C1orm"
;''','
in . ,
• :lJ.Ù quJ. lui Burt du fon,hilorJ." ,!u:mtl.t 'ltiV!. C14r l aquull u 11
, fU ,un. fr l )'P" <ln m;)llv tomo s la
nr
c .. 8 ,-h'ilorJ."S
.
'
'S 6 ",.,,, ~ "nt
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n
u
joao
pas
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'
" 1 ' l ! lé
OUll ) ..·l'!lù ims .... r. '
n~ cunduJ. t ~u..
f..!g au r.~ ~' lt t
P
v~1.A.
a 3llI.!.O:lOLI 0~ .e
VOy'dZ aussi Neymard "Rapport "t disousoion à ls société d' écon omiu poli tiquu" Journal des é oonomistua J Ql1viur 1912 p. 140 ut dO) 1 ullcurc: l "la
puiS sdllce d' épargn" d" la Frano.:> CJt 1" p&ao€.'IJlont à l '6trang e r " rtNU0 politiquu "t parlùOontair<.: 1912 Février p. 3°3.
pour f...'::.ril.ant Faurû l "l "s pays riohes à capitaux abondanta "t faisant
dus plac8ID~nt3 à l'étrang'dr ont dus 'dxpor"ations d" l!larohandises plua foiblus quo lours 1l!lporte.tiens. Il oot facil" de Ll' ,ncpliqu"r un ",ff 'dt que c"'s
pays p '.mvunt aohotùr dus produHs à l' é trQIlgur tandis que C'dllX qui sont
dans un" si wation opposée "'lIlploieJllt une partiu d"a IoIxcédents de l eurs exportations sur lus importations à. pay"r l"s intérllts dus tlmp:ru.nts qu'ils
font 11 l'étrang8 r; mis ost-co là un" loi économique 7"
Dans la communication pour la vé~ifioation de l a loi à la So ciété d'Eoonomiu pelitiqu0 du Paris, Fûrnand Fauro n'a pas dissimulé l " s difficultés
dovant lusquell~s on s~ trouve placé pour la v é rifieation oritiquu. Pour la
balano~ du comm~rc" il Y a dus statistiques mais oll~3 nd Bont pas sans défaut ~t sont 6tabbi cs dan~ chaquu paye avec dos règl os propres.
.
Pour 1 0 mouvomdUt int urnationnl dus capitaux et de la balano" de s c omptus il n'y a pas de statistiquu3 d' ens emb1 8 mais seul~ent de s r 8ns oignements
frsgmuntair"a un particulier sur .les émissions de v"h'urs meb ilières.
La
o~~unication
r eçut à. la Société
d'Eoonomi~
Politique un accue il
sympathiqu" oais rés"rvé .
20/ Pour es s ayor de nous rcndru campt cl . BU point de vuo criti~~ de
l'exBctitudu de le formule il faut je crois distingu e r deux périodes,
a) avant la guerre de 1 5114
b ) après la
gu~rr'd de 1914.
a ) Avant la gucrru du 1914
1
oxact~'lIl~t-verlrle~-dan8-ëë8-dëux
dans o" tt e périodd la l oi dll Faur" semble'
formul8S quo nous examinllrons 3uocessivo-
rllJnt.
~a l oi d~ l'équilibre
9~S ~~erv\j9 dll
de la balance de
pOlnt ~) VU" pra?tJ.llt de vuu théoriqub ~t ~~&;omPtes r~nco~trll d~ no~bruuun fondbOunt déf; ~~~f ce qui nous CIJèn~ à
'iu,ca dém ·.ntl.s ior.. "la d':.l.
~J.
pour l'éconœIi •. int conolar& qu IiI n:y a l-as là
:'~n arrive . nfin à
~rnational".
s6ri ~ .
un 'luatrièm.. ut Il brnJ.. Gr d,évdlopp~1~,,:nt d'd ce tte
S"c ti ~n IV
. l
dG ls b'.l
- ~~O~i~di~t~"''-.!d~ù:.!
, 8UV~a!.lrji:fa!Jt1:fo!rngsU~.1.JL~n;h9!'!Q~~....!
__an C\:t d (:3
00!lJ2..t
ua.
d(j l a ba!.D....'1.c·~... du co~murn(;l ut
_ _
0 J
1
---
On ouu,; ,
"A pays pr~t"'lr fi ;~~~~"r cott~ loi à peU prè a d
l
prunt"",r d" l'ét
angor balancù du 00
.ms a fo=" suivant" 1
rBIlti"r balancù du
om,.rc" défavorable; à pa;}' 3
C'b3t Faur" Prof
comnercb favcrDbl ~ "
"l!l:ni"r "'Il 1311,
lu
fi la FaC'll té du
•
nOCiqu" int"Tnat10
"Louv'_'tlbnt int "rnatio Dr o:it d" Paris, qui l ù r ue"8 variationo
nale Octobr" 1911 p 7
nal d va C'lpi taux" rt-.vu ' é p
..n a~!la contr:.Iir".
•
qui a 8Jlp"lé l'attunti on"Bu;o-
~s
,"~3"1U'
Pour la prumièro parti e 1 à. pays prOtlilur à l' é trangur . 1 balanc e du
CQml!luroo dé fav or abl u : la loi s~bl& vraie pOur la Franclil d'ab ord qui . dans
C~tt d p6riod0, v ous 10 savùz , avait réalisé dJ très importants placements
à l'étrang~r de 15 à 25 milliards de francs or do 90 à l 5C 8, on constate
qUcl le balanc" du comm.lrclil pondant ces l!l(lmus epnées dem'dUr" en Frar1.o" oonstammlilnt défavorablcl, l'tlxcodtlnt d0s importations est d" 1.500 millions d"
francs un 1880 .. t de 461 millions d0 francs en 1909.
MThnP. constatation "n CH qui conoerne la Grande- BretagIlH, nombreux placem..;nts 11 l'étrangbr 1 75 à BO millions du frQl10s ~n!linal, ls balanc" du
commu rc'd évoluait vers une balanc~ dé~avorabl'd ass'dZ sçnsiblement.
nOme situation pour l'Allllmagne pr~teur pour 25 milliards de francs
g~rminal ~t balanoe du comm~rcu défavorabl u pour ous années.
1a
B~lgiqu " ,
la Rus si" Ht l e s Etats-Unis accusent aussi un" balanoe
dll commerou dGf6vorabl ~ d'uno manièrll contin~.
1 la Turquie qui quoique d6bit~icu de l'ét.ang"r
un·... balanc,' du commero,," dé favor arl " . Faur" Y voyait une raison
D'autres é conomist e s ont invoqué ici .'adoge 1 l' ~xception oon. firmant la r èBlo. D'Eiohtal propose l'explioation suivante 1 ce sont ius
particuliera qui importent e t l'Et a t qui ~frunte.
Une
soul~ ~xcoption
pr~s"ntait
de dout ~r.
�- 45 -
_ Soopo Dootorat -
p~~bdo
il! r ' sumo pour C\l tt,,,, prUl!lièr.. part::'., d" la
cati e"!.
s -"a'lt 1) 14 v " rifi_
suivants 1
ùlor v otr<, utt " ntion sur 1 8s probl è!!lu S
Je. voudr:.ie app
h é s de J. B. Say,
débouc t'on
d~v prets;
s eotion 12 -_ loi
loi d~a
du conountxa
1
périod~ .ap~~_la-~~~_.~~_~~!:L~_~~~_~~~~::,_'
'0) Pour la
h e doux p arti"s cie la fomul & n" cadr..:nt ,Plus ,uxa0t '-'lll ..nt avu c lus fa ite. nupr"nons l u s
3 - loi d" Grùsh am,
4 - lois du chang"_
+oujo~~ ~uccos~ iv~clnt 1
l'onr:~ ~:nsi l~~
l~ tiupal~
1;n01 Jt.>~r",
lusq~llls
:o~
v~z~f~a~~
CO=~:l-CCl
- - pays P,,", tuur il l'étran.:;<.Ir bsl an oo.j è;: COI:U:W::-C<.l dFlfc.vo:.:-ab1 û ! o.:'
pays dnn 9
Ij
Gu
on cons t atu
ou"
de prOt<.'Ur.s ;,ont dl.'V" !l1ls Oi!!; .1:''1 t "U.': '3 , F:·(l.'lCcl, J,,11 umu6n e ,
l) ul ;:i.rU8, <.l " l ,) s o.'n s de la b;Ü'1.r.0v du
n' a pu:. changé 1 :r~ 3 l tl=:-ti-.AJl..ut d<:ifu~c=-~hlu.
.\
,
~ûs
chifi::" ,s s ont à pGll p~ès les 5Uiv3n~e : p:n.i. r .!êi:ll i.)U 1 0 bal an co
pt .. s L·ançai~ .. auxi.l':'t su_vi 'db 19 à 35 '.1."", v~is-:.:.oris S-"'::'van'ùl1S 1
balancû ô" a comp t~9 dH avorabl e s,
r H"'; O'..l:ç -l l 'aq.l.;.121.brc.. .
s
1'." bh. d<ii:'c:' t,
N . our à l' a';'uilibre ~t ld Jers. e:rcJd,,~,t s •
d~s 'L
l ê _.:.;,
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.::ù;r" ~B va:i'i 'l;;j oI!s l à , l a bSlanc,-, 'du C=
tlent . ~r ~'3. 13r3'llJ"'lt d~f"T',,:r" l e Clou.f en 19.<7 .
·.~C::J,s
~s
ot~mbnt
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r6p"rcussion,a~éliminé~rnational ~
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.. r co ".s t l 'o:;téo c ono t l!lll_
l'~.nit!.cto1'rH d"v~
cO~cidonc"3
1~3~.-'3
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l 'Alh.>'ngne qu "lquos
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d..lt::.tl..' Ur (;t bal anc " du. "O=" r c" favo r c.bl e Ln
b a- POlltiqu"
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dout~tèr"
c COls t o.t :lt.:l On8 ponr l " s autres
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"l'.t lllr2r 3t S·U'l:!.S pou..:.> I n,~ ~"r..:nts d, .:;'~t.:cr ... ,,01; l a b:.'!.aacc"
":'C,, conti lue à aCC1.ô.ser du s c"xcad(;n~ s d . impO! :'c.'"~,o.,"
':'C:1~:1 <i"è~tI:.(;e ~oa
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. r6t "nàs pas q u~ ces do<lUX
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artiu à un caract r", dont ju vous propose
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.;. cl ém<.:nt- import~t :~ l'écon~te in~~rn~tionale.
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consti. tll~r
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conplé~e"
e.n dévulbppumunta 'n c:'I'aot è r" d:'l'UC"; L'l!l"nt J.!;t <:rna t:!.o_
i:.d.i-.uorai sans <.:ntrer dans 10 d.St ail unu r é cur.t" PLlJli c llti.on
li.... :,2iru
S.D.N,
19.14 ' qUi.
non~
!.nt ...;"'nèvll
-u!t~one.l.
. a étud:lé la pé riod<3 19 ,_ 39 su po bt de vuu
na.1:
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7 0'01S
,P~oc"ru
i~.tl0
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l'ouvrag&, jo n'ai pu ... n s ortir aucun"
aueur, conat:ru;: ion au point d" vu" doctrinu sur la !:lO!l!lai,, _
pracise,
.n ré~é ~s Cu PXCmi~r Pdrsgrapht : l ... a dOCt=~HO à c:.::'sctè~~ di~ct"'-,nt
int~Illa.ionaJ., 1(: bilan "st a13BC3 n égatif. Il n ' y a pao d 'Ol éQ"nts
a'801um''n~
3Ürs, absol1l::1.an.t
.()ertüns
qui p;..issHllt ttrd dé5'agé o Oomhase. ~nr l' ~éonomieint~rnatibllD.l
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Go car30tèr<.: indir€ cteI:!(."!l";
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int~rntltioDiÙ
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~a ~. "nc~ c~" .préoédemm"nt tantôt d"s théoribs, tantôt de s
=;:,3, ~~;8t dca. leis éCODOUiqu<.:s qu:l nû ~onstitu(mt plc.s l a t ..n ..Jur
:.r·~"rnational" mais qui p,,-u',:rent Ctrl: u tÜisé"8 s i \Jll"s
~x.'ict!"s, ,,')Qr unù Construo.tion ul "té1>i"ur~ d" ladi t" 6conomie in-
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- Ecopo Doctorat -
- 47 -
§ 2 - D~ot~in ea à cnr'l ctères inqirect em~nt int ernational.
J' ent ~n d s par là qae ~~ S doctrines, théorie s ~ t lois ont é t é S3ns doute
formul ées plutôt en jouant sur l e plan int e rnational mais qu ' ~lles pcluvent avoir qu~lqu ~s rép~ r cussions du point de vue qui est le n8tr~, du point de vue
db l' é conomie int ~ rnat i cna l~ ,
J'èxamin ~ r a i
: l
l a loi d~s débouché s
La loi db conc entration des frets
l a loi de Gr~sham
IV - · lb s lois du change.
II
III
l - La l oi des débou chés : A C' bs t à J ean Baptist e S'ly, é conomi ste
franç'1is de, l a- pr"mièrb-m01t1é du 19-:- è m" sièc l ~ qu'on fait rumont,.r 1 '1 paternit é de cettb formul ~.
Le Trosn~ d,ns son ouvr'lg" "l' lrité r{;t soci al" aura it é crit qUi. "1'1 v"nte
n ' ~s t qu~ l ~ moiti" d;uJl é ch'1nge " fomul" bie n incompl èt~ qui nt. r "ppbll& que
d~
loin l a f ormul e
d~s ~ébouchés.
C'~st à Je an B'lptl~t" S3.y d~ns son "Trüté d ' é conomh · politiqu," publié
~n 1 803 qu'il f aut r~mcntvr pour troUVer l ~ s affirma tions db o" tt" loi. Le titr" complet de l' ouvr"ge ~st "Trqité d ' é conom i b politiqUe ou silJp l ~ exposition
d~ l a mani ère don t se form~ nt , Se distribuent et cons omme nt l eS richbss~s", 60
éd. dé S OeUvres de J . B. Say, P'lris Buill 'lumin 1841.
Il Y a chez J. B, S'lY plu s i ~urs affirm ati ons Successiv"s dl, ce qu'il prét end tt:-e l a n ouvel l e fornul r..
.<
La pr em 1 è~~ co",,,rend rl.s dév ~ l oppemb nts à propos du product,·ur qui croir ,>! t qu'il Y c a ns débouch&s 'lutrt-:s qUb ' ceux qui produis"nt "ux-mfl", cs. FUhi
J. B. Say nous Ilffirm" "d" tout .. maniè r e l' a chat d 'un produit n" p+.ut Iltre i" it
qu'ov"c l a val"ur d 'un autre" liv. l chap. XV, p. 141. De Ob f:'lit J. B. Say tiré d ' aSSeZ n ombreus"s c0nséqu"nCeS, ~lles s ont inopé r ont é s bn ce qui concerne
l ~ formule elle-même ,
Un pee. plus l c in on trouve c" tt " 9.utre f ormule l "1 ' ar g.mt ne rtlmplit
qu'un officcl pas s ag"r da'1s ce doubl é échange , e t "les éohanga s t"rminés, il se
troUVe t ouj ours qu' on a pnyJ de s produits avec des produits" p. 142. C'e st de
d" t"xte qu ' on s ti:-é l a f ormule courante, doJ1née de l a l oi "l"s produits s' échnnge nt contre l e s pr oàuits" .
Plus l oin ) avec pl us d& précision encore, J. B. Say di'" l "on voit donc
qUb 1" f ait s eul de 10 f orm a ti on d 'un produit ouvre , dès l'instont m€me , un débouché à d'au tr"s prcduits".
Ainsi donc J , B. Say affirm é que l e s produits s'échangent contr" lbS produ its.
Dès l a pa rut i on d" sùn ùuvr3g& un ~ cùntrov" rs" aSSéZ viVI: s'élèv" à l' époqu" sur l ~ nouvéll" f ù ~u l ".
C'est d 'un côté L ,ud~rd,ü" , éconùm ist " 9ngl ais dAns dl:o "R" ch" rches sur l a
nntur" ~ t l' or igine de 1.'1 rJ.oh~sse publique" trad . fr. Lag.mti .. dl, L ov~îsse,
P'l ris Déntu l ac8 p, 154 - bt d" l ' ., utr" Ma lthus qui qffirmt<nt à l ' .. nc ontre de
J, B. Say, qUb l' "xcès d'épa rgn~ peut ~ngend ra r un" surproduotion .
�- 48 - Ec opo Doct or a t _
de l a s ous-e ,'nso!lllll"tLm.
C'est aussi S i smon di qu i Jppoe~ sa théorie
Say râpond à ses 3dvbrs3ires dans un article "sur la b'llnncA dl3 s
J
• tions
•
avec les pro duc t'10ns " •
cunsomma
i
difie en rien la positivn d ... n1trc
D~bat assez confus et qm
na mo
. ,)n~m ietas de l' é o ol ~ li~ é rale ~t les ~utree
Après J. B. Say les ec
nbnt t ous posit i on gUI ce n()uv~au problèGle.
B
,
B - Les p,,_rtisans s on t plus n )mbreux que l~s adv~rsairbs.
• ,
li
dans s on '~raité thc or1quh • t pra tiC'est ain~i Que paul _LerOY-Bea~ e~d P ris Guillaumin 1900 T. IV p. 419
'qu,e d'éoonomie politique" 4 ,:",ü '- me,,~e; p~Od"-its s' é changent contTIo l ~ s
ii
reprend l a formule de vul gar1sa ,ont' t t -ès juste au point d~ VU" abaùlu et
produits" et aj~te "ce ra 1~ ~nrte!lle,:\ "~ s - ~a autrement d 'un~ m:mi èr" tbmpor a iQ
uniVersel, mais dans la pra 1 ue'h: ~ t~jam3 is 3bs olumcnt uniVersel; il f aut
ins' t QUt d'abord le m~ ro e n es
d
l'tl :lU mo
, 1
d ' b t leS et de f:nrtt"ments : O"UX d"B ,l:>u qne s, "s
de
de
qU
sans ~ltJ~e r subs:~tiell ~bnt l~ phénomène de l'éohange, ~eut modif1~r 1 mméàb tit é d"e équiv31enc.es d" l' offre et d" l 'g~h?t . Enf in 11, f 'lUt t,:nir ~ ~~i!~
:dc l a l oi de '1 '1 déc = )iss3 nc ~ de l a valeur au 101 a d 'un oert'l1n degrc de
~~~i~~~:Pt~ldf~~ ~~~; co~p~~a~ussi
l'intcrv~ntion
l ~ nonnai~,
7i
f a oti~n".
Ainsi pour ?anl ~er~y-B~"u li &U l a l oi de s d !bou ..hâ s f- st vrü ... m,ü s renc ont rç d ' assez n ombr~~G~3 rJs~ rveso
Charhs Gide "st un p ~ rtbm dd l a l ~ i d ~s déb )uché s. D'lns Sl s "PrincipeS d ' âc.mom1& politi"u,," i.l ÇXp~s" f J rmell "m~nt l a l oi ~t 1 " fùnnul" ainsi
"ohaqu" pr odu i t t::-ouv~ d 1 :1:1 t a nt plus de débouchés qu'il Y ", un .. p~u~ ~rand~
va ri é t é et abonda.l1~e d; autres proèui tsl' (P rincip"s d 'Ec ') n~o 1 " P ol1t~ que 26
Edition, P~ris Sir~y p. 164 ct sUiv.).
Chorles Gi de dévèlopp" hs c J nséquenoes db 1 " l oi "t conclut " "n somme
donc, la thâo'rie des d"bouchés t"nd simplem~nt à prouver que l' "xoès ,," producti ~n n'est jama is tL~ mql, tout"s les f ois que l'accroiss~m8 nt ~b 1" production s' opè r e simultmJment "t proporti onn"llement dans t OUt bS l 1'B bra nches".
Il ~joute,qu'on pc:1t supp oser un accroissement parallèle dé l a o onn~ ie 'et ' oo~
cl ut , "la théori e deS débouché s est donc p ... rfa itement f on dée en tant que thé o rie pure, mais en fait l' a ccroiss"ment de la producti on ne se mnnifus t e jamai s
dans lee con diti ons v oulu~s par l a dite thé orie. Il n fy a pa s une ch3nce SUI
un million de voir un aocroissement simultané et égal dans toutes l os branches
èe 1" production. -Voilà p ûurqu oi l a l oi de s débouch4s, qu oique vrn i " en prL1'Jd.-.
pc, n'empêche pS6 c!.' in ce ssante s ruptur"s d'équilibre èans l' é Ch 'mge , l esquelll!s provoquent des crises".
Ainsi une adhés i on de prinCipe à la l oi de J. B. Say mais un so igneux r clexé d~s conting~D~~6 que o Jmporte s on application.
- Mr ~ei1h~ da~s 9 3 thèSe d" ,doctorat en d»»it, encor" qu'il r é sume t oute
l'oeuvre
de J. B_ Say dans c"tte ~oi n .. sembl e pa s lui ad r esaer d ' obje cti on
personnelle.
Mr Baudin d!\!la l ~ "Loi ~ conomique" RbVUe dIE. P. 1924 p. 6,5, s"mbl" lui
aussi Souscrire à cd~e loi, Il conclut "Qu:;.nt à 1 '1 l ) i c]"s déb ouchus ellb
oom;n,md& la th';or! , d"B criSeS " t Ct U" du cornm~ rce inhrn 'ltional . D'~n( part
- 49 -
bll" conduit à o~tte c onclusi on qu" les crises généraleS d& surproduction s ont
impossibles, puisque t out e marchandise "st à elle-même s on propr~ débouehé et
qu~ l ~ puiss a nce d ' a oquisiti on œooiale est exaotement é gale au montant de la
pro ducti on s ooi al". Or ces crises sembk2nt ~xister en f a it ct infirmer la l oi.
Al' an flly-se on s'aperç oit qUe l a production d'une péri ode pt:ut IHr" reportee
sur un" autr" pé ri ode et Que 1" pouvoir d'achat peut être é pargné ; l'équilibre
m om~ntanéme~t r ompu entrb Cb. deux é)éments doit repa rattre si l'on envisage
un oertain n ombr" d' snnées. La crise- pant donc éb'l.ater sans qu., l a l oi soit détruit,,". L'auteur fait un r a isJnn"ment analogue sur les o ons équ~nc"s de la loi
"n m",Uère dt! oommeroe intbrnational et aj oute "ainsi, qu'il s' agisse d"B oria"s
ou du Oomme rce internati onal, la l oi des dénouchés n'"st po int c ontredite par '
l."s f a its pour celui qui v eut regarder au delà du terme de l ' :mné e".
Mr Lescure dans s on 0uvr"3e "Des cris&s gé né rales ct p0riodiquus de surprù-
~ucti nn" Paris Doma t-Montchr~s thn 19,8, 2 v ol. adopt" lui ~ussi 1 ., th éo ri" de
J. B. Say; i l é crit "le loi d"s d6b ouch<l s d ~ J. B. S ay n ous p:lrntt d"v~ir Gtré
mgint" nub malgré les critiques qui lui ont é t é ~dr" ss é" s. Tout~fo is, l ~ formule
de l a l oi èo it être mo:ifiéel ~u lieu d'affirmer, les pr) r.uit s s ' é chang"nt
oontr~ lbS produits, n ous préfârons dire l"s val eurs s'éohanJ"'nt contre le-s Va -
leurs",
Quant à Mr Nogaro, dans ses "Principes d" th éorie é c c:> n omiquu", l v ol. Paris Lib. Géné r. de dr oit "t cl" jurisp. P. 288 i l a ccepte b l 'Ji dIJ J. B. Say
av e c qu"lques r é Serves "hl bSt 1" prinoipe d' équilibr" ent_rbVU p:lr -J. B. Say,
6 crit-il, C'bSt une VUe am plb, m3is aussi très sommairb du :;uj"t. S'~git-il,
Ln ~ff'bt, pour maintenir l' éqUilibre, à travers 1" temps, "ntrù l "s divérSt;S
branch"s de producti on de m., int"nir l"s plrOp orti ons "xist qnt l:ntr~ 1"8 qu alités
pror!ui tes? Si t e ll " é t a i t l ~ conè i ti on à ré!llis ~ r, i l f au r'r:li t (" '!bo r~ t~nir
compt" d" s possibil i t é s teChniqu" s ,le producti on; or l ~ pr ,;r.ucti ,m n ' bst pas
égal "m" nt "xtehsible dans t ~ut ~ s l " s br-mohes".
o - Quelques adversaires de c" tte l oi , les uns a ffirm ent l'imposs ibilité
d'un abaissement gén é r a l d~ s prix, con diti on de la l oi, critiqu~nt p'lr là m~me
l'essentiel de l a l oi de s débouchés.
D'autre s r a is onnant sur lb principe du profit qui gouvern~ l' é c on omie oapit 'üist"" affirment qUb c" prind pb peut entrain~r une oontraoti on du pouvoir
li ' a cha t aous ,oertain"B' oon diti ons e t provoquer par là cÊ!me un en" " r s ement génér 'll ' ,l bS marohés.
D - On peut acoepter s ans doute la loi qui par a it i ~', ' ement vra ie mais en
soulignant qu'il Y a des c on diti ons d ' applioati on et de f _'lc ti onn"ment, que oes
oon~ iti ons s ont r a res dans l e mon de é oon omique c ontemp or ain. La l oi est vérita_
bl"m"nt oontingente.
!lu point de vu e de l a c J nstruct:l::on de l' é oon omie int"rnll tion.,l" qui n ous
inté resse il n'y a donc là qu'une pierre de très modest~ dim~ns ion qui n' a pas
r: ' inté rl!t pour l a oonstructi un oh .. rohée.
II - La l oi de c oncentr" tLm dos frets. A _ C 'est P~ul <le Rousitœs <Jans
un" é tude r &mont ant à av ant 1914-18 "L " s g r a nds tdrmes ,"à n otru époqu" " ~ puiss ~nts nnvires, 1" fre t tend à Sb gr ouper dans lbS ; r an ds ca rrbfours ~~ritim~ s
qui lui assurent l ~ s dépa rts frôqubnts "t r éguli"rs p Jur ' )"1) d,'s tin 'J.ti onG r. ivbrs e s. Et le n avire Be diri g" v Jl ontiers v e rs un port où s e s ch ~no"s ~( ch 'l r g"mEnt
�- 50 -
{ Ecopo - Doc t or'l t -
augœ~ nt e nt én rais on des maroh a n d is~s qui y a fflu ent. T 0ut ~ a ch~s, s G 6~1~s
d 'ùll"urs, un port axetctl sur l e fret "t sur 1" n "ly:ire: un" 'lt tir'mo~ p r 'lp or_
ti onnelle au t onns g" d"s ,"'lroh 3ndis bs gu 'il r ~ço 1t "t qU'il " xpocUu ". A p ri ori
donc oe tt" f ormul e est d 'un~ limpidit é parfaite ~t s"mbl e d 'urtH uvi d" nce f orm~lle. Le fret, comme l e définit le doyen Georges Ripert, 0' "st "l b p rix de
tr::msport des march andises par mer".
Ainei donc une f ormule très nette et d 'une parfaite cl art é .
Cependant à l'.é poque mQè.e rne on a fait au suJet de oette l oi l f! s deux remarqu"s suivantes qui s ont de nature à la fairs écarter OOmme loi aoceptabie en
économie politique.
1°/ Du point de vue pratique il semble que ce groupement des frets en un
même point, celui qui possède le maximum de facilité de transport, Ast entravé
dans la réelité 'par deùx séries d~ circonstances - l'existence de oe qu'on sppélle les tramps qui s'oppos ent aux liners, qui permet aux tramps de trouver
n'importe où un ohangement ' oomplet et oonstitue un élément pe rtub a teur du group~JD.nt ainsi affirmé.
tr d
I II très dur~ conourrenc"
dans le comme roe, dans les transports ma ritim e s pour l a pé rio dtl ruod ,'rn" amè n e
dGS ~nt"ntes et des coa11 tions qui remèdiént à cet t" concurr,·.nou mai a qui ont
aUSSl un effe:t p'rtubat~ur sur l a conc~ntration de s frets au point qu'il ~s t .
pbrmis d" se dema nder si elle "xiste .ncoré.
. Si nous prenons A. Siegfri ed "Vu .. gé nérü " de 1 '1 Méditt'rrnnée" . 1 vol .
~arls Gal~mard . 1943 , p. 1 58 , c~lui-ci écrit "1 f i mportanc8 d.. o taux ik fret ~
n:ns,!~ ~i~ermlnatlon des cour3nt s é 7onomiqu"s "s t plus grande oncor" . C~ t aux
sOi~ pa; l'!xi:~e~~:m~ celui d~s t a nfs de: chémins d';' f"r. Il "s t cona itionné,
ticul és, Boit par l a p~s~~~~~~:~ ~~ ~archnndi~"s f ortemb nt lit natur"ll"me nt ardonc pour cet auteur 1 com l ex:i.~é ~e rouv~ r 3u: "m"n t un fr~ t d~ r " t ou r". Ains i
IGS très nombreuses ci rcon;t ancés qUic~si PrOblt eme s ~t un ~ffort pour sou lign" r
ag ssen su r 1 " mouv, m"ut d,"o fre t s.
Voilà les cbjections sur le pl an pr a tiqu e .
2°/ Du point de vue théorique il "st
dé trèa près la formule de de R i P é i s de ~ d~3ndor s i à ~halyser
simple 'ap,p11cation dans un C 'lS ~~;t~~~l~~;é d ne 1 r evie ndr ? i .i pas à un" pUr" " t
dé, à constater une fois de plus Ue l'of
!' a loi jo;. l'offr~ et d" l a deman-.
de attire l'offre. Par ce bia is
nf
fre a t t iré la dem1 nde' " t q\le la delnllnpuremént et simplem"nt un cas particuiiaura~t ri&n de nou' ~au, ri&n d' or~ginal .
er a' un~ fOI~ule g& néra le e t h~bituelle~
ment admise.
ii
C -:- Il ne m~att~ que cette l i
'
bl,; -et présente quelquë-: utilité
0 P'.l isse ·ttre retenue Comma loi v a latérnationale
pour l a cons~!1lctlon d~ 1 0 fu. ' .
•
•
III - On en a rriYe à
tout autre 1 la 1 i d
un. troisième f ormul e qu'
o
e Gresham.
.~
Et je dois ici vous ~r-
î:/~!u~\~e:kam
qu
i
SP.
'À
,-,'.l r& économ ie. 1n-
prés"nt~ nVI. C un a s pect.
e!an!e;;~~:l;:~iI;:!nair~ cuiv~ntb
c'a pas été
: 8".'0 dou -td
m canisme de l a vi<, int
ti
N" ~e un~ loi 'lir"ct"" lL llt fornune concerne pas la 10'~ t n t ernationale,
~rna onille.
tout OUe l a lss br-:mo do 0(",,_!.c'" t ou~._ CL
ce qui n' ,
p'le do ,:,-" rcutl si on
- 51 -
<lans 16 doma ine né l 'é60nomh int ~ rn ~ ti on'll~. La l oi de Gr r.sh'llll fqnct i onn ant
nans un mGme pays e nt r e d~ux ~Vnr.n i HR , l'une for t ", l' ~utre f nibl ." n'~ pa s
d 'in térOt pour n ou e.
f
Essay ons de v oir d' u~~ pq rt c omm~ nt l a l oi de Gr ~ shom s'est tra nsformée
&t précisé e et de l' outre côté qu e ll ~ s ~ n s ont l ~ s ap plicntions d'Ina le domsine d 'une économ i e prop r~me n t int " rn ~ ti ona l e,
A - 1°/ ~ransfo rma tL onG de 1 3 l oi de Gr~sh'l~, Je pass 8 sur 1 3 longue traditi on monét a ire qai de pu i s l é V-ème siè cle ~v 3nt J, C. jusqu' nu lB-ème sièole
d~ notre ère, qui depuis Arist" 'ph ane ~us Q".\à Gr,su3ID lui~ême , cons titue l'assisn l a plus sftré de not r 8 f'l~ul ~ .
C'est dè s l e V-èOE s i ècl é av. J. C. aVec Aris. ophan ~ dans 1 .. t ~xt ~ qu'il
d:ms l a b ou c!:t", d'un d ~ s ~ s personnnges d" 1 3 c oméd ie "L"s gr enouilles" que
nous c onst a t ons l e pr ~!:l1 ~ r relev é ùe 1 " dérr,"ci3t i .')n de l a bonn" monnn i", par
r apport à l a mauv a is" , VoiCi l" t"xt " à c ~t égar d "nou s av ons S"'-lv"nt réma rqué
que dons ce tt e vill e (A ~'lèn,s) ('n "n ua e à 1 ; è"erù de s honntlte s ~',ns c ommé à
l' éga r d d" l' anc l 'Hlné m', lOl1'l!", Cel l ,, - c i ~st sans alli age , l a nei ll "ure è é t ou.t e: s, l a s eul~ bi en fr appée., 1 3 seul " qui " j t c ours c'lez l .. s ';r"co " t chez l"s
B a rb a r~s, m:-< is , au lL ~ u d ' én USb'r D JUS pr éfé r Jns '1.- mé ch 'mt "s ~i èc"s n ;uvell ,,mbnt frappée s e t de mauv ~is ·l1oi . Il ~ n est db ln"m" de s ci t oy" ns : c eux qu~
n ous s av ons Gtre bi e n néo ; moù~ st <s , just ~ s p r u'O ~ s , hr-tbil " s 'lUX ,·x •. r cices ct e
1 '\ palestré, à l n d.l n s" 1 à I l Iaus ique, n 'lUS l " s )utr ~gbo n s; t'lnnic qu r. n ous
trouvons b ons 3. t out d. ~:t': i nfqm e s, dé S ét r 9..r;,;'o;:. !,s , .11;;: 8 ~ scl '1v "s , '(~("' G v '1uriens dt::
mauv C\ is.é f am ille , (l es n ouv,,~ux ", .. nus dont autref oi s l ~ vill a n ' etH l' OS '!Iême v , ulu pour victim.e s ~ xp i ~ t o~ r es " . Il s ' agit là d 'une simpl .. c Jn otn t o.t i u" littér-,l r é rappr ochant l es h ~b itudbs d" s déoo cra ti es de S hllbitudéS du l'ùb lic .:1 m" ti ~r"
d" m ~nna i e.
I:J~ t
Au Moyen-·Ag" , ~t au rtébut dé S t"mps mode rneS d"ux 'lutr"s aut ,"urs, Nic ' l os
Or" sm~ pa r e:xl;mple e t aus si, Gn Se cond li"u, Cvp" rnic a ttirent l' ·, t h.n ti ùn sur
l a f ormul e. tradi ti onne!:'. ", Cf "s t Nic ol a s IDrt s me qui éc rit 'bns s .)n tr'li t é "De
l â pr emièr" inventi on d" s mon.."lni " s, écrit " n l "I tin , "l' "r " t l' ~rg,mt· " i spq r a iss~nt du r oy aume e t m'1 1 gr é L ut e s l e S p récauti:ms pris e s, 'pgnr:nt l " s p'1ys où
l' on " n donne un plus h aut prix. O!lr l é S h ommé e s' e ff orc" nt notu r"ll ~ment de
po rter le.urs monna ies aux li "ux où ils s av ent qu' e ll"s auront l e plus h aut
ooure" •
Dans un autre t ext8, a ttribu é à Oresme mais qui pourra tt êtr~ d lun autre
auteur n ous trouvons u.."le ..lffirmllti on a ssez s en s ibl em ent lUla l ogue .
C'est ensuit e Cop~rnic dans un ouvra ge publl é en 151.~ "de estimatione
mon"ta e" qui r btrv1!VE' la fo r mul e: "là OÙ on dé sire introduir" une. n ouvelle monna i &, il imp ort e r!.e r e 'è1r" r d.; 1 " circul a ti on l ee a nciennes é s pè ces ., t d 'éohang~ r à l a monna i e l e e a~ci ~nn .. s espèce s qu' on y apport e c ontré l es n ouvelles,
m'1 i s oela n on pa s s~r 1 ~ b~s~ de l' estimat i 'ln ant é ri eure de l a ~auvaise monn a iE,! ma is au pr or 'l t a na l ' [.r 'J"nt qu ' ell e s c ontie nnent. Là où il n" s e r a pas
procédé de l a s ort., l ' mci"nne m0nna i d gâ t e r a l' e stima ti on de l a n ouvelle".
Dans un " n ouv ... 118 éù ilt )11, quelqu~s années plus t a r d , i l Oj OUtb "pa r c onséquent, il vau dr a t ouj ,urs ~i .,LX pr ohiber l a ciTcul a ~ion d" l' an ci"nne monnaie du
!DOr.Jb nt qu e l a n ouvcll" .!lU!'... ,- l é i nt r oduite , Cha cun sans s e pl ttin .lr" dvit consentir à subir, un" f oi s pou ::- tùt:t .. s, l ~ pe tt:t ~ pon t e qui e n r ésUltbl'1, si on p"ut
-"pp' l e r pe rt e qu,"lque chC'sc cpi "s t appel é n. .pruour~ r de gr '1 n .l s }.r ofits, ét d ' où
r~sult e ra ,% 1 '1 s i a b il ité Ihns 1 :1 ' f noulté d' ,.s '1 :;'''' ; al ors qu," , (l ' outre p'l rt, il
�- 52 - Eoopo
"n dé coulera pour 10 Républiqu~ un accroissl'm"nt d" rich"5s"S ". N,)uvelh affirmati on de l a l oi dt; Grbsham ohaz Cop.. rnic,
Nous arrivons alors à Sir Thomas Grbsh!llll ':u l7-èm" sidcl .... t qui, lui,
nans une brochul'è intitul é.. "Inf onn.~ti on oonc '. : rnant l a cl'tût., r.u ohnnge " adr " B_
Bée à l a Nine Elisabeth, expliqu., "la monnüe de mo in dre vnl t>ur ahnsse ln monnai .. de valeur supérieure". A la suite d" ce t avis, Gresh'un pr ovo.qufl une proclamation en da te du 15 Septembre 1560 par l aquelle l a r eine Elisabe th ramenait
l a valeur légale des es pè ces frappé es s ous Henri VIII à leur v alHur "n métal
fin.
,
Au 19-~me siècle, Mac Léod n'aj oute rien; i l pr opmse seulement de dénomm~r
la loi 1 loi de Gresham "Voilà les lointaines origines de l n f ormul e dite loi
de Grésham".
2° - L' oeuvre du 19-ème sièolè a é té de préciser et de oreuser l a formule
telle que les devanciers l' avait donnée .
Ce travail de précision s'est fait dans l es trois directions suiv~nt e s
d 'un caté bn a cherohé à pr J oiser "noora les termes m€me s de l a loi.
On
1
a approf ondi les conditi ons e t 1" méoanisme de 111 l oi.
.on a insisté enfin sur lb oaraotèr.. oonting"nt d", l a l:li "n lu;
è, 'assez nombreuses cri tiqubs.
~ 9dr éss'mt
Essayons de donnbr un ap.. rvu de oe tri pl b travail "n suivant un A un les
oomm bntateurs d" l a l oi da Gresham.
(P. 4~;e~! f'a~o~ S;l)~ann dans ses "Principales of Economias" 1906 qui écrit
remment ave al ra. r
autant que l a mauvaise monnaie a valeur l é~al~ concur~n exportan~ c:t~~~:~~:~e~~1:!d~: i~~~enttfaire des béné~ices en fondant ou
eran avec l a pr"mière"
C' est ~ncore Arnauné dans le "Di Cti
"
'
Guilhmin 1906 qui résu &
iti onna1r.. d ' econom1t: poli tiquf1" Paris
Il d '
,
m aa pos
on ptrsonn ll ~ "1
eux monnaies de Valeur inég l ùn f
,
c
or squ~ la loi a ttribue
lement dépréoiée est exportée ale
t: ~rc" 11bér a toir& élIal lJ , l a monna ie, égndans la circulation". L'aut"u~ !l~O~~::na e l'égal emtn t suévalué" r" 'ot" s&ul e
Gresham ~'a pas la· ri gue
b l
sur l ~ carsctèr& d8 1-1 lot "l a loi de
na,i
d'in'
ur a so Ul: d'un e 101 pby i
'
bi es,
egaIe valeur peuvént coexist
s 'lu" ou chl.!_iqUd, D"ux mon"n que la loi leur assigne un pou it:rdfour un t ~mps dnn~ l a circul~ tion
Et l
vo r
achat équiv3l"n~ '"
'
e premi~r il commence à
é i
en écrivant "il faut que l
pr c ser une C'),.,d lt~on d: !lppli"~t i on d l a 1"_-'
i
e commerc~ ait i t' @
"e
~
p9 ement, le papi&r à ce mom&nt là ét t n er t A l '~xport& r pour f~ira un
an pl us cher".
Robt:rt Giffen, éoonomiste
_l'Economie journal" (1891 _ 4 r glais,) r evi ent dans un i mport ant a~ti cle de
avant, que l'exportation est une ~~r~~! fSu~ 1" roL~t de vu e , s ouvp-nt mis en
Paul LerOY-Beaulieu
on ament al e de l a l oi.
nO~e formule.
' lui, donne unb adhésion entière t
,
e S&nB r ése rve A
De Foville dans "L
tion analogué "lors
a monnaie" Paris Leooffre 1907
lég'ihmt:nt servir que dans un pays, dit-il deux.
,1 vol. !ldo!'t ... un ~ ~osir1t.. d'~tré préfér!eP:ye~ Ct: qU'on doit, s,h en e:~~:"B di fUrtnt,s p.. uv ~nt
l'exporte, 80it qU'on 11 autrt:, on la verra t8t 01, t ar d -d~U1 p'lT .11l.-.. I~lQ03 f~é
SioUle",
Il oaoha, soit qu'on la
f d
. ~p~r·l r tr~ soit qu ' on
re on e et l 'ut
'
1
rI: 01['()ulQro
Doctor ~ t
- 53
-
Enfin Ch3rlbs Gid" d'lnG son cours d'économie politique r .:.viunt 2L l a formul " trad itionn"ll " "d ~ ns tous l r.s pays où dbux m onn ~ i ~ s sont ,.n ciroul ~ tion,
dit-il l a mauvais& monn~h chass" toujours l ~ bonn,, ". Il bK .. xpliqu" 1", t;ond"mc<nt' quien'est l a loi du monndre bffort ou principe hécloni s tiqu"" E:n décrit
l', méilanismt:, théS'luris "ti cln, paibm"nts à l' étrnng~r, v" nt e au poids,
Nous trouvons un" pos ition dootrinale analogue ohez R"boud qui donne de
longe développ~m e nts sur l a loi e t arrive à cette formule "lorsqu" drms un
pays oiroul~nt deux monnai es dont l'une est considérée par le public aomme
bonne et l'autre oomme m'luvaia", l a mauvaise monnaie ohasse la bonne".
Mr Baudin dans son ouvragé "L a monnaie é t la formation des prix" Paris
Sir~y 1936 p. 518 se r alli E: à ces thèses .. t donne la formule "loreque deux
monn~ies liées par un r apport ~ixe d'échange ciroulent ooncurr"mment dans un
pays, celle qui est tenue pour ~ a me illeure tend à disparattre", B ~udin préoise soigneusbment les oonditions dE: fonotionnement du jeu 'de l n loi il faut
_ que l"s monnaies s oi ent ooncurrcnt " s o'est-A-dire l'une bt l' nutro ~ooeptées
dans la ciraulation,
_ que le r apport a~s deux monnaies eoit naturellement variable,
..-qu .. la disparition d" l a bonné monnaie ne raréfie pas la , oircul a ti on au
point de oréer une 8~n" vérit ablt:,
Ainei donc nous avons une l ongue et intérbssant" élqboration dé l a l oi
SU 20-ème siècle qui se r ésumE: dans c~s dE:ux f ormul es 1 dét"min'l ti on dt s conditions d'appLicati on de la l oi "t par là m~m b du c:>r 9. otèr" contin,J"nt de la
loi.
B - Abordons un dt:uxïèm" pr obl èmb à propos dE: 1'1 l oi d" Grûshnn : CE:lui
de son a pplic ~t i on ~ t de S9. vé rific9.ti on critiqU E: ,
Je laisse bien bntbndu de c8té, copne je l' I)i dit., t '1ut Cb qui c-:o ncerne
exolusivement lI: point d", vu" db l' économ i e na ti onale. Et dès l ors dans l es
très nombreux OlS où l' on p~ut ch"rch&r l' applicati on de l a l oi do GXbsham,
ju r"tiendrai ,à titrb dl ex..mpl " , s ~ulbm" nt CE:lui d" l'Uni on l atin" ,',t aussi la
l oi de Gresham dans oert aines .. xpériencbs d" Bimét311ism~ ën d~hors d~ l'Uni on
latine,
1°/ Loi de Grbsnam dans l' ~xpé ri"nce bimé t alliste de l'Uni on l a tiné. Cela
rbproduit à pe,u de choses près, l es grandt:s ligne s du bimé t nliislllll f~a is.
EllE: les repro duit à l a f ois 1 que,nt aux circonst anoes et SU mOI~" nt o ù l a loi
j oue et aussi quant au résultat de 0 <: j eu de l a l oi,
Si nous prenons l'expé rience dans l'Union l atine nous trouv,)ns les, deux
phasés qui s ont bi en COn."lUb3. La phase d ' abor d de l'argent bonne monna ie au
mamtlnt de 1865 et l ~ phase db l' or bonne monnaie au moment de 1076-78 ?
Dans les deux phas"s ce s ont l"s m~m "s ciroonstances e t aussi l ~ s m€me s
r"mèd"s qui ont joué dans l es pays de l'Union Latine , Je rnpp~ ller ni l a commun e~té du mal en 1865 dans c"rta ins pays 1 Fr:1noe, Belgique , Suisse, Italie,
o'et ait l'or qui é t ai t m Ruv s i s~ monne1e ~t l'argent b onne monnaie, C' é t ait
l'argent qui fuyait à l' étr ~ng" r. Les m'l sur,e s prises s ont r "l ativ"s aux pièces
d' nrgent divisionneir"s dont ,ln ,liminue le titre en l' abaissant ,1 .. 900 A 835
m~llièmee, C'est cette m~ surb sur l aquelle on oompte e t pur I nqu~ll~ on a tr 0uVG le remède pour paralyser l b j eu de l n l oi de Gresham.
'
"
1
�D'lns le. d~uxièm" les Auantités fix6 &s, s oJ.t 231 millions cl" franca de monnai & d ' arg~nt 6 tni~nt r ap3 rtiHs en dbux pa rts: 166 milli ons ét~i~nt r~pris p~r
l&s Etats d' origine et lb r~ st~ f ondu et tr'lnsformé &n écus n~ l n Féè.é r a tion
- 54 -
hb1,"étique.
En d~h ors de c" s dt:ux C 'J S typique s on rt:ncontre d ' autr..,s circ'mst3nces
qui n'ont pu dunn"t Ihu' à des Conv enti ons, pl)r exempl ", l' afflux d" l' or français ut un" pén~rie d.. l' or suiass dans l a Conféë.é r a ti on he:lvé ticlU" . "L" temps"
18 Févrhr 190;1·
Il est p~nnis de oonclur" qU b 1 " l oi (~e GrLah~m a" tr')\lve vérifié e d31l8
+'histoire d" l'Union l atin&.
J'ai dit qu'en deuxième li"u il f allait dire qud qu" s m,)ts ,]c' s qut!'&S
p.xpérienc"s bimétallist" qui ont eu une ré ~,rcua ~ i on d3ns le domnin~ interna-
2°1
En ce qui dOndeI'!1e
tt
'
Cu
e erperienoe nous avons
il y a d'autres faitsP~~iiaisant partie je l'Union ~:i~~ern~ère séri d de f aits
L
.
out rappeler et 4ui
t d
• ais i l y ~ pl :ls ,
,
es uns sont spéoiaux à
son
e deux, oa tégori es .
'
Greo~ et concernent s&ul
o~rt ains pays de l'Union l
~e réperoussion eu pOin~m~nt lcs fonds monétaires de ati~e 1 l'It, lie et la
3tine.
e vue interna ti onal sur l oe. eux p~s Mais ont
es autres pays de l 'Uni on
Et puis une deuriè
'
tre les diffé r~nts p med sorie de fait s 1 l a l oi de
..."
QVS e l'Union latine.
Gresh am f oncti unnan" enJ8seyons d~
,
•
preoiser ces deux s é r i es de faits
a ) Lee erp'ri
•
p'r l'i té
e enCBS où hs
li
b~rd
n rêt propre d'un" des app Ca tions de l a lN de
puis an
de
mo tivée s
monn,ies n u e la loi è.<:! Gresh
a reoe, qui, l'une e t '
,1
n" . D ' ~Conv;nti on8tjonales d'or et m~mB d~ l aquelle f aisait fuir l 'u:re , ot ' 1 t nt
n.,nt
, e 9"8 pour l'Itali
3rgent à l'étrang&r C c')npl e t "';o<.-nt l es
sur
pays oosig'nat 'lires d: ;t de 1908 pour la Grè~e ea d"ux }l'lY,J p r un"
la loi de g;~:ee, territoir"s, l ':n~:v6~tion de l 'Uni on' l ~~~:n~~~: 1 t "btl,!'ntance.
am est parfai tem&nt
e es monnaies i tüi
•. , r, l.n ~ ~'rc' ire
applioable et vérifia", enn" ou t::r f cque.
dans C" ttll ci'roona_
b) LOi de ' Grèsham foncti
C' ÇS t dans l''
onnant entre pays de l'U
è
tions critiq
apr s-gu~rre de 14 l
ni on latin~
ues de la l i
- 8 que
•
En ~ffet et
0
de Gr~sham.
se placent CE>S nouV"llt-.a
14-18 les iè
pu le jeu de 1
vérifica_
lé&s sur p ces d'argent de
Œ loi Ge Gr~sham
millto
le territoire de
t oua l ~ s pqya dt ,pendant Gt après l
~u1 sont oommuns aU1 '
ViCti:~sl~~3j!'I!alie,
i;;:s:no~s, signataire~
f~;~~~ ~~~i
i&!'::
Ef
~!è;::~ed:i!:a;~:n~~ie:e6~m1fvf~!~=~i
!~ ;;~ckitleiU~;~
!~t~~~a:~é;ai~n~:~~~~~
oes belges
11ions de ià m
ons d'écu d ' CCUS1 it 231
•
P oe s divi i
3
,. l'Uni on 1 ti
s onnair&s d' ar
a nG,
Deux conventi
et du 9 Décembre l;~ SUccessives de l'U i
gent et aurt out
' t",ntère t
n on latin
n et réussire
' e en date du 2
Sana entrer d
ans le détail d
nt a mettre fin à
3 Mara 1920
dans la premi'
PrtWoy 1t
ere, une cl
8S deux C
c.,t éta t d
r., " a
la r"Bti tuti ause spéciale
onventions 11
f
'
e choa es.
8 ' argent.
on réciproqu e entre
,partLculière'
su
fit
d'indi
l~s de
aur rapports f
quer qua
ux pays des pie
ranc C'-,suisses
,oes divisionnai_'
tional.
a) Ctest ici surt out à l'expérienoe bim&ttnlJist e Ù" S Et ~t s-Unis Jans l a
période 1793-m857 qu" l' on' peut retrouver d" a 3pplicnti o~s db l' Uni on l atine
ayant c"t intér~t purticulibr.
Dans cette péri ode b1metallist" amé ricain" on r e trouVé d on ?"ut èi a tin-gubr deux phas es:- la premièr~ ant éri,e ure à 1834, le r apport lég~ Sbnt de l
à 15 "t le rapport oommeroial baissant de '1 à 16 " t de l à 20 ; c' ~e t l ~or q\d
dispar att "t l' arg"nt, mauvaise m,onnaie, qui r este dans l a circul ,"tLm , Abo:ldance de l a frappe de l' argbnt et dxode de l a monn ai e d'or dans 1 "6 p'l yS v uisin qui a sa réperoussi on sur l a monna ie int"rn3ti onale.
_ dans l a deuxièm~ phase, postérieure à ' 1834 (1 8 34-18 57) c ' est
'l'inv"rse l le rapport lé gal ~st de 1 à 16, le r apport comm~ rci al supprl. ~ur, os
ci11" de l à 15,93 et de 1 à 15,19. C'<dst l' or mauv aise m)nnü" 'lui r .. s te (19ns
1" pays et c'est l'argent qui "st exporté : accroiss"mcnt r.b l n 'frapp, de l'or.
Ce css est plus typique psr, ses COnséqubnces intern 3ti un~l ü s,
b) On pourrait trouver è.ans è, ' autres psys amé ric ains , not 'll1U'l<mt (b ns l'brpériencb bim~t alliste au Chibi des conséquenc"s ~n~l ogue s .
Au Chili l e bimé t allisme ~ st é t qbli "n 1851 aVb C t ous l e s
traits ' u bimét allisme compl bt "t parf ait - 1" r ~pport l og,l "st l à 16 ,39
cours l égal des deux monn3ies,
_ frspp" libre ct illimitée.
Noua pouv ons distingu"r Cl"UfC phasts : d e 1851 à 181 5 ~",nr'.•mt,l"qudl~ c'"st
l'argent qui est bonn~ monnai " , av~ o un r ap port comme r ci al différ ",nt èu rapport
l égal. Multiplication des fr sppes' d ' or dnns l e paya. L' ar gent ~ prs tiquemment
disp~ru au Chili a près 1860 .
'
Après 1815 c'est l'invbrse : r apport c omme rc~ al 1 à 11 est infé ri eur au
rapport légal qui r este l à 16. L' ur~ent entre s eul dans l a circul , ti 0n.
Il en est ici commb aux Et ~ ts-Unis, l a fuit e à l 'étran,;<, r dp. l'une ou
l'autre monnaie a seS r Spe rcussions int ~ rn a ti on al e s,
c) Enfin il f audr ait oit " r une au tr" applicati on qai p" ut pr6 senter quelqu,
int é r~t àu point de vue intern3ti onal c'est l' applicati on de l a l oi de Gresham
au Japon en 1858.
�- 56 -
- Ec opo
La ouri"usè disc ordancb .. ntr" l a réalité vraie dés r" pp\Jr tB Ù',s
n ~ ibs "t la cfoyance d~ s in di ~èn" s sur cus m~me s v elours,
j~u
Sb
Gb l a l oi de Grbsham.
(1 ,,=
mon_
trf\ ~uit por un
C - Pour oonclure comm" p,)ur lbS pr âo6,icnt " s do otrin" s (.t l ois p ré B~nt~nt
un int érllt indir"ctbmEmt intbrn s t10nal n ous pouvons ic1 m~rqu "r 'lUtl CtS rtrlv e_
loppbrn"nts sur l a loi d" Gr bshl!m o )nsti tuent dés ~v~rt1s3ém'.nto A6ri cux pour
l' avp.nir Bn ce qui c onCbrnb l'"ffbt d" c .. tt .. import ant e l oi mon6t -1Îrb.
J'en ai a insi fini aVt C l a l oi de Gresham ~ t j' ab or de
dir..
~
- Les
~~is
du
~hange .
1
QU,Ü'lUbS obscrvati ons s ont n J otl3s Qir"o. On p .. ut
- un: man1ere génorale ~u" l'spprofon r.iaaBme nt que n JUS ,Uuna o Jnst oter
oms l a de termina ti on des 1 01s du change a par lui-m~m" un" innort lll1ce BU point
~
è e vue de l'économie intern a ti onale.
Deuxième ollserva ti on 1 C.. ttb théorit. de s lois du cha nge B._ pr ÛB(;nt e à
l :~POqU" oontempora ine s ous un double aspect. Il y a li 'une part l"s l ois de
l eco1e Qlassique et d' autr" p,rt les lois dites payohol ogi'lu"s dh s ch ange s.
A - Lois de l' 6e ole c1 ass i'lue
B - .Ëxp'o se des l ois di tes psychologi'lues "Q~
~
"....".
A-
~Ois
de- l' é cole cl a ssigue. On peut
__
distiOG~er, ~ t
Sé, oe qu on p~ut appéler l a l oi des change$ n o
désign~r s ous l' appellation db s l 1
_...
~!ge'~" 6 1
t
1,
divi ~i on
s'im po-
ha
rmoux e oe 'lU'on p~ut ét doit
é S 0 nge s anormaux ou err:.Jtiqu"s ,
L idée Est la suivant" • d 'lIlB le re i
'
so~t d'une ampleur trè s limit é " d
p m ~r
l es vari ~ ti ons dbs ch ~ngo s
t& plus.
' ans l E deuxleme ca s C ~ ttd li~ it ~ ti >n n'exls,
.
0
d
S
?3S
l°I
Série d" ca s 1 lbS
s normaux. Ici l' é c ole c1 3ssiqu&
trois f ormules célèbres _ a cha
'lb'Jutit à
du taux de l'escompte
c l' a cti on de la balanGe des c ~mpte3, _
l a limite des vari a ti ons dES c ours du b) l' " cU on
IbB points de l'or.
'
oh 1n..;~ par
D o ct o r ~t
-
- 57 -
admet 'lu 1 il Y a un re t our à }' équili br" p'\ r l ~ r é a cti on sur l " s p ri x : "les V,·ri oti ons du chan" " 1: ee rv&nt à " llt,s-m~m"s d" r .5 Sul> t " ur" .
Ensui té G0sch .
Ion s SJn 'Juvr,]" "Thé~ rie cl" s chrm ,e s é tran ';"ra " ", ffime
f1 Xa ct embnt l a l oi en di sant : "l a diff~ r"nc " pr bm i à re qui ~xist " ('.~n3 l a v a l "ur
df1 S " ffbts a s a s ource ih ns l es f nits suiv ants 1 ou bi en 1 & n')ntnnt -'"s dr oits
à. exerCbr d 'un pay.s st1r un 'jutr~ (: xc èdb lb montant n..e s E::n 3'Qi5bM cnts sùuscrl. te
p3 r Ob m~mé pays, "'1 b hn ol" st 1,, ' contraire, l b mont ant d"s crô'mc(,s Hxist ant
au Ù l:::S8 0 US d&e € ng3. ~~ mt::" nt9 , 1 0
Enfin, à l' époqu" c 'mtempor ninb , t out un trav Qll scHntifique B' or .;amse
autour de c btte l oi e t c'est n :>t amm"nt Mr ilf t ,li ,)n '':'!'mn 'U" , 1)rix è~ change"
sirey Paris 1927 et l i "l'rpÛ l.bre d'lns les rel otions économi ques ir,ternatiouales" Pa ris Dom at Montcnnet i " !l 193 7, c'est donc Aftalion qui fonnulA de nombreuses observati ons à c" stljet,
Lee principal eL ')beerv,qtJ. ons sont l es ouivantes 1 d'une part un a rgument
de doctrine qU'::'l dénol'llll" l' i.ntlé t e rmina ti o", de l a balance de s compt e s , L' auteur ~xpos e comment par c"tt" expr""sd.ùr~ on p8Ut ent&ndre , ou bi .. n dan s une
acception étroit F-, l a ~al a~ce dps comptes de l' anné e o;est- à -dire l' ensemble
d"s créance s et dbS J ett-s ll~e s des éc hsng~ o de ma rctandis e8 et de servioes
dans l' anné e con s l d6T')~ ou c,",11 es r ésultants d' vpérations ant é ri'-u r~m ent tlf-fectu é es mais dOIUlnnt l l ~~ à Q~ r églement ~n i~, a r~to ou bn c ap it aux dans l'année. Ou la bal a nce d~s comptts sEon:! t l a :fi!"pc.é àe nte plus l e s pl acbme nts en cap itaux pendant l 'a~~é~ so i t mtme l a balance totale , o;est-à-dirb, les ~euz
pré c é d"ntes plus l ~a opér~ttons t empO!a lreS de pla0ement · liquidé ~s pe ndant
l' année . Il y aur')l t qu',lq,t" flottemE: nt da ns J. 'jntérprébtion de ce qu'on dénomm e l a, b a l ance des comptes, In indique ~u e l a premiè re se sol de r a it pa r un
bxcédemt actif ou. pnss1f , 1, deQ"(ièm~ et l a troisi ème pourraünt toujours
~tr" en liti ge.
D' outre pa rt il y a des con s idéra tions thées de l'ex pé ritmce. A ce suj"t.
il souligne 1il.nce rtitudt d~ns l a déte~inati on du mont a nt de l a b al an ce des
comptes e st due à l cor.'1 " r &ion er. une mêm e monna l " de ses él ém"nt s '1ctifs et
p~ssifs, e t uuivant
s d~t~s pris es p our b ase , on a rrive à dbs r ésul t a ts trè s
diffé rents ,
En deuxi ème lIeu il ind iqu e pbusl. eurs sé ri ~ s de fa it s 'lui lui pnr~iss&nt
en contradiction, not 'lllmen t Je c~s db l q Gr , nd " Br "tggn" pbndant l' anné e 1935,
des Eta ts- Unis p"nd "'t llonnée 1937 . Il SGuli5Jl" ici 1 ; indllu.mcr, dominqnte des
fAct"urs pSYChOlo gi qu es qui sbul s "xpli 'lu e r ,ü e nt ces cont r 'tdi ct ions .
L'Ecol e o1 3sciqu 6
• h , cours du ch anz.· &s t
m,1nti ~~t 'lu" dqns des pqys a~an t mêm e é t ,,: on monét~ ir~
,"n
prêm1 e r li eu influ , nce p'l r 1 '1 b el ancc des c.ompt e s,
b) La deuxi èm .. fo n 1ull, tst rtl a tivè à l' é ffèt du taux d" l ' ds compte sur
l &s ch , nge s .
P )li tique
n c ttL-iIJ"nt
C'bat Gosch"n 'l.n a m~s ~n lumièrE> cbtte 1ction "L'~ cours d~s chqn.;e s)
d it-il, pO'.lr tous 'lU~:t;b G ~ff"td quo, l (,s ,,fféta à VU é , n p subit d'lns S" v a l "u:,
d 'influ'mce plu s oO!lflidé r ,bl " .. t plu s effic"c~ que l e toux de l ' i'lt ,5:!:·: t d~ns
le paya sur l e'lu ~l 1 " 3 dff ., t" sont tiré s",
PaUl Leroy_B· ullb ~ q~ère à 1 0 l oi
s 'lns d'1ill .Ule 1., m-I~·<;.·:rl' très f o I'~
t~,m ... nt e t
tous 1 "0 nut, " r~ contemporo ins lui dùnn&nt par "'. "ll ,.. ..,f"!l1 t J '1~t..~".-1r_ .....
•
1
�- Eo opo Doct or nt _
- 58 -
- 59 -
"Eléments
h s&Politique.
Je mentionnerai ~ncore HOUqU~S-Fouroasde birou
1927 d'Econom
qui pr ûoi
'ln distin_
"
l
vol
Toulouse
ou
'
La ciroul9tion. Commerce
•
i
lung e~ l ~urs fonct~ons norma1 es,
<!;Uant suival'lt le papi&r court ~t le pap e~emi~rj moy,m d.. plno'.m ,..nt pour le
moyen
de remises ou de p~iement pou~ l~~é du problèmw ~ t dnns l' &nse~ bl e as~cond. Il montre d' ailleurs l ~ comple
dhère à notre formule.
de
P ul Reboud l' l dm~t 1ussi en insist9nt sur les oons é qu b no ~s du t sux
11esco!pte élevé pour m~ntenir les ca pitaux d!Uls un P"IYS.
Cette deuxième formul e n' 'l pas donne' libu à d ' aussi expr<tn s " B r éserves
que la précédente.
0) '!'ro!sj,èoe et dernière formule 1 la oélèbre th~Ori e de l a lirJi t a Uon
des v3riations du cours du change pa~ lbS points d ~ l or.
C'est encore ici G0 6schen, d'Ina s a "Théorie d.& s chanci"s <i t~a~.Jor3 "" ~~i
t l'un des auteurs la plus net pour nous donne r l a formul e pr ao Be 1 ~
utte clai'l'"ment de t out Cb que nous
de dir.. qUb l " s changûs , pourvu
s'agisse d 'effets à vue formul és dans une monnaie i dentiqu H, ont des
;priations contenues dans des limites qui sont en hausse r e pair,
fr3is de transmission du numér aire, e t an baisse le pair, moins oes r a s •
E>~
r~~il
v~nons
pl~s ie~
La détermination des points de l'or se f ait eH prenant le pair et en ajoutant ou retranohant les f~is de transmission.
PaUl Leroy-Be aulieu admet cette ,théorie.
Charles Gide écrit très sommairement "en temps normal, CeS varia tions
sont renferméés dans dJ é troites limites, quelqu~a centi èmes p~rcû qu~, l orsqu'~llés les dépassent, 1& pays débiteur, plu ta. que de subir cette pressi on ,
préfère recourir ~u mode de paiement direct, c'est-à-dire envoy~r du numéraire".
La théorie ol"sslqu~ telh qu'elle est constit-.:';e par l ~ s trûi s f ormule s
rapportées a éU à l' é poque moderne un assez consi dûr nb l L succès
et b&auooup d 'auteu~s lui dOQnent leurs adnés i ons.
précéd~mment
Voilà l'essenti"l sur l a première s 4rie d 'hypothèses,
2°1 Les chD.ll1l:"s
rbssante.
"n')l~Jlaux
~llnn.;~ s
: l' é tud" en " s t plus difficil"
m~is
nor maux.
plus inté-
Déux points sont à élucid~r à ce sujet.
chall&'~s
1. - Loi dans l a première hypothèse : ré gime des étal ons mét alliques diff ôrbnts. L'Ec ol e cl ossique arrive ici aux quatre règles suivantes 1 _ maintien
db l'aotion de l a b ol ar-c~ des ~omptes.
maintien, de l' acti on du taux de l'escompte
- sUppression des points de l'or
influence dominante d 'un nouve au f a oteur
d" l'argent.
•
8
' 'l ppelle 1'2 l oi
~V"f debS
, a) - Les nouvell"s f omules p3r cOlllpa r a ison
these des
anorm'lUX s' appliqu" rI ms deux sé rl
~i'8
,. ffe ts du
pr 6cûdtlntüG l 'hypoo
circll1wt mtcs,
1. - Rapport du changé bntre pays flYant d" s é t al ons ra,jt tl l i qu(13 ' i f f é r ent s
2. - àRapport
du chanJ
e Entremonnaie.
P1Ys dont l'un au moi ns ou 'lusoi ,Oua l es
deux sont
un régime
dé papier
•
1
la vari ntion dans lb cours
Je ne consaorerai point de longs développements pour justifier ces quqtre
sOl,u tions. Pour.. l a première H l a deuxième, les deux f fl cteurs, bruMce d~9 ,
com ptes ~t ta~z de l'escompt ~ , n'f tant pas modifi és, il bSt n~turel que leur
" ffet sur le change r este le mêmdl que dqna ,l 'hypothèse pré06dente. Pour la
troisiè~e f ormule elle va égél"m ent .dt elle-même pUisque par hYPothèse l~s deux
p~s no sont pa s au même r ésim é moné taire 1 il ne peut plus s'agir de transport ~ r un même mé t al d 'un pays dans l' autre. Pour l a quatrième formule il est
ol air que la lettre de chan~e li8ell ée en monnaie d 'arg~nt, o~lle-ci étant
très instable ce s er ont l ~s vari a tions de l'argent mét al qui s~ r upercutéront
sur l bS vari a ti ons du oours du Change.
. Deuxième gr oupe d 'hypothèses: aours du chanJ e entré dbUX p ~ys dont
l'autre ou l'un S&ul ement sont à un r égime de papitr monnnie.
Les positi ons de l' é colé c1 3s s.ique s'inscrivent OOmme suit, "11 " 8 s ont
symétriques
de l a bsl anceauxdespositi
comptons
es de l'hypothèse précédente 1 _ maintien ~e l' acti on
l'un
2.
~t
- maintien du t aux de l'esoompte
- Suppre~si o~ des points de l; or
- interventi on d 'ur- f il chur pr épondéraflt nouveau 1 1'1 voleur du papier
monnai.e. On t 'ient Comp t e de 1'1 c.ommerci abili t é des billets.
Tel est l'ens p.mble de s positi ons de l' é oole
règl~s
b,ll~.nc.",
classiqQ~
o~t
à Ce SU j bt.
nettem~nt
Notomme~t
D'une part les f ondn t eurs de cette do ct rine
très
9à et là
affirmé les différ ente s
qu e je viens de r appeler.
stuart Mill
écrit exprbssément qu e l e uncnge est déterilliné pour la deuxi èm e hyPothèse, par
lefl
de l a n
des versements et aussi par 1" d"':,T é l1' apprécia_
tion fluctuati
du papierons
mO~~1ie
Les
a) La loi ou fomulb nouv"lh proposé e p)ur Cé tt e hypo thès " .
b) déprécié
une sortesurdé lbthJori«
compensa
changb
oomm"ro~
~xt éritrice
eur. qui
,
contempora~n~
l'~nsemble donn~
de l a v'11 ~ur et d~
ont dnns
l(;ur adh ésion à OuS f ormules.
c~tte
~t
Bourguin dSllS "L a mosurl:
l a monnai b" P'1 ris Sirey 1896
p. ,177, ,admet l a va1',l ai; ion s rm s limi te (les cho1l,5'es dans
h,ypothèse
la
pr eponderance, comm e f~ot.eur de l a v~l "ur du pnpi er monn ~ ie •
M~is
ol '~ ssiqu~ ,
l ~s oont empor a ins à sa suit e , . ont 9dmis
dtipréci~s e t erratiqu~s un., s ort " ,l~ fiche
l oi J~s "ff.., t~ ilu oh~n jb rlépr écL; sur l e
b)
l' é col "
bt
dans cette hypo thèse dE's ch,n r"s
de cons obti
, si du_1:.'1Y
je pu i s • dirtl , b
OOll!l!!erce
ext e?n
r 't."~~,
s
l~s
Pour comprendre I l phY3ionomi e gcinér ale dé c,,' dévél oPP"!?1'mt il :faut r aI>pd"r qUe 1"6 chang"s clépr éG i és ont na turbll ement
cOnséqubn obs J (s plus
f(;oh"usbs
sur
l'
écononie
na
ti
onale
du
pays
qui
subit:
Il'lus s t! ':"3 l' ris: et
pq r là m~m~ incértitud" du l "ndema in.
l~s
�_ 60
é
tte théori e d"s" f f li t S d '-! '
de préciser comment S'~8t ~orm e ~~rieu~ On "n troUVe d ' ass ez
ES~~o~~ié sur le ohsn~e "t le comme ro: ex et not~ent chez stu3rt Mi ll ;
ohB z l&s
l a formula
"n,
muis c'est surt out ohez l &s
~~~~:uxe~~~ents
°i~~:;~~:sm~~~e:e~ue
b~~O
pr6~i-
·sion.
vre dans s on ollVr:1:;b "L.bS ohanges
C'est d ' ~bord un auteur nommé, Jean FU
' i ~dmet l' "ff~t én co ~ui con8
dépr éoie" 1 vol. Paris Ch:vali~r i90~i ~ ~rit' ,,;~ a 6tabli indi scut 'l~l ,~",nt
Cbrn" la prime t. l'expott". "i~n. Ma s
rix s ous l'influbnc." '!bS echM3"s
q~'ell" n'ét ait que tempor~ 1r~1 c~rjt": p à r a nO\1vell e valeur du 111 munnaie,
internationaux finissent par s& r~a s e: i~e a ét é 5br anl é finit , 'lU mo i~a
t t - normal aVb C O... tt" fibule dt
&n s orte que le pay:. dont le systeme mon~ta
ffe trouv
"
r
dans
un
e
a
,
tif
théoriquement, par se re
valeur qu:aupa rnvan . • •
't' d ' é ohsn~e 3 une mo 'ndr&
~
r.:nce que son un~ e
l' i t d~ns s:m "'lirai t é théori que et
Paul L. T'Oy-B~ sulieu es t non moins e~p l.~ j "po ris Gui ll 'lu,.!n 1900 T. IV p.
l 't .
"4 vol 3...,me e, . ~
llr3tiqu& d '[conomh Po 1. l.que
~ r.ans le.3 ~'lys à chan "B .. rt','1t i qu".2I , com154, i l écrit : l a haus~" d,,~ Ch9~ , . t cert ~in'"nent un "noour:lJ "mE:rtt t&mme· d'UlS O&UX à circul,tl.on mJ tqll qu" , ei,s
chon.b finit "'ar St> f i x"r , 1 .. prill
' " A la l on~" S l "
~ ~
<'
por aire à l'expœtaIhon •
. l ' s ~ .,lE:urs s"" r éa juste sur lui".
c!e tout"s l "s choses, y compns "
,
"
néanm oins
i i
us ,lit "il "st vr al. qua
Charles Gi de av~c son ,",s pri t ord na r: ~~ nom conti,lOt un., p(!r t de v érit é.
l a thèse dépr éciati onnist " , S!t on ~~~rdpO:r 1.. p 9Y~ qui "n profit e ("
Mai s i l n'y a pas de quo i en " re
, ..
t-e11,;,
dans
Bou.rguin dit "cette p" rt e nu ch3n.;e du pap i " r c 0n trenrt l'' or <l. 3n
,.6 r~"n
t dans
b'
à
1 pe rte au chan', JE: la mo ~l.e
" ", ,
h pays qui l'es su l.·t, omme ~
or'\les aux importüions ? Les pri nun s"ns fav or able "ux ex~rtahOn\" t à è 6fa~it~on que l 'unit'; moné t:1irb n' ait
ci pespe rsont
touj ours
les mson
mes pouvo
: OUi'r oenera
~ ,o?n l J ' achat , dans l a pr ollorti
:m où
. pas
du dans
le pay."
,
"
E:lle a perdu vis~vis de 1 , or 11 •
C
- Eoopo Doctor a t _
- 61 -
La plupart d"B ~ut ~u ra c ont ~m porains; à oonditi on d '~nvis aGe r 1 ' " ffét cemm" un " ff et t empor a.ire , s )u5crivent à la f ormul E! 1 l e change d6Ilr é ci 6 qgi t comm~ p r~ mb à l'ex po rt a t~ on.
C'éSt s Bul ém" nt Qn aut"ur, Mr J ean W.lller, qui f 9it un Axpos6 c?mplet
d~ns sn thèse de do ct or at P3ris 1929 p. 247 : "J1e l'influ ence rtu chM ; e aur le
oommeroe extérieur". Il r éfut& 1e point de vu& qui aVait é t é un mOI!l"nt celui
e!: s aut'eurs d& l a f OI'lll.ue 1 que l ' avantage: é t ait un avantag.. p"rmanent e t l' auteur insiste aur l a oar actèr e t&mporaire de C(;t avantage . Dalls o"t ouvrage il
s ouli gne l a concepti on très complexe de l'effet du ohange aur lH 00mmt: rce &ztéri ~ur et il voudr a it que l' on tint compte ~ana le domaine th éori que d& cbtte
oompl erl t é .
0
René Théry dans une thèse rE:marquabl e de l a Fa~l~é de Dr o! t da.. P~ris 1912,
donne un aspeot assez optiljl~ s t& à sa démonstrati on er ; surtout fo i il un effort
pour vérifier et justifier l' affirmation de l a l oi.
L' auteur la f oZ'l!lU1.e dans ces termes "oes avantage s, nous l &s connaissons,
le pays où l'or f ait prime est hautement stimul é par une pro tecti~n én ~ rJique
contr& les impo~ati on.s de e marchandises é tI'a~gères e t pa r un sérl.eux, encou.rag"mbnt aux exporta ti ons de r r oduits nationaux •
Lè même René Théry donne à l'appui de 8a thèse une 1 ongu" , é tude oe f aits
et cite, par exempie, les r é3lements ext é rieu~s des Etats-Unis pLnd~t l es années 1861 à 79, léS règl"menta exté rieurs de l'A~triche-Hongri" apr~3 i188 5! d ~
l'Italie après 1892, de l' EBp~ ",'lle après 1891, l s ai tuati ort du Partu ;-, apr es
1890, de l a Qrèce à la m~m" époque , etc •• i dlautr~s pays "ncor ,, ! lu~ Ind:s angl~iabS où la primé de l' cr a rEondu plus malaisées l .. s i mport'ltl.ons , f'lcü 1 t é
léS exportations, stimul é h'lut"me:1t t oute l a pr odu.ct i on n~ ti on'll ~ , SMS qu '. ,
d 'un~ f açon générale, les prix des m'lrchan<l.i a~s consomm ;éa sur pl ~ cu '1 1ent subi
~e haussé trèa marquée".
Paul Leroy-BeauliEou p'u"illément 'h ns son trni t , ~ affirmtl "ln b i3 8e r u
ch'ln.g. "at certainement un "ncou,rqgement t"mp-or "lirt. à l' "x,lori;ntion , A 1 ~ l on-ud
a1 le changé finit pq r B_ fixt:r, l e prix ,h . t .)ut "s 1"5 choa •. s , y ~ "t: ri; J. ~p
selair"s, a" réajuste aVéC lui".
0(1
La diacusb~on port e surtnut sur 1& l aps de temps
du change dépr éJ1é ae pr oduit.
p~nd'lnt l ~qu(;l l'influen_
En r ésumé , sur oett e de:ux1 ème partie des thèees de l' écol Eo cl'lssique,
ohnnges anormaux, noua trouvollS l es deux positions que je vi ens dc r appel (; r 1
l' adapt ation de s formul es de l'hypothèse précédente et une théorie 1ue l'on
pbUt appeler compt:nBatrioe des changes dépréoiés en en sOul1g.nant l'effet sur
le oommeroe extérieur.
J'ajouterai au point de vue qui est 1 .. netre, éoonomie internationale,
que oes réperoussions aur le COmmeroe extérieur ont motivé dans l a période
d'entre deux gue rres, un grand nombre de mesures dans le r égime du oommeroe
extérieur de différents pays.
Sans entr"r dana le détail oomplet, je noterai
né ral, qui me par aît être l é suivant 1
seulbm~nt
leur 3s pect gé-
DeAs oes années 19!1;9-1939 i l y a v ous le savez, un gr a nd nombrt: lb perturbati ons monét air"s àans lbS r égim&s monétaires génér aux.
La Grand~-Bretagné , 1"3 Et a ts-Unis, la France, l'Italib, 1:1 B',l ,;iqué pr ocèdent à une e conomi e diri gé~ monétaire et d 'un" man i è r e ~ânérp~& sunt ùbli ~~s,
amenés à r éalis ér des ~évaluu ti on3.
~
Pour na pren dre 'lu., l' ex"mple fr3nçqis : ,~ évaluati ùns de 19'28 " t de 3 ,
mais, tnco,e une f ois, CE: f ll it n'est pa s partiouli ~ r à l a Franc& seUlb, il6
eat géné r al à t ous h s pitys.
QUéllbs s ont l es relati ons éoonomiqu"s p)ur cette p5 ri0 <l.A ?
Les pb rturba ti ons moné t ~ires entr~tnent des changes dé pr é oi és qui agisBént à l "ur t our sur lé .Commé rOb &xtérieur '16s PAYs qui l es subi ssent de l a
mani èré qu" nous av ons Ji t :; " t not amment en Franc" -!ans l a pé riu ,;" d ' av ant
19~6 les pérturbati ons monat 3irbs do c~rtains pays é tranJ "rs constitu~nt ~our
"ux des priméS à l' export ati on e t naus Sommes littéralem~nt bnvahis d" pr~duits
é tr{lJ1 3'ers a rrivant sur notr!: s ol. C' est l a rais on pour l qqu"ll e , j"
r n:>pel_
l e , l a pOlitique des conting" ntGm" nts fut adopt é" pendant ons nnnôtJ s l .'q à l a
fois en France e t dans oertains p3yS é trang" rs.
l~
C'''st pour vous montrér l'intorllt que pr és "nt e, au point clb VlW cl" l' économie internati onale, l a f ormul e que nous v enons d 'analys er qUA J" oi
C&S i dée s.
.. '~ ôvel oppé
Il Yenaurait
à f e.
a ire ' qui pourrait dev"nir uno t hèse de
do otorat
dr oit,t out"
da ns une
o~ t-synthèse
or dra d 'idé
,
---------------------
�- Ee,po D1ctorat _
- 63 -
J ' .n vip ~s à l 'étude dFs lois psy ch )l ' g iques.
J'ent~nd8 par cptte expression qu'on a v )ulu marquer, qu'à l'encontre de
l'9co)p. c l assique, IFs aut ~u rs qui se rallient à ces fo rmul~s donnent la prépond -' r ane', aux fact~urs psycholo"iques et comme transition entre l é8 loi s de
l '6 colé ele691qu~ "t lps l ois psychologiqués nous avons, j~ l'ai indiqué, une
l o i. qu i a 3. p~u prè s U :'l c 9r ac t è re mixt" 1 l a loi d .. l a pari té des pouvoirs
d ' lIehat, ~.
,
•
On a chér~h6 l.a ori ~ inea de c e tt " loi bt .on a cru pouvoir
les trou'T e r
danfl d~ux auteu rs, l' un .. t l' autr" angl a is: Thornton d'apràs un ouvrage p'.lb li é dà s 1801 I- t i!lt~ tula An inq'J.iry int o th~ n atur" and e ff e cts of the papH
Crr,ài t o f Gr" ,~t Brimsb, (La natur~ et les efftlts du pap i e r de cré dit .m Grand~ B rec ~gne ) et Horn" r dans un ouvrag~ intitul é The n~ture and a ffeots of the
p ' I]J .. r c:-bd1 t oï Gr% t Brit3in , (Enquêh sur l a n ature ~ t les effets du papier
ù cré dit en Gr~ndb BretaJnb) Edimbourg Rbvi ew 1802 ; il n'y a d3ns ces deux a ut~ur~ qu~ q~" lqu~s allu s i ons assez loint a ines à c e tt e propriété des pouvoira
d 'n ch, t, On le s a plus s~remer.t trouvé" s dans un au tre pré cursbur, Wh~stly
Rém~ rlcs on er,;::renoy ~md oomm e rc e (Rema rqu ~ s sur l a circulat.ion t l , comme rce)
Londres 1883 , C'est ce dernier é c onomist ~ qui serait, d'~prèa les spécialistes,
pl us GX~o ~ pm~nt le p~écurseur d6 C3ssel,
0
Quojqu'il p.n soit
d~ c~ s 1nt é cédents qui n ous intéressent ici mé diocrement
c'~ s t à Cass e l qu!~l fa u t r ec ourir pour retrouve r l a l o i formul é e, C'est dans
pref'lic:: O\lVra ç f' HMoney a fter" (La 'llon:1a ie a p.. è s l a guerre), qUA n ous trou vons l 'PApo~é assez npt d ~ l'idée de l'auteur ,
1.l.I1
Voici l e texte : "les vhitablf's mo tifs de payer un certa in prix pour les
dc,vis"s é t"t' CJ·"l5ères doivf m; S" trouver da!!s ce f a it que I ps devi s"s possèdsnt
p
un pouvoir d6 t .rminé d'1ch3t d",s ID1 rchand is BS , ., Si les lr-t tretl de change s'~r
l e P'tys B sont dem ::tr,dé e s p11' l p psys A, c'pst parc .. 'lu'ellFs repré sentent ',ln
p<nvoi .. d ' senat sur If' m3ro hé du p:!ys B. Ce pouvoir à' achat s .. ra év a lué Cl f autant pl'lS hatlt p:J ' _4 «up, d'un. part, le nive~u général de" pri:lf sert! . pius bas
d 1ns 1~ pay;, B - Oll, pn d ' au h 'F s t.rrn .. s, qu e l a v a l ' u r de la monna ie s er a plu s
élev~
~ dan3 le pay s B - .. t que, d'autre part l e niveau des prix sera plus 61ev é dqna le p~:)r 3 AH;
C; l s t c e tte idée 'lue l' aut E:ur &xprime par l . s mots " pa rité des pouvoirs
d 1 ~ chaj;" e"" i.l. affi me dé jà que cet te parit é eera déterminé e par le quoti ent
du p-luYoi.!' d'aoh/ü des divers"s monnai"s. (trad. fr. G. Lach npdlJ.~ Paris Gi ard
1925 ).
•
:i)~,\~ un nu tre ')uvr~gH "L 3 monn~i" "t 1" chang e depu is 1914", l' aut&ur renv o i " ~u t l, Xt<, pré c8d ~nt .. t l e r "pr ochùi t à peu près in "x t " ns " , Dqns Cet ouvr a _
J b, i l instste sur l ~ s exc~ptions a SSbZ n ombr&US bS 1 l e chqng" ne s'établit pa s
t ougours à 1 1 p~ rit é des deux monn1i.,s s oit pa r l e f Ait d'çntrqvbs au commeroe
lnt .. m ·1tion 31 , cle è r oits dé douqn"s, db difficIJ.l t és de transport, soit ,mcore
" lI ct', r l'lle è.&S pr ix , soit .. nfin du f Ait d .. l a s pécul at i on.
.
C~tt" parH é. d" s pouvoirs d' 1ch~ts ~ donné li "u à ü ' aSS~3 nombreUSES d .s cuu s ions oont"mpo r ai n .. s qu~ je voudr~lis r â sum"r pour savoir si l a 1 0i p~ut ~tre
oui ou r~O!l ret & 'n"..1..~ ,)
C' "st d' un .. pa r t l e Pr, K"yn"s, dans s on é tude intitul é" !'D"s ' é tuùbS su r
l bS v 1ri a tions c ()mp'lréHS du pouv oir d ' qcha t .. t d" s chan,~"s /lU l"ndem::t!n du mémOl'nn e».:m de MI' C'JRPel". c'est drms cett e brochurp. qu'il eX 'lmln<; " n ù.§ t ~ ii l a
théori& de C18sel t~oh~nt d 'expliqu er l " s c ~ s où ell " s8mbl e c ont r .. dit e P' ? l " s
f :l ite ..
l
�- 'C".'
••
L1 po~~ti on de X. ynps "st d'Jub lE : il es t adept .. ~ sans d 1~ht~ m;is adepte
(l OrH ••
nov~t.ur. i l .. nte n '! mo ' 1f i .. r s u r cert a ins p1 ints 1e do t al.l l ~
Il ~ Jpor~e 1e pl us d 'util e s pr é ci s i ons sur l e moae ùe calcul ÙhS : r ais de
l; é t ab lis sement du p"uvoir d ' a chat. Il in3is t ~ sur 1 1 dClterm ina~
Uo!'! dl~ pOUvoir d'acha t pou r l ~ s ms rchandis es r es tant en deh :>I'S ùu comme r ce in~
t::-~:-,S ')c r',. ·da::s
tt;::"n3t1cna l ,.
A~ec c~s adjonct i ons l q théori~ pa r a tt à KE<ynes u n trulswe; il adme t don o
qu 'un~ rupture d'équi lib re pui s s e pr ~duir~ entre l a p3 I'!. t " Jes pouvoi rs rt' acha ts
l~s l-'r~'l:c
~ut=~ p3 r t un 3con om ist " franç a ~s , Alf::-e "l Pb s ", dsns un aurt i cl e i mpor_
t ~t "~3 th'orl € ::!e' l e pa rit é de s pouvoirs d ' a chat " RI;:vu e (PE . P. 1926 p. 987 ,
invoq'1~ è"ux ;ri ~ fs c ohtr& l a t h30r ie èe /.lI' Ca s sel , I l r eprocha 3. Cf' de rnie r de
cr oir .. que la Stcul .. qualit é d 'une monnaü', mêmE< f~ duc i ei::-", est 60n pouvo ir
j);
è'9ch~t et
de c r oire
d ' t E>rmi!lé e tout
plus il r~l ève
UVéC la lo i d~
é~alemtcnt
qu e la v ,leur int ér il;:ure " une monn ail;: n 'e st pas
vol eur .. xt é ri eu I'E', par a "s ' [dcteurs po:itiqul;:s. De
è e n ombreus es s 6 ri e s de faits qu i pa r~ iss~nt en contradi ction
Cas s el ,
c omm~
S9
M3i s c ;e st surtout , en Fr ance, Mr , Aftali on 'l.u i a 1té 1 " IJ rinci ?'ll adve. r_
sai r e ne c e tte l oi ,
L3 poa l. ~ ion de Mr . Aft ali on 'Bs t surt out exposé ~
p!'lx "t cta nge " l v ol . Sirey 1927 p. n i et s'üv.
(:lq,~C
COll
ouvr~ge
"Monna i e ,
Sa pOS 1t~~n v is à vis de CS33 .. 1 s e peu t ai6~~ent 7ésL r ~,ns 1 1 cons ta t a_
ti on :>uivonte . Pou r l ui l a t héori e de C3ssel contient à ia 10i a une p:nt de vér ité m'lis 'lué3 i u.n e P9::'t d' e ueur,
pa rt ~p v é r l t G c 'est l a su iVqote 1 l a ?arit é des POUvoirs ~ ' 3chat e9t
b~ en ~ff~~t lv~mpnt ~n ~&s faét ~urs dJt e rm i nants du chan p et à l " PPU 1 de ~at
t e :'r " os i tian l' "lU'C E-u r étud ie c erta ines pé ri ode s , var ia ti on.; ù." cna.'lga ail
Fr~nce ~nt~e 191~ ët 19 2 5, en Ru s sie s ovié tiqu e apr ès 1921, P&r1 0dps q~ ' ll
t r ouve C"1ll!J ~pportant une conf irma tion des af f i naatl ons dp. C::l:Jsel.
J
L
Ma~s pou r Mr. Aft.l21 .,n t ouj ">urs,
l 'hi~ to1rp. oonétai~e c0nt ~mpor3 in~ Ce
~o~inent ~a
qu~
Cb
~
~lo"'s
d~
Et
o!
ce voi
débat
"l' fl a conclusi on lo t 1; positi pn dé f1 n i tl're « Mr • Af'"ol'on
'"
U
' tifa
, aut
r d'
ch:lt
,l"méure U ,:l d"s
'l ctéura q 'll ' t3
'l?issdonc
ant c " nclur&
1
h qu" lb pouvui
'
,,"
"
f oH
. l q l oi
- sur 1 .. ~ma rohe,sur
c 9nge. M~ 1 s il n ' es t ,;J'lS 1" B&'l 1 ~t :1"
_ . p'lfl.
di:s ch" sn,,~s".
"'lllS
An~10~~"3
Paul R"bol!d.
P' ,u l Rebou d adop t e une pos iti on ana logue, i l ind ique au surplu s l'ensembJA.
des différp.n ta polntq qua c ompo rtera it un ex amen c ompl e t et exhaustif, ct ~ st
dans sü" pr '~c:h d'E c un om i e P olit i qu e Da lloz 6_ème éd. Paris 19 3? p. 174 e , suiv.
qu ' Ü ~çr i~ l " Il f aut, semble-t-il, distinguer plusieurs probl em"s : celui de
l ' .. xistHn ~e d ' un ~ tén danoe à l' égalit 6 des pouv oirs d ' a ohat de cha qua, monnaie
sur 1. .. mai."0hé na'O-ion(ll e t sur l' autre marché , celui du mé oanisme par J."quel
ce t Ct> é ;ü H é t fl n è à se r éa li s er, si: cette tendance ..:z:iste; enfin l a qu"s:ion
d~ s , v oir 91., à. dé f aut de c ~ tte t é ndance , il n' lP.r i s te pas une grand .. correl a _
tion di r " ct ;> '''lt r~ l es mouv .. m~ nts gén ér aux de s prix et l a vari l;l tion du chall3e ".
~ur 1<- s eoon d pr obl ème , Reboud a ffirm", l " REiconna ftr .. l a possibilité de
aon r~l e , ctif, C& n 'est pa s ni .. r l a t endanc~ à l a ~arit é d ~s pouvoirs d ' a cha t.
C' .. st sim nlem"n~ adme ttre que cette é 5 a lit é , un " f o i s r éa lis é e, P&ut ~tr& rempu .. p3 r u ; " mod if1c a ti on de l'un qu&lco~ue d& s trois f 3ct &urs v~riables d ont
811 e dépend (lA S prix int é ri "urs , l " s prix sur ~ ' .qutre ma rohé ~ t h ch, n.3'e ) et
qu' el h p"ut Ct ::-e r é t a bli e "nsuit e p'lr un " adap t a t ion da l'un des autz'es f a ct f:urs ou de s :teux " e t i l conclut l "On l e v o i t, l a t en danc e à I II p~rit é des
pouvoirs d'a cha t existe, ma is elle e st contrari ge ?a ~ des obs t a cles qui em pach6nt qu e cett e pa ri té ind i'l.ue, aut rambn c \Ou'en J r os at rt 'une mani è r" t r è s appr oximat iv e, l a pcs ition d' équilibre. du Change n ormal" .
nis Enfin et je t e !'!!lir.era i par l à l'examen de l a positi on d"6 é con om istes fr an_
, Houques-Fov,ro ~de:, dana ses "E l êments d l Econom i e P oliti'l.u e . La Circul a ti on.
Ilornrne!'l~ .. "1 v ol . Toul OUS E> Soubirou 1927 p. 346 e t s u:b. , indiqu e lui aussi de
n omb-reu ::l " s :=é suvP8 qui s'impos ent à s on av is SiU' l ' E<?ls emb le de l a l o i ùe Ca sse l 1 il adme t 'l.ue, s i l e cha nge P&ut , jusqu 'à un c e rta in poi n t con6t i ~~er l'expr e ssi on de l a parité des pouvoirs d ' ~chat, cette parit é est ell e- m@m& trè s c a rt a inemr.nt, à 5 0n ,50ur, en f on~ti on du Change , en r a is on de l' a ction exe r cée pa r
1 " ch ange sur l. a pr t" inté ri e:urs.
.
9
En con cl us ion , si on a oc .. pt e l a l oi de Ca ss e l ,
titre de l oi con tin~ en t e l
Je M r a i
pour f!ni!'.~
1 :1 pa rt d 'erreur n'sult .. de cr
d:Ls
s ont les exemple s c on èr qi r e.s à l a l oi 'l.ui
l oi de Cas s el sera it 10nc dém entie . pa r l e s f ai tsl
Aft~1 i on é c::'it à l a page 277 " on n lj saura it par l er dt> c'~nfirmation q u.e s i
11 CO'lco r JJ!lC e .t la tend ance à l' é 6alité s ont duea à l 'a ction de l a pari té s ur
1 ; ch,ng~, d~ l a dé pré cia tion inèérieur~ de la monna i e s ur l a dépré oi a ti on ex_
t"r~~ure. ~l. lE, c ontr" ire a li~u , si s ont le's priX' int~ril;:urs qui suivent
;~3 i'DF.!lo ~or.s du ch:mge, si c'est l a dé pr é chtlon intéri~ure qui te:n è à se metr : 2~_e niv~au
~ .. l rnta me
dépr1 '1é cir éa fut
tion
t heo.
, c en est
'ltlextJ
on".ri"ure, ca n 'e st pl us l a confirmat ~on de l a
f
s on t aujourè 'hui bn
Franc~~
l e:s pos i ti ons
ùe Mr rruchy <at
•
- 65 -
Tr-:>.chy dl1n9 s ,m Cou r a d ' é c on om ü, politiqu e 1934 - 3-èm e éd . Sirey p . 1 26 T.li
Il 6crit expr~s s ément ' "c" f ac t eur P"ut av oir dans c .. rt a ins c ns une a cti on sur
l ~ ch ~~ ~ .. l 11 ex pr~me l a t ~ nd~nc e nu niv ell em ent des prix dans les pays q~i a
fo rmen t ' l a o,-,mm'. :.naut ·5 commerçante. Ma is le nivell ement des prix "st l oin d Iltr
une r 01 1.1. t.5 il.,
- 64 -
et
D" ct 0T' t _
(! ~
quelql~'.!s
o~
ne peut l' a c c e pter qu' à
mot s sur l a v é rifio a tion criti'l.ue de l a loi de Casa el
Cd t e v é l'if l oat:'. on a é t é s u rt out poursuivle SUI' les deux points suiva nts
le
- l e:
Pcuvo~r
d ' aoh a t l a soul p , l'uni'l.ue c ause dé terminante du ch3nge,
\ lf~ its a c ous e nt-ils O.. tta dé terminati on?
S· ,r l e pr sm i (jr po int 1 unit é de oause et de f a cteur pour le oha nge trouv é
l ~ s ~ul pou70i r d'a oha t, il y a una nimit é pour l a ré ponse né ;a tive. Ca ssel
lui-m~me At diau~~cs t rè s n ombreux pa rtisans adm ett ent qu'il y a d'aut ~es f act ..urs qui l"':v"nt i r.t" rvenir 3. cat é du pouv oir d ' a cha t.
'
dans
Au l'oint. de vue de l ;ex am en d&s f a ita il .. st t " chniqu"m"nt i mpos sib l e d l;:
téll,t er '-~nl;: v é :d,f ic3tion di re c te et immédi a t e dans t ous hs c a s, de l a formul e
cl e C'lss& l , PS1'éUle vjrifi c'ltion
une c onn a iss anc é éx a ct .. <''' 8 pou_
v oirs d'achat I1E< s d.,= monna i"s
qui n e pbuven t Gtr" pr é oisément év a lué s.
né oéssit ~rait
~n CflUS ~
l
�.~
C ,s;
~o~c
'.'
rroc,,~e,
- 67 -
66 -
l q~
' ~ dem3niàr~
p 3r v é rification
indireote,
d~s sonà3;~s
én qU&l
ces s~ni~Tes,
j& vous cit&rai
l'é~
Comm& exellI' e .
. ~
6 i
pa r
~ i
prèG
dlunb'!rf~ ,~!3ndB
Fr~nk,
li c t J~srd
Améri~
~tdPe~
~~mpar~
fran~a1,: "8d)~ F~ancs. ,L~
i~:lt:
~3 ;a'ç~oa~s:!q i: ta~~
Jf' 01' ,,18 o,u'on pourrait arzêt,;x là l",e rechez-,hes sur le présent,
J;3~ b~ec.;:-é t"~té
L:-',~
!lU~",u!,
pa~'l 'l
qU'lqués ::lutras recherches notamment pour prendr e le
QE'rni d ' et
r éc ent exemilb de l 'o',-v::-age àe Mr , Antonelli Montpel liEor 1946.
Cet
ne nous
b, propos de la mO'lnaie inte::-nationale qu" dso
monJi;,E t'''s a '. ?;'l P1:rtic:llhr l'Union btl ne et d'autre pa rt il indique qlce1qu9s
proj .. to 'l ssez r·ô ce'1" n 11 c~ suj.t .. t c'est tout. ,
Cl
-~,
d'acha~~
(
D., m&il'e da ns l' ouvrage d .. Mt', NOJaro "La m01L'1a1.e et Ips systèmes
r es" Li". G-in, à", Dr ' it E1t d" Jurisp. 1945, il n'y a que très peu de chooes et
pou r " i ')3 :' dire' Zi ":l sur l::l monn3 ie internationale.
L~~ lois ps;y:chclo{ig:J.es du Cp!lllK~
Nous arriv~ni'J .. nfin à l'étudé de ce q'-l "or. peu t a pp .. l e r- l' at'ld" des l oi s
propr":o"nt P3yc~01o~:quéS qui donn~ nt 1,-, rr5po:~ié r",nc,, " a'lX faott;urs p",'c~clogl _
qu.,: . Lé. :~i de lq parité d~~ lrv.lv oirs d'ac!::::lt !:st dé.;L., dans un" cr,zt ::: lne mesure, "n .. lo~ P;:;]"ch.:>log:.que du ch':m~~,
!Ja: ~ d' at;t:-eS9ut"Ur'S è :: c+a'll",,,r.t Mr. AÏTaliol'!; G:lt été ;,l'1s "e:'n "t . ont
i051.s tn :iavgm; ,:g~ sur l.,e f qc tv,us psychol Oglqt:;, S , C f èe t clon.> 1 '01!VI''lge preei 'lié
"MC'1llP.l&, P::-!x é, C::"O;b" que nous trou"c,r,,, : expr"s~lc>:, nlattvement ~a plus
n .. tt, dbS ldéts de l' aut&ur,
Aft ~liod
l'O'J.r iLtro:iulr l a qUést ion Mr.
éo::-it : "Pourquo i acc"ptons ' .;'lOUB
~c p3Yé!' u.'l p:cix PO'l!' 13 mcnn3i" étr3ngère &t de q'~Ol dépbnd lb prix ra"" n c." 3
C& )Jl0:13
d~ ppyer
yq':;_ S~
ét r3'n.j'èr6:
-;. Il ? t.utnme:1t dit, qu!:l bSt 1& fonJ."ment da 1'1 v 31bur àe l a de-
r::ot~..ŒlS
" la qu<-stion ainsi posée l'auteur r ') pond àn dégage a nt plul3i(;ul';:;
VOislnes m3is cepéndant rattaché es: le POuvoir
gé!lérul
13 monnuie
le pouvoir spéo ial d'achat de cette mO:1naie relatif à un produit ptll....
tiC;1l1el, le ::-èglement 11 l'étranger déS dettes antérj
t .Jontraot6"s, 1'1
Ibusnf:
à la monnaie donrtée en éChange, le désir d'éChapper
gueurs de la légielation iiscale nationale _ tous faoteu:r~ PsychologiquG~",
Voilà les raisons Psyoholo giquee mises én avant par
Aftalion .. t il
au SlU1ù1lB l "':'e8 (jourbes de d.m3ndes varient aveC' I Fù individuo selon le'n's déoira,
'o<3:::ir.5,
ressouroes, leurs prévJ.s10no, IFur ellprit s pé c'.Ùa tif,
ei; 1Fur témérité. Ellps vari ..nt aueSl d'un ir.9tant à l' au tre, Ma is
pour chaque individu et
m3rché, son affirmation de 1 .. monnaie étrangGJ.e
clt.;. d .. Ce qu'il attf>nd de 13, dernièrp. vn1té qU'il aoqui"r-c", p 247
d'acha~
6tr'ln~~r~,
l~UT~
l~ur l',.,,~4~:~
dGp~r.d
d~
~'treman
r~lathe;:;ent
s~'!: :r!~
;>O\.~rs'.Üt
!~r
l~urs
oh'iqu~
Ol'''YI~B'9
è.~o
the;1~e
E!; l a'clteur ccnclut "Il semble diffiCll .. d'ar=lver à
aion
er!'E'':!ents d" la val "ur de la monnoJ.a et du
hons qualitatives, eans I..s analyses poycholoJl.quf:S " .
R~vu~
Cf. Mr, Cha=lea Rist d,ne J.
compte n--:~", du livre de Mr. Aft'llion
'
C
-
dlEco
"-.~~ono
monét~d._
. ~ ;" . ':.,
4
~
Ica r .5 S1l1n0
sur l a deUXième série de loi a à c1r'lctère indi _
recttm,:nt i :ltFrn 'Jt:!.onal np. ~ous a p'lS amenéa bhn loin dans le sens dFs apports
cons1d ûr és comme v 'üabl es ·p our l 'é dification de cette économie inte r nationale.
c~~~ge
Q ...
re~ul
'-~tte r~ch~r(.he
t~
h~n
P?r,suit~
p~w
mem~1
.'
,
r l sent6 11 l'ExposiToio!l de Son-Frane'c nc.' d
,.
L' ante'lr
U:1 bud
ù'ouvrhr du te:rtile ae TOUrCp1l1$; de oond i_
c,in LlOy<,'l et 1'.1_ oppose un u
l' cc"'clut
"Pour deux staJl.dards '
tion ét dp ··it.u~tion sens1blemént anlllogues : i~ i "d'
'9 l 225 d~llars' l'ou.
bl
l' ouvripr amer oa n epens
•
,
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sdu c vorrs d'ach" t n'pst actuelhment respe otée
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j" 1''11 èXpl!q'lé- , la loi da Cassel SUT la par: t ': d es fOuv~ 1""
• .,
Ce faotE:ur jo\.:.~ oais les: cas où il.joue 3eul sont exvrë~emen .. X'a~es,J
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nui d'u!)!: appli c,tio:l b" 3UCCUp plus r 3re; &llbs n'en sont
moi ns vraies sous
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PsychologlriUes
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leur propre div"rsité ch"z cbrtains indivi_
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~ommb suit : d'un~ p~rt l ~s lois db l' écol~ classiquè qui sont vous l'avez
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19~7
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l~s
~nt"rno1tional
-3V~C
t~s ,~t '-Ch1~.lne
ëomp~,;:;iion
tra~sport
l':t;3~:l.te
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P3ssaJ~r
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b31 allc~
En semm" :Les dr"ux innova tions qu '''nvis age Mr , NO,j3ro sont : sys t èm" mon2._
tai rE' n OllV" ll'l dépourvu de b ",se m.lblliqu e " t U!le s orte de bur" ,o,u in terna ti onal.
Ips
3ux mod"r'les il n 'y a pas grand Ch OSA de pr éc is su r l'êceGomie
internDms
~ t i o~n
lR trav
de l'heu~e.
Q'~!'lq'.1eG
par~ie
mots l' a conclusion ma intenant snr l'ens embl e de l' éc onom ie inter_
n3t:!ona 10 " J'e or"p>,,,.1,e rai un6- preruiè:re solution ' dO:lnée par l a pr eoiè r p
de
r/'c hv!':h f 0;: lipu des notions al te,tnées en f avet;;:- soit àe 1 ' Jconom15 n asoi t
lnternati 0nale dans la constltution de la
lA
i tioll des doctri.n es contemporain es eat, je le
"-:16
posit:'O 'l cl" conci Hati on pt d' accord, de reconrtais sance à l a ;>l a oe à f a ire li la
fo ia '\ l '0G(, r!omi", 'lat i onale dt intPTnationale o Voil à oa qui r Gsul taH du prerJie r
chapl tr0 su::ra es 6 de 1
int pInationaJ.e
O&la ouvrai t l a route,
tros
à l 'économi&
c ontempor a ine,
oet ~e
tion~j",
"C(lno,aiql!~ ,
~t
1-89
p,.)
IW'~ C
'T'J' <:1
pr6 cj Dion
P 1SS'1;bS qui Compren.'lent à p,",u près tout ce que
VC'.l3 r-O\)-~~z ,y 7!'ouY ur tiltr l .. s mon1l3ies internatl on ah, s , c ' ~st dans un dév"lopp"m,.,nt i r:t J.c u1 8 "'1'1l6,'1'Ü: positive de l a monnale" p. 239 que Mr, NOJ1ro évoqu"
h Pl'ojd: 3etut-l à ; or ganisme
pou r l a monn3ip. d' !lprès gue rre . Il
é crit : ,,', 'o!''''·,nü
:me
interna
tion
'll
est
créé
qui ouvr", an une monn::lie de comp~--. ,
1y ar: t unp ,1rit , é t3blh
Ch3cun e des mO:l!l,ies n,1 tiono.les, u."l cred l.t
à
den n otions 1dh0rent"s o Tout solde à r Ggler d 'un poys à un 'lutre,
;-;;i-ès 1.;
norm::ïï; du- ch'ln3e, au lieu de ;>rovoquer u,n
de
m,l t 'll j ,U!l",
un ':c ro"m"nt du Compt" de ce p1yS 'l cp.lui d'u.'1 aut ;:-e, il
suff lt ; pour qt;"
système puisse fonctionner norm alement, que l es p3 rit us des
divA!'s&n mo!mü"s ai",nt ôté é t 8bli"s èll tenant c ompte des H 1 tés
pOllVeJ.T
dl a cn'lt &t qUb le c r é dit port é 3U comptb dEI ch aque adhércn t 30 B suffi sa:lt
Pour P3 rt:r 3U dé fic i t
de 1 3
des com pt% et 3iU"u.rs Ml', NO;;;J;:-o
Gorit encorE! HOn p"ut c onc"voi r
non s"ul"m"nt, l'exist c!lob d 'u:l système
mon,:t'J i." rationn bJ. entiè r~mbnt dépouI"ru de base mé t a llique mais un régime man6t::l:l.rc mondi al lait des syotèmes n'ltiono\l.,,{ l'on mé taJ.liqlles r&li és en tre eux
par un orga"1 i sm~ illt&rna~ional" 1)
d~ l' ~comomt"
po~
l~
l :,!'g"t:l~nt,
' économi~
inte~ational e
SCJ.~:lC'
sou:a~e,
~t do:~c
�- Eoo po Dootorat _
- 68 -
- 69 -
Chapitre III
" '.: 19 j'.J("\~. _hapitIP, le présent de l'éo o~.omi: inte:-"'ltional(,i no'.lS
nous é~lO-S O~~&lldS 51 ùsns les th~ories actuelles ,11 n y a~q~t pas,qu~lquG
,;hl'~!' '\ :r(· ·~-:lr pCCl"ent servir à constituer c"ttE: .)conom1e ~r.t"rnatlO:'1al& L~
L 'Av ~nir
de l'Eoonomie Interbat10nale
fOl":na 1. ~ ('''; !O
D~ ·0.1.!-C'J lpo
rcchprohes pr~c3dt:n~es dan~ ct:! chap1tr~ :..1 oemblf>
St::
déga_
~,,::- "r "f'u.x~èl!l~ ~ l U la oonstatatioll su ivant" : d"ux idé"s sont évi.lbmmE:nt
trûs i::;t.a::--sdsntf-"S -1. Ct!t égard, t:::t nous l E:!S S"·(')~S rt:oco;l tré~s : l'idée dE::: ;011_
è~.,jté 1conc:d'l'.le In:ernqtionale d d'autr" pa rt l' idé .. d" bHm communs inte.r_
nat:'O!lRJ.
l
J'~ns~st.r&t
":'1 terminant ce chspitre, sur ces deux idées importantes,
Comm~ p~sit~on de départ, l a médioorité des r ésult 3ts obténus dans l' é tude
du passé et dsns l ' étude du pré sent nous pbrm~t d'bnvisager aVbC un int é r~t nouVb 3U lb poi nt de vue ~e l' avenir.
éocnomiquu" Sans dout". à
à Su oatir tit à se
dé7elo ~~T à~ pOl~t de vu" exclusiv€m(,nt natlonal qui "st la plus m3rqué~ €t
1 a p:. OlS 3PS[..:f:n~" mais ~t'pF'ndan~, à 1 r-t rem;,.arque de; be3uccc pd) al.! tburs con-~e!:l' .
pora::" l s, 2i. bJ...~ste tf'\ut dp. mfme E:=t au fond; une: Solld3='ité t;ntr" ces économif.s
n3:'L'J!"~Ps et j(, .·"ud":3is nU moins "n ,;lo'!luer deux IhJp,,;:;~S qui soni d",s a~~'(.ct s
Sans dout.t:, et c ' es t aujourd'hui, l'opini on dominante, m~m& après l a cessation des hostilit é s à l q fois en Europe et en Asie, l'opinion publique tant nation~l& qu'int&tn3tion~le, autant qu'on la puisse saisir bt pré ois t: r, me ps rs1t
orienté e vers un formidabla point d 'intenrogation lorsqu'on aborde avec plusieurs
de nos contemporains le problème de l'institution et de la oonstitution d'une
économie intern '1tion~ le.
r é t:nts>
L'l c~use de cet ét at d'esprit doit @tre cht:rohée et
oe de l a S.DoN, e~tre 1919 e t 19 39.
~
d;obcrd l'idée ùe sobidarité
int"rnat;~nal"
prLQipr-- 7Ut::~ clp s:t la trndanc~ dbS éco!lr.~1E:::E! not:..cnnle:s
t~ouvée
dans
l'e~pé rien
Ocll,,-ci, il ne f aut pas mâcher les mots, a é~houé et oet é che c, Cb qui est
encor(, plus gr ave, a donné lieu à un é t s t d'esprit f~ohbux qui a just ement ébran1 6 l a c onf i ance que n os oontemporains auraient pu avoir dans l'ave~ir d'un" vérit able vie internationale.
Ce que je me propose d ' étudier dans oe chapitre o'est le problèm& suivant 1
oette incertitude de l' av enir de l' 60onomie ~tarnationale "st-elle fOnd é e~ estelle exa ct e ?
Pour ce faire je développerai l es trois paragraphes suivants
1
§ l '. L&s C9uses auj ourd'hui défavorables au développement de l'éoonomio in·,
ternationnle.
§ 2 - A l'inve r se, l es oauses auj ourd'hui favorables au développemerlt de
oette mf\me éo,momie L"lternationale.
~
""t;(,"i.
~
tS
Il
1.:..L '"
r·rêmière as s' s
. i
'
• e ser "us" al ' écOnO'Dlt: illtt:rn3tionalE: dt: <iamHn.
Unf- cit"lXlè::l~ P-t non m.oins s ér' 1;:' f;
,
...
t b~'r cnnmQn i~ tern" t'onalS
~s 3SS_St: do 4 t étr(, oht:~ché" daca l ' idée
- -,
-- - • ur ce palnt ~t pour , . d' l
'
r"nv::> ~" a ~ S~Q:J.1n" Soof:lî ë de 1932 Th
'
~~s cv" opp t:mE:rrts J" VOlIS
nlOPll" fort bien o.tt~ not i on d'
uthoit. dans .51 lt:çon in'lug\lrJle, y Ité';é ~GO~':l= i'lu" d"s Etlts à 1 ch un ::."n Commun ictern3.tion'll dont l3. COill:DunS'l-
b'
1
jo~iné par le sprvl -~ de l'ha
3 rg~ et oe bi bn oommun lnt9rn'ltional doit ~tr~
--om:né ' p3.r l e serv i ce dt: 1 3 P"l 'onne h"m3in~
_""'1"3 dou'
...
..
....
c,
,' ,~,t., er. d~hors de cettb i113.nifé t t
l lde" d" blo-!l c"mmun i!l+érn t'
,
, s " lon de 1932 , ha applic3.tioM oe
,- 'é po~'_"
"' nc t Ub~,
,,- é, Cep<n-i:rr.
- t a(, 10n3.
,preci~es
h~
~
bt compl'e t ... s, sont assez ra::"" à
léS , Pr~m-'·":J
'•
n
c
~r~h3.nt bien
t::- 7~\lX dt: 13 nouvt:lle U '
on pO'!rr:!l' t trou.v"r mGm .. dana
~t _"s premièr- " !li ni fest'1tlon d
nlon d"s Nationa 1"'8 pr"mi"rc linéeménts
_S
"c"tt"
m1;mé iù ee
' d b'
1-:'nsi ~onc .t
e l"n commun ic~"rnatiO:1a 1•
•
'-1
, . . veur cOl:clun br> ce qui con
l'
,
~&rn~v on31e qUtlql~B appclts ~t m~l
_ cern~ & prcsbnt d~ l'ucon0~~~ in~
;;"3.
. gré tou_ a8s~~ p~cU d 8 conDt~"'.lc~ione:; comp1"e'IO'û
avec h
Ch~Pl trI) d&ù)d èm'l
!
lI!
pIés~nt
bt j' ,~ boIùe le
§ 3 - Le spns et l'orlent ation de la future éoonomie internationale •
§ l - Lee C'1uees aujourd'hui défavorables au
développ&m~nt
de l' 6conomie
.
internationale.
-
,
CbS C~US ~B sont , à mon sena, assez nombreuses, on peut surtout noter à s avoir les trois pr incipAles que voici :
A _
Il nbsH n c~
vbr ui~" t 5
aujourd 'hui d 'un organisme international jouisesnt d& l a s ouéconom ique.
B _ 1 & onractè ra limité , dans les r e cherohes
sci ~ ntifique s ,
in t"I'tl:ltJ.on!ll a.
C - l' !lbsbnca d'esprit vé rit abl "mant international.
de l' écon omie
•
�.. 71 -
- 7° -
Deux r a isons me s emblent expliquer oe f a it
Absenc l' ,d' un 'orll"lnisme inte!'1l'ltion!Ü jouJssant d 'nnl> vé ri t '1 ble
A
-.
-
-
souver'l inet é éoon om i que.
'
"
Tout d ; ... bord et en ce qui c on c ern~ :. ' 6nor."é ml:m& dE; "ettl> c'moe je vou drais
ro;m arquer QU~ 1-5 org1 nÙmes ~n v Ü tl~ cmstitut~on ~vec l' O.~ ,U: Bont enc ore à
l' ét1t de projet t n"c~/; s'ns qUf- mll ;r', l e vote de l '~ Ch 'l~ te d _ Chl. c3go par les
Nltions Unies; ces organ i smes 'l'ont p'lS .. :loorp f onct 0nne, I l s sont en train da
7
SOl oonstitUtT , or
ovi."le .. m:'r.t , une j cor.om i ~ ir. t" rn~·":. ~nal" Suppose un e directi on,
l'bxis+ènce d ; 'ln \Jl'~anis mt: ay'1nt pouvoir de J6culion. L6S tE<nt'l tives f a it es pour
'
" e r a 1 " Ll'h
1& passé
à c"t ' é gard ''iO'lt," vous lit s'Ivez, d'une: 0:1::11 è ra gon
C oue' .
La S,D.N " j:'1':' déjà bU l' occ 3ion d·, l~ constElt"r, n' St 'li t p3.S un or ganis_
mt pI'Ic;) SIl l" 1" t~ r::-3in proprsm.nt 5cùnJmi qu." .. 11" éts ~t ~ntl. è r"ment sur le tHr 'l in pol it~que , On, cdô'pr"nd ', non 5'ln~ r .. t 'l r d, que ' CI- fut l à un ... dbs f~ut~s gr aTet! dbS r 510ct en rs ,il;. tr nt~ de Ver3 1 ill ~s. Je veux bi"n qu" p'l r l a forc" mtlme
d,s chos ... s tout :lU lor.- le CeS "lnnSes les d.J. ri e'lnts d" 1 :1 S. D. N. a i«nt fonné
d:lDS , son sein Plus::'.ur~ 0 ~it js ' c on'omiqu" s, f:::'n ::m cü, r s dont l l> s trav aux pour l a
périOde d' ~ntr~ J eux sù~ rr~ s sont loin ù 'fttr~ négli 5~~b l"s m3.1s ce sont là surtout d&s proj"ts, d e ~ é,~IM';s; ~ucun 'pouvo~r de déc ision nE: peuv'li t n'lturd l ement
" '
appn rte nu 'lUx ('Jt~ ~ cdmi t 5s .
11 y :lv , it cU :lt;.ss~ ,d1:,f~ rs "o SU 'Be~'t~ ons qUl 1.v:li,mt éte! f'litE:s pou r cE<tte
pério~" ,,_t n0tcmmt.nt, l~s deux ' suiv qnt" s :
-
cr,;"r .. r. c.otll,-té 1!lttrù'1 tio:l'11 d" s c ons" '.s é c on"'l1iqu .. " n '1 ti on 'lUx
G;!'\d:!~c:68 "" ~ à 1 '1 Ch 'llnbrH- ,1 e COClUt::1Cb Into-: rn 'l ~ion '}l t:,.
.-'-
Ni l 'unr n:.. l"1l'~r~ ~d(; C..-S SU35t:'SticllS clq~r')it pl i.trlo: r~tl·.nU (~ , 1 9 prt:m i ère : cré 'lt i on j 'un c0'lIi tJ int c rnotion'1 1 ' = oncm~,qu" 'p.:>ur c,t; t t" r~ison bi" n s im.ple
c'est qUE: CE: 60~ ( : 1 L'3 E:U qUE: qu~lqu"s 76 l1 é _t~ ~ d~ fon~tionnE:mbnt (2 fois )
<: t n' av ait ~n auc .':}, .. , rdèr" un po);,voir p:'opr e d., 'd écision " t 1<'8 conseils éoonomiqul<s sur h pl :m n'1tionü, " repr.i8<''1tnhn, une r éalité' nssez pauvre .
Quant à 1; ~x:!.sti'nç .. dE: la Ch 'llnb l'>: d .. CO'D:Jlerc" ~n't erna tion'1le cell e-ci est
bhn éVideilllll"nt un.., ::-.blité et "1 f '1 _t ses P:-"i;.VlC 1.;:1:"8 Jon act ion; nolts aur ons
1 \occ?sio!l de le dir'.' ' .1'. é tudbrtt la vh ~'1tE: r!'.;H:"Cl'!Ü~ , ~ é t é un .. a cti on de
ooor~l.~3tion 8 ~ns ~u'à 3u~~n ~om~n· c~ tt"'Ch3mor8 ,-'a:t eu un pouvoir propre
de ltd~Ol.8~on.
Sans :oute l.a r Js u l h\s 3CQU:":; S"'1t im ?ort :mts mais deux diffi3s
s oppos~nt ..: Cf qu '"n pOUVOlr ùe' d.jG1ci<,~ s<,H r e:Jis à l a Chambre _
d unI< pa rt, e11 .. ne constitue qu 'un~, r ~pI::·3!-r.tat! "n pnrtiell " ~ t par là m@me
insuffis ~nt e - pt d''lllt'· E' port '1
t f l'
l ui d
. Ùfo- è..é cision
, , 1 Eo.n"U qll t;: eL,.'.!
onn~r'_Fr pou'\r"'<lr
": .!. Œj,~U:!t' ~or:v":ltion i nt& rnoti onale pour
e.:
En rosumé don" , il
m~!lquf'
c·, t
or~'>ne
dlo"-or'·e'
eOllv fr'll.n..
'
d 3.ns
~ ~.
_ ,
l ~~
Je si'5n::tle à oet éga rd, 0' est d' inMrh géné r al ', que que lques pioh.'1iers
fr 1nçois, dev ant l e problème du rayonnement international dE< 1 '1 Fr :lnce, ont
e s timé que si les conditions de la publioation devenaien~ paralysantes e t presque i mposS! blE:s, il fallait quand m~me, au besoin, essay e r d~ publi er en s 'adrhs sant aux pays étrangers de longue française 1 Can ada, SUiSSb". C"l a dép" llse 0 .. qu~ j'examine.
Donc r é sultat fa cheux du rytbm~ de publioation pendant l a guerre bt a ctu ..ll .. mént ~nco r& ce qui .. st plus grave.
2° / - .!h i~ : ~n somml<, m8me dans hs milieux sChntifiquhs, 1; 6c on (>m ie
int brn 3ti on 'llb jouit aujourd 'hui, je ne dirài pas d'une ma;;.yüs', r épu btion,
" m'l i s, pour pré cisE:r, r"çoit un acou~il moins chau d , moins enthou<.! _8 st " gy& les
tr'lv!lUX " 10 st:1.:ncl> pure ou d'économi& national" d . ms chaqUe pnys. C'(,st un
fGi t qU'il fau t nlE:ver oornmt: une d"s causes d6favorablbs , m~m e bna ore po"r
l~ pr6sent, aux développhm&nts d.. l'éoonomi" intl>rna ti onal" ,
C - Enfin unb troisi~me et dernière oause doit ~tr" ci téb comm" l ' abs er.Cf., d,'un t:;prit vra iment international.
{.lU
5~ ~
tionn~m~nt d fU ~~ û ~o~oc~~ intern -1 tion91~
1 °/ - D' a bord unf r a ison gé n&rale 1 comme v ous l e s av"z il y a eu Cd
qu ' on ~ ap~e 1 6 l~ criss de la librairiE: ou du papier. Il y a eu pendant l a
guerre un ... po5nuri" tout à f a it oru .. lle dans l'ensemble, de s pu b li ca hons é conomiqu68 de s livr~ s e t ouvrages et des critiques, presqu e tous suspend~s et, à
ce point de VUe touj ours gén é rgl, les conditions de publi cations aujourd'hui
devünmf'nt de s conditions m'lt é ripllpment si difficiles qu'on en arrive à se
deID'Inùe r si vra im ent l a publication dans le domaine sci f'ntifiqu~ pourT~ se
poursuivre.
f one-
A ce s ujet je nt! s3urai;< '1lli€ux f a ir .. , s1 tant est qu e
nir, q~e de me ré fér~r à un ouvra ge int é ressant pas encore
de tr'1duc,tion franç a iS E: dans le c:omm .. rce. ' C'est un ouvrag e
B ' intitu.ler, bien que neus n'en connaissions pas encore le
"Pl aidoye r pour l'Union Fé dé rale".
jE: puissf- y pq::vemis sous S ~ f OTffie
d" Curry qui pEu t
titre offtcie l,
J' a i eu l' occasion de conculter une traduotion franç 3is " prépar é e à oat
é~:] rd et 'Jue à M. ' 13or g ey, sous forme d'exemplaire daotyl ogr aph i é , non Dis
d . ~ns le commerce. Si v ous vous reportez à set ouvrage au 'ChffP'.-1D ""'"c 3j;ion
".;t orrlre mondial" vous y verr". longuement dével oppé ce que j ' appell e cetTh--.,
"bs "n ~ .. d 'esprit vraim- nt intern:ltional. L'auteur y montre avec d~s détaile
a ssez prSc is oomo ~ nt dans l'ensemble, soit par les manifest '1t i cn s d'~~ état
d"sprit "uropé en s~it, OP oui est plus gravp., pa r lps orie!lto,ttons de l 'édu ca t ion , l'esprit internationa l d 'a~jourd'hui -st v éritabl em ent t~è3 peu dév~loppé et m@me contrarié ~ans o~rtains pays par un déve l opp .m ~nt, que d ' au cuns j u gent excess if, d 'un ~sprit proprement nati onal . Il y a ù ~s passag~s
trè s intére ssants dans oe dernier chapitre. L'auteur r envoi e à un ouv~a5A de
Bertrand RuSSEll "l'E<h1oa tion et l'ordrt: sooial" en voioi un passage "c c :l'~s t
Pas ici l e li bu de nous é tendre longuement sur l"s r appo rt s entre l' éd>~.:;" h o n '
lit lEs ju ,:e mf-nts politiques e t éoonomiques Q.ui sont né c &ss3ir~s s~ l'on yeUl;
qU,,, 1:1 civilis 3tl on se survive. S'il n'y a pas de cha ngem"nts r '1d ~ C'lUX dans
l' éducat ion c~ux qui dé sir&nt un nouvel ordr~ mondi s l doivent b!lvla;,ge!' tous
le s ch~ngt:mE:nts qu'ils entra lneroibnt dllna l' éduo ation , 1; or gani s'1tion économi CJ.u~ et l ' 1rt poU t iqu e".
�~
TI -
Voïr). U' : l'as~ag,· su:- le mal ct l'abs ~r.c~ d~ c~tt" vi .. vra1m"nt int"rnatio_
nal" ,,~ r app,,'-t s'réCJ J.' éducatloa • "1 éducation drS ""lfants bSt dans l' "nsembie
sous le c,."t=ê:'., d" l ' Ztat qui à son tour s'.lbit l' :l.nflu"nolo de l'opinion couran_
t", d1=e, en conséi~~r.~~. qUe ncas d t v~ns n cus oc cup~ r d~s "nfants parc e qu'il
n'y 9 ri F"l à fa~O'~ avec l ' a ad,lltE;s est nous,"
.
..,
."
0'
Irrn gag~; 'j~S U""i o '"r~ le viC1f:'.lX~ puisque nous av lns oommf"noé par affirmer
que l~s ",,':lE s. l'ursQ:111-e ,<,li sont ~rf >Ti '~ <lati an de a' occuper des enfants sont in_
o ap3bl ~s,4e:lfo",r~ .cn ,h,)l'! ..,~s~ ; .. d,e l'occ9s'ion qui l " ur e9t offerte •• • "
"Il f ;".tt-'àd';. 'Çtn', .q,'7~ '; ~
,hs chF\b·em~::.ts prdléminair. s à apport .. r dans la
struct ur~ .,bl l t':quc 'd'J "',~rld e, . ne
peu7er:t fl ·tr ~ obt~nus que par l a o'mversion
des c dui t~ 3 l1 s' o~,t d. s çh',.né~s d' ttre du-,sbl Fs .qu p. Ji) 'ils sont immédiatement
suins dE; èh~ .. nts daI\s.l ',è duc. o 'i.I'::';'
L' 3.bs !:<je ,l"~P!~t vé r lt9bl'inont i nt .. r r .3.t i ""na l est un~ d~o r!liaons pour
leaquplhs cp.tte
éc."':,o,ü,e 1.:1tprpat:'O"l31<,
H·mble nI' >~s pouvoir se déve:l'Opper.
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t~ ([ _If .qbl'·3u dps ceu"Fe defav()= :~ ~: .. s.
A - - T f't~.;;· à ' 1"0"'0, 11 Y '1 l:!.~1!. à oÙ é~ar1, ~Q.mCl~"'pr<o'm ; "re c aus " favo!' able
de m ~ rçu~-7 }PS 9:-13: j -,r-l ttO"tS :"~-S' c.~~n~e9 défiJvo4'3:"1",s ..
Sur l~" t,)' :; f'~j :J.J qu- ncu~ v~nO!l3 dé Jl!:lr~u" r il y 3. des gé rme:s de tranaform~t1on 1. u .t i1._ ':':~;:.c;tt:: dt; nct "",!' r"pidcIDcn; :8U p'la.;') e~
- Ecopo Doctorat -
- 73 -
Noua ét,'!11. r rons, quand nous p9rl~rona de l a vi .. économiqulo intE:rna;tiona18,
c" S d~= insj-, t'üi ~nq pcur l~ mom~nt i l me suffit de l ~ a ret énir pour marquer
hs rô'Üis~tions qU "'l hs nous ~ppo rt e nt pour 11< développement de l' économ ie
i nt brnqti m:.a:E:
J
1"/ ,-
k".)_oi pl'~+' -b})J_ ét~ it ce merv.eilleux méc anisme cré " pa l' 1~3 EtataUnis pour p~rm .. t t T" à 1; Amérique d" fournir- i.mméd i a t ement aux :llli é s tout ce
qui ét ~ :lt néc" as qil " à la conduit" d" b guerre, s ans qu'il y .. ut à déc ider des
conditi ons dr. )"bfnbuursem"nt, L1 mét :lpho!'" d~ Rooaeve l t à ce sÎlj"t 'é tüt l a suiv ant" ' "Q'!1n<i II è' '1 \J.n !.nc~ ndi~ et. qUb 1'1 'nais on bI1ne, on Va "mprun~" r - l a
po~p" ",é C 'lDt~l,,-~ ch.. voJ.ein s ·ms dis cut er l e s oondit i ons d .. payE:mE:nt".
Lee HaLs-Un1s m.,t~ai p'1 t à J a dlsposi t~ on des belligérants tou't c e qui
était néc< ~ 3a~..,.e à la condtOite de l a ~p.r re et nous verro1J,S dans quelle ampleur.
D<'p'Jt<1 ~'lnt.err2pt~.,J1'! d" c~tte l oi. en Juillet 1945, le mouvemen'Ç S'èS1;
tran ;) f "Yl!lé ~t C 0:.1 +in'l e aV'Po àpc trai téa passés entra les Etats-Unis prêteu!'s
~t ben 'n c'mbr~ de p!:!y3 .. ur~péer_s emprunt eurs . C; est donc la vi" économique interna tional" ()or.m.e<!.~ée pende"lt hs hoo"t;:'litéa qtOi ;s.e poursuit après la cessation de C ilS m~e3 hosti li té s .
~!.p. dc.~,'(.:!.~m'p' t er:-ein. S'.lr l equ el s' pst 'mani;festé c ptfe vü é"onc:n1que
intern at l on'lle p~ndant .t aprè s ~'a ..,uerre,· cl es t l'org anisation des a ~ coura int "r;ll Ll és pt l v f)ll c t,;ionnf'm"nt qui continue da od te merveilleuse organisation
qU ' '' st l'(J t; , R,[l A. uv~iét9 dL s'cour s peur l~ pays dévastés p~r la gU erre,
20/
C&
J'1.(..
8"'Jli!;
~)ntr1bl.l:
r a l &1
rlt"'S roj.ts mais des r éa lités, qui. d'un ~ mànière générnnt à fa"l.:>r' .~ ;- l'é oonomie interna tionale ~
l~
p:'llS
r;11.J, T_)_:~1:.~." j._ie~ J.l fa",";- sigr.3le !' ')lcor e oe que j' appeller'ai l e a
pot'lcl:"s è.f la rc cons trtlctj.on d'aprèa - g'.lerre déjà c ommel1:oées d'~
tre ap. r çues p,:d~:l'; la T'l') rre ,,~l,,-m~mp pt Ja , oréa 6Jl.on d'orgf!-nismbs de P:Uè
"n pJ us nombrem:, quP. n o"a aurons à étud i er. pcur f a oili t"r c_" t t., r econstru ction ,
30 /
-
né o'3slté~
En ~ ffH, p""~ u n e exaote' '\>ue d89 chcs~a, dè's 42',-43, les b<o<lligé::-s,,-ts ont
"nvinagé l e problème ,de l a r"c onstru.~tion p.;,ur assu::,e!' oette recons truction
d' Ilprèfl-'rlE>Tre ,
,
Là ~:lcor & nlJu,3 n" ' n pus trouvons p9S s"l':!.&m"nt en face d~ proj ... ts ma is bien
des
r é3 1)'s 3tl~n3 ~ t
.
ù ;lnetitut'lo-ns
Ciui f cn,cti ,9nupnt dès mainh nallt.
,
, 4u / _ Je do ~_s signa l p :- l a c r é~t~.on touh l'écent<o de c,:, qU 'on, appe l~e les
cOmmiSGlOn8 i!J tern3t ton ~l es d; i ndustrlO;J : fQ:'!c, icnnan t au seUl dE: 1 , Orgar.l.sat ion
Ïnt t:~a-:;l.Onal~ du Il'raVfll.). o "·
.
VCyA Z cu..: C'l pro;'lèmp. très nouveau , ur. arti cl e r éoent, intitul é "les Qommiss i"ns d' :,ndv s.,!' i e QH-." 1: Or ~3 nis 1tion I nt e rna ti::.n ale du Tr1v3il" Revue inte rnaho:Joh cllt Tl: W ,E '3/9/45 p. 157.
VoS r i ;-;1 (lU~ 1.o{"l !"S rr.ots commen~ se présente ce nouveau ~ympt?me f avo~ abl e.
VOtOs Fo' 2'1 ,,~ '-lU' ~3 C l 'Organisat ion Intern1tiona le du Traval.l ore e<; p"r ~e :, ra1té :,! , Vi1:'.ui:.lM, C~1 3 TgéA d 'é l s borer ~3 l égisl~ :ion int:rna tio~n l & du, t~~v~ll
"t '1u f<s!. Cie p:" ,'n~,\l-r">ir t ous les prcg:res en ma tlere de l eg isl ~tl?n soc~a ... .. Jus7
n's ' ''on
n ouvel le de 1919 av sit eu comme prl.nCl.paux o~gan .. smes
t ""m~!l>J C c t+... !\ - O ....
~O iJ.4 •.
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l::.
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�.. Ecopo DuctOL1t -
- 74 d'&xécution, s ~ nB préjudice d ~ s d~ux organismes nominqux 1 l ~ Conférenoe Inter_
n~ tion ~ l~ du Trav 9il ~ t 1& B.I.T, ~v~o son Conseil d'A dminis tr ~ tion, d ~ s Commis_
sions spéoi ~ l~s qui n'ét9i~nt qu ~ très ooo ~ Bionne ll ement des Commiss i ons d'L~~
dustrie . On ~eut tout efois oiter en cette ma~ière~' pr écé dent en 1929, qui n'é_
t ai t p9S sous le patronage de l'O.I.T . mais qe la SoDvN. urre oommission pour l e
oharpon aV3it heureusement fonctionné,
. ,Ma is dans l'action de l'O,I ,T. lé problème des L.térêts particuliers ou
à chaque groupe d'industrie n'avait poi~t enoore ét~ pos é sauf, peut
ttr&, pour les transports m a ritlm~s, ' où il y avait déjà un trava il spéoialisé
d~ns C&tt~ voie.
spe Cl ~ux
Par un~ déoision réo~nt&, maint.nant misp à exéoution, il 3 été décidé de
cré er huit ocmmissions particulièr~s aux grcupes suivants 1 transports intérieur
mines d; oh ~ rbcn - industrip t~xtile - industrie du bâtim~nt - produotion du ferS et de 1 a ci ~ r - industrie métallurgique - génie oivil et trauaux publics _ produotion ~ t raffinage du pétrole.
Il ~st prévu ~ue des grOUP"S analogues devront fonotionner à l' av~nir, et
~ont é~ voie de oreation, - pour l~s industri~s chimiqu~s _ pour les ir.dustries
e~~otrlqUeS - pour les entreprises comme roiales - pour l' avi ation civile r attaci ele mome ntanément aux transports int éri eurs ma is dev ar.t former un group~ spéc 3 par 19 suite ,
C~s
commissions sont oonçues sur le type des org3nismes d~ l'O.I.T. C'bst
à dire qu'elles oomprennent déS représ éntant s dbs trois catégories : p9tronale,
oUTrièr~, et gouvernem~nt3lb.
On oonfié à ObS Commissions l' étude ct l~s projets pour l ~ solution des problèmbs à l a fois économiques ct sociaux, intéress ~nt chaque g roup~ oonsidéré is~
lémbnt .
L' quteur dé l' article préoité s l i
"
retE:nir, l'intértt que peut pr's t oU gn~ b. C &s t C~ qu~ jb voudrais surtout
n
d~ns ch9qub do~~ in~ l~ contact dirbct, le
tr~va il en commun entre les re:r:
gOUvbrnbments pour lbS industri~sesbnv~déa ~atronau~ ~t oQvri~ rs db chao~~ des
~
oonsl rees ,
Il Y a là enoore unE: ré31isat1on qui
l'~vbnir de Ce cour3nt et aussi
- là @ peut pE:rmettr~ d;avoir bon esp~it pour
conomie internationale ,
psr
m m~ pour les faits oontemporsins de l'é-
e:
Vous le voy,,:!; donc
l'opinion ccntemporaine ;;!mi~~~S!~~tde scepticisme et d'incentitude qui domine
l
re oomplètement fondée et à côté de faoteurs défavorables i l 1
d'essayer de signaler. en a que ques autres qu! sont tavorablp.s et que je viens
Nous arrivons' enfin à un troisième et dprni or
llerJlgraphe.
§ 3 - ~&ns f't l'ori.ntation d
,.
~~ __ .
e l ':.,o.:>nomie internatioMl& db demain.
Il faut, à ce suj~t, je crois
~~aprOjbts sssez préois pour la o~n:~~1~:~ les,deux idées Duivantes - il bxiste
é
dl & mouvem~nt aotuel, Semble prédo in on d organismp. mondial et d~uxièmement
gar quelque excès , 1. p1int db VU m i er , nous verrons s'il n'y a pos à cet
~ soc ~l sur h
poi t d
R&prennns des d~ux points
n
e VUb économique.
A-
~~s proj ~ ts
en
c~
qui
t OUC~é
- 75 -
l' organism e mondial
03ns l'ouvr9 ~e pr~oit et d3ns un chapitre spéc ial, consacré à ce problème,
l' out ~ur envisage 1.. 9 div ~ rs"s solutions q'.ü peuv ~ nt ~ tre appliqué~ s
_ qudqutl chOSE: d' analogue à la S. D,N, qu'il re pou.ss e,
_ un auper-état mondi al dont il se déclare égal ement adversaire,
- un Gouvernement à type féd ér al dont il se mon~.e zé l é partis an •
1°/ - ~'p.xpé ri pn~e de l a S.D.N . et Bon insuffisance.
L' aut eur f a it r emarquer qu~ dans l' organis ati on de la S.D.N, la base de
l 'org3n1s~tion é t ait basée sur l'Et at " t n s OI~ligne aussi l a rè ~le, posée par
le trqitJ de Vprsaill es, de l'un9nimit é des votes pour les décisi~ns à prendre.
Il est sup~rflu de souli ~ner l'inconvénient de C8S deux solutions.
Pour la pr~mière, suppématie d~s é tat~, qui reste encor~ gr ande ~t demeure
un obstncle au fonotionn~ment d'un organisme mondial oomme elle a g~ né e l es r ésultats attenduB de 19 part de la S.D.N.
Pour l a deuxième, 19 règl~ de l'unanimit é des votes ét ait aussi une difficul t é pratiquement insurmontable .
L'histoire des sanctions oontre l'It31i~, ~ntre bi~n d'3utres, ill ustre
la S.D.N. à o~ point db vu~.
Et l'~uteur, instruit par O~ttb expérience, oonolut qu'il ne faut pa8 en
rbnouv~lbr une B~mblable &t qu'il f aut 8'ori~nter v~rs un~ Butre base et arriVb à l'examen de8 deux autr~s solutions.
l~s f ~ ibl~sses d~
2°/ -
Supet - ~t~t - mondi~l, qu'il r epousse.
D ~ n8 cette solution oe sup ~ r-~ t 3 t aur ~i t t ous les pouvoirs ~ t l' aut eur const ate que la solution est ir~ éa lis qble dans la situation présente des choses , Il
remarque qu~ la souverainp.t é nati onAle est ici encore aujourd'hui trop développée pour qu'on puisse Fnvis age r un ab3ndon de oette s ouveraineté p.ntre l bS mains
de Oe SUper - état mondial ,
3°/ _ C'est dono à la s olution d'un g.o!lv ~~emenj; . J~j.~ ral que l' auteur arriVe et dont il préoonis e la r éalis ati on.
Pour r osumer ces idées sur ce point, l' aut puI souligne l'expéri ence d~9
Etats-Unis qu'il oonsidèrp à oe poin'; de vue oommp t out à fait décisive, qui a
dGj à plus d'un sièole d' existeno > et qui a donné à tout prendre , de b ons et m@me d'pxo ellents ré sultats ,
Sa doourn.Dts tion est tr~s oomplète et sa position des plus ~ ormel le ,
L' au teur dans Bon analYsp. 8oul1.~e l e oaraotère des rel ations à établ ir.
Les citoy~ns de chaqu~ payB auraient des r apports aveo l' ét : t f édér al et ,l' crJ~ nisme internati onal aurait des r~l a ti ons av€o ohacun des et ats souv ~ ra~n s ,
Pqr un~ analyse sss.z ~ inutieuse l' auteur ét ablit, t oujou~~ : n prenant l' ~xemple
db9 Etqts-Unis que du f~it de l a oonstitution de l'Etat F e de r~l un oert ain nombrb de problèm~s n~ sont plus !iscutas entre l oS Et ats oomposant l'Et at Fédéral.
�,,
,
- 76
,
- 77 au
V'l:'.ci un ~p~rc1.! d:J. dv·~lOppt1Î.,m p, 98 d .. :;, ou'r:lg~ citll : ''Les Etats_
Unis con ... :"st~""'..; t-!: 43 Et ;,J li 'J"':! "+9 cO"'::Jt::"TV.;nt Ch80~J"1 un c"rtain dt:grâ de
SUPÛ'" lhe, C ~s~ ~: d'in que dans ch1que Et!lt i l Y a Jee fônctions dans leo_
quellE:o le GO'.lv&-:-:Jf:'oe ..1.t rf.:f. Etlto-Unis n'a p's :e dl"oit diinttir;en:'r o Les
or0it 5 de :;, 'Et l'~ F1rtic\.!l iflr eèl ce" matiè:-ec- ôtant garontio pqr 1 1 Constitu_
t io!! ~t S .:mté':ll.l pt'? ~ CQur 3 p= ;l~a"
J~ cit"r3i J.' ;v Jh'~.Lon q l~! 3' (,ot r éa l iS <3& "nt r& 1919 ct 1939 touchant la r a - ,
t if '. c,t:..rm pa:::, 1.3 Zt ':,d fudér::r"x d"s ~onv~ntions int"rnational&s du t;-ava i14 '
Cet t •. év o).",t::'(1[•. s e~c faitu de la m:l nlè re 6U1vartte ; donne absence ou d 'un refus
de ratifi ~,;t ion ~u d6pe~ t ml. ~n est a rr:!,vé
de 'nom'breuses rat if i c a ti ons aux te rmes. de; . l ; 3.V~:ï.\1 hi on " '
" ..
a
3J:J.aqt:ç Et:lt q j.P çù"ltr~l" d~d affaires d'" 3en~e d'l cell.,o que les a1:.t &ura d, l a C-'JlEht·, >i",. or:t il JJ.llt" tltr" oo.'lsl.délé.ee o('mme~;I'ant un oa:t8"_
t èr" local.
.
.s.1; 19J.9,: ~:':'l$ ~ ~ GaVr>z p~ul..~trA.9 l~t ~ éf3 fut ti.ne des raisons pour rêpousse r
l a sOlU,t l.Clr. 'j ' .l:.n PdTl~ClE:nt l r.t&=a tJonaJ. , l or s de la constituti on de l' O,I.T. on
a fait o',JE\f'rvp;: qUI. der:1 lbS Etats fédéraux ! Suis s e, Mex i qu ", Etats- Unis :!.e.s
qu &sti cr.s d ,,·t:cq'ra~~ eta iH.t de la 'ccmvétence des goavernements particulie rs et
non deJ GOllvpru",,!~rc~c, f édéraux , Il est éùr ü dans l e traité de Versa ill es :tue
l"s con' "n i 1. "".J Llt~"l'e~:!.o'1ales Ù'l tr~YaJ.l \' alldro:1t à l'égar d des Etats fédé.,
r ux co",:n~ c !. fi! P:'·P5 recoG1mandallti:O!l5, Et devant (l et éta t du dr oit aucun des Et a ts fédéra,tx n' p'.UG r at ifier 'lbS c)nv~J.tions inte r nationale s du t r avaiL Mais,
p~ r un~ é"o]v:Olon c'),ri~:J.SE, Il.tit à lletit," ces Et ats fédéraux : Suisse, Ca:'l2.àa,
Et a ts-Unis; Br,jnl, ,~~ 3l:'l'ivèrent à ·des rat i f i c.ations pa r la forc6 mame de s
ChOSbS, P.~l· '. ' ,i~·té r€:~ d ps probLèmes réso l us par' la: ;'Gonvf-ntiOll Int&rnationa1e
du Tr avaiL
'
,
' /
a!!J1S; .ip-..:.te èes ';~9 lim:..tés que certains e::!timer.gJ.p.nti dF.vlJir 3e
aÎi'f':~îi 100:21"9. hndb qu~ d;all,red 11"6 cl'lss&raient p 'lI"'l i
1 ~1 qu~v!:s. f~édé"'l]lrst ·.NtiAllmo:'r..e 1_'1 d::'s'7ilnctlon eSEe-p.t.l.ellH est :)lairf"!)
ri )' 'â'
. r s,tbchd'
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r "pst P"5,. ::'!;d:"!l"J:la3bl~ p~r
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f"xempl,e .que l.es lois =onOE:rn:mt le mariage,
l a CGns'Tl'cib"l èL Tothl'3-, l,g-<tùp:lt~'m .. "u 10g""'~:1t, l'e7lè.l3genlnt éi.'âgou.tCJ ei;
Bat."s ~ffi!l-foi' ~1'"lolS'.1e", ao.l;n:tb®m!l,.~nS,
::mtrôl,e d\l (;o\1"erl'~eme~t c~'li;"al .
Par con ... ~, ", 11 <toit y av ~r lnt -a,)uvern~nirr"t cH,HIl1', '111 est olgir qu: t1 doi t
avo l h coatr'le
d~ la:lIlo;;,na~~
ét-angèrps, du com. . dea finari~es, des . at!'-ail"S.
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mer CE: ~!l rp ~~<1ts, 1e ccm:nun l ("at.i,ons; <;ntre Et~ts e~ 'qu'~:l ç.o1.t établir un dr oit
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",~nts ~oc;ux r:o~~; 11 ~jv!<ion j" c"~:r.~ ·d ad~6rl :d\}.~~"~v·~Ù;l<m .. -:.t fÙ'! àfoax pardes,
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p'roc ép:~llt 1-':~01.; ... d'h·wi à d,'s r'ctifiila,;;:lo:l.S dans ' oet ora.ye d' i dé e.
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l'st s'.!rtou+; Œ'1 -r;U€G dal').s l e:., l.f::_xte dt; l a décl aration de
Phil adt>lphü éLlbc ,:,é •. pa: la Conf5!'Ln~e Internatiol}al e du Travail ton Avril-Mai
1944 et h!!u è. P:;,\bdl'lphh·,
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VCU.$ # trC",'::':'f:; r~z G .::'~ t ous"'e La p,rob :' 91n. e~ ~~ a~ic l t: assez comple t i nt i tulé 1
"L a vin &t- ~j'd ~me s"Bu i on d" l::1 C. !,T," d'IW 19 Re,..",,, Ip t .. rnat i onal e du Travail
44:':;>4 10
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Juil1*, :~ ,
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rH! "li~ s"uhm~nt" bntr~ .bi~n·d'nu tTb s
db ' 1 11 dé c larati.' on' v o'céu pa:- la Ccnfér~në ~ ~
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choaès ' i n t ér"ssqntbS, l e. t exte
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. C" t tt. d ~ c:'. ];3 ti 0n es t assez rO~g1i,,~ 'J~ donnp r ai s eul ement l' essenh el . Nous
y rbv lr. ü ilrm:s p3!' 1 :1 suite , Pc.ur vous Illettre au 'collIan t je vous s i gnale que 1'1
dé cl "!::'O't:!,$J) x'.:mpr '.nlj trois Fa TtJ.F. s :
r apptll de l a déol a r ation de 1919 - la
2-èl!: e q ui II!-,....c!e de )'?1.7--::l:T pc1r,t s bt l a 3-ème qu.i est l 'indioation d'un en~9m
ble de ,ue S'.Jr " 3 0. PI' n1~·~ p~ur l a réalis 3ti on de l a deux i ème parti e;
pI
J" :;: p,>; i "tn~ s l".l.l"r.!€nt pov.r l 'inst a nt la deuxi ème parti e;
.' "Cor ' i ar.i: qv.P l' up3 r ünc~ a plei n~.!'I9:1t démontré le bien fondé de l a déclaration c "n ' ~r.up Ja:18 I f! Co;mti t ution" d" 1 t:Jrgnn i sme Int e rna t1on:l h du Tr avail e'G
d ' 1prè & l c,'l u. ; lp un~ p~ ix dUT3ble np peut €tre ét ablie que sur l a b :lse de la
jueticb s ociale, le Confé ~b nck affirme que 1 - toua l es êtr~s hum qins, qu oI que
�- T1 a Deuxième Partie
- 78 -
LA VIE ECONOMIQUE lNTERNATIONALE
que soit leur raoe, leur croyanoe, ou leur sexe, ~nt le droit de poursuivre
leur progrès matériel et leur développement spirituel dans la liberté et la
dignité, dans la séourité économique et avec des ohanoes é,ales,
_ la réalisation des conditions permettant d'aboutir ~ ce résultat doit
constituer le but oentral de toute politique nationale At int~rnationale,
_ tous l's programm~s d'actions et mesures ~ris~s dur la plan national
et international, notamm.nt dans le domain~ économique ~t financier doivent
@tra appréciés de ce point de vue et aoceptés seulem~nt dana la .esur~ où
ils apparaissent de nature i favoriser et non à ~ntrBv~r l'aooomplissement
de c~t objectif fondamental,
_ il importp à l'Organisme Intern3tional du Travail d'~xamin~r et de oonsidér~r à la lumière de cet obj~btif ~ondamental dans lb domaine international
tous Ip.s pro~rammes d'aotion ~t m~sures d'ordre é~nomiqu~ ot financier.
Ainsi donc voua le voyez, ~t c'~st pour la jusvi6ication de ma formule 1
la prédominance ~ t mOme l'exclusivité du point de vue soci~l pnr r a pport au
point d~ vue économi~u~, la Conférence de Philadelphie en 1944 a décidé que
le but à atteindr4< était "h dévelop;>tm"nt spirituel de l'individu dans la
liberté et la di~ité, d3ns la sécurité économique et aveo des chances égahs"; 0,3;1 elle a émia le vo~u que hs projets d'ordr~ intbrnational aoient
soumis à l'Organisation Internationale du Travail, pour m&sur~r ai réell~ment
ces projets ne sont pas oontraires à l'objeêtif ainsi propooé.
Je,nb disout,,~ai point s'il n'y 3 pas quelque exa~ération dans l'étendue
et l a genéralité de ce voeu, si je vous l'qi fait pqsser soua l~a yeux c'est
pour vous montrer comm~nt dans l~s ~ilieux de l'Organis3tion du trav Qil l'économi& internationale d~ d&m ~ in s'ori&nte av~c un conotant sou~i de préoccu.
p~t~?ns d'ordr~ social prédomin~nt sur l~s préoocupations d'ordre économique
"t f~n-;lnoier.
P"ut 3tre Y, aurait-il un~ jl4ste mesure à trouverl ln formule de ""tous
~ s programmes d action et mesures d'ordre éôonomique et finanoier" eat peut
;r~ quelque peu trop absolu~. Sea partisans disent 1 O'Rst pour vérifier
~ act!~n des mesures proposées qu'il faut les soumettre à l'Organisation Ihd~rn~ ~~~~e du Travail. Il y a sans doute des questions d'opportunité et
l'~c ua i ~our faire aocept"r ce point de vue mais il domine de beauooup
in~~~~i~nau!e~a!;~~i~.t~ll. quP. l'envisagent et la oonçoivent les milieux
..
lNTRODUCT ION
De quelle époque économique date cette vie économique internationale ?
Son déveloPPGment "Rt a~"ez r éoent! i l Re Ritue à la fin du XIXo Riècl e et
au débu~ du XXo . C ~ n ' cet pae qu'auparavant, il n'y ait pas eu deR tenta tives
(idéal ohrétl.en du moyen 11ge. caractère international de certaineR idée;! de
la rév olution françs1Re, mouvement international deR capitaux), maiA ce n'est
qu'à la fin du XIXo siècle qu'on peut voir a' organieer d'une mani OTo "':>:Jnr,e"1':
et stable une v~e é~onom ique internationale.
L' ùtuda de deux ,uestions préalables nous servira d'introduction ;
les cause s et les principaux aspects de cette vie économique int~rn&-tionale ,
On pel4t 1eR vlaRAer en trois groupes' causeR techniques,
éoonomique ".
a) CauAefl teühni lue!"
Pour Ç.!).e l a vie économique internationale puiflRe fie développer, i l faut
d'abord ~~' ~ l l c 80:t poflflible s c'est le prob lèm~ Je R oo~unication9. C'eAt
d'aille=fl an XIX" Aiècle que celleA-oi l'le dével r ppent : communication!' naturelleA po~ m~r, t erre et au XX· siècle par a ir, communioation de la pensée 1
T.S.For 1','r , ':! o, 'l +' ::; . . . , t outeR ceA découverteA ont eu pour réflultat le raocourci c~em~n~ de la pl anè~e.
Effet du pro g~èA technique dens l' ordre t out entier de la pr ~d~otion 1
celle-ci dans le" temp!l mod erne!' est ll."le produotion p;r maR"e, d' où l'6 C:>-..>J''''o ~
de déb cuchéA oQi doivent gtre mondiaux . LeA f orces motrioe~ empl oy( ~ a Ront
sUflceptiolen de àéplecdment, le tranA port de ceA énergieA deviun~ poAR~ble ,
b) Cnu8eR politiquef,.
qui
J'en ai ainsi fini avec l'économie lnternat~ale.
------------------------------------
politi~u98,
L ' hi~t o ~re po l~t i~~ du XIX·
o ontri~uent à dével opper cette
Aiècle aboutit à dégager certains f auteurs
vie internationale 1
_ déve l o ppe IDP n~ deA nationalitéA, à première vue, ,cela paraît aR~e~ ,parad oxal ct d ' aucun~ fl ol4tienn€ n~ que la f ormation d'un1t es national~~, cohera~
teA e-c d!!\ ·.; inct os conduit à l' autarcie, oppoAée de l a vie internat1onal e , ma~fl
on peut r éuondre Clue ce règlement n' eflt paA un fait général et au:........~ ~J.9-<}6e
nationalitéA Ront leA a RAiRes de la vie économique internationale ~ ~e de~e
l oppement flO fait an deux ét ape s 1 1870-71 et au lendemain du tra~te de \e~saUles (1919) .
_ une deuxi~me caUAe politique eRt le développement de l'im~ériali9me
deR peu?leR' coa impurialiAmes en conflit provoquant de R aooords 1nternatio,
�- 77
77
ç -
b -
nnux qui tendent à le~ limiter (nc.8 de Berl.r, ·, partage de ll Afr ·,que
'
),
Si l 'tm j e tt e un CO>IP d ('.'1 d'~~"emol e , on pCffii v oir ln graduation
suiva nte •
- Dé~l oppeme~t de la ool onisation moderne: certninR problèmeA ne AL'n e r és olus qu' Ulternatl.Onalement: problème de l a oo in·-d 1 oeuvre : Rolution de l' " mn'
gr~ti on ré~lementée. LI expérienoe montre CJ.:,-e pour c e',"ta ineR qucR",;i onR ' nl~o~i. ;
OPl.um,. :r6l.te, armeR, leI' lOo1utionA exc" \Uuvemen'c nationaleA ~('!'lt :,IlC'pér o!'lt es ,
Le sys.e~ deR man~atEO. et deR tI'UElt?eships sont pa:!' natU:;:'e d!l~ AYA'çèmes qUj
donnent a la oolonl.sntl on ,un oaraotere nettement international.
a ) Exi~~~nce a~ Congrès inturnat1 vnQ~Î s oit dans 18 àomair~e de l a cul ·,
ture, s or '; dUllA le jonni.l1e de l'action et dl3 ln p:at:'qa:: (Pour le parr , con.tre l la loooliRmc , etc ..• ) . En D.nnax e deEl CO!'lgrè~: Jle..~;~i0:1 ê.e revue~ pr opr 3ment ints:rna t10n '=l:l e5 ~ Scjl3nti.l~ ~ Og08~ ~,. t~ .prit nou.vca"v, \:'(0"0('
- ~ guerre ~1914-1918i 1939-1945) , leI' opinionA sur ce po int s ont a RRez
pertageeR: certaUlA, A~ basant su~t out sur leI' apparence A déclare!'lt QU~ l e gue - .
re ~Rt un f~cteur.nettement défavorable: AUApen~ion de la vie éc onomicue jnt~r
natlcnale al?r" r egnante, t outelO les relat i on" cul tu.l'elle" l' ont t-::'l.~é~s . PO'...l
~
oe , Jugement Ce R ~mble er r oné ; leI' deux guerree ont favoriAé la vj e
eoonomlque .'i.nternationale et peI' certains c ot é" l' en, dével opp ée, Pendan'c la
guerre da 191~-19;~ , oréati onA d 1or~niameli jnt ér alliéa dar.A le~ det'x Clmp'
qui ont oontre qu ils pouvaient fonctionne- et réUM~'" Sclida l.' t"
.
t
t .
.a..
• - ... "
r e ecCrWTil2ÇV8
Ul ,:,ma l.On~e. Pour la guerre de ,1939...1945 ! sans dO'.l-te les. oream,RmOR i:.1te:r ..
nat~onaux n ·ont pel' priA en Fran~e 1,:, dé~el oppement de 1914, maiA lIO.I T, a
pu .e Iœl.!1;enir, enf~ oette a oll.darl.t é eoonomi"uo ~Iétait nettement mB:l:,fest';e,
nOClb;em: S I:t 1eR ~oJ~ts ùe r e c onRtl"\;.ction économiCJ.ue inA i Rtant ,' U'~ l é. ;iéce~"j,
.é d une OrgsIll"atl" .u Ulterna tionale ,
b) RxiRtence RUZ' le plan int smc.'t!.onal cl tefla oc~at~oY,a de t01.<B ger.re R !
de 1840 à lC49 , on COffi.;.t e '!!eu.f aR A()(;:'~.t wr..s int"rns;~ or;slp.ElI Je :" B50 à 18591
trente; de 190G à 1 909 ' 070, enfL~ en 19 36 ' 650 (d o~~ dan~ ce~ dernière s lI.~
nées, on pe~l~ n o ter i.lll <..ertai n mou7emeny de c oncentre.1i ion) (Cf. Ruys8en ~ !.a
nature de "-a Soc i été hUMl.ne da.'1'" l e c ornp-: p. rc!'lê.;.l d," l a CŒl!'é:-en ce Int en:étl.Onale deR Sd&!.0es &ocid" s. 193:J - l vo], Pa!'i ~ 1939 - Cù!l~r" cl 'E-';udes (le po_
litique étr angèrE;:" La r Ci/"I.-4E:1 r-1..a -v.L? :.:nteT!1B.tiorJ.d:a _ ~'bn'l;.. l deg or gan i?9. t l0!!.6
intern8tio~18:!.OS } (publ ié par : 8 S"D "ij 0) ) Ces a ~~ oc~at :lon.1 Re div:'qen-;; en faaooiations d' or dre pri Vé, 89.:ti ü ff~~~,el ] e (union :!.!ltè!Tl2- ~io!la} a deR chem,ns da
fer, de s P . T ~"!', ), offi o.ie lla A (C ol orrl... ~ ir~st~t".lt ~"1tern(!~:.ona..!.. ,ji'Agricult '!.U'3,
offi.ce d ' hygiÙ!')e pu':lli'lu'?) ,
PBr:-,
AUfU~:' donc " ç ette "i;) é i,J o!lomique J.rt1;e::na tl 0;::3.10 P6 ~ !'G ~ o!1te inc oClplèta ~
p6~ d' organe dire cteu1' (fJ. cr &i&CJn de g!" OUp,-HI!.er::: ?v..:' le~ po~~"'!tf' l e R. plut3 di:- ,
vera, de plu.'3 ~araclèra f:ragIl'h3~ ta~.Je~ en:"'in je '.~·&:::èra, lige.!'ré e~ o ompo a:ice
(aA~ o oiat:'onA de [ r>!'ve n 'inéga.les et d~ t,.~'l~ n -t.:-èe IJ iv€y ,: ...
c) CaUAea propremen t; économique~,
ElIeR s ont aAsez nombra~qes et f ac ileA à marqUfj~>
1) Di,ilOion internationale
nal~ j~ ~rnVSil dlAdam Smith n1a du tra...,a:i~ = sar..r. douto l e diviFi (Jrl i!l+' 2"!7la "; . . _.
te ~esure, elle cp t une oa~qe du été que pc rt~el19men~.. :-éalif'éë ~ In3i.R dan? Cf, 1. _
nale.
dével opperoor..t èe :;"3 vie éooI:.cm ique LYJ.7e::?".Rt: . _
.
i) . Exigences des différentes ck r llnmi cR ::.:.. t i r n a l e"
neGe~R~t e de dé~ou;héA, de rela tions . t
.
:i.n ern.:.tl.CnaleA,
tels ,
3)
Excè~ de la ooncurrénce qui
provoCJ.Utl. dec.
e l'Rs::,S
d' er.t u?: t e; L~'U~ '~ A ,
Donol
Cha p i~re
l -
ÇdI -
Chapi:Te II
.4) ExiRtence des gr~d 8' P!'od'.li.~';
che~ l.nternatir nsux Cf. Maurctto; Leg in.t; E:; I ~1û ti 'Jn.::l:i:x c; '"
Grar..è n tnrc~J ~ ce
Pa:l.B Colin 1921.
•
5) La viteMe
eoquiRe et l a f orce cr 1' .
(
nale de l' indURtrle ':'-1
ooton n un
•
(;
,;xempl e l' oTga.11R'lr i on inb=a·o~,o.
e r ep&~~~Q<l rn po~ Il ',
trie de la laine et
de la BO'1e ) r.
• ~a e , e Rur celle de J 1~.nc!UBQ
N~ture~l~ment
facteurs, La vie
i l eot imPORsl.ble de
~a'-&
économiqu~ internaiio"ll:"~ ~~ ..;
!a !O~ t eX3c~~ de
tl"'1:J r~~1l.;..1 c&rrO;e ..
Chapi~ l'e
,
L::1
Ft,u'~c dt; t empél,
tion) , n0U? ~lkhoIcI.l"
.
/
�77 · - 77
d -
CHAPITRE l
à un or ganiRme uniqu~1 "e c.onaeü intel"r'a.;io:llll d"3 t'"::J.:l'" dO'; euerre e t des finances. Tout ceoJ. poux évi. ,er l a h3'J$3e d<;~ l' r..x ,n. on é 4 'l:L re~té en libre c onourrenoe. Cef' or gani ~me~ fonr;'t .lo.anè:-e~lt; !: Jm:"~u.J-~-:....
C,.;n.' ::!.':.. :.r: t :'y.:.t 8' bffondra
aprè fl l'armia~ioe, l' Ang::'HSI'."" 2.:11.'1. rejJl.:'s dè~ I11llr~ l:i-9 S:l '~;b,, ::té p0ur l e
ohange.
4
Le~probl èmeR qu 'elle s oulève aont dans l 'en~~~~le l e~ plus n ombre ux e :
les plu.q ocmpli.q'.léA,
LeA f act surs de la pr0duo~i.on au point de vue mternatianal
1
On a :: 'habitude d" classe. :!.ef' faC ';e'.lXR de la pr ad\).( tion, el'. génér al en
trois groU:è99: l a natu::a, le travail , l e capi1; dl ,
Sous l'angl~ int~lr.a~l.Ona~, j ~ n ' y a r.ten b. dé,',ù o pper pour I lemplac9' ment (il y a t C'.lt cl'oif' ~l:alq·J."~ I\Rpac"Cs lXlTt~v ...lio'R de la l O Glüü,at ~on "i.nternati, naIa de~ mduFlt:;:L3)· ~l: C OIÜld;:v; l.,s d9U.~ autre s p:robl~t:le f' ont :.t.""l aspect l argB!Il(,nt i..'"1ternational,
Cl) I.e" ",stièr e" prem::.ere?
au
.
~t de \~ inteITa ticnal
Cfro a.rt '.:'L"...:.4--na..~~ .,..l ~ monoIX>le d 9 I!lû-t;~è~e R prand èrt::Fi et l R S.D .. N,.
Revue !'lcnnoroiqu" In+:er-:wt :..oneL<J 192:', De!"Jlsry; l~ pr obj.ème def' ma ti è:"8 1" _ : l. _
ros't~
1939; WuIte:: Pdru., ::'<1 Lutte pou=- le 3 !JlliT,J.è:;: û3 première,," :"941. Pa-' ~
Fayet
:nd o franr.- · ee À, Cogniet ,
Les rlatièr b:."t preItièras, tant llldustrjellea quiagr i :;,oles ... nt "tr~:1 i::-':t..,-:.
lemeo: réparties ~u:r la B"'~fac.e du globe. CuImn9!:.t. le s éta';p, :!.SA lllO::nA è., .t,·:vont:-:U" . pcuvcü' part::'o i l-€r à lecr répart i~10n ? Sur cette dotat:\.o:1, 1",., ov: !lÏ >no
differ",n-:;& e!lt:"9 le ~ deu.""< gue::'re R, l'Allemagne et l'ItaJ.:.e avaiant préta"l';"- , '.. :
leur ~R~f2~anoe.en ~tiè:"es p~mière s.prcvenni~ de leur peu de c ol onies; le
~obleme S avaJ.t prJ.a 1 aapect d'un probleme o ol onJ.al et a inai il était rrnl pn~ é,
cco r O!ll..al
t::Ol. e, pour cent seul ement de s matièrea première" étaient de pr ovena'\no
. _
Ava~t
191 4.1a 9?lu~~~ éta i t une a olut i.on de libert é .
quentiùn J.n terna.i 0n3 1e de mat i èr es premières. Le mécani"me Il n'y aya i t pas de
n ormal de l ' o ff'~è
et de l a demande jouait ,
Dans l' ~nt r&-<l.9UX guano,;, c; CBt la SDN· gü.•. ,,) "" ~ ~j-t du jJ,: oblèrre ,
mail' on fut h Eilldic.apé du fa:; O'liJ 1<3" Ettltn·Unia ùn é'''':',m t s.~~8rl"~A, :'e Congrre
de Varfts ill e a n'avt::1.ié; inElé:t' é dans 1>3 t,:ral té de 1)~j.:J. <:... UCtU:0 à 4.~,tJ(; ''';.l~J.O!.i. ~l"JI 1:,,:=ganiflati on int e=nationa l c de s maùiè"''' 9 p~m=Ar'] 8 , EC.·,V. qu~ l Q~·_ l d-:.C1 po < t:'ona
flur les o ol or unts et le ~hat"bol"J., ins],i.:r"ée~ d ' aUl ;=< () \
nO::""'1"t do V"JB ;ar- cic.n•.
lier. La question fut poséa dèp 1921 d~ 'Td:."t : ~ C ~~fl.) ... l <1_ :c ." S D.tI >; 'lU:' ~ .. Dr,~=
tra trè s prudent, ne s cut.rl:c ~'.1 I v p;rY'lùèDIl B l' L~~ ;1mbj L ~ ~::u;; l e dr oit de r;::.~"
sage ) et renv "ya à de s exp.,:r·..· A 1;dOhniç,lll3El .•,.", ,",' g"_ :O:'; Jr{lOLl"~. l :J0',èT è.es E<utentee r égi onal e p
Ce tte a ttitud" fl'"X ~_ Jq.~c' c:éT.si.:>:l. :.e5 L a'...; J ":', q'J.:l (ta;8I!t le~ pnnc:!pa=
fournia~eurfl de n.at:...è!\J n I r~miè:"'Ja c.t i lfi ~'h:;l Îa i.~a.j.ent /e; [<lr:ie d.:- la ScD ..N
=
Après c et épidose, le p" obli:D8 re-d.r, t d" nCilvëaL ,lu"- '.t ::'a ~ . D<lL, ver 9
1936-1937. TI avait alors c!-.::ngé d'asp"ct dü 1"H den :rJ"i~:0icaTl.O:l6 pe.sonnellefl de certai.ne Etats 1 jl A ll~ ~gntl ot l'Ita!io lar.ça !~~t la ùiOt ~~tl0~ de s
pays ''have'' et ''ll.ave n ot", en tln 50lDign;::.r.t :: :l.r.?ilat:'OJ "t cn f ?~ant. le
al ogan de l' e s pace vHal., C; eat dane cette atmoRplJ&!'(> C.W) h 5GCreta::-J.~: li l a
S.D.N. fournit un mémoire incl i.qu6 par des ox ..c 7': ~, d i~ C i!lgum: les maheres premières importantes et Beo on ùaires , Les remèdes prnpGflé s c. o~ si&taie~~ dan ~1 ,reprif'e dea éohanges e'~ auprr ella i on de s ~ntraves ql.!' on y ava it app:: ·ee sl generalillation danl' t ous l eI! d owaii,eA c o::' oniA.'lX du régime ùe la port e ouve r t~, trana-:f ormation deI' 6010nie s en manda~ s , o.gBnisation ir. t~ Inationale de la d J.stributJ.on
defl matières première s , général isat!aa de c e ~ta ~!9 c~rte l a a~~ ttan~ l e s représentants des oonsommat e urs au c ont r Ol e; s uggast J.on ~our l e r egl.me de s concesl'ions.
Le o omit é pr ésenta en 1937 l n r-appC1rt fmal
,
n_
~
quenoefl pratiqueE! de c ef' di r ec t ._ves
, la
, SDN
'"
b) Les f orce R motriceA s ous
31\:1P
rn~~~
,,
i .... lu.q1.Ol1 ~ 'J.r les consédOTI:
- ~ 8 ~ ~udr0 I G problèmc ~
l' ar.g:!.~ in, ; rnat i çr-a l _
C' Bat l a houill e bl anohe et le pétrOle 'lu!. ont do;mé liG'è, aux r éali8'ltiot18
les plus int ér eaf'antes.
La h ouill e "lanohel le prem:.er tr<lll,;3.,art à haU';9 t<::1n1an eut lieu ~n 1884 ..
Dè s 1915 tranapo~t de .force de Suède au InI!em'lrk (Gén!.~ Ci"D ::'0 Férr i er 1923) DanA l ,en
't
d
guerres c onatrl.!ction de nombr~~q 3 S 1~~d8 ~""ltdrnfi tJ.onClleo danE
r e eux,
l' .
. d . All
(mai..'"1
l'Ouest de l'Europe surt out. En France, on r açoit d,) . en"rg~e '
e~gne
"
tenant dix millions de KiloW(".t t het;.ra pa:: Re mainc ) o~ de ::'\L."Q9, Le r e sea'.l du
Haut Rhin est alimenté par une central e de Mtùhou"a et . r(: ç~!.·u du ccurent de Fr~:
bour (Bade) et de Suisse. En 1922) n."1 spéda 1istu ont ~a~.v l ' .Y>r~vrl;a t1. on de l '.,...
nergîe
de la Sui qae à 327 mU: ion r kv,:h !?Q\l.!"
et a 461 pour 1922,
~drauliqua
On peut
d ia·ëi.l:lg"~aJ: ':t"Oi f1
1) LégiE!la tio:l
blief'ant l e dr cit de
1~21
çoupep da légil'lat' on-, .
�.. ,., .
Ecopo Doctorat -
77
f -
même aujourd'h~ en U. R. S.S,).
2) Transport international autor~Bé par tr~ité (lé~ifllatior, frD.nça~6e ,
art , 27 de la loi du 16 Octobre 1919, par except~on du decret renouvb " ble
peut autoriser pour vingt ana le tranaport de l' énergio à l' étrsng<ll') 0
3) Législation des pays largement exportateurs (Suisae , décret de Se ptembre 1924, Itaa~entiment et le oontrOle du conseil fédéral ~uffi ~ent),
Au po int de vue international, deux oonventionfl de Genève du 9 dé0embra
1923 l ' une sur le transport en traneit de l'ér,argie électrique, l'autrg l ' amménagement dea f orces hydrauliques, ellea prévoien,;
tre P~8 deux à deux.
dea acoorda " pé c,law: en-
J' i ud iq,'.l" qu' J 1 Y :lUr qÜ un pr0bl èm" plus
si3l1 (ü"r • 1 " prubl èm" dc,n r ': 9 " '"V eS , c' bst ..,à,-dire 1
CeS m~tièr~s pr,,~ i èr~~ s0nt ~n qu antit é suffis ant e,
n'y '1 p'1 S d" p,' r':l'""tlV.: d e m1nque de cs s mati ères
t"chniqu", qu~ j" vaux vous
est - ce qUè v é ri t a bh'ment
est-ce que v é rit abl ement il
premiè res,
La qu,,~tion ût nnt. a~rtout t ~chnique et trè s débattu" j" ne donnera i
p'lS d" d 3veloppcmrnt s ~ ce 'sujet,
Il f9Ur. dirn ma1. nten3nt qllelq'J.es mots d'une deUXième question:
2° / ;t_~~:rA",S l'()1j è!,L_Ei1:.:r.2~~ , 3.V~c Ip proc édé mod"rne qui l'assure, l'existenc.e
dèS p lp,,-lLn~ s, c"st,à di re, dES traG3 S av~ c c. onduites d;eme~é e à l a
du sol ou ~()U8 Ip S 11 / p,<llr mieu.x r épart ir et ut iliser le pé trol,e.
surf~ee
J ' utni ser ai i ci un 3rticl" qui a paru i l y a qup.lques mois dans la
r evue " Sc i.~n ce "t VÜ" de Juilld 1945 1> ., 21 , P., L.U ,T , O. Le P ip~-line sous la
Ma neh."
'
Avant de vous dnnnpr l '6ss ential du contenu de oette é tude, je rappel1" qu' av ant 1939 '.1 Y .E.vüt déjà à la surf" " . du globe plusieurs pip,,-lines dans
l a r .5gi cn de MC':S(l'L , dan s le C'luc a se , l 'it1.né r a ir" è. e ces pip,,-lines n'a pas
6t é modi h é.
1. su ivar,t l p~u r l~s besoins de 1 '3. 'SUerre, d'3ns l"ur acont tro';;.vé néc e3sa:!. re d: a.l iml'-nter r qpidement
leurs troupes i par:c que l a g<.: ".c .~ rn od •.rne ",st '?ssenti"ll'-ment mot41ri s é e, et
ont pes é , ébblè, à 1'\ s:l,'f nc . du s oi. e t méme 9("-1') l a Manohe , des pipe-llneE.
Le f :l lt
t ion en ~u r op é;
1
~3t
l c~ ~m(' yicail'lR
S:.. r,n" 3 !'lOl' S pIaçOlls à 1 '1 Cessat ion de s host ilit é s "n Europ". en Mai
1945, le s t7nc.éL ét.~~ ~J:t , d'~près l e s " ndiu otj0113 fO\l.rnies, les suivants ! de
f aç on à r 21u' I l ' .b n6 1,, ·r.~ i.:c', à 1" FT 1nc. e e t p0ur trnns.I'<>rte r le pé trole, d' a prè s l l:S :·c.:,n c us j :!rl~.qu~p~) il n 1y 3V û .Lt pas moi ns de 29 p1pE:; -lin~s ~ 6 aboutis s 'lnt à C~'1~rbo'~!'b pt 22. à Boul o5-~e.
Lf's i'"",,-J !... ,"8 é tn i ~ nt d ".<n débit gl uoal d~ 55 millions do, litres il.
l n e '1d b nC ~ jOU:ëlldière cie 4 à 5 m1.l1 i.ons de l it res .
Led pi.pFc1 i ne s se r é pan da i.ent ensuite à l a surfac e de l'Europe, depuis Ch"roou:cg av ~c l e :rése au de NO'cmar,die pour le dé: a r-quem"nt, depuis Boulc-grl!: sur l~s pl a:'11_ s d',: Nord-Es t de l a Frar.ce et allaient jusqu. 'à Anvers ; Ymuicien en HolJ.qnce et Fran :î~r t - sy.r-le M3in.
Au point de V1!!: hchn ~qu~ on insiste sur les procédé s qui sc,nt au
nombre de è euT. typt<s _ g a is (Ha rtley Anglo Ir11!l::' an Sieme ns ) , qui est anàlbgu.e
à u n c. 3ble t é l égr aph1 qu e sou s-ma rin, le pé trole ci r culant sous tubes de p10rn~ t
,'
-
_ Hamel, dont le ncim est tiré de oeux des deux inv ~n,teu:ës
Hrunm'i ck et Ellis , qui tr Ansportpnt Ip. p6t>:'oh sous des t ubes en aci er.
\
A ce momfnt, en Ma i 1945, s'es t pos é e la question de l' utilis ation
pour l 'a pr1. 5- 'i'''":' r~ d~ c~ m qt~ r ip l t r è s impor·t ant , Je n'ai point de renseignempnts pa l'ticuli PIs pr6cis sur cette ut il is aot on a otu ell e, tout c e qu'il m'a
sembl é \1J.,ir dans l a prpsee i ~ ' p.st qCè 'un gond nombr e de p~pe-lines transitoires
ont 6t J Su.pprlm ' t3, Il es t prob3b le que tout ce mat é riel é norme f a i t part i e à e
l a liqu tdao1on da l' o'lt1l1 age amari ca in m ~s à l a dIsposition des Etats e~rop é ens
dans dl:s conè.~tl or.s à d Sb At t l'E: ~t an tr3i n de se distribuer,
J ~i vo"l ,;, ·s m l i.gnPT ca mc,y e.~ c qr i l donne un, plus ample développement à c.~ tr PDspolt in t e. ~atlon a1 de l a forc e mot ri , ~ .
1
1
Je n en dJ, r :J.i pl<S d3v ant 'lge sur"" premier fa,e teur de l a production
l e!
n atu L~
�.• po -
- Er. opo Doctor at _
' èm~
P'ls. ons au de "'~
~ ...
,
f~ct ~ur è~
] a production ; le trav a il .
• . l j~ f ~ -- a L l ni tJalement lesd
de.ux'obst ~ rv a ti
ti<)ns
m3 L ... èrc ge nc r~ e
.t nR dp . r ava il au point e VUe ~n ~rn9 ~nal
suiv<mt..s - d \l.ne pgrt l es ~ute~ :~ le " l us c onsidé rable développ"ment entre
sont p!:ut-C t rs c e ll~s c;.\..~ o"
" ..
r
.
j
d'h'
U1.
les deux gu~rrf-s p t 5(,:1""1: ,
U!1 f' ma n lèr
- ~ 9s s ez suff~samment connu e s au our
_ P"\j d i ;' r..l : :'C' p'l rt , je H a :.. & qt.. e 7 0 U S av e z un oours excellbnt qui traitI"lvoil
au po:nt de vu a c oloni al L ~ qui v ous donn ~ ~a les renseignements
tE, du
n é c~ss ~ ires à CF su j pt ~
.
D'u.,.n
Q
Ce~ deux c ensi d 6 rat 1 c~ s m: en ~ g2n: à ne pas tra iter à fond le problème, je veU 3 pa donn pr31 un" vt:. f' 30mm' I r e mai s na',urellement ~x o cte.
rour me
d'élucider:
p~ r t
il y
3
•
- le prob l èm e de s
ses à If ~p oqu~ m o de ~~ , dF ~
t :.- o~~
P"" . r.c ipaux probl èmes qu' il
-'Il i. j!T~"'
. _ - . o·:.5
't rav 5 ~ '
ç.
essayer
_.
on T ---<.è res ; d5pl a cemer.ts pa r gr andes mas-"' &ur:;
- le p ; ~b l èm e du e J:.l"Jd >~ .:.
fE:ssionn~ll€ s ] ::li.el n 3.~ .i ::::il:1'l:
f~ut
<;:' . ' '''· 2:.::-n 3 t_~ sm ,1l.
ou d" s 'Issocbtions pro-
S';I
Et au point dp. YU" plus proprbm~nt juridique, vous 3 V"Z, d,ms 1. R~
pc,rtoir.. d .. DroIt Interna t i onal Privé, p\Jbll é eous la direction dE: Mr. Niboyet
à P ~ ris, à partir dt> 1930, au mot dE< mi g~a ti.on, une aesez bonne é tudE< signée de
Mndome THIBEffi'.
Il ~aut signaler e:! troisième li"u un ouvr::lc;e d .. SPn V~· dra, LlIlBas
Paris . 1924, Trait é s internationaux du trp p s9cial, l v~. Paris Tedone 1924.
Quatrièmement vous aVt>z de t~ès nomère~ses statistiques et études ~_
bi. iées sur ce s 11je i; par le B. I.T. Cs s st a t J etiques ont d'ailleurs paru dans le8
pé riodiques diffé r"nt3 dans 1 0 "Revue internaUonale qu Travail" 19 22 -23 ensuif
~ & dans les "Informa tions socia l"s" dbpuis 1924 , et enfin, p!:ndant la période
d 3 gu "rre 1939, da ns l a "Revue Interna tionale du Travail".
Il y a aussi une oh ~ ~~~qu e spé ciale des migrations publiée pa r le
B, I.T, ~n 1926 et qui a depuis dl sparu.
Il y a eniin unp é tude spéc i a le du B,I oT. dans la collbction '~tudes
"t documpnts". Emi gr a tion P.t Immigra tion , Législation et Traités. l vol. 19<' 11
in édit. 19 27. 1938.
Pour vous l~s pré senter, jp diviserai mes développements entre les
trois points suivants
- : ~ F "b:' 'mb de ~ ~ )§.3,-,,'.a': 1.c..n•. _ >lt pcrna tional.!'~~v ~Jil.
Tellb s a.rûtlt ::' i:'; G:'..v é ~l~. ·. s dq
problèmes daùs CEt vTdr ~ m~m ~,
Cf'
- 61 -
les f a its
é tude des mouvements mi gratoires.
les problèmes pos é s p3r ces mOUVbmE<nts migratoires.
les solutions l égisl ~tives sur le pl ah n a tional d' a bord et sur le
pl an iHterna tion al ensuite.
.t e se ution , Je pr~ndr 3 i les trois
A. - L"~'!l~m~l!ts mi gr a toires. : Quelques mots d 'historique sur ceg
mnuyements sont ind is pens ables pour les bi"n conna ître.
C~ probl èm ~ , il f aut c omm . nc,r par là, est rel a tivan~nt nouv~ au.
Sans douta, dans le p 3ss é, il y ava ~t e~ des dé pl a cem~nts a ssez nombrt.ux de tr av aill. ·u""s ma is tout de m~m." ces dé Dl a oemen.s n ' av a i~nt eu q~ fun
car3ctère à peu prè s 9x ~ c... ~ +·:_ ('Innt:l éJv p ~, C" ":'d1.Clue .
S1 nous regardons 1 ::1 pé riode d'~ dé but d"s temps mod"rn~s, y;yo et XVI"
siècles jusqu'nu 19-ème si è cle, nous vOJ one que ces dé pl a cemt.nts de tr9vailleurs
n'étahnt point inconnus mais const i tu a l.~nt l' except~on ,aroe 'lu", la rti gl:èmEhltation mercantiliste leur é t a i t oppos é ~ e ~ 'l.\J.e J d' autre part, le mouvement é oonomique ét'lit ~noor .. f aible et oes tr ara1llf'u rs ne pouvaient @tre. bien l1ombreux.
C'~st à la fin du XIxo si è ole ~t au début d\J XXO que ce mouvement de
migration prend toute son ~m pleu~ et con9titue l'un des f a its les plus importants de la vip é conomique ~ntern::l tion3] a
QuplquFS mots de bitliographi e e t de plan sont né cesS 3ir!:s
quisser de pre~iFr suje~ .
1
~our
es-
Au po~nt de V'U bi"t,liO~"'lph~t. .-mlS avez de René Gonn~rd, !ujourd'hui
Professeur ho~or::lire à l a Fa cu1t é de Lyon , les de~ ouvr~gts s ujv nnts : L ' Emigration europeen:!!: '''1 XIV éacle P~Uid UOl ill 1906 et un "Ess 'ü sur 1 'histoire
des migrations " PS," h Nct:v,;,U .. L ibrQir~" Na t i o!l-1le 1927.
Si nous nous pl a çons av ant l a guerre de 1914-18, n ous const ~ tons que
ces mouvem. nts sont surtout l bS deux gra nds mcuve m~ n t s suivants: _ d'abord un
coura nt d; émigra tJ.on ~uropé er.ne v er s hs pays r.eufs , et plus pa rticulièrement
v~rs l6s Et a ts-Unis , c 'esc ~" que l' on a dén ommé, dans le milieu spé oi a l qui a
é tudié ce prob lèmp., l' é~i~a tion transoé éanique, pa r c e qu'il f a ll a it tr~~" rser
l'Oc é an,
- et., en deuxHm e ll."u, IJ.:1e f OZ" ~ e émigra tion de r a ces J aunes qui, à
pnrtir du J a pon cu de l a Elhin~, ém1gr ai ent vers les diffé rents pays qui bordent
l ' Oc é an P a ~1fiqu e o
sur
CilS
Essayons de donn ~ r qu " l q\!es fl pe -r"(l:"S de l 'ampl eur e t quelque s détails
d eu:z: mou7 em ellts.
1°/ - Pour Ip. p1:p.m:·.er , cn ) 9.;.3 , de::-nJ è r e année normalE< av:mt l a gu~"" !"e
de 1914-18, les pâys -du-monde p~~;en t Sp cl as s er en deux grou pes: l&s pays d' émi l!"l'"3t.:.on ; P3Y3 de dé pa rt , et 1,·& pay ' d· ;.~.r:c< g= ::lüon, pays d ' a rrivé e ,
Le s sta tist iques pOt!r c d t ..
o. r.:]5~
191D son t les suivantes:
Comme pays se ~ l cpn ~, à Ct -:; t~ da te , t o\,~ à f a it e n têt e d e~ p~ys
d;émigr at ion vous avp z l'Italie , 'la. c om pte p ~", l '~nné e 1913 : 559, 506 emigrllnts.
Ensulte, et f'ar ordn; dJ:.m p":'· ~n ('~ : La G~·ande-·B ret agn e : 389 , 394,
,
�- Ecopo Dootorat _
- 82 pu~s
la
1. - La position de l'Allemagne dans 1 .. dit mouv&m~nt. Celle-ci qui;
jusqu'en 190 3. avait été un pays de large émigration change sa politique et
d'émigration allemande diminue oonsidérablement à partir de 1903.
2G::.. 8 1.29
I?clog'~e
220.400,
194.500,
l n Ho"gne ; ll9·l59,
~IAll~magne ~ 27,545,
et la France
5,000.
liEsp~gn~
l'J~'riche
soi t, ' eu total,
QUt...'lt
anné6
~t
par
p~ us
de deuT
!:llll ~ ons
diémi&rés
offlciel lbm~nt
contrôlés.
aux pays d'a:,rivée, de d.. stina·i:ion,' ils sont pour cétte m@me
diimpor·ance .
urdr~
les Etate.:unJ D
1.053,514,
302,147,
263,J23.
192.700,
141 . 906,
l'Al·gellt~.ne
le Canada
le B~ésil
et l'AustraLie
ici enccre le total
mo~vamênt ~
La guprre de 19!4-i8 a naturellement a!,!,orté une coupure à ce mcuve~
menti u~e è!mi~utio~ ~otabl~, ciest ainsi, Dar ~xem~l q7 peur n~ d onn~r que ~e
sEc..l ch::'Ü~-e, que pOllr l"s Eta ts-Un::.s, les chiffres annu.els pour 1915-1 919 , vari"nt .':'[;1'" 110.000 P.t 32 r ,000,
Aprè3 Je g~p~re l~ mcuvem~nt reptend ainsi cependant av~c moins d iin_
ten~ité que pou~ 1· avant-guerre, les chiffres publ~és par le B,I.T. en Avril,
Juin, Jull~e'~ '723 p. 5G8, 986 et 967, donn .. nt :
er 1920 un tctol d'émigrants de 2.000,090:
: 921 tm total d'émigrants de 1.5 83. 000 ;
~n 1922 un total d;émigrants d~ 1,155,000.
,r
les -. ané"s eU~.va01;"J m:lr-que::t une dimu.ution oontinue et const~nte
d~ns 1" t ctal èe l'é~igrati0n ~~nuelle.
'ie r3 1930 dejà,
"8
2. - Enfin, et pour cette mbme période, il faut noter l~ mouvement,
qU'il faut distinguer du ~récédent, d"s réfugiéo.
Une publication de la S.D.N , "Etablissement d"s réfugiés en Grèce"
1 vol. Genève S.D.N., donne une idée parÙ~116 mais exacte de Cf; nouvel aspect
du problème.
dé~esse d~~ mil:~~~~,
t~~t à fn1t à l a ~~j~le ~e
dessou$ de 100. 000.
- d'autre part, en ce qui concerne l'Italie, il faut notp.r égalem,mt
' un changement assez marqué de politique 'fers l'année 1927, tout au.
débllt le régime fasciste avait encouragé le mouvement migratoire italien et le
mouvem&nt diminue considérablement d'intensité à 'partir de 1927.
La guerre de 1914719 et la conséquence des hostilités le Traité de
Versaill"s, par leo oessions de ter:i:'i to i:r es auxquelles i l a donné lieu, ont
donné maisssnce à un mouvement de réfug!.és,
Il faud rait à o~s chiffz&s du mouvement mjg~a toire lui-m@me, aj outer
le mouvem~nt de reto·.l; le ",OL7em ..m; d.. rapat:demp.nt àes émigrés . Et avec cette
<tddition, ls Revue éco~omlqLe I~terna'u~Ol:ale (Avr:'l 1 ~23 p, 568 ) arrive en 1913,
d'Ilprès =e étade sur CP suj .. t, .;u tJtal global de 4dJO,000 personnes dans les
deux s&ns du
- 03 -
t.otal est to.nbé à quelques centainES de milles et
la gue:,~, ~n 1938 par e~pmple, il est descendu au
La pla0!. de la Fran:", '.1 faui, l e rappel~r, dans oe mouv6mbnt mlgratoire ",st cellé è;~n pays de deetinati on pour l'émig~atibn européenne. Et si
nous n~ ~cnnc~s pa~ à C~ m~~' .. me~t uu contingent d'émigrants important, nous
rec:'\'~!la l'ar <o,",tre è& rè& :K!'l or&= trav'l.:':'ll~-.:rs Gt::,ange rs . Cio sont de tous
le~ pay~ d'Ll'rop,,- Ik,ü, P::>::'~gn~ , EÜg;.quB , Porb.gal Espagnb qUE> nous rect:vons \l.:l c~n~inge~t anc..lel dA cnin d·o(.Li..vre étrangère '
,
~'autre part, si nous r~gardons les causes de cf;tte diminution très
notable dans les migrations internationales, nous trouvons, par exemple dans
l' "Année sociale du B. I.T." 1939-1940, tous ~es chiffres marquant la chute de
c~th migratior. t1'ansocéaniqu e pour les années 1937-38 et une légère reprises
au début de 1939 .
Nouè trouv ons surtout des rensei gnements sur l'émigration pour cause
politique, Le mouvem~nt des réfugiés et le transpcrt massif de populations
sprès la ccnquète, voua avez l à des SC'uoes statistiques importanhs à 'dttiliser,
2
Enfi.n ~L'l9u"'.....P!is.s_C!!.s_-".~m_~~~ent d'émigration d&s rac~@I.'~.1
il y a sans pouvo~r gtre préc~s à ce sujet, les statiatiqu~s n'existant pas, il
y a à faire la double r~marque et constatation suivantes: _ d'une part, c'était
surtout la Chine .et le Jap::>n qui étaient l es souroes, l'origine de ce mouvement
d'émigration de raoe jaune,
j /
-
- et d'autre part ,
d&UXième oorrstatation, comme nou~ le verrons t0Ut à l'heure en ét~d iant les lé<'ris lati ons , c"tte ém1.g:ration df; race ja-.:.ne é t ait loin d' ·êtrb partout t ien
acou&illie par ~es pays placés tout le long du Paoifique, notamment ~ar l es
Dominions de langue anglais ~ 1 Australi", Afrique du Sud, N~uvelle~Z:lsnde: Il
y a là une oause de freina ge, d'arrÛt; de d!minutio~ dans l intens~te du meme
mouvem6nt.
En rés~é, sur ce premjcr aspect! un mouvement qui éSt géographique
présentant sous les deux aspeots ~ue j'ai dits et qui historiquement trouve
son maximum en 1913 et diminue ensuite jusqu'en 1939.
Sb
Je passe dans un deuxième développement à l'étude de l a deuxième
o
m,,:rqu~~
ferai, au peint
;€.
e'~ivant~s
<1 ..
vu" dl's détalle de C.,s mouvements les deux re-
B, - kas p::,o1Jl~m.!'s pcs';s par c"s mc,.\y.~~nJ:S_lI!..iEF~tPi_r~.!!. : La gén:ra.li té et l ' int3naité de ces mouvementa mj gratci.r p. s se sont d assez bonne heu"s
traduit~s par d"o problèmes ~mpcrtants darrs la vie éoo~om~que na tio~a l~ et intbl~ a ti cnale, c~ sont cps problèmes qu'il nous faut maintenant esqu~ss~~ ,
�- 84 Ecopo -. Do c torat _.
oe oL,t je vous re~verrai à une bonne étude
Comme- bibliographie sur
p 'une
litique interna tionale des migra~
d'OuÜ d . ; "Ll\s principes ~!re~:~~r~e:' "Doo;:pnts du Travail" )1ai-19-3 0 Je rai>tiens de trava illeurs" J:Ubl i e
t
Ile de l'organisation de l' as soci a tion in~
pelle que cette ~evue Fran9a se ~s c e .
e
tbrnationale pour le progrès social, sect10n franç a i s .
D'autre part vous avez l 'é tude de Brocard, dan: ses "Principes d' éc~
nomie nationale et int9rnationale" surtout au tome III d cet ouvrage Paris Si~
ray 1929-31, p. 283 et suivantes.
Ces problèmes peuvent a isément se classer en un p?oblème fond emental
et en des problèmes seoondaires.
1°/ - Le problème fondamental: On peut le pos7r dans l~s termes sui~
v ants , c'est la question du droit à l'émigration et à l'1mmi g ration.
L'intéressé, J.' émigrant aura-t-il la faou! té d'opérer le déplaoeme~t
souhaité
~
Et tout de suite ces mots posent les deux questions sera-t-il libre
de partir dans son pays' d'origine? sbra-t-il libre de s'ét ablir, de séjourner
dens le pays de destinat~on . ?
Voilà 1 !a9pec t des pr obÙme.J é~onomiqlleS ,
~J>.oblèm"lJ
Goc'.aux, Es
oO!ldit-:.o~ soc :'a.l~ de
b)
da ns l't é t ude de la
pays d imMlgration,
--
3e r é3ument dans une f ormul& gl. oba l ",
t
'l'
é'
d
l
c es r aveJ. .e'J.r G t r angers an s e
Cette formule de la con di hOll s ocitüe im pliqu." elle-mllme de très
nombr&uses quest i ons o Quel ::iF::ra Ibur co~tr&t de travail? qu&J.lf:: SE:ra l ::s si.•
tua t;ion de ces immigrants au point de VUe dA la prote;tion lég'lle des 'travail ...
leurs? Quell&s ser oat enfin l~u.s si "!na ti cnü au. poir.t de vue des A ssur '3."1r.es
Soci ales et des autres ins t i tu Uo!"..,'] : dyoH s yndical; J ég!s l ah on des f amil_
les nombreu e:es, a va nt ages en m&t iè!"'(:: da l cg~la~! .. ~ etc
q11blle serl m. . sei
leur situation aa point dl' vue de l a légis' .• ti on d' (l~G~,è-Can~ e ?
1
Vo:ll~21~J>!!rç?-
~'?::.'~t
1):)
et
'JoJJ,~ Î:S.!:l~.
c)
d\:.
de vue
1 Y aura - t-il a s simil(} ..
ti an des é l ém ents ain~l i ntroduits dan9 le m~11e~ n~t10n3l ? O'J. au cont:::aire,
c es étran ge rs ne constltlJ..,ron t...i l s pas, au pùint lie vue pOli t Ique, des milie ,,-'!:
s 6pa r és, distincts , non r éduits et non assimiles par la commwlaut é n3t j0~ale ?
VeiU. 1; essentiel au pc Ln~ de vu~ poli Uq1.'.e,
. Dû poin~ de vue du dro it na t-J.rel oe droit est inconsest 3ble, du point
de vue l égislatif ce double
, drcit rencontre ass ez souvent de notables restrictions,
r&ligtieux ?
Enfin on s'est préoccupé, nOn sans raison, dana l a l égisl ~ tion int ern a tion~le , de fqire reconnsître sujouzd tè~i ce droit indi.iduel d' émigrer et
d'immigrer, . voilà ,our le probl ème !ondamental .
b) EnfJ.n la H ste de ces problèmes se~l-nda ';,~es s i achè\'~ av<: c
Eroblèmbs financiers,
2°/ - Les problèmes seoonda ire s scnt no_m~ r_e\J2:, i l s' agit en l'espèce
d~ problèmPB économiques, db problèmes socisax, de p~obl ème s politiques et moraux pt enfin de problè~es finan~iers,
a} ~s rroblème~é cono~i~ues, D;une manièr9 g&uérale oe sont l es répercussions ou p:!.us exac.t,;m e'lt les oO"l~é1~~!l"~e de ~e lT'A.'''m'' nt mi g r a toire po'u
les deux . pays .intéresoés, de dépa::-t et de d~s', J.nat :hn , qui sont loi en jeu. Il
s'agit de savoir ~cmment cee mouvem~nts Y on ~ dtun~ part a~fecter l 'é conomie nationale du ' pays d ' origine, C"'lllIl~nt C5S ml!mes mO·.lvement·3 vont de 1 '1 milme façon
avoir une influence sur l'économ ~e n~tio'lale d~ p~ye de desti n~ tion ,
Pour VOIlS mont'l'er III oomplexité de c&s problèmes on peut im '1giner
tout~e leà hypcth&s€s pcssibles dans l ~s deux C~6.
.Au départ: ou bien l' émigr~t1on S€:::-a c:·ns:l.dé:rée comm& un" sert.' .1'
nécessajre : l'Al1elr~gne avant 1903', 1904 eu bien au oontra ire elle appara5:tra CO!llllle un mal qu'H f aut r"st r"~r.du, p:11 kXf'mple l ' Ita li" f a sciste de
1927.
o-·~-·-
A l'arrivée 1 :!.e pay e. de de st'cuation se montr"I::l-'t_ll 9ccu eill ant
pour les immigrante ou fermera - t_a 9&S.f r cnt ! ères aux entr'.n ts , aux 'lrriva~ts ?
1
.. 85 -
NO'.!s avons pour la pr',m t ère Eol'J.tion; t:::6~ a()w~i 11 "Illt o , l e c as de l a
France de man~ère trad~tionnelle et m~~e dar.s la périod~ 19 9-1 939 ; ~t p~T l e
1
cas d~ frontieres ent::ce ouvertes ou [lt;~e ferm é eo ncus avons l a poli tiqlle de s
Etats-Unis depuis 19~9 comme nous le verrons ,
d) ~ciJ}.t.-ie ·"-:!.,,-~.!a~ l ,,~ é tra ngers tIo"-7ùront_üs dans IH p<!yo
d'immigration la sahsfaction d~ di l's rs b"soins &'l:1·dre meral , ir:.t eJ.'.e:;tol~),
--._- - -------
1 _
.... C'.}
Ces p:-ob:LèlLes sont n ombre'J.X, le principal et àe bea1.!<:oup lb p::" •. s
portant es t celui du rapatrlement des épa:::-gnes des é~ig~ants ,
:Q..
Comm~ vous le S 9V~Z- s a ns dou.te~ ces t r av PrilJ.gu.rs ét~:angêrs ''-':)::l~ !.:.~
e'établlir dans UIl pays donné n 'y restent point d ' une f açon permanen·te ,, ': de:.-'
ni tive . Ils ont l a l>ré'Jccupation de retourner 'l." .. l que jour dans l &ur payt ::l:~ ..
rigine e~ , av a nt de r éalj.ser c e r èv e, Ils ont l J !.dée de r ~!lvoyer aux leur:: 1 & 5
é pargnes qU'ils font; c'est ce mouveme nt qui cons t i tu" le ra patr i&mf!'l ~ ":..,g cpargnas des €wi gzatlts,
Les sommes a i nsi éllargnées at te igner..t qtèelquefo.t s d"s
Yolum e~
con3'.. '
Voyez u.ne publication .le l a S, D.N" int~tulée "Memor a ndUll sur le ~ em
mEtroa i!4ternntional et 13 bailanc,g d~a pa iements" pt{::)] i.C'aticn p é !'irriique , ~rt;Tt>~
au ssi l es "Iafct'lD'Jl3.ticns SCCiql.€'S ll. Un Seul e.x~mrle en a relevé que pOllT 1 13. 89'.l...
le anr..é .... de 1929, l e mon~ant C11.'Dt...-!. é des ém.igrar;:~s aux Etats-Un i s r apc1 ~.! _ _ .r .! ... _~
V6rs lwrs pays d' ori~np , 121 ml' l ~œ'13 de dollards ,
Pour l' Ital::'e la S~tl!me globale de~ épa:rgll~s ains i r a patri é es dru.s l e
pays d'on.gine a tt k::'ndT:ut 46 m.lH on.s de ùoll ars en 19<'9,
C3 r apat T.le::le:n ie J. ' épargn~ .l~" émigT/ln ~s co::'!stl tuP. un é l ém ent da
dr.ttbS pour l a balane", dBC CClLp~"J d,_ ;:ays d ' a"rivée ~, un él éme nt a ctif' de
cré'1n c p p our l a ba] "'~ :-. o~ è.e3 0CCJ!J~1:::5 dl pa;p.: :i "crig1:n oD , On a f s i t d& 8 é tudes
assf:Z j mpo::'11!"J..tes d,ons c~s àtrni~r,.,5 .1.!1n') e3 sur cet 3~.IJ ~C.t du mouvem ~ n t in+ pr __
nŒt iona"- des Ctlp1\~ux ô c. et bt;1irÙ
�- 06 - Eoopo Dootora t _
Voilà l'e s sentiel sur les différents
problèm~s
87 -
Ainsi posés ,
C. - A. rrivons ail troisièm e et dern~eI-.Jl.Q.b. t L~es solutions l égiele•.
tives en la matière. Je les
envisagerai suo:' .1e pLan nat~onal -dJ al,ord ,
international ensu i t e .
1 0 / Sur le plan national 1 i l fa~t tout de suite marquer la divis i on
de s pay s à ce t égar d en deux courants l é gis13t~fs
- cour ant l ibéral et acoueillAnt,
ooura n t prohibit i f et restri6t"f.
"
a ) Cou r ant libérc l ~t accueil la.!",: c; "3t av<'c d p 3 formatü é s assez
l égè r es que les l égisl aticns lais~6~t entrer les étrang ers sur l e sol ns . ic=al.
Voy ez sur t ous ce s p~ob l èmes l a publicaticn du B, I,T o intit~léc : Emi$ration
et immi gr a tion . Légi sl ati on e t traité"" Plus:! eurs ééiiti ons : 1922 - 1297 - 1936.
Deux pays seul ement dans l'a oant-guerre 1939-1945 s ont à inscrIre
dans la liste de s pays à l~gislat~on l~bfrale et a ~ c ueillantp. : d;une par t
l a Franc e et d'au tr< part la Polo~e.
Pour oe qui est de la France, sens ~t>;_ d.!.9r en dé ta:!'l la } égi s l a ilon
f r ançais e à c e suj~ t , il suffira pour l'in&tar,t .:t e (; 0'ls~8ter que oette l é g~. 8.
l at ion éta it très aooupil l ant e. Jusqu ; à la gu'l,U éie 1~lA- 18 ol le :). : <'xigaan
que des f ormalité s de pOli c e, décl a r at i ons, législation de 1 69 3.
J)ans l 'ent r e- deux gue rre s n y a quelque c!:OSfJ <l'3 p2:lS pr ~o is a , ae
l'ébblissement de l a carte d' identi té des é trange r s, c a ls cette cA rt~ . s ù".D
la seul e r é serve d' ·.l.n c ont r a t de t r avail, &ta i t en somme aE;llez lib é ral ~o "-.l,
dl.st:;Louée.
b) Par oont re l a pl upa rt de s pays d:Eur ope, d'une manière tl.'aèiticcnp lle , s ont à ins crire dans l a lIst e des Pêls à ls1tislation r&~t~~ct jv e y~ ~~
oe prehib i tive ,
- . -- - - - .. .
, La Gr an de-B ret agne, dè s 1905 par une l oi dé:'Jo!llJ.llée Ali'!ns Act (Lo:
sur l ~ s etrange rs ), avait ins t auré une pol it iqu'3 aBsez ~urjp.use d~ns S 0 S déta ils . On qualifiai t d 'ind;pérable s l e s émigr ants qui arriv aient. et pour des
rs i sons de s ant é ou aut res en l eu r fa i sa i t s avoi r qu ' ila n' av aient pa s l e
dr oi t de s'ét abl i r en Srande -B~etagnp ,
Le s Deminions: Australie, Nouve l l e- Zélande, et .-" . é t aif-nt ori .. ntés
dans le IZll50e sens , On faisait unt> exc'3ptic:1 pour recc'.r'lir 'lf-s sujets de l 'Empire : Angle t err e e t autree c?lOui ea anglaisea ,
Mais en c e ~ui conce r ne le s étrangers proFro~ont dits o'éta it , par de
n~breuse s dis posit i ons; une pc;litiql4e d" !'estrir, t i.on et de prohibition pour l a
ra ce jaune qui ét a it suivie.
a prè s avci;lé~:utu:o~~~ dan~ cette Ilste l a position ùeo Etsts-Unis. Ceux-ci
leur poli t i qu e àjce~te ~ ~9-7; d~'1s!a hstc des pay3 acouei:!.lants , changen t
qui trai t e des quar.~i.é6a'~é _ en nst_tuant l e systèoe Quota, r esté c élè~re ,
l e-ment 8'.l.r le t e ~ri~o~re de. ' Er:ngt"rs de ch.:cq.. e r,at:!.onr.~."- <;é à adm"ttre annu Al•
es wa e-Uni8 ~
L'e88entiel de 18 l~ gislation est à ~eu . ~rè s oe . qui suit; on prend
comme b a s., d'abord. l'snnée 1890 puis plus t ard ll anné e 1%0 et ' c'e s t pa r un
pouroent age, par rapport au nombre de chaque oatég Clr1~ ; a' étrangers a dmis ce s
anné es là, qu'on d~t8rmine le nombre d'étrangers qui annuellement p euvent entrer sur le territoire de. Etsts.unis.
Je souligne au ~as8~ ge que l a substitution de l' anné e 1 910 à l ' ruù~é ~
1890 oomme année de base a eu oomme résultat d& renforo er as s ez ne t tem en.t l a
l égislation àIlIêr1caine. E~ effet les statistiques donna nt le nombre des é '.; r a ngers de oh6'!lue oatégorie d'Etats pour l' année a.B~O ..indi gu~ Il;t \ln n ombre d ' ét:!'an.g&I'S plus oonsiqérable que deux dbnnés pa r l' année 1910, pa r o.on s équent a ppl~.·
quer un pouroentage de l'ordre de 3
à un cbiff~e ~u8 ' b a s revi ~nt à :r é duire
a ssez sensi~l~ent le n~re des étrangeré annuellement a dmia ~ .• ,
%
Quant al1J[ raisona de olltte politique anéI>ica ine on èn a : disc,,,.,ré p~ll
sieurs ; une, qui a é~ wt reste un pbu de f a ça de, et ne v al ait pa s gr and chose,
é t a it l,idée de détendre la raoe amérioa ine. de cons erver le Yanke~ ~OO %, en
évi tant l' 1IIiIIIixion de s an g étranger. Cette idée n' a pa s g~ande' por t ée e t gr aml-il
v a leur pour l'exoellente raison que ce peu~le ~'oft~a it au f~nd dans le pa ssé
·qu.lune oanbina ison de raou et de Banga étrangers tell equ'.ell '9 - s' é t a it fo'I:née
'a ux 19ème et 20ème si~ole avant 1917, qu and l'1mmi~ation étai i e nti~~~ :~~ l'ibre.
l'a cial et politique oë eQnt de~ mo t if~ d' O(;CL '
'1.: -oMé de motifs d'oz<arf(" économl.que, Je cr01s, qUl. - ont l ci , d ~û:e ~a
poli tique amérioaine.
. ..
Sans doute oe n'est qu'à partir de 1929 que le chÔmage; s'es-t Jtendu. ;
et je oomprends le désir des Etats-Unis de conservers les pl~ce s· aux s eul s T.& ~
tionaux, mais dbs 1917 un tel mouvem~nt avait commP.no é à . s e p rodu ir ~ et enoc;~e
plus à pa rtir de 1929, . oe1a explique oette p~lltique.
,.
VO~là .ur le plan natt"onal l'essentiill' des orien~8ti~n.s l égial!lhy ~~
l égislation favor Bble et aoouéillante aooeptée par une minorit e de pays 1 l a
Pologne et la Franoe, et une lé gislation prohibitive qui ét a it av an t 1939 la
l égi slation de l'immense majorit é des Etats du mgnde.
.
'
p~mE.nt.
,
1
•
2 0 / Au point de vue i n t ema ti ona 1 • Ce oi c onsti.tu .. un nOUTell'l dével op-
..
On .n' .est parvenu qu'à des solutions partielles, il. n'y a pas gr~l;\d,
chose oomme eolutiiin Téritabl p. m~nt internation ale dans c t>a :pr obl~ esde 1 ·
g r a tion et de l'immigration. Je vous indique que dans tous c e s d,ev el o~_pc;no~. B
je ne peux f aute de t~m~s, vous donner des iét ails co~pl e t~ - ce que J e :cudra is surtout vous indiquer c '·est l a oomplexiU de s pr ()bl em~ s . e~ , du . pO l.nt de
" vue pé da gogique et pratique, vous indiqu~ r qu'il y a une quantl.t e de sujets
n&ufs qui pourra ient à l' oooa sion f aire l' obj \l ~ d'une th èse. de. doctora t.
faut
Il y a quelque-: 0 h OS& d'abs olument v a l oble sur c e probl
. ' .ème- qu'il
.
~
t
TI na h
doma
in'
e
de
1
cél
obora
hon
d~ t ou te . ce tt e
&Bs ay e r ' de ma rquer br i "vemen , "a
1 S. TI N. 0"'" a r le
l égi s l a tion internatiolla1e lq prodédure suivi e t ant par a " ' '; - - _ P
B 1 - ']'
ét' d bl
il Y a eu d'une pa rt de s oonfé r .. nces s eparees aut r e pays
d; é~i'r: t1o: e ~dl~~i r a tion qui s~ sont pO\lr61uivies da ns l'entre:-deux gu"rr"e
d e ' 19 923 à 1929 bt qu i goe 11 e B-là ont donné des r é-sult a ts ,a s s«z -t angI. b l e s ·et s e
Sont· surtout traduites par de s tra~té B "bll a t éIUl\l~. ,,
é,:";-
,
�,
..
~'
,
"
'
.
'
.,. ee _
l "
- Ecopo Docto.at
';'
- et d'autre part, tin, &683i B8S,8 &, mlllli"'-U'<o11X d~ oortfél'''no,," COlllmunea
aux pays d'illlll1igraiion et d'émigr ation et" ces o.~féreho,es ,oomdlUll,&S ont :ilbOU,U
à des résultats très insuffisants à l' ~~oept'1on d tune seule oonférence internationale qu J 11 faudra citer.
",
,
.
.
.
"
La rsisoh d'li cet éoheo partiel 'd'une législa't,iort proprement interna_
tionale contenue ' dans un .. oonvention intern'I!~ionale', du tl"BTSll est bien évidem_
ment l a dlff!cul té de oOl).oilier les int é r~ts oPllosé's , d~B ,pèts d' émi gra tion et
d ' illlll1igration.
a ) Sur le premier point qui a sQouti à ~s si~ÀtUre de ' tr~ités bila_
t ér aux, les solutions, je ' le dis ais à l'ins-tant, ont été assez f avorables par_
ce qu'il y a, dom1n~~t l'élaboration de oes traités, une question 'pratique qui
est l a suivante ,i lèS llaya d'origine, d'Èlmig:;:àtion sont' évidemment ma ttres de
leur m3in d 'oeuvr-e et 'les pays d' illlll1igia t~,pn, de d~st1nation, ont besoln , de
cett .. main d'oeuvre et sont par là mtme p'lUs au ~ oin8 pouasés par les 'pays d'é_
migration qui mettent leurs conditions aù départ des émigr9nts et ne transigent
que ai satisfsotion le1ll: a été donnéE: poJ.r l es émigrants.
" ' , ,"
]jans l'ensemble l a conférence de ,19,24 ou ' pl~tet. les conférences entre
1921 et 1929, se sont tenues par séries entre les ~ays d'é~igration et lés pays
d'immigra tion.
' ' ,' ;
Voyez sur ce 'l'oint la publicati ori de la " 19;D.'~"', ' Gen~ve AoQt 1921
'lommission internationale de l'émigra t1on ll ~
:", "
. IJ"
'/
Enfin l a S.D.N. el1 <'..,m(;m~ s' é t ait égahmt=nt s "ish du 'probl èm~ "maie
ell e .n' a about.i qu'à, un,pcj at d~ ~nv.,ntion d~ l'Assemblée dat ant de la COnférence sur le tra1tem~nt des étrangers dE Septembre 1929 ou moins favorable que
l a moy~nne des régimes ét~~lis par les traités è~latéra~ 'oi-dessus mentionnés,
ollul am un t •
Albai dono qU6lque chos& dE tout à f ait platonique et en préparation
Il f audrait aussi pour ttr& oomplet signaler qU& dans b sphèr.. e.méric ~ in~, car il y a des r éunions de l'O.~.T. Bur l b plan amério~in, des r 9sul-
t ats plus t angibles ont ét é
obt~nus.
Il n'y a guèr~ à signaler comme r OBultat concret, ~n d"hors de s préoédb nts, qu'une Convention d~ G6nève 1929 JlUl' l a oarte int~rn ~ tional~ de transit des émi3r ants.
La Conforenoe de Juin 1929 à Genève a ~bcuti à l a orZ ation d'une oartb int .. rnationalp. d~ tr~sit des émi ~a nts. C'était en somme l ~ s olution du
probl ème suivant 1 l ~s émi gr ~ nts en Europe ont à traverser plus i&urs p~ys et
dons 06tte trav~rs ér. ila ét ai ent sourn ia à des l égisl ations na tional~s diverses
~ t divergeantes et à c ~ t égard on a f acilité l a chose et on 1' 3 simplifié .. en
dé oidant qu'il s .. r ait créée une carte uniqUE pour l&s pays qui ont siTDé l a
~nvention qui donnerait aux émigrants de nombreuses f acilltJ s de p~9s~Je à
tr2.T brS lbS pnys int éressés.
En conséquence de ces aonférences ' sépar~es entre: liàya d' émigratiQn
et pays d'immigration vous avez de très n~~ ~eux traités 4è travail ~aséé8 entre C L3 pays dl émigra tion et d'immigration. " ,
" ' '
'-
Uns dernière question ae pos .. au t érme de oes dévbloppements O'.,st
oell e de l' avenir de o.. tte l égi Sl ation intern3tionale du travnil sur l~s probl èmus des mi gra tions ouvrières.
Tous les P?ints qu& j' ai signalés et fI\~rq~és l '' 'p;i~ts de vue social
dU,trava il, Aesuranc~s SOCiales, contrat de travail, etc •• • sont &n général régl,;s pgr les nom'Ore1U traité~ de travail existant auj'Q1lrd' hui entre lAs pays
d'emigration et d'illlll1igration.
' .' '
,
A cet égard les travaux poursuivia ~ntre 1919 ~ t 1939 n'ont donné ,
comme je viens de l e r appel er, qu'un r Qsultat, à tout prendr~ , lS8 ez p ~ rtiel
et limité.
b) Quant à l a législ ~tian ~éné raIe oommune aux :~eux ~~~s ' comme ' je
le disais les ré sul tats t <dbl
t
" , 'F' . , . ,
,
,
'
an J
es son e~ses minces. O~ , a êssayé à pluâleurs
reprlses des réunions OOlllll1unes de pays d/émigra tion et" d'i1DlDigra,tt,on. "
poursuivis
Une premUre ~uniol'l, du 15 au 31 Mai, 1924 ' à Rome ' "'(,~ l T' ";'In"o'rma" , ;'-'.•• ' .. L
ti..;ns social Il 1924) ' b
t
es
s a ou~i seulement à .des vues qui. sont d'a,iÜ~u;s eJltiè~::e~ta~î~!:~::ues 1 la liberté démigrer de~rait ~tre rebonnue, ~?us de~ réserJ
.
}
"
'
., '
" •
"
,'
' \ :
.
Ce sont des textes intern ti '
:"
,"
,
n
contiennent fort peu de r é sot ut i ons.e onau:c
qui
sent
,pl,eins
da
bonnEo
volonté
mlÛ
,
'
•
D'autre part la deUliè 6 r' i ' d
:
Hav ane en 1928 et n'
d
BI
eun on e cee mdlnes pays s' eât tenue à la,"::
a pas avantage abouti à d91l ré ult ...
'
it '
,
la Conference n'ait pas été
é
é
s
a _l!. concrets, "so
q:.le
données aux délégués
oit pr far e ~uff1samment, pae dtina~ructions pr éc ises
aboutit à une dis16c~t~on que a ciralnte d'une ruP.t~' de l a Conférenoe ait
assez rap de de la dite conférenc~.
Pour continuer sur le terr i d l'
a abouti à une convention dto Ge è
a n e
O.I.T. on peut dirEs qUEo OEslle-oi
entre nationaux et étrangers
n v;i~925, au sujet de l'égalité de tr nitemr.nt
en ma ere d'accidents du travail.
'i.
\
Cependant
p~nd ant
oontinue
l' entre-deux gub rrbB,,
l ~ probl~ m~
d '~tr~
étudi é et dbS projets
~t
été
Voyez not amm .. nt sur ct:ux-ci una bonne étude dana l a "Revue In,iernstionale du Travail" Mars , Avril, Mui 1929, l es Princ.1pes génér aux d 'une Convention Inte~ationo l e sur l~a conditions et contrats d'emploi des travail_
leurs étrangers , VarI ez,
Enfin, plus ré c ~mm~ nt, l a qU ~ Btion d~s migrat ions dans l a pé riode immodia t&ment ant ér ieur~ à, l a gue rre avait ôt é portée devant l a Confér ence Internationale du Trav ail , Pour l bS années 1938 - 1939 il y avait un projet de Conv~ntion Interna tionale à c~t 6~~ rd. Ln Convention n' a pos ~bouti, à mq connaiss~noe, on s'est oont ~ nt J d~ deux r&comm ~ ndn tions qui ont ét é vot ~ es en 1939 1
l'une sur l' égàlité du tra it em~nt entre nn tionaux et é tran~e rs, l' ~utre invit ent les Ebts à poursuivr& H si gna tur& d ' ,,~ col'is bilatér awt.
Dernier ét at 1 l a créa tion en 1929 d 'une Commission i ntb rnationale
d'dl mi01'ations oolonial es. Et CI: problàme a f ait l'obj et des tr v '3.ux d 'une Conf érence Offioiellp du Trava il de l a H av ~ne en 1940, voilà I I: de rni &r é t at de l n
qU&stion pour l a pé riode d ' av ~nt- gue rre >
O
En 1939 l a Conférence Int l:rnational e du Travoil a ét3 bli deux recommand ations et une oonvention rel atives, au reoruhm.. nt, au pl '1 cbr:t"nt " t 'lUX conditions d'emploi dps travailleurs émi gr ants.
•
�"
- 90 - 91 -
- Ecopo Doctorat A ma .onnaisMnCE' le pr-oblèm,,-, s"ur1.&--<!.B('~"t:1.QftÀ<l-~~pb de 1'lU19d~l>phie de 1944 et oO-1cernant l "s indi~nbs
n 's pas fa!.t cl epuis lor-e.-de-nou.- .
V"'l.= progJ: èe.
Pour oonclure sur ce p~oblème des mig=ations ouvrl è r ~ s, on peut dire
à peu près ce qui suit i d'une part, dans les perspectlves de l a vie éoonomiqu~
iz:ternationale , les migrations ouvri.ères , ~cilllIle vO'J.!! l' avez vu, avaient prie
cvant 1914 =e très ample ex~"nsion f't cor.oti ~u3i an t par 1" volume m@me, quelque chose de très important ,
Sans doute, et ~n ce qui tO\Jc~g 1'l8 mig;~atioi1s proprement ouv!ières
l'~tr~-deux guprres d~abord ; la ~ne !'e de 1939 -1946 (,!1Su,ite et la pé riode dl~_
pres-guerre apporteront de nouvelles re9trict::'0~s c. Les problèmes actuels ne
sont plus les mêmes que c, e~ :1'.:.1 existai en'; J. -,nt 1>1 4.
~t l; aut~e
L"s avantages de l a f édôr a tion gén6rale , o~, ~ ~te à tous, sont p:-i~
cipalem"nt le nombre et lu force, Si l'on O'.1vr" à tout es hs cat aJori es de
travailleurs, quelque soit leur- prof"ssion , l' éccès de la f édér :! tion, ",n a'-'-"t'a
un p",rsonnel syndiqué qui compt er a plusi",urs mil lion s de t~avs ill~ur s e t ~ ;ea t
dé jà. la foroe du nombré qui s ' inscrit dons cette sO:.utl:on ., Par cor.tre les q·~.es
tions générales qut feront l' obj"tl de l' ac-t:'Yi té de cee f éd6=at!.ons géné:-a1es
ont moins d'intérlh pratiqu e qU€ les q"é-stions ep';c:_ale s et prCfessl.o=<-'.les !
qu&stions de contrat de travül, de s alai::"s, de' conditJ.ons, dE< trllv cü:, "to ..
qui, à l'inverse, font l'objet des act.!.y::.téa' d"s fédére t,i ol".ll spéci :üisé"8.
ft
Le problème de la rpconstructicn 0',1 de la recon9ti tu Hon qui se pose
peur chaoune des puissa:loE's belligar3n~e&r et plus sp'; r.iAlp.ment victimes de la
guerre, est un problème n ational e, Il y a sens doute l'utilisati on oomme
i
d' oouvre
des
ri
.
,
d
ma
,
p sO . .tl_era ~ 5".1erre 3lle;nands mais opla ne peut que si
ttn
cher de trèe lein au mC\''''''m<:>nt li~Ta et spont ~::lé des miarations ouvrière~a1n8terna t ionelps ,
~
-
Celles-ci ont nat",nllement un rôl ,) p::atiqua plus cons!d6r~ble qui
se r a sume dsns les formul e s des qu"stio"o profeseion.!lplles propre~ à chaque métier E<t ohaque genre d'activité huma~nA .
D'autre pJ.rt, et OfG~t unp dpQ~ième pPTe peo+<vp il s~ pourroit
1" t~ o;té de
ix
. _,
,
~
que
p a , p'lJ1 "noo;:-" ~r. teTVf_nu. appo:-t o v p rtalne3 mod ~ f' oa ti ons d
' • ~f rc~hère9 et donne l ~ou à u
__
,
,
- -',
e
n nc~ve3U mOQvem~nt de l e fug i e s a ssez subst nti l
' . -e t assez lmpar-tsnt,
,,,e
à ohaque
Voil~ la situation du problème à l:he~re présente,
de
J'en ai ~!nsi fini en ce qui concern°
le t ravail envisa~5 du point
• ,
....
i +
vu~ _n.
.. a::na t:onal"J
§ 2. - ~!-Eroblèm<:> d~~dical<Bm~
----- --Le d2uxièm o p:-cblème qu~ j' i
'
"-,0 0X%~eJlent de l 'associ:.tion
fa ai::l:J.oz:ce est c .. lui du synd ic"llisme ou
pro es~ ol".nellq iClt~T. ':'ltic!1llle.
C~S P?L~t ds dépar~ il faut fai _-.e ici
var.tes 1 1
ilas deux const atations sui• d ., ' a pr,,;: e;:-e, l 'impo:: t' nc a des mouvements
f.
""~-,-dner:e~+ 1 ( e-' t'
d
s yndi ~:lliBtee ir. ~i.rnat!_onau:;:
o d
' _ •.- ~ e ~z:~e e nomb:l:
.. s qu'• domiI'_O'.lt ces
mouv ~' menta
yu :LCaux e-.; qui c-t amen ' .
' , 81U nroblèm
:
prcprellent btern ~i
' e .l a creaLon d aeso(\! a'i oilij interr"t'cfcs sionnelles
B. ..
cna .. ef~4'
.
Je p è n9 '"3 d~!lo qU ::J "Oo.:.r t t'3i t ~r
v~ca ge r l'o=dre chronolo giqu ~ et dR voir re P::(;~lèma > le plus aimple est dfend~ns Ips p~3ee suc~9BBives , comment
l~ problème a évol:J_é.
,
Nous al:;'o~s dO:lc S'J .:"VH' 30113 l(>'.1r
l e developp"""ent dea f&dér '1
_
_ s f ormes d:lY""13es l' app:lrition et
.
a. on3 aynniC-'<8 ir·ern ti
l
PC'..lr ' ., .
.'
a. O:lS e c .
.
e~_3~rer ce problème jl<"di
C.6'U c""~eptior.3 3"'1.~ PC~Ci ~ l
. -'- - quora! tout de suite d;un mot que
n")l~
, b04
" . ~ .. ~s peUT la c"' éa ticn d'
f 'd'
... - --: 0\.
_on 1< typ~ d~ le f éd4r t;
-:,
•
une e e rlltion internatie>ri<:; Cl" t:::-avsillr.urs -ou b1<~ l
tys _. 0:1 general? ouvertp à tO'.1tœ les c9tégos t
-'. Po
p'. dp la f'dé - •
,
ar. que les tr;;vai1_:e'-'r~
d;u~p. "e .a ,Jon speci3lisée ne réuni&. m-wp prCf p6s!cn ,
.,\,1
1
Il faut comprendre que ces deux types pos sib les ont l'un
leurs avantages comme ils ont bitm év i demment huro :!.!lcor.-rén~tntsn
nombr~use
Au point da vue biblio g~ppbiquc i~ y a toute une litt ~ r~ ture aS8"Z
aujourd'hui sur oes problèmes, J e donner ai les indic s tions spéciales
quee~ion .
Comme littéra ture géné r a h vous avez les ré ~~nt 8 a1'ti c1E<s de Paul
Louis l "le syndicolisme intprnation 'll" Revu e p.ol:!,tique et p'lrl"m,:nt'lire fra.'lça ise. Vous ave" déjà deux erUoles p9ruS ! nIé syndi calisme internat io:l::l i
h pass é du 12 Septembre 1945 et l' autre i "l'état pré sent" d 'Octobre 1945 ,
Un troisi ème article é t qit annonc é sur le mouvement sYlf~!c31 mondial, mai s, il
m'l conna iss a nce, il n'a p~s encore été publié o
Prenons dono pour pr ~ s e nt e r OE'S mouv"mp. nts de synd5.cats p;:-ofas:: !_c::;.
n"ls sur lE< plan i nte rna tional tout d' aBord le mouvement de syndica t ~ 0"-"= ._,,:os
qui est de besucoup le plus important .
Il r~stera à traiter dans un deuxième déve'.opp.,m "!1t et à diT" qu(,:'..qU&S mots du mouvement patronal,
A. _ Le mo'!!O{".!!'. ?M s~ill.ê..~!,~o_..yrier..J!.l}_ Jl_oip.~_d.",- vue int"rna ~ .~ona~:
S!. nous prenons le point de vue histc rique
1
dév eloppem"nt d,ms le
p ~ esé de ce syndioalisme ouv~ ier interna tiona l i l , f~ut, t o~t d'abord?m&rq~br
un~ pr"miè re phase assez longue , qui va exact~ment ' d~ 1 864 à ~8~O-~;, qu~ :st
la phase de début,où le mouveme nt ne se trqdu,:;.t qUA par une f ede r a, "on génerale,
Nous avona ensui t l' Il appari tion vers l88y de fédération s spuc i alî.aée s.
Le période contemporaine, va de 1 893 à nos ja\rs, dévelcPF9mp.nt parall èle des f adé ràtiona spéoialiaées et des f 6dératl0!1S gén ér ales .
10/ _ PhasJL~.?u.t_186A.:- _ l.8§_!\; No c pouvons dé!lo~&r oett\phaee,
phasl: de l'associ ation int erna tiona l e d~s vravaül eurs paros q~e 6n effe v la
seul& f édér ation syndioal e intern"tion ~:e qui existe alors é t a~ t du type ganéral,
7
C'est dans le "Menifps/'f du p:lrt1 co'!mr..tni :J ~e 'l; r è:ll isé et signé de
Karl Marx et publié lin 1848 par ICa.l Mqb: c t EngeJ s q'le n ous trouvons l' appe l
qui J. donné lieu à l n oréa tion de llAss oc l :l ti on Int 6~a:ionRle dcs ;r~vai~leurs
"Pro1 6 t a ire de toua les n3 Yo . uni sc ez-Y oUS l" D ~ns cet.e fonnul e c es t bl.e n le
Il
., .
type de f édé r a tion int~rnati ona l" go ne ra-'_e ,
,
�- 92 ..
Ce n'&st, vous l~ S 3V~Z . qu'~n 1864 qu'~ll~ s~ ~taa a~Q~~
tion de l'Associati&n Intern a tional~ des Tr3Vuilleu=s,
SUr cbtte Association Int~rn ation31e des Trsvaill~ur9 1~9 é ~dbs
d1h4stoir& sooial e moderne Sè sont mult ipliée s ~t j e cit é r~ i p~r t10uli e rèm e nt
lès - deux souroes importantes suiv nnt&s 1 Guillaume l "l'Assoc b tion Int érna_
tionale des Travailleurs" Souv~nirs èt documents" (1867 - 78) 4 vol. Paris
19 0 9 b t d ' autre part une étude de Marc de ~!'éaudeau "Miohel Bakounine. Le 001lectivisme dans l'International"" Thèse de la Fooul t é de Paris 1911.
Voy&Z aussi les puQlications d~ mon collè3Ue Doléans '~istoire du
Trav9Îl" 2 vol. Paris.
De ces nombreu.es é tudbs ré sulte l ~ const a t a tion suiva nt& : l'Asso_
cia tion Internationa le de s Tr ~vqilleurs a é~é très disloqué" au cours de sa
brève histoire 1864-78, par de nombr~UI e s divisions6
Cels a empfch é l ~ continuqtion de c ~ tte Association Interna tionale
de s Trava111.urs et cell e-ci a d1sparu ~n 1879 .
' Une pré cision sur l e r ésistance des l é~i sl et ions nntionales à son
éJard. En Franoe comme dans d'autres pays ét r anJc~s, l es lé;isl a t ions nqtional~s interdirent l'adhé sion à l'Assooi ation Intc~ationsle des Trav ~ illeura
sous peine de sancti ons pénales ,
,
Ainsi donc la mouvement d ' une fédéràt10n séné ra l~ a é t 0 pour a insi
dire inexistant quand à s e s r é su1t ats ,
)~a deuxièm'!.-.E.ÎUls" !:l3rgué e _p-li r_L'_a-IUl.~_r.ttion
tions specialia ep. s, délru.te dès 1889,
. 2°1 -
defU?!:,ul,,,_~I~d éra
Dès 1889 les chapeli"rs,ol'anné" suivante l ~ D min~urs, plu3 t ~ !'d l es
tr3vailleurs du livre, en 1896, d; au~r"s ~~rpor~ti o~s) d'autr~s prof usSl ons encore, ont créé et f s it f or:ction."lt;::'
dbcud "œu typr,; d'assooh.i on : l'assooia."
tiol\ professionnelle .composée d" tra7'U.lléll.rs f aj.s:lT.t partie du m6me mét ier,
dt l a mtlme profession ou dl: profr.ssions sim~alrco ou. cor~"l(.xes,
=
Ce deuxièml: mouv "ment est aesez mal comr~ ù~s ses clé t n11s, c ependant
les quel~ues pu~licat ions profe~eionne11_s qui ont 0 t é fnitbs p ~r 1"9 fédérations ppecislisee s permettent d · en donn', r un" :!.-ldC c.ss<:z exsctb.
L'idé" dominmté de Ch3=~ à"s féàérctions e,, ~ l' ~ction profe ssionnelle. Et pour s ssurer c"tt" sc tl.on prof"esio=e1l~ J.a c ons'!..!. ~ i;j on du ir-0u.~
pement est ls suivante: d 'une part, et à d"s il'lt ,,~:ü.les inclut<:rr.L!.néo, l a t~.
cOnférence~ ou d .. con~èB de la proff: ~:ion tCY<lt cc·t · ~ r," r ,Jun i J ~ 'm t ha
dvL >'lé a des diffe ren ts E ta ts. Et d' a'l tr.., part, dans l 'in t..;'r-v'l11e <l 0 G s é ances
ZU:" / "
"
_
- 93 -
dl: ~"';t,, conf é ::-,· n"'· ir.t ~rno t~. on~ l ", la c:":ation .. t 1" fcnctionn,-,mbnt du eecré ',~
T1 "! t int f-~~a tional qui r .} n~ ~ . U'1 pr':5sident. # un t ré s Ci T:!.. E:: ::- , P.tCg o. un bure ~:n! 6t
qui ,,~t l'~m,' de l' lns ·~::~u.i; lJn, l'or":-ID'-' 1ctif d" cett", i nsti tut ion.
Si nOl:ù pr",n?.,n l e. si tunt'. C)n dans l a pé rio'- " d'avant-ou"rre 1914-1918,
noua +'-::-ouvons qu e , pou:, 19 13, (l e ffiO'wem"nt est a onsj dé rabl&ml:nt développé . A
c"tt.., date i l n' y a pas mo i.nii de 2fl Be ,~,ét aria ts E<t f é dér'3. tions _ chaqu & fédér'ltion é tant repré sE>nté'l par ::.!l s e crét ~:::-ia t - . eI!3'J 0bant un total de qu."lqu F,s ~u b.- z!. million s de trsYaillé1l.Is,
.
Les plus 1m po~tan t!. s fédé r~t l o~~ eont l ~ s sv i7 an t~s : l n Fé dé r a tion
è,-s Ot:vriers du Liv::-,,> notamlnf,nt, qui a C:;ll s e en ,.913, un ptrs onn,ü a f fili é de
433 , 700 t ':'1:!ysiè. J. eu -;:-s.
G81. 1 e du bil timont G.v.l. (, n Lompt« 1 41 8,, 000,
C"ne dco mé t nl l ur 5J.st 'e 8 quI Pt: compte i 970 , 000 ,
Co l1o, d" s Tl'Ilr.a po!'t s q'ti en comp+' r, ; 42~ .• 821,
û"t C3 ].} E: du Bois qui " n comp~ H l 320 0 000 .
Deux oourants se sant dis put é l'orientat ion de l'institution 1 un
courant que l'on peut appeler professionnel, qui semble a~oir d omin0 au début,
cette Assooiation ne devait @trF. ~.u'une vaste sooi é t é de r é sist anoe pour
~ int~nir ou élever le t sux des salaires, unb sort e de trade '~ion int~rnation61.
Mais sur ce th~m& t primitivement dominant, v a se ~eff& r un deuxi ème
cour ~nt qu'il faut appeler 1 le oourant politique et ooll~ctivistA . On voulut
foire de l'Associ3tion un ag~nt de props5ande pour les dcctrin6s collectivist&S, pour la transforma tion comnlète d~ l a socié t é et l a tr ~ns~~ 3 tion
t- #
"
'\, ' loi. r .,
rlu 8~la:riat ~
~ ~"P') Doc . or~t
Voilà pour 1"8 ~\:.S iw:pcr t a:ll;"s féd6 r a t :.0tls existants a l ors L"~ mOUYkmer..t Sl. p,",:".roc.i ~ av ec uni: .c8r -ta tne oon cent r ation en t r ~ l e s
F6 d6 ro ti ~ns VOiSin8S ' ayant à pe~ prè s 1"8 'obj ets de même natur". P3r &xbmpl e
l"s Fé dé rationz s p60j a listil'l s ~ de bOl.Ù.ang"::,s, . de b onch!'r8, "te. " Sb ~Toupen i
" 'ms u~. ' · '''Jn:! on In'-' (' :t~'st i onal ~ d., 1'.1 Fé dérat io:l dfi s Ouvx:;' ~rs et OUy ri 0r toS d &
J. IAlim~!lt a ..lvio nll o
Lt-o !)pé d. :1l18 ·~ ( S d", lih'l~ " l :" r i e et è.u t Otui::Jme, la f éd0r 'l t i)n dos
-çonG de r I' s t aur'.lnts , d' emp.. oy ~ J d ' h~tels se groupent on ''Uni on Inter' lZlt 1 J .
n :! Je d" 9 Û1nI'i"rs d ,. l'Indu 3tr i e H3t el i ère a ,
~o
M ~m() mC!'.<rrcm c!lt dqns l 'h"lbHlement !
chap91 ',,,rs , pellet i er s , ~~ c . , .
E t cp s ? édér 3tions çondi s sp.nt d 6i nous prenons 1 1 situ 2t im 1":0S( "l ~" d" 1945 , v,,:'oi , d·gpr ès b "Revue IntHn3tionalû du 'r:::nv cil" (;t'li 1945
p , 711 ) i CI l i ste d~ :J ?éd é ::''lt:!. ons cO:lvi é~J a ur.~ ~o~oé :,,,:~c,, ouvri è r e Mm,dl a J e
qu i s' est tt;~.u P il Lond!'(· s l' 'll'lIlé e dcrni3re du 6 au 17 Févri&!' 1945 •
.
0:1 oi gna] G " 1 '1 Pédé r at ion Int erna tiona le d, s Rel '.bur s &t br 'O.,ch"3
:l.!.m!l 'l:'rc) qu 1 a s on s f è JI1 en Cr3nd&i-Bret ag.1e ;)
l a Féclé ra',ion des 0uvzjer s de l a chaussur& e t du cu.!.r
qai
'1
;:; on s i è;'3
r,:r:,
Gl'a n d!:j -:3 i' '' ~~ a 3l1 ~ aus s i~
: a Fédér a tion dr a trwa:!.Ue'Hs du bâtiml:nt "t du b ois,
l ' 1n' cm Int; .... r.l a t~ o~'2a l'E1 d'-! s Fédér 'l t i ons d&s Ouvri t>rs f: t
OU"1"1 èr e3 de l i A l im~n.t8 t i ..)::.1 4..;J,j. 0 son s è::!f:: &:'î. 3uisS E1,
J Cl
q-,;,:" a ':Inn ü ~ \.s"
.:.n +~ rr..3t ::'on a18
d" s
t rav ~ill. e UTS
d e ln
Fc; r1~ !"at ~ "!') !~t~ma "t tona l ~ d~o
Trav ai l leurs
St:,r
1 u Fé do::-3 t! ')!l
:),1 Gr..!~.d '" -_~.!' t. :'lJr..'-"" ,
t e :,!''l
mé t aux
f
•
�- Ecopa DoctoBat _
l
i I~~J.s~~~:!.e
des
La Fédération
International~
des Syndicats Ouvriers de
La Fédération
Internati~alc
'es Ouvriers des
Textile;
~pogr9phee,
prend pour le
Transpo~,
••
trav~il
Qu.els eont
les Secré tariats ont été réorganisés et l'aotivité rede l'apràs-guerre.
l~s
résultats
auxqu~ls
ont abouti ces
~édérations
sp6cia_
l i sées ?
Le mouvement est mal co~~u. la principale Bource pour l'étude serait
les publications profe9sio~,elles au nom des sec~ 6 tariats, annuaires, brochures,
citant l'activité Je leurs f ddér a tions à div~rsea époques,
Les plus impor·t8.!lt s da Ges résultats me paraiosent @tre, grosso modo,
les suiv8!lts 1 dtabord 13 L:"é 6 ~ '.on en 1902 dt'. Bt:-eau International de Doo'~
mentat10n, ensuite un certaln r.om~re d'institu t ions ; qui sont loin d'~tre oommuneG ~ tout~s lrlS f & d~ra tj~_ B } mais qu~ me paraissent surtout de l'otdre suivent: d'abord une ao t iv1.t é d0c.:mer.ta ir" pour ~.nformer les membres de 1'1 fédér a t\on des conru.t~ons du tTava ~l dans l e o différents pays et des résu~tats accomplis, pu,ü te des inE ti t u' i ons au pro!!. t das membres ,- :{onotionnant sur le
plan p~o pceœ e t :r.t &r '1.) t ~()n~lJ C 'E' S~ aj~Di, ;:> 117 e-.:emple/ qU.e pour I II Fédération àes Travaille~a du Ljv~e n c~ o trouvons la c)IleuEe pratique suivante 1 l
la Féd'; ratioz: "st a:r. lv~b à met t r e au::, pi"d t..n cr:3 0an!.fllne pOUI obt"nir des in.•
fC!'Ulat~ on8 co;::plètes 8'H la O O~9t j t-ui;ic!l , l' ir ~ ~ it1).~.on de sec OUI s d' apprentiss3 ge de t o\!tes lcs f t§ dérat io!"l.3 exl s~3!':':eG e 'c l L! fonGt, ~c:me:np,n~ de ces in.st! tu.tion3 eu profit des m'!mbre s, n ot arnm~nt 1,);:" ViBrio"J.ill , eeOO:;T~ de route, acoordé
à ('eux qui 3ê so~,t céplac ès à l; é ,Ian~I', Euwentio::.s impo.tantes de tel19 ou
~eEe fédér a ~iO:l peur cw':;enir les '5I" è "T03D rla:l9 d'autres pays,
V0ilà donc l' a3p?: t au mCl!veme:.t spéoialleé.
3°1 - ~ai: b:e, v i. 1; e \
d ès 1§!9..l, et
0' e" t
=p
~~.Bième pér 1 0ds
ql't.
.1.'.cuv:;:e l .à. C'.'Jté ~P~ fé dératiol!.~q.tJ.éc1_3_li3~.eB ~0- sûb~1 !lt·~itt~il y a de.B. fédé:~.t10.!!!l..
à
y ~e
5?n"ral
ou"l" prtps à t0'-' , ,
------_._
-
.
~9.m~u'em~nt ~n la mat~è r" débute par la création, dàs 1893, d'une
première federation gene:-ale 'l.ui porte fue nom dp fédération Syndicsle Interna!~~3lp., le aiège ~n est à A~cteldam et pendant dc--i~es -~nnées~;;-tte Féd6rat~un a un . Organe , q1)! depuis 1921, para ît en 3 langu"s et s'appelle 1e mo~ve
ment e:;nd~ c al internaticnal, Il
.
Elle p'.~~lie eusei un arJnair~ intern:lt:êcnal . Si l'on cherc.he à conna1 tre l'fffec.if Qe cettA.; -~édé-. .. a ~. . l.on
.
t d
'
€
f:S aut::-!);:) dont nous avons parle en a
O"E, OU" d1 ff' al +.
"+
~:~;~i ' - ~c, ,e pou~ ~~~e r e~sp.i g7,é . s ans doute l\ arüru~ire internat i c?-l du
~bl:!G par 1~ B,~ . ,T .. do~s U!l cerh1-" ".o",'..re d", chi.ffrAs. m9is -cl y a
~;;~;~-:; C ~ ChUÛ-&E 'lui, c:;.~
Gou.n& d ~ rec',e a'-l s~in d~ cl:. eque Fédé ra '.cn e ~
.~ 'f~':' ces Fé~ér~Lcn!J; _b.~n ~n':"!ldu, a c,c:n:ne b\l.~ à'6nfler le plus pc. JG ~.ble
cc .• e1 .... "!.f eynd_ca.l p:n:: :..al re Lro ' -8 ~.u· eU s a .. ~" "
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!..çn.~f1 ). ' €R 8 C nC"}.t , de
un d.~7n .J. oppr-'Il €. !l.i; dé j à a~. & (.o z mD.:""
è.ép& e ~A p~I Ull ~ d.!. z .'lir:8 de .- ~ 1-
et
p:r.Cf C CR
- 95 -
lions de trav'-lil1purs. Mais surtout un dévploP1>Ament plus considér a ble dans
l'entre-deux gup:rpa, pllp attpint un maximum, en 1923. de trente trois millions de syndiques.
En 1939 1< chiffre publié pour l' effeotif cl" oette Fédération Syndicale Internationale ét3it de vingt et un millions de trav a illeurs.
Vol.là donc une première fédération syl" di oale qui est surtout réformiste et, je Ip note en passant, s'est tenue en Assez étroit contact et relation avec les fédérations spéoialiéées.
Une d"uxième fédération à typ" général r,s t la Fédér a tion Comm~isttl
qui a é té fondé~ à.Mosoou en 1919, ell~ compr~nd la Fédé ration Syndioale panruss" et les fract10ns marxistes des syndicats spéc ial is ées elle a aussi un
or~an" officiel qui s'appelle: l'Int"rnationale Syndir..ale Rou ge. Il ,,'st oerta~n que son montant ~st moins élevé que l'effectif de la Fédéra tion d'Amsterdan , Las cara~téristiques de cette Fédération sont le bolch~viBm" et le communisme.
Il existe encore une Fédératïoh Internattonalt. des Syndicats Chretie.!!.ê, qui B'est créée en 1922. Elle avait son siège à Utrecht en Hollande ~t
accussit un personnel de 1.500.000 membres en 1939, elle aussi publie un Bulletin de la Çonfédérat~on Internationale des Syndicats Chr é ti~ns.
'Enfin la dernière Venue est la Fédéra tion Syndioal~ Mondiale qui
vient d~ s" cons.tituer à Paris au mois d'Octobre 1945. En" "st un" création
dé l' après;--guerre et un essai d'unification, dans 1" mC'lvement général en
qu"stion, des fédérations Bon spécialisé~s. Son effectif att",indrait 60 millionR des travailleurs,
A uet égard Bur cette question, il faut noter les pourparl~rs menés
en 1937-1938 entre les deux . Fédérations existant al ors' la Fédération d'Amst~rdam et le Fé"dératio~ C~uniste de Moscou.
. Ces pourpariers n'ont pas' abouti à la fusion espérée et avant 1939
ahacune des féd é rations était resté~ sur ses posi.ions. A oet égard il faut
not"r quP, bipn pntpndu. les riivp.rgenoes, das opinions et df'os pro grammes entre
les différr-ntps f éd6r a ti 'lns géné rale~ el!'istantes ne pf- T!r 9t. guère d'espèrer,
s~uf pa r le dévploppr-mpnt d~ la . Fédérat.ion Syndioale Mondi ale, le retour à
l'unité. On ne pput pas, Ips né gociations de 1937-3 8, semblent 1 ' avoir prouvé,
en n, pf-ut pas fusionn~r des Fédérations aussi diverg,-nt .. s que la Fédération
Réformistp .t la Fédération Co~muniste .
Au SUI plus est-c~ l~ un mal? Ce n'est ps s oertain. Il ~st possible
qu", pour l'étude èt la solution des probl èmes géné r a'.lX , l a diversité de points
de vue soit en elle-m~me quelque chose d'acceptable.
Un deuxièmA prdOlèm" se pose ici au terme de ces développements sur
ces fédérations y a-t-il lieu d'"nvis ager .. t d'es.pérer l a disparition de l'un
ou l'autre de ces deux types "n présence: type génér al et type spéoialisé ?
Etant donné e la très grand6 div"rsité pou!'s .., i vie : but professionnel
bt but d'action mondial" "t générale, étant donné e c~ tt~ divers~té, là encore,
pour le passé tout au moins et vra i s ~mbl ablemen t p ou~ l Tav~nir, la fusion he
a' est pas réalisée· "t nf, par aH pas devoir se ré al i se~· .
t
�,
'
- Ecnpo Doctor a t _
, i
Au surplus, personnellement, il rte me semble pas qu'il y 'oit dee ~
convénients au maintien de oe s deux types parallèles de la fédéreti~~nérale
et spé cialisée. La divprsité dRs buts ,justifie, à mon point de vue, tout au
moins, oette dualité ~t cett .. ooexisten~~ ! la premi ~ re étudiant les probl èmes
syndio~ux seus lpur asppot le plus général : pro~~ème de la r~constitu~+on des
mouvements sPldicaux pour la période ~'apZ:ès guer,re. l',(t 1 ',autre é ~udiant les
m6mes problèmps sous l' angle professionnel de l ~, défe~se du travai~.
POUl' Ptre complet j e signalerai, qu'à côté de l'étude des "développe_
m.. nts qui donnetù l'allure du mouvempnt sur lé Continent européen"n y aurait
ulle étude à faire sur ces m~llles sujets aur le Continent américain; i l y aurait
là encore une exploration qui pourra1t @tre menée à bout et donner lieu ~ une
thèse de doctorat.
"
,
- 97 -
Je' p"ur[lui~
'
,,
à 'et pour a eho ver l
0b
pro l eme
du sy.nd ica liame int el nati 0n:ll
J ,on v 1 cns
e xaclllar dans un deuxième développement l e s a S8 00iations pro f eRR1 0nne 1 1 os pa t r ona l e~.
B.- Le R ARsocia tions pr of e s s i onnelles patrona les.
est a SRez SenS1' bl emant l a m~me . en oe oui c oncerne l e s
, La biblingraphie
,
pub11cat1 ons du B:I.T, c' est surt out dans la Revue Int orna ti ; na l e du Trava il
et dans una ohrnn1que , de s a~s ociati on~ Prc[e sAionnell e s 1923-1925
l'
peut cheroher la d ocument ati on .
que ' on
De n OR j 0';'l's l G problème s e p>' Ae i oi dan~ le" t er l!le s anal ogues à ceUx
pou: l ? squels .1 se poRe pour l e~ ouv riero, savoi r le choix du type de ll a s_
s 0 01a~1on pa~r Jna1 8. Doit-el l e ~tre une aRsoc i a ti on génér al e ouvert e à t OUA
Rpec~al:B ee cO~~'Aée de patronG de l a l!lême prcfe"s i on? L' évoluti~ para1t
~ci aV01r e~ é in~e~ge, en oe aena que oe s ent â ' abOrd l e s a ssocia ti ons pat :o ~al e a R Pc~ia11 ~ ee s qui ont pal~ l es pr emière s et en3uit e les a ss ooia tions
gËnera l c ~ q'~è se Ront f r,nd ées et développée A,
?U
Si n oUA pranrms r apiden;'3r., da!ls cet ordre les unes et l e A autre ~ il y a
à cit e ra
1°_ C0mrne ~~,;'.Qc:~~Jon_ R:>éq:i,a_liaée une Fédérat i on Int ernati onale du Bâtiment e 't Trava ux Publ ic~ . c:::,ééo en :,905 et c!"J.i a eu A'ln si ège à Bruxelles
puis à Puri", Cette Fédéra';i on pubho 1.m or gane off iciel La construGtion Int e l'nati.' n a l a . Elle est B1'Ae Z l'\ll?/lBnte e t s ' occupe ~ur~ ()ut de s questions professionnello A,
Ensuite un" F' rlér ation Inte::-national e des Ar llB teurs ( Sbipping Fede rBti ~ )
f on dée er. 1 909, dont le b'J." , diAer-t l as sta tllts, ét a it de p:::,ot 6ger dans le c
dnmaine int ernatio!la1 108 int ~r$tB deR ar mateurs en t ant qU'ils Ront influenc ~ s 1:X;'1:: l e s queationc ouvr:..ures e t enc01.U"age~ leur c OJ pérati on dans l e s que st10ns ~dustrlelle6, Le siège en é~a it à Londre s à cett e époque.
•
Enc or e une
•
AA~ o oiatt on
Intdrnat i ona le des Patrons bculangera oreee en
l~ 24. devenuo quelqus/l années apr èo une Union Internationale da l e. BOulange-
r18 Industrielle, Elle pa I'a ~ '!; s \.lJ:tout a' occuper des pr0blèce ~ s ociaux et de
l' applica ti on ne la ocnv8nti, n internahonale du travail, en ce qui c once:rne
le trava :!.l de r.:.1U t 0
Un e A~soe ia ti on In ternationa l e des Fabricant s d'huil e f ondée en 1 910 e t
r e c<'nstituée en 1920, a surt out po u~: ob jet de R a.ueRt i ona pro fe"si onn~üles et
éC0n omique s .
Enc nr e Q~e Union HOtelière Internat i onalo dont l e s1ège e st à Francfor t
en All emagne. Les p~ b: èmes tra it és par cette Uni cn se mblent surt out à l a f ois
é cr>nomiques et 90oia\::4 pui(;qua un Journa l intJ:nBti one l ,,' occupai t de " éohsnge s
de personnel enke ageHce de Yoya geu~s, é;;ude et f O:lcti onn ement t echnique , etc ..
una organiRa tion 'lérita blemor:t p:'ofesRionnelle à bien de R ége rd ~ a aR ez intér e~.,
R8 nte.
1
J o rnent:!.nrulOl'ai une Füd~raUon In"t ernationa l e cie Lait erie, deR Cenatructiona Aut omobileA , un F6ù6r a ti on de s Ass oCiations de fil a teurR de lin et d ' ét ou-
t
�58
_. Ecopo Doct or a t _
r
ts . Agr icol e a
na. . :; ce tt.'le !ïvme
St."r_ e fl r~ éoial e l a C, nfùdbr ati( n d o ~ Syndica
t~
:
_..
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nAtrL~o
'
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oependan
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l
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pU1sque
VOUs
qUl. R:lna " .re "ur _:::!en r " ' ''-',
d'
t
i
1<3 ~avcz 10 :nl' n~e p!1',r cn'ü ét a it aut orisé à entrer dan s 1e R "i}'n l.oa s agr -
pa
NouR arr i vona à un tr oisièmo problème t ouchant l e travail au point de
vue int erna tional , Jomme j e vous l' a i dit c 'e st l e problème de l a législation
internationa l e du trava il .
c l es.
Voilà peur les fûdér a ti cns spéoialisée s .
20_ Si nous en venons maintena nt aux a ARooiations génér a; es, o' e s~ dans
1
' guer re ,. :. 9'.... 4- l Q
a tl.1914
on mtel'l , apr 0S
. . '.J.. P.. c t devant le déve- 0ppement de l a l ég... ~~ d
na t i onal e ~u' e l le s' est surt 0ut culti pliée. Cependant l a guerr e e
. une
C ~nf ér enoe interacandi.'1BV'e de s petrons de Suède et de Norvège et de Finlande
,,' €ta H cr ~éil qt:.i per ait avoir alr.;>r dé a s'Rez ha r di ment l es que stl.ons~ de déf en~ e patr onal e ma l R o~ aont surtout l es Féd a:a tion? o ont~ e l al égl.sla t_r n international e du trb~il ~u i s ont l es plus ty pl.ques a ce t egar d . Celle de a .Empl oyeurs InJu.~t r ie ls fon dée en 1920, l e siège en é la it à Bruxellea en Bel f 7qus ,
se proposait d ' é t~ J i.r en O C ~~~l l es pr oblème a s ociaux int ér esAnnts l m~us
trie et l e travail dans le monde entier et spécia l ement l a que st~on ouvrl.èr e . Dans l e -309 or dr e et aveo une or i entation semblablo, mentionnons l a créat i en en 1 9 2 2~1 9 23 d'une Ur gani Ration Int e rna ti ~nal e des empl oyeurs agri~ ~l o s ,
Coo-e vou.~ le sav~ z pe~t-~tre, en 1921 la Conf er enoe Int erna tional e ava l.G aborjé l ~ rè Gle m8 nt at ~cn du travail agriool e et o' eat en r éa ct:on , pour pr e~~ e
pos i tian 'ds-à-vl a le cei; te r è gl emantati on , que s' est f ondee oette deuxl.eme a ss(' oiati _ g6néral :'".§e c0n9t i tuée oomme ElBct i on ind épendant e de 1 1or ganisat i on
précé:iccte ai; c' El At ~ peu près t out à ma c onna isAa no (' èu ~O in 5 ,
G.'JelqtiCs :., t <; do cocclusi on sur cea f édér ati ons pat::-cnal ea, Nous r et r ouvcns ioi 'moor o € n _.;roécence l es deux type s et l es probl èmes Fymd rique s à celrr
que j ' a ~ 'ç j à ax~vs~ 9.
D'U!l3
t Y ~-t-il 1l.0U d ' er.'Ti s"-ge :::- l a fusi cn? Peur !!lB. part j e ne l e
or i s pas, pulsqU6 ::'a !.1.n 1 est amorc ée en oe sellB q'-1& la Ft:Jé::-nt .i.on j,lJI'!.co-
l e est tm.. 5e c:J. l u· de 1 .1 ?e:.i.5::-at i cn g énÉ.r ule et de\l..;"1:iè me rJG r..~ y il._~ _j~ li6u
de s çc~~ t ~ : a J i5 r~ r~1 i n A o i~ des e SRoc iat i ona s ~ é c ialis éee Ro it des 3 880c iat i C'ns g Lv. J:-c..L.. R? L:... enc"re j e croi s qut une e r l u tl~ ex . ("ér~e <1an!'! U::1 3en 5
ou dans l ' al:~r..:' r.~r.: :. t \.i~CC RS l ve . I l n i y a po e do l,c:-JlcS r Ji son G de Bupl--I.:mer
s oit l es l.mE:~ s ei,; ..L.CS a\.~.t"('I,. ~ : ulle a ont deux :rOl es ra:r:~ l è l e a e t ùiqtinc-co
et l' D:l pout er.v ia':~er l e œ intien de s deux type s • .
J1 ê!!l ai f:x.l. SVt,; C l e s e. Rsocie.tion s t:a:;r -mal e s e'lj
~d icaliRme in t ~~~~ l rn~ lc
t'ne q.. ' .... 3ti . . n
.t"
§ 3· - Législation intQrnational e du Travail
ptll.'
là n.f;! me av ec l e
ilr r i"ti ~ tre IX> s€e ici r.a i s T;.c ua n ja~( ns pa r; ltc1 t él épbnt. 2 pO\ll~
J e ne r eviendra i pae sur oe quo j' a i préoédemment pr ésenté dans l'Intr oduction ni R ~ l'hi st oire de cott e l égislation interna tional e du trava il,
nous en avons trait é dan a l ea Préo urs e u-~ ni davantage sur l a néoessité de
oette l égisla tion , j' a i eu l 'occa 8ion do mont r er qu' elle ét ait double ment néoea aa ire comme oorr ol a ire d ~s l ég isla tiona nat ional es et c omme moyen de rés oudre l a situation deR ouvriers .
C' eR ~ de l ' e ns~mbl e de cet te lég~s lat ion que j e vcudrais ORsayer de
VOUA dire l 'e ssent iel ,
La bibliographi e t out d ' abor d eat a APe z vol umineuse. J e vous oonseill er a i l e pe tit volume l ' "Orga!l'.sa E on Int e rnat i onale du Travail 1 ce qu' elle
est, ce qU ' elle a f a i t." B.I.T. GGnèvJ , 1936 , c' est un simple volume de r ésumé
de l' activit é ' de l ' O, I .T. l e 1929 à 1936 .
Vous nvez aUR s i et j o l e9 u ~ ili s e ra i pour l e. cours de oe matin, l es
r apports du Direot eur du B.I ,T. e t le d e rn~ er paru en particulierl Ra pport du
Direoteur de l a vL~gt se pt iè me A ~ SSl on, Par ib 1745, puDlication du B.I.T. Montr éal 1945.
Pour en t r aiter j e vous d ivi~ e ra i rue s ex plioations en l es deux dével oppement s suivants : dans un premi er d éve~ oppGment j'envisagera i oe que je dénommer a i l a const i t ut i on et l e fonct i onnament de l ! Organisme Int ernational du Trava il , M';S
dana un deux i èmed ével oppeoent
noua étud i er ons l ea r ésultats et a p.l"' ~
. . "
préoiationr or l ~i que et l e8 pr oblemos de r af o~m6 B .
A.- ConAt itu t i on et f onctio~el!~t de l ~9rganis me International du Tra~ - Comme je 1-' a l pr&; éde niiî'e ntexPl i qué ~a ~~-thode d ' éla~oration de l a législ ation int ernat i ona l e du travail a c onAld e~nù l eme~. ohange depuis la guerre
de 1914-1 918. Comme vous l e savez et c ~mm e j e l ' a i ,m~~tr é , avant oe:te gue~re
il n'y avait pas d l o~gan i ~me s p éc j ~l i~ e pour l a. or;a ,l.o~ de oette l e~i~la tl.on.
international e du trava il. Cet or ganis me au ~on.ralT e r esulte gu Tral.t e de pal.X
et il comport e tr o i~ ~ o uage sl
l~~ l r Organi ~ me Int erna tional du Trava il lui- m@me .
l e rÉ ~ o;èJ:'(H cc:le .le l ,~ -; n:x du Fyn'licol i "lJ1e l.nt err."ti. n'\J., ell e ma pa=d:~ dépendre de ::e que l"~.'-~ra l a F{~f :;:- _ t icn SynC:i c<.l e M-,ndi o.le et d0 quel l e ser a l a
pl ac e fai '1;c JaL':;
' aVEnir ile 1IOolt .U. au ~;, nè i c ~ lip ('le.
L _ . t _ e~~ \: VClJ.~ ~ 3!'U1on:.é dertli èrem~nt qu ' n a vaJ.t 1")!' ,is, qu= 1 0 ôlX d €iJRï.de , aux r"~r ~!'cnt ° Lt ,, de l a FéJér at i 0n Syn1 1Cale IOOndi ll c 'l't1r. irt:·o' <L UX as~em
bl fp' ~ de ; :.n7i ~:!" e t -"- ~i:T 1946 .
1
La Confér ence Int er nat i onoJ.e ë.'-1 Tr ava ü .
Le Bureau Int erna t i onal du Tr[:va il.
Ce s ont cea
1" )
tr o i ~
L ' or~nj.E!!ll.e.
~ L~ ' 't;.i'1J
/..",0 '- '"
1
~ '.,"..
\'t ~ '"
lI.:
:{'
,.;
r ouages que je voudz-i.l.l :: br i èvement exa mine~
"on al. du Tr avn.i.!.,
en abr égé l' O.I.T.
Int e r~ n
___
_
L' art icle 387 du Trait é de Vers~ il l e~ , - tout de suit e à oet ~ gard pour
" cr cnces J. , ouvre l a ......
Mr enthèse
ru; ure tolnsl e R r ùf
.
.RUl",-a'l t ~ :, au
, ll.eu de l la nomenol
.... bl
'
,
.
a io ousaé par quelle l.dec pereonnel e , pr uun emen
s1que, l O.I .T . J e ~e 8. P
_' a ~océd ~ n un numér ot age nouveau et l' arpour avoir un em'clmol a ble!l conG ent " c, p . . ,. .
.
"
.
" l e pr9m-i ~r " \' O] ~l d ,, ~l e urR l a not e qU1 a et e intl.cle
387 eRt devenu l ' a r,~c
�100
.
..L.
Ecopo Do otora t -
~ ~r ~c i~ns l' ouvrage de l' O.I ,T . nu d~bur.j l e c cnstituti0n d ] ' 0 T T f orme
l a partie 13 du Tr qit b do Ver~nille5 du 28 Juan ]919 d J l' o rti~le ~87
.
à l' article 427. Los oh.di rc!' qui p' ,.~t. e:ltle pnr.:n'.;hèso c o;roAPonde' t
au numérqtage du Tra it é de Versaillus >
n
~
,
V articl e a uquel ~cu~ arri VO!1f1 c' ost l ' '''rt icl ù 387 dev~nu l' articl e
premer du t ext e r el atif a 1' 0 .1 T. : "I:!. e RL f <'!1dé un ,) rga "lü " ne perma
t
• d t ava 'Il
'1
. , ,
,
,
nen char_
ge e r
l. er a a r ca_ l.Sa tHn ou preg:ra !llllle eJ:1><' Aé dnns le préambule " 1\
y a en eff e t t out Ull pr€am1uJ.c SUT l equel :,çu a !'eViLndr":1b en p..'lr] o.nt d
r~sul t a ts.
.
es
D:
L'slinée. 2 de ce mtlme a rtiela ;Q7 nou ~ d it , "l e s rJul:br us 0r"ginaires
d~ la S.D.N. s erent menbr.:lp 0l'l.gl.ll8 i.J.'C)f. :J ce t cr gr Ei.-, t" ~ Et d Ùl :Jr ,ni/, 1 <, ueli_
t e de. d
membre d
det .l .a S. D,N. . en'.;~u
"q
A'
. - in - ;ra . -,,1'
. , ._.... ~,'( ue', ''-' 1' do ' lrl l.' t p. Ortf!!llARt
i on" "
msl. onc,
apr e " l es r LJ ,C1:eux" du h <: lt , • ;rerf> ' l.i.les i l y nT-nt i dentit é
entro membres de l a S.D .IL ct l!lù r.:bre 3 l e 1 ' 0 . 1 'l'.
#
-
'-
su' ' "'
T ~ ut~foiA il f aut < ,t dG
- e mùl.gwJr 'l'..t l a' ,~ e ~~e r ;'gle, tr è s . r éeise et très claire, de ~ excetl.ti"rlq ont ~'"... e a ppc.-'v(;' Jf. an ~1. double :::1 ons d:• Lbord
f
peur per me ttre de fai t'e !Xlr ,. '1> J' 0 1"
' ~~B,
A
,c. ~
m0mbre~ q~ n e f a isul.en+. pae
encore
partie
de la S.D .N, ,, • IPit e peur m~ J..!l't ••:a ~r- d ' 1:1 [1 l 'O.I . T .. des T!le :nbrea
'
f
.
, qUl. ne a l.Bu ient pl-J,s pe- -i ", ~ ~ le. S,~.lI ..
"
. ,"
Une pr emièr e 9xcep1.i~ , au point ùe -,-U" otr'C'no16O':!.nu.'J , ~. sc ce llo nui
da t e de 1 919 . C ~~e VOUR le save~
t-ê
b
~
w
extérieure_générale on avtll.t fai; pe:r
tre et 1>< )= dlJR r~' i!",ns de [J'., lit !.:1J~
t ' h
f aue ant1.,~h;ll)\b~e à l 'f,ll e w cne e t à :" ' ..iUr1.c e avant de l es adlOOtt::-e dar.A l a S.D.N. et d' a utr e'
'
çait à f onctionner dè !l l' été 1 91 9 D' a '_
L
~rt ~ ' O.I.T . c ,;_~cnle~ l' All.enngne et l' Autriohe
. '
preo l e ,tex"Q Que JU Vl.enE> de 7 , Ufl r~ppl ()cnf'érenoe Interru.. cienale d.u T~~:~~J ~n\ ~ .r.. t Il.tre è <ln-.'o qué'38 à l ~ 1r ~!:li"re
, tee les me il' e=es r O<Bon d L~ ~ ~ a la s:::JllgL cr, O!l 1919- 1'.~, 19 i l Y eV1.d t t ( u ·
•
~
A U lJ('r. " e pOle' qu ' 1' 0 l T
'
·d tEt~tB, à ce qui Ql1 e f1lt 0
;
d
:
" .... ,. r C:'J. 1.Inl "t" le n('ub~e nuir :u,r1
'
, c mpesee e t ous ~' es "'tats
de Waa>d~""
~
• ~nu'". "~ n"• qu.) PÙ fl"1.'\, -l " - ..., l a
, Conf erence
, ~ .cn on a donc demandé L {J !J · tt
'1
.
vit,e.t~an de l'Allemsgne ct de l' aut::- icn o , "
",
( l'è.re ÙU j O\L. l,; infut r e s olu par l' a ffi rmative t
~, eG , a~cs di e cu.osicn, ce pr, blem9
e
lemagne et l' AutriChe à s e f a
l a Co~érence décid'l ~u' H faE.:li t mvit er l' 1.1, ,
1re repre~ ·wt~r Ma' a
l
m1.SSl.on l eurs dé ' égue's arr<'T'
t
-_..,
~A ve e
38 l c:>ngueurs d" "tran~•
e
r
en
qunnd
1 a Co ret ne purent y pranè.r a
'
n ~r ,.nc e avajt ta!'m:hlé DeA travaux
' e ucune part . Tou -O " ~e e t ' l
l emsgne et l' Autriche en" f a i'"
+~
J '-"S -q,ue ces dfl'.:.x Eta ts, l' Al vail.
•
,par __9 de l ' Or ge"isati 0n !nte=a-tlona le du Tra-
na:
Une deUll:ième excel'tion im"~ rt " " .. ,
'
c omme v oua le sa vez n'ont jatl~ i ;. ' t .,- ast r 9l , 't ... 'ft'3 " ux Et:lta-Unis, ceux-ci
~ont r entrés dè s 193" dans ' '0 ~ ~ ''\, psr":!." .. ~ant 1939, de l a S.D .N. mais
sir c' e st l'impc rtan~e ezce;ti' .T;l~a enc or~ l ' exp] ieat l on es t f a cile à s a is ance économique de s Et ata U , onne_ e au po~t de vue !lombr e d 'ha bitante e t puis- nle: pour '- "- F.'' .:te'- 9 l,
'1 e f & .l u faü e c e tt e exception.
1
~w;ts l E:.utro f;e!lr., rn.'lin~ien à ' ~O,ï r.;
_
,
s C'',ls pelltl.quss db'erser e.b~,ndO!1'1' l
~::J , L. de .~y" qUl. a-,-uitnt , pour de s r aif OlS œintenu certa ~ns payr .. , ,' e a, '" .,~ - dnns ce t'leM on a une pr emière
lie al ors que ceR ~me~ !,cyS ._a... ~ q1.:'_
l E-j ''''''~
• .,' ,
t
,> . ,. , - J
"L .,!' -~',~, l' 1.11eL"Bgna et l' Ita..
tal.e~ e.b..'1. '"ldor~é lL 5 ~ ) .. N ..
L'exi~teflO e
e ~ la
que 1eR fuits
de GeR dou.:z: axe o i (F-:lp ~' .... ~,
....
r';alit é (~onomtqu.. -- , li " " L, C r, ,r a tre prouve en s omme
et ~ or. i~le s l nt pluA f r rtn quo le s tex-
- 101 -
t OI' r 6d igé s dana un Tra itû da Pnix aUf'~i ~o~oUAemont "U' on l' a!,t r ûdigû et
qu'i~ f a ut t enir compta deI' f a ita Rui quelquefois s'impo ~ent de manière abl' olua.
Donc ~our la oonstitution de l' O.I.T. retenez l a règle Que noUA a vons
dit e on m~ me t emps ~ue leI' exoeptions qu'elle a r encontréoA d~A l a pratique.
2°- Si nous pasaon~ on deuxième lieu à l' examen de la ConfErenoe Into:r:;
n a tionale du Travail, èn oe qui touohe •
a ) s a oonstitution d 'abord, n'est pas un parl ement international du tra vail, je vaux dire une J' ~~emblée dont les t exte~ une fob voté!! auraient eu for~
oe de loi dans ~un
las pays adhérent!! à l' O.L.T.
A ,Jeux reprbell en 1910 au zooment de l' él aboratiun deI! toxtea du Tra ité
de Paix et en 193~ 10 pro\ol ème du Parlement international du travail a' était po-s~ et a étl réllolu par la négative. Pourquoi? Deux raisuna l'une of l' autre à
mon senl! ve.l a ble!! ont ét6 données de oette aol~ti on. Une raillon pOlitique d'a~
bord, une raiaon teohnique eneuite.
La roison politi~ue me para1t avoir ét~ la suivante. trèll vrudemment lell
auteur/! du trait é de paix ont e~timé ~ue la oonoeption qu'avaient à oette époque les diffÉrente états de la lIouvera ineté naticna le ne oomporta it point l'oxistenoe d'un Parlement intornational du Travail. JQ VOUII rappelle oomment, dan"
l'h1stor1~ue, oette ooncoption de la a ouvùraineté nationale avait dé jà en partie
~xpl1qué le/! ' éoheo" de la Conf~ renoe de Berlin on 169('.
SunA doute entre 1690 et 1918 l'id éo de 1l 0UV~ r8in e te nationa le avoit-
olle "valué et 111 manièro dont ohaque Eta t oomprena it oette i dée A' ét a it
" ~El o upli '
!.la i" t out do même , déoider ' qu'una AMembl cie internationale aurait le pouvoir
d l iLlpell er de~ toxt e ~ "ur l e t errit oire de chacun d~ R étatll purut exceEl~ive ùt
l'on fi prC:féré adcpter l a f or l'rul e du projet do GonventionR int ù rnati on" l e ~ du tra va il qui avo i ûnt enRuit o à Otre r én li~ ée ll par l a r a tifica ti on de s ·JiffCr"nts
Et a t " nombre " de l' O.I.T.
La do uxi ~me r a is on e ~t plUfl dClica t c et plUA c ompl exel r a ill on t c chniquo
t 8nnnt
n, l a
oonatitution ùe ~ 1'toh
à f or me f édGr a lc.
En offet parl"i l e " Etn t~ exi~tant~, e t l u ~itunti on n'a pas oba.'lg'é, un
oerta in n om,bre d'entre auxl la Suilllle, le Br6flil, le li.exique ~t le Cunaùa e'~
le" Et ntl' Uni!!, ote ... ét a i ent de fl EtotA à f or l,e f 6d~rnl o o ' est -à- cJ.ire coupoaés
d 'Eta ta a ouverain8 r~uni~ on un gouvernemant f 6dCr al Qui pour un~ part 8x~r co
r a it le ~ ~ttributiona de la s ouvera int é et il s e trouva it a ussi que l a question
du tra vail était de ,la oompétenoe des Eta ts fcr~nt l a Fédér aticn et non de
l'Eta t fédéral. C'e~t ain~i, par exemple, peur appuyer c e po int de ~e, qu'en
Subse OOlllliiS aux Eta te Unis en matière de r ègl ec,enta tion du trava il, dU1'ée <.!'.J.
travail, repe~ hebdomadaire, travail de~ fe nu:le A, i l y a de I' l égiflla tionA dist.inetel' aUA"i bien danA le8 22 cantonA Auis~e~ quo duns l es 48 Etata Unis. Il est
clair qu'il était absolument impos!lible d'nd'1ettre l'idée e t l e foncti0nnortent
d'un Pa rlement International du travail parc e que si ce Parlement ave it ex ist é
lQA Etat" f édér a ux n' a uraient pef' pu, oomme ila ont pu oSfl8yer de l e f a ire pour
l e a projet~ de oonventi on, aflsurer l' exéoution de s textes VOt 8A. I;e tt e positi,)!l
d e~ Et a ts f édér a ux ee r etrouve à propo s de s t ext e s ~l a b or é A por la ConfCr ence
f
�l G2
Eoopo d oct or a t
annuell e qu i , vi s-il - ris de ~ Etat s f odér a ux, n e vnuJ ra i e n t plis oomlle o onvuntions
ou pro jets de convent i ons ma is s eul e me nt comme r eoommandation s ,
103
d iRou R8:. on de l Conf ~ r<l nce ""
d
~ .9 a u me '~~R
,es
per E!OnneR d e. nignée s
l e r R te"h....'L c;,u;> ~ doH Otre ua " f e mme ."
Ains i dcr,c, premièr e id ée f ondament a l e: l e fait de repo usser la c onoept i on d 'un Parl ement inter nat i onal du t r avail ,
.,.
·~O Cllllil
Voilà pour l a c omposHion .
"
b) Deuxià ~e i dée dominant l a c ompo s it i on de l a Confér ence 1 c e ~u' on a
appel é l a compoBit i on tripart ite : 2 - 1 - l , 2 étan~ . le ohj~fr e de s d él éguée
g ouvernementaur, l celui d e~ délégué s p ... t r onal ~t ou,vrie r .
Sur cette ~ oClpo s üi o!, de la C. I. T" i l Y s vÇl.i.t e u a u,qsi d is c ussi on au
mocent de l a c oniEction de c.e, tel. t e .
.,
J ' en rapp~ lla l ~ te.1.el .'lrt ,· 36j ' Slle(l~ , c onfér en <-<;l) s e r a oompo s ée
de quat r e repré~ent~~tA le cha Jun des c ambres - ente nde~ dan s l e l angaga du trai_
t'é de paix : & :'e t~ me n."ldf,' ... l ;O . I.T. - dor.t. ,deux ser ont l e E! d él égué ,,_ du g ouvern e ment e t dont leE! deux a utreE! repré sent eront re 5r~c t 1vewen~ ~ 'une part les empl oye~s Et d' a '-ltra pa=t l e s ',=Uva Ü1 0 lrf; r er ~crti""ant s à éhacun de s membre s."
i.in" i d on ç Cius".;ra dü' gués .. de'..L,,( d él égués g ouvernement a ux , un dél égué
j:6tr onal et 'ur. d élégué ouvr; er , Au mOClept de l ' üabota.tion de c e t e~e i l y
a va it e u d t sutr~ s rTo j o ~ 6 , n ot amcent ~e r G pr & se~tatiOR d onnant à ch a que Etat
t r ois d éHgu'; s s eulement W 1S ~ ans c e 'pro j e t a ngleis , . J e dél égué gouveznemental
a vait dro it au douhl e ·,ota . the c a stL~ ' vo t e , v ote d ~ cihf . Ce pr oje t a ngla is
du d ouble voo c dt! ,-:';l éG1.!é i::~uvezne ment 21 :re!".c ontra l a. liiia~l UIlIlniI;!le oPl?o sition
de ~ EtE.";'~-Ulli " , de l a ,,,:,,,l', ' ~ c· t :a l ' It a l i ù qui ~ e d écl arèrent t o ut à f a it oppo. f é El â ce dCvlll e vo <l dO::L-é q' d'; l bgué g QUV9r::J Ar;;a': tt a1. et on en vint à l a d éoision
, de deUx, ù é l égu3B pc\:: l '3 g ~t!., =e lLe..~t.
.
,.
. .-.
De rlUB en c e 'lm. c r!lc ~ 'T e l e ';ci ffr e de" dél~gu'Ée ' prof e s !'i onne lsl "le e
me",br!ls "t engagenT. à d é aie"'!e" l e." 1(iHgué s 'e t ' con~<? ill e r s ·t eohniQu e El g cuverne;œ~!üi .d'~~(.-è: .é.v,ec le ~ crg< n1s .~ 3 profe"sionnelE< l e3 91u~ repr~ ~El ~t atiü, soit
.d~B. e~pi~e=e BoH des -::'ro.va :i,ll,eurs d'~ . pay', ~ons idér é eoul' l es r é !,ër.ve s 'lue de
•.t~1.s '~r~1.ÇlJe
S f xb : e:1t.~ . .C' e st l a rrem:i,ère f o iR Rur l a scèn e int e zna tiona l e
,
"
.
.
,què r:OUB "c~o;:ts appt.:::é.'l.üe c e';tê exprcD8i<im d.~ R 'o !'sa-~is,!!e ~ profe s Rionne ls l es plus
re~e 5ent ~ t1fE. ~ l lq a ~epu~ ~~ aS3cz ' ~a nd succè s d~ e l a l égisl~ti on fra nçais e. ' E-.-i del:illlent l e c"it" ",iut n ; e s t pa" trè a :let i.f.: ce .'l.u! .il faut e nt e ndr e par l a
r e pr é s ent at i on ?=û fe~"icnnelle la pl us r e préF.e~t at ive èt l a Confére~oe Inte rnatior.a l ? d,; ~ra'~ ll a ét é p:usie'.r=e f 019 aai sie de l a q'u:" tion , n g!;\'IDlD'Pt à pro-.
po s des 'del GbUe a de It It al ~ e fRPo"et e , sur l e' pb in t de Aavo ir . ~i ,~ dél égué dane
ce s c ondit ions éctcinaib' t>i€:l de R org"ni~T'le5 pro fes ll ionnelR l a e pl u ll r epr éRenta tifs.
..
:
..' ,
•
Et C~~ dél ég~é~ 1 ~e~~ g~ uver:J.~m=r.taux et de ux prof e AAionne ls lIont t oua
n OJ:ll'léspir l e pouvc ir ex ( ~:.!Hf de chacun dÛA 1i:ta t s. Que ] qu"fois, j e vous le sign~l e en ~3~ant , oomme on a parl é d 'une or g::mi R3tiC!1' pr of e"" i onne ll e l a plue r epr~seL~at1ve , ~ R'i~a~i~e ~ue l e~ dél égué s , p.ont n ommÉs par le a ~d icata, ils
p ont e l.L"lpJ er.;:.2!l-: jJI 0tx' 5 e ft par Cl.L't .
"
'
c) ,Le3 at tribut~s:roi'. - de catte c onf ér ence Bon t en ~ olljme de 'Cra j ter J ,
"
ma t1 er 8" Pl·.?p08ée B à O~:l ordr e du j our dont ell e es t t ouj ours,' aouye,a.lne me,:l· !Or.:..
tre""e et e1.1e peut , d J.t 1 0 t exte , donne r à s on tra va il deux f or me f. : ou t 'len .: a
f orme dU proj et da o onve nt ir)~, int ernat i or:.'ll e, ou hien l a f or me d ' une g i mp:!. e r",oommanda L. i on.
Vo i~ i. d ' ai ll e1U' s c omment l a Que stion e st i ntr odu ite par l ' a r t.!.,10 105 ~
~ Si ~ a Confûr è:,ce FO pronon ~e pour l' ad opt i on de pro po sit i on'! r el a ti'786 à
0 (, ,
Je j ; a l ' ordr e C'-l jour ,ù l e a ura à d étermine r s i oe s pr opo siti onA de vroŒr. ')X'€l'.ù r J
l a, f or me - d l unD r 'i:!00llLT':1.ILGtlt.iJn à s oumettr e à l 1exams1l des mem~r eB en T~e- d : ~-J"
f a u s )Jor"t : r of.&-\... t r. mJ G~ (lrl!l~ dd l o i n a t i onal e ou a u treme:1t 7 ou ùian d: ..Li u=O J ~ ~
d e c onvent~on :i!,,~J.,Jl~n'_tiona1o à r a tifi er par l e q mecbr ee . 11 1l irùd donç. ell e é îo ?:oJ: . . .
s OJ.t de R Pl'Jj" tr: rt'J cCTr.vant i on inte rnat i ona l e ROit de q re G oIlllŒl ç.da~ i on " ..
=
L' alL'1éa ~'o'-v ·.nt d; < p~"e ~ "dans l es deux ca s pour Qu: una >- o"oùwan èa'_H :l
ou. UIl pr o J v t 8;):'1, <-Lèopté par l a. Conf'é:renc e , une ma J or i t é de s de ux t ier:3 da5'J'~~.:~
d~ ~ cl~1égué ~ pr~f1,J:).J1 cet requIAe . 'i Donc v ot e de s t ext es à : a rna j c7' i ~.i ê dC!5 deu..s:
t ).!.!:!' R de V0 l.x d06 dé.! ~gué 'J prBAents ..
CI OS+· i2~ ~u; œ:e 6 jA po eition spéo i él e du ,"èmo a rtirl e 405 , a li.n 6:l. 9. : ,n CO_île l ÜFi Et a.::8 .::. .t0I..1~ fC~ ' ral o ! IIdans l e ca s Où il s iagj.t d~l:n Etd.t. f éôt:I~ r 1.;
dont l e .:..ol . . ~Joir dlF\d~l~".cJT à l..L." l8 lJ onv ent i on sur deF objei:s Gor.ce !:'Ilp...r..; l e t :-C\l"l a i .!.
e st e CU1llis à c .... rl" ... -)·.'C l imi I;a t ions , l e g ouvernemen.t a ura l e d..-rù)."t de cO:!-3 :" lé:r ._'-'lm }l"'u j ';!t àü (;cr~·"p.~-{ ;..0:1 a'J.~.uc .l s !appl Ü1.uent oe s limita t ionr: C0CJJl18 ~.!icl r imple ": .oommand .. t ion· Je ~" rJ3te d'ajout er d ' a illeur f' qt!e c,) text e :c'a h9·..l"'~ U "em, :1>' ~<
reçu una app1 .. ·:;3~':.. ("In r 'Xl'2.tant~ et i l y a a uj ourd ' :lui un. g:'and n :-'Dbre è e crn·J=n t. "_, ~~ f'
inte rn.,1.tio!l.sJ~ f qu~ O::-lt "="~l. ra~ii' ié eB par de s Eta tD à fo r me f"Jdé"!.:l1 8. PU",. dSfI
3 t a t!l fédér&.tJfa '~(,iI'ne d.~" !.O tt xte •
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p .... lL7' 1':":\ !!!:L:..,_à_fJ :t'f_~.i des C 0 nV 8!!"! i o.ns e t d( ~ 7'~C OLe1-.il.Ç'J.t : O~ (, ~
.J.':;.L ...
pr ~-..-..)"i~.
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Voi c I. ce qt;.l ~,' -Ii lit à cet égar d ~ î: chaClL""1 def' mem-D::-8 S ;;; r eT'[5"~ '-i,- à st;ul:S ' tra da.ns -L e lléJaJ. d: $ '... !l.:J. à pc.xt i!- de l a ~l6tu.r e è..e . J.a . f.€;'·~.~'?:n. de l at C J;:lf3~ è::-~C
( O".l, ei ~.r tfLl..lb . de (.J.r:vnr~tf!.nC'Ps ,;x c8pt H'"I!lDs II E;:i 'il et t).\. J.IJP0-;fl.~-:9 c~'': .la ::--'1 re danA c e oe,;l~;
Ü"'!''"' u::. d( ' 'l' qui ne !X)urrn jaua i s oy:édel' è)~ h,'.i; I!:.() ~ ~ ) J.u
r ecorrunan da-t. iC'n ou 1 2 ~:r:Oj"lT de c cnvention à l' a utorité ou ao: aut.o:!·5~G:: dD)ls ~:\
c omp~ t er';::8 dC\~Ç.i.l.~ l l('~ r.:,nt:-e la I:.3 tière~ en yue dE- la trCJ"l~~!'o "I mer 8-!.:~,lo:5 o~ df.
pr0n "l ce Je? ! ';l!:t....:- ... Y.. (~ U l ... l.... t.::re ('r are . "
raId e~
S ' i ; ..t~'-.'.i~ JP ·,d'':"! ra:onm:.l."!datio!l l e3 m8~b.:C'; l:1"[Olr'le.:.1.~ l~ ~ ~7.)1r-:i .";·J ':\1r.~ ...
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1 •••
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Eoc po Doct orat _
-
l!Iesures qui ~ e ran-. néc,,_,~a.ire,' lX'lll' -.mdr~ eff~,)t~v<l~ 1"R décit-li on" de ladita
ConfÉrence.
et lui demand er p~s -explioati ona, à l a réponse dudit Eta~ tro~8 hy noth }aea 90n~
à e n~~aager, l a , l ~pomle est jugée '_ suffisante et l' a ffaire ept ulaHl'ée,
_ D~uxJ.eme,hy~t~e~e: ~'Eta t ne répond paR,- tr oiAiè me hypothàAel l'Eoa p faj~ une
r ep0n ~e Jugee l.nAuffle.nnte.
~l lm mot donc-, pû'.ll' 1 .. " r<lc ommanda t J.O"-61 rendre c O!:lptu dtl t O\-,_
t c-a 'lU:
a ét é f a it, pc-ur le" pzojaTP de çonvo:ltion3: !'atif:'e:: et indiquer égale ment, qUJ
la légiRlation natio.la l.e C3t ccnfùrme à la lég J.~lat ,.()n internat l.C' nal~.
DunI' c.el' deux demi_erR caR la ConAeil d ' adminiAtration ne dis W 5e en
somme 'lue d :un~ Aeule fa oul~é1 le droi~ de publier la plaL~t e ,dano le ,euxi8m,e ,
cas, le dr01 , de publier la pl ainte et la r~ponRe - dans le tr cioième caR, ~' eat
en un m?t s~u1ement la Aanct i on de l'illpj.n!_ 'Jn publique, En r ésumé dono procédu! e
aspez s1mpllRte ne cOl!lportant cae la ~(;.nction da l ! ~pinion publioue.
Je note enc ore que pour les ;mh"al'lCe" c;0 l onia ]es i l .hait envidagé et.
expré""éoent traité j, 'u."le c.ppl J.cation des c onventi oIl" interna tionales du ';ravaiJ.
l'ur le territ oire de~ Gol lm ies mai" ({'-le o~tte appli'cati on eRt !lubord t'l".née à U!lù
r a .ification 8pécial e de l'Et ~t ~ c:oni"a t~ur ~UJ. ap liquar a à telle ou telle c- oI on i e les ratiflcs tionR deR cO:lve~"tionR r-\\...z:CJ. ...1.t3119~ il a d 0l'L"1.é Aon adhéf1~olJ ~
Au oont"air", dan A l e oa B de pl aint a p'-'_bHCj,uol f or mat ion d'une Corc!lÜssJ_o:J.
d ' enqu6te. Cell o-01 est déBignée par le Seor étaire général de la SOû i é,é den N~
tions l'ur une liste dress ée par les Gouvernemen'ts et c.omprena:lÔ pour ohaG= b'oie
personnee repréRentEL"lt l e:: empl oyev.=-s, les en;;loyé s e-, una per" o:me l.ndépenJar.i'e.
Bien entendu oea irois pelo cIlil6A d oivent , lltre cho i~ies parmi leA pe:r-sonneP. n : app8rte~t pas aux Eta ta directe~ent intéreBséR l~:- la plainte.
..
J;-
V" ilà pour tel' aG Grib'~tions de ~_a COJ:férence. Celle-Ji, l a (;onfé::enL~';
avait d, nc à élab orer la l(g-' ~l'tioll bteluntlC'!1ala du ~rava:ù et palU' cett e él aboration i l y a'1'l it dan .. le trait é ) ui -1!l.3r-...:J :m a rticlo Rp,"cial :..' a:ticJ.tl,27 'iD
était une -.l';clcra-:;i on en neuf po int~ L"ldicl.'..lll:-.t le prot;l'amoe en quelqu9 Ul!lnièra
qui doit être soUl!lis à l'activité de la C.L'I ,. j a v ous y t'envo ie ,
Cètte CommiAsion d' enqu&
"~rappor ""
- "'-e e'tudJ.' e le pr oble' me et r e""ge
~.~.
peut aller jusqu'à indJ.~uer de ? cO!1etatat10ns et des s ~n ctions ,
J'indique ~J1fil~ qt:..P. ::." Cl'llÎér~n:~ de, Pbüadelphie de 19',4 a c. C'" ,;,l':~é et
remanié ces pr~cip\!~ géné:-a"J.x en le~ é~èn D.n'C et l t.: ~ augmentont (; onsid Érable r.len~.
CI
•
~a fâohoUB<1 expérien.:>e dal' sanotions pr opo sées par la S.D ,N. vutTe 1-::
't a lié au sujet 'le ._ :Ethiopie a été une expérience telle qua vr a i ;;en~ ,lu bl c __ L:l L
n'est '!i'Uilro -PQ l'sible dit.dme ttro que la mllme s olution SOH :cepTise pour èr,,, ~ _:t~ons Po~, viü1atiDn d~ Cbnvention Internationale du Tra va il,
1)
\..~ l'a l-'I-l~(~at.lc;. nor.al~ c. ; ~t le f UI:l,- \'..X ? ~7, i..cl~ 406 qui 8 ~ Ù011..l1oj
le. r :&l :} i l est ditJ I,Cè.::.(.\'.:: cleF ~uCl~7' .... q ~'0_16ag<.J à 1-r;1R(3!r,a~ 'lU Bu.re8i': L"1.1:emutior..sl da TrE.vail \r:-~ :-a:: J\.. :.-t E!:tl"r~el R~ : .~- rl~ RU:. ~~ .:'ri9C ~: pa:" 1:.'_1 J.l'ur i...~~ tt "?.;
à exéoutio!l l .... 3 c c.!1 ç=~t~·~\::'~· "- ...x'1.uf:!.lJ"; ~! 'e. ad:...~rL'>i~
.
. C f-. ~ raI,po r':ip. ~o?oi:~t r~.i-:.géfi n(')'Ql." :[:. il ~.4J ~.r.Ji<:· -_~..: ~ r i. e Cc ~ .... ..;ù Ù:.n dr ll.-·
n1.8tratl.On et dev:'·')(~ t <,.r" lt ;'j'.i r l~s iJ=~( i.·,l 1 ~- è.·r n- ~'df. ~-. t g 18 '1 .. .:.-:: .... 1~ D:i '. ç ....
teur préRentera ua :-e."',L::' de cc':' r~IPc;-"":~ a 1;.. l'.J,:.s J.;::rc c.1-.!O ::~".e ,:!P.t.~J ".~ d G: .L.'l CL7~
.
férence. bL.'lB :i don'" è i 3;xr :"f- 11~:"tÜ· 2.8 l/)(j:. :':l~p;'"':-' l'" :.... ~p~~ ~ a,x,: d ... ;f vr ,Jnl,.~ ::S- c t'';:~
ayant ratif~'§ 9t :'~~·f;~' ~ ( a,'. D-,!,o ct ev-- ê . : b . I .. T, ~~!.~l~n d'9~ rüi-'I ,L_- __ J.; ~'.13 .1.(,:-:
s;atS. 8 y ant rat1fl~..:9~ U!l ~~~~I{ :\ e~"<7"' ~ o,·t.:.i l··L!~ej. - p' jA F' .t>pvr -. G~rlf:: d) Jtt
l artl.cle 408~ 301L:..LR )'J"'{ ~'_J _:--·.!'"cl\.:..•)ll.· C~ l G.):-;:.. ~."!.~A.;l'·
,
nale du t:-avaU.
(
(.1J"\.'llu r, ... cn
..,...",.,._" (
' -t
J.. ..... _ u ~ t. ....
~
'm
llUc.ur.. tex-~e !l8 vi~e exp~eE"éml3ut c,eR s c.nctione, mais ù 1après les t:;-~v"-ù.",,::
préparat Oire s, on avait aJmis que 'Jas sanotions po=raiont être d; c.r dre Éccn,-,'-'.'.-que: int erdic.tion ùe transport, boyoottage, etc.,. appliQuées apr ~~ be au~ ~~p dn
délais. En faH n n fy a pas eu de plainte officielle e-b à rr:a o oru:aiF" '-,n~t :'C-'C'.,
procédure nia pas été appelée à sa développer.
d ) ~n mot enfin des nfl!lct;.onR d.:o~ d~cisi 'lD s de la é oni é rer.os Le I.llécn.nieme de~ f'c-"lcticna C. JwlX -Me de,lX-JlY-potbè~",: d ' ll1le pari, l ~plica ti cn n or mal e de l a
conventiC'n intarnaticn31e du t~a...c il e-, d' aut."e ~.l'rt l a. "iol a tion de la c ,_n-van't ion.
2) i l r.2 fa'lt rnai.1 .ten3. ·.~: .t.T"I!" c. ~:.l "'e 1_',. ",-i_ ~'·-la·-~:,,·\·
. I ~ l_ "~
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105
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J en.' a=ai f:L--:i avcç;, l~' toni:é;rence offi oie11e annue]le a!1 ;JTécbar.' -:~
\l."l texte paft%'ulieT du tra i~é dtâcide itue la Confér ence Offici elle anmie.LJ ~ -.l __
se tenir au .'~ H, ge de l' O.I.T, par cons é'quent ' I'!l f a U à GenèYe'; e-; ,çue c" 9!1d,-,,,:
cett e r èga.e;-a "été éqo rt ée à (leux r e pri~es d' a!'ord a'can't 19)9 ut- e~Bu.1.t~ >""da"l:
la pÉri oqe de guerr:e 1939-1\5,
; :
"
-·
Les' deux pr flmi ère s excel'tions avant 1939 c onca.rn er_t l a ~hfé:ren(;9 de
Washingt on 1919 e t la Conf éT~nc e de Gè!l.e " 1.920 . La première', W4'ohington 1519 ",
eXj,Jliqua par le fal'" qu'on ayait '{oulu, alars que l es Et a t~-Uni~ ne fa i~a i a n t
point enc ore pe:.-t i ~ ni de la , S,D ,N, ni de l' O.I.T" mettr e cette l eçon de cè'loses
,s oue les ye= de l t Amér ique et de " bméric·OIina. L' a u.trEl est ' una, Eat isfac-'; i on morale donnée 'à l'It alb qui a-rait J'ar dentes prnt0ntions dans le domaine ma::iti:r:e
et c'étajent de teUea question. 'lui ét a ient à l' ordre du j our d'e l a C onférenc~
dè'1920.
par les
;."1.
1
1"-,.-7:1.,
.:;.:..t. .~ ,
... ~~~
J
La deuxième fé , i~ e~t marqu~e por l as évènencntR de guerre; les Conférences ùe New-J ork 191\2 et ph,Jndelphie 1944 ont ét é tcnuen pour de R r a isons prat! ,q uel' aux Et at,,- Ur.i.s, lCl Cor..f&rence de Pa:;:-is Oct obTe 19-15 éta it au~si une excep'tion moti-vùe pa:~ d,,~ r" iil on~ a!l310g'c19R '
Vo ilà, l' e~F;;.cJ'I iel :1ur le ùo ux1.è,ne rouage \ l a Conférence Uffl0ie lle arû1uelle.
�1 C6
-
,::!~~~~u!d~rni~~cr~1~i~e:~u~n~u~Bur~;,e~a
~u~In~t~e~r8n~a;t~i~on;mal!.!:.....!dO,!u~T~r:!
a:.;v!,;a~il~-'():.!n"--'a"'b::Ic..!·~oI.G~é
3°- .!'ls~
on" en e
.
1
If:: B.I.T .- Cel ui-oi c Ul:lporte lui-m6me deux organ1amos
l e C on.~ e il d ' ad miniatra tion,
- et l e ~,l.T. proprement dit.
)L
il d ' Adm1nü.tration, danll.l'a oonatitution t out au mOins, a
de s t ext e " de 1918, réviAion.opér~e en 1922 et appli_
.~uéa
~ 1, en 1935,
J
l
i
.~
t
a
é dans un ~lurgi"aament
du n ombre
e e a l'Uv!! no i è ll ement o cn~iat
'
T
de ll cel:lbre R o omp0 Aant le Cons e il d 'admin i ~t ratic n du B.l ••
107
.I. r tiolo 395 : "le: pers onn"l du B·, LT . s era choisi par le Dire ct e ur ; l e
choix devra port er danA t oute la me Aur" du PORR i'ùla , avec l e Rouei c: ' ott e!lir l .~
me ill eur r cn denent Bur de R
Ronnee de d iffér "nt es r.ationalitéA, un certa in n e _
ore depers onnea s er ont de s fper
emmes."
C
~ . ~ ll ~b 'e~ j~~:' r évision
L~ t ext e a ctuel , l ' a rt :'cl e 398, e Elt l e auivant; "le B.I.T. /lera placé
s (\U.~ l a dir e cti on d".l C cn~e il d l ad ministra t it'n oompo llé de 32 perllonne e, 16 r epr 6"entant .' l es /," · r .... ·. n"·"".él!l\s,8 représentant les patrons et 8 repré/lentant les ou-
vr!e~6.
E- opo JO ~t o ro.t ~
t
é
n omm Il par
10/1 m ",brel' - en ten1ez k UJ our" lell Et n ta - dont l'importa noe indUlltri ollo ell ~
l a "luI' c cnl'i1ér6ble et 8 /ler ent nclMlée " parmi 1eR membreR dt lligné ll 1:1 o ~ t etfe t
par l e " él çgué" g0Uverncmentaux à l a ConfÉr encep exclusion f a it e d e" del éguéa
de" B menbre " BU" r~~"ic nnairù " .
SUr l e I' 16 p~:;'fI ~r.nB/I t'epréMntant l e a gouve rne nents 8 ~ e ron
Sur l e " 1 6 membre" . r ': fl ent 611 6 dCl ive n,j lltre de,. Eteta oxtra-européena".
Cc nouveau t ext e ~ 1 ox rJ.1Q.ue pnr le,. deux oOMid6r ·,tioruo /luivantBIII primitiverrent il n'y avait que 2 ~ menère " a u Conlleil d ' a dminil1tra tir,n et pal' oon/l équeni
12 r eITLflentt:nt le" s ' uvernomentA. Le" Bt a t,. trouvaient, puillque 0' était. par 0 00I t a tion quo CO" ùé l~gué" g~vcrn e mentnux ( t a i ent ohoi"is,que ln plaoe n' ~ t a it
pa" UIIP CZ srande et on a él a rgi le nClobro. Dl autra .~rt dana le~ ohoix qui uva i ant
.:té f aitR pour l a p'.t' elLi ~ r e oa t 68<'rio loI' Eta t,. ox otiquell, a utrtR quo le" Etata
ourtJtGenl' n: e.~ien~ l'Clint tri uv6 l a r l a~e l'uffil,ante, o'o"t ene ore pour leur fui~
re ; l a oe qu ' n a aU&lCI1té l e n ombr a da" IJot:.broa et d':oirlé que "ur le" 16 t:l9 l'ilbraa
gcuverne~entaUT. 6 ùevralent Otre cbl igat oirement doa Et ats oxtra-our?péens. Quao7,
aux autruI' re:Jré aantanta l ;alin(\a if nella dit que "le I! PQraonnes repr o"entant lea
pntr·'n n <.t le~ ,-"r"cnneP. r eFr ': l'tnta.nt le" cuvriera l'uront élues re "Jleo~ïvoC\en:
plI' Ica délégubs patr=ux ot par le" dél.'guÉa ouvrbrfl Il l a Cùnférenoc." D' ou
ùeux re ..r é l'e!1t an~ 9 de I' .atrcM e t deux r epr é l'ent antl' J os ouvrier" devront appart e ~
nir à deI! Eta ts extro-t.1.:l'opée!ls .
En oe qui c cnccrne pe ll a ttributi cns le Conlleil d ' ~ ù miniatrati on dan" 1108
8Gnnoe a - ellel' Runt g6cér a l ement tr' a ~t.iellell et ~e ti enne nt dana l'une que locnque des grE:nde 3 C8l-it::l e s e ur op~enneB , a oomne a ttribution d 'une part do pc'. ,
par er l' o. ' ~c du j eur de l a Cr nf( r enc e officielle annu ell e , SOUa r é se~e de l' apJ:r " bati':>n de cet oro:::-e du j our par la COnfér ence, et d ' a utre part d ' exercer ~ on
crmtrtll e et sa eurve i1l 31lce sur l' a ctivité du Bureau pr opr ement d H.
b ) .~BO : !:'; '1!Ldeux~(,!"B_ lieu jLl_i_~tude du Bureau l'r oprenant dit. Le tune
du tr,, !t ~ 1e V" r p.a1.11es esT. a ~"ez l a c, ni'<.U9, 3 articles dont voioi ll ana ly~e et
l e c t..Z!l:er:tairE: •
•.rtic:e 394 1 !'t::: DiT~ct eur sera pl a c é i l a tllt e du B.I.T .) i l SL;:a Jési cr.é
p r le C, nBe il ~ ' udrnbistrat i on de qui il r eçoit " e 3 instruc;t i ùns) vis-' -7j", de
qui il ,,_ra rC B<q! s'';~e de l a b(·~l.'l e Olarcho ùu Bureau a infOi que ùe l' ex é(Jul_i n '~ e
t fJUt d3 1"" autr~' t'lchg~ qu i au;-' nt pu lui ê tre c onIiée s. 1I a lin éa 2 1 "Le DirdC t eur ou ~"n PUl-! : ";az.c a~~i5 t crG!lt à t cut e a l es oéan(.e a.N
Enfin
dH
tia n" s or
ont l!
en a rticl
somme e l 3':16 nous
.
L Rtë:' ' .9 S a t tribut:i.Ons du Conse .ll: Ce " att.l.bu .•
'.
9S S1U.van' es: at tribut~on de documenta tion, r éol."lii' t '.·lt ce
~ui c onc erne l a l eg1s1ation into=nation ale du trs vB11 e t deuxièmement étudier et
pr e01fOe r c att e d0cument a tion "'Jr l es qh c stc:.c'ns miRes à l' o=dre p'''' j our de l a Con. ,
térenoe. Enf1n publier l es doo·)mont atio!'.8 dom il S i agi ~.
.
Dernier a lin éa: "d'une man iè=e gér,éxa l ô il aura t out autre pouvoir et
f oncti oI\ que l a Confér ence j 'ogur a à r-r op s de l u i at tribuer."
.
En ce qui conc erne l e sièG3 d~ B.l,T . le ~exta dit que l e siège s er a l e
siege,de l a ,s. D. N., et en fan , l e B,I.T ,·" fonc t i cnné de,puis 1 91 9 j'.lSqu'en 1941
à Ge.n e ve . C e st devant l u g'.terre, à l a f'u!te dcl3 h()~tilitéA qu' il a ét é partiel"lement tranllp,ort é à Montréal , a u Canada.
.
~~ po int d~ ~ into:n2 ~l y a ~u plusio~~~ moù 1f~cationR et re~iementB,
l a denner e o o~stüut10!'. eA, une c""~titution ae~az s oupl e en dire ction, ell e oompr end à peu pr e s t outeH 1 9 ~ pO" sIbi) itén o ' e.'JEc,n ct d la ttr iL"'l'bions.
Je t er n iner ai cos d .svel op'p"mUl t. "
s éries de .pr obl ème s 1
S14
:~ ; 0 , 2:. or "t BSA or ganismes par deux
0
le l)roQl ~me des fra h,
c eux t ouchF\.nt l a r évislcm.,
l - le pr nbl i;me de ~ f rùs: .lèS dispo"itjons conce;:-na ,.t l es fra is, article
.399 du Tra it é de Ver"aillep , f n"",, .1l! àé"o;-t ~nt:'a ~.es fra l " à l a charge de l'O.I.T.
a t l e s fra is à l a cha.rge d~ cha'-!t~c E·~é..t .. j rt içlt';) ~~ :;. Ilchaoun de s membre s payera
l e s fra is de v oyage et de Béjo'1J: de A:? Coél ég-ola ct ,'~ S~R ccn Ae illen, tec lmiques ."
et deuxièmement "t cus l es at:.treA fra:~6 GU B. ToT., t:es "esB i ons de l a Confér eno e Ot'.
de ce ll e R du Conse il d' adrnL.,j (ltI~ c.".on ,f''3Tont rem·~ourp. é,' au Di r e cteur par l e Secrét a ire gén ér a l de la S. D.lf. , s ur le bud jd de la S .D.N.;'
2) En ce 'lui c c<wern e la questi ):] de l a r6viHi~n, je n ot erai qU'il était
" prudent pUiRqU ' on alla H ùanB le neuf e>, que l ?..on pren s it de s di9po si tions entièrement ino onnues de r é Rerver en gaelque tnan::.èr 3 tma ecu papû de sfiret é pour per mettre de modifie r ce qui pou.r a i ~ ~t re '. ",odii:t~, sel o'1 l e~ l eçon s de l' ex périence.
A c et égar d l a r évis10Yl de .l text e s oO:lstit"tbnnel B est s oumise à trois
cr-nditione suivant e s ! le vota par la Cûn.férer..:o , .:tcq,u, c; à la ca j orit é de s deuz
tiere deR v oix deA déléguéfl pr f'::.::..it .. , '~c, f:;]. y Do l i~ '1 'le l.~atifj.Ol· sur tel ou t el
PO int .
- la r at i j' 4.cm"G"!'"'ll
le Conse il de l n S.D.N.
).~ !.- l (.~
Etatn
ÜC:l t
le~
r ep:résen"tants f ormeny
- l a r a b.i..f'::'oation J.a~ J.~R "troi5 ~IJnrt A de~ membr e ~ d G l n S . D.N ..
;
�- Ecopo Doct or at _
1 08
!!O~a ~:~~pr; i~nt~la
du tt~~vail, s i~ée par plus de deux Etat", po ~~ J e ,rL'~ ~ ~
o e en ma ~ere d ' acc~dentA du tra i l
auron t r a tifié l ad it C
t
va
en ce sene que 1 "'- Jé.y., ,,-J,l
e onven i on de 1 925 s' engan-en'· . d
"
autre s pay s ayant r a tif i é l' "
,
" ,a onne r a= na-.;!.e:n'c.. " '
pour l' applica t io d l l ~ga lit é de t~a lt ement avec l et:!'s m:.tion"-1lX ' Tr','h,
"'• i on l e gouvernement
n ef an
a églsla
i ;" ' ; ' 00 - ' i ' tion n at lOnal e, En conformit é a'leo c u'c
~
- .,-- .t d
r ça s a pluaie urs r epri Res en 1 928 et 1 929 pub l ':! J a' , )',
e e a pay a ayant r a tifié l adite Convent i on ad' , d"
,. -, r égime de l ' égalit é d t ' t
t
,
e o ~ e que de!Jo r~ i c ce EeraH ~,J
par Ruit e de l a r a t ,/
~~~ emen \(ui s' appliquer a it. Ains i d ,me at:.t OllUt::..~ue en,
l'l e tr ouve ét a blie ~ t ,::.ca 1 10n de l a , ConYe~h on de :,925 1 8 r égirue de la !'''cii'rocJ.';~
en r e es pays aJ.gnat a ::.res de l ad it e c onventi on,
c , nd::' tiens eXl,t iq'l9 C('=",n t ,,'\. pn=quo i la r CVlLe s impl e bncncé de C8 ~ .
,
d'adminis'Gratiün V Gi c" en 1922 na l'U a b nut t"
.nAeil
sion f\ur l a c ompo Aitic,n u C,'
' en 1 935 . i l f a ut un t Ol'll'A "s~ez l r-b', t reizo m g en l'
et entr~ r en viguour Qu
' i
, l'es diffe'rentes o . na;.ti on~ <lac n 0US uv 'ns a illA trulrqu~e 8 ,
e s pèc e , ,x- ur obtenu
.0
Je pasRe t eut de suite au deuxiè3e dévalop. eMant Clue j ; ai intit ul é
) ,):;t ..
!
B.- Résulta ts , ep)ll.'éciation crit ig1.':!l_~.t.l.!'o Jets de réf ' 1:'ele,'
1 ° _ En c e gui ornce:me _1eR r~sul t f.'oS dens lb doS,-eloPlomon+ de la l ég ~s
l etion int erna ticnale du tl'avd il il. l' l.eurs pI Ésan ,o, l ù de.rr.~,~r : npfoI,t du Di·r e cte ur publié t out r écemme::J.t è la fin e '-945 ct ".~ç,~ e'1 1946,,: ." r ojlc s de la
C,onfér e nce internat i r nal e de Par i e d:lctrbre19,5,a~c'J"o le Oh1l1:-:--3 :: " 67 ~ nn
ventionA int ernet i onel è e dtl tra';O.:L, ct uni! eL~qu=t'1}.:l;; de 'tBc C'mmon Ja, i 0nF cl ab
r ées par l a Conf ér ence a nnuelle.
?el a , S' o?po ~a i'u à l a r éc i pro oit é di pl omat illue oui n e fai ~ait j.nte~"enj ',
ce 11 e-cl.. qu apre
-4.
Jt '
...
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a un. . . r a.l. (:. Cetlle s ol 'J.t i on don.l1 ai t liyu à d f as:1ez
nC !!l1-'r~ u,;:t" .. ~ic
o uss~ ()ns e
un a rr ê~ d l C ,
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v
,, ~ ~ ~t a it a insi -;alaM c ~ , -~ , ou~ de Ca~Ra-+; ::..on d,; 1933 a décidé que l a s ol utl on édan l '~ ' 1 t' e, a 80 ne Cl -e l a r eGJ.)Jroo2t e A~.:,nt :lUt omat i'l.U9ment ét a tl::."
A e n r e a 10flS r eElpec.-tl'le" .
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#
Le pr oblème
l'le po se de "a«
, l
'
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- m~me man <.
~û _ e ,,0'''-"'
e~ autres a9Ru:ra."l~eR: v:..ei.èv :;Z:ir:a~ad:la , l.nV~l ~d J.teo, ~our
pa:r:c r j ' ava~~ jadis oont2E;;.te,
j8 re~1t e I fad_
.
e ce tt e r e o J.proci ,,,, è ipl om"i,lCl"~J aRoez ci~ngereuE>e po= nO F ir.ç ';r:~ts
pr opr e s e t pour la. Ra Ine pr u-;;i'iuo de l e réciprocit j,
l
Le n ombre de .. r atificat.::.onR nb. C!1'.lOS à ~" .. t, C(lte tl " Or,~ (,':Jre 1 :;,,5 A'Hève
è 902 en a SRez sér ieuse progresfuOn 809 en lf.l:c5 1940, 096 on J 9.: 4 et ,ela dél'an-
se 900 en Octotr e 1 945.
Si nous jet c'nA un CC'Up d; ' eil fi'lI }'en"ePlbl.e tle~ q,uesticmf' tra },tées par
l a Confér enc e Offi c i ell e annue ll e n ou s pouvon3, je crois, en iTé Acnter la ~u.bs
t ance à peu pr è s oomme suit .
"
et
r .1ns, :mdernnH e , de chOmage , heure s de tNva il , at c • • •
,
Comme i dée gén ér a l e , l'e sont, s 1.non t ou te s , (lu me ins 1 eR . lus i UlfCrtant es
et l e s plus nOClbr euae s de I' Clue stion s intér essan t 1 5. l é(;islat i 0n int ernp,ti')na l e du
travail qui ont f a it l' obj et de c onv en t i on s il'l ternc.t i .:n'lle a du tr~,va il·
_ Un deuxième groupe de c om'entions crnc:!xne l a pro t~c.tion des enf:m'~B et
de s f emne l'. Pour l e I' f el:tl!leA C' 3"t la reprl se en 2. 919 ct J. C miRe au po lnt de la
..r ohibition du travail ':0 nuit dnns l e .. indU5triJ,', d ~Jà adr:-.:'se par l a Ce!l"'e!ltion
de Berne en 1890 , prot ection de l a maternlté. Et pO'l.':' I tl ~ enfant s, fjc'(a ti on à
1 4 ana je l'lige de l 'entrée dana l! i.ndus-:de et aussi l ' "-Ilterd i cèbn du travail de
nuit .
ma
, - Un. quatrième g[,OUI;9 c ompr :?nd l e s c D!ldi~~ (lns df. travail marit:wne !1 ')mbr T'~ ..
~~R convent lon~ , r l u R d ' une è iza i.ne s ur cette tj,uestion Rp';clnl e: a~~ura.'1~,e des ca,..
,
_ Le s premièr e l' Jo s c onvent ~cns c omfre!'.nent 1 eR o on'litivnfi GU tr~vail 1
l a urée du t rava il , j cu=ée de h'lit. heU:-3 a , admise par l a Conv en t i on de VlashJ!lt,-..
t cn en 1 91 9 a ve c d'ailleurs quel CluEis è,iff icul té6 pour oHe m ,r d e n ombr uuee s r ectificationa, quest i on du r epo l' h.!bd omadaue, qu~ ,; ~icon d tl trava il de n'ù.it dnn s los
b 0ulangeries, c ~nJ iti ons de l ' hygiène et de la séc.uritd du t r avail n vT,"ze n'~ c
......
'
- Ci1lquU:mement en c.e qui c. cncerne l es 1r ob10me s dt, 'traya il c ol on i al 1
i n t er d i ction du t r avail f orc. 6 en 1 930, Con'lent l on sur 1 e reorut ement des tI ava ll_
l eura ind i gèneR e~ 1 ~3?
>
:
=
- n i'ludr ai t pour Être c ompl et aj outer
sixième gnmi'S : la 1 ég,is.1 ati o::!
C0noernant 1 0 t r avail dpn" l ! acri c LÙ t UI~ il n'y a il ce sujet (lue t r ci,. Conver. :'l '" ",
: de Gen~vo , 1 921 t sa ns impor t ance.
'
"
,.!
Je n ot e:-a i au pasAuge "~u ' cn De qui 00nCF?rn: oe'- C'''l''1v . . i.!.l r.ns de 1921 1.rj p!,,bl ùme. a ssoz nélil,at. J e oompétence a'ra i t été Aotll evé c": r és olu c omme 'loua l' al1e."
v oir.
- Apr ès l es condit i on A Ij u t l:'8.va::'l :)ar-t. ~,,='i1 i. ~T : " o'.:z ?nf nts et aux femmae
cr::.ce='l les - ", --n : 'Js aod.IIlA<;. Et en ;leut d ire que l es
J,I'Aurance s s e cia l e s aujourd :tù i ont f a i t 1 ' , ~ ~ & t de Ccr.vent i ons int e rna t if)nal e s ,
j e cit er a i parmi 1 e R plua imrA rt°r.te!l l a Con-oont:,o."l de Genève 1935 s ur l' égaHt é
de t raitement entre na tirnaur et ~t rangerB en mat~ère J la~Bur a~ce aoc i dent du
t ravail e t l e s Conventicns de Genève 1933 c n~'J:"Ilan~ li B"ura.n cG_waladt e et 1."lvalid it é et l ' J,SAurar.oe- v i eill eRse. A ce rr 0:>03 je me p'l:rmet-::~aJ. do VOU9 sj,gna~ e:r
un ~rnbl ème as ~ e7 Lfli ca'~ (lUC je ~é !l=e, V'UI plus d" clar c(, le p:rot l ème de ~a
r éo i
cit é aut omat.l.q'.;.e €:H mnJ,: i : Te Ù ~ a,:-':.1l1ent (1 1). tré1t"ê. i1. ...
,
Le jJI\lbl èmf3 ét c it le s tuvant: le B.I.T . ét a i t-il c om;?ét en'~ oui. ou n on pOUT
, r egl ~ment er l e s ,pr~ bl ème o de t r a':a il agri 001e. Au départ, au momont cie la c 2nfs ùtioll
de l , o, dr e du j our 'de l a dite Confér ence en 1921, la France a,~ i t pr i ? ~artl.e dar.s
o~ deba t pour, l a s olution négat i ve et a vai t ét é "3t'tue sur oe poin't. Et la Conv ent~ 0n G,e Genève dans s on ord:re du j oux pui s dana l ' él a b or a ti on de ce~ tJ: cia C0r"bnt i on s ava it mont r é qu'ell e s ' estimai t c ompéten te. Le France ava i t por té ~ 'affê::.r e
devant l a Coux da Just i ce internat i onal e du 'l'r a va il Qui en 1922 aya j t dé ci1é c'J.ù
l a COnfér en oe éta i t oompét ente. Ls texte fr ançaie et l e texte anglais, l 'un et
l' autre Auiv&nt l' uX' r <3 DSion d i pl omatiqu,,-aJmiEl-L1"""'-~"'-.lajGn9:J..L 3.e C,9A t"x- '
: e s, ·maü. s i l e t exte français 1jI0 parl e Clue de l ' il'lrlustr i à et semble ù0nna~ :ra i .. an
a l' appr é c i a tion f r ançaise , l e texte anglaie pon e l e mot ~ )-'lduBtry " ~ui _ c."l il,,"gl[.,ts
engl obe t out e a ctivité 'éo on ooiq'J.e, industr iell e, a,;-,r;c ol e et ûornnlerc ial s c Il'apr J s
oe t ext e an g l ais on pouva i t d onc l ég ltimem.. nt ocns:i.dére::..' I f> Conf ér enoe i':lternntit nr-t l e du t r '1 vail c. 0ül:le oonpétenoe e]1 q Ud~ tiùns Ja nct.i ::-t. a5:'~lGL 1 .;,. du t :r8vn:G "
Jusqu' en 1 925 le s er '; de~ cu-rrj 8u ';-;;:':mge!', au l-'" inç de vuo acc id e~ts du
trava il ava it- ét é r églé par l on ;rait é ~ b':'la',Lraux, 'ldci qu 1en 1 925 Ulle Cnnven-
Vo i l à g.L~ O Flf:1 0 modo l es :r éB ul tn t.fI, j loj r ut erni. à (;0 3 J""rs-..ùta1.c G (1!J.c &r...l~~n-~. l'.;:::
o()n Réque n ces irJ.t ernationo.l es du t-rave. ll l.4aG uel1tG.:n o doJ tri.J.l t és <1e t .r8v.:l i1. ;'i"' :..
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V ' l à una vue un "eu sommaire ma is en t out oa s e:z:a c.e, _ J e l e s pere, e A r e A . at.
par
et
Confér ence
c~~enus
l' o .l~T.
~a
Of~icielle annue~le .
Pour l a cr i tiqu e il y a plusieur s opini cne en pr ":s eno e , j e v ')udr ais
le s rap;:ort er et l e s aprr éoier ,
V " U2
.,
a) U~e pr emièr e 0!,l.nl.C'Il peut €\tre qualifiée d ' opini on ou de thè se 0rt.~-~-'!t:
t e e t t endr a it à f a ire croira qua l' oeUVI'e de la l égi sla ti on int erna t1'Jn al e uU.
travail e st à peu ?r~ s achevée a uj ourd 'hui. Pour justifier catt e manièr e de v r ir
tr td a a r guo.ents Ront mi s en avantl
e Ccnventi one él a bor ée s'
67,
ce qui eAt dé j à t r è s j 0J ~,
l
l e nc mbre
2
l e n ombr e de s payA f a iAa nt rartie de l' O.I.T. I 50, oe qui e s t al'ro6
111 -
r.,
- ce s I nt s l. e s Etat A l a s mo inA 1mporta ni; 1l q:.d or..t dOl'n é le" ::-at i Ï:'cat_
l e s plus2. nl)mbreufl~
ce 0 < ni: les Conven t i ons l e s ma in " imjJOr ~nnte3, l e3 p:'ue snoù i.n&o Ç.'.lJ
ont r e çu).l as ra-t i fioation~ l a s plus n om1Jr eu 9aa ,
Lea adv er sair e" ut ilis ent oe dc.L'c~lllent qui e st un t ablùau par a i e 3<.nt il 1..'1.•
: cr ;a:l eF. a,, ~ez eAp1lcé a , 2 f uis par an, intitul é' " P:-Og!'C,B de • .cat i L .caticn e'; 0:1;
l.ns ar e d~z:s l e s Inf or mat i ons Aoc i a l e s. Le a lignea hor i zontal e s me tt eDt en é-,rider...c e l e " r eElul-:a ta de s ratif'."at i ons par paye et les l i.:;ne e -rertical es 1,, 9 r ésult at s des r a tl.fl.C'at l.onR ;,dI' Cony~n ti ons ,
Repr enons l 'argtl'llentat t on de ~e": ta thèae
1
10- 1 (; Pt..rti'i.; nombre de~ rat i ficatioDR. Si nous ' rencn3 le t nt al Jeo Cc:..vention s , 67 , à rat1fier par 50 Et a ts cela n ous f al. ' lu mOlhù de 6,700 " ci'.
3· 350 r atifioat i ons à ob canir, or sur ce' 3.500 ratHicatiün3 il obtem_~ cm en a
à 1.' h~ur.3 aduelle 'èU8 900 l eA ratification " ob·'e:c.ue~ ne re1---r(scnt e"t o",e :i. e
qua ::-t ae ul el1"-'nt des ratif i cat i o!1s à obt enl.:,o
-
t~ ut a ~ ~e z o ~sidéra ble .
l e t r " A grand nombre de s pr obl;'oe A a b ür dé A, l a 1 1u~
part des ~ue Rti cnB de l égisla ti r n L~t ernaticnal e pû Asiùl e a ont f a it l ' Gb j et dan s
l e s v ingt année s qui Aui virent l e A deux guerre!' de Conven ·tion int ernati onal e s da
Travail .
3 - enfi"'l et
S-.....
-t 0Ut
Que l'anse a u 1 int de vue ori tique de cet t e pr enucr e mani~re de ~', ir 7
Poil.:' !!lB
't je ne l a t rI LIVe pa s a coe,.t a ble pour l e A troia r a isuns suivant"" qUl
r é n jen~ 'l\J.X argu men~ 8 .I... réc édente :
1 - l e n 0cb=e de~ C, nve ntiona, 67 c omme n ua l e d i~ionB , Le R nuteuI R de
c et a =gu,ment en emrl cy~nt l e mot de ocnventi0n a u lie u de d ire ~r( j et8 dE: c nventi n5 c JIlI'-..Ei;t"n~ un ùerreur grave qui enta che l a val e ur de l eur a;(guoen b Su:::
ce .. ~r"j~ta i l en 'J,·t quelq'~e s una, 5 ou 6, qui n ' <.. nt paA " nc or e ét .; r~tj,fiés
e't qui :le s~t :lUc.Ullem·. . nt en 8.1.. plioatiçn o
2 - Dsu:z:i~we argt~~t tiré du n ombre de A ,/ly e aJhér entA à l' O.I . T ., cet
ar guoe-.t né~ib'e une j:.C ~ 1te n oto, q'J.i ét a it en que10uo = 1è r e de s~yle, pubJ J.ée
den .. l es t nbl ee ux q'~e f a i Rait par a Ure , plua dej>UiE la ~;uerre, régul ièr emer.-" 19
B.I.T.
''Pr''bT ;' S de A ratifica ti ons" e t aui ét a it l a Auivan+e : "Le B. I.T . n'a reçu de A Et a -;s puiv:lnt. , mpobr e s de l' Orga:Îisme a ucune inf('rmati0n offi oiel:. e qi!'.
puiaRe fi go-er dans l e t a>l eau ci-c ,mtre : Br ] l.vi.~, Equat e ur , e tc .• , en t .1h "e,.t
Et'3.~a. ll Ce s Et ::~8 f ui saient bien partie de l 'O? !.:, . matA n 'ave.i e nt j uma ia èC'1né
de l eurs n cuve U ",,, . E'; puis aueAi il ne f a it pas oubli er qu ' il y a v nit c e r h:i.ns
ét~ts, c):nme l a RU9Ria , Qui a l-rè.fI av oir f ait !llomentanémer..t lnrt i e de l' 0,l-T. 1 ; ....
vait a bandollné ~!1 oêmé t~mr s q'~ l a S.D.N ,
Ce tt" :;r e ru.?' .. e t hè Ee ne me par n1t pas t u t à f al.'O a c ce, t a bl e .
b) Jh,- s'!.~'l'B!.:i;!:lint_e gui t end à diminuer , à min itniAer l' oe uvre de 1 IO.LT.
en metta nt en avant qu e !
d ir~
l.
le
infime,
!1cm~r e
GeR r a tJîica tiona
e~t
v ér it abl elllûnt inauffiA 'int
2 .- Si n O'le noua repo=t cl1A au tabl eau. 1-l'écédenl !1'YJ.8 ~ (f1l 8"a : :te que Cu
aoni;' de s ;:ays s eoùndal.reti, t ols que l e Par agay , qui arrj:'ren'~ en 1,lL3 arc:; '''''1 t u...
t a l de 30 ~·atif)."ilt ibns, égale1ll9l1 t euoora l ' Espagne a'-a" .51, ra'~if~ç~tj ,);:l", e '~c .,
3.,- Et enîin 5 ~ noue r.-r e!"lOna les ûhiffrr.€t maxJ.ma da rai, 2i i c;at i o:lS l ', .. '.
c ·)natn t ()nf;
Co:-,ve!1t i on
un Imxi=
l ' o cc:!. ~·d. ~
qUE ue SO!l~ dos Conventions égal oment sec c'ndaj:e s GoIi.:ne pa:- cxe " 1.. .. ~
::m r l ' ind Ï-cation deA poi ds des gr os "oh .. ·t"c'\ns pG.' t(~ I;.ui an iT .c.' .de 38 rat.i.flcatiGn s , (j ' est ~l ors pour l ua pn.;: ~ :tsa"fi dé :2"" .. '~'._.
de sc l;CusBer:l
Relreno:n~ du po:L~t de vue crit ique cette arb'u.J1len latitln e:: ....,., l(,-s C.J ~.
en peut dégager . A mon sene l e A trQis ar gumentq, enc ore q:.!e =C;JOs"-n'; :"L- :"1'
ari thrr,.:tiqU8 :u-,:;on t e~tabl e 1 s ont falL'l:.
J.) LeR par·tiaana de l a thèse pz- étende!1t qu : '.!rl. qU.:l7t seuJ. ·JW9.:r: d~F. ::'.l;;i:'- ... _
cation:l il é'~é ob·~enu , e n p:r'ooédent a insi les partia'1.:lE: de c';) ~te op:tnJ. cn B~ <lffC.! ,:L ...
Four des d O= € 9 R 1:!1 peu ohiméri.ql!9A , ei; v oi ci pourquoi ~ PbUt •.Oll l e '- d •. ,lE.!: èv, S; l :. ~
at tendent l a r"tific::.tirm d';me di zains de c onvention~ 9x i etentcs 8:cr 1.sc ~.l' .. S'o
tians ma.r itima8 de paya qui , O, flA 9 Z nombr eux à. l a surla(.e ·'::',1 gl o~e, ""le possàùE-:-\~:
I-ua de m2.r.L.l1e? ~m~ oUlJst i on et mOme r éponse pour les ccnvont i ons i il~y (':1 a '~roiP îl
qui cOn0ernent le t râ,ail col on ial, l es rays qui n;ont pas de c ol oniea ne V ,JUdront ja·~.a is ra tifier leB c onve!1'~ ion s c cmcer..ant 1 0 t r ava il oul onial Il Y a donc de ce "he f de. a bat tements à r éeliea::- par r6PpoI~~ à C9 n ?lll' r C3
de 3, 500 r-at i fiQations .. déalae à ob tenü', pmu ma pa ..t il y a=a!t a peu p:;:etl .~
millier d<l ratlfi ~a b on s à déo ompte:t' qui n I L-l tervi endl'or.t jama h . C' es'c dO!<G
2,500 r'.~if1o!lt i.0!19 (- ui ~ ont à o:· tenir . Or l a r r op<'TtJ.on c \.,a~p.! 900 paT r apport
à 2.500 cela r ODr é qe;;t e un peu pl ua du ti e=e deR rat i fi.ca h o!18 il. c, j our acq'J.iC~8.
2) M~m~
'" r~ •• '<:"'~r~e ·"'1 ce oui c onceI'!le l a lec.t"Urs 7enjancieuse fait ~ pou..::' mo!'l.tre::- çue ce ~ .J!n J.()P, pt ~ l. t a rayE 'lui. on, le phs ra~~Ïié, El. ~o~ ~;I'.o"e l:~ .
grande ""ys ::Wuo -( ""l,"ona Ç,_.€ pour la Frar.cs e t l~ ',l8!:d" :ard.aG.. e L I ee 6 0~. d:l
mGme or d:':il, tTr,.. o si; U'lU l/)\!~ l.a Fra.'lce et pour l ' ,:![.J.Jtar re égaJ cmen, , donc
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"':,it ~ rat.!.f:l ':'ll"~j..n:l1J sur les quantit É: B de c olis
-~ ~ .
l r urd a trans iortés vienn2!1. cn ~r~mi ~re l i&n3 ~ls il n ~ en ~ a t pas mo ~a vrai
.Je
1-''1.r c· nV7è nt i '1r~]
-
"
-"
~ iml rt'Uloe, ~"l :!.e qu:. por te l e num~ r o 1 6, aur
qu'une o0nvent,i c:: Ie n .LCUJ.1u~'e~n .... 1ac" 'dant du travail , e at égal ement elle aU Rl 'é;"'lit é de tra ':'temeut en :nln ~ero '"
_•
l
-'-ouJ_!)i
r dire n'.l'
si .,de 33 . c' e l't donc un" orre'oU' ce
.
"- 11 n ' y a (J,ue les convent i ons
anodinea qui ont ét é ~a-t ~ : i-ees ~
Pour toutE" O €~ o~ p idér3tions Je n;es~ ~~e po~t que la thège Il oit f ondée.
Cf e s t q :)nc à. \!!le ~ r\J ~ sièIIlf' _('!!C.lU9.'.:~ plutl =éa~_};..6te y"uI L~ ::âut ,arrive"t" "J
ava it s;.lns dout e beaucoup à fai,re et on a dé j à beau ooup fa .. t ma ~a i l r este
eno~re de ~uoi t=avai:ler pour Je dév~loppRmant da Jal égi al a tion interna tionale
J u trava il .
il
TI y ava:;.': bea ucot:p ,t f a!.r " et on a ~ é ji:. beaucou p fa l.t~ Ai nOUA pr en ionB
par exempl E' ce qu' O~l a ppelle 'ét at des rat:Lfi~a1;i onR et, Ai nous oompari on s ce B
r atifica tions à la sHua tioll ::0 1906 100 \lEl \drr i~ll fl liuS l a ai.tuaticn a changé et
noua pou..-rio!ls m9tt.:-e .. n ra) ;,e r le rOl o de ~ ":,:>inion :;J'.lbl i que qu i 9St de plue en
plus granite en l a nEothre,
De ~me il re f.t e ce auco~~ à fe ~ re et l ' O- I-T- en a l a lOotion trè e exa cte ,
i l n'y a que J e l:t.,e le rap?0r ~ Ii'~ Di::: aé ou:;: X''J..c 1945 PO'l.!' A; en r en d.rp. c cmp~e .,
Je c:!..t erai l a -}()S.:..t:. o~ U.r~ r z (.:.:..r i .,;l.:. ~~ .~,- -~ a F- ance dans ce pr oblè ::ne j à
l' é poq\!6 où R.(\\t-mù~cl. .fO ~c -;= é é . t.l.~ a u }::.u.v 1r e C;8 ë;u l:,; ur.. J'.:.:r: i ste c:nva .i.."'lCU e t :J.
ava i t e A58.yé à' û ~~rt ~ ~ à c !.. ;rr .:: lè;:!9 è..e6 ra';~ i:L.u~iiorla to u te AB AGl e!1(;e de j \1:'!tr
c onsult e pem ~~~ . . '1.."'1 ICJ'.. 1.70P f O::"ID.li :; ~ e e:: l e. q ù.~ '; -; ,l.O~
nos con sti-cù..t -... Q':l~ .... Tl V1.gu.eur è. C.p""~ E lC7 5 ~ùc i è ~:':"'D n ':; q"J.e leB tr ~i"\~~ 9 l.nt ~-:--~·
na tion aux de'7Rl] !l"":;i !t "';;re :1 .. :....Jl:!s :.. Ii ~ .. '; ).j;) d.e c Cr E~b:'..3C, -~ ru.i-: é 5 intcr!latiO~.aUJ".
maiA pa.R l es p=oj ç;.t :, dt: .: '".--9:] ':.ior:~
Par un pTcd 10{ ~.~; [1 d '),~ é l fga,:,_ ~; il E::. :!.la t ro·~vc= u..'I1. p... ti·~ payr: 7 ::i û:n,
\ l a Bel gique, et Gen CI'l"}.·;· . . . ··e :. ~o yet i-t: pç:.y r. ~n tm1.i.é de t ""~"ral.l aux l n quest ion
en coura r epro -..liB! 127 L-: ~Y-'i;e_ 30 :: a CO:;'./~U t .... O~l i '" 2"ry..l.atiùr .. a le ] q1Ji duva :-:.t êtr e
r atifié p:u' le fu r le.iIp'::'..i; f!":'T' Ç~ :!.. 5 e-t f ~:!'-; d d l a ~ Jg;:ln tom..; de c e s ~raité B ;' i.l a t ér8UI
a vec l a Belgi q'..:.s ~ \,~:"'--'; :1 1..t _.U ?" r l\,.:&l?n-r ~:>:. pJ U8 1.!.:1 9To j e:.: na je Q."'l \f,J.cl.-;able
tra it é internc.~ .or.;!l P-e- ... . 4..::,oc,")':.r -: ·)~ O :':l.C :}') p:t0 J et E';i ~~lda:~li que l (!u e r\ ~. . l1Jlée6
c e fut ce tt ~ p,:.:-c-:- (è. 1l::" _ q-I,Ù. ~~c. ~ a.,pJ. i C!.t~Gi-:l 1 He·.tr ~"..!.Gg:-.etl ~ PC i:1.t;.~·: 8 fl.nj~: pc !:' con V'a-'
nir lu.i-~ me 'qc.e c' é-l:a :. ~ ur. ]N U E>P , C~él'X qua è - 0Y.~fC.:" l n n{é0 9" it ~ de l n Big7l.~
ture ave c un pe} 9 sép?-:- é aV.)!J:t ~.b T :ly: :'f:'OI" c·~ del'u::.J! ~.923 œ; a r epr is l a p::'\J Gcdur a de l a ratificat i on ~ i_·t;,. "; '";\". .;~ ? o~..,;t f: ar."t _.. ~:rl c l!icn t l e s proj e tft de Convon ··
tionp int e rnatio~l~~ ,
3°.." J,J ill ' arr~7.A iS\..à l~'.teet),._c..~ è_~- ::t:(O~~2~ r J~ me c cnt e utiu do l a poser. Da.n~ ce r arpor'-; . d~ lJ:J'eGt eu r Ci: i:. p;'cp<> *) J.,J 1:, 61 ... .lAtl on actuelle crlli cOll;eiat e à intégrer 1 \ 0 : T" d"-!'!c l a ","ilY .I l e 0 j; U, . il :le PD g de El que pt iœ15 è-J
principe et de è t: ~ 3. .il s c:u.i !il..::.:' ..l i3 a~Y.:~ r-(l t1:J .. ,:=c·:: . Cr ù.(, B j Je VOulU.J. 8 v ous l'r' di ....
ra Cluelqus s mota G"t :'. . O-J~ ?Cu.=- "':-~R .;!I-TC:3 [.o (., rd(!~:- üt. .ri_ t en an t .11) c3 pit a l ; fél(;t v~
de l a prodt'.ct',ryn,
do~t ~rQ:l
113 -
Je menti onne~a i onc or e q-.:e :dans 1 0 hapl'ort du Dire~te'.lI Il:; B.LT . à l n
c on:;;:eneu Int ~rn-:. tJ.o!'! al e du t r :lT,ü l de Paris 1945, qu i vier.t de 'OUrc Hr e t r oie
pro , :me~, ~u~ no ~rder que l e s pl us importn!'!~A, me pnr a iFA ont ; 6,U: ~ c r 'd e cù~
pr oJ e e 0 r efo r ma à l ' houre a·ctuel le, U!1 problè me f onda mer.c a l sw l e ElO- t do
l~ O ·I.'dr ., doux problèmea Aû(.ondnÜ'e a: l 'égv l1t .: <lu ·u:." de s d él ()gués e,,;
t ,, ~.!l.
n l.que Os Convcnt 1ons jnt~:'l'lat ional e A du tra va il,
î"
a ) h(.,mie~ prob lèm~ 1 l e Aor t de li O. T.T. Pendant l a guerr e ct au t emps
de l a Vl.ct Ol.! e n .!.lo~de 11 O: I.T .. , l i ée t:r èfl étr oi ~ em(m.t au r:l'r a i t é do Ver sa ille~:
a Vi_it eu dc~ perA pec tl "e ~ "'re R dureR , l a vi ot oiro de~, a l l i és a r on-, cr a", ce e
.
~er~pe ct~ves et 1 0 main'~ ien d ~ l' O. I. T. no r a it pl uEl quuest i on , 11 n' y a à Get
~g~l d qu une, m1 ~e a u pomt qU1 d ' a il J.eu.~ 5 ne me par a1', ;>'\ 8 b~ en diffic. il e, u e~
ta ~ne El f or m:,_ l. t e R da ns le Tr a it é de Vorsa i ll e s "ta i ent pr évues comme devant H::"
f n l. t- éa a u pr Er do l n S . D.N., ce ll o--ei ayant dl s paril 1 &11 , e;x:t eA conR t itut ~olmel fi
devr ont ll t re ~'e m,':'.ni é s ,
,b)
De\lx i~me
quest w n :
l~i1; é
des
'Tot ,,~ .
VO l.oi c omqi" r.'; ell e s e poso ;
o~ ava l. t . P::,, ~ po A C a u o ourEl de s année s de guerre uno mod i fie a t i on, a'~ lie"- ':e
quatre d Ll eguE5 s pm' Eta t , t r ois dél éguéll Recl ement e', c ;ét 'lit b deux ième dél '::- gué g ouvernemental qui de\'a i t lltre suppr l mé, oott e t enda nce a déj à pré-J:ll'~e , 0 1'
en e Rt Jlrri7 é , p~r u.'1 RyRt ème do r epréRent a t i o:l è,t:3A t r oiR é l é mentEi d E: l i Q., I .. T ..
à r éali'Aer l' éeal i'~ é de v ote , ce a, textes sont en v i guou, e t on t ét 'é a c cept é s pa:;:l a o ont ~renea L~t e ~a t ion~l o du t r a vail. On fle domande ai oe , courD~t dù ~éfol~O
n e s er a it pa ~ prol (~::t€é j usquo danR 1-2 x Bp.7869ntt;ttion même de s Et utB à l a Conf ér ence Int è:nat i Ol1f:'. Je du Tr ~l\~. i:L ~ l a que a~i on e p.t c o=:.ploxe e t ni a }Â'1 ; enc orE: r oçu
de Aol u ti on dé f i~ltive,
c ) EnfL'l SUT un t r oisième point que j' a ppo:!.le J,a t eclmio'.lJ de s COn"lcnYl I'!1S
int r rna tiomùeR du trava il le <;,!l=a~t ~~mbl e ~tre Go: r ":tL Ae r j,ï'ür, de f,O Upl. o " e
d'Ina l a r~dact;i on de R c l))1< sn ,t i ons . Certa ine A cla'.l~e s sllnt du 2·tvl ~, r. ' , s t - :c:' p.'.! s
~éd c R ~a ir e de 1 e R nu pprimo ~ ~ vmplè t em~l~ ?
D Lautr c pur t ~ en (,, € crlli '(Ion con e l a f.lU~ n ~ lOl ( l n. lDfJd[!l i t éi~ PO'L,!' v :li n(.~ ...
l a r é gi~ tü..!lce des paY 9 qui ne pIJocêà.l'nt pl) R à 1 ;::. ·r " t if io"~ -4:i~on G. tHI CI,r..-y'sn1: i 0T!:1
int e mation tl l ù R, on E\~ ùcroa"!.de R' i l ~l ~y a1;!'ai -:; p3~ lü!:"ù. d~ pr -.:!ld!'e qy..e1 1~1t: 8 ~ "J ~
ve ll e E\ me ~UI'e H, pu::- ex e mpl e àÙfi text eiJ "'. i.:1. pcv. J éli ~'1t R ~ ~ai!'e l'!1t J~f i u:r' , 5 e :- ') _ u~.i:
r ompl a oés par '..ll1 r cn'\t-o:!. à rlC!f' O'l a \.lB Cs de (, ~ lV'fHl:ti or.. ~ ~ olle0t i" eB ~
J e c onc l ue Q.ue l' ceu"rl'c de l;C } I.T~ est 1.L"\8 u 81-:YTO c orJ.!:i.ù éra~jl e ..; 7 qu.e
1e R per Rpect i ve R auj f.)u=d ihu i ::; ()nt~h.t t cmGnt danE> l e r.enR d't:ne GC!1til1u.:J.ti / n at
de l' nc centua t i on de l ' oe u7::'9 a0c 'J mp~i e.
J ' en a i f.Lrï. ~. de ~I' t,re (' ha ::d t~.:e ..!: ux .!.~ nu~ ':. t::. L;.··. :. :t :. :.:t d t:. : .,:"' *(;..11 ".~ ~\l.. _:l~
d~ vue int er na t fI ' !J DJ. , c Ol:!UJl.e j e :!"' : .: ~ n j iqué, ~.l'. :'lfl III pl c.:i g~~ ~::'I-'· l :," fn'.s i...C!:.i. ...- 0!"~
à \U1 G~ .... ; i~r~ :r.:r ')-; -= tJ~"!JÙ f
/
.
,,
�114
Ch :>pitru
Ecope doc t crat
nI.-
2 .- Au po int de vue ètblio
h'
. l'~ '
.
bl ème a eat aujourd 'hui a
.. gr~p .~, .!.~ ht er a tur e "conom i ~"'.e SUr ces pr 1 914 18
~RCz aV,nda!l ,·u et no,S!Il!Ilent p0'..lr 1 « p6rirJde d ' a"1!lnt
guerdre
Mo- d u111a~iele de R j,>ha~l GdJrge J Lùvy' "Le.' Et.ata ban«uier'"''
de s eux
n es
Sr Mar s 19.L3 p , 1,72,
.
R" vue
Le mouvement Int erna tiona l de R oap ita ux
Quelques mots d'introduction pour v oua montrer l'int t rêt du suj ot , de
plan et do bibliographio s ont iei n €oe M.üre a.
Voyez a usRi pru.:: 1a même
"Le mouvement int erna t i onal des pûriode ~e étude i~p0 rtante ùe FernanQ Faure ,
capitaux, " Revue EC0:l0mi'l.14e In '-ernaticr.ale Vct o _
bre 1911, p. 8 •.
l.-&u po int dû vue du suj e t lui-m~me , une pr emi èr e r emarque à.d égag~r me
poI''l 1t fltre l a suivant e : l e mouv ement de R capita ux e st de dat e r e l lltl.veme n"t rue-derne et r écente "i on el1visage oe ruouvoment dana lrea oara ct ~ ristiqueB uetuelleB
o' e st-à-dire oomme un mouvement g énéra l.
.Pour l a péri oùe moderne la a r.OUJ:(.P.S ayant e'1{i~'lge le inClT/ement :clans 9cn
ensemble s ont moine nomirrm.! ~e8 ·
t
t
c. ae su:: on-~ dan n de fl arti:ls5 BSRez d i slJerAGB
de j ournaux et de revue!> qu; on t:rou7e la docllillelJta~i( n néCJl~,~aire.
Il e st bien évident qU' avant oette pér i ode, fin du XIX· e t commen cement
du XX., i l Y avait cu j ad is qu~l~ues mouvement3, maiA n aturell ement très ~ar ti e l a
ct trè s l imit é s, de ~8 q~e n,' ua pouvonA apl'o l er au j e urd ' hui 1 0 mouvome nt l..11t ernr ti.nal de s ~qpitaux.
.§ 1_-, L' a s pec t 8«tll o :L du m(,f.·"eme:n~ inter!lat :i.l na.: de5
Par ~ xempl e dane ll ent i quit é , d u t emps de l a dominatir n r omai,nc ou grecquo ,
il y a vait oerta inement quelc[u) chos e d ' ana l ogue à. c e que n oua v l)y onR a uj 'urd 'hui.
Un e.ut eur anoien "cri t par exompl e : " Pa R un écu n' e at changé eh GaW.e sanA qu' ( criture n'or. s oit pa sR ~e a u Forum ."
§
Zntin il f aut n ct er q14e , dès l 8721 un é o<nl)l.1iRtEi fran çais, de L"ve l eyù,
ind ique le t a ble au dea émisRicna publiqueA d u m, l .• e e t de 1 1.. l'urt que !.es Ebb
étrangers prenaient d,. ~." chacune dea ca t ég<.rie ll dO A émisni ns na tif n " l eF,
(.apl.tai.!.:;,(r
2 .- Ca uAe fl et co.f.fe7 R da ne motrveme!1.t 3.:nter:'"!.ntion a: des capi tat:.x.
. ,.. '
;,près l a diminution et mtlI:le l a d iRparition Je c o mruveme nt !"ln l ant l a PLricde du Moyen-Aga, en le v oit r e prendre à l a R"na iassnoe e t au début de s t emps
~derneR, XV· et XVI· sièoles.
renlnnt l a J urée d~ R guerres r Cvc luti onna ires et nal', l ~0n ienne s, Je 1793
à 1814; i l y a a UkAi, pour financer l a guerre que l a Grande Br ~ t a gnc t enait entre
l u Fr:mce, un atOl.I.-v"ment de capitaux aSlle z i mportunt. C! e at ai..'1 ai qu' en a r~l , r 'l\;'ver que pendant ce tte plricde, a ~ ua f or me de pr@ts ou auèaiata ncù a aux puye en
guerre a veo l a France, l' hIlgleterre ava it s vrti 13. 1l 0 Dli10 i mprt c:nte Je 47 milli. ns
je livro s sterling, a l it prèa de l c:.illbrd 800 millionll de fr ' nc ~ ger oina "- en
20 ans. J ourn~l de a Ec ' n omist e a 1 912. p. 290.
115
b. vra i d~e l or 8qu i on ve'J.t; étudie"( du point!e "', -ue ()~ jeù-',jf et 6ciœ: t, ii .:.._
que c omme n OUA tachOntl de le f air e i c -: u6 mO'l:.Yement ir.:.i:er:la·~:t \)~\l de~ CCll>it~t~.
en n'a que l' e~bar:z:ae du oho:;r aur Le WJ..'1t de'vue l'ORRibl e 'lU; U f'aulrah 'd, _
. '.
~er 'jXlur le pr esenter da'ls don ensemble .
Un lJXemier po Lit de '[:le, qUl E=e~aj~t d~aill('u;-~ pa-rfqi;emEmt l égi-: '\ m9 e-': jUf'"
tif~ é peut s e pl acer .!'is-?i-'i:'.c · de s ~o::I:lc~ d ::,v2:::-ees 'lue :::::7~ 'té mCü,em"r'" iI,tc= ..
_ Q.at~ o~il. de s 'tlapit~l\;.;c , Il siagjt, 81U-~OU-; de~ p.la('p'~",ts de ·cal'.i.taux 'en "a J e ur- c
' m~bil;le De a -" 'on pourrait ~ong3, a.:-aOhfJ7 c.h9:: I).i.!elle est l a· pait des va1 8':rs J'Et ai
~e vill e 's , , et enfin de Yll~ûd,; IX~·i':~é~El~..aot i nna e":~ ' c'~l igdtiO!ie 'çonime rr;i~ l os e t
:t
~~u~<t.r~ell~8 ;.·'~ e"&be.r1h.q~'··-;tu'ù;~ . r' il :exi6~.e d~3 p:: ~.ç-omeri :~ '::1 '.~[;'1:C U-';:' C~ ,. DtJs ;:iC'~+&t.e a a 'ca r a ctere pl'~t;; :nu nfc;.1)lP ir. . t e,rnat.lOtl8 1, , 6'l.J.1.-n-e ct Jet.:l·:i:~ leJ:" les }laCe IDe:.'!"(f,
a oourt t erme,' re pc"rt,'"'eBcom;r~"e, ~
!l:Li.. I en~Y€l~c déJI~ ce.;!; fO::"l1le~' diverc9s Ùo?8
mouv ~ments de . ca'pitauro
,.
.
.. •~. . . '.
'..
Ca pr emier poj"1'G de ï"_( au.r a:": aan~ douts ] ;avant~ge de n ous oen9I plus
pr è s de la réa lité mais Je ne lp rctla'l~~ai pa5pO~ les d~llx 7ai~ons suivante s
d ' a bor d ,s u -po int 'de ',_0 de lf Co.:umer.tat lm e+ de J~ pr éc1.sio;' Jes r en Aè ignema.'lts
en ces mat;iàre s il' f audrai-, de -''89'1;e" c:l~ll.t,;es et ,"~", tiai:!.que~ 'Pour pouvoir do:-.nel'
une, i dée de. ce · mouvç::;,c1'J.~ in~er ··1ûtinr_i.11 d9r: (japi tc.üy p01J.T l e c rnsijé.::"e? BOua f orIDe d ii,nv-8oti [;fements .. JiU poi.c.u. G.t' V"\Ji:· lJé.j~~g0..::d.Q'.~... (,& }Joj:-;t d~ vue ne nous cond".lip
Mais, c' e llt oc qUB je v ul a ia déb'ug~ r, s ous f c'T'_, Je u' uv ulJcn t gC,l~~'al C?
n'est guère que le jornl o1:" quart ùU XIX. s E.al e qui r~ :!"que Gye:. l r C:ci~:'. :- 1) dc"llt
:lel' f a itl' que noul' allon e e:t 'lJ i e::-.
1
En deuxièMe lieu j u v 'u 1raia v ous mett:!"e en e"rde 0 '.tro '..:n IX~jugé d" , t a
<lUl. a l 'heure a o t uell e mc aeI:lbl e r.clheur eu~" :l,, nL trc'j. répandu. On J.6rl u 'lUJ. \\..-"'Id
beauc( u p de "finance int ernaticnale" aU:lS bien r r éciser d l 'l illc ur .. c c qu ' <n (m '
t enl {Xlr cett e ex pr e !lf'ir n. !,a finanee int erna "oh.n 1 0 , 2,ms l' opini on 'J l ' hOIlU': e
de l a rue. c' e at cett e puisflance lI1Yat(rieuae et ca c hC:o d nt en n o G('Y'.l1a H tli.!'o
lea re l'r é Bentanta et qui agir':li t, d;a ille=u peur 1 -' tr J ubl~::-, Aur 1-, ..,:'.0 {c(n'. ~
mique na tir n al e et internationa l 'J, Aort e de pou70ir occult e , plus Cl.>. W.:'.l1r. 1 j'Ilhrie ux . Du lY' int do VU(J sci entifique L' e at l à un l!\)"'o:he, une cr(,yanc (J qui :lU ::0,> ~c
paa Bur une r éalit é bien d"fini e.
)
irai:~ pa s bien 1 0 1.."'1, QtVlod '~OUB a\.:.1"io!:'3 I.(/~s~déré lêEi è!11"'fért:nt~ .çat égo7i~ 1:OUt}
ne s e rions pa ~ plu'=l. ·c."Va,'1 ~~ é., .
11 lm den.:"{ièms ~. Lin-' Je .:,:;-. n "r: l-'onr:-e.i·~ sr.. plù.:>3r è ce no u-.:e a"l.:, PO lllt d ' Ol>aerva tion:.· quelfi Ront l cr. p: ... éLtL'1 li élD;9~-,...c)1; quùln so:"t I t:R pr(,cédé a de r arat:r-ie_
ment. Eli Wl moc 9AABye7'. de ::Ui 'f cc ~ dn~l(! ~ e m 6"':.ye·:"".t.-'~1 7 1 ùétt.l1.:!.l& -(le .6ha-q1.l9 dépl aceme~lt
<
.,
t
�Eoopo doot orat
116
.t
t oe déplaoement s e r éalise et tevient po ~~ibl (j . Sur oe pe int
de oap1 a ux, oommen
th' e de la Faoulté de Droit de Pari~ 1 913, Caris! "Dos
~tl.oul1er vdoyez ~e t e~ternatic naux" qui acoepte ce tto métl\ode de suivre en
d1vers mode s e pel."men
int d
t
bni
quelque manière le oapital dans s en dépl a oement a u po
e vue e c
que.
Enfin un troisième point de vue et o' e st oelui que .n ous adopterons: on
t enoore pour étudier oe f a it important aooepter le po l.nt de vue pr oprement
~u
b'
' t ~ .ire se demander quels s ont les ~s prêteurs et quels sont
geograp l.que, c es -r-u
ui
t 1
1
f '
d
les pays emprunteurs. C'est, je orois, oe point do vue q
ea
e p us eoon
pour oonna1tre dans le lD8JCimum de détails le fait en questi('n,
C'est dono de oe point de
cription que je viens d'énoncer.
VU'e
géographique que je v (,udr a is eSP-!.lyer la de s-
A oet égard le plus simple est de prendre l' cr dre chron ol ogique en é'tüdiant suocessivement les quatres phases suivantes 1
A.-
l' avant guerre 1 914-1 918,
B.-
l a guerre
elle-mO~e
C.- l'entre de ux guerres 1919-1939
la période aotuolle, 1939-1946 pour aut ant d ' a ill e urs, ot c'est dans
une mesure a ssez r e stre inte qu' on s oit infon~é sur ce tt e dernière partie d u rncuverœnt.
D.-
t .- L'avant guerre 1914-1918 - D'une manl.ere gén ér a le, c omme j o lè diRnia
t cut à l'heure dans l'introduotion, oette p ériode d ' avant 1914 a oous e illle t~ùB
oC'nsidérable extension de oe mouvement interna tiona l dies oa"it aux, Bunr. tlN.ts,
et l' obse rvation e st valable pour toutEie les phases que n ous av on!! à en'Jip-B{;'Gl' ,
ne f aut-il po int s'attendre en la matière à des stati!!tiques d 'une riG0uI&us c
exaotitude maie à de simples évaluations et estimations. En e ffet cea mouvL :lellt.
de capitaux ne donnent point lieu, dans leur intégralit é t out au moL~s, à u~&
enregistrements préois, o'est seulement de l' avis des s péoia listes que nOU3 riequans de pouvoir n ous en faire une idée.
A oette é poque la division entre paye prllteurs e t emprunteurs n 'Jus ap!J8-'
ra1t la suivante: a u n ombre de s pays prllteure il f aut inscrire par or dr e d 'j mpOrtance la Grande Bretagne, la Franoe, l' Allemagne, et les Etats-Unis.
Voioi quèlques données numériques sur ces d ifUrents mouve men~s . Ino ontestablement et de beauooup, c'est la Gra nde Bret a gne qui à cette époque ti ent le
premier rang dans la série pr/lteure.
Dea évaluations assez pr ( cises ont été f a it e s à oet égard par un statisticien Peiah: "Placements en oapital de la Grande Brtltagne dans lea pays c ol oni aux
et étrangers.~ J ournal de la Société r oyale de statistique. Janvier 1 911. Noue en
avons une bonne analyse et une bonne utilisation dans un artiole de Raphaijl Ge orge s Lévy.
Pla cements anglais à l' étranger. Questions d i pl omatiques e t c olonia les,
1er Mai 1911 p . 524.
-
li{ '-
Voyez onfin une &tuue
d'EonJ eTfi"!l1 "J,f'J"( pc ctlltio!l des capit,,~ angl ais
avant et après l a gueT=e,"
Thès~ d8 la Fa c:lJ. té d~ Drclt ue Paris 1 926. Editi0ns
je l a vie unive r situire.
li~' ~prè s cle istutHioien sngl:li~, Pai .." , · met1;",nt ù" cô té les i'l a ce ments I!lér 0p0 1.. a~ns ang u s, dans l"s 00:.0:1ie8 angl aises , l E", pl aoements an{'lais 'à l' étrange, fl.gurent ""ur l u 80mm t
.
,
in
l
l'' '
<)
res l.mponante è. ' u.~ millia=d 637 nilli one de 1 ''T.t'œS
sterl g: le avai.en t surt out oomme de~tinati(m lOB pnyR !luivanta 1 les Etats U;ie,
68~ ~illl.ona de lJ.vres sterling, 111.rgo:1ti.;,'J' 269 millions ue livres st erling, le
B;~~l.l~ :14 ~~li?nB de livree . sterling, l e J~PO!l1
mill i ons de livre s sterling ,
l ~p e. 43 nu1l10ns de lJ.vrOR sterling. L'l revenu ann'J.el de ces oa pitaux ét a it
do 1 or dre de deUJ: mill iLrde da fral'lOA C ù 'lui, 1:ie" ont"ndu. pour l a ba l ance de s
c 0pptes anglaise oonstituait ~~ élément a ctif ùa s .lus apprécia~le.
t
>
53
Le deuxième peys qui figure danG l a 11AT.cl ùe s
t e st a bl ement l a FrAno,.,
~nys pr âteurs c' e At incon-
Sur ~ o pr oblùme en Fra nc e 'royez li:'le ;''''''.ne thùse de !Ar , D. ThéuB "Le s inté.rêts fr ançal.Q dan5 les pl aceme!ltA ét =a:'l/J2:-s . U 1.914 Fa 'JuHé di) Drrit d'A ix.
On e~timBit aloTs à 450 mi l lia rj~ Ga franc n c= le osoital à l a veille de l a
guerre 1 9l4-1 ~18 et I p revenu éta :'.~ je l:orire de èUl m.:.ll i a;d et aemi de franos
or germ'...na l.
Pour l a m~ me péTt~de , e, ~ ~lU nc us dOZL~C" une idée de l'importance de oe
mouvement français de ya lbUIr. moLili<i,r e A, !lOUR a-"('n ~ l a pO~R!.bilité de r etrouver
l e montant deR va l e urR étrangbre R émiRe A en ~~anûe dQ~A l a période 1901-1 914. Ce
montant oAcille par année ent_:,e un ù i.P.U!' de illl I:l::' ll i ar è. 428 milliMR paur l' unnée ,19 0 2 et un maximllill de 4 !ilill iar d R 106 mil LionA !,: ur l i"nn ée ~c;o6. La dLrniè~e
ann ee d ' av ant guerre, 191 3, dC!mü 1eR ctUfr0R ~uiva:l t,,: toti'l deR émiAAions de
va l eurs étro.ngèr eR 2 miJ l i ards 65 5 ..nll ;un:- de fr3l"c, cr germin:ll: Empruntll d'I!:t at e t deI' ville". 753 m:LU :;'c,n" ~~cjA ~ éR ir.d'.9 7ri elle~ et dive!'AùA: 2 mUlia r de
103 mill i ons.
Je note en p'l • • ali t (> ÜC ~" pldc'".,Q" t 1e R 0 3 jJit~UX frança i. à l' étranger
ava it RUAcit é à 1 ; <épo;;,uc c;r.t ai(lo cl!!!l~n(: de prc Rf.O) dont nOUR tr IlV8rans l' écho
quand nous perl ~rans ùe5 e fI e t H do COR mO"';elJl()nt ~; cd~·fl!l.Gnt de pre;"c qui n' a va it
eu d'ailleurs q,u ' un succès °R"e ~ :'c~t ::-e L"l-; ,
N
Le troisième pays, d, no cat t. s é~i e "C S pys pr:l t e ur " eRt l' Allemat,":J.e. S>;.r
l'All emagne v01.\S >w e z ur.3 bor.nù é k de de '1, G-'>:;-'::_ II .Blol'!ùe l : "L' exporthtion de s
capita ux a ll" lII8nds à l '€ tr ni,~ r " , ,,0 ,··, "", '.1 ';;'l'lVU, 'lu. 9ticl'.s diplollla tiq,ues et
ooloninles, 1er AvrE 191'!' p , 36).
Le montant des ca pit -,l''l: " ll e!WnJ o I,oj. acét à l j ~ t r'1nge r v3riait, Re l on 1eR
el'timetionR, de 20 à 25 millia r d,. do JIl/J =k=, ,,~i-;: en :J<>y ol1.'le un reve::-.u I\nnuel d ' environ un mil l in rd de mar ks . Le~ 1': ·,."tj f."JJ '..iri .. ~,.. d t! ~o t...2.n,: t>~t . t a ll emanQ 3. l' étrc.n.ger é t aient 1(;(" ~t.0. vU::.:.-t,1.s1 :,'eft't :;:'';__ '''~ù"_I~ J.p~- .J?l 19Ct,: ~uc co uouve lIldnt àeB c.api b :_ ll.l:
Bl é~it é t â b:.l ~!l -pay ,:, é·t;rU!l:;c l·~ G.ci d~~..: j-";,~1~~;\.;:'1 1 ::;G1 , cnpit e:rŒ: et maL'l d;oe uvr e
a lla ient de pair € ~ ~ l~ :l,','r- ...,31JJ~'~ p.:}';:,~
Enf:Ll'l et pour (et t c :lh:.:'.!.ode 'tOl.'..;r:1.r9 il
f11 tuati on aA~e z cu'!:'iel.1.Ei'J deR stn ~ A-Uni.::
:~3 '_:'~
'':L,,~:r
v'l::mi. 1e R pre tc :rrE! l n
�Ecopa doctora t
118 -
Le"
e~t.'IIllllteur
de;Enir
•
:;te t .. - Ur.:'s reR~e:-1t enco::-e à la veille de la guerre 1914-l 9~ 8 un pays
,
'-on ' de' J ; l'allure nouvelle
du mouvement, e n "e prepar ant à
~:1 ~ e p.s .~_u"" _ \,....
..-
p...-l~ p:-Gteuro
Eu r~ ..umé donc , vOUa l e voyez, le mouvement d'a~ant l a gu~rre ,1 914-1 918
É1;ait uu ac;uVèltcnt tràR ~mpbrtant et c'étaient 1 eR tr01f1 pay~ l~eCl.t e s, Gr ande
Bret a g!".c, ~ ~nc c e t A lema gne etui figu::-a i ent en t€ite de l a ll. .. te.
l'asMna il ~ exar~n d ~ l a deuxième phase,
3.- Gu ~:~~~:~-1 912. 1 1a périOde de gue~re a mène ~ triple mouve me~t! ~u
" ~t marc,née ::n r 'J!', 1;Tipla c'l::-:J.ctil::-e - l e r alent .. ""ement tref\ l'€muble deR eml.S
"ion~ dl. v,ùc·.,l~ étr(!.> lt,'-rc" d a ns les différentR pays,
le rapatricm nt de .. fond" pl a oÉs à l' étrange r.
en troiAièm\l lieu, l' oxtension trè s oonr.idérable de r; dzttes publi<roles dans les E ~at6 belligérants .
"" ~_
~quÉ, _
de~_ém:'R ~ i, o_
ns d_e_vul e urfl étra!'.g~ re " l'\~
....
l 0.'\ ,~~ l_~"'~_.LS S~~ .. ~J..\.• tF_:'.'
0
, .....
l~R dii'fé r.Jat~ I!2r~hés2!.'!t~o!', ID: ,
Si !".1,,) .J.l\ r rGr..on8 à -ti"tra cllexc:mple~ à ce point de vue, l a Fra..l'loe , le ,total
global de l' ;u:. ~ " ion des v .1e·J.lH atro:ngères pour l' année 1913 était d e ;> mJ.l,- ,
lia::-dl' 856 ,ü':~:'on~ è e i'ra"'cfl O~' ~erminal, la c , "r." aRt rapid.e penda n t l eI' all!lee s
de €:u~rre : e:: 1,14 : ; ;l "t en'. i1'on 2 !!tilli'l~dF 144 mill ~on ~, mail' pour J.91: , 1
3 million.. d. f: ' ncA Cl' g~ rm:_lal , en 1916 : 108 !!tiLi.ion!" en IBJï; 152 ml.l1l.0nA et
en l~le l 72 ~: : " ~n ~ ,
s
paq : i eu d' a ille ; -- de l" ét.J1.ner de c e s c hl.ffres a upr è s de 6quel
on pou=rai--r :--lace! l J r- pl"" ,: emnn ~ ' an~ J 0 ~ nu ~ res mcrohég ét! ang~ fa o La guerre
e11e- m!;!,,€ ét"ü u" 0\; 2 ~ ,, ~ , J =_ térl.c l à cett e ~~ iRDion de valeur a étrangères ~ut
Il :l'y
11 9
do ~, Etat"-UniR pl.et éfl ~~r l' étra nge r n8 BOr., plus qu ' un m~1liard de dol l a rs en
,
'
XIXo~' ~c) e avaient &té au=tout de .. P&Y" eltyrunteurs oomCeux-cl. aul. 6.U :po n '..le " -à changer de c"lnp, et à pas..ar de: la situation de
"~nçaien"', dè~ cet~e e ...
1 fal.'t d'apre' B guerre D'a
~
celle de pay" pr(lt~ur qUl. sera e
"
pa~" e ml ,r 'l!l1;e'.Ar ver .. (l'U mllJle .. tatü.ticien Pai sh, la sit~tion en 1 91 0 était pour
prè" le .. ef'tim!l.tion..
Ae 19241
, à
t " rd _ voUs avez au.. .. i un b on art l.C 1 e de Vialatte
,0
le" Etatf'-U.n..
oc ega t
t'aux dans la revue Franoe - Etata-Unl.a :;ta ta Uni" Frô+... .rro ].T. è r!1a l.on
t
1 e" -"
,
'
" - ', ta't à cette époque l a suivante: HfI reRten pour une
la situation, dl.R-J e. e t
~t le solde ~e8 prêts conR entie a\L~ Et a tsl arge "!è -o--e payn e:mprun eurR
,~
l"
a,,~ c z
,~ , ' _ ' _ 't . 6
'lliardEl ,"9 dollars. Quant aux oapl.vaux p ace ~ a
r~l.~r;r ~'~~r~~:. a:~~~ ~:R 6~~luait approximativement en 1 910 à, un mill~ar~
1 ~
D6~ - -"
• 300 à 500 mlllion" de dollars a u Canada, 700 ml.lll.onA al
et deml. de do_ are;.
•
B 'il t
,";rgèntine , "35 n:l1.l.0,1~ è C-.1OO, 10 0 millions a u res
e 0 .. •
0
~
capI t a l, a v ec 1 00 millionA d e ~'l
' @t '.:lnuel, t e ls B v~ t l e .. chiffres
,o. a rR d "+
l.n. er
f ourniR par Vialla te,
Pour l a France l e, f a it es t' a ARez b'.en cl:'m"-l , l a période d,r guer;:-e marq'.J.e
un r e tour a Sl'ez senAible, de.. oapl.' t · a~ p laceR
" a l' étrange!' c,u: l e Bol métro poli t a in.
,
Ce ~etour,s' eff7ctua~t dans l es oonditions ~uivanteD: ce sont l e3 ~~u~o,~rs publl.C~, qUl. ~nt U;V'l.te l es particu.::.iers à céder a u gouve rnement les titre o
e t rangers 'lu l.ls d:tenal.ont st ce mouvèment, pa~ un patrioti .. me ~ui s e comprend,
a eu a s .. ~: ~e succes. On a ::-emarqué que les pr€ts fr ançais d'âvant suerre nôét&i en'
~as de r eall."atlon f a oile. Cependant cette difficuJt ~ n'a paR été un obsoa cl e
1nAurmontsb~e, e t le montant deI' capitaux pla cés à l' étranger, qui ét a it de l ôordre de 1 ml. .. ll.ard 800 mJ.lhons, Co s ensible ment di!!tinué penda~t l a période indi.. quÉ:e .
3°) ~fin le troisième et dernier POL,t èe Qe tte même pé::-iode eRt ce
qu ' on po;U';.'a J.t a ppeler l e d.§_vel oppemo'!t vra iment prodigieu."t !l.e fl dettes puùli-
gues
nat1ona l e~e
,
Que~t~on deR dett e ~ int ér alli éeG : · le~ n écessit ée de la guerre à l'époque
a val.ent amene l a plupa;:-t de s pa yo bell ,èg ér ants à del1l9.nd er et à (1bt~nir, s uit
deI' E ta t ~-Unis,d~s une t!'èR l a rge mesur e, soit d e l a Gr and e Br e t a gne da ns U>le
me sure p1uf\ f a l.bLe, de .. fonda, dG3 ûa pit a~ pour la poursuite de l a guerre .
, Vous trouyere z da ns l'ouvrage de l,n- . Gaston J è ze: "1e R Dépense" publique R"
6- è me édition, un t a bl eau donna nt pour Les année s de l a guer re l'enRe mble des
l'OliW,~ " pr~t ées et de,; pays p::'êteur~ e t de .' pay s e mprunt eurs. 1e tota l de ce mouven.3nt int e rnatioY!al des capita ux Mi à ::'a guerre ~ tteint l a so mme énor me de
99 mil liards 62' milli on s de fra ncs, EU;:' lesqu~ 1 s, et de beaucoup, ce sont len
Etats-Un ifl qui l'ont l es p:o:-lnc.'-pav.lC tll'éancie::- 9 pour une somme a lo;~ év<>luGe à
47 mill iurds 580 mElions da f rancs. 1 ;jlnbl e t ~ rre vient bca ucou? plus l oi., " vc c
43 milliard .. 500 millionR de fra n.:lR. En Bomue c' é t a it surtout .:le s deux p'ly~, ~ ~
Al.d'tout l es Eta ts-UniR, qui e::t a i ent les p:!:'ll:lJipau...... pr ~ 'C 9urs da!15 ~e mO UV~iilen ::
int ernational des capit a ux.
AinRi donc, pour vo tte pér :: ùde 5' da ~ mouve.mentr. a ~ se z i P.lpo!'t.ants et ~ I-0ur
dégager l ' essentie:, des ,.oolv c mcnt o c c::s i "ter: ~ surt ou·~ C:..:as l' a ppa ri ti~n de "
, !~tatA ~Unia au pre mi er r 8Y.1g des pays Tr-ô t cur s: ct e.~f ~ i du..l1A 10 di mi':l'..lttor:.. de l ! intensité de oe mouve ment inter:,a tionl)j des oa pi~a'.uc,
PaSRems à ] a troi fl i ème
pha~," .
~
les ma.1·cr_é~ na "tJ cn~uxo
2°) Le èem:ième car~ c-:'è re qui Jl8rq:~o ce tt.. p';rioo.c t; l't, 1i8ions-nou~, ~
rapatrie~.'lt_,d " .'---01'~_~~: ,pl::c,6'!...à )':'~:c!'~r",,, :::.. Ce care ct,,::-c est trè fl ,"orqué awc
Eta't"-u,u" ai; e:::c::-e a Al"e"l r: c nnible
!Y.l'.lr
la Fr:lnc e,
c.- Entre ..d,~ux, ~e.!.r_e_s 19),2::19.32. ,. A oe poir.t ijp vue i l y a enc or e d ... s
mouvements aflse z i mporta nts dont 1eR ca l',' -:; ~~_' istiq1l9~ me pa.!'a ~, RA ellt Ihre les
suivant eR 1
1 0) Tou'l;_ d ' a:·Qrd, ]., ' ~.c.",eEttla.!',i,qn et, 1_ç_1_évcl .oE.::2Elp"-t_ du =f; l e d!l5.10j t G'·
Unis comme pr ~ t eU!'8 , c ~e st l a emit o e : _t.1ab ,yù.t iRRemcnt de l' évolution que ::'lo 'J~
avions, dans l es pllall e .. pr éc éd ent e s , àéjà d i~tingujo .
,C
Et .. . . . ,· .,;::i r dl a'bc :'~ ) n. . .-rlr.t l a eue T~e, ncnF. le dip:i.onR , 10 mouvc m~n"a it
qui r Rp;. tl·iai G :;'~ fi c.c.pl.t ID: Pl 8 t ~ 8 au:~ Et 1. tr-·-Uni. ? par leA payCl ~tr.:;.ngc rF fI'l é~t:lUX
déjà r..e,,;tp.Jk:,)-t ~, e:; ~ irJ \~ ût HO continuait; a".l l cnd l3u.'l.in de Il nr mip . . . ic e :'.oN. Cl.O pl
..iUX
Au slU'plus, da:-19 ce tt e pha se , 108 Et"·; " Uni Co "ont très largemen t p:r€t e u.1' &
i nterna tionaux jusqu 'a~ e nvi r ons de 1931, l" lis, à partIr de c ett 'd du t e, pou::
t
�120
iA
r3 180nS ~U0 Je
beaucoup è l ~tdn9itC.
d~~
"
-
cation . l'qr und ~ rr~lr. recr" tt' ,l.' c '..eTr a it é de l'",r"<1".:;"e,, d~ 19J.9 ~ ; '·Vf.. i.G pa "
r És olu l a q '.le~ti or. def'l dettûA l: t..:. e a l li(f' c t Le fu:~û!_ t: dL;g Ac luti ona (; :\:Glu~i-/c.
ment natiùnale A qui furentutü~S Ge A poe' r éC':!.er cs pre 01&oe, Jo ài" r .. g.rt'.k':ll s,
en effet C 83 detttlA E:n"tre all i L~ ·1v. . ient r.,,:-.t":.l!' _ !(:I~ent le'~:':::1 i-l OU=CtH~ d,'"'nE1 ! a
guer re el1~-mGoo eT c' t::t a ::.t unrj que stion :'.nteT.Ât:'.0nf<lc a u prur .ier chef 'l.li !!'"rait dÛ. faU"e l' obJe t d'ur. . e d ~ c~sic n pI'uo :'~e dar:.a le 'il'2 1 ':.. é, Là ÙOf;R'.lf. c..h'?c,folC
p3y~ jébiteur ~,yart COnElèIVL pon ~ut cnomie on pr o i". é:dn à dÙR !<.,;lp.. ""ü '" e:ltre créanc i e r s et débi t ~uri?' t on .-, méLB.gea de~ plana trd9 comple t f, pou_-:, l r t,.!. l'ùo1J.-:~e i€:-.t
non Re\.Ùe-nent d~f. l1lc ér8t'9 maiR au..q~i d'u:le 8,mH.' i t( qui. pc:-ne;i t'~l. t l 'cxtj Hc, t:'on
du prêt dar.' " '1e < ri"àe plus ou mo ins : on€;uc, de l ' c rùro d·J ~ O D': n ; ~ ', n ,'"
Il at a i t bier!. cntel1du q1.!e ceR Lngc.berr..l3n.f;~ C ~ 8. i ~..::lt r.1Àûo ~"d (,l ~lJ'R [ ..11 I.J r~!,1('f 1p"'!.:r 11 Al} ~~iYj.~ dE. ] a Î a:!l.8 UA ù lette de guerre, n on ..;omp!'iRc Ùnl . .:; le rrr'.:'" ~ L:' ::1
.... mÉn3{. .. C' [A~":lC 1eR dùUX: pla!"lA , D:l~tes et Yt4.~ _ Donc.; lo.Ritup.·tion en 1929 l':;- i :!..'"
f,..:. ... " _~t"": :l ' m cet f l ea :-~gl t:.ncntR que de"12.i"t payer 1 ~~~1 1e n""b"Ilù L t n ~ent )!'I -:1~Ï\'!J
dar. . R les p2.::..ns qu_ je viene dE.: citer ct d 'lU1 autre eOté t outt: :J!"...8 f-',t 1'1_ Jt; ... rJ.venti.ons r..!lfi l usquell$ l es e mpTUll'teWA Et; é-:a i en'c e:l~end'l~ (J,Ye ,; l(: ~ t::: (:~ ~u!'e
'';'.!l' c.!s ~'!ltr\..f1.-{te::t 8:J.!-;!nt en 1929" la crlse éc.onomiquo Llcnd'it'.le _':-'
,1("·t.::'~,
r é R1 -!ent è.os b ve.!.::-Unis t cléclaro. un mora ,; cire nu p= o :'~-; de l f.Üle'J.agn: d~
-:>itlice . :D('\"v.n~ la proolamation du tno:r-ato i r e 1 ... 5 1DYfl d~biteurR dLcid:"re~r.t de ne
rlut- .:l cqui.t~ e r ieU!'g o':>l~gati O!lR et de ne pl us pc.y~::-. La :- 6acti.on i mnéd1>tt e coùz
EtetA - L'n. ~S f l;t ç,'~e Jonl:ls Cln décida qu'~), n'y ::lura~'; plus <le prêt" jnterna t2on 1lux
au profIt de~ }XlyR çui !'le se'!'aier. . t Je8 en règl e '.~le(; le~ Eto:l9 U!l:'a,
~ l crs
.l.
:Ce là 1me
d~mi:.ution
tl'ès EAn
- ~D,_'l)l e
da~
"s 1_ e
men.U
~ llv
.. d eE pr"t
. ~ s
~ l a pr emi èr e périOde 1 919-1 933
a As e z our~eux aU1 per me tt ent d'
'
en particulier -l e e euivane : LeW:::iu~s~r
e ,'
mands. Revue des Deux Monde~ 15
Capita ux All emands . Revue<les'Deux ~nd~er
es
Fr
Grâ c e à oe R r echerche s l a l umi ère
kn~ l;e!'~ eD·r.Le '.:a-j tt! ..... (:::'_odo Pt/ur l' A11a,.agIle rc.~-i~t à p3u près l eB deUX
o omnenc ~ 'à
s e f a ire eur bien des
POL~t~ ,
D1a b or d oe :fut par un
l 't '
- '
doc ument A a llemand e, que li A~l !O ~ ~que VfrUlUe et c oncert ée . de ll ayeu m~me de
riode 1 921-19 33 de s capita ux l~ed e A ~aya de r e c ommenc er a pl a cer dans l n PaS al' étranger
a i il y a V~'t e un a utre
mouv ement en c onoolJlllLiU;anoe a a :.. eman
"
,
,ms
e t aux Eta ts-Unis de s ca pit a u r r eoeden;, l All emaglJ.e trouve en Gra nde Bret a ,gt:e
nu tie uae et qui "ommena • ux , e oaprun er et 0' est une hiAt oire enc or e a""ez lni·~
a
l él' a u moment où l' All e:a pouvo~~ ~trb dét er minée ~ue oelle de ce A aa pita ur ge plPnA Dà wea et Yo
gne oon ml1e a m6rne po11t1que de ne pa l' appli<!ueJ' l u ~
ita= deI' a'.
ung , il Y, a là da:~ cette politique alle mande en matièJ'~ ào cu_
i e da lI All;~~e~A~ez o~~eux en etroit e c oncor danoe ave c I s poli t ~~e g6n~a-.
)
Troisième Ar rJ.e de f a its : l are c onAtit ut i ~" finan cièr e de certa L- s
paya, ' nom~mment l' Autriohe et l a Hong:-ie , opér ée erâoe à l'appor ·t do C'lpit;=
<lt~~erfl' Pour ll.11utrich 7 ce fut 1 1emprun:~ de 6,0'lillions de ùour onnen avec
~ an;~ ~ , . ~rtsgé entre d~versel' pui"sance s , émiA
1 923 et 1ui r ':usRi.~ de f .l ç n A " ~ Afa ~sant e : Po~r l a Hongri e , emprunt interna til'll.:!l de 250 l1'. illionH de :"'uronno~ ~ve o aÜTe t €s r aelleR c omme gar an:' i e •
0
3
"n
a
En s omme , v~us le, v~y.~ z, cet;ù péri ode 1 919-1 939 e At a spe z cur ie'.",e gTtl ce
t~~ouve lle R part1cular~t e s que pr~ "ento ce mouvement int erna tionv1 de " ca piD .~!lR e, 1939-1915.. - S ~ noUA paAAoll A il IL qUi- trii.pc et de::ni~re pha.qe
939-1 945 l eA PO J.ntR l es plus ~portants à rnn r <;.uer sont, epprox i rœ thament 1 ,,3
BU1vants : t out d ' a bord l a l oi p;dlt-bail que noun rat::-ouver cns pa!' l u l'i', nte, qui.
~ rme tt a ~t A~non l' emprunt c! ~ capitaux , du moins l 'emprun ~ de va l su,"s ou èe
q~enA néce sAai~cs à l' a~iGl~l';.'.;at~on ou à l a oonduit e de 1" fOO r re . Nou s rete'ouve _
r onA par l a SU1t O l e A d c t a ~l A n ocesAaire s à c e ~~jet.
1
p:'.;m::...~1·\3 !I:laic 1915'-J933 , a-. rlt l'h~.il~r1.AlS.o } où l a politile capi·taUJ: p~ a c ~s :.t. If ~:~qnt~ r es~ lU10 oo li t io 'W 8Sf'O'Z
0nd )yu:rrte qui (;:J"''l:r~ ù'C!.ldr::r- ei. en p'~u.te dt-;.;ffaç " l.;jt~ c onp/quencef' dp i a ffUer r e •
EnRuit e l a po Rit i on des Etv,ts-Uni s en 1 9-+4 avoc l'abolition de l a l oi
prlil t-b~il l labolit i on de l a l oi J ohnSC'Il qu~ n 'ava i t p:!s enc or e a bout.!. à l' Époq ue
e t enfJ.n l e t r è s curieux mouvement aotuel de l a part deo pays européens, C,"::md'e
Breta~e , Fra nce , de'" . qui (lat été aévèremen'. v id i me R de l a guer=e e'; (>.'1:trouve ou cherchent à trou.~r de s capitaux n éc eE Rair~ s par Q'1 appel a ux ~~nte
Unis.
Enfin l e fa i t l e pl us s a ill an-ç à aot:.ligner est l a r ':cent e créa ti ('~~ Cl,' ]e
Banque Int e rna ·~ i on al e et du f oude in te!"!'lct i ona l d 1apr (. R l ':fa pr l je t A de B:-... tt.C1
WOod s.
'.lei'::
l"i'lC, a l2..~IT.::.nè e e:-"!. !DL4t:,è!" ..
n ous av ons auj ourd'hui des dOcumente
i~hiBt Oire ,éoolwm1que d1 a l ors, qu i (Jvnt
pl a n d ' eva a10n de I' Ca pita ux All e~924 - 1 ewandowski. ,ers l a r entrée des
1 er Se pt embre 1925.
a_
'n~'
con~en,>~
~~~~i ~v~ c, "aoi o~ c~::,act ' :e de la phaqe 191 9-1939 , l e prcèl ème de s det tea &!!tre a l ] :.t:~ et, il : au " biea ..... l.d:~r jusque : ~- J ] 1 ~ b~ e nc '? d' une s olution int erI!b.t i n ale pc.l ilX 1eR det~eR dû ce'tte c . . ;;?~')'ri0 J
pb::f1es s ui", ~'1; O~: :
121
P'\
Si nous prenon s d'abord la situat ~on dL" EtotA-Uni" oümlile prll t ocl! nous
voyons p:!r exempl .. que l e mont'mt de s tit r es btrang"r~ .. mis All.:C le In!ll'ché amé,"i _ .
cn in proJTesse ont r e 1 919 et 1~31 ,
i l - fal.:-t ,-=.,,::pli~uer pou r q~loi à P?:-tu- de 193J. i:!.. :,. n. une do' lr..uti o!l ~enEü
b,-e d'-Jls ce rtll c de R Et a ts- Uni" COClC\e nay~ PT t aO'. V() i ~ l. eH ~eux "",tA':. 1expli-
Do ctor a t
La deuxi ème périOde c aU
d l"
.
r~ d:
~~tl ~rismo , ~ ' ~utarcie , où l 'A] ls migne
f a it de pl uA e n pIllA ba nde ' à
t ér eR l' e de l 1 exporta tion et d
t ns _a c0Illl'luna ut e l.llt erna tional e et Ae déf,iJlr.r
e ou ,mouv;ment g6n ér al de s ca pita ux.
pr éciser, le l!louvenent di:n i'1ue, du fait d,'s EtatR-\JnLq,
En 1919 va le= glana] c: de" titreR et::'9ngerA sur lE mnrché Orl6I'1C1l.J.n' 66~
million" de dol brs, en 1 9j~ cette éOl.""i ' Il an.1Lelle a tt e iu-:; 17 milli.crà 528 mil lions de dol l a r s.
E~ c po
Voilà l 'ess entiel :;our oe tte
p~· iode.
,
�Ee,opo doctor a t_
1 22 J ' a j "ut ar :li oependant. , pour litre compl e t , qu ~ t ovt l e mC UV0; ",mt L'lt ~ ma_
..l.on..
' ~ l j e ~ Capl.
,' t a ux n' a pIl s donné ~ieu à une r ~gl. eme nt ~ tion
ù''
cnAombl o' , ' il
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t · n' y a
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l a Cl.·~J [ i li en 19 32 du Bureau In t e rnatl.cnali e ~ B<Jur~ e e, de V',l eurs, ,C e At peu de
cho s e s, ma is c'èst enc or e quel que cho s c, un ac c ~r~ A1ene la , 22. J an:l. er 1 93 2 en
' union de d ix BourElS s européennc" q . .ü a a bou.:!. Ô. l a cr o!lt l.Oll ou Bur ~au b~
une
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à'"
t ernational
des Bourse .. de Val eurs, qui ayait s on 8l.oge
u.l'uxe 11 aB 0 t qUl.. r "nf e~_
n:t. it Jan~ s e s a t-tr iOution " deux s érie s d's.ct:':vit é l a ctivit ô du po in't de -rua 'ç" çilr.ique en oe qui c oncerne l' ol'cs!lie>stiou et l e : hor a i!-e 3 de s Bc u::se sl pIlr : xemlll ~
et ëc-:'ivit é aus fl i au pc L'lt de VUet proprùlll3nt 0CCnOlnl'lu e qui aVEat ocrnmenc c n C~
dével opper dans l !imméd l.a t a~t guerr 0 1939- 194 5 ,
~ :ré ~llIJé
pcn:.r ce p::'dmie=- pf.r agr ap!:.;1 : l e m~ uv'amant int e rnat i ona l ùa 9 capi~
taux, j ' e s pèr e 'lue l es d,heloppaments r::-écérlents vou s !lur nt mcntré c .']"e n ~ , à se
pl ac er au seul PO:l!:.t dE' V' lC C.:,... ;::-a}:r.l.'lue , q".!i ,..1- le nt':tr e 1 t· ut de Llenc (; ..1 a
a.tY>uti à c onsta ter de s c':'l'!'1{"e'" 'nt9 t:rè f' itl:_<:riali.~fi, Q.'.l9 je s igna.l ai~ d,: ':" s iaA 1évcl('ppatl~t s préc édents dan A l a J;l{lma de ce~ r.lOuvp.m;>;"ts.
~'a l.t,
ma iR nou s le retr':lUYerŒ1S dans l a qt:at r i èmc partie de l a V1e
~ c L t~quc l.llt e rna tivnala , ::-) s t~ ra 1t Ù vc~ r Quelle s Aont auj('ur d ' ~ui 1 e R FcrA pe ctl'/eR i o",anir
u:" C8 s -moüv ... :..ontn de ci.lpi ~atn.o C ~eRt \..:1 pr oblème que jrJ me cfmtent e ne s i.~ l er aujourd' ~ui à a pl ace, nous 8tX On s à le r ev oir ùana 1eR dt~e l o r
Re st
~~~ent s u!t é~ieLC~ fl .
T "
t ~'.lX
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~ héorie ~ca cquses ~i:; ùe li effet s . .L e oe mouvemeJ\"r., ~t e rna t 1,_:nn.l dûs (;Op: -
ESt é s o ibTleu..~ ':l(m', ';l a bor ée, je voudr a is eSAay~r d ' en r !1ppel e r rar iJ~' .. ,,:.~
r..() ints
e~ ~entiels .
b. .- Le s cause s
0
b) en deuxième lieu et du point d
",
d'obtenir un meill e - - ; - ? ;U~ pn v e l e de~ U' de s ca pit a li. ate E
tefe uille de l'ec ev:~ Pl uctementt, l ~, po s s l.b l.l :!.t é d.e. v<!rier l es plaoeme nts d,li p r "
,
"
. s ur ou un t " ux d ' :L.lt ér @t P.l.US él ev é _ là en c oro il
a u_
r a 1t beauc oup a due /lU2 ' ce tt o Fsychol ogie des '!lp:i.tali Rt e a à l! épOquC;ui;~e.
c ) en tr'liRi ème ~ i&',t, l a crai n té due Èi l a Aituat ion intérie= a cia.;'\; l e
payA pril t eur et , pl u " speo _a l ernent l p. pe::r du f i s : ; c'e s t, vous le "'lv ez U!l d.:t'Il.me à l'heure ac . ue ll e q\;." ce; t e lutte contr e l ' é-ra~io!l de s c,a pi haux. L' ';W'Ri O::::
de s capit~ux e~; ~l f oit. courim-h à :: ' ép(>ql18 modem e et cel a a git t r ès n3t ;em'l:lt
sur le mouvemen o ~~. e rnat iond l deR capitaux .
,
,d~ )._'1 o<;!!'!..eF.Y~j;,!,o.!l de èé)J2!tgJlé s_ anc i en a au peir.t 6.e vue oornmer oial ou la
n ec e sA1t e d~ detlouo,len nouv"aux, C' ee.t.là un e Que Rt ion trè A oompl ex e que Je 1O.e
~ux VO~A sl.gna l er en quel que , ~ot s . Le R ohangementR dans l a l ocllt l.on ùe e induH"ri e ~ Ront souvent provuqnéeg par des me fiur eR douanièreA danA les pays, de 1;.
l a n eoe ss1té peur ce rtallls en he prenellI9 , certa ins di r ecteur,s d' établis~e me:J:c g
d' a ller créer de s eucc urea} e s ou ét a bl ins e men"ts nouve aux en pay s étrangers.
, e) en.:fin ~:;:,:0._-"PLE.!y!..e,8u<b.QèlQ.!!,_:t<t.~ il f dUt en oL'lqùièma lieu i:tdiquer
les n e c es Rit é A de l' a ll.lll"nte.ç ion e t de la r~ ponstruot i on peur l a pérj,oùe a ctuel "
l e, a prè s l a gue rre 1939 -1 945, l a plupar t deR pay R européens s ont dan s une situation critique et cop besoL'l B éoc::::orniqu&~ néce s sitent gra nde ment l 'appel des
capita ux êtrange l'/l
Voici l' e :H~ont!c l
Sl..!.:'
leA oauees &conomi q:l.es n
Ca.l.S8 8 P~ ur "'\t'lC ~e Gl e:At ~ en pa\:''rj groupe! ' ~ous dou..-c chof" d ; i .importa; ce 1er: ('q,--=os de ce lD01lve ment de capit'-iux !
2°_ Cause~ d'o~dre pol ~tiqus , s e condc ire s maiA qui oependant ne a cn~ point
Ce R oaus e ~ f' O!'l't ausRi nowb2'eunes que ~o'"p]a;ceR e'; c' e s t t ll..'ltô', l 'U!le, t an_
tOt llautre, t anttl't pl us i eurfl <lui prcyoQ ue<l·l l~ mo\;,,'p.men t ir.t cr na hionaJ des ca,pita ux que nous venons d!étud1~'o
effet ~le
:. ... ; e~
n{g:-:" ~ab :~ a.
~ 1 °_ Et 1 I e?:,~!tle~ O!Hli.iC;: -' c -:nol.JJ..f..1e :; 1 Ql Il c ~~é Ruivant l e a te mpo et l e s
:..e~ c"'uaes ,~ I Me u. f2.ue:::lce. p~u~ ou - :noir:~ ma:~~ '.H:e ..
lr
n e st •inc""t,, " c-.ble on ~ffu t q\te l a fo .....
une
n a tior.a l e de te l 0 11 t el
pay s r an d c e r ul
e de payp' pr 1!1: Ur
. , •
le plus s a illa'lt à c t é ' d e, p: oprG a J ouer . L 'oxom~e l e plus vis i~l e a ~
l a p':riode 1 91 ~-1 94 / C gar e Al;, b1en cn't er.du, l a po r.itinn de a Et at" -uni 9 dan a
jUAqu'en 1929 i l y ~' ,~nnne vous le save z l 'or s ' ut a it accum:tùé aux Et a ta-lJnie
position de pays prê~seurl. ~ Ut ~~ant . 1 929 une pér l.ode de pr oopérit é inoui e e c l a
e a l. " ores f ac:Ll Ü ée.
J e menti or....."1erai 1!unp~=1 ,11i~me de ccr-cuuu; IX-ya pr€tcHU' s, 10 dé~i:r :l!cx pans ion mondial e , t :tn·cDt E:-tcore deA bCElc in s pelHigues ch ez l e puy" cmor u:nti'= j
l"impéria lisme de cert'l'ir.s pay~ p.:..'cteur s, l '8xpano i oll de capHo.ux va d~ pair
avec l'expans i on pel i t i Ç,\;.() , cc, f ',tt le Cç.8 de l a C;C".!lJe Er', '~a.:;ne d ; aV2-nt· 1 914 ,
La s exe mple s l'ont à ch~r(,her d'l dHé de 1 0. Tu.-<;.~Lie ou de 2. : Egypte glU fO lèCS de
moyens financi ers avsiel",t. don dHficul tés pO'lX :,oucl er l et;.,· buii!:e G et fai.aicn r
a ppel a u cono our s dcs capit 'lt...'c éLrangtl::-so
B.- Lea
1
1 23
a ) ,2.5- ..-_b.a.a_o._~_'
_d~c\j
r ~tan"
d 0.:.3." l'Bye 8mpna1:.eur et en Ae c md l'l.CU l' evoè
o
.
---:..< - ,
~
1an s l d pay-:.- P!'-J~eur.
: ~r.T.. c".l.À..'Z
Bo- Le ~ e f feta .. Comme p1'"J~éè.t:m;Jt:J~,t pour 10:-' ~2.U 80~ on do~t d:lvi:.,aga ..- ic .~
BUOce fi Aivetnent-g-l,J ..: : OF1 eifvtù écon ù!..li quer-;~
?o._. 1eR effeto ~olitJ.y'1.:0A~
�- Eoopo doctor at _
mina i ont dana cet
124
Ecopo dodoT" ~
1 0_ Et d ' ab0rJ :ea effet~ éçonomiGué~"
,
ll.'CU tUl9 C , .. t.Ol.Ile t"ndan~e l.U nivell!!.nu;nt d'lna la
a ) Ce sont e:'l prellUer
- - - " • _._- - - " - " t' "
"
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aleur dn eapl.tal me~uree par .
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~nt, polû' p2.l:F-ieurs L:l.."'l.ée9) crâan . . . iè:!:~ ..:c"tt e ~~le.r..c~ do~ COIDpt('6, C' e~t r10~G tre9
ll~tteliient une Rouree de rivhesse pour l'écor:om:l.e nat l.onlüo du pays pr lheur .
c) tr01sième effet éC.OLOIT,iQue, ).~F!\i,:p i'~_4 lia... !' c~rtuines c~ roonBta:'lC~"
de pare::-' à oe::-tabef c::-i~e~ r.attonaleB d'~ c'lef pré.:;:.c(.me:1.t de cel' cap~tau.x pl a,,""
à"ll ";trar.ge::- t'
T"G" deux exemples l ds plus c.élèbres entre b!.'n: d· aut r~R, à c ~te r à cet
égard "om les deu.--.: exe".,pla~ frança1.8, 1 e prem~8r, p-Jur régle~ l ' ~o~n:e indemluté
d 5 n~lliardR'de fra'lc~, or due par la Francé a l 'Jl llomagne au T+a1te oe Fran?::n t, le deuxième po= pa 11er ) a~ (;(J'.16éq'JêO:"p's fache\~s l?s d9 1914-1916 pen dam;
: a è~~e ~~me de cette ~rrc,
Insistons avec q·.lIllqœ" p=é-:d.Ri:;,ns
S'lX
(,e'tt'J double ad'ion part i c.uè i èr e
- 1 27 '-
enA e~l e .
DepuiR l n guerre 1 914-1918 il Y a deux traitR n ouveaux dans ce ~écaniA~e :
d 'une part 10 r apatriement danR une trè R l ar ge me Rure de R capita ux pl acÉ a è l' étranger et d ' a utre part a u lieu de d e tt e~ et de capitaux privé s ce è ont de s ~e t
t eR publique ~, ce Ront de R empruntR oonsentis aux Et atR plua q u' a ux particuli er s .
Qu ' ndvi endr a -t_il pour l' avenir de ce mouvement interna tiona l de s capit aux? Dan s l a période d' entre de ux guerre s J e mouvoment ava it €t é a !'Re z pro~on
d ément ,modifi é en oe qui oono erne l a dur ~~ 1e ce s pl aoements. Au lieu de pl a oemel.ts a l ong!' t er me s et per man ents o' ét a it, Rurt OUt pour profit er de s p. iffér enc e~ de ohange et de s pe rturb~tione mon ét a ire s, de s pl ac ements à c ourt t er me ,
s omme de oapita ux fl ottantR qui pouva it agi r A JX l léconomi e nationa l e deR d iffér ents pays in-: ér e s sé s' On ava it, av e c jURte r a l.ROn crit :l'l.u é et r egrett é ce mouvement de capJ.taux fl ottants. Reprendr·a-t-il apr è s 10 guerre ? C' e Rt dout eux ave o
1 e R ~ rs pe otive R a ctuell e s.
Ce ~u' on peut, j e cr oiR, e t doit dégager pour l ' av enir, c' e st qu' a ve c I ds
d0nnée s de ,la vie éoonomique et surt out ave c l e e c onaéil.uence R de l a guerre 1 9391945 c e ,mouvement int erna tiona l de s capitaux est devenu de plua en plus a uj ourd'
hui, n on Reul ement une opportunit é c omme j adi s , mai s , d ira i-j e vol ontiers, une
n é ce ssit é . i l me par a 1t que 1e R diffé r ent s effons de r ec onverRion et de r e oonstruotion n e peuvent r éuasir Rur 1e R pl a ne s t rict ement nation aux, et, d ' a ill eurs,
Ids év èn ements montrent qu'on l' n c ompris ; ce n ' est que par un effort int erna ti ona l tJ.u' " Rpéron .. l e dirigera l a Banque int erna tiona l e qui 'v i ent de Re f onder ,
que oe doubl e mouvement de r e oonversion et de r econstruc.t ion pourra abèt: ['. ir ,
Cha Eiitre TV
à III rr:....'1ce.
1, - Règlement de la oI'iee au pac;10~ donzers\U è.û ce',te indemité de
5 I:.:.ll iardR de f r ":1cR ')r germir.al due aprè" le r"a:. Té de FrU!lC~ort de 11\71 , l à
encor e l a publ icat:,oll de nomb!'eupe~ O"-.;......1'e .. ùe ~ZO..l ~. ,. ({'Ji joue un g::-nnd rOle
da::lS Coi;; r èglen.e:1t nOV6 ~r:l9t aUJGPrc. r~t:i ci ab:"; t :2~, l'.:. :'CCI; Jo
'~vunte8~ le rappor~
AoO.t
~5 :, _ ~ , Nai;ionale
Le3 oeUVTC9 E.uxçuellp.R ~f) !'a:'c t.'-!.11..!~:"',)!: eO.1t. lOG
de l'éc:l say au no," de 13.
1874 nO 2704.
C::llm!':'~'1ion
du
B1.1èg;)~
C
l
[1
5
En deux i ème J..:l.eu u..:: dic.ç'·Hl~'S du ;!lBr.r~ !.....;o- ' ~::y p;ror:cn('Â en 1880 à I j'in::lU~l'
ratiO!l d"'ne stat'..!e dn 'Th~_==, à S:-t;?-:.i'Ü'l ,?V, ':"nye (~~O; ) B. . ületjn de stat i Rtiç,ue et de ]("'=j ;"l'a"t~on finc....~c:.t.rc \880 p- 160,..
Voici U!l er';rait du preL1l':".l" dO~~lner.:r; r.c..·(~9!'") Ge" ~ l-jl~ en déÎi.."1.it::Ye~ .
l 'e::rpGrt.E.t:'on deR val~U=3 &t::an~~r·.s &ccur:.fi r.:::e e,:" !i'.:7"'1.'r_:ç Jepu.1~ quinze tlns - Je
r appelle que l e docc .... en..:.. date dE: 1 . . . (4 -- c.').:. ~ ~ .;~ t'. ~- uÜl <le f3~re yenl;:- en éohcL: ge ~oute~ les t raite!' en I!lOl1l1lll.ea é~ra.nr~!'e.;:; (.~.u,;,.t '~.vUR u··r;! ono OC80;i....""1 pour nous llv:
bér1:::r ." Cle~-'u donc en SOIllWe grûce à ces .... capi"tTl%. ~iac~f à l'GtrangeT qU01Îlllllùl!1.1lr
·~é de 5 ci:l i ar1.a de frn-:_.~ C:'l'9 ~~' 2.n P:-'-n~ ' B. l '~ l:Ji;ugn e c. pu, à l • époques
êt::-e aase z heureusement rLgl~e "
La oonc entra tion de l a pr oduction
a u po int de vue int erna tion:ll
Que l quo .. motR d 'introduotion et de pr éRentation de ce nouveau pro~l ème
s ont ioi a bsol unent n 60e sRa ires.
Vous save 3 , e t j e ne r eviendr a i pas sur s on énon cé, en quoi oonsist e le
mouvement de ooncentra tion da ns l a product ion, il e~ t e s sentiellement ~s é sur
c e po int de départ l a grando pr oduotion e st c ommer c i al ement, éc on omiquement e ~
t echniquement plus avant age uae que l a ~oy enn e ou l a petit e pr od uction.
De l à un doubl e mouvement de ooncentration qui se r éali!' e de deux f a çons,
cr ois M noe d 'un seul ét a blissement qui a b s or~e l es a utre s e'~ 1 e R r empl a ce, s oit
éeal ement par l a c oal i~ i on de pr oduot eurs, trust et ca r t el danR l a pr oduction .
Voilà l e fond de t a bl eau, voilA ce qu' e st en deux mots l a ooncentra tion.
Comment cett e oonoentra tion s e pr éRent e-t-ell 0011 8 l 'angl e int erna tional?
A mon s enR av e c 1 e R deux oa r a ct èr es suivants~ dan s l e domaine de l e vie écon omique int ornational e l a ,onoentration para i t ~ t vut :~ ~v ~,d tiu ~ ~ i ~vcn t ~ge ~~ e
quo l a c onc entra tion sur l e pl an nation' l, il Y a donc, et elle ex i s-: e ~ Ui~e o o.~
o,,,, ~ rati on du po int de vue int erna tional. Clilpendall-t , quant a \ll/ modal1t es par l e Bquell e s s e r 6a lise oette ooncentration, i l f a u t t o'-':~ de s uj .te s oul i.guer Q.ue c e s
mOdal ite" " " nt J';'ff ér ent es sur l e pl a n national et ~ur l e pl an int erna·tiona l. Sur
f
�Ecopo Doctorat _
IZù
'à
l" -ès 'l.v.e l e ~ d'
eu::x;, f v l'me8 que ;.J ÙiS~Lll{a.:.:tE
' "
z
le pl an na tiona l on Peu due
pou
1 ,. oolit 4 on ~on t d un dé:v~lq'I'''ClOYl~ , "~v t i
la crOJ,~Ranc a c u a c,
s - ct ég:lleClQ!1t =éal i~uble ', O~\ c"n r ', ..
tut â
ou du
sont
:,
de oe s fot'oes s eulelllmt, l a
sibl ement ega
l l, , ternCltio:'!sl, 0' est 1.: >.
t on' .euleoent l a plu n fav or a...
S\lI' le pan lll,
d t urs q~ 01' n.
re,
'n
r coalition de pro uc e
v oit pas b l.en c omuenl; l a CC!lmême la aeul e possible. On ne, serait r é/)l isab.Le, du mo.L.ns
ble ma~~ peu - r~i~.. ance d'un seul étanliRsem:n"
, ur le ~lan il1t e rnaticll'Ù j
uréRente sur le pla."1
à i maginer , u,,'l
....
ROUS la orme",
'..
ppo ·'tion "l ' es. pas . .
f t " e conmrJ.
il faudrait SUppO f'er , et ~a f'~ 1 "~a' i:é à l' wtera e c tl.cn de r~n ~deI ~ ,
_
, ,
t ui ~e trouve pl ace, . c" , - :
'
l E' -territ ol.re 0 , Qu n ces
b,l.sseme n ~
p8"s q,ui a ''river :nt a pr odUl.re sur
',~o'cédé oui
l'èv ient
nes de pluloueurs
J' - -. l'able cn a t'- ouve• un ,,_'
.
,
"
",
ma's
r oa.l.B
.' deR Il...
~~, 'aleB" Le grand .;tabl~ssemen>
ray" V Ol.!'fl:nS,
~. oe n'est pao 'u
l 'proc"uo
,
a ~~e'z ~enf'i''llez::.~!1': a"J. :"êt:lé, C',3R ~ '" ~O:~ de firmes d bAé:ninéeG qUl. en a~
~~
.
f'
, J\:JIt"pC~~"G ~- ~
,
t
n'est ,lus ~com!<o""
èe lJ'IOOR
"~Îit,~
obéj .. fèl1t à la mê ne dl.re~ l.on .
d's+-";"'1cl.e'!lo
~
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1
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...
~
_
'-.
parence ~;Qnu .l.. u __ . . . . .
llh~ure:
mo.Jl~
ooncen~ratl.Ct ~r'
centrat~ofn parn~;clic
Cela ncua
~n:.no
§
pof>n~le
deux~~m'
i
natt~onapo' R:~';'le
de~a
19. t'l
agraphe~ .~·ti~~
deux
R,"_
cs
é~
c ompr ennre les
d) En qua trième lieu, 1eR, e ffets écon o'l:l.'luen d'Ina 1", p!LyS
Ces
effets é conomiques varient nette ment suivant l e. Glt"tn tlo!l do O~ paye' err.pnmt eu,r
et Eluivunt, en partiCUlier, llutiliAation 'lui u~t fal;'~ ..' ..,,, -:-~~ô~ obt en,l&<
TantOt en effet c'est l'empl Oi productif de C"9 t e;:,;!" O'-cl ef.r!. T~~ }i"é e ', ::'88 ua.pj_
taux ainsi obtenue do l 1 étranger sorlent au d6Yolol;,,~ra~n+' à ", l' ~CCJ!l"Ol.b r: ù't:'.ollule,
tant6t au c ontra ire o'est u,,'l emploi seulemen't on dép.;<1"6 de COl"so:C'tli\'ùi"!1. nor, p~. "_'
ductive, en somme un ga9pülage et a l orA bi en entend,,\ ces çj r~OT', p ',b "C C !< " 0 ",,': d éfu- ,
vorabl e 8 pour l e pays emprunteur.
eLlprc.;.o'~eu...-.
t
J!!1f~~e c inauièDl~
+jernati cn~~~
~:l
lee du p<> int 1e
E=P.lI' C8=
dér . r -e
nombr b de t:ëa:lt é e de ohange a vec leB paya étr3nc~:rGJ Gr",~d'-:sr~tagn~ '1o t ~=e r.1;
et pu r éaliser le maintien du niveau de no;; cbange~ pcnè.~::;t :a gt!arro :914-1918,
Lej! mesures de dé,tail pour aAsurer ce ret,,~ des '(al~'~rR mofoiL>.~r~ A tOUt
d ;a b ord le dro it pour l'Eta t da ns cert a ins CUH de ra~b.Jt P.T c~rtai""es ca t égJr:iEo fi
de titres circulant en France ot pour la pén ode ac GuoJ Iv 0:: a été ;u?rp; à lancer
la formule d'une réquisition des valeur" étr angèreg posAédé~B pc::, .J,;2 FrE.nçais
pour perme ttre préois ément de trouver le s devlA2s éh-ang~rüs et:>l iI e f ace 'lU. jOUTc
o
d' hui a ux importa tions énormes qui n ous sont ::léCe GAui.r's"
l.- La
2.-
P 'J"l:'mea la l ttt é r at= e à oon eiJ
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125
(JÎf~ : ~':OU{)",
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encore quo les placement s à l fétr'~!lf'a r COL~:.;~, t;:!· par ';' d k j'-: :;-:'~ ·L:I""'\:' ":fJn t p O'.).:;:" ld.
U!'.3 occa sion préci!l8 d'o1:rteni!" des C;Ol1lDlsnG.;';"i u1~ 11 es d'3.!)f.I ) ~ p.'1 y ::: 0t'p;:-.L_r;..;-.:: et J;~'
là IL~1lI'3 è.e développer l'indu6trie nation1'.J,El d" payr- p.réta' u S,2: oc lr~'-'l't ;.::no '>
culier la source la plus i !<lporta n te à (\~n6ui'..:el ., ~, .i r~~:t. e c,'ll<L ro,m, J, :(" n-c'"e'€
d: Bau",?::! "Lee méthodes allemandes d: expansi on éc.~nomJ.q"a ,: E(ll"~p Co1i.~, :1. 9.15, 1"'''6
oe livz-e If s.uteur précise avec beaucO"I2.p de déta il s appTOI'T .L.é~ et 13 1 JC O!:.8'!:(!::'C .t ~15
quelle
1;118 . ava i 1; ét é à ce Ruja';; la pol ~ t~q'ùe do 2. 'I l: l19L!1ag:t!.Ü n~'Ô.:lt 10. fJ"~l.arl'J 0.3 ! ~lllIAllemagne avait su très utilemen'è IZ'ofJt.n.:: cle~ p:ê:. a =,;i G O!:riLC'!.'" à
certains paye emprunteurs pour passer ce:rte:"""1en c..ommandeB il 1 ; t; ~ cr...(\1 Uf.; all èr::!:.c!.e t.
par exemple ce oaA partioulier: 6u:!' un em;t!:"'..L'1t. q.e ctn,.J.u.D~~P ~ j.ll_0: ;.~ Ce '.(;G·~~: : C CTA''''
t~-:3.~té par la Bu,l,garie en 1 906 , vingt mill i on,'ès OOIll JaLdv3 il. l n oe.:C ';C'::J. rI ''7::>; :!cl
œ§mo en Turquio 10. même po litique avait éié appl:iqu8e (.jt pru t d;; cap:': n·c.x [11" ... ... c on...
lD.3 c . . ntr 3-partic oertaines oommandes adre~ RéoEi pa~ la TU=Qui a à ! : Al~ 1.4",,~"L3('
Cette pii ti"t!2 oontruflte s ingtÙ i èrerncnt et 'tristomen i; av;;) ,:. la :>~J j ~:!.(;r.;.i:.! ...":C"ln....
çaiao d 1a l or s , nou; avions trè s généreuRemer~t prêté dor. capi'Oc.= Î!ançai~ à };,;_
trnnger et n ot amment à l a RU!loie sanA uv oi;r ut Hisé la même cl aUne, llùU~ p;'n on8 1:..'1
mOUvement commercial ave ,,: la RU9 ~ ie preôque Ü1Aignif2~n t a] o ra Q'~9 le montcn:c dGa
capgaux prGtéa d épaA~ai t pou,'1' 6 mill i a:'ds de franc8 cr g5: G1i1111~ •
Voilà l 'e:'lsentiel des ef fe ts d' 0r d,r e économ~<;'l2:; ,
trOis
___
_ . __ _
2°)1 _
l'a"Rons
à l'_ét_ude._ de"
effet Hy.o).itiQ"'2'
a uiv'~1~6~
CetLx-oi rue
p'\r~ief:'9nt
'Jtr a l e s
;
�126 -
- Ec opa dc ct or a t _
'c) Un d,ux~emG ~ff9t poliLqae Jo;+ § t r" ~1",,~cl:.\ e~ trou'.'é <lan" la poss i_
bilit é dl intervent ilt:l d~\ payd prète~ dS!18 l e~ affc. 1!' ~R !lu payfi .... mp"["url'~e'..lI. LeA
eIemple~ leE; plus -o-élè o::,e a à cet égard ~ont 1 e R "uivalit~ : l'h'urope e~t interlTe,_
nue j adis plu.qieu.rs foi" en Chi.'le du fe:..-t d~s Cl~~ta'.DI. p=npée~" prJ t és à l a Chine. Le" Et a ts Uni~ sont inte::,venuR dans leI' 'aff!i~r"s sud emer~ca2Iles du f ait
deR capitaux pr§té~ à oes Répuoliquo8 Sud Améric. a j.ne8, vo ;,B dC'nc ce" interven_
tions plus ou moi..'1s :JGrqu.ées , variant selon ùl1aqu9 cas d' eRpèce.
0) Enfin l e t:!'oisième ~st de beauc.oup lEi pl.UA important du "ffet" poJ.itique" s'appell e le cvntrOle financieF_ i...tn!'Da t.i.9Enl. Sur ce pobi. l a I Ht él'ature es t trèl' abc::.dcr.te, voye~, comme souroe a'lt,)riRéc œ '·.g thèse de la Feculté de
Droit de Pa::,is tle Devlll~ . Les contrôles fiL_:"G~e r~ intern'lti,C'naux et l a ROUYe-·
r ainet é de l'Eta'~' 191 2. B''-:é de Dr. Paris,
ER"a1 ,,'.:L:' ~~c ~ml'=ur.ts d' L'tut ct la
Et d' au.:!'e part
J;
f:tut, éUl\nge.:s, " Paria 1 907,
de
port
eUI'R
de
i'O·lQA
protection èe~ droits
u."l
vOl 117;le ds
~ i::u
On pe'.ü le <léfbir comme Elu:t: le dé;;"'''81.~eme '!' d:'ü!l Etat a u p::0flt d'
..J,utre R Et:J..t~ d3 flon aè::nin:l.EiJur a tl.Q!l fina:lc.iè:n.., e~ l a tran~mif;Rion de ] a ~P?J;ion
de cett e adID.L'I'D.F't r at i CIJ. .fir:a,.,;:- ~èYe à 'W'l c~gu.n 15mG interllil-tio:lal o
Fou= comFrer,<ù:e l' ~xlstence et le m':cD,!HRIC,Q de ce CO:ltrCle fi2lflncier J.!lt erna -:ional i:!. f'::::l1. part:...:- è._ la dO'.lble :!.o::. . :;tnt,a-tio11 Euiv<.l:-.te : à c tJ rt a:i.7\ - ~:ro
ments et à ce:::taines pé rio<les, l C8 payn prdCeu.r~ re r:O:1t pla" af~=éa du r embourAGI!M3:J.t ; c ola corme!"-.lca par l~ :';'CL :;>ai~ me~-.:: iGS i.'1.~é:i-:~-( ~ du (;api~n l c t c.81d dO"'1l18
pour pe:'Apecti"ve l ' i :.apo~~ i·~.J.l .J..t~ dù
r C:;:':Jœ.'seJ;e~:i· <,
D~;ù...{iàmei1er..t
cette: :!."1c.hecI38
eit:tation Ci'.; E'''- {;é:l &!'al mO+'~r,,'3 !'Sr Jes e!llplo:l.R !.!lp_odu<..LfR p"-r 10 pay~ em,runt eur de~ capir.B''::'" o1te:·"' u ~ à 1 ; f..t.!'a"'lger Il eEl~ c~:d. :r Q.'l:ayc: Cl:P ..;mpl o ~ r i '1lpro·du.:::t if ~ :' es :re::- q pect~-~en f-'a~~om'.,)~:'f~c::: ct 1 6s PVs ï.r~~:C __t';--' p:-ennù:::t d~fI m(;-s~eA pou.= p.e f3.:·~e p...yf:!' . Aler=-:, ave c 0;1 ~a~~ l_ 2 .;of\f:-:.rd,<.mc!rt na yayfi eU'prlmt eu.r, l e pays ~rê'; aur lui imp' ;~e \In(' cc~:"'n:":":l ÔC cr)!~:r:j~~.:! C".l.i ,,! IU:le ..-"J ~:' va
€tre dotée pal le p6.y~ e!.~u~.t. == \:.T de (.pr~r;.L'"1Q~ 1·c ('8tte.-" ùc cë :r.J.yp. et è.fBu~re
part Bera l: orgz...'1e o!':~r5 (t de ..: yf:""': l€fo pciVA T~Ôt,~L~:1.> ].": y.~:'~~' ~i~b['j. 8 et. dU":w l efl
a.nnée::- d ' aVJ.~l; g':. '::'!'~ ce c~~trJl g ':~C.lù ...~:' j __-:prnA. ;.o~.:tj ,tt.'~ Ul1C ~J.~t-:t'J.t ~on
très fréquc:::te e~ t:à~ pO'I.!,;"cnt ::-6,é-: &v r:~Ll::- l u ... j::;'...f.lt I~.t~!'? J.G. ;é::- :.':d.B 1861l E86 , po= l a 'Iv..'lisi~: '!' 670-.:.874, peur _ '1 ".er:l~: J51, . l q:..t 0) t ex l5'ô'l cl' U:1G manière p<.l=-=3""t~ pou::- ) 'Equat e= dept;.::; 1879, p:r ~ la T~''lu,.e É.I! l .,w~r.t depuis
1879, pouf l e -"ém.éz Él'l, le 80lo1;101O, ~-:c,' _
.
A._ Cartel B
129
_
10) Un pr emi er doma':ne 0 ' t '
.
ét a Ulis 1eR ca rt el <-t . t. u r e s anc] ~~~ement et a ssez c omp~ète me:lt r.e Rent
s Ul erna ~onaux comme d'a" l ur l
t
t
blement le doma1ne de l'i d t i
.
- .• e s e s !'Ur. 8, ~Bt J..'lc'JntE5't;a le mouve ment je crc i
nd~~ ~,e marltime . Et c ' eat dans cette s pé<: '-a Utf g'.,
ports mariti~es e at 'p~~ a : ~ ~ par~e que l e t erra in de l :L~dusL rîc des tran~
on en .peut ind ; " u
l s a jJeCla e ~en f avor a ble à ce mouv em\L~t de c cncantra t :ior./
~ ~ el'
Ba oause s nUl-vantes.
, En pr emier lieu l a n ature mllme de · l' indu.qtrio de s tran~ port s l:larlt~me A qui.
ne R ex erce s~ aucun territ oire r é s ervé, mil me mat ériell ement en dehors de l 'Etat
d ont ell e r el eve, dans une zone a' appart ena!1t à persor.ne, le milieu J:l8 r:':~l.lr,.:,
En deuxi ème lieu l a c ûr.currence trè R âpr e en !:!Utièr e de transpo .~r, mari t imes qui verR l a fin du XIXo siècl e r en da it a~se z diffio i l e , l a slt~tion Lc.onomique de COR industrie s .
!oe ca s l e plus ty pique cit é par D
e st le suivan~ . Avant 1 900,
Bo st on-Liver pool on trouva it troi" vapeurs en concurrence, d'un t onnage d ~"pon~bl e de 30.000 t o:mes se diRputant âpreClent un char ger.:'intde '5 . 000
t onneR Reul ement à oha 'lue v oyage.
- .
RUT l a .li~ne
ind u8tr~e ma"'-; t i TTlA eXDliQuen:tl l â pret é dE; c e. t~c
..)c-l l,g"_, t1tm Ùc.; ""''<- .I..!''t .. un . L r ',:~,l'c<...ineR l lg:ne ~ GLtù J. _J. ... ,.,
oenfort pour l , s v oyaeeurs , voilà donc l eI' cnuse e Cénf r nlea de c e mU.:.",', 1.'.·." J _
bI s dûnn0es par l e milieu mer i ~i~ & la concentration.
• L e s c c-n di ti0nEl m@me fl de l'
c c ncur. QI,-~"
J,..
Il Îlut a j out er que le t er rain localis é de :"Atl ant iqiJ<'l RUI l Gcu~~ Mbc:;a
oe mouvement de cClIlcentra tion s'exI,li'l.l8 en ,lus par de~ ~au~es ~.i-':~j__:'eii. 1,
c e . ~ t e él?Oque l es
~t a t El -Uni f. r~8 po ~~ éùa ient
b _en E.!i'tendü.
poi...,~
1e Dri:r':.!'lE. a-r
S~.l.7
5 millions de t OMe R anl.uell ement exr.o r tres en 1 900 c' ét n i dn7. 400 , 000 ; c ~meE
Ae ul ement qui pa rta i ent ~ "J, ' 1 Ju,-' navires n~éri cél i!~ S1 t O"..lt l e !'eR"~e (;t~i i·t· 't!'~.-;rv= .. t é sur bate au:", étraneera. De l à l 'irnport o.noe extrGme de ce'ct·" CCl,-l,;:"::'"nc ", G,cl
liO ~é, hi At c:!:'iq,ue ment , l e }jr emi er. cart al mo.r ~"~ :..me Tûmonte à 1 \ an...ï.éo ~ 892 _ pluoonnu BOu e le n om de CC'ntinental Pocl , Cl' ôta it ur,d ",'!iO:l è,, ~ lignes il VD.P~J d"
Nor d Atl a ntique, en f a isa i ent. partie à l ' originGl La Enmbourg Jim~r:!.~" 0-. la
Ll oy d , c ompagnies a ll oma.~de a, l a Rad Star u.'1e ,. 'mpagnie belge, ",,; -.xïe com,.:·.g'!l~ e
h oll andais9r l a Rolland America .
Plus t a rd l a C0mp.'1gni a Tr c.nsnt :tcr. .tlque française
y adhÉr èrent en 18 96,
L' accor d ùé;'ut e par une coure:1ticn
pas aagers d ' 611t r epont .
c ('nc e Yn .,~; t
e'~
l
t
me r i cD.!l 1<~ T!.e
l e t r é.ne port deA émigc'an-l'; ,
cw.~i eux de r emarquer que 1'3 dé~ ut d~ :.~ ,c 1:1C ~.1 t.ra t'l. ( _1 e~l !:.~. t; l..è r3
maritime s oi t carl1 ctai~é pa:' t....11 3c::; ~ ~i .,UT le tj.·'l~H)Lr~ d€:~ éIrjG'= - h~~
cel a est curie ux à un doubl e point de v'J.e~ J a~o rd ~ rc 'l ~,ue .. to'.:.:~~ c.r.:sa3 éga ...
l es d Ta. ill eurs , danA le mouvement deR tra!l.f:po !"~~ !!1'1.'c:",clmeR la =r8:".:d:t3 r:"'::::::'3.!ld i Ae~ eRt plu~ i mpo rt a n~ e que l u r ecet t e rc;:;~'1gg!,Cï et e') R~: !)é:.T l A. c Oll .-l:!.c:(:rat i JY..
Ruivanta: on f a it à po u pr è s des ma rcbr'1.ndi.~,a9 C' ~ (_u :o~ ..,e\l~ ({uJ.:ld i:!.. ~'~git ds
l efl r épartir entr e l e s navireR ' è ' u.n car', 81, c' e,,: b'ea1.<~ oup pl:.:~ ;: (f i d'," 1,.~"'lJ
i l s ' ag i t d ' éfni {lTanta ayant l uur indi... idual i';é W pre o Ce l',,~dan-;- l' !·:n10l':nnco è~o
i l e At
d l indu~trie
Tl;::t r,1.; ...':(\'~~ 2'1:" à
dt. .. ;:...!:.r'_.! c')l~,c":'!-I ,-: ..:':
.
(1,
�131 - 1 30
tr3JlE. oé:m iG.·..lG< e.... lique ~o1!l:Iler;t ',n n' , 1.:11' cra int d ' ctbcr der l e . r o_
= fi m c et C l~ PIUR JÛfic l.le, en f i "a nt une l-r omi èr e Qnnbl " rr.e , l'eut -()t r e
v~nti0n de cart el à. CEl Ruj e" •
~ _:..ibr9.t i cns
Ln c nvellt i t n fut tcl <=s l a suh-ante: en ccnvint d 'uno r ùpartition t ype en-
tre chaque c ' mpagnie, t oU!\ le9 mois led ccmpaé,'1lie s se c ommun iqua i ent l e chiffre
exact de s émigr ants oyant utilisé l eux'" ·,'a te:.=, S'il Y ava it diAo or danc e entre
l e chi ffre r éel et l e s G.uote~ fix é A, on pr océdait à un r ègl ement par jeu d ' écr i _
ture. III c ,mpag:1ie 'i.\C ava it eu ur. ex céd e~):h par rapport aux pr évisions ava it l e
dr it d ' augnen ter imŒ diaten::e·,j; le p=ix ~.~ passage, en mtlme t empe q;ue les oompagn~e s qui ava i ent eu ~eH w anç~e s a,~ient l e dr oit de ba isA er l eI' prix ju"qu' à
oe qu ' elle R ai ent oot el ''.l '-ID "ranRfor t =éel é<;.uival ent à leu=- quot e .
Un deu~ èce accora de oa rôel c OLoernan, c e lu~-ci l e trans pcrt de " narohandisE s fut l' igné ~uelguee année û arrès , On rr ~t. pour ba se l e, t onnage de 1890 et
<11 r ':part i'::
el' quote parts :'ixea et in-,a,i.3b1.e a .
:,;:m':i:n , pl us t r.rd o,,-ç , re, ;,n arriva à U"lb=û uni f or Cle pour leI' paesager s
do cab:i:ne.
Le
eu.tr es
~a rtel ~~t r ~,uan l~ e~
c('l~pag::l :"e 9 o'!"~1 !:. i8e ~:
]895 10=3
d ' ~~e
nouvelle cr nventi ofi ave c deux
l u Ct!Ll:.:-ê Lina ot la Whit e
St 3r ~
•
l e Pocl Gcn1::Jler..t a l :; 1 :.:..:~.;ra::'~ûi .; de pr endre I:..ar ~ a u tra fi o angl a is et S C.lllC Cl l!l!-3Ln: e ,; 3~.g1 :.. :'& 3 2: 6) encagea ioe::l i à ne p'endre qu'une ' part dét er ci!" je dan~ l e t r a!l..qr,<: rt cl 1 ~ éQ[:'3:1t & d~ p:- cvella"lOe J e l i 1'ur O}--8 orient al e . ( 'Il
f i x a :' t '4U";~:' 'l:.."1 tu=-if i.!!"'_:.i ! IJé iY' U!' l ~ pr i.:r.: du t ran8 I-0:::~ de R f..o3. ~Rage rfq enf~
U!!e claU Re R ~ c ial e r r ~ ·C; u ~ , '1'1 ' cr.. C:l ~ de c. o nC UT :'ç::lCe i-8r une c ompagni e r i vale
nrc·r ;:> rt~l"..Bn-t pa~ a u c!!:L t el, 10 Po· ~ ~!.""'c r r"' l.t d e~ ril...at e ~ux de c onba t" pour r ui . . ·
nc!' l a u"'uvel lc y '~'~e avec den .ru de t= ~::l " I"r t +:!' . l' r éduits . La pert e momcnt an t~ Rcre it r épar li i e entre Re R d iffé = #n~:1 r:c mbrcf1~
hn:C7e; l e f'
Ce t acce:rd j,.r ' ?,J.o' l-'l_ ~ ?::le >~ " :, '-1 ' ~ 10
ce Tço '"''I!IIlença pendar..-i; l Zf: c.nn5tJ .:1 ~ 5~\1 "" : 908
c1!r tel f ut
roll' p~
et l a ocncurren-
in"i 'jcn<:. , et -0();;':: n' li r';~:_ll'-,r . t ou .. d ' aloO::-d l 'existen oe d 'un Pool r;r,ntinen t al de 1892 à 19C4 De~,_"oe"' e ~ t ''<''1 i .lpc:- r', ",,-i; r:: rtel marit i no fU G l e Gén éral
Poel drnt l a naiA~an ( e
+ ~ j~ 19:3 4
Pool et des oompaet l a s 38 %r estant
fin I 'Ulda i~ ( bel ges, franç ais, es~ gn olB, et c ,., et 'l'Ji se dével oppa dans
l e mi l i eu, non plus de s liners, me is ' de s tramps, ce s bat eaux qui n'ont
pas de départ s p~ riodî'lu_ s et qui vi ennent chercher l e ~r~e ment la o~
i l ast.
L" s ,pr opr iétaires dé navires adhér ents au cartel f a isa ient un tarif unifor mé p~ i R cO~ I'ant a i ent de ~ ràbai" aux cbar é,eurl' qui, par une a6elar at i on Gcrite" ,B' engagea i ent à na j amais C'hargcr A1lU' un navire ne fai~t
pas paItid- du cl'rt,a'L
Je voudra i A pr é cî~er' t OUj OUrA à pr opoA deR ca rt els maritimes oeux
qui sont de l a pé r io ~ da l' entre-deux guerre R et ceux qui ~nt de la guerr e a ctuel le , et n ire aussi l eI' dét a i1a indis pensables l'ur les captels a~
trc s que 1e R Gart elA ,naritimes.
DenA l' ~tre -de ux guerres le mouvement des
maritime est r eprie et déve l oppé .
cart ~ l~
dans l'industrie
Ci ust a inl'i qu'il y a eu un a ccor d en 1920 . connu SOUl' le nom d'accor d Hapag-liurrimnn entre l a HamBourg Amer;ika et l a .. cOlJpagnie .. .américa:i:nes
apla r t 311Snt au groupe Harriman , l' accord ét a it conclu pour une péri ode de
vingt an .. et é t abliA s ~ it l' expl oitati on oomoune par l e groupe liambourg Amérika ~ t l e gr oupe llarriman dos ligne s ex pl oit ées avant la guerre par les
s eul A paquebot A ae l a llsmbourg kmerika , chaque groupe part icipant plU' moiti é a ux bénéfi ce s et c' e pt ce Ry~t ème qui a ét é rrn intenu l a plupart du
t Cl"PR • Voye z "ur t oua ces points un articl e de ilin Rieur Geo rge~ Ripert: "
Le Chc.ncel ier Cun o et l es a ccor ds Ge r mano- américa ins dallB le SémaEhore du
13 Févri~ r 192 3 a insi que l a not e que l' auteur d0nne danR son droit uaritime de rnièr e édition.
Il f aut égal ement signal er pour c e tt ~ rériode l e AyAt ème deR a ccorda
de fr ut, l e RY Rt ème e Rt d' a illeurs a Rsez oompl exe , nous n' avons pa" le temps
de l' ét ud i er danR s eR dét a ils. Le s mers du gl obe ont ét é déooupées en quelque œ n i èr e en zones l'OUA l e nom do "confér ence int ernationale de" fr ete"
et Ae tr ouv ~nt partagées en ce R tranl' ports. Pour cel' diverl' es zone .. a été
prooulguoo et appliquée une Confér ence Int ernational e deR Fretp, pour le
Nor d ~ tla nti que , et c ".
Toujours dans l' or dr e des car~ ls int e~a ti ona~ m~riti l!l7R, il~nt
signal er un nouvel aocord dat ant de 1931 entre o ompagn~eR de nav ~gat~o~eu
r opéenne s en vue de r éduire et limit er l e nombr e de R travers ée. d'Europe ~
New-YOrk,'la périodG est car. c t é~i~ ée surtout par une ba iRse deI' frete et
par de R or ga niRati onp de la part des ar ma teurs pour contreoerrer autunt que
IXH' p i bl A c r J.. : ... ba i RFIS .
L3 :épa rtit ~on ~:.:re 1 3" ,"c M ll e E' Je l 'ur..;ien Ccntinem,al Por l dcnna it l a
l'art du l ~on a_\IX kI l ~- ~~
. ~~
-, /0 47 of/0 3.• •.LF. :l "",~. ' ; Il~ g Amer Jka, cel a dura Jusqu
,
,
~_ . ,, ~ , 'J,
au
l ~ J ann er; 19J. 4, Le Ge::' ; - ' "~~1 fut ÙG;(!; (..§ il ce tto da t o à l a l'uite de IJ'.; t en-
tl O~ S . V"'~Ee
B e XC I:F"- ~ - d ~ .t• a • ""' ~,-. . d
'
. rlka
'
~
e ç\.J~r~g.Jl3:~·
r.1Jeu!lr..deo , l u Haœb ourb' ALla
v ule. .Ui a~Nt!le:lt er sa pan; (!e r~ .I. art. t ) (~ ,
.;:1 . . . . . . . . .
J e nota ~nfin que l e cart el de l a Baltique et de l a Me r ~lahche a
r evécu dans l' entr e deux guerres et e con tinué l'on a ctivit é à propo s des
tra mpl' t oujourp ,
i .
Ad' i t t '
Il Y a eu l a con Atit ut i o~ en 1935 ~u T~a mps Sh pp~
~ s r a ~ve
·
tt
(c
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in
i
str
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if
pour
13
nav~ga
hon
par
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amps)
qu~,
en pr eeenC0 =
= e
' d es meRUce de l-~a p1 0
6thor
e da t onnage qui A évi AAa ~. t 'a.oe tt,e é po q~e ~ apr~s
res po ur permettre l a oontinuation de l a n av~ga t~on mar~t~e par tramps.
NOUA avonl' fini avec ca tt e cat égorie de R car te ls maritimes.
g~ment
e'A économiques l a f or mul e du cartel a été larDan s d ' autre A aot 'v't
~ ~
uti l isée.
,
�- 132
- Ecopo Doctorat
Le cartel dos proprié t a ire s dû "t:mks", c ' es t-à-<iiro de navires
pour l e transport d~ certa ins liquides, a ccord de 1934, ddv ant l' e ffondro_
went de s prix les interessés se sont mis d' a ccord.
Lo cartel interna ti onal de l ' a cier qui a f a it beauc oup do brui t
et a dura pendant da longues années pendant 1: ~nt l'l) d eux guer res , Il J t ait
antérieur t1$mc à l a guerre de 1714 " Ac nord trè s comple t de 19 ~ 6 r é partis_
sant, entre l e s me~bres du cartel, l a production globale de l' a c i er e t
fixant la valeur des Ciuanta d'expo:dntion suivant le niveau ~me de l a ]lr oduotion de l ' a "'ier. On è.iacute be auc o'~p sur I tls r é s' ü t a ts de ce cart e! il
était ass e z licité ruiSCiu'il ne parl a it que de l' ex porta ti on, ma is ':17~
néral d'accord pour adme ttre Ciuo, vu sa s ouveraine t6 ~ 90% de l a pr oduction
mondiale ~ :' _3 mesures prises dans ce domaine ont 6t é elffi caces e t utiles',
La liste de s cart els inte rnationaux ne s ' a chèvo pas a\'~c ce carinternational
de l'acier, d'autres pr oduits a s se z n ombreux d' a illeurs ;
tol
ont f a it ~J~.ûD9n ; l ' obJ e t de carte lo .
Cartel interna t10nal de s porcel a ines émnillées .
Cc.rte l internDt10nal de s fil a t eurs e t manufac t:~i e t'.I3 d'~ c ~ ton
sur lequel nJUS r evi 'lld ~·olls en étu J iant l a production :lU point rie vno Int err.ational .
Cartel de s t~'3= à ga z, entre indus trie ls d ' AJ l etnnGr.û , de ST"-'ldc
Breto.gne e t des EtatE- Unio .
~r.te rn sti onnl
de
l ;al~in i~, .
1I0i:lb re ù.X cart el s égal e;;;c:-.'" dans l' ;_ndu stri e " l ectr oclùIJiqu.o ,
Cartel i l.. ~(; ma tional f :.:-anc o-allem.:md dans l' industrj e ch! m:lqolC .
C-.:r t el in'te=at ional i';a l o-o.né:.:-icain pocr l' indus ·~ ri e
dO R
Boudc3,
Cn t el i nte nlp':;ional en rot l.ère à.e bois > a Ss &:1 cur 1E,ux, ent r a
AL~ r icains
et
C~n ~~iû~s ~
La l:!.ste est a ss e z longue p our nous permo ttre de c on clure en quelques mots sur l e s cartels interna ti onaux "
Ce Ciu ' il f aut 1 j e cro:'s, d ~g3.g0r en vue cl ' en s emble , c; est ce quo
j'appell e r a is le car a ctè r e trè s insta'.:>le de ce tte cocb ln.J.i son éc onomi que ~:li
ne r S\JlÙ.t j al!l.'\is l ' u::!tmi mi t,l de s pr oduct eurs e t, Cilti a p= but de cOl!lbatn"l
l e s eiès de l a c on currence .
Ce t t e è.ouble a cti on expl iqu" f ert b~"r, 1 in~t,J.bn i tO de cc~ car "
t els . En eff e t, d 'une par ~ cc.ux oui 8~:l L r:~ t1 en de hor s dl:- cart ~l ont na~'_~,~oent t out e s l es vée lli:';us iu mcr_de e t pl us Ciue de s voeli it5s , réar
l~s ent toua l es efforts pour dis loCiuer et faire périr l e car·~o l , premièrol
c ause d ' instab:'lité . Et; deuxiè:nCO·-. .1 b , couy. mllmc s qui jusqu ' à l or s ont f3i t
partie du c aTtel, lorsque l a è.1 tuat:' on Lc c.nor ioue 'rü;ut D. ::;e modif h r , oor,·
gent à s ' en r e tirer e t l e cartel perd l a ll![J.,jorito des pr oduct"" ,:s q,:- il
possédai't et n'est plus à même de f on ct ~o~Jlor .
Vvici l' e ssent iel sur ce tte premi èr, ques ti on
i'l tern::.tion'lux .
tion de
Les truats
-_.. _- _
pr~:~~~~:n d9uxi ème lieu .. è. ~ 'examon du deuxième ',ype dJ co31i-• qui est const.tue vous l e savez par l es trusts o
la distinc~~nP~eénthlès8 e tt pour distin~ler cartel et trust, j : adopt o i~j
(Ion ra emen admise i cart el 10 s
l
b
conservent l eur indi viduali t . é
mi
r que os IDem r GS d'.l group"
le terrain commeraial
St c~no Ciue e t ne pa ssent de s accoL~B Due AUX
groupe perdent cette !n:~~ ~~:e. il y ~ t ruat l or s Ciu e l e s membr Gs d" ce
sion d
• .
ua e eoonomq,ua et s ont obli gé s, à l' oc ca.' e r e cev oir e t d l e xé outer l es or dre s aur l es Ciuant e. do 1=
pr oduc
~
ti on personne lle .
,
ooalit~ ons
C'est encore dans 11indu.s trie mari time qU9 nous re'trouvons des
sous f orme de tr~s ts ,
Le plua :unpartant e t le plus oél èb::'() œt 10 famcU% Ocean Trust
par , Morgan , o ' est pour ql!oi on l' appelJ. c c;.uelquefo i a aussi 10
gan, 0 est on 1902 que noua veyons son appariti on , il cOIII"1:'ena!.t a lors
dive~e s c ompagnies ! whi t o stat l ino , Dominion Lino , lIIn t oi"Il8.-a onal Ne ,
vigatl.on Compagny} ollv-m~.'I!lO résul tant da l ? fusion do l ôAmérlcQIJ Line (y'
de la Re d star Linep ot d' au t Z'()!) part des compa.gni c s amérlcr.ineB"no:némen t,
Is!llB\V Ismèn e and Co Richard Mills and Co, A1la.'l t :lc Trn.nsport CompaJI'.:I Frédériak Leyl and and Co.
.
Trust
~dé
Cartel internati onal 1GS glace s d ~ tant de 1900,
CaTte1
B -
- 133 -
La. combi naison è.u. ', ruai; por t ait sur l! oxpl oita tion or, -0anunun de s
navires des compagnies adhérentoa ,
Le s ystème de l ' origino tut compl Gt é par ~~ accord de 1911 oui
fit entr er dune l e trust deux nouvelles compe~ies allemande s ,
la Hambourg Amerilœ. e t l a Hapag, Le s ynàicut lillglo-amérlcain r c cùvai t dt;s
oompagni e s a llemandes un divitlencl o correspondan t à deux cents millions ù"
capital a ct i ons e t garantissait p'U' là. m8œe un certai n montant dans l es
j un simple j eu Ù' é cr iture su.4'isait à l'égl :lr
r e cettes, un rendement è_9
l'applioa t ion des oonventions. Ce t accord da 1911 f ut dénoncé ll anné e s l!ivante , en 1912, oomme faisant double empl oi avcc l a Génér al Po cl ~ en SOl!ll!lC
et de l'avia de ceux qtÛ ont étudié en dé tails oe t rus t, i l n ô ~ r éusei ni
éoonomiquement , ni fin~~ oièromant .
w;.
Financi èrement il n' a ~~ dis tri buer l es di-r.tdQndes espérée ct
les titre s a ont t ombé s bien au-d8ss ous du prix e spér 6 .
Eoonomi'!:-.lsment i l n Ia pu réaliser comp l è ·~(lm3nt se s pr oje ts , et ;
selon l a f oI-mule de son fonda t aUI', Mor Gan , l ' oo:éan é tait trop ,;:ros pour
lui, i l n' avait pas la souveraine t é é oOnOw.lTl'J oompl èt e e t c omme t e l n'
avait pu triomphor,
Voilà donc, d<ms l' ~ndus~ ri0 de s transports marit!nos t cuj oars ,.
un e s sai véritablom~r.t seng - ti~'lûl , s ~nset ionnel :nais qui n'a 1~ aller
bien loin.
'
, Un ce r t ain nombre d ' autres trusts 1 de l a dyn,:!1l\i t e :'ondo (ln 1888
et l e trust du nickel da t ant de 1902 ent re pr où \),d,1l.."S anc lsis e t .lJ!!él-icOins ,
1
�- Eoopo Doctorat -
- 134 t=,,,st !nterr..,tio:vù dos bouteille
t.:'11b t
l'h:::ur '
int~! aF.Ül.or;::J..
nia pas abouti, il reste oependant à l'enregistrer comoe étant une des aesures à la fois la plus modérée et aus~i la plus utiie qui ait été fornuléo
en la matière.
du savoa)
trJst !..nt . . rnat P&l(,:~ ctfl la viande, ces derrliol's étant jusqu'à
o.ss" z mal connus pour defi raisOllS qne j'ai précisées .
~"tl;.31le
à pel:. pr;)s
'. "st _atJ:rnational d9 la soie artif1ci'lllo qu , on 1 ~'2'( ~ a pria
c;)oplè~Jn... nt l a C:lJmi.'lation dS;lS cette ind'ls1;.-ie nouvel:"c .
~c')rv :'~G nOJlbJ<ux t::v.sts du pétrol e, d'u."l9 part la Standard Oil
Comp~, trlls~ G.rndrlc'iitl avec fHid ec d~.ns 1% différents pays, d'autre
part l a Roynl ' D()1;:~o~, t.:::'l.lst :lél3rI andals, un troisième trust, li Anglo Perolen
COI!lp3 b .1:] r p::inc! p'üJmJn t anglais, ori nté SU;:'~Ollt yore les problèmes du
tra'lsport,
SI':::- l limi?.)rtal'ê~ r~l ..t~vê .3.0 oes troiJ Gl".'.S'ts, U'le étndc valable
G.""i) s= IL1e V!G 'J llI globale de slA: mill~arùs de dullards repr ésen_
•
- 135
est-'...na:;.;;
tant en 192: l e c.::ra des vnl ?I.:IS monnia.l cs d' 1?ét,-clJ, 4 milliards 850
milli C':J.s de doUars , soit '.:::1P ~·ro;:-'l~·~ :,C'll 1:l 8C, El %cl tai.,nt possédés par le
tr<lst =-,ricaln; 935 ailLOlI'> <1" d0l1""d3, [joit ;llla pr:Ji?ortioll de 15 , 6 %
par l a Hoyal D~utch et ~ 15 ci1l1~:J3 soi:l1 une f:co;>vrti on d9 2,6 %appartenaient au tro~~1èJ:l_ ';=01, l 'J.ng1.o r",rE'hl<.n C:J!!1pagr.y
Ainsi dOJljJ 90llS le p:ber:der !j,spect d'l trusts et de cartels internationaux la concentration eot bien dévenue uujourd'hui une réalité sur 10
plan internati onal.
§ 2 - Fil1al,eo Passons dans un deuxième paragraphe à. l'étude de oe que ;j'ai appelé les filiales du point de vue international.
A ce sujet il faut t out de mêna signaler ce que j'appellerai la
physionomie du problèm&, comme pour les cartels et les trusts et, peut~tre
plus encore que p0ur eux, 1eo inte~~6sés ont 10 plus ~and,inté~t, la plus
grande utlliM à ne pas donneT exactement leur aHuahon re\llle. Et le sM..
ma, si je puis dire, de l'histo~re est à peu près l e suivant. Les sociétés
en apparence indépendantes mais qui au fonfr obéissont à une impulsion unique, sont toutes g6rées et commandéos par les ~mes hommes.
0
Lfactin té de CI'"'S "rt:.s J,,;s ~d t ec'3)~ r..o:np]iqJI6~ Ù e'~ivre dans le
dé-~ail ; ~omb::-6'u: p:'v'JlèmJ: e.ConOmiqJl~S e'~ pco:l:.~1tlûS 'L"'14;-':.1!ctiona1..uc qui
cO'lpli q:~e"{lt te...>-n.bl9I:an'"
enoore eté tracée.
l 'histoi= ,~
dE5ttillée IJ."! a'c!ll'lnro nl'ln a point
Que canclu:-e eux C'3S tl.""\.1St i nternE'.. t~ (j'...'~, lX ?
COIIl1'1e p:JôU' l en ca:tels à peu p-.~s d: uns manièr;; aim1.1iE.ird,
:lOUS
pourrons
d.i=~ qu~ 1" p-rt:'culo.nt6 G.omi:::'!lta d~ cst-!;e 1c.nn,;; Il:) b!"()'1.lrF)~nt est auss i
l t instaoll:i t-é ,etC les til~m~c: r a.~ GOn 3 c
Clest nous l'avons dé;jà dit, la forme correspondant sur le plan
national à la c~Qissance d'no seul établi?sement, seulement, ici, au lieu
dlun ét&blisse~n~ en quelque manière ~sible et matériellement agrandi,
la croissance est en quel quo manière diluée 1 oe sont à. la surface du globe
diverses sociétés apportenant à la m3me direction, mais en apparence distinctes.
La pnysionomie des filialos nous expDime deux choses 1 comment,
manièrs " énérale l'activité et l es détails de ces filiales restent
une
t>
'
d
'•
nt nous explique aussi
anjourdibu1 enoore assez mal oonnus et eunelll'lme
.
t •
~~d'une
manièw
occasionnelle,
i
l
fa·~t
se
hater
de
l'aJouteà~
re f' exC......i
t
9
ont
Pu
liUre
obtenus
oe
sujet.
ceptionneUe, que quelques rense gnel!'Sn .
dl
rre 1914-1918 qui a permis d'obtenir ces renC'est :mrtout la gue
tuelle à ma connaissanee, lea .
En oe qui oonceme la guerre ac
,
se1 gnement s.
1
t pas oncore ét6 publiés.
résultato, slils ont été obtenus, n on
.
11 de consai tr3 11 existence des filipourquoi la guerre permet-e e · l rais on suivante : 109 diverses
ales internationales? Bien évidemment~~~es:ayent d'entraver l'actività
législations, pendant la période de ~ux puissanoes ennemies et en Franoe
des sooiétés se rattaohant plus oU ~o~~:t~e p01itique que le véritable c~
notamment, o'est pas l'application e enc e indépendantes, a pu ~tre ainsd
ractère do oertaines affaires, en appcr
.
décelé et préoisé.
Je prendrai a titre d'exemple aeux
métallurgique ,
premier relatif à l'ind1lPtrie
affaires de publioité.
c~s assez particuliers, le
l'aut~e , le detucième, aux
ra Cas T1Tr1 -d trie tOOta1l1.lrgique.
it l' existence dans d;assez
L n us
1914 1918 on oC'ustatll.
Avant la guerre 'a8S;Z puissantss soci ét és métallurgiqueS 1
nombreux p~ européens, d
,
�li: opo l)oc~o.rtl<, .•
- 136 La
soci~ tJ
" l"! ..
îréciSét d6jà, -,ar1tication d~ la nation~ljté déS aociJtés perme, de t rouvey'
ap s a des faits de oe gen.-e.
J'"erton on A1'lJl.:'J -3:':T'f1)
anal qU'enJececonuicIUS dono, pOUl: la conccnt::-at!>on au point de vuo intornat1",
1. proportion de s deux formes
6"tadiées
c'est Cl:in conceme
+
' si J" ose di re,~,
,
can,ostabloment la premiè . f
la seconde, au moiM pour
I\;
orme qui a le premier rang
Q.ûtuno place seoondsir
... cde que no~s en connaissons, n'Il dans 11 ensemb:;'e
e eu e Jouxiome rang.
en Al} aCtq,~~,), .. 3 }.'t?'tP.lg":: selGchaf t
aux Etats-Unis l". Comp'3.sni9 ]!l0-1;allurgiqua smS ricm nc.
en Suis::e la Sctmel. herische Gessallschaft 1
6:.1
Lus-::::-all3 la Compagnie }'é tnllur.r-CJ.ua ' Austra.lienne
J'en ai ainal. fini a-rec ce qui c o nceme la concentration, et
tu'ri ve au Aernllir- chapitre, d'après le plan pr-ecedelIllllffilt dc,nné.
en .uriq'~a la COmpail!l-\.8 mé tallurgiql~c africaine.
~ fait de l a gu0!'è'a il 913 trouva prouvé an jnstice qua ces sooiétés n' étabnt à to'~, 'i'!",n .l.1:'(; '1"-'> J.8S filial8b da la 130C1.'; té allemande,
la !'etal gess31shlu't, l~ fonda1::mr da c'dlle-ci avait é té Whiler ~<erton de
Fr:lIlcfort,
C'eat ru.n3i CIue o '~ 7C,OOO c.ctions· d.:: la " oci~té métallurgi ·:tua
américaine 34.000; soi{o 4~ app:4-tanaieTit è. la ;~(: tc.l gP.5901ehart de Franofort
27% aux Menen " ,; ~cyf. à des ff .c-:n;,'.o-a.tr>~riG~!lC 6 . Voye3 5J.r toue ces points
un bon articlo .a. 1;I,tg\:.'~s, "r? p'1litiq'''-<l éoonomiqu'> de l'mpue brita"11lique"
Revue politi~uo et pr:le~entalre; 10 Cutcbr~ )918.
Le d,,';:d.èce e:lC,omplo, 8.9600'" curieux é galement, . est relatif aux
affaires de publ1cito. Slli:' cc po: ,voyez, lm a:dicl,O d.e Frank Shoell dans
la Revue de Paris ,10 Juillet 19~8 C'est à l'occasion de la mise sous séquestre d'une soc1.été alle~,de et des débats ~~~uels Qonna liéu cet incident que la· Cour de Paris ut appelée à se p:::'O::lonce:'. Voyez l' s.rr€t du
28 Février 1918 ( J. Climat 1918 p.721).
Ici, av~t. la guerre, 0 :1 constatai t 11.~xistence de t:rois au moins
très puissantes socié~U6 de publlcit4, L~ aoctdté B11~m~Jlae dont la raison
sociale ét"'.... t 1 Ha.aee:J3t<:;1n ut Vog).er; } a soci~ té sllisse d~l m6me nom e'l; lffie
Société européennil de publ1.ci',é au:' functionc:8Jt en Fr~C'9. Co furent les
déba:fls devant la C= de Par"~s q~.i é tab] ixent è.e 'la façon la pius n ette le
caractère d'interdépendance des trois sociétér, de publicité en qlléstion.
En dehors de ces cas exceptionnels et QallS' l'entre deux guerres
on a eu l'écho d'un certain ~ocibre d'autres ci~constancoB où le mécanisme
des filiales avait été utl.liséo Pa.!' exemple h c;-é ation (h 19'22 dans l'industrie éleotrotcch:ù'l.ue au Japon de 'j ti.été où les Allemande f01.1:rnissaient les brevets et le per9Œu-.:ll et où les ;auoneis appor-:a:t
, · ent les
cap! taux.
,
" .
~ou:: ~'.uUl!dniUD,~a BOC:.Gté de :Neuba\:Gen~ ça apparence cuissa,
était en real1. te U"1.8 socié;e "lleman~e et c.~_ t da nornbr'JUses filiales no-
tamœnt en Fr:Ince,
-
_.
.Clo..B.g1:trG V
---de.....la. . ...poco,c
--- . . .tion
... ..
~omme poi~t de dé part i l faut, je , crois, ici rappeler l'état
de fait, t r ès vi'li'blE> et très 1I'.arCJ.',lC? à l'époqlt'J contentp0raiU'l, de l" e:dstence da ce que ClOUS pouvons ap',>e.ler les gre..nd.s produits Inte:ms'cl-:>,
:SIlX.
.
.
.
On entond par lf. des produits CJ.ui n e sont pas consonros a'.lX 1io=
où ils sont fabrlquôs, l ' j,ndication et 1 0 S rspports son'ç l1ef:0Z ~ o n
plexes ont:::-e producteUI~ e t con~onmateurs,
,m&1c.-a
Pour é tudier ca problèQc de l' o:bganis"\t :'on ;Lnte~:J.tic.:,,2') :le 10:
production je divisera!. mes dé vo lo~i'bI:lûl\.ts cn les' deux parQ.b!"'tF:,ct; S' · H t.'.ntS?
~~~1J. _. problèm . g2~21:'::1 da l \:O!'è'l~-!.sflt :ton 1;.I.tç:-:n.~-:J.';:lalc
de la produCYtion e t les ..:~o l"lrll ons e:lvi 9~a B,
l:.ar~a:p"~~. - L, orga;1i,saticm :v-: Gcr,~,';:,on,llc de la j?rc,b' 0t ion en
fait 1 les réal::' tés e.."TI.s t e:lte s Oi.t p:!'o jet 6 13 pOl~.c ces ora"lds l''~c~ll:_l ~s i.nternationaux.
La problème Elst o1.e;) cvide-,'"'wt le ~ 'ù vant 1
t i'O:L:
" I,J, a. l a DonêOIil~,.
' O:.!~oO. t'J 0,
aut ad ap t er l a prû d'\10 t ion :L.""1't,::rr"n8
lil..:m J.r..l
f
il
nale et, i l va sans dj-ce ~ qPf2 Ri c.~~1d rc..: ,q,ro:,--: tl'O·,\ n j~frt p.a.s :-éa) i s·5e les
plus facheuaes consé<;.uen . . ~ ::; S Tun Sl:i V1:D . ~1- lL1I:léd i..'"l +.zQ\Jl1t~
.,l>tpslW Rre oiQrnP<Ï.6 r! b-Jn~li;hr.~.;'L~_d'Ab'e~~Vt'.;;iiifW ln';sm-:.cd::l~ la, / ~~ts~~'nl?-aes ~[J.s~l1fl~?'~s
6t e 7en:.n._.!~lt~I1..?"'Jt ~: s C.C Sl.4-1C<;?j~O!~s ~lli s,:;,ront le. consé ~uence de ce déséci'ùlibre,
1
Il ~C~ tr!"<J'bp,phl ) r~,,'f.) l~ .. ' .. :. !'~ ac tn-Jl:'...:
tlO\À.ve~, ..:
.. '-:.., ....p10Sl
Sl.~7 ~, #~ ~_l ~
.l.tJ 1s, cC::t
~~~~_o.lcG$
-'0J.'1
('IoP?O.l"tO~:-a
f
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t.X9
1
1)
p:rcduHs
ll '
é t:l.., t p :.s
vonsommés •
Dana un deuxieme cas' s 1 à 11 i -.n.::rsa, ~'e" t 1<, pC' 0Ju r, f l '" "" ; - 1'nationale qui e st infé rieu.."'C à la con somr.~ tio,1 illt.crr.at~,c·.l~e 'L .;".c'.' .. è.
.,
: .. "
:
.
1
•
�.,
- 138
- Ecopo Doctorat _
- 139 et ainsi, un ) fois de l
et la baisse de la co~~o~t~ar ~a haUS6 3 slm_lt~~ée de la p~oductlrr~
~on _1 y a retour ir,vL~cible à l'équilib~co
la rareté, la diset-:;, l a hf'.c.sse d3s prix / etc", i l n'est pas besoin
d'aller chercher plus loin 'lU6 notre expér:.ence actuelle pour trouver
les faoheuses consé'luenoôs de oette de~ième hypothhsec
Voilà, rappolée ds~s leur
tion libérale que e le rec~' i
~ot~ncc, l os t ormes de cotte soIn
ms tes lib6raux sur 10 plan ~~ B av . t j Pilis été formulé e pDr 1"13 éc~o
parfai tement acceptables surn~ m;al', :C;s ~Uu l eurs successeu.rs décl9Ier,t
e p~~~ .n~e rnat ional ~
C'est donc, PO'll" Id diT') d'un mot, le problème de l'adaptation
ohaque prodai t à la oonsommation 'lu ' i l faut essayer
,
de la production pOUI
de résoudre .
Cec::' posé envisageons r apidement les deu.x types ,l(l s olution 'lui
on été préconJ.sés à cet égard "
m&!es,
Ils s'appellent, l'un la solution d'économie libérals , l'autre
la solution d: éc.onom.e dirigée.
mi'
Que penser au point d.o ~l~
, " crl."4-', ~que dû la valeur da ce~te .. .
.
ere oonception ? On peut et o~~ d oit" a. ffi~n Ga~~ , présenter ~ci •le8 - "de~:
observations suivantes !
A ._ Et d'abord la_~o,lutirm d'économie li~~ -
Premièrement.
en th':'0:~i G1 G !lII.)COl:l
.
existe dGs"'1'rOtt-' ~ ~ ' "
l Sme samble parfait, mais i l
m
ntB
ohe et deu:.tièlOOm: :
, (J.oS ~ O.:lS cB.clos qu! 9n psralYêent l a. complè ~e mar---....-:...J'l!.,
r "lu, CE> B;r& tèro~ Ft o " lu'lIjI'-~"'é l
ment applique
dans l e onpasoé
~ il ;
,
~ J{ a "
e p1US constam.
_
.,
Ih
n , n pas ,.dcrmé :;' ~B résu.1 tats attendus
Sans aucun paradoxe, l'école libérale nous affirme ioi, oomme
solution , qu~une fois de plus ~l n'y a rien à faire : l~issez faire, laiseez pauser, si personne ne se soucie de résoudre le problème, cc problème
sera autOlnati'luement résolu par le fait de la concurrence et de la liberté.
Première ob~
Les deux situ,'ltions que j'envi;;-.geais à : 'instant pour vous mon-
Première ~vpothès~. - MomentanémP.nt l a production internationale
se trouve 3tre supérieure ~ la consommation intonl~tionale. Les prix vont
bai3ser, cette baisse de prix va avoir l'effet normal à la fois sur la production et sur la consommation. Sur la production, ~ marge bénéficiaire
ayant diminué, certains producteurs vont abandonner la partie et se ,etirer
d'autres réduiront la production de leurs établissements et l a production
diminuera de toute façen cette baisse de prix va surexciter la consommation
qui ainsi augmentera, ainsi donc il y aura tend~nce à un retm.rr à l'équilihre.
1
D6monstration parallèle pour la deuxième hypothèse si inversement
la production se trouve inférieure à la consommation, cet état de chose provoquera. nécessairement une hausse des prix. Devant cette hausse des · prix,
par oette hausse detl prix, un è.ouble e~'fet va st enBuivro 1 étugmentat~n de
la production et diminuhon de la consommation. Augmentation de la py:dUCtion p~ce que la marge bénéficinire augmentant un plus grand nombre ·de producteurs entreront dans le mouvement et augmenteront l es quanti tés produites
la production aura une tendance à augmenter et inversement cette hausss des
prix va décourager certaina consommateurs o • • • •
i
lies
._ .. ::
La fameuse affirmatiot, des libérallx do ces producteurs
i du
au lendemain entrent dans l li producti cn et se me ttent à p"'o~t à
o t des autres ou bien du jour au lendemain ouittsnt la P~'du-ct'on e
sen de prod .
~t
."
-~
~ et ces~
réalité
~e, ce. e double affirmation est l oin de correspondre à la
urt
exaote des choses. Ce n'est pae une pet~te affaire aujourd'hui
s
out, que d'ouvrir une usine, d.B r~unir l es éléme;:J.ts de ~on fonctionnement 1 main d'oeuvre, matières premi ères , et e i tant est que l!effe'i;
::a:roduiee oe ne sera pas un. effet i mmédia: e'G de m$me pareiEement c'est
, affaire encore beaucoup p,us gr~ve que Q~ fè~û~ prr~ un industrlQl
qUl. a S0U3 ses ordres de s diz:lln'ls, deE;-c.ç:-,ta:ines, des milliers d r ouvrio...s
dé leur dire, du jour au l en1"œair., on f erID9 e t 0'1 ne produit plus ole;:;:
~elque chose d'assez inh'xrnain et d ; aille~-s 198 pouvoirs publics dan •
oertains Ps-YB ont ass ez montré 'l,U'US ne partllg3aient point les vues ~9
l'économie libérale à cet égard,
j~é
trer les inconvénients qu'ils co~ortent : production supérieure à la consommation et production b~érieure à la eO)1sommat; on, se ré adapte:ll'C:'\t , d'
Pourquoi les libéraux affirment-ils qu'il en sera ~insi ?
Reprenons à cet égard 1
,rot" on
.
dl ailleurs-q;ïë sur l é"\ .0.. ~ . _~ ou: .a(H ~e ct d,~ s h ,,; ~JllIfl nt8. de ih~me
d'obtenir les résul~ t P a.n,n~:~c.,~l, :opS"cLte'lv lei la solution libérale
",6. s q!l e .... J. 2 attenc.o
En effet, d~sent à cet égard, les partisans de cette solution,
le principe et les règles 'lui ont é\d en cette matière imaginés et formulés
pour l'équilibre de l a productiOn et de la consommatlon sur le plan national sont pareillement et parfaitement val:..bles pmU' ce mêmc é'luilibre
sur le plan international et pour le rappeler d'un mot voici quélle est,
sur le plan national, la démonstration de la solution libérale.
elles-mGmes s~ la saule condition qu'on 2~intprvienne pas, qu'on laisse
la plus entière liberté.
•
,.
Première ObJe ction, l es libéraux voi ?nt l es ~hoses sur un plan
cela
ne se r éalis e pas aussi facil>Gmant '1'.1'011 v3ut bien le foridéal,
mul9l'.
lêj..!:..~!.me ,2b;jection ' ;--ira , à mon s ons, à l' économie l!.bérama Bst dans le domaine d<lS faits et c' - - + 1- ~mi van:boJ 1
voioi plus de cinq:=\e O'l soixante-dix. ans ç.ua dans l' lIn:nense maj o:n t é cl.':o
oas Cl est la. solution libérP~ () qu:. a é:& pre.t:!.qué:! ) rrn. n! a r ien crgsniM
rien prévu? rian voulu et l' éq:clHbrvr, q\,3 1 : cn c'.i srl t de, oir Ihre automatique .
no s' cst t out da rnf.mc PQ'l.!',t réalis6 , Voye z par e::œ!I1pl e
le oas des cafés, on a. cont!r.uo ~ j-t,,~. l es s";ocks da OI'.fé a la mer, à
les brdler dans l es l ccomütives, ,'éta1t bier. la pol!ti que voul~ par les
libéraux mais cs s f a:' ta Tl t on~ t out dp. m{lme P" B remcné l' é'-'ülibre antre la
produotion et la oonsommation àu f ai ~ de" l .n '~1.:ficulté q'li existe de
conseiller aux plRnteurs de suppI1mer l~uts pl ante.ions •
~
.. ",
1"
1
�-·14 0 -
- Eoopo Dootorat _
En Gomme. J:l [l<lut ci! ..", q1!3 l' ~xpé::" i",'Ol)a d ·) l a s olu.t ion libérale
f
EU
t"
tl t qu" c;; t t d t!()l'l ~ ... O:l apparo.i t tout do môme OOllJlllO insuffi_
a été
s an te et n '::.l valabl~ ,
- 141 -
::;.':\plan OOi19u dans l e cadre exc1ueivelJl('nt national ne peut avoir de réa s sur le pl~ proprement int erna tional .
·· , f
<w,'à
I l E.S~ ~::-nli pour litre pa.rfaitcment exac',b et impar'üial, ..
ceti;
r
te ob ject i oiJ. fiui ] r,t-.:c Ga ~ &in!s s~e, les écc. ..:dateo libéraux répondent
a.ins 1 mais el b r,) ~ul~a.t n'a pas 5t6 c.b\èiJ.u olest préoisé ment
cause
d'une i nsufI:.,ll r.nt-: IJ.bcrt6 . J.la ir,J.ieat, Je or oj.s , jusqu ' à dire que l'ex_
périence u' es t PP.E co ~ ~. l\!B.'Ot~ parC ? qu ' elle u l e pas é t é fal. t El dans un BJlIt ème de complète, d ' e~ti~~e liberts, I l y a GU dans certains pays sur le
.
D'autre part ai, oomma 11 oonvient , nous bornons notre examen
aux solutions ~'éoonolllie r\irigée vraiment l .•,ternationale, pom- vous présenter l'~tat de ohose d 'avant 1939 il f aut, j e crois, affirmer que d'une
part U n y a pas eu de plat>. global, Ile plm, général pour résoudre le pro:"
bUme et quel' d'autre part, i l nl y a eu qll8 des applications très pm'tLelles et trbs int ermittentes de cGi te mame idée d'économie dirigée internatiOMle.
'
s.
plan na.... i onal . e t en part i e E\J' le plan i iJ.'ternnt ional, dGS mesures prises
parfois à to::'t e t à tr'3.ver5 , 11 tlst vrai , qui so.."lt v.mmee contr ecarrer le
jeu de l a l i be::-té. Sa'"J d ('ut ~ , il ]' n 1.L1:: part de "Trui dans la r Gœa....-que
qui r lB!lt d' Ctre e.:L"lD.l fa... te maj,~ 9 S t-ce q,ue vOri t ablemer-t i l y a chance
en l'état aotuel d ~ o espr... te et d'JO poli tiques d \ économie dir i gée sur le
plfl:l O8tio:191 , eet.-ce qu, W!J ta1:l!emeiJ.t i l y a ohanoe de '\Joir Be réali ser
pour demai:J. 01 a?d~emr.ln, un" poli ti'l.ue de pI lle cO!ll?l ète liber té 7
A mon pc !nt de V'~; certp.:i.!1.,I'l",~t non 't s 'il Y' a eu déjà avant 1914 quelques
faits d ;écr::1om:l.e d.1r~'~ 3t pl\lB .:;ncora pe!lda.,'ü l' entr a deux guerres? il y
en aura oe,n,)o':" ,,1'..<.5 ac con apr.~6 l s (l'lerre 1939-1945.
Q
ble,
A ce Buj et 11 f01~t eouligne:r d lun ceté l' absenoe de oompétence
en la matiè1'9 eto l a S . D,N., nous e.VœlB ~.éjb. eu l t oocaaion de 10 souligner
et 11 faut l e r edire, l a s .D,N. jtait ava~t tout un organ1sœe politiqua
et elle ne possédait poi nt 19t! r ouasoe per me ttant de prendre des déoisions
génél'~ell en mat1ll1'G ~conomi quEl. Je Vt.lUX bi en, ai le fait est exaot, que
etes Comitôe, d'ailleurs oompé ten ts et valables de la S,D.N. et notamment
lIan Com! té éoonomiq\W ();iWlU aUBe! eon Comi M finanoier, aient ElU des rélIul tat. a8I1ElZ in tereasan te en OB qui oor-corne les plan/! ou les mesures
propolléll, maie, la S.D ,N. nt a,yant pas en la matiè1'9 le pouvoir de Moilion ~ dos plans généraux nta pu Gtra mie en pratique.
Donc lloI'(! aux bte:r-:;ss6s de cont inue:!' à maintenU> l eur posl tion
doctri:lale , p!'atlq,uement l a solut ion qui ne t ent e auounc masure, auoune
intèrvention, aucun :!'?mèdo l n 'est gu~re ao oep~gblo dans l (é t at ac~l deR
choses paroe qu' elle l ais se subsiste r 60it tantSt l' a'l-O':ldauoe e f; par là
mAme le gaspillage, s oit t a'lt ôt l a d~eette .et I r. hausse Jes prix a'Tec
l'insui'fiea:loe des ob j<3te à vnso:nmar et l a f amine .
Do:lc m~ma l e liorrectii' qua formul ent leE! é oonomistes l ibér a'o.lJr
pour mainte:lir l a vals\!r de l eur obB ervat~ on de prinoipe , m~me ce c orrectif n'eet pas à enviB ~r du mv!...'l8 6!l l'é t at Mtusl de l ' onini m nati ona:le
et internatiOUAle o
En réij'103 , la solution IfOO ralo de lléqu ilibre automatique 'entre
produotim bternatiO'!1al'J e t coneOJmllllt ;l.on !r.t ernationale è. réalis er p'lll'Bment et - B~lement en s' absts:lant de l ' empl oi de tout r emà' 9) cett e solu~
tian libérale ni es t pas à. r et anir et n r est pao aocep t ablo .
1° - Et d'a~ord , yrant er-p'oint~l n'y a 2Ga eu de plan d'ensemde llian global dl é 0911~1 di;-J.œ.urovruoont internationale.
-
2 0 _ D'autYe P.a,r,i, deuxièma oonstatation, 09 ne sont que des
lIo1ut19M partie:n2.~ ptU' dt/s orgllnisma 8 il portés limités, un trust ou un
cartel, Bi voua le voulez , ou encore quelque organisœe offf.aiel que nous
avons Il lhudie1' dans la dèuxUme partie qui traita dell faita, qui mt joué.
,.
Pour exouser oette absence de Bolutions d'écou~ .dirig6e
Mtiormle st intornationalo, on f ait relDllI'quer qu'il y Il do tris nombreuses
oirconstanoes atténuantes qui ont empêcM de faire aboutir ent1'9 1919 et
19j9 lell projets qui quelques uns étaient valables et plausibles.
aes oiroonstances que j' a~ pc llc. ciroonstanoes atténuantes, expliquent oette ab1enca de s olutiC'!lB d' économie i!iri~a internationale, pour
las ~appe1er un quelques mots mo p~xai~Dont 8tre surtout les suivantes ,
assez nc ttement otU'o.ct6::is t i ques de ~:l pér i odo d' ent re deux guerres.
J .: -:-:nti:1u.a IIIilB d4vel oPP:lmen'te et j' en vleM à examiner en deuxième li eu l a s olutiO'l d'économ e dJ.rigée.
Ce sont d' .',bord oa qu'on pout appel er l'tinstabilité I!'ou?tai:-e,
U ellt ol(lir quo cette promiè:ro par tic\llaTi M omp6chait toute realJ.satJ.on.
Ca li'.l' iJ. f aut tcut de suite souli gner c ' eet qa", pour l e paesé' "
et jusq,u 1à préS9:J.t, cette sol "tion d'.3:::momie dirigii: n' a é té appliqué e •.:
que d'un" f d.ç'Ot', ·ro. ?".1'1.1 11<:1 ot t r è3 1ncohéronts.
e' eot ensuit e la d, ; n:L"lu l,io:l t!'ès notable du commeroe extérieur
pendant la m6me pér iode r..t p= ne donner q'J.e quelques indications n~
r1~11 à oet égard voi~1 ~allee f ournies par la S.D.N. elle-m4me, si l on
rèprésente par l'indioo 100 en 1913 l a valeur-or du oommerce extérieur,
l'indioe tend à mont:n' au mom~nt de l a prco:;>ér1té ,
r
182 pour l' année 1929,
147 pou.r~ l lannée 1930,
105 pour l' année 1931
1"
•
!
�-l4' -
- 142 mais
~près
1931; chute
<;'\Jas ~-
rticale
1
1932 • 71
,n 1533 1 67
~u
Gn 19~
61
1
62
€!:! 1935
€:"
1936
63
1
~ l",U li,:)u de pr"hld.l;'e 1.a vslaur-or 1 on prenait lee quanti tlSll, pour
3tre mo::'ns fra.ppar>.ta :: .. cilute ni il'.l as t pa_) moins gra.ve à présenter. Si an
quanti'vé 0:: re :?1.3S <):l te II? comme:roe mrodiEl en 1913 par l' indioe 100, on
a.r=ive d8LiS h ~:-lcd3 de pros.:;>éri té s l'indioe maximum de
,
139 pour J.
111 r(;ur
i ~1née
....
1929
,- '
ll&.!lllée 19~O
vue.
101 pour 1 i '\&,é" 1931
puis ohute
ms
S~
sausi~le
1932
en 1933
en 1936
~.
t
82,$
"
.. .
~
. ,
!
38,0
En..-ô'in en t rois i ème lle~ de la m6l1'e si tus.tion i l faut encore noter
oomme excuse ou circOllGta.'1Ce a"'.;émlbnte le' problè)-.<e des dettes interalliées
D'un mot, voue le sevc~. j~q~'en 19311 de proQième des dettes interalliées
n' avai '.; reçu que dl3s aO .Lut~ onB excluaiVBment natienales de chacun des débiteurs st après 193t? 2~~C le ~c:atoire H0OV~r; l~ B pays débiteurs déoidsnt
que_l'Allemagne nd pa~CUlt pas il ne paysront plûs sux non plus . leurs créanoiers et notn;mncl.';; :\.' An81eterrl et lee Eta"ts~n.1e . ,.
."
.' ,'" . l'état
..
82;4-
.
d
nGro.·J:i.""e (
1
ce ôo~t anssi 1e9
"
•
C'est disions-n"luS 1" ,,1".6l g;:'8.1'l
essayer
da I DS ~s aminer l e8 u;tJ3 " ", --e 8
plus importants produite, Je vcudr~s BUX el'lscun d' su..'<.
les autres en voua disant 1 IO S 5S:"1t~e1
reruiar groupe de produits con.sti t'cé par
Il y a tOQt d'abord ëD P
-1
~ont o noUS allons 10
t
où les sol'1 .. ons
le caoutchouc et l e co ,on
po~ le passé, déjà fait l e·...=3
le sucre,
,
11 où l es so' utions ent, ~
voir, déjà anc~enne s e
~
preuves .
.,
0
,
, Il. faut uo<;"r éS'ile!ll9'7< l' àll~oia · a1J,emanc!.e et italienne et
da ~on bte~T...'";;icnalq qui préc.éd.a la go3rre d.e ~939f On comprend
. donc ff)rt bic!:! qu:epour ceo dl.'1'erses cmon3tances etténuantes la solution
' qui è. un lUOm9:lt d=;é svJi t <S'lé eopérée n'ait pu ~tre :réalisée .. .
RêB'~. ~t
ca problèm2, je l e renvoie à la dernièrs partie, reste
Q. se den:anàP:;: ' ,,~ 1" st-.tllt qui d'av," t . 193\1 se prolongera après 1945 '?
Voue le SGV9Z il y a de~ p~=o?"cti~ , nan pas pour résou~· le problème
mais à to~t 10 mol:lS pou= le tent~=o C'est la teneur et la vale~ de ces
proje~s qu~
je
v~~is e=qmi~~r.
:,....
En 7ésmné pour l' adaptâ.t ion de la p:-oducti01'1 à la oonsommation
sur le plan l!'.tor:l",~iona. m.: solution lib6rale, ni les solutions d'éoonomie dir~a internationQle qUl. avai.o:"1'; 3té envisagées, ni l'une ni l'autre
n'ont donné l a eo1lti":':l d', or~,,1 :'\DiJ qu'on av a::'t. espé:ré :résoudre.
1
J'an-e';. :J.i!Jsi fini n'TOO notr~ paragraphe premier" traitant du problème ot der. ~~"' \ .1C!'.::, C ·;r",,~d.'nt, d ' u:'!e ma'1iàre frang mentaire' et pas pour
toue, ~ y a e'1 d99 r~~ii3~ tiOl!Jl E: t coq sont oes !'éalisations que je vaudrais
étudiPr "".na c~ pU~'l' ~·h-:: dE.uHill'j
1
�- 144 La 'situation d.:. =càlé d,. L"Ucr~, encombré d . ~ primes à l'exportation abo'.ltissait à flllr a , .;ndr .· à t l'Cis '.,011 marcM sur l e marché anglais le
sucre Q Les Angla...a sont, J" le ra?l·"ll c. en période normale, grande coneommateu.."11 de S1!C!'O , I!:t tout 14 mécw:tsme dt alors es t orienté vers la sup_
pressi~ de s prteos à l ' axpo~taticn _ En effet dans catt o fin du XIXo sièole
ct premières années du XXo le marché du sucre était sur';out oaraotérisl! par
l'existence d'ossez n ombreuseO primes, dir~ctes ou indircntJs, à l'exporta_
tion,
Primes
diroote s 1nstl~1ées soit par l 'Et a t soit par des cartels
en partioulie::, pS.l: doi.s cartels all n na.!'lds , primes indirectes rlIsul tan t du
mécanisme des drOl.ts de è.ou:.ne . Po;;œ le rappele:r::' ll:u."l mot, les oartels alle_
mands jouissant du manopclc s ur l e marcr~ intérieur, pouvaient donner à
l!l=s membres des primos subetMo::'oll , s pour l'exportation de ce produH à
l'étranger et nott>Jlllllel'.'t an AngletsrrQ s t pel'lllettre à l eurs mambree de concurrencer les autres $U.CMS sur 10 marché anglaie par l e bon marohé du
produit ~
A la sui te de :loClb~UBes t entatives on r éunit enfin en 1902 ,
une importante confé~oc a Brcx,lleo et c 'est cette Conférence qui est à
l'origine du régime établi p2.r h CQ:lvention internEltionale des sucre's qui
porte la date du 5 l'ai 1902.
Les prinoipales dispvsitions de cette premi~re Convention, signée
s il~'.lamant sont les S1l.ivantes 1
4' a1l\e~ par huit F<tato
~ - suppression compl~te
&ndtreeteQ ' ~nst que l'interdiction
dee primes à l'exportation direc~e~ OU
des primes de cartel.
2 _ système de la pénaliB.\'tion des sucres, 0' ès1;-.à...<lire engage!OOtl1; fopnel pris par l es Etats signataires de fnpper d'un droit compeneate~ il, l' e~trlIe, les sucres 6:es pays ncn signa".laires au oas oi). ceux-ci
oontinueraient d'exporter des sucres p~irnés.
3 - institution d'u."l org=iStne permanent, la Commission internationale permanente des cucrcc chargSo de veiller à l' exécution des dispoeitions de la C~venti~.
Celle-ci avait été cO:lchw poo- une durée de cinq ans mais était
par tacite r e conduction di~;né9 en anné e.
renouvel~ble
Il Y a lieu da sign~le~ un f~ it curieux 1 il consiste, ~u départ,
en 1'a.dbési6o. de l a Granè.e Eretag::J9 à cette Conventil ~' , internationale des
sucres qui ~'1 fin de c Ollll'te, a llait ah~utir à f aire ,:. \~hér1r le sucre sur
le ma;:cbJ snitais o C'est le scuci p01.:r l a Grande Brc-f.Jnc da défendre, danS
ce problèI!le, les int ér~ts de :les prcxh.c tCUZ's ooloniaux. En e ffet oes primes
à l' sxporlo.tiCJ:l portaient SurtO'l~ s= l e s-u.cj)a dt! better ave à oôté duquel
11 y a vous le s~vez le B'IWI'O o1ê canna qui éta.it en gronde partie de proven'Ulce colonial9 et e':zr-~()":t; dss colonie s B:lglaieos.
En 19CJT, !ou me'ëlnt. è.a 11 e=':'~ation de la. pr~dre période de l a
Convention, on aas~e+,e à d'JO vé11,é.L 7k a formelles de la. 1'o.ndo-Bretagaa qui
men~ de se retirer dG l'Unl on , 1:;'1 na u.vel accord est signé le 28 A~t 1907
et OE'+' ""('ord d.iepene:e l:,'ln~lc 'ocr:re , à Pavmtir, de péna.l iser les sucres
pr:l.IOOs 0 La Convenhon e6 t cOO1cl'1e pour une nouvel le période de cinq sne tou.jours avec le syetèmo de rccO':ldl, ction d'année en =ée .
- Ecopo Dootorat _
- 145 -
,
Que:1u es mois plus tard l e
'
signe par l es membres , . '_
' . 19 Decembre 1907, un protocolo e st
qui entre dans l n conventl;n -, ~ven!l.onl relatif à l'~saion de l a Russie
export a tion, ~in en
12 ~~ec ~s con tingents annuols limitant son
cor la Convention ~ t de .L; , drAngleterrG, définitivement, déci<' c de dénon":'
. epren e S'l 11borté •
Malgré cét échec une t i i à
n
'
n ouvell e périOde de ain
'
i ro s me vonvcnhon es t s i gnées pour ll.'1e
ot augmentant l es conti~g~n~, ~ ntenant les gr'l.ndcs lignùs -,ntér i eure s
oxpor htion ann~e lle de 1::-. '1us-s i e .
,_n s
'
La guerre de 1914 survi ' t
d'une p:U't l n. suppression d f ' un sur, ce s entref 'u tes e t on oonsto.te
s i ège en était Il. Bruxell,J'" ~t ~~ t d~ s ysteme p~ sui to des hosti l1 tés 1 l e
droi t , l' 0xpira tion étant :lrri"~~ m"!!lbres n' a valent pu s e r éunir , e t, en
, . . 1.; , pe r s onne n f en d"r...3l1dc 19 r(-::1ouvc ll e~cnt.
l n. guerre. C' es~ qu' en e ff et b situa tion aV'lit tot al ement clungé pand'lnt
l es rim
Au }l.eu du r egJ.mlJ c~ans l e quel la prô occulJ~.tion domin·~te é tn t
p
~B à l exportation, I v f:lit l e plus s ~illant dSt l a ruine do bon
~o~br; d indus tries na tion al e s, notamnent de l'industrie fr~ç::-.ise entravée
ui 0. ~; ~ pax 108 ho s tilités c t par I r, destruction systé,r,atiqu", des Alle P'I= '
q
aV"'-Lun t voulu supp:.. ,,, __ nos sucreri,Js.
Un f a it n"',."",,- ,,~t ô=l'!ll'~ rtt " ooulig:J.Cr , c"'st 1' :ttlglIDntat1c ,
vêri t~bl ement pr o..... gieuso du sucre' de canna . La s i t U<ltion est àrosso modo '
1':1 SUl vnnt g. ~o l' a~n0e 1903-1904, à 1:1 aaT'lp.gne 1916-191', l e sucre do
~~e avait ,'lugt:lO!1te da 161 %dans 1:: production 'Jondhlo , et 1" su~ro de
e e ravo extra-ourop6en a v:li t allB'""nté da 35B % • Publi'oa ti(1n du ,13 .I.T.
Enqu~te sur l a proauction, 6 vol~es, Genèvo 19? 3.l925 . TOQ0 II ~ . 5B7.
Ains i donc un prc:woier r~gi ne d.J3 sucr,s co"!sis tIJDt en subst'lD<'e
on l , 9upprcss i on des primos à l' ~ xpor t 'ltion.
Pot! t à pc: ti t un nouvel .5 bt do Ch03 1 lUl nl)l>v, ',U st..'ltu· quo ,
BlIùlblo s e pré oi ser d lns ce tte indus tri e nnvisagéu IlU point de vue mondi a l.
D'une p~t, e t pour l a Fr~nc û , c ' es t à peu près ~ ch~ v~ vers 192 5, 1930, les
p~s viotimes de la gu~rrc r econst ituent, en procéd'lnt d ' "il J , urs à une
oon cuntra tion intér ess .. ,1t e , l eurs industrie s sucrièr us = ti "= l es Qt d' ".utre
part 0 t es t I II quest ion do 1:1 production e t de son r 'lpport a'tte c 1.'\ oonSCntl'atien qui est ~u promior " bn. Ci est l e probl ène de 1 '\ surproduction 'qui dès
llllS =6el3 192 5 à 1930 s o trouyc pos é d:ms l'industrie sucri èr o i n t e rn'lticna10 . C' ,at dans ce s cir"on s t:lnces que n'lUS voynns appar:rl tre unû douxième
org.".nis:>.ti on int e rn o H ~~ " ", -o ~ '''\ ,
b _ Cette f oi s c' est SUl. ' ~~ "; ' +'iv" prme , ·",ve~ l" 'Pplic:J.ticn
du pl an Chc.dbourne cOnnu'-sous l e nom de l' aut our, signée à llruxcllûs l e
9 mc.i 1931. Co pl an Clpd'oourne dura de 1931 à 1935.
Ch:J.dbournc 0 t ,~ it un avoc·' t r éput6 des F.t o.t s -Unis :lu<,uol l e s
Cubains, gros proalct eurs do s ucre ct vict i ues do cù tt ~ s Ul.~ roduct i on s'
é t a i ent a dressés pour lui dùmand ~ r consc il .
Le bu t do oe pl ,~ é t o.l t de r 5ali s l3r un :tcr-or d stricto im tre P:1,'S
export.lte uxs do per mo ttrù un ass :lini ss ')l!lent du mar cha ot d" comb:1ttre surt out l' aoti~n des stocks qui pe s:li ent l ourdeMent sur l ..,s prix . Le moyon
1
�, 116
pour ~ttoindro 00 but d~~s co pl~ ~ ~t6 1Ion~güDOnt) rris p~ ch~~ua p'~-,
ticipsnt, de stocker les sucres en excédent sur S~9 débouchée nationaua. d'
exportation et de les liquider ensuite par tranc::ea déterminées ré]) l J. <>g
sur une période de cinq années sans report possible:' ::1. était créé un Conseil
National pe~~nt qui contr61ait l'exécution de la Convention et fa~sait dA
la prol'c.gande, pour aU8Dlenter, à l'époquej la consommation du sucre.
•
- Ec.'i P', D" ct J r-at _
Enfin création d'
- 147 ..
les deux premibres
'
un Conseil du sucre qui a
-t l
.
a
portion maxima de 5 %n.ne.es, d ' abaisser l es contingentaura
.c e dr01t
pendant
annuels
dans une
pro-
de prix.
.
Le résultat h
années 1937-1938
c erohé semble avoir été
.
.
millions 8 mill 't La production est de 29 milliPart~ellemen, obtenu pour Id"
euore de oanne e onnes pour le sucre d b tons 400 mil J.e tonnea dont U ·
1 18.325.000 tonnes.
e e terave et la majorité pour le
Comme ind~ce pennettant de juger do la puissance de ce nouveau groupement l il réunis sait une production globale de 15 millions de tonnes de
BUore, assez sensibleme~t les
da la production mondiale, ot 103 80
des industries exportatrices- I l manquait dans 17organisation le Pérou,
Saint-Domingue, la Russ~e, qui sont des produc~eurs de sucro, à l,époque,
Pour autant {ue j
i
1937,. 1938 et 1939 le syst: so s informé! dans les années suivantes:
est intervenue dont les c'r me a donné des r ésultats assez h
veaux aocords Il
- constances nouvelles ont
eureux, La guer~e
1942 C
•
y a notamment un
encore entrainé de n
Je note que ce plan laissait d:ailleurs toute liberté en matière
%
40%
diéntO~Cée;a:C~~~di~~~S~~~~:a!;i~o~~,~;c~~~!n!~~:~~~n~!p~sS~~~~
~~1~a!~~de
~
assez importants .
n eress és
•
'.
_q,lC-S de l'Inde l
....
v
no oamment l es E+a t s -UnF Q ~
"
, e s pr~".. paux gouvernemel't"
GO'Uve~ement néerlanrl ais ont dé c' ~ ,- " la ;,rAnde B:!:etagne, ainsi 'lue l e
.
mentat10n de la product. '
" , . _8 ~e ma_nten1r le prinCipe de 1 ~' l
de deux ana ,
10n qui eta1t a l a bsse de l'accord pour un:
système par~i~ avoir réussi au moins
Au point de v~~ cl~tlque le
fini par disparaitre victin~ ge~ deux
partiellement et dans l' ensem"'le il a
t
oiroonstances suivantes ,
d:une part i l ne possédait pas la souveraihetJ é.oonomique puisqu'il
n'atteignait que 40 %de _:1 rzœuc';ion mondiale " et
dfautre part le systèffi~ qu'il avait ~ms~G et pratiqué diagir seulement sur le terra~n de l'exportation n é<;;ait b :en Elv~demment qu'un€' solutiml à tout pren~re limitée et iœparfaite,
•
~riode
Si nous rr'9gaxdOl,A 1 08 Jeorn ù"
hi
'
da guerre, n011S trouv')!1!J ù.l"', ri ,
- • ~ ~s c
f f res pub_iés pour la période
betterave et aussi une d' :. t ' mirn~ .l. o,. nobble dans le quanttilll du sucre de
de'
.!!ll 'lU Ion (lB.ns l e 'l.uantum d
l
d
canne, ~ ~~ moi~dr0 ùegré c'~~t
.•
e a pro uction du sucre
monde qui devient, vo~s le ~~v:-'- l maJ n .enant la pénuri e du sucre dans le
. ~) a qucs t J.on ang01s3ante.
.W·
c _ Nous arri..... ons à une T~i._~S!!:~_~n~a_~~e_~~rAani_s.e..t.io~ des
suores qui e st insc=ite dans la CJ~Vt~tion intel~at10~alp qQi porte ,la date
du 6 : a i 1937 , intitulée Convent:;,on :l.:lternationalEl pour la réglemen.t"tion
d.e la fabTioati' T. et du commerce' du Solcre.
...
,
J1emp:n.mte le3 déta.ils que je vai3 vous donner à ' un
: ,,l'1.a J,ùtt& ILOndiale pour les ma hères premières ,\ , P ;'13,
ou~a~
Les c ir00ns dt ancos nou';'2è16S qui O:'1t
o 1 est la diGpar1.t
. amen~< ce nouvel é t at de choses
10n u s u cru d' Exi r ème û~ 'cnt ~
guerr'3, Java et l es T' es Phil '
.
- ' -;
~ur l e mar.,né>
.\vant 'ta
b.
'
1
- ~ ppl.n e s p rodu1 sa~' n t ! 2 550 000 t
SOl. t 13 8 ~, de ' a pror. u ct cn + t ' d
·
'.
onnes de sucre
a;
t l'
'
~.l.
.0 a , e u sucre de canne L
d
considérab~ement b-'
~ le la prOClèlction
'; a pro de
uctCub
i on
a uspura ~cn.nc
. t a ~uss~
'
:n ss e' , "eu
.
se Ill/un en1r e t 0:, ar rl 'Te "u r é sul ta t d;
l!m
.
a
t10n mondiale en sucre e t l~ proble' me an d'ecoulur,ce , suff1sance d û la produc-
=.,
de pahll
.. , ' La convention était signée cette fûio, par los Etats eux...mêmes, représ,!ntant- 90 %de la prcduction du cucre, pays exportateurs et pD.yS de pro-d.\mt10n. ~a Cqnvention portait engagement pour une durée de oinq ans de lR
~~t des.paYS producteurs de préciser le rapport existant entre leur p"oduo10n nat10nale et leurs ~~~ts sur le marche libre du s uore , ou en tout cas
de ne pas les modifier en fa'leur du ne.rché libre.
d&.S le
valeur.
C'est,encore le système des contingents d'exportat'on, le même que
plan Chadbcu-~e, qui, cette fois sur le plan officiely est mis en
La Ccnvent10n d:rmait, pr.= pays, le montar," de ces contingents
annuels di exportation, p~ expm~l~
:,. ');';71 total de : 3.622.5OC wnnes, c'éTa1'\. ~G i1u .dp:,l~ et ' les Indes Néerlandaises qui obtenai~nt le plus gros contingent i l cooo . 050 tonnes 1 Cuba •
940. 000 tonnes ; St-Dominguel 400.000 tonnes ; )a Russie, 230.000 tonné S ;
UfJ
l'Allemagne et la fologl'" 120 . 000 t·onnes et les autro~ pays au-d'lflSO
de
100.000 tonnes,
Les 80 %d.e l ' expo-:taticn totale étRi'm t attr!.bués a.ux paye :!'vduoteure de canne à sucre o
~~~v:ïle
.
En ré s umé d onc, pro m~. e!' pl'oblèœe , le sucre qui a pas m01ns ùe tr01s solutions g'0Dal es d o t ·
~
1, _ _eçu pc~ le passe'
n JO _cn~ .. e ~sayer de vous donner
un sommai.re résumé ,
/
0
-ooton
-IcI l a physiOf,omle c.s s ez parti cul ière du cot oY{ pour les années
d1avro:t 19;4 est la Sui'Tallte : a'l lieu de la surproduction 'lui
al>. moms dp puJ.s l ' e~ t re de ux guerres , l e f.,,-~t dominant en matière de suer " .
i oi le fait domin ~nt est ce qu on a quelqu~ fojs dénommé j ustement la fa1ll:J.n~
ol
du coton.
Là e nc~ ro) l ' Ol'g",~"~ati on inte rna.t ionale a é t é tente'e et ,1..'. . f aut
a
"re,
tout .:le suite, cn rotllrr.e reus sie,
1 d
o~ennes.
éta~:
Comma b::.bli ogr.:phi 8 sur c"t i mpor tant probl ème l'\.l sont surtout les
articles de l ' i nJ.ti a t our de 1 ; organisat i on into rna h onale. )'aca,:::'(!.· qui nous
donnent, au moins pour 1« Vrclmi èr e période , l os r ense ignements 1" 3 plus co!"- '
pIets et l e s plus cir cons t ancÜls, Deux articl es, l e premier j "La f édéra tion
i nterna t iona l e des f il '\t pl1IS e t lnan'.1faotuI i curs du coton ..rigi~e et progrès "
Revue économique Inter nahonale Avrll 1911 , p ,ilC' , IL1 rreuxiÈlme arti cle d',
r
�- Ll-B m&ne autaur l "Vintern.lhona : ismo
tionale Juin 1920 1 p,20"
ans l'1Y'ius+'rie ' , Revue économique l.nierna.-
Pour comprendre la pX"rnièL ~ 1IlterVE'nt:\.on 1nte:rnatiol1ale en 111 matU_
re i l faut, comme toujours , partir de la situation de fait ~ui a motivé oette
ini;ervantion. Si nous nous }la,ons à la veUJ.e de c e tte intervent1cn qui date
de i9~ , nous trouvons à Jette é~ ,quo uü asnez c~ieux état du marohé mondial
du ooton,
Tr ois caractéristiques fondamen t al~s PCUV" ~lt être relevées comme
déte r~nant, pour la période d'alors, l ' état du marohé,
m premiar lieu, l' ,.nslûfisanc(, ')r c,ü' sa:lk de la rroduction du c~
ton par rapport aux teso~ns ,l e l a c onsouma üO'1 qui 1 :1, oeln -;" sans dire,
est une consommation 1ndustr~elle , L~ prù uc t l.on mrrr,diale d 1 alors était de
l'ordre de 17 il. '2l milli:ms do) ball es" en = tière de coton on compte par
balle de 500 livres ar.glalses s oit en pv~ds f:,:,unça.i.s l 22 5 ki10gs et d!autre
part la cOBomruation do~ industrl.es cot~jères n~ ': onal o 8 3 : était considérablemont aocrue par suite les deux faits suiw.nts : 8.c croissemcnt dJe"'orè. • véritablem,mt prv~.:.g_eux du r.ombra des -:,',ches dang les industries du coton,
ce nombre de broches passe pou.~ .La vampa","Tle 1896--1B97 a'l<nr é ~é de 96 millions
46 mille broches; en en compte ll~ mil~iu~s 630 mille pour la campagne
1909- 1910 et aussi l'accro:,ssemen t du re:ldement lIl)yEm par broche.
Ainsi déeéquihbre trèn mar<;.ué d : a' 'l:::à. .. ntI'\l la ? rool\ction internationale et la consoLllllatien égalem'!. t i.nt'l ma t i ,,·,ale ,
Un deuxième fait ùs ce mèm~ marché d o: : ~ tr? Trouve uens le rôle
prépondéral t des Etats·-UniE cc= f OW":nsBs'lIs ~', cot ".'· .', Pour "AS aTL"lées
189~ à. 1904 la pr,:,por tien de la rée:.l ~e ="r1cr l.nF. avait ;nrié entre un maximum de 67 %et tm m:inhum è'! 61 %.;.~ la produ ~ tl.or. totale. D'autre part,
oette produ\)tion de coton BJDi,ri ca:cn a,,-i tété l·t éi:li t de plus en plus utilisée par la oonBommation des l.ndustries smélic.- - nes en coton et lie ce fait
11 exportation sur les "oaro;-1s européens a val. t ass ez sensiblement diminué.
Enfin, troisiène c~ractérist ~ qu~n le marcné du coton ~crs était
enoore marqu~ par de notabla s et anormes f 'l0';uations dans les cours et en
général par un mùuvement de hausse du prùduit , Qu'>lqucs chiffree à. cot égard:
le prix du ceton brut en France av~t passé de l,Cd ~n 1896 à 1/93 on 1) 10.
C'est da'18 ces Co,,~iH~-- ·o.u marché q;e l·l.ndu triel anglaie, !'acara
fut saisi da l'aruplo,1ll' de la cri3e et l.m~, . \ ~ un remè,le international pour y
parer.
Une première confé'cence internation'lle pr1V',§a de o producteurs de
ooton se tint au d3but de l'::.nnée 1904 ~ !l ch":- ,,h~ . d , aHleurG sans succ'X), un
appui auprès du Gouvc:::,_: med anglü1I pour qu' il Cu~.voqu.a un congrès officiel
Bref, c'est donc par l initi:3.tive priyé~ seulement ,!ue fut décidé, en 19 05,
la création d'une Fédép.thm interm.+ " onal.e des filateurs et fabric:~nts de
coton. V ' siège de la Ldér~' ~:m éta t fixO:; à 1!anchost&r en Ang1,etar:::e ,et la
féd~ratjon se don"'~1t connM but, dia-:-rès ses otatut 'j , et" -rej ll r.r our les
interl'ita co.rc.un de lfindustc3, de Ls pr')tégor et d'l i. ,illo c onr•.,itr e aux
associations les mesurel! à 'Pr' ~ndre c ')n\. ·~ t :.u t dnngor oullllllUl1, d' (\'t'rès le
texte mi!me de la c.cnvention >
,- Eoopo Doctorat ..-
V originilli té de la nouvelle organisation était d! étre un~ fédération au deuxième dc~é, ce n'étaient pas les industriels persoffilellement ~U1
y adhéraient m~1S b1en seulement les associations et '3dérations nationales ,
La fédération é"ait reprp.sentée <!ans l : intervulle de ses s é ances plémèz'es par
un Comité qui se réunissait deux fois par 'ln dans quelCiue ville d'liiurope
Quels s ont les réllU] tats ûbtenus pa.,- la dire Fédération? CeG réstÜ ..
tats sont de deux catégodes: d'une part, des résultats teclmiques q,-,i sont
loin d: iltre négligeables et SIU'tOut u.'1 résultat éoonomique.
Dans l' ordr:! des ré sul tats techniCiues la f édération Il renet'" de grar.è.s
services, a contribué à 1 : 1ntroducticn du coton en Egypte, à la vulgD~sation
des méthodes nouvelles scientifiques, à l'amélioration de l'emballage , du
~sinage et du transp01'ô, à l ' é t(tlonn8{Se international des typeo de ccton
}!ais naturellement c ' est surtout l e pomt de vue éc cnoJJ1i'lue qui est
le point de vue dom inp!'l ', e lle a r é nolu, par ce qu'on appelle l e. polÜlq"e à"
"short time", en 1912 ; le problème de l'adaptation, 0\1 la ILarche versl ' adaptation de la consommation du coton a sa production . Le short tirue c'est la
r éduction systématiCiue dans la nwœche de s usines, la durée du travail etans
les établissements adhér~nts fut ramené" de 55 heu..,-es 1/2 par semine à 40
hetU.'es, décision de J.' acal'a pl lse r;a 19:2. Chose curieuse et diJIle di être soulignée l a mesure :lui loyalement c " ~idè1ement executée.
�,
En de~Gr~ du E'UOcès pr-écedemment marqué da cette Fédération Internat10nale de A F11ateur~ de coton, il~ut inporire à ~on actif toute une activité important e dan" l e ùut dl a"Aabir, ~ e clarifier le mar ohé international du
ooton. Je paRAO AUX le" queAtionA t ecnniqu9R ~ui Ront d'un intérêt "econdaira
et je me bOrne à quelqueA indications t ouohant le " probl èmeA éoonomiquea.
Puif'que le mal vena it en définitive d'une inflllfI'1Aanco ~e l a pro <)uotion du
ooton, le r emède devait 6tre charché~nR l é RenR du dével oppement de oette
production du ooton. C'eRt ainR i Que la Fcdération en que Ation nonnait tOUA
ReA AOinA au dével oppement de nouveaux ' payA producteurA telA que l'Egypte,
l'Inde britannique , t elleR cncore que oertaine .. de nOA colonieA françaiR e A et
Ai noUA r egardonA de co point de vue l a situation danA l a période qui a précédé 'l a cri Ae éconQmiqueinternatio~le, oleAt-~-dire pour l' année 1927-1928 ,
nOUA conAt a t onA ~ue leA Etat~-UniR au li ou de repré~cnt er à peu prèA leA neux
tierA de l a prodt~tion mondiale ~ 'en repr éAentent pl uA ~ère à cette époque
que la mo itié, Aur ~~e produot1on mondiale de 25.742 millier s de balleA, 1eR
Eta tA-Unis ne comptaient pluA que pour preAque 13 millions delollea. L'inde
entre en Ao ène avec 5.87l m11Iie~9 de ball e~, l a RUAAio avec 946 milliers de
balleR, l' Egypte avec 1.219 mille balleR,
Bref, VOUB 10 voyez, de oe cOté le problème eAt en partie r é"ola.
De ~me, et e ~ Ga qui oonce~e 161' prix, la Fédér ation Internationale
du cot on Re {l'Juoie très hcur'3 use.uent da ca problèlle et aurait v('1ùu conRtituer '
et ava it oommenoé de c0nAtitue~ de ? nt cckB ~ui eURAent évité deR variationR
trop ampl e R danR l e COurA du proiui t ,
Si nOUR prenonp la Rituation en 1938 nOQq trouvonA ~ue Rur un total
de 40 mill ionR de '.:alle~ J.e~ :!';tat~-UniA en ::-eprépentent à peu près l a moitié
e t 'lu: n y a un écart ell~:l re t rèR congidérable entre l a production mondia le
qui eRt de 40 mi ]lio~q de 1alls8 et la Gonecmma~ iJn mond i ale q~i n'est ~ue de
26 millions deualle s ROit donc 1.:..'1 A tcck aûr.ez ~ mpc rtant qIl1 pe Re a" ..ez 19urdema'l t RQT l e maroh é et haigsc aRRez oon"il,,:i.e. i:.c;.' coton.
"..,o~n 'nA cbore~ J'umu
' è. I D période préRent
nOUA con"taté-onR
Si nvUfl -,,",
'e t
,l~
j,;. r:çJl:r.:.::...c;.~:;
et l.mpo rts n e s oonf!
que l a guerre n <, p~''''. . ;~J_ ~
_ e"'
• __~ •"""él~"'e'?'
__
,
,
(l" 1 coton
à l ' heure a otuelle la "urproquence a dans l e ' lL~"hé
rc _
' ._' Da~"
•. , _ '~r.""TIible
. . ,
duction a di~ r.~é mai~ n :a poR enoo~e cc~pletem9nt diAparu,
. H·
0
En
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,
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.~
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é peux - - -, : uxiL:r,," pT'od'J.l t, com.ne veus le v"yez, une tranafor-
~:,-i~ ' ;~ OR
général
eA' d '~~e inAuff iRante
pr onu
.. psrR,)oc-+:iveo
"" "
•
.
,
duotr-"n à une produc.tion dépaf.f.a'lt a1(':m'd '!lU1 l a=gement l a cC1llsommat10n.
:r. comp
RUDI l't
motion a SRez
c e
30) Pa""O!1 fi aIl
tement établi, je v~c,
n
troiRi~m.; prod'd t qui
perl e~ dU ,c~2~~_~~9~~'
a
U~
caractèr e
L~ternational
net-
bj bl iogr,' p!:i.l ~ r ~JOUR v.vo.~ ::-:: bo~ article r GJsnt dan A le j ournal
>-,- ,-'94) qu; 10L.lle une SAAez heure URe vue
d L ""f;;-_u_,,_
de l a Mar ine Mar chll1\è. au.::
,
d' en!'emble l'ur l a situat10n ",'
m:,"r'ho
~-- ,
COIllLle
, i "~Quc
t'
- ,au •uc:.r."- de '"J9 lIu cl:cutohouc
Le" carac-ter
. d' t i o à !'e placer BOUS
,
'
l
·
d:Ul ~ l :e!~<:',e!D1.Jle I D. SUl ?ro .10
ne
l! angl e mternat ... onLl ,"A" , '1llltion ,1 l'e",onter ~,u ~qu ' avant 1914, noUA con,,Si nOUA pr~nonA la ~~ t h " "a part du c<loutchouo de oueill ett e mais
t a tonA s:ln~ doute une réd"J t1o:;,clIn,: n~ dan _ l a part d" oaoutohouc è.e pl ant ation.
par oontre une f o.miù"bltl progrennlO
"
�., 'lil ..
,
La produotion <:.u i â;:ùt de 54 mi E" tonneR u t ut'll VOrE' 1 900 , a tt e int 350
mill e t onne R en 1922 e t 395 mill e t onn e~ en 1 923 . Et, .nnR . ce t en~e mbl e , 0 '
6 Rt, et de beaUCDup, l e caou +ohouo de pl anta t ion qui r eproRente l a part l a
pl~~ con sid ér abl e , 89
da n R 1eR année A 1 9 22/1~23 .
%
D' a utre part , e t en ce qui conce~~e 1eR prix , l a oho Ae l a plUA curi o u~
pe à marquer o'é"t que , l a oOllRolllDat i on du oaoutohouc r e Rt~t ,danA l' enR em_
ble trè e infér:ie ure à l produ ction , l e oa out cl'xlu o e E't en gez:er a l dRnA oette ,
période le f'Bul prod\'i t qui n e RubiM e point une hauRRe e t qUl. m@me l' e cara ct e~
riRe par une haiR Re t r ~ ~ f or te ,
Quant aux problèmeR dôor gantRat ion ila l'ont, j e or oiA, dOninéR, P0U:
ériode d ' Rvant 1 93) par la oanRta t a tion suivante ; une 1 oubl o or gan l.Aa t l.on ,
du oOt é de R payo produoteu-s , or geniRStion du c Ot é de R pay R
ROrora teurR.
la
or~iRation
oon~
a) Or g3.!1i flanon d a UoI'à d~ cMé d : ~~~_ F-~~,:~t ~~~. Un alrt el R' e Rt
d' URf'eZ bonne t~ïi~eEï"Etü(), gt"oupani' iell proauc . eurR a e caoutohouc, non la
t ot a lité de CO R producteur" ma l.R au ~~~~ R uno i mporta nt e maj orit é . On eR~aya
d~ R n égoc i at i on R ave o l e~ Go'~crneuenlR , ce R négo c iationR éch ouèrent et on
Re oontent e du plan Qui e;-a. 7 dft à J. ; in l.t iat i v e pr ivée , i l R' appe ll e le pl an
"StevensO!1." , il fut
en appL'.ca'bDn en 1 922 . Le ~ prinoi pa l e R particulari~
t é l' de ce p~a ~ furen~ : OR fiUjvan~c~1 c o~e adhÉrents c' ét a ient Rurt out 1eR pr~
priét a ire R de plantatl.onp de Mal aiRje et de Ceylan qui oonf'tituaient l'immen~
àe ma j orit~ de~ aR R o C~éR et COnfie prooédé " c ' e;t a it Rurt OUt une id ée que n ous
oonnai8Ron déjà de f a i.r e varier d 1a pr "f' le n i veau de R prix l e !I,ontant a nnuel
deR export a tion ~ auto ri R ée~ , Ce F.y ~tène ~a donna que deR r é Rulta ts limit és!
RanS aucun d o~te on ottL~è d6 R r éduG t i ons R e n~i.ol eR dnnR 1eR ex port a ti onR britanniql:e l' na i a tout de môme on n e pet. pu~Rque c'ét ait sur un terra in liroi t é
qu 'on agil'Ra it 1 en ne put a lèélior e r roopl ètame'llt la situation du marohé. Ce
plan oel'"a quel <;ueR année ,; a prè q , faut e précis ément de l !unanimité qu'il ne
re pr é Renta 1t pas ,
ni!>
VerR :933 l a ql: ost i on r3bc ndit et c ' eRt e ncor e un nouve l aco ora Rur
la règleoenta t ion 1:01' _rn~ ticrt' l e du caclibh6u~ !l'li &f,t Rign é et m s en appli~
cation, y par ticlpeL'~ n OIlll!!" f6y~ int ér : !1Rér-, l a llil a iAie, 1eR IndeR n éerlandaiReR, CeylB.!·. , l : Inde, l ' Ind o ~hjne, Bornéo du Nor d et Siam . Ce sont en s anme preRque t oua l e I' payA ~rodu _ tJura e t la oajor i~é de oes pays pr oduoteurs
c'eRt enonre l e ryst ème d ~ s q~ota d;exp ~tat ion e t propo rtionnelle ment a u niveau des prixo La aituetJ.on une f oi s de plup s' alll~liore et on c onsta te un
réaju.,tement entre l e ni-~au de l a ~onaom_'1ation et celui ::e la produoti on.
Enfin œn ~ une p~rl ~ 3e en00r e plus r écen te on a SRiAte à une n ouvelle
intervention, l 'ac cora e s t pr" ~é en 1 936 ju ~qulau 31 Dé oe mPre 1 943 entre
les l!lllne s int ére~ R és et or. ·~.)it un : j l nùr,,:,.!.cm d ef; s t o.::ks mondiaux et une
hàusse deR prh: d' sr.:
50 "J,.
:;C."
MaiR, o: ét ait l~ leur infé~iorit é } toute A ce s organiRS tionR é t a ient
f a ites Reulement entre prodw.:t gurn de caoutohouo.
. ' E" o po Do 'JI; ora ,
C' e Rt t. ., llrtOYt. du ctlt~ de I' COn RO rnrlateurR , c ' eRt - iL-d:i.re en particulier
t e de~ E ,&t s -unls , que ~~ groupement 8e oonAt!~~e avec comme progra~e
d augment er l e plu~ ~apidenant du monde, danR ~e 9ériodù de dix ans mettRns,
l a c onfl ommat l. on amer~cal.ne du caoutcho~. C~lasaffirme par l'accentuati on
trè fl marquée de la o onso~tion pour cette périOde .
d~
o '
0
O". n OUA t:renO!l1' 8nf j.n l a situation ~out-à-fait à l a période a ctuello
nouE' oon!'t atonR def! pr o!'!O Rtics beaucoup plus f avor abl e A a pr èr, d' 8il1e=R les
troubleR f ant a Rti que fl da l a guerre qu:\., comme VOUR l e l'avez, influa grandement l e maroh é . Pour cO~l1,lrondre l a 'Ritu.at ü ,n actuello i l f aut aaVOl.r Q.ue du
f a i t de R opér ati onR mil ~taire s un~ par tie deR pny A pr odu ct eurR ool o!l!aux, col onie l' h OllandaiseA et au~"j Indo- Chine, ét a i t pa Rftée ROUA l a d ooination ~a
ponail'e e t oe fut un probl è~e pour 10R al l ~6B Q.l:e l eur appr ovisioEneme nt en
caoutohouo , D' aprè R la Conf~rence L~ternatior..al B du caout ch ouc , de fin Nn ",,"bre 1 945 , 1 eR perpeot~ve~ o o~t bdaUt~llp l'luft f a, orable R et r eviennent à cett e a f f irmation , <;,ue , vrai"cmblabl eIl'>1n+' , dè s l a fin de 1946, on r e trouvera Ulie
produ ctl.on de c~outon ouc dépa s Aant l a c on ftomo~t ion.
Comme VOUf! l e voye z ùe " 'd~ "Aft itud (JA d ...Vèr 3e A, de R s oluti on s part:i.ell e I' mai s pourt ar..t d03 r é"lll-:;at " il. ':OU'J fc'êcnèT.e a RRe z senRibl ernent int éres_
aant~.
4°) C ~nt ir.uons o8tte r evue de A prcduitF. pour l ORQuels l 'orga~ ~a ti on
inte r.tationa10 Jo la ~rodu c tio!l a ét é tèntéo, n ous arr i vonl' à un autre pr o duit qui a pa phy3i onoIôae dMR oett8 s éTi e , k ..:Œ'ux parl er. du vin ,
Pour oe probl è:ne ce Ront ffiJrtout l eF pt;b l icat ion~ de l' I m,titut Int er na t i onal è ' Agri clllc'.l.::'e qu i p8'-"vent ~, re '~ti:' eme:lt c on~ult éeR ,
r' a car~:tériRtique du pr obl ème du vin en" üagé ROIll' l ôangl e b terr.a tional e ft t Rurtout da.~ ~ la ooncurrence de~ pay ~ exportate ur ~ et de l e. l u+. oe
trèl' vive ent r o ces pay ~ expcrt a teurl' Re disputa!'!. 1eR marchés d'exportat i on~ .
VOUIl nave z , pour !:oter l a phyi!! Jn 0mie dn proùlème au point de vue
fra n ça is, CJ.ue rO lLa étion3 à cet égar d dar' 9 la lista de s 1BYs ex porta teu r" ,
.L e pr obl ème f ut pou.~ l a pr enu èr e f o i s ~bordé sur l ~ pl an inte rna t~cllal
à l a Conf~ nmce é conoc!.,l,Uc de Genève en 1 922 ev cett e C o~erence a~ outit Bun pro j et ten da<1 ~ il. crfPn i ser l ~ a ction <hR lT(\t ~.ons pr oè.'J oo.ce s de Vl.l1 , On aboutit à l a Confé:::"nc'_ de :Où!'ip 1eo dom: a,m ée9 8u.:~ va.~t e s 1 923 et 1 924
'eRt
en ~,H en 1924 <;,ue f ui; RJ.gn ': 9 la Con·reni. :1.o!l Internat i o'1.ale porta nt creah on
d 'un Cff ice Int en lGl t i"'1 1 d" ', i n ,
9-: 0,
Q
Vci.oi quel 'iu8s dé t s l.b à oe ~uje t, S:i.g:J èr ent l a Convent i on et firent
partie de l' Offi ce In t c ~la "~ona: ~c l i n ~a, ~ranC 9, l rEBp8gne, la Grè oe, la
Hr:::llbTi :-, -_ -l ts i io f l (;! E.... : t.ugal ~J l a Tun .... A .. e ~
a vant tout de dével opper l a conS• OI!lllBLe 1)T ~""'allllll6 d e ca t n~f'
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la jJr o ,< c _ '1.
,
l e vin au poi nt de YIW l.ntern.lt i cnaL,
.1'
b) ~'1X!!_!:,-:t:r.:~_c~~L~!:_~~. ~ilté den crn~ornmateurs n oul' voy onR un autre
I!lOuve=t eymétr ique, qui t " nci à r~Ro;nr;-j~ -prëbïènë:'- qui l" 1m pire de l a
double idé e, d ; una pan; é~bap~r i:. la dooülBtion deR produdeurR et d' autre
part,de ~ével oppe r autant que àj"e Re pourr a ce qu' on appelle l e caout ohouo
de recuperation .
de
El t
Par m;.e
in s o::-iru à.
'.
(:ul'ieuaG (,!la q'~o
pays ad"térent ét a it libre
"
t'
nomb-r o d o:uwS d'u:j. ~' t é"~, da CO, ~ 88 104a ave c ~~ maximwll de
,
c " "8"
00r:1b in a l O O!l ~ ... , ~
"1.."1.
�154 oinq, et unit é r ixée à t r oU' mille !l'ancR or, ei;. bien entendu, autant d'ur.1,..
tés EloWlCriteA autant de vo ix dann l e" organi"ClS I' àe 1 t Offioe International
du vin.
VoyonA r api deoent quelle fut l' action de 00 groupeoent. D'un mot je
di~i que son ~ti on fut éminemment utile .an l' t outef ois parvenir à une Rolution
compl ète du pr oblèoe. Il donnait t OUA Ae" s oin" aux pr oblèoe l' f'uivantl' ,
D' abord la lutte ~terna t ionale pou= la r épr e sRion deA !l'audeR, en"uite la garantie interna t ional e de R origL~e ~, la question de" a ppellations
d ',origine , enfin e t surtout l a propagande poill' l a oongommati on du vin . A t OUA
ces points de ~e l' Office Int erna tional du vin exerça une a otion f éoonde qui
Be pourRuivit j U A~u :~ n 1 939. MaiEl b ien ent 6nd~ oe ne fut là qu'une a ction limit ée danl' le doœ ine de l a ilan" omma tion l'anl' pouvoir d' ads pt er oomme il convanait, ou eut oonvem., l a production mondiale à l a oonl'onmation tlcndiale.
5") Noul' a rrivons enf<Uite à un autre pr oduit qui au point de vue international pré l'ente lui au.ql'i, "un ou, on 1 eR .J iro onl'tancel' a otuellel', une
importanoe de pr elliar plan, .i!l_'Œ.\lX pa:r]_er du l,l é .
Coooe l e A autr~n f l ~ que Eltion du ~lé a év olué . Il impc~ t e de fixer
ra pidement leEl différ ent e A phal'eA.
Au po ~~t de Vue ~ibliogra Ph ~que et pour l a péri )6e de la guerre et
de 1'i=édiat aprèf'-guer N, unE: bonne étude de "JIlur'l't; t e "l es Ll:Jroh és du bl é"
Revue des Etud21' Coo .. é~ati>e El, J l!ill e~ Sept e mbre 1)23
Comne point de dépar r. on peut pre ndr e 1;) Elituati on qui a pr &oédé i nreéd iatenent l a guerre 1914 -1918 ; c ' eRt -~-d ire l a catlpa~e 1 91 3-19 4 qui nOUA
appara1t la auivantp , Une produ0t~on monùial e do 1 nilli~rd 32 nil lion A de
qu intaux ae r épartiR R3Ilt a l or s 00mI!le mUt: 6n pre::ri.èr e l i gne l e ~ E-:o t ~ Uni s
avec 198 ~llicn A de quin t aux en deuxième l ~gne l a BUR Ri e aveo 1 69 ~illi onR
de quintaux et b-:8u cou:, pl u!' 10L'1 l'Inde ave c: 100 m 11iunR de quint aux, l' Ar-'
~z:.ti.ne 51 ~llion R ù~ quir,taux , l e CalI2d.o 01. I!U.llion R de qUintHUX , l a Hongr~e 50 I:lillionR de quintaux et l !A,1. l eoagne 43 uil liullR de quintaux.
C o~"e con~ équenr e de l a gu~ rre 1 91 L-1 9~Q on oonst a t e ur-e rupture d ' équilibre aSROZ f acheuse qui ab ou t~t à une ~~ pr udu0t L oll du bl é, Voici oomoeHt
oet état de ChOSdS Re
r~~ 1i ,~.
,
D'une part pendant 1;) dur ée de R ho ntillt éR 1 9l 4-l 9l~ une tcnne partie
d~B payR pr oduc b 1U'R européens durant, du fd t dü R hos tilit é"" r éduire ,::onsiderableœ~t
l,:ur pr 'l'l1.:, ct;'on , D' au t!"e p.'l.rt e t pour ,' onp"n fler c ette ditlinution,
la ~OQu~t~ on ~on n omor a de,~ YEl e xoi ~4U9R ! l~ Canada , l es Et ~ tR-UBiR, l a
f1 e publ~que Ar~ntme ; ir.t "n o .l.f1 " r e!'.:· l<:lur pr oduct i on. A I ii pai.x , en 191 9, 1eR
payR d Eur~ pe re~llcn. l ~ ~~thm() de l eur pr 'J d'l otion normale aunA que 1eR
p~ :~ exot~que 8 vL~sR e nt a L ~nuer ce ~ u: de l eur produ~t i on exce r ti onne11o ,
R~ d~en,que n~uR arrivon~ ORRe z rapadeceno ~ 11:1 6 rv ptUTe d~quilibrc entre l a
pro uot~on eX~R tente et l a '1onRO""',.,' b on , cl po= et to p6.r i ùde demeure au-der.sOUs de cette pr oduct i on ex,4' Rt en t e , '4 e~ ~hLffr
'
~ R nont l e ~ Ruivunt R! pour I ii
produotion: l a produ cti on mond i al -: de blé oui ava it ét é avant ' 9) 4 année moyerme pour la p ~ n , ode 1909-1913, 103 mùli
,.
,
onR de t O= " R ott .e :1:ti -t !mn6e
mcyenn e
pour l a , phaf'e 1930-19
33 ' 1 20 mill'
. ~ a , v UR l e' v, oyez flu"O'LlOr. 'O>,.. ~ onf' de t onne R, COI"
tion t reR conR1d~rablo • En rn8me t "OpR d" a ill eu~ R q'1J3 l Ofl FOY" cxp')r'; Dt eura
'
d~
-
Eoopo Doctor at _,
155
o onti.n;:'1 ~ '~ pour cette phil
l
ni ère SAPe z urgente donc ~~ eura ex~orta tionA, le probl~me ae pose d'une na~~e orga~Rat~on internat'onale
de l a product ion.
4
C'eAt ce que l' on e ARaye d
- l '
f a ite ment, par une Rérie d
f' e r ea ~fler, Ra ~A d'ailleurs y aboutir par_
dan" les année A pr écédant ~ 9 on cr enoes Internah onaleR qui l" é,- b _loHnent
Convention Interna tional e O~'l~ Y a d'~bord deR conférences partielles
Canada , la République Arge~t'
t~Oduct~on et le oommerce du blé entre le
tation" entre ceR diff~r entRLne: res Etatfl-Unia, oontingente ment deR expordanR l a période de " ' i r.unéd' t pay. 1 Y a ensuite deR acoords plUA larges
t er la prOducti on a' l '
~a avant-guerre a ctuelle et des accords pour adap-a con AOlll!IB tion.
è
Enfin ai nOUR a rrivons à l a période t out
marquer que, bien entendu, o' est un r
à f a it ~ onte mpo reine il fau~
ve naturellement opér ée du f a'
enversement de l a s~tuation qui Re traudeEl diffioult és r 6RenteR
~t ~e a, destructionl' de l a période de guerre et
de reoonfltruotio; . Dès ava~n~alf~~~:~t~!~~~~ Idee?BPlaY9 4R2P~~danat ladP~rfi~de
rent ' t
Il
p"
",fl cc or El utuatiR~gne a e~ r~ on n~mbre de pa~A exportat eurR de bl é enviRageant la Rion pour e endemB1D de s hostilit és et une partie de oeR acc ords compor
te la oréation du Conae i! International du bI s aveo oes conl'titutionR de
Rto ok~ deR~iné R à al imenter ~eR diff ér entA payA qui en auraient beRoin. Le
probleme d ailleurR se retrouve également et nOUR le retrouverons nous-mêmeR
quand no ~q pe rler anR de s r éalisations de I TU.N,R.R. A. Et, bien qU'à tout pren~e leI' beaux pIanI' qu'on ava it trac és en 1942- 1943 ne purent
du fait des
O~oo~EltanceR. être étroitement r éalis ée l a péri Ode actuelle ;at nettement
marquee par l a t endance pour adapt er ~e R r.tocks) qui ont malheureuseDent diminué , aux n éce sRitéF. al iment~ ire s de a différ ent s pays,
Pour l e bl é un p,,'obl ème qu'c est '1vant t out depuiR 10ngtempR. poRé et
paR int bgral ement r éRolu .
60) J e aignal er'li enoor e dans c~ t te fl érie leA a ec oMR r écents à pr ..;'.
pOfl du pé trol e . C onfltj, ~t,;ti on d 1 une Commi fl~ i on Internati onale du pétr ole d 'a,..
prèR un l'ec or è. sngl o-am';r i.oain signé à Washingt on le 8 a oût 1944. Voyez deR
d ét a ila d an!' l a Revue Int ernat i onale du T-:ov::::': , Sc; ·teL,b;t'e 1944 p. 409 ,
Faconnai ARance du princl,pe de l a n écoRAi-'.:é d 'une abondance du pétrole
pour cela 1eR deux pay~ pr enn ent l :engagement de déyel opper leurs resRources
pétrolifèr e fl. Il y a'TaH eu aussi pluR r éoal!lIlent un pro j et à plus va stE portée, présent é par l eA Et 3ts-Uni R, pour ét endre l a conception préc édente à un
pIllA grand nombre do pay R, J e ne c ro i~ pas que ce R projetR aient, à l'heure
aotuelle, about i .
Continuant oe R produi't R nous paRRonR m int ennnt à certains textiles
et not allllllent la l a ine .
10) ;', e j1.': oblème de l a 1 aL"!e. au po!,nt le vue interna tional e~t un pToblème a RRez particulie. dont la p1';"2 11""e e,.,·"ctérbtique me pora tt être Al,'}"t out la suivante . Par limita.tion a')ec C9 qu!. ~;Qt a it f a it pour le co'~ on , O'<l
est a rrivé à un eR~a i ,d ' or ganisa tion h t e!'Illlt!,onel e de l a pr oduction en me.tière de l aine. Pour compr endre l os effor-èR il. ce t égar d -il f aut , en quelc;.ues
mots, r appeler l a Rituation danl' l a pe r~pec ~h'e chronol ogique,
La Ri t uation d' evant l a guer r e 1914 éôait oello de très nomb:t e1ll p~'c
duoteurs mondiaux de laine danR la l i~t e de ~quels figure en p~ mier !"angl
l' AuRtralie pour l' ann &6 1913 124 %, l' Ar gent ine 11 ,8 %, l a R~qRie 10, 6 % e";
�Eoopo Dovtor ai: _
- 1}6 les Eta ts-~ni~ 10,3
%,
etc.·.
La guerre an;';ne quelquei' r:;odif ication ~ dllIl~ o tt, jlX l'duovi.0!l mondia le,
r lul' - articulidrement l'entr ée en jeu dù l ',. fr':que du Sud, la qual'i diRl'Br! _
tien de la Production ruAi'6 et le recul trèi' r.arqu.s de l a prcdu n';ion 10ca::'0
peur le Rry~~e-Uni et l a France. De t OUA cel' changeuentR r é Aultent lell con l' équeneeR gravel' Ruivante,,: une '·,enace de diAette de L.atiùr ep pre l.Ui;rdll pour
les vieille" indulltrieA l ainii:res des l'Byll eur opéens . 1. cette <lpc'que de l'aprèR guerre 1914-1918, l a pr od uction ~ecble 1nl'uff~I'ante pour faire fa c e aux
besoinl' de la consomnation induAtrie11e . En 1 921 on conRtate une pro:1u ction
de l trillion 239 nill e t onne" Reulenent , Dl autre part, pour l a n (l3le périOde
t oUjOurA de l'ioœéd iat aprèR-guerre, on c cnst~te une r ~duct i on trè R sensible
danl' 1eR exporta tion" de laineR en France et en Grenae L~o togne. Il y a quelque" eApaiA d'aooordA "éparé " entre Il hn gleterre et se~ Do~i or.R : AUl'tralie
et Scuvelle Zélande mail' ceci n'ei't enc or e qu'U!l aApect partiel du problèna,
La Aclutien eRt en vue avec la création en 1924, d'une F~dérati on Lai n1dre Internationale; elle est ~ropc"é~ par l~n "ieur !~thon au nom de ia délégation fra nçaiRe à la Conférence Internatienale qui Re tenait à L~ndr e A.
Co=e pr c{sTa'1We, et ce progra=e fut inscrit danA pe" Rj!.ituta, la Fédération
deva it p<>ur"uivre 1eR but" "~üvant 81 établiAs eGent de r.tatiRtiqudEl RUT l' i uportation et l' exportv ti on de la laine danA t OUR les payA , é )Ude deR que~ticnA
d'élevage du couton et du problôme de~ tran~ports de l aine, "ervice int~rna
tional d'information "ur leI' failliteA et le~ cr~ditR diRpon ible~ pour 1eR
acheteurA, que~ti onR douaniè=el', a r1i trage. If::-. Ihbrul ' "Ln Conférenoe inter ..
natie.nale de la Laine , " Europe nouvell e 26 :hii 1928 - L' .. ctivité de Ja FéduD.tien fut deI' plu~ heurelU'eR et de~ pluR efLcr.':R F D'uno "art quc"t-,-::m~ technique" secondaire,,: }:Toblème d'arbitrage, pro~l~~e du conlit~onnement de"
l e inefl, etc ••• e RRez heureuAecent r é " olus, ca i " à n oUA ~onl-J- aux f' o'J_'-O pr ".
blèoeR ée"nomiq"e!'; effort pour améliorsJ.' grand~ .ent l e ~it1llitl on que ;-leu"
carl.ctÉril'ions tout è. l'heure. Diffi<}ul téF r ée ]] e" d eill~'l-r, duel' alOI p ,11. .
tique!' d! autarcie <!e certains :'tat!' .J!Ii .. e ffort tout d<J L"ldOe pour diwnuer
11 ~cart entre la j::r odud; i on :wndiale et la c'.rm"OL1l:l8 ,-' 0,1 bcndiale, a rrl vex d
donner une production ~ondiale f1u~f isante.
8") DunI' le nême ordre d; idé" il1'l.ut Rigre 1 er éf,-a:t'lment: 1 0" t"ntat,: . .
vefl et lel'BU.':Cf,A dana le doœine de la ~o,!.!l:"
Et ici i l y a un double ilCIIVl.!06nt tc.ntr)t pa r2.~leJ e tanttt réun c; un
mouveoent en f aveur ~e I F. ~o::.o artificiell '3 , un r.lot::.-e~~ ,_~ e,l fav2uT de l a
A ie naturelle.
Dan.. l'en~e :lble ~C1 enc ' r e 1eR :.r.~ "r"t~ de" l.rodu. t .~' .. "Q'lt engagéA
et de grendea organiRationA int e rna tj ',ruùe " PO f ond'3n'; ~ou= .:dpondr~ à ce s
intÜlltA . C'e"t d'abord par U!le organi"at.lo-n1l.nA le d('!:18i.J:Je de la Rcie aI" ; fioielle que le lOOuvement débute dèp 19;1:, L'1 ~ !l ' ':<:-3 • • éta it une cor.'-UIrence
trè .. vive qui Re d';cl ar ait, la proju,~ien ILO-.dè-:l:., d la .. oi~ e.r-;.fjojel1e qui
était en 1900 de mille t onnel' R"clement dépaA""~' en .: :;'20) 1 80 :r",-lJ· tO,JlO~,
.
Dan .. cette production mondiale qui. étai. C~ ] 926 ~e .; 57 3(4 tonne~
11 y a concllrTence entre de n ombreux payE< !,roduc'eU=fI, au l--X eui~- r a1"g deH quels fie ~lacent le~ Etat,,-Ùnial 44 -787 tonrl~n', ::'0 Gr!lll d'J.r.rcl tcl!!l~ 23 G:JO
tamnel', l Italie 20.430 tonnes, 11 , lle::lllcrnel 18 C84 -';onnc~ ~~ .la FrnnC3
13.620 t onnea.
15/
En fi c~ ~e cette prod u~tion int anne On conAtate un.
tinue d on .. le prix du produi t,
C' e~t danR ce .. conditionA que ~e
Internationale de la l'o ie artific ielle.
baiA~e a "~ez
con-
,
.:on~titue une J;remière Fédération
En nomme pour CCR t extilen on peut dire ':-,~e l e mouvement a été imit é de I' exemple~ du coton et que 13 mouvement D. dfi!lA l ' enAemèJ.e a APez heureu~ement
r ÉuFt::d. o
9 °) Continuons cette r evue et n OUA avonA à indiquer quelques pre c~
~i onA en ce qui ooncerne l e Comité Int ernaLJona: de l'éta in qui ~e conAtitue
en 1 931 et qui G"t d abord '>l.'l plan ,de r051e"cr..~etion pour l a pr oduction mondiale de l' ét a in.
0
10 ) Il !lut hrliollq- atlCnTe la c:céation Ùu. Comit é International du
thé , produit !l A~ez Cur1CUX au po int de vue in+~,Tnat LonaL La Aituat i on en
1 929 était grO"RO modo l a ~uivD..'lte . La produc nonava1 t notf1blement aUf,'Illent é
dans leI' ray a de l;U,~ ,S.S , et en G~org:e, ct l a ccnRommat i on ava it au c ontraire diminué danp cer'ain nombr 'e d'au treR payn , Des ~t o ckf' 'lui se trouvaient
de la "orte peRe:r sur l a "':ceLé étaient (valué, pour 1 928 à 97.000 t onneR et
en 1 930 , 115 ,0 00 tonneR,
C'eAt dens cette ~ituation que fut cr éé en 1 933 le ;omi té Internati onal du Thé , o:In tel-:1.lt i onaT tea oommit-tee ". LI originüit é de 11 effort de ce
comit é a ét ,; depoUJ"Auiva UT,e at:gmem<ltior.. de la c onsomma ti on effort pour dével opper la oon flo~, ion du thé danR l'an~~mb] G deR paYA qui en consommaient
peu cu po int du tout,
Le AYR',~me e~t aUl'R1 de délimiter 1eR ex~ortat i on ~. L eR r éRulta ts furent trè A favora"lea avec u.'1 r el èvemer.t Renflible deR prix qui augmen';ent au
moin s du :uart entre 1 932 et 1935 . Et aURRi une l'éduêtion deR ~toc kfl pour
l ' ann ée 1 937·
11 0) NOUA !lrr1VOn~ Anfin ~ U'-1.e dern~è re q,:,e~tion d "-ll~ ce~te R e r~e <lui
deR 'O lA, l 'orgen~~at 1 0n 1ntam at 10nale du marche du roiA.
que~ti on
Là envore , et pour ~omprendre, il fau: comme t ouj our~, pa~tir.de la
d fait · 0' est cOUjO\l.t"A le même pr oblème de l' organ ~Ali h on 1nterR~t· a 110n de l a p;oduction qui domine. En matière de boiR ~e progra~e interna
~ona l e fut
e
'_ onollUque Il ' Ic~
nationa
co""e t Ot:.jOUTS l
impoRé par '
ee r ea l'1 .' ,e;:
. ' comme
- du mal quieRt
n é le r emede. On peut d1re, dana
' e R t dR l . eXCBA
•
d , d"
or W"~r'l
. c, .
.- ,-l ', r ""-'; ~.... ..' .. ,,_, --. ava't
.n~uffert
de l a criRe éconoJnÎ'lue
l
........
"~
l'erud~elmb e, ."~, 'ta~t traduHe ~r la ~.rrlrc4'lC ticn et, COl'l!':e c on" équence,
mon ~a e q= ~ e
"
d produi t
par une baiAl'e trè l' accentuee dan" ~ e R pru u
,
. tu t·
n
t nA i ' d1une par1; à la diminution de la demande
.
Cette Aurproductl One.- , i à une caURe techn ique plu" pr ofonde : le
'A nationaux malA aU!'A
' .
lui d ~ .
1
AUr e" arc h e
.
e ll ocie - par cocphraiiwn avec ce
u rO ~"
r Ole plUA gre.nd du clment '::"~l J'njo~te à ceR :ÎTconAtanceR, le protectiondan" l a c onl'truehon ~r: gr. _. ',~
_ R l e contingentement et VOUR comprenniAme , l e contrOle deI' dev1~A e ra~Ge~e~~l de 'a crise éconolliique mondiale
drez quelle étliit 1& Rit'Xlhon au en e
de 1 929.
. '. 1 ~ tep. d~yo~r êtr~ chc:-"hé et trouvé danR une orgaLe r emède parut aux "pu,.n 1.II p:rodua t 1. o. ~ D' n< cette voie deR accordA eont
ni"a ti on int ernatioll: l e J e I
0.
(',
�- 153 -
tentés au ~R ie l'année 1932 et un Comité é_onomi~e franoo-nllemand ~;
oocupe de la réduction deR oontingentem6nt~ pour leI' exportat ionA frunoo-allo_
m!:Jldel' de bail>.
La S.D.N. prend l' init i ative d'une Conférenoe qui examine leI' meAU_
rel' de oollaboration internationale et inoite notamment la limitoti&n deI'
quantitéA jetéeA l'ur le marché. Une Conférenoe 4'expertp pe r éunit à Vienne
en Juillet 1932 et aboutit à un premier accord partiel entre la Yo~~lovie,
l ' Autriche ,la Pologne, le. houmanie, l a Lithuanie et la TohécORlovaquie, O>'l
créé le CQID1té Infernational permanent de la produotion, de l'induAtrie, et
du comm6rce du ~iR, en abrégé le C.I.B., le Aiège de ce Comité eAt fixé à
Vienne et i l < ouvert à toutel' leI' NatioM, la ~'ranoe, dè l' 1933 , a dhéra oudit
Comité.
Le premier accord A~é en 1932 a~it établi r.n accern con;ernant ~e
produit. L'~ganil'ation ~tait d' a illeurl' aAl'eZ l'implo en ~e l'enA qu'au lieu
de convention Rolennelle, l'ignée et exécutoire d'aprèl' la formul» ordinaire,
0' était le prooédé deI' gentlemen'I' a~eement qui é~ait i ,ü utili~é pour r;l'oudre le problème.
En dehorR de ee premier oal' de 1 932 , ,ü nOUR continuonl' q '{-'lldier leI'
de ce Comité permanent International du boil' nOUR conl'tatonA un deuxième accord en 1933 , a ccord limitant l'explo~tation èu ~oil', la SuèGe et la
France ne croient pal' d'ailleurp ~~uvoir RO~q crire à cet a~cOrd.
ection~
Enfin en 1934 nouvel accord l'igné oelui-là à V9r"ovie, aux pr écMent A
déj à énuméré~ A'o~utent cette foiA leI' repréAùnt antl' deI' payA ~mér ~o a inR,
canada et lep Pay~ noI'o!iltuel' de l'Burope: Finlen.l.e, S"èQ), Iitot,,-BalteR et
U.R.S.S., i l ne manque que leI' Eta tA-UniR et la Norv~ge. Il Re pronon Je l'ur
la Cûn~~illmB tion totale mondiale du boi" que pour 1 935 il eAtime Rupérieure
de 10 ~ à oelle ùe 1934, il reoommanQe dono à t ~UI' lù~ expbrtoteurl' Qe r éduire leur~ exportatiOnR de 10 %.
p~"
Enfin nouvelle et dernière ConfSrence de~ exportat~- . ·R ~e Goi l' pour
la f 3brication dU papier rénnie en 1935 et a~outi~l'ant à deI' r~ Rulta tR "en·
l'iblement analoguel'.
Que peDl'er au point -'..e vue cri tique de cette métho •. e? Elle BRt parti-·
ouli~rement int~repl'ante parce qu'elle aCCURe trèR netteme~t l' act i jn de R
intéreppé,. même". C'éat la ROlution élégante d'un a cc-èrd de gentiRhornmop 'lui
eRt acceptée et mil'e en application.
DanR l'anRemble 10nc ~ilà enCOTe une nouvelle pér~e de pro~uit" qui
par deI' pzocédéR appez originaux a fait l'objot d'une organiRation internationale.
,
.12
0
)
Enfin, et pour en ter miner avec cette périe, je Rignalera i ) ' ùr-
ga'll~at1on internationale pour leI' oléagineux . LeI' détailR qui vor t Auiv.. e
Ront extraitA d'Zconomie et liumaniRme ~rA Avril 1945 p. 216 .
A prè~ la guerre octuelle une r~glementotion internationale de la
production, déjà amorcée noUR le verronA t out à l'heure en 1 931-1 938 pour
l' huile de baleine l'emble devoir @tre tentée pour lep 01 ~ginlilux .
En 1942-1943 un pool daR corp~ graR fut orgeniné entre l a GrùndeBretagne et 1eR EtotR-UniR '1 'Amérique. Ceux-ci avaient le droit exUu«l.f j ' ",-
'. J 59
chat :Plur 1e R sraiPAeR huilel' et gra'r.e~ oléagin9uAc~ en l':!lérique du Nord et
du Sud Rauf pour leI' graineR d ' Lrgsf.t ine et d' u:rug-.18y 'et aUl'~i cl UX ltntillea
pour le coprah : IIa1ti et (.uRl'i pOllr leI' graine. Poulthy et l ô Liban.
, La Gronde-Bretagne ~e r CRsrtei.t l '1i rgentin~ et l'Ur~--uay. l;l..frique
frança ~pe, le Congo Be lge et naturellement l' Em"ire b:-itanniq\:.e, on exclut
Roigneupement le" greip.eA animale A de l 'accord en qUGRtion .
Enfin en ce qui concerne l 'oléi culture: conAtitution en 1934 d'une
Fédération interna tionale j'oléiculture qUl en eRt au tout pr emier début et
tout premier progrè" en 10 œtière.
1 3°) Cette énumé~ation l'e~e it inoomplète Ai, à c6t é du ce" diverR
produitl' pour le"quel" 1eR com~ ~~a ipons, nou" l 'avon" vu pont al'AeZ multiples,
nou.q n' avion/' à envil'oger une dernière R ér~e de pI'od\:.itA 'lui ont l e trait commun Ruivant: pour de. raiAonR t out à f ait parti~llljèrel', que nOUR allOTIR &v oir
à précil'er, oe l'ont deI' règlementa tionA off ic ~elle" qui ·· ont été tem;ée~ et
par officielleA j'entendR deA r èglementationA entre ~'OtA ,
Deux id é e~ l'Ont à l a baRe de ce nouvel embryO!l d ' orgs."li..ation, j'une
port l'id ée de la lutte en commun pour éviter la disparihcn de cer ta:neR e,,pèceR danR la f aune ou danA l a flore et, d 'autre part, l' ir.ae égale ment da la
lutte en commun contre certainl'l fl éaux dont la '!i Rpari tion ou l e Te cul ne peuvent @tre effectivement aRRuréa que·par d~ A meAUXel' pr opremQnt internationalell.
" l' a ide de ceR deux iJ éeR génér ale "
r ogl clIlantat ion" à cur a ct ère off i ciel,
eA:uie i'~'1R
l' eR entie l RU:" ceR
a) Il l''agit diRaiR-jc en premier lieu .!e..~:~ pri,!~R pour' év iter ,
l a diRpariti on de certaineR eREèc8 R ~anp l a f3une ou èa nR ~a ~lp re . Le mo~ve
ment commence J ' abor: à une époquo CRRez lointu:.!·s par Je R meRur~~ part~e:~es
et diffus eR. Je Aignal erai la création ~' une Commi~Rjon Int ernatlonaJe Of!~
eielle permanente ayant le droit d ' interl&nir pour Aj.gnale:c aux Gouvernement ~
1eR meRureA à prP.ndre pour u~ ~ur er la proteot ion de c€"_e.ou :elle eRpece an~
male et ce Ront pour la période d'avant 19) 4, une Convenhon ~'1terd: ~ant la
,
ApèceA animale R danA une zone ane l oP":le a oe qu'aRt la
lDRl'/'aore de d~vorAeA e
1) Ma' 1900
C
ti'n
basl'lin national du Congo Belge, Convention de ~ondreR .. 1 , . ··· i onve~ >
du 1 9 MarR 1902 r el a tive à la pIoter.tion "9 8 olAeaux uhle~ a l ogr_cultUI~ ,
Convention Naticnale amérioaine ou d'ontre l eA pay" d'hm ô :.que pour la pro ection de certainR animaux"
Pour l a m@:;le pério~e nOUR :Encontron" et l e~ ret~ouve:ronR tout à ) ' heut'
"'a pê°he Ap~è" oette penode d l) déb~tt l e moure, deR conv entions r el a Ive R a.
, .. " , -po' .... 0'1"3 Co"'vontion "ignée à
.
'f '
t
pré,..i!=\e avec lL"le 1m .L- "
'
.~....
•
vement l" mt en,n ; e e "e
.'
t'
ur la prctec.tioH de la faune et ,le
Londre" en 1933, int jtu] ée: "~t°r.·:t-~' ,onezPOgra_a que cette diAporition ": ' '.ln
l fl
J f'
e Il Le ma l e!! ~ aRR
_.
"
d'
a
ore en < rlqu . ' .
; '.)
et l!J'lilIl~üe~ et l on a'la lt tOlITe y r~trop gran~. nombra d'e~pt.;ce" vege,!! e\ucivemer.t nntiOI:'ll e 'lu::' ce 'Cc7éla a "~ez
~édier d' abor~ par uno convent~on axe ·
inl'uff il'Elnt e.
,
' nt a' t -(·O UVcl ~ d,E.lP-fl l a (.;,ôation Rur
l Co ' v 'n t 'on
F·v
Le" antécédentA de a ,"" u'on a appelé le" "r€~er·ie8". Di')près
le plan nat i ona l, d 6j ~ rancontreéO~~3~~i~ de k:lOreA C2~ rEi~e::-Ye " &taient
lep travaux prép-o.r e toua. de la
d · ffe're~~~ œv" à 10. r:.u-face du g~obe,
, 1 20 dnn.
"". ~
e f'l~ e z nombreu"el' , 11 5 a
. ,le.
' 1
�·. l u'J Sur le r l'n intarnûtionDl pour cetto p~riode il n'y eV3it à peu p~èR rie~,
Le Conv~r.",-on de Londrel' de 1933 étl.blit un ,véritable ~ode en q'1~ lCJ.ueR du
neuf 'lrti le~ CJ.ui con~itue une r",glemElntot~on dét'l~llee. Tout, d abord et
~uiv3n t la mithode de légiférer onglsiRe, on d é ter~ne avec ~o~ 1 0 RenI' deR
mot~ que vont utiliRtr 1eR diApoFitionR "uivant",,: ~ue f aut-il entendre par
l e "nation"l r'I'crve", r';"erve corr'rlàtement AouFtr:nte a la chaRAe, etc. o.
::DFuite on énum"ru leI' nnimaux à ~otéger '!anF diverF tableauxl ;,. et P, le
pr"",'sr t ',bleou" concerne leI' animAUX rareR, dix Rept nromifèreRI. gorille~
autruche, cerf d ' .\ friCJ.ue, rhinooéro~, €léphIlnt .. , et?: . troiR e RpeceR d ' o~
Reaux; le deuxi~me tableau, B, cont~ent treize mamm~fereAI ma~3bout, etc •••
ot Rept eRpèceA d'oiReaux. Et utiliRation l'ur place d~R tr cphee R de.chaRFe
et enfin en den,ier lieu deR diFpoRitionA préciReR concernant leI' r~gle" de
la ch~FRe pour 1eR cApèceR en queFtion: pr ohibition do" Automobile .. , définition des Lrme", deR pêche .. , deI' filetR, etc •••
flnfin il eRt encore Rtipulé CJ.ue leI' autoritéR compétente A prendront
en oonAidérction la protection deR oApèceR animaleR oonRidéréeR comme util~"
~ l'ho~ cu vré.endant un int~r~t particulier mâme Ri elleR ne figurent paR
3ur d~ux tableoux pr~cédent".
meiR
le".
_ inAi donc ..,0Uf' le voyez une Convention conc~rnam, Ae'lle ment l ' i,fri<i~e
à éviter la diAparition de certaineF eRpèceF antmaleF et végtta-
tend~nt
Ik~R le même crdre d 'id be nOUA avonR clorF l 'enRemble de~ Co~vent ionA
concernEnt la
pê~he
et , là encore , le problème eElt 5 AAez
complex~.
ToujourA à peu pr"R ln même phyAionomie , on oommence par l B " CJ.ues··
tion" leI' plUA ur~nte" et leI' plu" immédiate~;:;n~ facileA à ré~ou<li''', on e",·
Raye d' a rriver à deA me~ureR plUR généraleR enAui~e.
~F 1 ~14 R'~t~it fondé un Comité inte~ational d'exploration deA merA,
cette aFAociation pour~uit d'arrèR un programme établie en commun deA recherches ~oneernar,t leI' problème~ touchant la pêche en général et leA méthode"
de :;Jêche.
C'eFt d ' abord la queRtion de la èaleine et de Fa diRparition éventuelle CJ.ui dr,Il: e lieu à de" accorda internationaux. Conventicn Aign~ e à Günè.. ~
le 24 Septemb:i'e 1921 et rslativa à la pêche à l a baleine, nouvelle CO!lve., '.on
internatiGnal. JU 9 Juillet 1937 trLA détaillée et tr~B minutieuRe. Conve!ltien de 1937 encore concernant la pê0he deA grand" cétacé".
Enfin le problème général de la pêche Ae trouve plUA ré cemment pORé
danA la p(ricde actuelle, tr~A l a rgement po"é et qui cons "') è con9tate~
"urtout les cOllp:quenceA de la pêche au chalut , les r&perOUDA'onA graveR de
cette pê<lhe au chal'~t Aur le3 r é AUl tata donnéA sur le poiF!10n et ~n~in 1"5
rE!!lè.de .. li envi~oger l'Our mettre un terme à cel' effetA. Parmi le .. "péci9~ i p" ,
teR de cel' que Ft ions le ma' en mati~re de pê0he e .. t aARez graVé et en L enviR~ge à un triple point de vue: phyAi1ue, économiCJ.ue et huw!in
":"ut d'abord au point de vue phyAiCJ.ue il y a ~u f::. ,t du d~ve]cpp?meT,t
de la pêche mécDniCJ.ue une diainution ~avo deI' r(ElarveA de pO~5? en~' :'la ': i~
dep pCiBAonR, écrit un Ap~ciali~te de ceA prOblème", eFt en effet d~ ,cnJ B
B:ingulL~ "'!:~r. ' J-Lffi~ile, aux dangers normaux da l'lJxi"tence, la r.ourri'::.re
du pciAAlJn étant le pciBAon C1A d~ngerA l'ont grands , l'ont venUA "'ajouter deF
d'nce rA ncuve.llux: le d(veloppement deA chalutiers aAt la grande. G.l,l!'e du mal,
- Ecopo doctorat _
161 -
un pl:leheur anel aiR l'expr'imait a AFez brut~ lement, danA l a l aie de &!int Yve.,
il y s ve i t plUF .Je po~Anon CJ.u' en aucun pIlyR du oonde , <i~puia le çand cha lut etle c'e .. t fini."
" Si l' en prend, peur ,, ' en f a ire Me idte, l' accroi~ .. ement de cette ~_
ohe m~c~ nique on trouve leI' quelque" détailR Ringulièreraent .. ubjeetifR Ruiv ' nt .. : ,en 1938, avec 293 ba te~ux et 2 . 000 hommeA le ~)rt ongl aiA de Hull
a don ~~ pour la cempaena de pêche quelque " 203 mille tonneR de pc iFRon A ce
CJ.ui eRt ~enRiblement &g::tl 11 toute +a production françaiFe qui emploie
73·000 hOIn.Je a. Lu ;>roduction allemande par chalutage A pIl"pé de 337.000 tanneF en 1 929 à 675·000 tonneR en 1937.
On
rcl ~ve la roréfaction marCJ.u&e de certainep e" ,~ oeA de poi~~cnA.
~. inFi donc premiLrG c cn .. éCJ.uence et premier aRpeot du prol-l ème 1 le probl .Me de la diminution not~ble deA r éAerye" de poi"Fon .
Le deuxh.me aApoct eRt pr oprement éconollliCJ.ue . Il oonRiRte dan. 1eR
c ,n,,': queneeR fllcœuso" f a itef CUl( !)êcheur" artiAMA CJ.ue cette gr<lIlde ~che
m~cnnü.uc Gêne con"id.5reblement, et dent l a .ituation pa trot:ve g.l"andement
menJcée . ~l conRtùte l a di~periti on p~ogreARive du marché le cal au poiA"on
dnn .. le ~0rt de ~êche lui-même; c ' eRt ainF i, par exa~ ple, CJ.u 'en France, Canc ~ l e e~ Bret~gne a de ce fait perdu l' on port de ' pêche, Dieppe et Lorient ont
vu égo le l'ent un reoul tr ~ A nlD rCJ.ué è. ce t ~,,--:l rd.
i. Hull en ,lngleterre lc . r oduction a poRRé Je 1.600 . 000 hecto en
1 913 i:. .,'lUR de 6 n illior.F en 1936 .
L'ex;ortc tion deR "ortF war ocainR dan" lep portR françai. a progre RRé de 5 ,~ il ' .i onR de kilogF en 1 :125. à 30 cillion F de l.ilo" en 1937·
•• :'..n .. i donc diApariticn du "",rcM local de pê che.
i l y a enfin et "urt out un mal hUJll!\in CJ.ui conpiAte danR l' obaiRFement graVé du niveau ~e vie deI' ~êcheur ••
il,uel. l'ont leI' rerlddep r. enviF~ger 11 oe pvint de vue? D~aborQ. l ~ lut'e. r -f. -oRrve"
de poiAPon , le rem~'
de a ét€
md~CJ.ue
par
te c ,)n t r e l a , d'] m '~ution
~,
\J,
,
t
l
leI' f 2 itF eux .. mêtne .. , le. oi:rc on"t'ncep ont, 11 de~ repr~FeF, ,pend~n , e" gu<;rrel' Je 191}-1 91R et 1 939 -1 945 , amené une ~"pen.~on momentanee de ,1 act~v~te
,
tt
UR n.ion a naturelle ment entraine une repr~de 11 . êche n~ chalut ot o~ e" ri".'agit drnc d 'envipager pour l'avenir deI'
p ~ d" nR leI' r CAerveA de pO~APon..
t enviFager l a .uppreF Pion deA
0' nvent i pn p internation91eA pouvant heureweœn
m::tux dont ,,' :lgit.
' d a n " lep pêoheR JNlritime" . EcancCf . Lebre.t . 'LeI' pt'o.blèmes
internahonaux
mie et Humani Rme 1942 p. 235 ·
',"'emier ordre d' id';e 1 la lutte en oommun
,
-~ f'~ n OUA ~rr~vonQ a'1l"eA
oe ....
, ' t a l eA a. une deu.
animal eR et v eg~
.
't"
d certainep eAi" cep
,
00ntre le. d~"nal' ~ ~on e
t tion cfficielle' dont A'ag~t 1
xi" 'Je i dee CJ.ui a inppiré 1(1 r bgleuen 8
"'agit en premier
I!lnun contre certLI inp fl é~ . Il
b) lu lutte ,!n 00.,. _
b't il deI' ép1zo ,)tie~. Là enoore l'gvolu'
•
d
, d ' abord
.
l ~au
du " r obl ume
eR malnù ~e.' duc"
f
d. nI' une lutte prenant le
'
'
elle
Fa
l' ~ .ume
t i on tl~t UR~ez 'Jur~euFe,
"lu" ;)rB" .. é , da le combn ttre pour telliI'.l l l à où i l eFt, e"Fayant d'aller au
.
le r,u telle m!).l ad ia"
�l~:
Le~ nr~cédentl' datent de l' ann ée lA71, à e+;te date une bpidér'"<ia
de .''l'te ,-v~e dJ l' ol ait l 'Buro!,e Centrale, 1.. Btll ,s i que et une p rtie de la
lr ;ce, une Conventicn L.ternationale VL. prendre de .. UJel'ur~~ d :ur6en~e pour
lutter centre oette ~aladie du bCtail . Le l'y .. tame Re cOffipl ata a part1r de
l"22 i'1r 'me Cr.nvant ion, un arloIlga1ll9nt ~e lCl24 cr é~nt
Office L,ternation· l centre 1eR épizootie .. , cet C 'fice "e propo f'e d ' ~ tudl.er et d comba t t re
le" _l adie .. cont agieupe" de" animaux et a exerc é une Bctl.On qUl.7 eRt l oin
d'être indifférente,
:m
Je ,ügnalerai dRlliI le ,,,3me ordre d'id be, p~ur cur1eu.oe qu ~elle RO~t,
une C,'nveJ: tic-n Internationale da tant de 1920 or gnnl. .. ant la lutte mternat l.O_
nAle contre
, " le .,
- le .. "a utere Iel'lqUl.
' Afln t , comme V cu
°Bv'ez , d-t nR ertaina
pay R de ,:Cyen, et d'Extr@me Orient de vlritablel' fl éaux,
Co-,ventiC'n de 1920 comport ' nt l 'eng'.;ge"lent Q~ la pazt deR !:t ot" .. 1gna tuireA de J.,rendre deR ",epure" nati cnnlel' ol'ntre leI' Rauterelles) de pr év2nir 1eR autre" Etatp pignata irep deR mouve ment" d'invB .. i on de R Rautere lles
et enfin de domler à l' InRtitUt International d '" s ricul ture le rOlr de Centre de d cuaentation et de vul b~ riP8ti on pour cette que Ati on .
14°) Znfin je Aignale en dernier lieu dan" cette ~érie la créati on
en 1920 d 'un rn"titut Internetir- nal du Frc id, i l A' agit d ' apr~ R leI' Rtatut R
de cet InAtitut de faire connaître la ~ituation mondiale de~ diversef' denréeR
~~di31e~ fricorifi ée .. , en ~rticulier circulation et con" omma ti cn. t t, de Co
fit, l'InRtitut International du fr oi d a joué avant 1939 -un r Ôle qui est
l oin d 'Iltre il nt:gliger .
- Ecopo Loctor at _
- 1 63 -
fr igurifiée , ne f a it pa R encore jupqu'à oe j our l ' objet d ' une organipati on
int ~rnat ione.le de la pr 0duct i on . Ce n'eRt pal' cependant, et pl UR , articul i crelJent en ce qui conc erne la viande fr4;orifi ée , que la Rit uation l'oit parfa it e
et , ue , l it cOlOme a illeurR, leI' excc,1' de la concurrence n ' aient entra iné , en
pério~e 'normale cela V <l RanI' dire , de tr~~ Rérieux inconvéni ent .. : mult i pl ioit é d:, ,. ,,~yR ~r oduc teurl' et concurr ence tr~ " vive entre ce p payl' producteur R.
Sur ce point ,Jart icul ie r voyez une bonne étude de lU- . Bernard Nogarro : "Lea
grand" ma r chés Ut TicoleR 'et 1eR mouve mentR géntraux deR prix d~n" l e criRe
a ctuelle " 1er Oct obre 1935 Revue politi que et parl ementaire 1' . 16 ,
Dun~ le doma ine agr icole t oujour" noUA av ~np à Ri gnal er oe qu ' on peut
a ii, eler le marché internationDl de " agrume • • On d énomme voUP le l'avez, pa r cett~ ex pre~pion un ce rtc in nombre de fruit~ no t a~ent le" citronR , 1eR or angea ,
lep rrc nd[r ine ~, le" grape -fruitp et l à enc ore dana l ' enRembl e l a proquct:on
éta it tr~ 1' vive "anF qu'aucune or gan isation international e de la productl.on
n ' eit enc ore ~ t é tentée, il y a un d"F <, quilibre entre la produ~t i o~ et l a onn, o~~ tion et ce déRéquilibre ept l oin d'~tre ~aturellement patl"fal. ~ant .
~nfin j e Rignalerai qu 'en mat i clre de cuir" et peaux, qui Ront encore
un produit int3rnational i mportent, il n'y a à peu pr~R rien .
Si nOUR r eg~rdonA maintenant ,du cOté induAtriel noUA oonptatQnF l a
carence de toute or ganiRation internationale pour un trop grand nomb't'e de produit .. , nrot al'Jll;tent pour la fon te, puur le fer et Furt oUt pour l e cher bon .
- in~i donc vou~ le voyez, par cette énumér [ tion déj à l ongue, la plulBrt de~ 5rand. produit~ internationaux ont üdt l 'objet pendant le" .;ue.rante cu cin~uantederni~reR anIlécs de tent~tiveR d'crgani"otion internationale
de l n ~ ,- Juction.
" ' insiFtera i plup
i mrort ante "ur ce dernier
Com ~ contre- partie ma intenant abordonR danp une deuxi ~@e l'~ction la
liste, heureUf'ement aujourd ' hui aPF~z réduite, d~ .. ~roduitR pour leRque la
cette !,r ';:8niRation internationaJ,e de la production n' ex i Rte po int encore.
~ituati on a ici crandeoent évolué et l' évolution ~I't dou.l~ : pre.
, 't 't l a p&riode de l a Aurproduct1on avec une conmi~re péri od e unc ienne qUl. ~ al.
t t
et l a période ~ctuelle qui e Ft ,
curren c ' tr~ .. 7ive e~tre le~ .?UY" ex)or a ~ur~a Jrcduction ~our faire face
VOUR le ,,~vez , une l'erl.ode d 'mFuff 1Aanc e e
~
.
a ux beR oinR ~,e la OOll" OIilClet i on d' aJi!'c p guerre .
>B rticuli ~re lllent,
probl ~me
du
l-"rce que la
que~tion
ept plu..
ch~ rb on.
La
B,- VanR cette périe il f aut inpcrire, en dehors du bl é , l'en"em'le
dep c~"éalef'·aîver~e~~=En=eîfet d'une caniJre génirale pour 0 8" cér éale" autrep que l e blé i l n ' exiRte point d' organisation d'en"emrle pour la product.J.cn ..
f~ur le Reigla en premier lieu il y a bien à signa ler une r éali"ation
tr~R limitée, un traité bilat éral entre l' Lllelll3gne et la PÇll ogi_e, ma il' en
dehorR de cett~ r éaliR8tion aucune or ganiAlltion internati~na le n'a été tentée
jURqu'à ce j our .
Il en epl; de
m@me
de" autres c ér éaleRI or ge , avoine, mal".
Pour ceR questionR leI' deux Rourcep n écesRaire s il con~ter "ont les
puivantel', d'une paxt l~ grande enquête menée de i 920 à 1924 par le B. I-T ,
intitulü: "Enqullte Rur la ~roduction" 6 vol. Ge n~ve 1920 à 1924 et , d ' autre
part, le" tr"R nOlJbreusel' publicationR de IJ InRtitUt International d : ••~ricul,
ture et ••1uA "pGc.ialement l'annuaire que publie ; et or ganiRme .
DanR cette ... &-ie eno ore et danR le domaine ogT io ole il faut inRcrire
l a VLllde qui, l'oit POUf' forme de viande fra îche l'oit ROUI' forme de viande
' , ' gnalerai oeulement 1eR effort s
.
Comme v6ell ité p en ce-:te HatJ.~lre 2Jge t' l.pIU A réce~nt en 1' 37 avait
o
' • d
prl."e
~n
9
e
,
,
de l a ,S. D.N. ~~, a eux,r8
~~ international . La S.D.N. avait pres crl.t une
am<'rc ,", le pr obhme au p0m t de "
"al et a abouti à deux rappor t ": l' un
grande enquête faite par un Co~t e "i~C1t
le point de vue ouvr ier et l e r apdonnant le l'o int de vue >'8tr?ne~ let
aUt~~ati on au total, d ' une ~urprcduc,
por t , qUl.' el' t de 1929 , aboutl. t a a (,on"
ti o~ re br ett able,
.. ituation a::tuelle, !je ne parle paR l'eul e ~nt, ~e
oFi de la l'iluation mondiel e , c 'eRt, a l l.nl a .. ituation de l a France ma1R eu. d la pr oduction pour fa i re face aux beouffiF"nce
verf'e, VPUR l e "a, ez 1 : in"
t l a cae ract ériRti ~ue la plu.' no t a bl e.
En ce qui ~oncerne l~
fl O in~
de lA IJcn
Q
"H1111lR'*;"il')n
qUl
e~
diRent encore un mot du li oge.
Enfin j'achèvera i cette 6num€raLon en en la ma ti ~re, aucun ne R' e .. t
internationale
Il Y n eu deR nr cjet R d ' enten~e
r éali .. é .
.
é ' ourtout par la Conférence mondia'
Je .ignal era i au .. "l." ~e" proJet "' IIUA.tion de. producteur" d ' én erg1e
ui
concerne
l'
or
genlRa
l e de l ' ~ner ~ie en ce q
';lectrique .
8r<t de ooncl ure par quelquep l,r éoi .. ionR, ~ur lep
'l'er minonR cet ~l'er çu a~ d certain .. prob1 0meR et par bctuel" J en8R1G ctR ' J8 rticuli ~rernen t act ue" e
�- 164
t end" le" " n.,éeR 1944 à 1 346. Le" .rincipsux tra üI' de la "ituatin;, de fin
ue .:;tl rre J L Ul' ~~ ' ailleurf' l'a oodifient t ou" le" j o .œ .. , par"iR ~,mt @treleR
":1
Fu..j v 3 n't~.
- 165 i l ' eRt I
pOd
RR iblo
n ormal"
de h orA de t out a
' 1 d 'ellV1 RageL' mê me en r égi~"
- , m"me en
crlAe,
e eve, _opperncnt de l a vie e'conoll1l.' que ,~-, t erna t'10n8 l e e t ·,"e l' organ i ..a "
tlon 1n~ ernn~ 10n:lle de 111 product~on et, ,à ,l' a ppui de cette affirmation, on
"'out d ' a bord en ce q,ui oonoerne 1eR cér Ga le" et "lus pnrt:::'culidrement
le bl é : une }:l ét,{ore "ur le" i!llroh&" alllüica in", pl ~t hore q,ui eRè en train
de d i _inut!r cor, .. id ~rnble ment.
q,'?J.i~,~~~t~\~~ l~é~t}~d:,:r-lteur~tt~;lation~ ilït~rnationale ..
Bn œuxi~ me lieu une cri .. e du coton due aux oonR éq,uencel' de la guerre,
en ~ê Ee ye mpf' a~q"i une crise du .)Boutchouc, l'une et l'autre en voie de RO-,
Quelle ,es t la por tée dan .. ce débat , et quelle le çon du paPI'é pouvonRnOUR d écl ar er acceptable ?
dens 1" Coe " , 1 li
Elr
El" "El"['t9ryors- -an~f~lliel'le~1~c", 'lui ae l>OlYt en
effet cr éee " en ~e h o rs de toute période de cri .. e.
luti on.
:st
Pour ma par t je Aer ai a S-Rez tenté de renvcyer 1eR deux thè peA des à
dol' parce que j e leI' conRid .. re l'une' et l'autre c omme faURAeR et inexactes en
tant ,,"U' o ut I' an o i \Jre ~ et excluAivea.
c.-
Cn ne peut pap. dire , j e cr ois , 'lue, t oujourp et R8nA exceptio~, la
vie éc onorr.i que in terna tj onale Re dével oppe par l' excèR du mal et on ne peut
;a " dire da va ntsge 'lU9 cet t e vi e se développe par le simple eRprit international e t d ' b ita ti 011'
enfin il y a lieu de n oter en troiAidme l i€'~, aanR 1eR payR ..uda~~ rica in,, ) une tendance à l'indu..triali .. ation cr oi "Qnnt e et par là même
l'entrée de ce .. payR danR le domaine ~e l' é c on omie dlr i gée nat:::'onale ,
EI'RaJons de c onclure "ur ce" probl ~me R et j e pO Rerai la quest ion
da n .. 1eR t e rmê~=~ü!~gfit~r=~eI=Peut être l' av enir à envi "aGer pour ce t te Orga ~iRa ti on internationale de la productj ~n ?
Pour en diRcuter je dil.tmguerai le .. deux po int~ de -rue ~iv B ntR:
rre ~i ~ reillent le" le ç onR&u pa"Ré à ce Rujet et de tixi~me ment, en f on cti on e t
en ccnl'équenc e de ce .. le çonR d ol pa "Ré , l é ~ perpe c1;i-,e R d'Bujour'l 'hui.
"
10 ) Lee le ç on... du }!SM é en IùBti ~ re d' o rjran ~~at},on de la pr 0!1uction '
~-EC_int_.Èe vu_e interna,t~O!lal.
_ ::e !;Qint de vue il exi .. te ,~eux opinion " 'le t te :ne!1t div ergen+~" sur
le f ro,'T _R de la vie éc onollli.que internationale en gén éra l et plu" !;a rticul i~
r '- çmt, l'ur le progT~A de l' organiRation interna t ~ 'nale de la l'r oduct i rn , ce s
ueux th~ "e" Ront 1eR AuivBnteRI
;
One thb"e Ile tteIàent , pel' .. :ii.u .. te qui ,,' én on~era it en Rubptance à peu
.cOi)'>. e ?\lit: le progT~R en ma tLre de vie étl on o'llqu e internationa le et
.>luR ra:rticulH,rement en œti" re d 'organüatj on 1I11;"rna tionale ~e la pr oduction ne Rbtu'ait r é Rul ter que ~e l'excèB du mal . C' e~t l' exc ;:'~ ~u ma l qui RU. cite le rem~~e, c'eRt devant l'a~pleur ~'un tr ouble ou d ' une cr i se que A' imJ.-'l 'ovipe • .un , eu hâtivement jJBrfoiR maiA s' i mpr ov iAe t.:>ujOurR 1" re m:'de Rur
le ~i~~ ' int~rna~ional et à l'appui de ce .. direR on nOUA ~ont re comment l a
pl up<.<rt d~" cr é"tion" internationa lea i mportante !'!: leI' div er~ r égirr.e~ int er-'
ndion aux ~u 3uc re, la création de la F'éd ér a tion Int erllat i onale èeR f t. bricantR
de cot on, ont été RUR,.ité" chaoun à leur époque par l a pr éAence d'un mal ur,",ent et éLinent 'iui l11enaçait les int i:reRPés.
:r~R
_ in ~i donc premi ~ re o pinion Rur 1eR le çonp du pa RRé, l;hi~toir e des
Cl1,!us nteR derni ~ re ~ anm~ eR établirait de la mani" r e
a plus nette et l a
[ l u .. ~, =.,]le que c'est toujours de l'ex"è,,, du mal R ~Ü8'l.pnt que peu t naître
le re!:l~ de
De'.u:ième
deuxi , me opinion'
e t en pa rti culie1
vent fort b~ en se
de de crise ou !e
in t erna tiena 1) ::"1
th. "e, o ptimi ste n on , r «rli'lu8 n L l e " parti"anR '~e ce tte
1eR progr ~ A de la vie é conomi qu e int ~rn ~tional G en gén éral
ceux ~e l' orcunisation interna tirnal e de la prodacti on pa\<'r éaliser par un c iel Rarein, tr",me 3n dehorf' de t oute pér iotrouble, il Y a i ci le ". ével o ppamen t de l' e " pri t pr'_pr emon t
y a ici l'imitation des inl't itut i on n ;;x ü .tenteR et dè s l ors
I l Y a vou s l;o ve z vu , et j e l'ai p o ign~upament exposé, des faitA à
l'a ppui de l'une et de l' au t r e th~ se. Je ne m'engagerai pas ~~ ns la diacueRion d iffi o il e'~ui conoisterait à ae demander 'luels s ont les ca s lep plus
nombreux de progr8 ~ Je l a v ie économi que internat i ona le . Eat - ce que celle - ci
s'eAt surtou t · d&vel oppée par ..uite d'Un effort nouveau et perl'onnel de. int ~reA" é B ? L' e ABen~i el, ~ ~~n l' en .. , pour conclure i 01, el't ~e dire que tantôt
ce l'ont, ~t i l Y a à l 'aetH de ce point de vue bon n~llIbre de !ai tA, que
t a ntOt ce l' ont 1eR exc0 s du mal qui pr oduisent le rAm~Je et que tantôt c'est
par suite d' une innovatio~ v oulue que le pr o~~ A Ae r éa lise.
._ in~ i donc Aur ce premier po int : les le çon , au pass é , il n'y a, à mon
Ren", de confi r mat i on fo r melle ni pour l'une ni peur l' autre des deux th&"es,
chacune contie ... v une part de v érit é et Aa part d' erreur c onsiste j ustement
danA l'e xHgé rat i ~n qu ' elle contient,
2 0 ) Pa~Aon R à un deux i~me point: leI' pers pect iveR d 'aujourd'hui •
~ st-ce qu~ pour l a période qui A' ouvre aujourd' hui leI' IErppectivea
de l' or58 n i pation internationale de la pr oduction l' ont meilleures que par le
pa ss é ?
Dans un RenA f avorable d ;une .Aol ut i on "u'
.,. on décl areroi t meilleure, il
f aut, j e cr oi s, faire une l ar ge ~lace à l a s olid arit é ,dans le malhe~ prepent
et à l a s ol idarité qu i "emble Ae déve l opper et R' exprlmer comme rem&de.
Solidarit ~ dans le jnal heur ~= ~ Aent, i l n' e At q~o de p:r;endre les r é-
Pl' 'd t R~ov a r 1 menace de famUl e en J>ur ope pour oomcent el' déc l a r ations du "".1 W
"nce de l a guerre 1939-1 945 . Nt"el'A i tés
pr endr e l ' étenèt1 : ... -pl co~ne ~on g e~7a prn"~l'1t T)("..lITi e. néce E\ ~ i tés indu.q t rielaliment" i r", ~ de la P?PU"'lhi:l lIlsuf~tAau 'ourd ' hui. J.' ce t égar d dont il y e
1eR de l a re- onstruc ,10n GOllll1''; on dl
tJ , l e vict ime A s ouffrant chacur '. de
en le
A
1 a "' é qui Ae
. developpe
.
dé J"a une po l'd
leur c ôté des suiteR (le la guerre.
'd ·t' nOUA l e var rOll " en étudiant le .. organis. t solidarité que d' ~ UCunA ~uvent enEt surtout une sCll orl e~t
meA nouveaux :BllA le de~lli~r ~ hapl ra, e • 'd
' t'
dep r em" es,
oor t! inAuffJ ~snte) ',an" l! appllC a 10n
�166 Il eRt clair que la solution du probl ~me alimentaire et la ~olution
du rrobl~me de la reoon~truotion ne l'ont ni l'une ni l'autre PORRibleR à
trouver RanI' un point de vue et un rem~de proprement interna t ionaux et il
el't non moinp clair que c' eRt danf' cette voie que dln.q oef' annéeR 1944-1946
or., R elT'ble vouloir, heureuRement è' ailleurA, l" être engegé.
.,inRi donc, et 0' e,.t la oonclul'ion à laquelle j ' arrive , i l Re pourr a it -lue la guerre lQ39-1945, non plus Reulement COlill.le nou~ l'avons enviAabée dsn!' l'en développement , ma il' danR Rel' f'uiteA et cOI)AéqurnceA , apporte une
contribution pui R"ante Pu développement è:Jl la vie éoonomique internationale
et ~ l'organi"ation internationale ~e la production.
,
~uoi qu'il en l'oit de cel' vueR ~'avenir , je oonclurai Rur une oonRtatation importante qui eRt la Rkivante: depuiR quel queA vingt cinq anB que
j'ai orienté mon enReignement, mee étudeA et ~ eA recherches ~u côté des probl~8es internationaux j'ai oonstaté ~~ le nombre deR produits , et encoro
n'ai-je pas préten"-u leI' r,onner tOUA, mail' Rimplement inliquer les principaux,
pour le"-l.uelR une organisation internationale de la production a été réaliRée e été con RtahlDent en augmentant et la liste R'allnnge chaque année.
.
comm~
C'eRt 1C\Ilc lÀ. un1àit du paRRé qui a Ra valeur et peut tltre con"U éré
le preQÎer pal' verA de nouveaux développement A pour l'avenir.
Chapitre VI
La QonAommation au -point de vue
internation~l
F-dr comyare iRon aveo leI' eut
'
tional e la conAommation para1t
r~ A, a~pectA ~ 6 la v~e éconOmique internad'una orga ni~tion internation~::~' det~clente en général, au poin~ de vua
On peut en donner déux eXPli~etionR, a priori vala&leA
1
Sur le terrain national d'"
, • d'
eJa, VOUA le Re.V~Z , la consomn!!ltüm e~t lou
1
organl~ec
une façon ~atiRfaiRante; 0' eRt Gide par exemple qui traite
r:t~~n:~~: ~te~lde "l bête à, bon Dieu ': qni ne Ravait point ddendre Ae ~ inté,,
~
ne eR ava lt pomt defenduR.
d' Ctr ~
,
.
~ur l e pl on int~rn(ltion31 il ~cmble qUL C& ROit la meme cO/l"tatation
q~~ predom1De , La con~o~~tion c ~t, à tout prendre, un actt ~triot6ment indiv1duel et leI' ~c cu ~ion~ pour 16P conpo~atcur~ de ~e réunir et de R'organiRsr
"on~ a p ~G Z r areR pour ne paR dire ab"ente~. Il .emble que pa~ler de la COUAOmmat~on au point d" vue intern<:tional Roit une "gf'léjade" ou une gageure oomme
VOUA le v oulez.
Cependant ce point de vue doit Gtre dominé et , Ri on va au fond deR
, ch~"e", on f a it le" conpt atation,< Ruivante,,: RanR doute la con Ao=tion est
l~m d ' tltre aUR~i e.voncée qua d ' eut re~ pr oduite de l u vie éconoft,ique internat~one le tellep que la produotion et lu circulation, c e pend~nt i l y a, Q~ oertain
degré d~ d(veloppement de la vie international e à ce point de vue. Et c' eRt
ce d~gré que je voudra i" ep rayer de pr éci"cr .
'.
Pour le faire j~ par" de l~ con~tats tion Ruivante 1 i l Y a~e part,
deR à présent et j ' ent~nd" par là 1939 , avant la guerre 1939-:94', il y a dè"
à préf'ent, un oerta~om~re de prOblème,,: qucntité et qualité 1eR produit" qui
ont trouv é dep Rolution~, partielle" il e~t vrai, "ur le pl an ~t~rnational.
Cep problème" feront l'o~jet du paragra ppe pre~er : la protection interna tio~le du conAommateur.
D' autre part et non Reulement à l'état de programme et d'idéologie~
ma i" "vec deR cO''l..,encementp de réalipationR i l y a toute une dootrine et tout
un r"ouve ment: l I!' doctrine et le mouvement ooopératif qui "on~ miR à l'étude et
plu~ qu'à l ; ~ tude, en voie de réali"ation un progr~ mwe nouveau oelui qu'on veut
appel er: la production coopérative internationale, de là la néoeR~ité d'un per egra phe FElcond: le mouve ment coopératif international.
l. in,ü donc , dan" ce chapitre, deux p:1regrapheRI
§ 1.
§ 2.
La protection internationcl e du con~o~ ,!!l teur .
Le ~ouvement ooopér at if intern~ticnal ,
§ 1. _ Ln proteotion internat ionale du
COnR~ ! teur.-
Cornne point de dé~~rt ici, il f aut conRtnter, qu 'une foi~ de plUR, le
point de VUp n',t.i.ona l pour l a protect ion de ce conROmma teur eRt :J.uelq~e choRe
de t out '" f l n't ml'
' uffi IlII n t , voyez sur oe point par exempled
un bon & rt~cle de
l'
t ir
Il
Pierre de ~éra try! "La répreR~ion internationale deR frau el' " ~ men!l el'.
�16", Revue Eoonom.que Internati.onale !~i 1911. Le point de vue national, nhai~
je, eFt in .. uffiFant, inoor;plet et ['R~eZ rapidement on a vu appara1tre dana la
matière deR COlventionR internetionalea.
Pour plus de clarte on peut envil.eger cette protectign tu OOnBOIlllilElteur il deux pointF de -rue a
- au point de vue de la quuntité deR produita d'ubord,
- au point de vue dé la qualité d€
cefl
mOme ..
produit~
ensuite.
e< .-
.dU point de vue 'rte la quantité de .. produitA . Il exi .. te à cet 4une règlementE:tion internationale Q.efl poidA et 'nef<uref< dont je donnerai
au ;noin .. le .. grande .. ligne". '
~rd
Cette règlementation deR poi:l.R et meRuref< a été élaborée par une Convention Internationale déjà ancienne pUi .. qu'elle èate du 20 ~bi 1875. En effet
à oe moment la plupart deR Etat .. avaient déjà en grand nom.re adhéré au BY"teme métrique, le ~ètr e et se .. 1érivés . On a senti le be ..oin d'une Conventicn
Internationale des poids et rr,eRureR. C'est pour cela que ladite Convention a
œréé un Bureau ILternational de .. Poiis et desures.
Il est chargé,
'aprèR le" termef< mOmeR de cette Ccnvention de faire ,
pour le .. pui"RanceF udhérente"i toute .. leI' déterminationR préoi .. e .. r~latives
aux ,eaure .. de longueur et de IDaR .. e ain .. i qu'aux température .. , de con .. erver
le prototype" internationaux e~ platine iridié à 10 %et èe le .. oomparer périodiquement avec le .. étalon" nationaux.
Ù
a
cette Convention R'eRt Ruperpoaée une Convention poRtérieure du
~ chargé le ~ême Bureau de la détermination et de la oonRer,vation defl' é'taionf' pour leI' unité" électriquef<.
6 koftt 1921 qui
f cet égard je "ignalera i que le dit Bureau Inteunational a flon s~e
ge en France au ?avillon 'le Breteuil, dan .. le P-drc de Saint-CloM aux env:j.ronR
de Poris. C'ef't là qu'e~t conpervé le mètre en platine qui ~ert d'étalon de
mesure pour tou~ les fays qui ont donné leur signature à la r.onventicn de 1875.
J'~iquerai auspi que l'Institut Int~rnational de l'~grioulture, qui
fonotionne depuiR 1903, publie un recueil de coefficientfl et d'équivalenceR
qui permet,-d'une f aç0n ro?ide et corn, _ode, leI' comparai/lOnfl de looRureR natid.-nales différentef' 1eR unefl deR autre~.
b~Ri donc, VOUfl le voyez, il exi"te au point' de vue de la quantité
quelque chof'e de Rubf'tantiel et de réell la Convention internationale et le Bureau International deR roid~ et !te f<urea.
La ia, dirai-je volontiers, le point de vue de la quantité !l'est qu'un
point de vue partiel à cOté du point de vue ~a la qualité àeaucoup pluA important et aUflai, nOUA al cns le voir, reaucoup plUR difficile à régler.
B.- ~int de-YU9_de....la-'lual,ité. _ ;.. cet égard i l est olair qu'ici
encore lep llieauref< Rtr~cte~ent nationales l'ont ineffioa6ep et que l'idéal ccn~ipte en la pcur .. uite d'un régime proprement internation~l en la matière.
La physionomie 1e ~~ développement eRt approximativement la Auivan te ,
réalisée ~r ~eux facteurR q~i œ,~ travaillé de concert : d'une part l'initia-
1copo Doctorat
tive privée et d'autre purt l'intervention
mE>nt .
VoyonR rapidement
lQp
-
169-
offioielle .
grandep lignoo de
Qr
'
ce prelller BRpect du mouve-
, C'ept en 1)07 que, Pur lliniti$tive de deux FronçaiR et de deux SUi~
R~P, R epi conRtituée à Cenève une Société: la Cr oix Blanche de Genève
~' aplJ~ll(\tion eRt faite jXlr po.ralléli~me à la Cr oix-10
_ t
d"
- t
mpcr~tf' au pr ogrllmr.1e d ' o'll
t '
uge
e un e, OO~ A
. ,
1
eurp rep vaFte, e Rt de pourRuivre la concl~"ion
d' a cc ords intsrndtionaux pour la répreRPion des fraudeR alimentaires .
Le. te~te deR R"~' tUt~ ajouta it nême dlautr e. obje h du genre de celuiLa Aco ~ 6tc aura pr.ur obaet l a lutte internationale contre le mal adie pour
alliOnbr 1eR gouvernement., 1eR RcciétGP et le. individu. à empêcher la ualadie
elle-oOme d'éolor~ ~n Ruppriuant l~p c~upep qui lui peruettent de pe perpétuer. 11
'"
CH
Pour De mouvement de l a qualiU de. produit" i l y a au..pi à .ignaler
t oute une f< ~rie 8Pp&Z longue remontent déjà à l' evant guerre 1914-1918, de
CongrèR internationaux 1 PariR 1908 et 1912, Gand 1913 ...
\
DenA oet ordre d'id ée. lep "uccèf' ont 6tj ~odér é fl et purtout on ~,
"pt borné à p<:!'er un certain nomhre de pierrep d 'adente en vue d'une r églement,dion plUA cOloplate et définitive.
Cep Conférenoep de Parie , au noobre de deux, pcnt d'abord celle du
16 OCtcbre 191 2, la première, relative à l lunification dane la pr~"entation de ..
r (,.ultatp d'amü~pe deR oatidSF deetinéeA à l'aErant:ltion de IlholJlll6 st de"
animaux, l a deuxième por tent création du Bureau In ternst i onal Permanent de Chimie analytique concernant lep ..atièr sp toujourp dCf'tinéep à llaliL:entation de
l'homme et d~p animaux .
Po .. térieurement à la guerre 1914-1918 noup renoantronp une périe appez longue de ConventionR épar.e A donnant le. réeultatp euxquelR on a pu aboutir.
Convention fr~ nçaiRe du 30 Juin 1931 peur l ' unificstion denA la pré.entation dee r éRultute d'unalyp6 deR mntlère. deRtinés" à l'alimentution de l'homme et deR animaux .
Convention internr ti one l e pour l 'unif'• cat i on deR
till onA pour l ' ana lY Re,
·~élèvemen t"
r-
d ' éohan-
Convention do Rome du 2f 1. vril l é/34 pour le fromage,
IJonvention du 5 Juin 1935 p0ur l 'unification de. méthode. d'anal ype
de" vin" d"n" le c,oIll1nerce intern'ltional... in .. i donc , vou .. le voyez , par ce mOUvb~ent , eRt engugée et pr6~
r ée l a r épreAPion deR fraude".
, aler cette r éprcf'eion internationale
SanA doute; i l fuut ~e A.gn.
~ip bien entendu, on ne pouvait pa 1\,
n'SAt Pl' int enoore euj(\urd l h~ aOClu~'~t
l' moyen p psrGlettant d'Il"Aurer cety prooéder de pIano, i l fallait oen At uer eF
'
tOI r épr e ""ion,
�l
, . ~')
ld.md dono i l u:i.ste ouju:u-d 'hui, partielle i l ent vrai, mail' f ono-
tiC'nncnt t out dd r;:ême , une protevtion int.ern:ltionale du oonl'ornrnateur.
C.- ùne troi~ième gu ~tio~ ae po~e au terme de oel' développemental
quel pourra bien Iltre l'ovenir de ce PLemder a ppect ou point de vue de la
oonfOom<.lation int ernotionalq? " ~e point de vue mon opinion perponnelle est
o-pproxilnativement l n Ruivonte Ran" doute la perulanencc et l ' act ualit é , ~i je
pui~ dire, de oa œ~me mouvement. La .. pricipe A n' 0nt rien ~erdu de leur voleur
e~ la n'oeR"it é rep te toujour~ grande de lep r é31il'er, Cependa nt leI' p er .. peotive" aot ,u ellel' et par octuellep ." entend" la période 1 ?44--1 946 ne l' ont paR, ,
pourrait-an dire , à un 'déve l oppement de oe mouvement. Vous ' le pensez bien, C9
n'el't plI' en pér,i oda où 10 réalité mdme deR po~pibilitép de oonl' orru:l8tion 00
po1'6, aveo la période de }énurie d'oliDentotion et de dipette, que l'on va d'
une ~ni~re libre et dél'in tére""ée se préoccuper de l a qualit é deR a liment ...
Il y aura Aon R doute de ce chef un recul de quelque~ année" don .. le développeIll~nt de ce Re oond mouver,ent ou point de vue de l a qualité.
Je ptll'Re dan" un deuxième paragraphe à l' ~tude du mouvement ooopératif internat i onal_
§ 2.- Le mouvement oocp~atif in ternat i onol,Il l'e tr ouv ~ en effet , oomme je le dinai .. dhnp l'introduc tion de ce
ohapitre qu'une grande éoole qui eRt en m€me temps ~ grond mouvement: l'Eoole et le t'ouveClBnt ooopérahfl' prél'entent à ce point de vue un id éa l et un id éal Oppez prioi~ et détaill é qui tente à "ien moinp Qu'à une transformation
oomplète de la l'ooiété et à un r'e.:ul a""ez r-'8rqué du r égime capita lipte 0' eRt
l' i~(e d'une production ooopérative ] ancée par l' Scol e et le '!ouv~ment ~ oopé
rat~". Pour VOUl' en dire 1 : eo~entiel ,;e div iAerai mel' développementA en ,leI'
tr o ~p pointp "uivontAI
- l'id éal pr opo"é ,
- le" orgeniRmel' actuel " chJrgé A de la réalil'ation,
- lee réPUlt ~ tR obtenul' à oe jour.
~.- L'idéal propepé. Qu' eRt-ce au jUl'te dans la Dootrine et le iJouvement COOperatif l' que cette fcrcul~ do l e pr c> duotion coop,~ rative. On èntend par
là la production entre lee lrBinR dep co opér a teurs,
D:m" l':nRe';lble dot idéal d'oprè p 1eR ~ ogral!lrne" f or mulél' par'leR ou-
t~ut" de la coo;erat~on comporte une applic~tion l'ur un do uble plan: ~Ur le
plan national d abord, sur le plan ir.t~rnational enl'uite.
Sur le plan nat4~nal dé" i l f
Rochdale
Ill' fur
4
l
,
a,
au~ le r appeler, l e p pionnierR de
, q
en" ef' p"C''3Pl 10 r'" -,. . . Fé!'3 teur d t '
en 1844 avaient da
l
'
'~. ~
, • 8 e oonsolIllllll l. on en Jmgleterre,
donA leI' l,.ain
nI' ~urp "ta tu 1'0 ; afflrme que la produc tion devait pePl'er
"'""
t ~.u e"
coo""J'at ~ rrp et ~attc idée e"t reRt~a p8rtio int(vrante
du
~. " grQ ~ e
ffiO uv~men ,
o·
d
î~:m:~!i~:!!e c!~:~;:~~~~!10n p~"',ait -ella R~
Eoopa Doct or at _
.',
lluiventl
réalil'er? Par le biais
ÙnionR !lt F4d';rations I)réen' :ln 0: RC g-.vup~nt en Unwn. et Flld ér at i onR et cel'
de ÇOIl, le "whole P81~
ui aV3ô~ga'l1'UlIo bl. Cn. connu qui R'appelle le IIlI).gB pin
vlpionner en denrées l e " ;cci 't'
comme pre~ere et immédiat~ mission d'approeocpérativel' l ocales.
e el' coopérative R ~u pre mier degr~, l e" "ooiétéa
- 171 -
•.ail' bien vite , et le program' e ooopératif avait in"crit ce deuxième
"tade dan" "a formule le magapin d
"
e grOR ne doit pep pe contenter de faire
du oom.~er"e, i l peut et dol.t abprder la produotion ooopérative "entend. par
là créer de" ,fabr~queR ou de. upineA Où par Rep .oinp peront fabr iqu~3 les objet" e'\ denreeA ,n éc~ A.aire. aux coopérative. de consommation; " insi donc la
produoti0n cooperatl.ve pur le plan nat i onal c'eAt la production danR leI' fabriques appart enant aux coopérativ es en dehorp du mouvement et du monde c a pitali9t? J' a j outirui ce que VOUR Ravez panA doute, que danp de nombreux EtatA, en
lsrtioulier en Grande Bretegne et en France, ce Ata ~e de l a production cvopér a tive Bu point de vue national 6pt aujourd'hui un fait aocompli,
l,aip l' ;o;col e et le ::ouvement coopératif. avaient envi""gs .t oontinuent d' envipager cette même i dée ~e la pr oduction coopérative l'ur le plan internati onal. Ce qu!efait "ur le plan national doit pareillement se r éaliRer
l'ur le pl an international , c'e Rt à dire oréer deI' farriquep et deR usineR deRtinée. à alimenter t oute. 1eR coopérative .. de oonpommation de~ d~fférentp pay.
du woode. Cependant il f aut tout de Ruite noter, en expa Rant cet idéal aur le
plan proprement international, que la r aaliRution du pr ogramwe n'eRt pal' natu_
rellement immédiatement pos "ible . Pourquoi ? La particulari té de la production
ooopéra tive aRt en oppopition avec la production capitoliAte qui oonptitue d'
avanoe deR .tOokR et qui attend que leI' achet~urp vier~ent utiliser ces Rto~ka,
la 'partioularité de la produotion ooopér at ive ept, VOUA le .avez , de trava iller l'ur oommande, c!e Rt - à-dire que lep fa brique s noopérat i ve p, déjà pur le plan
national et égel emen, l'ur le pl an int ernat i onal , ne mettront en ~oie de réaliRation que leI' ùenrée R et pr oduit p pour l~Rquel A un dé~ouché certain Aera, d'orefl et déjà au moment du début de la fabrication, aseuré, cette néceAAité im,Pliquée par l'id ée même de la production ooopérat iYe, entraine une fidélité
de. ooopér ative " au magaAin de ÇO R notional et de a mage Rinp de ÇOR notionsUE au magapin de Ç OR internat ional, qui ept loin malheureusement d' litre
r éa liRée. Il faut, il f allait donc, pour t out dire d'un mot; une période d'éducat i on à la fois à ce premier ptade de . con~o~ateura et de " dirigeant" dans
le fonctionnementdep magepins de Ç OR na t i onaux et aUAei deR ~ irigeantR de~
maga"lnR de gros nationaux pour l a r éa l1eation du maga"in 1e Ç OR international.
C'e"t ce qui explique que la ~éri ode de réali pation comme nOUR a~on"
à le dire dan~ le troisième 1ével oppement n'eRt encore qu'une périOde de réSliElotlon partielle.
Je paRl'e au deuxi"me point annoncé,
B _ Les or gani.mep ' ohargé. de l a r éaliPation de l' iJéal , ,- Cel' orge-
•
t :L._ 'pe t un or geniPl!le général : l ' l'11ianoe o,o opérat ive :in.niame .. oomprennen <..:",...a
r
, '
' ont de. comitép parternationala et d'autre part dep or ganismes Bpec~aux qUl. 1'0
tioulierR.
, , l - t or ganiQme l" appelle c~mme vou.q le savez
0
1 / L'org~iAma se~ér8 ,
ternati~nale. Celle.ci remonte dé jà à
aOnR doute: l' bll ianoe 0coperative Ln
'anoe tout ~ f uit consiiérablva.
18'5 et elle oonRtitue une force,~t ~~ o~~t iveA dr toup genre ~ et de t ou".
Ln fait el}e est ouvert e aux Roc~eté
é ti
de oonsommation mai s enoore a
•
'
t
<X' i été s ooop ra ves
'
mOdela", non .eu},emen aux R
"
~ orédi t e.gricolep, etc • ••
toute fOooi été ooopérative de produot l. On 'l egues c~ ,ont en f in de co~nte,
R a.·ez
on mmation
" qui ont flD~
" par d
'
dans
oependant mal(lT é d ep v i c i s. i ~ude
•
"
oouner
lep reprépen~ant~ dep ooopér at ive. d~,oon~t~rnationale .
l' organi ..ation de l ' i.l ' iance ooopér a ~ve
v:
�- Ecopo Doctorat _
172
Voioi
quel~ue~
}hiffre~ extrait~
de la nevue
Coopératis_
da l ' " llianoe Int~rna_
de~ Dtude~
'i e ~ - ~nAe 1942 Tome II, p. 135 qui donnent 1: ef!'uotif
~ i Qn81 Q au moment de la d( laration de guerre, en 19390
Pour lee co o pérative~ de oonFommation, non oornpri~ l ' U. H. S. S. , le nombr a ~t~it de 35 .837 et l'effeotif de lOurR meobres 52.950 . 623 ooopérateurs ,
l eur ohiffre glohel d'affflire~ atteignait 934 millionA da france - or. Dan ~ l '
U.R. S. S. proprement dite 10R ooopératives de oon~nmmBtion oxi~tûnt~A étaient
:lU nombre de 24.000 aveo 37 million~ de ",oobres et 1ID ohiffre d ' affaireR de
676 millionp do france- or . Lcs ooopér otivas d& production agrioole et de crédit r~ pr é~e nt a ient un effectif de menbrOR bien inférieur, au ruoine de moit i é
à oet eff20tif da~ coopérativ~~ de oonsommation "
L"A organi~ationll nationale~ liant entr ées en grand nombre dana 1 ' .,1l icnoe ooopérative internationale et c'o~t elle qui e~t chargée de maintenir
l ' enpemble du Oouv<1l1ont et en particuli.ar, nouf' al lon" le voir tout à l 'haure ,
de t r availler à la r éa li~ati on de la fr oduotion int~rnationale ,
~
oOt é de cet orip niRme foruJam~ntal, la vie ooopérll tive a amené la fon.datioil d ' un cert~in nombre de Comités qui eux aURAi ooncourrent à la réalisation du m@me idéal, j'entendll la production coopérative international e.
2 0 / Ce ~ont d'une part le Cocité International deR Halation~ Inter-
QOo pérot;ves , créé à Cenbve en 1931 qui a mené et qui continue de mener une
action ef f i cace da~ le domaine que n ou ~ étudionA Cf . ~nnalo~ de l ' Economie
Coopér a tiv e Janvier 1ei 1931 p. 116.
D'outre phXt la viè c00péretive de m~ue a entrainé l a création de rel at i"np et pour la réalif.ation de cep relations, la oréation de omité" entre
l ell ooopérativep de conRo~ 'Btion d'une part et l~~ ooopérutivep egricole!' de
l' autre . C ' e~t aiapi , por exemple qu'il y a de nowbreux Comitéll da ooopérativep agriool ep dollP leI' oolonies anelaipe,, : Nouvelle Zélande et _u~tral i e en
r el ationp avec les ~Bgh ~ia" de gros ~nglai8 et Eco~~aiA.
Zn 1937 on a fondé une •. gence Coop';rative !nternat!onale à lliquelle
ont adhér é 1e R rnngaf'inp de grOA nationaux. -insi vou~ le vnyez, le~ organiAQ8p no ~nqU8nt pas pour l~s réalisbt i onp de l a produotion ooopérative interna tionale.
t ant
1
PaRPonp au troiRièmc point de vue qui eRt de beaucoup le plup impor-
,
C.- kPJé&~tionLas:..~.!: e_p .eIL13-l2 . Pour' ~ompnmdre ce développe~~t i l faut par tLr de l'idée quo j'expo~e iA tout ù l'heure à propop de la
present ation de ,l ' idéal d'une pr duction coopérative internationale l oe t idéal ne peut ~~ reuli~r l'allA une éducation à la f oiA ùes ceubrep de~ ooopérative p et de~ dLrigeantR deI' ConRe11e d' ~ dminiRtration et d~~ magapins de groA
nat i "naux •
ruent d
!O~ P;':'-A de ,~lar~é et pour vo~ l'r ép./nter l'op ent!"l pur CI; uouve,
edér a pa, Lonp.J envL~ag&rai lep troip pointp de vue Ruivantl la purt
pr"r-on r~nt e d .. ~ aUJ ourd
. ' hui a cqu i Ae du o.!lOUveLoent poopératif danp le OOL~Joree int erna t! one] Qn~U1te lell r I t·
et enfin t . .,
. in
e a LonR e"t r e l ep orguniAlIl&p de ooopor :..tion
, r Ol Al~me po t, le maea~in de groP international.
- 173 1 0 / Comme bibliogra phie la d
.
fioile , la l'ource la plup réo.nt~
~w;enta tlon en la, Cllti~re eAt appez diftiele int itul 6 1 "LeI' orguni. o t1on .que J,a p"U conpulter a ce BUj~t eRt un ar.~
l' COOp€rat ·
t
neR e la reptauration de l a produotion agriool e en ],;urope. "Hevue lnt
407. C ' e~t là que nou~ trouvons l e~ Ch:~ationale du Tr~vail Uctobre 1944 p.
du mouveHent 00 . pérotif dOn~ le
f~eR leI' plu~ recent~ sur cette part
commeroe lntornational.
D' aprè s oet article vOioi quelque' 'l é
r ont une i dée .
e ments de fait qui VOUR en donne0
En 1937 11 Y avait 46 .000 coopér ativeR d' achat et de
U.R. S. S. non oompr i fle .
vente en "'urope ,
En 1940 11 / avait 28 mille coopératives ruraleR qui englobaient dépre~que tot a11té d~ oertaines populations r urales. Il eRt affir mé que,
sel on le~ pBy ~ , le s oooperativeR ab~orbaient avant la guerre en 1939 de 40à
j
à la
80
%du
duih
eommer 09 nat i onal .
La repré ~ entation dece mouvement eRt faite non par pays mai R
en 1939 .
par pr o-
.Lvant 1939 pour le blé d'abord, c'eRt 75 %du contingent· d ' export at i on du bl é honeroi ~ à defltination de l ' Itali. qui était oonfié aux organi sation .. ooopérative ~ reprépentée~ AurtOUt par l ' Union Coopérative de R J.gri cult eure.
De m@me pour le cOIDQeroé extérieur du olé en houma~ie, l ' expor tat i on
e,.t preflquue tout entière entre lep mains des c,'oDér at ives agri coles , ên t'ol ogne pour 1e R oéréAleA et pour l'année 1939 c ' était 70 %1e l ' exportation de
oe ,. cér~l e A qui était aux rnain~ des coopératives agricclea,
hl Y o ugo~lavie et pour le,. céréale fi toujourp, c 'était 2:] %deR oér éaleR exportées qui étaient entre le,. main,. deR coopérativeA agricoleR .
~utre exemple : pour la viande . En Norvège le .chiffre d'affaire de
la Cent r al e Norvégienne pour l'expor tation de la vian~e de porc en 1939 Ét ait
de 50 millions de couronnee, c ' eAt là l a part l a plue importante .
Quant aux oeuf A et vo l a Ule~ pour le Dane[ù/lrk et la Lithuanie ils
onnf i ur ent en 1939 l eur exportation totale et enti~ re ~ ux coopér~tiveR . Pour
l a Bel gique l a proportion était de 17 %
, pour l a ~ède'4h %.
Pour le beurre voioi la part deI' ooopératives par pay~ pour l'exportation l Baya bal teA I Esthonie , Lituanie 1 100 .%- Norvègel 1~0 %- Tchéoo Rlove quie 1 10 %- Finlande 1 88 %- Danemarkl 50 " .
L' article s ' aohève l'ur certains eutres prod~itRI le t abao, en Bulgarie et en Turquie le~ o'opératives oocupent la praWl.ere place,
Le miel l 60 ~ en Hongrie est entre 1eR mains dol' coopérativeA.
Pour l e lin, en Esthon i e et en
Polo~e
~-
'1
Pour la laine part importante ega emen
Bretagne et Iplano\lj.
prépon
, déronoe deI' coopér at i-
t en Bulgarie, France, i;rande-
�114
~ui
le~
On peut dono dire que, d'ore~ et déjà, en 1939 , une part importante,
vnripit ~uivant 19~ produ it~ et le~ Etat~ de 40 à 80 ~, était déjà entre
'rnainp de~ ooopérntivoA.
2 0 / Lep relstion .. entre orguniprnee ooopératif .. et purtout, je le di-
Ae iA, un doutae mouvement qui ~~t ici à r etenirl un mouvùment de relation~ entre leA orgoniAweA de ooopérntiva~ da oonAoumotion de Grande-Bre tagne, le ffiagnAin de grOR angl aiA et éCO~ Aa iA et 1eR oolonieR anglaiReR et d' a utre part deR
relvti onF également &ntre leA fédéruti0nR rUR .. e .. d~R ooo~ ér& tiveA dd oonsommation - CentroRoYUA - et susAi 18R muga einR de grOR t oujourp en Grande-Bretagne.
Tout d ' abord le" relation. entre 1eR MagoRinR de gro s da GrandeBretbgne ot la~ ooopérativeR agriooleA. ~uns ces vingt dernièreR année .. oa mo~
ve ~€nt 8 onntinué et oontinue à A~ développer. Voioi quelqueR détail .. Rur ce
développement. Il y a aspez 10ngtempR déjà, puiaque oela remonte à 1922, que
lep ooop€rativeR anelaiAep de oonRommation par l'intermédiaire deR mbgS BinB
de groR Bont entréeA en relation A aveo les coopérativeR agricoleA tout pertiouli&remont de Nouvelle - Zélande , ont fondé une ,,"Rociation' coopérative de venta de Souvelle-361ande et o'e .. t oe groupe:nent qui expédie le lait aux ,"agasinA
de groP anglai ... D'autra part le~ organisation .. do ~ouva lla-Zélendé t oujours,
pour l a laine et pour la viande jouent un rO]e Aen .. ibleuent analogue. Il exil'te enoore une Fédération interooloniale: 12 coopérative .. en nUAtralie èt Nouvelle-Zélande et 20 en il frique du Sud, qui A' occupent de l' écoulement dep produit~ do Initerié et d'autreR denrée~ diver~es.
Le~ ptatiptiqueA ~ur l'importance de ce mouvement co~eroial aooupent un développement en valeur- appez continu pendant 181' aru.ée A con~id~réeA.
DenI' le ~êoe ordre d'idée il faut Rignaler qu'on "At arr ivé dunp ce dèmaine
jwoqu'à la crént ion :!e Comitél' cOonunfl aux deux organi pt1eA en pré~ence 1 le~
org!onipme~ de ooopérativeA de CClIU'olll!lution "t leA organiAmtl" de ooopérat ives
di proOuotion. C'e .. t en 1938 qu'a _été oré~ cet organipme de re)ationp entre
le~ ooopérativr. " agrioolefl anglaiReR et lep ooopérativ8A de oanAo,~tion anglaiRe elle~-lClt!me".
Le deuxibme a~pect de O~fI réalisation .. co'ùport~ égJloment un mouve~nt aproz important ..ur lequel, par Auite du Ailenoe deA pu~lioationp ru~pe~,
noUf! ne POmDSA pa .. très exactement f~éR ooi .. qui ept tout d" milœ tr"R iaportant entre le .. ooopérativeR ruRA €R et leI' coopér at iveR ' de oonRolDflation de
Grande-Bretagne.
.inAi dono, VOUl' le voyez, un mouvement qui habitue pr ogre "Rivement
leI' cnnRorw.ateurA et leI' dir4,eantA de .. c oopér&tivo~ il Ruivre ce que j'appellera i la voie coopérvtive et qui co~e tel aboutit tr ~fI:heureuRement ,à une
éducation de~ intéreR~éR.
3°/ Le T.a~ .. in 4e gro .. international. I l a'&git ioi, si j'ORe ~ire,
du dernier teI'L8 auquel l' éoole tend et aRpire, la oréution proprem~ nt dite
du magaRin de eTO" interna tional.
Cette cr at ion comportait la .. olution ou l' étude de la Aolution , de
deux problème R pr ÉalableR: le point de vue de l' éducati on que j'ai déjà Rignal~ et BU"Ai le point de vu~ financier. Bien eLtendu pour cep créationa il
f aut de A fon~R. ~ cel' prorlèrnafl ont fait l'objet d~ ~ 6tude .. du Comitè Poux
!~ ,..a~ .. in de r-?R int ~rnat ional. On avait Aongé d' a'!'>?:rd , premitre réaliRo~ a une f~ r1cation coopérative deA in .. trumentp de livrLiRonl voitureR autonobileA, tr1porteurA ••• con~tituent un LeA oin OOUlun à toutefl lefl coopéra-
'- E~opo Doc.torat _ ,
- 115 tiveA de oonflOmnation et comme t 11
pie, le~ projetA étai.lOt avancé .. eà ~ U!le , fabrique de ce genr,e était Hen choipendre la réali~ation ùéfinitive.
a veille de le guerre, celle-oi a di). aus, Re~te Gonc, c~mme concluRion à cet .
être l aven1r ~ oe mouvemen~ coopérat'f' ege~ , à Re demander auel peut
1
1nternational?
Il ne faut !-Bs Re diafllmuler '
,
trü ~ p ~rieuseR entravent encore aujo ~,~~P01nt de vue que deR Qifficultés
vernant. Et, pour pluA de clarté
urdi ,la ~leine expan .. ion ilu dit mc.uen deux groupe l' 1 d' ordre extéri~ur c~~ fflCul teR peuvent aisément Re cla~?er
d'ordre intérieur.
une part et d'autre part les difficultés
NOUB ..avons déjà, n'eAt-ce-raB et o'e t '
, t
plaoe pour oonolure, que le mouvement c~ .
,B ,a ce po1n de VUe que je me
né à une fidélit é BOrupuleu d
operatlf 1nternational re~te Rubordonae eR oonRomwateura et des organi
ù'
t
de conaommation au principe ae la commande fa't
t d
~mes lr:c ~U:B
C'est la o~ndition Bine qua non
, t'
~ e e
e la oomman~e reallBee.
fioultél' i!ont l''aqit.
1 c a ..
a ce p01nt o.e vue que j'envisage leB dif1.- kt difficul: é ~ d'ordre extérieur - Pourquoi Be di"simuler que le
mouvement ooo~ératif en general et plUR parth ulièrement l'idéal de la pro(!uction oo~pérat1ve veut non ~eulement g@ner maiR éteindre directement certaines
oatégor1efl de groupe ment .. et ce Ront particuliè~ement d 'urie part 1eR oo~er
ça~tB aut~ome~ et d'autre part 1eR (,ar tels et le~ trustR internationaw. LorRqu on lIit a un adver~aire: "ote-toi ùe là que je m'y metta" i l ne faut pas
P'étonner ~i la réaotirn eRt vive, et, c'est naturel, la. c~nourrentB eR?aynnt
de Ae défe~tre. C'eAt ce qui .. 'eflt paRRé sur ln plan national p~ur les petits
oommerçant .. autonomep at c 'eRt ce qui se ae .. sine sur le plan international pour
181' truRtR et cartelR internationaux.
Il e Rt lêien clair que cel' fabrique .. o00pérativeR Rur le terrain inter_
national Rera ient ~irectement 0 ntraireR , puisqu'elleR tendent à accomplir la
\e~ogne deA truatR et cartel .. qu 'elldR veul ent ainRi remplacer. ~in .. i donc,
vous le V(yez déjà, deA difficultés externe .. qui l'ont oonRi~ érable ...
2 .- En œuxième lieu 'eR diffic\ùtéR intérieureR. - LeR ()ellX principalep ~ont leA Ruivante"l d'une part frottement et hORti11té entre le persennel
diA ooopérative .. et leurs dirigeants et d'autre part l'inRuffiIance de fidélité deR coopéxaxeurs pour la politi que ~e la ccmmande faite et r eali .. ée.
a) Et d'abord le .. difficultés aveo le perRannel . LeR ooopéretiv~R,
toutefl leI' cnopérativeR et en particulier 108 ooop-jrativeR de 000 ROUlfil8t ion ,
~aot, à tout prendre, une oeuvre sooiale etOBomprend que ,le perRonnel entende
JOuir d'une .. ituation f avorable, d'une situation sooiale aooeptable ; mais,
d'autre part, les dirigeerttR deA ooopér ativeR .. alt en Flein dUOR la lutte et
la oonourrenoe aveo le oommflT~,e li~Te et la queRt i on deR prix de revient aRt
oapitale et ils ne peuvent ;édc ~ aux re"fnd;c3t ionR sociales je leur par R o~e l
penp p'apAurer que l~" aut.es Ront au m@me régime, ,d'Où des frottemen," trea
graveA qui giment le mouvement ooopér ahf internatlonal.
"
,
. ) D ' au~r~ part et ~uitGut l'ia&uff isante fidélit é en oe qui concerne
oette politique, de la oomnsnde notée ct rigourau"~~n G o", .. ervée.
Elle l'e trouve oette inAuffir"nte fÏdélité aux troiA stadeR Aui11'a:1tAI
�,
\
- 176 _ au ~de l oco l le~ ooopérateur~ ont quelque tendance, et o 'e~t ~i
ne 'lient t re R exollllable, à renoncer à fréquenter la boutique ooopéra tive Ri par
aUleur .. leI' prix sont plUR déRavontageux que leI' prix du oommeroe libre ',
_ à un deuxième degré les dirigeant .. deR ooopérative R locales hé .. iteront à R'adre .. ~er au maga~in de grOR national R'il vient à vendre 1& .. produit ..
pl~q oher que ne leI' vend le commeroe libre,
_ au troiRi ème degré 1eR magaRinR de grOR hésiteront ~U RRi à oontinuer leurR oommande~ et à réeli"er leurl' commande~ oux f ebriquel' ooopératives
internationolel' Ri les prix l'ont au del'RuR deI' prix du oommeroe libre,
Il Y a donc une longue éduoation qui ~I't néce~,.aire pour améliorer
leI' ohoReR pour réeliRer une fidélité oomplète du ooopér oteur à .. a ~oopérati
ve, de R dirigeant .. au magaRin ùe groR national et de R dirigeants deR magaRin ..
de gros nationaux au magaflin de gro .. international.
Ain .. i donc deR Jifficultés aérieuReR qui rotardent grandement l'avènement de la produotion ooopérat ive nationale d'abord et internationale en ..uite,
Il n'en reRte pa .. main .. que l'idéa l de la produotion-coopér a tive, m~oe trsnspoRé et a ppliqué sur le terrain proprement intel~ati ona l, ~on .. tit ua une réalité valable, un programme acceptable et qui eRt déjà en fait .. érieuRement enviRBgé, SSréaliRBtion n'eRt paR, l'an.. doute, pour demain ou aprèR ~emain meiR
pour un avenir que l' éduoation peut rapprocher.
• ~uupo b6ot orat w
lieu de l a O!1rcn09 compl 't
.. 9.7' ,ne floraiRon véritablem ~te de 1 9~8-.1919 n= Rvyon~ aUJ'c"~d;hl'
en except~onnel19 d~R "t
~
~ en face d'uUl.
R
V!"gan1.fIùea ..
Pour achever ce"te
t'
oipaux q~' me peraiRpent dom,oour ed 1nt roduçt'.on je r éRumeral.. les t r a' t o prin..
'~,er
&nA le
• ~
mouvement d ' aUj ourd'hui.
, . Premier trait qu'll ne feui','
l a per~ode deR hORtilité~ .
- p~" OUb_:"0r> ce mouvoment ilate déjà de
t t
he
proprement d' t ,'· "
e
ranc
aR .. ez nottement av 1
~ "" e" p"r une l'olitique qui ,10ppoRe
~me pendant la Curée de l a e~rr a Pollh~'" a dH 1 918- 1919, Gn avait préparé ,
gu
e, l a creation de ce p organieme8.
Troisième caraotère, le poin.t de
cas R'adjoindrG et oe surajo~ter eu point
iTUkl
po,'ia, aRt venu danR de nombreux
de ~..:..e strj :;temt?r..t é00no· r"·_ ~ue.
0'
~ trième
,lamie r care ct~ ,· ","; ce MO!'. t l e ~ ~ ~
·
UR >B r ..t ~culi"rpmcnt 1" . Et" ' , .Unic q'l l. ont Joué dè~ le"
reR un r ule de premier plac,
pl
tion dee
Tel le ?, .l'ont le~_ oara~,t é~i"ti~uee g(~ 4IDJ e ,
o rganl ~nt .LOn p
ecOnoml qU9 R iLterr..'l t "Jona:'e:c
de
C8
anD'l o-~::l.xon fl,
"
t~';:lUX
et
pr
é""
r
. ..- aLoi-
!'!Ollveœant è:e créa-
Pour plu fi de clarté je diviA~r~:,- :rien expll ,. ~t i on~ r~n 1 2? +r:oir.
grapheR Ruivant .. 1
LeI' nouvelle " I rganisati.onR éoonomique .. internationale".
§
me première ob~ervat i on doit ~trc faite l'ur le RenR deR d~veloppe
LIentR qui vont venir, j e lep orienterai RurtOUt verR ce qUA j' eppe:lerai le
point de vue constitutionnel, o'eRt-à ~avoir les di .. po Riti ons à oe jour connues
de lour cr4ation et de leur fonotionnement,
Cette !\Olution qui e .. t é:fidelIlJ:lent une solution 1mparfaite l" impoRe.,
à mon l'en.., pour le .. deux motif .... uivantR. D'abord paroe que noUf' allonR le
voir, l a documentation complète eRt aujo ~d'hui pa rticuli dr ement difficile,
pauf leI' ROurceR que je VOUR in~iquera i, Jf!e connais pa"' , pour ma part , d' étude
oomplete ~ui ~ it été faite à ce ~ujet et d'autre pert oeR or~~i~ at ions sont
tout a fa ~t r ec ente~ et leur activ ité eRt encore eRRez limitée et aRRez Dornée ,
pl~ ?BXtiouli~rement dan~ cette période incerta ine de l' apr~A -guerr e,
,
:ar
o~n~équent , premiere oonRtatation , je me bornerai eurtouc à une
pr6pentet~on gencrale Ran~ prétendre, ni pouvoir, VOUR do~~er deR indication~
ds fait e~ l'activité et enoore moins RUT leI' r éal i.,ationR obtenues à ce jour
par les d1teR organisations ,
.
Deux i ème obRervatior- gén~sle , il f aut J'e crois T'7kl comprendre à
la ,~
f'
l"
,
, ..
~p
~mportence et la no~ve auté de R créationR leur oppORer la ~ituation
q~ etait celle de l'aprèR guerre 1914-1918 et cette oppoRition .. e réRume 9n I R
R~~ante : une carence à peu pr ~ R oompl~te apr~ R l a guerre 1911-1918, et , au contra ue, no~ le verron/' dan.. ce cours, une abondan oe , je ne 'jirai pal' un pl éthore ma 1P, à tout le moins peut-on dire, une abRenoe' de coordination aJ.jour<!.'
hui non encore réaliRée entre rel' diverR organiRmeR . Il faun Re fél~c iter qu ' BU
L - L'orgDni~me e"eentiel
1
!'Sr" ..
le Comi t É éoo!l0 .iql!8 ~t fll11!lr~er ..
§ 2 .- Le~ orgam.qmeR McondaireA' la .DIlnque de re ' onArn,c.t ion et dével oppement
~ 'une
part et l e Fonde
~on étaire internntj c~a;
de : 'uu i re .
§ 3-- Enfin l ep orgaDie~eR annexeR ~urto~t RuecitéR par le p néce eRit ép du :tlvi taillament et de l a reoonst r uc ~ J. on) qui RO:1t purtout le" deux principaux suivant l' , l' U,Ii.R.Rd.. et la Commission <1e " Nation. Rur l'al~mentation
et l ' agrioulture ,
lu point (:e vue : i bl i ographique la Bouree )l:'ino ipale à laquelle j e
VOUf' r enverrai es' une r:~~""ts puHir ~ tion d e la S . D,N, dor.~ la référence exacte eAt l a Ruivant9 1 ::: D.N . Revue de l a ? ~tUL~J ~~ ; '0:lowi-:'le mo:ad:1.ale -· llàma
ann ée 1942-1 944 - l vol. Genève p. 67 et r.ubJnter..
bU point <la \'ue ~ ibliographique encore VO~q pourriez cODPul ter utilement un ouvr age r é~snt de Reyek l ,La Toute de le pervitude" ~r ü Li.brairie de ~édj oi e 1945 no~c llllJe ... t lA ;na. itr., ~D." Hu:.. é ~ ['Pe r pe~t iyeA t! 'un ordre
interna t 1onal . [, p. 15
§ 1 ,. - . !!. Iorganif1IDG_ e..f;..,:e:--d i e~ !..-l a
CQEll.J ':~: onorniqu~ e ~ financi er.
bU point de vue de l'origL'13, Qef tex~ ',' ~ ~on~ti:utionnelR ~e l etif, à
ce comit é je r ap , ellersi qu "il" onL è. f.bo~'j ct " elebore .. en vctOb"~ 1944 par
l a Conféren()e préliroi.:'leH~ da Dum' D' con Oak~) Cl 'w.te, ~-,; eurtout; :;:cr l a Conf ér enoe de San Franr-1Pco qui daj;e; VOUR le ~~'I"Z , du pnnt émp~ 1945 ..
�Un
m~.
donc d'aborù
~
le ConReil éConomique et finan c ier .
Le ConMil économique et flllan cier danR RB c omp:' Ri ti.on actuelle coporte dix-huit membreR élus pour une, pérJ ode de tr oifl IUll' per l' l ... "emblée ~é
néra le de l'O.N.U. Quant à Rel' a ttr1 but1on~ leI' text e A lui donn p.nt leI' troIS
attributions fondamentaleR RuivanteR I
- ùonner effet,
de l'~RRemblée générale
dan~
119 oonl'enti ... par Qes parti Culi
dil'ponibleR Q de. taux a
pter" et, 10rAqua deR capi t aux priv e'o
f'
cce ableR de
lé
" ne sent pal'
en ourn1Mant
à
de
..
cO
ndl
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placementR
deR particul'~ ers
Ion" a ppropri '
·
moyenEl f l.nIlnoierR prOVenant d
ee~ , pour de. finI' product i veR, de s
et de Elep autreEl reR""'uroeA. "e ROn propre capital, de fonGA procuré s par elle
El, El orome, c' e" t une banque
conEltituée.
interna~i onale au premier chef qui eRt
Voici ~uelqueA dét '1
a l A l'ur le capital Ue la Banque.
le cadrs do Res fon ct ions ) aux r uglementations
- formuler de Ra propre initia tive de R reoormnsndation" an Rujet des
prObl è mes internationaux d' ordré é conomi~ue, Roc i a l et autre A problèmes humanitaires.
enfin, re c evoir et exa miner leI' r a pporrs émanant d'organiRa tion .. ou
in"titutioDR éconnm:t 'l'~e!' pf)ciale~ ct ", utra", r e li ée" à l' vrganif.etion, coordonner leI' rooheroheR deR o r«BniRa t ion~ et ins t itut ions au moyen de oonsultatio~. et reoomillBndations.
b~.i dunc VOUf' le voyez , c ' eRt une O~UVTe ~ui para 1t M'abarà @tre
le prolongement , ~anA l'on cc dre d ' ailleurs , d8 l ; O.N ,U .
Je ra ppellera i ; j'ai dé jà d i t p~ é(Céd emm ent la c hoRe ) ~ue la Conf érence de Philade l phie avai, ~ miR ung r é polution t enda nt à ~ iR ir l, Ur ganiAation
Internationale au Travail de t OUA le~ projet" d 'ordre é~o nomiq ue et financier
en vue de vérifier ~uelles pourre i. ant ; cr e , éventuell gme nt, leI' c ÇU1s équenc ell
deR dits projet .. sur l e niveau de v i e et l e min'.ll!UIll vit al de R travailleurs .
Je ne croiR p"A que le omit é éc onomi~ug e, fÙl3n ci e r , da ns l'on fonc t i onnement
rel a t1vement court, ait eu à ù onner gOn ap~ é cia~i on ~ùr c et te propo Aition ,
... inRi donc par opposit ion à c e que nous aV onA vu en 1 919, i l y aurai t
aujourd' hui un olgan'l d u ecteur de la vie économiqu6 int ernationale
AU point d~vue crit i ;ue II e Rt trop te ., à mon ~e~q , pour pouvoir
porter un jugement ni l'ur le. activité/! de (.e Comité, ~ui a ou à ? eine une r é>.
union, n i davantage Aur la va16ur 0,,1' ài~po r it ion.. c~ nRtitutiveA du dit t; omi-.
té.
Je paRl'e dan~ U!l œ=ièJJ>9 I-aragraph e à l ' étuô." de ce qua j'ai a ppelé ,
Cel' organiRme. ROO: an nomb~e de ~ c UT ~ ~;ap~e llent, la Banque de
reconRtructi or at développem;'l1., 1'3 de llX l","~ 1 J ~ Yon~ " mon éts irg in+ ~ r:1 at io nal .
Voi ci, d' apréEl l.eA sourc es :ç.:,éc i t;éP A, c;.'~e~_1ua" renReignemgnt" d ' eweurble Pur ceEl deux orge.ni~ rJ"'R
Ji, - Et à' al .9rd~BanQuP d"-'.Q~~:L.l('t j O!l_~ t dév\j )~em~"; 1 LeR t extes disent à oat égnr1. i le ~'r in(' -!>Sl 01Je t de l.a banque env i ... ô~ er t, "de collaborer à l a recOnl'tructlon et à la IL.i,e en \W.la u.- le I' territoI r eA deI' peyR mell"
brel' en y facilitant l ' mveatiElpemenr. de n capi t a,u, pour cl e ~ f inR produr , ~, ~R ,
y OOlllpri!. la remille en éta- de Elyl'tèmo A ér onoffi1qu.9n détru.Lt~ ou d ét érior é s pao:
la guerre, de favoriser leI' inveAtiAl'omen'; :I privé l' d" provenanco étrangèr ù . au
moyen de garantiep et de partioipation dl."11l dAS prlltA " U antre n inve fl ti ,, "c œentn
LeA AOUiloriptionR enviAS éeA a
.
intervenu entre 1eR 44 pays
~
,u ~Plta1 de la Banque pelon l 'accord
fi' él<. vent à un tot al de 9 mil~~~~~:e~t e A ~ h
Conférence de Dumbarton Oak.
de oha~ue membre __ chaque E,a t
t' 00 m1111onl' de dcllarR. La AouAcription
"eront ver" éll , 2% en or e i 19 "'~~ lClp"~ t. Re~a divi~é en 'deux œrtAl 20 %
~ue de con~entir -le" prtlt ' d' ïi> t IOOnna1e nat~onale pour permettre à la Banne Rera a ppel é que lor" u: ih~r:n" l'ur ,.on caplra l a ctiOO!l., Le RoIde Qe 60 %
gationfl r é Aultant de" d~u::. autr Rq~ . e~_~:u-a be~o1n pour f!nre fa ce à de~ obli~
leI' prêtA con ent '
e . .. .~ . _. gc pr~ts d:ù!lt elle "'acquitterai
et l el' ~êt A A 1S ~r l a 3anque "ur le~ fond,. obt e!l'.l f jIa:r ~n9 AUX' le mar0hé
P
. conRent1" par leA pertl ~ul j ~p ~vô , ga!antie de la BaLque.
Ban~ue
Enfin le texte indiq'~e quelles ~~ront le~ commü,.i!in" à 1,5
pourra pour ~ u:i vr~ ,ur ce,. de'lX cat égorie,. èe rêt" ,
%que
la
eRt "eulement quandcet t e r é.erve ne Rera pal' Auff iRante qu; '1 Rera
fait appelC' au
solde 60
c&pitel action de la Banque .
%
llifin, derni ère di"po"ition , le montant tota l deR garantie,. et par: 1ci pationl' à de I' prêt" dire ct" et indirect,. de la Banque ne dtfit pa~ excéder
le tetal du ait ca pital action deR fondA de réperve dela Banque .
1.inAi donc, VOUR le voyez, deR r~gleR trè s préci~el' a éJ à Aur le fauationnement de cette Banque internationale •
B. - Le deuxii:me or gani"me Aea0ll'Î aire A' ap. e).le le Fon1l. " IOOnétaire int ernat i onal. L ' Objet du Fond. propoRé eRt, diMnt le~ textesl "de permettr e
un pYRt ème de oOlll'ulta tion et de oollaboration en mati ère de probl ème A monét a irel' int erna+ic.tll ux, de f a ciliter l'expeMlon 0t l'a ccroü"ement équilibré
du OO la .erce international, de favori Rer la ~tabilité de R change., &e maintenir de,. accordR régulier~ de change entre membreR et d ' éviter de recourir comlLe WOyen de c o;npétition à l a dépr éciation du chenge,ae , : , .... 't. dr à l'établiR _
"ement d'un RYRt ème uni) ~tora l de pa l ement ; et à l' éliuination deR reRtriction de ohange,de met t r e deR l'eReourceR à ) a M ApoRit i on de" membreR pour leur
permettre de oorriger le dé "équil i "=e de l eur balance deR -f.8ieœent., "ans recourir à deR mesurel' nuiAiblel' à la proBpér j <p nat ionale ou int ernationale , He
raocourcir la durée et de diminuer l ' a mpJeur du déAéquil i bre des Œib 2~e B inte rnati onalefl deA pai e",e nt~ deR membre~."
La 1'0uAcriptiJ.n à v er"er aû Fond,. e, le droit de f a ire appel aux re Rl'ourcel' du Fond A Aeront r égis par une quote part attribuée à cha~ue payA membre.
En devenant membre du Fond" chaque PlyA de'7a payer au ~'onds en ?r
le moins él evé de" deux montant,. "uivant. : l'oit 25 % de AB quote par t , R01t
�d'or . Chaque me mbre verp~re le Rolde de Poe quo t e Pal'r. e:
monl'laie. L'en.qemble dep quot e partA de~ 44 payA ",,'61,"'e li. 6 l' oo
millionA de ùollar" et certaine" quotepartR Ront d<\Jà d ' ter lll inée~' on d ol ,.
larp Eta t~-UniR 2 milliardR 257 million~ ùe dollarA, Royoume Uni! 1. 300 IllLllionA, U. R.S.S.: l milliard 200 millionA, Chine l 550 millfonR, France, 450
millionp.
10
~
de
pep ré~Qrve~
Rd propr ~
- Eoo pO Doctorat .•
- 181 _
1.inAi PEl1"..dant leA t r oi. a d ' "
naux VOUR en ont app,·rté art·
nA eJa éOOUlè~, l ' U. N R R 1
t
.
bord pez:,dant la durée de ia ~:;;:ment l'~cho - l'U.N.R .R .':' ·~ ;~:ay~~Bd~~~
d<. R lafm d el' hORtil.ité~ e Eur
,de preparBr 1eR peooure à apporter et
. t 't' .
..J
ope et en ARi
'
,
avalan e e am .. 1 élaboréA,
e, a ml .. en Oeuvre 1eR plans /lui
nrrivonR en troiRiàme lieuà l'étude Je ce que j' ai appelé ,
§ 3·- LeR organiprndp annexeR . -
En effet, comme je l ' ai dit, ce Ront
1eR oiroanptanceR, 1eR néoeRAit é " de t~ recon Atructivn et du ravitaille ment
qui ont , danR l'enAeoble , motivé, dè " ailleurs le tempR d' a ctivité deR hORtilit é A, l a création ne oeR orguniRme~ annexes .
eux-ci Ront
De .. premierR renReignement .. d
'
lap troi .. conRtatatione Auivant • l' onct: eR da~" l:article préoité, r&Rultent
. '1
eA.
ao lon tre
ff .
d:1.. ff 1Cl
a pour le ravi tailleme t d'
A e lcaoe et [;li I heur€Ui1 lm ent
il semble b ien que leo prévl' in
ordre matériel de l' U.N . H.R .A., d'un mot
~
" onR alent ét·
l '
,
et durant le~ ~ix demie rA moiA le
"
e que que peu dementiea par 1eR faita
foroé d'augmenter le~ re""ourceR. preAident actuel ole l'U .N . R.R.A. R'est ef-
t
... - Premièrement: l'U.N .R.H,i. . - Voyez un bon art i ole dan" la Revue
Internationale au TravaU - Fév.rier 1 944 p, 163.
Le mot U.·!I ,R.R ~, eRt o omp o~é deR pre:ni " re H lettreR du titre ..,fficlel
de l' orgsniAme : United .Tot: m ~ ,ehcbj) H a : ion ar.:! Re} '~e! ~d minl s tr 'ltion, .udminiAtration pour la "e oourl'< et la RacCl:lr crut:t' on deR l otionR UnieR .
L'U,Y.R . R, n. ORt ~~e opéc t~ ~n e gu erre qui r~monte Céjà eu 9 Nove~
bre 1943, -:lèR oette date 4 •• pay" ~ ' étal~n+ miR d' s oc o::-d polIT p:rendre en main~
le difficile problème de la ré onctrJc +i on e t au ravitaille oo nt pOll.r l :aprèa
guerre . L'acoord di· que J a ta~he p'.JloJ.palo Je cette organ1nf,t ion !r.tl "d'élaborer, de ccordo:me~, c~ dir:.ppl i~u~r dit'ect9ment ou indire(;teme:r~s ùe~ meft'~
rÇ~ peur ~ecourjr le, vi ,," imeR de la guerre da~ tou ~ e région plac ée ROUR li
autorité deI' ~'at ionf' U· le~ en leur Îour::i"pant ol ~R donr ée .. alimentaireR , 6.u
oombUl'tible, cre .. ~te",enr ~ , deR abrl" et autre .' R€,:Ourfl de pre mi è re néce"l"it é
ainAi que de" RerviceR :ll6dicaux et autreR perv;'c e" e"f-en1;iel~ et de facilite=
danR ce .. région .. , autail t qu' '1 aRt néoe~"aÜ'e pour a!'Aur~r danA deR c onditionR
aati"fai antea l'oeuvre de ~€ c oU= f' ) la production et le tranpport de cep a rticleR et :;"organiRation de c e p pervi - eR . "
Il y aurait ~i noUl' en avionR le tempR beau~ oup de profit à étudier
1eR r €RultatR pounuiT: - ~ppub cette date de Novembre 1 943' je ferai Reulemen~ à ,o~ Rujet J~R deux ~emar ... '.lé A imporhr,teR RuivanrdRI l~ méthode qui "emble
aVOlr ete prat~~uee par l'U.N. R.R'A. eRt la méthode deR co~oiRPionA et c :eRt
par oe ~oGéaé que l a nouveêle aRr~iation a exeroé "on activité.
L'articl e pre~er en rel~ve déjà cinq:
CommiR"ion deR oontrOleA fin.3nci~rR;
- COmmiq,,::'on da!'! apprcli .. ionnements,
COIlllÙARion è-s poli ~ i q:.le cé!léra; 0
ComItiRRion Tl C cn ~eil pou~ l ' Lur~ pe ,
COmmiRlüon d'.l ConqeD pour l ;;ktrb we-Or J. "n'.
.
.
Il Y aurait intérflt aURRi il "Jivre la t ·c... " iine et tr.. !'1 exact~ anhclpatlon deR fondatsurR et èsg di.::'l(>eaniR de l·U.N,R.R.r.• Q'le d ';,~ote par exe~
pIe c~tt" fOrIT.l1e d'Q~ ropréR~n~ant:\ l ' égara d. l'organioali.on le jou. de
la creation' "Un·
a'
't '
d
~r,
l~a, -~, anp la lutte contre la fa~lne ai le dé~eRp oi~,
nout' .. om el' réf.olu~ ÈJ. agir, mettont' cette volonté en oeuvre et ~o mml!nçons tout
ile suite."
Deuxièmement l' U.N, R.R.i. .
pas fOimplement du travail matériel a :u t rèR , exactement qu'il ne s'agisRait
m81A aU" " l du travail mor al et il travaille à de .. pro~lemeR.
la oréation de centre" temporai~eR _ hevue Int ernat io_
nvier 1945 p . 10~ - oréation de centreR de r éfugié .. da' ~. le
.oyenGn etul~ J.fr 1 que du Nord et aUARi d ' asileA tempor a ireR pour'les·r·e.....
giés aux Etatp _ n18.
~wnale du
M
T;;~!~îè~:ment
Ori
t
Br ef un premier organüune ".u, V01i:B le voyez
a déjà
oontinue a' l' h eure actuelle de f Ol1ctl.onner
.
utilement . ,
foncti~nné
et
B.- Uz:, deuxlème organis~e__~le~~~t ! r hOAe curleuRe, l : Organi sa ti on
deR Na_tion!' UnleR de l ' "gri c ulture et de l ' blimer.ta;: ion, Sù.r ce t organ isme
vo~ez deux artioleR dans la Revue InternetJonale du Travail. Octobre 1 ) 44 p,
58<: "t ",oo.t 1 945 p . 163.
En abrégé le nouval organl';;o s' ap!l'.llle l e F ol•• O. , Food and agriculture OrganiRation, Organüa tion pour l 'alime"ta ~ion et l 'agr j oulture.
L' origine èe cet org',isme remonte ell e aUSSl à l'a.lll'I ée 1943 et la
hevue Internationale du Trava il S~ ptembre 1 943 a appo rt é d ' ut il Gs préGisioDB
eur oette cr éation . On a commenc é pa- une Commission cbar gée de don.~er effet
aux reco.lli!1lndationa de la Confér enoe de s l'n ti.O:1" Uni eR l'ur l ' c>è j et, et cette
COlilrtiFf'ion int ér lmaJre a prépar é un pl an préciA d ' organ iaatiOiI perlllflIlen te dan R
le domaine de l'aliment _t'!.on et de l'agrb1.Ùture . Cet te conRtitution comporte
l a oréatiol;! d'un C0:1"e11 d' i,dminiRtra tJ. cn de onze membreR dirigea nt le Seorétariat au nom de la COmmi"" lOn, La COIllilli .ili on fut auto1!l3 ti(}!le men~ di ""out,
apr "B la Réance d'inaugurc ti on du no,'vaa..l mOUVbl:O"1t. Le plan général de la COI!PmiR"ion ayant ét é adopt é , l ' id Ée génér al e de oe mo;.;,ement es t que : "l' a limentation, Ruivan+ 'm e for mule 6~ ~oo~evelt, es' l e pluR f ondAmuntal èe R beRain"
humain!"' , et que l a po lit i que pourAu7" i e par l e mouv~ment eRt d'affranchir à
l' égard du be!'1 01.l'1 1)':>ur _ l,, _~~ • . ::_ <l",1è~ à l' égq r d ,j e la c::-air te .
Le proc édé d'exécc<,on e a'; l e e:ui \'snt : urr~ :.r 11.'1 certa tn "ùm~re de
recolllillBnd at lonR et le .. fair e aoc ept er en5ult e par l e .. G01:·hrnement ". La enJ o-l'e i l y aurait ' int ér ti, qi n0U R en avion, l e t em,," , 11 re le~eTde pciol 91 3 le~
réf'ultatf' acquiR par ' le" nouveaux gr oupement" p' ~~l Ront 1l1cl demment A1gnalef'
par la preRAe quotidianne .
Enfin , à oOté de l'U , N . •R.A', à cOté dp 1 . Organ iPa tion P~UI' l ' l.li'"I3nt a tion e t l ' .lJ gr l C ul.\,Iure , J. e ~..ignal. er a i encorB un t r l"l ~l'le et deI'!'ll er or.:;an:$ma annexe qui R' a ppeJ le:
�" 'l,
en
C.- li organi~(ltion
U.N.E.S.C.0.
de~
Nations rnieR pour
le~ Soi"l}(_e~
ut..la
Cul~!!.
a~régé:
loi enoore, .' ept pendant la période de~ ho!<tilité~ qu~ oe llI<)uvement
a été oréé, i l a été déoidé que Ron RÜ.ge ~eraj t p p.,,-..if> nt d "p1.!i3 ::'944 l' Orgsni"ation eRt en train da se mettra l'HI' pieù et de oann,en'·er ùa travliiller.
~'et;~O::~~q\lB internation:~:~~e
Enfin il faut enoore noter oomme ayant de" 00n"0(";.10n('e,,, flUX l ' "'près
guerre et l'organisati on éoonomiqu3, l~ fonctionnement Je la C0mmisRton' ùe8
RéparationR qui, ABllS doute, eRt une oommi~"ion tempor, e maio q'll apr~s plu"ieur~ réunionll a Jéterminé le montant oeR répara~ion" que tou, .. he:-:-a:;:t ~ haollli
des pay" allié".
Voilà l'eR~cntiel "ur leI' û.ifffrent" mouvel"entf' aU J ~urd h'Ji. sn création et en gestati~,
n faut !<voir pour terminer oe c'éveloppeo:ent ouJ.igncr qUG ÙE'UX P!'O"
bl&meR Re poRent: l'un reletif à la S.D.N. auj0urd'hui à P~U pr&~ ré" olu e+.
l'autre, à ms oonnaispance, non enco e d ot': de Rol'Jti'l!l, relatif au problè::;a
de l'Vr~nil,ation Ir,t-rn"·'''nale du Tr:.vail.
D'une part à oet egard
important .. l'ont ce
, il existe de nombr
' ,
fédéralil'te a danUXldeA EtatR_Uni .. et de la &UiA eUX pr ecedent .. , le .. plu.
A
e peAf'é, ' t r
i ' deR difficulté'
~e dan~ leAquel l
'
une t ranAPQRition
pur
omphe
A
a f!.rmule
niqueR pour l'int'
e et Rlmple e~t à Ibarter il
: economiqUSR. Uéanmoin ..
caTer dans l'O.N.U.
'
reR e deR difficultéR tech_
D'abord au point de
'
dlJVerR .<.tatR memtires de 1'0 NVUe teorunque comment éduquer le~
Aant de le
• •u• pour les amene ' f '
P':pulat i onA de ..
de'
ur perAonnalité nationale d
..
7' a a~re un ~crifice suif'
a
EtEtatttifufiCultéR d'ordre
la part de
A- nls d' "ure
f
'
ce que, grOAO(j mo"
>mur
le llonde ou
la fédérati&n dt<l1
E5
de vou- cel' blocR R'OppoRer les un'
~ r~que, etc .. ' c'est alorA le
" aux autreA,
,
indis penaa~le .
Que diré au point de vue cr itique èe c e,. no èVallep OCj;rJTJi .o.. ion s 7
L1imprel'Rion que vous avez comme moi ef't celle, je ne dirai paR d'une impr?v~
sation, puiFque la plt<part deR travaux prépn.ra~oir9" depu.i~ 'l.'Js'rc ou cinq années, avaient préparé le travail maie a 'une a c.cnd1n~· l' ?~!,1)n l~:JeF .
Pour oe qui eRt deR l''-~-'--,- ·--.".,-~t re" le prcblème eflt relatiY9n:ent simple: l'U .N.R,I'
_ F • .4.0 .. e'a ...
fois leur mj~ on c.',~ompl;p,
sont évidet!lLl€nt appdlée li dtRpara1tre, mai" c'e" la '.'J0Td,,·ai' C:!l "t Crc lell
différents orgtl~bmea porl!lllnant e qu'il y aura l '. E6U ,> en',if,a:;~r u plus toi.
=0
Ce sera l'expérience, oe "erent,es fai rI' qu:i po~'.lront (1\1. JOu;:- ~~ jo~
leI' différent .. problèmeR "m "'l'Je d'apr~:! la t::mrnuT9 r;.uo ;?r"T~)el t ; er. c'1o"e",
le" fait .. n'ont paR l'air d'aboutir rapide~~,
Quoi qu'U en l'oit ce ne ~ont là que ào,' que~tiol1 :' ~a "'JIl:a i "e ~ pour
lellquellel' "ana doute, le~ Aclutio~,~ pour.=ont titre trouv Eie p. l!e"F~nt',el 0;
ellt de dégager la situa tioninfinJ.m~at ~l11eure do> 1945-.194G pc.x' rapport à la
éconOmi/i:~:n.:t~enlter
'1; c,;
Le probl~me relatif à la S.D .II. était relativclnl'mt ~implE> pt n'8"b
Hé!!8 mae nt trouvé ré~olu, la S . D.N. a tenu une derni~J '~ réUIlion à G"l"~iC c'
a pa~ .. é, pourrait-ùn dire, l'on héritage à l'O ,lT,U. de la rnnui_re J.a plu:: R~m·
pIe et la plus rapide.
La deuxième adaptation né('o~l'aire du pi.l'<l'é au. p"éFe'" , p luE> : JiDpl . _
quée san~ doute e ,', la plaoo à faire à l'O,I.T. d"l1~ la nv\.·, ..1't: o:'-lC",ni,:,a _."Zl
éc;onol:Ùque et sociale de l'aprèf! guerre. Ic~ on nia pa" e:" urè, il T.d .ClL'l~·C"
~ance du moins, de solution préciRe. Il el't '311teudu cn pr.l.!:· 1" q.,., 0.1 'l'
oontinuera à 9ubRiRter et à agir, mail', bien entendu, rien nia été F:é i~~
jtl'qu'à ce jour, sur les rapporte entre l'O.I.T , et 1'0.1'1 U _ je rTO'" ""p~r
dant qu'un représentan 6 de l 'O .I.T. a été aà.mi~ aux rbun' 0ns d" l'u Y U. ,_
ni lIIlr la question des f"odifioatioas de détail qûa la partie ~T .~ te 0;" 'Lr .. ·.! é
de VerRaille~ devrait racevoi.rl vous Ravez que les ratLf~cat icn ~ .'e fa ; .,a~ '[\1
au Secrétariat tie la S .D.N. i l y a lb. une "lisù au pcin t ileR texte. '~.11.-. u~t
0" "
" ""w1 ;.", ..
Aituation ~e 191
lia voie danA
8- 1 919 . La vie .
'" l,~ ..
les organiAat:ton .. :~Oillique int'e rnaUonal
ernationaleA de l'a ~ Aemble avoir trCUvé
J'en ai Qinsi fini d
pr"R guerre.
quelque" mot~ de CDnRidé
,u chaPitre l'e t
'
et de cette ''''.J
ratlOn l'ur l' a
p , malI' je Voudrai
deR oour" de
cette
e "Ctllalre.
noUs \lnt retenuA t t
na e
\lU le 10De'
T~t d'ab\:jrd
,
ol"'ion
' 0 é eRt un, 0
p int q~Jil faut ' ,
,~
, l' OrganiAatitJn
dance et en tr~R intime c~onomlq\lB eAt bien enteng~gager par m~ière de con
cet égard, les pr&bl'
nnexibn avec l'Orge'
cette fOiA QanR la d' jusqU'à prél'ent, fSi;meR reRtent entierA, Peu~~;ation aeA N&t i onR Unies :f:nà
mandaient à l'iaée fél! ~e }:(.s oe suifi~ante c&mme tre, 11 mon Aena, ni a t
oaine - Pour Iii tjueAti~ral~~te dana l 'O .N.U. d'a q~ellfueA,réf(,rmate~R -~~ %:~'
que leI' POuvoir. d ' . n d 'J.;ppagne c'est en u pre. la 17lethO\le an/Ilo-améri_
Cependant le P~bl~ l "l'l'emblée de l'O,N U .q" el6\lB IŒlnii,re 0\20 jour le J'our
t
eme qui domin
•• , nU onReil V t ~t
van 1 la place à fai
'
. e l'avenir Ile 1'0 N U
~n
re déterminéa _
tlnneuent de l' tirgani r:t~ l'ldee fédéraliate dan A
me. Rem?le être le auil'on,
ganll'ahon et le foncti_
1112
'0
a~p~i!'~;:
~~~;
~out
P~l~:~~~e ~,:;~rgir
bio~ d~~';;;~ ré;~i;e~
aécisi~~
"~~ ~~oo
"'U
pr e~u' .'d' l'urplus, ce .. deux "ff'
Iz-~ lculté~ ne sont pa
,
, ' ~re ~ ee que je voulai .. dé
,
" 1.nsurmontaèlea maie une
te deR orgenif'utionA éoono'
gager en te:m1.nant e~t,la Auivante: an aolidi_
riront l'ont dan
ét ' IIUq~e~, leur aohon et le r eaul t ot qU'elle .. obUen
s une
ro~te depElZldanoe de l e solidité de l' O.N .U,
,
Deuxième conrlusion'
n~AmeR non Reulêmsr,t ~ouvell~m pro
bl '
Oille de ~a coordination deR différents orga_
nOUA parlionR tout ' l'h
ent créé .. ma~ A avec les org!lniRmeA 8ncie~'
a
eure de la pl a
'fai
•
~ orgnni"e.tion, oe n'eAt pal' l
ul
ce, a
~e a l' O.I.T. dan A l a nClUveUe
Ml d lJ.gricu!l.:buxe a fait
e Re
probleme qUJ Re pose, l'InRtitut InternatioRort. Là enoore i l . a d ~es, preuves d~pui~ ,1?03 , il faut encore régler l'on
oOmme les pré éd t'"
OR m1.. ea au POl.1lt dehcate~ mail' cel' miRes au poin~
c en el' ne sont pas lmpORsibles à réaliRer.
Enfin
AOumettre pour une troisième et dernière considération que je voulai~ vous
conolure eRt oelle relative au développeClent de l '" .. P±t interna t i OM1 .
ment deR L:acr;eptation de l'idée fédér.lliAte dDn .. l'O.U.u. et le fonotionne_
tou"
,d1fferent .. r ,uageR préoédemment étud i és dan._ la leçQn d'aUjourd'hui
terna~~R point .. l'ont en étroitd relation aveo le développement de l'epprit in~("nal. Si cet eAprit international n'exi .. te pel', 1eR organi RationR et
�"
le .. or geni ..me" le .. mieUlC adapté .. et le I' pluA perfection. lé s ne a:luront fonct i ,,'tro
ner. Il f~ut dono , danR ce .. problvmBA internat i onaux, t r uuver un oi ment , un él ément d 'union, et cet él ément d ' union pourra it Iltre, pour part ie , t .""uvé de. 'J
l ~ ohréti enté . Ne Aerait-ce pa .. dans l ' e .. prit ohr étien, entendu a u "en.q l e
pl u .. l arge, qu ' on pourra it trouver 1e R él ément .. de cet ~Rpr i t v6ri tablemen c
internati cnal ?
Dan .. un a r tiol e publié dan s un ouvra ge paru r écemmallt l ""u Aervie e
de l a paix : l'idée félléra l il.t e " Neufohatel l volume 1) 44 - on rel èv e ! "l' esprit évangélique Ae ul permettra d ' inRtaure r une Rociét é universelle r epoqan,
.. ur l a just i oe."
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oconomie i nt ernational e
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- e passé de la Vie économ
' 'lue i nternat ional e
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§ l
2
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=Pasde , dc~ ance économi que nat i onal e ou bternationale
6
Econorrue l nt ernat ional e pr pondér ant e
§ 3 - Phase d ' éconOmie nationale ' d' .. .. . .. ....... 10
prepon era'lte ••• •. •
§ 4
Il
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- Sc• on oD!~e nationa le et i nt
e
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" rna lOlhl e fal sant part i e
§
Dono , pour indiquer l ' id ée e .. "entielle, nllc " ~,,it é aDAol ue d 'un él é."
ment mor al i déal i .. te ~ui .. oit à l a ba ~ e du développe ment de l;e Apr ~t inte~
t i onal et qui per mette le fonctionnement ùe" nouveaux or gnni Ame R ain "i créé"
t • • • ••
l une et l ' autre de l a scien~e économi que •••• • • • •• •• 15
§ 5 - Les pr écurs eurs au XIXO et au CX o si ècl es d' une
vér i tabl e économie i nt er national e • . . . . . . . . • . . . . • • . . . 19
~
5 - Tes
pr~ cur seurs de l' Ec onomie international e au
17ème et 20ème si ècl e
Sec t i on l
•
20
•• • , •• •• ••• o • • • ••••• •• • •• ••• • ••• • •••
20
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•
Les fonddeurA de l a l égisl ation i nt'rnat;, on[Ùe
du t rJ.vail ~. "'
S3ct::'on· II,- Etude de l ,apport d'un certai n nombr e d ' économist es
l ibér~ux
sur l' §conomie i nternati onale_ •• • • ••• 27
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lppro~uc tion illt p rdit~
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ré~H3rv'~S p~r
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l ' ~ut~l 'r.
33
§ l - Daveloppements a caractère di r ec t ement i nt ernational. 34
§ 2 - Les thé ori es à caract ère i ndi r atemeBt i nt ernational •• 47
--------- -- - - - - - ---- --- - - - -- - - --
GK\P IT~-IIl -
L' avenir de l;éc onomie i nternationale •••• • •••• • •• • • •• • • 69
§ l _ Les causes auj ourd :!mi f avoxables au dé veloppemant
de
§ 2
~
l léconomi~
i nt ernational e • . •••• •.•... • • •.•• • •••• • 69
Causes favorab l es .. ... . . . .. ... . . .... . . . . ..... .. . .. . • 72
3 - Le sens de l' ori ent ati on de l 'économie internat i onale
da delI18.in . ... . . ... ".. .. .. . ... .. . ... . . . .. . .. ... . ....... 74
cq: \l'IT".."!: l
L'J. production au poi nt de vue i nternat ional • • •• • • • •• ••• • 77d
l - La nature, comme fao tour de la producti on • • •••• • • . • • , 77d
II - Le travai l
•
10 . . .
... .
.
.. .... .
10 •
•••••• •
•• •
•
•
•
•• •• ••••••• •
•
80
�§ l - Le problème des mig.ations ouvrières .e .
'" ...... '" .
§ 2 - Le problèDlil du syndicalisme
.....
~
~ 3 - L5:ri sIe. tion internationale du trava il
La c.onsoIllID!ltion au point dl' vue
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I,e mOU1R3I1lènt international des oapi ta.ux ..... ,. .. .. ...... '" ......
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§ l _ Aspect aotuol du mouvement internstion!l.l de3 c '1ÎLnux 115
§ 2 - Causes et effets du mouvement ~nt ernt. dp s c .:;Ji ~al'.x j 12;>
La concentrat i on lie la production eu point d G vua i n "or •••• 127
§ 1
ente~ta ~~r co~lition
§2
.'ilialt,s
de product8urs
... ...
. ....... '" '" '" ......... ................ . .... '" . ...
. . '" .. .. ....
~
~
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.
128
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13~
.... '" ............ . .
Vorg:misation internationale de l a prodll r.tion
~
137
§ 1 .• Le prcblème de l'organisation interl:ation 2.le de la
princ~pes
production et les
§ 2 .J·rT""'-·\
VI _
..
"'l''[J" __
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•
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!!l.é9.lis ~ tions
•
•
•
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dosolution , • • •.••. • •.•.• 137
.. ............ .. .
La consoll1ll'ation au poi, t d. · vue
~nte rn"
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... ..
~
int~ rn""t ional
f' •.
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.
... . . ,
1 _ La protüc t ion
~
2 - Le mouvement coop~rat:i.f inc"rn.- tional •••. • •• . •.
S1
io;- ,e Qn con sollIlIUt..:ur
é conomi ~u ~s
I.' orga.lisme essentiel: 1'1
fiœr ci.::!:r .......................
§ 3 - Lesorganismes
143
•... .
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VII _ Les nouv .. llt:!s orgdIl isattons
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Cours d'économie politique : doctorat
Subject
The topic of the resource
Economie politique
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 9547
Publisher
An entity responsible for making the resource available
A. Guien (Aix-en-Provence)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1946
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201836920
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-9521_RAYNAUD_Cours-eco-pol_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
184-2 p.
28 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Abstract
A summary of the resource.
Lorsque paraissent les Cours d’économie politique, l’intérêt de Raynaud pour la matière n’est pas neuf – il est déjà l’auteur de La vie économique internationale (1926) et de La Loi naturelle en économie politique, publiée en trois volumes (1936, 1938 et 1945). L’économie politique est définie par lui comme « la science des faits sociaux relatifs à la richesse » - par richesse, il faut entendre les biens créés par l’homme en vue de la satisfaction de ses besoins. Dès lors, l’économie politique est également la science du travail. Comme science, elle étudie les faits et se propose d’en dégager des lois naturelles ; comme art, elle s’occupe de l’application de ces lois économiques. Depuis le Traité d’économie politique, ou simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses (1803) de Jean-Baptiste Say, le plan d’études traditionnel prévoit la division de l’économie politique en quatre parties : la production des richesses, leur circulation, leur répartition et leur consommation. Raynaud, qui formule plusieurs objections à cette classification, la reprend néanmoins à son profit en raison de sa commodité pour l’enseignement. Le cours de première année de licence est ainsi consacré à la production des richesses et à leur circulation, et celui de deuxième année à la répartition et à la consommation des richesses, ainsi qu’à l’économie sociale. Quant au cours de doctorat, il s’attache à définir les notions d’économie internationale et de vie économique internationale.
(Luc Bouchinet)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Cours d'économie internationale insistant sur l'organisation et la concentration internationale de la production
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/254
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Raynaud, Barthélemy (1876-1948)
Économie politique -- Manuels d'enseignement supérieur
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/110/RES-9584_RAYNAUD_Cours-histoire-doctrines-eco.pdf
9bf6b0072fbdfa9332ab800d29bebc32
PDF Text
Text
DOCTORAT
-:-:-:-:- : -
Par
.,unsie ur
Rt,.Y,IAlD
Professeur à l a F~c alté d
de
~y~~ ~
Droit
J. 1 Uni v rsi t' d 1 AU-~!t.R':;EILl :;:
- ! - :-: - : -:-:- : -:-
Reproduction
~L'terdi te
10_5 Jroits r~Sp.TVLS p~~ l' aut eur
-:- : - : - ; - : - : -.-
I}UIE!I & JOLY_-:_ 12 A. Rue lig~aNth - AIX- en- PROV":'NC::
\
�-!-
:LJmlH3 DmS sUJEllS dQl'ls losquela vous pourrez choi3iJrl
1~l!ICOLE
COHTEMPORAlNFl.
1lli?LA:! ot son école
Lo lilllchovisoe coumo dootrine éconor..iquo.
LtExisto~oo
des
lol~ nnturoll~a
entroino-t-ollo
l'abstentl~
do l'Etat?
10. dootrine oeroant...:oIhBlIo ai- la 1Ib6orie oaderna d~éaoom10 ~UJBl.o ,
Le faaat.soo italien
10 nutôria;im. o
Los
C'JlOOu
doctrina.
~storiquo.
idé os Dt la 1l011tique do Colbert.
Los id6es directricos de la législation internationalo da
llc.kouni ne at l'anar c.l:.i e •
10 patholicisoe sooial. Q= e dootrine.
Le protestnntisoe sooial comoe doctrino .
10 lla::'quia de
1<lir,,~,,!l.u
et les Pb,ysiocrntes.
-------
tr~.
�llOCT1GNEJ aJONO!I QUl!::;
nn'j.~tVMIT.IOtn~iME
.~
bia-
l!!r BCONO ,lE .DIRlGEllL A TIt1I.Vl!:it...: P )U.Jl'OIlŒ DE:;
llOCTHlNlli ECONQ" IQUES .
lz!.troduotion
S il!'
l ' Hist OUB ~es doc trines é oonomigue a.
C' ea t un fait ln rA;JCA.L noua 10 dit dans v.n ouvrage intii;lJlé:Fl!.AG-.
D' DN "'RllTB Sm! L,~ VIDE, que l ' bullumi.té, dans s on év olution, . grazrdsment dûvel cppé l es s oien ce s q"' ! olle Il pu constituer ?
.
1 • .:'rS
Voio::'
00
que di sait PA;JCA.L:
''T out e la soc ~ é t é des borumes pendant 1 0 cours do tant dJJ aiàoloo
doit C-:r" conai dér éJ commo un m(;me hanme qui sub s i s t e touj ours e-: <ru apo- •
prund conti nuollem'-'l1 t,
Non-aoulement
s oicnc()s , mai s t ous 103
quo l f univ or o Vl.eilli t,
dos hommoB quo dans lo~
clucun dos hommos B' a vanoe d j our en j our d<lllB l o s
hommes ensemble y f ont un <Dnt inuol progro., à. moa=e
para", qu e la w@mo chose arrive dc;ns l a suooession
Ûfl!>s dif fé r on ts d' un purticuli'-'r ."
ctos t l à unu constat a tion de l ' volution de l' histoire vors la
so:!.~oo . Nous pouvons ~quer ~ue l' h i s t oire des doctrines é oonomiquos os t à
t O~1 pr~ndro une cr éation assoz ~ardive dan s l e dév~lopp~wvnt de l a ponséo
huuainc . Vo1 o.1. oa CiU' i l faut marqu or sur l' époquo d\J 00 dévulo:;~(J ..nt. d to,-.
bard et au moment du l a oonstitut ion do l a sci enc o é oonomiqu o u.vuc Adan. SUJTH
on 177é ~ l i BC!J~·J.O ;:uo <bns S()n ensemblo l ' éconooio poli tique est bien c,;::n:;-
ci ollt ,-, du l a né c uss ~ -té d ' é tud i er l e passé,
fo i noua ouvrons l' ouvrage d ' Adam .:l. H • ''lteoh"rcbls sur l u. natl%e
ot l us causes do l a. riohos3o dos nations" , pub liS en 1776, nous tr01I\l'ona au
dûbut du livre IV, l ' oèservation s uivant e :
r. La différGnco do la marche progrùssi vu de l~opul~no o dans les
(Jt chez des peuples diffé r ont s a donné ncio s=co à. doUJ: :;yst èL,CS dif/01·">.1tO ,.l 16co'-0J1l1o pol:, tiq,uo sur les moya:13 cl ' "nri chir l a pcu pl û o On peut
llO","'OX l'un 10 sy~ t ème "","'c'1ntile, liautr e l a sys t ème du l'~i cul~c ."
'8
Q~
Jo vais t !lnhor de les exposer l ' un e t l' autro avec aut lt ci"ét en ciT!Jn
do cl rt J quli l !he sera possib l e . "
~:r08
cc·tte doc l
U'"tio~, Aè"Jll
S' 2TH. c onao.cre
300
livr" IV
~ou.t.
t:. l t} :. ' J.LpO ~ <!e . . UA s:r . . tà'("l~s l r porta!. :~s qu i r ogr.3.icmt. ~ ~tj~J~c ':-,oqü.e
!3~ tümo Ld rc .'lllti 1 e et sy::,;èno dE: l rcgrir1J.l t ~ q\!). nI ti:;S r :.'.utr ,~ ahO~0 ua
J :;~ .()~ . . 1.0er .... ti o.
tJ.Jt:F,
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4rèG ca d~V"Glùl- ';"""'!~ ..dnw ~j\, rl'li ronclut. "cm écartent ouÙ<lrd<:.'ct.
C'-'," syst èrles ou de préfur,,~cc ou d ' "ntr av~3, l e syst èue diml'l " olt f'\Cllù
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l i , té :"'7a'E>lle vien'~ se présentar de lui-1llÔlne
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i ld ét aient a t tachee,de mElLlO en cor _ au XVIII" lliliè clo
é orit l e Siècl ~ de Loui s XIV .
1.-:.113:!- donù dè s l ' origine ~t immédiatement à l a cré<ltion du l'é'Jotl D? "::'!.'.I.UC , :lOUS constatons une première tent.ltive è. · uno fOlldat:l.on. do 1' ..(" . -'. PoLti qu e pour donner uno histoloro dOle doct r:.n .... s âJ Ol.LOllÙ qù.ùSo
la'
LFrè~ c~ t é clat t rès r apide , un8 cinquanta.:..ne d' aruJ.éod s e pa~ '~ ' Ju~
VUQ his t orique s oit introduit dans le ddvoloppcrneht- d..
lb. IIC_ :lCO é o onomique . i l faut a ttendre Adolphe A..BLANQUI a'/oo son hi,stoj="
~ _' é _' l cl<l. i 3 polHique un 1847 . Ce n'cs t qu ' à l a fin d", lCIA O slè ol" quw !W.lIl
~~ s'.cna • l ' --Ppa::-ition des premiers ma.'1ucls de l' h ::'s t oire des doctrin;Js
Ei :. _ 'gyws . Ouvr:J.ges de LUIGI, COSSA, R.o\ltJlAlJD, ESPINAS3E, Ho ctor DJ:NLë , Uo <1,
J:!.,,3
VOLTA1R ·, ~
Au début du 2 0 · eièc l e aHaraH avec une
pl.-.ur e:t un~ J:crJ.gue
qui nous é t onne un effort ver s l ' hi s toir " des f..ri t n èconOluj que3 .lu:..-tOUt 11 é0010 alleIJando qui s e lance dan s cetta J.lr.,c tion et a r 6un.i des ~o~es sur
l' hi at oir o des fai t s .
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•
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Ce n ' èo t qu e ver s la fin du, XlJ(o s i è cle qUEl ce m8mu point ù.e vue
os t Npr i s p ar d ' autr -.Ja hi s t ori on s dans 1 es d..t.ffé rer~ts pa;ys, En li'I'a~3 I&"AS.Jt.1.lR dans s on hist oir e dos cl a.3s<JJ ouV])ièr e:J avant .1.789 et .l3 1789 • ~
jours , Camille BLOCH étudio l 'hi s t oire é con (;;uique ~<J l a ~'r ~nc w , d ' ;l., wruhl :
hi ot oiro d·~ s prix .
"
~.J
de ~
J e v.ndrais chercher l es r ai s ons de cet t e format :'on tardiv"" dJ
' '!uo"; O::IO dec doctrine s économique s; QD me ser a l'o ccas i on e c le moyen de
p6~~'-:- ::: pl'16 avant d::ms s on oontE'mt exa ct.
.. .. _....
-..... - _
~ '"
J !l trouve:-ai le plan dO' ce tte introduction don s 13 Jimpl e
de l a d:.s cipline qUe noua allons avoir à aplOr "ndro e t qui
dJs _~~t,ri~~~~9nomigues .
="-,., ,.,
Q!
~'O~l(
:r.:..~ r ,. sons do oe déve loppement t ardif sont au llorub-re d~ } ;
10
)
C'l1st une l:~s~oiE.ÇJ ,
2°) c !ust
".l..l1.C
his toirù des
) 0)
un e
hi sl. o~r e
~1:'s. (l' r:::-~J'
~ . 'J''lt
~ines
des doctri'les
i c:: o:1OP-'ltl!:..s_,
d, t,,,.O;r c,, ternes il y a des r a,if,ons d ' ordr e
ioctri!l3.l e t d 'ordre d ' é cono,ni e l'ol1 t iqlae
-... ~ -' .. -! R\Jr;~ qU:l.l ifié38 de doctrines é c ononu quc s" -
pI'Op~'JJl' ,;; hi', lIJ):::';',-
ell~ "l'Ir, ::r.l;~q",
'l.:;~' 7
_'0.180'.11
C '1'&
~"'8t
~f rcuté es
En Angl e t erre 1.1 f audraJ.t oiter l "s
doctrinùs é oonomiques du l: Ang:e terre .
ouvrage:.! L A:.lHLEC:
En Allemagne BUCHERJ Hi stoi re &t écononde polit i qu" .
Lhis toi r e des doetrinos o.ppara 1t plur tardiv -,,,.:n t awc
oi ié cs pl u s haut , Hector DENI S , RAMBAUD et DUBOI S .
l'
ms t 'lire
en GRECE, citons XENOPHON
T.HiL"YDlDE- ID'ROXflS..,
mw
OP e'vèneme ..
'
.
~
nvs survenus dans l a via d es r oi s :lwcqu'cl fl
#
..
~ ':''-'3 f:!l." 3
-
•
oouvroa
2.ème r a i son: C' o; lJ t une hi 5 t o ir~_..:J:"~9.{)c tri,1<.)s. On & oppC'.;': deux
- et
- -doctr~ne
,
, -' , e . I,:;\l ,,' r ~ 0 ac l a m, '<lllce
quo
LlOt S ' t héori û é conoJ"i q'J.t.l
tlOOnOLl::.qu
,
d
l ' on' t "nd de plus wn plus au jourd ' hui à i ntroduir e d~lS 1" d"ns d~ Co; 3 eux
u ot s , doc trine d ' abor d t héori e ensuite ?
, ~ t un ensambl e d; iJ.éc3
q'.li , sans .l uut c , axplique
,
La Doc t r lone
~
, te '
u oint
quol qu o chose maia qui s'J.-rt out /loncl",t à un" c<lr.,;aine cr1. · '!l a ::'011 Q P
ù.o vuo ù.e l' acti on.
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~ )tU'
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U' est à p"u prè3 l a d _ rniè r ~ décade d~ XIX~ eièe ~ w ~ui n~ . donne
! cxpros8i on de l' époque du l' his toir e des doctrlones ec ono~ quùs . DupU1S lOFa
~.,;Jn8nt profond s ' us t
r é alis é aans l a ron.e"pti on r::ûlI,e ,1') l ' hi
, s t oire .
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Cü n' cls t plus l ' h i st oire oxclus i vewent l'Ob tiqu a , @!ll.lJ ? ~a - ?"'; ~ t l' ' , t
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trè s 10rl(>t Oll'p,-, i nfluencdo par 1<J3 ori enta tions do cet~c hist o:. r " C:~ ~~
et plus réc "'lIlLlent , l ' h ~ Jtoir e des Joctr ::.nt;s ,,;c ?llolui quhs a l'U c ~ a ù.ll
sa pl olce dans l ' ensewb l e des r echerc hes t~st o~1. qu, )s .
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t ente d l expliqu er au ssi cU'lplè t .:m"nt qu ,,1: a l e pourra.
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un!l_ ~,S.!, ~i}'J!.1 en " f fe t l es cO!ldi tians ér3 :é.e (1 . ,
e t ont ll€i s ur l' écl osi on t =di,·o d(J 1'l. .. ::u:~
- 4.p',r ro cr~'" r..ou.s inté resse. Sllr cet te évoluti on de J,~hi ~toi.re cl..:..>-'
::. ,J"":.'__ r t. , V0 _ C..f. ~J..e lque s ind~cati.ons d:ail l3Ul's bjen COlll'lUJtj :
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,yps qu'1 l es manuels et synthèses qui l es ré sument .
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I:~os ai~i d'une manière automatique le développemon~ des doctr"nc3 éconoln.~ >~ ~co:G.e et :ù0rs se transforme la CDnception m~I!lO des doct,':-n~, , T,Jl.r
iL. t·p l.c' t ' ,"ontre que la doctrine libérale ne sauru.:. t Otre dlo!,'j:l.d .. re- ~lJl'
~ ..:.~ 'J.u· comma la S'&ulo véritable et les idées qu:' très pl'ofondémœ: ",OJ ~"
' ~onception dL la scillnoe économique deviarner.t fa",-,'=able~ a l'h ... F>··
i .• ~t la
t
~0S doctrines éCJn~ques.
Voici das :'o.ées, l'idea d'é:v-olution d'abord. intI'odu:.tus CÙll'.s la.
1859 , quelques années plus tard SPt:NCffi d,'UlS ola so~~nll(;
dL la r~lati~té et du posit1v1ame soutûnuo ~ p~ ~'
C.Jm7". n Si:! dég.:.go progressivement
c~tte idéo 'lU' i l ~:i1ltc u-?- r"p~or:.
,_'r.~ ';';roit; cu"tre l.:ls flUts et las motrines; los doctnnjs rug:;.SS.ll'"::n~
,.~:.J 'f:nts d'3;.ltre part. les faits influen'l, sur 103 doctrines. Fa:!.td
<;-'.1';'.zJ:U5 agissant: les uns' sur les autres. Nous avons de cette
on . .; re·.9t'.cr deS f:ùm ct. doctrines un formulo do Bergsonl ·,On mù8U:'-0 ':' l PU:'oY' "
d
d.oc+.o.ine à la vlI!'iété desidéos où elle s: ép:lIlOlU t ot. à :ill oon.pl.; 'f:.)
dt r~:..noipo où elle so ramassait. Ainsi dono l'histoire dos c:.octl'inus "O-,'llOm!.ç 5 éhit bien una histoire do doctrines .
'C_'J.C.I ùARWlN en
c,c:'a~~ . Doc~=incs
u.ct:
;.t
"=
3èmc raiso 0. - C! ost. bion une his tOiN de doctÛnùs
bl ~
é~~~cL'liqu~~.
Cotte :lOtion de la sci..nce éc onOllU que , i l f:1ut 13 voi= à u.."1 dCl'...
p01nt do VUOl
1°)
~l'lS l~ conception mGme do 13 sci.:lnce économique.
0) d~l'lS des d:.acussions véritabl omen,;; trop prolongées our ~
L~ s f('nd::'.t~l1rs
W"'; li ;
...2
.'
dJ 1.. soi '~c
v -,i co::,.-!; ~ll:::' :m
do l:l ocieno u éoonomique, Pb,y ~J1.ocr ,tO!) , h '.:;m f Ir l
:.:ne conc"ption <r.li étai t vérit " blcment 3ci 1 t<fio;.'''-;
p · ~ti pl~ contre les système s . . .utrcs quo lu B :!.. u~:n.
ChJ2 los pr,"miers indivi ualiste s libé=a.wc, l 'l concept:!:J!'l ri. l •
e~~:.c 5C O'.1'l"'':'qu.c:?lb en s e rétrécissant avec J .B.S,'! . Nous c.vens Lm }.i..,
..,'"~ ._t~ d. cc.. q'.lO de'r-lit l~venir plus tard la scienc')1 uno sc i mCG rrt!:c., ::;'., trri sa Co:,t 5 u e on r"co de la 'Térité e t qt:l ndglige et +,.md à 3"-].>
p.=~ :- L~s 1.~~ttir.; 3 antres que les doctrines libé!' c.h.s . l'''1ili-nt d' 100.'
S'ua '!'l.'16:lS ,u ;axo sièclo, cotte conception de scm.ence ort!:lo-loxJ élt d::' U'1
"bJ"".Cl. in'3n,~ont "bl ~ à la. cré 3tion de llh1.stoire des ùoctrinc8 ooonon:!.qw.~o
c.~:. co ' c"ption s!est on F:.-ance prolongée pendant de trop lo~ es '!tlnéu:J
FW'y'" lc~ ci t::\:1 liGS l Ji, Colillge do Franoe, le Cons e rva t 0ire des .ut'l'3 ot r .
'1'1.'::5, à l' IS, l'Acf\d" mio dos Sciences Morales ct Politiqu"a etc ••• d'cr) i:
-:'1lJ- t "v~ir' 8 1n d' or.cl'.U'o tCl'.1S coux qui étaic:1 t dl UI1(; ru tr~ dflc!:=i Th.,
~.
+t
'pti : n cct:th01.oxD ét'\it contr'lirc (DJ. dévalopp~m()nt de nc~ro) rl.~ J..... 1 ~ .,...
f
·0=
ok - - . ,
l'évolu~ion dGB idées do lois naturçllcs a.OC'.lSc: un progr':s
•
~ v~:::o 1 ... r . 1. .t:'ri té ct la. c'.lntingenco.
c=·
'; I ::J. ess::yé do m_t tru on r.ll. iGi d:.lns les trois volWll"~ cru...
l ' --,
L... 101 k::,\l:C,U'l en Econtmie Politique, los Lois gjn.2.. .Jo ~ ,
Lolo llP"C1uloo, La loi é::'(MOLliq1.O,j oornporte ccrtai"ea coud '.+ lons et BI oes
oondi ti ons ne sont pse réalisé e~ la lo~ nl joue pac et L~ o;uppli~~ ~,
10. Soience économiq"e agie al,sc_ S IC!' ce dévol') ~pelfl". t par los disO1.U3siono our la méthode C[Ü so place dans la deuxlème mc.it!a du 19' siècle
et dOTUlont lieu à dot. con~.J)sta.10ns assoz bnguOd et a.3';Ûz :Juivics. Cou
tionu de méthode 'en vinr" nt aoso z vl te à. écüpaer ûn Su" lque luuniè-.: .j 10 passé de ... a eoionoo peur oe )l:'éC.ocllpùr oxclueiv3m"n'.; dof. probièmes d<. méthode.
Bien vitn cos obstacles eont,à l n fin du 19° sièclo,l.oyés ct ...:uppr3..ulés; C\l1
pout dire qUO la sc:.enc.o orthod~xl:I :::ect::.J pOUL' di S'pLl'a:ttrr ,,,l'.oqu..-'lo:Itpl.èt.:>mont,
'
.'
Il Y uut d , wc po:.nts do:; 'r.le S'l:::' ] es méthodes 'à part~,d" 1884 •
On ost d'aoce=d POUl' ado;;)'l]J)::: =e scl.ltion <1" t-randaC.:;:'01I et è.J t: Q!,.;llistion
entra lus ruchero!:les des 011'.1803 e t l'établis S8IDe'1t do" 10L !;il turclles et
éOOnaniq'.1es . AinBi donc pur deJ clul.'lg\!md'l C6 !JréV'.l3 mus l a ru';ur,· m~e 10
l n. sc i ence économL l uo 1 11 h:. s~~i r e des doctrirills d']vljn:lit plus C'."b')l dablc ut
plua intérossé .
Il f a.ut notur P.~T oO'.l"tr" c~rtUl.n{j3 cau ~oo ~!Ju.ri.;ollc:c fc.T'ur~ol.oa au
dév~loppcmont de l'hist oire è~a doctrines oconemi~,osl è1cbord lli~!uenca
d ' /u'.{;\lStll COJ.TE. .. t du Poaii;'Lvè.sme de Ia~O à 181~2 " Goi, to influenoe dcL."..no
toutos l es annéos qU. su.vunt, On an viJm; f. cet,;;o OOIlh t:1',:\'don. qw:; 10 ~assé
ost P:l.rt:.culièremen .... import3nt à étudi~.r day.s de n0lllb= 'lX C2.R pui~,!\4!':il. ex..
plique l o p:::ésent et praparu l' n'lem r >
Une domod. èmu o.!:.tse fa'lo=able est 1:1 théorie, spéc i::ù.:' s~n :lu mat&-rialismo de l~histoiro , P'lX cc mé.t.érioù:,sI!lO , or. peut d 4 r . que tous les fai~
éoonont<,ques sont c.ùndi t io:l!'lès par d'3s fo-.:~~s prodt:ctiv(ls mat,éri",ll 's., Co
sout CO B forcos prod1.!ct:"T~S m':ltér~ol" OR qlJ."i d~t0rnun\.nt l u ~ro(.;.uc~il}Ll humcino, Cv oont les .lnnea.u:; d'une ~ongu ' cl:c.o.n: ;u'il slnglt do.... ,eorutit uflT ,
La trois ièm ·~ nxpiicqtion
du d.év~lf)!\p'Jm~.l!l-:
dt)
l!hi ~:/,oir e des doc-
tri~I) s éconoruiqu0s ost t ir ae ou mot .;LC2!Jpné..q~~sj c' est ~f\ro<J qu: elle ost w..a
hi3 ~oirO dao doc t =i!'les j.c,.Çll'!9misu.?s qn1ell'.l no suivi 10 dt) r~lopP"'lll"!'lt 'J.Ssoz
Cur1eux qua
j' ~i
rotr'\co.
Pour concl t..,ro "tOl1.1; ct)~ !list Jr:'q:lc~ nous p0l4V0nO ,donner cette not "-ùn de l! histoire en la <!éLrL.s~'\'1t l' hi €o.oiJ..:..e _des .a col~. o~tl"G JY2.!_~
i~n0nigue.ê._.S!.nv~~~oe s~':.t out aU."p~i!î~ J;' V,iC -d'!....!-.uE ac~oiùn rj~llc.2~ -00.,.,.
pAblo ,sEl..).!!. faL~s~e.~t.-a 'Lr~; S\:r 1;1. _~.t iquo .8(0<, _1.)_9-0 ..E,.hc.CJ.!lO pa.ys.
Noua mon~r+.;r onc 0Jmbi'J:1 co't";e ~, .. ~0ir; p,,!"wt
foio sci~n~if} u~ et ~1:~'1te,
bt ù.o:!.t etre à lo..
.
§.sh.~ntl.fJqu.CL. pl.l"i ... qt;.1 i:!. el agit dû pâ:l~~r,~ : ..I.VC~ U1J'~~?dO ~~ .. la
punsee d~3 principaux autL".U'S qni so :JOh', OCc.up~s ~a l! ~cono h: pLl11,~que
ût d' é t ablir l a. dioc:'..plina ncuvullo sur dea b, ,""5 :,f":rOL.
V~t().
un chlb.:l.t l oi!" des
puioqu ù noud ne aCITm03 l'lu" cb."l J un" t()1t.r Ù ' ivouo ,~3.T>.s
!1'1l'!l~ nos ~: U cr ~l t!'~r~ ~ n C'lU ..'\"018 dl.,s fÙ:rnlu.lOS
p:lRsi"n::;
�, ~~t~C.11
de mouvelIBnt, d'influenoe, qui
préparen~
ct qui font l'aveni_l'.
-Doctrines éconuniquos-
Comme oonséquc-noe de ce cD uble point de wo soientif .... quo ot vi..
7 :".~, jo dirai que le sujet que nous allons aborder maintena."lt ••~~:,,~,·nt~~
. :.'0:1: ,,~ éoonomie dirigée, me semblo véri tablementprésenter oes doux cor~
t.~"3 ::ondarnontaux: Scientifique et vivant, Scientifiquo puisque co n' u:li.
P<-y'~'~ourd'hui que l'intorvontionisme oxisto et Vl.vant p~squo l'éoonomiù
c.u· ...,,_~ ost tou" à fait à l'ordre du jour, tant sur 10 plan na.tionlÛ qu"
eur l p111)1 international et 0' eat on sommo les p.lrspeotiVCJ da l' uvonir &1la9
dcut.; u;loorll très aDVoloppéos quo noua étudiorons daus ll-~ discu:.ai OD.9 q'lO
Dru.: QlJ,ron.'l à. r,,·i=aoor.
.l~~ll:tn~rJ.QNI;]ME et ECONQ IE DIRIGEE
-7·
._---.- .
à travers lfHiBtoy-e de6 dootrines
éoonomigues.
Ce oours oomp~endJ?a naturellement deux parties distiI.ctosl
1 0 ) Interventionisme
2·)
Economie dirigée.
No'"s auroru, a.,rès l'étude de la pran ièrtl partie e'iJ au dJb',lt de
l'étud ' do la dcuxiè~e, l'occasion de préciser aUBsi clairement ~'i~ sera
possiblu los différences qui séps.rent l'économie dir~gée de llin;crventionis~el j J n'on dOIL"lerai ici qu'uno idéo sorumairo.
J'entondfl par interventionisme los doctrines qui prèch"nt, qui ùéBi.rcnt, qui proposent et imposent l'int ervention de l'Etat dans la vio é~
no.uique.
Par éoonomie diriGée on entend un plan d'ert3emble dont la miso
oouvre n'ost pas toujours oonfiée à l'Etat.
B!l
Ces dbux points d ~ vue sont très parents et il est inlispcnsablo
do las étudier COi1jo~rttement.
l') D()~ne intervontioniste . Â ce titr e il f.:w.t ajout-.r ).;a 1::.1 li~
t a tion qui os~ l'influence générale du co oourant d'int crvantioni~e à parti.r du 19~ sièolo. Si nous voulons justifier ce tt e limitationf ~ pouvons
iThti'!" "- lue nuns aucun douto, à diverses re~ises; dans la lo~ue histoir»
des fai-o;s éOC,.lOmiques, t a nt an Grèoe qu'à Rom», qu'au oyGn A.gù ùt 'l.n'au d~
"but des t Jmps modernes aveo le système me r CWl":; ilc nous rcnoontronu dE,1lIl l' MGtoi.re des faits do nombreuses interventicns de l'Etat.
na~s CdS intervuntions d~ l'Etat , si ell es scn~ diccutéc s r le sont
sur 10 seul terrain d'opportunité, sans qu 'elles soient att:l.Chéoo à Ulle doc--·
trine l'l'opr" m n t di te. S'il Y a, dans l e me:Cc:lntilisme.} d!))'\SU!'.;) o<:rto:.ne ml7-'
Bure une doc'"rine, un dE>sir d'uction s ur l es fuBs, cre tte dcctrinu n'eet pus
uno doct. ;"1e de seicno\- éoonomioue, muis une doctrine d'art soci e.l, un pragramncn écollom; que. Ai:wi donc li lilili t ahon 1ll 19' sièolù Uv p_U'.li t ju.stifiée
pur l a co''Uli,l.ér~.tion suivantes c' ost à p:.ll'ti.r da 19' s iècl e seulenrmt que
l' ink!.'V01.ticn de l'Eta t oons idérée d'tus s on ensemble a ,Hé "Ilvic{cgée par
l eB dcctri ~'3 économiquos.
.
Lo pla.n cmp let de ootte partie , oUlilpr"ndra d"ux l'Çi .1l1.ls c~laF i trll:J
puü: quo cos doctrines inçorventionistes variées et. nOL1br "u.'es d:U 13 1
di"N'U'si t ·· 'O~·::; ,Ioes en réaotion contre les doctrines libém.l.,s .
=
][0
C;,api tre: Etud,) de la doc tl'i "''' ' '1'1:..v;ièJ1fùi s":u.
2. ~ ..:bap~ tre: Los r ol!lc tions contre l a dùot~· j nI,) incL.viJ.n .ll. ~ t o ,
�Cbapitrp 1.
gel ou sinllla exposé de 13 m'Ulière d"nt le s r ieh,,~oes Don,,; produit, q, répartioo ot conaO!IUDoatl (1803), Il fut le vilgc.ri!JD tec.!' des idéoE l.!.hér<..J aB.
la ifootrlPLllldiviJual:!.stE!
La ohaf de II éoc'10 f,,~ penriant
Oi?al~'" ouvragasl ~(.,lutiO!l êconom1quc au
Jo llE' oomp~ 'pru! fu::re une étude apprcfOnèi() d~ cettl3 doct~H" i.'·
,
~-'
\~::. . . "..J..:'!.
:} tu. '"T t,; '101;.u.!'
.J.!. Smd
v .oont"nt~~
. . . . . . . da vous ""'n p..::ro s«nt 3= . \.Llu Synthtl3·).
Jo... D!" Ltt:.~ c~.ocuè..':lllt ve,:s prec~ser en quelquGs mets Cu qu') JI ap1'011ut3.i
~ • .., ... "")~ .....x't,~) dt la è.oc •vr in 0 l.ndivid··"
l.L;l.oL. :'stJ.
""'"
""~ld
Sil sont 'ln ~'rancL
:. ~ po incil'dll.'t rcprésant:lllts?
:l!
damentales dl écanomi, polit:.quo, Paria 1091. Esquisso do :!.' organ::'34tion ;>au.
tiqua ot éoonomi~e de la Sooiété future. Peria 1899 •
Fréd&-ic PhSSYé, Chn.lllpion d0 l' éoclo , 2. volumeSI WÇO!lS dté>JO!laIÛe
èolihiquv qui ost un ru~~oil dl~ticlod ot de discours.
:ln p,,'Ut l os grouper 1
r '} m."
• "'"
'
'10Cra~&s j
Emlle LEV"SSEUR I Précis dl ECor..cmie Polit:.quc :::867.
2.) l..dnm S. riH;
l
j) EC01~ l~bérale angl~i~a et française,
4) Les libéraux con
s.,m'Il, "
mpor~ins,
ll1F0N!' DE
ru....:
m.oms
ou oeIl! titl.tio!l
'.ilu.."'iC" BLOCKI Loo Pl'og=-éa de 1.1 8c_enco 0v onO!.'l.au'J dLI'U~6 Ld.am
volum ~s, Pa.:ria
18n.
Paul LEROY-MULIEU: Tra!. té théoriqu" et )JTat:.quo è.:é~om_ ~o :;lolitiqua 4 vo~umeG Par~s I896 . L'Rtat m?dcrno ct ses fonc~iono 1890.
1- k"s_tq.~i~2~~S••- C"wc-ci sont des éoonomist03 frunç J.s du
18- ~_èolù do~t 1~3 oeuvres stéchcio!l.~cn~ en fait ie 1755 à 1775.
C~ ~ti_
".0 longues annéùd tiO • or..:n:IJU, l'r:t.n.19 " anel", Par1.3 188.L, 1.at1:J•...s fon-
J!.'n Angleterre:
...AèJrllU3; Essai su.r l e princ5.pe de popula tJ. on 17ge,
qui
m~ur~:lc
HICAIlDO : Princ i p0s do l'I'lconomio Poli tique ot de l ' ".l1pr:t 1817.
~nrt-un..,.
STUART l.1ILLI Principes d' Econcmie Politique 1848.
Pl:J;rs ocr·tir. c'ed "ne l e pouvoir de 11. na turù, c'"et l~ GO'.;.v,xCl'L>J ,,-:; II. :1;11:'.,1 ~u" D~') ~p-t d,) HEJ.:OURS veut insti to..>r. QU'rnNAY, o.vcc ~Un l ~IQ'.x
't~:~ :';. d 1 e::;r.lf~.:i ~ O''.lblié en 17 ~, ::Upont d J m:OURS f'ü Dir ct.:u r J, d
.sr ~_ks R. "'''03! .!c·'r:!<'.l de l; Ag!'i~ul turC' du Comnnroe et .Ls Fin:m:}"J l''I'l
,,~ 1 ii5-I/66 ct 103 B?né:lé:id~s d~ o:!.toyon après 1760,
Hcrbo:r~ BPENCER: l'In:hvid:1 oODi,ro l i~t 1875
=.
;~~i~i~4~S
e
...::•. '"
- A..CI"li. 1'~
on 176,.
LA. Rl\'NŒJ/ LI crd.ro naturd dt ~ oc::'~l d,,::; ..>OCi--·'dd
l A:o';)é EEJ- " -'1 è~,d èro ir..tr~duc..tion à h
d,:J P";'l~~ "o::'c~s en 177_.
Pa=I I.!. los éconornj.stds
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ro!ltor..poru.ina~ 11
BI!:AIJ1l.IDlII0, AnEi.rJ LIES;:;ltL et
Nt3ic lib';r'1.l1 c mù ,
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NO',l~ d.:.v~serons cet exposé on è.eu:: !'llrties l
philosc:;?hi:: ':col!o!ll.1'~1
IC). Les doc··~rin es ~ndi.,~ duo.lJ.s tes',
II'' Lac:; carilCtèloS for-.deJIlcnt3.ux de vJtte dootT:'n:
0"
':'nd.i"T~du iliateo
1° La dodr:no i ndividualistA._IJ y a
ct il y a ·'ncorc :;>:u-:"oia
typ:'quo à consc.:'vor pour désigner
t!oc"trin.:J
lib( l", \l i..JUl( ou loctri1l0 lib arulo .
(-Iu01 qll~J f'L'.,~~-illo:- ~G ~mlX
,)11.
(j.'
'.:d.' ~ •• ~~ l Le ;re'~v~ no nt pbyslocr:ltiqu'3 on Fr<U'iC
J. 19 c .
r~~ n _"":1~,
è.e b
Ad".-
~ avec
fOL uuvragOI
ri~._:::se 1'3 rntbns
1776.
Recbc:r;CM:J ~ur 1 \ nature ot 1,,3 c~.u
'''Ln~ent cnsuHû lesprincip= rèprésent::mto Ù.e l' e co10 lit 0r..'..l.)
F-r":,,;: 2Ui:J an A/I.g:e 't or:-o •
~ - :::-....."10.01 Jo lll-B.1..,tisro SAY avoc
fO
n ~rni ~4 .-[' 1conor-i'. polL.ti-
lamer
1'1.
J ~ (...mpran.l;,~:::m. à D"~::;CIL LP3) ProfetJs:ur à l a. }l'~\cll1.l;é i\..! fu'v~ t (le Paris
dé-f'jni'o.'.()'1 'laiE donnait en 1902 È. ses él~, os.
On PL..l.t d~!i"'l.';:!: Itindi"idu'lli8mr::'tl~ doctl::!ltl qui f ~.j ~'CpOd(!I' sur
è.~e
el'initio.~ive
'
.
forc.es p',~vJeB (ftUllille , i lldi vidus. sooivt';" l~.)·,u) l
, _ a...s,
, ," "
conolllJ.l[ue d·'o sociétés 0 l le pro€,!"és de: la r:'chesse BO!1er
via
'!POl ci quolqu'ls mo';'s de carunantai rc _ur CC.1; C ù.';fir.i "i 0:1. l:!!liviJ.1:;;
r.'sst pas p~i" ·'u sens <le p"rJ o=Js pp.ysiqvtls priv 'J~ ~'lls
bic:l i;.f,U 86ns de 1~br9 : .......!.~~:lt:..va ou in:i..ti!L'~iv0 i:C:"icé'1o 0~ust t(Jl.~t v"': -itu. .J st
on c.'Ji.=s dos P·':pon>.es mor-J,- put li. que s , l'J"ûit o.' ~st tau'; Cl' (,'U::' r.;l'oso
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Dès Pllpparition do 00 raison!lulD3 nt on Il objecté aux r (Jl'.'é aont .'Uts do l'écolo ind~vidualisto quo c ' é~ ait là ~ sch~ma purement thoo~iquJ
ot qu'il y avait do nombr"ux obst1\IJlee qui emptchaient co retour à l'éq'J.i ..
libro •
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Du 08t6 de la cO!'l!J(,muuation, 1 hau3.Je dos prix va se tcaduire
par une diminution de cotte oonaommatlon, Le retour à l~équilibrc 8e ré~
lise. C'est toujours la liberté d'entr" r dano le métier, d'exercer la profoos10n ou do multipl:i.er l os quantHés p!'oè.uitvs qui est le 1u.ct~'lU' d6t32'mina'lt du rutour à l' équilibrlJ.
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Lo o libéraux on) repondu. c' ost poss:.blo; ruais c'ost ,"nco~ .J lIÜ.....1Z
avoc cos obstacles que pU>l do ruéos.:ùsme èu tou>;, c· est (mcor e :la ffiCl illeurc
soluticn, en raison dos avant.ages q<lc l a doctrine individ'ualiste trouvo ri'l:t>.:.i
la libro mOUVoJlOOnt des ini tiat:.7,,~ individuelles_
En , 'a;yant 11!l1l premièro ;ois fonnulé leur dém=tra';ion sur 1'3
p ."-'l national . lorsque l e vroblème i nt crno.+, i.,.,na l s'est posé; l es iruivid:.Iilo
li~tcs déclarémt que le1lr démonatrc.non ét-:.i. t valable sur le plan irrGcrna.>;ional ot qU'il no f :ül:Jjt p~~ on'Ti3:lg.)r è. ' 3u-;ro so:::~tion. que le laiSSll1r
fairv ot la liberté complète. 10 régimo individualis t e dcruùur Jt } !) s 9Ul po::,. .
eiblù.
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b) Dans la répo:r1:.th.1io;> Le deuziè'è,' offet que l es individu.::ùis'lec
'\t .:ond"nt do 1.= système sc !'éaliso dl.l·,'ls l e iomaine do l a rép:u'ti·~ion cd; J •
oncor" ils affirment que grae\l à cu';te Hbert§ l ù rusult.t sel'a qu e la. :rèP,:rt:i.tion so fera sur l a ba,~e de ce'!; t o li ber';" ct I1V~C cotte liberté se :ré<.-ll.::ùr a le 1,i-lriE' po de }' équi val aneà e ' os'\; à di:!'\.. qua o.hacun duvra $t:r:a :::-ému..'1érO en proportion d.~ sun utiht é 90C1'1l0, du la Llarchcndiso (J'U cIu serv-l-c,.
qu'il a.i?port.J sur l e m.\rehé.
Voilà la c ont enu cIe l a dectrlt'e indi'fidualist &,
Dans Sil pr~mièrd fonno oe t indi , j <l'~-ùisma entrd~ne pour un'J p".Xtc
soul ,"''''' t 'los hommes cl (3 l a p.:riC'rl r ':v(>]u tl. "nnai re, dO\l..x c oroll.Ur ~s importantJ au point. cIe vue socirù.:
I~) Abstent i on do l'Rta t,
2" ) LIl suppr.:: ~~ion. d,,, +' O'Jt l'Geni "!'3.u cmel.
s~ ces ù"ux p"ints lœ. ioctri1'los cIo c!laquo individUiili 6~') peuvont
diff"r"r 1 ~u boc.ucoup d " ('ut ",,,, ù UX à 1", fin du I S'" si ècle ont f=ulâ oa
dou'blo cor011 'Ùr , La s'l,ue o':>scr v,.t:'on que je fe!'ai cu puint du vu,) !Z"~
tique pour 'TOUs Ilvùrtir, do l ' aveu d '8 indivi du 'Ù ist es eux LlauOS c'ost quo
c' Qst là unn hypothèoQ do pl .• ! e l.iburt ~ qui es t l oi n d l ttr0 t ouj;l\t~S r é:Jr.
lis';ù . Pour Llùner à bion 10. disct:.a 'lJ.on aprr ,fondio :rur c u t Ù 1T.1in, 11 f'll.1r '
<Ù:'ait p'l.ssù:.' du terrain de 1:1 doc';::-:'ne •.;,.. c01ui :lù~ faits.
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a ) Caract èrv "!l1;_1...~tnt_i_st_o de CJttu doctrine.
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b) ~~t're co~opoli~ ~e 10 mê=e dc~trine ,
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6ru.'1.C!;èro .!œ..t:.~ da catt.. doctro ue,
!!.) Ca=a.cr;È;re anti é~c.t1ste d9 !a à.oct!"~n~ lld... vid\:r.ù.'!s~J"I 1l !","hw
ici .n'
txe.va.::'s les nomb:-.Jux r~p!'ésentSl ta dont: jiJ. ,:Inil,J-:!.' .. ' 1\' Li: .....
h:.tù; J i l se pro~ui t une évolution tOt:.t i\ f.J.!; ù,:n~ 1'l.'lhl qn:,
e~:'.h"u()t!;é() de la llB'lièr<i su:vanm 1
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r") il }-a!."tir dùs fO;:;ia';oU!'s A.:i3I!I ~ et les Pl(:sioo: dt\JS qu.!.
b~:" .... !'~ très ;:cia:!'~s da.us leur antiét t· me, lJJl mou."~ent de r uorucl.;!J!Junc ..
~~- , 3 ri~~s da :a position ccn.ra llEXat all~t V~r6 l;ox~~rat~_a,
~~C ,~~ut di~at~on da~ la deuxiàca ~oitl~ d~ 19~ siècl J .
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2.-)
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ilVtlIl.mt on seus cOIl':rafr0 f uOUYclll'lnv è.d =--sr: llsitJl' è.u 1!A......
tout à L !in c:u 19" siècle.
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d: oxe.,gération, do
llar..t1 é ta.1~
Sans àDuto les fondatocrs de l'6conom:'c polit:'.quc, 100 P!l;{aiocrc.toa ot ArlJIm S1ŒJ% uvaiant GM dos Ailti Etatistoa mOdûr6s , Choz "d'1l1 SI,1TE'
la ph~u..o d'anti ÉitatislllB da oaractère relativwLlont lliodér.o P(;ut 8tro u:'so on
rolief. Cl ost dans son ouvrager Rochorc!lC sur la nuture et lOG c"'.Wes do lJ.
richosse des nationL au livre ~ intitul ol du ruvonu du souverain ou de la
Mpubliquo. Il développo sa tMorio d' intorvon tion <lu l'Etat. V!oicJ.. c=c nt.
dIlna Oouvres d'A.d.:lIJl Smith, Ed.G.\J.illooJOin , page 321, notre uuteur il1trlld~t.
don d~vùloPPOJOentl
MDans l e :JYstème de } l liberté nat'.n'E:lle, 1" B":. nr:lin n ' ,;,uo
troic dovoirs à r omplir, trois devoirs il la vérit é d'une lu..ute .L-,po"' Gc.nca,
LIaiS olairs, simples at à la portée d~une intell.igoncc ordinairû n
Lo pr~nicr c;est 10 d~voir d~ è.é fond=o l . soc i ~t 6 d~ to~t aoto do
violollOU ou d' inv!..3'.on de la part des au-.res. soci6t8s ind u Pllrukmt03~"
La défense ext~ rioure du l'Etat vis à vic des onne 's dos pcupl~s
du dehors qui par violùnoe ou invasion vo,. wraicnt a+, ;einà.:'e la vio dt 'l!l. M<
nr_~tO cons tituc le premier devoir de l'Etat .
Le seco'ld devoir est da prot6g'jr, antan~ qu'il "s r possiblo, cba-.
Q.ue !TIflr.lbru de la 30ci J t é contre l'injuatice ou lloppressic'n de t out autre:
werJbre ou bien le dovûir d' établir une ad1.linistrati on oxacte dCl 1:), justice .,11
niser l
.unsi donc, vient en deuxième li eu 10 dovoir pour llEtat d:'X:1gDr
justice à l'int urieur du p~s.
"Et le troifl ième 0: est I II devoir d ' é r ig~r c t d l ,~ntr~te!D.r corlx,::3
s pubh.cs ct c3rtain es instHu1;::. ons que 11 intér(lt priv6 d l = paxtlculier ou do quùlque& particuliers ne pourr a:.t jamais ka portor il .s:,:'.gcr
ou à ùn.r~tenu-, pm'c" que j runaic le profit n:en rembourserait l a d:pensn
il. un p - ti.cl.lJ.iaf ou ù. quelques part:'.culieI'3, quoi qu ' il l' ~gord de J.a flOc.iét~
00 p~'of;i. t fusse beauooup plus Q.uo rerùbol)~aer l a d~penso" .
m17T3g(
---- -,---
-.
Donc duvcir do créor et ont r ,' t enir cer-;;airo trc.vaux putE e,; ct
~c~tnins m6ca~8mes d'outillage n~t :'.onnl,
Un p"u plus l oin( ibid Il,}67,) !\.dnm ::,'MMl'J.'!:L oj ou t tJ /";:.c;s nni.T ~ g Ua.v·=
ut j t ,b l!s seme:'lts dEI oe genre son l., <'0= propres à fc.cHitcr lu 00llllJer0-.l
de J.a. soci.até et ceux: dt:stiné s è é t ~ r.Qz ...! 1 ~ inf' truction p0.XtLi le p,:n.... pl"q.,
Il nous Tolontre commont s oit pour les r llatio::Js coc ü ü cs , eoit p ' ' Lr l'~dm'l.
tion, l : E~ at a UDP. dernière foncti o~ à rompl ~ qui sera vnriable selon l os
t onp3 ot lOB Boc:'é~és,
Plus l oin enc oro: Outr e l es d';po'1"oS néccssuiras ou:- :.\Uttrc le
souv,'l'uin on .o t " t de r emplir s es di.f"ér ... ts -:evoi rs~ i l y a enc or ) une. Ollrt c.inc cét ugor:'o do dôponsEls qu'exigJ l e f" )l,tien de sc. digm.+,é. Cet t o dépm ".
VdJ:i3 t :J.nt avec les diffûrentos p.5I-iodes d ' avunc'lGLnt do 1,\ socJ.~;'" ·lU~a.\'Oo;
l os diff6rentol' f0!U1!!l3 du gouvorneuont" ,
�......1.-..
Henrl
.
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Enfi n., cotu:lo l ' a. ra,,:u-qué
~chJl d;.:~~ h)~ ~:UI;.
l"rd':" d .. I IDta.t, l' cutcrur r"",:u-que qulAd:lmSMlTIL os, très L~f•. '" .... ~ v<ol-,
p=a,". nsi:f. Il donne t r ès l:u-goocnt en ces IIlntières 11 rOS!)j biL ,0 .:> t IJ, J ù
L tl."voir pour l ' Eta.t d ' a.ccompl ir ces intorventi ons, Noua p, U,utl~ (\O, l ~_'
quo ch~~ les fon~teur~ do l ' Econacie POlitiquù,les P~Gicor :ltv~ ~+ Ao~
5:2..i; le pC'int de VUQ d" l'intt!t.rention é.nit trds lorg.J.
Ch,,\; leurs suocesseurs .::e l:lrgo poin~ da vue va. d..ap:U- 1," ::tx o:; o t
pcr ~'lO .)"I"'()lution nous :ùlons voir l 'Ilnti 6';at!smo do 1l6() ~1" u l!~du"l.li3t.v, si Cl'lCl-000:::,.:lI" et s'ùX.:lspéror. fuo prollièN phaso ont CU-"1l·.wc p.:.r ,:.::1 »'-'l's':>lll"ulitJ et l ' ocu'rre do J . B~ptisto SAY. C.:>tte oetivrt) compr ~D.4 daux pr:<'~
cip"-ll OU\T-lgOSI T.rai té do l 'Elconœ.1e Politique p1.1b) i6 \)n lAO', ct C )ur~
è. ' Ecoo('Di.o PoEtique on 1830. Il faut "curter d:a.bord ;u !,.::vj~ qu'H y _
,p.el<;.ues ~..mlles avoi t St.) ~cé. Les Goor.19ntato~s avm ~ot ~f!'im i que J ,!J"
$1'( ..voit cL= un do ses ouvra~s qunlifi6 l'~ a"
"'ulcèro r o.,,{~J:.)(ll' ''.
.&lnuc.:r..rp d' nnn-os cheroheurs parc ou:::'311t les OUV:-Qgtld de J. B. JAr u'ont !? ca
t~c....oé oatte crpression qui ost quelquo pO'.l e~r5e. S::'~l dont" ;; .B. :;',,1'
ust è1..en
individualiste ot un l!.bér(Ù prce qu'il co d" c1:1ro op-::ouu :,.
.:,1 =--:1" ~entio:J. de l'Eta.t lcrsque CG11e-<:1 s I exerco è..:lna ur. Donn dei 'V'~':.lri., ) .
l i ~.ff"..roo quo 1 1Etat foi t m:l1 00 qu'il f:rl. t, qU 1 i l est matHni!i ru''lclUO t .u::- }
~J:rUB négoci:."4lt , nauvili l:lCnuf:lCtwti.or, Cependl!nt CQtJll1C ses l!::'Ldoc ."'J,xro
i l 1dr:!et l a v::Llidit6 d ' u.'l certoin noobra dlinterv,:::'.l."'''': :1.' '',1. -or-',
:il
t:..èr~ de t~ux puhl.i.os~ T'~ C.:.!.T\"1\lX... !"O" ~ .. ,)
=
No~ =ons l a uesure exaote de l'Ant!. ét!lti3I..o <10 J,B,SAY cl~.;ru:,
Cu court pnso'-gc ~xtrcitdu tœ1e 4. de Bon Troita ù' Econor"!o Pcli.t; Cl'J.ù t IV
P3g0 E ~" l'édition lhillaumin 1 "Pour 00 qui est de 1>1 l..;J'eto q,,! OJ~Vl. lnt
à l : ~nistroi;ioo publique de cuivre nve:: l ' égurtl de l':!.'ldu,trio et 1"
OCLwC!'CC privü , si je me porcetta.is do lui donne: u,"l con ;,,:!.1, i l D'Jr-lit .... -._
qué
un éloge que 11l fhtt crie adressait à u., m.irdotrû t out pui3';,,1,t .
=
'olt::j..r ... disw.v cll Ccr:.i'lcl do Fl"uryl HonsoiJl1C:1 Z, vous tr~"'l),ll 'z il VC1l.'l
rcndru matU>} . On pourroi t Jir 3 n l' a:k;itda~rrt::.0î pu~~il)2J; '.:rIlV ,i11 '<1 "
vous l ' ... 'lJ:rC :inutile jloearci L6üo o.joute~r/i Vt,US s .i9è'Olle!Lr/'
!!osition analogue chez un autre libéral fran<;" is KCS.;I d'l cot';;)
11l F!',-'Oière ooi"i6 du 19" aiècla, ROSJl la.'1sun t:vllI';J U: v..oPol:!."ique pu"~ié en 18}9-IB40 ad!aet bien er.ooro qu" l e 1"01" de' l'Et.J."
ost . i n.ssU':'er la prospérito L1i:.t';ridle et le porfoct.i.crm"'~lPl'jt filor~. Il. l;llt
OBa<: z l1lrgo dans son dovoloppeoont et a.ffi!'Oe qu~ l'Etu,. a. son ir.',::ri 1.1~..b.
'o.j , s ()s droi ,.s~ ses oblig".t ions, rul'Im5!P. d3lls sc n ouvr:l8C 1 L':o.'r t6 du t=~.....
T\."l. i l Y II Wl très &Tond pas a.ccOLlpli dans un soua l ' Anti .) t ,,-t~sno a.b~(>'
C',;,GT 1 ", rel-, de justic.'3 seul'!IJcnt qulil recoonaü à jl Et~~. En dCh ') r c ',r.- ' "
r.<• .:l5le do J;.:.~tiC'" 11 Eht est pour lui un pertu..~ "tcu= è._ 1 : 1'].' 1re "u~lic •
. u.~
de cet :lOti éta.tisoo ost ttdr.t uvee BA5'l'IAT. hng ses IL~.;:-:J"· dl S
ôoc'OO:::1ques . ll.."2l3 un Pawphlet, tome 6. dos OÇUVNS c OLplètLo !'lt::.t1.:lé 1 Q1lll"'~
qJ.e l lEtnt? i l SUppose qulon croc u.'l prix et ,<ulon org:vU9C u: concou:::,;
tr~~~ 1:J. LJeill=e défird tien. de 1'Eta.t r t Il_'lrl c o CO.1C , \lIa, lu.!,
~ ","!'M propOGo 1". <1:fini tion :nU V'lllto 1
I.!tf. 0=iode d.::
= .
..=
"L ' ·Eta.t c'ost l a grruHO f!.ctl r'n à trw, lG 1 .1a 110 t01lt :;." uca"'.
d5pC!ls de t uut 10 oond.'l" . E.t ,l''1l8 la dU:: t ", .0 0')
s~:.ffcr:ce tk vivre
=
·--.!)oc.;rlnOBolmollU quos-_
-15-
dPve20ppernent B,IETLiT a une véritable lwn<Hse de cette i'1tervent'..on è.e
l'Eta'. " ~:Et:lt ne devrait Ittre uutre chose que la forc " (J)lJlJIIUno :'tlB<,l'tuéc,
non pour I1t:o "~1;ro l es cito.e ns un ins rrurnent d l oppre ss:!.or. et de spoli e L _ on
rJci)l't'oqu8 , m14S au CXJntr... ire pour garar.E;r à chacun le sien et !œ:ro rég;:Je1'
l a. jus~ic ~~ et l e. séc".l.I'':to ll ,
Dantl un autre p:lBsaga d ' un autre pumphlc t (Inid Où(1VI'es emplè t es
j ')0) &I.Guillavlnin 18 ~ , l n~ !tclé . Ce qu 1 or. voit e t (l0 'l.u l on na
voit pccu . "Noe a dversa ires o::,o~ent qu'une nct:.vité 'lui n ' ''t t ni soudo~ e,IU
r ogl""."n'!;"" cet un" a.C'tivl té o.r..éântio. nous oro:,lons 1" CD O'~n:!.roo wur foi
ost d:J.rul 1", l ég:ûatt!lJr no~ d.,s l'humanité. La U$~N ost cl.ulB l'h1J."l' , rli:é
~OUlfJ V pa.ge
no;.:mCÙl,!'lB l e
légJ.s.l.. a:~I...'\.U' , 11
A l n SUlt ~ de c tte Qxag6rat~oc ~s l;~'lti é t at:!.dmo , SQ cr6a
v"r~ l es nnnoos 1850 '3 t s'J.:'V.l.,t o8 oe gI'O'~pe cl' éJonou:i,,~os quo l' cm ". a.pp(lé
11 éool" orthodcxe. Elle a. jOué on Fr anc " un r ûle assez :J!lportant d:lno la
C:c:u:i.ème mo~ tié du JŒY.:" siècle. Elle aclruettai t OU" l a 3cul ü doctrino 'lal ...b:::'d
étaiillM d():l~·rino :.ndi.Y;.à.'lll l:.ste. En dehors de ' C" tt 0 v.3rité, i l n! Gta.it pas
de c:J."nir, alle pn...-vcnai t Il int"rdiro le dovoloppernc,'; dos doctl'in"a oovoz-.
8011 . Cu pvu~ d:i=ù q14L l' ';(;0J.8 oIthodoxe marque le po~n, oxtr6mc et fi~ de
1 1=~r '\,\;ion .
Le dlwJ<.!.àme mouvemen i;, no.;. CXJ nt raira , est un mOUV81G"n't d J r~t'Jur V',1:!l
moindru :!.!'.t-=uns~ge(l1Jce et se plac.. vors la fin d" l a d euxiè.nc moiué
du Xlxo oièol c ,
Ull0
Voici qui:lqu,-,s Gxempl os pour n=~ror ce r e tour à cette moindr J
int.l. -"t..,. 'i.~ :'> "','1..:;.)"
S ·.l"lS dcuto
c" n' é t :li t point pou::: d s con3id6ra.~ionE dt ord=e; à.or:.tx1n.ù tlu '; o ~ ~ t" mo~ nir", in+'ranBigca.nce eo mnniiest û..'L t ; 11e: n' .J.v,:u t qu'un.
but ct qu 'un objat, p\ ,!'lJh.:ttre certtûnes réali sations pr..lt i quoo
o
Cl ',' st P.e,1ll B-';,\URW.uUl e'. Pau.:i. LEROY RE.,ULIJJ qu "n ont été los
r Ûpr os\ :.t :T_t~ l os ?J\Os qU'\lifiés, Ll do.ct:r:'ne de Pa,ll Bl!!..UltJ<,;G,1RD dc:.."!n son
ho.:: ~é Ù ' ~O oll'·"'·,ri. ';} Polit:"qu3 r !1 1 0S ' ~ qll.o :.a r dpr oc!uction exacto ,10 : .... doct:rine
l:o.burc.le d :18 >'''6 gT'ln'l..:s ll. gnos. Pro!'e36eur à 11l r'aclll'.;é de P -œi3? INputO
dt! ParioJ 1;60 n.:-r c .• 'issof!lc!'l~ " i l eut à faire 1).lrt1a des diff~rent,-s 1>1<...:;01"1tUe p ' J.rli''r''u, ~~d! c.~ q".li ?nL ~oté l es prt1wiè!'lJ; l oi : !3oci .:ùus~ 10:' ÙC 19C/J
b'Ul' 10 t~
.11 'los :a'UII' ~ ~ _t d os e:lf!l.l'lts eu cc qui conc"I'OO le m=-lIJULl 1 ", gal d l) :n. J' ''::1,';0 \~C tr. . .~v o.il.
~" h'l"'l
~ ... ;: p0.L L;;},a.! llF.lUT,n;o 1.na sC'n ouvr:,.gc: T,r (U. t ':: ''ch,lOriqu o ct
à ' ",c ',U"'Ji o Poli 1-"..
1'1",
Fi n 1896, on c ons t at e l Q. m&w at ';:i)ndo,
lj,)l'.(' ,".on ti 6 .... '\.:-.: 8~e modJra . pui~ (jx;l~ rtS ~ modûr ci
à DDUVuc..U" Pour
!'ltrc COt'lll"t ..: .. faud= ,'\J t oOlnpl"ter à propos d~ l , ;nti é t n t' i 3;oe 00 point
tl "icri è'J. luc.n~ d.-" tri!'loJ. p ~.!' lm r<llc.vé de s pos i tians prise"n on 00 q~ co~
oc:rno l " ',c ~:l vn po-..u- 1" d" r 'lns " d,cs pC'si +i,;!'l:l Ij~éra.1L;b, Pl' (]lI" iill lu S,TISSE 70' r
ceo poeit;'on H e O!lt aSlloz P,JU nor br..ullUS ct IG sytl t èwC: du l !l ll.\I:ourt.5 ru tur olL
�-I} .
ce 'lu:'. les .. ffect~, ce ql' i ) (lS cAco'lr<lge 1 CÛ qui k. t ortU!.'".
qu_ luS crucifie, c ' est l 'incortitUliu Cil. 11 'lViJ-,ir" .
.1.' .: '1 lCûJ.·::';é 1 non}
Ci
JI OptLmismo n' cst pas "lon pl~s :." C:::-oyanc3 que '!J ut ost pour le
m.!.\Jux pOur la Soci6tci , pour l'rumani1B ttJut cmt~ère. llJlST I T écrit 'ln peu
p) \1 , loinl "li faut bion nous dira qUJ cot k
penu40 que j" vi ens cl' c:xpri.mer
:i.libl\J,"f)Ht ~ tourmont,) U'.l mClfIl(mt où j!tlcr:b e t bous les jours et tou4.ca l es
H\-i.tu "t li. tcri.ltu hAmre l 'imuginahon élouvnntue d 'm nombrb llnruunae do nos
f":'è rus", et plue loin oncoru: "Hélus: quand noua pou'mnB jete:::- un c'JUp d' oeU
ur lu mond" ruoÙl, où nO'.lB voyolls se la:nonte:c dD.ns l' abj oc~ion et d.-cllD la gan.
,s-l un .. ma.1SC du .;ouffrUll~"6, <l" p:'pint"s, d l! v':cos e. d" Crilll"S , quand "lOue
ch,,:r-cho:-w à noua L'" ndre compto d. l' aot .. on mo:::-e._o qui oxorcunt sur 1.1 socié~
dus OlUBsud qui d~vraic n~ slgnalp.r aux mQl ~.tuèes attardécs loa voios qui mèn.Tl~ b. J Gru.Jalœ. • •• • qua'1d do tels spo"ta'l"b au d';roultmt 3CJU~ n03 yO'.l.lC; on
,;udquu puys cIu monde qu nous pO::-';":1B nos paA; oh 1 nous ..VOlW Pcu;l do nou3lùt:.lil l S , noue 'txumblons pour notr" foi , i l nous s t!r:bl e que Ctltt" lueur ost va,..
~::l::'~'1tc , près de S; étaind't'o i no'~s lai s s :lnt C:T'V aa.ir CÙJ.ns l' horribl e rruit du.
P(."ssj. · .1110 " • •• •
Il fo.udrnit pour êtro coltplet. so\..ligner } s CO_ s,j4u.:CC~9 ~ ut. I I.. G
q".lO
cotte con~ ep\t• ...: or.. _:1
~ t ~I11..lIo_')
- ~ rule ;J. woJif!.t: ""~ Ju.:-.
~
l
0'
P.q
l:. ,
t.!.f_~ l'cm::: C.)nX qu~ la dé:cl!là_l.t. 10 point e Pl ';ls a.b a,.u
. ........ ...: Ojui',f:.l
.
c .. tt.) ,"cvlo lib,-r.:lle s!est faite la C~pi0·lne 1 _.. __ •• " " ch..ng.. ).:1td·~~
~:'..oncl. ::'03t du ce tte époque que date l 'i:'1'e achJl b", '<u" d t.":-Lt .,:!Jr'llt~r
&. li c.:è.3t ~T'tCG dû t:!0flbrA~or Crr.gr';"J l.,ven...Ltionaux sur lo DomO o::>J ..: 't du libr\
• -~" ~nk=tioIl!Ù. .
a"Ct~-;:.!_v.J p:'~t~qU2 s
Lv troi3:'GL1" c:u-ectè=· du 1:1 doctri:1.e :":bér~ l .. e"t. }.. c...r-.cLèro
~'~t~ :~~
li t ermine pa::- C·;;J wu t J ; l'::,u cv qu5.
(lJ
n eurne Ir nomme ou le. s ociété
hWJUlinc l Harmonie ne veut po.l3 sig:lif::'er pa.cfection palS p~rfe ctionnomun"; •
Or lu purf e ctibilité a ~'1 degr é qu~lconque d'~p"rfection dans l'avunir comme
d:ms l u J1:~9s0".
L' c,pti'u sme ost avant tout une 'lpht1.Lde d;art social . ESD~onn do
pI'u,n 1er quo ca tte notion es t ex aoto 0'; qu e.- l '.op timi smo e s t bbn cette a ptid!u,lr d!=t ,;ocj.al , Je not e . uvan tde ml '-ng'lgor J~ns le déve l oppcl.lent qu!a"ll:at
lJu av i O<::::-'ltOS, l i n !y :nuit l'aB, 6. 'fra:.. é.i!' ·J , d;op·ir.li"m(; e, da pC:dsimiSll'."
B) 1.. Optj misme ch'JZ les l'ri nci.p:'-l.l.-V:: Tcpr';sentanto d\J l ' Ec ol e liMxal:J
S:.!ItO\!t "
,.n:::) (li= ~ .... tion "'. =a:-t
_'1ticir _ti c~:. <lU JIQ:":lt àc vue de ] l "\.C i; :' Olh 1: f2.U.t 1 t o.r.orl d.l.ro
q''';'':''l r.~ u.:i-: P:lS , FOUX css:iyCl" de p=éci8~r O'lJuito cc 4U~il ElI., t vOl'"i1;î.-
s :cic...l
.....J
-D!~
-1) ~('Iti. o~_~ d~ .2P_~~~_~. ct est
·:.;.:'1.;
.t.
'"Jnc pr _~èrl.; r..otion à ~CD.:" t b'r OCItMC notJi'... n d ' optir.:lÜU'" .Jvr::d.'t.
c_ll . q..d CI)!'..3iSt"1·~.1t à ~ûttre que tout est pOll!' .1.0 .;iCl1X d"ll1.s l a muillru'
!'3'J
ndas E...:.. ,?o:int dl3 vue..: da l:inlil."idu. Cf3 Bor~.it une 3!'"Te'.V' 111 _ cr'Jil,) t;.UQ
les cl~.Bs :'q.!c3 ont nû Ici <toi.ù€üI, la scuf~u:co, ])(. n,,",bZf-'\lX t G.At 'f: dl)
",3'1'1.",-' nous p.;.mo'.tcnt d 'é::..=t l:r ce-:;te pr".. ikl: b~.'rt:rât_tion ct .t\,ilirLIT
d~ scs lL"U':-1C'-::'es 3collOCli'lucS nou.s f<ll,. cO'..lp:'C!lG.!'!; 1 _ drul e;.:' .!:!."''''~_'1u \.~
q~:~llo :!O O'lU!':!:!.t 8trp. négligée ,,~ 61:.pp±'él3. Vc~ci ql~el1'.!Vs ....."l'-I d-:; l'ü ,,c.ip=. t(lr.c~ (H.'UT.1':lm,.:s éCO!lC!:iqu.ce page 468 ) sur l es ouvr1crs ., P:'OPJS
i3 l=. ~:::i(.n dc~ ~ni~S99 rie r\-trut1s de ces t=:J.v :J.illljure~ "J
1 (J9 c i
o '7_nt étu!b.ou ct j ' ou toujours :''' CCl'.Il'l>. quo 1" er~!ld3 è~'.<l
do l eur no
cC> n' Ol: ni la p,1~d.q du t:-:1vx.l, lU la mcdic~ t .é (lU e 'lb c. ai mOmo le 3\JIr
t" e"+4; il L""'T'it"":':"on ~U(: pourrait prr ve" qu&:l:!, d'\1lF1 J ""-lr ~J ~ : J Ap('~t'"'..cl"t de.
=
Lu.1 J.d,jos d"s Pby3~ocra',v s sur ce noi!lC importa! t pduvc:nt ..;,) r éauHe:: cn l .... J t!"oia con.st a~ 'ltioruJ ouiva.n'tes:
0
1 ) li ux:'s t e pour les Phys::.ocr Ltoc des loi a na tur" ll"a qu 'ila ju.""nt 1'\0 rn'dl l eu;: olJ pos s ible.s •
2.0.)
~e
·nt: ù Si exp:!.iquo pa:: sa. corré l '1.tion n.j c 8ss3.ir e av\-c l e Man
l u ll ~"r t é >,:.ur"U..'l ,
~- Ll~U lTUis U3a go dJ
3°)n ':'aut donc rJcùisor l as
lO;
l o~s n~ tur,"1 1 es,
PhY$l.(CT~t.,:s
OD"t fo::è.J sur nlus ieurA oons t.a.to.des lo~s r,..lture llos
<l~ C~3 :·~s nat~ios' oon-tLarf!Uy-ës '; illï "s sont parfa ites parcë qu f ull es .
·oüt l' 0<,'':'VT9 de l ' auteu.r de l a n ture , de lli.<lU, parc,- qU'<lllos sont coni'~
nos .:ut pl;:m d o Dieu autet<~ dos 101s ~-:; :i"8 :::-ègl us . Les Physiocra~os udnott-:.rnt
r.o ~tù P',::-f"ct'_on m'lJCimum CCU,10 un v6::-~ t 'lbla !l.lG.ome , COl1l!;l~ quol'luU chooo qui
no n~'t'....: t:a.il'O J ' ob jet du 1.1 moindr" dL~ussi l)n. Nous en !lvons l:J. P.!\3UVO
d >.no :: :J:J ,Wf:.n:.ti Ol!S do lu l oi nat urf'Eo dû QlJES,~. T..l définit 1::1 l oi physiqUCr "1,; COl:rG r';glé de tO'~t uvè nom,mt do l' ord=',' ua tU1"dl ':vJ.1'.unont l e plus
'"'->LI....,pt.:..mi.SIilO
dos
.~C1!llJ fenn'1lll"nt al lfl. I l eXiste
�·-<)octrin08 &c onoruiqll'-'d-
-19Dlq1l0S qui affligent les hommes". ~uelle attitude conseillent 1~r; l'hysiocre.t s vis à vis de l'axis tence de oe mal: En face du mal ossentiol, di~(nt-i1s
i l f ,ut lu .,r";voir e t l'évIter. Il faut donc évitt!r autant quo nous l e pour ..'
rom Id mal quo nous avons 11 prévoir par prudenco. Quant au mi.Ù accirlcmtol,
i l y .... un mO'Jcn du l' évi ter on nous oonfonnant plus parfai t "'llIùnt 11 11 ordre
~~.urul qui doit etra obsorvé.
)0) La troisième raison doit âtre cherchée dans lu fonnulul il faut
rJ.ùj.:;or 1 ~.'l lois natur.J1los . ElIas comport.::nt la' fonnule 1 propriétô, oécuri té,
·l:i.b.JI-";, . Lois positiv'lB fondamental",s a;térieures 11 toutJB los ...utr~a lois
qui. éi.oi t faire connattre ot vulgar~ser les lo:!.s d" l' ordro natur.::l. P!n 1..tendant quo chacun arrive à admiroL ut à suivre 1: ordre! na tur"l, i l fm.. dr .. :'t au.
~Goill réo!iser cot ordre naturel l16me par la force . A l'aid" de: cette ana-~JO nous =jvons à la. véritable formule de l'optimisme <los ph::<liocratos.
2°\ J-'X"'J~ca!::'OT!S rù-: d.:~vQ.~ 3. l~!j:xj.,teccc du..?oJ .... ~.. lt..V31~"j une c.~:':::....
O"~:~C:l OF~:....i.s-:OJ:1w.:):~,·Jction-l·n·-::~. .ù!lt t,0'"...;.~- ciëË,"lL";J'à l1e s rr:i t ûEl~$ 00:.L~!. p !IO=.ir"c n·"'t\n"~l-J1t:.;,_t-_l ~t~
dpc~=,--é r;.rfa.:..:
1Jt...:.3q'.l.C l·J ~ JX!J1ic?
ctes~ no!'(,; 11 cxp:UGJ.~ion du .. 1 o"..!\" IlJs Phys':'ocr .";08 ven;; è.él.' b .... :t::0~l' Cf)'1:- ~..;tu· O}J~i- :'3lJ..û. Lt.; ..... al pO'.lr les p~~siocr t ...:S :. 1.1!~.E'I f!c...~ :>~(l SU::',).H
~ .. st è.'UL' p'"'.l"~ .le;aQ,~3i=ec.en~ :!.npliqué pt'': 1~9 lois nc-:\)~ .J..J.. cs ur· i -:- .' Î~ ,
l:~ u~t \.,; r...:: . ·, l:.l rés.!ltant::\ d:l IJ!l:~:r'
US3.g9' de COf) le:'...: pa.!":o. 1:.0'_'";1 [.l.Ll_
.'=:l. .. ~ Le ~l pO'!.l.r ~.s p~r,i::>crc.t . . s e~'; u.:.1e \:vn..::~:!,_Jnc,} d'2s l::~ ... .1'..+.Lt'\'jl;3#
= 03 .. ...r~ ~x..' QI}! ~..~ y qm. r..O..!S donno la ?c':'lséc p~~ Q!. Jc::-:...:i'l,l) la :,l,tb 110
~ "'0... • .:::
l "1_ '-1 tl~·- q'..l1,;: œastn
• ~.
; 113. t uri,.; ....
" d_tt••,~.,+
"u·,~ ..... L:1
...,
. .!..lS 1 o_3
__ 0S .:~nc '_
"" ........ } ....
_,~""
fJ::
l! 9'3»..C9 même des propriétés p= l·'s,,"u ll'J~ 01.1-3 op~
p:"-._ q'~i. fer -J.:i .. p :'JS : e~es en aJ.gtlC'!':':o 1. 7.:1:'._~.L', :. 13
...
- :,-! L ~ è.-.... <--..: P'v"S~~"'~1,,; JC!~t ellc&-t....:êr.l'1s les c _ll~\.,; l 1.:,; .... b=.C't'll; ~b..>
~ .... .... 1 • ..J! _1~1. . Z'E- G .. :: w.!.lS€.:i p:,oc't:ic ..~~ évidl.-. ,_..:r.:;:; ::ÙllJ J.: '->l.'.. " IJUf' l~
......
-}. '3!..c
OO::~ i·t:t- l';-;é-33 ~\...n ;'0= II:.: ::''}!l D:w:t::- ...s ,)2.1-. ~'i .. :-.~ C,IL"J.- 8 #;~ll.C :r~;)e
.... s~.... ~:.j':li..
· ....l;c blf3bl'..:Llent ....IOi.·;3 ::!l.IT... Cr'r:! 1":: a 1_ lot:H'irj";'";:'l."" S. :~,;:'_:1~ !:œ..:..:1.. .l:' de 1:.: u..1.:tlr9- 3. P0:'tb tCiL:.1.t sc~ o::v:aef')" ~
!:.E.. :;
~..: ......
-- ~ •• '
;....: bien..
~ ~e
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1
A_n...:., a ~ ..' t:':i~.L"; 0.'2 ~."'.!~r .:, ex:s:"\ dO:l~ 01 mFt.1 n, ~.).~c!1.ir(~ qui
ff;~ 1_ zr _~6c:~ ';"ce i~ li i1..;;::j 5~è:1~~ d 5 l!:'i~ !1c.t... UT ~l10~' LLaia Cl: IJal r:.ér; :-6[..:'-.
r.... T~ p iu::' ~. '3 .~ 3 .... v::::- .... L{;f] r9lw t ..iU :J..i.!C..~.
L d ... ~l~:r.,.. -;{.t>ll~_:iun è.u mal pUU!" :e;, ?!:,{s:il· ... :".G...:tes I.!L:i chc!'ch:::..:
1., =-~ 1:.-'f_;;.~_~at: t.:; 1::9 !..:~"O":I~ùcti 1:1S lJ la l:'-::>(;T~é ~\.'.r.L:U.r:.~O h. cr.t5
~ 1 (.':; ~ f..ft.o,-y ".:: ...!.!. :'2.. 7 n 1:m~ p:'JtC' les. :;~.-8:'C.(:=·1.'to~ .~ k:.l [I: .... c~d ~r!t~2 .
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d '. ::,,::"t ~U"'~~ U. j le. t:r~ b·~:.:r ':l.!.ü _vis rtyJ1.;uc:.J
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<IU- ~('I:rt; ::':1 ~x;t._ c';. :.=;v!:'\bl~ ,.....niticn do :::.~ v:"'_rl'lti\~1 ....L~~ ct::..
:c: ,,;'''e~1u .. :..llat:""tkéfj!:~';': "i-sr ... :!' le 1::i(:n". Q-";'.:l-ït â. ~ii!JlJ . . r~nco d;
cos 0".'...._ ~;;;"CCt:.'tB it; '., P!lY9iq-~3 p; accjdëntel, 1er; :.pbysivc=Ci~ce ~f!..n ):~~
~- c c:%, .. :: .. c~-.:_· - ';~v·ièc.e, 113 ::11 accid.mtel, qui est :.0 p!..llJ ::-Jp.... +_ù . .
\..!'l
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eO!'lt
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l.:_? '"'lI !;"!D.t.
G.et ·u-t;i:;1,n.- ;;..~l'l ~J t)n::>re: Il :'e.J t=c.:1sgraas':'o~'l'i de!: :'oin n.:J.tur('ll. '~J
C'l!:"'C" :'Z. ?~u.s 6t ~T~ij~,j8 ct les ~lUB o=c..i.!1tir~>3 ùeo ~1lf .:'r.~,, ~,
La d"'stination dos lois naturello9 ost d'opôror I L biun ut t~at es ~
oourui.s il c' Iles quo Lieu a ~titu";es. L' homme devrait l (;s contor:.,l"r at los
c(;~tr~ pour en retirer le plus grand avantage possible, C'u~t una que3.~on
du cnnfi:llloe Ç.u! devit:nt le fond 0ment ultimo ete l' cpt' i SIllC dL3 physiocrates.
Cett. confi"ncc ost sciontifj~uo, c'ost l'impression quu cet ordru naturol
u:;t on r oali té le mui1leur possible.
m~t:unisme d'Adam SMITH/" Le systèmo de la liberté natur~lle vient;
sa pr.JG"nt0r du lui-mSme et se trouve tout é to.hli". (Richesses dt!s '.t~ons t.,
l P.3jb). Les ro.~sons profondes de l' opt~misme d' Adam SMITH sont , qui à men
uens , i l y 0. un accord ontro l'intér@t général et llintért'!t individuel, nIS\Tr"tire port, ,ulDill SI .ITR admut aussi qu 1 il existo "un pro.,r.ls n:üurc;l doo choses
vers uru.: lil~il1utl.l'o condition" (lnid t ,I.p.429) .Plus loin i l p[:I'lc de; l' • vol\:<t:'on "lloffort co:uno.nt) unifonne et jamais in~er::,op:;>u de tout iruJivik pour
cmélior..:r SOl"!. t:;ort " .
H
Pur OPpoil itilJll à l' optimismu doo Physiocr:ltGs qu J.Lquu chos _ 10
'" "uc"\lp pl \lA 8imple p"ut~tre a obs",rvn ddns l ' optiwismo <l! d..UII 3..TIJ.! >
Lloptimi ame de BASTIAT eat extr :l sciuntifique à 2. point :; JL vue , d':l
bord il a.ffi~e vac beaucoup d'ardeur que son optit:lismc cst fondé Lur la
Dcience parce qu'ellA est surtout l e r ofl"t de sa ~réoccop;)..ion d/art social,
ful,'1TL\T p::'0tend éitrc scientifique et d:lns Jo !lombr~'UX pass:J.60S de~ Ikm.lonie3
écononiqucs il nous donno cutto impression, il.w'TLlT passe n tt01!!t:nt Ù coté dos
prOblèm"s s = voir los difficul t5s de oes problèmes. Los rcisoos"e ilOll :ltti.-.
tUlle Ol ost qubayant t out il veut conolure 11 une lw.rl/lorio lU]. p",rJJutt'llt l'a.è.:lptc.h on c')'üplètG, l n position d'enselilblü que nous connais'JOno sur :!.' o:r dro
6co'1nr4..i[uJ. ct l'it.t,'rvention do l'Etat.
kG rüno"Lgn"r.lCnta cI-dessus donnés ct l' Cl( lica+'ion (l, CLS C:lrQ.J>tères du l a doc trine indi-li du-'Us te, !lnti é t atique ct op t ' iste, V()UH c.ilbront :tint~nant à nioux compren1r" le point de vue dos r .lo.oti0os ct n0L.r.llll:nt l, pO~.nt de vuo do l' ocol 0 interv"ntionLtCJ.
�- 21 -
•
Les Rfl1c ti ons Sur 1.1 doc trin.) indi vidualis t e
lIn~ qu,-, stion pr6alabl o 80 trouv_ pos éo ? Pourquoi c es T((actions so sont-ellos
l'rodui t"s, comlll_nt les oxpliqu ."r?
Pour répondro à la quost10n ainsi pos ée , il est néo . ssaire de distinGuer los causes do ces réactions en l os plaçant ~ ous une double rubrique 1
Caus 'J s d' ordro doctrinal
Causes d10rdre prati que
Co développemont est dcm1n~ par l os réActions d ~ s doctrines et des
faits; les doctrin~ s agiss ùnt sur l c s faits , los f~its sur l e s doctrines.
0
1
Causes d ordre doct::-inill. Ce sont surtout les rractions de deux
\
idées, r~actions d'abord d'idée d'évOlution, r éAction ensuite d'idio de solidari té . Voici quelque s p:x:(cisions.
A) Idée d'évolution. Catt . id !!'" a lit é l'Our la .premièr p fois introdui to
en soienc e 80cialo par un philosoph n frl1nçnis . Auguste COMTE, Cours de philosophi e publié en 1830 à 1842 et l e s id €cs sur l'(volution y sont très marquécs.
Augusto CObITE formul e unc
il appel l e l~ loi d ~ s trois é~ats : loi qui ost pour lui III loi d'évolution qu'
Age th éologique , l'âge mé thap~sque e t l'~;e
positif •
DAns 1'; pr emior on chorchJ l es oxp) iC.1 tiens d'Uls l e s frRis de l a na tur c qu 'on divinise, en transformant ces forc c s do l~ nature on die~ en cherchAnt
du cOté de ln r eligion l'oxplication n é c ~ ssa ire .
Le deuxièma est l' ens embl o dos tent" tiv~ s pour personnifier les forc es
m(lmc~ do ln nnture.
cheroh~r
Pondl'lxrtl e troisième âga on s 'efforc e , d~v,~nt un ens embl e de faits de
l os rel~tions c flksa les, l o s r ol ations d 3 c~use à offet.
SAllS doute en ello - mêmo c e tte loi Ù~S tro is ': t qts a ét& sév;'rement e t
J' lStoment critiquée ct n' est plus auj o' U'd'hui a ;lmi s c COIl!lllC au t emps d'Auguste
COLITE. Il n1(ll'l r e sto pas moins que ce t cx <:mp] e a contribu é à vulg1riser l'id éo
dl.lclllînr,emen. d <3 modifications .
AJout e z ailssi que dans l e d é tül d e s e s CkYr age s, notamment sur 1'évolution des scünces , Auguste CO: lTE insis~e :;'.1::- l e s modifioations r e çues p~r
cos différent
Gs scieneos et f amil inris e l os o spr~ ts avoc c e tt e id ée de change_
mont
.
Vùrs la fin du 1geme siècl e on note doux ilaporta..'1 ts penp..?urs qui ont
apporté l eur con tri ~ution: DARWIN, ~vec son CJuvrAce : ~ur "l' Ori#,e des espèces"
en 1859 qui a contnbué grand ement à in :rod\..: r~ j ' ';v c lution d'histoire naturelle
et
SPElfC;m qui d'l1ls tous ces ;,uvrag" s montre que pa rtouT s e pr udui t un~ cert~ino
évolution.
Vous note r e z qu" l'id ée e n oll o- môma n8 provoque pns 1/\ r lh ction
mai.~
�23 -
22
1C0UV lIes
pr~~n ..."l ~ ù
':'v.:tr~
... s,
viont du mo t l n tl.n Solidus
,,) ldée j Q ;'oll.dari té.- Le mot S ' o s t du point d vU<' Juridi'"
=-"~~
,
if " Pour
ce qUl.
" uqi C.OIlsolièl ~~i_U~
ûJ veut dl.ra mass
d d'bitours
ou do cre~Cl.or~
'd
ccrt~l.n nombru
0
e
"
c ~. le f"~,
t d 'b' teurs ou ore~ncl.ers.
,,m 'l ) on lli~me t.emps, se trouven
e ~
~darité
=
"
te idéo en science soci"lc
PJur co qlll est de l'appl1c~hon ~~dCO\( publié en 189 6 qui s ' ost
t 1,{Qn BOùRG~OI3 dRns son ouvrage: So ~ Rrl., l
Le th~mo sur loquel
C' :3>
t'
1
solid3ri te SOCl.A e.
~ J t _ù c:-,,~t(,cr è. ' ~ sys e:ne u?
' ~st le thl3me du ,!Ullsi controt.,
, '.
' llC" '''(lIS constr~~ t sn doctnna, c
't ation juridique. q'.lJ r ss " m
L.
'"
o·io>' cl, quasi contrAt, c' t,; st WlO Sl.l U s du mandRt un pnrticuu
t l
ique Dans € C3
,
tl e ~r~s eA,cta ~nt au contr~ c 8SS ,
•
s'cccuper do sos AffAire s pe r ~on"9" pA: tl en voyage a lAisse quolqu
cour,
révoir un do ses Amis aevoué
--,:
Un
aut-d pArticulier est partl. sans rl.en P ' ' S 'c' st lA combinAisor
r..! .. l..ow.:s.....
l
d'action do ses 3. f f R,1rc f
•
.
et di'l.
en mains tout
a l.r
, l'~mi avnit r c,, u de cellll qlll
t>~'nt prend
, ff '
S .. pllSSC comme Sl.
de :. b""stl. on d a Al.:-~S,
l
tion de son patrimoine,
'13'0 p~·ti è s instruc .10ns pour
A g .. s
,
~L·a
01
-
:m
solidarité de quasi contrR~ que recue il Ale Leol~"_
C'est c e tte idéo de
dévelo ement do son oeuvre ••• voc
_
E o,u:~ .o:!.s ",; ,!U i l met à la bAS " du ,
;Pà catto conception c;,ue tout , se
• At ~~cial nous lirrlveron
"
't'
.to do ,!~~e:!. ~o~,=
donné les hommes avaient cree la soci~ e .
, ~~};u ... C:-!l[Ilo; si Uo.'1. JOIlX
L(on ,,~.,- ~"" l.S expli'èue l'l solidarl'tt qui r eli c lt e s gÉnÉrntions
. 'r1 bù pr é,·
5 fup. r~~'l~ générations passée s et d'Autre pnr aux gcn~
S C_-::_S j1c....o
~Lne:rations pliss~ e s, c c sont c11as qui ont fourni aux,
1" stoc'r d'inv",ntion et de o;,vU~sation qu' _llcs pOSê;.-
"
, "rations futuros, les ge:n ';r3tions pr ÉsŒt , s sont d ~
a Vl.: des g~,,~
énérations futures, conc e ption nsse z
l-i-ric~s ~c co ,"Crie sto~~ a l ebardt~eSi~ée nouvelle permettr o à cert~ines r':: "":Oc
tint :r,-s,:'!)ntE:. La encore cc c .
'lrticu ier aux C:coles
1_
'C tiens de m.e1ûe c= ~ w:er les rcl q hons soclli~es, en p
~. éc noce n"tion~l,e) et de bâtir lo=s systemes.
..
\~~
2°) C~u "S d'ordre prAti~
c , es t "' d'11'8 venlint à lli r éalit( quo ti----- ,
--
1. .... ru
des
1cs f-ite.,
prLnClpa l e s ct plus int(ressante s de
7·lL.'t S
c~s
caus e s sont
lo~
de ux sui-
t
1..
d{.,cloppC~~nt
de la décocrat~e;l
d'une protection lLg. e
L~ n~sité
des
trav~illeurs.
"
1°_ D(v~loppe~ent do la démocratie . C' est pour l? Frnnc e , l'onn~ ~ 184P
cr"q~ trque l ,','t-';""
t.
,u_. ssecent du suffrage Wliv~rsel ct l' IIvenVl~ nt de ln
t . j lcalc di
t!o. Les 1nt€=~ssts, les habitants du pays vont pO~/oir prendre par " a
_
_.'
d '5 ff-ires publiques et ~ourront At tir~ r l'litte4ion sur les mn~ qUl
•
t1. "Les
' es concernen
_.. du J'our d'assemb1ée du gouvornement
. provi90ire
. , . montr _nt à. q\.bl point ~ette F(Qccuplition est dominanto dans l e sprl t d IIlors.
~.~ .lO;1
ord"'~s
Ce mou/.ment e'~tend dAnS d'autros pays avant ou apros 1&48. La 21
i",rs lflf. 4 mnrquo on Fr'llle oJ 111 dnt , do l' ~v ~nûmcnt du s,Y1lcjj " ,li J.nc u t dos gssoointions proLssionnollos.
C'ost nvùc ln d (mocrllti u ) l 'a ccè~ AUX prob:èmvs 500' .x d'U:l' plus
grand e qUllntit( do pGrSo,.T1e e, d'une ma ss e. ll,ü Il '-'u son Ilcti on Stü' 1 courant
dos id~es e t d es doctrinos ,
2 ) N(cessitb d'une proiuction ~Al~~nvnille~~ . En France en
1841 appar,ü t une promière lol. sur I ii p:-ct oc tion du t :--,qy lil t as enf-,n ts: c' os t
l e début de la prote ction HgnJ 0 de s trAvnil::'c urs.
En d ' autre s pays c ' e st un péu avant otto da : p : 7~rs 1833 dans d'autres un peu après 1841. L'un da d I:ourants l"~ plus import~ts e s'~ ln l;..tte
oontre les abus sociaux. Le d(vo2.oppement o t ~ i np pli c,n'tiO!. d~ s idé es strictemont individualistes ( l nisso z f n:' r Cl l a j S3ez po ss ~ r, P,3S d illtervùn 'lon de l'
Etat) avait donn{ li ou à de nOIL!>:-oux abus.
0
C' e st Viller.n~ ave c son tabl ea u de 1' ';10 t ph,ysiqu. ~ ,, ' mo:-"l el~s ouvriors dlins les industri es de la 1'li1l0 et du coton . Il avait {t é E.u" p13c€: r~
levor de nombre ux abus, notammGnt 'm tra.vei: pour l es enf~n .; d'une é.u.rée vLritablomont d€mesurfe , jpurn(o d o 1" h .;;,',:-e s y comc=is l uS d ipl nc em 'nt ~ po~ des
enfants de 8 ans, travail d,ns d~s condi t ions peu bygi ( nique s, e t c • .. Il conclut que l e seul et unique moyen d o me ttre fin à ee s 1bus est à~ de~n~der et
de réllliser l'intervention du l égislat eur. Ain , i successivement dnns les différ ents pays l e lég;i.slate ur s a trouve forc é ù'intervenir . I l n' Fst pq S .usqu à
l a Grando Bret~gne) qui est l€ st{o longtemps l e pllys J e l'indiv~d"~~:'isme, qi.:i
ost conquiso par c o nOUV Gau courant d ' iel les p~r ~\) mO" 7emen t ..l e protr c t ion l égale des trAv1i11eurs. A oos différ ent'3S caus e s 11 f Aut ,jou't0r une c..~:lse pc::-Bonno ll o tonant à la persoMalit é e t Il\;. trw a l.l de" pens e urs. I l ost incontes table que des hommes comme List e t Dupont \:hj t o ont è.onnÉ
gr ,:,d Apport au
mouvemont des r ~Actions dos doctrine s que r.OUE aV0ns à suivr
=
J e t e rminerai c o t ie inkod.tc t io pq l ' une ob s e rvAti.:>n d o) t rmiaolo6ie.
Tandis quo le courRnt doctrinAl s :cs t vr ~~is é, cJrt 1 i~J ndvcr~ ~ ir s 10 oc courant doct:-inAl s' e st pr éciS É, cert~,~s advars1i~v s J o c e VO UTillt ont d~nommé
sOoialisme d' det 1'1 nouv_ ll e è.ook~~. Co sont ;n p~ rticul i. e r l e s lib ~rqux qui
ont eSSIlY€ d o l llncor c e tte Rppe ll n tion qui os t 'vu: 3. f ,; t inex acte . AUjOlL'"Ù:
hui de plus en plus on a t end ance & rés)r,~r l épi thètd de soci Rlis~e aux seulos dootrinûs qui prÉ s cn~Cl~ l e s de ux e,r actJ r " , s'~.ivan ü:
Une. position oontre l a o:wprié t é P'i vlei
Une position en f ll ve ur de l' é t abl i s s.Jr!en t ''llle p::' u,;; b"!'lUlde égr, li ié p'lrdo ~ ~rines q\;'1lif'lc'c s SOCi 1li,'IDC d ' d. t ':ù p:-':s cn t em; ni
l'un ni l"lUtre de c e s deux .:l ' r 'ct; r " " f ond'" " ,t1wc .
mi l es hommes. Or les
N(anmoins les lib~ro ux ont cor.,inué " t c ontil:Uel.t ,'Le:,::, d' QCC e pt9r la
déaomination: Le soci q]i.sme d'éta t os t pc~ oux l a pr élud e a u SOùiAl1sme tt ~t
ocurt.
Dono 'lutant que pOSs i bl e ( vi t on s c ' tte
mont est in"x~è o t f auss e .
pr oposo Pour étudi or l' ens emble dû oos
d ûnom~n-t;,on ~uJ.
=~"c .ions,
J' i en
~i fique -
vo:d l e I,l qr '-lu" j" vous
�24
25
~J clOl 'J i o ù' J;ùl.nbourg . En ess1Y·1n" ùe r(s ",;,o r S;8 COID1A1ss'nccs sur 00 poill .. ,
il os t frnpp': 10D ':rLSul t'l ts tr,-, s r.ouve.ux AUXquel s l e ccdul.s ,nt 103 r(flexiona
L
~
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n'lis à mn t :téorio; Plus J' nvançai et pltCI jo me porsuad~1i '10 l'itJportance e t
l~ li· vtri t el dos .lnOdific nti on3 que j Appor H j, /lU SYStuLl0 d' AdJ1ID Smith. Tout Co
' 't '
t ' b
d
l
i
t:OnS41E::~e
il,:J. L 11 1; :"~ ~ Ci scur fins
Il sc once ,
. d " c e nouve~u poillt do ',ue, s ' é01 iru~ss'l1t ' . En s ommo c ' est lUlEl s orte de conversi on , Le SislJl'nli lib~ral et
111divi'lwlliste devient un Sisoondi r dùr JlIJ"eur et s or-i _liste.
optilr.i n
Jo~i31ismu ~gr~ ~rù.
IY. - 1-- rbac t::. on Jans l' :1!di ndue.li sme Ù'lIlS 11 doc1jrine l:b ( r'lld
] r,-.llùn:.o , . . """'tJ. .l. r-,,. .:i11 ot sas con t1nUl'iteurs Rh darnes.
.-
Li~tat
d,ns les
sy s~~~~s
Slll' uortnins f a i ta r e boll os aux pr~nnipes (t'l b] is". C"s f , i.s me sU':lblFlient
~G 01 1ss , l·, s'expliquer l'lUl l' au tro, par l e nouveAU ù.:VO] oppe!, n t ql~O Je ÙOl1-
Pour vous pr (sen t er un aperçu des id. JS de l
à doux pOints de vue f ondament91U iRns s on '"Juvr o
soci aliste s .
l ' Et a t.
l.
~_;.n~2~.~C!'l l.SOC, -
1
La r ";scti on c.ontr\J 19 doctrl..nu ic.dlviduF.l llste, cn p~: t ic ~1~ 'r C""'l! t ..·~J
l e c.r~ct:ra "L ~;' ': t 9t 1~t e le 1 1 doctril.o L"lcilviJu 31iste El~ }'l''!. rv .'l: ~on13Lù.
il.t.r'.'..nno:1isoe è';bute pllr l'1ction de doux pr':cLrs~",r~. ~ ... !..):l J~:'..SJJOI li
c~ !.Up-J;H Thi.e. C'est à 0:...>.: qU'il fa • s' nttB ch ~!' pou:' pl" ~cuter :, 'CO'..l.t Jo
: n r C ~·~ c~ co~t=~ la dcctr inç ind~vi u 3!iste.
ë"t
it:!'),l d" :;~3t:l"r.di, do L3vel "ye , (conoListe Bol ge dqr.s un Rrt t .1,-,_ ".n~
1" rliVllO .!t;.s
IJocjec 1889 J.nt:it'lll ~ 'ltm pr {c,urs cu=- ' vcr _V!l:4t: "0.1 ~tt[Jbl.Ç'
gr. (!~ü ..... aÎt nt:.z L'r")": \.';5 'id~S d S l1!1i.versit t:s a11 e~.1l1ldû~ J'ilh(,;:.tJ.." d c 1,t.J
n ... ,-·( ... l' . . . fv:: ... a da 19 ::::(,;.o:;:n=e Lcono.x.que q\.d on apptlJle tllllté:t Zvo"lll":"~m, d't..t'1t
t'!!':.lt .l71Pp··:}f:."'1" S~ 1J=~:GCldue ongine , i~ thodcr soci'll i.5 Ji do 11 ~h'l~l ..... \~ 3t
L.,.;.~ + l'tt ~e c~rite; c.;.r.' :a tJ6:lW'f: où l' on 'ldnet ur: :-9'.. ~nl. il Ju.pv'l~, ',!li t
-~
ç lT è.è: lS4::; !~ j)L ~='l,,,,_C d·_ :" z,ouvùll .. wol_ .. cor.<l:'l!",':9 «t:i 'Jc:u;e "
,i .::."! 't.~ ;:..::.q~e of; Ij.-::e~ :G~ cl:.airJs u..'11Var s1t.lli r ... ~; 6_.1' .:iG..L!~:llo..~t G!:. A.l t1"lg!1C
..la1S ..... L .... ~ct e =:- ... t ~1 ..t· ':' e.t!:-~. ':9 t en Italia
On po;t..t c. LI4 Iffl!Jpo~ !,.r 1~:- j,fr~- '_
~:4...._I)~ 1~~ ....c~-+;':!: 1'3 l.... r:;e è. . . l t\.;rne". On doit dire 1 1 1 J...Je C!lOS do t 'lmC"1Jj!,
dv\!:!
"=
.....
t :-<.
:: ~:'1Ûr.-~ V~cl~t de 1773
~ tl42. L'orig:ar..üiU j~ sa p!.J'ic:!or;,l "rr~;
~~:"V:l1l!('; 11 3. I3ha~5t: de doctrino . Fend'n t 1~1l6t ~p..l UL p= t::j~ rrJ P.1"Jl;
"1~ O u4; 'le S'.i ;"i,;.b-::"ic8tior~s, il Ll.-11 t t:l1 ten'U.t de l {' (. . '<.,; ~ b(Illo mll.i.: .. .I...I.'!e un
{;.sJ.::""i..~ __ -:, p!).tJsa i : e st !' ( f or ILaJ.. ",ur l'"" t: dms Ll:", t.; .:ort11 nt:'" .0}n
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~"éo
t ou,,' , on peu 1;
3' attache r
sur l'ir.i;er-ron';inn de
Id ée s de Sismondi sur lB. <.~ncurrcnc<o_
Il f~ut d'abord s : expliquor sur 1" s 'ns e.'{~ct du EJOt concur~"nce à
l'';pc que où Si s mond i en parle et d 'une mAlLi ::-0 g':n6r11~ dans lA s cier.ce (ccno.ùque moderno .
l'ms un arti cl o j 'IIvnis mo! - mÔmo ess,y( de lUA.r qucr l évolution histo!'i.que de ce mo t do l a concurrence . Voici le r':s um6 de cct artlc l o: R'yn"ud . L'id ée do conourrenc e on Econ omi e Politi que - Revu~ d ' Econonie Poli tique 1903 .
Au départ , c ' e st à ':11'9 à 111 prri ode r év Ol utionnn i re , l a concurrence
c'ost le libre accÈ:s dos mé tio r s o t de~ pr ofcssi ons, On ét--i t à c e tt~ époque
Justornent pr éo ccupé d c: s c onsÉquenc e s du r':J:iJ:10 corpor1tif qui ét" !.t ,~ssentielle
mont 111 profesSl.on f r méo , Nùl n e pouvrü t ex"rcc'r ur.e pr ofûs sJ an B' i l ne fais 3:f;t
pllrti c de 1 " oorpoTlltion .
B, "'Jcoup plus t 1rd d'l1ls l a d01L(ièruû ln)i ti C: du 19- Jmc. {; '.~(,lo il 11 sui te
de Da rwin et do :;pencer , c'est une tau t autr o id6» (. 'le l'on englobe
S~U5 c o mot d o Concurronce: l'idbo de lutte pou.:: la vie, 61imillA. ti ùn des f a i olos et des incapatll e s par le t ri omphe d us pl t.S for~s.
d 3S
~ravlUX
A 1& fin du XIX- È:me sièclo le seps l e
es~ colui de concurronce : h.tte pour Il vie,
pl us ordiL"iru e t incon t estable
Dans une pr dmi èro pér iode Sismo~di ~dnpt~ l a
ti . r e. sur l A. co nClli:renc o qt:i a poU' lui l ' q,oll t~S\l de th ~~e cl assique on la tn.1régler de la ml'lID èr e l a
plus ncur U2 Q l e s profits e t l es sa}9~ra s .
('1)
f:i'J.t -:i tr.:::- 9 04 i üpvrt::J
iL 11 _c o 'JIll'3 F. 1::i. .!11C 0:1 de la r iohesse d.lIS t Oli..V!"1:ge : fl nC l.i.VJ-.1.l7.
ses r1ppoIt3 5V ~ :,
r.s IStS,
"1
"l+"'~ .........,-,gc~coro
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.. ~ . .. _.., v .... ..;,
~J Etud
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c. s Sltt l' _con
..J io I) O J!t!ql~
lB3e.
1'id':e e t l' a cti on de l a ooncurrl'lnce , l
AU
Dans une au tre p~rioQe , i]
de fnire l' ~ l oge do l a concur.·~.;co, ",r1 i fia du "tou-+; • Li ....out son i~:(; 1'). Ij.eu
il Vl. ... us 1; r e l es coneéqu .. n('e~ f"cheuscs .
l-è r e pha s e : o'est sa "Rioboss.:l COma: ,rciR l e ès l eo3" qu'il :RUt en
prom1ùr
li&u
1er page 62 : chc rche= pour mnrguer s es td(us s.:r le probl~me! on tro.:vù Vol ume
-1
... 1
31-
"
. "Ln .:oncurr e nc e antr e los cflpi t.cn~: c!ét(rmine 11 r~);ortl.07.. du pro fi t
" au 1':1X total ot I II concur-r~noo o.!1tr~ _es o\.\'rier s d':teI'lÙ11o 10 pl' _portion d.:
" s Al n1rc PU mêmr; pr!.x. Drms ~on dé."lo Jl'oount i l essR ic d' expl: ~ '- ~os ci'1J:r
f,:-OPOSi hona e t de montrer l es heurJUlC effe ts do oc l ibre 1CC.jS des <.opi; 1UX
e t des o,J-,riers". Plus il y Il el] oircu l ntl.or. do copi t1UX d"s t.n':s à f1iro t!'1-
�26
des 0'
~.~ ri e= ~.
ç' n
s a l.v.lt>..:.:. t r.
plutôt qUJ i )
>:'.1
1 •. 1iqu es luttm f
d'
VO:'~ l. quelque s passage s de ce n ouvell u tbxte ~ " Or. 8ur~ pu r'"ffiflr'l.Uer
ln " . ffil'e'lco pr incipA19 entre lOG opinion" que nou.s v nor..1 d, dt-'elop;!u!'
~ l ~-,1105 d'Ad3111 Gmith, o ' e st que ce dernj.or F.l const 'mr,)~L~ r"pO"~D~ l'.ntoI'vur.;ion ~e ~ gouvernements dRns t o ut co qui ava it r Apport à l' accI oL~~oI!lent d u
la ric!wdbO nlltlonale et que nous l' avons fréquommon~ i n '; '~;l(e a Wq~t 6t'l\:lt en prl.l,~ipe que lA plus 11.bJ;c concurre Hce obliger a' t Ch~~k p r,o uct ",.!'
" "Icr.Ol.·.. ru plus bas prix p.Jssible, .. La concurrence l A "lus nbs ', l,-" devRi t
"IU_::' deux effets /lU point d " vue s a l ai r e c t au pOl.nt de ',~le "r,Ji! t '" •• Le.
conC\rrrellÙd " dc s e ffets f~che ux e t c'est à l' Et a t qu'il .. !llpc ~t e <18 c.onfie r
10 ~ d1 de r~iormer ces eff o ts fiicheux . Coci nous amè'le s. I l d".::,iÈic,~ P'lr~Je
qui e~t l'l.n tervention de l 'E tat ,
1l."1ù
,U)
S~,,1
pTO
uqrt :'1 y ~ d 1 ouvrl• ers qu::..; dt,.;ID.'1ndcn"- èn 1.1'"1.'·('i1
.
".J:U".'~=e."l~ 3U c1l?it~J. q;ri ètl~t l " s me ttre "..] Ll'luv.'nen i , .ot P)f'~U'Cc:~ ou. "':e <:;: r'lb SSt;I!J.t d e ._a 1~s prl' tun",
· ·l.r".:.~ , plus l R rr,r- t d~~ c • • up. r t _., • . t
., ~ ... -'"
,.
l '
u'jlc." d ClJ\l1'! nt es r ûs ",r,.:1..n,
..... ù;. t 'av:'l~ l est g:-""ndc, p'.us .... nf:.n 10 SfI. Ill.r~ q , ....
.
i _ , ........ L. l
'P ... r..! .... qal _:'.. 3 ~iL1ï,,;r.-: :l..1l:t;.,."{ se rroui:'o à l' étro l. t .n eo~sslll. r u 1...:!1 'I..'!"'VA __ .....
~ !.l~
" P',;.s è
~'l' .'a
è' n !"e ster PT_V~$, ~I:. .n'jme t ':'!I..rS qt:o d ' ouvr~gc· .
E
y
~
·
unb'__"s n1,lû
:oc. tto Goub].u "'·on
de ,,"rt e t d , 1utra d es b orne S l.lLr.l
..
2°) );ntprventicn de l ' Et ". t, . Il fl 1Jt noi,er c;"-e, pOU.!: CO.,,;>Hll lre le~
id. ~ u d , Cismon.li sur l'int erv enhon de l' :l.tA t, i l, f r. u·, r.' PIU~.L· 1'~bord 1: r'lp-
a
C·..=!'l.:'"'u :le peu"!" d(p"!sse!'.
D
p1r" l e 3~lüre
1bsolument néo ssli::" pour "fi\'l'3 , qu~l cp.C'
1\.. ne·..:b!"e cl' ouv:-j ers proportionnollemen~ au c..ap~ trll,
.
J'~~trc Jar~, il f1ut tnj o~s qu'il y a it un profit ~J ', s. ~"~j .
~~ soi~-il, q~e l " q~e soit l e nombre e t l ~ valeur ~e a c npi t~~ ~:~t1nc~ :.
J!l.l_"l'. e'·' r lu t!"1vül; car .. l ors 10 copi tü j,n1t travllUl r ~ ~ e tr ; ngur,
!"Q
po:!' c ·.. !ltre :es :td t:e s gtnérli l c s è ' cJls emble ,our la d&U:.l. èItJ J.<'."i odd .... d S'! vic,
D'jà à l ' €poquo loint ~ ine Sismondi aval, in:is.( s~r l <conOID1.9 socia~
t
la
'.
2'_ Sis~ondi ~ éfo~ l~ur,- D~s s es nouvoaux prinojpes d:Economie
Pohtiq~~, t ~!:!3 l, page 408 P a r~s 1827, c' est à p::opos de 11 Ji-r. sitm 11'J.
~!~v·i: que d.s !:!8c nines que dans le chapit~~ VII livre I\ qJe Si~~ondl. ro
_~nt il l 'é m<. o ~e 1. c.onc.urreLce . Il observe que l'introcl.4c.i on d~z l'l8 chi n,,~
e': :'" di'.risicn 'u tr"a.: pen ·z tten t l ' 'lccroissement d e~ pcu7.'i 3 ;:; Cduct,::s
1- 0" tra .... ail : : la lu_t e s' ~tll lit entre les produr.·, _urs poU!' S'9'Ù"L!' rtc iprocru~!:!elIt leurs pr a haue s; elle tend à leur faire pro è'.l.i r 03 d~'."'IL t"","e Îi
f!~ b\s 'Or:.x à la de:!lwde du conie cOClllorç'lIl t. !J.ors l~ conc=~lt,CO ,'.ui ...n
:: "u t 1U ,:,lquc " indi Vl.dus ce.us ~ une perte certaine à tous l e s au.r es" , 3! Slloni1 (,,;r~l "i'1l...3 plus; .... tu"~ .:as Où l'!i pro uction en '\ient à dÉ:pess8r la c ...'nl:lom:.l~ ion c
Il ?l'rj ye à déuontrcr :"s OllUX de la cor.curr ~nc e e1; l es c~~ dAns losqu~l~ c ~ s ~aux 70nt ~c prcduire, i l y aura sinsi sauffr1n, ~ p~r cOLcurrenc.o
si :
1"- Ll cousoUJ:.:. tion e st pl us rapide que la for ma tion du r ev e!'uj
2°_ '31 '.' : ,:C'no...ie de c apitaux n' e st pas absorbée par l'industrie.
3°_ Si l'lIccc"O Ü'O - ~nt de Popu19tion supé ri e~ à l a dew'IIlde de tr~
Il y ~<l!'''' li e u Alors à k t rv_,. t1 on du gouv<::rnemen t pour r égul llris r 1 "-
~Or.ZIU _·
,-~.
~q
Com.."e pcint de vue personnol Sismo!2à i s ov.s ce, 'I..'lgl' IIlmet donc qu.e le
rô:~
èü l". t nt doit êtru de f a ire régl1"r l a j'Istioe, de r L;> 'llI' re le tl.en ê t r e
du J': i<:>!J~"!'e 108 faJ.bles . " L' St a t es t l e protoe teur è. u rei ble ccn tr e 1 ', fort,
lù 1éf... m
'1~_~
S~s=ona1
pas l'existence de ces interventions mllis il e~
.
'.. ne
t ' connatt
,
. .. ' S
= :le53.celui
t, ! p
qui ne peut pas
S tl
d.fen!r e par lm m(jL<:' ••lot;,.... " ~UJ:
Pr:n-
LIJL S ::.ea ncu\" :, oU!, ;>rinc ipss, Sis mond.i nous tr. cz '~'l ?r10,,,,,,,e de me sure s
L'1 t e_ ·.).. tlOl'llllsta s qu'il ecvisage CO.LIn8 n éoe~ s ~ ir~ pOill la dE:fel!,se et l a pro -
"t;ctlon de s f:l:."t'-les-
.!es ures en faveur des ouvri er s
4.0CO!'Ul11!:sance è.u dT')~"~d8 cOfili 1.io!l, ~ ~jlJcti(, 1 da lq àuréc d.u "trsvû:'l
' :~il~ion de s gllran ti e s de l' ouvri e r :cl.tre l es diff ~" i'n·.3 ris " nes qui
c t crs
3.''1 ~" <lui con~ arne l e droit de cORli ti on en Fr~hC, d,p~i ~ ) 310 oe s ont
L,._urs Ips fameux arti cl e s 414 e t 415,4)6 du coàe ""nnl qu i eo!:t en ""it-UClll'.
~os AI tie l s d(.I'"nnq i l3nt l e droit de cORlition 0n fqi:11t JI"" l ~ (~l ~it:' ~n un
.i.J.t, 0" ·'Ilr.1SEQit 111 coüition patrona l e plus sJ?\è::cament '1': l~ c,)üiucn
O>l\-"iè.'d Il n'ex~stait aUO\ll'le l oi non plus 3ur l e durée 1'" .rw?:'.~.
!iCC .
C8_O'e _ou • a n bC~SS 1,b. ur ce probl èI!lu d] l'action du ,""Uycrnl)ment
en -~~i'rG ie r.onCU11 ~c.e au livr~ VII ch a ~itre VIII Jans 10 vo!;u~u Il pAg~
:36 4 e l e. ,oêo'3. éttrle,. n,Y El to;t Un (\(yel oppeœnt . "Col!l!J.m t l e gmv~!:'n(;m&nt
io t pr.hg"T J. ' :;;o:;:ll.1 a tl on con.l'u l os effets de l n conc.;urr"llCo "
'0
üe~ prOQu~to~s
V"'ici ce qu'il pensel Si le but de 1;, soci~t( est le seul 1cc.!'oissemont do~ riche ss e s, il faut l ~ cOllcurr encn e t une abs ~~!, t:c:\ "'_;.!pl"to: de l ' :Ct .t , IJl1l H .n :et c' e st s v . o.,in.:.on dans l a deuxi ème pArti '! Q' S', Vi ' ) le but
d8 l a sO~l.(té e st l e bonheur des différentes c! a ss es s oc1"105. l'Et.~ inter"hnt pc'ur t ln~he r l e s vonflits de s int (rêts portiCulj crs ct' surtout pour fai 1'0 pr(dOk ner l'idérêt g tn6r l\1 sur l'int€rêt p~rticulier
De o&e la ,O"lcu=r " nc e f'::.xe l e pro fi t moyen du co mmerco , e!" 'Ln m~
c o:.p" ~ "è.af" :!j " ::-5 a--".nt~ge s da "h1iquG genre do trfl-,>'l il . .. D ' l!lpr~s (.. . . .3 cf"üsi~ -- .ti"'!lS 1 35 d~t(!!'jteu:::J de richos:; os mobjli ~ ro s fOI'tlent une t:,vn.!u'lti~n co/""r..nl.l à l 'iqc'..;ll J i:s :· ~pyo:~ter...t ~utes les autres . . • La c Oncurr.:m<..I.,; UlIll.n v .. C!'l ,..
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ui consU tue
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i e~t qbien un precurs
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Cil.< ~t
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-s~ l'intervonti on J o
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o
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' s t un pr<fours Vlll'
- 1 • t
l' ~1,;.'W= !'oste un l.sol&, c û
- ~_1,
' , . Un' e st p"S sUl.vi .
• h ' ';.'J t c...'C I!-..'ll.~
l ' ~ut ~ur
e
à double
fA C ~
Au mombnt Où Dupont V,hit e f ormul e s e s l.d ' ps e- J05 7 et on 186'J , c'ét,ll" nt : es idEies l::'b(r lle s qui ( t 'liont dOtLPJl.hf) S aVu'J Llde r UMnte :l ;ocentu'l"
ti on
Sad
th ut
. d' oxngtir a tion qUo no~s n'Ions rn rc,.uû 'l pr .. s l 3s PtJ,YSi oc r a t e s "t I.dam
qui
1
l '
a: .. . . _
. ' olutl.on ",nt).
'
qm. oz: ~.. f g~la r. ent Rccoc pll. une lV
0
,
DJ.l';:>n t V/hitu
c;;.~o
ant l '
lJupont Wb! te. - Voici lq
bibliogr~phie
Ln thus e de Du.popt ',Vlji.t ~ l , ClB t l ère st 2" S ·è.1'''' ta: L'~n.hviJu
n' ost p'lS un a gent de progr" s ''c,.I.<mJ Ll ne s' egit pq~ J9 1 ..;.. l U J~s S~u'.a.
1l:ll is d'un c ert:un oEl e u e t de s L t ér ê ts p!.'opl e~ è. ce miL oU • ~ pU .::-r-, i t 'traouiro' c otte id éo pnr: l ' lndivi ù .. e st RV'lnè t{)~lt u.~ Égoïst . . 7', ~ oc.~..!pE'I1 l es
int(r("ts qui lui s on t pr opr ns ma i s n_ s e SOu~ ie pliS <le s ifl t~r-t, ,fl t éri c ls de
l n s OCi é,t( qui n e S'lUTÜ ent ~ +'re trAit és que l'A r un org<tni~c1" Cûl1sti tué à ce tt e L!1." Q.uanJ i l s'ag it du progrès de lR civilisa tion, l' égt. is L'o J 'ô! l'in::lividu osi .1 ' une i ,~puiss'Ulc e "l'lni ïe ste ".
pour cet aut eur.
,
du s ci"li50e
!>upU!l t White - Etudo sur lus orig:mos
de ero~t Poris 19°1,
-= . nec ,
d' ~ t ~ t Cl .. ......
~qc~lté
.
t ultipl e s L1 thè s o do doctoro t :
LeI' trwaux de 1 :.VH~ey q..u ~onetpublici~tu fr onç ois . s a vi o et
~ '1 !'1 ~ D:(.ok ; Dupont 'ihi ,e, ~cono~: '~Il Jounes;o do Ihp, ,nt ~ü t ~ et 5 0 1 t:. 3 n 0,,\,C1:e ot s e s d,x, trines. 100e 36'
T . II DuT.ont ''lu.t~ pu~l1cist e et
.
P !)-"loS Al ean
19.- 01 _t \'1'\..;
•
.. V' QSf\i d r c ...' n~~
'V u.:.r -t c .. nor:u ques
",~"I.O• t' -,,
'T III • Ii doc trino d ~ Dupcn TU_ t e ,~_
.o:~!. ... s op C . - 0.....
! -:
. ~ ;)uvt; lles en p.'lrtie d t co6.jç; "'\. t our ..
'.)TI: ~(hqu:l 19 3 - ?Uo~1.~'1 tldon- . n 1 Jhis toire des d<, ctrinGS écono ..iqc',es ,
• " . ~ llarrèrè, Ephe:>"r1 es ua _
~"~:~~~ c~nologiques. Pa:is 1944.
4,.O",W.
D-J.pon-:. 'lu. ~ e es't un isolé co rr e Sis::Ovndi; on po·.ur11 t môwe Ajoute]"
t1:1 Jl ~
_ ~ ~ur ~sur enCO- 9 plus l.nt fre 5s~~t ~~ p!.~.l3 ,! iI *ct d e ] 1 iJJtr '/ en ~i o...:.i ..: ___
•
-v - nt"-porain
. e -_ c ~ tt"_ bibl_iogr 'lphi e J' mdique!'u
"
l os o .. v~ ' u ' 9 D'" l,nt
our t c:r1.n
v
T, I,"· , ,'i_' u et l'3t ot, l vohne PAris 1859,
.
- L~~.,.
centralisation,
suite de l'indi·r.ldu c t do l'Ebt - 1 volu.,e P,1rl. ~
u 'i:
'lU<3
Au point l e vue du progrè c sO ~6 l, ~ 1 ~o()i& ~ù ne : c ur" ~~ S '1 ~ li orer
de deux faç ons; p1r i e f ut Qe l inJivirlU , pA!' l ' Actl.on '0 3 10;' 8 natur'Jll <. s.
Es·-c e que c " s de'. .JC Arl €l:!. O!,q ~ :onz 30n t r (eJ amen t r(a lis co s?
r:J
i en t
, tl.'fique c s é.volutio~s no
d u po L-lt db vue SC1en
3 crOlS que
d benne foi qui R r e:lonc é' à une thèse
'.
.
e
' t
~t!'o ~!~tiquees
du no~en t qu'un 1uteur
se et L~exqote,
s' on s~pqre
e l e d i t très
Ebé3la 'lullc:<'Oit nunten'lllt fqus
f
ré'~'l":- to
3œ, pOiet de vue J e d( p u ~ os t l e SU1 "mt
Situ!
1 ~\.·;:!: ,6
C'est do.'1c e~ 1'ér, otion sur c e s i ûée s o lor~
s e liv!'er à une cri tique do ce t lndl. v~du8 11 s mc
'18
c:~tiqu~ cette tr~nsf?r ~tion ~ette &volution as s ~ rore dnn~
a s~ ,! ' - rd 7
'ibéral et ensuite SOCl.dl.st~·Siscondi, i l y It d'Rutrt' s ~u:,, \Us
";e n e st pas propra e t sJlécl.~~e a
1 gue par eXr>O ple Stuut ,Ul ,
Ou
29
o ~ ql' olquo ch os o d o plus à 'lj ou :" r a ce t 'J tnl 1 inJ.vl Jus ,
~s ~
Or.
ç""
re~t
•
_
g::ourer l' ::2uvre do Dupon t au t our des tro is points s·.l.",,,ts ,
L ' indi vidu e st "r.,is ( r , bl e Avec son in fil.'..,:' t ( e t G1 "mli g.ü t~ é tcrll~l
1cl1t to\l.t~ s 1 s vùL s de 11 civilis nti0n sont h(:::,s sÉe s
Suorlli ' 1 _ 1ppu,ycr
sur lc rÔl e qu' il r~ CO lmqi t à l' Sb t e t r.lOnt!' c: ~u '1.1 y (l l r s Ll~I"CJ r~'" fiS
pour quo 113tllt int e rvi Ql.n" ,hvltn b t;" . DM s l' i'lJi·~.!uq ' jS~o, on 1 dH 2,e r tll o
du l' .:t1t est l égi t:..me pc,ur 11 d(fcr.sa ext~ri".lH' et i ~t{!'i"lJ.rE'. t "F'quoi?
C'ust que l e s il1djv.dus s ont :i.ncilpl' b;,ez do r , rJl 1ir il "k.< s eu l~ cet" ~ mcti on.
L 'Et , t intcrvien )JI.rtOl. : où i l y O\U' 1 Jes il1t~!'è ~~ coll." t ifs " ",e e ~n::lividus
ll~ f ont quo le s ~hses qu~ Jos j r. t ~r_c s"tl ~e pl.:~ ,~3 s~ ~2,le., jNU1C_ ~ ,ôtre r:.~~
il~e5
i;. b~ cn p>lr l e urs s cu lb o~fo-r-'.;s et s i l~ "ro
t ~'.U "'1 "pl'a r t i a.~t t " ut er.- .
tier."
Ibid
pegu 2:,0 . I nJ j ·r.lôue t 2h.
. ..... P.";..1'lg6 dl U!'• .; ".'1et .....l ,·l.n ...l 1' Tla
' . u s • 1l':-1.t:.
b " _n J = a J I3 S
PO !l.r l e PR V f.i.(;"G ou l bC
chos " s 'lm ~ui SO!1 t 1 0 p l ';,s Il'/ 1ntllg,,uso;S, C'.!'~,;. 1:6 pO Uv3!l' 1-s fal=~ il l ui
'!lul, i l ne pûut ::o ntrainl : E; 1 08 autrus à en "'lü') IU-:'Ill~ <)'10 l oL.' ,
Si (>, 1", ost vr lli dos j ntér~t~ l' t~r'als :O),::'''iJ,,r, c'o e 7 'r')~ " leu;
v:-ai
do
s
l r ilJtnin" "i térâtn sp:!'i :' P:s , d,3é _l, ~ér::b c01)".'l1'5 '" C~rA~ 'e e iJ.': r ' ct C ~
L~
L' :: "'1j~vi u e 5t J..L1pul Ssflnt pou.:- les grqnjs jnttréis n 'l - i"'llaù..x . . ' i n t ':) i.t: ,":
mlùtirl e s oomme le j(vcl v !;lpo1!l€r,t de
.cll r:'1l!' . '1_ 'PJ 'C;l' , _,) , e tc ..
~'~-:u.'· r~ c,
Dupont Vlhi,.te llu~S oon t r\.J qu.'on ca~ J11._~res l:int.t. · .,: .!\.ol c e S'lU "'l l. t int el-v cnir seuL Il
q,,' 1. 1 '1 S t un& t erce P'U!.' :. , Cl ... :'i_1tJ.)I! ,<,j.; .. C1US E:
l'
c e tt e
( ST l HS'JÎis 1llte
:.
r"l'.::'n':l or.3 ,
"Q.I.<lJnJ nous j nvoquol". s l ' ::h t nOll1Dtl 'lIrEn t ,l U pr'-grè~, c~ ,.u~ nous Oô timons o. lui , c' e s t 2, l ins :.-·~,on~ capl?le eL t re ~ùu.; l ':\c'clilr' rot J'JX1:;'te r l'
ind~ '1id11". (In trodu c ti 011 p 48 ) •
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1 h · ~it' S~ (~101a"
r~iuir l~ civilisotion pnr 1 ur sue
~ - l~;":kr qu CeS 1~1s pourrnont Ph in. Dupunt " hi t r p~n 110 .1 . Les
,JI r:' , i _tp,,,wo~~, lu c ~ nc o ~!s . ~.,
>n'ds: il fnut l' octi n Jo
: , , ' , 1. turtl"E'S saul e s ne peuvont :-lAlJ.sûr 10 pre ..
~.n
\,.!.
-• ons 10 ncnla sùoi-ll i l
~ " t l ' ct•(n
t
loi s
"' L; c'ncours :le l',<! ti VJ. t~ indi vidu_l~e suf ; ~~ lois Physiques ml.lis
murrles, com'-1 Je ,r~d,:,'nt( c911etivo de l'Eht , st n"ceSSFI i 1 f t ' . • ):J
que III COOpt- ... ~
b" ta"'" 1 0 à t.e~ le- Li pe1.;.t 'Ienir c!e .!.. l.ild1 V1du, 1.
nu
z:l-l ... c.....
..,
1
d" "d "
'T v 0.1...
•.' en "'_ de o:!.1:S hAut que l ln 1 V1 U •
"l~
1.
n~tur~ il fAut }e tr1v.il Jes ho~"es,
~··e -"u"Ij""'JU!>
et Je l' Stat. :
C nJ" "~~
_..
r . 1,':st.t Il re..'1t d~ ogrès .- Dans 1 es quvr8g "s
l~î~ ~(tuj e~8Lqlyt1quo dë l'idÉe de progrès.
"l'hi t
te pr ùbI"'"s, di t -1"l
C1 diff~rants
Fr~ grès
jl
~ st
.
egrès s ùc1al
: c'.::t
.
-
_..
c oxo qU'il fnut décompo s er
quel"uc
chs o de com'"l
politiqua, c , st "o ~~ lU1" grâce Auquel l e s DAtions f.nrvio~e nt
goU""J_::n ... r e)!es-m~l!:es".
l.!s oj!:lns
oi t~s plu:; hout Dupont
Flspeotsl
3 ...
1
3
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':;OCl.
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::vrt pO'J.r r_st'lur r l e d
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." l ~'" 'é,·'·t do pr oeris :n1is P"S toujours . Cepenùpnt l'lnitiotive du proJ1 Ap~'J~tipnt à liEtRt.
1 p 1:Ns_9.l..cl:!.1.,
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t 1 " 't>~li t '; des
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Pr~res é=:~~-1ÇU3, v'est un effort sur 10 bien utre pFlr l'.c ro isse~
!.~~
o \~ r
:0"
:'c c LCO::.rS de l ' icdivid.\.: c t de l'Etat est absulum~l)t IllcJ5sQire , !,y'l1lt
noti O:1 de c onccurs il t::-,"7aillo aux r { "~~.l"r,s c "tre l ", s idfe s
om
n f v:= :'3 iq lib =t~ , Il insi!t r sur le r Ôl e de l'Et"t dans ce
:-_"'I ......'\..s •
-·~is
c.tt
'llltes
.
D"'ll~ un ouvrAge '"Essni sur les relfltions du tr1v1i l 'lve" :e capi t nl,
P '::-.!; ;"846 D"'fJO nt 'Illu. to f)xpose s us id é'3S,
Plg0 284 : " Lo "sy~T,(,me "C:e liberté ( c0nomi quEl perme"t à tout v ~n1l1lt de
~'~levt::- m'lnuf",~ turor , "a t e) iez, bouhque, ,<uol que soi t l e nombr e d 36 i'ldust:-it>: oo:is'.B.1,toe, je :-Ocrute:!' pArtout. dies t rêvAil l e1l:!'s , quelliue inco::-tit-Idc
ql.":!.~ Y e~ r, da pouvoi::- les "gardbT, de trou11er enfin l es re:" 1 hons acquisos
~e .'llie1" les 'ili ùiit~les e, :1e ruinur les eomp~t1 t eur$ pfi.!' la surRbol"'dance das
J'rvdL:i f.s o t ~ 1 mo fi Iondu bon uiarch6. A ces trai t.s vous avez r GCOl'.:I'J l a con e :-."l!'CO,
(
• pO. ?S4). !oo mal 3St dil!lS une mFll!vaise r';p1rti tiou dos capi taux, le r"a.ède serfi don" une meilleure réparti tiOI:" . "n ne faut piiS s ' en
prenère à la richess~ elle-m~me mais à l A riche sse in~g,..lemen~ dis,rlbuée qui
ne p9Ut _umulor la pllissan::è' de produire avec l'assuranc e de vendre "'
Dupont \ hi to consta"t_ l ' in~<cali tG entre patrons et OUVrler~ dAr:.~ l e
contrat de trAvaIl; l'OJ.;.vri er seul e st press~ de conc lure pJlr l a besoin; l':>tat
doi t 111,):-8 int e.!'vani.!', e11 favel,iI des ouvriars.
Dup~nt W~the se montre quelque peu timlde d"Ai ll eurs sur ces princ iffiF.tière d ' inst:::-ucti.on des classes pauvres, en mAtI re de tr~vaux publi cs ,
)n ~~ti~r, d'institution de sccourj'ci de "prÉvoy"r.ce,
l'~ S
dU
, jo_ Fr~t'" ~c_oIloll1i. ~.-"t'2t"t"doit cQii'lbcrer c t dtit Aus;;i i'ltor""'a:,:!.r ell m" ti " rc de l-010n1sa tion par exèmplè, il acq".l'?!TA ci" r.ouvell " 5 ter."es
pcur .ro a:1iswr la pro':uc ho'!, Il faut arriver à juger l bS ":ultagonism€ls sociaux
Lr.Tr~ 1 .. capit"l , le, terlcet'li trAvail, Il.ffPnts de la production.
ant Je 1· :"1chesse.
?r e;r' s ",cro:: i l es: un 1 (v~10ppecent de la c ,nscic'\CI: l:u!!1aint: .
Froir:s int~ll c~~ei , q~ est "vent tout augnontati on ù~ l~ puissance
i ... 1" :"iso!.. ,
1nn~ 10 yrogrè~ SOC11~ l'nuteur ~ nsist
lm L:!"cns ot les ouvrier:; .
4°- .t!0S!.~s":'EÇl!aJ. e t ~'1.t<:.lle<;;_tual q",Ü c0nsh tu""t l e s 1e:-ni€.r3 as-
p~-:tS -~ ~
r Lef pa.' Dupe nt .:lt.l. ';e . Il s'agi. t da dév<;:'..oPjlcr 11 conscience ",u"'" in', ce d~vb':'oppe:nent nécessite l'interv"ntton d= l 2tA~ . NÉces~it~ do fnro
un Code ~6Qal , d ~rganiser l:enso~gnement En r ésum~ Dupo~~ \fhite .'1 arrive à
t~~ c ct"nsion consi~lrablc du rôl e de l' ~tAt par rApport ~ ce qu'il ~~It d3r_~
la &OCt!l'lO inJiVIdu"l:!.ste,
e l!
Du pOInt de vue crlt:!.quo , je ferli la seule observation suiv:ulto , il
l es textes dans leu:- parsp Ct:'V8 hiGtoriq'~c pOU1' lcs
!'~ut tO\.:~ ')"'TS replacer
:r.:a·~. Rp'~rtC'j .3 r ~
. - :-;"OB~:S j.:':Ùl.tl.4,.. ,~i.Jr::)J nita reconn.qS:t que l es 1!~"..jC~.L'3 _J gou..
-.::::_"n~ _lJes-.... ~ûs, .:~ _-"'La - ~e f:l~t:c:n~re l'Et!lt et le1., :'ini.tj .. tlve de
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~ _ o _~3 ~S~ pur~ t
2°_ I:::-?F;«
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~5>c-:iId. l ' : ' " l" €a:Ll"ra l e progr~B socin: en r staur'mt
Sln _ v Ie po~ :· 8 7~nl.r.
~ ~ = ~'~~é= à laur c r~b~ne sa constj~ient s~r.o ~U9 l' r '.t ~~ soit
:ui~s""c'3 1J:.i .. ç\!~ e:-t me force doon-.nte. L'.boli'jll 0.0 l S:~"l-
r go ('3"':; 1..::-; OC::'V!'e ë.<:. l'E,ta t ; /.,"J:!: l~s questions d'(d c1tio!'l ) drJ ~.'~~ .. CO.1.-ra l ignc_ ~(.e et l~' eos1.l::- ~ qti ~ :>nt sot:,..,iscs à l" flction de l ' E .. " i l r~mp.!" ~ q1;._ =- cat;e *H.. r1.Cn st pV3!l .. b:ie, elle es t l oi n dG sa r çA, )s t.' tr ujcurs,
J..
;'11
lR rcgio
~
n:;
de vie, ï' :!'Aut
plu~
d'organos) à
p~us
da î,y!'.:e p..:.'za da re--
e"~ l ' org'ille cJ' une sooHtf, c'est l'EtFlt" ( p, 65 ),
d émonstration 1SS,Z touffue 11 rapr nd
èiff':-","ts
"ls.?e c1~
! l GSs::lia de d~montre:, q'l'!lU fur e t à ma sure du :: ' VI; 10lJpI.;: Jeu c J.3 lA.
V V"i)1~,lt~O!1 le ::-61e èt3 l ':!:-,;n dans l
d &v~loppement do ~haque ASP,"C l .h. pr<.lL":rè~ , été ' L'l ; ' '"Jlc:Jpemcnt ,noissant. Pour l e progr~s s ooiql, 1 iE tnt , dit-il ,
du
}JrogT~~
_t~
t..-'loi)
125
t
r r"':.>~i ?l. em:":~!:o- la dCl"lination da l'homme sur l'homme,
Pc·...t:'''' ·~:tl-,'..d r i il l'au- ü.:i. d!'fvr t de liEt'lt, J...'1e aFparl.t:!.o!1
C I~U1ù
pol ice ùt d'(!.-
�- Doc',rlnll': 30ctlvmlques -
J.' .• .J q~
S 3 s unt on fqi t con9idÉr~bloment d(v lopp.es, Il montr.:J quo 11
~'lbliquo .!st venue r 03mplRoor la puiss'lnco privÉe,
.u<-
Fou: 10 progr~s politique il r el~v e égqlement un acoroiS3~mont nsez t - ..uÉ d.es ro~gc s sociaux .. t p~r là mOme du TÔlo de l'état •• , .. Un pouî· s' ~'8 r ,i€~ t 4ùi est électeur, juge, milioien, mais ce tte souvor 1inoté no
'odai't et ne fonctionno qu'au moyen d'une foule de r ~gl ements et de cOlnLO.ls", La p::-ogrdS ~oonQmique exige une polioe hborieuse 0' est l' inslJectT/HAil moderne,
Progr~s mo:-111 e t intellectuel. Il n'a
~_~ p_man~ 'ie la :-~glement8tion des 10isI Lois
_ ~ __ w,
~uvai s
pu se réalis er que par 10 dtsur l'ivrosse, les bonnes
traitement dos animaux, l'enseignement eto.,.
Les droits individuels humains sont une olause d'intervention de
:":tlt," Il n'est P"s un de oes droits qui ne soit mlltiùre à !\lus do gouvcrne~~~t c~ qui n'ont pour effe t de multiplier le. oeuvres, de oompliquor los r eubC- il.: gou7erne:lent". C'est un rele oroissant de l'Etat aveo le dévoloppoc·:t de: la ci vilisation.
t'
'5,
.~r
Ces interventions de l'Etat s'opèrent tantOt p'lr l'Administration,
1.. 101.
"Le progr~s est plut6t la loi meilleure que la loi absente."
" Tout e ~ oi devrqi t 8tN un allègement à la situe tion dos chasos
• " .,hw nOllbreuses et l es moins heureuses."
R61e d' Ad-:1nistrqtion est
préOi~ins un ouvrago de Dupont ,;llite l a
cer.t~,li3"ti on" . Le "tu~ est un ~ c c roisso ... ent de fonotions do l' Ztll t ua is oe
l~; :~,:1e~ d'inconoiliAble aVllo la lib erté des individus, l'individu passe
s..cc" '- '. t è.,: JOug dome stique sous le régioe de la loi et de l' 3 t tl t, i l
5: .1'1.~ t>,()U7~:n", ~l n~est pas ~lus dOLJ.né, l'Etlit pour lui ne rJ!Ilpltloa pa~
~~t os lOCLD&t10ns pArt1culières.
DeJ.x
quec~ion6
90nt i'J:' à examiner
- 33 -
!
1° ) Expooer quelles sont les idées partioulières de DUPON'l YHITE
our le r ôl e de l'f,tat ~n Fru l ce.
2° ) Essayer dll marquer s i cette affirmati on de DUPONT UHITE, que
le rOle de l 'E~at v~ 3ans coa se en oro i ssant, oonstitue, oui ou non, une
loi naturelle économilue ..
Lcs dévaloPPCllento de DUPONT WH:TE sur le rOl .. de l'Etat en Franoe sont à la s uite d~ 3 d~ve lop pements analysés et ci-dessus résumés sur
le rOl o de l'Et at er. gén érdl .
J." chnp ! ,;r" 111 D.. rôle. du J'Etat en France, DUPONT W.ilITE émet
cet to idée qUEl l ~ formw.~ '<U' ~l "rie:.t de formuler pour l'état et le développement da la ~ivi li~ a ~i or., 8 1 applique parfois d'une manière spéoiale
en raison de c<;r·;nir._,l don..'ld(J s toutes spé:.ial os do raoe id' en téoé:dents,
de olimats et pu ni O J S appl~. ca'.;:'.ons partioul::.ères i l s'attaohe au oas
de l a Fran09. I l é cr:..~ (1' ::'r,dJ.vi<iu ut l'état : page 98 ,)" Le caraotère fran9ais n' ee+ pas t l qu..: par le eet'..!. appât du gain , par 10 seul attrait du
bien fltro li"r:-é " lu::'-. ~C;n c tlt privé des encouragements de l'Etat, i l puisso pr oduire une g::'ande Dv:;: ' .. de r:!.cbosso e~ de progrès mat ériel ". Et à
l'as po ot p articu l ~c~ ~ç C0 ~ ~ la de l'Eta t on Franoe , DUPONT WHITE opposa
oommo antithès3 l ' E,; c'c or. A"lolotarrJ,
..
: 'aotion de l'œt at dans oe pays; i l
montre que co rê::'e e c, :leS(lZ mar~· , é en Ang l eter r e o
Reve~ent eI!Sl:~t , à l a Fran ce DUP O'TT ,:lITTE rappell e les premiers efforts vers :'1 l i bert é p o :'H~.qu e a·,rer.t :. 789 et : 0 rÔle du T;iers ~tat dans
sa poursuite dé :;'a :Ci'::" 1'~ é p~lit iqu,, ; i l di~ un Il ot de 1 'oeuVTe de Colbert
sur le déye ).::'PP 0mer.t de l ' ::..ndustric et :;. 'exoellem; r ésult at de oette oeuv.r0l Il oompuYS ~a ~' en~ 3 à c er ~aD .s payd vois ins, notamment l'Angleterre
les Eta~s-Unis . Il Par s a s .,~ua tion spéoiale , 1.1 appartient dono à la soienoe du légis:i.at eu:' c t à l ' hpbil, té deS h onu:e e d'Etat de oréer les moyens
du biün ~t
J
pcpu' a :',,::,p.
li ,
/
ap . . oit. P, 118 . )
La aévo 1 0pp€~ent se t e ~ in ~ psr t rois objec ti ons que DUPONT WHITE
veu'.; eX9In n9r , Je r ep:·(l:"' <l.r "::' da=ls 0 '::8 objeotions oe qui touche plus naturell ement nos dé v~'oppemen~ s • Les tro i s pr::..nc i pal es objeotions que relève DUPONT WW: ~ s orrt l as ;;l",i s s u l .,,,n tas :
'0
)
l e p!'og-.. os
9:
opèr l3 de l U'.-m<lms dans les mass es;
2° ) 1" pro g::'~,' "s t :. ' osuvr " des olasses é l evées ;
30 ) l e progrk
pcorottre L
pC\:.v cil' d
VO ~. c:' CG
coneirJ t era~ t
seulement à s uppr imer les abuo sans
.!. E·; a -l; .·
qu ' il 2\3Hfh., t
l c ~ !!o T;?~·c.R:r:èu e' opè";: .do lu:l,.-jlliÀne dans les masses , I~ expose
l' obj :. ot i C'r 0. '~ ;. oClnst.::..·c,,, à d '"c. 'l.::o l a p:-ogrès serait avant tout un progrès moral, qr. ' :o.::' aUl'& i J le. pa::- tion::'a:-i té d ' €!tro anonymi:l , germent dans
lee esprit v e~ do l,)' ge.g-fl2.!' ; a,' p'~e ch E; an prech e. " • ••
�4, 35
,
othèse, o'est du Ilys t è re". Il
I l ajoute, "oe n'est plus d~ ~ ~trop inertes et infé :londes et
montre oomment les mc.Sses sont en genera l
élémentaires do la loimorale,
ne peuvent oonoevoir les préoeptes le~ ~ ~la fois des individu6 et dos
toutes les formes de progrès provionn~n
individus aidés par l'Etat.
l saes élevées. Il ontro bien
2. - Le pr~ est l'oeuvre desto a oommont 00 sorait soulement
t
dens les pensées des advers~ires qui mon ~~ONT WHITE r épond que 10 proune élite qui aurait réalise le progrès
rt une propagande privée mais
ti
grès psut bien etre au début une o~~o~p ~,Èfot pour pouvoir avoir raison
qua bien vite oe progrès deviont a s ra
ou hostilas La foroa est
des intér~ts privée et des ~assionD arriéré~~ f aut une intervontion da la
néoessaire pour la réalisat~on d~ pr~grès. otère da génér a lis or l e s r éforloi qui a une foroe morale et qu a e Oara
l s C& S
mes, de les rendre applioables à tous et dans tous e
•
r grè s 'le devrait oonsister QUO da..'ls l s s oul e s u pg.2.!!§i.9!!,
des ebus3:t-o~~t~ ~uppro~sion des abus pouruait se oonoov oir e on~ a ooro1tra
le pouvoir de l'Et at.
loi enoore DUPONT WHITE développe exaot ement le point de vua des
adversaires mais i l rép ond de la manière suivante 1
Une fois les abus supprimés, il faut , b~tir ~t ~ tablir quelque ohoSa do nouveaul i l faut fonder un nouveau ré~3 1 a~S~ par exempl e en
manière 41tnatruoti on pour arriver à la culture du peupl e il f aut~des organ1aations qui puissent distribuer oette culture et dans la oré a.ion de
oes organismee nouveaux,il pareit certain que le rÔle do l ' Etat es t indispellllablo.
~ résumé pour DUPONT llHrrE auoune de cee ob jo ot':'on~ n' es t ~ retenir 1 il fallait oependant les présenter pour donn er une i dee compl e t e de
la pensée de DUPONT WETT avec ses nuan~es et touto sa oomplexi t é .
2ème problème la formule de l'extension d~ r~le de l' état au fur
et ~ mesure que se dé~eloppe la oivilisation, peut-elle être ~onsidér~ oomme une loi naturelle et éoonomique. Pour t~aiter oe prob l ème j e me refere
il mon ouvrage sur la loi neturelle en éàonomie pol!.tique, int i tulé 1 tome
Il. Le loi naturelle économique : les lois généreles, PARIS 19)8. Damat
Montohrétien.
Dans l'Individu et l ' Etat, voioi oe qui peut
aspect d'une formule de loi g4nérale 3è éd page 64 )
~tr e
ti on de l' Ftq t d'tru :.., 5 i .. nps 10dern s e~t, sur :vu~ v .e chArge <lu f isc,
par ce que cette ~. ·,ion est sur ~ou '; ::'a tu~elle ùt. faib'." , elevé et protég é, non seul .. m.m~ pAr dG~ droJ ts pol1 ~i.ql;.es cudes pélliLi tés, mais par
l e surcrott do o.e"-"tr~ eL.1 :1,;mi1.re que l'Etat met à EA port ée ; I l
•
y aurAi t ,~.onc Ul' Iloc roi ss.mc r t n fc .. "snire de dépenses,
Plus loin i l reY:.ent
SU::
• et.t~
id é<- '
"En gtnérlll or p<:lUt d _re qU9 plus ln so',i été se civ1.lise, plus le
gouver nerr.ent est dis penciiem::. D ' ~bo.'d . e B uv~:,ne", e}1t pre!'!d à son oomp te
cert nins besoins de li indi Y~ê u, l .J:r~o l'0lOT ce13 ::e<: M.ryice~ publ i c 3 e t
trllns fo rme a~ r. si les à ~pe,.ses pri vqe" en dér,enses d' Eta 't
En cutr e 2.e-s an •. _.ans se= \-i05: •. r.ih: ..Lt.:.~ ne p3u·,er. t pas tenir dans
l eur cnd r e d'IIut,efo:, ' " ' 'épanovJ"~"ment des s e rY~ces pub l iLs n ' es t pas
pour r ien, i ~ chillsa':io!l Il ;;0' ::;r1.::o:, toc.t cela obouti~ à une pl u s gT OSs e demande d · impé~s. Ov.t1S l':.mpù , c.st o:jieux , iJ. i mporte è,e le vari er, de
l e déguiser, même à u..l'1e soclété qui s ; enr~ ~ :'li. t; , !J E ....·~ t Si 1magine à demander de le argent n on à t.i tre è,e scuver":',, m-'lis cOIllJlle \Tendeur de serv:.ce s . . • Tout OOlW/)' L!'. II_ns- ;:. n:e, tIc. c.a!lS :es m;üns de l cE~a t de nOllyeaUX
moyen s d 1 ~v.j
iO_l
(J'
j,' :'n.fl~.1e'lC'ell
Sj. no1J.S f J. :'!')ns :. ~
L
0
lIe n
c!~
ces tex ;e s nous avons deux formules :
1 °,· . à p~t:3 ':0 ',jei;. fe~'; .. lus d';·-ganes, à ..:ll\.l~ cie forces plus
de r ègles, 0:' :,', r~glB e~ ::. 'O:'g'a:,~c ..!. ',,' 3 ~o(aété c es-, :. ::t fl t" .
2°, "tout ,-or;_~.Œ t !linsi à
' .a
veAUX moy ens è 1 actio ..-:. dt è ':'_ .. f ll~2 .... a l • •
dllJl~
:as ma :.ns de l' Etat de nou-
DII!1S ce s deux l.!'mu:es pe l~' ')n \ 01: _ "c'f' 1 Jla'tion de lo i s na tur e ll e s , cr es'!: ce G..u1j: J..,n.:.t lj,::sSl,re:- GO .1. "'ce- . le:-.
En c.ette m1: ~ ère "JUPONT WHI~L est ; urt 0":' , 1.::) p:-:icurseur , Il a
pre s senti .l E! for.a:'.li.~ :\.1 l!e : ' Il p':lS f::ap;ce at Jo nn é ::'à u..n e l oi naturel le
de l' éccnc.ni.e poli hque moder.le, P~~q~:;_ ~et te di3 cré<; i on e t cette r '
s erve? Pel .. ! _:J.:-e 1- t:3.t;.~s ... st nans 1r:1 r').J.veA .lt,=: ~~['.a è.es "i.cl.ées que défenda i t DUPO ,T WHItE ~o..,s summc~ e::l le39 à
~,,::J( r.1. où :' b~ idées rég. na'l t e s étai e,~t èOu0.néc,' por l es formul% et les thèses de 1.' éco le libéral o
indi vidual üte.
=
r etenu c omme
" Toute sooié té qui s o perfeot 4 cnne doit avoJ.r un gC 1 t'r-31.'!llDent
plua fart par la mftme r a i s on qu ' elle a une l angue plus r i clle . Les i dée s
ne s'expriment pas seulem ent, e lles s e réa lisent.
 plus de vie i l faut plus d'organes, ~ pl u s de fo:.-uo pllls de r è-
gles, or la règle est l'organ6 d'une sooiété, o'est l' Et at ".
Cette idée, qu' aveo le développement de la so o~é~é l 'Etat voit son
rele s'accr01tre, DUPONT WHm l a préoise (bid , P . 83) " l 'Et o'; t rouve un
prinoipe d'attribution aon seul ement d.ens les n ouveallx dc-.. o::':ro moi e dbllB
lee moyens de finances dont il ne peut se passer pour l es aocomplir. L'ao-
r:.
f'3.u·~ S'(.l:"1 Q"U !" la mc':iét" t:. .).;.. d 3S affi11l1a~:.cr.s è.e notre aute ur.
A pl usicur o y , r~ J sos nlJ.L1!T WHIiE aCCE'r ~3 les ~ext e ou 'me partie des
t extes de ~Il. th30rie 1 TI I~ ~':n'l)ste c::.':'l ombat sur '.),n point bien déter-
mi né . Nous t!'ouvons \liC dc hIe ,..::-el'-c de '.e tte !Do1érll tion :!.ans la pl ace
que DUPONT WHITE ,-,onS<ie.''',u rÔ.le a" :.' ':'r.div:i.du di1r.s : e déve loppement de
l a sco i été, Il no SUpprlcJle e'1 aucune mnt:.ère l e :cèle de l' indi vidu, i l l ui
adjoi nt s eulement le r~le de l' Et1 t, 1'1. s ces afnrmatior,s s= l e rôle do
l' Et At , il gA1'"de :1USc:i:' :mG a~se~ '=Jr+.:;. l·,C ... ~_ iti'111 . Er ~ oict quelquos exempl es.
�-;
- >7
• \.L'le utori te
p . 166 ).
morale q~i n <l lu c· ù.
J ••
T.
i .u
l vu' oanp.L'cndr ... go!; prGc~~.., x a ... I.ollvel aspeot il:: l'éoole int'3r"üntloni~to qui e ... ~ GO;! aspl::l(,f. ~" ul.i)'.Lt if" son aspect cl;) ,na-l:iique, il fau·\;
~otor cr. q~ ',l(.L'le3 mo'." :;'ûJ l .. ~luencE<n C[ul o:.t pu se dée '.ger et marquer
commllnt d.e.n~ :_'IU" "lI! ~:o l E> th6oxi& ·l a la <i.o ct:d.na in~el-" r, ntionis te E. été
appe16e il st" préo .Ldor
Poux dor~or U20 rtat E ~t ai~uér 18 mouvemen~, c'est en IB7? q~ ' aBt,
for:nulé" 1-:0. dé('l(l~llti,)r.. Jl! c.o'1grès d ' 3 1ol1:.ach e t '!"-'.? Bo , placz le mO'lY\lmen~ du Soc iE.liGrroQ de l a ~~alro .
avai~
ü:~ "et 01:, aénér"l d l" :::~:rd l J':u.' ~. o connll!tr" q·..:.e lia~mosphè:-Q
J
'Jh".:1~6 A ; ':u'~ ccr-~a:"""i l ~.:mb J."'f da fe.otljlU"Z !l.ouv\:e.ux S ~ 6 t a icnt à
ootte da t .,.; è..é j~. .nanif t!s
J
ù
.
Lu c. ')'l,-;,.llilenu de l' e.tm~3p'J.è:f''' l.r.;;,,:'.lectuel . No',lS il70ns déjà marquo h ' D id6 ~ : n)'N~] l _s, Béas è'"-rOlU,!;:i,,,,, , idre è." SCi9r..OA poe!tl" qui
:JO ~é p a,d.eil;.h V é..J ÙJ:",j. Il f a u,,:; y ~.... juu ~ûi" Il i!1f ~;!9n Ce da ·) Eooles q.u:. :JJltér i;')'-U'")s r~ oùtto d.i~c cio î..fj'/ t. 8Vfli ..; - t fai-; p ::1I13r d'€.l: e:s J l'éoole nie"~c
riquc prc.'I'=olI'.o:J.t di~);! cÇtJ~ f~ .; 001 .... ~'.·:., ~·~ vri.que 9UT t O'..,j,:' I t3p:céxentée ~ 'U" è'. :HJ
s Elvan'to
a~ j. ~:r.o.nd&
L~~ J.~ i-'r\":.i-,L!"S mCd.t-1~ r"~ À~xè
-i cla, on av a.it, ctu" le p:-ob2..èmc
no la ;né'~bnù() dù 1:..1 ... 0::' -;: ,[.<.8 sc..o:,' ·J"!!~'ll l i cûux-o':' G.va :'o!".4; p=-is par ~i ;.ut:..r
J cl ~o11tt~ )" è ... :E met'1ltde i7;d.uo'Ç~_v,:1' :T!Xl B ~:J.lemenv l' ZtL:. . histo:- j_t:;.14e
. ~ .f- ~9~ 1..1~X1J;:riel :. oe } r éal.:'..üé l a mé:tihod~ eL
f:ll.dsnt ~: t-.. .::Jér .r do re~!!.'~:·')~1";'t: i.rJ;:~)i:rt ... d p~" c~tte mé~t1ode historl.liue .
" S;.: B'JIIlLJ'- !.~a (Jo·,j.aliD~es d'.
tat d~nt i<.s i.'lt'3!"7., +-_':l:J:" "u" qUl.
o~blc!ti la m(,s~" , o:aoée t;.\l'ils SO:lt l'TItra l:;B ·.ibéra'lX (C i _l~ lB rem'; ... 1!1t fJQ~ L w l .... r scc~a;'iqt'3s d ~~at::.que3 qt.:.i 1:1 fon~ è.C,"?:-l-:ï".
:!:-éau
SA~ di'.; qU-3 1"0 c:mseo da llact~1l:l 1.~ 'lat.1l ·iv;~C".llle ;!.r--
~c71~u~~ ' ~~6~~ =01~ le~ ~ ~ is ~a~teura S ui7~~te
:
1) a ·J.~ l· ·_t p~r~, ;'. la I!!.~l"e é=-'·~ll\l . . ) s l é 'te ~ .;:. t a'l.,~8i me.n.:"f'=3f1tés 03rtauo r 3p~·~ :;~ntd;-.t. ÙE. oe 0:.J8 1;('.". l .]1),,)4 1 é oole' liolcgique ave:;
BL:J11C.!I :8:)8 , ~b~o.71.e génJ"'û.l è. . .: J. Et ~.
Il
-'-.lt {'vGR!· } SI~ :"',.dE'd ù.~ s.EGEi. : :!. 1 !/:&":i e3 ~ "~o.rgé de- réalis9T
la jUdti t.- 'l1..S110 ~i. .." C:-té. 'ICld ") 9~ Gt;I~..:.!.td j::!.Jées tran.a:: oI!Dè :"' en~ l's.tmos n"rl.èra L1"!.bl l b ~~l.lA :l Q &t la = 3:1d:'Z'"'!'l- "!dé~ fa~Tcr.:.ble à !"goole inte~
ven"\l~i ~ !je-
:. (;0]
10 ) ~ ":,,éveil è.:3 ' a oon8 oi~}1oe générale qui sc r:;vGl ~' .. OO,;ltru
C.bU3 èe la :':!:oerté inj,~Vid'l~ ll& .
20
j"tii:~
)
)~~ j.;
';,n ~ 1!"f~+ .J ~::'~;
~
o0r..tr3
1p
i.( .... t t"iout:tOl ..
d~l ... r~ol). \.J ·"l3 J6
-,o,ble ni,,).!. ,at',o:1 de
~en
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ab ... " '· .. ....... J e ' ,..·' ..... ':
1' ~.,: t{
favorable
Jd
e..é-
';cctlOC'.lql'.d al:!.ema::de aveo i'ol2.ve:-e'-'l
?~)J o~ :'.. ' I..!.'")ité po"l_·'t q'10 evec la p"Z';~Iê.l!latiO!: d€ l '211':,J iru allemand on
C'lc.:·" fO:!3 la lI'cdéra .ion de D'J.pcnt 1/hito a €. Gé ~XilC ''; C:_~llt li
ad7e:"!'sa:..r3S . ~ seaune si nous v oulrm ... ~ono]1..a"O Cl;r ~CB ~ ....
Ou:r.l'OIG q~:. se Bant aff .i.rtnd8 en h M oa à
3fl soixante p.L'cmlèl·c;:: Jo
_5..:0 du l ,ème ~iè"ls,
~3.r. '
SIs;..v.l.'lI ot DUPONT WlI:::U .... ho:: ;)-J
deux at,;,t.~\· ..... ~, ~l fni.!t aou11l!""1 - '": une oert a inc timid.i~é ~"l!ln ],Jld"f"'x- jt:......
pi ..
J f:.lJ :' !èœ: t_... :;,~!'J·C ':Tl1l"::.·d (I:~ , il l; ,, 1'; J.9'..l b,qa1l0cu p plue
V~ 10~p al: e~ IfcivOl~~10 !1 J &~l 1d ~ ~ P ~ d d S fa it 3.
p:.... o-
l·· -" .. _'':cé .
3< ) \.L'le d:ct:-ibnticr. Ilouve ll~ des pou7ùirs r ol:'ti'iU~ . (,:,tro
:! ')!! ù·j îfé-:~~ ~CJ ClaSOCB da c: r::>:rf, Il3.
Ç"~.C
•
#-~7 1",_ .3
do
...
1871
~~ O!'i b!.""10 r!u ; 0t .;'~l~iA:::i~~e da l~ chau-e es t ?~;xibuqe à !.'accla
~ cffe"'.i (...~ 801.; le~ lll' ~l - t; Cj.ui on-~ donné 0c~te appe l a 'tiion 2.UX
t;0uV ~.fi·.l..( ..... (lJX.3 i av.:.c .... .-l m ~!!.4;; bu: : ID'1 t ~3 '":TJ. r.éf i e&oe 198 e9~ i ~s e 't l es
oloi -::l.~= Ù:l o~~t(. j::!o--:.:i ne cCT~/"ra~t:r à 1& è.oc:;:-' ~Iie 1:..b8::·a ~e, pour eux alla
nl~ ~I.:' ~ q-"::'.J lé OCmIlh"!l~cmer..t , Ja rl'::':':-:~le v e:-3 :0 Bcol.c. )19me t C'.lt oOUJ."t .
libé::dl e
pCl ..3-:3 .
1,:1
SJ\ DI'r
M..~ RC;
Al i.(.miljn8
POl.!2" d~ VJ.b b~b lic g:-cphiq"u, t: faJ.t çHe un art iole do H,
1.... ·~ituJ...~ "E,~":.6.oa CU·C l ' ars~l:'..e.l\jm ell"t G.a l'économie p olit":!~' le t'::'
t ;!1 .1ll":.• (·h, (1t .. v·.l·J ~ 3,r,r'om~e po.!.'"~i'l.ue :!.J92 , p , 217 <3t p, 4?3).
�- 3tl •
• _ l~ ,· '!v.. : J,:>.,_n - dilS i d ées
il f&o. roC....
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de sout! <Ls tin ..uer l,,~ iJ.ff(r"ol+ couran~J dana 111Gol a iLl sool. al iGms de
la aàairo ~-:; ce3 C?'ll'an;;d peo'nmt ~tre amAnés eu :'lvmbr a de J .
L e '..:'::l,-U'an-; de :luane n rddica2.a rcpT.esotl ~ é:::. par WAœ~F~ e"; un Bo~r.. o-J
miste VON SClIEl:Lj
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1e taxte dn la dé Qlar a ti on a e,a pu
~'!'Ebt da.'lS le oour s é.e so," é701u·.':'O.l !t;.,;tor!q'lo ils aooorient q~~ç~~ dey ,us , suiv ant les d~g::è' de Bon évo~.Ut.LOl ht~-:;orique
p'
s ont t edet ~~"
p.,;roits , t aniet plus la!'<3()~j j'l:r.'li~ LJ ~o .~e ".~ repréflentent Bin.~i CU<l '.0 font le è.:ro it na~u:!'): 'Jt l " ko.a db ItANVIES~~. comme
un !Da: né oe~sair e qu' on doit =6 dui!'a le pl'J.!J poss i ble . POtU' e\l.."(: ~ _ . at
est toujour; ::9 /Ç'an,1 institut monl. de l'é~'~c~ t io~ .. d(, ll~~nan it~ ". D' a près
o~tte pe=;~ e d~ ~~x·a on v oit oomment on am~ne l' af.~~at~on da, l a fin de
oe ara ap~e":' r<:a-:; es t toujours le gr l nd in:Jti.tut mor ~ de l, éduoation
de l ' .1.... _ . _ _
':-
• • • . •. ~Ils veul en~ ~ Eta t fort qu~ se plaçan+' au-dessus des in:'a~J:niRtration d ' une
t érêts égoïstes des classes donne ~ ~: " 'nie, d~rige
•
"
.J
Il
main fe:ne , p r o~ège :'es f a i b les et éleve le~ ~_. ~::"~ • y ~Y,"'ll'eël ••• • ••
,~ous oroyons qu'une trop grande i négalité des fortur.as et de ~
r b"Venue, qu'un oom~at trop aoh arné dea olasses doit, avc~ ::e temps , detru~ e toute3 los oJna titutions p olit iquee e t no\w expo~er de n ouveau au
danger du g~,?!'nP.m~n t absolu. Nous pensons que ll Eta~ nu sau=ai t res ter
bdiffér ant à o et~e c onsidération".
,'i~,,:, clonc dans oe t te f in de l a pa!'';ie \lse"):lti ,,Eo de 1 .. déolaration, o 'est déëà l e point de vue da l a r é partition qu~ est s oul igné .
rt o'est dans 00 d om". 1ne de l a r5p~rtjHün q1l5 :,<l ~ooia 1 16me de
1. '3!l- :!.:::'" il appo~'';é le pl us d 'idé~Q ~~·''I'Glles c t l e; p:us da progrès .
Une tendance
qv,~ éu:~"1o .in
pLofase",=
a'ltT:..cjli~n
...ÜJ0 3!'.ENTAl'U.
(P 9St la ~E.:'Ti.~ do li écol..J q:l~ _ cc 't 13 plu.s : :"!:.C:_c~le ut :'a p:llti
avanoéo . Ce COUTr:nt c.a t l:.oin4 pa:: In !).,;:ŒJÙTula: : té è..':. l' éc~om1L ~e Y;J... 31f~h~
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Eta t dans les r apro'.'·;~ "r.üuo:niqued, ).p=i3c le con:r-ès <!;"'::'3JClS.:!t , i l :JU quera oett e; rebn:e t'one MG" 1 011 187;1 i l dŒ!' nd,. l'a',,,;; -_se. ~ l O!l dÙ2 Oh~"L~ ~
de f er et P:!.C:9 "tard ,i"" u~"·Jre"oeo; .
En 1875 Wb.gl.'llr a OC0:1tne ~~oore cettos mdmC J:>s it:'Jn è.c ... 1:'."'; rr :t ion d e l:}~1ihtl UCt. t.'... tre oarac téribu:"t.!9 àcl l 'au.uH'c Cl [3~; lR "O(;O_t~.o:·
sur l 'impôt mOybn ë.~ ,~.lO ~ ice fi 9 oalt~. La _ 4:TJ:::.:".J.; ~ ""::. 0.1 E.d't 1 ,') :':1 li -::; '~r~ :;t-1~
. faite. i l f.,,,-t la cO~TigCL' en t'lisant cie :' ill1pet ) l i IllOY"!l cio jurt~u f) r·
oa le .
Je nou)r-ai égo.lc.UlH:!.I.t <;ua VlAG:IT...~ 8' e::;~ '3l;al."ll an'; ë.éQ}.ar é psr-.o;i.:;a
du. S oci a lio!!.e r:,"m::'cipal , 0' es ~ l, i:.--= ~!'"'.."er. -:~O~.i. à.t3 :d mu.:licipâ:'ité d:r.9 :. CA
vie é oonOllll.q l l'.
Parmi l1:::.s ·th? ori.3t:J d(j Wagn~r , j 7oudr3is AU ret e nir w~e, par~~c "
11èr ement tmpo~to~te ~e l at~v~ à catte mêmp. qu~stion que no\~ OVO!l3 déJL
étudié e cf.ez DUPO~:!: WHIT", l "a lo!, è.' .... ~.;nr, ~oe, ~"~,isl>=tE; des fonotic ·..'l
de l'Et a t
c'!lCZ )Upm:T NSIT3 '0 ' étai., saui."l.,mt :.E. pos ~tion d'un pr .loursoux:
av-e e Wagner :1)'..!e a]l>.)Y's tr r:)u\T ~ :" 2.e. pO'3!tl.O":1 fonn~1:1éd·u.~ par -:; ismn è, 1l.L.t(?o
v ér :Ltab '.c ~,oi éCOllrt.Jll·)l:a
f;;,.~ • -;:', jr~ l ' onsembl e de la doctrL"1C c ',,&~ dol'.c oJtte f oi s -oi
le ral e de ::. ';;-:;a';; qui e st n et" ex.aot affirώ par 10 ';?~' n"~~ion en q uest i on en :!ace {.~S p=.i .. ~j../;jcn.s at dos a!!'i'I'm~~io~13 d.e 11ucc~q ind"i."'1i dual:Ls!-e.
::=-.menta ire qu'il noua do:l."1& d" la ~1:.:.- .'o';ion ot du oongrès, :"z'.::te'.L ..:. SAnrr- MARC, a soin de mo::t:'~", la philosophb cie l '!atmOB ph"~ _ .i "-.'lS l -G.'.lclle 'T<l..1t déool'ù'er C'l t'Jxt~ . Dar.a :!.€.s d.)c\J"lr.r,ts u tilisée :J. mor:t:c: Co..nm'3::1t oetto oonoept::'on nouyel l e ci~ -: 'E'~ü'~ n' l;S.f; à nt t
_ : ..à :, quo l'~~, :r.~"",~:!"U\ t d tun iDpo:::t·t.'; ru')",.
": d;i 6;3 d'mt les deux
. . j pc ,., ~s csl:'::..&. .. . .. :9 la oritiqu e de la ~(");(.';~ Qotu'3'l , :'.I.~é3 da l' évol uDan q
.,
WaPT T " lE
grando préo s:.or: è.;
mul e lli::nta (;. ~ la 1. Ch
WSbl1cr ~
que dl:'>.,
s ibl PH :
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.r .... t"'q ..... ~ .... ~ è. •
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1" CVO':·
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5." è.t por"t, eT,.lCl-:l
l'Le ~ .; -11, '-.. .;': ... 1V _:. t p!'0r dr ') tro:i.s fC:::'.1llqg pos-
. ~"'lt
(10 vuo
-
�-,40 1 0 ) l' E1;at yeu1; -'*,
"Volon-tairement;
proo uxer lAS biens ma;ériels
ÙOl.t
-
i l a besoin
oes mAmes biens matériels en
2 0 ) l'Etat peut enoore se,~~,Jourer
'
les produisant lui-même;
3~ ) l'Etat peut enoora sa proouror oes biens matér~els dont 11 a
besoin par~oontrainte et sans compensation.
L'évolution dans le rele de 'Etat s'est faite à la première ~t
troisième forme. C'est au XIX ème siècle que l'extension du rele de l Etat
s'est modifiée sveo le dévelcppement de la politique sooiale.
Il y a donc extension du r~}e de l'~~st et par suite augmentation
de ses besoins finan:Jiers. Il p r.~< nt à des fom ulea très nettes, véritables formules de la loi. Il termine oette évolution en formulant la Loi
de l'extension crois3:ln1;o cie l'aot!vité de l'Etat. Il éorit : "en toutes
ouconatanoes le r~ll () de l ' Et at d v i er.t netteme~'" plus important auasi
~ien pour l'économie poli~ique en ganéral que pour l'individu en partioblier. C'est lui qui satisfait une q~v,ité croiss~~te et de plue an plus
importante des besc~~ gén~rau~ è ' ~ peuple progressif : ~l y a dono ausmentation du oaraotère oœl!nunautaire de toute l'éoonomie polit::'quo" .
Woekwirth sohnftle'7e ~1.L~dJ. agen - t . 1 p. 260.
Ainsi dono, et de ! a man~ è~ e l a plus nette, il y a ohez WAGNER une
affirmation d'Qne loi naturelle q~i e3 t présentée Boue les deux a speots
exprimée .pe.r lea "!:extos : !:xte .~s: or: du rale de l'Etat, 9rl=ion des ressouroes de l~at po~ faire fa~e à ~ett e fono~ion.
Ainsi donc ohez '.'I! G:!ER i l Y a bien une loi naturelle proprement
dite.
J'avais essayé dan.~ 19 m~I:!e cl:v::ez", de tenter un eX!l!llen oritique
de cette loi; j'avais n oté, e , c'es t expct ~ue dans l'ensemble, que Wagner
développe le raIe or o i9s~,t de l ;E . ~~ non seulement comme fonotion de just1.ce, dépenses publi'l.lleS, e-:~ ::: ~ ~ 111 dos améea, et polioe emp80her les
orimes et le3 gue~ee müs Sur tVlt ~ ct ; Oll de l'E';at dans l' ord.=e politique
et sooial sous la tute:le de 1.-. :ég:"Rl ti on et de l' adminl a ~ratj on. Depuis
Wagner la :ormul? n'a p ~o fa it ~ ' c;bj e ~ de bien longues élaborat ions; les
contempora:.ns,. f~:n d·t X:;Xèt:lc s~" c:: e , peut-être un peu effrayés de la pr~
domiP~noe des ~deea lib erale8, ~a~~ iBana d'une véritable 101, sont assez
rares et pau è· entr <l eux on~ donne lc= adhésion aux formules èe WAGNER .
Troi:; aéries d3 faits pcr:t ~'';~ en-:; de les vérifier
~) la p::-ogrc,nion , grqué
~ ~- b'.t1geol;s modernos.
_
- 4! -
b \ l' étucie du rappor+ sntr ., l' c=.uité sl~coera 8 0ralo et l'impôt.
0)
l'examen spéoial dd9 oatégorias de
1,_
"l.: 3PS
wodornes de l'Etat.
A ) - La fonction crci ~6 allte de l !Etat s6lllble pr')uvée pa::- le proJrè s :naro ué des budge~s modernes : i l Y a <Je. p~'ogre3B ion ~.eG budgets du
XXèmo si è ole jusqu'en 1914. Q.uelq~e 3 ohl.ffL'es sur la prog2ession marquée
des budgets en Franoe 1
Pour c et~e période nous pas s ons dao b udgets do 2 milliards 1 ~ 2
millions en f::-anoa . '.gormma l on 1872 à Orb.
3 milliards 686 millions en 18921
699
3
p::'ua
d.~
5
LliJ.'.. i ,-,~d9
1902;
apr è s
plus de 50 oill:'ar ds :lpr èfJ
1914 ;
1J;:0:
Ces oh l.ffres sont ex'::!:'aits d" un .:'a:;>p o=t de Ga!Jton DŒJlŒRGUE ogé
par C. ROUSSEAU. ~~l e s de û. ~ l t et de S c~~nsa s Sooi ~ l e 9 19 34 numéro 2- 3.
p . 208 .
Plus loin d a..~èe m~me ouvrage, psge 262
"La connaissance des f a its nous panet de déc;larer qu'il existe
en ~oonamie politique une _oi d' e xt ~~s i on oroissante des servioes de l'
Etat, loi qui se tra d'~i t en é oct! Œ:!ie f i nanoière par la loi corrélative d'
extension toujours cr " is ~ An t e des bes c L~ de l'Etat".
D o o t ; inù~ Eoon~iques
Le p? ogrà s est on c cr0 plud
l':ir.l~ôt.
~ o rqué d ~s
l es
a~né~6
a ctuelle3 .
B ) - Eta"c dG S var iations oor~psré~c :.' ~~l;;téa 6uoûeasoralec et d~
L'ar":lU~té S \lC C E1S d c~'A:e (· ' ~o+' ; e mont :ir.:;; des riches s es trans:lise:;
An.tL · l.~l:e'aeu
\; pro:" donat icns ou }Js!'
3.1
c 00sr.i ons.
di 0 :1 suit l e s v ariati ons de s do'll. è:>LL'tées ; ~uité suooess oral e.
d'un., par t e t d ! autra part ). ' impô t, "oio ~ }-,lS résu ltats :..\\x<;.ueln. abouti ~
c ett e c; ompar a ison :
Po Ir la pér i ode avant 1914 ) i :.mp:Jt par r apport ~ l' annuité sucoe€:dor a le qut en 1820 Tapr éGuut aH les 53 %de oe t te aIll'.uit é augmente pregre s s iv(ÔJll0_~t jusqu' à. repr ésent er 61 -;, en 1906 e t 78 %en 1913. Pour l e pS riode d l a ~r è s guerr o de ~ 8
tn RI '_va à uh pourcentage de 334
en 1927
cO Cl f !. ioie~"t 5 o amne 'lu gml'nt at .!.c.ll du r appo.:'t . I~ i on a la p::- euve de l'aoè
"~,)fI,~ ''lmE'" tt du rôle de l'Et at.
%
%
C 1 - On peut ;e l i7J."<lr à l 'ox:JJ!lun des diff é:L'(J.u t es oa té gories de
dépùn sos f a it es par 1: é "at e ~ à la ::-:: c'l" rohe dos c at é go r~ e B de dépenses
qU1 o~t l epll.lll e'~gm en t é. C\3 .' "._ ~ "119 manidr a génér a l o '. Ilcl dépenses corr as pon'ldnt au dév e loppi>wùnt d" l a ci"rilisat ion qui son t ma=qu ées par l'accroissement l e plus oon: 'i ,"ér J'Jlu . () ' Go t ).; i'lt ervJntioll de l 'Etat qui justif fe e~ exp~i~ua c~ tt u ougru~n~utjo~f ~oua l as fin ~~ c iers s ont d1aooorà sur
0 0 p o i~t, n otamment en p3r~ iouli~r l !é tud~ de RCUSSEAU 1 Réf ormes adminiat::at iv Ju année 1934.
Leu Dép ensCls cr o~ "<\~"1to6 PU'L':' l a o01UIl'~ ::-O~. l ' in~.uJ ~r ie l e s colon; " "',
l ' .gr.tc nJ';uZ"ù , les trav au."{ p\, b'i "" n'l'F:::lt è e l lJ. ,dJl:oùs en ! 87 1 à 322
m ; l'~ c.~~ on ) 89 0.
�- 42 -
oroissante dos fonotions de l'
.tinsi dono la loi de l 'exte,~do'l et WAGNER doit 6tra oonsidérée
Etat formulée oamne loi par DUPONT \/l".ITE
oomme loi nsturelle la plus oompl èto.
que, ils ét L. dir;, (!1; l uS f ..ii ti;l
{, G "J jev-J'1t l o ~ obj€lc~1or1l~ ~ùiVa!1te8 :
de BERLIN', SClmOLLER ava i t un rOle de
Il ,....ù f:lu "', p n..: :.mpr;s .., l.· à J T e vol ~.,I:; ::.()n dos r éfor110.:l dû l' a.!'~ct e rc. a
priori~ oar. ~ d.outü i l y a t.;:! H, ir1&sal i té C:' O~ 3d S :l.i;a è.e.j rtiVHnUS ::' ~ duo
fortun es m~d s 10 p_t:'b10me déf::.n:!.tl t' Got do .; avc~r <!a.:l h que::' s r _', ct C<l'!l-'
.
ment lni,ervoni:: on
2< _ TENJlANCE BUREAUCRATIQUE AVEO SCIfl!~.
Profes.eur à l'université
premier plan dans l'Allemagne ,l' ~
en Po di+, q" Luj o Jl lU.~ · .l'AllO qu 'il a ét~ J!rofesoa1:.r .1" IIIOUVemeIl'l Il rn-.
diesl. 9,t.olqu!'s-w.s 0' t c .:m.~ ~ :; '; ; 0 po:;i..tion dootrir.a~ ' de l ujo . Il1 S( ,1:
histor.:ana (,) t fer/" _ne ~ .~~, ) pJf. . C') à l:~liot () _ra df.Ll1s ~ éc..onr"lm'::'o pol iti-
1
-~
.
.......
I l insiste sur oe qu'il appelle l e ceté m~ral de l ' é c onomie politique pour l ui l'organisation éOc.nOOl:;'que est ills épal'sble des prinoipes de
' l es t un me i"'
IL. cména "",ment 10 l ~ - épsr+;::.tion. O'est à.
le morale. L 'idea
~~u
~
0-~'Btst qu'il appartient de réaliser 03 me i lo~ oménagomunt av e o une prudenco que lui oonseille SCRMOLLER.
'ioioi les grandes lignes de le po:!. itiqutl sociale quO U pré oonise 1
Eviter toute manifestation brutale dans le iég~~e de la propriété;
Préparer peu à peu l'opini on aux r éformes;
Relever la oondition matéri eile et 8ur~out mo~als des olasses inon les éduquant.
!éris~es
Ne pas attaquer lB propriéts d'3 3 ohases di.r:.ge ontes, mais obten i::' d'elles les saoriflcles néoess aires pot:.:!.' l e bien oooi~ J. par :lu moyen
1,.. ' !'; "'pôt ;
Remanier grSoe à l'Etat le ré partition actuslle.
r:: fau':: noter au surplus q".e ,eur SCILOLLSR i l faut un oertain
équilibre entre lee pouvoirs or g~ 'rb~ ot les libertés individuell es. Dan8
30 oonoeption o'était la royauté prussienne seule qui pcuYait r éa liser
le programme traoé, dono nuanoe à la f ois offl.c~el.le el; mo~ale . Morale
en oe sens qu'il indique très n&tte:ne ~i; tout ce point dl) 'fua mor al dans
ses oeuvres. Offioie]},.c c'est à la r oy?'lté qu'il oonfie la miss ion dont il
s'agi". Il ae fait repr9sentant par la fc .. ûti.on officielle qu'il remplit
da~ l'Etat, donc intervention de l ' ét3t , maie modération qu i s'exprime
"~r la maniè:::-e qU'il ne faut ras sur~c ù.'; b:':'Usq1.:.Qr, 1: faut aller lentement,
o ~~t ~c question da politiqu~ p ~ur applituer les réformec.
QUI r;:.;:! REPRESF.N'l'E PAR LE.
3° ) - TEl/1lANCE A NUAN ~J: PLUR 1 , TR~AALE
-'
?i/.OFESSEUR AUTRICHIEN LUJO ilRE ITA ~.
~
1.1. croit à l'avènement politique du prolé'!:arist qui , après 10 noblesee et la bourgeoisie, est desHné à prendro on mains la dostinée des
Etata. On ne peut d'ailleurs ae o1ntenter des ealües me~ v~' e'i interventionistee. Il y a eu à oet égard trop d ' erreuro et do bé'lUoo dans les politi~uea d'interven~ion pure. Il ne peut non plus doa~er Ge oonfianoe aU
pat:ro~e.t. C'est un droit que 13s oleascB o.:.vrièr"s onT, :::-~v nn i qué et ap~-,~,.l:.é. On aboutit à l'idée de J ' 0rg"''; ~t '.on oU\r.: lèr '3 . C'ee t la première
f>!~
~O~ l.r 1iUrf&:-! (.;r
è.(. c:e~ '~ e i.~ ugf.l~ ~ é c:t'oÎ3sa'lte.
1 0 Il<'i., ;" G,1 tJ::.l'; ,c!'-=) : ; ':'):_ fl_t;f'tlj ;:1 d 11 8ooi '!l i !.JIn p'
i o;:'
:2.
ohair6 1 J O ~"'~ ildJ' .! p f ' EI:'~ e " '1..'1 a··fc~e co r.rllf-1Zl .:; é oo~ ~ (:i." ~:' ~ : : apcq " J
joue
g::-and rôl e bD J -- .c i 3tl i: ~ ''"0 :" .. rit.. so:_a lhilJ fJ r UI, l Geol !> ae '
sooia:'e d~m t'':' Ia.t~ e La ~oo i.~l~ d~r.' Oc..::· diii6 0l'C ..;.t : o é vèl'·~T. e.:...I.; coc nl e t Ù''':
oollect ~ v i8L'"":t. 1,38 r- ll'JiQ l . ,te..: d~ l~ Ch:;;6i!' ·,) ne J~ v i ent pari &. C I;~ aVÈ;!. ment o-t s on t P~ ~"' i.l ... i.~ ..B d '~J .9 l'0f' O"" :LC3 s ocial e: pt no~ ré.~ cl ' iA2':8 ré v., ~u.' :'':·!''..
soo:'a1e . Lé! dérr;c ... ~- ~ t .... Q o~:~ ana!lJ.o 2, '{3:. t p J ë é : .;3 "p= '_·olè!L~ .: ~ .-;..,)__.p.,' • "r:!~~ .
à POtL..lSU :;"VT f;~r ~oa3 :'e& ili O." b Il9 • .t:L:.. CU.l:; ~ & i "' a l e POO iO::'3Dl~ ri la c-l,.air :;;
se cOl1"J J nl e tit n ....Hl ml) "l q'.lCJ dl.;l.:: r ç:~~~~~" -,g.:"tic.:;':cs su c OJ'''3 J(...lI'_";"S a. -l..étail. La s uc ia:" f: lamJo:.:' a.t :' .! ~LU-f; ï ! t:",.e:1.J..Ï. ;~; !"éi"c::m~r pa.~ l a v è n .!Gc?!' '.A:~
pouvoix de : d .ié.!I(c,:-at:,..:; (t,; l~ ~ G oJa l :,s lJ ~ ~.G ~a. C!l3i:c0 r ry;( ; tH .:.e-t t - I .Jform e.
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l emag1l9 C7. dPlns l e,'} 'lu.t r ~s paya 1(. ~ayou. . .:"l1 l ' 1.; ';0 cr.. :!,,\: ODe";:..·:.:-.. '.•• 1: lasie urs = éf'cI'ul;.s Oi.1.t (.::I~é :.'a~t(:>s a C~ ::'J2..'..., llt.: \ 'l,) (..:~ All·.... lt:.3l1 e .:~:/a:lt _9 l .1
et a u s s i O!.l, "! r!. a.~J -r; !· o1:: "lC"lOreuY.: pa.!'.
~ :Ous ·Ju1é .:Ha C~>:' dJ:) 1;-0: J . rG!.':.r~J~7l~r: ·: S 1e boc:!.all.s :!G d'3 : 9o
;·.s.i:-...
ne v oi t q ~p. : e b ~~oq& er.cJ . . Jr J s ':i vlIez 1 .13 8 :?= à-: n~ smlIs ~!~Jv~ Ib ET LU? J~t"~
WHI~~ : ~ "
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vention ti p . !! t3.t ')' 10 .... 1 :::10 ..nu::;.è. . . ·9 ~oe'Jl ' le aU p!·~ ier p ~ an .:. q Id è..:. ...... s..~
ra ti or.. d' Ei 8 03:1." è..
4
Lan ,:; 2.fr.r,. rj, ~ml:.:a c" ~t éCJ_9 J. ~ e;':>c=-al;sme de l~ cht. :.... ~e çst l ' ~
de p:!'ési:o"lI t ë :- 1.t."'l9
..; cou,"'1?': o. e i 1 ~~ & p:"'n.sielll'lj p.::>s i "t:ol:.S :iootr:.:l~ e .;j
qni më...::-.::. _l t U.l1.':; c"''''·G.'Lbu. gcao.:'} l 'i C-,un e t dt; s di.ff ér&"C'e s d9 m·i t !loèo ,'!ar.3
J.8 l'éa l i sati Qn du T'.~~?r~ô .
1_ p~j..r..~ Ù') 'I,.E' :;" J. _r;~ " 8 i l (.s.; ,Ii.'p~lf lt:. d e sC'':':' i ~çr c;,ucll e J.;r ofond e = é" ., (lOn m'!rq iJ ''; "'·.ttc; int.ur-·,p;.-_".lor" è.'.l 8oc.:. 31 i sm8 do l a Gc.aix e par
.:oapp::-t nü.~\: 1 ':Ô-:;3 :!.ihél' J .... u p,::·?çjô~'flill~:lt px pce É.... s .
Pet·..!' 19D llid'"vl·" .. , ....... :; '3 l~ué~·aux \j'é tait la fo.r:J:'.ù ...
:~airu , I JJ..JE'.-."r pasE\.l ' J.u: ()~..! ..... "II J,l.. "eglo .
Il : ~ :'S331"
Pm! :,:, J.~J ncc.:-_~l l ~t~b de :a Ct u i -:--9 O~03 t au cOLtr a:.r a :. i:!l~ ;.l-; '~
tion ùe .!.'E t at q;,;:. <lst ad.,d.sa '1.'19 101 8 p o;.u: t out es et C;'li ~3t m:'sa e 0 , '.vro P .J,· ... .1 0Q "ii"l :' ... !"c· ", t.Q.
,:,:e- ,.:I .... ~ "--:.: l èrrO: 3 90 oi3.ux e t éCO:-OL !.que s .
•
�- 44 § Lll ~ Les théories
- Doctrinos Economiques _
d la sooiété.
biologi'~9l.':Ll~e~a~",e-",,,---,~_-
r:;nes interventionistes peut 3trû aussi
Un troisième groupe da d~ot
dénommé étatisme biolog!que, étsheureusement 60nstitué pa~ oe qu ~n~troduotion il fsut marquer la diffé_
tisme fondé sur ls biologl.e. Oomm
l sooiété oonsidéf'ée oomme organ i sme
renoe profonde dcsdéveloppem7n~~~ a qui prétend 8tre introdui~ au 19ème
dans le psssé et l'8~pect SOl.en
que
sièole par un certain nombre d'auteurS.
loi l a sooiété est oomparée,à un véritable organisme . Citons quelques noms prinoipaux : Pages de PlatiDIl et Aristote, oeuvra de Jean Bo:: 1 .
. de la 500 ié'"
derni e:L hysionaDl.e
"e"~st différante à partirl ètdu f'.La ?
.,
1
t l'idée d'une assimilation oomp
El
a.Je au
quart du 1geme sl.eole: Ces
. i'té' un véritablà organe compar cble
point de vue soientifl.que de l a oO J a a
à un organe naturel.
Histoir e , principaux repr ésentants de oe oourant :
BLUCIDITCHLl 1868.
SCBlFFLE Struotura du oorpe sooial publié en 1875
Eoonomiste belge Paul LllLENFELD , Pathologie so01ale 1896
Un Français IZOULET ouvrage "la Cité moderne .
Le belge de GREEF
Spun OG r
- 45 -
:' ur o~ point du la théorie organiqu(. nous r ot cont:-ona elltr~ :Jut •.ss
{~a it à l a fois sociologue et aus ai Socinliote.
RU
I;:.\olle est la position de Spenoer dans ce problème?
Dano lm ouvrag" Introduotion à l e science s 00iolo i l a écrit l "les
métaphor ec cont plus que des mét aphores dans le sens ordinaire du mot 3".
(p. 355trao.. fr . )
"Mo.i.ntenal' t l a issons-là oette pré t endue analogi o entr e l'organisme in~ividuo lle et l' organisation sooial o. Je me suis s ervi de oee analogies péniblemont obtenues , m~is seulemont oomme d'un échafaudage •••.••
Démolissona l' é Chafaudage , les construotions tiendront debout d'elles-même"
Spon c o~ a cherchê à éch3pper au principe de l'sssimilation qu'il
avait pO:l é e.npar avant. L' Eta t est bien un cerveau mais i l n' est pae la réunion de tom: 1 9 6 élément s sensibles de l'organisme dans oe cerveau. "La
socist é existe pour le profit de ses membres et ses membreR n'existent
pas pour le !,rofit de la sooiété".
HUXL8YS écrit dans "La soienoe nsturelle et l'éducotion (trad.tr.
page 216 ) : "3i d' après les ressemblances qui sont en-r,TB le corps vivant
et le corps p01itique, on peut présum er non seulement 0 0 qu'e3t ce dernie:- et comment il est devenu oe qu 1 i l est mois aussi ce qu 'il devrait
être et ce qu 'il tend à devenir"alors je ne puis m'empêcher de le voir,
~ 1 analogie n~ noue conduit pae à oette théorie négative du rÔle de l' Etat,
mais à la cor.0hwion cDntraire".
Je négligerai les bizarreries nombrel1sea qui l1 ' ont ni S û nb n i
portée. C' est donc seulement le point de vue soientifique donné par oes
auteurs -tant je vou.drais parler.
l,a règle du laisser passer ne peut pue ili;re oons è. dérée oomme la
règle d9 l a o: ologie mais oomme une t ondanoe dane les théories organisiqU9S à oonclUl'o une intervention du oerveau à un rÔle de l'état oroissent.
Je v~u draie vous présenter une synthès e de oette é oole biologique ,
d'en ex~iner ensu~te la critiqua, et essayer de relever parmi eet a~ s&m
ble lC3 autcurs les plus intéressants .
Dana un interv~ntionisme très aooentué, ll~at ne peut ee oontenter de lim~:''l r scn droit d'intervention; en vertu de son rolo de oerveau
il s e don~c ions ln dootrine intervantioniste oomme supér~eur aux individus et l'Ptat no oonsent à ohaque individu que le liberté qu'il veut.
"La soc i Hé est oonsldérée oomme un 7"r:~ " b1 G .;Tgane, les individus étant las 0011ules ou le proto!, lq ~m o du dit organe, los assooi ations en sont lee gl~ cns nerveux et l;Et , t ~st 10 oerveBU.
~oci ... '
ciale.
L' aconœ te poli tiq4e dr;viendrait quelquo ohoso oommo l ' hygièno
1 ,; droit la thérBp v~ t · J sooiale , le droit pénal l a o~ t~urgio s c-
Ils se font aussi un devoir de dégagor les prinoipalos lois or ganiques applicables à oe oorps eooial.
Dcus quelles mesures oes théoriea organiques s'int è gr ~n t-ol los à
la thèse de IlinterventionisŒ9 ?
Dans la sooiété organique tout doit oe oonccntrer dans 10 o:;rrJ~U
de la société, et oe cerveau o'est l'Et _t. Donc c'eat u."l0 extens i on cr OlSsante d ~s fOLctions de l'état à 1~qu elle ab out ~ec vnt los Gooiol oguoo organist ea.
l 'il rooiété est un oX'kane, dons oet OrffB!'lG le oantre direoteur est
l~ oervo"U c 'est-à-dire l'Etat mais saulement dans une large mes ure le
oerveau cOQmande au reste du oorps sooial.
�r~~_
'"'
0 ',~
,pt,] -
So!:oXine : TluiQrla..s
Payot • 19)8.
~
S01>-ioloO'lUB.9
<:ontwnporoinlls
l
vol\lllX) Poria
dehors dos auteurs "dd t6 D, i l fou t encore noter los ouvrages
suivante:
LILIENFELD,
6oonomisto bolg.), la pa;hologio sooülls Paris 1896 .
S(R'.FF lE 1875-1876 - 2 volu:::ee. '1euvre d'un sooiologue \70RMS,
Organisœ et BoaUté Paris 1896 .
'OVIOC,-, : La
nisntion Paris 1899.
th~orie
_-_
1° Idde fondamentale
----_
_..... ..
....
c::-rr.lquo don ooc16t6s,
~6fonae
de l'orga-
ourojouta au ~liou naturol ot on 0 pu opposor a l a loi do la lutto pour
10 vio uno outro loi qui s ' nppalla la loi da l'association pour l a vio.
Pa r oono6quont co cont l à do simplos ena logios, c'ost uno id60lcaio indisoutablo.
Un aooiologuo FronQo.1e, Gabriel T:.RIlEl , a mia on lumièro 00 point
do vuo on 6orivo.nt : " O'ost un d6guisomont poàitivisto do l'osprit do
ohimbre ".
Pour oono1uro sur l'intorvo ntionismo, ùO notorai quo l'6pithèto
do sooialismo d'état ost inaxecto, l'oxprossion do socialiamo do la chairo qui a 6té donnéo aux 60010s 6t rO!l{lbros et a llemandos qui a 6t6 in':ent60
par un allemand OPPENHEIN , pour caract6risor los tondanoes do Sch.1011or
ot doe autroB nCL~ lour d601aration.
1
La soci6t6 est uno oe.pb
C'est l a sooiologie b1010}1quo.
u
.:'::>r.,misme au aens biologiquo du mot.
La so~i6t6 doi~ s appron~or, dons soa oaroc~ères eoaontlels, à
la oonst! tutlon et au fone t5.on:lCl.J6!,t do l 1 organisation biologl que. Il na
s'agit pas d'uno simple ocmJaroi,1OD, rnoi3 d'uno r6allt6 qu1 pormet do
transposer les règles de la soci6t' à la biolocie.
:.1ns1 oette sociâM ost soumise aux mOmes 101s que l'organisation
biOlogique.
La sociologie dolt·Otre fondée sur la biologie .
Tous los sociologuos biolcgi -:"e s ne SO:lt pos en faveur d'uns PNé:ninenco du cervoau, il y a p3nni cos sc~'olog\lec des l1b6raux de rondnnce qui repouosant oet.e cO:l~é~uo:lca.
uvec co cœp16mant d'ox:.os6, nous cn vonons à l'examon oritiqua
de oe système. On a fait ' ot on doit faire plusieurs remarquas critiquee
à l'encontro de ln théorio dont s'agit:
1°) Ln Booiété ost s ~ n.s dou.a
+ un org:misme oois 0110 pr6sents cote
t p=t1r·,l.,r:' tG do se cor:;pc r;r d' individus do po rsonnos humaines qui
'>04t beaucoup plu que lOB co: lnl ~1 d'un orgn-'
~
èi n~ro.
_.
~UJWU or
L , indi vidu
a de P;UB doc ~16'llOuts tells ql"J 1 i7.L ,'1\!::"IlCJ, lWrnlit6 conscionce qui
on fon. uno ,arson p~ hUCAino u'; ~ui
'0 dif6r cno l on t d
'
,
~.
00 oo!lule s .
2°) L03 loh do b:ob l J "~n~ tollos 1'~ 1109 applicab1oll'à la
sociêt6. Etn::.t donn60 la conoi-'/
,,~; o~ p-'- 'é! •
"
':l ~0
' i po BO
' ff C':._
."
ot l'iMo 'po le corveau 0 + '- c " ~._ .. . ~ - () ••
, 00 Pr mc
o. _0 cao.ro jUp6ri ur qui d it demi
l'
'1
niom n'e!;'!; ..luo justCllDn~ fo:1il~o,
0
nor
org -
3°)
-~-
"
1
pon'.; re:norquor qu'uno
ta biologio : La loi do la hH J pcn r
On
1 ~ "'0,:io10(;1.." 0t ~. 1., OC(l!..:t ..; h nt.,,ct''''
loi, da>ina tout 10 monde da cotl~ vi~. 3110 n'oet pao appli cab1a à
• 0 • _ "t, i l Y a un miliou qui so
La vérité c'est quo soul 10 not intarvontioniemo ost fondé sciontifiquomant.
Nous an vonons il. quolquos consid6rations on rmtièra do oonclU.'lion
sur la fondoœnt do oot· intorvontionisnD. On pout disti~or doux points
de vue 1
- Un point do vua th60riquc ot un point do vuo pra tiquo.
Point do vuo th 60riquo - D'abord l os libéraux l'ont pr~ont i ot
d'autros l'ont off~"".J..~fall{lor de l'intervontioniSlIlP c'ost l'oxogS rotion ,do
confierldêsU{onotions ot dos r010s sons oosse plus nombroux
et plus oomploxas. Il parait cortain quo l'int~::-vontionismo a oxercé ou
point. de vuo théoriquo un rOle 16gitilOO on not ant quo la formula "laisser
fairo, lo.issor pas sor" ; 0.0110 do l'abstonticn oanplèto do l'Etat cot
6xn,gér6o.
Tout on admettant la 16gitimit6 do co rOlo, il fout soulignor O~
tœpB que dans la pratiquo, ot coc~ nous amèno ou douxHtmo poin'.; do
vue, oot intervention no va pas quolquofois sans do Brovos inconv6nicn'.;s.
mtl~
Point de vue pratiquo _ Los doux id6es qu'il fout soulignor Dont
lee suivon te e 1
1°) L 'int orvon tionismo a eu ot a encor e on Franoe ot dans <lb
nombroux pays 6trangors uno influenoo tout à f oit marqu60 . Tout l'édifice
de la protoo~ion à l'6 gprd das trov~ ill ours ost dn on grande portie o~~
idOos défonduos par l'intorvont10nismo. On doit mOmo soulignor qu' ~ la
16GiBlation nationale ost vanuo aujourd 'hui s'ajoutor uno législntion
INrl!:IlN.\TIOW.u: 00 TRt.V.'.IT.. SOUTmE P:Jl LES !I®,lES .\UTEURS ot la mOmo doo-
'trrno~----- -
--------
--
00 n'est pas soulemont dans le domaino do. l a' prot oction 16galo
que nous trouvons loa 1d6es de l'intorvontionisrna, c'oat tout au long do
la via sooiale et éoon~que oontemporaino 1 l' abondanoe dos lois modornos
marquant une action do l'Etat ost dno aux id60s i ntervontionistos •
�-48-
- 49 ~c.t_~o_~
Il
d . t qu ' 6t nt doO-'"I ' la contoturo dos GooiGtda
fout notùr copon ù
' ,
Û
t0 do r601 a dangora
modornas cot intorvontioniSâO nù vas pa3 sons pr a n r
qu'il fa~t toujours consorvor pruoonta ~ l'osprit.
2
0
Prinal.paux dangors 1 InflUO,noo 61octoraloG, abus possiblo dans ~
pratiqua dos intorvontions, cravos dansora finanoiors.
lO)Influoneos 610ctoralos _ l'Etat sur 10 papior ost un crand mot
do 4 lottras avoo un D oojusculo , d ,ns l a l'raUque oe sont des amis du
- 'niatrotions
à cr6er. Ces gouvernements
et
gouvernamen t <>• pou rvoir , des a'w.u.
.
t
l
Il
oes admin1etrations sont soumis ~ l' action des influonces élec ora es.
oxrive qu'au lieu do pr6f6rer et de d6fendre
bian oommun, l'int6rOt
g6nOral, on peursuit l'int6rêt d'un parti et soit le choix des hommes
soi t les troHomonts tD nt influonc6 s p:ll' oe s c onsid6ratioz.s 61ectoralell.
le
20) ·:,bus possiblas d:ms oes interventions do l'6tatl pour les IIIlr-
ohds peur l'CI1ll6nll!;ament des rUGimas intarvontioniSlms, on voit la danger
des rorvioes rendus aux anis qui viennant troubler lI) bon fonctionnament d'·
un régime interventioniste.
.I,I.!.•- Influonco , , action dano lo s f ~ its do c e s di f f6ren_
t os 6colo o .
a) La th60rio do Fr6d6ric LIST.
F.r6d6ric LIST vucut do 1789 à 1.846; c' 6t ait un éoonoœ1.sto ol:lomand .
Son oeuvre prinoipole. ost un ouvrago import ant 1 Syst èmo national d '600no"
mio politiqua publi6
Paris 13 41 - édition do l Bs7 - tra duotion françalsQ
R1ohelot Paris 1857.
~uolquos IIDt s do biographi o oont né cessaires 'lour comprendra la
physionnomie gün6r::ù o do LIST. La fo it l e ·plus i mport; nt est un s6jour
assez prolong6 qu~il f~t aux 3 tats-Unis d'~mUriquo. Il ost Baené par leo
id60s do Hamilton, soor6ta1ro d':tat aux 3tat s -Unus on 1791 qui fut la
or6tltour du protectioniBllX) dans l a Gr an do r 6publiquc .\m6ricaino.
Quelquos m n60s plus t ::lrd LJ; ST publia
OIIdriooinc.
W1
r.jsum6 de la pelitiquo
:;,.) Dangers financiors. Du mmont que l'Etat a dos GharGOs de plus
on plus lourdes, cetto ougmontation dos fonotions 50 traduit par uno augmontation des dépenses de l'état: l'interventionisma coOto chor, l'intervantion1smo coOte tr6s çher.
llotD: foits l.Jnportants , son r )..0 dans l a cr6 ation e1; l a promior
fonctionnamont do la gran~o unl pn douani ~r o allema ndo la Zollveroin
allomand.
10s dernièros mesuros do natienalisamont an Franoo grèvont pour
10 passd et l' ~ venir les financos de l'6tat.
Il f a ut notor qu' a oot6 do ce rOlo de pr emi or plan, LIST dans la
vio 6oonomiquo allanando, LIST 0 oxero6 uno acti on socondo.iro ot a ou
l'Ooo~eion do mottro sas id60s on appli cation:
Toutes ces considérations ·sont de nature à froiner los diversos
interventions dont s'agit. ~oi qu'il on soit, il ost clair qU'il Y a dans
l'intorvention ·uno rdootion utilo qui a fait sos prouvas et qui domaura
encore aujourd'hui au premior plan do l' activit6 ot das discussions.
- Construotion do r6 soa~~ de ch omins d0 f or, lutte pour 10 d6volloppomont do ln l1D rino a lloma nde, port qu'il pri t à l a crOation d'uno
dmigration allemando v ors lOB pays 6t r angors ct dos o.gonts consulaires à
l'6trangar.
lIB nt
,
, uS!' fut W1 l.Jnp6ri a l1sts,
d'une Gl'ande ;,lle=gne.
0
~
'est
dire u,n pc rtis o.n du développe-
Pour situer da ns l'histoiro dos ~octrincs oetto r6action, il
faut roppelor 10 llXlt do 'I\t.rgot, "quiccnqoo n'oublia qu'il y a dos Eta~a
sépar6s no troUara j=is bion aucuno quostion d '6conomio poli tique", •
(Lottra à 1Ulo do LospinoSBO 1778 ).
.
De cos d6tails nous d6gagor one urie inil. uen c f3 am6ricaine; c'est
aux Etats-Unis qu'il 0. trouv6 une b onne partie de s es id6es proteotior:n1ertes.
Catte offirmation do l'6colo lib6rale accusa nottomont ~o oaraotère oO/l!lOpol1 ta. Noua avons VI:. cammo nt cotto 6colo av~ i t 1llia en oouvre
co c03JlOpel1tiœo ••
Nous noton s , enf i n:· que nous cl l ons vo ir L1ST po.rtisan du proteotiOnnislIB et 0 'est enc or e l' int erventi on do l 'E tc.t en m ti ère 6ccnom1quo.
On
6tudiar~
~..o_t.1on 1.
.-
ici :
de LIST
Los fondatour o do cot to nouvollo doctrino :
c.i.!EY
_30o_ti~~_Il.- Los diversos 600103 d ' 6conomio nation::ùo
:0010 d '6conomia nat i oMlo fr anç ai sc; '
Ecolo d 'écanomio ~~tionalo an"lo130 •
Ecolo d '6 co ",,........
__ .1: o nntiono.la a llcmnndo
V
"1
List ot
:Te voudrai s essnyar da vous donner una br èvo c.no.l,y sc do l'ouvrage
1
Cet ouvraga oomprend
PIl1'tios prinoi pnlos.
5 pnrtio e
1
uno i nt r oduct i ,on d' abord,
4
;
r.t.o,
La s qU"lt r c p...rti08 pri noipal os sont
III) Laa IIYstème S, IV) l a polHi ql\e.
1
1) l' hist oüt"C; II) 1(\ t h6c-
�50 m
'fforeo do d'ga~r l'idSo fondamontnle
lC) INT3CDU~~01!~.L1S1 3 ~t i6 Op?O~,t~o vS idvo s nouvollos a UX
do 50!! oeuvra a\'oc i'r 1chl.O" ct no; Jq'ua ~t indlvidualistoiddos ~ors r6 G~antos do 1'60010 o~_
?
Il affirma que l' ucol e i ndividueiisto ot
vio 6oonomiquo qua la :ioula vel eur d 'uC:,onge.
hMr ~ lo
no voit dnns lA
tor a ud moUlour
Le principo do co .,
, ,0 thJ or io e "~ t qu'il f out aoh.:l
t6 du
d 1 q
=oM pour vcadro 10 plus cher posolbQo. Vl !>roopôri
pco~ tOl ath~ann
vOt it6 dils richcsses oxis tnntos et d c ~- ve l ours uchonconbloa. t ir03 Cetto
rie baséo sur 10 profit 1 il l'appello uno thuorio do comp ~ .'
thèse est faussaI au liou d' eavis r3cr la profit irnc6dia t do~ udbangas, 11
faut, lorsquo l'on chorc 0 l a pro~pJ rit6 d' un 3;a t, m~~tr .:l au promior plan
10 d6voloooemant doc foroos ~rod~~ rivoa , Or, c oot l ~to t qui a le rOlo
prinolp~' dons 00 dévclo ·)pe::lOnt •.• plu::rl:our:; ronrises uS!' nffir;!lO ootto
opposition de cos thu ori~ s nouvulloc avoc l a théorio del' 6colo llb 6ralo
olaosiquo.
Voici cc qu'il noua dit
d ~n s
sa ) r 0facOI
O'est l'Etat qui do it pN :\drc on m ina 10 djvoloppomont doo foroos
productivoe. Pour d~ ~GOr l 'oaGonti "l, c' oat donc pureoont ct sim::>lomant
UIlI3 oppos! tion.
I-ère p=t1o de son ouvrage : Hil!.tc:iro.
Kou:; oonstotons ~UD lTST so r c ttooho li l' éoolo hiotoriquo nllomtlndo e ues! b~ d"~- .~ · QX?006 do ana-1~oo que d 1n~ 10 rapp~l du rOlo do
l'histoire en 6cenomio politiquo.
Dnns cot hi st oriquo , il iJOntro quo 1 'i lltorv~ ;.tion d'l ns 10 !JOsli!4
Q
. malo ot 3ur 00 point do vuo nouo con3 t a t er onCl Don oppOD i ti O:l
d'6oonomio n'ltionc lo françaiso.
IlVCC
l' 6eolo
2°) L, th60rio. C'ost là quo 'LIST dGftni t ot "1nalYDc 10 typo do
notion no:r1:MJ.o·, 'inn ntion telle qu' 11 lJ conç oit ~t qu' 11 la rOvo.
~uo13 sont l OG 616monts qui consti tu ont cott e n..,tion normolo et
pourquoi l' intorvo nti on do l 'Zt at oa t-ollo nû c os~ai ro pou: l a cr6ntion do
ootta nniion norma lo ?
I l nous affirma quo l e no tion normo.l.o t ollo qu'il la rOve et ln
oonçoit, comporto los cinq 6l6mon t o fon d=nt oux s'-llvn,, +'::;
1·) Un gra nd Et et ay:mt un vast o to rri t oi re ct une po!l1l1otion tr6a considdrablG 1
2 c) Un systom de gouvor l1omont ot do l olo ;:>r o:;>r 03
poix BOcialo 1
8
oo surer l'erdro ct la
3·)
Uno forco arm60 ouf fi o~nto )Our :' iro res~ect or l'1 nd6!>ondanco n~ tio
no lol
4·)
Une ha ute culturo i nt ellec t uell e c t m r oloj
S·)
Un ens omble do rossources naturollo s ct de f orc es productives ha nnanieu3emont combin60 s , t oUt03 l OG por t i os d ~ 10 pr oduction so soutonant
ot s'ontraida nt lo s uno s aux a utr os.
La n~ tiol1 normal e compo rt e donc 10 d6v~ l o_)ooon t Il 10 fois do l'industrio osricol e ;do l' induotr10 mnnufnc t ur:1 ~rc ot do 1 ' ln':Clstrio oo= orçia10. Lorsque cos f orcoe s or ont r 6uni oo l a nat ion norr~ lo sar a faito.
6t6 ln politique ordinairo ào touo 1 00 Etetai toutoo 100 n- tiono on, 6t6
plu:J ou moins dos na tiono =itir:oo ou i nduutriollos ot pour co d6volopp~nt de ln nation l'Etat n toujour ~ jou6 u~ rO~o do pr omior pIno.
Tol ost 10 thème q~ 'il ooro io do d61lontre r ù 1 oonoid6rant 100 ltaL J .Ll6 ric aina du tlord.
HOM, los Holl-1nd, ia, l ee :! Jp'\~ol()
Voici un pnoo ogo,
po~o
214 ,
"En tout ton;>o ct ou ,,)ut li .:.u, l' 1nt " l1i 3en co , l a rnor ol1t6 ot l'
lloUvit6 de:i ci tOl',me 0 oon t ) " [ll ,j 0 ::rw:- b llroo~hi ~6 du P"-Y ll et l :l riohes-8e n n\lg!lXlnt6 ou d~ Gru avoo o·, ll':llit ~. :':::' io null o p:lrt, l e travn ll, 10 .
trovc11 6oonlJ""iquo, l' ooprit d l'l\"o:.Jt;.cn c t d' ontropri so do o individus n'ont
rieo.1'ait de gr ' '''' 1 ·' jU L" 1 ,>(l.t ~ a 0 .. ; 1113 8, 100 :ld!!li ni ~tr" t1 on3 ot los
lois, no lour ont poo pert.; aPI-'li" .
:'i03i donc l ' L"1t crv~,.tion do l'Etat n'eot pa o uno nouvo'lut 6 , 0110
ost uno ooneo;>tion 'lue 100 fa ito ont d6 jà r .Jv(16 0 , 'lp)li c"lbl o ot vol :tblo.
. ·ux t er.:lCc do c ~ t t :. 't a"" hro par ti - LI S'T' devio:1 t économi oto dootrin:ll, ~t :>.pp'ra +· , . ~0t'on <n ' i l \. "'.ar o on roliof: collo d e n otion nor-
Il yo doux pei nte docinont c du li vr e , l ' i d6al do notion normalo,
R010 do l'Ztot da n a l'obt ontion do cot id6nl , et 10 Ibid :tpriviat
do
• c' ost à diro au mOmo ondroIt.
Il 6tudio dGUX pèros d o f~~ llo , pogo 2+b :
Il (J' agi t d o doux pèr es de farul l o ~r cillemen t !lropri Ct oiros 6conomis a nt chnquo ann·jo l a mOmo 6=0 do 100 oholor s so it 3550 Frs par an
ot a yl'nt c ha cun 5 fil e . L ' lL' pl aco ses C~'lgnes. ùt rd i 0:1t . s os 1'110 nu
travnll r.\.'.nuo1 t and is Clue 1 ' aut ro or'.pl oL los Sl.Cnne3 à f ')1 r ~ do doux de
ses fils dos e~ricult eurs i nt61 1 j~e,ts ot à prJpcror l os 3 autros à dos
,>rofossions co~01"illoe d leur :; npti'tud08 . Lo ·'rœ::ri.ar :lbi t su ivnnt la th6ario dos Valour s , 10 30c ond chorcho co llo dos forc03 ) r od'lctivos ,
,
."u DDmont do S c l-o r t i coux-là seront plus r ichoc quo ceux-ci en
val our 6changoablo mai o qU3nt aux for cos p"oductlvos, ce se r o 10 contraire.
" La pr opri üt 6 de l' un s. r :>. di ,,10.00 en deux jÀ'lrtio s ct chacuno
d'ollos pl us hcbll o'1lon t o,ql oit50 denner:! un ,."oJ,üt not ûg~ à colui de
l a t ot al1 t u don .• Go nupor avo..1t on n,One t O'"pG 'lll':) lo~ trois :lUtr e s fil s
auront d.ns l our pr ofession do I nr.;oo noy= è. 'oxi .:;tu~ co . : : "1 pr opri 6 t 6
�- 52
t ch:lcunO d ' 0110 auasi nol cult ive o
do l ' ~utre ser .... :\i\ l;',h.u tj,l ci nq '1I'ts
quo l' ensa~blo l' ~v~t ~t~ jus~d l~.
Dons ULO f~~11o il Y ~
destin6s ~ occrof~ro do jour o~
pouvretu croitront e oosuro ~uo
:. 1ns1 dono l' Etat doit ::'ûs~rvor
produ::trioos.
' 1 de forMO "lOr '103
01; do t ahnt
oue.u CO , .
ii't
..
D'na
l
'
1utro
r:willa
la
stnp
d tu G
j ou;,: •
t
"
la pro~riût6 s o ùiv i sor~ doven ~Go .
ot ono~ur'Gor 10 d'valo~~amont doo f oroo.
<l
. vont d' ::.rri \'or J. 1 '1 l).u't r ièrù pn=ti o LIST cons ncro uno t rois 1~
portia à-l'oxamon dan SJstbmOS do sos dovnnciors ot advur~ai res .
3' )
'est
~ s ,Sx.I!H_~_s.- C
t.nû
crit i qu~ da l ~ thoorio dos va l eurs
d'6ohango qu'il dCvulopj:ù.
.
,
Tout ost en>1snGc
~u=
l' -~'è'_c
',::lu:rl
f d'un 'Joint do vuo llI.."\rchand.
_
~,
Il accuser ,.d= S.rr:! d ' voir porda do vuc 10 point do wo n a tied'~ SU _il
'" i'- v'.. ;.::ina l es thèses do J. Bnpti
nal • •\ pr 6 s 1a crl. t lqUO
c.".,~
t sto
S ',Y, 11 r ElDOr quo :;t<lO C01; utour fut 10 \'\Ù!3:1risotcur ~o l a th orio 0
qu'il poussa jUSqu' 1ü rièiculo 10 po~ition libGrale d ~n ti- Gtatisto.
:,1nsi donc, USî vout 9l'OC :dor il. c~ qu '11 appollo uno r 6fut a tlon
dos id60s do sos ndvorsoiros.
usr
4oC'ost d:lDs lu quatrièoa 9artie - I:o.J~Cll,it_1,<l~ - quo los 1dGos do
90n-: 10 pl us ~ou'{ùll03 ut le plua intércssomob.
Dans co d6vdlopporno~t, ~Isr ~l~co d ln fois :03 ,oints do vuo
houve3UX qui sont 1e3 siens ot les points do vuo histor!~s qu'il conno!t
bien ot qu'il uti:ise,
ribru (Bt :d;s - :JniJ ut.l1 .l l ' " no )
phllsa (10 l n n'!tion no= 10 '( qul c lr, o_nt.o un dùveloPP_..lo'1t ~ l ~n
dustri o ~V'icolo , ','"i1Ur~ ctaritr o , ot comm~rci(10), C' ost l'.n:y'otorro ~'.!1
a cot to 6poqu0 oat ropr6sont ~tivo do co typo do D:ltion nor~:o) .
Four cc qui oot do 1::. Fl',nc ~ , :1 l n ploc.:> on po6~t::'O:l i ntoraldi nir o Clntro la 4-èmc o t lu ~-à~ ~tndo .
sont ourtoat loc iaoycns nua L:i:ST soulitlnJ pct,r l u n1sU .,-;~ t •
l' nutr o , Il nous dil; CJ.uo ln liùort~ du CO"Œ.:orco do:.t otre- :'\
r tgl.o , d rms 1 ' 6vo1ution, !,OUl' 100 troin p:r.::mè::-us phasvJ. Il -'.;fir:no <:!.'_C
10 prot octi on oat i ndicpcnonblo pour pClSllar èo b ph"~)
il lo phaeo "
1nO ispcnscbl0 ouoai pour -p:lJcc.:r d" b J!w,a_+ io. 1'1 phQO~ 5, tJj1ù Ù" 1.). n....
tion no=lo, Il indi~uo ~., ' un, i'oio c. ctnde ctt~ini; c'ost , :!ot:VC:lU : 11bort05 0011'_ ''' 1'c1:o10 qui do it deV<J lr d' a??lica'tion conot'lnto,.
(J
uno phaGo
njou'tBi t
Il
Tout on 'lùmott~nt co ') rot~c'C-ioniCl:lo pour cos dc.rniè:..-oo
l o~ troLl oories dl o:ccoptions oui 'fnnton
'lh-'DJfI, 1]
-, '
0) Il n ' y ~.ur, j am' le
t on 'lucun C:lS de :>rot ... ct~on pou.r :" 1
tri e 'sri co1 c . Collo- ci doit toujouro l'ooto!' sOWJ 10
' go.
r.l~1.l:l0
"'e.
,....' ,.,-
libr6
b) Il n'y -1ura pos de prùtocticn non Illu5 pour loc n~ti~n; 1i ~ ::!o
pouvent prutunèru Dl attoindre 10 :rtf.do èu éiJ",,,loPIlODont ~ c or.o:11'..... _ : .. :1.-
grole
c) Il oot auss i c rt nins puupl ea do torri~o i ro n~t~e~~l ~ro? -~~
t-roint qu i. doivont nu p;:'Gn1nb10 00 com,ü6tcl' p'r lOio do conll'~Oto à po
s'dor un t o1'ritoir ~ffiBnmoont ùtondu.
Seulo l';,~loterro en 184.1, ~ suivi uno poli tique inspi:-6o par los
1d60s qu'il dGfinit ot ost crri'I'ÛO ~u stndo do la notion normla,
LIST ost protoctioniote'nvoo l ~ nU"nco pnrtiouli ère suiv~~to ; l'
protection ost un mo yon, oU 0 n ' ost pOS lU but i Elllo :lpp:l::,ntt do façon
6pisodiquo dnns 1 ' 6vclution dont nous vonons de donnar los o;'ondoll liCnc3
Co qQi ost intCrcr.·'Dt d~ns l ' Ocu\TC do LIST, c'~at la détormination r1goureuse ~G3 ph~s3~ :;., .... '!'~\
,.t los d~:'f~r",.t!) Zt"ts c t los précl sions qu'il DClèS donno s;.r la oystbrx. "J.-~t~~t10nisllXl où!'> fonction do
I l n 'y a pllS do conclu~1.on pr'-ciso do.no 1 0 vo1umo do ~ST, la
dûvoloppomont sc turntno sur 10 livr0 IV ot 9nr dos consid1rnti o n~ oc
foits ap6cinloo à t 0l ou.ol pays.
,=
oeB
d1f: ': =;:._t ~ ~
ph:"'.!:os .
: :1 pol ; tiqlG ost U ~DO po.:-t l'c:c:X>oo do ln not io~ nO.r;;J/llo ot
l'indication des J:X,y~'" .'-1' l 8'luols c~s d~f ,ércnts st"d~s .loi 7 nt otro
p:::raourus.
Dans l'Gvolution i: d~G~t~~e cin~ stndos ~uu doi vont no mqlomont
parcourir les diffGrc.r.ts (tc.1ij d :",n ) . . . r ~"':lJ1\~1t')n !l
.~,.11'1 " où on ost
choqua pays du Wo~do ~ ~'G~,èo où il ~cr~~c
pno.::; &:l'l7~t30 1
Fh:l3o ;JC ~t:>
c1
?hoso n.,s::-, ~olo;
L' ~ & .?c.gno ot l:. - V::v
~n r (. owno pou .... co .... r.luro , d.nns son
doux 1 ~da~~ ~on~~~o~w 103 SUiVOLt~s :
C:~p03Û
",
:'UCi
1 ) :"idon.J. ~ po'.trsuivr.:J ut A.;- ,,1cp!?(\tlX):'t dos forcûs p.·od'Jc~'!""_
do ln nation qui doit .ttoindro 13 stcdo de l ~ :lntion no="10 tel qu'i:
10 d6finit Co otado Oilt pouroui"i pnr 6topoa succossiyoo,
1/1 protaction est 10 :oyon oS:h.. ntiol de cotto poll tit;.llO. ID.J.a
n 'oppu-.:rl:t qu ' nvoc ur. ~"r'.d:r" :,,Jl-t:',ali\cnt ,J~:~.:l::,tionnol ot ne ~,'o!lpl', quo pns il. l'ùnsou,b l e do ] ' activit05 6con6miquo,
;,pp r uci ':ltion critiquo do cotto oouvrG.
,,11":.
L!SJ:I mot on oouvrQ
�.. S!J~.ct d\3 1
~~irc
'), .rUo cri tique
0',
1) ~~.t, .<l~ }.-: .I2~,r_t.i,o C.l:i t} =!<l~ 103 dC\L~ ob~orv t1on~ ~uiV~~~ ~ •
5 lOct
d
1
p: rH.;) oonotruo t1 va .
à cot ûGnl'd
ont U.3T a coa,lis do ct'br ~ uso!) arruUNl S l' l~ posl';ion do
-, d- .l') 10 ,0sltion doctrina lo nouvolsos advaro-irao. Il '\ lui-:nOmc o~:a J.V
10 qu 'il prétClld::lit ~doptor.
ô
Il 1)r~tolld qu ':,d= s;,r:m ~ur ' i t i :nor~ l' idéo a notion-lit. Cotte obsarv"tÎ.on :10 : ".r,tt 1"5 fondu a t on voioi qualquos prouva:> 1 ,1 0 titra
:nOme do :!. 'OOUvr0 d ' .. d~ S:ITli. Pour la duvuloll'l<Dont dvs 11 tions .,.OOTH
onrl ros eai t d' 'utras llXlyona ot d' , utr"J :C!"110 q'o 001105 do U.:> ,
l ' _ Objocti\"
20 _ d:>:ls l' ac'; ion qu'il :los ~i:1-" ~.;.'";'<'lù poi nt do vuo co Slllopoli ta tUS!'
a 6tô trop loi , U:!u oouyre cri tiqua qui du point ,l vuu hiatol)<. dao
c'.oct:-ino s a dos ' ~ r;.:rot ions.
2) Criti~a èc DO)' Couvro oùn.s.t.r;.tc.ti ..c;..- C. ~ut rol avor cort'\inoo
OrNl!ra cl.u ·r"~'it· 'dont" 'quolq,ioà \.iri':.J ,lUIt c,ü1llrc:ncnt ~~VOO dons l' onsemblo
dûS ob" :'V~tions doctrinol03 qu'il a _ _ ~0:lt6os.
1 0 - !.':::etio.n,_~r6~~d.C.x:r:~t,~ ,'lu '.i.l" :_C:0.:r:~o .-1••1. '.1n.f.~~o~c,~ ~1~~ Pour
lui, los ~ys do zonos torrida3 sc"t D::lptos à t ' Cvolution Q.U' i l a trooéo
Jt no sont p::lS ::l;.:>po16s il 0 d~voloppœnont éconc ,l iquo qu'il 1,r600n1so,
Soule pouvont ;;>r'tondro au at"do da 1- net ion no. 1 0 1 0~ pays situ6s d~ns la zono t<:ilpotclo. Sons douta l e climat a uno influence our 10
d6'1"~lop:;>=nt 6oonomiquo mnis il oat doo pays s itu60 d:ms 10 ZOllO torrido
qui ott ou un d6vo10ppanont Goonomiquo rG ol ot i mportont ou oours du 19 0
ot 20 bo eibclo,:<
2-èI:loJ orrour - Dêll8 la position do LIST rolatlvo <1 ~a!.i_c.U!t.~
i:!. nous of~i~t quo l a protection on tout etat do couso, 100 pha300
- --iont toujours inutilo pour l':lt;I icul turo. L' ~ri cul turo dovoi t toujours
rootar libro, 6obanaisto.
On pout diro quo sur cc p:lint pCU'ticulicr 103 f-its do 1:1 dOll..'t1èmo moiti6
du 19 ot 20 0 si èolos ront 70nus d6nxmUr fot"2'lllO:-.l(mt 103 affir'!ltlt1 0ns
do LIS!'. 00 fut uno nécos~i t 6 pour la " l .. ~~~t d<-o p 13sonc 03 ou ~op60nnoB
dons l a dou.."rlè::lo >:lei ti6 du 19 èmo sitcl:l do sc dGfondro contro l a oanourro~co vi?toriouao dos proau! tJ :Irrl';6 a dl! nouvo'lU raondo. C' o::.t uno oausO
nc.tO"lOIl't o;rlcclJ qu l a just.111 ot ju:rtifiu 1 0 roviromont pro-toct1onisto
l'li apparut on Fr .:1~ a " p'\rtir da l8SI,
1,.'1
tl0 donn63
5~
-
thèso d~ UST n 'oot pos 3:llla Ot r . sujùttû il èc nombrvl.û. clûmonp~r 100 fn its.
Dornibro conaid~r - ti(n. C' ost collo das rapporte ntro lu a~'atbt:lO
do um ot 10 systbmo murcantilisto qui Il 6i6'-ië-;isùirL"priÙr~uô'pai- -
'dlU6r7rifS 'pây-ô (f' furopo ciû -14
au l S èmo siècle.
ème,
Est eo quo la th1Jsù do
ou syst èmo mo rc antilisto.
~IST
mnrqu o do pr us ou
Ù\l
loin \ln robuUI'
Pour r .Jpondro à cotto quostion , voici l os duc1c.r:nlens ot lc v e1'firmotions do LIST lui utlmo t
1) DanB aa pr 6fnco , Tln..;' 71 , " jo n'ai pris ào cu ~:rG-1;èllO ({'.:.o ~ù q'l'U
av ait do bon ot j'on ai ro~ot~ toutos 100 orreur3. J'~: dor.n~ ~ coc 7j=itOB uno t out .autre. baflù, c ollo do 1 'histoiro ot dû la ~.~ t -lro è=.~ C'lO::OS.
j'ai aGi do mOmo ~voc 10 Gyst~mc ~ericolo . Go ~tor. ~p~ol]o l~ cY3tt~n
industriol i mpopr omont d6Di~~ p~ ~o nom qu'il m6rltc; lç S7~t~~ 1?po~6
moroantllo" •
Un l'eu yl.ls loin, POGO 91, : "Ln pratiquo ou en à !autroo l;OI"", q r ' )
qu'on appelle 10 systè:no morc 'lntila comnot l a grave orr ur do GOU~ ~l1<.!
l t u tH1 t6 ot l e. nécoe ~J. tô abooluo uni vorso110 dos ~ostrb tians 'lu: oar .!tiloe ot n6cosooiroa cpoz cortninos na~ions ot dons cort - ino~ p6ri a ~)J .
do lour d6vol ol'pamont. Zll o no voit pos que cos r estr ict ~ans no SO!t C:U ·U.1
moyon ot quo quo la li bort6 oot la but" .
:dnai pr"mièro constatation d.'ns cotto c ( nporni s on . 1.131' ;'>~l ~on!101lamant BO d6fond 6norciquomon t dtOtro un morc~~tilisto,
Oot avou no fluffi t p::lsl 11 f out 0.110)" un pou plu:> le:n ot :;0 a:n::l dol' quollos sont 10 s difforoncas qui s6p~_ront US'J.' d 'un I:lCJ-~c:lntili <!nO.
1) 10 t orrnin mOmo ou 30 l'l ocont los doux systèmesl POUl' los o;.roar.tili stos, 0 'oot oS5cnticlloQont un sY:3t~mo do poli UCf.l0 6conoclquo e~ n3 ;;>lus
ot non un systhmo do scioncoo 6conomiquo qu'ilc pr6~ondont nous àonnor.
Pour LIST c'ost un systèoo do scionoo 6conoclquo ~litiquo oll~ mC~ :~>0
Bolonoo qui pour BU constatation doit l'usoao de 1 id60 oeonorllquo !1O"~O
na lo do l'idoo do notion normolo,
Cos r èglos d0 politiquo 6conoQi Quo sont disporo60s ou miliCU,dù~
d6voloppcmor,ts pur_"1.J.,t hi :3t ~rl'lno s par losquels on consid~ro on fd, l'
hist oir o dos difflÔ r on ,", Et e ts. Cùs d 6 voloppOr:lali.:t~ C ~1 0Z LIST s ont dir .:d.lmont l n oons6q1lonoo du typo ':' u l e. notion nornn:!.a Qu ' iib n Olls â or.no ~=o
1 'id6aJ. •
.. cc dotL'ti à:lc 'lO in'; do vua U y a une oppos~ tio:! f O. .':kJ:.cnt 'l.lo
ontro los doll..,( 3J·.3tèmo ~ , Il o st ouporflu d'ind1 q'J.or quo SI1l" 1 0 T~lo àù 1protocti on conno LIST l' inm quo los o p po s ~ t'. :lI1S sont IOI"c..!ollc s.
UST on\'i:)"130 1 :1 pr-vt ct' -"' - O.!:"le qualq~ o choco do t oo:?or c' r n ,
I)J.ns 10 mcrc , ..,tUi SlIxl n ' _ "' i3~ao l ~ prot ection COI;no CJ.t' cl allo cho:1 a do
constant ct do por-.>. ,uul qui no doit pas c!1 on::;oy ,
�,
LbuxHw fcndntcu: d8 l ':to
~ •.•
C:.ICY ..,.~out do 1793 à 1879 ot
50
-
.~
'1
u pnrut on 1 ~58 . On 1 'nppollo quolqu::.:o_
,. cha! de 1'00010 do pensylT:uUO.
.
tipliont, las tr ovo111o~M>-nrloUJt.. pcy6s et tous 103 objats peuvont
Otro .:Ioquis à meilleur prix, Los Etats dons li mosuro du poseiblo doivant
arrivor ~ la oonstitution oomplèto caraotGrisOo par ln d!vorsit6 dono l'uni t6, L::> protoction cst pout'"1J4llEY 10 !1X)yon do r6rtliool' oetta 6volution.
Il ~f1rmo mOnD qu'on pout at qu'on doit c oncovoir uno ~.~rat1on univor00110 de toun l.>" l'''''''' ;;. _"",U..,ioi_ ..,.a»p) gxo _ _
1l"'1 1 Ln eolonco
·t'-:l
~n peu pc:::npOUGO
de
~
~, 'J
rr.:-;
J
- 57 -
,..~ ':1;
uolquas ::ots do bio(;l"'lphi a po ur ai'ü
. -r l as
doctr~nus
do notra
Qua pons or ou point do vuo critiquo do cotta oouvro ?
u'to ur.
trop
O~ e~t assoz gGn6ralamont d'accord pour raprooher à CAReY una/forta d080 da ' do~tiano at oonstatar qua son oouvre ranformo una plu~ grando
liau do f-i r a dou.'C ")arts d-ns l Q;J id60s d(J CAR...'- 1 Il ost
- rt1= de ln libort6 c~:n:noroialo · et anroite i l daviont protoctionisto
:c~s :'influcnco dos fa its,
Il Y
0.
Los urc.rniors ou,rngos do C' -::'I sont
:8}8, puis 10 p n~s6 , le Pr~sent, l a FUt
quantitO d'illdOas quo 00110 do LIST.
LIST est oonstQmmont prdoocup6 p~r l'histoiro ot du souoi do noue
dire oh on cont tol ou tol peuple.
?rincipvS d'600nomio po11ti, " <J
\l .
...
CA~ l aissa tombor co point do vua d'historion, c'ost an do~ti
quo, o'ost à priori qu'il formula sa s principalos doctrinos.
Dans ces prc=dars ~crits CAEGY r oste )"rtlS.~ da l ' libort6 aommor'ia l~ ot on sGn6rnl dûS idéas at dos dOCt=l LC3 do : '6co10 individualla 1~
~~r"\lo .
Oas doux oouvros da LIST ot do ~\RSY furont las baeas sur lesquellae sa or6drcnt los/ dcolos d' uoonomio nationala .:Iuxquallas nous arrivone
maintannnt.
t. partir de cotto d::.io, 1<348, s prodai t un rcvirallD ~t, Sous l 'i~
faits, cc revirccont ost provoquS c~~~ lui par 1 obsorvntion dos
t ~i!'s tn6ricains de 132b à 1842. Son ou-n-a(lo i 1-:1 Eteio nc socialo ost un
~~.raGO do t~60rio at doctrino protootioni~ os .
:~~~c~ d~s
._ _- --_ _- ....
2 0 ) EOOLES
... D'EOùNOMIE...NATIONAL:D
. - ._
Je signa la doux pointe do vue par laûquols 11 ost oonnu.
pr6cisions sur l'id60 do voleur. Il fondv ln vlluur sur 10 coàt do
- -oduction. 5::. fameuse critiquo do l'ordre hicrtcriquo ces aulturos da
- do 1 ~ prepose do l~ substituor à l n fcrtilit6 d6croiss Jnta, la
• " cllit6 d6oroisscnto dos torr s cultivablos.
•. J
. 1•
L::>s id60s pr606doIllnont axpos6os cn pr Enière li gna at sunout la;!
1d608 do LIST at aeoossoiromant los id'6esda CAreY furont util1810Cl p<:'.J,"
dos doonomiBtas 'post6riaure at à l'id60 d'una 6çonomia internation~s qp~~
~e toUo quo l'a'lOit formul60AdamSllITH ot so s suceassours, sa sul!sUvuq
la notion d'Ooonomio nntionolo •
Oes 6001os d'6conomie notiona }o 6tn10nt
L::>s id~os de ,rey, d~.ns l'ordro do Sc... r6ac~ion, contro 10 care ot/:- ' ..
. - cos::opol1to do l '6colo individualista, sont ,
., sur l ~ constttu- :~ !l Gcona:ùquo de~ di:f6ronts pnys, Lui cussl co_ a US!' entond modifior
:esti tution de l a scionoo Gconomiquo cn f:li ~r.nt una port tr~s lnrga
_ 1 '~ conŒlie n:otio!lnlo.
Il distinguo dnna la e nstruction 6~-",,",1-:."
è_~ typos, los ~ys à constitution cer i- cl_ s1~pl o
~ion ~JricoIo ou i !ldu striallo CO~OX08.
~OE diff6ronts pa ys
ct las pays à constitu-
1 ) K::J'y~ .à C,Œ3t.i.t.uti,c:n.,"'.7_i.c,o.1 .. "..i:::o1,~.- Ca sont surt::.\l t lios ~ys
·-····~t: urs do Œ' Hr~3 brutas ct un saul œn:lloi cs':: onrts ~ ~6 : 1 -:1 culturo.
- s -ci t de trc\r.cr - r': :ll ie r une r6cun 'ntion dJO tr.v 411 oür!l at on (l6•. ':-- 1 c~ttc r6:::lUlGration ost inS'.1ffis'lDt:l. :"i,, - ~ .. '·~.û_~;; do cet ~o eonsti'L' ion ost quo ces ~ys cont dans un ~tat do d:p.~j"nce ffi rquGo à l' "Bard
.3 ;>::"'s :t~ors co=rçonts. k
prit dos 0':l.!~~3 r:I!lD"factu=:is 3 'Y trouVO
0
.... '1 ~i7o.:.U
tr69 Gle·l6 .
2 ) f.u contr"!iro, !.~~ EYI!....à. c,~s.t. ': '1 -:1 cO"lplc:to à l a foi s agri-;;~ j 0'; indu.:Jtrlollo :::ont plua richo:;, Ces 1'''y: =<J."t C. :l~ '\.'lv :Ji tU.:ltion
- -;:-t.:o 1 los t crr:" 'lu:;<:l:Jn t c.nt do vClour, 10: 'J .1,,1,:>1:1 ~ ~ ~:nl 'l:l0 3 sa mul0
~t
ou
nombre de
tro~@,
1) L'60010 d\ûoonomie nationnlo fr a nçaise;
2) L'écolo d'ooonomia nationalo nnGlniso 1
3) L'60010 'd ' 60onomio n.:lttonalo Allomande;
l -, L'60010 d'éoonomia national a fran~iso.A' ·vraCèîiiën 'y 'on 'a-éÛ-dôWë:Tvnnt "fâ i>Uerre do 1914 , on 1898
apr6 s ootta guorro.
1l.) Avant ln ~orro do ~14:-:1~18. Lo première fond ntion rODXlnto
'oAm-i'Ê5,' 0 '0 cit à-ootto d ~ t e qu e sa plaqq l'.:Issanb~clo
cQnstitutivD da 1.:1 soci6t6 d'6oonomio politiqua nntionalo. Noue on trouye_
rOftS la oOlllpto rondu d-.ns 1 'orGano da oetta 6colQ} 10 BulloUn IOOuSIlel do
14 Boci6t6 d' 600nom1o politique nnt1onnlo •
à 1'ann60 18"9"8" 'aviié
p:
L'106o 6tdt s (' os doute ompt"Ullt~1J à LIST mais d ~1lll sail run6nnGEllIII'nt oatta 1d60 ost spéoinloment tranqo~oo, Si l'on veut Gl'oupor las
tl'llvaux do eotto 00010 on trouv~ doux id6cs fondOlOOntalos qIÛ sa d66llgont
,dj) ~os travaux.
1") L'id6a d 'uno cono ionoo oolleotiva do
1:)
soli.d:u-it6 n.:ltionnl0l
�- 59 2.) L'idO o 'k 1..
~
on ",",uv r v da:! forcos product1 \'v3 fr~Il130 !l1
i v_o.. ______
d'una ~ol1d
notiOllDJ.o
L'id6o do la eot\!J~:oœo co 11cJC t__
. ___ritl.
_ - '-.--'~-=:;'_
.- - - - - .. ,~- -. ,. -- - -. - - - --ni:.unautO d '1nt6rOts ct 00 ~ .......... II
L'Goonomio n~tion~o oct boa 0 Gur ~~o ~o
Fr
~is ot d ~ no o~e dittGentro toua los portio:! du pays entro toua l~S ' ~: ;l")is ont ' à r olo",or ot
r ontos oanmunic Cltiono à ln soci6t6 , leo oam ros
ione .; oolle ctiyo.
soulignor los divorsos mnn1fc5tot10ns do cct~o consc
I
Voio quolques oonifoa ':ations :
1) 'cccotntion dos oh -.r- es qu'iI!lplique ootto un1t" n- ti on'llo et
l os snor1f1'~Qs n6ooss e iros quo cO!il)ortont cos oh('r(los 1 l'~pOt, Sorvioo
JXiotonoo
militoiro, P"1c~ont do l'i~JOt ,~~ t ous lC3 he bl' t o~ t S dU .,CI":')
' J
•
du sorvico militoirc ciO 'S::ll "._. ~ • ..r tous 105 hC!blt'\nto le CI.. IDÔ!OO poys.
2~ !~an1foS'totion t'Un' o:Jprlt do Dolid:>ri tG, tout '- st '.Ji~ on o~.
o~ 10j inat ::lll " tions pub11quea, c ont 1 onso~lo du pays qui d it ~rofito~ do cos no ~oout60 ot tOUD C~ll oboront à
Zn co qui concerne los rcutos
tout, c'ost uno unit6 natton::llo qui ,ru:!ide ou
viooo.
3)
fonotionno~o n ,
do eoo sor4
4) n y a priorit<ô dv l'intôrOt publio, dt. l 'i ntSrOt, G" nérCll sur
l'intjrOt" priv6. On 30 pl cit à 30uliGnor los ocoa s i ons multlploo do ootta
prior1t6 1 expr opriation pour c auso d'utilit6 publiquo, protooti on 166010
dos tr::lvnillours, o'ost la c o ns C q~onco do la pr6doo1 no~oo do l'int6rOt
a6n6r::ll sur l'int6rOt p::lrticulior,
5) Crclotion ot continuati on da no les or6atiOM, dû l ' 0 ut 1l1ngo
n tioncl. d stin6 à sorvir l '6conor.rlo notionalo frcnç ::liso. !.insi donc 10 ,
pr~~or travail con3isto a prendro conocionce do cat to solid n~it 6 notionclo
ot surtout de cos prinoipalos oodi~ic::ltions commo nous v~ nons do 10 voir.
Doux groupos d 'id60s concor nant la mise on oouvre doo forcos produotrioes, considération do l'onsotiblo do l'6oonomio not10n~lo fronQaisol
t.c !JOint do déport cat 10 dç'\" ~ t o;Jpor;ont donnG à 1 ~ boso do sos
~jUDa de ~so on oouvro à l'idGo do oolidcrit6 oationolo. Noun los voyons
princi,, ~· ""
sul7' :rte t
• un ~~o territoiro à ox p10itor.
Ono via on comcun ovoc
Ono co:n,",'!'"'~~ do tr:ld"'~~" i' -~ "· U',.d·i'1S~1tution3 GO doctrinos
ot d'oneneonrnt qui rG tlntt tOU;) lee hcbitmts d'un mO:!:lo payo, h ~ ~ltaGo
o:::t6riol ot sodo.! de cc Lrri co iru : h6ritoGo, I.Dro.!~ d(<;v, \-/ . . t :,:.; d 'invontion
ote. ••
.
.
Voici 100 princip:1103 a) )lic ~tiona qui sont 11. onvi OOC::l::' il la miso
en oouvro de c otto ~con=io nc.tion:t!.3,
Tout d'abord i l fout aoul! " nor l n " Gooeai t(
2bm !JOint do vuo fin c:nci or. L'o:cistonco de cotto cOImlUllcut6 noUen019 so tr ~dui~ ot DO réalisa c n ~rando p~rtio por l'unitû bUdc6tairo,
Il:ll18 offoctntion lJ!lu ci'1l.~ , r6uni e :::nnt t outos los roc ottos ct ston Dorvont
pour toutos 100 dG ponsoa .
3) n oapoots dos onGa Goments succossifs dos différen to ministèros
ot :ouvornomonts au pouvo ir eolid" iros los una do o outros , 00 tradu1S::lDt
par l a p6r6nit6 do ln dotte ) ubliquo , pnr la ?C..1C.Ul!lt de cotto dot-to
publique 1
4) Cr6 ~tion ot c.ol.tiDltntion do l 'outillor o na tional at do la s6curit6 dos transports. Cot e~ ~il1 ::leo notion o1 doit Otro crcl6, C6 r 6 ot oxploit6 d:lns l'int6rot Gjncral ot J = ie dnna un i nt GrOt pri vé .
On paut ot on doit conaidGror l~ ~rotectlon momontan60 do certainos industrios pour lesquel10s 11 y ~ur o 1iou d ' é t ablir certains droits
do dourno a ppl1quOO ;?cndant l ~ eroi os 'lnco de c os i ndustrios.
5)
L'6colo d'60oncmio fll :mçois c ti ondrl' jusquta l n Guerre do 19 1 41918 mol s'~voc la guorro 100 nombres 00 !Ont dispcrsSs ct ootto prauibro
soo16t6 d ' économio frcllQaiBo n'o ;>luD f oncti onn6.
La rospoct dos o n:~GO on~ s passGs .
sous d_1.lJC ospoets
et sorvico . mil! t C1 i'l'o
dvJ
::~ crj j'i eoo (inpOte
Il Y Cl ou uno dou.-d èmo ûoolo d' Gaonomie n::ltionalo fr ~ nçoieo qui
da, tg do Novembro 1925.
Lo s rensoisn amonts sur cotto deuxième . col o doivont ~tro choroh6e
dans l a revuo Ln réformo ûconomiquo ann60 1925.
Le buroa u de co t to GOci6t6 compronait ::llore i
WOIZN ROllrm
ru LAVERGNE MlRE..~ l.IX
P. 00i.1E.roUS
Pr~
oidant
Vico-Présidonts;
Socr6tdro S4n6roll
"L' objet do l a soci é t6 ost do croupor d:>na uno
tou;op los compétences, t out os l es bonnes volont6s qu i
pour étudier d'uno mnnièra pr o tiquo ot r ::ltionnollo 100
6eonomiquo ot finanoior, dont l os c on ooquù:1COS pouvont
sion pur lOB intûrOts ~or oux ot mc t 6rl ols dol , Fra noo.
::lction oOlllll1lna
s'offrant à 'elles
quostions d'ordro
avo ir une réporcus-
L" SooiCt6 a a pi~ o d U:lO c ort a i no pu blid~, Jo una vuleorisat1on
do SOS p rincipos p~ l es C08;JtO S r ondu s do sos trava ux, pnr dos oonf6ro~
oos, publications s p6 c i " l ;J S ot en Nst ant on c ontact ::lvllc les Chambros ".
Lo but de
1~
soc i ct6 s or ::l l' 6tudo
d o~
qucotions d'éoonomio natia-
no1o.
L::l '1110l1~ " , ~ùn de l a l cttN de convoo at i on pour ln première OSO O!!lb160 a 6nh 'a i o pout Ot:cc ~"nqin <-rùr corJ;,tl un vJrit"nl o manifesto do 1 '60010
Voici l'o s s ontio l do oott o
c on';ù~" ti on :
�- 60 dù bi~n vouloir voua jot ' dru
':. vo:~. ,r , ~r onomio n~tion~lo dont 10 but
-61-
i
" us :l\'On:l l ' hoMvUl'
nous po.IX' f ni ro p::.rtio d() 1__ 3C.A.,,-·v1~.~op-b3-circioonôiüfô -ro:tionollo.
Bor n do d6tondrG ot do propaGor los ~!_~C_
-l
100 int6rOts du p~~o quo l'Otu.
Nous pansons qu ' il oot utilJ pour
d no 10 monda 'dopuis l~
do toohniqu o dos ph6nombnos ~oonom1quos ,,:~~~u~ 'o~sorvotion ~rat1 quo
guerra Boit plao6a sur 10 tor:~:nt~;0~ciono ' d ' 6oonomiO poli t iquo ot dos
~aoo à un oontaot pormcnont ac~
U
i "
pr atioions d ' acrioulturo du CO:.I~rco ct do l'industr a •
"Nous, oyons qu en l ' 6conc.m).e politique , 11 n'y f. y'l.S de dogmes,
i l n'y a pa.' de formule qu'or. puisse imposer: NE VARlEli' OR , POJ.:r nous, 11
y a un prob ème ou pLutôt il y a des yroblbmes é~ccomiques qui se pc.sent
Bans ceose Bons des formes sOl:vent variables dont 11 faut étudiE<!' la s o-lut10n, les leçons ou la philcsophie sano partj pris er. toute libert é
dl esprit et en n'a.l'mt qu ' un ubjet, q'.!'un critén.u:n, l'écofloID1" r.atio-
nalo.,"
De ces thèses deux aspects de l ' éco:"e dans 1-, b:::nnch9 nouvoll a me
paralsse nt se dégager) d'une part, 8a'.)3 d"",t e 10 lc.r.da teur du de=icme
groupe M. Lucitm ROM1El! oouç:t' ûnd éV1demment l' :d13J d'économie r.ationale
qui était oe11e du premJ.er groupe lIlaJ. s i l rnani!oste 'm certain ~lo.,~
visme dans la solution des problèmes aconomi quvs.
Si nous voulo:"s uns Hé\) 'lOdpls te de l'oot::"vité Je 0e dE:uxième grc'-'pe or. pBl.t, Je crois , l'''leve'' les s uj ets trai tée à la deUld.ème tranche
je l n société t1é conomie no.t~vnale ~ançaiee.
Pour les premi~es années de s o~ existence ~"L,Ges I926-1927.
Les fonds de roulement dans l'tndustrie- et le commerce 1,'rançaie,
L'infl at~on
commerciale ,
Les Banques en période d i ir51ation.
La
~olitique
des prix.
L' ~nfl~tion et1Xie des entreprises
Le
bud ~ t
en période d' infla tion ,
Les s ervices publics an période d'inflation.
La revalorisat!on et la crise
st~bilis ation ,
L'Agriculture et la
L. 1ette Dublique
é conv mi~ua .
t
l 'amortis se~7nt .
La crise économique et l e c~em~ge.
Les conség,uenoes ~co n;)miqu~e de 13
Belgique.
~
t'\bj li ·"tien
La st t Ud.tion en ,Ul'3/T1:l{, . d"pw.s la =é forme
L"écor:o _
La
~'l:.6 t". ir~
an
monét~",~.
a'lglaise da puis l e l'eto'JI à l'étalon d'or ,
struo ~ ur e é co~om i ~ue
de la Russ i e sovié tique,
S1 nous suivons pendant quelques ~, n8e5 l' évolution <le c et t ~ école
nat:'on'Ù e f r ançaise i l y a lieu de 3igna:'.er le r81e origiT_<Ù q-Jry, a
jcu6 oomma ~e~r~ ll éminent Lucien BROCARD, professbur au~ Fao~to s d~
�d:>
è.e dro: t ct", ,ic::-,,-;' P<l~~/JiJClQ. II s~ .,:ése:- t) COID.l!le U:l conr.! 11 al eur, comme mettb.r,'" ,1: act:crè. l ~s de"..!.X .. ~lz:~s de Vu ,-, ·-.osmopoli te et. no.t..:..o:nJ. qui
grtlce auxquel',es nOll6 poU":ons l' ~~ee1ndre par 6tapes s1!(;oessives à DJaSLU'e qua les <lond:!. tlor.s de la pro1uction et l'6tat des esprits le l'emettront." D'est donc ~;e solution ~~ oonciliation de l'Economie Natio~~~e
et Intern.ut.io:1lÙ e qUd pr600nlA!! et d''; f .. ~d BROCARD
jus~c'é~crs s~nt ~osJ~~
L~i ren~e!g:1 :J::lcn;t' q;.'\. VOh~ ~'':' v::-e 90:lt e1l x ..;nt·50 il
~?-o 6tudE:P
de M~CEAL, Revuil 11E'cct.omi~ PolitJq'.:.e I937, rage I2J5. :'nt,_t~llO: Lucien BRo,~.é,:J' .. t l'Bco'lOlIU.e Nationale. L'aute\OT :ëllContc COrun.11,t BROCJ1lD
a éta U:l ,j"-èva zt \.l d. soiIlle de C1',U\'~_
Il d!t~~mmilnt p~~)~,elleman' Bro~ard s'or~~te dar.R le a~~e des id6es
de ce tte ,;co:;"e "t j;.:.~lia de nO'llbrf"lX ouvrages avec l '1 nd ic.!ltlon romplète
de ces c'r"'-_'~S~
E~..:.t.l13 S",.lC" la ce:.l1so.tior.. d."J. cCl:.':ler )0 ,'.~ c;.e nom":n"e.:.sps· 0'1'... 106r3!lt.i~·; S".u- les cc:!!... ~O:'lO de li E-=o:-:c:ue ::':a.-~:4G_ n .. e f "ri.C".ç!U.s .... 1 no ~runment
!."a,;tiv:.t~ )CC.:-'')fIL.~·1.!f) 1!a.."l3 la régi ~ de :rAl cr,
Il ~igral" ',W!s~ l p.-~ fll~e donné!! pur BROCf.RD ;,. WlP t;'~6 e smla ccr.. c,:;pt:.o~ è.s l i ~';onolrrJ..e 1.~:ttiona1a et àes rapporte 1nterr~~J..o~.u
chez 16s ::'HCaz:tu:1S!lles el. .!.dS ccn~empolalro, NancJ I91 l,
~r~~ll:ë~ ~talt partie" ~u cé~a= t de i 'e Qo1e ar~O=0~e Nat_o
(.~ u',·:>lu.:. gr~J.é à l.;.,e i:_!'l~~_c.e \l."ÙYt '-3i aire ..
ta~ts
I l est assez c~ieUI de trouver chez un des l'r~nc~pa~ représen-
cette
idOe d' éOO-"a:n1fl na t1 onale par rappo:ct
tionale.
n l'éc(momie
bterna-
P"CT<lr c~ ~bre et SD:W affirmer qU9 tous l ~s mam'oree de la Société
française ai . adhéré aux idclas de DROCAIID, i l parart que 1'38 ca:-ac'toristiquos de cette école sont une modéraiion ~ill les aff~rmatior.s at
plUB qu1une modération avec BIlOCARD, urJ) tendaT.ce ù la conciliation CC~
plète entre le point de vue oosm?po:ite et le pOint de vue de l'économi~
nation.:J.le
0
l i Y a '~ne or... ginali ':à da JI école française et elle Sil ùis'~i~
assez r.ettemen'. des autres .:Ic.o1e6 oconom1q '2eS nationales auxquelles j"arrive maint er.ant .
la
D=.._ème i~'
ce pl<l8 cll:deuse et O!'l.,p :!Iile est c;oll~ m~e des
~t"des p~'a~uivies}:/L LI aut::u.. '.;ROCARD, lJ~"le ses r ~eherch-,)s s= p~.:o
no!t!e Il'ahnuüe :rdl:;.alse, BROOARD se l ..:..sse guider ~l.lr le. comp=a:.s,m
de dU"~e:;r~r.i.9 ce:-cles cO.1.ce~~~ -i. qu&S q'...l! s' !nsè;e~,,; ~és Ut'1..3 ·1.':13 J.lf'J a1..trea, AlL cê!:.tre~ il J a uz:a écr't:'..Ome loca~e~ :'~I.\.~.eile AS+: .:. •. glcb6:) fUlll8
U!:-e é-:~n~::r..:..e :-égir,:w.l3' ; e~lc~~~ entou..:.--Je t:3.!' l ' ECon-;me Nf\t.: onala. i9
G.orcl'3 al: ;éri c.ll" é - B.t"-'l'" c:l,~ d~ 116c')r..:)~9 ir.ter:t~.""loDal~ Ce son'\; des
carcles c"nC:ff- 'r:' c:~as qcl - ;::-ésen'ent di!f.ilen:s lomai.nes 1e la "'l.1l
éco::om.:..c."t:.e et l'3 c.c:,o::l'3 Lr..ter-..ati cnù er.. O'.lTe t01:.B les a.!1i.:-.:S ..
ta - _ndatJ.on de cf.tte école a'lglalse, année I884 est dOLe
térieure à :L' école française qU1, eEe, d~te da I896 ,
a:l -
Les pri"cipaux rap:rOse,"t ants de ~'atte école angla:.s& étaient la>
grand d=e.mat'.u-ge anglais DernllXd S5A:.'V e, les spécialistes ct' économie i.ndust=i~lle BEATRICE eo SYDNZ:' WEBb. C',l'~ta E<:ola fu:~ dans ses premières
anné~s dér.ommée E(;ole Fab1en~3.
ft
œ.n~ ~e dJ
898
c!e:-r.iè.!"as }J'.!b:!_"lçatio~ i.-~itul:)e.IIF:.:T.L(..if":)8
d'&~:1CI:lÜ' ~;3i;ioa.ii..) ~t InteI'!lation3le 3 '1olu.!%. Par!e . S.?' I;l2<).,
I9!1 1 rnO~AIm ~OT..vre c.oO":.lIent Ij'~cc=olIt.e Intpr:la.ti0Mle 7'latlC, ~n ql!o11.J ~
~è~c, S~ ~~P~"-PO' ~ ~ :;"'Econom1e ationale et il prétcnn é tud'-~
C." est la prem:..ère or 19i11.all tU de ce grcupement. F'c-U!"qU01 ce nc.,,?
vient du d~.c. tateur romain FABIUS CUNCTATOR adversa1.re d' Ann.!.bal cr.u.
préf érai t -<lser :' ennemi p3.I' de pet!. ts cCl!lbabt plutS'" que de lhr~r degrandes batailles 13.ngées. Cela -'e",-, dire que l;éco:'e admet la réal!satio~ de l'éc;mc.mie par U_!l9 le~ te évolu ti0ù, par le fat t des a:m3 es En;
d1un traV'd:!.i. continu.
n
l'uce f't l' a~l:r~
1er C;u-actè;:a. oette In,- thcde di évoluaon est ainsi netteme.:.t
oppo~ée à la m~·hode des éco.~s ooll eo tiviste et soc~Bl1ste .
2'" Car 'ctère. Les t r a '::lUX de ce~te Ecole s ' cr ümtère;,t asse:\.
8<':nsfolemer.t 'leTS le problèm .. d'-l SCcial1S11E m·m:'cipal, c'es:-àr-dJ.re
de l'int at"V(>nt ion 1es ItUl'.icip,üités dans 1:1 ne ooon~.lDiqu"
C7est à ce dével'::PPf1m~"l;; du social tsme lDUrù.cii,al "'1 .\ngleta1'e
que l'école anglai",s conse.cra une grande pntie de ses tTava.....'" et d~
Son activité o
Il n~~ ~ro~o6e un idéal e~ce3sibla e~
Ainsi donc deux caractères av point de V<le de la méthode ! lré,,~
luticn et la telLpor1sa-non e t l' vffort ver~ l'int eMention des mW-.lcipe, .
l i tés dl3.~ l r vie économique-,
�-Doc ~r ne:=; B'conom:. ~1JOf).
l f :.lU," r,o'a, • est bien fi"llc!.fl•
de gr unè!'
_w - ' _ •
po1:1 t
\.i.
L
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-da ~r.::~, rat':o::m!
,
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soludl •.l!:~rob cme, TI es Cl ... ":l.
•
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_
, r eff1 csce q<J.
, , une s 0 lut'......
o~ pr\Jc'Lse
l' ct.l.un
tien pa:-aSS00se tJt Cl01!J8
.
, • d.
te:npc "oatecr qu
~
s3a','~~tenire ot'~o!r
Les A."lglais sort
qu ~-e~'- ~e~~:~~.
.,_c.>._ =~';'::'l
"t
!u to\1t e
.... éali9taS d~ gra=:ds enl1nristos ~ls ne p \,;cù~is\:!'". pns
i l ~' Il encore le poi!lt 1e V1;e le d07el"Fper l' aoL-ri tJ les m'.L~ciJ
palités d....ns la <:.e ,îconomiqu.e. V6c~le a fai t. à '::3" og-..c-d
n.omtr~~
travaux p_-,=- JQs'.;ifier oe peint de 71:", Muls copendx",'.; "-ne '. 6' doi, i}'tira
dégegé~, c est la suivante.
è:
L sol'.;.tion es'; acceptable e:l L, ;lèro le serncos mO!lopol:'e ~ .:.q:Jes ,
""è :".e ( '"- S"!'té ,ltt'.C,',
,1jt;c'
Clltte s(\l",t~on
de sarv!.ces ~ "Jb~
té &s ..
cnt:'r"uaè1t' s!' 1'')71 v~u ..dmettre l' ir.terrEr ticr. 103 :u ar..nlci?all.' dacc8
~)US 'les caq 0'.. ce ... 1ie int .cY'9!ltloa 1... l nn..:ÜClpal .!;; se trou'?'!.. en C07lOO~C~~C d â-ec les !~tiatives p=ivjes.
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et l'e;:t-Epris9 nn:.nlc.:pale q\4 d. a sa 'llSpOS:" Cl 0:: le udge~ 'e la oommune
et p u" 7 polis.:!r ~ès larg","'e!lt. Ik:lC "uelquea ré~erves à fal.;:f' S\lI' la va.leur 1,_ scciJ,J.isma Il".'''lici:;> , pruser. té coanne ",?le scl';tion gémlr o:;.~ e G a!>s...,l..:..a.
.L_ :'S t
c_~-:-
L ' t:::C:lO~9 Nat::.;male allcma."ld6 est SJ::-"L ' u.t ::-epiôsenwe par l 'éCêno:n::.~ra cl:!.3::la"llÎ. Frédé~ic NAf,MAJ;], q<li ;:ltl!,a c:: 1915 un o'-"-aga pazdc'\ll::ey :~:n ~ :!Dpo~t3!!t :!.'~ t .... tt:.lé m..:_ t t'3'l E'J.L'"cpa l : J .:. i I\!.r~pc moyen'1e,. Le poi nt
dld "r.le dt.,- cr..di..! ~9Z" ~at O:l~aga é ai t ~e ra tt~i.. 9ùt !léc9ssuire au Reinh
!Ùl.a
èe \'''9 1'J3 r.ta';s d;'Thl'ope de langue alle=d.e, p:'-.lS part10'J.lième::t E'" ~s da .!..i3'3~ d"Eù:!"'reo
i l f,,~::'a::.; I!lont::<rr paL"' des études statiS"(iep_~ -lu' en grcupa"lt les
All'E~ri:.~ on aL-iys à U:19 c:::-:n::n.tns:.;,;é 6co!lomique -par::.... t 3me!lt v-"clle lui al-
lait
~ lL'l i.rb~
gr:l::11.
2ème EToupe où le pourcen~ge des !.mportlltione all91Dandes ~ Autriche est encore grL,nd 1
Indus-:r:'elt c:llmiq,~es 50,8 %, Prodd ~s alime'l1 aires SI
rais 31,8
~ext~l es ZS,~
H~l es et résine 28,3 ~,
%,
%,
%, Mi::e--
trauteur es time que pour leo autres procbit" le p::-ogrés s l avè1:e
impossible puisque l"Allemagne l".f.l peut pas livrer les matiè:.' e s p:-emières
qu'elle ne possèd& pas sur son sol . On a caloulé que la possibilité da
conquérir complètement le débouché autricil~en apparalt oomme un& r6al~
sation dO\!t, ,se-.
Le critique Ù'an9al, ~ conclu', que (.e pr(\je~ .,' est pas w:.ceptable-.
Z1 Aul.cul ture , La s ..grarmredoutèrent l 9I!"Icll:sser.lE!':1' des preduits allcm=dB par de:! promHs Hv~'ois. La partic.!'pa t:;.on de l' Al:tnche aurul t été funeste à leur action. Cos COû;)4-:.éahor,s ont fait va.I~::
da:ls la discussion gén6rale C;'.la l'EUrope moyenne- 71' es ',; pas un proje'ti Wltsi .,iaible qu'on a pu l'imaginer.
Quelques années plue tard, en 19Z2', ur, autre cri tique fta.'1ç<LS' A,
lLie&se- , dans U11. ouv.cago int.!. t.ùé · la failli te de 1'écor.om:.e 'tladonale allemande , paru duns FEcoflom::'s te Fran9a.is , 2" dé cembre 1:12'2' , page 80. TI
cHaH l'opinion 'l 'un allE!llland lUi-même, Félix S'p17l:lar, Vo:'ci le pussaga'
de catte crltiq~el
"lLa re~heroha histor~q-..:.e ambar1ass6e de fausses l"~tions lÀ,ior~
les sur la 7a, :r et sur l es forces n 'a pas permis de 'Toir l es roal:."és
poli tiquas e'ti uisjoriq'.les mO!ldiales; Péconomie all emande n' "- piS 6'~!
samment tenu compte qu'aveC' ses forces et ses p'Ji ssa~ces écor.om ql.',s, a.vec son"lfmporta!lce pour l' économie de l'U!l1vers, ell~ 'l'est pas cep~
dant la cen1ire é conomique du monde et n'en est qu ',,"n é lément, im;>ortant
sans crout",; mais pas tout à fait BUssi ind~spErnsc.ble q'~e le croient les
éoonomistes allema.~d6' de l' éoonomie natlonal~ ~.
::11.:;::és~
:::.", :c: objecti-:;nn O!l' été fcrwul';~s da."l.S ..u-, artlcle dl! IH.:i1!OSCHILLHl.
publié d~~s ~ f~~;lsto!l iu Tew 1 }I Ae1t 1916,
I) r:l,,-çiV'e!ller.~
intérêto de 'a,;;rlcul'.u;.-e albmanoie, ,-'aut~
ess~e do dé=":'e1." q'.le' tJI'ojet de NAtrulAllN 6ta1.t co'.tJ:"Ii!:13 fI.'~ ~ni.lr~ts
de3 tr~~b,:s l'rl::.c:'pales , l ' actJ:v!~" éCGn-,mi"-\l9 allrQIlOl le; au reln; do
vue de l'in-fus tde i l S3 ema."lde o~ l'in1us+rte all1L1Wl,le do 1915 a'7Ul t
Z"éelle!:e!lt '.n i 1tér.)t à ;"n.. .l":lor, i()'J"~ èn av.;c. l'Au';r1che. n. pr6 '-(!Dd[' i t
dém:lnt::-eI' q':~ l'i::th':!; 16S Allema:.is n 'é~:d t :;:.as de ')GUIsui 7re cette ,rdO-:l
oar l' All,"m :~ iILp:l='.ai -:; .0 nOillJre--1X a::-tlc.les en A', '-~ic~e où ella avait un
cr.l.'LS~ I!lot:(;pt,::'e 1 95 jt des combustib:' es '7:c ....
!l'.U:
Ainsi donc vous vayûz e-n 1922' U'le critiq"L1,e a:ltic-'.péa de c.9.Ll"
'iue devait IH!"e' l' autarchie allem07lde, le désir de- se s..u-fire complèTement à elle-m~me>
?ar leux victoires sllccessiv.:l9 de 1918 et 194'5, les pré'(;!lt::.O'CB
allemand es o , ~ é té très eéri.msement a"l0Qr.ties pa::- les vlcioi:res des aJliés q','.iSO:lt entrées dans le domuil'le des réalités.
Pour cette école al l emanle,premlèr~ périod e en 19J5 avec de r=ès
vas~~ s projets puis uno obate ~:-"9que de cas proj "t s à la fin de- la gn9'l"ra d9 Y9L$-1918. Rfrpriso de ces m3mes idae3 entr e les deux B ,clr::-es, e~
fin en 194-5 la mf}me chÜte qWl prec~d"l1UIl2nt en 1918" n n'en est pas moins
SOUligt;5 que , sous une au tre T'orme le Mi t ~e :" l!!'.rropa se pose Il ncu-/U'\'-\ , .II.e
probUme est toujen,- - O"'''~-' ~ ~ ":'~:' eOl CO:-O récol'.. et est n3Uemel'lt in.fluenoé ~a:r les considératio'ls des prob2.llmes écor.om:l.quss dont nons (i.,'ons
P.porgu t out l: :'ritul.':-i."
�-Doc trin'jS l!rconomiq\us-
-671-
Cette action roncontr~t de nombrL~se s difficultés: la pauvrl1té
financière, la divors itl, d'opini ons ct 10 manque abso!u de principes da
base théorique dost~n6 à supportar toute l'action.
L'oeuvre de List fu L de trouver l a base doctrinale pour l"action
on question, I l a reche rchô cette base aux Sta te-Unis. I l r pvient en
All~.nagne or lS32' et trouva une s1tuat:!.021 qui, sans litre absolument f~
vorable, pouvait lui permettre dl envisager l'union douanière, I l y a
une union oommerciale entr e oertains états de l'Allemagne du centre &t,
d'autre part, un groupem ont douanier à la t~te luquel se trouvait la
Prusse. ~ Davière et le GUttenberd traitèrent avec l'union prus8~enne
et ~n IS3~ se bonstitua le Zollve::-cin a llemand.
S'<3otlon III.
, repn)gent~O
Pal oott~'L.
d'Elè.)tlo!,\:e Na t ,, oran
_
~.
~ d· ~urs LIST (Ji; CAlŒl ont
•
c::!~. de rue è.e "'nfluer.ce les _0::::1 ..
~~ p - -,
- f ' ts Les s~00esoeur9 mem~res
réellemc::t e:te.cé 're action sur _<l S lU, ' 10 t eu qu'une ' acti on aBBEtlI
des èi~arsss socié.és d réccnomie catic~~ 3 , n n
.
l!:ni t~6' S:ll" ~ .. évolu.t-lon éco:lom..!Cf"...e co::.':e:mpor.:rlne.
Ainsi donc u.,e r é alisa tion i mportante, ootte union doua:rlèrEJ,
dont LIST avait pris l'initiative e t qu'il sut r é alis er ••• Ainsi se trou~e justi#ié la première partie de ce que nous avions affirmél les créateurs, les fondateurs exer aent une action très marqué e sur l'évolution
éoonomique de leur Eta t et de leur P~s.
,
les flUts Po~ cette influence Lis·t
a ) J:.~l" °!lce de L:~
_.
0.,. _ '
li tional d~ é,-ollo-.
e:;t n~· et ~t è.ana sa preiaœ a son OIlVIaga" ~Js ,eme a
•
oil1 ~~~i -.iCi' ~ , paga 4~' ~J' avais ur.iquement en vue 19S inté:Clt~ : '~~
-"\:X des A11?:lanis" et, en fait, dè s IB4,~ Lest collabora,eu:
un
j~'1l7rsl ci" Zollvere:hs~latt qui p::,c:-Lit la défe::.se du 9!stèmo prct~
__ ._. __.
~ co ..tribue puissamment à la cré atl0~ de ce Zollverein allamand,
P~.rr cOlllUrendre i l fau. rappeler que l'Allemagne n'était p
ur~fiég ::.l. polit
men~, ni économ~,," 'ment et l'article 19 de la Cbr.s-
qv.
ti<:v.'ti<;!l fé1-<::ale
tion: •
prév~ait
l'orgonisa'.:ion ci 'm
c~'3tèœ
de commer co
I~ ECole d' é conomi e nat i onale française. Il me par~it que sou
/letion SI esquiasa à un double point de vue: action parlementaire et action sur l' opinion pUblique.
:l!V1
::!b. 1819 , LIST t prof.Jss"UI' li T'C'B1RCëli à la facul t6 cie , Bcil ~.J..
nce s
pclitiçns, se CJ~eora tcr.lt entier à ~on OEHIvr:) nationale des C9 , , 11 an- ·
née et ~(ol d .... à ?r::.:lCfort lOe société btituléel S'ocié té allemuna'l d ~tr.
d\:.st::::.~ olt de con:me::-ce, e.ssod.at~on ::~merciale .ui fit 1>eeu.oup pour
le
s·~céa
de
p~e
àJè:~ cll~ande pour les ÙPOits de dOQa~e mis par l'AutriJ~e o
f3~1~ cette SÔ~~ 9 té pour Co=rdo~~e~ l'ell3~mble des efforts ,
Zollvcr~in~
C'3 ~l:., .m~ r~Jr.!on de négoc1 .ts p~.zr ~igner
Il
\lU!
b) Quant à l'action en deuxi ème lieu des é coles dléconomiEJ nationalo, i l fau<Ù:L.~ : ......... lcc,,:;ù_n1.a ti on q.... 1 i l e st très difficile de réunir . n faudrait dl abord, bien entendu, 'ltivLser en trois le problème et
euivre ohacune des trois 6coles.
(
p3tgio" e.drea-
à la
.
''To::.c:' la il ·'!tior.: elle fe::e cer.sa':;ion parce qu ' enl1 est écri +; e
d'U!l ,cint \id vue r _io~ et qU2 ~e9 J;erce3 ~ senT- prassar~~E, Mûe
eUe n'e:..u-e pas plu' de suite que cc::.t a'lt::-es pétihor.a à la D'St 1.::':;.uo·j;;zn~~ ~'Jl:_""J ati =-ésul J;ats, !lO\4.9 ~ ..... V OT..s rallier au b'~t ~OOID::",J:-~ , : c '':) ~.es
!a!l::'i-::a::tf b -: ',C''''8 les négcC",a.."\ts d'All~ll18é-'le, no'.:,s t'ol'.c.il1œ. lcs ~ :._
VO::":l$lg:; ';~ .. -: les fcnctionnru,!', s Fi',)lics • •• ,r~c:J." ilHr et pub"; of le')
!~~" <r~i pIi..-: ,:c.-:' ~. !lCtre faveu:': r.JJ.S aesu:re::- l:i plume dt éc::-l,vnir.:J de
ta1.eLt en fais=~ pe: "'J'~ ~"~ j~~;,.....c , h ~ bl..n'.cas <.Îl..1.qua 6'l,:lW/
e::ûil1 ::0":': r.§-~.x.z 8~ le c~amp de fO!.::' J l'OU:: e.àresspr to'Jjour~ de r,oavel:es p;t_;ionz à la diète."
Point de vue parlementa ire: De nombrpuz proj e ts d e loi étaient
inspirés par l'idé e d' é o ono~ie ~ti o nale .
Point de vue de !' opini on: l es idé es ~,' é c onomie nationale française furent <Mfendues et maint enues tout le l ong des a'lnées de l'avantguerre 1914-191S e t dans l' "n tr e deux guerres~ donc idé e limi t.5e mais
réelle.
2'~ Ecole angl ai s e , SI l ion envisage le ~o cialisce municipal en
Gra~ e Br~tagne, il f aut adme ttr e que 11 acti on de l' é cole ne fut pas
fai~le et qu'elle exerça une influenc e marquée sur l e s r éalisations du
pe;ys.
I l SSTait f ac ile de montrer par de s statistiq~ comment dons
cea temps l ointains c'est un d~ve l oppement assez curieux du socialisme
mur~cipal en Grande Bret agr.... qei es t à r el ever dans l ' hi 3t oire é oonomique 1 donc acti on tr è s mér quée dans l e dom:rlnJ du s ociali s me municipal.
2» S::ole allem anje. Il e st l é gitime de c onstater que les !déEJa
de MIT1'EL 'WRoPA uniôn"de tous l es pays de l aTJ8Ue all emande ont entratné
pour II Eurn.,e et pour l e monde :'es c onsé quences que v ous savez à parUr
du moment où ell e s ont " t ~ tl11 qeq en CC U.VTP. par :ilTLEIl, l'Anschluss et
la conquho de t ous le s pays de l ng">l 8 allema nde, et. ainsi l e s Allié s
en I93~ se trouvèrent ac culé e à l a guerre aveo l'All emagne. Donc indi-
�6c onom~~les nationales allemandos ont
r~tcme~. on ~e~t dire que los iiées
pour l"Allemagna elle -m~e, puisquo
été funestes povP le monde ent1er ~t
ces idé~ l'ont menée à la déf~te.
d it admettre quo oos J coles on~
Q.loiq'~'il en soit on peut et on 0
t
les faits
•
exercé ~e action marqué e sur l "évolution des doctrines e sur
§ rr.-La r é ac tion oJntre . le caractllre
op
tlJniste dE' l ' éoole liMr\le
le •.~s théo~i e~d9 nationalisat10n du sol ou Socialisme
agr
!lire
•
11 ai oOllllJ1ent l e problèmo se
Pour si tuer ce ., '.<' r éaction je rappe er
inslstan t dons :).0
poss Noua Pavons déjà entrevu en <r<lelque manière en
p.lr~aPhe. précédent sur ib' optimisme de l' é cole libérale,
Les libéraux affirment que l"ordr e nature l est b on et que du mI>çutil e s t bon i l n'y a pas lieu Il,, le modifier st de l e clwn~.
~p<mdant oertains libé raux, notamment RICARDO aveo l e s tMories
de la rente fonci~re .et MA!1l!HlJ$ aveo son ouvrage. ~sais sur ls principe
de population (I79's) avaiatt 1ntrodutt une pürt de pessimisme dons ].a dootrine libérale le premier en &C!1rmant le b,bHioe d'un monopole au pron ';des prorrié taires focoiers, le deuxiàme ell inUquant que . P a~ntati~n
plus rapide de la pop'~ation par r a pport aux subsis tauoes r1sque 0 amena
la famine, le tnal1q~}e de nourri t'ure pour une population su:rabond nte .
(!1 est ti' abord de la r ente foncière qu e nous aurons à nous oocuper
avec les doc';rlnes de la nationalisati on du sol.
Comme point de vue de da part il faut r aPOeler l' évoluti on' de la
théorie de la rente foncièro avec RI CARDO et le r81e oonai dr t'able joua par
l' économiste américain If:enri Georges, dans son ouvr~) PROGRES Er PIIUVR ~
TE ~ date de 1879.
r.a point de vue commun des r ~ formateY)s est une adhé sion à la position prise par 8?nrj Georges sur l'injuati.o;!! de l a r ente f oncière , RI- ,
CARll() avait posé ce fait de la rente foncière ooarno quelque chose da très
llIl turel et de tout à fait admis~!ble • .
n~nr1 Georges introduit une or j ~~que des plus rigoureuses contre
l'inju,~tice de oette r 'nte foncière. La rente fonci èr e , affirme-t-jl , Il
1n.co:r..eatabl,ement une origiJ)e soct.ale puisque 0 test le d~ veloppeme nt ds
P activité ' économique qui est la 03.U8e :i9 oet acoroissement dans la valeur
de(l tarr.es urbaine&<, aç:cro(,.Isement de valeur dont- l es prc pria taire s sont
bénéficiaires sana avoir rién-fait pour œla.. Il affirme qu'il suffit de
laisser passer les asonees, de dormir tranquillement au soleil, fum er son
C1gar9 et wtomatiquement le propriét a ue, sans rien faire, pourra jouir
de la plus value.C"elte plus value est un aocroissement non gagné qui est
tout à fait injuste. lil effet, puisque 13 r"l'lte a une origine aoc::ials 11
n'est pas juste d9 faire une ap;rropri t i on individuelle de la rente. La
base- comonme o'est l'injustloe de la rente.
TI est contraira .à la ·justice que ce qui a une origine s oc::iale,
.
ir.l hi rl'loll e.
PO' II" 1<
ombat ~r e ILl f a'J t la
C 01'rig<J~,
Iles s :>lutions précon1oo oa :;>et.'1 en '.
'H
[Ç"ouper
"Il
"'; ncis s e otlO"'lB1
I) La s olution radi cale! r achat d es t e rre s .
2') La s olution plus modér 6el i mpôt s ur l a r ent e foml.ère ,
} ) Las s <, l ut_oTl3 t~tt1tiesl cODl!leneat~o(;s accor dé" s rux non bénéd e oa tte r ente,
f:c i a~re s
Les ~.:if orma.t <rurs I"") n t nom?r8.u: e t se g!'oup(!(n; aut o.a Ete oette
i dé e . l e se ~l et un1<r<l e moyon de me ttre f ln à ceTce apprc pria~ i o~ est le
r a chat d.e l a t e rro 07 ""~ .",..~.,-~ 1: .,n.-i~:'".D.liq'l~j':m du. sol. (J' est sur le
o:lol x des rnVJilllS à pro!.\dre pou r r,Jali3or -::e t. objec';i. f et sur "out des mesures à pr écom.eer peur l e Tég1m~ il ad'~-;;'(Cr aprè3 (.0 r achat que les diff é: a"ltc réfo_'iJl[\t~.lI"8 se sép01'en t .
tes p:.ua jmpClCtante: des au.d','76 s c!It / ll'éC':m otn:.. s te DE COLINS.
L ' 6r.onomi 5t,e mathélllatiG~()r, Léo c WALRAS, C}lQ.t 10 s C-IDE' et l' é con:)mis ~ e abr-.
gla.t a WALLAC13'.
L' EConomi ste belge da COLINS , da~ dO" a.:.v:a,ge; " lo P"ao ~e S'o cb.l"
putlié :?r !835, a émis le p::-enrler quel e3 1à"e9 en cec t e matJ.è re, C" es t
scrtou . p l us t e.::d qulil prooo' s e at cOlllp~.èr,e scn s.:' s t ème, L'idée d omina."l:a de la th4"-i e de COLTIlS cst la S'llvan te!
Le r acllt d oi t s ~ op0 r <n' autolllllt:'cr.lem<m t et l e ntement . TI f aut asourer l e r etour de l a propr 1été das teTI'ilS à l' l'ltat par un 3 ex t:. nction
des propr i ét és ac t udl OOlem er':'s t :J.rr.c:s. La réforme do it d'abor d porter à
l ai' oi s sux l es bt.'"I' r es urb unos et r=ales. L'1 re f orm", n' aura son plein
et c ompl e t effe t qu' à la mort du dern1er surv ~ ~ t des pr opri étaires'act uels , Ue COLLVS" est ,,= oert ai ns cutés u n potite e t u t ilise l l'idé e de la
fl n nat·.;.J.'011 e da tout~s c!looes par I p. mClr~ . - On r el è , e c~ tte f ormulel "la
propri ét é individu e ll o fini ra i t airei dansl e c rép\llio~e des oh os e s q;rl
s'en vont". Ai nsi dox) sur l e prellll.o r poin t , l e passagp. de l a propri é t é
à l' Etat , i l adœ t que ca passsge se f erapl ~gr3ssi veoent à l mort des
pr opri é t ~ re s ac t uel o .
Sur '! . deiJ.Xièlll9 poin t ; le régi on à i 1".s t aur .. r ap. ès oette transf ormation , i l adme t qu e oe ne ser a ~ao l "~lo itation de ces te rres par
1 1Eta t mais ,10 s ys t ème d'e baux e t ces baux aur a i ent )es deux oara.ctères
domin:J.nts suivan';s.
ns ser ai en~ d1s h'i bu6s par m~so aux cnchèr '3 s e t aurru. en t l e ca.ract èl e de baux vi ager s .
�-Doc
-10-·
h~r~s Il i~sistu aur lu naoessi,p.:....ê..S.'·1n!-..1;Jon p!U' mise aux en~U5 l~s instruments mloessairos
t4! da donr.sr uux locatal.res dos terres
orterai. non-BBulement 100
pote:" leur cultum-a et]a mise ~ enlChè:e:s~:~e à l'e~loitatlon.
terres lIllrls tout l'outillage a,s:r_oo e DCC
l
c' &St.-è.-d~a constitués seuloment
2) .ll.~s bSll!t se:-a ient viager.!..r On p!"ofitarll ainsI de l'illusion de
po= l u durél3 de la vie du locutaire. n ni y aurait que dos ba:lX tempochacun de r€<}uler la liate du sa mort.
rairas j1:.Sq.. 'à la fi!:! de la vie du prEm.lur.
Au point de vue cntique.l? syq:àme do C01~. é ta~; un P:é su~
ficiel, il pessait à c8té du prool~me ~. ~ u été ul:~. _eurume nt ~hat'ouns
problème fi= cier du ~ lat. La sobtion qu'il P:i"QGOni s~. du ~e solut'a:!
indecmi té par extir.ctio:: é tait a u point de vœ de l a j us _ce u
très critiqUA) le.
ca sya-;;èIJe Jes baux viage~'s ne dO:1!"l()rQJ. t "as ou point de vue d~
cul ru...'"6 to;JS ::'es résultats qu 'on en espé:i"IU t. Si tou.s les prouwr8 à l 4\-..
go....rd das ferciers avalant cette certitl:de qu~à lEr.. r morl le bail prerr
àait fir, cela dimim:.erai t le'l - act 'vVé '11 t!' nva:!.l. JP,r. somme un o~t1!flC
~ s ~mble passe:- à ce. é des problèmes fondamentaux que renforme cet.e
question de la nationalisatlon du sol.
T1t..t
~ t::'e
est l s pos i tJ. on oie Léon WALRAS".
I l est le ohef de l'école ~théœati~~a au nomont où il donne cette
soh:.t:'on., I l f ..t oblig.j de se r éfU<jie r à LausD..'lOO où on lui cr6a une chaire apéoiala d'ZCoLom1e Yolitiq~e.
ourrages: E"conomie Politique pure et EConomie Socie.le. CI en
d=s lL~ autre qu'il expose les idées qui cous intéressentl Théorie mathéma';i'f.1e" du p:-ix des terres et de leur rachat par FEtat. 1880 .
;<l!u:x
r, y a
czns~déreti~~
= de
5'..:r le. critique du r Ogl.ma sc tteI, nous 'le trouvons chez lui rie-n
de bien or:'ginal. i l souligne pour la ! opr1âté fO":lc1ère qu'elle o.lnsti-
1;-J.:l un mc::opol r ds la r '" ~e fonciÈlre au bofnCfice d'.1 propriétaire et que
le r égl.me idéal à inSJ;~ ar est le régime de li1:Jre concurrence. Ce monopole est ~ obstacle à c~t te l~~e cOt:.mlrrCnC1, o~ d~~t le suppri me:- et
le mayan est de procédar au rachat dd6 ~~s.
003 particularités qu'il admet pour cotte op.;:rution da rachut
so::t les suivantes/
I) i l aolm9t un rachat avec indemm té, El!1 ce. te mati~o il I13similù
l'opération à une expropriation pour cause d;ut~11té publique qui no pout
se faire sane une juste et préalable indemnité.
•
-TL-
2) r ~ fl.nne que co rachat rlevra se faire sous fonnu' llIDiable,
'LU'U y ElUra \.0 1 libre d6but aur 1· VclOlU de la terre antre le titulaire
!le la propriét ,j ot l']T,at.
3) Aspeot filllll".cior du p:-~l-'.ème .-Cbtmnent ce.lauler l'lnrl emnité de
rachat? i l fCout pB\Yer la terre ca qJ' "lle vaut et ce oora le libre d&-.
bat QU~ dé~erm1nor cette val~lr. P~ur la remise de la valeur au prop~
t uire t:. tuiuire de la torre, i l affirmrJ q'.lB c'est S JUS fonoo de titre de
r~nte sur l Etat q.19 oe propriéiair9 devr~ @tre in emniaé. Ainsi donc,
l a création de titre~ de r ent seront le moyen 1e payer toutes les indomni too do lIaohat.
Qum ~ au r égime de la 'Gorre ap:-ès le racn.'l.t il est Il!l somme assez SODllDBJ.re il affirme qU'\l!le foi~ la ;.roprié.é achetée, 1'Etat nn':l
eur Gon dOI!ll: tl3 et r;e dollllli no, dwe nu c o:cséquen4;, perme t tra! t la euppro:7si o:1. de tous les 1mpllts ox!sta:1tt , C'tEtS-t le point de vue financier qui
est le po!n t de vue domin:u:t, :1.on-s3'J.looer. t i l propose de pll\Yer uno indemni té [laio il soulig'"le q1l3 oette indeIJni té devra litre acqui tt6e eu titres de rontes SU:i" l · Etat.
A'~ pOl.nt de vile o.c.ltl.qu.. , Las l.dées de WA1R.\S me paraissent com.porter l os obsermtions BUl vû11tesl
Sans doute d'abord l'::'dée do '''ach:lt avec indemnité doit ~tre ap,ro;Née ct est con"-orme à la justjc~, mai3, el; 0 'est sur'Xlut sur ce point
de vue financier que l es 1~so~~stc~ ont porté et que les objections se
sont multipliJes.
Dans l' pnsemble l' opérution procomsée pa:. Walras semble une opération entr1d - • des indemnitjs fantastiques, à demander à J' Etat et
les conséquenc c's fâcheuses au point de 'lUe fir.anc:;'er par suite de la réa,lisation du syst~mel
I)
aussi da.~ l e chapitre de son SCo~omte Sbclsle qualques
sur C9 m6me probl~me ,
n "le :-éolame de l ' éco~miste allemand GOSCErn qui. fut mtlm<>
S99 pr&dé .;sscurs eur le problème.
lnee EConolllJ.q.ro 3>
Indemnité fantas t ique à ~emander à l'Etat
2) D--x'flcultés fi~ancières presque irtsurmo~tubles.
1) Indemnitû fantaAtiolle à demand er à ~ 'El;at. -Chaque propriétair il croira que-sè-s'-tèITès - ont ;në <faleur except1.ônneÏle , i l fera tous ses
efforts pO\.'l. fa.!! e mo~ter cette l ndetnni té 8'1 plus hau t point possi bls.
L_ ~ éV/)::J.'lttons l'alors dC:"lsient ut:!e sClllm e de quelque 8V millions de
fr'lnos or g.;rminal: oe qui et:. IS80 r ep-Q se" tait une somme considér ahlej
le mentant , nuel des l'l'IJtes à paye:- s erait de l'ordre de 3 milliards
au moir:s et he ndrait s'·o.j outer au pOlds de l a dette publi'fJ.e des difte-
rente
Eï.a~6o
~) lli~ficulté G._o rdro exclusivemen t financlJ.er.- Pour p~r oee
indom!"'...!.Gjs iltÜ:tüeiTes t l'E"tat sera .)·;liié de p:'·-océ.iPr à une émission de
r"ntos on omp:-unt pel'p~';uel , C\)-:;t c émission entrainerait une baisse a.sSoz grand,) des focrE p'~h~i("fl 1'lR f,,"'~8 i'''''-'at, Cèle po.rrrai~ ~tre nui8l.ble au crédit public qu'il l.mpor ~ e de mGuager le plus pos~l.ble. On a
r eproch6 à WALRAS de no pus faire une Illac a suffisa."1.te au r.;gime à hlBtnurer eprès !e rachat . I l ne di~ ?Cad~~a rien sur le fonctionn~ant de
�·Lv\,;
-,~
~ett
-~1" "n'· 0" pn~ l'Etat
tes surcnchèr ' s ,J lectoralos po=ratcn t so
j\LRA5at t hèe
Il:-od'l.è.r ~ 'h'::2 qui co"C 3rne la. r J alis tion du systèmo,W.
~.
IJU)dé=é Il écr:.va. t 2n 1 '380 ~e pour réalisor la mesure, qu .. 1 p~ ) con_ se,
onnde=~t at tcn.u-e la fin de 'ln crise a/Ç"icole qui dé nssai t acors en
~~c?e. l n_ f eis la hausse des r~enus fonciers ré e.lis ~ e, ces rovenus
pcu=~ ' ent Jtre ég~x ~u mor.tant des d~ p ~nses de l'exploitatio~.
-
~ "' ~ ,~. ~
-
~
nO$
:;u
CI es t s=tout ohez WALRAS le p, , nt de vue financi er, le oalcul e t
le pal. m<l:lt d" l'indem,," 5 de rachat qui constituent Poriginali tO de.
système.
SB ?cs!. t::.;;n appare.1't comme ,"ne transfor.natl.oll de dé tail du systè.me d~ W.1..:.JU.S . C'es t e:l I88 3, dans u.''le é t ..de intituléel lJa quelques dootrines !.'.01;:,el b 3 s .rr la propriét é fonci ère, étude p..bllé e dans l e J'ournal ,
de s ECon o~q t ~s , ~ai I883, qu'il pr éconise s on amendement. Il est frapp o
du carac tèr e ~'ès oné ux et aléatoire de l'opération de rachat.
3a pos:' ~ion d~ GIDE est de déclarsr que sans doute la mesure de
rachat s erait yrcnonc0ù dès w.jourd ' hui mais qu'une jouissance pour une
d·rie de 99 a IlS en serait laissae aux propri étaires actuels . :;)30 lors, ce
n'e s t plos u."1~ indemr.ité pour la valeur de la terre d'aUjourd'hui, mais
=e in-iem.':ité nc".1r la valour de la ter-re dans 99 ans, que l'on devraJ.t
>'?J'cr. TI s e livra li de.s calculs et trouve que pour rembourser une valeur
da 100 ml) ierds d'l."1S 99 ans i l suffirait de verser 198 millions de francs
bref, 11 e.rti vait Il une indemnité de 5 milliards seulement.
i l ~ ê= ~".I".att lui -même que ces r éformes à long'..le échéance n' ont aucu."le ch'3llc" de ::.oéussir, car elles ne seraient nullement populaires , aucun
Gouvcrn '!lent n'en voudI"it assum~r la responso.bili té. Il reoollllait l a Vlr
l(.~ d& c~tte ,...bjection mais i l maintient qw sa sol<ltion demeure tMori-
qucm9nt
f-o'1~l e,
l'oiL:; do 7\!e cn nque sur la solution de Ch.Gide. L"idée de ne
pqcr qu'= '1 L'~ con~ Il.érablemcnt diminuée est une idée assez accepta.ble mai~, bhn ~ ctendu, ""\ réforme n'est guère viable parce que dans PenBEr.ole elle 1'.8 comporte- pas de réalis'!tiona illllllédiates 1 l es calculs pee.vent St::.oe exact3 !:ais dans la ré aU té des choses i l serai t difficile de
mettre en 091l'n"e pareille solution.
C'est
-.7}-
d .. co n 'ystàmo.
>
donna de nombreux tableaux pour l"amortissemont
capital d'l rachat ma~s c'est l' énorILi té de Cl' S oapi taü:'t Il trou~o: q~ oor.3>titue les pr .. r.cipales objections cortre la solution précoms",e par Léon
VALrtAS'.
il
>omb~e
. ...... '" iJConoml.q.los. ,
= idée ingénieu.ee mais idée asso.
difficile Il exécutor.
~<» ~"!' ,êCZ.~' est dana une petite broohure publiêe en 18~. rhtionllisst~on du 301, se nécessité, son out, que l'auteur exposo tout l'~
I l r e nouvell e l es cri t !ques sur l'injua tlce de la r ente fonc i ère
et o.jou~e des critiques gén,;::.o :llea oon tre 10. proprié t é foncière qui constl. tua un monopole ut q,ui do i t ')tre suppr!.mée.
D!3I'ls 1 0. po::-tie cons truc tl ve de ses idées) i l se déclare partisan
de la confiscatior des t e rr es au profit de l'Etat et ce tte confiscati on
doit se faire contre indemrJ t é , r éalisée p a~ l a cr mbl naieon de rent es
viagères allouées aux titulaires.
1) C'lnfisca hon , page 30: "n f aut faire de toute s l es 'i;œ-." CS ln
propriété du pe,.,pl e t out entier et rien ni est plua aisé ; i l s ufü t de
f~re pa sser l~ r en t o ~e ln poche dos l~ndlords (propri é. a lres ~oncie?8 )
dW'l.S l e tré sor commun du pe..lpl e. On M peut par tager la t erra , mai s on
peu. partager l a r en te , ou , ce qui :evient au m ~me, l a fair e s ervir a4
b1en commun. "
z ) Au point de vue d& l a r ~ te viagère, Le point de vue na comporte pas de partJ. cul w _"" vl igl.il!Ue , l es idé es de WALLACE s~ ]9 régtme
postérieur !lU r ar.hat s ont plua oliginal es e t plus int éress ant es crlo l OB
pré céd onte s ,
UnG foi s en poss e as ion de tOUt AS les t e rres , l' ~at devra do~
~es terr es en putts et d e ~r \ a.v01 r ooin de cons tituer des lots tout à f a it
ex1güs et de di mensions trè~ r es treint es , ces lot s ~evroot 6tre l.Oférieurs
Il 5 eçrea ( l' acre 'faut 40 o.r ee ~j; ccn ti:lre s ) . C' es t do!),c une superficie
de ZOO ares environ , Il aj ou t que ces l ot s dnYront ~tr e access ~b:~s à
tous e . tout l " onde pourr" s ' e n pr odurer "
se
La cause d' infé riori t é de l a petite cultur e ne/retro1lVe~ paa"
quant au prix de ces f ermages, l e f or mier devr:l donru::.o an fer ma,,-.e I).!l équlvalent é gal au monta nt de la ::oente fonc i èr e m::ùs pourr a g'l.I'd~2 le rosultat de son t ravai l comme biens peroon~0 I s, Ai nSI donc des lots de
part] cul i èr emen t r es tr9!nts"
Point de vue_ E':.it..i.cIU~des lddes ~e 1'1dh_c~. On 'pell+' souligne:.- l e s
inSuffj sano es de oes développements s-.."!" le po i:1t de T<le f illanc ie ::- . 0 .., dc;..
p~er l' ia1emni.é de r acha t en rHnt es vi o.gi.res mais où trou-rer o.-t ~n
l'argent pour paya r ce tte indemni Lu?
, 2'):rr. 'lffi sance ponL' ::.~ cul ture :les ter-res. I l ne ~" p...'éoccupe
p:l.S ,des cmpi t ux qui devr om Gtre JJU~' Ii la disp'alsl tion de Gail pr,)p.-i~~cros
pour perme ttr o l ' exploi t ation d~ 50::'.
IJl(lge a •
}) WaLLACE' est Il peu près mu')+; s ur la quest i on du mon"':;a."1t
'l S
fe::--
Pour conc l'J..r~ GL: ::
rr.UJ.ord sérl.e d'au t eurs par tisar.s de la
solution du rachat, voici Il peu pr os l ~ résumé d'ensemb l e de c es discus aions Sur le point de vue de l a ques ;;ion du. r acha t s ans l. ndemr.i . 6 >
1,.'
<lJtaruen de~; s olu t:'ons pr écéd,ùnt es tous condu i t Il ce d).l=er quJ
�-
.
-Doctrines
parai t insolu'llll Ou bi~n le rachat, fera sans indomni té, ou bieon il
oomportera le psiem~~~ dtune indemnité.
S'il n')" ~ pas d'inedannité, or aboutit li une solution profondément injuste et l'on ne peut s'engager sur oett& voie sans Violer 106
principes de la morale sociale.
51 le rachat est fait ave o indemnité, c'est le paiement finan.oier qui est domimnt, le systàme dl'Vien t ruineux ot malgru lOB a.lIIlnd9ments proposés pourrai:'! se réaliser diffioilement.
SUr le deuxiàme po~nt de vue le r égime des tarres après le rachat,
il y a i'exploitation directe et les baux.
, EXploitatlon par l'Etat est p~ù sare et ne donnera pas dos
ré sul tats satisfai Sll!,ts. Elle sera moins efficaoe que l' exploi tation privée par les particul:!.ers ou l'allour du propriétaire pour ses terres donne des résultats excellents.
D1fficu1 • en ce qui cone,Und le PL'ix des ferm6€9s. 1w lieu dPu-"l
système analogue au eystàme de l'offre et de la demande, o'est la solution avec des nuanoe... de la fixation accordée par l'Etat qui est admise.
FD.ire de ces rentps la solution du rachat de la n~tionalisation du sol
parait li bien des égards assez difficile li exéouter. Quoi qu'il en soit
oes idaes de rachat de la terre ont eu une oertaine action sur les faits.
J'e me propose li la fin de la deuxième partie de vous en dire
quelques mots.
Sb.!u ion mo<!é:L
r~enu
.le .;e!'iilèvement
de la
r~nte
par l' impet.
Il y a à ce sujst des précurseurs int 3ressantsl
James M:rtL qt son fils John STU.\RJJ' MILL .
James MILL dit: la propriété n'est pas le fruit du travail, le
du sol est un accroisssIœnt non gagné.
S'on fils ropr.md et développe la m~me idée. Ils se déclarent
toue deux p-utisans d'UilJ.Wllgt ~ur la rente mois sur la r ente future. On
ne touch~r~t pas à la fen~,/il n'y aurait pas de revenu, c'est la rente
future qui serait frappée.
C' est surtout l'économiste a:néricain Henri GEXJRGES' q'.li ost le
principal et le ,lus important des défensours de cette deuxième idée.
Qo.lelques détails sur RelUi GIDRGES
i l est ;.é à Philadelphie "n :(,)3; c' est -.4n homme d"affaires, un
hOI:llle dl action. Les v!cissitudes de sa Vie le c'J~ut!irent cll' Chliforn1e .
n assista à la révolution économique, décOI:verte de l' or et plue -mlue
des terres de cotte région.
Ebonomiquo~
-7>-
Eh IBIl! i l publia un premi e r pamphlet"Our Land and Eand POlioy"
(notre terro et notre politique agrairo). lllms son ouvrage publié en
IB719 i l revient sur sos idéeul PHOGRES El'f PAUVREl'El. I!fuqullte sur les causos des c;ri ,' 's imustrielles ot do l'aocroiseement de la misère au. milieu de l'ac croissement do la richesse.
r~o
J'onvisagerai chez lui Ip. point de vue critique et le point d~
oonstructif .
A) Ybint de vue c ritique d 'H.GIDRG1S . Tout se r é BllIDe ici dans le
titTe mClme de l'ouvrage PROGRE3 El' PAUVREl'E. C~ est une opposition fondamentale entre le d~ veloppeme nt des progrOs matériels et la misère dos
classes pauvres qui 'l surtout frapp6 notre al teur.
:Fage 61 Ce fai t, ce gr:l.nd fai t que la pauvr eté aveo tout3U BaU
conséquznces apparah dans l a communauté ... 'I.e livre est un" qnquGte.o menée SQr cette opposition f ondamentale, il formule ainsi la questionl
"Four quoi en dé pi t de l'accroissement ae la puissance producti',n) les so.1&i1'es t~ent-i1e à baisser I.1U point de fournir à peine à ceux qui les
touohant le m(., l'!l dl: 11'':' LI.. 7' ~ sc l i vrt': à de l ungs d6veloppemem;s sur
1'explicatior courante donr~e sur l" 6conomie classique.
1'expUC'ation c r urante 0' est la théori e du s alaire proposée pm'
l'économie politique, o'est la loi du fond du sal a ire. C'est lL"le réponse
1.n9'.lffieaTlte ré lique Henri GEORGE3. i l ~me t une cri tique personn;,ll~
sur la loi de STUARr MILL. i l n~y a pas de fond des salaires on paie des
ouV:Liere sur le produit même de leur trav:ril.
Yage l~/ '~es salaires au lieu d'~tre tira s du capital sont, en
réal! té pnB sur le pl:oduit d\\ 'travail pour lequel on le A p:l.ie" . Il
p(J~s '.li t en r emarqu(l1lt que cette théorie du fond des s alaires est baa~
sur la loi des populations de MATHUS: mais i l la r e jette absolume)'lt, Pour
lui cette l ' est à rep.ousser POI'T deux raisons.
,
Ell . est insuffisamment j~tifi é e par les faits qui semblent
1 t apP-.lY~r ct es~, d'autre part, dontredi te par une série pl'.ls ~portant9'
d'Intres faits.
1) Elle est in3Uffisamm~nt j~t1fi~e par l es faits qui l'appuient
Nullr. part l a auvrat~ e. le besoin ne; pe'lvent être ccns1dérés comme attribu ab les à HexQ6s de population. i l souHgne ~nfin, i l y a una roft»t<1tion même de l a théorie de MATHJl3 par de -nombr eux f ai ts qui ~ennent
l a c.o:ltredire.
Il faut donc chercher une explioation du problème e t pour lui
cette sxplication doit ~tre cherchée ev tr ouvé~ dans l es 1 0~ 3 de la distribution des ~icheB~es . Il y a troi s classes do oopart agean ts oo~es
pondant à tro~s f ac t eurs de '~ productionl
R'entp
r evenue <le propriétaires.
Salair es 1 revenus des ouvriers.
�TltérStst revenus des cap:!. t :üistes
Il escamote _ , llI'of:.t et ùotammant i l écr~t, page I541:"Cette onql.lllte u' a rien il voL- Tl~turel:" em(]!lt avec l es profit3." D(\!\s tO-,lte cette
partie de l'ouvrage i l critiq-.1I3 l' oppQsition traditionnelle er.tre capitalistes et salariés snv:'sagée comme -~ternals antagonistes, I JS trois
fac.eu=s de la produc~ion et trois parts de ln r apartition sont à consorve:- et nous dOnlle:1t l es lois de oot-te Npartition.
Après avoir rej et é la théorie de la population de I.\.\LTHUS, noue
entrons dans le domaine de la thJorlo ùe RICARDO ,
La suite de cette
'scussior. est la su1vantel
Le raison pour laquelle; en d~pit le l'accroissemen t de la puissn..ce nroduotlve les salaires ,enient à devenir l e minimum de oe qu'il
faut pôur vivre, c t est qu'avec P accr"~ssement de 1:1 puiss8."1oe productive
la rente tene! toujours à augmentE!I' proJ.u:!.sant ainsi une tendanoe oonstante à 1& baisse des
laires,
.linsi dor.c pour orig~ne la rèpor.se à la base fOMBIIlentnle qui doIIline sor. oeuvre, PROGR-e5 Er P.iUVREl'X peut et doit o:Itre oherch6e et trouvée dans le fait de la rente ~onciè~e. I l trouvera le remède qU'il propese dans la suppression de la rerte fonoière.
L(oe~vre d'Henri GEXJRGES a una deu:d.èue p~tie oonst;r.~oti"le: les
Remddes qu'il propose.
Il faut constater qu'~l y a au quelque flottement dans son oeuvre
et qu'il y est beaucoup moins net e. affirmatif dans sa dOl'lCtrine co~
tructive qu'il n'étai L dans sa partie critique.
Yoursuivons l ' analyser Il conclut d'aborl en ~rem~er lieu à l'ipour remédier à la misère. Il est naretèies ancien.~ement appliqués qui sont
les 5 SUl.vants:
neff~cacité des recèdes proposés
c~ssaired'exacéner la valeur des
I) plus çBnôe économie dans le Gou'/eIT.(;:nent.
~) Meilleure é<l~tCt'.io!l (i~s classes ouvrières, levr donner davantage des habitudes de t!"av..::': e t d'épargne.
}) Ccahtion des ouvrio.I's) ct'est-à--dire la grève an vue d 'obtenir
It qc~=ui~s~~~t d~s
salaires.
•
?) Covpéraoives de travail e+ capital, sociétés proJuctives de
_:-od1.:ctior.,
5) D~r e~ t,io~ e ~ntervent~o~ gouvernem&ntales .
6) Dist!"::ot:tion plus gbnérale ùe l a t erre.
~ co ~lusion domine ~e6 ~ri iques, les remèdes pr~cé~ents sont
-Doctrines Ebonomiquo&-
-77-
o3rto.1nemcnt i nefficaces et ru s'appliq-ùent pas à l a rac.ina du mal,c'està-dire à la r vnte du sol,
A ces a noiens remèdes il oubstitue le sien. TI f aut que la term
dovienno proprié té commune, mais commen t réaliser cet idéal?
Hon..ry GEXJRGES souligne la justice de ce r emMe co:1iorme au mo.1
qu 'il veut guérir et finit par atténuer sa position première et se contente de l"imptlt sur la r ente. C' est l e passage d'une so lution moindre par
rapport à la solution absolue CiUA serait 10 changement de propriGté. i l
suffit d ' appI'Qpri er la ron 1;& par l'impôt et il se livre à de longs dévoloppements &aI' les avant~s qu'il croit ,voir r.anB oot imp8t sur la rente qui serait un itnp8t unique. i l affirme Ciue cot iope'. serait le meilleur
e tous au point de pouvoir tous l es r empl acer, I l donne de longs développements aux les excellents effets qu'il attend de son r emède. L.évolution sociale pourrait ~tre une sorte de révolution sociale, les inégalités de fortune seraient sUPlrimées au moins celles tenant à la possession ùu sol, su l ression des autres impdts, expans:!.on du commer et de
l'industrie. a.. c st la desoription1'un v6ritable paradis qu'il nous donne.
Œenry GEORGES dans tous oes développements n'est pas rrécis sur
les conditions de l'imp8t unique, sur la ~echnique de cot impôt un1~Qe .
Il sent bien les difficultOs <Î\', proJ,!;,-Jle, le départ exact de la r ente
fonoière, du ferm~ et do l"amortisseme'lt du capital, maie sur le problème fowdamental de la rente proprement lite, il est presque complètement
muet.
Que penser au point de vue critique de cette deuxième poeition
dootrinale de Henry GEORGES?
1) Si nous prenons la position fondamenta l e de notre wteur, cette confisoation sans inlemni té de la rente oons ti tuo une injustice nagrnnta à l'égard des propriétair~s actuels, ils ont acquia l eurs teorres
an tenant compte de la rente foncière existante.
2) TI faut noter que si Henry GEXJRGES a <,-t~ très sobre de détails sur la teohnique de la rente foncière, c'est e n r,sali t é que le problème est presque parfaitement insoluble. ~ effet, oomment évalu er dans
les sommes p~ées ce qu~ est proprement une r ent e et ce qui oonstitue des
,éléments adjacents •
3) Dernière oritique l si la rente est d'origine s ociale et si
l'Etat s'adjuge la rente pour l'avenir, que faudra- t-il dd~ider si les
proprié taires au lieu d'une renta- n'avaient que des moins -ralues dans la
valeur de leurs terres. TI serai t légi tine de pN t endre que l'Etat leur
devrait pa;y-er des indemnités.
Je not, oott e r emarqv9 sUPl l émentaire que dans tous les développements d' Henry GIDRGES il y a une omission: Au point de vue le 7a ropartition oonoernant l e rôle d ' entrepreneur , c'est un personnage qu~ disparatt devant l es d6ve loppements le notr e auteur,
�-v~c trin~8
C:=e a;:prdda~ion g~n 'rale le cù. rdmar'lutJ3, on pout oOll3tater
qu'il'l " quclq':'6s ill"gism.s l'lllS son systèr..Q. Son systèm~ resto à tout
pren!re ~nf~~LCent plu~ .h~orl~ao que pr~tlque.
J," v )udrais fa~re un court r p')roch'lmo~~ entre l' impe" sur l
rer.td fonci.ère d'Heru-y GEOJ.G'::; et l'lI:1?8t sur 1:1. tèr:re IllS FllYsiooratel't,
Cet ~mp6t Sl'" l r.nte f::mnèr~ est nouveau pour Ha.lry GE0RGES
me.is il a'Tai t, e:'l ré li;;d. ,les prédde"lts dans la .hès·) ,10.1 ~'hysioorates
~ui s'étaient décla! 's p~tiS~"l3 l'~L ~mpùt ~ique SUT le sol.
~ues
S: !'!ous Î~50:lS la r '1pp r uohro.m t nous pourrons f
s\avu:tes;
J..J">3
les remar-
~as Ph.ys~oor '.es éta:.ol! ' :' wor'l~ les à l, r~nte foncière et à la
terr ... Henry GEORGE3 l; •• :lU ~"nL':llre. h0'3;11 0 a= p::-opriét ires fon-
cierE.
L'~cpet des Pr~siocr tes f::-'1ppe tous l es propri.itaires mais, (lU
fend, es~ 6 ~3hli ians l~)-~ ~-~~-~- J_~#_~~J l ' < n:-ô t 1"Hen..7 GEORGES
sur la ::-ente es t un l.mpet qui est U:1(1 m..u-que l'hoctili~ con.re oes proprié tai.res ~
Les P>lY~nocr'l h - affirmaJ.ent q'~e lem ~mpilt sur 111 r f'nte devrait
être le moins élevé p
1b~'3 , H'<>n<: GEXJRGE3 d~cl:l."C que 11 ::.mp6t sur la
r~nte foncière devra être très Slov0 .
L ' imp~~
des Physiocrates es t bas~ sur 10 produ::.t net seulement
de 1_ terre . Henry GEORGES é t ab l~t cet
p6t sur la rente foncière.
Dans son :JUvr~ ''re.chesse e. P ..uVT'!t:" ; livre Il chapitre 4. IL.
lI.GEORGES dit/ "Les economist&9 fr"lça;;, s 1u s i ècle pnse,t <;.vaie nt propo~~ "x~ctèoent ce que j'ai propos~ à ssvoir que tous les ïmpèts devraient
~tr1 9.boli3 =is qa 'i l ne 1"11 urer.lit "lus qu1une t:J.XE' sur 1(\ valeur de
13. terre .. "
Ainsi He"l..ry r'XIR~ES :l.ans Of! pass~.) es t Qptl.miate, en oe qui condo.trinale c'est ùne mWco~n~issanoe 1~s r5Jlit2a,o'est
'ln ~:J.g~l:lent (lU "o1n~ je Vl"'e cr... t11U'J qm ne peut pas être acc<>pté. SIncet.e .uuxiè::i3 s~llltion mr>1éThC 1 1 ·)'i,,'in'1li ; cs, inilémable mais au point
1e vue techhj~a ; la r~ forwe ~st loin 1'@tre (lU p01~to Res t e a se demantier S~ Jama2* 9:1e pourra l'@tre? C'est le o3r'lctère 1'hostil~t, contr9
propriéta::re.l fonciers qm pst :a =q~e carsct.jris ;iqua J.e la po;;i tion
dnctrinale le Lotre aut~~.
cerne
~s posi.~cn
;\.7cmt de ?a5ser à l ' ~t\Jle 19 1.1 so::"!tion tl':li.le, je '/oadrais marr qU'llle a ";W l' ~nfluenca pr' tiq~c 1es loctrines ie natJ,on:llisation
lu sol et l~s loctrinJs cn favaur 1e l'impôt sur la rPnte foncière.
q'~
Pour =quer cette influ'1nce, je "oterai, .lpux p01nts/
1) Orga.'"lisa"10n
Ù'l
L
prop:.g
EconomiqùBso
-79"
2') S:lcc6a ob,sn.,lB par (les L.Qsultats léginl atifs,
1) Orec:.nisat. on ,le 11\ prouagando
la na't;:'onali .ution dl sol et l'imp8t sur la rente foncière on',
donnr, lieu a'" r.: tat s-Unis et en Angleterre, dans lo ~ pays Anglo--S1crOllD,
à un trè3 CUl ux et consil6rablo effort 1e prop·,gunde,
Eh Anglett rre, :'lOUS trouvons une première ligue qui a p01I!' titre 1
l!1hglish League for tho to.xr.t:!.on of Land Values (L::'gue anglaise pour
l'imposition des plus valupo fonc:!.ères), C'est à la fin du Xlxo siècle
celle qui entreprend la prop:lgande et qui contin'~e une prem~ère ligue fondé9 dès 1883 par H"Dr'y Georges et qui a 1 appellb ~";: ~lish Land Restora;
tion League (Ligue paur la restauration de la terre anglaise).
La premier" possède >;n journal : Land Values (Plua values fonciè:res)
$bn programme est l'imp6t sur la rente, l'imp8t de la plus value foncière.
Son budget était assez COlLHciérable plus de 1.000 Livres st<>rEng par an.
Le s )rocJdus de propagande é taien t assez nouveaux et curieux Ils
..; 7 ~ r, !," ':'. r ~ for,ctio:mer de3 camions de propagande aI>pelés des Vans. Ils avaien t l e soin de l es revhtr de couleur rouge al;
parooll1'aient les co.mpagnes. ils servaient tle magasins pour l es tracts et
le tribunos potrr' les orate'us qui prenaient la parole dans les camp~es.
av~ont C'onAtr~.i ':
La liguJ obtint un cer tain succés / en 1906 elle comptait 45 représ en tanta au P=letJlen t anglais.
fu face 1e ce.te ligue s'était oréé un autre groupe "La Land Na.(La ocU t ~ pour la nationalisation de la terre).
tionalisa~ion Societj'"
Son progr~n e ét~it celui 1e la nationalisati on du sol, son journal était un joul'i1al rùar.suel ~ntitul6 "Land and Labour" (Terre et Travail)
La ligue se eervait de ohari ~s ppints en j aune, c'était les chariots jaun~e par oppo ~~'ion aux charioçs r ouges .
5galeuP.nt cea char~ o ts j ouaient le m~me rele de magasin et de
Tribune oc la li~e avedt obtenu d'aasez nombreux repr5sentants à la même époque au Yarl anen t.
Ce mode de propagande se développe également en certains autres
pays par exemple aux Etats-Unis, en Australie CV les ligues sont nombresses vars IS80, en Bel"i.que, ligue pour la nationalisation du sol. Eh Allemo,gne s.rec l a L~5Ue tes R6 f ormateurs du soL
:l». ~e:'l :ie~o3'~cc.)!, pb't;.I:!PUB
EDl
point de vue ;Ugislat ii.
lm1 ') ande Rre t !lS':'le l e plus clair ~ e ces r ôsul tats es'ç un f:uœux
bucleet de l , mnée 1909-1910 pr 6senttl par Lloyd Georges contenant un asS'H5
~and nombrn de =ûfc""'~ <, ~ M 10 sen3 inliqu,J pa= l es r éfor Ulat ntn"s.
o.
SU::- oe point i l y a un article .lo Raph~l Geor ges Lévy. Le badgo~
radioal anglais, :'rvuc ))) . ~ '. pc.!.'~. NO' Ju 10 octobre 1909 - L'auteur 10
�cet article fait l"O%posé cit< 'o\:.dge~ et est très na t, SUI las ';)rojets 1, le
t"-i,,,'Ot ùvai t l'ou=' frapper cette ronte foncièr~ établl lPS trcLS impots
SUl. V:Jn ·ÙS 1
Le
Revers~or.
land daty'
duty,
) Le pr~m:'er "toi ~ euctllrr.en'. un i m1l8t s~ la p:us vnl~J l' augmentation de valeur des terres à lu sui te de ccrt3.1neS e ntrp prlse~ ccmmu.!lales Ilt de t:'avOllX fai ts pa=: les vo~s:!.ns,
La taxe é,s:;,t établie Sœ1S <lff~t rétrot.ctlf, le .(r!X é,,;~t ~e
la "Jlu~',':'.:"-e· Eh cas de ver.;c elle était dt< montant de ~" <lifentre :;es.imatic~ a,._~_~ Q et le prix d'acb t du terrain.
En cas de 9LCCeSG~or., elle était basée sur l'écazt antre lu vu. d e"l t 0 C t la valeur ru jcur du da:eur ét::..blie lo~'s de la m'ltat!on l'-Oeil
"éa.
Los \;o(:ô t,és paya:"r.t U-.'J t:~e équlvulente,
z) l ' larp~ • .:<ur la 'ral"'··. ~~_?:.tal d.es
è
ba tir
et
nOil
e"lccro b~~ies .
Le rendMlen pour la. première :JIlœe étai t évo.lué d. 350 .000 Li<:res starU" , :c. :.r a7ai t cepe~1ant un ce,·t'li n .lombre G.' except.ions, ~
seraient pas soun:..s à co de1!X:'.èrr.; im:>ô, les teTr(!s dont} ', ~o.ll.œ:' vérale
serait i:li'ériE!U-"'e à . t l'ace, les ,orres dmi;; h valcu:-:- r-tui t EI'UpOrieoure il. 50 Li',"I'es et qui ne ye-J"ent servIr il. des cor.at.:-.!: tions,
ilû;'r~eurs
LeEr ja..-rdins et p:lI'ca
Los Jordi 1S ouV'er ts
-81-
L année suivUlte le ~~dget re compren~t plus oea memos taxea-.
l
I l f <lut note .. qu l en France cOlNne il. l' étranger (Iost principal~
men~ BOUS form. de tro:e9 64r J 1 plus values foncières, comme taz9s mun1cipal '·a que 1('> , Ldées d'Henry GOOROE:> pp.nétrèrent c!.:uu; la prntlqu.e.
l'Increme.t duty'
L'Und~velopped
-IJbctr ... noa Elèonomi,pes_
il. l /lCro,
En Fro.nce, nous av~ona une nssez c"~jeuae diepo~ ition 1e lxoit
admin1strZlt:!f dans l'articlo ~O de la 101 du 13 Sep1;e.nbre 1907:"Lorsqu.e
par sui te de travaux (ir; jà ol.oncés dallB l a pré Ben~e loi, lorsque par l'oUrvertare de nouvl) ll es ruJO, p.J." la formation do pl aor:s nouvPllJs, par la
oons:ruotion de quais et p~ tous autres travaux publics, des propr:6tés
privees auront a.cqlus u~e v\l::-i tablo ausmentation le valeur, ces propriétés pourront Ê}tre Cha=gvOB Qe pa;yer U"le in1emni té qu, pou.-r.l s "o.!.OVeI'
jusqu' li la moitié des avant"'6f.ls qu'Alle aura 'l.Cquisj le tout sera r6gH
par estë..mation dana 103 fonnes dUJà établias par la pr)aen~3 loi, jugO
et homologué par la comlD!.ssion qUl. devra !!tre nommée à cet effot",
AinSL donc los plus values foncières pouvalen: lonne. lieu li una
indemnité qUL prof~t era à l a connunc. La quest10n a été pOBée 1e transformer ces taze r! municipalee en i mpB. ~ 1 FJ't;at ma i s l a r Jforme 0' a p:l.S abouti.
ces détails montr ent qu,~ la na~iol".nlisation et l' ,lInpdt sur la
rente ne sont IR s restOos des th60ri-::s o.bstra~ tes sans parme p-cat.!.que
mais qu'on est allé jusqu'à d"g ~alis tionsj la taxe municipale d = les
diffé rents pays sm- l es pl\lll values foncH.rps est la ferme la plus ~rôè
queate.
Seotion 11];ol~~ions timl.q~,- L'id~e commune de ce s rJforruateu~s qui
sont assez nombr eux, est celle d '~ e r estric tl.Dn du. droit de propriété ou
n'une compensati on donnée aux non proprié tairo~ comme contre partie du
monopole que oonstitue- la propriété ~oncière l'riv.5e.
Erl PUb:.1C ~
Voioi la list e des r éf 'mateursi
}) Ce mêaeL'ldge t r:e rQ09-19IO COlqlr~na:. t .~<l d:r.9_~_t 'i o3 :'etO\:!'.
C' ,; .ai~ un dro:.~ d~ retour S'lt' t ous p::ùfits r e hrés par cr. b'lilleur,
lo:sq'!e à exp:.ra4;io:! du bai_. le ~ert'o.:.!} oc ~ro~:Tc .:wo:.r une 'f:lleux sup "=!Cl1!'O à cell e d~ début)
En ~glele=re il y
une pratJque 'l'11 es. la 6U~v:.mto pour lœ
propr 18 .a..i.res 'll';,a:.as. Le plOp . '." tui =e lene l e. te .:'T"in à ..L"l corstructeur
pour Uni: longue pé~ode. Celui -ci SI eng~c à. t>a;yH un loyer ~:nd~t ln
du..-ée du bail et à. édifi"r une m'l1son qui rev.Lendro. !lU propru, taire à
l' eZ';lir:nior. d:~ contrat. EU pc-::;n" 113 COnstI'-1Cteu.r loue un immcu'Jle Il aon
tou=. I l 'j a u.œ 'JIlgrr.ent'\t10n ~r')_ortionnelle ele prix correspondant à
lu. valeu=- cie la propri';t..i. C1 e6t cotte bonntJ fortu'e G.UE l1C'1 a voulu
~:ro.,per par ce ...-o::'s l.ème ë..iIlp3-;;.
0.
Nom et "uvre d' un9conomi ste italien Achil'.e LOOH , B'ses économiques de la co.lsti tution sooiale-. Sb. posi tion est assez ~buse-' le re>mède /lU lnal de la rento foncière n'est qu'un provisoire, une soluhon .Feitente, il admet une sorte d l o.uto-l ~s truction 1e la pr oprléié fonc~àre par
elle-mQme.
!es PhilosoJlhes SlBCR'!:l'dN, RENOUVTh'R; FOUILLEZ.
FOUILLEE a une dootrine qai c ondamna le collectivi sme absolu et
la Propriété individu~ll~ absoluej i l affirml) qu'il faut ma::.nten:!= la propri6té inùividuslle et 19propriû té soc~ale- . re r ôle de l'EtJ.t est d~a.ssu
rer l eur existence r espective et de corribBr l'une, l~ propr ié~ privée,
par l'autre, J,'\ propriété sociale> . I l s ,,"Èl!'e comme compensat i ons l a 0011ce3sion tempor lire des t erres inoccupées, des codif ioatio!'lB dana notrEr légiSlation sur l'h6ritoge. Dans sn préface i l dit:" sans perdre de 7Ue Pido al , 11 faut Si en tenir tians la rual ltâ à une mesure dea- parts t oute relative, à dos moyennes gén.;rales , à dos oonventions et à des contrats".
Un peu plus 101.n , il parle fe fonds d ' assurances unl.vers9lles r é&-
�~z, ·
lis.Js par la l'ropri~ta so:i<ù.a co:mna Ulle sorte de lac. .lris "{QI. apl~s
avoir reçu le trop plein pou:-ra an cas de beso:'n roumi.' 10 1~O(·ssairo."
Donc la sol u t ion tim~de veu~ c~rrigar lee oxùâs dn. la propriutâ
fonoière par
de~
ms.ures compensB';l·lces.
Que penser do OOS projets cu poi:lt èo Vl~G cn.t:iquù 1 Quelle 60ra
la l1-:nite à établiT antre 00& doux uspcote do cos propri 5v-\s, • op::i~w
sooiale ct proprlé':;é ioM vidU(llle?
Pour Fouillée c.e sera l'Eta" ou~ sera l e O~~ jU6U d~ 1 limite
à .Itablir, Au :lm de quels pr:' -,-,:.?as è" B1U' C;uolles bases pourra.-t.-il
prendre ce~~e d,.}cision?
,
Dans vette cclme l~stc dE r '!"orm(l~aurs il. fa.:.t insc-!re le grWld
philosophe &.0,,181 ~ sP~CEt1.
.
Spencer
~s son ouvrage .,OC;: ,L 31',.TIC3 pr~ud corume poin-: di) départ itl fait B'.llV=!;l To'~s :;'es hotiMles doive!lt ètre ('onsiè';r •.!s oomm9 égaux et libres , mais avec la uropri~té fonclè=e , une fo~s toutes les te2'res OQ'pùp~, ~es r:o!: ;>ro:r'. ::,,':- J. ~"nt à la merc.l. deo pr op:"l.A taires
fonciers., ;n faud.:-ai~ 1o'L.er à l'Eht la "roprie té toute e.:tièrp de tout
le 001 possib19 , i l !(.uora:. t er.S1:1 to à vic les torres à ceux qui De C'r<3':"
eentèrai ent, :e B:'ll;;ème se,-ai~ d ' appli~llt!on f.;cile, ::.-1 ~uffit d" un s:!.mple
c~gement de prcJrriHair(J "Au lieu de 10.1e1' S'l t.erra il Ù.n propr~étaire,
le fercier les :'ouorai t è. :':l !ltltiOI:. au ;':..e" do ~er ses fermages ou man' .
dü.taire d.' un Lo::-d. , l. les ;>sie,rX'. ~ à un oge!1. d'l Gou7erne!!lent."
,
j ',
Deux remarques criti:r.les ~ont à faire:
I~) La sol.l"~on corresp~nè à u.~ sspect très part_c.~l~cr d" pro~_è
ce l' aapeot aIl{;la1S i La ~ande Eretagne ;;".;a; t
PUj's d 1 !I ~Cl!'d .. p.:o(rié;;é
~llé~oquo où ~cs itées sont éO~3es; f~r jI milllOns jOh~c~orea ln moitlé
Bf~ar';enai,. à 2'.Z50 ;ersonnes seu!,enent, Le rropr:Lé t:ll.re ost che!" 'u fti~ale et o· est ce qt:!. e:q,LCiue que SPElICm en soit ',cn~ pa' "pte~' po::' oil
~u'
2) spencer 0. par l Il sui ';e le j et6 0'1; abcndo=,j le prCOll.En' syrlèm!l
J.l avai t f c:rmcl6 •
Dans t:.r. E.utre o'~vraIP poshirieur; J',)sticc, ,~ repo.lss~ f01~lle
.m.en~ sa pr"J!lih" eoncepnon. Les 1IlI)tifs qu'il doo'le Je son c!lLr.gmnen t sont
la dlificultA à i~1~·Jni3er 1;:; pror=iéta1t'ee actle)3 ct les 1~"Lcult6s
d' apl'licat~ 0n .;'a-;~c.ue.
j~
En somme peur juger de Itc~semble de cee
crnis, faire les deux remarques s~ivantcs;
z)
La pr.\oision à donner pour appliquer oette oompensation est
p~ua
difficilo à dlltormincr.
Que concluro sur cos doct~inos?
Cbs écolos cons tl. tum t bi'ln une '
tim:1ste de l'éoole individllLÙ.1 'lte t
ra :J.ction contre le ooJractère opautsurs oomme U'J f :J.i t g6 , , ,
• a proprlét<S est apparun à toua cos
grand suocés,
trouver ~~l;;m~dedà'injuatttiicnje. ns oe sont i~niés,sana
.
ce e
ustice.
I l resterait à 6 tudier dana l e ~
las mesures cette idée de oompenoati 3 ~ts et par le détail dona quelplus ou moi:ls r éalisée dans l a pOlit~n à l in~uatice de la propri6té s'ect
ue
demes. i l me paratt q:J.e ce~te idée do..
8OdiaJ.o des difforonte Etat3 ~
vée à la base d' un aa~o~
e compensation pourrait Otre retrau-,
d'aujourd1hui dans leo di~~nd ntombre de projets l égislatifs et de lois
uren e Etate contemporains.
P:
Quoiqu'il en eoit une nouvelle sé-ie de roosurGd
assez variée ins)liroe
t
aveo une gwmne
d' 8tre à tous é
d
ce~ e idée que la propriété priyée es~ loin
position viS-à-~ ~oC~et~:m~n~u!~i~~~tice et qu'il y a lieu de prendre
§
IV .-~ION D.PIS L ;'EC0LE INDIVIDUlLISTE ~m.m.
fl
6 Il est curieux de ?onata ter que la doctrine libérale a 6té ind u13 ~Cnné° par les doctrinos que n ous avons é tudiées depuis le oommonoement
e a
9.
Cette r éo.c ti on est surtout marqu6e par deux auteursl
Le philosophe anglais 3!'EtlCER e ~ Ef,yppoll:i te T'A.INF:.
t 'Innj C~~st dans un petit vOlume,qui a fait beauooup de bruit, intitulé:
vérit blv u contr ", l'Etat" publié en 188 5, que SPENCER s'est livré à un .
u e procés de l'in,terventioniome .
L'analyse de >;e t ouvr
tique.
>'9
peut 3e rll/llener à deux id~Il!l l3uivantee 1
Crit.ic\'.9-..d~l~inte!:~ti.~J!iame: deux parts à faire à o.ette crl-
I)
TI f~5E< se:àement : 'l,j& a de compel1sat~o:l S'lllS la d.:fl PU • '~~ou~ co
q~e la c==';-1:té pe'lt r,"cl(il"9!, C·06'.; la ·,al.eur orig::'rv~ire (h: sol. elle
n, a.,aucun drolt, à ce q"i ~c::-r&5poi:'1 :J:.l.: tl"l.VU'lX !rt aux CU{:,taux inco'fP<>re3 •
t'idée d'uno 00 mp"noat i on peut P'.JX certains catée litre dét'en-
beaucoup
=
ays~èœ.
I)
o(lble;
Lee maux er.trainés par l'intervention
~) Une oertaine r évolt e contre la loi de l n conourrence vitale.
1) Les maux de l .'..i_lltorvent}o:-:.- C'est d,:llls rie nombreur chapitres
nU;~ltr es signi fioatifs: "l' esolavage futu::''', "les p60Ms des l égislateurs"
..
tradui t sa penciô" peIs onnalle.
à •
r~ior~(ltouc~r.
oh peut;
Dàns Ip chapitre "l'esclavage futur", Spencer pense qu~ l' exi st en-
�,Dcr~r i n03 El'~onomiques-
ce je ce t,:..i:-.,s I!1'\l,;X n ,t\.r~l:J tols qut.. l~ ~ ous.f'I··'!1C~ 0\1 1 f m:ù sont
":-i' .. tr,ll "10 ·vP .'nt qu'il :loft Q,,<i s ter lU milieu
d es f al.·t3 n:ltur~ls
....
- , .
•
._, d 11 mauvaise
je nous une ixle .1 \0 C1:. sèr s qu::. s .:mt La r \l sul t ut n TL..... a . .
.....
. • ?"
conduite et ~~ :levJnie nt touj ours y e tre aSSOC1 JO.
lJa'.lX
i l reçoit dCl fon J commun la portion que la soo1;' té lui accorde, 11 devient :",1scla7o 10 lu 900iot,l . L'org-oIn1sai, i on de socJ,lll isme r éc lam~ un
asol 'lvugo de co ge:'1re. "
Av eo de nombr uux oXEm~ les il nous donne des in1icat10ns de dét ail a pour ill ustrer s o. pensJtl. La l '''g!sl a.t i.on sur l es habitatj,!)ne à bon
marché entrnJ ne la dépr .Jci e. t b n des imUlcublo3 constru1 ts. On lIlW'che ve~
l'appropriation de t out pOJ: l ' Et a t et ce sora l a mort 1e l'industrie privée,
OF1~{"-::S f!lUsses sa SOr.T l,r nduites. l a s ouffr anca S0C~alO
doit (ltra oc:a:tea et c'e,o l e ievoir dp ch.lC'J.n de l n fuir a disl·ar.ütre.
"Au contr3ir& SOll:1ror la souffr"nce 10 la mIlUV3.l.S0 MU on , c'est l'.ltter
contre la nature les choseo e~ amener '\lOO quanti t J ne sO\lif ..·ances plus
grn.ndes el!C ' r a . ' i l rn. "eUe li' f ormula da 53int Paul, ··'tUl. n<;l h avnlll e
pas ne doit pes 1IlCl:lglll" . "A'.l.Sst)/bi:m peut r ') iul tm; , non p~ le la cnltiFlicltG àes r eoèdas nrtificie13 eur mitiger la. détr osse, mais do la.
diminuti.ro de ce~ t\!oè<l..es" . La souffr ance fai" p tie d 'un,e orlonnnnoQ
les c!:loses r.atur'ellesl ceux ui' veUe:'1t ':'a oombattr1l au poir.t de 'fue
sociAl, i'or. '.:Le m.!<·..lv<Ù.s_ action.
Oe ,ul.i dO!lo l es mallX i e l'int erve nti onisme aue SPENCER précise
pOil.!' Id p~,é ~{ m.: Us ce so nt sur4.0ut les dange::s futura 1e cet interventioniamo sur l esque l s il ir.sl~'te .
En effot, dans leù gr~des aS30ci a ti ons 11 ya cr01s~~ce de l'a~
tori tJ, 1:1 part:!.e rSgL,,,Jnwc rofUll e :~mleme;!t, d ' obéir.
~oute eXls~ ejGe 1e la reglomentatl.on ndmi ni~tretiva implique;
en affetl
IJ Y a ent'orê O ~UX qui p our a:!'I':l. ver au pouvoir no r oculeraient
devllnt r:.en pour , rri'fer à Ipur :in,
b ) [lna c;,gme\":tah '!l ie la fcr ce 1u c"rps
1ES
Que penser du point 1p vue critiqole de cette argumentation?
f onct i OTll" ·! ires.
a) :OOvelc~ .. emell'; h ' :onctioHr,nrismo, i l Y (l \!Th' "G'l niar.cl' générale à otic , ter i.eJ :.nd~'riJl\S ,'ero l&s car..r~èrc s d l Etat, c: "s t là quelque chose le .'articulièr·'!!ler,t r egret t able :
SPENCER lui, es t a i n3i ar.'tl -interrentionisto e. i l est ussi ar.ticollcotiVJ.s:e. Du procés 1e l'int erven ti o",isme i.l passe très vi te à U' l
e'lamen et à une condllJlrnation du collectirl.sme propr ement dit.
P<lge 4.): "Cetto prd 'l ilecti cn peur les c:U'rièr~
gouv ernen>J ntales,
cette augoontm;iC'::; F:l.u' l e s ,·ru-r:..è:·(>s rJ ~atéeB r esrp.ct~b l ps, mOme si s on
salaire est pe~:.t, s~n occup t i on sera c o lle.d~ S9ntle~en et la d igni~3
relative de cot o:n.:O';é de l"Et~ 'cOtlfoNO ~ ce lLe l'eu\l?yos Je c amce!"ce au.:,'IDetl'Al è b3~\;,l'e que llorganis ti on adminiRtrative acqui ert plus
1e puissance 3:; eE:! 'tan::' de plus 0-:: I l ';.S à s e r 5pun1re", Al4jourl l hui
ôn veut ocC'~!,P"_' un "a t!, ~ peste o~fl.ciel d:lns sa 10Glllit6 , P\!::'s au chef-
lieu lu
!)é~a~ ~Q['.G.."l~ o "i· :J!'lf!.::-41 '~
,
d'Etat
Il Y a eu des inte rventionis t es q\!i acceptant l'intervontio;! de
llE~at r cpou3e ient le s oc ialisme , C'est
f~t 3nB ,~ te Jt~,
P:U'-l.s . .
da la
Dans une certaille mo sure, dans qUelques Et ats, les f a its s ont venus oonf rmer les indice.tions des inrii vldualistes .
Ma:s il Y a des Etats comme la Russie Bo lcheviste où c'est un
coll ec tivi sme pl'.lB ·yù. mo ins exact qui est appl1q\!t3, Mais en RUssie la Révoluti or. 1e I9I7 no semble pas confL-mer l es vues de SPENC~ sur la transition insensible de l'inte rven tlonisme au collectivisme.
s~"-::chèra é l ~ ctoral p..
ct.'l(J'te ::O:l'r ell ~ :ng5.• >lICe 1e l' ~t:at fo;t:.fie l' opinion. I.e devoirie 1'; 3';/1+ .e .• t le r P.Cl.3iwr à tù\l.S 1 "3 m;il;iX c':. l ' aa::rur.n- 'tous 1.{lB
ft!
b"r
"L.~n~.
2) Il Y e un o8uxième aspec t dans l a critique de Spencer: l'in-
J1
Tout soc:. al 1.SI:le lx,., iç ~I.! l' ~ sc) av aec .
un pr océe de tendanoe qui est
fait à ce mouvement dlintervention! sme.
Plus l l i nte~~ :-,t', D;l .le l ' Et:lt au ",'!te, f·lus cetto :w.gme'1tation .
inspire 3U..':. c ~ t()"Je",~ :lett'l ~,lje que tO'ù.t aoit atr" fal. t pour eux et n<m
par eux, c'est ';:;'3 certni.:-: o paresse qùl pntraill& l' lnterlel>tlonisIDe.
Il
Cette liaison qui est r ûsumé e dans l' appel lation de Socialisme
es t quelque peu une pé 'tition do pr~nc ipe .
-
t elv ent onism& est une r é voluti on contr e l a l o i dp. l a nature, la loi d&
la ooncurrencl vi tale (:t de l a- lutte pou·:'-lé"'Vie.
_
.... - . -
._
a
_.'
--~
-
- - -
Spencer ouvre un au tr" ch apitre, intitultl; "Les Péchés des l égisl a tours" •
v=ie BU:"VllTlt oe qu·il ost
, ' ,1. P~ ·" I ·' ~e (l~e:" .le son e~cl:1'1~=
-t" ....
f"reJ le jo!".n~r et ~e <;I!':!.l prut g!t':"ler, Que son .lllt1ttr é so it un :!.nnivilu
ou une Soc é,;6 rElU !mpor;;e, s'il eet obligé le tr:1va1l1"r pour la Sociét é
cr
n Il pr';';end pllS passer en r eVt:.<) tOoltes le~ f Bu t es commi ses plU'
gouveI"l1"'lJlcnttl Illois .. ns i star Sil:!' 10 yJché f ond.::unent n).: la violation
des l oie n.'1.toil'e lles •
lOB
�-Doctri n<l8 Economi'lufJ8._
s6
'i''"'~te "''''63 "Cl, i l p:ll'le "de 'les p.lchJs jes l.lgis1stvaJ <;\u na
sont pas 1., fruit je l "ur ambi ti on ou des intor~ts de c bS90 m:n n q'.ll.
prOyielm..:lt je la. nagl: g\'nce Je cet te " tude à laquelle ils sor', ruOl '110œent obli~ s de s" EYTer poU!' se propc.rer à leur tacha ,"
r,'1dée fO:1.iaml!ltale est la suivantel l es l égisl ate urs ib,..,·(\ron~
les vJritables oü':e la natU!'e e t cn vic1ant ces l ois ils sor:. C'l'W O
de maux nouva ux c..' >Jst or.oJ.o/iue ru m3decin qui fa::. t une Jrreur de Jiagnos':..Lc.
I!. ar.ll t i',üie l es axemp1 es,
Fr, pr emil)- lieu :a l';gislation oontr e l' '.lsure. les HgislatIJ\J:!'s
ont foit ecpirer l oi~.la"io:l des déb teu.-s et ont about~ l CO seul et
regNttabl p :!"!r-;;lta.; n nouvetJ.u dJveloi'pemellt le l U3uxe elle...mi\ma.
La : égi,latior. ~CGtre l'ace parement nous avono eu comme r0 a~
ta~ l 'au~e~tat~cn"~~ :r~ ie la vie et la loi devient une nouvello ~au-
~7-
D'autro part , les au tor ltU s loc ales qui aba> tent 10& ma i s ons maloo.na r ooonst,ruir o do nouvoaux l .)~mcn ts o.ugreeilt,ent le no,nbre dG
10gomonts insuffisanto.
~(llnes
" Le. confusion des l ois égu19mc nt entraf1".B u.'1 mou'rement admintstra.tIlf, Un bureau de Gou',,,rn lID('!lt ressemble à ..ln fil tr.; r r' :l,<>rstl; Vot:S J an.
voy ez des comptes clairs et ils e n sortent embrouill"'9 . " (? .82)
P'o~,: SPENCER le 19P,191e. teur et 1: Etat Bon, aux youx des geIlll U! 'e
sor.e de f,,~ icb.e6 comn a '" ~ , ~ des saclvages, Cela -:; ie n'~ a un mo.nque de f!~' Ern·
co et de prOparatl.on ., " Ce q'll es t r oellement nécessaire c.' es t uns ét'.ld~
sy~ ~<lmatiqt:e de l' e nchuinemcct nat1..I'el entre 1ao cuuse9' e t les effota tal
qu Ü s~ manifeste parmi los (jtr as huma.:!.ns :-éun!.s en s ocU té , II C. es. O'!l
u., mot ~ a connaissanco do 10. soc~o l ogia .
Le l ot;is:"atel':r' ; ~ he en oe <;\4': 1 :"g:lore et rOOconmit l e loi :l'ltu-.
r alle de la soc i é t é,. Pour é7iter à l'avenir ces péchés , SPENCER se livre
au dO':eloppement sUl.va~t; 'fout atre hUlJUlin est modifiable , i l y a une &duoatlon ph:r 6i ~' et intel1ectuelie q~i èemeure nossib19,
se de ch ertJ ~
.le m3J..~e'..L-· ":ù.= ei':"'Jte ..
Les modif!.c.. .. 1 . t,;J -.!C la nature SO.1-t h4r6d.:.tllires, c 'est gr&9 â
ces ma!lifes;;a-::ion3 que se fa it l'adaptatior. sociale . "'ro1.!te loi coctri
~~à al'tore= le node d'aot!.on des hommes, so it en l eur imposant de n~
velles contral.nte& Ocl rean- i.ct l. o!lS , soit en l'lUI" pr ocur ant de nouveau:z:
seco1.U's, les aff ecte de t ell e façon qua l eu= nato.U'e s'y adapte ave~ :"0
temps . " (p. 92')
•
L~p:ll.S le rà ~€ 'He~:i III jusqu'à la :in de 1872, I8.IIC mcs=es l égis:ah-/:s .1~ l~s 4/5 ont.Jù être 1lbro~es
i~div!dus
~ l:g:Sl .~~(\~ s~J' les s3l~es prolonge l a doca1ence 1e :'i~
justr_c et l'~7~3te:109 i'ëne populati on m1s~rab 1e,
1"> '!!.:~bJ'~:s,:,~ 10l.S O!lt ot e! MrOgIJ-sp oroe qu'ell es prOdUl :1c.ie"-t
1'0= l es a,,:~;os IS70, 1671, 18/2' ;:r ~ a.!Is cn I3n cc~pt~i:\'
,!IlSS\ü"3 l ~.? sl ~'ro3; 2..759 ont 111 ét::,e C!l:-o@\o s.
':5"
"Les aotivhos sociales sont l e r &sultat co ll ec tif des dé sus des
q\:i chorchent à les satisfaire chacun Je son c6té . C' es t l ' inter~t per90nnel". Or, cet into r~t seul es t à enc ourager et non à d!lpr:!.-
tler o
Pl~s l o in , Spencer ~on t ro que c'est an soœrr.e par l'intkr~t perqu e se réalise l e pr ogrés social , L. ~ prog:::QS social r Qsulte de
l'!ni tj a tiv e , rivée.
so~nel
l'BGa
74 :" Il est hors le joute que dans l a plupart le~ cas los
lois ont été "=>rr."~ s "s=ce q'l'elles a-ralent produit de m!D.'Ta.l.S cff\3ts ,
No'"-S FCnBO~ a~l3~ :1.ndiffé='l'!lca a'o1.-': mes u"a logislat_Yes ann'liGes. :vu:nt
d'être o.boli€.'3 Lz 10l.8 en ij'3œ r:il ont causé des ma'..lX plue 0'.1 mo~nB sér!.sux, l es U:HJ p-Gniant peu 1. 'a.'1rues, l es BI> t:t'e s pen:lant des dizaines
d ' !l.'1né~s, i' (l)h ... ~en1 e!1t d'9 siècles. Chad~Z v(ltre i dée vague contre
un3 idée ~ :inie' 'on, foro. t xe de proc~dure ol)caslonn3 des f-a!a C1; JJa
perte de lc~ ;r.c~s, de l'ar'3nt dé~nsé en vain, des moJ.ad:c~, dGS misères q'.Ù en I?n~r].~nc:lt dt eat~, '3. Penacz CUB s i au g:-c.nd nom-are de gare
qui n'c:::;' pa: lB mcy.ng de f ire des procé a et pour eux c' ~s t l .~ IIll.Œ
pa:: sui ~e
J:
~9 o..OII'7 "\gP.8
.';J:lSaCl8
législa1iG~ S~
Ica
s",J."tis .
en.sv. 1t~ un lo)'lg d6ve1opp~en~ à la quostion do la
~bi.at~ons r~vr!èr e s, 11 affirme qu'u~~ règlom~ta
t:!.on Z' r'l.1;C co'':':; .r:'1ll 't J'h;rg:'.èœ et h. s éc uritJ c:.4co..raga
t=s, d'où ,:1"-3 de ~n~.lrr"nce, plus de maiso!ls neu'leS,
.1..0
COt'lBt...f.'.C-
Dcns ce t te action on mul tiplie les inec:w,§niEmts e t l es maux, on
dérange la nat .lI'e: "qumd un3 fois v 'S nvp-z canmencG à inter-venir dans
l' ordr ~ de la natcre, i l os t i mpos sible de sa-.-oir qu el sera l a r ésul t~.t
fi'OJl.l. H
r~~oe;
Ce développer e nt se term1!19 par ùe,s consid5r ati ons s ur la concurSpence r vi na l"ns l a concurr;nce La lutte pour l a vie.
Four l ui c'es. ià 10 principe f ondampn tal ùes socié t és. ~>S le
groupe f amilial le s bj enfai ts sont en r aiso n in7ar se de 1 '\ force ou de
;'ac!!'9SS0 de celUl. qUl. l os ::,eçoit. Mai s pr UT l'e spèc~ c ' es t l e contrairo.
~es bl.onfaite sont en p:-oP Q rt~on de so n mérite, l a r éco~pllnse en proporti on des services.
Or/~'lmt oont.l!ll'i:>r:l ~punument ces p:-inc:..pes t "La soci ût.), prise
d'\ns Ba t Otalit0 ne peut, snuS
exroe~ r
à
<ll!
dusaGtro
i llm<l dia~
ou futu::-
�~9
~8-
l.nterve:rlr dans l' ac tion de ces deux principes opposas dont l' application
'a rendu toutes les socl.atas aptes à attainira leur mode de ~& actuol et
:.. se maintenir dans leur ~tat," (p,98)
., . t
Dono au poi~t de vue de l'Etat pas de générosité inut i le, 'C es
13. justico 'lui doit dominer los rapports normaux entra citoy ens , Cha cun
reçoit an reto~ de son travail ~abilo ou grossier, physique ou mante~,
le salaire détenniné par le. demande", l tintervention do l' F:tat va à l t 011con~ra de la sélection r~turelle.
. .t a·J. f o.è. dt: p:"o1>H:mll, il r ~ vi6nt tout entier à oe ~;. a ,O'l es T<.o!".
'<V"
les 57àn ,mon t n onô ue pl,;s O~ pluv ....r1" ..:-:.6 de nos j ours: J.' ~ç
/ Cr~Ir.la dtr:!
,
Les daveloppements de SPENGEF ne vont pas sans quclqus rudesse et
sans quelque =aidsur .
@de
.... '
~::ll;Ycns. da mlU quar les ~n1:9 ligroes de 1.1 que s tiom L 'o':)~r,cJl-::e
dl __ BlaO e. la 10. nat--.L,d.~". S'penof'r eori7at~ à ',me époque lBS ' où. l
Pour SPE Net:!' l'~nterventionis:ne est en deuXl.èille lieu condamnable
perce qu'il est contr~r ~ f. la '~.', pour la vie. On a:-rive à 1: examen
c ..':,(;opticn do la 1:>::. naturelle ét ait Ja CO:l.oopti on pr:.mi ti~ 8Jci'~ta:::lt u
d'objections tirées des raisons d'humsnité ,
"- t d . ,
. . ~j
o.;z
d·3vU
( J . 800r.oo .. e lOi " q"-el !!.a co r.capti o:::l dl une 101 abso:' ;:: n.la':._o
dans t OUt. Ls pays
"M!lis i l faut empêC!ler 19. fa!:!l, l a souffrance, la malpropreté et
si les institutions pr~vées ne suffisen+' pas à la tâche , il f aut que 1&
Gouvernement intervl.en~e· S~ea~c. lépond que c 'est Jà une fausse sensibi!i,é , que les dl.varses int~ -' ons da l'~at caasent infiniment plus de
maux qu'elles ne réalisent de biens,
n parle e'13\11. te de la g.ler!"e. Chez
dt J:le 10l inél\!~te.ble.
quelques-'~ns
l a sensibili té
est tellement Vi 'ra qu' :'15 ne peuv:mt pas voir les mls?res humd:'nes sans
penser aux conséquences l01nta1nes. "Quant à l a sansib:'lité des QJltres qui
s'irritent de vo!.!" que 19 Gouvernement pour maintenir notre pxolj ,"i g,:,. nat:'or.al envoie au loin quelques m!.lliers d 'hotilnes dont une pa=tie péril'a et que
d' autres pOriront, 1e ~e1l6s perso:-..~e'3 , dis-je, ne peuvent lltr 9 anitMes de
sentiments telle::len;; ten1res que la souffrance du pauvre lccr soi t intoléra.ble. 1i
T:oute réforme sociale se traduit par une oharge financière, par
all81Ile:ltatio:::t des l'!!pêts et par là mllme, elle r.~ t aux :lU tres? Or, ElZtorque à C9U.'< qui cn:. e~ cn cause ainsi de nouveaux Ill!JUX,
~,e
~
en fo.o e des 101.'3 na. C'u=el l es.
Peur r ésum9r (page rro) les résultats de la discussion ne somrn&spas fondés à éire que le l égislateur se trouve mal agir en ~aisant
des milliers de lois.
Un législateur qui ne Cl'mui t pas ou qui c o=~i ~ pou ces masses de fa :!~e
qu'il est de son de70ir 1'examiner afin que son opin1o~ puissc 6tre de
quüque valeur et Ci'ri après l'avtd.r étudiée f!li t passer oette loi, ne p91:.t ,
pas plus @tre absous si 311-:: ~:ln';e 1:>. cisère ou l a mortali té que le g=çon droguist., ne peut atrp absows si le remède prescn t plU' ignorer,ca ca\!.p 1:1 mort. H
Que conclure de cette l'I38rnion contre l'interventionisme ohez
5'r<on:;3:ï."?
n ce se:nbls que 1'0:::1 trouve un cllrtain aspeC1; de v" ri t j dans la
;:,b.;'l\:"t dc'3 affmat:.ol'.B de Spencer ct le grand sarvic .. qu'il rend à l 'bu-
"·..:e:'.l<:. at~Hud6 c ntiqJc feut -il accepter v:i.ir à vis da l ' o'rrru~
- .o·''' ~l.-'
.,ùe n.SpenJ
• t ~er'j' , I·L"lndiv:!.d.... cOlltr e l'Etat"?. Il a SU r aison -:j 1aff·-ma
_. - ~~ ,en.I oomp ~e de~ loia nat=<,ll S j mai s 1 pOl.:T lui $ en t'"n:= oO!!!p~e
-T a;
c é ta! t r.e pas i ,terv"~ ll du tou!; i Avec l'avotut:..on le pO lnt de V".;.'J d :ano"U:
on !;)eut intervc~.:.r tOl:.t et: tecc:l t compte des lo~ naturellest 11 s ,.c"f!. ~
de les connaître ~f de les f aire jouer dans le sens l e plus oon:orm~ à
J' - !l+'1-~'i
, ..::'0:1:1..
• L e lIli'i" n est j}e',''Ç-<Jtre
"
, _u
pas l 1 intervention a:l&-lllllme,
t
'lue ':"1'~t.e:':·7ar:. .or.. dE.ns corn ". ss ance de cause-.
.... "' .. Q
,
S'0'1 ol!Yrage a '~eallcoup de mordant e t d! allant .
, . Di; r":;-.:rr.é u.'1' :c6ac tion qui montre bien une exagér ation des i dé es
lib"rru.es ~rimi tivea lu 1(!:s9~= faire ot laisser pd5ser. La rOaction lfl.~.
~orJe?tion:st () n"aura r =0voqué qu'une e xAgération dans lo s :.d6as lie la
~octT,ne e t de l'éo o19 libérales.
Le s..cC'ro 'ln ~(!\lr "he z qu~ se manifest e ha réac tion con ,l S 1; Intsres'·
.
.
" le /ÇdI'.. d H':~ . r len :-r...n9~s Hipp'llyte T'ainE!, (J'est
dars (l·7..::r
f~bhC'itjo:-.s, ur ariich i.lr i';~!.é: F r.rm:ltion de l a France contcmpor~.in9
e'7tle dos D..ux: Mor.è.es) [5 Janvier 1888 et da.'lS l es Origices e )a F':w-Ce
oor:t"lllpcro.:.:::Ie, l e +'0:00 T: i ntl tuJ a : le qouvernement réY.lJlut:onr.a:u'e .
vent'
. ~0
Dana ce ~ome VI i l s' est exp~iqué sur le problèl'le de P int~rven~e J ' Etat , o'est Sl-'ItO·I7. à t'Pop os de la conception jaoobin,' à l/ époq1.\O = ~7 ,' 1·,t i'_!;yli:·e '<il') 1'si.ne est exp licite sur ce point .
"
'' ' ! l
�-Dcctrin~s
V'oi ct t:n p~S3ge de ce tome VI p:lge 1091 "cons~rt;ot:o'l, log;que
d'III: typo hum:o..in :;-éd' t, effort pour y :.Idapter l ind1ndu v v ,t , ... ~
rw:ce de l'autori';é - ubli que dans toutes les provinces de la Vl.t! privée,
.les échanges e. 10. ;opri été, s".U' la famil~e el; II éd:1~tion) sur la r eli";o~ les moeurs e, les sentiment s) s~wr1f~oe d os patt_oul~ers à la commu0'"
1
.
• A
"
nau.é, ocn~pot~noe de l' :!')ta-'-, telle est la conception Jaooo ... ne.
IJaL.9 ~e qui suit. 'l'air:e r:ous montre Q.u o oe r~~JllJ e st 3.11alOgt'D à
un t'ouvent àu li \1..,e arœe où se ~Jal =,3& une nbdi a~1or: complàte de l 'in-
dividu avec la touta p~ssence àe l'~toritél deus les soc~ét6B, cette
a"J.torit~ deVient l'E'"..:lh
Tai ns se
mo~tr9 que c~~s~
doit Il t::-e oOl'r:é;
de la co~~oie,ca
(!tre apportébs "
li'lr e à une o::-i t iq:.l.e de cette oonce,,~lor. jacobine r i l ,
s=t= en régime démoC't'u:lq.:e ';\.9 le domai,...\} a.e :ï. 'Etat
osr 93-09 cala l' ir,C: i'lim. perd sa liborté (
,:,111:, ·,oro
et de la libe r té in<!iv:âuelle q,.e dos limites doivent
:'action de cet~9 majo~~ô ~otite puiss~t~o
1:. e~quis3,J sa théoriede l'E;a~, i l e.dtœt carte.1nes attrlbutions
de .:!éfense extârieur~; de ~'L!ati "'€, :::.:.:: .!=o~t de îaire peJer les frais de
la ~oornur~~;é nationale par l'impet.
I}4 "Clest 6. condHior. que l' Etat n~o-xige pas
de sa crée.~~a, et i l exige au delà s 'il déposae sa première oon'-g:>3; ! l entrcp:-en:i Ile surcrott une oeü.'r.'e pr.;:rRique ou mOr!L9 que je no
:~ cl'?!llandO pas. 51 il se f!lit sectaire, mot'al~si'q, phDa.'1thrope 0\1 péde.gos;..e, s'i: s"appliq-1l9 à propager chez hû ou nC'IS ô"z hi, ',m dC§lllO rellgic"-v C~ p!li.lc_op!l.:.'l-.m; =e farme polili'lue ou soc~dle •• •
:c. ajod.e (pa/r.3
w
d l
f:::~ude~
ChaC'~ n de
0::"5
r ...
Je l*:'ta-; "
;'OUI
:1O'IlS accepte d l tre défendu CO:ltr e la v:i.ohn03 et la
d~ lè et p::-esque sur tous les points les vclo!:..és divergont . "
p:!'tl2~::!te d<lU% argl:JlXlnts 'lei sont ë~ n:nu::-c â fixs:'" S'.lr le rele
I~ L'Ete.t prend l'argent des contr~bunbles
:!..es s~=-v1c ,:~ ':1':'" ~~ ll!d.!. vidu lui demande.
2)
60~ la forme d;~mpet
Lt::::tat ::lIpose à l'itrlivid1.:.1-.nB sér~e de !lDuvelles com,rain t ee.
"TI (liEta~) prétend :;:C bl'le:s 1lI0€U::-s et mes m=è=es, li,miter
travail ~t tœs 1épenses, di:! i ger l 'éducation de, me, erd'ar..ts, f~r
~ ... t ..ux d.9 ~s ma=ch:md1ses et le mes salaires . "
CO:l
?lus ln::! 'l'a..ne cocpe.::-e ~.' Etat il un chilln de gc.i'dc:
ur è. 9 13.Igement ~-,,:t:r ~ 19S 10l.;'ps mais
q'-l.9 j34.'iF i:" :1a toucn:1 ~. -'es COL'Ua-noaux pacifiquss, li appé t it l,rl vion~ '~ on ce. ,w;;t , bLnc<ît i:i. seraH l'ü- 'IJ(m,e ur: loup, la plus dBV\JlLt dee
... OIlps, à dcm'c_.e. TI i mporte de le ::-e~en~ il. la cha~ne et dons son en.n-'ur--l
• ~
._~~n!lS
. a 1 09, '1
l
'
de
El ctaen
Eoonomiquos-
-91-
Ains ~ l'Etat es~ I p ohlpn de gurda qu'il faut eo~gn8uaemer.t roten ir à lu cl1nine.
Plus loin Tai~o e'offvrc" de 'istingu~r les attribution s de l'~
tat et la l'inrhv1Jlu.
I l est.irùe que l'Et:lt :J.ur,-, sana clou to l'a'lo::-d lep. for:0tlona obligatoi res, oelles de 1,- propoction le la oommunauté contra li4tranger,
plote~tion des p~tloull ~ rs las unn c0ntre les autr9o, leve~ des soldats, perceptio~ des imp8tA, exécution des lois , :i.u juat~ce et la police.
A ces fonctions obligatoires reconnu"s par. lui à l'EGat i l ajaa-,
te les fox t:!.ot:s facu:!. tat-!.'res e t variables,
Il Y aura par exemple intervention dans ~e ca.dre s~vam 1 la règle e st 'lU<) ces intenentions doivent pre sen t.er l.'n :'ntérOt di::-ect pou:r
la OOllUlllllllUté et indirect pou:- les particuliers, Au oo:1t:."aire da'ls le
cas l' inidrSt dir"ct pour les particuh ~rs et indirpot pry,rr La oOlIdll'lnm;.té
l l inter,rent~on r. ' .;,,'• .\''-'3 J~ If:!.éa, i l dOT'_'1e des exemplos -;:réc1B de ces
intervent~one faGul tatives 1 subventions à 0.as institutions ut1:i.ss, des
pr:tvi:èges à oa::- hines Compc.g-U.eB 1 préc'l\4tior.s d' ilygièt.e 1 an général ces
int s 4'1en tions directes et puu senai bles dsl'.3 le pré sent, mais de grande
cr>~équo:l(,e dcna 11 avenir, \111 Co0.e è longue por+,ée, un enqamble c!e di-.
reotions coordonrees qui. tm.:t a'", ménageant la liber té des bd:!.vidllil 71vant o prép are le bien 0.e~ générations futtû'es, Rien au deB:' (p~ 146) >
Clest ~ien la conoeption jacobin'l 'lm e. mi s l'otr,., h:s~oriet:
la trace dg oette thaorie de l'Etat.
f'Ur
'l'a...r.e va jusqu'à comparer le d"spotisID<l mo=rcLique ave~ l e desémocr at ique 0 i l déolare préfé rer la pr e cr. Pcu-qu?i, c) ea t qU3
le despot~sme monarchique est en quelque sorte limité e. Tn!.~e nollS do~e
l' exempl e de oet te Hm! tp.
!,v tisme
"l'réddric I I chsoiplin<c. t les PDJsans a-rec 'Ilne maln db fer1mllÏa
o 'éta:!.Emt des 'lerfs et 98 ooncepti C :J n: a "teignait ;;ds les bo-.:rgeois,"
u contraire le deJpot1~e démooratique
chacun en Bou:'fre.
at:ei~t
tout le monde
"our r ; sumer "et e J(")os6 . une posi ti or: ant i 6tati s ;;a ; je ne chrai
pas absoè.uo, qui se !'epprochn d~ la théorie d'Ad.:llll :Jlnit m is Ui:le théorie
qu :rainr les ao'J.s
Du 'Dolnt de '11)" cri tlqll.e q1.:.1? ra t 'm~r de cecte opir:~ ou de T"l
présente-:-e..:. . i~ oe S1;.Jl3v les quc1..qaes considér ations su'"\.vnntes ,
=œ,
, , ' (.')--.~ et c ' ''st l,à II essen el, cotte tœor~e eS'G cel:i.e d~'.Z,
bistc,::'ien. C' 'lst la gollV( l7._m cnt Jocobin de li épcqre ::'évolu':i onn:l.!ro Q.\U.
a été l' ocoa310n de ces f,!'!innat.!.ons. Sa th.lo.:-~e pr6 t "nd partc1 plus .lo:.n
et marqu,er une Hm! te à l i ~ ~ion le l ' Etat.
Le p!.'ocJ1é qu ' i _
Il
utills6 pour trouvpr les 11,m~.es de cette
�t
fait
Il
Y a 010n des
poi~ts
IlCtion n'est pas n,güuro~eC\ ent exac en
"
t
eu l'occasion
et des occasions jans lesquelles les :it~yO ;s ~ ~: p~~t qui s emble do~10 donner leur oonsao'(omcn t , , ?epandan, \ s c ~: d!ll1ger· des Etats ùémocra-.
ne., i l faut r et enir de, cos èv eloPP~~~é 'ur ll::'~.~ervontl.onisme en faco
.i<r..1es et les mao: cau9ùS dans la
p
mft<ori tû de plliS8a':1eO qu i
des régimes démocratiqU9~> C'es~ Il. ~ée de la ~ dOl:li.oe les développGmenrs do l:otre autE.\U',
sr; ,
,
Ilpho da la rdaction sur
Ainsi donc et peur C O':lC .. u:-e ce parb.gr
_, 10 e SPENCER 1 1:.n
1".)cole ir:dividualiste ; ;:oU! voyons 1.:.."'1 PhilOStiùPhO, sc .. oen~onis.A on';
h:.sto~ieo TAINE, qui, en présonce d;uoe pcsi
00 ._nv).
•
.,
oOnfi~ er. l a pré olsan., .~: posi.i oc doctrinal e en l a ma.iàre.
Peut ~tre ou=aH--cn ~:JIl€":r à '.;ro-.rr9I encor" -..1':1e e xpre ssion dg
-'- t'
>--~ l' e'c~le
• • -'- i,vùiste dans l' é c or.o m e politique O:t'lcette =SO 1.on =
v · ,---.
1e l' 6001e
.hodoxe. SUr le plor••at!o~n:l , c' as'; ~~ pa~:eau point : vue dern:ers
libérale aai.s un uoi::;t qui 5' est a!"fi:rme quSJ.quef01.3 ava~t las
ouvrages interver:t;iot:is œs.
v
- - ..
~ r.a..
.. '':~ent~r
l' éoor.omi e or~,hodoxe OOnuD8,.
U.u
.....
i l serd.l. t d ,:r~o :'~ ..G.A~
susoiœe seule par la doct::-i!!e !nt o:rvent:. omste ,1cn ~ l lJ doveloppemen.
vantesl
Seott.on 1. - H!.stoire e:7Ct Me, rappe:" de q"elq'l(;O de ~~e3 e3ss· ....
tiellos s~ j.' Ecole ë~ti'ri ,to. -'
Seotion II.- C r~~~.2-fa1l!!.J~(lI les oocialisres de. lD..~~;été oa,-
pitaliste ,
Rbotlon EI.- .r~_ a'1/1~,_l.!LP.au Bage de l'Etat p.2r,HuUs '.;(j ~
l'Etat Booial is t9.
Section l'I'.- !;u cit6 _!' Ù.t UIO.
l
-SEC'lION
-_.
1°) Hi s t o:..re externe et bJtliographe
S'l..-
le social, icllIe oc llecti-
vis te •
Deux pr éot:.r s->..U's frr.n ç a:..s 'f -ML et ?ECQt:..n'Rbn.o lé. ,r 6mi~~e
tié du 19' s : ècle;
cc
'lC...-'-
'.0~ pTh Cl.lrSO'.l.r6
::10"--
de l a do ct." ~ ne .de Karl MAhXi
tI
A. :noo sc::a ) ai l' :.mp:-~ssio/) qu t 1.::' y a
l e moins wtan'. de
considérat!ons pr..lti 1ues q-- de con:n!dratlons tr~orJ.q.les dar:S le ,1é-roloppement et l e suocée de l; éool e orthodoxe qu.:.. da clarait", qu , en dehors
de sa dootrine i l ni·est ;as de salut. D "3 a d' aunes d ~L /;l ~ue
, ~ ~- éc::,:.cs
,ce s oli,; des considéraho:ls p::-a"t:'q'.:eS Ciui ~nt orienté ...
l'attention en C'l se!1S. Ce"tte position EI!O·ai t l 'avantClge Ira.i<l.us de l e m
faire adopter un clll' t a in noc ere de post ee qui pouvai P.r.t ~tre ocoupée qlle
par les seule é conomistes orthodoxes. a'eS" donc en ~artle cette conai dération pratique 1ui a iécl 'O'Oché 1:.0 l!101..Vet!lE!t: t d·éc.onomie politique orthodoxe avant. q.l6 l' école : nte rv ~nt:.o~ste ai t aligné tO'JB ;;es tex:t;es et
ses thé orle s,
§
pOll.o
f,- ~~!â~ les _Bllib~ !!~c:'al_if!~~_
~el~es mo ts dl i n~rcductior. et de lir.Ji tah o;: d".l sujet me -pa.!"'lissent néoessUras . I l lÎuudra ensuite fixer le plan de :laS développements.
Sans doute dans la s " ~e des ra ~t!ons ~~o r.ous avons é tudiées
eontre l'école individu~iste libé::-~lo, le8 é coioa socialistes marquent
le max!= de cette I é a.::tion, "uisque
sont ell.os qui att::-ibuAntle
rele le plus important , pr as qu~ u o .81e total à l'Etat ,
"Q
Cepen1ant
lOB
écoles
1a doatr ne est ?l'(3c._ ooe pOL 'le chef de o ~~t9 éo..,16 s~c . a:UBte
O\N.-age t'ss .'t:tl.c:" ~nt i t".lJ 6 _
,c. Cap:..tal .
Karl MARX en 1867 pa.:' eo~
n'était pas e:>core aoàevé.
8J clalis~as c o~n!.bt ~
et
c o llectiY ~st e
d~p8Bsent le point de vue de c ~ . "lnseign"tnent qui est basé sur la sa'.Ù.fr
étu1e t'e l'intervi?n,ion 1e l'E', at,
Ceci !lOUS SIlène è montrer BOUS r,uel angle jô e~'r1sageral le s!>-i'Ùisr>G contempor'1b. Le développl'me:lt c oC?"r .~ndr a l~ 4 &e otions sui·
Le me:rrlsme a
adoptent ses ~ ées 50
"nB hlsjvi.re "~Bez curieuS9, >'..,8
ont groupés ec: dIJ1:.X séries 1
IJ.l
8
'.s,
aù~t'L.-o
'i1:.:!.
•
Les marxist es propr ~r.lent
le. d lsciples fidèh,s 'lt l eg nue:
mar-Aiates ~u! o~t Ilpport~ des co~r ec~jfs à
doctri~e du fchdatc.~ da
l' é cole.
la
Comme bibliographie 1 f(t.l t noter sur .{)U~ l' oe\:vre ~ Kœ-.tsky "Le
Marxhme et SDn or~ ti que Eerns t e1 Cil. Be::,osteinl no~iaEsm" l'cier.Ufique et
sociale décocra';iq-ù.e pradque. Pc::- i s 19,)0 , Geor ge s Sore:;' 'l.VP.C deux artiole~, 1 1> prel1l1p.r int itulé rIes poltimi1Uea pour l' interprétatio~ du JIla;!':date et Ravus int E'rnatior..a1e de sociologl e, Avril 1900. re <!a'lXl~lIi&1 L%
disoussions de la sociale démocra tie er. Allemagne. R 'l\'\ll' poli ti<ple at parlementaire, juillet 1900.
La systàme l.i60raarxi ste S' arI 'h a;J.X diff:!.cul té s de la cri tiq'.1E1
marxistQ, soit sur
mat srl<llisme hlstoriquo, soit sur l a lutte âss clagses , les ohoses n e sont pllS toujo'.u-s r éulisées comma l' e,-ai t dh Karl MAXlC ,
".8
Les né om ~ xiston l ailr.ser.t U!1e forillule nouvelle q'.li es-t celle de
l~~olution au liqu de l~ Révolut1.on et l'efrol . essentiel est de multiplier les r éformes 90c1 .1es Ci'.li om~n~ ....-1;l- avènem,,,,t du I)o~_lec~:!.vi.sme.
~out ceci a de nc~br
sE'~ IJper~~ssioûB pIati ques conc ernant les
mC\lVements socialistes et l' 1nflu,mca des dsux dodrl!lEos opposées 1 :narxieme et nUomarx.1sme dans l es princ!p1Ux E:ats 030 Fr ance ot o n All ...>lDagn9,
�'Joctri notf"15Conomlque a..
SEC'l'1 0N i l
- --- -
tivisto . En somme J.a cr'~ aq.le coll ectivist g est .~aée sur (;"5 deme idées
f ondament alos , 1 0 :nat"r ial 'slOO h i atorlquo eç lllnj.whco da la plus value
du prof it .
Cles t l e point tot:.t d:allo::-d GVt:lrnun de t ous cos OUU;UMl, l e ool,,l eo . i v i sme doi t r emphc<,!" } e '.t.p1taJ1dme -llli prOs~nte un~ ... nJus tioo fondamentale, 1 1erls t enca de la .1J!l valœ t du prco1tep1 tal isto,
t ivismo
,"," Karl MARX ,
Ains i dans le Man1feote du pa7t1. comm"n-',
~
--··".Hé
r'
y-cet t e posi ti on an~iqap:!. talls te étai t ••-e3 na~ toment prha dà~ l ' ;Jrigine .
LU3 Téomarx:l..E as :m ~ appo r M des !IlOd)J'ic~tl. ons .otaJ.'.l3 Il l a théorie de Karl MtillX.
.ElSsa:,'ons de Fréciser le
J~
de ,.as a::.tev;;."S.
C"es-.; d ' abord 1Ca::'::' M.ARÀ lu..~r~(I, d= :il: CI.:T::!I8'J "Crit iqu.e Je
l' économi e pol itiqu e poblla ~ !8~O qU1 carque 3sse~ n~ttam~r.t l e point
de vue des réfo rmat eu=s.
Le p3SSage est
~
e t 5 de
L"; de ).8 G :" ~q.:.o de l'éoonomie politiqua , pace s
Cille panaer, au p,>i:1t 1<3 vne ari tiqua, de cet te p03:
:agima capitalis t e?
t~cn ;1 .1
oolloc-
SQ~ l~
Le groupe des NéolllllTYls'tes a l,f"mbli., à
rialis t es, la 9 f'ec .,aurA idéûlogiquee.
c~té
des faote, .. a mat é-
Mal S 1 1e:JcElm;l nI '.lt de rete:,ir la cor.damnahon d·.l 14g, m., ca1l1 tllliste e t la n.1CeOSHa de tr anafc":lDei' ce ,:-égime capital:Jl t e EI'l vn l'égi",e
coll ec tiviste et r:o.ls arri"O~9 à une thé or :.e c-....",e·~~a q-..ll :'ntéra'lse d.:..r ectement Lotr p programme dli:1terven~!onismb.
l ' introduc t i~n:
"La Conclusi0"! gé:'l~=a.:'e à laqm;~ h j!l su .. s :r!'i vU. &cri t Karl Mi\RX
et qui une ! ois at tel;".te Il x~.ti:r.l" de s9rer de fil èl::-ec ~,J'r è. mes études peut Btr e résumé triàva~a~t oo~~e suit. dùr$.~e Fr~ducti~n soc i ale que
pourS\llvant les homtr"s i::'13 entrPllt èD::ë) de" ::-31ar-:onB d.3term:.>'~es qui sont
indispensables et indép~nd"'!l'Oes cl.) JcUZ' vC'lo:J,wj cas re:ï.n~jo:;s de p.L oduction correspotrl ent à ,a stsds dJfi:u d~ dodveloppcment de la-J.I puissanœ
matér ielle de prod1:.c~::.on . La somma tr)t31e de (;8S r Glationa de pr oduc tion
constitue l a s truc~..cre économique de le. socléM, l e f or..c:.emer:t r6el SUl'
lequel srJ làvan-.; l es e ~p3=57ru~ ~-3S Jéga:es 3 t poli tique~ ot à laquelle
oorrospondent des fo.."Ill63 c1é.e:'m.i.ubs de oo:\sc leLce soci ale.
Le mode d e pr-::i1:.cliicn à.3r.s la v:e matériell o ruhermiœ l e c5'"ootère g9né ~-1 des proces sus sociaux ?olitiq~es eli s pi r : .~el$ de l a vi e . ce
n I est pas la puissar:ce des tcm::as ~~ dé~ar:n:j;·.a l eur ex!.s t l? nce, mais au
~ ;::;tra:..re leur e rlstG :lce soc!a l <! ,j .ar:n!ne J(l1~ coœCl~r.cc,
A un cert e~n s t ade ~I? l~~: dé7eloppement, les :CICCS mat érie lle s
de produc ticn dans l es sooHtée v!~Iin<.n~ e:'l cor.fl it avec Itls rel at i ons de
production exi s tante s O'<l, ce q'a n' est q<.lè l ' expr ession légo.:..e d 'une mtlme
chose , avec l es r e l 5.t!.cns de p:: 0::.1:.(. .1er: d3nS hsqU(,lles oJ.lee avai ent é té
à 1 109'<lVT1? aup!U'avant. 1"e f=m83 ô.e dév'loppomod q:l'elles a t aient. oe s
rel ations en devi = ent les e~,:,nee. Alo~ b ,.!.E; nt ) a p(:: ode de :Nvolution sociale. AYec le ch~g\.~~!l' è.ss tonda'a cn3 éco~cm:!qt::ls, l ' i mmense s u?er structur e tout en ~::' à=e OSli p'.us c'.! mO!œJ rap!a.emam transformée .
I:;:uand on cona:dèr e ces t ..: ~fornat1 o ns, on 1evrBit l'air e la disliinchon e:1tre le s transf o::-c::at!c .:lB oetér :! enes des ccnd1tiom économi ques
de productlon qui pel,.'Ven'.; ~tre ù..:"~=jn6es et 19s t O': IœS 16gales politiques , religieuses ) esthéhq<%:!s ou philc~r,fhlqu&6, en 7'1 mac des f ormes
idéologiques da:ls le squelles l es OO\ll!l)',S devi9:lnJr.t c cl,goie.1t~ de oe con.ru~ et le mènent ju.qqu f au bout. ~
C" est cette r évolu'd-::n qu!. ~~e~a P avlmeme!'. ·~ d:.t systàme colle o-
SECT IOtI III ,
A cot og "'d :;'es /.Imxistes s ont trils rd'fl.::na,;!i's, Dar.s 1.l'19 11'Jbl.ca tion d ' l!ngel s 1 Sooi a li sme utom~ q'..;.e e ~. Sooialisme sci.a:lufi (pa, r VQ1.
trad , fr .Per i a Giard 1900 , l e régime f\J"·,,r aJ.Ta pour carn(t~rls~_q'le. dès
son avànemen t . la destructi on de l'Et " comme Eta"
"Le prt'l!Ùer act.e p.ll laquel l'Eta~ a :lf!l.::'iD""oa C\0'lr.B le repr9ssat ant de l a société to".~ er.tl~re. à. 6 avoi r J a pri st. de ooesed3l 'jll dea moyens de pr:lduction a:u L·,m de 13 C()ll "ct~.\' ;. té ; 90::-a en ~(me 1.amplI SG'l d'1~~
nier e.c t.e de gouvernement." (p. }T)
AinSI dor.c le cu:"Lct:'visme com.'ne:lca par affiT'llE!:". COI1l&l9 prearl&r e
mes'lI'e pour 1 1arrivv8 du régi:ne de soclal 1sati on, I s Jeatr....ct~on de P:&tat c-:.mme Etat, la dest:'l>.ct:'on de 11 Eta' capi tallste.
ce paradoJ<3
e~~
longueme:;,;; eJ."P11qu:'- par les teL es SUiVe.:ltS,
"lie gouver nr"Te'lC "as personnEls fait place à 1; a1nnn:: Btratio~' de9
cho ses et à. l n diTeclio. ~es procédés de production (page )7').
~ond l 'affirmation, da~ une oppositicn f~~ciè::-e , entre
l es fonc tj ono pC'l-"tl'l{;.'lS de 1 1Rtat et les fo nct~ons d:·écoooC'::'e de ce mfhe
Eta t .
C1 0st ou
A'1~O=1 I hu!, (0 rCgjmô capi'.; a Este; l'E1;at n ' a guère qua des fo::.~
tions pohtlques et ct~st '<ln régime de :;'ut te des olasses, chaque ~le..s~e.
tr1<,.mpll!lnt .. , u. v-\."Voir. consoEde an si tuat:"or. et crée .ln s.ppar e~l le~s
l a t it qm 3 pO',lI' but de' Cl Qr U!l mode d l appl'opr:.ation à. son p:::'ofl . pmtlCUlier.
V'oici po·-.tr il1 us tro:: et complûte::- cette vue géoarnle commet nt
�-Uo'}tr1nPIJ Econc~qWGt
'- nt ouv ;.' Et:lt, en tant qu. i::'
Ellgels oompl~te ce s dSvelop!'.JIl.:l .) cc OOrl
•• a d'il nP1.wmont • n·ù.tile d~s
o
no posB~de que des fonctions polittq.:a 3era " - '
l'av~nernent du régime soo~al~sta colle~t~viste.
po~nt
lJ. masura qu'elle foroe la conVe""s!.Ol:: ies gr:lndo mOjE'1lI dt> prccUc~ion sooialisés en proprlété de l'Etat 1 ene i-qdlq1.11l h. ~oie po~ _lé' dao (;?.
L
" , d to"'lat
ernCla:
iI .. a
plissemant de oette ravoluhon.
e pro_
'. Eràs
- . S dt-ra
ri 't{
d 1!E::orca publique transfor me las m::yùr.s
p:oduc.t::.~n ec
,a"
l~' '_
ta. mais par cela m~e il détru.l t 60n C'li-r~';6=S ue prC'l~. cr .a.} ~ ~e,
~t toute dist:'..r.ction et tou.t CIIlt.lg.Jnis=tl C.," classe a. pe.:. OOn3Elque.1t
!.:i. dé t=ui t l' Etat oo=a Etct, "
»=::P
Engels 'Po<lrsuit le développemen1d " .. es aQciété~ . qUi s'~ta.l.ilr.·c
ElUes jusql!' i i d= l ' 3n,;ogonisma -1e clasac a a:.
oeso. c. de 1· Et~t~,
c'est-à.--dire d'une organ!.sGtion t:.e la ("102s9 explol'&9r..te pc.ur asS\Ue:! les
oonditions d'exploitation e. SUI ""U4 pOtlr !Il:li"':enir par la :o::-co l.;e cllssoe crplo!téas dans des co~ '~OLS de 3~~se!0n (esclavage, ser7agof 3~
l&riai) que réc"amaJ.t le mode de prodll.c '·ic;:1. ex:!.s+ante.
Le premier acte par leqt:.e. l'E+:l se cC:l$tit-.le réellement lE :-epréae~tan~ de toute l a soc::.étlS S"-"I> on rn\kJe ~"!Ilp9 00:1 d,,!':'J er aote COIJJIle
Eta~. lie gm:.vernement des persor:.~s :fai t place à l'adJr....llS-:;ratio_ des
-::hoses et è la direc-;;ion de3 prcçé<üs do p_"(y.h:.c.t~on. La 90c~.été U:'re ne
':;-.::0 tolérer 1'existeO'o3 d'
E1;a~ e!. ,re elle e', S&S membres" (P. 3J:)
=
Q-..e penser, au peid de '->lE' c::-it~q.'.4l, 1e CSt-ç6 :-:remière par'tie du
développeIDe:l t S'.U" le changarne:n;, la . es ~r'Uc ti-:.::: de II Etac capital i& ·:a.
<:.a'tte critique est baséa SUI l' 'lC:e,:tation de la lutte des ole.ssea.
:les classes et notanllJent dee deux
·l~.R'I"s capit!Ù~te eT pr~ ,H~ ~ , l;no eJ '. >; .. ,,,:-_,, io à. réaliser dans les
faits.
<5
troit et inadmiesible,
!:t:.....9 t é
"
fu~~~
Deux proo'_6wes sont a 11stingt:.er à propos de oett e oi té filt-.rre1
lC» 1 q~estion proalaoL" e s t. -il possible de donner une d~5CT ~p
tion de h oi',) future darw le !'J gim'l oJolleotivi s t e?
2'''' dans le oa e- d'une so lu tion affirmative, quel ser a ce r 6g1,ne d'of
Id. oi té future?
10:) 12 ,9..uest~on .?:r:él!..l_~~).a , e st -11 possible de donner
U!m
riescr!,-;>-.
tion à. c e r0 _me de Ln cité fl!ture?
NOUE 'trouvons è ~et 6garè deux attitudes nettement cppcsées dans
l 'ensemble dee écri·rail'..8 colJectlviste,s, l'une entièrement négative qui
affirme çl!e llo~ nJ Feut rien <lire e t q'~ l e silence est obligatoire sur
C9S proj ; ts. Dl aut~€-s, <i\.. contraire, multipli ent les projets de coœtr"Action et le s pl!l:ls de c:!. ta f14ture.
La c:dt:SUG mod9rr.e, ~r 06 deuxUme pc.:.r. a fait, en partie, justice aux aif1=mations marxis,es 70ici le s dpux plus importantes Qbjeotio~
faites à oe euJet:
1") La dé-;;er.:l1natio:l rigc".~'US
s('mbh
ENGELS insiste 'oeaucoup sur oe tte transfonnationl l'E'tll.t oapi ta.liste ne sera plus 1: S-.at Jlatro,~ :!.1 nl3 cherohera pas à r '§al1se:?: = pI ofi , ,
il jcuera le rtlla :m.a:Qg':!l A celui du oonseil d'administra tion dana u."l8
société B:lcnymo, il p" '::' ':!.vra ) e bien Ôt::-e général , oette forcrule d& la
disparl tior. d ;J 1 ~at cap:!.tal:.s'te doit rester 8,\;. pr emier pla::: d"s dlffo-.
rents év~nemenus qJe la I~v olu.ion social~B a réalisée.
9:l:
L'Etat était la réalisatio~ oÏ~~c jelle ~ tou.e la ~ oc t~ t é sans
incarnation dans un co:rps visible, mais i l Xl 1: étaH que tant qu: i l n' ~
ta! t q1.1e l ' Etat "e la classe qui. p~ur son t9rnrS rep::-ésen"ait la socl.été
tO'.1te entière, mais du momE!llt q.~Ii:i de7ient le !'e réSt;ntallt de l a sodété
toute entière, il deVlent inutile •••
lU"
E1GELS ajo~te que ei l'Etat oapi ta.liste a disparu, 11 n' y aura
plua après la révolu tiO.1 q.ll des fo~ tions é oonomiques. So..'1S doute aujourd'hui ~l Y a une centralisation et s ouvent une extension des serv10es publics maie r.our Enge ls l e servic e publi1l n 'es t qu'une forme d 'oxploitation
oapitaliste} qd ne saL-.rait â-:;r<l considéréa comme l a forme définitive du
r é gime futur ., L1Etat noder,e est dans toue oes rouages une formule capita,liste, mais 1amaln f après la d1sp!l.!':btion du gouvernOOlen t dee personnea,
il Y aura l'admi~ 9 t~~tton des choses.
".1 mes-:::!> que la p::-cduot_cn cp tul:.ste hansforlOO <l~~l~ a..~
plus la grande maSDe de la populat~on en ~oleiaire~, elle, C
qui doit ou périr rniséraolomont o'~ a\..~omphr letta ~~'0b.t.on.
de
do
-91·-
ESsE1i:'ons le voi:- les a u teurs de o ~ s deux groupesl
B1']lEL •
Dans l csppr. J'lers nous t:O:-O'lVO~ 1 lCAR~ MARX , ~GELS'} LIEBNECHl' et
Parnu. les E'r lr'91!is DEVIlLE et .Jules GUESDEr.
=
2') n est
peu ét::-on e~ :,..admisBible de vculcir expl1cper toute
l'évolutioc du monde par cette seule idée de la lutte des classee.
Dans ces c::-iti~J2s , si l'o~ va au :ccd le~ choses,
oc. 8--ri7erai~
pr Cllqug à. a.cO'lll39r Engaie de "~toloGie! 1 t.'tat capitaliste d1spax3it, cS'
r;; Eco~01lÙ.ste 'ColO'" 7J\NDŒV~IJE'
Ln thè~ e g..:r:5rale est la suiv!l:'l te; la d o ctri,..le oollectl,?-ste COClporte des affirmntic.r:a d'~ m té=i>:ù'isme hist.:>r iq:.le. Si donc ce dlJ .I\ill ni,,me rigol.lr ~ = exif. te ~ cesa :;. -remmt, l e silence est de ~iguo;'.l1.
~oilà l a thèse g6n urnl e .
�-lJbctrinoo Economiquespital, dan.!] son Oèlvra6'3 fondamenal qui est plus cri tt~
"
'or'.t, livre
!lue que cons t rue tif , '"-""A"
- IO , page W 1 l' évolutionai his torii é
~ doi';; &>ou';ir à la soeialisa":on das moyere de prodt>dtion, ms, :;uT v
là, il s'a.~~';e: il dédaigne le f~rm~lJr des r e oettes.pour les marmitas de
l'avenir". Ci e&t l'affirmative œ.l. mat.arial \sme his tonque qui pour lui d~
terlLine toute cJtte attitude. b~e position doetrinale chez ENGELS. Ce s ar3it une véritable utopie que de denndr des desoriptie~~ de la oit~ future.
Ca serait reoommencer l'oeuvre de Sisyphe du vieux socialisme utop~qual 00
SC!1t les oondi tiens mat.âr elles d'alo:-s qui engendrent le couv &l. rag:!.[II()
et 0!1 ne peut Tien lire.
llBns le
'."avenir ot contentons
m..
1'I01>S
de nrus occuper du présent ,"
4~·'
t
--
-99-
')
Ebfin le sooialis te belge Vandervolde disait, "19s social::.ste a
posi tiviatel ru sont pas des arohitectes aooiau:x, voulant reconstruire la
s\l)iGté du jour CA! lendemajn sur des plans nao1 vea=",
Aj nei donc un groupe itq>ortant d' ooteurs collectivistes posent
an quelque 1L8.nièl'e la question préalable, CJatte aociété oollectiv~lste
nous x:e pcuvons, nous 11<'1 devCfB, nous ne voulons rüm en dirE~.
Du :?oint de V'.l9 cri tique il faut remarquer que catte atti tude ~
tait d~~fioilQ à gard~. Eh effot, 10 coll e ctivisme n'eat pas .~ simplo
doctri:'lc, éla·~or.3e dans le silenoe du oabinet, l i prétend aborder les maa.se ~ 9<; 1,,::; embr! gndeI' ,
Liebneeht dans un artiole' l'Etat da l' venir, pub~~é dans la !tavue Cb$mopol1s, janvier 1898, =e~'co:,lEj q~e "ces couestions l ndisc:-ètos sod
des jrux d'enfants. I l 6uffi~ d éc~ter les 0ostacles, les formes ~;r~is
sent organiquement par la fo:'ce !!lb de la vie qui anime la Socié ,9 .
Voyons d; aberd le po<.nt de vue de 1'1 propagande . Ctest une cruell>;~\OFSKY affL~e
qu'on peut s~~ement chercher la direo tior. du ma~
vement acbel sane pouvoir p=éeiser le régilLe fil t.œ.
décep~~on pc= les auditeurs de voir l es at:.';eura tourner bride aV1ès la
révol~tion aocoDpliQ et de terminAr en disantl pour l'a,onir nous ne pou-
vons Tien due de la socié'té future. Ce silence serait de "lature à leur
laissor a=o~:re qœ Cil régime de la société collectivisme- est irréeJ.l.ssble.
:e socialis';e aJ.lem!lll· BEDEL, devant l e Re:chs tag, répor.dant am:
att&r.l.es èu car.tre catholique allemonJ, leur d~tj"oomment vous rep:-ésentèz-vous cette vie ~ture dont vous parlez sa::s oesse?"
Voilà pour l'ensemble des
soci31is~s
al:emands,
Quand SI.U soc~alistee franQs:s, o'est 1 0. mllme a'_ tHude, Jules
GUESDPT, par exemple ~ ~Ious avons cettf' cunecso ci tatio!1 d'un discours de
l'auteur à une séance ':u 16 Juin I89ô à la Ch=bre des n.;pu';é s fr311çaise
(Journal Off1 ciel I:7 Juin 1896, P8f§3 Z'67).
rCette période (des utopi eo SOCl&:~stKB) es t loin heureusement, ls
"oc1q,J.is es d' aujot>rd' t.ui se sont m::.s t. l' .3cole des f aBs, üs ne propM'tise t pas, ils eèservent EI't CO!1Cd:G,l';. Ilr.de Mun X'US a sommés de le transportel" au selon 1u futur éut des cÏloses s'V de fair e fonctionner SOI.!8 SEll!
J~ la ~parti'tion du trava~l dans cette société de ocpropriétaires; je
:::e lui donnerai pas ce't~e satiEfaco;io:: r
mes amis :.on pl'olB. Les 0''''
vriers n'endema'ldent pas al!t'lt:t. Neus nous bornons à oonstater que les
prod:rits du travail n'appartiendro::': ~'.:x ';ra... aill\Jurs «u'autant qu'ils au.liont cessé J' ~tre des prolétaires PO'lI' devenir des copropriétaires des
i:lst1'UDcnts de prcduction.."
Nous pCl'.l.vons à c8w 'u n.'1térl ~lisme histor~
me rlU.SOll, le eo·~ven:!.r dao Boci.AJ .:_C'tes ~torlquaS.
s ajc·J.tar un& deux:l è-
Karl llARX dans s"n aystb.lle admet deuv formes de socialismel le sccia:i.!Bme ',l'.;0l'lque et le socialis le scie!.1:H'ique; :i.e premier est de la pure
'-'Win"~ion, Le social1B:!le moder.e est scientifiq'..e, i l est anioo par la
science et l'évolution des faits. Mais ce socialis~e seientJ.fique ne peut
o~ ne doi'; rien due;
_
•
DEVn.LE (Principes social~s'te9, Pa:!'ia 1898) nolll' dit, On ne peut
"pe:- J'C 3~r. temps à régler les détaile de l'orga:'lisativn do la socié.· fUr~-'!- chaque épo'Fe, sa tacha, n'BiYOns pas la présomption de roglemonter
"
La denxlè~e objection b cette attitude peut ~tre Drot>vée da."lB lo~
pri:lcipes mames d'~ marxisme. iUlIl MA!!OC en ce 'lui oonoerne la prorl.mité da
la date 1e le. ::oévolution admet que l'on pouvait abréger la péricdG d1attenta da l' é.ù.. !:ouyeau et en somme que l'on pouvait hâter la révolu7ion.
51, sur t:ll pC:'nt déterm1œ, les partisans du silenoe admettent une acHe:.
poss!~le G~ ce t te évolution, il n'est pas de bonn~ raison pour :u'au
moil".3 à t! tl'e èe ccntl')'Jbution cette action ne puisse s; exercer aussi aa
le!:iJm~n 10 l a révolution.
Si ot. ennsage à F avance et si on croit pouvoir ss rapprochO'1' de
111 ;>érj,cde q:rl sépare aujourd'hu~ du jour de la r évolution, on ne peut
i-""Mr scus sil E.nce la p:\r:ode 'lui suivra :a révolution.
3) Gerta! na écrivains s' engag/)rent dans des discussior..s et ie....!Il t
h'Urs oo~ectio~, :'orce fut bien de préciser un pau et toujours favantage
J.es 11:1,6 ,me!'.ts de cettE cHé future,
H:Lles émant.~,t de 1' écoMmiste autTichien SCHAFFIE: La ,"uintesoenC':
a~ Socisl:sme . I814 et d'un é~onomist a fIançais Maurice BOURGUIN: les
eystè mes soci~li steE et l té volut~on éOJnomiqu e, Ivol. Paris, Colin 1909
la
!,rem~è=e
niD i~:âglal&ment.
ar, t- tude entièrement négatl ve
rut
peU'{; pas se maint9-
Cecl !'.O'~ amèr.tt à l'examen des réponses du deuxième groupe, à c8t6
~:3 ntlg~tlfe s 1 GS positifs qui donnen': des œveloppemenb su: l' organisntic!) -lo la. ot té f~'t=e ,
ne sont
Jo ~6sa l~ socialistes utopiques ~ui ont dressé des plans :ui
dov marxis tes.
p~~
rf?"
�-100-
Ah.:/"., En ... c" pr ob lème de l a ,:;U90 d on pr éeJabJ o, pe.lt· -oll oon.-.
co.ttro ~.os ~ll ts p:'~IlO~p QUX do la cité fu tt:r ) , i l ~a\l t r épondra que ,
quali)los coci l j s tos 9;y sont e!ls~s m~ s qu':lh gram T_ombre s l' est r efusa à l'ion d~rs,
C" est d=s les oeuvres oOmeJ des ~crivains des oollectivistes qua .
je
vo~dra!.s
montrer la deuxillma attihde.
Ro~ertua
(I842' et Wilhem Weitli;1g I842 sont des préoUlls eurs loit!"- j
:' 0) ~e so rj.E!!.qOl de l a.c Hé futur e.
" .
tain.
Commo remarque pr .3al abl e, je torai l es r omarG.U8s 3uivantasl
o.' es~
surtout à la sui t'd d 'un ouv:.'age de SCHAFFLl!t :.)Ubli~ en I 874"la quintesoanoe du sooialismo· ".l8 l es pré casions coml'l9 noor n nt d' Btre
apportées.
SchUn e mo!rt:-e l e s l&c-.:.ne s et l e s
di1'fi c ~téB
d'lin
r ~gime
collec-
tiviste.
Le a d!é cails &t mOrne pl ue que dos détail'J des meS'll'& 6 llBsez 1lon.damental emlmt import!l!lt-ls so~ dissembl ab::'es oh z 19S di -, '3:.s (nteure.
Mo~ but n1est pas de vaas pr ésonta r pour cnac-.m 19 t abJ e:Jll , e 1erit par
~e sarto de s yr-b hès G qUI) Je vO olcl!'ilis v ous f aL"r conna:t.=e F ensemb::'e
des opinions coll po tivi s t e s à ce s uj e t .
BEB~ 1a~ sor. ot;.vrage l La :lemme dans l e passé, l e pré s ent 4t
l ' avenir , fioat l ' a1.~~t '.;.de s:lt': r::.&ure alre i t é t é ne ttemer.. oogative, oormnmrce U:le esquisse de la s ocialisati04.
Ce soat ~~o\;.t les s~c 1ali s t es f r ançais qui, à oet égard, ont
été les plus p=acis e t l es .,l'Je dé taillés .
Jean JATIUS publi a J:'. I 895 "o::-ga!l!.sation soci al : s te " . Cllt =n-a.ge était d'aille-.l.1's l a r~.mi (m en volw:>e de plusieurs artiol es p\..bliés
Deux point s dp. vue à dis ti n~;uer ;
1) é'r, ~>oj rt. de
V-.lC
v-,= <melL"t ob j ectif q'J.: ee t cet: e synt hèse.
2) La ~th~s e est- ell e viabl e et val able po'~ le SJst ème coLl uotivisto 7
sou.s ce tit=e d!l.."lS l a }ev-.le i ocialiste. rrA ceux qui noua demand ~ nt que
serons-noas demain? Nous d~vons ~~e répo~se ~.
E:1 ce q..... i concerne l' êxposé , 11 f a u t oonu;:e- ~ ob3 dc d6paM; 1 maz....
quer d; abor d l es d~ ff érontes attit·.:.des pr i see par l es au ~e1r:s collerti.
vistes pour r é alis er l a foroule de l a sooialisation des moye ns de pr~
duotion.
Georges RENtlliD (l e Régime sooialiste, prilloipes d 'unu orglllÙ.S!iHon poli tique et économique T'ours IB97 ) -\onne oomme J AlmES' un essai de
Ù8soription de oette mOme oit é future .
à 'tui sera.-t-elle donnée oe tte proprié té? Nous tro'~vons en p::-em:!. e:r lieu
Cettcr proprié t é privée des moyens de prOO'l c t1 0r. di spara:!.t , mais
los trois variant es che z les aute-.l1'S oollectivistes.
C'est enfin Lucien DELIN"':&ŒS. LlappliL6t~on dt;. sys tème 001100tivists, l volume ra:r1.s IB99 aveo ;ma pr éface de ;!ean J URES .
III domaine pr~prE!!ll8t!t critic!'.le 3-:' pos itif, ce point de vue a I?68<~ d~< le mende des ::-omans.
Un ouvrage un peu fantaisist e mai s qui donne des pré ciaiol"-B SUl'
la cité collectiviste . l'américain BELLAtY •
de BOURGOIN, dans son ouvrage "les
~7Sttlm3S socialistes et l' évolu: 1c:_ ~CCt:O.;rl:tU3rr l voluoo Paris CoHt! 1909.
WIll
Le but de cet ouvrage c'efl t l'exyosé des reoherches des soc1!ÙiatOIl li. cet égard et l'appréo1Atio."l critIque de oes recherche s.
POla' œ part, entre oes deux poeitiotlS
la pr: ..Jllre q..u. est la plua logique 6t la plu9
~<>,r;;j 'l!lI9. L'l dcuxièœ a pOUl' slle la néo ~ss1t é
recplacer bien souv:-nt la précédente not amm9nt
Les
pr e miers adme t te nt ~~€ oett e proF r~ été doit pass er à l'ELat.
~.ltr e s
qu' oll e doit 8tre donné e aux munici palités , aux uom-
munc-e.
de doctrines opposées,c'est
conforme au prir.olpe du
de la propagande et a dB.
en Franco.
~jndica t s
Les derni er s qu' elle s era a t t ribué e aux
TI y a une ca.j orité assez gra nde pour
tooking ll3ckward, londr~s IB88 traduit 9!l. Français par Paul RE'{,
sous 1.0 titre "Cenmpr às' Pœis IB9I, o'e st l a des oription d '~ r6g1mé
d-: l'om 2..000 que l'w.tB'.l.1' ess33 ' de nous donnor.
n faut rappoler encore l e
Les
ÙI
pr emièr e
profe ssionno13 ,
sol~t1on.
2'''') UClI' • \.lld è.... " 1Q:9 tiO:J qui e:s t vo isine de l a pré cédente e*t
J'" : ui7 ":-, cl l
ES t-oe que od t e so ci !ilis:lti on se fa r a
'W~ o
ou sans indemni t6?
La ma j ori T6 d " 1) a u t-:-uzll; -pr ~3 :tU(; t ous , se~ t cn f ErVeur de la deuxillme so l\;. ti en. i l n' f Er.lra pas d' ir.defiJni t.3. c'est une injustioe sociale que l' on répuré l i l n'y a pss lieu d' ind&mni s er l es pr oprié taires.
VOUB r om 1Tg \J ,r ~ Z quo pOlIr l e s 0"0] ] cct!.vi " tas agrair es pro 00 daoment é tlodié s, l es w t eurs q ui se docl 'U'a:!.en t -pratJ qnns de l a ~tionau
sation admet t ent au contr.li!'o V.no Ullp:-opnati on av~ c 1ndell'nité .
P our ex pli q'.ler oott e diff ér JnC9, il f a .. t r :lppel er que c' é tait
la r ente f~~oièr e qu l il~ c ond~ nc at t ~i s que l es ool l uotivistes combattent l'inj us ti ce du cap:. t a l1 smo . i l f aut supprimer l a monmi~, plus
de monnaie, ni IlIÛ t alHquo , ni de pap i er, l a monnaie os t r empl acoe par
des bons de tra vail. Ce s l'ons de travai l s ervir ont Il l a foi s à exprimer
•
�-Dborrlnoo Ec;onollÛ q'J.rst~vis~o .
En r4sumé, sooialisation dos moyens
-ro}--
d~
" pro'l11otion.
Attributioc à l'Etat, 10 la productlo:l tout @nt 1ère.
Deuxième tâche fondamentale 1 f~xation d1autorité des diverses
profossions 1 p~ur l' exéoution du t ravail ordres préd
eone au jo'J.r d ~t en qua::.tités voulucs, )
S p= des livra$.La p!'oducokon tout E':ltlèr p est conflée à 11 Etat ot o'est ,00>lui-c1 aui a~a Ù ass~~~ CGttc pr'luc:~o~ da~ les 6tuoliso~er.ts ver~
~ablem€;t étatisés.
}»
, Venons en leuxi9me lieu à un
Tro~s po~nts 3su~~antsl
systèmej
r ) Le po:nt de vue é~onomique du carac.èr e viable ou noa
2) le po1"lt
lbS
nécassai!'as.
2') Fe.i~ e ~éa:!. ~ er le" tâches P!'{;'IU<3E, feJ..r(> cae. '!.es pro.:uHs
e" , :'es
EIhs'.u te U:H fois les :;>, '30!1Ih:S fT:ises en plac!), nécbs~h.'" ahsolù.s
a:ll li=disC'r.s pr:vu'cs 3"- ,10'.1!' ciH et dan9 les C,U:lllt1t33 voulues
av3C tou~es lec I:léthoies dise:!.; ir:.. ~ros et d ' autor:!.té nécese'li!'ge pour attc1nd:e ce régult3-.
dt ~outir
l!hfin, au ~()int de vuo d&3 consommnt!cns ce 8"!'~ "l.en mtC.'ldu da.'lS
d'Etat, .lé.z:s des lis~n:outicns ofiiciùlles q\.}3 A' !'Ùnl~sera
:!."I. :l1strlO1l.ti, on ès ces pr::duHs et dl? ceB 3brvioes.
03 bouti:~oB
Telle est da:la BeB
gra~de6
ligneo la pnysl,onOlll'-'a do 1'1
o_w
ocllec-
iD lu j\:.stlce le ce mÙtn'l !!'istème.
p
L:!to~as: la cité est en gr~nd péril et ce pe'J.~ contir-u&r de fonction~e?
servations de Bourguin e~ des
s ui van t"Sl
t..:s
PO',!I' r éal!"e::c en31:' te ce p!'ogTGlll!DO de p!'oducticn ~l !B..lè:~ ass!"~E:r ;,. cha~.:.n :1'eux '!IJe ~:kho li. ce: égard les coll'lc'.i'T:stcs cr.t inventé
'.ln cC!'re:ni!' "'ll s'appelle le système ües coefficl.ents. l:i.s pré'ro:.ent ''l'-'o
s = dO'~te Cl'rta1::!38 p-ofe Eslons ne pa=-aîtront pas a~soluml.no dés!.rablee
à Ce'.lX qui et: ser~n'. chB.!'gép 1 i:i.s G3:;>èrer"t :;>ar le !!'Js-tèrr,e des cc~ffic~ents
aboutir (, '.!'le crl911tation, È. une car,alisatiot: s"':"fisar.tE ùoo pr_ducte=
.1.8 CMcur.e des fOMl9s de le. prod'~ct10:l. Ds p!'opcsen~ d' aff'lc '~er cles
coo:-fici&nts =éri<iUOs, des tees de ';l'3vail poU!' caux qu:!. accep ; (;!'ont oes
~rofesaicns ?Su d~sirable3,
V"19
,r) point -te vue écO:",or.iql~e., L'l problème esse'aUel pour li Etac
cclleot ... vi9te est naturE'llœent de réaliser cette adap~ahon de la TT,'od"oUon à la oons or.une. •. i on. Il va sans dir e qne si oette• adaptation
'. ,
z.ne se
sG::~ces p:JC :3 c~nSC!IllDatLO:-:.
Sur le p:ëemüc point l" ';'r'll'.u:.t ioc. lE! collectiv'(l'!l" p::~cJ.se ~ue
cette éval:.lat.f~~ dt c . plan serC':lt dIe3sés p.:l!" àoz stat.:.ol. _0'1.'::'r-..3 s-p6cl.!l.lemen'"' affe:: tés" -r. ce trava11., quJ. SI 6ffcrce-ront et d
:~+ 1o!l~er PO"1,jX
C~tl~ l>rcd-.4!. t le mo~~a!lt ~e: dp;s q'.1ft.!lt!
à : "a.b.c:i..ç.lo=. Ii :!'audra qJ.9
la ~~~'? e.~~ "alla ~née X ~.l..tn"W8.'U Cie -.)16 o~ Y hoc~olit!,l;:'" de ~r~ :1~
1"
du
~) Le point de vue ec agroment s de la v1e, le paradis soviét. " "
oette <leeoriptio~~ d'un ré..!m
t Ol:.t sera:t, pour l e mieux et P~-ticJ'!.1e• .
~ a ou
rem , t a.gréa~le .
~raluer :e~ beso~~s do l~ rr~àu:~o~ e~ F~ss~: en ccnsé~~r~o
oo~~èe "
t
r..o ammen , S'olr la vnlEJ!~r
da oette Solution coll e ctivi ste. '
Le problè=e f~~~ entol ~3t le p=oblème dladaptat~on de la prod"-ction à la cO!l5O=~ior. L fl.!a~ Xlscl'1men" qole -:'0 p:'cè:~ction égale
la consccmstl on et <,our so f3i!'3 il f:lut :-.at'Jrel lŒlent <;.1.ID la so~", des
carcha:lè.isas é"'alu.ées € "l '~o!".s de 7:":l7aL!. so::.t :ëigo1:..t''3\:.se::.c''l-;: èg!>J G a la
so.mr.o :'es bo:JS de t:-!:.vaU d!.s~~b.l.éo &lX ~::,cressés,
1)
~..!!!!"n cri tigue. Qu elles sont l ea
obJ ect ~o~ ~u1 ont été formulées par BOURGUIN --t
!Dl tres
tQl~:rn",nt autour des deu:r id(~" s
r) Eh oe qui concerne le plan p~~ v~s ~~~t tés à produire c7est
l. tcut p;~nd=e un p!'oblème ~nsl:.rmontablG E>t ~mp038~b l e à r és oudre ~~ ce-'-U de l dvalua. ion globale ees ~.lur-ti~6s ct los ser7ioes à prod'J.ire,
Les goOts e~ l es commandes dos ccnsotlllllateurs :le peuvent paB tstre
COlUlUJl à priori et i' avar..ce, i l es' r.éoessrure po= cna.q'J.o procuit de
donna::- d~s é7aluat10ns précises poU!' les quantités à prod~re .
d~
'"
~n r.DUS envfs''l<S"ecns le problème d.'lns l e concret; i l parait bien
d;ffiClle 'lue ces évsJ uations so:;.ant justas pa.rce q'.lele ? roblème est a~
ssus de8 fo!'oes huma',::-.es. Oc. no p"",: pas sa'Toi!' quels seront les besoins
das OOtl3olI:lI!ate1JIs dlun l manière précise pOla' t04S l es pro1'J.its. 51 no=
jugeons !e régime futu , par les quelques ressembla.'l ces que le :régime p:r-oSGnt peut montre::-, llErlt a 'les prév~,sion3 à faire, l'exemple d' un passé
~emble tO'-1t à fai t a1gr,lficat!1' pour parl'.lettre 1e cO!'lclŒ!'e m:x erreiIrS
.t!Ùes d:l..'ls l' avônir.
Lorsque l'Etat déoide de fonder ~~ établissement scol aires ila
déte:-m!ner le oombrp. rie pensionn.'lires et dl ex';9rnes pour CGt é tabliss:;.
~~t; les rapports les plus prao ~s mo~tIvn~ que ?as une fois les estima-ons ni ont concordé avec la r6aciv6,
à
�-104-Les prévisions sont
pe~
près mathématiquement impossibles,
Dauxi_me objection, Elle ooü~)r~e l'exécution du pro<'I'WIl!J~o et du
plan la produotion au jou=- l:J", pr:,:'ession imposée, exécution d'au+,orité avec =e rigueur exn-t'lme .
Il faut aussi slexp:~que. ~ l'amendement du sy~tèmo des oooffiOn estime
e
critique que, d'une part,
sys tèoe,
ooe ~ficients est tout. , fai t !.nsui'f1snot !>our remplaoer \l.."l9 d~ter~!lat4on
d'autvri.9 des. l'rofessior..s. S'il est a. pliqu6 co~1oo sys.ème genorf" et
~e~~s.
~ pni~t
~~e
0:
B
H est limtté à oe.taioes ;?ro:essio:'S i l Bsrs e nature à tr~ub4er assez rigoureusement l'équilibre il ::-èD.ll.s ..r. I l est a1>sol\lJD{!:'lt n"oesseirs
q1.:.ll la sODlIJe des (!U!lll ti t0s <lisni :'2es de 'Dons de travail soit .~go-:r'e""
s~ '~nt égale à la scmmedes ~a.ch ndisas rn(ses en vente, des m5rC~or.U1S9S
évaluées à 08S bons de tra"7a:'l.
8t
Or, en ce qui con('E!I'7i9 la d:.~t rib"J.t1on des bo~ de trava:'l , J Il
solution ccllac~ivista es, ,_ ~~ l!~ ~d,y' <r les .ravailleurs d'ap=ès 10
te::J?s de travail ?rai par eux dép9096, m~is par le temps de travail 90c1aleme:lt nécessai::-a. Cett1 OXl.ge-:C9 s'axpli'lue paroe qû.:i::' fnu.t abS0l'.l-<
I:'.e~t ar.iver à. égaler l e~ t!.,-.u: q= t < tés q'û.e je è.isals , la somme des ":lore
do travai:!. et des marchall'üses !!!:l se:; CC~ ver:te.
S~ on éva uait d'après l e t emps de travail effectivement déponsé
on aurait là des élé..:er::s 1e 1'1"s~e'JXS 7lentités à évalu(lr ~ui sora~emi
toujours variables.
~,r.
o_~ail effectivement d6pensé o~ serai.
S!. on coo;>te le t emps d e
oblig5 de distibuer les valeu:-s "atiables d"après oe '; 3mpS de n-avaü ef~ec.i7ament dé?90Sé.
A'r~e ie sobtion de K!l.:l t~A.HX (le tr:nrall payé aveo le tElllpS de
ttcv.nl socialement r.éces3uire), cette ambig1iité n'existe pas, c,c eet s!!r
J 'ar:-::ve:- I:1Ii"thémahquement à une somme qtli 1'0IllTa ngoursusemen1: oval.:.=
les q"J.3!'ltl1:és des ",archandi.~s mi<;3s en v3nte.
I l parait ' b~en diffl ~ ile ëe f?~re sorvir les coefficients comme
:.-e'ilplaçal'.t 13 détermination p'lr aut~:d té parce qui on aura toojou..°'" ur: (Eément d'l~dé.e~~tion; jUJ~u:' que: n~v~au fera-t-0n monter le coeffi ci ent?
.:J:'posons q'J.: il n: soit pas a~ opr,é avec p::'u."i eurs '!oefficients, il faudra
t=t de m~me que le travail s+1 ~ exéC'.lt6. S:< le système des coeff!.ciente
est quelque ~hose ne slappliq~~ +. ~u'aux productions indésirables, la m~e
objec~ion d'~ndétermln~tion p~ 'Tlit 6t:-c repro1uits. Pour , toutes oes rnisom nous pC'l..lvons conclura que ,e ~ ystème de la d t é colleo tiviste ost on
I=:-omier liGU défcctu&uz pcc ce';-:;e r~iscm 4U'l1 ne roaume )aS le prcb;l lIlfl
fomGlllemal d'une société, adapter la pro1uotion à la consommatior . B!'.fI'.lite q~es~lon ~e la just1oe. La coll e(,~ivit6 d~molit le capitaliame paroe
qu' i l r~prioe l'oxistence <hl prof!'. Est-ce que cette itijuatice est réalisée
par '.me meilleure justice? Je ne crois pas. I l faut pour comprendre ce poj nt,
rGvenir b l'idée d'1:.ne mayenr.., qU'ulI-...ique l'idée do temps de travail sociaJ: __ ~t nécessaire.
La farlll>ll 'J <le tOl !ï'~ ;e ; r:i" ~il soc,.alwsnt ,.écesSa;..lé étG.: ~' ·C: '_ ~'O!
mule tout è. f.'111' )..:;3\;':.(', 'l"'.t au l'o:~'i, de; 'lU' [p. la j"J.S';V9/ le3 '.J.~t. ""3.--;;
&n trop et 1 .. 9 ll~" .... u~ l~\ .,./tt::t }a''j ~~ ... Ol. 9cùt.dl+·1.4'c., à 'j ll ,nûy-3r...nG .t.A.~ 1(."" ... :est payé &. LI 1axpr OpJ"'l st _ ) r e u."3 no ':.:m"'i.l ~ TI' 03~ l; 'Ça':) :'L,;r 111"....5 cC llf~=Ül.u
à la jus tice qû.e J' C1" :'ù' r ë_vr.
Bourguin crl tl.q'.l ll, n(:, BIr'.., :-cl S);l. J 1;. !.ormu1, dS6 col!uc, ti ne'.oa,
L'administration U(!S C}_C 3)~ R9'~'a S'jos~:.~ ....ée "y. ·D(),..)i~s des !>.ommes, Cl~~
à dire qU'il y d là '~~ cbE.ng.Jtl'.,·:t (' ) 6 t:q~al.t '" p..::: <.11; s':'mp::'a =8 ql' Cfn
réalité o'e,,'~ ur ré !.-lm,) é," '.lkIl t J , T ',S 'lla·.-q..é qll:'.. s '''lIl?o s~ra e', ciJVHI né.
oes soirement fone tiJnner ,
Vo~o~ ce q,11'éc=1; B',:g'.l:lT: (op,c.it · puao Tl). TISi l'Etat capita lisii
eet 1'-.'1 gendarma établi pour protéger le c"pi t al , lrE"..at sooialiste serait
de mGma une police des'; ~a:o
:nru.r.t enir l'ordre soculiete avec des may<::"
qu1. dépase or ~ ien',; [>1, .(>..1. ,C' 'Ile>') ct e!'! ';v r ,ü-,~ e tous oeux qui ont pu e~=,
emp10yés jusqu .. (Ji. '
'
n i'1.SiLte 3vCL. ~:" ~ E:()ï. l '\-~ J t:~!"t, ~v ':' ~_']. r..éC~9S:'""b oe cette aut.cr ité r,,1isque clsst l :l" ta,:; c..'' : :l.:'JLlLIE! . ')"... 9 1< F-'odU!:'" "o~ , :0 f a'-'.t b:.or. qc.e
1; Etat réoJ:l.s s e·, f C ~l'_"':_';0u te (;n~o ,:~~~-:t,:on e., d ; Vl!tre part, SU!: 10
cO:'lstsnt sacrifice 4.J~
:"1P-~.~ è, ' •. " "ti, t:; Vil imposer
libertés :':r.cl' viduelles, sllCr!.f!.cc d u
'" le T,~'· " 1. 1.'JO i.:J"_ 'i.,,-ér, ,,~ sa-:rifi '0 de la
libe:-té è.c.na l~ ex~roi "~ d") c...:·;~;e i/ ·f) -C'~es~ o!l.
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d~ :.lI'te=-. Cil ~()~'; les ~avr~'9s t.:lndanC10ux dallS ur.
SQIIS
R s to oe que J' appel:et'si la dooUIDn tation aci<n';ifiquo :::eoho:"chéo
dans les publioations du Bur~8U f a ROV1::.as Jnt'.!l':lat~onlÙ. B du -:ravail ot
las O'.;.vragcs de Jean LESCURE,
2' Ell';-co q'.lll 10 oolclLlvisme, da!ls son ~nsùm'~lo, dan
soo applicatlon de faits, de-ou:.s 1917 jusqu'en 1947, est- ce q'~e oe o(l~ohevisme prut
, ~ do:'"t !b:-e considéré oommo une appl1catioo du ::: agLmo coLtlot::.visto~ Jo
n~ o::-C'J.S· :;;us. A la 1{'. lJstico ~1-::si 'Jofié~ Ulle rép':'l'!a9 nBg~~~VL a;:.mpos'),
~n è.a~s son ensi;Ir.b v t:.l.!.s "u.l. d.a:'s q-.l.elqu: ll.:l'3 ~o ses phases ..
Gr. <,:net S'éng ::-Ù9ma~.t o;-..e la bolcilevismo n é7ulue
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tlYiamc ,
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ct!>st d.'wCIÙ ku' lD'_, CoœmisBairf' [lu po~?l&i "L"f'xpé:-Jor.cJ (, & pa:J
rOuB3i. ,, 11 ab '\. D0C9SSa.Lro l aban,lo:l,lcl' l" id(j" do çransf,,=t, d.~ 7a éc:. c'
t.io;'l des usl!"Jt)6 a~ oJ.\'"Tiül's qu:. y s(J!'~t anployés, ( .1lI cp.",ite me3""a=~
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70% ~o·j. r C')3 ë.i.!'"..né:te'
C' ORt
Lé(J~.no
3'" ~ I9ZT à nos j OIL"S, cette pb'l.i~ so'",ella peut (J't'_'e app116<:1 lu
ph88e des plans.
S'il Y a quelque chose à:- ,,,ni-:-, au po~~; àe 'lU" du ju.:;omen t è.
por. :.: sm- le col lectiV1Sl1~> dans l'ex;>ér: ', ace '~ ;l~\l)"',ste, c'~:)+ la pé _
r! " ~ '~ 1917 à 1521 fl'Q.aL q~e je re t~e;:draL ;0""" le; momen'.. >
n eo, incDY,~e.st:..':lle (IJ.:l les di::Clgca"l ~s rÀ. Be : Jh.;viuno po,.:z- cett'J
-:...cè::-a ;J'IS!; l avai.en-:; :.cn nàér" comme u!13 op!']:,c at ion p,,;: ~ t siropla
:lu 14Eo:x1"::ls. Dt l ' aveu ù" Un~ "'" L - r0t:ra:nme ÔI' parti 'tol }!lcv:i,s~o é t 'll t
un progI'Br.l!!Ie révOl'.l~ or.lal!"e, c~l1u de la Lbére+;ion du proJ';t.uriat intc:r2! ona.:..
t'-
cr'est LiDl.:l~ gui dans \.Il :!'apport eu Comite: e,(,)cur,'.f r.,~ 901tH;tS
r<,;,sses (Avril 1918) écr::. v è~ t "c ~ S3= t la plü 3 {Ç'anà" l 01',0 cio supposo:!'
cr,,:) la tra::lSition du oapH';:l.s"le :!Il Boci'Ùiem f'U~ posB-'.bl& auns oont"nnte f:lt 8.9.~ ré-"oJl~tjO':1"_
n a!fu--!.. qua la bo!ohvvi~,r(' dRm ::e: te
œ~ collt>Ctivi:::me ear-.!sL,
;:"r~odo
e st h
9
LO".a- C~1jte ?û::-~o·;e, e.!. 1 v:1 pIt.:1d 135 étt:.G~s des llolohc.vietes 9UX::l_:"1C, c:: trcuv~ qu~ le sucC"S :l' a pas 6 té imoSdiat 9't qUù _" oolch"'1S::1'3 a d.~ Heu è. d" no':l.>~_.l..._~ _~~..!:.,e '_ )~..I l...J l'& Lro ojn.vt,nt3g0 .
k., ..r. a::: t lcic a:lûny::1€ l>ul)':'lé dans l e C,:LT<, .. pocdn:.F (Z5 tftd 19 9 )
le Ec:c~~~mr. .7ll...Sde, KO.!:or tUJ::.f' e.f:!tT.Je qlë.1.. li' "J:.?VC:uci .l'ln 1
-tmi~. Ei et q'-1<) .l: c;rp.;rj ~r.c c ü', )Jas !'8v ~s: .
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ar..
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on e~ i D.!.t
lLi .,ntcDo qu.i cor..st !lte =rua le TJomol' e dos cun'::.e::'V
une m8mo prcdilc L:! 0'1 a c Oll:J !.â0rél.o.l.emL.n~ augn.or. t6 03- , q ,i.e ] e prix:
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Jv6; aJ. nsl,
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~c :r c r:.e"lt
examplo: pOco conS'&lV'r3
une locomotive i l ne fa:. lai t C]\Le IT à 20 'r'l.'l3.:11101'-.rs. Dans leB U9: ',~e~
velles i l an fe:;t de IJI ~, 158 t ra''-ai1:9u.:.s, 1<: p~lx da rt;vient (;a.'V-), CO
r cublos G..l::'ai-:. pa,,~<l à. 70J (ri; 800 ,OCO r0c.bles ",ne 't'Jpurat:'on dû 10 OCC
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éviè.ent qua la :da o G"l rr ,'l~ lq1l e d'l ('cn t 'O! a DUvr iur O'J"trair.er a:: t lEI '1;['0.,
de llindustne ~ fc::-(Ü· ra1"! d~... mdr: ct.. m· .. ·jâtar: e:-:; ~ 1::' 1.1 d' une .'111:.. .....
a(.tive de i,ra~9.l1
~cr..l de ~-(,Sf!: .,.a à' c)p::. ta~~s J:' •
BerCF, 'L~Cl è.1Sai tl 'to BOlchs vi snu :cnu'<lit ~ o r ci.'''J11; à 1.1 dé~":< r.~
dg l ' hUill.l.n:!. TS" i (~.... nf JrLri':.c(' soc i :'!.2.istc rj,J lfu.ri.O I9.(9) ...
-;,'ln aut.'a aspect du üolo3_vismo pmu et- e consid6:'.J noIllOO cclI : ti..Yiste, C'~Bt e.:H: ':"·',,",ot !.i8TU::o .
Jo.:'-."1. L~ZCv.1·03 (L BC]C:î0vi smo <.le S"'.a.lL-.e J le ré gime de6 plDG 1-"')lume J'ar.. 8 1934-.) di f 8..!. t 1
l'o nH a ction
r
j
do) l'<r-dro de 60 à
il~:l.Y~U :::"~lic~l:t }J~r.JOO 10ce not:' {,3S pc··-,~
"':'7?.....:. (~:... ~ w) ... (!. 38
s"ost lUl,-memc se,aiblœI"nt
l.::l.l;it'J.l&
d(;~...
i-"{u
\}ue IO ,..OOO. D'"""1 .... ,~-" --:-:-
2° 1): I92T à 1926-,."
phase ds ..:-e tour è cr.;.alqJJB :)l·:!.:hnpeil dn rGca,) taliste C!'~6 l'on Ap pe Ue
la r.ouvellc ?"li V,~UD éccnolDlq'.::e
-) .
,
dur' le
r":':;.j'lr c.ons tlt ,.!
p1::>d.l~.(:'... : t')r~
1~ .. a.o~ve:lU gcU..l!)') de pa~·-.c e""~co 1.' ·.MO JeR ' ,iI.;..~:!.r-. . . '
pa t.!"ona W-:'.. qu.a8 p t.IC
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t=~~ <)f.:-!" Il'ttl("."1~ ct 10 ':~Ya}oP?c:u nt
B')r:~. 11~ ru ::"0.1 t;t"'lo i :!.!".3 1.. =-b::: Ct"': tJ'~ J, P
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E:l î08Ulll6 . ~ po: _a phaee ou 1'l c ~'l1"cti"isme bolohev1stA Cl 6té
oompltlt é do 80ci/l.'. l<>te o~1l0C t1viDillO 19I7 Il 1921, :::1 pour l a L,uri 01e pvst é riaura on na pdUt aéJllO,~r'l q'JO las fa". ta vioP!'œ',t Il '.' al'p':':' d.J3 affumations collact! O'on. Lû~ fai ts lent pl, d;/tt de na7.ll'G Il (;onf~r>ner l cs di fficul tés 1;héoriqUGI1 G.l,;.E/ r.(J1~ ~ av ions s:.gnul6os,
!.a prcdt:c-:ion coye!lne ù,'8 c.jr~al '5 '}ui dt'\!:t en 19I} li
Jtai ~ tombooan JO?8-I o2 r à 5,! ,}ûi.:lt · :.ll. mJtn. quos,
.ra voudrais t 9rm1 ner oette' 6tu ùe critique da J : , ,at dans les :r-égimae oollaotiviste3 pBr doux annexes qUi aurair'.l\ .as deux obja '.8 S',~i-.
vantsl
6,3 quir.hu.::
~t=:'l1ue5
~ 'iU(!llt ~ té
de crualos p.'lI"'Ie x.... sv..:- l n
t::~~:-3 da-" do 2'6~ r."~s~ :>lu.s 0:1 1)28-192'9
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i.?6=~~~1" . a"'est à ce J:OO'l/l'; là q.l' v_ ,5.-1:1.1 -;;
~ ~ :-rog:-Èo 10 l :l
:::rcè.'.lc"'ion agri}cl e par l, o,.+repr~ e cvE-.ct!\"O. le Kol:"'l~'1. 0 10nno J 'lI·XI:-à. ca 1'égl.::l9 fccul t:l.t1f. Ù!l f él:'.' -.:.;-. ('ffcrt p""l1' ob :Jc.:.r 13 cu l ";1I'!"O p.' lr
CIlISOOZ·lO. oréati?::l lbs Kc~oseR. E :; 30 url ~..\sist'lll.;),) n.BJC" mqrqt:.. ~() doa
:!g:iC'".L:curs l.nd.épenda.i.ts . La l()~ ~,.. "'.f)~ + .-'"'\') ...... '1C_~ 104:~.Ln tr ~vul.j.l(1u:r·.
:>(:t"_ccle8,de •• sans oult ,:"ant do pe~it~s ex::loitatl.on:: ou d('o "x)Jlo. tatl.C':-J
;.'''1'Jonues et dl.=igés pa!' un eh~f ~',,"trp~::'AIJ. CQ chœ.' 1'cnt1'''pr:!..." ' r oI' - .
~:.t :"es lël(Job:-es en b:n g'\dcs ~h!l.rgja3 è.. 'trav..l~ ·h~'l'T'-l.r..5s. C'os', l1-.dl.Ii.:..':rltl.O~ q-.u fournit le~ o·;tils j 1'3 '~é,!Ul et les D!lc h:.noe o.:co snu·.rl.1,
_es salari és sont pa;yée en jvurn6e e de travaJ.l inscn t..s par l c cr"f d ' unttecris e sur le clll"let inini.du"!!,
p
!)ms l'enseoble le Kolk:Jse a ·1oJ..'1 · 'ieu Il dl nC:JbrcuDos <l1,cUBsions .
Voici ce qu'il en ~e sgG~t
r:) !.e bl.;.-:; pr1nci"al ({I..::' a 6:
'a'J.o"tk~;,b J 'Jn ne la pr?1UG.:.on nO,
p~ ~t~ 'Joterruj e:l ce gen~ nn p~-1t d:.~3 qua e ko :n e est c:n J:!::.3C . F(II'
CGfi~9 d33 but8 secondai=~ se 30Lt ~d :i~~ci ~
Il
=
La produc icn n'a
pl>S
IlI.tgmen-:;" c'ômme on
~ 'osp<\ra~ t
co=n!sto YMovi."""" Ir p~c'r du IT ()~t"tr" I93:) disai t
se sc " t. '!;as rJal~.aés e:- 19 ~:: .. .
pc irs dE' ::Lhes r:cclt~s œ
l "L&q
os. ..
Le Foiaseeur 'l'BrJ;rlcow (F='w1.a du Z7 Oo '.;')b1" I 93'1) !1 o:Ji t , ''Mlù.gr 6
:'0 ,çe.n.! S'.l.COOS dans l' or Err.1s ' 'tl?'l ';''.U:.J ·: cnno:.ù,_ :oocir.l'.lto nos C,-"OI103
~.:'.3 ~"';J pct.-·vc::.s l'!lS ~.l.3 ,- ..~~:: le l ":J,n~!"e ~8~C~ .& l!l. \.f""E3i.!0:1; c'es:-àU! î e ûe la productio~ de c~~e ~conn ,ie e~ LU~'tO-1t de l ' ihonùanoe ot l~
1~ r :JUl~ité
L~:t::!r
•
d3S
Air.s:. :i l'!".c
=6ccl~eaM.
S'X!'
1.' id.Ji!l pO ' n'av! "
J
a d.eJ rOR9rv-.a fœ'mcllo~ à for-
comparaison de l'idéal collact::.viste e t de
l'::.d~al coopé~dtif.
2"') quelques apurçu9 ÙU eoc~o.l::. s·.9 utop::.que par compEa'a:..so n avec
la socialis~q s ci entillquo ot pIve particulièrement la posit!o~ du 00oialiste utop~que sur la pr~Jlèffio de l'ir.terven t:on de l'Etat.
Lo but da cotte dcr~bl e ~~nexe OS~ le suivan~1
D'une port ~'1.~ n , . " - ... . ....;·; cè:pp~ u.;::' c:.o nous avons poursuiv:.,
re s ter un pET.! pl\W J 071gtemps su=' l"appr éci at:!.on d'l col:ect::.vi"tnO <Tv pour
bien an marquer lee traJ. ,3 pri:lc~?a'ûx l'opposa à c cr';(>.ines doct::.-:.r.os
voisinee dont ~l y avait ,1eu de le distinguer,
D'autre part, obs ervation n attement pédagogi quo, vous dermer 1;00oasion de pr endre contact ave c qU.:llques doctrines qui !'..8 son';; pIJS ~:l-
diatement dans les lignes de notre é tude.
1) ~ QUo! l;.tdé.e;t co,~ç:mti r:Jl.~...!LéJ2a:r~-t-n...2!:!...~~E..oQ.~.:t..:1.l.
de l'idéal oollcct~~sla?
Nous venons de \'oir que la clt" fut-.u·o dans 19 s-fst~me co ll eo tiviate apparaissaJ. t Il b ea);.coup lointai~E: et in.er t e ine ta.'l~.is q:e pOU.!'
d'au tres elle a déjà l e:! gran103 llgn~s d 'uno stn:.ci:=o ai dds p.-'k:.sions ne t tem ent dEi termin6 os •
Un autre systèma , 10 ~Ft~~o coopératJste a pare~llom~n. ~~ ~ d6 al
pour on.enter sa pens60 e t son r.c ~iOll. TI n'y a pas l :'eu de s t é'.;C l~:lru'
que oette peMée qt cotte act!ez: soi ent à la baao de} ' ~ns e'~ l 'autre
doctrines comme ~llle 8>;t ' l a Daso d·) :!. 't::r. e t l'autr e m'J uvement.
Ainei do~c au po~n~ d0 y e de dOpart, l'u~ eT. 1 1cutî~1 le~ coopJratistas at l ~s coll ~cti·. st,~ ü(o\'.3 p.·';stl:l cer: t 1; on at l;ll.lliOre ~n 11:6'll,
L~1Oll at l' autre &.uSsi p.'oter.dont s"uLJl.\YBr
la se.!.ence sur u:.:, O'Jrit6 8cientiflqlli. i0 911t é-:;~~l1e,
s=
te oollectivisme se r~ oÙ\l:lo de 1'1 SC19.~ce il't pré';,,:!d 'l.ua son so··
oialisme a~t un SOClal::.SCO sciontlf::.quo.
10 coopér a tisme r, è.o lIlâmo o:; arnc tàre.
�-~
,
, ::1: uno pnr"G, j'Il.o ot l"wtr) des ùeux
-IIIsy~tèO('3
so." .1.
1.0.0
certain dl>-
;::., conqu6r.:.nt.s.
n: &.t"-e p!lTt, les deux s"Dtbmes so clisol!t a'J.Ss:: sC~.eot lfi .:jues.
ma conquOt~' s~opère, ~ls'~t èo savv~r ai ~utto
il
st~~ de s~voi: s!
scie~o est r éolle?
B1 r oali t6 à c:ett", lutte dos c l aes<ls l e cO')I-orut:sme 'la opp')ser .la
solidarit6 des clas30s.
Jo t ontara1 d'l prusor:tm 1
1°) l' é"t'.lda è.es de'.lX sys"t;èmos colleati '1s'~e et c00~ro C:lsro ~
lco.!.!'s idée3, de r echercher les opposi ~ons et les -essew,Hl'.(80 que ~a
dOëtrïôëpeu.t fournir.
z~) é tude des deux systèmes dnns les falts on ~~ntr
o.
;t
reseem; la=ces et en ~o~ultan~ lee ln.uros3es
cct 1: occasion le sc JUger et ds s; apt::·'\cl.er.
'~cna
l~~s
lelli's
Hl.}. -
oppo~ i
Ûln03S
1 ui
La soüdar1 té OoopéiraE vu c"t-air.e 103
privéo.
e 10lDlline WG i ' (.!~,- Ln l.ff<l~: .)!-' ...... .: fJ-'" :j,aC<An des doux
~I 1
1~s;èt!es. ';our l'ldéal coopératlste il s~agit d:associer/po": l ·v.ull. co
ectlviste il faut socialiser .
1) Ra pOl·t des deux doctrin'3s dans
rence fond.a-nentale est,
~:-
"p
•
....' -) ._-- :' _:' .:.
l
0,;
ElSsayotl$ de marquer l a difH!r ence de oes 1<m:x forriJules.
51 l'on prend, avant d 'on venir à ces diffurc ,lCCS , 10 prewi~ GO~
deux systèmes, on trouve que par certains oOt.is dt:ms la dO Cl(l11"p les idc\es
i17 a des reesECblancc8,
fu.">Ssom;lanco d' a'oord lm ce 'ril concer!:& J.a ! ,,>î • .le c ~ i t:..q'I.!P. ../Ij ::-ég1 110
c'l.pitliiste actuel. TDUS les (iw~. le collec~h:c;~c CO":!"'C ] 1' coo:::rat:..we,
b ~_!lt !. f idéal sur un a ertio::l contre la. soc:..ét.5 cal:..tall.stc CLC LJ.IJ Il. W
{Olim f3i t frappe cocpératistes e<; ::cllect!yi J. es. la rtéI-"r.l ".'1CO du tr avru.l- .
leur i6J13 ;.;,:.. n'est pa.a propriétmre de ses ir.s.:r1.. .nts dl) P!"Ciuc'lon .
Cètte si ~ticn a pO.I!" CO!l9';<rù~:l"" l a plus vol1.:.o '10~ ·_ .. ;;t~ \ i ~ , (> , Co sont l à
dOJ abt:B qu'il faut en.l~ver.
Ces de\lY- S)8 tèmes ont é t J 1 nf:ue' ~j S plI!" ce~ rC~4 oJ.l St', .. u ',opi.'iueô ,
J:'=>= le cOopd!"at!sl:le, o 'es': ..Cl....-r! r 'J,Ii a :aflu"l'~-s 81.., ,J9 : ombr~'z oines
do ~~1 5 la doctrine coopjratls,c lJ01~ rne . Pour lCR collcctt':s.ea Pec<r~= a. da:!s une ce rt~œ lOOSlJ'e fait la ~onc ti cr à::. dOC ~ "_'1 'iUl u."pL:,ue
et dl! eocialisOl sCl;m';~1que.
relle
1.<ls deux S'.fstâmes pr,tenlem; S· app'~er ég~lu::Jo:.t
éCJno~que :
3:l.r
•
~pourr t cbserv e:r S1J..l' oe pOl=. t 'l.U D si 10 marx1UllO origlnal ~t
or::.giTllUro, oelui de lCJ.rj Ma= x , est b'oo -ôvo, ,· t' . nn"i-,.c i l
.
•
Il
..
'...
... .... - ............., - y t1 ~n 0.0:>00 eotl~sm~ qui a con19ste ce c~-actère ~évol~t:onn~re dans l~ ~stème. il~ ~34t3r.t ql! ~ l!l. r ejvoluhon r.t CO~ pas ir.diSt:Er.1s'lble. La t'lé?_
ris ooopera.lve se rap,roch~ do la r.h6c:10 de la 50c:..alc démoc~et~J.
Dana COB IDayena
oes fonè.amentales.
y a donc des n'.mnces et plm-
-
des di<f6rt'!r-.
--
... -
d~fffr
.. _--.-
Le Collecti Tisme iemande la s o~~ "ll ~ lltior: 1es I!loyens de prcdt:d::on
Bociale, la ~op!"iét& poc~allsé o do ces d'ts mCJJ"S . Le Goopér'l~ :sl!le &~
lIlaI!è.e scule::>cr.:t la pr cpri6 t6 [.s ~c::i6e d<l ces mImes mO:,Ln s 1e pT(X!:.l~tlü"
'F a-.t-il là uno diff6r".,,,e f ond
nt al '.. ? 1] ~ le soluble :JaSI ce,~e socialisation elle-03n c vOL diver~en,~t i~~ o:pr é 70ée nar l&s'autc~sl Po~
l es uns c'est l'Etat, pour d'autreR c'e3t l ' assoc!,;';i.on professi cm:,el:9
q
sarait propri é talre clno in~t:!'l.llOOn':s de t"aya::.l.
IJf au ko p~~.~ ~ d.8l'1!J :.;. ~ Coopér t:! e!.1 '3 ~1al! 86 .'. 1 exi 3t e l: "\Î -: des f' ~
d6rations da coopé r"tiveH t out(; !') r el:!.ée 3 ~ntre e~ ~s 3t 1 10;: rejO l ::.t
da::lS '.l1l9 certain\3 mesure :' s conceptio:J.s prédèar.t ~s.
r.ù est dor.c la différanc a au po:":lt d, VU" dvctrl.nal. EUe est .O'.::t
en';;lè:-e c!'!.":S .1.~~_~À.• . !1l! }: s_t_è_op.L C'A~>.:..i-<;i est ciu~è marq-ù.é dar.s 133 :m:.
t!ules ')()nr..,~", l a to:rT) œ..x payS "-!lIl , J' ,,-sine
O'.!vrie.,-s,
=
I.a
':Te et tou..; l .. s ':'r.~tI
C'Ol!UIh.lnll:l....t.J lif:i9:lt
la
001l0 ~t1 'lité,
l~s
&;
! J ~,
c;etlt lÀ une
Pour le coopé:-a't-4.smo 1
do i., proruire lu lJ~·..!ill .,,'
51 dtlru; le iOIlllJire .les i hles il y a de ."OUb::-OI.o.fi .)!l .( <;IS.30, ,bhnei.lB . 100
dr'<;rancea von.; al'paratt!"e cepend~t dam lee m:JYe
"'10 l e<, J r.'.UC E'Y~"èmos
Jr.Jconise!It, soi. ensuite da~.s le r 6gilOO, les roo.!::,c6s quo 1'1.:.n e ~ J ' autro
ç:~o
Ihns 10 dot:ll.~r.e dos idé es, ~'lssor..s à l a detJcrl èI:Je s6rie de
ronoesl .le~d1fféro nces su.r le bd.
u. u loi =t~
7:u: le coop0ratisoo, c 'est la sclid~::.t6 ,
~J.
rOll.l;e la d:> .. ·. r Jnc c c
er;b de pr eiuct: on à l:l SC'~i~, '; ,
A ..:ei,LX \.iïÙ. sÎEYr,
abAt-ac~~on ,
serv~~-~t ?
C"(lst w
la
.-"xi t
~
V... :'l à po',,!;' le oolle:Gt l vISll"'.
' osJ.; 1ù c o ns~O:.lat~..;r clarr.r .J l.1a 1 lE"o,:~c ~lû~
: ru:.:;, 'l :li J:>l.t avoir l a pr ....:l:'&re p~ac. .,
C
l ()~tJ.vicn;o os t Ol.o{9::té e rors b Procv to~!.
�',", ,. la O:l: :.':'ê.. ccopJr
tout ~3sa!j.
est orianMe
,~_9te
rD
le OOlll'Oflmatour;
d~~ n~ ro~
c. ' ~ ~c he .il : • .cHOi: 'i\4<:> Gl>arle:: GIDE nous confirllD lar.a oot 0.perp <Jes procédéo. '}('.l!l pro<-Jè.Ol'..', r.':>'18 Goopérateurs, par IJ Jed~"ls <i
:le") .. ar 10 d<lhors, r.('\.3 ::he 'C;:':>TA b 1ntrod'llro pau Il p"'u -lan, tous lolO
o.Olll6J.u9S, d~s ::.~ cemerc.l, dtOru l'irrlustrle, des io:-mos nou{olles 011 un
esul'i t !'J'\,,:,oau C\ se sub~t',h1eront 'Jeu Il peu, par 10 :u...1. l.,tll1" de 1'3'lT.'
er'1~arior1 t~. a~ fermes O1'.C .ennes Ot - <>Il vi'!::'l ospt': t , "
Je là, de co t
tl S l i t
et
':'0
:r.tte onentation rlifflr< nto, ~ OcoulO!t
d ' e~~es diff~~c~cGS e~ccrB d!~os dlB
v rot~es,
1°\ _9 cc:"lecHVl.scf! clier.~t.9 0)'1 .l.d03al de ~ua1;-,ce dts "rib ltive rC:.!:":cs~'" :;oc::- l' Ztat a:'or8 que le c~opératis:ne s"nttac!Je W! n~a..."e il la j llS "
ti-.e cœ:.tra.ct-ù.e:":'e par le dévelo, pellil!lt du drd ~ cOO8o=el.
':2 =1 le pr~ci ,...~. fa.:l t c.ppel
t.. 1 i
ut 0:::-:" té e '{i à ~ Cl 10:')
1
"a deuxième 0 défie de la oontrainte . S'il admot qU'llques i'1terventionz de :'Et~; oe n'3€t que d;une manière ~d'pcraire . Il ~este 1ndiV1G=liste.
~ h
3 ) :e collec t ivisme aboutit Il la suppress i on les p~triea et
lim.ite d 'un Etat populaire du tr'lvall int er=tioml.
rOve
Le ccop';ratism.e rest/ecte les na~iona:a tés associ':es et leur appli~~A las sye ~m.es d3 fdd' âti~~ et d;alliance.
0) Au ?cint de vue de l~ r~pllrtition, le col]oc~lv18me va dro~t
en r3~':an:::Jt le prcdl:1t i-,t":gral du tr:rv..J.l rour le pr-oductuur.
::.. c: ~.,':ra~79 .. e C5. n.Ol'13 .adical dans 8.:>!l idéal , le prLr du t':r~
vail et des pr:>dlllts ''" tr:n!l',-,- re.;r.3 ~t diff6rents, 31 Il Y a un 6c:u,t,
i l reo-lt fai::-" ret".;=- a'; ;cn.J.uc·=, ~ia cchi-ci n'y prSt '.n:l. pOlnt com-
::e p~c=U!: t.J~
:.e..:i9
~'JZ1':.
CG!lSOIIl"1f'\.i; .... .U'"
-
L~
vidu~
::.e
:'~5 de-~... rs c.,=, pe:.s S'.'U 2lWnt des systèmes th"oriqu~~,
,-,'~Ilt 1'-.:::', o~ :" ');~tr·~ :l€i::- &Il:' la m'l3ne et les cO'\'l.uJrir.
è.<l s 1 nd1.-
il3
pl'';''
<;j '1
l
"',\.. ~ oI-p<,oe. 1(,0 différenc.ne et le3 H,so&lJlbl llllces de ces
mouvaZ'lO'1ta, 11 fint tcutefois not er &'narEivtlrt que l es di spos itions
variœlt d3.118 10 d:l tJ.il suivant 1(1 tempo st ie POlYa , su~ vant les époC:.lE'tI
et 100 n'ltione .
e. /\lX
st on e:wisa.go l'ls leux mou-rerwn t 3 dans ]
poi nt s à dégagerl
.~,
œ;. t'~ .
e:-.semble i l y a deux
1) la ter.danoJ à u~ d~vE!t'ger.ce d.ur..a les G.<!'..lJr mOWT'3men t S.
2') dEi & d:!souss .. one assoz vives entre ooop§::ati stes et s CoTial;1si:ss
colleotivis t es qui so 0:'1 tiqunnt rêspect1vement las une lS3 aut res.
1) ~m~~_ dou ~_.!!!~eme1:t:J co2.1ect:."Tis t e a-t coopé!"at. st) .!!';.l.
oe gui conCE!rne 19ur i.~~~ en insis<; '3 U:- plus particÛiàremo-:t ,ü:r 1'111
peot du prublè:nc EH! France.
Charles GIJJ:J' réoUl!le ains i la si ~'ltior.1 "ce q'.d fait la v' o il'!bs èo
la ooopération, je ve= <lue la foi, fait dé!'autl lu clusee OI!V7.!.ère ::~
or oit plllil aujcurd' h'..:]. è. 1'1 coopera_io.:, du 1lI01ne en tant que mcdc do
transformahon de l r ord=" social aotuel . "
i l Y a un point ùo vu" peyohologi'l'~o qù.1 eépa...."'C les deux mou-romonts i
l a Foi dans le mouvemen t ooopér a ti s t e , l a c:""oyil.'1ce à la f erce d~ l a Ré volution dans le mouveme nt oolle<- t ivi st e .
i l ser a.: t intéressant de r eCh<:rchor GaJl..a le détail au dépar t :"a er1t uation r SBp0c tiv e des deux mouvemont s . On peut n oter comme vue génér ale
'lu ' SU dépa=t ihfu:r ,1~ us sn près l'un de l ' autre , dans le9 pr' mi"!'G :1"- ,
grés ouv:r~rs fr/lL.ç:lis, à Iarls en Ii376 , II yon an .œ{ 8 .
A Lyo~ dé jà, cap~d.'.r.t , l ' o-pposi tio:: de3 deux mO>lv"ment s se pr~o.8"l
et l'idéal cooparstista est disti!lc t de l'idéal collectiviste. Un ameDà~
ment a formulé le Fremier, l'idéa l coll c~tiV1ete.
Et voioi le t ûxtel ~e cor.grés, oons i dér ant qu a ] ' émru:ci pa.i c'1 é~
ilOmique des travaill.'JUrs ne sorai t u n fai ~ accompli que lorsqù.s c:Jux-ci
jouiront de la valeur i"t<\~ , -J.e de l"ur travail, (lU .) pour attei!li!::-'l ce but
11 est nécçdsaire que hs travaill:J'.l~s soi Grrt 1; s dé tent eurs des é l é.a;: •• t~
ut il es de 5.a production, m'lt1ère A premières et ir.9trum3r.tS d d travail,
O'l'ns;quemm»nt IG ""ngré s inVl. t~ toutos los llB90ciatione ' 'avri~rus C!l
!!\lM rel " 6tudü.r l e s œOy<:n:3 pratiquos pour uf' ttre en appl1catio~ Ae,pr.: Goi pe de la. ,repriété coll : c:iv~ du sol et des i~ s truments de trœv il,
Cet 9J!lenderœnt ne fut pcs voté, r ' eQ,; été la prJpo:1d~ une J àtl
lecti v1sm~.
0:-
, .Il i.J,
, l \ &.~-i t ,l i 3ùt!.on d~' m6lrp i d·;·C p..r
rl[,- , 0 1"" "J..J.J., ~. ,- "- ,._
le moyen de la ooop6r ~tLr: et on v _te le tùxt.~ suiva nt •
Dans ce
... oet.. de ho d.:::::t-!::.e J.l flnt enV13~r les faits, i l faut Huaiùr
:08 Clmz,.:r...e~t~ ~~ :z;5:-3."o;,J. f .. +" ?ollact:.. vista face à. f3/:'J 1 v.!~ i" 11'1:.n de
9'1:'
CD
" ...,s
.~
syndicats ouvr i €ra n9 d-'".'
..., ont pas D:l':llicr:: qt~e le sala.--ia'~ n ' ·
�g<'T'er~es
le sarvuge est U..''1 éht lT'.oI1lI!D ~ ;J-s d9l'établissement de soo ié s
de>
rro::t
tre séntl'u
con~Y :lCtion, de Cr9~it; de prCducti.on!:lpp~ee~ sur un cor.
~o
dont l'~bse~ce est la oauso den insuoces pass s.
trlUlSl. toire, que
=
é'!lt
"'ol.r
me,ttre tout e:l oeuv::"'6 r
: ..... lU'
Ainsi donc en 1878 il
déal coop.;rûtif dom!œ.
:r
~
n
....... ~nposi tien des deux rnOUV();JlOO t" ot 1'1.j ......
U' est au Cbngrés de Marseille en I879 q-':'1 le coopérutl.smo OSt ro<,o:!Ssé, on le t.'aite "de pl1l-'l gra:w.
~~ dJ.--ise\J" dE>s oU'1rlers" .
_. co'-'n
FINlL~CE', défemeur cblooopé:-at1sme
oongre~
. do Parl.S, VO ~j quf~J
a coq-.J.s U!le erreur d' app:-éc1atl.Oil e~ falt le prooes è.e la ooopprati o:-t ot
cslla-c1 est repo~qsée ~gré que~ques prOteSt3t~Ons.
BU
Ainsi donc, dans l'ensocb:ie, les deux moUyemectR c'JmL10"lce nt à dJ.''3:ge= ..
La résolution voté'l da."
,.." "'r:;-' " ." '~~.;~ ll ,
J3t
la suivan7e:
2) que par conséquent il est dans l' 1mpos3ibi.li té absolu.e d'attel ::Odre par la r ac:'lBt le but scoial qui est h possoss',on des ins trumeuts do
tr:!V3il doct ls valeur est de plU3 de I50 milliards do fr .mcs.
3) quo l es sooiétJs coopératives da proŒuctl.On et do co"lso~Ja,!cn
n· p~~.~~t ~ 11orer que l e sort d'un petit nomb~" do prp.v110g1~3 .
dé~lBre que oel' sociétés
moye:lS Msn
~ssant3
ne p":.'t1VO!':. 31lCU! mor~ ~tro co~
pcur a:-r!(1't:!1' à 1l oCJ'\Ilcipatio::.
qUi) n3
it!B ce genre d~Bs roc~"ti o~ pC1:;.Vdl.t r e!ldre des sorvices
::1oycns de prcP'lg.Jllde p01nC L âJfet:Se des idSee collectivi s to'! et
r';v
IdicL"Ulir~s elles dciv~::t 8tre ":lcep-téos au ::tame ti t:-e oy.o é!.' !ll.t~es
fl..'JJocin~1 !:;::B. Il
Co)'
(:
Ce .e:~..i;o fut voté par
7J voi T contre 27',
l:bp'l:!.~ ~ors la SCiEc!.cn n)a fait qU'3 s acC(;ntuez ut pO'lISUl.t dans
:es différents paye une carche P.:rra.llèlo. :c. s eI·ai t ir.t.~r;)ssant du rt:.'lc~"~ quelques tentatives de rapp~chccen,.
=
&: I989, la coop-5ration appar'.d.t à
cert d. n :J.oobro d,.. coopérateurs
·clnt&s de collect1Vl.~ et ~l sc p~oduit une nouv Jllc s épar!ltion ( nt~
'}00pé-3tB'JS, ce~tai:.3 quih.mt .•'- ,-, cola ooop:r'a1>lv;' eu ';"lli'cu~an~ do .:wI"-"r -1= le socialisme.
me dis2dntimet:t LW. JO~~S de Be~.dn I 892 1
"L"
.!!al sommo, dall& les Ül.1 te; i l Y a um divergenc') très marq1:;.oo '1(.."'\S
les dOllX mouvements cooparat~f8 et socialis t e col l E>ctiviote.
Q.l'l conclure dans oett" cOlDplir:dscl: et quollJS formul es peu ... on
dégager'?
par tl. ne peut approuver 1"
!'cnd:l~ion de 3oci';t 3C coop.Jr'J.tives
e:"l
•
Nous avons i.ns:!.sté sur lec r l.Bs"mbl:l..'lc",s. 113 coopo:'atisma ":'r le
collect~v:!.sme pzosontent de MmOrQ.l;: pc,ir.'S QC,ml'lU!S et nous avi')"fJ rJ.' ,
trouvé qu'à la Ernite sur le terre1!! do~trJ.naJ la cHé oollooti~~·.a u;
la r épublique coopézatisto ont de trèo for-';es rJssembla."lces.
devoir 8t!"e
I) que le travailleur ne prut par s on sabiro 6quilibrar sonbbll~,
Le co::lg:'as
q'.J It. 1 D ollJlJ cr.t l) bd d'·e.<.SllI'to~ l'v ' ; t.1!'.ce Boci:l1) à des N::.ro'l{l':'.:m
rar sui;e do l E>lll l'ar tiopr.tton à :ma ~lJtto pOlitiqua c t 6co::!.oncr>"
DImB les au t~e'l ci szoO ·I<·tOliCog 10 J cump'l/!:J.')::JB auror. t à s nppooor è l' 0_ •
gonisation c:..8 ',cci é t " J coopJl'ath"'s ot note.nmcnt &. ('or br,t tr'l 1: id,~:; cl •
m(jliorer la si tuation des OUvr'... Ere en te."lt. que cl0.360, ~G supprir:lO:': 0 ".
souloment d' at'.ânv.er la btte dLnc la".lcll le 100 travo: 11l3uro OO!!t ,n~ a "
Cepondad
"i:o:lllidérant,
~1d~"os Ci>=e des
~ pro16tariat,
-II5-
U~ diffé~once au
p"int d .. V1,l.e dootrinal nous ava:': po.'N
ret :r~..I. . . , :. L t _~ t :" .. ~ l-z.!. ~
1
qtti. <..UJ.rnu .!.os deux doctrines)
D"'~ne part et 3'll' 1'l tFrrain d _s faj.ta, nous avors enregia-:ré l<r.
divergcnues ~') mouvements qu::. aboutiss~ct fartout à des opposj, tiOilS fondamentales, Ehfin e n term:nal'lt i l taut avouer quo l os ieux sys t èmes ne ;
sont pas sans exolcer l'u.~ sur l'a~tre dar~ le présent et ne seront pas
surtout dWls l ' :lven.~ s aml exercer une Lnfl' J'/lce r éell e. Chacun se présenta avec ~cn autono e, 6a valeur propre et ses ch3nces d'ave~>
Saul l' e'"ni- p~u.:'ra dire s'l l y Ha quelque jour fusion , El ces
d(!ux idéals se ·~cnfond.m··. peut' 311jourd'h'Jl U : este c ar t e!.!; que C(;8 dC'.:.x
idéals restent aasez IJin ~'un de l ' su~~J .
Comme introduc h0n È. 'J<l t égard, Je ::-appellerai en qUBlqu.e~ ~;'3
de cv . ~
Bo:::!.alisme utopiq..le qui s'oppose au s oc:;.Gl:s m9
Scte'ltifique.
l'crl~ir.a
C:'oot Ka::-.:. !.larx qui 0. .!.ntrodoit cette di.vision. !ou ~o;:iall.sme t..;-±;.;:,.
IJ:.. quo BAt pOIL. ht!. une cons·.ruction de l'imagination, l e "'o~ utopique
_
été forgé d'a"rcis le t~tre .le l'ouvr1g J da 'fromas MORlIS 'intitulé "n'I7?! '~ .
at'an auss- 1:..."1 oocirù.if'\Dc moral qui adrn.·~
'-"''-'-.-:'
Je> id égl.:tLG de
l'homme par1\wour, par16r,thous~!!Sme, par ~a f n:., C'as ](, pJ.lZ s~'.v_<!lt
<4"1 90c19. 1. Slll9' CGlIDI'lD~ Ate ca:- i l "ùo,r.; it à mettra en COilllllU!l no~ sa 11(.,,",:,:",
las m"Y€~.B de rrod'~cti on r.>:llS hi Jn les f ~oduhs aux âOJo>
n
faut
coto~ comme carac t·~rlatiqt'e9 générales las
leu."( èU:t'ra:lt OC'
I)Ce sC;:l.alislll" ~"::- 0 ~'7 l' _~_ l::~ J:J ·me. ;;.' ...::sformatio'1 P:~""JC.do
de
1lhUJlarutG.
da!l~(js,
. sur l'A.ccorJ da nOU'J'daux sO:1timonts et à.o nouvel.les ;{)J.2)lle r(no do
~I Etat
nI est pas d-.J tO'.lt au premier plar. des
pr90~-Otlp .....
�-J.L,
\ct .
~c
.la!: ~O'l.-E/:,t- ,1) .'-"J l' 1"tal,
0t14
l'
_ru:'l".qu
pt; une idéo de tyrann!e?
MponB,).-0'.û , ,Jll.C'.0·r.; en. 1 & ")"'J , ','-r ~Bt d'un cMo le peuple de
l'autre, •• Mois <le1l5 le Il'm:d.p !lO';;o;~ Il: "\I.:C!,:1,Jl ' ')8 s?cjali~tos aspirp-'1t
l' at, o"'3s1'. la pV'Q l.J t'0.;',:1_ = ),~-mh,l"J Gee aff'li::-co par acs è.":6~Gr
Au fond comme l' a cC t ,)xc.c 'c'"m'3'!.' tH,,':);.;' Il:.. chol el."loi pour 1C1J~G
Blane "l·mat -::II oet p lUE l:r. mai t~'t. mm e ":;':en "'~ S3rv'. teur". Santl d:r",t-.
Louis Blanc do!'lID li l'Et:! dei! rf':lc t:'c:Js ~èB étenduos.
A propos do celui-ci nous indicr.:.on3 10 t~J.. t~ d", so::J . ., 'noiro Il can:.
p'.uesances ne la Sainte Llianea" qui ~aH 1lCl~ S::J7"7_C ~Ci -,cl r:.t de ÙJpru-t,
pour nos développements da:lB cet te catago::1 0 de cys'!: Gle~,
. ,.~, : at "l.; t:!:""''''n.r~t
ojf
Cbnsidéran,;; dar.s sor. ouv:-ag3 "Ib l ' li \:ca;,:ll ~ . t.~
""
•
ocrivait, "une ffière t end:'e 9'l, 'DrJv0y~k <;_'- , .. -::' () '"
~oGPc!.tudes
.... ,
~
~ in-lliJODC;
de 11', c:ate::-ni té, Joind=al. '; la ?"llce:lI:CJ.
'3t J. , ~ - - ,,- t
dont D::.eu :l'a pas !'alt l'apar.age da l':!.n<Lvidu mu!.s do J. lspècCI =.oè~
qui aurait pour taus ses enfanta le l el. • do sa3 '.!JIl_ll.,:; -! donne là tous avec aoour-, aide et prl)tA t'-r oui .1JU8 , - j , \ ,Iv "'T'lit, l os huJt::-uira:. • • les déveloPPG::-cit da!:ls 19 senn de leurs ·~l.rs et l e l ',urs facultés, qui les dotGralt taus, <;:ll led plR:Z ... ra1t t'dS lùs 1:Jé~L.' ::- ,l1 t tous" ,
Ce texte est antl~'''l.'1té à l' OlL"VIlJ6'â ooè.erno da Ch , <ll "')J, ..... B ,~,, ~ ~'s det
l'ontant l vo},Fa..-is Perr.-::I q'.li i'a reproduit.
n é orit l "Fourq:1Ol. colui q'.l! nt ~Û! rIo ne jamais manquer de n ::
ohercberait-.11 à se procuror du s":'Jorfll;. '? · Ail:S1 donc le oor.flit eo::t~l .L ,
liberté ot l'autGrH" ClJ.. &parUJ.' Er. c. .. t 1:,'ta, cù,i~J'~ituera! t un régim p~
ticuli~r"ment désirable.
qua penser de l a position spéoiale de ce premie::- social13H: t:top1.,Y: ~ '
lespri~c'paux rppr ;sent~ts
!sotte transfO:l lO'U"l.Ou
e l ' ETat monir" m.. mat servi teu:r Jes int6-
~s pti~6s et pour le ~ ci!!!> -'i"'. ('\ J::' ;>u1.sse dire u.ne transfo=tion
très osé e et lBS fOmll s olim, 'j ~ I ,Lat ~,,'.'!;::}.:".ti que qu'envisage Louis F:è "~
ne scn'; pas de nature à [3.,'3 ~ra; .g:, '.. ~.: , l 'ation de pareilleR
1) Lcui s Blanc.
2) (;abat.
tranaformati cIlB ,
,) Pecq-.:=r-.
1) Ln'-lis F.a::c: Cbmme princi-"'n, ;;~V1t !;"
,
_
Al-
.~~
.. l!t
.... 1
'OrganiSI: tic!:. :llit~rn~tion'Ùe dl.. tl"av ~1" I8 j9,
"La soci~li~e
=
Comme obse:::vatioa g.jn:ral:! ; je sCkhgnor!Ù la position origimlv
de l'auteur. Louis Blanc se soucis S~tcut i e la libert~.
C'est une solution de Frovidcnce na!ve.
ESsB3Qne de passer rapid e~cnt en revue
de ce s <.ci alist::5 utopique,
Par exemple ~1 l ' (o:wj Rage ;::omm, 1" ::'égtû~.eur de l a prod:1cu?U,
commo 10 ban quier dos pauvr '8, COfll!1ld ë. NB:rt intervenir partcut où i l :t ~
dos droite à 6qo.lllike:::, de s i:.têldts à gu-an":ir. i l en fait
Ile':n:~d{
progrés, mais avec l t Etat o.jO'o!te-'';'''J.l. o:.-g~ 3<3 Mmooratiquement. i l ,),.
a pas d' int6rflt de l'E'tat 'iui soi 't d1 ~ ti:lct des :!.n';6r!lts des mamb:-e6 1"
ce,. Etat. I l insictQ pour m1rugor '..a. HbrtÉ 1ndivi'Îv.ella e. de.:J.~ Sv"
plana de ci té future l ' G::-fÇl:l!3e';:'.0:1 .!.f.',r.;:.:L.'1.'.~9 c! est JI ~sociati,-:! dc:;:~
laquello i l n~y" aura pas do ;;r--a:ni:: . O~'lC·-'71 .Ha~t so~is;ait de S('l J:i!
drOl.t au tr~~ni1~ publié :t48.
;.e BTSt~e g-;néral de ce'; autour eat 1;:) cCWl!l'.'~sme ave'" la for:null 1
à Ç.~== selon S13S capacités qui deVl"llt è. eh'lc= s'u"r...n, e03 besoins;"il
~t fonder 11: so::iétJ SIl"" ~ codèle de la f
111e.·'
Lepro';>làl:.e qui LOUa ir:UrcEse dst o"l~ 01< la rI '\C3 fw..~v à. l' l!Jt;'l t
dan.a le systèce de l'auteur. Lou:l."! Blaru:: COM'l plus 'crd 101 socilll_ste_
sciedii'1ques a ure conception assez obig:.u'l1e 1e ). uo.t ct la r ésume c.1-.31
danB le catécb!50e socialiste, 9.u;, s ti.on 5'" 9 \ir~e Il' ,g'~!l :?22-2.2},
~BSt~O~1 ~'esi-oe
que l'Eia..?
Répcnse, C elrt ',me ;.'éu!l.>.l)n le geœ de Ol.ens, ~i:oinis po.rrd laure
ég;:v.:r pour guiner la =che 'Îe .ous dans les voiee de. la liberté.
l!fn r 6B\!1Ilé une p061 ~:'.o aes_z o=:&:,':''l'lle ma:!.:: oÙ la place à fal.ro F
l'l!ft;at est en somme t~è9 lIIii.1rt:l} -;'.1.:.6q'~ P1'.~d" pJ:d toute son ongi-;..L . t .; précédente.
Z " CAl31!!1'~...cI\b e t TfbC",t de 1786 i 185~, i l fit un sé jOur 11 l'OœT_S ~c
la Buit9de~ondamndio'l.q ;.oE~ iquc' fu ';Iand ~ B'rctugne i l eub.-..t :'.... tr.
n '~Gnoe do Thomas MORUS 1'-:...' Ir (;>.:V::' '6'.3 d'J ce j . =io'!.'l l'Utopie. il oo~
10 pri:\C~pa1 repr ésent er.!: d.1 c.0=r: sm, è'll..s h premi1lra moitié du 19'
fi èele,
JUsqu'en IB40 :'. '~ :.'y a p:'115 ,1; ~~ communiste en F:::a:lce (> ,:>=Q r '-'
présentant du S'Js lèmq. LI t'~n~t.'1j "r;,-,t ~t
'l'jag, O"l ~a..-!e est p1;bl.i.~
ln 1840 et à cette ép.? q:1 e:o ID:)+; ~ce! J:"SlnL 'rai ~ccre \:11 se'lS è.33
plus V~B et des 01.1;) 1n.cé t urt:lJ:lé:; :',H(,:,~ ,.:.!' dés~ :.' démocra7.1 ql<s . ' .. ~liorer l e sort de~ t:r"v llcurf' 11':' aLl':l":. j:lSqu\& l'Ogall,to.::is D3 ~.
lt organisation Ù:.l "Ç........ ,tI..A.~(\ .:. : Gul .. .• v.:.-\t~U~ 1.98 tlspirations vers \,;..:'t ..; .. ~~
o1pat10:l des travaj lLT.lI:l.
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c.::t .) .1\"'1 age 'Ivr,~ -. ) on Le.:J.::"'l al. q..u est
-g:!.rus tilom: Jo rt'll~ pnnclpol.
1,~Icarie cs"t ~.l.."1 ("; t c~cr.unis\'o~
orb~-_l :.alil.nn de c "tt ~ vi ~ ~OcmuTJ.S
ce,
k) t~r:'1tci!"~
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co:! " pau ,,::-ès égo..J .. s E'n 6tEcldue c
V."'lC1 qu :~:quo ...
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divisé géométrlquoLvr,t
.; pop"J.latl.on,
(I ; t
_0 -
Cbque ~07~!}CU cali à son t0l.r di'Ç1.')j~ en 10 C('Ir.lIIr~n\J'J C-il:l':~C C,II,U1U
- ~ ::. \::"." "-_e cC'==a19, 11 '-'t: c~utre m'bill.!, 8 7i:;'1~ et u::-'l fouh ta
Î~r-~s~ Œ:::lto ("~~OJ lO Y_lies Ctlcmr...r,ales ï;',u '3sr au ot..~t,;,~ 1.1(; CrAc.Hl rO' .. 1
C:! -!F ;'t;:'tt la. vill~ :,~c'--!:l _ ::l.-~; la ::;'3.p~ta.le SC'JrA
c.."S~ ~ co!"t..L"'t CP .. p',~
9
..
r _ CO:l.~"':' t-J. ti~:l
~"W a.tS9n tielly.nent C1énc("ratic':u,
L.G s-aff~agJ -:.l.7cr..;~1 :i fonct_"~"'~e e~ l.;ls C.~:~yL·"'.; '1-... o:-t ' ..
(...
s5t".':l::'ée na.ticr.ale le 2:.
I!l6mbrE's subdivi ~ée (Or ro::'1 Tt A, Laq"'- pron ,:;.
a eo!\ !lSS'Jt:lblé:: prO\~~S01,,"3, ~ cm~e corlllTJ.Ui: -;:0':'3 ltlS C1 tOYf'lD be :':.;.._
n:.S3:"1..t ~ou= d!sO"J-;<.!" ~'U- 11..:8 ~u.;st .. f):1S
Le pO".Irr;:'::" J~~Cl.t.4! Je t o'J:1f:é
à l' o:-dr ...
d.!
JJ\!I".
un cOlD.l7é euér '.::o.:b 1) na.,- OT~ 'Ü ~ J
l''; 'T. 'b!"~s -~c .!.~:i a S"1lI ;rn~8 l~Ela.; l.::éser..téee par l'o.s"J[Jbl~a r~a!:; .L onalo,
~.~F.u:a t=.rrz n.e.t- :;'.I8l.l.JC, CfOflti ait.'51 :}l.,t CD les a.~)P3) J'1 SrJ:".t élus I..· our 2
a.::J.3:p3.r lq p~L;,11. 1 .... l'O"HOU' cL.::.u.iif est d.·ail111J':~ subc:,..:..~r=-; au :').:
VOll lé~s:~~:if', 1:.3:: _4éc·~'te1L"'J !lnt.l " nq,ux -"'r. ~ r1...~pc'1Ra"""lcs dcv.'l!lt co f':'U'-i'}: r IJbl (ll 8,";:: et ré70ca-Jlos i'3r 1 ~1 ~
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b-f':1:: r;)Ur ~:l .. n. '.eur
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=....i ~; a ...tùe e t c.st ~~ .,c·rJ!ll.l."'l.':.u~e qui ..JB~ t:='\i:--'.: ~e ::3 L~ cc JI'I]'1n.'1~t~ 1"0.3.
SJI:lcle ~O\l!l 19s ~!"I.,.:u..l.t5 e~ ~~-=lbL. A ohtu::.l:! C'" q~): }:.l':: eat J~C{)SS ,:),.:.z..J ..
'!'c ... :.'s les !=.:!-.U).f;::,): 1 scr.t u~1t'):-_~C3, l~ c omarur:.o..u-::5 ·\-e!.llc à .... li p"r;r~u.
t~G:l~ l:.f'tr!.;-.l.O lês I r "'dld.t:s , +'(».l'::-".u's gOt~ 1'"3 c(\"'. ~rele le J_f[':aBtlmb:.~CJ
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t:.o~"l 't' ~
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':l'a Q..€E: s!-,:,ti rp::..qt..'3:::! rr.;vi'lc 'i:~s t.~ C.vl;";.W'J.tJlU~8~ C~bct !:"e:uuxqu .. ~J.~~l J
t:.:- grn! ""ow~:"~ do) :L:ia exis-r-ant, ~l fLO.uàa e:1~(n..'e de nm.::ve11cs 'r9g:!. ..-:t ,
]._"7 '::;:e:'I'!l:IIJ 1C'~ ~~j0nŒ: It!nsC=-':'f'1()~ d f U'1 ~~.;vea.l ]ug..iJlC l':'JB 1" I.J:IJ 'j.. '
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. el] Jrs, lé d·j·'elopp"llJm; A.l 1 ""h_nl"llll, la 6qpxe:Joio: dA tout travail lllC.Jp::-opra. Las CL.V; 1,::-0 éli5"nt 1 ",,"s ohcfs, f'O .lt
dos rllglemer:ts ~ p6eiaux , ohoo'.l:\ oOloisit 3uprof:as ;0,1 S:.l y EL tre:p il&.mr::tours pour un,) mllme profnssLm; un co '10.; , ').IS S ''-H', é to:.. 1:. et :. l a n 'l,t?
Wabot l aisso on tr emi r que l(l tra/cdl L'V! .mdr.lU nbl j ,ptolr e ,
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fai to selon le prin:: lpe ri "(,gal1 té perfM cs ~ Dol
rl ' it:lPOOSlb~li té ?bs() luo. Ceux qui se ,10ront ùiqtingués wron". J ,'A n;c~:Jr) ,nst!S pur~mlj/rc hnnc.
rlfiques oar Ils B6issem en ver
des dor-B de leUT' 11..". Cul' e et ool~ tlf' "ctn
-gtro pour eux l a sou::-ee ··Ul a"antage p6eucio.l-e, Le. f'l/llEle Er'; le. ma:<.-i ....
go sont main~èn-..w pCIl' l ' och'Ur. Shr c c :>o~[.ç :"'a rL"C~'Ù<lS (0 Ca.'let s,"
céparent de lui €Ir' préoon:.. <'.ot qua l~. (;C,llllUnC:Llté r.~~ f'dmllle~ 'loi. IJ-t::-. C':lnsidérés COIDllle l u ccnséq,,-P.ncc logiquo de 13 cOlllilt:.r.uu·;·" des b:.cns.
Las 'lis~iples ri,> c..ib3V flX pot par:S,:e ll.--: J~~al
oontre le "Populaire" QtU ' 6tatc 1(> 1nur!1ü è..' C'b..t.
n}
'Ffuma.;l:!. t1:l.Te'
cabet devant ses cJissiden ts fl·; quolql:.Jd conc06s~"ns . !.a t 'n i 110 n3
..'os tait. plus pour lili que la clef de l" édific e , el1~ icit subsiste? oncor;
'luelque temps, quitte à l'· boUr lorsque l e beso in ne s'pn ferait plus
sentir .
Olbet nous Jonne les renseign 'IOOnts sur l a munH:re riont s !'opdrp.r ,
le changement. Le oommun1sQo nq dcit pas s t ~tablir Iar la vio10 nc~ m~s
doit ré sul tel! d"une prop ande pact fiqtw
~ Icarie , Ip c:ommu·ùsme s' Hoi t " tat) _ 1'1T -l~:O r ;"3lutiqn sa:--tilanta.
I~are, chef du parti démoerl1.ti _ a os <:Iict-. t J.a", 1.' 1lS~,,1tblée nationale lui
asSu:e le .. ouvoir pô;ndant u::e 1 8Tb:e tr 0!lcl ~1:.r je 50 <lns. It3.is li la
dellll\nde de plus::'eurs personnes 1'1
rj
r", Ol! ICarB, fl:.t r =néo à 20 ans.
:Hm somme une dl>scrip"tion ch:. r' 15H10 commo:l'.2[.· c C".)' '-'ne part assa~ l!Ii~
nime faite par cabet à l' B:tat, soJt pQt; .• la rJansun'n de F1déal .1=Umste, soit pour le fonct: ~:-n~U1,-';l t de co régime.
Pour <:robe-tt le "eul ressort de tcut le 1)"-tèl!u C().n~1t.l!l:5te ost 3e'.ùlament la fxate!'ni té> lJ!;ns une ,l j rCUSSI 0 :l ()t' IlVJ~ t objectJ à cab;. t q,,':l
n'avait pr6sen
aucune "Morie SC1H,t1 <') lJ' l'uns ..'lble dans son GUVr<.Jt;B,
Il r époniit dans Sil revue PlCPfUn11e "le POF11'tt-,'" "Sll l'on nOu.9 ,lellllld:r
quel lo est votz-" scic:\()e, nu't<; r ppo:.o.Cx.J:- n 1(\ ~ !!rè ·.:: i t :\ · q1l&Ue , 5t ··ot e
théorie-? la fratJrnitéj qv.>l o f votr~ Ry "~t01? lü ;·.('~~.,,"rù;i".
ce
olest p1lS r.x:1reo;6lnJo't un a pPll. à l
au moins o'est par l' ~cO~d et 10 bon
vis'lgll la fonch onnement
1ee !am9'lX.
fOtlv·... 1o:u
LUb
oos fonotionna1.res d.'a.cerc
!l
J'!~:.,"':":'~ té 3~ .~n npp
_l~L J~s l'-·~' OS~~E-
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'lUO
cam . 'nisme, C'eP_L" lQ, la r.ialHé 11 y
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~:f.;;;rUl.t (l~ ..(.;:c~
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1 21 et ')!"adqur lù plus POssi1l e l a l oi de l ' h
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d a 0hocUli €; t ùe t ous, l e s 0 oweo pnr
,our eXl.g<r,
t 1 .C.U3 L s homm' s
U! ye llS C
s c',T,di tions d , dl'vt.l opp~m n t
t ~ 'l l-onhe ur coEec tif3" ,
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scc ~ alistE ~ ~!v S-' . ~ 3 !.
3 t as~~z. anoJin et
c'est s u:.t o-.:.t la fj·st ... .: nité que se beFA C1lbet
_e tc....lchcl'.nement du. s,r'5t.me,
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C' e st dono ~u f ond l ~idfe do solld . r i t ( eoci Rl c qui
de ce d~v "'l o ppelDt nt , nVls agee non s 'ul omellt s ous un 1';pP Ct e st à l a b ase
sous un aspect actif, L" probH,m_ f cndqulEln t e: de la s ',i enc e p~ssi s Wl i s
pour Pe cqu.-,ur le sui Vlill t;
socia l o ù0viont
touJour~
ct ' affirner b. r:'io: l. '.I:1e tr3rsf(lr ma aon dans la nature hUlD8ine aus -
<' profonde que calle envi sa~à , !la:' n otre auteu!'. mai s i l e ~t n on moins osé
: a réalisa tio~ de oatt~ _!"dternité , To~ t lais~c , ~uppos or qu e,
10rs ql:.6 ! e s r_CM ss es vi endu i eat à f:'ll1imer, ùe !loo SS! ·P l.t plS l a frll t nr•. ~ té qui gardeu! t la p::->:u èr e pl";,, .
~~aQm3ttre
Il (~ri t (P BJ'O 1 fJ9 du mf 100 ouvr ag..) : " Trou"'r t:.'lS forme d ' lissocbti on dans hQ.ua ll s choeur, en c~ ql:.i df PC lld d, lui. ne SOl t t , nu d " s c confor mer qu' aux oondit~ons ùt mOyJns pr ogre ssifs du p:us gr'nd d ével opp~went
illor ' l , inte ll e ctue l ù t phys i ~ue de t o us , su., l e I.Lli d' rg'llit { II VP ~ t 'J us, "
LII b ll s e morA ~ e e t utopi que de cette ùoc ~r: n~ e st l ' id ée de s ol i dar it"
socilll e ma is en7is '1;6e sous l' a s pec t pr opl'<'lIic.tl t Ac tif , ,,"ue faut - il
pour obt onlr ce r é suJ i~ t?
U!l t ro:. sià:J1'\ -"..l~ C'';':~ ~ r ~" C\l..l l. ~ j e mcnt ~1t; l = ss ~ r:t e :'~ lEC~UEUH .
Il Iaut souligne!" d. ' 'i~ :>rc. JRnS l 'oe uvre de ~ c Q.u' ur un c a::-&c t . ,; !'" l.d éa l lst t;: ql.li
ql.:.l !:tontre c"J t~e 0 9'.l,re l' O:::.::JO n )n Cl ~ p t é à:'8 r€: r1 1~t L i~ ~ di.q "'\1 ... , c<.; :n.mo une
~~pcc~iv ~ po~ l'a~e ~~~
Voie
~ê
ci t A~:.on 'lr,e
nisa~ion des scciétés : ~. l
~ecn€~ChCn3 l a fcr~ e ~~ ~~
de l a ~r:mce ou du monde . n
ù
l 'int.oduct _on d ~ s c.n ouvr oge l ' org''iL,v'" U .,.)...L~ J. t:t $ 4 t: J tl.on::, a ~ Vrinc i po , nous
ç.Ul. .!.C'l. . ~ tr" _'lj~p " :ldg:mnl nt du mill u 8ctu(l1
1.. \".. .... ...l
de vue
P~cqu 'ur s e plac", d~s 1" d Ébut d. c e t ouvr 1 g~ , t r il s n tt " oe nt sur
l e t.rr i n de l' économi e scc i ~ l e ; pc.ur lui c , l l _ -c~ a eAcl u sivcmen t pour c bJC~~. "nbeur Il e : ' huma!!!. té. Il 0PI oo e c t <o écon·)mi e S'lc i al e à l ' économle
poli,;iquc , I:. éc::'i't' "Ce . '':9 l'o ~ 1;>(.al üt hi.· r enoor " écono 'c poli t i q .lo
es t o!"t e. bi e~ mo= "
';1K)
,
P~ cqu 'U: <e P: 3C ~an ' l a trAditj on soci11is t c r pr ~s nt6e par St Fou.:"nier b 't Ori~;'l, é !l l ë ~ '; -:h_iS,-3.~t c t l e s c ompl étwt
....... l1;l
.. i "'Iir ... .
A ~ t - Sir- c'" ~l = t;:p :-c ~ b_ fi l!j VG~ - ... 'E ' '1~lJt r l a li~ 7t é ind i vidue l l e
tl!t5o~ : r.a t. ~.. que a,l1upl i l en
~ll'J.t~ tu l: r· lf é- .t:io~ p.>-_
.... n ... ::n ... "Œ6 nt
c~i~ : :'1
~~Jn ~our
A Four nie = l.~ r e proche l' .xcà ti de ~ib , rtÉ qui condui t à l 'anA r y SUbS t1 tu J ' autorité,
D'OwO:l c:co.':lq" e LEI (. 0I!to:lu.tl1.sme p t n' adill t quo l' éGo litf df r{tr ibudes f onct_cns équ v3l _r.+.e s .
Pec<;l! ~ ....r
1 J 'ai1e do
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L
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76 .
Au point de vu l'lO!',) ; J f"lt d' "bo r ,) '~i~. r "un cri t ( r ium du d. _
voi r l ' intü t , l'utjL.t é co ll e c i iv6 d" l ' hum~nit é :>r (se"t e ou à v unir ".
(p. 20).
1cnc c st i de' nll.ste c t st p~rtis', n d e l ' ~c onomit s:>oi31 .. ,
::Év ::")P _Z::C!'lte c t su=':ou t IJ 'o!"d r !:.oI nl , 1'I: c ou,
. ur 1 un
~V~ ::.! , ~~ _·; g-.J1 11 ~ de ~on o,.uvr o : j) 1 1 ~or ,.u) 13 ( n co ~
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Il décri t toute l' or g1 nis , ti on gLn {rql
le
h. s oci été i.. C3 poia t
en c e qui c uncern~ l q r ell./,' i on , l ~ soi enc 8 , l ' 1rt , l'industri~, e tc •••
Sur l e t ( I! ', in pr opr ement ~ c onor:üqu . p1 r c_· tt~ fo r muJE' t'~c'l.U~ur
en vien~ à do nnE'r ém r ~all. t é l a for l~ èiARX , !Il s oci11is , tion c! es CIO, IS de
pr oduch on sur l e t - rr ain pr opr .'m"nt fconomi"ue Il tcrit pa 6€' 2,~ : "1 ' (ta t normll e st évi :em.:Jez: t qu," l es p::',Jdu ' t s je t Ol.te !'l!l~ur , m1 t.:r~-:ls e t
i lllllllJtéri e ls , de l ' Acti vi t~ de t outes l es sph,œ~ s <..;:. t rna il ou de l 'onc tions
soi ent d~cl ar~e s ind isünc t o?ml'nt pr oduits , utilités, pr opr i.é Us publique s ,
soi ent cré és en rois on do s C'..:i g...llc, S dE> lq COllSO=holl n 1 tionlll,; , c!i s tribUÉ~ entre t out e s l b ;: pc rs ol1110 s t t ous les indi vidus " Ii rüs ùn des be s . ,ina
ou de I ii consor:un~ tion ind l. '/idutl ll €' " t oolle cti ve , ,.
C' e st un c olleçt:' vi <illb blls~ SU T l~ mor , l e. Voyons quel e st l e d(vel opp, ment de Pa c q u uur à ce SUJ" tl Fou: b~, 9r ?~ i~r Pecqueur S 8 livr 3 d ' abord il une criti qu 8 d u r le i mt> ;n'':s n t, Hnsi c ' es t l a constituti on ~ctuGlle
dJ l a pr op=l t t' qui lUl ~ppAr~ l t un ob st 1c l ~ir'cc à l~ l i b, rt é, à l " Galit é, à l a solid1ri té a t à l a frq t rn~t' des ind', vi dus "t .le s r.a ti ons ,
Auj ourd'hui cel ui q~ n~ possède pa s doit d mand r à cul~ quj posla mati è r è.u tl n"'T~.. l VOll.'!' peu "",,:" u~i l'st3r S(il nctj vi tt' ~ Ainsi U,~!lC
11 est dans 1'1 c ompl è '.;El J(pe n.lqt;c~ J ' autru i ; ) 1 lu' f~ut l ou r son t!"w'lil
ou l a IDRti èr p du t'A vA ~fbï~Forto , c ' es t . ouJour s 13 dtj(nd~nce , Tn ll e "s t
l ~ critlque l e l n pro prl Lt é .
.
~ed
En d uxi ème l ieu (u~ "a 414 ) Fe'un8~1 cr' U ~1"
l . concurr .llCù
A
p~r
lui
c
omL1e
W\ effe t ae l a p!"opr :'L <;; ~
1
!'oursui
t por 11 "seonsid(r'
er ' t
1
t .p lon d os maux ·,aus \: s pa r c J t to conccrrl.lnc~, 11 ,!l'ri,.,. i. ce t te f or :mù c
e!'r iblo (pqge 4111 ) " C'c st l' anf, r S'l.r l atcr r,, ",
�122
l'O~
~"UI j,"~er
Yeoqu~ur
L8 formule d la
qui est a~nb~ un ~oci"lisqtion st duno déjà dans l'ueuV7
1 ~~urseur du, ct do IORL ftl !..
Que ponsE'r
effiroB CJ.'.d
~Jue:le~en' •
Q.uelqt:ps
:e~t9 rcfor~e
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d,,'ls chaqu
de
18 du oH I t du .'J JC Hf) r 1:'r il IlC(;Om!,l!.r l"s ntlributi"n o de s~ fenet! Jr, .
Tout :,' st pl~ Ir~~..: Ù~'3 léS c!ü,';SI C "s t là un ld(nl qu' l'UIl ,""'le,,ra pnr u.'1 s~lte d ddh",;i?n et de converS'_ncl> illstinct~ 'CJ do tûUtt3 1<3
raoes et de tou~ ~s :e~ !l1tions, (P . 68).
9 d{t~i) alors Jrol~~~QS
r'l.... t .L' i l v ~ ri tabl,' r Il de 1'0=
Fecqu.~lJ.I'
123
5
n<.u 1 :"tu
et t us l es instr~l nts
(page 432 ) : "Le sû~'o.~)n,l
,
11 Jn j tr~'~iJ
1" rl. Lrives, toutes les sour'1 I.. S et, te v' s les cor.d~t~Ol;S, m.)t~l'~f 1,~ rtidn:lCn ol..-a
t I"·5 so,..';.:t'eq"'r .. r ... ., ,,",n~ ....
,~
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"e~ cm 1 ' s souz lA 0,11'1'';'10 Jir cti O!l
rSC'lIle : ils sont r,g_s, ~xplo~t s "
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l ir r 'i,>r tout "à ."
1 s ou\'oirs rpj:résenbtifs' . Il f~..1, pour y porv , .
- l'
tl," tr
qt.i rqtt~cl::.e !c< indl'7dus et lu!:.! c Q!::mum\jue
'si,r,
_
~ ~.~tiun~
CO'!lOl.Ul
vO"lonH , c'est l'EtAt , C st un gouv rnr-m, nt reC~ centre , cett
1 r e ltatil" .
'1\1
-'oil't ,1
rie
'U8 cri tique d, ce r;, st"roo? On "
lI' Mvdo[ p' "~1t pe t encor~ l ' 'Il1 rq\ é
unE> discussir,n 1.1'(01:;; , des trvp :c-
~u ' au pOint d TH) d' ~ Idi"S è 'lioord
coh~rc::t
et tl'of ""gue >,our p8::-mettr
de ::-~aliGa nvl:.
Cf ::JIlCP. S
Pll'rmi ) es >oc.al is". s utOpiqU9S, C ' 05 t "t."qUbU: qui f~J t 1, . J t
la plus bolle a l,~t~t. fecque~ ~'.ait un v~ritnble ~r{curs 'ur ùu col_ cti'lismE' IIlIl:XIEtC . t-r:Q~S que le~ autres sociRlistes UÔO\i1qu's n'1veie:"
füt appel qu d 1.:..'10 m'lnih'e modérte au r61e de l;",t~t, C'est V!'3 un .. dé&lisme très marq\.é eue s'oriente lA p"nsée dl' l'ecq ueur.
O
~~cqueur
~tra
C r.fi{es aux
est
a ~~~v
' t t~
e l':t.t .
amEn~"
~is
que toutes 1.'s rrO..1ucticlls
Jo~v8nt
Il arri ve, (page
tr·v9.il .
l' uÉvelol'pe cns .....ite je Iii c:ani .ré
SU.lV'lnt
son
Sjst .• ..Io
..
U.1. &l.otre p:-'curs~u= est VIDAL: i l pubIle doux Ol.ovI1ges, "de :n
ré\ior-ti tlon d_s riC'1es3C's ou de 11 justico dist:::-ibutl'icû d' ~CunCi;n.ic 30n:110. 1846,
Vivre Ol! ':l'nv aj Ea.'1 t, projets lois '3t mu ns de réforme soc:', 10
1848
.
CE sont des idées ":lut à fGi t müogu, s à celles de l'ecqUl3ur,
Lul aussi ~st pArt,~1n ~~ 11 s'~ialjr:tion d ,s instrumen ts de trOv"il.
JUS c1est 'iUSJi 1,.;.., l.ùl:.,' il" "lC1.~i r~ve d'U.l1u l e! té trWlsforClFiti0!l cvnfi~o
eux Lc.loIJles d'étude plus qu'aux hommes d' Rcti n , Il llinrqu la ü ••; _ ti011 ''1];r, 10 so;iq' i ~
1 tû iq'l
et le so(.i,' is:Iù ~ h-1,1 L"rx,
Dans oe t en~el:lbl~, n0..13 troL.vons Ul" posi ,ion tou~ à fli t urioi,'l1 le où l r31e e l'Et~· est r.str~int. Pour les è.oux dèrlll&rs c'cs: "'-'1 S;Y
t.
j.I-ll'Din,ü "" d, <:JO:1', ~I}tion des moyens de !'Oè.'lC ti. OI! t où l ,01" dù
l'Et"t est très e?!1LJfl'Ilo10 c?mme dans 1" col1éCCi'Ilsl1le wsrTiste .
J 1J01: t e:-ü :one tLu19i~me 9nnoxe : ,.\,;,_1 ,st dAnS le CIlt!',vli l,o, '"
s~~i91 la part fq~t8 3U r?lo da l:ét~t~
fous
C'pst donc 1 :t:t qü e;Jt ch.3rgè le 1'1 pro:luct: CH
c"a
t
q1li sssit,,1'1
51 ; 1 6.03.
(tuJJ..~roa~
tio:: da cet ';0 è",c
".r~ n,)
le c,q"L. JicisC1..It.. sociql Ed. en p.grticulier 1":1
sur le "ôL d
l' ztt t.
p(~i
,\: t"
so,; 111 ~ t > écy" v)~ t ,,! 1899 d.r-s la rwue 'lt>., '/ .15,r
s,ci..l": [] n" fnllt pcs se fll,r d 'ill'_'Hon: _o? s~uJ "':vrs1i::- rJvlt ")
1
pqrcE' ,:t..1'iJ.
'U ( con'.. p'"io.. ';OClr~
0t qu'il ?st tJ.:.~ partl. de conC~S$ ... C1"l:S
qUI'lli, tt
fA...,t de: ~'l.i 10 So~iqlisl1f.; r t: voluï;ionn!li:-e, c' st ] e r t:fOJ.'IJis
\)'lthO.l'iq'l·
::; ~s-=; Il":3_ .;.UO ~ù catb .. ·licis: e social a J;ris l':tnb' en f-:,,~ _l.!
SOC.ll':13'''~
tl,).l"':. ';') r:-t (~ cor_~:l.':.le à t rur un pl"lce ~l!lportlnte ..1 :ns l .:; ..... :;.;&. _
bla d,.,I èoc .... 1YJ .. z . 1
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I! 'j' ~:r . tav5si 1UI b"'Ot..V€._r.~!ller. . t qU1. S .... .q.; t le g/r"'lt i l' n.):(~_.
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nab.crcSle (p~ge 575 • PbCCU"Ul 0 w t q
ce serALt Ù' "bOL 1 cno "J~0(_1'
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IJ't •. cnq!e appelée. à jcverli:- "J..l tJ::-1 l'remen t uni) associA tiol' UI1i'i ''l''rr.;1 J . '
in ~ st~ 001.4_" wontreT q4 ... tOt! (, l '.qcti vi tr' ~C'( nù ·i 1\l j V) n.l J'us c.
r ~. v{::-l.'.ble fonootio, :;oubl:" • • I l xut r~it un J'''Llvvir ~P{(.i.14, . . .
,-
oe~tü tb~cr1e? " COlISidE.rl.:J" dar.s 031..1. ~,''=
flpp~r.')lt tllOC :os ètJtL< o'lr~c·j;.JrUf, :Ul. ." J.tSl
�124
ii ...::-o"rem .. ! t .,
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2) è:l donna à l ' ectioL une p:' C') prépond '::'iUl t e
occupée par la pen sée.
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Les r eprésentants
quu è.l. ve:,. '
l' on.gin.. 11
C~b~_ soc~81 l es p~r~~ ;ans
:J Play ne concordent pl
n-anca qu à l' H rangor .
d
C'
,....,t'h""lici c: r"'(' ~1''''-:''F!1.
e("l"'+
'lUSS ~
nombr ux
y a b U un e ffort pour engl ober d~ns le o;tholiJe Le Play. C'es t inex act , Car l c ~ doctr1Il9s de
avec le cqtholiclsme sOGinl model.nu t Ant e~
Pour l e s autres r ,pr <s en t qn ts franç a is i: fAUt citlr "I be rt de
un qui joua un rôl e tout à f.i t important,
• J l' É trFlnJ~r i l y a
les r p r é s ~ntants trç s nombr eux d'ori g1ne et phy si onor:U.& mul tlpl os En~
tolie l' l,bbé,
i , l e professeur Toni ol o . Zn Be lgique , en ..iui.lse de s fl =~S i' auti,u:-s qu.i gJlrden t tout~ l eur indi :i dUIl l i t é,
Trcisj èm" raist.::l, la dOGuine cqtholJ.que dans la cons titntion ~ê
i~ ca t holicisme e st s owmise à l'autorit é de l' ~l i s (, chl!rg~, de pr oteger
èc~e ôt Je IDor ~ l e,
AinS1 ~ premier caractère: l' ab s ence de dénominll ti on vra i men t si ::-J.cati"\"'e.
2:.~~~~0.ôlè
- la
~ cc
t"nd en~e
carao_t_è!:e_est l a tendlinG il à
à l a perus~o ,
l'acL on_pr (s:.om~1n t~~
DpCDn c"sde=n1èl~S années, à ceté de l'aeuvre doctrinalE~~~pr 'miùoe~YYe pra t1qke , l'oeuvre de r Éalisati on et de l' ~c ti G C propr~,
~t~s
C'est à côtÉ d" la doc~~ine le mo~vemc~t
Rap:. . é"lcns par 16 c:.éta:'l It,..;j.::.:.
:.. _ "SL 'te3;
L ' oe uvre p!:!rle!I.entaiI e ave c d'_ trè s nombreuseB pr oposi ti on~ au
Et;or,o, ni l J es _
125
,,'n BolD"i,u\ l rt" ''<1.1 ct 'l ·s~ ci"t'ons
' 1
c-,
~ u, " 4
19r_cO es so ra~ t8ch~t nu
mouv m nt ut Je nombrlUs
s lois b. !gcs
En llem'lgn8 ~ t ln ',utrich. à ln TlIl du J 9& si . clo e t AU d~but
du 20-ème AppnrAl.t l'IUS3l. Cf"tte t'>nd1nc o d û. thOl1cis m,. SOCiAl. Au point
de vuo int',rnAtiomll, Jll .~ t 'Mrqu€ o lar une influca,ç( sirieusc dr.ns l a
péri odr prcpnr"to1~" au mouv lD~nt de 1" léc..slati on int Tnat i onll" e t l'lin
si, après l e tr"it i de V rs ni ll ,s , dl'lns 1" pfrlod. d, 5 rtAlisAtion~.
s ' nt;it
t.Gn t.
I l s' "<51 t d ' obord d 'Iln91yacr l' 1ctün d~ cc. c.tMlicisme s oc ütl (~b
de tent.:" :>Ar 11 doctrine, la synthè~e d"Ej&.il(e d,. ce mouvc-
n~nSUltc.
A)
n'llys' , d
"-
.~1 tholi~ isme
s ocia2 1
1°_ Origin S d. oe C1tholicismc S00181 On a b.1UCOUp discutf sur
l as veri tabl ~ s prtcurs ~ urs ct , cd l'IOUV MAnt ri'; d '5 t d'AC ti on, Le s uns veul ent an r emont pr Jusqu ' aux C1nOnls t es et Scol~stiqu~ s, weme j us qu' à ~ristG
te, d' autres chercheat du oi' t ~ dos PiCns de ! '€gli s e Un Il dunnÉ l es noms
do LAMENNAIS , de VIL ,ENEllVE de bAftG3l10NT , d" ù1nçois lIVET,
Al' Étran g3r l.l :r Il èe nomhr~ux r ' l.rtEento ots .1~t.'Jm~n t KETl'EIER
en t ngl eterrc ; 1(> cardinA l IP,BJON31UX Eto ts- unis .
En ce qui concern~ cettù origin . du c1th, li ci3i1ù s oci -l ~ f qut
not er l a période de ce que l " ,n q IlPPE'H'l'Ult~ ,11 d
}nb"urg GÙ \ll'1 certain
nombr e de prccurs"urs s a s vn t uni s pvur p~scr h s pr mi rs lin Éqmer. ts do l n
doctrine .
En }'nnce 11 y eut dG'UX Éc l es , l' ~oolc d' l.n.; rs et l' icol e de Li '
go . LI! pr 'mièr .b t'li t à t C!ldmcEl llb 'rolc , lI! d-uXl~m à t,nd3nce plutôt L'1t ervontioniste . Tout ceIa ~s~ sllivi d'une ph-s" appeléE: ph1se des enoyol~quGs:
oolle du pape L~on XIII en 11191 SUl la CO.10 1 t'ion des v~'lri rs, l'encyclique
Rerum POVAl"UJD; celle du p~p~ ho XI "..'1 19.51 l' o::lcJcllque - cp1drllge~~mo anno ",
l'Gux tra~ ts s ont à ~ignaler , d '1me pllrt Wl ensG'Jbh' de r l.fO rIllCS,
pllrt un~ t endll nc " 1ssez our~OUSG sur l e prvbl~o~ qui
st c elu.i que
n~us avons é tud i( , 10 p::-obl"lIù de ~'int l'v.ntj,ni sme.
d ' autr~
S~ n 'us pr~n\Jns l~~ pos~ tiens àu ca th 1:'.C18. ,<, "oc~al sur l~ Ir ll ~
fund1m e-nhl l E' pr blèo, du snlair. ù::1' JUc., r,us ,i8VLllS c' ilS t a t e:, ,<ue c es
P 'sitbns s' nt très divùr~rtds sur le por.t dG s~vdr si. pvur d.blir le
salllir€' minimt;Jt , i l fau ~ ou r. n faire IIp pel à 1 in+.crV&.1 ti n do l'Ete t,
Ine
La cr éRot~O!l de la Corporat ion du V~l du Bol.s ~ôr Il~ rmul ;
Les caisses rur al" s 1e LO'lis Du:-.nd li Lyoü 1
trj"~e
ur. S ~Jn~ d vcnU .3 d s lois )Jr opr m'ént Ji t e s .
::8! port à ~e
Voyons dans le détail l a léalité ce oe s deUA OA~e0ttIeB, Il est
' abc. :"d une tendAnce plut6't lU 'une école . Ce oi r essor t de "0:1 nppe llation
'~~~ est vag~e et peu significdti~e, Les mots par l~sq~u: s on a dési~éb a~tres d~ot:,~nes; individu~lisme, lib l ra:is me, sO~lctorisme sont plue
'.-' S et renferm~~t une i~~e lond~en :ale, L'appe l latIon .~ th o l1ci sme ~ o
,,"~4es't L~finiment plus vag~e et pl~ in~ ~ter~ ée. C'est si mpl ment l e~
~~'~~J des catholiques ~ les prinoip ' ,e s questions s oc ial e s, mA~E.q~~:l ~
é;· ln jus e cett~ 3tt1ll.:.de, 0'es~ ce qu il fau~ Cé.erm:.n"r, ~n: vAl.t ;_0'0'
~ & jb ~ Q~pella. ions plus préo~ses; par exemple soo:.alismti ch:~ tl e n, ce_le~
;~. u,,-; à = e~ou s~ er puisqu ' elle
.. :.'ol'igine une appella'.lon de .::om!l!l t ..
l::a::JC~ d':'::'Onle formul ée par les ~2.l'éraux.
~
, J ~
S;u- c:~ point , le Jllth",liclsmd s cbl se J1\"is~ a~sez netteID( 'lt
l e groupe des int rventi cl.i st e s e;; 1" gr U»" ,j"s "ll tiint r-
an deux
grûUp"
venti
onist.
s. s:
ViSi on e t
,"u ' lques précisi 'ns "t cit~tions f rent mitux Cc pr ndr
oette oppositi cn de doctrine .
cotta d i -
�126
rdi~::l'
L ... (
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JV J.L. ll,,!
C.fJJ.
"'.
~a':l; r I s ..
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jt.~ .l...i8ge : ':7 .J\."" pt _ J .. J.'a : '1 '\... 1.,.
t'. r.
• Ù· "; t.l.
L s\.:r 1'1 !lLcù!:ci t( ù { tfl l t ..
dolS ,,-'c :'U ttH p." gramne Ju C ngr ùs nnr> ~rtj, n C nvs.i.r!(;u J
J ' int e l v n ti n 119
•
11 ~ .31S
.. 1.
......
" Je ne cr", is pr" s ~~ '_l S l r JRm.n :' $ p... s si ol... l' Lt ttbl.ir ù un b mnTl" ;'ff'cao e f?t d~qt~ e l e s ro.);> rts p~ ciflCJ.C S, un .. r p~tr ' :l~ t v UVl'l.') S
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1
l' me nt Wh. uù sur
J' .. st o tl t c nV. f n
+nn t r.u
1cn eUT3 p~s r ec c nnu ~ -; f 17.. ,,- 7- ~'" 1 ... Ç..
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, ,s s n ev l~S ' Éc n Jni e pu:iti quù t v08 2 p1ge J 91) .
Jblo; t'i l n ' e st
r! J S
!!:Il Jeuxi;'::.e E '-' c _ H e ir.t "!'v"n'ir. n ~ ~ rü t in j ~st c c nr ell e ~ li .:>i '\e
a tel iers t ... us !.c s t .l.fd i -. cl Q~ S igt:s; vU a j e. ,i i n'"li o c; .
Elle 3 P I'ar ~ ft a c r.'\ n s C • ..Lu n"i. n bl e p ur la s c i ét.: eq r li t ~t-:
~l ~~; ~ t : ... n ,r'~ifi c : e l le ù. 6~ : i.l ... _ C6 qu~ s t.r ait c.btc: nu pr,!" C h....} wl! pr v qt:.~~
=s it lL"l.e hauss e nen ~C .inE a: t i : . . c _c.l 1 . . j o;: ~ pr~::r:, ~~quB~ lo Aur alt pv\.J' ef f~ t
ns"tl;!"s l 1 ' al :,{r 1O' T l e s "" l . . l.r ~ ..:t,; l T; ~.1.rrt Vu. t l e s ncri!'Je r (\ _c '. us n A. t · l..:'S
't ...s c ... '..lX le s t!' r:i V~irl e '..ll .:l ql...i .:: apI r 'ti en r i en J... lB S 1 UX .r. ' .... 1 ....
.3 ('"- .. n~j'e \.o ~ .le '1 8 ~ -v t ~ge r e ll es - .... é, a ~ . "Dans
Je !'lI .UI' 3u..< p1'"v ·
~ ~ S oo~e Jans l& ~ B ~ai !e olr i~~ l~ th~ s e je l ' {nt ervanti ,n Je I fé t a t
&S ~ n&~ t eo~n t a~ise kinsi U~ mo~vtG" ~t à propo s luque1 la J')S1tl IlD 'ur l e
_ ... e de l ' ~tat .n'est p rtS W1v fl..... t:
!'\:. fix ~ e l8..l'lS un ::: Ln s un _ ~u l; lé t E Ttl_t...""1 ~
c a t.n. ::icis.w.e so cia: rh.l'i....S aP.... l:. ra '\. .... !le . . . ' iibor _ 0 J. •le un uuvr e n t ~
C o~
il t"~ ll t si~i3 ] l' P:'1~ t-'~= i C1l1 '. 7 ", (, nt l 5 ~=aVd''':'''',( Jr..._
°nes .> ocial . s, E" ::>!"te
'..LîI.V e r i "f.t" (: a['!b..L~ ?:r-; 6 S . .; ù l 5 phrt Js.qns .Je l A. I I Cn ~ t du ~cuv~oent s ~ luni ~ ~ ~ n ~ r ~ p~ GJ j e l à a~. :- vu~
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l e X1S tenc e d une s~l idari tÉ local e.
U!le 9011cl nri t{ prof e s S1onnelle.
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CelU1 qui, par s ~ r: agi: 1: ):a r dt::1\ut d,e f l.. rC t; s n' t1s t p/J S en L-CAt J.Et
~ t;ner le ]!;i n i = n 'e st pa ~ vi eur. na l~ J (C r 'pl , II n 'Ost ~" S lnvq lil1e à !~ .
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~uo Ir patron e t l ' ouvri er f Ass ent donc t . nt e t t , 1135
convention s qu' il l~~ ~~ d . =U , ~_ l.o towucn,
accord sur l e cniffru du s al a ire, au de s s us de : e urlitre volonté il ' st uns l oi de j usti ce ne ~ù ll e
pl us él evée e t pl us anci enne , à s avoir quo l e sa l ai:ce ne do it pa; ~ tr d in:
sl:fn s ~nt à fAir.:; st_b ~ ist er l ' ouvri er sobr _ e t honnê te. " Ency cliqu& rleruro
Novar um 1891 . Le ttr s fl pOl:> _o l iq\!._ s de Ll:on XrII t . III p . 55,
th~ori e c
Nc.ls ~ r.'ivo}'ls à l) " deuxiè l1e id ée ü Jportcnte du sJst ~tne, e' e s; l a
': tl e nne ~~ pro priÉté !
LII ~ r opr"- tt é ,=i. v(e e st de droi t ns tu.'el Le Cl thollcis.18 s ~ :) inl
r ,e j e tt e foro" ll enon t l e Co:;' l ec tivü m~ ~ t 11 du ctrin e de !utior.a ::'isa t ll'n
du ~ o l ,
Ce tt w a s serti on s ~ cOllipl " t e l" r l a th ~ori e sur l ' us r.(,<1 de s r i chess e s qui co:nfl'ù"ld l ' id t:o quo ] ~ t en
n' o ~ t pas donnÉe "u b"6nl" hU'll1l in
t out enti er. On pe ut "dwattr e un US 6gé "r V 1 t~: du 201 .
'-, ~ qu~ po"s~ d ent "ont d'; posit .1l r e s d'un oi an dont Dieu e , . le propri ét~ire émi n~nt , jls d iven t us er chrètienneueat de l q riohesse.
A cat '; d u dr oit J tl 11 pr opr H t b , li. J a l e dr oi t à l a v ~ e .
Al pLnn~ .. G. & I: '_n1. i affi.: rne · "tou t e s chos e s s ont CQfllI:JWle s <l 'l.ns le
d n éc e ssi t ( ... d :'(ho: Un r. che es t obligé , en s tri c t e j us tioe, à s ecour ir l e p" lvr" , de IC~w" qlle l a pa u'lre a l e drc i t de poss';j er le ntc ed sli r e
m~me ma' gr ~ la vo l on t~ du 110prHt ü r e "
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J al.nt _ ~Jma 6 a~'3l'l l. t · 'q,u on pr - n1l9
i..lporte, il n 'y ft l ~ n~ l' '\;: i ne n ~ vol. Il
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L ~o n XIII èl s a it, l H .. " '0 de l q ,. '( of. rl. ~..t e pr 1 v~e; ll:1e f v:"':'; ~u ' il a.
sal;isfü t l os oe s oil,s r e.<j ctl " do 19 cl ~ s se de s pr opriéta ire s , do.:.t ê .re
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�128
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qu nt la :::cme profession son ~ t des d'clar~t ' ons ~Jlt, r ~S 9 1lt ,. l , s 1 lli', •
sion: ,e11e. Il Y a eu sur .oe p,)~nd e s traV l ll ~tl c t h,' l C
5 ( l.~W:
nes sooiales de Fronce d. AUSS
tt e GOt;. ,un~ prof ssi ollfll· ll t VI; Cl. l dL toil
Sur l'aménagement de c e
SOCl.' .1,' Cle', tl 1 '!Jlt ( s : C" t h"l
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d'une décl.r~tion des R vues d' :ocnO'IUe
CvlJ.5 t . -
cet 1
3) Chaqu cor~s ~ ro: ssionnel allrnit d s r ~l
"le'
,cr, s do> l ~ pr'Jf, ssi on .
~, nt d S s.Y llcurlforwH'C'1l
t à
dica ts di v .. rs; s oit 1e 1" trcns, soi t l ' ouvrl.orc, s l t .TIll( t ",
la l Ji de 1684 .
4) Lons chgq.le oorps pro f sn oll!",l s ~ f or " r :- .•lL libr
5)
i, la
tèt e
composée de délégués
sontstion d es ~iV~ " 5
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c,,;; cor-y3
s.,-ndi": ..... c:
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f SSiUlL.l"I! i:" y 'l\;'T'Ü t lUJ CUL.. issi un
du m"Jl: ... e Ù a<su- r un" -e 1 ' r ~r ~
!J(',.,;f( s~1.
e~lt:n"'lI tc d·
à l'l'1'!'1.,'l~1 ti 0n Ju t nIV" l
T
;U',U~d un cert "'-:Lü . orlbl"
t'rcfossi n le der:and,rcnt: ils d ~ n o~t
l~S pouvoirs : ublicz.
8) Les cons t' ils
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e'j c vrps _,r \.'!:" 'isl Il
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t ouj Jurs !! t.
dt.: w~Jbrl;;:s d ...
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ho",o lo~és p~ r
15 3~-~j nt iH"cs t.,S Jl -J.ll
CC I-
t~n no~r" d'attrl.buticns Judi~l1ir . s ut du dr o ~t de p~fl V r cp rt 1 ~es
c ,ntributi ons sur 2es !:.=>tr ~ d .1'1 p'.lfcssl.o:l 'n~ à 3 J~,.i t<' s tl.x ': S p'lJ"
1'1 lO~f ainsi qup cela a 211')':,1 ~)(.l'lr I t; S bou.:-ses df"
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9) Les
fessi on
poin
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S
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c _ ns ~ ils ~up { !"i burs n('ID:r_CÜ nt la r pIt~ r.-;rt.l.t.ll d
1" pT -
d ~gr~ 5l.i.~l!"ie"..C" ' .
Tell~ est la d~c13n t!,1'l .le :1197. Elle a li ': r
dlJ d(tail et s e ris'l' t. .... ~;; ... U!"4-:.J.lt. o r.)nn!.1
fossien
Les prinoipales Ul ee s éunmérées pr~ cÉdemment, l'idée de d.g." ";;
hUlll8 ine , de l a propri~t é <le oorrunune prvfessi vnnelle 1'r ~ s (' ntent Pl.G!' c, C'CLaot ère. Il 5 'agit de savoir si e ll o sont val .. bl es et accep t ables .
A c8té de cette objeotiun de princi1'e on en a prûs enté q~e~ques autras dont voioi l es prin~ipaJ e s:
On a invoqué l' incoL,pl e t e éle'Jora tion dans l e s ddails de ce catilolicisme sooi al, l e o~r~ctère inaohevé de l'édifice.
7) Les regl"~e nts d . s C"n3 i l~ d.s corps : fC5SiOlLlcl~ d.v_'~l. .lt ~ tru
S1I1Ctil"'ll1! ... i2 p~r voie ~e r t.; f~J ,n'.h1ll1,
Jo ne crois pas que cette pr~mière o;'Jec~~on puisse ~tre r <t"ll'-1o.
ln,
6) Los cons Plls Jcs COTIs !'r uf .. ssiou:. l~ .. r"!~nt L!c~
al'fliC'ltions dèS l o i~ g(n';r e.2es l' -L l t n 5
fi:r :!""l1..en+- l "' ~ :.ct..~~ ~ ... ~.i l " .,"'~" :·~, _ '::la
LzlçC~ tholicis me social est une doctnnEl ~onf~ ssionnelJ e e t comr:J3
talle elle dol. t pas être admise datls les libre s dlScr.ssions d'u c él b
_
t'
dl
'
. , n a ora
Lon e a sOl.ence f~Cl.a ... e .. C' c st ain~i l'otigl.ne de s idées, leur cAr.ctere ovnfl"ssiormal,
~Ul.
sont l.nvoqués comme fin de no'! r~ c "voir pour'!<car te_
.
, , d
l e ca th 0 l i_Cl.sme
SOC)~_
e 5 discussions pro prement scientifiques .
Une idpb n'es t pas à appréci er d'apres son ur igjne mais d ~pr,< 9a
valeur intrinoèque.
tuJr1i ent le corps p.OfESSl.OnneJ.
soraient soumis tous'les
lieu .
D'abord une
obJeotion de principe qui s erAit une fin de non reccVOlr à peu près dans 1 3s térmes sui '1ants 1
Q;
d'tL
129 -
Du poi~t de vue uootrinal le oatholicisme social
de plu~ieurs QrJectLons;
a fait l'objet
Ulle c i::coJl1:Cr l l·tl.01l ' d.Tous ll"S membr s d" (;hAque r o f ·~_i oJl 'ilS
:.st ~~loi"l 0" l ~
ter.inar devraient Qtra ~n~ c:its '~f~i~. :~T
!l 11 Il j.Ou' l'l.llSC:.i ..
s eins de l' adoinistretion ~ oliqu • °l.nsl. qu' (~ ... Ch', rr c
- ';,. ~!l T C
tien ~rit ime, les Conseils ~ s ~~d'ho~es e t ._s
cha ql l ~ pr of " sion insc:-i ts
_
cuss,ons BUJC""elld; le Cath?lJoi8me 8(c:al a nonné
15 Juillet 1697).
2) Les mt"mbr s de
D1~tr. ~C0:loru1qUéS
!l'ni( .. Sllr crr t, lll3
-L e ~Jnr ~ c.t lib:.e l 'ns
crg~i:fe.
'T.le cr l tJqll
1:; "bJ ctl t llS ·)U Jis-
Tout d' a'Joc·d à co s'.> je t i l faut rap pel er que cette insuffisdnce dUhs
les détails n 'a ri "!,, de pqrhculierecent étol'.nant .lU alar'"Bnt vis à vis du
catholicisme social CO~El nous l' avons d ~ fini une t endAnce plutôt qu'une
écùle, Il y :l )a l'a"t de 111 hb tll1-é , II! part de checun de s auteurs Q' l1 'lt
adhéré a la do c trin o. Il 0 S ' ~oi8ible i'adma t te qu'une doctrlne peut é,J::'uc r
et que dans l"s t armes génü 'wc de ces princ i po s chacun peut APP.J::t,,:, t~llo
ou t ell e pré~isi on de détail en foncti on de l'évol ut i on des i~ é€ s et d, la
oonjOllcture éconmD.l.que.
En ch " rn~ er ll. '~u) on s'est demand é si le catholl.cisme suci.s::!l n·avai.~
pas plut8t un caractère do doctcire de charjté plutot qu' en r &8 1i' ~ ~~ caract èr e de justice sooiale Je ne crois pq S ~u e ce tte nouve ll e critique soit,
plu= que les q:J.tr,s ps!'ücvller. men t f ondé.." eLe ém6ne d'mle cé colU!~ ,s sanoo
certaine du CO!lt 'Oll d, II! doct:!..l~e du ~ath02i.cinLe socia).
Su::- l e poi:lt qUl. nous occ'lpe sur l' L'lt ervention de !' état on a r eproché à oc tte doct:r~e d ' woir insuff! s qmuen t pris parti sur l e fo' ,J. ùu ;:rcblème et à en' ê'~r" nett"Cle;n ILl. é tatiste , ni antiétat:3te.
C 'est une t.I __ '"'_ ......... t-' .... _oJ... t; ~ ... lo..; , I t1 s cÎl" v,.;cgsnses ~UT cet ~ :.t.Ju-t so .::
oxplioabl es par la tl i v,':,s ';.tc dos problèm8s e t, plo.!s quo lEi diversi" des :'0bl èmûs, par l' év olu ~iOll dE: CJS rt8mo s pr obl ème s.
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ut s I t;S nnt i vllS .lu LOI1J , j n 1 fJ.~rrtis
ar. ~u 1'':'us bas pr1x ,'OSSl ble
r ian à aira.
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Dn1111>;;; no..
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èi.llq:
Doctrinos Economique s _
131 -
J o T'lp!,' J -~, l' '('0:-.[ briè' eraen t l e chomin
ollvisflg~ l es doc tl mes 0.1'\8 llord!'e de s réaC'tion
P"~:"uru. lIous 'l'Ions
quo olrnct"r" dorum'\l1t "l' 'G' lb'
s succes.lves cvnt"'o cha,
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o~o L . "r Rl o : l l intËrventi onisll'e 1
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nes de nnti onllllS'ltion Ccl SOI; los doc trines d'~
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si la paix et la our,te df's ~all'.~ :E'. seul pte s d Ils l.;ls l " is no turel 1tS
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POUV?_'l' :anger qu 1à la h1te ct se Je. r sur e ~,--:- Il
l. :estique et nous ne pouvons c~!ltin\ler d1ns cctttl '/, 10 .
3n rÉsumé donG 11 nSUL t€l ae cette cons., toti(;ll que l' on, un
,Jus l:l1coro
t
pou TOI' oub '"
i~€ que ~ e c.~tho'icis'
.
' tl sociü st uns t e.l Mloe
d
'
"u'une école , On ne J>E'ut ~s r procter à ce:te t~ll'i""C<3
n 1'3 n,)ss(;der J,es quq:èi tés et l' .sp ct cNllln:." des """ol()s ,
Pour cetôe troisième :10 ~x~ le c'\tholici,s.,e sooiol, nous ,m'ons
que la position du c,tholicisn soci ~l sur lu Fr oùl~uc de
l' ülterv~n tionest une position vui,bl
selon l s ,ro~le ..lCs, t ont8t IvE
,uto'lI'S ' rEOlment nett~o.ent p1 rti <-Il f.,veur do l'i"t rv' rlti"n d l'~. 'lt ,
t-nt t ils él oibllent dl r pùus~ent o€:tt inLrvcllti u ~. :è 1~t'l t.
van t e s
1
L. conclusion d'ons~mble qui se dégage de co~ ex amen 30nt
Sur o~ problèmr J o 'int~
ti
d
1
on t e l Et'l', en mB ti ~re ~cono'Jiquo ,
les solut~ ons son. assez nott• emon~~ rvon
d'
'
1 vergen es dans l e s écol es é ,.d~ée s 1
Pour
le prPID!pr dJ·'t loppsment COnBllcri à l' int .:-v . . r:ti.orl!;.
nOUf'
avons vu avoc
DUPONT
WHITE
que.
les
tend'iQc6s
ch9n!S'€mt
non
s
euleL1c.'"
;~va~t
los qu<?stions
malS A'J.ssi suiVAnt l e d(V· l oppemE?nt m~me do ces que,';~~vr.s .
,
De même, cn co q'J._ ronc~rne le~ doctrines de n.qt"ona li 'l':~ (J lb
sol , nous avons vu la v1r~été des solutions pr opos ées en face de l, re.,~c.,
la s o luti on de la .1IltionRlis1t' 0n , sojution sur le. rente foncièr
:', JU::'J.ti on d e s compensntions
Sur los doctrines dl(conomiu n~ti onllle, dles t une cert~Ll - divor si t .: e t une penséo ',r "s nU'lnGtu, n on se ulement choz 103 fon11tcur~ Mai 3
dlL'ls l ' analuse des trois G0018s , frl\nçais e, 1ne;l1i so c t üLm1ndo . Sn jlr r ticuli or Cl e st 1 1école anglf is' qui f~i t appol il 11 i ntervonti on 1€- ~1 c o
mune dans l n vi ~ écono.aiquo.
c~nclure
à
• ous /lurions un r ee s '~ n'i10gue à fournir sur l
suc',ol parallè'er.snt au crth li:' <me soci't:'.
rrot st111tisL.e
I:i s eEt dév":0I'I'L,o. " €cole c,nf~ssiur!llell not'1lll:nlnt d'lns
les -Vs ou règne et èoo.ine 1<, pl',test'lntis::.e. L s conolusions s rü pn t
.ensiol_, Jnt sy",étriqucs à cdhs Ci - JbSSUS prés r.tées p1r 1 ~ cqtholicis =:.e s ,ciù ..
Le pro test'mtis ..e oOCl Il st aUSS1 co. e l c'l',hol1Ci,9' \C suci"l
tendmc3 piLt;.s qu'W',o tcule. Co e o!'!giw,lité Jo co mouv (nt , il
faut sibll 1 1er que, sur e t cr!"1 jn j ,,';cTruttic,npl, ':'1 " J,-ris ~·081tlo!' '(!.U3
n t~3 \;Ont Ç.U,:Jo 1 ~ r"~hcli""lS_. s'J\.j"Jl nct~r:nent pRr 1'" art L' tion l' 'li .... r'é~.
d lT' ~ion inter." ,iùr 1" :1:.1 clu"· tU\t.. i 3 e svci 0) q'J.i Jouç un r:Jl., à 11 h_urc
1.::tt.el H:l i~por~~nt Jans l ' En3 ~1:;1 è l ::~s prc.tl n s' ~ our 11 il,i l'V 1 tlOr.
. . - 11..::,t,t. r, .. E:ùlut:''Jn du l'r'Ot st'Jltlsmo Soci711 st
l.lsibl :n\.>Jlt Ptl'lloj"Uo
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Sur l e s ocia lisrr,e cullcc tivistl' , j ' 'li un rqu t la soluti on que ::-(._
pr ~sente cette doctrine, ln produc ti on en tre les D~ins de ll :tlt , luS diffioult€s d~ foncti ,nnmcnt do 11 cit~ cûllGctiviste ~n t.,a t"hlpS tiuc les
nU'lI1ees d'opinion qlll sÉparlünt les auteurs ~ur l e point de vu f ndOLel t a! qui ~ tait de SCVUil' s~ on puut ou n on Lcrir e la c.ité collect:vis~o c t
1 1 'lm€n 3gemen~ de Gotte c;,~6.
A oet égard Cl est la dl,ersi té d~s nUAno(. s des doc triJl" s qm' 1-ar ll!t une p r çmiôra monclJs ion à s oulitner .
A un deux:;'èM0 pO!,:tt de V.le i l e st inoontesbJle qu,," cette t:u, ~I"è,
n " de 11 Int ~rvell1;i onisme a::'; ,axercé 1lDS'_ ~~Hon i nù (ni'Ù'l.'!...§.\!LJ.§!s fl\~ cs"
sur l e s différents p;'ans nlltionFux e t sur l e f'l m propr puent intern a L Ulll11.
Sur le plan nat; nq', j ' ai l'uté l e, 3UOO~S obt ",nu pll::- ~e~ _ ~t: i.l. ~J
de natioMlisati on 0+ qOJ;,lisati?ll , or: puurrait füre un ~r' v1~1 'H .. l );UC
sur l'influence des oucres i ctrin .. s au point Je vue da l lint r-;~l1~J t .
Mais C'(:lst surtJt:t su,:, l e plan intEp~n9ti onal quù s' st -:.-,,;'; c~ ','
t e ac ti on sur les fai ts nv~c lA crbationÙfjor"qnisatLn, intc!'nl'" )l'~l~ l.
travail en 1919 et 11 élaboratiuh de la hGislation de trovail da ~9:) , t.."s
jours .
Enfi.n je fo r~ul lll'a~ um dornièrcl oonclusion. Quels jU{; " .• ', l'L,~'-;
on port~r sur l' ensemble d~ l' :nt van ti onistle e t qUd l ltl qtt~ t,u ~ or 1I",I'
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sée a priori int ervonti n , ni jav1ut1GO 1cce t '~ ~ 1 rite'-. Cl''''. e 13
s,n tl l\ll <",al Il pn,'ti cctf .:>Il t l C S Cv ll e ctiviste s. h3que int rven ti u n C(
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oh "u j.r ull..u03 !'~ .
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dirigée .
deuxi~,.e pert i o ,
Intr0ductltln: dl.q t inction <'ntr
<.:
Ensui te deux
l'
...
aterver tionj SIte et 1 ; É:conolJÜo
çL~l'itres 0JnSAC'<'3 !lUX :leux s€rH'S je
1) Les problè :y,es d~ théur i d : Ce qU:ESt. ex.cter::ent l'ÉC on"ci e di-
Une euxièce pv siti on es t l, sUlvonte :
Si on adme t en r rinci p" sa pos s1b11:1 t é d<3 liscussi n 1"1'1; ch, ..uo
pe int de vue dcun': ùn nB de1 t J 1 lS UlI.Üd' les .CUl{ l.cU~ lls qu Suut 10.
1~er de JLcour1ger l' ini ti ll tiv
r riv ,,~.:lt h 1o,
r 1U l'élnt ,IG vue pu11.ti",ue ~ t'Ult donn{ que l' ': t,t 6St r l' r és en t l .,e r Ulle
j, rl tl dl cer toins p"l'tis
tra l' lusieurs. L~ 'Ulb",r j ' pprimer hs ::a.ncrl.Ls . ~ .. s d" , rs p~ r ~ lSs ent r ée ls e t i~ a nts.
2) Jes !lPlollG'ltions ~e l'économie d i,rigée
Four l'initbti ve . "lV ~€ c' e st le g~ uv rlL ~nt 1. Un n~ti n'llisoti ~;J
eX1gér f qui c cnsti tue l e vrü püil €On r Lstr i !Çlaut inhfini nt 1,; sactr-ur
;;r ivé pc ur qccroitre l e secteur lublic, l ~ SilCtc'''-'' p:!" " J ncti Il.llroit
de
leUr' d':fectu eus e et bi ent t ne _>ourro it pl us
nct!.' lOI
Sur
Le J~nger j topprcs si nJ.ss t~ rit ~ s par w. uU l-:u~l. tUS }:"l!: 'tis sùr blo n n :z; ins r éel encer qu'il n' oit ps t ou t ' f i ~ n., Ar l'uS ... 0 l'C ri Jo
_r':scnte . Il y a en :Iehcrs je ce Il. e l' on v.it, co qt;.. l' Il n. ' ~it f8S.
Il y a des influences occulte s qui viennen t .~ro1ys r l n. weè l lc ur S v, l un-
t.:s.
Je t erminer~ i ce tte cUllclusi on un l:lc tbn; Sc,us v,,~ ]uu.x ur.
P'ul V'llüy .
P~b"9 èe
L '.::tat,
écrit
P'lul 'hl
éry, ,st un Gtr" ll' r , <J . '.UIJuJ , J';:bi~" ,
l
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l
c/c l ope • une pw.SS'lllce e t j uno wllla r esso inS} b'tlCS o'lf~llt cl's tru ux do
l~ f rc~ e t :l.u iroit qui l' ont en" n ':r~ 1e :'~ur c !t~ icti Il i : n':) peut
tivre que pa r l e fait de letits h
,Cos qui un ~ n" ~oL. dl'
t...c (l llt les
pieds e t les oa ins inc rtes et S C,1l 6Tn oe il le v ... r :c 11. -':u!. T qu .!. s ~ _Il ti
:es et l e s dlli1rJ,s. I,utr _s rhumb~ 1 cité prt r DIE~ r:: _ ~u
'à lu C,ui t', lis e . PLRIS 1946 p. 356 n 1.
.
L'l!tnt 1ms b r : lit~ S c I r':~~n t bi". avec Lû c roct"r f ... H.1'lL'1 .. l1l'nuteur a ~ffir"'i 1m5 c 4.1: j,'!' !;~ __ .. ~
Un 'lutre auteur BhSï'UT écri t
'r;:,, ~ r c;- h t
st l'u' ~;nnj,
ficti ,n .1r l aque ll e t out l e llûn~c s' ûffl rcB .9 \'ivl'e 9U" cl
J r. ~ e tlUt
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..:...i.e . "
C~s jeux oit~ti ons r.0US fer: nt S CiUV nir
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Les publlO~tio~" 'ont ass,7, nomh::-èus es il: 1 ép-'que modt>:cn3
NCYEIU;· tlU1- ·p:.e }], é':11e} chimèr e 3o c. i -i l jstf? e
1 volume - P~ris 1 ~3 ~.
Chllrl'?s BUDB',
co - fll ris 19;2.
éconorllif- di riiSé€ ,
'EcO:>',o:::it> d,' ig"~, ';cllncLue s:ientifiqu?· l 'l01u-
')eches na , -' LII Di r
t j "n de 1 ' 1 ono~i e et l ~ libdrt é à treyers l'
histoi r e, étudt> putl'é" d'lJIo '.e, ":é] ~n~2' 1ruchy. F1:!'l S. librürie da rte ou<'il ST~~ IJ;~ , pa~e ~2.
;lE HES;.;E / "Le cll[:it,]isme, la J1bri> concurrence t>t J. éconoO'.J8 d5,rigée, hris l ;~~.
NOYELLE..
~'divel ' q III de~ i
<'cO"0.,i6 ~üigée , mél~niie s ::'ru r..y J ,Jél .
C1pitolisl:le et ::Ccor,'mit> diri"ée d.n s
r 'i ne - l vol~e P~ris 1942
1'1
;'rar,ce
cO;J',Q, .. 0-
l '~concCll' ~iI i "
~ée , la r,,~~ ,
?uisque nous ,b:ird~ns 1" proe·'1 emA d e.~.
ILi er .. qUE'stion qui Je po Je ov • .!U l'r'cLser IR àJ.stinction entre l'tc,ono i8
dirigée et l' in t~I ven ti on1sme
Si nous ohn r chon,' à préCiser rette hstinction nous tronvo!!s 'l L' , 118
�~
rcsult nu11",,9n+ de l'Énoncl des d.ux
rigé3; C?S ~ots }qr.iss~nt ~ou. ~e,ucvuf
135
s' int rv"'nttonis ,A et (~or.o je
ioentiqu s dons lcur ignific q
.0
Une rtauxJ~, 0 dlj~érenc
l-ortée, ès 11 in t ~ rvE'n ti 011j S ." et rI)i t I"tr_ Cllc rcllÉe ùans l' pxtension la
a J' fcono .le .jirigfe,
A oe sUJet on
t'oi t rQrr_~rqupr que 11 int "r
t"
,
JO s l ' idée que t elle :esll:'~ S lns
d
van lon~S "le l .;,). liqu ~ t O'I' t'10n é conoroique ,rboeXl s t ante, Il es t donc en principe ù"re 1'InS une or'".Olsa
Ccas onael et exceptionne l.
~lon.
On ,v.it pr vposé de sClbsu tuer m c;o t €COllO' ie diri"", !liv ' n
e, dir ctiort,lis
Autr ~ sJnonio~ s qsse~ sansib ~cnt equiv,l~nts' dirigis
~,
I pnis? , etc .. ,
Auoune de ops AXpr ssions n fi r e~u l'~~ ,ni it~ 1es suffI~~ S 0
r our l'o}inion publi~ue c' st le ~ot éc nOLie dlribe/ Qui est entre dAns
l'us o e .
Les syst b,es di'co~omle diri ée
aller jusqu ' à absorb~r touts l'Écon g
9~nt beauco~p plus éten~us pouv~~t
minante de l'éoonorrtie dirigée cont" oraa, _c est ~u "'-O lns la tend~nce prÉdotée lnfiniment plus gr'nde 'lue 1: l~~~oralOtei' l ' économie dirigée a une pcr rv n on ls ~e lu - meme.
r lci s "r 1· ~ plUS i~,
Cuwne défin tions ~I~~~sé~~, ess,.on s d
2,
n~ trouvon~ d,nq
a
rcrt01.1;'S. Si nous r c/). rdons les tr ",UX ,de :r Lhl.
.
.
!""nc
ccntel,;.}Jort'iine
s n o~\'r-~ c~,itqlisse et écon~~e dlrlg.e dAns la
19 2 (,.ge 37) cet1;e définit~~n :
" L' écono..ie diIlgée c'est 1. pOlitique ,.r
t. oL' rche à orgAniser et À. ·.... a.ir:. f~!"l"'+"l"\r ,:: . . . 1. 1 'rcnc
.€t hodique" ,
.Ll ,et en r li ef l e but d~ oette éconorüc diri"to orb~nisétl l
fonctlOfi.ler
l'écono::J. ~
~ un iruisj Gme pojnt de vue 011
t
"
peu encore SOnDer a' l es dif~e'rFn
usnt
q
~m~t!!lL On !>t'ut dire Q 'un ~0t - d
~
':>oyen o'est toujours -"n 'rin~' pe li~t t t d q'le ';Os l lOt " rv pnh onlsoe 1"
•
.~
~ Il e
ans l' oc nO!Ji" '" , ,
':lojens sont variÉs coruna nous al ons le vuir.
. . ' - U'lgée , les
ci r
lq~uel.a ~e Autari,
jp C!"liv~t un r 1 rt:'
:>ur cett· déhni t. on nous f l'ons le s ddux r ., r'lu s sui von ~es'
un c st,totion: l'AUt - ur se Gont nt de f~ir' Allusion à une Autorité
s ans dire lqquelle ,
"f",'
A
su_vont un ).11n .,é thodJ ue" ,
..,i nous r eg.r ons 1- OSl tion de., BrlèiDIlI d~ns c.e cCt,e l,roblèJnc t 'U.~ur nous dit: "Il y q Écono,le diri6~e lors ~u l'3tet axer c" u;:J.e "c t~ on s~_lÉI"le et prolong~"
nf~= ,~,Ent à un ._l~ S'illS r fondre l ed donné~s
d'i .divid~" is!:e dAnS l but d CO~l fi • :.rt'u:ss de c s don.,fcs et en pu '
ticu1l ~r d'."ir sur les . rix."
Ici d'">'!"t;s cat
aé!ïnitlon, l'aut"ur foit e tr r l' , tAt et fqit
entr-r qussi une pr';cision d,ns e pl~n, ce ser,it 3urtout d'agir sur l es
1 rix ,
';' ai ::.oi- .. ~ .. e fAit sur cc ~oin t uno CO:."lunio1tion à 111 ";ocipté
d' Hudes hiloso phi'l.ues de ~rsei Ue l e 19 !::to rs 19)81 " pu':ll1( 1Ans le,s, Etu'Ls .hilosorniques, Juin lQ41" sous ce titre' l e s lois n.tur ' l les et '-' .. '\()'O
1E' dirigée" J'ai ,;ss'iyé de - r éc is l' quel ~ ét€ l~ cri tüiu d~ Ct ttc {Gonoe dirigé<: . Il s' Agis8 A i t des f l--n s 8~ns ',ue nf<;essliir- ,en; c~s . l llns
S len~ oon.fiés à l'Et.t,
C' est ~onc l t idée de l'l.n qui ,Rr'i t gtr~ le c ri t :riw.• 10 l'lus
ex'ot d3 Itéoono~e dirigée, :epend~nt il fRut 'jout r q~ c. so~t les cir'
const'n ~es, le 'lieu ~ù il s'~ppliq A qui 10nr.e l~ rtv ~t c n o"i~ xoct~ h
C_"Ct',l
S rroblèces d' éconoLle dirig~e
Une fcrte c;9jorit~ des .~t~urs cont ~por~ins tend à Rcr -l't~r co,,e -:r 1t riUD de l'';conoc;ie' dirig~e l ' idf p Ô" plon SAAS
qu ce plon soit for-
Dans l' i nt"rven t.t on 15 '"e Cl est tOUJ<'UIS à l' : tat. Il Y aurait à signaler 11.1 place fal te pa r ~6I h tns in ter ven tionistes l'''cole d' "'cono '
' l onale anglaise , dats l e ClIs systèmes~~o~ialisme mun1cip=1 c'est-à-d~~: à a l 'int ervention des municipalités dans la vie économique . '
L~s int erveüt ionismes , pour lB rÉ~lis8tion de l eurs thèses e t de
l eurs systeme s , font en gÉnéral toujours apj>el à 1 1:;:tBt,
,
Au contr.ir ~ dans l'économie dirigé, il y a une RSJez grande diver slté de moyens; au ll"u d u~ appel complet à l ' ~tat pour l'exéoution de s
~l ns , ~l y ~ une s érie de solutions de détllils 'lui ne r e tiennent pour ce t
~tat qu un role de surve:J1Ance et de Aontrôla.
Au quatrieme e~ delni o r lieu, cette comparaison s'acneve ùn ra - l'ù c~~nt la natu~meme 6e ces deux réalité~ en préCisant l ' interventionis~e'et
Bccnomie ~lrlgée
l
Cette diversi;;c dan~ la nduIe se traduit par la formule suivan'G
l'int erventionisma e~t un sY~'dme, l'é00n~mie dirigée es t une polit~que ,
l i tique :
Vous s avez ce qule~t oette'oppositi on ~e deux motsj système ct ~
La POlltiqU9 impllqu6 une part plus grand' fait e à l'actj o~.
,
Comme execple, r· pr-nons le problème de la comparRison entr? l e ~ r-
~"nhnism.- at les éooles d' économj p nlltu!',l J e _ Le merr-antil:usme est une ~ , _
ltique, l'écol e d €conom1e llat~,onala constitue un syst ~[Re, Pour le ,_e rc ~nti
nl8me o ' e st un but à ~tteindre, pour l ~ deuxi~mr, C'Est une idée sur la 1,o. j.l'lncip!ll" à fair dAns la constitution, la science €conomique et l a 1'19Ce à donner à l" éconoIDle int er!lational e elle - mÔme , _
�- 157 -
13(, .,,_'o.c_t 0'1 l
-
les ucht'r hes .ss,: , t ,.n US, ocœwe
tilt. "'ri e on ~rvuv~ 8SSElZ reu de cr. s e
~Rlgré
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1r ct:on, nous
~Pl'ro onrlie8 &t pu là ~éoe ;llus val,l,les
To l. l' ouvr.ge :l.- GeoL'ge s RIP3RT "Aspa"ts ' " j
Jur1v ques :lu capi tlllise
modor!"'.,", Il l ,'0 l Hoe -~a=:, J 94 ( q'li :lous donne dev s 'nd
" tJ
,
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f
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l ca, ons prÉ~ ises sur la
'lUesti 0n ,,63 ('l f Yllltr'o de li! di r poti on
"ll"pi
, ~re s 'r~ le sui v~nt 1
~' RIr~R:' (~?g3
rrobl~ces.
?) 2) a pl'éeiséwpot un paragrapl.e inh tulé d1fficu ,tps
~i 31,Ürse les obsta"le~ qui semblent entrave 1 '" c
_'
de la _1re t ,on
, ' d ~n'i
d;..rlgFE::
• II- LE's r..i G'l.ssions.
,.~Jk'tuT;
:J ,.~e
J
La mc"" e'i tif:!
j ....
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~t..
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_O\...l! Ge
r cnO"Cl8
fah- e :a c11
Ai~ t
ne :e; t pi=l S ~ ~ ))~Tat10n (:e prinrl pez : C1est re ')Onnlll"";!"9 ;'.18
l es an0ion ~ prlI 1 pt- <; r. 1o: . pas perdu lal~r v"ileu..... Or; nous Vlvon~ eous U~
r {gime de :,b8rté ' ocoœ q':o :1'-:1 es apparu dans l' hi~t"in COmIlle "" :- è~ '.a
liberté
ro) L tLque, ; "st la ibert6 du 10mIllerce et de l'industrie que,
ex!st.., dans notre dr?;" .(1...,""" ....... ......·~"TjP ~~.......... A.....- .. ~;l" '.. iroi'ts pu~li :' 5 ét.r~n....
1
, ' - Les Pl'0b1èoos,
C!n;~-c-:' sont au noltbr
dl";
8 e !"s.
3ectior. II) Di!f.~lt~~,j . 1. èir oc tion
Saction
::a), les
~ou s s'~~cord ent
; st
~oy'~r.s._ .'i..l s _s~n.,-ti.!2.: S .dt'• .1 ~foon(" i< diri,.;p~ ,
a a1œattr
qu
le ;;r0b: ·ce
cIl éCCI1 ~ CL.j Po li" ri pt.:
CS~ è la fois S~ l~ rl~4 ~4
on~: et 5ur le p:~n nt rn~tionql
corqctérist:'que s 'l.ue t '15 adc.etten SCl1t .les suiv.lJ:r.:es ·
Pour les ~lans dans l e
"'iv .. rsi'té 1!;;:.:ar€L~9 d'~:.lleurs
~c:n.ine national" e st n1.ur
6 t ell p'i7.'~je né:a ss~ir e qui l
Lss
llea:cnt une
e s c.~r,qctéri~af
Pour 16 ~ : $ffi S'.lr le ~\'orr.~<4, n o ~r.t e !'r.Jit ic r. !'lJ c"f:'st. SLL.rt C'lt l ' 8bsenC'p
' org"nis~e di= ~0teur de 15 vie ~ roncm i1ua in~ernqtionqle qui q~pqrqit au
~r Jer aborr. ainsi que "es e!fo~ ", pOUl \.ombler c'3t~e
A\.unO .
Liant li la limitqtioo '0 c~s plRns, ",Il e us t 10jn è'êtr fuE\c :
l e 1epend :iu ~ e ~pü~oen~ n.ti0l'\lIl de " 00T,'/i' tions p t io=trin S de s di ..
ve.rs suteurs de plAns • •Ious S'IOns oute la glle..-" depu i ~ les plus timid:.s
et "s .lus :r;0~4rfs JUSc;,'.l IO'll .lus r1~1"~'ll: e t ~'U ;>L'.l; CO::'f l ~ ts. 1
On peu t :iev~n t ce ~r ;;.ier r re b l"cA iL<ii'l.,,~r fJ pl' ';conclCir dirigÉe)
~ ·r le principe m-me qu'el e f'se, r.'qpport~ f' s 1 li~it c
ce~t, d1roc .
~ on . Je 1.1sse de ~ôt~ las ~inc~ s"ns rir ~ qui .~!irm,nt que l',c'n mie
di't'igf~ n:est "près tout q'~e "~ 0.001. S'lTlS dir otion.
·ülsi ~u ~e choses COl.,jU:. :mt
de l'Lt ndue des pl~nB.
li,
1-'ç~ ~9
r(ci:::1ons sur 1Ft qUt;;stion
,Iour. Bavons Jans doute que b~en souvAn t les libertés pul,liql..es ont
été faoileo~n t. étollll "~,, p .. r l's:nes cou la r~g,eoentation, il n'emp~::1e qUb
le prinripJ JeoeUIv) la )i~OIté du CO~~OT"~ 91 ' e l'industr18 n ' est PB" seulement :.I.'Je 'È>gle de cor,,:'.L. ~e ;,,~1.~ .lU9; o 'est 'me véritaè)e r ègle ~uridiqueJ
la j'lri5pn;d~n c.e con<irlèrs ,,~J la l ?i des ;:- 17 !ll8rs lÎ~'. e st re3t ée en vigueur" ,
,lins' don,) ) 0 rll Tl.ri " Il v r ennontre 1lIi rem1er oos tRole dE'I,~ l' s.: ,S' 9::1oe de le JibeI "é du 'O=P!(t' <3t de l' ind'lstl'l e. Est-ce que I;e , rE'-ri.~r olista019 sera v PT" i ~,ableœ~~,t, dir~rr n.l
GeO!ti&s ~II!RT ~A l'rOl ~ P8& ti,.L a
SRna arrl ~/e ;. à. tu]",: ~llppT~~ 0 , ' ùu FI'lnc.j
':e n:tre d ::,">j - ;.1 rJe "~ut pa s l ' o:lbbn
ai l Ie au :s:là des ~es~rio tions
VOJ,là .0Le l1!l pl1.n( ire e~se ntial
JI O!'.
6.
L'3 ~e'1Xième o'Js taGl~ J.ue voit Georges REERT est 1an3 l e oholx 1 autoI_té '~"'1 '1" 3'e A ~UJ fr',rl~':.
11 re06t tre oqtte auton te dM d'lre~tion?
80::'·',e For 1" P)l'--o'r '~6' " .tif dt donc par l a l oi ~ue s :axe. 'cera :c.ette
cireotio Y.? ':~ - ', \lA J,e )1011101" exé(l..~if, et donc par le èocret-l oi 'lu eDe
8e marli !~s""er~.?
d'orta1'1üa,ion p~l:l la péri0d~ ),.0, e ~ l ~ 5,
6qt ce aux (.I)C!'Iité s d orgmi",t"I l0n '1'.1 1.1 faudra cor,fje r ~ a t30he fO~sui~i:
PU l ' ? OLOJ1lEl 2i::1~ér Ge ... c.e. !ll!'ERr se o0nter:t8 de pos e:' de~ pcu,t s ,0'111t~rrogati c>: . Tl L':I ~ l'a' d" solutjoo d'ensdlCtle :;u, 'stte deuxl.~ce d~~I.Loult~ ,
~ 't" ga~l t3 de l '·éconoGlle diT1gée
::nf r, p::.u
rr. 4: c i .J!.èlt8
E.1!'s..c:r?.e.~lo!,,~ jtlel:d
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A"'''rd' ne: ..tes r ~s de t-::-r lJvux les vandre '3.tl.X t..on s W!D8.tt:'..lIS,
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.... ·R·:.on -les lc,aux, '.'un t:rs,,-[.) t à une c-rt· '1'. :ii~ tm~ e, rle 1. réou· r·
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en assurer l'o'"s . rv8tion pllr des mOJ n~ éffio"c e s.
(page 234) ',e pRr'lgr'lphe inhtulé: Les
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aa oô té Ips pc
.. ilU.T"' :..,, +_ M')f'tT'1nQl ,.. ,..,.."
d'économie pura : SU!' "e s p0'
1
1 d' ,.1
"c" qll al.L l ~ erOns ès pos1.~;
• C:lS "S e'ral:;ppeillentB sur l'int E' rvention's l'~o
lOU S
nt déjà fixée"
_
y
uù. une <.r.â ........ rt:: .. .
'on re t Si> :i a~..andB r S1 hs r.oCt e s sont (5r'll:1 ~ s
de se plie~ à l<:! Ji~"'l Jine que comror-:? t"u:'
0 .... urrl?l.""' .o, ~ rRl t p'"
j r.pa ."
0
l~ )
..ev " ons à. la !" éBli-t~L ~out celE. <"~ tr~èuit par 1As dlscuss.lons infil.i9S
av"c l''i-lministra:ion "h-'irl;;re èe fac re rpsrpcter Id loi, , Br duS u, illi ers
ae 01il"SU1tt'S devant l e s tr1bunaux par '~r~1t r Riro;l 8d_i"istr~tif J:ns la
r ~ ... ession . . , :; 'c'!st ls :-i qui crpt) elle - :n~me llim'lloralit~ " . ••
se_.~ cC l tr~:'n+.e er~isa!:.",="
r",lS~ E- ecor.f'\miÇ.ue dont 18
_,np l i'lue
: ap"lio" ti on d'un "~,
lan et l es effor ',.
plan
(H'
, .
J,,:;
des fRit;: faut étudi er ici l' économie lib i rale plac.e en r"oe de la réalit€
b
La question s e trouve pos ée dans l e s t"r~e s sui van ts : l ' éconOmie' lid. r~: pos" un , doub~: , mécanisme ait poin t da vue de 1. pr oduction et qU PO].!lt
l ' ,de l'l r f p~rh 'on et aff ir- 18 en théorie t out au mo ins que 1. liODT ' é
USSE€' RU fonchonae'l:ent d : CP double Acan is",o autoe.eti ue apporte
t 'éal s e les ~E'ill"ux3 r r sult. ès poss1rlsc,
&
On 9':"Ut:t à:& pr1 .:.,o;utt u polit~QuP sur l'(:-l"o'L~1.le 'l'li e s '; ,
EH.' 'Coint je vag des rÉal l. sRti ons Of on0[!'.ique.~ ut:. JAng!'lT
.3u.r e . i= ~l2tlier pO!.!l-t; es :-obl L 1!.es, beaucoup dl? 1uesti"'ns }.lO S ve,co ,
~~ -l ~ s olut1ons et peu 1e consola~io~s po~ les çartis ens dp l'économie
r.J...·Efe, tal est en !'ait le bi ll1.T. de ces F T~rD1 .... r~s ro!:lc.or~r.es .
Vol ' 1 les
la ~ roc!uc ti n, :lc.wc afIn tl ~n~ lib r ües fo,~d .mentqle s d'l1ls l e donc-' fi')
nior '1utOtta tique 1. f!~stjo d es prLX en régi~ de s libertÉS réal i s e 1e mal' Rdqpt1 Lon de la pro;iu~ tion à l a consomma tion ,
d~
DaI, s le domai l'le de ' a r Épq~ti tj.on un r égi me de lib , rU perme t Il' RSSllr r ". chacun une r , mun oy'e t , on prCpOYolon.le
"
11
' l ' u,i l it e. s ociR le de son ay.'ort
8 a
' Lps obj'" t: ons s on t nf)rr.br:us~s en fqca de ce s afflrmat',ons et l ~. &dïsal~e s disent: tout cela est tien JoJi 3ur le 2apjer , mo is s i nus ,1Ssû.Œ
v?
~ r<Rlislit!::n dqn:. l e s fai:s, i l y a una s érie d'obstacles et de iro+~t n ~ qui e.mp" - hcnt ) el't'i1.~i9~6 du mé~<u:i3n,e de s r 'B lis er et l es r{~;ü ~
QU ' O,l attend~':t ne sor.: pAS 0;' te:lus,
&
La p' si
ti on
g4nét'ale de 1: écono1lie libérüa est SAns doute d' _,J' ~ül.~ p
•
,
,
num"rRt10ns des no t_ Il.( c~ stAcles pr és en tés e t affi rm~ s par lal
.~r tl<qns d d' , ,
r t·
u lr1 b 1Sc.le ,"1S Rl g1''; ~es obs tAc l es l es affir wat ions r"s ':'\. S
S rt eXActes e t 1 ' .1 11", l . t.d .lUll dtl "L.l~l.SrnC s~rait t'n,;or I-'ir que le
::
lue l'"n
•
en.pnd
c'm':lAt',::-e
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10 ! ~PFosition dans l .. ~ dU!!i,~s-..!!l~rQ l'€cor,~,Ü .. libnRle et :' ' -:
cono ,ie d1r1gEe.
- - - - - - - --, - - ---
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Ce s ~' StRclas peuvent se ~l .sser en d~ux LA t égor16s '
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r:s ti ~u ti:ms
r.r concurr('nc~ !:OUS en tAndons
et d s l'Iofessiolls t non p~s l~ lutt~ ~illSi le llbrp "CL~S de~ UJétl~r s
l'ou:- 1>;, vi e >
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L,vo,!ua CC'.
Wlllt import le, :-rott uunts
Sillb"Uli~r
es
'conom
et la
ES3~Jons
rtp~ns e
de voir lAS ,RffirmAtions des dirigistps sur
de l' école Ilb(I.le su:- OPS mêmo s obst Acle s
~n pre>mier l1~u Comme oL tRcle ~"rticulj re",:n~ ir.pono!'l le;;: .
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r '6 t ps soullt,?l nt l XJ.S t ne" de l'ignO"'1nce écono '
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lAt! r e cont'm i :jue . Les lJ.buaux
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l . 1 · t nJ1tJI ~L._e entr l dS h ommes . 'ette in;gelité
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lequ l i ... n y a r:E'n a
t'1l"'ÜS ,s de l' écor.o' ,~e Qlrlgea est un ~atl.. l
ql' e il s -'ü:: v,j l' de pl' .
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d_=-.,
c , st une cons~at.t~on de fal. t ·on r· ~qu •
t co r
'!)'oJ.
uoi consisti'n: ceS in<i!;1l1_ tES" dlVe1rS point~ de vue, in€g~11
Sl.' c;,'
i~€gOE "é .or.le, inégali té dans tous lES :iEt.ll s, "e svnt d s
,
. f • r ~Jcas
Lr.déracir.qblE's 8UX~Uo Il es onln .. peut ri~n .
;n
l es pqrtisqns d l '~cono~ie
~
dirigée veul nt .nros -'
'1 e~en ts do 'es lné 03 alit?s .
et "'èg
~eci co~st~té
",.tifi~.tior:s
!
v
A Cl tte • pr em:'.r"
dG deux fllçons
1) Il Y e
Q
Q
r~l!lRtque
~~ération
!
...
les individu'listes libérAUX répo.,dent
dAns
l~s_~jr
s
dos~~~~!,
~) d~s lA mE'5UrA ou' elle est '1 l"
,
.:::.;~~ro..!~_. l.fl?;qfAnce ecun m~g~_nUll.:'
tifi e un dirigisme pour 1. e-on~re,
t"':
?)
:)
1) Une ex.gé:-. tL'n i 1. cette qf:firm.ti.on t'Il IllP.tidE' éconOlldque d.VAIlt lespr"bl"mes à " 1Il ordre ;rès étendu .st jntern.t ion1il, l'indivldu 130.
lé n'est J:AS à BIDe Ile C:h1tl.îtrp tous les éléments Ce 1. qUE'stiO'l Les E';;'r1UX réponçlt>n t : vous 'ex.gérez : en ce s~ns que l 'ignorAn(:e écol'olOj qua en
alit.> chez les inGividus est [joins E,Ton1e q,ue vous le dites. Ils font .llusion à l ' existence.le 1. grlltld O rr ' sse , de l~ pr ess e tE'clmiquE' et. pI'of"ss'cOil
nelle , .1" l g rq ~ l. ~ 1 e t d' :1.'1e mqni"re gén:raJ.e de t.:lus les moyens d' j nforas-tion dC'"-t tous les citoJu"s dispostlnt à l'heure qutueJle.
vn r:1y peut rier. , .
JOS iné~ it~s sont une condition de .roôrcs .
.Ii-.
: i ; ' €x
1~",:-
ri '"'r oi
: 9. .. 1.~
pr . . ~,;r..;5
2) '-' S iLée;8 i t.~·s SO.Lt \IDG ('ondi "'::"0. de P:OB:!"~3 . LI Ulf gq1 i 't~ st à
dE' ' ef:'ort ir.<lJ.vUu.l 1e Chac>.:Il pour s.üsfur' ses bes~i'ls . I.e
t'st indivi.aual et pro:ï te à to'~s BU :-übla co il ~u fJrt.
3) La corr~c:~on jQ ~es jné~llit s d0~.dr~~t des ~-sùlt~
,S
Lit grqnde prE'sse s' 'st mul tipliée et. :lfvelop"ée
LI'l presse profrssJ ollilelle p~r las moyens des sjndi oqts pr()fe~si:ll101s de pl'ltrons et d'ouvri 'rs s'est <"onsidérRblement étendu et qu'enfeu l'
~J!lormce ';con.:>ml.que I3S t lIujourd ' hul. moind"e qu'il Y a 50 ,'U (.o .ns
0n'cr~
G. .... a 1..3 .r:.al que l'on veut COL..CC1ttr~ • .rourouc';") 'il' P tU l ' 1,pl- 1 i,.... A.tJur,
!'
de-s JiI:lœer$3;.lt 19 l'.lll'ressiOl ae Cl;:tte ~Ol.cu.rr te ... qt:.i .a~,lu.r Je
t",
, des .,lus for~sj 'e serai t ~r, fin e coml-~€' lE~ 1 l t.:s ap t Fd q;, s:
tre 1 1.'"~ .... ! t 1~..:.c.l.J'~sé:;, 'iU":" f'ro \d:,~jpnt ... ojns e+ lie J ~ tlt 'i Id rl"'f .. ':;
S l!t i J~le se trouv er~i" ~o.jsil~rao ~m~nt 1ir::.il1uéa.
pir
d\;: ..
S
~,~~t ~e
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~er obst~cle nqtur~l,
2) D'Uls 1. mesur (,Ù cett ignor"nc~ E'st ir.vincibli' ~S~~",e. 1.1.affirma gue I ii difÜcu, té _n~~_'[lRS de nqtur à fil ir r· !1oneer à _l..!...f:f-- - --,-. - - - - - !~t1on lib ' rl'll e.
È,~ r.l
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Sn effet si on SUI nr1 ,qit c~tte CC'IlCUll JC , si or: sup"riL<' .. r::et~e
.ibt.rté ~n obti~ndra1 t des reSu tats encore plus fâcheux peur la l()CilioU'HU"
té toute entièr3.
l in'golité, les 6rti.~hs d
_IE~ono.c ~bérale, sacs nier cst obst~~le
i,"_cnt 'la9 .-lgr'" c t..L 8
~c~ le:..-- f.o ~!.~ion i)1~ t:tr~ ., r~t nu?
i::'~3.~ ~~~_r.:..r2!_r_ .È!.._ Cl.r ·
o .1 ~E.~ Rl_.: 4;.f:S_YL2t_url?lle.s"
.1:.
l _._s fro~t,ll1ents
de l~ con~C<rrènco
2°
- -:Jtst.~le,
--_. ':!'--------.
our CF poin~ les
efrir'8tions d s diritÇistos sont les sui..'IHt' s .
, <-:lole libÉnle pr(sffit
un t-bl ~u d'UI1~ oonc"-l",'~rcc'.l Rr!"lIit, id~~l
2) Un secon~ obstAcle d.na 1" J~U d~ 11 concurr 'ue
st I..:l 'l.Le las
àirigiste s lippe llent ;:;l,-·.:i:.:.:,~,,:l.Û':
.: _".:!!' O"_ _,o_l_'J..-!.'=. té d. l' éléme~..!~qv1il:
l'
P.: Ule
Les libérllux Affirment que l'on pa~t .ntr.'" dqns une prof',slon .9
'lue l'en en pE'ut sC'rti.r r.pid, Ul nt et iLl ,. édiAt ment . Las duit:' .t~[, Il:-
�~oct
rlus ou Cl,i:1S l' hom.
.ur les rA~son~ J l l flxrn'
".
L' e ~u sol t a t l am! êChen,
l''';r'llX
-oient
si
f
cilcs
hom, e as pus,;)IJ
.
l
... t.~:l
l~ce,ent que
es ll'''-' -..
~..
1
;
co~n" e.I iné ~u sol -" i l tr~' lIill". Cn ne peu l'~ S admo r
~.Ll il se .ie~l~c~ ·vec
,rapidi ( qUd dise,t les inolvidu.listes,
:
A ce deuxi""" obs bc " les indi "idu,Ustes 0 l'~S' nt une n tti· ...d
Ru."i selsirlement symétri'iue il celle qu'ils ont ~doptee pour ~e ,l'r'-'I:ier,
-. s '1'"•.~rmen t qu e l'cbJ·e·tl'-n
ex~r. .. -~
~t··o:> insuflÏsor.'
J.
v ..... ~
~
_ ______ OJob!lltp d'tlém~nt
'r'voU et l!lè!l1e si Il l El dXj st p~uc' F"rtJe 1 sur. nolu t~on dem 3ur t' l~ me 11 '
le~~ et il f~u~ continuer dd ~illton~r la solu lon llr e r~l,
I) "n ex~g"re l' bsence :i~ mv"lli té
:!:'31U :orrt Et.t de deux COI sidéra1;~on~'
Pour le dtlllontrcr lo:>s l1bè,
2) 'lévfloppe::ent de 1. l-r01_uc'.i~Q!l.?.E.l~'!.
1) dévploopprnen+ Cl(\_c- ..
s .. ~ ... r\,. t.l.SlJJStJ~_ ~'# l'~r \.lI! dév 1"' 1-~
ent qU'il est f,cile d'icoginer, les lib,r,ux insist pnt sur le dév lop;"
:!!El t des mo~er_s de transpOrt à 1 éj:)que moderne. dév loppeœdnt des chem'",
le fer. des trans~~r~s por err~ ~t par eau, d~s tr8nsports ~ér~pns t
~bQ "~~ill3n t des l'rix de ce r"nsport en périoùe norœole. Dev .. nt ces consj
d'ro i 5 les ~aigistes ré;,U:uElntlue sms c'out i l y Il une possit>ilité
pl!:." ,r ndE de se déplqcer ais ,ue ~out d e l;1êm~ les intér ssés l, s tr~ -,;1,
leur . ua ]:eJ.vent pas en ~ser P"ur cliversEs rllisons que l es diri&ist· s O:lt
pr c41e .pnt précisées .
;J
2) ~Q deuxie~e p.:::rmation tnj~nt à !!:Bint njr que l'(lé~ent ,r~v ,
U1; d ~ ~pœe assez moeile repese s~ ce que les dirigist ps appel en'
d'lll~ le J.omün!'_tp2h•. i~ue. ~.l~~C'l!l.i ':l~' , 15 ~ c
~~r_ent qu'à cet é6 srd il y a un pqS51lg' possible d'une br .. n~he indus~~Jel
le à une autre . .lins! donc attlnu,-:'1.on do.ns le r p=och~ et u.ain ien des
ro~ 'ti cns j:.IÉcédentes.
est
J..e._ :"o,~:~.!.d.~..Kind.ustrie
:~ 3àœe frot~ement de III con~u-r~nce est ce que, du côté ~e lq
discus"ion de l' éc-u' mie dirigée, or nOlllllle l'insu:''fis.n'!i6 mobUi té c 3 ~'é
Hme.lt o,".l?ihl. peur cTi L"u'lr le .ecltr.!.sme id éaï- prés-;;;:ÙCF.;,r -iT':c.ol- -Ü _ .bérole, ..!:7estir un "Api tAl n 'est p.s oujourd ' hui une "eti e "ff'<ire. _J.
;; -' ut :iu telLpS, t'es so~~, des Jo rec.u tiorull en ~onséquence le ré1\L. tg •
• tt~iu sér a d'aut~~t r e tardé,
!..~B lil-éraux accepter..i le l'rin-:ipe du r prO'LC lJj;j~S ch rl,ent à el1
~ttér,uer 1. p:;rtée, ils f~nt r fW!!r'-',e r que 1. r,aisse d iHtér~t du
'lp; Al
à l'é 0<J.<l'3 cd.erne .. été un 9t1mU' p.nt 1. l'empl:>i1e C"j'4t.UX pur l"s c.h'~
ger d9 forme quant à l'illve5,,;isseme~.t,
f
145 -
Eu SO •. 6 drv'nt 1 enJemb'e de •
.'
..
<,es repI'ocnes
tirés des obst.cles _"
lA concurrenc~ 1 R pOS1't ,~, des ·~onomijt.s
l'b'
a.~nt lA suiv,nt6, L1ieux V1IJ. e'lcor~ "'"1 t
.~ 10r,\1.( r~ste .sse" sensibh_
.
~ fi pm r
e m6.. canismf'~ d e l 11 concuerren_
CI'I , cOlLpte tenu des obstq, lion Il:lé '\lés
1 tôt
tou t
'
p. u
que p,s de c,oncuerrenoR du
En l ésumé pour cette !J:!:'pmj ere o~t~ rie rl'
, ,
turelles et frottement' de lA ~
ê
go
c.bstRJles ~neg. l it(3 nn.
. ncuerr nOd 111 posi tion les ind nidu.lis tes
libérAus est de Souscrire d"n.~ une ruesu:::-e tre. l' it' '1
'
'
t
i
'
t
'
, ~m gbb.le
ee a 8 , reAlité de l 'obJéo on presen ee, !I!1!is de l1l!\int~ni:' leur position
'h) O~st'lcles
- - -- -IIrhfic.els.
- ~ -- -- --
--
CdS
obstAcles pOUl les
dÜ'ig~stps
sont "U nombre de doux. j,r.é ".lHfl.
2.~._f.orce pC~O~i..~J_ ~ns~it':1:L<?'l,_.d.e la..._E.'2l'E~ét .. priv~e,
Le pr~~~r ~bs Lacle_ ~r tj .f1ci~l.~s.!- .1..' i.n~j;q}i tt "e forc~ &OOl,ol'liaue,
0.1 mo~ tre (u cote d ll'J.è>iste à quel poj.nt c~" j nfg.li tÉs sont réeïiëseCo'n
r'it,et.t ioi d e ~'infe~lit( d',ns tru Gtion entr e les individus d,ns les 30p
olét€s ccnt mp0rR1.npS 11l!\1gré le, effOIts poucr gén;=alise, les instructions
~l Y,a des différences tr~s p""fondes entre :e; individus à cet é~rd, Cos'
d. fferences d'instruction oons ti iuent l'in"!i1li té nrtificHll~ 0.qns la co ..pqrqison oies 11l/1i 'Ii": s
La r épli ue des lir Ér~ux ~ st que d'une ~~rt on eXllb~re, d'qutre p'x t,
ca qu reste vrai, quelque 19nOrqnGe É( ~omjque sLlbsist qnt n'emp2 c ha p~s do
I;.Ain t"nlr les trqi ts gUi, I . c: du sys t m9
On ex~gère: ::ette in~titutjon {u'on dit si f<1' Ég'l l e l'est P'S .1Ut".:.l t
qu' ';!1 • b d~ t d'llls 1. rlüi té Il Y ~tU 11, possibil i té pouer ceux qui er; 50' fLen~ de diœjnuer Ip difffren, e d'j.nstraction, Les libér.ux montr.nt 'lUl' 1r
le trAvail, pllr l' effort pel so!me) , c~m qui souffrent d un déf.ut d' in.;L"ctien ont t:>us l e s 1'loye:ts d ,} rC!IJédiB~1 H faut tout de même aintenir le é~
C'll1isme prvpos é,
Qd
\", d ~'xjèxe chtecl o ~:ins.l~1.uË.O:l àe lq Frv.EE.I0~"p_ri~~, et e:l parti'lÙi~r
- ~xlstenoe de l'h&rl tqge On du!we le t.,bleau b.i.en 00nnu de d6UX inr!lvJ.ou's
o tr ...~t dnn9 la vie, .L 'lln 'IV c la orcc de ses ;ap.1d'.';s f.ersolll'elle s , t d~
ses brAS, l'autr f AV~C le l'qir:rloine don' i l s'est trouv': titlÙ3ile pqr .. ri~'1g
'1
1. Y Il dO!L i.:,égAl1 té al tl lcielH tr .. s 1 arquée,
Les jnéividu'IJistes l1l!\int!er.cr,ent , m'llgré les d~f.uts 'lu'U peut r~
nter
:e
, la ll&cessité de gardor l'hüi,.g et la propriété pnrce qu'ilS so.,t
:"<l~e ae progrès s oc j nl, i l S trcuv~nt quI' ha ,v'Intqges de l a liber''; soat
.....
jfln1ment sUp~I'ieuT's
..,,~rtec(' •
. . ,,1 .......
.I.~OU:- ~lI::4iger oetts jneq l~té.
- , ,qU'Y
. ...- ..JLOS
r
'Y'"
•
La3 dirig:istes qppe'l~'1t Ilussi l'qtt·.nt10n sur lq pr oprj,t, los )amobiliers qui, l à IJnrore, <j.:t·r!t' 'lent i."s nombr'ux c.on trA ts et nct1,.....
�14 ~ ~ j~ns
t
e les
~es
contr1ts t~diviau~ls d~ trovo'l, une in~g~lit, fl
147
on t( en-
lue toujours les résul t .. ts
L'écC/nomie libiule ~'t '1' l
f
-.
~e
es;, 9 fo r t s d e l ' &Conomie Jiri~;;. o~t
nmanp des conséq..ten( e s f .. chGu"~'
"~, t , 'lU '1 f,ut
t d
'"
gée. Ch"cun rest, SU'" StlS V,S1 "i."IlL' 1 r',
' "
onrJ~]' 1 r économie
diri10l.ie dirigée seu tien t h sol U~J.Oll
P~:~i:IlI:~uhen t lAisser f.ire , l r éco-
~"rties.
"
" n t , ue 10 controt indiviè.ual t st e" voie de
L~~ lLè.rqux LndlqU
~
t- ts ollectifs pour rÉolis r une COU"
di, "ori tion p UT f~lrp f~ce 'lU 011 ~
l t3 ég'lit€ entre les deux part es,
Sur ce p.lint de vue l'école ~i~€rAle devnnt les f"lt~
ITon;
~re gén reüe'
~
~ ~~
les deux consijérqtions sui' ntes 0. "nd
II.- LrpGo~~~~ dir.gé, deVAnt leo l '
~nragistre
.. - - - - _ . __u--2~s h.qtUJ..:J.~~.f..2!!...omiqU~1
~ualques mo·s dijnt.oauft,,'on a' ce
nou'1e~'t pI bl'
duct~on 10it SurlOut ~n~JBter 5ar le Cqrqctère
',c t 0 >~l.Oe. C~ tte intre nt .1e l~ qu"stlon pos~", ro~mu'ée d
l
_ue~ _t le c..rReteIu .•. ( __
'
..
'n~
es
t-rmes
géllÉr 'ux . L es 1 o"~ n.,'xl'elles constituont_f'l 8S ou nO'l "-e l'
"
t":
ue
net.
--ecev
j
",
.
.
iL progrAmme d' economl" ", Igée?
'
0 r A _ Qprl1c9 ho"
L'école li~ ( r91e ne n~e p's l'exlstence des obst,cles ou frotteeùt. ol:égués par leurs "dvers~ires Il..Ü S Ir,oin ti nt lnté"'_'"lem nt 10 pu
si +ion doctrinüe "lui est lq s].e, ,.e.
uqnt aux ré91isQ ions d'écvno~ie lllÉrAle, 11 fout ,~ouer q~ 0
, JS t:tn.J ées ,..L~in ·'u
les quelQues 60 d I?rn~er
.. 19° si~ Ip pt
. d~butt LU
't' .0
.,
~
,
,
d"
~'o
l'
bÉrüe
"sui'
quel1uas
excep
tlol,S
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~
~,
las 'pr11C9hons
9cono_l_ l
t'
"5
1
. l' t· é"onoci ue .. t demelU'e f' ,e dons c r uns p }
.1.0 i mte
dcms
ft ret:t ~ e ~
~ q""'oi t" {tu.els TÉ-S \l~
ElU je
d1hui
pnc c::-e
Cf>tte e~p 0"'''' . nl"'I+t;I
A . r'" ~I ~e':'"
..
Un 091't.Ùl
t
de oette qUdstion. nomOre è.e publJ,-1Ste~ 'ontcmroro,~s
~
>~,
s e son pr{ocCUpé9
:i~~s
Nous 'lVons J' une
• l'
I,R'. on ?ùvroge de :r ;'.11l .' 0nA;!DSllI
du oonglnt ement ~ e la populq~
7'
r.
!
Les libenux ~ffirl'lent que
ont été l:oD.,es
6Ié <:les im erf, c,ions dè
è.ét~il)
s en scul i nent et
J~v
lop.p nt les insuffis1n es et
D qutre par', leI jJ:., " , Lc:.ue Ror }: .. R) R€tour "11 li~ >raUSll"
du P' mj or ouvr'"e voici OOllIl!lent s' exprin'c l' 0U_
teur, liA D'Il1s lq con
r lusion
·
,molns qu ~ Jour vc:'>n1'l ... es '::~qt n jnterv!I.~r.nenj. BU plus secret
de, nos dl'slTS et n imposent ~réRhblement leur PUiss1nee il h prét':lJue
pul,qsqnoe ,P'iternollo, j'im1g1:Je trè.s ti~n les au t arcies .,e dn,qjn pr~ scrile
] i' Il t • nns er' n 's "
d' t'
,
Jor 14..l.
_
..
cgt 'ns 15 lnCt~s, fvUSStntt I1U cor.trqirct
~u.x. n'iiss'lllC CS d apre s ur I~st~ p2.'in embr,'0génique dens les contrées mises
ou a mettre plus spé-hl ment "1 VRl 'n".
"'!li"
i~cJnvér.ients.
Je ",e contente de s .,;n'l r lC~ les d"ux osHions d'enselLbltl, ~3
u'qprès l'étude de ' es expprionces que nouS pourrons 6tre fixés
s~ l~ -vRleur de cette controverse
j
~'"st
:lOUGIER
si tion ~uLOUlS
problème
.
";i nous po ssons en deux' eme lüu à Un r.pide rés ,é dpz pC/si tt n~
'économie dirigée i l fq'lt ric;:nqler qu!'lles sont SUI nos prorh:n3S l "1'
p°.r"'~c" et 1. physion~rrie de cette i
~ :oj~ <:lirigée,
de
:) cQnst~t8tion d8 nombreux CAUX de nombreu~es 1ntg,]it€~
2) affi=tion, i l e st jl"~' sp~nsabl e de r il:éd.ier il Ges m~U)': et il
ses inégüi tés .
e rrofit per
X·l!.fle, h
proçrHté Ù.1ividuc:.~ sont l s
à l 'origine de ces lL~UX et inébo]ités.
S
Id'
nou~
è'Jn '"
Il',
'ipe:;:.1 s"nsibl ement P1X1l1de d
lq pu-
(PRge l<;2), "non SCJl"lIlellt _ r Éconowie dirigée et l'lqnifiée n'ost
plus sci e'ltifique que]' ','0'10.:1;0 lil)ü'le :nüs l'éconOnie dirigée i.nstu~
r?" en ClR tiè!'e de Qdences ~(' i.leh U'le l't'Utique , IUle meut.lité , un 1rtifl~ RHsm, présent en prof "s •. t que l'homme peut décrétd les p!'lA à VOlO,ltp, accr081trp il volonté lq (qp. ité d "ch.t des fiA ss es) plini:ier 11 frooluction et •.i rigor les é~h.-g 'ô phr des m.n.ipu1Rkons mon, türcs, l e contrêla "
";l1!lg" et 1u O:-édit, ' . Y.tio.,.]'s1tion :les er.tr, Fris.s,
diveries CImes du p:-otc.:.l]'JnlSra, A la 'ompr';b"nsion des lois d'équilHr, éoo-
p~s
l~.>
,
& ~lus 1. surv ~n'l:'.ce de crt"nps c ris es écor..o,üqu.s,
Tisc-s é 0"'
o ~quas l!.cnè.i.les, l~ conséqu'llC jas deux guerres , lLilit nt ~ ,n: le wc,
Sc1l1 . Il f.ut qu'une économie dir·"ée ~r nne en [l"i" Ip.s ',ff j- s c' ~r _'If.
'~'l l.n p,'tû' évi ter les filcheuses 10112 éf• ..ter.<.es de ces "~US et <:le ces u.~ut:
:a çisoussion r'bondit et ~e ~lv~loppe drns d. dorr~tna J ..... t1jt&1 l
surtout pAr des Affirmations à priori aussi 'ien :'un c8té ~u~ d J,ut.,..
ALTHU~ ou
1
r~e1isqtio!lS
~es di~ib~st
l?s
!!'l11]
.4.,1.
i
t"tg p.r :les foits ont u on..er ce s ~pplicqtio"s !CAis POUT+
nSPrtl:l" l,
s' it "ussi d'ex"miner 1. posit~on doctrinale des deux pq r _l~S sur cea
ré~l se tions •
;n
du
-Jonaque, Jes !Lasses s9mbien i !Ol"teLlt:'n:
r~bal
os
e~
c' ,st pourqt;oi
j~lI!.gis
le
Conflit
été plus grAnd que denos jOUJn entre IR politique ~ud5étqire c t
0 1111 't n''i
'
, ~1 'lr, des Et"t~ sous lR l'r",s l'l, e,~ '""SSoS ';leutûraJe s et les QV6rtlSs 'ments
d"s
d'ércn;:nie !,olitique ct d& s';,ence fin'lllo
iere • "
r~i t~r';s
do
pr"fûs~"',l.:s
BlbliogI''iphie R~yn"lt~ vOmmltni~rlti<.ln à. la scclét~ ,:e Phil oSJ!I}~~
Rrseille, 1<; 'Rrs 1/'9 'LJj~ nqtUl' ll~s ot lréoonomi~ dir~g~e",
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.~olu,l.o.
'
au débu t ...' ,? ..~s 1 a p'l&sé .' y a au UDb IUltir.o~a , 1 ur, 9 pllrA ...h o,'
d uS .1 l ees
, ~ue en t re .le
- Jeu
,
cu
'3 r" ·.'rec,
des :i.o'- s n'l ~uroll. s d IJ'" J.l1rt El, do~
00&11-' l v
_..,:.'
. z,
oonsidér ~t1ons de just~ce sùc1aie ri
l',Jtre.
r,
.1.
-.
.,
d h. La;;.!' d~ s pro'" SSlOnJ qu'_'
V.o s' rll li cOUlb-ttro
à "'Of
S
. "TVor,
tmdis que
En r~sum é . su- Le l robl~ m. d
const,t~Lions COl't li seu-, I.,'no,,'
1) fandnnt 101~t
-...
Richllrd STP':GL, 1'rO:3S se'u il. l q Fav.l tt ,,<3 18nn·! i.l r.c hE>, t;. rdans son ouvrage: intr(,dûotio!l au prwoi>,es fOl'dqm~nt'll'.x
fccl"om',e
>Xl:"i :ique, Peris. tgr, d.e ',H:.cic 1939, p'lga 1.. 0,
149 SP=A
11 lutte pour
e le Justic o de s lois n~tur(' l les, è-eu:.:
'
',mp~ ,n question ne s' (toi t pAS posi:e,
2) Ce
ri (fin1 ti v' mt:m t
"',
probl.cllt~
s
rore 1·/ ....
vai~ '
Deux poi!lts de vue sont tO..!jLt.:..:Z opo.Js':s. n'tule pa~t 2e CO!1V:C.li.. .''''
que, précisérrient pa::-oe qu'~1 s agi· d'ACtl~t~ humaln., l'e~on~ "lJ~ dei '_W
'le l'aotion humaine, Qu'e~la r:. cr' ù par la -'c~)!lt" h'.!lUBiu8 <;''',~ '" \.Ct ~1._.~
adaptée aur E'X1gences -da la J'.ls~ictl. J'~ut:-6 pq::-t l. ' :d.e qL~ l' {r~no ù
est soumise à des nécess1 tés q',ü p'3ûV !lt ttre co1Ï.ifU ~ dqns d s 10 .. 3 Jt
....le las hot:ll!les ne peuvent _~r~gç!: l' e<lonOCl~e es, don" a consiè.t::-c:: ::0 "l.
è.olt.line où l'on r_e peu t ex~g-::::- ~ e justice, ÙX-.v t ,We ll t :>o=e cn ne fi.::'~
de
~er à 4n t::-emllement de ter::- ~ ni ~g~~s. ni jusi~c~',
=
Ce n'est q'J~ plus ~~rd avoc 'é'Tolut.:.on <lu l'id':o dr lois Loh,c_:Cl e s que le pr oblème de la Justice s'es~ se~ement pc~~
De'.!.X constst.ticn~ ~ur ':.c poin~ sont à fO!':nuar
Si 19 loi n1turelle consist e d1ns ua ensomble sur lequel l'ho8llio
que loue ac; tion, le p::-ob 1 ème è.e l'Econ0mie dJ"ig'e se
transforme en un RUtee sens, d~~s lequel cetto 9ction doit S'eL~r~ r ,
q
I) 16s c-'2!ldi ~},pn~, 's2- '!...Is es ~uxau~n~~_~sÈ .~",bord~nn(~_~J1~~ 10J..
n1tur~1::'e P::r:1ètt~~LLp;~.!l.à!'é !:n t:..Q;~sid~:;2t:'qr~_J_~s gu st.;~~s_~~ l '.4S· ... -:.
ce peur sa7'~i! Sl, C~ Q\! !lon, 1.1.. f Hli..... 3 a.lto~ ise~' e t f/prori.se=- l' q.::t- ,,:!
et le. j"u de telle Oll ~elle 101.
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L~ polih.q~ d'~co o..:..1e j.l.~·~gÉB poa:r-r :e!lir
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C(la.pt
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prin~i pe ]' ,ut, on de "homm" r ·'s t c possible 1 ~co~oroic, d.-
:~JS deux quest:ons ~c~t à CL1ID1ner :
embJ_n. cJc.fo::-:l ~ à Ip justice j 1'1 1..",i q..u dét "mine
les r ~i..~ à \.Cl n).. ~a~ où les i!'aJ. c; "lont C01~V.:!' t3 Sa.U8 b~n~f· .. ::'t; .llglri? t:::
Sa.J.S p,::rte, la loi :i 'éÇ.\.ival(;~!ct3 en util_ té soc:'n) e , les lois psycnv~og': ~
qU3 au s l~~re, p~I pzemp:o.
Ue_(,.t:..tS 1.J:'5
Par (;)r.tre ::: est d' ~I:.·-.s lois qui aurq:er:t, des r~p,.c,.l~sions fol .
Cll~\lS\,iS sur lÎÉc:onome g~~1Érel0 eT, :'l.nt<:rJt lJ.qtion'.l~ Il f'HID]"] si Ar :- nnes::- pOUl: que ces ::-eperc '.ssi ons fâJ~""Hes :l9 se "~ali~ ent pILS.
SU!, le
~st ~dm1ss1blc cn f>cc de l'existence d33 lois nRtur~ll es.
1) dorol\tnc e~ ('ondi Lon dE' cette "hon,
~) r fsu1t,t s poss'bl ~ q~" l'on peut qttendr e.
1) nom'lll, ,,: c,undi.tion dû c~tt- "c tion, On peut L'nvir'b_r c,tte
%L_on Sur trol.-s pllUls; p19n 'ndlvidu-l d"bord,' plan netio!'"l ensuite ct
pl'U1 ir. t rn~ ,"onal ~nf in
qt·
Qi.J
: - -P1'l1l- i1lol~v.dl!ul
L'hCAoce H(j~'; o'nQontrE' l e s div rse~ 1"5
-- ..
1,,~, Commen. pourr"-~-il s e conduiT. vl.s-à,·v::'s de CéS lois n' krd!ûs?
11 f,osition
l " s Physio('re~~s' Us
f'ir' oonn.îtr ces lois n,tuT lles,
'~ es S'il!1posent p!!r l '~·(].dùl_CCj )] n'n',r~ d outre mcthod,' e t d'Autre %tio"
Q. ~ de les 0 ~erveT '- '!; j
1 ,. ..... .1-,..:.:.. lb0l,(J.. U3 ... LL:nt~ Cette concopt}")ll
~ ('i:f ab8r,do~~" avec l, c:-: Liqu. d l' ~"id,'noe et ~p:-ès le cRr1ct(,r pCiSl.If eYlgt de 1'1 so1o'1<'e <'conoilliquE> pOl Aur;ust~ CO .. TE.
.'
Pour l!1~moH("
je r 'ppel'
~~_91'n~ ql"il suffir!! à 1 LO!:;W"
Les ci:-C0nstfll!ceS ~,,'~ .. d'"1 .............. \· .. .. t ... e ffiOOl.ll. ....... v-C
pout donner 11e:1 li d' ascez :lomb ,'_·.;.x ,,0..15 ql.' on ~'oft'<.ree:'., d le rüult 8 'C
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Si nous vo·;':"O!'1S rr~t.i.5er Cc-tto c1~ux-e.:.tfj oonstltati.or. nous :J'.J'..lrr on::;
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Co C >,oint de vue de d~part, i l fllut souligner l'l.ndlff~ r e no , a peu p~es
t o t 11e da l'homme moyan en fqo e de s 1 0isécon05~~v,
'3~sez """UI1 ..... ,J.X r e _~
_ l. S t3 ... E.:' fit,_ l e s pub'_ 1 -l t ::.ons
l e s phéno::lcnes &~GnJ:Ll.qll.es Il'ii .L1C~~;'.l.CS
J~, , ' 2 ,_'_
Pol ' T "937 p. 50 et à ' "ute~ o'.;vrJges du :!lec;c 'l .. te.c= o'~ t .':"1rot a ~O l ... ~.,
... -..:; -l't + E ....- ~_ """v per ..<o...,
-d'~~"
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~ qu ..1 ) y fi aUJOLI
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1I01..:.~Aj5f;
..., (co not:'1 qt:.a , l VOlW:.6 P/Ji':S J 943.
,!":Jf
D'ns c e n.Ooe OUVT8 b'" Cf? l a jJr{face du t'rof, S3'3lL;' LI,UFElIlJUliGlill,
PI,RJS , sur 2, nfcossi tt JJOI,r los go"
8 ~ O= à la Faculté de <iroi t de
3) I lpllrllit cprtain
S
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q~e
€COnOInle ruxte èe dema in
n.tur~ll
1.
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parRl t AUJoul'd 'hui p éoccu per ce tte '
'd"
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ou.
economl"
lrlgee.
Il y a tau _
' une sor t p d p survivllncc d'Rnciennes conce
te ttOlS
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Il '
P Cl13 qu' d
endrBlent
à aù r que es Ol.S
nRtur pll~ c '
s i'posent à cett"
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e Economl e lIlges.
t~ fIb~n t E' S
. 3°
~ Fh~ 1ntcrn~tl...<?n81._~onfÉ
(e!5o rd ons
rpn~e
pAr le s lntEr " ss e s eux- rnelO r s l La
nirA un exempl e des r{actlon~ de
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c~tte
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COL 1ent ce prol:leoe a
rés olu,
de ,,- ~YE
'
27
] l U 1 nouépoque devant laen rLa b'"
- 1 " fou.""• P 0 lam, "_ econl>--"",
\,1'....;.1.1....
qu ' on en L ' ensembl e Ge l' oouvr de la conf(r~nce e st na rqué, c ' est l e ~oins
puiss~ djr~ pq= les PLUS .xpres es r serves e t l a plus gTliflde tic id té ' •
Sur l e but à q t lein~ra, la -onf'ü' nos "reoo:_qnd que l es gouverne5 1t. et l as peup:;'es pert ni (·as9<:.bl" et d' une -,ani.re oontinue l eur atte.:t•.
t ion sur
Rsp ect du proble e écono' ique , :ll6 enViSR€e l'Ét Rblissement
de prinCi pe s nouv"3UY. des .b':s à él il:i.ler
es de s diffi oul tés éJono,üq 1 s
qui opusent jes froisserrents, des ItlentEnèu s dltns un mond p qui a t ou t à gRgner dAns un progrès p'l~if" quo et ~.~conieux"
o~t
.e~
" L ' ordre et l e plein TP'lOarnent de la pr oduc ti on i opliquent la prosse de r ens e ignemen ts g10bnlU, mqis p~écis et à jour sur l es RpprOVJs'onne,e.lte an ma ti er e s pr,~jères su.r l~ pr oducti on, 13s stocks, J as p,ix, les salüros , l e s cond i ti ans d e r:;o r r.h( du tra7Ail " t e " .
'-S7 L1-=.t .l -
,:,'Ol
"to"o ... :l'!ue !Jour pr:3tiqtlel e t V11J.J = u.'1~ rr:t"_cr: ~·'~COn)k.oi6 Jjt"igt
\,,' st.
.... :..ns i q~1'3 L:::~1E ~c. riv~i
:.e1;~ cc ...:oc. al e \,iorn[r-_'~1 des .dig:4 l ~ !o li t.1 :-T
t.
d_s l'.ég'i1:les auto:-itaires. la! iE 1514(, p. ~95.
"
~O:JJIRS;;ro
J
.h3~\.. lS_=Où ! t:'o~ souye::tt . nCu~lp l ~ t
n _ants d'~~o~u~ie diri gée .
IIchemln ~r
,
fa1, où en es. 09 t te dl.'ff~ivn ? 9 1 :~ e st ~~~s pou (" nr...mer: J?e t: r
nt uatte .3:<:Ü.tEn,e et c JO l ~').hJ
d e nos CCll t ';:>PO'S1.1s i""':r
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nq~"..1.:·
:,pB l ez- un3
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... a seront
ce sureunnecpssair
réal!
'
, e à l a, manl'f es t a tj on
sans crA int e ver l'" salutRlr~ ' rbl trAg8 qw. nous
de lA pers onne huvline, les 1 01
~~tu~ . ll os?
fau '~ i"
li"<:NBUHGEl' est la s '
ri~ e ,Iont nOUJ Al:i.ons trms "OSpr C:ans l'
U1Van e ' '~ntrA l'Autorita_
et le libirAlis me qui c' iL.pose d'In' 1
Apr&S ~erre quelques insti tuhons
,
e de ce s ..01.S
n B t"w... c "
_ _ c'..J
~ ... r-°n
e. ...
e e. ..' ."a"
l
'Epoqua
m01~r!lo
VIO
question
a
c-,r l 'ho a moyeL, _l homme de la r~ , à
Souli ex d~ns cat ordre d'iie o. c·~ ùelle dE: 1:) c..jf"\:c;1oLl i e.· r'of"lJ1t'::' s!,nn~''''ur p _'~es
êCO!lO iqaeo; .
, ~"'
cc~ sur :i.es l o~s
_
Il
es lois écono' iques.
for e ul c
De a t "lles inforl:lati ons fa.'Uiten t l A juste ad.ptA ti on de l'offre e t
d&l"
fe ts deua nd ei l' appJicstion "'uno politiqUé de p:,('rlvetion att'l'1U1nt l es cfdes flu~tu~tions ':e l'.ctivlté ~Oi ,e1'c" Rle.'
Com:,e but à P
ur:.iU1Vr'~
il .Y
R
un~ ég~le
oaranCd
p~r la oOllf~renoe pour TéRlis r l A sup res~ i on
' ps
SlU
l es r sul
1 t~
ob-
~rohibJ. ti ons dOu":ti.e -
�15 2
"e.>,
:' pe l.. . c0:1:1u= 31'!':e p.:obJ ~tt te( )_iq'.l.c: Il y Il d, s problèmes
.1.1 y 8 f;,r+ peu èc chose co .e sclJ.tion posi"t v de crs problèmos.
", c l',scOl!cnie diri!>~3, nous soC" les S;.l!".out Ln ,,::-.:s ne Ù c~
qu' on ~p ,e1ai t une ll\Y shque. Cette ("\ys'.it.uc IIppar~s.t surtout dlms 111 c.rOY!lIlca c t possibilité d'une eff'cncit' db d_rqc;ion.
Pour la sol"t~on d s prob:'èmes cette "\y stjqu' n' st peut-êtr e pas
I l ei11e'-lr8 des selutions pU6S1bles. ~oux eut v~ lu une oonn~issllnce pre C 1se des lois naturell es, si cette ccr.;1aissanco n' .xis t e l 'fiS .:!. fqut un pr o·
oT ~ pour di~fuser l es :!. o ~s na tur I le s écononi quùs .
C'hopitre 11.
- 153 -
Que1que3 réfl e x~onB ~6néraleB sur
cee expériancBd par maniàre
d'introduct:!.on .
C: ell t .~ PH)!'. ~ . r •. fris hns co t
;
nous sbordons l' his tcira des faits 1
enee,.gnement de 1946-1947 que
. H' ... i d
' e programme compcrte la f
1
i
.
ormu a au van t e. .s.o re e3 doc tr ineD e t des f al' t B coonoœiquea
Voioi très t rièvemert mon
"
,
le justifiera la part minime ~u~ j ' a~P1~~on.eur l'h~~toir e des fai:a , e lqui me paraissent vola' les .
- nnE)8aux f e • . s pour des r a 1aons
,
, Cet~ o histoire i e~ fa i i o eot dans un@ c~ rcainc
SCltmtiflque ou peu sc~entifique par ce q
l'
'.
meaur~ , .an tiau début du 19ème siècle par le développe~:nt ~:V~~ ée~~e ~~ ~
faite
mande. Celle-ci avoit
étud;é
l'économie
pollt;
G
~
1S
orlque
., •
_que <l'lec ~a mé thode d' al
ob-leeErva t lon et avalt pub11e de tr~a nOllbreux volumes
'
.
pasaés et p:,é sents .
pour r eSUiller des fa1ts
e:e
Lee pr~nc~paux représ ent ants de cette écol e
tes KNIES et HILDEBRAND.
son~
deux é conomis-
Quel fut le résult at du cette éc olp ? A peu près rien, pour la
de l a sc:.ence éconOOl~que et pour cela po: l a bonne raison
BU1vante • c ' est gue.' d:après les princi peù mêmes de 13 méthode d'obs ervation, il n'est pss ~ermis de conclure du pa ~tiuulie: eu général c~
n'eat pas en oG,::umu:!.ani des ~aitG que l 'on constru!-; la sdence . '
co~stitutlon
Deux ième ra~6on . cette même his t01re des f 3~t3 est ancore as?&Z peu péd sgo6'i<l.ue son ense i eiJl9mcn t contribue d'uae manière très limitée
a la fOrrDetion éoonomique t e nos ,jeun es candidats au èootorat . En somme
rete~ir des faIt u, v 'est ux ulmp l e exercice de méooire qu~ n'est pas très
sigrnflcat if pou·, ~ !\ fO:::l!la~i on personnelle ,
s~, au lleu d'êtle paasife devant ce tte 'histo~re des faits, vous
avez l a chanoe d; ét:' o e.ct if s c: est-à -dire vous me~t,e d~v!mt une catégorie
de faita uctuels, enqu9 . er, classer, vivre oes f a its, alors votre formation économiql!e pourrai', 't~e augmentée grâoe à l 'h istoire des faits .
(,"pe nè. a.' lt pou" en term1ner avec ce point de vue, l'ordre sous
lequel nous av ons env1su,J pendant que lques l eçons l 'hi s toire des fa its
OU'lr .. un point de ~1Ue vé~ i t a1lement intéredsan t. En effe t comme le dit le
titre : les expérienoes è eoonomio diri gée, nous alluns t enter de oheroher
dans l~s faits "U.'lO c.on(!7mahOIl ou ,.me infirmation de l'économie dirigée .
A oe point de vue l:étud des fai,s peut ê tr e Si~lfioative et ooncluante ,
C'&st de oe poiht '.0 vue lue J 'entends l'aborder.
cee d
Si nous jotona ~ OCl!p d'Oeil sur la physionomie des expérieno!' tte éncnc:ni.'3 d1~igtJ'3 on est f:!:appé de tr oi s oaraotè res dominante
�- 154 '
t t è rombreuses' il Y en a qu~ remontent
sor.
r ds nombre
.
.
, Cas
_ exp é l :..er:ces
. U
d' économis
tes les pl acen t au
assez lom oans le passe
n gran
' d ' é ' diri
tclà de la fin du i9 ème et 20 dme s1èole. Le probleme
00~om1e
gée a été étad:'é t::-è~ in.ensément d3f s des périodes assez 101ntaines,
l n'y a !l63 hQU da re-;enu longdroent oes pé~iodes lo ~nta ine!j
't d d
ohercher la solution d'un problème
p!\rce qu'il est de bonne me ho e e ne
~ue l orsqu ' il est posé.
Dans les époques lointaines, en effet, il n;y a~ait pas d'économie dirigée consciente , comme système et comme politique e oonomique com-
. Dootrinea Eoonomi ques _
- 155 En d au'ras t~rmes pour l
comme rapporteur qua je voua présen~a~~~mier paragraphe ce ser3 surtout
opinions va'ab !ee tes ~,e et des
t
a question en reproduissnt l
au res. Dans l d
'è
es
.
sero cOlJ!llla au~eur porS0nnel des impr'
ijSs:..ohs et de eUX1 me paragraphe ' oe
exp érienoes que j'orisnterai lee déve11wppements . es oonolusions à tirer de s
§
l, - Lee, expériences sur'• e n'_an na t ional,
loi il fa~t procéder
à l a 1im,
~ i
. . tat .- on que je vous f; ;
a_sa.s entrevoir vis à vis d ea exp~r enoes du possé u ' "
le
dé~at
.
q
e
on
0
ompresse
aujourd 'hui
dans
de jeter
p:ète.
Un deuxième caractère d~inant de oes expé=~ence~ est laur oomolexité. Comp:ex~té qui ast encore ~ugmentée par ~es appelati~ns ~agues
qui les désigne. On parle par exemp_9 de la po~it1qua ou ~e 1 experien~e
F.oosewelt, de l'e~périence faoiste, de l'expér1enoe front populaire. L 111oonvénient des dénaninations aujo~d ' hu1 acquises pour dénommer oes expériences est le suivant : elles ~e sont pas indioatives du plan et du
programme de chacune d'entre elles .
C'est dono une première raison de oette ~omplexité parce que à
77ai dire on ne sait pas exaotement ou l'expérienoe oommeDoe et ou elle
1lni t.
Une seule exception serait à marquer devant oette observation,
l'expérience de l' éoonomie li1érsle sveo la formule : "laisser faire,
laiaser passer, donnant au oontraire un programme t=ès indioat:..f des meeures dont on devait s'~sten i~
I l exis";;,; un "';ro:.~_èCle caraotère dominant de oes expér1ùllcPs
elles ee sont nattzClsn. dév~~op~éeF s~ un double plan, sur le plan na1::!.o~~el d' abo::d sux :.e pian ln,.'rr.a.~onal ensuite et oIes t là, i l va sans
d1Ie, une différenop. fondamneta~e entre deux catégories dlexpér~enc;es
qu'il faudra retenir .
De ces
di:-:é= er.c.e~
0:
~
pa::-u résulter le plan ouivant :
Il faudra eavi~ag<!:':' ~n p::oem1er l ::'el1 l~s expéri~noe3 3ur l a plen
:lational <ians = pé.::agra~hE :;l1p.m1er) et dans un paragraphe deux1ème, les
expériences sur ie plan i nt ~ mational .
Les deux
paragraphe~
seront légè r ement différents.
D:ms la première ébde se son t surtout les ré sul t'lts empruntée
s,!~~~ ent aux témoignag~R
spécialistes qui ont étudié de oes pro&r~n
~P3 que j'aurai à faire ôpssser sous vos yeuxjdans l e teux1ème p~ragraphe,
expétiences sur le plan in~err_ation'l l 0' e8 t à une étude plus approfondj(·,
plus personnelle, que nous :lOUS livrerons olest à dire prendre l 'expé:dence toute entière dans 5 0.'1 cléYeloppement de faits et juger personne) ..
i. ,
l~:'ùt
de sa valeuz- et
~e 8e6
r é sul tata ..
Il s'agit de nombreuses pol'+' u
cipalement au déb\;.t des temps moderne;' -i eo ~u passé q\: '" se placent pr~néral aveo ces difiéren',es phases la ' l ~
1tique mercant~isme en géde erdlel , an un met - nn a voulu ~o'r ~o . 1qUe de Colbert, la politique
des argumen~s pour et von tre l'éoon~ie~:r~;:e~xpérience6 d'autrefois
/0
A titre d ' e:r.emple (>+, comn.e mé';hod e ~
,
e.rticle d'André PIE~THE, intitulé "Eco
i s~_, c~ passé, Je citerai un
hui, article paru dane la revue E~on om; nom+eM~1r_~e d 'hier et d'aujourd'
1946, page 578 ,
_e e, asoan1sme, Novembre, Décembra
O' est une oomparaison entte l'éoo~omie dirigée d'au'ourd'hui
le Colbertisme Qui serait l'éoonopie dirigée d'autrefois .
J
et
Les résultats auxquels aboutissent oes études du possé, on peut
les résumer assez brièvement oomme suit:
Pour le meroantinisme, l 'é chec du meroantinisme dans ces deux
premières phases le :'u~ llin:!.sme et la balanoe des oontrats ,
liane oes oeui phases les aute\C's mercant!n i sques donnaient ces
ir~f'ammeB d'aotion et n'ont pas abouti à des résultats prati~ues et va8
eo . Les deux pro grammes ont l lun et l'autre éoh('ué ,
,
Pour le bullionisme, o ' est à o"use de l'absenoe de routes grai::nt lnternatior.a13c qu':l eÜt été posaible de surveiller. Les voyages
~ient deo voyagss à p:.ed, à chevE.l O~'. à mule+' et se faisaient par les
~o B des Alpes et des Pyrénées et une sUIve1Uance It~nétaire pour exéouar le programme étalt tr::-éallsabla.
Une deuxième r ,:'.son es t ·1 ' ingénios i t é h'llllaine qui, au cas où i l
aurait été fouillé, aurait permis au voyageur de dissimuler habilement les
piècee d'or ou d'argent -lue l'on voula it empêoher de sortir.
l
Par c;o'ltre pou.!' le Oo!bertisme, la pol! tique de Oromwell, ce sont
~: idéee de la "balanoe du oommeroe qui sont appliquées par l~ premier en
nOe par le do~~ième en GrandA Br atagne. Les auteurs de l'h~sto~re éconanique enregis';ront dos Buooè.s qui parai~sent. vér!tablemant indéniables.
�- 156 -
J'écsrtera~ l'étude détaillée de ces e~périenceB ~t leurs résultats dans un sens ou dans l:sutre parce ~ue 0 était de l économie di. ..
. t
C' 't . t l'expérienoe d'un sys tème d'ordre sooial de
e. 'e a~
,
polit~que économique qui ne reposo~t sur auoune o~n~truotion d ord~e so~entifique. C'éta~t quelque chose d'analogue à oe qu on appelerait aUJourd
hu~ un programme ministériel.
Il l'époque
Nous étudierons les expériences d ' économie di:l.'igée ou moine
~oderne car elles ont un oara,tàre plus ou moins voulu, plus
oonscient, plus ou moins fixé d'avane.e.
r~gee
~consc~en
C~en~ peut-on classer oes expérienoes contemporaines ?
C'est l'idéal r~sumé en la formule qui anj~e les expériences ~ui
permet j e crois de présenter un p~an valable.
Neus divisernns en
4 sectiens les expérienoes que voioi
Expérienoe capi~aliste 1
1)
2) - Expérience oommuniste 1
3) - Expérienoe collectiviste
_ Les diverses expériences ~asées sur une mystique .
_ 1Qr.
.
B::'b , .Ioyel:.
expé rian ~s
'
de valorisat i on
,professeur à la faoulté da 'droi t de PARIS : "Plane dl 5-
W. KART , l'éea" ac~uel 1u planning éoonomique , Re,~e internadu "ravail. 1.- ~posé ~,~ernat ~onal des intervent::'ons gouvernemen~Bles Mal 1936;
11.- Les p::ocb-.èmss, Févr ier 1937,
Robe::ot M?SSE , La thé_l k3 &" l'économie planif::'ée, étude de
t::oavaux
redents. Revue inteènationale du travail, Septembre 1937·
. . .uel.ques
Gaëtan PIROU, E00n~ie lièérale et E~onol!lie
F RIS SEDES 1947, ~cme 1er. Ecbnomie libérùlo.
dir~gée,
l volumo
SECTION J.
Expér!~c3pitaliste
~
Par oette
nQus et
·
1a V1e
. éoonomique subordoll4e à Ifact'on
de l'iexpérienca
t' 't
n ennons
~r~~_'
-
-~ E3
Economi~u~s
_
- 157 -
Pour présant .. r le témoignage d ~..rpéI'::'ence6 capi talietes dans
sctuol, l 'éco.101il:!.e dirigée jUg:: par les faits, i;' y a lieu
d'env~sager suoc9soivem an ~ deux oas 1
le
pr~oàs
1°) - Une
té, expérienc~ de régime capi.aliste aveo complète liber2°) - Une uxpér:en0e de régime onp itall.ste oombine avec une forUUl9 & &lonor.ie dirigée, pa!' example et SUI,o~t l'expérience Eoooavelt.
Dans le premi",r oas o'es 4• 1 a lib e~ t'e complète, l'applioation du
laisser faire, laiss er pesser qui est posée,
le deuxièl!l
J
on tante deDans
r éulis
er
~"s
oe son+• des'
p_ans qu i sont formulés et qu'
10~
: J'ai déjà indiqué que ces p~ublèmeo sur l'expérience capitaliste o~t, ~te du p0 ~nt de vue de l'histo ~r (l é00nomi~ua profondém~nt ranouvelés a ~ époqua moderne par les reGhe r ~hes et les publ~oatio09 d'éo~·
~om i stes. Cles~ l 'éoonan:!.ns te allemand SOM]ART avec un vU'~aga ~ntitulé :
lss criginss nu oa~ita:~sme. Du point de 7Ua du fond e~i est le nôtre
oes recherohes sont indifférentes puis~u'il s 'agit ~u problème de savo~
dans le passé à quelle date exaote il faut fahe ,"(!!!lonter le régime capi·.
taliBt~.
v~acie d::'r~gée, les plans de reconstruction éoonomique et sooiale ~ 1':rrargar a" en Franoe, ReV"7~ c: ' Z, P.
année 19~4, page 1195,
t~cnale
Doctrines
n ere personnel Be manifes tant par la recherchJ du
réalisant en régime de complète liberté .
C'es t dans le sens d'un recul assez marqué dans le passé que
S(},jBART conclut : oar i l a tro\l.vé de~ traces nombreuses au 18ème au 17èm~
et m3me jusqu'au l6ème si~ele ,
Une vé:.:'üab:i.e origim.lité est le ,.Braotère de Gette première
expérienoe appelé e ~api.Bl~ete Bve~ la complète licerté
Ca sont les ::é~3 de l:éoo!e l ib é~ala s~ le lai~ser faire lais ser dire mises en r.eU7ro e~ appli~uée : 1 ' 3tat doit en p:,inoipe se garde:::
d'interven<~ dane 1 a v._
~'
B00nom4que
,
,
I l axis ~e ;:'~"
<!>3uxièma particulari ~é ~lla:lt à la réalisation de
cette exp~::'ieno 9 . Da:'q 1 " tf'lllpS d' abord l c' as t surtout à l a fin du 18ème
à partir do la périod u Td_olutionnaire en Franoe qU' elle débute ,
Dans 1 t espau ~ ensuita, 11 fau t marquer auss i g,ue pour une :arga
oe n' Ast pa s s . ulemant an Franoe mais anoo:,a dans un grand nom!:re de pays é tr ang",=s q~ù oetta politique ast m:sa an oeu,Te,
par!;
Quel jugement en géné=al las auteurs portant-lls sur ~e premier
aspeot de l ' expé: ienoe ;'/lpi tali.ste ? Quelle est la position liberale \
Qet égard, laissar faire , laisser pass er. Es~oe que oes expérienoes e.
notamment l'expérionoa française pour oet,e périoda g,ue l'on ,fait al l a~
jusqu'à la f in du 19ème siènle l' expérienoa B.'lgla ise, l'experience amerioeine, expérienoe dans tous ies pays qui avaient sac=ifié au libér a:is.
me, est-oe que las résul tata de oette axpérianoa sont favorables ou de ..
favorables ?
�- l58 -
~~s l'snsomb:E o'a~t pl~tôt ur.a pé.~oda de pro~périté au,point
,
"
i t'
Cap.
Bndan'• i l faut taire une lIDpOrda ,~a ocono~1que
q~1 est anrag 9 raa.
tS~t9 résarve sur ce qua .'appel~r~ :as lecQ~ee ou les in~uffisanoes eu
po~nt de ~e soc1a~ de ces mêmes r'giDas.
D'abord un ~uocès dans l'ensemblo de 9~_~x~ér1enoes au poin~
de vue éoonom:.gue, dé7aloppem~ de le p'0~u~ti0n:, dével OPPO~JC ~ du oom;;,oree national, déve:oppemt!nt ~u caum(lrce ln.el'na._ona- var ... atl.on, de~
pru dans ;m sens favorable à :!. é c onC'!ll 19 , C'éta5EL..t en g:.-ande part1e _ss
~ésaltats prédits et espérés Far lra éocnŒDisteo libé~a~, Au surplae su
poiet de vue économique toujoars l'his i o~~ede c~s ~xper~~noes,aoc~3e l' el.:.s~anoe de certains ~sta}:es de c~rtain3s ent~aves aa .on~t_onnement de
oe régime. Les économ istes libé~a'~ a'irgé~isnt a poroe r au oompte de cee
obstacles ou entravès les insuff', '~\les qu'il es'; permis de rel'lver mr,me
dl.:. point de V"J.e économ1que.
159 -
Au point d ',~~
nombre de psys libéra~, e
de coneidérée.
Ls plus Blmple est donc de prondre non
pas t'lUt 'J8 ces expér iences mais lee plus lmpo:'tantee .
Comme synthèse je citqra; un OU'Ta
çu d'histoire éoonomique contempor~ine 16 0 ~e, d' )~eam~~e d~ PClla,.lERY, apcrmente esaentiels de ces dlffé.entes
' ~ n .94?~ on ~ , trou-re ,;. 9 3 éléexperl.en.Gs d eoonOmlB di~ i gée.
En premier lieu d je dira~ quelques mot s sur IJexpér!ence belge
qui se place dans l'entr~
eux gue~€e pOt,;.!' ae continuer jUSq'l' à l' époquo
con tempora ine.
C'est eurtou ; pour l;avent guerre 1938, l i expé~1~~ cq VkN ZEELAND
qui est restée la plue célèbre et la plue sign1f:ioaü'~e
Psr con';;::-e a',; d •• deuxième lie. oœune juge:n3llt appor'.;é su:' la valeur des r~sul~Bts : A oôté da oe oaractère favo::-able des réeultate écono",i~at!a il faut oonstater ies rés' ~t9~S défsvo~:es, des abu o~iant~ et
i.:l ~coptables! dans :e dC!!la~ne ~Eil. ct est c.e que l'on a appe.e l' eCO:1O~1d du pro~1t. On no se souoie pas de le personne huma~e et notamment
) 'oarrage de 7~1j,e:::'ll1é en 1840. Tableau de Itétat physique et Ill.oral des ourl.ers dans l~s industries de ~a :ai~e et du coton nous mon~~e cette abscenoe totale de proteo',;ion légale des travailleurs "
H. HUC : la r Eiforme I!l onné taire en 3elgique , lib!!8irie du re cueil
SIREY 1937.
Les résultats de l'enquête de V111erm~ 'sont déOisifa au point de
jéclancher en France la première loi protectrice de 1841. Lc. & ~nquêtes des
_:f~ccs du trsvsil et les mesures prises acouse~t encore ~eo rssu:tsts in'L:l~c:', ~ fâ-mqux de c.e • .3ap1 t!llisme du point de 'r;e ~o,,::.!: !
La plupart des Mmolgnages sur lléxpénen ,Je VAN ZEELAi'iD sont en
grande partie favorabl"s en aocusant la reprise éoonaniqua t'om _'!Dép. 'l~
une auGten ttltl.O i.::-èe :O:'é ello des salaires.
Ainzi donc O~G oonolusion à cet égard i_ y s Lieu d'opposer
~~S'3Z ~e~te·,--:t :es con~J:'~s_onF à -:;~ut prendre :avo::ab les pOTe le po:'.nt da
Vll. l) éco:::a.ni;::u q et 1 P8 oon~lus:!.oIlB n9~":.9tDeot dé fa -io:-ao::€s d 1! pO 111 ~ do vu&
~eite exp~r en~a be: ge ae poursuit JuaqJ. ' à l;ép~qu~ cont~mpo
raine, experienoe de reconstru~tion, not ~mmant la fame~s e êxpérienc~ de
baisse que l'on a é'Toquéc .. p op o~ de l'expériilnoè de baj.sse de LéoL BLUM
en France en J anv:;'e '.' 1947
EO .... ldl.,
n
Bih. F. B-tNDH Dl Enseignement des év~nAmentE â QOnOO1:'ques
X CRISE, janvier 1937, page 7.
F. BANDHU:::1T. La dé"alustion du f'n.ano t,'~ ga l vOl>.lm 8
P ar!~
r6
.
. celt;s .
l~,B,
3° ) - L' exporlence de Roosevelt d' é conoml.e drigée aDléric~.Ul6.
le: enOOIe la l:"c.",;é!"st\.l.!"i7 su::"
e6cez sbondan~e, aEeez co~o:,aant p-
~C'lj~ '-)
c_t:.9stion est ·~.ne l:'tt é ratv.re
1 ; e '~ l-"ac r: ce s mf-meu l:xpérie!l'~B, no'.:.s pou::-rons din Cl,U ' .. ',_ es d.ét'.l';en'; ~~è3 faill18m r t de:! :i.a flll du
Pour ait . . . er è.a:..a J
ijèm c siècle pour
t'l :n'l.i & Sa:lS grend
";empe e:
c.&L.t.
~artain~fJ 8' ~ \I l'acc~n~ l e-:; : ""n ~~ JI' polli:"q.l9 é~onornl8ayet9mC d.', n~emble et Ba'lS -me pl'€conç\;.E'
_. .
:En réalité e'es '; è.aro la pé=.. ode 1e :i.:l guerre 19'.4 _ 19 10, d'ms
... ' oc.re d",= guerre, 1919 - 1939 et dans la pé1':!.'lda de gu!lr n l û39 .. 19 ')
~·'·elle~ . 6~ (Jon': , ;>:,olon!:é:s. ~'eet <ionc Je 20È:me sgcl ap. èE :.91& qu
=llG.\!" ... épc.<;.ue U'J. cee o",pe;:-l.ences d ' é ccocolE' dl ~. aée (œlb!!.é ;, cv,)c '- ... ca~_::'I '~(' a~l.J.-:.3crj.ver..t dan"2 les 1aits
? our la sl.tu(3'C l faut la plsoe ..' al dé part, en 1933 e t montrer
qu'elle s'est pou-rsu.tvJ a jusqu ' à la mort de Roos9'"1e l t survenup. en 1945,
Comme ;Jiblio;raph ie : FIRM IN ROZ et Ganiel Louis Jaray, Tableau
des Stata- lJnis. De la (,,:,ise de :!.933 à la Victoire dG 1945. l volume. Paris
Spid. écition de 1945.
Dans l'ensemble oette politique d'éc,onomie dirigée , d'après les
auteurs de ce livre, se m ~nifeste d'abord ohez Roos~~elt , On en trouv9 des
traces depuis la mort d l! Rc:>eewel t dans la polit~qu8 amérloa ine di auj ourd'
hui .
,
Sur la pol1tique du Président Roosewelt l'aute~ ~rése~~e co"te
Polltique qui a été quelquefois att!lchéé à oe qU'OD a appele le ;rust d~s
osrva~ux, o'étaient les ~onseils teohniques dont s'entourait 16 P~é eidp ~ ~
R'loJo.", H, polit i qu5 "ut Il ét" Jet t~'1lent ;>ré~fl1téa !lU ",om"1lt d~ SR 1'0 .. 1i-
81"+'
, '-''"'__ Et Ullt.
"2-
�- IbO "
tt ant "r sentue au momant de ~o réeliGe ne
em
,
Roosewel t , ~olitique qui a eant~èremant
consoiente voulue et détarminée ,
Bation comne une politi1ue
dans ses détails.
'tique svec un,peu plus d.e souLes auteurs p:,ésenten t. oe. t a pol
•
Cf page
32 la pol. t ique soc~ala du
plesse et un pau coL~s de oo~scIance • •
prés:!.nt Roosewelt~L.
d e la vie m€ime
"cette :,éaction dos Etats - Unis est le r éeul t -;
faoultéa do t r ade la natioL, ello dépend du oaractère du pouple, de S OS
va il, de son ressort naturel.
- )61 Le p' on P-:-os"wol t sera ~. ,
'f'''''
•
'Lf~. 'oor,')z tunisme
t '
sures" 1 - .OC96 p:::::.r _, p.;ise~ o.ITl r u
h'
c es "dire des m~
'tl
at. ·,BE rd pour'
é
sm é r i ca i no E'n vu 3 d e .-90 tuu;:'GC co. ta vI 6 '
-~ '11) cor. om ique
pr.D qu ' il Y oit ::'~E''' è I-..:-,~~U Le- lon
C ;(orlomirp19 am"c1cqinc
Je ne droj
•
d'
........ 9ml;)T!ü sur (' r.:- tte d " ; ·
..
resum" ,1.6 ~II lc.r.r._I,~ ~l..~vr.n'-l
'lU'l'
".
_SC.U.,310n qu'on peut
c ' est Il dil'o 1':..(..((. :'.lD',v~p pa:' "3 c· .~ "o ~ au ~usLe 1.. '8:'t. de système
...
".
Jr" !all-, Jans' ... ' , -'
r ilmce Rooeewe11 . QI.. 11", "vit r1l'u o u '
.a 83.1.e, de.ns l ' E.xpé~.
~c~nL ~8nd~
' .
peu nous importe dans 1" dét~. 1 I l ' .
' pLue ou IDC'l.nS V~ULUC
1
.
" 8g!, soul'llll~·1t d~ 5 '
laD l' é su I t lits qL~.!. ont é'.;! oJt,mas.
.
IlVO ..l' que e sont
,
Ainoi donc succl>r pa t"el :lUr l~ pr~mier
vie econoul1que.
p.lnt la
r~priae da l a
ais ol~e est aussi, poU:' une part égale,ls c?nséquence de la
direction imprimée à sea affairea par ses dirigean~s . ·C 'ost pourquoi il
convient d ' examiner la politique éoonom~qU& et soc~ale suivie par le Pr ésident Roosewel t ces années cruciales".
!.:'
''Vu de ~o:.n dar.a son ensemble le "NEH DEl!
apparaît comme ~e
sér i e d ' expériences faites sans aucun eaprit d~ JystemQ, toutes const~
tuent des essais ~a~a un ~ême dessein; rendre nu paya, à a~ vie éoonomique, aux classes 30cia1"e8, leur é~uilibro" .
Les auteurs développent assez 10n5Uement les prooédés employés
en l'espèoe. D:aoord ia politIque économique, enauite la politique ~ocia
le, enfin les appréciat i ons aur les résultats .
Au pomt de vue de la politiQ'!,e économique , deux vuea dit ) ' au~gur ont été part~culièrement poursu~vios.
10) _ Réamorcer la pompe c:est i. dire assurer la remine en marche d e l ' économie américaino après la criso,
20) _ Rerè.re une r-rospéri té au cOlIlJr.erce extér~eur des Stats- lJn lS
,<".li était assez profo"démell. tombé
Voic~ ~es
paasages à ce oujet
rage 34 : "Le procéda employé par le Président eat v .. lu:.. q4' il
:>e~nt por uz:e llllage 11 veu':: ':-éamoroer la pompe" . Il pranet 4ne 3érie de
mesures de cirJcna tanoes alrrquelles on ne Baura~ t assigner le oaraotère
d'une politi'~ue Urigée conduite pal' une doct-'ine préétablie. Si le préaident inte~en. ncus dea fOr.Les diverses, ~;C3t pour faire sortir le pays
d'une criae e!ceptionnellemen' grave; 11 est m(l par de~ raisons de force
majeure COlllllle s~ la pays étai1. en ~tat de JUsrre , Ce n t3st pas un eaprIt
è.u sys"me qui le conduit à c ' s int~rventlona; aU30i ü:arrôte-t-il ~GS le
::-éaultat occaaionnel est obte'\u , telle par exemple la dé'raluatl0n du doll ar qu'il a soin ensuite de atabillaer. la fixation des prix, le rel ~v e
men . srtifidel deo salanes. les méthodes de fabrication, otc •. "
LeG autaurs esqu~sscnt léut poaition qui aera i t :!.a auivante
C' es; alo~s que
g. Bhda '3ff02" "a som; faits pour r&charch, r d,
a'JJ E'.ats-l!nis
est ln~apob~o d y ef-eduer dE's r:chats o'lffisan~s. Lea ,ntrep:rises se ~OUl
nro: a ?rs vers :!. 1 A~ lI), ·"u~
Coé e.r c.; ::. J.mérique dl. S"d at y écou~en~ outar., qu cll03b le peuvl3nt leu rurplu" de 'n product:"..on bè.u9t-:'.el~e. L'U,,:,
les encourage et . y aide. De nouveaux courants commeroiaux naissant aus3i
ver s l ' ext érieur", (P. 35)
Ile
nouv~aux ma;che~ PUl~'l\!fl l' Surope. :.mpuissante à v>ndrd
"
r_ m .
_~
_
.. "ur des .,...
,·,a t sL ' ouvrage donn3 ] es llùurcentag a du c v_
>r"'~
'xt "''-'
Unis dans 3 grandea régions du monde
Eur,pe, h8ie
O~Janid,
Pourcon ta e avec l'·E"rop"
;
et
Améri~ue
du Sud,
I:nportat:'on "n :91 '\
1929
" 193é
%
49
30 %
2':1 ~
60 %
~913
1529 44 ~
l~ 36 42 %
riu
ccmmerce
Pourcen t3ge pour lea del1.x autres l'égions;' dé.,~lorpeme.n
r ieur :
Expc:-t3t:..on
Pour l'Asie-O~éllnie
=-'.lport a':lor
Pour l'amérique
EJrporcDt :"..on, <;29 1913
~.
1936
Importot: on
J.9~3
1929
1936
Sxportation
19;·3
u Suc.
"'-'1
1913
1929
15 ;6
1929
1936
g X~J
�- 162 '.
Il Y a donc eu dUOOJ~ portiel pour l'oxpérience ROClst!welt pondant la période considéré •
Les !luteurs 'n
vicnn~llt cm,uito à l'ex3lUOn de
10 politique so-
ois le page 37
"On peut dire quel~EW DEllI, çt les mO:Jures éoonomiquo~ pris~o ~el'
le Président RClosewelt Uil sont <lue l'applio'1tion dea ldéeu pCll~t~que8 genérales qui dirigent S~ o()ndu~te. Il ilse<ü(' d'or~anisor un lRo;'lde nouve~u,
un ordre nouvequ qui sôétLnd à tOUd les lomHines, pol~tique éoon~Jique S~
c~9lo de toutil~ les u~~ions.
Ces idées moè~rne~, le ,r(did~ot les 8 affirmée~ dans son medS8ge au conr- ès américain ::'e 5 Ja"lv~cr 1941. Il les a définies aussi dans
son discours du 15 !ar I!c.~ m me snnée
"La liber.é de la parole ei de l'ex pres sion. la libertd du culta,
la libération èe la misàr~ , 1. libération de la peUf, oos lihertds sont
l ' snjou final,"
Enfin les ~\,;teu:,o re'n'lrquent '1US3::' que ces mêmes idées Roosewelt
a contribué à les f"ir" insérpr dans : a Chs.rte de l'l.tl!lntiqu e du 14 l'oo.t
1941". Ils (les pays s:!.g-..stsires)
, désirent assurer la 0011a))or1tion l!I plus entiàre entre leb netione dans le domaine éoonomique en roe
de rroourer à to s des ccndit~ons de travailanéliorées et la séourit6 s~
oiele; après l a dostructior, f~nale de la tyr:mie nasie, ils espèrent établir 13 p ix li fournira à toutes les nations les moyens do ·rivrL en sécurité à l int.arieur de leurs propreo- ft'O\:tières et qui apporter .. l' ~3SU
ranoe que toU3 les hanmes dar.s tous les pey3 pourront vi,rre leur vie li
: '3bri de 1'1 ~raillt,-, e. du besoin".
!.les mesures ~ r~3es par F,oos~wel t ~ur le torrain propr ement n~
tionol l!lontrent ~ue l~ encore il Y 0 J~n doute des r~sult ~t6 ma is que r
réGult~t s ~ont aussi de~ ~édC~to~3 partlelc.
"En un mot :.) l'résident 8' efforoe de f'<ire d:.apa ra1 trc le r égime du prol' briat, up~'nm')llt ces déUX fano qui le oaractérigent : des
oonditiJns d~ trav' ~l inhumainea et l'ins~our1té du 1~nd~m8in. Ces vues
sont la ooneé~uence di ·octe d) J'l penGée fondrune. tale, le respLet de l a
personne h,lrI~ine e~ de JCS :ibertés 1 r!r;nl les'lwlles ln plus ln!poriant(
d'l1le le dœawe écor.cmi ue ~t celle qui lui :'lrantit de pouvoir:' son
eX10tence dqns :Jon 'Ige L 1.- ci; dans ~. vie_lIesse".
ré oomm" l
amér ioe ine
Les aukur~ cr iu" jeu t (p. 11) oc 'lui eo t auj o'ud 'hu 1. 'Jons idC'sui te du p.!.~11 ",on3cw.l; C <,dt ù. d ire la rrnOLJ1 t.., .,oli t:'.q',e
0
Do"trinGS Econom~ques _
- 163 .
oommerce extHrieur des 3tats-Unis e S
leeu donne à la page 247 sur le
'$léea 1939 à 1945 e~ ,,<.:cuso le no r é BUGlalors.
un tableau détaillé pour leB
tats suivants
Su~ les pointa pr'~BBnte le tsb
•
., 'On voit (PI 248) que leo ex
pret ba1~ atielngnent envi~on 'eB 4/5 portatlona fa1tea en vertu de la l oi
tions avec pa1emen~ oomptant diminuentd~S e~portations, que las exportacerce ext ér ieur propreme~t
onB~dérablement. Le déficit du com. dit va CI'O i ssant."
D'autre p~,,- , en ce qui concerne l'
'
chande amé'rioa ine) les auteul's se m t
expans~on de la flotte marsoul~gnont le considérable déve'o on r~nt partioulièrement optimistes et
dant ~,a période ùe guerre e. d , :prPèPemen de cette flotte américaine pen•
~
S guerre.
"De mêmo (po 250)
guerre et l'i t
'
' ~ ervent~on du gouvernement
t.elles q\'e la oonEt·'U"t' on d I~ " .
ra~O("jUea conséquer,oes économiques
1944, M. S ..lELL, Dl.;e~t;ur de 1: cenoaunorml' e ~lotte ~archande. Le 18 Janvier
.
OSlon marltime amério '
.
.0y81~ que le tonnag" tota:!. de 1 ~ m '
~lne ne pre"
pourrai t Il 1 élever 9. ~a fin de ,; gu:~~e à m~~oh~nd: aou~ paV11~. l:". américain
va'liront ces na,':r'9L et PO\:.rr:l~+'-'Îls èt
mlll:-on~ de tonneo . Mais que
ermeteurp et de, merlns conna'sson't'
re
~XPt
loltes
eoonom1quement par des
• _
.eur me 1er ?
~éricain par SübvaLticna mass'v sent
Lr.s ~rix de rev i ent moyen d
,
à l , 642.000 dôllars L" Eta t d' 1
e~ , 2000'a 3000 Llberty
Ships ressor t
t ' es. e m ~ ~eu de 1944, cherchllit à les revendre à 500 000 Cc'·
•
~_ ars e
en p~evoya it un recul jusqu'à 300.000 dollars .
nc
l,qxpor' -"~~I p~ü'; ~on'" SSVOlr s~ l'industrie des consiruc,ions navales et
Yl'ai .". fi es r al'.sports. :Ilarl t' ea doviendron-; "our une large part
.
_ v
nes
co,. !ell·c~o
'
To\,;t ce que l'on peut
~ r emarquer n;est amo'0
'
.
- l' t ang laeses.
que
- pr'x
des (arg'" ' d
'
1'.1'
d - dn"" rpv'on+
J.L - ... ).
~ c 3'uerre ang-leis est mo~tié momd:oe
que ceail cargo ,,, ô. .. 3T:ca:.ns du type L~berty ,
J.
•
~a Bd' d P ~T'f.-.) dcm~ rtes
c!uetri'l 1\IIlé.t:..
ffi
• il est. au oontr Blre probabl_e que l 'illti::me ar. ;,,!c El~ a , :'Illere ~a pr~aute Alnsi, en matière de cinéma, les
BI:. l
,g ~" sen. pel. a peu el l.ml.Iles au profit des films Dmér~cain s non
E+ a"o··"~J·
" -, r& .....
. .. o a t d'e l' Afrl,<ue
'
. merna
•
G~u d~:n~:lt d'Ots
..
- ,,~. d .'~5
du Sud malS
de
.8n e Bre·.,gne'.
A ~n 8~
Stl."
toue !es pl'lllu l a 3i,uation du commerce extéri.eu:r e5t
il:~~&b~e ,
En somme les p~r&pqct~ves è une concurrence an glo-américaine pour
les marchés d~ monde et p'r :ù me~e pour oes deux dernières années des ap.,
Daraneea d e (JUCCCS
'
plus g~ands pou~ lee Etats-Unis par cOlllparaison avec
l,Angleterre
j.
De cet t e d o'lbl e expér ~ence, oelle de RooseweB personnellement est
t~"'~ polit!.qùe éccr>~ique è.~r:gée actuelle semble, si l'on el' croit les
, ngré'gr,a ~'l<;orisé;;, SE' èégogel' cette conclusion' qa" S~3 doute c'est
CIlle solut~on moysr>r.9 qu", lea fa:,ts dési:lllant, n~ un st'~C"S tota: n~ ur échec
'd
'
'd
malS
sa Tellul
tats partlels
ou es '
resu It a t s encore en par t'Je 110n
~éf~r.1t'f
"
'hu~ .
. • e po'~r l'· oxpérienc9 d' L' uJou.rù
-, .... .,le>
.
,
•
�- Dootrin96 Ec.onolIlJ.ques _
- 164 On avait
Voici une autre
, . t'
apprec~a ~on
sur l'expérience Roosevelt
,.
R
It et Expérienoe Blum. La roLAUFENB[R~ER : Exper1ence oo~ewe.
intcrnation~lo Juin 19,7
valorisation du pouvoir d'achat. Revue econom1que
page 4)).
D'une manière généralo l'su t eur
ebt favorable' l'expériance
Roosewelt .
font des réaerves SUl' les rés~l tats définitifs
D'autres auteurs
doct.:ments confinnent la SOlUt101l de r ésultats
de la dite expérienod, ~es
partiels .
après l'expérienov Belge , l'expérienoe Ro~sewelt, il ~aut encequelques mote da liGx~érienoe française du Irout popula~re .
re dire
;mnortentes à consulter est l'étude Kellersohn
Une d es sources ~
,
7
~
d~ , 'e~pé-ten~e ~ron-'taise X Cr1se Janvier 19, pa ge "
.
~.
Chances e t r2sques u 'n. en toute liberté, il faut, je
Pour juger da l'expérience BLUN
0~0l.S la replacer dans so~ mil~e~.
L9 situation de la Frarce, en 19,6 doublement crit~que, au point
de \'Ue économique a~ec : e t a isss cont~ue du franc et au point de ~e so-,
cial avec l ' appariti,n de nO'Qbreuees grèves et les oc.cupations d'usJ.Ile qUl.
acccmpagnqient ces ~è ~ C3,
Dans les r §su:tat de l'e xpé rience BLUM , il fa~t f a l.re deux
pa:!'ts d ' après :es 0~3ervateurs les plus qualifiés des faitJ :
Le point de ~ e p~ l ~ tiq ue et f inancier;
Le point de
I U~
soc_a :,
l ) _ ~u point d~ 7Ue é cona.nique et finanoier,- On est a ssez gé:!éra1ement dt accord pour adi::e';;.re que l' expér ~ence n a pas r él.èss1 d'abord
à cause des effo~ts rO=6'.l~·ns 1-0ur l'ehwer le pouvoir d; 8<.ho.t et cola
montre bien qu '1: y a oer ta ines :'oiB n et ';Talles économlques dont il f aut
tenir compte pou:!' ~es mesures à prendre.
Au poin '~ de vue iina."lcier ce plan n : a pas r .àus 3 i l,en ,~.1t 1 "8 années 19,7 - 19,8 - 1939, le El tua ti on financière de la France Eo é t é criti que.
Par contre au point c.e vue social, on est aS dez " énéral c ent
d'accord your admettrë'qc~ls le Miniatè re BLUM d'importID1 ~ es r~fornos
ont été réalieées par les l:.iJ de Juin 1936 qui sont surtout tr o is lois
;,'Ur"r tantes :
La loi SUI :a sema~.,~e 40 heures;
La loi sur l~s cvt:.Yentions collectivea,
L~ lo!.. et.:X les ccr-gée payés,
à
- 165 -
l'~pcquo rJproch~
la presque simultan6lté det t i
• au gouvernement de front populaire
te: t un coup trop du!
~
10 a 110S11'e9 prlses. On avait trouvé que c ' ép ur 18
il"'M11ction françaia Q,
Il y ava1t Il:le part d J vénté d
t '
•
,
ana cette observation
tou · ~e m~me 4es trois réformes sont cnt:ées dans les faite et : ~ependant
dano une J.arge mesure, BJI~OUt ei l'on t
t
scquises
ont été apportés par la su~ te dallo c.e3 ~:e,: ~~pte des ajustements qui
premiè!"e, la dernière mc~ure actuello qU~C~8 \ sd En partic.\lier pour l a
pour la loi SUT les oor.gés payés avec l
p9:;me, e revenu à 48 heures,
las .extes postérieur~ ont d cnné Sur c:?,&m~nagements et précisions que
la réfo::-me toute réoente pa!" la ioi d~ 2~-~éo::b~~n~;n~ions collectives ,
au moins les granùes lignaI> tou~ en . 9 S mo~ i'iant
4 qUifen ~ coneerve
~ assez pro ondement .
Que concl ure
:ï.io';e
oom~iné
Mr
t; \...." " ,,;t e 3ér~e d ' expo:;:oiences de ce régime capi taaveo l ' éco:lomie dir!..,séa ?
Ro~ert
MOSSE
conc:'la~ '!; air.o ~.
:
.
"!nX:êi sur l e plan dos tendances abstraites un mécanisme d'éoeplanifiae est parfa:te~ ent possible et parait susceptible d'assurer
" ' ' '.. oonomlque
'''
.
l ,'equ~.l."re
au momo
auo a i bl.en que le mécanisme abstrait. :L'éoonomie planifiée appa~a1t pour le ré gim e de ljtre ooncurrence parfaite,
~ep endant lui aussi, ; daorlt
par lee ind lvidualistes de tendance cl..,as:'.que vis iblement imposée per les conceptions né~olassiques,dont elle cher·
oha Il: ê'!;re un prolongement at un perfecLonnement" •• ,,"
nom~e
C'est aussi les conclusions d'un ouvrage anonyme: Révision des
valeurs, essais de synthèse sur certa ins problèmes fondamentaux de l'économie contemporaine e. leuTu ré a ctiono politl,q'les. l '.- )lume, la renaissan~e du livre B~UXELLS S 1937 I l sem~le ~ien 'lye ls r É s 'l:'~at d63recherches sur cette première
t l' 9xpérlenoe soi t 9n part:' e :avorable à cette éoonOlJlie dirigée; étanT &:l~endu qu:elle agit ~n ~ ec~l e compte des lois naturelles
ecc.1cmiques
catégori~ ,
CJlles-c1 sont in9piré es par ~ aut ra idéal, la doctrine communiste et i l s 'agit de wel t:-e en "ceU'/~'9 tou. e cet;e dootrine de l'expérienoe dans les faits .
Su!" ce prob_àm. W1 ouvra ge i n t éressant de HARRAT: quelques essais
con-;empcra~ns ùa vie O,JIIWA'T1~S Cf) ' n F:.. ar.: e, Un volume Paus 1908.
PO'lr S!.+U 8:O: 0es e::ptirieno <is i l y a lieu de noter que d '~e part
oes 9xpériences SOL ~ dlas ém ~.'lé eB Il: la fo i s dans le temps et dans l' esp~~e
~t que par là mêm e e:ï.l es on '; tO\l ~OS CUl car.l otè:-e nettement partiel et ü mité
l ,
�- 166 ,
dans le temps oar :es pl~s importantes se
Ellos sont disséml..l'ees
pl aoent au cours du 19ème s~ècle
car les fondstions de ces
E:les sont dissém~ées dsns l ' aspace
expériences vo:.ent le Jo-:r <i.ans d~ve_-a paya .
ré~lisations
Essayons <i.e marquer en fait oes r éal isa_iona : les
ville des r.tat s - Unis
ccmmencent avec ure première oréat~on en l~26 dans ,une do.c à l'initiative
appelée : NEW HAm~ONY par ur.c prem~ère cit3 oommun~st
d'un industriel anglais Rob~rt Owen.
Q.uelqCles années pl~3 tari on 1646 aux Etats-Unis la oréation
dlune sooiété des Icariens fondée dans l'état ICWA en m3me t emps que di~erses autres colonies vornm~~~stes dans le mêm e pays
Pour ce qu~ est de la viei:le Europe, les histor~ens relèvent
fondations
pour cette période en France nans quelques oités comquelques
à
VAUX
départem~nt
d~ l Aisne 9n 1902, à biglemont dans les Arounistes
èeru:es,en i905, à St Germain en Laye Seine & Oise en 1906,
gn3~
- DOl.tr 1oeo EoonJ.n..ques _
Il faudrait ajouter les 9xpériences d f
qui en France ee :-approchent paT oartai.lB c8téaedeormation communau~aire
t
Ces expériences sont aujourd'hui en coura dlap l' °tei idéo~l oommun~s te.
~
é'
P 10a on,
est dans oes
trcis d orn i "res aon es que ~'on trouve les déta< ls l es lu
i
•
..
sur ces expériences.
p s c rcons.anc~e s
Si nous voulonu oon(;.ure Sltr l' expé rience oommunist
on peut
diro qua 100 faits semb:an·. oondemnEr une expérienoe d léccnom~~ dir igée.
SEC'~ 1011
Nous en avona déjà _:'shé ot je 70US ren'roi à nos développements
pré oédon ts •
C'eat, en premier lieu, la leçon des faits qua je Toudrai expospr, savoir si les résultats donnés son_ des résultats valabl es si l' expér1enco pout être mise à llso~if de l'économie dirigée.
La souroe de
"Fous ·:'ouvereû de ces e:,périenoes une vulgl'lrisaticn intéressante dans une p:'èce ic.tit.l'.éo "La Cll~:-ièro'- jouée au théâ~::-a Antoine
2U 19ème s1ècle. C'était U.''l echéca dl' l- expérie!lce commun1.ete qU1 retraoe ces deux phases.
Il est vra1 que ~u9 ~ommunistes répl~quent en Gou11g\nt le caractè::-o; partl.el év!.dent d'J ~ utes cee expériences \ le développer une
~~ +;23 ccœmunlste dans un mC'.03 oal,ita:lste semb~e Wle g'lge=o qui ne peut
about i.r.
S:' le c=un~sme de"en&g génér~l et uniforme i l n -en serait
pl~ de même car cette tr3n~fo~'lt:'on verrsit une mutat~on profonde
~e la nature huma:'Le qU1 pjurrqit s'adapter à 'm r ~ ~ime communisme.
~u~
z.qn
C'est là uhe pu=a affirmation
p6rme~ de S~ppGBar .
n~
g4atuit~;
un
7éritab~e
miracle
iooum entat~on
ost
de~s
les ouvrages de LESCURE. '
Les ori.gines de 13 P.évolution l'I:.sse Paris 1927.
Toutes ces créations n ' ont eu qu'une vie éphémère et n'ont pas
réussi. L'h~sto~e ~ui s'en éorit toua les jours montre en général l ' évclation de ces cités communistes an deux phases 1
Ainsi dono ces nv" _enoes sembleraient condamner la po l~tique
~~ l'éàonom~e ~~rigée er ~a~t qu'app:~cat~on de ~(p.xpérience oom~Un1ste.
III
L expérienco oollectiviste,
Pou: la Belgiq~e, la Colcnie STOCKEL- EOIS dans la forêt de Soiest reetée la plus vélètre.
Dans la première. la phase de début, tou t va bien, ~ais il y
~ ~i~e une phase de discorde at de décod9nce qu i abou ti~ à la d~s~nr i
ticr..,
:, 167 -
La Bolohévisme de Stalin9 : le régime des plans Paris 1934.
La Révolution Russe Pa ris 1929,
Cf . BAUDIN . Llutopie sociétique l volume Paris Recueil Sirey
1937.
Prenons d: abvrd les résultats a'l point de vue de le production,
Dans l'ensemble de oe9 différen t3s phases en partioulier pour
la première les spéoialiGtes qui ontéétudié ces problèmes relèvent les
résultats &uivants :
Pour a,' industrie un c\é\'3loppement intense das prinoipales inl\lstries russes,
Pour l' ag- 1.0 ' 1tura un déve~oppe!llen t appréoial7 e mai s aveo des
prcg:ès et des reouls, oas derniers ~endan t partioul i ère uent à la socialisation dos ouI ture avuo las ICclk)ses.
On relèv e ·ausE.i la remis a en état du commeroe extérieur ~t la
d1sparition du comme oe intérieur remplacé par un servioe publio d-approvisionnement et d<l ravii ai:lement
. reoul complet des li~ertés publiques et
Au point de vue Œora 1 .n
.
c!a l'initiative individuelle avec lut_s anti religieuse et quelques ~~ Jrmi tt onces.
s.
�- 168 '1' "trer' • ,. "'ois de~ ~t'.coèe pendant
Des appré01at1mls 1U1 enr.3!;
échdCS pen,lant la so01a:'isahon dd l agrioulpériodG des plans et des
0
]u
...
-"
-
,
t'.l~e
Sur les j\:.gemef',ts apportés pal' oe~ faite, voivi un prooès -verbal
6 (JJIJl)e ire à oe sujet ,
Je rsppolle dia ~~d ,ee a?préoiatl.ona de Jean LESCURE dans ses
, ,
' t
t ··fl.' oaoe elle 1 1a prouvé et la
oO!lolusions; "la pO~l. tl.que ,"'r'lun ... s G es e _ ,
,
è8nonetration est dôinportanoe M~~s à la scruter de p~ès elle est eminemtoucan t c -'t'
. . l. 1cabl e, 8b us iv~"'\. 'La Rus~ie est Ull grand paJs l.ndustriel
. + aveo
.
tas les oonséquenoes à en tirer dans lesdoœoine politi~ue , ~~ll."a~re p~U8
qu'éoonauq\:.e. Car c'lttei:1dustne p~'ésente ~u, pOl.nt de ~e ee onanique bien des faible"s '_s, (direction rendement q~all. te des p:.-odul. ts ••• )
PeI ccr.tre lôeffort tEnté pour amé dOr el. 10 product',on a~ioolo peur substitu9~ la plus grande cul ture intensive à la oulture fam~liale et tradi,
,- r.'o pae d=e' los -_ésultats espérés, Lôéchec est L~contes table.
t l.o~~e..L.e
Il "st d' a:.lle\!r8
"l.denoe
~
la statistique
jusqulà l' é-
• c " •
On C'spéra:. t amél .... orer, le tr Qva ravitaill~en: , les s ~atj,s tiques
è~~ r~eol~e9, du t=ou~eeu etat:iss~t que l'on a piet~e e t qui ~arfois a
.~eulé, Le gouverC9me~t le
: l reo~erche avec rSl.son un remede dans
"'4~ p:ace t;)ujOU1"S p"-us large faite à l'indJ,vièu et à la famille au ~a d,...- lmoees".
Le Bo:oh ~ ~,sme de Stbline inscrit d'indéniable, su~cès aveo la
"i e=afo:mntl.vn et le développement à son aet:f de l'~nduELr~e, mais le s
11
..,... .:~li81)"';:.Cl son';" imparfaites dar·s l' sgrl.culture
loi André ;;IDE dens son (,l.,vrage Retour de 1 U, R S 5, publié à la
~!'u-_'l!.:ëie GALTh.1.ND en 1936 r!lppo:-t€ SilS impressions sur la Rl!sSl.e soviéti-
Il 4crit (page 14) I~ Y a l à-bas du bon et du mauvais, je devrai
d!.L" è" l'exoelle"lt, e~ d.l. pir? L'6xce:lent fu~ obtenu au pr:'x souvent d'un
~'De~ ~Jfort. Lôeff~rt n;a pas toujours et partout obtenu ce qu'il pr é.~~~alt obten~ , Parfol.9 19 p~re acoompagne et double le mellleu= : on d ia" p=~6que q'.l'il es:; le conséG.u'3Ilo'3. Et ainv! l'on passe du pl",s lu:mi.e"-. eu plue sombre av~o w:.e . rusqu6I le 1éooncerta."lte . "
Pl\:.S
lo~ l~ mêm~
au eur déclare page 46 :
"Les chiffre3 nE> sont pas ma psrtie et les quast~on8 proprement
C"penè.ant :'1 se montre assez eeph,~S s~ les résultats de~ KOLKE SE~, 1> forme socialèsée ~e l;agricultu!'C,
Il cite par l' exen:ple Kol"::o~e q. i au::ü t réuesi, et ajoute .' Cela serai t
p~ ":'!3ii; s' 1: n y 3yaii. pd3 d' b U' ,(1) Kolkhos"s
pat:'Ires <,elU-là pas e+; qui
:"I~ V'lt'V~c"'np-.~ pas à JOl.adro ... es deu", boute" .
:c~cr.:iquea éohappent à ::la cŒlrdtCr..Ocl".
-I69-
n note 100 attr1stantea impres-io
'
llOmmunis tes, oolle d l une complète d~
i
na lUi se degagea1ent de cee
heur de tous dépond du bOnhrrur de o : s on~ leation des l.ndividua. Le bonun P= IHr,' heur r-mx soyons oonformee.
i l noto encoro (p .06) "Et oomm
n e r aoonnai ssons qui aprèo lon a ' ir
~ il adviE!:'lt toujours que noua
rien do t el qu fun e6 j our en Rv~ perdua la val ou:r de oert aillD avantages
oiable lib ert é do penséo dont' o~ ;g'i~ur noue aider à appr éo i e!' 11 inappré_'
foie ".
ou
on France ct dent noua abusons pa.::--
U
es,
2,
:rt-nc résultat assoz ft'lohaux.
r o r.è~~s(~:~ART
) HEl.El:Y,~tribu:ne litre Tr,mps 20 Avril I9Jndi~ aussi:
P
dt.t .c<lp~aemcnt déohanter . i l sc bornait en somme à
~re~f~/os ::oanismes produotaurs tels 1\11 ils avaient éM montés pU' le
ap a smo
qui marohaient avec le motaur profit , LENDŒ gardait les
~OaniBmoS et attendait d ' eux le mamo r ,'nd'::llie:It mais il ohang>Jait le moour. Au liou de marcher avec l<:l mot eur à 'n'Peur de l f intérlft individuel
ils seraient mfts par le motaur à cxplo~ion du service de la collec;ivité:
''Lo
p
Ce mot eur ne pouvait manqu8r dlavoir des r atés, et combien 1
Lénine dut :llors se rabattre 3'..ll' 18, oontrainte" .
Un a.utr e autrur a étudié les fait s -;.ui nous occupmt, c'est
Charles BEl'TELlŒIN, dans ses ouvrages intitulés 1 La Planification sovi~
tique, l volume FARIT 1ti'fière I945. Les problèmes théoriques ot pratij)llJ8
de la planifioatio~, l volumo PARIS' I94f.
.è-
1 ' autour se plaoo St1:'tout 3U ;o int de vue proprem%t techn:!rrœ
ct é o;;nomi que c t ce s ont d:ms l e d,; t :ll.l les prvblèmos teohniques de l a
planifioation qu'il a étudié s av e un nsscz &r[!..~d nOl!!b!'e de précisions ffiImériquee.
L'impression qui sc à'~g['ilo dû cett e l oetun au point de vue tecb.nique ot au point de vue do 13 prcŒ~ction industrielle est à tout prendre
IlBSOZ digne d:'tltro r e tenuo OllS il y a dl autre par'; dOS difficultés au
!oint do ~~ proprement agr icole .
Je signolcrai ,)noor " un problèmE: qui s'est posé dons ocs derniè>r as années ot qui est 1 0 suiv~t, dans ou c>ll es mbsul'es l e ~égi.mc collect i.visto en vigueur en Ruas"o e..-t-il réservé ct fo.i. cncore une ploce notable
à oertaincs survivanoes d~ o:1piblismo ct 'iUi est 1:1 place f:dte à l' m..
t6r8t porsonnol. C: ost 11 b'Ar~t p0I'3C'nnol qui est 1 0 ressort de toute s ooiété éoonomi~o .
l!h r6sumé dono, dl :lprès l es ~utecrs étudiés i l y a donc dans ces
troil! cxp6r i cncoB uno oertaino partie de S\:.009S oCJll'Ile i l Y Il une n01!ll urina
oertaine partie d ' éohoos O't d linsd'f:!sanC3S.
t
�-170§ lV.-I,cs d!Y2I'!I.01! 2E':ri 'nc~s_~ocs~~~ ~2!.
Eh effet , cn dehors dos expAr.ùnces pr c'dontes qui eont bas60s
sur les id60e propremenT. économiqllaa, i l y a on écoT.oml 0 diri~o une darni&-e série dl explri0nooe 1'-'0 :: 1C:l p"\'~ groupo:- au-;;:.ur do Gotto id50, expérienoes 'OI-aséos sur uno r:!ifs :1.<lU(),
-·I7Jr.
- ·wctrir.es EConomiques-
Dl. point <1') vue ~itique cette expérienoe baBée sur ')Ile DiYeti,qllo Lmpir6e de la r ol igion pout elle ~tre considérée cOJllIle probante?
Les avie sont assez grand.ment" divergents.
mais mtlme sur un terrai'3 lr\'lo
.,
Four les uns o~ost au fOlld 1& dospotieme c'est--à--dire l"auton:cé souveraino '.:ui fut la cause dee résultate favorables obtenus Four
d'autres, o'oe~ une p:-écxpérienco du communieme ba~ée sur l es metirs ~
truist es, maie le commur.isme dans les Itéduct ions d~ F ARMroAl' étaU très
modér6.
cre sontl
<lotte oxpél'iencü était oonsidérée avec un grand onthousiaamo.
mlo semblait 8tre " ..'1 motif d"ospoir pour l'appl1c Q.tion dee thèses CCI!>munistea.
sgit pM dl a.illeurs runo UVsti:p.e proproment rol~i()ll3o
3UT uno ~st::.'lUO r ep:-éeent6o par, uno 0(000tion, par uno foi, par une cQrtitudo MSOZ vnriablo da.nB l üs d::.VL.'rs 000.
n
ne
Si
l'') lIEXpè,io!lcC dpr
:·-.~~tiore au PIJlJ1lUAY
_~ooriv:o du Sud.
on
chiBte.
Eh conclusbn, fi nous eemb),e pas 'lue I l expérience pl!iee<l fue
coneidé::-60 oomme d.âoisive ct probante on ce :,ui concerno les résul.ra:ba
dl une éCrnomie dirl.gée.
}o) l'!l:c;>é::-10:l0j Allom:mde .
p') Bltérienoe dC6 :z:éductione au PARAGUAY en Améri~é
du ~
ll'ib.lU'no thèse d} doctor t do I>tr s..'iGar 1 .. communism) (1<\ nouv-elUl
;IU.nde, thèso do la hculté de èroi_ de DUOn IQOO, MITUIN -;>rof 'o oour ~ 1r.
Facul.té de droi1> de :?.ARlS erest f:ù.t lD'le spéci:ùité dos 6tudee our 00 pdintl
~el,OB aspoo'm éc:moJ:iiqu 1s de la crnqueto es.~:.le.1
lll.méri'lll0 ~vr.
d l E.F .I9}}.
-
Au peint de vue de sa ei",,:;;:;ion db.ns le tp.nr... e, :lotte expérienoe
se pl30e an XVè:I" siècle 3'\; fd :~ ;elT'"rc d Je Jét.utes 0~p'1gt1015 ~':V: l'laIs
(.~Grr.D. 11 GoUV1'lmem.::-.ü
ëb.Uirn e III Roi dlEapogno r.vnl';
'.<1
PARlII:;UlLr.
Ce m:;t: de r édl:.c1 ion sjrT"if~e 1(;6 'éb.blJ.ssemonGb qu 1 0n '1.Cc-r:'te
!lUX
Indiens sur ln ::ro:l.tièrc
8P~ t'P.œt;.~.II) . CJn GIé"-
=
~
La littér a=e est Msez abondante à cc point de vue. Voic~
-;,uelquœ indioatiotB :nseani, Nxpérienoa Italienne, La P"cl1tique éc'jnrlln1que du c.:.rroratismo, RGV . dl Fr,P .1:)34 p,J537.
(J"os. une ' -s;?é'Cicnce baséo 9ur =e mystiquo p~iculillre ai;
spé~ialo ~u1 sIest Jévelopp6e en Italie dopuis le 28 Gctobre 1922 ~ua
qui \, 1; effondr emont du. faachieme à ~.a fin de la guerre I93?·-I945.
.
111déo sur laquelle r op.ose ootte exp&rienoe est 11 idée do
1\ Etar. faeohis1o. T"u.t es t 3ubcrdonna à la nationt les -;>ouvoirs publics
n 1 ea s~nt 'lue l es r <p.rés ent:l.""J.ts 1 o~i agissant Dll nom de l a souveraine":;é nationale pour fa.1:re d.:.mir.er 11 intérllt national.
Uo eont rédu::,a à les .. 0) llcitor" . (Sa-
Cotte ià.ée f 'Jnd-JJlcntalo E'. m3l'lif <ls te et
"te=a.ill -prliti:;J.e, sODial et économique .
sc!
réa liea su= 10 tri-
cion-' bC'l!l lA dir .~hon ios :és-.:.:;es u."l groupement"
d'Indiens . Chaque bou:-gnoio é-;'.J.1i sous 1:1 direction ap!.ri".;uell e e-; tO!!!pOo
~l e
nille des ourée !'li aà3 in: st:: ; ed 10 -;>::.-;rimoine comnro.l.lll la -pNp.i6t-â pr:Lvéo existait et loe privi1. 6GCS .:-~tionnelB des chefe Jndie"!'1fl é te.ien"Grespectée.
3Ur le t el"Tru.n politique, 11 crganisatior. des pouvoirs de l'ffi: ,,-t
st'cet réalieé su= b . nouvello formulo.
""a.prè~ J es 1cou:nc::ts, fi eembla que l es eyltèmoe éta.ient baaés
et J.:l8si sur 1 .. ohoix ciQS p::ofesslon.e an tenant coCli1~o dee
guftte indivtd1!ele, eu:. de cour+ee s6a.ncce de travail, etc ••• Cos djtailaoont
extrnits d' Où."'ITagas tec':rr.~ql:.e6 !:.~~cŒ.l!mt Lettres é~.lfinn-ee et cr~deuee5
concernent: llA.e:te, lllûriqc.e, ~ 'A.!c~ri 'lu e. i!!lUt. Ailné .!JiRTU, parlB 4 V'1olumes m~.
sur l'effori
Sbr l e terra'n ercial, o'est la. suppress ion de la lutte des
clacsee , l ' rrganisation d'un ré~e corporùt i sie, 10 syn~~oalisme d'état,
SUr l e t ~rr ~ 1r é,~nom~q~e, c'cst lridéo d'éoonomie nationAle
qui est au premier pla n ~, 1ui so r éalise dan$ l'I~nlie moderne.
Au point dr, vuo des -bs erv n.,urs de cette économie f:lBohiste
l'~pinion
Ainai des expériE'nce. baséoe S'lX lesp!"incipeJ ::-el:.giC'.J.X. D'aprlla
1GB témc18nages f~nIlIÜéB :.l êaJlJ::'e qu.e c'l't;te axpé:::-:.e:,,,e a.!.t e des ré sulte.tIJ appréciahlesl pr:ey4r~ ·é da Pngr1nù t-llIe~ d~3 'u ':a l1béruux , des
=te manuele.
dominante est la 8uivanto\
1~e:l}.éri ( l'OC f <..~ vhi3to a on somme r éussi penda nt do 10ngues '1.llnécs pendanti les ruellee '..lIe e'c.st développée. On n aveo roison dismr..é
�-Loo trines Eb9llom1ques·~erf otione de d~ta.il mais dalla l'ensomblo
1 oe-.:."re, il a 6:rulign~ las........
e
r
; i
6tait via:lo ot avait
'71 E'st ;!., aoo-rd pour reoonna1tre que l exp~r ~oo
i onoo a montra qua
fe' ct ses prauV"s, La bruqque oonolUlli.:>n de oet e exp r
l' .:>co.:.'-re &tan 'fra.g:Uo ot '1'l'il éto.it diffioile d'on t iror un eonoluaion
a
a,;;,B.:llu'l,
orttdile
~
définiti-ro.
Avant de oonolure de oes expériences sur le plan national voici
un cinquième pa.ragr~e ,
§ V.-Les expérienoes limit éee
des 'fTaloris at ions •
L'orlginaHt;é "-e l' expérienoo fllB ogieto elrt p:rOolsomont ooffo
~lll l!lOiltre qua oPllst ootte foi, oo~tEl' oonviotion qui ont demim-.
3' L'expérience allomande .
C,Jl2-EHli est o~m.'1C rr b:péxionoe fesohiste ;,as60
cio ISo race, d!l la. plua gra.nie lll""'!!€Tl e •
!JIU'
=0 ~tillle
.;cr point do vue dD. ~
tûvo:i.oppo:nent dEl' l' exp<irlenoo a.ll~-to
i l fru..t i10tm- eue 0' est: la o"lcra.tio!'. militaire, la col.=-,;ion do l'effort
J..ms tout Wl p nl:r6 la prépa.ra.tion de 1" guorre ~ lm.. donno Bon (lr~
=.e.:ité et soo naits parliouli
.I.:.l l,oint de vue éo onOf'Ùquo,
'os t un système d'autar'! i e, d~un
da sufflSll:lt !ui_~e BUTleI -:1 a a."ou<; l et auq'L.el ':Tl a amO'Ilé l ' lll~
-::....:;no vors l~ !'in de 193:i.
=
~:
j ~emcnte porit s sur cet ta rolitiqua, ils ne s ont poe
='l."l1mOa , l:l 't~'ndanc e serait rlut8t, en gén-,ral, l a suiV1JJltol
'!.
:l:.
:=WG'
:::: ~
è.'Tt è.c vue soc ial ot mr r aJ., les rieuHaits .le l'a:rpdrienoe
.
gr::m-l nl'l!irre des "Ü8~ (,~r,tos .. ablos .
préSS1'l ~eni..
-I~
SlE
ls plan natLnal. la
,uelqaes mots ete brève introduoiion
S'lI
1.
politiTQd
ce sujet.
.Toutes los exp6riences d~éoonomie dirigée C;U.e n0U8 avons résuméeS' pr~Oedemm6'nt Bent, à tout prendre, dea expérienoes d'El'nBemblo, des
plans d ensemble adoptés ~ our tel ou tel pays à tell e .:lU t elle ~ata. Mais
à rogardltr dans les dé tails ré problèml) posé n s e trouve qu' E1!l dehr'~s
de oes expérienoes l' eneembl ~ li Y' a eu des octpërienae s limitées on vue
de toI ou toI r ésulta t à ~btenir quo l' : n ten'~ à déll-"1lIIllen lat Folit~qae
des Valo=isations.
:c. s:'agit en réaJ.ité dPaction c?noerté e et veulue, assez sou:re:rt
le domai"e Olus or.dinaire, sur l' :,ffre et la <iemande -.ue l'on a dél11Jl:}méQ -'-0. -ralc-rieat!.on •
3Ur
Un entend l'lU' là un ~ffort IOlE régularis~r :!i.e .'ours Re CJ1lrtaj~
nes marohandises on D€issant d'une manière systématique soit sm- l "oi'fto
:;:luB' ordinair ement, sdt plue raxecent- SlE l a demande.
.è-
,
Ces polit:! ques rentr ·.-:rt dans notre auj!'t :;mi:;quo elles s~nt bien
l'applioatbn il; un T l~ cçncortâ, "uiaque elles s 'nt bi~ un eff"rt ",C'=
<=btIJ..1r t el (lU tel r ésul ta1l. ~:ulu .
an
La litt ér at ur e eat ici très abOi1dnnte,
~c:..nt 1'3 vue
T~' 011& :'~t, a
:.;:
âconocique, la politique d'autaroie, tour
• 0"l~ ,IvJ..3e
bhouti ~ a. p ermis à l"lllem~o ~e faire oE11rt:o
~J .rr'l d~ :)3')' ~ ~ dés:-lé le mGndo entie:,
,
ID ;oin' <le vue sociaJ. et moroJ. , C:1IIDe :Tl l'a r,)m..rr.lfr e-t o=e
Ll~l3.9 2-93 ~eJ:C€i1tB Pont prouvé, o'est: uno porto d V1:.C '~otoJ.e: une
glig-..moe abso::'"e des droits I\e la rorB:mne hllma.ine
J.Ui es, 1&
œ-
carMtéTie-
<;:,,<!,~e è.e l'e:z::p6,-ianco
hivl'riermc . T'ClUB les -f'·~;;
-+ ~..
.:.. ""t:ian
,
il " b ,\IlL. El en...
..-,-ca;1';
! .. ' t"~,, s"n't Il illuatro'; ion t erri'!llo de c~te L,Cg'l.t
d'~ ~~uo !O
ro:.p:(fl[ âlisolu p'Jur la pers~nlle humaine .
lOT:
Je c itera.! li:'! art: cIe de CLlliGJll!' 1 1'*1 r écedes oxpériencOff de
vo.l';risatbi1 (ccf é, souffre) r a.isiu9 oeo s~ agt"OIlaa), :-~estio"s pratiques
~.e l égislaticrr '1uvri',r eB , 'lImée I701, pqge 2'I.
"f.:. article d ~ And..rendéS' 1 une nouvelle expérion~e ) l a crise de
sur,.rr-duction des ra:! Bins da Cbrint~e, rev.:.e 'économiquo int E>rnationala,
AVTil 1909.
MOn otudel La 101 naturelle ~ Ebon1mia Politi qu e 't . rr. Les
]ois i1aturelled éo onomi q ~ es , les loi s gén §r ,ùes, p.I70.)
"':", poirt d.e vuo éoontomiquo, l a formulo lliBe 0:; C,"'t".L"'9 a ot e ri_usooen-.: applt )lés et aVOCllle diso-iplino r coarqu'l.blc, Tout 2- , ilEV'll a
ch'; criB:lté ""~ 2-a pr6pa.ratior, de la guerro,
i l s fagit d'exp,œicnoe, sur l e plan a:x:olUlliv'Jmcnl1 oationa.l .
g'O'l!'
LG,plus s1JJIplo lSt de dégager l es efforts suivie poux ohaque co.H:fi-::., -;our gtre Otm; let, jo eouJ 19ncr->..i que co a (\eux oxpUnsnoes
J.t~iOtm'3 et ..a.llc=ncio eont à 1<l, fois moine nottœ par les ~OlI<JO ~i les
J::r ': .3tGri'lcn~ e"; ausei que l'op -mon our les r~sultate ob""nus sot Mina
loèrta:ncr:v fO~·Ji;)~é.) par les obeeTvclteu.re cont"t!por..ins.
~~or!e de produits et SU.l"tout do r apporter les r é:ru1t ate ,"ue ces efforts
~nt ;'U
donner .
Le pr emi er point de! vue de valorisation oonoerne en F:'a"loe ct
dans tous les Pa.YS la politique du b1é. loi encore l es sources s:'m; hÙd
l1:lwr.msos s= oe problème .
t
�-I74J 1utiliserai uno . tude d
la crise. I voluoo psris I9 ~6.
-Doctri~es
NùG.\ROILos prix og 10010s mondi '\1lX ct
fout soul1gn\?r pour la. ~'::'::moo quo oette 'POlitiqua c'ost dG~
lopp,so avoo oetto S"Orto de poetul'ltl 11 s'agit uniquO!Don1 do régler 10. si.tu!ltlon ooonomique du 'Illé sur l e seul plnn =tionnl.
n
Au l'oint de vue Frnnçcrls on nt", pœ tG'!lŒ ~to do l' jnter
munlantion entre le m3rché fra.."lçais ot 10 marché mondial.
0'Om-
crette politique de val~is'l.tion, c'est à dire dPaction s~ 10
p-i.x du blé s' es~ 'lI!lnif est;.;e par um: éério do textos qui ont ordonné la r6duotioD des ewblavuree. C' otai t U"' '1bond::mce dobH oontr! l'l.quelle r:tl vooIait Ett en prStllnlUit se défondre .
SUr oe probUwne du blé d' r,u~rca poys ont poursuivi
oux ':llDsi des
efforts pour valoriser le produit. Eh Tohécoslovaquie à partir do I934 on
!l.
créé
~ir
qUlllltitO de tonnee ..c.âtriquvs de c"rGa.les et que ce ro.ohe..t lui a permi.e de
:roalisar un relèvemElflt assez notable des prix.
j)? :lUtres p~s pour l e blé ont ùté moine ll'inl l
G'r'l.ndo Bret~,
pa::- exemple, nl o. eu que des nosuree 't031l00Up moine d'JoisiYOs, le Thmemn:rk r
los L'l;YS llaa CT.t eu une politique de valorisation NlBuOOUp moine nette.
Bn somme pour ce premier produit- dos offorts assez diSpCTSÙS ot
rGsulte.ts variables se! on les poys ct selon los ~60s.
La ba is se déjà 'l.Cc entuée a.u débu',; du 20 0 s:èc::'e Be manifeste
plua eno?re et l'année 190.6 a une r écolte partJ,cu:'.1èrement abondante ~
déclanche \ID effDndrement désaJrtreu:x d'33 \OOl'IS. C; est a:!.no~ \lue l'e:çêr1.on~
ce de valtll'isatiUil débuta dan s oe p~s o..v ec l'acnée .:906 .
Pour plus de clarté en peut
périenoe de valor i sation.
•
La pao.ae des effort.s
dou.'C phas es de cette OL-
l!Jta-us s épurée .
La pho.ee fédéraJ.e pendant laquelle
prend l a diT cct ioiT du mouv,ement.
o'es~
l'Etat
:r césilien
'fli
La pha~e des. Etlltlll s .Jparés. ,)n o:'!lIlIlonce Ii.::ms cn:wr.n des ~a;:s Sb.,
Paulo, Rio de J an eir,) , lAinas Gera es, p'lcr" des m/W"ares destinées à réduire
l a productioR, tel un ilgp8t pr~hib1tif aur l es pl:mt utiol'.J3 do SA("-PlJJW.
'"
ryn dUUT~èoe ~oduit vaUT l e quolle cette politj~ue do ~ori ~ e.t-ion
Que!quos mots sur c otte valorisation, JOur la ~riod o d:entre dBuX
oes assez
Il Y avait un imp6t è l ri
Conne ;coint de d';paü U faut constater que 10 Brésil :'ournisaa.1~
I914 à lui :::;eul wm propc ction fo::-m1dable de la r é oolte I!lOnüals. Sè lal
les années cette ~coport1on ~t 3 ~t de 5/4 et même 4/5 de la réo~l~ & mondiale.
1l.v=t I914 le cde représenta1~' C"l valeur la moitié des exportat~onB total as
d:.;. poys.
=.
Une criae de ourprodu( t ion du ca!é était IlUrV'Cnue à 1'1 fin du
Quelques ~hoftres en donnr-ront une idée.
19'
l è-
Quelques anné os plus tard ap"ès c es effor t s ist~ é s, cc sont- d~~
effor1ts entr e les éta.t-s intéressés ;Ui intef-vienner.A: , n.::t=ent = ei'f::;ri:;
d3.llB les trois E'tats- du Rrésil: s:AO P A.UUi, RIO et . L'A.S .
s'ost d.;~ est l e c!l.fé, d.::na un P'lYs do grande produot~on, 10 :9:%"os1:'.
-Hcle.
<l'lS
d~stingue::
Los trois états s ' engagent" à aclleter sw : } ID:lXché du TIrésll la
'iUlllltitê de s acs néoeesa ires peur è:é"agc l' }.~ narché e ç é T...i1ibrer l' off:::"e
et l a d.emand·) ct . maintenir l e e cours à '.l..~ ~ = r é:n;r.ér at9UJ') l ed ca:fés 30-·
rot:t warranta s BU:lI" le grand r=ohé à" " mo:Ide et mia "" 7oni: e p:::o~e8s:lr
V78ment.
Pox: 13, Vr .n:le en p:Jr~'. cul ier QT, est g6~ral cm{JIL~ d : n.coard llour
:ue c e~+' c politique ~e rnlorisat:on nIe. pas rUUBsl.
s.
Les prix s'·éta1.tmt tot alelJlent eff ondrés. Voici un aperçu do cei;t:g
,
baisso pour 1-1 pâriode do I890 à 1894 le prix moyen <3t a it de 97 Frs. Pour
la période de I894 à ~(l{J le pr:ix ét ait c:e 52 Fra. et pour la ;>ériode de
I90I à 1906 l e prix !l't ait de 30, ~.
=
halo, por exomple, que l 'offiolli a r'llOhet6 uno importante
-I75-·
lllI.nI )..;; leule provinoe dG' S-Al'lrœ la :çl'O'l!.l.c:-;!. n a"ait pOo8sé ù,e
I.668.000 snos (I sao 60 K") ~rmé e moyenne . pour l a p~~iodo do 18ÔO à Ia9~,
à 0 .90(\.000 sacs année may-enno l 'Our l a périodo de I5'02 à I 9C7 .
office des obrU:lleS 7J. ~ ?'XI d:ls mthodes de valoriBattnn semble
obtenu quelques r asultats.
C;'cm;
Ebonomiquea-
~ o7ti e
du café
~ui dann~it
des
ress~~
~ppréoiablo6.
Les pr emiers 1 é sult a~ s S (>!ll)] C"'lt aveu é t é mome:ri.",.. éllll'1!\r f=a.bles. L'éta t de S",\IJ PAUL j est ' '.1T Iv';' à r. >1; 1'r ~r c:e ! a c:!2:' c ul ~trion :;.uel<[J.oa
1.00 milliona de sao:;r. ;U, J l cmtro~~ su:i:t dann c 9r ~ ail'.J3 po:ds ·iu IllO:aà.C.
Ver s !'jOB en e~3a i e d ' év:a1uor l a cOn3otl'1lation mcadial<l ann:19lle
du oafé.
A ce tt e époque/·QOUf906' ~n estimo <[.le cette co~.som.natiO".:I était Jo
quelque I7 mill1 cns de s a CB et on su,:poso un" aU&Jlent tl.GIl do 7fc per an .
:t
�-lt>ctrinos
int
ti ~e ohargée de l'a.dJlliniatrahon des 00.La oommissuon
erna 0_
tité oorres ondllate à c~e
tée vnlorisés et warrantés met en vente une quan
l p
é
1907 à
c.onao=tion, Des méthodes an;ùo es ee po
uivent pour e9 ann ee
I91
eot I9'Z1 à 1924.
~
~
' l~/ le1-és\àtats Ilppr éciables de oes gffort s. C'est
I!l-tr-<1
périodo de 1920 à 15Z5, on arrivait à équiainsl., T)8.I' exl?mp e, que pour _a.
libr~r peu près 111 produotivn mondinle à 111 oonsommation.
•
--177-
La prellière ol'es t que l' ~Lrience ébit fsite sur le plan ex.olusivement n,~tion3l et SUl·tout dowdème oonat 3..t 3.t!on, le ma.l une foia enrayé, le remède npp11~.lé produi+' ~ r.ouve~u mal par un développement de 1:1
production ~t le pronlème toujours posé est mo~ent~ément I &solu ct c'est
toujours à reco~~noer.
T
Il
à
Pour la produotion à I9". T76.00\J soos et pour 10. oonBOr.llllntian à
19 , CI 77 •COQ sacs.
Ainsi donc une pr .~!àre phase où 1:1 valorisllho:l :JCmble avoir
d!lr_'<l pOIU' le café des r3sulLt~ 3"isfa.is'Ul-;S .
~is bien vite ~our les ~~ées suivantes et notamment ,our les
ar.nt ?S è.e 1925 à 192'1 1 :1 su.."'PNductic'C repara.it. Les ch.iffres ~~= .nt oOllll1e
ID':>:l1ant de l a production et cor.soœm:lbion année moyen:le pour ce •• e périvdel
pour la productionl 24 .046 .000 saaa,
;our la consommationl 22.J76.OQO soos.
Devant oes nouvoll es diffioultés l e mÉoanisme se p erfeotionna
ct l'Etat de SM! PAULO constitue un institut de défon.'le pe:rm:.lll'ltlt- du oa.:'é .
!no prlitique annlcgue à la pré cédento est y~ur8Uivio, raréfacti~n do ln
,l\;."-ltité de oof5 ~ferte sur 10 marohé. Le' rem~G.o apporM est creat eur de
:iO".:.naux tr.al.IXo La raréfaotion du oafé amèno la hnusse dos prix et dcrva:rr:;
"c-t avan t !l8ll den('1IV"EÙlee phlltations oarot'.t fait os ot :.a réoolte est ;ris
c. Z. millions do to:mes sup(rieur J à l ~ c01l!lo:nmation m-:lnd1al.e.
:'ar la poli tique de v~.,risatiO" .m r et ire du mnrohé dos quanv .~s 1l!lportnntes de cdé 1 les "tocks Ilt t J1~nent 600.00:J tonnes .
'ln fin:'v par jeta::: à la mer ;'Ilalqu r s 12 millioHs de gaoa.
A;rès ces politiques sép:u-éos, c'est. l a polit!.gue fédéro.le ,.-.li
.t€:'lto- à partir d.e 193I. ! l fau'; r Jglemen-;ar la production et ~:rtar
lu.
Eoonom1qlW 8~
c:n"..sct!EC.tion~
Les r és'.llt ~te do ~et;e dcuxièm9 pol~tique .3embla;lt avoir éta
Trois,ième oxpér~ e:lCO 1 Raisins secs, c~ est' la Grèce q\- i est en
causo ot qui a poursuivi dès (lvun-; Ï9I4 un;-expérienco de val or:.sadon des
r a isins socs,
I l faut ra.ppeler que
production pour oe
p~
et
u.~ e
r a.isins secs const:.tuont une im?orta.rrbe
grosse e~ortation vers ltêtrengar,
CGS
Cetto productio!' JI ,__ que ge trouve fort en peine à l a fi'1 du I9°
siècle du f a it de l a fermeture pour raisons douanières du marché fr onçais.
Les Statisticiens ont relevé de I889 à 169J que l es e:cportations
de Grèce en Franco en r6.:iains secs pllSse de 70 .COC à 3. 181 .onne= saul ement .
Après d1ver1es mesures pour r es treindre l a prodaction, on tro~ve
de nouveaux débouchés J une: loi grecquc du S juil,I905 i!l3 ·~ i.tue '1.'1e : rg!Onisation spéciale qui slappello l a sooiét é privil ~giée pour fllvoriser l~
production des raisins de Corinthe . C'elle-ci pD.Bs e '.veo l ' Etat une CGnventiot! oonclue pour une duroc do 30 ans . La. société s~ eng~e à aoheter
ohaqu.o ar.née- 1u I5 J'uin au IO> Aoftt toutes :'.e s quantil'éfl de r a isins BecS
",ui pourraient lui tltre off <.Tt es à dos prix de il5, 130, 14 5 dr~.lltJS la li.'V'l'e v énitienno (46':; grammes environ) .
La .,rcduction res7 0it libre de ve!ldr ~ ailleurs si bon l\ri semblai',;. C'oD!De compens.J.t:!.J!'. l a so~~t6 devai, 3% en n att;Xe de 111 product-ion
exportée et p ercevait = <l=ci t." ,'.!ldll e..r.à 11 <l.ppl1oat~on de 10. 101,;:;- I904
;;rL :ntarG.i:~ ... d ~ nO.lvûll o5 pl ',n1a-:; iùr.s Les r oSsul +. ats <' t ai~r.t assez faVOTarbles . La sooiété a rGus~ i è obtenir 'l':l'? n.'1usse de pr i::r sur les ma::chés ~
tr8iI1gCrs et à trouV13T d3 n eU'Tcaux ê.é"JouchOs en Al'lglct arre , aux J!rt '1ts..J.1n::s.
EllA pa.rvien1t è dévolo}:p-!r :;"C6 .!.nd...Istr1(!S na';; ionales. ~ r ésumé des débou:chés nowroaux :;>our l e nroè.ui'J o-il on e ~ t, en gê-:tér3l d: accord dOur n.d:!!m;.tre que oott e période da vlll risat:'~n .lim'..i;éc sur l. ) t errain nat:LonaI grec
Il réussi.
t ~nn inologi (!
:!.P,3 SUiVBn--;Sl
~,,~~cs ,F.:l<.' cette exp::- ~s3 io:1, 1: - ·
. .. Dorlame dé~igne,
les 01t~ons, l es Jranges , l os m~~d3Xines, l es p~lemousses .
La poli tique de v'1J, risa.tian r éussit. ?~ cuite du méoa!1isme do
l'l lc.:!. de lloffre et de l a dcm.:llldc . la rar6faction de l'offre Mlena::rb uno
!.'U:.Sse nr.mentanéo des prix qui, à son tour, déolench.e une h ausso de lI)
:p~~è.ncdon et o! est à !1Ouve~ un cff-:lndrement des cou":'s . ~ so prod-.rlt.
lli Italie , v er s 1908 una orise assez grave affectu le :p:r:1duit-..
La production o.nnuoile à "otte'époque é tait supérieure d:cnviron 40% à la
oonso~illltion mondi:11c.
~e dégaeer do cette dow:i_ expérienco do vru.orisatton dol café?
gœ,~ det=.to le méC"ll!.smE :l:.l princi~e de l t offre et dv la demu:.1do a ou. du
Uno loi du 5 jui:.lot; 1906 institue en ~cile une chambre des
agrunos destin60 à pro';;ég~ et sau~~d~ l os int~~ ats ~e l a produo~rrn
dos cirons et des or~ao ainsi qu'à trouv~r des dcbouoh"s .
~j~ ;n~s
deux dif~icultés ~~ p~-u insurmontablos.
�-178-
~e syst~mo on It~lie est moins pofteotionnS qu pour _la Gr~oe .
L.1.C ambrc garantit la v:.leur dos prcduits, e11 Moorde d('s an.icipationa
h
i na
la valeur des Z/3 de " pr::>dui.t s d.\pos5 s dans 80S auena
1 olle e!feo~:e des ventee peur l cs d \posa.nts,e~e fixa dos prix mir.L~ .
'r';;
FANGiRASi: les fruits à grumes, :La.r1e 1<; ,n.
"fu 08.5 de fone réoolto au de f aiblo à.emando l OB quantités nécessair es pour emp~ChCT le. baissa dos OOUIC sont r ztir.Jes du marché m.on.-d!el" . L'expéri enov a. prouw l'effiOa.èi~; do oet '. c mes~o qui Cd t devenue
\;ne d.ootrine bien conçue.
Fo".lr ce p::,od'.li'l à la fin du 19 sUclo ot av. d6b\lt du ZO'" sillcle ,
H..:rI'r'J(l,· ~'.'l. ,tle à un" 'l UgIDcmtation de l ' offre et
diminution de la d,)mnnde .
~ :r avait une crise de
On "'it un oonsurt:.um pour les exploitants de soufre . CO
.:"1.1: ecmagas ino la. ,?roduc~ lon, et dornent
p-.tix de son mino:r~ •
0.'..1
COMm'- '
prod'.lC\.·. \II' une fraction du
:::'es r .3sulta;;s '.;Tom; assoz favorables gr'l.co à co sys t ~l'lO les prix
~=ont (,';rtl '!:e.int ,nus
u''''l certain niveau • . "aJ.s bi r ntôt devan;; la. oon="~nco on s l apl::,~,t ~a'il n ' 'tait pas ma1tre du maroh~ ct l ' Stat 30 C~B-~
.. ~_ do la 'TenoO de l a pr~duo·ion .
:::'&5
cbsU'Vtlte~] ont r, :eV'é deu c graves défall.. 3
La vem;~ à
=
clIo entond agir pour un produit mternational sur l e plan exclusivement
national ,
Conclus ion.
br ? d' entr e eUce sc,nt basées sur une 'l1!ll>lq~ et cotto ~; iqua , quelIë-n'"
qU" en SCiatt ' allm-e et la physionomie, est X'€a.lis6e par ~.a croyancs ml
l" effioe.ci
de l a. dir oction , l a oroyance en 1" 6r.'):lom':'c dingée.
Les r ésult at s sont v~i~l es sUlvant l es d:VCTSCS 9xpé rl~nces , le~
unes ont accusé des suocés, les autres se sont 301~Des par que lquc~ échc~
f~heux.
,oici quulques mots s= un c.crnier pruduitl l e s oufre .
u."'l
..179-
Da oes observations sur l es expérienoes d'6conryœie dirigée au
point de vue na tional se iég11€ent gu elqu as r emarqucs ct l e plus grand nom-
Le système so::>ble s' IItN g\n\ralisé .
:f
-.Doctti nos J!bonomil{\lIlS-
1
"rlx fixe d~jà r:.g:.ae et 11 Ùlsenue de :imi ta.tion
Vo ioi ùne. deuxième conclusion
t eJ ~n, onc ()s dt éc ùnomb dirigée ?~,
ont r éussi sont oaract érdaées ~1IJ1. r~spec] allS \lZ eompl et des lois 1'.3tcrr>1,~ ct
01].088 remarquablo, l:' ed '
' la conoept l.on nouvelle 6t
moderne des l ois nat'JX c,LL oS ..u.:.. J. penni s cc~re
, .'
et oe succés,
OOnL< quence
Ainsi de cos expérienc us se dével oppant sur le pl at. 8xcluei.vement natio~ i l est c~rtafn que po~ oell es qui touchent à des prcblèmes
internati onaux le oadre en ét ait t rop étyoit notamment l' expéri enoe d'économi~ dirigt$e liour l e bl é en Frano e. (Jes cxpériênc es se trouvaient en f!lDe
des problèmes 1nBolubles en limitant d"une manière fnndmissiflle !l'te arbitraire au plan national des , problèmes internation~D<.
Quand on aborde 0 0 nouveau 3J.je., on es. t~ut de Suite frap2 é ~
=e oppos ition qu'il faut sC\ù i gner .,t qui est la S',livQIJtel
=
i~ l~ ~roàuc~1o~
'l' é conomie dirigée
l'OtU' r ésoudr c et appllq~er l I? p::,obl è::.e
l e plan int ernational on peut et JU 10it ?art~ deR !.m!,ort entes )'~ma:c(;':',es
suiv8."'ltes 1
Kles s ont fond es sur une t c.chni q<lc que l'on peut d' c'.o:rar via;.-.
bIc mais l a n.i ~ e Er.l ?r!lt~q'Àl de ootte comte-tat ion pr-Sc ;dcmm~,lt faite
l:rsque nous avobe é';udié l ~3 théori09 • que l l ooono:ni e diTig: 'J n:'~ de
cesnee dl~eutir et de 8e plrfzct ionner que 8. ell e ~ient c omp> e des exL;.:ncos de lois :\:l.turelles . Q: 1 dJl1B les d1.ff ~ rcnt()s ery: ricnccs le valor1.s9.ticn, ~QS le1.s natur611eE de l'offre ct de l ~ dr,o ..."1.do ..ui ut ,J.iso.ietIt
certai~oo conditions sur lœa~dlco on pl:ut ~r, O:1t n:.t1:.r l lelIocnt leulr
c.ction et c'œ" en modifi'.I1lt 'es conditione quo l 'on ent end influer sur
D'Mord , et dans une pr emièr e séri e d~ af :01'~S, i l s'agit de la
o:ré'ation d 'un organisme d \ o~embl~..J?~UI l a <ri.:) é conJmi q,llc in'; ernati·:ma'!e.
l
C:3'
i'I'::tx.
00=,
Un Mfe.ut
c est que ces exp'r!.oncc3 3e d~voloppen'~ au:r
m plcn c:rclusivcment nLl.tion:W) 'P3::ticu1i~rJl!l n t l ' " XI' "ril,nce frCl'19~l Je
;our la blé peut hre oonsidJr';:t commE U!l(' exp 'l'1<,m( p r'ld,,=!e ;,,~iaque
C' es t là l a so:'..ution maxirown, 1:> solution oO"'Plè~c d'~ p::odoJ ème,
cett e solution compl~e ne s' est pas trouvé3 ré·~ iséc. Eh mtme t emps que s e
1!oursuiva i ent oerta ins eü'o::-tE' vors une 0co!:cmh diri géc C':Jc:pl~tn c e sont
des efforts d'organisa~ioll~ part !.,!lllJ~ qui se sont l'a.r3.ll èl cment pourS'll:ivies pour t el ou t el prcd'üt,sur t el ou t e! compartimunt de l a vie <konomique.
1
Dono deux psrt1 JS dis tinctes :
S'eot'ion 1) Ur. effort vors une crgan.is::ttion d' onaeroole de la ne
�-ro..
o.:cm6o V'ars 11.1. pr<3pa:ra.ti~n de 1:1 guerre.
00 :'l:.om Lque int ernnt ion:Ùe.
oor.om~que
S-act~on 2) Un effort verB UO'le org:ll'liBation pflI"tiollo do 1'l vie ~
intern:\tionale.
_--1 .
..~JrIO"
~'ort v~rs une or~,nis'ltion d:ênscmblo do 1:\ vio 6conomiguo
int,~rn
tior.alc.
Dot)\.is 10ngtcmp3 on
constat < 1U~ cc. prob1è!lle de 1\ via ooonomi~c il'1",;err.'lt1.o331e n.\ccssite:::'3.it ,o~- " -) l 1ùb'p".rfbit.o/ pour l'appl1.cGtion
une éco.wmi c plo.nL'iéo l ,~ . g ulisation d'un ore~Tle d::. 'ot, ur pr"n-:.nt
'. l:1f\:'.ns Pappc.icaticn dhm pl
d ' en.qamble .
3U.HU!
-DootriuOB l!l:>onomiquoo. ·
,J.vet vers 13 c=é(;:üon de cet organe dir~ct lUX :,~e so sont ~' olU'les offorts pendant lOB 4G ou 50 de:nièr ,s o.nn,~cs.
Ce sont dos efforta :U" je '"Juè=ais retr:.oor et 0' ost orumito
les raisonB d'échecs que noua ".lloM cJns, ·\ter sur 00 point que· JO vol:dxais
S~<lr de <il ccrnor.
': ' abord l' offort vors oct oree dir ot = d," la vi;) éconollli'{Ue in.tcrntltionale.
10 point do d;p3rt doit 0tr pl~6 on 1919 ~ momûnt du tr'lit6 do
V"rsnilles lllrs de l cr~3tion do la. Sooi·jt : des lht1.ona.
P:u- uno erreur que l'on . jus tcm, nt Bouligné e, l es r' dooteure du
tr:Jté dr. vcrsilllco, on ord 'l.nt l Soclét' dos Nations so sont s =tout ct
êX ' 1'~iv ' !:l..,::l1l. ;;r6occupés du seul :;oint d e ' ~o politiquo sans BOngJr ûn au: -..01 . "'=&1'e au p::>l:1t de vue :conJI!liquo . LI SocHt,; des lhçiona a ét 6 conçue
=luBiv~cnt sur ' .C: plan politie,uo nlJeo u.'lO n '} glfgor..ce to~c.lo '-' .ln oubli
~: ~ lo~ du ~oint ~~ vu ~ Jcono~i ~a . CcpL nd~nt par la forcr marna des ChoBOB,
~t~~ dotL"lé .uo I l politfql.C est en r ~ l:ltionB très étroit;6 avoc l ' uco:1olIUe
l ~ 3:oai6té des !htior.s a eu à B' ocfUpur ot à eo pZÔOCOUP(!~ dos problèm~s éc:rn:)r..:'q--oC5, Elle ~-r.U.'; oonB 1.tuâ à CGt égard deux comit ,jB 1 lm oomité 6conoIO.:.c.~ <Jt "-"1 comi', 6 fi:unoier, ·! hia ceB deux comitLo, B'Us ont d'Jnnô doe
tr:l.-:-l,.1X et , dos études int':>ro3 " ':l."1. ~.u point de vue thOcrriq.le n ' a.v'1icn1l, en
~::-.\r.C m'mJ.~re,
pcuvoir de n.<.J::1Bion.
=
ie Bi P-n 'lv:rlt p' " crû": en 1919 l 'orgê.1l1a".1.ion .Jconcmiq.w pourw
','UJi d= l'entre deux gu"rres l'a.-t-én p'l8 combl er cr;tto l 'lOunO 0, donn6 à
la c.ci"tu des Nationa un pouvrtr dirf.: ctJ(.'\lX 6conomiquo .
En rémuoé un ocheo corrplet de la création de ce ccmibé djrecteur
aveo lu oonstitution de la SOC~Q t,j des N'lUOnD en 1919.
i l faut dire qtlp.lques !Jl',ts des idcJos ec des P::-OjJ·U8, en-dehors
1e la Sooié t é deB NatioIlfl, concern'l:'l t l;or gMe dJr<>cteur a ctendu et cepéiré .
JJana ces :i!.3!lS d 'ememb};» i l f:l"J.i; f O.:.=e 1'1::.c.o à caux projets i
l 'organi sation int ernationilo Ju ,ravai l qui 00t insc.rite ell e aU3si dan3
la tra ité de Versailles o~ tL"1 conseil int ernational économiquc da"OS le but
do combler l a Incun'J.
D' ohord l' org-m ', dL , _on int ern -:.~ion:llc du trnvc.il.. Cell G-.ci étclt
une or~aniaation en marge de la Société dos Nations et directemunt rattachée
à celle--<J.i 1'1i aval t le m0rit<:! d'exister. t:n pcuv:J.1t Be delllande:<' si de "loin
ou de pr~B ello ne pouv:rlt pas devenir cet orgrme direct et.C de l a rtc économique int 0rnation'll~ .
Deux .bBtMl eB s "oppo s::\ient à cei;te solutionl le premier é'cai ;:
d'ordre con stitutionnol un ob st~c l c de t exto, l e deuxième é t ::\i~ une =&pugrunce, une oppos ition assoz m'lr'luée de l'opinion publique int crnationclo
à tout proj et de 00 genre .
1) c.bstcc19 constitutl.onnol, 1 09 texteB de V...rs'lilles
~3ient.
quQ Porganis:ltiot: int ûrno.tionole de traV"....11 :J.vai t pour but de devel ~pper
l a l égisl 3tion internationo.lo du travail. C'ét c.i t d.onc d= ,m bu~ très
prOciB , très d'J tcrmino çui ne comporta it ~s l'extensi on et l' a pplicati.:>u
par un nouvel ·~bj e1r cn mati èro éoonomique .
C:'ost a i.nsi ,<ua ncUB anivcns au à. eUJ.:iènc ob~. '\()le de l'opiaion
~'ublique mondi:ùc vi :; à v:i s d" l' org c JÜ9at::'O:l inhrn ,tlo"l:ùe du trlI'Tail.
Si l'on étudi u cdr.o par iJde de 2C ::;.rs cie I9J9 à r:;39 • .JO voit
Qu'à plusi m'r s reprisos)inl:[' 1.1. fOTJ mt'lme des choB e8 ,1 "or5'aniBat :!.on internationalo du tra\'o.:'.l Cl. ét é Jbl _gr.;0 d' O':1'T.isagor u,'} a3s e z g."and non'bre de
Irecblèmes é Jonomiques ot chaql.o fo i s qJ.e l ' or€.=is a t i on t:l.~ 3rnatiornJ e du
travail sluvanco dans .:e se:1fl , 0 n e f,:~ qu' ,').V9C des pr0t':3to.tlo:J.S et 0;""
j eot ions assez graves 'l.u 1 lUJ" fur ent .:>ppcsSos.
Une premi èru "' :nlf est atio::l de l' opinio'l j,lublique lutlrnationalo
OB t r el at iv ! à 13 grann.e enquQte sur l a production qun mana de 192'1 è. 1]25
l e tureau i nt ernationlll du tr' vai 1. Cell .c l 'lbout it en 1525 ct l es 1; v0lumes que compprte c ett e onqu6te cons titu<''Ilt tm docwo&nt p,'r rticulièrement
iraportanc,
Cn fit oompr en<t"e à l' org:misat i on int .= tation31o du travail
lUO Bi du point de VU" do c ~ontilic ct 5 ::·.( ,::; ~:f::'"-u(" , IIDe on.,.u6t o menée pm
0110 6t a tt ~ ~ or t ablo ,il r d f'lll3it ~s qu'ell e woulut aller plus loin et
•
�--lXlctr i nos EConomiqaes0:1 fairo daV'Ult
o.
lie m\}:ne à diverses rel'risas,
il s ' o.git de quostions teob..
nic;.ues oomme la 'l.\llolstion de l a comp: tence do l'organis 'l.tion intern:otione.le
èu traw.il lM matièro de tr :lvrol :lgT loole, il f~lut "\.JI nrr1'lt do la. oour
de justioe ':'nterno.tio~a pour of'fir;ner "Il 1922 10. compJtc,noo do L'O l T
d:ons oas c;.uast:"cI'.B1
0
La. Conféro!:.oe lntern ".~:"onnl o <1"", trJ.vn.11 ae GDl1WB on 1 2 1 :voit
Iorsqu t
mis à son ordre du jour 3 proj E'ta
S'Cr
les oonditiol1B de tT'w'1.il !lgrioole.
La. Franco à oett e upoque w:lit oont esté I f\. compétence do l a. eonf.5r;mc;e 0:1 ces ?!"'blèrnes r:a.1s d' a.i:!.l€'llI'S I J. ocnféror.oe Il.va.1t ma.1ntoI1I4 l es
queat:!.oll9 ~ S~n orcb.·e du ~ our ot . .).1: o.bout!: à tr .)i o projets de cronventions
sur .es o~ndit:!.onB de ~,~ agricole.
La Frano e porta 1:0 qu e3 tion rl.e~ nt l~ oour do justioe 1:1tQTn9tie>=le et oe:'1EH:1, p!U' un lL'TSt er. In2Z of'fL-ma. la comp6tE'noo do 1"0 l T en
IJ. =ti~re.
On env1s~ ur. ",uxièl:ul proj et :J.<li .:t·dt de oonfier à l a Chombre
~9~e=ce ir.teT:lo.t:!.onnlo la d~octJon des ~f~~r~s économiques interna-
oommonc lJmcnt. do r .J::Ùis a.tion. Le conseil int ornational 6cOl,omique avait
été une assemblé e oomposé e <le d61égu9s des différent3 ccmités économiques
n~"ioru:rux fon;tionnant d,'llls 1 00 différents P:l\fS . Puisque chc.que pn;y-s a scu
Il.m~té écono.nJ.o:\le national. la rep~ésenbt ion de oes comités économiques
nat ... onaux pourraient oonstituer l' org~"1O cherché.
1.
A deux r epris e9 on 19JI et 1937, on v~ m~ne jus qui à quelqueo efforta PO'lX r éunir ce q:.le l ion pourra it appeler co oonsoil intorna.ti'lnal
éo onomiq:J.e.
»l I931 l a premièro r éuni on de c e qui pourrait deve":lir un conseil internat:"onal 600nomiquc se r éalis o avec ~e conférence préparatoire
des dé lé~s des différents oomit6s écononiques na':;i0n3UX.
L:1 r éunio'!) ava.it un prcblèmo très précis et très limitél réporvdr e à un ques-:;~onn:rlre de l a S"ociété dos Nat i ons sur 1 :1. crise éoonomitluo
tllltionale et ce fut cotte répoBBe que l a conféronc e élabor:l s nns a.ller
plu3 loin.
Deuxième t ent:1tivc 0:1 1937, on a cherc~é ~s c~tte conférenco
dos délé gués dos c on3011s éc onotLi qu os ootiona.ux, tL"'ll, org'll'li sation qui pourz·o.~ t prendre en mnino I ts prob lèmes de l a yie écono ~'l.UC n ational e .
"io-a.nlee •
(!O~H: Chx:bre d ; ou:moroo im; arn'\tion 10 w'1.it le grand "va.nt~
dl orlstar-. t ~n~e en 19I1 sur le typa do Chc.mbrû de Coron .Ioe ordil1cLire. DJ
fa'.t OOlitO c;h3!::tro de c.>:tlllc.r oa int ern:1" ion:llo av'Ùt grrn doment 1;.1;ilis..J ses
r 'lla.ti.o:1'J, S3E o:-g:lT.:!.sa.tions .?t l os organis.nlls d'étudo d'une onnièro très
):.oureŒO et t:-ès u~12.e. Pour ses problàmcs 500nomiquus l.nt ernat1cnaIlX ello
r ~-"
.... "'''
_ 1i s "" en OCCU?or ev devenir 1 orgllle dir ect eur de l a vie ,i oonomique
tt,ernation:llc,
ÂJJ. point de vuo critiqu e deux diff icu1t 6s a ' oppos ".ient à ootto
s ' lutio~1 tL~e ques tion d G compétonco, une que stion d ~ souvtr::L1net 6 ,
1) ESt-ce quù ce nouvel organe, l e consoil int ernational écommiquo aurait eu vraiment l a compétenoe t "chniquo nécessaire ~our r égler
tout es ces VnBtios ;:.uootione "ccT'.omi tj.\.o.es int"œnation"l es ftIÛ se posaient
alors comme elles se pos<JT)t '\Ujour3' tui , ~u en pcuvait douter étant donn6
l e'! r é sult ats ,~ul' il s t ng1ss c.it .d' Oèt"r.ir,
2) Jno ques';i~n r,." souvc''' ' i~eté . Ct; consd l int crna.tiona.1 écon<>uli~e n' aval t p nB ne PCU\'oJ' do dk ; sion, il f ü l o.1t unê ccnvention interru\yion:lle P )ur l' :'nvestir le c e POil:; Oi:" de déc isl.on .
: , L'1 Ck:Il!~:rQ do CotmnlJl'ca l.nt"rnation:llc r t pr' sr nbi t surtout l e s
t:Jrt:h 0,; la. vi;) d'une seule brancho de 1.:. productiO':l é'Jonomique, Ze
co=erca Et.;• n'est 'DUS
'
... ti VIl do 1:1 product:"l):! tou-r,o entièro.
..
roprdsOThll
in , .
2) ~tu:" don~ cett ( difficulté oonstitut:.on~ollo, 11 ::>- cr-ut di!lzile ~e hi don-lOr le pouvoi: dir r,c':;eur en IDa.iére .j .ono.:\1quo ct d' a.illeurs
L'\ Ch=r3 de CO:!K:_eroe int orn:1' ion ' a "'l'y ten'Ùt nullOlncnt,
f
31 :ll1oun des or ganes ~ri3 hnt 1 1 -0 r T; l~ Ch(ll:!brc do Commero e in.t=ticll:':'e no pouvaient "e tr e ··.O~JS
' do 0 0 pouvoir dir oJcteur, n'y o.vni1;.-11
pcs moye"!l de le OT&er?
Les quoèques rares pro 'eta ·:)-·"s cn 0'. cona n ~ ont p11 aboutir.
'
• "-wu.... .
-ue;ç
1 oonet!.tution tl 'UD OOn:l oll l~t rn~~ion:ll Jconomiqua,
~ y ava1t li la. fois les ôl(,ml]n~ no crolutlon ot plus 1Uc 1013 616monts, un
m
~,
3.V~lt .. ~-" li
Ainsi donc do.:!s cott t' premièr e sério de projet -. me il:Ipossibil1M
d' abcujrir.
:l:lns tL~e o.ûtr ) voie de réforme ou s ~ ert demandé s: il ne s~ait
l'as l"'S6io: () de oréer "-,, r égime oorpcr atif" i n t=tion'Ù ;u:t eut- OTéé et
r é ùlsé l a oollaboration dos nations l1ins~ itut~or. de cct o:rgane direoteur
oh3rché,.
Mo de Miohclis r ùoommand:. cette solution l 11 é OTit d:ms une étude
joUI'1'lli.C Le T ù!Dp::t (16 Nov.:>mbr e 1937) 1
''Lv priacipe cOll'oratif pr" eoniaé et r Ô:111Qé pa.r le régime f'lSciste eat r éell ement colu~ qui, O-Jan. posé ~voc ~. plo in suooos la cQm~
n-ueon des f crc es ôc onomiques d.:ms l e domaine "'-at ionru_. app'U'rot comme
·t
�-Do~ tr '
-1111le plus
SU=
~te
à las ooordonner dans le cadrc de l'EUropo et pa-: la fI.rlte
drossant mona9-~nt", dr"v'lnt l'hlU1 oniM :::ntièr el l~ distributions des ma.Lèroll pr ,::mièros, l n diau"Jbu'tjon deo mayons des uchD.ngüs , l a. répm-tition
l.ntcrnati0';Ù0 du tr"lV'lil, l' Gq\ilibr( dos paya a.g:rioolcs et industriels" ,
1e nuly Hor:ùi a.joutait l "F'lirc: que lOB économtat es tomb en'; d'accord s=
rJ)li os. thé ori'lU(IIlont lIl..'Ulva.i o et SUT los r emèdes qu'il oonviendrait
d appliquer 0010. n~oot p~ très difficile. La vraie difficulté c'o~ obtonir des gouvernemonts qui Us '1.ppli'lu ~nt oes remèô.eB."
B~
c?
le plan mondial n.
linsi enOOTe d'a.aeez nodlr ..,,:seo difficult&a firmt obet!J.Cle à
cette idéo. BD rait, tous les ~A à cetto dataI 19}7, sont loin d avoir
réalisé U-"l régime oorporatif nntional. S' ul e 1: !tolia, 10 Portugal et da.na
1l.."lO oertaine mesure l'lilemagno Y' avaient réussi. Dina l ~o a.ltree PIl<'B \.!c
régime était au stade- de proje,,; de réforms. n parais3ait douteux quo 0 0
régime co~oratif national. puisso dOll."lCT un eyotèmo oorp~r.1;if ~ ir.tcrnall1.C!'nal. Ainsi donc de oe cflté encore orost la souvcrai.~ot6 éccno=que qui
oanqua1t ~our imposer les déoiaiona.
Je noterai enfin dans " .~ ~e de 003 proj~1;e que les solut~on3
dlaprès-guerre de I9~r;45 sont encere à oet égl:'M dos JolutiollB q·J.'ÙifUos
d' cxoessivcment tillldes. lfous v'yons è.es organisations oome le :omité 00:;~~ e ot financier de l 'crganisat ~on des nations u.."lios, oommp ~a banque
inte~tiona:e, c~e 10 fond commun int~tional qui ont des miesicna assez liJn~1iées et 'lUi, d'uno mBllièrc, no plluvont tre oonsidéréos cornoo orgo.-:10 ~ootcur voulu et cherohé.
Four noue r ésumer en oe qui conoerne l os effor:s
nos &onomJque8-
VOT ,
cronune expb.ca.tlon ae
Bons su:.vontesl
CE)'\;
échoo, on peut indiq~er l cs tro:s r?i-
a) 1'état de diViislon de l' ' ]1rrope l
b) Le panaméricanismel
cr)
La crj,s1 de la S'ociéM des lIatiom.
un orga~
è.ir?o~~ de l~ vie éoonomique int er~t~ùnalo , ll é cho~ de la sooié té 10s
natiotlll, lléoheo dOB proj ets ~éB rour combler 1 "3 l-:C\:'."lilB ùt '3nf in
1: crlrtlmo tiIrldité de la solution mode~o de l' .lprèll...g\: crTe.
Reste un deurl~e è.\veloppement à se.voir ~..iSO'1B
10 Times disa it. "n os+' (;xtr~momcnt dout r;ux quI i l soit nocoseaJre do cr~er un nouvel org~ne !.~torne.tional pour f~ire dos r eoherohe-s qui
B'Ont déjà conduites, a.voc la l'laine coopération des Et ats-Unis par la
la S"ocié t é dos N'a.~iona." On 0. la s entiment. cjB cot organe serait tr.lJe ui;lle
nais quI il n'est pa.s faoil e d ~ le créer,
.1.0
~-~
8i noua pr er.o~s b si t-.lation ,iès Clv ::mt I939, cotte situation est
surtout marquée par l'opposition e:'ltrc l es PUiSS:JJ10('3 ~to.1üair es c1r 1"3Schis~es et les Eto.t~ dumocratiques.
choos.
'le)
Le po.nnmJrioani~~!.
faut distinguer et ~'Il / i3:lgor ) es r1isons è 'soheo6 pour la
période entre deux guerres et la ~clution 'o tuelle et les rerspee~ivcs dl~
venir,
<'e.r oette expresoi.on ~n en~md l a. volomé des Et:lts-Unis à QO~
t.!::;UBT
monde lÎoon'Jmi quc à port et prenant pour 1d seul l es solutioœ
économiquc,s ,]t socia.lIlE qui leur \Jonviennen~. P~nd:lT,t cette période les
1!l'hl:ba.,u:u5 nc font pas pc.rtl0 de 13. Soc i é t é des No.tlOna , Us envoient; des
; ba CTVat CIL."1l.
111 est 'Jane dout'3 d3Jl9 O U 1it ~ pJ rlodo part ~ à ·,n. fois entre le
sCLt~ent de l a néoess ité d'un org3Jle d:rectaur ct <~ss i l~s d3fficultés
ot icpossibilités de la cré~tion dq ~ct or~o directeur.
I!ISt-oc que ce monde nouvcau n e constitue P,,5 une solution exist ant do pl'.lS en plue "Sous les jours et r end'lont difficU'l uno solu1r1on IDOtrdia\e ot so~ution génér~e .
n
Voici Gomment le ro', des Belge'! Léopold III i ons une lottre du
lb Juin 1937 pl:hliéo dnna l:l n.eV"J.e blBl:.o du 2I Ao(!': 1937, p.T3I, l'osai'" la
nécessité d'un or6=e direoteu:r se OhBrC_oo. de toute l a vie 60or:mique
inL"rnst!.on'Ùe.
n éoriv~tl "L' :ù>'rlsJ~nt des barrièrùs dou1Jlièrea p:l.'l plus
qJ.t=.me autrE me-sure p3Ttiell.3 ne peut sc.ul Illettre un t ~rmo !m dés",:fd.,-u
~ menaoe 10 ~. Si 1'on v eu-:; r éollecent OOart.or l:l gucrru at ramoner
le-s homme5 à de:! sentiments plus pacifiques 1 i l faut env1aoeor l :!- vie éoor.c~11UC dans 5a générn.l1té el; dO"lnar le. solution c:.xx gronds problèmes 1ui
=
c)
La orls~_.l(l. 5ocié,t.~_C\~ ..!fations ,
S\U- le t crrc.in poli tique o ett e crise de 1 ". Soci§t ,: des Nations so
par do nombr eux ' kJ1lects ~ui aboutissent au d6part de certaine Etats
et cho.cun vau" aha."ldonr.e,: l.a. Soci6t é ô'es N'ations.
tr3~hit
lIllle Ba tr'\ddt par 1: Ineff~aoitU des sanctions oontre ItItalle
à propos de l a gtlorro d 'Eth! opi o .
�-186f- .
à ~tJ do 009 ob s t!lOles
Voioi p our l es obBtoolos politiques. I .......s
0
i
cù
pol:l.tt'1'l.Js Ù fant dir e quel qu es mots sur l es obst'lCloB 6oonom quùs :ma
l es trois oa t ' cories do fait s suivcr.ts ,
-1671 0 Pt\Tl ~ont dos PVG nn q ll)s t~on _ TI Gat convenu qu o l es paiements :lux
p~s oroJ '1.Ilc i<n" 3 sen GUbC1donn6s a.u paiEll1lnnt par llAllem:lgue do s a dette
(l e
g-~·..; rI 0 ,
Tou'c 6t rd t dO .le co ntro.i:ro à l a er <.lation do l' organo diroot aar
ooo r.cmi que ln, ',rnut ~ onn.l,
) Ins t abilitn nonâ t~r e.
A l 'l f jn d .·
00
d :velopp emen"t:
r..OU3
o,1Vi.sD.gerone l :l situ 'ltion pour
b"'1 D'..IÜnuticn du oonmerc o exttlriour.
l a l'fÎr1 Od lL I1r~ Afro i , ( .J .LlruLp.~(lj; l v.>:!;! d ' g.yon:kr.
e ) Problèoe des dette s int cralliüas .
Ü\nB ~~ O C ~~mL1~ ( 'lL~ 0n T'lppc:t60 par los journuux cetto s emaine
/;. propos do l a. eonf.;rcrc_oo , : conom ~que b .t ûr na. ion alo l u:!. s o tient à)IŒE VE
M. l e Ministro de l ~F.tonomic N'lti on~c s I es t d6cl oré on f ~eur de It éconGmi o diri gôe j.n"t erna.t J.. )na.!o. C' est d::..re q:.lCl co po int de VUCl de l a néoClSS i t6
d un orga!lU dir l..c tc.'lU :J"oet JM r>o:rdu d" Vü.O par toU!J, mais derrièro ceE>
a.ff irmntior-s do pZlnc i .,e 1.1 If a oon nomJr e de questions nationales dl importan oœ diVC!I'l3 0 3 ...U:!. rot al:ÜI)l!~ ou s i opposont à ces efforts vers un arga.ne dl..rt3ot o\u" pr opr t't1 -~ i ... 1; -:'''l''_",: ~. ....... "..1 .._
al ;tnstà:l.'il1!2. de la l!lonrurle .
IB.::ls cet t e w t.iod.e de It/3Q à 1939 la plup~t des Etate dé tllOh en1t
10er connw :I.e l'
~t e:l viennen~ au sys t ~edc l a monnaie flottante . C'e t.e !Dc~ ~tude -~~ en résulte pour l es aCfaires, oetto 1rnposei~llit6 abse_u e ~coha:ue~?u is sanco se trouve plaoé e pour prévoir l es consé que~o~s
des e~cc~ts 6oo~~l!liau ~s qu' el les pourraient oontracter, est un 0 &t ocle w=~s ~ort3D~ poÛr l e développcm~n de l' ~ oonomia internationale .
=
L:'(lvenl.r me p~ro.t aub ord ~nné Il tm dûveloppemont nécessaire d'un
w ri"lllilemenc ln t errJJ:·1.onaI. S':I. nous reg ardons le d~eloppement <l:e
"et esprit ~:DUS t r oilV\):·.3 que, d' une part, 8snS .lout e l a guerre l u:!. a porot é des c our s aa e ez ~ avoB ~iB ~u'elle est la négation m~e de oet es p~t
international. Le deo cBmo 88}-0 0 1l cet que la guCTre a tout de . 0 dévulopr>o .: ertaino fac t eurs favv C'ab l es à 1 ; eap n'~ é e' •..cmique int ~Tna.tionaJ..
C'OD fac t ours c e sO:-G l os doux s ôr ies de fru:;,s fJ'ü van"';; s:
oopr i~
,-) R'-:Di;r.lvlOU dCl oommerce ext(>ricur .
S':I.. Iton p= nd l indioe 1;)- ' pour r cpr.3 scnt er l y'lleur or du
co=e.."C o condj ~ en 1913. l es indil' c s "u ':!.l r eprésent o s ont pour l es au~ 'J S qt.:.~
suiveùt :
105
141
64
I j35
19>4
61
63
Vo!11l. ~ "llr l ~ orise d0 v:Ùour . De .!l&.e si nous pr ~'nons l e s ~
è.ic<'!JC l t = l es cr..l~tit;e , ncUB ..rriv:>us .::LX chiffres suivants 1 1913 1ndj=
100.
Le, , )
IJ29t
I j }O,
n7 , 5
I~ 3It
19>4
1932
52,4
1933
82 ,9
1;35
68; 7
I9 3~
88, 8
V applic " t ton do la 1.:-:. :;:rtn Î>a.l.1 , les seco'.l!I'S pour Pa.l.imo::,';a.tion de o ~r t n.ins p~s? le L"~lfi t a.illcmenil: 6.0 c "Or tal n s paya d" lhropo.
101:,6
84 1 3
'rous Je ux qui ont 'oes o: n do donré os 1'0= la lutt e oontre r l Al1 0lll'lgne p ourr 'li ont "?o'llr' ~ui8 'Jr dans l e tré sor 1oL' onir mis à leur disp.""I!i t j on l~ s Ebt"Y'lJnl M •
",ut o 10a Clîfo:d s r!iali9~ s pOU::' l'alimentation 'lu:!.
·ljff i. "t q .: ~~~S -rd ont prof1.té un exempl e de oett e soli dJlo.rit6 int '.r !'le.tiona l a 'lui '; ~Ll.p p ll<rll - dF\r-B ru. tt c uXp6ri:.m co cl~ é oonomi c il.1ri.g60 du p obt de " 11 d' U!!o B011:~ :.0 '" cO'llPlè\'o dhJ..le arganisation totale de
la ·..,i o 6con.vr::li~,"J _ No un d ov'v:1S ~ 'J n,S1; ~t~.L' 'il' o P o:rgane direoteur n ' erlf"te
ot c e~to abs~'Il"c è. ; "r ga.~c di:r cdew: I!xp1 ique o~, fait oomprondre l ' ab- -::n co de dir oc ~t'l!~l 'lt i on'Ù o ,
2) C, s': !'lt (',
ont donn6
'llB
c) Le ;n'oblème dos iett es int eralliées .
Ce;;l: O que~"ian
des 1ett es int ernlliées nile de l a guorro . Le s
et l ' AngletEl'lTe .
F V 3 .:'X'.; one! $'s sont l os Bt n t a-Unis
:ras
de 6 0~ution d' ensemble dtmS l e trait é do Versailles , mo.:!.s
SéP3Xé s, ~hn.qUB p va t - aite avec son orGanoier . Paiement des
!t:~ : rlhs dg I II det-;e r our l e capite.! <iUirapr(;s ent e ::lett e dette o1t an~
i' 3S : O'r: r ::llfocU::'s&r le dit c iPital. Cee diff';r onts accoriB s ont r at1fi6s par
d'ls
a.c~ :;r:is
O:.lX
: >,rniè":" u
Ulli oe n Cl
u()ns j.<l.,~~l.tim
~~n t ~ ac
déci 3Jfû
'II"..i s li A ~ ~ ~ 'f ' ~ t
~ oc t "UI
r & trouven ~ aBa oz r"n'll:JgiH?CJ
n o Bont llUS inBer::'ClJ ~ c!n.:-.s
~
l os torccB c.o;u3t i tut ionnels dos nations
<r~ i CO~C~1~~ la cr éat i on de cot or gane
<:"',,,:,l ''' ~ Q ~ r at éP"lXd, LOB problèmos sa
c ... ':l\i. ~ DR .) t: a:'ùr::t _""1 I 1I ; , les solutions
"t-
co
l
los . Cl_rte B c..'u s i l 1'1" 0., ' o.s "'-mp ossiblo d ' es·-
�-IC':-
p.nar
oompl tar oas
t o..,~e s,
i ..... ~o do 1 . via u o~
II .~ '' off o_-t VdI'.~.!L2!K:!,ll.lB o.L?!. _E::'..:.
m1gu o int.:a-n
- noctr.
Ec ~noI!Uqu es
_
- lR9 -
Ainsl donc l euJ. ph,~ 9, u.~a d~ pure théorie àoctrin ~ l e l'autre d'
e SSAis è.e r~R1 i sat:'.on lIlIIi' s'Ina about!r,
-
tional ~.
On se !"endeJ. t compte 'lu .. le moyer d' abo " tir é t a i t d ' essay er une act ion sur )'opJnicr, nllLohüe et jn~crn8 t ionale . C' e st dAIIS ce but que fut
fondé à Parcs u,1e 'lSSOol~t~on pr i véo , appelée l '~ s s ociation èht ernationllle
po~r l a pr otee tj or. ~(g"lb è.,,~ t r avai lleurs . Co t tE assoClB tion privée se
dOr.,1.3 un .l.0ubla bu C:
Aver l'.Il sefl~ r é;Jl~sT.e 0' OPpO"'t1.JnlS~e les d:'r; gaan ts de ce tt e ass oOill t ioll int03rnationaj." l'0'.l.J. la prot .'c ho_l HgaJ,e des t rsya ill eurs qui éo.
t ai~nt le P.,.ésilznt CAJWES ut 10 secrét,,~~e g4nér. l Raoul Jay eurent le
s eli~lmb n t _ue l'essent~~l n'ét~1t pas de ol ass6r las proh: èmes d'après
le'l..lI' impo:-tAnce 1 rTJ.a :'3 qno 11:: mOl..i.Vemt:l~'lt se :-r0llye e_"l IllA r chant e t qu f il f~l
l ait mo!!tr €':: qua ce m01.Jv€'ment pouvait d"venir une réalit". C' e st par cette
méthode ~ue l'Bssoo _,tJ.on ~n t e r~ationa!e pour la protect~on l ~gll le de s t r ev aille'ù rs ,ü; à l' OrdT" è,u joJ.!" deu..x «"estions par ti(;ul l èr ement nr..:re s'
r) :.~ prob , èrj
l ' i ndustr! e et,
G' e s t, .,lellvis agel s ous .l 'a spect le plus g"llér a.1., un pr emer pr oblè-'
me da.:.s lequ el,il f aut l e ~ u ulioDe r , ce sont s ur tout . de s ~u~ c e s qu ~ n~us
us pnseû:el' la ",ta l l t ~ :le s' d ~ bt
tal.ls Il
avons b. enr~ e.~'strer " ans voul oir
oe suje t, je r e tiendra l. les tro i s poj.nts sui var '.,J .. ':U.L' es <;ucce a 0 enus .
ç
.
0.)
a) Une ac t i. vi t
l ÉbSle des t ravail le urs ,
.
'\
de l ' .:.ssoe' a tian :U~el'na t~ oM l e pour l a pr ot e otion
b ) Le s dtclar a tl ons de princ!lOe de l' 0, l 'I . E' t le\lx applic a ti on.
pendant h
c ) Le ;;rand succès qu'a dE\ le mair.tien de l'activi." de l ' O.I. T.
L'.Ia rre 19);,1945.
.:ou
• i~ atio.1 o.e 1"~ -!l' +;(. ! s50cia· 1on Inter na?
1900 , a'.l ::'0, <JO) t:l. e la cti Gn ale. ' fl" 1~ p::- o~eeti.cll ~,'_,le des tr~vali'e,:"c~, '.e p!'ObJème se posa Jt ass e:. ~Ensio l " 9L t 1e la ~ru~ o: 0 S\;.J. vallte:
DEpui s de lc'1gll"s ar.·,~ee d'3 1818 à 1590, è~s F ' .'1:55"urS avaient
affi.n:t , no s ar.s raia: , qùe la Hgishtion ime< 'ati.o,lJl;e du trava il
~tait l e corol .la.ire indlsp<'nseoJ e de to <te ) egHla ticn nI! tionals protec trioe
. s o s s I r ~c\J3a=s AVRi"n"t d~vel'Jppé l ' l.èJe 58!:9 passe::- è un e s sei de
r ~alis ati on de l a l ~gi sla t~on intexnat1o~aLe du trava j l.
2) L ' :'nterdi c "i'Jn d
des 1I11'llllettes.
l ' emplo!. du phosp.o.ore bla nc dans l ' indu s t r ie
L'Assoc i ation con'prit 'lue l es pe:rsonr.ages officie13 n ' éta i ent pa s
qual1.fiés PO'l!" é:.1?Orel' leb tex t e s et dan" ces confé::-ences annuelles int ernationll l efs',h::rn::.~ à :; ' o!"d:cc. Ju jOUT -:"élqoor atl.on
' un.e convention sU!" l es
probl ème s prée i tés .
En 1905 on s b out.i. à un t ex t. -'l'è s co~p1.e t qui r {gl a it entièrellent
l e s de'.lJ( que~tIons. Il n 'yeu';; plus a l or~ qu ' à eor,\oquer à Berne l e s r e - .
pr és enta!1ts de s J1;ats qu~ apposèr ent les s ign1tl.lres au bas de s t exte s pr eparés .
On &~O,,~.!.t aux ct... _.tl0"~ intbrnat i onües ùe t r ava il de Be rne 1906 ,
l ' l'.Ile B .X 13 trav,i·, èe tr<li t dcz fe;runéls èans ~ ' :'.Ildustr i e e t l' autre sur l'
i nt,: .cd i o ti on ùe l'emp:!. oi d... r h o~pho::-e blanc cla.!18 l ' l'ldustrie des all ume t tes .
C' étü t l à un véri table succè~ d '; c91a pllr mi t l a r éalis a ti on de l a
premi èr e l~gi"il:i.l... ioll l.!lt "'r :'la t i ol!31e du ~Te vail ~
Vles.l -ma 6xpérJ..\:' ...",t,,;o ,, 1économio di! ':'gé.J oue ll or.. peu t me ttre à l ' ac-
tif des
r';s ' lt~th
o L
O. I.T,
dan~
.. o8 _ t~f3
co ~zidér ~s
comme un v€;-i t able succès.
C.oborati'Jn <le 1"<?I!, r ~t_i2P.E. Je8 t.Lnévs à guider e t din ge::- l'
30n oeuv!"e et l'~ppl::'c"tion de ses léc11r ations .
l''':''' ,
De 1&8::' è 1900 on ~v" ... t &9~ay~ U1 • .
• ~f"'c,rt • ,)'U r (scudre oe
l!;@me r oblème .le:8 1~gi~la-.;1m. : ~O:~ effort s' é.ta j ~ tradt'i t pAT' ml ~ oheo
tot al . La ml tboOe ~: i vi ~ i~t Le~ e de Ceng7~s ~vec ,es repr f s en t a nts de s
diVErs =t at 3 de l '~xo~ . . n ptt Jamais arriv'r ~ mettr~ BYX pied u,~
terte ~~ lc nque de la l~gi Bl a ti on jn\PTn tional e du trav a il .
POUI cO!Ilp= ~ aè:;:"e )0 d4vI:' 1 ()nT)e~9nt n".i~ y~ V~...,.; -- je vous rappelle que
l e t:-a i t e; de. Vt..~r sa::.l1es .qvsu t CI ~e tu! 01 gane sy~C:'Bl, :!. organ i sa t i o~ in ;eI na ti o:~" l " d', travllil r gtU ~T,/l, it " eprfs ",n~': e par 0= rouage s e ss e nt~ e ls J
l a Cor.f0!"9nce tnt ::-n.l;;) 0.1'11" dl: travai l d :. ... Bu.ceau. inter ~at i ona l du t r a1
vail,
�•
19() C3ttù ~onf €r'~ce é t~lt 00~po s,e è.e ~ dé:~~és raI E t~,~ de~ gou;er n ementaux, un~é~égué pa~ron , l et ~~ délé~ é ouv:ie~, T:llls ~. ien ~ nommea
par les O'~voirs exée _hfs <l~ "haoun oes éT~ts meobres e ) '(J,loT.
Pour guid e r l ' O, I.f, en gen'raj et l~ co~{"Cel:e~ lm ,nat i ~nal o d·.l
trav ' il en ~a rti ou1iFr, or inser" une ::-er.l1ere oec18111'ÜO,l ~Ot'.S
arh"l"
427, devenu l'Rrt~cl e 4l à~ la const;t.lt'on de l 'O ,I,T.
La partie XIII du tral té d'l psi.'< qui C'cnc'),ne l' o~gnm sa tion im;ern'lti onale du travail avai t été l11s é::-ée dans le t::ai té olt ::'e s pa::ties qui
la ooncernent concençaie~t à l'èrticl o 387.
Flus tarè., l o:,g~!ll.sq+lon int";:!l~,i ... 1 e ~t: ~r" ' l i ) p~'oo' Il à J. a
s éparation de ces textes cor:.stë.tutiom e:; è.'l reste du tru t é et l'art.
Ide :q constitu~ioll dc : 'O.I.T.
387 d evint l ' ar
Voici l e t ~x te Je l' q::t. 427 da trai t~ de Vers'l::.l.Les' devenu aujour,·
d' hui l ' art , 41 de l ~ ccnstitution de l'J.r.T.
Cf. L'vr~isatJon ~t rnq~i~nqle du t. Ilv~il , oe qa ' elle ost et 08
qu' ell e 8 fnt, publiciltion du b:.:-ell·.l de tr<.'/ai.!. ,-e Gen • .,e, G~!lève 1936.
Il Les h au"":.e s par ~ie s ç.
nt . . ·~c ta.ntes recon l)' ss'lnt que le b"ie!l ê.o.re
~
usique or ':ü et int el_8 ctl..l. ol d, .. tr!:j'''a::leù..!'t ':'l1 riés es J.IL."le i wportance essentielle au point de '-18 inte:::national, o!_~ ~t~l) _i, pJu.:' parvenir
à ce but élevé. l' or g'll.isati on ~ :r évue à lI! 1lection l et asso::ié a cel",.. de
la s oci ét é des nations .
3:11e8 r econna~_S!~r:l; que le!: jiff'é:ae!!~..;.s 1~ <-! iJna:: , 19 moeurs et
d'us age s, d'op;:or.uni té éco"1o iqua at dé t"Cddi ,."" jnd~_ tr;' l'Le, r énder.T
dif:icile à atteindre, dl.l.~~ man~::e i=édH t e; :!".:ni:::e>rtr.:.té ab=olue dans
les oond i t i ons de trava~l . ~ 1~ persu3d~ ,oL'e l Jee s ùnt q~o ,C t:'aval1 ne
doit ;;as être c onsidér é (.o=e ',ln R:''tic:!.e de GO!:l::le;:cc. , eLes pens ent qu 'il
7 a des '!lét hodes et des PI ~c.Lpe5 POT:- la r~bl ementa ';;ion des condi tj O!l3 du
travail, que t01.• 'tes :!. e s c;o::n;-Lf',:~és i~.d:.LSt r~ e::'le' èe=ollt s'efforcerd'appliquer , autar.. t q:le l e s ci.=c.ons ~~!lCeS spécL a: e 5 _ WB lesc;.~e l1 9" e lle s pourr aient 3e trouver le pe::me ttr&i en~.
Fa 1 ce s mé ..!lodes et prln r : pE:S l"s "n:v"ntes pp.rai~s",!'I t, O'_IX haut e s
parties c entreo antes être d .ille i=po.,.t~'1~, pu ":.:.t:1ière et 1!::-gente'
Doc trincE Economi que s _
191 -
3°- "Le p~ie[jjont 8UX travaill eurs d ' un salaire l eur assur'nt un
,u-
ve~u de 'lie oonv' n1bl e t,el ..U' on le comprend d8ns l eur t~mps e t dans leux
pays " C'est la 1 r oc l auntion du principe du minimum du f8 1aire.
4°- "l'adop t ion de la journée de 8 heures ou de la s emaine de 48
heures comme but à atteindr e par t out où il n'a pas en cor e été obtenu" .
C' e s t la proclama tior du princi pe du max i mum de la journée de travail sur
l e plan de l a législation interna tiona l e.
5°- "L'adoption d 'un r epo s hebdomadaire de 24 heures au minimum qui
devrait comprendre le dimanche toutes les fois où ce s era possible.
6°-~a ~lppression du tr ~va il des enfanta e t l'obligati on d'apport er aU travai~ des jeunes gens des deux s exes les limita tions nécessBirC&
pour leur per mettre de continuer leur éducation et d'as surer leur dévelo,
ment pr..ysi <!ue" •
ç-
C'est la r èglement. ti on du travail des enfants.
7° - "Le p:ri ncl pe du s al air e égal, s ans distinction de sexe, pour ur
trAvp il de vRleur égale .
ilo -" Les rè g:es éditée s dans chaque pays au sUJ e t des conditions de
trAvail devr ont as~ ur er un or a itemen t €conomique équitaçle à tous les travailleurs r ~ si dan t l é 6 al ement dans le pays .
90- "Chaque Stot devra or ganiser un service d: inspe0.tion qui comprer
dra des f emme s, afLn d ' assurer l ' a pplication des 10LS et reglement pour ls
protecti on de s t::-avai lleurs "
La déclaration se termine comme suit:
" Sans pr oclamer que aes princi pes et ces métho~e s , son t, ou com~lets
ou définitifs l e s haute s parti es contractantes s on~ d aV1S qu 11~ an
r o res à guider l a politique de la Sooiété des Nahons et que s'lls ,~ or;t
~dO~'téS pal l es COOll".mau t ~s industrielles qui sont membre~ de la s oclete
des nations , et s'ils s ont maintenus D\tacts_~ans la pratl~ue ils répandront des bienfait& per~anents sur les salarl e s du monde .
1 0 _ 1e pr inc1.pe dir:~ant c:, - se-.1.2 é:v,rcé '1. ... 1 'tra\'f ~ l nt: J.oi t
r-as etre c ons i1éré si.."plecen", c n -.t:lo U1:e c .. -~::.aLd.i3; 01;, "" a:·t1cle de oomœrco .
Si nouS r egardons dans quelle me sure et de quelle. manière. ce pro-,
' t 'e , VOL'Cl' le bilan établi pour. , l 'orgBD1Satl 0n lnternati,gramme a été execu
. t
t'nale dL travai l d'apr~s l e der ni er artiole publL e dans la re ~e ln erna L
nal e du travail J uillet Aoüt 1946 .
,
2"' - ~e <iro i ~ dl assoc_a tion C!1 ~e de 'i;O .... 3 o'')jet!,; non ~ on-:!".:lire s aux
l ois aussi bie!1 pour les sqlariés qu; pou.- ,é~ el!:!,loyelrr~ . "
L'activit é de l' O.I.T. ao cus e dLpuis 1919 , 76 oonventions internationales de trava il et <!uplquo s 78 r ecommanda tlons .
J
Il s'agit \1 droit (! J.qS3?C1.'Jt:on pr(J!\~ s1 . . rJlol'e, d=o.:.t de se syndJ:
quer qui 0 1919 avait &ti re~on •. t dan~ bon ,.)IlOrc. do pays , cais no l' " .. Ai t
pas co_o dan:J d1autresl c 1e5i "me affir..uJ.Î.ioIl trbs nett.c J3JI li droit dl
ass J ci ti ~n ~rofassi onnçlle .
Voici la
+
di~f é~~ncc e~~~'
......
e ::.o:.7 cn*i on e + :.me recoIIWlandation.
~4
Les oonventi ons Ge s ont d'es disposi:ions ~osi tive s à appliquer ,.ua
18 oonf Ér en oe int ernationale du travail a el alJorees .
�'92 elld.t:. 'ns sün~ des c ns ils, llus ou coins .,rEls"ants que l
l' • .'1' . d~'UE\ S'lX :"tat;; r ur fAir' pru T'sser l"ur l':gislathm nAtionale .
1,<3';
rec
.A. la mllme dqte ,juillet août 1946 le nüJ;.brd d~s ratifications obtenues
il r l ' L. • T. Hq1 t de C 21.
.A.insi donc l'oeuvr~ le l'0.I.T. s'est dcv"lop 'e et i voir le contenu de c s 76 conventions i~ternllti GnB les du tnvaE ln peut dire que toutes
l es qUBst10ns posées Jons la d,'claration ont dé abùrd(es E:t on pn~tie rés ol ues
rIes c __ nventio s intern.ti nües de tr~voil.
V.:lici quelques renarques .. n ce qui conce::-no le rroblème dE salaire
c:iniJnu::lI
L~9 0
nvcntion int~rnationl1e du travAil ~n~ve 192 - fixe les méthodes de fuation des sa~91res nu.nima et surtout une conference l.nt ::-nati.male
du travail =aritime qtri s'ést t"nue à Jeatle en Afl61eterre ft enfin (tabli
un ~~~ de sal ire int ernational pour les ffia rins.
~es a tr~s ~r v~lèc€s 1nscrits dans la
clar~tion
c aticn : c G'lnt 19 cvnvent'(.J int c rn9tH'z: .. le de Washington
née de 6 heures, 0elle er:core de Wasbingtun SUI l a ropos
le de Gsn~ve en lq25 sur l'éôalit{ de traitement sur les
ger s en =-atièr d 'accij ~,. ts de travail .
on t reçu 'applien 1919 sux la jourhebdoc,ad91re, oeF.
naticn1ux e t étran-
Ces premières déclqratiohs aVlient heureuser~nt guid6 l'qctivité de
l ' O. I . 7 . ~les se sùnt trouv(es r~ce~ent oocplft~es .,3r une annexe que lui
a a crt~e la ccnftrence in,ornationale de Phi:ade1phie en 1944.
V01ci d'après lq nE vue internationale du tr1vail JuillFt 1944 (page
42) l ' essentiel de lancuvelle d~olgration .
3:.~ ~Oo=ence ~r r1ppeler sur certains peints l es principes précédents, la confÉrence aff~~e ~ nouveau les p::-JlC1~eS fondamentaux sur
les~uels est fond ~e l'o::-ganisatlon à s3voir notau=,entl
" .1.) Le tra'lail n est ~s une '='IIrch'ino ise;
B) la liberté è'exp:8ssion et d'~sscci3.ien est me condition indis"ertsable d'un pr grè5 soû.tcou:
pr~s ~
C) la pa" ~tf , où qu'"lle e.<15t~ ,e "ùStituc un d'l.l'lger popr la
ité de 'vos:
n) La "",tte con~re le bes0in doit Hr_ r:enée avec une 1nlnssable
~Er6ie au seu d~ ChaqU0 nation et por un effert interl1l.lhon'il continu et
c . . . ncertQ .
1 •
Voici :' a".,or t nouveau do la déclllrllti'Jll de PhillldelV))ie :
!101u::iÈo::.e
r,3:-~ie
r'
p l einemen~ 1émont~{
le
d ~ J,a ,..
t'
" c0uvaincue que l' 8Apfrience a
~c.. ~ra Jcn:
f
n:lé
de
l
~,.
v'
.. e ~~c ~rat10n c ontenue dar.q la cons-
b1~n
-
Doc~rines
EC0noffi1ques _
193 -
titution de l'OrgAn saticn int rnationole
d Œ ',ravail et d ' apr ès l aquelle
"
una ~qix durable ne peut ô~r~ da'l11'e n"e
l
~~ sur a base de la justic e sooiale, la oonf{rence affll1D' q'u;
a) tous l es 9tr's
h
'
o
"
uma1ns,
que l s'lue 501' t l eur race l eur cr oyance
ou l our soxe, ont le d:oit de poursuivre leur pr ogrès m"tériel et leur dé ..
veloppemen~ spirituel dan~ la libert( et la digni t é , dnns l a s écurité éou'
nOL:iquo et aveo des clAnces égnles;
b) LII ré'llisrthon des condi tJ on's permettant d ' -] bou tir à ce r ésul t. t
doit constituer le but ~entra1 de t ou t~ politique nntiona l e e t i nt ernati onalo;
c) tous l es ~ro,rnllllllcs d ' nchon et IlJe surGS prises sur le pl an na tL-
n~l e t 1~ternatio~Rl ,notnrument, dAns l e domnine économique et financi er
d01vent etre apprec1es de ce point de vue et acceptés seul emen t dans l a mesure où ils apparaissent de nature à favoriser et non à entraver l' aecomplisseneu t de oe t objectif f onc.amen tal.
1
,
d) Il inc ombe à l'Urt;anisation int ernati onal e du trava il d ' examinel;
et de oonsidérer à la l~i è re de cet objec tif f ondamental dans l e doma in
intarnational t ous le~ot;'Ta!lll'lE!~_d.!~tJon et I:le sures d ' or dr e économi oue
finmcie r;
e) En s'acquittant des t~ches qui l ui sont confiéos , l' Ur ganis ation
internationale du travail, Après aV01r tenu comp,e de tous l e s f acteurs
éoonomiques et financiers pgr~in e nts, a qualité pour inclure dRns ses déc
sions et recolllJ!l8nda tions "outes disposi tians qu ' ell e juger a appr opri ées.'
Enfin la dite déc11r1tion se termine par un programme pour r éa liser
les buts préCités et ce qu'il y ~ de nouveau dans ce pr ogramme c' e st l'extensi on à t ous l es peuples de la terre et notamment aux peupl es exotiques
des princ ipes d'~~ mini~ de vie conv~nable,
Voici ce dern1er t eAte:
"La Conférence rec onna ît l'oblig",'ion solennelle pour l 'Organis ation
du tr Ava il d s econder la mise en oeuvre , parmi l es diff"rertes nations du monde, àa p!ogrammes propres à rÉ .. liser:
int~rnt\t1Onale
a) la plénitud9 de l'emploi et l'élévation des niveaux de vi e ;
b) l ' empl01 dAs tT·'lqi' leurs à do~ )ccupoti ons où ils aient l a s atisfaction de donner toute 11 "Iesure le lenr habileté et de l eurs connais sances ot contribuer nu mieux au bjen être commun;
c) puur atteindre ce but, la mi~e en oeuV7~ , ,_,
[.oyennan ~ g><r anties adé~uates pour tous les intéresses, de poss1b111tes de for mat10n e t
do lIoyùns pr opres Ù f"v:o.~h~. lu" t.'aüstE>rts de trava1lleuxs, uy oompris l e s
mi c"'l'1 t'- ons de oain d' oeu ...::-e " t de <-,olons;
d) la posS1biHté po",' t"us d ' ur.u par tici j,Il~~ on ûquitabl e aux frui ts
�1)4
;tu r r
3 d.~ ma ti èrc c o :: ~ l q~rE' e t de Ir.'! ~:s , de dcr e do tr n\ Ail e t '1WC
autres C :ldi ü !Cs de t. ~ \'l. ' ~ un slIl aire c-.!ni c= vi t!ll puur t ous C E UX
qui cnt un (,!:lrl 01 e t O.lt bes J.n d 'wle ~el1 o r ::-ct ~c .i cn ·
l a re C Qt11'.lLS ~!.(:e f f <cti "" d:t d"!'oit df négoo i , t.~ n oolle ctive
et la c co p ':r ~ t:' OIl dt' s empl l ,reurs de ::' n Wliin d ' couvre pour : ' amtl ior ll tl. OIl
c ntinuc de 1'\ pr oiu cti on . , •
a)
f) L' xtcn::ivn dos ",<l sures de s Écurit É s -cial e e l vue d' assuror
r av6r.U de bas e à ' ~-t:,' c~ ..ur qui ont b, S 01D d 'WH? t elle prù fa s ~ i on ainsi
quu des s uins I!IÉdi eAu.'t cUu, ·'. ots 1
- D Jctr .I.r!~ a ..:.conom:... quea __
tia de Gen~ve à 0r.tr énl ou il n ccntinu& à f oncti onner et où certains ~ e
service s se trouven t encor e à l ' heure ' ctuelle .
B e~
C' est l à une trts he urouse r éus site et l ' ap pl i cAti on d 'un pr obTsome
d ' ( oun -omi e dirig(o qu i n l' U s e r éü iser au lJoment même de la t ourmente de
guorre .
o ùnt) '~ie
quat
e è. ? maternit';;
\UI
niveau adé-
d ' 31~oen~ q t:. u c.
Y3 "J ~e
culture;
-
~ r éa ti on
ot de
_
Le -d f_vel oppement ser ll r el atlvement bref en cara ct èrea
.
ordl'na l'~es
•
,
mu _..l 11 ~::'J]p remà. r ;, :.. ~ ; '~ro i B cons t atat ions suivantes:
En ma ti èr e de monn~i e 1nter natiunal e j ~ voudra i s r appe l er vot r e s tt en tiun sur un SU èC~; C' y "" c ~1~1 J o l' un1 on l a ~lnd de 18G5 à 1927.
Ensui t e sur un écheo égal ement reoonnu du Bima tll lisce interna tional
j) 1 . ~~= ~ ti e ~ e cnllnc€s -ggl e s j~ s le dona i ne bduc ll t if e t
p:' cfessi
C' est d'.Jnc un vr ritoblu suc cè s qu'il f Aut i nscrire à l' aotif Ue l '&dirigée au point de vue :.nternAtionAl ,
2°_ LA MONNAIE IHTERNATI ONALE.
g) cne PI. dec t i cll ~deqURte da l ~ v~c e t de Ict s ~té des t r 87oilleurs d ~~ t~U t f le s o~cupa~ 1 0ns ;
h) 1~ pr t ec~l cn de l' enf'!U1co et
195
nne ~' ,
Enfin sur une pr olJo ss c : l es pr uj ets , ctuol s de monnai e interna ti .. nal e .
.linsi donc u."l nvuvellU p 'og:-acme qu i es t la C ntinull tlon du prE<c édEnt , a, d e pui~ oe t:& décl . =3tJ cll . été lJi s en u~u~~ e .
L'Uni on Latine f u t une gr ande expéri ence monnét aire à l aquell e par t i c ipèren't cinq pays: l a France , l a Bel gi ll.ue , l a Suiss e , )' Itlllie et plus
t ~rd l a Gr èoe en 1868 ·
Ce furent l ' existence d ' un r ~gi~e blmé t alliste commun à ces pays e t
un , .al commun , des p~ rtur b a ti ons de r i:gl.me morUlébir e , qui provoquèrent
ce t te uni on l atine .
La poli. tique de ce tt e Unin es t cll r llc t Éris {e , COlllllle t oute s l es autres
de 1/1 Vio , par une per pé ~e lle adllp t Ati on aux j i ffé r ents pr o~
b1 6me s e t aux è.l. \ . .:' S E' S di fficul t ( s qu ' el le r encuntrait sur sa r out e.
~1nife s t a ti ons
Ce r ~ sultA~ ! r o-~on· d1une p r év~ s~ on nsse z heure us e
Le s !!r 'ea."lts de l' Q , l T., ~p.i en t ' r évu l ' ével. tua l i t .; de _a de s év&nemon~ s .
bu err e e t
él ab 0::- 6 t .,u t ll:l ~ 1 an ; OUT c e !. ";f> C r~ !iJ'lu'l ti 'n a
Ln prl.nci pal e dl c ~ s ~ d ~~t~ ti ons fut dè s 1865 l ' emp l o~ de, Dvyens ~s
en oomoun pour lutter ountr e l es p ertUl~ c t i n lS de chaque b1me t , llsme v~ ti ~
n,il .
s~ en!r~ ~ d ~~ ~ c s d '
..
'
envis ~gezit un c ~~ne L- l' r~r-1te
Ce s moyens furent l' a ~a iss 3ce nt du titr e des monnaies divisionna ir es d ' ar gen t de 900 millième s à 835 mil l J èmas .
t a11
s ·~6 ce .. l M, 2.1 f Aut sav.:l i r ou'11
"' .
'- .....
qu_ ê .n' t 1['1 e l C' I L se r ~unir des 111 décl arat1~n èe gue rre . Cat org~e 3e riu.~it et l' O,I .T. 0vn tinua .
"L
!:n ;iÉpi t des
s pu s e r ';unir en
ifficu:' tis la C(J TÛ ~ rf'1'.ce i nt é rnlJ t .... n'lI €. li.
eux Lis . a Ip. ... Y0rk en 1942 et à l lUlade::'r.hie tr l!vai:"
en 1944
à Genè\'C3
grande pll r-
Ce t t e mesure 9v, it pl ur €f fe t de di mi m:er 16s qUAnti t és d ' ar gent pur
e < .. ', d·- ... e t t r e f in à l , 1\u ,- .
L~_ ' O que l es s péoul at eur s p!' ~ ' ... 7 ~:' ... r-: ~'l.~ - , S l' ,."
t e de s monnni es d' or gent .
En 1878 l e s me sure s fu rent p1'1~a S en COIIJ' un puur Évi t e:' l a ft:.i ';e de
l ' or : c e fut l a ounventi on de 1878 qui décid A l ~ ~~ppre s ~ i on c ocpl ète de
�t out e fraJ?Fe, B:.lssi ~ien Pl' '1" le s p,r h.cul iers que p"ur l' ~t~t , des l'cUS
c!e 5 frs at supp-essj ,r. ~ctlp_, te pou,.. les p'l rticuli p r~, mnintJ.an d'une frlll'pa qrtielle autorisée pv~ 1 é:ft avec 8 frs par tête d'h~bi~ant 'lU maxi!:lUIt .
Ce tte mesur e
~s
l ~s r~is ons
197
de c, t échec?
COlllP.;E" r nlS ns , ù 1 d ~i t ,.. ar quer en pr - mi er lieu drns l e dûmaine des
fRits qu~ l'échec es t dQ à l' atti tude du gouver nemen t ~ais qui a r efusé
10 bioétalismp int rrnatü'nlll pour l'Angl et erre .
fin à l a fUlte de l' or.
La c~'nvelltio" de l Unie'" el' 19 21 qui 'Ivai t v,-,ulu r 'méd iar é. un of..
flux des , i èoE>s de l umvn s= :fl rl'publique Suisse lllII rquEt aussi un véri table succès peur un9 réR:~s at ion d'éclnomie di rigée à peu pr ès oomplète.
2) Zchec du bimÉ ,p::~me int! rnqti onal.
L~ ~ _
blèce s e pose dqns los ~ermes suiv~ts. Le b~ mé talisme sur
le pl~ nati -.!lll se è":.a.'. e a~sez facilement . N' Y aur~it -il pas oh'lllce si
l 'on " t abll s sait ur: ~ ",é, .:.isme inte::':Jstional d ' évi ter oe détraquement et
ne plus AVOir ces fUl,es a lternées d'or et d'argent?
c test ce que.~. CL ~, •• ~.~ ~. ~ clS. ù& que ~ b S 1879 es s ayait d'afft.:" er l a, ca:"'FRen e po~!' :e b~lt&tRlis e into:mqti-nal . i l débute par un mén~ lre re~ 5 p r ~e depl . .Rt~on
e l ChAmbre da Commerce de Ltverpool au
Cheno lier èe :'3chlq~ie-.
Bulletin de la statistiq~e du . istère des finAnces avril 1879 (page ~73) .
. Jn 1886 est CLnst~tu(e Ull3 li ~~e bimé talliste en Angl e terre. On
noo::;.e Q.'I1lS ce pays une CO='. s5'-.n d' enqu6te : "Commission r cya l e d'enquête
sur les Cfi~~~cent s r ece=nent survenus d~s les val eurs r elatives de l' or et
~a l ' !irgent". La c - ~:s_'n St !&:-tage en deux par ties égRl es: l a première
.avor able nu p; oyn; • . 1':';1;1' ";'I):.L~ _c.éfavorable au pr oje t. Le gouvernement
~~~ se 1::O'1.ro> •• es .Ese:'" il l'E/;a-d du pr o';3 t de Bimétalisll!9 in ~ernaLe J:uu/soen",; =ep!~
Quell ps s nt
lioc triLes Ec nûLiqu'J s -
t
en J.8b9, a ~ fLOe.ant de
de Paris , lo=~ o·ur.e ~~~~e de CJn~ès monétaires.
l'expOSition ~verselle
Deuxièmb r qi s (·n plus t "horique ma is non mo ins valnbl e j est-ce qUi',
à vrai dire, le bimétn lisme i nternat i onal qui flur8l t réuni t outes l es adhés ions de s états aur'l.l t supprimé l e s inoonvénients dl~ bi mé talisme sur le
plan natiollRl. On doit dir e que ces inconvéni ents résult ~nt de 1ft diffusion
de s r apports l éga l et comme roi al des deux monnaies , l' or et l'argen t.
Du fait que t uus les pays 81c'a~9nt adùpt é l e c.!lnefégiL1e·'
"::'~
sui t pa s la certitude de la disparition de cett~ispa rité des r appùrts: il
y aurait eu cette ooexistence du r apport l égA l et du r apPQrt co=ercial.
Quel que svi t la solution de ce pr oblème , c' est un fa it qu'il suffit d' enr dgistr er pûur !'lontrer que l' écono e dirigée drulS ce pr oblèoe du bL~étali <
;no inter nat i onal a oov_pht ement échoué.
de monna ie int - rn~ti vnRle c'
ost les pr oje ts Actue ls de monna ie internat i onal e.
3) dernière série dp fai ts en
ma ti ~re
Les quelques r t sumés que nous venons de f aite s ont l oin d'avoir
traiter t cute l a Ques ti on. Je voudrais pour t p~ t r appe ler les autres réalis a ti ons d'union oGnné t nire, notamment l'union mO~.é t R ir e entre le Vatioan ~
ot l' I t alie dans les aocor ds d~ Latr An en 1929 qui paraissent avoir bie~ 1
ét6 s old és par uneféussite.
Je voudrais r epna l er aussi les nombreux pr oje ts i nt ernationaux drua3
l e doma ine de l a monnaie dn papi er dans l'avant guerre de 1914. eelui de
Solvay , industriel Bel ge, dans l'entre deux guerres les nombreux pro jets è~
oonnai e interna t~ ona l e.
En deux mo ts voici l a situation actuelle •
.lel ques ~.!lIli~.: __ ur ,t-~d, ou en vient il une oonfüence ayant pour
otje t l'é t abli sq",e:,1; 1u bi~Et;-,sm~ ~~ tç :-na tional: o'est la conférence
de Bruxelles (1892)-
Les acco ~js aujourd'hui appliqu és avec l' O.N .U. comportent l'existance d'un f onds monnétRi r e internatio~al qui a ét é mis en place et auquel
un bon nombr e de paJ R ont adhéré.
t "- ',Le g )U7ç:ns_ent angl~is aoceptalt à la rigueur le bimétAlisme inter~a _.ruu peur le~ a' t.as E'tatôj qllaüt à lui i l 'Ivai· IIdop"e- l' ' t ,
t
i l s' en ten i · i
,
..
e fi_on or e
Sans dout e ce f onds ooœ étaire int erna~ i ona l n' est qu'une preoière
pièr e d'attant e pour la s oluti on de oe pr oblèoe de la ~onnaie inter~at~ona
l e , i l est dit 'lue les pari t és étflbli es entre l es dl.fferentes mo~a:es na··
ti onales ser ont snnctionnéds par l e s dirigeants de ce fonds oonneta~re interna ti oo'll •
vérité
,
En somme l a monaai e int erna tiona l e r este uni)
..
pos sible m:d s
les aspects actue ls du pr obl è~e permettent d 'envisage r que cette r sa llsa-
,
3.: •• r g~cll_ ': __ ~~t l~ . Cçtte attituie déter:nina ' "
h
d l
- eo ec e a
oonferenoe de Bruzel:e3 en 1852.
En 1693 l- I.ng:'e-:er .. e pnt dlls décisions fer=t
les Hôtels des Monnaies de l'Inde ar..g:aise à la frappe de l'argent.
ti on ne s er a ni
pOUJ""
d.q,.,rd r ni ~ _
a~rd .... ""'"t;..iU8.....i... .
.
�196
I II . - L' org~~ s a_~on ~nterna tion81e de l a pro~cti on ooncernant
certsins pr oduits inter nat i onaux.
Dans son ensemble ce problème se
ésente à peu pr ès de la manière
199 S9.1t en tlé s dans 19 guerre, En 1917 , le s Et ats uni s ét ai ent l a grande s o" ~
oe pour l' obtenti on de ces ma"!;ières prem:.è:'es et une or ganis ation s' impos ai t en l a ma tùèr e.
suivante.
Voioi qu elques déta ils sur l e f onctionnement de ce tte
En f a: t il existe de très nombr eux pr oduits que l' on a justement
qualifi és de grands pr oduits lllterna tion1uxI l e sucr e , l e oot on, le ca outohouo, le bois , le blé, l e oafé, l eac i er e to • • •
Ce sont de s orodui ts internati onaux en oe s ens que s ans dout e il
ne sont pe s cons ommé~ d~~s les m§me s pays où ils sont pr odui ts e t qu'i~
exis_e pour eux un ~ r ché prop~ ement i nt ernat ional ,
La né ces si té d' lune or ganis a ti on de oet te produc ti on ne f ait pas
de dout e. On est d'accord pour adme t t r e qu ' il est s ouhaitab l e que de s mes=es ' ":-,', prise s pout' adapter l a produoti on inter na tionale à la oonSOInca ~ o n i nter nati onale.
La phy s ~ onomie génér al e d es solutions pour ce s di ffér ents pr odui ts est la s ~vante.
D' ~e part ~ cer tai n no~b~e de pr odui t s, l es ma tièr es pr emi èr e s ,
l es c ér éale s s auf l e bl é, la f on t e , le fer et que l ques autres pour l esquels c e ~'.;e or gan j,sa tion inter né';; i onal e n' exis te pas.
D' autre par_, un pl us bTand nombr e de pr odui t s pour l es quels ce t t e
organ i s a ti on i n t ernat i nale a ét é décidée , mise en oeuvre e t appliqu ée.
Dans .' e gra!;-i nombre de pr odui t s , je voudrais pr endr e quelque s
exempl es pour vous mo~tre r co~ent l e pr ob l ème a été r ésolu e t quelles
son. le s leço~ que l'on peut tirer de l 'expéri en,e.
Prenons conme exempl e d ' échec
~~ sti on ~e s
ma '.;ièr e s pre mi èr e s .
I l s 'agi t s o ~ t des matiè:-es pr emièr es nécessaires à l'industrie ,
soit de s matière s p:-"mièr e s pour l 'a l~ment8'.;i oL. humaine.
Ce probl ème des matièr~s premières a donné liBll à une p arti~ l l e
r éal is at ion pend an t l a cour.e période de 1914- 1916 e t , a donné lieu aussi
à une ét ude app!"of nn-iie à deux ~ epr is e s par l a Soci été des ati ons mais
dens cet te pér iode d ' eutre deux guerr es on n' a pas obtenu de soluti on.
~uan t à la ~ éa~ is a ti on très p~ tie ll e qui a exist é , il f aut rappeler que pendaL_ : a guer:-e 1914- 1916 l a ~éce ssit é avait entraîn é de la part
des p~ ~3anc e3 Fr ance, Grand e- Br etagne, Et a ts-Ùnis e t sutres, l'institut~ on d'un mé c arl~sme assez curi 8ux qui a dur é pendant la période de s hosti-
lit és .
Unie
La-
••
aVaL t e' t e' en que l que
q~'ils
ne fus sen t pa s
S O _U~Lon
soit
enco ~e
man ~ e~ e
, 'ris-à - vis des
Et ats l-mpo s ee
.
belligér an t s , soi t qu'ils fus-
organ~sa-
ti on .
On oommenç~ d ' abord par cr éer dès 1915 une comm~ssi on i nter national e du ravi taillemon t qui a~égea it à Londre s , Ce t te manièr e n'ayant pas
amené ùe è~ns ;:-ésul tats, on .,ri t l a \'oie des solutions par tiell es Ci' es t à
dire l ' exi stef,ce d'une s érie de oomHes exéout ifs ohaoun e;har gé J ' un p:rodui t déterminé: UIl pou.. le b;,é, un pour les grais s e s végé t al es , un pour
l e pétro l e " etc .. ,
'lers la fin de Décembre 1917 on super pos a à ces or gam,smes spécip
lisés une oommissLon inter alliée des achats de gue r re e t des finance s.
Les résuJ -!;ats furen t as s ez he:',reus et on
terna tional e fBltf'lIle!l t '::1"; .... 1').
l a fin de l a
...,,...: ('
't 'J1,tP s ce s
~ ut
'): gP~"; c: e t
u.l1e
o rganisa~ion
in-
i o!'l.S a::" s parurent dè s
gu~~xc ,
Dans l ' er, t~e à_eux guerres l e prool.eme des mati èr e s pr emlère s fut
por t é en deux f oL; en 19'23 e t 1937 devan t l a s ociét é des nations.
En 192} l e pr ob l e~e fut port é devan t l e Gons eil de la soci été des
na tions, celui-ci r envoya à une commis si on l' étude de la question e t ce ttu
~ommis si on t er mina s es travaus par un rapport d ' un ital i en Giny qui ne
oonolut pas à U,-,mis e, en pl ane d'un or gane pour l es mati èr es premières ,
La oaus e de l ' éoheo de cet t e sihhtion doit ê tre cherohée dans l e
t'ai t que le s Etats Uni s , grà!lds produGteurs de ce s matièr es premièr es ,
n' appllr t.énaient pas à la Soc ~ été des l'Ia ti ons et i l pa r aiss ait très ttiffioilo dE' pr endre des me su..-es en l 'ab s ence du p>,i noipa l int ér e ssé .
Quan t à la deuxièL10 fo i s, en 1937 , l e pr oblè'l'e r ev),ent, devllnt
la Soci ét é des Nations e t cette fo~s , oe fu t enoo.'e lL'l é ohec . Cf. Fernand
Meuret t e . La soc i été des Natio.,s et la problème de s ma ti ère s première s
_ f évri er 1937 , l' écri.t : IILa s ociété des nat-Lons, al ert ée plusieurs foi s
avü t pr8ssen t ant la gr's'Ti t é du pr ob19m9, es qui ss é quelque s solut ions 1 puis
arrêtée par les c ir c0:15tanoes e t auss) par l a difficu l té, ell e n ' avai t
j al'l8i s ins isté ni pe~s(véré." A vr ai d'ra en 1937 l' a t~o s phè re ét ait parti cu l ~è r eUtent défavo:-ab l e à l1Ile so l utJ.on èu d~ t pr oblème. Ce pr oblème
avai t ét é ooup:~t~ment défjguré par les attioudos de l'Allemagne et de l'It alie qui voul ai en t aSS\ITe r un espace vi t al aux pays qui ne possèd ent pas
oe s ma ti èr es premières par t iculièr emen t à el lEl'l-1nânEE; l'Allemagne et J, ' I talie ,
Ce s r ai soreemp@ohèrent 11\
s oJ,~tion
d ' arOl!tir en 1937 .
Par conç:!'e i l y eut de s succès , CODJlle cO:ls teta_ ~ on d' ens emb l e,
on peut dire que lR liste do~ pr odui t 8 i~~ ê nlati 'naux pour lesquel s ce t te
�- Doctrine s
Ec o nom~ques
-
201 -
200 réalisa:10n a été effec.ive, o ' est dans les dernièr es 40 années assez r éelle;;-ent al:o;J.gée et p:,:ol;,ngée .
dQuelqUeS exemples pom' dégage::- pourquoi on a abouti, s eront une bonne e ~ e pour montrer l'exp érience ~ ' éo )~omie di ri gée dans ce domeine ,
A côt é du sucre de betterave, l'Angl ete rl e était int ér e ssée par
le suore de canne produit par un grand nombr e de ces dominions e t colonies.
En 1907, la Rusé,ie adhè r e au sy stème qui foncti olUle de 1907 à 1912,
.
D~~s cette série il faut i rrscr1r e en premier lieu l e SUCRE
de 'l\'e i nternational .
de
_R
du point
Le Sucre a été l' objet d'une série d'or ganisations internati onal es
production qu i se sont : emplaoees le s unes les autres.
~~
Pour le SUcre nous avon~ une preID1ère expéri enoe entre l e s années
19: c et 1?14. ~ cette preID1ère expérienco deux souroes suivant e s: Un ar- '
u~,~o Goe, • Truchy la convention de lL'"UXelles, revue de s oi enoe e t de l égis2at~on !~nCi~~e( année 1903 page 225, du m@meauteur l l es oonventio~ sucr1eres de 19 07. même revue 1908). Une étude de Maure.te, l e s march és d~ suore, revue de s et~des c oopéra.ive~, janvier -Mars 1923, p. 139 ,
La p~eID1ère orgenisat1 0~tern~tlonale des sucres da t e
29':>2 et est r elative au problème de la suppression ùes prime s de l'année
d'exportati on du 5'..101'e ..
. Au début ~u 20ème ~ièc l e, on constate la situati on suivante en matiè
~e ~arché d~ s sucres. La plupart des pays pr oducteurs ~vai ent do t é leur pJ: ;' 'lC
on nahonale de prtm6B d'exportation . C' ét ait des somme s allouées
aux exportateurs pour l eur perm~ttre de mi eux ~onquér1r l es marohés ét
ger~. Le r ésultst de ces primes était le sui van + 1 le sucre sur l
hr~nglns g::~'
"
"
e ma ro e anch" - ce. a ces pr:unes, ebl. t à un ni "eau beauooup plus bas que SUr l e s
~n :~p0':):-t~entaux. Ce r?su:tat f t jugé abs'U'dCl et la première organisap::-1I1l8 ces prmes d'exportahor. On e st
'
tion interna~iana le d t
.
•
parvenu a une première oonvensi ~ I):lS e'ta; e"nt 1
u , r avtaü le 6 mars 1902. Le s trois prinCipale s dispo-
r:
-
-...
es S Ul van es t
1) ~uPpr~s sion complète de s criee s
tes ai~l que l'interd2otion de prl~es de d'exportation direo t e ou indireccar tel .
pénali sati o~ ~~s >2G::-es c'eJt à lire engagement formel
t:
signa taires de l a conv.;)nti,on de fra ~per de droi ts
pris par
cntr€~ le ciu~re des pays non sign3t3iras ~
oompensateurs
_
~els, - ta
2)
a ,
-a'
- ~-°:lt à
0
t
~
-x~or e~ ~es
sucres
pri ~és~
, au cas où ceux-oi continue- ,
3~ rn~tit4t1()n d'ULe COIDID1S'
't
cbc=g_ o de vei'"
' l' .. ...
s10n, • n ".l'nationale permanente des sucres
J_er a
eL""u"10n de s dJ sposi tiollS d,e la oonvention.
Ce premier système dura
~ on de 19C2 • 1 0
'
) ans et ~t renouvele en 1907. Dans la Converu"-e S1~C:'e f' a ~ 7 1 l,ogl e terre Dr~nc::.palement inté~-essée à ce pro..iui t
.L.
gural. au :lOI!) dec: u~npo °lP':''"'t~;-<:II'" A
. .i
"
é w!lll'!lt de voir l ' Angl t
. •'
pr:!.D::" -:-e l a semble as sel!
r:-:'~r '6 ho
. '
e erre as~oclée " ceuz qu..i. veulent l'a':lattre et BU"..
.n m"r_~a du su~e SUT le merc~é anglais,
~
0
En 191 2 l' Angle t err e s e r etire du sy stème , un nouvel accord e st r enouve l é pour une pér ::.ode de 5 autres années.
La guerre apporte la fin de ce pr emier r égime ihternational des e n..
cres. En fait la conférence interna ti onal e des sucre s qui siégeait à Br J
xelles depuis 1914 ne put s e réunir et l e r égime fut interrompu.
Au lendemain de la gue rre on s e pr éoccupa surtout de r éor ganiser l os
industri es sucrières nationales. C'est donc une pr emi èr e expéri ence que
l' on peut considére r comme valabl e et ayan~ marqué un succès,
Un deuxJ ème r égime est marqué par l e pl an Chadbourne en 1931 et dur a jusqu'en 1935. Ce nom a été dOlUlé parce qu'un av~ca t des Etats Unis, appel é Chadbourne, l'ava. J W ~6b~"'~'
C'est l a question des prix et le pr ob l ème de la surproduction qui
est au pr em1er pl Rn des pr~oocupa ti ons ,
La pr oducti on nationRle avait considérabl ement Rugment é et l e probl ~
me du mainti en de s prix se trouve pos é . I l es t résolu d'une manièr e parti elle. Ce plan fonctionne de façon partielle ma is satisfaisante de 1931
à 1935 .
Une t r oisième o::-ganisat i~n i nter nationa l e des sucres e st inscrite
dans une convention internationa l e int. itnJée : conv en tion international e
po~ l a r èglementation de l a fabrication et du commer ce des sucres qui date du 6 Mai 1937' Le oaractèr e parti el de l a r ègl ementation est singuliè"r elllent t r ansformé: la conventi on est signée par 21 éta ts r epr ésentlUlt environ 90 %de la proùùction des sucres . Les pays gros pr oduot eurs s' engagent pour la '~ur ée 1e la convention , flxée à 5 ans, à surveiller l e r apport
exis t ant entre lw::- prod'Jction nahonale et l eurs achat s sur le marché li..
bre du sucre ou du mo ins à ne pas modifier ce r apport su:!' le marohli libre.
Les r ésultats fur&nt assez heureux , en 1937-1938 sur un e produc tio,l
mondial e' de 27 m111 i ons 400,000 tOPJle S se r épartiss ant en Il m111i ons p~
l e sucre de betteraves et IR millions pour le sucr e de canne 1 on arrive
à évi t er dans un~ 8 ssez l a.:-g3 me sure :" S'uproduc tion.
Ainsi un pr emi er pr oduit l e sucre pour l equ el, à troi s repris ~s e t
ave c des buts différ en ts, tL~e or gan is ation inter nationale de l a production
a heureusement fonctionné.
,
Un
deux1ème p"'ld'.'; t p. it!scr ir" è,ans la MPl!1e liste s' appelle l e
ooton.
,J.'
Ici encore c ' est un succès, parce que l e mécanisme çr éé a abo'~tl. il.
des r ésultats à t out prend r e l es pl us VAl abl es et des plus intéressa.~ts,
�203 -
- Doctrines Ec onom, -
'
. Qirigée pour
Il faut i nscrire un succ ès à l' actif de l , econo
m~ e
202
C; est vers 1904-1905 ~e se pose è ' ~~e ma n1 8re urgent e le probl ème de l' crgrurrisation int e rnati onal~ du coton. Ce pr oblème s' e~ t posé dans les t ermes
suivan ts 1
A l' époque, en ~904, ~l y ·avait ce que l'on a appelé une f am in e du
ooton , c'est à dir e que d'. ~~e part ies besoins des div er~s industri es 00ton.-i èr es national es av ai s '!;; cons ::.dérabl eme nt augmenté et que d'autre part
o'était assez sensibl emen~ las Etats- Unis qui étai ent pour l e s 3/4 les seuls
producteurs po~ cette consomma ti on industrielle.
A oe sujet deux articles intéres san ts par un industri el MACARA. La
fédération internationa le de s fil ateurs et manufacturiers de cot on . Revue
éoonomi que internatiœla l E' ~ vril 1911 (p. 80 ),
L'internat i ona l isat ~ on
dans l ; industrie, Revue
Eco~omique
int ernatio-
nale Juin 1920. (pqge 209 ),
Le siège
signaient OOlDlDe
de les prot éger
dre contre t out
de la Fédération ét a it en Angl et erre et ses st atuts lui asbut "de ,"s il::':':' ["-' Ls ::.~t érêt s OOlDlDWIS J e l'industrie,
et de faire connaître aux as sociations les me surés à prendanger oommun. "
La poli tique de ceFe Fédé:ration internationale s e d<ével oppa aveo
succè s d •.ns les detlX direcüons sui 7ante s:
La politique du Sh0~t Time, c ;e st à dire lar éducti on de l a j ournée
de travail et la poli ti ~ue d'un ac cr oissement des quantit és de coton néoessaires à la f abricati on inè ~st~i e lle.
La politique du Sho!' t Time se réalisa en 1 9 ~1 par une mesure prise
.,~ ~cus les adhérents de l a féd ér a ti on consistant à diminuer la dur ée du
temps de travail dans l a semaine de trqvail. Par une r éduction trè s importante les adhérents en 1912 d~~ident l' Rba issement de la journée de travail
811 ramenant de 52 heure s 1/2 à 40 heures la sema ine de travail et par une
diminution des qua nt~tés utillsées l a fédération agit puissamment sur les
demandes du ooton,
On dévelop~e l~ ~ au~ r ~ s sources de pr o~uction en deh ors de la prodaction des Etats-Unis. Or- dével oppe p&ndqnt des années d'autres centres
de production cotonni èr e tels Q1)P l ' Egys te , l'Inde bri tannique, oerta ines
oolonies françü.s es et ",~gl , i ~ ~s "
La si tuationen 19 38 ét a~ t l a suivante.
,
Sur un total mondia l de la production de 40 millions de balles les
Etats Unis n'y figur a i ent que pour 20 , 765~000 balles (balle de 500 livres).
Les autres pays étRient arrivés à 19 .884 .000 Qalles.
La consommahon mondi ale ét ant de 26.000.000 de balle S' on avait enco-
re un excédent de 12 millions ét plus Ge bal les, la chute des prix c ontiuusit à 8e faire Aentir je 602 en ~924 à 597 en 1938.
le coton ,
. Pour. l e ·caou t chouc la r emarque à f aire es t l a suivante : Au lieu
.
t·
l
·1 Y a juxtaposition de deux or gAn~sad'une orgllnis at i on inte!'na J ona e , ~
_ d'
't" l' Ilutre
tions int ernatiollal es, l' une dans les pays Pt~odu~teu~s cau: ~~ ~ mot~f
a consommateur s. Cette dual~ e es un
,
du côté des "ay
~
d t
ent des me sur es pour r bd'insucc è s . La pl upart des pay s pr o uc e ~s pre ~i~ mettre en Qeu,~e un
günnimt er · la ' pr oducti on et à. partH de 19 5 on v • , .or e au lieu d ' u, "' b
.,
elle le plan Stevens on. "a enc
,
plan r e st ~ cele r e qu~ s app
.
,. t
f f t pour agir pour l e quanne r ègl ementati on ·de l a product~ on c ~ s un Le ~r n ne donne que de s r ésuJ,tum de ·l a pr oduc ti.on par l es exportAt~o~S. e. P ~ a s adhéré et l a conS OC:ill!t a ts limit és car t ous l e s pr oducteurs n Y ava ~en p .
ti on n'y figur a ~ t pas • .
Ce f u t · un r ésul t at discutable ~ n r aison de son car actèr e l~m.i t é.
l
' s est· Il.
Le bO is.- Ce fut l 'un de s produit~ P~~m~:~u:~CO~ds~~~:rna tionPl
enregistrer. C' est ver s 1931 que ~o~ence L~origina lit B de cet accord es t
en ce qui conc erne la pr oduch on u ~lsGentlemen 's Agreement (aocord dCl
s ous l a f or me l e l
compt e sur l 'honnê t eté et 1"
qu'il doit être conclu
h"
' t un accord dans eque_ on
C
)
gentilhomme s .
qS
.
t
our obt enir l e r ésultat cherc e .
pr obité des si gnatures. excluS 1vemen , p
t ~· ona_les ce cvmmerce , intern~. l es conventions, in t er na
t p. t S ·
Par de mul t~p
t"
a
abouti
à
des
r
esul
ti onal des bo~s 0St succes sivement r egl emen ~on
à t out ·pr endre :val ables e t pa rti els.
l' acier qui eut un succè s
I l y a enc or e le cart el int ernationa l de en pa rtie un échec.
qui r este encor e
et l a questi on du U é qui fut et
CO N C LUS ION S
.
sur les expéri ences de vie d'éc onomie
·:· V0ici que l.~ues conclun~ns t sur l' ensemble de notr e ense ignement
6.iri gée sur · l e plan, i nternah ona e
de cett e année.
d . , SlU" ' l e p l a ll inC l · ons , \lr l e s expériences d' éc onom1· ee s ~~~p~;:enc ~s, no~ trou. onc US1
1 b'lan d'ensembl e d
t ern ~ ti onal. Si nouS dres son . e .,v ons qu e d·ans
les trqiS doma ~ ne s.
.
l' orgAnJ.s a tion i r.. t bru p "': a. ona le
1 Il monnaio int ernati ona l e
de certains gr and s pr oduits intGr-
i' organiS Ation
internat i onq l e
nat i onaux , .
" onomi e dirigÉe pational e des échec3
oe ·sont t antô t comme po~ l ec
' . 1 ';agi t de ma rquer . DRns l~ll
enre gis '~l' é s) "iian.l.;o t d ia s sLlcce~ ~ qu ~ l : S succès l' emportent su!" I.l..~i
qui s ont
.'
t l e s ma ti..èr es pr eml.er es . semble e t m~~ a par
éch ec s
'1
,
ces dével oppements c e s
Ce qui s e dÉgage de
suivan t e:
t l a double con<lt1.t" t
' ,\ . 1
�205 -
_ Doctrines Econom , 204
:) Une
éco~cmie
dirigée est possible sur le
inter
national.
p~8n
2' Cet t ~ économ!.e dirit;ée r éussit l orBqu' elle se bas e sur l e r es-
.E!,.ot des l ois 'lAturelles éconoOliQues .
Essa,y?ns de j'.lstifier
ce~
deu.'C cc:;'Jlns i ons 1
L' écono~e dirigée es t po~sible : il exist e s oit des soluti ons t o ta~
l es du problème, créati cn d'a~e orgaLisation directe générAle, soit àes
s l uti ons partielle3; nous arrivons à conclure à l a possib11ité de oe tt e
éo _no~~e dirigée 1~t ernat10nale et l e mouvement s e prouve en marohant lea
résult,ts de la l égisl ation internationale du trllv'lil, l es r ~ sul t il ts pour
le sucre sont à cet pg5rd t ut ~ fnit significatifs.
~~ccès son t ~ rqu é s sur.out dans les cas où oes plans insont basés sur le res~ t du mécénisme des l ois naturelles
et , en ORtière et production, plus part!.oul i er eme nt sur l e méoanis me de
l'cffre et de la demande.
2) Les
~ernA ti cnAux
1
Cf . Jean Lescure-économie rationnelle - Paris 1947 - Domat-Montonrestien
CONCLUSIONS SUR l' 3, SE;C13LE .CES DEVELOPP17,iENTS DE CETTE AlfiŒE .
;;ous avons é':udip
j P'll gr"nd:~
p~rt ies
nos r echerches dans 11' &oc,8ine des faits. Bonlt
Les r é~ltA ts da
, t surtout sur le plan nat~onn
beRuoo~p plus ]récis et plus ne~s et ~r:~té de s résult.ts, tant ôt àes ér
sur le plPll int ~r?atio~al .,a ,d n
t des dével oppements préoéd ents.
ohccs, t antôt des sucees qU1 se d égagen
' es t na turell ement cell e lie ~a:-.
Une derni ère questio~ s e pose , Cl
l an na tional ~e sur le plan
cette
économ
i
e
d~rigce tant sur e P
venir d'f
national ~ue sur l e plan i nt ernational.
' '"n suivall·et que 111 brève e t fi.nal e t)b serv at .v
J e ne ferai à ca sUJ
te 1
.'
sulement par des fact eurs éconoCet avenir me par nit dOID1ne non S
. est plus grave et plus li,l1gnés ma ~s ce ~u~
l
'
ques du genr", de ceux sou
. ''
' t un f ai t de pluS en P us J /fUiétant, pa r des fllcteurs pohh ~ues et c l es lan national que sur le .,l c"
néral, Dans l es diff ér ents pe~ s, tant.s~d e ~ s fact eurs politiques qu'il
international, o'es t le r ôle 1ndéterm1ne e c
f aut soigneUSement envis ager.
dans l e s r apports du po~itiqu~ et de IbcoSur le pl an national, poli tique qui domine l'econom~que.
nornique , o' es t trop sauvant l e
.
nf';r ence de Mosoou nous l' 8 oonSur l e plan i ntern.t10nal, l a co
t subordonné à des faoteurS
, d 1' 0 N U est incont estableme n
tr é , l e succes e
• ••
politique S •
.'
1
FLn du COURS 1946-1947
1 ) l'int ervent~onismel
2) l 'écono~e dirigée.
Sur l'int er ver.~1 0nis ~~ le moment est venu de r appeler d'un mo t les
as s z r.vmbreuses vari€tis de oe sy stème dans l a position dootrinale sur le
rÔle de l'{t "t, e~ de souligner la place qui est de cet interventionisme
dans l'ensemble des doctrines é~o~o~que s .
Le problème s' e~t tr ans f or mé au li eu de cette idée eu r ôle de l' Etat, c'est le pla~sm6. c 'e st à dire l'appl~cat i on d'un plan qui me t en
aVRnt dans les ~tats ~oJ3"~es l'économie d~rigée. Donc sur l'int erventi onis4e imI ort~ce de ~ ette dcctriae et s on r ôl e primordial dans l'ens emb l e
des doctrines économQques,
Sur l;€cono~e dirigée il faut l'ne fois de plus r evenir sur la diversité et l'oppcSition u~ se d'g~~e oe nos deux Chapitre s, ' l ' un de la
d0ctrine l'A~tr p des f ai ts .
Sur la d0ctrine
~lgré
nos r echerches , nous avons vu combien
l imi t~
:~,~ ~jvurd' ~ui ~ doatrines vér1tRblement formulée s et précis es pour
les probl~~es-tnéoriq~es de l'économie dirig{e.
l
Ces doctrines d'éc onom~e di~g&r. ~~ en oor e ~ssez flottan t es e t
incert3ines sur bien des po~ts .
COURS POLYCOPIES
12e , rue Nazar eth
AI X- en- PROV1"..NCE
�
Dublin Core
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Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Cours d'histoire des doctrines économiques : doctorat
Subject
The topic of the resource
Economie
Description
An account of the resource
La distinction entre économie interventionniste et économie dirigée à travers l'histoire des doctrines économiques
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 9584
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Guien & Joly (Aix-en-Provence)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1946
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201666499
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-9584_RAYNAUD_Cours-hist-doctrines_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
205 p.
27 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
L’histoire des doctrines économiques est « une création assez tardive dans le développement de la pensée humaine », contemporaine de la constitution de la science économique. En effet, les penseurs de l’économie politique sont à l’origine de la première tentative de fondation d’une histoire des doctrines économiques : Adam Smith, dans ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), expose ainsi les différents systèmes d’économie politique que sont alors le mercantilisme et la physiocratie. Il faut cependant attendre Adolphe Blanqui, auteur d’une Histoire de l'économie politique en Europe depuis les Anciens jusqu'à nos jours, pour que le point de vue historique soit introduit dans le développement de la science économique. Sous l’influence du positivisme, le passé est étudié en tant qu’il « explique le présent et prépare l’avenir », et les dernières années du XIXe siècle voient l’apparition des premiers manuels d’histoire des doctrines économiques. Raynaud, définissant sa discipline comme « l’histoire des écoles et des systèmes économiques envisagée surtout au point de vue de leur action réelle ou possible sur les faits, c’est-à-dire sur la politique sociale de chaque pays », distingue et étudie successivement l’économie interventionniste – à savoir les doctrines prônant l’intervention de l’État dans la vie économique – et l’économie dirigée, qui désigne un plan d’ensemble dont la mise en œuvre n’est pas toujours confiée à l’État.
(Luc Bouchinet)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/110
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Raynaud, Barthélemy (1876-1948)
Économie politique -- Histoire -- Manuels d'enseignement supérieur