Factum Fabrot Annibal (1635)]]> Droit des successions]]> https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct.jsp?record=bmr:UNIMARC:18011945]]> fre]]> France, 16..]]> Alimentation humaine]]> Histoire de la Provence]]> Propriété de l'éditeur") laisse à penser que l'on va apprendre plein de truculentes recettes provençales : les quelques dizaines de préparations, toutes traditionnelles et par ailleurs les plus connues, laissent le lecteur, si l'on ose dire, sur sa faim. Passons donc aux choses sérieuses : prétextant qu'il s'adresse au plus grand nombre, notre auteur s'empresse de traiter de la vraie gastronomie, celle bourgeoise, autrement dit l'art culinaire pas vraiment à la portée de toutes les bourses et auquel il consacre la plus grande partie de son travail.

Une cuisine provençale (illustration de 1858)

Dans cette seconde partie, substantiellement plus riche que la première qui présente une Provence apparemment bornée au poisson, le reste de la France sait apprécier toutes sortes de viandes et volailles. Les nombreuses recettes sont complétées d'une section nommée Office dédiée aux préparations à base de fruits (compotes et confitures) et s'achève sur la manière de conserver les vins et les rectifier si, par mésaventure, ils avaient souffert.

À l'évidence, l'intérêt et les compétences du sommelier dépassent ceux du cuisinier. Occasion d'apprendre quelques ficelles du métier, ce qu'il faut faire pour sauver des vins (de table, pas des grands crus) qui ont tourné, qui sont devenus aigres ou ont pris un mauvais goût de bouchon. Conseils parfois surprenants comme ceux à suivre pour leur donner un goût agréable ou les rendre mousseux. Le plus troublant reste la méthode pour vieillir artificiellement une bouteille : on lui soutire un verre, on la referme puis on la place dans un four de pâtisserie tiède**. Au bout de quelques heures, on complète le niveau et on remet la bouteille en cave. "Le lendemain, notre Bordeau de deux ou trois ans en a dix ou douze. On peut tenter sur d'autres vins ce procédé qu'emploient les restaurateurs". Preuve que l'authentique cuisine fait des miracles : parions que le client ignore tout de cette magie !

* Manuel de la cuisinière provençale contenant la préparation et la conservation des aliments particuliers à la Provence, 1858 - Gallica https://gallica.bnf.fr/
** Parce que le viellissement entraîne toujours des pertes de produit, les vignerons restent attentifs aux diverses techniques de vieillisement artificiel de leur production : copeaux de bois, température, houle, enfouissement. Sans rapport avec les pratiques intentionnellement frauduleuses.
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1858]]> fre]]> Provence. 18..]]>
Droit fiscal]]> Villes et communautés de Provence]]>
Au cours du mois de décembre 1723, Dominique Baudin veut acheter de la chair de cochon et des "socisses" mais il doit s'acquitter d'une taxe imposée par les Consuls et Maîtres de police de la ville de Cavaillon : la jugeant injuste, il demande réparation du préjudice, avec dommages et intérêts, qu'il estime avoir subi. Il s'adresse au Vice-légat d'Avignon (les vice-légats administrent seuls la ville depuis 1691). L'affaire est débattue le 1er mars 1725, D. Baudin doit y exposer ses griefs contre l'autorité municipale.

D'après les Archives municipales de la ville de Lyon (1), bien documentées pour les 17e et 18e siècles, le droit de resve (ou de la rêve) était le nom de la taxe perçue sur les marchandises exportées vers les autres provinces du royaume, et le droit de foraines pour les marchandises exportées à l’étranger : lors des foires, les tarifs étaient affichés au bureau de la rêve. Si la rêve est d'origine royale, sa perception sera ensuite déléguée à la ville. Son usage semble attesté jusqu'à la fin du 18e siècle, mais très tôt son exemption temporaire s'imposera pendant les foires (2 à 4 fois par an) pour favoriser les échanges commerciaux, le droit de la rêve s'appliquant à toute marchandise, même les livres sauf s'ils en sont exemptés (2).

Le barème du droit de la reve : le lard, 4 sols la livre, une note moins salée qu'en 1723, 9 sols
(BM Lyon, imp. 1653) - Google Livre (3)

Il faut se souvenir ici que si les Romains faisaient une grande consommation de viande porcine (surtout de truie !), l'image de l'animal sera ensuite ternie par sa trop grande proximité avec la terre et les immondices (être traité de porc reste injurieux) et délaissée par les nobles. Jusqu'à la Renaissance qui remettra les abats (et les viandes de boucherie) au goût du jour sous l'influence de la gastronomie italienne, elle restera plutôt une consommation populaire et paysanne : animal facile à nourrir et à élever (il est proche de la basse-cour), elle sera consommée les jours de grandes occasions à des époques où la viande n'apparaissait que rarement sur la table des moins fortunés (celle de bœuf reste très exceptionnelle).

La tuée du cochon (Heures, Belgique, début 16e)

En dehors de la déclaration de D. Baudin, la majorité des pièces sont des attestations de l'existence ou non de cette taxe dans des communes environnantes. Ainsi, Saluatoris certifie que ni la chair des pourceaux ni les saucisses ne sont taxées à Carpentras, par contre les revendeurs payent bien une taxe de 30 sols par pourceau au fermier.

Tout est bon dans le cochon, ses taxes un peu moins...
La viande fraiche doit être consommée rapidement, une grande partie est salée, le reste fumé.

De même, Me Jeannes certifie que la viande était bien taxée en décembre 1723 à la demande du Consul avec pour conséquence que le prix de détail était plus bas que le prix de gros, mettant en péril son commerce jusqu'au carême de l'année suivante puisqu'il avait acheté la viande de plusieurs porcs avant l'instauration de ladite taxe.

Une autre attestation du notaire et greffier de la ville prouve que cette taxe aurait été perçue à Avignon en octobre 1723 en fonction d'un barème bien précis (étonnamment, les abats n'y figurent pas alors que très prisés) sur : la chair fraiche à bouillir, la chair à rôtir (4 sols), la chair salée (8 sols), la livre de lard (9 sols), les petites saucisses (6 sols), les saucisses de Florence (7 sols), les pieds frais ou salés (6 sols), le jambon cru (6 sols), le jambon cuit (12 sols), le sain frais (8 sols), le sain vieux (9 sols), la graisse fondue (10 sols), la graisse fondue mise en pain (8 sols). Un barème fiscal révélateur de la hiérarchie des goûts culinaires, de la valeur des morceaux, de leur fragilité et de leur usage (à l'époque, par ex., la graisse de porc et le lard servent de matière grasse courante et entrent dans la composition de nombreux plats, d'où leur taxation équivalente voire supérieure aux parties musculeuses).
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1. Le droit de rêve : 700 ans des Archives de Lyon - 1420[2020] .- https://www.archives-lyon.fr/documents-remarquables/le-droit-de-reve
2. Édict du Roy verifié en la cour de Parlement, par lequel est declare toute lierairie exempte de traicte, imposition foraine, resve, domaine forain, hault passage & autres droicts.
Henri II (1519-1559 ; roi de France). Gallica
3. Taxe et estimation de la reve, et imposition foraine faite à la charge de mullet, où [sic] bien à la charge de trois cents cinquante livres pesant où environ. Lyon, chez Guichard Jullieron, 1653, original conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon, (c) Google livre - https://books.google.fr/books/about/Taxe_et_estimation_de_la_reve_et_imposit.html?id=aDqxqiePfIEC&redir_esc=y

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  1. Première pièce datée de l'an mil septcent vingtcinq et le premier jour du mois de mars
  2. Pièce rédigée en latin
  3. Attestation de monsieur Saluatoris (1723)
  4. Attestation de Mme Jeanne (1725)
  5. Bail de la rêve des cochons (1723)
  6. Raport des cries (1723)
  7. Déclaration de Jean Franc (1723)
  8. Déclaration d'Antoine Verdier (1725)
  9. Déclaration de guet et avarié (1724)
  10. Déclaration d'André Michel (1725)
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1732]]> ]]> fre]]> lat]]> Cavaillon. 17..]]> - Feuille Avignon ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408]]>
Agriculture]]> Économie rurale]]> Avertissement : la législation en matière de propriété intellectuelle n'autorise pas la diffusion sur Internet des revues dans leurs périodes de publication les plus récentes. Seules les années de 1945 à 1952 de l'Agriculteur provençal peuvent être aujourd'hui rendues publiques sur Odyssée.

- Les Alpes et la Provence, 1921 (Suite de)
- Les Bouches-du-Rhône agricoles (Fusionné avec)
- Les Bouches-du-Rhône agricoles, L'Agriculteur provençal (Devient)

Après l'arrêt de sa publication en juillet 1944, Les Alpes et la Provence renaît un an plus tard sous le titre L'Agriculteur provençal. Son premier éditorial déborde d'optimisme : "C'est sous le signe de la Victoire et du renouveau printanier que ce journal se présente. Ces auspices et ces promesses d'avenir postulent pour notre agriculture une ardente volonté de travail et un programme hardi de reconstruction". Après la Second guerre Mondiale, il y a de quoi faire puisque tout est à reconstruire : les cheptels, les vignes, les forêts, 250 000 exploitations détruites et 3 millions d'hectares à remettre en état. Sur fond des réparations de dommages de guerre, des questions de ravitaillement et de l'équipement rural, quelques grands dossiers agitent le monde agricole.

Après des années de privation, les français ont faim, il faut les nourrir donc produire plus : le recours massif aux engrais de synthèse n'est plus une option et la motorisation et la mécanisation de l'agriculture sont reconnues comme étant un "mal nécessaire" à partir de 1950. Le revers des pratiques de culture et d'élevage intensives est la propagation des maladies et des parasites : mildiou, peste aviaire, peste porcine, fièvre aphteuse, mouche de l'olivier, doryphore,... auxquels s'ajoutent les intempéries diverses (gel, grêle, sécheresse).

La peste aviaire, un fléau récurrent (1949)

Le combat contre les parasites par des moyens naturels s'est montrée inefficace et doit céder le pas à la lutte à l'aide de substances chimiques toxiques , comme le D.D.T., qui vient de montrer son efficacité dans des essais récents effectués sur une grande échelle aux Etats-Unis.

En présence du Ministre de l'agriculture (Pierre Pfimlin, sans masque), un sulfatage des vignes (1949)

Les nouveaux insecticides synthétiques sont la voie de l'avenir : les cultivateurs américains ont compris tout l'intérêt d'utiliser les grands moyens. Evidemment, l'utilisation d'engins coûteux, représentant de très lourds investissements, impliquent le recours aux crédits qui demandent une bonne rentabilité pour pouvoir les rembourser. Seules les grandes cultures permettent d'espérer des économies d'échelle : le remembrement massif des surfaces cultivées va bouleverser le paysage par le regroupement des parcelles et la suppression des haies. Mais la voracité de ce nouveau machinisme agricole n'est supportable qu'avec des carburants détaxés. En plus de ce soutien, l'Etat doit aider à monter une filière de production d'alcool-carburant (1946) qui aiderait de plus la France à préserver une certaine indépendance énergétique. En oubliant qu'une nouvelle dépendance s'ouvre sur le front des engrais qui sont massivement importés comme tous les apports en azote et en phosphate.

Poudrage des vignes par hélicoptère (Arles, 1950)

A partir des années 1950, l'agriculture française rentre dans une spirale sans fin de sollicitations (nourrir tout le monde), d'engagements de productivité en échange de subventions, d'aides à l'exportation, d'accords sur les barrières douanières, de modération de l'augmentation des prix des semences et des engrais, de mesures fiscales (baisse des impôts sur les bénéfices agricoles), d'allègement des droits de succession (dans son appel à sauver le patrimoine, le journal rappelle "qu'en cas de décès, les droits de succession nationalisent l'épargne des morts" (déc. 1950).

Peu à peu, un singulier rapport de force s'instaure entre les syndicats et l'administration (la question fiscale devient quasi obsessionnelle) d'une part et entre le monde paysan et les consommateurs d'autre part. Les organisations professionnelles réclament un soutien des cours des produits agricoles (prix planchers, quotas, barrières douanières), l'Etat demande un prix des denrées supportables pour les consommateurs alors que les prix de détails augmentent plus vite que les produits industriels et agricoles et que l'échelle mobile des salaires n'est pas encore instaurée.

Les exploitants agricoles, qui représentent encore un tiers de la population active et le monde rural où habite toujours la moitié de la population française, se sentent délaissés et incompris. Déprimés par un exode rural qui mine la vitalité des campagnes, et après le souhait d'une économie dirigée, les syndicats (le journal "informateur impartial"se fait plutôt l'écho du syndicat majoritaire) demandent la sécurité dans la liberté (oxymore ou subtilité paysanne ?) et les appels à la solidarité se multiplient : il faut sauver la viticulture, il faut sauver l'oléiculture, il faut sauver la forêt (notamment des incendies, merci les campeurs) ... qui répondent aux manchettes apocalyptiques : la crise viticole, la crise de l'oléiculture, la crise du blé, la crise de l'agriculture...

En dénonçant une "tendance antipaysanne", les exploitants se demandent s'ils sont "des producteurs ou des mendiants ?" Ils souhaitent juste être écoutés, quitte à hausser le ton : "Nous aussi, nous en avons assez" et quand cela ne suffit pas, ils appellent à la Grève des achats (1949).

Un arbitrage politique déconnecté des réalités du terrain (1948)


Ils évoquent alors la grande pitié de l'habitat rural, réclament un partage équitable des progrès et du confort qui arrivent dans les milieux urbains (électrification), demandent à bénéficier d'une Sécurité Sociale Agricole, des allocations familiales spécifiques aux familles d'exploitants, une allocation vieillesse agricole,... Dans son plan d'urgence d'équipement rural et d'infrastructure, l'Etat a prévu par département 30 km de câbles pour l'électrification et 1 km de canalisations pour l'adduction de l'eau...

La scolarité en zone rurale (1949)


Conscients du fossé qui se creuse entre le monde rural et une société urbaine en pleine mutation, les syndicats font la promotion de la formation professionnelle, encouragent de plus longues scolarités, sans toutefois s'étonner de l'alignement des calendriers des vacances scolaires sur ceux des moissons et des vendanges. Tout en s'en défendant, les organisations professionnelles se posent sérieusement la question : "Sommes-nous devenus des industriels ? ". Mais non, pensez-vous, quelle idée !

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1945-1972]]> fre]]> Provence. 19..]]>
Médecine]]> Santé publique]]> Note : 2ème semestre 1937 manquant. Pour les années 1942 et 1943, la numérotation des bulletins est hypothétique, les pages de sommaires ayant été retirées.

Quand elle a été publiée sur une longue période, l'histoire d'une revue prend les aspects d'une revue de l'histoire. C'est le cas du Sud médical et chirurgical qui durant son siècle de parution a connu trois guerres et a dû s'interrompre à trois reprises : de septembre 1870 à mai 1875 (Guerre de 1870-1871), puis d'août 1914 à juin 1919 (Première Guerre Mondiale) et enfin de septembre 1939 à juin 1941 (Seconde Guerre mondiale).

Le Sud médical, suspendu pendant la Guerre de 1870-1871

Le parallèle entre cette revue et l'autre grande revue d'information médicale locale s'impose : Marseille médical. Toutes deux naissent la même année, 1868, et pour cause : la grande publication existante (1864-1868), l'Union médicale de la Provence, cesse de paraître cette année-là et le Sud médical est le premier à s'en désoler dans son éditorial de janvier 1869. D'autres revues basées sur un périmètre géographique verront le jour (le Sud-Ouset médical, le Centre-Est médical, ...).

Arrêt de l'Union médicale de Provence et naissance d'une nouvelle revue (1869)

Mais on peut difficilement parler de concurrence : Marseille médical est une revue puissante, à forte pagination (près de 2 000 pages annuelles à partir des années 1930/1940), très en prise avec le milieu de la recherche médicale et universitaire, très attentive aux solutions thérapeutiques et pharmacologiques. Sud médical n'est pas étranger à ce milieu, nombre de ses directeurs de publication proviennent du milieu facultaire et hospitalier mais, se réclamant tribune libre et indépendant, il se veut proche du clinicien et du praticien de terrain, de la médecine de ville et des médecins de campagne : pour les confrères, l'abonnement est gratuit et l'unique source de recettes est la publicité des laboratoires et autres acteurs du monde médical (équipementiers, instruments, ambulances, etc.).

Céréossine : publicité des Laboratoires Dehaussy, sponsor indéfectible du Sud médical durant des dizaines d'années (1937)

Mais ce modèle économique montre ses limites : l'indépendance par rapport aux abonnés se paie du prix d'une forme d'obligeance envers les annonceurs qui attendent bien un retour sur investissement. A indication thérapeutique égale (on dirait aujourd'hui à service médical rendu équivalent - SMR), pourquoi prescrire un médicament plutôt qu'un autre ?

Recettes sur ordonnance ? (encart sept. 1920)

Comme toutes les revues médicales, elle publie des articles originaux (singulier article de 1876 sur la mort par pendaison, pas vraiment instantanée et pas si indolore que ça !), des analyses de revues, des informations pratiques et professionnelles, des bibliographies et annnonces de soutenances de thèses, des nouvelles de sociétés savantes (la même année, la Société de médecine de Marseille cède toute sa collection de livres à l'Ecole de médecine et de pharmacie de plein exercice).

A partir des années 1920, les numéros mensuels sont consacrés à des thématiques particulières qui suivent un calendrier cyclique annuel :
  • janvier : Méthodes de laboratoire. Hématologie
  • févier : Pédiatrie
  • mars : Obstétrique et Gynécologie
  • avril : Neurologie
  • mai : Radiothérapie, Cancer
  • juin : Chirurgie Infantile, Orthopédie
  • juillet : Hygiène et Médecine Coloniale
  • août : Oto-Rhino-Laryngologie, Ophtalmologie, Stomatologie
  • septembre : Tuberculose
  • octobre : Urologie, Syphilis
  • novembre : Chirurgie générale
  • décembre : Médecine Sociale, Accidents du Travail

Ces thèmes récurrents désignent les questions qui agitent le monde médical : au début sous-titré "moniteur de la santé publique", Sud médical s'intéresse aux pathologies liées au conditions de vie et au manque d'hygiène de populations ouvrières (diphtérie, tuberculose à partir de 1922, alcoolisme, syphilis) mais aussi aux progrès liés à l'imagerie médicale (rayons X), au radium et à la radiothérapie (photographies à l'appui à partir de 1927).

En 1928, le thème colonial et son corollaire, les maladies coloniales, rebaptisées tropicales, apparaissent dans les colonnes du journal et ne le quitteront plus : "Tandis que pendant la guerre, l'énorme apport de contingents coloniaux donnait l'occasion d'observer en France la plupart des affections tropicales, l'après-guerre a été caractérisée par le reflux inverse d'indigènes rapportant dans leurs contrées d'origine nombre de maladies des pays tempérés et surtout par le départ aux colonies d'une proportion plus élevée de femmes, d'enfants, de vieillards européens dont la vocation coloniale a été principalement conditionnée par les difficultés de l'existence matérielle métropolitaine". Les maladies, comme la misère, s'exportent aussi facilement qu'elles s'importent. Ce thème déborde le strict cadre des maladies tropicales et ira jusqu'à aborder la neuro-psychiatrie coloniale en 1939.

L'actualité et l'évolution de la société française sont évidemment perceptibles à travers l'émergence de nouvelles techniques qui nous sont aujourd'hui familières (opération de la cataracte, 1922, par ex.) et de thèmes liés au bien-être ou à la détente : les bienfaits du thermalisme médical (1920), du naturisme (1923), du tourisme - avec leurs revers comme les accidents de ski (1935).

Evonyl : recommandé au foie colonial, indispensable en cas de paludisme (1935)

Après avoir intégré dans son titre la dimension chirurgicale en 1992, l'approche des maladies n'est plus seulement médicale à partir des années 1930 et prône une médecine sociale : la reconnaissance du rôle des agents pathogènes et des substances toxiques, notamment cancérogènes comme le goudron, dans l'apparition de certaines maladies professionnelles devait amener à la création d'une véritable médecine du travail vingt ans plus tard. Un siècle après, les médecins et les biologistes doivent toujours mener des études solidement documentées pour trouver et prouver l'origine réelle de certaines atteintes à la santé publique...]]>
1868-1969]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Économie coloniale]]> Colonies françaises]]> Le Midi colonial et maritime" qui affiche sur son bandeau 33ème année pour l'édition de 1922. Après la page de titre, la revue précise qu'elle livre " tous les renseignements concernant l'Administration Centrale des Colonies, les principales Associations et Sociétés coloniales, les Agences des Colonies, le Comité Supérieur des colonies, le Syndicat de la Presse coloniale et les périodiques coloniaux, la Banque coloniale, Les Compagnies de navigation, etc., etc. L’adresse des principaux négociants importateurs et exportateurs, et des membres des différentes Sociétés et Associations coloniales et maritimes. Nombreuses illustrations de Georges Bigot, Jean Julien, Kreder et Marcolon".

A quelques variantes près, la publication annuelle comprend 5 grandes rubriques : la représentation coloniale, les banques des anciennes colonies, les chemins de fer français, les personnalités du monde colonial et l'adresse des personnes citées. Elle s'appuie sur une ligne éditoriale simple et limpide (sous le leitmotiv qu'il faut défendre les colonies) explicitée dans la présentation de l'Ecole coloniale (Paris) : "Dire que bien des Français ignorent tout des colonies françaises est une banalité". Pour éclairer les Français sur cette réalité, rien de mieux qu'un répertoire administratif recensant toutes les organisations impliquées dans cette question, répertoire renforcé par une sorte de Bottin Mondain des personnalités du milieu colonial.

Albert Sarraut, Ministre des colonies (1922)

Au cours de ces quelques années, à l'exception de la longue présentation de l'Exposition coloniale de 1922 de Marseille, la promesse d'illustrations se résume, pour l'essentiel, à une galerie de portraits des personnalités à la tête de cette constellation d'administrations, d'associations et d'organismes divers, publics comme privés, qui gravitent dans et autour du milieu colonial.

Le banquet de la Ligue Maritime et Coloniale (1923)

L'important étant d'être membre de ce gotha et d'être vu lors de grands évènements, la presse coloniale et ses syndicats ne sont pas les oubliés de l'Annuaire qui trouve là un relai acquis à la cause du journal. Quant aux indigènes, s'ils sont également invités, ce n'est pas pour partager avec eux les mondanités et moins encore le festin, comme en témoignent les caricatures récurrentes qui paraissent dans le Midi Colonial et Maritime (1922).

"Pas d'annexion, mais l'occupation de l'Europe comme garantie"
La représentation outrancière du pouvoir politique local dans un dessin de 1919 (Annuaire illustré, 1922)

Au cours des éditions suivantes, la charge caricaturale aura tendance à s'atténuer et les quatre dessinateurs qui collaborent régulièrement à l'Annuaire délaissent la mise en scène, souvent grostesque, de l'indigène ignorant tout des codes européens, pour se recentrer sur les petits travers et les grandes misères de l'homme blanc...

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Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.]]>
Liste des administrations, organismes, associations, banques et syndicats présentés dans les éditions de l’Annuaire publiées de 1922 à 1927 (104 entrées cléssée par ordre alphabétique) :

  • ACADEMIE DE MARINE
  • ACADEMIE DES SCIENCES COLONIALES
  • ADMINISTRATION DE L'EXPOSITION COLONIALE
  • AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE
  • AGENCE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
  • AGENCE ECONOMIOUE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'AFRIOUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
  • AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
  • AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
  • AGENCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ET DEPENDANCES
  • AGENCE ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT GENERAL OE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 
  • AGENCE GENERALE DES COLONIES
  • AGENGE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
  • ASSOCIATION AMICALE DES REUNIONNAIS
  • ASSOCIATION AMICALE ET DE PREVOYANCE DES FRANÇAIS D'INDOCHINE
  • ASSOCIATION COLONIES-SCIENCES
  • ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE
  • ASSOCIATION NATIONALE D'EXPANSION ECONOMIQUE
  • ASSOCIATION PAN-AFRICAINE
  • ASSOCIATIONS DE COLONIAUX
  • BANQUE COLONIALE D'ETUDES ET D'ENTREPRISES MUTUELLES
  • BANQUE DE L’UNION PARISIENNE
  • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
  • BANQUE DE L'ALGERIE
  • BANQUE DE L'INDOCHINE
  • BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS
  • BANQUE D'ETAT DU MAROC
  • BANQUE FRANÇAISE D’AFRIQUE
  • BANQUE FRANCO-CHINOISE
  • CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
  • COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
  • COMITE D'ACTION ECONOMIQUE ET DOUANIERE
  • COMITE D'ACTION REPUBLICAINE AUX COLONIES
  • COMITE D'AIDE ET D'ASSISTANCE COLONIALE
  • COMITE DE FRANCE-TANGER
  • COMITE DE L'AFRIQUE FRANÇAISE
  • COMITÉ DE L'ASIE FRANÇAISE
  • COMITE DE L'OCEANIE FRANÇAISE
  • COMITE DE PATRONAGE DES SINISTRES DE LA MARTINIQUE
  • COMITÉ DE PROPAGANDE ET D'ACTION POUR L'AFRIQUE DU NORD
  • COMITE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE DE L'INDOCHINE
  • COMITÉ DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'AGRICULTURE DE L'INDOCHINE
  • COMITÉ DU NIGER
  • COMITÉ DU SYNDICAT DE LA FRESSE COLONIALE
  • COMITE DUPLEIX
  • COMITÉ FRANCE·TANGER
  • COMITÉ NATIONAL DE LA SEMAINE COLONIALE
  • COMITE NATIONAL DES EXPOSITIONS COLONIALES
  • COMMISSION COLONIALE DE LA PRESSE LATINE
  • COMPAGNIE DE COMMERCE ET DE NAVIGATION D'EXTREME ORIENT
  • COMPAGNIE DES MESSAGERIES MARITIMES
  • COMPAGNIE FRANCO-INDOCHINOISE
  • COMPAGNIE GENERALE TRANSATLANTIQUE
  • CONGRÈS COLONIAUX NATIONAUX
  • CONGRES DE L’OUTILLAGE
  • CONGRÈS DE LA PRESSE.COLONIALE
  • CONGRES DE LA PRODUCTION COLONIALE
  • CONGRES DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE PREVOYANCE SOCIALE
  • CONGRES DE L'ORGANISATION COLONIALE
  • CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
  • CRÉATION D'UNE ACADÉMIE COLONIALE
  • CREDIT FONCIER D'ALGERIE ET DE TUNISIE
  • CROISIERE DU " MARIETTE-PACHA" DES MESSAGERIES MARITIMES
  • ECOLE COLONIALE
  • ECOLE COLONIALE DU HAVRE
  • ECOLE D'AGRICULTURE DE MAISON-CARREE
  • ECOLE DU SERVICE DE SANTT DE LA MARINE ET DES COLONIES
  • ECOLE NATIONALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
  • ETABLISSEMENTS FRANÇAIS DE L'OCEANIE
  • FÉDÉRATION NATIONALE DES ANCJENS COLONIAUX
  • FEOERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE FONCTIONNAIRES ET AGENTS COLONIAUX
  • FOYER COLONIAL DE MARSEILLE FRANCE-AMERIQUE
  • GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
  • GROUPE COLONIAL UNIVERSITAIRE "DES AMIS DE LA FRANCE"
  • HORTICULTURE & AGRICULTURE
  • INSTITUT COLONIAL DE BORDEAUX
  • INSTITUT COLONIAL DEMARSEILLE
  • INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
  • INSTITUT DES HAUTES ETUDES CHINOISES
  • INSTITUT NATIONAL D'AGRONOMIE COLONIALE
  • INVITATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MARSEILLE AU PAVILLON DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
  • LIGUE MARITIME ET COLONIALE FRANÇAISE
  • MAISON LATINE ET COLONIALE
  • MINISTERE DES COLONIES
  • NOUVELLE-CALÉDONIE
  • OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
  • OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
  • OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
  • OFFICE NATIONAL DU COMMERCE EXTERIEUR
  • ORGANISATION GENERALE ET PRODUCTION DES COLONIES
  • SOCIETE DE GEOGRAPHIE
  • SOCIETE DE GEOGRAPHIE COMMERCIALE DE PARIS
  • SOCIETÉ DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
  • SOCIETE DE MEDECINE ET D'HYGIENE TROPICALES
  • SOCIETE DE TOPOGRAPHIE DE FRANCE
  • SOCIÉTE DES ETUDES COLONIALES ET MARITIMES
  • SOCIÉTÉ DES ROMANCIERS ET AUTEURS COLONIAUX FRANÇAIS
  • SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES INGÉNIEURS COLONIAUX
  • SOCIETE FRANÇAISE D'ETHNOGRAPHIE
  • SOCIETE FRANÇAISE ET COLONIALE
  • SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE DE MARSEILLE
  • SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE FRANÇAISE
  • SYNDICAT DE LA PRESSE MAROCAINE
  • SYNDICAT DE LA PRESSE NORD-AFRICAINE A PARIS
  • UNION COLONIALE FRANÇAISE
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Sommaire des 3 volumes

ANNUAIRE ILLUSTRÉ DU ''MIDI-COLONIAL ET MARITIME'' POUR 1922

  • LE MIDI-COLONIAL N° 1563 – 2 FEVRIER 1922
  • 1ERE PARTIE
  • MINISTERE DES COLONIES
  • LA REPRESENTATION COLONIALE
  • LE GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
  • LE CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
  • L'AGENCE GENERALE DES COLONIES
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ET DEPENDANCES
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
  • L'OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
  • L'OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
  • L'OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
  • L'ECOLE COLONIALE
  • L'INSTITUT NATIONAL D'AGRONOMIE COLONIALE
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  • L'UNION COLONIALE FRANÇAISE
  • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE
  • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE COMMERCIALE DE PARIS
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  • L'ASSOCIATION NATIONALE D'EXPANSION ECONOMIQUE
  • LE COMITE DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'AGRICULTURE DE L'INDOCHINE
  • LE COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
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  • LA SOCIETE DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
  • SOCIETE DE MEDECINE ET D'HYGIENE TROPICALES
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  • MUSEE ETNOGRAPHIOUE DU TROCADÉRO
  • LA MAISON LATINE ET COLONIALE
  • ACADÉMIE DE MARINE
  • SOCIETE FRANCAISE ET COLONIALE
  • INSTITUT COLONIAL DE MARSEILLE
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  • L'ELOLE D'AGRICULTURE DE MAISON-CARREE
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  • L’AUTOMOBILE AUX COLONIES
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  • 2ÈME PARTIE
  • LES BANQUES DE NOS ANCIENNES COLONIES
  • L’AGENGE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
  • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
  • BANQUE DE L'INDOCHINE
  • LA BANQUE COLONIALE D'ETUDES ET D'ENTREPRISES MUTUELLES
  • BANQUES COLONIALES DIVERSES
  • LES GOMPAGNIES FRANÇAISES DE NAVIGATION
  • 3ÈME PARTIE
  • SILHOUETTES COLONIALES
  • 4ÈME PARTIE
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  • 5ÈME PARTIE
  • ADRESSES COLONIALES
  • ADMINISTRATION DE L'EXPOSITION COLONIALE
  • COMITÉ SUPÉRIEUR
  • CLASSIFICATION GENERALE
  • 1ERE SECTION.
  • ORGANISATION GENERALE ET PRODUCTION DES COLONIES
  • SECTION MÉTROPOLITAINE
  • UNE RAPIDE VISITE A TRAVERS L’EXPOSITION COLONIALE
  • CONGRÈS COLONIAUX NATIONAUX
  • CONGRES DE LA PRODUCTION COLONIALE
  • CONGRES DE L’OUTILLAGE
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  • CONGRES DE L'ORGANISATION COLONIALE
  • LE GRAND PALAIS
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  • LE PAVILLON DE MADAGASCAR
  • PAVILLON DES LNTERETS FRANÇAIS DANS LE LEVANT
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  • LA NOUVELLE-CALÉDONIE
  • ETABLISSEMENTS FRANÇAIS DE L'OCEANIE
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  • EXPOSITION OFFIEIELLE DES BEAUX ARTS
  • AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE
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  • CONCOURS TEMPORAIRES
  • LES ATTRACTIONS
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  • LES JOURNAUX DE MARSEILLE
  • VISITE DE MARSEILLE
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  • TABLE DES MATIÈRES
  • PORTRAITS, GRAVURES, VUES
  • PUBLICITE

ANNUAIRE ILLUSTRÉ DU ''MIDI-COLONIAL ET MARITIME'' POUR 1923-1924

  • 1ERE PARTIE
  • LA REPRESENTATION COLONIALE
  • LE GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
  • LE CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
  • MINISTERE DES COLONIES
  • L'AGENCE GENERALE DES COLONIES
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ET DEPENDANCES
  • MADAGASCAR ET SA PREMIÈRE FOIRE COMMERCIALE
  • L'AGENCE ECONOMIOUE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'AFRIOUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
  • L'OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
  • L'OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
  • L'OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
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  • JOURNAUX ET PÉRIODIQUES COLONIAUX
  • COLONIES
  • LE CONGRÈS DE LA PRESSE.COLONIALE
  • BANQUET OFFERT AUX CONGRESSISTES
  • PREMIERE JOURNÉE
  • INVITATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MARSEILLE AU PAVILLON DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
  • DEUXIEME JOURNÉE
  • LES RAPPORTS
  • REVENDICATION PAR LA FRANCE DE TOUTE TERRE CONTESTÉE PAR L'ETRANGER, MAIS LUI APPARTENANT, DANS LE MONDE
  • DU ROLE DE LA PRESSE METROPOLITAINE ET DE LA PRESSE COLONIALE EN MATIERE DE PROPAGANDE COLONIALE
  • LES MA TI ERES PREMIERES
  • LE DÉJEUNER DES SYNDICATS
  • RÉCEPTION AU PALAIS DE MADAGASCAR
  • TROISIEME JOURNÉE
  • DES MOYENS DE COMMUNICATION ET D'ÉCHANGE ENTRE LA MÉTROPOLE ET LES COLONIES
  • DES MOYENS DE COMMUNICATIONS POSTALES ENTRE LA FRANCE ET SES COLONIES
  • DOCUMENTATION DE LA PRESSE
  • DÉVELOPPEMENT DE L'INFLUENCE DE LA PRESSE COLONIALE
  • CRÉATION D'UNE ACADÉMIE COLONIALE
  • ETAT DE LA PRESSE COLONIALE EN PAYS DE PROTECTORAT
  • BANQUET OFFERT AUX CONGRESSISTES
  • VISITE DES PALAIS
  • RÉCEPTION AU PALAIS DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
  • LA RÉCEPTION A L'HOTEL DE VILLE
  • QUATRIÈME JOURNÉE
  • LA VISITE DES PORTS
  • CINQUIÈME JOURNÉE
  • LA RELÉGATION PÉNITENTIAIRE
  • EXTENSION INTENSIVE DE LA PROPAGANDE COLONIALE
  • DES ORGANES DE PRESSE A TENDANCE FRANÇAISE PUBLIES EN LANGUES DIVERSES, A L'ETRANGER
  • LA PRESSE D'ALSACE-LORRAINE
  • PROPAGANDE COLONIALE PAR LE TOURISME, LES BEAUX-ARTS, LE SPORT
  • LA FEMME MUSULMANE NORD-AFRICAINE
  • LA PRESSE - COMPLÉTANT L'ÉCOLE OBLIGATOIRE - PEUT ET DOIT ETRE CHARGÉE DE L'ÉDUCATION MORALE, SOCIALE ET POLITIQUE DES INDIGÈNES DE NOS COLONIES, SI NOUS VOULONS EN FAIRE DES CITOYENS FRANÇAIS.
  • SIMPLIFICATION DES MÉTHODES ADMINISTRATIVES POUR LE PAIEMENT DES ABONNEMENTS A LA PRESSE COLONIALE
  • LA PRESSE COLONIALE AU CONGRÈS DE LA PRESSE LATINE
  • L'ASSOCIATION NATIONALE D'EXPANSION ECONOMIOUE
  • COMITE OU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE DE L'INDOCHINE
  • LISTE DES MEMBRES
  • LE COMITE DUPLEIX
  • LE COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
  • COMITE DE PATRONAGE DES SINISTRES DE LA MARTINIQUE
  • LE COMITÉ D'AIDE ET D'ASSISTANCE COLONIALE
  • LE COMITE DE L'AFRIOUE FRANÇAISE
  • LES TRAMWAYS DE MARSEILLE
  • LE COMITÉ DE L'ASIE FRANÇAISE
  • LE COMITE DE L'OCEANIE FRANÇAISE
  • LE COMITE DU NIGER
  • FRANCE-AMERIOUE
  • LE COMITE DE FRANCE-TANGER
  • LE COMITE D'ACTION REPUBLICAINE AUX COLONIES
  • LE FOYER COLONIAL
  • L'ASSOCIATION PAN-AFRICAINE
  • LA SOCIETE DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
  • LA SOCIETE DES ETUDES COLONIALES ET MARITIMES
  • SOCIETE DE MEDECINE D'HYGIENE TROPICALE
  • SOCIETE DE TOPOGRAPHIE DE FRANCE
  • SOCIETE FRANÇAISE D'ETHNOGRAPHIE
  • MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
  • MUSEE ETNOGRAPHIOUE DU TROCADÉRO
  • LA MAISON LATINE ET COLONIALE
  • ACADÉMIE DE MARINE
  • SOCIETE FRANCAISE ET COLONIALE
  • INSTITUT COLONIAL DE MARSEILLE
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  • L'ECOLE DU SERVICE DE SANTE DE LA MARINE ET DES COLONIES
  • L'ELOLE D'AGRICULTURE DE MAISON-CARREE
  • LA FEOERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE FONCTIONNAIRES ET AGENTS COLONIAUX
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  • OEUVRE DES SERVITEURS COLONIAUX
  • 2ÈME PARTIE
  • LES BANQUES DE NOS ANCIENNES COLONIES
  • L’AGENGE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
  • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
  • BANQUE DE L'INDOCHINE
  • LA BANQUE COLONIALE D'ETUDES ET D'ENTREPRISES MUTUELLES
  • BANQUES COLONIALES DIVERSES
  • LES GOMPAGNIES FRANÇAISES DE NAVIGATION
  • SILHOUETTES COLONIALES
  • 3ÈME PARTIE
  • LES CHEMINS DE FER FRANÇAIS
  • SILHOUETTES COLONIALES
  • 4ÈME PARTIE
  • PROPOS D’UN COLONIAL
  • 5ÈME PARTIE
  • ADRESSES COLONIALES
  • TABLE DES MATIÈRES
  • PORTRAITS, GRAVURES, VUES
  • PUBLICITE
ANNUAIRE ILLUSTRÉ DU ''MIDI-COLONIAL ET MARITIME'' POUR 1926-1927
  • 1ERE PARTIE
  • LA REPRESENTATION COLONIALE
  • LE GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
  • LE CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
  • MINISTERE DES COLONIES
  • L'AGENCE GENERALE DES COLONIES
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
  • LES TRAVAUX PUBLICS EN INDOCHINE
  • COMITÉ DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'AGRICULTURE DE L'INDOCHINE
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  • LE SOUVENIR INDOCHINOIS
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  • MADAGASCAR
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT GENERAL OE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 
  • LES GRANDS PRODUITS DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
  • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
  • L'OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
  • L'OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
  • L'OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
  • L'ECOLE COLONIALE
  • L'INSTITUT NATIONAL D'AGRONOMIE COLONIALE
  • ECOLE NATIONALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
  • OFFICE NATIONAL DU COMMERCE EXTERIEUR
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  • LE COMITE DUPLEIX
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  • LE SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE FRANÇAISE
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  • UNE GRANDE MANIFESTATION DU SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE
  • LES TRAMWAYS DE MARSEILLE
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  • SYNDICAT DE LA PRESSE MAROCAINE
  • SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE DE MARSEILLE
  • SYNDICAT DE LA PRESSE NORD-AFRICAINE A PARIS
  • COMMISSION COLONIALE DE LA PRESSE LATINE
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  • L’AFRIQUE ARTISTIQUE
  • COMITE D'ACTION ECONOMIQUE ET DOUANIERE
  • L'ASSOCIATION NATIONALE D'ESPANSION ECONOMIQUE
  • LE COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
  • COMITÉ NATIONAL DE LA SEMAINE COLONIALE
  • LE COMITE DE L'AFRIQUE FRANÇAISE
  • LE COMITE DE L'ASIE FRANÇAISE
  • LE COMITE DE L'OCEANIE FRANÇAISE
  • LE COMITÉ FRANCE·TANGER
  • LA SOCIETÉ DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
  • L'IDEE FRANÇAISE A L'ETRANGER
  • ASSOCIATION COLONIES-SCIENCES
  • LE COMITE D'ACTION REPUBLICAINE AUX COLONIES
  • SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES INGÉNIEURS COLONIAUX
  • SOCIETE FRANÇAISE ET COLONIALE
  • SOCIETE DE MEDECINE ET D'HYGIENE TROPICALES
  • SOCIETE DE TOPOGRAPHIE DE FRANCE
  • L'ASSOCIATION PAN-AFRICAINE
  • SOCIETE FRANÇAISE D'ETHNOGRAPHIE
  • MUSEUM D"HISTOIRE NATURELLE
  • MUSEE ETHNOGRAPHIQUE DU TROCADERO
  • ACADEMIE DE MARINE
  • INSTITUT COLONIAL DEMARSEILLE
  • L'ECOLE COLONIALE DU HAVRE
  • INSTITUT DES HAUTES ETUDES CHINOISES
  • L'TCDLE DU SERVICE DE SANTT DE LA MARINE ET DES COLONIES
  • L'ECOLE D'AGRICULTURE DE MLLSON-CARRÉE
  • LA SOCIETE DES ETUDES COLONIALES ET MARITIMES
  • L'ASSOCIATION AMICALE DES REUNIONNAIS
  • L'ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE
  • LA FEDERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE FONCTIONNAIRES ET AGENTS COLONIAUX
  • FÉDÉRATION NATIONALE DES 1'NCJENS COLONIAUX
  • FOYER COLONIAL DE MARSEILLE
  • ASSOCIATIONS DE COLONIAUX
  • GROUPE COLONIAL UNIVERSITAIRE "DES AMIS DE LA FRANCE"
  • DEUXIÈME PARTIE
  • SILHOUETTES COLONIALES - PROPOS D'UN COLONIAL
  • SILHOUETTES COLONIALES
  • PROPOS D’UN COLONIAL
  • TROISIÈME PARTIE
  • BANQUES - COMPAGNIES DE NAVIGATION
  • CHEMINS DE FER
  • PRINCIPALES SOCIÉTÉS INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES
  • ADRESSES COLONIALES
  • LES BANQUES DE NOS ANCIENNES COLONIES
  • AGENCE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
  • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
  • BANQUE DE L'INDOCHINE
  • BANQUE DE L'ALGERIE
  • BANQUE DE L’UNION PARISIENNE
  • BANQUE FRANÇAISE D’AFRIQUE
  • LA BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS
  • BANQUE FRANCO-CHINOISE
  • CREDIT FONCIER D'ALGERIE ET DE TUNISIE
  • BANQUE D'ETAT DU MAROC
  • COMPAGNIE FRANCO-INDOCHINOISE
  • LES CHEMINS DE FER FRANÇAIS
  • CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
  • LES PRINCIPALES COMPAGNIES FRANÇAISES DE NAVIGATION
  • COMPAGNIE GENERALE TRANSATLANTIQUE
  • COMPAGNIE DE COMMERCE ET DE NAVIGATION D'EXTREME ORIENT
  • COMPAGNIE DES MESSAGERIES MARITIMES
  • LA CROISIERE DU " MARIETTE-PACHA" DES MESSAGERIES MARITIMES
  • PRINCIPALES SOCIÉTÉS INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES
  • ADRESSES COLONIALES
  • TABLE DES MATIÈRES
  • PORTRAITS, GRAVURES, VUES, CHARGES
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]]>
1922-1927]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
Villes et communautés de Provence]]>
Pour l'auteur la seule façon de constituer une équipe de conseillers de manière équitable, c'est à dire sans fraudes ni manipulations, est de faire intervenir le hasard à toutes les étapes. C'est ce mécanisme qui prévaut dans cette recommandation du milieu du 17e siècle pour élire les Conseillers de la Communauté de Marseille :

- pour chaque quartier de Marseille, les viguiers et consuls sélectionnent toutes les personnes dignes de faire partie du Conseil
- on écrit leurs noms sur des bouts de papier, qui sont roulés en boule et déposés par lots de 50 dans 8 sacs (100 représentants par quartier de Marseille, soit 400 représentants au total)
- on tire au sort 2 groupes de 8 personnes par quartier, soit 96 conseillers au total
- on renouvelle tous les ans 1/3 des élus pour disposer d'un Conseil complètement nouveau tous les 3 ans

Le hasard, mode de scrutin pour désigner des élus

Dans les même conditions, un second tirage au sort est opéré sur cette première base pour élire le premier Consul : dans un sac, on place les noms des 96 conseillers, 8 sont tirés au sort, et ainsi de suite pour élire les autres consuls et autres membres du Conseil (capitaines, officiers importants, etc.).

Le tirage au sort n'est pas nouveau : dans l'Antiquité, il fut déjà utilisé comme mode de désignation de représentants. Associé à l'idée qu'il permet d'éviter les corruptions de l'Ancien Régime (ce texte resté anonyme est révélateur d'une lassitude de certaines moeurs politiques), il connaît un certain usage dans plusieurs pays européens au 18e siècle. Mais même le hasard doit être organisé, d'où différentes méthodes pour le mettre en oeuvre. Par ailleurs, tout n'est pas procédural car il n'épuise pas la difficile question de fonds de la représentativité des élus (valeur de l'échantillonage) ni de l'idéal d'une "démocratie représentative" où chaque voix compte : un choix obtenu par un hasard total, si tant est qu'il soit réalisable dans la pratique, est-il nécessairement plus juste qu'une volonté majoritairement exprimée ? Sur ce plan, la réponse purement technique montre là toutes ses limites par rapport à une réelle réflexion de philosophie politique.]]>
1652]]> fre]]> Marseille. 16..]]>
Factums avant 1789]]> Actes royaux]]> Littérature frondeuse]]> Satire politique]]>
Mention sur la première page : Tome quarante trois (Note)

Ce recueil entremêle aussi bien des jugements qui règlent de simples litiges entre particuliers (conflits d'héritage, par ex.), que des arrêts de Parlements (de Paris et province) et des remontrances adressées au Roi ou à ses représentants, ou encore des décrets royaux et des écrits politiques.

La devise de la marque de l'imprimeur : "J'espère arriver" (1640)

Le premier texte donne le ton : le discours d'accueil du nouveau viguier nommé à Marseille (magistrat rendant la justice au nom du Roy ou d'un comte) compare la gestion des affaires publiques à "une navigation qui est dangereuse en haute mer". D'où la nécessité de suivre des règles établies et sûres pour ne pas s'écarter du bien public : conviction ou recommandation à peine voilée au viguier qui devait méditer la devise encadrant la marque de l'imprimeur : "j'espère arriver" !

Certains documents évoquent des séditions qui ont lieu dans le pays, à Paris comme en province, en Provence notamment : en cette époque assez troublée où l'on parle de frondes contre le pouvoir central, et pas seulement d'origine populaire, il est peu surprenant de rencontrer des textes très politiques, en particulier ceux visant directement le Cardinal Mazarin (fin des années 1640 et début des années 1650).]]>
Table des matières
  1. Harangue prononcee dans l'hostel de ville de Marseille, pour la reception de Monsieur François de Damians Sieur du Vernegue, en la charge de viguier de ladite ville. en presence de Monseigneur le comte d'Alais, colonel general de la cavalerie de France, gouverneur & lieutenant general pour le Roy en ce pays, & armées de Provence : acccompagné de Monseigneur le comte de Carces, grand senechal & lieutenant du Roy en ladite province. par le Sieur Mascaron.
  2. Au procez qui est pendant pardevant la Cour, prest à juger en audiance. entre Me. Honnoré Fet de la Grange Advocat en la Cour & François Fet de Camin bourgeois de Tharascon, intimez en appel, d'une part. et Jean Fet appellant de sentence rendue par le lieutenant de senechal au siege de la mesme ville, d'autre.
  3. En jugeant le procez d'entre M. Jacques Viany advocat en la Cour, donataire universel & héritier par inventaire de feu M. Jacques Viany conseiller du Roy, & visiteur general des greniers & gabelles à sel de ce pays, intimé en appel. contre Jean Candole practicien de la Ville d'Aix, appellant de sentence renduë par le lieutenant general de ladicte ville.
  4. Discours prononcé à la première ouverture des audiances de la Generalité de Provence, le mois d'octobre 1644. contenant l'Institution de la Royauté, & l'ancienneté du Domaine. Ensemble les faicts plus mémorables de Louys le Juste, & les heureux commencements du regne du Roy, avec les Eloges de la Roine Regente sa mere. par Mr. Me. François Nicolas de Betandie conseiller du Roy, advocat & procureur pour sa majesté aux bureaux des finances, & du domaine. de ladite generalité.
  5. pour les Consuls & communautè du lieu de Pras, deffendeurs en requeste. contre Me. Joseph Saurin de la Ville de Colmars, demandeur.
  6. Discours prononcé à la premiere ouverture des audiances de la Generalité de Provence.
  7. En Jugeant le procez d'entre Damoiselle Claire de Martely, tant en son propre, que comme fille & héritiere de feu Me. Joseph Martely advocat en la Cour, intimée en appel de deux sentences renduës par le juge de Manosque, l'une du 30. octobre 1635. l'autre du 2. juin 1637. & incidemment appellante des mesmes sentences, & deffenderesse en requeste. contre Marc Antoine Beau dudit Monosque, appellant, intimé, & demandeur.
  8. Le procureur de Noble Laurens de Cariolis escuyer de la ville d'Aix, querellé, & prisonnier. A la requeste de Noble Jean d'Escalis escuyer de la mesme ville Sr. de S. Martin, & Pierre Blanc son greffier.
  9. Au procez qui est à juger, au rapport de Monsieur le conseiller d'Antelmy. entre Me. Hercules, & Jean Honnoré de Pontevez, freres, advocat & procureur en la cour, appellans de sentence renduë par le lieutenant de senechal au siege de ceste ville d'Aix, le 17. juin 1642. & deffendeurs en requeste du 2. octobre suyvant, & ayans employé par leurs dernieres escritures , entant que de besoin, lettres de rescision envers le contract du 15. decembre 1638. et les sieurs Maurels, freres ; l'un, thresorier de France au Bureau des finances de ce pays ; & l'autre, auditeur en la Chambre des comptes : ou le Sieur d'Antoine leur cessionnaire, intimez & deffendeurs.
  10. Advertissement pour Messire Bernard de Lary Seigneur de la Tour, & autres places. contre le Sieur de Barannau.
  11. Advertissement pour Damoiselle Dorothée de Roy vefve à feu Me. Anthoine de Loques Sieur de Pumicheau, appellante de sentence arbitrale, & incidemment demanderesse en requeste. contre Damoiselle Marguerite de Roy, & July de Bourdon son fils.
  12. En jugeant le procez d'entre Messire Jacques de la Fare Seigneur & Baron de la Fare, & autres places. contre les Consuls & Communauté de Cavillargues, & noble Jacques de Nicolay Seigneur Baron de Sabran, & de Meas, partie intervenante.
  13. Pour destruire les impressions qui pourroient avoir esté données par Jacques de Nicollay Baron de Sabran, & les Consuls du lieu de Cavillargues. le Sieur baron de la Fare adjoustera à ses precedens advertissements de raisons & considerations qui servent au jugement du procez, & faire voir les suppositions & équivoques qui ont esté faictes.
  14. La derniere requeste donnée par Pierre Benoist, ayant faict connoistre à Me. Alexandre Martin mary de Damoiselle Chrestienne de Benoist, que cet injiuste & odieux accusateur se deffie de la calomnie, & des tesmoins par luy acheptez, puisqu'il faict perdu un sac dans lequel il pretend avoir produit des pieces, qui font voir à ce qu'il suppose les essections debordées de feu Messire Benoist son oncle, en toutes les actions de sa vie.
  15. En jugeant le procez, d'entre Louys Ravely, & les hoirs de feu Me. Pierre Ravely docteur en médecine de la ville de Pertuis, intimez & appellans de sentence renduë par le lileutenant general de ceste ville d'Aix, & deffendeurs en requeste de garentie. contre Estienne Sauvecane bourgeois de ceste ville, intimé & appellant ; & Jean de Berard escuyer du lieu de Cucuron, demandeur.
  16. En jugeant le procez d'entre Me. Jacques Viany advocat en la cour. contre les consuls & communauté de La Tour d'Aiguez, & Me. Charles de Trez advocat en la cour.
  17. Messire Henry Louys Habert, Sieur du Mesnil, & de Montmort, conseiller du Roy en ses conseils d'Estat & privé, maistre des requestes ordinaire de son hostel, dict qu'encore que les poursuites que Dame Anne de Rohan, princesse de Guimené, faict à l'encontre de Me. Louys Pothonier procureur en ceste cour, soient nulles ...
  18. Le caractere du royaliste, A Agathon.
  19. L'esprit de paix semé dans les ruës de Paris. Advertissant le peuple de demander le Roy & la paix, en quel prix que ce soit.
  20. Responce à la lettre circulaire envoyée à tous les gens de bien de la Province, sur le fait de l'arrivée de Monseigneur le duc de Mercoeur en Provence
  21. Lettre du Roy, escrite a la cour de Parlement de Provence : sur le sujet des affaires presentes.
  22. Articles accordez pour la pacification des troubles de Paris.
  23. Relation des deputez du Parlement seant à Pontoise, pour l'esloignement de Monsieur le cardinal Mazarin. Extraict de registres de Parlement.
  24. En jugeant le procez d'entre Messire François Adhemar de Montueil de Grignan, conseiller du Roy en ses conseils, archevesque d'Arles, primat & prince, & syndic du chapitre de la Saincte Eglise, intimé en appel de sentence renduë par le lieutenant au siege dudit Arles. contre l'econome des peres prescheurs, appellant.
  25. Manifeste de la ville d'Aix sur les mouvements de cette province.
  26. Jugement donné par Monseigneur de Champigny, conseiller du Roy en ses conseils d'Estat & privé, maistre des requestes ordinaire de son hostel, intendant de la justice, police & finances en la province & armées de Provence, &c. portant reglement pour le payement des creanciers des communautez declarées impuissantes, des cottes n'excedant 150. livres.
  27. Harangue faite au roy, et a la reine regente. par le sieur Girau, officier de Sa Majesté, pour la reforme du Parlement de Provence.
  28. Discours de la clemence et de la justice, au Parlement, pour et contre Jules Mazarin.
  29. Tres-humbles remonstrances du Parlement de Normandie au semestre de septembre au Roy, et a la Reyne regente.
  30. Declaration du Roy, portant reglement sur le faict de la justice, police, finances, & soulagement des subjets de sa Majesté. Verifiée en Parlement le vingt-quatriéme jour d'octobre mil six cens quarente-huict.
  31. Lettres patentes du Roy, portant reduction des interests au denier vingt.
  32. Arrest du Conseil du 3. mars 1638. portant levée de six cens quatre-vingts dix mille livres.
  33. pour Messire François de Castellane, Sr. de Mazaugues & d'Audon, en qualité de mary & maistre des biens & droits de Damoiselle Marthe de Caradet, de Bourgougne, heritiere par benefice d'inventaire, & pour une troisième à feu noble Louys de Caradet, escuyer de la ville de Marseille, son pere, & de Dame Françoise de Feraud sa mere, demanderesse en partage, & en l'adjudication des prelegats à elle faicts. contre Mr. Me. Alphonse de Thomassin, conseiller du Roy en la cour des comptes, en qualitè de mary de Damoiselle Françoise de Bourgougne, coheritiere de sesdits pere & mere, deffendeur & demandeur en rangement & adjudication des sommes par luy pretenduës. et Barthelemy de Saco escuyer de Marseille, mary de Damoiselle Magdelaine de Bourgougne, aussi coheritiere pour un tiers, deffendeur & demandeur.
  34. Le veritable manifeste de monseigneur le prince, touchant les raisons de sa sortie, & les protestations qu'il fait aux parisiens, qu'il n'abandonnera jamais leurs interests.
  35. Reflexions sur les mouvemens de Provence.
  36. Advis sur le gouvernement de l'Estat.
  37. En jugeant le procez, d'entre le Sieur de Grambois, & le Sieur & Dame d'Auribeau. Il y aura principalement deux questions à examiner.
  38. Les sentimens divers sur l'arrest du Parlement de Paris, du 20. Juillet. et le discours seditieux qu'on pretend faussement avoir esté faict par Monsieur Bignon le 26. sur la lieutenance du royaume.
  39. Tres-humble remonstrance du Parlement de Provence, au Roy, sur le gouvernement de Monsieur le comte d'Alais.
  40. Manifeste pour Madame la duchesse douairiere de Rohan.
  41. En jugeant le procez, d'entre Damoiselle Françoise de Thomas, appellante de sentence renduë par le lieutenant au siege de la ville de Tholon. et Jean Robert distilateur, du lieu de Guillestre, residant audit Tholon, intimé
  42. En jugeant le procez d'entre Jacques Trebaille pauvre garçon du lieu de Beaugencie prisonnier detenu aux prisons de ce Palais, apellant de sentence renduë par les officiers dudit lieu, & querelant en practique, menasses, mauvais traitement, & opression. contre, Melchion, & Jeanne Ausende frere & soeur, Jean Garcin greffier dudit lieu, Messire Massis & autres.
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1631-1653]]> fre]]> France. 16..]]>
Histoire de la Provence]]> Vignette, cul de lampe, bandeau à l'angelot ramant dans une barque. - Sig. A-D8 (Notes)

L'année 1789 fut une très mauvaise année au niveau des récoltes et ne fit qu'aggraver l'état de disette chronique qui sévissait déjà dans le Comtat vénaissin (Carpentras, Vaison-la-Romaine, l'Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon) et à Avignon. La prise de la Bastille du 14 juillet attisa les troubles qui s'y développaient (rejets des impôts, vente du blé à un cours imposé par les acheteurs, colère contre l'administration pontificale, ...).

Le 12 novembre de la même année, le député du Tiers-Etats d'Aix, Charles-François Bouche monte à la tribune de l'Assemblée Nationale pour réclamer la restitution d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France. Le document présenté ici entend défendre les droits légitimes du Pape et réfute l'argumentaire avancé par Bouche pour justifier sa demande : une simple accumulation de prétendues preuves historiques pas même discutées.

Contrairement aux Avignonnais, les notables du Comtat s'opposent à ce rattachement : le 25 novembre, le baron de Sainte-Croix obtient des députés le rejet de la motion déposée par Bouche.

Comtat Venaissin (recouvrement du futur département du Vaucluse au 18e siècle)

Mais le 18 août 1791, les députés des communes du Comtat décident de son rattachement à la France. Au delà de ses conséquences politiques locales, ce vote est considéré comme l'une des premières expressions du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (autodétermination).

Après l'envoi de trois commissaires sur place, l'Assemblée constituante décrète le 14 sept. 1791 l'incorporation à l'Empire français des deux États réunis d'Avignon et du Comtat Venaissin, décret entériné par Louis XVI le jour même.


La signature du Traité de Tolentino (1797)

Le 19 février 1797, Napoléon Bonaparte contraint Pie VI(2)  à signer le traité de Tolentino (3), traité par lequel la papauté concède défintivement à la France, en plus d'autres renoncements, les Etats d'Avignon et du Comtat vénaissin.

1. Le Comtat Venaissin - in Le Comtat vénaissin
texte
2. Pie VI in Pie VI
3. Le Traité de Tolentino - in Le traité de Tolentino]]>
1790]]> fre]]> Comtat Venaissin (Vaucluse). 17..]]> Vaucluse. 17..]]> Avignon. 17..]]> - Feuille Avignon ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur) /Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. 
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408]]>
Économie coloniale]]> Lors de l'Exposition universelle qui se tient à Paris en 1900, Jules Charles-Roux, président de l'Union Coloniale Française, obtient un espace dédié aux colonies. Cet espace limité et organisé en très peu de temps ne permet pas de recueillir le succès espéré. L'idée d'organiser à Marseille même une exposition purement coloniale, après celle de Rouen en 1896 et celle de Rochefort en 1898, fait alors son chemin et le projet est confié au docteur Édouard Heckel, fondateur de l'école de médecine du Pharo et spécialiste des maladies tropicales. En 1902, son projet est retenu par le conseil municipal de Marseille, dirigé par le maire Jean-Baptiste-Amable Chanot, et deux ans plus tard, un décret présidentiel entérine la tenue de l'exposition, nomme Jules Charles-Roux Commissaire général et Édouard Heckel son adjoint. Son site sera situé au croisement du bd Michelet et de du Prado sur des terrains cédés par l'armée (24 ha) et par le PLM (12 ha) qui formeront le futur parc Chanot, site relié à la place Castellane par un tramway.

Les délégués des colonies et le Comité de l'Exposition (avril 1905)

Peu après, un comité de personnalités est chargé d'organiser et de veiller à la bonne marche des travaux qui doivent s'achever dans des délais très courts. Dans le Journal des colonies illustré, le comité rend compte de l'avancement du projet par le biais de nombreuses photographies des protagonistes et des pavillons.

Chantier du Palais de l'Exportation (1905)

Marseille n'est pas seulement la porte d'entrée des produits coloniaux : elle a également l'ambition de devenir la plateforme d'exportation/réexportation des produits français vers l'Empire colonial et s'en donne les moyens, comme en témoignent la position centrale et les dimensions du Palais de l'Exportation. Ce schéma sera très largement repris par l'Exposition coloniale de 1922.

Le navire d'exploration océanographique Le Français, Dr Charcot, 1903
(Palais de la mer, section océanographique)

Si les pavillons sont majoritairement tenus par les délégations des différentes colonies, quelques uns échappent à cette logique territoriale, comme le montrent le Palais de la mer, avec sa Section internationale d'océanographie, des pêches maritimes et des produits de la mer, et la Section des corps gras, secteur stratégique pour les industriels marseillais. Ces pavillons thématiques, en apparence marginaux, traduisent à quel point, dès sa conception intitiale, ce premier évènement commercial intègre des préoccupations scientifiques et techniques qui aboutiront, l'année suivante, à la création d'un Institut de recherche et d'une collaboration durable entre la Chambre de Commerce et l'université d'Aix-Marseille.

Le Palais des Anciennes Colonies (1906)

Les vieilles colonies (possessions du 1er Empire colonial, comme les Antilles françaises, la Guyane, l'Inde Française, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, ...) ne sont pas oubliées et sont abritées dans un pavillon qui leur sont réservé.


Camion Dufour de 2.8 T (1905)
Palais de l'industrie automobile (1906)

Le numéro spécial consacré à l'Exposition de 1906 s'achève sur le Palais de la Section de l'Industrie automobile, pavillon qui présente en réalité tous les moyens de transport (à l'exception des trains), qu'ils soient terrestres, maritimes et aériens, et qui souligne l'importance croissante des aspects logistiques particulièrement cruciaux pour les produits coloniaux (tonnage, conditionnement, conservation des produits périssables, délais d'acheminement).

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Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.
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1905-1906]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Epidémies]]> Médecine]]> Essai pour servir à l'histoire des fièvres adynamiques et ataxiques" a été écrit à la main sur la 1ère de couverture en guise de titre générique à ce recueil factice.

Il semblerait que plusieurs versions de ce recueil aient été assemblées à la même époque, des années 1820 aux années 1840. Elles ne comptent pas le même nombre de pièces (10 et 14) et, à la seule exception d'un document trouvé dans 2 versions avec la communication de Monfalcon qui a donné son titre générique au présent recueil, elles contiennent des documents très différents. Ces compilations ont 2 points communs :

- elles rassemblent des textes tous liés au thème central des fièvres et des phénomènes épidémiques
- elles se veulent représentatives d'une certaine diversité géographique, soit au niveau des villes de publication, soit au niveau des villes où ont eu lieu les observations : Paris, Lyon, Toulon, Montpellier, Carcassonne, Toulouse, Bordeaux, Barcelone et Tripoli.

Le choléra à Paris - 1ère épidémie de 1832

Les dates de parution de ces 14 pièces, majoritairement consacrées à la typhoïde, correspondent à l'apparition des grandes épidémies qui frappent alors les pays européens et méditerranéens : en plus du choléra avec ses premières épidémies importantes de 1832 et 1849 (1), toutes sortes de maladies s'invitent périodiquement et meurtrièrement, comme le typhus, la fièvre typhoïde, la peste et la fièvre jaune. Le typhus et la fièvre typhoïde seront parfois confondus alors que la typhoïde, causée par une bactérie de type salmonelle, a été décrite par Pierre Bretonneau dès 1818.

La mutiplicité des auteurs, la variété des témoignages et la diversité des cadres d'observation de terrain ne sont pas accidentelles : elles ont pour but de crédibiliser la thèse défendue et d'emporter la conviction du lecteur. Car l'enjeu est d'importance et la polémique parfois véhémente (les accusations de charlatanisme ne manquent pas) : il s'agit de savoir si la propagation des maladies est due à des conditions climatiques particulières ou à des miasmes qui prolifèrent dans les milieux insalubres (c'est l'infection qui crée la contagion) ou si les contaminations s'opèrent par contatcs directs entre les personnes (2).

Savoir si les causes, ou tout au moins les facteurs favorables, sont plutôt d'ordre social ou plutôt d'ordre comportemental n'est pas sans conséquence sur les mesures à adopter, en premier lieu celles médicales mais également celles morales et politiques. Nous savons aujourd'hui que cette controverse ne sera tranchée que dans les années 1880-1900 lorsque les bactériologistes démontreront le rôle de la contagion dans les maladies infectieuses, contredisant certains préjugés et contrariant les solutions administratives plus radicales en matière d'urbanisme et de lutte contre les taudis urbains (3).


Réfs
1. René Le Mée. - Infection ou contagion ? La controverse sur la diffusion du choléra dans la France du premier XIXe siècle (note de lecture de Marie Chauvet). in Hypothèses
2. Une querelle médicale du début du XIXe siècle : infectionnisme et contagionnisme, ou l’ambiguïté du rapport entre raison et progrès, Grégory Beriet, Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 2009 131-1 pp. 23-33
3. La construction de la notion de contagion : entre médecine et société [article. Patrice Bourdelais, Communications, 1998, 66 , pp. 21-39]]>
  1. J. B. Monfalcon. - Essai pour servir à l'histoire des fièvres adynamiques et ataxiques. - Lyon, 1823
  2. F. M. Audouard. - L'infection est le principe de la contagion de plusieurs maladies. - Paris, 1844
  3. F. M. - Audouard. - De la morve et du Farcin. - Paris, 1844
  4. N. Chervin. - De la nullité des prétendus faits de contagion observés à Barcelone en 1821 : ou deuxième réponse à M. Audouard ... envoyé à Barcelone en 1821 ... par Son Excellence le Ministre de la Guerre, à l'occasion de la fièvre jaune. - Paris, 1827
  5. Léopold Turck. - Mémoire sur la nature de la fièvre typhoïde et sur le traitement à lui opposer. 1er  et 3ème mémoires - Paris, 1843
  6. Léopold Turck. - De la nature de la fièvre typhoïde - 12 Observations
  7. M. L'Huillier. - Observations et reflexions sur quelques maladies de l'encéphale et sur le typhus. - Montpellier, 1827
  8. Raymond Faure. - Typhus, différent de la fièvre typhoïde, observé dans les hôpitaux du bagne et de Saint-Mandrier de Toulon, pendant les mois d'avril, mai, juin et juillet 1845 : notes, réflexions, sur cette épidémie, rapprochements. Toulon, 1846
  9. Charles Anglada. - Essai sur la contagion : présenté à la Faculté de médecine de Montpellier et publiquement soutenu le 20 Août 1832, pour obtenir le grade de docteur en médecine. Montpellier, 1852
  10. Drs Sizaire. - Histoire des constitutions épidémiques des fièvres typhoïdes, intermittentes, pernicieuses, qui ont régné dans plusieurs communes du midi de la France et surtout dans celles des arrondissements de Carcassonne et St-Pons, pendant les automnes 1843 et 1844
  11. J. Burdin. - Réplique aux observations de M. Pariset, secrétaire perpétuel de l'Académie royale de médecine, sur son expérience de désinfection faite à Tripoli, en Syrie
  12. Bertulus. - Observations et réflexions sur l'intoxication miasmatique, etc. - Montpellier, 1843
  13. M. A. Lefèvre. - De l'influence des lieux marécageux sur le développement de la phthisie et de la fièvre typhoïde à Rochefort. - Bordeaux, 1845
  14. M. E. Combes. - De l'Infection purulente : Lettres à M. le docteur Viguerie. Toulouse, 1843
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1821-1846]]> ]]> ]]> ]]> ]]> fre]]> Europe. 18..]]>
Droit constitutionnel]]> États de Provence]]> un Etat voisin de la France, mais qui n'en fait pas partie" : elle possède donc encore ses lois de justice et surtout ses lois fondamentales, c'est à dire sa propre constitution]]> Titre de départ. - Mention sur la page de départ : "Nulli provinciarum postserenda. Plin." ["elle ne le cède à aucun des pays soumis à l'empire"]. - Date d'impression d'après la mention p. 36 : "Après une suspension de 148 années, les Etats de Provence ont été convoqués à Aix dans le mois de décembre 1787.". - Bandeau. - Sig. a-f4 (Notes)Notes bibliogr. (Annexe)

Collée sur le dos de la 1ère de couverture, une notice d'antiquariat titrée "L'autonomie de la Provence sous l'Ancien Régime" (extrait du catalogue de vente) nous révèle qu'il s'agirait là d'un document d'une très grande rareté, présent dans seulement 3 bibliothèques dans le monde (Italie, Avignon et Aix-en-Provence) selon les recherches menées à l'époque par le libraire.

Les lois forment un corpus de textes qui n'ont pas la même force et qui ne se placent pas tous au même rang : certains sont au dessus des autres, et pas seulement au-dessus du citoyen ordinaire mais aussi au-dessus du souverain : ce sont les lois dites constitutives de l'Etat et ce sont elles qui définissent le pouvoir du souverain.

Sensuivent les constitutions royalles et prouvensalles faictes et ordonnees par le roy en la rection de la court souveraine de Provence (1504)
Bibliothèque Méjanes (cote RES O022)

Même si elle encadre toutes les lois ordinaires, la constitution est loin de tout ordonner et n'est qu'un élément d'une grande famille qui s'applique aux comtes souverains comme à ses sujets : les lois fondamentales de l'État doivent respecter les lois de justice et celles-ci, à leur tour, se doivent d'obéir aux lois divines. Les lois, c'est d'abord une affaire de hiérarchie.

Pour en comprendre toute la portée, il faut se souvenir des circonstances du rattachement du Comté de Provence au royaume de France : "l
e roi René d'Anjou mourut le 10 juillet 1480. Il avait déshérité son successeur naturel René II de Lorraine au profit de Charles V d'Anjou qui reçut l’hommage de la Provence et devint le comte Charles III. N'ayant pas d'enfants, ce dernier légua son État à Louis XI et à ses successeurs. À sa mort en décembre 1481, la Provence passa au roi de France. Le 15 janvier 1482, les États de Provence approuvèrent un document en 53 articles, souvent improprement appelé "constitution provençale", qui fit de Louis XI le comte de Provence et proclama l'union de la France et de la Provence « comme un principal à un autre principal ». (Histoire de la Provence, Wikipédia).

Rédigé à la veille de la Révolution française, ce document nous livre l'essentiel des textes constitutionnels du Comté de Provence, de l'empire romain à la fin du 18e siècle, de la jurisprudence de 1227 (Raymond Bérenger, Comte de Provence) aux derniers textes de 1751, en se référant à la jurisprudence compilée par Ventre de la Touloubre  (1ère moitié du 18e siècle) qui montre qu'un droit spécifiquement provençal s'était affirmé au cours des siècles.

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1788]]> fre]]> Provence. 17..]]>
Santé publique]]> Epidémies]]> A partir du 16e siècle, la France redoute les pandémies et établit un cordon sanitaire le long de ses côtes méditerranéennes : le Lazaret de Marseille, créé en 1663 au lieu-dit Saint Martin d'Arenc (il sera parfois appelé le Lazaret d'Arenc) est un établissement qui accueille, pour observation, mise en quarantaine ou traitement, les équipages, passagers et marchandises qui débarquent et qui descendent de navires provenant de ports soupçonnés d'abriter des foyers épidémiques, au premier chef, la peste.

Plan du Lazaret, patrimoine médical Marseille (Pr Georges François, Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille)

Sur la page de titre figure une inscription au-dessus du fronton de l'entrée principale qui affirme la fonction centrale d'isolement de l'institution "Hic provida cura ! Dum lue infectos medicatur Morbi contagia ab integris arcet = Ici le soin est prudent : tandis qu'on soigne les malades de la peste, on détourne des bien-portants la contagion de la maladie" (trad. Rémy Burget, 2021).

La Lazaret de Marseille : la porte majeure, côté de la Joliette.

Pour éviter la contagion de la ville, un sévère et imposant règlement de près de 750 articles définit le rôle de chacun (personnels administratifs, soignants et confinés), les règles de vie commune jusqu'au moindre détail et le contrôle très strict de tout ce qui peut entrer ou sortir de l'établissement.

Le Lazaret fonctionnera pendant près de 2 siècles mais, impératifs économiques obligent, face à l'extension des installations portuaires de la Joliette, le Lazaret doit céder la place en 1850 : il est alors transféré au Frioul et reçoit en affectation l'hôpital de Ratonneau, l'éloignement de Marseille apparaissant comme la meilleure assurance contre les risques de contagion. Il fonctionnera jusqu'en 1928. De nos jours, le quai du Lazaret est le nom donné à la voie de circulation surplombée par le viaduc de la Joliette.

Références : Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille
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- Pr Georges François. Les Lazarets de Marseille (Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille)
- Pr Georges François. L'hôpital Caroline (Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille)]]>
1836]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]> Marseille. 20..]]>
Histoire de l'université]]> Sciences & techniques]]>
Pour constituer le sommaire du fichier pdf en ligne, quatre informations ont été retenues :
  • le nom et prénoms de l'enseignant
  • sa date de naissance et de décès : compte tenu de l'âge du document, la date de décès pour la majorité des personnels a été complétée pour rédiger cette présence notice
  • sa spécialité quand celle-ci est précisée dans le manuscrit ou corroborée par d'autres sources dignes de foi comme les référentiels type Data BnF ou IdRéf
  • sa date d'entrée à la Faculté des sciences ou de sa nomination dans un poste technique ou scientifique
1er prix – M. Blavette, Architecte. 
Les Concours publics d’architecture, 1896, pl. 59-63. Élévation, coupe, plans.
Quand en 1898, l'auteur (anonyme) débute ce répertoire, la Faculté des Sciences de Saint-Charles telle que nous la connaissons aujourdh'ui n'existe pas encore et fait l'objet de projets sans cesse reportés. L'un des plus aboutis (et primés) est celui de l'architecte Victor Blavette, daté de 1897 (1).

Ce répertoire anonyme consigne, par ordre de leur arrivée (2), les enseignants nommés à la Faculté de Sciences en précisant leur CV : une étonnante galerie de professeurs au nom bien connu et qui, pour la plupart, marqueront l'histoire de la Faculté, et pour quelques uns, l'histoire de l'université compte tenu de leur notoriété, parfois même de leur célébrité. La hauteur des contributions et l'importance des résultats de certains d'entre eux laisseront une trace dans l'histoire des sciences et techniques. La fin du répertoire mentionne l'entrée des personnels techniques.

Ce mansucrit, conservé jusqu'alors au Musée Fabry, nous a été communiqué par Nicolas Claire, vice-président responsable de la cellule Patrimoine et Culture scientifiques d'AMU, que nous remercions ici.

Nous avons complété ce registre par deux planches de portraits de la vingtaine de scientifiques dont nous avons pu trouver une photographie certaine (aucune n'est cependant datée). Ces portraits sont librement accessibles sur internet, la plupart diffusée par Wikipédia dans ses articles consacrés à ces auteurs, quelques uns proviennent des différentes Annales scientifiques qui relèvent aujourd'hui du domaine public.


Réfs.
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(1) Florence Marciano« La faculté des Sciences saint-Charles À Marseille : le grand œuvre de Victor Blavette »Livraisons de l'histoire de l'architecture [En ligne], 13 | 2007, mis en ligne le 10 juin 2009, consulté le 19 février 2021URL : http://journals.openedition.org/lha/412 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lha.412

(2) Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne] http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/ (consulté le 19-02-2021)


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1898-19??]]> ]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
Alexandre de Fauris Saint-Vincent (1750-1819)
Ce manuscrit reprend en très grande partie le contenu et l'argumentaire déjà développés dans d'autres manuscrits à savoir l'absolue nécessité d'élever le niveau des magistrats et des avocats, ce qui implique une réforme en profondeur de toutes les études de droit : 

Mais il va plus loin dans l'analyse (très critique) des causes et des solutions concrètes à apporter. Il est évident qu'elle est le fruit des réflexions d'un juriste professionnel très au fait des réformes antérieures et de la pratique réelle du métier. Court florilège des remarques édifiantes :
  • il faut donner aux jeunes magistrats une formation plus sérieuse, principalement au niveau des études organisées par les universités
  • les étudiants en droit sont d'abord à la recherche de leur plaisir, pas de leur avenir professionnel
  • l'avenir s'annonce pire encore quand les magistrats éclairés et prudent ne seront plus là (à la retraite ?)
  • il faut sélectionner les meilleurs, autrement dit essayer de récupérer ceux encore "sauvables"
  • la chambre des enquêtes ne traite pas assez d'affaires pour former les jeunes magistrats alors que dans d'autres chambres, il y surcharge de travail comme celle des eaux et forêts
  • la Grande Chambre et celle de la Tournelle leur permettraient d'être réellement confrontés aux grandes affaires, un jour par semaine
  • il faudrait des professeurs plus zélés et dotés de plus d'autorité
  • peut-être aussi mieux rémunérer les professeurs
  • il faudrait que les études de droit soient réellement suivies par les étudiants
  • il serait bon de renouveler le cursus juridique
  • des marques de distinction augmenteraient à coup sûr leur motivation
  • il est urgent de former de bons magistrats pour les tribunaux et de bons avocats suffisamment instruits des principes du droit
  • songer à instaurer une émulation entre les étudiants...
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1780 (ca)]]> 1926]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Copie du manuscrit MQ 171 qui se trouve au Musée Paul Arbaud à Aix". Copie manuscrite non datée mais très probablement réalisée au début du 20e siècle sur un papier identique et de la même main que d'autres documents recopiés à la même époque pour la bibliothèque de l'université d'Aix.

Note à la fin de la pièce n° 1 : "Archives des Bouches-du-Rhône, B 400, orig. scellé parchemin. Ce texte a été publié, avec de fortes erreurs, par Ch. Giraud, d'après le MS 716 de la Méjanes Vog. Ch. Giraud. Essai sur l'histoire du droit français au Moyen Âge, T. H. Paris, Videcoq, 1846, in 8°, p. 49"

- Statuts des maîtres chirurgiens d'Aix du 6 juillet 1643, autorisés par lettres patentes d'octobre 1643 enregistrés au Parlement le 5 janvier 1644 (Contient)

- Attestation de Messieurs les consuls d'Aix, procureur du païs de Provence (Contient)

- Attestation de Messieurs les médecins ordinaires du Roy, doyen et professeurs royaux de l'Université d'Aix (Contient)

- Rolle ou commemoration de tous les Sieurs Maistres chirugiens de cestes ville et Université d'Aix dexcedés depuis l'année mil six cens vingt jusqu'à l'année mil six cent soixante 1660 (Contient)

Barbier - chirrugien - médecin (17e et 18e siècles)
Le savoir pratique des chirurgiens vs le savoir théorique de la Faculté de médecine

Ce recueil de quelques textes nous rappelle que le statut des maîtres-chirurgiens a régulièrement évolué pour s'adapter aux exigences de la médecine.

Après le rappel adressé aux barbiers, qui font état de leur art et de leur métier, qu'ils ne peuvent que peigner, saigner et tirer les dents, sauf au cours de quelques dimanches et jours de fête, on peut y lire les transactions menées avec la ville d'Aix pour que les maîtres-chirurgiens soient immatriculés et "aggrégés" à l'université.

A côté de réformes mineures, comme celles de former des syndics pour acheter des chandelles utiles pour les lectures et anatomies, il apparaît que les réglements contiennent moulte articles défectueux ou inutiles. 

Parallèlement à l'agrégation à l'université, qui donne le privilège à l'agrégé diplômé d'exercer et ouvrir boutique dans toute la province, une autre réforme majeure concerne la modalité des examens : en ce milieu du 17e siècle, ils devront désormais "rendre 3 chefs d'oeuvre", autrement dit passer des examens dans les 3 matières fondamentales de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie : à savoir une épreuve en anatomie, une seconde en opérations chirurgicales et une trosième en antidotaires (ordonnances de médicaments) sous l'autorité de 3 jurés les plus anciens élus chaque année.

Plus anecdotique, on y trouvera la liste des Maistres chirugiens de la ville et de l'Université d'Aix décédés entre 1620 et 1660.]]>
1644]]> fre]]> lat]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
]]> Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]> Copie de la brochure ci-dessus, qui se trouve à la bibliothèque du Musée Calvet à Avignon. M. Girard, Conservateur de cet établissement, a bien voulu nous faire faire et nous envoyer la présente copie le 17 juin 1914".

Contient également deux extraits complémentaires :

- Extrait du registre de Correspondance du Directoire du district d'Aix au directoire du Département

- Extrait parte in quâ du registre des Délibérations du Corps municipal de la ville d'Aix (1790)

Le département des Bouches-du--Rhône estime que lui seul peut autoriser l'ouverture de cours d'enseignement politique et moral, ce qu'aurait enfreint l'université d’Aix en ré-ouvrant ce cursus non seulement sans rien même lui demander mais, pis encore, en prônant des idées dignes de l'Ancien Régime par voie d'affiches qui font état de qualifications aujourd’hui proscrites.

Dans sa défense, l'université reconnaît au Département son rôle de surveillance de l'éducation publique et de l'enseignement politique et moral mais avoue qu’elle ignorait complètement que cela s'appliquait aussi aux cours déjà existants et qui avaient été autorisés à l’époque dans un cadre très strict, c'est-à-dire ouverts du 18 octobre au 24 juin conformément à ses statuts du 21 février 1680 et à un arrêt du Conseil d’État du 21 mars 1712 qu'aucun texte n'a abrogé depuis.

Elle était également convaincue, en toute bonne foi, que les cours se feraient cette année comme à l'ordinaire et précise, pour la question des qualifications, qu’en latin, le terme nobilis ne fait pas référence à la noblesse mais seulement à l'honorabilité (le très grave soupçon d'être entachées d’aristocratie vaudront aux universités leur fermeture, 3 ans plus tard).


Décret de la Convention nationale du 15 septembre 1793 supprimant les universités,
dont toutes les Ecoles de Droit (époque de la Terreur)

Dans cette affaire, l’université estime que le plus pénible est de se voir accusée de favoriser un ancien ordre judiciaire qui prônerait des idées anticonstitutionnelles alors même que l’Assemblée Nationale a autorisé la poursuite des cours.

Enfin, il est évident que l'université ne saurait être tenue pour responsable des propos de certains citoyens, certes sortis gradués de l'école, mais diplômés depuis plusieurs années !

Après le plaidoyer de l’université, suit la réponse cinglante du Directoire du district d’Aix qui dénonce la confusion entre assistance et surveillance et estime surtout qu'il s'agit là d'une question purement narcissique et totalement secondaire par rapport aux affaires importantes : il suggère que le législateur, qui ne s'est jamais prononcé sur ces droits honorifiques, statue clairement et définitivement.

Le document recopié s’achève sur un extrait du registre des Délibérations du Corps municipal de la ville d'Aix qui, étant venu avec le Maire assister à l'ouverture du cours le 18 octobre, certifie que M. Aude, professeur à la Faculté, a bien rappelé dans le discours inaugural le total respect de l’université des décrets de l'Assemblée nationale.

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1780]]> 1914]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Botanique]]> ]]>
A la fin du 19e siècle, les botanistes étudient les plantes qui se reproduisent par fleurs et par graines (les phanérogames), et les apétales (dépourvues de pétales ou de corolle) en éditent de véritables catalogues : leurs observations soulèvent bien des questions de classification.]]>
19??]]> fre]]>
Histoire médiévale]]> Histoire de la musique]]> Histoire des religions]]> Témoin de l’histoire musicale, religieuse et culturelle de la fin du Moyen Age, ce fragment manuscrit des chants de la semaine sainte, sur parchemin, a servi à confectionner la reliure d’un in folio de droit du XVIe (commentaire de Balde : cf https://tresoramu.hypotheses.org/103).

Selon Yves Le Sage de La Haye, « deux siècles, au minimum, séparent la transcription du manuscrit de sa première utilisation comme reliure (…) ce sont d'authentiques reliques de bibliothèques canoniales ou monastiques disparues » (cf. Répertoire numérique de la série I : feuillets et fragments de livres manuscrits avec et sans notation musicale (IXe-XVIe siècles), Tours, 2000, page 6, en ligne http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/Archives1790/1178519699.pdf).

Le manuscrit d’origine a été en effet « rendu désuet » au XVIe siècle « par l'abandon de l'écriture gothique et par l'impression typographique » des livres liturgiques, et « n'attirait pas l'attention d'érudits et de collectionneurs déjà séduits par des manuscrits plus soignés » (Yves Le Sage de La Haye, ibid., p. 8 et 156).

Il s’agit donc du plus ancien document du SCD d’Aix-Marseille, seul fragment connu (à ce jour) de manuscrit médiéval du SCD (d’autres fragments sont certainement à découvrir dans d’autres reliures : Il est déjà probable que la reliure des autres volumes du commentaire de Balde sont des réemplois du même manuscrit).

Ce fragment a été découvert lors de la restauration de l’ouvrage de droit en 1990.

« De tels fragments présentent de l'intérêt, tant du point de vue paléographique que textuel; ils peuvent, en effet, témoigner de l'activité d'un scriptorium et donner de très utiles indications sur la tradition directe ou indirecte du texte » (Jean Dufour, maître de conférences à la IVe Section de l'École pratique des Hautes Études, cité par Yves Le Sage de La Haye, "Plaidoyer pour les manuscrits liturgiques conservés dans les services d'archives", dans Cahiers de civilisation médiévale 35 (1992), p. 154-159, ici note 7 p. 157, en ligne :  https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1992_num_35_138_2528).

Livre liturgique musical, le graduel contient les chants utilisés durant la messe. Son nom vient du chant de méditation prononcé en répons à la première lecture. Ce fragment comporte les chants avec les notes grégoriennes (neumes), en notation carrée sur portées à quatre lignes rouges. L’écriture est une calligraphie gothique dite rotunda ou lettre de somme et comporte quelques initiales rouges, dont deux filigranées en bleu.

Les chants de la messe du Jeudi saint en constituent le cœur (avec notamment le rite du lavement des pieds des apôtres par le Christ lors de la Cène et l’éloge de l’obéissance du Christ jusqu’à la mort de la Croix) ainsi que les chants de la nuit de Pâques.

Voici la transcription latine avec la traduction française de l’Académie de Chant grégorien (Gerald Messiaen), Namur, Belgique (https://gregorien.info/) :

Chant de communion du mercredi saint (texte tiré du Psaume 101, 10-14)

Potum meum cum fletu temperabam :
quia elevans allisisti me :
et ego sicut fenum arui :
tu autem, Domine, in aeternum permanes :
tu exsurgens misereberis Sion,
quia venit tempus miserendi eius.

Ma boisson, c'est avec mes larmes que je l'allongeais :
car en m’élevant vous m’avez brisé :
et moi, comme du foin je me suis desséché :
mais vous, Seigneur, vous demeurez éternellement :
vous vous lèverez, vous aurez pitié de Sion,
car le moment est venu d’avoir pitié d’elle.


Chants de la messe du Jeudi saint ou commémoration de la Cène du Seigneur (cf. la rubrique feria quinta in Cena Domini) :

- les premiers mots (incipit) du chant d’entrée (introït, avec initiale N rouge, filigranée en bleu), déjà chanté le mardi saint (texte tiré de l’
Épître de Saint Paul aux Galates, 6, 14)

Nos autem gloriari [oportet
in cruce Domini nostri Iesu Christi,
in quo est salus, vita, et resurrectio nostra, per quem salvati et liberati sumus.]

Que notre gloire [soit la croix
de notre Seigneur Jésus Christ ;
en lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection ; par lui nous sommes sauvés et libérés.]


- sur la page de gauche, en marge gauche, sont indiqués les incipits de la collecte (prière clôturant les chants d’entrée : Deus, a quo et Iudas…) et de l'Epître aux Corinhtiens I, 11-20-32 (Convenientibus…).

- le graduel (chant situé entre la lecture de l’épître et celle de l’Evangile) (texte tiré de l’Épître de Saint Paul aux Philippiens2, 8-9)

Christus factus est pro nobis
oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis.

Propter quod et Deus exaltavit illum
et dedit illi nomen,
quod est super omne nomen

 Le Christ s'est fait pour nous
obéissant jusqu'à la mort,
et la mort de la croix.

 C'est pourquoi aussi Dieu l'a exalté
et lui a donné le nom
qui est au-dessus de tout nom.

Christus factus est
Extrait provenant du site Corpus Christi Watershed
- Les premiers mots du chant d’offertoire (Psaume 117, 16-17) : chant repris à d’autres moments de l’année liturgique (cf. 3e Dimanche après l’Epiphanie)

Dextera Domini …. [fecit virtutem,
dextera Domini exaltavit me…]

La droite du Seigneur [a déployé sa puissance :
la droite du Seigneur m’a exalté…]

 

- Le début du chant de communion, repris de la cérémonie du lavement des pieds des Apôtres par le Christ, la veille de sa mort, lors de la Cène commémorée le Jeudi saint (évangile selon Saint Jean 13, 12-15)

Dominus Iesus, postquam cenavit cum discipulis suis,
lavit pedes eorum, et ait illis :
scitis quid fecerim vobis,
ego Dominus [et magister?
exemplum dedi vobis, ut et vos ita faciatis]

Le Seigneur Jésus, après avoir dîné avec ses disciples
lava leurs pieds et leur dit :
«Savez-vous ce que je vous ai fait,
moi, le Seigneur [et le maître ?
Je vous ai donné l'exemple pour que vous aussi, vous fassiez de même. »]

 

Chants de la Vigile pascale 

- Vinea facta est (cantique situé entre les lectures, tiré d’Isaïe 5, 1-2)

Vinea facta est dilecto, in cornu, in loco uberi.

Et maceriam circumdedit et circumfodit
et plantavit vineam Sorec
et aedificavit turrim in medio eius.

Et torcular fodit in ea: vinea enim Domini Sabaoth, domus Israel est.

Une vigne a été aménagée pour le bien-aimé sur un lopin de terre, en un lieu fertile.

Et il l’entoura d’une clôture, et d’un fossé :
et il y planta une vigne de Sorec,
et il bâtit une tour en son milieu.

Et il y creusa un pressoir :
c’est en effet la vigne du Seigneur de l’univers, la maison d’Israël.

 

- 2e partie du Sicut cervus (Psaume 41, 2-4), cantique chanté après les baptêmes de la nuit de Pâques

[Sicut cervus desiderat ad fontes aquarum] ita desiderat anima mea ad te, Deus.

Sitivit anima mea ad Deum vivum: quando veniam et apparebo ante faciem Dei mei.

Fuerunt mihi lacrimae meae panes die ac nocte…

[Comme le cerf languit après les sources d’eaux], ainsi languit mon âme après vous, mon Dieu

Mon âme a soif de Dieu vivant :
quand viendrai-je,
et paraîtrai-je devant la face de mon Dieu ?

Mes larmes ont été mon pain jour et nuit…


Remerciements au Pr. Philippe Bernard, directeur d'études à l'EPHE (chaire de Liturgies chrétiennes en Occident, de l’Antiquité tardive à l’époque moderne) et professeur d'histoire médiévale à AMU, pour les références bibliographiques et la relecture.

Pour aller plus loin :

Christian Meyer (CNRS), Catalogue des manuscrits notés du Moyen-Âge conservés dans les Bibliothèques publiques de France, Brepols, Turnhout, 6 vol. parus de 2006 à 2019.

Eduardo Henrik Aubert, « Cantus Burgundiensis. Les fragments de livres de chant grégorien dans les fonds des archives départementales de Bourgogne », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, BUCEMA, 15, 2011, en ligne : http://journals.openedition.org/cem/12006

Projet interrégional Institut de recherche et d’histoire des textes : Remembratio codicorum – Reconstruction de livres manuscrits médiévaux (chant liturgique, musique) sur un corpus interrégional

Résumé et analyse, Rémy Burget (2020)

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13?? ou 14??]]> fre]]> Occident latin. 13..]]> Occident latin. 14..]]>
Histoire de l'université]]> Médecine]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Santé publique]]> ]]> 1930]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Factums avant 1789]]> Histoire de l'université]]> Copie terminée le 21 février 1918, d'un mémoire imprimé, qui ne porte ni titre, ni lieu d'impression, et dont le contenu est indiqué à la fin par la note manuscrite suivante : Mémoire contre les docteurs en faveur des aggrégés fondé sur le règlement de 1712, après 1712 (1725 ?)"

Titre suivi de 2 autres mentions manuscrites :
- "Bibliothèque Arbaud. Carton 53. Université d'Aix"
- "Existe aussi aux Archives Départemantales des Bouches-du-Rhône G226 pièce 1 intitulée "Dernier mémoire des Professeurs de la faculté de droit de l'Université d'Aix"

Résumé

Le travail est une défense et une explication de l’Arrêt du Conseil d'État, du 21 mars 1712, portant règlement de l'Université d'Aix (voir https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/292#?c=0&m=0&s=0&cv=0 )

L’auteur souhaite voir le nombre d’agrégés de la Faculté de droit réduit à huit, douze étant le nombre maximum pour ne pas diminuer de manière trop importante le salaire des autres enseignants. La volonté affichée est également de préserver les privilèges des membres de l’Université en ne dilapidant pas ses moyens et en réduisant le nombre des Professeurs.

L’auteur condamne la perte d’intérêt pour le doctorat des meilleurs étudiants du fait des avantages trop restreints de l’Université, et la faible qualité intellectuelle des docteurs en droit actuels. Il engage donc à une revalorisation générale des salaires par une baisse des effectifs, permettant selon lui de préserver l’ordre, la discipline et la hiérarchie propre aux « principes de la société » (p. 117).

 

Pièces conservées aux Archives départemantales des Bouches-du-Rhône, cote AD série G 226/1  : Archives départementales des Bouches du Rhône. Copies de pièces tirées des séries G. 225 à 227

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17??]]> 1918]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de la Provence]]> Découvertes géographiques]]> Voyages de découverte]]> Récits de voyages]]> 183?]]> fre]]> Rhône. 18..]]> Drôme. 18..]]> Vaucluse. 18..]]> Bouches-du-Rhône. 18..]]> - Feuille Avignon ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. 
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408]]>
Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]> Histoire de la Provence]]>
1. Transactions homologuées par Arrêts du Parlement, servant de Reglemens pour la regie, manutention et gouvernement des interressés à l'oeuvre et au Canal de Craponne. 20 Octobre 1571, 16 février 1583 et délibération du 23 décembre 1586

2. Canal de Craponne : rapport du 22 octobre 1676, portant cotisation des Moulins, commodités, facultés et engins, construits et établis à l'aide des Eaux de la Durance, depuis la Délibération de l'Oeuvre-Générale de Craponne, du 23 décembre 1586

3. Réponse pour l'Oeuvre et Compagnie de Craponne, à la deuxième réplique de M. le Marquis de Cordoue

4. Canal de Provence composé du Canal d'Aix et de celui de Marseille Devis estimatif des ouvrages à faire pour la construction du canal de Provence projetté principalement pour les villes d'Aix et de Marseille, depuis la prise de ses eaux dans le Durance, jusqu'à son embouchure dans la Mer / Jean-André Floquet (1746)

5. Mémoire sur le canal de Provence du 27 novembre 1764. Contenant en abrégé l'objet, la nature, et les avantages de cette entreprise, les principaux arrangemens du sieur Floquet, auteur de ce canal, et des deux compagnes que cet Ingénieur a formées successivement, et enfin l'état actuel du projet (1744)

Gallica :  Mémoire sur le canal de Provence du 27 novembre 1764 , contenant... l'objet, la nature et les avantages de cette entreprise, les principaux arrangements du sieur Floquet, auteur de ce canal ... - 1764

6. Mémoire sur le projet d'un canal de dérivation des eaux de la Durance, pour arroser une grande partie du Comté Venaissin, présenté à l'assemblée ordinaire des Etats de cette Province et Délibérations de l'Assemblée des Etats du Comté Venaissin à ce sujet / Brun (1772)

7. Mémoire sur l'irrigation artificielle de la Provence / Ainé Fabre (1790) - Porte en page de titre un "Ex dono autoris" daté de 1822

8. Projet de dérivation des Eaux superflues et inutiles de la Fontaine de Vaucluse pour l'arrosement de la plaine entre l'Isle et Cavaillon, et de celle de Carpentras / Ainé Fabre (1793) - Porte en page de titre un "Ex dono autoris" non daté

9. Observations sur le Mémoire du Citoyen Beraud, concernant la manière de resserrer le lit des torrens et des rivières / Ainé Fabre (1793)

10. Observations des communautés de Lambesc,... sur les deux mémoires qui ont paru au nom de la Communauté d'Apt, pour la construction d'un pont sur la Durance

11. Décision de la commission spéciale sur le classement des terrains intéressés à l'entretien des chaussées dans le syndicat du Plan-du-Bourg / Gautier Descottes (1856)

12. Mémoire sur l'ordre de distribution des eaux du Canal des Alpines établi par les titres et par les engagements les plus formels de l'Etat, contre la compagnie Courtet / Oeuvres générales des alpines (1857)

Gallica : Mémoire sur l'ordre de distribution des eaux du Canal des Alpines établi...contre la Compagnie Courtet / Oeuvre générale des Alpines

13. Notice sur le projet d'irrigation des territoires d'Aubagne, de Gémenos et de La Penne, par une dérivation du Canal de Marseille (1862)]]>
1746-1862]]> ]]> fre]]> Provence. 18..]]> Provence. 19..]]>
Histoire de la Provence]]> Histoire des religions]]>
Il manque les folios 169 et 481 (erreur d'impression). - Le foliotage ne prend en compte que le feuillet de droite: les cccclxxxiii [483] f° correspondent donc à [966] p]]>
1532]]> lat]]> Vaucluse. 15..]]> Provence. 15..]]> Apt. 15..]]>
Histoire de la Provence]]> Histoire des bibliothèques]]> 1875]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Doctrine juridique française]]> Science politique]]> Droit ultramarin]]> Histoire de l'université]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> Droit criminel]]> Droit pénal]]>
Concerne toutes les branches du droit, de l'économie et des sciences politiques, et également d'autres sciences humaines et sociales comme la philosophie, l'histoire, la sociologie et la littérature...]]>
1905-2011]]> fre]]> France. 19..]]>
Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

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Histoire de l'université]]>
1. Discours prononcé à la Faculté des Lettres de Montpellier par M. Mondot (1846)
2. Discours sur la marche qu'ont suivie les idées en Italie depuis le 16e siècle jusqu'à l'exaltation de Pie IX, par M. Mondot, à la Faculté des lettres de Montpellier (1848)
3. Discours d'ouverture du cours d'histoire à la Faculté d'Aix, par C. Pons (1847)
4. Discours d'ouverture par L. Méry à la Faculté des Lettres d'Aix le 19 janvier 1847 (1847)
5. Leçon d'ouverture du cours d'histoire ecclésiastique, par M. l'Abbé Sibour (1848)
6. Discours (en grec) de Joannis et de Mavrocordator à l'université d'Athènes (1849)
7. Rapport à la rentrée des Facultés le 14 novembre 1850, par M. Sauvage, doyen, Toulouse (1850)
8. Discours de l'origine et des conséquences du pouvoir temporel des papes, par A. Macé, à la Faculté de Grenoble le lundi 25 novembre 1850 (1850)
9. Procès verbal du cours gratuit de chimie : discours de M. Baudin à l'Ecole communale de Clermont (1834)
10. Discours prononcé à la séance d'installation de l'Ecole préparatoire de Médecine de Marseille, par Cauvière le 12 mai 1841 (1841)
11. Discours prononcé à la séance publique de la Société royale de médecine de Toulouse, par Louis Rolland (1844)
12. Discours de Mathieu Bonafous à l'inauguration de la statue de François-Emmanuel Fodéré, le 18 août 1846, à Turin (1846)
13. Association des médecins de Toulouse, compte rendu de l'Assemblé générale tenue le 13 décembre 1846, par Amédée de Clausade, Toulouse (1846)
14. Discours de M. Cauvières et Girard à l'Ecole de médecine et de pharmacie de Marseille, séance solenelle du 19 décembre 1846 (1846)
15. Rapport sur le concours du Doctorat à la Faculté de Droit de Toulouse, par A. Rodière, le 12 novembre 1845, Toulouse (1845)
16. L'importance des sciences mathématiques, discours de M. Blanchard, le 28 août 1834, Clermont-Ferrand (1835)
17. Procès verbal de la distribution des prix du collège Royal Henri IV. Lettre de la Reine, discours de M. Gobert et du proviseur, Paris (1895)
18. Installation de l'Abbé Bonafous, Principal du collège de Gaillac. Discours du maire et de l'abbé Bonafous, Gaillac (1845)
19. Discours de M. Delattre à la distribution des prix du collège d'Evreux, Evreux (1841)
20. Discours de M. Theil à la distribution des prix du collège Royal de Henri IV, Paris, le 13 août 1846 (1846)
21. Discours de M. Barrès à la distribution des prix du collège de Carpentras, le 13. août 149, Carpentras (1849)
22. Discours de M. Soullié à la distribution des prix du lycée de Grenoble, le 27 août 1849, Grenoble (1849)
23. Discours prononcé à la distribution des prix du lycée de Bastia, par Paul Rochette, Bastia (1849)
]]>
1846-1849]]> fre]]> gre]]> France. 18..]]>
Factums après 1789]]> Droit des successions]]> ]]>
Notes : Mention sur la reliure : Consultatio. mémoires imprimés. Tom. 17 1806 P. 2.

Tableau d’indexation réalisé par Amélie Guardiola

Il s’agit du 17e tome d’un recueil de factums donné à la BU de droit en 1951 par l’ordre des avocats au barreau d’Aix, relatant des affaires judiciaires datées en général entre 1804 et 1806. Ces consultations, mémoires, précis et observations reflètent plusieurs arguments de divers avocats provençaux sur le droit commercial, le droit de la propriété, le droit matrimonial ou encore le droit des successions.
Ce recueil apporte également d’importantes informations sur la procédure civile à l'époque du Premier Empire en Provence.
Bien que les factums aient été imprimés par différentes imprimeries aixoises, la table des matières est manuscrite.

Résumé Liantsoa Noronavalona

Tableau d’indexation réalisé par Amélie Guardiola]]>

  • Consultation pour M. Claude-Melchior-Joseph-François-De-Paule Palamede De Forbin, de cette ville d'Aix, en qualité de mari et maître de la dot et droits de la dame Marie-Pailine-Véronique Cresp-S.T-Cesaire ; contre le sieur François Calvy, de la ville de Grasse. [Bouteille. Dubreuil. Bremond.]
  • Mémoire a consulter. Pour Monsieur Jacob Coen Bacri ; contre Monsieur Michel Busnach. [Jacob Coen Bacri, rédacteur.]
  • Consultation pour le sieur Jacob-Coen Bakri, négociant d'Alger, résidant à Marseille : contre le Sr. Michel Busnach, négociant de la même ville. [Bouteille. Alpheran. Dubreuil. Chansaud.]
  • Précis pour le sieur Alexandre-Jean-Baptiste-Vincent Boyer d'Eguilles, en qualité d'héritier de dame Olivier de Puget Deprat, sa mère, de la ville d'Aix, intimé en appel du jugement rendu par le tribunal d'arrondissement de Marseille, le 16 floréal an 13, et appellant incidemment du jugement de défaut rendu par le tribunal d'arrondissement d'Aix, le 25 thermidor an 10 : Contre les hoirs de la Dame Françoise Icard, veuve et héritière par inventaire du sieur Pierre Aubran, négociant, de la ville de Marseille ; La dame Laurence Coutier, veuve du sieur Jean-Antoine Gay, de ladite ville ; le sieur Jean-Joseph Vague, du lieu d'Ansouis, appellans ; le sieur Pierre Nicolas, de la ville de Marseille, incidemment intimé ; et les hoirs de Louis Lejan, négociant, de la ville de Marseille ; Moyse Beaucaire, fils de Daniel, de la ville d'Aix ; et la dame Barbe Boyer d'Argnet, veuve di sieur Magalon, de ladite ville, se disans appellans contre lui. [Chansaud, avocat. Eymon, avoué. M. Peise, procureur-général impérial, portant la parole.]
  • Consultation pour dame Marguerite-Laurence Coutier, veuve du sieur Jean-Antoine Gay : contre le sieur Jean-Baptiste-Vincent Boyer d'Eguilles fils ; le sieur Jean-Pierre Boyer d'Eguilles père, en présence des hoirs du sieur Pierre Aubran et du sieur Nicolas ; et encore du sieur Lejean, de la dame veuve Magalon et autres. [Bouteille. Alpheran.]
  • Mémoire dans l'affaire pendante au grand rôle de la cour d'appel, pour la dame Laurence Coutier, veuve Gay, de la ville de Marseille, adhérant à la défense et aux conclusions de la dame Icard veuve et héritière bénéficiaires du sieur Aubran, de la même ville : contre le sieur Boyer D'Eguilles fils, de cette ville d'Aix ; et le sieur Boyer D'Eguilles père. [Bouteille, avocat. Bermond, avoué. M. Peise, procureur-général impérial, portant la parole.]
  • Précis pour le sieur Louis Angleys, représentant pour un dixième l'hoirie de Louis Lejeans, seul tenu en qualité, appellant du jugement rendu par le tribunal civil d'arrondissement de Marseille, le 16 floréal an 13, d'une part ; contre les hoirs de Pierre Aubran, et le sieur Boyer-d'Eguilles fils, intimés, d'autre. [Dageville, avocat et avoué. Monsieur le Procureur-général-impérial, portant la parole.]
  • Consultation pour les hoirs de la dame Bonnafé Grenier, de la ville de Marseille, intimés : contre le sieur Borrelly, de la même ville, appelant. [Bouteille.]
  • Memoire pour le sieur Honnoré Brun, propriétaire de la commune de Rians. Contre les hoirs du S.r Hilarion-Alexandre Cabrol, officier de santé du même lieu. [Laget, avocat. Mouans, avoué. M. le président Baffier, commissaire-rapporteur.]. [Suivi de : Consultation. Vu le mémoire ci-dessus, ainsi que les pieces du procès ; ouï M. Mouans, avoué en la cour d'appel, pour l'intérêt des hoirs Brun ; [Alpheran. Pazery. Chansaud.]]
  • Mémoire a consulter, pour les hoirs du sieur Hilarion-Alexandre-Claude Cabrol de la commune de Rians, intimés en appel d'un jugement rendu par le tribunal de premiere instance de l'arrondissement de Brignolles, le 13 fructidor an 12 ; contre les hoirs du sieur Honoré Brun de la même commune, appellans. [Martin, avocat et avoué. Monsieur le président Baffier, commissaire-rapporteur.]. [Suivi de : Consultation. Vu le mémoire à consulter ci-dessus, ainsi que toutes les pieces du procès, et notamment l'extrait du jugement dont est appel, le mémoire et la consultation imprimés produits par les hoirs Brun : [Bouteille, avocat. Aude, avocat. Dubreuil, avocat.]]
  • Réponse au mémoire à consulter et à la consultation produits par les adversaires, pour les hoirs du S.r Honnoré Lebrun, propriétaire, de la commune de Rians ; contre les hoirs du sieur Hilarion-Alexandre Cabrol, médecin, de la même commune. [Laget, avocat. Mouans, avoué. Monsieur le président Baffier, commissaire.]
  • Observations pour les hoirs du sieur Hilarion-Alexandre-Claude Cabrol, de la commune de Rians, intimés ; contre les hoirs du sieur Honoré Brun, de la même commune, appellans. [Bouteille, avocat. Martin, avoué. Monsieur le président Baffier, commissaire-rapporteur.]
  • Mémoire a consulter, pour les sieurs Emeric frères, négocians de la ville de Marseille, intimés en appel de jugement rendu par le tribunal de commerce de ladite ville, le 8 nivose an 12 : contre les sieurs Martin et Regis, négocians de la même ville, appelans. [Dubreuil, avocat. Bernard fils, avocat. Bouteille, avocat. Eymon, avoué.]
  • Brieves observations pour les sieurs Emeric frères, intimés : Contre les sieurs Martin et Regis, négocians à Marseille, appelans. [Dubreuil, avocat. Eymon, avoué.]
  • Observations essentielles sur les brièves observations des sieurs Emeric Frères ; pour les sieurs Martin et Regis, négocians de la ville de Marseille. [Fabry, avocat et avoué.]
  • Réplique envers les réponses communiquées par les sieurs Testar et Guerin le 15 ventose an 13, et par le sieur Sabaton Costantini le 13 thermidor suivant. Pour le sieurs Melcon Jasigi et Carlo Rosseti, de la ville de Trieste, appellant du jugement rendu par le tribunal de commerce me 30 messidor an 11, et intimé in quantum contrà, d'une part ; contre le sieur Sabaton Costantini, négociant de la ville de Marseille, intimé et appellant ; les sieurs Testar et Guerin, négocians de la ville de Marseille, assistés des sieurs Buguieres et Rocoffort leurs adjoints, intimés ; et les sieurs Ferrari frères, aussi assistés de leurs adjoints, intimés, ces derniers défaillans, d'autre part. [Dageville, avocat et avoué. Mr. Baffier, président, commissaire-rapporteur.]
  • Brièves observations pour les sieurs Jasigi et Rosseti, négociants, de Trieste ; contre les sieurs Costantini et Testar et Guerin, négociants, de Marseille. [Dageville, avocat et avoué.]
  • Mémoire pour le sieur Sabaton Costantini, négociant patente, de la ville de Marseille, intimé et appellant in quantum contrà du jugement rendu par le tribunal de commerce de Marseille, le 30 messidor an 11 ; contre les sieurs Melcon Jasigi et Carlo Rosseti, sujets impériaux, intimés et appellans. [Laget-Michel, avocat. Auberger, avoué. Monsieur Baffier, président, commissaire-rapporteur.]
  • Observations sur la replique des adversaires, pour le sieur Sabaton Constantini : contre les sieurs Jasigi et Rosseti. [Laget-Michel, avocat. Auberger, avoué. M. Baffier, président, commissaire.]. [suivi de : Consultation. Pour le sieur Sabaton Constantini, négociant de la ville de Marseille, intimé et appelant : contre les sieurs Melcon Jasigi et Carlo Rasseti, de la ville de Trieste, appelans et intimés. [Bouteille. Dubreuil.]]
  • Mémoire servant de replique, pour les sieurs Testar et Guerin, négocians de la ville de Marseille, assistés des sieurs Bruguieres et Roquefort aîné leurs adjoints, intimés en appel de jugement rendu par le tribunal de commerce de Marseille, le 30 messidor an II : contre les sieurs Melcon Jasigi et Carlo Rossetti, de la ville de Trieste, appelans. [Pour l'ancienne raison de Testar et Guerin, N. Guerin l'aîné, liquidataire. Bernard fils, avocat. Benoit, avoué. M. Baffier, président de la Cour d'appel, rapporteur.]
  • Mémoire en réponse, pour le sieur Pierre Perron, négociant, de la ville de Marseille, intimé en appel de sentence rendue par le tribunal civil d'arrondissement de la même ville, le 13 fructidor an 12, et appelant in quantum contrà du même jugement : contre le sieur Joseph Perron son frère aîné, de cette ville d'Aix, appelant et intimé. [Laget, avocat. Eymon, avoué. Monsieur Ailhaud juge, commissaire rapporteur.]
  • Observations servant de supplément au mémoire. Pour le sieur Pierre Perron: contre le sieur Joseph Perron. [Pierre Perron. Bouteille, avocat.]
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1804-1806]]> fre]]> France. 18..]]>
Linguistique]]> Manuel d'orthographie et de grammaire : alphabet dèvanagari, l'alphabet sanscrit en caractères bengalis, grammaire sanskrite (éléments ou signes, orthographe, déclinaison, verbes, déclinaison des pronoms, conjugaison)]]> 19??]]> ]]> san]]> Inde. 19..]]> Bengale. 19..]]> Mathématiques]]> 1739]]> fre]]> France. 17..]]> Histoire de l'université]]> 1733-1734, 1740]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Droit canonique]]>
Les différents chapitres qui abordent la profession de foi, les sacrements et la liturgie tendent vers l’ultramontanisme. Le chapitre premier fait un catalogue des erreurs modernes qui seront dénoncées très officiellement par le pape Pie IX en 1864 (encyclique Quanta Cura et Syllabus). Outre les dispositions du Décret du Concile, l’ouvrage contient également une lettre du Pape Pie IX, exprimant sa satisfaction par rapport aux décisions prises durant ce concile provincial. De même, le décret du concile devant être obligatoirement soumis à la Congrégation du Concile, le cardinal Maï accorda son approbation du décret du Concile d’Aix-en-Provence. Ceci confirme également la conformité du concile aux attentes de l’Eglise Romaine.

Sources :
- Séverine Blenner-Michel, « Les conciles provinciaux français face au rétablissement de la liturgie romaine (1849-1853) », dans Liturgie et société : gouverner et réformer l'Église, XIXe-XXe siècle, PUR 2016, p. 157-180, en ligne sur : https://books.openedition.org/pur/46843?lang=fr
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1852]]> lat]]> France. 18..]]>
Théologie]]> Histoire des religions]]>
- 1er cahier - Depuis Simon le Magicien jusqu'à Origène inclusivement [du 1er siècle au 3ème siècle]

- 2ème cahier - Suite du 3ème siècle au quatrième sicèle : depuis Tertullien jusques au concile de Rome inclusivement où Marcel et Athanase accusés par les ariens furent déclarés innocents

- 3ème cahier - Suite du quatrième siècle : depuis le concile de Rome de l'an 342 ou St Athanase et Marcel d'Ancyre furent déclarés innocents jusqu'aux priscillanistes inclusivement

- 4ème cahier - Commençant à l'an 390 aux massaliens et finissant à la déposition de Nestorius à l'an 431

- 5ème cahier - Suite du cinquième siècle : commençant à la dépostion de Nestorius jusqu'à l'ouverture du concile Calcédoine]]>
sd]]> fre]]> Europe -- Jusqu'à 476]]>

Copie de documents datant probablement de la fin du 17e siècle à la fin du 18e siècle (1685-1794)]]>
Histoire de l'université]]> ]]> sd]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]> 2. Collège Royal de Bourbon (1742)
3. Délibérations du Chapître St Sauveur relatives à divers questions intéressant l'université (1698, 1718, 1737, 1741, 1742, 1748, 1752, 1744)
4. Difficultés survenues entre l'université d'Aix et les apothicaires (1747)
5. Lacération à Avignon des affiches des thèses des candidats aux régences de l'université (1606)
6. Courte notice de l'université, suivie du tableau de son personnel (1769)
7. Observations sur l'entier rétablissement des 12 anciens docteurs de la Faculté de Droit (1746)
8. Observations pour le rétablissement de l'université d'Aix (présentés par les docteurs vers 1745)
9. Requête des démonstrateurs de chimie et de botanique pour la création à Aix d'un jardin des plantes et d'un laboraoire de chimie, en exécution du legs du duc de Villars
10. MS 860 (1014) Indication des pages où il est question de l'université]]>
17??]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Littérature frondeuse]]> Satire politique]]> Science politique]]>
Les événements de la Fronde, période de troubles politiques et civiles entre 1648 et 1653, ont particulièrement inspiré les pamphlétaires, connus ou anonymes, qui ont publié plus de 5500 Mazarinades. C’est à travers une collection singulière de Mazarinades de la Bibliothèque Méjanes, datant majoritairement de l’année 1649 et recueillies par un collectionneur du temps, que nous redécouvrons ces pamphlets. La polémique trouve sa voix tant dans les textes officiels (arrêts de Parlement, déclarations, procès-verbaux…), que dans la prose sérieuse ou le vers burlesque. Des écrits types du temps, tels que les courriers et journaux, se prêtent au jeu d’une écriture satirique et agonistique, créant dissension ou au contraire union en fonction des partis politiques en faction. Les libelles injurieux contre Mazarin ou le prince de Condé, par exemple, révèlent une colère grondante au sein de la population française face aux rigueurs économiques et aux violences armées auxquelles elle est soumise ; les suppliques et autres plaintes à la Reine et au jeune Roi sont autant de témoignages du quotidien douloureux des Français dans cette période où guerre civile et guerre européenne se confondent encore.

L’itinéraire de lecture qui nous est proposé ici par cette collection est à la fois le reflet de l’affluence tumultueuse et désordonnée de la publication des Mazarinades en leur temps et nous trouvons en même temps dans ces recueils, par l’effet d’un regroupement générique, sériel, voire complètement aléatoire, l’émergence d’une pensée politique latente, sourde encore, qui trouvera son éclat lors de la Révolution française. Cette singulière collection de Mazarinades compte ainsi quinze volumes, dont treize de textes majoritairement en prose et deux volumes de pièces en vers ; l’ensemble étant régulièrement illustré de portraits gravés des personnages du temps ainsi que de représentations d’édifices parisiens.

La réception de ces textes en recueils factices dépendra des intérêts de recherche ou de la curiosité de chacun. Mais le corpus des Mazarinades, dans sa conception pluridisciplinaire, intéressera autant les littéraires, linguistes, rhétoriciens, juristes, historiens, que les chercheurs dans les domaines des sciences politiques ou du monde de l’édition. Quel que soit l’objet de la recherche des lecteurs, le plaisir y trouvera toujours sa place.

Laura Bordes, CIELAM, AMU]]>
Retranscription des pages de présentation des recueils avec modernisation selon les normes de transcription données par les bibliothèques. (Cf. Feuille des Normes de transcription).


  • Recueil 26010.1 (27119.16) « Ce volume contient plusieurs pieces qui n’ont aucune suite ni aucun rapport les unes avec les aultres et sont seulement mises par ordre alphabetique ainsi qu’elles sont enoncéés dans la table manuscrite qui est en fin d’icelles à costé de quelques unes desquelles sont les portraits des personnes dont il y est parlé qui sont :
- Le Roi
- La Reine
- La Reine de Pologne
- Henri de Bourbon prince de Condé
- Louis de Bourbon filz dudit Henri de Bourbon aussi prince de Condé
- Le prince de Conti
- L’archiduc Leopold
- Le Cardinal Masarin
- Le Chancelier
- Le premier president du parlement de Paris
- Le Conseiller de Bruxelles »
  • Recueil 26010.2 (27119.17) « Dans ce volume sont contenues plusieurs pieces en vers tant burlesques que aultres parmi lesquelles sont les courriers françois, les journaulx de la guerre parisienne et aultres pieces qui parlent de plusieurs personnes à costé desquelles sont les portraits de ceux dont il y est parlé et sont mis dans l’ordre qui est marqué dans la table suivante. »
  • Recueil 26010.3 (27119.18) « Dans ce volume sont plusieurs pieces qui parlent des princes, seigneurs, personnes de condition et du parlement de Paris. Lesquelles n’ont esté mises par ordre alphabetique mais bien par ordre de dignité. Touttes celles qui parlent d’une mesme personne estant de suite ainsi que la table suivante le montre et à costé de quelques unes d’icelles sont les portraits de ceux dont il y est parlé. »
  • Recueil 26010.4 (27119.19) « Dans ce volume sont contenus plusieurs vers qui parlent des princes, de quelques personnes de condition, et de Monsieur le Cardinal Masarin. Lesquels ont esté mis suivant leur ordre de dignité pour ceux de Monsieur le Cardinal qui ont esté mis les derniers et par ordre alphabetique à cause qu’il y en y avoit beaucoup à costé de la pluspart desquelles sont les portraits de ceux dont il y est parlé. »
  • Recueil 26010.5 (27119.20) « Dans ce volume sont contenues plusieurs pieces qui n’ont aucun rapport et sont seulement mises par ordre alphabetique ainsi que la table suivante le demonstre quelques portraits aiants esté mis à l’endroit des pieces dont il y est faict mention. »
  • Recueil 26010.6 (27119.21) « Dans ce volume sont contenues les pieces qui par leur tiltre parlent directement contre Monsieur le Cardinal Masarin – lesquelles sont mises par ordre alphabetique à costé de quelques unes desquelles sont les portraits de ceux dont il y est parlé. »
  • Recueil 26010.7 (27119.22) « Dans ce volume sont contenues les lettres adresséés au Roi, à la Reine, à quelques princes estrangers, aux princes grands signeurs, aus parlementaires et à plusieurs aultres. Lesquelles ne sont mises par alphabet mais seulement par ordre de dignité à costé de la plus grande partie desquelles sont les portraits de ceux dont il est faict mention. »
  • Recueil 26010.8 (27119.23) « Dans ce volume sont contenus les courriers, relations, recits, journaulx, declarations, proces verbaulx des deux conferences, escristes tant de la cour de parlement de Paris, de Bordeaus, Rennes, que cour des aides de Paris. Lesquels sont mis en partie par ordre alphabetique ainsi que la table suivante le demontre et sont insérés quelques portraits aus lieux dont il y est faict mention. »
  • Recueil 26010.9 (27119.24) « Dans ce volume sont contenues les pieces latines puis les pieces françoises qui n’ont aucune connexité et parmi lesquelles sont les pieces qui ont esté faictes depuis l’arrivéé du roi Louis quatorze en sa bonne ville de Paris et sont tant les pieces latines que françoises mises par ordre alphabetique ainsi que la table suivante le demonstre à costé de quelques unes desquelles sont les portraits de ceux dont il y est parlé. »
  • Recueil 26010.10 (27119.25) « Dans ce volume sont contenues les pieces qui ont esté impriméés à Saint-Germain-en-Laye pendant le blocus de Paris. Puis les pieces concernant les generaulx et aultres personnes de condition. Puis suivent celles qui ont esté faictes sur le subjet de la detention et mort du feu Roi d’Angleterre. Touttes lesquelles pieces ont esté mises dans l’ordre porté dans la table suivante à costé de quelques unes d’icelles sont les portraits de ceux dont il y est parlé. »
  • Recueil 26010.11 (27119.26) « Dans ce volume sont plusieurs pieces tant en vers qu’en prose qui traictent de divers subjets et sont mises dans l’ordre suivant sçavoir premierement celles qui concernent l’emprisonnement de Messieurs les princes de Condé, de Conti et de Mr. Le duc de Longueville puis celles qui parlent de Messieurs de Vandosme et de Beaufort puis puis [sic] celles qui parlent des rentes de la ville par [sic] apres celles qui traictent des affaires de Bordeaux et finalement de pieces meslangéés ausquelles l’on ne peut donner de tiltre particulier et sont chacunes d’icelles mises dans leurs endroits par ordre d’alphabet avec les portraits de ceux dont il y est parlé ainsi que la table suivante l’enterine. »
  • Recueil 26010.12 (27119.27) « Dans ce volume sont contenues les pieces qui par leurs tiltres parlent diversement contre Monsieur le cardinal Masarin. Lesquelles sont mises par ordre alphabetique ainsi que la table suivante le montre à costé de quelques unes desquelles sont les portraits de ceux dont il y est parlé. »
  • Recueil 26010.13 (27119.28) « Dans ce volume sont contenues de trois sortes de pieces lesquelles sont touttes trois separement mises par alphabet. La premiere est composéé des pieces qui regardent la paix, la seconde de celles qui traitent des partisans et la troisiesme de pieces qui n’ont aucune connexité à costé de quelques unes desquelles sont les portraits de ceux dont il est parlé. »
  • Recueil 26010.14 (27119. 29) « Ce volume contient plusieurs pieces qui n’ont aucune suite ni aucun rapport les unes avec les aultres et sont seulement mises par l’ordre qui est representé dans la table manuscrite qui est en fin d’icelles à costé de quelques unes desquelles sont les portraits des personnes dont il y est parlé qui sont :
- Le Roi Henri quatriesme
- Le Roi La Reine
- Le Roi de Suede
- Le duc d’Anjou
- Le prince de Conti
- Le duc d’Elboeuf
- Le duc de Beaufort
- Le Mareschal de La Motte Houdancourt
- Le duc de Boulion [sic]. »

Laura Bordes, CIELAM, AMU
Relecture : Aurélie Bosc (Bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence, Patrimoine, archives et numérique)

Avertissement : les signets constitutifs des tables de matières des fichiers pdf sont rédigés en français modernisé
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1649]]> fre]]> France. 16..]]>
Histoire de l'université]]>
Ce document contient également un feuillet manuscrit antérieur publiant une Déclaration du 20 janvier 1700 relative à l'examen de droit français (feuillet libre)]]>
1712]]> fre]]> Provence. 17..]]>
Législation royale]]> Parlement de Provence]]> 1689-1729]]> fre]]> Provence. 16..]]> Provence. 17..]]> Droit canonique]]> 17??]]> fre]]> France. 17..]]> Histoire de l'université]]> Avertissement : si l'ordre chronologique des tables est rigoureux, de nombreuses années mentionnent des thèses soutenues l’année précédente (par ex., lic. 1872 dans la liste des soutenances 1873). Lorsque vous consultez les soutenances d’une année précise, prolongez systématiquement votre recherche aux 2 années suivantes.]]> 18??]]> fre]]> France. 18..]]> Histoire de l'université]]> 1806]]> fre]]> France. 18..]]> Histoire de l'université]]> 1680]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Histoire de l'université]]> - des lettres de licencié pour le droit français
- des lettres de bachelier pour le droit français
- des lettres de bachelier pour le droit français
- de lettres de bachelier en théologie
- des lettres de maître es arts
- des certificats d'étude
- des matricules
- d'enregistrement (greffier)
- des lettres de petits maîtres en pharmacie
- tarifs des droits du greffier]]>
1787]]> fre]]> France. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Correspondance]]> 18??]]> fre]]> France. 18..]]> Histoire de l'université]]> - Déclaration du Roi sur l'exécution de l'édit du mois d'avril 1679 pour le rétablissement des études de droit du sixième août 1682
- Lettres patentes sur arrest du Conseil (8 mars 1690)
- Extrait des registres du Conseil d'Etat (8 mars 1790)
- Exposé sommaire des édits, lettres patentes, arrêts du Conseil, délibérations, déclarations, et autres authentiques de l'université d'Aix
- Catalogus EE DD Doctorum qui sunt de collegio celebrissime universitatis aquensis
- Déclaration portant règlement pour les études de droit du 20 janvier 1700
- Déclaration du Roy concernant le rétablissement des études de Droit, donné à Versailles le 10 novembre 1708
- Arrêt du Conseil d'Etat du 27 août 1729, homologuant la décision de l'université du 13 mars 1729 et enregistré dans le registre de l'université le 7 août 1730


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1680-1730]]> fre]]> lat]]> France. 16..]]> France. 17..]]>
Histoire de l'université]]> Pièce 40/2 - Lettre de l'archevêque d'Aix (1730)
Pièce 40/3 - Transaction entre la sénéchaussée de cette ville d'Aix et l'Université (1668)
Pièce 40/4 - Histoire en abrégé de l'université d'Aix (1712)
Pièce 40/5 - Projet de règlement pour donner avis sur la révocation du dernier règlement de l'université (1714)
Pièce 40/6 - Raisons de l'université contre la prétention de MM les intendans du collège royal de Bouron (1712)
Pièce 40/7 - Arrêt du Conseil du 27 août 1729 qui homologue la délibration de l'université du 13 mars
Pièce 40/8 - Projet de déclaration rétablissant 12 anciens de la Faculté de droit
Pièce 40/9 - Réponses de MM du collège de Bourbon de 1706
Pièce 40/10 - Extrait des registres du conseil d'Etat du 16 avril 1725
Pièce 40/11 - Délcaration du Roy du 17 novembre 1690]]>
1668-1739]]> fre]]> France. 16..]]> France. 17..]]>
Droit commercial]]> Villes et communautés de Provence]]> 1741]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Villes et communautés de Provence]]> 1763]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Villes et communautés de Provence]]> 1647]]> fre]]> Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Etats de Provence]]> 1789]]> fre]]> Provence. 17..]]> Droit fiscal]]> Droit administratif]]> - Vol 1 [1760 ?] : 28 pages manuscrites en tête mais manquent apparemment les 20 premières pages imprimées; puis p. 21 à 689, et table finale de 14 pages.
- Vol 2 (1765) : 722 p.
- Vol 3 (1770) : 576 p.
- Manquent les Vol 4 : 608 p. et Vol 5 : 750 p.
La collection complète comprend 22 cahiers - 21,5 x 16 cm."]]>
1765]]> fre]]> Provence. 17..]]>
Approvisionnement en eau]]> Droit coutumier]]> Droit administratif]]> 1791]]> fre]]> France. 17..]]> Approvisionnement en eau]]> Jurisprudence après 1789]]>
Cette dernière, après avoir obtenu contre la commune de Salon un jugement du Tribunal civil d’Aix le 3 août 1874 et une décision de la Cour d’appel le 12 mai 1875, affiche publiquement sa volonté de limiter le volume d’eau des arrosages de certains quartiers et d’interdire l’arrosage en dehors de ceux-ci, sauf à souscrire aux conditions et prix définis unilatéralement par la compagnie. Les habitants de Salon considèrent cette entreprise de l’Œuvre générale de Craponne comme un « préliminaire de rançonnement » et une tentative de ravir leurs titres et possessions. En outre, estimant que le mémoire produit par l’Œuvre de Craponne à l’occasion de son procès contre la commune de Salon était déjà dirigé contre eux, et compte tenu de la campagne menée dans la presse locale, assimilée à une « tactique de propagande préventive », n’ayant « pas d’autre but que d’influencer l’opinion publique » contre eux, les arrosants se décident à publier, en 1877, ce mémoire instructif sur les arrosages du territoire de Salon, depuis la création du canal.

Le syndicat libre des arrosants, - regroupant les habitants de Salon qui, depuis trois siècles, arrosent leurs propriétés en vertu de concessions qu’ils ont rapportées d’Adam de Craponne -, entend d’abord se distinguer de la commune de Salon, propriétaire d’arrosages particuliers qui n’auraient rien de commun avec les siens, pour ainsi se déclarer étranger à l’affaire jugée. Le mémoire se borne à la discussion des faits, réservant les questions de droit pour le temps où les parties se présenteraient devant les tribunaux, ce dont ses auteurs doutent : « nous avons même la conviction que lorsqu’ils connaîtront mieux notre bon droit, ceux que nous appelons nos adversaires nous laisseront en paix ». Ainsi, il est fait état des droits et devoirs de tous, tant du concédant que des concessionnaires ; la liste des concessions d’arrosage est établie dans le détail et, plus généralement, les auteurs tendent à faire reconnaître leur possession publique, non équivoque, assurée par des titres, et de manière apparente et continue par des œuvres d’art réalisées depuis le XVIe siècle, ou par les cultures dont l’existence-même témoigne d’une irrigation régulière.

Bien que les faits et le mémoire soient contemporains ou légèrement postérieurs à l’affaire du canal de Craponne (Cour de cassation, 6 mars 1876, De Galliffet c./ commune de Pélissanne), il n’en est fait aucune mention. Les deux affaires sont, en effet, indépendantes l’une de l’autre.
(Luc Bouchinet)]]>
1877]]> ]]> fre]]> France. 18..]]> - Feuille Aix ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420]]>
Factums avant 1789]]> Factums après 1789]]> 1793-1809]]> fre]]> France. 17..]]> France. 18..]]> Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> (Luc Bouchinet)]]> 1840-[18..]]]> fre]]> France. 18..]]> Droit romain]]> Ce manuscrit, rédigé en français est le « traité du droit français ou commentaire sur les Institutes suivant l’usage de France donné par maître Icard avocat au parlement de Provence et professeur de droit français, 1729 ». Sous ce titre, est ajouté en caractère plus petit : « copié sur l’original de maître Botharic, professeur en l’université de Toulouse ».
François de Boutaric (1672-1733), avocat au Parlement de Toulouse (1692) remplaça Jean Duval à la chaire de droit français de la faculté de Toulouse en 1710, après avoir exercé la prestigieuse et anoblissante fonction de capitoul de la ville. Grâce aux nombreux manuscrits retrouvés dans diverses bibliothèques des pays de droit écrit, ses enseignements nous sont parvenus. Eludant quelque peu le droit coutumier, il estimait que le droit romain était le droit commun de la France c’est pourquoi l’on peut considérer que « par ses enseignements et ses écrits [il] a certainement préparé les esprits méridionaux à la future unification juridique du pays ».

L’influence de Boutaric est décelable chez l’un de ses élèves, Claude Serres (1695-1768), professeur de droit à l’université Montpellier, ainsi que chez Augustin-François Icard.
Augustin-François d’Icard (v. 1686-1741), professeur à Aix depuis 1719 repris « sans vergogne et presque mot pour mot l’enseignement de son collègue toulousain ».

Christian Chêne a eu l’occasion de s’exprimer sur ce sujet. Il en dit : « Icard ne se cache guère, il cite par exemple un arrêt de 1697 indiquant « l’auteur plaidant en la cause » si l’on se réfère au texte de Boutaric, nous trouvons « moi, plaidant ». Cela entraîne parfois Icard à des affirmations ambiguës : reprenant à la suite de Boutaric un souvenir de Maynard qui cite son ancien maître toulousain Fernand, le professeur aixois fait de ce dernier « un professeur de cette université ». Icard procède pourtant à des adaptations : il prend parfois ses distances vis-à-vis de Toulouse et de sa coutume, cite les statuts de Provence et leurs commentateurs Mourgues et Masse; il ajoute enfin quelques exemples de jurisprudence du Parlement d’Aix, opposés à ceux de Toulouse mais il est souvent difficile de démêler ce qui appartient à Icard de ce qui revient à son modèle. Certaines différences ne s’expliquent que par des erreurs de copistes confondant par exemple l’ordonnance de Moulins et Charles Du Moulin ! »
Une copie manuscrite du cours de Boutaric est disponible en ligne sur le site de Tolosana : http://tolosana.univ-toulouse.fr/notice/155840088

Sources :
Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2007, notice de J. Poumarède, pp. 127-129.
Christian Chêne, L’enseignement du droit français en pays de droit écrit 1679-1793, Genève, Droz, 1982. ]]>
1729]]> fre]]> France. 17..]]>
Droit romain]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Un flou demeure sur la question de l’auteur des Institutes de Théophile, quant à savoir s’il s’agissait d’un juriste contemporain de Justinien ayant contribué à l’élaboration de la codification de l’empereur ou bien d’un juriste postérieur. Rédigées en grec – alors que les Institutes de Justinien l’étaient en latin – les Institutes de Théophile constituaient une savante paraphrase de cette oeuvre.
Fabrot se chargea, quant à lui, d’en faire une traduction en latin, qu’il dédia au chancelier Séguier dont il était proche, accompagnée de notes. Les deux langues figurent dans l’ouvrage. Une réédition suivra en 1657. L’étude de la correspondance de Peiresc permet de savoir qu’en 1629, Fabrot avait déjà élaboré ce travail, mais les circonstances – particulièrement la peste – différèrent sa publication. Il envoya également son manuscrit à Genève, mais le repris, espérant en tirer meilleur parti à Paris.
Sources : Dictionnaire historique des juristes français, XII-XX siècle, PUF, 2007, notice de P. Bonin, p. 319-320;
Notice sur la vie de C.A. Fabrot, de Charles Giraud, Aix, Aubin, 1833.]]>
1638]]> lat]]> gre]]> France. 16..]]>
Droit coutumier]]>
don de Me Bagarry, 25 juin 1925.

Ouvrage des questions officielles à l’usage des avocats
D’auteur inconnu, ce manuscrit en latin, clair et lisible, est précédé d’un sommaire complet détaillant les livres, titres, chapitres et paragraphes de l’ouvrage. Figure également un index des matières en fin de chaque volume.
Bien que l’ouvrage ait été copié en 1735, selon l’indication se trouvant sur la page de garde, quelques ajouts postérieurs ont été effectués, au moins jusqu’en 1758.
Une indexation est faite en marge, par l’utilisation de lettres latines grasses.
Le contenu de ce manuscrit est constitué principalement par des références juridiques, classés par matière. Ainsi, le premier livre est dédié aux jugements, le second aux contrats et quasi-contrats, le troisième aux testaments. Le quatrième livre concerne le pénal, le cinquième traite des causes publiques et politiques et le sixième des causes canoniques et ecclésiastiques. On peut également y trouver, entre autres, une chronologie des empereurs romains, d’Octave Auguste à Justinien, des jurisconsultes romains en distinguant les proculiens des sabiniens, des rois depuis l’année 420 et inclut les légendaires rois des Francs Saliens Pharamond et Clodion. Elle s’arrête à l’avènement de Louis XV en 1715. On peut également trouver une chronologie des papes, qui commence avec Pierre en 37 et se termine en 1758, toutefois la différence d’encre et d’écriture peut laisser à pense que les noms de Clément XII (1730), Benoît XIV (1740) et Clément XIII (1758) ont été ajoutés postérieurement.]]>
1735]]> fre]]> lat]]> France. 17..]]>
Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> 1778]]> fre]]> France. 17..]]> Législation royale]]> 17??]]> fre]]> France. 17..]]> Droit romain]]> Fonds Castellan, d'Aix, Don de Mme Durand (décembre 1956)]]> 17??]]> fre]]> lat]]> France. 17..]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> 17??]]> fre]]> lat]]> France. 17..]]> Législation royale]]> 1683]]> fre]]> France. 16..]]> ]]> Législation royale]]> 1745-1768]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Pharmacie & pharmaciens]]> 1633]]> fre]]> France. 17..]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Médecine]]> 1769]]> fre]]> France. 18..]]> Législation royale]]> ]]> Vient d’abord l’édit de 1501, de Louis XII, portant création du parlement d’Aix, sous le titre « s’ensuivent les constitutions royales et provensalles faictes et ordonnées par le Roy en la rection de la court souveraine et Parlement de Provense et confirmation d’icelle ». La gravure présente sur la page du titre représente le roi et son conseil. Le texte, en caractères gothiques dans cet ouvrage, se trouve également dans le Recueil général des anciennes lois françaises (lien gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64946993/f432.image.r=.langFR).
La seconde pièce, une rareté, traite en langue latine de la procédure devant la cour des maîtres rationaux. On peut découvrir sur la page de titre « l’écusson aux trois fleurs de lis (armes de Louis XII), avec un personnage ailé dans l’action de pourfendre avec son glaive un homme couché sur un porc ».
L’auteur de cet ouvrage, Barthélémi Rolin (milieu XVe s. – 1512), jurisconsulte et assesseur d’Aix, fut député en 1486 auprès de Charles VIII pour solliciter l’union de la Provence au royaume de France. Il fut président de la Cour des comptes (1488-1512), qui, constituée d’un président, de deux maîtres rationaux et de quatre auditeurs-archivaires, était une institution provençale essentielle à l’administration du pays. En effet, « elle avait la surintendance et l’administration des redevances domaniales et de tout ce qui appartenait au souverains. Elle connaissait des faits relatifs aux monnaies, tailles, aides et gabelles ». De plus, « elle gardait dans ses archives les charges et les titres royaux, les statuts et les immunités du pays ». La création du Parlement d’Aix en 1501 réduit considérablement l’importance de cette Cour, qui fut remplacée en 1555 par la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence.


Sources :
Encyclopédie départementale : dictionnaire biographique des origines à 1800. Première partie, des origines à 1789 (04, II), sous la direction de Paul Masson, Marseille-Paris, 1931, p. 52.
Honoré Bouche, Histoire chronologique de Provence, Paris, Rollin, 1736, p. 495.
Augustin Fabre, Histoire de Provence, Marseille, Feissat aîné et Demonchy, 1834, volume 3, pp. 37-40.
Louis Méry, Histoire de Provence, Marseille, Barile et Boulouch, 1837, tome 4, pp.105-107.
Charles-François Bouche, Essai sur l’histoire de Provence, suivi d’une notice des provençaux célèbres, Marseille, Mossy, 1785, tome 1, pp. 396-398.
Jean-Charles Brunet, Manuel du libraire et de l’amateur de livres, Paris, Didot, 1861, tome 2, pp. 386-387
Recueil général des anciennes lois françaises depuis l’an 420, jusqu’à la révolution de 1789, d’Isambert, Decrussy et Armet, Paris, Belin-Leprieur, Verdière, 1827, tome 11, p. 422.

L'éditeur Mailhaut ne figure pas tel quel sur le document et a été ajouté pour la précision bibliographique.]]>
]]> 1504]]> fre]]> France. 15..]]>
Histoire de l'université]]> Médecine]]> Don Me Bagarry, 25 juin 1925]]> Pièce n° 2 - Extrait du Conseil d'Etat du 28 avril 1725
Pièce n° 3 - Minute de la réponse de l'université à la demande du Sr Maréchal, 18 octobre 1732
Pièce n° 4 - Lettre de M. Laugier, 22 octobre 1732
Pièce n° 5 - Précis de la transaction passée le 16 janvier 1676
Pièce n° 6 - Délibération de l'université du 6 juillet 1734
Pièce n° 7 - Proposition de la communauté des maîtres chirurgiens, 1732
Pièce n° 8 - Minute d'un mémoire de l'université pour conserver son privilège de délivrer des lettres de maîtrise de chirurgie
Pièce n° 9 - Requête de François de la Peyronie du 6 août 1739
Pièce n° 10 - Requête de l'université, 30 juin 1739
Pièce n° 11 - Nouvelle requête du Sr Françaois de la Peyronie, 4 mars 1740
Pièce n° 12 - Minute de la 2nde requête de l'université, 17 août 1740
Pièce n° 13 - Seconde requête de l'université contre le Sr de la Peyronie, 17 août 1740
Pièce n° 14 - Nouvelle requête du Sr François de la Peyronie, 1er octobre 1740
Pièce n° 15 - Minute d'une lettre écrite par l'université d'Aix au chancelier, 2 août 1738
Pièce n° 16 - Mémoire pour les maîtres apothicaires d'Aix à Mgr le chancelier, 1er février 740
Pièce n° 17 - 2nd mémoire plus court pour les maîtres apothicaires d'Aix à Mgr le chancelier, 1er février 740]]>
1676-1740 ]]> fre]]> France. 16..]]> France. 17..]]>
Histoire de l'université]]> 2009]]> fre]]> France. 14..]]> France. 15..]]> France. 16..]]> France. 17..]]> France. 18..]]> France. 19..]]> Contes populaires]]>
L’édition de Būlāq est la première des Mille et une nuits dans le monde arabe. C’est la plus complète, comptant effectivement mille et une nuits. Les manuscrits sur lesquels elle a été faite ont disparu. La langue en est « classicisée ». L’édition provenant du fonds André Miquel représente ainsi la postérité de l’édition de Būlāq, en Égypte même et, au-delà, dans le monde arabe. C’est sur elle que se fondent plusieurs des grandes traductions des Mille et une nuits, dont celle de Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel (Bibliothèque de la Pléiade, 3 vols, Gallimard, Paris, 2005-2006).

Pierre Larcher, déc. 2021]]>
1328 [1910]]]> ara]]> Egypte. 13..]]> Kitāb alf laylaẗ wa-laylaẗ 
- Feuille Cairo East ; 92/I-II N.E. ; 1911 ; 2nd Edition 1911 ; Survey Department. - Surveyed in 1892 ; 1st Edition 1906 ; reprint in 1909 ; surveyed in 1910-11
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=1091

]]>
Droit colonial]]>
Le Moniteur officiel des établissements français dans l’Inde permet d’avoir un aperçu de la pénétration du droit français dans la civilisation indienne. L’infiltration du droit français dans le droit indien embrasse de nombreux domaines. Le droit de la famille est concerné. En effet, le décret du 24 avril 1880 rend applicable aux indiens les dispositions du code civil relatives à l’état civil. Quand ils se marient selon la forme prescrite par le code civil, toutes les dispositions de ce code relatives aux obligations résultant du mariage et du divorce s’appliquent. Mais le décret laisse aux indiens la faculté de se marier selon leurs formes coutumières. « Durant la période 1840-1940, au cours de laquelle la jurisprudence française relative aux lois indiennes s’est cristallisée, les tribunaux français ont refusé de reconnaître l’existence de la communauté des biens dans la famille indivise (c’est-à-dire que les biens appartenaient à tous les membres mâles de la famille au fur et à mesure de leur naissance et ne se transmettent pas par voie de succession) ». Enfin, l’arrêté du 1 mai 1854 organise l’assistance judiciaire à Pondichéry. Avec l’Empire, le mot « France » dans le code civil inclut les colonies. Les règles du code et des lois modificatives promulguées s’appliquent aux indigènes (circulaire relative à la confection de nouvelles listes électorales du Directeur de l’Intérieur du 29 décembre 1882).

_______________
Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

Sources : L’intermède français en Inde : secousses politiques et mutations juridiques, David Annousamy, Institut français de Pondichéry et l’Harmattan, Paris-Pondichéry, 2005 Bulletin officiel des Etablissements français de l’Inde, 1882.]]>

Le Moniteur comprendra deux grandes divisions : Partie officielle et Partie non officielle.

La Partie officielle renfermera les actes de l’autorité locale, les lois, décrets et règlements rendus exécutoires dans la Colonie, et généralement foutes publications ayant un caractère officiel; leur insertion dans nos colonnes, qui nous est affectée en vertu d’une convention spéciale, complétera ainsi leur promulgation authentique, en même temps qu’elle les portera, sous le moindre délai possible, à la connaissance du Public.

La Partie non officielle contiendra les articles de fonds et de reproduction dépourvus d'un caractère officiel, les séances les plus importantes de l’Assemblée nationale, les nouvelles et fais divers de la localité, de la France et de l’étranger, et différentes subdivisions sous les titres de : Bulletin de l'Inde anglaise, Bulletin judiciaire, Bulletin commercial et industriel, Bulletin littéraire et scientifique, Bulletin d'annonces.

La discussion des faits et doctrines politiques, et toute polémique en général sera formellement exclue du Moniteur; chacun appréciera, nous osons l’espérer, le sentiment de convenance qui doit répondre à la confiance dont nous avons été honoré par le choix de ce Journal pour la publication des Actes officiels. Nous émettrons, en toute chose, les opinions qui nous paraîtront propres à éclairer une population si éloignée de là métropole, sur ses véritables intérêts dont les amis les plus dévoués sont, nous n’en doutons pas, à la tète des affaires. Nous saurons élever notre tâche à la hauteur d’un devoir, et nous accueillerons toujours les idées utiles sainement exprimées, qu’inspireront l’amour du bien et la conscience, et qui répondront à notre bon vouloir, à notre bonne foi. Nous aimons à penser que l’opinion publique nous rendra justice, et que l’estime de tous, qui ne nous a pas failli depuis vingt ans, sera notre terme appui.

Dans le BULLETIN DE L’INDE ANGLAISE, nous offrirons le résumé des évènements de ce vaste empire; calme historien, nous n’oublierons pas que le royaume de la Grande-Bretagne et la République française sont unis par des liens étroits qui sont le gage de la paix européenne.

Le BULLETIN JUDICIAIRE sera consacré à une revue des Tribunaux et de la Cour d’appel;
Le BULLETIN COMMERCIAL ET INDUSTRIEL, à tout ce qui concerne le commerce et l’industrie;
Le BULLETIN LITTERAIRE ET SCIENTIFIQUE, aux articles originaux ou reproduits, relatifs principalement à la littérature indienne et aux questions scientifiques intéressant le pays ;
Le BULLETIN D’ANNONCES aux insertions diverses de ce genre.

Les actes publics applicables aux natifs seront traduits dans une colonne spéciale qui sera toujours ouverte aux publications eu langue tamile, provenant de la direction du journal ou demandées par les particuliers.

Le Moniteur officiel des Etablissements français dans l'Inde sera un journal hebdomadaire, imprimé à 5 colonnes, sur papier semblable, pour la qualité et le format, à celui de ce Prospectus. A l’arrivée de chaque courrier d’Europe, un supplément donnera, au plus tôt, les principales nouvelles de la quinzaine. Le premier numéro paraîtra le 6 mars prochain.

TERREAUX, Directeur gérant.

(Prospectus extrait du document original)]]>
1850-1893]]> fre]]> tam]]> Inde française. 18..]]>
Astronomie]]>
Fanal sur l'Île de Planier

Tout simplement : en êtes-vous vraiment certain ? Si c'est vrai, alors deux corps qui tombent en même temps d'une même hauteur devraient être attirés l'un par l'autre. Or il n'en est rien parce que leur force de gravitation est quasi nulle par rapport à celle de la Terre. Par contre, en 1798, le physicien Cavendish a observé l'effet d'attraction de boules de plomb sur de petites balles. Newton l'a également prévu dans sa théorie : si on approche un fil à plomb d'une grande masse, mais vraiment grande, pas celle d'une maison, ni d'un immeuble, non, carrément celle d'une montagne, alors il devrait être attiré par celle-ci. Donc si on mesure la hauteur méridienne d'un astre près d'une montagne, en raison du fil à plomb de l'instrument, cette mesure devrait être différente s'il n'y avait pas de montagne. La conséquence est très importante : cela signifierait que toutes les mesures astronomiques faites en tous points du globe sont potentiellement fausses !

Mont Mimet

Pour cela, Marseille est la ville idéale, on peut y mener toutes sortes d'expériences de physique, on a tout ce qu'il faut sous la main : un observatoire et des petites montagnes autour pour réaliser des observations qui constituent le Tome 1 (Zach aurait pu utiliser les Alpes mais il est pragmatique et économe). Et ces observations sont concluantes : il existe bien un écart dans le calcul des longitudes évalué à deux secondes entre les mesures réalisées au Fanal de l'Isle de Planier et celles menées à l'Observatoire Impérial de Marseille. CQFD

Le Tome 2 est en grande partie consacré à la démonstration de l'exactitude de ces résultats : comme il est essentiel de prouver qu'il ne s'agit par d'erreurs de calcul, Zach insiste beaucoup sur la rigueur méthodologique des mesures des différences de méridiens. Précisions qui renseignent sur le contexte de l'époque : pour ne pas éveiller les soupçons des vaisseaux Anglais qui surveillent les côtes et peuvent imposer des mises en quarantaine, il renonce à utiliser la méthode de la poudre à canon sur l'Isle de Planier.

Carte des sites de mesure

Von Zach clôture sa monographie par une étude annexe portant sur la description des huit observatoires qui ont servi de base aux triangles dessinés pour découper le territoire de Marseille.]]>
1814]]> fre]]> Mimet. 18..]]> Marseille. 18..]]> Gardanne. 18..]]>
Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]> 1913]]> fre]]> Provence. 18..]]> Provence. 19..]]> - Feuille Forcalquier ; 223 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Beaupré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802231868.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27409]]>
Archéologie]]> Antiquité]]>

Cherchel, situé à une centaine de km à l'Ouest d'Alger dans la région administrative de Tipaza, est un site archéologique majeur de l'Algérie et fait l'objet de nombreux rapports : celui de 1903 rédigé par Victor Waille, historien, archéologue, professeur à l'École supérieure des lettres d'Alger et président de la Société historique algérienne, s'ajoute à ceux publiés très régulièrement dans la série "Rapport sur les travaux de fouilles opérés en 19.. par le Service des monuments historiques en Algérie" et dans d'autres monographies.

Chasse au lion et au cerf - mosaïque de Cherchel (ancienne propriété Nicolas, fouilles 1902-1903)

Le site romain ne contient pas seulement des monuments et de magnifiques mosaïques, certaines assez bien conservées, mais également de très nombreuses poteries romaines : c'est pourquoi Victor Waille évoque, en dehors des travaux de fouilles, les aménagements apportés au musée de Cherchel comme la construction de vitrines pour abriter les lampes et les vases qui viennent d'être exhumés.

Poteries, plats et fioles à parfums romaines de Cherchel (fouilles de 1902-1903)

Les mêmes mesures de préservation sont prises à l'égard de monuments déjà déblayés, par ex. comme la pose de grilles métalliques autour des Thermes. Conscient que la colonisation, parce que plus systématique et scientifique (excavation des fondations, par ex.) peut causer plus de dommage encore que le simple vandalisme, V. Waille rappelle que la mort alimente la vie et que les matériaux du passé servent aux constructions du présent : que peut-on reprocher réellement aux pilleurs illettrés quand on songe que Michel-Ange n'hésitait pas à prendre des pierres au théâtre de Marcellus, et même au Colisée, pour construire le Palais Farnèse (résidence de l'Ambassadeur de France à Rome) ? C'est pourquoi, lui, archéologue (il s'adresse à la plus haute autorité administrative de l'Algérie, représentant l'Etat français...), s'applique depuis plus de 15 ans, à faire entrer dans les collections publiques, le plus possible de statues, d'objets d'art et d'inscriptions utiles à l'histoire du pays.]]>
1902-1905]]>
57 + 60 + 68 + 54]]>
fre]]> Algérie. 19..]]> - Feuille Miliana - Cherchel ; 4 et 13 ; 1958 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A69_013a_958.
"Révision de 1914 ; Complété en 1924 ; [tirage] 4-58"
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=32629]]>
Transports aériens, maritimes et terrestres]]> Économie coloniale]]> Le canal de Suez" du même auteur, consultable dans leur intégralité sur Gallica (1).

Pour établir la jonction de la mer Rouge et de la Méditerranée par un canal maritime, Ferdinand de Lesseps, avec l'aval du vice-roi d'Égypte Mohammed Said Pacha, réunit en 1855 une Commission Internationale pour le percement de l'isthme de Suez chargée d'étudier l'avant-projet présenté par Linant-Bey et Eugène Mougel-Bey (2).

Profil du Canal de Suez présenté par la Commission internationale (terminal de Port Saïd, 1856)

Composée de treize experts internationaux de différents domaines, dont certains se rendront sur le terrain pour des relevés in situ, cette commission proposera un projet définitif complet en décembre 1856 (3) : pour l'essentiel, il valide le principe d'un canal sans écluse (le différentiel de niveau des deux mers s'étant révélé très faible, le niveau de la Mer Rougue ayant été surestimé de plus de 8.50 m) mais déplace sensiblement le port port côté méditerranéen vers l'ouest pour bénéficier d'une plus grande profondeur, à Port Saïd, au prix d'un allongement de 6 km.

Des moyens humains considérables réquisitionnés par la corvée (service annuel obligatiore)

Entre 1859 et 1863, les travaux de terrassement dans des conditions extrêmes auraient causé la mort de plusieurs dizaines de milliers de fellahs : le système de la corvée est dénoncé par la Grande-Bretagne(hostile au projet) et l'Empire Ottoman exige que F. de Lesseps arrête le chantier (4).

Le génie mécanique au service du génie civil : une drague de 70 mètres de portée

Par intérêt bien compris, Napoléon III s'invite comme arbitre en 1864 : en reconnaissant le nouveau vice-roi d'Egypte Ismaïl, il obtient que les travaux soient menés par une entreprise française, que les ouvriers égyptiens soient remplacés par une main d'oeuvre étrangère (grecs et italiens) et qu'il soit fait appel massivement à la mécanisation : une occasion pour le génie civil de bénéficier d'avancées techniques sans précédent, comme en témoignent les dragues de très grand gabarit et dont les plans figurent en fin de volume.

A la mesure de son succès commercial et stratégique jamais démenti depuis, le Canal de Suez reste une entreprise exceptionnelle tant par ses dimensions financières et humaines que par son audace scientifique et technique et un franc succès pour les ingénieurs du 19e siècle.

Réfs
1. Le Canal de Suez / Ph. Voisin. Gallica
2. La Commission Internationale pour le percement de l'isthme de Suez. Wikipédia
3. Percement de l'isthme de Suez : rapport et projet de la commission internationale 1856. Numelyo
4. Histoire : l'aventure de la construction du canal de Suez. Futura Sciences
5. Ingénieurs et techniciens français en Egypte, au 19e siècle, in La Revue des deux mondes
]]>
1906]]> fre]]> Egypte. 18..]]> - Feuille Port Said ; 19/VII-VI N.E. ; 1911 ; 2nd Edition 1911 ; Survey Department. Surveyed in 1911
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=1058]]>
Biographie]]>
Pour plus de détails, lire le billet de Marie-Françoise Attard-Maraninchi, chercheure au sein de l’UMR TELEMME (Temps, Espaces, Langages, Europe Méridionale-Méditerranée) à Aix-Marseille Université : Le fonds Norton Cru à la BU de Lettres d’Aix-en-Provence]]>
1950 (ca)]]> fre]]> France. 19..]]>
Histoire de la colonisation]]> Antiquité]]>
Pour Béja, deux mille ans d'histoire, ce sont d'abord les Romains (quatre siècle d'occupation), puis les invasions Vandales au 5e siècle, ensuite celles des Arabes à parti du 7e siècle (1) et enfin les Français au 19e siècle dont le Protectorat, institué en 1881, met un terme à une longue période "d'oubli et de décadence" (dixit l'auteur).

Après la première phase militaire de l'occupation territoriale, la France met en place une administration coloniale qui repose, à l'échelon local, sur le contrôle civil : ce maillage du territoire s'appuie sur les pouvoirs locaux traditionnels, les caïdats et les cheikhats, mais reste administré par un contrôleur civil aux pouvoirs relativement étendus : il renseigne la Résidence générale sur tout ce qui se passe dans sa sa circonscription, encadre toutes les administrations tunisiennes, contrôle toutes les correspondances adressées aux caïds ou émises par eux, donne son avis sur toutes les nominations (fonctionnaires civils et religieux), gère l'État-civil des Français et dirige la police locale.

La commune de Béja, située à env. 110 km à l'Ouest de Tunis, connue dans l'Antiquité sous le nom de Vaga, et créée 13 juillet 1887, sera le siège de l'un de ces 20 contrôles civils. En 1931, il comptera quatre 4 caïdats composés de 28 chekhats (2).

La résidence du Contrôleur civil de Béja (avant 1905)

Dans son rapport rédigé début 1905 à l'attention du Résident Général, l'auteur peut-il dire autre chose que l'œuvre de colonisation dans le contrôle civil de Béja a été couronnée de succès ? Dans tous les cas, il ne peut savoir que malgré la volonté de concilier administration coloniale et pouvoirs traditionnels, les contrôles civils mis en place entre 1884 et 1897 ne réussiront pas à créer une administration harmonieuse qui aurait fusionné tutelle et respect : mais s'ils sont assez rapidement contestés (3), ils se maintiendront jusqu'en 1956.

1. J. Toutain. - Les cités romaines de la Tunisie : essai sur l'histoire de la colonisation romaine dans l'Afrique du Nord in Wikimédia
2. Protectorat français de Tunisie : Création des contrôles civils - in Wikipédia
3. Elisabeth Mouilleau. - Les contrôleurs civils en Tunisie (1881-1956)

]]>
1905]]> fre]]> Béja (Tunisie ; région). 18..]]> Béja (Tunisie ; région). 19..]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française) ]]> - Feuille Tunis ; V ; 1897 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_05_1897a.
"Levés (…) 1881 à 1887 ; [tirage] 09-1897, codé sous la forme 9097" Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43113]]>
Histoire de la Provence]]> Histoire des religions]]>
La première oeuvre de l'évêque de Salvien de Marseille De gubernatione Dei (le gouvernement de Dieu) cherche à expliquer la crise de l'empire romain en butte aux attaques barbares par un plan universel de Dieu "qui punirait la décadence morale des romains et récompenserait la pureté morale des vandales, des goths, des saxons et autres tribus barbares. Dans cette oeuvre il s'oppose radicalement à la cité de Dieu de St Augustin.

La seconde oeuvre Ad Ecclesiam ou Livre de Timothée à l'église dénonce l'avarice et la cupidité des chrétiens et l'organisation économique de la cité. Il invite les fidèles à léguer leurs biens à l'église.

Les autres oeuvres concernent un ensemble de 9 lettres notamment sur ses amitiés.

Vincent de LERINS né près de Toul faisait partie des Leuques, peuple gaulois appartenant à la Gaule Belgique. Il se retira au monastère de l'île Honorat dans l'archipel des Lérins. Il rédigea en 434 un commonitorium où il énonce les critères qui permettent de savoir si une doctrine est orthodoxe ou hérétique. "Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous".

La dissertation concerne le concile tenu dans la ville d'Egara en Espagne (aujourd'hui Terassa en Catalogne) en 615, ville qui avait un siège épiscopal". Le concile confirma le célibat des prêtres, des diacres et sous-diacres.

Site consulté : Livre et Chine]]>
1669]]> lat]]> Europe]]> France]]> Ie siècle]]> VIe siècle]]>
Histoire de la Provence]]> Villes et communautés de Provence]]>
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence]]>
Les écoles (10)
Les petites Écoles (10)
L'Enseignement primaire et secondaire (14)
L'Enseignement spécial (18)
Bibliothèques monastiques et particulières (24)
Les Collections Artistiques, publiques et particulières (30)
Les Académies (36)
Académie de musique (37)
Académie des Lettres, Sciences et Beaux-Arts (43)
Académie de Peinture, Sculpture et l'Architecture - École des Beaux-Arts (63)
La Faïencerie (70)
Les Théâtres (79)
Imprimerie et Librairie (88)
Journaux et Almanachs (94)
Conclusion (101)
Table alphabétique des noms cités (103)
Table des matières (109)]]>
1897]]> fre]]> Marseille. 17..]]>
Histoire de la Provence]]> Administration des Bouches-du-Rhône]]> Économie]]> Antiquité]]> Agriculture]]> Villes et communautés de Provence]]> Discours préliminaire, à la mesure de l'ouvrage (76 pages !), Christophe de Villeneuve ne cache pas l'énormité de la tâche réalisée sur le terrain et les résultats obtenus : la taille de l'entreprise et les années d'enquête les justifient amplement. Elles offrent une somme monumentale de données scientifiques, économiques, historiques et culturelles des Bouches-du-Rhône : rien de ce qui existe dans le département ne semble avoir échappé à cet implacable maillage statistique. Dans le chapitre 3 du Livre 6 consacré aux Etablissemens d'Instruction Publique, Villeneuve retrace l'historique de l'Université d'Aix de 1413 à 1824 (parfois en termes identiques rencontrés dans d'autres documents). Le titre Statistique (au singulier) paraît bien modeste, l'ouvrage n'étant en rien une accumulation de tableaux de données chiffrées : les descriptions et les explications composent l'essentiel de l'ouvrage et il ne faut pas moins de dix livres pour les rassembler thématiquement et les présenter selon une ligne globalement chronologique : de la géologie et de l'Antiquité aux industries du 19e siècle et aux édifices modernes des années 1820-1830.

poisson fossile du calcaire coquillier (Pl. 4, fig. 4)

Dans son catalogue de vente, la Librairie Jeanne Laffitte (Marseille) documente son offre par une belle notice qui montre toute l'importance du document : "Monument d'érudition et de documentation, bien complet de son bel atlas renfermant 25 planches gravées in-plano de la plus grande rareté. Cet ouvrage capital est à la base de toute étude sur cette région car il nous donne dans ces quatre volumes, le panorama le plus complet de cette région au début du XIXe. Il comporte en effet la topographie physique, l'histoire naturelle (vents, hydrographie, minéralogie, fossiles), la description des mines et carrières, la botanique, la zoologie, l'anthropologie, une importante section historique et de géographie ancienne avec les établissements liguriens, grecs et romains, une section archéologique avec tous les monuments, une étude administrative, l'état social, une section sur le langage (langue romane, provençale), une description des mœurs, usages et coutumes de tous les établissements anciens et modernes, un travail exhaustif sur l'agriculture, les propriétés, les arbres, l'économie rurale, l'industrie et le commerce. Enfin nous avons une description précieuse de toutes les communes de la région. L'atlas comporte 25 grandes planches gravées à double page qui constituent une des illustrations les plus documentées sur la région des Bouches-du-Rhône, dont le plan de la région de Fos avec les étangs de Camargue, les planches d'antiques, de monnaies et une précieuse sur les instruments aratoires anciens avec leurs noms provençaux… Brunet (v.1242) reconnaissait déjà en son temps l'excellence de cet ouvrage".

Les quatre volumes de texte sont complétés d'un atlas grand format : 25 planches monochromes de belle qualité qui tentent d'être représentatives des sujets traités (certaines gravées, comme le fossile de poisson, par N. L. Rousseau père, 1815, graveur de la Commission d'Égypte de la Chambre des Députés).

Façades principale et latérale de la serre du jardin botanique (Pl. 25, 1830)

Compléments pourtant courants dans les documents volumineux, on regrettera l'absence d'un index matière commun aux 5 volumes, d'une table générale des chapitres des 10 livres* et d'une table établissant le lien entre le texte et les illustrations, le renvoi aux planches étant inséré directement dans le texte ou simplement en notes de bas de page**.

Habits traditionnels de pêcheurs (Pl. 8, 1830)

Si les communes du département figurent bien dans l'enquête, Marseille y tient une place particulière compte tenu de son importance historique, démographique, commerciale et industrielle. En témoignent sa notice de plus de 50 pages et les planches qui lui sont consacrées.

Plan topographique de Marseille et limites de la ville en 1830, Pl. 7
(au Nord, le cimetière St Charles, fermé en 1876, sur lequel sera construite la Faculté des Sciences à partir de 1911)

On a pu reprocher à certains préfets, fidèles serviteurs de l'Empire ou de la République, d'exécuter avec un zèle excessif les ordres de l'État (en l'occurrence, le Conseil Général des B-d-R) : remercions Villeneuve de l'avoir fait, et ici pour la meilleure cause qui soit. Son Discours préliminaire commençait par ces mots "Pour gouverner les hommes, il faut pouvoir apprécier leurs intérêts, et par conséquent la nature et l'état des lieux où ces intérêts naissent, se multiplient et se confondent". Sagesse ou malice ? Ces outils d'information et d'éclairage de l'action publique sont à double tranchant : le politique décide avec plus de pertinence, mais il le fait alors en toutes connaissances de cause et engage donc davantage encore son jugement et sa responsabilité...

________________
1. Notice extraite du catalogue de la Librairie Jeanne Laffitte (Marseille), spécialisée en antiquariat. Voir le site de la librairie
* pour faciliter l'exploration de l'ouvrage, les 4 tables de matières ont été assemblées dans un seul et même fichier pdf factice
** pure hypothèse, l'absence de tables communes aux quatre volumes, qui peut laisser un sentiment d'inachèvement de l'ouvrage, serait-elle en rapport avec le décès de C. de Villeneuve survenu en 1829, année de la publication de l'enquête ?]]>

I. Topographie physique. Histoire naturelle. - 1821
  • Livre 1er - Topographie physique
  • Livre 2ème - Histoire naturelle

II. Antiquités. Topographie administrative. - 1824
  • Livre 3ème - Antiquités
  • Livre 4ème - Topographie administrative

III. État social. Établissements et travaux publics. - 1826
  • Livre 5ème - Etat social
  • Livre 6ème - Etablissemens et travaux publics

IV. Agriculture ; industries, commerce ; contributions. - Table. - 1829-1841
  • Livre 7ème - Agriculture
  • Livre 8ème - Industrie
  • Livre 9ème - Commerce
  • Livre 10ème - Contributions

[V.] Atlas. - 1826. Gr. in-fol., 25 pl. et cartes gr.]]>
1821-1829]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Bouches-du-Rhône. 18..]]> Provence. 18..]]> - Feuille Aix ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420]]>
Epidémies]]>
Auguste Villard (1832-1901)

La dernière épidémie de ce virus remontant à plus de 40 ans (1837), les médecins en ont une connaissance surtout théorique, mais depuis, les outils statistiques et les méthodes d'analyse microbiologique ont sensiblement évolué, générant un matériel documentaire plus complet que celui élaboré lors les précédentes pandémies, notamment des rapports de synthèse publiés dès 1891 puis en 1896 qui feront référence et sur l'état de la question et sur certains standards de la recherche microbiologique.

Si l'origine de cette grippe est discutée (Asie ou Russie), A. Villard tranche la question en affirmant qu'elle vient de Moscou. La cause est d'autant plus entendue qu'elle consolide une de ses observations majeures : la grippe se propage de manière privilégiée et en premier, dans et par les capitales européennes. Autrement dit, son terreau de prédilection sont les grands centres urbains ou s'entasse une population importante, souvent miséreuse.

Deux ans après la publication d'A.Villard, Richard Pfeiffer (élève de Robert Koch), au fait des récentes méthodes bactériologiques, annonce avoir identifié l'origine virale de la grippe, le Bacillus influenza.

La multiplication des médicaments contre la grippe : le patient, un mort sous ordonnance ? (Edition du Grelot, 12 janvier 1890)

L'enseignement capital qu'A. Villard tire de son étude, à défaut de proposer une thérapeutique puisque l'agent pathogène reste toujours inconnu, est qu'elle confirme une fois de plus l'origine et le fonctionnement fondamental de toutes les épidémies : les agents viraux sont endémiques à une zone géographique bien délimitée et, pour des raisons qui restent inexpliquées, ils se propagent en dehors de ce périmètre.

Les études épidémiologiques lui donneront  doublement raison et répondent même à la dernière interrogation : oui, le foyer initial des épidémies est souvent un réservoir endémique isolé (grippe aviaire, sida, Ebola,...) qui reste confiné tant que l'on ne perturbe son écosystème, ce qui conduit en général à son expansion géographique incontrôlable.

Facteur aggravant, les voies de communication et l'accélération des transports jouent un rôle majeur dans leur extension spatiale et dans leur vitesse de propagation : à la fin du 19e siècle, l'Europe comptait déjà 250 000 km de voies ferrées qui réduisent considérablement la durée des voyages (ramener à quelques jours un périple de plusieurs semaines revient à mettre Paris par TGV à 20 minutes de Marseille, comme pour Aix-en-Provence aujourd'hui). De nos jours, le transport aérien à supplanter les transports terrestres, propageant les virus à des vitesses et sur des distances décuplées.

Constantin Oddo (1860-1926)

Le chef de clinique Constantin Oddo, attentifs aux travaux d'A. Villard, prit soin de les rassembler pour les publier : pendant l'épidémie de choléra qui avait frappé Marseille en 1884, il s'était enfermé plusieurs mois avec les malades dans l'hôpital créé dans le Parc du Pharo pour endiguer cette pandémie meurtrière (2).
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1. La Grippe russe de 1889-1890 - Wikipédia
2. Constantin Oddo - Wikipédia]]>
1890]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
Herbiers]]> Botanique]]> Alimentation humaine]]> MARS herbarium, Faculté des Sciences de Marseille, Université d’Aix-Marseille


Depuis les temps les plus anciens, par leurs multiples utilisations, les végétaux jouèrent un rôle prépondérant dans l’évolution des sociétés humaines, ce rapport Homme-Plantes étant jalonné de grandes étapes. Dès la préhistoire, les plantes fournirent la principale source alimentaire (jeunes pousses, racines, fruits et graines) et de combustible (maîtrise du feu). À ces fonctions vitales s’ajoutèrent d’autres usages tout aussi importants : « drogues », fibres textiles, matériaux de construction, outils…

Ainsi, il y a environ 10 000 ans, une étape majeure réside dans le passage des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique aux éleveurs-agriculteurs du Néolithique. Le processus de domestication et l’agriculture vont très vite se répandre partout dans le monde. Durant l’Antiquité, les échanges et le commerce se développent fortement par voies terrestres et maritimes, notamment en Méditerranée ou certaines cultures vont considérablement se développer.

Parmi les plantes alimentaires, les céréales occupent une place essentielle. Leur histoire se confond avec celle de toutes les civilisations, en Europe comme ailleurs dans le monde : maïs en Amérique, mil, sorgho en Afrique, riz en Asie, blés en Europe et dans le bassin méditerranéen… Les céréales sont des plantes de la famille des Poacées produisant des grains comestibles utilisés sous forme de farine pour l’alimentation humaine. Issues de plantes sauvages par sélection et croisements, les céréales ont permis l’essor de grandes civilisations.

Blé - Triticum monococcum L. Herbier Thiébaut de Berneaud, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102244). Cet échantillon est l’engrain ou petit épeautre, première céréale domestiquée par l’homme il y a 8- 8000 ans dans le croissant fertile.

Appréciés pour leurs qualités gustatives et diététiques, les fruits et légumes ont toujours contribué à l’alimentation de l’homme. Ainsi, l'agriculture méditerranéenne repose traditionnellement sur trois piliers, le blé, l’olivier et la vigne, autour desquels s’ajoutent des légumes secs.

Figuier - Ficus carica L. 31 mai, Pertuis. Herbier H. Piaget, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102243)

Vigne - Vitis vinifera L. 1ier octobre 1852, Raphèle. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102245)


Vigne, spécimen récolté en 1852 (Mars Herbarium, inv. 102244)

Olivier - Olea europea L. 1836, Monte Pisano, ex Herb. Hort. Bot pisani. Flora etruca exsiccata. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102241)

Fève -– Vicia faba L. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102242)

Lentille -– Lens nigricans Godr. 10 mai 1863, sables de Mazargues. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 087815).

Pois chiche - Cicer arietinum L. 1920, Bujedo. Plantes d’Espagne H. Helias. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 087179)

Si les plantes sont indispensables pour se nourrir et se vêtir, depuis toujours elles jouent un rôle considérable dans la pharmacopée. Ces usages reposent sur des observations empiriques et des traditions souvent millénaires. Ainsi, les tablettes d’argile sumériennes de 4 000 ans avant J.C. mentionnent déjà l’emploi de l’opium, de la mandragore et de la jusquiame. Les Egyptiens et les Grecs développèrent et codifièrent la «Phytothérapie» dont les traités et remèdes seront enseignés jusqu’à la Renaissance. L’usage des «simples» en médecine repose sur les multiples composés chimiques produits par les végétaux pour se défendre contre les prédateurs, les parasites et les maladies. Les plantes synthétisent des molécules qui se révèlent souvent très actives et les effets obtenus dépendent des quantités employées. La pharmacopée utilise très largement ces substances en ciblant spécifiquement les différents symptômes et maladies.

Dictame -Origanum dictamnus L. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102240). Plante vivace poussant dans les zones rocheuses des montagnes de Crète (Grèce), connue depuis l’antiquité pour ses vertus médicinales notamment ses propriétés antiseptiques.

L’homme a toujours recherché des fruits, des graines, des feuilles et des racines aromatiques, dégageant des odeurs et/ou des saveurs agréables, pour les mélanger aux aliments : ce sont les épices et les condiments.

Basilic - Ocimum basilicum L. 20 mars 1955, Kinenba. Herbier G. Roberty, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 060815)


Bruno Vila, MCF, collections naturalistes, IMBE, Aix-Marseille Université, Herbier Général de la Faculté des Sciences, 31 août 2023

Note : L'Herbier général de Marseille contient également des collections de spécimens issus d'autres herbiers historiques comme ceux de Thiébaut de Berneaud, d'H. Piaget, ou de Monte Pisano, ex Herb. Hort. Bot pisani, ...

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Basilic - Ocimum basilicum L. 20 mars 1955, Kinenba. Herbier G. Roberty, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 060815).]]> 2023]]> fre]]> Méditerranée (région). 18..]]> Méditerranée (région). 19..]]>
Poésie]]> Histoire de la Provence]]>
Contient : Responsio ad carmina D. Balthaz. de Vias]]>
]]> 1660]]> lat]]> Bouches-du-Rhône. 16..]]> Marseille. 16..]]>
Factums avant 1789]]> Procédure civile]]> Droit des successions]]> Successions et héritages]]> - Date de constitution du recueil probable d'après le texte le plus tardif : "22 may 1664". - Mention sur la reliure : Tome LXII (Notes)
- Recueil acquis en 2019 auprès de la Librairie Fauguet, Marseille (Notes)

Compilés et en partie écrits et signés de la main de l'avocat Jacques Viany, ces 58 pièces (factums, arrêts, jurisprudence) sont très représentatives de la justice rendue au cours d'une quinzaine d'années au milieu du 17e siècle.

Le procureur et Magdelaine Jeanne vefve & Sabatier et feu Gabriel Duby ... Contre Honoré ..., sept. 1644 - (Factum n° 26)

Dans ces affaires civiles, domine le quotidien des procès liés aux questions patrimoniales : successions, héritages et donations. Plus rares, quelques cas de diffamation et de mœurs.

Affaire Magdeleine : signature des parties, copie pour Mollard, (Factum n° 26)

La plupart se sont déroulées dans le Sud de la France, dans toute la Provence, mais peu ou pas du Languedoc dans ce volume (Aix, Marseille, Cavaillon, Chateaurenard, Toulon, Gignac, Cordes, Forcalquier, Manosque, Pertuis, Avignon, Draguignan, Arles, Hyères, Auriol, ...), quelques-unes dans le reste de la France (Paris, Toulouse) auxquelles s'ajoutent quelques arrêts du Parlement de Provence et du Conseil d'État.

Un contrat de mariage (Factum n° 44)

Si cette compilation est une source de grande valeur pour les historiens du droit, la sélection des pièces étant l'œuvre d'un grand avocat, elle pouvait servir à l'époque d'outil de référence en matière de jurisprudence.

La double signature de Dupérier & Viany (Factum n° 44)

Dans certains procès, les parties font appel à des avocats de renom (ils peuvent avoir été sélectionnés et compilés pour cette raison) : ici Viany a retenu une affaire dans laquelle il intervient directement au côté du non moins célèbre avocat Scipion du Périer, reconnu être le fondateur du droit français moderne et réputé pour s'attaquer aux dossiers les plus ardus. On retrouve ce célèbre duo dans d'autres factums, comme dans l'affaire "Declaration faite par Marie de Vintimille religieuse au monastere St Pierre (avis manuscrit signé en 1656 par Dupérier et Viany, délibéré à Aix)", également compilé par . Viany.

Délibéré cosigné par les avocats Scipion Du Périer et Jacques Viany (MS 89/1, 1656)

Les lecteurs attentifs remarqueront que la toute dernière pièce du manuscrit "Mon Révérend père. Pax Christi ... A Spahan. 6. Aoust 1660. M.R.P. Votre très humble serviteur et indigne cousin en N.S. Alexandre de Rhodes. [manuscrit]" est une Lettre autographe d'Alexandre de Rhodes écrite depuis Ispahan 3 mois avant sa mort.

Lettre autographe (6 août 1660)


Pour mémoire, ce missionnaire jésuite, né à Avignon en 1591 (sujet du Pape, il n'est pas "Français") et  est connu pour être l'auteur de la première transcription romanisée du vietnamien. Dans cette correpondance de 1660, qui relate un courrier de 1649, il est fait état de l'évangélisation de la Cochinchine, d'évènements dramatiques (incendies volontaires) autant que d'affaires plus personnelles comme l'évocation du mariage réussit de sa cousine et de son cousin de Viany...

Alexandre de Rhodes (1591-1660)




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1 - Commentaires sur la légitimité d'un mariage sans publication de bans ainsi que sur la légitimité des enfants issus d'un tel mariage ou d'un concubinage ... [manuscrit, après 1659]

2 - De par le Roy. Arrest du Conseil d'Estat de sa majesté. Portant que les temples de la religion pretendüe reformée des lieux de Lourmarin, Cabrieres, Merindol, & la Motte Pepin du Pays de Provence, seront demolis suivant les ordres de Monseigneur de Saron Champigny intendant de justice des généralités de Lyon & Dauphiné, & l'exercice public de la religion pretendüe reformée interdit esdits lieux... Fait au Conseil d'Estat du Roy, sa majesté y estant, tenu à Paris le quatrième jour de May mil six cen soixante-trois. Signé Philipeaux... Donné à Paris le quatrième jour de may ; l'an de grace mil six cens soixante trois, & de nostre regne le vingtiéme. Signé Louis, & plus bas par le Roy Dauphin Comte de Provence, Philipeaux, & seellé de cire rouge sur simple queuë pendant. [imprimé, 1663]

 3 - De par le Roy. Arrest du Conseil d'Estat de sa majesté. Portant que les temples de la religion pretendüe reformée des lieux de Lens, La Coste, Gignac, d'Ongles, d'Oppedetes, Signargues, Joucquars, Gordes, La Bastide des Gros, La Breoule & Souliers du Païs de Provence, seront demolis suivant les ordres de Monseigneur de Saron Champigni intendant de justice des généralités de Lyon & Dauphiné : et l'exercice public de la religion pretendüe reformée interdits esdits lieux... Fait au Conseil d'Estat du Roy, sa majesté y estant, tenu à Paris le quatriême jour de May mil six cens soixante-trois. Signé Philipeaux... Donné à Paris le 4e jour de may, l'an de grace 1663, & de nostre regne le 20. Signé Louis, & plus bas, par le Roy Dauphin, Comte de Provence, Phelipeaux, seellé & contre-seellé de cire jaune. [imprimé, 1663]

 4 - De par le Roy. Arrest du Conseil d'Estat de sa majesté, Servant de reglement pour l'exercice public de la religion pretendüe reformée en Provence, & enterrements des morts, de ceux de ladite religion pretendüe reformée... Fait au Conseil d'Estat du Roy, sa majesté y estant, tenu à Paris le 18. jour de mars 1663. Signé Philipeaux... Donné à Paris le dix-neufvième mars, l'an de grace mil six cens soixante-trois, & de nostre regne le 20. Signé Louys, & plus bas par le Roy Dauphin, Comte de Provence, Philipeaux, seellé & contreseellé de cire rouge. [imprimé, 1663]

 5 - De par le Roy. Arrest du Conseil d'Estat de sa majesté, Portant que les temples de la religion pretendüe reformée des lieux de Sayne, Manosque, Velaux, & Le Luc du Païs de Provence, seront demolis suivant les ordres de Monseigneur de Saron Champigni, intendant de justice des generalités de Lyon & Dauphiné : et l'exercice public de la religion pretenduë reformée, interdict esdits lieux... Fait au Conseil d'Estat du Roy, sa majesté y estant, tenu à Paris le quatriéme jour de may mil six cens soixante-trois, Signé Philipeaux... Donné à Paris le quatriéme may, l'an de grace mil six cens soixante-trois, & de nôtre regne le vingtiéme. Signé Louys, & plus bas par le Roy, Dauphin Comte de Provence, Philipeaux, & seellé de cire rouge sur simple queuë pendant. [imprimé, 1663]

 6 - [Factum] Pour d. Victoire dame vefve de feu François Lausier chirurgien, Jean Antoine dame bourgeois de St Savornin, Claude de Voos, Mathieu Peisson chirurgien, mme Pierre C. notaire … demoiselle Anne Gabriele et Jeane Lausieres sœurs, appelans de décret et procédure criminele du lt. de Forcalquier et au principal quereles. Contre Messire Modeste des Arcs de Vileneufve Evesque d'Apt intimé et querelant ... [manuscrit, 1661]

 7/1 - [Jurisprudence ou Arrêt] En jugeant le proces en partage d'entre Susanne de Michel femme de Louis Laget du lieu d'Auriol intimée en appel comme d'abus et Antoine Laget marchand du mesme lieu apellant ... [manuscrit, Viany, après 1657]

 7/2 - [Jurisprudence ou Arrêt] Le procureur est au nom d'Honoré Manuel escuyer de la ville de Pertuis apellant de sentence rendue par le lieutenant du seneschal de cette ville d'Aix du dernier 7bre 1661 Contre Damoiselle Francoise Manuel vefve de feu Louis Régis escuyer de la mesme ville intimée ... [manuscrit, Viany, 1661]

 8 [- Factum] Le procureur est au nom de damoiselle Catherine de Mingaut intimée en appel et apellante de sentence arbitrale demanderesse et défenderesse en exécution dicelle dit que Charles et Louis Mingaut intimés et apellans la blasment mal à propos d'avoir abusé du pouvoir qu'elle avait sur l'esprit de la mère ... [manuscrit, Viany, mai 1662]

 9 - Factum] Pour Françoise Jaye femme d'Antoine ... apellante de decret du lieutenant de Marseille a minima et de procédure et decret du mesme lieutenant demanderesse en ... revocation Contre André Maurel cabaretier de Marseille intimé et defendeur ... [manuscrit, 1661]

10 - Decisio Casus de Raptu ... [manuscrit]

 11 - Supplicatur pro decisione Sequensis Casus. Maria nobili ... [manuscrit]

 12 - [Jurisprudence ou Arrêt] Extrait du registre du Parlement Contre Joseph Laget bourgeois du lieu d'Auriol, arrest pour d.Susanne de Michel ... [manuscrit, 1662]

 13 - Copie manuscrite de quelques lettres escrites à M. Fouquet. Lettre de Mademoiselle de Menneville. Lettre de Madame Fouquet. Lettre de Mademoiselle de Valentin. Billet de l'abbé de Bellebast. Lettre de Mademoiselle d'Angoulesme... Lettre de Mademoiselle Duplessis-Bellière... [manuscrit, après 1661]

 14 - [Jurisprudence ou Arrêt] Vide le comencement cy apres fol ii3 ayant este transpose ... une cause célèbre le 24 7bre 1605 d'entre le feu Sr. baron de St. Mar.. et damoiselle Clarice de Castellane ... [manuscrit, après 1605]

 15 - [Factum] Damoiselle Catherine de Mingaut respondant fort brievement au libel difamatoire de Charles et Louis Mingaut ... [Manuscrit, après 1654, Viany]

 16 - [Jurisprudence ou Arrêt] Extrait des registres du Parlement... [manuscrit, après 1614]

 17 - [Esquisse de lettre de demande de grâce] M. le temps a vrayment ses miracles, le temps nous donne des grâces et des abolitions. Mais comme il ne tient cette authorité que par la bonté des souverains ... [manuscrit]

 18 - [Jurisprudence ou Arrêt] Au proces d'entre damoyselle Louise de Fabry veufve de feu M. Jean Magnan con.s du Roy ... en la Chambre des comptes ... demanderesse en requestes Contre Dame de Cormis ... [manuscrit, après 1636]

 19 - [Factum] Pour damoiselle ... et Madelaine Vienot ... de la ville d'Avignon defenderesses en requête contre damoiselle Anne Chasale vefue a feu Jean Vienot bourgeois d'Avignon demanderesse. [manuscrit, Viany, 1664]

 20 - [Factum] En jugeant le procès dentre Francois de Laporte escuyer du lieu de Goult mary de damoiselle Jeaneton de Gerard soeur et héritière a feu Joseph de Gerard fils et heritier a feu Pompee Sr. de Beaurepos et iceluy fils et donataire universel a feu Jean de Gerard sieur de La Croix demandeur en lettres royaux en forme de requeste civile contre Antoine Jacob tant en son propre que comme frere et legitime administrateur de ses enfans heritiers de damoiselle Jeane de Gerard defendeur [manuscrit, Viany, après 1654]

 21 - Illustrissimis, nobilissimis, amplissimis, Occitaniae comitiis annuam Gastonis apotheosim offerebat. Orator piscenensis. C. B. P. O. D. I.Piscenis, ex typographiâ generalium Occitaniae comitiorum. 1661

 22 - [Jurisprudence ou Arrêt] Les soussignés afin de resoudre nettement par ordre les questions des droits prétendus par ledit Sr. de Cabries ont fait naistre et sur lesquels ladite communauté a fait fondement dans les deliberations dont cet appel ont jugé à propos de les réduire en cinq principales [manuscrit, Viany, à Aix le premier juin mil six cens soixante trois]

 23 - [Jurisprudence ou Arrêt] Le procureur Melchion ... contre les hoirs de feu Alexandre Jacques ... [manuscrit, 20 aoust 1647]

 24 - [Jurisprudence ou Arrêt] Extrait du registre du Parlement. Arrest pour Salomon et Anthoine Everard du lieu de Coudoux ... fait au Parlement de Provence séant à Aix publié à la barre le dix huit février mil six cens dix neuf [manuscrit, 18 fevrier 1619]

 25 - [Factum] plaidé par Jacques mon petit fils. M. Jay eu d'abord quelque raison d'appréhender qu'en la première cause qui me donne l'honneur de parler pardevant la cour ... ensemble defendu par un advocat qui a ce bonheur d'avoit son ayeul et son père présents à ce premier et très glorieux essai de la vertu ... je représenterai fort brièvement Susanne Michele fille d'un père et d'une mère très vertueux en qui a toujours fort bien vécu fut mariée par ses père et mère dans ladite ville d'Avignon avec le nommé .... qui mourut environ deux ans après en la faisant son héritière ... [manuscrit, Viany, après 1657]

 25 bis - [Jurisprudence ou Arrêt] Le procureur et au nom de Claude et Francois Fabre petit fils et heritiers a feu Jean Louis Fabre bourgeois du lieu de Jouques apellans de sentence rendue par le lieutenant du seneschal de ceste ville d'Aix du 22 mars 1646 avec clause de restitution contre maître Jean Baptiste Julien advocat en la cour intimé. [manuscrit, Viany, après 1661]

 26 - [Factum] Le procureur et Magdelaine Jeanne vefve & Sabatier et feu Gabriel Duby ... Contre Honoré ... [manuscrit, ... copie pour Mollard, septembre 1644]

 27- M. Vous verrez en cette cause ce que peut-être vous me distes jamais ... [manuscrit, Viany]

 28 - Extrait des registres du Parlement. Entre le procureur général du Roy et son substitut au siège de la ville de Draguignan ... [manuscrit, Maynard]

 29 - [Jurisprudence ou Arrêt] Le procureur et au nom d'Antoine du Bie apothicaire de la ville d'Arles, héritier par inventaire de feu Madelaine Jeane son ayeule intimé en appel et demandeur en requeste Contre Honoré Gleise escuyer de la ville d'Arles apellant de sentence rendue par le lieutenant aux submissions de la mesme ville et defendeur en requeste ... [manuscrit, Viany, après 1646]

 30 - En jugeant le procez, que Claude Angi, bourgeois de La Tour d'Aigués, a fait contre maistre Louis de Sauvecane notaire, Jean, Nicolas & Arnaud de Sauvecane escuyers ses freres, par le conseil des ennemis de ladite famille ... Conclud comme aux écrits, & à l'interinement des requestes desdits de Sauvecane, & autrement pertinemment. Signé, Viany. [imprimé, avant 1664 ?]

 31 - Diverses notes manuscrites de Viany concernant les requestes en péremption en matières criminelles et lettres royaux

 32 - [Factum] Pour M. Pierre Richard procureur au siège de la ville de Draguignan demandeur en requeste et lettres royaux contre Philippe Le Cler sculpteur défendeur. Testament de Madelaine ... femme dudit Le Cler par lequel elle l'institue héritier [manuscrit, Viany, après 1661]

 33 - [Factum] Pour Balthesar de Saquis escuyer de la ville de Tolon apellant de sentences rendues par le lieutenant au siege d'Hieres contre les hoirs a feu maître François de Saquis lieutenant principal audit siege intimés. [manuscrit, Viany, après 1655]

 34 - [Jurisprudence ou Arrêt] Veües toutes les pièces produites de la part de noble Alexandre Dalard Sieur de Neoules et les conclusions civiles l'information faite de l'authorité de la cour par monsieur le conseiller de Michaelis du 28 7bre 1662 ... délibéré ce 26 juin 1663. [manuscrit, Viany ]

 34 bis - [Jurisprudence ou Arrêt] Veu le testament de feu M. Henry Cavailhon procureur en la cour du 17 may 1637 et celuy de feu M. Pierre Sauvecane du 12 avril 1646 ... délibéré à Aix le 3 juin 1657. Viany

 35 - [Jurisprudence ou Arrêt] Le procureur et au nom de M. George de Guyon advocat en la cour mary et maistre des biens et droits de damoiselle Susane de Fabri icelle fille et héritière par inventaire a feu Charles Fabre escuyer de ceste ville d'Aix apellant de sentence de vengement rendue par le lieutenant général du seneschal du sept aoust 1651 Contre Maître Blaise Eguisier procureur au siège général [manuscrit, Viany, après 1651]

 36 - Estat des natures de deniers deubs & revenans bons au Roy, retenus par divers particuliers, dont maistre Baptiste Berthon, Sieur du Bourg a traitté du recouvrement fait avec sa majesté. A scavoir des gages, taxations & droicts de plusieurs offices, soit de ceux qui sont vacans, supprimez, remboursez, & autres qui n'ont eu lieu, dont le fonds a toûjours esté comme il est encore employé & laissé dans les estats des finances & des fermes [imprimé, 1656 ?]

 37 - [Factum] Au contraire Laugier procureur des religieuses oposantes par M. Viany leur advocat a dit qu'ayant la Reine Janne Comtesse de Provence a fondé hors les murailles de ceste ville un monastère de filles religieuses Sainte Claire sous le titre de la nativité de la très glorieuse et sacrée Vierge mère de Dieu en l'année mil trois cens quarante trois et d'iceluy pour cent religieuses. Il fut ruiné et désolé pendant les guerres de la religion si bien que le Sr. Archevesque diocésain ayant à disposé de l'église et monastère des Templiers dont l'ordre avait esté aboli sous le règne du Roy Philippe le Bel, il logea lesdites religieuses audit monastère qui est celuy auquel nous sommes de présent [manuscrit, à Aix, Viany]

 38 - [Jurisprudence ou Arrêt] Le procureur et au nom de Giles Casaingt marchand de la ville de Tholouse apellant du jugement rendu par chambre des requestes du palais du Tholouse le quinze juin 1657 demandeur en requeste de retenue et évocation du principal de la matiere defendeur en lettres de rescision du contract de vente et encore apellant d'ordonance rendue par monsieur Le Noir conseillier au Parlement de ladite ville du 18 juin 1658 et defendeur en letres royaux de cassation d'apointement rendus par Monsieur de Valete conseillier au mesme Parlement du 16 et 30 juillet 1659 contre Mre Guilheaume de Parade con.er audit Parlement evoque intimé et demandeur ausdites qualites et Mre Dominique Dansan advocat demandeur en la dite rescision et damoiselle Dominique Du Moulin evocante [manuscrit, Viany, 1660]

 39 - [Factum] Qualités Sr. de Parade. Letres royaux du Sr. de Parade tendantes à trois fins ... Qualités Casaingt [manuscrit, Viany, après 1659]

 40 - Antiphona. Ingenuit Susanna ... Saluatorem nostrum. Amen [manuscrit]

 41 - [Factum] Respondant aux contredits de Mre Guilheaume de Parade con.er du Roy en son Parlement de Tholouse le procureur de Giles Casaingt marchand de la mesme ville [manuscrit, Viany, après 1659]

 42 - [Factum] Mons. Viany advocat au Parlement d'Aix ... à Villeneuve-lès-Avignon le 3 avril 1661

 43 - [Factum] Brunel contre Manosque. Pour Simon Ferlan bourgeois de ceste ville mary et maistre de damoiselle Marguerite Brunele intimé en appel de décret de prise de corps et procedure criminele faite a la requeste de ladite Brunele et defendeur en requeste contre Mre Charles Manosque advocat en la cour et damoiselle Marguerite Ferlan mère et fils querelés et ledit Manosque apelant et ladite Ferland demanderesse en requeste devocant ... au moy de fevrier dernier seroit venue dans sa maison luy dire toutes les injures imaginables quelle estoit une putain, une larrone ... une maquerele forcénée ... [manuscrit, Viany, 1661]

 44 - [Jurisprudence ou Arrêt] Veu le contract de mariage d'entre feu Mr. Charles Saquy lieutenant principal au siège de la ville d'Hieres et damoiselle Claire de Porcelet de Fos du dernier decembre 1609 ... délibéré à Aix ce 22 aoust 1654. Viany [manuscrit]

 45 - [Jurisprudence ou Arrêt] Après avoir veu le contract de dotation et réception des seurs de ... religieuses au monastère de Ste Claire et le contract passé entre la révérende mère auprès dudit monastère ... délibéré à Aix ce 7 mars 1658. Viany

 46 - [Factum] Advertissement, pour Monsieur Me Jean de Garnier, conseiller du Roy en la Cour des comptes, aydes & finances de Provence ; prenant la cause de Monsieur Me Leon de Valbelle sieur de Monsuron, conseiller du Roy, lieutenant en l'Admirauté de Marseille, intimé en apel, & apellant de sentence du lieutenant de senéchal au siege d'Aix. Contre le Sieur François d'Estienne, de Saint Jean, apellant & intimé [imprimé, après 1657]

 47 - Citations au contenu juridique en latin et en français [manuscrit, Viany]

 48 - [Factum] Pour Ambroise Rousset bourgeois de Marseille apellant d’ordonance d’insinuation demandeur en letres royaux de rescision de donation contre l’économe du Monastère de la Visitation de la ville de Marseille intimé et defendeur [manuscrit, Viany, après 1657]

 49 - [Factum] A nos seigneurs du Parlement. Suplie humblement les hoirs de Germain Moulin en la qualité qu'il procède qu'au procez qu'ils ont par devant la cour contre damoiselle marquise Ribière se disant femme séparée en biens de Pierre Paquelon escuyer de la ville d'Avignon [manuscrit, Bermond, après 1611]

 50 - [Jurisprudence ou Arrêt] Extrait des registres du Parlement. Entre l'économe des dames religieuses du couvent de La Celle ... fief et juridiction du lieu de Cabasse demanderesses en éxécution ... d'une part, et les consuls de la communauté de Cabasse demandeur d'autre part ... le vingt ... mars mil six cens quarante six. [manuscrit]

 51 - [Jurisprudence ou Arrêt] Extraict de la viguerie ... d'Aix ... 12 aoust 1585. Signé ... Extraict de la viguerie de Taulon ... à Aix le 28 janvier 1588. Collation faicte ...

 52 - [Factum] De errare in dispensatione ... Le procureur de M. Nicolas Laguin advocat en la cour, jacques Laguin escuyer de Marseille, Marguerite et ... Lagin ... de cette ville d'Aix, défendeurs à la viguerie de Jean Antoine et Estienne Alexis de la mesme ville ... signé pour coppie ce xii novembre 1657. Beuf [manuscrit]

 53 - [Jurisprudence ou Arrêt] Le procureur de damoiselle Louise Maurine tant en son nom que comme seur et héritière a feu damoiselle Anne Maurine demanderesse en lettres royaux de rescision de transaction et de donation et requeste civile contre l'arrest y mentionée et en consequence demanderesse en divers chefs et defenderesse encor en requeste et apellante incidemment de la sentence. [manuscrit, Viany, après 1649]

 54 - [Jurisprudence ou Arrêt] Liste d'arrêts, de délibérations et de procédures concernant Chasteaurenard [manuscrit, Viany, après 1663]

 55 - [Correspondance] Mon Révérend père. Pax Christi ... A Spahan. 6. Aoust 1660. M.R.P. Votre très humble serviteur et indigne cousin en N.S. Alexandre de Rhodes. [manuscrit]

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1585-1664 (ca)]]> fre]]> lat]]> France. 16..]]>

et sont tous datés des années 1660-1671]]>
Factums avant 1789]]> Successions et héritages]]> Droit des successions]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Législation royale]]> Procédure civile]]>
Document ancien ayant appartenu à la famille Bonnecorse et acquis en antiquariat par la BU Schuman (Fonds des archives et des manuscrits acquis après 1968). Selon l'authenticité des mansucrits originaux, ce document fait partie des fonds les plus anciens détenus par l'Université.

Mention manuscrite en page de titre : "In te domine confido. J. Viany, advocat en parlement receu le douse febvrier mil six cens trese et mariè le seize juing mil six cens quatorze. Anne de Ravel. IAR.". De nombreux factums sont signés J. Viany, compilateur de ce recueil. - Date de constitution du recueil probable d'après le texte le plus tardif : 1671. - Mention sur la reliure : Tome. LVI. (Note)

La plupart de ces affaires de droit civil se sont déroulées en Provence, en particulier à Aix et à Marseille, François de Cormis et Jacques Viany étant tous deux avocats au Parlement d'Aix. Pour une majorité d'entre-elles, les parties s'opposent sur des questions d'héritage et de successions, notamment les très classiques querelles suscitées par l'ouverture de testaments contestés sur leur authenticité, leur légitimité et les héritiers nommés ou oubliés. L'écriture cursive et abrégée des pièces manuscrites rend leur déchiffrement assez ardue, quelques-unes étant rédigées en latin. Sans analyse historique des registres, il est difficile d'affirmer si ces affaires sont représentatives, en proportion, des dossiers jugés (peu d'affaires de moeurs, crapuleuses, criminelles ou politiques, par ex.), on peut juste rappeler que la famille de Cormis a fourni de nombreux juristes, dont François de Cormis, consulté pour les questions de droit épineuses et dont le Recueil de consultations sur diverses matières du droit (https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/101) faisait autorité en matière de jurisprudence. Plus généralement, toutes les questions relatives au patrimoine, apporté (comme les dots), reçu, donné, acquis ou transmis, sont très présentes, voire majoritaires, dans les recueils de jurisprudence des 16e, 17e et 18e siècles exposés sur la base Odyssée. Si elles constituent des archives précieuses sur la Provence des 15e et 16e siècles, elles concernent davantage les classes aisées qui possèdent des biens et assez de fortune pour s'offrir le service d'avocats.

Decormis, défenseur de femme Jannette, de Marseille

Les pièces manuscrites sont des documents d'époque, quelques unes des copies d'originaux antérieurs, et couvrent près d'un siècle et demi de procédure civile (on notera que les deux avocats ont exercé au Parlement de Provence à des années très différentes, de Cormis étant en activité alors que Viany était déjà très âgé, peut-être même décédé). Reliée sans ordre chronologique, la plus ancienne remonte au 15e siècle (ou tout au moins fait référence à un texte de cette date), du temps du règne de Charles VII le Victorieux, et la plus récente se situe à la fin du 16e siècle, sous le règne d'Henri III.

Decormis Bussan, beaufils, contre M. Bertrand, médecin

Les 11 derniers documents, des imprimés, rajoutés lors de la reliure pour des raisons probablement de pure circonstance, sont tous datés des années 1660-1671 et touchent à des sujets divers (libération de prisonniers, décisions administratives du Parlement, arrêts royaux), ne traitent pas tous de droit civil et ne concernent pas toujours des évènements qui se sont déroulés en Provence (Paris, Caen, par ex.).]]>
  1. te Domine confido. Escripts plaidoyers et consultations points plus notables et premier recueillis par Viany J. In questione utrum liberi positi in conditione censeantur vocati per fidericommistum. Factum. Pour Damoyselle Catherine de ..., 1557
  2. In te Domine confido. In quaestione utrum donao valeat inter patrem et filiu constitutum in potestate quid donanibus importet Insinuao et an donatio supervivente donante an eum redeat. Factum de Decormis. Pour Lise ... contre Jacques Galamel fils, 1563
  3. In te Domine confido. In quaestione utrum Authentica item hereditas codice de bonis qua liberis habet locum In ano... quemadmodu in patre vel matre coneurrentibus in successioe filii où fratribus. Factum. Pour M. Guichard advocat en la cour d'Aix
  4. Factum de Decormis. Pour Gaspard Tellier, 1586
  5. Factum. Pour ... de Johanne Renaud, 1551
  6. Factum. Pour ... Renaud du lieu dit ..., 1552
  7. Factum. Pour Jannette ... femme de feu M. ... de Marseille. Veu le testement
  8. Factum. Pour Claude Tessier escuyer de la ville de Ries, 1553
  9. Factum. Pour ... d'Embrun. Veu le testement, 1553
  10. Factum. Pour ledit Sieur ... d'Embrun
  11. Factum. Pour Messieurs Pierre et Claude ... dudit lieu de ... Veu le testement, 1539
  12. Factum. Pour Monseigneur M
  13. Factum, 1550
  14. Factum. Pour M. P... B... advocat en Parlement contre M. Louys B... son fils. Viso testamento, 1545
  15. Factum. Pour François et Renaud ...
  16. Factum. Pour les hoirs du feu Sr ... de la ville d'Avignon, 1559
  17. Factum. Pour Anthoyne ... du lieu de ... Respondant ... , 1559
  18. Factum. Pour Monseigneur M. Johan Francoia ... Decormis ... , 1559
  19. Factum. Pour les hoirs du feu Sieur ...
  20. Factum. Pour Anthoine ... du lieu de ... Veu le testement, 1476
  21. Factum. Pour Louys Levesque Sieur de ... Decormis ...
  22. Factum. Pour le Sieur des Pennes ... Decormis ...
  23. Factum. Pour les hoirs du feu S. Laramon marquis ... Decormis ...
  24. Factum. Pour le secrétaire Olivari ...
  25. Factum. Pour Damoyselle ...
  26. Factum. Pour Claude Cass ... contre Louys ... , 1467
  27. Factum. Pour ledit Sieur de la Bastide ... Viso instrumento donationiteFactum.
  28. Pour la communauté de ... contre le ... dudit lieu
  29. Factum. Pour Jannette ... de la ville de Marseille. Decormis ..., 1438
  30. Factum. Pour le Sieur de la Bastide de ... contre Gaspard ...
  31. Factum. Pour Monsieur de ... contre Monseigneur M. ... en la cour. 1481 & 1530
  32. Factum. Pour Sébastien ... de la ville de Lyon, 1557
  33. Factum. Pour Paul et Claude de ... de la ville de Lyon. Decormis ...
  34. Factum. Pour Thomas de Molinguet de la ville de Riez
  35. Factum. Pour ... Gavin de la ville d'Embrun en Daulphiné
  36. Factum. Pour Mons. ... prieur de ... contre la Dame ...
  37. Factum. Pour le marquis de ... contre ...
  38. Pour le Sieur ... des Pennes contre la communauté ... Decormis ...
  39. Factum. Pour Jehanne Rousse. Veu le codicille faict par ...
  40. Factum. Pour la ... de Johan Anthonin de la ville de Sisteron appellant contre Gaspard ... son f...
  41. Factum
  42. Factum. Pour Gaspard ...
  43. Factum. Pour Magdaleine Grimaud ... contre ... Chabaud, 1556
  44. Factum. Pour Honnorade Castellanne ... contre ... Castellanne, demandeur
  45. Factum. Pour Anthoyne et Jacques ... Decormis ...
  46. Factum
  47. Factum. Pour Monsieur de Bussan beau-fils de Monsieur de Cormis contre Monsieur Bertrand médecin, comme mari de sa femme,1577
  48. Factum. Pour Françoise ... vefve a feu Amiel Jappert mari en premières noces
  49. Conseils. Si un heritier qui a esté pourvu d'un office par résignation du vivant de son père ...
  50. Factum. Pour Ysabeau ... vefve de Jerosme Martel contre Monsieur Elzras Martel advocat en la Cour, 1456
  51. Escript de M. de Cormis pour damoiselle Catherine de ... contre M. Nicolas Perdrier de ladite ville
  52. Response aux escripts précédents par M. Dufost
  53. Factum de Decormys Pour les consuls et communauté des habitans de la ville d'Aubagne contre ... de Marseille
  54. Cause notée. Pour le ... contre le procureur général du Roy
  55. Factum. Pour Supplique en soustenant ... par la partie de damoiselle ... fille héritière ...
  56. Factum. Pour ... de Castellanne demandeur ... contre la dame ... et madame la Duchesse de Mayenne fille du feu comte de Vilarsadmiral de France
  57. Factum. Pour la communauté et les habitans du lieu de Cassis demandeur d'une part ... contre ... du lieu de ... d'autres part
  58. Factum. Pour Anthoyne ... appelant de sentence du lieutenant des ... d'Aix
  59. Factum. Le procureur di Lazaro Rinaldo Paulo ... marchand contre ... Anthoyne ... de ladite ville d'Antibes
  60. Factum. Pour les ... de Grasse
  61. Factum. Pour M. ... d'Aix demandeur contre le procureur général du Roy
  62. Factum. Pour M. Gérard Belengier chanoine de l'église métropolitaine S. Sauveur de notre ville d'Aix contre les consuls et habitans de la ville de Fréjus demandeurs
  63. Factum. Pour damoyselle Catherine ... femme de M. Honoré ... advocat de la cour
  64. Factum. Pour Henry de Castellane ... contre ... du Mas de Castellane
  65. Factum. Veu le testament faict par feu ... donné en may 1575
  66. Factum. Pour ... du monastère St Victor de Marseille
  67. Table des titres de ce présent livre
  68. Factum
  69. Factum. Pour Marc Anthoine ... de la ville d'Aix contre Jehan C
  70. Response de messieurs les aumosniers du Roy, à la réplique des sieurs maistres des requestes de l'hostel, touchant l'eslargissement des prisonniers, à cause de l'heureux mariage & de la joyeuse entrée de leurs majestez dans Paris. [imprimé, vers 1660]
  71. Response au memoire presenté au Roy par messieurs les maistres des requestes ordinaires de son hostel, concernant l'elargissement des prisonniers, à cause de l'heureux mariage & de la joyeuse entrée de leurs majestez dans Paris. [imprimé, vers 1660]
  72. Exemples tirez de divers & celebres auteurs, & de differens procés verbaux, pour justifier comme Messieurs les grands aumosniers de France, premiers aumosniers, & les aumosniers de quartier ont élargi les prisonniers aux entrées des rois, assistez de Messieurs les maistres de requestes, lors qu'il s'y en est trouvé, & quelquefois des conseillers des parlemens, & des juges ordinaires des lieux, suivant les anciennes formes, & lettres patentes de sa majesté, & arrests des parlemens. [imprimé, vers 1660]
  73. Ordonnance du Roy Henry IV. à Monsieur le grand aumosnier, pour tirer les prisonniers, à cause de son entrée dans sa ville de Caen, le 17. septembre 1603. [imprimé, vers 1660
  74. Factum. Entre les hoirs ... de la ville de Marseille demandeurs. Extrait du registre du Parlement
  75. Factum. Entre ... de feu Anthoine ... de la ville de Marseille. Extrait du registre du Parlement
  76. Contredits en forme de Factum. Pour Messire Pierre Asse, prestre bachelier en ste. theologie, maintenu par la sentence du 28. nov. 1667. dont est apel en la vicairie de l'Eglise parroissielle de Lambesc, qui est intimé, & apellant d'un chef de lad. sentence, concernant les fruits d'un canonicat de l'Eglise colegiale de la ville de Barjoux, demandeur en execution d'arrest du conseil du 3. juin 1670. & d'autre du troisième février 1671. & defendeur en devoluts. conre Messire Jean Jourdan, prestre du lieu d'Au
  77. Edit du Roy, pour le controlle des exploits. verifié en Parlement, Chambre des comptes & cour des aydes, le treizième jour d'aoust mil six cens soixante-neuf. [imprimé, vers 1669]
  78. Edit du Roy portant que les amendes de dix et douze livres seront consignées avant qu'on puisse être receu appellant (13 août 1669), imp.
  79. Edit du Roy porant création des Greffes des affirmations (13 août 1669), imp.
  80. Arrêt du Conseil d'Etat du Roy du 26 octobre 1669 portant que Maître Claude Vialet asjudicaire general des Domaines de France entrera en jouissance dedies Domaines & Droits y ioints, à commencer au 1er janvier prochain, pour six années, imp..
  81. Memoire des exploits sujets au controlle, a peine de nullité ; & servant d'instruction aux huissiers & sergens pour employer dans leurs dits exploits la necessité dudit controlle. Le tout aux peines portées par l'Edict du mois d'aoust 1669... Le tout suivant & conformément à l'Edict du mois d'aoust 1669. & à l'arrest du Conseil d'Estat du Roy du 27. janvier 1670. rendu en interprétation d'iceluy, pour servir de reglement pour ledit controlle d'exploicts. [placard imprimé, vers 1670]
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1660-1671 (imp.)]]> fre]]> lat]]> Provence. 16..]]> Provence. 18..]]>
Jurisprudence avant 1789]]> Procédure civile]]>
Mention manuscrite en page de garde : Tome quarante six.

Modalités d'entrée dans la collection : acquis en 2019 auprès de la librairie Fauguet (Marseille)

Jacques Viany, avocat au Parlement de Provence en 1613 puis assesseur en 1632 et 1648, est un compilateur passionné, auteur de plusieurs recueils d'affaires juridiques. Malgré la prédominance et la mise en avant des factums liés à la Provence (cour d'Aix), il prend en considération des affaires tenues dans d'autres juridictions comme celle de Toulouse (factums languedociens). Il n'omet pas celles qu'il a eu à connaître à titre professionnel, signées de sa main, où il fut impliqué comme défenseur, comme cette Lettre de M. Gaillard advocat en Parlement escrite à M. Viany ad.t aussi en Parlem.t ... à Thollon. [manuscrit, 16..]. f. 349-350.

Un cachet de cire pour sceller ce courrier adressé par Me Gaillard à Me Viany

L'intérêt de cette compilation plutôt éclectique est d'autant plus grand que Viany ne se limite pas aux mémoires juridiques : son recueil contient des textes sans rapport immédiat avec la jurisprudence (certains rédigés par lui-même), comme ces écrits relatifs aux écritures saintes, à l'histoire romaine, au Roy d'Angleterre, à certains troubles politiques, à une lettre de Richelieu à la Reine, à ce qui s'est passé en Provence depuis son rattachement au royaume, ou encore ceux liés à l'actualité comme cette saissante correspondance datée du 24 décembre 1631 qui témoigne de la récente et meurtrière éruption du Vésuve : "à onze heures de la nuit, on entendit un très grand bruit vers la montagne ...", preuve qu'il s'agit bien d'une éruption volcanique explosive.

L'éruption plinienne du Vésuve de 1631, la plus importante depuis 79 ap. J.-C. (Naples, 16 décembre 1631 - 31 janvier 1632, source Wikipédia)

Plus anecdotique, cet imposant recueil (plus de 800 pages) et qui faisait partie d'une importante collection, a servi de presse à quelques spécimens végétaux : marques-pages improbables ou possible projet d'herbier amateur d'un des propriétaires de ce volume ? (les spécimens ont tous été replacés dans leur position d'origine après la numérisation de l'ouvrage).

Quelques échantillons botaniques pressés dans le recueil d'affaires juridiques
(ici, un specimen bien conservé, niché dans la table des matières de fin de volume, de la famille des fabacee, ancienne légumineuses, id B. Vila)
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Titres des 47 pièces manuscrits et des 3 pièces imprimées :

1. Factum pour Maistre Bertrand de Cominge Guitaut, abbé commendataire de l'Abbaye de Floriege, autrement de Thouronet, demandeur en requeste par luy presentée au conseil le 30. janvier 1644. & en execution de l'arrest de retention du dernier juin en suivant, & defendeur. contre Maistre Jean de Grasse prieur de Lenfourcheure, defendeur & demandeur aux fins de la requeste par luy presentée au conseil le cinquiéme juillet 1645, & en complainte pour raison du possessoire de ladite abbaye. et les agens generaux du clergé de France, intervenans. [imprimé], 1645, signé de La Berchère. f. 1-10.
2. Escrits pour maître George de Guion advocat en la cour, mary et maître des biens et droits de damoiselle Suzanne de Fabry fille et héritière par inventaire de feu Charles Fabry escuyer de cette ville d'Aix, appellant de sentence rendue par le lieutenant général au seneschal du 7 aoust 1651. contre maître Blaise Eguisiers procureur et curateur pour contester aux demandes dudit maître Guion intimé. [manuscrit, après 1651], signé Viany. f. 17-20.
3. Relation de tout ce qui s'est passé à Toulouse sur la fin du mois d'octobre 1632, sur l'affaire intentée à M. le duc de Montmorency maréchal de France, sur laquelle m.s du Parlement de Toulouse donnerent arrest par lequel il fut condamné d'avoir la tête tranchée. [manuscrit, après 1632]. f. 21-26.
4. Responces au factum presenté par Claude le Coq au Parlement, soubs le nom de Monseigneur le prince de Monaco [Honoré Grimaldi]. [imprimé, après 1654]. f. 27-32.
5. A nosseigneurs les commissaiers de la chambre souveraine establie a Ruel : requeste présentée à nosseigneurs les commissaires de la chambre souveraine établie à Ruel par Louys de Marillac mareschal de France au sujet de divers chefs d'accusation intentés contre lui : conspiration contre le cardinal de Richelieu. [imprimé], 1632. f. 33-42.
6. Le procureur Esprit de Ravel escuyer de la ville de Pertuis dit que les arrests qui ont obligé Raimond de Ravel a des reparations dhoneur ... : factum Esprit de Ravel contre Raimond de Ravel chevalier de Malthe. [manuscrit, après le 22 juin 1637, Viany]. f. 43-49.
7. Copie d'arrest entre les consuls et communauté de St. Raphaël tant en son nom, que comme prenant la garantie et deffense de Pierre Regnin de Fréjus et Jaques Martin dudit St. Raphaël appellants de sentence du lieutenant de seneschal de Draguignan... d'une part et messire Barthelemy Camelin évêque de Fréjus seigneur temporel et spirituel dudit St. Raphaël... d'autre. [manuscrit, après le 23 mars 1650]. f. 50-55.
8. Maistre Blaize Eiguisier procureur au siège général en la qualité qu'il procède pour obtenir les fins et conclusions : copie des contredits pour dame Anne Du Chaine contre M. Blaise Eiguesier procureur au siège curateur pour contester à la demande des biens fideicommissaires donnés par ladite dame Du Chaine. [manuscrit], ix juin 1655. f. 56-59.
9. Sire, les depputés du Tiers Estat de Provence : harangue faite au Roy par M. Du Lobet étant député de Provence pour la suppression de l'Édit d'élection... Response du Roy. [manuscrit, 16..?]. f. 60-63.
10. Copie d'une lettre écrite à la Reyne mère par monsieur le cardinal. [manuscrit], A Paris le x.. novembre 1630, signé Armand Cardinal de Richelieu. f. 64-65.
11. Harangue faite par M. D'Argenson à l'ouverture des États de la province assemblés à Montpellier en l'année 1641. [manuscrit], 1641. f. 66-73.
12. Lettre du Roy envoyée à la Reyne sa mère pour son retour. [manuscrit, 16..], signé Louis. f. 74-76.
13. Copie d'écrits pour la communauté Degouts contre le Sr. Degouts ou il s'agit d'un appel relevé de la part dudit Sr. Degouts contre les consuls et communauté dudit lieu pour la déclaration de la directe universelle et par mesme moyen les faire condamner à luy passé nouvelle reconnaissance nomine universitatis de tout le terroir dudit Gouts. [manuscrit, après 1650]. f. 76-89.
14. Autres contredits pour les consuls contre ledit Sr. Degoult ensuite dequoy il fut donné arrest le 26e juin 1651 par lequel le Sr. Degoult fut déclaré fondé en la directe universelle dudit lieu et terroir. [manuscrit], 26 juin 1651. f. 90-107.
15. Les consuls et communauté du lieu de Gout ... 19 octobre 1650. contre Messire J. Baptisti de Gout seigneur. [manuscrit], 1651. f. 108-173.
16. Mémoire contenant un sommaire de ce qui s'est passé de plus considérable en Provence depuis l'union de la province à la couronne tant au fait de police qu'au fait de la justice. [manuscrit, après 1630]. f. 174-186.
17. Particularité du cas étrange arrivé à Naples le 24 Xbre. 1631 et traduction d'une lettre escrite dudit lieu : éruption du Vésuve de 1631. [manuscrit, après 1631]. f. 187-188.
18. Divers genres de jugement parmy les romains. [manuscrit, 16..]. f. 189-190.
19. Harangue faite au Roy par un des officiers du Parlement. [manuscrit, 16..]. f. 191-198.
20. Placet présenté à monseigneur l'archevêque d'Aix [Jérôme Grimaldi-Cavalleroni] par les mères anciennes et dévotes soeurs du monastère royal Ste-Claire de cette ville d'Aix pour s'opposer au plus grand nombre de religieuses qu'il y a dans ledit couvent qui demandoient que leur église consacrée depuis plus de douze cent ans seroit démolie, ruinée et profanée, convertie en place... [manuscrit], mai 1655, [Viany]. f. 199-202.
21. En jugeant le procès d'entre M. Jean-Claude Guion advocat en la cour, père et légitime administrateur de M. Georges Guion aussi advocat en la cour, iceluy mary de damoiselle Susanne de Fabre, demandeur en lettres royaux en forme de requeste civile envers l'arrest du 11. juillet 1648, et damoiselle Françoise de Gourrilly, veuve à feu Louys de Montes escuyer de cette ville d'Aix déffendeur auxdites lettres royaux ; s'agissant en ce procés de plusieurs nullités proposées contre le testament dudit Louys de Montes et des fideicommis apposés dans les testaments des Laugier, Nicolas et Boniface de Montés. [manuscrit, après 1648]. f. 203-210.
22. Escrits pour et au nom de M. Jacques Viany advocat en la cour défendeur en requête contre George Candole résidant à Pertuis, fils et donataire de Jean Candole et héritier à feu demoiselle Jeanne de Viany demandeur. [manuscrit, après 1652]. f. 211-214.
23. Quelques passages en latin de l'escriture sainte. [manuscrit, 16.., Viany]. f. 215-216.
24. Playdoyer qui contient de très bonnes et savantes raisons pour soutenir qu'un part vivant et viable après la mort de la mère ensuivie par l'opération césarienne est capable de la succession de ladite mère. [manuscrit, après 1648]. f. 217-232.
25. Marc Antonin empereur de la vie : quelques traits de la vie de Marc Antonin empereur [manuscrit, 16.., Viany]. f. 233-248.
26. Copie d'arrest [pour Mons. Viany ad.] entre Jean Honnoré Bourdon escuyer de la ville d'Aix, conseigneur de Bouc, en exécution d'arrest du 14.e juin 1595 d'une part et Jacques Bourdon, conseig.ner dudit Bouc, capitaine et viguier pour le roy en lad.te ville defendeur... juin 1597 : [contestation de donation]. [manuscrit, 16..]. f. 249-250.
27. Copie d'arrest [pour Mons. Viany ad.] entre Jean Boiselly, marchand de la ville d'Aix, fils et donataire de feu Claude Boisselly vivant, marchand dudit Aix, son père, demandeur en adjudication de la moitié des biens dudit feu Claude Boisselly à luy donés par son père en son contract de mariage. du 7.e avril 1593 défendeur d'une part, et M. Jacques Boisselly, advocat en ma cour, fils et héritier dudit Claude Boisselly défendeur, et demandeur en prétendue habilitation... octobre 1603 à la barre : [contestation de donation]. [manuscrit, 16..]. f. 250-252.
28. Harangue faite à un prélat qui avait épousé un grand prince avec une grande princesse [Marie-Françoise] : [mariage à Toulon le 3 novembre 1649 de Marie-Françoise de Valois et Louis de Guise-Joyeuse]. [manuscrit, après 1649, Viany]. f. 253-256.
29. Notes au recueil : [notes diverses en français et en latin]. [manuscrit, 16.., Viany]. f. 257-264.
30. Notes diverses en latin : Ex burgondo histor. belgica... [et en français] Des oraisons du Roy d'Angleterre... [manuscrit], 17 janvier 1649, [Viany]. f. 265-[1 bl.]-266-292.
31. Ecrits pour et au nom de dam.lle Louyse d'Alby femme de M. Jacques Viany ad.t en la cour, en qualité d'ayeul et légitime administrateur de Jaques Viany son petit-fils , cohéritier avec lad.te damoiselle de feue dame Louyse de Fabre vefve de feu sieur auditeur Magnan... contre M. Jean Baptiste de Besieux... [manuscrit, 16..]. f. 293-302.
32. Escritures de M. Alexandre Martin, pour repartir aux escrits de Pierre Benoist remplis de calomnie... : [contestation d'héritage]. [manuscrit], 29 janvier 1646, Viany. f. 303-312.
33. Galerie des femmes fortes. [manuscrit, 16.., Viany]. f. 314-315.
34. Playdoyé de M. Arnaud Dupay lieutenant de juge du lieu de La Tour d'Aigues, appelant des procédures criminelles faites de l'autorité de la cour, à la requête de frère Estienne Antelmy religieux de l'ordre de St. Ruth, et demandeur en requeste de réparations d'injues : [procès en diffamation après le 22 Xbre 1618]. [manuscrit, 16..]. f. 317-322.
35. Requeste présentée par nobles Pierre d'Archimbaud, Jean Louys d'Archimbaud et Honnoré d'Anion escuyers, qui ayant obtenu prise de corps contre feu Antoine Rougier pour raison d'un assassinat... dans la ville de Pertuis ou il se promenoit toujours impunément armé de deux pistolets, epée et bayonete... [manuscrit, 16.., Viany]. f. 323-324.
36. Lettre à Madame la duchesse d'Aiguillon signée Vostre très humble très obéissant et très obligé serviteur, le Duc de Richelieu. [manuscrit, après 1638]. f. 325.
37. Lettre aux cap.nes des galleres signée Vostre très affectionné serviteur et compaignon, le duc de Richelieu, [général des galères depuis 1642]. [manuscrit], 31 décembre 1649. f. 326-327.
38. Lettre à Madame Du Vigean signée Vostre très humble et très obéissant serviteur et fils, le duc de Richelieu. [manuscrit, 16..]. f. 328.
39. Escrits pour et au nom de dam.lle Caterine Acharde vefve et heritiere a feu Pierre Roche Bourgeois de la ville d'Arles, intimée en appel et defenderesse... contre Antoine Richier cy devant sergent au siege de la ville d'Arles appellant de sentence rendue. [manuscrit, 16..]. f. 329-346.
40. Lettre, et aventure sur la vérité de cette maxime, que c'est un ordre immuable de la sagesse de dieu, que tout esprit déréglé trouve son supplice et sa peine dans son déreèglement. [manuscrit], de Paris ce 4 Xbre 1649. f. 347-348.
41. Lettre de M. Gaillard advocat en Parlement escrite à M. Viany ad.t aussi en Parlem.t ... à Thollon. [manuscrit, 16..]. f. 349-350.
42. L'establissement des salaires ne peut avoir lieu qu'en trois cas : [texte sur deux colonnes concernant tuteurs, la première intitullée On dit pour griefs, la seconde, Et pour les tuteurs]. [manuscrit, 16.., Viany]. f. 351-352.
43. Louis par la grace de dieu roy de France et de Navarre... A Paris au mois de may l'an de grace 1654 et de notre règne le onzième : Catherine Riquière de la ville d'Hieres agée de quinze à seize ans, prisonière aux prisons de la ville d'Aix, pour estre accusée d'avoir étoufé son fruit, fût condamnée à être pendue... sa majesté commua la peine de mort ordonnée par l'arrest, à celle d'estre enfermée et finir ses jours dans un couvent des filles religieuses de la ville d'Aix. [manuscrit, 1654]. f. 353-356.
44. Notes diverses en français avec annotations en latin dans la marge. [manusrit, 16.., Viany]. f. 357-361.
45. Harangue la moitié latin et la moitié françois faite par M. Viany advocat en la cour dans le temps qu'il étoit par sécurité, lors du semestre et des désordes de la province : [texte datant des années des troubles du semestre, 1647-1649]. [manuscrit, 1649, Viany]. f. 362-366.
46. Notes en latin. [Manuscrit, 16.., Viany]. f. 367-374.
47. A nos seigneurs du Parlement: escrits de M. Viany ou il est prouvé que la mère qui se marie dans l'an de deuil, soit majeure, soit mineure encourt les peines établies par la loi. [manuscrit, 16.., Viany]. f. 375-378.
48. Vers faits à la loüange de M. le Duc d'Anguien, et en partie sur M. de Gondy. Inscription de Viany à la fin : Après la mort de M. le comte de Soissons. [manuscrit, entre le 6 juillet 1641 et le 26 décembre 1646, date à laquelle le Duc d'Anghien devient prince de Condé]. f. 379-383.
49. Epitaphes pour M. le Cardinal de Richelieu. [manuscrit, après 1642]. f. 384-394.
50. Discours prononcé par Monsieur du Bousquet intendant de la justice en Languedoc en l'assemblée des Estats tenue, Montpellierle 21 octobre 1643. Harangue faite par Monsieur le mareschal de Chombert à l'assemblée des Estats de Languedoc tenue à Besiés au mois d'octobre 1642. Quelques lettres sur des sujets differens. Escrits ou il est soutenu que comme filii naturales... peuvent succeder les enfans légitimes et naturels du bastard... A Aix le 22 9bre 1635, signé Estienne. [manuscrit, après 1643]. f. 395-412.
51. Table des matières du tome quarante sixième. [manuscrit, 6 f.]

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1630-1690]]> fre]]> lat]]> France. 16..]]>
Droit des successions]]> Successions et héritages]]> Droit romain]]>
La manus désigne la patria potestas du mari, équivalent de la moderne « autorité maritale ». Le mari acquiert cette potestas, cette puissance sur son épouse, non par le fait du mariage, mais par des formalités spéciales, et là où ces formalités prescrites par la loi ne sont pas remplies, le mari est sans pouvoirs sur la femme qui reste sous la puissance et l’autorité de son père seul – la manus coexistant avec l’autorité paternelle qui n’est pas affaiblie par le fait du mariage.

Résumé Luc Bouchinet]]>
1895]]> fre]]> France. 18..]]>
Actes publics de la faculté de droit d'Aix (Titre de dos)]]> Droit des successions]]> Droit romain]]> Droit civil]]> Successions et héritages]]>
Notes : Mention sur la reliure : Actes publics de la faculté de droit d'Aix. - La thèse porte : Lyon (rue Sainte-Dominique, 13) : Imprimerie de Girard et Josserand, 1854

Du partage des successions entre vifs dans l'ancien droit romain et dans le nouveau code civil (code Napoléon), principalement étudié dans les rapports entre descendants]]>
1854]]> lat]]> fre]]> France. 18..]]>
Agriculture]]> Droit rural]]> Droit des successions]]>
Avertissement : les anciennes thèses dactylographiées déposées au cours des années 1940 et 1950 font l'objet d'un programme particulier de numérisation et de valorisation en raison de leur valeur scientifique, de leur fragilité matérielle (papier et encre très dégradés) et de leur rareté (mémoire déposé à la bibliothèque de l'université en un seul exemplaire). L'autorisation de diffusion de cette thèse a été accordée par l'auteur ou par ses ayants droit.

Appliqué dans toute sa rigueur, et dans le souci moral incontestable d'égalité, l'obligation du partage successoral égalitaire (1) parvient à un tel morcellement des exploitations agricoles (cela serait vrai  pour toute entreprise industrielle et commerciale, l'exploitation agricole n'est qu'un cas particulier) qu'elles ne sont individuellement plus viables. Un mal souvent dénoncé dans la presse professionnelle agricole et par les syndicats agricoles (2). Le législateur a donc imaginé un garde-fou, l'attribution préférentielle de l'exploitation agricole, qui permet à celui qui est en position d'héritier et qui a effectivement exploité la ferme de revendiquer ce droit.

Le morcellement des surfaces agricoles vs remembrement (illustr. FAO)

En quoi consiste-il exactement ce droit qui ne relève pas du droit rural mais du code civil (3) ? Les articles 831 à 834 de ce code énoncent que "tout héritier copropriétaire peut demander l'attribution préférentielle par voie de partage, à charge de soulte [compensation ]s'il y a lieu, de toute entreprise, ou partie d'entreprise agricole, commerciale, industrielle, artisanale ou libérale ou quote-part indivise d'une telle entreprise, même formée pour une part de biens dont il était déjà propriétaire ou copropriétaire avant le décès, à l'exploitation de laquelle il participe ou a participé effectivement" (4). En cas de refus des cohéritiers, le demandeur peut faire valoir ce droit par voie de justice : ces dispositions ont bien comme objectif de maintenir l'unité de l'exploitation.

Une thèse qui illustre la façon dont le droit introduit une restriction au principe fondamental d'égalité (et par certains aspects, au droit de propriété) qui, appliqué sans restriction, mettrait en péril la viabilité économique d'une exploitation. On remarquera que ce droit arrive très opportunément à une époque où le remembrement (regroupement des terres) commence à apparaître aux agriculteurs comme la solution sinon d'avenir, tout au moins la plus adaptée à l'évolution des techniques de culture et du machinisme agricole qu'elles impliquent.

________________
1. Vincent Thébault. - “La faute des pères” : fragmentation patrimoniale et représentation du déclin social - Ruralia, revue de l’Association des ruralistes français et du Laboratoire d’études rurales (Université de Lyon)
2.
3. Attribution préferentielle d'une exploitation agricole ou un droit rural en indivision - Ebène avocats - Droit des succesions
texte
4. Code civil - Livre III : Des différentes manières dont on acquiert la propriété (Articles 711 à 2278)- Paragraphe 3 : Des attributions préférentielles. (Articles 831 à 834) - in Légifrance

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1951]]> fre]]> France. 19..]]>
]]> ]]> Médecine]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Pharmacie & pharmaciens]]> Jurisprudence avant 1789]]>
Avec aprobation & privilége du Roi (Notes)

Errata p. 382. - Sign. A-2A8 (Notes)

Privilège royal du 13 octobre 1761 octroyé à Jean Verdier pour 10 ans. - Tome I publié en 1763, tome II en 1762. - Sig. *8, a8, b-c4, d2, A-Zz8/4, Aaa6, Bbb4, Ccc-Qqq8/4 ; A-Hhh8/4, Iii-Lll8, Mmm4. - Marque au titre, bandeaux, culs de lampe et lettres ornées gravés sur bois (Notes)


Chirurgiens et charlatans au 18e siècle 


La jurisprudence est une science comme la médecine : le juge doit faire confiance aux rapports de médecine sur l'état de santé d'un patient tout comme le médecin doit respecter les compétences du juge à qui il revient d'établir un jugement.

Ce document n'est pas un traité médico-légal mais une synthèse sur l'utilité de la jurisprudence en matière médicale, là où la responsabilité des professionnels de santé est totalement engagée : autant les médecins, chirurgiens et apothicaires savants et compétents aident à recouvrer la santé, autant les charlatans, à cause de leur ignorance coupable, commettent les pires fautes et abusent de la crédulité des patients, victime de leurs propres superstitions. Cette question d'ordre public est si importante que l'Etat ne peut laisser aux particuliers le soin de régler eux-mêmes ce problème : la justice doit en être saisie pour punir les premiers et désabuser les seconds.

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1763]]> 1762]]> fre]]> France. 17..]]>
Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> 1765]]> fre]]> http://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96738]]> France. 17..]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Louis de Ventre de la Touloubre (1706-1767), juriste aixois, professeur de droit à l’université d’Aix dès 1732 est l’auteur d’un Recueil des actes de notoriété donnés par les avocats et procureurs généraux au parlement de Provence. Les Actes de notoriété formaient l'une des sources du droit particulier de la Provence, et ils étaient rédigés avec une concision excessive. Par ces actes les magistrats reconnaissent l’existence d’une coutume locale ou d’un usage dans le ressort du Parlement. Ils ont été - selon les dires de l’auteur - volontairement rendus obscurs et sont donc parfois susceptibles de fausses interprétations. Par ses observations et remarques, Ventre de la Touloubre tente d’éclaircir ce droit.
Source : Dictionnaire historique des juristes français XII-XXe siècle, PUF 2007 Il a aussi publié, toujours en terre étrangère en Avignon, mais avec ses seules initiales (M. D. L. T.), deux titres également en ligne : chez H.-J. Joly en 1759, une nouvelle édition des OEuvres de Scipion Dupérier, chez la Veuve Girard en 1765, le Recueil de jurisprudence féodale à l'usage de la Provence et du Languedoc.
Source : Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2007, notice d’A. Slimani, p. 768.]]>
1772]]> fre]]> France. 17..]]>
Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]>
monter titres en relation]]>
1756]]> fre]]> France. 17..]]>
Droit civil]]> 1898]]> fre]]> France. 18..]]> Zoologie]]> Histoire de l'université]]> Monsieur Dieulafait, professeur de géologie à la Faculté des sciences. Hommages respectueux". Signé A. Vayssière.

Les planches anatomiques numérotées de 1 à 12 qui illustrent la monographie ont été publiées dans les Annales des Sciences Naturelles, 6ème série - Section Zoologie et biologie animale, Tome 9.

Bibliothèque de l'École des hautes études. Section des sciences naturelles; 20 (Appartient à la collection).

À 25 ans, le préparateur et apprenti malacologiste (spécialiste des mollusques), Albert Vayssière, est l'un des deux jeunes assistants (1) qui secondent Antoine-Fortuné Marion, alors directeur du Laboratoire de Zoologie de Marseille, dans les travaux pratiques donnés aux 12 étudiants qui suivent les cours du professeur de la Faculté des Sciences.

Laboratoire de Zoologie Marseille, équipe de 1879, Annuaire EPHE (2)

Dans les deux mémoires présentés ici, il expose son travail sur la famille des Bullidés (gastéropodes marins, classe des mollusques dotés le plus souvent d'une coquille univalve torsadée), famille qu'il a choisie parce qu'un peu délaissée par les naturalistes, certaines de leurs particularités étant peu visibles. Après un bref historique bibliographique (marqué par Cuvier et Kosse) et un rappel de leur habitat, Vayssière s'intéresse surtout à leur anatomie interne et, dans son second mémoire, à leurs différents organes (selon la division très classique des systèmes : digestion, circulation, respiration, génération et nerveux) : un travail patient et minutieux de dissection qui justifie les 120 figures, toutes expliquées et groupées sur 12 planches, la quasi-totalité étant monochrome (les planches originales qui lui sont attribuées, ici et dans d'autres études, montrent qu'il maîtrise parfaitement la technique du dessin de grande pécision) .

Gasteropteron Meckelii, genre créé par Meckel en 1813 - planche anatomique n° 3

Dans la rubrique cabinet de curiosités, sans rapport direct avec ses travaux, Vayssière clôture sa monographie en relatant une courte communication de Milne Edwards sur un crustacé aveugle vivant dans les grandes profondeurs (- 1 500 mètres) dans le détroit de Floride, spécimen que lui a remis M. A. Agassiz. L'espèce, différente de la seule alors connue et n'étant pas encore répertoriée, Vayssière la baptisera, en guise remerciement, "Nephropsis Agassizii". Par la suite, il participera à quelques expéditions scientifiques (navires scientifiques le Travailleur et le Talisman) et certains des explorateurs parmi les plus connus, Jean Charcot notamment, ne manqueront pas de ramener à son laboratoire des spécimens à étudier.

A. Vayssière consacrera sa longue carrière à étudier les mollusques marins, ceux ramassés tout près de chez lui (Golfe de Marseille) comme ceux ramenés de campagnes d'explorations lointaines menées dans les zones des tropiques, de l'Atlantique ou de l'Arctique. Ses travaux lui vaudront d'être nommé directeur du Muséum d'histoire naturelle de Marseille en 1915, puis Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille en 1917, et enfin, dans les pas de son mentor, de diriger la Station Marine d'Endoume de 1921 à 1924. 

_______________
1. Dans un destin parallèle, son collègue, Etienne Jourdan, sera plus tard nommé professeur à la Faculté des Sciences et à la Faculté de Médecine de Marseille
2. Marion. 7. Laboratoire de zoologie de Marseille. In : Rapport sur l'École pratique des hautes études, 1879-1880. 1879. pp. 83-86;https://www.persee.fr/doc/ephe_1254-0617_1879_num_1_1_21340]]>
1879-1880]]> fre]]> Méditerranée (mer). 18..]]>
Zoologie]]> Publié en 1906 ou 1907 d'après le catalogue de la BNF. Le document présenté ici est l'extrait couvrant l'article rédigé par A. Vayssière. Il s'agit de la version imprimée du manuscrit également présenté sur Odyssée.

En 1ère de couverture, dédicace manuscrite de l'auteur dédiée "à P. Stephan; souvenir bien amical, A. Vayssière" .

- Texte intégral en ligne accessible dans Archimer, archive institutionnelle de l'Ifremer, à l'adresse (http://archimer.ifremer.fr/doc/1906/publication-7431.pdf)

L'Île Booth (Antarctique)1ère expédition polaire de Jean-Baptiste Charcot (1903-1905) - Le trois-mâts goélette de 32 mètres "Le Français".

Le Dr Charcot ramène des îles d'Anvers et de Wandel (Antarctique) à Albert Vayssière quelques gastéropodes marins : un grand privilège mais parfois limité à un seul et unique spécimen d'une espèce qui interdit des études anatomiques plus approfondies...]]>
1906 (?)]]> fre]]> Antarctique. 19..]]> Booth (Île). 19..]]> Wandel (Île). 19..]]> Anvers (Île). 19..]]>
Zoologie]]> Texte manuscrit. - Publié en 1919 dans le T. 18 des Annales du Musée d'Histoire naturelle de Marseille (Notes).

Okenia elegans 


A. Vayssière décide de poursuivre les travaux menés par Antoine-Fortuné Marion pendant 30 ans dans le golfe de Marseille : pendant 20 ans, il passe tous ses étés à Carry-le-Rouet où il profite de son amitié avec les pêcheurs du coin pour récupèrer des débris des filets des chalutiers et des langoustiers, quantité d'animaux marins, y compris des invertébrés... Sans grands moyens techniques, il capture plus d'espèces que n'a pu le faire A. Marion qui ne disposait pas à l'époque d'outils de dragage qui plongeaient aussi profond que les chaluts.
]]>
1919]]> fre]]> Marseille (Golfe de). 20..]]> Carry-le-Rouet. 20..]]> - Feuille Marseille ; 247 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Orgiazzi (graveur)/Beaupré (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802471868. 
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27431]]>
Zoologie]]>

Scaphander lignarius (Linnaeus, 1767)
Une dizaine de planches originales non datées principalement consacrées au "Gasteropteron Meckelii", sans texte de présentation ou d'étude, probablemnt dessinées au cours des 2 dernières décennies du 19e siècle par le grand spécialiste des gastéropodes marins.]]>
188?-191?]]> fre]]> Marseille (Golfe de). 19.. ?]]> - Feuille Marseille ; 247 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Orgiazzi (graveur)/Beaupré (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802471868. 
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27431]]>
Zoologie]]> Contient des planches des 2 premières expéditions polaires françaises du Dr Charcot


1ère expédition (22 août 1903 - 4 mars 1905)

2ème expédition (5 août 1908 - 4 juin 1910)

"Le Français" au Havre, navire explorateur de la 1ère expédition antarctique française
Les planches originales des Nudibranches (mollusque sans coquille, type limace de mer) de la 2ème expédition qui accompagnent le manuscrit ont été publiées ultérieurement chez Masson & Cie Editeurs (Paris)]]>
1916]]> fre]]> Antarctique. 19..]]> Booth (Île). 19..]]> Wandel (Île). 19..]]> Anvers (Île). 19..]]>
Zoologie]]>
Anatomie du Nautile
Les 5 planches publiées en 1890 seront en monochrome

Les 62 planches pésentées ici ont été réalisées entre décembre 1885 et janvier 1887. Destinées à une future édition, Albert Vayssière dessine avec une très grande précision l'organisation interne de mollusque, crustacés, arachnides, insectes et autres parasites marins qu'il étudie depuis plusieurs années.

Pour mettre en valeur les différents sous-systèmes anatomiques, il emploie quelques couleurs vives (noir, bleu, rouge, vert et violet) qui accentuent le détail des organes et des systèmes vasculaires. Cet usage aussi prégnant de la couleur est un peu inhabituel chez lui (la majorité étant crayonnées en gris ou coloriées en noir) et explique les surprenantes mentions relatives au prix du tirage en couleur (prix au mille) fournies par l'éditeur, le tarif étant proportionnel au nombre de teintes employées et dégressif en fonction du tirages demandées (telle planche à 300 exemplaires) : nous apprenons ainsi que ainsi le prix convenu de la gravure des planches en noir est de 50 Fr le mille et de 70 Fr le mille pour celle en deux teintes.]]>
1885-1886]]> fre]]> Marseille (Golfe de). 19.. ]]>
Zoologie]]> Den Store Danske Encyklopædi // La grande encyclopédie danoise) auquel il se réfère constamment.



Rudolph Bergh, Médecin, botaniste et malacologiste danois (1824-1909)
par Peder Severin Krøyer 1894

Le manucrit original des Recherches zoologiques et anatomique sur les opisthohranches de la Mer Rouge et du Golfe d’Aden présenté ici est une version préparatoire à sa version définitive publiée : cette 2ème épreuve porte de nombreuses indications de mise en page (annotation en marge au crayon bleu) et les marques de la hiérarchie et numérotation des titres et sous-titres qui structurent le texte à l'attention de l'éditeur ou proposées par lui.

L'article et ses planches associées seront publiées en 1908 dans les Annales de la Faculté des sciences de Marseille, Tome 16 (pp. 19 à 90 du Tome, et pp. 1 à 72 du fascicule). Pour faciiliter la comparaison, ils sont joints sous forme d'un extrait des Annales (fichier pdf conjoint).]]>
1901]]> fre]]> Aden, Golfe d'. 19..]]> Mer Rouge (région). 19..]]> - Feuille Berbera ; 30 ; 1900 ; Service géographique de l'Armée. Révisé et complété en 1898 ; [mention] 110900 - En couleurs
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=6486]]>
Zoologie]]> Musée d'histoire naturelle de Marseille - Zoologie - Tome 17 (1919)


Okenia elegans, limace de mer (Méditerranée et Atlantique)
Dans l'introduction de son 2nd supplément, Albert Vayssière valorise l'importance scientifique de ses découvertes en rappelant qu'exceptées ses propres captures vivantes, aucune nouvelle espèce de tectibranches ni de nudibranches n'a été présentée au cours de ces dernières 18 années et qu'en réalité, ce sont toujours les mêmes espèces qui sont montrées, avec comme seul élément de variation, la saison et le lieu de dragage.]]>
1919]]> fre]]> Marseille (Golfe de). 19..]]>
Zoologie]]> Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille - Zoologie - Tome 7 - Mémoire n° 3 et  dans les Annales des sciences naturelles. Zoologie. 8ème série - Tome 8 (1903), 1er supplément



Les opisthobranches (limaces de mer)

Contient une index alphabétique des familles, genres et espèces étudiés dans les trois parties et dans le supplément des recherches sur les Opisthobranches du golfe de Marseille.]]>
1903]]> fre]]> Marseille (Golfe de). 19..]]> - Feuille Marseille ; 247 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Orgiazzi (graveur)/Beaupré (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802471868. 
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27431]]>
Zoologie]]>
Pleurobranchus forskali (Sidegill slug)

Les 22 planches dessinées à la main par Albert Vayssière, spécialiste des gastéropodes marins, sont composées d'un assemblage de 260 figures qui présentent les nouvelles espèces de gastéropodes, complétées pour chacune d'elles, de croquis de détails anatomiques très précis :
  • figures 1 à 189 : manuscrit original qui a servi de base à l'article publié dans les Annales du Musée d'Histoire naturelle de Marseille-Zoologie, 1919, Tome 17, pp. 53-92. 
  • figures 190 à 260: ce 2ème supplément contient les nouvelles espèces découvertes depuis la publication du 1er supplément paru en 1903. Elles concernent essentiellement la partie occidentale du golfe de Marseille, aux alentours de ports de Carry et de Sausset
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1898-1899]]> 1901]]> fre]]> Marseille (Golfe de). 19..]]> Carry-le-Rouet. 19..]]> Sausset-les-Pins. 19..]]> - Feuille S.n. ; XXXI-45 2c ; 1903 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : 3145_2C_03.
Levé en 1901-03
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=51336]]>
Zoologie]]>
Nautile, céphalopodes tétrabranchiaux marins

Manuscrit original qui a servi de base aux planches publiées dans les Annales des sciences naturelles - Zoologie - 1890, 8ème série, Tome 2, pl. 16 à pl. 19, et dans les Annales de la Faculté des sciences de Marseille, 1892, 1ère série, Tome 2 et à l'article publié dans les Annales du Musée d'Histoire naturelle de Marseille-Zoologie, 1903, Tome 8, pp. 69-108.

Albert Vayssière, enseignant à la Faculté des sciences de Marseille et conservateur du Musée d'histoire naturelle de Marseille, spécialiste reconnu des mollusques gastéropodes marins, bénéficia des campagnes de recherches océanographiques françaises dirigées par le Prince Albert 1er de Monaco et le docteur Charcot au cours des dernières décennies du 19e siècle. Il put embarquer à bord du Talisman et profita de ses expéditions pour découvrir de nouvelles espèces.]]>
1890]]> 1892]]> fre]]> Atlantique (océan ; nord). 18..]]>
Zoologie]]> Talisman était un aviso de la marine nationale française chargé de l'exploration géologique, biologique et hydrologique, dans l'Atlantique et en Méditerranée, à la fin du XIXe siècle. Construit au Havre en 1862, il sert tout d'abord comme éclaireur d'escadre. C'est un voilier mixte à une hélice entraînée par une machine à vapeur.

Talisman

The Talisman, used in the 1883 explorations, was a 75 m long steamer equipped with a full complement of sails. Drawing by Henri Folin. Ref. http://gallery.obs-vlfr.fr/gallery2/v/Aquaparadox/TravailleurTalisman

Voir également : https://tos.org/oceanography/article/the-origins-of-oceanography-in-france-the-scientific-expeditions-of-travailleur-and-talisman-18801883

Il est mis à la disposition en 1883 d'une commission dirigée par le professeur Alphonse Milne-Edwards pour diverses expéditions scientifiques. Il était équipé d'un treuil de draguage d'une force de 20 tonnes. Il a été aménagé pour recevoir 7 scientifiques, et un laboratoire installé sur le pont (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Talisman_(navire_oc%C3%A9anographe).


 Carte du voyage du Talisman en 1883

Le Talisman sera à l'origine de la description de 176 nouvelles espèces (toujours valides aujourd'hui) et la publication de plus d'une centaine de publications scientifiques.

Albert Vayssière, zoologue, enseignant à la Faculté des sciences de Marseille et conservateur du Musée d'histoire naturelle de Marseille, est un spécialiste des mollusques, en particiler des nudibranches (mollusques gastéropodes marins). Il a décrit et dessiné nombre de ces espèces, certaines en portent le nom, tels la Discodoris edwardsi Vayssière, 1902 et le Phyllidiopsis berghi Vayssière, 1902.

A la fin du 19e siècle, il rédige également les rapports annuels (année scolaire) sur le fonctionnement du Laboratoire de Zoologie Agricole de la Faculté des Sciences de Marseille qui sont publiés dans les Annales de la Faculté des sciences.

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1883]]> fre]]> Atlantique (océan). 18 ..]]> Méditerranée (mer). 18..]]>
Zoologie]]> Annales de la Société entomologique de France (Appartient à la collection)
https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/vayssiere.jpg
Albert Vayssière dans son laboratoire à Saint Charles (Portail Zoologie & Botanique (Wikipédia))

Chaque planche est composée de vues d'ensemble de l'insecte et d'une dizaine de vues détaillées des stades de développement et de certaines parties du corps ou de détails anatomiques (antennes, pattes, système digestif, larve, etc.). Contrairement à qu'annonce la notice catalographique, le document présenté ici ne contient que 11 planches et non pas 16. Pour des raisons indéterminées, les titres de la neuvième et de la dixième planche ont été barrés.

Albert Vayssière est un zoologiste français spécialisé dans l'étude des mollusques opisthobranches et en entomologie. Il participe aux voyages d'exploration organisés par Albert Ier de Monaco. Début du 20e siècle, il est nommé professeur à la Faculté des Sciences de Marseille et en 1915, il devient directeur du Muséum d'histoire naturelle de Marseille puis directeur de la station marine d'Endoume de 1921 à 1924 (cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Vayssi%C3%A8re)]]>
1889]]> fre]]> France. 18..]]>
]]> Archéologie]]> Antiquité]]>
Sur le site archéologique de Carthage, on ne compte pas moins de six grandes Basiliques chrétiennes, construites entre le 4e et le 6e siècle, et qui font chacune l'objet d'un chapitrede l'ouvrage avec les mêmes rubriques (plan, fragments, architecture,...) :
  1. Basilique de Bir-Ftouha
  2. Basilique de Bir-Knissia
  3. Basilique de Damous-El-Karita
  4. Basilique de Dermech
  5. La Basilica Majorum à Mçidfa
  6. Basilique de Saint Cyprien

Vestiges de la Basilique Saint Cyprien

Malheureusement pour les archéologues, toutes ont un point commun : elles sont très dégradées, et pour la plupart d'entre-elles, il ne reste réellement que des vestiges. Mais les ruines ne sauraient les décourager et les motivent davantage à établir des plans d'une très grande précision, comme ici celui assez classique dans son schéma de St Cyprien (dans des styles variés mais souvent d'origine orientale, certaines basiliques sont plus d'inspiration syrienne ou constantinienne).

Plan de la Basilique Saint Cyprien

Comme le rappelle l'auteur, à ces six édifices, il faut en plus ajouter les basiliques cypriennes (donc édifiées en l'honneur de Saint Cyprien) et les basiliques non retrouvées mais dont l'existence est connue par les textes anciens : leur nombre est évalué entre 17 à 22.

Les chapiteaux de la rotonde souterraine (Damous-El-Karita)

Les fragments d'éléments architecturaux laissent entrevoir le soin du détail apporter à l'édification de ces lieux de culte et à la richesse des éléments décoratifs comme ces chapiteaux des hauts de colonnes retrouvés dans la rotonde de Damous-El-Karita (les autres basiliques en possèdent également).

Adoration des Mages et apparition de l'Ange aux Bergers (Damous-El-Karita)

Très rares sur ce site (come les statues, bien souvent les premières à être dérobées ou vandalisées), quelques reliefs ont été retrouvés comme cette double figuration de l'Adoration des Mages et de l'apparition de l'Ange. Si les dessins ont tout leur intérêt scientifique, on aurait souhaité pouvoir apprécier davantage de photographies (aucune planche hors texte des 24 illustrations) qui auraient donner la mesure des édifices et la perspective de leur implantation sur un site très étendu et dispersé : volonté de l'auteur, lui-même dessinateur de talent, ou manque de moyen d'une édition pourtant assez tardive (1933) ? À son actif, son étude montre toute l'importance que le christianisme avait pris dans cette ville et pas seulement par la présence de monuments aussi imposants (sites primitifs et maisons de culte, chapelles, églises,...).]]>
1933]]> fre]]> Carthage (ville ancienne)]]> - Feuille Tunis ; V ; 1897 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_05_1897a.
"Levés (…) 1881 à 1887 ; [tirage] 09-1897, codé sous la forme 9097" - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43113]]>
Agriculture]]> Approvisionnement en eau]]>
Irrigation par jarre enterrée, pratique traditionnelle en Afrique
(petite irrigation en zones arides, graphisme FAO)
 

L'idée d'arroser par voie souterraine n'est pas  réellement innovante, comme le montrent d'anciennes techniques de zones arides, par ex. à l'aide de poteries enterrées, et  certaines sources avancent des datations de plus de 2 000 ans (1).

Irrigation par tuyaux poreux enterré

Quelle que soit la sophistication du procédé (gravité naturelle, porosité, goutte à goutte enterré apparu à la fin des années 1980, etc.), l'idée centrale est d'éviter les pertes dues à l'évaporation directe générée par l'arrosage aérien : les solutions enterrées revendiquent des taux d'efficience d'au moins 90% (eau utile réellement mise à disposition des racines), sans compter d'autres bénéfices additionnels. Arroser mieux pour arroser moins.

L'invention proposée ici à l'Académie des Sciences, qui annonce sa protection par brevet (sans garantie du gouvernement, loi de 1844) manque de schémas explicatifs et d'un argumentaire technique (supposés annexés au document de brevet), ce qui justifie la réserve du rapporteur qui s'en remet prudemment aux expériences à venir. Mais elle est loin d'être seule et les mémoires sur l'irrigation artificielle ne manquent pas à l'époque. Le plus remarquable sera l'ouverture d'un concours annuel (1875) qui récompense le meilleur emploi des eaux d'irrigation présenté par les professionnels de l'agriculture.

1. Irrigation par jarre, Wikipédia
2. Les irrigations dans le département des Bouches-Du-Rhône : Rapport sur le concours ouvert en 1876 pour le meilleur emploi des eaux d'irrigation]]>
1847]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
Archéologie]]> Antiquité]]>
La première leçon du passé pour les archéologues, texte inaugural de ce guide, est qu'il faut le connaître pour mieux le comprendre et mesurer son importance réelle. Les auteurs ne cachent pas leur admiration de la civilisation romaine et commencent logiquement par l'histoire de la ville. La première leçon du passé est qu'il impose la responsabilité de sa préservation à celui qui prétend assurer sa sécurité, ce qui n'a été le cas jusqu'à présent : "La France se doit à elle-même de perpétuer le souvenir de ceux qui, à force de labeur et d'énergie, ont su créer de grandes et belles choses dans ce pays".

Le recours assez répandu à la photographie aérienne (1924)

Le message peut être aussi entendu sur un plan plus politique : "Les pierres taillées par les Romains, dégagées des poussières du temps, dans les friches abandonnées, sont les titres des Roumis [européens non musulmans] revenus dans l'ancienne Numidie pour y apporter un renouveau de paix sociale, de travail régénérateur et d'activité productrice". Les Français poursuivent le travail des Romains, en quelque sorte.


Circuit de la visite des ruines de Djemila (illustration en fin d'ouvrage)

Le plan du guide suit un itinéraire très académique (sur le plan pédagogique, il aurait gagné à figurer en début d'ouvrage) : d'abord la ville chrétienne (aucune photographie pour cette partie), puis la ville païenne avec tous les monuments érigés par les romains et les infrastructures urbaines communes à tous les grands centres de l'époque.

L'arc de Caracalla, en grande partie reconstruit  (Djemila, 216 ap J.C.)

Cette seconde partie (la moitié du document) est la plus richement illustrée avec 40 planches monochromes en pleine page hors texte, consacrées aux monuments.

Mosaïque du Triomphe d'Amphitrite (Djemila)

La seule photographie d'un élément décoratif nous montre une des magnifiques mosaïques de Djemila, conservées aujourd'hui dans son musée archéologique que le guide parcoure en les resituant précisément sur le site d'extraction, mais ne livre aucun détail sur le reste des collections (souci de ne pas ennuyer davantage le visiteur venu se rafraîchir après avoir déjà rôti deux heures à l'extérieur ?). À l'époque, le musée exposait déjà en extérieur des éléments d'architecture (fragments de colonnes, de chapiteaux, de sculpture, etc) et des mosaïques protégées par les saillies du toit alors que les salles intérieures exposaient les mosaïques et les objets les plus fragiles et précieux (vases, médailles, verreries, monnaies, ...). À défaut d'une "librairie-boutique", passage obligé pour quitter la plupart des sites et des musées de nos jours, le touriste est invité à signer le Livre d'Or "qui contient déjà tant d'autographes, d'appréciations et de pensées justement flatteuses..."

Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian MMSH, Aix-en-Provence)
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1924]]> fre]]> Djemila (Algérie). 19..]]> Algérie. 19..]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
Epidémies]]>
François Valleriole est âgé de 74 ans quand il rédige son traité sur la peste, ce qui explique sa longue expérience des épidémies, comme celle qui a touché le Piémont et l'Italie, en particulier Venise, de juin 1575 à décembre 1576. Longue carrière qu'il revendique en l'utilisant comme argument d'autorité contre ceux qui ne partagent pas son avis sur l'épidémie.

Le Lazzaretto Nuovo, île de la lagune de Venise de quarantaine préventive, (1468)

S'il n'y a rien d'absolument original à reprendre ce qui est connu ou supposé sur les 3 types de contagion possibles, à savoir une transmission par contact direct, par l'intermédiaire d'un objet contaminé ou encore par l'air que tout le monde respire, ce qui est notable est que ce texte, même s'il contient quelques expressions latines, ne se présente pas comme ouvrage académique et savant mais comme un traité accessible au plus grand nombre, au moins aux lettrés ayant les moyens ce genre d'ouvrages. Publié en français ancien 50 ans après la mort de l'auteur, un des plus anciens traités sur la peste, la majorité datant du 18e siècle à l'occasion de la Peste de 1720, il est plus adapté aux maladies dites populaires et plus soucieux de sa diffusion : c'est pour cela qu'il propose de nombreux remèdes accompagnés de leurs compositions précises et de la manière de les préparer (1).

François Valleriole (1504-1580)

Que ce document ait été imprimé en 1629 ne tient pas du hasard : cette année-là, la Cour de Parlement de Provence prend un arrêt contenant un Règlement sur le fait de la Peste du 17 Juillet 1629, un texte pointilleux de 34 pages qui ne contient pas moins de 127 articles !

1. La littérature médicale en français de 1601 à 1700 - Bibliothèques d'Université de Paris, Histoire de la santé]]>
1629]]> fre]]> lat]]> France. 16..]]>
Droit civil]]> 1898]]> fre]]> France. 18..]]> Littérature]]> Mythologie]]> 18??]]> fre]]> France. 18..]]> Poésie]]>
Date probable du manuscrit original : 1627, d'après l'ouvrage de Norbert Bonafous Etudes sur l'Astrée et sur Honoré Urfé (Paris : Firmin Didot, 1846, consultable sur Google Livres : https://books.google.fr/books?id=S-zJmB27WjsC&pg=PA152&lpg=PA152&dq=po%C3%A9sies+sacr%C3%A9es+d%27urf%C3%A9&source=bl&ots=yYpA0hLAvo&sig=ACfU3U0YzSPqIB-olv25IsybkVWlfPCnyQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjftonigofiAhWSkhQKHWywA2gQ6AEwBHoECAgQAQ#v=onepage&q=po%C3%A9sies%20sacr%C3%A9es%20d'urf%C3%A9&f=false)]]>
18??]]> fre]]> lat]]> France. 16..]]>
Doctrine juridique française]]>
  • Les conséquences économiques du caractère saisonnier du phénomène touristique (1963)
  • La voie d'appel : Colloque national de droit judiciaire, Aix, 22-23 fév. 1963 (1964)
  • Etudes réunionnaises, N° spécial (1965)
  • Étude de droit pénal douanier (1967)
  • Etude de droit privé français et mauricien : Congrès tenu à St-Denis de la Réunion, 1er-4 juillet 1965 (1969)
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    1959-1972]]> fre]]> France. 19..]]>
    Annales de la Faculté des lettres d'Aix (Scindé en)]]> Doctrine juridique française]]> Histoire]]> Littérature]]> 1905-1906]]> fre]]> France. 19..]]> Economie]]>
  • La production et le commerce des huiles à Aix et dans la région (1908)
  • La production et le commerce des amandes à Aix et dans la région (suite) & L'évaluation du revenu de la propriété foncière non batie (1908)
  • L'agriculture dans le canton d'Aix (1910)
  • Les cultures et les expéditions de fruits, légumes et fleurs dans l'arrondissement de Toulon (1910)
  • Le commerce des blés et des farines à Marseille et dans la région (1911)
  • L'inscription d'office des dépenses obligatoires dans le budget communal (1912)
  • La fleur en Provence et dans le comté de Nice (1913)
  • La houille blanche en Provence et sur le littoral (1919)
  • Les fruits et les légumes en Provence et dans les Alpes-Maritimes : primeurs et industries de transformation
  • Les industries touristiques en Provence et sur la Côte d'Azur (1924)
  • La pêche sur littoral français méditerranéen (1926)
  • L'industrie des corps gras dans la région provençale (1927)
  • La bauxite en Provence (1930)
  • Les coopératives agricoles en Provence et dans le Comté de Nice (1932)
  • Les fruits de Provence en face des tendances de la concurrence de l'Est européen et du Proche Orient (1933)
  • Les mutuelles agricoles en Provence et dans le Comté de Nice (1935)
  • La marine marchande à Marseille (1937)
  • L'artisanat en Provence (1939)
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    1908-1939]]> fre]]> France. 19..]]>
    Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

    Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
    Doctrine juridique française]]> 8 000 pages d’articles juridiques (ne sont pas comptées les 4 000 pages d’articles d’économie politique)]]> 1907-1958]]> fre]]> France. 19..]]>
    Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

    Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
    Doctrine juridique française]]>
    Cette revue couvre l’ensemble des disciplines juridiques et permet ainsi d’avoir un aperçu de l’évolution du droit au fils des années. En effet, aussi bien le droit privé que le droit public y sont présents ainsi que l’histoire du droit et des idées politiques. Citons par exemple la rubrique « droit administratif » : son évolution traduit une volonté d’être au plus près de l’administré, de garantir les droits de celui-ci. (années numérisées: 1980 - ...)]]>
    1976-2011]]> fre]]> France. 19..]]>
    Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

    Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
    Enseignement supérieur]]> Colonies françaises]]>
    Il faut surtout remarquer l'adaptation des enseignements dispensés à ces étudiants hors de la métropole, à Alger, Constantine et Oran :

    - en droit : étude de la législation algérienne et tunisienne, du droit musulman et des coutumes indigènes

    - en médecine : un enseignement spécifique est consacré aux maladies des pays chauds

    - en lettres, les étudiants peuvent suivre des cours et obtenir des diplômes dans des matières liées à l'Afrique du Nord : égyptologie, antiquité et histoire moderne de l'Afrique, sa géographie ainsi que celle des pays musulmans, sans oublier la littérature persane, les cours d'arabe et d'arabe vulgaire, et enfin, l'étude des dialectes berbères et kabyles]]>
    1894-1910]]> fre]]> Alger. 18..]]> Alger. 19..]]> Livret de l'étudiant d'Alger (Le)
    - Feuille Alger ; NJ-31-SE ; 1942 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : C30_J31SE_42.
    "Dressé, héliogravé et publié par le SGA en 1927 ; Complété en 1938 ; Tirage de Mars 1942"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=79167

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    Enseignement supérieur]]> Colonies françaises]]>
    Pour marquer son changement de nom et de statut administratif, l'Annuaire de l'Université d'Alger. Livret de l'étudiant remplace Le Livret de l'étudiant d'Alger qui a paru de 1894 à 1910.

    L'Ecole de médecine devient Université d'Alger (début 20e siècle)
    Dans son édition annuelle, l'Annuaire de l'Université d'Alger se présente sous forme de rubriques régulières :

    1ère partie - Université d'Alger
        - Historique de l'enseignement supérieur de l'Algérie
        - Loi et Décrets organiques constituant l'Université d'Alger
        - Conseil de l'Université
        - Administration académique
        - Bienfaiteurs de l'Universtié
        - Noms et adresses des fonctionnaires de l'Université]]>
    1911-1940]]> fre]]> Alger. 18..]]>
    Histoire de la colonisation]]> Enseignement supérieur]]>
    Le lecteur pressé verra peu de différence entre "L'annuaire de l'Université d'Alger. Livret de l'étudiant" et "le Livret de l'étudiant...". Un lecteur plus attentif remarquera qu'il ne s'agit plus de l'annuel habituel qui décrit une université avec ses différentes composantes mais de l'assemblage après coup de la présentation autonome de chaque Faculté.

    Façade de l'Université d'Alger (1941)

    Une présentation globale de l'université et une table des matières générale et commune à toutes les facultés mettent en avant l'unité de l'université comme dans l'ancienne formule mais, et c'est là où le changement le plus important est visible, chaque Faculté développe désormais sa partie assortie d'une table des matières qui lui est spécifique. Deux nouvelles rubriques apparaissent : la première consacrée à l'histoire de l'université d'Alger elle-même et non plus à l'histoire générale de l'enseignement supérieur en Algérie. Cette rubrique sera maintenue jusqu'à la dernière année de publication de l'annuaire (année scolaire 1960-1961). À partir de la rentrée de 1954-1955, une rubrique supplémentaire clôture le guide en décrivant les Instituts et les autres organismes extérieurs rattachés à l'université.

    Un an avant l'indépendance, l'ultime cliché de l'Université du guide (année scolaire 1960-1961)

    Si la première rentrée solennelle des quatre Écoles Supérieures (Médecine, Droit, Sciences et Lettres) a eu lieu le jeudi 23 décembre 1880, il faudra attendre 1905 pour que naisse le projet de regrouper les quatre Écoles en une Université unique, ce qui aurait l'avantage, selon l'argumentaire, de leur faire prendre "conscience de leur solidarité scientifique". Rappel à l'ordre administratif à peine voilé ou affirmation déclarée d'une nouvelle ambition scientifique pluridisciplinaire ? L'opinion des colons était déjà acquise à l'idée que la France devait être exemplaire et proposer un enseignement supérieur digne de sa mission (historique) en Afrique... L'unification sera adoptée en 1909 sur le modèle des universités de la Métropole voté en 1895 sous le ministère de l'Instruction publique de Raymond Poincaré (obligation faite à toutes les facultés de se regrouper sous la bannière d'une université).

    À partir de l'année scolaire 1959-1960, l'intitulé de certaines facultés se modernise, signe de la prise en compte du périmètre plus contemporain des disciiplines : la Faculté de Droit devient la Faculté de Droit et des Sciences économiques et la Faculté des Lettres devient la Faculté des Lettres et des Sciences humaines. Un rafraichissement un peu tardif : le Guide de l'étudiant cessera de paraître l'année suivante, en 1961, l'avant-dernière année scolaire avant l'indépendance de l'Algérie (juillet 1962).]]>
    • Historique de l'Université d'Alger
    • Renseignements généraux
    • Faculté de droit
    • Faculté mixte de médecine et de pharmacie
    • Faculté des sciences
    • Faculté des lettres
    • Instituts et aux organismes extérieurs (à partir de 1954-1955)
    • Table des noms
    • Index analytique
    ]]>
    1941-1961]]> fre]]> Alger. 19..]]> - Feuille Alger ; NJ-31-SE ; 1942 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : C30_J31SE_42.
    "Dressé, héliogravé et publié par le SGA en 1927 ; Complété en 1938 ; Tirage de Mars 1942"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=79167]]>
    Histoire de l'université]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Santé publique]]> Ce document, contenu dans la liasse des Archives de la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille relative à sa correspondance avec la Faculté de Médecine, cote MK-2-1-2-3, est l'unique affiche, assez abîmée, des programmes de l'Institut méditerranéen d'hygiène de l'année 1939.

    Cette formation est de courte durée (mars-juin) mais elle s'adresse aux médecins déjà titulaire d'un certificat de microbiologie. Toutes les problématiques médicales et les secteurs concernés de près ou de loin par les questions d'hygiène font l'objet de cours : maladies infectieuses, épidémiologie, prophylaxie, hygiène industrielle, urbaine, alimentaire, infantile, ...

    Le programme des cours d'hygiène (Marseille, 1939)

    On pourrait s'étonner qu'un Institut qui vient à peine d'être créé (1) ait eu le temps d'élaborer un plan de formation aussi complet. Mais il faut se rappeler que dans son bilan de la 1ère réunion préparatoire au Congrès international d'hygiène méditerranéenne, soit près de 10 ans avant, H. Violle, spécialiste de l'hygiène et diplômé de médecine sanitaire maritime, avait déjà largement imaginé le contenu scientifique de ce qui deviendra ces enseignements et prévu de subdiviser ce domaine trop étendu en deux parties, l'une continentale et l'autre maritime, objet de ce diplôme.

    Henri Violle Pr de médecine et hygiéniste (1852-1953) - École nationale des chartes (2)

    Si quelques expressions et classifications peuvent paraître un peu désuètes et surprenantes de nos jours, comme les maladies sociales qui regroupent aussi bien la tuberculose, la syphilis, l'alcoolisme que le cancer, les différentes branches de l'hygiène présentées à l'époque nous sont toujours très familières (nous sommes à la veille de la Seconde Guerre Mondiale) et devenues des préoccupations majeures, souvent quotidiennes, parfois présentes dans les titres des actualités médicales ou judiciaires... : surveillance sanitaire aérienne, sources virales, contrôle de l'eau, épuration des eaux usées et élimination des ordures ménagères, risques de maladies professionnelles (fumées, intoxications, atmosphères confinées), médecine préventive, prévention en milieu hospitalier...

    Projet de programme du Congrès international d'hygiène méditerranéenne (H. Violle, 1930)

    Les docteurs en médecine qui ont satisfait aux examens de fin de cursus obtiennent le brevet de médecins de la marine marchande. Un certificat d'hygiène est attribué aux pharmaciens et aux vétérinaires qui ont suivi cette formation et réussi les examens correspondants.

    _______________
    Note : la Chambre de Commerce de Marseille et la responsable de son Service d'archives et de documentation, Sylvie Drago, ont confié ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette très grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

    _____________
    1.
    2. Jacques Loeper & Julien Huber. - Henri Violle, hygiéniste français... : notice biographique, in Comité des travaux historiques et scientifiques - École nationale des chartes

    ]]>
    1939]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> Sciences & techniques]]> 1968]]> fre]]> ]]> France. 19..]]> Histoire de l'université]]> Sciences & techniques]]>
    Cette collection présente l'intérêt d'être quasiment exhaustive en proposant tous les comptes rendus du Conseil de la Faculté, depuis sa fondation par un décret impérial du 22 août 1854 jusqu'au premier Conseil réuni à la rentrée de 1968, à l'exception de l'année 1885 manquante.

    Les 10 volumes manuscrits reliés contiennent essentiellement les PV manuscrits des séances et quelques rares cahiers dactylographiés à partir du début du 20e siècle.]]>
    1855-1958]]> fre]]> France. 19..]]>
    Sciences & techniques]]> Histoire de l'université]]> Le programme de la nouvelle publication est très large. Les travaux originaux se rapportant à l'une quelconque des sciences qui sont enseignées à la Faculté, les thèses, les leçons faites à la Faculté et rédigées pour les élèves, les travaux scientifiques de toute nature que leurs auteurs présenteront avec la recommandation d'un membre du Comité de rédaction, en un mot, tout ce qui se rapporte à l'enseignement dans les Facultés des Sciences trouvera sa place dans les Annales.
    Il n'est pas possible, vu le peu de ressources actuellement disponibles, d'assurer dès maintenant la périodicité de cette publication. Il paraitra, provisoirement, des tomes d'importances variées, à des époques encore indéterminées, suivant les besoins et les ressources de la Faculté.
    La Direction espère qu'elle pourra bientôt faire plus et mieux, et, dès maintenant, elle sollicite le concours de tous les savants qui voudront bien l'encourager dans sa tâche.
    Marseille, le 1er Juillet 1891.
    (Avant-propos du Comité de rédaction)]]>

    (Bruno Vila, Université d'Aix-Marseille)]]>
    1891-1970]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]> Université d'Aix-Marseille. Pour mémoire, une loi de 1906 est à l'origine d'une grande réforme administrative qui ordonne le rassemblement de toutes les facultés dans des universités (1).

    Comme en Droit et en Sciences, deux grands types d'enseignement sont proposés et se partagent la même affiche : les cours publics d'une part (en très grands caractères) et les conférences réservées aux étudiants formellement inscrits d'autre part. Les contenus y sont très proches.

    Affiche cours de lettres (1913)

    Conséquence de la guerre, aucune affiche imprimées (?) ou préservée de 1913 à 1918 : pour cette dernière année, un seul exemplaire manuscrit (apparemment dupliqué par stencil pour être distribué ?).

    Reprise des cours (1918-1919)

    À partir de l'année scolaire de 1922-1923, ces conférences deviennent préparatoires et sont annoncées sur des affiches séparées.

    Autre conséquence possible de la guerre, des cours de civilisation française, d'histoire de France et d'histoire de la Provence sont proposés aux étudiants étrangers sachant parler le français. Petit privilège, tous les étudiants américains peuvent suivre des cours d'histoire de l'art (avant même la fin de la 1ère Guerre Mondiale, l'entrée d'étudiants étrangers à l'université est envisagée).

    Cours pour locuteurs français (1919)

    Au cours de ces 20 années (1912-1932), la majorité des disciplines restent très traditionnelles et reprennent les programmes déjà proposés au siècle précédent. Quelques nouveautés cependant, comme l'archéologie et la paléographie qui apparaissent dans les années 1920. Si dans Histoire des universités, les auteurs mettent au crédit de la réforme de 1896 qui rassemble les facultés en universités la diversification des disciplines enseignées, notamment dans les sciences humaines (psychologie, sociologie, ethnologie), Aix n'a pas immédiatement suivi ce mouvement (2).

    A l'instar des enseignements dispensé par la Faculté libre de Droit et de ceux subventionnés par la ville de Marseille depuis le 19e siècle, la Faculté des lettres d'Aix organise des cours libres d'histoire de la littérature à la Faculté des Sciences, à l'époque située allée des Capucines (en haut de la Canebière).

    Des cours libres à la Faculté des sciences (1925)

    1. Christophe Charle & Jacques Verger (Aix-Marseille). - Histoire des universités : XIIe-XXIe siècle - PUF, 2012, p. 110 (disponibilité)
    2. op. cit., p. 111]]>
    1912-1931]]> fre]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Annonce des cours de la Faculté des sciences de Marseille (1912-1913)

    Contrairement à l'idée reçue, particulièrement tenace, selon laquelle l'université française serait enfin devenue démocratique et accessible à tous seulement après les évènements de 1968, tous les cours sont publics, à l'exception des conférences, seuls enseignements où "nul n'y est admis sans inscription préalable". Ce qui n'est absolument plus le cas aujourd'hui, tout au contraire !

    La Faculté des sciences n'est pas sectaire : dans les cours dits annexes, les enseignants de la Faculté de droit et de la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence y donnent des cours de droit, d'économie, de littérature, d'histoire et de géographie. Les Marseillais peuvent suivre également des cours libres sur des sujets divers (paléontologie, littérature étrangère, histoire des religions, ...).

    La Faculté des sciences de Marseille - cours annexes (1913-1914)

    Signe de l'évolution des sciences, de l'élévation du niveau de compétence requis et des besoins de l'industrie, de nouvelles formations apparaissent au début du 20e siècle : électricité industrielle (1900),  doctorat de sciences (1902), chimiste (1909), chimie industrielle (1918), et ingénieur-chimiste (1921).

    Les diplômes supérieurs (Faculté de sciences 1926-1927)

    La Faculté des sciences insiste sur sa position géographique exceptionnelle en rappelant l'existence de son laboratoire d'océanologie et ses recherches sur la faune marine méditerranéenne (seul laboratoire à être mis en avant sur les affiches), support de campagnes d'explorations océanographiques.

    Le laboratoire de biologie marine d'Endoume (1926-1927)

    Plaque tournante des échanges maritimes entre la métropole et ses territoires d'outre-mer, l'activité portuaire s'invite à la Faculté à travers l'Institut colonial de Marseille (sous l'égide de la Chambre de Commerce) qui entretient un Musée colonial, sur le campus de Saint-Charles, expert en études botaniques et produits coloniaux et conservatoire d'importantes collections naturalistes.

    Le Musé colonial ouvert 7/7 j, sauf les jours fériés (1926-1927)

    Conséquence douloureuse de l'effroyable 1ère Guerre Mondiale, la Faculté, qui a perdu des enseignants et des étudiants au cours du conflit, ouvre une préparation militaire supérieure dans le milieu des années 1920.

    Préparation théorique et pratique militaire (Faculté des sciences (1926-1927)
    ]]>
    1912-1927]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Contrairement à ce qui'il s'est passé aux siècles précédents, la bibliothèque de l'université, créée en 1878, a collecté un exemplaire de toutes les affiches qui ont annoncé les cours de droit des années 1900 à 1932 : difficile de ne pas y voir la volonté du bibliothécaire de l'époque, G. Fleury, de conserver une trace de cette communication institutionnelle, cette période correspondant en grande partie à ses années d'activité professionelle (1907-1926).

    L'affiche de l'année 1915-1916 : réemploi économique ou brouillon de l'année suivante ?

    Cette continuité est d'autant plus précieuse qu'elle nous confirme, si besoin était, que la Faculté de droit n'a jamais interrompu ses missions pédagogiques pendant la 1ère Guerre Mondiale alors que nombre de ses professeurs et de ses étudiants sont manquants, mobilisés sur le front ou... tués au cours des combats : accusant une chute de près de 50% des effectifs de l'année 1914/1915 par rapport à ceux de 1913/1914, les classes d'âge de 1914 et de 1915 sont littéralement décimées avec près de 30% de disparus (2).

    Le bonheur d'une consigne limpide : un prière de faire afficher au verso de l'annonce de 1910-1911

    Cette continuité nous permet de voir que la même affiche de 1913-1914 a été réutilisée telle quelle les quatre années suivantes, jusqu'à l'année scolaire 1917-1918, moyennant des ratures de noms d'enseignants, de matières (très peu de cours annulés) et d'examens : mesures d'économie pendant les années de conflit, le papier étant rare et cher ? Probablement, en supposant que le canal de récupération fut resté inchangé. Etourderie ? Peu crédible sur quatre années de suite. Par ailleurs, G. Fleury, bibliothécaire d'une grande rigueur (ses études historiques et ses inventaires en témoigent)  l'aurait à coup sûr remarquée. Brouillons préparatoires aux affiches des années suivantes ? Difficile d'écarter cette hypothèse dans la mesure où le millésime a bien été modifié mais pourquoi ne pas avoir changé les jours, ce qui est incohérent : si les cours de licence reprennent le 12 novembre 1915, ce jour là serait alors un jeudi et certainement pas un mercredi, et que dire de 1916 : qui pourrait croire que les cours reprennent un dimanche ? Dernière hypothèse (R. Burget), les pénuries de matériaux autorisaient les autorités de réquistionner les imprimeurs, d'où ces réemplois...

    Réfs
    1. Registre des délibérations de la Commission de la bibliothèque de l'Université d'Aix-Marseille (1881-1959) - Odyssée
    2. Les facultés de droit dans la Grande Guerre - BIU Cujas Univ. Paris 1 - Des facultés sur le front du droit]]>
    1900-1934]]> fre]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
    Histoire de l'université]]>
    Le recrutement d'un poste sur Aix organisé à Toulouse (1826)

    La Faculté de droit est frappée par la malchance : après le décès du professeur Constans, spécialiste de procédure civile et de législation criminelle, celui de François-Philippe Mottet l'année suivante libère la chaire de code civil.

    Décès du Pr Mottet (1827)

    Rappelons ici que François-Philippe Mottet a été titulaire de la première chaire de code civil (en l'occurence, le code Napoléeon) de la Faculté de droit d’Aix de 1809 à 1827 et que ses cours manuscrits, un ensemble de 7 volumes de près de 3 000 pages, restent un précieux témoignage sur la manière dont le droit était alors enseigné. Ces cours sont accessibles sur Odyssée : https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/306.

    Mottet - cours de droit civil (manuscrit, vers 1814-1815)

    Dans les premières décennies du 19e siècle, justifier être Docteur en droit ne suffit pas pour pouvoir postuler sur une chaire d'enseignement : en plus d'un acte de naissance, un certificat de bonne vie et mœurs signé du Maire de la commune du candidat est exigé. Signe de l'élévation du niveau intellectuel du milieu universitaire, en 1863, ce certificat est abandonné : les candidats, qui doivent justifier de leurs droits civiques (on quitte le plan moral pour celui du droit) sont tenus dorénavant de produire également "une note détaillée des titres qu'ils ont à faire valoir, comprenant l'indication de leurs services dans l'Enseignement et l'énumération de leurs ouvrages". Les procédures de recrutement dans l'Enseignement supérieur français aux 20e et 21e siècles ont toujours maintenu ces deux dispositions (la première étant devenue une des conditions d'entrée dans la fonction publique).]]>
    1809-1863]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Les cours de préparation à la licence sont réservés aux seuls étudiants inscrits (inscription trimestrielle) : ils doivent suivre une bonne dizaine de matières réparties sur 2 trimestres (été et hiver). Le cursus scientifique, très classique, couvre les disciplines de base de l'époque : mathématiques, physique, mécanique, chimie, zoologie et géologie.

    Programme des cours de la Faculté des sciences de Marseille, année scolaire 1862-1863

    Certains amphithéâtres de la Faculté des Sciences portent aujourd'hui le nom de ses enseignants les plus illustres, comme ceux appelés Charve ou Marion.

    L'amphithéâtre historique de Mathématiques et Physique baptisé Charve - Faculté des sciences de Marseille

    Les étudiants de Saint-Charles sont gâtés : les enseignements ne se limitent pas aux matières scientifiques, la Faculté de Droit propose des cours spéciaux (droit commercial, droit administratif, économie politique) et celle des Lettres des cours dans les mêmes spécialités que celles traitées à Aix (histoire, littérature, philosophie. Si les juristes et les littéraires viennent à Marseille organiser ces cours annexes, la réciproque est vraie : les scientifiques vont également donner des cours qu'on appellerait aujourd'hui cours du soir, comme ceux de géologie du professeur Coquand, également annoncés par voie d'affiche (de taille plus réduite).

    A 20 heures, à l'amphi des Lettres : cours de géologie (Coquand 1861)

    En plus de leurs cours réguliers et des cours complémentaires, la majorité des professeurs de la Faculté tiennent des conférences dans leur domaine de spécialité, conférences réservées aux seuls étudiants. Ces cumuls montrent que les professeurs avaient des charges d'enseignement assez lourdes (4 à 5 interventions hebdomadaires), sans compter leurs autres responsabilités (laboratoires, recherche, publications, administration,...). La dernière affiche de 1882-1883 fait référence à des cours publics, sans plus de précision.
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    1857-1883]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Lettres - programme des cours annoncés par voie d'affiche (1847)

    A l'image de l'année universitaire, cette générosité est de courte durée : le calendrier des examens de l'année et leurs modalités (par ex., avoir 16 ans révolu et avoir suivi deux cours complets pour pouvoir obtenir le grade de la licence) sont imprimés sur la même affiche, les étudiants ne sont donc pas pris par surprise.

    Lettres - programme des examens (1847)

    Pour les juristes particulièrement étourdis, il leur est fermement rappelé qu'ils sont tenus de suivre deux de ces cours au choix (dans quel but pédagogique :  culture générale, maîtrise du latin ou entraînement à l'éloquence ?), aucune dispense n'est prévue ni envisageable, sauf motifs gravissimes. Seuls les certificats d'assiduité font foi : ce dispositif, de nos jours toujours en vigueur dans de nombreuses formations universitaires, ne vise pas spécialement les étudiants en droit, et fait plutôt écho aux reproches récurrents d'absentéisme chronique des étudiants, quant ce n'est pas celui du corps enseignant...

    Lettres - enseignements obligatoires pour les juristes (1854)

    Même si la liste des enseignements ne s'allonge pas, à l'exception de l'apparition de conférences d'agrégation, les affiches se "modernisent" dans les années 1860 et adoptent la présentation synthétique du tableau, déjà présente dans les bilans statistiques de ce siècle, avant d'envahir toute la communication contemporaine. Cette présentation ostensiblement scientifique, et qui sera par ailleurs abandonnée quelques années plus tard par la Faculté, contraste avec le classicisme revendiqué de la scholarité. Abandon cohérent avec la très grande stabilité des enseignements durant ces 40 années et leur relative austérité (comparée au foisonnement des disciplines proposées aujourd'hui par les facultés des lettres, langues, arts et sciences humaines).

    Lettres - tableau des cours (1864)

    Signe d'ouverture intellectuelle, engagement dans l'éducation populaire, ou encore prosélytisme de certains littéraires, les cours sont étonnamment tous publics, alors qu'en droit, l'inscription préalable est obligatoire, sans dérogation possible. Seules les conférences sont réservées aux étudiants scolarisés.

    Lettres - Fin 19e, les cours sont accessibles à tout public (1883)
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    1847-1884]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Fidèle aux traditions, la Faculté de droit affiche le programmes des cours qu'elle va donner durant l'année scolaire pour tous les niveaux (de la 1ère à la 3ème année, quelques-unes en évoquent une 4ème) : le contenu de ces enseignements est très détaillé (professeurs et matières), le calendrier de l'année, les jours et les horaires sont extrêmement précis. En général, l'année universitaire commence au tout début du mois de novembre (le samedi 3 si nécessaire, comme en 1838 !), marquée par une séance solennelle de rentrée (la remise des prix a lieu pendant cette cérémonie).

    Université royale (1815-1817) remplace Université impériale (1806-1814)

    Pour assister au cours, il est obligatoire de s'y inscrire, la période d'inscription, très courte, n'excède pas une dizaine de jours. La scolarité ne s'achève que fin août pour la 3ème ou 4ème et dernière session d'examen. Les programmes sont copieux : selon l'époque et leur année d'inscription, les étudiants sont tenus de suivre (l'assiduité est contrôlée) les cours des Codes et Institutes de Justinien, de droit romain & de droit français, ceux de Pandectes, du code Napoléon ou du code civil, de la législation criminelle, du code de commerce, de droit administratif, de l'économie politique, ... Comme l'écrivent C. Charle et J. Verger, si les défauts du système napoléonien apparaissent de plus en plus à partir des années 1860, il faut mettre au crédit de cette réforme "La diversisification des disciplines enseignées [...]. En droit, l'économie politique, les finances publiques, l'histoire du droit, le droit international, etc. prennent de l'importance" (1).

    La mention Instruction publique s'impose en 1818 pour céder la place à celle d'Université de France en 1823

    En très bon état de conservation, les 94 placards qui couvrent la plus grande partie du 19 siècle nous montrent le contraste entre la grande stabilité des enseignements et le changement incessant du titre officiel de l'administration des universités.

    A partir de 1843, la Faculté de droit affiche sa ville en lettre d'or mais en 1847, elle réserve ce prestige au nom de sa discipline

    Parfois remplacée par Instruction publique, c'est la mention Université de France qui apparaît avec le plus de constance sur toutes les affiches jusqu'en 1870 (on remarquera la persistance de l'emploi du singulier...). A partir de la Troisième République (1870), elles seront toutes chapeautées de notre très familière République française.


    1. Christophe Charle & Jacques Verger (Aix-Marseille). - Histoire des universités : XIIe-XXIe siècle - PUF, 2012, p. 111 (disponibilité)]]>
    1806-1884]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Tous les ans, l'université d'Aix-en-Provence annonce par voie d'affichage sur un unique placard le programme des cours qui vont être dispensés pendant l'année scolaire dans ses trois facultés : la théologie, le droit avec ses différentes spécialités (jurisprudence, droit canon, droit romain et droit civil avec les maximes de droit français selon le Code de Justinien) et la médecine dans ses différentes branches (anatomie, physiologie, chirurgie, pharmacologie, botanique et chimie).

    La plus ancienne affiche (connue) de l'université d'Aix : le programme des cours de 1732

    Clé de voute de l'enseignement supérieur, le professeur est naturellement le dénominateur commun à toutes les affiches placardées par l'université : après son recrutement sur un poste vacant, il dispense les cours de sa spécialité et préside aux soutenances de thèses de ses étudiants qui obtiendront leurs diplômes. De 1732 à 1739, nous retrouvons les mêmes enseignements donnés par les mêmes professeurs, certains au nom prestigieux et déjà célèbres dans la ville d'Aix, par ex. :

    - Jean Joseph Julien, premier professeur royal de droit en l'université d'Aix, commentateur du Code de Justinien et du droit provençal (1)
    - Ventre De la Touloubre, professeur de droit à l’université d’Aix dès 1732 et qui explique Les maximes du droit français (2)
    - Joseph Lieutaud, fils d'avocat au Parlement d'Aix, diplômé de son université en 1725, d'abord botaniste puis médecin (et anatomiste) et à l'Hôtel-Dieu d'Aix-en-Provence, et connu à Marseille pour le Cours qui porte son nom (3).

    Jean-Joseph Julien, président du jury aux soutenances de thèse de baccalauréat et de licence (1764)

    Documents rares, trois projets d'annonce de cours nous sont parvenus : ils présentent le texte exact à inscrire sur l'affiche et, dans le cartouche supérieur, ils indiquent très précisement les allégories à faire figurer : les insignes de l'université, l'image de Ste Catherine et les armes de l'Archvêque d'Aix (cf Annonces de soutenance de thèse de baccalauréat et annonces de soutenance de thèse).

    Projet d'affiche des programmes de cours de 1755

    L'apparente banalité de ces affiches administratives et scolaires répétitives (trop administratives pour les uns, trop scolaires pour les autres pour être considérées comme des pièces à archiver précieusement ?) explique peut-être le très faible nombre d'exemplaires qui nous sont parvenus aujourd'hui alors qu'elles étaient éditées tous les ans : l'affiche la plus récente date de 1761, soit plus de 30 ans avant la suppression des universités en 1793 par un décret de la Convention nationale (période révolutionnaire).

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    1. Julien, Jean-Joseph (1704-1789) - six imprimés et manuscrits
    2. Ventre de la Touloubre, Louis de (1706-1767) - trois imprimés
    3. Lieutaud, Joseph (1703-1780) - un manuscrit]]>

    Musarum alumnis actor universitatis Aquensis... In theologia professores... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii... M. DCC. XXXII. [programme des cours de l'Université d'Aix en 1732]

    Musarum alumnis actor universitatis Aquensis... In theologia professores... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii… M. DCC. XXXIV. [programme des cours de l'Université d'Aix en 1734]

    Studiosae juventuti actor regiae universitatis aquensis... In theologia professores regii... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii… M. DCC. XXXV. [programme des cours de l'université d'Aix en 1735]

    Studiosae juventuti actor regiae universitatis aquensis... In theologia professores regii… In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii... M. DCC. XXXVIII. [programme des cours de l'université d'Aix en 1738]

    Studiosae juventuti actor regiae universitatis aquensis... In theologia professores regii... In jurisprudentia professores regii... In medicina professores regii… M. DCC. XXXIX. [programme des cours de l'Université d'Aix en 1739]

    Ludivico XV rege christianissimo feliciter regnante. Joanne-Baptista Antonio de Brancas... Infrà scripta à professoribus regiis elucidabuntur. In theologia... In jurisprudentia… In medicina... [cours de l'Université d'Aix en 1755]

    Projets d'affiches de cours : 3 pièces manuscrites

    Ludovic XV regni christianissimo feliciter regnante Joanne Baptiste Antonio de Brancas D. Ludovic de La Touloubre hujusce academia Rector ad studiorum instaurationum mentis exitat … in theologia … in jurisprudentia … in medicina. [cours de l'Université d'Aix en 1755] - [projet manuscrit d'affiche]

    Ludovic XV regni christianissimo feliciter regnante Joanne Baptiste Antonio de Brancas … In theologia … In jurisprudentia … In medicina. [cours de l'Université d'Aix en 1759] - [projet manuscrit d'affiche]

    Ludovic XV regni christianissimo feliciter regnante Joanne Baptiste Antonio de Brancas... D.Joannes Joseph Julien hujusce academia rector … In theologia … In jurisprudentia … In medicina. [cours de l'Université d'Aix en 1761] - [projet manuscrit d'affiche]]]>
    1732-1761]]> ]]> ]]>
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    lat]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Si la finalité de l'université est d'enseigner les différents domaines de la connaissance, l'objectif de tout étudiant (sérieux) est d'obtenir son diplôme : une consécration obtenue à l'issue d'une cérémonie très solennelle qui se déroule dans la grande salle de l'université (in aula majori universitatis).

    Annonce de soutenance d'une thèse de licence de droit canon et de droit civil (Aix-en-Provence, 1745)

    Armoiries de l'université d'Aix-en-Provence (1745)

    Vers le milieu du 18e siècle, les armoiries de l'université intègrent les représentations de ses fondateurs de 1409 (le pape Alexandre V et Louis II comte de Provence) ainsi que les saints patrons tels St Yves (patron des juristes), Ste Catherine d'Alexandrie (patronne des philosophes, reconnaissable à la roue de son martyre). La question n'est pas tranchée de savoir si la lettre centrale P qui surplombe l'inscription abrégée Regia universitas Aquensis (Université royale d'Aix) symbolise la Provence ou le Primicier de l'université ". On peut remarquer que contrairement à d'autres armoiries, aucune allégorie ne fait directement référence à la médecine et aux sciences (R. Burget).

    Armoiries de l'université d'Aix-en-Provence (1763)

    La soutenance de thèse peut avoir une autre finalité que la sanction d'un cursus d'études et constituer l'épreuve de sélection d'un candidat postulant sur un poste vacant.

    La soutenance, épreuve du recrutement d'un professeur et de contrôle de ses compétences (1763)

    Par leur côté un peu inclassable, ces affiches n'ont pas toujours été considérées comme des documents précieux, à l'image de cette affiche de 1762 qui a servie de brouillon pour poser quelques opérations arithmétiques,

    Sur l'affiche des programmes de 1762, la vérification que (109068 x 4) + 2 = 436274

    ou cette autre affiche assez dégradée (marques de pliure et traces de mouillage) alors qu'elle lui est de 20 ans postérieure.

    Une affiche 1781 très marquée par les vicissitudes du temps...

    Nous ne pouvons pas oublier les généreux donateurs de ces affiches comme ce don du 2 juin 1916 de M. Ferrier, un ancien bijoutier, celui du 19 janv. 1917 de M. Cyprien de Chemerilles dont nous savons seulement qu'il habite rue E. David à Aix, et cet autre de Melle Roland du 24 avr. 1917, sœur de l'aumônier du lycée d'Aix et tante de M. Dulac, prof. à la Fac. des sciences de Lyon.

    A deux pas du Cours Mirabeau, l'immeuble d'un donateur de placards (18 rue Emeric David, Aix-en-Provence)

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    Caroline Mienville. - Les éphémères en bibliothèque universitaire : traiter et valoriser : l'exemple du fonds de placards de positions de thèse du XVIIIe siècle de la bibliothèque universitaire de droit d'Aix-en-Provence. Master 2 Métiers des archives et des bibliothèques. Médiation, 2019-2020, consultation en ligne prévue sur Odyssée en janv. 2022]]>

    Theses utriusque juris. Canonici … Civilis... D. Ignatius Elzeareus Bourges, Riansensis, J.U.B. [position de thèse de licence en droit de D. Ignace E. Bourges en 1774]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico... Ex jure civili… Josephus-Franciscus-Julius de Colonia. [Position de thèse en droit de Joseph-François-Jules de Colonia en 1762]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico... Ex jure civili… Josephus-Franciscus-Julius de Colonia. [Position de thèse en droit de Joseph-François-Jules de Colonia en 1762]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico... Ex jure civili… Josephus-Hilarius Agier, doctor aggregatus. [position de thèse en droit de Joseph-Hilaire Agier, docteur agrégé en 1762]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico.... Ex jure civili… Josephus Arnaud. [position de thèse en droit de Joseph Arnaud, docteur en 1763]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico... Ex jure civili… Natalis Bertrand. [position de thèse en droit de Natalis Bertrand, docteur en 1763]

    Theses utriusque juris. Canonici... Civilis... D. Jos.-Carol. Francisc. Pisani de La Gaude, Aqui-sextiensis. [thèse de baccalauréat en droit de D. Joseph Pisani de La Gaude en 1761]

    Theses utriusque juris. Canonici... Civilis... D. Nicolas Joseph- Marie Samatan massiliensis J.U.B. Praefide D. Joanne Joseph Julien Reg. Cons. [thèse de licence en droit de D. Nicolas Jos. Maria Samatan en 1763]

    Quaestio theologica. Quis est Panis qui de Coelo descendit ?… praefide S.M.N. Joanne-Josepho Teissier... Petrus-Constantinus Vidaci, bastiensis, subdiaconus, diaecesis nebiensis in corsicâ. [Thèse de baccalauréat en théologie de Pierre Constantin Vidaci en 1781]

    Theses utriusque juris. Canonici... Civilis... D. Josephus Berne orgonensis, J.U.B. praeside D. Carolo Patot. [Thèse de licence en droit de Joseph Berne en 1745]

    Theses utriusque juris Canonici... Civilis... D. Joannes-Josephus Giraud, presbyter Thoardensis, J.U.C. praeside D. Joanne-Josepho Julien. [Thèse de baccalauréat en droit de Jean Joseph Giraud en 1781]]]>
    1774-1781]]> fre]]> lat]]> France. 17..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
    Si une université annonce qu'elle a un poste de professeur à pourvoir, rien ne sert d'avertir toute la population car très peu de personnes lettrées ont les diplômes et les compétences requises pour y prétendre : il faut en informer ses propres étudiants et le faire savoir aux autres universités, "viviers naturels" où pouraient se trouver des candidats potentiels. Au 18e siècle (avant la Révolution française), l'usage du latin prévaut toujours dans la communication acacadémique.

    Vacance de chaire (Université de Dijon, 1789)

    Le moyen le plus sûr, plus fiable encore que le crieur public, est de l'afficher sur les murs de la faculté ou de la cité, comme cela est fait couramment pour les ordonnances et autres décrets officiels par le pouvoir royal, les parlements ou les commnautés depuis le 15e siècle. Mais l'analogie s'arrête là : l'affichage officiel des institutions politiques et l'affichage commercial ou séditieux fait illégalement par des particuliers visent tous deux à occuper l'espace public (1 & 2). Les annonces de chaire au contraire visent une cible bien identifiée, les universités qui proposent des enseignements dans la même discipline (le droit, la théologie, la chirurgie,...), à charge pour elles de les placarder publiquement.

    Armoiries de l'Université de Besançon (1788)

    Ces affiches ont un caractère officiel et sont pour la plupart ornées d'un fronstipice très solennel où figurent les armoiries de l'université, souvent chargées d'une sympbolique très codée et évocatrice des disciplines et des valeurs de la connaissance et de la sagesse.

    Armoiries de l'Université de Douai (1788)

    Pour être certains que l'avis a bien été reçu et sera diffusé, un double de l'affiche est joint à l'original (un simple récépissé ne semble pas suffire), le destinaire attestant de sa bonne réception en la signant et en la retournant à l'expéditeur tout en s'engageant à afficher l'autre exemplaire. Par ce canal institutionnel, un réseau d'échanges réciproques se met donc en place entre les universités françaises des quatre coins du royaume : en témoignent ces documents, l'université d'Aix adresse et reçoit des affiches des universités de Caen, Dijon, Bordeaux, Orléans, Douai, Reims, Besançon, ou encore Poitiers. Ce système, qui présuppose un accord commun (le double doit être retourné certifié dans la forme ordinaire ou selon l'usage) a probablement contribué à sauvegarder un grand nombre de ces placards, support qualifié d'éphémère (sa valeur d'usage se dissout dès l'évènement passé), et que des personnels d'université ont eu l'intelligence de conserver précieusement et nous léguer.

    Avis de l'Universite de Caen (1788)

    Dix de ces annonces de postes vacants sont restés associés au courrier qui les accompagnait, lettres d'avis de l'expéditeur ou accusés de réception retournés par l'université destinataire ou encore mention de dons faits à la bibliothèque de l'université.

    1. Les débuts de l’affiche de l’Ancien Régime à la Première Guerre mondiale -  FranceArchives : portail national des archives
    2. Nathalie Jakobowicz. - Les pratiques d’affichage dans l’espace public à Paris en 1830 - OpenEdition Journals
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    In Aurelianensi juris academia quatuor vacant doctorum aggregatorum munera. [programme de concours de chaire vacante de droit à l'Académie d'Orléans en 1788]

    Cathedra vacans infacultate theologia almae universitatis duacenae in Flandria. [programme de concours de chaire vacante de théologie à l'Université de Douai en 1788]

    Cathedra regia vacans in facultate artium universitatis Duacenae. [programme de concours de chaire vacante d'histoire à l'Université de Douai en 1787]

    Vacat in facultatibus jurium Rhedonensibus juris canonici cathedra per obitum clarissimi domini Renati-Rodolphi Droüin. [programme du concours de la chaire de droit canonique à l'Université de Reims en 1788]

    Vacat in collegio utriusque juris celeberrimae cadomensis academiae antecessura, per obitum clariffimi viri Le Paulmier. [programme de concours de la chaire vacante de droit canon et civil à l'Université de Caen en 1788]

    Vacat in universitate provinciae munus doctoris aggregati, per obitum clarissimi viri D. Honorati-Antonii Bouteille. [programme du concours d'une place de chaire vacante de docteur agrégé à l'Université d'Aix en 1787]

    Ex decreto consultatissimae jurium facultatis Burdigalensis. [programme du concours d'une chaire de professeur de droit à l'Université de Bordeaux en 1789]

    Vacat in universitate Burgundiae antecessura, per obium clarissimi consultissimique V.D. Jacobi-Georgii Grabu. [programme du concours d'une place de professeur de droit à l'Université de Dijon en 1789]

    Nos in suprema sequanorum curia protopraeses, Almae universitatis Bisuntinae distributores, & regii in facultate medicâ antecessores. [programme de concours d'une vacance de poste de professeur en médecine à l'Université de Besançon en 1788]

    Decretum consultissimae Facultatis Pictaviensis. [programme du concours d'une chaire de professeur de droit de l'Université de Poitiers en 1788]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico... Ex jure civili… Josephus-Franciscus-Julius de Colonia. [Position de thèse en droit de Joseph-François-Jules de Colonia en 1762]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico... Ex jure civili… Josephus-Franciscus-Julius de Colonia. [Position de thèse en droit de Joseph-François-Jules de Colonia en 1762]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico.... Ex jure civili… Josephus Arnaud. [position de thèse en droit de Joseph Arnaud, docteur en 1763]

    Theses utriusque juris. Ex jure canonico... Ex jure civili… Natalis Bertrand. [position de thèse en droit de Natalis Bertrand, docteur en 1763]

    Joannes-Baptista Antonius de Brancas è comitibus Forcalquerii, … universis & singulis notum facimus vacare antecessuram in consultissimâ jurium facultate, propter optionem clarissimi viri D.D. Josephi-Francisci-Julii de Colonia. [programme du concours de vacance de chaire à l'Université d'Aix en 1762]

    Joannes-Baptista Antonius de Brancas è comitibus Forcalquerii... universis & fingulis notum facimus vacare munus doctoris aggregati inconsultissimâ jurium facultate, propter obitum clarissimi viri D.D. Petri Caroli Arnaud. [programme du concours de vacance de chaire à l'Université d'Aix en 1762]

    Joannes-Baptista Antonius de Brancas è comitibus Forcalquerii… universis & singulis notum facimus vacare locum doctoris aggregati in consultissimâ jurium facultate, propter optionem clarissimi viri D.D. Josephi Nicolai Mazet. [programme du concours d'une place de docteur agrégé de l'Université d'Aix en 1759]

    Joannes-Baptista Antronius de Brancas è comitibus Forcalquerii… universis & singulis notum facimus vacare antecessuram in consultissimâ jurium facultate, per obitum clarissimi D. Josephi-Francisci-Julii de Colonia. [programme du concours pour la chaire de professeur de droit de l'Université d'Aix en 1766]]]>
    1781-1789]]> lat]]> fre]]> France. 17..]]>
    Histoire de l'université]]> ]]> Copie manuscrite non datée, très probablement réalisée au tout début du 20e siècle, conjointement à d'autres copies de textes similaires. Ce document et la copie du manuscrit "Déclaration du Roy concernant le rétablissement des études de droit, donné à Versailles le 10 novembre 1708", cote MS-29/8, sont, en toute certitude, de la même main.

    Au début du 18e siècle, l'Assemblée générale de l'Université d'Aix-Marseille réaffirme qu'elle est dirigée par l'archevêque d'Aix, son Chancelier et son vice-chancelier. Pour être valides, tous les registres doivent lui être présentés deux fois par an, à la St Luc et à la St Jean-Baptiste, ainsi que tous les mandements et mandats, sous peine de nullité.

    Validée l'année suivante par le Conseil d'État, cette délibération fait donc de Jean-Baptiste de Brancas, archevêque d'Aix du 14 juin 1729 au 30 août 1770, le chancelier-né de l'Université de droit.

    Jean-Baptiste de Brancas, archevêque d'Aix (1693-1770)

    Pour marquer symboliquement cette autorité, le Conseil de l'université impose que tous les actes doivent se faire la salle de l'archevêché, ou à défaut dans la salle de l'université où le vice-chancelier se tiendra.

    Pour se conformer à l'ancien usage, le Conseil demande également que les armes de l'archevêque-chancelier figurent au bas de celles de l'université dans les thèses et les sceaux.]]>
    1730]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
    Histoire des bibliothèques]]> Histoire de l'université]]>


    La bibliothèque de l'université d'Aix-Marseille (19e sièle)

    A première vue, on pourrait croire que les bibliothèques (universitaires) sont incapables de résoudre leurs propres problèmes : durant des dizaines d’années, les mêmes personnes se posent les mêmes questions formulées en termes identiques : le montant des crédits, la quête de subventions, l'acquisition des ouvrages, le renouvellement des abonnements, le comblement des lacunes, l'augmentation des heures d'ouverture, en particulier le soir et le samedi, le règlement intérieur, les droits d'inscription, le manque régulier de personnel qualifié, l'appel au bénévolat étudiant, l'étroitesse et l'inadaptation chronique des locaux, sans oublier leur entretien et leur nettoyage….

    En réalité, toutes ces questions récurrentes ne sont pas un aveu d'impuissance mais, bien au contraire, constituent la vie même de ces institutions : la réponse qu'elles peuvent y apporter configurent leur physionomie et leur fonctionnement. Pour y parvenir, la plupart d'entre-elles ont adopté un régime de réunions régulières, souvent dénommé Commission ou Conseil de la bibliothèque (Conseil documentaire aujourd'hui) où tous les grands arbitrages sont adoptés collégialement et consignés dans des procès-verbaux selon un ordre du jour longtemps resté très ritualisé.

    Il n'est guère possible de résumer fidèlement les 500 p. de PV qui jalonnent la vie de la bilbiothèque de l'université, quasiment depuis sa naissance (instructions ministérielles publiées en 1878 et 1879  de J. Ferry) jusqu'à sa renaissance (nouvelles constructions de la fin des années 1950) : on peut seulement mentionner quelques faits marquants, parfois hors du champ bibliothéconomique stricto sensu, qui illustrent l'histoire de cette institution, comme cette brutale interruption de 5 ans imposée par la Guerre 14-18 ou ce projet, ô combien prémonitoire, de créer un Musée de l'Université qui recueillerait tous les documents qui concernent l'histoire de l'université, comme tente de le faire, un siècle plus tard, la bibliothèque numérique que vous consultez à présent : 

    • lettre [probablement de Capdenat, bibliothécaire] adressée au Maire [d'Aix ?] le 17 mars 1883 sur l'état de la bibliothèque Méjanes (constat très sévère)
    • demande d'installation d'une porte tambour pour protéger la salle de lecture du froid durant l'hiver
    • question des attributions réelles de la BU par rapport à la bibliothèque de la Faculté de Droit
    • séance du 16 nov. 1909 : rivalité avec le Service des Beaux-Arts qui réclame pour le Musée de l'Art Chrétien le Salon Jaune de l'archevêché alors qu'il est déjà convoité par la BU pour en faire une nouvelle salle de lecture idéale
    • 1ère Guerre mondiale : les participants à la séance du 26 mai 1914 ignorent alors qu'ils ne se reverront que 5 ans plus tard, lors de la séance du 18 mars 1919
    • années 1920 : projet de création d'un Musée de l'Université, une première en France, qui accueillerait tous les documents qui concernent l'histoire de l'université. Appel aux savants collectionneurs pour faire don de tout objet en relation avec "la vieille université provençale"
    • séance du 11 juil. 1927 : le recteur signale que de plus en plus d'industriels et de commerçants consultent et empruntent des documents et propose d'exiger le versement de droits d'inscription
    • 1927 - discussion de l'achat d'une reproduction d'un manuscrit de René, duc d'Anjou
    • 30 mai 1945 : profitant de la Libération, demande de bénéficier d'un grand nombre de périodiques et d'ouvrages allemands abandonnés par l'occupant (notamment à Paris)
    • 10 déc. 1945 : envoi par solidarité de livres aux étudiants de Nice qui ne disposent d'aucun ouvrage pour étudier
    • séance du 10 déc. 1945 : demande en faveur des étudiants pour qu'ils puissent travailler à la bibliothèque parce qu'il n'y a pas de chauffage dans leurs chambres
    • 1951 : invitation de Fernand Pouillon, architecte officiel, pour une présentation de ses projets de construction de bibliothèques universitaires (3 seront contruites à la fin des années 1950, voir liens)
    ]]>
    Composition de la Commission au cours des années 1881-1959

    Liste abr. : (D)roit, (L)ettres, (S)ciences, (B)ibliothécaire
    Le nom des membres présents aux réunions consécutives n'est pas sytématiquement rappelé, sauf pour le bibliothécaire qui est obligatoirement présent.
    Quand un membre est nommé, on précise le nom du membre qui est remplacé, quand l'information est disponible

    Recteur Belin (1881-1907). Particularité : préside toutes les séances, à l'exception de la période du 8 mars 1900 au 13 février 1901

    • 1881-1884           Laurin (D), Joret (L), Figuières (théologie), Capdenat (B)
    • 1885-1887           Jourdan (D), Guibal (L), Charve (S), Capdenat (B)
    • 1888-1891           Depéret (S) rempl. Charve (S), Capdenat (B)
    • 1892-1893           Joyau (L) rempl. Guibal (L), Capdenat (B)
    • 1894-1895           Clerc ( ?),  Capdenat (B)
    • 1896-1897           Brenous (L), Capdenat (B)
    • 1898-1901           Jourdan (D), Brenous (L), Fabry (S), Fleury (B) rempl. Capdenat (B)
    • 1902-1904           Moreau (D) Bonafous (L) rempl. Brenous (L), Fabry (S), Fleury (B)
    • 1906-1907           Moreau (D), préside, Bonafous (L), Fabry (S), Fleury (B)

    Recteur Payot (1908-1923). Particularité : signe tous les PV

    • 1908-1914           Fabry peu assidu à partir de 1910. A partir de 1912, son absence est de moins en moins souvent mentionnée, la Fac. des sciences n'est donc plus représentée
    • 1914-1919           Moreau (D), Bonafous (L), Bourget (S) rempl. Fabry (S). La Commission ne se réunit plus durant tout le conflit
    • 1919-1921           Perroud (D), Fleury (B)  
    • 1921-1922           Sauvaire-Jourdan (D) rempl. Moreau (D), Fleury (B). La signature du recteur disparaît progressivement, la Fac des sciences, à nouveau absente, disparaît totalement des réunions
    • 1922-1926           Sauvaire-Jourdan (D), Toussaint (L), Fleury (B)

    Recteur Padé (1923-1934) Particularité : délègue parfois la présidence au doyen ou à un Pr.

    • 1927-1928           Mme Kuhlmann (B) rempl. Fleury (B)
    • 1928-1934           Dumas (D), Tournade (B) rempl. Mme Kuhlmann (B)
    • 1934-1935           Dumas (D), Toussaint (L), Tournadre (B)
    • 1934-1935           Boursilly ? (doyen L) préside la Commission, Tournadre (B)

    Recteur Sorre (1935-1937). Particularité : à partir de 1936, le recteur se fait systématiquement excuser de ne pouvoir assurer la présidence de la séance et de fait, ses successeurs semblent ne plus jamais y avoir assisté.

    • 1936-1937           Dumas (D), Audinet (D), Tournade (B)
    • 1937-1939           Dumas (D), Lapradelle (D), Toussaint (L), Seygond (L), Tournadre (B)

    Recteur Jan (1938-1942) Particularité : délègue parfois la présidence au doyen ou à un autre Pr.

    • 1939-1940           Dumas (D), Obret (D), Tournadre (B)
    • 1940-1941           Boursilly (doyen L), Tournadre (B)
     Recteur Martino (1941-1946)
    • 1941-1942           Brun (L), Clavel (L), Tournadre (B)
    • 1942-1948           Michel (L) rempl. parfois Clavel (L), Tournadre (B)

    Recteur Blache (1949-1959). Particularité : se fait systématiquement excuser

    • 1949- 1950          Durand (D) préside la Commission, Tournadre (B)
    • 1952-1953           Durand (D), Kayser (D,) Rostaing (L), Tournadre (B)
    • 1954-1959           Duby (L), Tournadre (B)
    ]]>
    1881-1959]]> ]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]> Aix-en-Provence. 19..]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> 1950-1968]]> fre]]> Provence. 19..]]> Histoire de l'université]]>
    Après son retrait de la publication des rapports annuels à partir de l'année universitaire 1892/1893, le discours de rentrée officielle prononcé par le recteur réapparaît lors des éditions de 1934/1935 et 1935/1936. Les années suivantes, il fait l'objet d'une édition spéciale publiée séparément.]]>
    1935-1948]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Histoire de l'université]]>
    Le discours de rentrée officielle prononcé par le recteur, traditionnellement publié en tête du rapport annuel, disparaît à partir de l'année universitaire 1892/1893. Il ne réapparaît que lors des éditions des années 1934/1935 et 1935/1936.

    A partir de l'année scolaire 1909/1910, l'Observatoire astronomique de Marseille publie son bilan annuel qui est alors ajouté aux rapports des facultés.

    A partir de 1923/1924, le bilan annuel présente également un rapport sur le fonctionnement des deux sections de la bibliothèque de l'université, généralement publié à la suite des bilans des facultés.

    Au cours de l'année scolaire 1929/1930, l'Ecole de plein exercice de médecine & de pharmacie de Marseille obtient le rang, très attendu par les médecins, de Faculté mixte de médecine et de pharmacie générales et coloniales de Marseille]]>
    1896-1935]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> 1892-1895]]> fre]]> Provence. 19..]]> Histoire de l'université]]>
    - un annuaire, précédé d'une notice historique, qui renseigne sur l'organisation générale, le personnel en exercice, la localisation des services, les conditions matérielles dans leur ensemble ;
    - les renseignements scolaires concernant l'ensemble et chacune des facultés et les annexes, les droits à acquitter, les récompenses, les bourses et les dispenses.]]>
    1929-1968]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Histoire de l'université]]> - Universitatis Aqui-Sextiensis concisa synopsis : p. 1-11
    - Leges et statuta universitatis studii generalis Aqui-Sextiensis (en français) : p. 13-94
    - Projets pour la réforme générale de l’université de cette ville d’Aix par les seize docteurs députés par la délibération du 30 octobre 1674, p. 95-129
    Copie du Manuscrit 672 du Musée Arbaud (« Histoire de l’université d’Aix »), réalisée par Norbert Bonafous, doyen de la faculté des lettres d’Aix, 19e siècle]]>
    18??]]> fre]]> lat]]> Provence. 18..]]>
    Histoire de l'université]]> 1814-1880]]> fre]]> France. 18..]]> Histoire de l'université]]> 1782]]> 10 f.]]> fre]]> France. 17..]]> Histoire de l'université]]> 16??]]> 17??]]> lat]]> France. 16..]]> France. 17..]]> Histoire de l'université]]> Avertissement : la séance de rentrée est celle de l'année en cours, le rapport d'activité est relative à l'année scolaire précédente]]> 1852-1891]]> fre]]> Provence. 18..]]> Provence. 19..]]> Histoire de l'université]]> 1887-1928]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]> Médecine]]>
    Dans son assemblée générale du 24 août dernier, l'Association des médecins du département des Bouches-du-Rhône a décidé la fondation d’un journal.
    En prenant celle délibération, l’assemblée générale a compris tous les avantages, toutes les ressources d’avenir qui peuvent en résulter.
    Jusqu'à présent, l’association n’existait pour ainsi dire qu’en théorie. Une fois par an seulement, convoqués en assemblée générale, les membres de l'association pouvaient espérer trouver lieu de discuter ou d’émettre des motions quelquefois importantes. Et dans ces assemblées dont l’ordre du jour est généralement très rempli, toute étude sérieuse et patiente devient impossible. En créant une feuille périodique, l’assemblée générale a voulu avoir une arène toujours libre dans laquelle seront élaborées et travaillées d’avance des questions qui alors pourront être décidées en parfaite connaissance de cause. Elle appelle ainsi chacun h la participation de l’œuvre commune. La commission administrative, en publiant chaque mois le compte-rendu de ses séances, mettra tous les membres au courant des affaires qui intéressent la société; et ainsi se fera un échange continuel d'idées et de relations entre tous les membres de l’association, jusqu'à ce jour isolés et par cela même condamnés à l’impuissance.
    Organe de l’association, le journal sera destiné aux questions professionnelles. Nombreuses et difficiles, ces questions pourront obtenir une solution plus rapide si elles sont bien connues et discutées.
    Le charlatanisme et l’exercice illégal de la médecine, cette lèpre de la famille médicale, celte exploitation immorale de la Bêtise Humaine;
    La révision des honoraires des médecins requis par la justice;
    Les faits de responsabilité médicale, sont autant de questions générales qui intéressent le corps tout entier et à l’élaboration desquelles nous ne saurions rester étrangers.
    A côté de ces questions vastes, il en est d’autres plus restreintes peut-être, mais tout aussi importantes, parce quelles touchent plus directement les intérêts des membres de l'association.
    La première et la plus importante est, sans contredit, celle des sociétés de secours mutuels; ces sociétés existent non-seulement à Marseille, mais dans toutes les localités du département et des départements voisins.
    Le journal sera une enquête ouverte où chacun apportera son dire, et de l’ensemble de toutes les opinions sortira un mode de fonctionnement plus favorable.
    Viennent après des questions qui ont également leur importance: telles que le service des vaccinations dans les villes et les campagnes; le service médical des indigens dans les cantons...., etc.
    Dans beaucoup de départements, ces services sont régulièrement organisés. A Marseille, les administrations des hospices et des bureaux de bienfaisance y suffisent. Mais dans beaucoup de localités du département et des départements voisins cette organisation est encore incomplète.
    Nous ne pouvons aujourd’hui que signaler ces différentes questions. Elles constituent autant de désiderata dont la solution- n’est pas impossible; mais cette solution ne peut être obtenue qu’avec l’étude et la persévérance de chacun.
    Du reste, en créant un journal périodique, l’association des Bouches-du-Rhône n’a fait que suivre l’impulsion donnée déjà par d’autres, et a leur exemple, elle convie a sa coopération les sociétés locales des départements voisins; suivant cette idée, elle a donné au journal le titre de : Union Médicale de la Provence; et nous sommes persuadés que nos confrères de Vaucluse, du Var, des Basses-Alpes et des Alpes-Maritimes répondront à notre appel. Ils comprendront comme nous l'immense avantage qui résulte d’un échange permanent de relations. Nos colonnes seront ouvertes à leurs travaux officiels ou particuliers, au même titre que pour nos propres sociétaires.
    La direction du journal a été confiée à un Comité de Rédaction, pris moitié dans la commission administrative et l’autre moitié parmi les membres de l’association. Ainsi composé, ce comité représente réellement les intérêts de l'association, et ses efforts sont assurés pour mener à bien l’œuvre difficile qui lui est confiée. Il accueillera avec reconnaissance tous les travaux qui lui seront adressés. Dégagé de tout intérêt personnel, il s’attachera surtout à faire preuve d’impartialité et de conciliation.
    Notre publication sera donc consacrée à la défense des intérêts professionnels. Mais la science aura aussi porte ouverte. Les articles scientifiques, observations, mémoires, revues et articles bibliographiques, ajoutant à l’intérêt de notre feuille, trouveront place sans l’absorber tout entière.
    Enfin, quelques variétés et nouvelles tiendront nos lecteurs au courant des petites chroniques de notre monde médical.
    Tel est, chers confrères, le programme que nous avons dû vous exposer. Pour le mener à bonne fin, nous n’avons besoin que de deux choses : votre bienveillant accueil et votre coopération. Nous comptons sur toutes les deux."
    Le Comité de Rédaction

    Introduction extraite du document original (Union médicale de la Provence , 1864, vol. 1)]]>
    1869-1976]]> Parution suspendue au cours de l'année 1915, reprise en 1916.]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    Tout début du 20e siècle, les 230 syndicats agricoles de Provence qui revendiquent plus de 50 000 adhérents s’unissent pour obtenir une meilleure rentabilité des exploitations : la publication d'un bulletin régulier, enrichi de nombreuses publicités illustrées, et diffusé à leurs adhérents, fait la promotion de meilleurs rendements en prônant la mécanisation (thermique et électrique), l'usage généralisé des engrais et la lutte contre la fraude.

    Qu'ils soient agriculteurs, éleveurs, forestiers, horticulteurs, vignerons, oléiculteurs, sériciculteurs ou apiculteurs, tous recherchent des conseils pratiques et des explications techniques mais craignent autant déjà les taxes et la concurrence des importations qu'ils fondent beaucoup d'espoirs dans les exportations vers les autres pays européens (Allemagne et Angleterre) et les échanges avec l'empire colonial français (Algérie).

    Tous les ans, l'Union des syndicats se réunit en assemblée générale pour présenter le bilan annuel de ses activités et organise un banquet suivi des vœux émis par les syndicats. La journée s'achève toujours sur des chansons en provençal.

    ]]>
    1901-1909]]> fre]]> oci]]> Provence. 19..]]> - Feuille Castellane ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    • La 1ère Guerre mondiale interrompt la publication du "Bulletin de l'Union" après la sortie du n° 61 de juillet 1914. Elle ne reprendra que 5 ans plus tard, en juin 1919, avec la livraison du n° 62
    • Après le n° 79 de mars 1921, le "Bulletin de l'Union" reprend sa publication sous son ancien titre "Les Alpes et la Provence" dans un nouveau format 

    Sous le nouveau titre "Bulletin de l'Union des Alpes et de Provence", les syndicats agricoles reprennent leurs axes de travail favoris : la mécanisation, les rendements, les engrais, les produits phytosanitaires, la défense de la vigne (vin) et de l'olivier (l'huile d'olive), la demande récurrente de transports adaptés aux produits agricoles, en particulier férroviaires (à l'époque, les trains belges acheminent les fleurs de Provence aux Pays-Bas !) et maritimes (importation de produits coloniaux, notamment d'Algérie), la lutte contre la fraude (surtout en matière de vins et d'huile), le rejet de l'impôt direct sur le revenu, la dénonciation d'un cadastre totalement dépassé (arrivée de la photographie aérienne pour établir l'impôt foncier).

    En plus d'introduire des illustrations photographiques des coopératives, ils inaugurent également de nouvelles rubriques comme celles du droit rural et des références bibliographiques.

    Ils s’ouvrent aussi à des préoccupations que l'on pourrait juger aujourd'hui comme très contemporaines (les soins à apporter à l'emballage des fruits et légumes, notamment pour l'exportation, la lutte contre les incendies de forêts, en particulier ceux dûs aux excursionnistes, la protection des petits oiseaux, précieux auxilliaires dans la chasse aux nuisibles et autres parasites) tout en défendant un monde rural traditionnel particulièrement conservateur, comme en témoigne la rubrique "Pour les ménagères", dans laquelle l'épouse de l'agriculteur est responsable de la bonne tenue du ménage, de la maison et de l'éducation des enfants : elles est (ou doit être) rationnelle et économe, entretient la basse-cour, ne gaspille rien, recycle tout (linge de maison et vêtements), cusine à la perfection, accomode les restes, fait toujours preuve de bon goût et n'oublie jamais d'être prévenante et de bonne humeur pour accueillir son mari (harassé) qui revient du dur labeur des champs.]]>
    1909-1921]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    Avertissement : après 2 mois d'interruption, le journal reparaît avec le N° 738 du 26 nov. 1939 : il est alors surtitré : "Edition de guerre N° ..." commençant au N° 1 jusqu'au n° 18 (15 août 1940).

    Entre les deux guerres mondiales qui ont déchiré la première moitié du 20e siècle, les questions agricoles, au départ essentiellement techniques (semences, engrais, rendement, maladies, ...) sont peu à peu dominées par leurs aspects économiques, sociaux et politiques : les syndicats parlent avant tout de la défense de l'agriculture et de la famille paysanne. Mais quels dangers courent-ils exactement ?

    Selon les syndicats agricoles, des menaces de toute sorte guettent l'avenir de l'exploitant agricole : les taxes excessives sur les produits, les impôts injustifiés sur le bénéfice agricole, l'inquisition fiscale qui contrôle tout, les importations insuffisamment réglementées, les fraudes en tout genre et jamais réprimées, l'inquiétante dénatalité des villes, la désertification croissante des campagnes qui n'attirent plus personne,...

    Cependant, conscients du rôle et du poids de l'agriculture dans l'économie nationale, les syndicats expriment en toutes occasions leurs attentes et les adressent sans détour aux pouvoirs politiques : garantie des prix de vente et stabilité des marchés, abaissement des barrières douanières, aides aux exportations, élargissement des allocations familiales, soutien au montage de la filière d'un carburant national, aides au remembrement,... Des revendications qui prendront parfois la forme de mouvements plus combattifs (grève des maraîchers pour obtenir le contingentement d'importations étrangères de fruits et légumes, par ex.), entretenant parfois des tensions avec les gouvernements en place. Les années de guerre (1939-1944) exacerbent les appels au patriotisme et au protectionnisme : les discours et les positions du Maréchal Pétain sur les paysans font la Une de certaines éditions.

    Dans un monde en pleine mutation, les agriculteurs voient aussi arriver des avancées techniques jusque là réservées aux villes : électrification des campagnes, généralisation de la T.S.F., souvent inconnue dans les très petites communes rurales, desserte locale par des trains plus rapides, amélioration des routes indispensables aux transports des marchandises. Ils nourrissent alors de nouveaux espoirs, comme un aménagement du territoire plus cohérent, une nouvelle organisation d'un enseignement agricole utile et nécessaire à la maîtrise des nouvelles techniques et du machinisme agricole, une économie coloniale plus ambitieuse, l'engagement de l'Etat dans une véritable politique agricole.]]>
    1921-1944]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Ethnologie]]> Histoire de l'université]]>
    ]]>
    Essai d’ego-histoire collective ».]]> ]]> ]]> 2014]]> fre]]> Ganoub : base de données de la phonothèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme]]>
    Droit colonial]]>
    Une Commission arbitrale (7 membres français, 7 membres tunisiens), présidée par le résident général, délibérait de toute proposition, voeu ou motion ayant donné lieu à des avis différents au sein des deux sections délibérant séparément. Suspendue de 1940 à 1943. Réformée en 1945. Dernière législature le 9 décembre 1951. Dissolution en mars 1954. Source : Les élections politiques en Tunisie de 1881 à 1956 : colonialisme et libertés.

    _______________
    Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.]]>
    1922-1945]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> Procès-verbaux du Grand Conseil de la Tunisie et de la Commission arbitrale
    - Feuille Sfax ; LVII ; 1926 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : B24_057_1926a. - "Travaux de terrain de 1896 ; Complété en 1925 ; Tirage de Septembre 1926"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=45929

    ]]>
    Droit colonial]]> Droit foncier]]> À la veille de la colonisation, le régime foncier était caractérisé par « la diversité des tenures (melk ou propriété privée, habous, terres collectives, terres mortes…) et l’imbrication des références juridiques. »
    La colonisation prend alors deux formes. Dans un premier temps on parle de colonisation privée puis de colonisation officielle avec une exploitation directe. En effet, la colonisation agricole prend un caractère privé, « sous la forme d’achats spéculatifs par des groupes financiers ou des capitaux privés qui louaient ensuite les terres ainsi accaparées à leurs ancien exploitants, qui les occupaient de père en fils, contre le paiement d’une redevance au profit du notable pour qui le domaine était affermé par le bey. (…) Cette colonisation a également pris la forme d’achat direct auprès de la bourgeoisie citadine, désargentée et déconnectée de ses territoires, avec, comme objectif, la spéculation foncière et non l’exploitation. Ce type d’accaparement s’est appuyé sur le pluralisme juridique qui régissait la propriété foncière. Il s’agissait, en particulier, de la confusion introduite par l’appropriation privative, par le bey, des terres mortes. (…) Ces terres seront ainsi considérées comme terres domaniales et, de ce fait, confisquées et mises en vente au profit des colons. Assez rapidement, cette politique a permis de mettre la main sur un patrimoine important de terres agricoles et de constituer de grands domaines qui seront consolidés en 1885 par la promulgation de la loi sur le registre foncier pour la conservation foncière, avec les outils qui l’accompagnent : tribunal immobilier, service topographique et conservation de la propriété foncière. »
    Afin de palier les limites de la colonisation privée, les autorités coloniales ont procédé au lotissement des terres du domaine privé de l’Etat, « à la privatisation des habous publics et à l’accaparement d’une partie des terres collectives. » Certains ont alors parlé de la politique dite des ‘lots de la colonisation’ qui a permis le transfert des terres aux colons français. Les colons ont eu recours au décret beylical (15 janvier 1896) qui permettait d’inclure les terres mortes dans le domaine privé de l’Etat et ce dans le but d’identifier les terres collectives à des terres mortes afin de les lotir.
    Dès l’indépendance, en 1956, l’Etat tunisien se donne pour mission de récupérer les terres que les colons s’étaient appropriées en optant pour la domanialisaiton.
    Source : Mohamed Elloumi, « Les terres domaniales en Tunisie », in Etudes rurales, 2013, n°192, p. 43-60. ]]>

    Cette publication avait pour but de mettre à la disposition des propriétaires fonciers un certain nombre de textes qui les intéressent directement et aussi de fournir aux agents du Service Topographique les documents auxquels ils ont à se reporter fréquemment dans l'exercice de leurs fonctions.

    La brochure de 1892 est aujourd'hui épuisée et sa réimpression s’impose.

    La nouvelle édition, que nous présentons ici au public, diffère de la précédente par quelques points qui méritent d’être expliqués.

    Tout d’abord on a supprimé les règlements du Service Topographique qui n'intéressent pas directement te public, et qui ont d'ailleurs fait l'objet d’une publication spéciale, en 1900.

    Par contre, on a ajouté à la loi de 1885 le texte d'un certain nombre de décrets intéressant la propriété foncière en Tunisie et auxquels le Tribunal mixte se réfère fréquemment dans ses jugements.

    Ainsi complétée, la présente brochure pourrait prétendre constituer un véritable Vade-mecum du propriétaire foncier tunisien. Elle permettra en tous cas aux agents du Service Topographique résidant sur les divers points du territoire de la Régence de répondre à la plupart des demandes de renseignements que les requérants l'immatriculation leur adressent.

    Enfin, elle sera consultée avec fruit par tous ceux, Tunisiens ou étrangers, qui désirent être fixés avec précision sur le régime foncier spécial à notre colonie.

    Un arrangement spécial avec MM. Picard et Cie, éditeurs à Tunis, qui assurent la réimpression de ce petit volume, permet aux intéressés de se le procurer au prix de 2fr.50.
    1er mai 1909.

    (Avertissement extrait du document original)]]>
    1909]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Droit colonial]]> A l‘importation, le tarif comporte, pour un certain nombre de produits, un régime commun quelles que soient l'origine et la provenance des marchandises, et un régime de faveur pour certaines marchandises d'origine et de provenance de France ou d'Algérie. En outre des droits d'importation, le Service des Douanes est chargé de percevoir les droits intérieurs - droits d'entrée, de consommation et de circulation - et les taxes sanitaires qui atteignent certains produits; ces droits sont indiqués dans une colonne spéciale, en regard des articles auxquels ils s'appliquent.
    A l'exportation, quelques produits d’origine tunisienne sont frappés de droits de douane. Ces droits, ainsi que les diverses autres taxes - droits de circulation sur l'alfa, les céréales et les légumes, droit d'extraction sur les phosphates, taxe sanitaires, taxe de sortie sur les poulains, pouliches et juments, surtaxes sur les huiles d'olives reçues par la Douane à la sortie du territoire, sont énumérés au tableau des pages 162 à 165. Enfin, les principales décisions administratives se rapportant à l'application du tarif sont résumées dans une colonne d'observations.
    1 vol. (193 p.).
    Le protectorat français de Tunisie est institué par le traité du Bardo en mai 1881 qui opère une mutation des structures politiques, économiques et sociales du pays. Les conventions de la Marsa du 8 juin 1883 viennent renforcer cette transformation du pays. Le 20 mars 1956, le traité Bardo est aboli.
    Cet ouvrage met en avant des tableaux détaillés des différentes marchandises importées et exportées. Les droits qui y sont édictés sont tantôt des « droits spécifiques » tantôt des droits ad valorem (droits pouvant être forfaitaires ou représenter un pourcentage du prix. On remarque, par exemple, que les céréales et leurs dérivés « pris à la consommation » en France et en Algérie sont admissibles « en franchise en Tunisie sur la présentation de passavants délivrés par les douanes de la métropoles. » Citons, encore, l’exemple de l’huile d’olive et des animaux des « espèces chevaline, asine, mulassière, bovine, ovine, caprine et porcine » sont admis à l’importation vers la France par les dispositions des lois des 19 juillet 1890 et 19 juillet 1904.

    (Notice extraite du document original)]]>
    1908]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Histoire des religions]]> Histoire de la Provence]]>
    ]]>
    1925]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Poésie]]>
    - Chanson provençale contre l'Abbé Gastau, suivie de sa traduction française
    - Abrégé de l'histoire de Nostradamus
    - Le relâchement des chrétiens (1684, copié d'un mansucrit de 1776)
    - Le théâtre du monde (poëme, fragment)
    - Les peines et fatigues du consulat (poëme)
    - Leis fourbaries dau siècle : comédie en 3 actes (pièce de 1684, en langue provençale
    - Chanson au sujet du curé de Monthléry

    Contient 3 pièces manuscrites supplémentaires :

    - Notice sur Palamède Tronc de Codolet, poëte salonais du 17e siècle
    - Correspondance du 23 février 1865 à Salon (copie faite à Aix le 22 janvier 1922)
    - Vers récités par de jeunes enfants sur la canonisation de St Félix de Cantalice, solemnisée à Salon le 4 juin 1713, composé par P. T. d. C., avocat en la Cour]]>
    1837]]> 17??]]> ]]> fre]]> oci]]> Provence. 16..]]> Provence. 17..]]> Oeuvres de Palamède Tronc de Codolet, poète salonais, recueillis de différents manuscrits par Norbert Bonafous
    - Feuille Aix ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870. 
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420

    ]]>
    Médecine tropicale et coloniale]]> Histoire de la colonisation]]> En avant-titre : "Exposition coloniale de Marseille, 1906" (Notes)

    Au cours de la seconde moitié du 19e siècle, l'expansion de l'Empire colonial français, en particulier en Afrique et en Asie, n'offre pas que des avantages : très rapidement, l'administration française se trouve confrontée à des questions sanitaires peu ou mal connues propres à ces nouveaux territoires (lèpre, tuberculose, dysenteries, maladies vénériennes, paludisme, maladies du sommeil, peste, trachome) et elle doit les gérer sur le long terme. Dans certaines colonies, elle doit en plus considérer la coexistence de deux communautés : la population européenne (qui bénéficie alors de l'aviation sanitaire, de stations thermales pour coloniaux et de mutuelles coloniales) juxtaposée à la population des indigènes envers laquelle la France a contracté une sorte de dette morale d'assistance médicale. Elle s'en acquitte en créant une administration médicale civile composée de médecins de colonisation.

    Pour faire face à ces défis, une Inspection générale du Service de santé est créée en 1890 : cette nouvelle administration est chargée d'organiser les services de santé publique des colonies françaises.

    Médecins militaires coloniaux (1890-1900)

    Le corps d'inspection ne perd pas de temps : dès 1891 et 1892, des laboratoires de bactériologie et d'hygiène sont ouverts dans les possessions françaises. Pour compléter les connaissances de certaines pathologies à l'époque disponibles, elle envoie des missions sur le terrain : de 1892 à 1896, des études sont menées sur la peste, le choléra et la fièvre jaune.

    Centre de Nha-Trang (Indochine 1895)

    Mais l'inspection ne limite pas son action aux questions strictement médicales : elle observe que la double présence de médecins civils et de médecins militaires n'est pas le gage d'une efficacité optimale. En 1896, est décidé le rattachement du corps de santé des Colonies aux troupes, sous la dénomination de corps de santé des troupes coloniales.

    Cette profonde réorganisation des services de santé s'accompagne de l'évolution de la doctrine française en matière de santé publique : on ne parle plus seulement d'hygiène coloniale mais d'hygiène sociale. Si cette réorientation, menée en moins de 15 ans, est due à l'évolution du regard de la métropole sur ses colonies, elle est aussi à mettre au crédit de la lucidité d'une administration qui estime être parvenue à associer la recherche médicale et l'hygiène coloniale qui n'est plus considérée comme une question de santé publique de second ordre.]]>
    1906]]> fre]]> Colonies françaises. 18.. ]]> Colonies françaises. 19.. ]]>
    Histoire des bibliothèques]]> Histoire de l'université]]> BU Schuman
    La BU Droit-Lettres à la fin des années 1950

    Dans les années 1950, l'université d'Aix-Marseille, première de province, est dotée de 3 nouvelles bibliothèques : deux à Marseille et la troisième à Aix, la section Droit-Lettres qui n'ouvrira ses portes qu'en 1956 après plusieurs années de retard par rapport aux projets initiaux.]]>
    1960 (ca)]]> fre]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
    Alimentation humaine]]> Agriculture]]> Histoire de la Provence]]>
    Des témoignages concrets (pas de l'encyclopédisme...), dignes de foi (à l'exception de quelques cas farfelus comme ce hibou, fou de fruits, qui hante un verger !), bien datés et localisés, décrivent, parfois succinctement, parfois dans le menu détail, des expériences aux résultats prometteurs. Améliorations du début à la fin de la chaîne : choix des légumes, des fruits, etc., méthodes pour les préparer au mieux et procédés pour les conserver le plus longtemps possible et sans risque, tout en préservant leur aspect et leur qualité (techniquement, les propriétés organoleptiques).

    La poudre Combinés Barral, 1901 (distribués par Ovidol (C))

    Les 60 articles sélectionnés au cours de ce quart de siècle donnent une bonne idée des évolutions culturales (nouvelles variétés végétales et introduction de nouvelles races animales) et des nouvelles habitudes alimentaires (le bouleversement amené par la pomme de terre, par ex., et tout ce que l'on peut en faire - même du fromage et du pain !).

    Nouvelles cultures et nouvelles denrées qui ne font que renforcer la question centrale liée à l'alimentation : comment conserver (longtemps) sans stériliser ni refroidir ? Les différentes méthodes pour conserver les œufs, par ex. (eau, précuisson, vernis, etc.) résument à elles-seules l'obsession de garder l'un des produits de ferme les plus répandus sur la planète. Sur la compréhension qu'il faut priver l'œuf de tout contact avec l'air, l'idée d'étanchéifier la coquille fait son chemin jusqu'aux solutions physico-chimiques les plus radicales : solution complexe de type Barral ou vernis de Réaumur. À l'image de l'acide sulfureux qui stabilise la couleur verte et si appétissante de ces merveilleux légumes frais, la boite de Pandore des conservateurs alimentaires vient de s'ouvrir: l'Agriculture et la Science se préparent à suivre un long chemin de conserve !

    Notes : les volumes des années 1839 à 1848 et 1851 proviennent des collections anciennes de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence que nous remercions chaleureusement.]]>
    1. Cueillette et préparation des câpres
    2. Cueillette et préparation des câpres (suite)
    3. Préparation des raisins secs
    4. Moyen de conserver les œufs frais pendant plusieurs années
    5. Cueillette et préparation des olives
    6. Notice sur le pois chiche
    7. Du sumac
    8. Notice sur le chou-arbre de Laponie
    9. Pistachier
    10. Emploi de la pomme de terre dans la fabrication du pain
    11. Procédé ponservation des haricots verts
    12. Fromages de pomme de terre
    13. Horticulture - Des fraises
    14. Pomme de terre ou Parmentière
    15. Pomme de terre ou Parmentière (suite)
    16. Utilité des fruits pour la conservation de la santé
    17. Sur les pigeons fuyards
    18. Procédé pour faire grossir les fruits
    19. Manière de préparer des confitures de différentes espèces de fruits sans le secours du feu, spécialement celle d'abricots
    20. Fabrication du vinaigre
    21. Avis aux propriétés qui se livrent à des innovations hasardeuses
    22. Procédé pour la préparation des raisins secs (Panses) de Marseille
    23. Le dahlia - son origine, sa culture, sa propagation en Provence
    24. Procédé pour cuire les œufs à la coque
    25. Note sur les pommes de terre, leur plantation, reproduction et conservation
    26. Conservation des végétaux dans les transports éloignés
    27. Des piqûres d'abeilles, guêpes, etc.
    28. Conservation des pommes
    29. Manière de diriger un poulailler pour en tirer le plus grand profit
    30. Méthode écossaise pour conserver les œufs
    31. Horticulture - Essais sur la culture et la récolte des patates venues du jardin de M. Barralier (Toulon)
    32. Notice sur les sirops et sucres de raisin et de betterave
    33. Horticulture des balcons et fenêtres
    34. Sucre de citrouille
    35. Horticulture - Culture simplifiée de l'asperge
    36. Moyen de conserver les légumes frais
    37. Savon hydrofuge de M. Menotti
    38. Notice sur la truffe
    39. Observations sur la culture du melon
    40. Perfectionnement dans la culture du terroir à Marseille (rapport fait au Comice agricole)
    41. Culture et rendement en huile de l'arachide, du madia-sativa et du sésame
    42. Vieillissement des vins : considérations nouvelles sur la formation de l'arôme
    43. Expériences sur le guano et fécondation des Landes
    44. De quelques récoltes dérobées
    45. Rapport fait au Comice agricole de Marseille sur la réclamation des éleveurs de porcs
    46. Quelques mots sur le guano
    47. Statistique des grands hivers
    48. Note sur la mortalité des arbres causées par les fuites de gaz
    49. Des vignobles de Marsalla (Sicile), de leur culture, de leurs produits et du commerce auquel ils donnent lieu
    50. Vaches laitières - Nouveau procédé de les traire - Tubes Giester
    51. Aperçu sur l'histoire naturelle des truffes
    52. Les ormes de Marseille et les ormes de Paris : ravages du Scolyte destructeur
    53. Entomologie appliquée à l'agriculture
    54. Introduction de la vache irlando-bretonne dans le Var
    55. Instruction du peuple des campagnes
    56. Association pour la paix publique
    57. De la réduction de l'impôt du sel
    58. Emploi du sel dans la culture des terres et dans l'élève du bétail
    59. L'Agriculture et la Science
    60. Considérations sur le Jardin des plantes de Marseille et proposition de son agrandissement
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    1827-1851]]> fre]]> Basse-Provence (France). 18..]]> Provence. 18..]]> - Feuille Castellane ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    Basé sur l’échange des pratiques et des expériences et "sans grands mots scientifiques", ce journal se veut utilitaire et accessible au plus grand nombre. Un témoignage concret sur le monde rural pris dans les traditions mais avide de progrès techniques.

    Les 11 volumes des années de 1839 à 1848 ainsi que l'année 1851 reproduits ici proviennent des collections de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.** ]]>
    1827-1855]]> fre]]> Basse-Provence (France). 18..]]> Provence. 18..]]> - Feuille Castellane ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410]]>
    Droit pénal]]> Droit romain]]> 1893]]> fre]]> France. 18..]]> Botanique]]>

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    Gustave Thuret 1818-1875
    (diplomate, biologiste et botaniste français)
    Editée à titre posthume, l'étude de ces algues brunes et vertes a été menée entre 1846 et 1856 par Gustave Thuret, fondateur du jardin botanique d'Antibes. Elle fait date dans l'histoire de l'étude des algues marines, notamment au niveau de la connaissance de leur mode de reproduction sexuée.

    Elle est illustrée de 51 planches gravées avec une telle précision qu'elle livre des détails de l'intérieur même des cellules végétales, une véritable prouesse compte tenu des moyens optiques disponibles à l'époque et qui n'offraient que des taux de grossissement limité. Quelques-unes de ces études avaient déjà paru dans les Recherches sur les zoospores des algues et les anthéridies des cryptogames, publiées en 1831 dans les Annales des sciences naturelles.
    Profitant d'une opération de restauration pour le numériser, le document présenté ici, également conservé à la BU St Charles, provient des collections du M.I.O, Laboratoire de recherche en Océanologie des Universités d’Aix-Marseille, de Toulon, du CNRS et de l’IRD (intégré dans l’OSU Pytheas).
    ]]>
    1878]]> fre]]>
    Droit civil]]> Droit romain]]>
    Résumé Luc Bouchinet]]>
    1892]]> fre]]> France. 18..]]>
    Droit du travail]]> 1898]]> fre]]> France. 18..]]> Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]> Revue de la recherche juridique, droit prospectif", 2012, n° 2, pp. 677-683

    L'évolution du format et des sujets des thèses juridiques soutenues à Aix montre un intérêt croissant pour les questions juridiques qui agitent la société française : pour l'une des disciplines académiques les plus anciennes et les plus traditionnelles, il s'agit là d'un changement de l'institution qui touche autant la forme que le fond. O. Tholozan précise l'importance de l'abandon irréversible du latin (exercice imposé et très formel de droit romain) au profit du français, jugé plus clair et plus précis.

    Milieu du 19e siècle, thèse de Vial (1854)

    On abandonne également les mémoires de quelques dizaines de pages à des argumentaires documentés de plus de 200 pages et les échanges de soutenance où à une question du jury il pouvait être répondu par une seule phrase laconique à l'éloquence sûrement décisive (l'article cite cet exemple qui frise la caricature). Il ne s'agit plus seulement de traiter des questions de droit civil ou de procédure civile mais d'aborder tout un ensemble de corpus spécialisés qui émergent de concert : droit social (assurance), droit du travail (accident, licenciement), droit syndical et d'association, droit de la famille (héritage des enfants adultérins, pensions alimentaires), droit rural, droit commercial, droit des transports, responsabilité des instituteurs, des libertés individuelles,...

    Un demi-siècle plus tard : thèse de Pierangeli (1897)

    Au-delà de ce qui paraît être de simples réglages techniques de corpus, O. Tholozan peut affirmer que les thèses sont des témoignages qui éclairent l'histoire même de la société : le droit accompagne autant qu'il permet toutes les mutations qui marquent la société française alors en pleine révolution industrielle et en pleine évolution politique, économique et sociale : parfois il les freine, parfois il les favorise. Dans un État de droit, l'Histoire et l'histoire du droit s'entrecroisent plus facilement... . Les titres de quelques thèses des années 1880 et 1890 mises en ligne (cf thèses & mémoires) sont assez révélateurs :

    • Des obligations et de la responsabilité des compagnies de chemins de fer (1883)
    • L'organisation du travail (1886)
    • Le régime des biens du domaine public maritime (1887)
    • Du fondement de la responsabilité des locataires en cas d'incendie (1888)
    • De la reconnaissance des enfants illégitimes (1890)
    • L'inviolabilité du domicile en droit français (1893)
    • La responsabilité civile des instituteurs (1895)
    • La mutualité appliquée au Crédit agricole (1897)
    • La décentralisation (1897)
    • Les syndicats agricoles (1898)
    • La rupture du contrat de travail (1899)
    • De la recherche de la paternité (1899)
    ]]>
    2012]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
    Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]> Facultés catholiques d'État réouvrent leur porte en 1808 (Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Lyon, Rouen et Toulouse), complétant l'offre facultaire déjà reconnue : Droit, Lettres, Médecine et Sciences (2).

    L'Université d'Aix-Marseille a le privilège d'avoir conservé ce qui est très probablement la toute première affiche de la Faculté de théologie d'Aix (renaissante) qui annonce son installation officielle. Proclamation assortie d'un avertissement très clair : "MM. les Ecclésiastiques sont prévenus qu'il est de leur intérêt de suivre les cours d'enseignement qui se font dans les Facultés de Théologie qui font partie de l'Université impériale. C'est à ces Facultés qu'il appartient de conférer les grades; et à l'avenir, les gradués seuls pourront être nommés Évêques, Vicaires généraux, Chanoines ou Curés de première classe.  Il sera même nécessaire d'être gradué pour toutes les autres places et fonctions ecclésiastiques". Tout le futur clergé à la moulinette de la nouvelle Université impériale : la nostalgie de l'Ancien Régime doit faire des ravages ! L'Empire est pourtant bon prince : les ecclésiastiques déjà en poste sont dispensés de se représenter aux examens.

    Frontispice de l'Université impériale (cours de théologie, 1810)

    Les étudiants qui se rendent du lundi au samedi (excepté les mercredis et les dimanches) en début d'après-midi dans les salles du Grand Séminaire de la Faculté de théologie d'Aix-en-Provence n'ont pas vraiment l'occasion de se disperser dans des disciplines futiles et de se divertir :  les cours de théologie sont centrés sur six matières seulement et des plus sérieuses : dogme, morale, écriture sainte, histoire et discipline ecclésiastique (qui intègre le droit canonique) et éloquence sacrée. Les enseignements, validés par le Recteur de l'Académie des Bouches-du-Rhône, portent sur des questions de dogme et d'histoire religieuse assez pointues.

    La Faculté de théologie d'Aix, une composante de l'unique Université de France (placard de 1850)

    On observera que les enseignants qui occupent les six chaires de cette Faculté de théologie catholique sont tous des abbés, y compris le doyen. Ce qui ne les empêche pas d'être, sur le plan statutaire, des fonctionnaires de l'État. Les facultés de théologie fonctionneront sous ce régime très centralisé, parfois avec des difficultés à attirer les étudiants dans un climat de distance de la part de la hiérarchie ecclésiasitique, jusqu'en 1885, année de la suppression de leur ligne budgetaire ce qui entraînera leur disparition, à l'exception du cas très particulier de Strasbourg (3). Une simple anticipation de l'inévitable séparation de l'Église et de l'État vingt ans plus tard.

    _____________
    1. Dans la ligne politique du Concordat de 1801, les réformes napoléoniennes ménageront les trois religions catholique, protestante et juive mais dans un cadre administratif imposé
    2. René Epp. - Aperçu sur les Facultés et les Écoles de théologie catholique en France au XIXe siècle - Revue des sciences religieuses Année 1990 64-1 pp. 53-71, Persée
    3. Brigitte Basdevant-Gaudemet. - Histoire des facultés de théologie des universités publiques en France. - Revue du droit des religions, OpenEdition Journals]]>

    Université impériale, Académie d'Aix, Faculté de théologie. Annonce de l'installation de la Faculté de théologie le 3 novembre1810 dans la Grande Salle de l'université. Le doyen Florens, le 18 octobre 1810.

    Université de France. Académie des Bouches-du-Rhone. Faculté de theologie d'Aix. Année scolaire 1850-1851. A partir du lundi 18 novembre, les cours de la faculté auront lieu, aux jours et heures ci-après, dans les salles du Grand séminaire. Dogme. M. l'abbé Polge... Morale. M. l'abbé Bonneville... Écriture sainte. M. l'abbé Reynaud... Histoire et discipline ecclésiastiques. M. l'abbé Bicheron... Éloquence sacrée. M. l'abbé Thaneron... Le doyen de la faculté, l'abbé Thaneron. Vu et permis d'imprimer. Le recteur de l'Académie des Bouches-du-Rhône. Roustan.

    Université de France. Académie des Bouches-du-Rhone. Faculté de theologie d'Aix. Année scolaire 1851-1852. A partir du lundi 17 novembre, les cours de la faculté auront lieu aux jours et heures ci-après, dans les salles du Grand séminaire. Dogme. M. l'abbé Polge... Morale. M. l'abbé Bonneville... Écriture sainte. M. l'abbé Reynaud... Histoire et discipline ecclésiastiques. M. l'abbé Bicheron... Éloquence sacrée. M. l'abbé Thaneron... Le doyen de la faculté, l'abbé Thaneron. Vu et permis d'imprimer. Le recteur de l'Académie des Bouches-du-Rhône. Roustan.]]>
    ]]> 1810-1851]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
    Droit civil]]> Droit romain]]> ]]>
    Etude de la Lex Cincia (~204 avant notre ère), loi interdisant le paiement d’un salaire à un avocat.

    Etude de l’adage juridique « donner et retenir ne vaut » dans l’ancien droit et le droit français du XIXe siècle
    ]]>
    1883]]> fre]]> France. 18..]]>
    Histoire de la Provence]]> Droit social]]> le sentiment est la condition sine qua non de toute oeuvre d'économie sociale ou philanthropique". Si les œuvres caritatives existent depuis de nombreux siècles, et le tout premier régime de retraite de l'État institué en 1673 par Colbert en faveur des marins (Caisse des Invalides de la Marine royale), les associations pour diverses missions (aide, entraide, bienfaisance, secours, soutien, mutuelles, cautions, crédits, gages,...), sous divers noms, (associations, amicales, sociétés, ligues, bureaux,...) et différents statuts (privés ou publics, confessionnels ou laïques, patronales ou solidaires,...), se sont multipliées au cours du 19e siècle. Leurs domaines d'intervention se sont élargis à toutes les dimensions de la vie humaine et de la société : santé, éducation, logement, alimentation, vêtement, aide juridique, travail, enterrement, ...). Mais c'est seulement en 1898 que sera votée la Charte de la Mutualité et en 1900 que sera créée la Caisse de retraite des cheminots.

    Toutes ces œuvres ont un seul et même but : "combler la lacune entre le pauvre et le riche". Cet écart, le 19e siècle l'a étendu à la dernière époque de la vie humaine, celle où l'individu n'est plus actif dans les circuits de production industrielle et n'a plus accès au monde rural de l'autoconsommation. Sur quel principe repose le système de Terris (système volontaire, les régimes obligatoires sont plus tardifs et s'appuient sur des législations sociales plus matures) ? Très simple : on donne des bénéfices annuels sans aucune obligation de versement d'aucune sorte. En fait, on verse des intérêts annuels à tous ceux qui s'engagent à faire leurs achats, quotidiens ou exceptionnels, chez les fournisseurs répertoriés par la société. Concrètement, quand on achète un bien quelconque, on demande un reçu. À la fin du mois, on le présente à la société qui demandera ensuite au fournisseur le bénéfice convenu à l'avance et qu'il s'est engagé à payer à tout membre de la société qui a fait cet achat (une nouvelle clientèle). Le montant n'est pas directement reversé au consommateur mais est crédité sur son compte, ce qui augmente le capital commun. Les bénéfices et leurs intérêts sont donc capitalisés. Dès l'âge de 50 ans, le capital peut être mis en liquidation.

    Sans rente, ni capital ni solidarité, avec quels moyens vivre quand on ne travaille plus ?
    La question des retraites sur Gallica, la vieillesse et le spectre de la mort

    Et la retraite dans tout cela ? C'est là tout l'avantage du système : les intérêts cumulés (l'auteur ne parle pas d'intérêts composés) générés par le capital ne peuvent pas être touchés au fil des ans mais sont versés sous forme de rente jusqu'au décès du bénéficiaire, alors même qu'il a touché le capital. S'il est marié, la moitié de la rente est versée à la veuve jusqu'à son décès - ici, on ne parle pas du dernier survivant mais uniquement de l'épouse, ce qui sous-entendrait qu'elle n'a pas la capacité d'adhérer au système et qu'il n'exite pas de pension de réversion à proprement parler. S'il ne demande sa retraite qu'à 60 ans (par ex. !), les intérêts seront d'autant majorés: il s'agit bien d'un système par capitalisation. L'originalité de sa proposition est que même après avoir touché le capital, le bénéficiaire perçoit une rente complémentaire, ce qui n'est pas la règle des placements de ce type (comme l'épargne retraite ou les assurances vie).

    Alors Terris : humaniste idéaliste, visionnaire utopiste ou naïf illuminé ? Peut-être tout à la fois mais certainement un philanthrope généreux et sans moyen, convaincu qu'une caisse de retraite de la vieillesse gratuite est à la portée de toutes les personnes économes, laborieuses et prévoyantes. Et qui a tout de même un peu les pieds sur terre quand il admet, conscient de la fragilité du dispositif à son démarrage, qu'avec le décès des premiers sociétaires, le système deviendra de plus en plus avantageux ! Les bons sentiments ne mènent pas toujours aux mauvais comptes. Bref, il ne faut pas distribuer plus que ce que l'on encaisse. Un élément de gestion rationnel inscrit au cœur de la mécanique de tous les systèmes de retraite par répartition : le premier facteur d'équilibre tient autant au niveau des cotisations qu'à l'espérance vie de chaque génération... Une équation qui plonge tous les gouvernements de la planète dans des calculs sans fin, des affirmations invérifiables, des prévisions incertaines, des correctifs hésitants, des remords peu crédibles, des promesses incontrôlables et des perspectives peu enthousiasmantes... Au moins Terris croyait à ce qu'il proposait !]]>
    1854]]> fre]]> France. 18..]]>
    Histoire de la Provence]]> Villes et communautés de Provence]]> Revue de Marseille et de Provence, n° 11, novembre 1874, pp. 469-658 & n° 12, décembre 1875, p. 658-667

    Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence]]>
    1875]]> fre]]> Marseille. 17..]]>
    Économie]]> Économie coloniale]]> Aménagement du territoire]]> Recueil de documents, Annales historiques de la Chambre de Commerce : 1599-1801". Pourtant rédigé à la fin du 19e siècle, il constitue plutôt l'histoire ancienne de cette institution, s'arrêtant volontairement à une des dates symboliques majeures de son histoire.

    Une simple commission composée de 4 conseillers (des négociants) se réunit la toute première fois le 5 août 1599 dans une chambre de l'Hôtel de Ville. Son rôle : éclairer le conseil municipal sur les mesures à prendre pour développer le commerce. Il faut garder en mémoire que, malgré le bénéfice des franchises dont bénéficiait Marseille et la signature de nombreux traités commerciaux, la marine marchande de l'époque était en lutte constante contre la piraterie, ce qui coûtait des sommes considérables en frais d'armement, en entretien de postes diplomatiques et en cadeaux divers... D'abord couvertes par des emprunts, la Chambre dû recourir à un impôt sur les marchandises pour assurer toutes ces dépenses que les négociants acceptaient d'autant plus volontiers de payer qu'il leur assurait la prospérité : la Chambre de commerce s'était donc dotée d'un budget d'autant plus confortable que le commerce était florissant.

    Le projet du Palais de la Bourse - Plan de Pascal Coste, 1849-1851 (1 & 2)

    Devenue indépendante de la municipalité, elle n'a cessé depuis de structurer et d'organiser le commerce, tant à l'intérieur de la Provence que dans ses relations maritimes (comptoirs des Échelles du Levant, et des Indes, par ex). Ce qui explique sa remarquable longévité et lui vaut aujourd'hui le titre de doyenne mondiale des Chambres de commerce.

    Elle faillit pourtant bien disparaître : en 1791, dans le sillage de la loi Le Chapelier, elle est assimilée à une corporation et supprimée comme toutes les autres chambres consulaires commerciales. Elles seront reconstituées dès 1802.

    La nouvelle Chambre de commerce de Marseille inaugurée le 10 septembre 1860 par Napoléon III (3)

    Au cours des 19e et 20e siècles, elle jouera un rôle majeur dans la définition et la réalisation de nombreuses infrastructures nécessaires à la vie économique, industrielle et commerciale de la région.

    Rebaptisée Chambre de commerce et de l'industrie métropolitaine Aix-Marseille-Provence (CCIAMP), elle fait partie aujourd'hui d'un réseau national (créé en 1898) de 126 établissements chargés d’importantes missions en matière de soutien aux entreprises,  d’aménagement du territoire et de formations (4).

    Héritière d'une longue histoire, la CCIAMP a la responsabilité de veiller sur 3 patrimoines remarquables : son siège, le Palais de la Bourse, situé si symboliquement à quelques encablures du Vieux Port, son musée de la Marine et son centre de documentation qui abrite un fonds d’archives exceptionnelles et qui attire des chercheurs du monde entier. La bibliothèque numérique patrimoniale Odyssée a l’immense privilège de pouvoir numériser et exposer certains de ces documents si importants dans l’histoire économique de la ville et de l’université d’Aix-Marseille avec qui elle entretient des liens très étroits depuis le début du 20e siècle.


    Réfs.
    1. La Chambre de commerce et d'industrie Aix Marseille-Provence - Wikiland
    2. L'histoire du quartier de la Bourse - Petites balades urbaines
    3. Le Palais de la Bourse. Wikipédia
    4. Chambre de commerce et de l'industrie métropolitaine Aix-Marseille-Provence CCIAMP]]>
    1892]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Provence. 18..]]>
    Histoire de la Provence]]> 1868]]> fre]]> Marseille. 16..]]> Économie]]> Commerce maritime]]> Économie coloniale]]>
    Au milieu du 19e siècle, Marseille construit des milliers de logements, ouvrent des boulevards, érige des monuments, creuse des bassins, aménage des docks, inaugure des voies ferrées : une frénésie attisée par le commerce colonial, dopée par une nouvelle liberté commerciale, encouragée par l'ouverture du Canal de Suez et par la promesse d'une liaison ferrée Marseille-Calais, mais inquiète de la concurrence possible des grands ports italiens (Gênes, Livourne, Trieste)

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    Chapitre 1 - Situation actuelle. - Importance du commerce de Marseille. - Agrandissement de la Ville. - Population. – Travaux publics. - Les nouveaux Ports. - Les Docks. - Le Chemin de fer. - La Télégraphie électrique (7)

    Chapitre 2 - Mouvement général de la navigation. - Commerce extérieur et cabotage. - Équipages. - Pavillons français et étrangers. - Navires à voiles et à vapeur. - Colonies. - Algérie. - Pêche à la morue. - Grand et petit cabotages. - Navigation et mouvement des marchandises. - Effectif de la marine marchande à voiles. - Navigation à vapeur. - Classement, d'après leur tonnage, des navires à voiles et à vapeur. - Classement, d'après la force de leurs chevaux, des bateaux à vapeur (25)

    Chapitre 3 - Mouvement commercial du port de Marseille. – Commerce général. – Commerce spécial. - Comptes relatifs au mouvement des marchandises. - Etat actuel des principales branches du commerce et de l'industrie. - Relations commerciales du port de Marseille avec les colonies françaises et les puissances étrangères. - Transit. – Entrepôts (111)

    Chapitre 4 - Résultats obtenus. - Améliorations proposées. – Progrès réalisés sous l'influence de la liberté commerciale. - Création de nouvelles voies ferrées. - Réduction des tarifs (201)

    APPENDICE. - Port de Marseille. - Budget municipal. - Travaux publics. - Monographies des principales branches du commerce et de l'industrie de Marseille. - Statistique. - Documents divers. - Navigation intérieure (le Rhône et le Canal latéral) (211)

    Table des matières (369)
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    1878]]>
    ]]>
    fre]]> Marseille. 18..]]> - Feuille Marseille ; 4d ; 1945 ; Institut géographique national (France), ISBN : 3145_4D_45. "Levé en 1902-04 ; Tirage d'octobre 1945"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=51343]]>
    Théologie]]> Histoire des religions]]>
    Son Traité de théologie dogmatique est rédigé selon une méthode rationelle, classique depuis le XIIIe siècle (Somme théologique de St Thomas d'Aquin) : la méthode scolastique (cf les "disputationes" du Traité du Christ) avec arguments, propositions et solution des objections.

    Le "Traité de la vraie religion" est un traité classique d'apologétique chrétienne, voulant démontrer la véracité et les motifs de crédibilité de la religion chrétienne (cf. plus récemment : A. d'Alès, Dictionnaire apologétique de la foi catholique contenant les preuves de la vérité de la religion et les réponses aux objections tirées des Sciences humaines, Paris : G. Beauschesne, 1913-1928, 24 vol).

    Dans ce manuscrit, Teissier semble reprendre en profondeur son Traité de l'Incarnation du Verbe contenu dans le MS 4, avec de nouveaux développements.

    En revanche, dans le Traité de la Grâce, l'appendice sur l'hérésie janséniste est beaucoup plus bref que dans le MS 4, Tractatus theologiae dogmaticae.]]>

    1° Tractatus de vera religione

    pars prior : de religione naturali (de la religion naturelle)
        quaestio 1 : de existentia religionisque naturalis natura (de l'existence et de la nature de la religion naturelle)
          articulus 1 : de religionis naturalis existentia (de l'existence de la religion naturelle)
          articulus 2 : de religionis natura (de la nature de la religion)
      quaestio 2 : de religionis naturalis insufficientia et revelationis necessitate (de l'insuffisance de la religion naturelle et de la nécessité de la Révélation)
      quaestio 3 : de revelationis possibilitate (de la possibilité de la Révélation)
      quaestio 4 : de revelationis divinae signis et notis (des signes et des notes de la Révélation divine)
          articulus 1 : de miraculis (des miracles)
          articulus 2 : de prophetiis (des prophéties)

    pars altera tractatus : de religione revelata (de la religion révélée)
      caput 1 : de religione judaïca (de la religion judaïque)
          articulus 1 : de veritate et divinitate revelationis judaïcae (de la vérité et de la divinité de la religion judaïque)
          articulus 2 : de natura et effectibus legis mosaïcae ac religionis mosaïcae (de la nature et des effets de la loi mosaïque et de la religion mosaïque)
          articulus 3 : de duratione et abrogatione legis et religionis judaïcae (de la durée et de l'abrogation de la loi et de la religion judaïques)
        caput 2 : de religione christiana (de la religion chrétienne)
          articulus 1 : de librorum novi testamenti authenticitate (de l'authenticité des livres du Nouveau Testament)
          articulus 2 : de librorum novi testamenti integritate (de l'intégrité des livres du Nouveau Testament)
          articulus 3 : de veritate factorum quae in novi testamenti libris continentur (de la vérité des faits qui sont contenus dans le Nouveau Testament)
          articulus 4 : praecipua exponuntur argumenta, quae veram ac divinam esse religionem christianam demonstrant (exposition des principaux arguments qui démontrent que la religion chrétienne est vraie et divine)
        argumentum 1 : ex Christi et apostolorum miraculis (des miracles du Christ et des apôtres)
        argumentum 2 : ex Christi Resurrectione (de la Résurrection du Christ)
        argumentum 3 : ex prophetiis (des prophéties)
        argumentum 4 : ex martyrum fortitudine (de la force des martyrs)
        argumentum 5 : ex religionis christiana propagatione (de la propagation de la religion chrétienne)
        argumentum 6 : ex praestantia et excellentia doctrinae christianae (de la supériorité et de l'excellence de la doctrine chrétienne)
        caput 3 : de caeteris religionibus (des autres religions)
          de paganismo (du paganisme)
          de mahumetismo (de l'islam)

        index rerum

    2° Tractatus de incarnatione verbi divini (Traité de l'Incarnation du Verbe divin)

        disputatio 1 : de promissione et existentia Mediatoris (de la promesse et de l'existence du Médiateur)
          quaestio 1 : de promissione et fide Mediatoris (de la promesse et de la foi au Médiateur)
          quaestio 2 : de Mediatoris adventu (de l'attente du Médiateur)
            articulus 1 : de Jacobi vaticinio (de la prophétie de Jacob)
            articulus 2 : de vaticinio Danielis (de la prophétie de Daniel)
            articulus 3 : de Aggei et Malachiae prophetiis (des prophéties d'Aggée et de Malachie)
          articulus 4 : in quo, ex historia Christi cum plurimus prophetarum de Messia vaticinis collata, ostenditur Christum verum esse Messiam (en quoi est montré que le Christ est vraiment le Messie, à partir des nombreuses prophéties...)
        disputatio 2 : de Mediatoris natura (de la nature du Médiateur)
          quaestio 1 : utrum Christus sit Deus (le Christ est-il est Dieu ?)
          quaestio 2 : utrum Christus sit homo (le Christ est-il homme ?)
        quaestio 3 : an Christus simul si Deus et homo (si le Christ est à la fois Dieu et homme)
            articulus 1 : de unitate personae Christi in duplici natura (de l'unité de la personne -divine- du Christ dans la duplicité de nature - divine et humaine)
            articulus 2 : de divina maternitate beatissimae virginis (de la maternité divine de la très sainte Vierge)
            articulus 3 : de natura unionis hypostaticae (de la nature de l'union hypostatique : union de la nature humaine du Christ à la personne divine du Verbe)
            articulus 4 : de hypostaticae unionis extensione (de l'extension de l'union hypostatique)
            articulus 5 : de idiomatum communicatione (de la communication des idiomes : interaction entre les deux natures du Christ)
        disputatio 3 : de satisfactione Christi (de l'expiation par le Christ)
          articulus 1 : de necessitate satisfactionis Christi (de la nécessité de l'expiation par le Christ)
          articulus 2 : de veritate satisfactionis Christi (de la vérité de l'expiation par le Christ)
          articulus 3 : de perfectione satisfactionis Christi (de la perfection de l'expiation par le Christ)
        disputatio 4 : de dignitate Mediatoris (de la dignité du Médiateur)
          articulus 1 : de intellectu humano Christi (de l'intelligence humaine du Christ)
          articulus 2 : de voluntate Christi (de la volonté du Christ)
          articulus 3 : de filiatione Christi (de la filiation du Christ)
        disputatio 5 : de titulis quibus Christus propter incarnationem insignitus est (des titres insignes du Christ du fait de l'Incarnation)
          articulus 1 : de Christo ut sacerdote et pontifice (du Christ comme prêtre et pontife)
          articulus 2 : de Christo ut Mediatore (du Christ comme Médiateur)
          articulus 3 : de cultu qui humanitati Christi debetur (du culte qui est dû à l'humanité du Christ)
            § 1 : de cultu Christi (du culte au Christ)
            § 2 : de cultu sanctorum (du culte des saints)
            § 3 : de cultu reliquiarum (du culte des reliques)
            § 4 : de cultu imaginum (du culte des images)

    Annexes
        tabula chronologica regum Persarum (tableau chronologique des rois de Perse)
        numericum hebdomadarum Danielis paradigma (modèle du nombre de semaines du prophète Daniel, notamment pour le calcul de la date de l'Incarnation)


    3° Tractatus de gratia Christi Salvatoris (Traité de la Grâce du Christ Sauveur)

    Mention manuscrite en 1ère page : Anno 1782 Anno 1786
    Note : présence de nombreuses et longues notes marginales dans ce traité

        quaestio 1 : De notione et divisione gratiae (de la notion et de la division de la Grâce)
        quaestio 2 : De auctoritate divi Augustini in gratiae quaestionibus (de l'autorité de saint Augustin dans les questions de la Grâce)
       
        disputatio 1 : De integritate hominis ejusque post peccatum corruptione (de l'intégrité de l'homme et de sa corruption après le péché)
          quaestio 1 : De integritate hominis ante peccatum (de l'intégrité de l'homme avant le péché)
          quaestio 2 : De corruptione naturae humanae per peccatum originale (de la corruption de la nature humaine par le péché originel)
            articulus 1 : utrum peccatum originale existat (si le péché originel existe)
            articulus 2 : in quo consistat originalis peccati natura (en quoi consiste la nature du péché originel)
            articulus 3 : quomodo ex Adam in posteros peccatum originale transfundatur (comment le péché originel est transmis par Adam à sa postérité)

        disputatio 2 : De natura gratiae (de la nature de la Grâce)
          quaestio 1 : utrum admittanda sit gratia intellectus et voluntatis (s'il faut admettre la Grâce de l'intelligence et de la volonté)
          quaestio 2 : de natura gratiae voluntatis (de la nature de la Grâce de la volonté)
          quaesto 3 : de gratia habituali (de la grâce habituelle)
       
        disputatio 3 : De necessitate gratiae (de la nécessité de la Grâce)
          de pelagianismo (du pélagianisme)
          de semipelagianismo (du semi-pélagianisme)
          quaestio 1 : de necessitate gratiae in ordine naturali (de la nécessité de la Grâce dans l'ordre naturel)
            articulus 1 : de gratiae necessitate ad veri cognitionem (de la nécessité de la Grâce pour la connaissance du vrai)
            articulus 2 : de gratiae necessitate ad bonum naturale (de la nécessité de la Grâce pour le bien naturel)
            articulus 3 : de necessitate gratiae in peccatoribus (de la nécessité de la Grâce pour les pécheurs)
            articulus 4 : de justorum infirmitate (de l'infirmité des justes)
            articulus 5 : de operibus infidelium (des oeuvres des infidèles)
        quaestio 2 : de necessitate gratiae in ordine supernaturali (de la nécessité de la Grâce dans l'ordre surnaturel)
          articulus 1 : de necessitate gratiae ad initium fidei (de la nécessité de la Grâce au commencement de la foi)
          articulus 2 : an gratia necesseria sit ad singulos actus pietatis (si la Grâce est nécessaire pour chaque acte de piété)
          articulus 3 : an gratia actualis necesseria sit ipsis justis ad quodcumque opus salutare
    (si la Grâce actuelle est nécessaire aux justes eux-mêmes pour n'importe quelle oeuvre de salut)
          articulus 4 : num donum perseverantiae gratia sit specialis (si le don de la persévérance est une grâce spéciale)
          articulus 5 : an totum opus pium Deo sit adscribandum (si toute oeuvre bonne doit être attribuée à Dieu)

        disputatio 4 : De gratiae distributione (de la distribution de la Grâce)
        appendix : de heresi janseniana (de l'hérésie jan   séniste)
          quaestio 1 : de voluntate Dei salvandi omnes homines (de la volonté de Dieu de sauver tous les hommes)
          quaestio 2 : utrum datur gratia vere sufficiens (si la Grâce vraiment suffisante est donnée à tous les hommes)
          quaestio 3 : an Deus gratiam sufficientem omnibus justis largiatur (si Dieu accorde la Grâce suffisante à tous les justes)
          quaestio 4 : de gratia sufficiente Judaeis concessa (de la Grâce suffisante accordée aux Juifs)
          quaestio 5 : de gratia infidelibus, obduratis et obcaecatis concessa (de la Grâce accordée aux infidèles endurcis et aveuglés)
       
        disputatio 5 : de gratia efficaci (de la Grâce efficace)
          quaestio 1 : de existentia gratiae efficacis (de l'existence de la Grâce efficace)
          quaestio 2 : de natura gratiae efficacis (de la nature de la Grâce efficace)
          quaestio 3 : de gratiae efficacis necessitate (de la nécessité de la Grâce efficace)


    Transcription des titres et chapitres en latin, traduction en français, résumé et commentaire rédigés par Rémy Burget (2020)]]>
    1782-1786 (ca)]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
    Théologie]]> Histoire des religions]]>
    Son Traité de théologie dogmatique est rédigé selon une méthode rationnelle, classique depuis le XIIIe siècle (Somme théologique de St Thomas d'Aquin) :
    la méthode scolastique avec arguments, propositions et solution des objections.

    Il est à noter dans le Traité de la Grâce (MS 4-6) des chapitres importants pour la controverse janséniste des XVIIe et XVIIIe siècles autour de la Grâce et du libre arbitre (pour mémoire, le jansénisme promeut une espèce d'évangile du désespoir où le salut de l'homme n'est réservé qu'à une petite élite choisie par pure grâce d'un Dieu tyran, sans concours de la liberté humaine : Jésus-Christ n'est pas mort pour tous; doctrine condamnée par le pape à partir de 1653):
    - p 11 : de l'erreur des pélagiens : le moine breton Pélage (350-420) niait la nécessité de la Grâce pour se sauver.
    - p. 17 : de l'erreur des semi-pélagiens. Les semi-pélagiens sont notamment des moines provençaux du Ve siècle, comme Jean Cassien, Vincent de Lérins, Salvien de Marseille et Fauste de Riez, cherchant un compromis complexe entre le pélagianisme et l'augustinisme (St Augustin), dans une doctrine condamnée par le concile d'Orange en 529.
    Au XVIIe siècle, les jansénistes accuseront les molinistes, Jésuites, de semi-pélagianisme.
    - p. 141 : un long appendice sur l'hérésie janséniste
    Voir aussi sur cette question les chapitres 13 et 14 du Traité de Dieu et des attributs divins (MS 4-3) : p. 135 (de la prédestination) et p. 171 (de la réprobation)

    On remarquera également la question du gallicanisme dans le Traité des lieux théologiques, dissertation 6, chapitre 1, où est mentionnée explicitement la Déclaration (gallicane) des quatre articles du 19 mars 1682, opposant Louis XIV et le clergé gallican (avec Bossuet) au pape Innocent XI. L'auteur semble proposer dans le 4ème article que le pape n'est pas infaillible sans un concile général (le dogme de l'infaillibilité ne sera défini qu'avec Vatican I en 1870). Pour mémoire, le gallicanisme est une doctrine religieuse et politique visant à rendre le clergé français indépendant du pape et dépendant du roi de France; il aura ainsi comme conséquence - peu de temps après la rédaction de ce manuscrit - la Constitution civile du clergé de 1790.


    Sources sur l'auteur : Encyclopédie départementale
    Georges Fleury, Histoire de l’Ancienne Université d’Aix de 1730 à 1793, Annales de la faculté de droit d’Aix, 1929, nouvelle série n°18, page 69

    Transcription des titres et chapitres en latin, traduction en français, résumé et commentaire rédigés par Rémy Burget (2020)
    ]]>

    1° Quaestiones prolusoriae et Tractatus de Religione
    2° Tractatus de locis theologicis
    3° Tractatus de Deo et divinis attributis
    4° Tractatus de mysterio sanctissimae Trinitatis de Deo Creatore
    5° Tractatus de incarnatione verbi Divini
    6° Tractatus de gratia Christi
    7° Index generalis

    MS 4-1 : 1° Quaestiones prolusoriae et Tractatus de Religione (238 p) (Questions préliminaires et Traité de la Religion)

    p. 7 Institutiones theologicae - Quaestiones prolusoriae : quid sit theologia... ? (Questions préliminaires: ce qu'est la théologie, etc)

    p. 18 Tractatus de Religione (Traité de la Religion)
    p. 21 : Dissertatio 1 : de necessitate cultus divini, tum interni, tum externi (de la nécessité du culte divin, tant intérieur qu'extérieur)
    p. 43 : Dissertatio 2 : de Revelationa divina (de la Révélation divine)
    p. 43 : caput 1: an possibilis sit Revelatio (si la Révélation est possible)
    p. 59 : caput 2 : de Revelationis necessitate (de la nécessité de la Révélation)
    p. 74 : caput 3 : de verae Revelationis characteribus et signis (des caractères et des signes de la vraie Révélation)
    p. 116 : Dissertatio 3 : de religione judaïca (de la religion judaïque)
    p. 117 : caput 1 : de authenticitate Pentateuchi (de l'authenticité du Pentateuque)
    p. 132 : caput 2 : de Pentateuchi integritate (de l'intégrité du Pentateuque)
    p. 143 : caput 3 : de rerum qui in Pentateucho narrantur veritate (des choses qui sont racontées avec vérité dans le Pentateuque)
    p. 181 : Dissertatio 4 : de religione christiana (de la religion chrétienne)
    p. 182 : caput 1 : de librorum Novi Testamenti authenticitate (de l'authenticité des livres du Nouveau Testament)
    p. 188 : caput 2 : de librorum Novi Testamenti integritate (de l'intégrité des livres du Nouveau Testament)
    p. 196 : caput 3 : de veritate factorum quae in Novi Testamenti libris continentur (de la vérité des faits contenus dans les livres du Nouveau Testament)
    p. 209 : caput 4 : praecipua exponuntur argumenta quae veram et divinam esse religionem christianam demonstrant (principaux arguments par lesquels sont démontrés que la religion chrétienne est vraie et divine)

    p. 243 : Index : table des matières


    MS 4-2 : 2° Tractatus de locis theologicis (472 p)

    p. Tractatus de locis theologicis (Traité des lieux théologiques, ou des sources et de la méthode théologiques)

    p. : dissertatio 1 : de Scriptura sacra (de l'Ecriture sainte)
    p. : caput 1 : de Scripturarum auctoritate et inspiratione (de l'autorité et de l'inspiration des Ecritures)
    p. : caput 2 : de modo quo Scriptura sacra fuerit inspirata (du mode par lequel l'Ecriture sainte a été inspirée)
    p. : caput 3 : de Scripturarum canone (du canon des Ecritures)
    p. : caput 4 : de librorum sacrorum textu (du texte des livres sacrés)
    p. caput 5 : de scripturarum multiplici divisione (de la division multiple des Ecritures)
    p. caput 6 : de multiplici scripturae sensu (du sens multiple des Ecritures)

    p. dissertatio 2 : de Traditione (de la Tradition)
    p. caput 1 : utrum existant traditiones divinae ? (est-ce qu'il existe des traditions divines ?)
    p. caput 2 : regula ex quibus de traditionibus judicandum est (règles à partir desquelles il faut juger des traditions)

    p. dissertation 3 : de Patribus (des Pères de l'Eglise)
    p. caput 1 : exponuntur regulae juxta quas doctrina ? fidei et morum a scriptis Patrum eruenda est (exposition des règles nécessaires pour retenir des écrits des Pères ce qui est conforme à la foi et aux moeurs ?)
    p. caput 2 : exponuntur regulae in legendis Patribus adhibendae (exposition des règles à employer dans la lecture des Pères)
    p. dissertatio 4 : de Ecclesia (de l'Eglise)
    p. caput 1 : de nomine et definitione Ecclesiae (du nom et de la définition de l'Eglise)
    p. caput 2 : de membris Ecclesiae (des membres de l'Eglise)
    p. caput 3 : de notis Ecclesiae (des notes de l'Eglise : unité, sainteté, catholicité et apostolicité)
    p. caput 4 : de Ecclesiae proprietatibus (des propriétés de l'Eglise)
    p. caput 5 : de auctoritate Ecclesiae in rebus ad religionem pertinentibus (de l'autorité de l'Eglise en ce qui concerne la religion : avec notamment la question de l'infaillibilité)

    p. dissertatio 5 : de conciliis (des conciles)
    p. caput 1 : de conciliorum definitione, divisione et de conditionibus ad concilium generale requisitis (de la définition et de la division des conciles, et des conditions requises pour un concile général)
    p. caput 2 : ad quem spectat concilium generale convocare eique providere (ce qui regarde la convocation et la tenue d'un concile général)
    p. caput 3 : de jure suffragii definitivi in conciliis (du droit de suffrage définitif dans les conciles ?)
    p. caput 4 : de concilium necessitate (de la nécessité des conciles)
    p. caput 5 : de concilium auctoritate (de l'autorité des conciles)
    p. caput 6 : de potestate civili circa conciliorum decreta (du pouvoir civil en ce qui concerne les décrets des conciles)

    p. dissertatio 6 : de romano pontifice (du pontife romain)
    p. caput 1 : praefatio declarationis cleri gallicani (19 mars 1682)- De ecclesiastica potestate
    (préface de la déclaration du clergé gallican - du pouvoir ecclesiastique)
    p. caput 2 : article 1 de la déclaration du clergé gallican
    p. caput 3 : article 2 de la déclaration du clergé gallican
    p. caput 4 : article 3 de la déclaration du clergé gallican
    p. caput 5 : article 4 de la déclaration du clergé gallican
    propositio : summus pontifex, fidei morumque quaestiones, absque concilio generali ... infaillibilis non est (le souverain pontife, dans les questions de foi et de moeurs, n'est pas infaillible sans un concile général...)


    MS 4-3 :3° Tractatus de Deo et divinis attributis (188 p.) coté MS 4/3 dans Koha (Traité de Dieu et des attributs divins)
    p. 5 du PDF : Dissertatio 1 : De existentia Dei (de l'existence de Dieu)
    p. 25 : Dissertatio 2 : De attributis divinis (des attributs divins)
    p. 25 : caput 1 : de unitate Dei (de l'unité de Dieu)
    p. 33 : caput 2 : de simplicitate Dei (de la simplicité de Dieu)
    p. 38 : caput 3 : de eternitate Dei (de l'éternité de Dieu)
    p. 41 : caput 4 : de immensitate Dei (de l'immensité de Dieu)
    p. 47 : caput 5 : de immutabilitate Dei (de l'immutabilité de Dieu)
    p. 51 : caput 6 : de libertate Dei (de la liberté de Dieu)
    p. 54: caput 7 : de omnipotentia divina (de la toute puissance divine)
    p. 55 : caput 8 : de infinitate Dei (de l'infinité de Dieu)
    p. 57 : caput 9 : de visibilitate Dei (de la visibilité de Dieu)
    p. 82 : caput 10 : de scientia Dei (de la science de Dieu)
    p. 105 : caput 11 de voluntate Dei (de la volonté de Dieu)
    p. 131 : caput 12 : de providentia Dei (de la providence de Dieu)
    p. 135 : caput 13 : de predestinatione (de la prédestination)
    p. 171 : caput 14 : de reprobatione (de la réprobation)

    p. 195 : titre de la suite Tractatus de mysterio sanctissimae Trinitatis

    MS 4-4-1 : 4° Tractatus de mysterio sanctissimae Trinitatis - de Deo Creatore (123 p.) (Traité du mystère de la très sainte Trinité - de Dieu Créateur)

    Tractatus de mysterio sanctissimae Trinitatis (Traité du mystère de la très sainte Trinité)
    p. 2 : caput 1 : de existentia sanctissimae Trinitatis (de l'existence de la très sainte Trinité)
    p. 49 : caput 2 : des processionibus divinis (des processions divines)
    p. 66 : caput 3 : de personarum divinarum circuminsessione et missione
    (de la circumincession -ou existence des personnes de la Trinité les unes dans les autres- et de la mission des personnes divines)
    p. 69 : caput 4 : de divinis relationibus (des relations divines)
    p. 71 : caput 5 : de variis divinarum personarum nominibus (des différents noms des personnes divines)
    p. 74 : caput 6 : traditum modus recte loquendi de mysterio sanctissimae Trinitatis (de la manière traditionnelle de parler du mystère de la très sainte Trinité)
    p. 80 titre de la suite : de Deo Creatore

    MS 4-4-2 :4° Tractatus de Deo Creatore (coquille dans le nom du fichier : creatione) (Traité de Dieu Créateur)
    p. 2 : dissertatio 1 : de angelis (des anges)
    caput 1 : utrum existant angeli (si les anges existent)
    caput 2 : utrum angeli sint incorporei (si les anges sont incorporels)
    caput 3 : utrum angeli in gratia sanctificante creati fuerint (si les anges ont été créés avec la grâce sanctifiante)
    caput 4 : de angelorum lapsu et poena (de la faute des anges et de leur peine)
    caput 5 : de bonorum angelorum ministerio (du ministère des bons anges)
    caput 6 : de angelorum numero variisque ordinibus (du nombre des anges et de leurs ordres variés - ou de leur hiérarchie)
    p. 26 : dissertatio 2 : de primo homine (du premier homme)
    p. 27 : caput 1 : de creatione primi hominis (de la création du premier homme)
    p. 28 : caput 2 : de statu in quo creatus fuit primo homo (de l'état dans lequel a été créé le premier homme)
    p. 32 : caput 3 : de hominis innocentis dotibus (des dons de l'homme innocent)
    p. 39 : caput 4 : de lapsu primi hominis (de la faute du premier homme)

    suite du volume = Tractatus de Incarnatione Verbi divini ?

    MS 4-5 : p 2 : 5° Tractatus de Incarnatione Verbi divini (216 p.) (Traité de l'Incarnation du Verbe divin)

    p. 3 : dissertatio 1 : de Incarnationis existentia (de l'existence de l'Incarnation)
    p. 4 : caput 1 : de vaticinio Jacobi (de la prophétie de Jacob)
    p. 23 : caput 2 : de vaticinio Danielis (de la prophétie de Daniel)
    p. 39 : caput 3 : de Aggiae et Malachiae prophetiis (des prophéties d'Aggée et Malachie)
    p. 50 : dissertatio 2 : de necessitate Incarnationis (de la nécessité de l'Incarnation)
    p. 66 : dissertatio 3 : de causis Incarnationis (des causes de l'Incarnation)
    p. 72 : dissertatio 4 : in quo situm sit Incarnationis mysterium (en quoi est situé....? le mystère de l'Incarnation)
    p. 72 : caput 1 : de unica Christi persona (de l'unique personne du Christ)
    p. 86 : caput 2 : de duplici Christi natura (de la double nature du Christ)
    P. 107 : dissertatio 5 : de conjectoriis Incarnationis (des conjectures au sujet de l'Incarnation)
    p. 107 : caput 1 : de Christi satisfactione (de l'expiation par le Christ)
    p. 149 : caput 2 : de idiomatum communicatione (de la communication des idiomes : interaction entre les deux natures du Christ)
    p. 157 : caput 3 : de titulis quibus Christus insignitus est (des titres significatifs du Christ)
    p. 172 : caput 4 : de donis et virtutibus quibus humanitas Christi per hypostaticam cum Verbo divino conjuunctionem ornata sit
    (des dons et vertus par lesquels l'humanité du Christ est ornée, par le moyen de l'union hypostatique au Verbe divin)
    p. 188 : caput 5 : de cultu qui humanitati Christi debetur (du culte qui est dû à l'humanité du Christ)
    p. 189 : art. 1 : de cultu Christi (du culte au Christ)
    p. 193 art. 2 : de cultu sanctorum (du culte des saints)
    p. 204 art 3 : du culte des reliques
    p. 208 art 4 : de cultu imaginum (du culte des images)
    p. 216 : suite du volume : Tractatus de gratia Christi

    MS 4-6 : p. 2 : 6° Tractatus de Gratia Christi (192 p.) (Traité de la Grâce du Christ)
    p. 3 : dissertatio 1 : de nomine divisionibus et natura Gratiae (du nom, des divisions et de la nature de la Grâce)
    p. 11 : dissertatio 2 : de Gratiae necessitate (de la nécessité de la Grâce)
    p 11 : caput 1 : de errore pelagianorum (de l'erreur des pélagiens)
    p. 17 : de errore semi-pelagianorum (de l'erreur des semi-pélagiens)
    p 22 : caput 2 : in quo Gratiae divinae necessitas adstruitus (en quoi est exposée la nécessité de la Grâce divine)
    6 propositions suivies des solutions aux objections
    p 84 : dissertatio 3 : de gratuitate Gratiae (de la gratuité de la Grâce)
    p. 94 : dissertatio 4 : de Gratiae efficacitate (de l'efficacité de la Grâce)
    p. 128 : dissertatio 5 : de Gratia inefficaci et excitante quae sufficiens vocitatur (de la Grâce inefficace et excitante, qui est appelée suffisante)
    p. 140 : dissertatio 6 : de Gratiae distributione (de la distribution de la Grâce)
    p. 141 : appendix : de heresi janseniana (de l'hérésie janséniste)
    p. 173 : dissertatio 7 : de Gratia habituali (de la Grâce habituelle)
    p. 173 : caput 1 : de natura Gratiae habitualis (de la nature de la Grâce habituelle)
    p. 179 : caput 2 : de Gratiae habitualis effectibus (des effets de la Grâce habituelle)


    MS 4-7 : 7° Index generalis (92 p.)
    p. 196 : Index generalis tractatuum theologiae dogmaticae (index général des traités de théologie dogmatique)
    ]]>
    ]]> 17??]]> lat]]> France. 17..]]>
    Droit canonique]]>
    Son Tractatus de matrimonio, manuscrit rédigé en latin, pourrait dater de 1782 – la date est mentionnée au commencement des tables. Il est divisé en deux parties : 1) de matrimonio pro ut est contractus civilis 2) de sacramento matrimonii.

    Sources : Encyclopédie départementale
    Georges Fleury, Histoire de l’Ancienne Université d’Aix de 1730 à 1793, Annales de la faculté de droit d’Aix, 1929, nouvelle série n°18, page 69 ]]>
    1782]]> lat]]> France. 17..]]>
    Histoire de la Provence]]> Administration publique]]> auxiliaires des juridictions marseillaises (avocats, procureurs, notaires, etc.), assorties de rares portraits de célébrités, susciteront peut-être l'intérêt d'un historien du droit attentif ou curieux.

    Puis il fait une large place à l'histoire des édifices, les magistrats et le pouvoir politique accordant toujours une importance symbolique capitale (!) aux lieux où la justice est rendue, d'abord au nom du Roi, ensuite au nom du peuple. A défaut d'être une histoire de l'institution judiciaire, l'histoire des tribunaux fait partie de l'histoire urbaine : après la période féodale, on pourra mesurer à quel point la construction d'un nouveau palais de justice au 18e siècle (1743-1747) a été douloureusse pour le budget communal et que la revente de matériaux de destruction de l'ancien édifice ne suffisant pas, la commune dut se résoudre, pour amortir une partie de ses dépenses, à louer "quelques boutiques qui avaient été aménagées au rez-de-chaussée du Palais". Difficilement concevable aujourd'hui !

    Palais de justice (Marseille, 18e siècle)

    L'évolution démographique de Marseille eut pourtant rapidement raison de ce qui fut appelé l'Hôtel Daviel : en passant de moins de 200 000 habitants à plus de 800 000, la bâtiment érigé sous l'Ancien Régime devint insuffisant : en 1856, la ville céda des terrains pour la construction d'un nouveau Palais de justice inauguré en 1862.

    Le nouveau Palais de justice au style officiel très reconnaissable (Marseille, 19 siècle)

    Mais on arrête pas la marche de la justice (et de la boulimie administrative) en si bon chemin : au début des années 1930, les services du Palais ont besoin de plus d'espace : une extension est érigée à l'angle des rues Fortin et Grignan, une énorme construction au style "moderne" réalisée en un temps record (pour l'époque) : démarrée en 1931, elle est achevée l'année suivante et inaugurée en 1932.

    Annexe du Palais de justice, art-déco et colonnes greques (Marseille, 20 siècle)

    Elle abritait alors le Tribunal Civil (devenu aujourd'hui le tribunal de Grande Instance) et le Tribunal de Commerce (première audience tenue en avril 1933).]]>
    1932]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]> Marseille. 20..]]>
    Approvisionnement en eau]]> Aménagement du territoire]]> Histoire de la Provence]]> Factums avant 1789]]> Factums après 1789]]>
    Très rapidement après sa création au 16e siècle, les eaux du Canal de Craponne sont convoitées par Salon-de-Provence. Son syndic n'aura de cesse d'ene dénoncer certains abus, notamment ceux liés à l'irrigation, et de mener des recours en justice 4 siècles durant !]]>
    1872]]> fre]]> Salon-de-Provence. 18..]]> - Feuille Aix ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420]]>
    Droit des successions]]> Factums après 1789]]> Successions et héritages]]> Approvisionnement en eau]]> Droit foncier]]>
    Ce document est un recueil d’affaires défendues par Me Adolphe Tavernier (1799-1882), docteur en droit, avocat à la Cour d’Aix et ancien bâtonnier, dont l’intitulé - Mémoire pour M. de Galliffet contre M. le préfet des Bouches-du-Rhône - correspond en réalité à celui de la première d’entre elles. Bien qu’un sommaire manuscrit fasse mention de neuf factums, ni la Supplique à sa Majesté Napoléon III Empereur des Français (1854) ni le second Mémoire pour l’Œuvre générale de Craponne (1862) ne sont contenus dans le document.

    Les trois premiers factums sont liés à la question de la propriété d’un canal et de la bordigue qui y est établie. Des pêcheurs de Martigues ayant posé leurs filets dans le canal dit du Roi, M. de Galliffet a obtenu de la Cour royale, en 1845, que soit condamnée cette atteinte à sa propriété. L’administration est alors intervenue dans le cours du procès, demandant à ce que le canal litigieux soit déclaré dépendance du domaine public maritime, non susceptible de propriété privée et réservé au public pour la navigation et la pêche. Le Mémoire pour M. de Galliffet, contre M. le préfet des Bouches-du-Rhône (1849) est ainsi publié pour prouver contre les prétentions de la Préfecture, que les titres en vertu desquels il possède ladite bordigue (le terme désigne un appareil de pêche et, dans un sens plus large, le canal où il est placé et les bords du canal) sont de véritables titres de propriété, et non de simples actes administratifs. Le Mémoire à consulter pour M. de Galliffet, pour servir de réponse à une exception d’incompétence et au mémoire des pêcheurs de Martigues (1850) devait à l’origine être produit devant le Conseil de Préfecture des Bouches-du-Rhône. Il visait à établir sa compétence, à réfuter le mémoire des pêcheurs de Martigues, et à compléter la défense de Galliffet sur la propriété de la bordigue relativement au principe de l’inaliénabilité du domaine de la couronne (édit de Moulins de 1566). Enfin, la question de la propriété patrimoniale et privée du canal et de la bordigue qui y est établie, est soumise au Tribunal civil d’Aix par les héritiers de Galliffet qui souhaitent la faire juger contre l’État. Le Mémoire pour l’Hoirie de Galliffet contre l’État (1857) se place ainsi dans la continuité d’un précédent mémoire adressé au Préfet des Bouches-du-Rhône en 1856.

    Le Mémoire à consulter pour M. le marquis de Valori et ses fils (1859) a pour objet une question patronymique. En effet, dans un précis historique sur la baronnie de Châteaurenard, le vicomte Henri de Valori (1833-1898), déjà connu pour un Essai (sur la noblesse et sa mission), flétrit l'usurpation des titres nobiliaires et se plaint, dans une note rejetée à la fin de son récit, de ce que M. d'Aymar de Montsallier ait pris sans aucun droit le nom et le titre de marquis de Châteaurenard. La famille d’Aymar de Montsallier, ayant porté plainte contre Valori, reproche à celui-ci de lui dénier le droit de porter ce nom et le caractère injurieux de certaines remarques. Ce mémoire tend donc à démontrer la validité des prétentions de Valori.

    Le Mémoire pour les propriétaires des moulins à farine banaux d’Hyères, appelants du jugement du 19 juillet 1859, rendu par le Tribunal civil de Toulon, contre le sieur Giraud, minotier, et les communes d’Hyères et de la Crau, appelées en garantie ; intimés (1860) concerne la légalité des banalités conventionnelles. Celle des moulins à farine d'Hyères, constituée en 1688 et 1689, est en effet contestée par un habitant qui souhaite se soustraire à ses effets, ayant par ailleurs fait introduire à plusieurs reprises des farines étrangères dans le rayon de la banalité. Les propriétaires de ces moulins ont donc publié ce mémoire afin de démontrer que seules les banalités seigneuriales et féodales ont été abolies par les décrets des 15 mars 1790, 25 août 1792 et 17 juillet 1793, et qu’incidemment les banalités conventionnellement établies entre une communauté d’habitants et un particulier non seigneur, avant 1790, sont légales.

    Pas davantage que les factums relatifs aux déboires de M. de Galliffet, ceux impliquant l’Œuvre de Craponne n’ont de rapport direct avec l’affaire du canal de Craponne (Civ. 6 mars 1876, De Galliffet c/ Commune de Pélissanne) à l’occasion de laquelle la Cour de cassation a rejeté l’imprévision en matière contractuelle. Ainsi, le Mémoire pour l’Œuvre générale de Craponne (1862) porte sur le rapport de l’ingénieur en chef du département du 24 janvier 1862, et le projet de règlement d’administration publique du 27 avril 1860, par lesquels l’Œuvre générale de Craponne estime que l’administration veut soumettre la régie du canal au contrôle habituel et ordinaire des ingénieurs de l’administration : « Obligés de suivre les volontés et les projets de tous ceux qui aspireront à faire du canal une œuvre de canalisation sans ombre, sans tache, sans aucune imperfection », les propriétaires seraient contraints de « supporter toutes les dépenses entraînées par ces perfectionnements inutiles qu’il sera libre à l’administration d’exiger », au risque de ne laisser à ceux-ci que « l’unique avantage de subir (les charges les plus lourdes) et de les porter, ou de périr et de succomber sous leur poids ». L’Œuvre générale de Craponne et les communes intéressées ayant fait entendre leurs plaintes dans une enquête jugée insuffisante, la publication de ce mémoire a pour but, selon ses auteurs, « d’éclairer l’administration sur toutes les violations des droits et des titres qu’elle va réaliser par son projet ».

    Enfin, le Mémoire pour l’Œuvre générale de Craponne et M. le Maire de la ville de Salon, intimés sur l’appel du jugement du Tribunal civil d’Aix, du 24 janvier 1863, contre les sieurs Teissier et Amouroux, appelants (1863) a été publié en vue de défendre devant la Cour impériale d’Aix un jugement obtenu par l’Œuvre générale de Craponne et le maire de Salon, qui les a maintenu dans le droit de verser les eaux du canal de Craponne dans le fossé de la Garrigue, de les mêler avec celles de quelques sources naturelles qui coulent dans ce fossé, et de les en dériver toutes ensemble pour l’irrigation des terres qui bordent la Garrigue.
    (Luc Bouchinet)]]>
    1849]]> fre]]> France. 18..]]>
    Factums avant 1789]]> Procédure civile]]> 1780-1785]]> fre]]> France. 17..]]> Droit civil]]> 1897]]> fre]]> France. 18..]]> Droit pénal]]> Droit romain]]>
    Cette étude s’intéresse à la prescription, dont l’auteur estime qu’elle remonte aux temps les plus reculés, en droit romain, en ancien droit français et en droit français moderne]]>
    1883]]> fre]]> France. 18..]]>
    Parlement de Provence]]> Jurisprudence avant 1789]]> Jésuites]]> De nombreuses irrégularités ont également été relevées tout au long de l’information et du procès, tant du côté de la Cadière que de la partie adverse. De nombreuses pièces et mémoires rendent compte des différentes péripéties de l’affaire, qui vite dépassa ces deux protagonistes.
    En effet, il ne s’agit bientôt plus seulement de la Cadière et du père Girard, mais d’une opposition entre les parlementaires favorables aux Jésuites et ceux qui adhéraient aux théories jansénistes. Et sur ce point la position du Parlement de Provence était singulière, car il était partagé entre les deux idéologies, contrairement aux autres Parlements où le jansénisme prospérait.
    Le jugement refléta parfaitement la situation, puisque douze voix demandèrent la condamnation de la Cadière et douze autres s’élevèrent pour condamner au bûcher le père Girard. Finalement, le jugement ne satisfit personne. Il se révéla même incompréhensible, car si la Cadière fut déclarée coupable, elle ne fut que condamnée aux dépens, et à être remise à sa mère. Or, elle aurait dû être condamnée à mort, ayant été reconnue coupable. Quant au père Girard, il fut décidé de le remettre aux autorités ecclésiastiques, chargés de le juger. Sa hiérarchie put ainsi le disculper.
    La population s’empara de l’histoire dès le début de l’affaire. Des manifestations contre les Jésuites eurent lieu à Aix, Marseille et Toulon. Le président Pierre-Cardin Lebret – moliniste et pro-jésuite – fut hué par la foule lors du procès. En représailles, il obtint des lettres de cachet pour éloigner de la cour ses opposants. Ceux-ci ne purent rentrer de leur exil qu’après la mort de Lebret et son remplacement par Jean-Baptiste des Gallois de La Tour en 1735.
    Le rôle tenu par les Jésuites demeure également assez opaque. Ils ont ainsi procédé à l’emprisonnement du confesseur et du frère de la Cadière. Ils auraient également tenté d’étouffer l’affaire quand elle en était encore à ses balbutiements, à la Sénéchaussée de Toulon. Certains accusent même la Compagnie de Jésus d’avoir enfermé la jeune femme et sa mère à l’issue du procès, raison pour laquelle on n’en retrouverait dès lors plus de traces.
    Le fait que le père Girard ait été jésuite a très certainement été déterminant dans le déroulement de cette affaire. Ce procès qui a permis la diffusion des sympathies jansénistes dans les milieux notables et parlementaires de Provence, a également révélé les sentiments anti-jésuites secouant la population, et qui n’allèrent que s’exacerber au cours des décennies suivantes, au point d’aboutir en 1762 après de multiples péripéties, à l’expulsion des jésuites et à la dissolution de la société.
    Sources : Magistrats et sorciers en France au XVIIe siècle – une analyse de psychologie historique, R. MANDROU, Plon ,1968;
    « L’affaire Cadière/Girard : la justice laïque prise en otage » de J.Dumoulin in Justice pénale et droit des clercs en Europe XVIe-XVIIIe siècle dir. B. Durand, centre d’histoire judiciaire, 2005, Lille, p. 209-229;
    Les rues d’Aix ou recherches historiques sur l’ancienne capitale de la Provence, d’A Roux-Alphéran, Aix, Aubin, 1848;
    Histoire de Provence – des origines à la Révolution française, de R.Busquet, Monaco, les éditions de l’imprimerie nationale de Monaco, 1954;
    Essais historiques sur le Parlement de Provence, depuis son origine jusqu’à sa suppression (1501-1770), P. Cabasse, Paris, Pihan Delaforest, 1826 (numérisé dans le même corpus);
    Les remontrances et arrêtés du Parlement de Provence au XVIIIe siècle 1715-1790, P-Albert Robert, Paris, Arthur Rousseau, 1912.]]>
    1731]]> fre]]> Provence. 17..]]> - Feuille Toulon ; 248 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Soudan (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802481868.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27432]]>
    Philosophie politique]]> Bibliogr. f. 155-157

    Tomáš Garrigue Masaryk n'est pas un président comme les autres : pédagogue, sociologue et philosophe, il est élu à la tête de la Tchécoslovaquie indépendante créée en 1918.

    Tomáš Garrigue Masaryk (1850-1937), Library of Congress (1)

    Jusqu'à sa démission en 1935, fort de ses convictions socialistes humanistes, il ne cessera de défendre la liberté du peuple tchécoslovaque.

    Tomáš Garrigue Masaryk - Prague 1918 (2)

    Le destin de Vratislav Stula, auteur de la thèse présentée ici, est marqué par son histoire personnelle autant par que l'histoire dramatique de son pays : ses parents, alors tous deux professeurs à l'Université Charles de Prague, l'inscrivent au Lycée français de Prague. Tout juste diplômé, il quitte Prague en 1939 après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes allemandes.

    Vratislav Stula, 1921-1968

    Parlant français couramment, il s'inscrit à la Faculté de Droit de l'Université d'Aix-Marseille en 1939 et soutiendra sa thèse peu après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Il ne sait pas encore que son pays natal va basculer dans la sphère soviétique après le coup de Prague de février 1948 organisé par le parti communiste tchécoslovaque et qui met fin à cet ilot de démocratie. Cet évènement inquiètera les pays occidentaux et participera à la genèse de la guerre froide.

    Il faudra attendre plus de quarante ans, 20 ans après Le Printemps de Prague de 1968 et l'espoir d'un « socialisme à visage humain » si cher à Masaryk, printemps qui se soldera par l'invasion des troupes du Pacte de Varsovie et la chute du mur de Berlin, pour qu'émerge enfin en 1989 la 4ème  République fédérale tchèque et slovaque (présidée par Vaclav Havel) libérée du joug soviétique.

    Le mémoire de la thèse Vratislav Stula est accompagné de sa biographie en français et d'un double commentaire français/anglais de son œuvre rédigés par son fils, Gérard Pierre (Štůla), qui nous a communiqués tous ces documents.


    Refs
    1. Tomáš Masaryk. - in Tomas Masaryk
    2. Première République (Tchécoslovaquie) - in Wikipédia
    3. portrait communiqué par Gérard Pierre (Štůla), fils de l'auteur]]>
    1945]]> fre]]> Tchécoslovaquie. 19..]]> - Feuille München ; IV ; 1916 ; Landesbeschreibungs bureau des k.u.k. Generalstabes ; K.u.K. Militärgeographischen Institut (Vienne). 
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=26015]]>
    Découvertes géographiques]]> Voyages de découverte]]> Récits de voyages]]>
    Illustration de l'édition de 1684 (gauche) et de l'édition de 1681, BnF (droite)

    Contient une dizaine de planches gravées (évènements historiques et politiques, villes, scènes de la vie)]]>
    Tome 1

    1er voyage - Les Voyages de Jean Struys en Moscovie, en Tartarie, en Perse, aux Indes et en plusieurs autres païs étrangers

    • Chapitre 1 - Départ d'Amsterdam avec 2 vaisseaux le 26 déc. 1647 et arrivée à Génes, chargement de la cargaisosn en février 1648
    • Chapitre 2 - Arrivée à Madagascar en octobre 1648, mutinerie après la mort d'un des deux commandants
    • Chapitre 3 - Départ de Madagascar le 16 mars 1649, embauche à la Compagnie des Indes, arrivée à Sumatra le 11???, le 29 à Indrapoura et départ pour la Sonde, arrivée à la capitale India en jnavier 1650
    • Chapitre 5 -Revenus du Roi de Siam et dépenses (construction de pagodes, couvents, hôpitaux), moeurs des habitants
    • Chapitre 8 - Soupçons que la défunte a été empoisonnée : colère du roi qui fait torturer et éxécuter nombre de servantes et personnages de la cour y compris ses propres enfants
    • Chapitre 9 - Le rois se pare de titres
    • Chapitre 10 - Mars 1650, départ du Siam et arrivée à Formosa
    • Chapitre 11 - Arrivée au Japon en août 1650, puis retour à Formosa, à Siam et en Hollande, le voyage s'achève à Gouré, le 1er sept. 1651

    2nd voyage de Jean Struys
    • Chapitre 1 - Déc. 1655, arrivée à Livourne, Pise, Florence et Bologne
    • Chapitre 2 - Arrivée à Venise, en Candie et à Lesbos après un naufrage (1636), puis golfe de Smirne, découverte de provisions mais attaqués par les Turcs & Maures
    • Chapitre 3 - Arrivée à Mont-Santo et à Troye (mai 1656), attaque des Turcs contre un navire anglais, l'auteur, victime du scorbut, est fait prisonnier sur une galère de forçats. S'enfuit avec un vieux moscovite lors d'une corvée d'eau et se réfugie à bord d'un navire de guerre vénitien
    • Chapitre 4 - La flotte vénitenne est rejointe pas les galères de Malte et quelques vaisseaux hollandais(juin 1616) : 28 vaisseaux de guerre, 60 galères, neuf goélettes. Les Turcs occupent les 2 rives des Dardanelles et bombardent les Vénitiens. Profitant du vent, ils font fuir les Turcs 3 fois plus nombreux (juin 1656)
    • Chapitre 4 - Défaite des turcs qui prennent la fuite (juin 1656)
    • Chapitre 6 - Arrivé à Patmos, prisonniers des turcs puis délivré (juin 1656)
    • Chapitre 7 - Enrôlement dans l'armée vénitienne (1656)
    • Chapitre 8 - 2nde bataille avec les turcs, les vénitiens restent vainqueurs, arrivée sur l'île de Zante (1656)
    • Chapitre 9 - L'auteur visite plusieurs îles greques (Santoin, Delos, ...), puis rentre en Hollande (1657)

    3ème voyage
    • Chapitre 1 - Apprenant que la Moscovie cherche une route plus sûre pour le négoce avec la Perse, l'auteur part pour la moscovie (Sept. 1668)
    • Chapitre 2 - Poursuite du voyage
    • Chapitre 3 - Arrivée à Moscou (nov. 1668)
    • Chapitre 4 - Description de Moscou, capitale de la Moscovie (fév. 1669)
    • Chapitre 5 - Suite du même sujet (mars 1669)
    • Chapitre 6 - Moeurs des moscovites : divorce, polygamie, enterrements (mars 1669)
    • Chapitre 7 - Pratique religieuse et croyance des moscovites, le clergé (mars 1669)
    • Chapitre 8 - Le gouvernement moscovite et son prince, sévérité de la justice et pratique des supplices (mars 1669)
    • Chapitre 9 - Route vers Astracan et Nisi-Novogorod, la Volga et les Tartares (mars 1669)
    • Chapitre 10 - Route jusque Casan (juin & juil. 1669) envahie par les moscovites qui s'enfuient face aux tartares

    Tome 2

    3ème voyage (suite)

    • Chapitre 11 - Départ de Casan pour Astracan (juil. 1669)
    • Chapitre 12 - Description d'Astracan et des moeurs des tartares
    • Chapitre 13 - Les cosaques (sept. 1669)
    • Chapitre 14 - Histoire de Radzin, rebelle, qui part pour Astracan; la flotte impériale est envoyée contre lui mais perd la bataille (sept. 1669)
    • Chapitre 15 - Une seconde flotte est envoyée contre les cosaques, 2nde défaite (sept. 1669)
    • Chapitre 16 - Départ pour la Perse
    • Chapitre 17 - Pays des Tartares du Daguestan. Echouage et pillage par les Tartares, sont faits prisonniers (juin 1670)
    • Chapitre 18 - Fait esclave. Rencontre de moines sur la montagne d'Ararah(juin 1670)
    • Chapitre 19 - Vendu à un persan (juin 1670)
    • Chapitre 20 - Description de Derbent (juil. 1670)
    • Chapitre 21 - Description de Scamachi, entre au service de l'ambasssadeur de Pologne (juil. 1670)
    • Chapitre 22 - Blessé par les polonais (nov. 1670)
    • Chapitre 23 - Mauvais traitement de l'Ambassadeur (janv. 1671)
    • Chapitre 24 - Le 1er de l'an en Perse(mars 1671)
    • Chapitre 25 - Bons traitements chez des moines arméniens (mai 1671)
    • Chapitre 26 - Fin de son esclavage (juil. 1671)
    • Chapitre 27 - Départ de Scamachi. Coutumes des Kasiliens, caravane pillée (oct. 1671)
    • Chapitre 28 - Description des tombeaux de Zeyd Tzaibrail et de Cha-Séfi (nov. 1671)
    • Chapitre 29 - Départ d'Ardeül, le Mont Taurus, des antiquités (nov. 1671)
    • Chapitre 30 - Poursuite de la route par Sava, arrivée dans un Carvansera nommé "Dombi" (déc. 1671)
    ]]>
    1684]]> fre]]> Formose. 17..]]> Grèce. 17..]]> Inde. 17..]]> Italie. 17..]]> Japon. 17..]]> Madagascar. 17..]]> Russie. 17..]]> Siam. 17..]]> Turquie. 17..]]>
    Astronomie]]> Histoire de l'université]]> Biographie]]>

    Édouard Jean-Marie Stephan (1837-1923) - photogr. Marcel Marcelin (source OAM, début 20e)

    Quand il parle du Nouvel Observatoire, E. Stéphan rend justice aux astronomes du passé : avant Le Verrier, il existait déjà un observatoire à Marseille, créé en 1702 par les Jésuites dans le quartier du Panier.

    Le Trigomètre de Danfrie, fin 16e siècle (conservation OSU-Pythéas, Marseille)

    Au début des années 1860, Le Verrier, alors directeur de l'Observatoire national, choisit Marseille pour disposer d'une base d'observation mieux placée au niveau météorologique : c'est à cette époque que l'observatoire est transféré sur le plateau Longchamp (architecte Henry Espérandieu, 1829- 1874) pour y accueillir de nouveaux instruments (à la taille toujours croissante), comme le grand télescope de Foucault, premier instrument à être équipé d'un miroir de verre argenté (80 cm de diamètre) qui marque une avancée remarquable dans les outils de l'observation astronomique.

    Le Grand télescope de Foucault (Observatoire de Marseille, 1864)
    Histoire de l'astronomie et histoire des instruments, un passé commun et un avenir partagé

    Comme toutes les institutions dont la mission transcende l'actualité, l'Observatoire connaîtra les changements administratifs induits par ses tutelles successives : Ministère de la Marine, Académie de Marseille, Bureau des Longitudes, les différents Ministères de l'Éducation. Rattaché à l’Université d’Aix-Marseille depuis 1899, il fait partie du périmètre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. En dehors des réformes de l'État, à l'image d'autres domaines d'étude, on peut y voir aussi le lent glissement des buts à vocation pratique et opérationnelle (besoins de la navigation, par ex.) vers des objectifs de plus en plus théoriques et à visée fondamentale (lois de la physique, lois de l'univers et cosmologie).

    Si ce discours de réception (Stéphan est intronisé  membre de l'Académie des sciences de Marseille) a toutes les allures d'un hommage à titre posthume (Le Verrier est décédé un an et demi plus tôt), c'est à l'astronomie que Stéphan réserve la place centrale de son propos : oui, l'astronomie n'est pas une science ordinaire parce que, qui mieux qu'elle, élargit l'horizon des idées philosophiques en resituant l'homme dans un vaste système, qui plus qu'elle, combat les superstitions d'antan, comme les éclipses et l'apparition des comètes qui plongeaient les peuples dans l'effroi, et qui mieux qu'elle procure une géographie précise des terres et des mers aux voyageurs et aux marins. Quel plus bel exemple qu'une science aussi rigoureuse en géométrie et aussi utile qu'à Marseille, la cité marine par excellence. Avec l'astronomie, les mers ne sont plus des barrières infranchissables mais des voies ouvertes pour parcourir le monde (hommage lucide du monde du négoce à la science, la statue du navigateur et de l'astronome Pythéas orne la façade du palais commercial). L'astronomie, une très anciennelle science pleine d'avenir.]]>
    1. M. Le Verrier, fondateur du Nouvel Observatoire de Marseille : Discours de réception prononcé à la séance publique du 9 mars 1879 (pp. 3-20)
    2. Réponse de M. Amédée Autran, président du Tribunal civil de Marseille, Président de l'Académie, au discours de réception de M. Stephan (pp. 21-28)
    ]]>
    1879]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
    Département des Bouches-du-Rhône]]> Ainsi, d'une part, grâce au soutien des Archives Parlementaires (1789-1799) et de la série L des Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, une introspection de la législation révolutionnaire fut réalisée. La logique réclamait de s'intéresser successivement aux aspects juridiques de la phase préparatoire (détermination de l'assise des biens nationaux), puis à ceux de la réalisation de la vente des biens nationaux (moyens de paiement et modalités d'adjudication et de paiement). Ainsi, il fut démontré que les raisons politico-idéologique et financière ayant conditionné les législations du choix de l'assise de biens de première origine et de seconde origine (Clergé et Noblesse), différèrent avant de converger. Un autre aspect révéla l'influence des régimes politiques successifs sur les évolutions juridiques. On remarquera sur ce point, l'efficience progressive de la législation, malheureusement couplée à la réduction de son champ d'application.
    Enfin, d'autre part, il fut réalisé un sondage du contentieux de la vente des biens nationaux dans le Département des Bouches-du-Rhône. Il se limita aux contentieux traitant des cas qui auraient pu mettre en péril les ventes de biens nationaux. Ainsi, le cas délicat de l'annulation des enchères pour défaut de procédure créa un certain émoi au début de la vente des biens nationaux. En effet, les implications politiques et financières d'un échec dès les premières ventes de biens nationaux auraient eu pour effet d'en détourner la population. Mais, on relèvera aussi l'astuce des différents types de plaignants (Municipalités, particuliers, membres du Clergé, et corps de citoyens) contestant la propriété de biens de l’Église à leur profit. Ces contestations auraient eu, en cas de succès, pour effet de déqualifier ces biens de la catégorie des biens nationaux. Face à ces menaces, on constata que les administrateurs départementaux durent souvent faire primer l'intérêt supérieur de la nation au détriment d'intérêts locaux et particuliers, qui apparaissaient pourtant plus légitimes.]]>
    2013]]> fre]]> France. 17..]]>
    Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Histoire de la Provence]]> Rédigé en latin, ce Rerum antiquarum et nobiliorum provinciae commentarii n’a pas rencontré un grand succès. La première préface, en latin, a été dédicacée au roi Charles IX, probablement avant le massacre de la Saint-Barthélemy. Dans une deuxième préface, Soliers dédie son oeuvre à Henri III. Toutefois, lorsqu’il traduit cette préface en français, c’est à la reine-mère Catherine de Médicis qu’il s’adresse.
    Bien qu’il n’ait jamais été imprimé, cet ouvrage a servi de source à de nombreux auteurs provençaux. Il est d’ailleurs possible que ce soit l’une des trois sources alléguées par Jean de Nostredame pour la rédaction des Vies des plus célèbres et anciens poètes provençaux, sous le pseudonyme de Moine des Îles d’Or. Un manuscrit de cet ouvrage est disponible à la bibliothèque Méjanes d’Aix en Provence. Il a appartenu successivement à Pitton, Haitze et Peiresc, mais il a été grandement altéré (disponible en ligne sur e-corpus : http://www.e-corpus.org/notices/113521/gallery/1465073).
    Les antiquités de la ville de Marseille ne correspondent qu’à la seconde partie de ce grand ouvrage. Publiées après sa mort par son fils Hector de Soliers, Les antiquités de la ville de Marseille furent traduites du latin en français par Charles-Annibal Fabrot.
    Sources : Dictionnaire de la Provence et du Comté-Venaissin, Claude-François Achard, t. 4, Marseille, Mossy, 1787, p. 227-231;
    Catalogue des manuscrits des la bibliothèque de Carpentras, Charles Lambert, Carpentras, Rolland, 1862, t. 3, p. 12-13;
    Encyclopédie départementale : dictionnaire biographique des origines à 1800. Première partie, des origines à 1789 (04, II), dir. P. Masson, Marseille-Paris, 1931, p. 458.]]>
    1632]]> fre]]> France. 16..]]>
    Médecine]]> Santé publique]]>
    Dans son assemblée générale du 24 août dernier, l'Association des médecins du département des Bouches-du-Rhône a décidé la fondation d’un journal.
    En prenant celle délibération, l’assemblée générale a compris tous les avantages, toutes les ressources d’avenir qui peuvent en résulter.
    Jusqu'à présent, l’association n’existait pour ainsi dire qu’en théorie. Une fois par an seulement, convoqués en assemblée générale, les membres de l'association pouvaient espérer trouver lieu de discuter ou d’émettre des motions quelquefois importantes. Et dans ces assemblées dont l’ordre du jour est généralement très rempli, toute étude sérieuse et patiente devient impossible. En créant une feuille périodique, l’assemblée générale a voulu avoir une arène toujours libre dans laquelle seront élaborées et travaillées d’avance des questions qui alors pourront être décidées en parfaite connaissance de cause. Elle appelle ainsi chacun h la participation de l’œuvre commune. La commission administrative, en publiant chaque mois le compte-rendu de ses séances, mettra tous les membres au courant des affaires qui intéressent la société; et ainsi se fera un échange continuel d'idées et de relations entre tous les membres de l’association, jusqu'à ce jour isolés et par cela même condamnés à l’impuissance.
    Organe de l’association, le journal sera destiné aux questions professionnelles. Nombreuses et difficiles, ces questions pourront obtenir une solution plus rapide si elles sont bien connues et discutées.
    Le charlatanisme et l’exercice illégal de la médecine, cette lèpre de la famille médicale, celte exploitation immorale de la Bêtise Humaine;
    La révision des honoraires des médecins requis par la justice;
    Les faits de responsabilité médicale, sont autant de questions générales qui intéressent le corps tout entier et à l’élaboration desquelles nous ne saurions rester étrangers.
    A côté de ces questions vastes, il en est d’autres plus restreintes peut-être, mais tout aussi importantes, parce quelles touchent plus directement les intérêts des membres de l'association.
    La première et la plus importante est, sans contredit, celle des sociétés de secours mutuels; ces sociétés existent non-seulement à Marseille, mais dans toutes les localités du département et des départements voisins.
    Le journal sera une enquête ouverte où chacun apportera son dire, et de l’ensemble de toutes les opinions sortira un mode de fonctionnement plus favorable.
    Viennent après des questions qui ont également leur importance: telles que le service des vaccinations dans les villes et les campagnes; le service médical des indigens dans les cantons...., etc.
    Dans beaucoup de départements, ces services sont régulièrement organisés. A Marseille, les administrations des hospices et des bureaux de bienfaisance y suffisent. Mais dans beaucoup de localités du département et des départements voisins cette organisation est encore incomplète.
    Nous ne pouvons aujourd’hui que signaler ces différentes questions. Elles constituent autant de désiderata dont la solution- n’est pas impossible; mais cette solution ne peut être obtenue qu’avec l’étude et la persévérance de chacun.
    Du reste, en créant un journal périodique, l’association des Bouches-du-Rhône n’a fait que suivre l’impulsion donnée déjà par d’autres, et a leur exemple, elle convie a sa coopération les sociétés locales des départements voisins; suivant cette idée, elle a donné au journal le titre de : Union Médicale de la Provence; et nous sommes persuadés que nos confrères de Vaucluse, du Var, des Basses-Alpes et des Alpes-Maritimes répondront à notre appel. Ils comprendront comme nous l'immense avantage qui résulte d’un échange permanent de relations. Nos colonnes seront ouvertes à leurs travaux officiels ou particuliers, au même titre que pour nos propres sociétaires.
    La direction du journal a été confiée à un Comité de Rédaction, pris moitié dans la commission administrative et l’autre moitié parmi les membres de l’association. Ainsi composé, ce comité représente réellement les intérêts de l'association, et ses efforts sont assurés pour mener à bien l’œuvre difficile qui lui est confiée. Il accueillera avec reconnaissance tous les travaux qui lui seront adressés. Dégagé de tout intérêt personnel, il s’attachera surtout à faire preuve d’impartialité et de conciliation.
    Notre publication sera donc consacrée à la défense des intérêts professionnels. Mais la science aura aussi porte ouverte. Les articles scientifiques, observations, mémoires, revues et articles bibliographiques, ajoutant à l’intérêt de notre feuille, trouveront place sans l’absorber tout entière.
    Enfin, quelques variétés et nouvelles tiendront nos lecteurs au courant des petites chroniques de notre monde médical.
    Tel est, chers confrères, le programme que nous avons dû vous exposer. Pour le mener à bonne fin, nous n’avons besoin que de deux choses : votre bienveillant accueil et votre coopération. Nous comptons sur toutes les deux.
    Le Comité de Rédaction

    Introduction extraite du document original (Union médicale de la Provence , 1864, vol. 1)

    ]]>
    1864-1868]]> fre]]> France. 18..]]>
    Médecine]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Histoire de l'université]]> Archives de médecine générale et coloniale / Société de Médecine" (1932-1950), 1931, dans sa totue première livraison, pp. 

    Après la transformation de l'Ecole de Médecine de Marseille en Faculté de médecine en 1931, à l'instigation du Comité de rédaction de la Revue Médicale de France et des Colonies, les professeurs de médecine de la nouvelle Faculté fondent la Société de Médecine de Marseille.

    L'article de 10 de son réglement intérieur prévu dans ses statuts, publiés dans ce document, stipule que pendant trois ans, à dater de la fondation de la Société, les publications de la Société seront assurées par la revue "Archives de Médecine générale et coloniale", prenant la suite de la "Revue médicale de France et des colonies" publiée de 1923 à 1931.]]>
    1932-1950]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Médecine]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Pharmacie & pharmaciens]]>
    La revue, mensuelle, réserve les premières pages de ses numéros à des travaux originaux. Chaque numéro contient également des revues critiques de la littérature médicale et des comptes rendus des sociétés médicales et chirurgicales. On y trouve enfin des informations concernant la vie médicale universitaire, hospitalière ou professionnelle de Marseille et des colonies.

    Résumé Zoë Dubus]]>

    "Les professeurs suppléants de l’Ecole de Médecine et de Pharmacie de Marseille fondent aujourd'hui la Revue Médicale de France et des Colonies.

    Les admirables ressources cliniques, anatomiques et expérimentales qu’offre notre ville au médecin qui travaille légitiment cette création. Nous voudrions arriver à accroître encore l’activité scientifique du milieu médical marseillais et à nouer le lien solide qui doit unir Marseille au monde médical des colonies françaises et des possessions étrangères dont elle est la Métropole maritime et commerciale. II y a certainement pour l’avenir de la Faculté prochaine et du corps médical marseillais une importance primordiale ci ce rayonnement de notre vie médicale sur les domaines coloniaux français et étrangers.

    Notre Revue sera une publication mensuelle. Elle se propose de réserver ses premières pages dans chaque numéro à des travaux originaux. Une place importante sera de même consacrée aux revues critiques, aux notes de pratique médicale destinées chaque mois à documenter rapidement les lecteurs et parmi eux surtout les praticiens et les candidats aux divers concours. Les analyses publiées sous la direction de chaque professeur suppléant dans sa propre sphère d’activité, seront régulièrement rédigées par un groupe important de jeunes confrères qui, chacun pour leur spécialité, désirent faire une besogne réellement utile et pratique. A ces analyses feront suite chaque mois les comptes rendus des sociétés médicales et chirurgicales, de Médecine et d’Hygiène coloniales, de la réunion biologique de Marseille. Enfin dans quelques courtes pages notre Revue donnera tous les mois les informations importantes qui pourraient se rattacher à la vie médicale universitaire, hospitalière, professionnelle de Marseille et des Colonies.

    Les professeurs suppléants de l’Ecole de. Marseille ne se dissimulent pas l’étendue et les difficultés de la besogne à accomplir.
    Mais inspirés et soutenus par l’exemple de maîtres dont la vie est un modèle de labeur scientifique, de recherches consciencieuses et fécondes, ils ont confiance. Ils ont confiance aussi grâce aux encouragements venus de maîtres estimés des Facultés et Ecoles de France, et des Colonies, grâce à l’aide cordiale qu’ils recevront de l'Ecole d’application du service de Santé des troupes coloniales à Marseille.

    Leurs fermes espoirs trouvent de même un puissant appui dans la collaboration active, et dévouée des jeunes confrères, médecins et chirurgiens des hôpitaux, praticiens de la ville, chefs de clinique, chefs des travaux et des élèves internes, externes ou étudiants qui se sont groupés autour d’eux.

    Ainsi, par la collaboration de tous, dans la pensée sincère de faire la vie médicale de Marseille plus active et plus féconde, nous espérons que la Revue Médicale de France et des Colonies grandira pour porter au loin un peu du rayonnement de la médecine française et du labeur de notre vieille Ecole
    ".

    Fondateurs : E. Chauvin, F. Corsy, Félix Fabrègue, Charles Mattei, P. Moiroud, Louis Payan, M. Periot, Gustave Quintaret, F. Rimattei, E. Vayssière

    Editorial publié dans le premier n° de la revue paru en 1923.]]>

    - Travaux originaux
    - Revue critique
    - Analyse
    - Notes de pratique médicale
    - Notes pour les concours
    - Sociétés de Marseille
    - Informations

    Seuls les articles suffisamment développés des Travaux originaux, de la Revue critique et des Notes de pratique médicale ont été indexés et figurent comme signets dans les fichiers pdf du texte intégral.]]>
    1923-1931]]> fre]]> France. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Doctrine juridique française]]> Avocats]]>
    1. Notice sur la vie et les travaux d'Émérigon lue à la rentrée solennelle de la Faculté de droit d'Aix, le 19 novembre 1839 (M. Cresp, 1839) RES-34540
    2. Éloge de J.-B.-A.-T. prononcé par Charles Tavernier fils à la séance solennelle du 11 janvier 1854 RES
    3. Éloge de Dubreuil, avocat assesseur, procureur du pays de Provence, maire d'Aix, prononcé à la rentrée solennelle de la Société de jurisprudence près la cour impériale d'Aix, le 19 décembre 1857 (Martial Bouteille, 1858) RES-34151
    4. Eloge de Jacques Gassier, avocat au Parlement de Provence, Syndic perpétuel de l'ordre de la noblesse : lu le 10 décembre 1856 à la Conférence de l'Ordre des avocats (Just Guigou, 1857) RES-34188
    5. Eloge de H. de Boniface, avocat au Parlement de Provence (L. de Berluc-Perussis, 1859) RES-34189
    6. Eloge de J.- I. Saurin, avocat au Parlement de Provence prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix le 19 décembre 1860 (Edmond Barrême, 1861) RES-34190
    7. Notice historique sur la Société de jurisprudence d'Aix : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société... le 13 janv. 1863 (Charles-Fernand Alphandéry, 1863) RES-33920
    8. de la défense des indigents sous l'Ancien Régime et de nos jours : de l'avocat des pauvres au Parlement de Provence : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (Conférence des avocats), le 21 décembre 1865 (Alfred Vacher, 1866) RES-33922
    9. Manuel : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 15 janvier 1875 (Maurice Masson, 1875) RES 34191
    10. Des réformes législatives : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 15 déc. 1869 (Alexandre Abram, 1870) RES-33923
    11. De l'usure en 1873 : discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 15 janv. 1873 (Sextius Garcin, 1873) RES-33924
    12. L'Académie française et le barreau : étude de l'influence des lettres sur l'éloquence judiciaire depuis la fondation de l'Académie jusqu'à nos jours lue à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 14 déc. 1877 (Victor Fabre, 1877) RES-33925
    13. Athènes : Moeurs judiciaires : étude lue à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) (Paul Heirieis, 1879) RES-33926
    14. Du batonnat des assesseurs et des syndics dans l'ancien barreau de Provence : discours prononcé le 9 Janv. 1880 à la séance de rentrée de la société de la conférence des avocats (Henry de Fonscolombe, 1880) RES-33927
    15. Des progrès du droit : discours prononcé le 27 janv. 1881 à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) (Pierre Dol, 1881) RES-33928
    16. Immutabilité du caractère de l'avocat depuis le début du Barreau jusqu'à nos jours : discours prononcé à la séance solennelle le 10 janvier 1883 (Gaston Martineau des Chesnez, 1883) RES -34192
    17. Etude sur Dumoulin et Pothier : précurseurs du code civil : discours prononcé à la séance solennelle le 6 fév. 1884 (Joseph Cabassol, 1884) RES-33929
    18. Allocution prononcée à la séance solennelle de clôture le 29 juin 1885 : Le jeune Barreau d'Aix et la défense des indigents (Me Hipp. Guillibert., 1885) RES-33930
    19. Du rôle social de l'avocat : discours prononcé le 29 juin 1885 à la séance solennelle de clôture à la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) (Marius Arnaud, 1886) RES-33931
    20. Le roman devant la législation répressive : influence de la littérature licencieuse sur les moeurs : nécessité d'une répression : insuffisance de la loi du 29 juil. 1881 : discours prononcé le 8 fév. 1888 à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (Conférence des avocats) (Alexandre Dol, 1886) RES-33933
    21. De l'esprit de confraternité au barreau : discours prononcé par Me Hipp. Guillibert,... à la séance solennelle de rentrée le 6 janvier 1886 (Guillibert, Hippolyte, 1886) RES 34193
    22. Allocution adressée à messieurs les stagiaires à l'ouverture des conférences le mercredi 13 décembre 1886 (M. de Séranon,... 1887) RES-34194
    23. M. de Montyon, Intendant de Provence, 1771-1773 : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix, conférence des avocats, le 15 déc. 1886 (George de Mougins-Roquefort, 1887) RES-33932
    24. Le Palais et les moeurs / discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 23 janvier 1889 (Henry Tavernier,.. 1889) RES-34152
    25. Le Barreau pendant la révolution : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 5 déc. 1894 (Paul Charrier, 1894) RES-33936
    26. L'Extradition et les crimes politiques : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 6 déc. 1893 (Henri Belin, 1894) RES-33935
    27. Les assesseurs d'Aix et le rôle du barreau dans l'administration provençale : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats) le 27 nov. 1895 (Marie Demolins, 1896) RES-33937
    28. François-Just-Marie Raynouard, 1761-1836 : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats), le 9 décembre 1896 (Paul Bagarry, 1896) RE- 34153
    29. De La répression des violences voies de fait, actes de cruauté et attentats commis envers les enfants : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix (Conférence des Avocats) Le 20 décembre 1899 (Joseph Aubergy..., 1900) RES-34155
    30. Aperçu historique sur l'individualisation de la peine : discours prononcé à la séance solennelle de rentrée le Merc. 15 Janvier 1902 (Joseph Malavialle, 1902) RES-33939
    31. Société de jurisprudence d'Aix (conférence des avocats à la Cour). Comment on devient avocat en Allemagne / discours prononcé à la séance solennelle du mercredi 17 janvier 1906 (Alfred Jourdan, 1906) RES-34221
    32. Le barreau d'Aix au début et au cours de la période révolutionnaire : discours prononcé à la séance solennelle de la conférence des avocats le 1er mars 1912 (Marie Ricord, 1912) RES-34155
    33. Séance solennelle de rentrée de la conférence du stage 10 décembre 1913 : allocution prononcée (Maître P. Bagarry,..., 1913) RES-34157
    34. La cour criminelle des Echelles du Levant : les moeurs et la justice répressive indigène au Maroc : discours prononcé en Séance solennelle de la Conférence des Avocats. Le 30 Avril 1913 (Maître Paul Clérico, 1913) RES-34156
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    1839-1912]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
    Archéologie]]> Antiquité]]> Géographie]]> Chargement des années numérisées en cours.

    Quatre ans après sa fondation en 1878, la Société de Géographie de la province d'Oran devient la Société de Géographie et d'Archéologie de la province d'Oran : un élargissement de son périmètre rapidement imposé par les vestiges archéologiques partout présents sur le sol de la région, autant importants que nombreux et pourtant ni étudiés, comme ceux de Constantine ou de la Tunisie, ni protégés du vandalisme comme ils mériteraient de l'être.

    Mosaïque romaine - Les travaux d'Hercule, Saint-Leu (1894)

    En à peine quelques années, le travail de la section d'archéologie se révèlera très productif, comme par exemple la découverte de nombreuses inscriptions liées à l'occupation romaine. Mettre au jour des vestiges ne suffit pas : il faut aussi les interpréter et les comprendre. La Société de géographie s'est donc toujours employée à divulguer ses résultats et la présente revue a dès le départ assuré la diffusion de ses travaux, enrichis de très nombreux croquis. Très cohérente avec ses craintes exprimées sur les pillages, elle contribuera à la création du Musée archéologique d'Oran (1884), lieu unique de conservation, d'étude et de restauration des objets extraits du terrain et souvent dispersés. Son bilan décennal, accompagné de précieuses tables (auteurs, matières, inscriptions) met en avant ce nouvel outil conçu comme un rouage essentiel à la progression de la science archéologique.

    Tombeau romain, Bénian - une des toutes premières photographies du Bulletin, publiée en 1897.

    Le Bulletin trimestriel ne s'est pas pour autant enfermé dans une ultra-spécialisation : dès son origine, en plus de sa compétence première en géographie et géologie, elle s'est intéressée à l'histoire plus globale de l'Afrique du Nord et à d'autres régions (travaux communs avec ceux publiés dans les Rapports des fouilles archéologiques exécutées en Algérie, Tlemcen, par ex.). 

    Représentants d'une tribu du Maroc affiliée aux tribus anti-musulmanes liées au zkraouisme (1905)

    Progressivement, le Bulletin s'ouvre à d'autres considérations plus contemporaines, comme l'activité économique portuaire d'Oran ou l'extension de l'occupation coloniale française et l'aménagement des territoires conquis, à l'image du thème récurrent de l'extension de la voie ferrée de l'Algérie en direction de Tombouctou (Soudan sur la carte, Mali aujourd'hui), en traversant le Sahara.

    Projet d'une ligne transsaharienne qui bifurque vers le sud juste après Oran, extrême nord-ouest algérien (1888)


    Projet d'exploration des sources du Niger (1891)

    Ce qui est considéré comme une simple extension du territoire français par les défenseurs d'un grand empire colonial, et non pas comme annexion de nouveaux territoires, justifie des projets d'exploration de régions peu ou mal connues.

    Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian MMSH, Aix-en-Provence) ]]>
    1885-1960]]> fre]]> lat]]> ara]]> Oran (Algérie ; région). 18..]]> Oran (Algérie ; région). 19..]]> Algérie. 18..]]> Algérie. 19..]]> - Feuille Oran ; 20 ; 1896 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A69_020_896a.
    "Dressé, gravé et publié (…) 1892 ; 11096 [pour 11 1896]"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=32467]]>
    Économie]]> Économie politique]]> 1896; 1898-1899; 1906-1909; 1922-1923]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]> Voyages de découverte]]>
    Sirus Pirondi, médecin, chirurgien et professeur à Marseille (1811-1908)

    Trois ans après son doctorat, il décide de partir en Angleterre pour parfaire ses connaissances dans le domaine médical. C'est plus de deux ans après son retour qu'il rédige le récit de ses 6 mois de visites et de rencontres. Son récit n'est pas cependant destiné au milieu médical (il conserve ses notes pour de futurs travaux) et se limite à ses découvertes et à ses impressions débarrassées de toutes considérations professionnelles relatives aux hôpitaux et hospices de charité anglais qu'il a visités, but premier et déclaré de ce périple.

    Son objectivité l'amènera à admettre que les critiques adressées aux Anglais sont injustes et leurs qualités morales innombrables. Mieux encore, ils sont amateurs des sciences utiles à l'industrie, ils favorisent une médecine et une chirurgie très en avance et on ne compte plus ici les sociétés scientifiques. Si on ajoute que le commerce y est grandement favorisé, il faut reconnaître alors que l'Angleterre est un pays de progrès.

    Réfs.

    1. Portrait de Sirus-Pirondi, source Bibliothèque de l'Académie de médecine
    2. Version imprimée de 1839, numérisée par Google, consultable en texte intégral sur Google Books]]>
    ]]> 1836]]> fre]]> Angleterre. 18..]]>
    Médecine]]> Santé publique]]> Aménagement du territoire]]> Pour attirer toujours plus de curistes, les stations thermales attribuent à leurs sources des pouvoirs thérapeutiques indiscutables : ces prétentions sont-elles justifiées ? Ne serait-ce pas à l’analyse chimique de leur composition réelle de trancher ?

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    La « fièvre thermale » s’empare de la France du 19e siècle : les bienfaits des eaux minérales aux multiples vertus séduisent un nombre croissant de curistes dont les effectifs passeront de 22 000 en 1822 à 120 000 en 1855. Cet engouement n’est pas le fruit d’accidents de l’histoire et résulte de la convergence d’un ensemble de facteurs d’ordre médical, social, technologique et culturel : une médecine curieuse de nouvelles thérapeutiques, une population toujours plus urbaine en quête d’escapades dans la nature, une classe bourgeoise commerçante et industrielle plus aisée et gourmande de loisirs, des transports plus sûrs et plus rapides (chemins de fer), promesses d’un nouveau tourisme lointain plus accessible, etc. Ces deux derniers aspects ne cesseront de prendre de l'importance, sous l'influence également du modèle allemand d'un thermalisme qui a intégré très tôt dès le 19e siècle la dimension de l'agrément (1).

    Bourgeois retraité, mère et enfants, prêtre, militaire : la même soif d'une eau vertueuse
    (La Source de la Grande Grille à Vichy)

    Les vertus thérapeutiques réelles ou supposées des sources sont discutées autant que la composition exacte des eaux : délaissant le seul critère de la température, des classifications chimiques apparaissent et se succèdent : en 1870, le Dr Jaccoud distingue, par ex., les eaux acidules gazeuses, alcalines, salines, sulfureuses et ferrugineuses. Dans ces classifications, basées sur la teneur de certains sels minéraux, on distingue à l’époque six groupes, parmi lesquels les eaux sulfurées, caractérisées par une forte présence d'acide sulfhydrique et un taux élevé en soufre, bien représentées dans les Pyrénées (2), qui auraient une action curative sur les muqueuses, sièges des infections chroniques : elles sont donc recommandées pour toutes les pathologies respiratoires (rhinites, otites, asthme et bronchites).

    Les thermes d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) : entre soins et tourisme, une frontière bien mince...

    Comme on le voit, à la spécialisation chimique, de plus en plus précise, va correspondre la spécialisation thérapeutique qui oriente à son tour les curistes, au pouvoir d’achat parfois conséquent, vers telle ou telle station thermale : si l’intrication des enjeux médicaux et économiques est bien réelle, le corps médical est bien conscient qu’il faut sortir de la simple approche empirique : le manuscrit présenté ici fait donc partie de ces nombreuses études publiées au cours de la 2nde moitié du 19e siècle.

    De nos jours, les 1 200 sources réparties dans les stations thermales françaises reçoivent une autorisation d'exploitation accordée par le ministère de la Santé (et non pas par le ministère de l'Environnement), ce qui légitime l'argumentaire médical. Ces eaux aux propriétés spécifiques à chaque indication thérapeutique sont situées, à 95 %, dans les régions montagneuses : Vosges, Jura, Savoie, Alpes, Pyrénées, Massif Central et Bassin Aquitain.

    Au début du 21e siècle, la France compte plus de 110 stations thermales réparties dans 90 villes d'eau : même si la rigueur des comptes sociaux a introduit plus de rationalité (un coup d'arrêt a été mis à la prescription répétitive et automatique des cures prises en charge par la Sécurité Sociale), la médecine thermale représente encore une rente économique relativement stable dans des zones touristiques de montagne de plus en plus fréquemment impactées par les aléas climatiques. C'est le cas de Dax qui conserve depuis des années son titre de première agglomération dédiée au thermalisme en France.

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    (1) Le Thermalisme
    (2) Steve Agimont - Un essor touristique et thermal contrarié au XIX e siècle : Ax-les-Thermes
    (3) Jérôme Penez. - Les réseaux d’investissement dans le thermalisme au XIXe siècle en France
    (4) Jérôme Penez. - Histoire du thermalisme en France au XIXe siècle : emprunt BU des Fenouillères et MMSH

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    18??]]> fre]]> Pyrénées (France). 18..?]]>
    Factums avant 1789]]> Factums après 1789]]> 1781-1806]]> fre]]> France. 17..]]> France. 18..]]> Oeuvres des juristes provençaux après 1789]]> Philosophie politique]]> Science politique]]> Cf. thèse de Pierre Taudou, Joseph-Jérôme Siméon juriste et homme politique, Faculté de droit d’Aix, 2006, 901 p. dact. 1 vol. (viij-657 p.); 22 cm]]> 1824]]> fre]]> France. 18..]]>