Herbiers]]> Botanique]]> Augsute Derbes

portrait d'Auguste Derbès (1818-1894) in Annales de la Faculté des sciences de Marseille (1891-1970), 1900 - Tome 10 (1ère série), p. XVIII

La Faculté des Sciences de Marseille a été fondée par un décret impérial du 22 août 1854. Les professeurs qui y ont inauguré les enseignements venaient de toute la France : Auguste Derbès, professeur au Lycée de Marseille, fut chargé de l’enseignement de l'Histoire Naturelle (in Notice, op cit.)


La préface du 1er mansucrit explique les circonstances précises de la rédaction du mémoire :

"L'Académie des sciences a proposé comme sujet du grand prix des sciences physiques pour 1847 : L'étude des mouvements des corps reproducteurs ou spores des algues zoosporées, et des corps renfermés dans les anthéridies des cryptogames".

Le document comprend 2 Tomes : le Tome 1 décrit 13 familles d'algues, la plupart marines, suivies de l'explication des planches qui donne le détail des figures qui composent chaque planche.

Le Tome 1 s'achève sur un avertissement qui explique le dispositif optique utilisé pour obtenir la parfaite fidélité aux modèles à reproduire (la chambre claire du début 19e): "Afin de leur conserver de manière rigoureuse leur proportion et leur forme, toutes les figures de ces planches ont été dessinées avec une scrupuleuse attention à la camera lucida et la plupart avec celle de M. Georges Oberhaeuser. Nous les avons ensuite complettées et rectifiées sans cet appareil au moyen du grossissement indiqué pour chaque figure, on peut donc connaître la dimension réelle des objets".

Le Tome 2 rassemble les 38 planches dessinées à la main, chacune comprenant de nombreuses figures des algues et de leurs organes reproducteurs. Sur la page de titre, on trouve plusieurs mentions :
  • par M. Alp. Derbès, licencié ès-Sciences, professeur du cours communal de physique à Marseille
  • M. A.J.J. Solier, Capne du Génie en retraite, membre de plusieurs Sociétés savantes
  • Don de M. A. Vayssière, professeur à la Faculté
  • en bas de la première planche, indication "dessiné par les auteurs"
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1847]]> fre]]> Méditerranée (mer). 18..]]>
Herbiers]]> Botanique]]>
Cotignac est une commune du département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, située à env. 35 km à l'ouest de Draguignan et aujourdhui classée dans le territoire "Provence Verte". Pour cette raison, si le titre latin Flora galloprovincialis doit être littéralement traduit en français "flore de la province gauloise",  il peut être également traduit en "flore de la Provence gallo-romaine".

Le portrait de Gérard est suivi d'un renvoi bibliographique au "Catalogue des plantes de l'herbier de Louis Gérard", de Cotignac et à la notice sur la "Flora gallo-provincialis" in "Bull. Soc. d'études sc. et archéol. de la ville de Draguigan" - T. 21 - 1896.97 - pp. 107 à 538.

Vous trouverez dans la présente notice ce catalogue, extrait du Bulletin numérisé par la BnF Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France. Vous pouvez consulter le Tome 21 du Buleltin dans son l'intégralité sur le site de Gallica, à l'adrresse Bulletin de la Soc. d'Etud. Sc et Archeol. de Draguignan, Tome 21 , 1896-1897

Une note bilbiographique (anonyme) dactylographiée, a été insérée au début du volume relié :  "Sous une même même reliure se trouvent réunis deux manuscrits. Le plus volumineux et le plus important semble avoir eté destiné à une réédition de la Flora galloProvincialis. C'est vraisemblablement le manuscrit que signalent les historiographes de Gérard, qui avait été prêté par un fils de l'auteur à un naturaliste et n'avait jamais été rendu. Son intérêt réside, d'une part, dans les additions et les suppressions opérées par l'auteur, d'autre part dans la classification qui y est adoptée. Gérard, en effet, sacrifie sa classification naturelle pour la classification naturelle de Linné, mais sans adopter cependant la nomenclature binominale.

Dans le deuxième manuscrit est résumé, avec critiques, le Methodus foliorum de Baissier de Sauvages. On avait précisément reproché à Gérard d'avoir paru ignorer ce travail de l'un de ses anciens maîtres. S'il ne l'avait pas cité, le manuscrit le prouve, c'était pour éviter de le critiquer."

Cf Notice du Sudoc de l'ouvrage de Baissier: http://www.sudoc.fr/091002753]]>
1827 (ca)]]> lat]]> Provence. 17..]]> Provence. 18..]]>
Herbiers]]> Botanique]]> Alimentation humaine]]> MARS herbarium, Faculté des Sciences de Marseille, Université d’Aix-Marseille


Depuis les temps les plus anciens, par leurs multiples utilisations, les végétaux jouèrent un rôle prépondérant dans l’évolution des sociétés humaines, ce rapport Homme-Plantes étant jalonné de grandes étapes. Dès la préhistoire, les plantes fournirent la principale source alimentaire (jeunes pousses, racines, fruits et graines) et de combustible (maîtrise du feu). À ces fonctions vitales s’ajoutèrent d’autres usages tout aussi importants : « drogues », fibres textiles, matériaux de construction, outils…

Ainsi, il y a environ 10 000 ans, une étape majeure réside dans le passage des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique aux éleveurs-agriculteurs du Néolithique. Le processus de domestication et l’agriculture vont très vite se répandre partout dans le monde. Durant l’Antiquité, les échanges et le commerce se développent fortement par voies terrestres et maritimes, notamment en Méditerranée ou certaines cultures vont considérablement se développer.

Parmi les plantes alimentaires, les céréales occupent une place essentielle. Leur histoire se confond avec celle de toutes les civilisations, en Europe comme ailleurs dans le monde : maïs en Amérique, mil, sorgho en Afrique, riz en Asie, blés en Europe et dans le bassin méditerranéen… Les céréales sont des plantes de la famille des Poacées produisant des grains comestibles utilisés sous forme de farine pour l’alimentation humaine. Issues de plantes sauvages par sélection et croisements, les céréales ont permis l’essor de grandes civilisations.

Blé - Triticum monococcum L. Herbier Thiébaut de Berneaud, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102244). Cet échantillon est l’engrain ou petit épeautre, première céréale domestiquée par l’homme il y a 8- 8000 ans dans le croissant fertile.

Appréciés pour leurs qualités gustatives et diététiques, les fruits et légumes ont toujours contribué à l’alimentation de l’homme. Ainsi, l'agriculture méditerranéenne repose traditionnellement sur trois piliers, le blé, l’olivier et la vigne, autour desquels s’ajoutent des légumes secs.

Figuier - Ficus carica L. 31 mai, Pertuis. Herbier H. Piaget, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102243)

Vigne - Vitis vinifera L. 1ier octobre 1852, Raphèle. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102245)


Vigne, spécimen récolté en 1852 (Mars Herbarium, inv. 102244)

Olivier - Olea europea L. 1836, Monte Pisano, ex Herb. Hort. Bot pisani. Flora etruca exsiccata. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102241)

Fève -– Vicia faba L. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102242)

Lentille -– Lens nigricans Godr. 10 mai 1863, sables de Mazargues. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 087815).

Pois chiche - Cicer arietinum L. 1920, Bujedo. Plantes d’Espagne H. Helias. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 087179)

Si les plantes sont indispensables pour se nourrir et se vêtir, depuis toujours elles jouent un rôle considérable dans la pharmacopée. Ces usages reposent sur des observations empiriques et des traditions souvent millénaires. Ainsi, les tablettes d’argile sumériennes de 4 000 ans avant J.C. mentionnent déjà l’emploi de l’opium, de la mandragore et de la jusquiame. Les Egyptiens et les Grecs développèrent et codifièrent la «Phytothérapie» dont les traités et remèdes seront enseignés jusqu’à la Renaissance. L’usage des «simples» en médecine repose sur les multiples composés chimiques produits par les végétaux pour se défendre contre les prédateurs, les parasites et les maladies. Les plantes synthétisent des molécules qui se révèlent souvent très actives et les effets obtenus dépendent des quantités employées. La pharmacopée utilise très largement ces substances en ciblant spécifiquement les différents symptômes et maladies.

Dictame -Origanum dictamnus L. Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 102240). Plante vivace poussant dans les zones rocheuses des montagnes de Crète (Grèce), connue depuis l’antiquité pour ses vertus médicinales notamment ses propriétés antiseptiques.

L’homme a toujours recherché des fruits, des graines, des feuilles et des racines aromatiques, dégageant des odeurs et/ou des saveurs agréables, pour les mélanger aux aliments : ce sont les épices et les condiments.

Basilic - Ocimum basilicum L. 20 mars 1955, Kinenba. Herbier G. Roberty, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 060815)


Bruno Vila, MCF, collections naturalistes, IMBE, Aix-Marseille Université, Herbier Général de la Faculté des Sciences, 31 août 2023

Note : L'Herbier général de Marseille contient également des collections de spécimens issus d'autres herbiers historiques comme ceux de Thiébaut de Berneaud, d'H. Piaget, ou de Monte Pisano, ex Herb. Hort. Bot pisani, ...

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Basilic - Ocimum basilicum L. 20 mars 1955, Kinenba. Herbier G. Roberty, Herbier Général - Faculté des Sciences de Marseille (MARS 060815).]]> 2023]]> fre]]> Méditerranée (région). 18..]]> Méditerranée (région). 19..]]>