1
200
85
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/1054/Annales-prov-agr-extraits_1827-1851.pdf
f1a562b73c8c60de45aae04d333bfa46
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Annales provençales d'agriculture pratique et d'économie rurale : soixante conseils pour mieux produire quelques variétés cultivées en Provence, bien les préparer et les conserver longtemps
Subject
The topic of the resource
Alimentation humaine
Agriculture
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Toulouzan. Directeur de la publication
Feissat, Joseph François (1791-1835, imprimeur-libraire) Directeur de la publication
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260037
Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), cote PER 1562
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1827-1851
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252786564
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260037_Annales-provencales-agr_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
609 p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1054
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Basse-Provence (France). 18..
Provence. 18..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Cultivateur (Le) toulonnais (Absorbe)
Nouvelles annales provençales d'agriculture pratique et d'horticulture (Devient)
Abstract
A summary of the resource.
Au cours du 19e siècle, profitant des progrès des sciences et techniques et de la volonté politique de développer le niveau de compétence des exploitants agricoles (création des Comices agricoles notamment), toute une nouvelle presse d'informations professionnelles à l'attention des cultivateurs et des éleveurs apparaît. Mais une ferme, c'est aussi un ménage ou une famille qui doit se nourrir et qui entretient donc parallèlement une économie de subsistance : l'autoconsommation est bien souvent le seul moyen de parvenir à l'équilibre, parfois même de survivre (on réclame toujours la suppression de l'impôt sur le sel, un siècle plus tard, l'impôt direct sur tous les bénéfices agricoles). Dès son origine, cette presse développe une rubrique de conseils pratiques qui visent autant à améliorer la production (variétés, rendements, engrais, irrigation, outillage, etc.) que la vie de tous les jours. Cette rubrique restera vivante tout au long du 20e siècle.<br /><br />Des témoignages concrets (pas de l'encyclopédisme...), dignes de foi (à l'exception de quelques cas farfelus comme ce hibou, fou de fruits, qui hante un verger !), bien datés et localisés, décrivent, parfois succinctement, parfois dans le menu détail, des expériences aux résultats prometteurs. Améliorations du début à la fin de la chaîne : choix des légumes, des fruits, etc., méthodes pour les préparer au mieux et procédés pour les conserver le plus longtemps possible et sans risque, tout en préservant leur aspect et leur qualité (techniquement, les propriétés organoleptiques).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/combines_Barral_1901.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La poudre Combinés Barral, 1901 (distribués par Ovidol (C))<br /></em></div>
<br />Les 60 articles sélectionnés au cours de ce quart de siècle donnent une bonne idée des évolutions culturales (nouvelles variétés végétales et introduction de nouvelles races animales) et des nouvelles habitudes alimentaires (le bouleversement amené par la pomme de terre, par ex., et tout ce que l'on peut en faire - même du fromage et du pain !).<br /><br />Nouvelles cultures et nouvelles denrées qui ne font que renforcer la question centrale liée à l'alimentation : comment conserver (longtemps) sans stériliser ni refroidir ? Les différentes méthodes pour conserver les œufs, par ex. (eau, précuisson, vernis, etc.) résument à elles-seules l'obsession de garder l'un des produits de ferme les plus répandus sur la planète. Sur la compréhension qu'il faut priver l'œuf de tout contact avec l'air, l'idée d'étanchéifier la coquille fait son chemin jusqu'aux solutions physico-chimiques les plus radicales : solution complexe de type Barral ou vernis de Réaumur. À l'image de l'acide sulfureux qui stabilise la couleur verte et si appétissante de ces merveilleux légumes frais, la boite de Pandore des conservateurs alimentaires vient de s'ouvrir: l'Agriculture et la Science se préparent à suivre un long chemin de conserve !<br /><br /><em>Notes : les volumes des années 1839 à 1848 et 1851 proviennent des collections anciennes de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence que nous remercions chaleureusement.</em>
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Annales provençales d'agriculture pratique et d'économie rurale <br />- Feuille <i>Castellane</i> ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27421" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410</a>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence)
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Sommaire des 60 rubriques <br />
<ol>
<li>Cueillette et préparation des câpres</li>
<li>Cueillette et préparation des câpres (suite)</li>
<li>Préparation des raisins secs</li>
<li>Moyen de conserver les œufs frais pendant plusieurs années</li>
<li>Cueillette et préparation des olives</li>
<li>Notice sur le pois chiche</li>
<li>Du sumac</li>
<li>Notice sur le chou-arbre de Laponie</li>
<li>Pistachier</li>
<li>Emploi de la pomme de terre dans la fabrication du pain</li>
<li>Procédé ponservation des haricots verts</li>
<li>Fromages de pomme de terre</li>
<li>Horticulture - Des fraises</li>
<li>Pomme de terre ou Parmentière</li>
<li>Pomme de terre ou Parmentière (suite)</li>
<li>Utilité des fruits pour la conservation de la santé</li>
<li>Sur les pigeons fuyards</li>
<li>Procédé pour faire grossir les fruits</li>
<li>Manière de préparer des confitures de différentes espèces de fruits sans le secours du feu, spécialement celle d'abricots</li>
<li>Fabrication du vinaigre</li>
<li>Avis aux propriétés qui se livrent à des innovations hasardeuses</li>
<li>Procédé pour la préparation des raisins secs (Panses) de Marseille</li>
<li>Le dahlia - son origine, sa culture, sa propagation en Provence</li>
<li>Procédé pour cuire les œufs à la coque</li>
<li>Note sur les pommes de terre, leur plantation, reproduction et conservation</li>
<li>Conservation des végétaux dans les transports éloignés</li>
<li>Des piqûres d'abeilles, guêpes, etc.</li>
<li>Conservation des pommes</li>
<li>Manière de diriger un poulailler pour en tirer le plus grand profit</li>
<li>Méthode écossaise pour conserver les œufs</li>
<li>Horticulture - Essais sur la culture et la récolte des patates venues du jardin de M. Barralier (Toulon)</li>
<li>Notice sur les sirops et sucres de raisin et de betterave</li>
<li>Horticulture des balcons et fenêtres</li>
<li>Sucre de citrouille</li>
<li>Horticulture - Culture simplifiée de l'asperge</li>
<li>Moyen de conserver les légumes frais</li>
<li>Savon hydrofuge de M. Menotti</li>
<li>Notice sur la truffe</li>
<li>Observations sur la culture du melon</li>
<li>Perfectionnement dans la culture du terroir à Marseille (rapport fait au Comice agricole)</li>
<li>Culture et rendement en huile de l'arachide, du madia-sativa et du sésame</li>
<li>Vieillissement des vins : considérations nouvelles sur la formation de l'arôme</li>
<li>Expériences sur le guano et fécondation des Landes</li>
<li>De quelques récoltes dérobées</li>
<li>Rapport fait au Comice agricole de Marseille sur la réclamation des éleveurs de porcs</li>
<li>Quelques mots sur le guano</li>
<li>Statistique des grands hivers</li>
<li>Note sur la mortalité des arbres causées par les fuites de gaz</li>
<li>Des vignobles de Marsalla (Sicile), de leur culture, de leurs produits et du commerce auquel ils donnent lieu</li>
<li>Vaches laitières - Nouveau procédé de les traire - Tubes Giester</li>
<li>Aperçu sur l'histoire naturelle des truffes</li>
<li>Les ormes de Marseille et les ormes de Paris : ravages du Scolyte destructeur</li>
<li>Entomologie appliquée à l'agriculture</li>
<li>Introduction de la vache irlando-bretonne dans le Var</li>
<li>Instruction du peuple des campagnes</li>
<li>Association pour la paix publique</li>
<li>De la réduction de l'impôt du sel</li>
<li>Emploi du sel dans la culture des terres et dans l'élève du bétail</li>
<li>L'Agriculture et la Science</li>
<li>Considérations sur le Jardin des plantes de Marseille et proposition de son agrandissement</li>
</ol>
Description
An account of the resource
Au 19e siècle, les exploitations agricoles provençales comprennent que la tradition ne suffit plus. Toutes les améliorations sont bonnes à prendre : la presse professionnelle multiplie les témoignages, les conseils et les astuces pour faire mieux
Agriculture -- Provence (France) -- Dix-neuvième siècle -- Périodiques
Cuisine provençale -- 19e siècle
Économie rurale -- Dix-neuvième siècle -- Périodiques
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1053/Reboul_cuisiniere-provenc_ale_1900.pdf
fb66cbaa61c8a83368e9092afc3e6b7d
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
cuisinière provençale (La), par Jean Baptiste Reboul, chef de cuisine
Subject
The topic of the resource
Alimentation humaine
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Reboul, Jean-Baptiste (1862-1926). Auteur
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Librairie Paul Ruat (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1900
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/251735877
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Reboul_cuisiniere_1900_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
323 p.
20 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1053
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 19..
Marseille. 19..
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
<strong>Sommaire</strong> <br /><br />- Des potages<br />- Plats provençaux<br />- Du poisson<br />- Des sauces<br />- Des farces et pates<br />- Des entrées de bœuf<br />- Du mouton<br />- Du veau<br />- De l'agneau<br />- Du porc<br />- Lièvre et lapin<br />- De la volaille<br />- Pigeon et canard<br />- Du gibier à plumes<br />- Légumes et garnitures<br />- Des œufs<br />- De la pâtisserie et entremets sucrés<br />- De l’office<br />- Liqueurs de ménage<br />- Glaces<br />- Des conserves alimentaires<br />Lexique de la cuisinière<br />Table alphabétique<br />Table des chapitres
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Mention au recto de la page de titre : "<em>Cet ouvrage est adopté pour le COURS DE CUISINE de l'Ecole Professionnelle de jeunes filles de Marseille</em>".<br /><br />Dès ses premières éditions et dans une sobre présentation qu'il a toujours conservée (pas d'illustrations alléchantes ni de photos aux couleurs criardes), le recueil présente de manière très ordonnée un nombre imposant de préparations. Reboul s'intéresse moins aux plats très élaborés (seulement 15 plats provençaux réellement étiquetés comme tels dans la seconde rubrique) qu'aux préparations pratiques que tout le monde peut faire soi-même.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/cuisine-provencale.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Une cuisine provençale traditionnelle</em></div>
<br />Difficile de prendre le chef cuisinier en défaut sur les centaines de recettes classiques (le classement des cuisses de grenouille et des escargots de Bourgogne dans les poissons (seconde rubrique en importance, juste derrière celle des volailles), pour insolite soit-il, est une pratique que l'on retrouve dans certains manuels de restaurateurs au niveau de la conception des menus.<br /><br />Comme chez ses prédécesseurs et presque en termes identiques, il explique dans sa 3ème édition de 1900 que si son domaine de prédilection, c'est la cuisine méridionale (il est né dans le Var), il serait absurde d'édicter des exclusives, qu'il respecte tous les goûts et qu'il ne néglige ni les préparations des autres régions ni celles qui sont en usage partout, précisant que ses préceptes "<em>s'appliquent plus particulièremen </em><em>à la cuisine et à l'office bourgeois</em>". Après tout, J.-C. n'est pas seulement un cuisinier amoureux de la Provence, il est également chef cuisinier professionnel à Marseille.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Jean-Baptiste-Reboul_1909.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Jean-Baptiste Reboul, cuisinier et chef cuisinier (1862-1926)</em></div>
<br />Au fil de ses nouvelles éditions, le recueil de recettes de J.-B. Reboul s'enrichit constamment de nouvelles préparations pour devenir <em>La-référence-incontournable</em> de la cuisine provençale. Donc, en termes qualitatif et quantitatif, un véritable monument : sa 1ère édition proposait 477 recettes, sa 3ème 683 préparations au service de 54 menus (celle de 1900 présentée ici) et dans sa 28e édition (2001), 1 120 recettes justifient les 365 propositions de menus : un an de travail au programme avec deux nouvelles recettes par jour, de quoi dépanner les âmes génétiquement désertée de toute inspiration.<br /><br />Soucieux d'être exhaustif, J.-B. Reboul n'oublie pas d'aborder les techniques de conserves alimentaires dans ses développements les plus récents (boites en fer blanc stérilisées). Réaffirmant que son traité "succinct" s'adresse aux ménagères et non pas aux industriels, il égratigne au passage cette nouvelle industrie qui, malgré de gros investissements, ne fait pas mieux que l'honnête travail artisanal (par ailleurs, il donne la liste complète des ingrédients, contrairement aux professionnels trop pudiques). Très cohérent par rapport à sa doctrine sur les produits alimentaires eux-mêmes, il limite volontairement sa liste d'ustensiles à ceux qui équipent couramment les ménages. Le contre-pied de la voie suivie par la plupart des grands-chefs étoilés aujourd'hui, promoteurs d'une gastronomie d'exception, autrement inacessible aux communs des mortels...
Description
An account of the resource
La cuisine provençale se veut traditionnelle, familiale et populaire : une définition autant qu'une ambition reprise par J.-B. Reboul qui propose des préparations sans sophistication et à la portée de tous les amateurs de bonne cuisine.
Source
A related resource from which the described resource is derived
Maison méditerranéenne des sciences de l'Homme (MMSH)
Cuisine provençale -- 19e siècle
Cuisine provençale -- 20e siècle
Livres de cuisine -- Provence (France) -- 19e siècle
Livres de cuisine -- Provence (France) -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1051/Manuel-cuisiniere_provencale_BnF.pdf
d96c65dc7ada7d1cce6a9d183b53f779
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuel de la cuisinière provençale contenant la préparation et la conservation des aliments particuliers à la Provence; suivi de la Cuisine bourgeoise, de l'Office et de quelques indications pour le choix et la conservation des vins de table
Subject
The topic of the resource
Alimentation humaine
Histoire de la Provence
Source
A related resource from which the described resource is derived
gallica.bnf.fr / Bibliothèque Nationale de France
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie et librairie de P. Chauffard (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1858
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
pas de notice sudoc
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Manuel-cuisiniere_provençale_BnF_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
292 p.
24 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1051
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 18..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Cuisine bourgeoise, de l'Office et de quelques indications pour le choix et la conservation ds vins de table (contient)
Abstract
A summary of the resource.
Le titre de couverture de ce livre de cuisine (numérisé par la BnF *), publié à Marseille en plein milieu du 19e siècle et sans nom d'auteur (au recto de la page de titre apparaît seulement la mention "<em>Propriété de l'éditeur</em>") laisse à penser que l'on va apprendre plein de truculentes recettes provençales : les quelques dizaines de préparations, toutes traditionnelles et par ailleurs les plus connues, laissent le lecteur, si l'on ose dire, sur sa faim. Passons donc aux choses sérieuses : prétextant qu'il s'adresse au plus grand nombre, notre auteur s'empresse de traiter de la vraie gastronomie, celle bourgeoise, autrement dit l'art culinaire pas vraiment à la portée de toutes les bourses et auquel il consacre la plus grande partie de son travail.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/cuisiniere_provencale_BnF.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Une cuisine provençale (illustration de 1858)</em></div>
<br />Dans cette seconde partie, substantiellement plus riche que la première qui présente une Provence apparemment bornée au poisson, le reste de la France sait apprécier toutes sortes de viandes et volailles. Les nombreuses recettes sont complétées d'une section nommée <em>Office</em> dédiée aux préparations à base de fruits (compotes et confitures) et s'achève sur la manière de conserver les vins et les rectifier si, par mésaventure, ils avaient souffert.<br /><br />À l'évidence, l'intérêt et les compétences du sommelier dépassent ceux du cuisinier. Occasion d'apprendre quelques ficelles du métier, ce qu'il faut faire pour sauver des vins (de table, pas des grands crus) qui ont tourné, qui sont devenus aigres ou ont pris un mauvais goût de bouchon. Conseils parfois surprenants comme ceux à suivre pour leur donner un goût agréable ou les rendre mousseux. Le plus troublant reste la méthode pour vieillir artificiellement une bouteille : on lui soutire un verre, on la referme puis on la place dans un four de pâtisserie tiède**. Au bout de quelques heures, on complète le niveau et on remet la bouteille en cave. "<em>Le lendemain, notre Bordeau de deux ou trois ans en a dix ou douze. On peut tenter sur d'autres vins ce procédé qu'emploient les restaurateurs</em>". Preuve que l'authentique cuisine fait des miracles : parions que le client ignore tout de cette magie !<br /><br />* <span><b> </b> </span> <span> Manuel de la cuisinière provençale contenant la préparation et la conservation des aliments particuliers à la Provence</span>, 1858 - Gallica <em><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k940582v" target="_blank" rel="noopener">https://gallica.bnf.fr/</a><br /></em>** Parce que le viellissement entraîne toujours des pertes de produit, les vignerons restent attentifs aux diverses techniques de vieillisement artificiel de leur production : copeaux de bois, température, houle, enfouissement. Sans rapport avec les pratiques intentionnellement frauduleuses.<em><br /></em>
Description
An account of the resource
Connaître quelques recettes provençales, c'est bien. Être fin connaisseur de la gastronomie traditionnelle française, c'est mieux. Savoir corriger un vin, l'améliorer, et summum de l'art, le vieillir en un temps record, c'est l'excellence !
Aliments -- Conservation -- 19e siècle
Cuisine provençale -- 19e siècle
Livres de cuisine -- Provence -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/7/1049/soupe-poisson_MMSH.jpg
eb9cdd029d684181b7b02cd5a5f7fe18
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Document sonore
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Recettes de la Phonothèque (Les) : archives sonores de la Phonothèque de la MMSH
Subject
The topic of the resource
Alimentation humaine
Histoire de la Provence
Rights
Information about rights held in and over the resource
conditions spécifiques d'utilisation
restricted use
Relation
A related resource
pas de notice sudoc
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/soupe-dortie_MMSH_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/audio
44 enregistrements sonores
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
sound
document d'archives
archival material
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1049
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Les 44 bonnes recettes du mois de la Phonothèque :<br /><br />
<table width="656">
<tbody>
<tr>
<td style="text-align: center;" width="153"><em><strong>Enquêteur, trice</strong></em></td>
<td style="text-align: center;" width="310"><em><strong>Recettes</strong></em></td>
<td style="text-align: center;" width="193"><em><strong>Lieu</strong></em></td>
</tr>
<tr>
<td>Joly, Jean-Pierre</td>
<td><em><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/13788" target="_blank" rel="noopener">Ragoût de morue aux truffes</a></em></td>
<td>Vallée du Jabron ()</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danielle</td>
<td><em><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/13878" target="_blank" rel="noopener">La crichenta, brioche de Noël</a></em></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td>Amir, Magali</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/14064" target="_blank" rel="noopener"><em>La soupe verte</em></a></td>
<td>Buis Les Baronnies ()</td>
</tr>
<tr>
<td>Balaguer, M.</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/14167" target="_blank" rel="noopener"><em>Les ganses</em></a></td>
<td>Allemagne-en-Provence ()</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danielle</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/14264" target="_blank" rel="noopener"><em>Les panisses à la pomme de terre</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td>Amir, Magali</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/14264" target="_blank" rel="noopener"><em>Le gratin de pissenlit</em></a></td>
<td>Saint-Vincent-sur-Jabron ()</td>
</tr>
<tr>
<td>Plusieurs auteur·e·s</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/14696" target="_blank" rel="noopener"><em>Les loukoums</em></a></td>
<td>Syros (1987)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danielle</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/14774" target="_blank" rel="noopener"><em>La tourte à la bourrache</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td>Plume, Domnine</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/15092" target="_blank" rel="noopener"><em>Nougat, pralines et liqueur</em></a></td>
<td>Cruis ()</td>
</tr>
<tr>
<td>Joly, Jean-Pierre ; Dufour, Annie-Hélène </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/15818" target="_blank" rel="noopener"><em>Rencontre entre une courge et un fromage</em></a></td>
<td>Noyers-sur-Jabron,… (1988, 1990, 1979)</td>
</tr>
<tr>
<td>Jacquier-Roux-Thévenet, Nicole ; Dufour, Annie-Hélène ; Brémondy, Henri-Paul </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/16087" target="_blank" rel="noopener"><em>Gros ou maigre: le souper traditionnel provençal, morue aux poireaux</em></a></td>
<td>Saint-Martin-de-la-Brasque,… (1978, 1979, 1977)</td>
</tr>
<tr>
<td>Miceli-Nicolas, Laurence </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/16356" target="_blank" rel="noopener"><em>La soupe de potimarron vert</em></a></td>
<td>Revest-du-Bion (1991)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danielle ; Klingbeil, Emmanuel </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/16349" target="_blank" rel="noopener"><em>Le pain de la vallée de l’Ubaye</em></a></td>
<td>Saint-Paul-sur-Ubaye, Sospel (1988, 2006)</td>
</tr>
<tr>
<td>Castell, Claudette </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/17260" target="_blank" rel="noopener"><em>La fougasse du 15 août</em></a></td>
<td>Altier (1979)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle</td>
<td><em><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/17567" target="_blank" rel="noopener">De l’usage des plantes médicinales dans les Alpes-de Haute-Provence</a></em></td>
<td>Clamensane (1990)</td>
</tr>
<tr>
<td>Février, Cécile</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/18114" target="_blank" rel="noopener"><em>Les sardines farcies</em></a></td>
<td>Marseille (2007)</td>
</tr>
<tr>
<td>Amir, Magali </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/18668" target="_blank" rel="noopener"><em>Les beignets fleurs de sureau</em></a></td>
<td>Simiane-la-Rotonde (1998)</td>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://ina.fr/">Emission télévisée Ina.fr</a></td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/18411" target="_blank" rel="noopener"><em>Les émissions culinaires dans les archives de l’Ina, bouillabaisse de morue</em></a></td>
<td>Saint-Martin-de-la-Brasque (1978)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/19710" target="_blank" rel="noopener"><em>Boursouzes et Boursotous, …</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/20206" target="_blank" rel="noopener"><em>La tarte de confiture</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle</td>
<td><em><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/20223" target="_blank" rel="noopener">Les rissoles de chou ou “coussins du petit jesus”</a></em></td>
<td>Mélézin (1987)</td>
</tr>
<tr>
<td>Stathatou, Katilena </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/20681" target="_blank" rel="noopener"><em>Petits gâteaux grecs de Noël : les kourabiedes</em></a></td>
<td>Ermoupoli (2001)</td>
</tr>
<tr>
<td>Lestournelle, Agnès ; Domenge, Jean-Luc </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/20929" target="_blank" rel="noopener"><em>les rayoles à la courge</em></a></td>
<td>Grasse (1994)</td>
</tr>
<tr>
<td>Bouvier, Jean-Claude </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/20965" target="_blank" rel="noopener"><em>Les beignets dits “cougassons” ou “pets de nonne”</em></a></td>
<td>Hauterives (1970)</td>
</tr>
<tr>
<td>Jacquier-Roux-Thévenet, Nicole</td>
<td><em><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/21335" target="_blank" rel="noopener">Les oreillettes provençales</a></em></td>
<td>Saint-Martin-de-la-Brasque (1978)</td>
</tr>
<tr>
<td>Février, Cécile </td>
<td><em><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/20977" target="_blank" rel="noopener">La soupe de poisson et sa rouille</a></em></td>
<td>Sormiou (2006)</td>
</tr>
<tr>
<td>Bouvier, Jean-Claude</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/21661" target="_blank" rel="noopener"><em>Les moines : quenelles de pommes de terre</em></a></td>
<td>Lus-la-Croix-Haute (1976)</td>
</tr>
<tr>
<td>Ginouvès, Véronique</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/22037" target="_blank" rel="noopener"><em>Qu’est-ce qu’une bonne recette…. ?</em></a></td>
<td> ()</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/22429" target="_blank" rel="noopener"><em>Barbajuans</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/22922" target="_blank" rel="noopener"><em>Tourte de courge au chou</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (2008)</td>
</tr>
<tr>
<td>Ripert, Irène </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/23109" target="_blank" rel="noopener"><em>La panade de Noël</em></a></td>
<td>Bédoin (1981)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/22928" target="_blank" rel="noopener"><em>Comme un coq en pâte….</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td>Martel, Claude </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/21108" target="_blank" rel="noopener"><em>La couronne des rois briochée provençale</em></a></td>
<td>Digne-les-Bains (1979)</td>
</tr>
<tr>
<td>Gaucher, Anne-Sylvie</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/23662" target="_blank" rel="noopener"><em>Le gâteau arménien dit “sourire”</em></a></td>
<td>Martigues (2007)</td>
</tr>
<tr>
<td>Coulomb, Nicole ; Castell, Claudette ; Sportiello, Anne </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/23769" target="_blank" rel="noopener"><em>tarte italienne à la saucisse sèche</em></a></td>
<td>Marseille (1980)</td>
</tr>
<tr>
<td>Février, Cécile </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/24009" target="_blank" rel="noopener"><em>Tautènes, calamars ou encornets farcis</em></a></td>
<td>Sormiou (2007)</td>
</tr>
<tr>
<td>Amir, Magali </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/21869" target="_blank" rel="noopener"><em>Le vin de cerises</em></a></td>
<td>Saint-Saturnin-d’Apt (1998)</td>
</tr>
<tr>
<td>Laurence, Pierre </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/24564" target="_blank" rel="noopener"><em>Les coques</em></a></td>
<td>Pompidou (1997)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danièle </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/25560" target="_blank" rel="noopener"><em>Les quiques</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1982)</td>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1760">Dufour, Annie Hélène</a></td>
<td><em><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/27453" target="_blank" rel="noopener">Le gâteau à la confiture de châtaignes</a></em></td>
<td>Collobrières (1979)</td>
</tr>
<tr>
<td>Musset, Danielle</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/27903" target="_blank" rel="noopener"><em>La polenta aux poireaux</em></a></td>
<td>Breil-sur-Roya (1980)</td>
</tr>
<tr>
<td>Kneip, Nadine </td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/28461" target="_blank" rel="noopener"><em>La pompe à l’huile</em></a></td>
<td>Aix-en-Provence (1983)</td>
</tr>
<tr>
<td>Gaucher, Anne-Sylvie</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/29202" target="_blank" rel="noopener"><em>Les beureks</em></a></td>
<td>Martigues (2007)</td>
</tr>
<tr>
<td>Gaucher, Anne-Sylvie</td>
<td><a href="https://phonotheque.hypotheses.org/29441" target="_blank" rel="noopener"><em>Les baklavas</em></a></td>
<td>Martigues (2007)</td>
</tr>
</tbody>
</table>
Description
An account of the resource
La Phonothèque de la MMSH nous invite à découvrir des recettes traditionnelles de terroir recueillies sur le terrain, micro en main, auprès de celles et ceux qui les connaissent et savent encore les préparer. D'authentiques archives à savourer...
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 19..
Provence. 20..
Drôme. 19..
Lozère. 19..
Abstract
A summary of the resource.
"<em>Pour mieux faire connaître les archives sonores de la phonothèque de la MMSH, le dernier lundi du mois, nous vous faisons découvrir des recettes de cuisine enregistrées et révélées par les informateurs sur le terrain</em>". Une invitation à écouter ces brèves interviews qui nous rappellent qu'une recette de cuisine, même la plus simple qui soit, c'est plus qu'une liste d'ingrédients et quelques conseils de préparation.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/soupe-poisson_MMSH.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Jean-Claude Bianco, baudroie à la main, pêcheur à Sormiou : sa soupe de poissons et sa rouille (2006)</em></div>
<br />Des recettes de terroir qui nous parviennent à travers des voix aux accents aussi chantants et colorés que leurs ingrédients.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/soupe_verte_Phonotheque-MMSH.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div>
<div style="text-align: center;"><em>La soupe verte, origine Drôme (Phonothèque MMSH)<br /></em></div>
<br />Une démarche qui dépasse le cadre d'une banale rubrique cuiinaire de la vie pratique (même si le site a la bonne idée de donner la liste des ingrédients et la recette écrite pour la refaire soi-même) : la soupe verte, ce n'est pas seulement un bouquet d'herbes parfumées (ne pas oublier l'estragon, l'<em>Artemisia dracunculus L</em> du botaniste, la planche d'herbier en fait foi) et autres herbes, une recette c'est aussi un héritage, un patrimoine culturel et naturel (la notice souligne la dimension ethnobotanique de l'enquête), un contexte (familial, social, historique) et des références (les notices sont toutes documentées).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/CBNA-Artemisia-dracunculus-L.-CBNA-GAP-GAP002520.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Artemisia dracunculus L. (Conservatoire Botanique National Alpin, Gap)</em></div>
<br />Des archives uniques d'un patrimoine fragile (il ne repose que sur des sources éphémères) mais d'autant plus vivant qu'il se transmet et donne envie de le perpétuer (certaines, aux origines et variantes communes au bassin méditerranéen, pourraient prétendre à figurer au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco).</div>
Source
A related resource from which the described resource is derived
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône). Phonothèque
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône). Phonothèque
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1970-2008
Archives sonores -- Provence -- 20e siècle
Archives sonores -- Provence -- 21e siècle
Cuisine méditerranéenne -- 20e siècle
Cuisine provençale -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1019/Mejanes-JP-131-34_Ribbe_Corporations-ouvrieres.pdf
fd510e66f3d8d99a7c82c265f174ac14
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Corporations ouvrières de l'ancien régime en Provence (Les)
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Droit coutumier
Droit du travail
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), cote JP 131-34
Publisher
An entity responsible for making the resource available
impr. de Illy (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1865
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/157622177
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Mejanes-JP-131-34_Ribbe_Corporations-ouvrieres_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
98 p.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1019
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 14..
Provence. 15..
Provence. 16..
Provence. 17..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Quand Ch. De Ribbe évoque les corporations, il ne cache pas sa sympathie pour l'Ancien Régime, ce bon vieux temps où régnait un ordre social harmonieux et sa dette envers Frédéric Le Play, son maître à penser, qui vient de publier ce qui sera son best-seller "<em>La réforme sociale en France déduite de l'observation comparée des peuples européens</em>" (1864) dont l'enseignement se résume à un diagnostic décisif : l'instabilité sociale est due aux désordres moraux.<br /><br />Aux inégalités créées par la monarchie et qui ont engendré la révolte de 1789 (par leur rôle <em>naturel</em> d'exemplarité, la responsabilité des évènements revient aux élites - c'est bien connu, les corps pourrissent toujours d'abord par la tête) ont succédé les inégalités créées par la liberté : les ouvriers, aujourd'hui (1865) plongés dans l'idéologie individualiste, génératrice de conflits, regrettent amèrement la disparition de leurs anciennes corporations, alors que les économistes s'en félicitent (des irresponsables).<br /><br />Pour Ch. de Ribbe, l'idée corporatiste mérite à elle seule une étude (du 13e au 18e siècles) qui n'a jamais été menée pour la Provence : les corporations, devenues aujourd'hui un simple souvenir, étaient pourtant le mode d'organisation des métiers le plus stable, le plus efficace et le plus juste qui soit : elles avaient leurs chefs, leur discipline, leurs coutumes, leurs lois, leurs droits et leurs privilèges. Un cadre de statuts et de règlements qui permettait à toutes les professions et à tous ceux qui y travaillent de trouver sa place.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/MA-communautes-metier.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Les communautés de métiers : structuration et organisation des professions et du marché du travail</em></div>
<br />Ch. de Ribbe est assurément un précieux historien dans sa minutieuse analyse de la société provençale antérieure au 19e siècle et dont il démonte, un à un, tous les rouages qui sont à ses yeux essentiels à la cohésion sociale. Mais ses postulats idéologiques l'amènent aussi à rechercher tous les rouages arrachés par la tempête révolutionnaire, unique cause de la casse de cette grande horlogerie : "<em>Le caractère du régime nouveau est de détruire systématiquement les influences qui maintenaient </em><em>autrefois dans les masses une sorte d'égalité </em><em>forcée, ou tout au moins de donner à chaque </em><em>individu la faculté de s'en affranchir</em>".<br /><br />Sa nostalgie obsessionnelle d'une ancienne harmonie idéale cimentée par les institutions politiques, professionnelles, sociales, familiales et morales les plus solidement établies, l'amène à concevoir une physique inédite dans laquelle la Provence se réduit à un espace à une seule dimension, la ligne temporelle du passé révolu.<br /><br /><em>Le document original du milieu du 19e siècle reproduit ici appartient aux collections de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.</em>
Description
An account of the resource
La Révolution Française a mis fin aux corporations. Paradoxalement, les principales victimes de cette erreur historique sont les ouvriers eux-mêmes qui subissent maintenant le despotisme d'un individualisme féroce et sans limite.
Corporations professionnelles -- Provence -- Ancien régime
Corporatisme -- Provence -- Ancien régime
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1013/RES-35772-5-12_Terris_Caisse-retrraite.pdf
9b793659020df0de9ceb458e5ba63311
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Caisse générale, universelle et gratuite, d'amortissement de retraite et de secours
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Droit social
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Terris, Auguste. Auteur
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Impr. Senés (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1854
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/114382360
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-35772-5-12_Terris_Caisse-retrraite_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
49 p.
21 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1013
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 35772/5/12
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 18..
Description
An account of the resource
Pourquoi tant de réformes sociales se soldent par des ruines ? Parce que leurs auteurs manquent de sentiment et n'ont pas la foi nécessaire pour créer une œuvre durable. Une réflexion à soumettre à tous les gouvernements ?
Abstract
A summary of the resource.
Pour Auguste Terris, il n'y a pas matière à finasser : "<em>le sentiment est la condition sine qua non de toute oeuvre d'économie sociale ou philanthropique</em>". Si les œuvres caritatives existent depuis de nombreux siècles, et le tout premier régime de retraite de l'État institué en 1673 par Colbert en faveur des marins (Caisse des Invalides de la Marine royale), les associations pour diverses missions (aide, entraide, bienfaisance, secours, soutien, mutuelles, cautions, crédits, gages,...), sous divers noms, (associations, amicales, sociétés, ligues, bureaux,...) et différents statuts (privés ou publics, confessionnels ou laïques, patronales ou solidaires,...), se sont multipliées au cours du 19e siècle. Leurs domaines d'intervention se sont élargis à toutes les dimensions de la vie humaine et de la société : santé, éducation, logement, alimentation, vêtement, aide juridique, travail, enterrement, ...). Mais c'est seulement en 1898 que sera votée la Charte de la Mutualité et en 1900 que sera créée la Caisse de retraite des cheminots.<br /><br />Toutes ces œuvres ont un seul et même but : "<em>combler la lacune entre le pauvre et le riche</em>". Cet écart, le 19e siècle l'a étendu à la dernière époque de la vie humaine, celle où l'individu n'est plus actif dans les circuits de production industrielle et n'a plus accès au monde rural de l'autoconsommation. Sur quel principe repose le système de Terris (système volontaire, les régimes obligatoires sont plus tardifs et s'appuient sur des législations sociales plus matures) ? Très simple : on donne des bénéfices annuels sans aucune obligation de versement d'aucune sorte. En fait, on verse des intérêts annuels à tous ceux qui s'engagent à faire leurs achats, quotidiens ou exceptionnels, chez les fournisseurs répertoriés par la société. Concrètement, quand on achète un bien quelconque, on demande un reçu. À la fin du mois, on le présente à la société qui demandera ensuite au fournisseur le bénéfice convenu à l'avance et qu'il s'est engagé à payer à tout membre de la société qui a fait cet achat (une nouvelle clientèle). Le montant n'est pas directement reversé au consommateur mais est crédité sur son compte, ce qui augmente le capital commun. Les bénéfices et leurs intérêts sont donc capitalisés. Dès l'âge de 50 ans, le capital peut être mis en liquidation.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/vieillesse-revenus.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Sans rente, ni capital ni solidarité, avec quels moyens vivre quand on ne travaille plus ?<br />La question des retraites sur Gallica, la vieillesse et le spectre de la mort</em></div>
<br />Et la retraite dans tout cela ? C'est là tout l'avantage du système : les intérêts cumulés (l'auteur ne parle pas d'intérêts composés) générés par le capital ne peuvent pas être touchés au fil des ans mais sont versés sous forme de rente jusqu'au décès du bénéficiaire, alors même qu'il a touché le capital. S'il est marié, la moitié de la rente est versée à la veuve jusqu'à son décès - ici, on ne parle pas du dernier survivant mais uniquement de l'épouse, ce qui sous-entendrait qu'elle n'a pas la capacité d'adhérer au système et qu'il n'exite pas de pension de réversion à proprement parler. S'il ne demande sa retraite qu'à 60 ans (par ex. !), les intérêts seront d'autant majorés: il s'agit bien d'un système par capitalisation. L'originalité de sa proposition est que même après avoir touché le capital, le bénéficiaire perçoit une rente complémentaire, ce qui n'est pas la règle des placements de ce type (comme l'épargne retraite ou les assurances vie).<br /><br />Alors Terris : humaniste idéaliste, visionnaire utopiste ou naïf illuminé ? Peut-être tout à la fois mais certainement un philanthrope généreux et sans moyen, convaincu qu'une caisse de retraite de la vieillesse gratuite est à la portée de toutes les <em>personnes économes, laborieuses et prévoyantes</em>. Et qui a tout de même un peu les pieds sur terre quand il admet, conscient de la fragilité du dispositif à son démarrage, qu'avec le décès des premiers sociétaires, le système deviendra de plus en plus avantageux ! Les bons sentiments ne mènent pas toujours aux mauvais comptes. Bref, il ne faut pas distribuer plus que ce que l'on encaisse. Un élément de gestion rationnel inscrit au cœur de la mécanique de tous les systèmes de retraite par répartition : le premier facteur d'équilibre tient autant au niveau des cotisations qu'à l'espérance vie de chaque génération... Une équation qui plonge tous les gouvernements de la planète dans des calculs sans fin, des affirmations invérifiables, des prévisions incertaines, des correctifs hésitants, des remords peu crédibles, des promesses incontrôlables et des perspectives peu enthousiasmantes... Au moins Terris croyait à ce qu'il proposait !
Caisses de retraite -- Droit -- France -- 19e siècle
Fonds d'amortissement -- 19e siècle
Mutuelles -- Droit -- France -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1011/RES-28941_Ribbe_Familles_T1.pdf
6f54b4bfb4cb47d92fd58390238e4d8f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/1011/RES-28941_Ribbe_Familles-T2.pdf
fb77c0c257eda489cee290d8304b5389
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
familles et la société en France avant la révolution (Les) : d'après des documents originaux - 4ème édition refondue et considérablement augmentée
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 28941
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Alfred Mame et fils (Tours)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1879
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/048556688
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-28941_Ribbe_Familles_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
2 vol.
XX-338, 376 p.
19 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1011
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Dans son avertissement de la 4ème édition, C. de Ribbe rappelle que ce qui l'a toujours guidé dans ses études sur la famille est la leçon tirée par un maître éminent, Le Play, de la Guerre de 1870-1871 : "<em> Le moment est venu pour la France de substituer aux luttes stériles, suscitées par les vices de l'ancien régime et par l'erreur des révolutions, une entente féconde fondée sur l'observation méthodique des faits sociaux</em> ". Un précepte qui fait gagner du temps puisque c'est la méthode qui fixe les objectifs et les limites de l'étude ! <br /><br />Mais il ne s'agit pas de mener une analyse scientifique contemplative destinée à élaborer une anthropologie abstraite. Non, l'enjeu de ce travail, basé sur des faits et pas sur des raisonnements, est son utilité sociale et patriotique : il doit aider à redresser l'état moral du pays. C. de Ribbe est habité par la conviction que la famille en tant qu'institution est ou doit être la clef de voûte de la société humaine et tourmenté par la hantise d'une certaine décadence : "<em>Le péril social n'a pas cessé de grossir, par notre inertie et notre état d'anarchie</em>". <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/famille-19e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La famille bourgeoise : un patriarche, des femmes et beaucoup d'enfants (un "cliché" du 19e siècle)</em></div>
<br />Où trouver ces faits ? Pas dans les archives, ni dans les bibliothèques et moins encore dans les textes abstraits des historiens mais dans les coutumes locales et les histoires des familles provençales, le plus souvent inédites (donc authentiques ?). Il en ressort un florilège de concepts clés qui résument à eux seuls son étude : travail, famille, patrie (une malheureuse trilogie plus tard récupérée par un régime politique bien français...), devoir, Dieu, dévouement, jeunesse, père, mère, éducation, mariage, paix domestique et sociale.<br /><br />C. de Ribbe joint le geste à l'écrit : sa monographie <em>Le livre de famille</em> (publiée la même année, en 1879) propose un modèle de <em>livre de raison</em> au service de toute famille soucieuse de consigner son histoire, transmettre la connaissance de ses ascendants, diffuser ses valeurs et protéger son patrimoine, en résumé, un vade mecum du roman familial. Prêchant la bonne parole, il en fera un sujet de conférence.<br /><br />L'intérêt des écrits de C. de Ribbe réside bien sûr dans la précision bien datée et documentée de son témoignage sur une société provençale à tout jamais disparue. Mais indépendamment de son peu d'intérêt aux autres cultures et aux modèles non patriarcaux, son point faible reste que ce travail n'est jamais exempt d'un prosélytisme qui prône un véritable culte de la tradition défendu, sans aucune distance, par une apologie du conformisme moral et social de sa propre époque où l'ordre et la stabilité deviennent des impératifs catégoriques individuels et collectifs absolus. A l'opposé de toute démarche historique et sociologique pourtant revendiquée comme base méthologique...
Description
An account of the resource
Pour C. de Ribbe, la famille modèle, la morale chrétienne, le sens du devoir et le respect de la tradition sont les ingrédients de l'équation parfaite d'une société idéale : stable, harmonieuse et ordonnée. Sinon, c'est l'anarchie.
Famille -- France -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/999/RES-260214_Conseil-Marseille_1764.pdf
d07fc8009a92c5f51c1e65d2119d81ee
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Dépend de l'honorable Conseil de cette ville de Marseille, tenu le 14 juin 1764
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Droit fiscal
Villes et communautés de Provence
Cour des comptes de Provence
Droit coutumier
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Conseil de Marseille. Auteur
France. Cour des comptes, aides et finances de Provence (1288-1790). Auteur
Brebion, Joseph-Antoine (1726-1765? ; imprimeur-libraire). Imprimeur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260214
Publisher
An entity responsible for making the resource available
de l'Imprimerie de Joseph-Antoine Brebion, Imprimeur du Roi & de la ville (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1764
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/154418765
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260214_Conseil-Marseille_1764_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
48 p.
in-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/998
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 17..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Acte. Marseille. Marseille. 1764-06-14 (Titre de forme)
Acte. France Chambre des comptes. Aix. 1764-07-04 (Titre de forme)
Abstract
A summary of the resource.
<div>Vignette, bandeau, cul de lampe, lettrine. - Sig. A-D4, E3.<br /><br /></div>
Ce document présente deux textes de nature fiscale. Le premier est un arrêt du 14 juin 1764 pris sous l'échevinat de Georges de Roux, François Clary étant alors 2ème échevin (1), l'un des derniers échevins de Marseille, la fonction étant remplacée par celle de maire à partir de 1766 (les échevins, négociants de profession, étaient apparus un siècle plus tôt, en 1660, mettant fin à la tradition de puiser les notables dans le vivier des gentilshommes, nobles de naissance). <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Georges-Roux-de-Cosre_1703-1792.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div>
<div style="text-align: center;"><em>Georges Roux de Corse, 1er échevin de Marseille en 1764(1703-1792)</em></div>
<br />L'arrêt enregistré par Me Grosson, notaire, demande la rédaction d'un projet de nouvelle réglementation des droits des fermes de la ville. <br /><br /></div>
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Francois_Clary_1725-1794.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>François Clary, 2ème échevin de Marseille en 1764 (1725-1794)</em></div>
<br />Aboutissement du premier, le second texte, daté du 15 juillet 1764 (le délai de 30 jours paraît bien court pour un arrêt d'une telle importance mais la demande initiale datait en réalité de févier 1764 et avait été émise par l'échevin Samatan) et signé de Tropheme présente ce nouveau règlement qui établit la liste très détaillée de toutes les déclarations à faire (encore plus nombreuses que les taxes elles-mêmes, toutes ne donnant pas lieu à un impôt !) et de toutes les taxes appliquées à la production, au commerce et à la consommation du vin et de la viande :<br />
<ul>
<li>droit de piquet, 41 articles qui s'appliquent au blé, à l'orge et à tous les grains, à toutes les farines ainsi qu'à tous les produits de boulangerie (pain, galettes et biscuits) qui arrivent en ville ou y transitent (Marseille est déjà un noeud d'import-export très actif) et concernent surtout les meuniers et les boulangers (par ex. 60 sols par charge)</li>
<li>droit de pestre, 8 articles qui s'appliquent au blé, à la farine, au pain et aux biscuits, concernent les meuniers, boulangers et capitaines de navire (par ex., 1 sol par sac de blé réduit en farine)</li>
<li>droit de rêve et de gabelle sur le vin vendu par les hôtes, cabaretiers, caffetiers, gargotiers (consommation personnelle et familiale déduite !) : 8 articles, par ex. 5 florins par millerolle de vin (pour le vin et l'huile, unité de 60 litres)</li>
<li>droits sur la boucherie, droit de l'once de dix derniers dus par les bouchers, pâtissiers, charcutiers et saucissiers. Les 7 articles concernent aussi les viandes salées qui arrivent par mer</li>
<li>droits généraux : 4 articles relatifs aux fraudes et aux peines encourues par les fraudeurs (errants, vagabonds ou contrebandiers pris en faute); le Régisseur a tout moyen de droit ou de contrainte par corps pour recouvrer les sommes dues et en fera une répartition selon l'usage (sans autre précision)</li>
</ul>
Ces cinq droits, certains coutumiers et locaux comme la rêve (cf <a href="https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/991" target="_blank" rel="noopener"><em>Nouvelle cause d'adiournement de sieur Dominique Baudin ancien liberataire du droit de rêve imposé par la communauté de Cavailhon sur la chair de cochon</em></a><em></em>) et d'autre nationaux comme la gabelle mais adaptée à la Provence - pays dit de <em>petite gabelle</em> sur le sel) construisent un dispositif fiscal complet où certaines denrées, considérées comme essentielles, sont taxées à chacun des stades de leur cycle (une fiscalité indirecte assez moderne dans l'esprit, aujourd'hui un des éléments dans le calcul du PIB) : du transport des grains à leurs broyage en farine, de l'acheminement des farines aux boulangers à leur panification, de la vente ou de la revente aux détails du pain et des pâtisseries. Le circuit des produits de boucherie suit le même schéma, de la bête sur pieds aux saucisses les plus élaborées. Un maillage cumulatif assumé, contraint et forcé, par le dernier maillon de la chaîne : le consommateur. À 25 ans de la Révolution Française, le simple particulier, indigent ou aisé, pouvait apprécier l'ingéniosité de la fiscalité des fermes chargées du recouvrement les impôts indirects destinés à alimenter les caisses royales.<br /><br />_______________________________<br />
<div></div>
1. <span class="mw-page-title-main">Liste des maires de Marseille</span> - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Marseille#Liste_des_premiers_%C3%A9chevins%20maire" target="_blank" rel="noopener">Wikipédia</a><br />https://fr.wikipedia.org<br />2. Liste des échevins : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Roux_de_Corse" title="">Georges de Roux</a> (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Clary" title="François Clary">François Clary</a>, 2<sup>e</sup> échevin)<br /><span class="text">3. Gilbert <span class="familyName">Buti</span>, <span dir="ltr">“Une maison de négoce à Marseille au <span style="font-variant: small-caps;">xviii</span><sup>e</sup> siècle : les Roux frères”</span>, <em>Patrimoines du Sud</em> [Online], 13 | 2021, Online since <span dir="ltr">01 March 2021</span>, connection on <span dir="ltr">20 April 2023</span>. <span dir="ltr">URL</span>: http://journals.openedition.org/pds/6234; <span dir="ltr">DOI</span>: https://doi.org/10.4000/pds.6234</span><br />4. 1er échevin https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Roux_de_Corse<br />5. <span class="mw-page-title-main">Histoire de l'impôt en France - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27imp%C3%B4t_en_France" target="_blank" rel="noopener">Wikipédia</a><br />6. François Clary - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Clary" target="_blank" rel="noopener">Wikipédia</a><br /></span>
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Contient 2 pièces imprimées :<br />
<ul>
<li>Dépend de l'honorable Conseil de cette ville de Marseille, tenu le 14 juin 1764... Signé, Grosson, notaire secret.. - p. 3-6</li>
<li>Reglement pour la perception des droits de piquet, pestre, reve et gabelle du vin et boucherie, au profit de la communauté de Marseille... Données à Aix en notredite chambre le quatre juillet l'an de grace 1764, & de notre régne le quarante-neuvième. Par la chambre signé, Tropheme. scellé le 15 juillet 1764.. - p. 7-38</li>
</ul>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Au milieu du 18e siècle, les Marseillais amateurs de pain et de viande ne sont pas vraiment à la fête : une nouvelle réglementation municipale définit une série de déclarations et de taxes qui portent sur ces produits alimentaires.
Boucherie -- Impôts -- Droit -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Viande -- Impôts indirects -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Vin -- Droit -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Vin -- Impôts -- Droit -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/996/BULA-35123_Ribbe-Incendies-forets.pdf
63ad4d1dece6cb1aaf4b7de51d31c03e
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Des Incendies de forêts dans la région des Maures et de l'Esterel (Provence). - Leurs causes. - Leur histoire. - Moyens d'y remédier - 2e éd. refondue par l'auteur, et publiée par la Société Forestière des Maures
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Aménagement du territoire
Agriculture
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Émile Vidal (1834-1926). Préface
Société Forestière des Maures. Éditeur scientifique
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA 35123
Publisher
An entity responsible for making the resource available
au siège de la Société forestière des Maures (Hyères)
Librairie agricole (Paris)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1869
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/090788931
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-35123_Ribbe-Incendies-forets_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
162 p.
in 8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/996
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Maures, Massif des (Var). 18..
Esterel (Massif de l'). 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Des Incendies de forêts dans la région des Maures et de l'Esterel (Provence). - Leurs causes. - Leur histoire. - Moyens d'y remédier <br />- Feuille <i>Antibes</i> ; 237 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Simonin (graveur)/Carré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802371868. <br />- Lien vers la page : <em><a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27422" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27422</a></em>
Abstract
A summary of the resource.
1ère édition publiée en 1866.<br /><br />Pour cette 2ème édition, E. Vidal rappelle que le premier cri d'alarme lancé par C. de Ribbe devant les feux de forêts dans le Var avait eu un effet immédiat : la création en 1866 de la Société Forestière des Maures (siège à Hyères) avec pour but de vulgariser ses idées, sensibiliser les autorités aux risques dus aux mauvaises pratiques et tenter de convaincre la population des désastres causés par l'écobuage. Au moins des brigades ambulantes avaient pu être créées.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Dr_Vidal_1914_Giens.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Dr E. Vidal (au centre), secrétaire de la Société Forestière des Maures (Giens, 1914)</em></div>
<br />La Société Forestière des Maures écrivait alors dans une lettre de 1866 : « <em>Les désastres fréquents qui dévorent chaque année plusieurs milliers d'hectares rendent la propriété forestière très précaire et prolongent, pour la partie du département qui nous occupe, un état de barbarie qui n'est pas en rapport avec notre civilisation. Les populations voient sans s'émouvoir les conflagrations qui reviennent chaque été; elles cherchent à peine à les combattre</em> ».<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/culture-brulis.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La culture sur brûlis, une technique simple, efficace à court terme et durablement dévastatrice</em></div>
<br />La 1ère édition se terminait par un appel à une grande enquête sur le terrain. Trois ans plus tard, cette 2ème édition inclut la bande côtière de la Basse-Provence qui va de Toulon à Antibes, une zone particulièrement exposée. C. de Ribbe ne peut que déplorer qu'en 1789, le Tiers-État réclamait déjà des règlements plus sévères pour prévenir les incendies. Quatre-vingt ans de faible intérêt législatif et administratif. Toute solution suppose :<br />
<ul>
<li>le concours des propriétaires des surfaces boisées privées (2/3 des surfaces en France mais plus faible en Provence)</li>
<li>l'action de l'administration au niveau réglementaire (textes des obligations et des sanctions)</li>
<li>l'intervention directe sur le terrain des agents compétents de l'administration forestière dans les forêts publiques sous statut domanial et communal</li>
</ul>
Car avant de parler de lutte contre les incendies, il faut d'abord en comprendre les causes. Pour C. de Ribbe, cinq sont avérées : la malveillance, les bergers, les fumeurs et les chasseurs, les taillades et les issards. Les plus récurrentes et les plus anciennes sont les taillades et les issards (brûlis pour cultiver ou défricher) : un comble, loin d'une sagesse ancestrale, ce sont bien des pratiques traditionnelles et non pas accidentelles qui sont les principaux facteurs de sinistre (1). Dès cette époque, les revues d'information agricoles évoquaient également le comportement de certains campeurs et touristes et prouvent que les incendies de fôrets ne sont pas un mal né au 20e siècle (2).<br /><br />Avec ses 1,9 millions d'hectares (9,4% de la forêt française) et un taux de boisement de 48% (le second au rang national, la moyenne étant de 29% en métropole), les 700 000 hectares de forêts publiques (45%) sont gérés par l'ONF (Office national des forêts). En raison de sa superficie et de ses nombreux reliefs, la région paie un lourd tribut pour entretenir un tel patrimoine naturel.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Massifs-7-aout_2015-Prefetecture-Var.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Les massifs du Var menacés par les feux de forêts (Préfecture du Var, le 7 août 2015)</em></div>
<br />Un siècle et demi après son 1er appel, la carte des zones à haut risque du Var non seulement n'avait pas régressée mais au contraire s'était étendue au Massif de la Saint-Baume : le constat alarmant d'une politique de prévention impuissante sous l'observation très comptable des pouvoirs publics (2).<br />_____________<br /><br />1. Martine, <span class="familyName">Chalvet. </span><span class="familyName"></span><strong><span class="familyName">-</span></strong> <em><span dir="ltr"><span xml:lang="fr" lang="fr">La vulnérabilité de la forêt provençale face aux incendies : naissance d’une notion (fin XIXe siècle)</span></span></em>, <em>VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement</em> [En ligne], Volume 16 numéro 3 | décembre 2016, mis en ligne le <span dir="ltr">20 décembre 2016</span>, consulté le <span dir="ltr">02 avril 2023</span>. <span dir="ltr">URL</span> : http://journals.openedition.org/vertigo/18012 ; <span dir="ltr">DOI</span> : https://doi.org/10.4000/vertigo.18012<br />2. Faure, Marcel. - Les incendies de forêts dans l'histoire : quelques leçons du passé - <em><a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjWl46K_bD-AhXzQaQEHc3fAawQFnoECAYQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.foret-mediterraneenne.org%2Fupload%2Fbiblio%2FFORET_MED_1987_2_189.pdf&usg=AOvVaw2_G63tgDiwCkDGmuU-GdOl" target="_blank" rel="noopener">Forêt méditerranéenne.org</a></em><br />3. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, des forêts aux multiples enjeux. Site consulté : <a href="https://www.onf.fr/onf/+/6b::onf-en-region-sud-provence-alpes-cote-dazur.html" target="_blank" rel="noopener">Office National des Forêts</a> <br />* En ouverture de son discours devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, Afrique du Sud, Jacques Chirac, Président de la République française, avait prononcé cette phrase, depuis devenue culte : <span class="citation">« <em>Notre maison brûle et nous regardons ailleurs</em> ». Quelques simples mots sur le désastre le plus annoncé...</span>
Description
An account of the resource
Quand il analysait les incendies de forêts qui ravageaient le Var, C. de Ribbe devait sûrement penser : "La Provence brûle et nous regardons ailleurs*". Affirmer qu'ils sont dus à la culture sur brûlis, c'est déjà proposer une solution.
Forêts -- Incendies -- Esterel (Massif de l') -- 19e siècle
Forêts -- Incendies -- Lutte contre -- Provence -- 19e siècle
Forêts -- Incendies -- Maures, Massif des (Var) -- 19e siècle
Forêts -- Incendies -- Provence -- 19e siècle
Forêts -- Provence -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1918.pdf
7e89368e34e7cd832f3285d3700ed4e0
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1919-1.pdf
cfa6286ef781f77839336f5f378ca890
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1919-2.pdf
6aefed3bb8ce1a0b10129aecb35cca0b
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1920-1.pdf
9dd156bad8f0e84d63dd30fff21e9d1b
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1920-2.pdf
0c3adff4b4c0529a4376787647789fe1
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1921-1.pdf
bb7d5c0485580c9acdb2a392802cb2ce
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1921-2.pdf
5688fca03fd1a0b2f692a6f2638bf4b5
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1922-1.pdf
c69ba799e10816cf2fe43ff0bfb90562
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1922-2.pdf
03d2794aad2cb5ab80cacd91ff851db3
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1923-1.pdf
3d66254751524bb0070a68f070e84871
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1923-2.pdf
5f97ec2604a0042a5378803967782d64
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1924-1.pdf
2e9442a7af7283559b9e508fefd816a4
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1924-2.pdf
b75b72a48e882c85febf3b48e57a4bce
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1925-1.pdf
20e750e542d0b8c86d39426f711dcda6
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1925-2.pdf
fccbd1b2c3f00c5041f030cb4dbdc0bc
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1926-1.pdf
3498e2c27ba34bc80bd56dae25b049e0
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1926-2.pdf
da591a4e40e4b80f4277247940573029
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1927-1.pdf
748a9cf8c7aa2492f39068b17ffb9b8c
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1927-2.pdf
a206377c9c67461fa9521f00ea5572fa
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1928-1.pdf
d10f532f1811a4581b1616765ab6aeca
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1928-2.pdf
ed73229ab2b3e8d9ddb326a9fd5ce0ad
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1929-1.pdf
e85f7612e4ba0f407cbedce81d181891
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1929-2.pdf
3c6dcff3f7f720a80aed783ef8b8c8cd
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1930-1.pdf
2556a239e433984b992af99bb4aace54
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1930-2.pdf
2a4d6b8b307667731a407bbbfe26bbc2
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1931-1.pdf
0faad2842fd550fe7e210c2a0cd7ddad
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1931-2.pdf
730f77ddd3e85ef7a768026fd8a3de1a
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1932-1.pdf
82fad4f379ea70ba7c1bcb2593caac47
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1933-1.pdf
a89e480233b37fd86dc76b1da4d55a97
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1933-2.pdf
af8ee9a7bf0d1c76b0344c77c3ed8044
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1934-1.pdf
550fb3d9816ee81f5cf0372cec3de161
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1934-2.pdf
4037d8452e112751c4da7828c5e59c3f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1935-1.pdf
1c9e974a4a36690b593398455439cbed
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1935-2.pdf
3b9217bf75d2214d776b128380d479cf
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1936-1.pdf
82ff87be51580394a899f81c261deffe
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1936-2.pdf
ebd1f4fb29c7db8ed5c14b8affa22a61
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1937-2.pdf
f475feb9c9b69d4ce8535a0a244ab640
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1938-1.pdf
346b3e87215c3cd5bafed0c28b4322f3
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1938-2.pdf
b9c0f11a1d81e47b2c0420b9f0931c8d
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1939-1.pdf
de5e3ac07ca7fc72ffc8862af365a2c8
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/987/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_1939-2.pdf
f832e8fc54d53b35740c576bd321096a
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bulletin de la Chambre de commerce de Marseille. Correspondance et documents
Subject
The topic of the resource
Économie
Économie coloniale
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote BUD 15069
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Chambre de commerce de Marseille (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1915-1939
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/039045099
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUD-15069_Bulletin-Chambre-commerce_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
22 vols
29 932 p.
27 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/987
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 19..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Revue de la Chambre de commerce de Marseille (Devient)
Chambre de commerce de Marseille. Correspondance et documents (Titre historique)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Le sommaire des fascicules suit un plan stable des mêmes rubriques avec 8 chapitres thématiques (il peut arriver qu'une rubrique, dépourvue de toute actualité, soit absente d'un bulletin) :<br /><br />
<ol>
<li>Chambre de Commerce et Institutions qui en dépendent</li>
<li>Ports et Navigation</li>
<li>Douanes et Commerce Extérieur</li>
<li>Transports terrestres et aériens</li>
<li>Postes, Télégraphes, Téléphones</li>
<li>Législation commerciale et industrielle</li>
<li>Législation fiscale</li>
<li>Annexes</li>
</ol>
A partir de 1925, seule nouveauté, apparaît la rubrique Enseignement :<br />
<ol>
<li>Chambre de Commerce et Institutions qui en dépendent</li>
<li>Ports et Navigation (ensuite Ports maritime et aérien)</li>
<li>Douanes et Commerce Extérieur</li>
<li>Postes, Télégraphes, Téléphones</li>
<li>Enseignement</li>
<li>Législation commerciale et industrielle</li>
<li>Législation fiscale</li>
<li>Annexes (1. Lois, décrets, circulaires intéressant le commerce; 2. Publications reçues à la Bibliothèque)</li>
</ol>
Ces rubriques reprennent en grande partie celles apparues au fil du temps dans la revue "Compte-rendu des travaux de la Chambre de commerce de Marseille" publiée de 1854 à 1939, donc en parallèle ses 20 dernières années.<br /><br /> I. - Chemins de fer<br /> II. - Postes, Télégraphes, Téléphones<br /> III. - Douanes françaises<br /> IV. - Douanes Étrangères<br /> V. - Législation Fiscale<br /> VI. - Législation Commerciale et Industrielle<br /> VII. - Législation civile el administrative<br /> VIII. - Questions coloniales<br /> IX. - Questions diverses
Abstract
A summary of the resource.
Cette collection La plupart des volumes annuels proposent une Table générale des matières et un index des noms des personnes.<br /><br />La CCIMP se doute qu'elle n'est ni le centre du monde ni l'Etoile du Berger mais elle sait qu'elle est au cœur de tout le commerce maritime de Marseille : elle en a même fait sa devise depuis la fin du 16e siècle.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/immota.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;">"<em>Quot cursus immota regit : elle guide tout en restant immobile</em>"</div>
<br />Et de la constance, elle n'en manque pas. Vieille habitude de la maison et avec une régularité d'un métronome, elle multiplie les publications régulières qui rendent compte de toutes ses activités : compte rendus de travaux, conférences, bilans statistiques du commerce et des activités portuaires, bilans comptables de son propre budget, assemblées générales, conseils d'administration, et pour finir, ce qui peut être considéré comme le témoignage vivant de toutes ces publications, les correspondances qu'elle entretient avec ses différents partenaires : ministères, administrations locales (mairie) et départementales (Conseil Général), décideurs politiques et économiques, capitainerie, armateurs, opérateurs de transports maritimes et ferroviaires, douanes, compagnie des docks et des entrepôts, métiers liés à la manutention portuaire, entreprises de transformation, de réexpédition et de transit, instances en charge de l'aménagement du territoire, enseignement technique et professionnel, et même la liste des revues de sa bibliothèque (depuis 1922). De tous ces documents et ces courriers adressés et reçus, il ressort que la CCIMP est une mécanique de lobbying infatigable qui ne cesse de demander, conseiller, proposer, réclamer, alerter, aider, subventionner, expertiser, prospecter, évaluer, soutenir, orienter,...<br /><br />Cette stabilité a l'avantage de donner des éléments de comparaison sur le long terme tout en livrant des données liées à l'actualité : par ex., en 1919 apparaît une rubrique <em>Subsistance et ravitaillement</em> imposée par l'état du pays après la 1ère Guerre Mondiale. Compte tenu de son importance stratégique majeure, un bulletin spécial est consacré à la situation au 1er sept. 1921 des travaux en cours d'exécution et des travaux projetés dans les ports.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Plan-port-Marseille_1921.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Plan du port de Marseille (1921)</em></div>
<br />On peut voir que la CCIMP est clairement engagée dans de très lourds investissements d'infrastructure à un point tel qu'elle paraît se substituer à la puissance publique. Dans ce rôle de quasi délégation, elle n'hésite pas à réclamer le soutien financier direct de l'État (certains travaux sont d'utilité publique).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Carenage-Transbordeur_1921.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>L'ancien carénage et le pont transbordeur qui enjambait le port à son entrée (1921)</em></div>
<br />Au détour de documents sur les projets d'infrastructures portuaires, on peut trouver des informations plus légères mais très instructives sur la physionomie de la ville de Marseille comme ces anciens canaux destinés au carénage qui donnaient au quadrilatère occupé aujourd'hui par la place Etienne d'Orves une atmosphère particulière.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/quai-canal-jean-ballard.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Les reflets vénitiens du quai canal Jean Ballard (Pl. E. d'Orves)<br /></em></div>
<br />Le canal avait été récupéré par la ville lors de la fermeture de l'Arsenal des galères : délaissé et trop encombré, il devient insalubre et finira par être comblé en 1927 par crainte de la propagation de maladies.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/canal-de-la-douane-marseille.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Le Canal de la douane, en forme de U faisait la jonction E. d'Orves - Vieux Port</em></div>
<br />La CCIMP ne perd jamais de vue les grandes infrastructures plus éloignées de la Joliette comme le très ambitieux projet d'aménager le Rhône d'une vingtaine de barrages hydro-électriques le long de la quasi-totalité de son parcours sur le territoire français (elle entretient des relations régulières avec la Chambre de commerce de Lyon).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Amenagement-Rhone_1928.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Projets de barrage sur le Rhône (1928)</em></div>
<br />En plus de l'Étang de Berre, la Chambre de Commerce portera toujours le plus grand intérêt au Rhône, consciente de l'avantage qu'offre le transport fluvial en termes de tonnage : la vallée du Rhône est le seul axe qui permet d'acheminer de forts volumes de marchandises vers Lyon et Paris et plus encore, vers les grandes villes de l'Europe du Nord. Mais la voie navigable est lente et perd un peu de son attrait dans les rubriques du Bulletin concurrencée d'abord par les chemins de fer (19e siècle) puis le siècle suivant par le nouveau <em>port aérien</em> de Marignane (la rubrique change de titre pour devenir <em>Ports maritimes et port aérien</em>).<br /><br />À partir de 1920, apparaît en début de bulletin la liste des services extérieurs de la CCIMP qui montre son implication précoce dans la formation professionnelle et l'enseignement technique :<br /><br />
<ul>
<li>Bureau unique des conditionnements - Textiles et Bois (créés en 1858 et 1910)</li>
<li>Institut d'enseignement technique supérieur, rattaché à la Faculté des Sciences (fondé le 24 juillet et 18 septembre 1917)</li>
<li>Cours coloniaux (fondés en 1899)</li>
<li>Section du Haut enseignement commercial</li>
<li>Institut Colonial (fondé le 30 juillet 1906)</li>
<li>Cours de mécaniciens (fondés en 1887)</li>
<li>École supérieure de commerce (fondée 1871)</li>
<li>École pratique de commerce (créée 5 avril 1934)</li>
<li>École d'ingénieurs</li>
<li>École d'électricité industrielle (prise en charge du 8 juillet 1937)</li>
<li>École Courbet - secours aux gens de Mer de la Méditerranée (prise en charge 1937)</li>
</ul>
<br />Consciente qu'il faut adapter les métiers à l'évolution des sciences et techniques et élever le niveau de qualification professionnelle pratique et théorique, son intervention dans les programmes pédagogiques ne cessera de s'affirmer : de 5 services affichés en 1920, on passera à 11 (dernière liste de 1939), avec un effort particulier sur l'enseignement supérieur en connexion avec le monde universitaire, que ce soit par l'intervention d'enseignants de l'université venant d'Aix et de Marseille, par la création directe d'écoles ou par leur prise en charge financière.<br /><br />Si la CCIMP est très impliquée en amont dans les circuits d'import/export nécessaires à l'approvisionnement et aux débouchés des industries locales, elle ne se désintéresse pas des questions liées au commerce, au marché et à la consommation. L'un des très rares graphiques que propose la revue au cours de ses vingt années d'existence montre que la grande crise financière des années 1929 & 1930 a profité à la distribution qui a consolidé ses marges au détriment du portefeuiille des ménages. Toute ressemblance avec d'autres périodes bien connues serait purement fortuite...<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Prix-commerce-gros-detail_1931.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div>
<div>
<div style="text-align: center;">Le prix du commerce de gros et de détail (1929-1931)</div>
<br />Dans son dernier bulletin, son optimisme dans l'avenir ne faiblit pas : elles sollicite l'autorisation d'acquérir, pour le prix de 3.000.000 de francs, un immeuble industriel (dit immeuble Velten) rue Bernard-du-Bois à Marseille, en vue d'installer un atelier-école pour la métallurgie. En réponse, le Ministre du Commerce, en accord avec celui de l'Education Nationale, informe le Préfet qu'il lui donne cette autorisation et le prie de lui notifier d'urgence la présente décision. Nous sommes en septembre 1939...</div>
</div>
Description
An account of the resource
Au fil des siècles, la Chambre de commerce de Marseille s'est imposée comme un acteur économique majeur dans l'économie locale et l'activité portuaire : un rôle solidement documenté et publié en toute transparence
Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence -- 20e siècle
Commerce -- Provence (France) -- 20e siècle
Commerce maritime -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 20e siècle
France -- Colonies -- Commerce -- France -- 20e siècle
Marseille (Bouches-du-Rhône) -- Port -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/986/RES-31907_Larminat_Ribbe-Oeuvre-forestiere.pdf
843befe5e3d83ddc54b5f912d827e7e4
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Charles de Ribbe, (1827-1899) : Son oeuvre forestière
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Larminat, Victor de. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 31907
Publisher
An entity responsible for making the resource available
P. Jacquin (Besançon)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1901
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/121434265
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-31907_Larminat_Ribbe-Oeuvre-forestiere_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
28 p.
25 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/986
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 19..
Abstract
A summary of the resource.
Extrait du "Bulletin trimestriel de la Société forestière de Franche-Comté et Belfort. Octobre 1900" (Notes)<br /><br />Bulletin trimestriel - Société forestière de Franche-Comté & Belfort (Est un extrait ou un tiré à part de)<br /><br />C. de Ribbe n'a pas encore 30 ans lorsqu'il est témoin des terribles inondations de 1856 qui affectent toute la France (20 ans avant la grande crue de la Garonne et l'exclamation présidentielle devenue célèbre). Une partie de sa Provence natale, celle qu'il regarde de son œil attentif de propriétaire terrien, est bien sous l'eau ! Issu d'une vieille famille de conseillers et d'avocats du Parlement de Provence, il a jusqu'à ce jour étudié les anciens jurisconsultes : il les abandonne aussitôt pour se consacrer à comprendre les calamités qui ravagent la Provence. Un travail mené avec une telle ferveur qu'il publie l'année suivante "<em>La Provence, au point de vue des bois, des torrents et des inondations, avant et après 1789</em>".<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Charles_de_Ribbe.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Charles de Ribbe (1827-1899)</em></div>
<br />Son ouvrage ne se contente pas de relater une histoire des Alpes très documentée et nourrie d'authentiques témoignages : il s'achève, de manière assez prémonitoire, sur un appel à une réforme du Code forestier qui mettrait en œuvre un nouveau classement des forêts adossé à une loi qui rendrait obligatoire le défrichement des surfaces boisées des particuliers et le reboisement des montagnes. Lui, juriste qui n'a jamais suivi le moindre cursus scientifique, montre toute la cohérence de sa réflexion lorsqu'il réclame une étude du bassin de chaque cours d'eau et le rattachement de l'administration des forêts, qui dépend alors du Ministère des Finances, au Ministère de l'Agriculture. Une réorganisation administrative qui permettrait "<em>d'obtenir des agents qui concilieraient les besoins de l'agriculture avec les intérêts du sol forestier.</em>"<br /><br />
<div><em><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Remparts_Avignon_Inondation_1856_Edouard_Baldus.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></em></div>
<div style="text-align: center;"><em>Les remparts d'Avignon - inondations de 1856 (Édouard Baldus)</em></div>
<br />Ne s'arrêtant pas en si bon chemin et pour bien marteler ses idées, il publiera en 1858 "<em>Le Déboisement et le reboisement"</em> et en 1860, un nouveau plaidoyer "<em>Le Reboisement des montagnes</em>". Les années suivantes, il produira plusieurs articles sur ces deux thèmes dans la <em>Revue de l'agriculture provençale (1860-1861) </em>puis dans la <em>Revue agricole et forestière de Provence (1862-1876)</em>. Cette conviction n'est pourtant pas totalement originale : d'autres auteurs ont déjà publié des ouvrages sur ce thème comme le rappelle judicieusement Larminat citant le grand-père de G. de Saporta qui avait rédigé en 1819 un "<em>Mémoire sur la destruction et le rétablissement des bois en Provence</em>". Ce qui change ave C. de Ribbe, c'est que son combat va être couronné de succès avec la promulgation le 28 juillet 1860 de la Loi sur le reboisement des montagnes. <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Frederic_Le-Play_1806-1882.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<br />
<div style="text-align: center;"><em>Frederic Le Play : une certaine idée de la nature et de la culture (1806-1882)</em></div>
<br />Mais l'inquiétude et l'ambition de C. de Ribbe dépassent l'avenir de quelques paysages alpestres et de la Provence de son enfance : sa rencontre en 1857 avec Le Play, brillant ingénieur et Conseiller d''État (1), l'aura convaincu (2) qu'il existe un lien évident entre la destruction des forêts et la dislocation des patrimoines. « <em>Il ne s' agit pas seulement de refaire des forêts, lui a-t-il dit, il s'agit de refaire des hommes et des familles</em> ».<br /><br />En fallait-il davantage à C. de Ribbe pour adhérer à ce courant politique où se mêlent, selon un dosage propre à chacun, un réformisme conservateur, la préservation du patrimoine, la stabilité de l'ordre social, le progrès moral, le culte de la cellule familiale et le respect du sacré : n'est-ce pas tout ce que l'on retrouve dans ce simple aveu qu'il avait "<em>un respect inné de la tradition</em>" ?<br /><br />_______________________<br />
<p class="title">1. Frederic Le Play, ingénieur des Mines,... <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Le_Play" target="_blank" rel="noopener"><em>Wikipédia</em></a><br />2. Jacques Poumarède. - Charles de Ribbe (1827-1899), l’histoire et le droit au service de la cause le playsienne - site consulté <a href="https://books.openedition.org/pumi/29633?lang=fr" target="_blank" rel="noopener"><em>OpenEdition books</em></a></p>
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Bulletin trimestriel - Société forestière de Franche-Comté & Belfort, ISSN 1141-0191
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Subject
The topic of the resource
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Botanique
Approvisionnement en eau
Description
An account of the resource
Témoin des crues de 1856, C. de Ribbe ne s'exclame pas "<em>que d'eau, que d'eau</em>", il fait mieux : il tente de comprendre l'origine de ces inondations destructrices et propose la solution : entretenir les forêts privées et reboiser les montagnes.
Forêts -- Provence -- 19e siècle
Politique forestière -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Ribbe, Charles de (1827-1899)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/984/MS-96_Precis-registres-noblesse.pdf
e7636c542ca0df1b0b9083b5e9255a67
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Précis tiré des registres de la noblesse de Provence dont le Premier commence l'année 1549, et finit en 1624. Et le second suit en l'année 1625 jusqu'à la présente année 1731
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Regibaud (17..-17..? ; greffier)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote MS 96
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n (sl)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1751
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.calames.abes.fr/pub/ms/Calames-202302171116239121
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/MS-96_Precis-registres-noblesse_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
379 p.
270 x 200 mm. Pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés. Tranches mouchetées de rouge.
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/984
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 15..
Provence. 16..
Provence. 17..
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
<span property="dc:description" about="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/res/Calames-202302171116239121">Contient : <br /><br />[1] Précis des registres de la noblesse de Provence dont le premier commence en l'année 1549 et finit en 1624. Et le second suit ne l'année 1625 jusqu'à l'année 1731. p. 1-307.<br /><br />[2] Second precis tiré des registres de la noblesse de Provence dont le premier commence l'année 1550 et finit à la tenüe de la dernière assemblée g.le tenüe à Aix le 31 may 1751. p. 308-367.<br /><br />[3] Continuation des mémoires tirées des registres qui se trouvent dans les archives du corps de la noblesse de la Provence, dont le Sieur Regimbaud le fils se trouve chargé. p. 368-379.</span>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Le contenu du manuscrit diffère en partie avec les titres annoncés. Comme il s'agit d'une synthèse historique sous forme de résumé chronologique de registres anciens, ces différences sont peu explicables d'autant plus que la pagination parfaitement continue a été portée après l'achèvement de ce condensé. À la place des deux parties annoncées dans les titres :<br />
<ul>
<li>1er précis : de 1549 à 1624</li>
<li>2nd précis : de 1625 à 1731</li>
</ul>
on trouvera trois séquences distinctes avec un chevauchement de dates :<br />
<ul>
<li>1er précis : de 1548 à 1733 (il s'achève 110 ans plus tard qu'annoncé !)</li>
<li>2nd précis : de 1549 (bien plus tôt que 1625) à 1595</li>
<li>continuation du 2nd précis : de 1693 à 1699 (bien avant 1731)</li>
</ul>
Sur le fond, pourquoi commencer cet historique de la Noblesse provençale en 1549 ? Pour la simple et bonne raison que jusqu'à cette date, la noblesse n'avait jamais éprouvé le besoin de se rassembler. C'est seulement à partir du moment où les Rois de France (François 1er) ont voulu restreindre leur liberté et les soumettre à l'impôt que la noblesse a compris la nécessité de se réunir en assemblée pour se défendre. C'est à cette date que cette noblesse provinciale commence réellement à faire <em>corps</em> et que s'ouvre le premier registre qui fait état de ces assemblées qui se tiendront quasi annuellement. Le précis, établi par Regibaud (père), greffier de profession, consigne par ordre chronologique toutes ces assemblées. La toute première se tiendra le 20 octobre 1548 dans la Maison Commune de la ville de Marseille (à partir du 17e, les assemblées ici recensées se tiennent à Aix) et sa première requête sera de demander la permission aux nobles de s'assembler pour délibérer sur ses propres affaires, à commencer par le ban et l'arrière ban.<br /><br />Le manuscrit recense donc toutes les assemblées de "ce groupe de pression politique" depuis la moitié du 16e siècle jusqu'au premier tiers du 18e siècle : les questions récurrentes concernent essentiellement les impôts, leurs représentants pour l'envoi de députés à Paris pour certaines affaires (le procès des tailles au 16e, par ex.), les présents offerts à des avocats, les gages du greffier, le montant de certaines taxes, les auditeurs de comptes,...<br /><br />Au delà de l'ordre du jour des assemblées, l'intérêt de ce manuscrit est de montrer comment la noblesse provençale s'est structurée et organisée en corps séparé de celui du Clergé et du Tiers-États, à partir du 16e siècle, en réaction aux prétentions du pouvoir central (le rattachement de la Provence est assez tardif) et de prouver l'ancienneté de ces assemblées. Une ancienneté qui n'est pas par ailleurs totalement dénuée d'intérêt : comme le décrit de manière très détaillée le long discours liminaire du Second précis, les archives attestent de l'authenticité de la propriété des titres et des biens (fiefs) des nobles possédants (le second précis est lui-même achevé par le Fils du premier rédacteur, ce qui explique peut-être l'apparition de ruptures chronologiques).<br /><br />Pour aller plus loin : l'appartenance ou pas au corps de la noblesse a de grandes conséquences sur le plan du statut social, la constitution des alliances, les charges dont on peut bénéficier ou les impôts dont on peut être exempté. La question de la réalité et de l'authenticité des titres n'est pas une affaire prise à la légère, comme en témoigne cette liste de repentis spontanés établie au 17e siècle (2).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Recherches-noblesse_Du-Roure_usurpateurs.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<br />
<div style="text-align: center;"><em>Les repentis - Nom, commune, n° page ses registres (Recherches de noblesse, 1910)</em></div>
<br />Le 18e siècle n'est pas en reste comme le montre ce catalogue des certificats de noblesse exigés pour accéder à un certain grade dans l'armée (2).<br /><br />
<div><em><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Catalogue-certificats-noblesse_La-Roque_liste.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></em></div>
<div style="text-align: center;"><em>Catalogue des certificats de noblesse - liste des faussaires (La Roque, 1864)</em></div>
<br />A l'image d'autres activités humaines, le métier de faussaire est l'un des plus vieux du monde, comme l'illustre ces affaires des 16e et 17e siècles où petits arrangements sémantiques et corrections orthographiques anoblissent à peu de frais quelques futurs gentilshommes (1).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Recherches-noblesse_Du-Roure.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Les Recherches de noblesse en Provence : faux et usage de faux (Du Roure, 1910)</em></div>
<br />_________________________<br />1. Piétri, Valérie. - Bonne renommée ou actes authentiques : la noblesse doit faire ses preuves (Provence, xviie-xviiie siècles) - Site consulté : <em><a href="https://www.cairn.info/revue-geneses-2009-1-page-5.htm" target="_blank" rel="noopener">Genèses</a></em>, 2009/1 (n° 74), pages 5 à 24<br />2. Armorial général des registres de la noblesse de France / Louis-Pierre d'Hozier et d'Hozier de Sérigny,... ; résumé et précédé d'une notice sur la famille d'Hozier, d'après des documents inédits, par Edouard de Barthélémy - site consulté : <em><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36107q/f92.item#" target="_blank" rel="noopener">Gallica</a></em><br />3. Piétri, Valérie. - <em>Les nobiliaires provinciaux et l’enjeu des généalogies collectives en France (XVII<sup>e</sup>-XVIII<sup>e</sup> siècle)</em> In : <em>L’opération généalogique : Cultures et pratiques européennes, XV<sup>e</sup>-XVIII<sup>e</sup> siècle</em> [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2014 (généré le 03 mars 2023). Disponible sur Internet : <<a href="http://books.openedition.org/pur/49876" target="_blank" rel="noopener">http://books.openedition.org/pur/49876</a>><br />4. Piétri, Valérie. - <span class="text">Vraie et fausse noblesse : l’identité nobiliaire provençale à l’épreuve des reformations (1656-1718) - site consulté : <em><a href="https://journals.openedition.org/cdlm/117?lang=en" target="_blank" rel="noopener">OpenEdition journals</a></em></span><em></em><br /><em>Le parlement de Provence, tenu à l’écart de la procédure [de contrôle], met tout en œuvre pour dessaisir la Cour des comptes de cette commission, notamment en jouant sur les réticences de la noblesse à justifier de ses titres</em>.
Description
An account of the resource
Face aux exigences du pouvoir royal, le corps de la noblesse provençale organise sa défense : à partir de la moitié du 16e siècle, les nobles se réunissent en assemblées qui se tiendront régulièrement jusqu'au 18e siècle
Noblesse -- Provence (France) -- 1549-17315
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol1-L1.pdf
6ad4e0c3d3f9585ab4feabd64c407fec
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol1-L2.pdf
dd5c5752733ca4c6334740c250711be4
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol2-L3.pdf
90297e703edf8a731dc86321a768f8c2
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol2-L4.pdf
e115c6da9dd6668bc7e696a136349986
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol3-L5.pdf
1e86162081811c5c19bdfaf22f4fd925
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol3-L6.pdf
976a414234bacdea0be453f181d59dd4
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol4-L7.pdf
402a46c433bf133c925fab8b4b9ffb12
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol4-L8.pdf
a959e7a85049bbd3bc92db9605164611
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol4-L9.pdf
84042e15d2baf28b046d779255af91b9
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Vol4-L10.pdf
cb6bfc4d20e8d9ce3339385bd1c85dd7
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/BUSC-5232_Villeneuve-Statistique-atlas.pdf
2e01aa407accb502a8f019e1a2d890cd
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/962/RES-5651_Villeneuve_Statistique-BdR_Tables.pdf
8316ee84ab1889d604c7140f868527ee
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Statistique du département des Bouches-du-Rhone, avec Atlas. Dédiée au Roi Par M. Le Comte de Villeneuve, Maitre des requêtes, préfet des Bouches-du-Rhône, membre de l'Académie royale de Marseille, de la société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Agen, de la Société royale des Antiquaires de France, de la Société des Amis des sciences, des Lettres, de l'Aggriculture, des Arts, séant a Aix, correspondant de l'Académie royale de Turin. Publiée d'après le voeu du Conseil général du département
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Administration des Bouches-du-Rhône
Économie
Antiquité
Agriculture
Villes et communautés de Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Villeneuve, Christophe de (1771-1829). Auteur
Toulouzan, Nicolas (17..-1840) Auteur
Ricard, Antoine (1768-18.. (Imprimeur)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 5661/1-4
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote BUSC 5232
BU médecine-ondotologie (Marseille), cote BUT 20142, 30162, 30163
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote 8-22573 (1-4)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
A. Ricard (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1821-1829
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/266786588
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-5651_Villeneuve_Stat-BdR_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
5 vols
4 252 p.
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/962
Abstract
A summary of the resource.
Dans son <em>Discours préliminaire</em>, à la mesure de l'ouvrage (76 pages !), Christophe de Villeneuve ne cache pas l'énormité de la tâche réalisée sur le terrain et les résultats obtenus : la taille de l'entreprise et les années d'enquête les justifient amplement. Elles offrent une somme monumentale de données scientifiques, économiques, historiques et culturelles des Bouches-du-Rhône : rien de ce qui existe dans le département ne semble avoir échappé à cet implacable maillage statistique. Dans le chapitre 3 du Livre 6 consacré aux <em>Etablissemens d'Instruction Publique,</em> Villeneuve retrace l'historique de l'Université d'Aix de 1413 à 1824 (parfois en termes identiques rencontrés dans d'autres documents). Le titre <em>Statistique</em> (au singulier) paraît bien modeste, l'ouvrage n'étant en rien une accumulation de tableaux de données chiffrées : les descriptions et les explications composent l'essentiel de l'ouvrage et il ne faut pas moins de dix livres pour les rassembler thématiquement et les présenter selon une ligne globalement chronologique : de la géologie et de l'Antiquité aux industries du 19e siècle et aux édifices modernes des années 1820-1830.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/fossile-poisson.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>poisson fossile du calcaire coquillier (Pl. 4, fig. 4)</em></div>
<br />Dans son catalogue de vente, la Librairie Jeanne Laffitte (Marseille) documente son offre par une belle notice qui montre toute l'importance du document : "<em>Monument d'érudition et de documentation, bien complet de son bel atlas renfermant 25 planches gravées in-plano de la plus grande rareté. Cet ouvrage capital est à la base de toute étude sur cette région car il nous donne dans ces quatre volumes, le panorama le plus complet de cette région au début du XIXe. Il comporte en effet la topographie physique, l'histoire naturelle (vents, hydrographie, minéralogie, fossiles), la description des mines et carrières, la botanique, la zoologie, l'anthropologie, une importante section historique et de géographie ancienne avec les établissements liguriens, grecs et romains, une section archéologique avec tous les monuments, une étude administrative, l'état social, une section sur le langage (langue romane, provençale), une description des mœurs, usages et coutumes de tous les établissements anciens et modernes, un travail exhaustif sur l'agriculture, les propriétés, les arbres, l'économie rurale, l'industrie et le commerce. Enfin nous avons une description précieuse de toutes les communes de la région. L'atlas comporte 25 grandes planches gravées à double page qui constituent une des illustrations les plus documentées sur la région des Bouches-du-Rhône, dont le plan de la région de Fos avec les étangs de Camargue, les planches d'antiques, de monnaies et une précieuse sur les instruments aratoires anciens avec leurs noms provençaux… Brunet (v.1242) reconnaissait déjà en son temps l'excellence de cet ouvrage</em>".<br /><br />Les quatre volumes de texte sont complétés d'un atlas grand format : 25 planches monochromes de belle qualité qui tentent d'être représentatives des sujets traités (certaines gravées, comme le fossile de poisson, par N. L. Rousseau père, 1815, graveur de la Commission d'Égypte de la Chambre des Députés).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/serre-jardin-botanique_Marseille-1830.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Façades principale et latérale de la serre du jardin botanique (Pl. 25, 1830)</em></div>
<br />Compléments pourtant courants dans les documents volumineux, on regrettera l'absence d'un index matière commun aux 5 volumes, d'une table générale des chapitres des 10 livres* et d'une table établissant le lien entre le texte et les illustrations, le renvoi aux planches étant inséré directement dans le texte ou simplement en notes de bas de page**.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/pecheur-Marseille_1830.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Habits traditionnels de pêcheurs (Pl. 8, 1830)</em></div>
<br />Si les communes du département figurent bien dans l'enquête, Marseille y tient une place particulière compte tenu de son importance historique, démographique, commerciale et industrielle. En témoignent sa notice de plus de 50 pages et les planches qui lui sont consacrées.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Marseille_1830.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Plan topographique de Marseille et limites de la ville en 1830, Pl. 7</em><br /><em>(au Nord, le cimetière St Charles, fermé en 1876, sur lequel sera construite la Faculté des Sciences à partir de 1911)</em></div>
<br />On a pu reprocher à certains préfets, fidèles serviteurs de l'Empire ou de la République, d'exécuter avec un zèle excessif les ordres de l'État (en l'occurrence, le Conseil Général des B-d-R) : remercions Villeneuve de l'avoir fait, et ici pour la meilleure cause qui soit. Son <em>Discours préliminaire </em>commençait par ces mots "<em>Pour gouverner les hommes, il faut pouvoir apprécier leurs intérêts, et par conséquent la nature et l'état des lieux où ces intérêts naissent, se multiplient et se confondent</em>". Sagesse ou malice ? Ces outils d'information et d'éclairage de l'action publique sont à double tranchant : le politique décide avec plus de pertinence, mais il le fait alors en toutes connaissances de cause et engage donc davantage encore son jugement et sa responsabilité...<br /><br />________________<br />1. Notice extraite du catalogue de la Librairie Jeanne Laffitte (Marseille), spécialisée en antiquariat. Voir le <a href="https://www.livre-rare-book.com/book/5472703/9244" target="_blank" rel="noopener"><em>site de la librairie</em></a><br />* pour faciliter l'exploration de l'ouvrage, les 4 tables de matières ont été assemblées dans un seul et même fichier pdf factice<br />** pure hypothèse, l'absence de tables communes aux quatre volumes, qui peut laisser un sentiment d'inachèvement de l'ouvrage, serait-elle en rapport avec le décès de C. de Villeneuve survenu en 1829, année de la publication de l'enquête ?
Description
An account of the resource
Près de dix années de travail pour cette radiographie complète et détaillée des Bouches-du Rhône dans toutes ses dimensions : plus de 4 000 pages d'informations précises et vérifiées. Un état des lieux encyclopédique.
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Contient :<br /><br />I. Topographie physique. Histoire naturelle. - 1821<br />
<ul>
<li>Livre 1er - Topographie physique</li>
<li>Livre 2ème - Histoire naturelle</li>
</ul>
<br />II. Antiquités. Topographie administrative. - 1824<br />
<ul>
<li>Livre 3ème - Antiquités</li>
<li>Livre 4ème - Topographie administrative</li>
</ul>
<br />III. État social. Établissements et travaux publics. - 1826<br />
<ul>
<li>Livre 5ème - Etat social</li>
<li>Livre 6ème - Etablissemens et travaux publics</li>
</ul>
<br />IV. Agriculture ; industries, commerce ; contributions. - Table. - 1829-1841<br />
<ul>
<li>Livre 7ème - Agriculture</li>
<li>Livre 8ème - Industrie</li>
<li>Livre 9ème - Commerce</li>
<li>Livre 10ème - Contributions</li>
</ul>
<br />[V.] Atlas. - 1826. Gr. in-fol., 25 pl. et cartes gr.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Bouches-du-Rhône. 18..
Provence. 18..
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Statistique du département des Bouches-du-Rhone, avec Atlas. <br />- Feuille <i>Aix</i> ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420</a>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
BU médecine-odontologie (Marseille)
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Bouches-du-Rhône (France) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/954/RES-260210_Ribbe_Domestiques.pdf
f55a076ff8db15ad6d486ce8a6ed5b2b
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
domestiques dans la famille (Les). Rapport sur le prix Rambot décerné par l'Académie d'Aix à Marie Buès, domestique
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Droit social
Biographie
Description
An account of the resource
Jusqu'où la loyauté et la fidélité peuvent-elles aller, jusqu'où doivent-elles aller ? L'édifiante et réelle histoire d'une domestique restée soixante-cinq ans au service de sa maîtresse, alors que dans les derniers temps, elle n'est plus payée.
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Académie des sciences, agriculture, arts et belles lettres (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône). Directeur de publication
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260210
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie Illy (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1862
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/265878519
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260210_Ribbe_Domestiques_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
32 p.
23 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/954
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Rapport sur le prix Rambot décerné par l'Académie d'Aix à Marie Buès, domestique (Autre titre)
Abstract
A summary of the resource.
Lu dans la séance publique de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix, le 28 janvier 1862 (Note). Cette lecture sera donnée par Ch. de Ribbe dans la grande salle de l’Université, à Aix.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Gustave-Rambot_1796-1857.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Gustave Rambot (1796-1857)</em></div>
<br />A l'origine (vers 1859), Gustave Rambot lègue 12 000 Fr (donc post-mortem) à l'Académie d'Aix pour <em>"rémunérer et honorer les belles actions et les bonnes, fussent-elles les plus modestes et les plus obscures" (1). </em>Cette année-là (1862), ce qui deviendra le <em>Prix de vertu*</em> de l'Académie est décerné pour sa toute première remise à une domestique, Marie Buès, restée fidèle à ses employeurs toute sa vie durant. Son mérite : avoir fait preuve d'une fidélité inviolable à l'égard de sa maitresse dans la famille de laquelle elle est demeurée soixante-cinq ans après y être entrée à son service à 18 ans, en 1794 ! Mieux encore : son dévouement et son désintéressement absolus deviennent exemplaires : alors que sa maitresse tombe dans l'infortune, elle reste cependant à son service, sans percevoir de salaire. Devenue octogénaire (86 ans), elle se retrouve sans aucunes ressources. Le prix est autant moral que caritatif. Mais à travers cette décision, qu'est-ce qui est réellement récompensé, quelle vertu paraît si exemplaire ? <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/domestique-1888-Montreal-MCCORD.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La bonne et sa maitresse : que serait l'une sans l'autre ? (archives Montréal, MCCORD, 1888)</em></div>
<br />Observateur attentif de la société, Ch. de Ribbe dépasse le récit de cette modeste servante pour s'interroger sur les conditions morales du travail : "<em>Quelles sont-elles surtout au sein de nos sociétés démocratiques et industrielles, gouvernées par la loi de la concurrence, où, soit dans le bien, soit dans le mal, dans les époques prospères ou dans les moments de crise, il acquiert une si redoutable suprématie. L'ouvrier et le domestique se transformeront en machines vivantes</em>". Si les conditions matérielles ne sont pas directement évoquées (on verra plus tard ?), au moins Ch. de Ribbe parle bien de travail à propos de la domesticité, terme qui n'est pas dissous dans le cadre de la famille (titre de sa monographie).<br />
<p class="LC20lb MBeuO DKV0Md">Il ne faut cependant pas se méprendre : cette dénonciation très politique n'amène pas Ch. de Ribbe, qui jouit d'une position sociale des plus confortables, à adhérer aux idées socialistes qui se propagent depuis quelques dizaines d'années dans les pays entraînés dans la révolution industrielle : dans une vision assez abstraite, ce qui est le plus admirable chez Marie Buès, c'est moins sa fidélité hors du commun que le fait de rester alors qu'elle n'est plus payée. Où certains verraient l'exploitation abusive d'une employée trop consentante (aujourd'hui, cela vaudrait à l'employeur la qualification juridique d'esclavagiste), de Ribbe y voit un témoignage édifiant et rassurant où, quelles que soient les vicissitudes de la vie, chacun reste à sa place : ordre social et stabilité familiale sont des valeurs en soi. Aurait-il pu écrire <em>Discours de la servitude volontaire (Étienne de La Boétie, 16e siècle)</em> et quel sens lui aurait-il donné ?<br /><br />1. Thierry Brayer. - Gustave Rambot le turbulent - site consulté : <a href="https://laixois.fr/gustave-rambot-biographie/" target="_blank" rel="noopener"><em>L'Aixois</em></a><br />* <em>Le Prix de vertu</em>, héritier du Prix Rambot et d'autres prix créés ultérieurement par de généreux donateurs, continuait à être attribué au 21e siècle (l'un des derniers à l'Association Sainte Victoire, en 2020)</p>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Employées de maison -- France -- 19e siècle
Gustave Rambot (1796-1857)
Mérite -- France -- 19e siècle
Prix et récompenses -- France -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/946/RES-38773_Ribbe_Prudhommes-pecheurs.pdf
1d0a702dda98408de1b2931ad8848f93
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
prud'hommes pêcheurs de la Méditerranée (Les)
Description
An account of the resource
Les Prud'hommes de pêcheurs du Sud de la France ont à leur actif : la longévité, la loyauté, la discrétion, la rigueur, la justice, l'efficacité, la droiture et l'ouverture. Quand un historien rencontre un cas d'exemplarité sociale.
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 38773
Publisher
An entity responsible for making the resource available
impr. Martel aîné (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1869
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/265327210
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-38773_Ribbe_Prudhommes-pecheurs_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
28 p.
24 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/946
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Méditerranée (région). 18..
Abstract
A summary of the resource.
Comptes-rendus des travaux du laboratoire Carlsberg, 1882 (Est un extrait ou un tiré à part de)<br /><br />- Dédicace manuscrite de l'auteur en page de titre : "<em>à Monsieur Norbert Bonafous, affectueux souvenirs. Signé Charles de Ribbe</em>" *<br />- Mention sur la première de couverture : "<em>(Extrait du Compte-rendu des travaux du Congrès scientifique de France, tenu à Montpellier, en décembre 1868.)</em>"<br /><br />Invité à un colloque scientifique qui se tient à Montpellier, C. de Ribbe prend la parole après une communication sur les poissons qu'il relativise assez sèchement : "<em>L'histoire naturelle des poissons est sans nul doute très intéressante; l'histoire morale et économique de nos excellentes populations de pêcheurs ne saurait l'être moins</em>".<br /><br />Même passionné de questions assez variées (le reboisement, par ex.), C. de Ribbe entend s'imposer ici comme spécialiste des coutumes et des traditions : outre de nombreux autres ouvrages sur l'histoire et la société provençale, il avait déjà fait paraître en 1850 un opuscule sur les <em>Communautés et Prud’homies des patrons pêcheurs de Méditerranée </em>(1), un milieu mal connu (surtout à Montpellier !) qui pourtant règle la vie de 10 000 pêcheurs, d'Antibes à Port-Vendres, depuis plus de quatre siècles (la plus ancienne Prud'homie, créée à Marseille en 1431, servira de modèle à celles fondées par la suite). Organisation propre au littoral de la Provence et du Languedoc, on pourrait s'étonner que cette corporation ait survécu si longtemps et ait réussi à échapper à la loi commune.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Prudhommes-pecheurs.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Les Prudhomme des pêcheurs : avant tout, une instance corporatiste où se règlent les litiges</em></div>
<br />Le secret de sa longévité ? Une loyauté à toute épreuve, pas de bureaucratie, jamais de procès engagé à tout moment, à tort et à travers, pas de dettes (la seule cotisation se résume à une demi-part des produits de la pêche, ce qui assure l'équilibre des comptes) et une profession ouverte à tous, même aux étrangers. Plus étonnant encore, elle survivra à la Révolution, c'est peu de le dire. Ajoutez à cela un fonctionnement simple des séances qui se tiennent dans la salle de justice (par leur statut et leur vocation, les Prud'hommes sont des juridictions qui arbitrent les litiges et règlementent la pêche**) avec des procédures également très simplifiées, sans formalités, et qui donnent lieu à des sentences tellement courtes qu'elles sont restées jusque là purement orales (mais là, c'est peut-être pousser la proximité et la bonne entente un peu loin, il faudrait sérieusement penser à laisser une trace écrite, un petit PV, par ex.).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/prudhomie-pecheurs-Martigue.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La prud'homie des pêcheurs de Martigues : une institution créée en 1791 et qui a pignon sur rue (2)<br /></em></div>
<br />Pour résumer ce que sont les Prud’homies de pêcheurs méditerranéens : un modèle d'organisation et de fonctionnement dont beaucoup gagneraient à s'en inspirer et qui fait à l'évidence l'admiration de l'historien, certes partisan d'un certain ordre moral, mais aussi observateur attentif de la société civile provençale, et qui n'hésite pas à conclure : "<em>Des bonnes mœurs naissent les bonnes </em><em>coutumes</em>". Leçon offerte !<br /><br />_______________<br />* Norbert Bonafous, p<span class="detail_value"><span class="detail_value">rofesseur de littérature ancienne et de littérature française, occupe le poste de doyen de la Faculté des Lettres (1867 à 1879) lorsque C. de Ribbe lui adresse amicalement son ouvrage.<br />1. <a href="https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/132" target="_blank" rel="noopener">Des corporations et de la juridiction des prud'hommes pêcheurs de la Méditerranée</a></span></span><span class="detail_value"><br />** L'article 16 du décret du 9 janvier 1852 relatif à la pêche côtière confie aux prud’hommes pêcheurs le pouvoir de rechercher et de constater les infractions<br />2. La Prud'homie de Martigues. - <em><a href="https://www.ville-martigues.fr/loisirs/culture/la-prudhomie" target="_blank" rel="noopener">Ville de Martigues</a></em><br /><br /><br /></span>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Conseils de prud'hommes -- Méditerranée (région) -- 19e siècle
Pêches -- Droit -- 19e siècle
Pêcheurs -- Statut juridique -- France -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/931/RES-43754_Teisseire_Histoire-juridictions-Mrs.pdf
d9dadb5b05f5c010da9a34f1e9d37ab6
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Histoire des juridictions et des palais de justice de Marseille depuis leur origine jusqu'à nos jours
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Administration publique
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Teisseire, Raymond (1864-19.. ; juriste). Auteur.
Brun, François (18..-19.. ; juriste). Préfacier, etc.
Roustan, Emile. Préfacier, etc.
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 43754
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Tacussel, éditeur, (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1932
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/264295579
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-43754_Teisseire_Histoire-juridictions-Mrs_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
154 p. : ill.
24 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/931
Abstract
A summary of the resource.
Cet historique des institutions s'attache d'abord aux hommes de lois qui ont marqué, par leur fonction ou leur stature, l'histoire judiciaire de Marseille. Les listes exhaustives des <em>auxiliaires des juridictions marseillaises</em> (avocats, procureurs, notaires, etc.), assorties de rares portraits de célébrités, susciteront peut-être l'intérêt d'un historien du droit attentif ou curieux.<br /><br />Puis il fait une large place à l'histoire des édifices, les magistrats et le pouvoir politique accordant toujours une importance symbolique capitale (!) aux lieux où la justice est rendue, d'abord au nom du Roi, ensuite au nom du peuple. A défaut d'être une histoire de l'institution judiciaire, l'histoire des tribunaux fait partie de l'histoire urbaine : après la période féodale, on pourra mesurer à quel point la construction d'un nouveau palais de justice au 18e siècle (1743-1747) a été douloureusse pour le budget communal et que la revente de matériaux de destruction de l'ancien édifice ne suffisant pas, la commune dut se résoudre, pour amortir une partie de ses dépenses, à louer "<em>quelques boutiques qui avaient été aménagées au rez-de-chaussée du Palais</em>". Difficilement concevable aujourd'hui !<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Palais-justice-Mrs_18e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Palais de justice (Marseille, 18e siècle)</em></div>
<br />L'évolution démographique de Marseille eut pourtant rapidement raison de ce qui fut appelé l'<em>Hôtel Daviel</em> : en passant de moins de 200 000 habitants à plus de 800 000, la bâtiment érigé sous l'Ancien Régime devint insuffisant : en 1856, la ville céda des terrains pour la construction d'un nouveau Palais de justice inauguré en 1862.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Palais-justice-Mrs_19e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Le nouveau Palais de justice au style officiel très reconnaissable (Marseille, 19 siècle)</em></div>
<br />Mais on arrête pas la marche de la justice (et de la boulimie administrative) en si bon chemin : au début des années 1930, les services du Palais ont besoin de plus d'espace : une extension est érigée à l'angle des rues Fortin et Grignan, une énorme construction au style "moderne" réalisée en un temps record (pour l'époque) : démarrée en 1931, elle est achevée l'année suivante et inaugurée en 1932.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Annexe-Palais-justice-Mrs_20e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Annexe du Palais de justice, art-déco et colonnes greques (Marseille, 20 siècle)</em></div>
<br /><span class="ILfuVd" lang="fr"><span class="hgKElc">Elle abritait alors le Tribunal Civil (devenu aujourd'hui le tribunal de Grande Instance) et le Tribunal de Commerce (première audience tenue en avril 1933).</span></span>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Entre 1862 et 1932, la population de Marseille a plus que quadruplé : le Palais de justice est saturé et justifie la construction d'une imposante annexe : l'occasion de dresser un bref historique des tribunaux de la ville.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Marseille. 19..
Marseille. 20..
Palais de justice -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- Histoire
Professions judiciaires et juridiques -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- Histoire
Tribunaux -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/930/RES-42983_Boiron_Mrs-port-aerien.pdf
f59a3c3bd5dced0bebb7e49c2e73390d
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Marseille port aérien : réponse à une étude sommaire
Subject
The topic of the resource
Transports aériens, maritimes et terrestres
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Boiron, Ch.. Auteur
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Aéro-Club de Provence (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1928
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/26429498X
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-42983_Boiron_Mrs-port-aerien_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
15 p.
27 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/930
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marignane. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Où faut-il implanter un aéroport : proche ou loin de la ville qu'il dessert ? En 1920, auriez-vous été partisan du Prado ou de Marignane ? Mais le choix de Berre ne reviendrait-il pas aujourd'hui à construire l'aéroport Marseille-Provence à Nîmes ?
Abstract
A summary of the resource.
Dans ce court document composé de lettres assez virulentes, Ch. Boiron, vice-président de l'Aéro-Club de Provence, réfute point par point l'argumentaire d'une étude, qualifiée de <em>sommaire</em>, favorable à l'implantation du futur aérodrome aux abords de l'<span>Étang de Berre.</span><br /><br />La chronologie de l'aéroport Marseille-Provence publiée par l'association d'élus <em>Ville & Aéroport</em> commence par une date inaugurale et une opportunité technique : "<em>22 octobre 1922 : inauguration. Au départ, il était prévu d’implanter l’aéroport aux alentours du Prado à Marseille. C’est l’exploit d’Henri Fabre, l’inventeur de </em><em>l’hydravion qui attira l’attention sur l’étang de Berre en bordure duquel l’aéroport sera finalement construi</em>t". <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Marignane_Henri-Conan_1930.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;">L<em>'aérodrome de Marignane : des hangars en bordure de l'étang et des champs (Henri Conan, 1930)</em></div>
<br />L'historique de l'aérodrome marseillais montre que le choix de Marignane ne s'est pas imposé de soi et fit l'objet de vifs débats, alimentés par des projets très inventifs ou audacieux : prolonger le boulevard du Prado jusqu'à la mer, construire une piste sur l'eau, raser les îles du Frioul, .... Opposants et partisans du projet Marseille-Plage contre le projet Marignane ont tous de sérieux arguments : pourquoi ne pas mettre la gare St Charles à Miramas, que seront les aéronefs dans l'avenir, quels sont les vents dominants, une aérogare pourrait embellir la rade, quels sont les coûts réels d'une route, réserver les escales techniques à Marignane et le transport passager au Prado, etc.<br /><br />Comme l'écrivait Louis François : "<em>Aux yeux des Marseillais, Marignane a le gros défaut de se trouver à 28 kilomètres du centre de la ville</em>". En tant qu'escale technique, il est incontestablement utile aux communications internationales mais les Marseillais préfèreraient avoir "<em>leur poste à eux, également maritime et terrestre, et qui évitera l'heure d'automobile nécessaire entre l'aéroport actuel et la ville(2). L'œuvre est difficilement réalisable... La Chambre de Commerce et l'Aéro-Club de Provence cherchent, depuis 1925 des terrains d'atterrissage difficiles à trouver ou à aménager dans la banlieue industrielle. L'État, qui a engagé de gros frais à Marignane, prétend que l'aéroport actuel suffi</em>t" (3).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Hydravions-CAMS-53_Conan.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Hydravion modèle CAMS 53 : fret, postes et passagers (Marignane, 1931)<br /></em></div>
<br />Si l'hydravion séduit, ce n'est pas seulement parce qu'il est opérationnel mais c'est qu'il permet d'économiser de lourdes infrastructures : sur ses façades Ouest et Sud, Marseille est entourée d'eau et ne manquerait pas de pistes d'amerrissage. Mais l'hydravion ne suffit pas à lui seul : un aéroport doit proposer des pistes terrestres classiques suffisamment longues pour accueillir des appareils plus lourds. La solution du Prado (un terrain d'env. un km² derrière le Parc Chanot en direction de la Capelette) présentait le double inconvénient d'être trop court et entouré d'usines : les services techniques de l'État et de l'armée émettront un avis défavorable, jugeant cette configuration trop dangereuse.<br /><br />L'hydravion ne réussira pas à s'imposer et le choix d'implanter l'aérodrome de Marseille sur les rives de l'Étang de Berre (commune de Marignane), encore désigné <em>port aérien</em> en analogie à sa version maritime, se révèlera pertinent pour l'exploitant : agrandissement des infrastructures facilité par la présence de terrains plats relativement accessibles (au prix d'expropriations), extension des pistes longues gagnée sur l'étang, "minimisation" de la population impactée par les nuisances sonores,... (4).<br /><br />_______________<br />1. Ville & Aéroport - Association nationale d'élus. - <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjoibbT7ff5AhWmxYUKHdxeCqYQFnoECAYQAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.villeaeroport.fr%2Fpdf%2Fhistorique_marseille_31_07_2014.pdf&usg=AOvVaw23AnlPj5qyw6r4nG7nXP-c" target="_blank" rel="noopener"><em>Historique de l'aéroport Marseille-Provence</em></a><br />2. Louis François. - L'Aéroport de Marseille-Marignane - in <span class="collection" itemprop="isPartOf" itemscope="" itemtype="https://schema.org/Series">Géocarrefour Année 1929 5-1 pp. 163-165 - <a href="https://www.persee.fr/doc/geoca_1164-6268_1929_num_5_1_6711" target="_blank" rel="noopener"><em>Persée</em></a></span><br /><span class="collection" itemprop="isPartOf" itemscope="" itemtype="https://schema.org/Series"></span>
<div class="document-bib-ref"><span class="collection" itemprop="isPartOf" itemscope="" itemtype="https://schema.org/Series">3 Note : à l'époque, la route qui relie Marseille à Marignane est déjà réputée pour son étroitesse et ses encombrements<br />4. Note : en 1961, l’aérogare de Marignane sera reconstruite selon les plans dessinés par l’architecte bien connu de l'université d'Aix-Marseille : Fernand Pouillon<br /></span><span class="documentPageRange" itemprop="pagination"></span></div>
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Marseille port aérien : réponse à une étude sommaire<br />- Feuille <i>Ventabren S.O. - Quart N.O.</i> ; XXXI-44 7-a ; 1910 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : 3144_7A_10. Levé en 1909-10 - <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=51319" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=51319</a><a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420" target="_blank" rel="noopener"></a>
Aéronautique -- France -- Marignane (Bouches-du-Rhône) -- 20e siècle
Aéroport de Marseille-Marignane -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/909/RES-6463_Briere-Caisse-epargne.pdf
63efe0af7b85d83fca5499b9305c0991
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Caisse d'épargne et de prévoyance des Bouches-du-Rhône 1821-1899 (La)
Subject
The topic of the resource
Économie
Histoire de la Provence
Aménagement du territoire
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Brière, P.. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 6463
Publisher
An entity responsible for making the resource available
impr. du "Journal de Marseille" (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1900
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/263181898
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-6463_Briere-Caisse-epargne_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
245 p.
In-4
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/909
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Bouches-du-Rhône. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Alors que la première Caisse d'épargne et de prévoyance est créée à Hambourg dès 1778, celle de Marseille ne sera inaugurée que le 3 avril 1821, après celles d'autres pays européens (Allemagne, Angleterre, Suisse) et celles ouvertes sur le territoire (Paris, Metz, Bordeaux, Rouen). <br /><br />On peut s'étonner de cette lenteur mais il ne faut pas oublier qu'il existe déjà en France (et plus largement, dans la vielle Europe) de nombreuses institutions de bienfaisance et de charité. Dans le domaine purement financier, les Monts de piété, bien plus anciens, ont toujours conjugué la dimension bancaire et la dimension morale (lutte contre l'usure), conciliant scrupuleusement les intérêts des emprunteurs, majoritairement modestes, et les intérêts de la collectivité. <br /><br />Le rapprochement des deux types d'établissements s'impose : les Caisses d'épargne et de prévoyance sont avant tout au service d'une population laborieuse, en particulier ouvrière, d'autant plus méritante qu'elle fait, avec effort, quelques économies et qu'elle a la prudence de les placer pour les préserver. Consciente de la faible capacité de ses épargnants, la Caisse de Marseille crée l'<em>Épargne du Sou</em> qui permet aux plus modestes d'acheter des cartes-épargne de 1 fr couvertes de 10 cases où coller des timbres d'épargne de 10 centimes.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/timbre-epargne.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Le timbre-épargne des Bouches-du-Rhône</em></div>
<br />Cette modestie des dépôts se retrouve dans le tableau de ventilation des livrets qui montre que ceux de faible importance représentent 90% des dépôts, soulignant sa connotation populaire.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/ventilation-livrets_19e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Ventilation des livrets (1895-1900)</em></div>
<br />La faiblesse des montants doit être compensée par le nombre de comptes ouverts : pour sa promotion, la Caisse des Bouches-du-Rhône participe aux expositions internationales (Chicago 1893, Lyon 1894, Bruxelles 1897) et universelles (Paris 1889 et 1900, contemporaine de l'édition de l'ouvrage).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/expo-1900.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La Caisse d'Épargne à l'Expo universelle (Paris 1900)</em></div>
<br />Le champ d'intervention de la Caisse de Marseille ne se limite pas à l'activité bancaire des dépôts et des prêts : elle s'étend à des domaines variés qui ont tous en commun de contribuer à l'amélioration des conditions de vie et du bien-être des populations défavorisées. D'où ses actions relatives, par ex., à l'accès à l'eau potable (dispositifs de filtration dans les maisons individuelles).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/salubrite-eau-potable.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Accès à l'eau potable (Marseille)</em></div>
<br />Sensible aux progrès des sciences biologiques et médicales et aux discours hygiénistes du 19e siècle, elle n'hésite pas à publier les résultats de ses investissements dans les <em>Groupes d'Habitations à bon marché</em> (précurseurs des HLM - Habitations à Loyer Modéré) qui démontrent de manière flagrante que de meilleures conditions de vie impactent directement l'état de santé des habitants.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/taux-mortalite_Mrs_fin-19e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Recul du taux de mortalité comparé à la Capelette grâce aux GHBM (Marseille, 1893-1899)<br /></em></div>
<br />Forte de ses succès, la Caisse d'épargne de Marseille conteste la réforme introduite par la loi du 20 juillet 1895 focalisée sur l'aspect prévoyance au détriment des actions sur le terrain et revendique davantage de liberté dans l'utilisation de l'épargne (des milliards de francs de l'époque) dans l'économie sociale.
Description
An account of the resource
Les Caisses d'épargne et de prévoyance sont au service des classes populaires et laborieuses. Leur champ d'intervention dans l'économie sociale dépasse le cadre bancaire : elles réclament plus de liberté dans l'utilisation de l'épargne
Caisse d'épargne et de prévoyance (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
Fondations (droit) -- Bouches-du-Rhône (France) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/870/RES-260164_Mirabeau_Procedure-prevotale.pdf
f625d4137f52fd74547ea61eaa74fda7
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Discours sur la procédure prévotale de Marseille, prononcé à l'Assemblée nationale, dans la séance du 26 janvier 1790. par M. le comte de Mirabeau.
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Science politique
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Mirabeau, Honoré-Gabriel Riquetti (1749-1791 ; comte de). Auteur
Mossy, Jean (17..-1792 ; imprimeur-libraire). Imprimeur
Mossy, Jean (1758-1834 ; imprimeur-libraire). Imprimeur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260164
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Sur l'imprimé de Paris ; A Marseille, de l'imprimerie de Jean Mossy, pere & fils, imprimeurs du Roi & de la nation. 1790.
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1790
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/260940178
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260164_Mirabeau_Procedure-prevotale_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
76 p.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/870
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 17..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Discours sur la procédure prévotale de Marseille. prononcé à l'Assemblée nationale, par M. le comte de Mirabeau, dans la scéance du 26 janvier 1790 (Titre de départ)
Abstract
A summary of the resource.
Vignette. - Sig. A-D8, E5 (Notes)<br /><br />Certains historiens estiment que "<em>la Révolution commence véritablement à Marseille par la venue de Mirabeau le 16 mars 1789, le jour même de l’ouverture des assemblées préparatoires pour les élections des Etats-Généraux</em>" (1). L'histoire a autant retenu la qualité d'éloquence des discours de Mirabeau que son rôle politique, au point de les rendre indissociable. De l'éloquence et du courage, il en faut pour dénoncer un redoutable magistrat, M. de Bournissac, prévôt Général de Provence, impliqué dans de lourdes affaires (2 & 3) qui a pour habitude de poursuivre quiconque ose mettre en doute son impartialité.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Mirabeau._1749-1791.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;">Le Comte de Mirabeau (1749-1791)</div>
<br />On peut compter sur Mirabeau pour dénoncer les dérives d'une procédure qui n'a de judiciaire que le nom et qui est d'abord un outil de répression politique : le moyen pour l’élite au pouvoir de se débarrasser des citoyens les plus révolutionnaires et pour le prévôt de punir les Marseillais qui, lors de la rédaction des Cahiers de doléances, ont réclamé le départ de l’Intendant et l’élargissement des charges politiques à tous les corps de métier. Ce qui leur vaut leur transfert au Château d’If.<br /><br />Mirabeau ne sera pas seul dans sa dénonciation. Charles Barbaroux, jeune avocat et d<span class="detail_value">éputé des Bouches-du-Rhône à la Convention apparaît, comme plusieurs de ses collègues, sur la scène politique en 1789 (le 20 juillet pour Barbaroux). Il </span>accuse le Prévôt d’avoir retardé l’application de la nouvelle procédure criminelle voulue par l’Assemblée Nationale (décrets des 8 octobre et 3 novembre 1789), qui prévoit la publicité de l’instruction et l’assistance d’un conseil pour les accusés. De plus, un décret de l’Assemblée Nationale du 8 décembre qui demande le renvoi de toutes les affaires criminelles instruites par la cour prévôtale de Provence à la sénéchaussée, juridiction ordinaire, ne sera jamais appliqué.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Barbaroux_1767-1794.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;">Charles Barbaroux (1767-1794)</div>
<br />C'est seulement le 11 mars 1790 que les instances nationales annuleront la procédure prévôtale et renverront tous les procès en cours devant la Sénéchaussée de Marseille.<br /><br />Alors, une histoire qui finit bien, avec le triomphe de la justice contre l'arbitraire ? L'épisode de la procédure prévôtale finira par valoir la guillotine à Bournissac mais Barbaroux connaîtra le même sort en <span class="detail_value">juin 1793 à Bordeaux.</span><br />______________<br />1.Ugo Bellagamba. - Les avocats à Marseille : praticiens du droit et acteurs politiques. <span xml:lang="fr" lang="fr">Chapitre I. Les avocats de Marseille promoteurs de la Révolution, <em><a href="https://books.openedition.org/puam/236" target="_blank" rel="noopener">in OpenEdition Books</a></em><br /></span>2. FranceArchives détient une pièce intitulée : <a href="https://francearchives.fr/fr/facomponent/a9122acdd61d5de9dcf69c1148dd867d342513d0" target="_blank" rel="noopener"><em>Poursuites contre M. de Bournissac, prévôt général de la maréchaussée de Provence, au sujet des émeutes arrivées à Marseille en 1789</em></a>.<br />3. Affaire de la Tourette - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_Tourette" target="_blank" rel="noopener">Wikipédia</a>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Le prévôt Général de Provence, s'estimant au dessus des lois nouvellement votées, fait arrêter tous ses détracteurs. De brillants avocats dénoncent ses abus de pouvoir : la guillotine les réunira sans faire de subtiles distinctions
France. Assemblée nationale constituante (1789-1791
France. Assemblée nationale constituante (1789-1791)
Prévôtés -- Provence (France) -- Histoire
Prévôts -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/837/RES-260022_Bourrily_Essai-Histoire.pdf
b14b94f61bd00890bda9bb8d9467c8a2
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Essai sur l'histoire politique de la commune de Marseille : des origines à la victoire de Charles d'Anjou (1264)
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Bourrilly, Victor-Louis (1872-1945). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260022
Publisher
An entity responsible for making the resource available
A. Dragon (Aix-en-Provence)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1925
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/25918070X
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260022_Bourrily_Essai-Histoire_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
VIII-526 p.
26 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/837
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 13..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Pour l'auteur, il est temps d'écrire la véritable histoire politique de Marseille et de l'étayer sur les textes authentiques : la moitié de l'ouvrage reproduit donc les 46 pièces justificatives datées de 1136 à1262. Mais il reste encore à dresser un inventaire complet des actes et titres de propriété de la commune de Marseille au Moyen-Age, le dernier cartulaire remontant aux travaux de Méry Guindon de 1842<br /><br />Pas besoin d'aller chercher en Italie l'origine du modèle politique qui s'installe au 12e siècle en Marseille, le consulat, mais plutôt dans la renaissance économique et intellectuelle qui marque le 11e siècle, la fin des invasions des Sarrazins et la constitution du marquisat de Provence, formé au 12e siècle à partir d'une scission du comté de Provence : on assiste alors à l'expansion territoriale et démographique des villes, à l'extension des cultures agricoles et la reprise du commerce, notamment maritime.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Carte-Provence_1125.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La Provence au 12e siècle (carte de 1125)</em></div>
<br /><abbr class="abbr" title="12ᵉ siècle"><span class="romain">Grâce à cet essor économique</span></abbr>, la bourgeoisie marchande qui compose le pouvoir communal, revendique un poids politique et sa place dans les jeux de pouvoir jusque-là réservés à l'abbé, à l'évêque et au vicomte : les Marseillais obtiennent le droit d'élire des consuls dès 1178 (à défaut d'une date certaine, une charte en fait mention cette année là) mais le pouvoir reste aux mains des vicomtes. <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Charles-II-Anjou.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Charles II d'Anjou dit le Boiteux (1254-1309)</em></div>
<br />La création de la confrérie du Saint-Esprit (sans rapport avec l'Hôpital du même nom) en 1212 témoigne d'une volonté grandissante d'autonomie : dotant la ville d'un gouvernement fédéral, les relations entre la bourgeoisie et les puissances épiscopales et vicomtales deviennent conflictuelles, jusqu'à confier le pouvoir supérieur à un podestat, étranger aux attributions limitées et se proclamer République (3).<br /><br />Si l'expression est très exagérée pour l'auteur qui estime que le nouveau régime s'apparentait plus à une oligarchie, le pouvoir étant concentré dans les mains de quelques familles, il était cependant plus ouvert que dans d'autres villes du Sud de la France (comme à Toulouse), ce qui explique qu'il réussit à imposer à Charles II d'Anjou le compromis du 25 juillet 1252, modus vivendi entre le Comte de Provence et la Commune de Marseille. Mais ce compromis ne dure que les 4 ans durant lesquels Charles II d'Anjou s'absente de Provence : à son retour en 1357, sans user cette fois de la force mais de l'intrigue et de l'argent, il impose son pouvoir à la ville de Marseille qui doit renoncer à sa soif d'indépendance par le traité du 2 juin 1257 (Chapitres de la Paix) et par le traité du 13 novembre qui prévoit que Charles II d'Anjou aurait le droit de confisquer les biens des Marseillais s'ils se révoltaient. Les quelques patriotes, nostalgiques de l'époque où la Commune s'administrait librement et sans espoir d'un soulèvement populaire, fomentèrent une conspiration : suite à un verdict d'une rare sévérité sous Charles II d'Anjou, tous seront exécutés le 22 octobre 1264 au plan Saint Michel (La Plaine).<br /><br />Réfs.<br />1. Marquisat de Provence - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marquisat_de_Provence" target="_blank" rel="noopener"><em>Wikipédia</em></a><br />2. Marseille de l'an mil au rattachement à la France - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille_de_l%27an_mil_au_rattachement_%C3%A0_la_France" target="_blank" rel="noopener"><em>Wikipédia</em></a><br />3. Pour le détail sur la République marseillaise, voir les autres documents liés sur Odyssée
Description
An account of the resource
Au 12e siècle, Marseille bénéficie d’un nouvel essor économique : territoire en extension, population en expansion, commerce maritime en pleine croissance. Au point d’aspirer à une certaine indépendance… Mais qu'en pense le Comte de Provence ?
Administration -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 13e siècle -- Sources
Administration -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- Moyen âge
Administration communale -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 13e siècle -- Sources
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/816/BULA-34784-Affiches-Aix_1777.pdf
8225540c7d4a97dadb3d304a32f5e33b
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/816/RES-260163_Affiches-Provence_1778.pdf
172c1c67c67cfe807973c4cadeae177c
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/816/BULA-34784-Affiches-Aix_1779.pdf
b64badcd404718b75d9e1af77889a712
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/816/BULA-34784-Affiches-Aix_1780.pdf
0bbb1cf3d7bfb33dc4bbacb5ca916891
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/816/BULA-34784-Affiches-Aix_1788.pdf
f63509add5b7080598c098c0ca15ab17
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Affiches de Provence : feuille hebdomadaire d'Aix
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 34784
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260163
Publisher
An entity responsible for making the resource available
impr. André Adibert (Aix-en-Provence)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1777-1780; 1788
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/257792805
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-34784-Annonces-Aix_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
3 vols.
1 553 p.
143mm x 211mm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/816
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 17..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Annonces, affiches, avis divers d'Aix (Suite de)
Affiches d'Aix et sa généralité (1772) (Titre historique)
Affiches de la ville d'Aix (1773) (Titre historique)
Feuille hebdomadaire d'Aix (1788) (Titre historique)
Abstract
A summary of the resource.
Interruption de parution de juin 1773 à 1776. - A paru en 1788 sous le titre : "Feuille hebdomadaire d'Aix". Année 1778 incomplète (la collection s'arrête au n° 38 du 20 sept.). <br /><br />Après trois années d'interruption, reparaissent les <em>Annonces d'Aix</em> rebaptisées plus ambitieusement les <em>Affiches de Provence</em>. La filiation probable n'est pas d'ordre administratif (le premier directeur de publication, Paris de l'Epinard, n'apparaît plus) mais est revendiquée au niveau éditorial : <em>"Nous nous dispenserons de prouver l'utilité d'une Feuille Hebdomadaire que les encouragements </em><em>du public nous portent à continuer après </em><em>trois ans d'interruption"</em>. Dans le prospectus qui annonce son retour et évoque le succès de la première formule (pourquoi alors sa suspension ?), l'éditeur rappelle ce que le lecteur pourra y trouver tous les dimanches : "<em>Tout ce qui tient de plus près à notre curiosité </em><em>& à nos besoins, aux commodités & à l'agrément </em><em>de la vie; ce que les nouvelles politiques offrent de </em><em>plus intéressant, & les autres Feuilles de plus utile; </em><em>ce genre en un mot d'instruction & de connaissances</em>".<br /><br />La formule, toujours proposée par abonnement, a peu varié sur la forme, excepté la mise en valeur typographique des rubriques qui structurent davantage les annonces. <br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/quittance_1777.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Un justificatif d'abonnement de 1777 (le montant de 10 livres est toujours inchangé en 1780)<br /></em></div>
<br />Si les avis et annonces restent le premier objet des Feuilles, plusieurs évolutions sont notables :<br /><br />- annonce de l'abandon des problèmes et des énigmes à résoudre (pourtant leur publication se poursuit)<br /><br />- abonnements obligent, le premier éditorial réaffirme que "<em>la partie la plus intéressante pour le plus grand nombre de nos lecteurs, & sans doute la plus flatteuse pour nous-mêmes, est la collection des Arrêts du Parlement; nous y joindrons la notice des Edits & Déclarations du Roi, Lettres-patentes & Arrêts du Consei</em>l"<br /><br />- en plus des rubriques traditionnelles (commerce, économie, agriculture, prix des denrées, désormais souvent limités aux grains), apparaissent de nouveaux thèmes comme l'histoire naturelle, le jardinage, la physique, les modes (de Paris !), l'histoire de la Provence, les nouvelles politiques, l'industrie, les faits singuliers, les découvertes, les anecdotes. Mais leur prolifération les ferait plutôt assimiler à des quasi mots clés (vers à soie, économie - agneau)<br /><br />Avec cette nouvelle diversité des rubriques, les Affiches paraissent plus ouvertes sur le monde (anecdote américaine) et plus curieuses de nouveaux horizons (chimie, modes vestimentaires, bijoux) : constantes sur la forme, elles se sont modernisées sur le fond. On apprend ainsi qu'en 1777 Mr. Parmentier, chimiste de Paris, a été chargé par le Gouvernement de donner un traité sur la fabrication du pain (repris des Affiches de Picardie) et qu'une goutte d'huile de vitriol empêcherait l'eau de pourrir dans les barriques de bois qu'embarquent les expéditions du Capitaine Cook, toujours soucieux de la santé de ses équipages. Sensibles aux attentes populaires, les Affiches publient à partir de 1779 la combinaison gagnante des numéros sortis lors du dernier tirage de la Loterie Royale de France, nouveau nom de la loterie nationale adopté en 1776.<br /><br /><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Publicite-Aubert-remede-Portalis_1780.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="590" height="649" />
<div style="text-align: center;"><em>Un encart publicitaire pour un remède pharmaceutique (1780)</em></div>
<br />Les publicités des professionnels paraissent sous forme d'annonces standards que rien ne distingue de celles des particuliers. Seule exception, cet encart pour un remède dermatologique autorisé par Jean-Étienne-Marie Portalis (1746-1807), assesseur à Aix à partir de 1778, au cours de sa période d'avocat à Aix.<br /><br />Particularités : alors que tous les bulletins de la nouvelle série ont un format fixe de 8 pages, la Feuille n° 50 du 29 déc. 1777 s'étend sur 152 pages (nouvelle pagination) et propose une copieuse compilation d'édits, d'arrêts et de documents juridiques. De même, après l'encart publicitaire autorisé par Portalis, une très longue rubrique de 240 pages (nouvelle pagination) de Livres nouveaux sur la jurisprudence parus en 1778 (notamment celle des Parlements de Paris et de province) occupe la quasi-totalité du bulletin n° 20 du 14 mai 1780, dernier de la collection. Comme son prédécesseur, ce bulletin s'arrête inachevé, marquant la fin de parution des Affiches, tout au moins pour les bulletins qui nous sont parvenus.<br /><br />Une note manuscrite fait référence à ces 2 bulletins en précisant qu'ils sont reliés à la fin du dernier volume de la collection. Pourquoi cette reparution près de 8 ans plus tard et sous l'ancien sous-titre ? Une première note manuscrite anonyme, d'une main différente, encartée au début de ce dernier volume, précise de manière assez mystérieuse et plutôt accusatrice, que "<em>cette Feuille a été expédiée jusques & inclus le 14 may 1780. Elle a été alors interrompue par la fautte de Nicollon</em>". Nicollon est, à l'époque, le Directeur des Affiches (Bureau des Affiches, place St Honoré à Aix).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Affiches-Aix-arret_1780.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Affiches Aix - Arrêt en1780</em></div>
<br />Pour terminer cette présentation, comment ne pas citer cet extrait d'un éditorial "<em>On n'imagine pas aisément que des petites Affiches puissent amuser, & même instruire</em>" : nous divertir, peut-être moins de nos jours, mais nous instruire, certainement plus que jamais et de la plus simple des façons.
Description
An account of the resource
Après trois années d'interruption, les Annonces d'Aix renaissent sous le titre des Affiches de Provence avec de nouvelles rubriques (jardinage, physique, découvertes,...) et même les numéros gagnants de la Loterie Royale
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Adibert, André (1717-1788, Libraire)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Actualité -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône, région) -- 18e siècle
France. Parlement de Provence -- 18e siècle
Publicité de la justice -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône, région) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/815/RES-260045_Annonces-Aix_1770.pdf
4e705849671d4d3f9a9b12cb77094ff9
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/815/RES-260045_Annonces-Aix_1771.pdf
4dbeeca1617c697e6c4a6b0dee707a7c
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/815/RES-260045_Annonces-Aix_1772.pdf
ab5d8269c1407a5bf52c95a13becd9b0
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/815/RES-260045_Annonces-Aix_1773.pdf
bc039310e317f076d7a403a273ca4b1e
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Annonces, affiches, avis divers d'Aix
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260045
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Joseph Paris de Lespinard (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1770-1773
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/257672567
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260045_Annonces-Aix_1770-1773_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol
767 p.
175 mm x 225 mm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/815
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 17..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Affiches de Provence (Devient)
Annonces, affiches, nouvelles et avis divers de la généralité d'Aix, contenant ce qui intéresse cette province, et dans lesquelles on trouve un journal exact des arrêts d'audience, de ceux qui sont rendus au vu des pièces, les plus intéressants, les arrêts criminels, ceux de règlement qui sont rendus au Parlement de cette province (Variante historique du titre)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Abstract
A summary of the resource.
La notice des "<em>Annonces, affiches, avis divers d'Aix</em>" rédigée par J. Sgard, éminent spécialiste de la littérature, de la vie intellectuelle et de la presse du 18e siècle, donne la mesure de la richesse et de l'intérêt que présente ce très rare journal de petites annonces parvenu jusqu'à nous (le Catalogue Collectif de France ne recense que l'unique collection conservée à la BU Schuman d'Aix, la BnF ne possédant pas d'exemplaire de ce titre, cf notice https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42160801q<span class=""></span>).<br /><br /><span class="">Publié du 7 janvier 1770 au 13 juin 1773, la collection numérisée ici présentée est complète, à l'exception de bulletins publiés en 1769 auxquels fait référence le prospectus de 1770 et des n° 22 & 23 de 1773 manquants, le n° 24 étant l'ultime bulletin publié ou sauvegardé.<br /></span><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Annonces-Aix-notice_Sgard.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Notice d'antiquariat avec notes de J. Sgard</em></div>
<br /><span class="">Les Annonces d'Aix sont d'emblée à la recherche d'un nombre d'abonnés suffisant pour garantir sa survie économique. Pour s'assurer un lectorat large et diversifié, les Annonces se présentent comme un journal d'information qui publie une sélection de textes officiels : les édits, les déclarations et les lettres-patentes du Roi, les arrêts les plus importants des Parlements de Paris et de Provence; en résumé, toutes les lois qui concernent la vie quotidienne de tout à chacun. On peut ne s'abonner qu'à une série de publications (seulement les règlements ou seulement les édits, par ex., avec modulation des tarifs) et recevoir <em>la Feuille</em> à domicile, moyennant un affranchissement suffisant (l'irrégularité de l'acheminement du courrier assuré par les Postes fait déjà l'objet de maintes réclamations !).<br /></span><br /><span class="">Les <em>Affiches</em> proprement dites, mélange d'offres et de demandes de particuliers comme de professionnels, sont proposées comme une formule d'abonnement parmi d'autres : véritables petites annonces dans toute l'acception moderne du terme (dont l'invention revient aux Allemands selon Paris de l'Epinard), elles constituent le réel intérêt historique de la revue : <br /><br /></span><span class=""></span>
<ul>
<li><span class="">des choses à vendre avec leur prix, comme des maisons, des terres, des charrettes, des huiles, des tableaux, des animaux, du café, du chocolat...<br /></span></li>
<li><span class="">des demandes particulières : des tableaux religieux, des emprunts d'argent, un maître d'école qui sache montrer à lire, qui peigne bien et qui connaisse le plain-chant et l'arithmétique<br /></span></li>
<li><span class="">des recherches d'emploi : recherche d'une place de domestique, une place d'aumônier pour un ancien prêtre</span></li>
<li><span class="">des offres d'emploi : une place de gouvernante et de fille de ménage, une place de bon cuisinier, une place de domestique qui sache chasser<br /></span></li>
<li><span class="">des objets trouvés : une boucle en argent (à tel endroit)</span></li>
<li><span class="">des objets perdus : une rosette de diamants (tel jour et à telle heure), un cabriolet<br /></span></li>
<li><span class="">des avis divers comme le changement d'adresse d'un expert en dentition et remèdes, le nombre de navires entrés dans le port de Marseille, des annonces de concerts et autres spectacles, l'ouverture d'une école de filles, un concours vétérinaire, le nombre d'enterrements, de mariages et baptêmes de telle paroisse, des attaques de loups dans telle ville, l'apparition d'une maladie dans tel quartier, des livres nouveaux,..</span><br /><span class=""></span></li>
<li><span class="">mais encore le prix courant des denrées : bled, avoine, viande, pain blanc, vin vieux et vin nouveau, huiles...</span></li>
</ul>
<span class="">Pour divertir le lecteur et le fidéliser, les bulletins se terminent toujours par un problème à résoudre ou une énigme à élucider (cette rubrique apparaît dès le 14 janvier de 1770) : il faut bien sûr patienter une semaine pour connaître la solution...<br /><br />Dans son souhait d'être le plus proche possible de ses lecteurs et de favoriser des échanges qui dépassent les seules offres et demandes de biens et services, le journal fait appel aux lumières de ses abonnées sur "<em>les choses nouvelles, curieuses, intéressantes, jolies, amusantes & instructive, en quelque genre que ce soit, pourvu qu'elles ne contiennent rien de contraire à l'honnêteté publique, à la religion et au Gouvernement</em>". Un appel qui tranche avec la majorité des journaux qui s'affichent comme sources d'informations autorisées, verticales et descendantes</span>.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/Ravageur-olivier_1772.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Un parasite de l'olivier - unique illustration des 4 années de la publication (1772)</em></div>
<span class=""><br />Limite technique de la presse de l'époque, le journal ne contient aucune illustration, à l'exception de quelques croquis réalisés par un de ses lecteurs, entomologiste amateur, pour illustrer un article alertant sur un nouveau fléau qui touche les oliviers, publié dans la rubrique Agriculture</span> du bulletin n° 17 du 26 avril 1772.<br /><br />En plein milieu de l'année 1773, la publication cesse brutalement de paraître sans avoir annoncé son arrêt et sans en donner les raisons. Ici s'interrompt, provisoirement, un inestimable témoignage de la vie quotidienne en Provence de la fin du 18e siècle. A suivre...
Description
An account of the resource
Si les journaux de petites annonces sont contemporains de la presse dès son apparition et ont connu un certain succès, la plupart ont disparu. En témoigne ce journal d'Aix, très probable unique exemplaire encore consultable
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Paris de l'Epinard, Joseph (1744-18..) , Directeur de la publication
Actualité -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône, région) -- 18e siècle
France. Parlement de Provence -- 18e siècle
Publicité de la justice -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône, région) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/805/RES-260130_Bouche_Droits-Pape.pdf
9359046c17db5c9a3972c1f0fdde5a6e
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Des droits du Pape sur le Comté Venaissin et l'État d'Avignon ; et refutation de l'ecrit de M. Bouche, membre de l'Assemblée nationale, concernant la restitution de ces pays à la France
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260130
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Genève)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1790
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/257098682
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260130_Bouche_Droits-Pape_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
viii-51-[5 bl.] p.
in-8
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/805
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Comtat Venaissin (Vaucluse). 17..
Vaucluse. 17..
Avignon. 17..
Abstract
A summary of the resource.
<span>Vignette, cul de lampe, bandeau à </span><span class="highlight">l</span><span><span><span><span>'angelot ramant dans une barque. - Sig. A-D8 (Notes)<br /><br />L'année 1789 fut une très mauvaise année au niveau des récoltes et ne fit qu'aggraver l'état de disette chronique qui sévissait déjà dans le Comtat vénaissin (Carpentras, Vaison-la-Romaine, l'Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon) et à Avignon. La prise de la Bastille du 14 juillet attisa les troubles qui s'y développaient (rejets des impôts, vente du blé à un cours imposé par les acheteurs, colère contre l'administration pontificale, ...).<br /><br />Le 12 novembre de la même année, le député du Tiers-Etats d'Aix, Charles-François Bouche monte à la tribune de l'Assemblée Nationale pour réclamer la restitution d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France. Le document présenté ici entend défendre les droits légitimes du Pape et réfute l'argumentaire avancé par Bouche pour justifier sa demande : une simple accumulation de prétendues preuves historiques pas même discutées.<br /><br />Contrairement aux Avignonnais, les notables du Comtat s'opposent à ce rattachement : le 25 novembre, le baron de Sainte-Croix obtient des députés le rejet de la motion déposée par Bouche.<br /><br /><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Carte_du_Comtat_Venaissin_18e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><em></em></span></span></span></span>
<div style="text-align: center;">Comtat Venaissin (recouvrement du futur département du Vaucluse au 18e siècle)</div>
<span><span><span><em></em></span></span></span><br />Mais le 18 août 1791, les députés des communes du Comtat décident de son rattachement à la France. Au delà de ses conséquences politiques locales, ce vote est considéré comme l'une des premières expressions du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (autodétermination).
<p>Après l'envoi de trois commissaires sur place, l'Assemblée constituante décrète le 14 sept. 1791 l'<em>incorporation à l'Empire français des deux États réunis d'Avignon et du Comtat Venaissin</em>, décret entériné par Louis XVI le jour même.</p>
<br />
<div style="text-align: center;"><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Traite_de_Tolentino_1797.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><em>La signature du Traité de Tolentino (1797)</em></div>
<span><span><br /></span></span><span>Le 19 février 1797, Napoléon Bonaparte contraint Pie VI(2) à signer le traité de Tolentino (3), traité par lequel la papauté concède défintivement à la France, en plus d'autres renoncements, les Etats d'Avignon et du Comtat vénaissin.<br /><br /></span>1. Le Comtat Venaissin - in <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Comtat_Venaissin" target="_blank" rel="noopener" title="Le Comtat vénaissin"><em>Le Comtat vénaissin</em></a><br />texte<br />2. <span class="nowrap">Pie <abbr class="abbr" title="6"><span class="romain" style="text-transform: uppercase;">VI </span></abbr></span>in <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_VI" target="_blank" rel="noopener" title="Pie VI">Pie VI</a><br />3. Le Traité de Tolentino - in <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Tolentino" target="_blank" rel="noopener" title="Le traité de Tolentino"><em>Le traité de Tolentino</em></a>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Le 12 novembre 1789, le député Charles-François Bouche dépose à l'Assemblée nationale une motion demandant la restitution d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France. Le 14 septembre 1791, l'Assemblée constituante décrète ce double rattachement
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Des droits du Pape sur le Comté Venaissin et l'État d'Avignon ; et refutation de l'ecrit de M. Bouche, membre de l'Assemblée nationale, concernant la restitution de ces pays à la France <br />- Feuille <i>Avignon</i> ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur) /Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408</a>
Avignon (Vaucluse) -- 1791 (Annexion à la France)
avocat)
Bouche, Charles-François (1737-1795
Comtat Venaissin (Vaucluse) -- 1789-1815
Comtat Venaissin (Vaucluse) -- 1791 (Annexion à la France)
Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/800/RES-35084_Ribbe_Societe-Portefaix.pdf
f7de42a8a6ff493245fe710996c8e78f
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Société des portefaix de Marseille (La) : son histoire et sa constitution actuelle / par M. Charles de Ribbe. Exposé des mœurs des portefaix / par M. Claudio Jannet : discussion sur les questions economiques soulevées par l'organisation de cette société
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Économie coloniale
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Jannet, Claudio (1844-1894). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 35084
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Société internationale des études pratiques de l'économie sociale (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1865
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/25709802X
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-35084_Ribbe_Societe-Portefaix._vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
p. 178-236
25 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/800
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Exposé des mœurs des portefaix (Publié avec)
Abstract
A summary of the resource.
Bulletin - Société internationale des études pratiques d'économie sociale (Est un extrait ou un tiré à part de)<br /><br />En ce milieu du 19e siècle, Marseille compte 400 000 habitants et emploie une main d'oeuvre ouvrière nombreuse divisée en trois catégories :<br />
<ol>
<li>les pêcheurs, constitués en corporations parmi les plus anciennes des institutions ouvrières</li>
<li>les ouvriers des industries, les principales étant la savonnerie et la raffinerie</li>
<li>les ouvriers des ports, qui se partagent en six professions : les emballeurs, les tonneliers, les calfats, les acconiers (bateliers), les arrimeurs et les portefaix</li>
</ol>
<p>Jusqu’à cette époque, le chargement et le déchargement des navires accostant à Marseille sont confiés à la Société des portefaix, littéralement <em>porteurs de fardeaux</em>, une corporation bâtie sur l'esprit de solidarité. Les portefaix, et plus encore les maître-portefaix, bénéficient de salaires élevés, ont un rang social reconnu et entretiennent de véritables dynasties familiales, certaines multi-centenaires. Il ne s’agit pas là d’une particularité marseillaise : la plupart des ports connaissent ce type d'associations corporatistes, comme à Gênes (1), associations qui étonnamment ont survécu à la loi Le Chapelier qui les avait pourtant supprimées 70 ans auparavant. Forte de ses privilèges et prospère, la confrérie était maitresse des quais de Marseille : elle jouissait du monopole du pesage, étendu par la suite au portage des marchandises à toute la ville.</p>
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Marseille-Quai_Fraternite.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Pas moins de six professions se partagent les opérations portuaires (Quai de la Fraternité, Marseille)</em></div>
<p>L’apparition des docks-entrepôts en France va marquer un tournant dans la gestion portuaire : après la création du premier entrepôt de ce type en 1844 au Havre, un second suivra à Paris puis à Marseille en 1864 (2). La Compagnie des docks et entrepôts, le <em>Dock</em>, est un établissement public qui a pour rôle de simplifier et d’accélérer les opérations commerciales liées aux tâches de manutentions portuaires, ce qui veut dire aussi de les rendre plus expéditives et plus économiques (3).</p>
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/dockers-1920-1930.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Déchargement des sacs de café au Havre (années 1920-1930)</em></div>
<p>Pour la Confrérie des portefaix, l’obligation d'entreposer les marchandises dans les entrepôts du Dock est un <em>casus belli</em> : elle est accusée de tuer la liberté du travail. Conflit d’autant plus mal vécu que certains membres quittent alors la Société pour rejoindre le Dock. Mais cette rivalité administrative occulte une évolution plus préoccupante : la concurrence permanente des robeirols (ou <em>crocheteurs</em>) et l’érosion de son monopole quand les minotiers décident de ne plus faire appel à ses services pour la manipulation du grain.</p>
<p>Charles de Ribbe affirme vouloir rester impartial et se limiter à comprendre l'origine de la Société et son fonctionnement : mais en fait, il prend fait et cause pour une corporation qui mérite le label, très nostalgique, de <em>vieille confrérie provençale</em>. Le second rapporteur n’est pas en reste et réfute les accusations portées sur la Société des Portefaix, qui profitant de son prétendu monopole, ne serait ni performante ni bon marché.</p>
<p>Il est clair aujourd’hui que cette polémique met en lumière une évolution plus fondamentale, celle de la modernisation de l'outil industriel et de l’activité du port elle-même dont le Dock est l’acteur central : son extension avec ses nouveaux entrepôts, la mise en circulation de plus gros cargos, l’arrivée du chemin de fer, l’application de tarifs préférentiels pour les minerais, les investissements dans de nouveaux outillages (grues hydrauliques à vapeur, par ex.) qui annoncent l’émergence d’un complexe maritime-portuaire-ferroviaire (2) très intégré à la recherche d’une productivité élevée : peu compatible avec un modèle clientéliste, incapable d’évoluer vers les nouvelles formes de syndicalisme. Après la période faste avec un taux de syndicalisation de plus 90%, la profession évoluera considérablement avec la généralisation mondiale de logistiques ultra-performantes et très automatisées (porte-conteneurs) : les dockers sont aujourd’hui majoritairement des ouvriers professionnels salariés mensualisés dans des entreprises de manutention.</p>
<br /><em>Réfs.</em><br />1. Maria-Teresa Maiullari - Les corporations à Gênes et à Marseille au début du 19e siècle [article], in <a href="https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1995_num_42_2_1768" target="_blank" rel="noopener" title="Les corporations à Gênes et à Marseille au début du 19e siècle"><em>Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine Année 1995 42-2 pp. 270-281</em></a><br />2. Roger Cornu - Les portefaix et la transformation du port de Marseille [article], in <a href="https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1974_num_86_117_4866" target="_blank" rel="noopener" title="Les portefaix et la transformation du port de Marseille"><em>Annales du Midi Année 1974 86-117 pp. 181-201 </em></a><br />3. Michel Pigenet - Les dockers : retour sur le long processus de construction d'une identité collective en France, 19e-20e siècles, in <a href="https://www.cairn.info/journal-geneses-2001-1-page-5.htm" target="_blank" rel="noopener" title="Les dockers"><em>Genèses 2001/1 (no42), pages 5 à 25</em></a><br /><a href="https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1995_num_42_2_1768" target="_blank" rel="noopener" title="Les corporations à Gênes et à Marseille au début du 19e siècle"><em></em></a>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
En 1864, l'ouverture de La Compagnie des docks et entrepôts, le Dock, ouvre un différend avec les portefaix qui assurent le chargement et déchargement des navires : une évolution historique et une polémique sur un monopole archaïque
Dockers -- Moeurs et coutumes -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
Dockers -- Statuts -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
Ports -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/778/BUT-MS-03_Joseph-Histoire-thermes.pdf
818f9799bd5519c49510347c3420797d
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Histoire des thermes d'Aix-en-Provence
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Histoire de la Provence
Santé publique
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Joseph, Pierre. Auteur
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (sl)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1705
1862 (copie)
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/255226381
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUT-MS-03_Joseph-Histoire-thermes_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
293-13 p. blanches
216 x 128 mm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/778
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 17..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU médecine-odontologie (Marseille)
Description
An account of the resource
Aix-en-Provence doit tout à ses sources thermales : son existence même, son statut de capitale de la Provence, des vestiges romains, un motif d'attractivité et ses retombées économiques...
Abstract
A summary of the resource.
1 vol. relié, dos et coins cuir vert, plats imprimés, encre brune.<br /><br />Mention sur une page de garde : "<em>Le conservateur de la bibliothèque de Marseille certifie que la copie ci-contre des "Eaux thermales d'Aix" est entièrement conforme au manuscrit original que possède la dite bibliothèque et qui est inscrit au catalogue, lettres et mémoires de classification Fb,1, Marseille 20 août 1862, signé JB Thessier ?</em>" (Note manuscrite)<br /><br />Si les besoins en eau de la colonie romaine d'Aquae Sextiae (les eaux de Sextius) fondée par Caïus Sextius Calvinus en 122 av. J.-C. (1) et la création des bains sont attestés dès cette époque, il faudra attendre les 16e et 17e siècles pour que les médecins tentent de remettre en valeur ces sources tombées dans l'oubli depuis.<br /><br />C'est donc au tout début du 18e siècle que les sources d'eaux chaudes suscitent à nouveaux l'intérêt des aixois suite à une découverte accidentelle des thermes romains proprement dits : "<em>En 1705, le médecin-historien aixois Honoré-Maria Lauthier affirme que les Romains, « ayant découvert la grande source de ces eaux qu'on voit à présent au-dessous du couvent de l'Observance, ils firent bâtir en ce lieu de plus grands et de plus magnifiques bains, ce qu'on a reconnu à l'étendue des vieux fondements qu'on en a déterrés depuis environ une année. » La découverte archéologique daterait donc de 1704</em>". (3).<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Thermes_Aix-en-Provence-.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Les thermes romains - Petit bassin (Aix-en-Provence)</em></div>
<br />On notera que le manuscrit présenté ici évoque également la mise au jour de cet ancien dégorgement (la source de l'Observance) qui procura une joie extraordinaire au peuple et attira une grande foule : commencé 10 ans plus tôt, l'achèvement de cet écrit à la toute fin de 1705 est donc bien contemporain de l'édition de l'ouvrage d'Honoré-Maria Lauthier, soit un an après cette même découverte qu'il corrobore et qui en retour confirme sa date de rédaction.<br /><br />L'intérêt pour ces eaux minérales chaudes (33°) se poursuivra au cours des 19e et 20e siècles, autant pour ses vertus thérapeutiques que pour ses retombées économiques, mariant habilement culture, tourisme et bien-être, dans un ordre propre à chacun... Le <span>12 mars 1913, Aix-en-Provence est officiellement classée <em>Ville Thermale</em>, et rejoint ainsi les 90 stations thermales que compte la France en ce début du 21e siècle, soit 110 établissements tous regroupés dans le Conseil National des Etablissements Thermaux (CNETh) chargé de l'amélioration et de la promotion de la <em>médecine thermale</em>.</span><br /><br /><span style="text-decoration: underline;">Réfs</span><br />1 - Histoire des eaux d'Aix-en-Provence. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_eaux_d%27Aix-en-Provence" target="_blank" rel="noopener" title="Histoire des eaux d'Aix-en-Provence">Histoire des eaux d'Aix-en-Provence</a><br />2 - <span><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9756580h/f9.double" target="_blank" rel="noopener" title="Histoire naturelle des eaux d'Aix en Provence, avec les avis & la methode necessaire de se servir de ces eaux utilement">Histoire naturelle des eaux d'Aix en Provence, avec les avis & la methode necessaire de se servir de ces eaux utilement</a>. Par Me Honoré-Maria Lauthier, 1705</span><br />3 - Thermes romains d'Aix-en-Provence, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Thermes_romains_d%27Aix-en-Provence" title="Histoire des thermes romains">Histoire des thermes romains</a>
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU médecine-ondotologie (Marseille), cote BUT MS in-8°-3 (RES 12912)
Eaux minérales -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Sources thermales -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Thermes romains -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1861.pdf
4798221a51c82f23670bed94da7f051b
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1862.pdf
a623103dd1b2915fe629dd229327ee3c
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1863.pdf
357a32f1cf0c015909541709bdd1845f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1864.pdf
519314212d9a244adfd22c0c75b51719
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1865.pdf
74ad84d59894e5aeca84d1636facc129
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1866.pdf
44fb17b7eeeb38e7d6d1923ebe3fd2f1
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1867.pdf
c0b3a732098bd12128b7df1c7b62a313
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1868.pdf
2b79f6bdc089491cbf60450a2e578cc2
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1869.pdf
a39fa3f96e7a8bcb3591d677afc8ab74
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1870.pdf
18a5b6964799f5d3c593846e396af63c
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1871.pdf
99d692e892651d3255c8493996b8c05f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1872.pdf
55e915de2341dd71fd79cd320cf003b4
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1873.pdf
d98070311c9ef9bc627a8a5e19b1871a
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1874.pdf
3b73c420d0520c823d95734efd26ebc1
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1875.pdf
617fd295d50087e1b0c73e9ed1fa3e6d
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1876.pdf
f64ad2863c7b2c1be2b3f0a2d306f977
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1877.pdf
6d909df20528a1947bb29cfc05388370
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1878.pdf
1495ba8c4d772394a4530b6115c8846f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1879.pdf
a5c28cf4a6bd82657ee81c80810afebd
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1880.pdf
caf426601a586eb7dfa07ee71cca4218
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1881.pdf
575d53e33c486414d0c7e5124096ba1e
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1882.pdf
7c5606282fcd2b4996ad6817aa3eb26c
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1883.pdf
7b6e60f7e9f179e046c0a68a353852e4
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1884.pdf
45d0d57f7915554b3281a3889f673c84
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1885.pdf
a04fb66372caed35a9270fe62f4d5352
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1886.pdf
43f500fa21ed050320d18aecfe183329
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1887.pdf
9ca73792974958b097e20f2c18c4229f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1888.pdf
5f45f2f0c52c5855e81e36a38b2c1187
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1889.pdf
87da011b7d5ea4d74cb1f1f16bcf07cc
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1890.pdf
25465d94a8564b5f6fa62d8193c49afe
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1891.pdf
eb3097bec1c5d09bd8c138feed8ec471
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1892.pdf
d97c95340148d5558af84336fcf52027
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/742/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_1893.pdf
99a5d238a2db1e0507001350348a92f1
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Compte-rendu de la situation industrielle et commerciale de la circonscription de Marseille
Subject
The topic of the resource
Économie
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote BUSC 50418
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Chambre de commerce (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1861-1938
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/253513367
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-50418_CR_Situation-industrielle_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
n vols
xxx p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/742
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Marseille. 19..
Bouches-du-Rhône. 18..
Bouches-du-Rhône. 19..
Provence. 18..
Provence. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Description
An account of the resource
En 1861, le Ministre de l'Agriculture, demande aux chambres de commerce un bilan des affaires locales et de tout ce qui a pesé sur le prix des produits fabriqués et des denrées de consommation : ça ne pouvait pas tomber plus mal...
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Compte-rendu de la situation commerciale et industrielle de la circonscription de Marseille (Autre titre)
Abstract
A summary of the resource.
Numérisation et chargement des années numérisées en cours.<br /><br />Quand en 1861 la plus vieille Chambre de Commerce du monde (créée en 1599) reçoit du Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, la demande d'un bilan semestriel de l'économie locale, c'est un coup dur qui ne pouvait pas tomber plus mal : cette année là est l'une des plus mauvaises enregistrées depuis longtemps. La cause ? : le conflit américain qui a fermé les débouchés les plus rentables, des récoltes médiocres, l'instabilité récurrente de la législation commerciale et, si cela ne suffisait pas, diverses autres menaces extérieures (échec de certains emprunts, faillite de la Turquie, situation incertaine de l'Italie,...). Les 3 années suivantes ne seront guère plus brillantes.<br /><br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Chambre-commerce-Marseille_19e.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<pre style="text-align: center;"><a href="https://www.cciamp.com/" target="_blank" rel="noopener" title="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Chambre-commerce-Marseille_19e.jpg"><em>La Chambre de commerce de Marseille 19e siècle</em></a><br /><a href="https://www.cciamp.com/" target="_blank" rel="noopener" title="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Chambre-commerce-Marseille_19e.jpg"><em>(aujourdhui, CCI métropolitaine Aix-Marseille Provence)</em></a></pre>
<br />Complément local et marseillais des "<span><em>Compte-rendu des travaux / Chambre de commerce de Marseille</em>", les "<em>Compte-rendu de la situation industrielle et commerciale de la circonscription de Marseille</em>" proposent un b</span>ilan très détaillé des mouvements portuaires : à elle seule, la liste des produits qui entrent et qui sortent du port de Marseille donne une idée précise de l'économie locale et du rôle de la ville dans l'économie provençale et nationale. Une véritable radiographie de tout l'import/export maritime.<br /><br />Dans la toute première édition, on apprend que dès 1861 les navires à vapeur ont déjà toute leur place à côté des navires à voile.<br /><br />La liste des produits donne une idée des besoins de l'économie française : denrées alimentaires (céréales, fruits, légumes, huiles, sucres), matières premières minières et énergétiques (charbon, pétrole), produits indutriels de base (sels, savons) et textiles (laine, cotons, soies).<br /><br />Son évolution est toute aussi pleine d'enseignements : engrais, cuirs, produits chimiques, etc... La nomenclature des produits doublera au cours du temps, autant par souci statistique que pour rendre compte de la diversification des échanges. A partir de 1891, apparaît à la fin du CR une section spécifique "<em>Rapports de Marseille avec nos colonies et pays de protectorat</em>" analyse la place de Marseille dans le commerce colonial et fournit des statistiques coloniales détaillées.
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Chaque fascicule présente les rubriques, apparemment laissées à la discrétion des Chambres de commerce, dans un ordre identique :<br />
<p>Navigation</p>
<ul>
<li>Marine à voile</li>
<li>Marine à vapeur</li>
</ul>
<p> Mouvements des Ports de Marseille<br /> Importations / réexportations</p>
<ul>
<li>Sucres</li>
<li>Cafés</li>
<li>Graines oléagineuses</li>
<li>Soies</li>
<li>Cotons</li>
<li>Laines</li>
<li>Blés</li>
<li>Huiles</li>
<li>Huiles d'olive</li>
<li>Huiles de graines</li>
<li>Huiles de coco</li>
<li>Huiles de palme</li>
<li>Charbons</li>
<li>Bois de tonnellerie, de construction et de menuiserie</li>
<li>Os d'animaux</li>
<li>Savons</li>
<li>Raffineries de sucre</li>
<li>Minoterie</li>
<li>Industrie métallurgique</li>
<li>Tourteaux</li>
<li>Mélasses</li>
<li>Produits chimiques</li>
<li>Poissons salés</li>
<li>Fruits au vinaigre</li>
<li>Fruits secs</li>
<li>Vins & alcools</li>
</ul>
<p>Ateliers mécaniques<br /><br />Dès 1863, les sommaires s'allongent et la liste des rubriques ne cessera de s'étoffer au fur et à mesure de sa publication.<br /><br />Exposé préliminaire</p>
<ul>
<li>Marine à voile</li>
<li>Marine à vapeur</li>
</ul>
<p>Tableau du mouvement général des Ports de Marseille, en 18..</p>
<ul>
<li>Céréales</li>
<li>Sucres</li>
<li>Cafés</li>
<li>Cacaos</li>
<li>Poivres</li>
<li>Graines oléagineuses, huileries</li>
<li>Tourteaux</li>
<li>Cotons</li>
<li>Soies</li>
<li>Cocons</li>
<li>Laines</li>
<li>Tissus</li>
<li>Commerce du bétail</li>
<li>Cuirs</li>
<li>Huiles d'olive</li>
<li>Huiles de graines et huileries</li>
<li>Huile de palme</li>
<li>Huile de coco</li>
<li>Saindoux</li>
<li>Pétrole</li>
<li>Vins & Spiritueux</li>
<li>Raisins secs</li>
<li>Riz</li>
<li>Légumes</li>
<li>Droguerie, teinture</li>
<li>Graiises</li>
<li>Bougies</li>
<li>Métaux</li>
<li>Charbons</li>
<li>Céramique</li>
<li>Bois de tonnellerie, de construction, etc.</li>
<li>Morues</li>
<li>Savonnerie marseillaise</li>
<li>Minoterie</li>
<li>Tannerie</li>
<li>Ateliers mécaniques</li>
<li>Industrie métallurgique</li>
<li>Produits chimiques</li>
<li>Sel marin</li>
<li>Affaires de banque et de finances</li>
<li>Rapports de Marseille avec nos colonies et pays de protectorat</li>
<li>Annexe - Documents statistiques</li>
</ul>
Dès son introduction, la dernière rubrique financière bénéficie d'une attention particulière.<br />A partir de 1891, l'apparition d'une nouvelle rubriques "Rapports de Marseille avec nos colonies et pays de protectorat" met en lumière l'importance que prend le commerce colonial dans l'économie de la ville.
Aménagement du territoire -- France -- Provence-Alpes-Côte d'Azur (France)
Chambre de commerce et d'industrie (Marseille)
Économie régionale -- France -- Provence-Alpes-Côte d'Azur (France)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/739/BUSC-MS-06_Autran_Chasseur_T1.pdf
5fa829cf9561b7796e01ea2df0be4c0f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/739/BUSC-MS-06_Autran_Chasseur_T2.pdf
a1ca0c1d0aff741c31a11177d4669e52
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/739/BUSC-MS-06_Autran_Chasseur-planches.pdf
da2e7bdeb3275b499212a648f852cb96
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Chasseur (Le) aux oiseaux. L'art de chasser, de piéger et d'élever les oiseaux dans la région provençale
Subject
The topic of the resource
Zoologie
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Autran, Victor-François. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote MS 6
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (sl)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1930 (?)
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/253355567
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-MS-06_Autran_Chasseur_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
707 p. : 11 fragments écrits + 60 pl. : ill.
in 4°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
dessin
drawing
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/739
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Description
An account of the resource
La nature a créé 2 sortes d'oiseaux : les comestibles et les nuisibles. En abusant des premiers et en exterminant les seconds, l'homme détruit cette faune : pourquoi ne pas ouvrir un parc naturel protégé ? Un appel lancé à la fin des années 1920...
Abstract
A summary of the resource.
Avertissements :<br /><br />- certaines mentions indiquent que le manuscrit a été rédigé postérieurement à 1918<br />- les quelques coupures de presse mélangées aux planches illustrées pourraient dater de 1928 ou 1930, sans certitude qu'elles soient contemporaines du manuscrit écrit ni insérées par l'auteur lui-même. Par sécurité et pour éviter tout anachronisme, l'année de publication reprend la date la plus récente (1930)<br /><br />- le manuscrit original se compose de feuillets simples ou doubles (2 ou 4 pages) indépendants. Dans la mesure du possible, nous avons suivi la pagination indiquée en haut de chaque feuillet, sans qu'il soit toujours possible de déterminer s'il s'agit du recto ou du verso, la copieuse liasse ayant pu être entièrement retournée. Cette imprécision amène à l'inversion de quelques pages que nous avons laissées en l'état pour ne pas créer de nouvelles pliures (pour tous les feuillets doubles) très dommageables pour le papier assez fragile et partiellement oxydé. <br /><br />- la présence de 2 tomes n'est pas explicitement annoncée mais déduite de la mention à la fin de la 3ème partie "Fin du Tome 1"<br /><br />- la liasse des illustrations se compose de quelques notes manuscrites, de quelques coupures de presse, de figures dessinées à la plume et de planches crayonnées : 11 fragments de textes manuscrits et imprimés et 60 figures illustrées en monochrome. N'étant pas rangées de manière rigoureuse et n'étant pas toutes numérotées, nous avons pris le parti de les reclasser de manière cohérente et de les regrouper en fonction de leur typologie ou de leur thématique (pièges, équipements d'élevage, croquis de paysages provençaux).<br /><br />Ce singulier document est d'abord l'œuvre d'un amateur : Autran annonce d'emblée et en toute sincérité que certaines descriptions "l<em>es plus pittoresques"</em> sont empruntées à ses prédécesseurs, naturalistes, ornithologues et chasseurs, et en indique les sources bibliographiques. La première partie est consacrée au chasseur et développe un argumentaire bien connu : la chasse est avant tout un loisir de grand air, simple et sain.
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/gravures-chasseur-dantan.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>La dernière chaîne de l'évolution, avec par ordre d'apparition : l'oiseau, le chien, l'homme et le fusil<br /><br /></em><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Provence_piege-paysage.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><em>Un paysage provençal en apparence bucolique, à un détail près (premier plan à gauche</em>) </div>
<p><br />Le vrai chasseur n’est pas l’ennemi de la faune, bien au contraire : il veut simplement profiter d’une nature sauvage qu’il sait apprécier. Un feuilletage du manuscrit un peu rapide et superficiel condamne Autran à faire partie de la redoutable catégorie des mitrailleurs du dimanche.</p>
<p>Mais les vraies intentions de l’auteur, annoncées dès l’introduction, apparaissent dans la seconde partie : l’explication, avec force de détails, de tous les pièges possibles et imaginables, n’a pas pour but d’attraper par tous les moyens le maximum de gibiers mais doit, tout au contraire, permettre de découvrir les pièges posés illégalement par les braconniers et de les détruire. Car ce sont eux les vrais dangers de la faune. On peut regretter ici que l'auteur n'a pris la peine d'illustrer que cette seule partie de son ouvrage.<br /> <img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/piege-oiseaux.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></p>
<p style="text-align: center;"> <em>L'art du collet ou du lacet simple : avec le noeud coulant, la victime n'est-elle pas son propre bourreau ?</em></p>
<p>Selon Autran, seuls 2 oiseaux sont réellement sédentaires et endémiques en Provence : le ganga-cata (un habitant discret de la plaine de la Crau) et le flamand rose (Camargue). Il est donc essentiel de bien connaître les mouvements migratoires des résidents saisonniers, infiniment plus nombreux, qui remontent vers l'Europe en provenance de l'Afrique et du Moyen-Orient, pour espérer garnir un peu sa gibecière.</p>
<p> <img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Provence_carte-migration.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></p>
<p style="text-align: center;"> <em>Tableau de la migration des oiseaux au printemps (retour) et à l’automne</em></p>
<p>Autran consacre en fait la plus grande partie de son mémoire aux oiseaux (70% du texte) et démontre qu'il connaît particulièrement bien toutes les espèces présentes, leurs mœurs et leurs habitats. Il en donne également les noms latins, français, vulgaires et, pour bien rappeler son attachement à un terroir qu'il faut préserver, leur traduction en provençal.</p>
<p>Dans le second tome, nettement plus convaicant et développeé, il propose une véritable photographie historique de cette « biodiversité » provençale du début du 20e siècle. On comprend mieux pourquoi il s’inquiète de la disparition de cette faune et sa préoccupation, même si ses ressorts peuvent avoir un fondement personnel sans dimension universelle, n’est pas dénuée d’une étonnante modernité. Il en appelle même à la création d'un véritable <span style="text-decoration: underline;"><em>parc naturel de Camargue</em></span> : 50 ans après la création du premier parc national aux Etats-Unis (Yellowstone, 1882), il anticipe de plus de 40 ans celle du premier parc national français (Parc des Ecrins, 1973).</p>
<p>Mais parle-t-il d’un monde totalement révolu ? On pourrait en douter : le 28 décembre 2018, plus d'un siècle après son cri d'alarme pour la préservation de la faune, le Conseil d’État français a autorisé la poursuite de la pratique très controversée de la chasse à la glu dans les cinq départements français de la région PACA : les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse. Les braconniers et certains chasseurs, ont un bel avenir devant eux. Les oiseaux, par contre...</p>
Aviculture -- Provence-Alpes-Côte d'Azur (France) -- 20e siècle
Chasse -- Provence-Alpes-Côte d'Azur (France) -- 20e siècle
Oiseaux -- Provence-Alpes-Côte d'Azur (France) -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/730/RES-260023_Ribbe_Societe-provencale.pdf
fb380cb615866e6037e620b87ed129bb
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
société (La) provençale à la fin du Moyen Age d'après des documents inédits
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire médiévale
Droit coutumier
Successions et héritages
Villes et communautés de Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260023
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Perrin et Cie (Paris)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1898
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/253180392
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260023_Ribbe_Societe-provencale_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
XII-572 p.
22 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/730
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 14..
Abstract
A summary of the resource.
<p>Fin 15<sup>e</sup> siècle, pour de simples raisons de mésentente familiale, la Provence est rattachée au royaume de France : une très fine analyse de la vie domestique, des rapports sociaux entre nobles et paysans dans un monde rural très largement dominant, des coutumes, de l’organisation politique et communale d’une province qui bascule dans un autre monde. Une étude quasi sociologique très moderne pour son époque et qui délaisse les grands faits historiques au profit des détails de la vie quotidienne et des moeurs.</p>
<p style="text-align: center;"><br /><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Charles_III_de_Provence.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><br /><em>A sa mort en 1481, Charles V d'Anjou, héritier du Roi Réné, lègue la Provence à Charles XI, alors Roi de France.</em><br /><br /></p>
Monographie de sociologie historique du disciple provençal de Frédéric Le Play, étudiant notamment la famille, la propriété et la commune, d’après le livre de raison tenu par Jaume Deydier, agriculteur et juriste, entre 1477 et 1521 et de très nombreuses archives notariales du XIVe au XVIe siècle. De toutes ces archives mais sur la foi de ce seul de livre de compte, Ch. de Ribbe tire de nombreux enseignements sur l'évolution de la Provence, comme son appauvrissement économique au cours du 16e siècle et, parallèlement, à l'enrichissement par le commerce d'une nouvelle noblesse issue du peuple.<br /><br /><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/cuisine-medievale.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><em>La Provence médiévale, à l'image de sa cuisine simple : un paradis perdu ?</em>
<p>Compte rendu de lecture très critique de cette monographie, par Michel Clerc paru dans les "<em>Annales du Midi"</em>, 1899, consultable en ligne : <a href="https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1899_num_11_43_3446_t1_0361_0000_3">https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1899_num_11_43_3446_t1_0361_0000_3</a></p>
Description
An account of the resource
Fin 15e siècle, la Provence est rattachée au royaume de France : une fine analyse de la vie domestique et sociale d’une province jusqu'alors heureuse mais qui bascule dans un monde troublé et plutôt menaçant. Un si bon choix ?
Conditions sociales -- Provence (France) -- Moyen âge
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/680/RES-40575_Statistiques-oeuvre-prisons.pdf
770c4bee468461b4afe5e21cd3dcf348
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Statistique de l'Oeuvre et de la commission de surveillance des prisons d'Aix, depuis leur création jusques au premier janvier 1843
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Oeuvre des prisons (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 40575
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Noyer, imprimeur de l'oeuvre des prisons (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1843
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252920341
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-40575_Statistiques-oeuvre-prisons_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
152 p. : couv. ill.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/680
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 16..
Aix-en-Provence. 17..
Aix-en-Provence. 18..
Abstract
A summary of the resource.
<pre style="text-align: center;"><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/prison-ministere-justice.1.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><em><a href="http://www.justice.gouv.fr/art_pix/mp_rub_museeprison.jpg" target="_blank" rel="noopener" title="Prisonniers au 19e siècle">Une prison au 19e siècle</a></em></pre>
<br /><span style="font-family: Calibri,Helvetica,sans-serif; color: black; font-size: medium;"><span style="font-size: 12pt;" id="divtagdefaultwrapper">Ex libris : "<em>M. Bimard</em> (?)<em>, avocat à la porte Saint Louis</em>" [cours St Louis en direction des Arts et métiers], (Mention manuscrite en 1ère de couv.)</span></span><br /><br /><strong><em>Oeuvre des Prisons - Chronologie<br /></em></strong>
<ul>
<li>27 sept. 1554 : Une lettre patente du roi Henri II du 27 sept. 1554 autorise la compagnie des Pénitents blancs de l'observance, connue sous le titre de Notre Dame de Pitié, de s'occuper des prisonniers, souvent malades et dénutris</li>
<li>1712 : Instauration d'une quête pour recueillir les aumônes pour le soulagement des prisonniers (1712)</li>
<li>4 déc. 1746 : Séparation d'avec les Pénitents blancs (lettres patentes de Louis XV, 4 déc. 1746)</li>
<li>1747 : L'Oeuvre devient Notre-Dame de Consolation et de St. Mitre, au lieu de Notre-Dame de Pitié</li>
<li>1803-1804 : Reconnaissance de l'existence légale de l'Oeuvre par le Préfet (arrêté du 3 ventose An XII)</li>
<li>1807-1808 : Institution d'un contrôle de l'Oeuvre (1807-1808)</li>
<li>1816 : Le département prend en charge les frais de la soupe à partir de 1816 (remboursés à l'Oeuvre qui s'en charge)</li>
<li>1821 : A partir de 1821, action menée avec la Commission de Surveillance, installée à Aix le 10 février 1821 (7 membres dont 4 issus de l'Oeuvre) qui ne remplace l'Oeuvre que dans les fonctions disciplinaires : date importante, désormais deux administrations bien distinctes et bien séparées ont en charge ce qu'assumait seule l'Oeuvre depuis plus de deux siècles et demi</li>
<li>20 déc. 1833 : Voulant acheté une maison, une ordonnance royale du 20 déc. 1833 confirme que l'établissement créé en 1686 a bien une existence légale et lui accorde dans la foulée le statut d'établissement d'utilité publique. Les membres sont alors nommés par le Préfet</li>
<li>1er janv. 1843 : Afin de mettre fin à toutes sortes d'abus, mise en application le 1er janv. 1843 à Aix d'un règlement qui interdit aux employés de s'occuper de la cantine et de la vente des objets de consommation, confiées à l'Oeuvre</li>
<li>30 janv. 1843 : Le ministère décide que les fonctions de la Commission de Surveillance (compétences administratives) et de l'Oeuvre, exclusivement centrées sur la charité pour la seconde, sont totalement incompatibles (30 janv. 1843)</li>
</ul>
<br /><em>L’œuvre des prisons, toujours en activité, a diversifié ses actions : <a href="https://www.aixenprovencetourism.com/fr/fiche/3507/" target="_blank" rel="noopener" title="Oeuvre des prisons">Oeuvre des prisons</a></em>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Du 16e siècle à nos jours, une seule et même association caritative aide les détenus aixois : une longévité exceptionnelle qu'explique sa volonté sans faille de s'adapter et de collaborer avec les administrations sous tous les régimes
Commission de surveillance des prisons d'Aix-en-Provence (Bouches du Rhône) -- 19e siècle
Oeuvre des prisons (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) -- Dix-neuvième siècle
Oeuvres de bienfaisance -- Aix-en-Provence (Bouches du Rhône) -- Histoire
Prisons -- Missions et oeuvres de bienfaisance -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- Dix-neuvième siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/675/BULA-7308_Gibelin-David_Deliberations.pdf
5b6d1d73f0dd5f4a801438687710f71a
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Extrait des registres des délibérations du Conseil municipal de la ville et Communauté d'Aix, le 14 nov. 1788
Subject
The topic of the resource
Villes et communautés de Provence
États de Provence
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
En 1788, Louis XVI convoque les Etats-Généraux (jamais réunis depuis 1614). Pour les États de Provence, comment garantir la représentativité de cette assemblée : les députés nommés par les 3 Ordres selon leur contribution à l'impôt, les vigueries ?
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Gibelin-David, Barthélemy (1747-1831 ; imprimeur-libraire). Imprimeur / Imprimeur-libraire
Émeric-David, Toussaint-Bernard (1755-1839). Imprimeur / Imprimeur-libraire
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA 7308
Publisher
An entity responsible for making the resource available
impr. B. Gibelin David, et T. Emeric-David (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1788
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252919408
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-7308_Gibelin-David_Deliberations_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
9 p.
in 4°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/675
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 17..
Abstract
A summary of the resource.
Pour résoudre les problèmes financiers du royaume, en juillet 1788, Louis XVI décide de convoquer les États-Généraux pour 1789. Jamais réunis depuis 1614, la question de la représentativité de cette assemblé se pose avec force : au cours d'une réunion du Conseil municipal d'Aix, il apparaît que pour les États de Provence, le nombre de députés nommés par les 3 Ordres doit être proportionné à leur contribution respective à l'impôt, ce qui place au 1er rang le Tiers-Etat qui assume la presque totalité des charges.
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
France. États-généraux (1789, Versailles) -- Élections -- Ouvrages avant 1800
Politique et gouvernement -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 1789-1815 -- Ouvrages avant 1800
Provence (France) -- 1789-1815 -- Sources -- Ouvrages avant 1800
Représentation politique -- France -- Provence (France) -- 1789-1815 -- Ouvrages avant 1800
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1853-1854.pdf
802acc48db3b9253819ebbb76f646ebd
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1855-1856.pdf
71516899b9b45d862f8e6f5337b5b610
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1866.pdf
ee77e2c403cfbe3e39af27a57f3c5941
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1867.pdf
b008b9caeb93c0287a01f5aa9f2e07a1
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1868.pdf
7396234629e01d05fab1e712817c5ab7
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1869.pdf
35a9a69ebcb9b5b288beb28da1505567
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1870.pdf
8d557a1690c2f0d8ae5096450cd7d530
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1871.pdf
cd28bf7bb09632b5be295c5425112bac
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1872.pdf
0837143b171b73b326341f4bfeb1c0a0
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1873.pdf
80b665e4a83ceb339190827d1ba46ba9
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1874.pdf
3b2d270e55e14bce0ad7cd05778a3ca8
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1875.pdf
9e1ed0a139b598edd74c5350c5a63992
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1876.pdf
ec0a678f21d5049d5e7cff38b4234ef7
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1877.pdf
fe462b84acffe9e3a80fb7f32d3eb8df
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1878.pdf
7fe1dfea09c3752f410500b6ebef3a0d
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1879.pdf
9a84c9e31a86f42c56413d07fbcc7a51
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1880.pdf
4f1f96e6752c742d08ee45147cbd5170
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1881.pdf
0438ebdf06ac648740318923baffd2bb
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1882.pdf
8c7013522f9e705b9b6f3c4bc0022dd5
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1883.pdf
b58f97076703051005cfa0b0eeb1960a
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1884.pdf
814ed73e04ffcde2f11b987a318c95e0
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1885.pdf
730a3539472cebba29cb2286144444df
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1886.pdf
86ffecdca92bace76e9ce3c2b16a4099
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1887.pdf
b0d5ec961ec7528d4aaa65e3d7bc7bbb
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1888.pdf
bcece053770ec112ea7493438f80faea
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1889.pdf
8718e1c524a65ed743c177d05a1492f7
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1890.pdf
2844a95ef5a5a7951396de07e245fb3d
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1891.pdf
9a286e6aedeb7da3d23ef4c03362fe28
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1892.pdf
39da7643a174282a8b5b2384caaf517d
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1893.pdf
9ba26aa3d86c2b59189f5b2e6a384668
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1894.pdf
7ddce54bbd3033a8cd242285afc18cc2
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1895.pdf
ff729bc9f578d295f94f98b4b695b9d2
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1896.pdf
c333a51170779878b4c85728dde17695
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1897.pdf
492cece17a98cb6d8ea89a4d3f0d2a23
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1898.pdf
38ff1033566e43109e39a178a10da1cb
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1899.pdf
16dac0b2e52ab9a83e873bd45cbeb1cd
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1900.pdf
b26a1676d371d44f888756ad14d72110
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1901.pdf
9f5a5e747d7127d0ace7ebfb546ed57f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1902.pdf
d3983ba6e893bb3b53cdf0bda2e5bea1
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1903.pdf
c329dbef996d3f3de061a0500988ac0a
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1904.pdf
2051e438ca299a7dd37da307ff1cba70
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1905.pdf
d785ccaa96b71c13043fda071812b2b0
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1906.pdf
2d2bf86c845dbf394f965ad1cb160960
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1907.pdf
06ac31fdef467494ee5d0d16ade12b78
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1908.pdf
e624077df47ca2d9ba3c1f5bbe0ce155
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1909.pdf
d43c6876727816c33763ab1a1413ba1d
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1910.pdf
778b935344a43b8546970158c8cc3c14
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1911.pdf
8738c2e8612af32f83ad1b4741397259
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1912.pdf
1f9ceebc461cad61476f73343e985e43
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1913.pdf
53c5917d7e7e0c484125c1283f190551
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1914.pdf
895fe7583eda196dcefc3da5e740eacf
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1914-bis.pdf
590aa70348fd159008bd464fb30896ea
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1915.pdf
1b2a0eda3f7cb15ab83dbdb0fc044e5f
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1916.pdf
1922112d466d33a3c6ea8732489483e3
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/638/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1917.pdf
fab607d5e2d63d4b4efec39f0478b18b
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Compte-rendu des travaux / Chambre de commerce de Marseille
Subject
The topic of the resource
Économie
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote BUSC 50418
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Chambre de commerce de Marseille (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1854-1939
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252786300
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
35 vols
21 040 p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/638
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Marseille. 19..
Bouches-du-Rhône. 18..
Bouches-du-Rhône. 19..
Provence. 18..
Provence. 19..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Travaux de la Chambre de commerce de Marseille (Autre titre)
Compte-rendu des travaux de la Chambre de commerce de Marseille (Autre titre)
Travaux de la Chambre de commerce de Marseille (Autre titre)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Description
An account of the resource
La Chambre de commerce de Marseille joue un rôle moteur dans l'économie provençale et traite de tous les dossiers stratégiques : transport maritime et fluvial, tissu industriel et commercial, aménagement du territoire et commerce colonial
Abstract
A summary of the resource.
Les années 1853 à 1882 sont en cours de traitement (année 1896 inccomplète).<br /><br />La Chambre de commerce de Marseille joue un rôle moteur dans l'économie provençale et traite de tous les grands dossiers stratégiques de l'infrastructure utile et nécessaire à l'économie locale et au-delà : transport maritime et fluvial, tissu industriel et commercial, aménagement du territoire et commerce colonial.<br /><br />Chaque livraison de la revue présente le bilan de l'année précédente (le volume de 1884 donne la synthèse de 1883) et le budget de l'année en cours ou de l'année suivante qui correspond à l'année d'édition.<br /><br />Exception : pour l'année 1914, sont édités en 1915 le bilan de 1914 et l'année suivante, en 1916, un bilan spécial consacré à l'effort de guerre durant l'année 1914. A partir de ce volume, les bilans présenteront un chapitre supplémentaire dédié aux conséquences de la guerre sur le commerce.
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Chaque volume annuel présente un sommaire régulier de 6 rubriques principales, certaines développent des sous-rubriques thématiques (à quelques variantes près, cette structure devient définitive dès 1869) :<br />
<ul>
<li>Renouvellement partiel des Membres de la Chambre - Séance d'installation des nouveaux Membres</li>
<li>1ère partie - Questions maritimes et de navigation intérieure</li>
</ul>
I. - Chemins de fer<br /> II. - Postes, Télégraphes, Téléphone<br /> III. - Douanes françaises<br /> IV. - Douanes étrangères<br /> V. - Législation fiscale<br /> VI. - Légisation commerciale et industrielle<br /> VII. - Questions coloniales<br /> VIII. - Queslions diverses
<ul>
<li>2ème partie - Questions commerciales, industrielles et économiques</li>
</ul>
<p> I. - Chambre de Commerce<br /> II. - Bourse et Condition des soies<br /> III. - Enseignement technique<br /> IV. - Ports, Docks, Outillage des ports<br /> V. - Chemins de fer, Tramways, Postes<br /> VI. - Questions diverses d'intérêt local<br /><br /><br />Les rubriques de la 2nde partie s'étoffent au cours du temps :<br /><br /> I. - Chemins de fer<br /> II. - Postes, Télégraphes, Téléphones<br /> III. - Douanes françaises<br /> IV. - Douanes Étrangères<br /> V. - Législation Fiscale<br /> VI. - Législation Commerciale et Industrielle<br /> VII. - Législation civile el administrative<br /> VIII. - Questions coloniales<br /> IX. - Questions diverses</p>
<ul>
<li>3ème partie - Questions intéressant Marseille et sa circonscription</li>
</ul>
I. - Chambre de Commerce<br /> II. - Bourse et Condition des soies<br /> III. - Enseignement technique<br /> IV. - Ports, Docks, Outillage des ports<br /> V. - Chemins de fer, Tramways, Postes<br /> VI. - Questions diverses d'intérêt local<br /><br />Conséquences du conflit, le plan de l'ouvrage s'enrichit d'une nouvelle partie exclusivement consacrée à l'impact de la guerre sur les affaires et développe l'ancienne 3ère partie à partir de 1915 :<br /><br />
<ul>
<li>3ème partie - Problèmes commerciaux posés par la Guerre</li>
</ul>
<ul>
<li>4ème partie - Questions intéressant Marseille et la circonscription</li>
</ul>
<pre> I. - Chambre de Commerce<br /> II. - Bourse le Condition des Soies<br /> III. - Enseignement technique<br /> IV. - Ports, Docks, Outillage, Main-d'oeuvre, Camionnage<br /> VI. - Reprise du travail et des affaires<br /> VII. - Subsistances et Ravitaillement<br /> VIII. - Émission de Bons de monnaie<br /> IX. - Comité de l'Or et des Bons de la Défense nationale des Bouches-du-Rhône<br /> X. - Emprunt national<br /><br /></pre>
<ul>
<li>Budgets de la Chambre de Commerce : exercice année 19xx</li>
</ul>
<ul>
<li>Table des matières</li>
</ul>
<pre> Table analytique<br /> Table alphabétique des noms de personnes citées dans cet ouvrage (à partir de 1904) </pre>
Aménagement du territoire -- France -- Provence-Alpes-Côte d'Azur (France)
Chambre de commerce et d'industrie (Marseille)
Économie régionale -- France -- Provence-Alpes-Côte d'Azur (France)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/637/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_10.pdf
d3296d3a3b0aaecadb2fa32293af40b5
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Etat de la noblesse de Marseille en 1693
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Teissier, Octave (1825-1904). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_10
Publisher
An entity responsible for making the resource available
V. Boy (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1868
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252786084
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_10_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
93 p.
14 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/637
https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/Imprimes_espeut/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_10/index.html
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 16..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Des nouveaux contrôleurs des finances dressent la liste exacte de tous les nobles et bourgeois devant payer l'impôt : une chasse à la fraude fiscale qui devient source d'une statistique inédite sur la classe sociale aisée
Évasion fiscale -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 17e siècle
Noblesse - Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 17e siècle
Politique fiscale -- France -- 17e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/636/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_09.pdf
8d8e780a54a2c05ac85ea20682967caf
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Notice sur le séjour à Marseille du roi d'Espagne Charles IV. depuis la fin de 1808 jusqu'au printemps de 1812, par un vieux marseillais
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Lautard, Laurent (1763-1849)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_09
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Achard (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1826
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252785851
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_09_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
66 p.
21 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/636
https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/Imprimes_espeut/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_09/index.html
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Napoléon exile la cour d'Espagne dans un château près de Marseille pour mieux la surveiller. Un séjour qui connaît d'abord le faste puis le Mont-de-piété, et qui s'achèvera par l'exil de tous les protagonistes, à Rome ou à Sainte-Hélène
Abstract
A summary of the resource.
Exposé fidèle de ce qui s'est passé de plus important dans les villes d'Aranruez, Madrid et Bayonne, depuis le 17 mars jusqu'au 15 mai de l'année 1808, écrit à Madrid, traduit de l'espagnol (Publié avec)
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence
Charles IV (roi d'Espagne, 1748-1819)
Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/635/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_08.pdf
bfd18eab0301467592c5aa3522285a60
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
sciences (Les), les lettres et les arts à Marseille en 1789
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Villes et communautés de Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Vincens, Charles
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_08
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Flammarion et Aubertin (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1897
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252785460
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_08_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
109 p.
20 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/635
https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/Imprimes_espeut/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_08/index.html
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 17..
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Introduction
Les écoles (10)
Les petites Écoles (10)
L'Enseignement primaire et secondaire (14)
L'Enseignement spécial (18)
Bibliothèques monastiques et particulières (24)
Les Collections Artistiques, publiques et particulières (30)
Les Académies (36)
Académie de musique (37)
Académie des Lettres, Sciences et Beaux-Arts (43)
Académie de Peinture, Sculpture et l'Architecture - École des Beaux-Arts (63)
La Faïencerie (70)
Les Théâtres (79)
Imprimerie et Librairie (88)
Journaux et Almanachs (94)
Conclusion (101)
Table alphabétique des noms cités (103)
Table des matières (109)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Un panorama des pratiques culturelles et artistiques des Marseillais avec quelques détails étonnants comme la pratique du covoiturage relatée par la presse locale. Et qui s'achève sur un appel à la création d'une Université de Provence
Abstract
A summary of the resource.
Un panorama très complet des pratiques culturelles, éducatives, scientifiques et artistiques des Marseillais à la veille de la Révolution Française avec quelques détails étonnants comme la pratique du covoiturage relatée par la presse locale. Et qui s'achève sur un vibrant appel à la création enfin d'une Université de Provence voire Marseillaise, appel amplement justifié par l'activité et la curiosité intellectuelle ainsi que le goût des arts des marseillais, Cette création est réclamée depuis près d'un siècle mais le Gouvernement français, à l'aube du 20e siècle, y oppose une fin de non recevoir.
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence
Patrimoine culturel -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 1789
Vie intellectuelle -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 1789
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/634/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_07.pdf
0eb3f47a6a12ee259b6b05c60d239011
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Arrêt du parlement de Provence contre les auteurs de l'assassinat, commis en 1603 sur la personne de Frédéric de Ragueneau, évêque de Marseille, précédé d'une notice historique
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Jurisprudence avant 1789
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Bousquet, Casimir
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_07
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Jean Courant et Philippe Coignat (Aix)
V. Boy (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1608
1856
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252785142
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_07_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
16 p.
21 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/634
https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/Imprimes_espeut/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_07/index.html
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 16..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Arrêt donné par la Cour de Parlement de Provence contre l'execrable meurtre et assassinat prodictoirement commis au lieu de Signe, en la personne de feu Reverendissme Federicq de Ragueneau vivant Eveque de Marseille, Seigneur Baron dudit Lieu.
Abstract
A summary of the resource.
Contient le factum imprimé : "Arrêt donné par la Cour de Parlement de Provence contre l'execrable meurtre et assassinat prodictoirement commis au lieu de Signe, en la personne de feu Reverendissme Federicq de Ragueneau vivant Eveque de Marseille, Seigneur Baron dudit Lieu", imprimé en 1608
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence
En 1578, l'évêque de Marseille s'oppose au protestantisme qui se répand à Signe et qu'il juge hérétique. Alors que Marseille est à nouveau frappé par la peste, il obtient la protection du Parlement contre ses rivaux, soutien qui lui vaudra d'être assassiné le 26 septembre 1603
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
En 1578, l'évêque de Marseille s'oppose au protestantisme qui se répand à Signe et qu'il juge hérétique. Après un épisode de peste, il obtient la protection du Parlement contre ses rivaux, ce qui lui vaudra d'être assassiné le 26 septembre 1603
Évêques -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 17e siècle
Parlement de Provence -- 17e siècle -- Ouvrages avant 1800
Ragueneau, Frédéric de (1540-1603)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/633/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_34-05.pdf
af6b036f1a2e72e0a844b73fb395ea43
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Marseille au XIIIe siècle. République de Marseille, 1211-1257, son origine, son organisation, sa fin
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Villes et communautés de Provence
Description
An account of the resource
Au 13e siècle, Marseille, alors riche et prospère grâce au commerce et au transport, se déclare libre et adopte la République comme régime d'administration. C'était sans compter Charles d'Anjou, Comte de Provence...
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Brémond, E.. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_034_05
Publisher
An entity responsible for making the resource available
H. Aubertin et G. Rolle (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1905
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252784634
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_34-05_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
72 p.
In-16
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/633
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 12..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Au 13e siècle, Marseille, alors ville riche et prospère grâce au commerce et au transport, se déclare libre et adopte la République comme régime d'administration. C'était sans compter Charles II d'Anjou, Compte de Provence, qui vient assiéger la ville...
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence
Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 13e siècle
République -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 13e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/632/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_034_09.pdf
d626c68b3b9840dc95408bee5e74233e
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Mœurs et institutions marseillaises au Moyen-Age : l'esclavage
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Droit coutumier
Droit maritime
Description
An account of the resource
L'esclavage perdure à Marseille jusqu'au 15e siècle : en cause, un droit coutumier qui donne des droits au maître qui élève un enfant abandonné et un trafic d'esclaves prévu par les contrats maritimes, commerce lucratif soumis à l'impôt !
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Mortreuil, A.
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_034_09
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Vve M. Olive (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1858
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/25278426X
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_034_09_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
21 p.,
24 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/632
https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/Imprimes_espeut/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_34-09/index.html
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 14..
Moyen Âge
Abstract
A summary of the resource.
L'esclavage perdure à Marseille jusqu'au 15e siècle : en cause, un droit coutumier qui donne des droits au maître qui élève un enfant abandonné et un trafic d'esclaves prévu par les contrats maritimes, commerce lucratif soumis à l'impôt !
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
esclavage : Mœurs et institutions marseillaises au Moyen-Age
Droit coutumier -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 15e siècle
Droit maritime -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 15e siècle
Esclavage -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 15e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/631/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_034_03.pdf
1dfeaf114d4996d1d3a25ff8b0665810
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Vicomtes de Marseille descendent d'Arlulfe, seigneur de Trets (Les) : Lettre à M. le Mis de Forbin d'Oppède
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Forbin, Michel-Palamède de (1816-1900). Auteur
Blancard, Louis (1831-1902). Éditeur scientifique
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote CESM 1561 / 3Ec
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Barlatier-Feissat père et fils (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1883
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252783921
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_034_03_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
4 p.
23 cm.
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/631
https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/Imprimes_espeut/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_34-03/index.html
Description
An account of the resource
En 950, le roi Conrad III de Bourgogne donne à l'un de ses fidèles, Arlulfe, le domaine dont Trets est le chef-lieu. Par une charte datée de 1040, ce domaine fut légué à Guillaume 1er, son héritier et tout premier des vicomtes de Marseille
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 9..
Marseille. 10..
Trets. 9..
Trets. 10..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
En 950, le roi Conrad III de Bourgogne donne à l'un de ses fidèles, Arlulfe, le domaine dont Trets est le chef-lieu. Par une charte datée de 1040, ce domaine fut légué à Guillaume 1er, son héritier et tout premier des vicomtes de Marseille.
Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Vicomtes de Marseille descendent d'Arlulfe, seigneur de Trets (Les) : Lettre à M. le Mis de Forbin d'Oppède <br />- Feuille <i>Draguignan</i> ; 236 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Lebel (graveur)/Lepage (graveur)/Hacq (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802361870. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27421" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27421</a>
Arlulfe (????-965)
Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 10e siècle
Trets (Bouches-du-Rhône) -- 10e siècle
Vicomtés -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/615/BULA_625_Conseil-general-francais.pdf
b07e62efce558e1a852ecf8ff90582b5
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Conseil (Le) général du Département des Bouches-du-Rhône aux Français. Affiche de protestation de fidélité au Roi et à la Charte, signée : Bruniquel, président ; Magloire Olivier, secrétaire ; Cappeau, Dubreuil ; etc.
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Par voie d'affiche publique, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône proclame à tous les provençaux son attachement à la Charte de 1814 et sa fidélité au Roi Louis XVIII et au gouvernement
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Bouches-du-Rhône. Conseil général
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 625
Publisher
An entity responsible for making the resource available
impr. de France Brebion (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1815
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252776771
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-RES-625_Conseil-general-francais_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 pl.
In plano, 463 x 370 mm.
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/615
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Bouches-du-Rhône. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Affiche politique du 19e
Affiches politiques -- Bouches-du-Rhône (France) -- 19e siècle
Bouches-du-Rhône (France) -- Vie politique -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/4/614/BULA-12904_Massbeuf_Viris-illustribus.pdf
04e9f647e7977f7eaf93a810d9e76bfd
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Dessins
Description
An account of the resource
Quelques rares documents purement graphiques (aquarelles de plantes, par ex.)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
De viris illustribus urbis massiliae
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Mass'beuf (illustrateur). Illustrations / Graphisme
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote 12904
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Barlatier (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1900
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252776615
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-12904_Massbeuf_Viris-illustribus_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
27 caricatures
41 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
dessin
drawing
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/614
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Des hommes illustres de la ville de Marseille (traduction française du titre en latin)
Abstract
A summary of the resource.
Avertissement
L'authentification des personnages caricaturés a été réalisée postérieurement à la parution de l'ouvrage (2nde moitié du 20e siècle ?). Son auteur, érudit apparemment bon connaisseur de la société marseillaise de la toute fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, est malheureusement resté anonyme. Les noms ajoutés en bas des personnages ne peuvent donc pas être certifiés sans une expertise historique approfondie. A l'époque, plusieurs de ces caricatures avaient également été reproduites et diffusées sur cartes postales : ces dernières pourraient constituer une précieuse source de références pour l'identification et la datation de ces personnalités locales.
Au niveau de la présentation numérisée de ces planches, la transcription des noms manuscrits qui légendent les personnages n'est pas totalement certaine compte tenu de la difficulté de lecture, le crayon gris étant partiellement effacé.
Notes
- les planches 4, 8, 12 et 22, ne sont pas signées de la main de l'auteur
- les dessins ne sont pas numérotés : ils ont été numérisés dans l'ordre où ils sont rangés dans leur classeur d'origine
- la présentation numérique reproduit ce même ordre
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Dans un recueil de 27 planches de dessins en couleur, les caricatures peu corrosives d'une cinquantaine de notables et de personnalités du Marseille mondain de 1900
Caricatures et dessins humoristiques -- Marseille -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/603/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035-11.pdf
519b91ae74fb9474e5a023bc69d5bd37
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
echevins (Les), Georges de Roux et Justinien de Rémuzat : étude sur la constitution municipale de la ville de Marseille pendant le XVIII siècle
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Villes et communautés de Provence
Description
An account of the resource
Au milieu du 18e siècle, la responsabilité de la gestion municipale de Marseille est confiée à quatre magistrats : présentation très détaillée des 2 échevins, l'un ancien et l'autre moderne, qui ont administré la ville de 1765 à 1766
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Teissier, Octave (Antoine-Charles-Marius-Octave). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_11
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1875
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16762
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035-11_000003.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
57 p.; 10 p.
24 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/603
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16762
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 17..
Abstract
A summary of the resource.
Extraits de : <em>Revue de Marseille et de Provence</em>, n° 11, novembre 1874, pp. 469-658 & n° 12, décembre 1875, p. 658-667<br /><br />Provenance : Fonds de brochures Espeut : Histoire sociale et religieuse de Provence, E-médiathèque MMSH Aix-en-Provence
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Échevins -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/600/RES-AIX-T-440_Sautel-Proces-Durance.pdf
a842fae90291c6f5af300a35a537af8b
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Procès de la Durance (Le) : 1500-1623
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Sautel, Louis. Auteur
Université d'Aix-Marseille. Faculté de droit et des sciences économiques (1896-1973). Organisme de soutenance
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES AIX T 440
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Impr. Rullière (Avignon)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1920
Rights
Information about rights held in and over the resource
soumis à copyright
restricted use
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252429443
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-AIX-T-440_Sautel-Proces-Durance_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
94 p.
25 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/600
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Avignon. 15..
Avignon. 16..
Description
An account of the resource
Après la vente d'Avignon au Saint-Siège en 1348, le Roi de France et le Pape se disputent les territoires situés sur la rive gauche de la Durance : au delà d'un conflit d’héritage, la vraie question de la souveraineté sur cet État
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Thèse : Thèse de doctorat : Droit : Aix-Marseille : 1920
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Procès de la Durance (Le) : 1500-1623 <br />- Feuille <i>Avignon</i> ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408</a>
Avignon (Vaucluse) -- 16e siècle
Durance (France, cours d'eau) -- 16e siècle
Durance (France, cours d'eau) -- 17e siècle
Louis XII (1462-1515, roi de France)
Papauté -- 1566-1799
René I (1409-1480, duc d'Anjou)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/599/BULA-34885_Clair_Monumens-Arles.pdf
fdecac0124ac86539cf1ed0c14d80c15
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
monumens d'Arles, antique et moderne (Les)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Clair, Honoré (1796-1882). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA
Publisher
An entity responsible for making the resource available
D. Garcin (Arles)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1837
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252429141
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-34885_Clair_Monuments-Arles_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
IX-304 p. : ill.: tableau
24 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/599
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Arles
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
monuments (Les) d'Arles, antique et moderne (Titre modernisé)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Subject
The topic of the resource
Antiquité
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Un arlésien de souche, archéologue amateur, recense tous les monuments de sa cité natale : un exposé plat, sans illustration, à la chronologie hésitante et qui prétend distinguer les vraies périodes de création de celles stériles de l'imitation
Abstract
A summary of the resource.
Un arlésien de souche, archéologue amateur, se fait un devoir de recenser tous les monuments de sa cité natale : un exposé plat, sans illustration, à la chronologie hésitante et qui prétend distinguer les vraies périodes de création de celles de simple imitation.
En fin de volume, tableau de l'évolution de la démographie des villes d'Arles, Marseille, Aix , Tarascon, St.-Rény, St.-Gabriel et les Baux du 1er au 19e siècle
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
monumens d'Arles, antique et moderne (Les) <br />- Feuille <i>Arles</i> ; 234 ; 1867 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Hacq (graveur)/Lefebvre (graveur), ISBN : F802341867. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27419" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27419</a>
Antiquités -- France -- Arles (Bouches-du-Rhône)
Monuments -- France -- Arles (Bouches-du-Rhône)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/598/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_12.pdf
153dd310fc7f0418b7cc4385223ca885
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Ephémérides provençales. Le 3 février 1603, le B. Laurent de Brindes à Marseille
Subject
The topic of the resource
Histoire des religions
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Début 17e siècle, le général des Capucins, le père Laurent de Brindes, vient à Marseille présider le chapitre provincial rassemblant tous les couvents de la région, déclenchant l'enthousiasme et la curiosité de nombreux marseillais
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Lieutaud, Victor (1844-1926). Auteur
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (s.l.)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1874
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252428641
Notice du catalogue : http://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16785
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_12_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
8 p.
25 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/598
http://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16785
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 16..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_12
Laurent de Brindes (1559-1619, saint)
Saints chrétiens -- Biographies
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/597/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_03.pdf
c8b784b70f9002c75c83fcb6cf345ec0
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
peste (La) de Marseille (La). Mgr de Belsunce et la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Epidémies
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
J. R.
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_03
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Millau)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1880
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252428145
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HPE_BR_035_03_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
8 p.
20 cm.
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/597
http://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16750
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 17..
Abstract
A summary of the resource.
Résumé rédigé à partir d'un article paru 1er octobre 1878 dans la <em>Revue des Questions historiques</em>, sous le titre <em>Journal du [sieur Goujon] Maître-d'Hôtel de Mgr de Belsunce durant la peste de Marrseille 1720-1722</em>, par D. Théophile Bérengier Extrait de la "Revue des questions historiques". Octobre 1878 (<span><a class="
link_gen
" target="_blank" href="http://www.sudoc.fr/105917451" rel="noopener">http://www.sudoc.fr/105917451</a></span>)<br /><br />Provenance MMSH Aix-en-Provence, Histoire de Provence > Brochures Espeut<br /><br />
<pre style="text-align: center;"><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Mgr_de_Belsunce_1671-1755.jpg" /><br /><em>Mgr de Belsunce, évêque de Marseille durant la peste (1671-1755)</em></pre>
<br />En 1720, pour la 23ème fois depuis J.-C., Marseille est contaminée par la peste. Le Parlement d'Aix décrète son isolement complet pour éviter que ses habitants, en fuyant, ne propagent davantage la terrible épidémie. Le secours des magistrats et des médecins qui prennent de très grands risques, ne suffit pas : la fête du Sacré-Coeur de Jésus instaurée par l'évêque du diocèse, Mgr Belsunce, stoppe enfin l'épidémie en 1722, ce que les marseillais s'empresseront d'oublier !
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
En 1720, pour la 23ème fois, Marseille est contaminée par la peste. Le secours des magistrats et des médecins ne suffit pas : la fête du Sacré-Coeur, instaurée par l'évêque du diocèse, stoppe enfin l'épidémie, ce que les marseillais oublieront...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
<p>peste (La) de Marseille (La). Mgr de Belsunce et la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus <br />- Feuille <i>S.n.</i> ; 58-59 ; 1970 ; Institut géographique national (France), ISBN : C60_058_70. "Prises de vues aériennes de 1969 ; Révisé en 1970" <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=51470" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=51470</a></p>
Belsunce, Henri-François-Xavier de (1670-1755)
Peste -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/590/BULA-35158_Gaut-Notice-eaux.pdf
61ab447342992ac91fe6105e8a3ea270
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Aix-en-Provence. Notice sur les eaux thermales d'Aix-en-Provence et les bains de Sextius
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Histoire de la Provence
Santé publique
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Gaut, Jean-Baptiste (1819-1891). Auteur
Silbert, Paulin (1820-1885). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote 35158
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Remondet-Aubin (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1859
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/250585723
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-35158_Gaut-Notice-eaux_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
XII-49 p.
In-16
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/590
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Connues depuis les romains, les eaux thermales d'Aix-en-Provence sont synonymes de soins, de bienfaits et de détente : tout pour séduire la bonne société du milieu du 19e siècle à la recherche du confort
Eaux minérales -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
Sources thermales -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
Stations climatiques, thermales, etc. -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/589/BULA-41033_Guide-pittoresque.pdf
fb8c7b085bc24e829c406095aa415cdf
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Guide pittoresque du Voyageur en France : route de Paris à Marseille, traversant les départements du Rhône, de la Drôme, de Vaucluse, des Bouches du Rhône et communiquant avec l'Ardèche. Département des Bouches du Rhône
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Découvertes géographiques
Voyages de découverte
Récits de voyages
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 41033
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Firmin Didot frères (Paris)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
183?
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/25058459X
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-41033_Guide-pittoresque_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
44 p.
in 8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/589
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Rhône. 18..
Drôme. 18..
Vaucluse. 18..
Bouches-du-Rhône. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Date de publication d'après celles présentes dans le texte (mention la plus tardive 1832)
Description
An account of the resource
Mélange de détails historiques, particularités géographiques et curiosités architecturales. Heureusement illustré de gravures originales en taille-douce sur acier, plusieurs dessinées par Rauch, gravées par Skelton fils, aquarellées à la main (1838)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Guide pittoresque du Voyageur en France : route de Paris à Marseille, traversant les départements du Rhône, de la Drôme, de Vaucluse, des Bouches du Rhône et communiquant avec l'Ardèche. Département des Bouches du Rhône <br />- Feuille <i>Avignon</i> ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408</a>
Bouches-du-Rhône (France) -- 19e siècle -- Guides touristiques et de visite
Bouches-du-Rhône (France) -- Descriptions et voyages
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/588/BULA-34525_Bougerel_Memoire-hommes.pdf
0a9785a02f8b5e4ee6b7a6ff91396657
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Mémoires pour servir à l'histoire de plusieurs hommes illustres de Provence
Subject
The topic of the resource
Biographie
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Bougerel, Joseph. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 34525
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Claude Hérissant (Paris)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1752
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/250584093
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-34525_Bougerel_Memoire-hommes_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
420 p.
In-12
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/588
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 17..
Abstract
A summary of the resource.
Mention manuscrite en page de garde : "par Bougerel de l'Oratoire"
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Biographies de 14 personnages célèbres ayant vécu en Provence au cours des 16e, 17e et 18e siècles, comme le peintre-sculpteur Pierre Puget ou le jurisconsulte Scipion Du Perier
Biographies -- Ouvrages avant 1800
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/575/RES_08234_Factums_IMP_MC_Vol4-124.pdf
9790d342fc55a1c9036f0d9a31ef165f
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Mémoire instructif, pour les sieurs Consuls & communauté du lieu d'Aiguieres, apellans de sentence renduë par le lieutenant d'Arles le 25 juin 1740. contre messire Loüis-Elzear de Sade, seigneur dudit lieu, intimé
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Factums avant 1789
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Pascalis, Jean-Baptiste (16..-17..? ; avocat). Auteur
Gras (17..-17..? ; procureur). Auteur
Senez, Veuve de Joseph (16..-1741? ; imprimeur). Imprimeur / Imprimeur-libraire
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES RES 8234/CIV/4/124
Publisher
An entity responsible for making the resource available
veuve de Joseph Senez (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1741
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249950472
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES_08234_Factums_IMP_MC_Vol4-124_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
27-[1 bl.] p.
In-4
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/575
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Factum. Sieurs consuls & communauté du lieu d'Aiguieres. Aix. 1741 (Titre de forme)
Factum. Sade, Loüis-Elzear de. Aix. 1741 (Titre de forme)
Mémoire instructif, pour les sieurs Consuls & communauté du lieu d'Aiguières, appelants de sentence renduë par le lieutenant d'Arles le 25 juin 1740. Contre messire Loüis-Elzear de Sade, seigneur dudit lieu, intimé (Titre modernisé)
Abstract
A summary of the resource.
Notes : Titre de départ. - Factum signé à la fin : "Pascalis, avocat. Gras, procureur.". - Mention d'imprimeur au-dessus d'un bandeau, lettrine
La Communauté d'Aiguières fait appel d'un jugement au sujet du conflit qui l'oppose au Seigneur de Sade en matière de droits d'arrosage qu'elle estime avoir réglés une fois pour toute à la Compagnie de Craponne, mettant fin à une redevance annuelle.
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
La Communauté d'Aiguières fait appel d'un jugement au sujet du conflit qui l'oppose au Seigneur de Sade en matière de droits d'arrosage qu'elle estime avoir réglés une fois pour toute à la Compagnie de Craponne, mettant fin à une redevance annuelle
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aiguières. 17..
Arles. 17..
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Mémoire instructif, pour les sieurs Consuls & communauté du lieu d'Aiguieres, apellans de sentence renduë par le lieutenant d'Arles le 25 juin 1740. contre messire Loüis-Elzear de Sade, seigneur dudit lieu, intimé <br />- Feuille <i>Aix</i> ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420</a>
Canaux -- France -- Eyguières (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
cours d'eau) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
Crapponne, Adam de (1526-1576)
Durance (France
Emphytéose -- France -- Eyguières (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
Eyguières (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
Mémoires (procédure civile) -- France -- Provence (France) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/574/BULA-RES-38777_Eaux-aubes.pdf
7cfd84e62a277c210ab0dc07b0ab1061
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Bouches-du-Rhône. Ville de Salon. Eaux des Aubes. Rapport de la commission du conseil municipal (1875)
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Pour assurer sa consommation croissante en eau, la Commune de Salon-de-Provence a besoin de capter les Fontaines des Aubes, quitte à recourir aux expropriations pour cause d'utilité publique et s'engager dans des procès
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Jourdan, Émilien. Auteur
Bouches-du-Rhône. Ville de Salon. Eaux des Aubes. Éditeur scientifique
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 38777
Publisher
An entity responsible for making the resource available
A. Thomas (1875)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1875
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249811650
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-RES-38777_Eaux-aubes_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
69 p.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/574
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Salon-de-Provence. 18..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Rapport de la commission du conseil municipal (1875). [Signé : Émilien Jourdan, rapporteur.] (Autre titre)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Pour assurer sa consommation croissante en eau, la Commune de Salon-de-Provence a besoin de capter les Fontaines des Aubes, quitte à recourir aux expropriations pour cause d'utilité publique et s'engager dans des procès
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Bouches-du-Rhône. Ville de Salon. Eaux des Aubes. Rapport de la commission du conseil municipal (1875) <br />- Feuille <i>Aix</i> ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420</a>
Approvisionnement en eau -- France -- Provence (France) -- Histoire
Crapponne, Adam de (1526-1576)
Droits sur les eaux -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/573/BULA-RES-38343_Eaux-Marseille.pdf
5a00cd76924301f212a4e6e904b34d4b
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Eaux de Marseille, une solution (Les)
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Lavit, Dr de. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 38343
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Vve M. Olive (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1864
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249811448
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-RES-38343_Eaux-Marseille_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
30 p.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/573
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
L'eau du Canal de Marseille est littéralement imbuvable tellement la Durance est chargée de limon et les réservoirs envasés. Plutôt que de vouloir la filtrer à tout prix, il vaudrait mieux faire venir les eaux du Verdon, toujours claires et limpides
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Eaux de Marseille, une solution (Les) <br />- Feuille <i>Castellane</i> ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410</a>
Approvisionnement en eau -- France -- Provence (France) -- Histoire
Canaux -- France -- Provence (France)
Marseille, Canal de (France) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/571/RES-260126_Procedures-jugement.pdf
886733b0a1ba2b05311eff00d5b35a66
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Procedures, et jugement prononcé en l'année mille sept cens trente-six, le vingt-neufviéme may par Messieurs les commissaires, députés par notre très-saint pere le Pape Clement XII. heureusement regnant, & sa majesté très-chrêtienne Loüis XV. sous la vicelegation de Monseigneur Philipe Bondelmonti, sur la dérivation des eaux de la riviere de Durance, en faveur de la ville, & communauté de Cavaillon, étant consuls, Monsieur Veran François Bonnet, & Mr. Loüis La Brousse, confirmé & homologué du Consulat de Messire Joseph François Dupuy, & Mr. Joseph Veran Boniteau
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Factums avant 1789
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Louis XV (1710-1774 ; roi de France). Auteur
Clément XII (1652-1740 ; pape). Auteur
Girard, François (1...-17.. ; imprimeur-libraire). Imprimeur / Imprimeur-libraire
France. Conseil d'État (13..-1791). Auteur
France. Cour des comptes, aides et finances de Provence (1555-1790). Auteur
France. Parlement de Provence. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260126
Publisher
An entity responsible for making the resource available
François Girard, imprimeur & marchand libraire (Avignon)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1737
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/24965914X
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260126_Procedures-jugement_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
42 p.
In-8
Language
A language of the resource
fre
lat
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/571
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Avignon. 17..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Acte royal. France. 1736 (Titre de forme)
Acte. Parlement de Provence. Aix. 1736 (Titre de forme)
Acte. Cour des comptes, aydes, & finances de Provence. Aix. 1736 (Titre de forme)
Factum. Ville & communauté de Cavaillon. Aix. 1736 (Titre de forme)
Acte. Parlement de Provence. Aix. 1736 (Titre de forme)
Acte. Cour des comptes, aydes, & finances de Provence. Aix. 1736 (Titre de forme)
Factum. Ville & communauté de Cavaillon. Aix. 1736 (Titre de forme)
Procédures, et jugement prononcé en l'année mille sept cent trente-six, le vingt-neuvième mai par Messieurs les commissaires, députés par notre très-saint père le Pape Clement XII. heureusement regnant, & sa majesté très-chrétienne Louis XV. sous la vicelégation de Monseigneur Philipe Bondelmonti, sur la dérivation des eaux de la rivière de Durance, en faveur de la ville, & communauté de Cavaillon, étant consuls, Monsieur Veran François Bonnet, & Mr. Louis La Brousse, confirmé & homologué du Consulat de Messire Joseph François Dupuy, & Mr. Joseph Veran Boniteau. (Titre modernisé)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Début du 18e siècle, une querelle au sujet de la dérivation des eaux de la Durance et l'arrêt du Parlement de Provence en faveur de la Commune de Cavaillon qui justifie de ses titres de propriété contre le Marquis d'Oppède
Abstract
A summary of the resource.
Description du livre : In-8 (250x180 mm) plein veau brun porphyre, dos à 5 nerfs ornés d'une roulette dorée, fers et fleurons dorés dans les caissons, guirlande dorée en queue, tranches pigmentées de rouge.
Notes : Vignette, bandeau et lettrine. - Sig. A-K2, L
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Procedures, et jugement prononcé en l'année mille sept cens trente-six, le vingt-neufviéme may par Messieurs les commissaires, députés par notre très-saint pere le Pape Clement XII. heureusement regnant, & sa majesté très-chrêtienne Loüis XV. sous la vicelegation de Monseigneur Philipe Bondelmonti, sur la dérivation des eaux de la riviere de Durance, en faveur de la ville, & communauté de Cavaillon,... <br />- Feuille <i>Avignon</i> ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408</a>
Cavaillon (Vaucluse) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
cours d'eau) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
Durance (France
Gestion des ressources en eau -- France -- Provence (France) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
Mémoires (procédure civile) -- France -- Provence (France) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/570/BULA-RES-7353-2_Note-additionelle-Commune-Salon.pdf
947e343481cac782cd81261a63e24d87
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Note additionnelle pour la Commune de Salon contre l'Oeuvre de Craponne
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Factums après 1789
Description
An account of the resource
Dans son procès contre le syndic de Craponne, la Commune de Salon complète sa défense en réfutant point par point tous les arguments de son adversaire et exprime sa totale confiance dans l'arrêt qu'elle attend de la Cour d'appel d'Aix
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Laurin, A.. Auteur
Bouteille, Martial. Auteur
Dauphin, J.B.. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 7353/2
Publisher
An entity responsible for making the resource available
J. Nicot (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1874
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249658887
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-RES-7353-2_Note-additionelle-Commune-Salon_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
56 p.
in-4°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/570
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Salon-de-Provence. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Note additionnelle pour la Commune de Salon contre l'Oeuvre de Craponne <br />- Feuille <i>Aix</i> ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420</a>
Approvisionnement en eau -- France -- Provence (France) -- Histoire
Canaux d'irrigation -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Canaux d'irrigation -- Provence (France) -- Histoire
Crapponne, Adam de (1526-1576)
Droits sur les eaux -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/569/BULA-RES-7353-1_Memoire-Commune-Salon.pdf
ed21120512558aef2e297426ac854ba6
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Mémoire pour la Commune de Salon défenderesse contre la Compagnie de Craponne demanderesse
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Factums avant 1789
Factums après 1789
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Laurin, A.. Auteur
Bouteille, Martial. Auteur
Dauphin, J.B.. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 7353/1
Publisher
An entity responsible for making the resource available
J. Nicot (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1873
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249658887
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-RES-7353-1_Memoire-Commune-Salon_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
118 p.
in-4°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/569
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Salon-de-Provence. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Son canal terminé en 1559, Craponne accorde des concessions à plus de 500 propriétaires mais sa Compagnie n'en réunira que 9, une des clés du conflit qui l'opposera à la Commune de Salon jusqu'à la fin du 19e siècle...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Mémoire pour la Commune de Salon défenderesse contre la Compagnie de Craponne demanderesse <br />- Feuille <i>Aix</i> ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420</a>
Approvisionnement en eau -- France -- Provence (France) -- Histoire
Canaux d'irrigation -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Canaux d'irrigation -- Provence (France) -- Histoire
Crapponne, Adam de (1526-1576)
Droits sur les eaux -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/568/BULA-RES-7352_Memoire-oeuvre-Craponne.pdf
0d0f7f8345b3293d5482c31a343eeb45
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Mémoire pour l'Oeuvre de Craponne contre la commune de Salon
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Factums avant 1789
Factums après 1789
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Tavernier, Adolphe-Alexandre (18..-18..? ; avocat). Auteur
Heirieis. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote RES 7632
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imp. Marius Illy (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1872
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249658747
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-RES-7352_Memoire-oeuvre-Craponne_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
131 p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/568
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Salon-de-Provence. 18..
Description
An account of the resource
Dès sa création au 16e siècle, les eaux du Canal de Craponne sont convoitées par Salon-de-Provence. 4 siècles durant, son syndic n'aura de cesse de défendre le Canal contre les abus liés à l'irrigation et de mener des recours en justice !
Abstract
A summary of the resource.
Dédicace manuscrite de l'auteur sur la 1ère de couverture : "Offert par l'autre à Norbert Bonafous, Doyen de la Faculté des Lettres d'Aix". Signé : A. T.
Très rapidement après sa création au 16e siècle, les eaux du Canal de Craponne sont convoitées par Salon-de-Provence. Son syndic n'aura de cesse d'ene dénoncer certains abus, notamment ceux liés à l'irrigation, et de mener des recours en justice 4 siècles durant !
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Mémoire pour l'Oeuvre de Craponne contre la commune de Salon <br />- Feuille <i>Aix</i> ; 235 ; 1870 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Erard (graveur)/Lebel (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802351870. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27420</a>
Approvisionnement en eau -- France -- Provence (France) -- Histoire
Canaux d'irrigation -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Canaux d'irrigation -- Provence (France) -- Histoire
Crapponne, Adam de (1526-1576)
Droits sur les eaux -- France -- Provence (France) -- 19e siècle
Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/566/RES-260057_Trouche_Ephemerides.pdf
84905feaf91cc1b485331ae189e93d89
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Ephémérides des saints de Provence / par le chanoine F. Trouche
Subject
The topic of the resource
Histoire des religions
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Présentée dans l'ordre du calendrier lithurgique, une brève compilation de biographies de saints provençaux parues dans la Semaine religieuse de 1923-1924 et dans d'autres almanachs et vies de saints publiés de 1882 à 1884
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Trouche, François (1869-1940). Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES-260057
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de l'Archevêché A. Makaire, H. Vadon, successeur (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1925
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249495457
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260057_Trouche_Ephemerides_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
64-70 p.
in-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/566
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 19..
Abstract
A summary of the resource.
Réimpression des brèves biographies des saints provençaux, parues dans la Semaine religieuse de 1923-1924
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Saints chrétiens -- Biographies
Saints chrétiens -- Calendrier
Saints chrétiens -- France -- Provence (France)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/564/BULA-7330_Memoires-irrigation.pdf
e6cf0b4a57b724943dbb9dbb1fdd831c
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Mémoires sur l'irrigation en Provence : recueil factice (1746-1862)
Subject
The topic of the resource
Approvisionnement en eau
Aménagement du territoire
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Du 16e au 18e siècle, l'irrigation est capitale pour la Provence : aménagement de la Durance, réalisation des canaux de Provence et de Craponne et d'autres travaux considérables, certains chiffrés à plus de 2,5 millions de journées d'ouvriers...
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA 7330
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249493020
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/24949325X
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249493349
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249493535
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249493594
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249493780
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/24949390X
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249494019
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/24949423X
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249494418
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249494639
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/249494760
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-7330_Memoires-irrigation_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol., 13 pièces
830 p.
in 4°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/564
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Contient une table des matières manuscrite et 13 pièces classées par ordre chronologique :<br /><br /> 1. Transactions homologuées par Arrêts du Parlement, servant de Reglemens pour la regie, manutention et gouvernement des interressés à l'oeuvre et au Canal de Craponne. 20 Octobre 1571, 16 février 1583 et délibération du 23 décembre 1586 <br /><br />2. Canal de Craponne : rapport du 22 octobre 1676, portant cotisation des Moulins, commodités, facultés et engins, construits et établis à l'aide des Eaux de la Durance, depuis la Délibération de l'Oeuvre-Générale de Craponne, du 23 décembre 1586 <br /><br />3. Réponse pour l'Oeuvre et Compagnie de Craponne, à la deuxième réplique de M. le Marquis de Cordoue <br /><br />4. Canal de Provence composé du Canal d'Aix et de celui de Marseille Devis estimatif des ouvrages à faire pour la construction du canal de Provence projetté principalement pour les villes d'Aix et de Marseille, depuis la prise de ses eaux dans le Durance, jusqu'à son embouchure dans la Mer / Jean-André Floquet (1746) <br /><br />5. Mémoire sur le canal de Provence du 27 novembre 1764. Contenant en abrégé l'objet, la nature, et les avantages de cette entreprise, les principaux arrangemens du sieur Floquet, auteur de ce canal, et des deux compagnes que cet Ingénieur a formées successivement, et enfin l'état actuel du projet (1744) <br /><br />Gallica : <em><a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6382075g?rk=21459;2">Mémoire sur le canal de Provence du 27 novembre 1764 , contenant... l'objet, la nature et les avantages de cette entreprise, les principaux arrangements du sieur Floquet, auteur de ce canal ... - 1764</a></em><br /><br />6. Mémoire sur le projet d'un canal de dérivation des eaux de la Durance, pour arroser une grande partie du Comté Venaissin, présenté à l'assemblée ordinaire des Etats de cette Province et Délibérations de l'Assemblée des Etats du Comté Venaissin à ce sujet / Brun (1772) <br /><br />7. Mémoire sur l'irrigation artificielle de la Provence / Ainé Fabre (1790) - Porte en page de titre un "Ex dono autoris" daté de 1822 <br /><br />8. Projet de dérivation des Eaux superflues et inutiles de la Fontaine de Vaucluse pour l'arrosement de la plaine entre l'Isle et Cavaillon, et de celle de Carpentras / Ainé Fabre (1793) - Porte en page de titre un "Ex dono autoris" non daté <br /><br />9. Observations sur le Mémoire du Citoyen Beraud, concernant la manière de resserrer le lit des torrens et des rivières / Ainé Fabre (1793) <br /><br />10. Observations des communautés de Lambesc,... sur les deux mémoires qui ont paru au nom de la Communauté d'Apt, pour la construction d'un pont sur la Durance <br /><br />11. Décision de la commission spéciale sur le classement des terrains intéressés à l'entretien des chaussées dans le syndicat du Plan-du-Bourg / Gautier Descottes (1856) <br /><br />12. Mémoire sur l'ordre de distribution des eaux du Canal des Alpines établi par les titres et par les engagements les plus formels de l'Etat, contre la compagnie Courtet / Oeuvres générales des alpines (1857) <br /><br />Gallica : <a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6234528j?rk=21459;2"><em>Mémoire sur l'ordre de distribution des eaux du Canal des Alpines établi...contre la Compagnie Courtet / Oeuvre générale des Alpines</em></a><br /><br />13. Notice sur le projet d'irrigation des territoires d'Aubagne, de Gémenos et de La Penne, par une dérivation du Canal de Marseille (1862)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1746-1862
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 18..
Provence. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Du 16e au 18e siècle, l'irrigation est capitale pour la Provence : aménagement de la Durance, réalisation des canaux de Provence et de Craponne et d'autres travaux considérables, certains chiffrés à plus de 2,5 millions de journées d'ouvriers...
Approvisionnement en eau -- France -- Provence (France) -- Histoire
Canaux -- France -- Provence (France)
Canaux d'irrigation -- Provence (France) -- Histoire
Crapponne, Adam de (1526-1576)
Génie fluvial -- Durance (France, cours d'eau) -- 19e siècle
Marseille, Canal de (France) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/563/RES-7314_Rapport-15e-region_1916.pdf
5e401456b1385f619d8c57548068c2cf
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/563/RES-7314_Rapport-15e-region_1917.pdf
57d27270ac980e6bc3c37362f8ed62a6
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/563/RES-7314_Rapport-15e-region_1918.pdf
e92fafd4db236ba5c47305556fd39356
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
An account of the resource
Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapports et documents du Comité consultatif d'action économique de la XVe région / Préfecture des Bouches-du-Rhône, Chambre de commerce de Marseille
Subject
The topic of the resource
Économie
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
France. Comité consultatif d'action économique de la 15e région. Auteur
Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence. Éditeur scientifique
Bouches-du-Rhône. Préfecture. Éditeur scientifique
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 7314
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Barlatier (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1916-1918
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/183667557
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-7314_Rapport-15e-region_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
16 fasc.
1 053 p.
27 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/563
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 19..
Abstract
A summary of the resource.
Comité créé le 25 octobre 1915 par le Ministère de la guerre (Ravitaillement et intendance) et couvrant les 8 départements suivants : Alpes maritimes, Ardèche, Basses-Alpes, Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Var et Vaucluse
Les travaux de ce comité sont pensés comme « un laboratoire adapté aux circonstances actuelles, qui ne survivrait pas à la tragédie au milieu de laquelle nous vivons. » Il s’agit de réagir à « l’effarement » de l’ensemble de la société dans le contexte de la Première Guerre Mondiale, afin de mettre en place des mesures permettant de « faire face à toutes les nécessités de la situation ». Le comité doit donner son avis et son appui éventuel à toute décision intéressant la vie économique du pays. Il produit également des enquêtes concernant la vie économique de la région à destination de l’Etat.
Source : Rapports et documents du comité consultatif d’action économique de la XVe région, 1er fascicule, janvier-avril 1916, Barlatier, 1916, p. 4-5
Résumé Zoë Dubus
Le 5ème fascicule (août-octobre) de 1916 (p. 256) contient un plan du port de Marseille (1913)
Description
An account of the resource
Analyse de la situation économique, industrielle, agricole, maritime et énergétique des 8 départements du Sud-Est de la France centrés sur l'effort de guerre de 1916 à 1918 et avides de main d'oeuvre qu'elle soit civile, militaire, réfugiée, étrangère, mutilée ou coloniale
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Conditions économiques -- France
France. Région militaire (15)
Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect économique
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/560/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_013-1.pdf
d4a9834690539f6b586cfbc92a16dc37
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/560/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_013-2.pdf
ab3f28d3a90d4c9eae56b796b1779acd
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/560/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_013-3.pdf
e90c8fb42a3215ad9d92a1e2f857fde2
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 16..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Guesnay, Jean-Baptiste (le p. ; S.J. ; pseud. Petrus Henry et Denys de La Saincte-Baume). Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1657
Description
An account of the resource
Dans la Provence du 17e siècle, la croyance dans le pouvoir des reliques saintes
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
2 parties en 1 vol.
[24]-659-[27]-108 p. : titre gravé ; in-fol
Language
A language of the resource
fre
lat
Publisher
An entity responsible for making the resource available
sumptib. Antonii Cellier (Lugduni : sumptib.)
Relation
A related resource
notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/100009573
notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96768
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_013.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YF-38 (3) [FR_MMSH_MDQ_HP_MG_013]
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Théologie
Title
A name given to the resource
Provinciae Massiliensis ac reliquae Phocensis annales, sive Massilia gentilis et christiana, libri tres... authore R.P. Joan. Bapt. Guesnay,... ; [Le Triomphe de la Magdeleine, en la créance et vénération de ses sainctes reliques en Provence..., response à une lettre intitulée "les Sentiments de Me Jean Launoy"..., par M. Denys de La Saincte-Baume,... seconde édition ; Auctarium historicum de Magdalena Massiliensi advena..., opera et studio Petri Henry; editio secunda
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/560
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96768
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Le triomphe de la Magdeleine, en la creance et veneration de ses saintes reliques en Provence, suivie & embrassée par toutes les Nations du Monde (Contient)
Abstract
A summary of the resource.
Denys de La Saincte Baume et Petrus Henry sont des pseudonymes du p. Jean-Baptiste Guesnay, d'après Sommervogel. - Chaque partie a un titre particulier (Notes)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/9/558/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_010.pdf
aca3e53c38d9af1cba03fa82e0a42f45
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Avignon. 16..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Nouguier, François. Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1660
Description
An account of the resource
Courte biographie de tous les responsables du diocèse d'Avignon
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
[8]-245-[7] p
in-4
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
George Bramereau (Avignon)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/100271480
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96766
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_010.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-165
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
Histoire chronologique de l'Eglise, évesques et archevesques d'Avignon
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/558
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Courte histoire de l'Eglise et biographie de tous les responsables du diocèse d'Avignon. Complété d'une table alphabétique des matières et des religieux cités.
Église catholique -- Avignon (Vaucluse) -- Histoire -- 17e siècle
Évêques -- Avignon (Vaucluse) -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/557/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_021.pdf
db2adad8c399b92d94a6a4933f416fc7
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Bouches-du-Rhône. 16..
Marseille. 16..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Vias, Balthasar de (1587-1667). Auteur
Bonnaire Barclay, Louise de. Auteur
Martin, Edme (1618-1670). Imprimeur / Imprimeur-libraire
Mellan, Claude (1598-1688). Illustrations / Graphisme
Habert de Montmor, Henri-Louis (1600?-1679). Dédicataire
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1660
Description
An account of the resource
Contient le poème à Louise de Bonnaire Barclay et la réponse en vers de celle-ci : "Responsio ad carmina D. Balthaz. de Vias"
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
[16]-302-[14] p.
in-4
Language
A language of the resource
lat
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Edmundi Martini (Parisiis)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/064827283
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96764
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_021(1)_vignette.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-151
Subject
The topic of the resource
Poésie
Histoire de la Provence
Title
A name given to the resource
Balthasaris de Vias... charitum libri tres. Ad Henricum Ludovicum Habertum Mommorium...
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/557
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96764
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Charitum libri tres (Autre titre)
Abstract
A summary of the resource.
Contient le poème à Louise de Bonnaire Barclay et la réponse en vers de celle-ci : "Responsio ad carmina D. Balthaz. de Vias". - Errata. - Sig. [ ]2, ã4, ẽ2, A-Qq4, Rr2. Front. de Claude Mellan (Notes)
Contient : Responsio ad carmina D. Balthaz. de Vias
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Poésie latine -- 17e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/9/555/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_017.pdf
ca719b1ae0b886c22d6a825f6d79d558
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 16..
Var. 16..
Fréjus. 16..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Antelmy, Joseph > Auteur
David, Charles (1623-1691 ; imprimeur-libraire). Imprimeur
Grimaldi-Cavalleroni, Jérôme (1597-1685). Dédicataire
Cundier, Jean-Claude (1650-1718). Graveur sur métal
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1680
Description
An account of the resource
notice récupérée
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
[28]-229-[25] p.
in-4
Language
A language of the resource
lat
Publisher
An entity responsible for making the resource available
C. David (Aquis-Sextiis )
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/256597685
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96761
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_017.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-199
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
De Initiis ecclesiae Forojuliensis dissertatio, historica, chronologica, critica, profano-sacra. Accessere appendices tres : I. Praesulum Forojuliensium Nomenclaturam Chronologicam ; II. Diatribam de Ecclesia Reïensi & Monasterio Lirinensi : III. Notas uberiores in Concilium Arelatense, in causâ Theodori Forojuliensis Episcopi & Fausti Abbatis Lirinensis, exhibet. Auctore Josepho Antelmio Forojuliensi Canonico.
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/555
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96761
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
De Initiis ecclesiae Forojuliensis dissertatio historica, chronologica, critica, profano-sacra; accessere appendices tres: I. Praesulum Forojuliensium nomenclaturam chronologicam; II. Diatribam de ecclesia Reiensi et monasterio Lirinensi; III. Notas uberiores in concilium Arelatense, in causa Theodori, Forojuliensis episcopi, et Fausti, abbatis Lirinensis, exhibet, auctore Josepho Antelmio,... (Titre complet)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Une dissertation historique, chronologique, critique, profane-sacrée sur les débuts de l'église forojulienne. Ajouter trois annexes : I. la nomenclature chronologique des princes forojuliens ; II. une diatribe contre l'église de Rheiens et le monastère de Lirines ; III. il présente des notes plus abondantes au concile d'Arelatense, dans le cas de Théodore, évêque de Forojuli, et de Faustus, abbé de Lyrin. Par Joseph Antelmius,...[Texte imprimé]<br /><br />Notice imprimée collée sur une page de garde : "Joseph Anterlmi, chanoine de Fréjus, grand vicaire de l'évêque de Pamiers, connu par ses savantes dissertations sur l'histoire ecclésiastique, offre au lecteur dans ses études sur l'Eglise de Fréjus et le monstère de Lérins, des détails historiques du plus grand intérêt".
Table Of Contents
A list of subunits of the resource.
Contient : <br /><br />
<ul>
<li>Praesulum Forojuliensium Nomenclaturam Chronologicam</li>
<li>Diatribam de Ecclesia Reïensi & Monasterio Lirinensi</li>
<li>Notas uberiores in Concilium Arelatense, in causâ Theodori Forojuliensis Episcopi & Fausti Abbatis Lirinensis, exhibet</li>
</ul>
Eglise catholique. Diocèse (Fréjus, Var) -- Histoire
Eglise catholique. Diocèse (Toulon, Var) -- Histoire
Histoire religieuse -- Fréjus (Var)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/554/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_002.pdf
9d7295a676df1ee65356d7388d8beeb4
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vaucluse. 15..
Provence. 15..
Apt. 15..
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1532
Description
An account of the resource
Répertoire de bréviaires en latin du 16e siècle
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
CCCCLXXXIII folio + [42] p.
15 cm
Language
A language of the resource
lat
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Ex. calcographia Dionysi de Harsy
Editum Lugduni [Lyon]
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/251641325
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96760
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_002_000001.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-246
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
Breviarium secundum ritum et morem sancte maioris et cathedralis aptensis [...] / presulante R(everen)do in Christo patre e d(omi)no Ioa(n)ne Nicolae Avenionensi vice-legato Aptense episcopo
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/554
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96760
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
1 vol. (CCCCLXXXIII f° + [42] p.) : Texte latin en noir pour le contenu et en rouge pour les indications et les renvois. [33] vignettes sur bois dt 1 pleine page ; 15 cm
Il manque les folios 169 et 481 (erreur d'impression). - Le foliotage ne prend en compte que le feuillet de droite: les cccclxxxiii [483] f° correspondent donc à [966] p
Bréviaires -- Vaucluse (France) -- Apt (Vaucluse
Église catholique -- 16e siècle
région) -- 16e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/553/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_009.pdf
538703a18ff27364ac7744e21a8f0788
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Europe
France
Ie siècle
VIe siècle
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Vincent de Lérins (03..?-044. ; saint). Auteur
Salvien (0390?-0484?). Auteur
Baluze, Étienne (1630-1718). Éditeur scientifique
Muguet, François (1630?-1702). Imprimeur / Imprimeur-libraire
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1669
Description
An account of the resource
La première oeuvre de l'évêque de Salvien de Marseille tente d'expliquer la crise de l'empire romain puni pour sa décadence morale, et la seconde l'église dénonce l'avarice et la cupidité des chrétiens.
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
pièces limin., 452 p. et l'index, fig. au titre
In-8
Language
A language of the resource
lat
Publisher
An entity responsible for making the resource available
F. Muguet (Parisiis)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/067678505
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96759
https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_008.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-105
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
Sanctorum presbyterorum Salviani Massiliensis et Vincentii Lirinensis Opera. Stephanus Baluzius,... ad fidem codicum mss. emendavit notisque illustravit. - 2a ed
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Notice d'antiquariat relative à la 3ème édition de 1684<br /><br />La première oeuvre de l'évêque de Salvien de Marseille De gubernatione Dei (le gouvernement de Dieu) cherche à expliquer la crise de l'empire romain en butte aux attaques barbares par un plan universel de Dieu "qui punirait la décadence morale des romains et récompenserait la pureté morale des vandales, des goths, des saxons et autres tribus barbares. Dans cette oeuvre il s'oppose radicalement à la cité de Dieu de St Augustin.<br /><br />La seconde oeuvre Ad Ecclesiam ou Livre de Timothée à l'église dénonce l'avarice et la cupidité des chrétiens et l'organisation économique de la cité. Il invite les fidèles à léguer leurs biens à l'église.<br /><br />Les autres oeuvres concernent un ensemble de 9 lettres notamment sur ses amitiés.<br /><br />Vincent de LERINS né près de Toul faisait partie des Leuques, peuple gaulois appartenant à la Gaule Belgique. Il se retira au monastère de l'île Honorat dans l'archipel des Lérins. Il rédigea en 434 un commonitorium où il énonce les critères qui permettent de savoir si une doctrine est orthodoxe ou hérétique. "Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous".<br /><br />La dissertation concerne le concile tenu dans la ville d'Egara en Espagne (aujourd'hui Terassa en Catalogne) en 615, ville qui avait un siège épiscopal". Le concile confirma le célibat des prêtres, des diacres et sous-diacres.<br /><br />Site consulté : <a href="https://www.livres-et-chine.com/etienne-baluze-sanctorum-presbyterorum-salviani-massiliensis-et-vincentii-lirinensis-opera-c2x34819424" target="_blank" rel="noopener">Livre et Chine</a>
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/549/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_003.pdf
ac9d6fc0b37101ef1b3aa7a09f0f823d
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 17..
Toulon. 17..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Michel, Joseph-Étienne (d'Eyguières). Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1797
Description
An account of the resource
Quatre ans après la Révolution Française, la France est plongée dans le chaos : certains patriotes, opposés à Robespierre et décidés à défendre Marseille, se tournent vers les anglais qui les trahissent à leur tour
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
182 p.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Du Pont (Paris)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248898906
vignette : https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_011.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-223
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Title
A name given to the resource
Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place. Précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi. . . .
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/549
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_011.aspx
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place. Précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi... <br />- Feuille <i>Toulon</i> ; 248 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Soudan (graveur)/Hacq (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802481868. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27432" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27432</a>
Toulon (Var) -- 1789-1799 (Révolution)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/544/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_009.pdf
538703a18ff27364ac7744e21a8f0788
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 17..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ripert de Monclar, Jean-Pierre-François (1711-1773). Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1762
Description
An account of the resource
Après les arrêts de la cour de Rennes de 1761 et 1762 qui ordonnent la fermeture de tous les établissements des jésuites, le réquisitoire de Rippert qui dénonce le jésuitisme et ses règles comme un très grand danger pour l'Etat
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
315-[1] p.
In-16
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/544
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_009.aspx
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.l. (s.n.)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248896512
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_009.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-75 (2)
Subject
The topic of the resource
Jésuites
Histoire de la Provence
Title
A name given to the resource
Notes indiquées dans le compte rendu des constitutions des Jésuites par Mr. Jean-Pierre-François de Ripert de Monclar, procureur général du roi au Parlement de Provence.
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Abstract
A summary of the resource.
Note : ce deuxième volume contient uniquement les notes additionnelles publiées comme supplément au volume 1 : "Compte-rendu des Constitutions des Jésuites, par M. Jean-Pierre-François de Ripert de Montclair, Procureur Général du Roy au Parlement de Provence, les 28 May, 3 & 4 Juin 1762, en exécution de l'Arrêt de la Cour du 15 Mars précédent", paru en 1762
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Jésuites -- Provence -- 18e siècle
Jésuites -- Règles -- Ouvrages avant 1800
Jésuites, Expulsion des -- France -- Ouvrages avant 1800
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/541/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_020.pdf
d4a848ac0138764cff3359fd229b87c9
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Fréjus. 12..
Fréjus. 17..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Espitalier, Hippolyte (1844-1905). Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1898
Description
An account of the resource
Biographie de tous les évêques qui se sont succédé à Fréjus durant six siècles
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
531 p.
in-8°
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie C. et A. Latil (Draguignan)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/105434612
Notice du catalogue :https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96744
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_020.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-28 [FR_MMSH_MDQ_HP_MG_019]
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
Evêques de Fréjus. du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle (Les)
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/541
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96744
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Évêques -- France -- Fréjus (Var)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/9/539/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_005.pdf
bb4dc438051402302f343544dc473d3b
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1875
Description
An account of the resource
Trente ans après le décès de Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent en 1846, mise en vente des ouvrages de sa bibliothèque personnelle : un catalogue thématique près de 2 500 imprimés et d'une centaine de manuscrits
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
311 p.
22 cm
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie centrale Etienne Camoin (Marseille)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/007028172
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96742
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_005.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-171
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des bibliothèques
Title
A name given to the resource
Catalogue des livres rares et précieux composant la bibliothèque de J.-T. Bory auteur des origines de l'Imprimerie à Marseille, ancien Maire de Marseille : dont la vente aura lieu à Marseille dans la salle des commissaires priseurs, rue Chateauredon, le 15 novembre 1875 et jours suivants à 4 h. de l'après-midi / par le ministère de Me Aubert, Commissaire-priseur.
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/539
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_005.aspx
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Vente. Livres. 1875-05-04. Paris. Hôtel des Commissaires-priseurs (]Titre de forme)
Collection. Livres. Bory, J.-T. (Titre de forme)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Bory de Saint-Vincent, Jean-Baptiste (1778-1846)
Livres -- Vente aux enchères -- -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
Livres rares -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 19e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/538/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_007.pdf
f0a2b4d38365b9da18740a0286213d85
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 17..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ripert de Monclar, Jean-Pierre-François (1711-1773). Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1762
Description
An account of the resource
Procès entre un père jésuite tombé en faillite et des négociants marseillais devant le parlement d'Aix. Au delà de ce procès, l'opposition entre parlementaires favorables aux Jésuites et ceux favorables aux thèses jansénistes
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
88 p.
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s. n.
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248175416
vignette : https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_007.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-39
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Jésuites
Title
A name given to the resource
Journal des arrêts et arrêtés du parlement de Provence concernant l'affaire des soi-disant Jésuites.
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/538
http://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96741
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_007.aspx
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Journal des arrêts et arrêtés du Parlement de Provence, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites (document relié à la suite) (Suite de)
Motifs des arrêts et arrêtés du Parlement des 5, 19 & 30 Juin!, 2, 4, 6 & 7 octobre, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites (Contient également)
Abstract
A summary of the resource.
Contient également les "Motifs des arrêts et arrêtés du Parlement des 5, 19 & 30 Juin!, 2, 4, 6 & 7 octobre, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites"<br /><br />Document relié après le Journal : <em>Suite du Journal des arrêts et arrêtés du Parlement de Provence, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites</em>, consultable à l'adresse :<br /><br /><a href="https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/153" title="Suite du Journal...">Suite du journal des arrêts et arrêtés du parlement de Provence concernant l’affaire des soi-disant jésuites (recueil factice)</a><br /><br />Contient également les "Motifs des arrêts et arrêtés du Parlement des 5, 19 & 30 Juin!, 2, 4, 6 & 7 octobre, concernant l'affaire des soi-disans Jésuites"<br /><br />En 1731, la Provence, puis rapidement le Royaume de France tout entier, se passionnèrent pour cette affaire opposant la demoiselle Cadière à son ancien confesseur jésuite, le père Girard. La jeune fille âgée d’une vingtaine d’années l’accusa d’enchantement, de rapt, d’inceste spirituel, d’avortement, de subordination de témoins, de calomnies et d’impiété. L’ecclésiastique répliqua en l’accusant à son tour de fausse et calomnieuse accusation, d’abus de la religion, de profanation, de contrefaçon de sainteté et de possession. L’un et l’autre encourent la peine de mort, seule sanction prévue pour ces crimes.<br />De nombreuses irrégularités ont également été relevées tout au long de l’information et du procès, tant du côté de la Cadière que de la partie adverse. De nombreuses pièces et mémoires rendent compte des différentes péripéties de l’affaire, qui vite dépassa ces deux protagonistes.<br /><br />En effet, il ne s’agit bientôt plus seulement de la Cadière et du père Girard, mais d’une opposition entre les parlementaires favorables aux Jésuites et ceux qui adhéraient aux théories jansénistes. Et sur ce point la position du Parlement de Provence était singulière, car il était partagé entre les deux idéologies, contrairement aux autres Parlements où le jansénisme prospérait.<br /><br />Le jugement refléta parfaitement la situation, puisque douze voix demandèrent la condamnation de la Cadière et douze autres s’élevèrent pour condamner au bûcher le père Girard. Finalement, le jugement ne satisfit personne. Il se révéla même incompréhensible, car si la Cadière fut déclarée coupable, elle ne fut que condamnée aux dépens, et à être remise à sa mère. Or, elle aurait dû être condamnée à mort, ayant été reconnue coupable. Quant au père Girard, il fut décidé de le remettre aux autorités ecclésiastiques, chargés de le juger. Sa hiérarchie put ainsi le disculper.<br /><br />La population s’empara de l’histoire dès le début de l’affaire. Des manifestations contre les Jésuites eurent lieu à Aix, Marseille et Toulon. Le président Pierre-Cardin Lebret – moliniste et pro-jésuite – fut hué par la foule lors du procès. En représailles, il obtint des lettres de cachet pour éloigner de la cour ses opposants. Ceux-ci ne purent rentrer de leur exil qu’après la mort de Lebret et son remplacement par Jean-Baptiste des Gallois de La Tour en 1735.<br />Le rôle tenu par les Jésuites demeure également assez opaque. Ils ont ainsi procédé à l’emprisonnement du confesseur et du frère de la Cadière. Ils auraient également tenté d’étouffer l’affaire quand elle en était encore à ses balbutiements, à la Sénéchaussée de Toulon. Certains accusent même la Compagnie de Jésus d’avoir enfermé la jeune femme et sa mère à l’issue du procès, raison pour laquelle on n’en retrouverait dès lors plus de traces.<br /><br />Le fait que le père Girard ait été jésuite a très certainement été déterminant dans le déroulement de cette affaire. Ce procès qui a permis la diffusion des sympathies jansénistes dans les milieux notables et parlementaires de Provence, a également révélé les sentiments anti-jésuites secouant la population, et qui n’allèrent que s’exacerber au cours des décennies suivantes, au point d’aboutir en 1762 après de multiples péripéties, à l’expulsion des jésuites et à la dissolution de la société.<br /><br /><br />Sources : Magistrats et sorciers en France au XVIIe siècle – une analyse de psychologie historique, R. MANDROU, Plon ,1968;<br />« L’affaire Cadière/Girard : la justice laïque prise en otage » de J.Dumoulin in Justice pénale et droit des clercs en Europe XVIe-XVIIIe siècle dir. B. Durand, centre d’histoire judiciaire, 2005, Lille, p. 209-229;<br />Les rues d’Aix ou recherches historiques sur l’ancienne capitale de la Provence, d’A Roux-Alphéran, Aix, Aubin, 1848;<br />Histoire de Provence – des origines à la Révolution française, de R.Busquet, Monaco, les éditions de l’imprimerie nationale de Monaco, 1954;<br />Essais historiques sur le Parlement de Provence, depuis son origine jusqu’à sa suppression (1501-1770), P. Cabasse, Paris, Pihan Delaforest, 1826 (numérisé dans le même corpus);<br />Les remontrances et arrêtés du Parlement de Provence au XVIIIe siècle 1715-1790, P-Albert Robert, Paris, Arthur Rousseau, 1912.
Jésuites français -- Procès -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
Procès -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/9/536/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_012.pdf
789a4dcfcbc05236f8d754db313ef75a
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 18..
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1843
Description
An account of the resource
Toute l'histoire de Saint Tulle, commune des Alpes-de-Haute-Provence, située au sud de Manosque et dont le nom actuel est attesté dès le 12e siècle, de l'occupation romaine à la fin du 18e siècle
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
208-4 p) : couv. ill. en coul.
20 cm
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Repos (Digne)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248086340
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_012_vignette.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-140
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
Histoire de sainte Tulle : patronne de la commune qui porte ce nom... ; histoire précédée et suivie de Fragments historiques sur la Provence
Type
The nature or genre of the resource
text
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Robert, Louis-Joseph-Marie (1771-1846). Auteur
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/536
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_012.aspx
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Histoire de sainte Tulle : patronne de la commune qui porte ce nom... ; histoire précédée et suivie de Fragments historiques sur la Provence <br />- Feuille <i>Forcalquier</i> ; 223 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Beaupré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802231868. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27409" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27409</a>
Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence) -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/534/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_019.pdf
f9201055afeb6c3360dd5331070babcf
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Fréjus
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Espitalier, Hippolyte (1844-1905). Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894
Description
An account of the resource
7 siècles du diocèse de Fréjus, du martyre de saint Ausile en 484 et de Victorin, 1er évêque connu par le Concile d'Agde de 506, à la lettre de démission de l'évêque de Fréjus remis en 1198 à l'archevêque d'Aix pour Innocent III
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
210 p.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
lat
Publisher
An entity responsible for making the resource available
impr. de C. et A. Latil (Draguignan)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248083228
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_019(1)_vignette.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-28
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle (Les)
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/534
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_019.aspx
Abstract
A summary of the resource.
Note : Extrait du "Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan"
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle (Les) <br />- Feuille <i>Antibes</i> ; 237 ; 1868 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Simonin (graveur)/Carré (graveur)/Pierron (graveur), ISBN : F802371868. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27422" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27422</a>
Église catholique -- France -- Histoire -- Moyen âge
Eglise catholique. Diocèse (Fréjus, Var, Toulon)
Évêques -- France -- Fréjus (Var)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/533/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_003.pdf
7a06da23e5f6241ec2394b6bf61843f9
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 16..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Isnard, Jean Baptiste d'. Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1698
Description
An account of the resource
En provençal, les prières de la journée et de la nuit et les chants liturgiques que l'on peut entonner pendant les offices
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
158 p.
cm
Language
A language of the resource
oci
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Guillaume Le Grand
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248082973
vignette : https://emediatheque.mmsh.univ-aix.fr/emedpub/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_004.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-189
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Title
A name given to the resource
Cantiques provençaux : ou les Pseaumes, les hymnes & les prières de l'Eglise sont exposés d'une manière proportionnée à l'intelligence des plus Simples
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/533
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_004.aspx
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Notes : Cité dans : "Jean-Baptiste Noulet, Essai sur l'histoire littéraire des patois du midi de la France au XVIIIe siècle, Paris, 1877, n°53"
Cantiques -- France -- Provence (France) -- 17e siècle
Cantiques -- Ouvrages avant 1800
Provençal (dialecte) -- Textes -- Ouvrages avant 1800
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/532/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_004.pdf
d812eed5184713045461d268698f678e
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 12..
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1969
Description
An account of the resource
A l'occasion de son mariage et de son arrivée en Provence, Charles 1er d'Anjou ordonne une grande enquête domaniale. Ce véritable inventaire du comté constitue une des premières sources d'informations sur la Provence médiévale
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
562 p.-[5] p. de pl. : ill., cartes
28 cm
Language
A language of the resource
fre
lat
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Bibliothèque nationale (1969)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248082590
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_004_vignette.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
soumis à copyright
restricted use
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_004
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Title
A name given to the resource
Enquêtes sur les droits et revenus de Charles Ier d'Anjou en Provence (1252 et 1278) / publiées par Édouard Baratier,... avec une étude sur le domaine comtal et les seigneuries de Provence au XIIIe siècle
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Baratier, Édouard (1923-1972). Éditeur scientifique
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/532
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/etudes-angevines/Pages/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_004.aspx
Abstract
A summary of the resource.
Collection de documents inédits sur l'histoire de France. Série in-4°
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Administration -- Provence (France) -- 13e siècle -- Sources
Charles d'Anjou I (roi de Naples et de Sicile, 1227-1285)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/531/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_005.pdf
d5117b1a428297358b4715f89b0163d5
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 12..
Provence. 13..
Provence. 14..
Provence. 15..
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1961
Description
An account of the resource
L'histoire de la Provence médiévale est indissociable de l'évolution de sa population entre le 12e et le 15e siècle : les sources fiscales apportent des données fiables et sont ici irremplaçables
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
1 vol. (255 p.) : tabl., graph., cartes
25 cm
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
S.E.V.P.E.N. (Paris)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/248057677
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_005_vignette.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
soumis à copyright
restricted use
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_005
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Title
A name given to the resource
demographie (La) provençale du XIIIe au XVIe siècle avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Baratier, Édouard (1923-1972). Auteur
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/531
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/etudes-angevines/Pages/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_005.aspx
Abstract
A summary of the resource.
Démographie et société (Paris) (Appartient à la collection)
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Conditions sociales -- Provence (France)
Démographie -- France -- Provence (France) -- Histoire
Provence (France) -- Population
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/9/530/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_016.pdf
1f3f7bb4e4f426331374ccd481d1a03a
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 17..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Agneau. Auteur
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1759
Description
An account of the resource
Toutes les fêtes religieuses qui se déroulent à Marseille au 18e siècle, complétées du comput ecclésiastique pour calculer les fêtes mobiles, sans oublier les quatre-tems...
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
426 p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Leyde)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/251641333
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96731
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_016.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-121
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Histoire des religions
Title
A name given to the resource
Calendrier spirituel contenant les fêtes que l'on célèbre dans chaque église de Marseille et ses Faubourgs. Avec un précis historique des paroisses, de l'Abbaye de St. Victor et des ordres religieux
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/530
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96731
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Abbaye Saint-Victor -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Calendrier religieux -- Marseille (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Clergé -- Spiritualité -- 18e siècle
Eglise catholique -- Clergé -- 18e siècle
Temps -- Aspect religieux -- Christianisme -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/529/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_002.pdf
de655bebadb5daa0f07c44a29b6f5b2a
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Bry, M.-J.. Auteur
Université d'Aix-Marseille. Faculté de droit. Organisme de soutenance
Description
An account of the resource
Sous l'Ancien Régime, la Provence était divisée en vigueries, circonscriptions territoriales intermédiaires entre l'administration du Pays et la Commune. Etude particulière de la viguerie d'Aix au cours des 17e et 18e siècle
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
XIII-464 p : carte et facs
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Villes et communautés de Provence
Title
A name given to the resource
vigueries (Les) de Provence aperçu de leur histoire jusqu'à la fin du XVIe siècle, leur organisation et leur rôle aux XVIIe et XVIIIe siècles d'après les archives de la viguerie d'Aix
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/247967041
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_002_vignette.jpg
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_002
Publisher
An entity responsible for making the resource available
A. Picard et fils (Paris)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1910
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/529
http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/etudes-angevines/Pages/FR_MMSH_MDQ_PRJ_MG_002.aspx
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 16..
Provence. 17..
Aix-en-Provence. 16..
Aix-en-Provence. 17..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Divisions politiques et administratives -- Provence (France)
Prévôtés -- Provence (France) -- Histoire
Provence (France) -- Institutions politiques -- 16e siècle
Provence (France) -- Institutions politiques -- 17e siècle
Provence (France) -- Institutions politiques -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/527/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_015_01-1.pdf
4e7a4c61e6e5f0aa066ad79fcb4a0c9a
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 17..
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1768-1771
Description
An account of the resource
Fin du 18e siècle, un traité monumental en 13 volumes qui dresse un état complet de l'Église catholique : dogme, ecclésiastiques, ordres, biens
VIII-2099 p.
Paris, Avignon
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
12 vols
VIII-2099 p.
In-4°
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Chez Guillaume Desprez (Paris)
Chez Jacques Garrigan (Avignon)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/081720653
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96749
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_015_01-1_vignette.jpg
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YM-54 (01/14)
Subject
The topic of the resource
Histoire des religions
Histoire de la Provence
Title
A name given to the resource
Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France, augmenté d'un grand nombre de pièces & d'observations sur la discipline présente de l'Eglise. Divisé en 12 tomes, et mis en nouvel ordre, suivant la délibération de l'assemblée générale du clergé, du 29 août 1705
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/527
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96749
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96745
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96739
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96727
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96763
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96756
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96758
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96740
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96757
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96734
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96753
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96733
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/96767
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Le Merre, Pierre (16..-1763). Auteur
Le Merre, Pierre (1644-1728). Auteur
Desprez, Guillaume-Nicolas (1713-1795). Libraire
Garrigan, Jacques (1725-1819). Libraire
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Mémoires du clergé de France (Autre titre)
Abstract
A summary of the resource.
Par Le Merre père et fils d'après Barbier. - La page du faux-titre porte le titre : Mémoires du clergé de France. Texte impr. sur 2 colonnes. Le volume 13, ne comporte pas d'indication de tomaison sur la p. de titre. La tomaison n'apparait qu'au dos. - Privilège du 14 octobre 1767. - Rel. pleine peau, dos 5 nerfs à décor doré, pièces de titre et de tomaison en cuir de coul (Notes)<br /><br />N'est ici présenté que le volume 1 de cette imposante collection qui peut être consultée dans son intégralité sur le site e-Médiathèque de la MMSH d'Aix-en-Provence.
Clergé -- France -- Histoire -- Sources -- 18e siècle
Église catholique -- France -- Histoire -- Sources -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/467/MS-18_Porte_Memoire-monumens.pdf
c6bc941539211f9b8260b89b40f82f44
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Mémoire sur les monumens, tableaux, statues les plus remarquables de la ville d'Aix fait au mois de janvier 1791 ou Détails des églises, monumens etc... / avec des annotations par J.B.F. Porte (copie commencée dans les premiers jours de décembre 1861 et terminée le 8 janvier 1862)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Porte, J.B.F.
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote MS 18
Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), cote MS 862
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (.sl.)
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/241918162
Notice du catalogue : http://www.calames.abes.fr/pub/ms/Calames-202111251511558621
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/MS-18_Porte_Memoire-monumens_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
250 p.
148 sur 103 millimètres
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/467
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 18..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Inventaire des 40 monuments religieux et oeuvres d'art jugés les plus importants à Aix-en-Provence. Un précieux témoignage sur l'état des nombreuses églises un an et demi après la Révolution Française...
Abstract
A summary of the resource.
Contient une notice très critique sur les compétences en art de l'auteur de ce rapport conservé à la bibliothèque Méjanes et que J.B.F. Porte attribue à Francis Saint Vincens qu'il dit parfaitement reconnaître à son écriture
70 ans après sa rédaction, copie partielle du manuscrit original conservé à la Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), répertorié sous la cote MS 862
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Mémoire sur les monuments, tableaux, statues les plus remarquables de la ville d'Aix fait au mois de janvier 1791 ou Détails des églises, monuments etc... / avec des annotations par J.B.F. Porte (copie commencée dans les premiers jours de décembre 1861 et terminée le 8 janvier 1862) [Titre modernisé]
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
18??
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- Histoire religieuse -- 18e siècle
Églises -- Meubles, équipement, etc. -- 198 siècle
Monuments historiques -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Peinture -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
Sculpture -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) -- 18e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/460/BUT-4041_Marseille-prisons.pdf
4f0a24412fcadbc60b8bf88a2027eb2f
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Tableau des prisons de Marseille précédé d'un coup d'oeil rapide sur l'état actuel, physique et moral de cette ville
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Segaud, Jean-Joseph.
Beifson (graveur). Gravure
Grive (dessinateur). Illustrations / Graphisme
Achard, Joseph-François (1780-18..). Imprimeur / Imprimeur-libraire
Angoulême, Louis Antoine d'Artois (1775-1844 ; duc d'). Dédicataire
Angoulême, Marie-Thérèse Charlotte de France (1778-1851 ; duchesse d'). Dédicataire
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU médecine-ondotologie (Marseille), cote BUT-4041
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie d'Achard (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1826
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/241839270
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUT-4041_Marseille-prisons_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
[4]-79-[1] p., [1] f. de pl. : ill. (frontispice) ; in-4
in-4
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/460
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Tableau des prisons de Marseille précédé d'un coup d'oeil rapide sur l'état actuel, physique et moral de cette ville ; par M. le docteur Segaud, docteur en médecine de la faculté de Montpellier, ancien médecin des armées françaises, l'un des fondateurs de la société royale de médecine, de la société de bienfaisance et de la société de charité maternelle de Marseille, médecin des prisons de cette ville, et membre de plusieurs académies médicales et littéraires, tant régnicoles qu'étrangères. Homo sum et humani nihil à me alienum puto (Titre complet)
Marseille et ses prisons, par M. le docteur Segaud : cet ouvrage, orné de deux gravures réunies, se vend au profit des prisonniers, de la société de charité maternelle, des orphelines et de la société de bienfaisance (Titre de couverture)
Abstract
A summary of the resource.
Notes : Dédicace de l'auteur au Dauphin et à la Dauphine. - Sig. [ ]2, 1-10(4). - Frontispice gravé sur cuivre par Beifson d'après Grive
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU médecine-odontologie (Marseille)
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Début du 19e siècle, un médecin attaché au service des prisons décrit tous les progrès dont bénéficie Marseille, et les améliorations apportées au niveau des cellules, de l'alimentation, de l'hygiène et de la santé des détenus
Marseille (Bouches-du-Rhône)
Prisons -- France -- Marseille (Bouches-du-Rhône)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/378/RES-259188_Sapey_Etudes-biographiques.pdf
8b9b909892332b42777122127eb7a358
PDF Text
Text
����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Etudes biographiques pour servir à l'histoire de l'ancienne magistrature française : Guillaume Du Vair, Antoine Le Maistre
Subject
The topic of the resource
Biographie
Oeuvres des juristes provençaux avant 1789
Parlement de Provence
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Biographie de deux magistrats du 17e siècle : Guillaume du Vair, maître des requêtes d'Henri IV, intendant de la justice de Marseille et président du Parlement de Provence, et Antoine le Maistre, avocat à Paris, avant son retrait à Port-Royal
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Sapey, Charles Alexandre (1817-1863)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 259188
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Amyot (Paris)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1858
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/234818948
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-259188_Sapey_Etudes-biographiques_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
XXII-496 p.
22 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/378
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 16..
Marseille. 16..
Paris. 16..
Abstract
A summary of the resource.
Charles Alexandre Sapey (1817-1863), substitut du procureur-général à la Cour impériale de Paris lorsqu’il a écrit cet ouvrage, réalise ici deux biographies.
La première concerne le magistrat Guillaume Du Vair (1556-1621), connu pour son éloquence et ses engagements qui feront de lui un acteur des mondes judiciaire et politique. Il exerça les fonctions de conseiller du parlement de Paris, maître des requêtes de Henri IV, président du parlement de Provence et termina sa carrière comme garde des Sceaux sous Louis XIII. En parallèle de cette carrière politique et juridique, Du Vair développe un goût pour les lettres et à la philosophie. Ses œuvres feront l’objet d’une publication d’ensemble dès 1610 (l’édition de 1636 est sur Odyssée). Certains titres portent sur l’éloquence (De l'éloquence française), et d’autres sont des traités philosophiques (La philosophie morale des stoïque). L’auteur lui a déjà consacré un ouvrage en 1847, Essai sur la vie et les ouvrages de Guillaume Du Vair, conseiller au parlement de Paris sous Henri III et pendant la Ligue, premier président du Parlement de Provence sous le règne d'Henri IV, garde des sceaux sous Louis XIII.
Son objectif est de mettre en valeur des auteurs que la littérature oublie. Les ouvrages de Du Vair furent réédités durant tout le XVIIème siècle pour être oubliés ensuite. La redécouverte de ces œuvres par l’auteur l’a incité à sélectionner ce magistrat pour ses études biographiques.
La seconde est effectuée sur Antoine Le Maistre (1608-1658), brillant avocat qui deviendra le premier solitaire de Port-Royal des Champs en 1639. Ses plaidoiries feront l’objet de recueil, comme Les plaidoyez et harangues de M. Le Maistre, ci-devant advocat au Parlement et conseiller du roi réalisé par M. Issali ou les Oeuvres choisies de Le Maître, célèbre avocat au Parlement de Paris réalisé par MM. Bergasse et Falconnet (1807). L’auteur s’avère plus intéressé par le retrait du monde de cet avocat janséniste que par ses années de plaidoiries.
Pour les deux hommes, sa méthodologie est différente puisqu’il choisit de citer certains discours du premier et se refuse à effectuer la même chose pour le second. Il justifie ce choix par sa volonté de caractériser le talent de cet avocat dont les plaidoyers ne lui semblent pas aussi dignes d’intérêt que les citations de Du Vair.
Sources
- Encyclopædia Universalis.fr : Port-Royal ; Guillaume Du Vair.
- Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice de M.-F. Renoux-Zagamé, pp. 394-395.
Résumé Mélissa Legros
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Du Vair, Guillaume (1556-1621)
Juges -- France -- 17e siècle
Le Maistre, Antoine (1608-1658)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/377/RES-35191_Bagarry_Notice.pdf
5d509f5d3bc2d70b56e0525e208b75a5
PDF Text
Text
Notice Historique
35.191
SUR
L ’ ŒUVRE SES PRISONS
D’AIX-EN-PROVENCE
PAR
PAUL B A G A R R Y
^Av o c a t
a
^Ad m i n i s t r a t e u r
la
de
l
Pour
'P E
d ’a p p e l
uvre
des
^
r is o n s
D’^A lX -EN -pR O V E N C E
A IX
I m p r i m e r i e iSc L i b r a i r i e M a k a i r e ( V. P E Y R A s e t C ' 1, Successeurs)
2, rue Thiers
094 043553
�^
^
* o
^
, _
�f/
."■w
U
NOTICE HISTORIQUE
SUR
L’OEUVRE DES PRISONS
d :A ix - e n - P ro v en c e
���A r m o i r i e s d e i / œuvre b i s prisons
cLi m ilieu cîuXVJJi-s.
>dOOTH?oJ>.x
•? MX tB.«lR.)Xy
du
d è tu t du.XlJC€-‘
�Notice Historique
35.191
SUR
L ’ ŒUVRE SES PRISONS
D’AIX-EN-PROVENCE
PAR
PAUL B A G A R R Y
^Av o c a t
a
^Ad m i n i s t r a t e u r
la
de
l
Pour
'P E
d ’a p p e l
uvre
des
^
r is o n s
D’^A lX -EN -pR O V E N C E
A IX
I m p r i m e r i e iSc L i b r a i r i e M a k a i r e ( V. P E Y R A s e t C ' 1, Successeurs)
2, rue Thiers
094 043553
��A
MON
PÈ R E
A
MA
M ÈRE
��AU LECTEUR
Que le progrès constant chasse la barbarie,
Que l’amour qui se penche aux geôles d’infamie
Fasse fleurir souvent l'austère repentir,
C ’est ce que tu verras de ce livre surgir ;
Par lui tu connaîtras que l’Immortelle Vie
Peut se cacher encor sous la main qui châtie,
Et que l’homme méchant en son grand déplaisir
Rencontre plus d’un cœur pour l’aider à souffrir.
Heureux si tu comprends une telle lecture,
Plus heureux, si tu peux, corrigeant la nature,
Aider les criminels en leur tendant la main,
Relever leur courage et consoler leur peine,
Leur montrer le chemin qui va de la géhenne
Au lumineux espoir du pardon de demain.
C.
de
BO N NECO RSE
Ordonnateur de l’Œ uvre des ‘P risons.
��Il n ’est pas téméraire de dire qu’il y a peu de pays
où ont pris naissance autant de confréries et d’œuvres
de bienfaisance que dans la ville d’Aix.
Capitale de la Provence, siège du Parlement,
c’était naturellement dans ses murs que se concentrait
autrefois l’activité dans toutes les branches de la vie,
aussi bien officielle que morale et religieuse.
L’histoire de ces confréries qui, peu à peu, se sont
étendues sur toute la contrée, est connue au moins
dans ses lignes principales. Elle est d’autant plus
intéressante qu'elle touche à l’histoire de la ville d’Aix
elle-même.
Il en est une essentiellement locale, qui remonte au
milieu du xvic siècle et se continue encore aujour
d ’hui, malgré de nombreuses vicissitudes, sous le
nom d'Œ uvre des Prisons d ’A ix .
Ce qu’elle a été depuis son origine jusqu’à nos
jours, ce qu’elle est devenue par suite des nouvelles
lois et des nouveaux règlements administratifs et
pénitentiaires, tel sera l’objet de cette courte Notice.
Il serait sans doute prétentieux de lui attribuer un
rôle trop important.
�Créée dans un but religieux et de charité, elle s’est
perpétuée avec le même caractère, malgré les luttes
politiques et religieuses qui se sont abattues sur
notre pays, et divisent encore la France.
Il ne sera pas sans intérêt de la suivre dans ses évo
lutions successives, et de voir ses administrateurs
soucieux de conserver toujours ses traditions, qui
l’ont fait survivre à toutes les ruines des diverses épo
ques qu’elle a traversées.
Cette Notice pourra-t-elle servir à faire mieux con
naître l’Œ uvre des Prisons et à la faire apprécier
encore davantage ?
Sera-t-elle de quelque utilité pour compléter, si
possible, l’histoire de la ville d’Aix, car l'Œ uvre a tou
jours été mêlée aux évènements qui s’y sont passés ?
Ces deux buts, s’ils étaient obtenus, en excuse
raient la publication.
P. B.
Aix-en-Provence, le 20 juillet 1908.
�PREM IÈRE PARTIE
Notice Historique
��Ix’Œ üVre d e s p r is o n s
PREM IÈRE PARTIE
Notice Historique
Pour connaître l ’origine de l ’Œuvre des Prisons il faut remon
ter à la création de la Confrérie des Pénitents Blancs de l ’Obser
vance, connus sous le vocable de Notre-Dame de Pitié.
C’est vers 1517 que cette société pieuse fit ses débuts et Roux
Alphôran (Rues cl’Aix, tome I, p. 409) indique en ces termes
l ’emplacement de la chapelle et de l ’immeuble appartenant à ces
religieux : « A quelques pas au devant de l ’église des Religieux
« Observantins et le long de la lice qui conduit de Tourreluco à
« la rue des Guerriers, était située en face du rempart, la cha« pelle des Pénitents Blancs, dits de l ’Observance, pour les dis« tinguer des Pénitents Blancs, dits des Carmes. Cette chapelle,
« détruite pendant la Révolution, était ornée de fort belles pein« tures, notamment d’un plafond, de forme ovale, représentant
« la Résurrection, ouvrage de Jean Daret. »
Cette association des Pénitents Blancs fut comprise tout d’abord
sous le nom de « Confrérie des disciplines » d’après une consul
tation que l ’on retrouve dans les archives de l ’Œuvre et qui date
du 10 octobre 1747 (1).
(1) Consultation faite le 10 octobre 1747, lors des difficultés soulevées
par les Pénitents Blancs au sujet de la propriété du local des réunions de
l'Œuvre des Prisons, après les lettres patentes de 1747. Le document est
signé par Desargues, Guerand et Sim éon.— Voir les archives de l'Œuvre.
�—
6
—
Leur chapelle fut construite sur un terrain donné gratuitement
par les religieux observantins, à condition de ne pouvoir l ’alié
ner et de le restituer en cas de disparition. Puis le 20 juin 1663
et le 23 juillet 1664, les mêmes pénitents achetèrent des mêmes
religieux certains terrains, moyennant, pour les deux achats, une
rente annuelle de quarante-six livres. Enfin, vers 1646, les Péni
tents firent une loterie et, avec le produit des sommes ainsi re
cueillies, élevèrent les appartements destinés aux assemblées des
recteurs ; on voit que les loteries remontent à une époque fort
ancienne. Tels sont les renseignements que nous donne le docu
ment de 1747.
De Haitze, dans le tome 2 de l ’histoire de la ville d’Aix, nous
apprend que, lors de leur création, les Pénitents, appelés parfois
par les pontifes, dans leurs bulles, « frères flagellez » et par le
vulgaire < battus », s’occupaient « de l'entretien des pauvres
« prisonniers, de la visite des frères malades et du devoir de
« l ’hospitalité envers les frères étrangers, de la sépulture des
« morts... »
Toujours d’après le même auteur, ils furent établis en 1517
dans l’église Notre-Dame de Beauvezet, leur « sac de pénitence
« estait de couleur bleue », leur patron « le grand et premier
« prédicateur de la pénitence, le glorieux saint Jean-Baptiste. »
Les Pénitents se dévouèrent donc, dès leur institution, aux
soins a donner aux prisonniers, et ce but fut même autorisé par
les lettres patentes qu’ils obtinrent du roi Henri II le 27 septem
bre 1554, vérifiées et confirmées au Parlement le 23 février 1555.
Toutefois dès 1534, toutes les confréries, dans le Midi, eurent
à lutter avec les Huguenots, qui, cherchaient à obtenir leur sup
pression, et intriguaient auprès du pouvoir séculier pour rendre
leurs réunions difficiles sinon impossibles.
Aussi, dès que les luttes religieuses furent apaisées, ces asso
ciations reprirent un élan plus important.
Les Pénitents Bleus de saint Jean-Baptiste devinrent, à cette
époque, les Pénitents Blancs « pour témoigner que leur inno« cence avait triomphé de la malice des Huguenots » (selon l ’ex
pression de de Haitze) et ils prirent comme vocable Notre-Dame
de Pitié. Pourtant, pour respecter le souvenir des temps anciens,
ils conservèrent saint Jean-Baptiste comme patron et la couleur
bleue à leur bannière et au pavillon de leur croix.
�Ainsi étaient créés les Pénitents Blancs de l ’Observance ou de
Notre-Dame de Pitié, tels qu’ils subsisteront jusqu’à l ’ère révolu
tionnaire.
Ce sont eux qui sont les véritables créateurs de l ’Œuvre des
Prisons, car les premiers ils ont conçu l ’idée de soulager et de
secourir les prisonniers.
Faudra-t-il pourtant donner comme point de départ à notre
Œuvre la date de l ’institution même des Pénitents ou bien pren
dre une époque moins reculée?
Sans doute dans les premières années ce n’était encore que
l ’embryon de l ’Œuvre actuelle, et si les registres des délibéra
tions ne commencent qu’en 1639 ou 1686, il faut pourtant bien
admettre qu’avant ces époques il y a eu des tâtonnements qui en
ont été le prélude.
D ’ailleurs les délibérations postérieures qui ont eu, pour des
causes diverses, à en faire l ’historique, lui donnent l ’origine la
plus ancienne. D'après les unes (délibérations des 29 octobre
1775 — 30 juin 1841 — 20 avril 1842) ce sera la date des lettres
patentes obtenues du roi Henri II par les Pénitents, d’après les
autres ce sera la date de la création même de la confrérie, comme
l ’indique la délibération du 20 décembre 1808 où il est écrit:
« une société de gens de bien établit en 1517 l’Œuvre des Pri
sons. »
De Haitze dans sa notice intitulée « Etat de l ’Œuvre pour le
« secours des prisonniers, exercée par la compagnie des F. F.
« Pénitans Blancs, sous le titre de Notre-Dame de Pitié, de la ville
d ’Aix » et publiée en 1689, s’exprime ainsi : « Ce n’est pas dès
« aujourd’hui, c’est depuis son établissement, que cette compagnie
« pratique ce charitable exercice avec autant de zèle qu’elle en a
« pour s’acquitter de ses autres pieux devoirs. » Plus loin le
même auteur ajoute : « Au commencement de leur institution les
« Pénitens visitaient avec assez d’assiduité les prisons... on sça» vait que c’était là un des principaux objets que la compagnie
« s’était proposée dans le temps de sa fondation. »
En 1698 les recteurs de cette époque présentant une requête à
Mgr Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix, pour être autorisés a
assister aux processions, débutaient ainsi dans leur supplique,
intéressante au point de vue qui nous occupe : « ...ladite Œuvre
« commencée en 1517 et continuée depuis... »
�—
8
—
C’est donc avec la Confrérie des Pénitents Blancs de l ’Obser
vance on de Notre-Dame de Pitié et c’est en 1517 qne l ’Œuvre
des Prisons prit naissance. Œuvre à la fois locale et charitable,
elle exista pendant de longues années à Aix (1) et n ’étendit que
plus tard ses ramifications dans le ressort du Parlement (2) et
c’est avant tout un établissement religieux de bienfaisance.
Les délibérations dont il a été question plus haut relatent le
bien que firent ces créateurs de l ’Œuvre et les misères qu’ils ont
secouru, en même temps que l ’idée qui les guida dans leur entre
prise.
Les prisons étaient à ce moment là « un séjour infect, dégoû
tant, horrible même, » des cachots humides servaient de de
meure à tous ces malheureux qui y étaient enfermés. Les déte
nus, soit pour crimes, soit pour dettes, y étaient parfois même
oubliés.
C’est cette situation lamentable qui donna aux Pénitents l ’idée
de s’intéresser à ces infortunes en procurant, aux uns des défen
seurs charitables pour obtenir leur élargissement, aux autres les
moyens de soutenir et défendre leurs causes, pour être soit plus
tôt jugés, soit plus tôt délivrés de leur captivité.
Ils allaient dans les villes et bourgades, faisaient des quêtes et
en distribuaient ensuite le montant aux prisonniers pour alléger
les rigueurs de leur détention ; ainsi aux consolations qu’ils leur
apportaient en les visitant, ils y joignaient des soulagements ma
tériels en leur donnant des aliments, des vêtements et des som
mes en argent.
Mais il n’y avait encore aucune règle stable. Chacun des Péni
tents, avec le zèle dont il était capable, agissait de son côté et
personnellement.
Aussi, au sein même de la Confrérie, il se forma bientôt un
bureau spécial, qui s’occupa spécialement de la visite des prison
niers et des secours à leur procurer. Un mouvement se produisit
fl) Pourtant des œuvres du même genre durent être créées dans d'autres
villes de France. La délibération du 30 décembre 1696 s'occupe, en effet,
de modifications à’ introduire dans l ’Œuvre comme à Paris et dans les
principales villes du royaume.
(2) On verra plus loin que l ’Œuvre créera dans toutes les villes et bour
gades^ de la Provence des bureaux pour faire les quêtes, mais ce seront
des dépendances de l'Œuvre d’Aix. — La délibération du 22 juillet 1806,
parle de la création d’une œuvre similaire à celle d’Aix, projetée à Mar
seille. M. le Sous-Préfet avait en effet demandé d’urgence, le 14 juillet pré
cédent, les titres et règlements pour servir de modèle.
�en faveur de cette idée et des gens notables de la ville se firent
un honneur d’en faire partie.
Dès ce jour l ’Œuvre était définitivement créée. Jusqu’à ce
moment « les misérables captifs relégués au fond de leur cachot,
« n’étaient entendus par personne. On avait même de la répu« gnance pour eux. » A présent que leurs malheurs sont connus,
on sait qu’il y a des innocents mêlés avec les coupables, que
tous sont dans le plus grand dénûment et ne reçoivent jamais
une seule consolation ; on va s ’intéresser à eux et s’occuper
d’eux.
Le 1" mai 1639, le recteur de la compagnie des Pénitents
Blancs, le frère André Mathieu, sieur de Fuveau, avocat à la
Cour, fit nommer des trésoriers spécialement destinés à s’occuper
des secours pour les prisonniers. Il fit voter les premiers règle
ments, encore informes, dont il ne nous reste qu’un résumé par
des notes inscrites, par le frère Louis Petit, en tête du premier
registre des délibérations :
« Cette dévote institution eut son commancement la sus dite
« année, où tous les dimanches, après le divin office, les sieurs
« recteurs ou vice-recteurs allaient en personne, ou plusieurs
« confrères qu’ils commettaient, dans la conciergerie, pour visi« ter les pauvres prisonniers, où leur était distribué les deniers
« provenus des aumônes pour ce sujet, avec offre aux nécessi« teux de l ’assistance gratis d’avocat, procureur, solliciteur et
« autres pour leurs affaires et cette distribution a continué jus« qu’en 1641, ou s’étant apperçu que cette aumône ne profitait
« guères aux prisonniers, au contraire les aucuns l ’employaient
« en débauche, fut délibéré élire un trésorier pour conserver les
« dites aumônes dans un tronc, où il aurait la clef, pour les dits
« deniers retirer ou ayder à retirer les nécessiteux qui sont rete« nus le plus souvent pour sommes minimes... »
Les recteurs délégués à cette nouvelle tâche cherchent à se pro
curer des fonds et pour cela font des quêtes dans leur chapelle et
placent même un tronc à l ’extérieur. Ils ne distribuent d’abord
que « trente sols par semaine, » le dimanche, par l'intermé
diaire de celui ou ceux qui sont de service. Ils établissent un
roulement et quatre d’entr’eux sont désignés tous les mois pour
visiter les prisons. Enfin ils se réunissent tous, deux fois par se
maine, et observent scrupuleusement leur ébauche de règlement.
�—
10
—
Puis, quand, en 1641, ils s’aperçoivent de l ’écueil des secours
pécuniaires, ils les suppriment et les remplacent uniquement par
des dons en aliments ou en vêtements, mais leur préoccupation
continuelle et principale est toujours de soulager les détenus au
point de vue moral et religieux.
En 1663, la Compagnie des Pénitents eut comme recteur Louis
de Vendôme, duc de Mercœur, gouverneur de Provence, qui fut
créé Cardinal quelques années après.
Il considéra comme son premier devoir, celui de secourir les
pauvres prisonniers, s’attacha particulièrement à cette Œuvre
et chercha, en organisant des quêtes dans toutes les églises et cha
pelles, à procurer des fonds et à faire profiter de ces aumônes tous
les prisonniers, quels qu’ils soient et quel que soit leur culte.
Il fit de nouveaux règlements publiés solennellement le 25 dé
cembre 1663 en assemblée générale, puis approuvés le l'r avril
1664 par Mgr le cardinal de Grimaldi, archevêque d’Aix et ho
mologués par le Parlement le 5 juin 1666. Ce fut, a dit de Haitze
« la couronne du rectorat de M. le duc de Mercœur. » Ce der
nier fut d’ailleurs puissamment aidé par son vice-recteur M. le
Président du Tolonet, frère Jacques de Galifet, qui fut, dit en
core de Haitze « comme le promoteur d’un si pieux dessein ».
Mais l ’Œuvre n’était pas encore assez vivace pour pouvoir sur
vivre à celui qui avait su ainsi animer le zèle de ses confrères.
Les ressources étaient encore modestes et les Pénitents, étant
très nombreux, voulaient tous s’en occuper, empiétant ainsi sur
les attributions des quinze, qui, d’après les règlements, avaient
seuls qualité pour le faire.
Aussi à la mort du duc de Mercœur il y eut un peu de relâche
ment et de négligence..
Mais en 1685 la compagnie des Pénitents eut à sa tête le frère
Antoine d’Albert, sieur de Saint-Martin, avocat général, qui
donna un élan nouveau et définitif à l ’Œuvre.
Déjà, en 1663, 1664 et 1666, son premier règlement avait été
approuvé et homologué par les diverses autorités. Mais, dès les
premiers jours de l ’année 1686, le sieur de Saint-Martin com
mença par faire un essai avec douze membres de la Confrérie des
�Pénitents, choisis par lui parmi les plus zélés. L’essai dura deux
mois ; puis, quand il eut examiné et approfondi les besoins et les
nécessités de l ’administration nouvelle, il convoqua une assem
blée générale pour le .25 mar^'Î686^il y proposa et fit adopter de
nouveaux articles au règlement de 1663 : L’Œuvre était consti
tuée.
Le premier registre des délibérations commence par le procès
verbal de cette séance du 25 mars 1686 et le vote des trois nou
veaux articles ajoutés aux premiers statuts : le bureau devra se
renouveler par moitié toutes les années au début de janvier, les
nouveaux membres, choisis parmi les officiers de justice, escuyers, bourgeois et marchands, tous entre les plus remarqués
par leurs vertus et leur piété, seront installés le 2 février, jour de
la Purification. Ainsi le mandat devait être de deux années et
chaque membre sortant devait proposer son remplaçant, mais ce
dernier devait être toutefois « baloté » en assemblée générale.
Après cette réunion préliminaire, les séances régulières et nor
males sont toutes consignées sur de nombreux registres qui se
continuent jusqu’à nos jours, presque sans interruption.
Voici le titre du premier de ces documents :
REGITRE
CONCERNANT L’ŒUVRE SAINTE
DU
SERVICE
DES PRISONNIERS,
COMMISE AUX SOINS
DES
FRÈRES
PÉNITANS
BLANCS
SOUS LE TITRE
DE NOTRE-DAME DE PITIÉ,
SUIVANT
LEURS
STATUTS,
HOMOLOGUEZ
PAR LA
COUR DU
PARLEMENT
ET APPROUVEZ
PAR L ’ O R D I N A IR E .
Puis à la suite et sur la même feuille se trouve cette autre
mention :
« Lequel regitre a esté commencé par moy frère Pierre-Joseph
« de Haitze, archivaire de la d. œuvre, ensuite de la délibération
« du vingt-cinq mars mil six cent quatre vint et six, y contenue
« et par ordre de Monsieur Antoine d’Albert, sieur de Saint-Mar-
�—
12
—
« tin, advocat général en la Cour de Parlement, recteur de la
« Compagnie. »
L’Œuvre des Prisons était ainsi constituée et composée de
douze prieurs auxquels on adjoignait un trésorier et un secré
taire, mais tous, avant d’entrer en fonctions, devaient, le jour de
leur installation, prêter serment entre les mains du recteur de la
Compagnie des Pénitents.
D’ailleurs l’Œuvre était toujours sous leur dépendance et en
était une émanation. Les prieurs, pour être nommés, devaient
être agrées par les Pénitents et leurs réunions se tenant dans les
locaux de cette confrérie étaient présidées par le recteur ou le
vice-recteur de cette dernière.
Chaque semaine deux d’entr’eux étaient désignés pour visiter
les prisonniers, s’enquérir de leurs besoins, leur apporter des
consolations, leur distribuer des secours, leur procurer des défen
seurs pour soutenir leurs causes et s’occuper surtout d’eux au
point de vue moral et religieux.
Lorsque un détenu obtenait sa liberté par les soins des prieurs,
il devait venir en rendre grâces à Dieu dans la chapelle de l ’Œu
vre, remercier ses bienfaiteurs et s’engager à rembourser les
sommes déboursées pour sa libération, quand il « le pourra sans
grande incommodité. »
Les prieurs se réunissaient tous les dimanches « après les saints
« mystères », et les réunions de tous les premiers dimanches du
mois étaient obligatoires pour chacun, à moins d’empêchement
légitime, et ce à peine de verser trente sols dans la caisse de
l ’Œuvre. C’est à cette réunion que se désignaient ceux qui de
vaient être de service et que se rendaient les comptes des quêtes
faites dans toutes les églises et chapelles.
Les quêtes étaient en effet, au début, le principal et presque
unique rendement de l ’Œuvre. Aussi pour éviter toute négligence
sur ce point, le prieur, qui ne s’acquittait pas de sa mission, devait
verser de ses propres deniers une somme égale à celle qu’avait
produit la quête précédente.
Enfin la distribution des secours était réglée minutieusement,
et les dépenses ne pouvaient être engagées selon l ’importance
�— 13 —
qu’après approbation d’un certain nombre de prieurs et quelque
fois même seulement après délibération spéciale.
Telles sont les grandes lignes de ce règlement définitif, ap
prouvé en 1695, par le roi Louis XIV qui autorisa l ’établissement
des recteurs des prisons par des lettres patentes, vérifiées axx Par
lement le 29 avril 1695.
Il est impossible de retracer tout ce que fit l ’Œuvre pour les
prisonniers. Sans doute il serait intéressant, mais surtout long et
fastidieux de résumer tous les nombreux registres de délibéra
tion, où tout se trouve d’ailleurs relaté avec le plus grand soin.
On s’occupa de la salubrité en faisant blanchir les cachots et
en mettant à sec le plus bas, appelé « cachot de saint Mitre. »
Dès 1688 (1) l ’Œuvre décida même d’installer des lits, puis des
tables dans la cuisine commune et des bancs dans les cours (2).
Des vêtements de toute sorte, furent distribués et un vestiaire
complet établi peu à peu. Enfin pendant les grands froids de
nombreuses distributions de charbon se faisaient dans les cachots
et des aliments, modestes sans doute, mais nombreux, étaient
donnés tous les jours, alors que les prisonniers ne recevaient que
ce que l'on appelait le pain du roy.
Peu à peu les dons affluèrent. Toutes les personnes nota
bles laissaient en mourrant des legs (3) importants à cette
Œuvre que tout le monde approuvait et cherchait à favoriser.
D’autres faisaient même des dons durant leur vie, quelquefois en
indiquant certaines conditions. C’est ainsi, qu’à certaines dates,
les prisonniers profitaient de distributions d’aliments imposées à
des époques précises par de généreux donateurs.
Aussi l’Œuvre fut-elle bientôt à la tête de capitaux importants,
placés sur les nombreuses corporations de la Provence, mais
emportés d’ailleurs plus tard presque complètement avec la tour
mente révolutionnaire.
A son tour elle reçut même des fonds qu’elle détenait tout en
payant les intérêts au propriétaire, sa vie durant.
Tout en multipliant autant que possible et autant que les
(1) V. Délibérations des 11 janvier et 22 février 1688.
(2) V. Délibérations du 3 novembre 1686.
(3) Mgr le cardinal de Grimaldi, archevêque d’Aix, laissa à l’Œuvre 1,500
livres et M. de Chazelle une pareille somme, pour ne citer que les plus im
portants dans les premières années.
�14 —
besoins s’en faisaient sentir les distributions de vêtements, ali
ments et combustibles, tout en assainissant les prisons, l ’Œuvre
en profita également pour s’occuper de la libération des malheu
reux qu’elle visitait.
Ainsi, quand un prisonnier était détenu pour dettes, elle
examinait sa situation avec le plus grand soin, et puis, si elle
estimait son cas digne d’intérêt, elle versait parfois des sommes
importantes pour le faire sortir de prison, après avoir discuté
avec le créancier.
Quand un détenu était poursuivi pour crime ou délit, elle se
procurait, à ses frais, les pièces neccessaires pour la défense,
s’occupait de la cause (1) du malheureux et tâchait d’obtenir en
sa faveur un jugement plus rapide et le moins rigoureux possi
ble, Puis, après une condamnation, l ’Œuvre faisait encore les
frais nécessaires pour lui obtenir des lettres de grâce.
On le voit, les prieurs s’intéressaient à tout ce qui pouvait être
utile aux prisonniers. Leurs travaux étaient nombreux. Aussi
dès le début il fut créé la fonction d’un agent, rétribué, et cet
emploi, supprimé au bout de quelques années dans un but d’éco
nomie, dut bientôt être rétabli. Il était d’ailleurs indispensable
pour aider les prieurs dans les occupations de toutes sortes qui
étaient la conséquence de leurs fonctions. (Délibération du 15
septembre 1686).
Les malades n ’étaient nullement négligés et les registres des
délibérations indiquent qu’on leur distribuait et procurait tous
les secours temporels et spirituels ; quand un d’entr’eux venait à
mourir, les prieurs lui rendaient les derniers devoirs.
Par une délibération du 8 février 1688, l ’Œuvre régla le ser
vice funèbre des prisonniers. Le corps, après avoir été déposé
dans un suaire, devait être exposé à la porte des prisons, pen
dant que les deux prieurs de service feraient la quête « deman« dant pour l ’âme du défunt. » Puis au moment du convoi la
Compagnie des Pénitents venait chercher le corps avec six flam
beaux à écussons ; les prieurs de l’Œuvre, au nombre de six, en
(1) Le Clergé de France, réuni à Paris le 17 novembre 1670, décida de
nommer et de créer, dans chaque diocèse, un Conseil charitable pour assis
ter les pauvres vexés par des procès injustes. C'est l'origine du Bureau
(l’Assistance Judiciaire de nos jours. A Àix exista l'Œuvre du Conseil cha
ritable ou de la Défense des Pauvres Playdeurs. C’est Mgr de Grimaldi qui
l'établit le 30 septembre 1671, sous le vocable de Sainte-Marie-Magdeleine.
�— 15 —
habit séculier et avec leurs écussons particuliers, devaient accom
pagner le cortège, tandis que les deux prieurs semainiers, placés
de chaque côté du corps, « demandaient pour l’âme du défunt. »
Enfin une messe était célébrée le jour même ou le suivant, selon
que l ’inhumation avait lieu le matin ou le soir.
Tout d’abord, mue par certains scrupules, l ’Œuvre ne s’occupa
que des hommes détenus ; mais, par une délibération du 18 jan
vier 1688, il fut décidé de visiter également les femmes.
Au début ces visites n’eurent lieu qu’une fois par semaine.
Mais, quand les Sœurs du Tiers-Ordre de Saint Dominique eurent
définitivement accepté d’aider les prieurs dans leur entrprise de
soulagement des prisonniers, et quand un aumônier attitré fut
attaché aux prisons, il fut d’usage que les semainiers seraient
accompagnés ou par une sœur ou par l ’aumônier dans leurs visi
tes aux cachots des femmes. Toutefois ces décisions furent diffi
cilement appliquées dans les premières années ; aussi le règle
ment de 1717 en fit aux prieurs une obligation, qui fut renouve
lée par une délibération prise plus tard le 18 juillet 1773.
A quel moment exact, les Sœurs du Tiers-Ordre de Saint-Domi
nique commencèrent-elles à donner leurs soins aux prisonniers ?
Les registres des délibérations sont muets sur ce point. Le 2
février 1688 il en est parlé pour la première fois, mais, d’après
les termes dans lesquels il en est question, il est probable que
leurs services datent d’une époque plus reculée ; d’ailleurs la
création de leur ordre est bien antérieure à 1688.
Elles furent d’un puissant secours pour les prieurs qui les char
gèrent d ’une partie de leur mission. Elles soignaient les mala
des, visitaient journellement les femmes, faisaient des. distribu
tion de soupe préparées par elles, s’occupaient du linge et de
l ’entretien du vestiaire. Mais l ’Œuvre des Prisons payait natu
rellement toutes les dépenses.
Les Sœurs du Tiers-Ordre continuèrent à donner leurs soins
aux prisonniers jusqu’en 1791. Des difficultés étaient nées à ce
moment avec les prieurs au sujet de fonds que ces derniers pré
tendaient exclusivement destinés aux prisonniers. Est-ce la rai
son qui les a fait renoncer à leur mission antérieure ? C’est tou
tefois peu probable, car elles se trouvaient sans ressources au
moment ou elles remirent leur démission entre les mains de la
municipalité.
�— 16 —
L'Œuvre, émanation d’une confrérie religieuse, et composée
uniquement de personnes que les règlements indiquaient devant
être « remarquables par leur vertu et leur piété », ne devait évi
demment pas se désintéresser des soins spirituels. Aussi les bons
Pères Capucins se chargèrent dès le début du service religieux ;
ils venaient visiter les détenus, tous les matins, dans leurs
cachots.
Les prieurs s’occupaient de tout ce qui concernait le culte et
la chapelle, dont tout le mobilier est la propriété.
La délibération du 30 décembre 1696 indique que tous les soirs,
un prêtre venait faire la prière aux prisonniers. Cette décision
est reproduite par le règlement de 1747, dans son article 30.
Cette même délibération de 1696 donna accès dans l ’Œuvre â
quatre prêtres, choisis par les prieurs et agréés par l ’autorité
écclésiastique, « pour que tout ce qui concerne le service reli« gieux soit scrupuleusement exécuté. » D’ailleurs tout ce qui
avait trait au spirituel fut confié à ces ecclésiastiques par délibé
ration du 13 février 1697, homologuée par le Parlement.
L’Œuvre des Prisons fit encore plus ; bénéficiaire de nombreux
dons et legs, elle songea également à témoigner sa reconnaissance à
ses bienfaiteurs généreux. Aussi des services furent organisés
et célébrés pour le repos de leurs âmes, tantôt dans la cha
pelle des Prisons, tantôt dans la paroisse des Prisons. Il fut
même décidé que tout bienfaiteur, qui laisserait une somme de
trois cents francs ou plus, aurait son portrait, peint aux frais
de l ’Œuvre, et conservé dans les salles de délibération en
mémoire de ses générosités. (1) De plus, le jour de ses funé
railles, l ’Œuvre devait assister à ses obsèques. La même détermi
nation fût prise pour celles des recteurs, vice-recteurs anciens
et en exercice, leurs pères et mères, leurs épouses et enfants
âgés de plus de quinze années.
L’Œuvre devenait de plus en plus prospère, mais elle n ’était
encore que l ’émanation de la Confrérie de Pénitents-Blancs. Les
lettres patentes de Louis XIV, approuvant les statuts de 1686,
(1) V. Délibération du 14 février 1700.
�— 17 —
avaient bien déjà, en 1695, sanctionné et autorisé l ’établissement
des prieurs des Prisons. Toutefois ces derniers étaient toujours
sous la dépendance de la confrérie et chacune de leurs délibéra
tions devait être approuvée par les Pénitents, qui présidaient,
en la personne de leur recteur, chaque réunion et avaient un
droit de contrôle absolu.
Dès le 30 janvier 1698 l ’Œuvre vota son autonomie. Ce n’est
pas encore une séparation complète qui ne viendra que plus
tard. Sans doute les prieurs comprennent qu’ils doivent des
égards et de la reconnaissance envers leurs aînés, mais ils déci
dent que, seuls, ils pourront diriger et administrer leurs res
sources, pourvoir aux vacances qui se produiront dans leurs
rangs. Comme droit honorifique et par déférence, ils s’engagent à
notifier à la Confrérie des Pénitents les nouvelles nominations.
Le but des promoteurs de cette décision était de bien prouver
la séparation des deux établissements, pour que le public sache,
d ’une façon complète, que les fonds destinés aux prisonniers
n'étaient pas confondus et employés aux besoins de la confrérie
des Pénitents.
Dès ce moment, l ’Œuvre des Prisons forme une société nou
velle et spéciale ; aussi elle demande à prendre rang dans toutes
les cérémonies publiques. Sur sa demande, M" Daniel de Cosnac,
alors archevêque d’Aix, autorisa les « recteurs pour les secours
« aux pauvres prisonniers d’assister, sous leur étendard, à tou« tes les processions solennelles, et notamment à celle de la Fête« Dieu......immédiatement venant la croix de la Charité....... »
Depuis cette époque de longues et nombreuses contestations
s’élevèrent entre les prieurs des Prisons et les autres Confréries
au sujet des préséances. Le Parlement eut à se prononcer sou
vent sur ces différends qui paraissent bizarres aujourd’hui. Enfin
la délibération du 30 mars 1727 contient la copie d’un arrêt, qui,
pour en finir, régla la marche de toutes les confréries et œuvres
pieuses aux cérémonies publiques.
Etablie définitivement dans la Capitale de la Provence, l ’Œu
vre étendit eu quelques sorte sa juridiction charitable dans tout
le ressort. D’ailleurs procurant des secours à tous les détenus,
quel que soit le pays d’où ils viennent, il était juste que toutes les
villes et bourgades lui procurent des subsides. Aussi les prieurs
2
�— 18 —
organisèrent des quêtes partout et établirent un bassin dans tou
tes les églises et chapelles de la province. C'est ce qui donna lieu
au règlement du 28 février 1712 créant dans tous les pays des
bureaux dont les membres, plus où moins nombreux suivant
l ’importance de la ville, devaient récolter les aumônes et
envoyer toutes les années au bureau central d’Aix le produit
des quêtes. Ce règlement fut homologué par le Parlement, le 7
avril 1712 et les quêtes autorisées dans toutes les églises du dio
cèse par Mgr de Vintimille, archevêque d’Aix, par son ordon
nance du 13 avril 1712, et son mandement du 6 juin suivant.
Des députations furent même envoyées à tous les prélats de la
Provence pour obtenir d’eux les mêmes décisions.
L’Œuvre augmentait ainsi de plus en plus d’importance, et les
gouverneurs de Provence, non seulement lui accordaient leur
protection, mais tenaient même à en faire partie. C’est ainsi que
le duc de Villars fut installé en qualité de recteur le 30 mars
1739. Le premier président Lebret en avait été aussi recteur
en 1713.
***
En 1698, l’Œuvre avait reconnu certaines prérogatives à la
confrérie des Pénitents. Ce fut dès le 18 novembre 1742 le sujet
de diffieulés nouvelles.
D’abord soulevées au sujet de l ’opportunité des assemblées
générales, elles devinrent plus vives dès le 2 janvier 1746. Les
Pénitents émirent, en effet, la prétention de faire des proposi
tions pour les nomminations ; des délibérations pleines d ’acrimo
nies en fnrent la conséquence de part et d’autre, et puis annu
lées. Certains membres voulurent, mettant même en cela le feu
aux poudres, faire célébrer, à la chapelle des Prisons et non com
me autrefois à celle des Pénitents, le service pour un recteur
décédé.
Le Parlement eut encore à se prononcer, mais chercha toujours
à conserver les traditions et à maintenir la paix, ainsi que cela
résulte de l ’arrêt d’expédient du 25 mai 1746.
Malgré tout, lŒuvre fonctionna toujours très régulièrement,
avec l ’appui, d’ailleurs, des autorités supérieures qui, reconnais
sant son utilité, cherchaient à la maintenir et à lui éviter tous les
obstacles.
�— 19 —
Toutefois en présence de toutes ces difficultés qui se renouve
laient sans cesse, le Gouvernement, instruit de ces divisions,
décida de désunir ces deux corps pour éviter des entraves qui
pourraient devenir nuisibles à une œuvre de charité.
Par lettres patentes du 4 décembre 1746, Louis XV sépara
« ces deux établissements qui ont des objets differents, en con< servant néanmoins, y est-il dit, une distinction qui conserve la
« mémoire de charité, qui avait porté la Confrérie des Pénitents
« Blancs à faire des quêtes pour les prisonniers, qui ont fait
« naître ensuite la pensée de former une administration chargée
« de veiller à leur besoin. »
Dorénavant l ’G‘luvre_ sera administrée et dirigée par les rec
teurs des Prisons seuls. La Confrérie des Pénitents n’aura aucun
contrôle possible sur la gestion et la direction, « aucun rang,
« séance, voix ni droits honorifiques en l ’assemblée des recteurs
« des dites prisons. » Seulement, par déférence encore pour ces
mêmes Pénitents, parmi les quinze recteurs de l ’Œuvre, il y en
aura toujours un, au moins, choisi dans la confrérie de NotreDame-de-Pitié. Enfin les Recteurs des Prisons dresseront entre
eux seuls tels statuts et règlements, qu’ils jugeront utiles, à
charge de les faire homologuer par le Parlement.
Malgré les mémoires présentés par la Confrérie, ces lettres
patentes furent enregistrées au greffe de la Cour, ensuite de l ’ar
rêt du 2 janvier 1747 et transcrites sur les registres des délibéra
tions le 6 janvier 1747.
Dès lors l'Œuvre des Prisons devenait une œuvre particulère
et distincte de bienfaisance, placée sous le contrôle du Parle
ment.
Le 8 janvier 1747, de nouveaux statuts furent votés et homo
logués le 10 avril suivant.
Toutefois le Parlement, tout en les approuvant et pour montrer
la suprématie de la Cour souveraine sur toutes les corporations
du pays, ajouta deux articles. C’est ainsi que toutes les années,
après les élections des nouveaux membres, les recteurs, ainsi
choisis, devaient être présentés au Président de la Tournelle et au
Procureur Général du Roy par six anciens recteurs ; de plus, en
cas d’abus constatés dans les prisons, il devait en être référé de
�—
20
—
suite au Président de la Tournelle et aux gens du Koy qui donne
raient leurs ordres.
Ces nouveaux règlements ne sont toutefois que la reproduc
tion des anciens. Le nombre des recteurs est fixé à quinze. C’est
là le nombre originaire. Au début il devait être de douze, mais
en y ajoutant le trésorier et le secrétaire. Plus tard quand l ’OEudevint plus prospère, et dès les lettres patentes de Louis XIV de
1695 ce chiffre, bien que maintenu en principe à douze, était
porté en fait à quinze, car on ajouta la fonction de « linger », qui
existe encore d’ailleurs de nos jours. (1) Aussi l ’article premier
de ce règlement s’exprime ainsi : « L’Œuvre sera composée de
« quinze recteurs tous distingués par leur piété et choisis parmi
« les gentilshommes, avocats, procureurs, notaires, bourgeois et
« marchands habitans de la ville d’Aix, dans lequel nombre
« seront compris un secrétaire, un trésorier et un linger. Nul
« ne pourra être élu qu’il n’ait atteint au moins l ’âge de vingt« cinq ans. »
Les prieurs doivent se réunir toutes les semaines sous la prési
dence du « semainier » qui rend compte des visites aux prisons,
des besoins des détenus et des distributions effectuées ; ainsi rien
n’est changé au but même de l’Œuvre : secours spirituels et en
nature, tout est maintenu. Les recteurs s’occupent de la libéra
tion des détenus pour dettes, ils tachent d’obtenir des lettres de
grâce (2), procurent des défenseurs charitables et prennent soin
des femmes détenues aussi bien que des hommes. Enfin toutes les
années le compte du trésorier est examiné et approuvé.
L’Œuvre était jusque-là désignée sous le titre et le vocable de
Notre-Dame de Pitié, comme la Confrérie des Pénitents. Par déli
bération du 5 février 1747 pour « concilier leur but de charité
« pour les pauvres prisonniers avec leur dévotion et l’usage
(1) Un pou plus tard, le nombre des recteurs des prisons sera porté à 16.
C’est le chiffre qui a été conservé et maintenu do nos jours.
(2) L’Œuvre, pour obtenir des lettres de grâce ou des lettres patentes,
était obligée d'avoir à Paris un personnage, s'occupant de ses intérêts.
Dès 1733, le registre des Délibérations nous apprend qu'un sieur Beaupied,
secrétaire en la grande Chancellerie, à Paris, s ’en occupait gratis. Pour le
remercier, l’Œuvre décidait do lui offrir un présent qu’on lui renouvelait
tous les deux ou trois ans. La générosité de l ’Œuvre n’était toutefois pas
énorme : le 3 décembre 1733 on lui envoie un présent, sans dire en quoi il
consiste, qui coûte 254 livres 4 sols. Le 6 mars 1747, on lui envoie un quin
tal d'huile, qui coûte 65 livres. Le 4 janvier 1761, on envoie de l’huile
encore pour 61 livres, 16 sols au sieur Rarnieu, à Paris, qui a remplacé le
précédent, et ainsi dans la suite.
�—
21
—
« immémorial », les recteurs décident de se placer sous le voca
ble de Notre-Dame de Consolation et de Saint-Mitre. Cette déli
bération fut approuvée par l’autorité ecclésiastique (V. Délibé
ration du 19 février 1747) le 16 février suivant.
Et c’est ainsi que, comme conséquénce de la séparation d ’avec
les Pénitents, et pour conserver la tradition provençale de Saint
Mitre, ce saint devint le patron des prisons d’Aix et sa fête fut
célébrée toutes les années.
Séparée complètement de cette confrérie, l’Œuvre tenait pour
tant encore ses réunions chez elle. Mais cette situation ne put
durer longtemps.
Dès le début de 1748, les Pénitents réclamèrent la libre jouis
sance du local et ne voulurent plus recevoir chez eux, ceux qui
avaient voulu une séparation définitive. Un procès s’en suivit et,
après entente, le Parlement rendit, le 7 mars 1748, un arrêt d’ex
pédient aux termes duquel l ’Œuvre devrait quitter à la SaintMichel suivant le local qu’elle occupait.
Toutefois cet arrêt fut exécuté avant cette date, car, dès l'arri
vée de Pâques, les prieurs des Prisons allèrent s’installler chez
un sieur Tabary, chirurgien, proche des prisons. Us louèrent
deux pièces au premier étage moyennant 75 livres par an. La
délibération du 9 avril 1748 ne donne aucune indication précise
sur l ’emplacement de cet immeuble.
Malheureusement en quittant la Compagnie des Pénitents, les
recteurs des Prisons durent lui laisser quelques portraits de bien
faiteurs que cette confrérie prétendait lui appartenir.
L’Œuvre obtint du Parlement dès le 16 septembre 1751, pour
ses réunions et ses archives, les appartements destinés au ser
vice de la Chancellerie, près la Cour des Aides, après sa suppres
sion. Mais quand cette chancellerie fût rétablie, il fallut chan
ger encore. C’est a ce moment que le prince de Marsan, gouver
neur de Provence, lui accorda un local situé au dessus de la
chapelle de Saint-Mitre et dépendant de son gouvernement.
Les prieurs des prisons y restèrent de 1775 à 1779, et,
le 2 mai de cette derniere année, allèrent s’installer rue PontMoreau. Depuis cette époque, jusqu’au moment de l’acquisition
de l’immeuble, rue des Epinaux, ce fut pour eux un nouveau
sujet de dépenses.
Ces dernières d’ailleurs augmentaient toujours. Aussi les que-
�tes furent réglées d’une façon minutieuse dans toute la Provence.
Après avoir mûrement « examiné la situation des quatorze dio< cèses compris dans la juridiction du Parlement », l ’Œuvre
décida le 26 décembre 1762 un règlement intitulé « pourl’adminis« tration et la correspodance » aux termes duquel chaque recteur
était chargé d’un diocèse et devait surveiller l ’assiduité des quêtes.
Des difficultés surgirent à ce sujet avec la ville de Marseille,
mais le Parlement donna droit aux recteurs d’Aix par son arrêt
du 8 février 1753 et maintint le règlement général du 28 février
1712 homologué le 7 avril suivant. Toutefois tous ces procès
entre œuvres charitables des deux villes voisines ne se terminè
rent que par l ’arrêt du 24 avril 1760, d’après lequel, le produit
des quêtes, faites à Marseille, devait être divisé en deux parties
égales, pour, la moitié être administrée par le conseil charitable
de Marseille et être distribuée aux prisonniers de cette ville, et
l ’autre moitié être envoyée à l’Œuvre d’Aix.
Pour assurer d’ailleurs le fonctionnement des quêtes dans la
province et en garantir la régularité, le Parlement, par arrêt du
24 décembre, accorda certaines faveurs à ceux qui acceptaient ces
fonctions et ce, sur la production de lettres de nomination
signées de deux recteurs des Prisons et enregistrées au grelfe du
Parlement. Grâce à ces formalités et pendant leur exercice, les
quêteurs étaient exempts de certaines charges.
Enfin l’Œuvre obtint du Parlement le 18 juin 1760 de se faire
remettre l’argent provenant des dépouilles ayant appartenu
aux prisonniers jugés et déposées au greffe, ainsique les effets
conservés toujours au greffe depuis plus de dix ans. Tout devait
être vendu par les recteurs et le produit placé par eux, ainsi que
l ’argent qu’on leur remettait directement, sur un « corps » ou
une association solvable ;
Quelques années plus tard, et sur la demande qui lui en
avait été adressée en vertu de la délibération du 15 octo
bre précédent, le Parlement autorisait une quête générale dans
les villes et les faubourgs et une autre quête le jour du transfert
des prisonniers aux prisons des casernes.
La quête générale produisit 468 livres. Quand à celle qui eut
lieu le jour du transfert des prisonniers, le 15 novembre 1786,
elle produisit cent livres et cinq sols, neuf deniers, elle fut
faite par les deux recteurs semainiers le long du cortège qui
�— 23 —
parcourut les rues Pont-Moreau, Saint-Jean et le cours SainteAnne.
Aux nouvelles prisons, l ’Œuvre continua ses services comme
par le passé. Elle alla en faire l ’inspection avec le Parlement
tout entier et obtint certains locaux pour entreposer ses provi
sions et loger le « Bombardier ». (1)
Lorsque la Révolution éclata, l ’Œuvre était prospère, mais
bientôt ses ressources disparurent presque complètement (2).
Toutes les associations et corporations sur lesquelles étaient
placées ces réserves, moyennant intérêts, sombrèrent ou disparu
rent (3). C'était une perte certaine. Il est vrai que le district dis
tribua des secours et donna des sommes relativement importantes
pour maintenir l ’Œuvre.
Mais les idées nouvelles commençaient à se faire jour surtout
parmi les détenus. Déjà des plaintes avaient été adressées par les
semainiers. Le 10 novembre 1790, le recteur, rendant compte de
sa visite aux prisons, rapporte qu’il a été, de la part des prison
niers, l’objet « de propos indécents, de demandes indiscrètes...
« de menaces... » et cela parce que, par manque de ressources,
on avait supprimé le « régal » de saint Mitre.
L’Œuvre délègue quatre de ses membres (4) à l ’assemblée ad
ministrative du département. Mais, le président, sans même avoir
consulté ses collègues, et, tout en vantant et reconnaissant les
(1) On appelait ainsi, depuis fort longtemps d'ailleurs, celui qui était
chargé de soigner les malades. C’était un prisonnier qui recevait 24 sols
par mois. Les émoluments avaient été portés à 3 livres par mois le 30 avril
1780. Plus tard, ses appointements s ’élevèrent jusqu'à 108 livres par an.
(2) D’après un état dressé en janvier 1763 et déposé aux archives de
l'Œuvre, cette dernière possédait:
Sommes portant pensions................................. 35.257 liv. 17
Legs et accom pagnem ents.................... . .
1.364
Sommes prêtées par contrats sans intérêts.
3.922
14
Sommes dues par promesses privées . . . . 1.231
41.774
31
et, d’après le même état, les pensions du premier article s’élevaient à
1,593 livres par an.
(3) La délibération du 15 janvier 1792 constate qu’il est à dû l’Œuvre
1832 livres de rente et, le 12 février suivant, lors de la reddition des comp
tes, l ’Œüvre n’a en caisse que 18 livres, 13 sols, 10 deniers.
(4) La délégation comprenait les sieurs Mouret et Rey, recteur et vicerecteur; Lambert, secrétaire, et Jaubert, iinger.
f
�— 24
services rendus par les recteurs des prisons, déclare que les pri
sonniers ont eu à se plaindre du geôlier ; il se borne à ces récri
minations, sans accorder à l ’Œuvre les moyens qu’elle réclamait
pour faire respecter ses membres.
Aussi, quand les délégués retournent parmi leurs collègues et
leur communiquent le résultat de leurs démarches, les recteurs
prennent le même jour, 10 novembre 1790, une nouvelle délibé
ration, d’après laquelle aucun recteur n’ira aux prisons la se
maine suivante, tout en assurant le service des distri
butions, dont sera chargé un prisonnier, ne < devant exposer
« aucun des administrateurs à des insultes, des menaces et voye
« de faits. » Cette décision était prise dans l ’espoir que « d’ici
« dimanche l ’assemblée administrative aura donné des ordres
« nécessaires pour prévenir tout malheur. »
Bien que cette délibération ait été adressée à l ’assemblée ad
ministrative, cette dernière ne prit aucune mesure. Aussi le 14
novembre 1790, l ’Œuvre se réunit à nouveau. « Considérant, dit
« textuellement la délibération, que les menaces et l ’ingratitude
« des prisonniers envers plusieurs des recteurs ne la porteront
« jamais à les abandonner, sans avoir pourvu aux moyens d’être
« continuellement secourus. Considérant que l ’humanité, la bien« faisance et quelquefois l'humilité doivent être le mobile qui
« dirige les hommes dans quelque religion qu’ils soyent nés et
« surtout dans celle que nous avons le bonheur de posséder...
« Considérant enfin que les recteurs, dont les fonctions sont gra« tuites, pénibles et dégoûtantes, bornent toute leur ambition à
« servir les pauvres et ne désirent d’autre récompense que celle
« que le Tout-Puissant destine à ses serviteurs, aucune puissance
« de la terre ne peut les forcer à continuer leurs fonctions, lors« que leur conscience et leur charité leur commandent impérieu« sement de les cesser... »
Les recteurs délibèrent donc à la suite de cet exposé et à
l ’unanimité de continuer leur service jusqu’au 2 janvier 1791,
jour d’élection des membres selon l’article 4 du règlement et les
lettres patentes de 1747, que jusqu’à cette date les recteurs de se
maine « feront distribuer » tous les secours de toute nature
selon les usages. Il est de plus ajouté « que le bureau ayant
« ainsi pourvu au soulagement des prisonniers, délibère solen« nellement, à l ’unanimité, de son pur et libre mouvement, sans
�— 25 —
«
«
«
«
«
autre suggestion que celle de sa conscience, qu’il renonce à
toutes fonctions quelconques audit jour 2 janvier 1791 et met
entre les mains du corps administratif toutes les fonctions temporelles et spirituelles, qu’à cette époque les recteurs ne s’assembleront plus. »
Il était en outre indiqué, toujours dans la même délibération,
que le procès verbal de la séance serait imprimé avec celui de la
réunion du 10 novembre précédent pour être distribué : trentesept exemplaires au corps administratif, dix au directoire du dis
trict et quatorze au corps municipal. Enfin les recteurs des pri
sons terminaient en déclarant que celui de ces 'corps administra
tifs, qui était chargé de l ’inspection des hôpitaux ét établisse
ments de bienfaisance, procéderait à la nomination, élection et
installation de nouveaux recteurs, ceux actuels étant prêts à ren
dre leurs comptes et à remettre à leurs successeurs tous les titres,
papiers et meubles appartenant à l ’Œ uvre.
Cette publication produisit de l ’effet. Prise le 14 novembre
1790, dès le 15, soit le lendemain, le sieur Martin fils d’André,
président du corps administratif du département, écrivait aux
recteurs des prisons. Il leur indiquait qu’une enquête avait été
ouverte et que les propos répréhensibles avaient été tenus « par
« un petit nombre de prisonniers, tourmentés par des assertions
« aussi coupables que mensongères, avec lesquelles on cherchait
« à les égarer et les porter au désespoir... » Il suppliait les rec
teurs de continuer à secourir les prisonniers, à leur donner con
fiance dans les nouveaux juges « désireux de découvrir l ’inno« cence plutôt que le crime, » et à distribuer des consolations,
qui recevront un nouveau prix, dans « la bouche » des recteurs
à des malheureux qui « leur doivent de la confiance. » Enfin il
terminait ainsi sa lettre : « Il m’est infiniment agréable de vous
« adresser cette prière au nom de l ’assemblée générale de l ’ad« ministration du département. J ’ai l ’honneur d’être, messieurs,
« votre très humble et très obéissant serviteur... »
L’Œ uvre réunie le 19 novembre, annula ses deux précédentes
délibérations, mais elle ne répondait pas et ne s’engageait pas à
reprendre son service, car le département ne lui accordait au
cune satisfaction, en ne prenant aucune mesure pour éviter le re
tour des mêmes incidents.
Aussi le 24 novembre 1790, le même sieur Martin, fils d’André,
�— 26 —
président du département, écrit encore à l'Œuvre. Il rappelle sa
lettre du 15 et invite les recteurs des prisons à reprendre leurs
fonctions et à donner aux prisonniers le repas de saint Mitre qui
avait été supprimé, fait qui avait été la cause du commencement
de trouble.
Cette lettre était le résumé du rapport des commissaires près
l ’administration départementale. Les recteurs des prisons se réu
nissent (1) le 26 novembre et répondent en termes convenables
mais catégoriques. S’ils ont supprimé des secours et le repas de
saint Mitre, c’est que la caisse est vide, et le corps administratif
peut allouer des secours pour permettre à l ’OEuvre de faire de
nouvelles distributions. Quant aux raisons qui ont obligé les rec
teurs de suspendre les visites aux prisons, ils restent fermes dans
leurs décisions et s’expriment ainsi : « les défenseurs de la pa« trie, les défenseurs des citoyens ne leur ont point encore indi« qué les moyens propres à rassurer leurs craintes ; remplissez
« cette tâche envers des administrateurs des pauvres, elle leur
« est due ; et vous les verrez bientôt prêts à essuyer les larmes
« de la douleur et du gémissement. C’est le vœu des recteurs que
« leur délibération du 24 nous charge de vous exprimer. »
Ce langage était correct mais décisif, et, il faut bien le recon
naître, s’il était digne, il n ’était pas fait pour éviter toute suscep
tibilité. Pourtant, par lettre du 9 décembre, le district remettait
600 livres aux recteurs des prisons.
Mais les idées marchaient et la délibération du 19 décembre
1790 montre que la politique avait pénétré même dans l ’OEuvre
des Prisons.
La Société des Amis de la Constitution présenta, en effet, au
corps administratif du département une pétition pour faire pro
noncer l’exclusion de quatre membres, recteurs des prisons, ac
cusés «• d’impatriotisme ». De suite, le civisme de cinq recteurs
« est échauffé » ; ils se rendent au corps du département, esti
mant « qu’il est des circonstances qui commandent impérieuse« ment de s’écarter des règlements, surtout lorsque le bien de la
« patrie et l ’intérêt de l’OEuvre l ’exigent. » Ils demandent à
cette assemblée de devancer les élections, et, sous la présidence
(1) Sont présents à cette délibération : les deux recteurs de semaine : les
sieurs Rey et Topin, et les sept membres suivants: Jaubert, Mouret, Alpheran, Eyssautier, Simeonis, Perrier et Brezet.
�27 d’un commissaire du département, d’autoriser le remplacement
immédiat des quatre recteurs dénoncés et de tous ceux qui vont
avoir leur mandat expiré ou dont l'absence rend le renouvelle
ment nécessaire. Cette requête fut accueillie avec des éloges.
Tel est le résumé de la situation fait par le sieur Périer, rec
teur semainier à l’assemblée de l ’OEuvre dans la réunion précitée
du 19 décembre 1790, qui eut lieu sous la présidence de M. Vernet, homme de loi, administrateur du département, délégué à cet
effet, et en présence de MM. Périer, Lambert, Siméonis, Chastel,
Topin et Rey, recteurs. Les sieurs Brezet, Mouret et Jaubert,
dont les pouvoirs n’expiraient que quelques jours après, avaient
signé leur démission le 17 décembre. Ainsi les nouvelles élections
devenaient valables.
Le président, délégué du département, fit un discours, surtout
politique, dans lequel il retraça le respect que les recteurs de
vaient avoir pour la nouvelle constitution et ne parla que fort
peu de l ’OEuvre, promettant néanmoins l ’appui et la bien
veillance des autorités.
Puis, après avoir renouvelé presque tout le bureau, et sur la
proposition du sieur Périer, les délibérations des 10 et 14 novem
bre précédent furent annulées.
L’OEuvre continua son service, mais avec de nombreux embar
ras. Certes le même esprit ne régnait plus parmi les recteurs (1),
et leurs fonctions devenaient de plus en plus difficiles. Les res
sources d’ailleurs manquaient et les quêtes ne pouvaient plus
être faites. Aussi le 30 mars 1791, les membres des prisons adres
saient à la municipalité un mémoire, dans lequel ils exposaient
le dénûment de leur société ; les capitaux placés sur des corps de
métiers ont disparu par suite de la suppression des jurandes, la
(1) Ainsi, sur une plainte portée le 9 janvier 1791 par les maires et offi
ciers municipaux de Meyrargues contre le sieur Desgarats ou Desgavaux,
recteur délégué de cette localité, une enquête fut ouverte. La Municipalité
ne voulait pas préciser ses griefs, mais réclamait son remplacement par les
sieurs Jean Reynaud et Louis Barlatier. L’Œuvre décida, le 6 mars 1791,
tout en exprimant « son regret que M. Desgaveaux ne put continuer d’être
« recteur, quoiqu’il eût toujours bien mérité de l’Œuvre, » de le rempla
cer à cause de ses discussions avec le maire et puisqu’il « n’est plus agréa
ble aux habitants de Meyrargues », elle nomma à sa place les (leux candi
dats proposés par la Municipalité.
�— 28 —
Provence ayant été divisée en départements, celui des Bouchesdu-Bhône seul envoie maintenant des subsides, Aix ne fournit
presque plus rien, car « il est connu qu’Aix est la ville du
« royaume qui perd le plus à la révolution. »
De plus, les sœurs du Tiers Ordre de saint Dominique, qui
s’occupaient avec dévoûment des prisonniers démissionnèrent
pour manque de ressources. Elles remirent à la municipalité leurs
capitaux, s’élevant à 318 livres de revenus et la délibération du
30 mars relate que la mairie pria l ’Œuvre de s’en charger, à
condition de remplir les conditions acceptées par ces dames en
recevant ces fonds. Les recteurs acceptèrent l’offre, mais d’une
façon purement provisoire, et sans prendre d'engagement for
mel, car si les dames du Tiers Ordre avaient 318 livres de reve
nus, elles en dépensaient plus de mille, dit la délibération, grâce
aux aumônes qu’elles recevaient.
Ces réserves n’étaient pas inutiles. Il fallut en effet quelqu’un
pour s’occuper, à la place des religieuses, du linge, du vestiaire
et de la soupe. C’est ainsi de cette époque que date la création de
la « Mère de l’OEuvre, » (délibération du 3 avril 1791) dont le
choix fut parfois difficile. Mais c’était aussi de nouvelles dépen
ses.
Toutefois l ’OEuvre ne fut pas éteinte par le décret de suppres
sion des congrégations séculières et confréries des 10-18 août
1792 ; elle fqt en effet comprise parmi « les hôpitaux et maisons
« de charité » qui, aux termes de l'article 1er du décret, devaient
continuer h fonctionner sous le contrôle des corps administratifs
et municipaux.
•
D’ailleurs en vertu de la décision de l ’Assemblée nationale du
24 août 1793, les titres des créances de l’Œuvre furent envoyés
à Paris avant le l ’r janvier 1794 et la rente liquidée et inscrite au
grand livre de la dette publique en vertu des lois des 9 vendé
miaire et 24 frimaire an vi. C’est ce qui formera le début de la
dotation actuelle.
L’OEuvre des Prisons avait bien passé une première crise, mais
si elle y avait survécu sans interruption, il n’en sera pas toujours
de même.
Continuellement en effet les recteurs font des demandes de
�— 29 —
subsides, parfois il leur en est accordé, mais les fonds finissent
par manquer partout.
Au mois de nivôse an n i, le registre des délibérations porte,
en marge, cette mention « l ’OEuvre des Prisons a été suspendue
« par l ’ancienne administration du district dans le courant du
« mois de nivôse an n i de la République Française. » C'est la
première interruption dont la cause n ’est pas donnée, mais qui
ne fut pas de longue durée.
Dès le mois de prairial de la même année, en effet, la commis
sion municipale écrivit à chacun des recteurs, personnellement,
pour les prier de remettre en activité une œuvre, arrêtée, est-il
écrit « contre le vœu de la loi. » Le 17 prairial an n i le registre
des délibérations prouve que cette demande fut accueillie et les
réunions recommencent à partir de cette date.
Les recteurs forment de suite leur bureau et adressent des péti
tions pour avoir des fonds. Il leur est accordé 1.200 livres, mais
ce n’est pas suffisant. A peine peut-on avec cette somme couvrir
un déficit arriéré. Enfin sur une nouvelle demande le district
leur remet encore 6.000 livres; ainsi l ’OEuvre peut marcher et
fonctionner un certain temps.
Mais ces sommes furent vite épuisées et, le 16 pluviôse an iv,
le trésorier rendant ses comptes aux commissaires de la munici
palité, n’a en caisse que 142 livres et 15 sols. Aussi les recteurs
remettent en même temps que leur démission, tous les fonds aux
délégués du département ; leurs fonctions sont encore devenues
impossibles.
#
* *
Le 18 germinal an v, le sieur Miollis, commissaire du pouvoir
exécutif, après une visite aux prisons, en faisait, à ses collègues,
un tableau navrant et effrayant : « Il est de mon devoir, d’ins« truire l’administration des maux qui affligent l ’humanité souf« frante dans les prisons... J'ai vu, dans cette maison, des mal« heureux n’ayant pas même une cruche à leur usage... J ’ai vu
« des hommes qu’on ne pouvait panser faute de linge... la mi« sère est si grande, que les prisonniers cachent, autant qu’ils le
« peuvent, la mort de leurs camarades, pour avoir une augmen« tation de nourriture... J ’ai trouvé au milieu des hommes con-
�— 30 —
« damnés aux fers, et ayant à peine la figure humaine, une
« jeune fille de trois années, d’une physionomie charmante, qui
« a été délaissée par sa mère qui s’est évadée, et que ces hommes,
« que le malheur a rendu sensibles, soignaient avec les senti« ments les plus tendres, en se privant chacun de quelque lé« gère partie d’un pain qui est insuffisant à leur propre subsis« tance. »
Et il terminait ainsi son rapport : « La cause des maux
« qu’éprouvent les prisonniers d’Aix, a son origine dans la sup« pression d’un bureau de bienfaisance qui y était établi pour le
« soulagement des détenus, sous le nom d’OEuvre des Prisons. ;
« Ce bureau, administré par des personnes des deux sexes, vrai« ment admirables par leur zèle, faisait distribuer aux prison« niers les secours et les soins que l’humanité commande et était
« une sauvegarde pour les mœurs... Il est urgent de pourvoir
« aux maux dont nous avons été les témoins... Il convient de
« rappeler à leurs fonctions les anciens administrateurs du se« cours aux prisonniers, de remplacer par d’autres ceux de ces
« premiers qui ne pourraient pas continuer cet exercice... »
Sur ce rapport, l’administration centrale du département prit
sur le champ un arrêté d’après lequel l ’OEuvre des Prisons serait
de nouveau établie et ses recteurs remplacés, si besoin, et réins
tallés avec l ’adjonction de deux dames « respectables par leurs
mœurs » pour les soins a donner aux femmes détenues. Enfin le
département délivrait un mandat de quinze cents livres pour les
divers achats de linges, vêtements, couvertures et autres objets ;
il se chargeait en outre de toutes les dépenses de nourriture et
d'amélioration aux prisons, que le receveur de l ’enregistrement
devrait payer sur le visa des membres de l ’OEuvre ainsi recons
tituée. Cette dernière était en outre autorisée a recevoir les dons
de toutes les villes du département et le produit des quêtes qui
seraient faites dans les maisons par ses délégués.
Sur le vu de cet arrêté, la municipalité convoqua, le 12 floréal
an v, les anciens recteurs, mais ils n’étaient plus que six. Le
bureau fut complété pour comprendre les quinze membres règle
mentaires qui devinrent « les commissaires d’humanité, » c’est
ainsi qu’on les appelait alors, avec deux dames, dites « dames
« d’humanité. »
L’OEuvre était ainsi reconstituée, et fonctionnait sous le patro-
�— 31
nage et le contrôle de l'autorité municipale. Son premier soin fut
encore de se procurer des fonds.
Toutefois, le 10 vendémiaire an vu , se trouve encore une nou
velle lacune dans les registres des délibérations qui ne repren
nent que le 28 nivôse an x.
Pourtant ce ne fut pas une troisième interruption. Le registre
de correspondance indique, en effet, que l’OEuvre continuait ses
services. Mais il est probable que les membres, à cause des trou
bles de l ’époque, ne pouvaient commodément se réunir et laisser
trace de leurs décisions.
Le 8 pluviôse an ix, le maire prenait un arrêté, occasionné,
est-il dit, par la négligence de certains commissaires d’humanité.
Aussi onze d’entr’eux furent révoqués et remplacés.
Cet arrêté fut approuvé par le Préfet le 14 pluviôse suivant.
Les nouveaux membres devaient être installés et commencer
leurs fonctions le 15 pluviôse de la même année. Mais le registre
des délibérations ne fait pas mention de cette cérémonie et les
procès verbaux ne commencent h être rédigés qu’à partir du 28
nivôse an x.
A la tourmente révolutionnaire succéda une ère de calme qui
permit aux œuvres de bienfaisance de prospérer rapidement.
Celle des prisons, dès sa réapparition, s’organisa bien vite.
Tout d’abord, les commissaires d’humanité élaborèrent un
nouveau règlement. Puis, le culte ayant été rétabli et un nouvel
archevêque installé, ils s’occupèrent des secours religieux à don
ner aux prisonniers.
L’Œ uvre obtint l ’usage d’une ancienne chapelle qui était dans
les prisons aux casernes. Le 24 messidor an x, elle décida de la
faire réparer à ses frais et d’acheter des ornements, des vases sa
crés et un mobilier. Elle vota la somme de trente sols par messe
pour le prêtre qui desservira momentanément les prisons et orga
nisa les quêtes. Le 26 messidor an x, la municipalité les autorisa
dans la ville et l ’autorité préfectorale donna le même droit le 3
ventôse an x m pour « tous les temples et lieux où peut être ex« citée la charité. »
Les commissaires d’humanité ne négligeaient ainsi aucun
�— 32 —
moyen pour se procurer des subsides. D’ailleurs, depuis leur der
nière réorganisation, ils étaient chargés de toutes les dépenses
des prisons ; sans doute le gouvernement en remboursait une par
tie, mais c’était toujours un surcroît de charges pour l ’OEuvre
qui avait ainsi à surveiller les fournitures, à en régler le montant
et réprimer les abus. Toute l ’administration et la surveillance
des prisons concernait les commissaires d'humanité et ce régime
dura jusqu’en 1821, moment où tout ce qui avait trait au con
trôle des prisons fut confié à une commission spéciale, dite
de surveillance.
Le 18 frimaire an xi, un nouveau règlement, copie de celui de
1747, fut définitivement voté.
Mais le champ des obligations et fonctions des recteurs deve
nait énorme. Sans cesse les délibérations se font l ’écho de plain
tes au pouvoir administratif sur les abus commis par les préposés
des prisons. L’OEuvre remédie à certains inconvénients, soit en
empêchant la promiscuité des prisonniers des deux sexes, soit en
faisant exécuter des travaux pour améliorer la salubrité.
Aussi, dès thermidor an xr, un relâchement s’étant produit
dans les fonctions de certains commissaires, leurs collègues
étaient surchargés et, après plusieurs avertissements donnés, il
fallut en arriver à une réorganisation.
Elle eut lieu le 19 thermidor et les nouveaux membres nommés
par la mairie furent installés par le chef de la municipalité qui
fit à cette occasion l ’éloge de l ’Œ uvre (1).
Toutes les autorités firent leurs efforts pour les faciliter dans
leurs tâches : l'autorité religieuse en ordonnant des quêtes, l ’au
torité administrative en prenant à sa charge certaines dépenses.
Ainsi le 3 messidor an x i i , sur la demande de l ’archevêque, le
Gouvernement autorisait officiellement le culte dans la chapelle
dépendant des prisons et assurait dès ce moment le traitement de
l'aumônier.
Il est bon de noter en passant que, le 7 brumaire an xiv, l ’OEuvre rétablit la fête de saint Mitre, qui n ’avait plus été célébrée
depuis les incidents qui se produisirent au début de l ’ère révolu
tionnaire.
(1) La Mairie d’Aix était présidée par M. Sallier, dont les adjoints
étaient les sieurs Michel et Alexis.
�La fête eut lieu le 22 brumaire, ou le 13 novembre 1805 ; elle
consista en une messe, avec instruction, célébrée par l’aumônier
et suivie du « régal » traditionnel, comprenant « pain, bœuf en
« daube et un quart de vin. » L’après-midi les commissaires et
les dames d’humanité allèrent visiter les cachots, chambres et
infirmeries, exhortant les prisonniers il la patience et recevant
leurs réclamations.
C’est le moment où l ’OEuvre des Prisons est arrivée au xix'
siècle à la prospérité complète. Le nombre des commissaires fut
porté à seize par suite du règlement du conseiller d’Etat, préfet
du département, en date du 17 brumaire an xiv, qui créa, pour
tous les bureaux de bienfaisance, le poste « d’ordonnateur. > Le
premier qui fut nommé fut le sieur Vial, élu le 20 décembre 1808.
Ce même arrêté soumit la comptabilité à l ’approbation du maire;
plus tard elle le fut aussi à celle du préfet.
*
* *
En 1819, et par l ’ordonnance royale du 9 avril, furent créées
les commissions de surveillance pour les prisons. Leurs attribu
tions consistaient à s’occuper de la salubrité, et des améliorations
de toute sorte dans les locaux, enfin de l ’instruction religieuse
des prisonniers, de leur régime intérieur et de leur travail.
Cette commission fut nommée par le Ministre, sur présentation
du Préfet et installée le 10 février 1821.
Mais il ne faudrait pas croire que cette dernière ait remplacé
l ’OEuvre des Prisons. C’est plus tôt celle-ci qui pendant plusieurs
années supplanta et annihila la première dans toutes ses fonc
tions et attributions.
Dès le début, en effet, on considéra que les deux commissions
devaient se réunir, travailler et délibérer de concert dans le but
commun des prisons. Au point de vue officiel elles étaient pour
tant séparées : l ’OEuvre se réservait le côté de bienfaisance, cha
ritable et religieux, la commission, tout ce qui était purement
matériel et administratif.
A la séance d’installation, le maire d’Aix prit la parole ; il
remercia l ’OEuvre et engagea ses membres à se réunir à la com
mission et travailler ensemble ponr le bien des prisonniers.
Cet accord fut bien vite établi. La commission de surveillance
3
�— 34 —
fut composée de sept personnes dont quatre faisaient partie de
l ’OEuvre. Parmi les trois qui n’en étaient pas membres, une dé
missionna de suite et les deux autres, à la fin de leur mandat,
furent remplacées par d’autres membres de l'OEuvre.
Ainsi l ’accord ne pouvait être que complet. Aussi le 6 avril
1822 les commissaires votèrent un nouveau règlement, calqué
sur celui de 1747, mais seulement arrangé pour pouvoir être exé
cuté, tout en se conformant à l ’ordonnance de 1819.
Cette entente dura plusieurs années et les prisonniers n’eurent
qu’ii s’en réjouir, car les améliorations apportées à leur régime
furent nombreuses et de toutes sortes, jusqu’en 1843 date de la
séparation des deux commissions et de la dernière transforma
tion de l ’OEuvre.
D’ailleurs cette dernière voyant ses finances dans un état satis
faisant, estima, le 13 avril 1831, que la meilleure administration
était de faire un placement sur elle-même et d’économiser ainsi
un loyer. Elle projeta d’acheter l ’immeuble, sis à Aix, rue des
Epinaux, n° 6. Des pourparlers avaient déjà été engagés, et un
devis de réparation, s’élevant à douze cents francs, rédigé par
l’architecte de la ville. Aussi l ’acte sous seing privé fut signé le
21 avril 1831 et envoyé, avec toutes les pièces, à la préfecture
pour l ’approbation nécessaire.
Mais des difficultés furent à ce moment soulevées. L’OEuvre
avait-elle la capacité juridique pour posséder ? Sans doute elle
avait toujours été respectée et aidée par les pouvoirs publics,
mais les autorités administratives exigeaient une certaine pru
dence pour éviter toute contestation et pour empêcher que, dans
un temps plus ou moins éloigné, on prétende que l ’OEuvre avait
été comprise dans le décret de suppression de 1792.
Aussi, pour arrêter tous ces obstacles et mettre fin à toute disj cussion possible, le 20 décembre 1833 intervint une ordonnance
V royale reconnaissant à l ’OEuvre des Prisons le caractère d’éta
blissement d’utilité publique et autorisant l ’acquisition de la
maison rue des Epinaux, n° 6, pour le prix de 4.800 francs.
L’acte fut passé par devant M* Pison, notaire à Aix, le 10 mars
1834.
Quelques mois avant cette ordonnance, les prisons nouvelles et
actuelles ayant été construites, les détenus y furent transférés le
31 mai 1833. Les administrateurs des prisons avaient été mêlés
�— 35 —
aux travaux et à l ’aménagement de l ’immeuble et le 2 juin 1833
avait eu lieu, en leur présence, la bénédiction et l ’inauguration de
la nouvelle chapelle.
***
Cette ordonnance de 1833^orme le titre actuel et définitif de
l ’OEuvre. Elle se réfère d'ailleurs aux règlements et lettres pa
tentes de 1686, 1695 et 1747. Mais dès maintenant l ’OEuvre a le
droit incontestable d’acquérir et de posséder car elle est recon
nue d’utilité publique.
Un règlement du Ministre du Commerce et des Travaux Pu
blics, qui porte la même date, régla les points principaux de son
organisation.
L’article premier est ainsi conçu : « L’OEuvre des Prisons
« d’Aix a pour but de distribuer aux prisonniers les secours pro« venant, soit de ses propres revenus, soit des quêtes dont il sera
« parlé ci-après, soit des dons de la charité publique. Ces se« cours consistent principalement en aliments, en vêtements, en
« chaussures et médicaments.
« Cette œuvre est toute de bienfaisance, et n ’a d’autre auto« rité que l ’autorité morale qui s’attache naturellement à une
« réunion d’hommes dévoués au soulagement des malheureux.
« Ses attributions ne portent aucune atteinte à celles de la com♦ mission de surveillance des prisons, constituée par ordonnance
« royale du 9 avril 1819. »
Après avoir ainsi défini la portée et le but de l ’OEuvre, le même
règlement, décide qu’elle sera composée de quinze membres, élus
pour cinq ans, renouvelables par cinquièmes toutes les années,
mais rééligibles, et nommés par le Préfet sur une liste composée
de trois candidats pour chaque membre à nommer et présentée
par l ’OEuvre à la sous-préfecture d’Aix. Enfin la composition dénitive devra chaque année être notifiée par le maire au concierge
des prisons et à la commission de surveillance pour que les admi
nistrateurs puissent rentrer aux prisons et y exercer leur mission
de charité.
Les fonctions et les attributions des membres du bureau sont
définies par le même règlement. Les réunions doivent avoir lieu
chaque semaine et être présidées par le maire, à défaut par le
�— 36 —
commissaire de service et en cas d’empêchement par le plus an
cien des membres présents. L’ordonnateur n’a qu'à faire exécu
ter les délibérations, surveiller les dépenses, expédier les man
dats, arrêter la comptabilité et faire la correspondance. De plus
l’OEuvre est autorisée à faire des quêtes dans les églises d’Aix et
du département, en nommant des représentants dans toutes les
localités, et à s’aioindre, avec l ’agrément de l ’autorité munici
pale, des dames d’humanité.
A la suite de ce règlement ministériel, les nominations furent
régulièrement faites par le Préfet, sur une liste présentée par le
Sous-Préfet d’Aix, et le bureau installé le 2 février 1834. Chacun
prêta le serment prescrit.
Ainsi constituée, l ’OEuvre, dans sa réunion du 2 avril 1834,
vota des statuts, dits règlement intérieur, qui ne sont que la re
production des précédents, comme ces derniers étaient à leur
tour la reproduction de ceux qui avaient déjà été votés. Ils fu
rent approuvés par le Sous-Préfet d’Aix, M. Colle, le l'r mai
1834, et par le Préfet, M. Thomas, le 28 mai 1834. C’est le règle
ment appliqué encore de nos jours.
Dès lors les quêtes furent partout réorganisées, d’une manière
encore plus minutieuse et complète, avec l ’agrément de l ’auto
rité ecclésiastique, à laquelle on soumettait la nomination des
collaborateurs désignés pour chaque paroisse.
Pendant le choléra de 1835, le dévouaient des administrateurs
fut particulièrement remarqué et l’OEuvre assista officiellement à
la procession générale qui eut lieu pour obtenir la cessation du
fléau. De même, quand la procession du jour de la fête de saint
Mitre fut rétablie, elle eut lieu en grande pompe et se déroula
même dans les prisons.
Les commissaires d’humanité des prisons se crurent même for
cés d’appliquer scrupuleusement le règlement ministériel. L’arti
cle 15, visant les dames d’humanité et soumettant leur nomina
tion à l’approbation municipale, ils se crurent liés par ces pres
criptions. Aussi le 7 décembre 1838, ils portèrent leur nombre à
huit et leur choix fut régulièrement approuvé par la mairie.
L’ordonnance de 1833 et les règlements qui l ’avaient suivie,
n'avaient pas détruit l’accord avec la commission de surveillance.
Bien que toujours distincte et séparée en principe, l ’OEuvre ré
duite à un but « de bienfaisance et de charité, » s’occupait tou
�jours de tout ce qui concernait les prisons, car cette division
n’était qu’officielle; en fait elle formait un tout avec la commis
sion établie en 1819.
L’autorité administrative le savait et ne s’en offusquait pas ;
elle demandait môme l ’avis de l ’OEuvre pour tous les travaux et
toutes les dépenses à faire aux prisons, et les administrateurs de
leur côté faisaient des rapports toutes les fois qu’ils jugeaient
utile de proposer une amélioration.
Mais.de nouveaux règlements pénitentiaires sont publiés. Une
évolution se produit et les fournitures pour les prisonniers sont
enlevées peu à peu à l’OEuvre pour être donnés administrative
ment. Des difficultés sont même soulevées au sujet de la pro
priété des objets de la chapelle et du vestiaire. Les droits de
l ’OEuvre furent, il est vrai, facilement établis, et reconnus en
suite par l’autorité; mais on voit, que, d’une manière lente et
insensible, se creuse le fossé qui bientôt s’établira et séparera dé
finitivement les deux commissions, qui jusque là administraient
et géraient ensemble les prisons.
Dès le 19 mai 1841, le Président de la réunion, exposant la si
tuation, indique la modification qui se produit dans la réparti
tion des déniers de l ’OEuvre : « L’Etat prend à sa charge toutes
« les fournitures intérieures des prisons... L’OEuvre réservera
« toutes ses ressources pour les secours de charité nécessaires
« aux prisonniers au moment de leur libération... nous ajoute« rons que ces secours doivent aussi s’étendre aux familles des
* malheureux ouvriers de la ville détenus pour un évènement
« quelconque... »
Sans doute le champ ouvert jusque là à la charité des adminis
trateurs était restreint ; mais cette situation devenait obligatoire,
elle va d’ailleurs bientôt être un fait accompli par la publication
du règlement ministériel, qui régla le régime des détenus dans
toutes les prisons du royaume et fut mis à exécution à Aix dès
1843.
Des difficultés nombreuses surgissaient sans cesse avec l ’auto
rité préfectorale qui cherchait à composer une commission de
surveillance complètement distincte.
�— 38 —
La délibération du 4 novembre 1842 se fait l ’écho de tous les
bruits qui circulent et des incidents soulevés. Un rapport assez
long est fait sur la situation et envoyé ensuite à l’autorité supé
rieure. Les administrateurs indiquent ce que sont et leur OEuvre
et la commission de surveillance ; ils démontrent l ’intérêt qu’il y
a de ne pas désunir ce qui a si bien marché ensemble durant
plusieurs années. Bien que séparés officiellement, ces deux
corps n’en font qu’un, en fait, et ont toujours travaillé ensem
ble pour le plus grand bien des malheureux détenus.
Mais cette thèse ne fut pas accueillie. Sans doute, ainsi qu’ils
l ’avaient décidé le 4 novembre, les membres de la commission et
en même temps administrateurs des prisons démissionnèrent de
la première, dès que le Préfet voulut y nommer des membres
étrangers à l ’OEuvre. Et si le 29 décembre 1842, cette dernière
et la commission, toujours réunies, rédigèrent en 58 articles un
règlement intérieur des prisons sur la demande du Préfet, ce fut
le dernier acte important de leur collaboration.
Le 7 février 1843, les administrateurs assemblés pour l ’instal
lation de leurs nouveaux membres, recevaient communication de
la lettre reçue le 30 janvier précédent de M. le Sous-Préfet d’Aix,
notifiant l ’arrêté ministériel du 21 janvier 1843.
Par cet arrêté les fonctions de membre de la commission de
surveillance et de l ’Œuvre étaient déclarées incompatibles. L’ad
ministration avisait en conséquence que de nouveaux titulaires
allaient être nommés pour former la susdite commission.
Ainsi, le but que l ’Œuvre s’était tracé dès le 19 mai 1841,
devenait, pour elle, son objet unique et ses craintes étaient réa
lisées.
C’est la dernière phase et la dernière transformation subies
par l’Œuvre des Prisons.
Ce qu’elle a été à partir du 30 janvier 1843, elle l ’est encore
aujourd’hui.
Voici d’ailleurs comment les années suivantes, en installant les
nouveaux administrateurs élus, le président retraçait très nette
ment leurs fonctions depuis cette dernière modification.
Le 21 janvier 1846, le semainier s’exprimait en ces termes :
« il faut que nos administrateurs se persuadent bien qu’ils n’ont
« à se préoccuper d’autres soins que de ceux qui sont du ressort
« de la charité, tous les autres objets demeurant en dehors de nos
�— 39 —
« attributions. Persuadez vous bien que votre administration
« est une administration charitable, et pas autre chose, que vous
« n’êtes appelés qu’à secourir les prisonniers dans leurs besoins,
« à les aider dans leurs affaires, à faciliter leurs relations au
« dehors pour tout ce qui a rapport à ces mêmes affaires, et aux
« soins de leur décence, et surtout à ne pas compromettre la
« sûreté des prisonniers par des complaisances trop faciles dans
« les relations des prisonniers au dehors...... Rappelez-vous donc
« bien que votre visite dans les prisons n’a d’autre but que la
« charité......»
Peu après, et le 24 juin 1846, à l ’installation des dames d’hu
manité le président rappelait les mêmes idées ainsi : « notre
« institution a donc pour but de soulager les prisonniers dans
« leurs besoins physiques, de les consoler dans leurs peines, de
« les aider dans leurs affaires personnelles, de venir au secours
« de leurs familles souvent plus malheureuses qu’eux, privés
« du secours de leurs bras, et surtout dans les premiers
« moments de leur détention, de chercher à faire triompher leur
« iunocence, soit en leur procurant des défenseurs lorsqu’ils n’en
« ont pas, soit en leur facilitant les moyens de faire entendre
« des témoins à décharge......»
Ces passages de discours sont intéressants car ils définissent ce
qu’est devenue l ’Œuvre des Prisons depuis 1842.
Charitable et de bienfaisance elle s’est occupée, ainsi que l ’in
diquaient ses présidents, de tout ce qui pouvait être utile au
soulagement des prisonniers dans le cadre ainsi tracé.
Le redressement moral n’a jamais été abandonné. Dans cet
ordre d’idée les administrateurs établirent dès le 23 septembre
1846, une.bibliothèque pourJes prisonniers et dès le 9 mars de la
même année décidèrent de leur faire assidûment le cathéchisme.
En dehors de ces deux innovations les administrateurs s’occu
paient du repatriement des détenus à leur sortie de prisons, et
durant leur séjour de captivité leur distribuaient des vêtements et
leur donnaient les moyens de relèvement moral et religieux.
J
Ainsi peut se résumer le but de l’Œuvre en 1843, ainsi que
celui de l’Œuvre en 1908.
Sans doute des visites régulières et assidues aux prisons, sont
actuellement devenues plus difficilles par suite des nouveaux
règlements pénitentiaires, mais pourtant le règlement ministé-
�— 40 —
riel du 20 décembre 1833 existe toujours et en confère toujours le
droit aux administrateurs.
L'institution ..jle ...llassistance^judiciaire,. qui procure à tout
détenu qui en fait la demande, un avocat d’office pour plaider
sa cause, a encore simplifié depuis longtemps le rôle de l ’Œuvre.
Mais une catégorie de détenus a, déjà, depuis de longues
années, attiré tout particulièrement son attention, ainsi que celle
de l ’administration pénitentiaire. Ce sont en effet les enfants qui
font l ’objet de leur principale sollicitude.
Il était navrant de voir, trop souvent, hélas, de jeunes déte
nus, âgés de moins de seize ans, souvent abandonnés par leurs
parents soit divorcés ou séparés, soit dans la misère la plus
grande, venir remplir les prisons.
Deux améliorations étaient à accomplir : leur éviter la pro
miscuité avec des détenus plus âgés qu’eux, dont la fréquenta
tion devenait toujours un danger et tâcher de leur abréger la
durée d’une détention, souvent même, si possible, de la leur sup
primer.
Grâce aux nombreux congrès pénitentiaires, à l ’administration
elle-même et aux demandes incessantes de l’Œuvre, le premier
vœu a été obtenu. Depuis de longues années déjà la prison d ’Aix
à un aménagement spécial, permettant de séparer les enfants des
détenus ordinaires. Grâce à la sollicitude du gardien chef et du
surveillant spécial du local qui leur est destiné, leur détention est
entourée de tous les soins désirables.
D’ailleurs puisqu’il est parlé de congrès, il faut mentionner et
rappeler le Vmo Congrès National du Patronage des Libérés qui
eut lieu à Marseille du 13 au 18 avril 1903, et dans les séances
duquel furent examinées et étudiées de nombreuses questions fort
intéressantes.
Le 15 avril, les membres de ce Congrès vinrent à Aix pour
visiter les prisons et la ville et se rendre compte des efforts
faits par l ’Œuvre peur le relèvement des prisonniers et en parti
culier des enfants.
Mais ce premier remède apporté à la détention de ces jeunes
détenus, il en était un autre plus efficace et plus utile peut-être.
C’est encore grâce à l ’Œuvre qu’il a pu leur être procuré.
Les enfants, en effet, sont souvent entraînés malgré eux par de
mauvaises fréquentations passagères et involontaires.
�— 41
Que de fois ils peuvent être définitivement tirés d’une voie
fâcheuse, si une main secourable vient les prendre, au moment
où ils ont commis leur première faute, et leur donner le moyen
de se relever. Si on les envoie dans une maison de correction,
c’est, bien que ces maisons aient été améliorées, la perte souvent
définitive et irrémédiable.
C’est au barreau de l ’Ordre des Avocats, secondé par l’Œuvre
des Prisons, que revient l ’honneur, à Aix, d’avoir apporté le
moyen de sauver ces jeunes détenus.
En 1894, sous le bâtonnat de Me Maurice Masson, le Conseil de
l ’Ordre établissait le Comité des Enfants traduits en Justice et
déléguait quatre de ses membres, tous faisant partie de l ’OEuvre
des Prisons, pour s’occuper des causes intéressant les jeunes
délinquants.
Dès qu’un enfant est poursuivi, soit devant le tribunal correc
tionnel, soit devant la Cour, dès qu’il est interrogé par le magis
trat instructeur, les membres du comité en sont avertis. Un d’eux
examine le dossier, prend des renseignements sur la famille,
s’entend avec le magistrat du parquet et selon les cas demande
sa libération ou le laisse mettre dans une maison de correction,
s’il n’y arien à espérer.
Mais si, le plus léger espoir est encore possible, le Comité
demande sa mise en liberté et son acquittement. Il faut bien
reconnaître, d’ailleurs, que les magistrats sont toujours très
heureux de se rendre à un pareil désir.
L’OEuvre des Prisons intervient alors. Si le jeune acquitté a
une famille, offrant des garanties suffisantes, l ’enfant est rapa
trié chez ses parents aux frais de l ’OEuvre. Si au contraire les
parents sont morts, disparus ou ne pouvant pas le recevoir pour
une cause quelconque, il est confié à un orphelinat ou à un établis
sement de bienfaisance charitable, toujours aux frais d e l’OEuvre.
Plusieurs ont déjà été engagés dans les rangs de l ’armée après
avoir été placés durant un certain temps dans une maison d’édu
cation, et sont devenus de très bons soldats.
Ainsi s’explique la bienveillance qu’a toujours rencontré l ’OEu
vre auprès de l ’administration supérieure par les subventions
qui lui sont de temps en temps accordées.
�— 42 —
Telle est l'Œ uvre des Prisons, (1) après les nombreux change
ments qui ont été apportés à son organisation.
Toutefois tous ces changements n’ont jamais modifié l ’idée maî
tresse qui avait poussé ses créateurs à l ’instituer.
OEuvre religieuse et de charité, a-t-il été dit au début, elle est
restée et reste encore aujourd’hui une œuvre religieuse et de
charité.
Secourant les prisonniers dans toutes leurs souffrances, elle
s’occupe d’eux dans le rayon restreint dans lequel l’ont placée
les derniers règlements pénitentiaires. Ainsi elle pourvoie à la
\ bibliothèque des prisons, elles procure des vêtements et des sub
sides aux prisonniers à leur sortie de la maison d’arrêt pour
qu’ils puissent trouver le travail qui leur permettra de reve
nir dans la voie du bien. Elle rapatrie les détenus et s’occupe
surtout de l ’enfance dont elle recherche à obtenir le relèvement.
L-
(1) V. Discours fie M. Joannes Bouche, avocat à la Cour, L 'A ssista n c e.
L e R e lè v e m e n t m o r a l d e s P r is o n n ie r s e t l ’Œ u v r e d e s P riso n s d ’A i x . Aix.
Typographie et Lithographie J. Barthélemy. 1898.
�DEUXIÈME PARTIE
LES TRADITIONS
ET
L ’Œ uvre des Prisons
��DEUXIÈME PARTIE
Les Traditions et l’Œuvre des Prisons
L’aperçu historique qui précède ne permettait pas d’y faire
rentrer, sans risquer de l ’encombrer, tous les incidents particu
liers de l ’Œuvre des Prisons.
En examinant les registres des délibérations, on voit sans cesse
se perpétuer l ’idée du maintien de la tradition, qui a toujours
été la pensée dominante des administrateurs et qui a, il faut bien
le reconnaître, conservé cette société charitable au milieu de
tant d’autres qui ont disparu avec le temps.
Aussi sans reprendre chronologiquement les faits, il peut être
intéressant, tant en glanant un peu partout, d’examiner en détail
certains évènements, qui touchent à la fois et à l'histoire de la
ville d’Aix et à celle de l ’Œuvre elle-même, car elles sont sou
vent liées ensemble.
Siège et local de l ’Œ uvre. — Acquisition de son immeuble. —
Au début, l ’Œuvre se réunit chez les Pénitents. Ce sontd’ailleurs
ces derniers qui l ’ont créée ; et il était d’autant plus naturel que
les délibérations aient lieu chez eux qu’elle ne formait en ce mo
ment qu’un bureau et une section de la confrérie des Pénitents
Blancs de l ’Observance.
Mais lorsque, en 1747, les lettres patentes eurent consacré son
émancipation et établi sa séparation d’avec cette compagnie, il
fallut aller se loger ailleurs.
Cette détermination devint bien vite obligatoire, car, le 7 mars
�— 46 —
1748, les Pénitents donnèrent en quelque sorte congé, et signi
fièrent aux prieurs des prisons de chercher un local.
La décision était grave, une commission fut nommée pour exa
miner cette prétention qui fut tout d’abord rejetée. Le Parlement
fut même appelé à se prononcer. L’Œuvre soutenait que, depuis
les lettres patentes de 1695, elle avait une vie propre et distincte,
qu’en 1698 elle avait déjà voté son autonomie, que les nouvelles
lettres patentes ne faisaient que sanctionner une situation anté
rieure et que par suite rien n’étant innové, elle n’avait pas à
abandonner des locaux qui, d’ailleurs, avaient été construits par
le produit d’une loterie et par conséquent grâce à la charité pu
blique.
Mais, sur la présentation de nouveaux et nombreux mémoires,
il fallut s’incliner et un arrêt d’expédient fut rendu par le Parle
ment en vertu duquel l ’Œuvre dut aller tenir ses réunions dans
un autre immeuble.
Toutefois, obligés de chercher un local, les prieurs des prisons,
trouvèrent plus digne de se décider de suite. Le 9 avril 1748 ils
louèrent deux pièces au premier étage de la maison, près des
prisons d’alors, possédée par un sieur Tabory, chirurgien. Ils y
rentrèrent à Pâques 1748 moyennant un loyer annuel de soixantequinze livres.
Où se trouvait exactement cet immeuble ? il est difficile de le
déterminer. Les procès verbaux des délibérations ne donnent que
cette mention « proche des prisons » et les archives ne contien
nent aucun document sur ce point.
Ce local fut vite abandonné. En 1749, en effet, l ’office du viguier ayant été supprimé, l ’auditoire où ce magistrat rendait la
justice devint vacante et l ’Œuvre s’y installa.
Mais dès 1751 on lui disputa ce logement. Le sieur Bec, visi
teur des gabelles essaya, mais en vain, de l ’occuper et une or
donnance de 1751 rejeta sa prétention.
Son successeur comme visiteur des gabelles, le sieur Mottet,
renouvela encore la même demande ; puis ce fut le prévôt de la
sénéchaussée.
Avec ce dernier la discussion fut sérieuse. L’Œuvre, le 25
mars 1756, après une délibération, qui porte cette date, rédigea
un long mémoire pour défendre ses droits. Elle indiquait sa si
tuation, le bien qu’elle faisait et, craignant de ne pas voir sa
�— 47 supplique admise, * comme, y est-il dit, l ’intérêt des justiciables
« peut prévaloir sur celui des pauvres », elle proposait de divi
ser l ’immeuble qui lui avait été donné, car il « est assez vaste
« pour loger et l ’Œuvre et la prévôté. »
A la suite de ce placet, M. l ’Avocat Général vint visiter les
lieux, mais le Prévôt demandait tout le local ; en vain cherchat-on, dans le palais, d’autres appartements pour loger les prieurs
des prisons. Ces derniers, en désespoir de cause, offraient même
de laisser tout l ’appartement au Prévôt, il condition que leurs
réunions puissent s’y tenir tous les dimanches. Toutes ces propo
sitions furent rejetées ; toutefois l ’autorité ne prit pas de parti et
l ’affaire ne fut pas solutionnée momentanément.
En 1761, le Prévôt présenta encore une nouvelle demande.
Cette fois l ’Œuvre maintint encore ce qu’elle estimait être son
droit, en se basant sur l’ordonnance de 1751 qui l ’avait mise en
possession.
Dans un nouveau mémoire, elle soutint que le Prévôt, ne for
mant pas une juridiction, ne pouvait pas s’établir en tribunal dis
tinct et séparé ; que, d’ailleurs, dans les cas où il n’y a qu’une
procédure sommaire, le Prévôt peut rendre la justice partout,
même dans la rue ; que, dans les cas où il y a une procédure, il
doit se joindre à la sénéchaussée la plus proche du lieu où le dé
lit a été commis ; qu’enfin, dans les cas extraordinaires où le
Prévôt, après procédure, doit définitivement juger un délinquant,
messieurs du siège doivent lui procurer un logement, car il de
vient alors officier inséparable et indivisible de la sénéchaussée.
Les défenseurs de la thèse de l ’Œuvre des Prisons ajoutaient,
que messieurs du siège avaient des locaux spacieux et que le pré
vôt pouvait toujours prendre les salles réservées au receveur des
épices, ce qui devait être même pour lui un avantage, car il res
tait ainsi toujours membre de la sénéchaussée.
Ils affirmaient, enfin, que la prétention du prévôt était con
traire à la volonté de Sa Majesté qui avait voulu, en supprimant
les fonctions du viguier, tout réunir à la sénéchaussée, et que
l ’intérêt de l ’Œuvre était de conserver un local voisin de la pri
son.
L’affaire fut longue à instruire et à solutionner, car, continuel
lement, de nouveaux mémoires étaient présentés de part et d’au
tre et soumis à tous les corps constitués.
�— 48 —
Enfin, en 1707, une nouvelle demande fut encore présentée par
le prévôt. Cette fois c’était le coup décisif et les prieurs des pri
sons furent battus.
Le 17 mai 1767, l’Œuvre décida de chercher des apparte
ments propices, et le 2 avril, loua pour deux années, deux piè
ces au second étage de la maison de M. le conseiller de France,
derrière le palais, pour le prix de quarante huit livres par an.
Puis le 10 avril 1774, elle résilie son bail, car elle obtient, pour
abriter ses réunions, les locaux qui servaient au service de la
chancellerie pour la cour des aides.
Le malheur voulut que, peu de temps après, la cour des aides
fut rétablie. Les recteurs, se trouvant alors sans gîte, s’adressent
au prince de Marsan, gouverneur de la province, pour lui de
mander une des salles de son gouvernement, située au dessus de
la chapelle de saint-Mitre, au palais.
Cette supplique fut accueillie favorablement et, dès le 13 mars
1774, le local leur était concédé gracieusement à la charge de
faire les réparations nécessaires.
Mais l ’Œuvre ne s’y installa pas pour longtemps. La délibéra
tion du 12 août 1778 indique, que « la démolition du palais rend
« nécessaire le transport des archives dans un lieu plus sûr. »
Aussi dès le 14 août, la commission nommée loua, pour un an,
une chambre, au second étage, de la maison, située près l ’ancien
palais et appartenant au sieur Martin, curé d’Istres, pour la
somme de quarante cinq livres.
Puis le 14 mars 1779, le sieur Martin « étant bien aise de jouir
« des appartements occupés aujourd’hui par le bureau de l ’Œu« vre » résilie les accords. Les recteurs sous-louent alors, à par
tir de la saint Michel suivant, au sieur Jean-Baptiste Pons, maî
tre perruquier, « deux chambres au second étage et un cabinet »
dans la maison appartenant, rue Pont-Moreau, à M. le conseiller
Du Bourguet. Le prix était de cent livres par an et cette location
fut renouvelée jusqu’en 1791.
Le 5 juin de cette dernière année, l ’Œuvre décide de se réunir
rue de l ’Eglise du Collège, chez Mlle Marcadé. La location était
de 150 livres.
Le loyer augmentant toujours, les recteurs s’adressent à la
Municipalité pour obtenir un local gratuit, et notamment celui
occupé autrefois par les sœurs des écoles chrétiennes, devenu
�vacant par leur suppression. Mais leur demande n’ayant pas été
adoptée, ils durent renouveler encore leur bail.
En l’an xi, ce fut la municipalité qui leur offrit l ’immeuble des
Bénédictins. Mais cette fois les recteurs refusèrent, craignant que
la possession n’en fut trop éphémère. Ils préférèrent le 15 vendé
miaire an x ii louer, rue Longue-Saint-Jean chez le citoyen
Pierre-Hippolyte Mollet, moyennant cent vinq-cinq francs par
an. Cette maison isle 64, n° 25 (elle est ainsi indiquée dans la dé
libération du 30 septembre 1806), devint plus tard la propriété
des sœurs Bagnoly, dont l ’Œuvre resta la locataire jusqu’à la
saint Michel 1818. Depuis le 23 avril 1811 la location comprenait
toute la maison et le prix avait été élevé à deux cents francs,
elle fut résiliée parce que l ’immeuble devenait incommode à
cause de la fumée (délibération du 7 mars 1818).
Le changement ne fut toutefois pas bien important, car les
commissaires d’humanité louèrent, pour le même prix et dans la
même rue Longue-Saint-Jean, la maison appartenant au sieur
Louis-Jules-François d’Estienne Dubourguet, chevalier de l ’or
dre royal de la Légion d’honneur et maire d’Aix. La convention
est datée du 5 avril 1818.
En 1820, ce bail fut renouvelé pour attendre les formalités ad
ministratives nécessaires pour l ’acquisition projetée de la maison
rue des Epinaux, au prix de 3.500 francs, somme primitivement
fixée.
Après de nombreuses démarches auprès de l ’administration,
des devis et des délibérations, il fut signé un projet de vente
avec les propriétaires le 20 avril 1831 et pour le prix de 4.800
francs.
Mais ce ne fut qu’après l’ordonnance royale de 1833, autori
sant cette acquisition, que, par acte notaire Pison à Aix, du 10
mars 1834, l ’Œuvre des Prisons devint propriétaire définitif de
l ’immeuble rue des Epinaux, n° 6, qui est aujourd’hui le siège
de ses réunions.
Les précédents propriétaires étaient les sieurs Trousseau, Alliez
et Roure.
F ête de Saint M itre.— Une des traditions les plus anciennes,
d’ailleurs toujours maintenue, est sans doute celle de la fête de
Saint Mitre.
4
�— 50 —
Cet usage ne pouvait et ne devait être introduit qu’après que
l ’Œuvre des Prisons se fut séparée d’avec les Pénitents Blancs.
Jusqu’à ce moment, elle était, comme cette confrérie, sous le patronnage de Notre-Dame de Pitié.
Mais quand, à la suite des lettres patentes de 1746, elle devint
absolument maîtresse d’elle-même, les recteurs demandèrent le
5 février 1747 et obtinrent de l ’Archevêque d’Aix, le 16 février
suivant, d’être érigés sous le vocable de N.-D. de Consolation et
d’avoir pour patron Saint Mitre.
Déjà, dans le palais se trouvait une chapelle, dédiée à ce saint
et dans les prisons un cachot portant son nom. Les prieurs vou
lurent assurément perpétuer la légende de Saint Mitre et leur
pensée ne pouvait qu’être adoptée, puisqu’il est certain que c’est
dans les prisons d’Aix que ce saint eut la tête tranchée.
Aussi, dès qu’il fut choisi pour patron, la tradition fut natu
rellement établie de l’honorer et de célébrer sa fête aux prisons.
En 1764, à la suite de la fondation d’un bienfaiteur, le sieur Fombeton, on créa le « régal » dit de Saint Mitre. C’était un repas
supplémentaire, consistant d’abord en une simple « soupe »,
qu’on donnait en plus aux prisonniers. Il fut sans doute aug
menté par la suite mais resta toujours modeste au moins dans les
premiers temps, car en 1764, la dépense ne s’élevait qu’à 20 li
vres et en 1765 à 16 livres, 8 sols. Toutefois c’est la suppression
de ce « régal », faute d’argent, qui, au début de l ’ère révolu
tionnaire, faillit occasionner des troubles dans les prisons.
Il fut également institué et établi pour toutes les principales
fêtes religieuses et civiles ou officielles. Ainsi les règlements de
1833 et 1834, encore en vigueur, en prescrivent quatre par année
dans l ’article 12 : Jours de Pâques, de la Noël, de la fête du Roi
et de Saint Mitre.
Mais ces modestes festins, ainsi octroyés aux détenus,
devinrent légèrement plus importants, sans toutefois dépas
ser certaines limites. A son rétablissement, le jour de SaintMitre, le 13 novembre 1805, ce régal comprenait < du pain,
du bœuf en daube et un quart de vin » ; plus tard même on y
ajouta soit douze châtaignes, soit une orange.
Cet usage est conservé encore de nos jours, en se conformant
toutefois aux règlements pénitentiaires.
En dehors du côté purement matériel, dès avant la Révolution,
�— 51 —
il y avait aussi ce jour-là, des offices religieux célébrés en
grande pompe par l ’aumônier. Rien n’était négligé à ce point de
vue.
Après la Révolution, la fête de Saint Mitre fut reprise avec
grand éclat en l ’an xm .
Le registre des délibérations du 7 brumaire an x iv , indique
que, le 13 novembre 1805, l’aumônier fera une allocution à l ’of
fice du matin et que l ’après-midi, après les vêpres, les adminis
trateurs et les dames d’humanité visiteront les cachots et les
chambres, recevront les réclamations des prisonniers et les exhor
teront à la résignation.
En 1825 la fête de Saint Mitre dura même deux jours. La céré
monie religieuse commença la veille et le jour même se clôtura
par « les vêpres, un sermon et la bénédiction du T.-S. Sacre« ment. »
En 1836, le registre des délibérations du 16 novembre, nous
révèle une tradition qui existait autrefois à A ix . Avant la démo
lition du palais, paraît-il, il y avait, le jour de Saint Mitre, une
procession, qui se rendait dans la chapelle dédiée à ce saint, à
l ’intérieur même du palais et dans le voisinage de laquelle étaient
situées les prisons.
Cet usage fut interrompu et abandonné lors du transfert des
détenus aux casernes.
Mais en 1836, l ’Archevêque d’Aix voulut rétablir cette cou
tume et l ’Œuvre, se basant sur ce que les prisons étaient encore
au centre de la ville, demanda à l’autorité écclésiastique d’auto
riser que la procession s’y arrête.
Cette idée fut accueillie favorablement et la municipalité, ne
s’y opposant pas, prit les mesures nécessaires.
Voici d ’ailleurs la teneur de l’ordonnance archiépiscopale. Elle
se trouve dans la délibération de l ’Œuvre du 17 novembre 1836
et ne manque pas d’intérêt car elle indique l ’itinéraire suivi et
les cérémonies prescrites :
« La procession partira de Saint-Sauveur à 9 h. 1\2 du matin,
« passera par les rues Grande-Horloge, le Marché, des Mar« chands et, à dater de cette année, elle se rendra par la rue Ri« flerafle aux prisons ; les reliques du saint seront déposées entre
« les deux grilles et le Chapitre entrera dans ladite chapelle
« pour y donner la bénédiction. La procession en sortant passera
�« par les rues Peyresc, place des Prêcheurs, Trois-Ormeaux,
« Matheron et de là à la Métropole. »
C’est d’ailleurs ce qui eut lieu durant plusieurs années et, le 14
novembre 1838, l ’Œuvre décide que les administrateurs et les
dames d’humanité assisteront à la cérémonie, recevront le clergé
à la porte des prisons, et qu’à la sortie de la chapelle, quatre ad
ministrateurs accompagneront la procession à la Métropole.
De tout cela qu’en reste-t-il aujourd'hui ? Evidemment fort
peu. Mais le principe au moins a été conservé.
Le « régal » a été maintenu, bien que réduit à cause des rè
glements administratifs. Mais de la fête religieuse il ne reste plus
rien ou à peu près.
En installant de nouveaux membres, le 28 mai 1878, le prési
dent faisant l ’exposé de la situation, se félicitait qu’à la fête de
Saint Mitre de l ’année précédente, le Sous-Préfet d’Aix, le chef
de la municipalité et les chefs des corps judiciaires, étaient venus
assister à la cérémonie religieuse aux prisons et qu’ensuite un
déjeuner, sorte de « régal » plus raffiné, avait été offert aux auorités dans l ’immeuble de l’Œuvre.
Depuis cet usage s’était conservé et Mgr l ’Archevêque d’Aix
venait régulièrement célébrer la messe pour les prisonniers.
Mais en 1906 l ’Œuvre et les prisons s’étant trouvées momenta
nément sans aumônier air mois de novembre, la fête ne put avoir
lieu.
En 1907 l ’ancienne tradition allait être continuée et non re
prise. Le service pénitentiaire fit savoir que, d’après une déci
sion ministérielle, les administrateurs ne pourraient plus, comme
par le passé, célébrer la fête.
Voici, d’ailleurs, la teneur de la lettre ministérielle inscrite
dans la délibération du 25 novembre 1907 : « Paris le 14 novem« bre 1907. — Le Président du Conseil, ministre de l ’Intérieur,
« à M. le Préfet des Bouches-du-Rhône — Par votre lettre du 19
« octobre dernier, accompagnée d’un rapport du directeur de la
« circonscription pénitentiaire de Marseille, vous m’avez de« mandé des instructions au sujet de la cérémonie religieuse an« nuelle célébrée par l’Œuvre des Prisons d’Aix. J ’ai l ’honneur
« de vous informer, que cette cérémonie n ’ayant pu être célé« brée l’an dernier, j ’estime qu’il n’y a pas lieu de reprendre la
« tradition dont il s’agit, au cas où l ’aumônier et les membres
�« de l ’OEuvre des Frisons d’Aix en manifesteraient le désir cette
« année. Je vous prie de vouloir bien faire part de ma décision
« au directeur de la circonscription pénitentiaire de Marseille. »
Cette conséquence, il faut bien l ’avouer, de la loi, dite de Sépa
ration, est assez extraordinaire. Votée sur les affirmations de
vouloir respecter la liberté de conscience, il semble naturel que
la loi de 1905 ne pouvait pas avoir pour but d’empêcher les
détenus de la religion catholique de célébrer les fêtes de leur
culte.
Il fallut s’incliner. La messe fut dite à l ’heure accoutu
mée par l’aumônier, comme les dimanches ordinaires. Mais au
même moment, le 15 décembre 1907, à l ’église de ,1a Madeleine,
paroisse des prisons, M" l ’Archevêque célébrait, pour les prison
niers, une messe solennelle. Seul de tous les personnages officiels,
invités selon la coutume, M. le Maire d’Aix y assistait entouré
de tous les administrateurs.
Voilà donc tout ce qui reste de cette vieille et antique tradi
tion : messe basse aux prisons, messe solennelle dite par Mgr
l ’Archevêque pour les prisonniers, mais en dehors d’eux et dans
la paroisse voisine, « régal », assez frugal d’ailleurs, distribué
aux détenus, et déjeuner au bureau de l’Œuvre, offert aux invi
tés actuellement fort réduits.
Devoirs rendus aux défunts. — Un autre usage, encore con
servé de nos jours, est celui des devoirs rendus aux morts.
Ainsi l ’OEuvre des Prisons, dès le début, décida, soit quand un
prisonnier mourrait, soit quand un recteur, ancien ou en exer
cice, ou même un bienfaiteur décédait, de faire dire un service
pour le repos de son âme et de l’accompagner jusqu’à sa der
nière demeure.
La délibération du 8 février 1688, dont il a été déjà parlé, ré
glait le cas du décès d’un prisonnier. Sans doute l ’habitude pri
mitive de déposer le corps dans un suaire et de l ’exposer n’a pas
été maintenue bien longtemps (1) ; mais les recteurs et de nos
jours les administrateurs se sont toujours fait, et se font encore,
un devoir de suivre le corps du prisonnier jusqu’au cimetière
(1) La délibération du 7 septembre 1783, indique qu’à partir de cette
date, l ’exposition publique en dehors des prisons fut supprimée, mais rem
placée par l’exposition a la conciergerie du palais.
�— 54 —
avec leurs écussons et d’assister au service qui est célébré pour
eux quelques jours après.
Pour les prieurs, recteurs, vice-recteurs et bienfaiteurs, une
coutume semblable fut vite établie. Ainsi la délibération du 2
mars 1710 mentionne que l ’OEuvre était représentée par ses
membres, avec écussons, aux obsèques de M. Lebret, intendant
de la province et bienfaiteur.
Les instructions pour les recteurs, imprimées en 1740, et repro
duisant la décision prise le 14 février 1700, indiquent dans l ’arti
cle 19, que l ’on accompagnera à la « sépulture ceux qui ont fait
« quelque legs à l’Œuvre, de même les recteurs anciens et mo< dernes, comme aussi les pères, mères et femmes des recteurs
« servants. »
De même, dès le 14 février 1700, il fut voté de faire exécuter
le portrait de chaque bienfaiteur qui aura laissé plus de trois
cents livres. C’est ainsi que les salles actuelles des délibérations
possèdent de nombreux tableaux, qui s’augmentent encore au
jourd’hui, et dont la nomenclature sera donnée à la fin de la no
tice.
Depuis cette époque, d’ailleurs, tous les règlements ont imposé
cette pieuse tradition, y compris celui du 8 janvier 1747 dans son
article 38.
Plus tard même on y ajoutera d’accompagner à leur sépulture
les corps des enfants, âgés de plus de quinze ans, de tout recteur
en exercice.
La question de préséance à ces obsèques devint souvent entre
les confréries une cause de procès très curieux et très longs.
Ainsi, en 1724, aux obsèques du sieur Paulet, chirurgien et
ancien recteur, les Pénitents Noirs (délibération du 24 août 1724)
contestèrent à l’Œuvre le droit de marcher aux côtés de la bière
et ce, malgré un arrêt du Parlement du 8 juin 1710. Voyant leur
prétention rester sans résultat, les Pénitents Noirs s’emparèrent
du corps et le portèrent à l’église, laissant ainsi, seuls dans la
rue, les recteurs avec leur croix et leurs insignes. Mais le Parle
ment, saisi du différend, maintint aux recteurs des prisons le
droit de marcher aux côtés de la bière, sauf aux Pénitents Noirs
à mettre deux des leurs avec leurs écussons avant ou après le
cercueil.
En 1767 et le 25 octobre, l ’Œuvre régla l’ordre à suivre aux
�— 55 —
obsèques des recteurs : « Après la croix du chapitre de l ’hôpital,
« la Charité ouvre la marche avec la famille ; ensuite viennent
« les Pénitents Blancs de l ’Observance, les Pères de Saint-Lau« rent et le Chapitre ; ensuite les recteurs avec flambeaux
« et les deux semainiers avec les écussons à côté du
« corps. »
Le règlement du 18 frimaire, an XI, indique encore les mêmes
devoirs à rendre et celui de 1834 qui régit l’Œuvre de nos jours
porte dans son article 15 : « elle (l’Œuvre) accompagne à la
« sépulture les personnes décédées dans les Prisons, les anciens
« administrateurs, les administrateurs en exercice, ainsi que les
« Dames d’Humanité, les père, mère et épouse des administra« teurs en service, ainsi que leurs enfants au dessus de quinze
« ans, toutes les personnes qui ont fait quelque don ou legs à
« l ’Œuvre.
« Si ces dons ou legs sont de trois cents francs au moins
« elle fait faire le portrait du donateur pour le placer dans la
« salle des délibérations. »
Enfin l ’article 16 est ainsi conçu : « Le premier jour libre,
« après le décès d’un administrateur ou d’une Dame d’Huma« nité en exercice, il sera célébré, dans la chapelle des Prisons,
« un service funèbre auquel l ’Œuvre doit assister.
« L’Œuvre doit assister aussi aux messes de requiem qui seront
« célébrées dans la dite chapelle, le jour des morts et dans l ’oc« tave, pour le repos de l ’âme des bienfaiteurs et des adminis« trateurs décédés. »
Processions, Cérémonies Publiques.— Dès que l ’Œuvre eut
voté son autonomie et sa vie propre, le 30 janvier 1698, elle vou
lut participer naturellement à toutes les cérémonies extérieures
et publiques, et affirmer ainsi son existence et son rang.
Avant cette époque elle marchait avec la Confrérie des Péni
tents de l ’Observance ; mais depuis, n’ayant vis-à-vis de ces der
niers que des devoirs de déférence, elle tient à prouver à tous
sa vitalité officielle et figurer dans toutes les représentations exté
rieures de la ville d’Aix.
Certes, les idées ont été bien modifiées depuis cette époque,
et il est,curieux, se reportant à quelques siècles en arrière, de
voir l ’importance qu’avaient, pour un pays et pour les confréries,
�■
— 56 —
ces grandes manifestations extérieures de la foi et de la vie
d’une cité.
Chaque corporation y avait sa place réglée à l ’avance. Quel
quefois, souvent même, des discussions en surgissaient quand une
confrérie discutait le pas à sa voisine et le Parlement était alors
appelé à trancher le litige.
Cet usage à disparu déjà depuis de longues années et la tradi
tion de l’Œuvre s’est ainsi perdue par la suppression des proces
sions en France.
C’est ainsi en 1698 que les recteurs manifestèrent le désir de
figurer aux cortèges de la Fête-Dieu, et, en vertu d’une délibéra
tion prise le 1" avril, présentèrent le 15 suivant une requête à
M" Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix, pour être autorisés à
figurer aux processions solennelles. Il y eut à ce sujet, pour
régler les préséances, un concordat passé avec les hôpitaux le 4
mai 1698. Aussi, le 7 mai, l ’autorité ecclésiastique accorda (1) la
permission sollicitée.
Ainsi en 1698, l'Œuvre assista à la procession de la Fête-Dien
en suivant les prescriptions de l ’ordonnance archiépiscopale.
Dès le 1er avril, en décidant d’inaugurer cet usage, les rec
teurs avaient délibéré, afin de figurer dignement à cette cérémonie
religieuse, d’acheter une croix et une bannière pour « faire
« arborer en tête des officiers de l’Œuvre qui composeraient la
« marche ayant des flambeaux en main. »
Le célèbre peintre Daret fut chargé du travail. Toutefois,
cette décision ayant soulevé des protestations, la bannière fut
supprimée l ’année suivante.
Pour éviter toute difficulté, les recteurs arrêtèrent le 14 juin
1699 un règlement sur l ’ordre à suivre aux processions « pour
« être inviolablement observé dans tous les temps. » Il est ainsi
conçu :
« La marche des dits recteurs sera ouverte par leur croix à
« écusson, après laquelle les Sœurs du Tiers-Ordre de Saint(1) Voici la teneur de l'Ordonnance de l ’Archevêque d'Aix :
........En conséquence, autorisons les recteurs pour les secours des pau
vres prisonniers d’assister, sous leur étendard, à toutes les processions
solennelles et notamment à celle de la Fête-Dieu, où les recteurs des autres
hôpitaux de cette ville ont accoutume de paraître ; ordonnons à ces Ans
qu’ils auront rang et séance aux processions et marcheront immédiatement
devant la croix de l’Hôpital de la Charité, avec défense à tous ceux qu’il
appartiendra de les troubler.
�— 57 —
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
Dominique, qui ont part à l ’Œuvre des Prisons, prendront
leur rang ; et, immédiatement après, les deux semainiers en
exercice suivront, portant un flambeau avec les écussons de
l'Œ uvre. Après eux viendront les sieurs recteurs ecclésiastiques, qui seront suivis par les recteurs quêteurs, tant vieux
que modernes, qui auront à la queue les sieurs recteurs et vicerecteurs do la vénérable compagnie des Pénitents de NotreDame de Pitié, suivant leur manière ordinaire dans leurs marches publiques et, après eux, les deux derniers semainiers avec
leurs flambleaux à écussons termineront la marche. »
Voulant enfin, comme ils l ’avaient annoncé, être complets pour
l ’avenir, les recteurs décidaient que, quand ils auraient un aumô
nier spécial et attitré, ce dernier « fermerait la marche en sur
et plis. »
Plus tard, le 14 mai 1702, on donnera au porte-croix une lon
gue robe (1) dont on n’indique pas la couleur, mais qui devait
être violette, d’après l ’article 17 des instructions pour les recteurs
de 1740.
De nombreuses questions de préséance furent encore soule
vées, dans la suite, par diverses confréries : ainsi en 1704 et le
13 juillet par celle du Bon-Pasteur, comme plus tard, le 15 mars
1711, par les hôpitaux de la Charité et le 24 mai 1716 parles
Penitents-Noirs au sujet des funérailles.
Aussi, pour arrêter toutes ces discussions, le Parlement, saisi
chaque fois des litiges soulevés, rendit, le 8 juin 1710, un arrêt
« entre les recteurs des hôpitaux, les autres maisons de pauvreté
« et les recteurs des confréries. » Ainsi était tranchée définiti
vement toute difficulté de ce genre pour les processions et enter
rements. Cet arrêt est curieux pour connaitre le rang et l ’ordre
de toutes ces sociétés qui sont réglés de la façon suivante : (2)
« Les confréries du Corpus Domini de chaque paroisse auront
« le premier rang et pourront choisir la place qui leur convien« dra. Après eux les recteurs de YHôpital Saint Jacques, ceux
« de YHôpital de la Miséricorde et consécutivement ceux de
« YHôpital de la Charité ; après eux viendront en rang les rec
il) Cette robe coûta 29 livres, 9 sols, 3 deniers, d'après la délibération
du 18 juin 1702.
(2) Cet arrêt du 8 juin 1710 est relaté dans la délibération du 30 mars
1727.
�— 58 —
«
«
«
«
«
teurs de la Rédemption des Esclaves captifs, puis ceux de
l’Œuvre des Pauvres Prisonniers, ceux de la Maison des Filles
Repenties ou du Bon-Pasteur, puis ceux de la Maison du Refuge
et consécutivement les recteurs de la Maison de la Pureté et en
dernier lieu les recteurs de l 'Hôpital des Insensés. »
Parmi les œuvres purement charitables, la Cour ordonne que :
« les prieurs du Mont-de-Piété auront le pas, puis ceux de la
« Propagande Fide, posterieurement ceux du Conseil charitable
« des Pauvres. »
Quant aux confréries : « celle de N.-D.-d’Espérance de l ’Eglise
« Métropolitaine aura le pas, déclarant que celles du Saint« Rozaire, du Scapulaire de Saint-Augustin, du Pardon de Saint« François et autres, auront le rang des ordres auxquels elles
« appartiennent. »
La délibération des 17 août 1738 (1) est également fort inté
ressante à ce point de vue, car elle relate, d’une façon assez
complète, « la cérémonie faite du centenaire de Notre-Dame de
« l ’Assomption, le 15 août 1738 »
L’OEuvre des Prisons figura d’ailleurs toujours à toutes les
fêtes publiques, même après la Révolution et durant tout le
XIXme siècle, tant que les processions furent autorisées.
Le registre des provès-verbaux du 13 juin 1863 signale même
(1) Registre 5 des Procès-Verbaux, page 1370.
Délibération,du 17 août 1738, jour de Dimanche, après la célébration des
Saints Mystères, le bureau estably pour le secours des pauvres prisonniers
de cette Ville d’Aix, assemblé aux formes ordinaires par MM. les Recteurs
en semaine.
Auquel bureau M. de Bounaud Saint-Pons, recteur semainier, a repré
senté que MM. les Vicaires Généraux ont fait l ’honneur d’inviter MM. les
Recteurs de l’Œuvre pour assister à la procession solennelle pour le cen
tenaire depuis le vœu de Louis XIII ; et attendu la réquisition par billet
signé de Cabanes, avocat général, les sieurs semainiers, pour donner des
marques de la piété de leur compagnie et de leur zèle pour Sa Majesté, ont
convoqué les anciens et nouveaux recteurs pour assister à la même proces
sion, ce qu’ils auraient fait, se laissant précéder, les sieurs recteurs, du
Bon-Pasteur, du Refuge et des Insensés. Les sieurs recteurs aux Prisons
auraient marché avec la croix de l’Œuvre avant l’Hôpital, la famille de la
Charité. Immédiatement et après eux auraient marche les autres hôpitaux*
cinq compagnies des Pénitents Blancs, Noirs, Bleus et Borras ; ensuite tous
les religieux suivant leur ordre, après eux le corps de l’Université, la com
munauté des Procureurs au Parlement et du siège, à leur suite et avant le
clergé toutes les reliques des saints et les bustes de l'église Saint-Sauveur
avec son clergé et chanoines, la statue de N.-D. de France portée par les
Pénitents Blancs de l'Observance, les sieurs lieutenants criminels, le
viguier, les consuls tous portant le dais et ensuite la Cour du Parlement
suivie des sieurs trésoriers généraux de France et officiers du siège, la
maréchaussée faisant clôture. — Ayant le sieur de Bounaud Saint-Pons,
recteur, fait ladite relation pour servir de mémoire à la postérité........
�— 59 —
un incident qui se produisit à celle de la Fête-Dieu. L’Œuvre des
Prisons avait dû marcher avant la confrérie des Orphelines et de
la Providence, de création récente, et avant le Tiers-Ordre des
Capucins. Les administrateurs s’adressèrent à l ’autorité ecclé
siastique pour rétablir leur droit ; ils rappelèrent l ’ordonnance
de M" de Cosnac du 7 mai 1698 sur les préséances et l ’arrêt du
Parlement du 8 juin 1710. Ils ajoutaient qu’ils n ’avaient pas
voulu quitter la procession pour éviter un scandale, mais récla
maient le rang auquel ils avaient droit.
En dehors des processions, l ’OEuvre des Prisons était appelée
aussi à prendre part à toutes les cérémonies publiques et officiel
les, privées même, mais se rapportant à un évènement intéressant
la nation toute entière.
Ainsi, le 4 octobre 1744, elle est conviée à allumer « le feu de
« joye » et assister à la fête célébrée dans le couvent des
P. P. Capucins à l ’occasion de la convalescence du roi Louis XV.
En 1768, les recteurs assistent au service célébré pour la mort de
la reine et en 1774 à celui qui eut lieu à la Madeleine pour la
mort de Louis XV. La délibération du 2 pluviôse, an xm , relate
que la fabrique de Saint-Sauveur invita l ’OEuvre à assister à la
procession et à la plantation de la Croix, hors de la porte NotreDame ; puis c’est la municipalité (Délibération du 18 août 1806)
qui l ’invite à « assister à la dédicace de la Colonne, placée sur
« la fontaine de la place de la Mairie d’Aix, le jour de la fête de
« l ’Assomption et de la Saint Napoléon. »
Plus tard elle prendra rang à la cérémonie religieuse et au
Te Deum chanté pour « célébrer le retour des Bourbons sur la
« terre de France, cérémonie qui fera époque dans l ’histoire des
nations » (Délibération du 19 avril 1814— registre 12me) et au
service célébré pour la mort de Louis XVIII (Délibération du
22 septembre 1824— registre 13me). En 1835 elle assiste le 22
juillet à la procession de N.-D. de Grâces, implorée pour obtenir
la cessation de l ’épidémie du choléra. Enfin le 30 août 1838 elle
se rend à la mairie pour se joindre au corps municipal et aller
assister, à la Métropole, au service d'actions de grâces en l ’hon
neur de la naissance de Philippe, comte de Paris.
La nomenclature de toutes les cérémonies officielles, aux
quelles l ’OEuvre des Prisons assistait, serait longue et fastidi
euse. Mais ces exemples, pris un peu partout et dans toutes les
�époques, prouvent le rôle joué par cette institution depuis son
origine.
Bannière, Croix.— L’histoire de la Bannière de l ’Œuvre est
évidemment fort courte. Son existence ne fut en effet qu’éphé
mère, puisqu'elle ne fut produite qu’aux processions de la FêteDieu de l ’année 1698.
Mais il est intéressant d’en noter la création pour être complet.
D’ailleurs, même à titre de souvenir, la mention en est curieuse,
car elle fut peinte par Daret.
C’est donc le 1" avril 1698, que l ’OEuvre, sollicitant de pren
dre rang aux processions, décida « pour assister dignement à
« cette cérémonie religieuse », d’acheter une croix et une ban« nière ».
Les deux furent d’abord réunies ensemble. D’après la même
délibération, cette bannière devait porter d’un côté, l ’image de
N.-D.-de Pitié, au-dessus des Prisons, et de l ’autre la figure de
Saint Jean-Baptiste (premier patron des Pénitents) dans la prison
d ’Hérode, catéchisant les prisonniers. Les deux vocables, sous
lesquels avait été érigée la Confrérie des Pénitents, à laquelle
appartenait encore l’OEuvre, étaient ainsi représentés. Comme
le dit la même délibération, on rappelait ainsi « l ’ancien et
le moderne. »
Cette bannière devait, en outre, être bordée d'un satin bleu
fleurdelysé « autant pour conserver les couleurs anciennes »
(les Pénitents blancs avaient, d’abord et au début, été des Péni
tents bleus) < que pour marquer l ’honneur que l ’Œ uvre avait
« d’être sous la protection de Sa Majesté, ensuite des lettres
« patentes qu’elles lui avait conféré. »
Ce travail (1) fut confié au célèbre peintre aixois Daret, un des
recteurs, ainsi qu'il a été déjà indiqué.
Toutefois la production de cette bannière suscita de nom
breuses protestations, sans qu’on puisse, vu le silence des délibé
rations sur ce point, en connaître la cause.
(1) Les délibérations des 25 mai et
juin 1698 indiquent, pour frais de
cette bannière :
Peinture, 50 livres ; soie, 22 livres, 9 sols ; façon de frange, 3 livres, 10
sols ; dorure de la bannière, 21 livres, 12 sols ; pour la croix, 2 livres, 10
sols ; pour les ferrements, 1 livre, 5 sols ; pour une canne, 2 livres, 7 sols,
6 deniers.
Enfin pour les convocations à la procession, et le port de la bannière,
1 livre, 8 sols,
�■
— 61 —
Elles furent soulevées par les marguillers de la Confrérie du
Corpus Domini de St-Sauveur. Aussi « pour éviter toute difli« ^culté et dans l ’intérêt de la paix » (Délibération du 3 mai 1699)
les recteurs décidèrent sa suppression.
L’OEuvre la remplaça par une simple croix, à laquelle on
ajouta un écusson aux armes de Saint Pierre-ès-Liens avec cette
légende autour : mementote vinctorum tanquam simul vincti.
C’est là d’ailleurs la devise ancienne des Prieurs des Prisons.
De Haitze, dans son petit ouvrage historique sur l’Œ uvre (1)
s’exprime ainsi : « c’est aussi pour seconder cette louable ardeur.
« que le bureau des Prieurs des Prisons, qu’elle (la Confrérie des
« Pénitents) commet annuellement pour ce sujet, a pris pour
« devise ces paroles de Saint Paul qui y incitent les chrétiens
« du côté spirituel : Souvenez-vous de ceux qui sont dans les
« chaînes, comme étant vous-mêmes enchaînés par d’autres liens,
« momentote vinctorum tanquam simul vincti. St Paul. Hébr. 13.
« verset 3e. »
De nos jours, la Croix qui sert encore pour les enterrements,
porte sur l ’écusson cette simple et unique mention : OEuvre des
Prisons d’Aix.
É cu ssons.— Il a été souvent déjà parlé des écussons de l’Œ u
vre. Il est donc juste et intéressant d’examiner ce qu’ils ont été
et ce qu’il sont aujourd’hui. Ils ont d’ailleurs subi de nombreu
ses transformations.
Ils ornaient, et ornent encore de nos jours, les flambleaux que
portent les recteurs ou administrateurs toutes les fois qu’ils figu
rent à un cortège en corps, précédés par la croix de l ’OEuvre.
C'est le 27 avril 1787 (2) que les recteurs décidèrent d’inaugurer cet usage, poAr « marquer la fonction et le caractère des
« prieurs dans les assemblées publiques. » Daret et de Haitze
furent chargés de faire exécuter ce projet.
La même délibération fixe qu’il y sera peint « sur le fond la
« porte d’une prison et au dessus l ’image de N.-D.-de Pitié, titu(1) Etat de l'Œuvre pour le secours des Prisonniers exercée par la Com
pagnie des FF. Pénitents Blancs, sous le titre de N.-D. de Pitié de la ville
d'Âix. — Par frère Pierre Joseph De Haitze, secrétaire de l'Œuvre.
A Aix, chez Charles David, imprimeur du roi, du clergé et de la ville,
1689.
(2) l ,r registre des Délibérations, page 31.
4
�— 62 —
«
«
«
«
laire de la chapelle et aux deux côtés la figure de deux frères
pénitans à genoux. Au dessous d elà peinture cette inscription
tirée du chapitre 13, de l ’epître de Saint Paul aux Hébreux :
mementote vinctorum tanguant simul vincti. »
Ce travail fut exécuté par Daret et la délibération du 1er juin
suivant mentionne qu’il fut délivré irn mandat de vingt livres
« pour prix de la peinture des écussons, faite par le frère Daret,
« qui s’est contenté fort généreusement de cette somme pour gra« tifier de la plus value les pauvres prisonniers pour lesquels il
« s’emploie. »
En 1693, l ’OEuvre décide de modifier ces mêmes écussons,
mais la délibération ne fut appliquée qu’en 1708. Qui fut chargé
de ce travail et dans quel but ces modifications furent-elles
ordonnées ? Il est difficile de le savoir et les procès-verbaux n’en
parlent pas. C’est la délibération du 8 mai 1729 qui nous l ’ap
prend et n'en n ’indique pas le motif.
Donc, en 1708, on mit deux prisonniers à genoux à la place des
pénitents. Puis en 1709 on changea encore et on remit les Péninitents. Mais ils parait que la nouvelle peinture était de si mau
vaise qualité que les pénitents, rétablis sur l ’écusson de 1709,
disparurent, ne laissant voir que les prisonniers de 1708 implo
rant la Vierge.
Aussi la Confrérie de l ’Observance s’en plaignit et prétendit
imposer l ’obligation de rétablir les pénitents primitifs.
C’est cet incident et cette explication que donne la délibéra
tion du 8 mai 1729, ajoutant que les écussons seraient refaits et
représenteraient : « l ’image de N.-D.-de Pitié, avec deux péni« tents, un de chaque côté, à genoux, et intercédant la Vierge
« Marie pour les pauvres prisonniers. Au-dessous desdits péni« tents, il sera peint deux prisonniers à genoux, c’est-à-dire un
« de chaque côté, qui seront enfermés dans la prison qui est
« peinte aux mêmes écussons. »
Cette fois c’est le peintre Joubert qui en fut chargé et pour les
huit écussons il reçut seize livres (Délibération du 3 juillet 1729).
Le 17 août 1738, le même peintre reçut encore pour huit écussons
représentant toujours N.-D.-de Pitié, deux Pénitents et deux pri
sonniers, la somme de vingt-quatre livres.
Jusqu’au 23 germinal, an xi, on ne trouve plus de modifica
tions indiquées dans les délibérations ; pourtant il est à présumer
�— 63 —
qu’ils furent changés lors de la scission de l’Œuvre d’avec les
Pénitents Blancs.
En l ’an xi, ces écussons parurent trop volumineux et la délibé
ration du 23 germinal mentionne que, pour les cérémonies publi
ques, l ’Œ uvre sera précédée par un porte-croix (auquel on don
nera vingt-quatre sols par service) revêtu d’une robe violette
avec sur le cœur une plaque qui portera : Œuvre des Prisons.
Les écussons, depuis cette date, furent petits et avec cette seule
mention : Œ uvre des Prisons.
Enfin le 17 juillet 1839, les administrateurs renouvelèrent de
nouveau leurs écussons. C’est la maison Bergeron qui les confec
tionna moyennant soixante francs pour les quinze. Ils furent
peints par la dame Constantin épouse Amatler, pour le prix de
quarante cinq francs. Ils portaient encore simplement la men
tion : Œuvre des Prisons et il sont semblables de nos jours.
Sceau. Arm es.— L’Œuvre établit son « sceau » et son
« cachet» dès le 20 juin 1700. Que portaient-ils comme emblème ?
Les registres des délibérations ne l ’indiquent pas. Sans doute
Saint Mitre ne pouvait pas encore y figurer, puisque les recteurs
ne le choisiront, comme patron, qu’en 1747.
Le sceau représenté en tete de cette notice, a du par suite, et
même sûrement, n’être créée qu’aprês le 16 février 1747 et bien
que les procès-verbaux n’en fassent pas mention on peut lui attri
buer comme date le milieu du x v i i i ' siècle.
Au moment de la Révolution les recteurs adoptèrent un sceau,
très simple et sans intérêt. C’était un ovale avec au milieu : Œu
vre des Prisons d ’Aix. Il n ’en reste que des reproductions sur
différentes pièces.
Après la Révolution, un des documents conservés aux archi
ves, et datant de 1823, en mentionne un dont l ’empreinte seule a
été conservée. Il est assez curieux car il représente le corps en
tier de saint Mitre, revêtu d’une robe et portant sa tête dans les
mains ; autour est inscrite la mention suivante : Administration
départementale des Prisons d’Aix. C’est celui représenté en tête
de cette notice.
Plus tard, le 16 avril 1845, le cachet sera encore modifié, mal
heureusement il ne nous a pas été conservé. Il aura alors au mi
lieu ces mots: Œuvre des Prisons d’Aix Bouches-du-Rhône et
�— 64 —
autour cette ancienne devise : Mementote vinctorum tanquam simul vincti. Il fut gravé par Eeinaud moyennant vingt-quatre
francs (délibération du 4 juin 1845).
Le 13 novembre 1763 (registre 7" page 272) les recteurs avaient
fait graver sur bois « les armes de l ’Œuvre, pour s’en servir
« tant pour les mettre à la tête des mandements qu’en toutes les
« autres occasions. »
L’écusson de ces armes exécuté par Frix Nicolas, graveur sur
bois portait autour Œuvre des Prisons d’Aix, et représentait d’un
côté Notre-Dame de Consolation, portant l ’Enfant-Jésus, de l ’au
tre saint Mitre, avec sa tête dans ses mains et, au dessous, deux
prisonniers chargés de chaînes. Enfin, en dehors de l ’écus
son, de forme presque ronde, mais légèrement ovale, étaient
disposés les attributs du supplice : au haut et d ’un côté les fers
pour le cou, de l ’autre ceux pour les mains, en bas de l ’écusson
et disposés symétriquement les fers des pieds et des chaînes.
Ce sont ces armes qui sont encore représentées en tête de la
notice.
Aumôniers. — L’Œuvre des Prisons n’eut un aumônier atti
tré que plusieurs années après sa création. La date ne peut en
être indiquée d’une façon précise mais ce ne fut certainement
qu’au début du x v i i i 0 siècle.
Toutefois, dès leur établissement, les prieurs s’occupèrent du
service religieux aux prisons et rétribuèrent un ecclésiastique
qui venait tous les soirs réciter la prière aux détenus.
Le 30 décembre 1696 « pour satisfaire pleinement à l ’esprit de
« l’Œ uvre qui est de procurer aux pauvres prisonniers, tant au
« spirituel qu’au temporel, les secours religieux » les recteurs
décidèrent d’introduire des ecclésiastiques parmi eux. Le Parle
ment approuva cette innovation apportée aux statuts et aux élec
tions suivantes quatre prêtres, parmi lesquels les curés de Saint" veur et de la Madeleine, furent élus.
'ailleurs les Pères Capucins avaient déjà obtenu une entrée
libre aux prisons. Tous les matins, ils venaient visiter les prison
niers et ils y restaient même assez longtemps puisque, le 25 fé
vrier 1691, il fut décidé de fournir du charbon pour leur chauf
fage.
Ces religieux resteront jusqu’au 5 juin 1791, au nombre de
�deux, aumôniers des prisons. A cette date, la municipalité fut
avertie qu’ils n’avaient pas prêté le serment prescrit. On les
somma de le prêter et sur leur refus ils durent abandonner les
prisons le 20 juin. Six jours après l ’abbé Gueidan, prêtre, « cy
« devant père de Saint-Pierre » fut nommé aumônier à leur
place.
Mais, peu après, l ’exercice du culte fut momentanément inter
rompu et suspendu. Ce ne fut que le 15 thermidor an x que les
recteurs purent avoir un prêtre, spécialement chargé du service
des prisons, moyennant trente sols par messe. Puis au début de
l ’an x n , un aumônier fut nommé et l ’Œuvre lui donna un traite
ment de deux cents francs par an. Quelques années plus tard le
Gouvernement se chargea de pourvoir à cette dépense, et les ad
ministrateurs lui allouèrent alors un supplément de cinquante
francs, le 23 septembre 1806. Cette situation dura jusqu’au
Ie' janvier 1 8 ü ; à cette date en etfet le département prit à sa
charge et d’une manière définitive le traitement de l ’aumônier _
et le porta à six cents francs. C’est d’ailleurs ce qui a été main
tenu jusqu’à nos jours.
Successivement divers ecclésiastiques furent nommés à cette
fonction, lorsque eu 1820 fut prôchéc à Aix une grande mission
par les religienx Oblats, Parmi eux se trouvait « Monsieur de
« Mazenot, » alors seulement « supérieur de la mission de Pro« vence (1). » C’est lui qui se chargea, sur la demande des ad
ministrateurs, de prêcher une mission aux prisonniers ; elle se
termina par la plantation d’une croix dans la cour des anciennes prisons aux casernes, en présence de l ’Archevêque d’Aix,
des autorités et des membres de l ’Œuvre.
Voici, d’ailleurs, un passage de la délibération du 16 may
1820 (registre 13 page 3), au sujet de cette cérémonie qui eut
lieu le vendredi 12 mai et qui commença par le baptême de deux
prisonniers : « L’administration s’occupa du choix des parrains
« et marraines des deux prisonniers qui devaient être baptisés et
« de tous les préparatifs de la fête. M. le comte de Villeneuve,
«• préfet du département, Madame la comtesse, son épouse, Ma
il) Les Oblats de Marie Immaculée furent établis à Aix le 1er novembre
1818 sous le nom de « Missionnaires de Provence » par l'abbe Charles
Eugène de Mazenod. Léon XII les érigea en ordre régulier en 1826. (V. L es
P a ro isse s d u diocèse d ’A ix , par l'abbé Constantin, curé de Saint-Remy).
5
�—
66
—
« dame la comtesse de Valbelle et M. Pin aîné furent priés d ’as« sister comme parrains et marraines. — La cérémonie impo« santé et majestueuse qui devait avoir lieu le 12 du courant,
« commença, ainsi qu’elle avait été fixée, à 8 heures du matin,
« dans la chapelle des prisons et fut annoncée la veille par les
« sons de la cloche à l ’entrée de la nuit et le matin dès l ’aube.
« — Mgr l ’Archevêque, assisté de MM. Guigou, Rey et Honorât,
« chanoines, et des gens de la maison, M. le comte Préfet et Ma« dame la comtesse, son épouse, M. Pin et Madame comtesse de
« Valbelle, parrains et marraines, M. le Maire d’Aix, M. de Ro« bineau Beaulieu, l’un de ses adjoints, M. le commandant de
« gendarmerie, divers magistrats de la Cour royale et du tribu« nal de première instance, les anciens administrateurs, les ad« ministrateurs et les dames des prisons en exercice, ainsi qu’un
« grand nombre de fidèles s’étaient rendu aux prisons et ayant
« pris les places désignées, la cérémonie commença par le bap« tême des deux prisonniers. — Cette cérémonie achevée, Mon« seigneur célébra la sainte messe et communia les prisonniers
« qui s’en étaient rendu dignes. La communion fut précédée par
« une courte allocution de M. de Mazenod... Il fut procédé à la
« suite de cette cérémonie à la plantation de la croix, qui était
« exposée dans la petite cour où elle est actuellement placée sur
« un appareil garni d’une draperie rouge. — A cet effet, une
« procession composée des fidèles, du chœur des chanteurs, des
« prisonniers qui avaient reçu les sacrements et auxquels
« l ’administration avait fait donner et distribuer des habillements
« décents, des administrateurs anciens et modernes, des dames
« des prisons, des parrains et marraines, de la mairie, du com« mandant de gendarmerie et du clergé se met en marche. Mon« seigneur, après avoir fait les prières d’usage pour la bénédic« tion de la croix et ensuite l ’adoration de la croix avec son
« clergé, la mairie, les administrateurs et les dames d’humanité
« prit place à la procession et fit le tour de la cour. — La croix
« était portée par six prisonniers, pris parmi ceux qui avaient
« approché des sacrements et par quatre administrateurs en
« exercice. — Arrivés à l ’endroit où elle devait être placée, elle
« fut descendue de l ’appareil et plantée aux acclamations des
« fidèles et aux chants des cantiques de la mission. — La pro« cession rentre ensuite dans la chapelle et Monseigneur termine
�«
«
«
«
«
e
la cérémonie par un Te Deum et la bénédiction du Saint-Sacrement. — Un régal fut distribué de suite après à tous les prisonniers et les autorités avec une partie des fidèles assistèrent
à la distribution du régal. — Le soir à 5 heures il y eut une
dernière instruction de M. de Mazenod... suivie du Te Deum,
et la bénédiction du Saint-Sacrement. »
C’est sans doute en souvenir de cette mission, que les religieux
Oblats furent choisis, quelques années après, comme aumôniers
des Prisons. La date ne peut en être fixée d’une façon bien pré
cise, mais en 1833 ils avaient déjà été désignés à cette fonction,
car c’est le Père André, de l'ordre des Oblats, qui fut délégué
par l ’autorité ecclésiastique, comme aumônier, le 2 juin 1833,
pour procéder à la bénédiction de la chapelle des prisons actuel
les.
D’ailleurs jusqu’à nos jours, ils ont conservé ce titre, se dé
vouant, avec tout le zèle possible, à l’évangélisation des malheu
reux détenus et leur apportant, avec une ardeur infatigable, tou
tes les consolations de la religion.
Ils durent quitter cette œuvre de dévoûment à la suite de la
loi du l -r juillet 1901 et le dernier aumônier des prisons, mission
naire oblat, fut le R. P. Trouin. C'est en avril 1903 que l ’autorité
supérieure notifia que ce religieux ne pouvait plus, parce qu’il
était oblat, continuer aux prisons un ministère qu’il y exerçait
depuis de longues années, apportant sans cesse aux détenus des
paroles de paix et de consolation.
Depuis, l’aumônerie des prisons est confiée à un prêtre désigné
par l’autorité ecclésiastique, mais nommé par le Préfet.
Chapelle. — Puisqu’il vient d ’être parlé de l ’aumônier il est
juste de s’occuper de la chapelle. La question ne manque pas
d’intérêt car tout ce qu’elle renferme appartient à l ’Œuvre.
Les registres des délibérations prouvent en effet que, dès l’ori
gine, les recteurs s’étaient attaché à procurer aux prisonniers
toutes les facilités possibles pour l ’exercice de leur culte. Jusqu’à
la Révolution les prieurs seuls étaient chargés en maîtres absolus
de tout ce qui concernait la chapelle et nul n’aurait même eu
l ’idée de leur contester leur propriété.
Lorsque le culte fut rétabli, après le 28 nivôse an x, les mem
bres de l ’OEuvre obtinrent l’usage d’une ancienne chapelle aban-
�—
68
—
donnée qu’ils firent restaurer. Mais tout le mobilier et les orne
ments de l ’ancienne, ayant été transportés au district le 10 plu
viôse an iii , il n'en restait plus rien. Aussi ils achetèrent ce qui
était nécessaire pour les cérémonies.
Bientôt elle fut amplement fournie et dès le 17 octobre 1809
l ’Œuvre faisait sculpter en bois et dorer par Ramel un grand
buste de saint Mitre pour le prix de soixante-treize francs. Ce
buste, tel qu’il existe encore dans la chapelle actuelle des prisons
a été plus tard redoré par Olive pour le prix de trente-six francs
(délibération du 23 avril 1845). D’ailleurs l ’inventaire dressé le
20 décembre 1810, en vertu de la délibération du 21 novembre
précédent et déposé aux archives de l ’Œuvre, donne déjà une
nomenclature assez longue et complète.
En 1819 et aux anciennes prisons des casernes, les administra
teurs firent établir une cloche et à cette cérémonie le 21 juillet
M. Castellan et madame la marquise de la Fare furent l’un par
rain et l ’autre marraine.
Enfin en 1820 ce fut la croix de la mission que l ’Œuvre fit en
core élever ainsi qu’il a été indiqué et relaté plus haut.
Le procès verbal de la délibération du 25 juin 1823 indique
qu’un inventaire (1) plus complet que le précédent avait été
dressé peu avant.
Le 20 décembre 1831, les administrateurs achetèrent, moyen
nant cent francs « chez Sardat, bouquiniste » un grand Christ
avec cadre doré, dont l’auteur est malheureusement inconnu.
Ce tableau fut placé dans la chapelle des prisons. Puis au mo
ment où les nouvelles prisons furent inaugurées, ce tableau ne
put être replacé à cause de ses dimensions ; il fut alors confié à
titre de dépôt à MM. les administrateurs de l ’hospice. C’est très
vraisemblablement celui qui figure aujourd’hui dans la salle des
séances de l ’Œuvre.
Mais au moment où les administrateurs des Prisons se séparè
rent par force de la commission de surveillance, l'administration
émit la prétention de faire comprendre, dans les inventaires offi
ciels, tout le mobilier et les objets de la chapelle. L’Œuvre pro(1) Cet inventaire déposé aux archives, où il est encore conservé, avait
été dressé en double original. Daté du 22 mai 1823 et signé de trois admi
nistrateurs, il comprend 55 articles et prouve que la chapelle avait déjà de
nombreux vases sacrés et ornements, enfin tout ee qui est nécessaire au
culte.
�testa naturellement et tous ces détails sont intéressants pour éta
blir sa propriété qui n ’a d’ailleurs plus été contestée depuis.
Ce fut le 27 octobre 1841 que la prétention se manifesta par
une lettre du Sous-Préfet d’Aix, indiquant que l ’Œuvre s’était
opposée à ce que l ’on inventorie les objets se trouvant dans la
cliappelle et la sacristie, mais que ces objets étant déposés « dans
« un édifice départemental, étaient, jusqu’il preuve du contraire,
« présumés appartenir au département et qu’ils devaient en con« séquence être compris dans l ’inventaire des prisons. >
La délibération du 3 novembre suivant (registre 15, folio 81)
contient la réponse des administrateurs des Prisons. Ils exposent
qu’ils ne veulent pas se soustraire à une mesure administrative
par manque de déférence, mais uniquement pour défendre un
droit et conserver à leurs successeurs la propriété d’objets ache
tés par le produit de leurs collectes. Ces objets ne peuvent être
présumés propriété du département, parce que déposés dans un
édifice départemental, car ils sont toujours resté entre les mains
de leurs propriétaires, qui les y ont eux-même simplement dé
posé, pour continuer le service auquel ils sont destinés.
Les administrateurs ajoutaient que les objets du culte avaient
été achetés par eux et que, si, des ornements avaient été laissés
aux prisons, c ’était parce que le département les y avait engagé,
en leur donnant un local pour servir de sacristie et un coffre-fort
pour enfermer les vases sacrés ; que, d’ailleurs, par mesure de
précaution, tous les objets étaient, depuis quelque temps déjà,
enfermés et gardés dans la maison de l ’OEuvre. Quant au mobi
lier, s’il était laissé à la chapelle, bien qu’étant encore leur pro
priété, c’était parce qu’il avait été acheté dans l ’intérêt des
prisonniers et que les cérémonies du culte ne pouvaient
avoir lieu pour eux ailleurs qu’aux prisons. Ils ajoutaient
aussi que le département ne pouvait invoquer une présomption
de possession, que cette présomption se retournait contre lui, car
toutes les fois qu’on voulait user d’un objet de la chapelle, il fal
lait avoir recours à un administrateur. Ils terminaient en indi
quant qu’après la Révolution, quand le culte fut rétabli, ils
avaient tout acheté de leurs deniers, produit de dons et de quêtes,
et invoquaient l ’inventaire du 22 mai 1823 et celui fait depuis
le 14 juillet 1841, ainsi que leurs délibérations antérieures.
Ce dernier mémoire a clos la question soulevée. L’administra-
�— 70 —
tion n’y répondit pas ; elle ne revendiqua plus rien et ne main
tint pas sa prétention de faire procéder à l ’inventaire de tous ces
objets.
Pourtant, plus tard et le 3 mai 1843, une discussion semblable
fut encore soulevée à la suite d’une difficulté au sujet de la prise
de possession des bancs de la chapelle par la commission de sur
veillance. Soucieuse de faire respecter ses droits et d’éviter toute
question de propriété, considérée par elle comme certaine et in
discutable, l ’Œ uvre présenta encore un mémoire (1). Elle
nomma une commission qui se rendit chez le Sous-Préfet et de
puis cette époque les délibérations ne portent plus de trace de
contestation semblable.
L’Œuvre a depuis encore, si non renouvelé, au moins aug
menté la valeur de tous ces objets. Tous ces détails, bien que
peut-être longs, étaient sans doute utiles afin d’établir pour l ’ave
nir une propriété aussi certaine et indiscutable aujourd’hui
qu’elle l ’était avant et après 1843.
Bibliothèque. — Sa création est d’époque plus récente, mais
il est utile de l ’indiquer pour démontrer la propriété de l ’Œuvre.
Elle date en effet du 23 septembre 1846. Depuis elle a été conti
nuellement agrandie par les administrateurs qui ont acquis de
nombreux volumes. 11 serait fastidieux d’en faire une nomencla
ture complète. Il suffira sur ce point de signaler le fait et d’ajou
ter que, depuis, l ’Œ uvre n’ajamais omis de continuer cette tradi
tion si profitable aux détenus.
Ordonnateur. — De nos jours c’est l ’ordonnateur qui est con(1) Pour soutenir cette thèse, le Secrétaire de l’Œuvre, M. Pison, notaire,
fit, le 2 mai 1843, un nouvel inventaire qui compte 62 articles et est déposé
aux archives. Il débute ainsi : « L’usage de la chapelle des Prisons d ’Aix
« a été donné à l’administration de l’Œuvre à l'époque du rétablissement
« du culte, ainsi qu'il conste d’une délibération du 24 messidor an x ; c ’est
« sur la demande do l’Œuvre et c’est à elle que le Gouvernement avait
« accordé l'autorisation d’établir un oratoire dans lesdites prisons; ce fait
« est justifié par les délibérations du 4 floréal an xii et 13 vendémiaire
« an x iii ; de la résulte la preuve que tout ce qui est relatif au culte appar« tient à l'Œuvre ; mais, indépendamment de cette preuve, chaque article
« est justifié par facture, délibérations ad hoc et mandat de paiement, ainsi
« qu’il su it:........» L’inventaire, reproduction de celui de 1841, porte, en
face de chaque objet, et dans une colonne spéciale, la justification de la
propriété relative à ce même objet, en indiquant soit l'époque du legs, soit
la date de l'acquisition avec son montant et la délibération qui l’a auto
risée.
�71 —
sidéré comme le Président de l ’Œ uvre et qui occupe la place
d’honneur à toutes les délibérations.
Cet usage, un peu contraire aux règlements, date déjà de quel
ques années et personne évidemment n’aura l’idée de le modi
fier, car il ne peut présenter que des avantages.
Au début c’était le Recteur des Pénitents qui présidait. Plus
tard, quand la scission avec cette confrérie fut définitive, le rec
teur semainier, comme on l’appelait, c’est-à-dire celui qui, étant
de service, avait visité les prisons et pourvu aux distributions,
rendait compte de son mandat et présidait la réunion.
C’est cette tradition qu’avait adopté le règlement ministériel
du 20 décembre 1833, encore en vigueur aujourd’hui, qui indi
que, dans son article 10, que les réunions seront présidées par le
maire, « en son absence par le commissaire de service et, en
« l ’absence du commissaire de service, par le plus ancien des
« membres présents. »
Mais, comment et depuis quand cette fonction a-t-elle été
créée? Quelles étaient ses attributions ?
Le 5 août 1806, un des membres de l’OEuvre proposa la nomi
nation d'un ordonnateur, comme on l'avait fait dans tous les hos
pices et établissements de charité, pour, disait-il « régler les
« opérations administratives et faire disparaître la confusion qui
« règne parfois dans leur exécution. » Mais cette motion fut re
jetée.
On offrit même un moyen terme pour apaiser les oppositions
de ceux qui voulaient continuer les traditions anciennes et per
mettre, comme par le passé, à tous les membres de prendre part
à la direction de l ’Œuvre. C’est ainsi que l ’on proposa de nom
mer une commission de quatre membres, qui jouerait le rôle
d’ordonnateur, et qui de concert avec les commissaires de ser
vice rentrants et sortants exercerait seule l’administration. Ainsi,
disait-on, les délibérations y gagneraient puis qu’on serait moins
nombreux pour discuter et tous les membres y prendraient part,
chacun à son tour.
Mais ce projet n’eut pas plus de chance que le premier.
Pourtant il fallut s’incliner. Le règlement rendu par M. le Con
seiller d’Etat, Préfet du département, en date du 27 brumaire
an xiv, réglant la nouvelle organisation des bureaux de bienfai-
�— 72 —
sance, imposait la fonction d’ordonnateur dans tous les établis
sements similaires ou considérés comme tels.
Ce fut le 20 décembre 1808 que le sieur Vial fut nommé pre
mier ordonnateur, mais les réunions furent longtemps encore pré
sidées par l’administrateur de service.
La fonction nouvelle consistait à « assurer l’exécution des dé« libérations de l ’Œuvre, surveiller les dépenses votées, expé« dier tous les mandats, arrêter la comptabilité, et faire la cor< respondance. » C’est ainsi encore que s’exprime l’ordonnance
ministérielle du 20 décembre 1833 ; mais après la scission d’avec
la commission de surveillance en 1843, les administrateurs se
mainiers n’eurent plus un rôle bien important. L’Œ uvre deve
nait exclusivement charitable et de bienfaisance, tout le côté ad
ministratif lui était enlevé. Aussi ces fonctions de semainiers,
parfois absorbantes jadis, furent abandonnées et peu à peu
l ’usage s’introduisit de faire présider les réunions par l’ordonna
teur.
Sœurs du Tiers-Ordre de Saint-Dominique. — Quelle a été
leur origine et en quelle année se sont-elles établies à Aix ? Les
registres des délibérations ne donnent pas sur ce point d’indica
tion bien précise.
Pourtant dans la séance du 2 may 1790 (1) le sieur Key, rec
teur de l ’OEuvre et un des commissaires nommés spécialement
pour étudier la situation de ces dames, fit un long rapport, où se
trouvent les indications suivantes :
« Nous avons cherché à connaître l’établissement des dames
« du Tiers ordre. Aucun titre n’a pu nous l’indiquer précisé« ment ; nous avons trouvé seulement un mémoire desdites da« mes de 1751, dans lequel elles disent qu’il y a plus de quatre
« cents ans que le tiers ordre de saint Dominique est établi en
« cette ville d’Aix, que plusieurs de leurs sœurs voulurent bien
« assister de leurs soins et de leurs conseils charitables différen« tes œuvres pies, qui, comme celle des pauvres prisonniers, de« mandaient plus de secours et de soins. Le tiers ordre nomma
« pour cet effet deux sœurs pour soigner les prisonniers mala« des, pour avoir soin du blanchissage et rapiessage du linge,
(1) 8« registre des Délibérations, page 666.
�— 73
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
dont le tiers ordre a payé la moitié des frais, disent-elles. —
Ces expressions contenues dans un mémoire des sœurs du Tiers
ordre, nous induisent à penser, et nous le trouvons même dans
un mémoire de 1763, fait pour notre Œuvre contre lesdites
dames, que cet ordre ne fut d’abord institué que comme une
congrégation pieuse ; les dames, qui y furent associées, exercèrent leur charité soit à habiller des pauvres enfants qu’on appelle Enfants Blancs, soit à prendre soin des pauvres filles qui
cherchaient à se placer, soit enfin à prendre soin des pauvres
prisonniers malades, Ce n’était d’abord que par les secours
des aumônes des fidèles qu’elles subvinrent à leurs dépenses,
mais ensuite leur exercice pieux leur valut quelques legs, que
les testateurs appliquèrent à leur choix à celle des trois œuvres
qui leur plut. »
Telle fut, d’après les recteurs des Prisons, l ’histoire de cet or
dre, qui s’occupait de secourir trois genres d’infortunes : « les
prisonniers, les enfants blancs et les filles de service » rapport
du sieur Pin, recteur, délibération 29 octobre 1775 — 8e cahier
p. 175.
Dès la fin du x v n e siècle elles s’occupèrent des prisons, sans
qu’on puisse en préciser la date exacte.
Elles prenaient soin des malades, de la cuisine, du linge et de
la chapelle et continuèrent ce pieux dévoûment jusqu’au 30 mars
1791, devançant ainsi l ’application du décret des 10-18 août 1792
sur la suppression des congrégations séculières et confréries.
A ce moment, n’ayant plus de ressources, elles remirent leur
démission à la Municipalité, à laquelle elles donnèrent aussi les
fonds qu’elles administraient.
Mère de l ’Œ uvre.— Les religieuses du Tiers-Ordre disparais
sant, il fallait à l ’Œuvre quelqu’un pour remplacer les services
qu’elles rendaient, pour faire la soupe, entretenir le vestiaire,
soigner les femmes détenues malades, prendre soin de la chapelle,
etc... C’était autant d ’occupations auxquelles les administrateurs
ne pouvait pas se livrer.
Dès leur disparition on chercha une personne à gages pour
remplir tous ces divers rôles et on l ’appela « Mère de l ’Œuvre ».
D’où vient cette dénomination? Sans doute de ce que les sœurs
chargées du soin des prisonniers étaient appelées « mères » ce
�— 74 —
qui à lieu en général pour les religieuses. Mais ce qu’il est bon
de retenir c’est que c’est le nom qui fût donné dès l'origine.
Le 30 mars 1791, l ’Œuvre avisée officiellement du départ des
religieuses du Tiers-Ordre, se réunit et, après avoir accepté les
fonds laissés par ces dernières, en se chargant, provisoirement et
sans engagement fixe, des obligations y attachées, décida de
chercher « une femme pieuse et honnête, qui prenne dorénavant
« soin du linge et de la soupe avec les appointements les plus
« modiques. »
Les officiers municipaux offrent des appartements dans les
casernes pour faire la soupe et loger la servante. De son côté la
dame Salva, de Tordre de St Dominique propose d’aider les rec
teurs dans leur recherche et de former la nouvelle domestique
dans ses fonctions.
Aussi le 3 avril 1791, les administrateurs nommèrent « mère de
l ’Œuvre » la dame Arnaud, veuve du sieur Esclapon, bourgeois
de la ville de Callas, « dame pieuse et honnête et la plus recom« mandable » moyennant deux cents francs par an.
Cette dernière accepta, mais quand on lui indiqua qu’elle
aurait à panser ou surveiller « le pansement des femmes con» damnées au fouet ou flétries par un fer chaud, son cœur ne put
« résister à la douleur qu’elle éprouvait en voyant les souffran
ce ces de ces tristes victimes, » et elle refusa, prétendant qu’ « elle
succomberait de douleur. »
L’Œuvre la remplaça. Puis le 11 vendémiaire, an xi, elle fit
un règlement pour la « mère », indiquant toutes ses obligations
et ses charges et la mettant sous la surveillance de Dames
d ’Humanité.
Actuellement l ’Œuvre'étant propriétaire d’un immeuble, ou se
tiennent ses délibérations, y loge la mère. C’est cette dernière
qui entretient les locaux, remet aux prisonniers les vêtements et
secours accordés par les administrateurs et prend soin du mobi
lier de la chapelle des Prisons.
Telles est l ’origine de la mère de l ’Œuvre. Telles sont ses fonc
tion s actuelles. Ainsi l ’appellation ancienne est restée, même
quand c’est un homme qui est concierge de l ’immeuble avec les
occupations indiquées plus haut; cette circonstance s’est produite
en 1898.
La tradition est de cette façon conservée.
�— 75 —
Dames d’Hum anité.— La création des Dames d’Humanité
date aussi de la disparition des sœurs du Tiers-Ordre de St Domi
nique et en a été la conséquence.
La mère a été établie de suite, car il fallait immédiatement
quelqu’un à gages, préposé aux services les plus pénibles, ren
dus par celles qui venaient de résilier leurs fonctions.
Mais les administratenrs ne pouvaient, par eux seuls, s’occu
per de tous les détails, qui étaient la conséquence des soins de
toutes sortes donnés aux prisonniers.
Aussi quand l ’OEuvre fut rétablie, après le tableau navrant de
la situation des prisonniers, fait par le commissaire du pouvoir
exécutif, M. Miollis, le 18 germinal, an v, les nouveaux adminis
trateurs furent autorisés à s’adjoindre deux dames, « respecta
bles par leurs mœurs », ponr prendre soin du mobilier et veiller
aux détails nécessités par les prisonniers.
Le 12 floréal, an v, la municipalité, reconstituant le bureau de
cette administration, nomme en même temps deux dames, dites
« dames d’humanité », de même que les administrateurs étaient
dénommés « commissaires d’humanité ».
Ces fonctions furent remplies avec beaucoup de dévoûment, et,
pendant l ’épidémie qui sévit aux prisons en l ’an xi, les deux
dames d’humanité succombèrent l’une le 14 et l’autre le 21 flo
réal, ce sont les dames d’Arnaud et Sarraire. Le Président aux
séances des 17 et 27 floréal fit leur éloge et disait en un style
pompeux mais juste : « qu’est devenue cette amante de l ’hu« manité qui quelquefois fesait l ’ornement de nos assemblées et
« qui n ’y paraissait jamais que pour faire le bien et éveiller
« notre sollicitude envers les malheureux détenus ? Qu’est
« devenue cette mère de bienfaisance des prisonniers, qui jour et
« nuit à toute heure et à chaque instant, pensait, agissait et s’oc« cupait uniquement des malheureux ? Elle n’est plus. »
Elles furent immédiatement remplacées et leur nombre porté à
quatre ; plus tard il fut même élevé à six.
Enfin après les règlements de 1833 et 1834 qui imposaient pour
leur nomination l’approbation municipale, l ’Œuvre crut néces
saire de procéder régulièrement à leur installation. C’est ce qui
eut lieu le 7 décembre 1836, mais cette fois elles furent huit
agréés par la mairie.
�— 76 —
En 1863 cette tradition a été abandonnée. Les dames d’humanité
n’ont pas été réélues, sans doute parce que, d’après les nouveaux
règlements pénitentiaires, l ’accès des prisons devint plus difficile.
C’est là une lacune regrettable, qu’il serait heureux de pou
voir combler et il est a souhaiter que cet ancien usage puisse
être repris, car leur institution offrait de grands avantages, par
le bien que des personnes dévouées feraient et pourraient encore
faire dans les prisons.
Il suffirait d’ailleurs pour s’en convaincre de lire ce passage du
discours, prononcé par le président à la séance d’installation des
dames d’humanité, le 30 juin 1841 :
« La corporation des Dames d’Humanité nous est bien
« précieuse dans plusieurs services de l ’administration. C’est
« par elles que notre lingerie est surveillée, que la distribu« tion de la soupe se fait chaque jour ; c’est par elles que les
« prisonniers sont plus particulièrement soignés et si elles ne
« concourent pas à nos délibérations, elles contribuent active« ment aux bienfaits que l ’Œuvre répand sur cette classe de
« malheureux, repoussés de la société et pour ainsi dire aban« donnés de tous. »
Que de bien d’ailleurs ne pourraient-elles pas faire dans les
prisons des femmes peut-être un peu abandonnées depuis leur
disparition.
Quêtes. — Les quêtes furent, dans les débuts de l ’Œ uvre, sa
principale et unique ressource.
Lorsque, au xvi* siècle, les Pénitents s’occupèrent des prison
niers, ils allaient de maisons en maisons, de bourgades en bour
gades, et demandaient les aumônes qu’ils distribuaient ensuite
immédiatement ; ce n ’est qu’après 1649 qu’ils établirent une
caisse.
Puis, quand, en 1686, des règlements furent établis, les dons
arrivèrent nombreux et les quêtes, faites scrupuleusement, pro
curèrent des ressources relativement élevées.
Le duc de Mercœur, en fit une des conditions principales pour
la vitalité de l ’OEuvre. Mais l ’Hôpital de la Miséricorde et les
quêteurs de la Rédemption des Esclaves s’cn émurent, craignant
que des bassins trop nombreux à tous les offices ne portent atteinte
à leurs ressources habituelles. Une entente eut lieu. Les sieurs
�■
— 77 —
Jacques André, conseiller du Roi en la Cour de Provence, Pierre
Robillaud, avocat en la Cour, l ’un recteur et l ’autre vice-recteur
des Pénitents, convinrent que « le public était non seulement
« incommodé dans ses prières, mais même soulé, pour ainsi dire »
(c’est ainsi que s’exprime de Haitze), par les nombreux bassins
qui sont passés pendant la célébration des messes. Ce fut l ’aprèsmidi, au Salut, que se fit, à partir de ce moment, la quête pour
les Prisons.
Le règlement de 1686 était d’ailleurs très sévère et prévoyait
la négligence des quêteurs. Aussi, d’après son article 12, celui
qui en aura négligé une, sera tenu de remettre de ses propres
deniers, une somme égale à celle recueillie dans la même église
le dimanche précédent, ainsi qu’il a été dit.
Le 21 août 1707, les Prieurs obtinrent du Parlement de prohi
ber, sous peine d’une amende de cinq cents livres, toute quête
publique ou particulière faite pour les prisonniers, par d’autres
que les recteurs.
Enfin, ces quêtes furent ordonnées dans tout le ressort de la
Provence et, le 28 février 1712, l ’Œuvre prenait une délibération
élaborant un règlement, homologué le 7 avril suivant, en vertu
duquel un bureau dépendant de la Compagnie des Pénitents était
établi dans chaque ville et bourgade de la province ; le trésorier
devait envoyer tous les produits des quêtes à l ’Œ uvre d’Aix,
tous les mois ou tous les trois mois. Une exception était seulement
faite pour les pays de sénéchaussée ; dans ces derniers, le produit
des aumônes ainsi recueillies devait être divisé en deux parties
égales, pour l ’une d’elle servir au soulagement des prisonniers
détenus dans cette ville.
Ce règlement, voté et homologué, les recteurs s’adressèrent à
tous les évêques et archevêques pour le faire appliquer. Mgr de
Vintimille, archevêque d’Aix, rendit, dès le 13 avril 1712, une
ordonnance prescrivant aux vicaires, curés et autres supérieurs
d’exhorter leurs paroissiens à faire des aumônes pour les prison
niers et de commettre des personnes « solvables » pour faire les
quêtes. Cette prescription fut même renouvelée par le Mandement
publié le 6 juin suivant.
Des députations (1) furent envoyées dans chaque diocèse, pour
(1) Les registres des procès-verbaux donnent des détails nombreux et
curieux sur chacune de ces délégations :
�— 78 —
obtenir des autorités ecclésiastiques de faciliter l ’Œuvre, dans le
but qu’elle se proposait. D’ailleurs, elle obtint partout satisfac
tion.
Plus tard, le 26 décembre 1762, les recteurs votèrent encore un
nouveau règlement, plus complet, chargeant chacun d ’eux de la
correspondance spéciale avec un diocèse entier. Ainsi, le travail
étant divisé, l ’exactitude des quêtes fut mieux assurée.
Cette nouvelle décision était devenue obligatoire à cause de la
négligence reconnue dans de nombreux pays de la province,
comme le prouvent les décisions des 26 avril 1723, 21 mars et
8 août 1758, qui rappellent touiours les prescriptions édictées
dans les Mandements des autorités ecclésiastiques.
Des difficultés furent soulevées à ce sujet en 1752 à l ’OEuvre
d'Aix.
C’est ainsi que les Directeurs du Bureau charitable de Mar
seille voulurent se soustraire à cette obligation. Ils soutinrent
qu’ils n’avaient pas à participer aux besoins de l ’OEuvre établie
à Aix, vu le nombre considérable des détenus prisonniers dans
leur ville. Le Parlement fut saisi de la question et, le 8 février
1752, ordonna que les quêtes seraient faites régulièrement, sur le
territoire de Marseille, et le produit remis aux recteurs d’Aix,
conformément au règlement du 28 février 1712, homologué le
7 avril suivant.
Mais le bureau de Marseille n’exécuta pas cet arrêt. Aussi, par
requête du 21 octobre 1755, les recteurs des Prisons d’Aix deman
dèrent à être autorisés à nommer, eux-mêmes, des personnes qui
feraient des quêtes sur le territoire de Marseille, avec défense h
tous autres d’en faire.
A la suite de cette supplique, le Parlement rendit, le 26 avril
1760, un nouvel arrêt et décida que « tant à la diligence des rec« teurs des Prisons d’Aix que des directeurs de celles de Mar« seille, il serait établi dans chaque église de la ville et du terDélibération du 18 juillet 1712 : M. de Saint-Louis, délégué auprès de
l’Archevêque d’Arles. Il se rendit en ce lieu avec son valet et l’Œuvre vote
31 livres, 10 sols, « tant pour sa voiture et nourriture que pour la dépense
« et salaire du valet qui l’a suivi. » — Délibération des 7 et 4 septembre 1712 :
MM. Grimaud, vice-recteur des Pénitents et de Saint-Louis, sont délégués
auprès de l’Evêque de Marseille. L’Œuvre vote 33 livres, 10 sols pour
voyage, séjour et retour. — Délibération du 30 septembre 1710: M. de SaintLouis est nommé délégué auprès de l ’Evêque d’Apt. L’Œuvre lui vote
24 livres.
�— 79 —
« roir, un bassin, pour quêter les dimanches et fêtes, aux vêpres,
« ainsi qu’on le fait à Aix, à la charge, au trésorier des prisons
« de Marseille, d’envoyer annuellement à celui des prisons d’Aix,
« la moitié du produit des aumônes, l ’autre moitié devant servir
« aux détenus de la ville de Marseille. » Ainsi se termina ce dif
férend qui avait duré plusieurs années.
En 1775, pour favoriser l ’Œuvre des Prisons, le Parlement, par
son arrêt du 24 décembre, décida que le bureau des Prisons d’Aix
nommerait un quêteur pour chaque ville et faubourg, comme par
le passé, mais que ce dernier « serait exempt, pendant son exer
ce cice, de la charge du séquestre, excepté pour la collecte des
« tailles et des affaires concernant le roi et le pays. »
Après la période révolutionnaire, les quêtes furent réorganisées
dès le 23 germinal an xr.
Pour toutes les paroisses du diocèse, des mandataires sont dési
gnés par l ’OEuvre, et agréés par l ’autorité ecclésiastique. Pour
Aix, les administrateurs établirent entre eux une sorte de roule
ment. D’ailleurs, la Municipalité d’Aix avait donné son autorisa
tion dès le 26 messidor an x et l ’autorité préfectorale la donna,
pour tout le département, le 3 ventôse an xn.
Le règlement ministériel du 20 décembre 1833 confirme cet
ancien usage dans ses articles 13 et 14 et celui du 2 avril 1834,
voté par l ’Œuvre, en règle tous les détails dans ses articles 7
et 8.
De tout cela, il ne reste aujourd’hui presque plus rien. Peu à
peu, en effet, le produit des aumônes ainsi obtenues diminua à un
tel point qu’en 1889, l ’habitude fut abandonnée et on ne désigna
plus de quêteurs. Plus tard, on chercha à reprendre cet usage,
c’est ce qu’indique la délibération du 12 décembre 1895 ; mais il
était difficile de revenir sur un passé oublié depuis si longtemps.
Aussi, l ’Œuvre y renonça.
De nos jours, les administrateurs n’ont pu conserver que les
troncs dans les paroisses d’Aix et les bassins tenus à la porte de
toutes les églises de la ville, le jour du Jeudi-Saint. C’est là le
dernier vestige de cette tradition qui procura, dans les temps
anciens, des ressources si importantes à l ’Œuvre des Prisons.
Tableaux des Bienfaiteurs. — C’est le 17 février 1700, ainsi
qu’il a été dit, que l ’OEuvre décida de faire exécuter les portraits
�— 80 —
de tous les bienfaiteurs qui feraient un don ou legs de trois cents
livres au moins.
Depuis, cet usage a été et est encore maintenu et les règlements
de 1833 et 1831 maintiennent cette tradition.
Malheureusement, les plus anciens et les plus intéressants par
suite, manquent à la collection.
Après les lettres patentes du 4 décembre 1746, les recteurs des
Prisons, en effet, obligés de quitter les locaux appartenant aux
Pénitents Blancs, furent également forcés de leur restituer les
tableaux sur lesquels ces derniers prétendaient exercer un droit
de propriété.
Ainsi, le sixième registre des délibérations, page 411, contient,
à la suite du procès-verbal de la séance du 18 mars 1648, la liste
des sept portraits dont les Pénitents donnent quittance en les
recevant ; ce sont les suivants : cardinal Vendôme ; cardinal de
Grimaldi ; comte de Tende ; Legrand, prieur d’Angoulême ; Fabre
Bourilly ; capiscol de Gonsard ; Duchaisne.
Ce dernier, celui du Président Duchaisne, eût été particulière
ment intéressant; il était l ’œuvre du peintre Arnulphy et, d’après
la délibération du 10 avril 1729, avait coûté 48 livres.
Il en est trois dont l ’existence est révélée par les procès-ver
baux, mais qui n’existent plus à l ’Œuvre : celui de Lebret, par
Celony, peintre, (la délibération’ du 29 mars 1711, qui en parle,
indique que c’était « un des plus beaux qu’il eut encore fait » ;
il coûta 35 livres), et ceux des Dames d’Humanité Sarraire et d’Ar
naud (la délibération du 27 floréal an xi, ne fait que les mention^
ner, sans indiquer leur auteur).
Voici la liste des tableaux existant dans les salles des réunions
de l ’Œuvre, d'après leur date d’ancienneté, sauf pour le premier,
qui a été indiqué en tête parce que Mgr de Grimaldi était un des
premiers bienfaiteurs importants. A la suite des indications rele
vées sur chacun d’eux, seront données celles qui, s’y l’apportant,
se trouvent relatées dans les procès-verbaux des délibérations :
1. Cardinal
de
GRIMALDI.
Par délibération du 17 mai 1843, les administrateurs
décidèrent de faire « copier » le portrait de Mgr de Gri
maldi, « premier bienfaiteur de l ’OEuvre », l ’ancien
« n’existant plus parce qu’il a été conservé par la confrérie
« des Pénitents lors de leur séparation. » Le travail fut
�— 81 —
confié au peintre Vadon, et coûta 53 fr. (Délibération du
24 mai 1843).
2. M. François GARNIER ANTIEN, Procureur au siège, vicerecteur, 1686.
3. Messire Henri LOMBARD d e FAVCON, chanoine, recteur,
1693.
D’après la délibération en date du 14 novembre 1700, ce
tableau fut peint par Palmé et coûta huit livres.
4. Messire Joseph
5. Messire Jean
de
de
TRES, conseiller au Parlement.
CIPIÈRES.
La délibération du 14 novembre 1700, qui ordonna de
faire exécuter ce tableau en même temps que celui du cha
noine Favcon, en acceptant le legs de l’abbé Decipieres
(c’est l ’orthographe de la délibération), permet de suppo
ser que le peintre Palmé en fut également chargé.
6. Maître Jean-Antoine d ’AYMARD
à la Cour des Comptes.
de
PIERRERUE, conseiller
La délibération du 10 janvier 1711, indique que le por
trait fut exécuté par Palmé, moyennant 8 livres, 15 sols.
7. Thérèse
de
PIOLENC, dam e
de la
BASTIDE.
La délibération du 4 septembre 1712 indique que le por
trait de la dame de la Bastide, mère de M. l ’abbé de
Limaye, un des recteurs ecclésiastiques, fut décidé, bien
que cette bienfaitrice n’ait laissé que 200 livres. Cette
mesure fut prise en reconnaissance des services rendus par
son fils. — M. de Saint-Louis fut chargé de s’entendre avec
le peintre Palmé pour payer ce portrait huit livres, selon
l ’usage adopté par l’Hôpital de la Miséricorde. — Le cadre
fut confié au sculpteur Rautier, et coûta 35 sols.
8. M. Philippe PERRINY, assesseur d'Aix, Procureur du Pays,
décédé en 1718.
D ’après la délibération du 12 mars 1719, ce tableau fut
exécuté par le peintre Joubert.
9. Dame Jeanne d e THOMASSIN, ép. de messire Joseph de
GALICE, conseiller au Parlement, décédée le 14 décembre
1719.
D ’après la délibération du 14 avril 1765, ce portrait fut
6
�— 82 —
copié sur celui appartenant à MM. les Présidents de Peynier et d’Auribeau. Il fut peint par Aubert, moyennant
12 livres.
10. Claire-Françoise d e FORBIN
marquis d e BORMES.
d ’OPPÈDE,
veuve de M. le
La délibération du 13 mars 1720 attribue ce portrait au
peintre Joubert, vice-recteur. Il coûta 10 livres. (Délibé
ration du 6 décembre 1722).
11. Antoine SILVECANNE, consulaire, décédé en 1721.
Ce portrait fut peint par Joubert, moyennant 10 livres.
(Délibération du 6 décembre 1722).
12. Dame Françoise
de
MENC
de
MARTIN, décédée en 1722.
Ce portrait est encore peint par Joubert, pour le prix de
10 livres. (Délibération du 11 juin 1724).
13. François
de
CORMIS, avocat au Parlement.
Ce portrait de l’avocat Decormis, (orthographe de la déli
bération du 13 juin 1723) qui avait donné à l ’Œuvre 525
livres, produit de la vente de sa vaisselle d’argent, fut peint
par Joubert, pour 10 livres. (Délib. du 11 juin 1724).
Il fut refait ensuite comme n ’ayant pas sa « véritable
ressemblance ». (Délib, du 8 mai 1735) par Joubert, pein
tre, qui reçut pour ce travail 8 livres. (Délib. du 7 mai 1736).
14. Marie-Françoise d e GRAMON, dame
Président, décédée en 1728.
15. François
de
BONIFACE LEYDET
de
de
LEBRET, premier
FOMBETON, 1734.
Ce portrait fut exécuté par Sieye, peintre, moyennant
10 livres. (Délib. des 9 mai et 18 juillet 1734).
Il fut refait par Joubert, peintre, comme n’ayant pas sa
véritable ressemblance. (Délib. du 8 mai 1735) et Joubert
reçut pour ce travail 8 livres (délib. du 7 mai 1736).
16. Messire Joseph-François d e GALICE, doyen du Parlement,
décédé le 24 janvier 1765.
Tableau fait par Aubert, moyennant 12 livres. (Délib.
du 29 mai 1768).
17. Marie-Philibert-Thérèse-Marguerite BENARD
décédée le 16 janvier 1767.
de
REZAY,
�— 83 —
OEuvre de Aubert, peintre, moyennant 12 livres. (Délib.
du 17 avril 1768).
18. Jean-Baptiste-AntoineDEBRANCAS, archevêque d’Aix, mort
le 30 août 1770.
OEuvre de Faure, peintre, moyennant 18 livres. (Délib.
du 12 janvier 1772). — Très beau cadre ancien.
19. Noble Auguste d e GRAS d e VALGAS, écuyer du lieu de
Pierrerut, habitant en la ville de Pertuits.
Portrait par Faure, peintre, moyennant 18 livres. (Délib.
du 12 janvier 1772).
20. J.-Baptiste VACHIER.
Le portrait du sieur Vachier, indiqué dans la délibéra
tion du 20 octobre 1807, comme « bourgeois, fils de feu
François et de Claire-Anne de Carces (Var) », mort à l ’hos
pice des Incurables d’Aix et ayant laissé cinq cents francs
à l ’Œuvre, fut exécuté par Clerian, peintre, moyennant
trente-six francs. (Délib. du 26 septembre 1808).
21. Marie-Thérèse BUREL, décédée à Aix le 30 décembre 1807.
Le portrait de cette Dame d ’IIumanité est l ’œuvre de
Clerian, peintre, moyennant 48 fr. (Délib. des 31 décem
bre 1807 et 23 février 1808).
22. Rose-Marie-Marguerite CABASSOLE, âgée de 76 ans, décédée
le 18 décembre 1815.
Le portrait de cette bienfaitrice, cousine de M. Dubreuil,
jurisconsulte (délib. du 28 février 1816), fut l ’œuvre de
Clerian, moyennant 36 fr. — Joli cadre ancien.
23. Demoiselle Thérèse-Françoise SILVESTRE AGNELLY, dame
des Prisons, décédée le 20 novembre 1820.
24. Joseph
de
PERRIER, chanoine, décédé le 18 octobre 1825.
OEuvre de Clerian, peintre, pour la somme de 36 fr.
(Délib. des 7 novembre 1825 et 12 septembre 1832).
25. Madame Henriette-Julienne PASSAIRE, veuve SIMEONIS,
dame des Prisons, âgée de 55 ans, décédée le 31 octobre
1827.
OEuvre de Tassy, peintre, pour 50 fr. (Délib. du 15 no
vembre 1828).
�— 84 —
26. Anne-Henriette d e FÉLIX d ’OLLIÈRE, veuve de M. le mar
quis d e GUEIDAN, décédée le 13 novembre 1834, âgée de
75 ans.
Œuvre deBontoux, peintre, moyennant 40 fr. (Délib. du
18 novembre 1835).
27. Victor-Àntonin CASTELLAN, avocat, décédé le 19 mai 1836.
28. Mademoiselle AUBERT Marie-Thérèse, décédée le 22 novem
bre 1837, à Aix, âgée de 66 ans.
Œuvre de Bontoux, peintre graveur, moyennant 40 fr.
(Délib. du 30 mai 1838).
29. Dame d e GRAVIER Anne-Madeleine, épouse d e LABOULIE,
dame d’Humanité des Prisons, âgée de 69 ans, décédée le
13 décembre 1838.
Œuvre de Bontoux, peintre, 40 fr. (Délib. du 15 mai
1839) .
30. Josepli-Barthélemy d e MENC, décédé le 15 septembre 1838,
âgé de 84 ans. — Pinxit Tassy, 1828.
31. Marie-Madeleine - Henriette - Joséphine MOLLET, épouse
EVRARD, dame d’Humanité des Prisons, âgée de 48 ans,
décédée le 26 septemlre 1839.
Œuvre de Bontoux, peintre. 40 fr. (Délib. du 22 avril
1840) .
32. PELLEGR1N Vincent, ancien administrateur des Prisons,
décédé â Aix le 22 août 1848, Vadon, pinxit.
Ce portrait signé coûta 50 fr. (Délib. du 22 novembre
1848).
33. Juste LONG, vice-président au Tribunal supérieur de Mo
naco, décédé le 28 novembre 1848, âgé de 64 ans.
34. Joseph FRADET, âgé de 75 ans, décédé le 3 décembre 1848.
Pinxit : Vadon, 1849.
35. Madame
de la
FARE, née
de
VENTO.
36. Marquise d e CHARLEVAL d e CADENET, née d e SURIAN,
décédée le 25 juillet 1854, âgée de 67 ans. P inxit: Joseph
Vadon, 1856.
�37. Demoiselle Jéronime-Elisabeth-Clotilde ALARY, née à Auck
(Gascogne), le 19 novembre 1800, décédée à Aix le 24 août
1857, dame d’Humanité de l’Œuvre des Prisons d’Aix.
Œuvre de M. Bastiani Pezetti et sa fille « artistes pein
tres avantageusement connus dans cette ville ». Le por
trait coûta 40 fr. et le cadre 10 fr. (Délib. du 14 juillet
1858).
38. François-Auguste ROBAUD, âgé de 83 ans, décédé le 1" avril
1860. Pinxit : Joseph Vadon, 1859.
39. C. AILÏÏAUD, conseiller à la Cour d’Appel d’Aix, ordonna
teur et bienfaiteur de l ’Œuvre des Prisons, décédé le 30 juil
let 1864.
40. Alexis-Louis-Marie FELIX, administrateur et bienfaiteur,
décédé le 20 mars 1862, à l’âge de 72 ans.
41. Marie-Rose AUDRIC, née AILLAUD,
17 juillet 1870.
décédée à Aix le
42. Jean-Baptiste BONNET, organiste de Saint-Jean-de-Malte,
administrateur de l ’Œ uvre des Prisons pendant 30 ans,
décédé le 11 mai 1873,
Ce tableau est daté d’octobre 1851, mais n ’est pas signé.
43. GUILLIBERT Ernest, conseiller à la Cour, bienfaiteur de
l'Œuvre, 1839-1898. Pinxit : Villevieille.
44. Monseigneur François-Xavier GOUTHE-SOULARD, arche
vêque d’Aix, bienfaiteur de l ’OEuvre des Prisons, 1820-1900.
Pinxit : Villevieille, 1902.
45. Gabriel d e BONNECORSE-LUBIÈRES, conseiller à la Cour,
ancien ordonnateur de l ’OEuvre, 1825-1900. Pinxit : Villevieille.
Pour être complet sur tous les détails que les registres des Déli
bérations donnent sur les tableaux, on peut encore indiquer que
la délibération du 7 juin 1857 avait chargé le peintre Vadon de
revernir et réparer, moyennant un franc cinquante centimes cha
que, tous les portraits de bienfaiteurs existant à ce moment là.
Notons encore :
Une lithographie représentant Mgr Claude REY, ancien évêque
�—
86
—
de Dijon, bienfaiteur de l ’OEuvre, décédé à Aix le 17 août
1858.
Une photographie de Mgr CHALENDON, archevêque d ’Aix.
Une photographie de Philippe-Louis d e MEYRONNET, baron d e
Saint-Marc, ancien conseiller à la Cour de Cassation, com
mandeur de l ’ordre Impérial de la Légion d’Honneur, bien
faiteur de l ’OEuvre, né à Aix le 2 décembre 1780, décédé au
château de Saint-Marc le 11 octobre 1866, par Gondran.
Une aquarelle signée H. L., représentant Madame Marie PIN,
veuve COMBE, décédée à Aix le 10 mars 1872.
Enfin, il peut être encore mentionné comme objets curieux et
intéressants conservés dans les salles des délibérations de l ’OEu
vre :
Une peinture représentant le Christ sur sa croix, avec cadre bois
doré — c’est sans doute celui acheté le 21 décembre 1831
pour les anciennes prisons.
Une peinture représentant le Christ sur sa croix avec, au bas,
cette mention : Donné par la dame Suchet, dame des Prisons
d’Aix, le 12 novembre 1817.
Une peinture représentant Sainte Thérèse.
Un petit tableau, peinture représentant un vase forme ancienne,
garni de fleurs, avec serpents à chaque anse et au milieu la
Vierge de la Garde se détachant sur un fond, formé par la
mer et un panorama de Marseille.
Une statue ancienne de la Vierge, en bois.
Une petite statue en bois de Saint Mitre, portant sa tête dans les
mains.
Un très beau marteau de porte, style Louis XIII, en fer forgé.
C’est celui qui existait à la porte principale de l ’immeuble
de l ’OEuvre.
�-
87 —
Ordonnance royale du 20 décembre 1833
LOUIS-PHILIPPE, Roi des Français........
Sur le rapport........ avons Ordonné et Ordonnons ce qui suit
A rticle premier . — L’établissement formé en 1686, à Aix
(Bouches-du-Rhône), sous le nom d’OEuvre des Prisons, et con
firmé par lettres-patentes de 1695 et 1746, est reconnu comme
établissement d’utilité publique.
A rt . 2. — Il sera administré conformément au Règlement
annexé à la présente Ordonnance.
A rt . 3 .— L’OEuvre des Prisons est autorisée à acquérir,
moyennant la somme de quatre mille huit cents francs, et aux
clauses et conditions énoncées dans un acte sous seing-privé du
21 avril 1831, une Maison située à Aix, rue des Epineaux n" 6.
A rt . 4 .— Notre Ministre, Secrétaire d’Etat au département du
Commerce et des Travaux publics, est chargé de l ’exécution de
la présente Ordonnance.
Donné au Palais des Tuileries, le 20 décembre 1833.
R èglem ent M inistériel du 20 décembre 1833
A rticle premier . — L’OEuvre des Prisons d'Aix a pour but
de distribuer aux Prisonniers les secours provenant, soit de ses
propres revenus, soit des quêtes dont il sera parlé ci-après, soit
des dons de la charité publique. Ces secours consistent principa
lement en aliments, en vêtements, en linges, en chaussures et
médicaments.
Cette OEuvre est toute de bienfaisance, et n’a d’autre autorité
que l ’autorité morale qui s’attache naturellement à une réunion
d ’hommes dévoués au soulagement des malheureux. — Ses attri
butions ne porteront aucune atteinte à celle de la Commission de
Surveillance des Prisons, instituée par Ordonnance royale du
9 avril 1819.
Art . 2. — L’OEuvre est composée de 15 membres ; leurs fonc-
�—
88
—
tions durent 5 ans ; ils sont renouvelés chaque année par cin
quième et sont toujours rééligibles.
Dans les quatre ans qui suivront la nomination générale, le
sort désignera les membres qui devront sortir d’exercice.
Le Maire d’Aix est président né de l ’OEuvre des Prisons.
A mt. 3. — Les membres de l ’OEuvre seront nommés par le Pré
fet, la première fois, leur nomination aura lieu sur une liste tri
ple de candidats, qui sera présentée par le Sous-Préfet d’Aix ;
pour le renouvellement partiel, les nouveaux membres seront
également nommés par le Préfet, sur une triple liste de candidats,
qui sera présentée par l ’OEuvre et sur l ’avis du Sous-Préfet
d’Aix.
En cas de mort, de démission ou d’autres causes de vacance
accidentelles, le membre sortant n’est remplacé qu’au plus pro
chain renouvellement annuel, et seulement pour le temps que
doivent durer encore ses fonctions.
Art . 4. — Après que les membres de l’OEuvre auront été nom
més, le Maire, chargé de la police des Prisons, sera prié d’en
transmettre la liste aux concierges des Prisons d’Aix, et de don
ner l ’ordre de les laisser communiquer avec les prisonniers pour
l ’accomplissement de leur mission charitable. Le tout néanmoins
sans préjudice des ordres qui auront été donnés par les magis
trats chargés de la police des Prisons.
La même liste sera transmise a la Commission de Surveillance
des Prisons.
Il en sera de même à chaque renouvellement partiel pour les
Membres nouvellement nommés.
Art . 5 .— L’OEuvre nommera tous les ans dans son sein, un
ordonnateur, un trésorier, un linger et un secrétaire dont les
fonctions seront essentiellement gratuites, comme celles de tous
les autres membres de l ’OEuvre.
A rt . 6. — L’Ordonnateur fait exécuter toutes les délibérations
prises par l’OEuvre, surveille les dépenses autorisées par ces déli
bérations, expédie à cet effet tous mandats nécessaires et arrête
tous les trimestres la comptabilité du trésorier.
Il est spécialement chargé de la correspondance.
�A rt . 7. — Le Trésorier reçoit le produit des quêtes et autres
revenus, il opère la rentrée de toutes les sommes exigibles, fait
sous sa responsabilité tous actes conservatoires pour le maintien
des droits de l ’Œuvre. Il ne peut acquitter aucune dépense, ni
payer aucune somme d’argent que sur la présentation d’un man
dat délivré par l ’Ordonnateur, en vertu d’une disposition du
budget de l ’Œ uvre et d’une délibération spéciale.
Il fournit à l ’Ordonnateur, au commencement de chaque tri
mestre, un bordereau de la situation de la caisse.
A rt . 8. — Le Linger a le soin de la surveillance de la lingerie;
il est chargé de faire tous les samedis la distribution du linge aux
prisonniers. — A la fin de chaque année il remet à l ’Œuvre l ’état
des objets confiés à ses soins.
A rt . 9. — Le Secrétaire est chargé de la tenue et de la garde
des registres, papiers et archives de l ’Œuvre, il transcrit sur un
registre spécial, toutes les délibérations, lesquelles doivent être
signées par les membres présents.
A rt . 10. — L’OEuvre se réunit au moins une fois par semaine
à un jour déterminé ; elle est présidée en l ’absence du Maire par
le Commissaire de service, et, en l ’absence du Commissaire de
service, par le plus ancien des membres présents.
Elle peut se réunir extraordinairement, en cas d’urgence, sur
la convocation du Maire, du Commissaire.de service ou de l ’Or
donnateur.
A rt . 11. — Les membres de l’Œuvre ne peuvent délibérer
qu’au nombre de six au moins. Les délibérations seront toujours
prises à la majorité des voix des membres présents. — En cas de
partage, la voix du président est prépondérante ; les délibérations
ont lieu en scrutin secret, s ’il est requis par trois membres au
moins.
A rt . 12. — Les membres de l ’Œuvre, à tour de rôle, feront
pendant une semaine entière le service des Prisons. — Seront
dispensés de ce service, l ’Ordonnateur, le Trésorier, le Linger et
le Secrétaire.
L’Administrateur de service sera tenu de se rendre chaque jour
aux Prisons. — Il surveillera la distribution et la qualité des ali-
�— 90 —
ments donnés aux prisonniers au nom de l ’Œuvre et principale
ment leur bonne qualité ; il s’informera des besoins des prison
niers, visitera principalement les malades et donnera à tous, les
soulagements qui peuvent dépendre des attributions de l'Œ uvre
et des siennes.
A r t . 13. — Conformément à l ’usage établi, les administrateurs
pourront, sauf l ’agrément de MM. les Curés, faire des quêtes dans
les églises d’Aix, les Dimanches et fêtes pendant les vêpres, et
placer des bassins dans les mêmes églises, pour y réunir les
aumônes des fidèles à l ’occasion de certaines solennités.
Les commissaires de service pour les quêtes en versent le pro
duit à la fin de chaque mois, dans la caisse du trésorier.
Ar t . 14. — Indépendamment des quêtes qu’elle fait par ses
administrateurs, l ’Œuvre des Prisons est autorisée à désigner
dans toutes les Communes du département, des membres corres
pondants, à l ’effet seulement de faire, avec l ’agrément de MM. les
Curés et Desservants, au nom de l ’Œuvre, dans toutes les églises
de ces Communes, des quêtes dont le produit sera transmis tous
les trois mois au Trésorier de l ’Œuvre.
Un compte particulier sera établi pour ces versements qui
seront plus spécialement employés au soulagement des prison
niers appartenant aux arrondissements qui les auront fournis.
A r t . 15. — L’Œuvre pourra encore, avec l’agrément de l ’au
torité municipale, faire choix d’un certain nombre de dames, qui
prendront le nom de Dames d ’Humanité, et dont les fonctions
seront d’aider les membres de l ’Œuvre dans les soins à donner
aux prisonniers, principalement en ce qui concerne les prison
niers du sexe féminin.
A rt . 16. — L’Œuvre dressera chaque année le budget de ses
dépenses présumées pour l ’année suivante ; ce budget, délibéré
dans l’assemblée des membres de l’Œuvre, sera adressé, ainsi
que la délibération, au Sous-Préfet qui soumettra le tout à l ’ap
probation du Préfet.
A r t . 17. — Pour tout ce qui concerne les dépenses, les appro
visionnements, les acquisitions, les acceptations de dons ou legs,
les aliénations, la gestion des biens, la comptabilité, et le conten-
�— 91 —
tieux, l ’OEuvre des Prisons d’Aix se conformera aux règles pres
crites pour les Bureaux de Bienfaisance.
A rt . 18. — Les dispositions concernant l ’administration inté
rieure de l ’OEuvre seront déterminées par un règlement particu
lier, lequel sera délibéré par les membres de l ’Œuvre, après
qu’elle aura été définitivement constituée, et qui sera soumis à
l ’approbation du Préfet.
Vu par Nous, Ministre, Secrétaire d’Etat au département du
Commerce et des Travaux publics, pour être annexé à l ’Ordon
nance du Roi, du 20 décembre 1833.
Enregistré sous le n° 7184.
Le Ministre du Commerce et des Travuux publics,
Signé : A. THIERS.
R èglem ent Intérieur de l ’Œ uvre
Ce Règlement, voté en vertu de l ’art. 18 du Règlement Minis
tériel précédent, est encore appliqué aujourd’hui. Il fut approuvé
par les autorités compétentes.
A rt . 1". — Nul ne peut être proposé comme candidat de l ’Œu
vre des Prisons d’Aix, s’il n’est de bonnes vie et mœurs, et s’il
n’est âgé de vingt-sept ans accomplis.
A rt . 2. — Les Administrateurs tiendront leurs séances ordinai
res, le mercredi de chaqne semaine, à six heures de relevée
depuis le premier octobre, jusques au premier avril, et à sept
heures aussi de relevée pendant le reste de l ’année.
A rt . 3. — Au commencement de chaque année, il sera nommé
une commission de trois membres de l ’OEuvre qui sera spéciale
ment chargée de tous les achats de toiles, étoffes et autres objets
nécessaires à l ’Œuvre. Elle pourra s’adjoindre deux Dames d’hu
manité pour les achats relatifs à la lingerie.
Art . 4. — En cas d’absence ou de maladie d’un des officiers du
bureau, il sera remplacé par l’Administrateur de semaine.
�A rt . 5. — Le Semainier ne pourra se faire remplacer dans son
service que par un administrateur en exercice.
A rt . 6. — L’Administrateur de semaine doit, outre ce qui est
prescrit par l ’article 12 du Règlement Ministériel, recevoir et exa
miner toutes les observations et réclamations qui lui seront faites
par les prisonniers ; s’il découvre des abus, il doit, autant que
possible, les faire cesser et en rendre compte au plus prochain
Bureau, qui en référera, s’il y a lieu, à qui de droit.
Il doit visiter l ’infirmerie et les cachots, exhorter les prison
niers à la patience, au bon usage de leurs peines, les aider dans
leurs affaires, faciliter leur correspondance avec les autorités, en
s ’assurant qu’elle ne contient rien d’inconvenant.
Lorsqu’il y aura des condamnés à la peine capitale, il leur
facilitera tous les secours religieux qu’ils réclameront.
Si, dans le cours de sa visite, un prisonnier lui manquait d’une
manière grave, il pourra provoquer contre lui telle mesure qui
sera jugée nécessaire.
Il doit s'assurer que les punitions qui peuvent être infligées par
le concierge sont justes, méritées et proportionnées a leur faute ;
et, dans le cas contraire, en rendre compte à l ’autorité compé
tente.
Il doit assister à la Messe qui sera célébrée dans la chapelle des
Prisons, tous les Dimanches et fêtes, à huit heures du matin,
depuis Pâques, jusqu’à la fin de septembre, et à neuf heures pen
dant le reste de l ’année, afin d’y faire régner l ’ordre et la décence
convenable.
Il veillera à ce que nul prisonnier ne soit contraint d’y assister
malgré lui.
Enfin, il doit, en sortant de semaine et à la première séance de
l’Administration, faire le rapport de ce qui s’est passé pendant
son service.
A rt . 7. — Le service des quêtes est réglé le dernier mercredi
de chaque mois, et chaque administrateur doit faire exactement
ce service dans l’église qui lui sera désignée par le sort.
Il inscrira sur un bordereau imprimé qui lui sera donné à cet
effet, le montant de chaque quête, qu’il totalisera à la fin de son
service, pour en verser le montant au trésorier de l ’OEuvre, après
�— 93 —
avoir certifié véritable ledit bordereau qu’il laissera aussi entre
les mains du trésorier, comme pièce de comptabilité.
On ne pourra se faire remplacer pour ce service que par un
collègue en activité, ou par un ancien administrateur.
A rt . 8. — Les bassins ou troncs placés dans les églises le Jeudi-
Saint, seront gardés à tour de rôle, par tous les administrateurs
sans exception, l ’agent de l ’Œuvre pourra, par exception et sui
vant les circonstances, être aussi chargé de ce service.
A rt . 9. — Il sera procédé à l ’ouverture des troncs fixes placés
dans les églises, dans la semaine qui suivra le Dimanche de la
Pentecôte, par une commission nommée dans l’assemblée la plus
rapprochée de cette époque.
A rt . 10. — Les membres de l ’Œuvre ne pourront accorder
aucune demande faite à l ’Œuvre, par des prisonniers, leur don
ner aucun secours, soit en général, soit en particulier, faire droit
à aucune plainte de leur part, ni rien décider sans une délibéra
tion de l ’Administration, le Commissaire de semaine entendu.
En cas d’urgence, on prendra l ’avis de six collègues, au nom
bre desquels devra toujours se trouver le Commissaire de semaine
ou celui qui le remplace, et il sera donné connaissance de la
détermination qui aura été prise à la plus prochaine assemblée.
A rt . 11. — Lorsque parmi les administrateurs il se trouvera
des avocats, avoués ou notaires, ils ne pourront se charger de la
défense des prisonniers, ni faire des mémoires, placets ou autres
actes que gratuitement et par charité.
Tous les administrateurs, quelle que soit leur profession et leur
qualité, devront agir pour les prisonniers gratuitement et sans
rétribution.
A rt . 12. — On donnera aux prisonniers un régal les jours de
Pâques, de Noël, de la fête du Roi, et de la fête patronale de
Saint Mitre ; indépendamment de ces régals il pourra en être
donné d’autres suivant les circonstances, et après une délibéra
tion, toutefois lorsque les ressources de l ’OEuvre le permettront.
A r t . 13. — Il ne sera donné aucun secours particulier pour la
subsistance, tout devant être distribué en commun aux prison
niers ; néanmoins, il pourra être accordé par délibération de
�V
— 94 —
l ’Administration, et sur la proposition dn semainier, aux prison
niers élargis, des secours, soit en habillement, souliers, linge, et
même en argent, pour leur faciliter les moyens de se rendre dans
leurs foyers, mais toujours avec la plus grande circonspection.
Cette distribution sera faite par une commission qui sera nommée
chaque année à la première assemblée de l ’OEuvre, afin d ’éviter
les abus.
A r t . 14. — L’OEuvre fournit aux prisonniers, suivant ses res
sources, des chemises, des capotes et des pantalons de drap en
hiver, des vestes et des pantalons de toile en été, pendant leur
séjour dans les Prisons seulement, sauf l ’exception portée en
l ’article précédent ; ils reprennent en sortant les vêtements, lin
ges et effets qu’ils avaient en entrant.
Le Linger est spécialement chargé de cette distribution et de
l’exécution de cet article, tout comme il reste chargé de faire
changer les chemises tous les samedis.
A r t . 15. — L’OEuvre est tenue d’assister aux processions solen
nelles de la Fête-Dieu et de l ’Assomption ; elle y appelle les
anciens administrateurs.
Elle peut, après délibération et sur l’invitation du Curé, assis
ter à la procession de la paroisse.
Elle accompagne à la sépulture les prisonniers décédés dans
les prisons, les anciens administrateurs, les administrateurs en
exercice, ainsi que les dames d’humanité, les père, mère et épouse
des administrateurs en exercice, ainsi que leurs enfants au-des
sus de l ’âge de quinze ans, toutes les personnes qui ont fait quel
ques legs ou dons à l ’OEuvre.
Si ces dons ou legs sont de trois cents francs au moins, elle fait
faire le portrait du donateur pour le placer dans la salle des déli
bérations.
Elle accompagne, enfin, tous les individus décédés, moyennant
la rétribution ordinaire fixée par les anciens Règlements, lors
qu’elle y est appelée.
A r t . 1 6 .— Le premier jour libre, après le décès d’un admi
nistrateur, ou d’une Dame d’humanité en exercice, il sera célé
bré dans la chapelle des Frisons un service funèbre auquel l ’Œu
vre doit assister.
�— 95 —
L’Œ uvre doit assister aussi aux Messes de requiem qui seront
célébrées dans ladite chapelle le jour des Morts et dans l ’octave,
pour le repos de l ’âme des bienfaiteurs de l ’Œuvre et des admi
nistrateurs décédés.
A r t . 17. — Les administrateurs sont tenus de remplir avec soin
tous les devoirs qui leur sont imposés, soit par le Règlement
Ministériel, soit par le présent Règlement intérieur ;
De se rendre avec exactitude aux assemblées tant ordinaires
qu’extraordinaires, et aux heures fixées, soit par les règlements,
soit par les convocations.
Sont tenus plus spécialement de s’y rendre l ’Administrateur
semainier, qui doit présider l ’assemblée en absence de M. le Maire
et faire le rapport de son service, le Semainier entrant qui doit
recevoir du Bureau et du semainier sortant les instructions et
renseignements nécessaires, enfin tous les officiers du Bureau, à
moins d’empêchement légitime.
A r t . 18. — Le présent Règlement sera soumis à l’approbation
de M. le Préfet, conformément à l’article 18 du Règlement minis
tériel, annexé à l’Ordonnance royale du 20 décembre 1883.
Délibéré en Assemblée générale de l ’Œuvre des Prisons d’Aix,
le 2 avril 1834.
Signés : Castellan , R imbaud , A l ex is , R eynaud , T avernier ,
F ouquet , Mus, G iraud , S connio , Mic h e l , More ,
E vrard , L e Coq et L ong, Secrétaire.
Pour expédition conforme,
Signé : LONG, secrétaire.
Vu pour être approuvé. A Aix, le Ie' mai 1834,
Le Sous-Préfet d’Aix,
Signé : COLLE.
Vu et approuvé par Nous, Conseiller d’Etat, Préfet des Bou
ches-du-Rhône, pour recevoir entière exécution,
A Marseille, le 28 mai 1834.
Signé : THOMAS.
�— 96 —
L istes des R ecteurs
Ce fut le 8 septembre 1697 que l’Œuvre des Prisons décida de
faire le tableau de tous les recteurs pour conserver ainsi le nom
de ceux qui se dévouèrent pour les prisonniers, et en perpétuer
plus tard le souvenir.
Actuellement, il y a dix tableaux dans la salle des délibéra
tions et il est intéressant de donner, pour être complet, à la fin
de cette notice, les noms de tous les recteurs et des administra
teurs jusqu’à nos jours.
Le premier de ces tableaux porte cette mention : « Table de
« Messieurs les Recteurs de l’Œuvre des Prisons, de la ville
« d’Aix, unie à la confrairie des Pénitents-Blancs sous le titre de
« Notre-Dame des Sept Douleurs, par un règlement fait entre
« ladite OEuvre et ladite confrérie en l ’année 1686, confirmé par
« Lettres Patentes du mois de mars 1695 ». Il va de 1686 à 1710
inclus.
Le second, n’a que cette mention : « Table seconde de Mes« sieurs les Recteurs des Prisons depuis l ’année 1711 jusqu’à
« celle de 1731 ».
Sur le troisième, est insrite cette autre mention : « Table troi« sième de Messieurs les Recteurs des Prisons portant la désu« nion de l ’Œuvre d’avec les Pénitents-Blancs près l’Observance,
« ensuite des Lettres Patentes accordées par Sa Majesté le 14"” dé« cembre 1746 et enregistrées en la Cour du Parlement le 2 jan« vier 1747.
Enfin les autres, jusqu’au septième inclusivement, portent ceci :
« Table de Messieurs les Recteurs de l ’Œ uvre des Prisons », tan
dis que, aux trois derniers, le mot « recteur » est remplacé par
eelui de « membres ». C’est à partir de 1855 que cette modifica
tion se produit.
Voici la liste des recteurs et membres de l ’Œuvre jusqu’à nos
jours, malheureusement elle ne commence qu’en 1686 :
1686
: Antoine D’Albert de Saint-Martin, conseiller du Roy et
son avocat général au Parlement, protecteur de l ’OEuvre, recteur ■
Pol Barlatier, marchand, vice-recteur ; Honoré de Bosque, écuyer;
Jean-Baptiste André, consulère ; Alexandre Roman, bourgeois ;
�— 97 —
Louis Latil, bourgeois ; Jean Sisteron, marchand ; Antoine Jaubert, marchand; Jaque Arnaud, marchand; Bernardin Berlatier,
marchand ; Henri Imbert, conr au greffe à la Cour du Parlement ;
Claude Rouard, bourgeois ; Pierre-Joseph Dehaize, écuyer, secré
taire de l ’Œuvre ; Jean-François Marguerit, trésorier de l’Œuvre.
1687 : Noble Jean-Baptiste Dolivary, srde Campredon, recteur;
François Granier, conseiller au siège, vice-recteur ; Jean-Baptiste
Daret, peintre, archivaire ; Joseph Reynaud, bourgeois ; Gaspard
Imbert, marchand orphèvre ; Alexandre Reboul, marchand ;
Pierre-Joseph Dehaize, secrétaire ; J.-F. Marguerit, trésorier.
1688 : Joseph de Galice, conseiller en Parlement, recteur ;
Mathieu, procureur au Parlement, vice-recteur ; Jean du Puget,
écuyer ; Honoré Maynier, avocat ; Alexandre André, notaire ;
Antoine Monier, bourgeois ; Jean-Baptiste Simon, marchand ;
Antoine Jaubert, marchand; P. Joseph Dehaize, secrétaire; J.-F.
Marguerit, trésorier.
1689 : Noble Joseph de Corriolis, marquis de Limaye, sr de la
Bastide des Jourdans, recteur ; Noble Jacques Hermite, conseil
ler-secrétaire en Chancellerie, vice-recteur ; Jean-François Dehidière, écuyer; André Debuerre, avocat; Jacques Giraud, avocat:
Albert Bayan, bourgeois; Jacques Granet, procureur en la Cour;
Jean-Baptiste Mignard, procureur au siège ; Antoine Imbert,
marchand orphèvre ; François Granier ; P. Joseph Dehaize,
secrétaire ; J.-F. Marguerit, trésorier.
1690 : Marc-Antoine de Templary, consr en la Cour des Comp
tes, aydes et finances, recteur; Gaspard Imbert, marchand orphè
vre, vice-recteur ; Jean-Baptiste Isnardy, avocat ; Antoine Amou
reux, procureur en la Cour ; Jean Sault, bourgeois ; Jacques
Cauvin, bourgeois ; Dehaize, secrétaire ; Marguerit, trésorier.
1691 : Noble Sextius de Seguiran, écuyer, recteur ; Jacques
Reboul, bourgeois, vice-recteur ; Jean Gouiran, avocat; Joseph
Gautier ; Jacques Rivol, bourgeois ; J. Augustin Grimaud, pro
cureur au siège ; Yincens Reynaud, notaire; Jean-Baptiste Auteman ; Louis Faure, ageant de l ’OEuvre ; Esprit Marcadier, mar
chand : Dehaize, secrétaire ; J.-F. Marguerit, trésorier.
7
�— 98 —
1692 : Azan, conseiller du Roy, avocat général en Parlement,
recteur ; Joseph Fuzal, greffier en la dite Cour, vice-recteur ;
Claude Masse, procureur en la Cour ; Joseph Bayon, substitut de
Messieurs les gens du Roy en la Cour ; Joseph Grassau, notaire ;
Jean-Baptiste Malherbe, marchand ; P. Joseph Dehaize, secré
taire ; J.-F. Marguerit, trésorier ; Jacques Cauvin, ageant.
1693 : Pierre de Brenon, sr de S1-Jean, consr en Parlement,
recteur ; Claude Monier, bourgeois, vice-recteur ; Joseph d’Olivari, écuyer ; J. Louis Gantes, bourgeois ; Joseph Jaulne ; Jean
Yerdet, greffier aux comptes ; François Romegat, marchand ;
Emé Paris, bourgeois ; Dehaize, secrétaire ; Marguerit, trésorier ;
Cauvin, ageant.
1694 : Henri de Lombard de Chourdo, seigneur de Faucon,
prêtre, recteur ; Gaspard Mollin, procureur au siège, vice-recteur;
Joseph Gabriellis, bourgeois ; François Lantelme, bourgeois ;
J. Joseph Honde, notaire ; P. Jean Grassau, notaire ; Barthélemy
Carmaud, bourgeois ; Tobie Mauvin, procureur en la Cour ;
Dehaize, secrétaire continue ; Marguerit, trésorier continue ; Cau
vin, ageant continue.
1695 : Noble Joseph de Simiane et la Cépède, marquis de la
Coste, recteur ; Guillaume Roche, greffier, vice-recteur ; J. Louis
Genôzi, avocat ; Jean-Baptiste Marguerit, bourgeois ; Antoine
Imbert, orphevre ; Joseph Reynaud, marchand ; Antoine Morisat, marchand ; Louis Lemaire, marchand ; Dehaize, secrétaire
continue; Marguerit, trésorier continue; Cauvin, ageant continue.
1696 : Joseph Scipion Dagut, président aux comptes, recteur ;
Antoine Jaubert, marchand, vice-recteur ; Jacques Heraud, avo
cat ; Louis Rencurel, bourgeois ; Guillaume Inard, maître en
chirurgie ; Antoine Plauchut, marchand ; Jean-François Pitton,
bourgeois ; Louis Lemaire, marchand ; Dehaize, secrétaire conti-*
nue ; Marguerit, trésorier continue ; Cauvin, ageant continue.
1697 : Noble Scipion Armelin, conseiller du Roi, contrôleur
des décimes, recteur ; Antoine Jaubert, marchand, vice-recteur ;
Blegier, docteur en St<! Théologie, curé de St-Sauveur ; Louis
Henricy, docteur en droits et curé de Ste-Magdeleine ; Duranty,
prêtre, docteur ; Charles Bonardy, prêtre ; Gaspard Bruis, avo-
�— 99 —
cat ; Jean Bec, avocat ; Joseph Bertrand, bourgeois ; Jean-Fran
çois Ricard, greffier aux comptes ; Jacques Etienne, bourgeois ;
Joseph Payan, marchand ; Dehaize, secrétaire ; Jacques Ileraud,
consecrétaire ; Marguerit, trésorier ; Cauvin, ageant.
1698 : Noble Jean-Louis Hugues de Dons, marquis de Pierre-
f'au, recteur ; Henri Imbert, greffier en la Cour, vice-recteur ; Noël
Poitevin, bénéficier ; Esprit Bonnet, prêtre, docteur ; Joseph
Cazeneuve, avocat ; Jean-Baptiste Curet bourgeois ; Joseph
Ripert, bourgeois ; Raymond Roubaud, marchand ; Jean Chaudon, marchand ; Guillaume Isnard, maître en chirurgie ; Dehaize,
secrétaire ; Jacques Heraud, consecrétaire ; Marguerit, trésorier ;
Cauvin, ageant.
1699 : Noble J. Joseph de Gaufridy, baron de Très, recteur ;
Joseph Pazery, marchand, vice-recteur ; Pierre Decugis, curé de
Ste-Magdeleine ; Guillaume Maynard, prêtre ; Antoine Bonfillion,
avocat ; Louis Martin, greffier, garde sac ; André Vian, greffier
aux minutes ; Jean-Baptiste Rey, bourgeois ; Jean-François
Constans, marchand ; Louis Dupland, marchand ; Dehaize, secré
taire ; Gaspard Brueys, consecrétaire ; J.-F. Marguerit, trésorier ;
Jean-François Ricard ; Cauvin, ageant.
1700 : Antoine Bermond, bourgeois, recteur : J. Martin Roman,
vice-recteur ; Charles Bonardy, prêtre ; Honoré de la Bastide,
ecclésiastique ; Claude de Cipières ; Antoine Canceris ; Jean
Esclangon, bourgeois ; Jean Devergis, bourgeois ; Reymon Rou
baud ; Guillaume Pelissier, m“ apothicaire ; Gaspard Brueys,
secrétaire ; Jacques Heraud, ad%trésorier ; Jean-François Ricard,
pour les linges : Cauvin, ageant.
1701 : J.-L. Thomassin, s' de Peynier, consr en Parlement, rec
teur ; Jacques Granet, vtce-recteur ; Antoine Esmiol, prêtre ;
Ignace Delabastide, ecclésiastique ; Antoine Bonfillon ; Louis
Martin, greffier aux comptes ; Blaize Fadan, bourgeois ; Jean
Boniface, bourgeois ; Antoine Bioulles, notaire ; Pierre Laugier,
marchand ; Melchior Donnet, marchand : Gaspard Brueys, secré
taire ; Jaques Heraud, adÿ trésorier ; Jean-François Ricard, pour
les linges ; Cauvin, ageant.
1702 : Noble Jean-Augustin de Pigenat, recteur ; Antoine
Canceris, vice-recteur : Charles Bonardy, prêtre ; Gaspard df "
�—
100
—
naud de Saint-Pons, prêtre ; Esprit Amayon, prêtre ; Jacques de
Bounaud de Saint-Pons ; Antoine Bernard, avocat ; Eucher Boyer,
avocat ; François Bogue, avocat ; Joseph Aubert, avocat ; C. Si
mon Guérin, bourgeois ; Jean Levezy, notaire apostolique ; Blaize
Fedon, secrétaire ; Jean Devergis, trésorier ; Jean-François Ricard,
pour les linges ; Antoine Bonfillion, pour les linges ; Cauvin,
ageant.
1703 : Noble François-Augustin de Pigenat, recteur ; Antoine
Canceris, vice-recteur ; Jean-François Borelly, adjoint ; Blacas,
prêtre, prieur ; Jean-François Borilly, avocat ; Lazare Vincens,
adj' ; Joseph Philys, bourgeois : Charles Pelegrin, bourgeois ;
Gaspard Besnard, bourgeois ; Jean Izoard, marchand ; Mechior
Danne, marchand confirmé ; Blaize Fedon, secrétaire ; Jean
Devergis, trésorier ; Antoine Bonfillion, pour les linges ; Jacques
Cauvin, ageant.
1704 : Noble Antoine d’Albert, écuyer, recteur ; Jean Jaubert,
bourgeois, vice-recteur ; Jean-Estienne de Martini de Saint-Jean,
ecclésiastique ; François Bègue, ecclésiastique ; Jean Anglezy,
bourgeois ; François Blancard, bourgeois ; Laurens Chanter,
bourgeois ; François Chambe, commis au greffe du Parlement ;
Honoré Vignes, procureur au siège ; Alexandre Boniface, ni” en
chirurgie ; Claude Ri, marchand ; François Pélissier, marchand ;
Biaise Fedon, secrétaire ; Jean Devergis, trésorier ; Antoine Bon
fillion, pour les linges ; Bernard, avocat, pour les linges ; Jacques
Cauvin, ageant.
1705 : Charles de Grimaldy, marquis de Regusse, ccr du Roi en
ses conseils et son avocat général en Parlement, recteur ; Joseph
Gras, procureur en ladite Cour, vice-recteur • Estienne Serraire,
prêtre ; J. Estienne Fabry, prêtre, prieur et seigneur du sr Honoré
Roquefavour ; Honoré Fassy, bachelier ; J. Nicolas Gillis, procu
reur en Parlement: HuguesBurel, bourgeois; FrançoisRoubaud,
marchand ; J. Paul André, bourgeois ; Biaise Fedon, secrétaire ;
Jean Devergis, trésorier ; Jean Izoard, marchand, pour les linges;
Lazare Vincens, ad1pour l ’huile ; Antoine Bonfillion, ad1 semai
nier annuel pour les affaires.
1706 ; Ce Jos. Max”" Louis de Valbelle, sr c‘” de Sainte-Tulle,
recteur-, Gaspard Lebrun, avocat, vice-recteur-, Pierre desMartins
�—
101
—
de Puylobier, ecclésiastique, recteur ; l ’abbé de Brenon de SaintJean, recteur ; Laurens d’André, avocat en la Cour ; Honoré de
Saint-Giron, avocat ; Henri Gautier, bourgeois ; Jean Michel,
bourgeois ; J. François Mestre, bourgeois ; Antoine Vitalis, mar
chand ; J. Louis Paulet, me en chirurgie ; J. Nicolas Gilles, secré
taire; JeanDevergis, trésorier confirmé; Jean Izoard, marchand,
confirmé pour le linge et pour l ’huile ; Lazare Yincens, avocat,
confirmé pour le linge et pour l’huile ; Antoine Bonfillion, avocat,
semainier annuel pour les affaires.
1707 : Dominique Mainier, bourgeois, vice-rccteur ; le prieur
Fabry, confirmé ; Gilles de Gaillard, prêtre, prieur de Lauris ;
Lange Maunier, prêtre ; Louis Devergis, avocat ; Christophle
Maricaud ; J.-B. Yitte, bourgeois ; Augustin Jaubert, bourgeois;
Antoine Ricord, marchand ; Jean Devergis, bourgeois, trésorier
confirmé; Tassy, pour la direction des affaires; André, secrétaire.
1708 : Jean-François de Galice, conseiller au Parlement, rec
teur; Joseph Giraudin, bourgeois, vice-recteur-, Estienne Serraire,
prêtre; André Yaisse, prêtre, prieur Colmar; Honoré d’Arnaud,
conseiller, procureur du Roy à la Monnaye ; Mitre Bérard, garde
sac au Parlement; Balthazar Cunclier, bourgeois; J.-B. Bourrely,
bourgeois; Honoré Isnard, m* en chirurgie; Louis Jaubert, pein
tre ; François Brignal, marchand ; Antoine Canceris, bourgeois,
trésorier ; Honoré Tassy, bachelier en droits, ageant confirmé ;
J. Paul André, bourgeois, secrétaire confirmé.
1709 : Subrogation de douze recteurs à la place de ceux qui n’ont
plus voulu servir, ainsi qu’il paraît par la délibération du 7 ju il
let de ladite année : De Ramatuelle, écuyer, recteur ; Gaudin,
bourgeois, vice-recteur ; Michel Fabry Borilly, écuyer ; Gaspard
Lebrun, avocat; Henri Imbert, garde arrêts; Jean Sisteron, mar
chand ; Antoine Jaubert, marchand ; Granet, procureur au Par
lement; Guillaume Roche, audiencier; Joseph Pazery, bourgeois;
Honoré de la Forest, bourgeois ; Alexandre Reboul, bourgeois ;
Jean Hortos, marchand ; Antoine Ricard, marchand ; Mûre
Berard, secrétaire.
1710 : Lazare de Clapier, seigneur de Colongues, recteur ; Jean
Pierre Poulet, marchand ; l ’abbé de Toron, chanoine, doyen du
Chapitre St-Sauveur ; le prieur Honore ; Antoine Boyer, bour-
�—
102
—
geois ; André Cabre, bourgeois ; Louis Lombard, bourgeois ; Jac
ques Imbert fils, marchand ; Laurens Marcelin, marchand ; Jean
François Imbert ; Antoine Canceris, bourgeois, trésorier confir
mé ; Berard, secrétaire confirmé ; Paul Davin, ageant.
1711 : Jules François de Meyronnet, cons" en Parlement, rec
teur ; André Vinies, procureur aux comptes, vice-recteur ; J.-B.
de Joannis, prêtre ; Guis, prêtre ; Henri de Saint-Louis, écuyer ;
Pierre Papety, marchand orphevre ; Pierre Chave, bourgeois ;
Michel Delphin, marchand ; Melchior Panier, procureur au siège ;
Ciprien Mottet, marchand ; Antoine Canceris, trésorier confirmé ;
Mure Berard, secrétaire confirmé ; Paul Davin, agent confirmé.
1712 : Jean Ant. Grimaud, procureur aux sièges, recteur des
FF. Pénitents Blancs ; l ’abbé de Limaye de la Bastide ; Joseph
Jean, notaire; PierreMartinat, notaire; Bernard Roustang,bour
geois ; Jean Louis Cundier, bourgeois ; François Raymond, bour
geois ; Pierre Garnier, marchand ; Honoré de la Forest, linger ;
Antoine Canceris, trésorier confirmé ; Mure Berard, secrétaire
confirmé ; Paul Davin, agent ;
1713 : Cardin Lebret, premier Président en Parlement et inten
dant en province, recteur-, Jacques de Gauffridy, baron deTrest,
avocat général en Parlement, vice-recteur ; Joseph Heraud, prê
tre ; Raphaël Silvecanne, prêtre ; François Savornin, prêtre ;
Laurent d’André la Duranne, avocat ; Joseph Giloux, écuyer ;
Agricol Graffeau ; Pierre Chave, bourgeois ; Mathieu Paul, mar
chand; Joseph Aune, greffier aux Eaux et Forêts; Antoine Cance
ris, trésorier ; Honoré de la Forest, linger ; Mure Berard, secré
taire ; Paul Davin, agent ; Hierosme Panier, marchand.
1714 : Pierre Jos. de Laurans de Brues, président à mortier au
Parlement, recteur ; Louis Charbonnier, premier huissier en ladite
Cour, vice-recteur ; J.-F‘ de Gaillard de Chaudon ; Jean Joseph
Comte, avocat; Alphonse Arbaud, bourgeois; Hierosme F. André,
bourgeois ; Jacques Bouteille, bourgeois ; Joseph Tourniaire,
bourgeois ; Joseph Aune, secrétaire ; Antoine Canceris, trésorier ;
Honoré de la Forest, linger.
1715 : Gaspard de Gueidan, avocat gcn'" au Parlement, recteur ;
Antoine Bellon, premier huissier en la Cour, vice-recteur ; Henri
�— 103 —
de Puget de Saint-Marc, prêtre ; Antoine Vial, prêtre ; Jacques
Geoffroy, prêtre ; Jean Fs Tusset, capitaine de vaisseau ; J.-B.
Ripert, avocat ; Esprit René Silvecanne, bourgeois ; Jean Jos.
Hodoul, bourgeois ; Jos. Hip. Barnoin, bourgeois ; Louis Leas,
bourgeois ; Honoré Boyer, marchand ; Laurent Gautier, chirur
gien ; Antoine Canceris, trésorier ; Honoré de la Forest, linger ;
Joseph Valière, agent ; Joseph Aune, secrétaire.
1716 : Jean Et. de Thomassin de Cabre, ch", nV de S1 Paul,
seig1' de Rognac Fuveau et conser du Roi, président à mortier au
Parlement, recteur ; André Cabre, bourgeois, vice-recteur ; Antoine
Vial, prêtre, confirmé ; Joseph de Chabus, s” de la Garène ; Jo
seph Mechior Perraud, écuyer ; Claude Fabre, bourgeois ; Fran
çois Imbert, marchand ; Pierre Martinat, notaire, secrétaire ;
Honoré de la Forest, linger ; Antoine Canceris, trésorier ; Joseph
Valière, agent.
1717 : Jean Dedons, seigneur du Lis, cons" aux Comtes, rec
teur ; Pierre Papety, bourgeois, vice-recteur ; Henri du Puget,
prêtre ; Louis Panardy, curé de la paroisse Sl*-Magdeleine ; Fran
çois Aubert, prêtre ; Mayeul Giraud, prêtre ; Jean-Louis Graffi ;
Philipe Chassignole, f de Chantereine ; Marc Antoine Imbert ;
Joseph Tourniaire ; Louis Dalmas, bourgeois ; Honoré Roubaud,
bourgeois ; Charles Pavillon, orphevre : Ciprien Angevin, dro
guiste ; Pierre Martinat, secrétaire ; Antoine Canceris, trésorier ;
Honoré Boyer, linger ; Joseph Valliôre, agent.
1718 : Louis de Mathieu, seigneur de Fuveau, écuyer, recteur-,
Joseph Aune, greffier, vice-recteur ; Jean Gaillard, prêtre ; Boniface Bayol de Peiresc ; Ignace Lombard, marchand ; Antoine
Gautier, bourgeois; Thomas Pasturel, orphevre ; Jacques S'-Légcr,
marchand ; Pierre Martinat, notaire, secrétaire ; Antoine Cance
ris, trésorier ; Honoré Boyer, linger ; Pierre Chave, directeur des
affaires ; Joseph Vallière, agent.
1719 : Franc Amiel de Barrigue, seig' de Fontainieu, cons" au
Parlement, recteur ; Arnoux Verier, procureur au Parlement,
vice-recteur ; Joseph Héraud, prêtre ; Boniface de Blacas, prêtre;
Agneau, diacre: Charles Pavillon, orphevre confirmé; Guillaume
Levest, bourgeois; Félix Fauque, bourgeois; Jean Antoine Chau
vet, procureur au siège ; Ciprien Jaubert, marchand ; Antoine
�■
— 104 —
Reboul, marchand ; Pierre Rey, bourgeois ; Honoré Boyer, lin
ger ; Pierre Martinat, secrétaire ; Antoine Canceris, trésorier ;
Pierre Chave, directeur des affaires ; Joseph Yallière, agent.
1720 : Henri Jos. de Thomassin, seigr de Mazaugues et de Pins,
recteur ; Antoine Reboni, bourgeois, vice-recteur ; Joseph Sossy,
avocat ; Louis Teissier, bourgeois ; Jean Paul Graffeau, bour
geois ; François Bermond, notaire ; Jean Antoine Perrin, bour
geois ; François Joubert, peintre ; Charles Pavillon, orphevre ;
Pierre Martinat, secrétaire ; Jean Louis Cundier, trésorier ; Joseph
Yallière, agent.
1721 : attendu la contagion, il n’a été procédé cette année à
aucune élection.
1722 : Jean Liberal de la Bonlie, seig' d’Eygalades, cons" du
Roy au Parlement, recteur ; Joseph Laugier, procureur en ladite
Cour, vice-recteur ; Noël Franç. Roubaud, avocat ; Jean Franç.
Garcin, avocat ; J.-B. Vallansan, bourgeois ; Nicolas Romegat,
bourgeois ; Antoine Yiguier, marchand; Ciprien Jaubert, linger-,
Pierre Martinat, secrétaire-, Jean-Louis Cundier, trésorier; Joseph
Vallière, agent.
1723 ; Cézar de Mars de Tripoly de Panisse, cons9' au Parle
ment, recteur-, Antoine Reynaud, marchand, vice-recteur-, Antoine
Agnelier, bourgeois ; Jean Barry, bourgeois ; Claude François
Raspaud, notaire ; Jacques Dauphin, marchand ; Paul Bernard,
marchand ; Honoré Mouton, marchand ; Ciprien Jaubert, linger-,
Pierre Martinat, secrétaire-, Jean Louis Cundier, trésorier-, Joseph
Yallière, agent.
1724 : Jean Bernard de Coriolis, prêtre, aumônier de A. R.
Mgr le duc de Berry, abbé de Gaillac et de Crus, recteur ; Louis
Teissier, bourgeois, vice-recteur ; Jean Joseph Bouge, procureur
au siège ; Louis Gras fils ; Jean Franç. Vigne fils ; Jacques Bon
net, bourgeois ; Joacchin Pin, marchand ; Joseph Aune, bour
geois ; François Joubert, linger ; Jean Louis Cundier, trésorier ;
Jean Antoine Cauvet, secrétaire ; Joseph Vallière, agent.
1725 : Charles de Lombard de Gourdon, marquis de Montauron, cons" au Parlement, recteur ; Estienne Gouirant, vice-recteur ;
Joseph Marguerit fils ; Joseph Berage, marchand ; Jean Michel
�— 105 —
Bernard, procureur au siège ; Antoine Cartus, marchand ; Pierre
Orcel, marchand ; Pierre Beaudin, marchand ; François Joubert,
linger ; Ciprien Jaubert, trésorier ; Jean Ant. Chauvet, secrétaire ;
Joseph Vallière, agent.
1726 : Philippe Joseph de Félix, baron d’Ollières, recteur ;
Pierre Granier, marchand, vice-recteur ; Antoine Reynaud, mar
chand ; J.-B. Peisse, greffier au siège ; Joseph Vian, marchand ;
Estienne Gouiran, bourgeois ; Joseph Brezet, bourgeois ; André
Barbarroux, marchand cirier ; J.-B Vallansan, linger ; Jacques
Saint-Léger, trésorier ; Claude Franç. Raspaud, notaire, secrétaire ;
Joseph Vallière, agent.
1727 : Antoine Joseph de Niquet, seig' de Serane, Mourabech,
Argens, Lingoux, Montfort et Bellac, cons" du Roi, président à
mortier au Parlement de Toulouse, recteur ; J.-B. Mignard, pro
cureur au siège, vice-recteur ; Joseph Bonnet, avocat ; Gabriel
Mathieu, procureur au Parlement; FrançoisPerrinet, marchand;
Benoit Le Grand, bourgeois ; François Pavillon, orphevre ; Jean
Revest, bourgeois ; Jacques Saint-Leger, trésorier ; J.-B. Vallan
san, linger ; Claude Franç. Raspaud, notaire, secrétaire ; Joseph
Vallière, agent.
1728 : Joseph do Bontassy, marquis de Chanteaulure, seig' de
Fuveau, cons' au Parlement, recteur ; Nicolas Romegat, bour
geois, vice-recteur ; François Joubert, peintre ; Pierre Arnulphy,
avocat ; Claude Marcadier, marchand ; Louis Pascal Sarraire,
marchand ; Estienne Gamel, marchand ; François Fedon, bour
geois ; Jean Joseph Julien, avocat ; J.-B. Peisse, linger ; Estienne
Gouiran, trésorier ; Claude Franç. Raspaud, secrétaire ; Joseph
Vallière, agent.
1729 : Jean Franç. de Seguiran, cons" du Roi et son avocat
général en Parlement, recteur ; Nicolas Romegat, vice-recteur
confirmé ; François Perrinet, marchand, recteur substitué aux
lieu et place de M. Julien, avocat ; Pierre Garcin, notaire ; Jean
Franç. Blancard, bourgeois ; François Geoffroy, audiencier en la
Cour des Comptes ; Pierre Cartoux, bourgeois ; Constantin Pas
cal Senes, procureur au Parlement ; Joseph Antoine Borrely fils;
Estienne Gouiran, trésorier ; J.-B. Peisse, linger ; Claude Franç.
Raspaud, secrétaire ; Joseph Vallière, agent.
�—
106
—
1730: Alexandre Jos. de Robert d’Escragnolle. grand prévôt de
la Maréchaussée de Provence, recteur ; Guillaume de Levest, lieu
tenant de prévôt, vice-recteur ; J.-B. Jos. Aune, greffier au Parle
ment ; Jean Tercian, marchand ; Jean Pierre Maisse, marchand ;
Joseph Garnier, bourgeois ; Jean Antoine Roman, bourgeois ;
François Montagne, bourgeois ; Estienne Gouiran, trésorier con
firmé ; J.-B. Peisse, linger confirmé ; Claude François Raspaud,
secrétaire confirmé ; Joseph Vallière, agent confirmé.
1731 : Antoine de Fresse, seig' de Monval, cons" aux Comptes.
recteur ; Pierre Paul Aillaud, procureur en ladite Cour, vice-rec
teur ; François Geoffroy, audiencier en ladite Cour, confirmé ;
Honoré Aubin, fils du Procureur ; J.-B. Arnaud, procureur au
siège ; Jos. Dalmas, notaire ; Sauveur Ferrier, chirurgien ; Fran
çois Burel, orphevre; Estienne Gouiran, trésorier confirmé ; J.-B.
Peisse, linger confirmé ; Claude Fr. Raspaud, secrétaire confirmé;
Joseph Vallière, agent confirmé.
1732 : MM. les Recteurs et Vice-Recteurs des FF. PénitentsBlancs en cette année : Concorde Cadet, avocat ; Sauvé, bour
geois ; François Nicet, marchand ; Aubert, avocat ; Jacques Perrache, greffier garde sac ; François Montagne, linger ; Estienne
Gouiran, trésorier ; Claude François Raspaud, secrétaire ; Joseph
Vallière, agent.
1733 : Jean Jos. Laz. Dom. Franç. Xavier de Coriolis, baron
de Limaye, président en la Cour des Comptes, recteur-, J.-B. Jos.
Aune, greffier en la chambre des Requêtes, vice-recteur-, Stanislas
Gordes, avocat ; François Guigue, avocat ; Jean Jos. Aillaud,
greffier aux Comptes ; Lazare Molinas, apoticaire ; Joseph Cundier, bourgeois ; Blachier, greffier ; Estienne Gouiran, trésorier ;
François Montagne, linger ; Claude Fr. Raspaud, secrétaire ; Jos.
Vallière, agent.
1734 : Jean Louis Gab. de Thomassin, c" de Reillanne, prési
dent à mortier au Parlement, recteur ; Franç. Jules Choquel, avo
cat, vice-recteur: J.-B. Jos. Aune, confirmé; Joseph Brezet, bour
geois; Jean Honoré Estienne ; Augustin Barras, marchand; André
Barbarroux, marchand cirier ; Jean Paul Buisson, procureur au
siège; Sauveur Ferrier, chirurgien; Honoré Hermite, marchand,
�— 107 —
Estienne Gouiran, trésorier ; François Burel, linger ; Claude Fr.
Raspaud, secrétaire ; Joseph Vallière, agent.
1735 : Jos. Hon. du Puget de Barbentane, seignr de Bras, rec
teur ; André Barbarroux, march. cirier, vice-recteur ; Honoré
Chery, proc. aux Comptes ; Sebastien Arnaud, marchand ; Jac
ques Michel, marchand : Jean Germain Panier fils ; Philippe Clé
ment, bourgeois ; J.-B. Roland, bourgeois ; Estienne Gouiran,
trésorier-, Prançois Burel, linger-, Claude Fr. Raspaud, secrétaire-,
Joseph Vallière, agent.
1736 : Jacques de Clapier, seigr de Colongue, recteur ; Fran
çois Burel, orphevre, vice-recteur ; Denis Jacques Burtin, avocat ;
Joseph d’Authier, avocat; Alexis Jaubert, bourgeois; JeanFranç.
Paul, marchand; Jos. Paul Jaubert, bourgeois; Jacques Figuière,
droguiste ; Estienne Gouiran, trésorier ; Claude Fr. Raspaud,
secrétaire ; Sauvaire Ferrier, linger ; Jacques Vallière, agent ;
1737 : François de Laurans, m' de B ruée, c10 de Bignon, seigr
de S‘-Martin, recteur-, Esprit David, libraire, vice-recteur-, Antoine
Gaspard Bonnaud de Sl-Pons, avocat ; Augustin Fr. Boüis, avo
cat ; Joseph Mollet, marchand; Antoine Bouteille, avocat; André
Joseph Guiramand, bourgeois : Jean Rencurel, procur' au siège ;
Etienne Gouiran, trésorier-, Claude Fr. Raspaud, secrétaire-, Joseph
Vallière, agent.
1738 : Marie Antoine de Maricaud, seigr Solleillias, recteur ;
Jean François Plaignard, bourgeois, vice-recteur-, Alexis Jaubert,
bourgeois, confirmé ; Pierre Jaulne, avocat ; Esprit Constans
l ’aîné, bourgeois ; Henry Reybaud, procureur au siège ; Esprit
David, libraire ; Jean Louis Estienne Agier, bourgeois ; Estienne
Gouiran, trésorier-, Joseph Brezet, linger-, Joseph Vallière, agent-,
Claude Fr. Raspaud, secrétaire.
1739 : Très haut et très puissant seig' Mgr Honoré Armand de
Villars, Duc et Pair de France, Grand d’Espagne de la première
classe, Ch" de la Toison d’Or, Brigadier des armées du Roy, Gou
verneur pour Sa Majesté du pais et comté de Provence, Prince
du Martigues, Vicomte de Melun, Baron de Berre, Seigr de Lan
çon, Saint-Marc, Istres, Entreçens et autres places, recteur ; Jos.
Charles de Tressemanes de Charteuil, ch" de l ’ordre de S1 Jean
de Jérusalem, vice-recteur ; Joseph Sextius Simeon, avocat; J.-B.
�—
108
—
Aune, greffier ; Jean Franç. Estienne Bressier, avocat ; Bernar
din Pugnaire, bourgeois ; J.-B. Mignard, proc' au Parlement ;
Jean Paul Buisson, proc' au siège ; Jean Revest, bourgeois, tréso
rier ; Jacques Figuière, marchand, linger ; Claude Franç. Raspaud, secrétaire ; Joseph Vallière, agent.
1740 : Jos. Ch. de Tressemanes de Charteuil, ch" de l ’ordre de
l ’ordre de S'-Jean de Jérusalem, recteur ; J.-B. Peisse, greffier au
siège, vice-recteur ; Baltazard Emerigon, avocat ; François Barrin, avocat; Jean Pierre Des-orgues, avocat; Jean Estrivier, avo
cat; Joseph Perron, marchand; Laurens Feraud, bourgeois; Fran
çois Ansillon, chirurgien ; Claude Fourachon, chirurgien ; Jac
ques Figuière, linger ; Jean Revest, trésorier ; Raphaël, notaire,
secrétaire ; Joseph Vallière, agent.
1741 : Antoine duPuy, seig'dela Moutte, cons" au Parlement,
recteur ; Jean Ant. Chauvet, procureur, vice-recteur ; Honoré
Gaurdin, avocat ; Louis Charles Thiers, avocat; Jean Aymé, bour
geois ; Jean François Michel, bourgeois ; Jacques Henry, mar
chand ; Jacques de Clapiers Colongue, linger ; J.-B. Mignard,
proc' au Parlement, secrétaire ; Jean Revest, trésorier ; Joseph
Vallière, agent.
1742 : Louis Bruno de Mayol, consr en la Cour des Comptes,
recteur ; Sebastien Armand, marchand, vice-recteur ; Laurens
Feraud, bourgeois, confirmé; François Bercin, avocat, confirmé;
Jean Estrivier, avocat, confirmé ; Dominique Codur d’Aiglun,
écuyer; Jean François Aubert, avocat ; Jean Mathieu Auvet, mar
chand ; Toussaint Monier, marchand ; Joseph Bertrand, apothi
caire ; Jacques de Clapiers Colongue, linger ; Jean Revest, tréso
rier ; J.-B. Mignard, secrétaire ; Joseph Vallière, agent.
1743 : Louis Mathieu de Barlatier, seigr du Mas, cons" au Par
lement, recteur ; Jean Michel Bernard, proc'au siège, vice-recteur ;
Louis Caulet, avocat ; Jean Joseph Blanc, avocat ; Jean Louis
Fouque, avocat ; Louis Pasturel, avocat ; Antoine Feraud, mar
chand ; Jean François Martin, marchand ; Jean Auenoux, mar
chand ; Antoine Burel, orphevre ; Dom. Stuard de Romany,
écuyer, linger; J.-B. Mignard, secrétaire-, Jean Revest, trésorier-,
Gueiroard, avocat de l ’Œuvre ; Joseph Vallière, agent.
�— 109 —
1744 : Jean Antoine de Payan, seig' de S'-Martin, cons" en la
Cour des Comptes, recteur ; Joseph Perron, marchand, vice-rec
teur ; Jean-François Fedon, bourgeois ; Louis Emerigon, procr au
Parlement ; François Barbarroux, marchandairier ; J.-B. Honoré
Barraly, marchand ; Jean Franç. Garrus, bourgeois ; Gueroard,
avocat de l’Œuvre ; J.-B. Mignard, secrétaire ; de Romany, écuyer,
linger - Jean Revest, trésorier ; Joseph Vallière, agent.
1745 : MM. les Recteur et Vice-Recteur de l ’exercice 1744,
confirmés ; Gaspard Bernard, mardi. conf° ; François Jaubert,
marchand ; Jos. Louis Arnaud, notaire ; Blaize Serraire, avocat;
Balthazard Mathieu Pasturel ; Joseph Philippe Floux, marchand;
Charles Melchior Ripert, procraux Comptes ; Caussin, bourgeois ;
de Romany, écuyer, linger ; J.-B. Mignard, secrétaire ; Jean
Revest, trésorier-, Gueiroard, avocat de l ’Œuvre-, Joseph Vallière,
agent.
1746 : Jules Alphonse d’Arnaud de Nibles, cons" au Parlement,
recteur-, J.-B. Aune, greffier aux Requêtes du Palais, vice-recteur ;
Jean Franç. Fedon, bourgeois ; Gaspard Jean Franç. Bernard ;
Jean Jos. Bertet, avocat; Franç. Laurens Raspaud ; Charles Espariat, orphevre; Jean Louis Fouque, avocat, linger-, J.-B. Mignard,
secrétaire ; Jean Revest, trésorier ; Joseph Vallière, agent.
(Fin de l ’union de l ’Œuvre avec les FF. Pénitents Blancs près
l ’Observance).
1747 : Jean Jos. Bertet, avocat ; Charles Melchior Ripert, proc'
aux Comptes ; Jos. Philippe Floux, marchand : Balth. Mathieu
Pasturel, avocat ; Caussin, bourgeois ; Charles Espariat, orphe
vre ; François Jaubert, marchand ; Franç. Laurens Raspaud ;
Blaize Serraire, avocat ; Gaspard Jean Franç. Bernard ; Jean
François Fedon, bourgeois; Jean Estrivier, avocat: Joseph Louis
Arnaud, notaire, secrétaire-, Jean Mathieu Auvet, trésorier-, Tous
saint Monier, linger ; Gueiroard, avocat de l ’Œuvre ; Joseph Val
lière, agent.
1748: Gaspard Pierre Esuniol, avocat; J.-B.Burtin, bourgeois;
Jean Jos. Digne, fils du proc' ; Ignace Franç. Xavier Giroudenc,
avocat ; Laurens Feraud, bourgeois ; Antoine Aubert, bourgeois ;
Jean Franç. Michel, bourgeois ; Joseph Bourgarel, orphevre ;
Henry Reibaud, proc' au siège, ancien recteur, secrétaire ; Tous-
�— 110 —
saint Monier, linger ; Jean Mathieu Auvet, trésorier ; Joseph Vallière, agent.
1749 : Jean-François Ailhaud, greffier en la Cour des Comptes;
Jacq. Balth. Roch Perraud, écuyer ; François Chambe, bourgeois;
Henry Reibaud, secrétaire ; Pierre Barlatier, marchand ; Tous
saint Monier, linger ; Jean Mathieu Auvet, trésorier ; Jacques
Sabatier, agent.
1750 : Estienne Michel, marchand ; Balthazard Pavillon, mar
chand; Thomas Louis Bertrand Lantelme, notaire ; Jean Franç.
Bouteille, bourgeois ; Joseph Hyacinte Agnelier, bourgeois ; Jos.
André Gleize, bourgeois ; Jean Franç. Ailhaud, secrétaire ; Antoine
Burel, linger-, Jean Mathieu Auvet, trésorier-, Jacq. Sabatier, agent.
1751 : Sube, fils cadet, avocat ; Jean Jos. Pierre Bouge, proc'
au siège; Barthelemi Pascal Agnelier, bourgeois ; Th. Louis Ber
trand Lantelme, notaire, secrétaire ; Jean Louis Rayon, bourgeois ;
Jean Mathieu Auvet, trésorier ; Antoine Burel, linger ; Jacques
Sabatier, agent.
1752 : Esprit Redortier, avocat ; François Roubaud, bourgeois ;
Pierre Mollet, marchand ; Augustin Bec, bourgeois ; Alexis Jos.
Castagnet, marchand ; Jean Marie Facachon, marchand ; J.-B.
Roland, ancien recteur ; Jos. Franç. Marc Hubert, bourgeois ;
Lantelme, notaire, secrétaire ; Antoine Aubert, linger ; Jean Ma
thieu Auvet, trésorier ; Jacques Sabatier, agent.
1758 : Augustin Adibert, imprimeur ; Thomas Louis Bertrand
Lantelme, secrétaire ; Jean Mathieu Auvet, trésorier ; Antoine
Aubert, linger-, Jacques Sabatier, agent.
1754 : Thomas Michel, marchand ; Noël Firmin Rencurel, mar
chand ; J.-B. Reinaud, marchand ; J.-B. Rey, marchand ; Louis
Marguerit, avocat ; Jos. Antoine Brousse, apothicaire ; Jos. Jacq.
Ginezy, marchand ; T. L. Bertrand Lantelme, secrétaire ; Jean
Mathieu Auvet, trésorier ; Antoine Aubert, linger ; Jacques Saba
tier, agent.
1755 : Louis Joseph Maquan, procureur au Parlement ; Joseph
Henry Clément, marchand ; Lantelme, secrétaire ; Jean Mathieu
Auvet, trésorier ; Antoine Aubert, linger ; Jacques Sabatier,
agent.
�—
111
—
1756 : Louis Raspaud, marchand ; Jean Jos. Perrot, négociant;
Toussaint Ferrât, épicier ; Simon Auvet, marchand ; Jos. Marie
Emerigon, avocat ; Louis Marguerit, avocat, secrétaire ; Jean Ma
thieu Auvet, trésorier ; Antoine Aubert, linger ; Jacques Sabatier,
agent.
1757 : Guillaume Mathieu, avocat ; Philippe Sollier, proc' au
Parlement ; Alexandre Reinaud, marchand ; Louis Marguerit,
avocat, secrétaire : Jean Mathieu Auvet, trésorier ; Ant. Aubert,
linger ; Jacques Sabatier, agent.
1758 : Estienne Turrel, marchand ; Joseph Thomas Pin, mar
chand ; Charles Franç. Rencurel, avocat ; Augustin Féraud, mar
chand ; Lazare Gabriel Gras, proc' au Parlement ; Jos. Sauveur
Mignard, avocat ; Jean Franç. Amiot, proc” au Parlement ; Louis
Raspaud, marchand, confirmé ; Louis Jos. Maquan, proc” au Par
lement, secrétaire ; Jean Jos. Perret, négociant, trésorier ; Joseph
Henry Clément, marchand, linger ; Jacques Sabatier, agent ;
Simon Auvet, marchand, confirmé.
1759 : Franç. Nicolas Geoffroy, bourgeois ; Louis Verdollin,
procur' au Parlement ; Ange Orçel, marchand ; Louis-Joseph
Maquan, secrétaire , Jean-Joseph Perret, marchand, trésorier ;
Louis Raspaud, linger ; Jacques Sabatier, agent. Barthélemy Letli,
p'1en Parlement ; Jos. Franç. Chansaud, pd en Parlement ; Jean
Antoine Baille, notaire royal.
1760: Augustin Batalier, marchand; Jean Antoine Raybaud,
avocat ; Jacques André, proc1 en Parlement ; Jean Charles Contard, proc” aux Comptes ; Charles Simeonis, marchand ; J. Franç.
Allard, notaire royal ; Jos. Thomas Pin, marchand, confirmé ;
Charles Franç. Rancurel, avocat, confirmé ; Louis Verdollin,
proC en Parlement, secrétaire ; Jean Jos. Perret, marchand, tré
sorier ; Estienne Turrel, marchand, linger ; Jacq. Sabatier, agent.
1761
: Louis Verdollin, proc”en Parlement, secrétaire, confirmé;
Charles Espariat, orphevre, trésorier, pénitent ; Franç. Auguste
Pavillon, bourgeois; Jos. Thomas Pin, marchand, linger-, Antoine
Simon, marchand ; Félix Alexis, bourgeois ; Jean Louis Cellony,
proc en Parlement ; Jos. Montagne, marchand ; Cauvet, procr aux
Comptes ;
�-
112
—
1762 : J.-B. Gras, bourgeois ; J.-B. Jannety, procureur ; J.-B.
Arnaud, marchand ; J.-B. Rodelin, bourgeois ; Antoine Audemard, marchand ; Félix Mathieu Sarraire, marchand, pénitent ;
Sébastien Pontier, proc' au siège, confirmé ; Augustin Batailler,
marchand, linger ; Jean Antoine Raybaud, avocat, secrétaire ;
Jacques Sabatier, agent.
1763 : Bernard Bernard, cons' du Roi, controleur contre-garde
à la Monnaye ; J.-B. Garnier, avocat ; Louis Pelegrin, avocat ;
Bernard Dominique Gautier la Duranne, bourgeois ; Gaspard
Cadet, marchand ; Franç. Aug. Pavillon, bourgeois, confirmé ;
AugustinBatalier, marchand, linger-, Charles Espariat, marchand
orphevre, trésorier, confirmé, pénitent ; Jean Ant. Raibaud, avo
cat, secrétaire, confirmé ; Jacques Sabatier, agent.
1764 : Louis Nicolas de Milan de la Rocque ; Claude Caëtan
Focachon, me en chirurgie ; Pierre Brouchier, fils aîné du sieur
trésorier de France, confirmé ; J.-B. Hodelin, bourgeois ; J.-B.
Gras, bourgeois ; J.-B. Arnaud, marchand ; J.-B. Jannety, proc'
au siège ; Franç. Aug. Pavillon, bourgeois ; Félix Mathieu Sar
raire, marchand ; Antoine Audemard, marchand, linger ; Charles
Espariat, marchand orphevre, trésorier confirmé ; Jean Antoine
Raibaud, avocat, secrétaire confirmé ; Jacques Sabatier, agent.
1765 : Joseph Jude Simon Geoffroi ; Antoine Giraud, docteur
en médecine ; Joseph Cicard, proc' en Parlement ; Jean François
Barles, proc' au siège ; Estienne Claude Anori, X' Guigues; J.-B.
Garnier, avocat, confirmé ; Charles Espariat, marchand orphe
vre, trésorier, confirmé ; Jean Antoine Raibaud, avocat, secré
taire, confirmé ; Gueyroard, avocat de l ’Œuvre ; Jacques Saba
tier, agent,
1766 : Pierre Franç. Xavier Chaudon ; Franç. Claude Simon,
proc' en Parlement ; Toussaint Paul Vernet, proc' au siège ;
Honoré Gaspard Bremond, march. horloger : Marc Antoine Fouque, march. droguiste; J.-B. Martin, march. de soye;Louis Nico
las de Milan de la Rocque : Pierre Brouchier, fils aîné du Tréso
rier de France, linger ; Charles Espariat, marchand orphevre,
trésorier confirmé ; Jean Antoine Raibaud, avocat, juge Royal de
Gardanne, secrétaire confirmé ; Jacques Sabatier, agent.
1767 : Antoine Clair Barras, fils cadet, marchand qinqaillier ;
�— 113 —
Alexandre Joseph Graffeau, procr aux Comptes ; Jacques Elzeard
Maureli, proc' en Parlement ; Claude Antoine Tassy, proc' en
Parlement ; Jos. Jude Simon Geoffroy, confirmé ; Charles Espariat, march. orphevre, trésorier confirmé; Jean Antoine Raibaud,
avocat, juge Royal de Gardanne, secrétaire confirmé ; Jacques
Sabatier, agent.
1768: Jacques Berenger, proc aux Comptes ; Jean Pierre Franç.
Chambes, avocat ; Jean Franç. Aubert, fils du sr Jean Jos. au bu
reau de la Province ; Joseph Martin, marchand, fils du sieur JeanBaptiste, aussi marchand; Toussaint Paul Vernet, proc au siège,
confirmé ; J.-B. Martin, march. de soye, confirmé ; Joseph Payan,
notaire royal.
1769 : Joseph Elzeard Maurely, proc' en Parlement, confirmé ;
Antoine Tassy, proc' en Parlement, confirmé ; Marius Simon,
proc' aux Comptes ; Antoine Clair Barras, fils cadet, march. quinquaillier, confirmé : J.-B. Martin, march. de soye, confirmé, linger ; Marc Ant. Fouque, march. droguiste, trésorier ; Ant. Henri
Figuière, proc' au siège ; Jean Ant. Raybaud, avocat, juge Royal
à Gardanne, secrétaire confirmé.
1770 : Ant. Henri Figuière, proc' au siège général, recteur,
secrétaire ; Honoré Peisse, marchand orphevre ; Jean François
Aubert, fils de Jacques, recteur ; Franç. Gaspard Henri Heiriès,
proc' au siège général, recteur ; Elseas Beratid, proc' aux Comp
tes, recteur ; Jos. Jacques Molinard, bourgeois ; Coint, proc' en
Parlement ; Jean Pierre Franç. Chambes, recteur confirmé ; Jos.
Martin, marchand, fils de Jean-Baptiste, recteur confirmé ; Jean
Franç. Aubert, fils de Jean Joseph, confirmé; Fouque, trésorier;
J.-B. Martin, linger ; Jacques Sabatier, agent ; Pierre Estienne
Sicard, cadet, proc' au siège général, recteur.
1771 : Ant. Henry Figuières, procureur au siège général, rec
teur, secrétaire ; Marc Ant. Fouque, march. droguiste, trésorier ;
J.-B. Martin, march. de soye, linger ; Jean Franç. Aubert, bour
geois, fils de Jacques, recteur ; Jean Franç. Aubert, fils de Jean
Joseph, recteur ; Joseph Martin, marchand, fils de Jean-Baptiste,
recteur : Honoré Peisse, marchand orphevre ; Pierre Estienne
Sicard, proc' au siège général ; Franç. Gaspard Henri Heiries,
8
�— 114 —
proc' au siège général ; Jos. Jacques Molinard, bourgeois; Elzeard
Beratid, procr aux Comptes ; Michel Denis Jaubert, bourgeois,
recteur ; Pierre Florens Grange, bourgeois, recteur ; Antoine
Clair Barras, fils cadet, mardi, quinquaillier ; Louis Pelegrin,
avocat en la Cour ; Jean Pierre Franç. Chambes, proc' aux Comp
tes ; Jacques Sabatier, agent.
1772 : Jean Franç. Aubert, bourgeois, fils de Jacques, confirmé;
Jean Franç. Aubert, fils de Jean Joseph ; Joseph Martin ; Honoré
Peisse, marchand orplievre ; Jos. Jacques Molinard, bourgeois ;
Louis Pellegrin, avocat en la Cour ; Marc Ant. Falary, avocat en
la Cour ; Jos. Ant. Claude Bermond, proc’ en Parlement; Pierre
Perron, cadet, march. toilier ; Esprit Franç. Geoffroy, bourgeois ;
Jean Jos. Martin, march. de soye, linger ; Marc Ant. Fouque,
march. droguiste, trésorier ; Jean Pierre François Chambes, avo
cat et proc’ en Parlement, secrétaire : Jacques Sabatier, agent.
1773 : Jean Franç. Aubert, bourgeois, fils de Jacques ; Joseph
Jacques Molina, bourgeois ; Michel D" Jaubert, négociant ; Louis
Pellegrin, avocat ; J. A. C. Bermond, procureur ; Pierre Perron,
marchand ; Esprit Franç. Geoffroy, géomètre; Barthélemy Gibe
lin, avocat ; E. Richaud, avocat, recteur pénitent ; Gaspard Ber
nard, bourgeois ; Joseph Gérard, marchand ; Villevieille, mar
chand ; Honoré Peisse, orplievre, linger ; Jean F. Aubert, bour
geois, trésorier ; Marc Ant. Fabry, avocat, secrétaire ; Jacques
Sabatier, agent ; Joachin Mitre Pin, avocat, recteur.
1774 : J. A. Perrache, greffier ; F. Jaubert, bourgeois ; Joseph
Martin, marchand; J. A. C. Bermond; Jean Franç. Aubert, bour
geois, fils de Jacques ; M. Denis Joubert, négociant ; Pierre Per
ron, marchand ; Esprit F. Geoffroy, géomètre ; Barthelemi Gibe
lin, avocat ; Gaspard Bernard, bourgeois ; Joseph Gérard, mar
chand ; Villevieille, marchand ; Joach. Mitre Pin, avocat, secré
taire; Jean F. Aubert, bourgeois, trésorier-, Honoré Peisse, orphevro, linger ; Jacques Sabatier, agent.
1775 : Jos. Ant. Martin, bourgeois ; Ant. Pierre Jaubert, avo
cat ; Jean Gab. Flor. Eozier, march. orplievre; Villevieille, mar
chand ; Barthelemi Gibelin, avocat ; Gaspard Bernard, procu
reur ; François Jaubert, bourgeois ; Joseph Martin, marchand ;
Esprit Franç. Geoffroy, bourgeois ; Joseph Gérard, marchand ;
�— 115 —
J. André Perrache, greffier ; Joacliin Mitre Pin, avocat, secrétaire ;
Jean Franç. Aubert, trésorier ; Jean Franç. Aubert, linger.
1776 : Jean And. Avy, proc' au siège ; Jean Mathieu Bontoux,
marchand ; André Jos. Bertet, notaire; Ant. Loubon, marchand;
Jacques Monfort, proc' au Parlement ; Pierre Nicot, proc' au
siège ; Henry Pelicot, avocat ; Jean Roccas, médecin ; Franç.
Henry Raybaud, proc' au siège. — Recteurs confirmés : Jos. Ant.
Martin, bourgeois ; Jean Gain Franç. Rozier, orfèvre ; Jos. de
Breuil, avocat, secrétaire ; Jean Franç. Aubert, bourgeois, tréso
rier ; Jean Franç. Aubert, linger ; Jacques Sabatier, agent.
1777 : Jean Jos. Aymard, bourgeois ; Augustin Carnaud, march.
de fer. — Recteurs confirmés : Jean And. Avy, proc' au siège ;
Jean Math. Bontoux, marchand; André Jos. Bertet, notaire; Ant.
Loubon, marchand; Jacques Monfort, proc'au Parlement ; Pierre
Nicot, proc' au siège ; Jean Roccas, médecin; Franç. Henry Ray
baud, proc' au siège ; Jos. Ant. Martin, bourgeois ; Jean Gab.
François Rozier, orphevre ; Joseph du Breuil, avocat, secrétaire ;
Jean Franç. Aubert, bourgeois, trésorier ; Jean Franç. Aubert,
linger ; Jacques Sabatier, agent.
1778 : Guillaume Bouquier, marchand ; Pons Franç. Dalaux,
avocat ; Alexandre André Denans, avocat ; Franç. de Souliers,
proc' au Parlement.— Recteurs confirmés : André Joachin Bertet,
notaire ; Jean Math. Bontoux, marchand ; Franç. Henry Ray
baud, proc' au siège ; Augustin Carnaud, marchand de fer ; Jean
Gab. Franç. Rozier, orphevre ; Jean Jos. Aymard, bourgeois ;
Joseph Ant. Martin, bourgeois; Pierre Nicot, proc' au siège ; Jean
André Avy, proc' au siège, secrétaire ; Jean Franç. Aubert, bour
geois, trésorier ; Jean Franç. Aubert, linger ; Jacq. Sabatier, agent.
1779 : Jos. Hon. Gondon, marchand ; Jos. Nicolas, marchand ;
Ant. Destienne, écuyer ; Jos. A. F. Double, proc' au siège. — Rec
teurs confirmés : André Jos. Bertet, notaire ; Franç. Henry Ray
baud, proc' au siège ; Jean Mathieu Bontoux, marchand ; Pons
Franç. Dulaux, avocat; Alexandre André Denans, avocat; Franç.
de Souliers, proc' en Parlement ; Jean And. Avy, proc' au siège,
secrétaire ; Jean Franç. Aubert, linger ; Jean Franç. Aubert,
bourgeois, trésorier ; Jacques Sabatier, agent ; Augustiu Carnaud,
march. de fer ; Guillaume Bouquier, marchand.
�—
116
—
1780 : Jean Jos. Hon. Franç. Robaud, avocat; Jean Jacob, avo
cat ; Ant. Gab. Moüan, avocat ; C. J.-B. Sube, proc au siège ;
Jean Jacq. Aubert, bourgeois ; Jean Louis Court, le jeune, proc'.
— Recteurs confirmés : Jean André Franç Double, procr ; Antoine
Destienne, écuyer ; Guillaume Bouquier, marchand ; Augustin
Camaud, marchand; Jos. Nicolas, marchand; Jos. Hon. Gondon,
marchand; Jean And. Avy, procr secrétaire; Jean Franç- Aubert,
linger ; Jean Franç. Aubert, trésorier ; Jacques Sabatier, agent ;
J.-B. Barth. Estrivier, avocat, nommé par délibération du 9 juil
let 1780 à la place de M' Roubaud.
1781 : Jean Franç. Gasp. Bernard, notaire royal ; Franç. Darbaud, proc au Parlement. — Recteurs confirmés : Ant. d’Estienne,
écuyer ; Jean Jacob, avocat; Antonin Gab. Moüan, avocat; J.-B.
Barth. Estrivier, avocat ; Jean Jacq. Aubert, bourgeois ; Jean
Louis Court, le jeune, proc' au siège ; Jean And. Franç. Double,
proc au siège ; C. J.-B. Sube, proc' au siège ; Guillaume Bou
quier, marchand; Jos. Hon. Gondon, marchand; Jean And. Avy,
proc' au siège ; Jean Franç. Aubert, linger ; Jean Franç. Aubert,
trésorier ; Jacques Sabatier, agent.
1782 : Toussaint Bernard Emeric, avocat; Lange Eymen, proc'
au Parlement ; Pierre Noël Passot, proc' au siège ; Jos. Manuel,
proc au siège ; Pierre Est. Michel, l ’aîné, march. de fer. — Rec
teurs confirmés : Ant, d’Estienne, écuyer ; Antonin Gab. Moüan,
avocat ; J.-B. Barth. Estrivier, avocat ; Jean Franç. G. Bernard,
notaire; Jean Jacq. Aubert, bourgeois; Franç. Darbaud, proc' au
Parlement ; Jos. Hon. Gondon, marchand; Jean And. Avy, proc'
au siège, secrétaire ; Jean Franç. Aubert, linger ; Jean Franç.
Aubert, trésorier ; Jacques Sabatier, agent.
1783 : André Sauvaire, avocat ; Jos. Hon. Agnely, avocat ;
Franç. Xav. C' Constans, proc' en Parlement ; Jean And. Salvator, proc' au Parlement ; Jos. Aubert, négociant ; J.-B. Alexis,
marchand ; J.-B. Hiacinthe Martin, marchand. — Recteurs confir
més: J.-B, Barth. Estrivier, avocat; Tous. Bern. Emeric, avocat;
Pierre Noël Passot, proc' au siège ; Jos. Manuel, proc' au siège ;
Pierre Estienne Michel, l'aîné, march. de fer ; Anton. Gab. Moüan,
avocat, secrétaire ; Jean Franç. Aubert, trésorier ; Jean Franç.
Aubert, linger ; Jacques Sabatier, agent ; Jos. Ambroise Scisson.
�— 117 —
1781 : Gaspard J. L. Bernard, avocat ; Joseph Grégoire, proc'
au Parlement; Pierre Bruno Champsaur, marchand; J.-B. Alexis,
marchand, trésorier ; Jos. Manuel, procr au siégé, linger. — Rec
teurs confirmés : Tous. Bern. Emeric, avocat ; André Sauvaire,
avocat ; Jos. Hon. Agnelly, avocat; Jos. Aubert, négociant; Franc.
Xav, Cr Constans, proc au Parlement ; Jean Ant. Salvator, proc'
au Parlement; Pierre Noël Passot, proc' au siège ; Pierre Estienne
Michel, aîné, marchand ; J.-B. Hiac. Martin, marchand; Antonin
Gab. Moüan, avocat, secrétaire ; Jos. Amb. Seisson, agent.
1785 : Charles Perrinet, avocat ; Franç. Aug. Verdet, avocat ;
Gab. Hip. Maille, proc' au Parlement ; Claude Franç. Raspaud,
bourgeois ; Ben. Laurens Legrand, bourgeois ; Antoine Maurel,
proc' au Parlement. — Recteurs confirmés : Gasp. J.-L. Bernard,
avocat ; Jos. Grégoire, proc' au Parlement ; Pierre Bruno Champau, marchand ; Jos. Aubert, négociant ; Pierre Noël Passot, proc'
au siège : Pierre Est. Michel, marchand ; Tous. Bern. Emeric,
avocat, secrétaire ; J.-B. Alexis, marchand, trésorier ; J.-B. Hiac.
Martin, linger ; Jos. Ambroise Seisson, agent.
1786 : Franç. Coquillat, avocat ; Elzéar Henry Jaubert, bour
geois ; Jos. Henry Maximin Clément, marchand ; Ant. Aubert,
marchand.— Recteurs confirmés : Gasp. J. L. Bernard, avocat ;
Ch. Perrinet, avocat ; Franç. Aug. Verdet, avocat ; Gab. Hip.
Maille, proc' au Parlement ; Ant. Maurel, proc' au Parlement ;
Claude Franç. Raspaud, bourgeois ; Benoît Laur. Legrand, bour
geois ! Pierre Bruno Champaur, marchand ; Tous. Ben. Emeric,
avocat, secrétaire ; J.-B. Alexis, marchand, trésorier ; J.-B. Hip.
Martin, marchand, linger ; Jos. Ambroise Seisson, agent.
1787 : Franç. Cotte, marchand ; Jos. Barth. Chastel, marchand;
Louis Bremond, horloger ; Pierre Et. Lambert, proc' au Parle
ment ; Franç. Maure, proc' au Parlement ; Jos. Franc. Regnauld,
avocat ; Pierre Jos. Anast. de Gastanel, écuyer ; Ant. Aubert,
marchand ; Jos. Henry Max. Clemens, marchand ; Elzear Henri
Jaubert, bourgeois. — Recteurs confirmés : Charles Perrinet, avo
cat ; Claude Franç. Raspaud, bourgeois ; Pierre Bruno Champsaur, marchand, linger ; J.-B. Alexis, marchand, trésorier ; Tous.
Ben. Emeric, avocat, secrétaire ; Jos. Ambroise Seisson, agent.
1788 : Louis Grégoire, marchand ; Jos. Mourrc, avocat ; Gasp.
�—
118
—
Mouret, libraire; Hip. Hiac. Croisier, procr au siège; Hon. Paul,
marchand. — Recteurs confirmés : Claude Franç. Raspaud, bour
geois ; Elz. Henri Jaubert, bourgeois ; Jos. Vincent Régnault,
avocat ; Pierre Jos. Anaclet de Gastaud, E. A.; Franç. Maure,
procr au Parlement ; Franç. Cotte, marchand ; Louis Bremond,
horloger ; Pierre E. Lambert, proc' au Parlement, secrétaire ; Jos.
Barth. Chastel, marchand, trésorier ; Ant. Aubert, marchand, linger ; Jos. Amb. Seisson, agent.
1789 : Biaise Alpheran, bourgeois ; Hon. Franç. Eyssautier,
procr aux Comptes ; Nie. Jos. Gab. Dufour, notaire ; J.-B. Pierre
M1Brezet, greffier aux Comptes ; Jean Franç. Rey, bourgeois ;
Hon. Paul, marchand; Jos. Mourre, avocat; Louis Grégoire, mar
chand; Gaspard Mouret, libraire. — Recteurs confirmés : Jos. Vingent Régnault, avocat ; Pierre Jos. Anaclet de Gastaud E., avo
cat ; Elzéar Henry Jaubert, bourgeois; Pierre Et. Lambert, proc'
au Parlement, secrétaire ; Jos. Barth. Chastel, marchand, tréso
rier ; Hip. Hiac. Croisier, proc' au siège, linger ; Jos. Ambroise
Seisson, agent.
1790 : Félix Ant. Simeonis, marchand ; Claude Charles Topin,
marchand ; Henri Pascal Perrier, marchand ; Biaise Alpheran,
bourgeois ; Hip. Franç. Eyssautier, proc' aux Comptes ; Nie. Jos.
Gab. Dufour, notaire ; J.-B. Pierre Ml Brezet, greffier aux Comp
tes ; Jean Franç. Rey, bourgeois ; Jos. Vincent Régnault, avocat;
Pierre Jos. Anaclet de Gastaud E., avocat. — Recteurs confirmés:
Gasp. Mouret, libraire ; Jos. Mourre, avocat ; Elzéar Henry Jau
bert, bourgeois, linger ; Pierre Et. Lambert, proc' au Parlement,
secrétaire ; Jos. Barth. Chastel, marchand, trésorier ; Jos. Amb.
Seisson, agent.
1791 : Jos. Barth. Chastel, bourgeois, trésorier confirmé ; Jos.
Franç. Rey, bourgeois, secrétaire confirmé ; Henri Pascal Perrier,
marchand, linger ; Claude Ch. Topin, marchand ; Félix Auguste
Simeonis, marchand. — Recteurs nouveaux : Pierre Paulin Chaussau, homme de loi ; And. Clém. Vict. Bressier, homme de loi ;
Louis Claude Allègre, homme de loi ; Louis Bremond, horloger ;
Jean Jos. Moutte, marchand ; Louis Jos. Milliard, bourgeois; Hon.
Emeric, marchand ; Pierre Carbonel, arte vétérinaire ; Jacques
Ch. Honnorat, fabricant de chandelles ; Jos. Eymieu, ménager ;
Jos. Amb. Seisson, agent.
�— 110 —
1792 : Jacq. C. Martin, homme de loi ; Pierre David, négociant ;
Jaoq. Franç. Ant. Barles, marchand ; Ant. Gantier, tonnelier ;
Et. Jacq. Caillet, marchand ; And. Clôm. Victorin Bressier, hom
me do loi ; Louis Bremond, horloger ; Louis Claude Allègre,
homme de loi ; Jean Jos. Moutte, marchand ; Honnoré Emeric,
marchand; PierreCarbonel, ar1” vétérinaire; Jos. Eymieu, ména
ger ; Jean Franç. Eey, bourgeois, secrétaire; Louis Jos. Milliard,
bourgeois, linger ; Jacq. Christ. Honnorat, fab1 de chandelles ;
Jos. Amb. Seisson, agent.
1793 : Franç. Lacas ; Ant. Eeissolet; Jos. Jean Claude Tarris;
Pierre Lantelme ; Jos. Thibaud ; André Eoux, homme de loi; Jos.
Debout; Ant. Gautier, tonnelier ; Et. Jacq. Caillet, marchand ;
Jos. Franç. Ant. Barles, marchand, linger ; Pierre David, négo
ciant, secrétaire. — Recteurs confirmés: Louis Bremond, horloger;
Pierre Carbonel, A. vétérinaire ; Jacq. Christ. Honorât, fab1 de
chandelles, trésorier ; Jos. Amb. Seisson, agent.
1797 : Administrateurs nommés par l ’administration munici
pale, d’après l’arrêté cle l ’administration centrale du département
du 1 8 germinal an v : JeanJos. Moutte; J.-B. Brezet; Jos. Esmieu,
ménager ; Honoré Paul, homme de loi ; André Laurent Turrel ;
Isoard, aîné ; J.-B. Martin-Vitalis, cadet ; Louis Jos. Berage ;
Michel Magnan ; Jos. Dignoseyo, marchand ; Lubières fils;Bonnaud Aubert ; Isnardon ; Franç. Barles, linger ; Ant. Martel,
secrétaire ; Jacq. Honorât, trésorier.
1802 : Administrateurs nommés par le Maire d'Aix, le 21 nivôse
an x : Dignoseyo, marchand ; Eamel aîné, prêtre ; Aubert, orfè
vre ; Boulay, orfevre ; Durand, percepteur ; Eibies, prêtre ; Louis
Martin Yial, receveur communal ; Durand père, propriétaire ;
Boyer, marchand ; Dubois, vitrier ; Xav. Martin, cap. réformé ;
Bouvier père, marchand ; C. Arnaud, linger ; Michel Magnan,
marchand, trésorier ; Brouchier, géomètre, secrétaire.
1803 : Michel Magnan, marchand ; Eibies, prêtre ; L. M. Vial,
receveur communal ; Dubois, vitrier ; Xav. Martin, cap. réfor
mé; Bouvier père, marchand; Aug. Gautier, propriétaire; Hesse,
march. toilier ; Armieux, droguiste ; Fabre, march. de soie ; Jos.
Sibour, march.; Pierre Praget, chaudronnier; Boyer, march.,
linger; Dignoseyo, march., trésorier-, Eamel, aîné, secrétaire.
�—
120
—
1804 : Turrel André ; Bouvier père ; Pin Gaspard ; Manuel,
avocat ; Fonscolombe Charles; Merentier J.-B.; Dol Jos. Sauveur ;
Dubois, vitrier ; Fraget, chaudronnier ; Bonnet, horloger ; Gaudran Paul ; Martin, marchand ; Puget, agent ; Barneoud, tréso
rier ; Magnan, linger ; Vial, receveur communal, secrétaire.
1805 : Turrel André ; Bouvier Franç., père ; Pin Gaspard ;
Manuel, avocat ; Fonscolombe Charles ; Merentier J.-B.; Dol Jos.
Sauv., propriétaire ; Dubois, vitrier ; Praget, chaudronnier ; Bon
net, horloger ; Gaudran Paul ; Martin, marchand ; Puget, agent ;
Barneoud, trésorier ; Magnan, linger ; Vial, secrétaire.
1806 : Pin Gaspard ; Bouvier Franç. père ; Magnan Michel ;
Dol Jos. Sauveur; Merentier J.-B.; Fonscolombe Charles; Manuel
Jacq. Ant., avocat; Dubois, vitrier ; Praget, chaudronnier; Bon
net, horloger ; Gaudran Paul ; Martin, marchand ; Puget, agent-,
Barneoud, trésorier ; Turrel, linger ; Vial, secrétaire.
1807 : Alexis et D’Olivary, présidons ; Bonnet, horloger ; Bou
vier Jean ; Fonscolombe Charles ; Dol Sauveur ; Decanis Noe ;
Martin Pierre, marchand; MazenodCh. Jos.Eug.; Merentier J.-B.
Gaudran Paul ; Tassy André Denis ; Vial Jerome; Barneoud Jean
Franç. Ch., trésorier-, Vial Louis Martin, secrétaire-, Turrel André,
linger.
1808 : Alexis et D’Olivary, présidons, adi'oints de la Mairie ;
Vial Louis Martin ; Merentier J.-B.; Turrel André, propriétaire ;
Fonscolombe Charles ; Martin Pierre, marchand ; Dol Sauveur ;
Bonnet, horloger ; Tassy André Denis ; Decanis Noe ; Gaudran
Paul ; Gérard Augustin ; Barneoud Jean Franç. Ch., trésorier ;
Sube Louis Claude, secrétaire ; Leouffre Gab., linger.
1809: Fonscolombe Charles; Martin Pierre, marchand; Meren
tier J.-B.; Turrel André ; Dol Sauveur ; Bonnet, horloger; Tassy
André Denis ; Gaudran Paul ; Decanis Noe , Gérard Augustin ;
Castellan Victor ; Vial Louis Martin, ordonnateur ; Barneoud Jean
Franç. Ch., trésorier ; Sube Louis Claude, secrétaire ; Leouffre
Gabriel, linger.
1810
: Martin Pierre, march. drapier ; Fonscolombe Ch., pro
priétaire ; Merentier J.-B., propriétaire ; Bonnet Jos. Ant., hor
loger ; Dol Jos. Sauveur, propriétaire ; Gaudran Jos. Paul, négo-
�—
121
—
ciant ; Tassy André Denis, distillateur ; Gérard Augustin, pro
priétaire ; Turrel André, propriétaire ; Leouffre Gab., proprié
taire ; Barras Jos. Sebastien, march. clincailler ; Trouche Jos.
Aug., fabricant tanneur ; Carie Aime Bruno Denis, avocat ; Vial
Louis Martin, receveur municipal, ordonnateur ; Sube Louis
Claude, avoué, secrétaire ; Barneoud Jean Franç. Ch., trésorier ;
Castellan Victor Antonin, avoué, linger.
1811 : Sube Lotus Claude, avoué ; Martin Pierre, march. dra
pier ; Merentier J.-B., propriétaire ; Bonnet Jos. Ant., horloger ;
Dol Jos. Sauveur, propriétaire ; Gaudran Jos. Paul, négociant ;
Tassy André Denis, distillateur ; Gérard Augustin, propriétaire;
Barras Jos. Franç. Séb., march. clincailler ; Trouche Jos. Aug.,
fabr. tanneur ; Angelin Franç. Jos. Denis Alban, avocat en la
Cour; Vial Louis Martin, receveur municipal, ordonnateur-, Bar
neoud Jos. Franç. Ch., trésorier-, Castellan Victor Antonin, avoué,
linger ; Carie Aime Bruno Denis, avocat en la Cour, secrétaire.
1812 : Sube Louis Claude, avoué ; Martin Pierre, march. dra
pier ; Merentier J.-B., propriétaire ; Bonnet Jos. Ant., horloger ;
Dol Jos. Sauv-, propriétaire ; Gaudran Jos. Paul, négociant ;
Tassy André Denis, distillateur ; Gérard Augustin, propriétaire;
Barras Jos. Franç. Séb., march. clincailler ; Trouche Jos. Aug.,
fabr. tanneur ; Angelin Franç. Jos. Denis Alban, avocat en la
Cour ; Vial Louis Martin, ordonnateur ; Barneoud Jos. Franç.
Ch., trésorier ; Castellan V. Antonin, avoué, linger ; Carie Aime
Bruno Denis, avocat en la Cour, secrétaire.
1813 : Sube Louis Claude, avoué ; Tassy André Denis, distilla
teur ; Dol Jos. Sauveur, propriétaire : Gaudran Jos. Paul, négo
ciant; Bonnet Jos. Ant., horloger; Praget Pierre, chaudronnier ;
Gérard Augustin, fabr. de bas ; Merentier J.-B., propriétaire ;
Martin Pierre, march. drapier ; Martin-Vitalis J.-B. Hyac., pro
priétaire; Rimbaud J.-B. Mitre, march. de bois; Vial Louis Mar
tin, ordonnateur-, Barneoud Jean Franç. Ch., trésorier-, Castellan
Victor Antonin, avoué, linger ; Angelin Franç. Jos. Denis Alban,
avocat, secrétaire.
1814 : Tassy André Denis, distillateur ; Dol Jos. Sauv., pro
priétaire ; Gaudran Jos. Paul, négociant ; Bonnet Jos. Ant., hor
loger ; Praget Pierre, chaudronnier ; Gérard Augustin, fabr. de
�—
122
—
bas ; Merentier J.-B., propriétaire; Martin Pierre, drapier; Martin-Vitalis J.-B. Hyac., propriétaire ; Brochier Pierre Joseph,
march. de fer; Barneaud Jos. Franç. Ch., propriétaire, ordonna
teur ; Vial Louis Martin, receveur municipal, trésorier ; Castellan Victor Antonin, avoué, linger ; Angelin Franç. Jos. Denis
Alban, avocat, secrétaire ; Rimbaud J.-B. Mitre, march. de bois.
1815 : Dol Sauv. Jos., propriétaire ; Gaudran Jos. Paul, négo
ciant; Bonnet Jos. Ant., horloger ; Praget Pierre, chaudronnier;
Gérard Augustin, fabr. de bas ; Merentier J.-B., propriétaire;
Martin Pierre, drapier; Martin-Vitalis J.-B. Hyac., propriétaire;
Rimbaud J.-B. Mitre, march. de bois ; Brunet Balth., proprié
taire ; Castellan Victor Antonin, avoué, ordonnateur ; Vial Louis
Martin, receveur municipal, trésorier-, Brochier Pierre Jos. Guil
laume, march. de fer, linger ; Angelin Franç. Jos. Denis Alban,
avocat, secrétaire ; Tassy André Denis, distillateur.
1816 : Dol Sauv. Jos., propriétaire ; Bonnet Jos. Ant., horlo
ger ; Praget Pierre, chaudronnier; Merentier J.-B., propriétaire ;
Martin Pierre, drapier ; Rimbaud J.-B. Mitre, march. de bois ;
Brunet Balth., propriétaire ; Tassy André Denis, distillateur ; Dar
sonville Jos. Marcellin, commis à la recette des contributions ;
Bonnet Jean Jos., tailleur d’habits; Alexis fils Louis Félix Marie,
propriétaire ; Castellan Victor Ant., avoué, ordonnateur ; Vial
Louis Martin, trésorier ; Brochier Pierre Jos. Guillaume, march.
de fer, linger ; Gérard Augustin, fabr. de bas, secrétaire.
1817 : Martin Pierre, anc. march. drapier ; Dol Jos. Sauveur,
propriétaire; Merentier J.-B., propriétaire; Bonnet Jos. Ant.,
horloger ; Rimbaud J.-B. Mitre, march. de bois; Darsonville Jos.
Marcellin, commis des contributions ; Bonnet Jean Jos., tailleur
d’habits ; Philip Jos., négociant ; Brunet Balth., propriétaire ;
Reynaud Hyp. Fabien, march. mercier ; Lânder Léopold, pro
priétaire ; Castellan Victor Antonin, avoué, ordonnateur ; Alexis
fils Louis Félix Marie, propriétaire, trésorier-, Brochier Pierre Jos.
Guillaume, march. de fer, linger ; Gérard Augustin, fabr. de bas,
secrétaire.
1818 : Merentier J.-B., propriétaire ; Gérard Augustin, fabr. de
bas ; Rimbaud J.-B. Mitre, march. de bois ; Brunet Balth., pro
priétaire ; Bonnet Jean Jos., tailleur d’habits ; Philip Jos., négo-
�— 123 —
ciant ; Reynaud Hyp. Fabien, march. mercier ; Tavernier Simon
Jules, march. de comestibles; Honnorat Fidele Jos., march. dra
pier ; Fouquet Jean Claude, march. toilier ; Dalmas Simon, pro
priétaire ; Castellan, avoué, ordonnateur ; Alexis fils, trésorier ;
Brochier, linger ; Darsonville Jos. Marcellin, secrétaire.
1819 : Merentier J.-B., propriétaire ; Gérard A., fabr. de bas ;
Rimbaud J.-B. M., march. de bois; Brunet B., propriétaire; Bon
net J, J., tailleur d’habits; Philip J., négociant; Reynaud H. F.,
march. mercier ; Tavernier S. J., march. de comestibles ; Hon
norat F. J., march. drapier ; Fouquet J. C., march. toilier ; Dal
mas Simon, propriétaire ; Castellan V. A., avoué, ordonnateur ;
Alexis fils L. F. M., trésorier ; Brochier P. J. G., march. de fer,
linger ; D’Arsonville J. M., commis aux contributions, secrétaire.
1820 : Merentier J.-B., propriétaire ; Rimbaud J.-B. M., mar
chand de bois ; Brunet B., propriétaire; Bonnet J. J., tailleur
d’habits : Philip J., négociant; Reynaud H. F., march. mercier;
Tavernier S. J ., march. comestibles ; Fouquet Jean Claude, march.
toilier ; Dalmas Simon, propriétaire ; Long Roch Basile Just,
avoué ; Castellan Victor A., avoué, ordonnateur ; Alexis fils L. F.
M., propriétaire, trésorier ; Brochier P. J., march. de fer, linger ; D’Arsonville J. M., secrétaire.
1821 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — D. Dubourguet, maire ; Christine R. de la P. S' Jean (intra muros) ;
Brunet Balth., propriétaire ; Castellan Vict. Ant., avoué au tri
bunal civil ; Brochier P. Jos. Guill., march. de fer ; Darsonville
Jos. Marcellin, employé à la Mairie. — Administration : Meren
tier J.-L., propriétaire ; Castellan V. A., avoué, ordonnateur ;
Rimbaud J.-B. M., march. de bois ; Brochier P. J. G., linger ;
Brunet B., propriétaire ; Darsonville J. M., secrétaire ; Bonnet
Jean Jos., tailleur d’habits ; Alexis L. F. M., trésorier ; Philip
Jos., caissier à l’admin. des Postes; Reynaud II. F., march. mer
cier; Tavernier S. J., march. comestibles; Fouquet J. C., march.
toilier ; Dalmas S., propriétaire ; Long R. B. J., avoué en la Cour ;
Mus Jean Ant., propriétaire.
1822 : Commission de Surveillance des Prisons d'Aix. — P. Dubourguet, maire ; Christine R. de la P. S‘ Jean (intra muros) ;
Brunet Balth., propriétaire ; Castellan V. A., avoué au trib. civ.;
�— 124 —
Brochier P. J. G., inarch. de fer ; Darsonville J. M., employé à
la Mairie ; Alexis L. F. M., propriétaire. — Administration :
Merentier J.-B., propriétaire ; Castellan V. A., ordonnateur ; Rim
baud J.-B. M., march. de bois ; Brochier P. J. G., linger-, Brunet
B., propriétaire ; Darsonville J. M., secrétaire ; Bonnet J. J., tail
leur d’habits ; Alexis L. F. M., trésorier ; Philip J., caissier à
l ’admin. des Postes ; ReynaudH. F., march. mercier: Tavernier
S. J., march. comestibles; Fouquet J. C,, march. toilier ; Dalmas
S., propriétaire ; Long R. B. J., avoué en la Cour ; Mus J. A.,
propriétaire.
1823
: Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — P. Dubourguet $ , maire ; Christine, R. de la P. S1 Jean (intra muros) ;
Brunet Balth., propriétaire ; Castellan V. A., avoué au trib. civ.;
Brochier P. J. G., march. de fer ; D’Arsonville J. M., employé à
la Mairie ; Alexis L. F. M., propriétaire. — Adm inistration: Cas
tellan V. A., ordonnateur ; Rimbaud J.-B. M., march. de bois ;
Brochier P. J. G., linger ; Brunet Balth., propriétaire ; D’Arson
ville J. M., secrétaire ; Bonnet J. J., tailleur d’habits ; Alexis L.
F. M., trésorier ; Philip Jos. caissier à l’adm. des Postes ; Reynaud H. F., march. mercier; Tavernier S. J. march. comestibles;
Fouquet J. C., march. toilier; Dalmas Simon, propriétaire; Long
B. R. J., avoué en la Cour ; Mus J. A., propriétaire ; Giraud $
Jean Louis Edouard, capitaine en retraite.
1824: Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — P. Dubourguet ÿ;, maire ; Christine, chanoine ; Brunet Balth., proprié
taire ; Castellan Y. A., avoué au trib. civ.; Brochier Jos. P. G.,
march. de fer ; Darsonville Jos. M., employé à la Mairie ; Alexis
L. F. M., propriétaire.— Administration: Castellan V. A., avoué,
ordonnateur ; Rimbaud J.-B. M., march. de bois ; Brochier J. P.
G. , linger ; Brunet Balth., propriétaire ; Darsonville J. M., secré
taire ; Bonnet J. J., tailleur d’habits ; Alexis L. F. M., trésorier ;
Philip J-, caissier à l ’adm. des Postes ; Reynaud H. F., march.
mercier ; Tavernier S. J., march. comestibles ; Fouquet J.-C.,
march. toilier ; Dalmas S, propriétaire ; Long R. B. J., avoué en
la Cour ; Mus J. A., propriétaire ; Giraud *&, capitaine en retr.
1825
: Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — D. Dubourguet
maire; Castellan Y. A., avoué au trib. civ.; Brochier
�— 125 —
J. P. G., mardi, de fer ; Alexis L. F. M., propriétaire ; Rimbaud
J.-B. Mitre, mardi, de bois; Tavernier Sim. Jude, march. comes
tibles ; Darsonville J. M., employé a la Mairie. — Administra
tion-. Castellan V. A., ordonnateur; Rimbaud J.-B. M., march. de
bois ; Brochier J. P. G., linger ; D’Arsonville J. M., secrétaire ;
Bonnet J. J., tailleur d’habits ; Alexis L. F. M., trésorier ; Philip
J., caissier à l ’adm. des Postes; Reynaud H. Fabien, march. mer
cier ; Tavernier S. J. march. comestibles ; Fouquet J. C., march.
toilier ; Dalmas S ., propriétaire ; Long R. B. J., avoué en la Cour ;
Mus J. A., propriétaire ; Giraud $ J. L. E, capitaine en retraite;
Sconnio, O $ , Jerome J.-B., capitaine en retraite.
1826 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — D. du
Bourguet, $ , maire ; Castellan Y. A., avoué au trib. civ.; Alexis
Louis Félix Marie, propriétaire ; Rimbaud J.-B. Mitre, march. de
bois; Tavernier Simon Jude, march. de comestibles; Darsonville
J. M., empl. la Mairie ; Long Rocli Basile Juste, avoué en la
Cour. — Administration : Castellan V. A., doyen, ordonnateur •
Rimbaud J.-B. M., march. de bois ; Darsonville J. M., secrétaire ;
Bonnet J. J., tailleur d’habits ; Alexis L. F. M., trésorier ; Rey
naud H. F., march. mercier ; Tavernier S. J., march. comesti
bles ; Fouquet J. C., march. toilier ; Long R. B. J ., avoué en la
Cour ; Mus J. A., propriétaire ; Giraud $ , J. L. E., capitaine en
retraite; Sconnio, 0 . $ , linger-, MichelPierre Marius Jos., march.
toilier ; More fils Ant. Franc. Marie, avocat ; Evrard Louis André
Innocent, pharmacien.
1827 : Commission de Surveillance des Prisons d ’A ix .— D. Du
Bourguet >$, maire ; Castellan Victor Ant., avoué au trib. civil ;
Alexis Louis Félix Maire, propriétaire ; Rimbaud J.-B. Mitre,
march. de bois; Tavernier Simon Jude, march. comestibles; Dar
sonville Jos. M., empl. à la Mairie; LongRoch Basile Juste, avoué
en la Cour. — Administration ; Castellan Y. A., doyen, ordonna
teur-, Rimbaud J.-B. M., march. de bois; Darsonville J. M., secré
taire ; Bonnet J. J., tailleur d’habits ; Alexis L. F. M., trésorier-,
Reynaud H. F., march. mercier; Tavernier S. J., march. comes
tibles ; Fouquet J. C., march. toilier ; Long R. B. J., avoué en la
Cour ; Mus J. A., propriétaire ; Giraud $ , J. L. E., capitaine en
retraite ; Sconnio, 0. &, J. J.-B., linger-, Michel P. M. J., march.
toilier ; More fils A. F. M., avocat ; Evrard L. A. I., pharmacien.
�—
126
—
1828 : Commission de Surveillance des Pinsons d ’Aix. — D. Du
Bourguet $ , maire ; Castellan V. A., avoué au trib. civil; Alexis
L. F. M., propriétaire; Rimbaud J. B. M., march. de bois ; Tavernier S. J., march. comestibles ; D’Arsouville J. M., employé à la
Mairie ; Long R. B. J., avoué en la Cour. — Administration: Cas
tellan V. A., ordonnateur ; Rimbaud J.-B. M., march. de bois ;
Darsonville J. M., secrétaire ; Bonnet J. J., tailleur d’habits ;
Alexis L. F. M., trésorier ; Reynaud H. F., march. mercier ; Tavernier S. J., march. comestibles; Fouquet J. C., march. toilier;
Long R.B. J., avouéenla Cour; Mus J. A., propriétaire; Giraud
J. L. E., capitaine en retr.; Sconnio, O.
J. J.-B., linger-, Michel
P. M. J., march. toilier ; More fils A. F. M., avocat ; Evrard L.
A. I., pharmacien.
1829 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — D. Du
Bourguet $ , maire ; Castellan Victor Ant., avoué au trib. civil ;
Alexis Louis Félix Marie, propriétaire ; Rimbaud J.-B. Mitre,
march. de bois ; Tavernier Simon Jude, march. comestibles; Dar
sonville J. M., employé à la Mairie ; Long Roch Basile Juste, avoué
en la Cour. — Administration : Castellan V. A., doyen, ordonna
teur; Rimbaud J.-B. M., march. de bois; Darsonville J. M., secré
taire ; Bonnet J. J., tailleur d’habits ; Alexis L. F. M., trésorier ;
Reynaud H. F., march. mercier ; Tavernier S. J., march. comes
tibles ; Fouquet J. C., march. toilier ; Long R. B. J., avoué en la
Cour ; Mus J. A., propriétaire ; Giraud
J. L. E., cap. en retr.;
Sconnio, O. $ , J. J.-B., linger ; Michel P. M. J., march. toilier ;
More fils A. F. M., avocat ; Evrard L. A. I., pharmacien.
1830 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — D. Du
Bourguet
maire ; Castellan V. A., avoué au trib. civil ; Alexis
L.F.M.,propriétaire; Rimbaud J.-B. M., march. de bois; Taver
nier S. J., march. comestibles ; Darsonville J. M., employé à la
Mairie ; Long B. R. J., avoué en la Cour. — Administration: Cas
tellan V. A., doyen, ordonnateur ; Rimbaud J.-B. M., march. de
bois ; Darsonville J. M., secrétaire ; Bonnet J. J., tailleur d ’ha
bits ; Alexis L. F. M., trésorier ; Reynaud H. F., march. mercier;
Tavernier S. J., march. comestibles ; Fouquet J. C., march. toi
lier ; Long R. B. J., avoué en la Cour ; Mus J. A., propriétaire ;
Giraud «&, J. L. E., cap. en retr.; Sconnio, O. $•, J. J.-B., linger ;
�— 127 —
Michel P. M. J., march. toilier; More fils A. F. M., avocat;Evrard
L. A. I., pharmacien.
1831, 1832, 1833, 1834 ; Commission de Surveillance des Pri
sons d ’Aix. — Castellan Victor Antonin, avoué au trib. civil ;
Rimbaud J.-B. Mitre, march. de bois ; Tavernier S. .1., proprié
taire ; Long R. B. J., avoué en la Cour ; Sconnio, O.
J. J.-B.,
cap. en retr.; More fils Ant. Franç. Marie, avocat ; Eyriès Louis
Eug. Ferd., avoué en la Cour. — Administration : Castellan V. A.,
doyen, ordonnateur ; Rimbaud J.-B. M., march. de bois ; Bonnet
J. J., propriétaire ; Alexis L. F. M., trésorier ; Reynaud II. F.,
march. mercier ; Tavernier S. J., propriétaire ; Fouquet J. C.,
march. toilier; Long R. B. J., secrétaire; Mus J. H., propriétaire;
Giraud «$, J. L. E., cap. en retr.; Sconnio, O. $ , J. J.-B., linger ;
Michel P. M. .1., march. toilier; More fils A. M. F., avocat; Evrard
L. A. I., pharmacien ; Lecoq Jean Jos. Louis Maurice, proprié
taire ; Eyries Louis Eug. Ferd., avoué en la Cour.
1835 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Castel
lan Victor Antonin, ancien avoué ; Rimbaud J.-B. Mitre, march.
de bois ; Tavernier Simon Jude, propriétaire ; Long Roch Basile
Juste, avoué en la Cour ; More Ant. Franç. Marie, avocat. —
Œuvre des Prisons : Castellan V. A., ordonnateur ; Rimbaud J,-L.
M. , march. de bois; Bonnet J. J., propriétaire; Alexis Louis Félix
Marie, banquier, trésorier ; Reynaud IL F., march. mercier ;
Tavernier S. J.; Fouquet J. C., march. toilier ; Long R. B. J.,
avoué en la Cour, secrétaire ; Mus J. A., propriétaire ; Giraud $
Jean L. E., cap. en retr., linger-, Michel P. M. J., march. toilier;
More A. F. M., avocat , Tassy André Denis, propriétaire ; Tempier Pierre Franç. A lex., march. de comestibles.
1836 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Rim
baud J.-B. M., march. de bois ; Tavernier S. J., propriétaire ;
Long R. B. J., avocat ; More A. F. M., avoué. — Œuvre des Pri
sons : Rimbaud J.-B. M., march. de bois ; Bonnet J. J., proprié
taire; Alexis L. F. M., banquier, trésorier-, Reynaud H. F., mar
chand mercier, ordonnateur ; Tavernier S. J., propriétaire; Fou
quet J. C., march. toilier ; Long B. R. J., avocat ; Mus J. A., pro
priétaire ; Giraud $ J. L. E., cap. enretr., linger-, MichelP.M. J.,
march. toilier; More A. F. M., avoué; Tassy A. D., propriétaire;
�—
128
—
Tempier P. F. A., march. comestibles ; Pellegrin Louis Auguste,
avoué, secrétaire ; Vitalis Jean Louis Esprit, propriétaire.
1837 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Rim
baud J.-B. M., march. de bois ; Tavernier S. J., propriétaire ;
Long B. R. J., avocat ; More A. F. M., avoué ; Tassy A. D., pro
priétaire; Michel P. M. J., march. toilier ; Pellegrin L. A., avoué.
— Œuvre des Prisons : Rimbaud J.-B. M.; Alexis L. F. M., ban
quier ; Reynaud H. F., march. mercier, ordonnateur ; Tavernier
J. S.; Fouquet J. C., march. toilier, trésorier ; Long B. R. J.; Mus
J. A., propriétaire ; Giraud J. L. E., cap. en retr., linger ; More
A. F. M.; Tassy A. D.; Pellegrin L. A., secrétaire ; Rossignol Alex,
Jacq. Jos., march. clincailler ; Michel P. M. J.; Dasse $ Clément,
capitaine en retraite.
1838 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Rim
baud J.-B. Mitre, march. de bois ; Tavernier Simon Jude, proprié
taire ; Long Roch Bazile Juste, avocat ; More Ant. Franç. Marie,
avoué ; Tassy André-Denis, propriétaire ; Michel Pierre Marius
Jos.. march. toilier ; Pellegrin Louis Aug., avoué.— Œuvre des
Prisons : Reynaud Hyp. Fabien, march. mercier, ordonnateur ;
Tavernier Simon Jude, propriétaire ; Fouquet Jean Claude, march.
toilier, trésorier-, Long Roch Bazile Juste, propriétaire, secrétaire-,
Mus Jean Ant., propriétaire; Giraud $ J. Louis Ed., cap. en ret.;
linger ; Tassy André Denis, propriétaire ; Pellegrin Louis Aug.,
propriétaire; Dasse $ Clément, cap. en ret.; Rossignol Alex. Jacq.
Jos., march. clincailler ; Michel Jean Et. Franç. Xav., propriét.;
Pison Félicien Jean Eug., notaire royal ; Brancliard Jos., march.
coutelier ; Michel Pierre Marius-Joseph, march. toilier ; Aubert
Claude Hyp. Bienvenu, march. de grains.
1839 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Tassy
André D., propriétaire ; Michel P. M. J., march. toilier ; Pelle
grin L. A ., ancien avoué ; Pison Félicien J. Eugène, notaire royal ;
Alexis L. F. M., banquier; Dasse $ Clément, capitaine en retr.—
Œuvre des Prisons : Tavernier S. J., propriétaire ; Fouquet J. C.,
march. toilier, trésorier; Long R. B. J., propriétaire, ordonnateur;
Mus J. A., propriétaire; Tassy A. D., propriétaire; Pellegrin L. A.;
Dasse $ Clément ; Michel P. M. J.; Michel Jean Et. Franç. Xav.,
propriétaire ; Pison F. J. E.; Blanchard Jos., march. coutelier ;
�— 129 —
More A. F. M., avoué à la Cour, secrétaire ; Alexis L. F. M.;
Pecout Jos. Marius Martin, march. de laines, linger ; Rossignol
A. J. J., march. mercier.
1840 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Tassy
André Denis, propriétaire ; Pellegrin Louis Aug. Vinc., ancien
avoué ; Pison F. J. E., notaire royal; Alexis L. F. M., banquier;
Mus J. A., propriétaire; Dasse $ Clément, cap. en retr. — Œuvre
des Prisons : Long B. R. J., ordonnateur ; Mus J. A.; Tassy A. D.;
Pellegrin L. A. Y.; Dasse $ ; Rossignol A. J. Jos., march. mer
cier ; Michel J. E. Fr. Xav., propriétaire; Pison F. J. E., notaire,
secrétaire ; Blanchard Jos., march. coutelier; More A. F. M., avoué
la Cour ; Alexis L. F. M.; Pecout Jos. M. M., march. de laines,
trésorier ; Guigue Franç. imprimeur, linger ; Pons Jos., march.
de papier ; Reinaud de Fonvert Jules, propriétaire.
1841 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Tassy
A. D.; Pellegrin L. A. V.; Pison F. J. E.; Alexis L. F. M.; Mus
J. A.; Dasse % Clément. — Œuvre des Prisons : Long R. B. J.,
ordonnateur; Pellegrin L. A. V., ancien avoué; Dasse & Clément,
cap. en retr.; Rossignol A. J. Jos., march. mercier ; Pison F. E.,
notaire royal ; Blanchard Jos., march. coutelier; More A. F. M.,
avoué à la Cour ; Alexis L. F. M., banquier ; Pecout Jos. M. M.,
march. de laines, trésorier ; Guigue Franç., imprimeur ; Pons Jos.,
march. de papier, linger ; Reinaud de Fonvert J., propriétaire,
secrétaire ; Vassal Hilarion, pharmacien ; Lionneton Aug., avoué
à la Cour ; Fouquet Jean Claude, march. toilier.
1842 : Commission de Surveillance des Prisons d ’Aix. — Tassy
André Denis, propriétaire ; Pellegrin Louis Auguste Vincent, an
cien avoué ; Pison Félicien-Jean Eugène, notaire royal ; Alexis
Louis Félix Marie banquier ; Mus Jean Antoine, propriétaire ;
Dasse >5; Clément, cap. en retr. — Œuvre des Prisons : Long Roch
Basile Juste, ordonnateur ; Pison Félicien Eugène, notaire royal,
secrétaire ; Branchard Jos., march. coutelier ; More Ant. Franç.
Marie, avoué à la Cour ; Alexis Louis Félix Marie, banquier ;
Pecout J. Marius Martin, march. de laines, trésorier ; Pons Jos.,
march. de papier, linger ; Reynaud de Fonvert Jules, propriét.;
Vassal Hilarion, pharmacien ; Lionneton Aug., avoué à la Cour;
Fouquet Jean Claude, march. toilier; Bonnet J.-B. Jos. Bernard,
9
�— 130 —
propriétaire ; Tassy André Denis, propriétaire ; Revest Jean,
propriétaire.
1843 : Œuvre des Prisons d ’Aix. — Le Maire d’Aix, président
né ; Long Roch Basile Juste, ordonnateur ; Pison Félicien Eug.,
notaire royal, secrétaire ; More Ant. Franç. Marie, avoué à la
Cour ; Alexis Louis Félix Marie, banquier ; Pecout J. Marius
Martin, march. de laine, trésorier ; Pons Jos., march. de papier;
Reynaud de Fonvert Jules, propriétaire ; Vassal Hilarion, phar
macien ; Lionneton Aug., avoué h la Cour ; Fouquet Jean Claude,
march. toilier ; Bonnet J.-B. Bernard, propriétaire, linger ; Tassy
André Denis, propriétaire ; Revest Jean, propriétaire ; Pellegrin
Louis Aug. Martin, anc. avoué ; Jaubert Jos. Charles André,
avocat.
1844 : Le Maire d’Aix, président né ; Long R. B. J., ordonna
teur ; Pison F. E., notaire royal, secrétaire ; Alexis L. F. M., ban
quier ; Pecout J. M. M., march. de laines, trésorier ; Pons Jos.,
march. de papier ; Lionneton Aug., avoué à la Cour ; Fouquet
J. C., march. toilier; Bonnet J.-B. Bernard, propriétaire, linger;
Tassy A. D., propriétaire ; Revest Jean, propriétaire ; Pellegrin
L. A. M., ancien avoué ; Jaubert Jos. Ch. André, avocat ; Guignon J.-B. Marius, marchand ; Condroyer Vital, avoué h la Cour ;
Daumas Jos. Franç. propriétaire et imprimeur.
1845 : Le Maire d’Aix, président né ; Long R. B. J., ordonna
teur ; Pison F. E., notaire royal, secrétaire ; Lionneton Aug.,
avoué à la Cour ; Fouquet J. C., march. toilier ; Bonnet J.-B.
Bernard, propriét”, linger ; Tassy A. D., propriété; Revest Jean,
propriété; Pellegrin L. A. V., anc. avoué; Jaubert J. C. A., avo
cat ; Guignon J.-B. M., march.; Condroyer V., avoué il la Cour ;
Daumas Jos. Franç., propriétaire ; Pecout Jos. M. M., march. de
laines, trésorier ; Alexis L. F. M., banquier ; Colomb Jos. Louis
Amable, avocat.
1846 : Le Maire d'Aix, président né ; Long R. B. J., ordonna
teur ; Pison F. E., notaire royal, secrétaire ; Bonnet J.-B. Bernard,
propriétaire, linger ; Tassy A. D., propriétaire ; Pellegrin L. A. V.,
ancien avoué ; Jaubert J. C. A., avocat ; Condroyer V., avoué il
la Cour ; Daumas J. F., propriétaire ; Pecout Jos. M. M., march.
de laines, trésorier ; Alexis L. F. M., banquier; Colomb J. L. A.,
�131 —
avocat ; Pons Jos., mardi, de papier ; Philip Jos., propriétaire ;
De la Bonlie J. H., propriétaire ; Revest J., propriétaire.
1847 : Le Maire d’Aix, président né ; Long R. B. J.; ordonna
teur ; Pison F. E., notaire royal, secrétaire ; Bonnet J.-B. Bern.,
propriétaire, linger ; Revest J., propriétaire ; Janbert J. C. A.,
avocat ; Condroyer V., avoué à la Cour ; Damnas Jos. Franç.,
propriétaire; Pecont J. M. M., mardi, de laines, trésorier ; Alexis
L. F. M., banquier ; Colomb J. L. A., avocat ; Pons Jos, mardi,
de papier ; De la Boulie Jean Hip., propriétaire ; Fouquet J. C.,
march. toilier ; Lionneton Aug., avoué à la Cour ; Dauphin $ L.,
ancien magistrat.
1848 : Le Maire d’Aix, président né ; Jaubert J. C. A., avocat,
ordonnateur ; Bonnet J.-B. Bern., bibliothécaire et linger ; Revest
Jean, sous-bibliothécaire ; Condroyer Vital, avoué à la Cour; Daumas Jean Franç,, propriétaire ; Pecout J. M. M., march. de lai
nes, trésorier ; Alexis L. F. M., banquier ; Colomb L. J. A., avo
cat ; Pons Jos., march. de papier; Fouquet J. C., march. toilier;
Lionneton A., avoué à la Cour, secrétaire-, Dauphin $g. Louis, anc.
magistrat ; Caire Cas. Hyp., march. clincailler ; Vincent Franç.
Mitre Barth., march. drapier ; Gouiran $ Hyp., capit. en retr.
1849 : Même administration (M. Revest Jean est remplacé par
M. Pécout Henri, march. toilier, avec la fonction de sous-biblio
thécaire.
1850 : Le Maire d’Aix, président né ; Mollet Ange Hyp., avo
cat, ordonnateur ; Bonnet J.-B. Bern., linger ; Jaubert J. C. A.,
notaire, bibliothécaire ; Pecout Jos. M. M., march. de laines, tré
sorier ; Alexis L. F. M., propriétaire ; Colomb J. L. A., avocat ;
Pons Jos., march. de papiers; Fouquet J. C., march. toilier ; Lion
neton A., avoué à la Cour, secrétaire-, Dauphin ifj Louis, anc. ma
gistrat ; Vincent F. M. B., propriétaire ; Pecout H., march. toi
lier, sous-bibliothécaire ; Escoffier J.-B., prof, à l’Ecole Normale;
Mistral Ed. Pierre Franç. Gab., avocat ; Gouiran $ H., capit. en
retraite.
1851 : Le Maire d’Aix, président né ; Mollet A. IL, avocat,
ordonnateur ; Bonnet J.-B. B., linger ; Jaubert J. C. A., notaire,
bibliothécaire ; Alexis L. F. M., propriétaire ; Pons Jos., march.
�— 132 —
de papiers; Fouquet J. C., march. toilier ; Lionneton A., avoué à
la Cour, secrétaire ; Dauphin & Louis, anc. magistrat ; Vincent
F. M. B., propriétaire, trésorier-, Gouiran $ II., capit. en retr.;
Pecout H., march. toilier; Mistral E. P. F. G., sous-bibliothécaire-,
Carie Michel, prof, à l ’Ecole de Droit ; Bernard Louis, march.
toilier ; André-Constant, avoué au tribunal.
1852 : Les mêmes administrateurs (M. Alexis L. F. M., est rem
placé comme administrateur par M. Revest Jean, anc. notaire).
1853 : Le Maire d’Aix, président né ; Mollet A. H., conseiller à
la Cour, ordonnateur, Vincent F. M. B., trésorier ; Goirand Hyp.,
capit. en retr.; Pecout FI., march. toilier ; Bonnet J.-B. Bernard,
propriétaire, linger ; Mistral P. F. G.; avocat, bibliothécaire ; Car
ies Michel, prof, à l’Ecole de Droit ; Bernard Louis, mardi, toi
lier ; André-Constant, avocat ; Revest Jean, anc. notaire ; Pons
Jos., march. de papiers ; Fouquet J. C., march. toilier ; Lionneton A., avoué, secrétaire-, Meyer Firmin, notaire; Guignon J.-B.,
sous-bibliothécaire.
1854 : Le Maire d’Aix, président né ; Mollet A. H., cons" à la
Cour, ordonnateur ; Pecout IL, march. toilier, trésorier ; Bonnet
J.-B. B., propriétaire, linger ; Mistral P. F. G., avocat, bibliothé
caire ; Caries Michel, prof, à l ’école de Droit ; Bernard Louis,
march. toilier ; André-Constant, avocat ; Revest Jean, anc. no
taire ; Pons Jos., march. de papiers ; Fouquet J. C., march. toi
lier ; Lionneton A., avoué, secrétaire-, Guignon J.-B.; Sardat Jos.
Alex., libraire, sous-bibliothécaire ; Chiris Ch., cadet, négociant.
1855 : Le Maire d’Aix, président né ; Mollet A. H., cons" à la
Cour, ordonnateur ; Mistral P. F. G., avocat, sous-bibliothécaire ;
Caries Michel, prof, à l ’école de Droit ; Bernard Louis, march.
toilier, bibliothécaire ; André-Constant, avocat ; Revest Jean, anc.
notaire ; Pons Jos., march. de papiers, linger ; Fouquet J.-C.,
march. toilier ; Lionneton A., avoué, secrétaire ; Sardat J. A.,
libraire, trésorier ; Chiris Ch. cadet, négociant ; Tavernier Ch.,
avocat ; De Berlier Alph., avocat ; Trupheme Jos., march. tail
leur ; Pradier-Lambert, anc. professeur.
1856 : Le Maire d’Aix, président né ; Lionneton A., avoué,
ordonnateur ; Caries M., prof, à l ’école de Droit ; Bernard Louis,
march. toilier, bibliothécaire ; Revest J., ancien notaire ; Pons
�Jos., mardi, de papiers; Sardat J. A., libraire, trésorier; ChirisC.
cadet, négociant; Tavernier Ch., avocat, secrétaire ; De Berlier A.,
avocat, sous-bibliothécaire ; Truphexne Jos., mardi, tailleur ; Pradier-Lambert, anc. professeur ; Bonnet J.-B. B., propriétaire,
linger ; Pecout H., march. toilier ; Fouquet, mardi, toilier.
1857 : Le Maire d’Aix, président né ; Lionneton Aug., avoué,
ordonnateur ; Revest J., anc. notaire ; Pons Jos., march. de pa
piers ; Sardat Jos. A., libraire, trésorier ; Chiris C. cadet, négo
ciant ; Tavernier Ch., avocat, secrétaire ; De Berlier A., avocat,
bibliothécaire ; Trupheme Jos., march. tailleur; Pradier-Lambert,
professeur; Bonnet J.-B. B., propriétaire, linger-, Pecout H.,
march. toilier ; Aillaud Celestin, cons" à la Cour impériale ;
Roman Eugène, conservateur des hypothèques ; Guignon Pierre
Marius, march. de nouveautés ; Silvy Marius, propriétaire, sousbibliothécaire.
1858 : Le Maire d'Aix, président né ; Lionneton A., avoué,
ordonnateur ; Sardat Jos. A., libraire, trésorier-, Chiris Ch. cadet,
négociant ; Tavernier Ch., avocat, secrétaire-, De Berlier A., avo
cat, bibliothécaire-, Trupheme Jos., march. tailleur ; Bonnet J.-B.
B., propriétaire, linger ; Aillaud C., cons" à la Cour impériale ;
Roman E., conservateur des hypothèques ; Guignon P. M., march.
de nouveautés ; Silvy M., propriétaire ; Guiton-Talamel Franç.
fils, négociant, sous-bibliothécaire ; Sabatier Pierre, propriétaire ;
Martin Jean Jos. Victor, employé à la Mairie ; Isoard Jos., anc.
maître de pension.
1859 : Le Maire d’Aix, président né ; Ailhaud Cél., cons" k la
Cour, ordonnateur ; De Berlier A., avocat, secrétaire ; Trupheme
Jos., march. tailleur ; Bonnet J.-B. B., propriét'6, linger ; Roman
E., conservateur des hypothèques ; Guignon P. M., march. de
nouveautés ; Guitton-Talamel F. fils, négociant, trésorier ; Saba
tier Pierre, propriétaire ; Martin V., employé à la Mairie, sousbibliothécaire ; lsoard Jos., anc. maître de pension ; Etienne Mar
cellin, architecte ; Mayhet Marcellin, cons" à la Cour ; Desemery
Jean Marius, teneur de livres ; Bernard L., mardi, toilier, biblio
thécaire ; Silvy Pierre, propriétaire.
1860: Le Maire d’Aix, président né ; Ailhaud C., cons" à la
Cour, ordonnateur ; Bonnet J.-B. B., propriétaire, linger ; Gui-
�■ w asH ea*»
■
— 131 —
gnon P. M., marcli. de nouveautés ; Guitton-Talamel F. fils, négo
ciant, trésorier ; Sabatier Pierre, propriétaire ; Isoard Jos., anc.
maître de pension ; Etienne Marcellin, architecte ; Desemery J. M.,
teneur de livres ; Bernard L., march. toilier, bibliothécaire ; Silvy
Pierre, propriétaire ; Pons Jos., march. de papiers ; Chiris Ch.,
négociant ; Tavernier Ch., avocat, secrétaire ; Lalment Paul,
employé des Eaux et Forêts, sous-bibliothécaire ; Mane Désiré,
march, de papiers.
1861 : Le Maire d’Aix, président né ; Ailhaud C., cons" à la
Cour, ordonnateur ; Guignon P. M., march. de nouveautés ; Guit
ton-Talamel F. fils, négociant, trésorier ; Sabatier Pierre, pro
priétaire ; Etienne Marcellin, architecte; Desemery J. M., teneur
de livres ; Bernard L., march. toilier, bibliothécaire ; Pons Jos.,
march. de papiers, linger ; Chiris Ch., négociant ; Tavernier Ch.,
avocat, secrétaire ; Mane Désiré, march. de papiers ; Couzinet
Pierre, capit. enretr.; Martin Victor, commis, sous-bibliothécaire’,
Robert Aug., ancien professeur ; Baude Hip., ancien maître de
pension.
1862 : Le Maire d’Aix, président né ; Tavernier Ch., avocat,
ordonnateur ; Sabatier Pierre, propriétaire ; Etienne Marcellin,
architecte ; Desemery J. Marius, teneur de livres, trésorier ; Ber
nard Louis, march. toilier, bibliothécaire ; Pons Jos., march. de
papiers, linger ; Chiris Ch., négociant ; Couzinet Pierre, capit. en
retr.; Martin Victor, commis, sous-bibliothécaire ; Robert Aug.,
anc. professeur, secrétaire ; Baude Hip., anc. maître de pension ;
Vallier Aug., greffier à la Cour ; Talon Henri, avoué à la Cour ;
Michel Denis, propriétaire ; Samat, agent.
1863 : Le Maire d’Aix, président né ; Ailhaud, cons" à la Cour,
ordonnateur ; Tavernier Ch., avocat ; Desemery J. M., teneur de
livres, trésorier ; Bernard Louis, march. toilier, bibliothécaire ;
Pons Jos., march. de papiers ; Chiris Ch., négociant ; Couzinet
Pierre, capit. en retr.; Martin V., commis, sous-bibliothécaire ;
Robert A., anc. professeur, secrétaire ; Baude H., anc. maître de
pension ; Vallier A., greffier â la Cour ; Talon H., avoué à la
Cour; Bonnet J.-B., propriétaire, linger-, Mane Désiré, march. de
papiers ; Laugier, propriétaire ; Samat Auguste, agent.
1864 : Le Maire d’Aix, président n é; Ailhaud, cons" à la Cour,
�— 185 —
ordonnateur ; TavernierOh., avocat, trésorier ; Pons Jos., march.
de papiers; Chiris Ch., négociant; ConzinetPierre, cap, en retr.;
Martin Y., commis, sous-bibliothécaire ; Robert A., anc. profess',
bibliothécaire ; VallierA., greffier à la Cour, secrétaire ; Talon H.,
avoué à la Cour ; Bonnet J.-B., propriétaire, linger ; Mane D.,
march. de papiers ; Laugier, propriétaire ; Michel Denis, agent
d’affaires ; Bellon Jos., pharmacien ; Claude Blanc, professeur ;
Samat Aug., agent.
1865 : Le Maire d’Aix, président né ; Lescouvé Alfred, avocat
général, ordonnateur ; Robert A., anc. professeur, bibliothécaire ;
Vallier A., greffier à la Cour, secrétaire ; Talon H., avoué à la
Cour ; Bonnet J.-B., propriétaire, linger ; Mane Désiré, march.
de papiers ; Laugier Benoît, propriétaire ; Michel D., agent d’af
faires ; Bellon Jos., pharmacien ; Claude Blanc, professeur à
l ’école d’Arts et Métiers ; Olivier Michel, propriétaire ; Desemery
J. M., teneur de livres, trésorier ; Etienne M., architecte, sousbibliothécaire ; Sabatier Pierre, propriétaire ; Silvy Jos. Pierre,
propriétaire ; Samat A., agent.
1866 : Le Maire d’Aix, président né ; Lescouvé A., avocat gén.,
ordonnateur ; Vallier A., greffier à la Cour ; Talon H., avoué à
la Cour ; Bonnet J.-B., propriétaire, linger ; Laugier H., proprié
taire ; Michel Denis, agent d’affaires ; Bellon Jos., pharmacien ;
Claude, professeur à l ’école d’Arts et Métiers ; Olivier M., pro
priétaire, secrétaire ; Desemery J. M., teneur de livres, trésorier;
Etienne M., architecte, sous-bibliothécaire; Hilaire Louis, march.
mercier, bibliothécaire; Boyer Jos., propriétaire; Jullien Raphaël
Victor, greffier du Juge de Paix ; Chiris Ch., négociant ; Samat
A., agent.
1867 : Le Maire d’Aix, président né; Lescouvé A., avocat gén.,
ordonnateur ; Bonnet J.-B., propriétaire, linger ; Michel Denis,
agent d’affaires ; Bellon Jos., pharmacien ; Claude Blanc, prof'
aux Arts et Métiers ; Olivier Michel, propriétaire, secrétaire ;
Desemery J. M., teneur de livres, trésorier ; Etienne M., archi
tecte ; Hilaire Louis, march. mercier, sous-bibliothécairc ; Boyer
Jos., propriétaire ; Jullien R. V., greffier du Juge de Paix ; Chi
ris Ch., négociant ; Robert A., professeur, bibliothécaire ; Tavernier Ch., avocat ; Sconnio Jos., commis ; Samat A., agent.
i
�— 136 —
1868 : Le Maire d’Aix, président né ; Michel Denis, agent d’af
faires ; Bellon Jos., pharmacien ; Olivier M., propriétaire ; Desemery J. M., teneur de livres, trésorier ; Hilaire L., march. mer
cier, bibliothécaire ; Boyer Jos., propriétaire ; Jullien B. Y., gref
fier du Juge de Paix ; Robert A., prof', bibliothécaire ; Tavernier
Ch., avocat, ordonnateur ; Sconnio Jos., commis, secrétaire ; De
Bonnecorse Gab., conseiller à la Cour ; Boyer Ch., commerçant,
linger ; Yallier A., greffier à la Cour ; Mane Marius, libraire ;
Laugier Benoît, rentier ; Samat A., agent.
1869 : Le Maire d’Aix, président né ; Olivier M., propriétaire ;
Hilaire L., march. mercier, bibliothécaire ; Boyer Jos., propriét” ;
Jullien R. Y., greffier de la Justice de Paix ; Robert A., profess',
bibliothécaire; Tavernier Ch., avocat; Sconnio J., commis, lin
ger ; De Bonnecorse G., conser à la Cour, ordonnateur ; Boyer Ch.,
commerçant ; Mane Marius, libraire ; Laugier Benoît, rentier ;
Florens E., employé des Ponts et Chaussées, secrétaire', Aubin
Louis, imprimeur, trésorier ; Chiris Ch., négociant; Allein J.-B.,
praticien ; Samat A., agent.
1870-1871 : Le Maire d’Aix, président né ; Jullien R. V., gref
fier du Juge de Paix ; Robert A., profess', bibliothécaire ; Taver
nier Ch., avocat ; Sconnio Jos., commis, trésorier ; De Bonne
corse, cons" à la Cour, ordonnateur-, Boyer Ch., commerçant;
Mane Marius, libraire ; Florens E., greffier du Juge de Paix,
secrétaire ; Aubin Louis, imprimeur ; Chiris Ch., nôgoc' ; Michel
Denis, agent d’affaires ; Etienne M., architecte ; Condroyer Em
manuel avoué à la Cour ; Peloutier Prosper, propriétaire ; Vallier
Aug., greffier à la Cour ; Samat A., agent.
1872-1873 : Le Maire d’Aix, président né ; De Bonnecorse G.,
cons" à la Cour, ordonnateur ; Florens E., greffier du Juge de
Paix, trésorier ; Chiris Ch., négociant ; Aubin Louis, rentier,
bibliothécaire ; Boyer Ch., négociant, linger ; Etienne M., archi
tecte ; Condroyer Em., avoué à la Cour ; Michel D., figent d’af
faires ; Euzet Louis, avocat ; Reynaud Jos., négociant ; Allein
J.-B., praticien; Roman Paul, notaire, secrétaire', GuillibertErn.,
subst. du Procureur Général ; Dubourg François, géomètre ; Goirand Hip., capitaine en retr.; Samat A., agent.
1874 : Le Maire d’Aix, président né ; Condroyer E., avoué à la
�— 137 —
Cour, ordonnateur ; Sconnio Jos., teneur de livres, trésorier ; Sube
Abel, avocat, linger ; Roman Paul, notaire, secrétaire ; Etienne M.,
architecte ; Michel Denis, agent d’affaires ; Euzet Louis, avocat,
bibliothécaire ; Reynaud Jos., négociant ; Allein J.-B., praticien;
Guillibert E., substitut du Proc. Gén.; Dubourg F., géomètre ;
Aninard Cas., avocat ; Robert Louis, négociant ; Ollivier A., né
gociant ; Jauffret Jean, capit. en retr.; Samat A., agent.
1875 : Le Maire d ’Aix,président né; Euzet Louis, avocat, ordon
nateur ; Sconnio J., teneur de livres, trésorier ; Sube Abel, avo
cat, linger ; Roman Paul, notaire, secrétaire ; Aubin Louis, ren
tier, bibliothécaire ; Guillibert E., subst. du Proc. Gén.; Reynaud
Jos., négociant ; Dubourg F., géomètre ; Robert Jos. Marius, né
gociant; Jauffret J., capit. en retr.; DeFortis Alphan, propriét” ;
Ravit Ant., agent d’assurances ; Martin Ch., anc. notaire ; Guignon J.-B., rentier ; Ollivier Alphonse, négociant ; Samat A.,
agent.
1876 : Le Maire d’Aix, président né ; Roman Paul, notaire,
ordonnateur ; Guillibert E ., substitut du Proc. Gén.; Dubourg F.,
géomètre; Ollivier Alph., march. toilier, linger-, Robert Louis
Marius, débitant de tabacs ; Jauffret Jean Franç., employé de
l ’octroi ; Ravit Ant., agent d’assurances ; Reynaud Jos., march.
toilier; Aubin Louis, bibliothécaire-, De Fortis Alpli., rentier;
Sconnio Jos., teneur de livres, trésorier-, Florens E., greffier du
Juge de Paix, secrétaire ; Sardat Alex, père, libraire ; Charrier
Àmable, propriétaire ; Chiris Ch. cadet, propriétaire; Samat A.,
agent.
1877 : Le Maire d’Aix, président né ; Florens E., greffier du
Juge de Paix, ordonnateur ; Ollivier A., march. toilier, secrétaire-,
Sconnio Jos., teneur de livres, trésorier ; Aubin Louis, rentier,
bibliothécaire ; Jauffret J. F., employé de l’octroi en retr., linger-,
Robert L. M., débitant de tabacs ; Ravit A., agent d’assurances ;
De Fortis Alph., rentier ; Sardat A., libraire ; Charrier A., pro
priétaire ; Chabaud Melchior, propriétaire ; Guignon J.-B., ren
tier ; Etienne M., architecte ; Grillet, professeur en retr.; Giraud
Alex., fabricant de chocolat ; Samat A., agent.
1878: Le Maire d ’Aix, président né-, Ollivier A., march. toilier;
Sconnio Jos., teneur de livres, trésorier ; Jauffret J. F., employé
�— 138 —
en retraite, linger ; Aubin L., rentier, bibliothécaire ; De Fortis
A., propriétaire ; Ravit A., agent d’affaires ; Sardat A., libraire;
Charrier A., propriétaire ; Chabaud M., propriétaire; Etienne M.,
architecte ; Reynaud Jos., march. toilier ; Euzet Louis, avoué,
ordonnateur ; Condroyer Era., avoué, secrétaire ; Roman Paul,
notaire ; Piller Jos., confiseur ; Samat A., agent.
1879 : Le Maire d’Aix, président né ; De Fortis A., propriété ;
Ravit A., agent d’affaires ; Charrier A., propriété ; Chabaud M.,
propriétaire ; Etienne M., architecte ; Reynaud Jos., march. toi
lier ; Euzet Louis, avoué, ordonnateur-, Condroyer E., avôué,
secrétaire ; Roman Paul, notaire ; Piller Jos., confiseur ; Florens
E., rentier, trésorier ; Robert M., débitant de tabacs ; Trouchet
Jos., commis ; Sabatier Victor, professeur ; Aubin Louis, rentier,
bibliothécaire ; Samat A., agent.
1880: Le Maire d’Aix, président né-, Euzet Louis, avoué, ordon
nateur ; Florens E., rentier, trésorier : Fabre Gaston, avocat,
secrétaire-, Reynaud Jos., march. toilier, bibliothécaire ; Charrier
A., rentier; Chabaud M., rentier; Condroyer E., avoué à la Cour ;
Piller Jos., confiseur ; Jauffret J. F., empl. en retr.; Ollivier A.,
march. toilier, linger ; Sabatier V., professeur ; Robert M., débi
tant de tabacs ; Michel Marius, empl. en retr. ; De Magalon ; Ravit
A., agent d’affaires ; Samat A., agent.
1881 : Le Maire d’Aix, président né ; Euzet Louis, avoué, ordon
nateur ; Florens E., propriétaire, trésorier-, Chabaud M., proprié
taire ; Reynaud Jos., march. toilier ; Condroyer E., avoué à la
Cour ; Piller Jos., confiseur ; Jauffret J. F., commis en ret.; Olli
vier A., march. toilier; Robert M., débitant de tabacs ; MartineauDeschenez, avocat ; Perrin Maurice, avocat, bibliothécaire ; Mas
son Hip., avocat ; Truchet Joseph.
1882 : Le Maire d’Aitu, président né ; Euzet Louis, avoué, ordon
nateur-, Florens E., propriétaire, trésorier -, Martineau-des-Chenez,
avocat, secrétaire ; Piller Jos., confiseur ; Jauffret F., commis en
retr.; Ollivier A., march. toilier ; Robert M., débitant de tabacs ;
Ravit A., agent d’affaires ; Charrier A., propriétaire ; Perrin
Maurice, avocat ; Chabaud M., propriétaire ; Sabatier V., profes
seur ; De Fortis A., propriétaire ; Aubin Louis, rentier ; Martel,
retraité des Douanes ; Gajan Aug., agent.
�— 139 —
1883 : Le Maire d’Aix, président né; Euzet Louis, avoué, ordon
nateur ; FlorensE., propriétaire, trésorier ; Robert M., débitant
de tabacs, linger : Guiran Augustin, secrétaire ; Jauffret F., com
mis en retr.; Ollivier A., march. toilier ; Martineau-des-Chenez,
avocat ; Perrin Maurice, avocat ; De Fortis A., propriétaire ;
Ravit A., agent d’affaires; Piller Jos., confiseur; DeForbin Palamède ; Barban, huissier la Cour ; Chabaud M., propriétaire ;
Charrier A., propriétaire ; Gajan A., agent.
1884 : Le Maire d’Aix ; Euzet Louis, ordonnateur ; Florens E.,
trésorier ; Robert M., linger ; Guiran A., secrétaire ; Jauffret, ren
tier ; Ollivier, march. toilier ; Perrin M., avocat ; Ravit, direc
teur d’assurances ; Piller, confiseur; Charrier A., rentier ; De
Forbin Palamède, avocat ; Chabaud M., propriétaire ; Sabatier
Victor, professeur au Lycée ; Payan Jules, confiseur ; Gajan A.,
agent.
1885 : Le Maire d ’Aix ; Euzet Louis, ordonnateur ; Florens E.,
trésorier ; Robert M., linger ; Guiran A., secrétaire ; Ravit, direc
teur d’assurances ; Piller, confiseur ; Charrier A., rentier ; De
Forbin Palamède, avocat ; Chabaud M., rentier; Sabatier V.,
professeur ; Payan Paul, confiseur ; Brès Marius, ex-juge de paix;
Gilly Franç., empl. de commerce ; Pecout Paul, rentier ; Gajan,
agent.
1886 : Le Maire d’Aix ; Euzet L., ordonnateur ; Florens E.;
trésorier ; Robert M., linger ; Guiran A., secrétaire ; Ravit, direc
teur d’assurances ; Piller, confiseur; Charrier A., rentier ; Do
Forbin Palamède, avocat ; Chabaud M., rentier ; Sabatier V.,
professeur ; Payan Paul, confiseur ; Brès Marius ; Gilly François,
empl. de commerce ; Pecout Paul, rentier ; Reynaud Ant., ren
tier ; Gajan, agent.
1887 : Le Maire d’Aix; Euzet L., avoué, ordonnateur; Florens
E., trésorier ; Robert M., linger ; Brès M., ex-juge de paix, secré
taire ; Guiran A., avoué ; Piller, confiseur ; Charrier A., rentier;
Chabaud M., rentier ; Sabatier V., professeur ; Payan Paul, con
fiseur ; Gilly Fr., empl. de commerce; Pecout Paul, rentier ; Rey
naud A., rentier ; Estays Louis, chev. de la Légion d’IIonneur ;
Delaurens H., pharmacien ; Gajan A., agent.
1888: Mêmes administrateurs (M. Delaurens IL, pharmacien,
�■
— 140 —
est remplacé, comme administrateur, par M. Ollivier Alphonse,
mardi. toilier.
1889-1890 : Le Maire d’Aix ; Euzet L., ordonnateur ; Florens
Ed., trésorier ; Robert Marius, linger ; Piller, confiseur; Charrier
A., rentier ; Chabaud M., rentier ; Sabatier V., professeur ; Payan
Paul, confiseur ; Gilly Fr.; Pecout Paul, rentier ; Reynaud A.,
rentier ; Estays L.,
Ollivier A., march. toilier; Delaurens H.,
pharmacien (secrétaire en 1889) ; De Saboulin Armand, rentier
{secrétaire en 1890) ; Gajan A., agent.
1891 : Le Maire d’Aix ; Euzet L., avoué, ordonnateur ; Florens
E., trésorier ; Robert L., linger ; Charrier A., rentier ; Chabaud
M., rentier ; Gilly Fr.; Pecout Paul, rentier ; Reynaud A., ren
tier ; Ollivier P., march. toilier ; Delaurens H., pharmacien ; De
Saboulin Armand, rentier ; Roman Paul, notaire ; De Catelin,
rentier, secrétaire ; Gajan A., agent.
1892 : Le Maire d’Aix; Euzet L., avoué, ordonnateur; Florens
E., trésorier; Robert L., linger-, Charrier A., rentier; Chabaud M.,
rentier ; Gilly Fr.; Pecout Paul, rentier ; Reynaud A., rentier ;
Ollivier P., march. toilier; De Saboulin A., rentier; Roman Paul,
notaire ; De Catelin, rentier, secrétaire ; De Bonnecorse de Benault
de Lubières Charles, avocat; De Duranti La Calade Jérôme, avo
cat ; Becarn Franç., rentier ; Gajan A., agent.
1893 : Mêmes administrateurs (M. Becarn Franç. est remplacé
par M. Proal Paul, cons" à la Cour d’Appel).
1894 : M. le.Maire d’Aix ; Euzet L., avoué, ordonnateur ; Flo
rens E., trésorier-, Gilly Fr.; Robert L., linger ; Charrier A., ren
tier ; Chabaud M., rentier ; Pecout Paul, rentier ; Reynaud A.,
rentier; Ollivier P., rentier; De Saboulin A., rentier ; Roman
Paul, notaire ; De Catelin, rentier, secrétaire ; De Bonnecorse de
Bedault de Lubières Ch., avocat ; Proal P., conseiller à la Cour ;
Aube Ernest, avocat; Gajan A., agent.
1895 : Mêmes administrateurs (M. Proal Paul, cons'r à la Cour,
est ordonnateur à la place de M. Euzet ; M. Pecout Paul, rentier,
est remplacé comme administrateur par M. Jauffret A., avocat.
1896 : Le Maire d’Aix ; Proal P., cons" à la Cour, ordonnateur ;
Florens E., trésorier ; Gilly F., linger ; Euzet L., avoué ; Robert
■
�— 141 —
L., rentier ; Charrier A., rentier ; Ollivier P., rentier ; De Saboulin A., rentier ; Roman Paul, notaire ; De Catelin, secrétaire ; De
Bonnecorse de Bedault de Lubières Ch., avocat ; De Duranti La
Calade J., avocat; AubeE., avocat; Jauffret A., avocat; Bagarry
Paul, avocat ; Bouche Joannes, avocat ; Gajan A., agent.
1897 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Bedault de Lubières
Ch., avocat, ordonnateur ; Florens E., trésorier ; Gilly F., linger ;
Jauffret A., avocat, secrétaire ; Euzet L., avoué ; De Saboulin A.,
rentier ; Roman P., notaire ; De Catelin, rentier ; De Duranti La
Calade J., rentier ; Aube E., avocat ; Bagarry P., avocat ; Bou
che Joannes, avocat ; Eymard Léon, avocat ; Ollivier Pierre,
rentier ; De Sigaud de Bresc, rentier ; Gajan A., agent.
1898 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Bedault de Lubières
Ch., avocat, ordonnateur ; Florens E., trésorier ; Gilly F., linger-,
Jauffret A., avocat, secrétaire ; Euzet L., avoué; De Saboulin A.,
rentier ; De Catelin, rentier ; De Duranti La Calade J., rentier ;
Aube E., avocat; Bagarry P., avocat ; Bouche J., avocat ; Eymard
L., avocat; Ollivier Pierre, rentier ; De Sigaud de Bresc, rentier ;
Rose Louis, avocat ; Gajan A., agent.
1899 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Bedault de Lubières
Ch., avocat, ordonnateur ; Florens E,, trésorier ; Gilly Fr., lin
ger ; Jauffret A., avocat, secrétaire ; Euzet Louis, avoué ; De Sa
boulin Armand, rentier ; De Catelin, rentier ; De Duranti La
Calade, rentier ; Bagarry Paul, avocat ; Eymard Léon, avocat ;
Ollivier Pierre, rentier; De Sigaud de Bresc, rentier; Rose Louis,
avocat ; Tavernier H., greffier en chef du trib. civil ; Roman H.,
avoué au tribunal ; Gajan A ., agent.
1900-1901 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Benault de
Lubières Ch., avocat, ordonnateur-, Florens E., rentier; Gilly F.,
linger ; Jauffret A., avocat, trésorier ; Euzet L., avoué ; De Cate
lin, rentier ; De Duranti La Calade, rentier; Bagarry P., avocat;
Eymard L., avocat ; Ollivier P., rentier ; De Sigaud de Bresc,
rentier ; Rose Louis, avoué, secrétaire ; Tavernier H., greffier en
chef eu trib. civil ; Roman H., avoué au tribunal ; Rigaud Cas.,
avocat ; Gajan Aug., agent.
1902 : Mêmes administrateurs, sauf M. de Duranti La Calade,
démissionnaire et non remplacé.
�142 —
1903 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Benault de Lubières
Ch., avocat, ordonnateur ; Florens E., rentier ; Gilly Fr., linger-,
Jauffret A., avocat, trésorier ; Euzet L., avoué ; De Catelin, ren
tier ; Bagarry Paul, avocat ; Eymard Léon, avocat ; De Sigaud
de Bresc, rentier ; Rose Louis, avoué, secrétaire ; Tavernier H.,
greffier en chef du trib. civil ; Roman Henri, avoué au tribunal ;
Rigaud Cas., avocat ; Jourdan A., avocat ; Revol Amédé, avoué
à la Cour ; Gajan A., rentier.
1904-1905 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Benault de
Lubières, ordonnateur-, Gilly Franç., linger-, Jauffret Alfred,
trésorier ; Euzet Louis, avoué ; de Catelin, rentier ; Bagarry Paul,
avocat ; Eymard Léon, avocat ; De Sigaud de Bresc, rentier ;
Rose Louis, avoué, secrétaire ; Tavernier Henri, greffier en chef ;
Roman, avoué ; Rigaud Casimir, avocat ; Jourdan Alfred, avo
cat ; Revol Amédée, avoué ; Bastard Charles, rentier ; Gajan
Auguste, agent.
1906 : Mêmes administrateurs (M. Jauffret A., est remplacé
comme trésorier par M. Rigaud Casimir, avocat ; M. de Catelin,
démissionnaire, est remplacé comme administrateur par M. Mille
J.-B., avocat.
1907 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Benault de Lubiè
res, ordonnateur ; Gilly Franç., linger ; Jauffret Alfred, avocat ;
Euzet Louis, anc. avoué ; Bagarry Paul, avocat ; Eymard Léon,
avocat ; De Sigaud de Bresc, rentier ; Rose Louis, avoué ; Taver
nier Henri, greffier en chef ; Roman, avoué ; Rigaud Casimir,
avocat, trésorier-, Jourdan Alfred, avocat; Revol Amédée, avoué;
Bastard Charles, rentier ; Mille J.-B., avocat, secrétaire ; Gajan
Auguste, agent.
1908 : Le Maire d’Aix ; De Bonnecorse de Benault de Lubières,
ordonnateur-, Gilly Franç., avocat, linger-, Jauffret Alfr., avocat;
Bagarry Paul, avocat ; Eymard Léon, vaocat ; De Sigaud de
Bresc, rentier ; Rose Louis, avoué ; Tavernier Henri, greffier en
chef ; Roman, avoué ; Rigaud Casimir, avocat, trésorier ; Jour
dan Alfred, avocat, secrétaire ; Revol Amédée, avoué ; Bastard
Charles, rentier ; Mille J.-B., avocat ; Euzet Gabriel, avoué ;
Gajan Auguste, agent.
�— 143
L is t e des D a m e s d’H u m a n ité
Depuis leur institution
DATES
DE
N O M IN A T IO N
NOMS ET PRÉNOMS
DÉMISSIONS
DÉCÈS
MMme*
14 floréal an v. Sarraire.
14 floréal an v. d’Arnaud.
18 prairial an xi d’Ansouis.
18 prairial an xi Berenger.
12 nivôse an xit Delafare.
12 nivôse an xii Agnelly.
12 nivôse an xn Burel.
11 janvier 1808. Suchet.
30 novemb. 1810 Passaire, épouse Simeonis.
15 mars 1814.
Degravier, ép. de la Boulie
28 novemb. 1818 Allard Rose.
21 décemb. 1820 Astier, veuve Dadoust.
21 décemb. 1820 Bouteille Marie.
14 novemb. 1822 Jeaume, veuve Rampai.
9 septemb. 1826 Carnaud, ép. Barbaroux.
9 mars 1831.
Silvestre Irenée.
31 décemb. 1833 Pasquier, veuve Bernard.
7 décemb. 1836. Mollet, épouse Evrard.
11 janvier 1837. Aude, épouse Moutte.
9 mai 1838.
Gérard Sextie.
17 octobre 1838. Passot, veuve Bonnet.
13 avril 1839.
Didelot, ép. de la Boulie.
16 octobre 1839. Brochier, ép. Magnan.
5 août 1840.
Belliard, veuve Michel.
5 août 1840.
Latour, ép. Antoine.
9 juin 1841.
Salgado, ép. Durand.
17 août 1842.
Allary Clotilde.
9 juin 1841.
Curet Virginie.
Michel Deloqui Cécile.
9 juin 1846.
25 novemb. 1846 Icard Arsène.
16 décemb. 1846 Sibour.
11 décemb. 1850 Alexis.
21 floréal an xi
14 floréal anxi
12 nivôse anxn
1833.
10 novem. 1818
30 décem. 1807
1828.
13 décem. 1838
184G.
Novembre 1822
14 octob. 1833. 15 novem. 1842
juin 1841.
1844.
Décembre 1833
9 mai 1838.
26 sept. 1839.
184G.
1846.
Août 1840.
août 1840.
31 juillet 1842.
24 août 1857.
�— 144 —
Renom inations et N om inations des Dames d’Hnmanité
(Exercice 1857)
DATES
NOMS ET PRÉNOMS
D E N O M IN A T IO N
14 mai 1855.
»
»
»
»
5 juillet 1856.
»
»
1« avril 1857.
4 novembre 1857
2 novembre 1861
»
30 avril 1862.
»
Mme veuve Michel.
Mme veuve Antoine.
Mi'» Allary.
Mu* Icard.
Mme Alexis.
Mlle Poujoulat.
Mme de Foresta.
MUe Pontier.
M"e Cornelia.
Mme de Berlier.
Mme Lionneton.
Mme Sabatier.
Mme de Saporta.
Mme Boutière.
DÉMISSION
DÉCÈS
14 décem. 1856
24 août 1857.
�TA B L E
Pages
Au Lecteur, Sonnet........................................................................
Avant-P ro pos ........................
1" P artie. — Notice historique...................................................
2'""P artie. — La tradition et POEuvre des Prisons................
—
Siège et local de l ’Œuvre (acquisition d ’un
immeuble).......................................................
—
Fête de S‘ M itre....................................................
—
Devoirs envers les défunts.................................
—
Processions, cérémonies publiques...................
—
Bannière et Croix..................................................
Ecussons..................................................................
—
Sceaux et arm es...................................................
Aumôniers.............................................................
Chapelle..................................................................
Bibliothèque...........................................................
—
Ordonnateur..........................................................
Sœurs de Saint-Dominique.................................
Mère de l ’Œ uvre...................................................
—
Dames d’Humanité................................................
—
Quêtes......................................................................
—
Liste des Bienfaiteurs (Tableaux).....................
—
Ordonnance royale du 20 décembre 1833. . . .
—
Règlement Ministériel du 20 décemdre 1833..
—
Règlement intérieur du 2 avril 1834.................
—
Listes des Recteurs................................................
—
Liste des Dames d’Humanité.............................
..A o ît-iè o L ,
($ AlXJMR'Vv
vu
1
5
45
45
49
53
55
60
61
63
64
67
70
70
72
73
75
76
79
87
87
91
96
143
�■
V
�I
������Notice Historique
3 5 191
SIR
L ’ ŒUVRE DES PRISONS
I) ' A1X- KN- PR O V HNC K
Paul
^
vocat
a
Adm in istra teu r
d ’/
BAGARRY
Co u r
ia
de
i
d ’^Ap p e l .
'OE u v r e
des
P
r iso n s
ix -e n - P r o v e n c e
AIX
I m p r i m e r i e A- L i u r a i r i e M a k a i r e (V. P eyras et (>il. Successeurs)
2,
rue Thiers
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Notice historique sur l'Œuvre des Prisons d'Aix-en-Provence
Subject
The topic of the resource
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Histoire de l’Œuvre des Prisons d’Aix, fondée en 1686 par la Confrérie des Pénitents Blancs, et qui a vocation à venir en aide aux prisonniers. Cette association, reconnue d’utilité publique en 1883, poursuit toujours sa mission humanitaire
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Bagarry, Paul
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 35191
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Makaire (Aix)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1908
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/105900087
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-35191_Bagarry_Notice_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
145 p. : Ill.
In-8°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/377
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 17..
Aix-en-Provence. 18..
Aix-en-Provence. 19..
Aix-en-Provence. 20..
Abstract
A summary of the resource.
Présence d'un Frontispice Mention sur la page de garde : offert à la bibliothèque universitaire par l’Oeuvre des Prisons d’Aix; onze juin 1917
L'Œuvre des Prisons est une des confréries de la ville d’Aix. Son origine remonte à la création en 1516 de la Confrérie des Pénitents Blancs de
L’Observance connus sous le nom de Notre-Dame de Pitié, dont l'objectif était de soulager et de secourir les prisonniers.
Progressivement, un bureau spécial émergea au sein de la Confrérie et des gens notables de la ville s'y ajoutèrent pour soutenir la cause : c'est ainsi que fut créée l'Œuvre des prisons d'Aix-en-Provence en 1686.
Après cet historique, Paul Bagarry traite des traditions et de l'Œuvre des Prisons à travers certains événements notables qui touchent aussi la ville d'Aix. Il cite les textes officiels de 1833-1834 (ordonnance royale, règlement ministériel et règlement intérieur) et établit la liste des recteurs par années, les portraits des principaux bienfaiteurs, la liste des Dames d'Humanité, etc.
Résumé Mélissa LEGROS
Il est à noter que le bâtonnier Bagarry a donné à la BU de droit d’Aix en 1925 de nombreux manuscrits (Code Buisson, Remarques de droit attribuées à Dupérier, Recueils de notes du Doyen Bernard, Factums...) et plusieurs recueils d’actes royaux enregistrés à Aix.
L’œuvre des prisons existe toujours, même si elle a diversifié ses actions
http://odp.hedracommunication.com/presentation/
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Prisons -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/305/MMSH_YP-131_vignette.jpg
cc231815d35dac0e73e44d49e5429ad5
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Arles. 17..
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Anibert, Mathieu-Louis (1742-1782)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1782
Description
An account of the resource
Histoire de la ville d'Arles et des marais créés par le débordement du Rhône (essai d'échanges de données avec la Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme, Aix-en Provence)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
XXVI-100 p.
18 cm
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/305
<a href="http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_003.aspx" title="Ouvrir le document "Mémoire sur l'ancienneté d'Arles"" target="_blank" rel="noopener">http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/Collection/imprimes/provence/Pages/FR_MMSH_MDQ_HP_MG_003.aspx</a>
Language
A language of the resource
fre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
J. Mesnier (Arles)
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/042851440
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/MMSH_YP-131_vignette.jpg
Notice du catalogue : http://mediabase.mmsh.univ-aix.fr/flora_app/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=default:UNIMARC:56133
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-131
Title
A name given to the resource
Mémoire sur l'ancienneté d'Arles : suivi d'observations sur la formation des marais voisins de cette ville, & sur un passage de l'histoire d'Ammien-Marcellin
Subject
The topic of the resource
Villes et communautés de Provence
Histoire de la Provence
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Mémoire sur l'ancienneté d'Arles : suivi d'observations sur la formation des marais voisins de cette ville, & sur un passage de l'histoire d'Ammien-Marcellin <br />- Feuille <i>Arles</i> ; 234 ; 1867 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Beaupré (graveur)/Hacq (graveur)/Lefebvre (graveur), ISBN : F802341867. <br />- Lien vers la page : <a href="http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27419" target="_blank" rel="noopener">http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27419</a>
Aménagement du territoire -- 18e siècle -- France -- Bouches-du-Rhône (France) -- Ouvrages avant 1800
Ammien Marcellin (0330?-0400?)
Arles (Bouches-du-Rhône) Histoire
Marais - Arles (Bouches-du-Rhône, région)
Marais -- France -- 18e siècle -- France -- Bouches-du-Rhône (France) -- Ouvrages avant 1800
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/216/RES-020945_Vol1.pdf
7ef7d29b8083661134a04bcf7a933a0b
PDF Text
Text
HISTOIRE
ANALYTIQUE ET CIISONOLOGIQ UF.
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
nF:PUIS LE X .. t S I ÈCLE J VSQU ',\ NOS "O UItS ,
LOUIS l'IÉSY ,
AT<:':I'''I'~l:
de 15 V .l!e.
l''',p~cl'!\:r
d.~
du :.1oc"meoa a,nonql,l • .)
d~,
J .,.,uVItOeD.
Bou:htl:l-du-iUr.6=" et du C.rJ,
"
F.GUINDON,
iU&RSEILLE.
TYPocnAl' 1I 1E DES 1I0 InS F I~ I SS .\T o\ l Nt ET DE lIlONCIIY ,
ruc Caurbièrc, 19.
lUlU.
�L'HISTOIRE du COI"S cl ùu COllseil de la MUllicipalilé. de
Ilotre ville sel'a, à propremenl parler, celle d,e la grande famill e
marseillaise ; elle fera assister le lecteur 11 ces développemens
moraux et matériels d' une cité, attestés par les actes écrUs
ou imprimés que conservent les dépÔts administratifs, Pour
r endre notre lravail plus complet, )lOUS avons cru ne [las de,
voir renferme·r noS explorations dans le cercle déjà fOl't étenùu de nos archives: toul cc qu.i se rattache à notre ancienne Commune nous a paru digne de nos recherches ; aussi
avons-nous consulté Jes arcbi ves de la Pl'éreclu re , celles des
Hospices, du GI'effe, de la Chamhre de Commerce et enfin
de lentes les administrations qui sc liaient plus ou moius
étroilement à noire. Muuicipalité(,t) , Tandis que l' un de nous
, ,-
/
( 1) Nous ne nouS sommes pas bornés
11.
demander des rcnseigncmens 3.I,IX du-
pÙIS (lue nol,ls vcnoosd'indiqucr. NOLl-seule ment notrc 3.1IPCI 3. été r:l.Yor;ililemcnl
accueilli par lcs divers corps 3.uJ.quels nous nous sommesadrcssés, ulais d'autrcS
ont mêmc pl'él'enu Il OS dés~rs. NOlis consignons. id . nos rcmcrclmcns bien
sincères pOI~r l'obligeance a"ce laquelle tant dc ))récicux documCIiS ont ~u! mis
-,
•"
�-
G-
nr "cmLl3il les ma tériaux d'une histoire gé ncralc de Provcnce; l'autre , depu is 1 Gans, par' ulle heureuse cLfortuite si mu ltanéité de lravaux , fou illait da ns tous les dépôts des aùrn ioislratiolls locales, ré unissait toul cc qui a été publié sur
J' histoire do Marseille, devait à de favorables basards des
découvertes précieuses, eL entouré de vieux li vres dont
quelques-uns portent la dale des promières années de l'in IrO~ llction de l'imprimerie cn Provence, d'ancieus plans, de
cuncu:x; manuscrits, colligeait un e grand e quantité de notes, j etant ai nsi les bases œ une de ces œ uvres que Poo regardera, nous l'espérons, comme essentiellemen t complète,
maintenant que, dans des idées d'ordre et de sa"e
proEl
,
0
gl'es, pl'esqu e toules les classes de la société répondenl li
l'appel qu e la loi leUl' a fail de prendl'e parl " la vie communale; maintenant que nous voyo ns un si vifintérèt s'altac her
pa rmi nous aux ùelibérnti ons des mandatai res de la cite, que
l'on comprend mieux que jamais qu e PamélioraUon du présent el Jlexlension de Pavenât' œu ne vi lle aussi importante
qu e Marseille dépendent , en granùe parlie, de (:es délibérati ons; q~ ' il n'es\ presque pas un ùe nos co ncitoyens qui ,
'parvenu a l'àge légal , ne se trou ve in vesti d u droit précieux
tle choisi,' los membres de la municipalité, un travail destin é " lier le passé elle pr-ésent de nolre communauté , n'a-l-il
pas) soi l pal' sa nature , soit par la d isposition actuelle des esprits, "quelques chances de succès? Une place ne lui sera-telle pas faite dans nos bibliotllèques ? Nous osons le cr oire ,
~e u x, aux arch ives (IUC nous "cnons de mentionn er, nous pou\'ons lIonc
!\Iou ler cell es de ;
so us nos
L' Acad ~ mie rO~' al e des Sciences, Belies-LcUres c t Arts
La soci~~ ro yale tic i'lI~dcCÎ ne,
'
1..'\ Société ilcad~mique de Ml:decine,
l..a Soc i ~té de Staûs tiqu{!,
La Chamb re des i'lo tairc~.
Le Tribl.nal des Pnlll'homtllc,), l'.JU·OHli-Pêchc u r;,,
L ~ :-'oci(.té de Uiell f;l isancc,
Le
S ~ fl(I ÎC" 1
des Ponc f<JÎ:\ . t'Ir. , "te.
Une vi lle ancienne <.) son existence proprc qu1il f<lul cher cher , pou r pouvoir la décrire) dans lun amns poudreux
J 'actes de toute espèce, de délibérDti ons qui onl passé 1'0 1'
toutes les phases de la langue) de bulles) de char tes, de parchemins , gardnnt la trace de l'act.i vité administr3li vc de nos
pères, Dans ces comhles qui form enlla chal'pcnte osseuse de
l'Hôtel de Ville SOllt rangés) comme de froids squeleltes >
les monumens écrits ou imprimés de notre existence COffilllun::lle; mais ici le moL d'Ezéchiel peul ètre prononcé :
Levez-vouS el vivez! Nous vous montrerons siècle pnr siècle,
année pal' année, jour par jour , p OUl' ainsi d ire, comment
l\rarseiUe s'est agrandi c, comment elle a défendu ses pri viléges, créé ses droits commun aux, travcrsé des époques
tan toI sanglantes, tantol pacifiques, jeté enfio les bases peu
à peu élargies de sa fortune commcrciale. Un historien vous
dil seul ement: En telle année, tel fai t s'est r Dssé dans une
cité, tel projel s' y esl ex.écuté, Nous) nous procédons autrement : nous déroulons lf".s écrits municipaux où le fait a laissé
son impuession du moment , 0\1 le projeLsouten u ctcolllballu
pal' cres inté,'èts ligués ou opposés, a fra nchi les ohstacles qui
Cil r etardaient l'exécution. L'historien ne peut , à cause du
milieu où il vit ) s'identifier compl étemenl avec les époques
diverses qu' il l'acon le ; dans notre trava il , c'est Marseille
elle-mêmc qui vous présente ses Mémoires. Nous n'avons
créé <:lUcuue couleur plus ou moins fau sse; nous n'avons pas
soumis les fnils à un nivea u systématique; sim ples tradu cteurs, collecteurs scrupuleux , nous vous présentons Pacle
leI qu'il fut rédigé, le document dans tou te sa miivelé, et YOUS
ne connaÎlrez que mieux nos pères J puisque leur langllge
n'aura subi aucune alléralion , puisque leurs idées garderont
leur ori ginalité primiti ve,
Le Conseil a compris tout l'intél'èl de celte exhumation de
documens j l'éloquent organe de la commission des Sciences
et Arts) M, Albrand, a prouvé combielt il importaiL de renOllcr le fil de ces délibérations qu i sc succèdenl depuis le X·
�-
8 -
sièclc jUSllu1il nos jours (1) . Que de fa ils ~l peu près sClllblahies sléclaircI'ont à l'avenir', r aI' le rapprochemenl d'une discussion tl ncienne e t d'une discussion récont e! Quo de droits
oubli és ou ignorés ) cc qui l'cvicnt ~u mè mc , l'OssoJ' til'onL tl o
fl OS recherches! Que de titres méconnus viendront , dans
llcs contestations fréqu ent es, sauvegn rdel' les intél'êts mena-
cés de la ville!
C'esL là sans doule 10 côlé le plus ulil e de nolro Irava il ;
mais on (lurait tort de croiro que notre t;k he a ch) sc borner
à fournil' seulement des notes précieuses au dossier de Pavocat de la vi lle; les limites où nous aT'ons été autorisés à nous
tenir ont pins d1étendue qu10n ne pense. Nulle part , plus
qu 'à Marseille, le Corps Municipal eL le Conseil onL vécu de
la vie de la ci lé. Graces à tauL de documens admi nislra tifs ,
nous avons eu sous la main l' histoire saisissante de notre pays
( 1 ) .sOU! cro~'on s (h!\'oir e:\lI-ai rc cc /lui suit du relllar(IUablc rapport (lUe
M, Al brand a lu au Consei l le 30 :1l'rIl1840, au nom de la Commission des Scicn,
ces CI ArI S :
• Cc qu'il importe à la "illc, c'est Ilue Ses archh'es soient Ulises ail grand jo ur
c'cst que dcs dOCllflJCIIS de la plus haute Imporlance soiontenfln connus c t coo,.~
donné<;, c'est qu'on Jluisse~ à cha/lue insl:lI1l , )' r ecourir, les cUllsuller ct les
COlnJl.1 rcr, CI, sous cc rap port, 1'0UV'Tagc llroJelé par ;HM, M ér~' ct Guindon C!it
~'UIIC très-haute utilité Cl Il ya licu d'applaud ir 11. leur pe nsée, En 18311, à
1époque de la longue sécheresse (lu i affii gt.:a Marsei lle, lorsque la Commission
ft tics caux étai l toujo urs Cil permanence daus le cabinet de 1\1. le Maire ct nue
• l'des
mesures mlT1 ~lrcs
'
' " de
.
é taient prises pour nous assul'er toutes le5 caux
• Huveaune, deLi x cHorens tlistin gués, l'un magis lral aujoul'd'hui l'aulre IDem 1 hre du barreau, furent appelés pour recherchel' ct tber 1I0S titre; SUI' les caux
• dans les immenscs liasscs de dOCumcns qui som aux arohh'es, Il (ut constaté'
• après un tra" a il opiniâtre, qu'il y a \'ai t nu(:c.ssil ~ absolue de reprendre IOUS c~
• documens dès l'ori gine et dans un ordre chronologiqne.. " " Il fut reconnu Cll• core qU'un, scnîblable lra"ail ahsorberai l toutes les Journees de CCII " qu i sOr
• ~o n sac reraJe lli. Que ser a,ce donc, s'il faut élelHlre ce I!'a"ail 11 10lltes les p~l'.
• tiCS dcs archi ,'CS? On ne peut é,'idemmcnt le demander à MM. l'A rchi\'i.ste ct
• le Sous- '\I'chivis te, /lu'en leur aCCOl' tI ~ nt une ilUlenmiu: .
" La Co mm ission n'a pas :heso;n d'insister SUI' l'ulilité d'une pulll icalio ll (l tli
• IIIClll'a SOus la nlain de loul le monde (les documens préciCll" et Il e prrmetll"
• !llus Ilue I~ conseil soit réduit à reohercher pénibl elHclIllelle pièce Ilu i fi ,WI'3Îl
1 UII'! (IUest,on communale ou fluelflucfois tl. l'ignorel' COIII1,l élcment. l''l chaÎHe
1 UC5 tcmrlS, Cil tO UI cc qui concernc II O ~ illlérèls, sera enfill renouél', •
•
•
•
•
,
-
~
--
nntill j cettc hisloi l'c éltl it la, reof('r méc dalls ces ca rl ou qui sc
déroul cnt , cn longucs ra ngées , sur les é tagères de no 3 1'ehi"cs. Nos ConsciHeJ's ) pal' Icurs délibérati ons , prenai ent
un e part active aux événem ens, ils les guidaiellt ) ils les dominaienL de loule celle puissa nce dOIlL le droiL muni cipal a rmait les commu nes du moyen ~ge, Les passions du dehors
ne resJl~claienL pas le se uil de la salle verte, aU/li vil'idis, où
les séances du Conseil avaienL lieu ; le plus souvenL elles l'
prenaient naissance, Nous n'avons donc privé nos lecteurs
d'aucun e de ces pièces où le fail. quolidi en élaiL écril à mesure qu'il se produisait.
Si cependant notre ou vrage n'eCU renfermé qu e des documens ou leurs allalyses, il n'aurait offert qu' un intérè t iocorupleL ; si , d' un aulre côlé , les développemens hisloriques y
avaient pris un e trop grande place , il eût m enti il sou litre.
Puisqu 'il nous faliaiLopérer le dépouillemenL de tous les documens qui se raUachent àPexistence communale de notre ville ,
nous ne pouvions pas oublier un instant que l'intérèt admitl istra Uf était celui qui devait gu ider notre travail , qui devait ,
surtout, en surgir ; mais la nécessité de ne laisser dans l'ombre
aucun acte important , de retracer avec exactitud e l'histoire
ùu COI'PS Municipal eL du Conseil de la cité, nous dispensailclle du soi n d 'introduire un peu de vie , un e certaine an imation dans notre œuvre? Ce lle vie, cette an ima lion , nous les
avons demandés aux fai ls, ceux-ci nous ont. servi à lier des
époq ues séparées par des intervall es qu)aucune pièce nc comblait , ils onL dù éclairer un aclc qui , s'il e ùL é lé isolé de ce
qui l'a précédé ou sui vi) n'au rait présent6 le plus souv ent
q11 1 un e 6ni gmc indéchiffrable ou au moins une insignifiante
lecture ,
Notre ouvrage est divisé cn deux parties : la prcmi ère
exlrèmemenL succincle prépare le lecleur li l'éLude des docum ens) c 1cst un e introduction indispensable où nous menlionlions r<lpidemenll es fails qui se sont accompl is a vant l'époque
11 laquelle rcm onl cnL les pièces les plus imporlanl es de nos
�-
10 -
archl,'es. NOlis ln tCl'Ininolls J pourtant J pal' quelques documens que leur ancienneté J'eud pl'écicux cLqui J par leurs
dates, apparliennent aux dern ier; siècles de celle premiè"e
parlie.
La seconde est, à vrai dire, le corps principal de Pouvrngcj
elle meLen lumière lous les documens de la communauté
mao'SCiliaise. Ces deux parties r épondent 11 deux périodes :
l'une commençant avec Marseille ct fini ssant au Xe siècle, est
celle qui embrasse les six premières époques:
1° Les Grecs.
20 Les Romains.
3° Les Goths et les Bourguignons.,
.1.0 Les Mérovi ngiens .
5° Les Carl o" iogiells~
6° Les Rois d'Arles et de Provence.
L'aulre porlie allant du xe siècle jusqu'à DOS jours embrasse aussi six époques:
1° Les Cornies de Proveuce.
2° les Rois de France.
30 La République.
4° L'Empire.
5° La Restauration .
6° La révolulion de Juillet.
Dans chaque époque de la seconùe pao'(ie, chaque siècle'
est le plus souvent (rai lé à part, il Y a d'abord uu exposé des
faits, ensuite un cJasscll'lcnt chronologique des documens.
Les fails, aulant qu'il se peut , saut liés aux pièces par des
notes de concordance.
De plus, nous publierons deux lables, à la fin ùe chaque
volume: Pune sera chronologique ct Pautl'c générale, alphabélique cL par ordre cie malières. Ces deux tables seront
fondues en une seule à la fin cie l'ouvrage, laquelle r éunira
l'ordre chronologique à celui des malières. Pour arriver à la.
pièce 0 11 aura donc deux moyens: la date eLl'obj et.
Tel est le fil qui doit concluire le Icclelu' dans l'ex plora lia"
de te lle coJledion de documells.
-
11-
Pourtant 1I0(rc obligation principale IJieu détcrmillée nous
o constamment teous en garde con tre Pcnlrainemenl el la
prolixité du récit historique ; le fail devenu pour nous l'accessoire, lui qui dans l'histoire eslla chose importante, a été
le lien, la trame de notre œuvre; là s'est arrèté son rÔle,
nous sommes allés de l'aele à lui et non de lui à l'aele; seulement assujétis à un plan qu'on approuve"a peu(,-êlre, nous
n'avons pas voulu inaugurer notre œuvre par le document
qui porte, dans nos archi ves, la dMe la plus ancienne; quelque
reculée qu'elle soit (875 ) , celle dale est loin d'èlre celle de
la fondation de notre ville; il nous a donc paru conveuable,
pour ne pas laisser notre simple monument sans une espèce
de portique, de présenter rapidement les événemens de notre
vieille hisloire Ioule illuminée des rayons de la Grèce et de
Rom e, en insistant avant tout sur l'ancienne forme de l'admioisll'alion marseillaise afin que dès les premiers pas la pensée de toute not.re œuvre se manifestât clairement.
Telle est l'idée, imparfaite sans doute, de notre œuvre . Nous
la présentons à nos concitoyens, sous les auspices du Conseil
Municipal, qui en a voté l'exécution, qui en a assuré la publication. De vieux doûumens où, pour ainsi dire, les titres de
noblesse de noire ville élaient écrils, reslaient plongés dans
un oubli injurieux; le Conseil , à une époque où tant œintérôt s'attache aux explorations historiques, a voulu que Marseille connût ces titres, nous venons les lui ol:l'rir. Certes, un
peu de cel orgueil héraldiqne, qu'on pardonne aux grandes
familles, sied bien à une ville qui a un si noble passé; nous
n1épargnerons rien pour le satisfaire. Si la tàche esl longue
el épineuse, le bul est si glorieux et si patriolique, que nous
nous efforcerons de répondre à uno marque de confiance qui
~st venue Oaller ee qu'il y a de plus respeclable dans le cœur :
llamour du lieu natal.
�HISTOIRE
ANALYTlQUll ET CnI\ONOI.OGIQ UJ;
DES ACTES ET DES DÊLIRÉl\ATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DEIlUiS L E :<~ SI i::C LE JUSQU'.\ NOS JOU RS.
PREIUIÈRE PARTIE.
_ _ _ 0<1 0 -0-00 o.c.o _ _ _
PRE1UIERE Épo..,1JF. :
en
de raco nter, d' ap rès les écrivains de
l' anliquil é qui ont fait mention des premiers lemps
de no tre hi s loire , les évé nemens dont la fond ali on de noire vi ll e fut ~ cco mp afrn <'c c l sui\' ic , nous
AVANT
�-
-
14 -
croyo ns devoi r éclaircir la date de ce lle fO lld a ~
ti on si reculée. La confusiou qui a r~g n é dans les
diverses époqu es assignées ,\ la créa tion de Marseille, a eu un e canse qui n'aurait pas dû échapper à plusieurs histori ens mod ern es. Les Ph océens
ont à plusieurs reprises abol'dé il notre rivage;
0 1' , I ~s voyages qu'ils y ont faits, surtout qu and
ces voyages ont coïn cidé avec des événemells
mémorables dans l'histoire, tel , par exempl e ,
que celui de la prise de leur ville en As ie, par Harpagus, lieutenant de Cyrus, ont donn é li eu de
multiplier les dates de la fondati on de Marseille ,'
les un s la rallachant au débarqu ement de Protis ,
et les autres à celui des derni ers fu gitifs de Ph océe.
Hé rodote, Thucydide, Isocrate, Ari stote, Strahon, Tite-Li ve, Pausani as, Lucain , Plutarque, Justin , Ath énée, So lin , Aulu- Gelle, A. Marcellin
.
,,
Sénèque et Eusthat e sont les seuls écrivain s de
l'antiquité qui menti onn ent la fondati on de Mar'scill e; en rapp elant rapidement ce qu' ils ont écrit
à ce suj et, on par viendra à ne plus laisser de doute
dans l'esprit du lecteur , sur la vé ritabl e époque
de la naissance de notre vill e, co lonie Ioni enn e ,
qu e les un s placen t dans la 45° olympi ade, GOO ans
avant J .-C. , et les autres dans la GO° olympi ade
ou plu tot dans la 61 °, c' est-à-dire GO ans après.
, Nous allons prouvel' que , de ces deux époques,
1 un e a été celle de la fondati on de Marseill e colonie grecqu e, et l' aut.re cell e de la d e rni è r~ migl'ali on plJ oC'ée llll C SIII' nos ri \'aO'c s
"
15 -
Ph océe ( 1), cit.é de l' Asie-Min eure , ne ,i vait
Gue de la p6che et de la pirateri e; bâti e sur un e
étroite langue de terre, pierreuse ct improdu ct.ive, ell e tirait de la nav igati on toutes ses ressources; les historiens nous montrent ses galères coloyant les rives de l'Itali e, de l' Espagne et des
Gaul es; au dire de Justin , des Phocéens parurent sur le Tibre, sous Tarquin-l 'An cien , et firent
alliance avec les Romain s. Peu de temps aprè, la
fondati on de lIIarseille, des naviga teurs de Phocée
avaient b âti en Corse la vill e d'A lali a. Dans
leurs courses, ces marins, pirates au beso in , infati gables explorateurs des co tes b aignées par la
lIIéditerranée, abord èrent à ce reco in de la mer ,
comm e l'appelle Ju stin , où Marseille s' éleva ensuite ; frappés des avantages qn e pouvait offrir ce
li eu où la nature avait préparé un port , devant
lequel s' ouvrait un grand go lfe, il s enfl amm èrent ,
,\ leur retour à Pho cée, les esprits de leurs jeun es
comp atriotes, par le récit de leur voyage dans la
Li guri e gauloise . De tels di scours décid èrent l'expédition co nnu e de Sim os et de Pl'oti s qui vinrent , l'an l e, de la 45" olympi ade, l' an de Rome
1()4, la 15° ann ée du règne de Tarquin-l' Ancien ,'
599 avant J .-C ., jeter les fondemens de Marseille
CI) Bâtie près de J'embouchure du Oeuve I-lcrmus. p.. r l' Ar ('honte Nélé:c, qni conduisit sur les côtes d'As ie une migrat ion
d'h abil;1I1S (le l'Attiq\1 e
WAO
:1 \';J III
l1 01rr (-l'C,
Ott
de l'1 onÎf' propre mcn t di\!' . H rs l' fll1
�-
16 -
auprès ùe ce pori , auquel l'avenir lenail en réserve de si belles deslinées.
Mais des his toriens, frappés de la sombre so lennité qui entoura le départ des Pho céens le jour où
ceux-ci furent forcés d'abandonn er aux Perses leur
mé tropole , ont suivi avec intérêt sur les mers ces
restes d' un e cité /lorissante ; ils nous les ont représentés créant le proverbe célèbre : Phocensùm,
execratio , quand ils je tèrent dans les /lots, les yeux
baignés des larmes amères de l'exil , un e masse
de fer rougi e ail feu , après avoir solennellemen t
juré qu'ils ne retourneraient à Phocée que lorsque
cette masse de fer refroidi e reparaîtrait sur r eau ;
puis il s nous les ont dépeints essuyant un refu s
des Chiotes qui ne voulurent pas leur permettre
d' abriter dans les ro chers stériles des Iles OEnusses leur fortun e persécutée, reçus par leurs frères d' Alalia, reprenant cou rage, se battant conI,re les Carthaginois, et venant ensuite , é puisés
par cette victoi re, se réunir aux Marseillais auxquels tous les Phocéens épargnés par le sort
avaient fini par se joindre.
Un intervalle de soixante ans sépare don c, de
la dernière migration phocéenn e, la fond a tion ùe
Marseille, qui , ainsi qu e nous le diso ns plu s haut ,
eut lieu l'an premi er de la 45° olympiade.
La lecture atteu ti ve de tous les passages où ,
dans les anciens écrivain s , se t.rouve me nt.i onn ée
la da te de ce tt e fond ai ion , perm e t de réso uùre
celte qu es li on , 'co mm e nous ve nons de le faire .
-
li -
lIérodole (1) qui raco nl e la pri se dc Ph océe pal'
Harpagus, li eutenant de Cyrus, qu i nou s mont.re
les Ph océens emportallt cl aus leur fuite le urs stalues e t se réfu giant à Alalia , bâtie en Co rse
viugt ans avant ce départ de tout un peupl e , qui
décrit la bataille naval e livrée par eux aux EiI'uscru es et aux Car(.hagin ois , n' aurait pas à co up sOr
oubli é de nous les montrer fondant Marséi lle , si
cette vi ll e fùt née du grand et derni er désastre de
sa mé tropole.
Thucydide :J. dit qu e les Phocéens, ell (olldant !JIa/'seille, bIla irent sur ?ner les Ca,·thagi71ois (2). On aurait tort de conclure de ces parol es qui se trouvent
dan s un e espèce de préface où l'auteur trace l' ancien état de la Grèce, qu e Marseille a é té co nstruite la mê me aunée qu e les Ph océens remportèrent S UI' les Carthaginois la victo ire mentionn ée,
co mme on vient de le voir, l)ar Hérodo te. Thucydide
rapporl,e ce bruit , de mémoire, néglige les circonslances e t co nfond deux époqu es , sans avoir vou lu
peut-être se donner la pein e de les di stin guer . 1\
a suffi à l' inl érêt de so n récit , de nous présenl er
les Ph océens , li la fois fond a te urs d' un e vi lle el
vainqueurs d' un grand peupl e .
Les Phocéens, dit Isocrate, (3) qui (uyaient la dominat'ion du gmnd "oi, quiUèrent rAsie et vinre'lt l~
Mlmeille. Ce passage qui . Ii la véri lé, se lait SUI'
(1) Lib. l , c. 162.
(2) I.ib. l , p. 111. 11.
(:1) Ora/in pro ;trchidamo ,
�-
l'époqu e de la naissance de notre ville, a du moin s
le mérite de prouver que Marseille existait quand
Phocée fut prise, et qu e ce ne so nt point les derniers émigrés de cell e yille qui ont é té nos fonnat'O urs.
Nous deyons vivement regreLLcr la perte du
trait é qu' Al~ s tot,e avait écrit, S UI' la républiqu e de
'larseiU e; on sait se uleme nt , d' après le Lexicon
d'l-Iarpocratiulll ( 1) , que le célèbre rh é te ur di sa it
que Marseille a"ait é té bâtie avant la pri se de
Phocée pal' les Perses.
Strabon nous apprend qu e les Pho céens, qui
yinrent édifier notre yi Ile , reçurent S UI' leur bord
Aristarché, prêtresse de Di ane. Ce géographe si
éxact, qui décrit n otre port , la form e antiqu e de
notre vill e, qui parle de no s ancienn es colonies,
de no s machin es de guelTe, aurait-i l omis la circonstan ce de la fuite entière des Pho cée ns, si celle-ci eût été suivie de la fondation de Marseille (2)?
L' an 212 de Rome , la dédicace d' un temple de
Diane d'Eph èse eut lieu S UI' le mont A,'entill ; Stl'abau nou s apprend à ce suj e t que les Marseillai s
a,-aicnt pll\-oyé aux Homain la s tatu e de cc templ e, Cc fail a cu li eu huit an s avant la 60· ol ympiade, il faut donc en co ncllll'c que la fon da tion de
Marseille eslantérieure à celle del'llière époque,
Tite-Li,-e s'exprime ains i dan s le chapitre 3ft de
son livre V : " Les Gaul ois pass ère nt pour la pre(I) l n vote Mass iliro.
('~)
L ill. 4 p. m. 2ïO.
-- 19 -
tS -
mi ère fo is c a Itali e so us le l'è;:;nc de Tal'quin J" .\n cie n ; s'é tant avancés ,'ers les .\Ip c:, qui pa« l'uiss aient un e ba rri ère imp éné trabl e, il s apprit(
rent que les Saliens s'opposaient à l'é tablisse« ment des Marseillai s qui étai ent venu s de Ph océe.
« li s se firent un devoir reli gieux de prét.er des se« cours à ces é tran ge rs e t les aid èrent à sc fortifi er
« dan s l' endroit où il s s'éta ient é tab li s, da ns l' as" s urance où il s é ta ient qu e c' é tait un augure favo" l'able de ce qui leur arri vera it au-Jelà des Alpes,
\( si des gens qui courait'nt à peu près la même
« fortun e qu ' eux , avai ent u)) heureux succès. »
L'époqu e de la fondation de Marseill e n' es t-ell e
pas suffi samm ent indiqu ée dan s ce passage, qui la
place au moin s dans les premi ères ann ées du règne
de Tarquin-l' An cien?
Pau sani as co nfond , lui au ssi, dans la phrase qu e
nous all on s citer , les Pho céens qui créèrent ' Marseille avec ceux qui , plus tard, se déroh èrent par la
fuite à la domin a tion des Perses: " les Marseill ai s
« sont un e des co lonies des Phocéens d' Ionie, dont
" un e partie quitta Pho cée pour fuir Harpagus le
« Mède. li s battirent s ur Ille r les Carth agin ois, oc" cupèrcnt les terres que ceux-ci possédai ent e t
" dev inrent très-l1orissan s ( 1). »
Plut arque place au nombre des march and s qui
ont fondé des cit és, Protis, lequel, dit-il, ga!J1111 l'am itié des Gaulois et bd/it M(O'seillc 1 (2)
«
«
(-1) Phoc. p. m. G2:1.
(2) Vil' df' Sololl.
�-
20 -
Justin (1), l' excellent abréviatpur de l'hi storien
gaulois Trogue-Pompée, co nduit les Phocéens en
Italie sous le règne de Tarquin-l'An cien , leur fait
co ntracter un e alliance avec les Romains, les montre ensuit e arrivant pal' mer dan s les Gaules et fondant Marseille au mi lieu de nation s féroces; il ajoute que la colonie conduite par Simos et Protis n'était venue aborder au pays des Li guriens, qu e
parce que dans des rapports faits par des navigateUl'S ioniens , la heauté des li eux voisins des embouchures du Rhône était exal tée. Na nn , le chef
des Ségohriges, est mentionn6 par cel auteur, ainsi
que Co man et Catumandus, autres chefs li gures(2). ·
Athénée (3) s' ap pu yant sur le traité perdu pour
nous d'Aris tote rep roduit à peu près ' Ie récit de
Justin , mais il donne à Gyptis le nom de P eUCI et à
Proti s celui d'Euœenus.
Solin (4) commet une doubl e erreur !1ans celte
phrase": " Les Phocéens fuyarü devant les Perses
" fondèrent Marsei lle dans la 45° olympiade . »
Il se tromp e, ainsi qu e nou s l'avons prouvé déjà ,
en attribnant à ceux des Phocéens qui se dérobèrent à la servitude des Perses, la fondation de
Marseill e, il sc trompe en pl açant cette prise de
Plloc6e par Harpagus dans la 45° olympiade .
( 1) Lib . .
(~)
L.
-
21 -
La fuit e cles Phocéens eut li ell , comme nou s
l'a vo ns assez dit , après la 45° olympiade.
Sénèque (1) a partagé l' erreur de Solin et de bien
d'autres: « Les Grecs, dit-il , qui sont à prése nt à
« Marseille ayant quitté la Phocide, vinrent aupa« l'avant dans l'Ile de Corse, » Ainsi, d' après cc t
écrivain, les derniers émigrans cie Phocée auraient
b âti Marseille, ce qui es t fau x.
Eustathe (2) est tombé dans la même erreur que
Sénèque.
De tout ce qu'on vient de lire , il résulte:
10 Qu'avant la 45" olympiade, c'est-à-dire plus
de 600 ans avant J .-C., des navi gateurs phocéens
avaient visité le rivage de la Gaule jusqu'aux embouchures du Rhôn e, et que la beauté du pays les
avait charmés;
20 Que les récits de ces nav igateurs décidèrent
deux Pho céens, Simos et Protis, à conduire aux
li eux décrits un e colonie qui tou cha à Éphèse, où
Aristarché, prêtresse de Diane, s'a ttacha à sa destiuée , aux l'ives du Tibre où elle se lia d' amitié
avec les Romains et à celles de la Gaule où , dans la
45" olympiade, 600 ans avant J .-C. , elle jeta les
fondemens de Marseille ainsi nomm ée, d' après les
uns, à cause de deux mots grecs qui signifient /.ie::,
pêcheur, d'après les aut.res, du ll om d' un chef
phocéen, d' après les meilleures probabilités, de
Loco d tato.
(.J) Li b. XIII .
(1) r.. 2.
(1)
Scnèq. Conso!. al! he/v. c. 8 .
P)
,E'IJ§l.oO,i in r. 75, lJionys.
�-
~2 -
deux parol es celliqu es : mClS S(llias , demeure des
Saliens;
3° Enfin , que lors de la pri se cie Phocée pal' Harpagus , li eutenant cie Cyrus , les hab itan s de ce tt e
vill e qui la quittèrent pour toujours , vinrent d' abord chercher un abri à Alalia , co loni e phocéenne
e n Corse , e t finirent pa,' se ré unir tout-à-fait il
Marseille , laquelle, grâces à cet accroi ssement de
population , eu t bientÔt lll'i s rang parmi les cités
les plus imp ortant es de l' antiquité .
Les dive,'s textes qu e nous avo ns cru devo ir
me ttre so us les yeux de nos lec teUl's, dan s le but
cI'éclairci.. la date de la fondati on de Marseille, rappellent les circons tances cl ont la naissance de notre
vi lle se trouye entourée. Ain si l' on a déjà vu qu' un
pho céen nommé par les un s Proti s ou Peranus e t
E uxenus par les a utres ( 1), partageant peut-être
,1\'CC Simos , un de ses compagnon s, le commandement d' un e galère , \ int , s u,' la roi des réc it s des
mwigatcurs qui 1'<1\ aie nt I)récéùé s ur le ri n l"c " au" "
lois , jeter l'ancre devant les co les de la Celto-Ligurie, à l'est du Rhône. Accuei lli par Naun, cbef
de la tribu des Ségobriges , il dev int le gendre de
ce Li gure , à la fin mê me du repas que celui-ci lui
donna dans sa hu tte (2). Gyptis ou Pella (3), fill e
(J) Arislole, apurl Athrnœlllli, 1. XI II . C. li.
C!) Aristote, Loro citat o. Justin , 1. ;\ LIII , c. 3.
(.1 ) Gyptis. Juslin, loco cilalo. Petta. Ari.~ t . aplul AthclI œwn. ubi
Jupra . Elle es t auss i appelée .ll'i ~ toxrna 1 nom fille Prolis lui aur(l it donné îlprès l'aroir rpouséc.
-
23 -
cie Nann , clevait , le jour cie l' arri vée cl es étrangers,
se choi sir un épo ux, et comme , d' après la coutume de sa naILon (1), celui auquel ell e présenterai t un e cou pe (2) , à la fin clu festin , serait proclam é
son mari, la je un e liguri enne charmée cie la honne
mine de Pro Lis offrit à celui-ci la co up e et l' épousa.
Proti s je t,a alors les fond emen s cie Marseille à quelq ue di stance du mallu s (3) de Nan n qui s'élevai t
probablcment non loin de l' embou chure du RhÔn e.
Les Ph océens trou vèrent le pays où ils anêLèrent
leu,' cour:;e occupé [J ar un e race ib é rienn e qu' un
co ntact permanent avec des peuplades galliques
ava it dù nécessairement moclili er. Des t.ravanx récens éclairés par l' étucle du basqu e qui se conserve
e nco re au piecl cles Pyré nées , du bas-breton en
usage clans l' ancienne armorique , cl u " a1l ois rclégué
au mili eu ùes habitans clu pa ys de Galles ct clu Gaëlic
us ité en Ecosse , ont fourni la pre uv e, de concert
ayec cl es tradition s hi s toriqu es qu e s ur le sol cie la
Gaul e avaient habit é trois l'aces: celle cles Galls (4)
(1) Ju stin dit que celte ho isson était de l'ca li : l'irgu n'uIf. jub cXLIII . C. 3.) ; Aristoie . que c'était
uu "in mêlé lI'cau, ( (lllIul AI,hc-nœum, loco cilato ). Cc "in, si
c'éta it du "in . provcn"il du commerce étranger, car la vi gne n'était
pas encore introduite CD Gaule.
(2) Celle coutume subsiste encore aujourd'hui dans plusieurs
c:mtons du pa ys Basque. Cil l~ rancc cl l'n Espagne.
(a) On appcltlit ain si les yilles liguriennes.
(.~) Ga iÙhcal. gacl , (gall ) , gallus . ct le nom ÙI! p"ys Gallia .
(~ ;H1tc . Les Grecs ont procéJé alltrclI\rnLque !rs L.\lins; <ru nom
Il u pays Guidlt rn.lta chd ou (,'a(lla~ hd ( Gal/ far/Ill) , lrrrr des
f·ctur .... Clquam pOI'l"ÎgCI'C, ( 1.
�-
~~-
et des Kymris d' une origine co mmUll e et d' une mème famill e humain e, et celle des lh éri ens divisés
en Aquitains (1) et en Ligures (2) . Nulle analogie
n'existe entre ces langues que nous venons de citer
et celles qui , au midi de l'Europe, dérivent du latin
et au nord du teutonique. Sur toute l' étendu e c\es
cotes, enke les Pyrénées et l' Arno , où les Li gures (3) s'établirent à leur sO I,ti e de l' Espagne , des
noms portés par des montagnes, des l'ivières et des
villes appartiennent encore à la lall gue basqu e (4),
Par cette langue et par des traditinns co nnues On
démo ntre donc qu' à cô té des Galls et des Kymris
venant d'une même so uche qui avait produit deux
races , se trouvait nn au tre peuple d' ori gine ihérienne , occup ant., dans la Gaule , l' Aquitaine et le
Galls ils onl C
ail Galatia cLde cc mot ils ont formé le nom gén.érique: Gal(lttfs .
Les GaUs ou Celtes ( cct-lOT, habil.:1 l1s des mont..1gnes boisées h
(lril cacher, coille forèt ) ceWach , qlli vil dans les Lois ) , ct les
Delges ( belg , belliqueux), ne formruent qu 'un même peuple d'ul\o
origine commune.
(1) rndubitablement de race ligurienne.
(2) Nommés par Ics Grecs : Lygil'S eL sign.Ms par Strabon
comme étrange1'S à la GauJe.
(3) Ligure ( Ii-gor ) peuple d'cn haut (tcrme basque.)
(i) La langue basque cst appelée E lucara par le pcuple qui la
parle des deux cotés des Pyrénées . au sud-<>ucst de la France ct
au nord-<>ucst de l'Espag ne. E u.sk. Âus/~ ou Ask parait al'o ir
été le véritable nom générique de. la l'ace parlanL le basque; !Jas'",
Va sk ct Gas!." , d'oll déri\'ent vasco ns ct !/a scoll( . ne son t h i(1(:(Yl-rnl'Qt que drs lormrs ~ s pirées de cc radiral.
J
J
-
25 -
pay s conllU sous le 11 0m de Li guri e ga ul oise ou de
CeHolygie.
Afin de 11e pas sortir des born es de notre récit,
nous dirons donc que les Phocéens obtinrent l' emplacement où Marseille s'éleva, d' une de ces tribus
qui appartenaient à la nation li guri enn e, tout-àfait distincte de celle des Galls . Cette nation, chassée
seize cents an s avant notre ère de l'Espagne par
un e invasion celtique, se répandit sur les bords de
la Méditerl'3née, depuis les Pyrénées jusqu 'à l' Arn o;
le type origin el se conserva chez elle avec moin s de
pureté que chez les Aquitain s, bi en que l' origine
fût la même, so it à cau se de l' éloignement de l'Espagne, so it à cause des infiltrati ons du sang gaulois et du sang massaliote . Le ligure était de petit e
taille et d' un e complexion sèche mais ner veuse (1);
sobre, écoll ome, dnr au travail , il gâtait ces qualités
par un e propension extrême à la pirateri e et au
brigandage (2). Marseille eut à so uffrir de so n voisinage, et il lui fallut bâtir des forts pour le comprimer et l' empêcher de piller ses navires . Une tunique
de lain e ou de peau de bête arrêtée au milieu du
corp par un e large ceinture de cuir , tel était le
vêtement du ligure . Les femm es de ce tte nati on partpgeaient les travaux des hommes et se montraient
(1) Diodore sirul. lil) . ll'. Ass llctum, malo ligul"em , di t Vir gile ( Georg. li,'. 2 ). {luru m gcnus. il di t 'l'ile-Live . li v. l ,
CI x X\" lI .
(2) Caton : tattones, 1Il sidi·os i , »I Cll claccs, (alla crs.
�-
,
Co.mme e ux e ndurcies à la fati g ue. Une J'elles qui ,
s uiva nt l'habitud e d e ce tte natio.n, é tait e mplo.yée
dao s les champs d' un marseillais no.mm é Charmo.la üs, fut s urprise parles do. ule urs d e l' e nfanteme nt ,
ta ndi s qu' ellevaqualt au la bo.urage; san s pro.fé rer le
mo. indre cri , elle va se d éli vrer eUe-même d'ans un
pe tit bo.i s vo.i sin et rev ie nt pre ndre so. n o.uvrage.
Les vagissemens de l' e nfant d é po. sé.s ur un amas de
fe uilles e t la pàle ur d e la mè re la trah ire nt. Matgré
les in s tances des s urveillans, ce t.te li gurie nn e· ne
co. nsentit à se retirer , qu e lo.rsqu e le maÎtre du champ
lui e ut fait do.n de so. n salaire; ell e se leva, alo.rs,
laya so. n e nfant dan s une fo.ntaille e t l' e mpo. rta réso.lum ent , enyelo.ppé de qu elqu es lambeaux ( 1). La
co. utume qui to. ul'l1 a à l'avan tage d e Pro.tis quand la
fill e de Nann le cho.is it po.ur so. n é po. ux , e n lui présentant la co.upe , é tait un e co. utume li g urienne.
Les tribu s d e cette vaill ante l'ace s' appelè rent
d'abo.rd les Sordes, les E /esykcs e t les Bébl'ykes . Les
So. rdes habit aient le lo.ng de la côte an pi ed d es Pyré nées; les Elesykes venaien t après e t s'é te ndai e nt
jusqu'a u Rhône: Nemausus e t Na/'bo é mient leurs
capitales; les Bébrykes s'é ta ie nt é tabli s depuis les
P ré nées jusqu'aux Cévenn es. Le pays d e ces tro.is
tribus do.nlles no.m s avaie nt même di spa ru , lo.rs de
l' arrivée d es Pho.céens , s ubirent l' invasion des Volkes-Belges vena nt du n o. rd d e la Gaule , d es Vo.lkes
(1) Slrab. li r.
Sicile , li\'. Il'.
III .
-
26-
Le mênl<' récit sc lrouve tians Diodore (te
:1.7 -
3réko.mikes e t d es Vo.lkes tec to sagos dont To.lo.sa
d ev int le chef-li e u .
Plus tard , no.us tro. uyons parmi les Lig ures: les
Ségo.briges qu' un d ésastre in co. nnu anéa ntit , ils
étaient vo.isin s du Rh ô ne; les Salyes ou les Sal uves
qui do.minai e nt to.ut le pay s au s uù de la Duran ce,
Arla th ( Arles ) ( 1), le ur servait de mallus (2) ; à
l' o. ri e nt d es Salyes, du côté de la Duran ce e t des
mo.nta gnes, v ivaie nt les Albikes auxquels Plin e
do.nn e po. ur chef- li e u A/bccc Rejo/'wn ( mainte na nt
Riez); au-desso.us d 'e ux , e n s' avançan t ,' c rs la me r ,
venaie nt les Verrucins , les Sueltè res, les Oxybe;: ,
les Décéates (3) e t les Né ruses qui to. uchaient au
Val'. La plu s co.nsid é rabl e de to.ut es ces tribu s
é tai t celle d es Vo.co. nces qui avait po.u r rrollli èl'es a u sud la Durance (q) , au nord le Drac, à
l' es t le pi ed des Alpes (5) . Entre le ur fro.nti ère o.ccide ntale e t le Rhôn e (6) habitai e nt trois peuples
du sang galliqu e: les Segala un cs qui o.ccup aie nt
l' il e e ntre l' Isère e t la Drome , les Tri castins ( BasDauphiné ) e t plus bas I",s pui ss an s Cavares qui arrivai ent à la Duran ce e t avai e nt po.ur che f-li eu
Avign o. n (7 ) .
(' ) Ar (sur) laUI ( Gaëlie ) luelh ( Cl'fil' ) marais.
(2) Lieu de réunion. Quelques auteurs placent le mal/lis des SaIyes on Salyens dans le voisinage d'Ai x.
(3) Près d'Antibes.
(1) Dru ( chêne) an (cau ).
(~) AtI (haut ) pcnn (pic ) .
(6) l\hod-a n (cau rapide) .
(7) Abhilinn (gael) ,n't'I) (cymriqur) ('ilH.
�-
28-
Tels étaient les ,oisins dont Marseill e naissant e
eut à co mbattre long-t,emps les dis positi ons hostiles et qui , ainsi que nons all ons le dire, la réduisirent so uvent à de fâcheuses ext,rémit6s.
Protis renvoya â Phocée le vaisseau qui avait
transporLé en Gaule les premiers habitans de Marseille, et chargea ceux qui le ramenaient de vanter
â ses compatriotes son nouvel étab lissemen t. Leurs
récits furent av idement accueillis; de jeunes gens
s'enrôlèrent en grand nombre , et des galères phocéennes â cinquante r:unes portant à la proue la
fi gure sculptée d' un phoque, équipées aux frais du
trésor public, chargées de vivres, d' ou tils, d'armes, de graines, de plants de vigne et d' oliviel'
so rtiren t du port de la ville ionienne et firent voile
vers le nord . Avant de quitter la mère-patrie , les
nouveaux émigran s prirent au fo yer sacré du temple, une flamme des tinée à briller perp étuellement
au foyer sacré de Marseille . En route les galères
relâchèrent à Ephèse, un oracle l'avait ainsi ordonné; là, la prêtresse de la grande déesse vint
trouvel' le chef de l'expédition auquel elle dit qu e
Diane lui avait ordonné en so nge de transporter
dans la Gallie nn e de ses statues .
Les Phocéens enivrés de joie reçurent à leur
bord la prêtresse (Il et la statue, et ne tardèrent
pas à jeter l'ancre devant Marseille.
La colonie nai ssante grandit , sans qlle ses voi( 1) On
il
vu plus haut qu'clic sc nommait Arü(arché.
- 29 -
sins les Lignres cherchassent à l'arrCter dans SOll
essor ; mais Coman que sa tribu adop ta pour chef
après la mort de Nann, n'hérita pas des hi enveillantes dispositions du beau-père de Protis; il
voyait d'un œil envienx la civilisation, les arts et
l' indllstrieuse activité de ses voisin s qui avaient
déjà btüi des tours, co nstruit des murailles et fertilisé leur territoire. La confédération li gurienn e
n'eut don c pas grand pein e à décider Coman à
6t,oufTer Marseille dans son berceau. L' apologue
qu' un messager de cette confédération vint lui réciter eu forme de conseil et d'exhortation eut un
plein succès dans la tribu Ségobrige : « Un jour ,
« dit ce député, un e chienne pria un berger de lui
« prêter quelque coin de sa cabane pour y faire
« des petits; le berger co nsentit. Alors, la chi enne
({ demanda qu'il lui fût permis de les y nourrir et
({ elle l'(,btint. Ses petits grandirent et, forte de leur
« secours, la mère se déclara seule maltresse du
({ logis. 0 roi, voi là ton hi stoire ! ces étrangers qui
({ te paraissent aujourd'hui faibl es et misérables,
({ demain te feront la loi et opprim eront notre
({ pays. »
Le sens de la fabl e était faci le à saisir , Coman
promit de frapp er sur les Marseillais un coup aussi
sûr qu'imprévu.
Les peuplades de race ioni enn e avaient la cout.ume de célébrer, par des fêtes , la Ooraison des vignes; celle bell e époqu e de l' année é tait arrivée;
le, Mar sc illai ~ confiJl ns dans lf's di spo, iti on, jns-
�-
'.
30 -
qu' alors fayol'abl es de leurs voi sin s, ne so ngeaie nt
qu ' à faire écla ter leur a llégresse en l'I1 onn e ul' de
la déesse Fl ora; des fes tons de pampres avaient
é té suspendus à leurs maiso ns; îls avaient interrompu leurs travaux, les magist,ra ts avaient ferm é
leurs tribuna ux , les réj ouiss an ces devai ent durer
trois jours . Un bon nombre de Li gures yinrent
dans la ville, so us le pré tex te de pre ndre part ù la
fête, e t de peur crue leur foul e Il 'évcill ùt des soupçon s, quelques-uns y pé nétrèrent cachés so us les
feuillages que des chari ots trans portaie nt. cl es
campagnes yoisin es, a un CIu e la vill e ellt un ail'
de gailé champê tre. Co ma n , embu squ é dans un
vallon vo isin , a ll endait le mome nt favo rabl e pour
s urprendre la coloni e pl ongée dans le so mm eil de
r ivresse, vino sepultct.
Une jeun e Liguri enn e, parente de Nann , était
vivement éprise d' un je un e Marseill ais; Ju stin
nous apprend qu e, se prenant de co mp ass ion pour
la beauté de so n am an t , miserata (ormœ ej us, ell e
choisit , pour lui ré,'éler le pé ril dont Ma rse ille
é tait. menacée, le moment même où celui-ci lui
prodiguait les plu s douces care ses , in mnplexu jut·enis. J_es magistrats , in struits du co mpl o t qui se
tramai t., font massacl'er les Ségob ri ges introduit s
dans nos murs ; les Marseill ais s'étan t prompt.eme nt arm és, all ère nt à pe tit bru it. , favo ri sés par
les ténèbres , sUl'pre ndre l' embuscade li Nuri enn e'
"
,
Coma n et ses so ld ats périrent Lo us . Plu s lard ,
lI11 e aulre a ll uq ue , t1i r i ~ée par Ca tlllll antill S, mit
-
31 -
encore en péril l' existence de Marseille; mais un e
visio n chan gea les di spositi ons du chef li gure ,
qui devint tout-à- coup l'ami des Ph océe ns et
offrit un collier d'or à Min erve qui lui était apparu e dan s son somm eil.
Au res te, Marseille n'eut que de rares momens
de Lrève; entourée de tribu s guerri ères et remu antes, ell e ne pou vait laisser long-temps sa lance
suspendu e a ux murs du templ e de sa Déesse; le
so l sur lequ el elle asseyait sa puissance, trembl ait
sous les pas de ces peupl ades touj ours armées,
qui chantaient le Bardit et ne craiguaient qu e la
chule du firmam ent. Malgré les di ssensions qui les
travaillaient , les Ligures ne renoncèrent pas à
l' espérance de détruire la ville grecqu e; ils continu èrent la guerre avec un e telle yi gueur , qu e
Marseille, épuisée par des pertes journalières, aurait fini par s uccomber sans des événemell s qui
bouleversèrent toute la Ga ul e e t procurèrent à notre ville un secours ina tt endu .
Le contre-co up d' un de ces déplacemens de tribu s, si fréqu ens à cette loint ain e époqu e , se fi t
sentir à Marseill e d' un e mani ère f avo rab le. Qu a nù
celle- ci ,'oyait se former autour de ses remparts
menacés une co nfédération de ,'oisin s inquiets et
remuans, elle apprit qu' une horde qui s' était formée chez les Bituriges, les Edu es , les Aryern es et
les Ambarres, suivait son chef Bellovese e n Italie,
et qu e ce chef fesait camper ses trois cent mille
~u c 1Ti e rs entre la Durance et le Hh ône , Oll il att>
�- 32 tendait les rapport s des guid es sur l' é ta t des c h e~
mins. Marseille déput.a d es messagers à Bell oyese;
le Biturige n'entendit pas sans émotion le récit de
cett e fondation d' une cité troubl ée dans ses instincts pacifiques pal' la turbule nce des ti gures;
les Pho céens avaient quitté un e terre depui s lon g.
temps civilisée, pour ven ir se livrer au comm erce
et à l'indus t.rie, au sein d'un pays ba'rbare; BelIovèse, b arbare lui-même, suivait la route du soleil e t abandonnait la Sequanie et l'Helvé tie brumeuses, pour aller se fi xer en Itali e, au mi li eu de
peuples déjà policés; la fOI't.un e des Phocéens
n' ét.ait-elle pas aussi la sienne? Il s' exilait comm e
ils s'étaient exi lés. t a superstit.ion émut le chef
barbare qui aurait craint d' irriter ses Dieux, s'il
e ût repoussé la prière des Marseillais ; aussi vintil attaquer les ti guriens qu i pressaient Marseille.
Il ne se cont enta pas de ba ttre l' armée assié~
geante, car il fit rendre à la co lonie grecqu e les
terres enl evées et lui en livra de nouvelles.
Peu de temps après ces événemens, la mé tropole de Marseille, Pho cée, di sparut dans un e de
ces tempê tes que la Perse fesait éclater sur l'AsieMineure. Harpagus, lieut enant de Cy ru s, vint
ass iéger Phocée, dont les hab itans réduits bi entôt
à de déplorables extrémités, demandèrent une
trève de quelqu es heures; ils en pro fit~re nt pour
équiper toutes leurs galères, et s'éloigne r d' un e
contrée où l'esclavage les attendait.. Mais revenant,
Sur leurs pas , après avoi r "a in ement demand é aux
-
33 -
Chi otes de leur céder les iles OE nusses , ils reparurent inopinément au milieu de leur ville , surprirent, les Perses , les massacrèrent , et sa ti sfait s
d' avo ir ainsi vengé leul' long exil , ils regagnère nt
leurs nav ires , après avo ir visité pour .l a derni èr0
fois leurs foyers domes t,iques e t les te mples de la
mère-patri e . Qu and les galères cure nt repris lc
large, un chef pho céen fit rougir un e masse de fer,
e t, la précipit ant, dan s les fl ots, il s'écria: « Que nul
( de n Oli S ne reparaisse dan s ces tl1ul'üi ll cs , avant
" que ce fer ne se so it montré auss i rouge et
), au ss i ardent au-dess us des fl ots. » Le serment fut
répé té , les mê mes imprécations au ss i ; pOllrt.an t la
moiti é des fu git.ifs ne purent vaillcre la rl oul eur que
leur causaitl' éloigaement des rives patel'll elles; à
mesure qu e celles- ci 'effaçaie n t à L'hori zo n , cet.le
douLeur devenait si forte, que, malgré le serme nt et
les imprécation s, iLs rentrèrent dans le port ; les autres firent voiLe vers la Corse, où des comp atri otes
qui . vin gt ans avant , y avaient fondé, ai nsi qu' on
l'a vu plu s haut , la co loni e d'A/a/ia , les reçurent
fr ate l'l1 ell emen t.
t es All ali otes fid èLes à l'instin ct fam ili er à le urs
pères, écum aient Les mers, mett ant à contributi on les rivages de l'It alie et de l'Espagne, su rpren ant Les convois et désolant Le com merce des
Étru ques et des Carthaginois; ceux-ci se li guèrent con treces hardi s foruans . Cent-vingt de leurs
vai sseaux attaqu èrent so ixante galères d' AlaLia ;
le comb a t fut rucl e , e t si les All aliotes en sortirt' nt
�-
31t -
vainqueurs, il;; se trouvèmnt tellement affaibli s ,
qu' ils renoncèrent à faire de leur ville un e cité impOI'tante, surtout à cau se de toutes les hain es soulevées co ntre elle. Ils se divisère nt donc, les un s
pour aller en Italie où ils fond èrent la ville d'Yella
en Lucani e, et les autres pour se réunir' à leurs
frères les Marseillais. Ainsi accrue par ces diverses
mi grations Pho cée nnes , Marseille qu e les Li gure s
ne tourme ntai ent plu s depuis la victoire de Bellovèse dépassa Phocée sa mère.
Cette fortun e commerciale, que la ruin e d e Carthage et la destru ction de Tyr portèrent à un haut
degré, n'é tait presqu e a ttes tée dan s notre ville
que par les temples et les édifices publics; la plu s
grand e simplicité fai sait l'uniqu e ornement ùes
maisons oi) ne fi gurai ent qu e le boi s et le cha'lme (1).
Au marbre , dont les Marseill ais décoraient leurs
édifices sacrés, ils joignaien t une espèce de tu ile
si légère , dit Vitruve, qu'ell e fl ottait sur l' ean (2) .
Marseille, cité Phocéenn e, arriva de l'oligarchie
à une démo cratie assez mitigée; gouvernée ù'abord par les descend ans des premi ers co lon s, an
nombre desqu els fi gurai ent les P?'otiades ain si
nommés de Protis, che f de leur race, qui se trans(1) bla.ssiliœ animadvertcrc p06S umus sine tegulis, subactti cm»
paleu tend. ttlcta.
Vitruve 1. 1. c. 1.
(2) ln gallii, Ma .u ilia ubllatl'rcl l'tlllt dltcli sun t ct arc{acli
projecti natant in aqu(i"
.
rih'Uvc 1. l , c. :t.
-
35-
rneUaient le pouvoir par droi t d' héréd it é, ell e fi t
ensuit e participer UI grand nombre de ci toyens à
l' exercicl' du pouvoir . Qu and le co mm erce eut e nri chi un grand nombre de famill es, celles-ci obtinrent que la fortun e serait , a ussi bien qu e"l' illus!.mUon de la fami ll e, un titre aux emplois c-t au
mani ement des affaires publ iqu es . Ce co mpromi s
entre le négoce devenu pui ssa nt et l'an cienn e l('
tl e la race sa li sfit il peu près les s usceptibi lit és démocratiques; alors on éta blit u'n conseil s upr'ème
de six cents Marseill ais choisis d'après le cens, iL
es t vra i , n1ai s assez nombreux pour ne pas faire
craindre des essais de tyrannie e t pour co ntenter
bien des ambitions, t.andi s qu' ils ne l'é taient pas au
point de donn er accès à la co nfusion età l' anarchie ,
au moyen d' une extension illimitée des droit s d ans
la cité.
Quand un e famille pe rd ait le revenu fi xé, elle
a"ai ll a faculté de présenter le fil s alné aux élection s
d ececo nseil, qui probabl ement choisissait lui-mème
ses membres, e t plus tat'd elle eut ce droit pour le
fi ls cadet ; lout me mbre de ce co nseil devait a uss i
êlre marié, ayoir des enfans et Pl'ouver qu e le titre
de cito yen lui venait ùe trois géné rations au moi ns.
Deux membres de la même famill e ne pouvai en t y
siéger ensemb le.
Ces six cents citoyens, form ant ain si le co nse il
suprême, se nommaient Tr:mouques ( possédant les
honn eurs); ils se ré ulli ss aient seul emellt pour M baltre lcs affaires ill1port allt esc t laiss,li c"1 il quin ze
�-
36-
d' el1tr'eux le soi n a 'exercer ce qu e la lan gue de la
politi que model'll e app elle le pouvoir exécutif; e nco re ceux- ci se déchargeaient-ils probabl ement cles
so ins minu tieux e t journ aliers de l'administration
de la r6publiqu es urtrois tim ouques, qui 6taient les
magis t.ra t.s de tou les mom ens , Les trois tim ouqu es
devaient seulement att endre la d6cision du Conseil
des qU1:nze, qu and il s' agissa it de la paix ou de la
s uerre; ce con seil exposait ensuite à l' assemblée
des Six cent s les raisons d'après lesqu ell es il ",'ait
cru devo ir agir.
"
La masse pléb6ienn e se di visa it en tribu s.
Les instituti ons marseillaises, calqu éesslll' celles
de Phoc6e, déri vaient d' un prin cipe ari s tocratiqu e.
Les Marseillais modifi èrent en qu elqu es part.ies la
16gislation ioni enn e; la part qui 6tait faite aux in stincts démocratiqu es é tait plus apparen te qu e 1'6elle;
le pouvoir, malgré l' élec tion, res tait co ncent.ré dan s
les premières familles; à l'a id e du cens, on excluait
du con seil suprême tous ce ux qui auraient pu y
introduire les passions déso rd onn ées du beso in .
Cicéron, témoin affii gé de l'envahissement des prolétaires dans les affaires de Rome, exalta sin guli èrement le go uvern ement des Marseill ais et s'écri a
dans son plai doyer pour Fl accus : « R6publiqu e
« adm irable ( de Marseill e ), llu' il es t plus facil e de
« louer qu e d'imi ter . »
Sui yant l' usage des r6publiqu e3 grecqu es, on
pl açait dans l' ancienn e Marseill e, au co in des rues,
des ta bles d' airain 0 '" Ir pr upl e pom'ait lire les lois
-
37-
de l'élaL. Celles-ci infli geaient de ux pein es graves:
l' infami e et la mort. L'infami e étai t un véritabl e
anathème enco uru uf tout..par des malversa ti ons.
Elle entraIn ait avec elle la perte de tous les droits
et la co nfiscati on des bi ens.
Nous voyons da ns le récit sui vant, que Lu cien
nous a co nservé, un exemp le des effe ts tl e cette
espèce d'anathème poli tiqu e : Zénothémi s e t Ménécrate fils de Cbarmolaus, tous deux riches et
co nsidérés , appartenaient a u co nseil des six cents .
Ce demier, accusé d' avo ir porté un e sentence injuste, fut frappé d' in{am;e . D6pouillé de ses J,iens ,
il dut vo ir a vec tl'Ïstesse l' avenir qui a tt ond ait C~'
dimaché sa fill e unique, d' un e laideur repoussant e
ct tourm ent ée par un mal qui , à chaqu e cro issance
de la lune, la livrait à d'affreuses co nvulsions . Zéllothémis conso la Ménécra te, l'inyita à un fes tin
avec sa fille, e t quand le:repas fut termin é, il a nn onça
aux convives t[u'il épousai t la fill e de so n ami malheureux. Un enfant naquit de cette union . Un j our
Zénothémi s prit so n fil s clans ses bras, après l' avo ir
entouré de branches d' oli vier et couvert d' un vêtement de deuil et le présenta à l' assemblée des six
cent s qui , 6mue de compassion , rapporta la se ntence don t Mén6crate av ait é té frapp é.
La légis lation m assali ote ne prodiguait pas la
peine de mort ; aussi la rouille ro ngeait-elle 'le glui, e
c1es t.in 6 à l' exécution des crimin els ( 1). La vent e du
( 1) , ralèrc-Maximc, 1. 11 , C. O.
�-
"
>,
38 -
poiso n é tait sévùrement in terdite c t le suicide défe ndu , Celui que fati guait la bonne ou la mauvaise
fortune obt enait pourUll1t la fay eur de boire un e
li que ur vénéneuse gardée so igneusement dans un
lieu public, qua nd il avait co nvain cu les Six cents
de la jus tice des motifs qui le décida ient à quitt er
la vic,
Aux portes de MarseiU eétai ent co nstamment placées de ux bi ères, l'un e pour les hommes morts en
lib ert é et l'autre pour les esclaves, On ne pleurait
point aux fun érailles; un repas les termin ai t ,
Tul étranger n' était admi s, cn arm es , dans la.
,ille, et les joul'S de fête on s' y li vrait à la joie,
portes fermées, mesure de précaution justifiée
par les embûches de Coman et de ses sep t mill o
Ségobriges,
Pendant trois fois le maître pouvai t reyenir S UI'
l'aJfranchissement qu' il avait accordé à so n esclave'
la quatrième manumiss ion devenait enfin irrdvo.~
cable,
Dans les premiers siècles de son ex is tence Marseille se fit un e bonne renomm ée; on ex~l;ait la
tempérance, l'affab il ité et la gravité de ses habitans,
Cen t écus d'or y formaient la dot la plu s ri che, cinq
étalen t le prix de la plus so mptueuse parure d' une
femme, Les femmes ne buvaient pas de vin, Les
mImes, les musiciens, les prê tres mendians é taient
ba lll1l S, Ce proverbe'. Man/7's (le
U
'Il.e > mOl'es .
, 1UŒTsel
Massilie ll scs, signifia l'idéal de la probi té, Plus tard,
le proverbe se maintint , mais il vo ulut dire l'idéal
de la corrupti on,
-
39 -
Artémi s ou Di ane l' Éphésienne> Apollon Delphinien et Minerve étaient les trois grandes divinités
du culte massaliote. Nous mentionnerons ici un e
coutum e reli gieuse qui a é té reprochée aux Marseillais :
Tout es les foi s qu' il s'agissait d'écart er un fl éau,
ils précipitaient dans la mer un pallv re qu'on avaLt
délicatemen t nourri pendant un an·,
Les Mru;seiltais.cultivaient les te ttres et les sciences j la plus co rrecte,révisi<Yn des poèmes homé riques es tùQe à un. grammairie n massalio te. P ythéas
c t Euth ymènes out marqu é pal' cie grands trav.aux cie navigation et d'astron omie; il s é taie nt
nés à Marseille. Le pre mi er, co nt emporain d'Alexandre, détermina la latitude de sa ville natale
ù' apl:ès l'ombre du gnomon; il' cons tata la relation des marées avec les phases d'e, la lune ct
parco ul'lIt dans t,oute lelle é tencl'ue là cô te· ol'ientale et o.ccid eutate de l' Europe cJ:epui s l' embouchure
du Tanaïs , dans. ta mer Noi re·, jusqu' à la p-res'lu' lI e scandinave, dans l'Océan' du no rd . Ses o uvrages ont pé ri ; c' étaient le Périple di! Momie et
le Li1>l'e sm' l'OcéŒ'It, pertes regrettab les!
Euthymènes, égalemen t aut eur ù' un périple,
partit des colonnes d'Hercule, ct all a explorer les
côtes de l'Afrique ,
Les monn aies marseillaises, don t les types ordinaires sont le li on e t le taureau menaçant, olTrent
en général Hn e élégante exécuti on,
Quand MarseiUe prit ran g dans le moorle ancien
�-
pal' son commerce , elle pro/ila de la décadence
des trois plus célèbres marchés de l'antiquité: les
Phéniciens et les .Carthaginois s'effaçaient, Rhodes
avait délaissé ses coloni es de Rhodanousia situ ée
près de l' embo uchUl'e occide ntale dn Rhôn e, et
(le RllOtlt" en Espagne , près des Pyrénées; la puissance maril.ime des ÉI,ru squ es était depuis longtemps disparu e. Marseill e trou va bien des champs
abandonn és e t in explorés; auss i chercha-t-elle à
étendre son il1~uence et so n empire à sa droite et
ùsagauche , assignant pOU l' bornes à l'une etàl'auIre, d' un côté les Pyrénées , de l'autre les Alpes .
Rhodé:et Rhodano usia suspendirent grâcieusement
un e rose à l'oreille de la statu e de Di ane , c'était
un e manière charmant.e de l'econnaÎtre la suprémati e marseillaise. Une ligne d'é tablissemen s mUl'seillais se prolongeait à l'est. Notre ville fit du petit port
d'Hercule lIfonœces (Monaoo) la tête de ce t~e ligu e;
J\'icœa (Nice ), qu'elle bâbit en so uvenir d' une victoire SUl' les !talo-Ligures , Antipol'is .( Antibes) ,
après le Var, des tinée à contenir les Décéates , les
Oxybes et les Véruses; Athenopolis, Olbia (Eaube ),
Taumentum, avaient , de di slance en distance , le
long du rivage , éten du la domination marseillaise
du côté de l'Italie , tandis qu'en s'avançant vers les
Pyrénées , elle fond ait ou agl'3.ndissait HeraclœaCacabaria (Sainl-Gill es), Rhodœnousia, Aga/h(, ou
Agalhé-Tyché (Agde), (Bonne-Fort'une), et même, en
franchi ssant les Pyrén ées, ell e cul. sur le sol ibéri en
Rll.Od(t, Emporiœ (Anlpuria;: ), Halonis ot Hemerosco'
I, t -
pium ou Dianium (Denia ), ainsi appelé du temple do
Diane qui dominait tout le promontoire ct la mer.
Les !les vo isin es, notamment celles que les anciens appelèrent Stœchades, repaires de pirates li guriens , passèrent aussi so us la domination marsei llaise.
Après s'êtTe assurée des cÔ tes, M'arsei lle tourna
ses regards dan s l'intérieur de la Gaule, où son
comm erce ne tarda pas à se frayer diverses routes;
ell e établit des comptoirs dan s plusieurs cit és gauloises, à Cabelli o, à Avenio, à Arelate; elle s'empara de l' entrée du RhÔne, grâces aux tours qu'elle
y bùtit , et plaça un temple dat~s l' lle que les boucbes de ce neuve formai ent.
Entou rée de peuples barbares et envieux , Marseille eut le bon es prit de se faire des Romain s des
al~és sùrs. Au res te, so it qu' elle eQt deviné les
grandeurs futures de la nation romaine, so it
qu' elle eût de bonne heure éprouvé de la sympathie pour les grandes qualités militaires de cette
nati on , ell e donn a à Rome nn e écla tante preuve
d'attachement à l'époque où cette vill e jetait sa
ran ço n dans la balanoe de Brennu s; tout l' argent
du trésor de Marseille fut envoy é au sénat, qui
dut conserver un long so uvenir de cette amitié
qui survivait à un grand désastre. Une autre occasion de rendre service à Rome se présenta
quand Anniba l parut sur le bord du Rhône; celui-ci exploitait , au profit de so n ambition ct de
~a hain e, les mauvai ses di spos ili ons qu e les peu-
�-
42-
pIes étran gers nourrissaient co ntre Rome ; p OUl'
abattre le colosse romain, il comptait sur la coo pération des Gaulois et des Cisalpins; l'or des Carthaginois fut prod igué; les Boïes et les Insubres
reçurent la promesse de rentrer dans la possessiou
des terres qu e les Romain s avaient ravies à leurs
pères; les mines espagnoles deve naient les plus
actifs auxiliaires d'Annibal. Marseille éven ta ce tte
conspirat.ion qui ne tendait à rien moins qu'à auil'el' sur Rome uu e formidabl e temp ête de nations;
elle in struisit le sénat des menées d'Annillal; le
séuat yo ulut essayer si des ambassadeurs Ile déjoueraient pas le plan du chef carth agi noi s ; mais
ils échouèrent et vinrent . raconter l'insuccès de
leurs démarches aux Marseillais , qui les conso lèrent en leur disant : « Annibal ne peut compter
« long-temps sur la fid élité des Gaulois; uous su« vons trop combien ces nations sont féro ces et
« insatiables d' argent (1). »
Ce furent les Marseillais qui informèrent le sénat du passag.e de l'Ebre effectué pal' Annibal, et
de la marche de ce cart.haginoi s vers les Pyré nées.
Marseille reçut dans so n port la fl otte de ·so ixant e
galères qui portaient P. Co rn elius Scipion et sa
légion ; les trois cen ts cavaliers romains qui taill èrent en pièces un e troupe de cinq cents Numides
au passage du RhÔne, avaient des guides marseillais. No tre ville ne désespéra pas de Rome:
(1) Sedncilli ( GulU) quidcm ipsi salis mitem ycnlcJn (ure .... .
l'ile-Live , li" , XXI , c.20.
.- 1, 3 '-
ap rès la bataille de Cann es, elle renou vela ses
protes tations de fid élité et de dévo uemen t ; plus
tard, elle recueillit , ainsi qu'on va le vo ir, les
fruits de cette sage et habile co nduite.
Marseille n'éprouva pas ce t impétueux entraînement vers la gloire qui a rendu des villes et des
nation s illu stres et fortes; si elle eû t as piré à un e
réputation plus militaire qu e co mm erciale, elle
avait autour d'elle une scène ad mirablemen t préparée, pour y conquérir la puissance. Mais Tacite,
en nous apprenant que les mœ urs marseill aises
étai ent surt out empreint es d'un e grand e modération, nous a permis de nous rendre compte de
cette sagesse de con duit e qui, sans exclure une
ambi tion raisonnable, sans dédaigner même des
moyens de succès, tels que ceux d' un e alliance
habil e , d' un e guerre faite à propos, empêcha la
colonie phocéenne de tenter des choses cli gnes
d' une lon gue renommée. Marseille s' arrangea de
h onne heure pour mener un e existence heureuse
et paisibl e; ell e ne vo ulai t étendre son territoire
que pour augmenter ses resso urces agrico les, et
elle se serv ait de l'alliance avec les Homains pour
co nt en ir des tribus jalouses et éviter de courir
ell e-même, aux dépens de so n trésor , des hasards
trop chaneeu)!: en attaquant ces tribu s . La gloi re
des armes ue l'enflammait guères, elle aimait mieux
faire un app el à sa puissan\.e protectrice et exploiter à so n ayuntage la remu anle ambition du sénat , qu e ci e se procurer une réput ati on trop coù-
•
�- 4.-
-
teuse. Aussi, dès l'an 154, (1) la voyons-nous, au
moindre danger qui la menace, implorer les .lé,
gions romaines , s' exposant au l'eproche qui "('ui
a été fait plus tard d'avoir ouvert les Gaules à
ces légio ns. A la da te qu e nous veuons d'.écrire,
les accroissemens de la co lonie pl10 céeun e so ulevèrent les Ox ybes et les Décéates; ceux-ci ne
purent voir sa ns douleur des é trangers s' étendre
S UI' t.oute la cô tè de la Méditel'l'anée e t pousser
leurs hardies reco nnaissances jusqu' au-d elà du
Var. Li gués par une hain e co mmun e, les Oxybes
et les Décéates vinrent ass iéger Antipolis (Antibes) e t Nicœa (Nice), coloui es de Marseille. A
cette nouvelle, Marseille envoie des députés il
Rome et demande à être seco urue contre ces tribus ligurienn es qui vo ulai ent a néantir les établissemens massaliotes. Le séna t, fid èle à sa coutume
cboisit trois commi ssaires: Flaminius, Popilius~
Lama et L. Pappius, cha1'gés d'aller juger le différend qui venait de naltre entre Marseille et ses
voisins. Les galèresl'omaines conduisirent les commissaires 11 JEgytna, "Ville maritime, vo.isine du
Var, appartenant aux Oxybes, Tandi s qu e les Romains débarqu aien t leurs bagages, uue dispute
s' élève, Flaminius accourt aux cri s de ses esclaves que l'on battait, mais assailli lui-même , bless&
assez gravement , il e ut peine à regagner son navi l'e. Les commissaires villl'ent à Marseille où Flaminius se fit guérir .
(1) Ayanl noire cre .
•
45 -
Mais le sénat jura l' extermin at.ion des Oxybes et
des Décéates . Une légion assemblée en toute hât e
à !>Iacenti a marche vers le Val', e n longea nt l'Appennin et le littoral du golfe; le co nsul Q. Opimiu s
la conduisa it : Argitn a fut prise e t sa population réduite li l' esclavage; les Oxybes, au nombre de quatre mill e, essuyèrent le premi er choc des Romain s,
sans attendre les Décéates qui tardaient ; ceux-ci
arri vèrent lorsqu e les Oxybes lâchaient pied et
les ramen èrent au combat. La di sciplin e romaine
l'emporta , les tribus li gul'ienn es fu rent écrasées .
Lcs Oxybes et les Décéa tes demandèrent la paix,
on la leur accorda à de dures conditi ons , leurs terres furen t distribu ées aux Marseillais . Dès ce moment , Rome eut des postes militaires dans les
Gaul es.
Marseille poursuivait lenLement , si l' on veut ,
mai s avec nn remarquable esprit de suite, ses agrandissemens tel'l'itori aux ; après avoir, aidée par
Rome, étendu autour de ses coloni es ori entales un
territoire violemment a!'l'aché aux Ox ybes e t aux
Décéates , elle so ngea à augmenter le sien , Au nord
de notre cit é, demeurait un e tribu puissant e, celle
des Salluves (ou Salyens ) dont un savant modern e
a voulu reconnaltre l' ancien Manus dans des ruines à un qu art d'heure de la ville d'A ix. Teutomal
6tait le chefd e cette tribu . Marseill e voyant Rome
débarrassée de ses guerres loin tain es dan s l'Ori ent,
se plaignit vivement à elle des inquiétudes qu e les
Salll1Ycs lu i c\onn aien t; sur-le-champ , un e arm t>c con-
�-
46-
ùLlit e pm' M, Fulvius Flaccus vint battre ces Salu\'cs ,
e t poursuivit s ur les Voco nces dont Ma rseille n'ayait pas eu à souffrir, ce début de l'asser vissement
prochain de tout es les Gaules . Après Flaviu s arriva
C, Sextiu s Calvillus, qui donn a le co up de gl'âce
aux tribus Salyenn es dOnt il vcndit les débris à l' enCatI. C'es t l'époqu e de la fond a tion d' Ai x (eaux
Sext,ienll es ), de ce premi er é tabli ssement roma in
clan s la Li gul'i e Gaul oise,
La politiqu e Mas :\li ote exaltant l' orgueil de la
nation Edu enne la décida , à peu près à cette époque, à s' allier avec les Romains , pour écraser toutà-faiL ses rivaux les All obroges e t dépouiller les
Arvenn es de la suprématie qu' ils s'é taient arrogée ,
Ce premier traité co nclu entre le sénat et un e n ation galliqu e fut donc l' œ uvre de Marseille, qlii fesait tourn er so n es prit de domin ati on à l' avantage
des Romain s, sans négliger ses intér()ts.
Mai s elle eut bi entot à trembler devant un e des
plus formidabl es in vasion s dont l'hi s toire ait gard é
le so uvenir . A quelques li eues de ses remp art s va
se jouer le des tin du mond e. Les Te utons e t les
Kymris épou vantés par un e ré voluti on ph ysique qui
avait boule \'ersé leur demeure (1) ( la pénin sule
Kymrique): en li vrant , à la s uite d' un tremblement
de terre, une partie de leur ri vage à la mer , se réunirent en un e seul e horde et s'avancèrent vers le
s ud-es t. Trois cen t mill e gue rri ers composai e nt
(1) Le Jutland .
- - 4i -
celle horde qui marchait so us les ordres de BoicRi x, de Ceso-Rix, de Luck , de Clod e t de Tent ohokhe > e:éant formidable qui fr anchissait six chevaux
rangés de front. Nous ne suivrons pas ce tte hord e
dans ses diverses courses à travers l'Europe, toutes marqu ées par la dévas tati on , l'in cendi e et la
mort ; nous n' avons qu' à la montrer , dans notre
pays, où elle é tait venu e, pour se frayer un chemin vers l' Itali e , après avo ir ta illé en pi èces l'armée
de Cass iu s s ur les bord s du lac Léman , forcé plu s
tard les camps de Cépi on e t de Manliu s et massacré,
non loin du Rhôn e, quatre-v ingt mille solda ts romains et qu arant e mi lie esclaves ou yalets d' armée .
Rome apprit avec telTeur ces désastres et dé rogeant cette fois a ux usages les plus respectés, elle
nomma consul un général ab sent : Marius fut chois i
p our sauver l' Itali e . On conn aît les travaux immenses qu e ce Romain exécuta dans notre provin ce.
S' occupan t d'abord de procurer à son arm ée des
approvisionn emens pal' l'ltali e et voyant l' emb ouchure du Rh ône obs truée par de larges b ancs de
sabl e, il conduisit d'Arles à la mer , à travers la
Crau , un can al appelé (ossœ 7lla'l'ianœ. Quand la célèbre campagne de Marius fut termin ée, ce canal
cédé aux Marseillais, rendit à leur commerce d' inappréciables services . Le souvenir de cet oUVTage
romain ne subsis te plus auj ourd'hui que dans le
nom du yillage de Fo;:; .
Tandi s qu e les Kymri , au so rtir de l'Espagne
qu ' il s ava ient rayagée , se hà tai'e nt ve rs l'lt nli e pa r
~
�-
48-
les. Alpes Tridentin es, à travers J'Helvétie et la
Norique, les Ambrons e t les Teutons se proposa ienl ,
ainsi que nous l' avons dit. plus haut , de fran chir les
Alpes maritim es, quand ils auraie nt chassé devant
eux les légions romaines. Ces hordes barbares
co mpt aient se ré unir SUI' les bord s du PO. Les
de ux voies romain es qui co ndui saie nt e n Italie se
croisaient à Arles , l'un e suivait la mer , l'autre se
dirigeait vers les Alpes ; Marius é tab lit son camp
de manière il gard er e t à s urveill er aisément. ces
deux ro utes . Là il al.l endit. les Ambro-Teutons, non
pas pour le ur offrir , avec un empressement imprévo yant. , la bataill e, mais pou'r saisir l'occasion de
les combattre à coup sO r ; elle se présent.a naturellement.. Le camp romain é tait vigo ureusemeut assis;
à J'abri del'l'ière leurs fossés e t lenrs retranchemens, les légio ns ne tardèrent pas à voir s'avancer ,
précédée d'un nu age de pou ss ière, l' avant-garde
de la horde. « L' as pect des Barbares, dit Plutar» qu e, ét.ait hideux , leurs cri s effroya bl es, leut'
» nombre imm ense. » Leurs chario ts furent pl acés et leurs te ntes dressées en face du camp des
RomalD s, auxquels ils envoyaient les plus ins ultan tes provo cations . Après avo ir troi s foi s vainement ten té de péné tre r dan s le camp de Mariu s,
les ~~arb ares marchèrent vers Aix qu 'ils pillèrent ,
et allere nt ranger lenrs chars par delù le Camus (1)
en deux qu art.l ers séparés; celui des Am brons ,
(1) L'Arc.
--
,~H
-
placé très-près de la ri vière, é tait Cil même temps
le plu s rappro ché de la ville . Mariu s vint alors s'établir sur une collin e, qui , s'élevant. entre Aix e t
les campemens enn emis, domin ait la plain e. Ce tte
co lline manquait d'eau ; le 3é néral romain montrant
la rivi ère à cenx de ses soldats qui se pl aignaient
de la soif: « Vo ilà l'eau, mais pour l'avoir il fa ut
» du sang , dit- il. » Tandis qu e les Homain s fortifi aient leul' camp , des vale ts mêlés à des esclaves,
arm és de co i3n ées, de haches, de piqu e d esce ndirent à la rivi ère et tu ère nt qu elques ennemis
qui se bai3naient. Aux cris des blessés, d' autres
Barbares acco uru rent. Une mlllée s'en3a3e, Mariu s ne peut retenir ses solda ts, les Ligures a ux ili aires s'élancent les premiers du haut de la co lli ne.
Les Ambrons passent l' eau et qu elques - un s
mllme sc battent dan s la rivière, où les Ligures
so nt entrés, ivres de co mbat. La lulle é tait acharnée, les légion s se précipitère nt à leur tour s ur le
lieu de la bataill e, conduites parMarius qui passa
le Camus r ouge de sang; alors ses sold a ts purent
boire .
La rive gauche es t au pouvoir des Romains, les
fuyard s se ruent vers le qu artier des Te uton s, et
aband onnent les tent.es et les cha riots. Quand les
légions péné trèrent dans ces quart iers délaissés,
elles virent un ennemi inattendu se dresser devant
elles; les femm es a mbrones , armée de haches e t
de sabres, ran3ées dévant lelll's char où les enf lUl S é taiell t Mpo sé;; , ~c bauirell t (l YCë la fl'(!ncls ie
�-
50 -
du désespoir. Les Romains e t leurs mal; s recevaient tour-à-tour leurs coups; tant de courage
re tarda la hont e de la Horde, car la nuit vint e t
Mariu s regagna sa colline, t.andi s qu e les AmLJro ns
rassemblaient leurs chars dans le campement des
Teuton s .
'Pendant celt e nuit le silence régna dans le camp
des Romains, 00 les échos des montagnes renvoyaient les formidabl es lamentations des Barbares qui pleuraient leurs frè res mort s.
Un large ravin , dérobé par un boi s épais , s' étendait derrière le camp Ambro-Teuton. Trois
mille hommes d' élite, comm andés par Cl. Marcellu s,
s'y cachèrent par ordre de Mariu s . Quand le jour
du surlendemain LJrilla , des cavaliers romain s se
ré pandire n~ dan s la pl ain e pour attirer l' enn emi
hors de ses re t,ranchemens. En même temps qu e
les légions s'o rdonnent SUI' les pe ntes de la colline
jusqu' au bord de la rivi ère, les AmLJ ro-Teuton s
poursuivent les cavaliers qui , cédant pi ed à pied,
les aUirentjusqu'au Camus qu 'ils passent , pOUl' aller'se placer sur les flan cs des légions. Les Barbares,
s timulés à la vue de toute l'armée romain e, traversent la ri vière et viennent r enouveler l' attaqu e
de l' avant-veille . C' était ce qu e Marius voulait; le
combat fut général sur toute la ligne roma in e et
amb l'o-teuto ne ; au pied de la collin e, dans la
plaine , SUI' les bo rds d u CœnllS , on sc battit de
part ct d'a utre avec un in croyabl e acharn e me nt.;
le gé néral romai n l'emplit Lli gnement so n doub le
-
31 -
r61e (\' fmpemlo)' e t, de so ld a t. Marcellu s quill e s(>n
embu scade, accourt s ur l'enn emi ct e n force l' a·
vant-gardeà venir jete rla co nfusion dans le centr!'
de la bataille. Dès ce moment ell e fut gagnée pal'
Mariu s; ceux qui écha pp èrent furent ou t.u és o u
pri s par les habitans du pa ys . TenLobokhe tomha
a u pouvoir des montagnards gau lois. La plaine
ce tt e fam euse vi ctoire fut li vrée s' appell e e nco re
Pourrières (1), tant les débri s huma in s l' engl'<l issèrent; le mont qui la domin e reçut le nom de Victoire qu' il porle enco re a ujourd' hui e t le sacrir. ce
qu e Marius célébraau pied de ce ulont , e t penù a nt
leq uel il apprit qu ' il yenait d'ê tre nomm é co nsul
pour la cinqui ème fois, semble avo ir prolongé son
so uve nir dan s les feux de joie qu e les pal' ans prove nçaux allument un e foi s par an, s ur le so mmet
de Ste.-Victoire e t des co llines l'oisines.
Ma(iu s se hâta de se re ndre e n Itali e Oll il acbcva
la des lruction de touLes les band es du nord.
Autour de Marse ille le passage des Barbares et
des légion s rom aines laissa un e so urde agi ta ti on qui ,
des Li gures , gagna les Areco mikes e t les Tectosages ;
so us ce ll e agi talion , les Romain s viren t des proj e ts
de séditi on ; deux armées co ns ulaires vinrent pour
la calm er ; des so ulèvemens partiels furent comprimés, cel ui des Salyes avait le caractère le plus menaçant. Marsei ll e, fid èle à sa poli tiqu e, s' em pressait
tOllj ours de mettre so n or e t ses sold a ts au service
0"
(1) Campi lJu/ri<ii ,
�-
52-
de l'ambition romaine . Puis éclata en Itali e cell e
guerre sociale dans laquelle parurent Marius et Sy ll a,
Marius s'appuyant sur le peuple et réclamant une
égalit é de droits civiqnes, pour toute l'Italie, Sy ll a
exaltant à son profit l'orgueil patricien. Les spoliations , les proscription s marquaient les triomphes
du parti vainqueur; aussi l'ém igration augmentaitelle chaque jOllr , la fuite de venant le seul moyen
d'échapper aux bourreaux de Syll a. Les proscrits
de celui-ci trouvèren·t les portes de Narbonne et de
Marseille fermées, ces deux vi lles ayant embrassé
la cause du rival de Marius. 11 parait que le nombre
des fugitifs était considérab le, puisque nou s les
voyons comb attre co utre le préteur C. Valerius
Flaccus qui les dispersa. Parmi eux se trouvait ce
jeune Sertorius qui avait déjà signalé son nom et
son co urage dans la guerre des Ambro-Te utons.
Celui- ci arrive cn Espagne et la so ulève, l'in surrection allait fran chir les Pyrénées, Narbonne et
Marseille so nt menacées par un e invasion de Gauloi s et d'Ib ères, caries Aqui t,ains s' arment de leur
cô té et battent Mauilius Népos, propréteur de la
prov!l1ce.
Après l'abdicat.io n de Sylla, un des consul s, M.
A':milius Lepiclus , ne pouvant parven ir à obtenir
du séua tle rappel des proscrits, va s'entendre avec
Sertoriu s, réunit un e petite arm ée gaul oise et sc
montre ayec sa troupe aux com ices de Rome. Flétri du nom d' enn emi publi c, il regagne la pro\'in ce
p! !rom'an! 1 0~ 0~ pl'i! s mi eu,< di spos!'s , rornw un e
-
53-
arm ée qui , à quelque distance ùes Alp es, sur le territoire de l'Italie , se disperse devant Catulus et Pompée. Cet échec n'empêcha pas Sertoriu s de crée!'
une espèce de république romaine dan s la provin ce;
mais C. Pompée , menant avec lui Man. Fonteius ,
homme cruel et infl exible, pénètre dans les Gaules,
contraint Sertorius à la fuite et jette le feu dans
Narbonne.
Les Voconces, les Helves, les Tectosages, [es
Arécomikes , les Allobroges trouv èrent dans Fonteius un propréteur dont la sordide avarice et [a
barbarie ne pouvait que produire un so ulèvement
général. Mais ces peuples dans lour colère accusaient vivementMarseille; quand ils s'armèrent pour
brised iintolérable joug de Rome, leur premier soin
fut de venir assiége r notre ville qui , mal gré ses remparts et ses soldats , ent succomb é sans la promptitude que mit Fonteius à venir la secourir. Celui-ci
sauva aussi Narbonne du même danger ; Pompée,
au retour d'Espagne, balaya les derniers restes de
la séditiou gautoise.
Les exactions et les cruautés de Fontcius redoublèrent du jour où la province fut pacifiée, et Ile
cessèrent que lorsque, six aus après, une plainle
énergique portée par la province devant le peuple
romain douna lien, contre ce propréteur , à un e accusation combattue par Cicéron et so utenlle par
lIL Fabills Sanga. Fonteius fwt absous , mais on le
remplaça dans le gouvernement de la province par
C. Calpul'llius Piso n (pli , s'ét.ant rendu co upable des
�- :a mêmes co ncussio ns, du L a ussi So. lI acquillcmc lIL il l" 6100qu ence deCicéro ll dont la verves pirituell e s' exer{'ait sans piti 6sur les mœ urs rudes des Gaulois. C' es t
à peu près à cet·Le é poque qu' un célèbre ro. main ,
lII ilo. n, po. ur lequel Cicéron plaida avec ta nt d'écla t ,
"int subir SO,n exil à Marseille, o. Ù des po.isso. ns pêchés d ans no. tre go.lfe e t apprê tés 'po.ur sa tab le, le
co. nso. laient presqu e d'Nre b anni de Ro. me. Il pal'aH que l' ex il à Marseille étaitmo. in s amer qu' autre
part, car no. us "o.yo.ns Catilina demander a u séna t
d'être elwo.yé (klns no.tre ville.
Marsei lle ne brava impunémen\ lo. utes ces co.lères gaulo.ises q u'elle en tendait rugir a uto. ur d'elle,
que pa r ce qu' eUe s ut co.nsel'ver la pro tecti o.n de
Ro.me, au mili eu des tro. ubles qui agitaient la provin ce, o.Ù le sénat prélud ai t à l'asservissement de
to. utes les Gaules; so. uvent menacée par les tl'ib us vo. isin es, elle fut to. uj o.urs sauvée par les go.uvem eurs ro. mains. Un d' eux, Po.mptineus, écart.a
de ses m urs une invasio. n cl' All o.bro.ges . Au res te,
dès ce nw men t, la Gaul e o. ffrait l'im age d' un e ilertudla t.io. n générale; a u no. rd co.mme a u midi , des
révo lu tions po. litiques se préparaien t ; la guerreé tait
imm in ente. Les Germains ( Ghennmu<, hom mes de
guerre ) se mo.ntraien t menaçans s ur les bords du
Rhin ,le centre était en pro. ie à to. utes les dissensio. ns
que des p rétentions rivales de la part des Arvern es
ct des Eduens entre tenaient, et l'o.n a \"lI le mid i sc
p lier on fl'émi ssanl a n jo ug ro mar n ; un e invasion
des fIeil'ctes était imm inen te ; la scè ne 0.11 Cé sa r l'a
;.Hi
cO Olbattre et écrire ses vic toires es t donc préparée ,
le moment o. Ùcet ho.mme si gra nd parut da ns no. tre
ancienne patrie es t venu .
No. us n'avo.ns pas à raco.nter les démêlés de César et de Po.mpée qui tinrent lo.ng-temps les regard s
du monde fixés sur eux. Pompée s'é tait ménagé
des intelli geoces et s'était acquis des symp athies
dans no. tre ville ; de jeunes mal'seillais de no.hle
l'ace avaient reçu à Ro. me ses in st.ructio. ns e t s' étaient rendus dans leur patrie po.ur maintenir , dans
des dispo.sitio.ns favorables à son parti , les es prits
des habitan s. Quand César vint camper So. us no.S
murs, avec J'.intentio. n de s'emparer de Marseille,
avant de se me t.tre en ro. ut e po. ur l'Espagne, il ne
tarda pas à co.mprendre que, seule de to.ut es les
" illes de la provin ce, elle persisterait da ns so.n
a ttachement pour son rival. Une conférence qu 'il
eut avec le Conseil des Quinze,. ho. rs de Marseille,
cal' elle s'était empressée de lui fermer ses po.rtes,
l' éclaira suries inclinatio.ns des hab itans. « Vo. tre
« devo. ir , Co.mme vo tre intérêt , dit César aux ma« gistrats, es t de "o. us ranger du parti dE' to. ute
« l'Italie et no. n pas de servir la passio. n d' Ull seul
« homme (1). ))
Les magistm ls de retour dans la ville, expo.sèrent à l'assemhlée des Six- Cent s les demandes du
(t) Dcbcl'c cos !taUœ totÎl(S auctorit.atem sequi potiùs qucirn
hontinis vo luntat i obtcmpcra rc.
Cœs. /J eU. chli/. L. I , c 3!S,
11f/ ;U S
�-
~
J
1
.'
5G -
gé néral romain , ct bientoL il s rapport,èrenL cetl e réponse : « Nous comprenons que les Romains so nt
« di visés en deux partis , et que nous n'avo ns ni
« le dl'Oit ni les moyens de juger de qu el côté est
« la justice. t es chefs de ces partis opposés so nt
« César eL Pompée, tous deux protecteurs et pa« Lrons de cette ville: l'un agrandit nos domaines
« par ses co ncessions chez les Helves et les Areco« Illikes, l'autre nous a accordé , dans la nouvelle
« province, des avantages non moins précieux. A
« des bi enfaits égaux nous devons une égale re« co nn aissance. Qu' il nous soit donc permis de
« garder un e entière neuLraiité , et de ne recevoir
« dans nos murs ni Pompée, ni César (1) . »
Ce lan gage manquait de sincérité, Marseille étai t
acqui se à Pompée . Dans la prévision du siége, de
grand es provisions de blé y avaien LéLé faites , des
recrues albikes y avaient éLé appelées; on forgeait
des armes, on réparait les murs, les portes et les
navi res; même , peudant qu e les magistrats acceptaient une entrevue avec César, on recevait dan s
le pOlt la fl oUe de Domitius, lieutenant de Pompée , que le sénat venait de nommer go uvern eur
de la Gaule en remplacement de César. Domitius
avait été investi par les Timouques du pouvoir suprême; il présidait aux préparatifs de défense qu' il
(1) Quare paribus eorWll bCllcficiis parcm sc qlWql1j! voluntatem
I.ribucJ'C dcbc-1"C. ct11 culrum corum cO l//rà RUenon juvarc , at~t «t-
be ct portiblts l'cc1pcre.
Id, luc. cil .
activaiLde sa présence; éLaiL-ce là uu "age de neutraliLé?
César ~ taiL instruit de tout ce qui sc passait dan s
Marseille, il ne se laissa pas prendre aux prom esses de neutralité des magi strats, et quand il eut
réuni trois légions, fa it édifier des tours et des
mantelets et construit douze galères à Arles, ce
qui fut exécuté dans trente jours, il donna à D.
Brutus le commandement de sa flotte, à C. Tréboniu s la conduite du siége et partit pour l'Espagne.
Ce siége fut d'abord signalé par un engagement
entre les dix-sept galères marseillai ses, dont onze
étai ent pont ées et les vaisseaux de Brutus retranchés dan s un étroit espace de mer , entre les îles de
not,rego lfe, oùle nom de Frioul (Fntum Julii) a probablement co nservé le so uven ir de cett e stati on romaine. tes Albikes étaient nombreux sur les nayil'cS marseillais que Domitius conduisit au combat.
tes pilotes de Brutus montrèrent moins d' habilet,é
nauLique que ceux de Domitius, exercés au maniement des rames et aux évo lutions maritim es , mais
13nlLus avait un e grande provision de grapins , de
harpons en fer, de javelots cLde traits , aussil' abordage qne les navires massaliotes évitèrent longtemps, grace à leur agilité, finit par changer la face
de la bataille et procurer une victoire compl ète aux
légionn aires de César. tucain cite deux marseillais ,
deux frères, qui périrent avec honn eur dans ce
co mbaL : Telon cL Gyarée .
JJarseill e n' était alors acc essihle que par un senl
�-
58-
cô té , cl u côté ci e la terre ; la Ill er par tant clu fond
de la Joli ett e , ent ourait cet espace qui a disparu
so us les eaux , vis-à- vis la Tourrette et formait le
Lacydon (port actuel), lequel sc prolongeait dans
les terres plus avant que de nos jours. De l'ex trémité septentrionale de ce port , jusqu 'à la pointe
sud-es t du bass in de la Joliette, la ville devait être
défendue par un mur flanqu é de tours et une citadelle, dont les remparts plongeaient dans le ravin
profond , indiqu é peut être encore par ce creux; q.ui
s' étend de nos jours au bas du boulevart des Dames..
Trébonius fi t des préparatifs imm enses, il attaqu a
MarseiUe sur deux points, le premier vers le port
et l'arsenal (1), et le second au nord-oues t, vers le
lieu (2) où les routes d'Espagne etdes Gaules aboutissaient.
Une terrasse de qu atre-vingts pieds de hauteur
que les Romains, protégés par des parapets et des
mantelets, avaient construite fut détruite par les
Marseillais. Ceux-ci lançai ent des solives de douze
pi eds de longueur, armées de pointes de fer mises
en mouvement pal' de puissantes balistes; ces solives perçaient les ouvrages en bois des assiégeans et
allaient encore s'enfoncer en terre . Les Romains en
entassant des tronos d' arbl'es les uns sur les autres,
étaient parvenus à former, devant les remp art s, un e
espèce de mu r que les Marseillais réduisirent en
( 1) Du càté du CO urs Hon;t pal'tc ~
(2) Le, h, uleurs du Laza ret.
-
59-
rendres, à l' ai de de barres de l'Cl' rougies. Tréboni" ,
fit alors étabhr une galerie couverte avec des pouIres d' un pied d'épaisseur et fi xées l' une à cô té de
l' autre ; c'es t par là qu e se fit de main s en mains le
transport des Iflatériaux; mais l' activité romaine
était sin on dépassée, du moin s égalée par celle des
Marseill ais; le fer , le feu, des sO I,ti es fréqu en tes
exécutées par les Albikes aux ili aires, anéanti ssaient les travaux de siége; le bélier dirigé contre
les murs était sai si par une corde qu' un engin fesait
mouvoir , de manière que la machine ennemie soulevée en l'ail', ne pouvait accomplir son œuvre de
destruction',
Pompée devait att acher un grand prix à la possessio n de Marseille, puisqu' il se décid a à y envoyer
dix-sept grands vai sseaux de la fl otte , so us la
conduite de T. Nasidius, un de ses lieutenans; ce tt.e
escadre vint moniller au port de Taul'oentum .
Marseille avait réparé son dernier échec naval ,
de vieilles galères radoubées étaient sorti es des
arsenaux , so igneusement armées et équipées, les
ralll ours et les pilotes ne manquaient pas, des barqu es de pêcheUl's, doublées et garni es de claies à
l' épreuve des traits, avaient été rempli es d' archers
et de machines de guen e. Pour aller de nouveau
tenter la fortune sUI' la mer , to us les hommes
valides , tous les jeun es gens s'emb arquèrent , et la
vill e n'eut plus momentanément qu' un e popul at.i on
ci e vieill ards, cI' enfans et. ci e femm es. Un vent favol'able permit bient ôt il la Il ot te marseillaise de jOil1- '
�-
60-
lire relie de Nasidiu s, ct l'une ct l'autre , cell e des
Marseillai s à droite et celle de Nasidi us à gauche ,
form èrent Ull e longue li gne devant laquelle Brutus,
qui é tait accouru dan s les eaux des Stœcbades
déplo ya so n escadre en forme de croissant. Pendau~
le combat, où, des deux côtés, une ardeur sing ulière
fut. déployée, le navire de Brutus évita avec un e
telle adresse, le choc que deux galères marseillaises
vo ulaien t lui port.er, que celles-ci entralnées par
leur élan , s'entrechoquèrent et se bri sèrent . Les
Marsei llais tenaient bou, quand ils sc virent làchement abandonnés par Na idius; une seule de leurs
galères put , à force de rames , s'éloi gner de cc
tri ste th éà tre où fl ottaient les débri s des navires
cie Marse ille, pour aller porter à la vi ll e la fatale
iss ue de cc co mb a t. Dès que so n mess age de malhe ur fut co nnu , « ce fut , dit César, un de uil aussi
« profond , une désolatio n a ussi vio len te que si
« la v!lle eût é té prise d'assaut ct li vrée au pilla« ge, (1).)) Des bauteurs qu'i ls occupaient, les soldats
de Trébonius purent voir ces signes de véhémente
tristesse que. donnait un e populati on atterrée par
un co up SI cru el (2); mais les Marseill ais n' en persistèrent pas moin s à se défendre, le malhe ur n' abattait
pas leur co urage. Brutus ap rès s' être rendu maîl.re de
. (i) Omnis multiludo se IC ad cOrfllosccn dum efflldit ac, "c cogmM,' . ta~llus luctus excipit , ulll rbs ab hostibus capta roorm
vcst/glOv'Idcrctur. Cœs. bell. dv.liv . Il , c. 7.
,· .. alqnc, ontlttb
. !tS slIpcrio," (2) Facile
. crat rt
.' ''''. II';' C'. 1'1·cuonu
1 tbus IOCIS , prospuCI'c m u/'bcm.
- r.1Tauroenlum cl de Cy lh arista vint é trOIt ement bl oque r le port , et sa isir les convo is de blé des vaincus.
Trébonius fit un effort suprême, il construis it à la
foi s une galerie de 60 pieds de long e t de qnatre de
large, défendue par des briques e t du morti er trèsdur, ct un e tour de six é tages, plus haute que les
rempart.s e t ayant à chaqu e étage des ouvertures
Ol! s' allongeaient des machin es de guerre. La tour
prot égeait la galerie qui s' étendait de ce tt e tour
jusqu' au rempart ct favori sait ain si l' in ccssant t.ravail de la sape. Quand les Marseillai s virent une
de leurs tours s' écrouler e t un e brèche ,s' élargir à
leurs remparts, ils songèrent enon à implorer la
comm isération des Romain s; vétus en suppli ans, ils
tendirent des mains désarmées vers les légions de
Trébonius; à ce spectacl e, les travaux du siége
res tent suspendu s, e t les Rom ains recueillirent les
paroles que les assiégés leur adressèrent du haut
des remparts; ceux-ci di saient « qu' il s co nsidé« rai en t leur vi lle comme pri se, pui squ e les ouvra« ges des assiégeans étaient achevés e t la tour
« ébranlée dan s ses fond emens; ils renonçaient
« donc à tout.e défense et le délai qu' ils im pl orai ent
« ne pouvait avoir aucun inconvéni ent , César,
« alors comm e maintenant, étant toujours ma1t.re
« de leur so rt. Ils repr6sent.aient qu e si leurs murs
« s'écroulaient par le choc des machines, si la
« brèche s' agrandi ssait sous le bélier , c'en éta it
" faitll ' eux ct de leur patrie, la prud ence des chefs
" sera it impui ssant e ponr cOll len i,' lïncssc des
�-
112 -
-
so lùats. Marsellle cl'a saccagée et eOacée (hl
« monde. »
Trébollius fut touché, car la plaint e é tait éloqllellt e et exprim ée d' un e mani ère saisissant e , a u
mili eu des la rm es de la foule ( 1). UIl e trève cu t
li eu ; 0 11 s'était promis de reme ttre à César le so ill
de décider sur le so rt de la vi ll e; les Homain s sc
relàchèrent de le ur surveillance acco ut,uméc. Trébonius consentit d' a utant plu s volon tiers à un e suspe nsion d'armes, que César lui avait recommandé
d'empêcher le pill age de la ville e t de traite r les
Marseillais avec bienveillance. Les légio ns murmurèrent contre cett e co ndescendance qui les fru strai t
d'un butin opu lent , lorsque au mili eu de la trè,'e
éclata un éyénement diversement interprété: profitant, selon les uns, du ralentissement qu' un e suspension d'armes amène touj ours dans la vigilan ce
des enn emi s ou d'après les autres , cédant à l'irritati on causée par un e attaqu e cie nuit exécutée a u
mépri s de la trève, les Marsei llais vinrent inopin ément brOler les machin es romain es', le feu aarandi ,
et excité pal' un vent violent, eut bientôt co nsumé la
terrasse, les mantelets, la tour ct les batteries.
Mais ce succès qui toucha de si près à un grand revers n' améliora pas la situation des assiégés; les
Romains , irrités de la manière clont la trève ava it,
é té rompue , se mirent avec un e ardeur telle à la
«
.
~
(1? Hœe atqu c ej (l$dcJn generis compllll'fl, lit ab homilliblh'
docllS,
~lla91la misericordiâ
cili-il. 1. H . , c. 12,
J
Ilrl/H/ lt(· l}/'onulI ciaùtur, Gœs. bdl .
63 -
reconstru ction des ouvrages incen diés, qu'en peu
de jours Marseille vit se dresser devant elle d' autres machines, e t dan sce moment exté nués, réduits
à la chétive nourriture de quelques provision s d'o rge
e t de millet gâtés, décimés par la longue souffrance
du siége et par des maladies pestilentielles, ses habitans perdirent même l' espoir d' un e capitulation ,
qui sauvàt leur liberté. Qu elqu es jours après, Césal',
de r etour d'Espagne, revint joindre Trébonius ;
Marseille agouisant e se remit à sa discré tion. César
fut clément , il laissa aux Marseill ais leur vie , leurs
lib ertés et leurs bi ens, se co ntentant de les désarmer , de leur prendre leurs vaisseaux et l' argent du
trésor publi c. La citad elle reçut deux légions romain es . Tandis que la cité fid èle au rival de César
se pli ait ain si à la loi du vainqu eur , elle recevait de
Pompée un e lettre qui lui co nférait le titre et les
droits de cilé libre .
Quand César triompha des Gaules à Rome , l'ima ge de Marseille enchaînée parut à la suite du
va inqueur.
Les fait s qu e l' on vient de lire e t les paroles de
César lui-même donn ent un e idée de l' importance
que Marseille avait acquise et in sp irent naturellement le désir de pouvoir se rendre compt e de la
topographie de la cité phocéenn e, à l' époqu e Ol!
elle arrêta près d'un e année, un e armée romam e
devant ses murs.
Chercher à réédifier Marseille tell e qu ' elle a pu
exister au co mm encement de notre ère oune , nOLI s
�-
, 1
1
G~ -
e n cOIl\'enons, un assez vas te champ à ùes s uppositions hasardées; car il nous faut ess ayer de le
faire sur un so l bouleversé par le temps e t par la
mer , qui elle aussi a p,'ê té au temps et a ux hommes sa force destructiv e; qu elqu es fragmens d'écrivain s, voilà DOS seuls guides pour un e pareill e tâche , Pourtant , s' il 110 us e ût pa ru imposs ible ci e
serrer de près la vérité, de l'atteindre presque,
dans la di scussion de la topographie ma,'seillaise ,
nous aurions laissé de cô té un e qu es tion dont le
seul mérite consis te dans la vraisembl ance,
Ci tons d' abord tous les anciens aut eurs qui on t
décrit Marseille, coloni e grecque:
Justin di t que Marseille fu t bâti e dans un reco in
de la mer (1),
César qu i fit assiégern otre ville par so n lieutenant
Trébonius, comme on v ient de le vo ir , e t qui à so n
retour d'Espagne, reçut la so umi ssion des Marseiliais, nous représent e la vill e baignée p" esque
de trois cô tés par la mer , accessibl e pal' terre du
qu atri ème co té, leq uel touchant à la citadelle se
trouvait naturelleme nt défendu par un creux pl'O fond (vallis altissima ) (2) ,
Vo ici le passage que Strabo n a co nsacré à II otre
ville:
« Marseill e, fondée par les Ph océens , es t M ti e
« sur un terrai n pierreux . Son port est situ é au
-
« midi , au-dessous d'tlll rocher en amphith éâ tre
« ent ouré <l e fort es murai lles, a in si qu e la vill e en-
« t.ière qui es t d'une grandeur consid érab le. Dans
« la citadelle so nt placés le templ e
l' Ephesium et
« celui d' Apollon Delphini e n. Ce dernier templ e
« es t commun à tous les Ioniens, L'autre a été ain s i
« nomm é parce qu 'il estco nsacré à Di an e d'Eph èse .
« On dit qu 'a u moment où les Ph océens all aient
«
«
«
«
«
«
«
"
«
«
«
"
«
«
«
"
«
«
«
«
(1) Liv. LX III , c. 3,
(2) Li,'. Il, r. 1.
G5-
«
quitt er leur pa tri e, un oracle leur prescrivit de
recevoi r de Di ane d 'Ephèse un co nducteur pour
le voyage qu' ils se proposa ient de faire . S'é tant
do nc rendus à la v ill e d'Eph èsc, pendant qu 'i ls
s'y inform aient de quclle mani ère il s po uva ient.
obt enir de la Déesse cc qu e l'oracle vena it de
Il!ur prescrire , Di ane, dit-on, app arut e n onge
à Ari starché, un e des femm es les plus consi dérées d'Eph èse e t lui ord onn a de pa rtir avec les
Ph océcns, en prenant avec ell e un e des statu es
co nsacrées dans so n templ c. L'ordre fut exécu·ttl . Arri vés a ux li e ux Ol' ils deva ien t s'é ta blir ,
les Ph océens y b â tire nt le templ e dont j'ai parl é ,
e t témoignèren t pour Aristarché la plu s gra nde
es tim e, en la nommant prê tresse de la déesse .
De là vient qu e toutes les coloni es so rt.i es du
scin de Marseille ont regardé Diane co mme leur
premiè re pa tronn e et se so nt co nform ées , so it
pour la form e de la s tatue, soi t pour so n cult e
e t pour tous les autri'S rit s, à cc qui étai t. pratiqu é dans la mé tropolc (1). "
(' ) T. II , pog . Uc'1 0.
�-
-
Gr. -
Le même auleur ajoul e pltls bas: « Marse ill e'
« possède des chantiers c t un arsenal de marin e ,
« Autrefois on y yo yait aussi un grand nombre de
1(
vaisseaux, d' armes de toute espèce et de machin es propres à la navigation c t aux siéges (1),
Denys Pé riégèt.e s· exprime ain si s ur le même
I(
s uj et :
... . ... [bique te/Ta ilfassi/ia eœtensa est, (leœuosum portwn habens (2), c'es t-à-dire: « Marseille
« s' avan ce et s'étend dan s la mer, son port a un e
« fi gure recourb ée. »
Eustathe, dans son commentaire sur Denys, e xpliqu e ce passage de la mani ère suivante:
1(
Hoc est ci" cttla!'Cnt , rotwulml! , Ctlrvwn , vel ubi
« versant'm' navigantes, bonus enim est IJortus ntassi« liensibus Lacydon.
« Un canal circulaire, rond , recourbé, pal' où
1(
passent les navires . Le Lacydon , port de Marsci lle, es t un bon abri. »
Eum ène , dans son pan égyrique de Con s tantin,
décrit Marseill e comm e il suit:
« illassil-ia in P/'o{undum mllre prominens et muni« t-iss inw accineta porW, in quem angusto a(littl Medi1(
ter-rantts sinus solis MD pa.ssibus terrœ coll eret (3).
« Marseille, J ominant la merprofondeetpourvu e
« d' un port très-fortifié , dans lequ el le flot méditer« ran éen s' introduit pa r une é troite ouverture, n'es t
I(
G7 -
« join le à la lerre qu e par un espace de quin ze
« cenI s pas. ))
Fes tu s Avienus n' a pas oubli é noire vill e da ll s
ses vers passablement dépourvus cI' hal'moni e :
« i1:fassilù! et ipsl! est ; cujus wrû is hic si/us:
" Pro fonte hUt lS p'rœjacet tenwis via
,( Patet in fcr undas ; la tera gurges "Unit ,
« Stagnum ambit wrbem, et undl!lambit opp idum
« Laremque fu sa: ci'Vifas lJcnè ;,mt/I! est.
« Voici Marseill e, elle a la mer vi s- à-vis d'ell e ,
« la mer bat ses fl ancs et lave ses murs; un élroit
« passage s' y avaoceentre les caux; c'est presqu e
« une Il e ( 1). »
« Marseille , dit Scymnu s ci e Chi o, coloni e phocéen« ne es t un e très-grancle ville : u-rbs max iml! (2).»
« C' es t un e ville, dit Strabon , d' un e grand eur
« raiso nn able : justœ magnitudinis (3). »
Le même Strabon s' ex prim e ain si sur les porl s
marseillais :
« De pOl'tubu~ memoriâ dignum est qui jttœtù statio« !lem na'V ium jacet, et massiliel1sis. »
« On Irouve auprès du mouill age des vaisseaux
« un port cli gne cI' être cit é, ensuite le port de Mar« seille. »
Ce dernier port, qui exist.e touj ours, es t celui qui
é tait connu cles an ciens so us le nom de Lacydon ,
l'autre qui app artint.plu s lard à la vill e r piscopale ,
(1) Ubi ,uprà, pag. 12.
(2) V . 74.
(1) Oramaritimu . 1712 in-Su,
(3) Emenius ÙI Pan eg. CU llsI,(mu'Ul , cap. 19. cd . haIre !\fagd.
(:1) Lib .
1ï03 in-12.
(2) U1'bis dcsc. , " . 208.
11'.
p. 180 ,
�-
'.
'
(\8 -
est indiqu é maintenant pal' l'an se de la Joli e l.l e . Le
mot s/as'is, sta/llmos, stalio 'IIœvi1l1n que St.rabon emploie, ne s'appliquerait-il pas à l'Es laqu e, li eu sit.u é
sinon dans le voisinage de laJolie t.t e, mUiS du moltl s
dans la direct.ion de cet.Le anse?
Ce port de la vi lle épiscopale est parfaitement.
dés ign é dans le fragment suivant , ex trait d' un e
transaction qui fut passée à Arles entre l'Evêqu e
de Marseille et les e nfans de Pon s de Peynier , successeur des vicomtes de Marseille:
« Imp'rimis dim-ittimus et laudamus :ecclesiœ Sanc/œ
« Mariœ et ]lrœ{ato Episcopo et stlccessoriblls su'ÎS por« /um de portâ ga/licâ situm ;n (doelio Sanctœ MaTiœ,
« et;n portlÎ, antiquo lauclallllls quild !>omincs cccles;œ
« qui habitant vel habitatltri sunt in suâ parle lIlas« siliœ nihillribuant pro applicatione seu exportationc
• navium, ncc pro qualibet aliâ m.erccde suâ. »
« D'abord nous cédons et louons à l' égli se de
« Sainte-Marie ( la Major ) , à l'Evl'!qu e susnomm é
« et à ses successeurs le port de la pOI'/.c-Française ,
« situé dans le fi ef de Sainte-Marie; et dan s l' ancien
« port, nous accordons aux homm es de l'église qui
« habitent ou viendraient à habiter dans la ville
« vice-comitale , le droit de ne rien payer, so it pour
« l' entrée, soit pour la sor tie de leurs nav ires, ainsi
« que pour toute autre marchandise , »
Un e bull e d'Anaslase menlionne égaleme nt ce
port :
« Partum de portâ gallicâet qwiclqltidhabes in parU,
« antiqua qu'i est inter 1lI0nas/CT/'lIIn et civit.a/cm . »
69-
Le port de la Porte- Fran çaise e t tout ce qu e
« tn as dan s l'ancien port qui est e ntre le mo« nas tère et la ville (1). »
Essayons maintenant , d' après ces divers textes, d'esquisser la topographie de Marseill e, à
l' époque où son nom, créé ou adopté par un e colonie phocéenne , se trouva mêlé à l'hi stoire des
Grecs e t enco re plus à cell e des Romain s ,
La description topographiqu e de Strabon e t
Surtout cell e de César, ne co nvienn ent nullement
à la vill e moderne; ceUe-ci n'es t plus bai gnée de
trois cô tés par la mer, elle n' adhère plu s à la terre
ferme par un isthme de qU'ill~c cents pas; le canal
é troit ct sinu eux qui joignait la mer à so n port, ne
se présente plus ainsi, son second port est un e
petite anse peu s ûre e t d' un e médi ocre profondeur :
S tutia malcficli! carin;s . Ill' a donc eu un empié tement des eaux qui a sin guli èrem ent modifié l'ancien aspect de Marseill e, laquelle, aux premiers
jours de son existence, devait se présenter au navigateur comme so rtant du sein de la Méditerran ée .
Il faut don c ou renoncer à donner un e expli cali on sat.isfai sante des passages de Strabon et de
César cités plus haut , ou reconnaître que la mer
qui, a iljeurs, découvre des terres, a envahi e t
dévo ré l'ancien rivage. Quant à celle partie élevée
de la vi ll e où se trouven t nos vieux quart.i ers , so n
aspec t n' a pas changé ; elle dominait au midi le
«
(i) JJUllCl Anustasii
IV,
3 ka!. jan\' . 11 :>3 , ibid p. ·HiS.
�-
, 1
70 -
port , co mme elle 10 domin e enco re ; mais au li e u
de finir hrusquement à la Tourrette en fOI'me de
falaise, aillsi qu' ellll le fait de nos jours, elle desoendait et s' all ongeait presqu e au niveau de la
mer.
De vieux documens mentionn ent des maisons et
un e rue situées à l' oues t de la Major. Or, qu 'y at-il ma intenant au co uchan t de cette égli se? La
mer , qui vi ent presqu o battre le vieux mur de la
cathédrale. La prin cipale porte d'entrée de la Major, toujours fermée e t deven ue inutil e , s'o uvrait
autrefo is sur un e place et un e ru e qui ont d isparu
dan s les eaux ; qu and celles-ci so nt calmes e t
\ ransparentes de ce cô té , ell es laissent voir sur
le fond qu' ell ~s recouvrent , des débris d' anciennes
constructions . On pourrait même croire, d'après
le rocher de l'Esleou où la mol' se bri se, vis-à-vis
la Tourrette, que la terre , formant un e li gne semicirculaire, s'é tendait au moi ns jusqu 'à cc rescir.
Alors tout s'expliqu e: les trois cô tés de César
baignés par la mer, le canal sinu eux de DenysPeri égè te, le vallis altissima de l' au teur des commentaires; Marsei lle an ti que sort des eaux e t sc
montre à uous avec ses maiso ns basses e t b âties
d' un e terre grasse pétri e avec de la paille, tell es
que Vitruve les décrit (1), so n Ephesimn , so n temple d' Apollon-Deiphini en , sa cit adelle ct ses remparts , défendue par la mer qui la bai gnait au midi
(1) Li,·. \1, C. J.
-
71 -
. depui s l' endroit où s' élève main tena nt le fort SlJean jusqu ' à celui où finit notre Co urs, à l'es t ,
à partir de l' angle du Cours e td e la Canebière jusqu'à la porte de la Joli ette, au nord-ou es t , depui s cetle porte de la Joli ett e jusqu'à l'endroit où
ex pirait l' ancien rivage, à l' oues t, depuis la pointe
maintenant disparue de ce ri vage jusqu' à cell e
qui , vis-à-vis, a également cédé à l' action destru cti ve de la mer (1).
(1) M. J.-V. Mar tin , dans sou excellent Memoire sur la topogrilphic de Marseille , s'expr ime ainsi sur cette ques tion , qu'il Il 10
premier si in génieusemen~ résolue:
« Si "on examine l'état a("tuel des lieux, on reconnailra que le
« sol sur lequel l'ancienne ,'ille était hàtie nous prtscole la forme
« ci'un triangle dont la base serait la partie qui tient à la terre, elle
« sommet , l'emplacement sur lequel est construit le fort Saint- Jean,
« d'où s'élendenl lcs cieux cotés, les seuls qui soient aujourd'hui
« baignés Il(l!' les eaux. Il est év ident que J'empiétement de la mer
« sur la terre est C(luse d'un pareil ch(lngement. S i la mer l'I res ~
« pecté celte ID(lSSe de rochers qui supporte d'un colé le fort St.« J ean cl forme de l'autre l'éminence dite de la Tête de blorc,
« elle a fait sentir d'une m(lnière yiotente son action au pied de la
« Tourrette, sur celte partie du d,'age eX I}osée aux no!s poussés
« p"r les \'ents d'ouest. Là il es t permis de se r('présenter la
« p"rtie que la mer a enle"ce au sol sous la forme d'un angle.
« dont il faudrait placer le sommet verS la Tourrette, ct dont les
« côtés seraient tracés l'un par le rivage actuel, l'autre par l'ancienne
« côte. Il ne s'agit donc plus, pour ache\'er la figure ct connaître
« la forme exacte des terrain s envah is par les caux. que de fermer
« l'angle, ct nous y parviendrons aisément si DOUS prouvons que
« l'anse de la Joliette a dù nécessa irement le terminer, Le seul as« peel des lieux ct de celte charpente primitive ùont le Lemps ne
« peut effacer les Lrares , indiqu e qu'i l a toujours <.'x isté vers ccl
« endroil une vallée formée p ,lr lL's hau tL'urs SUl' lesquelles la vi lle
1
�-
ï2 -
-
On a ainsi so us les yeux un quadri latère très- .
voisin du trapèze, c'est-à-d ire d' une fi gure dont
les deux cô tés so nt presque parall èles. La g,'ande
base de ce quadrilat ère a du fort St. .•Jean au Cours
1200 mètres, le cô té droit ou oriental , part.antd e
l'angle du Cours et de la Canobière, jusques à la
portede'laJoli ette, en a mille ;.Ia petite base s' étendant de la porte de la Joliette, jusqu' à l' endroit où
finissaitl'aQcien rivage, en li cinq cents , et la qua-
(1) ct ccUes qui y correspondent ct que couronne aujourd'hui l'édifice des infirmeries. Cette "all ~'C aboutit à la mCr.
( Si nous pouvions maintenant a\'oir une idée du progrès des
« caux pendant un temps déterminé. ricn ne nous manquerait pour
c( résoudre le problème. L'observation ct l'analyse vont 110US COrtu duire.
« On trouve à l'est de l'église de la Majo r, et immédiatement ;1
c( côté de l'ancienne chapelle des pénitens de St.-Lazare, une rue
C( qui porte le POIll de la Trinité vieille (2),
cHa "3 du sud au
« nord parallèlement à la rue de l'E\'êché; dans sa partie qui sub..,.
« shte encore, elle a cm-jron 136 mètres de longueur; elle ('st
t( aujourd'hui terminée par l'anse que la mer a formée sous la
« ptace de Wbservanee (l'anse de l'OurS<! ).
« Si l'on prolonge de l'œil cette rue, 40nt la direction es t droito
c( à travers celte anse . on reconnaHra qu'elle aboutit~ précisémen t à
(C l'.. battoir de la ville. Nous savons que cct édifice a été b~tj 'sur
« le sol jadis occupé par l'église de la Trinilé-Vieille , qui fut dé..,.
« molie en 15!!j . lors du siége de Marseille par le connétable de
« lJom'bon . ct qui avait été construi te l'an 1202. Le nom de
« celle rue, sa direction, tout nous indique qu'clic conduisa i ~
« alors de l'église de la Major à cclle de la Trinité- Vieille. il travers
n Jr:, terrains que la lUer <1 cule\ és. ct que le l'i\'<lgc sc trouvait
73-
tri ème ligne presque parallèle à la seco nde, réjoint
le fort St.-J ean sur une longueur de onze cents
mètres environ .
Marseill e, peu de temps après sa fond ation dut
occuper cette vaste partie que la mer a fait disparaitre, ct gravir les rampes du quarti er de St ..Jean
ct de La Major. Il paraltrait qu e son étendue ne
tarda pas à devenir plus considérable et à dépasser
même so us César, contrairement à l' opinion de
Papon, la limite que celui-ci lui assigne, laquelle
ne serait pas allée au-delà de la colline des Moulins.
« cst bàlie
«
o
« cn-deçà de la partie de cette anse, placé dans la dircction de
« cetle rue; la distance qui se trom'e entre celte partie ct le rivage
« aduel étant de 78 mètres. II est certain que la mer s'est au moins
« awmcée d'autant dans le cours de six siècles , ct que ses pro« grès n'ont pas été en dessous de 235 dans Ics dix-huit œn ts ans
« qui sc sont écoulés depuis le temps de Césa r.
« Le tcrrain que la mcr a englouti, ct qu 'il faut restituer <lU sol
« de la ville pour retrouvcr sa conHguration primitive, s'étendait
« donc à 234 mètres au-ùelà des terres les plus avancées du côté
« de la Joliette ; il allait, en diminuant, sc joindre au rivage actuel
« l'crs le fort Saint-Jean, et sa longueur d'em'iron 7S0 mètres,
. (( donne à sa totalité une surface d'cJlvi ron 58, 000 mètres.
« N'oubli ons pas de dire que les bases ne donncnt que le mini« t1Ium de cette surface, ct qu 'elle peut el doit même avoir été plus
« considérable, t.lr nous avons supposé que vcrs l'an 1200 le ri vage
« arrivait jusqu'à cette rue de la Trinité,· Vieille, limite que la mer
I ( ne pom'ait atleindre • mais dont il est vraisemblable qu'clle était
« Cilcore 61oignéc, Si l'on cu juge par la rapidité des progrès dont
« nous sommes lcs témoins. l'évaluatifJll de 78 mètres donnée à sa
« marche dans le cours de six siècles serait en dessous de la rro-
" lité (1).
(1) C"Clol le m/{u (1/115:11111(1 dOIll IMile (,.6 ......
(:.!) lIai lltcllaJlt I ~ ruc Bo ugc .
(Il Memoire s puhli6 l"u l'Ac"déulIC de :\I . . rsciUe .
tOUl o 7.
�-HAu res te, il es t imposs ibl e de sui vre dès ce Ll e lointaine époqu e les agranùissemens success ifs de
notre yille, qu 'il nous suffi se d' indiqu er à pe u près
l' emplacement de la citad elle mentionn ée par
Strabon et César,
Une citadelle, chez les anciens, embrassait presque toujours un espace de terrain suffisant, pour
que plusieurs monumens religieux et civils pussent
s'y trouyer réunis; ainsi celle de Marseille dont la
place de Lenche et les ru es vo isin es indiqueraient
l'emplacement , co ntenait le t.emple de Diane
(Ephcsiulll), le Gnomon de Pythéas , un gy mnase, le
palais des Tim ouqu es , etc, Quant à l' e ndroit Ol!
s'élevai t cet arsenal rappelé dan s un passage ùe
Strabon , déjà cité, il est impossible de le dés igner ,
à moin s cl e faire au nom de PhaTo (1) port é par une
plain e voisine de la tê te de More, entre l'anse de
la fontain e du Hoi et cell e des Catalans, l'honn eur
de perpétner encore le so uvenir de cet établissement.
Pomponius Mela, Eu stathe ct nne médaille publiée par Pellerin nous apprennent que notre port
principal portait le nom de Lacydon; ce nom ne semble-t-il pas indiquer que ce bassin se présenta d'abord so us la form e d' un lac, séparé de la mer par
un ebarre de rochers, mais pas assez élevée pour e mpêcher l'introduction des fl ots , quand la mer était
agi tée, et aliment.é, au res te, par les eaux de Jar(1) Mol déril'é du grc<,
- ,5 re t dOllt nos pères ont changé la direction ? A mesure qu e l' on fesa it disparaltre la bart'e de rochers ,
on laissa des îlots à travers lesqu els Ull espace
pour ent,rer et so rtir fut ménagé, So u Fran çois j er,
trois de ces 1I0t.s existai ent enco re; de no s Jours,
il n'en reste plus qu' un appelé Pilon ,
Comment , sans aucune donnée historique, seulement avec les ressources d' un e é tymologie fort
chanceuse, donn er un e idée sat.isfai sant e de la situation de notrev ille et de sa han li eue àux débu ts de
notre histoire? Croira-t-on M, Toulousan sur parole,
quand il dit qu e le territoire phocéen , bi en plus
grand que celui d' aujoUl'd'hui, avait cinq li eues du
nord au sud , depuis le cap Zao ou de la CrOlzetle ,
ju s qu' a~ Pilon du Hoi ; six et demie de l' est à
l' ouest, depuis le pied de Gardelaban jusqu 'au promontoire du cap Méjean, et environ yin gt lieues
de circo nférence? Consentira-t-on à décomposer le
nom du cap d'Endoumé, de mani ère à y trouver le
mot grec qui signifie crainte, à cause des fréquens
naufrages dont ce cap a é té le témoin , ou celui de
Poseidon, un e des appellations de Neptun e, laquelle viendrai t d' un temple élevé à ce di eu non
loin de là, sur le sommet de la Vierge-de-la-Garde
peul-être? Verra-t-on dans Notre-Dame-de-Ia~
Garde, le Pilon du Hoi, l'Et oile, Gardelaban, des VIgies phocéennes étab li es pour surveill er les mou:
vemens cles peuplad es li guri enn es? La Ncrlc" a
ca use ci e son nom qui signifi e 11lyl'lh c en patoIs,
1I\lra-t- il cu l'honn eur cl' <1\ oir \ II un temple cio
�-
i G-
Vénus; La Capelelt e celui de Pan; le Rove qui signifie chêllC, celui de Jupit er ? lIiazargues doit-il
son nom à deux mots, mas (demeure), argos (des
champs), ce qui lui donn erait une assez belle antiquité ; e t Saint- Ju lien, dont la dénomination aurait été san ctifiée, rappellerait-il une positi on militaire qu e Jules-César y aurait prise ? Bie n plus,
le quartier de Saint-Loui s renfermerait-il parmi ses
éminences , le tulnultls sous lequel, ainsi qu e M. Toulonsan in cline à le croire, r eposeraient les res tes
de Pl'olis? Ce sont là des suppositions in géni euses,
si l' on yeut , mais qui ne nous paraissent pas deyci r être longuem ent e t surtout série usement déba tlu es.
DEUXIÈIUE ÉPOQUE
1
Dl' 49 ans ;l\'3 nt l'l!fC \"\llsa ire à 410 après ceUe l!rc. esp3ce tic 525 ans.
ne s' imm isça pas dans le gouvern ement
ùe Marseill e , ell e se co ntenta de faire occuper
pal' ses so lda ts la haute citad elle de la vill e, e t la
colonie grecllu e put continu er à s' adm ini strer ell emÔme. Tandis qu' autour d' elle la pui ssance du
peuple-roi sc fortifi ait e t que César éri geait en coloni es romaines Aix ct Arles, les révolutions
pré tori e nn es qui ùésolèrent l'Italie rendirent Marseill e l' asile d' un grand nombre de bannis. Lu ciu s
Antoniu s , petit neveu d' Auguste, fut envoyé dans
notre ville pa r so n aïeul qui l' y fit élever ; Luciu s
Césa r , fil s de Ju lie ct d' Agripp a y mouru t ex ilé ;
H OME
"
�-
·,
,,
•
80-
ne manqu ent pas, nous représente un e famille de
juifs convertis à la fo i du Chris t, exposée a ux pé ril s
de la mer, par les ennemi s de le ur croyance, dan s
une barque sans voile e t sans rames qu' un soum e
divin poussa SUI' les bords de la Provence. Ces
voyageurs ainsi protégés du ciel a ura ie nt é té
Lazare, Mart.he ct Magdelaine ses sccurs , Marcell e
leUl' servante , Maximin , Célido in e l' aveugle-né c t
Joseph d'A rimathie. Le lieu où la barqu e mil'aculeuse aborda, serait e ncore rappelé par ce villa ge
des Saintes-Maries , non loin de l' emb ouchure du
Rhône . SL -Lazare aurait prêché l' Evangile à Marseille, Ste.-Mart.he à Tarascon , St.-Maximin li
Aix , tandis que Ste.-Magdelaine après avoir visité
des grottes voisines de Marseille, serait allée accomplir sa rud c pé nite nce à la Sainte-Baume, lieu
deveuu fam e ux pal' la pi é té des p éle rins.
C'es t pal' le martyre que s' ouvrent les annales
du chri stiani sme à Marseille . Un des perso no ages
les plus illu s tres d e la relig ion, Sl.-Victor, arrosa
d e son sang, e n té moignage de sa foi , le sol où plu s
ta rd son nom resplendit SUI' les murs du pre mier
des monas tè res.
Marsei lle fut té moin des sa ngla ns d é mêlés, qui
mirent aux prises Constantin devenu e mpe re ur ,
comme son père Constance Chlore e t Maximi e n
son beau-père , le collègue de Diocl é tie n . Celui-ci
fati gué du pouvoir, s'é tait re tiré dan s soo spl cndide
palai s d e Nicomédie, lo rsqu e Max imi e n , revenant
SUI' sa troisième abdication , essay'1 d e disput e r ù
-
St -
,' on ,.,~c ndl'e Constantin le comm and emen t ;; upér iell r
d es légions; d ésespérant d e défendr!' Arl es cont n'
so n IJ ea ll- fii s qui venait l'aUaqucr , ct e fi a ntd avll nta"e a ux murs de Marseille, le vieil e mper e ur, int
notre ville, aUend l'e so n ri va l. Cons ta ntin
ordo nn eses troupes autolll' d e Marseill e; Max imi e n
e ngage du haut d es remp a rt s avec so n gendre un e
co n ve rs ~tio n dan s laquelle les nom s les plu s od Ie ux
fure ntprocli <>ués c1 es de uxcô tés ; mais la fid élit é ma ra
.
seill aise lui fit d éfa ut , o n o uvrit un e port e de la \'Ill e
a ux sold a ts d e Co ns tantin , e t. Maximi e n s' e mpre.sa d e reto u rn er à Ari es où il pé rit Qe mort vio le n te ,
a près avoir, dit-o n, vo ulu tue r son gen dre, qui échap .
pa à lamort e n m eltant un eunuqu e d a ns son lit .
En 3 11 , Constantin e mbrassa le chns il a lll s me .
Ce prin ce qui so ngea un instant à fa ire cl ' Al'l es la
capi tale d e l'empire, divi sa la Gau le e n 17 provin ces
e t 11 5 cités, et confé ra les titres d e du cs et ri e
co mtes aux go uverneurs des provin ces; la Gaule
joi nte à l'Espagne e t à la Gra nde-B,'e ta,g ne '. forma
un e d es quatre grandes préfectures d e 1 e mp"'e; ces
t7 prov inces et ces 11 5 cités fesaie nt pa rlie d es
qu a tre diocèses go uve rn és chac un pal' 1111 Yl ca " 'e
du préfet d es Gaules.
L' his to ire ecclés ias t.iqu e d e no tre vill e me t
Ol'es ius, évêqu e d e Marsei lle, a u no mbre des pè re,
du co ncile d ' Arl es, tenu en 3 1q, cl a ns leq uel le;;
Donatis tes fure nt co nd a mn és; un autre él-èqll e de
Marsei ll e, Proculu s, ass is ta en 38 t au co ncil e
d'Aqu il ée OÎI les Ar ie ns Pallacl e c t Seco nclie n fu --
d~~s
G
�-
8~ -
f, "'ent déposés . En 397 le mê me évêque se rendit
au conci le de Turin , pour y faire jugel' e n sa fave u,'
une question de préséance s ur les évèques de la
seconde Narbonnaise. La primaut é fut accordée à
Proculu s , à co ndition qu 'à sa mort elle passerai t à
l'évêqu e d' Arles .
Le chris ti anisme jetai t de profondes rac in es au
sein des populations ga uloises ; il s'é tablissait par
la parole et le li vre ; les concil es agTand issaient sa
pui ssance et son influe nce , C'es t à la fin du qnatri ème siècle qne les ordres monast.iques fure nt
introduits dan s la Narbonnaise , Déjà St.-Honorat
avait réuni Ull grand nombre de cénobites dan s
l'île de Lerins . En 4 10, Jean Cassien , scy te selon
les uns et africain selon les au tres , vint fond er
fIeux monast.ères à Marseill e , l' un fut celui de
St. -V ictor e t l'autre celui de St.-Sa uveur. Le premi er a été ·un des plus illustres de la chré tienté ,
L' activité de l' esprit hum ain se concentrait dans les.
ques ti ons reli gieuses , Cassien avait compo sé son
célèbre trait é De fn cal'llOl'ione verbi ; il publia un
lil're inlitulé les Con{él'ences des Pères dit Désert .
C'est alors qu e brilla Salvien , ce prê tre de MarseiUe, dont Bossuet a loué l' éloquence. Gennad e .
auss i prêtre de Marsei ll e , écrivit sur le dogm e,
s ur la nature cie l'âme , s ur la grâce e t le libre
arbitre . Proculu s, qui occup ait encore le siége
épiscopal de notre vi lle, lança l' exco mmunicat.ion
co ntre un moin e Cassianit e , Leporill s , lequ el
avai l nié la divinit é du Christ. Même au point de
-
83 -
vue philosophiqu e, on pe ut dire qu e grâces aU
Chris tianisme qui so dl eva tant ci e haut.es questions,
l' esprit humain se fortifia dan s les lu ttes t.héologiqu es , malgré ces invas ions des barba res qui
achcvèretit d'éteindrc> le:; rl crni èrC8 namlllPS cht
;:é ni c " "tiquc .
�"'''018IÈ1'IIE ÉPOQUE
1
De 1a70 à 536 . csp:tcc Ile 60 :ms.
- .de l'empire romain comm ence , ce
grand corps va s' écronler so us les coups de ces
peuples qui semblaient avoir é té tenus en rése n 'e
dans les glaces du nord pour venger un jour les
nations vaincues. Nous n' avons pas à raco nte r ces
in vasions terribles dont le moyen-âge ga rda longtemps un souve nir d'effroi, Sous la plum e de
l' historien , les noms barb ares se pressent , les
descriptions de ruin es, d' in cendies se mul tipli ent ;
sur la face du monde antique apparaissent, comm e
des légions d' esprits infern aux, les HUIl S, les
Vand ales, les Gépid es, les Go ths , les Fra nks,
L ' AGO NIE
�-
BG-
les Bou l'gui gnons, les Lo mb a rds, Ces hordes SOI'li es de ces li e ux qu e Jornandes, leur his tori en ,
appelle la {a/Jriquc dit gem'e hUl1lœ; n (Q{~çina genel'is
luunani) , ont les mêl11es in stiQc ts, los In èmes coutum es e t so nt la p lupa rt g uidées pa r d es chefs qu i,
llill si qu' ils le di saient e u x-m êm ~s, se sentaient
p oussés pa~ un e fOI'Cll s um a tuJ'elle, Attil a ne se
proclama-t-i l pas le Oéau dp Di e u? Ge nséric ne
pit--i l pas à son pilo te qui lui d ema ndait la route
qu'il fallait prendre : CO l1d~i s-ln q i l ~ o ù il y a des
peuples à punir !
Alors cq mm ence q ll e d é pl ûl'abl e sérip de cal a~
mil és. ~ amais la guerre n' e ut, un ca ractè re plu s
fl tl'OC\,! ; le p ill age ne laissai t rie n d ebQu L. Qu a nd
ils son t las d e t\ler , ces tel'ribles e nfa ns du nor<\
elltassent des cad av res a utqur d e la ville rav agée ,
!lfill qu e le veqt sème la mo rt après avo ir passé
SUI' t.o ut es ces chairs plltricll'ls,
De t.oqs ces peuples q\j e nou s venOll S d e nommel' , t.l'o is parul'()nt pn PI'ovence : le. Go ths, le
llo ul'glli gno ll s e t les Fl'a nj(s, l-.es Go ths, gllpu ain s
pa l' le ur ol:lgine, quitt èrl'lllt. il un e époqu e élo ignée
[le celle o ù IlOt 1'6 réci l es t. a rri vé , la Scandin av ie;
<lprès avo ir, fro uchi les monts Carpa thes, il s s'emparè re nt de la Décie e t poussère nt d es reconn aiss?ocesj usqu'a ux nives du Da nl\be e t du Pont- Eux in,
Les Huns, accourant SUI' leurs traces, les forcère n t
d 'impl orer de l' e mpe reUl' ValenS lm asile Plll1 s
la Thrace, où les uns prire nt le nom d e Vi sigoths
'l U Go ths de l' occid ent , c t les a utres d 'Os tro go th s
-
87-
o u Go th s d e l' orie nt, à cause d e le ur positi on géogra phiqu e,
Théod ose meurt.; Ruffin propose à le ur chef
Alaric (3 98) de s'empa re r d e la s uccessio n impériale; ce roi ba rb a re se me t à l' œ uvre ; il passe
le Danube, se saisit d e la Grèce, de l' Italie ,
e ntre dan s Rome e n 4 10 e t va mo urir il. Cozenza
dan s la Calabre, So n b ea u-l'l'è re Atalil ph e le re mplace; celui-ci , après avo ir épousé à Ro me Placidi e, sœur d' Honoriu s, laqu ell e lui fit obt e ni r. d e
so n f,'ère les prov inces du midi d e la Gaul e , passe
les Alpes, vie nt e n 4 13 faire un e te nta ti ve avo rtée
S UI' Marseille o ù le comte Boniface s'i llu s tra pa r
un e rés is ta nce hé roïqu e, s' e mp a re d e Na rbonn e
e l de To ulouse, e t meurt, à Ba rcelo nn e assass ill é
pal' un d e ses ser vit e ll rs, Sigeric lui s uccède et pé ri t
sept j ours a près d e la main de ses sold a ts , qui prire nt po ur che f Wall ia, a uqu el Ho no riu s d onn a,
e n écha nge d e l'Es pagne, un e pa rti e d e la Narbo nn aise pre miè re, la Novempo pul a ni e c t l' Aquita in e seco nde, d e pui s Toul o use, d es d e ux co tés
de la Garonn e , jusqu'à Bo rdeaux c t il l'Océa n , To ulouse d evie nt la capitale du royaum e vis igot h ,
Th éod oric J , devenu le chef d es Visigo th s a prè>
la mort d e W a ll ia, !!e joint à Vale nt.ini e n III
co nt.re ALtil a e t me urt dan s la piaill e d e Châlons
e n se b att.ant a u pro fit d es Ro main s, Th ori smo ncl
son fi ls es t assassin é a près d e ux a ns d e règne
p ur ses l'l'ères Théo do ri c c t F rérlérie ('143), Le premi e r faisait proclamer Av itu s 1 em perL' ur cl'Occ i-
�-
88 -
rl enl , lorsqu'i l appri t qu e le peuple de Home,
assiégé pal' Genséric , avait massacré Maxime.
Avil.us ne gard o la po urpre qu e huit mois , on le
lu e; Ricim er , mailre de la milice, es t nomm é à sa
pl ace. Théodoric , vo ulant venger l'assass in at d' un
empere ur de sa faço n , va mettre le siége devant
Arles e t péril , en 466 , de la main d'EllI'ie, so n
frère.
Eurie fut un gra nd roi. L' an 480 , Arles ct Marseille le l'eco lln aissent comm e so uverai n . Une loUre
de Sidoin e-A pollin aire à Gnl)cus , évêqu e de Marseille (1) , nous prouve l' influ ence qu e les évÔq ues
''''aien l déjà sur ces princes barb ares. Ce t E urie ,
qui avai ll'ambition de reco ns truire l'empire Gaulois , mou rut il Arles en 185 , la issa nt un fil s cn
bas-àge , co uro nn é so u. le no m d'Alaric Il .
Tandis que la Gaul e é lail e nvahi e au midi par les
Gu lhs , les Bourgui gnons do la mêmo nalion qu e les
Va nd ales , y pénétra ient par l'ori ent. Go ndicaire ,
leur chef , leur nt franchir le Rh in en 406 ; après sa
Illo rl, les pay qu ' il al'ait cO ll quis dans la Lyo nna ise, le Dauphi né c t la haute Provence furent
parlagés en lre ses qua lre fil s : Go ndebaud , Childéric , Go degésile ct Go ndelUa r. Les F n mks , qu i
devaient un jour imposer le llr nom à toule ce Ue
conl rée mise en lambeaux par les races du 1I 0rd ,
"
f i) lIrœr us <
.I\:lÎl remplacé Euslillc sur le :, jégc épiscopal de
l Jarscillc. . \. Yant Ellsti.llC il y anlil cu VCllcri us, succCSSCUI' de
rJ'ocuJus.
-
89 - -
c t qui en 4 ~ O avaient déjà saccu"é la 1 ille de Trèl'es , ne tardèrent pas à prendre pi ed s ur celle te rre
sa uloise qu ' ils vinrent e ux-mêmes disputer a ux
empereurs. Les b arbares vo nt e n ve nir aux prises .
Alari c, qui régnait à Toulou se, voyait avec inqui élud t! la pui ssance des Franks gagner chaque jour du
lorrain ; ceux-ci menaçaient les Bourguignons dont
le chef Gondebaud s' é tait attiré la hain e e n massacrant so n fr ère Childéric, père de Clotilde , épouse
de Clovis. Il paraît qu e , par un trai té secre t d'alli a nce défensive, le roi visigo th a vait cédé Marseille e t Arles au roi bourguignon , car Grégoire de
Tours Il O US apprend que Go ndeba ud étai t mailre
de la provin ce de Ma rseille c t des pays situ és le
lo ng du Rhàn e e t de la Sao ne . Alaric ne de ma ndait
pas mie ux , à ce qu' il paraît , qu e de vivre en bonn e
in lelli ge1lce avec so n redo utable vo isin , puisqu'a u
mépris de l'hospitalité , il avait li vré à Clovis >
Syagriu s qui , après avoir été dé fait à Soissons, était
all é lui demander un asile à Toulouse . Ce t Alaric Il ne s'occupait qu e d' ari ani sme , hérésie qu i
fa isai t des progrès rap ides ; Clovis , se ul de tous
les prin ces de so n temps , en fu t exempt. Clovis qui
jo igna it a ux qua lilés d'un gra ud capitain e celles
d' un politiqu e hab ile, exc itait les évêqu es caIh oliques co ntre le roi de Toulouse , et qu and il crut
le moment de l'a Ll,aqu e favorabl e , il vin t attend re
celui-c i dans la plai ne de Vouglé , Ol! Alari c fut
ba uu ct tu é de la ma in même d u roi rra nk. Ce ll e
ba laille eut li eu en 507 . Les Visigo lhs remplacèrent
�-
,
90-
Alaric pa r Giselic, son frère nalurel , mai s T héodoric qui gouvern a it lr.s Ostrogoths e n li a lie ,
n'approuvant pas ce cho ix , r eplaça la couronn e
s ur la tê le d' Ama,laric, fil s d'A laric , e t se déclara
so n tul e m ; un Ira il é avec Go nd e baud , ass ura à
son pupille la Prove nce , un a utre ayec Clo v is re nfe rma l'empil'e visigoth dan s les huit c ités deNa rbonne, d' Agd e,. de Monlp ellie r , d e Lodève , de
Nlm es, d e Carcassonne e t do Pe rpi gnan: c' es t de là
'lu ' es t sonie la pro vi nce deSeplimani e o u de Go thi e .
Théo dori c adm ini s ll'a .ageme nt les é ta ts du
jenne Amalul'ic ; il ré tabli t à Arllls le s iége d e la préfeclure des Gaules. P a l'mi les hommes d e mé rite
qu'il nomma à différens em plois da ns les é ta ts d e
so n pupille , se trouve me nti o nn é Maqbud us , auqu elfu tconfiée l'admillis l,ra ti o n de Marsei lle . Qu a nd
ce prince mourut à Rom e l'an 526, so n pe tit- fil s
Amalaric avait vingt-ci nq a ns ; celui-ci s' 1l1lit par
un traité avec so n co usin Atalaric, l'oi ,d es Os trogo th s, dont Amalasonte , fill e d e Théodoric, ava it la
lule lle . La Prove nce passa e ntiè reme nt a ux Os tro go th s e t les Wis igo th s ne co nservè re nt qu e cc
qu'i ls le nai e nt e n Aq uitai ne d e l'org ue ill e use co ndescendance de Clovis.Amalaric n e tro uva pas d a n"
SO I) mariage avec CLotild e , la fill e du roi frank ,
lous les avantages p olitiques qu'il s' e n prome ttait,
pourse lIlainte nirdan s la pa is ible po ssession d e son
!,oyaum o si réduit , puisqu e n ous le voyons pé rir
e n fu ya nt , e n 53 1, devant Childebet,t , le frère de
. a fe mm e , e t la isseI' hl co uro nn e à Th e udi s qui a ll a
l'és nel'
(' JI
Espagno,
-91-
Les Bourguig non s n'occupè re nt qu e pe u d e te mps
la PI'OVellC!'l qu.i , l\vant de tomb e l' to ut-à- fa it a u
p ouvoir d es Franks, f4t , comme 01] vient de le voir,
possédée par les Visigoths e t les Ostro go th s.Go ndebiluQ , roi d e ces Bourg ui gnons me urt e n 4 16 , e t
lai sse d e ux fi ls, Sigismond e t Godom al' . Sigismoud
vain cu par les e nfan s d e CIQvis, es t li vré il Clod omir qui le fait tue r , e f) march an t contre Godolllar,
d ont la ma in v engea par la mort d4 me urtri e r Il1imê me, celle de so n frè re. Mai s ef( 5.34 , m a lgré le
seco urs d ' Amalasonte, ce chef bourg 4ign Qn attaqué
pa r Ills Iro is rois franks , Child e be l,t , Cl olaire et
Thie rr y, s ucco mba , e t v it ses te rres partagées e nlro
Ij)s vainq ueurs.
To ut cédait deva nt la fortun e d es FI'a nks i déj à
la haute Prpvence oMissait à Théo d eb oJ'l , fil s d o
T hi e l'J'y , quand Th éod a t qui avait lâche me nt tu e
Amalasonte dont la main l' avai t fait r o i d es Ostros oth s, offrit aux priQ ces fl'anks, pour un e somm e
de d e ux mille li vl'es pesan t d 'or , tou les les con trées
qu ' il pre ndra it e n d eçà d es Alpes ; le da nger qu e
l'approche de Bé li sa ire lui fai sai t co uri." l' o bli geait
(le che llch er a in s i d ' ulil es a ux ili a ires; mai s ava nt
qu e le Iraité fùt J'éali sé par le cO J) sente me n t des
fra nks, Théo dat mourut so us lps coups d 'Optm'i s ,
après avo ir é té remplacé pal' Vitigès , lequ el se v it
contraint de ratifi e r la cllssion faite a ux q esce nqaf(!i
rie Clovis ,
�QUA'I'RIÈIUE ÉPOQUE r
De 536 fi, 1:;1, espace de 21S am.
ON vient de voir que Théodat céda aux enfans de
Clovis ses droit.s sur la Prov ence et que le roi des
Ostrogot.hs, Vitigès, confirma ce tte cess ion ; dès ce
moment not.re co ntrée appartint a ux Mérovingiens .
La province d'Arles échu t à Child ebert , roi de Pari s ,
et celle de Marseille à Clot.haire, roi de So issons.
Pourtant quelques hist.oriens rangent. Marsei lle
,so us la dominat.ion du M~roviD gi en d'A us trasie , de
Théodebert fi ls de Thierry, Celui-ci négocia assez
heul'eusementauprè, de Ju stinien, pour obtenir de
lui qu'il abandonnât aux snccesseurs de Clovis, la
suprématie impériale sllr les Gaules. Après sa mort
�-M e l cell e de so n fil s Th éo deb alde e n qui s'é teignit la
race de Thie rry, ce qu ' il p osséd ait passa dan s les
mains du Mé rovi ng ie n d e Soi ssons , d e Clothaire,
lequel en 558 , é poqu e où Child ebe rl inourul, d ev int
le maitre ci e 10llte la mona l'chi e fra nke ,
Clo l,hai re le"l aissa co mm e Cluvis , so n pè re , qualre
<,nfan s qlli se partagè re nt ,a vas le s uccessioll ,
Charib ert , roi de Pa ri s, reçut , avec les co ntrées
d'e ntre la Loire e t les Pyré nées, qu el([u es e nclaves
du voisinage des Alpes, les cités d 'Aix e t d e Marseille, e tc , Gon lran , roi d 'Orléans , obtint la portion du s ud-es t qui re nfe rmait cette populalio n
hourguignone vain cue, mais non anéanti e, ce qu,
donna lie u a u royaume de Bourgog ne, Ce lui d e
Soissons se réo rgani sa pour Chilp e ric dan s la parti e
du nord-o ues t , e l Sigebe rt mit le royaume d' Austrasie ; Charib e rt ne véc ut pas lon g-te mps après
ce partage ; de ses trois frè res qui s' approprière nt son héril age , Sigebe rt cl ' Au s trasie eut la proyi nce de MarsC"i lle , el Gonlra n ci e 13 ol1l'gogne ce ll e
d ' Arles ,
Gontl'al1, Pal' ,In e a Oec ta li oll l'o ma ine , avail
nommé Celsu s pa tri ce e t go uverneur d 'Arles, Celui-ci
se "it e nl ever cette d erni è re vi lle pa r les comt es
F irmin et Audovail'e qui s'en e mparè re nt a u profit
de Sigebert ; mais Cels us battit {' armée d e Sigeberl
e t Gontran , red evenu le maÎlre d e la cil é d e Cons tan tin , ne montra a ucun e animosité conlre so n
frère , a uqu el il re ndil mê me Avip;non , qu e son pat ri ce avail pri se.
-
95 -
Une invasion d e Lombard s, o rig inaires de la
' candinavie, appelés par les nations germ aniqu es ,
vaillalls pal'mi les plus vaiUans , vint interrompre le'
calm e dont noire pa y~ jouissait , après tant d e d éme mbre me ns orageux , Amat,us, sucr esseur d e
Celsus, qui vint attaquer ces barbaI"es à la d escente'
de AIpes , fut tu é . Enniu s Mummolu s <tU e Gonl,rall
nomm a à sa place , plu s he ureux Iilue lui , e ut la
g loire d e leur faire re passer les Alpes, aprè le ·
avoir baltus près d 'Embrun , lorsqu e revenu s un e'
eco nde foi s e n Prove nce, ils avaient. d éjà rav agé
plu s ie urs d e nos villes e t me nacé Marseille. Les
chefs d e celt e seco nde invasion .sc nomm aient
Amon , Zaban e tRh od un ,
Une horde de Saxons, qui à pe u près d a ns l ~
m(!me temps parco urut la Provence , se v it fo rcée ,
après avoir é té vaincue pal' ce mê me Mummolus,
près de Biez, d 'obtenir à prix d 'or la pe rmi ssion d e
se r endre en An'Vergne ,
Go nt.I'an, e n adoptant Child ebe rt qui e n ::, ï::' s uccéd a à son pere Sigeb e rt , assass in é pa l' de ux domes tiqu es de Fl'éd ego nd e , laqu ell e a O'e l'lllit pal' ce
me urtre la couronne s Ul' la tê te de so n é poux Chil p éric, se fit céd er la mo iti é d e Marsei ll e , afin d 'avoir un po rt de commerce dans ses é ta ts, Mais Théodore , évêque d e celte d e rni è re vi lle, vit avec pein e
la puissan ce de soh je un e ro i Childebe rt ain si réduite ; les propos imprud e ns qu ' il tint , e xaspèren t
on t,re lui Dynamius, go uv ern e ur de Marseill e, ail
lIom d e Gon lran , OhséM de calomni e" l~ pl'é lnl
�-
·,
.
"
..
9G -
vent aller se jus tifier auprès de Go ntran ; D y n ~
mi US 1" fait desce ndre de cheval , au momen t
qu 'il se di sposa it à quitt er la vi lle, ct le jelle en
prison . Élargi par ordre du roi , l e sa int prélat se
voit de nouveau sai si en route e t ramené avec
l' ex-préfet Jovin dans les pri so ns de Marse ille. Un
abbé de Saint-Victor , du nom d'Anas tase, usurpa
mêm e son autorité ép iscopale. Childebert revint
alors s ur la cession qu' il avait fait.a à so n oncle de
ia moitié de Marseille, et chargea le duc Gondu lph e
d' aUer sout~nir ses anci en ~ droit s. Celui-ci év it e
les partis arnl és dont Gontran avait couvcrt les
routes, re ncontre en chemin Th éodore qui s' é tait
~a uv é de pri son et fait demand er à Dynamius un
en tretien, dan s un e égli se deSaint-Ét.ie nn e, qui s' élevait hors de nos remparts, ur l'émin ence qu'occupe aujourd' hui celle de Notre-Dame-du-Mon t .
Dynamius accep te la conférence, et se voit inves t i
par des homm es d'armes qui le for cent d'ouvrir à
Gondu lphe et à Th éodore les portes de Marseille .
Leur entrée dans cette vi ll e e ut l'air d' un triomph e .
Après le départ de Gondulph e, Théodore s urpris
par des gens pos tés en embuscade,es t conduit à Gontran qui l' écoute favorabl ement , et le reme t en possession de son siége. Ce fut à peu près à cette époqu e
qu ' un aventuri er du nom de Gondovald , fil s adultérin , à ce qu'on di sait., ou à ce qu' il pré tendait luimême de Clothaire [er, arriva de Constantinop le à
Marseill e, pour essayer d'y mettre à exécution un
vasle plan co ncerté e ntre le clu c Gont.ran-Boso n, le
patri ce Mummolus et lui. Il ne s'agiss ait de ri erl
illoins que de placer so us son autorité tout e la
monarchie mérovin gienne. L'é vêque Théodorp ,
cro yant plai;'e à Childebert, ou trompé par des 0 "dres supposés , accueilli t a vpc empressempnt GOI1 do\'al, et lui 6t. donn er des chevaux , a fin qu 'il pût
se rendre prompt.ement à Avignon où Mummolus le
reçut. Gontran-Boson se refroidit pour la cause de
Gondolva li:l , parce qu e Th éodore lui reprocha amèrement. d'avo ir vou lu ~ ' emparer des ri chesses co nsidérabl es qu e le jeun e prin ce Chevelu apportait de
Bysance . Desser"i par ce Boson auprès de Gontran , Théodore fut enco re empri sonn é en compa ·
s nie d'Épiphane , évêque de Fréjus . Mai s il rentra
en gr âces auprès de Gontran , lôrsque l' aventuri e r
Gondovald éut é té tu e à co ups de pi erres. Plu s
tard , Rathaire, gouve rn eur de Marseille, dev int
au ssi le persécuteur de Théodore qui dut , aux
énergiqu es paroles dites en sa faveur par Child ebert , de meilleurs traitemens de la part de Gontran , auprès de qui Grégoire de Tours l,, :-mêm e le
servit aVec chaleu;'. Le patrice Nicetius , qui remplaça Rathaire; fit s ubir également qu elques vexation s à cet évêque . En 586, un e pes t.e, décrite par
Grégoire de Tours, désola hOl'l'iblement Marseill e .
A la fin de ;'9 1, Théodore mouru\' ; l'église l'a mi s
au rang des saints . Serenus le remplaça.
C'es t à cette époque (6 e siècle) que nou s pouvon s
placer la divi sion de la Proven ce en provin ce Marse illai e et en provin ce d' Ari es , la premi ère. comï
�-
98 -
prenail , oulre le di ocèse d e Marse ill e , celui d' Aix
Cl celui d'Av ig non ; la seco nd e e mbrassao t tou t le
res le de la Provence. Voici les rois frank s mailres
de la prov in ce marseillai se: Théodeb e rt , roi d ' Austrasie, fil s ainé d e Chilp é"i c, depui s l' a n 596 jusqu' en 6 1':!; Clo laire Il , fil s de Chilp é ri c, qui gou" e rn a la Prove nce a près la mort de Théod ebe rl et
d e Thie rry . En G':!2 , so n fil s Dagob ert ob lint de
lui la pl"Ovin ce marseillaise ; ce roi ordonna qu e les
lumin aires du Mou s li er de Sa inl-D enis fu ssent entrelenu s par le péage marilim e d e Marseille. La
proyin ce marseillaise échut , e n G33 , à Sigebert Il ,
fil s d e Dagob ert ; e n 660, à Chi ldé ri c Il , fil s d e
Clovis Il e t neveu de Sigebert.. On a de ce Child éri c 1ll trois lie rs d e so us d 'or frapp és à Marsei ll e .
Sur l'un de ces so us on voit d' un co té la tê te de
Ch ild é ri c avec so n nom pour lége nd e, e t d e l' autre
un e croix e ntre un mœ qui s ignifi e Jlfass;/ùt c t le
nom de Clothaù·e . Ces de ux nom s ré uni s prouverai entqu ece prince possédait Marse ille par indivis.
A la mort d e Gontran, qui e ut li eu e n 593, Cbildeb erl, fil s d e Sigeb ert e t de Brun ehaut, ré unit les
royaumes d 'Austrasie e t de Bourgogne so us son
a utorité, e t devint par co nséquen t seul mailre de
Marseille; Child ebert laissa e n mourant (596) deux
fil s en bas âge; l'aîné , Théodebert, à qui ['Austrasie échu t, e ut la provin ce marsei llaise. En G13,
Clothaire II, fil s de Chilpéric, devint le maître de
toute la France; Dagobert son fil s , qui garda seul
la Proven ce, la partagea en 633 entre ses deux e n-
-
9~ -
fans Sigebert Il e t Clovis JI ; c'é ta it à cell e é poqu e
que les maires de palais je taie nt les bases d ' un e
puissance qui finit par absorbpr l' auto rit é royale .
La Prove nce , go uyernée par le ro i d' Aus lf"asie .
passa e n 687 d a ns les main s de Pé pin- ù' Hé ris lal
qui , après uyù ir yain cu Thi e rry Ill , prill c lilr"
de du c cl ·Aus lrasieel. elll la glo i,'c rlr donl1 e r lr j OIIi '
à Cha rl es-Mal'I el.
En 7 11 , les Sa rrasin s a pp elés en Es pa gne pa l'
le coml e Juli e n , qui sc sen -it d 'c ux pour vengel'
l'affront fait à sa fill e parl e roi visigo th Rode ri c ,
s' y é tai e nt fi xés d ' une mani ère s table . Cordoue l
devint le s iège de le ur pu issance. Fran chi ssant les
Pyrénées e n 7 18 so us la conduil e d 'Ala hor , il s
conquirent la Septimani e , s' e mparè re nt en 7 19 d e
Narb onn e et menacèrent tout es les provi nces voiin es. Eudes , du c d 'Aquitaine , implora le seoours
de Charles-Martel qui vint exterm in e r dans les
plain es d e Poiti ers l'armée mu sulman e conduite au
s accagement d e tou te la Gaule par AbdahrhamanBe n-A bdoull a h , plus connu so us le nom d' Ab dérame , lie ut e na nt du cali fe. Celui-ci pé rit dans ce ll e
bataille qui sauva la France . En 7':!0 , les Arabes
s'étai e nt d éjà montrés su r les bords ùu Rh ône .
Charles-Martel avait repris , après la victoire de
P oiti ers, le chem in de la Saxe où il lui fallait gue rToyer, quand un e nou velle invasion sanasi ne sc
répanùit e n Provence. Le gou ve rn eur de ce pays
Mauronle , '"lui p re nait aussi le tilre de du c de Marseill e , aspirail il se re ndre in dépendant. el acceplait
�-
100 -
pour auxiliaircs les hordes afri ca in cs. Il leur avait
déjà livré A,oignon, Hun old , successeur d'Eudes ,
morl ~n 7:35 dans le duché d'Aquitain e, se prêtait aux proj ets de l\Iaul'onte ; tous ces seigneurs ,
pressen tant la grandeur de la maison d' Héristal ,
jalousai ent Charles-Martel e t cherchaient à briser
la monarchi e mérovingi enne au profi t de leur ambition . Mais Charles déj oue cett e li gue de co mles
E't de ducs. Il fait partir so n fl'ère Childebrand qui
reprend Avignon aux Sarrasins, e t venant ens uit e
le rejoind re, il balaye la Provence et le Languedoc
de ces hordes auxquelles il ne put cependant enlever Narbonne. Mais ces tribus qu'échauffait alors
l'enthousiasme des conqu êtes reparaissen t après le
départ de Charles-Martel , et ravagent Marseille ;
les reli gieuses cassia nit es d' un co uvent voisin de
notre ville, suivant J'ex empl e de leur abbesse
Eu sébi e, se mutil èrent le vi sage pour se sou s traire
à leur brutalit é. Le vainqueur de Poiti ers vient encore les battre (1), et ayant su, cet.t e fois, s'entendre avec Luitpra nd , roi des Lombard s, pour
le ur ferm er le passage des Alpes , les attaqu e par
derrière tandis qu e !\!auronte , qui les conduisait ,
trouve en face de lui l' arm ée lombarde, de so rt e
que ces ravageurs de tanLd e vill es furent écrasés a u
milieu des défi lés de ces montagn es.
Alors s' éteignai t la ra ce mérovin gienn e.
(t) II est ques lion d'une bataille li n éc par Charles l\brl rl
Sarrasin s 11 prll li e distanc(' de' l\Ial'srillc, au (0111'(,
:l ll\:
f:1l\'QUIÈlUE ÉPOQUE
1
Ji')ei5Là 85S, cspacc dc l O!a3Jls.
Les invasion s des Barbares, et en dernier lieu des
Sarrasins, laissèrent en Provence des lraces qui ne
s'elI'acèrent pas de sitôt ; des man uscrit s précieux
périrent d ans l' in cendi e dèS mon astères ; des monumen s précieux di sparurent. Les habitans cherchère nt un asile dans des lieu x d' un accès difficile ;
et abandonnant leur an cienne demeure, s'en bàtirent SUl' des endroits escarpés. Cependa nt sous les
premiers rois Carlovingicns, la province jouit de
quelque repos; des ambassadeurs arabes déb al~
,!uèrent à Marseille pendant le règne de Pépin , et
,'lièren t olTrir des présens il ce prince (lui les reç ut
�-
1
,
.
,
102 -
dans son palais de Chell es. On vil aussi à la même
époque des députés de l' empereur Couslanlin Copronyme arriver dans nolre ville, avec la mission
d'engager les rois fl'anks à ne pas faire don au Pape
de l' exarch al de Ravenn es. C'es l à tort que des historiens nous montrent Charlemagne faisant essuyer
un e déroute compl è te aux Sat'rasins , au pied de la
montagne de Cordes, près d' Arles , e t Mltissant
en l'holln eur de cett e victoire la cllapelle 0I1 CO I'e
debout de Sainte-Croix. Charlemagne n'es t jamais
veou en Provence , on a con fondu cett e pré tendu e
yictoire de Charl emagne avec un e in vasion san'asin e qni eut lie u e n 850, so us Lothaire, el qu e Gérard de Roussillon refo ula dans la mer , à l' emboucllllre du Rhône.
En 838 Marseille s ubil un nouvel assaut de ces
110rdes musulmanes qui renouvelèrent autour de
notre ville les massac1'eS cL les dévas talious qui
marquaienl toujours lour passage .
Charlemagne régla pal' ses capitul aires l'admini stration de ses éla ts; les co mtes remplacèrent les
pa trices; des vico mtes appelés qu elquefoi s vidames e t même viguiers, furent placés so us leurs
ordres; la Pro venco form a deux co mtés : celui
d'Arles et celui de Marseille. Loui s-Ie-Débonn a ire ,
faible s uccessour de Chad emagne, attribua à Charles -le-Chauve la Provence qui fi gura quatre a ns
da ns les états de so n a utre fil s Lothaire , roi {/'Jlali e ; qu a nd celui- ci prit l'habit çle moine , so n fil s
Charl es alla résid er à Lyo n où il prit le nom cle roi de
-
103 -
Provence. Ce prin ce, d'un caractère mou e t d' un esprit born é, se repo sa du sei n de ses affaires s ur Gérard de Houssillon, homm e habile e t vaill ant, qui repoussa d' abord des états de son malLre un e formidable invasion de Normands, cl les sauva ensuit e
de l'ambition de Charl es-le-Chauve qui les co nvoitait . Quand cc roi de Provence mourut ,Louis li e t Lothaire, roi de Lorraine , allaien l se di spu ter , les armes
à la main , so n héritage, 10rsqneGérard de Roussillon
les fit co nsenlir à se les part ager ami abl ement.
Louis JI eut Marseille et la Prove nce; à sa mort ,
Charles-le-Chauve s' appropri a ceUe ville el ceLLe
provin ce , exi la Gérard de Rouss ill on , c t nOl11ln a
Boso n, dont il ava ilépousé la sœ ur , go uv ern eur de
Provence.
�t>c S:'5 à ~:!(j ,
cs!,:! !:\! de 11 ;111:.. .
kE morcellement J es héritages des prov inces ,
d'olt résultait l' a ffaiblissement de l'a ut orité roy al e ,
l'exemple donn é pa l' des usurp ati ons heurenscs
q ui avaient fait passe r le po uvoi r des main s d' un o
ancienne race da ns celles des maires du palais ,
,'enaient en aide , à cett e époque de troubles, de
gu ~ rres civiles, <l' invasioll s barbares , à l' ambition
de. grands feuda taires. Boso n , go uvel'lleur de
Provence, vo ulu t un autre titre; il avait déjà une
grande ex istence: fi l:; de Bu w in , cOlllt e des Ai'denn es , bea u- fr ère de Charl es-le-Chauve , ne,'ell de
The llth erge , femm e de Lo thaire Il , roi de Lo rrai ne,
�-
(
10G-
il ne pouvait se résigner à n'ê lre qu e Le go uvern eur
de l'llalie e t de la Provence, bi en que cell e di gnité
lui co uférâ tle litre de du c; désirant fortifi er ses
espérances par un mariage, il empoiso nn e sa
femm e, eu lève Herm engarde fill e unique de l' empereur Louis Il , et va célébrer des noces ro yales à
Ponth yo u , Charles-le-Chauve put péné trer ses
proje ts le jour où le somm ant de l' accompagner en
ilali e pour en repousser les Sarrazius , il refu sa de
co urir les mêmes chances de gloire e t de dan gers
que son suzerain. Celui-ci meurt emp oisonn é dan s
un e chaumi ère du mont Ceni s. La belle-mère de
Boso n, Angelberge , quoiqu e retirée da ns un co uvent , montra it un grand so uci pour la gra ndeur
de sa famill e ; elle se sert de son ascend aut sur le
Pape pour le meUre dans les intérê ts de so n gendre.
Le Pape arrivo à Arles; Boso n et sa femm e lui font
un brillant accueil et l' acco mp agne nt jusqu"l
Tro yes, où une fi ll e de ce mê me Boson épou se
Carloman , seco nd fi ls de Loui s-le-Bègue .
A la mort do co de.mi er prin ce, Boso n ôte le masque et se fail proclamel' roi de Provence dan s un e
assemblée qui fut tenue au chât ea u de Manta ill es ,
à un e demi-li eue du bord ori enta l du Rh one , entre
Vienne e t Valellce. So n sacre e utli ou le 15 oc tobre
8ï9. So n nouvoau royaumo co mprona it la Provence , le Vivarais, le Dauphin é, la Sm'oie, le Lyo nnai s, les di ocèses de Mons ot deChâlon s, la BI'esse ,
,,, Franche-Co ml é ct le di ocèse de Lau sanne .
Il lui f"lI ait soul enir par les a rm e, ~a nou-
-
107 -
velle fortune; Loui s \lI e t Carloman , s' uni ssant à
Charles- le - Gros , roi de Souabe, l' un des trois fol s
de Loui s-Ie-Germaniqu e, proje tt ent d e punir ce
vassa l révolté. Charles-le-Gros ne peut les suivre
dans leur ex pédition , retenu par un e maladie dan s
so n palais; les deux jeunes prin ces relèguent d' abord Angelberge, dont les intrigues avaient si bien
servi les dessein s de Boson , dan s un co uve nt en
Allemagne, vie nnent assiéger Mâcon et tourn ent
ensuit e tous leurs e fl"ol'ts sur Lyon . Charles - 10Gros gué ri s' était aussi mi s e n campagne, c t pressait de so n cô té Vienne qu' Herm engarde, femme
de Boso n, défendit si bi en, qu e le roi de Souabe sc
lassa c t prit la l'oule de Rom e, oÙ le Pape mit S UI' sa
tète la COUl'onne impériale.
L' arrivée des Normands en Flandre et en Picardie opéra un e heureuse diversion pour Boso n ;
Louis va se baUre dall s le Ponthi eu ot meurt ensuite; Cal'ioman qui continuait le siége de Vi e nn e,
co mm encé par Charles-hl-Gros , en laisse la co nduite à Richard , frère de Boso n , !lt va rece voir le
serment des seigneurs ; Richard prond Vienn e e L
fait Herm engarde et sa fill e pri so nni ères . Le G octobre 884 , Carloman meurt et Charies-Ic,G I'os hérit e de la monarchie fran çaise; celui-ci, qbli gé de
fair e face aux NO I'roands, charge Bornard \II , marqui s de Gothie et c<Jm lo d'Auvergne , de poursuivro
la longue e t infru ctu euse guorro co mm encéo CO lliro
le roi de Provence. Il parailqllo Bernard ne ré uss il
f, lI èrcs; car II O US vo)'on s Boson mailre ci e Vielln o
�(' 11
'1
..
lOS -
887 , el. pai si ble po ssesse ur des é tats qu'il a vait
usurpés et qu ' il .go uverna avec assez de gloire
j usqu'au moi s de mal'S 887 , é poqu e de sa 1)10rt ;
Louis, so n fil s, lui s uccéda.
Ce jeun e prince avait dix ail S, quand il prit le
litre de roi de Prove ll ce; il parait qu e les disposi,
lion s de Cha d e ·, le,G ,·os é la ienl bi en chan gées, car
ce prin ce le co nfirma da ns ce lt e di gnité; à la vérité
Hermengardc , mère el tutri ce uu je un e roi , eut so in
ue le co nduire à Kirchem, e n Alsace , où il prêta
hommage à l' e mpereur . En 890 , Benoit , archevêque de Vienne , le couronn a dan s une nombreutie
assemblée , à Valence.
Ce roi de Provence a mème passé emp ereur ,
, oici commen t : Adalbert , marqui s ll'lvrée , so n
gendre, s'étalt mi s en tète de dé troner Bé renge r,
roi d' lt.alie; il vou lut se fail'o aider par Loui s qui ,
dan s sa premi ère campague en Itali e en 899, dut
cependant s' es tim el' assez h eure ux pour conclure
un traité de paix avec le Pl'in ce qu ' il voula it renverser et qui vint l'alLenure à la tê te d' une armée
s upérieure à la sienn e. Malgré ce traité où il avait
juré de ne plus rien entreprendre s ur Béren ger ,
Louis reparut en Italie en 901 , fut vainqu e ur
partout où il renco ntra Bérenger qui s' enfuit ell
Bavière ct alla au mois de fév rier 911 pre ndre à
Rome la couponn e impérial e . Celte haute fortun e
fut su ivi e d' UD pl'ompt revers. Louis co nvoitait le.
richesses cl' Ada lbert, marqui s de Toscane ; celuiri pénétra son dess\'in et l' ay ant al tiré à Yérolle ,
-
109 -
le li vra à Bérenge r qui y é tait ncco lll'u ci e la
Bav ière; Bére nger fit crever les yeux à Louis e l
le reilVoya dans ses é tat s de Provence. Ce malheureux prince retiré à Vienne , co nfi a à Hu gues ,
fils de Thiébau t, comte d' Arles , ct de Berthe, fill e
naturelle du roi Lothaire , l'adminis tration de 80n
royaum e.
.
.
Hugues ne garda pas à Charles-ConstantlO qUI
succéda à son père eu 924 , la fid élité dont il avait fait preuve envers Loui s; lui auss i youlu t être roi :
ap rès avoir délivré la Provence de concert avec
Rodolph e, roi de Bourgogne (1), des Hongrois qui
s' y étaient abattus, il équipa à Marseille une fl oUe
nombreuse qui le tran spor ta à Pise, où sa mère
Bert.h e, veuve e n seco nd es noces du marqui s de
Toscall e, lui avait fait lin pal'!.i puissa nt , à raid e
duquel il put devenir roi d'Itali e.
En ce lemp s-là un Hoso n , co mte d' Arles, se
souciant fort peu del voir Rodolph e Il , roi de la
Bourgogne tran sjurane , prendre le titre de roi
d' Arles, et. laissa nt Eudes, fil s du co mt.e de Vermandoi s, gou\'ern er le comté de Vienne , remplaça
" son profit le nom de royallme de Prove nce, par
celui de com té de Prove nce; cec i se passait e n
92G .
(,) Ou mien x des Allcm;mds et rlcs Pro' illec ...
�DEUXIÈlllE PARTIE.
SEPTJI~:JIIE ÉPOQUE:
Of'
9~G
à 1ll8G. C!:p3CC !le :i60 l ns .
§ 1e,.
I, RS BOSONS . I.A '! I CO~IT I~ DE I\tARsmI.U~ .
Dc 926 à 1112, CS)I:lCC dc 186
...s Dosons.
lll ~ .
CE serait une entreprise dirfi cile et vain e pel1têtre, qu e cell e d'ess ayer de détermin er avec plu s
d'exactitude possible , les comm encemens du grand
fi ef, connu so us le nom de co ml 6 de P"oycn ce ; à
�-
"
•
lt 2 -
l'époque où notre réciL eSL pal'ven u , les diverses
porLions du pays qui devaierH peu à peu se réunir
sous l'adm inisLration de nos comtes fi guraient dans
les possess ion s, la plupart nominales, des t'ois des
Allemands et des Pro vin ces. Les go u~-ern em en s des
yilles cherchai ent tous à accroître le pouvail' que le
suzerain leur avait conféré; parmi ceux qui , dan;;
nOLre contrée, eurenL les prét.en tions les plus hautes
et qui d' ailleurs pouvaiertt ai sémen t ies satisfaire,
se t.rouvai ent les co mt es d'A rles, au nombre dpsquels un e charte d'Avignon ci e 9 1G eLun e autre de
914 , place nt un Boson , qui , pal' conséquent" é tait
contemporain de Louis - l'A veugle et de Hugues ,
son ministre . Son fil s ou so n par~ nt , Boson Il , qui
mourut l'ail 9G8 , eS LrépuLé , pal' LOUS nos his toriens ,
le cbef de notre dynas ti e nationale; celui-ci é LendiL
son autorit é dan s les deux provi nces ecclésias tirtues d'Arles eL d'A ix. li eUL de sa fem me GO llstance deux fil s, Gui ll aume eLRotbold .
Guillaum e le' ,co DlLe d'Arles, marquiso u princed e
Provence; go uvern a avec gloire ses états; les Sarrasin s s' étaien tretranchés dans un li eu appelé le Fraissinet(de nos jours la GardlrFrain eL) ;Guillaume chargea son frère ROLboid de les Cn chasser. ROlbold
n'obtient sur les Barbares cju' un succès incomplet ;
Guillaume prend la co nduit e de cette guerre, el
parvient , après des actes d'un e va leur sur laqu ell e
les légendes du temps s'éLend enL avec compl aisa nce , à détruire ce repaire de bri gand s; ceci SI"
passail en 9ï2 . De lels sP l'\'ires rennu s à la chré-
-
113 -
li en té, valurent, à Guillaume de hau les récomp enses. Co nrad- le-Pacifiqu e, fil s de Hou olph e \1 , roi
des All emand s CLdes Provinces , céda au marqui s
de Provence tous les li eux qu' il avaiL enlevés aux
Maures; le premier vicomt e de Marseill e, Gui llaum e [ 0', viL , grâces aux lib éralités du co ml e
u'Arl es, ses t.erress' accro1t.re de la vi ll e de Touloll
eL.du bourg d' Hyères. Gui ll aume mourUL en !l!J2 ,
à Av ignon , v(Hu Cil moi ne, dan s les bras de Sainl Mayeul, abbéde Cluny .
So n suzerain le sui viL de près au Lombeau ; Hodolph e III , surn ommé le lâche cL le fain éanL , succéda à Conrad.
Gu ill aume II éLaiL Lrop jeun e pour adm ini s trer
les possess ions de so n père; so n oncle, ROLbold ,
dev inL so n Luteur eL plus Lard il parLagea avec lui
le pouvoir . PourLanL les enfan s de ROLbold , Guillau me eL Emme qui épousa Guill aum e Taill erer ,
co mLe cie Toulou se, n' eurenL aucune parL aux Lerres
provençales . Guillaume Il , qui mourUL en 101 8 ,
lai ssa deux fil s: Guillaum e HI ou Gu ill aume-BerIrand CL Geoffroi, sous la LULell e de sa mère Ad élaïs et de sa femme GCI'berge. Devenus maj eurs
lous les deux, ils gouvernèrenL de concerL l' héritage de Boso n. Conrad- le-Pacifique avaiL reç u de
Hodolph e- le- Fain éa nL ses clroit s dc suzerain eté
slll' Ia Provence. En 1053, Gui ll aume III mourut., et
son r" ère Geo n'roi , gardanL le marqui aL ci e la Prove nce ori entale , céda ù ses neve ux , Guill aum e e l
Geo ffroi, nl s de:' Guillaum e III , ce lui de:' la Pro,'ence
Il
\.
, ,
�-
1
,
1
1
I~
"i,"",,'
)Ia l~c ilh'.
tt.· -
occide nt ale. Ceux-ci fire nt d ' Avignon , d 'où il s expulsèren t la famill e y icom lale qui la posséda it , le
s iége de le ur pui ssance qui passa tout e ntiè re dan s
les main s d 'Adéla is, le ur héritière et fill e d e Guillaume, a u profit d e son époux Ermangaud , co ml e
d' Urgel.
Geo ffroi eul.pou r successeur Be rtrand , qui , après
un règne ob scur deving t-n e ufans , mourut e n IOQ2,
sans enfans. Sa sœur , Ge rbe rge, apporta tou s ses
états en dot à so n é poux, Gi lb e rt, v ico mte de Gévaudan el. seig ne ur d e Milh a ud e t d e CaI·lad . Des
de ux fill es qui naquirent d e ce mariage, l' un e
É li enne u e, probabLe me nt l'aîn ée, é po usa le chef
de la pui ssant e maiso n d es Baux qui , po ssédant
so ixaute e t d ouze chllLeaux , put , dès lors, élever
ses prétentio ns juslJu 'au co mté de Provence ; e t
l' a utre, Dou ce , do nna sa main à Raymond-Bére nger IV ( 111 2 ), co mte d e Barcelone e t d escendantde Geo ffro i- le-Velu qu e Cha rl es -Le- Chauv e
ava it nomm é gouverneur de cette d erni è re ville.
,l,
Après ce t exposé rapid e des évé ne me ns qui se
passère nt dan s no tre p ays pe ndant l' é tab lissement du g ra nd fi ef, co nnu so us les no ms d e marqui sat et d e comté d e Prove nce, no us ren tro ns
dans ce qui fait le prin cipal obj e t d e nos reche rr hes . Au Xc s iècle l' ex is te nce po litiqu e d e no tre
vi ll e se proul'C par d es éc ril S ; d ès ce Ue &poqu e , la
COllllllun e , rI' pro lo ngeme nl d e la vic muni cip ale
d es Roma in s à travers le moye n-âge, co mm e ncc à
s c d essiner. Ma rs{' ill c c ul , pe nd a nt le mo yen-âge,
-
11 5 -
bi e n ayan t le l'éveil d ('s co mlllun es lle\'(' nu es plu s
célèbres qu 'ell e, un e ex is te nce à pa"I , qui tran chait
par ses pri vil éges et pal' la ma ni è re d o nt ell e s ul
les co nqu érir , Sur cell e d es au tres cité d e la Provence; le lien qui l'uni ssait à ses co mtes se relàcha
so u vent ; qu a nt à celu i qui l' attachait à sesvicom les ,
nous ne tarderon s pas à vo ir qu' elle e uL hMe de le
bri ser avec un e hab il e té é ne rg iqu e. L,l mani è re
d on 1. le pouvoir se t.ra ns me ttaiL pa rm i les vico mLes
a dû causer , dan s les noms d e ces pe tits so uvem in s
de Marseill e, un e confus ion qu' il es t bi e n diffi cil e
d'éclaircir; la vi ll e se s ubdivi sa it extrCmeme nt .1 la
mort de chaq ue possesseur ; les e nfan s se la parlagea ient pal' &gales porti ons; tous pre nai enl le nom
de vi comte , percevaie nt des droits s ur le sel , batlaie nt monnai e e t. m é ritaie nt le ridi c ul e surn om d e
roil ele ls (1'egul-i ) qu e nos pè rl?s le ur d onn aie nt. L0
pre mi er seigneur qui r, gure e n tNe de ces matlres
d e Marse ill e , es t Gui ll aum e qll i la gouvernail. (' n
!J72 , a in s i qu' on l'a v u plus h a uL , tandi s qn e le fil s
de 13oso n, appelé a uss i Gu ill aume , chassaiL les Sa rrasins d e la Gard0-Frainet . Si l' ide nlil & des a rm o iries est, mCme à ce Lteépoqu e "eclll ée, le s ig ne cI ' un e
com mun e origine, l' opinion qui rega rd e ce vico ml e
Guill a ume, co mm e le pe li t-fi ls ci e Boson , le créaleur d e la pre mi ère d ynas ti e nati onale d e nos
eo ml es, ne serail. pas d é nu ée d e fond e me nl . Nosy ico mL('s port.aie nL d e gueul es avec la c roix cl échre
el po mm e Uée d ' 0 1' ; c' é tai e n 1. les arm es des co m les d e
Prove nce de la premi è r(' race . Qll elqu es hi s lo rien s
,.
.,
�-
llfi -
ont mé meprétendu queBoson au rait e ulroi senran s:
Gui llaume, Rotbo ld c t Pon s; celu i-ci aurait été le
pè re de Guill a um e , a uquel il amait laissé la vicom té de Marseille. Quant à ce dern ie r , les pre uves
de son existence c t d e sa d ignit é vice - comitale
abonclent.
Les vi comtes (li e ut e nans cles co mt es ), exerçaient à Marseille un e espèce de so uverain e té;
l' his toire les nomme tantôt princes, tantôt seigneurs; le ur seule obli gation e nvers les co mtes
é tait un service cie chevauch ée, ils d isai e nt ten ir
le ur vicomté de /n gnice deDieu; le sel le ur appartenait. Le urs sceaux les représent e nt à cbeyal, armés
cie tout es pi èces; un d e leu rs fil s occ up ait presque
toujours le siége é pi scopal de Marseille. Notre vicomté naquit à l'époque où , enha rdis par les ra ibl esses d o Rod olphe III , le s uzorai n de la Provence,
la plupart d es seigneurs de vi lles se détachai e nt du
Roi d es prov in ces alle mandes, et se c réaien t indépenclaus . Au res te , la vico mté d e Marseille n' é tait
pas en rermée dan s les seul e limit es de la vill e
ell e com pre nait une ro ul e d e li e ux , a u nombre des~
qu els nou s voyo ns figurer Tou lon .
Sau r Aycard , pe tit-fil s du vicomte GeolTroi le'lu el prit une part glori e use à la pre mi ère crois~de ,
nos seigne urs de Ma rseill e n'e ure nt pas l'hum eur
gue rro yant (' ; il s ne so nt no mm és dan s au cune acti on cl'écla t du Xc sièd e. La plupa rt vécurent. pi e usemen t, c t presq ue to us enri chire nt de le urs don s
le monastère d e Sa in t, - Vidor , la chartreu se de
-
11 7 -
Montri e ux e t l'abbaye de Mont - Majo ur . Guillaume le, comme nça à relever d e ses ruines le monastère d e Saint-Victo r dont les Sarras in s n' avaient
pas laissé un e pie rre debout ; dan s l'ac te d ' un e donation fait e à ce li e u saint , fi gurent les noms cie
Pons , son fil s, évêque d e Marseille et d 'Hermengarde, sa femm e . Qu elqu es hi stori e ns attribu ent
e n grande part.ie les nombre uses lib é ralités faites
par ce prin ce à l' église, à la terreur générale
qu' inspirait alors l'approche a nnon cée de la fin du
mond e . En 1004 , Guillaume rut a tt eint d ' un e maladie qu' il regarda comme mortelle; il re ndit le
demi e r soup ir d a ns les bras d 'Uwirrct, prieur de
Sa int-Victo r, des mains de qui il avait vou lu recevoir l' hab it d e Saill t-Be noÎt. Il s' éta it mari é deux
fo is; de s a pre mière remme, Bill ieli s, il e ut Pon s,
Gui ll a um e , Fulco , Arnu lphe c t un e fill e no mm ée
Billi elis co mm e sa mère; sa seco nd e fem me , He rme ngarcle, lui donna un e autre fill e appelée Astrude.
Gui llaume Il e t Fu lco , fil s d e Gui ll a um e l e " ~ so nt
seuls regardés co mm e v ico mt es de Marseill e; il s
go uvern èrent d"un co mmun acco rd cl sc signalè-
rent co mm e leu r pè re, par d e g randes la rgesses
ra it es aux égli ses c t no tamm e n t ù l' ablH1l'e Lie Sain tVictor , à laquell e ils céd ère nt e n 1() 1'1 les églises
de Sain t-lllitre, de Sa int-Martin c t d e Sa int - La ure nt , s itu ées dan s le terroi r d 'Aubagne, c t un e
parti e drs droi ts seig ne uriaux qu ' il s possé da ic il t
sur Po urcie ux , Pei nie r , Olli è res , Sain t-.\Ildi ol, c t la
�-
11 8 -
!llole , e l un droit de pèche dans l' IIu vea ufi e , depllls
l' embo uchure de Jarret jusqu' à la mer. Ce droit ne
serait pas d' un g ra nd prix mai ntpnant.
C' est égaleme nt SO II S ces deux vico mtes qu e Marseille fut té moin d' un e imposante céré moni e reli gie use; la charl e, que l'on t.rouve ra dans la parti e
d e ce volume réserv ée aux do cume ns, fait co nnaitre les perso nnages civils e t ecclés ias tiqu es que
le ur ran g appelait à cet.te cérémonie, d ont le but
fut la co nsécra ti on de l' égli se de Saint-V ic to r , relevée de ses ruines pal' les pieuses libéralités d es
, icoml es.
Gu illa ume Il et F ulco, épo ux d 'Odile , pratiqu aie nt de grall ds exercice d e pié lé e t s'e nfe rmaienL , pe nd a nt. le cUl'ème , l'un d a ns un e maison
vo is in e d e SainL- Victor e t l' a ulre d a ns la prévo té
de la calhédrale. Une obésité re marqu able valut à
Gu illaume le surnom de Gros. 1\ devança clans la
lomb e Fu lco, é Lant mort e n 1047; il s'éta it mari é
d e ux fois, comOJ e so n pè re, la pre mi ère avec Eissalenne e t la seconde avec Étie nn e tte; voici les
noms d e ses e nfan s: Gui lla um e, Be rlra nd , Étienne,
Fulco, Aycard , Geo(froi et Pierre dit Saul1lada .
Maintenant comme nce ceLle co nfu sion cie no ms
d on t nous nous so mmes déjà plainl s.
Guillaume III e t Geo(froi lor du nom , adminis-
.,
lrè re nt Marseill e co njoinl e ment ; le ur frè re, Pie rre
Saumada , mari d'Odoara Thu cia, fut le pè re cie
cinq e nfan s : Guillau me Ami el qui é pousa Sarcin e ;
Hu g ues de Pin qlli c ul , de Ga rcin e , Pi cITe , GeofI'roi
-
Il a -
ct l'u lco , e t GeoO'roi Irai , ma ri d ' Aig lill e Cl pè re d e
Guillaume; les a utres e nfans de Pi erre Saumad a sc
nommai ent Ful co e t Be rtraud .
Les noms d e tous ces vico mtes é laient fréqu emme nt me nti o nn és dan s le ca rtul aire ùe Sa intVi ctor , car ce célèbre monas tè re dut , ainsi que
nous l' avo ns d éjà dit, la plus grande parti e de ses
richesses à ces princes.
En 1079 (1), Guillaum e III e t Fu lco céd èrent , aux
religie ux de ce lle abbaye, l' Huvea un e et tout es les
so urces qu'elle recevai t d epuis Saiut- Mené jusqu'à la mer.
Guillaumelll , qui mourut e n 1085 , e ut de sa
femm e Adalgo nd e : Gui ll a um e, Fulco, Geo ffro i ,
Pons, s urn omm é Mulnie r , e t Aycard. L' hi stoire, d 'ai lleul"S fort ins ignifiante cles action s de
nos vicomtes , doit sa prin cipal e ob scurité à la reproduct.ion des mêm es noms: Guilla um e, Pon s ,
Geoffro i , Fulco, qu e l'on se tran smellait d e générati on e n gé né ration.
Geoffroi Iec du nom , frè re de Gui ll a um e 1II , a
pri s p a rfo is le titre d e v ico ml e cl' Arles e t le surn om
d e Marsei lle; ilmo urut en 1090, laissa nt de Hixende ,
sa femm e : GeoB'roi, Aycard , Hu g ues, Hay mond ,
Pons, Fulco , Pi erre e t Ad alasie. De tous ees fil s de
Geofl'ro i, Hugues e t Po us se uls , possédère nt la v icomté; les autres e nlrè rent clan s les ordres , à l'exce pti o n d e Geoffroi , qui parait n' avoir pas s urvécu
à son pè re.
(1) Ccl ilde est l'appdé lllu s bas.
�-
1:10 -
Hu gues , qui joig"it à "o u nom cclui de Geo ffroi
qu e so n père avait port é , prit part à la pre mi ère
croisade ; e n quittant Marseill e, il laiss a à Pou s Il ,
so n frère , le so iu d' aclmi ni s trer sa portion cie vi,comté.
Cet Hugues Geo fJ'roi , que le pap e avait exco mmuni é, pareo qu ' il clé le nait un bien ecclés iastiqu e,
eut de sa premi ère femm e, Aycard , prévôt, et de sa
seco ncle , GeofJ'roi Il (celui-ci a pri s dans pltis ieurs
actes le titre cie lJrincc de Marseille), lIu gues-Geo l"froi e t llerlrand .
Ces derni ers vico ml es firent clon à Ra ymond ,
évêque de Marsci l!e, du port cil) Porlegalle ( la Jo-
§ Il.
LES BÉRENGERS .
De 1U2 à 12la5, espace de US
_0-
'IIIS .
-
liell e) .
•
,'.
,.
TANDI S qu'à chaque mort d' un des descendan s cie
Guill aume le" vicomte de Marseille, notre \'i ll e ct
ses dépendances se fractionnaient il l'infini entre
les héritiers du petit so uverai n dé funt , et qu e la
cité vice-co mitale voyait s' accroitre le nombre des
tours où le nouveau maltre d' nn e portion de la
seignenri e marseill aise s' in s tall ait , pont' surveiller
la rentrée de ses imp ots, des ûvé nemens remarquables se passaient en Proven ce. Une autre dynas li e comtale remplaçait cell e qui avait cu Boso n ,
seigneur d' Ad es , pour chef ; le mariage cie Dou ce
avec Huymoncl-lléren ge r IV , de Barcelone , valut ,
comme on l'a vu plus haul , la Provence il celui-ci.
A pein e avait-i l joint cc fi ef imp ort ant il ses é la ls
ri e Ca lalogne , qll' il l'l'il pari il un e ex péditi on oo nIrc l c ~ Sarrasin s , Cl p i.\l'\i nl , aidé des Pi sans, des
�-
J<22 -
Génois ct des Prove nça ux , à les chasser des Il es
Baléares . No us n' avons pas à raco nter les démêlés de ce prin ce avec Alph onse Jourd ain , co mt e de
Toulouse , qui signa un traité d' après lequ el Bérengel' cédait tout le te''I'itoire si tué entre le Rhône ,
l'I sère et la Durance , e t Alph onse se dépouillait
en fa veur de Bérenger d' un autre territoire placé
e ntre la mer , le bas Rhône, la Durance e t les Alpes . En 1130 , Raymond-Bérenger , le, du nom en
Provence, monrut à Barcelone, e t ses é tats , co nnus enco re so us le nom de marquisat de Provence,
échnrent à so n fil s cadet Bérenger-Raymond , qui
les augmenta du co mté de Melgeuil , en épousant
Béatrix fill e du seigneur dece lieu. Les Baux réclamaient touj ours la prin cip a ut~ d'un pays qu 'ils prétendaient tenir du chef d'Eti enn ette , fille d e Gilbert e t de Gerb erge ; ceux-ci mirent dan s leurs
int érê ts les Génois qui vinrent même attaqu er
Bérenger- Ra ymond , en 11 4 l " dans le port de
Melgeuil ; ce prin ce périt en les co mb a ttant e t fut
enterré daus l' égli se de la commanderi e de Trinquetaille qu'avaitb â ti e, en 1117 , Gerard Tenque, fondateur de l' ordre de Saint-Jean , en même temps
que l' abbé de Lérin s élevait la formidable tour de
so n monas tère.
"
Le fil s de Bérenger-Ray mond , appelé RaymondBéré oger Il , trop jeune pour admini s trer ses é ta ts ,
eut pour tuteur so n oncle , Ray mond-Bére nger-IeVieux , qui fit plu sie urs , oyages en Provence , ct
s'occupa ru ème de faire mar ier son ne ve u a vec
-
123 -
Richild e , ni èce de l'emp ereur Frédéri c IC", le s uzcrain de notre co ntrée ; mai s le vie ux co mte mourut
en route e t Ray mond-Bérenger arri vé à Turin y
reçut la main de Ri child e, de laqu ell e il u' eut
qu' un e fill e nommée Douce . Raymond-Bérenger
mourut en 1166 ( 1 ); l' occasion parut belle au
comte de Toulou se , pour form el' un pui ss ant é tat
méridional, en joignant à son comté celui de la
Provence; il comm ença pal' épouser Richilde,
veuve de Raymond-Bérenger et il se promit
d' uuir un jour son fil s avec l'héritière de ce dernier
prll1 ce .
Les Bérengers de Barcelone avai eut pris le IMe
de rois d' Aragon ; Alph onse, fil s de Bérenger- Iel'ieux, v int défendre vigo ureusement les terres
p'·ove nçales. La guerre qu' il fit au co mte de Toulouse dura dix an s; la pa ix fut signée à Tarasco n '
en 1 t 70 ,· avant de retoul'll er à Ba rce lone, le roico mte inféo da la Provence à so n l'l'ère RaymondBérenge r ; ce fut à cette époqu e qu e lèrédéric lC'
vi nt se faire co uronner roi à Arles, des mains de
l'archeyê que Raymond de Bollène. Cet empereur
écha uft'ait l' ambiti on des Bau x; Raymond-BérenNer avait à co mbattre ces turbul ens seigneurs e t le
"co mt e de Toulouse ; il périt da ns un e guerre co ntre
celui-ci ( 11 8 1). Le ro i Alph onse inféoda la Provence
ù so n frère Sance , qu' il lui reprit e n 11 8~ , pOUl' la
(1) No us ",'ons de cc prince des leUres palentes ( 11 M ) qui rcnmnaÎsSt:nLaux: Marseillais des droits cl prh·jlégcs i nous les lUcnliollll ons plus bOlS .
�-
12,. -
d onn er il SO li fil s Alpho nse 11 . De Tarasco n le siége
du go uvernemellt fut tra nsport é à Aix.
Alph onse Il é pousa Garsende, l'aînée d es pe tilesfill es du co mt e d e Toul ouse, c t a près un règne dont
les dé tails ne d oive nt po int ê tre rappelés ici e t qui
fut désolé par un co mm e nceme nt de guerres reli" ie uses, il mourut à Pale rme, où il s' était rendu
pour marie r sa sœ ur à Frédé ri c, roi d e Sicile; ses
élats passère nt à Raymo nd- Bé ren ger III , prince
qui a mérité de donn e r so n nom à nn e d es plus
brilla nt es é poques de no tre his toire. R aymo ndBérenger 1lI eut c[uatre fill es : l'un e d' elles Mal'g ue rit e, épousa Lo ui s IX, roi d e Fra nce; e t une
autre nommée Béatrix devint , après la mort ùe
so n pùre, par les so in s de Romée d e Ville ne uve, la
femme du co mte d 'Anj ou , frère d e Louis IX. Ceci
se passait e n 124 6 . L'a nn ée précéd e nte, le 19
août , Raymond-Bérenger é tait mort e t a vait, été
enseveli dau s l' église de Saint-Jean , d' Aix.
s.';" ." " ",
~ oUllé udla!"-
,cille.
No us te rmin ons ici ceLLe esqui sse du règne des
.
P
1 é
Béren gers qUI a é té ma rqu é e n roven ce par e r veil des le Ures c t célébré pa r les chants des trouhad ours, d o nt le d e rni er d e ces prin ces fut le protecte ur , p o ur re pre ndre la gé néalogie d e nos vicomtes. Ce tte pa rtie assez in g ra te d e no tre tàchc
no us est imposée par l'o bligati o n de re me ttre Cil
lumi ère b ien des d ocume ns o ù so nt me nti onn és les
no ms d es a ncie ns seigne urs de Ma rse ille, d ocumens d' a utant plus curi e ux, qu ' il s rapp ell ent , la
plup a rl , les g lori e ux c n'o rts qu e fir e nt nos pè res
pOlir s'all'ran chir du joug de le urs l'o ile/els .
•
-
125 -
1Iugues-Geo frro i, qui porta les mè mes no ms qu r
so n pè re l' excommuni é, e ut d e sa fe mm e, Uul celine, Ray mond Geo fIr oi 1er du nom , auqu el sa
femm e Pontiadonn a tro is fLis : Hu gues Il , Be rtra ndGeo fIr oi c t Geo fIroi Ill ; tous les tro is ont port é le
titre de vi co mte de Marseille.
L' aill é de ces vi comtes qu e nou s venons d e nommer , Hu gues Geo fIr oi Il, continu e, se ul, la desce ndance d e la famille vico mtale: les titres nous a pprenn e nt qu e de s a femm e Cécile il e ut : Hu gues
GeofIroi III , Gu ill aum e , Ba rral , Raymond - Geo ffroi, surn ommé Ba rral , Geo fIro i qui fut évtîqu e ~ e
Marseille e t le célèbre R oncelin .C'es t à l' a nn ée 11 / 0
qu ' il fa ut placer l' admini stration d e ces prin ces,
fortifi ée par un acte de R aymonù- Bé renger , le?u e l
en 11 ï8 décl a ra qu e les comtes d e Provence n eXlo'eraient d' eux qu' un droit d e chevau chée,
" Hu " ues-GeofIroi J1I , fi ls d e Hu gues-Geo fIro i JI ,
a le p~emier do nn é, à Ma rseill e, l'exempl e d e la
vente à ùes b ourgeo is, d es dro its seIg ne uri a ux.
Po ur la so mme d e vin g t mille so us roya ux couronn és , il e ngagea à Gu illa um e Vivuux, d ont un e d e
nos pl aces porte e nco re le nom , e t à un juif a pp elé
Bo tin , la quatrième parti e du port de no tre VIlle;
ces d eux Marseill ais a ,'a ient payé ce tte so mm e
ci e vin rrt mille sous r oyaux co uronn és po ur le
co mpl e" de leur seigneur , qui sc d essa isit d e ses
droits s ur la c[ua trième pa rti e du po rt., jusqu' à cc
Ci" e l' urge nt fùt l'entré cl ans les main s de Vivaux c t
�-
-
126-
de Botin . Dan s l'ac tr passé à cc s nje t , o n lit le nom
d e Guillaum e d e Mont o li e u (1).
Hug ues-I' e nd ell é é pousa Si bill e d ont il cul trois
fil s : Rostand-d'Agou t, Haymond-GeolJroi et Geo rrroi-Gaur,'id et, ct un e fill e nomm 6e Adalas ia, qui
é pousa Raymond d e Baux, fils d e Bertrand , prin ce
el 'Oran ge; Adalasia porta e n elot à Ra ymond de
Baux la portion qu e son père avait e ue dan s la
vi co mt é de Marseill e,
Hal' monel-Geo ffro i laissa de ux fil s : Is nard d 'Entre,'ènes e t Re rorcia t ; Geo iTt'o i-Gaurrid e t, a utre fil s
(l"fIu gues-GeolJroi III , n' e ut qu 'un e fille , Sibill e ,
d e sa remm e Gu ill e me tte d e Blacas; Si bille é pou sa
en premi ères noces Gilbe rt d e Baux , e t en seco nd es ,
Bonirace, seigne ur de Castellane e t de Hi ez,
Nous avon s nomm é plu s ha ut un Guillaume , fil s
d' Hugu es-Geo ffroi Il ; ce Guillaum e n'e ut qu ' un e
fill e, Mabile, qui rut mariée à Gé rard Adh é mar,
Ain si, le san g d e nos vico mtes sc re trouve e nco re
dan s les Cas te ll an ne e t les Adhémar .
Barral, autre fil s d ' Hn g ues - Geo ffroi Il , po rtail,
un ban, dan s ses armes; il mourut e n 11 92 , ne
laissant qu' une fill e nomm ée Ban'ale , mari ée ù Hugues Baux , fil s de Be rtra nd de Baux e t d e Tiburge
d 'Orange.
La plupart des vicomtes qu ' il no us res te à nom(f) Dès ceLLe époqu e sc slIccèdcn llcs :lctes par lesquels les oroilS
rie tou( r.5 natures deviennent Ics malières d'une foulc de contrai s dc
\'cnle; un acte (] e 11 7!S renferme IHl com prom is entre l '~ \'êCfUC cl
le ChiljJ Îll'c, rcl;:)tir à lies tl ro itsdc 'lèche cl rie sépllllure.
127 -
on t s ign6 1es ac tes Ol! so nt co nservées les pre uves de nos a ncie nn es rra nchi ses muni cipales ; ces
vico ml es 61a ie nt b esogne ux; les cro isades avaien l,
e nri chi un g rand nombre d e Marseillai s . Ceux-ci
fire nt un nob le usage d e le ur fortun e; il s l'employèrent à rache terle ur comm un e. RaYlll o nd-Geo lJro i Il ,
surn o mmé Barral , ne garda que sa to ur de t.outes
les portions de vicomté qui l ui é tai e nt échu es , c l
qu' il venùit aux Marseill ais. Marseill e s'a ppelail
avec rai so n la vill e d es I OU1'S , cal' chaq ue vico ml e
avail la s ie un e , Ce Ra ymond qui co nserva au moin s
sa lour , e ut d e sa femm e, Ixmi ll e , deux fil s: Geo frroi-He rorcia l e lBurgo ndi on 1e r ; celui -ci e ut seul
des e nran s: Haymond de Hoqu efeuil , Burgo ndi on \l ,
IIl C"
Isnard d ' Entl'evènes , Drago ne t e l Ha ymoncl-Geo frroi ; sa remm e Mabile portait les noms de d 'Ago ut.,
et de Pontevès ; les grands noms du pays se monIreol.
Venons à Honcelin , d ernicr fil s d ' Hugues-Georrroi IL
Hon celin c ul un e excess ive légè re té d e ca raclère ; il fil un e g rande qu a ntit é de de ttes , prill'habilde Saint-Be noît a u mo nastère de Saint-V ic tor ,
le quiUa, é pousa sa ni èce Adalasie , fut eXCOlllmuni é pa r Inn ocent II[ , re nt.ra d a ns le mo nas tère ,
et , a près avo ir ra il un ave u publi c d e ses ra ut es ,
s'achemina "ers Rom e pour obtenir l' abs oluti on du
Pape . Mais Ro ncelin avait. d e no mbre ux c réanciers
à Ma rseill e ; ceux-ci l' aimaienl mi e ux vico mte qu e
reli gie ux , parce qu ' avec le promi er I.ilre , il pc rce-
�-
,
,
12S-
yait des re \'e nu s c t é ta it e n mes ure de payer ses
d e tles. Aussi, le Pa pe to uché des re présent a t.i ons
des Marseillais, permil à Roncelin d e gére r so n pat.rimoin e e t de res te r pa rmi les laïqu es. Celui-ci
pattage alors ses te rres avec Hu gues de Ba ux e t.
Gérard Adhé ma r , m a ris d e ses ni èces Barrale el
Mabi le, ve nd à Sa int- Vi c to r le château d e SaintJulhau , e ngage à Gui'lIa um e - Anselm e un e part.i r
du p ort., fait don a u monas tè re d e tout cc qu ' il possédait dans la vico mté e t ùu s ix ième d e la seigne uri e
du p ort , ne se réser vant qu e cell e des tours du
chàleau Bab on qui lui é lait. échue. Tout à I"h e ure
nous verrons qu e le secre t qu e Honcelin garda d ans
toutes ses tra nsac ti ons e ut po ur e ffe t d'a ppre ndre
plu s tard a ux Marse ill ais qu e la porti on d e vicomté
ache tée par eux ava it é té proÎced emme nt ve ndu e au
monas tè re de Saint-V ictor . Roncelin mourut toujours e nd e Ué e n 12 1G.
Des croisad es d a te n t e t le réveil du comm erce marseill ais e t les franchises muni cip ales d e ce lte vill e;
nos pè res prire n t pa rt à ces célèbres ex péditi ons, les
un s CODlm e so ld a ts, d' a utresen qu alité d e comm erça ns . Ayca rd (de Ma rseill e), fil s du vicomt e Geo ffroi e t Pi erre Barthélemy, prê tre d e celle yill e , assistère nt à la prise de Jé ru sale m pa r Go defroy de
Bo uillon . Qua nd Ba ud oin rempl aça SO I1 f,'ère SUI' le
trone d e Jé ru sale m , des Marsei ll ais sc cro isère nt
so us la condu ite d e le ur vicomte , Hu gues - Geo ffroi. Fouqu es qui vint a p,'ès so n b eau - pè re Ba ud oin du Bourg successeur de Bauù oin , cs t le pre-
-
129 -
miel' des rois d e Jé rusale m qui ait acco rdé d es
droits d ans ses é ta ts a ux Marseillais; son exempl e
fut s uivi e n Ori e nt pa r d' a utres prin ces chré ti ens ;
Baudouiu III , fi ls d e Fo uqu e, reco nn aissant des tro is
mi ll e bes on s qu e les Ma rseillai s lui fournire nt , le ur
donn a à Jéru sa lem un e maiso ll e t des b es t,ia ux, à
Saint- Jean- d 'Acre, un fo ur , un e égli se Cl lIn e ru e
e t les exempta d e lOUS droit s .
En té moignage d e la pro tecti on qu e les Marsei llais sure nt procure r à le ur co mm e rce d e la pa rt d es
rois de Jé ru sale m , nous citons d ' abo rd un e churt e
de Fouqu e IJ[ , qui porte la date de 11 36, e t e ns ui te
des le ttres pa te ntes d e Ba udo uin , d e l' a nn ée Il fi2 ;
ces pi èces se trouye nt à la fin du volum e .
L' a nn ée d e la mort d e Ba udo uin III ( 11 63 ) l' é vê.
qu e de Be thléem , qu i ava it reçu des Ma rseillais
2208 besanssarrasio s, le ur re mitun châ teau a pp elé
Romadel e t d es maiso ns d a ns la vill e d'Acre . En
11 80 , Ayme ri c, roi de Chypre, co nfirma e n fayeur
des Ma rseillais, po ur reco nn altre les seco urs qu ' il
en avait reçus, les exem ptio ns e t les f,'anchi ses déjà
obtenu es pal' e ux d e ses p réd écesseurs. Ce lt e dé"
c\ara ti on aura sa place pa rmi nos d ocu mens .
Un Conrad , qui acquit le co mt é d e TF , e n 11 8i
(1), qu and Saladin s'e mp a ra d e Jér usale m , grâce
à un e mésint elli gence e ntre Guy d e I. lI sig nau c t le
co mle d e Tripoli , expédi a a ux Ma rseill ais des le t ~
(1) Celte date es t cell e d'une charte qui accorde aux .Marscillab
uncjuric1iclion consulaire dans lé! ,'iII cdc Tyr.
�-
-
130 -
Ires patent es qui le ur pe rme ttait ùe négocie r dan s
Tyr sans payer aucun droit e td'y é t~hrun co usuL
Le consulat d a ns le Le yant es t d onglo e marseillaise.
En 1190 (1) , Marseille v it venir dan s ses murs
une brillante nobl esse qui avait pris la c roix ; Robert comte ùe Dreux, Philippe , év6qu e tl e Beau vais s'y rendirent avec dix mill e hom mes ct s'emharquère nt dan s notl'e port ; à la mê me é poqu e le
duc de Gueldres mouilla à Marseille avec un e
flott e e t fit e nsuite voi le pour les li e ux sa ints.
En ce temps là Guy d e Lu signan che rchait à repre ndre Ptol emaïs s ud esSarrasin s; plu sie urs Marseillais servaie nt d a ns son arm ée, c'é tai e nt Be rh:.and Sarde , Anselm e, Estienne Jean , Ra ymond
de Po squeres, ltaymond d e Saone, Hugues Fe r ,
Pi erre Anuda , Gautier Anglic, Guillaum e et Berard
Gati , Bertrand Cam in al , Gui llaume de Po squeres,
Pon s du Reves t , Be re ng uie r e t Fulco Rostang c t
Be rtrand Anud a . Lusig nan, sa tisfait de le urs se l'vices, acco rda à e ux e t à le urs compatrio t.es la liLerté d e co mmercer dan s Saint-Jean-d' Acre ,
sansNre so umi s à ancu n dl'Oit d' ent.rée ni de so rtie , et le droit d 'établir dans celte ville un co nsul
ou vicomte.
Aymeric, frère d e Lu sig na n et épo ux d ' Isabell e,
rein e de Jé rusalem, co nfirm a to ut es les co nces(1) Lcs Marse illais obtinrenl ce lte même année une déclaration
pilr laq uelle Guy, huiLièmc roi de Jérusalem , leur tlccord<lil 1(1
faculté de négocil'r dans toute l'étendue de son royallm c.
·t 3 1 -
sion s qu e ses prédécesseurs a \·aient. fait es aux
Marseillai s qui l'avaient ass is té d e 1800 b esa ns
sarrasin s. En 1236, Henri , lar roi de Cbypre , le ur
accorda d e nom-elles exe mpti ons.
Des le ttres pat ent es déli vrées par Jean tic Brie nne en 1212 , reco nnure nt le droit qu e nos pères
avaient de po sséder une ru e d a ns Saint - Jean d·Acre .
Mur;eill e grandi ssait ; ell e obtenait d es privil éges dans les conquêtes des cro isés, pour so n commerce , co nclu ait une li g ue offens ive et d éfe nsiye
avec San ce, co mte d e Prove nce, qui s'e ngageait à
la défe udre e nve rs et contre tous et voyait so n alli ance recherchée par les habitan s d e Gaïettee t d e
Pise (1). Les croi sad es ont é té pour no tre vill e la
véritabl e d a te d ' un e fo rtun e maritim e qui a toujours suivi un mouve ment ascension el ; mai s les
ri chesses, qu e le co mm e rce qui re nai ssait avec
éclat dan s so n sein lui pro cura it , éveill è rent de
généreuses pe nsées dan s les esprits des hab it a ns ;
la domination des vicomtes é tait sans gra nd eur el
sans di gnit é; pas Un (l'eux n'a cu un rÔle hi s to rique; nos viei ll es chartes ne menti onn e n t qu e le urs
dons fait s aux églises; l' exempl e de Gênes , d e
Pise, de Veni se n'é tait pas perdu po ur nos pères;
ils voulment 6tre libres et offrire nt le ur ran ço n à
ces princes qu i s'étaient ruin és en la rgesses pi e u(1) Nos pères avaient oLtcnn , dès l'année 1200 , 1I1lc chartc ct c
Ha ymond-Bércngcr qui lenr concéd ait des <I roils de p,Ît ll l"agc.
Nous donnons celte chart e en enlier à la (in du voluOl e.
"
�-
t 32 -
ses et en frais de cro isade. La ville vice-co mital e
avait plusieurs po sesseu rs ; celle divi sion du territoire marsei ll ais a ffaibli ssait nécessai rement le
pouvoir des vicomtes; Roncelin avait le premier
ouvert la vo ie ; Anselm e qui lui avait ache té les
dro its cI' uu e parti e du purt , reç ut e n 12 11 des sy ndi cs , recteurs et admi nistra teurs de la communaut é , le remboursement des mi ll e livres co uronn ées (1) qu ' il ava it payées à Ron celin (2) . Deux ans
après (1213) Pi erre de Sa int-Jacqu es, Guillaume
Vivaud , Simon Berard et l\ aymond Sacraset recteur de la communa uté , ob tinrent ci e ce même
Roncelin , au prix de GOO livres royales co uron nées ,
la cessio n de tous ses a utres droits.
Pour 143 mille sous royaux , Raymond-Geo ffroy
vendit tout ce qu'il possédai t da ns Marseill e. La
même année, Raymond de Baux vend it a ussi sa
portion pour 80 mille so us royaux co uronnés. C'es t
à l' au uée 1209 qu e se rapporte une sentence arbitrale rend ue entre l' abb é deSa int-Victor et la vi lle.
.,
(1) Les Tines d'or valaient douze livres de deniers d'argent ; les
sous royaux dont les 5S va laient un marc d'argent fin; les SOus
couronnés dont les 60, cn l'an 121lS , fesaient un marc d'argent (in.
Les bcsans cou ron nés de Constantinople valaient:50 li\'res la pièce.
(2) ~os archives renrerment un acte de t 211 p:lr leq uel RODcclin,
,icomlc de Marseille, vend un huitième de scs droits à Marse ille
pour1600 li\'. couronnées. Dans un autre <Jcte, de 121 2, IloDcclin et Adhem<Jr, vicomtes de Marseille, acco rdent à la ville le privilége de m<J rque et de représai lles.
No us ment ionnons également une donation faite en 1212 par
Roncelin, au monastère de Saint-V ictor, de tous les biens qll ï l
possédait dans notre \'lIIe.
-
133 -
Presqu e tou te la cité vice- co mitale appartenait.
en 12 14, à l' Université marseill aise; celle-ci co nclut une allian ce avec la vi lle d'Arles; ell e avait
déjà, en 1208, passé une es pèce de traité avec la
cité de Gaïette, et signé un e paix avec les Pisan s en
1210 . La commune est déjà pui ss ante. Res tait encore à acquérir deux derni ères portions de la vico mté po ssédées par Hugues de Baux, époux de
Ban ale, e t par Gérard At.lb émar , époux de Mabi le,
Hugues de Banx devait à nos pères de fortes SO Illmes d'argent ; rarement les vi co mtes trouvai ent
les Marseillais pe u décid és à leur en fourn ir ; ces
prêts les acheminaient ve rs leur in dépendance .
En 12 14, Hu gues étant dans l' impuis,ance de
payer , s'acqu itta envers la communauté par l' abandon de ses droits seigneuri aux (1) . Géra rdAdbémar , excité par sa femm e Mabil e , montra
moin s de co mp laisance; à la vérité, il n e deva it
rien aux Marseill ais; cellx- ci avaient beau le
prier de co nsentir à la ve nte de so n exiguë portion
de souveraineté féo da le , Gérard r6s is ta it ; a ux
prières succédèrent des mes ures énergiq ues ; Gérard et sa femme furent chassés de Marseille e t
s'es timère nt heure ux de recevo ir pour leur rragment de vicomté cinq mill e so us royaux co uronués et un e pension de cent li vres par an.
Sance, co mte de Provence , nev it pas avec peine
(1) Voi r ~ la fi tl du vol ume: on )' trou vera au ss i la confirmil lin a
d'Une da.nation fa ile au chapitl'c Ila r PiclTc Bcrna rù.
�- IH-
cet alTra nchisseme nt s i habile ment exécuté, puisqu'en 1216 il conci ut avec Guili aum e Viva ud , Cerléo n e t Salomon , recteurs d e no tl'e v ille, un e alliance par laquell e il s'engageait à protéger e t à
dére ndré les Ma rseillai s (1).
Marseille ne d onna so us ses vicomtes signe de
vie que lors d es croisades; mainten a nt elle n'ab a ndo nn e plus la scène hi s torique ; e n 1217 (2)
elle so uti e nt Raymond VI , comte de Toulouse,
contre le co mte de Mon tfo rt , se fait exco mmun ier
p ar le p ape IIono ré /Il qui avai t fulm iné ta nt de
bulles co ntre le malh e ure ux Ray mond , e t contracte
un e allia nce avec Hu gues, co mte d'Empurias ; puis
elle signe, en 12 1V, avec Nice un traité célèbre ,
d a ns lequ el elle se vante d e la lib erté qu' ell e avait
su se d onn er , étend sa so llicitude S UI' to us ses é tablissemens co mm el'cia ux de la Méditerra née (3) ,
e t finit même par rés ister à l' abb é de Sl.-Vi ctor.
On a vu plus ha ut le tl'afi c qu e Roncelin avait fait
de ses droits; il é tait to uj ours disposé à les ve ndre,
(i) On trouvera cc t acte il la fin du volume.
(2) L'année précédente. 1210, Ilay mond fils de Ra ymond duc de
Na rbonne, com te de Toulu use, marqu is de Pro\'cnce, affranchit h
perpétuité les Marseil lais de tous droiLs de pé.. gc, Icusdes et au lres
droils nautiqu es ou territoria ux; pa r le même acte, il leur do nne
plusieurs maisons silu6cs sur 1" place du marché de Dcaucairc.
La mê me année eut encore lieu une tra nsaction en tre la ville su pé·
rieure ct épisco pale d'une paIL, cl la ville inférieure cl \' icc-comitale de l'autre.
(·3) Les Marseillais avaie nl même dans cc lemps-El un quarti er
dans la yill cde Bougie en ,Urique.
~ 35
-
pourvu qu' on vo ulût les lui bi e n payer ; il avait cédé
ses domain es, à l' exceptio n du ch ùteall l3ab on ,
au prieur d e St .-Vic tor ; m ais ce ll e ve n le s'é tai 1fait e
avec nn tel secre t que les recteurs ci e la ville do nt
Hon cc1in trompa la bo nn e fo i, les lui ache tère nt à le ur
tour . Quand ils voulure nt user de le urs droits après
la mort d e R o ncelin, le pri e ur d eS t. -Victorinvoqu a
l'acte qui le. lui concédait , acte signé du vicomte;
il cette pièce, une autre égal e me nt re vêtu e de la signature de Honce lin fut opposée; la discuss ion s'échau!fa ; les recte urs o fl'r aie ntun e inde mnité a u monastè re , celui-ci qui élcvait un po uvo ir ri val de la
cit é vico mtale c t d e la cité épi sco pale, ne vo ul ait
pas pe rdre l' occas io n cie s' a ppropri e r un e pa rti e de
la seigneurie marseill aise; il s' agissait po ur elle d e
la tro isième partie du p alais vice-co lllit al , de la
sixi è me du cl omain e d e la v ille seig ne uri ale c t du
fi ef de Saint- Ma rcel ; lc pa pe Honoré Ill , a uqll clle
liti ge fut d éfé ré, e nvo ya s ur les lie ux des co mmissaires qui , pre na nt parti pour le mo nas tè re , vinre nt
e n gra nde pomp e arbore r , c n s igne d e posscss io n,
la h a nniè rc d cSa int-Victo r , a ux a rm cs du sa in t, SUI'
la plus ha ut e to ur du 17,élonée (o ins i sc no mm a it le
palais seignourial ). Mais la comll1lll1 ;: ul é ma rseil- .
laise ncse tintp as pour battu e ; ell c pro tes ta e t pa rvînt à a'mencr le monas tèrc à U·Il C transac ti on Clui ,
d u l'es te, ne fut qu' un e sus pe nsion d' hos tilit és ;
cal' nOli S verro ns que les d iffé re nds suscit és pal' la
vente ci e Ho ncelin ne f,"'cnt q ue très-ta rd co mpl éIc me nl. te rmin és.
13è re ngc r , le d c rlli cl' cO llit e de l' ro"e nce de cc
�-
136-
-
nom , appréciait l'énergie cpm]llunale qui se manifestait dans notre ville (1); il passa avec elle nne
nouvelle transaction en 1225 (2); la confirmation
des acquisitions faites par nos pères f\lt particulièrement débattue entre Audibert de Forcalquier,
délégué du comte , e t Spina cle Surrex!na, podestat
de Marseille.
JI fut décidé :
1° Que le comte confirmait.les acquisitions faites
par l'Université marse ill aise.
2° Que le comte recevrait de 1'1 commune pour
celte confirmation , vingt-cinq mille so us royaux .
3° Que les marseillais gardaient l'Ile de Corenth e, le châ teau qu'elle y avait bâti et le port de
Bouc .
4° Que le comte ferait enlever tout ce qu 'il avait
fait dan s l' li e de Saint-Gini ez et qu'il n' y éleverait
plu s des fortifi ca tion s, ce que la co mmun e prom e ttait de SO n cô té.
5° Que le co mte au rait la
4<110
partie dp tous les
revenus du C(ts /et Mw·seiliais.
6° Que le co mte et la vi ll e jureraient annuell ementl'ohservatioll de ce co ntrat .
Marseille con tinuait à agir en vi lle lib re; en 1223
elle signe une transaction avec les co- seigneurs
d' Hyères etde Brégançon, so u tie!)t ses droits contre
la ville supérieure, ain si qlj e l'attes t(l un acte ci e la
(I) AJarsc~lIc renouve la, en 12 t 9, une tran sacl ion avre )'é\'êque
ct les ~ha DolDc.s de la ,major; la même .mnée. rul éga l(' ment reno u\"~lcc une l~ans<lct.l on enlre Amiel de Foz ct la cité de Marseille
au sUj et de 1.. seigneurie d'Hyères cl de Drégançon.
(2) Le même prince .wa il accorde à nos pères en 1218 Ja r11cullé de battre la monnaie d'argeuL
'
,
137 -
m~meann ée,
ob tient de Robert delbelino,:seignenr
de Beyruth , l'exemption des droits d'entrée et de
sortiepoursesmarchandises, et se fait céder en 1225
et en 1226 par Raymond de Baux et son épouse
les droits qu'ils possédaient dans la ville et le territoire sur les terres, les eaux, etc. Notre ville conclut
cn 1226 (1) un traité avec Avignon , lequel traité resserrait les nœuds d'une ancienne alliance. Hugues
de Baux, la même année, renouvela ses tentatives
pour reprendre sa portion de vicomté qu'il avait
l' année précédente, le 18 des kalendes de fé-
(1) Voici la liste des autres documcns qui nous rC$lcntdcs années
122 1, 1223, 1224 , 1225 ct 1226 :
10 La venle faile à la ville par Bertrand Gombert des droits dits
millerolles ( 1221 ) ;
20 La sentence compromissionncllc enLre Uyères ct Marseille au
sujet de certains dommages ( 1221 ) ;
30 L'acte par lequel les hahitans de la
v ill ~ supé.ricurc reconnais...
senl la juridiction ct la domination de reghse épiscopale ( 1223) j
40 Une sccoll41c sc!,,!- Lcnce compromiss ionncllc cnLre Marseille et
Hyères ( 1223) ;
!ln La cession faile à l'unifcrsité marse illaise par Rolond d'A u-
hagne d'une créance ~c 200 liv ., sur Hugues de Daux , seigneur
d'Aubagne ( t 221) ;
60 La coO\'cnlion enlre Je (omte de Pro,'cncc ct la ville, 'par
laquelle ils s·cn'pa. . . cnl à se procurer l'un à )'autre, en cas de besoin .
des gens d'arm~s ~t des fanlassins ( 122;'S ) i
70 L'acte portant nomination des dépul és cha~gé5 de se rcndr~ à
A\'ignon pour resserrer ('all ,anpe de ~ette l'Ille avec Marseille
( 122 ~) ;
80 La confirmation par Ra ymond duc d.c Na rbonne , co m(~ do
Toulollse , marquis de Provence 1 des pri \'llrges ~t des fr",nch15es
qu e SOI1 fil" .wail accordés au~ hab!tal1!~ de Marse ill e} par 1acte do
1216 préc ité - (1226 );
90 L'acte de vcnte de la scigqcurie de Roquevaire â la communo
de Marseil!e par Il'ymond de Ballx ( 1220 ).
1
�-
t 3~
-
vrier , de concert avec les prin ces de sa famill e
vendue aux Marsei ll ai . Ba n·ale, sa femm e , ne pou~
"ait consent ir à la voir dans les main s des munans; r emp ereur Frédéric Il , qu i affi chai t des préteuti onsà la suzerain eté de la Prov ence, cett e ancienne partie du royaum e des Allemands, écrivit
aux Marseillais une lettre pour les inviter à res ti tu er à Hugues le domain e seigneurial qu'il réclamait;
les Marseillais ne tinrentnul compte de la missive impériale; un e nouvell e inj oncti on d·obéir fut faite avec
menace ,le mettre Marseille au b an de l' empire, et
non-seulement une députation envoyée à Frédéric
échoua dans sa mi ssion , mais la menace de r empereur se réali sa. Hu golin Donedame , podes ta t de
la ville, se rend immédi atement auprès de Thomas ,
com te de Savoie, qui l' accuei lle bien , le rass ure et
lUI dit qu' il calmera la colère de Frédé ric e t obtiendra même de lui , pour Mat·seille, la fa veur de
b attre des monn aies d' or. Depui s lors, l' empire
cessa de s' occuper de notre ville ( 1).
La solli citude marseill aise ne négli geait rie n pour
renforcer l'ind épend ance municip ale e t régulari ser
ce com merce a uqu el la cité devait ses libert és; en
1228, un tarif des doua nos fut é tab li , nous le donnons en entier à la fin du volum e; la même année
Charles le, et Béatrix , so n épouse, par un acte qu'i
(1),0:1 trouvera à la fin du vol ume l'acte pal' lequel le comte de
Savoie
" ,S ~ 1loses.
. 'a ob l"': llIr
. Iii r<1 l,ficil
..
,, ", ', s'l:n'-";I"C
. 0 0, ' t' lIlr'n.ul,IC
tl ')11 qui dc',1.1. clrt: dUIlllUè P;lf l' rcJ Cfl C ( 1'123 ).
-
139 -
ex is te encore dans nos archi ves , ass urèrenl à n o~
pères la joui ssance de leurs priYil ége;; .
En 1229 , notre v ille e nvoya des vaisseaux ù Jacques le" roi d'Aragon , qui ass iégeait les lI es Baléal'es où les J\'Iaures s'étai ent établis . Jacqu es reco nnut ce service par le don fait aux Marseillai s de
trois cents maison s de la ville de Mayo rqu e , d' un e
mosquée ch angée en église e t de sept maiso ns de
campagne. Mai s Hugu es de Baux n e se tenait pas
encore pour b attu: il se tourn a vers le ca rd inal de
Saint-Ange, qui jouissait d' un e grand e réputa tio n
d'habileté; en ce temps-là, celui-ci poussait à
l' extermin ation de l'hérésie des Albigeo is qui désolait le midi de la France . Saint-Ange vint trouver les Marseillais et les exhorta à restitu er à Baux
so n dom ain e; ils refu sèrent avec un e telle liberté de langage , qu e le cardin al co nseill a à
Hugues un e tran saction à laqu elle celui-ci finit
par sc so umettre. No us donn ons plu s bas l' ac te
par lequ el Hu gnes de Baux, sa femm e et leurs enfans cédèrent à la ville, moyenn ant qu arante- six
mille sous royaux co uronn és, la juridicti on , le
domain e ct la seigneuri e qu' ils avaient s ur la
ville inférieure et vice-co mitale de Marseille ;
nous menti onnons aussi un e sentence arbi trale
rendu e sur les d ifférend s qu i existèrent longtemps e ntre la v ille et les seigneurs de Baux. Ces
deux p ièces sont de 1229. C' est à ce tt e même
année qu e remonte un e sen tence sur les contestations qui s' ét,üent. élevées ent re la vill e et l'alJlJaye
,
,
'.
�-
,
.
140 -
de Saint-Victor, relatil' e ment au mode de jouissance des eaux de l' Huveaun e pour l'usage d'un
moulin appartenant à cette abbaye .
Trois villes dans un e se ule cité, soumises à des
juridictions différentes, ne pouvai ent que difficilement vivre en bonn e intelligence; un acte de 1216
r enouvelé en 12.29 , réglait les rapports commerciaux et judiciaires des habitans de la ville s upérieure et de la ville infé,·ieure. Vn e infraction à cet
acte avait attiré s ur les Marseillais un e excommunication de lapartde leur évêqu e. Le cardin al de Saint_
An ge eutI' honn eur, grâces à so n esprit concili ant,
de mettre d' accord le pontife avec ses ouailles; mais
qu and ce tte querell e fini ssait entre les Marseillais et
l' évêqu e, etqu e celui-ci les relevait en 1229 par un
acte qui nous es t parvenu , de l' anatbème fulmin é
contre eux (1), une autre dispute éclatait entre le
monastère et la communa uté ; la premi ère con servait un e portion de la seig'neu,·ie dan s la ville vicecomital e devenue libre, r autre voulait la lui acheter
e t la détenait en al,tendal1t le jour où le prix en seraitamiablement co nvenu ; l'abbay es' indignait ; elle
~'efusa it de souscrire il une aliéna ti on qu e le Pape
Improuvait d' aille urs, et réclalI\ait son bi en; la menace des foudres spirituelles, si puissante alors, ne
tarda pas à ê tre lancée; pourta nt la co mmun e les
prava, car elle y répondit pa r deux s ta tuts. Da ns
le premier elle dispensait ce ux qui co ntracteraient
ilvec le mon as tère de prou l'el' que l' argent avait é té
- 141 -
'.
converti à son profit , e t le second dérobait à la juridiction eccl ésiastique, les indi vidus possé dant
des terres sur lesquelles l' abb aye avait un droit.
La vill e abbati ale , comme on va le voir , comprenait toute cette partie voi sin e du port qui, des
murs du monastère au s ud rlu bass in , s'étendait
jusqu'aux hauteurs de la plaine Saint-Michel ; les
Marseillai s s'emparèr ent du bourg de la Calade, du
château de Croch , du quartier de Cat'villan, des
Viviers de poiss ons, entrete n us par les religieux ,
dan s ce rtain s endroits réservés du port , e t renversèrent une col onn e éri gée par Honcelin , dan s le
hut de détermin er l'endroit où fini ssait la ville abbatiale , e t comm ençait la ville vi ce-co mitale ; emportés par leur ferveur d'ind épendan ce, ils firent
dayantage, pour prouy er qu e de qu elqu e part que la
suprématie leur "Int , elle leur é tait odieuse; le
palais seigneurial nommé le Tholonée (1) dont un e
parti e, il es t vrai, appartenait à Saint-Vi ctor , res tait
en core debout, comme un témoignage de la pui ssance de cette famille des vico mtes chassée par
l' argent et parl a séditi on ; f1 anqu 6 de tours, il s' élevait près de ce t e ndroit , appelé de nos jours la pl ace
Jean-G uin ,' les Marse ill ais le rasèrent ct établirent
su,' so n empl aceme nt un marché (mace/lum. ).
Mais le cardin al de Saint-A nge ne renonçait pas
à so n ràle de médiateur , bi en qu e les circonstances
rendissent ce ràle plus difficile; t6moin de tous ses
(1) Achun i n curiâ, l'holonci, i'n domo juclicia fi. Vieux titre,
(1 ) Voyez ccUe pièce à J, fin du "oJuQle,
'.
\'
�--
,
"
"
~ 42
--
C'mpor teOl ens, il presse les Ma rseillai s d e pre ndre
leur é yêqu e, BC'noÎl d' Aligna no, pour juge de le urs
d ifférend s avec l' abbaye ; ce ll x-ci céd ère nt enfi n e t
l' él'êque o rdonna de relever la co lon ne e ntr; le
mur yoisin d u li eu où se lit maintena nt le nom de
place du Cul-de-Bœu{et un ru isseau qui co ulait là où
de nos jo urs se trouve la Ca nebi è re, re mit le b ourg
d e la Calade dout l' empl aceme n t es t sufG samm e nt
indiyu é par les ru es qui actuell eme n t porte n t cc
nom, so us la juridi cti on de l' abbaye, po ur s ix a nnées seule ment , réserva à la co mmunauté la co nnaissan ce d es crim es qui pourraie nt s' y co mme Llre,
e t fit res tituer àSaint-Vi c to r le châ tea u d eCroch la
sixième parti e de la juridi ction de la vi lle vice-~o
ll1it ale, ayec les fi e rs et terres appa rt enant au monas tè re du che r d e Roncelin , mais ayec la racull é
laissée à la ville de les a fferme r. Null e inde mnité ne
fut accordée à l' abbaye pour la dé molition du palaI S seigne urial. Il rut d e plus s ta:tu é qu e tout dauphin qui entrerait dan s le port seraitpôché au profit
du mon as tère. Ces co nditio ns co nsenties l' inte rdit
'
ecclésias tique rut levé.
, En. 1230 , Ma rseille fit un tl'aité a vec les SalT~sins
d Aff/ que.
En 12.33 , elle s upprim a le privilége qu 'avaien t
les che" alo e rs du Templ e e t de Sa in t-Jean-de-Jé rusale m , d e ne payer a ucun droi t po ur l'e ntrée ct la
sortl ~ de leul's navil'es. Plu s la rd ', clic ne le ur pe rml .~, ù user de ceLle ral'e ur qu e deux rois l' a nn ée.
o us ces actes de so uvera in e té a ud ac ie useme nt
•
..
-
4.>3-
accompli s dé plurent e nfin à Raymond-Bérenger ,
le comt e d e Proye nce, bien qu ' il. e ût e nco uragé
lui-même cell e hardi esse co mmun ale; résolu d e
ramene r à un e obéissan ce passive cett e muni cip alit é qui signait d es trait és, chassait d es yico mt es,
bau'ait monn aie, d é moli ssait des tours seigneuriales e t brayait le pou vo ir é pi sc opal c t abba ti al, il
s'ent end avec J' évêque Be noit , qui consent à acheter la ville c t à en re me ttre les de ux ti e rs a u v ie ux
comte. Pour ame ne r les Marseill ais à co nsen tir un e
yente pareille, Be noit u sa d' adresse; il essaya, par
ses di sco urs , de d égo ût e r nos pè res ci e la rorme républicaine qu' ils ava ie n t donn ée à le ur gO U\'e ruement municip al , c t d e leur p ro uver que la dominati on de leurs vicom tes avait é té pour e ux un Q ère
de calm e e t d e bonhe ur ; il le ur montra la ré publiqu e aboutissant à la pi re d es tyranni es. L' évêqu e
fit d'inutiles e lTorts d 'é loquence e t d' é rucli tion ; nonseulement les Marseill ais ne tinre nt nul compte d e
ses ex hortati ons , mais ils l ui té moignè re nt un vif
mécont e nteme nt d e ses co nseils e t le haïre n t mê me.
Dérenger a Ll endait impatiemm e nt le rés ull at des
menées ci e Be noit , e t so n d ésir cie partager la seigneurie de Ma rseille avec l' él'êq ue dev int s i manireste, que notre ville incli gnée de tout es ces machinati ons tram ées contre ell e , sc d onn a a u co mt e d e
To ulouse ( 1) , avec cl es co nd itions q ui faisaient trouver e n lui un pro tec te ur plutôt qu' un ma ttrc; car
(I) Nous ft'sons connailrc ('11 entier les ;-actes rcl.ltifs 11 celle ccs~ioll qui devait ,,"oi r pour lt~ nnc la vi c du comte de Tou'ouse .
�-
•
I ~'
-
elle gardait le droit de nommer ses magis trats et
celui de ne recevoir dans son sein que les forces
qu' elle serait bien aise d'y admett.re; d'ai lleurs
cett e donation é tait limitée à la vie du prin ce. No us
avons un e lettre écrite par le vigui el' de Marseill e,
au nom du co mt e de Toul ou e; ell e porLe la ùa te de
1242 et elle es t adressée à dos con suls de Sy rie, ce
qui prouve que Marsei lle reconnai ssait enco re à
ce tt e derni ère époqu e la j uridi cti on du comt e.
Une guerre qui dura six ans eut lieu entre Bérenger e t Marseill e,
Le comte subit la hon te d' un échec deva nt nos
murs a uxqu els il livra va in ement un assaut ; la
querelle:était échauffée par des récriminations écrites , le comte traitant nos pères de rebell es, et nos
pères se reco nn aissa nt pour ses vassaux et non
pour Ses suj ets, di saient qu'ils n'é taient so umis
qu 'à une red"vance envers lui . Enfin la guerre finit
par un tra it é dan s lequ el Marseille avouait faire
partie du co mté de Provence, e t se déclarait tenue
aux chevauchées: ell e co nsentit de plus à emp" eindre ses monnaies de l' effi gie du co mte, mais
elle obtint de conserve r la même juridicti on que
l es VIcom
'
.
tes avalent
e ue, ce qui co mpre nait ses
plu s précieux priviléges. Ce traité de paix, qu e nous
reprodU Iso ns plus bas , porte la date de 1243 .
Pend ant celle guerre, Ma l'seill e reçut dans ses
murs Thiba ut, co mte de Champague et roi de NaVaiTe; les ducs de Bourgogne e t de Bre ta~n e'
P'lerre MaucIer , Henri , co mt e de Bar ; Aim"eri ,'
-
145 -
co mte de Mont.fort , e L le co mt e de Nevers , tous
suivi s d' un e nombre use Cl brill ant e nobl esse; q uelqu es an nées ap rès la paix faite avec le co mte ,
Saint-Loui s vis ita notre vi ll e avant ue se me ttre ,
~ n 1250, en route pour la terre Sai nte .
No us avons omi s de ùire, comm e une preuve de
la renomm ée qu e les Marseill ais s'é ta ient fait e dans
le Levant , qu e Jean , seigneur de J3e)'ruth , ava it ,
lui aussi , acco rd é à leur co mmun e de grand s privil éges, te l que l'exemption de toutes so rtes ùe
ùroit s, ct la permi ssio n d'é tab lir un co ns ul.
Mai s ce Lte répuh liq ue marseill aise, s i heureusement étab lie, n'e ut pas un e longue durée ; ell e
avaiL à cà té d'e lle le com te de Provence , lin vo is in
1l'Op redoutabl e; elle qui , en 1223, av ai t , dan s Ull ~
délibération so lCllneliementjurée, par laqu ell e les
vicomtes se trouvai e nt , eux et leurs ùescend ans
à tout jama is exclus des charges publiqu es, trac~
les règles d' un go uvel'll eme nt purement muni cipa l,
dut plus tard s'es timer he ureuse d'obt.en ir. de so n
suzerain les fam eux chapitres de paix ( 1).
(1) Les seuls documc.Ils conscn 'és qu'il nous ftl ul citer cl (lui sc
ralL.1chcnl aux dernières .1Onécs de celte période , sonl :
Jo Une bulle du papc Grégoire IX . pal' laq uelle il fixe à t:r If'
l!ümLu'c des chanoines du chapitre de la Major , sans «11 (' cc nom bre. y est-i l diL , puisse èlrc au gmen té ( t 23~ ) ;
20 Des Icllres patentes I)ar Icsqucllf's Henri , roi de Chypre. accorde aux Marseillais la facult l! de faire Ir commrrcc dans l''cll C'' Îll'
[l\'CC exemptioll de tOI1 S droits ( 123G ) ;
~ D La confirmation par It~ pa pc II\n occ111 IV , ti cs franchises ac-
cordées par Ifenr i , l'a i LI e Chypre ( 123(i \ :
10
'.
�-
t46 -
A l' é poqu e où nos récil s so nt pa l've nu s , Mul'seill e se dil"i sail c n tro is parti es: la cit é é pi scopale,
la cilé vi comtale e t la cit é abb ali alc, La seco nde
de ces tl'ois pal'ti es vécu t , la premi èl'c, d e sa vie
propl'e, se créa des magis tl'al s, s' ol'gani sa e n commun e e t continu a, avec l' évêqu e el l' abb é de SainlVictol' , la lull e politiqu e qu'elle avait enga gée
contre les vicomles vainc us dan s le urs dé mêlés avec
1'"Université marseillaise,
Quelques passages d 'a ncie ns titres e t les rechel'ches de Rul1i no us pe rme tt e nt d ' es quisser l' as pect
qu e présen tait Ma rseille a u XlIIo siècle,
La cité abba ti alc nc compre nait qu e qu elques
bourgs et des chà teaux ; pOUl' le momen t nou s ne
nous occupcl'o ns qu e de dé te rmin e r les limites des
deux a utl'es cilés qu ' un mê mc rc mp al't pro légeait.
Al ors e t même plus ta l'd , une gl'a nde partie d e la
ville actu elle n' exis tait pas; Ma l'seille fini ssait d' un
cÔlé au Port, de l' a utre à la Joli e tte e t à l' es t al'I'i,'a it a ux -rues vo isin es du Co ur5.
40 Une obligation de 11 00 50 US royaux couronnés 1 consentie p flf
Barnl de Baux . en faveur ci e la vill e de Marse ille ( 12 jO) ;
5" L'acte pal' Icq Ici la \'ill e rrquiert J' évêque de ré\'oqucr tille
sentence d'excommun icatio n qu'il a lil Utée contre clic (1'143 ) :
tio L'acte raI' 1t'<1ucl llércngc r, comte de Provence, confirme cn
fan'uf de la \ illc de Marse ille, les droils qu 'clic a acquis sur Sa inlMarce l , Roquefort, Ilof( uc\'ai rc, Hyè res cl Brégançon ;
j o Un mandcmenl dll rap e Honoriu s 1
1 l'empereur Frédéric,
telldJnl à cc que Guilh:n Vi vaud rl I)i rrrc de Sa int- Jacques, tic
Marseille. so ient remis en liherté.
.,
-
-
14, -
Selon Rul1i , les murailles qu e Crinas bâtit a vec
l'argent qll ' il a vait gagné à Rome, d a ns l' exercice
de sa profession de médecin , furc nt dé truites e n
4 12 pal' les Bourguig non s; celles qui les remplacèrent , me ntionn ées dans une charte d e 1072, se
trouvai ent e n 1262telleme nt d élabrées, que Chari cs
(l'Anj ou les fit l'econ struil'C depui s le port jusqu 'au
hout d e la ru e des Fabl'es , e t de là ju squ'à l'an cienn e portc de la Frache. Au XlII o siècl e , le rempal'I, pa rlait du plan Foul'mi g ui e r (podium frm nigucriu11I (1), maint e nan t pl ace du Cul-de-Bœ uf), se dirigeait vers la ru e Sa in te-Ba rb e, e n lo ngcanl les
mul'S dc l' église de Saint-Mal'Iin e t pa r venu vis-àvis la l'Ue d e l' Ann onerie ( la ru e des Gra nd s-Ca rmes), aU eig nait la porte d e l' Owrse, qui d e nos
jo urs s'appell e la pOl'te d e la Joli e tte.
A so n d ébut, à l' e ndroit où il s'a ppu yait au Po ri ,
cc mur s'att.achait à un e to ur appelée la To ur du
Seigneur de l'Ho spital ; legra nd bureau de la d o uan e
ou Thelo ne um é tait é ta bli d a ns l' inté ri e ur d e ce ll e
tOUI' . A l' e ndro it qui , d e nos JOUI'S, porte le nom ci e
pl ace Mal'onn e , s'o uvra it la porte pl'in cipalc cie la
ville ; ce Ue porte s'a ppela d 'a bord la port e du
La ul'et , pui s por tc Réa le o u Roïale ; Il a nqu ée de
loul'cll es, ell e é lala en 1384 les bn s tes d e Sa intLazal'e , d e Sai nl - Lo ui s el de Sa inl -Vic lor ,' on ".1 lut
(1) Ainsi nOU1mé :, (':tU SC dè~ l'ùurmis que le IJIt'- qu 'on y débarquait :lUirait.
.
1
.,'
�-
celte fastue use légend e g l'avée e n le ttres d 'or SUI'
une plaqu~ de marbre noir :
SUD COl us IMP En l O SUMMA L1DERT AS,
Après la mort de Casaul x, un poète marsei ll ais
composa, en l' honneur de Libertat , les d eux vers
s ui vans qui y furen t également inscri ts:
Occisus justis Libertœ CasaIus armis
L,lUS Christo, urils Regi, liberLas sic dalur urbi .
Peu de te mp s avant sa démo li t,ion , e n 1648, de
ricbes ornemens de scu lpture en comp létèrent la
déco ration , Dan s le procès verbal que rédigèrent
e n 1218 les com missaires e nvoyés parle pape Honorius III pOlir meUre l' abbé de Saint - Victor e n
possession d es bi~n s laissés pal' Roncelin , ceLle
porte est appelée porta Civitatis ( 1) . Les princes de
lamaison d 'Anj ou la blaso nn è rent de leurs armes.
Vis - à - vis la Grand' Ru e, dan s la directi on dll
Grand - Puits , le re mpart avait un e a utre porte,
celle dn Metrché (portlt MaceUi ), a in si nommée du
grand marché qui fut, é tab li en tre la place d e JeanGu in et la l'Il e des Nob les, s ur les ruin es du palais
vico mtal : le Thrlollell?n o u Tholonelllll.
La porte de la frachr ( portet Pradet ) s'ouvrait
procbe de la chapell e d e Sa int e - Barbe , S UI' la rue
de cc nOIl1 . Le nom de J'orte brisée lu i vint de la
brèche qlle Cha rl e, d',\njoll pratiqua dan s la parti e
( 1) Tot'j CQ IWCIllu st(mtc..... .Id IM,.t"m Civita ti:; prcdictœ vcI/Ù' lltl'S, fil m
dirllJ al)I)(I'"
J
-
t4~ -
ip 'Ô lun mi.stiltlts Ùt lJOS,çcs$Îonem.
(Pt'l il Carllll:lirc de Sainl-Victor, Co s,q
t !, g -
vo isin e du mur ; la position de ce ll e porte indiqu e
la direc tion du mur, au bas de la ha ut e ur que co uronnait le châ teau de Roque-Barbe (Roca- Bal'-
barn).
La porte d ' Aix se nommait a u X Illo siècle porta
Annonœ; elle é ta it s itu ée e n regard de la rue des
Grands- Carmes, appelée alors rue d e l' Ann onerie ( via AnnoMl'ia ), parce que le marché au b lé
s'y trouvait ; ce march é occu pait l' emp lacemen t
SUI' lequel s' étend maintenant la ru e des EnfansAbandonnés,
C' étaient là nos prin cipales port es; on comp ta it
ensu ite la ]101'te du Plan Fourmiguier ou porte de la
Calade; la place du Cul-de-Bœuf e n indique à pell
près la positi on; à une courte di s tance de celle-ci,
une autre porte dite des Augustin s é tait pratiqu ée
dans un e vieille tour qui fu t d émolïe lors de la co nstru ction du parc. Vis - à -vis d e l' église de Sain tMartin , se trouvait la porte de ce nom , laqu ell e
l'esta constamment fe rm ée ap rès le siége du co nnétable de Bourbon , N'oub li ons pa s celle qui exis te
encore mainte nant , telle qu' ell e fut réparée au
co mmencement du Xc s iècle; bi e n d es perso nnes
la regardent àtortcomme cont e mporain e de César.
Nous vou lons parler de la port e de la Jolie tte, qui
s'appelaitporta Galhea, pal' la raiso n qu' elle s' ounait
SUI' la ru e Fran ça ise, dont la derni ère partie p rit le
nom de rue de l'Évêché , à l' é poqu e (XV II Osiècle) ot.
l'évêlfu ede Pu get y bàtit le palais épisco pal actuel.
Men tion nou s aussi u ne a utre port e vo is in e d e la tOlUde Saint e - Pau le ,
�,
-
,
150 -
Les to urs abond aie nt da ns Ma rseill e a u XIII " siècie; à l' entrée du Port, à gauche, s' élevait la tour
de Malb e rt , Llu e la tour d e Saint-Jean , b â tie sou s
le roi Ré né, a remplacée; un titre d e 1257 l' appelle
Turris-Catenœ-Po-rtus, ou T" rreta-Porlus; la chain e
au port y é tait a ttachée. Sur la ha ute ur vois in e
o ù s' élè ve actuelle me nt l' égli se de Saint-Laure nt ,
le châ t.eau Bab on, imm e nse ma noir, avec de la rges
fossés, d es murs éle vés, des tourelles, s' é te ndait
du mur que hai gne la m pr , jusqu'à la place SaiutThomas o u de Le nche, s ur laqu elle il avait un e
porte de so rti e; la co llin e o ù to ut es ces massives
co ns truc t.io ns é taie nt a moncelées, po rtait ellem<lme le nom de mons Babonis; un e a utre po rte de
cell e fort eresse la me tt ait en co mmunicati on avec
la me r . Nos vico mt es b â tire nt le ch â teau Bah o n
qui plu s ta rd s' a ppel a ain si, à ca use d ' un évêqu~
de ce nom qui l'h abita ; car Guillaum e-l e-Gros e t
Ra ymond Geo O'roi e n fir e nt hommage à l' é vêqu e
c t a u chapiLre, pa r la raiso n qu' il se trouvait e nfe rm é da ns la vill e supé rie ure. La preuve d e l'ancie nn e té de cet édifi ce dOLll. il ne l'es te pas le moindre dé bri s, se tro uve d ans un titre d e l' an 1170 où
il es t qu estion d' un e répa ra ti o n qu'o n fit aux murs
du châ teau Rabo n. E n 11 83, Lu ce III prit ce tte
maiso n sous sa protectio n ; Ba rral y ajo uta de no uvelles co ns tru c ti ons e n 12 15. E n 1328 , un fa nal
' lu'o n y suspe nd ait la nuit lui faisait fa ire l' o mce
d ' un ph al'e; sa d erni è re to ur fut démoli e e n 143 1.
On c re it qu e Ici' pi e rres qui e ntrè re nt d a ns la
-
t51 -
constrllc t,ion d e ce t édifice avaie nt a pp a rte nu à
l' a ncienn e citadelle phocéenn e.
Les vicomt es fort.ifi ère nt a uss i la co llin e d es
Grands - Carm es; d ès le X" siècle ell e reçut des
cons tru ctio ns militaires; uu fossé y e ntourait un e
li gne de remp a rts do nt l' e mplaceme nt est,désigDé, '
de no s jours, par les rues Roqu e - Barbe e t P e titeRoqu e-Barhe; ces remparts se li è re nt à ceux d e
l'évêché situ é à cô té des lisses de Saint e - P a ul e
(boul evart des Dames).
La maison é piscopale é tait un e vé ritabl e fort el'esse; les tours y é taie nt e n tel nombre, qu e la
parti e de la ville sur laquelle l' évêque exerçait un e
juridictio n tempo relle, prit le nom de villa TU?Tiu m.
Ce tt e fort e resse qui , d ' un cô té, touchait a ux fo rtifi cati ons de Roqu e-Barb e s'appu yait de l'autre a ux
murailles d e la ville, avec un e iss ue hors d e ces
murailles. En 1200, on la rebâtit ; sa prin cip ale
tour se nommait tOI<1' de la Juivcr·ie (t" ITis J" dcLÏca) ,
elle é tait faite d e grand s quartie rs d e pi erre. Jean
Guasquy e t Rob e rt de Ma ndago t , évêqu es de Marseille, gra tifi èrent ce fo rt d ' un e nouvell e to ur a ppelée de la Rosto7leriis (de Rosta ng d e Sab ra n) , a uquel ils l' ache tè re nt. Da ns ull e d cs tours de la
maison épi sco pale se trouvait la salle J'erlc (aclul/I
in aulct VÙ' idi tun'is domiis cpu;copa lis ; no tre a ncie n
Hôtel de Ville avait également une sa lle vert e ;)
dans le palais même , un e a utre sall e port ait le noUl
de salle Ronde (aula j·Olonda). Ce t te maiso n épiscopale fut tl é moli e e n 1525 lors du sié3e du co nn é-
�-
1 5~ -
table d e Bourbo n. Les pri so ns d e l'é vèqu e é tai ent
situées près de l' endro it plu s tard occup é pal' le
couvent des Présent,in es.
Une haute tour Sur laqu elle on arborait l' é te ndard d e la vill e, a nnonçait le palaisvicom1al, qui dut,
à une d es tination fi scal e, le nom d e Tholoneu.'In ou
Douane (pala1ium Th elollei dOl1lus aut 1U1'1'is 11.elonei).
Ce palais, ou plutàt ceLte tour avec ses re mparts ,
fut dé truite par les Marseillais qui étab li re nt S UI' ses
ruines le g rand marché d e la viande (macellu'ln
11.elonei), lequ el fut tra n5porté e nsnit e dans le vo isin age du palais d e jus ti ce (macellu.m de accllis), aujourd'hui la pl ace du Pe tit - Mazeau ; le li e u qu e
ce grand ma rché occup ait était compri s e ntre la
place l ean-Guin , celle des Qua tre - TOl\rs, la rue
Requi s- Novis e t la ru e des Nobles.
En ce temps là a ucune lig ne de maison s ne s'éte nd ait sur le port qui é tait séparé d e la vi ll e par un
mur percé, de di s tan ce e n di s tan ce , d'ouve rtures
appelées grott es; d es édifi ces s'appuyaient intérie urement à ce mur.
Rentrons dan s l' inté rie ur d e la vill e du XlIIo
siècle; nous trouvons d 'a bord la cité épiscopale ou
cit é supéri e ure. Un s impl e mur d e cl à ture , e t pa rfois ries ru es seuleme nt, d é te rmin aie nt la limit e où
ell e fin issait ct Oll co mm e nçait la cité infé ri e ure o u
vicom tale . De puis la pOl'le fra nça ise ( porte de la
Jolie tte), jusqu 'à la lo ur Sainte-Pa ul e , d o nt la base
s ubsis te e ncore a u bo ulcvart des Da mes, le re mp a rt
indiqu ail l'e nceint e de la vill e de l'é \'6que ; à cà té do
,
•
-
1
-
153-
celte lour , on avait placé un e b om eco ntre les lisses
qui s'é te ndai e nt en li gne droite jusqu'à un e autre
born e marqu ée d ' un e croi x (1) . P artez de la base de
la tour Sain te-Pa ule e t dirigez - vo us e n coupa nt
transversalement le boulevart d es Dames, vers la
rue des Grands -Carm es , vous a urez pa rcouru le
chemin que s uivait cette ligne comprise entre les
deux born es . La limit e qui séparait les deu x cités
obéissait e nsuite aux inflex io ns (2) des ru es, plie
allait de la ru e des Gra nds - Ca rmes à cell es du
Vieux-Palais , d e l'Échelle, d e la Couronn e e t d e la
GavOl.l e, puis ell e atteignait la ru e d e l'É vêché, e n
passant pal' les ru es d e Sainte-Ma rth e, d es BellesÉcuelles e t du Panie r ; p a r venu e d e la ru e d e l'Évèché à la place d e Lin che, elle comprenait les rues
de Hadeau , de Sa int-La ure nt e t venait expire r à la
mer , au pi ed d e l'h ôpital d e Saint- Jean (3) .
On conn alt les trois li e ux fortifi és qu e re nfe rmait
la vi lle sup é ri e ure : le château Babo n , Roq ueBarb e e t le pal ais é piscopal.
(I) ,1 termi na lopilleo pas ito jlw;ta tap iam, ct cst ip sa (apin r(Cll~
lillni IIsquc ml rupcrIl signatam siglla cru ns. r apin. cs lle mol qUI
ful fl'Ildll p!us lard par cel ui de Lisse.
(2) /n viam Ir(msv ersa m, i ll qua, i n qlHldal/t parielc, est (t.f US
'1 uidwlI Itl pis saxcus }Jo -rol'at lls ... Et ÙI ipsâ l·ici qI/ idem lJarics in
quriest sc ulpta crux ill qu nJcI/1I 1Jilari.
(:1) Trnllsit. pel' porti.cUlnS. A/ar/ll œ. .. Usqu c ad (Ul'IWlIi C(IIIO· ·
/lÙ (c, .. rt (1 ('r n/a S. L WlI'cl1t i,i jJfO(Clld ihtr i "r(.,.i ùs I I(fS/lS '111 (1 1'(' . ..•
Sicu t l'(Hlii st'la, munt.is casiri Babvll ls sI/ pra stare IHJsl)Î lalis S.
J U{/I HIÏS.
,
�-
154-
La princip ale porte d e la vi lle é piscopale é tait ,
comme no us l'avo ns dit plus haut , celle qu e les
\"ie ux titres a ppelle ntpol·ta Gallicana ; à pe u d e dista nce de cette porte se tro uvait le co uv ent d es Trinitaires, fo ndé e n 1202 pal' Saint-J ean d e Matha ;
la Tue rie d e la ville a re mplacé ce co uve nt. Les pêche urs formaie nt la presque totalité d e la populati on d e la cit é supé ri eure; les chefs d e famille y
choisissaien t le jou r d e Sai nt - Étienne, quatre
d'eutr'eux, lesqu els so us les noms d e Prob'ihomines
piscatorum, exerçaient un e juridicti on qni informai t
des délits de pêche. Les a utres délits é taie nt soumis à d eux a utres juridictio ns: l'un e était celle de
l'Évêque, laquelle embrassait la porti on de la cité
supé ri eure, co nnue so us le nom de l'illa episcopalis
turrium ; l' a utre se tro uvai t a ttribu ée au prévôt ct
a u chapitre, e t com pre nait la seco nde partie de la
cité supérie ure appelée Villa prœpositu1'œ et opera
sedis 17lassiliensis. Quarante-cin q membres composaient Je conseil de l' évêque; vingt-cinq celui de
la prévô té. L'évêqu e é tabli ssait un juge dan s sa
villa Turrill1n, et le prévô t. e n 6tabli ssait nn au tre
d ans savilla PI'œpositw'œ; un a utre juge de l'évêque , supéri e ur à ces deux derniers , pron onçait
s ur appel et e n d e rnier ressort.
Oll sait que le port. de la Jolie tt e é tait le port
é pi scopal.
On remarquait auss i dan s la vi ll e s up éri e urc la
maiso n ct. le jardin <l e l' inqui sit e ur , qui logeait.
dan s le vo isin age d e ceUe tour d e Hos ta goi c r qui,
•
-,
-
t ~5
-
acqui :;e par les évêques, a ugme nta le nonlbre ries
tours de le ur palais .
Toute la pa rtie d e la ville qui , des limites désignées plu s ha ut, al'l'ivait jusqu ' au P ort , form ait
la cité vicomtale. Le rempa rt qui e mbrassait la cité
infé rie ure s'é te ndait d' abord sur l' emplaceme nt
Où se trouve de nos j ours la rue Sainte-Barb e; il
s'avançait ensuite sur celui qu' occupe la rue d es
Incurab les jusqu' à l'endroit Où la hall e Pu ge t a
été construit e; d e ce point il d escend ait s ur la portion des terrain s où s'élèvent les ma isons à droite
ùu Cours, e t venait ah outir a u Port , pal' la li gne
'lue co uvrent les maisons de la Caneb ière t.o urnées
,"crs le Sud.
En ùehors du Port , l' ahbaye de Saint-Victor
étendait sa juridiction s ur d es vi llages c t des châleaux qui , placés à pcü d e di stance les uo s des
au t,l'es , composaient un e espèce d e ville abbatiale.
Une colon ne en pie rre, placée en tre le re mpart e t
un rui sseau qui se jetait d a ns le Po rt au pl an Fourmiguier ( l ), avait été é ri gée pour indiquer lc po int
où la propri été de la pui s!'ante abbaye commença it. Les li e ux où maintenant s'élève la nou vell e
ville, é taient , alors, soui ll és de ma rais, infect.és
d'caux cro upissantes et co uye rt s de salin es; la
Canebi ère o m'ait l' as pect d' un é ta ng dont les ca ux
reflu aient clans les fossés des murs ; on y raisait
(1) l'i acc du Cu l-de-Bœu f.
�-
-
156 -
rouir du chanvre , de là le nom de Canebière (1),
Les saliu es succédaient à ce l é tan g: entre l'abbaye
et les hauteurs du bourg de la Calade, s'étendait
le qu arti er Pa radis qui avait port é le nom de
Champs-El ysées, Le bourg de la Calade Burgus
Cal/atœ (2) occupait les rampes qui co nduisent à
la plain e Sainlr-Michel , jadis le Champ-d e-Mars;
ce b ourg é tait défendu par une forteresse qui dominait les bas-fonds de la vill e abba t.i ale e t qu'on
appelai t le châ teau de Croch (3),
D'autres bourgs avo isin aient Ma rseille, comme
celui de Roub aud dont l' emplacement p eut être
indiq ué enlre les ruesNoaillesetdes Petit es-Maries,
et celui de FOl/en-Cuberte ( Bern ard- du-Bois ) ,
D' après ce qu' on vien t de lire, on se fera facilement un e idée de l' as pect qu e Ma rseille présenlait au 13mo siècle, lorsqlfe l'amassée sur ses hauteurs , elle ne voyait après ses remparts , là olt
maintenant se trouvent de bell es ru es, de lon gs
b oulevarts, qu e des mara is, des salines, des
,
(t ) Canche. ch;mvrc (' 11 provença l.
{2} t e Hom de Ca lla(a vient de Ca nis . chemin des lrOllpC.1 I1 X.
(3) L'abbé dc Saint- Victor éLl it chargé d'C'1l entretenir les forlifica Lions ct d'y fa ire bonne garde. De bu rgo Callatœ dic-im us, lit
monasLerium libc I'c cl pacifiee gUtfllCllt cjl'" possess io1lc , hoc cx((' plo . . . qUQd homillcs illiu,s JJll rgi jltl;cnt ad clcltts uram cÎ'Vi talis ... de castro Croc" . . . 'J uod Libe,.e cllIn sltis œdi[iciis lI bbati
rt t~tO.l! asl ~"Ù) Tcs titualul' . .. . ql10(t dictllm castrwn (ill elitu (11$/ fl d , rt. fJuod non ]JOb'S il (ieri civita l i !li nssilÙ' Its'Ï ulla g ucrf(l etc. J
J
a il. 't229.
15ï -
champs mal cultivés, e t de di stance en di sla nce,
qu elqu es chapell es co mme cell es tl es qu a rti ers
Paradis , de Saint-Ferréol , de Saint-Michel , ou
de petits bourgs dont le plu s considérabl e, celui
de Callata , se groupait autour de la forteresse
de Croch ; la ville va grandir peu à peu so us nos
l'eux, ell e bri sera à plu sieurs reprises l'écaille de
ses muraill es , pour s' é tendre à l'ai se dans la
pl aine e t gravir les é min ences vo isin es,
�DOCOME
·,
•
s.
�DOCU~IENS .
_ 0_-_ _
Les ~rchi Y es ri e Marseill e ne possèdent qn' tln
docn men t an téri eu r ail 1 1m o siècl e, c'es t ce lui don t
on vient de lire la datc . Ce doc um ent relatir ft I1n e
co nsécra tion d',<gli se ne présent e aucun int érêt
histo,·iq ne, sa vieill esse lui vaut se ul e l' honn eur
d'N re indi qll é ici . Un parchemin il gé de 0GG an s ,
hi en qn ' il ne rappell c qU ' lin ra il all s, i p CII important qne celu i de la co nsécra ti on d' nn(' é~ l i sc , ne
11
�-
162 -
nous a pas pa l'U devoi r ê tre passé sous sil ence;
seulement nous croyo ns qu'i l s uffit de mentionner
so n ex istence et sa dat e.
ACTE DE 10=0 ( 1 ).
Donation au monas tère de Saint-V ictor d' lin
moulin sur ['Hùveaun e et de l' eau de ceUe rivière.
TEXTE.
Ego in Dei nomine Guillelmus 1 vicccomcs Massiliœ simn!
et fraler meus Fulco 1 un à cum filiis nostl'Î s ct uxoribus ,
facimus ùonalioncm offinipolenti Dca t!LSaoclo Vi ctorÎ glodoso martyri t ejusque monastcrio , de molendino qui est
situs jlLXla flu viuLU Uvclne 1 ex cadem Uvelnà , tlhi Gerenus
flu vius cadil in bedall c, de supra dicto molendino ad Gaudum Uvclnro ) pel' quod itur ad Carvilianum, tCl'ram SancliVietoris, eL donamus omnia quro sunL inler ipsum bcclal eL
ulteriorcm l'ipam do supra dictâ Uvelm\ à molcndioo de PcIronill à usquc in Gcrcnum , ct ad supra diclum ga ud liOl ClIm
omui intcgritalc. 19itul' ego G uillelm us Ilrlnav Î J Fulco firrnavit, Stepbaous firma viL, Odilo fil'mav iL, Guillelmus fi rmavit , Poncius cpiscopus firlTIaviL , Aycard lls firmav iL , Godfredus firm3viL , Slcphanus fi rm aviL , Dcrll'annlls firmaviL ,
Petrus firmav iL, ii olTInes fil ii Cuillclllli vicccomilis cLmulli
al ii simililer firm t\verun L.
19itur ego Poncius, graliâ Dei Massilicnsis episcopus, CUlU
CIHlsensu clcl'icor um l'neO rlll1l fa cio donatio nem Dca cLSanclo
Victori mart yri, <'jusque J1'lollils,l<, r io dc omni dccimo supra
1
(1) Ex ll'ail du ca rlulai re de Sai nt-Viclor, fI) 7, déposé aux .. rchives rte la Pl'éfec ture ( Salle dC' 1:1. COtir des Comptes),
-
I G1 -
dicti molendini sivc horlorl.1nl pl pl'3torull1 ycl arbol'um et
omnium omnino l'crum qu ro in supra (Helo lcnnino monachi
Sflneli Vicloris redificaverunL , uL ornni lemparc monachi tcnCD uL cl possideanL absque ullâ couLl'al'ielatc; cLpro nabis
flpud Dominum inlcrcessol'es existant. Si quis VCI'O hoc ù~1Il1l11 eleemosillarilll11 inl'lImperc vel 3nnullal'e tentavcrll ,
omnipolcnlis Dei malecdilionibus subjaceal cl, ex a ulorilale
(~ju sdcm Dei omnipolcnLis sancLo rumquc om nill1'n cl nosl.rn
ex.commnnicaLl.Is} anaLhcma in pel'pet.uuJ11 cx istal. His don:llionibus inviolahiliter in perpeLuum permanenti uns, Amelius Cflnoniclls firm avit. , Cleofas fil'rn av il} Poncius canonicl.ls
firma vil , Poncius canonicus alills fil'm i.1viL } Gl.Iichi ranus
cnnonicus firma vit. } Slephanus canonicus firmavit..
CllIll lcmporibus liqueal anLiquiori.bus dona lionem cuncImn sine 1I11à tilulatione valuissc, el, slabililalis ri gol'e sure
vi"l.Iisse} moLleruis lumen lcmporibus lcgaliblls ediclis
co~slal aliler stabili LnOl, NlIllam donaLioncm vidclicel sine
liltcralihns gcslis valere sancitum j qllocirca eso ' Villelmus
cl ego Plilco donamus aliqnid geslis alligalllm , LÎsno re coo1})ulsi nost.1'i Iledemptoris} monasler io SancLi Vietoris, hoc esl
de ipso malellllino qucm rnonachi rod ifi cavcrunt cum
magno labol'e, ct mul t.is sumpLibus conslruxcnlnl super nuvil.lm Uvclne in locum qucm vocnnl vad um de Margarit A;
ipsam lertiam parlem qu re perlincLad Potostalem eL ipsum
bcdal cLtolam ler ra m qure conlinelu!' infl'a ipsll!11 beda l, sic
l'roccdil ipso rivus ùe bedal de ipsà malrc cLcil'cl.lmacto
molendino , cadiL in ipsam mall'cm , quidquid "olucl'int indo
[lgere ipsi monachi , poleslatem el. licenli nm donam us} vidcliceL C"O
Fulco donalorcs et filii nostl'i
o Gui llelmus cL e"o
0
uX"ol'esqne llosLrre. S i quis igilur hane oblationcm nostram
Pl'O redcmptionc an imar ll ll1 nostra r um ct pal'COlUll1 nosll'~
l'III1l "olueriL conll'aïrc} non y,deal vind ical'c qu od caplL,
inSllpcr sil c,-cornmunicalus cl à rogno Dei nlicon llll' ni si
qll:\m lotius se pœnilucrit.
]~so PonCÎ us ecd esifC Dei M<lssiliensis episcopns aliqll.iJ
�-
161, -
eiù<'111 ecdcsiœ ex. l'L'b\l ~ pel'tin cnlilll1s m on~ stcrio cxccllC'ntissirni D DÎ mari ) r is Yi ctoris 1 oono gCSli s .. lligalull1 . Une ('sL
dccimum C]uod est in tCl'l'ilol'io cLju\:tà rj\'um Uvelna !lamine
diclul11 ; si forle ibi aliq uid habcll1l' qllou ciLlem ecclcsiro Dei
pcrtincrc " iclctu\' 1 Ha ni oullus inr{llielnrc ampli us a utl ent
vcl modo v ivenlium vcl na bis in poslcl'um succedenlium ; el
hoc ICri'il oliolmn ila est conSOl'taLum : ex mCl'idÎao;\ pal'Ie
ipsius ri vi prcdicli , aq u;\ r1cculTcnt c 1 ab ori ent e 1 Ycro aqu;\
.,,
-
,
ipsÎlIS mon:1sl.crii molcndini ab ipstt maIre dcri vatt1 ; ad occasum di rectum doflncnte quot.u l usquc [Id molcnd inlltn dofl cctitur el hine ad mall'cm rcvcl'lillU',
Ego Ponci us cpiscopus (inna vi cl tes tes fil'mal'c J'ogavi i
ego Guille!mlls ,icecoOlcs firmil vi , cL UXOl' ll'lea 8 tcphana
ri l'mavil , Aycard us Glius G ui llcLmi ril'lna\' iL, StephaHUS
firmav iL, Bel'trannus HI'nHl\"il.
Postea ycro canoni ci ipsius ci\'ilntis JibcntissÎl'ne cLlaudavcrun Lct finnavel'Hol , sciliceL : Slephanus ntq ue Poncius cL
cœteri J Volvcradus fil'ma vit , GUlberlus fil'maviL cLfratel'
suus Lagelus finna vit, Lambcrlus fil'mav il , Poncins Sigfl'eil
fil'lnav il , Gu ifredus rh'rna vit cl celer i milites finna vel'Ilnl.
Ego Ponci us Massilicnsis llI'bis episcopus uL ÙOl11lnllS GuilIci mus palel' l'nous cLdominns Fulco aVllnculllS meus, nlrÎqu e vicecomitcs Massilicnses, cum llxo ribus suis cLfiliis, pro
rcmcdio iln imanlll1 nostnll'um , donamlls Domino Deo ct
Sanclo Victori Mnssilicnsis monastcrii ct habitatol'ibus
ojusclcm loci tam pl'rosentibus qu am futuri s , ab eo loco quo
innuiL Gcr Cll lls in Uvclni' afJ.u arn ci e Uvcluà usque ad eum
lorum quo ipse Uvclna inlraL in marc , :ad pisca ndum omni
temporc , itn ut nullllS presumat piscar i in en sine jussionc
t'o mm . S i qllÎ ~ a Hlc m han c clonationem annu llare prcsum pse-ril , ;Hl! pi ~arf' lenlavC'J'ÎI s.in r f'ormn jussione qu ibus d<JItl\l1 hahr \l1 U"l 11 0 1\ \ ':1 1(':\1 nhlin r r(' ql lod vnillit , ~(' rI irn Dci
mt1 ncal :mp(,l' cum .
-
165 -
TRADUCTION .
j\ li nom de Dieu ) moi Guillaume, vicomte de Marseille, cl
mon r.. è..e Fulco , ensemble avec nos fil s cl épouses, resolls
donation à Dieu toul puissanl , à Saint Vielo .. glorieux marlyr cLà son monastère, d'un moulin situé près la ri vière de
\IHu ve;lHne cn tournant rar la mÔme ri vière ) il Pcnùroit où
le rteuve de J a ....eLtombe dans le bea! du susdiL moulin , ail
guC de l'Hu veaune pa .. leq uel on va 11 Ca .. vilian , te .... e- de
Sainl-Vielor; nous donnons loul cc qui esl eoLre ledil beal
cl la rive ulté .. iew·e de ladite Huvea une depuis le moulin de
Pél.. onilie jusqucs à Ja ...'eL el au !ousdil gué sa ns aucune restricti on ; en conséq uence, moi Guillaume [li confirm é, F\ùco
a confirm é 1 ainsi que Stéphanie 1 Odila , Gu illaume , Pons)
évèfJ.ue ; Aycard 1 Godfroù, Eti enne Bertrand 1 Pierre, tous
rcux. là fi ls du "icomlc Guilla ume et pl usieurs a utres ont
également confirm é.
En conséquence, moi Pons 1 par la gràce de Dieu ) évêque
do Marseille , avcc le consentement de mes clercs 1 fai s donation à Dieu , à Saint-Victor marty r eLà son monastè re de
loul le décime ùu moulin préeilé et rJe. ja rdins, p rés el arbres, cl enfin de Ioules les choses que- dans la susdile enclave les moines d a Saint-Viclor onl co nstruit es , afi n que
lesdits moines les tiennent ct possèdent en tout ten1ps, sa ns
tlU CUIl C contrariété, et <lUlUSsoient nos inlercesseurs auprès
Ju Seigneur . Si quelqu\ m lentait d 'enfreindre c tt:c dooa-tian d'aumône ou de l'a nnul er , qu' il soit so umis a ux malédictions cie Dien tout puissant et. par l'autorité ùu mèmc Dieu
touL poissant , de lous les saints , cl de la nôtl'(} , qu' il soit
excommu nié cl analbomatisé à perpétuité ; ces ùorr.11ions
subsistant in violable ment ponl' toujo urs. Amiel , chanoine-,
il conl1l'1né , Cléofn s il conl1nné ai nsi <lU l' Pons, ch~,noi ne 1
un au lt'c POliS , cha noine , G uichil'~l1l J d Hl 1l0ine ct Etienne 1
('k llloi nc.
,
•
o.
,.
�-
-
166 -
Comllle a ux a nciens temps il é tait reconnu qu e tout e donation était "~llabl c 1 mèmc salis aucun acte écrit c l qu'd ie
jouissait de tOllle sn force c Lstab ilit é , Cl q u ' al~x Lemps préscns
il en a été décidé a utreme nt pal' les édit s léga ux Cl qU \ lU-
cune donation ne peul valoi r salls actes éc rits, c'est pourquoi nous Guilla urn e ct F ul co donnons celle {' bose pal' acte
public. au monastère de Sai nl- Victol' 1 à cc port és par la
crai nte de notre n édOlnpLCul' J et clesL ledit moulin q-ue les
moines ont construit O\'cc un grand travai l c l placé a vec do
grandes dépenses sur le fleuve cPHuvcaunc , da ns le lieu
qu'on appcIJe Gué de Marguerite 1 savoir : la troisième partie
qui apPaI'tient au Podesta LcL ledit beal ct toute la te rre qui
est contenue entre ledit beal, là où Peau coule en venantdo
18 branche m ère, de manière qu 'après 3\'oir tO llrneautour du
moulin elle retoJnhe dans ladite Qranche mère; nouS donnons
de plus auxdits rnoines la puissa nce e t ]a liberté de fail'e tout
cc qu 'ils youcIront dcsdits objets, nou s Guillaume et Fulco 1
donateurs, nos fils et DOS épouses . En co nséqu ence, si quclflu' un vÇl ulait contrarier notre présente om'ande , pour le
salut de nos âmes ct uc nos pare ns, Ciu 'il ne pu.isse oulenl l'
te qu'il désire ) et qu Jen outre il saiL ex.comm unié e t éJohm é
clu royaume de Die u , à moi ns qu 'il ne sc repenle enliè;ement .
Aloi Pons , évèque de Jl église cie Dieu de Marseille , donn e
par ac te pltblie que lque chose des biens apport enant il la
l~l.ème église r a u monas tè re du lrès-saint murtyl' de Dieu ,
\ ' letO I' ~ ~~yoir : le décÎmo qui es t sur Ir petit tel'l'itoi re a uprès
de la !'Inore appelée Hu veaun e, i par hnsard il y a là quelqu e chose qui appar tienne à la mème église de Die u , uo
sorte que personne n'ose inqu i 1er les moines davan tage là
dess us , .soit pa rmj ceux qui v ivent act uellement ou parmi
ceux qUI nOLIS succûdel'Oot dans la suit e, ct cc pe tit tel'l'itoiro
L'st ainsi limit é: ùu colo du midi pal' l'ea tl co ura nt o de la l'j,ière précilérj du le\'(ml, 1"<11' PC<1 U d u moulin dudit monaslèl'(" déri réc de sa more branche; du co ucha nt J dircc!pulC llt
tf,7 -
le co urs de l'euu jUS<lu'à l'ellùl'oi1 où elle euLoure le
moulin cl de lb re tourne à sa source.
Moi , Pons) évêque (li confirm é et rait confirmer par des
témoins. Moi , Guillaume , vicomte, ai con firm é , mOn
épouse S téphanie a confirm é, AycaI'ù fil s de Guillaume a
confirmé) Etienne a co nfirm é) BerU'a nd a co nfirmé .
Ensuite les cha noines de la v ille ont êlpprouyé et confirm é
très-volonliers , savoir . .: Etienne et Pons ct les aull'es. Volvel'ade il confirmé, Guibert a confirm é ainsi que son frè re
LageL, Lambe rt a confirmé, Pons Sigfroi a co nlirmé) Guifroi a confirmé et d 'a uires militai res oot confirmé.
Moi , Pons , évèqu e de la v ille ùe Marseille, eLdon Guillawne mon pè re , el. don FlÛCO mon oncle 1 l' un et Paulre
Vicomt es de Marseille, avec Jeurs épouses ct fils, pour le
Sêllut de nos â mes 1 donnons à Dieu ) à Sai nt- Viclor flu monastère de Marseille et aux habit ans dudit Heu 1 ta nt présens
que futurs ) depuis l'end roit Ol! Jarret coul e clans l' Huvea une,
l'cau de ladite Huvea uo e jusqu'à Pendrai t où ladi te Hu vea une
en tre dans la mer , pour y pèchel' en tout temps de telle so rte
que personne n'ose y pècher san s l'ord re des moi nes, el si
quoiqu' un tentait d'annulCl' cette dona tion ou cssaya iL de
pèche!' sans la permission de ceux à- qui I)OUS Pa vo ns faite,
(Julil ne puisse parvenir à son bllt ) mais que la colère de
Dieu s'appesantisse sur lui .
p ill'
,"-c'rE DE ....&...
CetLe dale se lil ::tu dos d' un ùes plus précie ux
documens de nos archi ves où se IrOuve men ti o nnée la dédicace de l' égli se de l' abb aye de Saint.Vic\.or, CeLLe égli se ava it é lé détruite à deux reprises, en 46 4 par les Visigo th s, qu 'Eut'ic mena au
,
"
�-
168 -
siége de Marseill e , ct a u ne u vièm e sièc le pa l' ce ll e
na ti on appel ée da ns les vieux Litres gens l'agwUt cl
Bm'barica ( 1) , don t le passage à trave rs le mo nastère n'en laissa pas un e pi erre deb out . Guillaume
1er , vicomte , ct Honoré, son frère , évêque de
Marseille, entreprirent , au onzième siècl e , la
pieuse tâche de relever l'i ll us tre abbaye de ses
ru ines; il s s' y décid èrent par les exhortations d'Uwifret, abbé de Saint-Victor, qui laiss a à Ysarn , so n
successeur, la gloire de meUre la dernière mai n à
la res tauration de l' édifi ce. Le jo ur où l' église fut
co nsacrée eut li eu un e des plu s b elles fê tes religieuses dOD t Marseille ait é té témoin ; c'es t leso uvenir de l'auguste cérémoni e de cell e co nsécration
que garde la bulle que nous allon s d écrire avec
qu elques détail s,
Celle bulle es t altérée en plu sieurs endroits; on
n'a pu cQnserver le pai'chemin s ur lequel ell e avait
é té écrite qu'en l'é tenda nt s ur un e autre fe uillo
égalem ent de parchemin ; le temps eo a ron gé jusqu'au vif un assez grand nombre de lettres; cc qui
dODD e un grand prix à ce do cum ent , cc sont les
v ig nell es qui en déco rent le haut et le bas,
La céré monie eut lie u , co mm e nou s venous do
le dire , avec un e gl'and e pompe ; le pape Uenoît lX
la fit en présence de Hymbaud , archevêque
d'A rles; de Pou s, évêque de Marseill e ; de Laugi er,
ilrchevêq ue de Vienn e ; de Po ns, arch e"'~q u e do
{I} Les lXorm anrl s.
-
I GD -
Valence; d' Uldun e , é'vêqll e de Sa int - Palli-Troi sChâteaux ; de Franco , évêque de Carpe ntra s; de
l3cn oi t , évêque d'Avig no n ; de Pi erre, a rchevêque
J 'Aix ; de Clément , évéqne de Cavai ll on ; d'Etienne ,
év()que d'Apt ; de Pi erre, évÔque de Vaison ;
d'll ismodo , archevêque d'Embrun; de Feraud,
évOque do Gap ; de Pierre , évêque de Sis teron ;
cl' liu gues, é v()que de Digne; de Uertrand , év6qu e
de Hiez ; de Gan selmo , évOqu e de }'réjus; de
Dielld é, évêque de Toulo n ; d' Heùelbort , év6que
d'An tibes ; de Durand, évêqu e de Vence; d e Nectard , évt!qu e de Nice ; d' Amiel , évêqu e de Sen ès ;
de Pon s, évOque de Glandevès, c t d' un g rand
nombre d' abbés, de reli gieux c t de reli gieuses.
Gu illaume et Fulco , fr ères, v ico mtes de Marseill e,
assistèrent à ce LLe cérémon ie avec un e parti e de la
nob lesse du pay s,
L'al'ti ste chargé d' écrire la bu lle , où les noms
de tant d'illu s tres perso nnages devai ent fi gurer ,
n'est pas res té au-dessous de sa tâcbe; il a essayé,
dans deux zo nes qu'i l s'es t mé nagées au commencement ct à la fin de sa fe ui ll e , de do nn er un e idée
de la fêle. On y voit ran gées , à eô Lé les un es des
autres, des fi gures de di x ce ntim ètres de haut eur
environ. Ca premi ère, li gauche , es t probablement
celle du pape Uenoît IX ; le Pap e es t debout aya nt.
la pal'li e inférieure du co rps, depui s la ceinture,
cachée pal' un e tabl e reco uvert e d' ull lapi s c t S llpportant.un calice c t une croix dOllt les quatre branches SOli 1 pOullll c LL ées; ull e clo"]lf' e l'ouge brisée
•
.' .'
"
,
.
�-
,
"
-,
lïO -
s ur lapoitrin e, laisse à déco uvert le co rps du Pontife
dont les cheveux so nt disposés en enroulement SUI'
les tempes; la li gne antéri eure de sa tons ure est
indiqu ée par des mèches qui so rtent de desso us
une ti are également rouge, d' un e form e tri angulaire; cl'un e main , cette fi gure h énit , e t de l'autre
ell e para'iL tenir l'ac te de co nsécration de l'église .
La fi gure du Pape a des trait s déli cats et jeun es;
elle se dé tache d' un fond qu' encadre un plein cintre surm ont é de rosaces dont un e seul e se fai t euco re recon naître, et so utenu pal' un e colonn ette.
Il es t r emarquabl e qu e l' orn ementati on ogivale se
fasse yoir dans ce dess in . La fi gure qui v ient après
n' a plus qu' une main qui s' avance e t reço it le ro uleau offert par cell e du Pape; qu elqu es restes de
lignes co loriées en l'ouge a ttes tent seules le vêtement de cette fi gure; la troisième a disparu ; la
qu a tri ème es t vêtue d' un e chasubl e qui laisse
apercevoir des bouts d' étole et qui descend sur
un e aube dont l'ex trémi té traî ne à terre; au haut ,
près de la mitre, se li sent assez di s tinctement ces
mots: Rymbaldus, archiepiscopus Arelatensis. C'es t
ici la zone des évêqu es, tous ti enne nt le bâton
pas toral et ont la main droite ou de ux doig ts de
cette main seulement leves; le urs mitres moi ns
haut es que celles des p rélats actu els e n reproduisent à peu près la forme; leur coi ffure es t cell <l du
Pape ; les seules légendes qu e l'on puisse lire so nt
celles de Pierre , archevêqu e d' Aix e t de Pi erre ,
évêqu e de Sis teron ; SUl' di x li gures , six seulelIl ent so nt assez bie n co nse rvées .
-
iii -
La zo ne du bas nous offre d' ab ord , à gauche, le
nième perso nn age qu e celui qui es t l'Cp ré e nté le
premi er au haut du parchemin : ici plu s de doute ,
ce Ll e fi gure qui paraît ass ise, avec la croix deva nt ,
le chef orn é de la tiare rou ge, c' e t le pape Benoll,
puisqu'à cô té on lit Benedictus nonus Pctpa. Devant
le pontife es t agenouillé l' abb é Ysarn , dont la t6te
es t surmontée de ces mots: Ysarnlls ctbbas 1)!ass,
Après l' abb é Ysarn , seize personn ages des de ux
sexes so nt repr6sentés, la plup art gesticul ant , levaot la main en l'air , Ou para issant causer entl"eux , Probabl ement l' artis te a vo ulu , dans ce tte
zone inféri eure, donn er un e place a ux pr in cipa ux
témoi ns de la fê te, A l'extré mité, à droit e, un e
Trin ité es t peinte; les archéo logues a uxquels nous
ayons montré ce tte charte, ont é té surpri s de voir
que les trois personnes divin es fi gura ient dans ce
tabl eau , dan s un ordre qui leur sembl ait avo ir été
adopt é par les peintres, à une époqu e moins reculée. Di eu le Père avec un e auréole rouge, les
cheveux di sposés en b andele ttes le long des tempes ct des joues, vê tu d' un e robe l'ouge qui s' ouvre
5111' la poitrin e co uverte d' un e tun ique , so uti ent
de ses main s la croix s ur laqu elle le fil s es t att aché; des gouteleLl es de sang tombent non- seul ement des main s de notre Seignew', ma is e ncore de
celles de Di eu le Père qui s'appu ie dans la parti e
inféri eure du co rps s ur un demi-ce rcle représe ntant le globe; au- dess us de la tOte de la premi è re
personn e de la Trinit é, es t pl ace le Sa int-Esprit ,
�-
17 ~ -
la form e d'lIll e co lo mb e allx ai les déployécs .
a"cc la pointe clu bec posée SUI' l'auréole de Dicu
SO Ii S
Je Père .
Consécration dc l'Eglise de Saint- Victor (œitc pa,.
lJcnoit IX .
TEXTE.
SUlw rn ro di viniLati s pol cntia ) sicuL nnUo humanitaLis illgenio in s uâ s labililalis s ubs tanliô, uL est , compl'chendi po_
lest , elc.
Ba::c est d('n iqu c illa œ lcrni s ponsi 3u la 1 qnœ ila clal'uil
~lposloli c<l bcnediclionc
nique om uium peccaminum ab-
~oluli onc sou uni vcrsa lis Roma nre EcclesiœcJavigcri j Petri cl
..
Id co ccclesia Romana lcgilul' esse. Quod ne oblivioni darctul'
fuluris tcmporibus, baclenus imprcss ulll anliquis conlinclu r
Illanno~'ilms 1 hàc dili gcnLi t\ municnu.um ccnsuimus prrod icti
Ini.1 l tY ~· I~ .mona stcrium ) apue! Massil.ienscm urbem tempol'c
Anlollllll llnpcl'i:\IOris fund<1 tum , quod postcà à n. C<.lssinno ,
al )Ùal ~ cons~l'u~lum , eodem r ognote 1 ut fcrlu!" à majol'ibus
I1 nlu , a beatlssl1110 Leone Roman ro Sedis ant is tit e consecra1UIll , cl cjus apos toljc,-' benedi clionc alque auctoritale co n fi 1'matum <.ltq ue s ublimnlum , i n quo major em constiluenles
eccl~si a m in honorem 55 , aposlolof UI1l Petri e l P a uli , ct
omnIUm apostolo rum 1 ali ~lJnqu e in honor clll 5, De i gc ni tl'i cis Mari ee 1 Sancl'
•
Iq 0 C J oa nl1l.5-Il ap Lis tœ 1 Illultorum s,mclo rum colla• lis p '' g 110 1'l.,.
uUS 1 co nseCl'êwcl'unL Quod Illultis
ll?COl:alum hOll oribus ct (ll'mccptis d cco ralum impcl'ÎaliLus
\ IdchccL Pipi IIi 1 CUl'oli 1 Carlolll:l lllli , LlIllov ici . ct Lotll3l'ii
1 c Slim F i'a llCOI'Ul l l J n CŒlO l1 passiu lliJJlIs 55. ' MarI yrwn
•
•
- 1n Vietori s Cl Soriorum ('jus ) sed pt a lioru1l1 sprr ialil cr , duol'un1 El'lnc lis c t AÙl'ian i SCIl cl Sa ncti LaI'.u ri ;) Chri sto J(·s u
rcssusciti , ne Sanclorum i~1nocen.Lillln , quin imm o În num el'ab ilium :.lliorum Sanctorum marlyl'um cL confcsso l'um 1
S:.lIlclarumquc Vil'g iuum , plurimorum $3CI'OI'U111 volum iIllIlU tcs Limonia prod unt j nam e l in hi s occidui s pnrlibus 1
nd Illonachol'um pm'rectum ae r egulal'em lramilem Cassia nu s hine primus emi cuil , ad pl'omulgandam cil'cumquaquc
mOll;'l chol'um lcgem : quodquc motlas lerium ila in amOf{;
Chri s ti S ponsi amb iens pel'dul'av il,) uL in omn cm lcrram
cjus senlis exil'e l , cl in fines o l'his Lcn œ cj us doclrina u!
lucern a fuIgens luccl'cl. Cumque diü in t:mlo ~lInori s
ma tri monio produrassct , omissa proI e lanlre nobililatis, d c
v;lgina ' Vanda lol'u m ca li du s cx actor eùu citul', quod ncctll'C
antiqui serpcntis fl'a mea cOl'I'up ta velle di sponil , hoe cXl incto 1
sobo lum quc f10r c s ubmisstl, viduitaLis lacrymis nebi lis c l infœli x 1 nimioq uesenio cons llmpl1l1l1 pCl'maos il ; post ncmpe
mnllol'um anll orum cuniclllo J lcmporib us Sanclm Roman ro
'V
Scdis anlis tiLis J oan nis) cluruit sacri s. ins til'lllibus
ifl'ed us ,
abbas loci hlljus l'ectol' ; qui sc mlln rlo crucifi xü ct 1l11lndus
sibi ; hic i" cro bas red es·condens, tniri s d ocLl'inis diJatélvil
velle nccne posse vicccomilllm , scu egregi i prro.s uJi s Massilicnsis , Pos l cujus vero obilum , Ysarnus s umpsil ad l'Cgendum cœnob iuOl , ul ejus mel' ilo florel'c l in seculum l "PCI'
quot! cœnobia1c s ludium nos lris in pa r libus acccpil initium,
Hoc igitur a pl'redecessol'ibus nos tri s slalutum . Ego Denediclus S. Scùis Roman re ecclesire cpiscopus, c l Rl,nba ldus
Al'clalcns is npos tolatus , Trophimi vical'i us, <K'"Cte riquc prrosuIes G:.l lli arum J Poncius v ideli ccl i\f 3ssili cns is J cuju s 1niliona ac patrimonio pncdicla cons is til eccles ia, cL Leod egar ius nrchicpiscopus Vie nensis, Ponci us ValentincDsis e l Udul -
t
ricus Tri castin cns is 1 Franco Ctll'pcnlOr:.l lens is J llellcdictus
.\. vcnioncns is 1 Pe tr us AC]ucns is , Clemens Ca \'élliccns is , S tephallUS Aptens is 1 Pc tru s Vil sioncns is l His mo<lo archicpisCOpll S Ebl'cduncnsis , f' cl':1ldus Gapiccns is J Pe tru s S is leri -
�-
1H-
cefl sis , Hugo Dignensis, Borlt'annus RC'gcnsis, GiHlsp!mlls
Poroj uli ens is, Dcodat,lI Toloncns is, Acd clbel'lus Ant ipo_
lensis, Durandus Yinciens is, Ncctardus Niciensis ) Am eliLls
Scoecensis cL Ponlius Glanicensis, cu n1 omni cIel'o nohis
romnùsso J necnon abbatum ac monaChOI'Uffi caler"û J qui in
vinee:\ pat ri s famili œ d enario boutre r emuncl'alionis laborn lul'i ,
inlrav imus toto ponder e diei et œslu , ae c1cricol'um pluriInOrl1lU cliver sol'UITI gl'adullll1 fidcliumquc chrislinllol'ulll
ulriusquc sex us fere deccm miHium J ad ejus thalamull1 l'epa randum venimus e l impcnoLl'abili tnunili onc fil'lnamus,
el sancilum tcstamul' precibus jamdicti pasto!'is l'sarni 1
nccnon vicccomitum \Vill elmÎ e l Fulcoois; ad ipsum aSSCns nm p rœb(,lltiuus, principibus Gauthfl'edo ·ct Derlranno
cu m lolius Pl'ov incire nobilibus , Credentes Salvat01'is dictwn
dicentis .- ubi duo uel (l'es C01l9l'eg(l,li fuerint in nomi1w meo 1
in medio eorum SUin el quodcwnque pelieritis à Patre, in '10mille moo dabilur vobis. 19i1ul' in llnum congregati , trifid ~
benedictiooe, apostolico pl'Ï\ il egio p nedictam ecclesimn
5anctifi camus, aique in pris lino absolution is decore ponimus, quo omnis pœ nitens, qui ad ej us Jimina triti s passibus
vcoeriL , ecclesiœ for es s ibi palca nt j c t incl tù la facin ora pcc-
"
"
- ,
caminum , absolutlls omnium cl'iminurn squnlol'ibu s, lib(~ro
ad pl'opria r cdcat lœtu s, co scilicet tcnore, ut tl'ansncta
peccala sacerdotib us co nfilca tlll' , et de roliquo ev id cntcr j
d e advenientibus vero ad hoc monaste l'ium ob Lonorcm
sanctol' uID , ct revcrenliam loci prrocirimlls, ut quicumqll tJ
quempiam advenientium , vcl ibi commo ran tium , vcl ad
pl'opria r em ea ntium , lreserit , nut damna verit in COI'pore 1
vel in aliquà s ubsta nli o., iram c t mal cdiclioncm Dei et omnium sancto rum ineurr:lt , s ilqu e anal hema, ni si ad emendalionem congruam vencl'it in fra XL di es. Si quis ergo
impcrator , l'CX , du,,- , mal'chio , eomes, archiepi scopus
aut cpiscopus 1 vcl cujuscumqu c f(u a li talis a ut quantilati s
pcrsooœ , ull'Î usqnc scx us, undcclllllq uc cvcnerit volens
si bi venùicare, a ut inqui ctal'c , "cl COnfi 5Crl l'e l'es s upr:l dicli
-
175 -
cœnobii in ecclcs iis nut in loc is vel in agris SO li l'cl iquis p 05scssionibus, qua s mode 1' 00 tempo\'c jus te ct l':ltion:lbililer
possiderc v idc LuJ' in quibus libct p<1 gis ae tcrrÎto l'iis, vc l
{Iuitlquid cliam d einceps 1 proplcl' di v inum amOl'em ibid em
collaLuU1 fUCI'it ; ullo 1I1lql1am lemporo in vadere pl'ohibemu s.
"clam us et cxcommunicamus , s ive maledicimus ct in omHia seculn. anathcmalisam us , et quid pl'œsumpsel'it, C3l'eat
l'('gno Dei, sitque ci cibus œ le l'n ro combus tionis el deleatur ùe
liLu'o viventium et cum jllstis non sCl'ibatul' ; m:ll edi ctu s s it
voile et posse et c ti"m cog itaLu , incurl'at iras Dei el ardeat
igni œterno cum J udù et Pilate;' in srueula sœculo rum
amell ; ni si pronile n tia ductus emendal'c dnllll1um s tudn erit
sa ti sfactione ut hoc m onaslerium prrolibatum ommi ex
parte lutum in yiolabile pe l'sevcl'ct eL sal vum m anea t pe l'
omne rov lIm . Amen!
('UIll
Et ut hoc ve l' ius cl'ed atur mliltorum nomina lestium s ub1er jussimus conscribi . Acta publice apud Ma ss iliam in
codem monas ter io idibus oct ob ri s , dic ejusd cm loci consecration is 1 anno MXL, Dominicù incarnationis , in dictione
VII I , IV ferio. , Dominus Hymbo. ldus, archi episcoplIs Arelat cnsis, firma vit ; Pe trus, al'chi episcopus Aqllcnsis; Hismodo , al'chi episcopus Ebredunens is, firma vit; S le phanus 1
episcopus Aplens is, firma v it ; Ponci ns, cpiscopus M" ssi1i e ns is, fim1a vit; Dcodalus episcopus T olonc ns is, firnln v iL j
Des iderius, nol.:'U'Îus, sCl'ipsi l.
TRADUCTION.
La puissance ti c la Di vi nité s uprèm e no peut è lrc compri se
par aucu n espri t hnmain dans so n état d e s l..1uilité comn"lC
ell e est r éell em ent , elc ,
Telle est enfin cell e
COlll·
d e l'é pon x <' lernel '1ni bri ll e J e
,
••
,
�-
176 -
\'érl,ll Ll<' ln o('nl~diclion nposl oliquc r I tiC' l 'absolution de
loti s les péchés 1 nous <lisons l'lf.glisc uni vC'l'selle rom~ in c
ùu porte- clé Pierre 1 cl c'est pourquoi Péglisecsl appelée 1\0maine. Pour ne pas c "poser à l'oa bli des LClnps à venir, cc qui
jllsqu'à présent a été gravé s lIt' d 'an ciûl\S marbres, nonsavons
cru devoir forlifier flVCC soin le montlstèrc du martyr nommé
plus haut., fonclé à Marseille sous le règne d' Anlonin , él'igé par
Je bicnh.cul'cll..'\: Cassien . consacré à la prierc de cc dernier 1
ni usi qu e les a nciens 10 raco ntent 1 par le bienheureu x pnpc
l éon , élevé en hon neur pal' la bé nédi cLion eLl'au lorité de cc
ponli fe , dans lequ el monastère ollL élé consacrées l'église
supérieure en PhonncUl' des 5<"\inls apÔtres Picl'I'c e t Paul , cl
Pégli sc infé ri eure Oll des corps vé nérables ont é té ense,·elis,
cn l'honneur de Ma ri e, mèl'C' de Dieu, d" Sainl-Jean-Bap ti ste
cl de plusieurs autres saints .
Cc monastère a é lé combl é d ' honn eurs ; des d écl'els impériau..x ont étendu ses pl'ivilcges , éman anl la plupart de
Pepin, Charles, Ca rl oman , Louis c t Lothaire, l'ois ùes Frank!i,
ainsi qu e les tcmoigna ges le prou venL ; son iIlnsLralion lui
v ient aussi des mar tyres de Saint-ViclOl' , de ses compagnons cl cie bien d 'auLI'C's , pécialement. des de ux EI'met ct Adri en cL ùo sa int LUI'A':u'C ressuscité par J ésus-Chris";
dcssainls innoccns et enfin (PauLres innombrables sain ts mnrtyr s ct confesseurs et des Vierges sHintes, ainsi que le prou,·cnt plusieu rs ou n 'ages sacrés. Cal' Cassien vint Je premier
dans les contrées occiùelll.:'llos, faire brille r ici la règle parfaite
des moines, il promuJ gua la loi des monastè res i c t ce monas tè re dévoué a u Chr is t s'accrut ct sc maintint tellement,
que le br uit. de soo nom retentit dans toute la terre ct qu e sa
doc trine com me un éclata nt Oa mbeau é tendit ses clart és jusq u'aux limites du monde. Protégé p.:1. l' Pa mour du Christ , le
monastère fl eurit long- temp s , puis au mépris de ta nt de rDnomrnée , le glaive des Va udales sor tit du fourrea u conlre
lui ; la fra mée empestée de l'nntiqu e sorpent sc J isposn Il le
J é tl'uirc j il péri l 1 la rlOUI' ùe Sl~S fils di sparut , 0 11 pieu!';)
l i1 -
son veuv(lge, on Pavait vu ùi sparaÎtI'e après un long alanouissemcnl.
Mais après un gnmd espace de temps , quand 10
o
ponlife Jean occupait le siége de Home, Wilfred abbé e l recleur cie ce lieu , qui se crucifia pour le mond e eL c!'ucifia le
monde en lui , fil briller ses vertus. Celui -ci r~bàtitl es 1U\lr:-éCl'oulés, aidé d3l1S sa sai nt·c entreprise pnr la volonté el Je'
pouvoir des v icom tes eL du pré lat exceUenLd è Marseille. Apl'ès
Sa mort , Ysarn prit Patlmioislrat ion des cénobites, cL son
mérit e a éclaté dans cc siècle qui a rev u , so us Ilolre aUloril é,
sc rthreiller le zè le monastiqu e. Ceci fut dooc é tabli pn!" nos
prédccesscurs.
~roi BenoIt , évèque du saint siége de Péglise romain e, ct
Rymbauld , npôlre œArl es , vicai re de T rophime et les
aut res pré lats des Gaules , à savoir Pons de ~hl1'scille sous la
proteclion cl pal' le palrimoine duqu el la susdit e église a é té
relevée el Leodgad , arche,·êque de Vienn e; Pons, de Yalcnce;
Uùu lric, de Sa inl- Paul - Trois-C hMea ux ; Franco, de Ca rpentra s ; Benoît , d1A vignon ; Pie rre 1 d'A ix ; Cléme nL , de Cavaillon; Et ienne , cPA pt ; Pierre , de Yaiso n ; Hismodo,
archevèq ue d'Embrun ; Fel'alld ) de Gn p i Pierre , de S istel'on ; Hugo , de Digne; Bertrand ) de Ri ez; Jansclme , de
Fréjus; Déodal , de Toulon ; HedelbcrL , d 'AnLibes; Duranù ,
de Vence; Nectard, de Nice; Amelius , de Senez el Pons de
Gla ndevès, f'lyec tout le clergé à moi confi é ) a,·ec la foule des
abbés et cles moines, accablés du poids de la ch"l e ur CLdu
jour , au milieu ùe p lusieurs d ercs de di "ers rangs c t (l'environ dix mi lle fidèles des deux sexês , nous som mes e ntrés
pOlir gagner le déni er de la bienhe ureuse rcmun ération ,
d,ms la "igne du Pè re de famille ; nous sommes vcnu s pom'
réparer le sa ncluai re ct pour Pentourct' J ' un e défense impénétra ble, cc que nous té moignons a,·oi r sa ncti ollné , au x
prières uupastenr Ysarn , tléjà nomm é, ainsi qu 'à cclles drs
vicomtes Gu illaum e ct Fulco r éuni s dan s le mème avis , des
princes Geoffl'oi eL Bertrand ct de tous les nob les de la
pl'Ovince qui croient à la paro le du Sn uycul' d isa nt : là où
12
,
�-
178 -
lï9 -
deux Off trois personnes seront assemhlées en. mon 11Om , je
serai atl11lilie'u d'eux, et tout ce qu' ils demanderont à mOll
père etl mon 'nom ) il le leur domwl'a; c\'sl pourquoi élallt
assemblés el r éuni s 1 j'ai bé ni ladite église avecla tl'iplcbéné-
dictionapostoliquc) jel'ai rétahlie dans son ancienne gloire ct
lui ai restitu é ses priviléges œabsolulion , cie sorte quo tout
pénitent qui viendra 1 humble sur son seuil , el en von a les
portes s'ouvrir 1 pourra , mal gré ses péches 1 s'y l ave l~ de
toutes ses soui ll ures Cl retourner joyeux dans ses roycl's
pourvu qu'il confesse ses fautes aux prêtres . Quant il CC U\;;
qui viendront à cc monastère pom' y hono rer les sainls ct
p<1,r respect pour les lieux , nous vo ulons que quiconque leu!'
nuira dans leur corps ou dan leurs biens, soiL à leUl' arrivée,
soil pendanL leur séjour , soit à leur retour , encoure la colère
eL la malédiction de Dieu cLde I01131cs saints, qu' il soiL frnppé
d'anathème, à moins quI il ne sc l'epenle dansqual'arllc j Ol11'S ,
fùl-il empereur ) l'oi, duc, marquis, com te, \"icornte , archevèq ue ou évêq ue; toute autre personne de quelque qualité
ou dignilé que ce soit , de l'un el de l'autre sexe, de quelquil
endroit qu'elle ,rienne, qui voudrait s'approprier , contester
ou confisqucr les biens du susdit couvent , consistant en
6glise, lieux ou ch<lmps ou 3l1lres possessions qll';} a actuellemenl juSlemenlelraisonnab\ cll1cnl , dans quelque pays ou
territoire que cc soit ) ou (\ui lui seront donnés dnlls la suite
pour l'amour de Dieu, nous lui prohibons et défendons en tO\lt
lemps une telle invasion; nons en exconununions, maudissons
ct 3l1a lhem.alisons dans Lous les siècles les auteurs; qu' ils
perdent le rOyélume de Dieu , qu' ils soient la pàture du fen
éternel , qll'ils soient l'ayés dulivl'e des viva ns et non écrits
avec les jusles, qu'ils soient maudi ts en volonté , en puissance ) en pensée, qu' ils boivent dans la coupe de la colère
de Dieu ct qu'ils hl'ùlent <.Pune fl amme dévorante avec Judm'
et Pilate) dans les siècles dt's siècles) ainsi soit-i l. A 1110in,;
que sc l'epcntant ils ne s'efforccnt de réparer le ll o ll1m:l~e
avec sa tisfaction 1 ;:Inn 'Ille le rl11onastè re , en sûreté de
toulP part. ) demeure inviolable, et suhsiste dnns soh int égrité l par tous les temps, ainsi soit-il .
FaiL publiquement à Marseille, dans le monaslère dc
Sainl-Victor ) les ides d'oclobre , le jour de la conséeratioll
du lieu, Pan i\lXL , le dimanche de Plncarnation ) la huitième
indiction , la quall' ième férie. Le seigneur Rymbaulù , archevêque d'AI·les) a signé ainsi que (Paull'es cvêques. Desiclel'Îus 1 rtoln!J'p 1 il. écrit.
1
DonatÎon d' un e par l.ie de \' Huveaun e aux moin es
de Sainl,Vielor.
TEXTE .
Omnipotentis Dei opitulante clemcntià ej l1sque benign issulfraganlc l1lisericordià quù peccatoribus veniam dignatlll" promillere Jicens : Veniteacl me omnes qui laboratis ri
\'OS requiescere fnciam ; ilemqlJe pl'O redem ptione an imarllnl
Ilostrarum ) di vitial'um Dei , ego Josfredus vicecomes civitatis Massiliœ, tiliique mei ) Aichardus civitatis Arelatensis :)1'chicpiscopus , Josfred us, Ugo , Raimundus, Poncius, Fulco,
Petrus necnon et fratres mei \ViUelmu cum fili is suis: Poncio
~rulneri o 1 Josfredo , Petrus Sallmata cum filiis suis Ugoue et
WillcJmo ; istis Domini promissionibus incitati simus) etiam
nOSlrol'umpeccatorum immun itale t.erdti , eidcm omnipotenti
Deo , lHtiCSanotro-Marire, Snnctoq uc Viclori martyri glorioso
ct prœclaro fundalorc cenohii Massiliensis Cassiano ; Domnoque abbll li Bernardo sivc etiam ab batilJus <le n"lon<Jchis preselllibus etfllturis summo Deo ibiùem falHUh\ll tihlls donéltionem f3cimus: de aquro dllctll qui voci lntul' Uvelna cllln
omnibus fonlibus in eôdem aq u'\ dccidentibus; omuem sciliccl.
tel'l'am pel" quam itllra est ex.apprehensionc ipsills aquœ qnœ
est ad ecclcsiam Sanote-Menne eL omnem piscationem ipsiu:-:.
nqum sine ul1il1s homiliis inl erpC'lIatione HS(lltC<llldesceusull l
silTI~
�-
_ . 180 -
cjlls in 1113re 1 hoc sua opere firlll anlcs cl slnlllcntes; UlllUll .l
qllreliuel persona mascu.lu s nul retnin3 ca m ùcv ial'c aull'clorquere pl'esuma l aul rn olcnd ino ycl q\1 ~ libel alia arlincia cl
insll'tunenla in eâdcm vcl de càdt1fl1 aqu â aô impcdiendulll
yel retal'ùanclum ejus curs um constrncre vel faccl'e pl'CSUmill i
sicul Dominus noster Jes Hs-C hl'is tus ex nihilo ean) fOl' llHlYi!
E't es. profunllo abp.si ad utilil;)lcm hOrllinllll'l man arc jussil ,
Ha !'!."Clo curslI pCl' inl cr c('ssioncm el meriti" sanct orum in ihi
((1.1icsccntium si ne alicujus impeJimcnto ad mnnimentum cl
etn und aLioncm vc l ô\blnlioncm in ibi Dca sCl'venlium mo-
nacbol'uOl ipso donanle ct pl'ocul'cnlc pen'eniat. Amoll. Acta
b rec donalio in solemnilalc Santi - Yiclori s, in ca:- tu omniu m
hom inu111 iUic adsla nlin11l cpiSCOP0l' lI111 el prcsbyterorum ,
ahba lum monachol'umque ex (\i\'el'sis pro\ in ciis congl'rgatorum an le tl ll <.' ''o S~ncli Pel ri principis tl1"OSlolol' U111 . In boc
ardcn lius el inslancius 1<11101'::11\1<, ('0 ins uù;mlc Haimundo
preposÎlo ejllsdem ecnobii p~lI\'e. Id lied adclama Jlli bus el
nsscn ticnlibu s clericis el laici in prcsentià 3l'chiepiscopi
sa nclre e('clesiœ Arela lcnsis ad pcrfec lll!TI peryenirc optan tibus et exo l'an libus om nibu s. S i qui s vel'o han c dona lionem
irnlmperc tempt3veril, Dei omnipotenlis san ctorum eju som~
nium ir;:tm incurral , dD. llIn;:tlus cHan) in pel'pelmllu manen t ,
alque a regno Dci alienu s cxis t<ll , solvens in prcscnti decern libras a rgenli . Donacionc 113c inconv ul s;:t ~ mancnt c
tempore hoc el om ni . Ego Josfl'cdu s el filii m ei hanc donati onem scribcre fec il ha nc testes firmal'e ronav i ', facta dOllnlio
hrec a nno Îllcarna tioni s Dornini millesimo Sel)t\lé'tO'esimo
nono l ind icione primà , cpaclà qu indeci rnà , cOll current ccÎl'Clilo
lume decimo tertio , l'cgnante Domino nostro J csll-Chl'islo.
~
"
Josrredo , Fulcone.
TRA DUCTION.
PHI' \" ri che clCmene-c d u UiC'tlloul pllissanl et pm' le secour~
de &-1lrès-béni gnc misér icord e pal' laqu ell e il daignù Deco\'-
•
18 1 -
der le pardon aux. pécheu rs 1 disanl : ve nez à moi 1 vous Lo us
qui otes dans la p eine) et je vous ùonnerai le repos 1 cl pour
le salut de noS fi mes qui sont la richesse de Dieu ; moi 1 Geoffroi 1 vicomte de Marsf;illc-, mes enfans l Aycal'd , arcbevèqued'Arl os, Geoffroy 1 Hug ues l Ray mond l Pons, Fulco,
Pierre, a ussi bien que mes frères Guillaume avec scscnfa ns ,
POliS l MulnicI'1 Geoffroi; Pierre Saumala avec ses corans 1
Hngues, Guillaume J incités par les promesses du Seigneur
ut elfrayés par l' é normité de nos p6cbés 1 110 \1 5 rcso ns donation à Diou , à Sainle-Marie, à Sai nl-Victo r 1 martyr glorieux et à Cassien , illus tre fonda le ur du mo nas tore
Mar seille) au smgne ur abbé Bern ard cl à LOUS les abbés el moines pl'ése ns ci à venir qui y oCfrironll eurs sc r vices à Dieu ,
dc la conduite d 'cau qu 'on appell e Hu vea unc.., avec toutes
les sourCCS qui s'y jettent el enco re do toule la terre pa r laquell e elle passe J avec la pèche sans a ucun trouble 1 à prelldl'c depuis Pégliso de Sainl-M ené jusqu 'à l'embouchure de
la mCl' 1 établissa nl el conlirmanl la présente ùona tion de
cclle munioro 1 a fin qu e nulle pel'sonne 1 so il homrn e 1 soit
fcmme 1 n'ose la dé to urne r O H l' enl ever, n' y co nslruire ou
rai rc, dedans ou dehors 1 a ucun moulin 1 eng in cl ins trument
pour empècher ou retarder le cours de Pea u ; toul de mêmeque notre Seigneur Jés us-C hri sll'a formée de rien cl la fait.
cllcol'ejaillir du ronds des ahimcs p our l'utilit.é des hornmes ,
qu 'cn sui va nl so n co urs di,'ocl elle co ule pal' l'intercess ion el
les mél' ites des sD ints r eposanl ùans le monastère l sa ns qlle
quoique cc soil s' y o ppose, p OUl' l'usage, la propreté ct les
ablutions des moines qui y SOI'vonl Dicu qui est le premie r
uc
qui l'a don née el procurée , ainsi soil-il.
Celte donatiûn fut. r()ite le jour de ID solennit ~ de Sa int Vi clor, e n présence œ une roule d 'é't ss is tans 1 évêques , prèIl'cs, abbés el moines ré uni s J de di vc rscs pl'o\' inccs 1 dcvn nt.
I)i\utel de Sninl- Picrrc 1 pr in ce des npotl'cs 1 nux arden tes
instances, peines ct trava ux du pré vô l Hay rnond 1 père dudilll\onaslore , aux act h\lnal ions cl a "ec le com;enl enl cn\ des
�-
•
182-
clercs el des laïques ) en présence do l'archcvèque cl' Arles ct
aux désirs aL prièl'("s de tous. Si quelqu'un lente de s'élevlll'
contre celte donation 1 qu'il encoure la colère de Dieu t oul~
puissant etde ses saints J Cl qu'il soit perpétuellement damné
eLretranché du royaume de Diou , eL qu'il paie d'abord dix
li vres de bon argent et que cette donation soit irré"ocable à
jamais.
Moi , Geo{l'roi el mes enrans 1 nous avons fait écrire celte
donation el avons prié les témoins <le la confirmer , Fait l'an
de l'rncarnation de notre Seigneul', mille soixante-dix:·. neuf,
indiction une , Epaolo quin ze 1 et le llrci~e de la lune 1 sous 10
règne de notre Seigqcul' J ijS\ls- C ~f'ist , Geoq'roi 1 Fulco,
,"(l'l'E DE .. 136,
Fouque, roi de Jérusal em, donna , dans les ides
d'avril , clan s la onzième indicl,ion , l'an du Chri st
11 36 , un e charl e qui perm eUait aux Marseillai s de
négocier à Saint-Jean- d' Acre, avec un e enli ère
exemption de dl"Oits, pour toujours (i n p e?'jJetu!t'I1I) ;
le parchemin de cette charle a été lacéré dan s le
bas, mais ce que le temps I}' a pas fait di sparallre
s uffit pour rappeler ce privilége cpn cédé par Fouque,. en récompense des services d'ar bNent qu'il
ilvmt reçus des Marseill ais. Marseille y es t appelée
Mm·cella. Ce document n'o ffre pas assez d'intérêl ,
pour que nous eI} reproduisions les parti es co nservées.
183 -
A.CTE DE
115~.
Beaudoin III , roi de Jéru sal em , exempta , celle
ann ée , les Marseillais de tou s droits à Saint-Jeand'Acre , et clan s les a u·tres lie ux maritim es cie so n
royaum e . Vo.ici la chaI'l,e qui menti onn e ce privilégc:
TEXTE ,
ln nOlllÎnc Dei 1 elc.
Noll101 sil omnibus Larn fuluris quàm prœscnlibus quod
ego Balduinus per gratiaro Dei in sanclà civil ate Hicl'l1salcm
Lntinorum Rex quarl\ls ) ùono ct concedo in perpell1lun COlnmuni Marccllire pro juvamine et zelo quœ prœstiterunt in
persanis et in rebus per murc ct pel' tCl'r3m ad acquirenJam
lcrram regni Hierusalem el Tripoli nobis el 31ii5 prredecessoribus meis j videliect quod com.munis Marcellia habcat in
Hierusalem et pel' totas v illas ue mare de rcgno mco unam
ecclesiam 1 unum fl1rnum Cl llnam viam .. ..... et quod omncs
de Marcollia habeant per totum l'egimen libcl'amlibcrtalem
intrancli ) exenndi J vendendi el emcndi ; ila quod nema ex
ipsis aliquod del vel pagel. ... el dono et concedo dicl'" COIllmuni 1I1arcelliro pro auxi1iari oono et qllod donaverunt nobis
:Jd suecurSlim Esqualona et Joppe tres millia bisancios
sarl'3ccnalcs ... . el ego supradicLlls llalduilluS non volo quid_
de diclo dono siL aliqua discordia nec aliquod minort\mentlllll!
post ohitum meuffi ) dictre communi Marcelliro.
Et sint excommunicatl et malcdicli de ore Dei ct sancti
Petl'i potentiâ ... .. . omncs illi ct illm qui contra predicta
dona racient ulla tenus pncùiclo C0111I11\111i MarccHiro ; cl pnctcrca quicl volo quocl hoc sit fil'lIlUIll ct stnbilc pCr0131lCal )
�•
-
185 -
fcci hoc pl'œsclls sigillo mco pllltnueO lI1uniri ...... el pCI' Ics-
Philippe de Napl es , Raymond de Tripoli onl élé les lé moins
limonium prœJalOl' utn eL bUl'onium dc J'cgiminr ,
de ccL acte.
FacLn01 est hoc 3nno aL incarnatiollc Domini
~
152 , indit--
Donn é à J éru sal em , elc,
lione XliII.
Hujus cjusdem l'ci lestes fucl'unL Arnalricus fraler ('('gis ,
Philippus ncapolitanus, Remunqus Tripoli comes ) etc.
Data Hierusalem etc.
1
TlUDUCTION.
Au nom du Seignen!' , etc.
Qu'il soiL connu à tous futul's el pl'éscns que moi Bau-
douin pal' la grùce de Dieu ) quatrième roi des Latins , ùans
la sainle yi lle de J érusalem , donn e cl cQncède à pCl'pélllilé
à la commun e J e Marseille , pour les secours ct le zèle que
ses babitans In'ant. fournis ) par leurs personnes eLleur biens,
SUI' mer el SUI' terre , pour acquérir la terre du royaume ùe
Jérusalem e l de Tripoli ; à savoir que la susdite commune
possédera à Jérusalem el Jans toules les villes maritimes de
mon royaume, une église , un four eL une rue, eLque touL
'118rseillais aura la IiLrc raculté partouL mon royaume d'ailer, de vendre eLd'acbeter , sans qu'il ail à donner ou l,
pa yer quelque Jroil.. e t je donne el concède cela à la commune de i\larseille , eq reloul' ùe la somme de trois millo
besans sarrasins Jont elle a secouru Asca lon cLJoppe.
El moi Baudouin , je ne VOlL"( pas que le moindre disconl
naÎsse de ces pri viléges QlI que la moindrc diminution y soiL
apportée après ma mort .
•
,.
Que tous Ccux ct celles qui agiraient contre ces pri viléges
soienl excommuniés el maudit s dc la bouche de Dieu ct
par la puissa nce de sainL Pierre et , en outre , co mme je veux
que ceci soit ferme t demeure Slable , je l'ai muni de 111 0 11
sceau de plomb J avec les témoignages des prélats cl des
J;<U'OIl S de m OIl roya ume.
f ait Pan ,11 5'2 t la 13 1l1c indictioll . _\nwJric frôre clu Hui
1
ACTE DE ••
':>.
L'acte qui porte celle date n' a quelqu e inté rê t
qu'en ce qu' il permet de croire que les dauphins se
montraient à cette époque plu s fr équ emmelÙ que
de nos jours, et en plus grand nombre, dan s les
eaux voisines de Marseille ; d' au tres docum ens
mentionn ent anssi cette pêche dont les produils
élaienL à ce qu' il paraît , exclus ivement réservés
aux ecclésiastiqu es. L' acte de 117 5 renferm e, donc,
un comprom is entre l' évêque e t ses chanoines, au
suj et des fun éraill es dont le prix devait être partagé entre eux , de manière à ce qu e l' évOque e n
eût un tiers et so.n chapitre les de ux ti ers; le
prélat consent , dan s ce même acte , à céder aux
chanoines la moitié des têtes des dauphins, pourvu
que les pêcheurs du prélat et ce ux du chap itre aient
pêché ensemble ce poisson . Ce compromi s fut passé
devant l'archevêque d' Arl es.
"'C')$ DE •• 80.
Ayméric, roi des LatinS et de Chypre , co nfirme ,
par cet acte, toul es les anciennes fran chises co ncédées aux Marseillais , par les rois, ses pr6décesSeurs , en cons id ération des seco urs qu ' ils avaient
reçus de nos pères pour la co nquête et la co nservalioll cie leur royaum e.
,.
�-
- 187 -
186 -
TEXTE
ln namin e Patris, etc.
No lum sil omnibus, thm pnescntibus quàm fuLul'Î s, quott
ego Aymcrir us, Dei gratià Latinorum rex ct Cn)riœ 1 (' Ilm
consenSH lsabclis, tl XOI'Îs mcre , l'egis Amalrici mi ro 1 confinno
om ni a dona qu œ ruerunt a nlè nos comrnuni Marcelli œ COI1 cessa pro juva minc et zolo qu re pl'œstit ol'unL ad acqnirendam tCl'I'am regoi nabis el pl'oodccessoribus meis . Videli cct
Commuois Ma rcellioo habcat in Accon el p CI' totas v illas de
maria de regiminc, pc:w auxilium e t dona qu ro donavcl'int nobis ad secul'sum nostl'i l'cgni de duo millia oetingen li bisanci sal'raceoi , pm' lolum l'cgnum Cypl'i liberlal em intl'and i el cxeundi ) vendendi cL emendi ) nec quod nemo ex
ipsis aliquid del \'cl pilgeL cl aliquid sol va l. Et dam us in
pcrpetuum his Marcclli œ unum casalem qnod est in Cypl'ià et
qui vocatur Flaeie cum omnibus ru slieis el hestiis . El ego
SUpfil diclus AymcricliS e l lsnb elis uxori s m cre "olunlate
quod nec de dicto dono sil aliqua di sco rdia "el al iquod minoram enlum post obilllffi meurn diclm communi MarceUi œ,
ponimus per aeœssionem palriarohre cl prrelalorum prredieU regiminis qui banc senlenciam firmavcrunt. Quod sint
excommunica t,i et maledicti de Ol'C Dei 'et saneli Pelri , el de
tali potenliâ qual es habea nl dielus Pa triarcha cl omnes prœla!i qui fuerinl priv-ilegio apponendo .....
Quod "olumus quoe! hoe sil firmum et sla bile permanent ,
fecirnus fi eri hoe prmselltis pri vilcgii sigillo meo plumbeo IllUuiri .
moi Aymerie, par la grâce de Dieu , roi des La tins ct de Chypre, avec le consenlementde ma femm e , fill e du roi Amalric,
confirme tous les pl'i viléges qui ontêté accordés ava nt nous
à la commune de Marseille t pour l'aide cl le zèle qu 'clic a
mont rés envers nous e t n(lS prédécesseurs pour la conq uète
de la terre de notre roya ume ; à savoir que la commune de
Marseille ail dans la ville d ' Acre el toules les v illes marilimes du roya um e, à cause des secours et des dons qu 'e lle
nousa faits de la somm e de deux mille h uit cenls besa ns sar rasins) ainsi que dans tout le rOyil ume de Chypre , la li berté
(rentrer , de sprtir, de vendre e l d'acheter ; que personne de
celte commune n 'ail à donner et à pa yer quelque chose ; de
plus, nous donnons à perpétuité à ceux de MarseiUe, un casal
(maison des cbamps) en Chypre, appele Placié, avec tous les
paysans el les .animaux qui s' y trouvent.. Moi , Ayméric} par
la volonté de ma femme Isabelle , pour qu 'aucune cont eslalipu ne naisse de ces priviléges et qu'a ucune diminution n' y
soit apporlée epvers la commun e de Marseille , après ma
Inort, je les corrobore du témoignage du patriarcbe et des
prelats de mon royaume qui onl signé cet acte. Qu'ils soienl
excommuniés et maudits de la bouche de Dieu et de SainlPierre, et par la pui ssallce dont sont in vestis les pa tri arches
cl les prélats qui ont assislé à la donati on de cc pri vilége." ...
Pou r que ceci soit ferme et reste stable , nous l'avons signé
de notre sceau de plomb.
Fnit Pan 1·180 de Pincarnation de notre Seigneur . dans le
)\lois d'oclobre.
Fact um es t boc (\ nn o ab incarnacione Domini 1 180 , mense
octobris.
·rR~Duc·rIOl\'.
Au nom du Père, ete.
Q\ù l soit connu il. tous , tant présC' ns qu e futurs , <l"O
.
"'. ~
AC~'E
DE .18.&.
l\aymond - Béren ger conGrme, dan s l'acle suivant , les priviléges et les bi ens qu e possédaient
certain s Marseillai s nommés en têle de celle chul'le ,
Cl
s'engage à ne rien demand er ni
Ù eux,
ni aux
�-
188 -
a ull'es seigncul's de 1I 0 Il'C ville , so it pal' arltal , so it
pal' échan ge.
TEXTE .
Hoc eslLl'anslalum ex instrumento sigillato sigillo pcndcnti à lla ymundo , Dei grUliâ 1 cornitis eL tntll'chionis PI'Ov inciœ" cujus tenol' lalis est :
Natum sil cunctis ((nod ego, Dei graci~ , comes ct mm'chio
Pl'ovinciro , dono, lUl1c1o 1 conceda tibi Bertrando de MarsÎli à 1 Gui llelmo G l'OSSO cL Borrallo rralri tua 1 Bugoni 1 Gaurl'edi, ct omnibus S\1cccssoribus ipsis ) pel' nos e l succcssorcs
nosll'OS toLmn ipSllm honorem aliurnque quod habclis "cl
haberc debctis libcrè el ilbsolulè cum omuibus liucrl atibu ::i
ct bonis usaticis cum quibu s ant ecesso l'cs ipsi oum prmdcccssoribu s ipsis habuerunl cl tcnucrunl ; hoc dono "ohis ct
conredo pcrpctuo ad sempilcl'l1um (empus CL fid elilalcm.
Item concedo vobis quod in tolo hono rc v.cstre e L omn iu m
Dominorllm Ma rsili re , ego nllmquam exigens pel' emplionem
c Lpûl' J1llllalionem uL pignori s obliga lionem uL dOllaLionem
vcl p CI' al ium quemadmoduJ11 contl'aclun l. DaLum esL hoc
a nno ab inca rn alione anTlO ~ '184 , m ense januarii , ma ndato
Domini comiLis Raymondi .. . . . Hujus l'ci Lesles sunL Josel,h us
d e ~ra la veni s ) Gu illclmu , Ganl elmus , Gu ido, Amiel, GuiUelmus, Fulco , pol.e slas; G uiffridus, Con dola , Poncius .....
Sigilli signurn Dei g raciù , Comit is e L Mal'chioni s Provinciœ.
Sigillum Fulconis, A ntipolil ani episcopi.
S i? i1 lum Petri ) qui supra dicta sCl' ipsi L Aquis , 31lno qUI
s upra cL mense qui snprà .
Ego Bl'cdimondus J obinius, publi cus Massiliensis notaJ'ius, hoc pnese ns translatum dupliei ol'i gina li insll'un1cnlo
transcripsi , ni l addcns cLdiminu ons ni si sicuL in cLirto ol'icr i-
nali i~so Cl ~isnurn C{uod eo nslic lus S lllH nppolle l'c in iIlSL~IIm enlls un
' 1c PU Il
' ' 'laells
' 'II) hoc pl'roscllti translato appo) lCC
-
I sn -
sui , cl ad mnjorcm riùem aùhibend:lm hoc pl'f('s('ns tl':l I1SlutUIIl fuil sigillo communi Massiliensis roboralum .
TRADUCTION .
Cer;.\ é té tran scl'Ït d ' un e pièccscc1l6c lPun src:m pendanl ,
tlonnce pa l' R1:1ymolH.l-Bérenger , pal' la g râce de D;f' u , comte
Cl marquis de Pl'ovcnce, donL h.l teneu!' s uiL :
Qu' il soiL connu à tous qu e moi ) Hnymond Dérenger , par
la grncc de Dieu 1 comte eLmm'qui s de Provence, je donnc , je
louc, je co ncède à toi , 13erll'and , de Marseille, à Gllilla um e ,
à Grosso eLà Bal' I'al , Ion frè re , à Hu gues, à Gco n'roi cl ~l
tous ses successeurs, en mon nom cl nu nom de mcs succ~s
senrs, tous I('s biens quc \·ous devez nvoir Cl qu e vous a\·ez
l' Il pleine e l absolue Liberté , avec les biens eL \('5 pri v iléges
habituels ùont vos prédécesseurs onl joui ; je donn e cl concède' reci à vous à perpé tuité. En concédant ces biens à vous
cl à tous les seig neurs de Ma rseillc , je d éclnre ne yo ul oir jamais les obtenir ni pa l' acha t, ni par muta ti on, ni pa r qu elqu e
fOl'me ùe contra Lque ce so il.
Ceci a 6té donné l'a n 11 8 ... - J oseph cie Mnlavenis , Guillall1no, Gantelmc, Uid o, Amiel, Gui llaume, Foulqu e PolesInl , Geoffroy, Candol e , Poncius, fure nL les témoins.
Le signe du sceau de Baymoncl , comt e el marqui s de Provence;
Le signe de Fulco, évèqu e d 'Antibes;
Lc sicrne
o de Pierre , qui éCl'ivill'acle à Aix , les jour , an eL
mois qne d essus.
Moi, Bredimond Jobin , nolnil'c publi c à. Marseille , Hi lr~ ns
cri lce présenl aete, faiL à double original i n' y njo\ll 3nl el
n'en dinlinuanL rien , e l j'y a i npposé la signature qu e j\1 i ln
coutum e de melLre au bas des actes pu blics ; cl pour qU:lln e
plus grande roiJy rù e "jout ée, celle pr6sc nlc copie a é té
scellee du sceau de la co mmune de l\1 nrscille.
�-
190 ACTE DF. t IS'.
Cet Acte l'enferm e des priviléges accorcl és ù
diverses vill es, eL notamm ent à Marseille, pal'
Conrad .
TEX.TE .
ln nomine Sanlre ct indi vicluro Trirtit<lLis , PaLr;s cl Filii
eLSpi rilùs Sancti , amen.
Ego COhr:.tdus , di viTià ProvidenWl marchionis MontiFerrati filiu s dignum el racionabile fore duxi 1 mecum Tyrum
defendenles rcmun crare 1 el de anxiliis cL bencfi ciis ad
obsequia civitalis all icCl'c. Idemquc l'cmllnenms labol'cs cL
varios slldorcs burgcnsiUll'l Saneti iEgid ii cL bllrgcnsium
Monlis- Pessullani ct civium ~[asscliensium, el civi um bnl'cellonensium , cOlnmuni , consilio el consens ù magistri O1on3chi Cesal'icnsis archiepiscopi cl domini Litaf'cli ) Nazal'cni
31'chiepiscopi 1 et dornini Odoni Sidonii cpiscopi , cl consilio
clconsensù mililum el burgensiUll1 TlT; ellolius commun is
ci vitatis.
!
Do eL concedo in perpeLuuO) Petro Ceba!do Bernardo
Asde, Bernard o de Bresciacha , Hamundo de Mo;. ano, Petl'O
de MeveUo, fil'isogavaldano Pagano Sancti iEgidii ) consulibus prœdiclaJ'llffi gcncium ) Petro de llIezoaco vicecomili
prredjclaruOl gencillm , reci pienlibus pro communi uurnel1sium San~li iEgid ii cl pel' communi burgensium Mo~tis
Pcssullam el per communi civium 'Mass il icnsiuID el pel'
communi civium lln rcelloncn ium et pCI' omnibus qui pl'reJiclorum communillm nostrnm censcnlUl' libcrtatclU ct
cnrinm in Tyro cl in partibus Tyri facllltaicm intrando cl
cxcllndo) ut nihi l cxignlur ab ois nomine tercial'im aul
nomine alicujus diricllIrrc) ncqllC pcr marc ) ncque pel'
lCI'r:l m , cl do el concedo c i ~ vicc-comitallim el cOl1sulalum in Tyro pCI' rC-'{;cndam curÎ:-un cl eorum honores) ul
191 -
olllnes tam sC(lpllli qnàm burgenses qui nomine predictol'IHll communium censenlul', in eorum eUl'iù judiccn lur de
omnibus causis et fa clis qu re ùici ut excogitari possinL , prœtCI' qu m de flU'lO, rapin;) , raplù ) ll'uJicionc cl mortis datione )
ct si ferro aliquem percusserinL llndè s..'\nguis extrah<lLur ,
qum omnia in regali cllriù jlldicanda obscrvo . EL dono CL
concedo pl'œdiclis communiblls palacium vi ridem cum Otnni;} su<\ pertinencià) eL casalem qui nominaLul' Maraclc(l ,
CI11l1 omni StlO tefl'itorio et perLinencià, cL donG et concedo
ois fUI'mm1 quoù esL c:mt è domlllTI Don1Înœ Vite) cum omni
suà pCl'tinencià ; concedo cliam ois ul de nulU rc fiat cis devclum in Tyro, nec occasione alicui c1evcti possit aliquid
eXlorquerÎ ab eis. Si quis aut prrediclol'wn communium naufl'ngium snslinuerit in l'egno cL in partibus regni , cmn omnibus l'ebus suis sil S<'CUI'U S cl nihil ci ilufcratul' , el concedo cis ut omnes pl'œrliclol'um commllnium pel' qU:Jslibel
1)[\1'los l'cgni cum suis l'cbus seclll'è ne Liberè possinl ire, cl
à llullo possint impecliri , nomine regis aut alicujus Ba l'o ni ~
occasiono, concedo etiam el do cis staleram cl pcs"s el modia eLmesuras vini el olei eL omnium l'crum qU a! pOllclerari
ct meslll'al'i possllnL ul libcrè possint intel' sc ponclcl'nre cl
mesul'are. Prrolereà si ùivinâ c1cmcntià nli re eivitales regni
ad manns devencrmll chrislianorum do cl eoncedo eis tales
libertales ct curiam in tolo l'egno) qu nlcs conccssi cis in
Tyro. El ut hœc nostra dacio Cl cOllcessio fil'm ;:! ct illibala p(' rmnncnt ) pl'œsens priviiegilU11 tcslibus subsCl'ipLis sigilli moi
plumbei imprcssione jussi corroborari . Hujus l'ci tcstes sunl
fTatcr Gofredus Morinus, pcrcrplol' domùs Tcmpli in Tyro ,
friller BCI,tranrlus Daltana , miles TempE : el frater Pet rus ,
miles, elfr"trcs Gnillclmus de Vcndohr , miles , cl fra lf'1' Hugo) miles , cl fl':.l ler Acharclus , Tcmpli capcllanus ) domlls
hospit ~lis sunl 15ti fl'atrcs Hermengaldlls Snncti &gidii
fl'''ltCI' Guil10lmus J fratel' Poncius de D<lïa . Rarones sunl isti
dominns Hugo Liliad is el dominus Hall ) fraler ~j us, r1ominus Galtcl'Îus CesarŒ', llominus Hclius \ Îcecomcs NazaJ
.,
�-
192 -
l'eth , Eustachius vicc conteS legionis, n ainCl'ÎI1S de Mal'ollc ,
Petrus ùe OJ'giolo , AmalriCl1
GoclesCo.'1Jis eL Guillr lmns de
Chamello.
Factum in l yl'o in domo Hospitali , an no ab inca rnalione
Domini ~187 ) rn cnsc octobl'is, indir tione sex là .
Da lum T yra pel' manum Ba udini , Domini mal'chionis
s('l'ibœ.
TRADUCTION.
Au Dom de la Saint e el indi visible Trinité, du Pè re, du Fils
cl du Saint-Esprit , ainsi soil- il.
Moi, Conrad , pal' la Proviùence di vine, fil s du marquis de
Monl- Fcl'I'al, ai regardé comme juste ct raisonnable de récompenser ct d'acco rd er des pri vilégcs de cité, à cause de
),"' urs seco urs el de leurs bienfaits à ceux qui ) avec n'loi ) ont
défendu T yr . En conséquence, pour récompensf'l' Jes l l'flYnu :\:
e Lles di "erses faliguf's des bourgeo is de Saint- Gilles, de Ceux
de Montpellier , de ceux de A/m'seille cLde ceux de Barceloue, de Pav is el du co nsenlell"lC nt. de )larchcvêque de Cés.1rée, du seigneur Litard , ;:I rchev()l(ue de Nazareth cl du seigneur Odon , évèqu e de Sydoni e, cl de l 'avis ct du consent ement des miJitaires et des barons de Tyr ct de toute la ci té
,
;i>
1
-,
communale, je doone e Lconcède ù perpéLuité à PiClTe Cebalde, il Bernard Ascia, à Bernard de Bresciacba, à R<l ymond
de Moza no, à Pierre de Mevello , à Brisoga\-aldan , habitant de
Saint-Gilles, aux consul s des indi vidus susnomm és l à Pierre
de Mezoaco, vicomt e des indi v idus susnomm és , rece"atÜ
tous pour la communaut é des bourgeo is fIc SainL - Gilles; 11
la communedes citoyens de Mo ntpellier , à la commun e des citoyensde )fal'seille et à la commuoe des citoyeos ùe Barcelone
cl à tous ce ux des comm un es susd ites qu i dema nd ent à joui r
de nos priYiléges il T yr (' l da ns ses dépendances, la facull é
rl'ycntrer , œ en sorti r , sa ns qu e ri en SOUSUIl nom quclconque
d'impot leur soit cl em:1ndé, IIi snI' ICITC , ni sllr mer ; je leur
donoe et concède le droit. d'é l"bli r une vicomlé ct un consubt
à Tyr pour diriger le urs "O';J ires Cl JOlll'S biens, ,, (in qu C' tous
-
In --
soit Iflilitaircs, soit h ourgeois qu i appm'ti('I111 C' nt i1 11 '\ COm munes susnomm ées, puisse nt è Ll'c jugés dans Ioul es le urs
causes, excepté dans celles qu i ontlrail <lU vo l , à la rapine ,
au l'Dpt , à la trahison , à l'homicide cl t~ l'clfusion du sa ng,
cc qui doit ê Lre déféré il mon tribunal ; je donne ct concèJ e
aux susdit es communes le palais Yerd avec toutes ses dépen"allces, cL le casal de lf'Iamclée a vec lout.cs ses " ppal'tenances ct tout son territoire , ct je leur donn e e t concède le
fOlll' qui est Yis-à-YÎs la maison de la dHm e Vite, uvec tout
cc qui y apparti ent ; je leul' acco rdc aussi, qu 'en a ucune chose ,
il ne loul' soit fait aucune inlCl'dicti on à Tyr e t qu 'à Iforrnsioll
de quelque prohibition , on ne puisse lcur rien enl evor _
Si qnelqu' un des susdit es communes vienl à n3ufr~' gcr S Ul'
lescates de mon roya um e, avec tous ses hi ens, qu 'il soit sa uYé
et que l'j m~ ne lui soit rav i , e t je yeux que tous ce ux des susdites communes puissent librement ct s ûrement ;:Iller d3ns
quel{lue partie qu e ce soit de mon royaume; qu e nul ne leur
fasse obstacle , soit a u nom du roi , soit à l'occasion de quel que baron ; je leul' donne c t accord e a ussi t.l es balances ct des
mesures de v in , d'huil e el ùe toul es les choses qui pcm -cnt
Ôtl'o pcsées ct mesur ées, afin qu 'ils puissent peser el meSl1t'CI'
jibl'cment entr e eux; en outre, si pur l'eO'e t de la clémence de
Dieu , d'aul l'es , 'illes lombent dans les mains des Chré ti ens 1
jcleul'accorde dans ces v illes les mè mes pri vilégcs queje leul'
ni donnés à Tyr ; e t pOUl' qu e celte conrcss ion de notrc pa rt
demeure ferm e cl inébranlable, j 'ai ordonn é de fortifi er de
mon scea u de plomb cc présenL acte passé devanL témoins.
Les témoins de ccl acte soutle frère Godefroy, moine , percepleur de la maison du Temple à Tl'!', le frè re Bert rnnd Daltana , soldat du templ e ) le frè re Pierre, solda t ) le frère G uillallme de Vendohe, solda t , le frère Hugo, soldat, le frère Achard ,
chapelain du temple ; eeux - ci sont lous frè res du temple;
Hel'mengalde de Saint-Gilles , le frè re Guillaulll fo , le frèrC'
Pons de Baia ; les barons sonll 05 seigneurs Hn go Tibiodi s:
le seigneul' Rau , son frè re, le seigneur G:lUlticl' de Ce~;) réc )
13
'.
'.
�-
19~
-
le seigneur HeliOls 1 vicomte de Nazareth 1 .Eustache, YÎcomlc
M;WOIlO , Pion 'ede Orgiolo, Amalric
de la Légion , Il.aïnicl' de
Godcsralci e l Guil1aul1lc d c Cham etto .
Fait à Tyr, dans la mai son hospitalière du Temple 1 }lan de
Notre Seigneur ~ 187 1 le mois d'octobre, la sixième indic-
tion .
Donné à Tyr , de la main de Baudin , sec.rélairc du scignclll'
Il1nl'ql1is.
,\-CTE DE 1190.
Donation fait e pal' Guy, huiti ème l'oi de Jérusalem aux ~l al'sei \\ ais , auxquels il pel'm et de négocier dan s so n royaume , sans rien pqyer , en
co nsid ération des seco urs qu' ils lui avaient donnés.
TEXTE .
[n oomine Sanclre cL individuoo Tl'initatis) Pat.ris el Filii ct
Spil'itllssancti , amen.
Nolum sitomnibus (am pl'roscntibus <1\1arn futuris, quod
ego Guido , pel' Dei grMi éun 1 in sanclâ civitatc Hierus(llem 1
n es Lalinorum VIII cl Domina Sybilla ) uxor mea ) venerabilis regina 1 fil tend entes fid clitali Cl servitiis qure nobis cL lolro
c1l1'isLianitali in obsidionc AcconcnsÎ , tam in personis quàm
in l'chus vcstri scx_h ibuis tis , vos ll erlrandus Sarda el An selmus
d e Mars ili à cl Slcphanu s Joan nes Rn ym unrlu s de Posqllcrcs ,
Raymundus de Saon~' cL Hugo Fcrri , nepos An selmi el Petrus Anuda 1 Gall crill s Anglic , \Villclmus e l BCl'ardus Galli 1
Bcrll'i)ndli s Camin"li , \Vill clmus d c Posq \l ('rf's , Ponliu s r i He, 'cst ) Ber engf'ri" s , Fillco I\ osl ,,~ni el Ik rl ('[I ndus ci, rs Ma1'celi m , damus ct roncrt!i\l1 \1 s "ohis Cl uni vcl'sis homnibu s
Mars ili e c l hi s qui illfl'~l un à Icug;' (' ir('urnqu aq lL' commol'anlul' Cl C'O Illt11 orabunlu\', librrlal clll inlrand i cl cxcundi t~m
-
195 -
]lcr mal'e quàm pel' ICITam cum Uni Vl' l'sis l'(,uus ' -('sll'is , ln
Accon cl in uni versis locis l'egni l1osLl' i qu re s ub jure 110511'0
sun L, nL pel' hœc om nia loc(\ liccai vobi s liber è intrare , e'( il"e,
COIllOlOl'iJri , negotia ri cum ma gni s na vibus , li gni s par v is Ll e
l'ibcl' i~ , pel' mar e cl pel' lel'ram cum uni,'ersis rcLms ,'eslris ,
sine lI11,' diriclurâ ui <.Iochoré'lgio et absqneo111 ni c.xact ione, CUIIl
dc pelago ,'cncritis, De l'cbus vcstl'is ,'cueIilis c t solviLis; nec
"cnr..lcrc l'cS vcs lras aliqlla persona vos cogcl'c possit.. Si nul
aliqu n perso na in a li qllà navillm "cslnll'um rucril , qu re ùl'icluram dare leneatul' , clml dl'idul'nm dare, olu cri! , s ill e nlOl'ù
l'cc ipinLur , Pon o s i fl'ume nLum 0;\.1 rah el'e fuÎl int c rdi clum , si
dona quolibet al iquis cxtraxm'il , \'obis s imililcr ext rnher e
liceal libcre uni,'er sis i lwbeatis eli alll poteslatcm Ila"CS , esIras ruci cnui , l'eficiendi , d cslrucndi 1 cOl1uu cendi quibus yO bis plocueril , sine omni driclur;l , in omnibu s lacis s uprà
dictis, Damus e tiam vohis curiam in Accon , cL ul y icccomil es
cl consules de hominibus Ycs tl're genli s h:lhcél lis, ità qu ôd si
aliquis ex.traneusconira queml ibet de, estre' quel'elù mov el'Ît,
ante, icecomitern vestrum d ebeat de venirc ) ibid em judicinlll
l'ccipcre, excepto rurto , hOlni ciuio, ralsarnito monclc, yjolalionc mulierumquod ,'api v ul ga1'i tcr dicitul', qll oo Olnnia cUI'i::c
nostl'œ reseJ'y:mw s , Vicecomes é'lut v il' quem vobis ibid ern
ort!iuill'e plHCUCl'it , sacramenlum fid elit'llis nolJis faci et ('t jul'nbit quou sccundum cons ucLudincm cU l'i œ lI ostl'œ judicflbit i
pOI'l'O si hominibu s Monlis-Pess ulani 110S rnajorcm libcrtalcm
dm'c obligiL, concedimus ut c<ldem !l0 lldcalis liberlal e . Ranc
libcrlatiscoDccssioncm concedilnn s vobis omnibllScl\lnÎ ycrs is
slIcccssol'ibus vestris in perpeluum, Pl'rescntem pa ginam lesli bus subscriptis muniri el s ig illo nos ll'o fecilnus cOlTobor:.1ri ,
Huic l'ci tes tes sunt comes Jocelinlls , l'cgis sc ncscalclls , A) mericus l'cgni com esl(\blllarius, Ugoctc, Factum ('st ab in cn l'nalionc Domini ,11 90 . indicti one VII I; dn lulIl in ohsidi one
Accon I)el' manUlH Petri , Reai i c:1nce ll:lI'ii ct Tl'il)olilan::e cc~
d csirc :\l'chidiaconu s. Y1 11 kill .
110 ' - ,
�-
-
1% -
TH ADIJCTlON.
Ali nOlTI de ln Sainle cLindi visible Trinité , du PèrC' ) t\u
Fils et du Sa int- Esprit ) aillsi soit- il.
Qu'il soit connu il tous , soil préscns soit futurs , que
1
moi Gu y 1 par la gri\cc de Dieu , roi J cs L(llins, dan s ln s;lÎnlt'
yillc de Jérusalem , ct dame S) bille mon épouse J ln YCnéréll'able l'cine 1 ayan t égn n l à la fid élité el au x ser vices qu e VO liS
avez rendus, tant p ri t' vos personnes que pal' vos biens, à n OliS
pl à toule la chré ti ent é, lors du gicge de S~1inl- J ca ll-d' Acre
1
vous Bertrand Sard cl Anselme 1 de Marseille 1 ElienncJean Hayl110nd de Posquèrcs ) n a~ Il'lonù de Saona 1 Hugues
rie Fer , noyou œA nscln'lc; PicrrcA nllda ) Gaulier Anglic,
Guillaume el Berard Galli , Bertrand Caminali ) Guillaume
lIe Posquè l'cs , Pons dc Revest , Bel'cn ~ui('r , Fulco de I\osland cl Berlri.1 nd Anudi.1 ) citoyens de Marseille 1 n011S donnons cl acco rdons à vous cL à tous les hOlnmcs de l'tlul'scilleeLà
ceux qui dcmmlrent ou demeureront il la dislance d'une liollo
de celte ville 1 la faculté d'entre!' dans Acre ou d'en
SOl'li r , avec tous vos biens , laquel1e faculté comprend éga1
Iement tons les autres lie\Lx de noIre royaume 1 de sorte qu i1
YOll S esLpermis cPenLrcl' dans cc lien , d'cn sorlir ) (Jl y rester 1 d\ négocier avec "05 navires , sail grands) soit. petits,
pal' nlOr cl par terre, sans être soumis à aucun droit, d':\Il crage ou à tout. autre. Vous pouvez y yenrll'e vos marchandises 1 payer , sans que personne puisse ...-ous rorcer de vendre. Si quelq u'un des passagers de vos nav ires est tenu d'acqu itter un droit. ) il n'éprom'el'a aucun retard pour le r~l ire.
Si pendan t Pinlerd iclion de Pcxportation du blé , le pri \' ilége
de le f<l irc él<l il ilccOl'dé à quelqu'un 1 vous en profi teriez Cil
1l1èmc tcmpo;; . VOli S '1\·C7. ég()le!TIenl le pouvoir de construire
\ 05 11(1\ irc~
de les rép<l rer , de les détruire , de I('s loHt'l'
Ü qni il \ O ti S plaira , ~:1 11 C: p()ycr do dro it , d,\1ls tous les lieu\
ei -J ('s~ U" in( l i l llJ(~ ...
1
1
197 -
Xous vous donnons aussi Ull lribullal i.l .\ cn'" et. la permission d'y avoir des vicomt es eldes consuls cie \'o ll'r pa y:,;
de sorl e que si ql1olql1e étra nger VOli S suscite une> (IUCrclle,
il sera forcé de venir devant vo tre v icomte Cl <JI)' entendre la sentence , qui ne pourra èll'e portée ni sur Je vol
ni sur Phomicide, ni sur la fausse-monnaie, ni sur I~
yiol dcs fClnm cs, v ulgairement <lppelé 't al)l, t.outes choses
<p IC 1I0 US réservons h notrc t.r ibun<1 l. Le vicolntc ou l'homme
qu'il vous plaira œétablil', nous fer a 10 sel'mOIl t. de fid élité et
jurera li e ju ge r sui vant la coutume de notre CO UI' , S 'il nous
arri \'e d'accorder aux. hommes de Montpellier une plus
gl'() ndc liber té 1 nous voulons 'lue vous en jouissiez aussi.
No us ()cco rdons ceci à ...-ous e l à t.ous vos successeurs , à perpétuité; nous a\'ons faiL corroborer celle présenl e pilge pal'
les témoins soussignés eLpal' BoIre sceau. Les té moius il ('CL
<tctc sont. : le cOtu le Jocelyn J sénéchal du lloi , A) mcrie,
connétable royal , Ugo ) etc.
Fait l'an 1 190 de l' lncarn () tion du Seigneur , la huitième
indict ioll . Donné au siége d'.t\ cre pnl' la nl() in cie Pierre ,
chancelier royal eLarcbidiacrc de l'église de Tripoli , le VI II
des calendes de novembre.
AU'J'E DE 1 ~.,., .
A celle dal e, Ray mond J3erenger étant assis sur
lin banc, près la porte de l' égli se d' Aix ,don na il ses
bons ct loyaux suj ets et vassaux les prnd' homm es,
citoyens ct habil ans de sa ville de Marseille, un droit
ti c pâlurage fort étendu . L'acte sui vant , le se ul
de ce lte époqu e qui nous soi t parve nu en lan gue
p,·ovençale est reproduit en entier dans un vieux
li vre form é de feuill es de parchemin , rrli é en basane noire ct co nse rvé dans nos archives .
'.
�-
-
198 -
L'ori ginal de cet acte il disparu , mais la co pi e
que la ville en possède pm'aiL offrir tou s les caractères de l' exactiLud e; il es Lprouvé qu' il a été sou\'enL invoqu é avec sllccès dan s des pro cès devant
les tribunaux .
Durand de Sallern e, noLaire à Marseille , déclare
avoir co pié ceLacle sur so n propre ori ginal ; il nous
a été imp ossible de savoir en q uelle année Durand
de Sallerne exerçaiL sa profession dan s noLre ville
où les pi èces co nservées par les notaires ne remanIent pas au delà de 1273 .
1~9
-
à l'mlvcnir tant. pel' la ùetTensso de la di le uouestJ'c ciout<Jt de
~I arsei llo ,
tant per mal' que pel' tCITe, pel' Jas continuades
que sont sllruengudes) et sUl'uenen journallament de
lIoucstres ennemis lous Catlallans, que continuallcment penson eL non an penssat sinon de nous rauir et surprendre
nOllestre cioutat de Marseillo : nous youllen gralifficar las
scruilions cl fidelilas das susdits subjets el vassaux lous
Proud'bommes cioutadins originaux habiLans de uouestre
cioutat de l\farseillo , novs pel' noucstrc honne fe et espontano
\'olontal sensso deguno co nll'eneho ct pel' tas resons dessus
allegades , ùonnanl el concedan à nOllestr esdits subjels cl
vassaux loux Prou d'hommes cioutadins originaQ'{ cLhabitans de nouestl'e cioutat de Marseillo, tant cn aquellous que
à present sont viuons que aquellous quc \'endnUl et uessenciran apres ollous et perpelualament tant que nostl'e cliche
cioutat sera et si nommera Marscillo 1 fins à la fin d'aquest
}ll'csens siècles , les franchisos eL liber tas que si aprcs scnsiegon tant ouucl'tament et dc bonne amoul' que nous pourtan il noucstl'es snbjels , vassaux 1011s Pl'oud'hommcs cioutadins originaux habitans de nouestre cioutai de MnrseilJo,
tanL prcsens que à l'aduenir en eHous eL loussious 1 t\ tout
jamais comme auen dits de dcssus la facullaL de poudcr pasIlIgal' sepl le"ues
tout alentour de tadile eioulal de Mal'seiHo
V
comme sont plus amplamenL contcngus pel' Ions priuillegis
donnas à nouesll'es susdits subjets el vassaux lous PI'OUd'hommes cioutadins originaux ct habilans de nouestrc diche
cioutat de l\farscillo, pel' lous nouestrcs dessus nommas serenissimes anlecessours lùus comtes de Prouuenço : que lous
susdit.s subjels et vassaux lous Proud'hommcs ciouladills
originatLx pourran pastugal' ou faire paslugar tous et.chaCtms lous bestiaux tant aué lanat que cllbrun , bounms et
poucins , egos l iumentos , poBins et chenaux c resta~ ei non
cl'cstas , ei generallamenL de quelque sorte de,bestlaux q.~le
sc sie dedintrc lous tal'rndolls s asL cult clmeulL desdlts
Inces ct caslels sept lcguosalcllto\tI' dt' ladiche cioutat de M tU'·
g llCfI' CS
l
TEXTE
SL· causo notol'io ct manifesto à lous hommes tant pl'ésens
que à veuil' ) que Pan cie nouestl'e Signout' mil eL doux cent .
eL te deza- sepl ioui' de may : Nous ReloTIond 11erens,ticr
ct' ArClgon ) pal' la grac)' de Diou , marquis, comte de Pt'OUvenço cl de Fourcalquier ; nouS aussi Guillaumette , pel' la
gracy de Diou, marquiso elcomlesse de Prouuenço cide [fOl1l'~
c<1lquier, comme lueris de mon filz char eL ben- amal 1 Reymond Bercnguier d' Aragon ) marquis ct comte dudil pais de
ProllucnÇQ ct Foul'calquier , consiJéranL ct reconnaissant las
bonnes el antiquos scruilions cLfiuelitats que nous an portaL
pel' lou passaL) cL pOllerloni journallament. nouestre bons,
liaux subjets cL YaSSU\LX: lous Proud'hommes cioutadins
originaux eL habilans de nostre ciolliaide Mal'seillo, et enssin
que an fach à nouestres serenissimes Anlcccssours eLà noUS
. • . . (1)
l
(1) Ici le lexte I.:sl cntièremcnt oblil ér(',
•
�-
~oo
-
sei 110, c...:ccplanL JOLIS ùc,-cns et dcvellliollS faits pcr lous
seig nours que cOnHllllU<l uti:1 1S ùasd its luees eL castels, 3USquaIs Don voul cn prcjudicial' co ntre lous drechs ellibcl'tas
d'autres aussi nouestrC"s StlùjelS. lten l'oullen el entenden
que nouestrcsdiclls subjcts cl VaSS;)lLX Jous Proud'hommcs
cioutadins originaux de noues trc cliche cioulal de MarsciUo
I~\~tll garan ct ligal'an as susdit s luees et castels sensso quo
slcJon l'cn tCJlgUS pagtH' degulIs, rclarguieJ's et paslurgagcs
tant ausdits seignours dasdits luces ot cnstels et à la communan tais comme si Jons susdit s subjels, nou estrcs subjet.s et
Y3Ssall..'( lous Proud'hommes cioutadios originaux, Cusson residentsoriginaux el haùitans ùasdits luechsetci:lslels : cal' enssin estnost re voull e de Guillaumett e comtesse de Prouuenço,
de Forcalquie.' elluc,'is de mon fi ls char bcn-amatRcl'mond
Berengllier dlAra go n) marquis, comte de Prouuenco el Forcalqu ier" Iten 1 mais amn que las communaulats d;s susdi ts
luechs et castels non fou sson enga nas et sUl'pres audits
paslurgagi:$ das nouestl'cs dits sllbjets 1 vassa ux. lous dichs
prouœhommcs ciouladins originaux et habitaus de nQUCSIre diche cioutat ùe Marseille ou lous norri ginie res de
ladicbc cioutat t quallJ dintre lous aué et escabouets ly
a ura aué est ran y tant per lous pastrcs qll e a ultl'ement que
fusson Ycngus asdichs escaboucts : Nous uoulen et entenden
que Jous susdi ts nOurr igniol'es de ladiche nouestre cio li ta t seran
tcngus an'cssa r ct rela rga r à nous et à nouestres officiau x ou
Ils seignours et comm unauta ts das susdichs luechs et castels,
que si tro~lba l"icn que pasturgaran et non lou fa sson J voulen
que lousdlchs aues estrany siejon confiscas et pe rdus J lant à
nous que ausd ichs seignoul'S el commu naula ls da s susdichs
l ~lechs ct caslels : oui 1re plus tombas en las penes de vingkinq
II\Tes de cou ronno ) co mme plus amplament ez co nl cngut à
nOllcslrearchiui x d laq ucsLpresent pais eLcomlalde Prouuenco
ct. Forcalquier. Iten mais nous vO lùlen ct. enlenuc n qu e sic~o
fn ehs co mmandamell t. de par 110US eLpar nOll es tre dit fil s char
cl bcn-amat, marquis ct comt e de Pro llll cn ~o Forcalquier 1
-
20 1 -
subre bonncs ct s n1J1dcs pencs à nOLIS i.lplictlblc:; 1 ais ~ci
hllours dasJichs luecùs et caslels cl communaulals nom mi.\ssi
;'Iprcs dcnon pouder demandaI' n y cxi gca r ais s urnOlUmas
subjct et. vassaux 101ls PJ'ouœhommes cioulad ins originaux.
ct habitans de noueslre diche ciou taLde Marsci llodenqun paslUl'lIges lly rellarguicrs das luechs susdichs ct castels là onle
noucst,re susdichs subjets ct vassa ux ciouladins originaux.
lwbitans de nouestre cliche cioutat de Mat'seillo an acoustumat.
felargar franc dasdits pasturgages ct relarguiers : mais nous
entendens et enssin le voullen que de plus fort en plus fort
noueslres ùessus nommas subjets eL vassa ux lous Proudlhommes cioutadins originaux hal)ita.lls de nouestre diche ciout at
de Marscillo pasturgaran J seignaran ausdichs luechs et castels
comme cHous de lout. temps antiquament an accouslumal de
pasturgal' eL signerar sensc degune conlradition : car enfin
est noucstre vou Uer de ml' el dc mon fils char eLbcn amaL
Reymond Berenguier d lAragon J marquis eLcomle de Prouucnço ct de Forcalquiel' 1 et pel' maiour rcfformation el las
presentes donalions per nous faches a ux desusdichs noslres
subj cts et vassaux lous Proud'hommes ciouladi ns originaux
et hnbitans de nouestre cioutal de Mal'selllo et segurtaL de las
causes dcssus diches) de nollua u auen fach meUre lou nom das
susclichs luechs et castels, tant hab ilas que non habilas ail que
lIoueslres clicbs subjcts et vassa ux lous Proud'honuues ciouladins originaux ct babitants de nou eslre cliche cioul.'\ t de
Marseillo 1 an accous tuma de pasturgar de toute anliquitat 1
scnso deguno conlrad ition de persolUlc J mais de nouvca u
nous voullcn queper nousct lous noustres il l'aJuenir nouesIl"cs dichs stÙJj ets cL vassaux lous Proud1hommes cioutaùins
ori gi naux habilans de noucsll'e cliche cioutal de Marseillo J
sicjon tousiow's mnÎnlenguF5 de paslllrga r ou fail'c pastul'gal'
ct signan)!' ais s tlsdichs luechs l castcls ) lant babitals que non
habitats: comme si apl'cs lous noms sensicgon lous uns apres
JOliSantres 1 nnn que à l'adllcnit" non liage aulclllle diifül'cnso
tant embe lous seigno.ul"s ct l'ommlluautat s ljuc cmllc n OllCS-
�-
:!02 -
1l'CS dichs suuj('Ls cl Ya~sa ux habitalls originaux de nOltstrc
di che cioutaLde 11131'seillo :
Aubaignc embe tous sous memhres ct despendcnsos ,
Lou c;Jstel de SanL-IIIarcel ,
Lou castel de RoqueforL-Cassis ,
Lou castel de Joullialls,
Lou castel de Seirestrc et lou bourg de llouestre cioulat ,
Lou caslel de La Cadiere ,
Lou castel dal Ca telleL,
Lou castel clau Bausset ,
Lou castel de Cuges,
Lou len 'adow' de Rib. ,
Lou monastier de Sant-Ponts ,
Lou castel de Gemenos,
Lou castel ùe Roquevieille ,
Lou castel de Pepin ,
Lou caslel de Ners,
Lou castel de peJ'baure ,
Lou t'c:lslel de Sanl-Sauornin ,
L'Eslrasso ,
Lou castel de Riues, erobe Greasque, de nclcoudeno Cl
Rosanego ,
Lou castel de Fluueau ,
Lou castel de Peynier embe lou mOllnasLier de SanL- Jacquerie , embe lou castel d'Orgon au pres lou castel de
Mimet )
Lou castel de Collongue embe lou castel de Venel ,
Lou caslel d'Alauch embe lou castel Gombert ,
Lou castel vieil de Sanl-Jullian-l'Ilmbral'aL . upres de nOllestre diche cioutat de Marseillo,
Lou caslel Rel'llard , de Reuest ,
Lou caslel de Gardano ,
Lou castel de noue ,
Lou caslel de Cabries,
Lo u castel de Merueilles ,
-
203 -
LOIl castel (lo·Salll- .Mal'c cmbe lou castel de Thoulunel ,
Loti c~lslcl ùe Sant-Antonill ,
Lncioutilld'Aix,
Lou castel de Venelles,
Leu castel d'au Puech-de- Santo-Reparado,
Lou caslel de Perricard embe Sant.--Juan-lle-la -S"Ue,
Lou castel de Rougne ,
Lou castel d'Aguilles ,
Lou caslel de Lanson ,
Lou castel Reynard-de-Trabeillane)
Las ]lIanes d'AIbis,
Ellou plan d'Aillane,
Et lou tan'adou de noueslJ'c cioutat d'Aix)
Noucslre ville de Berre J
Lou castel de Vitrolle,
Lou castel de las Peno ,
Lou castel de .Marignane clnbe Ion castel ~faou el lou tcrradou
de Carey ,
Lou castel de Gignac eLHougnac ,
ELgenerallament tous autres sllsdiehs luechs et castels tant
habitats que non habitat s que an accoustumat paslurgar et hgueirarnouestresdichs nolll0l3s subjets el vassaux lous PI~OU
d'hommes ciou ladins originaux babilans de nouestrc (hche
ciO\llatùe MarseiUo toul ainsin coumo si elloux fusson dasdichs
lucchsetcastels, et perquedc louteentiqnilal nostres dichs subjets cl vassaux , tous proud ' hororoesc iouladinso~igi.na u x habi~
trml s de nouestrcdichecioutaldc Marscillo tout 3.lnSIfl comme SI
ellolls rousson desdichs luechs eLcastels, perquede toute entiquilat noucstresdichs subjets vassaux lous ~roud).honllnes
ciolltadins oriO'inaux' et habitans de nouestredlChe cloutat de
Marseillo, si s~n ben poërlas embe no~teSlrcdiche cioutat œ Aix
ctcmbe lous susdichs lucchs el castels, n OUS voullen ct cntendellqu~ tous 10lls susdicbs cioutals, luecs et castels dessus n O)11mnssicjon lous \' Il cor J \' 11 0 a rll 1(' , \, 1\ (' nlCSInc ca usa ot volo.l1lal
cmbc 1l0ucslrcsJits suhjcls \ assaux tous Proud'hollll)1rSClOll-
�-
léldins oris ina li '( 1 hllbi lmls lic Ilouesi rcdichc ciOlltal de :\Ia rsei110
cl que lIoucslre cioutaLù' A i~ IOlls sllsdichs lucchs, castels, sien
frallcsde toute chargc, imposil ions) commcsonl francs noestrcJichs subjets vassa ux lous proud 'hoIllmcs de noueslrediche
cioutaLde ~Iarseillo , COIllme elloussonl francs ùe toutes itnposi_
tions cl. chal'ges dedinll'e la cioulaL de ItIarseillo et pel' tout
nÛllcslredich païs cl comtaL de Prouuençoel Forcalquier) cxceplaLde noueslrc justici que voullen que nous vengon hobcïl'
à nous cl ~l nousdichs officiers C(uJuven acouslumaL de boulaI'
cn nouestredicho cioutal de MarseiUo eLnouestredichs païs cl
comtatde Prouuenço et Forcalq1lier et toulnouestredichs suhjets eLvassaux, car ensin est dcnoucslre youllel' el vellontaLdc
Illy GuiUaumelo marquiso) comtesse de Prouuenço cl FOI'calquier) comme lucris de mon fil s char el bien am3t lou comlc
Reymond Berenguier d)Ar<Jgon, m31'quis el comte œaquest
païs de Prouuenço ct Forcalquier ct œauantagy donnan eL
concedan tousioul's de nosll'edicbc bonne vollontat.) tant demy
Guillawuello que de mondit fils char ct ben amat Iou comte
Reymond Berenguiel' d'Aragon, marquis cL comte dalldi~
païs ùe Prouuenço ct Forcalquier ) que ùe nouesll'esdichs nOI11mas subjels et vaSsa ux Jous Proud'hommcs originaux et habitanls de nouesll"cdiche cioutaLde Ma,"seillo , tanL aqllc110lls
que sonL de present vioux , que aquelloux que aprcs cllous
vendran et perpeluellamenL , comme auen dich dessus ) que
seran resideus) cioutadins ol'iginam:. habitans de oostl'cdicho
cioutat de Mm'seillo , seran francs, quittes et exempts par tout
nouestre present païs et comtat de Pl'Ou uenço etFOI'calqllicr,
de Lous peages, leydcs, bancs) pl1lveragis et passagis lant
pel' mal' que pel' LClTe) à passaI' barques) l'ebiel'es ct ponts J
et en tout.es fieros œaquest present païs ) tant ananL que veIlant pel' lousdich païs el comtat de Prouuenço et Forcalquier,
tant nouestredicbs subjcts et YaSSatLX 10us Proud'hOln mes
ciouLadins ol'igil13uX ct habilans de nouesll'ediche ciOtltat de
l\f~II'seillo , que à tous à chacu ns lOtis bcstiaris de qual'lllo
sorto Cjue si siege, que mOlluran, passal'an ct tl'nnïcquanl1l en
205 -
mnrchnndisescn noucslrcd ich pa'ts comtnt de PI'Ol1l1CIlt:'0 Fol'"'''l' ou autrement en quelle r"son el manicl'e que ce soit
e31'1 l1 v ,
. .,
que passaran ) trarfica~an pCl' I ~ l~ nouestre dlCh paIs 00
Prolluenço cl Forcalqmer ) que slcjon francs de lous dl'cchs,
,,,,"'ois ) lal,dos
et pass<:Igis eL que
1"'''0
( ) bancs, puluerélgis
.
. tout
Iloucstredich païs cL comlaL de Prouenço ForcalqUIer nOIl
Jinjoll l'en à demandaI' et empansar à nouestl'e dichs
sllbjcts ct vassaux. Jous Pl'oud)hommes eÎoutndins origimnn:: et habitants de nouestrcdirhc cioutal l~e ~rj)rseill o :
CDI' Ion leissarall passaI' tant ellous que lous besl1 c:trIs el marchandisos ) senso deguno contradiction ; car 3nsin ez Jou
\'ouller et vollonlat de my Guillatunelte marquiso, COlntesse
de Prouucnço ) comme \ueris oCmOIl fil s chal' Cl ben aJllaL
lou comle Reymond fl erenguier d'AI'agon) marquis ct comte
dlaqllest païs de Prouuençoel Forcalquier) ct si aucu ns "ollien
vcnir ail contral'y, et contraucnil' contre 3questes presentos
donnnlions) tanl eotrajades permy que pel' mondil fils char ben
atnill marq\liscom le de Prouenço ct Fol'calq uicr)non venguesso
hobedir ou faire gansir ctiouyr nouestresdichs sujets el vassa ux
Jous PI'oucl'hOlnmes eiouladins de Mnrseillo ) vend l'an à encoudr nOtlstre indignation de my eL do mondit fils chal' ,et
eL 10llsd,ts
ben amaL lou comte de P rouuenço e.,. 1'0 1"'alqllier
"",
pcngis, leydes) ptùueragis) pass<Jgis, eluancs cl autres drechs
cllons pertoucans estres confiscats à nouSct rnets suz nouesll'e
II
dec la( 1"as ,"cbellos
c'... tellons il nons cL alz
(omma
.
1 " t"Ion cous
,
"
"
aus'
dl'echs eLesmonoucstres à l'aduemr eL Jamay non g "," daIs
t
"
"
t
cl"
1
s
tanl
donnas
I,erlous
luments desdtls peaols el au res . 1 cr 1 ) •
" "0
1
s
,narquis
el
comtes
de
lIouestres seremssnnesanlecessoul's ou c
Prouuenco que par nouS et nouestl'edich fil s char ben :'lm;)l tou
. mal'qUlscLcomte
. '.
1 p t"ouuenco
las dessus
susdll;h
(e
. Forcalquier
~
"
1
s
,s
,liches
cl
declal'nnommades donna lions de tas causes (CS \
"
.
"N
UCl'
l
11ond
BCI'en"'ulcr
Iton ,Anen eonccdlt cLoelro)';)t , ous)
0
" el comte d e p l"Otit! C," '.:Ocl l'OI"col'
t1)Aragon , marqUIs
• luier 1 ais
susdichsdcssus nonmws nO\H:'sll'essuhjclsel \,)SS:1u:,\ louspl'out hal, ",l'ln.;:, de nouesll'cdicho
'1
. "
t 1 lOnlll1eS ciollli:ldins on glllnu\. e
( ~ " '
('iOUl ai
dt, ~r ;1 I 'S(' ;1I () 1
tr d ," 1 (""U-r
d.·
(>::: bllli a u (CII:1
1 11 11lt ' b, nor
,.
;- .
�-
~OG
-
-
nouestl'c r ioul<.l lJ 'Ah:, que yo tl susdich tornl e csl('lnt nS!\('\a\
n ban dc peyro,Ciu('(ly dich,pm'Iat ,01'dounallasc;) usos des.
S\ll"
sllsdir hos,<"sc!'ichosnlsùcssus n0l111113SllOuestressubjcl.s YilSsaux Ions Pl'oucPhommes ciouladins ù e noucstl'c clicho cio utal
ur.
de Mal'seillo qu 'et'on Ircs sçindiqucs cie ladite Cio lllal cm
Yllo snplicalion qu e In 'auien rarh que tout hu)' ouen concede
eL octroyai 1 tant
Ill y
Reymond DCl'cnguier' ct> A l'agon que ma
chal' m~ire Gu illHumclo, marquiso, comlcsso œaquest present ))(\1 5 de PI'OllllCn ç fl e l FOJ'calquÎcl', prcsens lous hommcs
Lcsmoills, ycncl'ablcs homrnes Victor HamelrOll UevlllOlld
Giraud , Peyre de Sanl-Branchai x, Reymond E~TI;)in 1 Peiron
VITont ùe Tarascon, Guillaume Marinier el Guil lon Audl'iccl
plu~icllrs a utres: ap res pau de iours rou dessus nomm ado
GlI lll<llln~ctlo , Inarquise comt esso de Pl'ouu enço comme lueris
de maud ll fils chal' e Lben a maLlou comt e Hevmond Dcrengui er cP.-\rngoll , n)' l'a tifl cat el apra uallas susdit es donnations
ùessus nommados 10lls sçindi<lucs subjets et yassaux IOlls
PrOllœholl1llles ciout adins ori gi nau\: ct habH rms de nOllestro
<.licha ciout a t de Marseillo au douant ùe la porto de nOtlC'stl'c
maiso n , estant prosa nts Ca utallan de Cortide , Pe rrou PielTc ,
Mazy Icard et Aut cl'll1encs, Blancon de Ponlc l1ez e t plusieurs
aulros ) Reymond Cappo, ct à Il1 njottr segul'tat , feJ' melat cL
pCl']Jeluelio qu e sic vc nir 3rreirc à yOll Hevmond Bé renauicr
œ~ragon ) marquis, c0111le de Prolluençoc't Forcalquier ~ ~'ou
Gmllaumetto par ln graey de Diou , marquise 1 comtesso do
Prouu enÇ9 CLForca lquier , nous sian SOULe- signas ùe nouestl'cs
propres ma ns ,el auen farh faire las prosentes lettres de donnati ans cl priuilegis ü nouestl'cs susdichs scindiques , subjcls,
\'assaux lous Prud' hommes ciolltadi ns ori gi na ux c L habita n~
de noucslredicho cioulat de Marscillo , ct a uen fach mettre
nouesll'e sagcl et al'mes 1 ta nLd e my GUllla ume tt o que de mon
dil fils char cl ben a Jnat IOll comt e BCl'enguÎ cl' cP Aragon ,
F:1Cho la l~resenlo coppioestl'acho deso npl'opl'C original deLllte collation, fa cho pal' ma,"
DURA.ND D F. SA LLI\ H NU
noly i\'l assre.
'207 -
TRADUCTION .
Soit chose notoire cl manifesle à Lous hommes, ta nt présClis que à venir , que l'an de Nolre Seigneur mil deux cenls
ct le dix- septième jour de mai , nous Rayrnond-llel'enguie r
lPArf'lgoll , par la grâce de Dieu, marquis, comle de Proycnceel Forcalquier , nous aussi Guillemette, par la {;râcede
Dieu , marquise ct comtesse oe Provence cl Forcalquier ,
comme tuLrice de mon fils cher eLbien aimé Lla ymond-Bcrcnguier d' Aragon, mar<luis et comte dl1dil pays de Pro vence
cL ForC[llquier ) considérant clreconnaissanll cs bons ct anciens services el la fidélilé que nous onl porlée par le passé el
nouS portcntjournellementnos bons, loyaux sujets eLvassaux
103 Prud' hOlUtnes , citadins originaires el habitans de notre
cité de Marseille , cl ainsi qu 'ils ont fait à nos séré nissimes
:mtéccsseurs et à nO\1S . . . . . . . . , . , . . . . . , .
. , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (1)
nl'aveni,' lanl pour la ùMense de nolredilc cilé de Marseille
tant pal' mOI' qu e pal' lerre , duranll es continuelles guelTes
qui sont survenues el sUI'viennentjournellemcnl de la parlue
nos enn cmis les Ca talans , qui continuellemenl pensent eL
on t failli, si non de nou s rav ir, du moi ns de surprendre not.re
cité de Marseille; nouS vo ulons grat i fi el' les servi ces el la fidélit é des susdits sujets el vassa ux les Pnld' hommcs citadins
ol'iginail'cs habilans de notre cité de Marseille; nous, de notre bonn e foi eL spontanée volont é , sans aucune contrainte
ct pal' les raisons ci -dessus alléguées , donnons et concédons à
nosdils suj ets ct vassaux les Prud' hommes citadins originaires el habitans de notre cité de Marseille , tant à ceux qui
à pl'ésent sont \'ivans qu 'à ceux <lui \,icndront et desce n<h'ont après eux. el perpétuellement tanL que nolre dite cité
SCl'a el sc nommera Marseille jusqu'il la fin ucs siècles , les
franchises CLlibCl' tés qui ci-après sui vent ta nl O\lYcrtClnenl
(!) Le lexte, ici . ('st itlisi ble.
,
�-
-
208 -
qu e du bon a m 0 111' que n o u S portons à nos sujets (>1 YnSS3 11'\":
les Pruù' h oJl1lll ~s citadins ori ginaires habilans de notre (' ih~
de Marseillc 1 tant pl'ésens qu 'à Pavcnir 1 eux el les siens, à
tant jamais, comm eav'olls dit ci-desstls, eL]a facullé de pou voir
paltre sepL lieues tout à l'entour de ladile cité de Marseille,
comme il est plus amplement convenu }lm' les pl'ÎyiU:gcs
donnés à nos susdit s suj ets ct vassaux. les PruJ'hommes citadins ol'iginaires ct habitans de notre dite cit é de Marseille,
pal' les nôtres dess us nornmés sérénissimes pl'édéccsscurs
les comtes de Provence: que les susdits sujet.s cL "USs.au" les
Prud'hommes citadins ori ginaires poul'I'onipaH re ou fa ire paitrc, tous eLchacul1 ) les bestiaux lanibrcbis avec lainc,quechè" l'CS: bœufs ct pourceaux , chcvnux , juruens, poulins cLchevaux. clJ àtl'és ei non châtrés, cL g6néraJ ern cnL toute sorte
de bêtes que ce soit dans les terres gastes, cutti yécs ct incultes
desdits lieux eL ch" leaux à sepl lieues a utoU!' de ladite ci té
de 1lat'seille, exceptanL les lie ux pOUl' lesqucls il est dù el les
ler rains pour lesquels des cessions onL é té faites pal' les
seigneurs ct communautés desdits lieux CLchfllea ux auxquels nous ne youlons p,'éjudicier contre les droits eL!ibm'tés des autres sujets. Et de mèmc nous youlons et entendons quc nosdits suj ets ct vassa ux les Prlld1hommes citadins originaires de notre di te cité de Marseille fassent l'nit re
cL UGI'ŒRER (1) auxrlit s lieux cL cbù L
calix sa ns qu 'ils soienL
tenus de pa yel' aucun ,'elm's (2) e Lpalu rages, tanl auxdits
seigneurs desdits lieux eLchâteaux cL aux communm:tés,
comme si les susdits s ujets, nos suj ets ct vassaux , PI'U<l' hom mes citadins, ori ginaires fu ssent résidens ori oin nires
c l habitans desdits lieux cL chàtea ll x, car ai nsi est le VOIl loir de moi Guillaumelle, comtesse de Provence cl ùe Forc.."1Iquier ellutrice de mon fil s cher (: Lbien-aimé Reymond De'-'
•
Ô'j
(1) Couper du Bois,
:l ll
-,
(2) On entendait par 1'cl ars ou l'clargll ié le droit que l'on pJy. . jt
seigneur ponr aroir 1:1 r"rn ll é de raire paî tre les trollpeilux ,
209 -
,'cngnier d'Al'ngon, marquis, comle de Provence ct FOI'calquicl', EL de mème, afin. que les communautés desdils
Iicux et châteaux ne soient trompées el surprises auxdi ts pâlurages J e nosdits sujets el vassa ux lesdits Prud'homm es
citadin s originaires cL habitallS de notrcdite cité Je Marscille
ou lcs originaires de ladite cité, quand parmi leurs troupeaux
s'en t,l'ou"oronl d' élrangers soit amenés par leurs conducteurs, soitauLremenL venus ) nous vou lons ct entendons q ue
les susdits pâLres de notl'edile cité soienl tenus (Pa voir recours à nous et à nos officiers ou aux seigneurs el commu-'
nautés des s usdits lieux ct chôlea ux, soitqu'ils fassent paître,
soil qu1ils ne le fassenl pas cl nous voulons que lesdits trOllpc3l1xélrangers soient confisqu és ct ravis J tanl à noire profit
qu'à celui dcsdilsscigneurs ci communautés des susdi ts lieux
et chàtea ux, en cas dc récidi ve, à peinc de vingl-cinq li vres
couronnées, comme il est plus amplement écrii dans nos al'chi vcs de ce présent payseLcomLé de Provence eLForcalq\1ier :
demème nous vo ulons el entendons qu1il soit faiL commandement ùe par nous cl de pal' noiredit fil s cher eLlJien-aimé marquiselcomte de Provence el Forcalquier , sOlls bonnes elgrandes p!:'ines à nous applicables, aux seigneurs dcsùits lieux el
chAteaux eL communautés nommes ci-après, de ne pOllyoir
rien demander ni exiger des susnommés sujets cl vassa ux les
Prud'hommes , ci tadins or iginait'es et habitc\ns de notred itc
cité de Marseille, ùes pâturages autour des lieux susdits Cl
chMealix là oil nos susdits sujets el vassa ux citadins,
originnires 'babilans de notrcdite cité de Mal'seille ont acco utllmé de raire pa.iLI'e en franchi se dans lesdits pàturages ,
Mais nous entend ons cl ainsi ]e voul ons, que de plus fort en
plus forl nos susdits sujets el vassa ux les Pruœbommes.
citadins) originaires halJitalls de uotredite cité de Marseille,
fassenl paître auxdits lieux el cbâteaux comme eux ùe tout
temps cl de toute ancienneté onl accou tum é de fai re pailro
snlls aucune contradicti on , car enfin c'est le vouloi r de
mon ms cher et bien-a imé Ra ymond Dercngnier d' A_
t~
•
�-
'210-
r~gon 1 marquis et comte de Provence cl ùe Forcalquier 1 et
pour meilleure rMorm::Ilion 1 les présentes donations par
noUS faites à nosdits sujets cl vnssaux les Prud'hornroos
citadins originaires et habitans de notre cité de M"1 eillo
seront leUes quicHes sont di les ; de nouveau avons fail
mellre les noms <les susdits lieux ot cMleaux, tant habités quo
non habités olt nosdits sujets et vassa ux les Prud'hommes
citadins origill"ires et habitans de notredite cité de Marseille
ont accoutumé de faire pail" Cùe toule ancienneté sans ;.\0Cline contradiction de personne; de nouveau aussi 1)QUS
,'o\ùons que par nous et les nôlres à l'avenir 1 nosdits sujets
et vassaux les Prud'hommes 1 citadins , originaires 1 habitans de nolredite cité de Marseille, soient toujours maintenus
de pailre ou faire paître et 1is nerer aux susdits lieux 1 châteaux , tant habilés que Don habités : comme si après Ics
noms s'ensuivent les uns après les autres, afin qu'à Pavenil'
il n'y ail aucune ditIél'cnce tant entre les seigneurs el communautés que nosùits sujets cl vassa ux ) habitans 1 originaires de nolredite cité de Marseille :
Aubagne avec toutes ses dépendances 1
Le châleau de Saint-Marcel,
Le châleau de Roqu erort Cassis,
Le châtea u de JouiUians ,
Le château de Ceyresll'e ct le bourg de notre cit é,
Le châtea u de la Cadière,
Le cbMeau du Castellet ,
Le château du Bausset ,
Le château de Cuges ,
Le terroir de Ribe ,
Le monastère de Saint-Pons 1
Le châlea u de Gémellos ,
Le chMea n de Roquevieilk ,
Le château de Peipin ,
Le ch :~ t ea tl des Pers 1
Le chilleau ùe Peyrolles 1
-
211 -
Le château de Saint-Savournin
L'Eslrasse t
'
Le chilleau <le Rives avec Gréasque d B 1
save"o
' e e codène et Rao
-,
,
Le chateau de Fuveau ,
Le chateau <le Pey nier aveclemonastère de Sain~Zacba avec le châleau d'Orgon , auprès du châtea u du
;;e~,
Le châ tea u de Collongue avec le cMlea u de V 1
Le châ.teau d'Allauch
avec le châtcau Gombene
'
crt ,
Le châ
tea
u
Vwux-deSaint-Julien
l'E
, d
.. mbraya t aupres e notredile cité de Ma rseille
'
'
Le château Reynard , de Revest ,
Le château de Gard"nne ,
Le chMeau de BoucLe château de Cabriès ,
Le château de Mer veilles ,
Le château de Sainl-Mare avec le Cllàtcall
lonet ,
de ThouLe château de Saint-A nlonin
La cilé d'Aix
'
-,
Le château de Venelles
Le château du Puy-Sail:te-Répat-ade ,
Lechâteau de Puyricard avec Saint-Jean de la Sa ll e
Le châleau de Ro"o nes ,
'
Le châleau d'Eguilles ,
Le château de Lançon ,
Le château Rey nard , de Trébillanne ,
Les plai nes d'Albis
Ella plaine d'Aillan'ne
Elle terroir de notre c; té d'A- Not
.
IX 1
re Ville de Berre
Le chMeau de Vitrol;es ,
•
,
�2 12 Le ch ~ t c;:H1 des P ennes )
Le ch:'lt c:.lu de M.H'igmll1c avec le Chàteau-Ncuf et le
·1
lCl'l'oir d e Ci.lI'I')' ,
Le ch ~ lP.a ll de Gignac el ùe Rognac)
Et génél':.l\emcnt LouS autres susdits Heu x eL châteaux Inn!
}lilbilés que non habit és
0 \1
ont accoutum é ùe faire pallrc
nosdits nommés sujets ct vassaux les Prud'hommes , r j!nùins , ori ginaires, hab il ans ùe nolretlitc cité de ?11al'scillc 1
tout ainsi comrt1 c s'ils fussent dcsdits Heu x e l château x, ct
comme de tonle antiquité noscliLs sujets cL vassaux les
l'ruœhommcs, citadins, od gimJircs, habilans de notl'cditû
cité de Marseille, tout a insi comm e s'ils fussent. desdils licu ~
cl châteaux 1 cLcomme ils &c son\, bien COl'nporlés avec CCli "':
de la cité d' Aix cLavec les susdits lieu x cL châ teaux 1 nous
youlons el entendons qu e tout es les susJitcs cités J lieux ('~
chàleanx dessus nommés ~'lientlous un corps, une âme, une
même ca use et volont é avec nosdits sujets et vassaux les
Prud' hommes citadins) ori gino.LLx ct habilans de nolrcd itc
cilé de ~l arseil1e, et que noIre cilé d 'Aix elles susdils lienx
et cbàtea ux) soient exem pts de tout es cbarges, impositiong,
comme sont exernpls uosdils sujets vassa u..x lrs Prud' hommes de nolreditc cil6 de Ma rseille ) comme eux sont
exempts de toules impositions e t chare:es dans la cité
de Ma r>ei llc et pa rl oul nolredit pays et comlé de Provence
et Forcalquier , excepté ùe notre- just ice, cal' nOLIS vo ul ons
qu'ils vienoent obéir b. nosdils officiers qu e nous avons
accoullllnc Je meUre en no lreùile cilé de Marsei lle eL
nolredit pays ct comté de Provence ct Forcalquiel' , poUl'
tous nosùils suj ets cl vaSS3U'( J Cat' a insi est ùe notre
vouloir et volonté de moi Guillaum ette marquise J com tesse
de P rovence el Forcalquier , comn. . e tutrice de mon fil s clic!'
et bien-ahrlé le comle Ra ymond Bere ngu ier , d ' Aragon ,
marquis et comte de cc pays de Provence el f.'orcalqnier ) ct
davantage donnons cL concéùons touj ours ùe noll'cditc bOlloe
yolonté ) lant de moi Guillaurnclte) que de momlit fil s cher
-
2 13 -
ct bien-aim
é le comte
.
. n ay mond DOI'coQ
" ui e,' ,1"t\ragon ,
l1li.lI'qws c ~ comt ec!llùll pa ys de Provencc cl de Forcalquie r ,
qlle 1I0s(ht s nommés slIjet5 cl vassa ux les Pl'uœ hommes originaires ct vassa ux 1 les Prudlhornmes oN" inaires
cl habilans de nolrellite
ciLé de Ma rseillo J lao'" CCli
" X qUI.
•
so nl présentemenl vivans qu e ce ux
"P" C'- s ellx "Ie
. n• qu,· ..,
dront ct à perpé tuité J comme nous a vons dit ci- dessus
qui seront c itadins J originaires, habita ns de notredite cit6
de Marseille) ,lesquels seront francs J 'Juilles e'" exemp
·
1s pa r
tout notre present pays et comté de Provence c t Forcalqui er ,
dc lous péages, leydes) bancs, pul vcra ges el passages
I;ml pal' mer que pal' terre, à passCl' ba rques, l'ivières c t
ponls, eL 11 loul cs les foil'CS de ce présent pays, lanL Cil
nllnnLqu 'cn retournant pa l' ledit pays ct comt é de PI'ovcnce
rL FO I'calquier , ta nt nosdils sujets et yassa ux. les Pr nl PhomIIlCS J citadins J ol'iginuircs ct habitans de notredite cité de
Marseille) que à tou s e t à chamm les anim:lUx de quelque
espèce que ce soit qu' ils m éneronl, passe ront eLles marchandi ses dont ils lra6queronl en notredit pays co mté de Pro"en~e eL Forcalquier 1 ou a utrement en quelque fa çon et
Illmuèrc que co soit qu'ils passcront, tra fiqueront da ns
,;oll'ediL pa~s de Provcnce et Forcalquier ; qu 'ils soienL francs
( c lous drOlls, p éages, leyJ es, bancs ct passages, ct que
tout Ilotredit pays cL com té de Provcnce cL Forcalquier
n'{Iit ri en à de ma nd er ct à imposer à nosd ils suj ets e l vassaux les Prud)hommes 1 citadins, or igina ires cL habi tans
do notl'cdite ci Lé de Ma rseille 1 cm' ils laisseront passe l' t<.\llL
c.ux que les bêtes e l marchandises J sa ns 311cune contl'adiclion ; cal' ainsi est le vo uloil' olla volonl 6 do moi Gullla umeUe, marquise, comlesse de Prove nce J COlllme tuLrice de
mon fil s che r et bion-aimé le CQlu lc Hay mond Bel'cnouicl'
dlAraf'ro
l
.
v cL
,
(Q 1 J marquIS et comte de co pays de
Provencc
L'?\'culquiel', e l si quolqu' un "oulni t contrnri er ol co nlrovoI~I\' contre cos presenles dona ti ons tant par moi que pal' m OIl
hls oher cL bien-aime , ma l'quis) comt o de Provence cL
�-
2 14 -
Forcalquier, ne voulùL obéir
ml emp~ch~r
-
de jouir no~di l s
sujets et vassaux. les Prud'honunes mladms ~e Marseille 1
il encourra mon indignation ct celle de monùlt fils cher et
bien-aimé le comte de Provence et Forcalquier , ct lesdits
péages 1 le)'dcs 1 pulverages, passages et bancs, ct aUlr~s
droits perçus par lui seront confisqués en notre nom et nlls
sous notre autorité, co le déclarant rebelle et fel~n à ~ous
ct à nos successeurs 1 sanS que jamais il ne plllsse Jouir
ùes droits et émolumens desdits péages ct autres droits,
taot donnés par noS sérénissimes prédécesseurs les marquis
et comtes de Provence , que par nous et notredit fils cher el
bien-aimé le susdit. marquis et comte de Provence
1
For-
calquier ; les précitées donations spécifiées ci-dessus cl déclarations , avons concédé et octroyé, nouS Raymond Berenguicr d'Aragon 1 marquis et comte de Provence et Forcalquier1 aux susdits dessus nommés nos su~els et vassaux
les Prud'hommes citadins 1 originaires ct hahltans de nolrc
dite cité de Marseille, étant au-devanl de la porte de l'église de notre cité d' Aix, moi susdit comte étanl assis SUI'
un banc de pierre, j'ai dil , parlé, ordonné les choses
w
dessus dites 1 écrites
215 -
syndics 1 sujets ct vassau x les Prud'hommes, citadins, ori-
sinaircs el hahitans de notredite cité de Marseille, au- devanl de la porte de notre maison , étant présens Cautallan
de Cortide, Peyron Pierre, ~Iazy, lcard , Autermènes ,
B1ancon de Pontcvès el plusieurs autres, Raymond Cappe;
Cl peur plus grande sûreté, stabilité el perpéluité pour l'a"cnir, moi Raymond Berenguicr d'Aragon, marquis,
oomte de Provence el Forcalquier , moi GuiBaumette par la
grâce de Dieu t marquise) comtesse de Provence ct Forcalquier 1 nous avons soussigné de notre propre main c t
avons fait faire les présentes leltres de donations el privi-
léges à nos susdit.s syndics 1 sujet.s, vassaux les Prud'hommes citadins, originaires el habitans de notredite cité de
Marseille, el nous avons fail meUre notrescel ct nos armes
',nI de moi Guillaumelle, que de mondil fils cher ct bien<li mé le comte Bercuguier d'Aragon. Fail la présente copie
c~traile de son propre original délivrée collationnée par moi ,
1
DURAN D DE SA LtliRIŒ
1
notaire de hlarscilk>.
aux ci-dessus nommés nos sUjets 1
vassaux los Prud'hommes citadins de notrcdite cilé de ~!"r
1
seiBe, sur la prièro des trois syndics de ladite cité cl sur
une supplica lion qu'ils m'avaient faile) nous leur avons
concédé el octroyé tanl moi Raymond Bereuguier d'Aragon,
quo ma chère mère Guillaumelte, marquise, comlesse do
ce présenl pays de Provence el Forcalquier, en présence
des hommes témoins, vé nérables bommes Victor Ramelfou ,
Raymond Giraud , Pierre de Sainl- Branchaix , Raymond ,
Eymin , Peyron UffonL de Tarascon ) Guillaume M~'lmer
ct GuiBaume Audric el plusieurs aulres. Après peu de Jours,
moi ci-dessus nommée Guillaumelle 1 marquise, comtesse
de Provence, comme tutrice de mondit fils cher eL bien-
aimé le comle Raymond Bercnguicr cl' Aragon , ai ratifié ct
aPPfQuvé les susdites doua lions ci- dessus nommées auX
,,"eTE DE
.~08 .
Accord entre les consuls el la co mmunauté de
Gayelle, et Roncelin , co - seigneur e t vicoml e de
Marseille.
TEXTE.
In Domine Domini, etc.
Anno incarnationis millcsimo duccntcsimo oelavo, mense
jauu31'ii 1 die sex to slanLc 1 undccimâ indiclionc) Gaiete;
clarent clmanifcslulll sil omnibus hOlllinibus Hlm pl"rosentihus quàm fuluri s, hanc carlllffi audicntibus flllod nos Gaic-
�-
-
216-
tani consulcs Johannes ù'Albico, Crcgorius Gaula 1 Petrus
Dulgamino 1 Johannes Patanius 1 cum voluntale et consilio
judicn01 el consiliatol'um noslrro civitalis ellotills uni versitalis Gaicte, bonà fidc cl sine ullà fraude 1 facimus el slatuÎmus finuam pacem eLconcordiam cum domino Roncelino illuslri Domino cl vicecomilc Massili ro, e l cum lolo ejnsdem
civitalis populo eL eum sui disLrict.i hominibus pro nabis cl civ itale Gaielo cL pro hominibus nost,rœ juridictionis J el pro-
miUimus vobis Domino lloncclino Domino cL vicecomile
J
Massili re, hanc pacem pel' nos e t per homincs Gaiele ct
nostri di stl'ictûs, pCI'})Cluo et in violabiliter cuslodil'i ct pl'O-
mÎllimus tibi prœdicto domino ROUCf'lioo, illustri domino ct
vicccomite hlassiliœ pro vobis et pro loto POptÙO Massi)iœ, ut
omnes cives el homines lolius disll'Îclûs sui , naves J galeas et
alia ligna univer~1. veniantin mare et in lerrâ in civitale Gaiete
ct extra: cundo, slando ctredeuodo salvarc, cuslodire, dercndere ab omni personù et personis pel' OlUne posse oostro, per
posse civium nostl'œ Gaiete. Si vero naves nostrre ut galeœ,
ut alia vasa oost ra euntes negotianJo, in curSll alicubi invenianL naves eL gale.:1s ut alia ligna civi um vestrorum sivè in
P~J't~ , si ~ccxtrà pOJ'lum seu in pelago maris, bona fide pro·
ImtLllnus Illa salvare, derendcl'c, custodil'e dili gentel' eL hono-l'ale, tàm in l'cbus quàm in pel'sonis Lamque per OlTIncs cives
nostl'OSGaiete in omnibus locis. Hrec omnia supra scripta sinsula eLuni versa juravcrunt snper sanctam Dei Evange!inOl
bon à fide observa re, et rata babcre Johannes Dalbico Gregorius Gaula, Petrus Bulgamino , Johannes Patanius G; ielani
coasules, item Adenulfus Mancamella Johannes Accecano
Fl1. anl'us Gaula, Johannes CaSianea, Agnelus
"
Zeccadenarills,
Gu'ardus Burdonis, Leo ~lanramelJ a Pecora , Leo Sr.aranus ,
:tI~alheus Baraba ttus, Giral'dus Moslaca , Const...1.nlinns SpalaflUS , ~rancha l'i\ls Piricadmon , Johannes Quinquesoldi 1
Rayncflu s j cl ego Johan1les, publicus notarÎus Gaielm man~
dato doruinorulll CO ll S111111 l'I c·" OIl1J11um
'
pr<.:C dictol'um 1IUIlO
cartam rogatlls sCl'ipsi.
2 17 -
TRADUCTION .
Au nom du Seigneur, etr.
L'nu de l'Incarnation mil deux cent huit, le ixiènw jour
dcjan vicr, la onzième indiction, à Gayctte; qu' il soit mani fcsteà Lous les hommes qui connaîtront celte chart e dans le
l'réscntct dans l'avenir que , nous consuls de Gayelte, Jean
d'Albico, Grégoire Gaula , Pierre Bulgamino, Jû<1 n Patanius,
pal' la volonté eLle conseil dcs juges eL dcs conscillel's dc
nolre vine et de toute Punivcrsit6 de Gayelle, avec bonne
foi eL sans fraude, nous faisons ct nous établissons une pa i ~
ferme cL une concorde permanente avcc Roncelin , illustre
seigneur et "Îcomle de MarseiBc, avcc tout le peuple de celle
vHle ct tous les homm es de son district pour nous, pour tous
ccux de la "illc de Gayette cLpour tous Ics hommcs de noLre
juridiction, ct nous promettons à vous Roncclin et vicomte
de Marseille, que cetle paix sera par nouS et par tons los
hommcs de Gu yetLe eLde son districLperpétucllcmcnL eLinviolablenwnt gardéc , el nous prometL'Û ns aussi à vous, Ronretin, illuslre seigneur et vicomte de :tI[fl.rseille pour vous cL
pOUl' Loutlc peup\e de voll'e viUc dc conscrycr , dc garner, dc
dCfendre contre tous par nouS c l pal' noS citoyens tous les citoyens de Marseille, ainsi que les hommes de son distri ct ,
leurs navires, leUl's galères, el tous leurs autres vaisseau x
quelconques, quand ils vicndronidans notre mor el qu'ils toucheront à notre ri vage , soit à leur arri vée, soit pendant leur
sojOUl", soit à leur départ. Mais si nos na, ires, soit galères
soit lous autres bâti mens allanl commercer viennent à rencontrer des navires marscillais,'.en quelque lieu de la mer que
ce soiL, nous promettons loyalement de les dérendre , dc les
proléger soigneusement ct honon\blement tant ùans les biens
qlle ùans les personnes. TouL cc qu'on vient de lire a éle juré
cn tolnlité sur les Sainls-É,·angiles par Jra n d'Albico, Grégoire Gaula , Pierre Bulgamino , Jean Palallius, consuls de
Gil)ellc, ain::;i que par Adcnulplw Mancamclh:\, qui onl pro-
�-
2 18 -
mis d.c l'obscr\'cr fidèlement cLde le maintenir ; )'ont aIiSS'
prulIus : Jean Acécano, Filanrus Gaula Jean Caslanca A
1
l ' ZI d
'.
'
, gneu:; t::C3 cnarms, Gerard Burdonis, Loo MancamelJa Pecora , Leo• Scal'anus, Mathieu Bal'ahalus ' Gerard
'1
t
<11 0saCél
ConslJ.nllll SpaLarius, Brancrlrius Pizicadmon Jea l Q '
'
1r
'
"
1 Ulnque~ .l l ) ~ ë.lynel'lus, elc. Et moi , Jean, notaire public deGa yeuc
Jill écrit cetle dmrle par l'ordre des seigneurs les consuls e~
des personnes susdites.
ACTE DE 1 ~o".
Cet acte qui renferme un e sentence arbitrale rendue par l' évêque de Marseille sur un e légère cont.es tatIOnqui s'était élevée au suj et d' un e terreent.re
1abbé de Saint-Victor et la ville, est dénuée d'intérêt ; aussi nous bornon s-nous à le mentionner .
ACTE DE
.~IO.
Traité de paix entre les lIfarseillais et les Pisans.
. Ce ~ocument, qui présente qu elque importan ce
historIque, en ce qu 'il donne une date reculée aux
relations qui s'établirent entre Marseille et les républiques italiennes est malheureusement altéré et
lacéré même dans qu elqu es-unes de ses parties'
n
ous avons essayé de le présenter dans son texte'
et dans sa traduction avec le moin s de lacunes possible; tel qu'on va 1e l'Ire , Il. offre un sens assez
complet..
-
2 19 -
TEXTE.
ln nomine Palris et Filii et Spirit;)s sancti. Amen.
Nos Goltirredus vicecomes Dei graliâ Pisanol'um el PolestaluS) pro nobis et communi Pisano eL eivitate Pisanâ cl pro
OItmibus Pisanis et pro omnibus hominibus Pisani dislricll)s
radmus vobis Ugo Bcroardo, canonieo majoris eedesiro civiI"lis Massilire, Hligoni Andrere et Cerleoni leg.tis Domiui
Raincrii episcopi ltI.ssiliœ, et Rozelini et Ugo de Bauzio
Dominis Massiliro et Uso Feri Massiliœ viearii) consulibus
totius univcrsitalis l\Iassiliœ pro ipsis Domino cp iseopo cL
onmibus Dominis cLconsulibus 1\Iassiliœ et totà univcrsitatc
Massiliro cl omnibus hominibus sure juridielionis firmam ct
,'cram pacem et convenimus el promittimus pro nobis ct pro
communi Pisano et pro civilale Pisanà ct pro omnibus Pisanis el pro Pisani district;)s hominibus, yobis Ugoï Beroardo,
Ugoï Andrea) et Cerleoui leg.lis Domini Rainerii el'iscopi
blassiliensis el Dominis ct eonsulibus civilatis Massilicnsis 1
pro ipsis Domino episcopo et Dominis et consulibus et
unÎ,'ersitalc Massilire ct populo Massilire <:l omnibus bominibus cjus juridictionis quod firmam cL vcram pacem
ICllcbimus eum civitaLe l\Iassilire el cum omnibus hominihus
Massiliœ civitatis eLejus dislriell)s el saIvabimns el defcndehimus cos omnes in personis cl in l'cbus) tcrn\ ) mari et
ilquà 1 sanos el naufragos) cundo, slando ct reucundo in
civilalc Pisanâ et ejusdem port;) et dislriclù làm contrà amicos quàm conlrà inimicos ct eontrà omnem pel'sonam el
IOCllO\ in personis ut rebus; non offeodemlls cos in aliquà
parte uL 1000; nec orrendi aliquo modo facicmus Massilicnses
ul aliquem de district;) Massilire civitalis nec aliquem qui in
ligno eum Massiliensibus navisabit , nisi sil de terrà quro
eum Pisanà civilale publieam habcat.Suerram) nisi àeivitale
Pisan,) I)CI' suas liUeras eivitati Milssiliœ tlcnunciatum fueril
quam gucl'ram habeaL; quœ denuntiatio fi cri non ùcbeL nisi
de cà terrâ cUln quà in vCl'ilalc Pisalla ci\'i las gucrram ha-
"
�-
- , 221 -
220 --
buerit. Tune si cum oOû n,lcL, pax hoc non l'lunpal ct si
olTcnsio facta fllCl'il de pCl'sonis 1 infl'à quudl'élginta dies cx
fluO rcclamnlio ruerit in Pisanà civitalc, convenicolem vindiclam raciemns . Si vcro de rcbus fucrit oO'e nsio facla , lanqll ~ Jli
alicna Massiliœ ul cjus jurisdiclionis ÙÎstri cl.ùs, inquisil iono
•.lU co facto , \Il ab aliql1à pCl'son~ 1 pro COmissis liUeris COIll-
munis Atassiliro sigilla sigillatis infrà quadraginta dics conti HUOS1 itaql1c proballlm id el cCl'lum sil confcssionc duorl1m
l.e slium idoneol'ulD , in inlcgritat c ci ablata , si in veni ent rcs-
titui facicmlls, si non inveoicnt" de bonis ejus qui daml~null1
dedit , cmendari facicmus. Hoc tune inlellecLo sivè prmscns
ut DbsCIlS sil qui dampnum dedit. Dum in solvendo plcnariè
Clblnta restilui ct crncndari faciemus. Si vero sol vendo Don
fllCl'il in totum sed pel' p..1.rtcm ) per earn partcm qut\ 501vcndo fucrit ) dampnllID cmendat'i faeiemus. Pel' co autcm
qui sol\'cndo non fuit 1 facicmus fiert de co qui o(fcnsam
fccil , seeundum juslitiam 1 rationem et bonum USllm ci\' italis Pisanre. Et si quis Massiliensillm ut de Massiliensi distrÎclû , de aliqllo negotio quod ab hodiè in posterum fieL1
alllè fractionem pacis inter Pisanam rl vitaLem et Massiliam
rcclamalioDCln fecit de aliquo homine de civita.tc Pisanâ n~
de Cju5 dislrictù seu de aliquo forclanco qui in civitate Pisanâ
tune invenietur 1 sccundulll bonuTTl USUI11 civitatis Pisanm
juslitiro pl cniludincm fied faciemus, Exceplis quàm de
da m~ni s datis et ahlationibus el rapinis hine indè fnctis usquè
ad dlem compositionis llUjus pacis de quibus omnibus non
tenemus relationem facore. Defendernus ornnes homines cL
na ~r~gia Massiliensium cl hominum ct ejus disLricLûs et cos
qUI ~rassiliensi nominc censentur , cum omnibus rebus (Juas
h~~ uel'inl sh"è Sccum rcdu xerinl l ' qui usque ad Pisanam
('1" llatem de"cnienl , ibi morari voluerint ab omnibus homi1~ibus . ... ...... . cos SCCUI"OS et lulos faciemus eLadjuVabtnlUS cos per posse nostl"lIlTI ct quieumque COTcdi volucri nt cos lïJ )el.'c eXII"C
-. pCl"lllltLetnus
'
Clint omnibus vcorU1I1 l'cbus
r Cfmjtt cll1us Jihcrè; PiSilliOS cum Massilicnsibns ct ris Ilullo-
'ollibemus ncC pl'ollibi fi..\ci"Jl)us, r um Ma ~sili ('nsilm s
pl
,'ro"' I'O <luocumque moùo volcnlibus.
n3' 1.,..'
.
Et si rortè aliquis Pisanus cum Januenslblls doncc f?tlel'1'3
' 1 'l''ssilicnses et Janucnses fuerit à Massiliellsibus illvcn\IIS ruit in corum navibus ul 1lgl11s, ltccal Masslhcnslbus homines Pisnnos cl eorum l'es laoquam Janucnses oITcndet'c ct
relÎncl'c ct non
cnpCI' O e' t caplu
..
. rcddcl'c nec I"cddi raccre ct
pC'1)cllla hôc pax el coocol"d~a non rumpatur et qu~ de
h;wcl'O Massilicnsium quotl Plsam pCl" pelagum et pel' l'I \'cl'Îam adduclum fuit pel" vendcndo ibi , nihil pel' direcll1rn ut
ripâ ulleiclà ut aliqllo modo in. inl~'û itu ul .exitu ab aliquo
Massilicnse ul homine Massiliro dlslnclûs loUllur . ... ' ' . . . .
El Pisani in quâcumq\lc parte lllunru cXl!''' PÎsa nam civitalem ndju vabunt Massilicnses cum bon à fid e, sine fraudccon-
1\10(l0
In _··
, "
,,'
1
Irà olUncs homincs.
Qum otnnia sic obscr ,-arc el obscl'vari faccrc aù sancla Oc
E"cmgelia juramus.
_.
Acta sun l hrec omnia ista Pisis sub e('cl esl ~ Sanch Petri in
Palude, prrosentibus Guelfo, Hennanni ) paga nelli l ele. }etc.
Anno incarnalionis millesimo duccnlcsimo decimo l iodictionc duodecimâ , scxto kHI. seplembl'is.
Donalberous , Domini lmpernloris l\ornanorum judex Cl
notal'ius pr: fati s intCl{ui eLhanccartam I"ogatlls islius DOn"lÎllÎ
Gottifl'edi , vicarii Pisanol'um et.- potestalis subscriuendo
fil'mavi.
BalduiullS Marliijlldes: cl no tarius DOl11il1i flllpr ratoris. cl
PiSêlnro eivilatis publicus cancellarius, pl'xfatis interfui cl
hane caI'lam subscribenrlo firmav i.
TRADUCTION ,
Au nom du Père, du Fils 1 et du Saint - Espri t. Ainsi
soit - il.
" (10 D'le li ) \ 'ICOl11lc des Pis:ms
Nous GOLlerro ,l pal' 13 rll"<\ce
. et
-1, 1
Ic ùe Plsccl
PoJestlll , en notre nom Cl \lU nom UC :.\ COI\HnUi
,
1
.,
�-
-
222-
cl de la cité ùe Pise, et pour tous les Pisans et pour
1
1
ous cs
1IOmm.eS cl. Ud IslrlCt e PISC, nous faisons poUl' toule l' .
.é
.
llIUvcr_
Sil marseillaise, avec VOllS Hugues neroard
h
.
1
"
'
, c anGIne de
1 éghse majeure de la ville d e Marseille, Hugues Andl'é el
Ceri éon, députés du seigneur Reyni er , évêque de Marseille
1
el de Roncolm el de Hugues d e Daux , seigneurs de ?trarseillc
eLde Hugnes de Fer , vieail·e de ~rarseille eLeonsuls d t l '
l"
"é d
, c ou e
UllIverslt e Marseille, une paix ferme et véri'"<1"ble ) ClonOli
'
S
p:omeltons el convenons pour nous et pour la commune de
PIse el pour la ville de Pise, et pour tous les Pisans et pour tous
les hommes du disll'icLde Pisc, avec YOUS, Hugues Beroard
Hugu,:, André et Cerleon, députés de Reynier , é vêque d~
M~rseille et des seigneurs et consuls de l'uni versité de Mal'SCIlle, que nous garderons celle ferme eLvé rilable
.
l ,"n d
.
paix avec
a '1 C c Marseille ollous ses habitans ; et nous les Conserverons ct nO.lIS les dMendrons Lous dans leurs personnes Cl
dans leurs
biens
Sur lerre , Sur mer et s ur ics ea ux, sainS
· ou
,
•
J
~)aufrages , SOIt à leur arri vée, soit pendant Jeur séjour , soit
.1.leu.r retour dans la ville de Pisc, dans Son port et dans son
(lIstrlCt, tant contre les amis, que contre les ennemis , amSI
q~e contre toute personne et tous lieux, soitdans leurs biens
SOit
r dans
. leurs personnes ' nous ne les 0 ""lIensel.ons en aucun'
leu,
TIl nous ne perm ettrons que de q
.t 1
liel que ',açon que ce
·
. d
.
SOI. es, Ma~'se illais de ceue.v il1e oude son territoire, ou COli X
qUi. arrt ve.1ont SUI' des navires marseillais soient offensés à
mOms
. d' IIne ter!"e avec laquelle la cité 'de
p. . qU'II ne s'agIsse
ISC ait une t)
ouerre', et dans cc cas, .
r·
l ' arsCllle sera informée de
cette gnerre par lettre, laquelle déclaration devra indiquer la
contrée avec laquelle la cité de l'ise se ra v raim ent en lulle .. .
... ..... . .
S'il s'agi t d'l~l~~ ~fr~I:~~ ~~i~~ ~~I~' ~~;~o~~'e~', .~~~~ ~,~~:~~
ro ns dans
.
,
, " les quarante J' OlU' S qUI'sUi
vront la dcelul'a
tion ûqu i
ia'
cn ~ ~.u a clé fat le dans la v ille de Pise, si 1'0tTense a été faite
aux C~lOS~s (J pp~ rtena nt à un Marseillais ou il un habitant de
son dlS1l'lCI, la plainte en nya nt élé faite soit pnr celui qui
il
223 -
sulli la perl c, soit par toute autrc personn e, soit par des letlres des magistl'als de Mar seille, appuyées de leurs sceaux,
les oLjcls ravis seront, dans l'espace de quarante jonrs, s ur
l, déposition de deux témoins dignes de foi, rendus en lolalité si on les retrouve , et si on ne les relrouvc pas, nous illdcmniseronS les perdants i ce qui aura lieu en la présence ou
en pi.lbsence de celui qui aura faille domma ge, pourvu qu'en
l''l'ant, la perte soit pleinement compensée. Mais si le dommi\ge ne peut être acquitté qu'en partie, au lieu de }'6tl'e en
totalité, DOUS ve illeron s à ee qu'il le soit au moins ainsi.
QuanL à oclui qui ne paiera pas le dommoge, il sera faiLenvers lui selon la justice et l'usage de la cilé de Pise. Si quelque Marseillais, au sujet d 'une affaire conclue avant la rup ture de la paix , élève une réclamation contre un bnbilant
tic la cité de Pise ou tout autre nOliS lui ferons rendre pleinement justice, selon l \ lsnge de la v ille de Pise, à l'exception
des domma ges et des rapines faits de part et d'aulre jus qu'au jour de la conclusion de celle paix , desquels nouS ne
sommes pas tenus.
Nous défendrons tous les hommes et tous les na\'ires marseillais, a"cc tout ce qu 'ils apport eront à la ville de Pise ou
en mpporleront. Ceux. œ cntr'eux qui voudront s6journ cr
dans notre cité, y trouveront aide ct sécurité; nouSles aideron s de tout notre pou voir ; BleuI' sera loisible d 'en sortir avec
tous leurs biens, eLla facult é de nav iguer avec les Pisa ns leur
sera concédée. EL si par hasard quelque Pisa n élaiL trouv é
durant une guerre en Ire les Mar seillais ct les Génois 1 sur un
navire de ce dernier peuple, il sera permis au X Marseillais de
le Lraiter dans sa per sonne et dans ses biens comme ils le feraienl à l'égard des Génois , et de détenir tout ce qu'ils lui aul'ont pris, Pour ce fait, 1[1 paix et la concordc ne se r~i ent point
rompues. Quant aux. marchandises de Marseille qui SCl·ont
transport ées à Pise par mer ou pa r la ri vière pour y êtrc
vendues, :Hlcune sorte (le droit, dc pé~ge , dc leydc, n lcn se1'3
exigé. soit il l'enlrée , soit h la so rti e . . , ' . , , ' ' . ' . .. , . , . ..
•
o.
�-
..
, ',
22t -
- 225-
.. . .... .... , .. ... . .. .. ... .... .. " .. ... .
.... . .. .. . . . .............. , ........ .
· .. . .. Les Pisuns , en quelque partie du monde que cr
soit , aidel'onL les Marseillais sans frauùe eLavec bonne foi. ..
...... ... ... .. .. .. ..... ... ... ......... .. ..... ..
"
· .. . ... .. Nous jurons Sur les Saints -Évangiles de Diou,
tPOuscl'vcr cL de faire obser ver ces choses .... . . . . . .. , .. .
........... .. .... .. ... ... .
"
... . ........ .
· .. Fait à Pise, daus Péglise de SainL-Picno, dans le Mal':lis, présens GueIrr, Hel'man , Paganelli ... ............. .
. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . " . . . . . . . .. . ....,.,.
. ... .. Pan de Plneal'nation mil deux cent dix, la douzième
.
indiction , le sixième jour des kalendcs de sept embre.
Moi) Donalbergus, juge du seigneur l'empereur des Romai ns , et notail'c) (li assisté aux choses ci-dessus dites l cl ai
signé cette char te à la prière du scigneur Godefroy, vicaire
el podest(ll dcs Pis~ms. Moi ) Beaudoin, juge de Arar's, not<lil"e
du seigneur l'empercur et chancelim' public de la ville de
Pisc, ai assisté aux choses dites ci - dessus) el ai signé Cûllc
charte.
AC'J.'E: l)E 1 ~'I.
CetaCle, I"On gé S UI' les côtés, co ntenant une foul e
de li gnes total ement effacées, ne pourrait être
transcrit qu'avec de nom breuses lacunes. NO li s
nous co nt enterons d'en offrir une analyse. L'an
1211 de l'Incarnation , la quatorzième ind iction ,
Roncel ill , vicomte et seigneur de Marsei lle , rèl1di t
clair et manifeste à tou s, par le présent écrit, qu' en
yue de Dieu et pour le remède de son flme , en son
nom ct au nom de ses successeurs, il c~ dait tout ce
qu' il possédait dan s la cité vicomtale, ft Gui ll aum e,
abbé du monastère de Sai nt - Victor , recevant au
nom de ses reli gieux . Ron celin donnait les ohj ets
corporels et in co rporel s, ordin aires et ex traordinaires, lous les droits de lesde qu 'il avait dan s la
seigneuri e ; il n'exceptait qu e ce ux qu ' il prélevait
dan s le chflt eau Babon (eas/rum IJabonis ), parce qu e
ce château fes ait partie du domain e de l'éYêque .
Le même vi comte abandonn ait il l'ahha ye le ti ers à
lui appart enant. du palai s du Tho lonée cn wlonculIl
Afassilicnsc). 1' énum i! rati on de tOll t cc qu ' il cédait,
pour la rémission de ses péchés, es t très - longue ;
les droit s de port, des cô tes, d' une partie du territoire y fi gurent , tout cela eut lieu pour l'avantage
du monastère de Saint-Victor. La charte finit ainsi :
(( Ego Roncelinus, vicecomes ct dominus Massiliro, GuilIclmo Abbali prœfati monastcrii Sanct is Yicloris, tactis stl nclis
quatuor Evangeliis ) omnia prœdicla in nclis redigi cl carL{1m
inde fieri 1 Cl Célm sigillo meo rubro robol';)<!'c jussi. A Cll1lll in
mcrà monaslcl'ii Sal1cli Vietoris ubi prrod icta omu ia facla
fucrunt. Testes yocati et. rogali fuerunt (scquunlur Ilomi nn).
« Moi, Roncelin , vicomte cl seignonr de M;J.l'scille, ~l G1111 laume Abbé du susdit monastère de Sainl - Victor , :lpl"~'s
avoi r touché Jcs qualre Saints-É n mgilcs , j'ai cc qu i ('st desSilS rédigé on nClrs cl fail cn Cbtll'lc, et mun i de Ill o n scrau
I·ouge. Ccci a été écrit dans une chamhre du n'l oIHlslèrC' dl'
Saint-Victor. Les témoins appelés et priés sont (s ui vent les
noms) .
.&UTE
DE
.Il! Il.
L'an de l'In carn ation 12 11 , la quin zième inLii clio n, HOll celin , vico ml e ct seigneur de Marse ill e ,
15
..
�-
226-
et moine du monaslère de Saint-Victor, 6t connalLre
à tous ceux qui verraient cet acte , qu e pour la rémi ssion de ses péchés, il cédait irrévocablement, à
perpé tuit é, au monastère de Saint- Victor , le chtlt.eau de Saint-Marcel, avec toutes ses attenances
et tou s les droits qu ' il y avait. Ain si, ce don comprenait, outre le cMteau , les mai sons du bourg,
les forêts (nemora), les pâturages (pClscheriœ), les
marais, les prés, les obj ets corporels et incorporels.
Nous regretton s de ne pouvoir donn er le texte
de celle vent e; mais le parch emin où ell e est écrite
est déchiré en plu sieurs endroits; c·est un de nos
documens qui a s ubi le plus d' all érationset de mutilations.
AcrE DE
I~I~.
L'au de l'incul'llation mil deux cent douze , le
treizième jour des kalendes de févri er, en présence
de Philipp e d'Ib elin, de Guide de Moutfort et du
maréchal de roya um e, Jean roi de Jérusalem, dicta
à Guidan, so n chapelain , l'acte par lequel il co nfirmait la cess ion à eux faite par ses prédécesseurs
des biens el des mai sons qu e nos pères possédaient à Saint-Jean-d'Acre, dans le voi sinage de
l'église de Saint-Demetrius . Les noms marseillais
qui figurent dans cet acte son t ceux de ClevebalJe
des Moulin s, d'Élie de Nazareth , de Thomas de
Saint-Ahraham e t d' Isaac de Jéru salem. Nou s n Oli S
227 -
bornons à rappeler les clauses de ce t acte, sans le
reproduire, pour ne pas ramener sans cesse des
formules déjà co nnues.
AC'.'E I)E 1 ~ 1 ~.
Cet acte co nti ent véritabl ement des lettres de
marqu e et de représailles acco rù ées à la communaut é de Marseill e pur les vi coml es Roncelin et
Adhémar .
.,
TEXTE
ln nominc Domini , ê) 1l1l0 incarnationis C'j usdcm millcsirr..o
duccntesimo ùuodccimo, indictionc XV , scpL. id . no\'cmbris 1 ex hujus publici scripti seric, sci,H1l, singuli , cognoscnot
univel'si quod nos Roncclinus eLGuiraldus Ademarius , Dei
graliâ , Vicecomit es et. Domini ]'1élssili oo , pel' nos cl per aroncs
suecessores nostr05, donamn5 eLeonecdimus in perpcluuffi ,
hoc privilegium seu bcnefi cium loti univcl'sitati Mnssil iœ,
cxpl'essè alque nominalim vobis Guillelmo Viva ldo minori,
Petro de Sallclo Jacoba cL tibi .lémuario publieo not('l l'io Mnssiliœ, petentibu5 cl rccipientilms pel' Lotam uni vcl'silalùm
Massiliœ, vidclicel fluod si C
orlè aliqllu discordia nliquo Icmpore oriretur inter civilatcm Massiliro ct aliaru qllamlibcL
lerram , ul.. Dominos sivè homines ut consules ul rcclores
alicujus alterius Icrrre, ct Dornini ut homines ut consulcs ul..
rectores ipsius terne aliquaD1 Caciant injurinlll scu dampnulll
ut rapinam hominibus MassiHro rcbus ct pcrsollis, ut qu.icumque dampnilîcal'ent bomincs Massiliro, nos mandabimus Dominis eLhominibus ut consu.1ibus ul l'cctoribus undè essel.
iIIe à quo facla essel.. ofl'ensio sÎvè injuria ut. ipst:lm injudam seu dnmpnum ul rnpinam \II ùampnificationcm rcslÎl
�-
228-
tu ant. ct cmendant. S i ipsi Domini ut homines nt consules ut
r eclores injuriam ilium seu dampnum ut rapinélm ut dampnifica ti onem restituerc nolnot. ut emcndare 1 ex quo indè ant è
scmel ut bi moniti r.l'unl ut rcqui siti 1 dcindè mandabimus
cis el prohibcbimus ne dcinccps Mass iliam vcni a nt, usqucquo injur iam il1am SO li ùampoum ut rapinam ut dampnifica1io11001 reslilucrinl ut cmend ::l \'crin l. EL si qui s de terr~ ill ~
undè cssenL illi qui injHriam ili um seu dampnum fecerint 1
lune in i\r<lssil ià fll crinl , 1I0S prœcipiemus cos indè exirc
cum rcbus suis; it em si fort e nliquis ul nliqui de lerrtl illà
und è essellt ille ut illi qni injuriam se u dampnum fecerinl ul
malefaccrinL IUlle tcmpol'is in lcrrà ru erin! salva tof'i ta seu
Guidagio } nos ips lIIU u l IpSOS de illà torrà salnlt orià seu Guidagio 1 statim cjiciemus, llSqUC' quo ad sa tisractiouem ul
emeodalionem Ycnel'inl de illù injuriù scu darnpno ut rapin .\
ul da mpnificaliono illi ut illis qllil>us racla essel offensio si,"c
dampnum , ex qno ipsi cjecti fueriot de ips~\ nostd\ salya torià
Sf'U Guidagio. Noillmus nec volcmus quoù ipsnm salva tOl'ium
seu guidagium possil cis prodesse ut noceanl alicui , sed deinccps ille cui facla esscl injuria ul onc nsio ut. alii homines
?trassiliro absquc nliqui\ conlradictione, nbsquc impedimenta
aliquo possint se de rebus illius malfactoris lit hominulU qui
fuerunl de tCl'râ illà undè crit. ips~ maleraclor, pignorarc ubicumque cas invenorinl. Broc omnia supra dicta singula cl
universa nos Roncelions, Gnirnldus Adcmarius pel' nos ct
pel' omnes Sllccessores noslras promiltimus nos sempcr rata
habituros el obser vaLuros ad uLiiitatcm totins uni versitalis
Massiliœ u110 loco ut lempore, dici, srribi , intelligi sive excogitari ecclesiastico ut Laieo. Aclum in ecclcsià sanctj FerriO"li j testes aù hoc vocati el l'ogati fu crunL Guillelmus Vi\'3 1dus 1 Johan nes Sard us, Guillelmus de Castris, Simon Bard us}
ul cgo Januarius publicus not...11'ius Massiliensis his inlcrrll i
mandato jamdictoru m Dominorum cLbanc earlam scripsi.
-
229-
TRADUCTION .
Au nom du Seigneur, l'an ùc 11incarnation ~:2 12 l la quinzicme indiclioll , ]e sept des idcs de no ve mbre.
Que du présent écrit public tous sachent c t tous connais-
senL quc nous, Roncelio et Gerarù - Adhemar , par la gr~cc
de Dieu, vicomles et scigncurs de Marseillc, en nos noms eL
au nom de tous nos successeurs, nous donnons ct élecordons
"perpétuit é cc pri vilége ou béné fi ce il lout e l' uni ve rsi té d e
Marseillc, mais expressémenL cLnommémcnt à vous, Gui lImune Vi vaud cadct } Picrre de Sa int - Jacques, ct loi l
Jan vier l notaire public de Mm'seille , dcmandant ct recc,"uIll
pour tonte l'uni versil6 de Marseille, à savoir quc si par hasMd quclquc discord venait à s'élcvel' entre la susditc cité cl
une nulre lelTc quelle qu 'clle rôt, et les seigneurs, ou hnbi-lans, ou consuls) ou l'ccteuI's d'une 1(-'I"1'C' quclconquc, clque
les seigneurs, ou babitans, ou consuls, ou l'ectcurs de cette
mème terre vinssenL à fairc quelque injure, ou dommnge, ou
rnpinc :mx hommes de l\[;lI'seille, dans leu!":; hiens ct leurs
personnes, nous ordonnons l.lIIX seigncurs, habit nns, consuls,
recteurs d'Oll serail vcnue l'offense 0 11 l'injurc, de racheter,
ou de restiLuer l'injurc, le dommage ou la r~ rine . Si les seisneurs! habitans, consuls ou rectcurs s'y refu sent , oprès y
avoir été requis une ou d ClLX fois, nous Icur interdisons Pelltrée de Marseille tant qu'ils n'auront pas racheté le dommage, et si quelqu'un de ]a terre ~ laquclle appart iennenL
ceux qui onl fait Pin jure ou le domm ngc, sc trouyc h Marseille, nons vou1ons qu 'il en sail expulsé avec lO\IS ses l>iC'ns;
de meme si, pur hasard , quelqu'uil , ou quelques - uns ùe
cette tcrre d'oil cst ve nue l'injure, jouissa icnl à Marseille du
droildc protection 1 nou s voulons qu'ils soicnl à l'instanL
mèn1C dépouillés rle ce droit , jusqu'il ('c que ~n li s ra('lion , ou
/ïlchaL de Pinjl1l'c ou du dommage aiellt. été oUtOllllSde la part
�.-
230 -
dl! coux qui , pour cc motif, auraient été privés ùu droit LI e
guidagiu7n (1).
Nous ne voulons pas que ce derniel' droit puisse leur servir à nuire à quelqu'un ; mais nous voulons que désoflnais
celui à qui Pinjul'c aura ét6 faite puisse, sans qu'on sly oppose prendre des garanties dans les biens de )'auteur ùe l'offense et de ccux qui sonl de la mên"l.c terre que le maUaÎlcUl'.
'Ioules ces choses susdites, nous, ROllcolin ct Gerard Adhemar pour nous ct pour Lous nos successeurs 1 nous promottons de les maintenir et de les observe!', pour Pavantage de
taule llunivcrsité marscilh1Îsc .
Foil dans l' église de Sainl-Ferréol.
23 \ -
Les témoins à ce appelés el priés, furenl Guillaume Vivallll , Jooo Sard , Guillaume de Castris, Simon.Bard .
Mais 1 moi Janvier, notaire publicà MarseiUo, ai assisté à
toul ccci el ai écril celle charte par l'ordre des seigneUl"S
déj,\ nommés.
l
(1) Guidagium . " 'ill clmus de 'Podio Laur(nlii c. 6. Quod si
quando egrcdi 'Ucl/eL(cpiscopus) lUtTochias visitatum , dominos ad
quorum tat ras ire disponaret J l1ccesse habebat G uidagium. implorare, clc. Charta Villclmi Pictav iensis camitis Valentini J in Bibl.
Scbusiana, ccnt. 'l , Cil p. I~ . Nul um siL Ql1mibus , me clomtun LiuneeUi ct omnes res cjus mobilcs ct immob iles, in sce ur'Ïtat e mea ct
1J1'oteeüon.c et guida{jio suserpissc. Epistola Raimundi comitis Talosani ad S. Ludoy iculll Reg . Franc. an 1242. Si nobis apud caturcum CUJn litleris vestris patclItibus et pendcnhbtts miso'itis Gl1idagil11n honorabile, et sccuras IIrruitatcs, clc. (Cbarta anni 1240.
)~x parvo Chartulario S. Vietoris Mass il . fol. 18 1. Nos R. Beren...
gariw. eomes Provinciœ . .... Aflidam1t5 et sub Gu idagio et prolcctiouc llostra recipimus buna {ille tnollas terium S. T"iC'toris lffass-il.
(le onmta mollmdina paraloria ct caJldoria ipsius mOllastcrii . .. , .
Quidqllid addirtu1/! monaslcrium perUnet ill tota va lle lJ1ussiNœ...
S ub Guidogio ct prot.ecl'ionc ct FidaJltia 110stra rccipimus. Sub
Guidagio ct Salvatione, tom. 1 . Mal!:criarum Insulre Darbarre.
Pag. 1ï7, ca put. 32. lib . 5. StaLulorum Mass il. est dc Guidogio
flon prœstondo alicui, qu i ôQcm M([s siliœ offenllcrit. Occurrit in
charla anD. 1266. l\Jarc..'C Ilisp., col. 1Ii<$7, in alil! an. 1307. Apud
MenC'stcr. In Probat. Rist. Lugdun. , p01g. Id, in convcntionc an .
1251. Inter Carolum l, Andcgav. Comitcm et Arclatcnscs, arL.
j ,
etc.)
(Exlrait du Glossaire de Duca ng<" t. 3, colon. 904 ).
~CTE
DE
I~I~.
L'é Lat d' oblitération dans lequ el se trouve cet
acle, est d'autant plus à regre tter, que ce document, s'il avait pu être rapporlé, aurait co mpl été le
tableau des possessions et des droits domaniaux
des vicomtes de Marsei lle. Malgré nos recherches
dans d'autres archives que celles de notre bàlel
de ville, nou s n' avons pu trouver un e copie de ce t
acte·, aussi sommes-nous réduits à le rappeler seu-
..
lemeut.
~CTE
DE
1~13.
Vente faite à la Communauté de Marseill e d' un
liers de huiti ème de la Seigneurie Vi ce-Comitale .
TEXTE.
Hoc est translalum cujusdam publici instrumenti facti pel'
manum Guillelrni de lleLiomonlc, publici oolarii massiliensis,
cujus serics lalis est :
11\ namine Domini amen. Anno incêJrnationis ejnsdcrn millesimo CCXlIl , inù.ictionc XV, quinto kil\. aJll'ilis . Sil. no~ ulll
omnibus tUtu prrosentibus quàm futuris 1 fluod noS Guufr ldu s
.'
�-
232-
Dominus et vicecomc Massili ro ct ego Jxmilla ejus uxor, ct
nos Gaufridl\$ ReforciaL eL Burguodio prrodicli Gaufl"idi fil ii ,
IJOS omoes bonâ [ide, sine dolo, nOD decepti , non coacti , sed
de bcne placito llostro vendimus et coucedimus perfcctoo VCI1dicionis tillùo et tradimus in perpctuunl pernos et per omnes
SUCCCSSO I'CS noslras vobis Petro de Sanct.o Jacobo, vicario
confrerire Sanct,j Spiritû s Massiliensis, Guillelmo Vivaldo 1
Jollanni Sardo ) S imoni Bardo, Ra imundo Sarl'3cenœ Bectoribus confreriœ Sancti Spiritûs 1\fassili re, recipientibus et
slipulantibus pro vobis ct pro cretcris correctoribus vestris
et pro totà uni versitalo comll'lun itatis Massili re lertiam partcm octavro tot ius Dominii seu sennori ro, jurisdictiones l\Jassilienses, ut ceusus, ul tretzcna , ul Icide, ut qua::cumque alire
dominationes se u sen nori ro, ut jurisclictiones ali re in quibliS
curnque juribus existant , q\l::ccurnque pertinent ut pertinero
possu nt ul debenl in port o, in acquis u t terrâ , in pascuis ut
nCll'lar ibus .. .. .... " .. ..... in Massiliâ ut ex trà, in lerl'itol'io
pertinenlibus, omnia jl1l'a cOl'poralia et incorp0l'alia, omnes
actiol1es, peticiolles, persecutiones l'cales, pel'sonales, rei per.
secut ol'ias, mi xtas, utiles. clil'ectas qu œ et quas habemus ut
habere debcm us ut habere possl1l'nus ut unquam habuimus
in l'cliquis duabus partibus octa vro Massi liro supl'à clictre,
pretio CCC lilll'al'um l'egali urn coronatal'um , quas omncs
confilemlls nos du ohus a suprà dictis emptoribu s habuissc
ct recepisse nume ratione continuâ.
Si aut proodicla terlia pars totius octavœ ùominii seu sennori œ seu jurisdicti onÎs Massilim, ornnia jura quœ habemus
UL habere dcbem us UL unquam habuimus in reliquis duabus
partibus totius oetav:::c domi llii Massiliœ cum omnibus suis
juribus pertinentibns, qu œ ornni a si ngul a suprà dicto pretio
vendimus valent plus jnmdicLo pretio ut valebunt in posterum , illuù tOlUlll quodculllque sil ut fu il, vob is suprà nominatis em ploribus ementibus reoipienlibus Domine veslro ct totios universilatis Massili ro, litulo pcrfectro dona tionis damlls
per eodem prcti o cl perpetuo hnber e conccdimus omnia jura ,
-
233 -
omncs actiones, pcticiones qu re ut quas hab uimu ut habel'e
debemns, ut unquàm habuimus in lerliam parte m oclaVŒ
Mnssiliœ, ae reliquis duobus partibus dictre oclavro vobis suprà dictis cmplorihu~ r~cipi enti~~s ~OI~in e vC~lro e~ totios
uni vel'sitatis commumlatls Masslhœ, In Ipsà UOl versltate et
communilale Massiliœprresenle et fulurâ 1 plenal'iè absque ulla
l'ctcntione j lransferimus vobis et vestri s successoribus rccloribus confreriro Sancti Spirilûs 1\fassil ia:: et loti us univcl'sitat is Massiliœ liberam facultatem inlra ndi posscssionem lertim \
IX'lrtis dictre oclavœ dominii ct jurisdictionis ~ta~silia:: e~ a~io
rUII1 supravenditorum corporaliler eLpl'rescntwliter , eL SI dicta
vcndicio non valet jure venditionis, va leat saltem jure donacionis. Prœdicta enim omnia et singul a vobis el successorib lls
vestris rectol'Ïbus et toti universitati Massiliœ Utulo pm'fectre
donacionis, dam us et tradirous et promiHimus "obis nos suprà dicta om ni .. , singula, semper tut a, immota Lencre, obser,'arc, numqu àm contraveniente ull à jul'Ïs ul facti sllbtililate
pcl" nos \IL pel" alicujus dicLis UL faclis in jure ut c"tl"à; siL illud
scriptum at non scriptum , di vinum ut humanu01 , legale ul
cônonicum , civile uL jus plebiscit.um, ul sena tus-eonsul tum ,
conslituLum UL consLiLuendum , UL quiùliheL aliud jus ad
contravcniendum . Ego lxmi lla l'cnunoio legi Julim fundi
dotalis et velleiano senatûs - consulto c t jnri pont ifacali,
ct quoù prrodicla oro nia, singllia rata c t immotu perpetuo tcneam Cl obscl' vem , numquàm contravcni J Il1 . Quod
. nos Raimundus Gaufridus, Gaufridus Rcforciat ) Burgundio
cjus filii, Jxmilla prœdi cta de benè placito nostro juramus
corpol'3liler super Sancta Dei Evangelia . Aclum infrà turrim
ipsius Uaimundi Gaull'dÙÎ ; ad hoc lestes sunl voeati cl 1'0 -
sati Ugo ùe Podio, Johannes Anglic, Jacob GuicolUlllS, Petl'US de Sancla Maria, OUa Coxa, Petrus Raymundlls, Pe trus
d'Al'gileris, G ui llelmus cP Albana, GuilJelmlls Bcrlranùus
miles, magister Isnard , quod ogo Guillclmus ùe Bcllomontc,
publicus notarius massiliensis qui malldato et rogalu utl'iusquc prœdictor ufl1 ha:::c scripsi. Hoc certè tl'ansla bum ego Ja-
'.
�-
234
Iluru'ius, publicus nolul'Îus massiliensis mandalo Domini Spi ni
polcstalis Massiliœ fid eliter tl'3ustuli , niellil adLiens nul diminuens in hoc lranslilto ni5i ca quœ ioveni in orig inali instru_
menlo , hoc idem tr<.lns la lum Icgi cL ad majorcm firmilalcm
signum moulU hic apposui.
TRADUCTION.
Ccci a ét6 transc ri t d ' lin acte public Cail de la main de
Gui lLaunw de Bcilolllonte ) notai re public à Marseille 1 dont
yoiei la tencur :
Au nom du Scigm:ul' , ainsi sail-il.
L'an d e Pincal'nalion 12 13, la quinzième indicti on , le ci nq
des .kaleudes d'av ril. Qu'il soit conou à tous pl'ésens cUuturs, quo nous Geoffroy, seigneur el vicomte de Marseille, ct
Lx.milla , sa femme , cL nous, Geoffroi Refor cia l , c l Durgun-
dion , 61s du susdit Geoffroy" agissant avec bonne foi ct sans
ruse, ni trompés, ni forcés, mais de notre plein gré, venùons
el concédons à titre de vente ptwfaite, pour nous et pOUl'
tous nos successeurs, à VOus Guillaume Vivaud , Jea.n San] J
Simon Bard }Ray mond Sarracène} J'ecteurs de la confrérie du
Saint-Esprit de Mnrseille, recevanrct stipulant pour vous el
les autres vos corocteurs et pour toute Punive rsité de la
communauté de Marsei lle, la tierce partie du huitième de
tout le domaine, ou seigneurie, ou juridict ion de Mm'scille,
qui consiste en cens, trézains, leides 1 ou en toute aulre donation , ou droits de seigneurie etde juridiclion, sous quelCJ uc
forme qu'ils ex.istent, et en quelques lieux qu'ils s'étendent :
sur le port, les caux, la terre, les pnturages, les bois, dans
Marseille ct bors de Marseille, dans son territoire, droits cor~
porels, incorporels, actions, pétilions, sui vaut la chose, pcrsonnels, mixtes, utiles, directs que nous avons ou que n OliS
devons ou que nous pouvons avoir , ou qne nous avons jnm;lis
eus dans les autres deux parties du huitième du domaine
-
235 -
·t cc que noUS cédons au prix. de lrois ccnts li vres
susel l ,
.
.
royales couronnées, que nous déclarons aVOIr reçues, argent
plus haut nommés.
comp t3 1I t , dcs dcu~ acheteurs
•
. .,
.
Si la tierce partie susd,te de tout le hUll1cme de la se,·c ainsi que tous les droits qui nous compètent , ct que
gneul"I ',t .
. . é
r.
11nouSvcndons valent plus que le pnx sus mentlOon , ou
.
. nt pa,'
,'aloir dava nt<H!.c,
nous ne cédons pas .malUs
cc
IllSSC
(
...,
.
sUl'plus pour la même somme, à Punivcrsilé m~rsel~l mse, ci
,aVl~,~,
0 " aclleteurs recevant au nom de celte uDl vcrsllé,
pour
. .
(uc vous le teniez à perpéluité , à titre de donat,on parfrute,
1
.
''lVcctoutes
les actions , p é·lIlions
que nous avons, ou que n0 us
devons avoir, pour que vous en jouissiez dans le préseni et
dansl'avenir , pleinement eisans aucuneretcoue. Nous transferons à vous cl à vos successeurs, les recteurs de la confrérie
duS.iut-Esprit de Marseille, la libre facult é d'entrer en possession de la tierce partie dudil buitième de la seigneurie de
Marseille.
Nous investissons, en conséquence, vous 1 les susdits
Picn cdeSaint-Jacques, G. Vivaud , Simon nard , Jean Sard,
R\lymond Sarracene J de la possession de la tierce partie du
huitième de la seigneurie el des autres objets indiqués, corporellement cl à présent ; et si une telle vente nevaut pas par
le illoil de vente J qu'elle sorte au moins son effet commc
uroilde donation. Nous vo us promettons de mainlenir toni es
ces choses J de les garantir contre toute suhlilil( de droit, OH
de fait ; chercbât-on à les contester par le droit écrit , ou non
ecrit, divin ou humain , civil ou canonique. par les plébisciles,
les sénalus-<:onsultes, ou par quelque loi quc ce soiL
1loi , Ix.milla , je ,'enonce à la loi Julia su,· le f~nds dotal ct
au sénatus-consulte Vellcien , ainsi qu'au JrOll pontifical )
promettanl de mainlenir ci de gardel' toules ces choses .
Cc que nous) Raymond-Geoffroy Geoffroy Reforciat , Bu~·
gOIlWOIl , ses fils) ls millJ, plus haui u0n1méc 1 de, notrc plein
gré, nous jurons corporellemenl sur les Saints-Evangiles ùo
Dieu,
1
.
'
�-
237 -
. f.u ,!lamine Domini ) <lnno incarnati onis ejusdclIl -1213,
Jn,liehone
XV ' 4· no" t,s
·'p,·,·I·s
'
.
' .
.
1. E' X pu bl ICro
sCnplUl'ffi
tcs-
IllcrcCS ponùcrandro cum ferro aut eum nlia pondere J sinl
safr;ulInll J sericum, pannum seriei , spccies J caoahacia ,
omnia alia qu re veniuol ad cOI'dam , panni tallci cx ll'ancol'mn , fu st::mÎa seu fu scotincla, coria J boccheri m 1 cOl'dubadum , sallmala fer!'i , ferrllHl , buxus, pr nnre, pelles, herbœ,
olcuro J pisees qui vcniunl pel' tcrrnm Je te, Venuü cl lrado
lilulo vcuditionis libi Ugoï Ferro el luis in perpclu\ltn fluas
p3rl cs omnium ll'ctzenorum el cenSUllm annualium qu re
pCl'linent. el debcnlnl'inll'à Massiliam cLeXlrb, in cjus Icrri10l'io Domino dc Trit is, ct llxorÎ mûre AIndacire b qllibllSdam p<,rsonis Domini de Tritis. Trclzena illa, laud im ia rl
ccnsuS sivc pensiones quas hnhcrc ct ::lccipeJ'c debl'nl de
f{uibusC'lllllque posscssioniblls cl pel'l'onis, illa qu ro nos accipcrcdebelhus à quilmscumqllc personis ill . . qllro nos accipcl'c
delmimus pro domibus, agris, vincis, ortis, quibuscumquc
prœd is l'usticis ut urbanis ut suburbanis ut in quihuscum(lue locis inlr~ Massiliam ut cxtrà , in terrilori o ejusdem ci,i!atis J omnia jura eLcommissiones qu re cx prœdictis possent in prœscnli ul in fuluro cvenirc) obvenirc , omnes ac- \
tioncs l'cales) persona les , mix las, libi Cl luis ccdo in le cl ~
in tuos Ir;t nsfero , roc inc1è ài vcstio , lc cl luos invcslio , le
clluos auctorit nte tutl cis ingl'edi pcrm ilto , palior ct jltbeo.
Pei' hanc vcndicionem in pCl'pcluum duralam dcdisti cl 501,'isti nobis 1l11ll1cl'alionc conlinuâ quadraginl i millia solidol'lIm rcgalium coronatOl'um . Renuncio ex ccrtil scienciù cxccptioni nominatro pecuniœ ut prro Ui non solnli ; si pluris
ralel ul aliquo tempore plus vaillil prrocio , ililld tot.lItn mcrâ
hOlOUIO, omnibus patcaL <ludicnlibus pl'msentibus cL rulll ['i~
lib, ,.I, le libi el luis dono el permiU o pel' sli]llllalionem libi
-
236 -
l'ai t. a il bas dc la totlr tic Raym ond- Geoffroy.
A ceci
J
_ rurent témoins appelés ctpri és 'Hu
v.... ucs ue Pod·,o,can
Angllc, Jacq ues G~\111 ccL1l , Pierre deSaillle-Mal'ie 1 OUo Co
' .
D,
Pierre n ay mond , PI CITC œArgileri::; 1 Guillaume ù'AU>ana
Guillaume Bc"tl'and , homme ùe gu('·rrc, maître Isnan.! ; c~
que moi , Guillaulnc dc llelJomoulc, notaire puulic il Mal'Scill
.é . d
e,
al. crlL )après l'ordre cl la prière des de ux susnommés (le
Vicomte ct sa rem me). Moi , Jan vier , not.aire public il Marseille 1 l'ai fiùè lcm.ent l "anscl'il par l'o rdre du seig neur Spin!,
podestat de Marseille, n'y éljoulant, ni n'cil retranchant rien
m'atl nl..:hant 1.l cc que rai trouvé dans l'ol'igillJL Celle
je l'ai luc, el y ai "pposé Illon sceau.
copi~
Vcule fail e par Hay mond des Baux à Hugucs de
Fcr de la quatri èmc parti e des lesdcs qtl'il possédail
dans la vill e ioféri cureo u vico mté ti c Marseille au
prix de 80,000 so us royaux co uronn és.
'
TEXTE .
<.}
q,lI,ad ego Raimundus de Duccio J ViCCCO Ol CS, DOOlinlis Mas~
slüm, bonù Cide ct sine J olo vOllda titula veoditionis 1raJa
c L'conceda
tibi U"oo
'
.
,, i Fe'1ro Cl.'l"
ms In pcrpctuum dtHl ~ ocl.wtlS
lCidarlu
m Massilim,hoc
d' e quarlam partcm omlllllill
.
.
! est
Cer
1cldarum lot ius civitar '
'
.
. .
15 vlccconlilalis et quam jure dominalIOillS uL ' luolibe L ~alio mûù0 ego cL lIxor moa Aladacia , m.il!
seclinda Us ouis Gaun·Illl
·· 1" d C' 'f l'ItIS
.. , habcmus vcl habcrc
possumus. A lcidc nominutiul } sint islœ sciliccL omBüS l'CS ct
Ugoï Fcrro el luis quod banc vendicionem lolam prrodictol'Um leidarllfil , ll'etzenorum ,laudimiol'um , censuumannalium
si\'e pcnsiollllm SiClll suprà scri plum cl in omnibus el si nSulis$lIpril diclis faciam le el luos babere cL lene,.e cl pos-
sidûl'e in l)crpclullm paci ficè ct quictè et ab on1l1i conll'ad iclionc te defcndcrc ct sah arc. Et si ~\ lc ulluis e,'iclio fi ürcl
in solidum , prom itto mc te cl lu os !)cl'val'e indempncs ct
, '.
1(
�-
,
238-
r cstilunnn Libi cL luis omlte d;)mpn\1m~ quod tibi ct luis
allingct ob hane causmn, illùè obligo li bi et luis Olunia bona
mea prresenlia cL futura. Sil racla transacti o inter me cl te
Ugonem Fcrru01 bon à fide, sinè dola 1 le et tuos absolvo in
perpeluum de omnillUS olwenlionibus el reddilibus quascumque el quoscumql1o lu a ul aliquis ne mine tua babuistis
aut habuiL ) tibi flrmit er promitlens quod non inquic\abo le
aut Luos ut non agalll contrà te aut tuos in jure ut aul exlrà
jus suh aliquo judici sccularÎ aut ccc1csiastico. Et si quo ju['e
agerc posscmus conLrà le aut tuos scripta ut non SCI'iplo ,
legali aul Ciloonico, divino vel humano , ill i pl'OrSllS genera...f liter cl spccinlitc l' rcnuncio 1 pl'omÎll o a mnia et sin gula SIlpraLlicta in pOl'pclllurn lue SCl'vat UI'Ul1l. El confiteor ctl'c(,()s nosco me conlinu ù numera lione rccepisse à te Ugone Ferro
prred icta OClogillta Iflillia solidorum regaliurn coronalol'um
\.-- pro supl'adicl ù transactione; l'cnuncians exceptioni 11llIl1Crat re pecuniœ ul non solutre; Hem promillo tibi Ugoni Feno
el luis non deccplus, non coaclus, ITI3gnâ cl evidcoti ulilitalc meà quid prœdicla omnia cl singula observabo pel' Ille
el pcr DlCOS in violala cl incollunota ; conlrà prœdicta lltaJiquid de prœdictis pel' me ul intel'positam persol1nm ul10
lempore aliquâ juris suhtililate, aliewid non factum cri! ,
rcuuncians specialücr Icgi J uliœ rundi dOlali s, nominnlirn
~ exceptioni senalùs-consullûs Vell eiani, juri bypothecario; imo
; omnia singula supradicla uL pcrpcLuà scrvcmillibata sancta
quatuor Dei Evangelia à me fucrunL corpol'aliler manutacta.
El ego Ugo de Buccio, ,'icccomes cl dominus Massil ire fideijubco Libi Ugoni Ferro cl luis pro omnibus su pradictis ct
singulis ioferiùs script is Lcnendis J complendis el observalldis, promillens pro slipulatione quod prœdicta omnia cl
sioguJa raciam le cllnos habcre cl lencre paci ficè el Cl uiclè
in perpeluum. Si eviclio Libi ficrei. in soliùum ul pCI' leul in
aliis de prϝiclis) pJ'omilto mc observaluru lD le et IUOS
indempnes, l'enuncians omni juri scri}Jlo Icgali elcanonicoper
'Ir quou sllprà prmdicta nul infrà scripta [l ul nliquid de prœ··
-
239-
..y dictis aul infrà. scriplis, speciaJiler c~ist ol~ AJl'Ïan i el .novre
coDstituLiooi , elquôd oron~a supradlcla mgula el ullI versa
firma el iUibala leneam el ouscrvem perpetua de bene placilo
'clis sacra
sandis E v3ngeliis juro. El ego lloslagnus
de
0100 l...
(
..
filiu s Urronis GauITridi suprà dicl::tm VClldllionem
IF.'
a
.
""""
"
factam à Haimundo dc BaucCio ltb, UgoJ1l Fcrro omllla qure
buisli à Haimundo de Dauccio cl ab A\adaciil, uxore cjus
1W
b"
sorore meâ , laudo, concedo eL confirmo in r crpeluum li 1
Ugolli el luis dono) ceda clùcsemP.i;\l'o , cl ~[lc~um d~ no.n
}lctcndo à le nI luis facio, renuncJ[\lls. spccl<J11.lcr Jl)IOOrJ ~
~ mtalis benefi cio c l gencralitcr si aliquoù JUJTI sC1'lpio el legall
eL cononico promu\galo el promu lga ndo per quod conlrà
prredicta venire possctn , o01n1<-' s llpradic t a,m~ fi l'ma ct ~ ni
bala tenerc cL obsel'''::ll'c perpcluà cl contra CIS non YCllI re.
aliqui' jlll'is Sllblililatc, nllo loco ut 100npOl'e, ego dictlls Ro.sLagnus de Agou t non coaetus nec drceptus sed dû bencph1elto
meo l<-,clis saerosanclis Evangeliis juro.
Acta sunL ?IIassilià , in camerà pra::dicLi Ugonis Ferri , ~n
prœsencià eL teslimouio Ugonis Derardi , A ~ ~e~~ de Man .,
Guidonis Dalmacii Bcrlnmd i Fulconis, Gau Undu Roslagm ,
Derlr::m.di de Buc~o Uaonis Andrc::c, Guillelmi Yi valdi
,
v
r'
Moscbeli" Posl h",c ql1arl~ die scql1enli scripla non amp lUS"
ENo Aladacia, \.Lxor Raimundi de Buccio prrediclt , Vlcecoo
"
" b 0 11<.1' fid
cl sine dolo yendo cl
lllllcssa
cl uomma
Massl"1H:C
1 C
•
titulo vendilionis lrado cl concedo tibi Ugooi Fcrro eL .IUIS
in perpeLuum duas oclavas \CI"d al"li m '!assiliao
Il
ç, quoù Jure
. . nommc
. roeo SI"C
. 'pOl
. nle sive pel' •a1iquem anletlonahoDls
,
"d
· t·lm ut islre·. orones . l'es
cessorum meorum quod ICI e nomma
et merees pondcrandre eum rerro au l CUIn alio pondere, ' SIcul
n a' 0111safmnum sericmu , pnom. scn.'
el , spccics , canaLa.
.
.
J .
d
li
1
311ei
hommum
ex.ilia alla quro vemunt ad cor am , paO!
" 1a , con' (a , bocbine
traneorum , fustania seu fuscotlfic
. ' cordu-.
'I"nn
\)cnnrc
plsees
qUl
banum ferrum buxus, comb c 1 ~ ,
' .
,
,
.
.
nin1ïli'\
sivc
bcsll::C
syl~ ~
••
vcnill nl pcr terram omJ1ls gellen S [t
" \am ,om1l1.·a ,nli ,rl num
pcrhncnl
varum , hrec similia, ùanl lCie
'1
.<
1
\
�-
240-
-
tlLl lcidam dominroum Massiliro. Venda cl trado litulo VCll dili oni s tiûi Ugoni Fer o ct. luis in pcrpcluum ciuas parles
omnium lrclzcnorum 1 Inudimior um , ccns uum annalium SCli
pClls ionum annll~nlln quœ pcrlinenl Cl dobentur inll'à Mas-
o!.wcnli ollibus, rcùdilibns quascumquc CL quoseumql1e tu
Icnuisti tu Ugo Ferrus usque in hodienlum Lli em.
siliam et ext r~ , in ejus lcrl' ilol'io clomiuis de Triûs à qui bllScu mquc pcrsonis pro domibus 111 in domibus si,-e in tabulis
ut in (lgris u t. Yio eis ; ut, Gr lis ut in quibuscumque pl'rodiis
rusti cÎs ~l urbani s ut s uburbanis, ut in quibusCW11Ql1C locis
lnfrà i\lassilklln ut c\:trà , in Icrritol'Îo cjll ~ù cm chilatis, ei,
omnia jura et commissioncs qum ex pl'axJir lis possent. in
p rœscnli ul in fulu ro a llin3cI'c ut eycni r e ut obvcoirc J cL
Omnes <lcbones l'eales el pel'sonales ut mi x las prœdictorum
omnium quod libi cL Luis cedo ct in te c t in tuos transfcro, me
indè di svcsti o ct le cl Luos io vestio , le Ugoncm Ferrum procuralorem in r em tuam facio eL luos successorcs in possessionem istorum le el tuos auclorÎle Luâ ing rcdi pcrmillo )
patior cl jubco; pro hâe "cnclitionc in p erpetuUJll dill'at urà
clectisli el solvis li in num cralione cont inuil quatuor viginli
mill ia solidol'lun rega lium co ronalorwn ; r cnuncio excerl;\
,.} scienli à cxceptioni non numcrak"C pccunire ut pecunü:c non
, solutre.f'El si plus va lcal ul aliq uo tempore p l liS va luer;t
prœcio prrota:\.a to, IlIu ù tolum m er::) hbel'allt atc lIbl cl
tuis d onc ,J c L promiLlo p r o s tipnl a ti one tibi Ugon i Ferro
e l lui s quod b anc vendilioncm lota m prœdiClarllffi leidarum ettl'ctzenorum ct la lldimiorum et ccLl suum annualium )
s ive pcns ionu1l1 ûnnuarium Cl in omnibus et sin gtùis supr(ldi etis faeiam te e t tuas haber c c l tenere cl possid cre in perpcluum pacificè cl quictè el ab om ni con tr adicenlc jure
d cfender e , salvar celsi à le ut à luis ov icli o fi erel in solidum
ut in al iquo d e prœdictis, pramilto mc te c tluos conserrarc
indempo es , r estilulul'mll li bi ct luis Olune dampnum quod
tibi ulluis obl iLl gc t ob banc ca usa m ; undè ob ligo tibi cl luis
omnia boua mea prrescncia eLfutura. Facla transact ionc in lcr
m e ct le Ugonem Fel'I' um boni\ fidc ct sine dolo facio fi ncm
tibi cL luis, le ct tuos absol vo in pel'pc tunm d e omni bus
2 1-1 -
-1
Pactuffi facio tibi et luis d e non agendo cL d e non pe ten do
pCI' Slipul alionem , tibi firmiterpl'omi tlcns quod non inq uicta ho le ut tu os ut non agamconll'à te ut tu os in jure ex jure sub
nliqu o judicc soculari ut ecclesiastico) et co nfitcOl' cl r ecognoSCO me habuisse co ntinuâ num eratione à le Ugone Ferro
pnclliclo duodecim milli a s olidol'um l'egaHum corona tol'um
pel' supl'adi cta m transactionem, l'e'nuncians eXccpLioni non
lI umel'atro pecuni œ ut Don solutre . Item prorniUo tibi Ugoni
Ferro ct l.uis, non dcceplus, non coactus, sed magnà et ev iden ti
ntilitale meâ quod p ncdi cta omnia eL s in gul a obser va bo per
me ct l'CI' meos in v iolata e t incom mo ta) et conLl' à pl'redi cta
ul oonll'a aliquid d e p ncdicti s pel' m e ut pCI' interpositam perSOnnm nu]lo tempoT'e yeniam. S i contrà prœdicta ut aliquid de
prœdirlis veui re possem a liquo jure scriplo ul non sodplo 1
legal i ut canonico} di vine u t bumano} ut cons uel udin ari o, com-
~ pelenle ut compctito
iLli pl'OJ'Sùs r enuncio; il lud pl'Ol'SÙS d e.... sampal'o et specialite!' leg i Juliœ (u.ndi dolalis prohibenU
alien:tlion em et nominatim renunciosicut au x ilio senaLo.s-con..f" sultùs Vell eiani ) imo . Omnia el s ing ul a s upl'adicla perpetllù
sCI'\'abo illibata ) hœc sancta quatuor Dei Evan geli a à me corpOl'aliter ma nutacla. Acla s unt h::cc apud caS Ll'um d e .Mairanegas in talamo d omini Raimundi de Buccio , p r ffise nt.e Anselm o
filio prϝicti Ugon i FelTi r ceipientepl'O ipso Ugonc Fel'T'o patrc
Suo et mandalo ejlls prœdi etam venditi onem et S3Cl'a mcntum
prœdiclum factum à domina Akuj(lcic.\ , ips i UgoniFef'l'o in
pr'e.senciô ct tes limonio BCl't rand i d e Aqnis, Haimllllùi do
Triltis) flaimunJi .Mi lo nis. Pos t hoc eodcm anno cl
mense, XI ka!. maii ; nos RainlUndus Ga ufl'idu s, Ga u rl'idtl~ frale l' ) mii Ugonis Ga ufridi 1 rl'nlres Aklda cim
UXOI'Îs Raimun d i d e Duccio, pl'œd ictam yc ndit ion em lesdi"l l'um ) CC nSlltUIl , tl'etzeno l' um ct lalldimiorum r.\ctarn
libi Ugon i Fen o à Hai nulIlrlo d e Buccio eL Almluc i.., ('ju s
lIxorc , Soro rc 110stl' â , ul s uprà sC l'iplurn est , olUn ia el sin gula
t6
�-
-
sul1sCI' i l 1ta laudanlus) CU nlll'lUarnllS, affi.r ln ~lllu S.Cl s~ qUOÙdlllH
1•
24.3 -
242-
TRADUCTION.
jus nobis css,C'l in pl'<.cdictt\ vc ndilionc ulm allqlll(l ùe pl'œ-
diclis, ei rc nul\ciamus cL fClcicOlUS to cl luas habcrc cl tOllcre
Au nOOldu Seigneur) l'an d a Pinca m alion t213 , la
pacificè cL quielè ab Oll1ni p Ol' onà conll'adiccnle jure dcfcnùcmus . Si C\llctio ibi fi cl'cl in solidui11 ut pel' prœscnle ut in
aliquo lempare dc pl'ϝlcLis 1 pl'omiLlim~ls quisql1c I1?SlrUm
in solidum iUud toLum tibi ('Lluis ,'csa retrc. lndè obhgnmus
tibi el Lui s specialit er cl goncl'alilC'1' omnia bona noSll'a , pncsen lia el fnlnra 1 et s i jure scripLo anl non SCl'ipto, legali aut
canonico, di vino
a lll
humano
pOSSCIllUS
contrit prœdicla
vcnire el contra al iquod de prœdiclis, illud !oluro in le el in
Iuos transfCl'imus 1 il l ique prorslls r cnunciarl1us , uL pncdicta
OJnnia cl s in gula in s u ,) l'clouncanL firmila lc) omnj a singula
s upradicla lenebi nHI S cL sel'vubimus in pcrpeLuum iI1ibala,
Deus nos adj\t vcl , hrec sn ncla quaLuor Dei Enmgelia à nobis
s inn uli s corpo l'alit f'r n1nlllllocta fu ere, El nos Berlrandus de
a
.
Pclu sio , Ranulfus de Buceo , Benga rius de Buceo fl'~ü rescJus,
BerLrandu s Ne\'olonci Hs, Rai nlllndu s de Mota, Gaufridus
Clari , juré1lnus super san cta Dei Eva.ngelia libi Ugoni Fel'r~
quod prœdi cta omnia s in gul a c L uni\'cr sa libi eLLuis perpcluo
obsel' ycnlur incomrno lo, Si quit! inJè ~l. le ul il Luis ev in celur
ut dimil\llel'etur , pl'omiLlimus I\ OS libi sub tenore sacl'amcnti
prrodicli qnocl t ibi fecirnus lcnerc t ibi u Ll,ui s hoslagia Massilioo,
Lc-1ndell1 d once lih i ut Illis Ulml quod ind è oblalum eriL l'csli). tu eLul' , rcn ull t innt es suh eodern sacl'arn enl o genernlil cl' ct
specialite !' omni jlll'i sC l'i p to non SCl'ipt o , legali , canol1i~
pel' quod contra pré'Pdirta ut nliq uid d e prrcdicti s , nCl~I~e
possCin ns, Acta s unl hœc in t;1 lam o prœdicti Ugon is Ferri m
pl'n:'scnciâ el les timoni o Pelri d e Monlclnuro , Allgerii de
Mari , ; j
nonis Fe rri "
l' U\'cnis
Unon is Andl'eoo 1 Poncii •de
..
. ,
Vi ll amaJ'ore , Cll ill r lm i d e nnln roli s , PeLri ~l nssiliensIS .,
G uillelmi Yh'nldi ) Ioscheli , TI otlancli Bencli oti , llcrnnrlh
de Tolosa, Raim und i scr iptol'i s 1 Raimundi Crucidonis; nI
j~O Ikre nrJal'in s de AIllI)l iano publi cus Dola riu s Mnss i1iro
~
0
l
l~i s omnibus int Cl' rui pl';,c(liclis) rogalu s, hanc c~rl a rn
,
qu in ~
ziè me indi cti on , le qu atre d es nones d 'av ril ; (lue d (Jprès le
témoignnge d e celt e écriture publique, il so it manifeste à LOus
préscns ct futurs, que m oi, Ray mond d es Baux J v Îcornle ct
suigncllrd e i'l'Iarseill c, vcnù s à titre de ve nt e, li v r c eLconcède
nvcc Donne foi e l snl1 S dol à toi , Hug ues d e Fer et aux li ens , à
perpétuité, de u x huitiè mes des le id es de Marse ill e (1) , c'està-d ire la quatri èm c parU e d e Lous les laides de la. cité vicomtale, qu e moi et ma femme, Alélù,lcie, seco nd e fill e d e
Hugues Geoffroi d e Trets, pal' droit d e domination ou pal'
tout nutre m ode) nous ayons ou nOliS pouvons avoir. Pal' ce
mot de Leides) son t enl endu es toutrs les choses c Lics marchandises devanL ê tre pesées ayec le fer ou avec lo ut autre poids 1
1
'
scnpSl,
tels que le safran , la soie, le drap de soie, les éll'Offin.les, le
chanvre, tout ce qui serL à faire des cordes, les draps cI e laine
import és, les toil es dites fus tanell es, les cuirs, les pe..'l.UX 1 les
cuirs de Cordvuc, les fcrs , le buis, les plumes, les herbcs 1
Phuile, les p oissons tr:m sporlés par tcrrc,etc .J cvend s et je li vre
h titre de ve nle à toi ) Hu g ues de Fer clau '\. Lie ns à perpétuit é,
doux pnrls de Lou s les Lrez~lin s (<2) cl censes annuels qui sont
tlus dans .Marseill e et h ors d e M<ll'seill e au 'X se ig neurs de Tl'cts
f t à mon épouse, Aladacie, par quelqu es perso nnes du seigneur de Trels , Ces Iréza ins , co r v6es c Lce ns ou pensions
que ceux-ci ùoivent r ecevo ir d e quelqu es personnes qu e cc
soit, cc ux qui leur sont dus par quelques perso nnes que cc
(1) On appelait {rlude J lode, louadr, lrude cl {ride. les pres tations ou droils qui dcvaient être surtout acqu it t.és pOtlr les Olil rchandises, Cc mot dérivernit du teutonique 1/'ystC'ÏII ou ll' ys/ml , qui signi fie acquiUer un droit.
(2) 1'r!!.:ail1 , c'esL la treiziè me partie du t'ri'\: tl'une n lltc, ail la
h·cizièmc parlÎc p ert:' \I C d'U IIC t:hosc quekonquc.
�'.
-
-
2~4-
soit 1 ceux. qui nouS reviennent soil des maisons, soit ùes
cham ps, soil des vigucs, son ùe tous aulres hiens rustiques
en ville ou au dehors dans Marseille ou dans son territoire,
tous les droits qui des objets précités peuvent échoir dans le
présent ou dans r a,-enir , toutes les actions réelles personnelles el mix.tes, je les cède il loi Hugues el aux tiens, je les transporte dans toi el dans les tiens ; je m'en dépouille el je L'en
investis, je permets à tcictau..'\. tiens d'enll'crùans leur jouissance. Pour cette vente faite à perpétuité, tu as payé et donné
à nous sans désemparer Cl argent comptant <[uah'c-Yingt
mille sous royaux. courounés ; je l'cnQnce de science -certaine
à l'exception du prix non acquitté. Si ce que je te cède vaut
davantage ou ,-audl'u davantage unjou!", je donne à toi et au ~
tiens ce surplus par pure libé,·alité, et je promets à toi Hugues de Fer et aux liens quo je le mettrai en possession pour
que lu en jouisses paisihlement sans aucune contrariéLé de
toule cellevenle qui comprend les laides 1 lréz..'lins, corvées,
cens anouels ainsi qu'il a été dit plus haut. Et si toi ct lcs
liens VOll'" veniez à essuyer une éviction, je vous promets de
vous indemniser pour lout. le dommage que vo us aurez subi ,
j'y oblige tous mo.. biens présens ct futurs.
Cette transaction est faile entre moi ct toi Hugues de Fer de
bonne foi cl sans dol ; je décharge loi ct les liens à perpcrtu.ité de tout ce que vous pourriez mc ùevoil', te promettant
fermement de n'inquiéter ni toi ni les liens, de n'agir ni contre toi ni contre les liens, soil pal" le droit soit en dehors ùu
&'oit. devant un juge séculier on ecclésiaslique. Dès cc moment. je renonce génél'alernent. ct.. spécialement à agir contre
toi et. les liens par le droit. écrit. ou non écrit , civ il ou 0.:1nonique, di vin ou humain ; jt' promcts de ga rdel' à pcrpétuité
tout.. ce qui est. dit ci-dessus Cl je reconnais avoir reçu argent.
complanl les qllatre vingt mille sous royaux pour la sllsditr
tran5O'lciion, renonçant ft l'c'\cC'ption J u prix non acquiUé ;dc
mèmc, je promets à loi ('1 anx liens, librement. ct. spontanélIlent , à mon gr;llld (' t é\"idenL profi t. que j'obser verai p(1. 1' moi
245 -
ct. par les miens eL maintiendrai toules les choses susdites;
cnaucun temps rien à l'aide de quelque subtilité de droit ne
sera fuil ni par moi ni par une tierce personne contre ces mêmes choses, renonçant spécialement à la loi Julia sur le
fonds dotal , au scnatus- consulte Velleien , au droit hypothécaire i bien plus, pour garantie de mes paroles, les quatre
6\'angilcs de Dieu out été corporellement par moi touchés;
ct moi Hugues des Baux, vicomte el seigneur de Mar3eille,
j'cngage ma foi à toi Hugues de Fer et aux tiens pour le
mailltien de toutes les choses plus haut dites et pour cbaeune
d'clics plus bas écrites, promettant de les faire tenir à (oi et
aux tiens qui en jouirez paisiblement à perpétuité; si toi ou
les licDSsubissiez une év iction, je promets œ indemniser toi
et les liens, renonçant à tout droit écrit. civil ou canonique,
spécialement à l'épitre d'Adrien , et pour que je tienne toutcs
ces choses fermement et pour que je les observe perpétuellement , je prête serment de mon plein gré sur les sainls
Évangiles.
Et moi Rostang d'Agout , fils de Hugucs GeolTroi , au sujet
de la susdite yente faite par Raymond des Daux à toi Hllglles
de Fe,· , je confirme pour toi et pour les tiens tout ce 'I"e tu
as reçu de Raymond des Daux et de sa femme Aladucie, ma
sœur, de sorte que si quelque droit me revenait sur les choscssusdites, je m'en désempare en entier en ta faveur , renonçant entièrement au bénéfice de ma minorit é, et généralement s'il m'était permis de m'opposer aux choses susdites
au nom du droit. écrit ou du droit. civil ct canonique, promulgué ou devantl'ètre, je déclare ne pas le faire, ct pour
que tOlltes les choses susdites soient maintenues par moi
maintenant et ql1 il n'y soit. jamais contrevenu à l'i)iùe de
quelque sl1btililé de droit, en aucun temps el en aucun lieu ,
moi Rostang d'Agout.. , ni contraint. . ni tl'ompé , ITI:lis de
mOn plein gré J je jure sur les sa ints ]~va n gilcs de les mai ntcuil'.
•
•
l
Fait à Marseille, dans la chambre du susdit Hugues de
.'
�-
246 -
Fer en présence lPHllgllcs llcr •.\I'd) tPAugier de Ma ri , de
Guidou Dallllatius } de Bertrand Fouq ucs 1 ll l} Gco lTl'oi Uostalla 1 de Berlrand ùe Bucco , d ' Hugues André 1 de Guillaume
~
.. .
.
Vivalld MoscheUo. Après ccschoses le quall'leme JOUI' SUlvanl
plus n'a été écrit.
Moi 1 Aladacie 1 épouse du susdit Raymond de Dam: , yicomtesse et dame de Marseille 1 je vends cL je li vre ~\ titre do
venle 1 à toi Hugues ùe Fol' el aux ti ens, à perpeluité, les
deux huilièmes des lesdes de Marseille eL cc que je possède
par droit de donation en mon nom 1 saiL pal' moi , soit pal'
,)les prédécesseurs. Voici ce qui est appelé lesdes : Toules
les choses eLlcs marcband ises deva nt ê tre mesurées avec 10
fer ou avec tout autre poids 1 tels que le safran , la soie 1 les
draps de soie 1 les épiceries, le chanvre 1 tout cc qui seri à
faire des cordes 1 los draps de laine étrangers) la fustanelle ,
les cuirs) les peaux de uœufs, le fer , le uuis, les plumes,
les poissons qu i viennent par Lerre 1 les animaux de tout
genre, soit les bèles des forèts ; tous ces objets sont so umis
.,.ux lcsdes des seigneurs do Marseille, Je yenus ct je li vre, à
tÎlro de ven te, à toi Hugues de Fer et aux Liens) à perpéLuito,
deux parts de Lous les trézains ct cens a nnuels qui sonl Jus
ùans MQ.l'seille el hors de Marseille dans sou territoire pal'
quclque personne que cc soit , consista nt ) soil en maisons 1
soit cnmcublcs, soit cu champs, suit en v igncs) soil en jardins,
soit co tout autre georc de culturc 1 ainsi que tous les droits
qui y sont aLiachés dalls le présc nt ou qui pourraienl leur
échoir dans l'a venil' ; de mèmo quc toulos les actions réelles,
pCl'sonnelles cl mixtes, ce q ue je cede à toi ct aux liens, cc
flue je transpor te dan s toi ot da us lcs tiens} cc donLje me
dé pouille pour cn in vestir toi elles tiens; je perm ets el j'ordonne que toi eLles ti ens} pnr l'ellet de moo auto rit é, cnlriez en possession de toutes ces choses , Pou r celte vcnt e qui
doi~ èlre perpétuelle, tu os p,y6 eL donné al'gell~ cornplon\
quatre-vingt mi lle sous roya ux couronn és; je r eno nce de
!5dence ceJ'laille à l'excC'ption de la somme non pi:l yéc ou non
247-
tIél i",.6c , e~ si les objels cédés ,oient plus 0 11 oblienlient un jour un pri x supérieur à celui qui en il été fix é J je
donne à toi ct a ux tiens cc surplus en pure libéralité, eLje
ll1:cngage Cln-ers loi Hugucs de Fer ct les ti ells à rendre toi
clics ti ens possesseurs, sa ns trouble} de la vente de tous les
lesdes susdits J de tous lps tl'éza ins 1 de tous les cens cl de
tout es les pensions annuelles; ct si toi et les ti ens veniez à
éprouver quelque év iction , je pT'ol1'H'ls ue \'ons indemniser et
de restituer à toi etaux ti ens toull E' dnJllmnge que Loi et les
tiens auri ez essuyés p OUl' cc motif ; à ca use de cela fob lige à
toi cl aux ti ens tous mes biens présens Cl futurs_ Celte transaction 3yant été faite entre moi ct loi Hugues de Fel' avec
bonne foi ei sans dol , je dégage à perpétuit é, toi et les tiens,
de Ioules les l'enles auxq uelles III as é té leou jusqu' à cc jour .
Jc promets, à toi eL aux ti ens, de ne jaOlais vous inquiéter
ni vous poursuivre en droit devant un juge séculier ou ecclésiastique .) et je reconn ais avo ir reçu de toi 1 Hugues de Fer 1
douze miU e sous rnya ux couronn és; je promet à loi 1 Hugues
de Fer 1 cl alLX ti ens, de mou plein gré, de gt'l rdel' tout es les
choses susdites 1 de les maintenil' et de n(' j<lmais agir contre
elles ni par moi ni pat' une person ne t iCl'ce ; je reoonce à les
att aque!' au nom de qu elque droit que ce soit : je promets de
ne point in voquer la loi Julia S Ul' le dl'Oit dotal ni le sénalus-consulte Vell e~en., Ceque j'n i juré sUl' les qualresaints
Évangiles.
Fai~ au ch~ leau de A/airanegas , dans ta cham bl'e du seigneur Raymond des Ba ux, en présence d'Anselme fils d'Hugues de Fer , recevant } au nom de son père ct par son ordre,
10 yenle susdite et le sel'm en~prè l é parla dame Aladacie, en
présence de Bertrand des Baux, de Raymond de Trclz et
do Raymond Milon.
La mê me ann ée et le mème mois, le 4 1 des kalcndes ùe
mni 1 nous Ra ymond Geoffroi , ct Geo n'I'oi , son frère 1 fils
d'Hu gucs Geo lTroy , frè res dl AI<lda('Ïc , 6pousc de Rn)~moIll1
dos Baux, llOUS apprO\l VOnS ct conHrmolls la vcnle sllsLllte LI es
�-
24!) -
lesdcs J cens c l Irézains, faite à toi , Hugues de Fcr, par
Raymond des Baux cl par Aladacic, sa femme, notre sœur ,
aiusi qu'il est écrit plus haut , et si quelque droit pouyait
~tre exercé par nous dans les objets formant la vente susdite,
nous y renonçons el nous te maintiendrons paisiblement dans
Ucndiuti , de Del'lw.rd de Tolosa, Je Haymoml PI~cri\'<l in J dc
H;l )'mond Crucidon o
Mais Illoi J Berenger (jlAmpliano, nolaire public, il Milrscille, ai assisté à toules ces cboscs et ù1après la prière que
los susdits m'en ont faite, j'ai écrit celle charle.
la possession de ces objets, nous engageant à te défendre
contre toute personne. Si lu avais à subir une év iction, soit
à présent, soil dans la suite, nous nous engageons à Ven
donnCl' un dédommagement complet; obLigeant envers toi
ACTE DE t::t,a.
elles liens spécialement el génél'alemenl tous nos biens présens el futurs J cL si Je droit écrit ou non écrit , civil ou canonique, divin et humain 1 nous pCl'meltait d'agir contre Ics
choses susdites ou contre quelqu'une de ces choses susdites ,
nous renonçons entièrement à celle faculté J voulant que les
,
-
2~8-
choses précitées reslent dans lcur intégrité eten particulier
demeurent fermes el staLles, Que Dieu nous soil en aide, Cc
que nous avons juré SUI' les quatre saints Évangiles..
El nous Berlrand de Petusio, Rauulphe de Bucco, Bengarius de Bucco, ses fl'èl'es t llerlrandoNevoloncius, nous jurons sur les saints Évangiles de Dieu que toules les choses dites
ci-dessus seront constamment obsorvées
pour toi , Hunues
.
0
de Fer el pour les liens, Si loi cl les tiens éprouviez quclque éviction ou quelque diminution dans les objets pins haul
relatés, nous promettons à loi el aux tiens par]e mème serment que nous venons de faire 1 de restel' les osl~gers à Marseille jusqu'à ce que restilution soit fai te à toi ou aux liens,
renonçant , par l'effet du même sOl'ment, généralement et
spécialement
à toule clallse qui nous permettrait ù'aoir
COll.
0
tr3lrement à les intérèlS, soit d'après le droit écritou non
écrit. , civil ou canonique.
Fail dans la cbambre du susdit Ru"nes
de Fer , en préo
se, llee el avec le témoignage de Pi erre deMont Laurier , cF AuSier de Mari, œHugllcs de Fer le jeune, d'Hugues André,
de Pons de Vill3lnfljol' 1 de Guillaume de Balneolis , de Pierre
le Marseillais, de Guillaume Vivalld MO' Cbetlo, de BOtliUld
A cette date Pierre Eernard fit, au ch apitre de l'église épiscopale, une donation que nou s ne rappelons ici , qu e comme une preuve du r61e imp ortant
que l'adminis tration ecclésiastiqu e avait déjà, e n
dehors d e la juridiction de l'évêqu e. On peut s'asSUl'er, par la lecture de certaines chartes, qu e le
pouvoir de l' évêque n 'absorbait pas celui de so n
chapit.re, car ce derni er pouvait acquérir en so n
nom propre; bien plu s, il figurait dan s les actes
particulie rs du prélat marseillais, lequel décla rait
céder ou acheter, non-seul ement en so n nom propre, mai s e ncore aux nom s d e ses chanoin es,
AerE DE t:: l,a.
Une ré pé tition fas tidi e use des mê mes ex pressions nous di s pense d e r e prod uire ce t acte, en
grande parti e semblable à celui qu e nou s avons
donné so us la date d e 1213 , e t qui contenait une
vente faite par Raymond d es Eaux, à Hu gues de
Fer. Il s uffira de dire qu e l'acle d e J214 re nferme
ull e venle fait e par Hugues des Eaux à la comOlUnau lé marseillaise , à laquelle il cède d 'autres droits
seigneuriaux .
�_.... 250 -
ACTE
DE • Z Ifl.
Veille faile à la Comm un e de Marseill e par le Vico mt e Raym ond- Geoffroy, ses en fan s el sa femm e.
TEXTE.
Hoc cs ~ ll'anslalulll cujusllam publici ins ~l'lllnent i facl.i per'
manUITI Guillelmi ùc Bcll omonlc 1 nolarii ~lass iü ensis, cujus
series lalis est :
ln rlomine DOIl'1ini , ::tnllO inca rll ntionis millcsimo ducellteSil1"IO dccimo sexto:, indicLionc Ill ~J primù di e april is, noseant
prroscnlcs c t sciant pos1eri qllOJ nos Raimundus Gaufridus
domilllls de Trit is, et nos Gaufl' idus Heforcia tu s, Burgulldiu s,
non decf'pli , nec coacli 1 sed de nos1ro bene placito, venùimlls
c l conceùimus litulo pCl'feclro yendit ioni s el traclimus "obis
Guillelmo Vi"nldo Mosqucto, Guillelmo Marchoni , Guillclmo
de Mura , Derlrando Auriolo, l'ceipien tibu s et stipulantibus
nomin e lolins ulli ve rsitatis communis Mass illiensis, oclaviam
illam quam babemus ulllilbere debcmus, ut possidemus ut
qua si possidemus! ut lenemn s ul qll<lsi tenemus pel' nos ul
pel' ali os, pOl' indi " iso in civita te M~)ssiliœe l in cjus territorio
cl di sll'ictù , si vo consislat ill justi ciis, sive in jllrisdieliollc
ch'ili et cl'iminali , in ecnsibllS, in tl'czen is, in eavalgatis, in
Jcsdis , in portù , in acqui s , in ten a, in pascuis, in nemol"ibus, in montibus, in pi scadis, in mtll'c, in insu lis , in ycnationibllS, in qllibllscumqnc aliis jUl'ibus consistan l , eL
generaJiter vcnwm us "obis pncdiclis reeipientibus cL stipulanlibns nomi ne commu ni s et uni versi la ti s civitalis Massiliœ,
OIunia jura corporalia cL ineol'poralia , Offi nes domioatioIlcS
seu segnori a~, om nia qu;:neumquc nobis C'ompetunt ul coml'clerc p05sunt : in lot;) ci "i late Massiliensi , in ejlls tcnitorio ct
dislriclù occasione di clœocta vim. Pn"('di clam autem vcnditionem vobis pl'axiielis GlIillcltllO Vivtl ldo !\fosqu clo J Gu illchno
-
25 \ -
M<l rchoni 1 Gui llelmo de Mura, Berl i'tmdo Auri olo, l'cci pientibus CL stipulantibus nomill e communis et uni vcrsita ti s
ci\' itatis Massiliro, facimus prrolio CXLl Il milli a solidol'lllfl
l'cnulium co rooatol'um quo50ffincs DOS confilcmul" in inlegruln
Ill~uel'ationc continuâ à. vobis pl'œdiCLis habllisse eLrccipissc
lanm'iè , undè in ipsis rcnunliamns exceplioni non numerat m
nou lraditre nobis pecllniœ ct llon soluli prœlii. El si dicta
octavia plus yaleLdieto prrotio ul v"lcbil in poslcrum , illud totumquantuHlCumquc sit ex m(''.('~ liberalilaLe nosll'â , ·obispl'tCdiclis rceipientibus eL stipul an tibus Domine dieU communis Cl
univcl'silatis Massiliœ, dODalione inter vivos, conecdimus cl
donamus, l'en upcjv ol es penillls omni juri pel' quod co nll'a veoirc possc;us conLrà pl'œdictam uooationcm el speciali ter
illi juri quo eavelul' quod dooatio pel' ingralitudincm polesl
rc\'ocal'i. Item nos pl'<:cdi c1 i n.. imundus Gaufridus, Gaufritlus n crol'cialus, Durgllndio ej us filii œÙÎmlls vobis pl'œdictis l'ccipienlibus e l sli pulanlib us nomin e dictm unl vel'sila1is
elcom munis Mass ilke omnia jura, Oll1 n cs pcticiones, pcrsccutiones rei et aetiones r eales, perso nales, mi xtas, utilC5,compclentes nobis eL competiturn s nomin e ul occasione dict ro
oclavi::c ul quocumque alio jurc nobis compotonLi cl com~e~
titul'o eonll'à quemlibot e l quoslibet ; ita ul vos pl'redlclr
sie possilis oomine didi communis et uni versilatis Massili~
agorc , dcfend ere, exeipel'e , rcplicarc, jurare , sic nos nnte
hanc vcndi cionem à pobis pOlui mus .
ln pl'~di etâ au lcm venditione rclinemus nobis us~mfl' uc
IUln ut quns i usum fl'uctum usque ad oclo di es ta n~U1.n pl'Oximos; volumus e l conee d ·tmus qu od elapsis !)I"redlcils oeto
~t
)(
dicbus usùs fructûs ul quasi usûs fruclûs libcl'è ad suam p~'~
pl'ietalem l'etrahallll' . De pl'œJictâ au tem vendieione exc lp~
mus el nobis l'elinemus lurrim noslrmn et plateam eum SUIS
pCl'tinenciis; qUa:} lunis cL platea cum suis pel'tineneiis con.
11·
front alul' ab Ol'lenlc
v .lil PU)
ICt.!"
, 'a III eriJic Toloneo
.
'ab
. occidcnle domibus quondam BCl'll'andi Fahri , i\ scpLon." ·10I1e
.
ilOllllbus
Judcol'um . Ha qUO(1 1.0 ,.Illon'1 l 15 nec por ahquam
..
�-
25 2 -
-
scnnori am scn domilla lioncm in civ ita tc Massilieusi lice in
hOIllÎnibus ncque in cjus ICITilorio cLdisiriclll. . Et pl'omilli_
mus vobis pl'œdicti s slipulantibu s namine dictro commullis et
unÎ vcrsita lis Massilim quôd pl'reùicta turris in toto ut in parte
li on n'llllCllltlS nec donabimus aliquibus personÎSsin gul aribus
•
ilLuru versalibus, nec <luocumquc modo alieuabimus in ali-
.r
qnam personmn ut aliqn:Is pcrsonas, nec in ecd esiam ut domum rcli gio5a m . Si diclum co mmune ut uni versitas Massiliœ
~ nobis super hoc cercioralu1H el ccrcioraw. ta nlliffi nobis lit
si ngulis nostrùm da re nolucrit ) Q1HlIltùm ab alio habere posscmus sinè fraude 1 faclà I cgitim ~ npprobacione de qUémlitato
.10 ~llio ablati pra::tii 1 si commune ut uni versitas Massi liensis
super hoc duhita rcl , si in appl'ob aeionc parles di scordarenl ,
super ca J'ecurl'crclur ad arbitrium boni v Îl'i. S upra dielam
autcm ycndi tionem promilti mus perstipul ationcm vobi5 prœdieti s recipienLibu s el slipulanlibus Domine ùicti communis cl
uni,-ersita lis Massiliœ sa.l varc e l derendere <.lb o mui personà
cl ab omni bus personis , in jure Cl cx trà jus, per nos et pel"
on1lles successores nos tros 1 c t si aliquid in di ctà vcncÎicionc
ablalum ruerit in partem ut in lotum, illlld to tum promittimus "obis prœd ictis sIipul nntibU5 nomine dieU eommunis ct
tmi vcrsita lis Massiliœ s ub obliga ti one omnium bonol'um
nostror'.llll babitorum cl habcnd orllm , restil lIcrc et reslaurarc , El si qu asex pensas indè rccistis litiga ndo secundum juris
ordinem , illas promiltimus vobis pncdicti s sUpulantibus 0 0ID ine dicti communis ct ul1i vcrsilati s l\fass ili m in io legrum
restituere et J'cs tau ral'e sub eàdem ypothecà omniambonorum
Dosll'oru m prœd ictol'um . E t est de paclo inler nos et vos
prœd iclos quod credemus indè vobis ut cuilibet petcnli
expensas nomi ne dicti communis et universitatis pro omnib us a ntè supradiclis complendis un iversaliter cL sin gulariter
ct obli gamus nos quislibet in solidum 1 rcnupcÎvp '-cs specialiter
ex nostl'à scienli ~ bencficio novœ co nslitul io ni s_
Omnia aulem s uvradicI3 sins ula e l uni vcl'5a. co rrobora mus
cl promittimus vobis pl'[cdiclis stipul unlibliS 1I0lllinc dicti
l
25 3 -
communis ct universitatis Mass iliœ nos fil'ma et ipcomm o(a
et in violata perpetuo tcuere et co mpl crc ct obscl' va rc eL aIIcndcl'c, r~cs omui jure scriplo ct non sc ript.o J le-
g:t.1i , ca nonieo , cie,
.
.
,.
It cm ego Raimunùus Gaurraùus dOffilllU S de Tnhs et nos
Gal1rl'idus Rerorci3tus el Durguodio, ejus mii , ct "go
IsmiIJa uxor dicti Raimundi Gallrl'idi cum hoc prœsenti publico instrumento absol vimus v os supl'adictos l'ccipient es
nomine vestro et totius uoiversitati s el communis Mnssiliro,
et sio" ulos qui in dicta civitatc et in ejus lcrJ'ilol'io el di stri ctO
nunc ~llorantur ut in posterum mornbunlur , stagia m ibi racicndo, ab oomi dorninio, fideli tate et ob liga tione, si quo ut
si quit nobis supradicti s ut sin gulis nostl'Ol'lIm , occasioll c illius
dominii el sennoriœ quo et qua in civita te Massiliro ct in cjus
tcrrilol'iOet di sll'iclù habebamus antè islam vcud itioll em lcncbamus ut ermi s astricti .
Et ad majorem cautclam pr rodiclorum omnium et sin glllorum firmitalem , nos juramu s o mlli a supradicta universa
el sinoula ra La ct incommola. semper hab cre et tell cre , atIcndc~e, obscr vare , complere 1 nuJlo jure ul aliqu ù juris ut
racti subtililate cootravenienle pcr nos ut pel' ali am personam interpositam, ego Rairnundus Gaurriùu s dominu s de Trilis pl'rediclus mando et l'ogo Gaufl'ido Rerol'cialo et Burgundioni filiis m eis p rredictis J cis indè dono pleoaria m polcstalem ut ipsi hoc jurent pel' me eLmand ato meo el prœcibus,
sl1prà saneta qua tuor Dei Eva ngelia i el nos .G~ ur~'~du s llerorcialus ct BUl'oundio dicli .llairound i Gaurndl fil 11 pel' nos
ct in animah us ~oslris , mandalo, pl'œcibus ct assensù dic~i
Uaimuudi Gaufrid i pat.ris noslri ct in anim n ipsius et i.n a lll~
mabus noslris jUl'amus, corpora litel' lactis sacl'os~ nCli S DOl
quatuor Eva ngcliis nos cl uostros cl d i cl un~ n Cll~]) undum
Gaufl'idum pn lrem nos trum J pl'œdicta OIl1Ol a un.l\!crsa et
singula rata ct incolUlllola e t in violala semper cl ID pet' peIli um Lcnere hnberc obsel' val'c, atl end el'c , co mpl ore ~OI~
Il'à nullo loc~ lit. l em~oro , ull i\ jUl'is ut f;lCli subtilit a le dlcl15
..•
�-
254
ut ractis in jure ut cxlrù vcnire pCI' 1105 tH pm' aliam persoIl a III inlcrpositam. Ad hme ego lxm illa j uX"or dicli Rain1undi
Gaufridi 1 non crra ns ) non dccepla J nec coacla in aliqllo J
sed ùe meo bene pl(lcito pl'redictam vc nd ilioncm J Supradicla
omuia, om nia supl'[lscript a 1 l<J udo J confirma eLnpprobo, me
nunquam conll'<.1vcnicnl c pm' me ut pel' aliam pcrsonam in terpositam \lobis pl'rediclÎs J'ccipicn tibus el stipulantibus 110
y
y
.Jt
mine dieU commun is cl uni vCl'sitati s Massiliro pel' stipula_
tioncm pl'omitto, l'cnunçians s uprà hi s omn ibus pr:::cdictis
cxprcssi m senalûs-coDsnlLùs Vcllciano J lagi J~undi doInlis, jud ypothCC31'io qnod hilbeo, occasione dotis mea.\ in
bonis pl'œdicli Uaimllndi Gaufriùi cL gencJ.:9,liter omni nlio
-
255 -
littCI'D IOrunl infrà scriptorutn sciliccL Roslngnius Pa ini 1 ma!!istl'i Petri 1 Petri u 'Oprillorio nolariorum Massi li ensium ct
DCI1 f1a rii de Blisso . Prmlcreù scienulInl esL quod nolarii i nfrà ~Cl'ipLi in ori ginali insLrumento signa sua ~ppoSllOI'Unl cL
subscripserunL in modum solitUffi . Al ego Gtullelmus l\(nI'QnuS1 publicus notarius l\lassiliensis sU'pradicti~ O1~mib.u s inlCl-fUÎ mandato cL rogaLû uLriusque partIs SubSCl'l psl eLsls oUln
mcun~ apposui. AL ego Rostagnus Pain ius 1 puulicus nolarius
Massiliensis s upradicLis omnibus intorfu i ) mandato cl ronalù ulriusqu e parUs subscripsi el signuIU meum appos ui .
~\L ego Januariu s, publieus nola rius Massilicnsis, sllprauic~
Hs omnibus inlerfui cL mand alo etc. ALego S lepha nu s dt
juri pe.. quod contra prmdi cta ul a liquod de prœdiclis "coirc
possem , uL aliquid indè iofrin g;c'l'C \IL rcyocare. Ad majorem
ca ulclam juro omn ia s uprndicta singula compl crc, allcndcl'C
J
rata cL incommota semper httbcrc ellcnerc el nullo tempore
contra \'eni rc, jurmuent o nOle vobiscol'poraliter supra sanctn
qualuo r Dei Evangelia pl'restalo.
Bnlll1a, pllblicus nOlarius, elc. Ad majorcl~1 aulcm o~niu~l
prœdiclOl'llm firmilatem ego dicLUS. J anuarius, nolarills, ln
Acta s unl hroc illrrà dictam turrim domini ll. a imundi Gaufridi prœllicli , in Crote' inferi ori. Ad hœc tes tes voculÎ cl 1'0g<l ti cL ccl'tiornti fu cr unl Uso do Roca-Fo rte, Raimundus
Isnardus, llaimllndus ni carius, Rain111ndllS Ugolenns de
Trill is, Ugo de Trittis, Gui ll clmus Del'l randus de Tl'iU is,
mililes, cIe . cIe. (-1).
Ccci est tl·an scrit œun registre public fai l de ln lTInin de
Guillaume de Bellonlonle , nolairè de M~\rscill c; en voiti la
At ego Gllillelmus de Dellomonte , publicus notar ius Mnssil icns is (lui prœd ictis omniuliS interfui ) manda to et rogali1
1I.lrjll s~u e p<-1.l'tis hanc CD l'lDm public':lln sC l'ipsi c t signo ITICO
s l gn a~' I ; hoc autcm tra nsl;llum es L~ me Janu a rio, publico
n?la l'l ~ Massil iensi , mandnt o Domini Spini , potesta ti s MasslllenslS, qui fid eliler trnn stuli cLscripsi 1 ni chil addens ut
diminue ns in hoc lranslato ni si ca qum În "eni in origilJi) li
ilBtrum enlo, hoc iùem logi ct sCl"uta vi ) ego di clus Janutl ri us nota ri liS in pr<csenti a cL tesLimonio islorum les tiunl
(f ) Sui ve nL prè'i de l. I etl x ce nts nom s.
hoc lransla to sig nnn1 mcum apposUl .
TRADUCTION.
leneur :
ue
Au nom du Seigneur , Pan de PInearnation ~ 2 46 , la 3·
indiction le t er jouI" œavril :
Que le~ préscns co nnai ssent eL que les fu turs apprennenL
do Trelz , Geofr0l'.
qu e nous Raym ond Geo f roy , seigneur
l\cforcial el Durgundion , salls qu ' il yaiL eu qu elque con.
.
. l'c(fctù e not re bou
lraiole ou quelque superchel'le) ma is pm
.
.
d
l
gré vcndons et cédoos à litre e ven e pal·faile et il VI"OOS .11
"Oll~ Guillaume Vi vaud Mosqucto, Guill aume Marchon , GUIllaume de Mura , BerLrand d 'Auri ol , recc\':'l ol cl slipulant a~
. el de Ia commun o de Marseille le hmnomdc loute Puni vcrsllé
.
avoir
hème
que nous avons eLn OliS d cv 0 1' 5 (
, cluOnouS pos.
.
1
• - les aulres par IOd lsedons e l qtle nous lenons pal' nOliS e\o p~lI
~
J.
.
,
, . ,' l ' .
dl slnet
, isdans la ville de Marseille cLdans son lei Il 0 11 e.o~
.. '
•
_1 •
1·
Cil J·uridlctlon c1vlle
lequel consiste) soit. en dl'olls u C JUs Ice ,
•
�-
256 -
CLcrimin elle , soit cn cons, cn lrézaÎns , en chevauchées, en
Icsdes 1 soit en droits s ur le port , 8 lU' les eaux , S UI' 1:.'1 terre,
s ur les p;Huragcs, SUI' les bois, les monts J les vivicl's 1 la
mer J les ries, les chasses, ctc., elc., cc que généralement
nous vendons à vous les susdits rcccvantct s lipulant au nom
de la commune eL de l'université de ]a yille de Mnrseille,
nÎn sî que tous les droits col'parels et incorporels, toutes les
dominations ou seigneuries, lout ce qui enfin l'cssol'Lde nous
ou peut en ressorti!' dans tout e la "ilIe de Marseille el dans
SOIl territoire ou district à cause dudit huitième; mais celle
susùile vente faiLe à vous les susùi ts Guillaume Yi va ud Mos~
qucto, Guillaume .lJarchon , Guillaume de Mura eLBertrand
d'Auriol , recevant eL stipulant au nom de la communcct de
Punivcrsité de la vilJe de Mnl'seilJc, nous vous la fcso ns pour
le prix de CXLlIl mille sous roya ux couronn és que nous reconnaissons avo ir pleinement reçus de vous; d'où nous renonçons à Pexcep tion de ln somme non comptée e t non li vrée
ct du prix non acquitté; et si le susdit huitième vaut pins
qu e le prix énoncé plus haut ou finit par valoir davantage 1
cc surplus J quel qu'il soit } nous le concédon s et le donnon s,
comme une donation entre virs 1 par J'eOet de notre pOloe libéralit é, à vOus les susdits receva nt et slipuhml an Dom Lie
laùite commune et uni versité de Marseille; rcnoncant en ti er ement à tout droit qui nous autoriserai t à J'e ,:enir SUI' la
susdite donalion e t spécialement 11 celui qui permet de révoquer une donation par in gratitude. De mème nous Jes s usdits
Raymonù Geoffroy t Geofl'roy-Uerorciat ct Durgundion, ses
fil s , nous cédons à vous receva nt ct stipul ant au nom de la
s usdite uni ve rsité ct co mmune de Marseille tous les droits,
tontes les pé tilions, les pours uites, ]es actions r éelles, personnelles, mixtes, utiles, qui nous compè tent et qui nous
compéteraient a u nom et à l'occasion dudit huiti ème et tout
aut re droit nous revenant ou pou vant no us revenir co ntre
qui qne cc soiL , de sorte qu e vous pourrez au nom 90 lad ite
commune ct uni versit é Illo!'scillaise ) DcLiolincr ) défendre )
-
257 '-
CXCl'er
p , répliriller ) prèle!' sC!rment ) ainsi que nou s ]e pou, S llous-mê mcs avant celte vente par nous à vous
\'lOn
ruite,
Mais dans la susdite vente, nous rctenons l'usurruit et le
quasi-usurrult, pendant les huit jours qui restent à s'écouler;
nous voul ons qne ces huit jours finis, Pu urruit r etourne à
sa propri c t~ . Mais de cette susdite vente , nou s exceptons et
nOUS retenons pour nons notre Toul' J sa place ct ses dépendances 1 ]esqu ell es tour ct place avec leul's dépendances conrl'ontenl ; Ü l'o rienl, la yoie puLli que (4); au midi , le 1holonée; à l'occidenl ) les ma isons appnrLenant jadis à Bertrand
Fabre ; au nord , les maisons des J uirs . Cc que nou s rclenons
null ement en yu e de quelque dominntion sur la ville de
Mal"scille, ct les hommes de son territoire ou distri ct ; .et
nous prolllett ons à VOliS les susdit s stipul ant au nom de ladite
commune et ùe l'université marseillaise que nous ne Yen<h'ons J ni ne donnerons en toul ou cn partie la susdite tour à
qu i quo cc soit 1 que nous ne Pa.li éneroll.s .ni en ra~'eul' d ' l1~l C
église J ni en raycn]' d'un e n1al son re].l gl ~ l1 se. S. la s~ s(ht e
commune et la susd ite unhrersité marseillmse ne you) rllt pas
nous remettre le pri x que nous obtiendri ons sa ns rraUl] e ~ ' l1n
aull'e 1 la p re uve du pri x oOè rt ayant été légalemen t r<1ll.e,
cl la commune conlinuanl à hésiter ) il Y aurait lieu , dans ce
cas de contes tation s entre les parties J de recollrir à l'arbitra ge œun homme probe.
Mais rel ati vement à la s usdite vente) BOUS prometton s par
stipulation expresse à vous les susdits l'ecevél~t ~t stipulant
au nom de lad ite comm une c t uni versité marsclllatse de vous
défendre contre toute perso nne, en d r OI' t , hors du dro it. '
pal' nous ct par tOllS nos successeurs, et si dans celle susdIte
> venat>t a
' e"l re enl evé , nouS promel\'ent e tout ou pal'lte
tons à,vous stipul ant au nom dc 1a COInmunc , de vou s IE'S
('J) L'emplacement de ('cLLe lOllr es t indiqué paf la place Jealls uin .
ti
,
.
�-
258 -
restitu er , engageallt à cela Ions nos biens pr6SC!lS ct à vcnir i nouS vo us promellolls également , s ur Phypothèque de
nos hiens susdits, de VOtiS indemniser des frai s qu 'un procès aUl'ait entraînés.
Il demeure bien conve nu CIlII'c vous eL nous, que nous
<'jouterons foi à VOliS ou à quiconque dC1l1:1ndcra les frais au
nom de ladite commune, pOUl' le com plé ment de tou les les
clloscs susdites 1 nous obligeant à. cela lous solidairement ,
et renonçant spécinlcmcnt , do noLre science certaine} au bénéfice de la 1wuvelle constitution.
Nous pl'omclloos d'ob or vet' exacLcmenL toul cc qui est
dit ci-dessus , renonçant J pour en CJnpècher Pexéculioll) à
tout droit éc rit ou non écrit , ch il J ca nonique , ctc.
De mème , moi, Ray mond Geoffroy, seigneur de Trolz 1
el nous Geoffroy llefordal el Burguudion , ses fil s, et moi J
]xll1illa, femme dudil llaymond Geoffroy , par ce présent
acte, nous dél ivrons , vous les susd its 1 receva nt au nom de
Puni versité ma rseillaise, ainsi qu e tous ce ux qui dan s la susdite yillc el da os so n territoire demeurent el demeureront ,
de toute domination ) fidélité et obligation, auxquelles vous
auriez pu ètre tenus, à l'occasion de la jurid iction seigneuriaJ e dont n OliS é tions in vestis avant celte vente . El pOU l' le
ll"wintien des choses susdites, nous jurons de les observer
dans touLe leu\' étendue et de n'y contrevenir à Paide de
quelquc sub tilité du droit ou du fait , soit pm' nous, soi t pal'
une personne interposée. Moi , Ra ymond Geofi'roy , seigneur ùe Trelz, j'ordonne à Geoffroy HeforciaL eLà BUl'gundion , lUes fil s, par l'effet de ma pleine puissa nce, de jurer
ccci Sur les saints Évangiles; el nous Geoffroy Reforciat et
Burgundion , fil s du susd illl.aymond Gcofi'l'oy, pour le salut
de nos nmes, d'après POl'dre ct Passenlimenl de notre père,
nous jurons , cn touchanllcs sai nts Éva ngiles, de maintenir
ceci et de n'y jall"K1 Îs dé roger 1 à l'aide de quelque subtili té
(lu droit ou du fait ou de l'interposition d'une personne
tierce; ct moi , hmilla ) femme dudi t Ra ymond Gcor-
-
259 -
froy, ni tl'on1pée ) ni conlrainte) mais de mon plcin rrré
je confirme c t approuve ceci 1 renonça nl express6mel~ a~
sénatus-consult e Vellcien , à la loi Julia S Ul' le fonds dotal
au droiL hypolhécaire que j'ai à l'occasion do ma dOL sur l e~
biens
du s usdiL
à lo li Ld rOI;)
't '
)'
, Raymond
, ' eL oénéralement
v
l aide duquel Je pourrais Iraycrser ce tte vente'" '
É
'
) Je Jure su r
les sa int.s • vangdes de maintenir les choses susdites. dan s
leur intégri té.
Fail dans la to~r d~ seigneur na ymond Geoffroy , dan s la
salle basse; ont e té le moins appelés' I)our cCI'ti(j1e l' .' Hligues
de RocheforL , Ray mond Is na rJ RallnOnJ R ' 'J R
,
'
Ica r , armonLi Ugolin de Trelz 1 Hugues de Trelz 1 Guillaume Berll'allU de Trelz, militnire , cie., etc. ( 1).
Ma i~ moi , ?lI,iIlau~e de Bellomonle 1 notaire public de
Marseille
al assls lé à louL ccci
d'al,rès
l'ordre L 1a
., qUI
.
, l
e
pnere des parhes contractantes, j'ai écrit ccl acte public ct
1'(I,i signé. Cc~i a élé transcrit par moi Jan vier , notaire pubhc de l\~arseille , pm' l'ordre du seigneul' Spini, podestat
de ~rarsé!ll e; je l'ai fidèlemen t copié cl écrit n'" aJ'outaut "
,
~
flen J n en relranel1ant ri en , en présence ' de Rostau"
Pain , de maitre Pierre , de Pierre ct:Opratorio notail'e~
marseillais et de Bérenge r de Bassa; il es t bon qu'O~ s..'lcbe en
outre que les notaires soussignés ont apposé leur sionalure
Sur le regist/'e original.
U
, Ma~s moi , Guillaume Maran , notaire public à Marseille,
a.t asslsLé à tout ceci et ai signé.
Mais moi, Rostang Pain, nolaire public à Marseille
signé.
ai
'
Moi Janvier , notaire public à Marseille , ai signé .
. Moi Etienne de Baume, notaire puhlic à Marseille l ai
SIgné,
, POur plus grande préca ut ion J moi Janv ier J notaire , ai
SIgné celle copie,
(1) Suivcnt près de deux ccnt s noms.
�-
260 - --
el in ejusdem porlu seu porlubus possent. ut poluenmt ..h
Transaction entre la vi lle supérieure ou épi scocopale el la ville inférieure ou vice- co miLale
TEXTE _
ln Domine Domini , amen. Anno illcurnationis ej usdem
ruillesimo duccnlesimo decimo se xto , Îndictione oClavà ,
X kal . febnwrii . Ut non possint in poslerum aLt emptari
calum pni à quro gcrunlu r in nosll'is tempori bus eLquœ soient
ruemor iii tcncri , scianlq ue p n:cscnlcs el naseant posleri 1
quôd nos Petrus 1 Dei gracià 1 Massiliensis episcopus, pel'
nos et per omnes successorcs nastras , ct nos Raymnndus
Julianus Massilicnsis ecc1esiœ prl'cpositus, el ego Hugo,
sacrislan us cj usdcm ccclcsiro 1 ct ego Ald cbc rlus ipsius cc-
c1esire operarius 1 et nos Dcngariu
2(;1 -
1
Rainaldus 1 Lmnberlus
et Bernardus Massiliensis ecclcsiœ supradictœ ca nonici , per
nos et per amnes alios canonicos memoralm ecclesiœ 1 eLpcr
Offines successol'es nostl'os singulos el uni ver sos prœsenles
aul ruturos can oni cos Mass ilicnsis ecclesiœ, bon à fide e l sinè
dolo , t.àm nomine nosll'o quà m nomin e sl1pradiclœ ecclesiro,
cognosccl'e raci[l mus vobis Pelro de Fonle, Bel'lra ndo Audroerio , Gui llelmo AUl'iolo, Guillelmo de CasteUana , Raimundo Caminali 1 DUaI"do Galibno , Petro Bonelo 1 Lungo,
Berlranùo Hu golcno, Imberlo de Mura, Raimundo Aheilla
Balistal'i o, rcctoribus Massiliœ recipientihus Domine vestl"O
cL nomine uni vel'sitalis ci \'italis v icecomita lis Massitiensis 1
quod omnes ci\tes cl homines civita lis Yicecomit31is MassiIiœ, tàm p rrescnles qUà ll'l ruturi ) sivè sint chl'isliani , S<lrraceni el judœi possin t ad omnclU li bitum suum vcndere cl
negociare et. alia racere in civita tc cpiscopaJ i ecclesiœ Massiliensis et. in ejllsdcm porlu e l porlnblls legilimè. Sic homincs
ci \' il~lti s cpiscopa lis ectl csiœ in civitolc vice C'omitali M<lssiliœ
pel' nos et pel' omnes succcssores noslros sin gul os c t un iversos
prresentes:ct. fuluros C811011icos Massiliœ ecclcsiœ, concedimus
"obis suprà nominalis reclol'ibus rccipienlibus Domine vestro ct nomine uni vel'sitatis civik1.lis vicecomitolis 1\Jossiliœ,
quod quoliens opus fucrit pel' necessilalem supravenientem
nl fiatin lerdum in ci vita le yicecomi tali Massiliensi ne bladum
ul rarina indè ex trahalur , id fiat lbm consilio episcopi MassilicDsis in hoc lem pore exislentis ecclesiœ Massilicnsis, quàm
corum qui pro lempore regent civilatem vicecomitalem . Si
tall tempol"e homines civitatis v iceco mitalis ca pOl'enl bladum
II I ral'inam quod ut qure forsa n extraberetur à civita le episcopali ccclesiœ MassiLicnsis ( licel hoc racerc non dcbenl ) ;
ab hoc lamen excipielur cpiscopalc bladum ccclesire Massilicnsis et omnis generi s gl'anum , quoù sempe r arbitrio ct
volunta le cpiscopi Massiliensis, per tcmpus c xistcnlis ccc1esiœ Massiliensis exlrahi per mare potuit ct per terram
ubicumque yolueriol episcopi ecclesiœ Massiliensis, sine
aliquo impedim ento, et omni lempa re inlroùuci; simili ter
excipilUl' quod sine rraud e ad opus omnium castrorum episcopi ecclcsiœ Massiliensis et ad opus omnium raslrorum ci,'ilatis vicccomitalis i'\fassiliensis prœsentium el rulurorum,
possit extl'ahi b ladum el ra rina cl omnis generi s granum
de civilate Massili" , quod potuil p CI' mnre et pcr lerram omni
tcmpore inlroduci; si a ulem hoc dicclur in fraude fi eri , possel
purgari suspicio pcr socraroentu Jl1 prœstandum ah bominibus
Caslellorum qui hladum e"lraherenl suprà dicluru scu fariDam .
Ast per nos el p el' oron es successores nosll'os singulos et
uni versos, prœscn tes et ru luros ca nonicos 1\Iassiliensis ccc1csire, pel'miltimus vobis suprà nominat is r ecloribus redpientibus nominc vestro et Domine uni versitati s civ Hati s v ice
comitalis Massiliensis, quod al iquem de hominibus uthahitatoribllS'ci vita Lis vicE'comilalis Massili ro pl'ffiscntibus cl rUlllris )
non gravabilIlur in possessioniuus nl avcris quas cl <lure ill-
�-
26~-
\'cnti (ucl'ÎnL habcl'c in civitnlocpiscopali crclcsiro Massiliensis
illIÙ~ c~ exll'à} in tCl:dtorio ipsi us, uLnliquid au ferant per po~
sesslOIlIIJlls ut aVCl'lS fJuas ot qure in vonti fucrinl habcre iu
vp.slrà pa rle ci \' Îla lis Massi liro into s cloxtrà in lerrit orio
Y05 11'0.
Ast C(uoliens rccipiendi ruel'unt cives ad hoc ut sint franchi
in ch ilale episcopali ccclesiœ Ma ssj li en ~i s ct ejusdem portubus l sufficiaL s~ venÎI'cnt coram recloribus Massilim qui pel'
hoc tempus fuermt ut coram Dominis ci vila lis vicecomitalis
Massiliensis, se stngia m facturas in perpetuum in civitale vico
comitali Massilicllsi ; qui cives possint pCI' mare et pel' terra Ul uhicnmquc volucrinl nihil ominus negot ia l'Î .
Si au lem sil qumstio de sacram ento an siLprœstililum an
naD, romplclur judicio l'cclol'um pl'Νiclorum uL daminorum
,'icecomitalisclvitatis Massiliensisqu i per hoc tempare fuerinL
ut sigi Uo eorumdelll. His salvis, quôd unicuique lihertas com~
pelat seu facullas quOd de civiLale v icccomitali in episcopali
Clvltale uL ccclesià Massilicnsi possit mutare rlomicilium
ùe civilatc episcopali uL eccl~si(\ Massilicnsi in civitatcm vi~
comitalcm, quôù ornncs illi qui nat ul'alcs ut indigcnœ sunl eL
cl'unL de ci"itatc cpiscopali uLcccl esi~ l\fassil icnsi ut de civjtalc vicecomilali 1 habcant prœdictas fl'll nchesias et omnes
ill i qu i clim al iis pel'sollÎs sicul eum Dominis suis tanq uam
mel'cenal'ii habit.ant ut in an lcà habilabunt, cibum se-,quentes,
habeant prœdiclas franchesias, il. lune qllod bonâ fide et
sinè fraude amnia ista fiant
. ~œ~ forma obscrvetul' in civitate cpiscopali ecclcsiro MassluenslS in rccipiendis civibus ad hoc ut habca nt fl'anchcsias
i~ ~i vi~atc vicecomitaU l\fassi liensi quas alii cives episcapalis
CI\'ltalis et ecclesire Massiliensis habebunt. Asl consuctudo
hactenùs approbala simil iter decreto observelur videliccL
quod si a,liquis d~ .civitlllc ,'icccomi tnii in civilate 'episcopali
ut ec.cleslà ~rassl lten si dcliqucl'it ut quasi , conlraxerit ul
q~lasl , teneaLur respondcl'e in clIl'i à cLcUl'iis civilatis "ÎtcCOmltalis J ità quod non compellalur responderc in curià cÎvitatis
-
263 -
cpiSCop\.l lis uL ccd esim nisi in spil'ilualibus. Al id pm obscr"etuI' quôù si aliq uis de civitatc episcopali ut ccclcsi<l Massiliensi in civitate vicecom ilali dcliquerit lit quosi) conlraxeri t ut q\13Si, tenealur respondere in curi ~ cpi copnli lit cccicsiro,
ilà qtlod non comvcllatur rcspondere in curià ut in curiis
vicccomilalis cÎvi tatis. li a quùd si post citaliollcm à judicc ul
:\ curià factom , ut querin"loniam de eo posilam coram cUl'i ù
ul judicc à vicccomitali civit aLe aù cpiscopa lcm ut ecclcsiam
~hlssili cnscm civitatem se transtulCl'il , ICllca tll1' indè l'cspondere el compellatl1r coram jlldice ul Clll'Î(' suu quibus pl'itlllllll morabatur et sub quo ut qllihus IcnebaLur rcspOIl derc.
Prrellicta omnia ct singula rata erll nl pCI' nos cl pel' olllncs
successores nostros uni vcl'sos ct singulos prœscntcs cl f"lItl'OS M<lssilicnsis ccclcsiœ canonicos. Nos pcr Dei gratiam Massilicllsis cpiscopus ct nos Raym undus Julialllls pneposilus 1
Gu illclrnus sacristanus, Adalbcrtus opcrar ius Massiliensis
ccdcsiro cl nos BCllgarius fininaldus, Lambcrtus massilicnsis ccclesiro canon ici , obscn'nrc prœdicla omnia ct
adilllplcrc Cl non vcuire "obis supra nominatis rectoribus
rccipicntibus nomine vcslro ct nomine uni versitatis civilati S
vicecomitalis Massili œ cl singularum de universitatc eôùcm
pl'ffiscnlimn et futllrorum , pl'omiltimus. Si :l uljul'c scripto ut
non scripto, legali uLcanonico ut consueluùinari o conLra
prœdicta agcl'C possimus gcneralit cr ct spcci'IJitel' , ex
rcrtù scienciâ rCllunr Îmnus, tnm nomine noslro quàm
ccclcsirc Massiliensis 1 specialitcr rcnunciantes benefl cio rcstitulionis in integrllOl , confitcnles pr:::edictn omnia ct singnla
f:lcla pel' ulililalcm ccclcsi::c cpiscopalis ~Iilss ili e ns is. El ùc his
omnibus malldamus dua ut prroscntia publica instrumenta
bllllœ nostrœ munimine singula roborari . Ac tll lll L'st hoc in
ccclesi.\ Sanctre Mari œ de accuis; in pl'rrscllcià cl testimonio
Gh'aldi Peleti , Giraldi Arllald i , Albini ri e Vintimilio 1 Petri
Bonifacii , Guidonis n nlmacii . Bert r:lI1di Oill1llaci i , llrcmun(li
dc Mil za la. is llcrtl'andi llcrar,li Janu:l rii Gui1Jdnd dc Bcl1
u
l
"
�-
2G~
-
-
lomoule, HoslagnÎ el Pe tri de Malcono nolariol'ulll ct mci
Gaulerij , scriplOl'is publici notarii Massiliensis, qui manc1olo
ct rogatu Domini prœrali eLDomini Pl'ooposili et DominÎ saCriSh'Uli et aliol'um canonÎcol'lun supra nominatorum ct prrediol,a rum reclorum llni versitalis prœdiclœ
1
hanc ca rlalll
sCl'ipsi ct signa mco signuvi.
THADUCTION,
Au nom du Sei gnou!' , ainsi sail-il. Va n de l'incarnation
mil deux cent seize 1 la BUle indiction , le X des kalendes do
fév ri er. Afin que don s la suite on ne puisse nier ce qui s'est
fail de notre temps ct cc qu'on a Phabitude de confier à la
mémoire 1 que les pr6sens snchent c L que les hommes à
venir connaissent que nous Pierre , pal' la grâce de Dieu 1
évêque de MaI'seille , pour nous eLpour tous nos successeurs ,
et nous Raymond Julli en, pré vot de l'église de Marseille,
Hu gues, secrétaire de la mème église, moi Aldebert, mailre
de Pœuvre de cett e même église, et nous Bengier , Rainélud ,
LamberLet Bernard, cbanoine dc la susditeéglise de Marseillc,
pOUl' nou s etpour lous nos successeurs, avec bonne foi et snns
tromperie, ta nt en notre nom qu 'au nom de la susdite église ,
avons informé vo us Pierre de Font 1 Bel'Lrand Auùry , Guillaum e d'Auriol , Guillaume de Castellanne, Raymond Camio<tli, Buard Galibne, Pierre Bonel, Long, Bernard Hu golin ,
Imbert. de Mura , Raymond Abei lle et. Balislai re, recteurs
de Marseille receva nt en votre Dom e t. au Dom de Puniversil6
de la Yille , 'ieomtale de Marseille, que tous les citoyens cL
les hommes de la , 'ille vicomtale , présells et futurs, soit
chréti ens 1 soit sarrazins 1 soit j' uifs , peuvent. , à leur "ré
vendre et négocier ct. faire autre chose da ns la yi lle épiscopale de l'église de Marseille , cl dans son porl el ses ports,
De mème peuvcnt en fai re autant com me ils Pont. pu dans la
ville vicomtale el dans son porL el ses ports, les homme'
de la cité épiscopale,
'"
265 -
Mais en notre nom cl au nom de tous nos successeurs les
rhnno ines de l'église de Marseille, nous con en tons cn faveur
de vous rccteurs sus-nomm és, recevant en vo trc nom et a u
nom ÙC l'uni versité dc la v illc v icomta lc de Mnrscille , à ce
que toules les fois que le besoin ou la nécessité cxigera que
le blé ou la farin e ne soient retirés de la ville v icomtale, cela
ait lieu autant pal' l'av is de Pévêquc que par celui des recteurs
dc la ci té v icomtale. Si en nn tel temps les hommes de la
cité yicomtale prenaient du blé ou dc la farine extraits
de la cité é piscopale, ce qu 'ils ne dev raient faire, de ces
deux marchandises seronl exceptés le blé el toul anlre
grain de l'évêque, lesquels ont touj ours pu 1 par la volont é
du susdil évèque, ètre amenés par terre ou par mer partout où celui-ci a vo ulu qu'ils fussent transportés, et. leur
introduction n ia jamais r encontré le moindre empêchement ;
seronl excep tés de mème le blé, la farin e el tonl autre
grain que la ville de Marseille fournira il pm' mer ou par
terre pour le besoin de tous les chùtea ux de l'évèque et
}:our celui de tous les châtea ux de ]a cité vicom tale. Si
une accusation ùe fraude s'élevait il ce sujet , le soupçon
pouTl'nit ê tre purgé par le serm ent. des homm es des cbùteaux (lui aurai ent extrait le blé ou la fa rine.
Mais pour nous el nos Successeurs les ehnnoines, nous
prometton s à vous recteu rs de ne point empêcher les habilans de la cité v icomtal e qui posséderai ent un avoir
dnns la ville é piscopale ou dans so n territoire, de le
transporter dans la villo v icom tale ou dans so n ter ri toire.
Mais toutes les fois que ùes citoyens voud ront jouir ùe
la fra nchise dans la cité épiscopale , il suffir;! qu'ils se
pl'ésentcnt aux recteurs de Marseille ou aux seigneurs de
ln ville, et qu 'ils déclarent que leur intention est de résider dans la v ille v icomtale de Marseille; dès lors ils
sur terre el S UI' mer ...... Mais s' il s'ngil
.,
Pourront nécoocier
de savoir si le serment. a é t6 ou non prèt6 , cette question
sera décidée pa t' le jugCD1cnt des reclcurs susdit s ou dcs
••
�-
-
266
sClgncLU's de lil cité vicomt a le. Leur sceau fora également
foi, Ces formalil és l'emplies, il se ra loisible d 'élablit, 1
domicile dans Pune Ou Pautre cité, de sor te que les mdme~
franchises seront également accordées aux habitans des
deu~ cit és) lesq uels priviJégcs s'étendront
à ceux qui ) cn
qualité de mercena ires, s ui vent leurs matLres) pourvu
que lout cela aiL lieu de I.>onne foi el sans fraude. La
mèmc forme sera observée quand Il s'agira de donner aux
habilans de la cité épiscopale des fra nchi ses dans la cité
vi comtale. Celle coutume-ci sera maintenu e: si un habitant
de la cité vicomtale COlUmet un délit ou contracte dans
la cité épisCOpillc, il sera soumis à la juridiction du tri-
bunal ou des tribunaux ùe la cité 'vicom talo, à moins
qu'i l ne s'agisse cPUIlC nffaire spir'ituclle. Mais si un hahitnnt de ln cit é épiscop.1le comm et un délit ou co ntracte
dalls la ci~é vic?mlale., il. sera soumis à la jnridiction épiscopale. SI "pres la cita ti on qui P<lppcla il devant le jnrre
ou I~ tribUUiJl de la cité Yicomt31e J un indi vidu a ll'an~
porle son domicil e dan s la cité épiscopale , il nlen sera
!:>as moins tenu de répondre de P;lCcllsalion devant le
JLI~e ou le tribuna l dan s ln juridiction duqu el il se trouVOIl placé quand il a été poursui vi,
Tout es les choses s usdit es seront maintenues par nOliS
cl par tous nos s uccesseul's les chanoines de Pérrlise de
Ma rseille,
"
NO lis, par ln gr;\ce de Die u , évêq ue de Marseille el n OliS
Hal'm
'illaume, S<lcrislain , Adalbert
'
•. o,~ d J li l'len pl"é
vo l , Gu
,
lle~Jar~l ln R' ymonù , Lamber l , chanoines de l'église de
Ma l seille, pl'Olllclt ons d'obser ver , d 'acco mpli r et de ne
point cbauger les choses susdites, à vous "ecteurs susnommés receva nt en votre nom ct <l ll nom de l'uni,"ersité
de la ville v icomta le cL de Lo us les babita ns présens cl futurs
de celte vi lle. Si nous pOli vions en fJ uelqu e chose aoi r co ntre
les cuoses, s usdites il l'a ide du droil écri t 011 non é~ril , civil
ou ca nonrqu o o u co ulumi er 1 c n g611é ra l ou en pnrticulier ,
267 - -
noUS y renonçons do no l.re science certa ine, tant cn notre
n OI11 qu'n u nom de l'église de Marseille, n'entend ant nullement nouS ser vi r du bénéfice de la restituti on cLl'ccnnnai ss<'l nt que tout cc qui est.. dessus esl fait pour l'utilité de
l'église épiscopale de Marseille , cl S Ul' le tout nous ord onnons
que deux actes publics soient fortifi és de notre bulle ,
Fail dans l'église de Sa inte-Mari e de accuis (1), en présence de Gerard P elel , Gerard Arnaud , Albin de Vintimille, Pierre Boniface, Guidon Dalmas, BerU'and Dalmas ,
Bremond de l\faralg ues , BCI'lrand Beraru 1 Janvier , Guillamne de Bell omonle, Rostang eL PiCl'l'e de Mnlco n, notaires,
eLde moi Gau ti er, écri va in public eL notaire à Marseille,
qui [I i , d'après l'ordre et la prière du seigneur évêque, du
seigneur prévô t, du seigneur sacri stain eL des au tres
chanoines s us-nomm és eL des recleurs susdits de la susdite uni versité, éc riL celte chm'te ct l'ai signée.
ACTE DEJ::JO.
Cet acte co mm ence pal' ces mols:
« ln Christi nomin e hœc sunl pacla cl conventiones inter
Dominul11 Saneiuffi, Dei g raciâ, co mitem Prov inciro, ex un â
p<'lrte, cl inter Guillclmum Vi valdum et Cerl eonem de civilate Massiliense cl Salmonem 1 judicem confreriro Ma l'sili re,
l'cetol'es totius uni ve rsitalis confreriœ MassiliensÎJ; al] hme
pacta L1 esignalos 1 ex aliù parle. »
Ce qui signifie:
« Au nom du Christ. Voici les pactes ct ]es co m"entions
passés entre le seignour Sance, p tll" la gr;) ('O de Dieu comte
cIe Prove nce, d ' une pal'L, ct.. en tre Guillaume Viyaud ct..
(1) Les Acco ulc.,
�-
CCI'leon de la "ille de
268-
~Iat'seill e
-
269
~
cl Salomon, juge de la Con-
frérie de Marseille, recteurs de tonle l'uni versité de la
conrrérie de Marseille, désignés p~H' ces conventions, d'uue
autre part, )
ACTE DE
1~.9.
Cet acte débute ainsi :
Par ce traité ain si passé entre le co mte et l'université Marseillaise, le premier s'engageait à
défendre celle- ci contre toute perso nne : 01ll'lles
personas, Il s'engageait de plus à ne faire aucune
paix ni aucune guelTe sa ns avo ir pri s, à ce suj et ,
l'avis des recteurs de Mal'seill e : nisi cOllsilio -reclorum,
&C 'I'''; ))E •
~
18.
Raymo nd Berenger, par la grâce de Di eu ,
com te et marquis de Provence et de Forcalquier,
accorde, au mois de juin , en son nom et au
nom de ses successeurs, à Bernard , à Raymond,
à Bertrand Héli e et à Gu ill aume de Roquefeuille
recevant , au Dom de la vill e de Marseille, le
droit de fabriqu er et de forger la grosse monnaie d'argent , grossa moneta argentea, dans la
cit é inféri eure,
villa lIIassiliœ 'in{criori, Dans
cet acte les chefs de l'université marseillaise sont
appelés: Rectores, administratores seu officia/es,
consti',,'i ab universitale jJfassiliensi ,
Cet acte fut passé à Marsei ll e en présence d' un
grand nombre de témoin s ; Rostang, notai re public , l' écrivit ; le co mte le scell a lui- m6mc ,
,n
« Per hoc prroscns publicum'scriptuDl , sit nOlum omnibus
quod liles eLdiscordiœ erant inler nos Ameliwn de Fosso 1 ex
lin;) parle 1 et rcclores Massiliœ 1 ex alt.erà J et quia pelebam
eno ùiclus Amelius à dictis reclorîbus seu uni versilalc lero
ciam parlem pro indi viso de castro de Breganzon, Ilem
conquercbar ego dielus Amclius de prœdictis reeloribus,
diccns quod pncdicli rcclores inquiebanL seu turbabanL dominium eL signoriam ad me perlincnlia in castro Arcarum eL
in ejus tenemenlo, Undè de prrediclis quibusdam aliis COl'l.qucrcbar ego diclus Amcl ius et rancuras facicbam nomine
mco ae mcorum de Massil iensibus, »
« Versùs roc prœdicti redores nominc prœdiclre universitatis conquercbantur et rancuras faciebant de mc Amelio
supradiclo, dicenlcs firroitcr et a scrcntcs quod prrod icla
univcl'silas reeepissct à Raymundo Gaurrido quondum domino Al'curum lotllm dominium J lotnrn seignol'iiJln ne jUl'isdietioncm cL ùcmùm omnia jura el t'aliones , ne res et
posse iones quœcumque de Ilaim undo Gaurrido hobebaL seu
delincbaL in prrodiclo Cilslro Al'carulll et ex.ll'à, item lotliln
castruill de Braaanzon cum suis terrilorio et tcncmenlis) eL
" diceballtà Ille lUl'bari eLinquidari in eorum
prœdieli t'eelores
posscssione, )
Ce qui veut dire:
« Par cel aele public) qu'il soit connu ùe lous que cles
procès el des discords ex istaient cntre nouS Amiel de Foz,
d'une parl 1 et les recteurs de Marseille de j'autre, de ~~ ,que
moi Amiel je demandais au): susdits recleurs la IrOI ~lCmc
partie pOlI' indivis tIu castel de Bl'cganzon. De même Je me
,.
�-
-
2ïQ -
plaign3 is, cn disant que les susdits recleurs
Il)
l
inquiélaiclii
ct me troublaient d<.lns mon domaine eL ma seigneurie du
cbâteau d'Hyères cLdans son tellement ; ces motirs et d'autres enco re excitaient mes rancunes ct cell es des miens
coutre les 3ral'seil1ai .
»
« Les susdits recteurs au nom rie la susdite uni \"cl'silé
•
~ l a ,l ~naie~t aussi d ~ ~oi Am i~ l , ils disa ient ct assut'JÎcnt que
1 llnt Versllé MarseillaIse aVlUl reçu de Haymond Gcoffro
" seigneur d"Hyeres 1 tout le domaine 1 tou le la seirrocllricy,
J'd
a tS
toute la juridiction ct onfin tous les drois qu ava it R~ymoll{l
1
Geoffro y sur le su dit castel d ' Hyè res el sur le castel de Ol'Cganzon ~ ct ils i.ljoutaient qu)ils étaient troublés cl inquiétés
par mOl dans lours possessions. »
Allrès avoir ain si rormulé les p lain
' 1es d es d eux
parti es, Amicl d e Foz aband onn e à l'univers il é
mal'seillai se to ut droi t Sur ces de ux cas lels, qu 'il
avoue avoir é lé cédés pa r Raymond Geo fl'ro y à
la co mmunauté d e Ma rseill e , s' engagea nt e n son
nom et au nom de ses desceud ans à maintenir
cette renon ciati on pOur laq uelle il ex ige cependant
la so mm e de cinq mill e so us ro ya ux Co uronn és, Ce
qui ,lui fut accordé , Le marseillais qui traita avec
Amlel s'appelait Guillaum e Marino ; il ava it reçu
ses pouvoirs des rec te urs d e la co nrréri e du SaintEsprit.
Cet acte finit ainsi :
27 1 -
Alega Usa Robinus: publicus Ilota l'Îus Massilicnsis 1 Pl'OOdlcti s
omnibus inlcrfui el mandala pra:-c1ict i l'cctoris el Amclii de
Fosso hanc cartam scripsi el in cà toignum meulU apposui . »
En rra n çais :
« Fait à Hyères dans Pégli se de Sa ini Paul: les témoins
pri és ont é té Marius DalmacÎl1s, Pierre Amiel , 1&11'n
ncc
Calvel do Castris, Hugues Fou lque, Symon Berard , Berenger d'Orlo l Philippe Anglic J Pierre Cepon J etc. Mnis
moi Hugues Robin , notaire public à Marseille, ai assisté aux
choses sustli tcsclpnr l'ordre ùu recLeur susdit ( Gllillaume
Marin ) ci d'Amiel de Foz, j'ai écrii celle char le ci l'ai
signée. »
AU'I'E ilE 1::19.
A la mê me dat e 1219 , le 10 rév ri e r, la transaction q ue no us avo ns do nn ée plu s ha ut à la
date de 12 1G et qui rut passée e ntre Pi erre,
él'éque de Marseille, les clw noio es d e l'égli se
épiscopal e e t les rec te urs de la cité vicomtale,
laq uelle tran sacti on é tablissait d' un commun accord les rrancbi ses des habila ns des deux cités,
rut renouvelée, ain si qu e le prouve nl les trois
copi es de 12 19 qui reprodui se nt les lerm es de
l'acte que nou s avons trancrit e n e ntie r , e t donné
ci-dess us,
AUTE DE 1::19.
Tran saction e ntre Marseille e t la vil le de Nice ,
« }~cta sunl h",c apuù AI'eas , ecclcsid Sa ncti Pauli ' testes
aù hoc rogati fuerunL MUJ'inllS Dalmacius Petru s AUI"iolllS
l sa rou s Calve ti de C'lsl ' U F
.
• f iS 1 go ; ulcho, ' Symon Dernrdus ,
BcnoarlUs de a ,( PI 'l'
,
:::>
1 0 )
li IppU S AngJiCLI s J Petr il S Cèponius, elc.
TEXTE.
ln flomine Domini Jesù-Christi 1 Dnno incarnacionis ejusdom millcsimo duccnlesimo (ICrilllOnOllo, in(lictione C!U3rl ù ,
,
.
�272 -
sex to kalend. seplemuris . Ad omnia consilia J Omnesqllc
aclus noslros progreclimllr, p CI' ipSll1ll J enim pm' ipsull1 civit..'l lis noslrœ libertalem sumus consecuti eLper ipsum rem.
publicam noslram decora' limus, cjusùcm civitati juri et
commodo magnum dedilnus iocrcmclltum l per ipsum civital is nostl'œ paccOl conse rv all1US j ipso vo lenle conser va_
bimus in ruturum, Deo ipso nosLram gtiliernante solo civitatem Massiliœ, prœlibatre civitatis nosLrro en'lOlumcnta
lractantesJ volentes eidem cl vÎlaLi in poslerum pl'o viùcre 1
habito nostro communi consilio consil ialonlln et capitum
rniniSLeriorum ad sooÎtum campanœ congregalo , nos rcclores Massilienses, scilicet Bonaventura , BonanaLus de Monacho, Raimunùus de Pltllis J Marquesius Scapa J Villelmus
de Uoq uarolio , Dalisa nus 1 Dcrnal'llus Corssus , DcrlranJl1s
Rcl)'as J pel' nos cL per omnes socios eLsucwssorcs noslros
eL totam un i"ersit atem Massili ro, cum Villelmo filio Agnd i J
judice et " icn rio ci\' ilatis Nieie, ct Raimba udo Raralcl'io,
nllllciis ordinatis et sp ecialiter constitutis a consilio ct communi Nicie 1 nomine ct vice comm unis Nir ic 'ct omnium
civi um e t babitalorum Nicie cL de ejus districtù, sic con-·
vcnimus et laJ em racim us in simul pacem ct ,'eram co nco rdÎalll in perpctuum , namine pl'œùictarum ci vitat\llll ct
carumdem singularum civium in eis habitan lium et in distri ctù earum , v itlclicct quotl amn es homincs N'icie et ùe distri ctû Nicie cives ct habilalores, securè possint vcnire,
s tare et redire , et secure sint in ciyitate Massilire ct in districto. ej us , in terrà et in mari CL in omnjbus al üs locis iD
quibus Massilienses poteslaten'l habe nt rcbus et personis,
ab omnibus hom inibus Massiliœ et de di strict û Massilieosi,
et ab omnibus aliis perso nis de quibus p oleslatem habent
ut habere possent bomines Massiliœ et fac iu nt de non petcodo nomine uni versitalis Massi liœ J ct cjusdeOl civiulll
ct habitanlium in eà ct in ejus di sll'ict ù , dicli r eclores de
omnibus rnpinis , injuriis et dtlmpnis htlc tenlls usqll e ad 110di ernum dierll raclis ul d:'l lis 1\ civitate Nicie cl ~l ci\-ibus lit
-
2ï : l -
halJiL1toribus ejnsdem ctde ejus di sLriclù civital i Massil\ensi,
ul civibus ct hab ilatoribus Massili oo et de cjus di strieLù ,
dicto Villelmo tili o Agadi J judici et vica rio civitalis Nicie ,
cLRaimbaudo Baraterio recipieotihus nomine civitatis Nicie
et omoium civium ct habiwntium in cà et in ejus ùislrictù .
!là ql10d occasione prœdictorunl , aliqua moleslia ut requisilio iode fi eri non possit a b uni vcrsilale l\Jassiliensi ut à
civibus ul habilaloribus ~rass ili œ Cl ùe di slriclù Massiliensi
"CI"SÙ civitaLem Nicie ut cives et habilalores Nicie el in
dislriclù Nicie, c"c<'plo co quod Dominus Anlipolitanus
cpiscopus super hoc eL per prrodi clis di xc rit et stalucriL,
scilicet quod hom ines Nicie debea nt restitue rc hominibus
Massiliœ, eo sal\'o ct ex pressim di cto quod socielaLes , condamnatiooes , vcnd itioncs 1 d epositiones ct mutua facla usque ad hune di em l'n"diclum debea nl sol\' i cl reslilui a b
hominil.ms fIIïcie hominibus :Ma sili ro secundum quoll jus et
ratio poslulat J et si qurorim oni a indè racta ru erit ab hominibns Massi li re vcrslts homi nes Nicie, inrrà men sem decidanl,etllrec cognosca nlnr sine pignoribus Landi (l) a jusliciA
cu ri::c Nicie ut capiluli. Item p ermiserlJnt rlicti l'cclores nomine uoiversitatis Massili ro et singulorum civium et babilanlium in eà cl in cjus dislriclù di clo Willelmo judici civi latis Nicie ct Raimbaldo Bara lerio recipientibus nomin e
uni versita tis Nicie et singulorum ci vium et habilanUum in
eâ et in ejus distl'ictû, salva re om nes ex.tra neos nav iga nt es
Cum hominibus Nicie in lignis ut oa vibus Nicie, rcbus et
pcl'Souis, excep to illo qui personaliter olfendisset aliquem
massiliensem; versà vice nos prrodicti scilice t \Vill elmus
filius Agadi, judex et v ical'ius civitatis Nicie, Haimbaudus
llaratcl'ius nuncii orclinal i et specialiter consliluli à consilio
ct commulli Nicie , Domine cl vico communis Nicic ct OtllIlium civium ct habita torum Nicic ct LIe cju ~ districtù cum
(1) Pœna Ul ulctœ1JCCuniariœ .
18
�-
prredicti s l"ccloribus massiliensihus t scilicet Bonaventura
Bonllanato de Monachà , Haimundo de Pullis 1 marqu csio
Salpà, Willelmo ùe Rocafolio , Bolccno' , Isnardo Corsso,
B. Hely!)
1
275 -
2i4-
nomine sua cLsociorul1l aLque successorum 8UO-
rum reotorum Mnssilim ct omnium civÎulll ct habitalol'um
Massiliœ et de ejus districtu , sicconvenimus eLtal em facimus
in simtù paccll1 ei verum conco rùiam in pel1)cLuum , !l0mine prredicl-arllJl1 cÎvilaLuffi et ea l'umd cm singulorum ci"lUIn et in cis habitantium cLin distl'ÎclO ca rum ; videlicct
quùd Dumes homines Massilienscs ct de di sll'iclù Massiliensi
cives e L habitatores securè possint venirc 1 stare et reùire cL
securi sint in civitale Nicie et in dislrÎcLû ejus, in terrâ et
mari ct. in omnibus a\iis locis in quibus Nitienses poleslatcm
habenl l'cbus el.. pcrsonis, ab omnibus hominibus Nicie el de
districLù Nicie , el ab omnibus aliis porsonis de quibus po-tesla tem htlbenL ul habere possent. homines Nicie el faciunl
paclum de non p elendo nomine univ el'silalis Nicie el ejusdom civium cl hahitanlium in cà el. in ej us ùi slriclù, dieli
'''iIlelrous filius Agadi juJex el vicarius civilalis Nicie el
Raimbaudus Baralerius de omn ibus l'apiois, injuriis c ldamp~
ni s haclco lls usque aù hoLiie ro'lOl di cm faclis ul dalis à CÎv itale Massiliensi el à civibus ul habilaloribns ej usdem cl
ejus dislrÎclùs civitali Nicie ut. civibus ct. babilaloribus Nicie el de dis Lr ÎcLù cjl1S, di clis reclol'ibus ('ecipicntibus 00·mine civitatis Massilicnsis cLomnium civium cLhabitanliulll
in cà eL in ejus dislricLù . Ità quod ad occasioncm prœdi clorUffi , aliqua Illolestia ut. requ isilio indè fi eri non possiLab universil<lte Nicie ut. à civibus ut. hab ita lorihu s Nicie el de distr icttl Nicie versùs civilatcm Massilicnscm ut. cives cl habita tores Massilh.u cl in di slrÎcl..l) I\lassiiiensi , excepto eo quod
Domin\lS Antipolitanus cpiSeOP\lS s uper boc et. pe l' prredictis
di x iL uL slaluel'il , scilicct qu à d homines Massilienscs dcbea ut. rcslilucl'c bominibus Nic ie, co sai vo el cxpressim
diclo , ((ued socictatcs, rond<.lmna ti ones, ycndili ones, dcpositio nes ct 111111 ua racla U:-;qH C ad hUile di em pnrdiclll lll : dc-
heanL solvi el l'csliLui ab homin ibus l\Jass iliœ hominibus
Nicie, secundum quod jus ct ra ti o poslulal, cl si qucrimonia
ind è Cacla fuerit. ab hominibus Nicie vcrsùs homin es Massili re inCrà mensem decidatul' ; brec cognoscantul' sine pignoribus banJi a juslici â communis ?tIassili œ ul capituli .
Hem pl'omiserunL dicli Willelmus judex cL Raimbaudu s DoratcriliS nomin c uni vcr sitatis Nicie el singulorum civim1'l el
habitan tium in en. et in ejus di stric tu dicli s r ectoribus l'edpicntibus nomine uni versitati s Mass ili re, sio g ulorllm civhlm
el hnbitantium in eà cl in ejus di stri clû , salvare amnes extrancos naviga ntes eum hominibus mn ssilicnsibllS in liguei s
ut navibus Massilire, r cbu s elper sonis, excepto illo qui personalit er o(fendissel aliquelU Nicie; et. brec oronia supl.'adi cta
singula et. unÎ vcl'sa promisit. solemnil el' ulla pars ad in viccm
jurejurando corporaliler prreslito et. fil'mavil allendere, complere, obse r va re cl Caee re ohservari ut s upradict.um est s ub
penâmille mal'chorum argenti ad in vicem inle r se promissâ e L
stipulatù ; pro parle Massiliensulll jUl'averuut.ùicti reclores Cl
1laimundus Arna ldus, 'Villelmns Angli clls, et post eorum
consiliatores 'Villeimus t..1e Ca lluis, Constant \nus, Pelrus ue
~ l flrgarili s, Petl'u s Jobannes de Morfl, J. Vasro, Bernardus A rnalùus, J. Naya iru s, Ra imundns de Sanclo Ybrio, Pel ru s Li e
C:mssuco, J. de G irondo , Michael, Petru s Balbus, Petrus
{PAchoni , Ripert.us , Petru s Girens us, 'Villelmtls, Fabronius,
Pelrus Spagnolus , Willelmus Faber, Imberlu s de Mura , R.
Armoynus , Poncius Isnnrdus l 'Villelmus Arnaldus, n.
Caminalis 1 J , 1\Iontancl'Ïus , 'Villelmus de Baill ani cis, J .
hlulatius, Bonu s Amicus 1 Martinus Alamanius, Ponci us
l ombarùus, La ure ntiu s , GaUri'iUllS Rebllfatills l " ' , Bastonut ius,
Uso Cllralius 1 fi . Abral'dus Nichola us de
Sa ncto JuLiano , 'V. Alamatius , Ugolenus, Nichola us 13nrailla, 'V , An glicus, Ancelmlls Ferri , Angcriu s cie Mari ,
W. Sm'uus, Ponci us Seri pl or, \V, Yi"aluus MOSCjIlCll o , R .
Isnal'dus mil es, Rollandus Bo nù - partc , Karoills de :\Iari ,
"r,
Augiel'us filiu s ej us , Hainaldlls Gardinus, Rollanglius ,
�-
2i6-
G. Sardus 1 nues de Sanlo-C herio 1 Ma..timiulis callsidicus;
pro parle Nitiensium jUl'uvcrunL dicti \V. filius Agaw judex
et vicarius Nicie et l\aimba udu s Dal'ateriu s 1 \V . Richcriu s,
Fulco Badatus. Acta s unt hœc apud Massiliam , in ca pitula
rector um Massilire, in proosenliâ mei Rostagni Pa)'ni , publici massilieusis n otarii , qui mandata prœdictaru m part.ium
hœc scripsi et signum meum appos ui , e t in s uper ad majorcm
omnium plmd ictorum firmitatem et ad om ne m iude tollendam dubi et.atem suprà pl'œdictis, si aliquis possit,ol'iri scru pulus quresti onis, prœscns instrllm entum bul1œ plumbcœ
dictorllm rectorul11 mnnin'line) juss u ipsol'um r ect.o rum ,
roborav i.
THADUCTION.
Au nom de notre Seigneur Jésus-C hri st , Pan de l'inc(l rnation douzccentdix-neur 1 la cinquièmei ndictiol1, 'le six des
kalcodes de seplembre. C'e~ tau nom de J ésus-Christ que
nous accomplissons n 03 desse ins et nos actes j car, par lui )
nous avons conqui s la libert é de notre v ille eL nou s avons
déooré notre république; c·est à lui qu e nous devons l'accroi ssement que nous avons donn é a ux droits eL aux 3Yantages de notre ville, ain si que le mainLien d'une {XlÎx que
son aide nous permeltra de conser ver (Jans ra venil' j Dieu f
lui-mème J gouve rnant, seul , notre \'ille.
Occupés des ava ntages de notre cité favo risée cl voulant
pourvoir à son avenir , le conseiJ dc notre commune composé
des conseillers el des principaux h3bita ns, s'é tant réuni (lU
so n de la cloche J nous recleurs de Ma rseille J à savoir: Bonaventure llienn é de Monacho J RaÎmouu de Pullis J Ma\'quesius SaIpa 1 Guillaume de Hoq uereuille J Da lcien l Bernard
Corsse 1 Bertrand Hclyas 1 cn notre nom et au nom ùe Lous
nos compagnons e L successeurs eL de toul e l' uni versité de
~l ~ rscillc) a vec Guilla ume, fils d lAgadiu s, jugo ct \'iglli cr
-
2ï7 -
tic la ciLé ùe Nice ct Ra~mba,ud Daralcl'ius 1 députés choisis
et spécialement établi3 par le co nseil cL la com mune de
Nice, au nom el au lieu de la commune de Nice c l de to us
les citoye ns el habita ns de Nice ct de son district , nous
som.mes d 'accord et nous avons raiL en ombl e une paix e t
nue vra ie alliance à perpé Luité, au nom des vi lles susdites
et do tous les citoyens de cbacune de ces ùeux villes et de
lours habitans ainsi quo de ceux de lcurs di stri cts, à"savo ir
que Lous les hommcs ùe Nice ct de Son disLri ct , citoyens ct
habila ns puissent , av ec sécurité) venir séjo urner et retourner à Marseille cLda us son di stri ct , soit par terre 1 soil
par mol' , ainsi que dans tous les aut res lieux où les Ma rseillais ont la pu issance sur les choses et les personnes; ils
seront cn sû reté au milieu de tous les hommes de Marseille
et de son di slrict et de loules les perso nnes s ur lesq uelles les
Marseillais ont la puissa nce. Les susdits recleurs s'engagenl
auprès de Guillaume, fil s d'Agad ius ct de Raimbuud Buraterius, à ne rien r éclamer au nom ùe l' uni ve rsité de Marseille ct de leurs concitoyens, touchant toutes les rapines,
inj ures ct domm ages faits jusq ulà ce jour pa r la co mmune
ùe Nice à la cilé de Marseille e~ à ses habila ns, de sorle qu 'à
l'occasion de ces dommages J aucuue mol cstation ou réquisition ne pourr() è tre exercée t par l' uni versité de Ma rseille 1
à l'égard de celle de Nice. en exceptant cc que le seigneur
6vèqu e œAntibcs sta tue ra sur cc que les homm rs de Nice
doivent r es liLuer à ce ux de Ma rseille, ain si que les condamnations, ventes et dépô ts qui doi\'enL être rendus par les
hommes de Nice aux homm es de Mm'scille, scion ce que
le droit c t la raiso n exige nt ; et si une plnintc s'élevait à ce
suj et de la lla['t des hom mes de Marseille contre ceux de
Nice , elle doi t è lre v idée dans le m.ois; Je tribunal ou le
conseil de Nice en conn aill'a , sans qu 'il y a it. uécessité de
fournir les gages de Pamende.
De mè me les s usdils recteurs au nom de l'un i,'ersitô
de ~I al'scill e ont proillis il GuillauUle, jugo de Nieu, ct n
�-
-
:HS -
Ray mond Baralerius, recevant au nom de Puniversilé de
Nice, de protéger tous les étl'an gers na viguant avec des
hommes de Nice sur les navires de celte dernière ville,
leurs choses el leurs personnes, à Pexceplion de celui qui
pCl'SOoellcmenl aur3iL offensé quelque Marseillais; à notre
tour nous les susdits Guillaume 1 fils d'Agadi us, juge et
viguier de la ville de Nice, Raimbaud Baratcrius député de
cetLe dernière commune, nous convenons avec les susdits
r ecteurs de Marseille el leurs concitoyens de faire une paix
permanente avec eux, à savoir que tous les Mar seillais peuvent en toute sécurit é venir, séjourner elrelourner à Nice
pol' mer ct par tClTC ainsi que dans tous les lieux. où les habitans de Nice onl la puissance; lesquels s'engagent à ne rien
réclamer auprès de l'uni versité de Marreille, concernant
les rapines, injures et dommages faits jusqu 'à ce jour à
la commune de Nice par celle de MarseiUe; n'en exceptant
que ce qui sera r eglé par le seigneur évêque d'Antibes j
à ce sujet la plainte en sera reçue dans le mois cL vidée
par le tribunal de Marseille. sans qu'il y ai t lieu de fournir
las gagC3 de II[lmende.
I/uni vers ité de Nice promel également de protéger tous
les étrangers nav iguant sur les navires marseillais 1 à rexception de celui qui personnellement aurait offensé un
babitant de Nice .
Du côté de l' uni versité de Nice il a élé solennellement
promis 1 par un serment corporellement prêté J de maintenir ,
compléter , observer cl de faire observer les choses susdites 1 so us peine de mille marcs d'argent, consentis de
part et d'autre , et du colé de l' université Marseillaise le
même serment , à ce sujet , fut prêté par les susdits recteurs el Raimond Arnauld, Guillaume Anglic el les conseillers Guillaume de Caunis, Constantin, Pierre de Marga rilis, Pierre-Jean de Mora , J . Vasro , Bernard Arnauld.
J. Navairus, Raimond de Sl.-Ybrion , Pierre de Caussaco,
J. de Giroudo, Michel , Pien e Bague, Pierre dlAchon
J
279 -
Hipcrl, Pierre Girel1cc, Guillaume Funbronius 1 Pierre
l'Espagnol , Guillaume Fabre, Imbert J e Mura , B. ArmoynuS 1 Pons Isnard , Guillaume Arnaud, R. Caminalis ,
J. Montanerius 1 Guillaume de Daillanicis, J. l\fulalius 1
Doo Amie, Martin Alaman, Pons Lombard, Laurens,
Geoffroy Rebufal , \V. Bas tonatus, \V . Hugues Curatius 1
R. Ebrard , Nicolas de Sa int-Julien } \V. Alama tius, Ugalenus, Nicolas Barailla , \V . Aoglic 1 Ancelme de Fer 1
Augier de Mari, W. Sard , Pons l'écri va in , \V. Vi va ud
Mosquet , R . Isnard soldat , Rolland Bonaparle , Charles
de Mari 1 Augier son fil s, Raynaud Gardin , HolianglillS,
G. Sard , Bues de Sancto Cherio. Max imin avocat.
Pour les habitans de Nice ont juré lesdits W . fil s
œAgadius, juge et viguier de Nice, cl Raimbaud Baraterius, \V Richerius, Foulques Dadatus.
Fait à Marseille, dans l'assemblée des recleurs de Marsèille, en présence de moi Rostan g Pain 1 nolaire public à
Marseille qui par Fordre des susùites parlies ai écrit res
choses et y ai apposé mon scea u , eLde plu s, p OUl' le mainlien de ces choses et pour écart er toul dout e sur ce présent
acle) je lIai, par ordre des recteurs) muni de la bulle de
l'lomh des susdits recteurs,
ACTE DE .%%1.
Vente faite à la vi lle, par Bertrand de Gombert,
des droits dits: millerolles.
TEXTE.
ln nOlnine Domini , amen. Anno incarnacionis ejusdclll }
millesimo ducentesimo vigesimo primo, indictione non à 1
quatuor decimo kalend . novembris . Dalum tilulo vcndicionis fecit Bertrandus Gomberti , civis 'M assili ensis , domino
Carlevario de Oza no, Poleslati Massilicnsi , nIque Gui llelmo
�-
280 -
de Carensono 1 Petro Boniquo , clavariis communis Massiliœ,
rccipientibus Domine eLvicè dicli communis et de amui jure
integraliler sibi Bertrando competente es concessionibU5 sibj
f;lctis eL dalis primo per dominam Barralam, U.xorem domini Ugoois de Baucio 1 5110 Domine et namine dicli Domini
Ugonis de 13aucio d e MillaÎl'olis Massiliensibus qui bus yinum venditnr , emi tur ae mensuratur om nibus iBis persùois quibus occcssal'ie esscut pm' loguerio cuju squc millairole, unills aboli , diebus singulis et nOD am pliùs; de quâ ces~
siooe factà pel' dictam dominam Darralam per se ct pel'
virum ejus dictum extabat quoddam instrumeolum sigilla
plumbeo clicti domini UsonÎs sigillatum, factum ab incarnacione Domini an no M. CC. Vi o , indiclionc nonâ , mense decembri::;, seriptum pel" Guillclmum Chairellum , publicum
notar iU1l1 , quorl instrumentum diclus Berlrandus saoum et
inlegrum reddidiL emploribus supràdiclis de diclis millairolis hnbendis, tenendis et locandi pel' domioum AncclmulU
majorcm , lune vicarium Ma.ssiliensem et procuratorem domini Raymunùi Gaufridi et filiorum ejus; extabal aliud iustrumentuID factum anno Domini Ar. CC. VIIo, indietiooe Xa,
pridiè idibus februarii, quod instrumentllm seilicet sanum
ct intcgrum dietus Berl rand us l'eddidit dictis polcstali et
cJavariis; fuit sCl'iplllm pel' dicluJ11 Guillclmum ChairelJum
notaTium , et erat sigillatum sigillo cerco dicli Ra yffilludi
Gaufridi ; eLs'ubsequenlcr de di olis millairolis babendis, 10candis et lenendis pcr dominum Roncelinum tune vicecomitem Massiliœ, sicul apparcbat peroquoddam aliud inslrumentum sigil10 plumbco ipsius Roncelini sigillatum et quad
fueral factum pcr manum Ben"'arii de Rocado , publici 00t3l'ii Massilire, anno Domini M. CC. VHo, indictione Xa, XVI
kalend. marcii ; fuit dalum dictum sanum el integrulll ipsis
ern ptoribus à prœdicto Derlrando; quas ornnes prœdiclns
concessiones CQnfirma vil Honorius, cpiscopus, seryus servorum Dei, suml1JUs pouLifcx Jlomanœ ecclesiœ, sicut consLabat per liLLcras rj usùem summi Pontificis sigillo plumbeo
~
-
28 1 -
ct faclas flooa ab incaruationc DOIl"li ni millcsimo
SÎ('illatas
o
ducentesimo dccimo, oom\ knlcnd . mnii , ponlificat()sejusdcm
aouO secundo ; qure duo rescripla saoa et iotegra tradidii
idem Berlr:mdus emptoribus supradictis ; ad hroc, prœdictus
florlraodus Gomberlus cessiL , dedit alque mandavit cisdem
domino Carlevario, potestati Massiliœ et clavariis cmplol'ibus ct prredictà causâ ornnia jura et omnes acciones utiles,
directas, reales et personales el mixtas sibi competentes ex
prredictis concessionibus ul earum occasione, qure et qllas
habobaL uL babere polerat ullo modo in poslcrum proplcr datores ct auclores suos, volens possessionem cl lIsum quam
ut qllem babebat el habere videbaLul' in ipsis millairoljs babendis, tenendis ellocandis, in dictam communem lransfcrrc,
quiblls omnibus renunciavil in manum pl'rediclorum emplorum, et de ois finem el remissionem et paclum de non pelenda fecit emploribus supradictis; valens ca omnia in ipsos
cmptores et per eos in Jiclum Massiliœ CQmmunem lransferre. Prrelereà idem Bertrandus Gomberti venditor, solemni
stipulalione) sub ypothecà omnium rerum snarum , promisit
prrediclis emptodbus et clava riis stiplilanlibus nomine dicti
communis orones suprad iclas concessioncs venditas per se,
suosquc heredes et successores Offines dereodere et garenlare et salvare pro suo dato et faclo, suis propriis clampnis et
expensis, renunciando generalitcl' el specialiter omni jnri
scriplo et n OD scripto , legali et cauonico el consuetudinario,
confceto et conficiendo) et omui alio juri per quod contl'à prredicta ut ûliquid prœùictorum vcnirc posset , l'cnunciando
exceptioni non numeratre sibi peeuniro et non soluti prreci i.
Confessus fuil idem Berlrûndus se haboisse el reeepisse, uumeracionecontinm' , à prœdictisemptoribus numera ntibus, no-mine dieti communis,dc pecunià ejusdem communis,ducenlum
libl'arum regalium ool'onatarllm ; per codom preciosimilc ùatum el concessionem feeit idem Berlrandus de omni jure quod
in prrodiclis millairolis babendis) tencnùis ct loeandis in vcniretUl'habuissc utimè habere in aliqu.J person". Promisit ut suprà
�-
~S2-
dcfcnderc , ~h'arc , sub cisdem rcuunciaciollibuselobligalionibus j ad majorcm caulclnm prœdicLa omnia aLtendere et
complere el conlrà non vcnire aliquo ingenio , idem Bel'Lran~
dus, laetis sacrosanctis Dei.quatuor Evangeliis, jurav it omnes
millairoles ad duo millia ll'ccenta polestali et c1a variis diclis
consignare. AcLum in domum Infantum, quondam Guillelmi
Bouafossi , uhi tcnetu r consilium. Huic rci testes sunt ,'ocçli
ct rogati Aubertus pisanus, Petrus massil iensis , Augerius de
Mari , Guillclmus Boerdus) Balsacus Amatar , Symon Bel'ardus ) Guillelmus Marcha 1 Guillelmus Vivaldus, Petrus do
Sanclo Jacobo el plures alii. At ego Guillelmus de Bellomonle, publicus Dolarius massiliensis qui mandata et rogatu
utl'iusque parti s broc seri psi ct signo meo signavi .
TRADUCTION.
Au nom du Seigneur, ainsi soiL-il. Uan de l'incarnation
12'2,1 J la ncuvième indiction J le qualorze des kalcndes de
novembre, Bertrand de Gombert fit une cession , à titre de
vcnt.e, au seigneur Carlevaire de O1.3no, podestat de Marseille, et à Guillaume de CarensoDo, Pierre llouique, clavaires (trésoriers) de la commune de Marseille, recevant au
nom cl à la place de ladile commllne, des concessions à lui
failes d 'abord par la ùame ll.orralc, épouse dn seigneur Hugues de Baux, en son nom cLau Dom de son époux concernant
les 'millérolles de Marseille (1), à l'aide desquelÎes le vin esl
vendu , acbeté el mesuré pour Lous ceux auxquels chaque millérolle es t louée une obole par jour et non davanl<1ge. De celle
cession faite par laclitc dame Ban'aUe , en son nom eLau nom
de Son mari , existe un acle public scellé du sceau de plomb
dudit Hugues de Baux , fail Pan 1206 de l'incarnation ) la
neuvième indiction , le mois de décembre, el écrit paf Guil-
(1) Mesures de vin.
-
283-
l;llilne Clla 'lrelle 1 notaire public, lequel acle ledil Bertrand
. . entier et parfaitement conservé, au..x acheteurs susa IcmlS,
.
n autre acle r elatir à ces mêmes millérolles ava it
U
és
m
nom
.
. .
. ..
élé passé Pan -du seigneur 12 07 ,
wx.tème mdlCtlo ~ ,. ~a
vciJle des ides de février 1 pal' le sOIgneur Ancelme, VICall C
el procureur du seigneur Haymond Geoffroy et de ses fils,
par le susdit
Iequ ci actc a été remis enlier et hlen conservé,
'
é cri't le
1
Bertrand , aux sus-nommés Podestat et CIavo1res,
la main de Guillaume Cbairelle J notaire, et scel~ é du sceau
de cire dll susdil Raymond Geoffro y; eL le susdit Bertrand
a éaalement rerois aux susdits acheteurs un aulre ac~e concer71ant lesdites miUéroHes, fait par le seigneur Honcchn alors
vicomteùeMarseiHe 1 ainsi que le prouva it le sc:eau ~e plomb
cetle pièce par la main J e Roncellll lm-même;
apposé à
.
l'
't
Bérenger de Rocade, notaire public à M a~s~llle, aV.31
dressé l'an du Seigneur '1201, la dixième indlchon , le se.lze
des kalendes de mars; cel acte a été remis entier et bleD
conservé 1 pal' le susdit Bertrand , aux susdits acheteurs;
taules ces susdites concessions ontétéconHl'mées par. HODor~,
évèque serviteur des servitcurs lIe Dieu 1 souveram ponllfe
de l'éO'lisc romaine ainsi qu'il consle des leUres ùe ce p~n0 '
tire lui-même,
scellées de son sceau cl e plomb Jot.ralles
l'an de Pincarnalion 12'10 J dans les kalendes de mal , la
seconde année de son pontificat , lesquels rcscripts (au nombre de denx) "nt élé li vr és enliers et bien conservés par le
susdit Bertrand aux. acheteurs susnommés.
De plllS le ~llsdit Bertrand Gomberl " cédé, donné el
' 1 pod estat de Marseille et .aux
,
remis au même
Carl
evalre
les
uliles,
rlavairesacbeteurs, tousses d rOl'tse t toules
.
.actions
.
. l
directes, réelles, personnelles el mixtes qUI lUI ~eYen ~ l eu
.
' 1eUI' occa s'on
el qu'Il aVait ou
cL a
1
1
des susdites conceSSIOns
,
.
d
d
't
d
sa
lteUl'S'
pouva it [lvoir a l'avenll' li 1'01 C sc l
, vOlllaut que
.
.
'
'
"1
él
'
la possession et l'usage qU'Il avait ou qUI
alt sOr d'ovOl
. r
!a
suries miUéroll es, possédées et louées , fussent transportces
.
à la susdite commune 1 :.m xqucls posscsslon
Ct \1 "wc
v " a
,.
�-
28~-
renonco dans les JU3ins des susdits achetom's , ct il il fait éga.
lament cession et pl'omesse de non réclamation aux mêmes
acheteurs 1 voulant que tout cela soit transporté à ses acheteurs J et par eux 1 à ladite co mmune de Marseille.
En outre 1 le mèmc Bertrand de Gombert 1 vendeur 1 a
promis par une solennelle stipulation cL sous l'h ypothèque
de Lous ses hiens , aux. susdits acheteurs ct clavaires stipulant
au nom do ladite commune , do d6fendre, de gar<,lnlir et de
maint.enir à ses propres risques, par lui eL ses héritiers, toules
les concessions et ventes susdites i renonçant généralcmcnl
ct spécialement à tout droit écrit et non écrit, civil Cl canonique, fait ou à raire 1 à Paide duquel il pourrait contrevenir
aux choses susdiles, el à l'exception de lasomrne non acceptée
ct du p,.,"a; "on acqtûlléo Le mème Bertrand a déclaré .voir
eu cLreçu en argent compté, des susdits acheteurs payant
avec l'argent et au nom de la susdite commune, deux cents
livres royales couronnées. Pour ce prix le susùit Bertrand a
cédé tous ses droits smoles susdites milh\rolles , il a promis
de les défendre sous les renonciations et obligations susditeso
Pour le plus rigoureux maintien de tout ceci 1 il a prèté
serment par Je contact , sur les saints évangiles, de délivrer
toutes ces miUérol1es au nombre ùe deux mille trois ccnls,
au podestat et aux clavaires.
Fait dans la maison des Infanls, appar(<lnanL jadis à Guillaume Bonafossi où sc tient le conseil. Les témoins appelés
et priés sont: Aubert Pisan 1 Pierre de Marseille 1 Augier de
Mari , Guillaunc Bocrd BatsacHs Amatar, Symon Berard,
Guillaume Marcha, Guill aume Vivaud, Pierre de SainlJacques et plusieurs autres, et moi Guillaume de Bellomonte,
notaire public à Marseille, qui é'l i écrit ceci par l'ordre et la
prière des deux parties ct l'ai signé.
1
-
285 -
ACTE DE • 'l'llo
Compl"omis ent?°e la ville de bfal°se ille ct celle
d'Hyèl"es
o
Cet acte a été passé l'an du Seigneur 122 t , dan s
le mois de novembre , le jour de vendredi, le le ndemain de la fête de tou s les Sai ntso
Il co mme nce ain si ;
« Curn conlroversiœ existerent. inlel' homines Massiliro ,
ex unà parte , et homines Castri-Arearum , e~ aliù 1 supcr
dampnis quibus ad invicem dcderunl in pcrsonis ct in rcbus
quœ sibi ad invicem abstulerunt seu ceperunt : »
C'est-à-d ire:
« Commc des disputes s'élèvent entre les hommes de
!Iarseille, d' une part, et les hommes du Coslel d'Hières de
raulre , au sujet des dommages qu'ils se sonl tour-à-lour
faits les uns aux autres. 1)
Il plut alors à Raymo nd Caminali , à Haymond
Abelle , à Guillaume ùe Castellane , qui , à cette
époque, remplissaie nt à Marseille les fo ncti ons
de recte urs, à Augie r d e Mari, à Pi en oe le marseillais, à Lo mbard , à Bassaco, à Gui lla ume
Vil'aud Mosche to , à Aubert le pisan , à Martin
Cas lane, à Pi erre dOA uriol , citoye os de Marseille, d ' une part, agi ssant e n le ur nom et a u
nom ci e l'unive rsilé d e Ma rseille, e t d'autre pa rt ,
il Ami el de Foz e t il Hoger SO li fil s, seigneurs d"
�-
286 -
cas tel d'Hyères, à Raymond de Mura, à Guillaume Ra ymond , à }'oulques, à Guillaume Rcbullon , à Pi erre Léon , à Pierre Hélène, à Pierre
d e Melgo rio , à Hu gues de Cainosco du susdit
cas tel d' Hyères, agissant en le ur Ilom et au nom
de l' uni versit é de ce cas tel , d e eho igir An selme
d e Fer de Marse ill e pOUl' juge de le urs co ntroverses , alln qu'il informâ t S UI' le urs ran cunes: de
m11.euriis, auquel ils acco rdè re nt un plein pouvoir:
plenam potestatcm , pour pronon cer sur ces mêmes
ran cun es e t ces torts réciproques . Il s jurèrent de
se confornier à l' a rrêt d 'Ans elme , et d'opéret' les
restitution s que celui - ci dé te rmine rait ; ceux
d' Hyères promirent même de se me ttre en otage;
on se ré unit , de part et d 'a utre, à cet effet , au
v ill age de Six- l'o ut·s ( Sex-Fumo1"tf.11l J.
Alors Anselme , dans la sall e du chàteau de SixFours, en présence de Nicolas de Saint-Sauveur,
ci to yen de Marse ille, d éputé de celle commune ,
e t du seig neur Carl evaire d' Ozano , podes tat de
Marseill e, qui déclara que ses citoyens se conformerai en t à tou t ceque ce même An selm e déciderait
sur les g ri efs des de ux parti es, ente ndit les raisons
données des d eux cOtés, e t ordo nn a qu ' Amiel de
Foz et Roger so n fils, e ussent à payer à Nico las,
présent , recevan t e n so n nom e t au nom d e l'université de Marseill e, dan s l' espace de qu inze jours
à compter de la Saint- Martin , trois mille huit cent
cinqu ante sous royaux; vo ul a nt que si, au tenne
fi xé, ce ll e som me n' é tait pas rem ise, les otages
-
287 -
d'Hyères fu ssent retenus dan s le châ tea u de Sixfours . Il estima les dommages des Marseillais commi s sur ceux d' Hyères à la somm e de o nze cent
cinquante de ux sou s.
Cet acte fut écrit à Six-Fo urs, au bas du château :
infra eastrum , dan s la salle neuve (in salli 11OvlÏ) :
par Guillaum e de Tarasco n , écrivain (seripto'r ) ,
d'Anselm e qui le scella de so n scea u , en p" psence
de Jean d e Sa int-Max imin , avoca t ( eatlsidiel.ls J,
de Raymond de Solli e r et de plus ieurs au tres
témoin s.
ACTE DE
1~::3.
Priviléges accordés par le seigneur de Beyrulh aux membres de la comm une de Marseille.
TEXTE .
ln nomine sanclre ei individuro Trinitalis, l'nt ris et Filii
el Spiritûs sancli , amen.
Ego Roberius de Ibelin o) dominu Bcrith)', noium fado
tàm pl'œsentibus quàm fuluris hoc prroscns privilegium inspecluris, quod ego oono et conceda fra nche iam in civitale
Bcrithy, communiMassilicnsi cl in hàc fOl'ln'\ quod affines mi
qui Sunl de communi Massilicnsi CL iIli qui de sacramento
sui communis cjusdem tencnlur , qui "coient in portum Beritb y in suis nav ibus uL in nliis si, c varscllis de ultra-marinis porlubus scu de HOlllnnÎô 1 passint rcs SlIas quas adportavCl'unt mi tlerc in civitale BE::rith y cLvendcl'c cl trilherc sine
jl1l'e et coslumià ; ct si aliqllis ipsol'l.JllI l'CS aUq u<ls adp0l'tn,"CI'il de riparü' ) possit illas mitlcrc libcl'è ::;inè jure ct coslu-
�-
288-
mira in su is n:nribns) vel in nliis suis varsellis. Hem dona
iisdem franchesi31ll de ,'cùus quas cment in fU1~do Beritby ,'cl
quœ pertinent ad fundulll ut possint eas lrallere pel' ~are
sine jure et costnmià. Et si accidcrit quod aliquis allerius
commllnis conquerallll' de aliquo qui siL de communi Massilicnsi, ipsi consules Massilienses, jus in suà cUl' ià faciant COIlqu erenti. Tes les hlljUS fadi, sllnldominliS Renaldus de MlU'ras, damious Thomas de Hatel J dominus Clemens Castl"lIa_
nus Bel'ilhy , dominus D::llIdinus de Cibelino, dominus Baudinius de Rupe, dominus Hem'jas 1 milites. Et ut hoc factum
firmum rnancaLet stabile, prœscns pri vilegium sigilli nostri
plumbei robol'Cconfirmalnus. Actum anna ab incarnation!!
Domi ni MCCX XIII , X kalcnd. octobris , ego Rostang scripsi
hoc pri,-ilegium.
TRADUCTION,
Au nom de ln sain te cL indh-isiLle Trinité J du Père J du
Fi ls el du Sa inl-Esprit , ainsi soit-il.
Moi Robcrt tle (belino , seigneur de Deyruth , je fais connaître à tous préscns el futurs qui li ronL cc prÎvilégc, que
je donn e el concède la fra nchise dans la v ille de Belo'Ulb à la
commune de Marseill e, en ce lle forme que tous ceux qui app<'lrlienncnt à cette commune ou qui )ui sont li és par le serment et qui viendront dan cc port de BeYI'ulh , SU I' Icurs
Ilavires puissent introùuire dans la ville Jes marchandises
qu 'ils a uroul appo rtées des a utres paris ou de nom ani. , les
yvendl'e sans ètre soumis à aucun droitn i à aucune coutumc,
et si qllelqu'un de ceux-ci ve ut transporter des marchandises du rivage dans se bàtimens ou dans les navires des
au tres 1 il pourra Je faire sans ricn paycr. Je donne aussi
aux mèmes. la fran chise pou r ce qu 'ils acheleront dans le
territoire de ne~Tu t h J afin qu 'ils puisseuL l'emporter par Illcr
sans être tenus li acquiller aucun droit; cLs'il ad venait que
quelqu'un ù'ullca utre commune caL à se plai ndre J'un mem1
-
~R~-
brc ùc celle do Marseille, les consuls de celui - ci jugcronl
l'D Oàire dans leur lribunal.
Les témoins de ccci sonL les seigneurs llena ud de .Murras,
Thomas de n alel , Clement Chalelai n de Bcy rulb , Baudouin
de Gibelin , Baudouin de Rupe, Henri , hommes de guerre;
ct pour que ceci demeure forme eLstable J nous l'avons conflrm o par la force de nolre sceau de plomb . Fait l'an de l';nc:Jl'n:Jlion de Nolre Seigneur ,1223 , le di x des kn lendes ù'oclobre. Moi Roslang ai écrit ce privi lége.
ACTE D E .223.
Il parait qu 'à mes u re qu e l'université Ma rse ill ai,e
conso li dait so n in d épe nda nce dan s la ci té vico ml a le,
l' évêqu e. seigne ur d e la cité s upé rieure, é ta it bi en
aise de donn e r de no uvell es garanli es à sa domina ti on temp orell e S UI' la pa rtie de la ville conn ue
so us le Dom <Je cité épiscopale, Un ac le de 1223
sembl era it le prou" e r ,
Le premi e r jour d es kale nd cs de févricr , 1223 ,
les notables h ab ita ns de la v ill c s upé ri c urc fOrm èlent une asse mblée (pa-r/arnen tum Jlllblicllm ) dan s la
sall e de l' évêché (in alllà episcopali) e t déclarèren t
qu'ils reco nn a issai e nt , e n le ur nom c t a u nom de
leurs con citoyens , la jurisdi Cli on e l, la dom ination
dc l'égli se épi sco pale , c t qu' il nc le ur ul'rivcrait plu s
de s'élever contre ell e; ils avou ère nt qu ' ils avaie nt
eu la crimin elle pe nsée d c se donncr des r ecleurs
et de S'approprie r le go uvernement tem porel de la
cil é s upé ri e ure, ma is ils prom irent de faire oubli er ,
pal' Icur so umi ss ion , ces ten la li ves de ré \" oll e,
19
..
�-
'29 0 -
L'évêque Pi erre prit acte d e le ur serment , et fit
rédiger , par un notaire public, la ch arte qui att estait cet humble re to ur à la jurisdicti on épiscopale.
Vo ici un actE' fort é te ndu auquel doun ère nt lieu
les que rell es san s cesse renai ssantes qui ex istaient
entre les hommes d e Marseille e t ceux d'Hyères el
de Bréganço n. On essaya de les asso upir par un
nouveau co mpromi s dans lequel intervinreut d'importan s personnages .
C'est l'an du Seigne ur t 223, la dixi è me indiclion ,
le sept des ides d'ao ùt , que cet acte fut dressé; il
commence ainsl :
« Sil notum omnibus Lam pl'ffiScnlihus quàm fuluris) qllod
controvcrsire et disavenenciœ existerent. inte l' Dominos AI'earum , ,'idelicet Amelium de Pos) per se, et Berlrandum de
Fos per se et GuiUonem de Fos et dominam l\Iabilium , filios
dicti Amelii cL Berengcl'ium p CI' sc et dominam Raymundarn
ejus uxorem , et Gu iLloncm Ca marlenum et Guitlonem de
Gardià cLPoncium de Fos et al ios milites c t homines ejusdem
Caslri , ex unà parle, et C3!'olum de Mari , Raymundum
l snardum ) syodico Communis seu Universilatis Massiliœ,
Domine dieti communis sou uni versilatis Massiliro) ex alià
parte.
»
C'est- à-dire:
1
COIIOU de tOIl S, tant présens que futurs, qlle
ues querelles cl des désaccorùs existaient entre les seigoellrs
d'Hyères et Amiel de Fos, Ilertrand de Fos, Guillon de Fos,
dame )labile, enfan ts œ.\micl , Bérenger 1 dame R<l ymolldC,
(( Qu il soit
-
~9 1
-
sa femme , Guidon Camaricllc 1 Guitton de Garùe 1 Pons de
Fos el autres militaires el hommes du même ehMeau 1 d'une
part , et Charles de Mari et l\al'ffiond Isnard , syndics de la
commune ou université de Marseille au nom de laditc commune ou uni ve rs it é de Marseille, d'autre p.1rt. »
1
Ceux-ci so umirent le urs diffé rends a u jugement
d'Etienne , évêque de Toulon , e t du seigneur Ca rlevaire de Ozena, podes tat de Marse ille , e t convinl'ent d e s' y conformer so us pein e de pa yer un e
amende de mille livres ro yales co uronn ées.
L'évêque e t le pod es tat e nte ndire nt les parli es
et commencèrent par ordonne r qu e les gens d ' H yl~
l'es protégeraie nt à l'avenir , dans le urs personn es
et leurs bi ens, ce ux de Ma rseille, et que ce Ll e
protec tion s'é tendrait aux hommes du cas tel de
Urégançon ; ils enjoignire nt aux homm es de Marseille d'e n faire autant à l'égard de ceux d'Hyè res.
Les mêmes cla uses furent étab li es en faveur e t à la
charge des hom mes du cas tel d e Bréganço n.
Le jugement d 'Anselme de F er prononcé à SixFours fut rappelé, et les nouveaux arbitres ordonnèrent qu 'il sortît son plein e t enti er effe t.
L'évêqu e et le pod es tat ordonn è rent des ind emnités relativement aux rap in es qu e le seigneur
ct les hommes d'Hyères avaient exercées récemment Sur les Marseillais , au lieu de Brégançon et
qui s'élevaient à la somme de huit cent s li vres
ro yales co uronn ées , et qu 'il en fut de mê me. d e
celles dont les Marseillai s s' é taie nt rendus co upahies enve rs un nomm é R« y mo nd .
�-
292 -
Cet acte, qui con t ieot d'autres choses d' un intér~t
médi ocre, fut passé au Cas telle t (apud Castellatum),
dans le cloitre de l'église de Sa int-Sauveur ; Guillaum e de Bellomonte, notaire publi c à Marseille ,
le rédi gea.
Ac'rE DE
.~%~.
Hu gues de Daux avait emprunté à Rolondd'Aubagne la so mm e de deux cent dix livres royales
couronn ées, hypothéquées S UI' Id. seigneurie d'Aubague. Rotood céda <:etle créance par \' acte suivant
à la communaulé de Marseill e.
TEXTE.
ln nominc Domini , clc. Anno incal'nati onis ejusdem l11il-
lesimo ducentesimo vicesimo quart o, indiclionc quarlà decimà, quarto nonas novembris, sit nolum omnibus tàm
prœsentibus qU~lm futuris, quod ego Rolundu s de Albancà
do el cedo el mando Spino de S u r rexin ~, pOlestati Massiliro,
Ilomine civitatis ctuni vcrsitalis Massiliœ et pCI' ca m recipicnti ,
omuia jura ct orones acliones realcs et persoHnles, diredas
et util es, ffii xtas el l'ci pcrseculori as quas habco, ut " isus
sum habcre, ut dcbco, co nt rà dOlllinum Hugonem ùe Balcio ct
dominam Barralam , cjus uxorem ut co rum bona, occasiono
ducentum decem libl"a!'um "esaliunl co ronata rum quas mi hi
debebanl ex conlractibus ab eisdem coojugibus facl is per
quibus obligavc!'un t mihi pigno!'i lotum dominium, rali onem
pl OIun ia j ura qure habpha nt ill Castro Albaoeà ut ex tl"à ut in
ejusde~ terri Lori o, sive essenLjusticic, pedagia , ut lesdc, uL
fUl'nagle, ut mouture, ut censllS, ut laud imia ut qurecumque
a lire exacl.ion('s ut jura quro ibi habeba nt.
Hœc·omnia continenLur in quodam instrum ent o publicoper
manum G uillclmi dc Bcllomontc, publici Massilirl1s is notMii,
-
293-
C}l1od libi inconli nc nlc do cl in prœdictis omnibus juribl1s,
l'ationibus te dictum Spinum de SurrexÎnâ nomine dicU communis et uni versitatis e l pel' eam rccipicntcm ut in rem tu am
constituo ; dans tihi licenliam et potestatem ut tu ut eliam
quislibet alius nomine djeti comm uniset uni,'ersitatis Massiliœ
contrà pr rediclos jugales et eorum bona possitis agere, el co nfit eor cl recognosco quod propter hallc cessionem satisfecisli
mihi , tu dir:le Spine, nominedicli communis seu uni vcrsitatis
Massiliro ex diclà quantilate seu summ à 2'10 librarum re"a" ,
1•JUill coronatarum ; promiltens tibi dicto Spi no quod non dixi
nec feci , nec dicam nec faeiam quo minùs prredicta ra ta pcrIllanef)nl et in violata; obliga mus indè tibi nomine di cti COIUmunis et per co recipienli , omnia bona mea habita et habenda .
Actum in slare de Furda . Testes interfuerunt: Augcrius
de Mari , Willelmus Vi valdus , Willelmus Gaufridius , Rai mundus Isnard us , Iohannes mile, magister Cascedus, ut
ego Rostagnus Payllus, puhlicus massiliensis notarius, qui
mandalo ull'iusqu e partis hœc sCl'ipsi ct signuln meum apposui.
TRADUCTION.
Au Horn du Seigneur, elc. L'an ùe l'incarnation 4 2~ .} , la
quatorzième indiction , Je quatrc du mois de nm·cmbre, qu 'il
soit connu à tous, tant préscns que futu rs, que moi , Rolond
d'Auba gne, je donne e t cède à Spi no ùe SUl"l"exin tl , podestal
de 1\farseiUe, r ccevant au nom de la commune, lous les
dl'oits ct toules les actions réelles et personn elles, directes,
uti les, mixtes, que f ai contre le seigneur Hu gues
Baux et
la dame llarrale sa femille et leurs bicns, à Poccasion de deux
cent dix li vres royales couronn ées, qu' ils me doivent, et pour
lesqu elles ils m 'ont enga gé le domaine e t les droils qu 'ils
ava ient sur le chnteau d'Aubagne, et sur le territoire de ce
chàl ea u, consislanL en juridiction, peages, leides, moutures,
CCII S, elc.
ue
�-
2 9~
-
-
Cc qui ressort d ' un acte public, écrit d e la main de Guil_
laume de BeUomonte , notaire public à Marseille , lequel acte
je remets à toi et te constitue dans tous les droits susdits, le
donnant le pouvoir qu e loi ou tout autre pourrez exer CCr au
nom d e la communaut é ùe 1\Ia1'Scil1e, d 'agir contre les sus.Ws épou x et leurs biens, et je r ecennais que pour ladile
cession lu m 'as satisfait, loi Spina, au Dom de la commune de
Màrseille, pa r la somme de 2,10 li vr es royales couronnées; le
promettant d e nc ri en faire pOUl' nuire à cetle cess ion J y
obli geant tous mes biens présens el futurs.
Fail, dans la maison de Furda , en présence
œAugier de
Mari , de Guillaume Vincent , de Guillaume Geoffroy, de
Raymond lsnard , de Jean 1 soldat, de maltre Cascende.
Moi Rostang Payn, notail'e public à Marseille, a i, par l'ordre
des deux pi:1rties) écrit ccci et l'a i signé.
Vent e par Raymond des Baux , Adalacie, sa
femm e, et Bert.rand et Guillaum e , ses fil s, à Spino
podes t.at et à Ricard , syndic, agissant au nom de la
co mmunaut é de Marseill e, de toute la juridiction
et seigneuri e qu 'il s avai ent à Marseille ou dans son
territoire, av ec la ratificati on des autres fil s du
même Raymond .
TEXTE.
Scriplum vendi cioni s fade pel' d omiuulll Raimundum de
Baucio etdominam Adalascia m ejus llxor em , etBertrandum
ct Guillelmum de Ba ucio ej us filios, domino S pino Poleslali
Massiliensi et Ricavo sy ndi co, nomine communitatis MassiJi cos is , de omnim oda juridicti o nc cL segnor ia quam h;:l bc-
295 -
ban! in Mas:silià s i\!e iu ejus dis lriclù , c Ulllralifica li one aliorum filiorum inde s ecutâ.
lu nomine Domini , anno incarnalioni s ejusd em mill es imo
ducentesirno vicesimo quinto) octavod ecimo calendas februarii , indi ccione qllartndecimn. Notum sitquod nos Ra imundus de llaucioel AdaJascia ejus u xor , el Bertraodu s de lla ucio
cLGuillehnus d e Baucio eoruln mii , vobis domino S pyno de
Sorczina potestali Massiliens i , cl Ri ca vo syndico communis
~Iass i li eosis , r ecipieDtibus et emenLibus nomine ejusdcm
communis) qui libel nos trum in solidum 1 vendimu s ct lradicimus vcl quasi lradimus e l d csa mpara mu s omn e jus cl dominium et Offioem segnoriam et jurisdiccioncm quod et qu arn
habemu s vcl v isi s umus baber E; vel ad nQS pertinentes sive
ad alterum noslrum, in Massilia vel extrà in ejus di stricti.\, in
tcrri s v ideli ceL eLaquis, et dpis et ios ulis el in omnibus aliis
ulldec\1mque seu ubi c~lmqlle sint, pt'ceio dccem millium soli dorum pro quihu s dcdistis nobis in solulum el tradidislis dommn quondam Raimundi d e Co nohis posita m in MassiHâ.
prope eccles iam Sanate Marie. d e Accuis, ronuncianles excep!ioni nOD lradite nohi s r ei el precio tl'ium millium solidorum
nabis et nosLl' is hm'edibus in pcrpeluum.solvClld OJ'um in fcsto
sancti Andree a diclo eommun:i. singuli.s anni s, promiltenlcs
cliam vobis diclis scilice Ldomino.Spy no. et 1\ieavo l'ccipi cntiUUS Domin e dicti commllnis ct stiplllantibus predicta omnia
a nobis vendila el tradita seuqu asi trad ilûseu sin gul a co rul\1dom defend cr e el salv ar e eL cuslodire ab omnibus personi s d e
jureel in jure , quilibet nos trum in soli d llJn el proev iccionc eorumdem promiLtcnles vobis, nom ine dicti commuuis stipula ntibus, dupla m nomioe predicta rum rerum vemlilarutn , s~ oon
tin ger et prediota OIllnia vel aliquil ex eis e" inc~ a d icto .0001 lUuni 1 el si prt::dicle l'es ve ndUe plus valent (hcto pl'eclO vcl
va lercnt lempore a liqno; iIInd de volunta tc noslra s pontanea;
vobis r ecipientibus nomine dieU comuuis cL pro co don:)oll~s
el eodem precio habere vos \rollimUs, et s i jus vcl pOSS~SSIO
npud nos l'em onsit, illud c L ilIan1 co nstltuinllls nos pos$ldcl'e
�-
296 . -
vel quasi nomino dicli cOInmtlnis cLpro ipso communi donee
commune vel aHerejus Domine ingl'essus fuerit in possessio_
nc, \Ici quasi , et damus vobis licenciam quod possitis ingredi
possessionem vel quasi aucloritale veslrâ. RenuDcianles in
pl'edictislegi dicenti : vendicionem l'cscindi}si decepcio essel in
eà ultt'a dimidiamj usti precii ,ct legidicenti : donacionem posse
revocari propler ingraliludinem ellegi dicenli : donaciollcm
Don valere ultra quingenlos solidos absqu e insiouacionc) ct
generaliler amui alio juri scripto cLnon scripto , lega1i eLc3110nico, confccto el conficiendo pm' quod conlra prediCla vcniro
possemus etspecialilcr ego dicta Adalascia J'cnuncio legi julie
de fundo dO lal i, et senatui-consullo Velloyano et conslitutionibus circa eumdem scna lûs-consultum introd uclis in (0' ;orem mulicrum eLjuri ypothecarum , cerciorata super predictis, consencions super predictis obligacioni facle li:
dicta domino llaimuodo de Baucio , mm'îlo meo el Jegibus dicentibus : mulicrcs non posse obligari curn cffech\,
insimul CUlU murila 1 nisi pecunia supradicta versa fueril in utilitatem mul ieris cl epistole div i AJria ni et no\'c
conslilucioni J e dü abus reis et pro prcdictis omnibus in perpcluum altendendis et complend is ct contra non veniendis,
"obis dicta Spyno ctH icavo recipienlibLlspro dicto communi et
ipsicommuni obJign!TI us, qllilibeLnostrum , omnia bana noslra
habita ct habenda el ad majorem cauLeJam predicLa omnia
aUendere el complere, tactis corporali ter a nobis sacro-sanctis
euvongeliis, juramus. Item pl'omiltimus nos dicti Roimundus
de Ba ucio et Adil lascio s ub eodem sacramen to vobis domi no
Spyno dicto nos effecLul'os quoù OlUnes alii fili i nostl'i cum
pel' YcnCl'int ad puberes annos, pl'edicto om nia laudabunt ct
concedent dicto colll.mnni. Actum in domo dicU Raimundide
Baucio in presencia el testimonio Gaufrideli de Tritis , Gaufridi Roslélgni , Raimund i Amclii, Rél imundi cie Tritis , Tortelle J Petri Yctuli , Jaco bi Guillehni , Petri de Templo , BerIrand i de Rochaforli , Gui llclmi Hosta"ni
o , Raimundi de Soleriis , Bon:faci j de Ca rl'eri;'l Nova, Del'trandi llel'oa rdi , G\d -
-
2!J7-
Iclmi Atall ulfi ) Guillclmi Albcrti 1 Hailliundi Botcilla ) G1lïIclllli do Placencia 1 Magistri Cazuli, Jacobi de Populo J Ugo nis llouafacii eLaliorum plumofum. EL post hœc :
Anno Domiui mil1esimo duccntesimo vicesimo sexto, kalendis octobris, nos llairoundus de Baucio et Adalascia cjus uxor,
Cl TlOS Bel'trandus de Baucio ct Raimundud de Daucio corUI1l,
filii confitcmus eL recognoscimus vobis domino Ugolino de
Domina-D, ma Poteslal i Massil 'ens; et vobis Guillelmo Vi\!éludo Moschelo et Symoni Bernardo , syndieis communis
Mnssiliensis pro communi Massiliensi el ejus nomine recipientibus nos fecisse \.'endicionem supra scriplam domino Spino
de Soreioa tum polestati Mass iliensi et Ri cavo tum syndico
pro communi i\lassiliensi et ejus Domine et nunc eam con6rmamus eL corroboramus et promitlimus yobi prœdictis omnia
supradicta firma tenere ct.incorrupta perpetuo et contra non
"cnire, cl prell ictom vendicionem ut dietu m est modo ad presens iterum facim us "obis domino Ugolino et vobis syudicis
prcdiclis Domine dicti communis1 precio suprad ido, eL sub
predictiscooveneionibusetpactis el rcnunciacionibus el ipsam
' Icnd icioncm ct alja omn ia stlprarlicta firma et iIIibata tenere
perpetu o vobis promitLimus, et super sancta dei eyangelia j n....
l'ôm us. Actum Massil ie ;n ecclesia bente Marie do Accu·s.
Testes ad hoc int erfuerunL Ancelmus Ferus 1 Guilelmus de
P!élccncia J EgiùillS eramonensis, Guillcllnlls Alberti 1 Rosta"nus
de' A"out
U(ro
Ferus ranonici , Ponci us script or ,
;:,
v
l
"
Guil1ehrlllS Mari nus, Gl1:llclmus de Bellomonte, Petrus Bermundus , notal'Ïi , Petrus Yetulus, Ugo Vivaldus 1 Tortella
ct pl lires alii .
Et post hœe : Sexlo nonas OClobris , ego GlIillelmus de Bauc·o filiu s dicti Raimundi de Baucio 1 confi teor Cl recognosco
\lobis domino Ugolino potc.. . tali pl'cdicto et vobis Guillelmo
Vi\':ddo ~Ioschelo et Symoni llerard o synd icis prcdiclis, noIlline d·cti communis recipieul ilH1S n1C recisse vendiciollem
pl'ellictam dicto ùom inoSpino tUile potcstali Massiliensi el, dic..
ta nit:avo lune )fassiliensi syndico, quant Vlllldic:oncllIlllllICad
�-
2 ~8 -
prCSCliS confirlUo el corrobora eLeamùcru vcodicioncm modo
faclo iterum vobis domino Ugolino potestati Massiliensi et \'0bisdictis syndicisnominc dieli communis, pl'ecio supradicto,el
sub predictis paclis et convenciollibus el rc nunciaoionibus et
ipsam vcoùicionem et oInnia alia supl'adicta firma et. illibata
tenere perpetua vobis pl'omiUo , el super saucla dei eV3nge_
lia jura. Aclum Massilie in presencia et teslimonio Petri lie
Templo) Guittelmi) Guillelmi de Placencia ) Guillelmi Alberti,
Petri Bermundi notarii J Pondi scriptoris 1 et aliol'um plurimorum. Egovero Guillelmus Imberli publicus notarius Massiliensis, mandato domini Rotberli de COllcorezo potestatis ~[as
silieo5is banc carlam de cartulario Ugonis Robin; viam uoiverse carnis ingl'cssi, quondam publici noLal'ii Massiliensis,
verbo ad verbulU ut in nota dicti carlularii ioyeoi , extruxi et
hic scribendo in publicam formam redegi el signi mei admi..
Biculo commuoivi.
TRADUCTION.
Au Dom du Seigneur 1 Ilan de son incarnation mil deux cent
vingt-cinq , le dix-huil des calendes de février, indiction
qualorzième j soit connu que nous , Raimond de Baux cl
Adalascie son épouse, el Berkand de Baux et Guillaume de
Baux leurs fil s, vcndons, livrons ou quasi-li vrons et désemparons , chacun de nous solidairemcul , à vous 1 seigneu['
SpyllO de Sorezina, podest.at de Marseille el Ricaud, syndic
de la Commune de Marseille , acceptant et achetant , au Dom
de ladite commune, tout le dl'oit , domaine el toule la seigneurie et juridiction que nous avons ou sommes tenus avoir
ou à nous appartenant ou à Pun de nous , dans Marseille ou
dehors dans sou district 1 savoir, sur les terres , les caux 1 les
ri ves, les îles ellous autres, de quel côté el en quelque lieu
qulilssoient : pour le prix de di.x mille sous 1 pour lequel vous
nous avez donné et li vré co paiement la maison de feu Raimoud de ConcbiS, située à Marseille près de l'église de Sainte-
llm'ie des Accoules ; renonçant à 11cxccpLion uu défaut de
délivrance : et eocore pour le prix de trois mille sous payables
à 1l00 LS el à nos hériliers par ladite commune, chaque annéc,
le jour de Saiul-Andl'é, à perpéluité; promellant aussi chacun de nouS solidairement à ,'ous susdits 1 savoir : seigneur
Spyllo el Ricaud , acceptanl et stipulant au Dom de ladite
commune, tous les susdits objets pur nous vendus ct livrés
ou quasi-livrés 1 ou chacun œeux 1 défendre, tenir saurs et
sarder contre taules personnes de droiL ct en droit 1 el en cas
d'éviclion ùesdils promeltanl à vousslipulant au nom deladite
commune, Je double au nom desdits objets vendus J s'jl
arrivait que ladile commune fùt évincée de tout ou partie
œiceux; ct si lesdits objets vendus yalent ou viennent à
valoir plus que le prix susdit , nous donnons, de notre libre
"0101116, à vous acceptan t 1 au nom de ladite commune et
pour elle 1 celte augmentation , et voulons que YOU S Payiez
pour le même prix; eLs'il nous en est demeuré quelque droil
ou possession , nous établissons que nous posséderons l'un
ell 1autre 1 au Dom de ladite commune el pour la commune
clle-même, jusqu'à ce que la commuoe, ou autre en son nom,
soil entrée en possession ou en quasi-posSCision; eLnous vous
donnons licence de pouvoir entrer en possession ou cn quasipossession de voLre autorité j rcnooç-a nt en ce qui précède à
la loi 1qui porte que la venle sera rescindée SI il y a lésion de
plus de la moitié du juste prix, et à la loi qui porte que I~
donalion peut ètre revoquée pour cause d/i ngratitude J et a
la loi qui porte que la donalion de plus de cinq cents sous
n aura point de valeur sans Pinsinuation , el général cmel~t à
tout autre droit écrit et nOn écriL 1 civil et canonique, (mt el
à faire, en vertu duquel nous pourrions contrevcnir à ce qUi
précède; cl spécialement moi ) dite Adalascic, je renonce
à la loi Julia de (undo dOlali, cl au séoalu -consulte "elléyen el aux constitutions relatives à ce sénatus-consulte,
introct'uites en faveur des femmes mariées et au droit des
hypo thèques; confirrn;mt tout cc que cl cssus 1 consentanL en
1
�-
300 -
-
ooq uc dcssu s~\ J'obligation failepar lcJit sei::;llcul'Raymondt.le
Daux, mon mari, ct aux lois qui portent que la femme nc peut
s'engager valablement ensemble avec son mari , si la sommc
d'a rgent stipulée n 'est pas emplo yée selon les intérêts de la
femme 1 et à l'épître de Fempcreur Adri en t à la nouvelle
constitution de duobus reis, ct pour que Lout ce que dessus
soit à }lCl'p6tuité Jn(lÎnLenu 1 accompli, ct qu1il nly soit COI1trevenu 1 nous obligeons, chacun de nous 1 envers vous
susdHs Sp)rno ct Hicaud 1 acceptant pour ladite commune 1
el envers laditc commune clle-mèmc, Lous nos biens que nOtl~
possedons ct posséderons) CL pour plus grande garantie de
maintenir el accomplir tout ce que dessus J nous le jurons cn
touchant corporel1emcnt les très-sa.inls évangiles . De mèrnc,
promettons, nous, dits H.aymond de Baux CL Adalascie, sous
le mème serment J à vous, dit seigneur Spyno J de faire que
tous nos autn's fils J lorsqu'ils seronl parvenus à l'âge de
puberté, appl'Ouverout ct accorderont tout ce que dessus à
ladite commune. Fail en la maison dudil Raymond des Baux,
en présence des témoins Geoffroi de Trets, Geoffroi Rostang,
30 1 -
son nom, avoir fail la vente ci-dessus transcrite, a tl seignetll'
SPl"0 deSo rezina , lors podestat do Mal'seille, et Hic"ud,
lors syndic ponr la commune ùe Marseille eLen son nom eL
de présent la confirmons et corroborons et permettons à
vous susnommés de maintenir ferme et in variable à perpétuité tout ce que dessus et n'y contrevenir, et l'éitcl'ons la
susdite venle connue si elle était faite actuellement à vans,
seigueur Hugolin à ct vous syndics susdits au nom ùe ladite
commune, a u prix susdit et aux. susdits conventions , pactes
cl renonciations , et vous promeUons maintenir tout le surpills ci-Jessus dit ferme el in violable à perpé tuité, et le
jurons SUI' les sa ints évangiles. FaiL à Marseille, en l'église
de Sainte-l\larie des Accoulcs; furenL pl'ésens les témoins
Anselme Fer, Guitelme, Guillaume de Pf'aisance, Gilles de
Cremone, Guillaume Albert, RoSlang d' AgouL , Buges Fer,
chanoines; Pons, écri vain, Guillaume Marius, Guillaume de
BeaumocL, Pierre Bennond ) notaires, Raimond Rostang,
Bertrand Ricaud } Pierre Bernard , Pierre Lcvieux Bugues
Vivaud , Tortclle et plusieurs autres.
1
1
Raymond Amiel , Raymond de Tre ts, TOI'telle, Piene Le-
vieux ) Jacques Guillaume) Pien e du Temple) Bertrand
de Rochefort , Guillaume Rostang) Raimond de Soliers,
Boniface de Carrière-Neuve, Bertrand Bel'oard , Guillaume
Atanulfe, Gui lla um e Albert, Raimond Bouteille , Guillaume
de Plaisa nce , Maistre Caziel, Jacq ues de Populo , Hu gues
Boniface et pl usieurs autres,
El' ENS UITE :
ET ENSUITE :
Le six des noues J 'oclobre, je, Guillaume des Baux, ms
dudit Raimond des Bau..\:, confesse ct reconn('lis envers VOliS,
seigneur Hugoli n) podestat susdit, eLvous, Guillaume Vi,'aud
Mosquet et Simon Berard , syndics susdits acceptanL au nom
de ladite commune, avoir fai Lla Ycnte susdite audit seigneuL'
Spino lors podestat de Marseille, ct nud it Ricaud, lors syndic de Marseille, laquelle vente jc confirme ct corrobore de
présen t) ct je fai s de nouveau la mèmc yente à vo us, seigneur
Hugolin, podeslat de Marseille ct il vous dits syndics au nom
de ladite commune, au prix susùitet susdits pactes, conventions et l'énonciation..; ; ct vous promets maintenir à perpétuité ladi te vente 1 et tout le surpl\ls ci-dessus rerme et inviolablc, ellcjure sur les sai llt s-éva n gi~cs. Fait à Marseille)
l
L'an du seigneur mil deux cent vingt-six, aux calendes
œoclobre, nous, Raimond des Baux ct Adalascie son épouse,
ct nous, Bertrand des DalD~: et Raimond des Haux leurs fils,
confesso ns eL reconnai..;sons envers VOus , seianeur Hu""olio
~
~
de Doneda me, podestat de M.,'seille ct vo us Guillaume
V·
d
'
,
Iva u Mosquct CLSimon Bernard, syndics de la commune
de Marseille, acccplnuL pour la Conuuun e de Marseille cl cu
�-
302-
en présence des témoi ns P :CI'I'C du Temple , Guitelme
Guillaume de Plaisance, Guillaume Albert, Pierre Bermond'
notaire} Pons écri va"n cLplusieurs autres. Je, Guillaum;
Jmberti, nolaire puhlic à. Marseille 1 par mondemcul du
seigneur ROlhcl'l de Concorczc, podestat de Mdl'scillc, ai
extrait du carlulaire de Hugues Robin, ci-ùcvant nolnirc
pub!!c à Mal'seille, lequel a suivi la roule commune de l'huma.
nit é, cet écrit que j'ai rendu mot pour mot, ct tel que je l'ai
t~'ou vé ~o~l é :lUdit cartulail'c, l'ai pal' la présente tl'anSCl'ip..
tlOn rédI ge en fOl'l11e publique, et pOUf plus de sûreté, Foi
revè lu de mon paraphe.
ACTE DE ilele5.
"
Convention passée entre le comle- marquis
Raymond Berenger e t la commune de Marseille ,
par laquelle le comte prom et de secourir la ville de
cent gens d' arm es et de cin'q cents pi étons; la
commune s' engage aussi à secourir le comte de
cinquante gens d'armes,
TEXTE.
. In no~ü~ e Palris et Filii el Sp:rilùs Sancli, am en. Anno
loca.rna.tlOnisDomini millesimo ducentesimo v icesimo quint o,
sex declluo kalendas januarii, indiclione qual'tà decimâ , pel'
hoc pn:cscns publicum scriplum , s:l notum omn ibus hominibus, quo~ nos R~lymundu s Derenguar ius, Dei graliâ , cornes
e~ marchlO Provlllcire el corn es Forquacherji , volumus (lI cupiffiU S facere pa rem el coocol'diam cum Massiliensibus in
perpetuum va lituram el promiHimus pel' nos el pel' Olnnes
successorcs vobis Ri c3VO cL Petro Bono-Vino svndicis seu
recloribus Mass rIre quoù nos sal va bimus et' ùcfendernus
,
p~dictam civitalcm cl singulos de uni vCl'silate. Item si aliqUIs ut aliqui injuri:lI'C'll lm' ut ùnmpnum ÎnrCl'l'c nt prœdictœ
-
303 -
uni versitali ul aliis de uni versilate, admonitus ul aùmoniti
lIollt:rcnt satisfaccrc de injnrià ut dampno, nec vcllent starc juri diclre universitat.is, promittimus vobis dicta RiC3\' O eL
Petro Bono-Vino quod nos juvab imus di clam universitatem
el bomines de universilale dampnum passos ul injuriam , cum
centum miJitibus, oost ris expeosis, quorum habebunt equos
arma los quinquaginta. et quin gentibus peditibus, pel' duos
menses si ogulis .mn is ad oos tras ex pensas, si indiguerilis
auxilio nostro lao to temporeeltanlo cxercitù. Si autcm nos
indiguerilis tantà quantitale militum et peditum nec tanlo
tempore juvabimus prœdictam uni vers ilalem laoto lempore
el tanlt. qll antitaternmlum et pedilum qllantis prredi clœ univcrsitati yidebilur expedire. Quàd suprà dictn uni vers..'\ el
singula per nos el pel' noslros coruplebunlur el observenLur,
juvamenlum suprà prredictisobser vandis cl compleodis "obis
dicto Ri c3VO eLPetra Booo-Vioo J jUl'amus super sancla Dei
Evangelia à Dobis cOI'pOI'aliter mao utacta . Ad hoc nos Au-
diberlus de Fornqualquerio et Isnardus de Fomqualquerio et
Ra ymundus ùe Mota , quodonmia supril. di cta singula à domino
comilcobserveolur el complebuolur , super s mcla Dei Evangelia à nobis corporal iter manutacta 1 juramus. Vcrsâ vice,
DOS Ricavius pro nobis et pro Petro Bono-Vino , syndi ci seu
l'eclores ab uoi versilale Massilieosi constiLuti 1 cupientes flOmine dick"C uni\'ersitatis banc pacem. etconcordiam vobiscU01
ct cum successoribus vestris, domine R. Berengarii Dei gralià cornes Proviocire, in perpeluum va lilw'ul11 , promiUimus
"obis quod di cta universitas Massi1iensis el homincs dict re
ulliversitatis salvabunl el derendcnl pcrsooam ,'eslram et homines vestros vobis fideles contrà OLUnes alias personas eL
nni"crsÏla\es. Hem si aliquis ul aliqui injuriarentur "obis ut
vestris hominibus ut J ampnuOl iorcrrcnl, admonitus ut admonili à "obis Dollent salisfacere de injurià ul dampoo , ncc vellent sture juri vobis ul hominibus vestris pro dampno ut injurià, prom iltimus "obis nomine dictœ univeJ'sitatis, quàd dicta
uni \'ersilas ju ya bil vos contrà iIIos (llÜ rcc(,l'inl dampnnDl et
�304 -
injuriafil CUlU quinquaginla militibns quol'um vigenti <.(uinquo habebunL»quos al'lna los el eum dueent is peùitibus ad expensas communis, pel' UUOS menses ingulis annis, hocsi indigueritis tanto lemporo auxilio diclro univ ers ilatis Ull:lnlo
exercilù; si aulom non indigue riti s tanU\ quanlilate mililulll
et petlilum lice tanto lempore juvabimus 1 nos dicta uni ver-
sîtas, tanta lcmporeetlantâ quanlilatemiHtum el pcdilumcum
prrotaxatà quantilate el pl'rolaxato tempore quanta el quanto
vobis el \!ostris vidcbitur exped ire. Et ul suprà dicta omnia
et singula el universa pcrnuiversilatem prœdi clarn complean~
tur et in perpeluum ohscrventur, suprà prc:cdictis obscrvandis
ct. romplendis, nos l\icavius pronobis cl pro Petro Dono-Vino
ad prredi ctam uni versitatem consliluti syndici , requisito COIlsenlù omnium de uni vCI'sitale in publico parlamenta habilo)
de mandata expressa rectarum, juravimus super sa ncta Dei
Evangelia à nabis corpa ralit er manulacta.
Ad hœc nos Spinus de S urrexi ni\ , potestas Massilim,
Torlella et Jacobus, cln va l'ii communis Massili ro pro dicto
communi Massiliœ ct in ejus !la mine quidomnia supradicta eL
singula à di cta communi observculul' et com plebuntur super
sancta Dei E,'ungcliu à nabis carporaliter manutacla 1 juramus.
Aclum Massiliro juxlà ecclesiam BeaLro Mariro de Aceuis,
in publico parlamento ibidem congregu' o, in prœsentià et
lesLimonio Raymundi de Daucciu 1 Berc li gari i de Poclio Ricardo 1 judicum communis Massilire 1 Guillelmi Vi valdi minoris , Hicardi de Aqu is, Bertrandi sal'di , aliorum plurimofllm,
at me i Hugonis UObini, publici notal'ii Massiliensis.
Ego GuilleLmus Imberlus, publicus notarius Massiliensis 1
huic transcripto de originali instrumento sumplo subscripsi
et signum meum appos ui 1 ct ad majorem prœcedentum firmitatem sigillo commllnis Massili re igillaY Î.
-
305 -
TRADUCTION.
Au nom llu Père, du Fils etuu Saint-Esprit , nÎnsi soit. . il.
L'an de Pincarnalion du Seigneur mil deu...'\: cenl vingl-cinq ,
1e sixi8me des kalendes de janvier, la qualoïlÎèmc indirlion , quo pa l' ce présenL écrit public J il soit conn u de lOll ~
les hommes qu e nou s Hél ymond-13erenge r , comte ct marquis
de PI'ovence Cl com te de Forcalqllier, vo ul ons eL désirons
raire une pnix à toujours <.l\'CC les M;lI'srillais, en notre nom
('t au nom de tous nos s uccesse urs CL nOliS pro llw ll.ollS il
YOUS Hicaud ct Pierre llon-Vin , sy ndi cs ou recteu rs cie
Marseille, que nous protégerons ct défendrons la susdite
,ille cl chacun do Puni"el'sit6 j de mèmc si quelqu' un ou
cluclques-uns fesaient injure ou dommage à laùite uni,-ersit é
ou à ses hommes en particul ier, ct si , malgré Il os avis, ils
sc refusaient à donner la sa tisraction uc l'injure on du
domm ngc , eL ne voulaient pas se so un1eltrc aux. lois de ladit e uni versité, nous promettons à vous Hica ud cL Pierre
Bon-Vin, d 'a idor Incl ite ulli yC' rsit é Cl scs hommes qui auraienL sou {fel' t· Pinjure on le dOllllnagc, dc cent hommes
d'armes, à nos dépens , dont cinqu<lnle a uront des chcvaux
arm és et de cinq ecots piétons , pendant deux mo is, chaquo
année, à nos frais, si vous avez besoin d 'un tel secours
pendant uo tel espace ùe temps; mais si UIlO tclle f]uantit é
de geos d 'a rm es ct pendant uo lei temps ne vous é tait pas
nécessaire) nOliS mettrions à. votre disposition , pour 10
temps que vous \'oud riez, le contingent que vous réclameriez 1 cc que nous jurons sur les saints érangiles louchés
de notre main_
A ocei, nous Audiberl el Isnard de Forcalquier et I\aymond de Mota 1 nous joignons notre serment , pour que
ces choses soient accom plies pal' notrc seigneur co rnl e.
1
D 1111 nulrc co té, nous Rica ud , pOUl' nous cl ponr Piorre
Bon-Yin , s~-ndi cs ou r cclel1l's éla blis pnl' Fun irersit é mar-
20
,.
�306 ~eillaise
-
désirant au nom de Illdite université) que celte
paix. avec vous el avec vOS successeurs 1 scigncUI' Raymond-Berenger, pal' la grilce de Dieu , comle de Provence,
soit à jamais maintenue t nous vou,s promettons que la S ll S~
J
dite uni versité eL ses hommes protége ront eL dércndront
votre personne et
VQS
fid èles contre toute au tre personne et
loul e autre universite; de mème s i quelqu Jun ou quelqllcs-
uns resaient injure ou dornmn ge à vous ou à vos hommes
CL que malgré nos avcrtissemens, ils ne voulussent pas
r éparer leur injure Olt leur dOll1nla ge ou compul'allrc devant "os tribun aux; nous promett ons que notre université
vous aidera conlr'cl1 x} de cinquante gens œarmes dont
vingt-cinq auront des chevaux armés 1 cl de deux cents
piélons levésn ll x frais de la commun e, pendant deux mois 1
chaque ann ée , si vous avez besoin d'a utanl de temps CL
-d'au lant de lroupe ; ma is si ce contingent de soldats cl ccL
espace de temps ne vous é taient pas nécessaires ) nous vous
foul'l liriolls, pendanl le lemps que vous fh ,el'iez , le nombre
de soldats donl vous cl'oiri e:t.: avoir' besoin
Pour qu e ces choses soient accomplies, nOlis Ricaud ponr
nous el pour Pierre Bon-Vi n ) syndics, après avoir requis
0
le consentement de tous dans un padement pnblic (1) tenu
p" ésenœ ct avec le témoignage de Raymond J es Baux de
M
ar-
Berenger de Puils-Ricard , juges ti c la com mun e de
seille, de Guillaume Viva ud cadel , J e Rica rd lPAquis
Nous Spino de Surrexina , podestat de Marseille, Torlella
et Jacqu es, clavaires ùe la commuue de Mal'seille 1 Cl an
nom de celte commun e J pour que ces cboses susdites fussent
obser vées, nous avons prè té serment sur les sainls évan-
giles.
Fait à Marseille, près l'église de la bienheureuse Made
des Accuis, cn un public parlement ('2) réuni en ce lieu , cu
(1) Assemblée.
(2) Ce parlement ou réunion des habilans de la cité vicomll ic
sc tenait dans un cimetière 1 près l'église des Accou les.
1
de Bertrand Sard , de plusieurs autres cl de moi Hugues
Robm , nota"'e public à Marseille.
Moi Guillaume Imbert, notaire public à Marseille, ai copié ceci de Poriginal et Pai signé) cLp OUl' la g<1nm li c (] (' Cf'
qui prfcède 1 j' y ni appo!\6 le SCC(1 l1 de la " ill ('o
"(;TF. 1fF. 121e" .
No min a tion d es députés ma rseilla is , cha rg6s d e
se rendre à Avigno n , pOlir ressc lTc l' l" alliance de
ce lt e vi ll e avec Marseill e .
TEXTE.
In nomlne Domini noslri J es ûs- Cllristi , ('l lnen Anno Îu ct1 l'11alionis ejusdcm, mil lesimo duccnlcsimo vicesimo quinto,
indicli onc lerti â tlecimtl) clic DOJl1ini co , 1I1ldccimo die aprilis J in pala tio no vo comlHunis l\lass iliœ J pn.c5cnliulis
Înfrà-scriplis teslibus 1 dorn illus Ulrichu s l\ogia tus miles
eldominus Jacobus de Populo judex el vica rii in Massiliù
domini Spin; de SlIrrexinâ ) pOleslalis cjusdem civita lis
Massiliœ, qui polestas absens cral, vice cl nomine illius
potestatis et commuois Massiliœ, volunta lc cl assensû lotius
conscilii ge oerali s aù sOllum campanro , in prredicto palatio
congrcga ti e L c<Jpitum minisleri orum etaliorum plurimorum
magoatum et prudentium viroJ'um ibidem convoca to"um eL
conscilia torum 1 uni versi cl singuli coost iluerunl et fecerun L
Suos ipsius comm uni s el uni vcrsita tis Massiliœ nunci os 1
syndicos cl procuratores speciales cl gcnr ra! cs : dOOliuUffi
Guillelmum Vi vald uUl 1 dominum Guillehnum de Plascnciâ ,
judicem 1 qui tuoe eranl Avenioni ad tractandrlnl et l'eformalldam paccm ct co ncordiam ct socielalc111 et fralernital em
o
d 'après nos ordres) nous avo ns prè lé serment 1 les mains
sur les saints évangiles.
307 -
�-
308 -
ct. amorCJl1 inter cÎvil:ltCIIl c0l111n unis Avcnion is cl ci\' it ~_
lem commnnis Mossilim 1 ad sacrnmcnla cl niin l'ecipicnùa {,'l
f;,JCicnda qwccun lqul.' [lÙ hoc neccssaria enmt vcl ulilia cL in
r. diminuendo ::1\11 c01'l'η... cnd o in omnibus racicndis
nelld v,
au;:,
0
..
secunclùm qnoù cis melills viùebiLIll' cornmodo el ull ht::ll i
M:\ssilim seu CtÎi101 ull'iu squc cÎyit alis expedil'c . Promittcll_
les sc rata Cl r. l'rna habilul'os 011'111; lcmllore qu odcu mlll1 ù
~l di clis sy ndic; s r"l ctUIl1 ru cril "cl prl' cos.
Acta sunl hmc inrl'8 Mnssi lianl in sup rüd iclo pnlnLio no\'o ,
in pl'OC'Rc nli;\ illrJ'~1 sr l'Î ptOl'll1ll ('Oli sc ilialol' Uili ~ l iJm ~apil1l1l1
minisleri oJ't1l1l e t !l!urimOl'UI11 nliol'111l1 pl'uJ cnllllJ11 VII'Ol'l1111 ,
nomill::t quorulll hœo sun l ; sdli cel : Cui ll c lmus Yi \';l ldus,
Augcl'Îus de ?If,wi , G \l ilh~J.nu s G:mrrcù iu s ('hw:,,'i i , DurnotÎus de 5ul'leo, Allllrc;ls , Guillrlll1Hs YÎ \';:.ldus l\losqul'to ,
Marchisi us, Petrus B o nll ~ , BCl' tl'ôlndus Sm'dus, Ug)
Vi\'alcills , Petrus ,\ ut' iolus, Petrus de S'lntlo J<lCOUO 1 Jacobus Co,,:'!, Berlll\ll\dus \ ÎC;)l'ins, Guil lclm\lS Pont ins, DtIl'nntius ù,,} Ycnlda ci 1 Guillf'lmus Gaurl'cdius, Del'tl'andllS
de Ci.l pite , C llillclluus G:llld ll ifus, Petrus Hun'lIs, Boniri,1cius
de C<l ITcriù-So\'Ù, SilO de Conrhis, Stephan ilS Jolw\1l\(,s
ChrislillllS, Ancchn us IJl'I1gill:llx) Steph;,wlls pic'lor! De\'nardus Cornutus, Burrus <.PA 1ISUI"!" l , ll;Jimuncius Ugo ,
Guillehlllls de Tem plo) ct 'll il plul'os cL prooi homincs ct.
mé)O'oales qu i his om nibus inLcrfucrullL E L ego PelJ'lIS de
~
.
Optario, puoJicus Massili(ù notarÎ IlS, hi s omnibus ioirrrlll}
cLtn nnùn to prœdiclOI'lUll \'iCDl'iorul1l , sci lieet domini Ulrichi Rogi;lti m.i litis ct dom iui Jaco bi de Populo, e,t etialll
consciliatol' ull1 omniu rll et ca pitum minisleriorum, III pl'œd icto palatio congrcgalOl'ull1 , h::mc carlmn scripsi,
THADUCTION.
Au nom dc nOlre Seigncul' Jésus-Christ , ainsi soit-il,
L'an ùe l'inc..,\l'f)ut ion dou zc cent vingt-cinq 1 la Lreizième indiction , 10 onze .. vril 1 jOl u' du r1im(1!1 rhc, dans le palais neur
300 -
dc la COllllllunc de Marseille, Cil présence dos témoi ns ins('J'ils plus b;Js, le seigneur Ulrich RogklL, militaire, le seignoll!' Jacqu es dc Populo J juge 1 vigui crs (vicarii ) dc Marseille, en J'absence du seigneur Podestat Spillo de Sorrexioa,
au nom et il ln place de ce podestat absent, ct par la vo louté
CL l'ussentimenl de tout le conseil général rassemblé au son
de lu cloche da us le susdit. palais, des chefs de métiers) ct
dc plusieurs a utres hommes i1lust!'cs cl prudcns , au même
lien convoqu és eLdc Lous les co nscillers, lesquels out étaJ)li
pou r députés, sy ndics et. procurcurs de la commune, spécii.llemcnt et générnlcment le seigneur Guillaume Vivand 1
le seinneul'
Gui llaum e de PlnSen li:l, juge, <lui sc Ll'ou\,[lient ,
o
nlol's , à Avignon 1 pOUl' traitcr elr dO l'lller la pnix 1 la conrordc , l'alliance, la rra tCl'nité ct l'amollI' cnlrc la ,'ille de
la comm une d'Av ignon clin villc de 1(\ commune de Mnf'scille , pour rere \'oil' les scrmens eL fairc les aut res choses
nécessaires pOll l' accrolll'c 1 diminu cr Ou corriger , selon l'C
qui leur pal"Jitra à l ' n\'a nl ~l sr ct h Putilit é des deux. villes,
}lI'OlllcUanL de maintenir en tout tcmps cc qui aura été rni t
!lnl' les symlics susd its ,
F~t iL à Marseille J dans le susdit palais IIcuf , en presence
des conseillel's 1 chefs dc métier cl de plusieurs aulres Lommcs pl'udclIs dOllt vo ici les 1I 0 111 S: Guil lalllrle Vi,'nu d , Augicl' de Mari J Guillaume CcoIII'OY, rl a\'~lil'cs, Dural~d, ùe
SUI'leon , André, Gui llaume Vi,aud Mosqllclt e, l\larchlsluS,
Pierre BOI1 , Berlr.'\lld S".lI'd , Hugues Vi \'al ll.I, Pierre d )A~ ~
l'Îol , Pierrc de S:linl-.J j)cq ucs, JaC(ltlèS CO\;:1 J B" ClllUlH.l , 1e'lire, Guillalllllc P Oli S, Durand de VcnJcl. . c, CuillaulHe
Geoll'I'oy, Bcrtrand de Cnpilc, GuillaulIh.! Ga tluulfL" PicITe
Boux, Boniracc ùe Cnl'ricrano\'a, Hugucs de CUllch~s,
Elicnn c-J ca n Chl'istin , AIlcclme Bl'ugi natc 1 EtiCI\IIl:: le pelutre, Dernard Co rnu , Roux d'Ans\ll'ra , na~ mond Hugucs,
Guillaum e du Temple cl plusieurs aulres hommcs pl'ob<..->:;
ct illustl'cs qui assistèrent ~\ loul es res choses,
)I oi PieITc d'O pta ri o 1 not<lire public à ?l1 ~lrscill e : ai a::i-
,
.
�,
-
310 -
sÎst.é à taules ces choses et pal' l'orùre des viguiers susdits
à savoir du seigneur Ulrich Rogiat 1 mi litaire, ct du sei~
goeur Jacques de Populo , et de tous les conseillers et cbers
de métiers réunis d(lns le susdit palais 1 ai écrit celte
charle .
Transac tion entre la ville e t le comte de Provence Raymond-Bére nger encore min e ur , par laqnell e ledit co mte ratifi e les acqui sitions fait es pal'
la communaut é e t notamm ent l' établi ssement du
chàleau de Bouc . De plu s, Ra ymond-Bé renger
s'engaœe à ne rien b,Hil' dans l' île d es Marti gues .
TEXTE .
Hoc est lranscriptlJm cujusùalH au lbenlici instnuncnti
facli pel' manum Ugonis llobini, publici notarii massilicnsis,
cujus tenor talis ~st:
.In .nomil)c Dornini amen J ClIlIlQ incarnationis ojusdcm
mlllesllllû duccnlcSiimo "Îccsimo quinto , nono kalcndaru01
fe~ruaf'ii, i~ldicti on e qllnl't;) -ù ecim~ , pCI' hoc prœscns P1,lbli~um s crlptum ,si L IlQlum omnious hom inib~s Cjl,od nos
Spmo de SUrl'eXilla Dei gralia polesl.as Massiliœ et Au<libertlls de Forcalchcrio, J o vo lunla!e domini Ra l'mundi
Derenga rii comitis provincie ct communis Massiliœ electi
arhitri ab ipsis prœdiclis sivc arbilratori i ad delerminan . . .
dum el diffinien<!ull1 quid <lebet facere dictus cornes per eo
quod confirmet ipsi oornmuni illam parlem dOl1linalionis
seu juris quam u ~ q~od hahebat Ral'mundus Gaufridus de
Tri.tis in . civitate J\Jassilio J <luam ut. quod ipsa uni vcrsitas
cnllt ~ b IpSO naimllndo G:tufddo et. fili is suis, seu (IUocumque t.ltulo ab cis habllÎt. dominalionem S~ ll jus dominaliopis
-
3 11 -
quom ut. quod habebat Raimuudus ùe Daucio mtione do1l1iufC Adalacie uxoris su:::c J sive ipSLl U XQr ipsius Raimundi
in Massilia , <luaffi ut. quod commune MOl S ilicnse bab uit;Jb
ipso Haill1undo el uxore ejus prredieli.\ cl filii s cOl'l1mdem ,
cl SÎmililer de e~\ prrosentc segnori;) quam commune hab uil
a Roncclino ut monasterio Sanct.i Vieloris, occasione dieU
fioncelini , si contingcrcl climn quod commune Massilienso
eOIl\'enil'el cum Ugone de Baucio Cl Giraudo Adcmari ùe
partibus quos dicunt se habere iu segnoriù massilicnsi l'alione uxarum suanun , quam par tem dicli Ugo nis sive uxoris ejus dicunt .!\I<:lssilienscs commissam cum cOlTImuni Massilieosi , item quid debcat fieri à dicla domino comili pro co
quod volunlate suA et do conscnsù habcat ct. tencat dictulU
commune, caslrllffi lIlud quod redifi ruv it ipsllm commune
in insu là de Corenlhe J quod appelant Caslrum .Massilicnse
cL simili ter de Baslidtl quam raci t dcm inus cames in insulà
Sancli Gcncsli ~ babilà suprà pncùict.is om nibus di\igeuli
dcliberatione , it à derfinimus et nrbitramus videliccl dic imus
ut. diclus dominus cornes, om nes prœdictas segnorias et
jUl'[I , quocull.ique jure ad uni versitatem Massîliensem pCI'yellerunl uL de rerlo per venicnl. , confirmcL el latlJcl communi Massilicnsi, facial iude cartum puulicam ad nostram
rognilionem pro ipsis omnibus conHrmalionibus Lam prcsenti bus quam futul'is; commune Massilicnse det prrediclo
domino comili solidonun viginti <luinquc millia l'cgalium ;
item dicimus cL manda mus cl arbitram us quod diclus cames proprià voluLllale cL COIl SCIi SÙ cOl1ced<Jt communi
flrass ilicnsi uL habcaL el lenea l in pcrpeluulll insulam de
Corenlhe , castrum ibidem redificalum cmo porlu qui appelatur de Buceo . cum piscaloriis CL pCl'linenciis suis, si
qllod jus in eo hahet, Idiclo communi det et ccùat . 1pl'omittat
quod nunquàm conlr.\\'cniat pel' so nec pel' suas. Item
pl'<ccipimus domino com ili dicto cl urbitl'u1Uus ul ipse comos tollat cl l'em o\'c~lt , III l'C1no"cri facial oll1nc quod fi:1 C ~
1
�-
3 12 -
tuIU est in insulâ Sanli-Gcncsii (1) usque ad mcnsem, nec
de certo aliquam muniliollcm ut bastimenlum ibi facial ficri
nec permittaL , nec commune l\fassiliense simililel' ibi faciaL
(t) La commUDe des Martigues (l ou JJlarlégué) l'une des plus
remarquables du dépnrtcment • a cela de particulier que tous ceUI
qui cherchent à la lJicn connaH rc , la troU\'cnt de plus cn plus in.
téressantc à mesure q u'ils étendent leurs ohscnations. Les grands
changcmcns qui sc sont opérés drlns les lieux, l'inrpuisablc fécon_
dlLé de la mer. la situation de la ville au milieu des caux. les vastes étangs sur Ic.iqucls clic domine ct dont clic ga rde J'entrée .
tout rrappe d'é tonnement: ct lorsque l'on considère d'un côté les
nombreux avantages d'une si b('lIe position, ct de l'autre le peu
d'étendue el de popu lation de celle Venise de la Pron nce , on sc
demand e pourquoi ta nt de SOurces de pros pél'ité n'ont pas cu le
résultat qu'on devait en attendre.
Dans les temps qui ont précédé les opérations mi lita ires de
MJrius , ces îles, occupé<.'s maintenant par la ville de Mal'tigues ,
étaicnt env ironn ées d'un terrain fangeux qui s'étenda it lI ans lou t
J'espace qu'occupent les bourdigues. Un autre mara is exhtait am:
bourdiglles de Bouc. 1..('5 caux sl1rJbon{bnles de j'étan g de Drrre
s'écoulaient à travers ces hourbiers ct se rend"icnt à la mer par deux
embouchures qui entourent encore aujourd' hui l'î le où est bàtic la
tour de Douc. Les "nciens histor iens c l gêOgF:lphcs, so it grecs,
soi l latins. ont considéré ces embou chures comme celleâ' un n C1l\'C
qu'ils ont appelé CU' lI l1 S , 1"11' abrtl\'iation ûe CaHiodus, ))ourbeux.
fJki n de flll1ge , à l'a USe (lt:s manlis boueux qu'il trave rsait. Le nom
de ca no-vieille ou v ieu:!; Cœlius . es t res té~, l'emhouchure orieuIole.
Seloll la trad ition, la population rOlllaine des Mart igues ful convertie au christianisme pnr Saint-Genie", ou Gencl qu i fut martyrisé
1 Arles sous "empire de Dioclétien, ver s la fin du Ille siècle. Lorsque
le christianisme devint la religion dominnnle, on bàtit une cha pcllo
il cc sainlm,l ftyr Sur les bords de J'étang de Caronte ct il sc forma
autour un village. Du temp s des Sa rras ins tout cc p.. ys futrav tlgé 1
ct lorsque ces infidè les eureut été cha ssés de toute la Pro \'cnce, ils
ne laissèrenl pas de f<.lire des CO urses Sur la cùte. Les Normands
le ur ,uccédèrent dans le Xusièd e ; de so rte qu e les pècbeur.5 du "il ...
-
3 13 -
"liqullJl1 munilionem ut uaslimcnlum ut pm'miUa t fi ed 1 SCÙ
homillcs pl'istinœ "illm Saneti Genesii rcùcanL e t habitent in
prisliDà dieli) v illA SaDeti-GeDesii, domos ibidem hobere
possint idoncos ad babilandum, nec communi Mnssilicnsi
liccnt cos ul aliquem carum ut suos descendantes in cives
ut juratos recipere ) per co quod diclus dom ious cornes
prrodicta conccdel eL confirmabit eL faciet ; dicimus) arb i~
lram us, deffinim us' quod ipso comes debent haberc quar tam
parlcm libm'am eL cxpeditam SillC aliquo a ncre , sine aliquib us missionibus J de omnibus obventionibos seu redJitibus qure occ3siol\c dicli castri Massiliensis) commune
Massilicnse pc rci pia t in di cto casta'o ut in ejus pcrtinallciis,
sciliccLin rippagis) ga bellis 1 ut piscatoriis J ut uordigolis sivc
porlù J sive lucris aliquibus c t di ctis juribus ex rebus provcnicntiuus. Item dicimus cLal'bilramu s quod annuatim in(J'à septem dics ex quo fucrint requ isiti 1 comes pl'oviuciro
lage de Saint-Gen ies appelé dan s les J(' tes du temps Cas t·rom
Snnti-Gcnt:'sii. sc "oyant sa ns cesse exposés allx insultes des corsa ires, cherchèrent un <ls ilc dans l' Île de llI ilscon (du Martigues)
qui pr it alors le nom de [ mlda Santi-Ge-n csii. Vers le milieu du
X llc siècle, Gérard - Tcnque, fondateur de l'ordre des hospital iers
de Saint Je:1I1 de Jérus:llem , établ it da ns )' ile de SI.-Genies où il
él.,it né, un hospice cLun e église.
L'ile Saint-G t'niès rel evait de 1';lI'che\'èqlle d'A rles ; mais le pO I't
de Bouc ct les étang s npp:lrtcnaient à l'égl ise de l\Ja rsc ille. Ce port
est désig né clans la bulle d'A nastsase JV. en 11,'j3, so us le nom
de p(u·tus de IJannedi:i ct dans le privilége lie Frédéric Ib rlJerousse , en 1 15 7, w us celui de Porlus cle l1oguCC1/is . 1 a républ ique de Marseille avait un fort sur l'île de UO II C Ol ppc1é lou cas t l'O U marri/lés ct l'He elle-!!lèrne avait pl'rdu son ancien nom de
!tlctapina pour prendre celu i de CorrNllho. qu i "enait pcut-èlre du
COurant de l'en trée de Douc , ct qui a été l'origine du nom do
Curollte que parle aujourd'hu i l'éJ.ang situé cotre les bourdigucs
titi I)ol'l <l e 13ou(; cl celles des ~J arliS lics .
( E,clrails cl" (fi Sla ti s tilJu cdcs fju u(hcs~dl(-ll"û'I :, rom . 2 l
J
�-
•
3 14 -
cl su.c~SSOI'~S cum, uaronibus ojus el de mililibus cLprobis
hOIDl111buscJl1S, qUI per temparo fuerinL in Massiliâ, COllsulcs
el rect-ol'cs jurent. in violabililcl' obscr vare pacem eL conco\'_
ù.iam inter dicLum comitem el communem Massilicnscm
faclam el. ollloia singula supl'àdicta, q110d bonâ fide el absq.ue mala iugeni o dabu ut opcram ct. curabunl ut omllÎa
sll~ gula inviolabîliler inpcrpelu\l1U obscl'vcolut'. Ad hroc, do-
mmus cornes pl'oodiclus omnia supl'àdicLa laudavit. et COIlfirmavit eL in vesti vit syndi cis Ricavo et. Petro Dono-Vino
prredictas emptiones, caslrum Massiliense et insulom el
pOl'tum , ut diclum est , et promisit sub obligatione bonorum suorum cornes prœdi clus qu od cmn venerit ad perfcctam rotatem prredicta laurJabit et confirmabit, sine aliquo
prœtio ut dalo iufrà mensem ex quo requisilus fuerit à Communi MassilicTlsi , renuncians minoris retalis in inlc"'o rum
restitutionis beneficio; prredicta omnia et singula allendere
eLcomplere prœdiclus CQlneS prœdiclo poleslali eLpncdiclis
syndicis, Domine communis Massiliensis , s uper &jOcta Dei
evangelia juravit; cum dicta comilo por eo juravorunt Justatius Guillelmus de Signo-Blancho
Petrus Au boerius ' A)'.....
1
mericus de Tal'3schone.
Omnia supradicla singula per dominum camitem atI~nderc et complere snprà sancla Dei evangelia pro prœ-
dICta communi juraverllnt, ex parle communis Massiliœ
sciliceL : Pelrus Velulus, TorLella, Jacobus Guillclmus,
Actum in consilio gencrali Massiliensi J in presentià <le
leslimonio magisLri Cazali , Raimundi de Bolbonc Pelri
Lupi , Aurelii de lIalmâ , Giraudi Amici , Berlrand: Guirani 1 Guillelmi Provincialis) Guillelmi Poncii nolarii 00lllÎ~is , Guillelmi de 01'10, Romci canonici Foro-JllJieosis,
RaJ[~:lU~di de Ballcio, Ancelmi Feri , Augerii de Mari , A1Iberll Plsaui 1 Guillelmi Audouardi , Ancelmi Andrere, Aicardi , Ugonis Sardi, Berlrandi Ricavi 1 Auberli Bonacosse 1
Guillelmi Ricavi 1 Rremunù i Ricav j , Guillelmi de Plnzcncia ,
Johannis de Saneto Maximino, Ugonis de Con chis , RosIas"i
-
3t 5 -
ficbclli, Johannis ùe Sanclo Hilario, Guillelmi de Templo ,
Jacobo de Populo, Ancelmi Vulpis, Guillelmi ùe BelloMonte, Marini Dalmacii 1 I\agiati , Guillelmi Vivaldi 1 Raimundi Isnardi militis, Guilelmi do Mari oLmei Ugoni Robini,
publici notarii Massiliensis qui volunlale uLriusque partis
hane carlant scripsi et in eà signum meum apposui. Post
bœc , mandalo domini Ugolini Donro-Damro poteslaLis Massiliensis hoc lranscriplum manû ipsâ scripLUIn 1 sllmptum do
prœdiclo originali insLrumenlo fideliler, nullo addilo uL diminuto 1 nulbenticavi et in publicam formam redcgi el signo
meo signavi 1 ego Robinus nolarius supl'àdicLus.
TRADUCTION.
Ceci a é té tran scrit d' un acte authentiqu e fait
par Hu gues Robin , uo laire public à Marseille; e n
voici la te neur :
Au nom du Seigneur , ainsi soil-il. L'an de Yincarnalioo
mil deux cent vingt-cinq , le neuf J es kalendcs dt" février 1
la quatorzième indiction , que pal' cc présenl éCl'it public
il soit connu ùe t.ous les hùmmes que nous Spino de Surl'exinù , podesta l de l'fm'seille J par la grO ce de Dieu 1 et Au-
dibert de Forcalquier, choisis par la volonté du seigneur
Raymond Bérenger, comte de Provence, et par celle de la
commune de Mm'seille , élus arbitres par les susdit s afin de
dérlnir et de déterminer ce que doit raire le susdit comt.e ,
pOlir confirmer enve rs ladite commllnecette partie de la domination ou du droit que Ré.l ynaud G oo lTro~' de Trets possédait
dans la cilé de Marseille, eL que l'université de celle v ille a
achetée de ce même Ra)'naud-G eoffro)' eLde ses fils, il quelque titre qu 'elle ait cu d 'eux b ùomination ou le droit de
domination fIue Raynattd des Doux tenait dll cher de sa
femme Adalaeic, ou celle-ci de son n;wri 1 laquelle domination
ctlcqncl droilln COITHnune do Mélfseille a CtlS de Haynaud ct
Lle S~\ fell\llle ct do SC$ Dis , ain::ïi quo la presenle soignClu'ie
�-
:116 -
quo la COIllIllUIlO a l'oc/ ue de HOIlCClin ou du monasLcl'c de
Saint- Viclor, à Poccasion duclit Roncclin . Celte confirma_
tion pourra ainsi CllIbrasscr les portions qu' Hugues de Baux
CLGerard-AdllclllUI' disent avoir dans la seigncul'ic dc Marseille, du chef J e leurs femm ns, lesquelles portions les Mal'seillais disent ètl'c engagées à la commune J si les par'lics
venaient à sc Illottrc d'accord. Cette confirmation louche
ég;-llemenl à ce qui devrait être fait par ledit comte, pour'
quo . . pal' l'ene l de sa vo lonté cl do son consentement , la
cOlllmuno possède le ch ~ l ea u qu'elle a Mti snr l'i1e de Corcn the (1) ct qu'elle appell e le châtea1lmarseillais, etq l1'il
soit également trait,} cie la bastide que le seigneur comte a
fa it élever dans l'i1e de Sainl-G iuiez p).
Une soigneuse délibération aya nt eu lieu sut' toutes ccs
choses, nous avons dit. que ledit seigneur comte confirmo
cLapprouve en fave ur de la commune de Marseille J par
HOC cbarte publique à notrc connaissance, toutes les susdites seigneuries ct. tous les droi ts, de quelque manière
que l'uni versité marseillaise les ait acq uis, Pou r ùo pareilles confirmations tant présentes que futures, la commune
donue audit comte vingt-cinq mill e sous royaux; de même
nous disons que ledit comte, pal' Pelret de sa volonté, pel'1 :~eLtc à la commune de Marseill e de saru c!' à pel'p6luilé
1 de de Corenlhe, le cbMeau qu'elle y a h;)l i , 10 port dc
DOliC, les pêcherics cl toutes les nppartenanccs' il cedera à la commullp les droits qu 'il pourrait y avoi': ct s'cng.agera à ne jamais contrevenir à sa promesse, ni par lui ,
III ~al' ses successeurs, de même nous avons prescrit que
ledit comte fasse enlevcr tout ce qui a été faiL par lu i dnlls
l'Jle de Saint-Gin iez, jusqu'h ce Illois, qu'il n'y élève plus
d~s fortifications on des bchimens, ( la com mune de Mm'SCille pl'omt llant do son càlé de n'en point faire ) '1uc les
hommes do l'anc'c
·11 de S·
.. y rc
' vJCuucllL
.
1 nnc VI e
'.Hnt-GllllCz
(1) Voi,' 1. noLe du LexLe.
(2) IlJiurm.
-
3 17 -
h:lbitcr des maisons propres il. leur
US,1gC,
ct que ln comà titre
mUlle dc Marseille ne les r eçoi ve jamais d,ms son seio
dc citoyens 1 par le serment
Pour que ledit comte confirme lesdites choses, n OliS disons que ledit. cOIule aura le quart libre J sans rrais, de tous
les revenuS que la cornmune de Marseille perçoit à l'occasion
t!\l<.liL d,:)lenu marseillais cl de ses dépendnllces ct consislnnt
Cil (h'oils c.Pnltachc, en ga belle, en ùroit de pêche Cl de
bordi gues, su r le porL, ele.
De mÔme nOliS disons qu'annucllenlCnt ùans les sept jours
pendanL lesquels ils en au ront élÛ requis, le comte rie ln
pro\ iucc ct ses succcsseurs. tlU mû) Cil de SC'S h:ll'on~ ct UL'S
honlll1cs probes qui SP, trouveraient , alors 1 à Mm'seille, les
consuls ct les recteurs ùe la ville jureronl de ga rder inviolablement la paix et la concorde entre ledit com te ct la commune de MDI'Scillc , ainsi que taules les choses susdites; ils
auront soin d'apporter la plus grande bonne foi à leur
maintien,
Le susdit com te a confi rmé toules les choses susdites ct
ilwcsti les syndics Ricaud ct Pierre llon-Yin des susdits
nchals : du chntcn.u marseillais, de Pile de Corenthe et du
port. de Bouc , comme il a été dit ct il a promis, sous la garantie de ses biens, que dès qulil sera paryenu à sa mnjorité,
il confirmera les choses susJ iles sans autre prix, dans le
mois qu'il en sera requis, renonçant au bénéfice de la rcstitution en. enlier pour cause de 'minorité, cc quJiJ (1 juré sur
les saints évangiles et avec lui ont juré Justali us Guillaume
de Signo-Blancho , Pierre Augier el Ayméric J e Tarascon.
Ont prêté le même serment pOUl' Marseille, Pierre Vclulus, T01'te1la, JDcques Guillaume. Fait. en conseil général,
cn présence et avec le témoignage de lOalll'o Cflzal , de
Rnymond de Bolbon , de Pierre Loup, d'AurcHus de Balme ,
de Gi l"aud Amic , deBertrand Guiran, de Guillaumo Provençal , de Guillaume Pons, notaire du comte, de Guillaume
d'O rto, de llomée, chanoine de Frrj ns , rIe nél ymol1l1 des
�-
3~8
-
~
Banx , d'Anselme Fer, d 'Au gier de Mari, d 'Aubert Pisa n , de
Guillaume Audonard , d 'Ancelme And,'é, d 'Ayea rd , d'Hugues Sard ) de Bertl'and l\ic.:'lvi , d1AubcrL Donacossc,
GlIil~
laume HicavÎ .. de Bl'cmonù Uicavi J de Guillaume de Placcnzia , de Jean de Saint-Maximin 1 dJHugues de Co uchis,
Rosta ng Rcbelli , do J ca u de' Saint-Hilair e, de Guillaume du
Temple , de Jacqu es de Populo , d 'A ncelme Renard , de
Guillaume de D ell o-~ron t c) de l\Ial'in-Dalrnas 1 de nooÎal
de Guillaume Yi\,tmd , de Ray-1l1ond Isnard 1 de Gl1ill;ul1l~
de Mar i el de moi Hugues Robin : nol ail'c de Mm'sCille
qui pal' la \/olonlé dl"S deux parties ai 6cri t celte charte el ;,
ai apposé ma signature.
Moi Rob: n , nolaire s usdit , j'n i rendu authentique) rédigé
en form e publique ct signé de mou signe J par ordre du seig neur Ugolin Donc-Dame 1 potcslat de Ma rseille 1 ccci l!'nnscriL de ma main cL pris dans l'originaJ, sa ns y avoir rien
ajouté , ni retranché .
ue
uc
ACTE Dt: 1 :cile.
Thomas, com lc de Savoie , promel cie fair e ralifi e r de nombreux pri viléges par l' empercUl' Frédéric, en fav eur de Marseill e,
TEXTE ,
In Domine Domini noslri Jesu-C hl'isti , amen . Ego TOIn(l5
cornes Sabaudic 1 v icarius in Lombal'diù Damini Fedcricii
pel' Dei g ra tia m Ramallo rum imperaloris eL reois Sicilic ,
promiU a tibi Ugolino Done-Dame pa tes tat i Marxi~ie Dominc
commuais Mar.xilie cLp el' co stipuJanti eL rccipienti ' si dict
'
,
~s Im~erator commiscl'iL milii in parles sll as in sopicndà
discordIil ipsius impcra loris cLcommunis Marxîli e, eL in COI1cedendo pri vilcgium dicto communi 1\fal'xili e, dabo eLconcedam nomine dictî impcratorÎS lanquIIOl vi cal'ii ejusdcJl1 ,
319 -
pl'i vilegium dicto communÎ Marxilic uL a licui ccrte persane nominc di cli communis recipi enti eL pel' co in modulll
infrà SCl'iptUIll, sciliceL quod dabo cL conccdam communi
Marxi lic, jurisdiclionem ordinariam eL mel'um imperium in
lotà civitate Marxilie cL ejus burgis et hominibus eorumdem tam in villà s uperiori Marxilie qure di ciLur episcopalis
cl. canonicalis quam in vill à inferiori Marxi lie qure di cLa
fuiL vice-comita lis, cil'cuita rnuris cL vall a lis à partu porte
Galice usque ad portam calade el a porlali calade usque ad
sauclum J ohannem et. ab ecclcsiù sa ncti Johanni s usqu e ad
di ctull1 porlum porte Gall!:ce 1 dando eliam eLconccdendo
ipsi communi ~brxil i c quod ei licenL fncorc consul es ut
polcst.atc m , uL al ios rectores prouL sibi placuerit. in civilaie Marx ilie; eLquod licenL dicto communi dictam civitatem Mm'xilie muri s eLvallatis et. lUl'riùus munire ad ipsi us
communis volunlalem eL quad licertL dicto communi facere
seu condere monelam publicam leg<llem eL licilam rerc<'Ul1,
ut argenteam uL auream 1 proùL dicta com muni placueril l
sal\'o jure el ratione comitis provincie et quod c1abo cLCOIlcedmn di cto communi Marxilie mare c t l'iplllll maris ct portus et insu las ~1 porlù aqua.1"um mo'rtua),1l1n usqu e ad porlum olivell i , proùL liceaL in cis ùi cto comll"luni ::cdifl care
uL construcre casLra eL utia rodificia , usa tiea , ibi bahere
scu facerc congruo modo ad ipsius commun is volunt alem ?
quod liceal diclo cotnmllni exercel'c jUl'isru ctionem ord inariam eL mer um imper ium in lotà Marxi lià cL in tolo d istricLù civilatis ; et quod dabo el. concooa m diclo communi
l
Marxilic et hominibus ejus disll'ictù s immunilalem exaclionum et franchesiam in tOlO regno Ilalic eL specialiler in
Anchane ct in tolo r egno Sicilie eLApulie 1 co modo et eà
formâ quo sint immunes eL franchi ct. conse r venL de facto
ut ue jure Pisani uL Janucnses, quod dj cto communi
Marx.ilic liceaL habere consul atum eLexercere juridietionem
in. di ctis regionibus J in homines Mal'xilie cL cjus distri ctû s,
pl'omiUens cLiam ego di ctus Tomas conles Sabnudie libi
�-
320 -
dicta Ugolino polcstali Mal'xilic l'ccipienti ct slipulanli nomine dicli commuois Ma rxilic cLpel' eo quod diclus Fclll'-
r icus impcl'alor post conccssionem dieU privilegii à me fllCtam in diclù fo nnù d icta comlllun i, iIIud idem pri vilcgilllU
corrobora vit ct laudabit ri confirmabit , el b ullal'Î sigillo
sua bullà aureà facicl, l'cci picndo idem impcl'a lor in suù
pl'oleclionc (à m in mari quam in lcfJ'~ omn es hamin cs
Marx ilio e l ejus diclrÎclùs in t'cbus el in perso ni s} cx imonda idem impcm tol' ab omlli bana impel'iali commiso
ut oine rctro ci nto di clurn COll1munom Mal'x ilic ct cj us ho-
minc.s distl'Îct ùs c r j,'it:llc Mal'xilic , qllod li bcrabit idrm
impel'alol' \lI "lins pcl' rD (' vin cll lo ('[\1'(' (' 1'\1 Ill. liucre ,
quict e el solute, nullo obstacul o mcdiantc J Pclru m ùc Sancto
Jacobo cl Guillelmull'l Yi \'aldl1tn Tosehnn , confitens cl i:un
el recognoscens ego dicLus Thomas comcs Sabaudie qllôd
pl'<:cdicla omnia dcheo complerc ct facere ad eflcctu m pervcoire, pro fiùe litalc communis Marxi lic dicto domino imperatori el pro duabus millibus marchis argcnli quas debeo
recipere a cotnmllni l\farxi!ic.
Ad prœdicta OJunia cLsingula aUendenda et complenda bon"
fide eL sine fraude) lactis à me corparaliter saerosnnctis
evangeliis , juro crgo Thomas comes Sabaud ie cl mei s'!!illi
mnoim ino hanc cartam publicam corrobora r i jubeo el ~os
Henricus deCareto m~lI'chio et Admedus filii dicli Tomasii comi Lis Sabaudic in animtlbus nosLris et dicti r:om itis Sabaudie,
tactis a nobis sacro:\éluctis cvaugeliis quod prœdicta omnia el
singula adtendanlur et compleantul' dicto comm lloi jUl':mltls;
ct est sciendum quod Ollllcii domini com itis qui Deo 3ndore
dehebuoL ire ad conHrmacionem dicLi p,'ivi legï fa ciendam
coram dicto domi no imperatore, ibunl ad expensas communis Mm'xilie eundo, redeundo ct slando in dicto il inere ;
pcrcterca sciendu m est quoù diclus dom in us cornes non est
obligutus neque tenelul' communi i\Iarxil ie deliberare prœdictos, srilicct Pcll'um ue Sanclo Jacobo el Gllillelmu ll1 Yivaldum T05(;]u l11 , si (!ictus impel'ator 11011el confirm:lI'c
diclnm pl'Î\ ilcgium ct pr::CÙÎcla O1uni" .
Aclum esl in ci\' Îtale Albelis 1 anno nati vitalis Domini
millesimo viccsimo sexto) indiClione XlV", die 80 mcnsis novembris . Testes JEglel'ius J e Marlenasc ho civis Albe1is,
Anselmus Ferrus de l\Jal'xilià , nertrandus surdu$ , Petrus
Vetulus, Martinus Castanea.
Ego Gui llclmus J\lulTaça nus notarius sacr; palacii , rogatus,
hane cnrlu lam scripsi et hi s omn ibus intcrfui .
TRADUCTION.
Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi soit-il.
Moi Thomas) comte de Savoie, ,'icaire dans la Lombardie du seigneur Frédéric) pal' la gl'âcc de Dieu , empereur
des Romains el roi de Sicile, je promets à loi Ugolin DoneDame, podestat de Marseille, recevanl cl stipulanl au nom
de la commune de Marseille que si le susdit empereur me
c!lol'ge d'éteindre le différend é levé entre lu i et la commune
de Marseille, el d'accorder à. cctledite commune le privilé ge, je donnerai el coneéderai, au nomdudit empereur, comme
son vicaire, le privilége à ladite commune ou à t.oute personne
recevant pour elle dans la mani ère plus bas indiquée, la ju-
risdietion ordinai l'c et la pure souveraineté tians toute la ville
de Marseille el dans ses bourgs, el SUl' les hnbitalls de Pune
dd esa utres, tant dans la vi lle supérie ure qui es t appelée
épiscopale el canonicale que dans la ville inférieure qui a été
nommée vice-comitale 1 entouré!! qll 'elle est de murs el de
fossés depuis le ]lOrt de la pOl·te Gallique jusqu'à la ]lO,·te de
la Calade (~ ) ct ùe ce tte pelite port o de la Calade jusqu 'à
(t) Elle était pratiquée dans le rempart dont 1'('mplô1cC'ffient est
indiqué de nos jours par les maisons de la Ca ncbière les plus \'oisincs de la place du Cul-d e-BœuL
2\
�-
322-
. I-J aIL et de 1',H
. 1:) ise de Sainl-J ean (z) jusqu·audit
Sam. e ,
port de la I>orle Gallique; donnanl el accordanl aussi à la
mème commune de Marseille, qu' il lui soiL loisible de choisir ses consuls 1 son podestat et ses autres recteurs, comme
elle Pentcodra 1 de forlifier à son gré son enceinte de murs cl
de fossés, de faire et de ballre de la monnnaie publique, légale
et licite, en airain, en argent ou en or, saufIes droits du
comle do la province 1 do construire 'des châteaux eLd'autres édifices, sur le ri vage de la mer, près des l'OI'ls et dans
les Iles depuis le porl d'A·igttes-Mol·tes jusqu 'au port d'Olivelle d'exercer la jurisdjcUon ordillnire ct la pure dominatio~ sur toule la commune et son district, lui accordant
Pimmunité des impôts ct la rranchise dans Lout le royaume
d'Italie et spécialement à Anchone et dans toule la Sicile
el la p~uille , dans 10 mode et la forme qui rendent francs cl
libres de droits les Pisa us elles Génois . Ladite commune de
Marseille poun" établir ries consuls dans ces con trée~ ct y
ex.ercer sa jurisdiclion sur les hommes de son UI1lVel'slte cl
de son districLj promettant. moi , TbotU::Is, comte ùo Savoie, à loi Ugol in, podesta L de Marseille, que l'empereur
Fredério 1 après la concession de cc pri vilége, le confirmera
par son sceau de la bune œor i qu'il recevra sous sa protection tant sur mûr que SUI' terre , dans leurs personnes ct
leurs biens, tous les hommes do Marseille et do son district,
les exemptant de touL ban impél'ial passé cL futur , leqllelmettra en liberté Pierre do Saillt-Jacques cL Guillaum e Vi vaud
Toselo; moi Thomas, comte de Savoie ~ je recoonaisdcvoir
faire sortir à effel loules les choses susdites soit. à cause de
la fid6lilé de Marseille en vers l'Empereur, soiL polir les
deLL'( mille marcs œarsenl que je dois recevoir dc la commune do &I;,,·seillo.
(2) Une chapelle de cc nom s'élevtiill11 Ol! la tour du rort S,linlété construite,
JC<'lIl a
:12 ~
-
-
ra i jllré Sl1I' les saints évangiles le maintien de lout cc('i.
Je jure que je munirai cetle chal'te publique de mon
sceau. Nous Henri de Cm·oto, marquis , et Amédée fil s
dudit Thomas J comte de Savoie, pour le salut de nos amcs
ct poUl' celui de J'ame de notre père le comte , nous jurons
sur les sa ints évangiles d'accomplir ces choses.
11 esl bon que \'on sache que los députés du seigne Ill'
comte J qui , aidés de Dieu , devront aller faire confirmer
ce privilége pal' Je seigneur empereur, seront défrayés pendant leul' voyaye par la commune de Marseille J et si !'empereur ne veul pas confirmer ce pri vilége, le seigneur comt o
n'est nullemont tenu de dé li vrer ces dépulés.
Fait dans la vi lle ù' Abèlo, Pan de la Nati vité de notre
Seigneur douze cent vingt-six J la quatorzième indiction,
le 8 de novembre) témoins: OEglerius de Marlenascho,
ciLoyon d 'Abèle, Anselmo Fer de Marseille, BerLrand Sanl,
P:cl'rc Vetu lus , Murlin Caslanea.
Moi Guillau me Marraçanus. notaire du sacré palais, à.
cc prié J j'ai écrit celle charte el ai nssisté à tou tes ces
choses.
"'UTE DE .. 2~6.
•
A celle date se rapportent au ssi ùeux actes dont
l'un es t un e co nfirmation par Haymond , marqui s
de Provence, des priviléges qu e les Marseillais
avaient déjà obtenus depuis 12 16, et l'autre un e
vente de la seign euri e de Hoquevai re, faite par
Raymond des Baux , à la commun e de Marseill e.
L'état d'oblitération , dans leq uel se trouve ut ces
deux ac les , ne nOli S perm eL pas d ~ les reprod uire
ici.
�-
324
,,"eTE DE lleleU.
Confirmation du traité d'alliance entre les communes de Marseille et d'Avignon.
TEXTE.
ln Domine Domini noslri Jesus-Christ.i.
Anno incaroationis cjusdem millesimo duc,.enlesimo viœsimo !-ocxto, indiclionc tcrlià d ccim ~' 1 pridic kalcndarum maii 1 dominus Spin us de Suncxinà poteslns Massilire el Aven ionis existcns in cùdem civilate Avenione 1 de
voluolate el asscnsù ct, mandala exprcsso omnilml consilia-
torum eLcapilum ministeriorum , plurimorum aliorum prohorum hominum cjusdcm civitalis A ycnionis ad SOllnlll
campamc congrcgalorum in hospilio cjusùcm domini po-tcslal is , promisit noroine communis A venionjs cl pel' co,
Guillelmo de Placcntiù juris-perito ct juùice communis
Massiliro conslitulo au codcm communi Massiliro ad hanc
permissiollcm Cl paclulll , infrà scripto, reeipiendo nomine
ipsius communis l\fasslliro sicul apparet per publicum inslrumeolum ractum per manum Pelri de Opralorio publici
nolarii Massilicnsis, codem Gui llelmo de Placentiâ slipulante
sibi nomine dicli communis Mass"ilioo cL pel' co quod commune Avcnionis obscrvauiL cl allcndel eLcuslodicLinviolabililcl' omnes coovculioncs el omnia pada pacis cl societalis
inter commune Massilie cl conlmune Avcnionis; observabil
prœdiclus pacla cl conycntioncs usque ad templls convenlllnl
in instrumentis ; usquc ad qllod tempus dlll'cl re debet dicta
pax el societas cl uHrà tempus illud usquc ad decennium }
ità quoù continuo pel' tolum tempus illills decennii , diclum
commune Avenio prred iclam pacem el socielalem ct quidqllid in cà continclur ex paolo obser" ahit el cllslodiel in violabiliter el Icnchit ; cl ad m"jorem cantelaffi qllod prredicl;-t
ornn:a ::;în gula cl lllli\'crsa COJl1plci.l1llur firmilel' cl il'rc-
-
325 -
rnlgahiliter obser"cntlll' a dicto cOlllllluni .A yen joue , prœdictus domious polestas .. de volunlale ct mandalo expresso
prœdietoruffi omnium consilialorum el capitum minisleriorum et omnium aliorum ibidem existentium juravit
ad saocla Dei evangelia ab co corporaliler tacla , nomine
dieU communis Avenionis et per co et hrec eadem· juraveruot hi omnes infrb. scripH cives Avenionis , videlicel
Raimundus Amicus, Guillelmus de Sancto-Georgio b.jul i
conrrairie Avenionis, Aldeberlus Rostagnus, R. Marinus,
Guillelmus Rostagnus Mutiratus, Hugo Rosenus, Stephanus
de Mahusano, R. Amsa Figus, Pontius Pascalis, Jacobus
de Roca, R. Mahelredius, Pontius de Sancto-œgidio, Guilleimus Drunus, Petrus Giranùus, Pontius Carbonellus,
Girardus tinclurerius , Bonus, Guillelmus Petrus de Avenioue miles, Ponti us de Sancti\-Cruce, Guillelmus de PodioAlto , Pelrus Laugierus, Pontius de Apieriis, Aymericus,
Guillelmus Martinus , Petrus Ugo, Guillelmns Martinus
PeHiparius, Darreria, Guillelmus de Dorbone miles, Raimundus Moillana legista, R. Audebramius , Pelrus de
Insulâ , Constantinus, W . Cogorda, R. de Saocto-l\ulTo et
plures alii qui alibi sulit scripti.
A.tum in prredict" hospitio dieU potestatis , in prresenli,\
et lestimonio Jacobi, Boni-Vieini, Johannis Boni 1 militum ,
Pelri Fortis, Berlrandi de Ponte, Bertrandi de Cavo-monte
notariorum Avcnionls, ab mei Petri Bvcmllndi publici nolarii
Massiliensis qui mandato domini potestatis ct totius generalis
consilii Avcnionis hane cartam seripsi eLsignav i et tam anti.quâ bullâ quam immutat" eommunis Avenionis, buHavi(·t).
(1) A celle charte sont suspendus deux sceaux de plomb ~ cdui
qui est à droite représente d'un cû të les fortificat ion s elles portes
d'une \'iIIe assise sur les bords d'un fleuye , avec ces mols autour :
si9Wum commtmis AVNl'iOJICIU'Îs, et· de 1' ::H1h~e un aig le tcnant la
foudre, a"cc cc Dltl t aulour : aqltila .
Le sceau qui est 11 gauche offre sur ulle f.I CC qnatre tètfS de sa inlos
�-
-
H G-
TRADUCTION.
Au mOIll de noh'c Seigneur Jésus- Christ. L'aD do 1'111carnation 4\126 , la l 3me indiction, la veille des kal endcs
de mai, le seigneur Spilio de Sl1rrexina, podestat do Marseille et d'A vignon , demeurant daos ladi te ville d'A vi gnon
-avec l'asscnlimenl clio mandat cxpl'ès de lous les COllscil~
lers, des chefs de méljers et de plusieurs aulres hommes probesde cette même ville d'Avignon r éu.nis, au son de la cloche, dans la maison du seigneur Podestat, a promis au nom
de la commune d'A vignon el pour elle à Guillaume de Plaœ ntia jurisconsulte el juge de la commune de Marseille ,
chargé pll r cette dite commune de recevoir lcs acles, plus bas
inscrit, ainsi qu'il apparaît d'un instrument public faiL !Xlr
Pierre d'Opralorio, notaire public de Marseille , el par leqllel
la commune d' Avignon garclera inviolablement toutes les
conventions de poix cl d' alliance cntr'elle cl la commllne de
~rarseille, jusqu 'au te;nps désigné dans ce dit instrum ent ct
aprèsce lcmps, pendant dix ans encore. Pour une plusgrando
garantie que ces dites choses seront fermement et irréfr3 o0'abl e~ent observées par la susdite commune dJAv igllon, le
susdIt seigneur Podeslat, par l'eDo t de la volonté cl du
mandemenl exprès des susdits conseillers, cbefs de meliers
etautres a juré sur les saints évangiles de Dieu, par lui corporeUemenltouchés, au nom de ladite commune cl' Avignon
elle mème serment a olé prèté par les citoyens d'A vignon ,
dont voici les noms : Raymond Amie, GuiUaume de SaintGeorges. tuteurs (-I ) de la con.rraÎrie œAvignon, Aubert Rostang, A. Marius, Guillaume Rostan"
", Mulirat, BuO'ues
" Ro.
al'ec ces mols ; sigill ttm cOll sulum AvclIùmis , ct sur l'autre un
aigle.
(1) On lit dans Ducangc : Bajulus, Tutor, Bai l, RaWis (rœ,
Rali.<;rllr in c:onslI cludio ihus mun iripalib us noslralibus passim .
327 -
sier, Btienne do Meuhusan , R. Alllsa Figue, POilS P;,tscal,
Jacques de Roca, R. Mahetreoiu" , Pons de Sainl-Gilles,
GuHlaume Bruu, Pierre Giraud } Pons Carbonel} Girauù le
teinturier, Bon, Guillaume Pierre d' Av ignon, soldat J Pons
de Sainte- Croix, Guillaume de Haut-Puils} Pierre LOIIBier ,
Pons d'Opieriis, Aymeric, Guillaume Martin , Pierre Hugues, Guillaume Martin PeUiparills, Darreria 1 Guillaume
de Dorbon, soldal, Raymond Moillona légiste, R. AudebrajOius, Pierre de l'Isle, Constanlil.l , W. Cogorda , R. de SaintRuITo el plusieurs aulres.
Fail dans ladite maison dudit Podestal, en présence el avec
le témoignage de Jacqu es Bon-Voisin , oe Jea n Bon soldats,
de Pierre Fort, de Bertrand du Ponl , de Berlrand de Caumont, notaires d'Avignon et de moi Pierre Bremond , notaire
public à Marseille qui , par ordre du seigneur Podestal el de
toul le conseil général d'Avignon , ai écril el signé celte
charte et l'ai scellée de l'antique cl immuable bulle de la
commune œAvignon.
ACTE DE 111118.
STATUTS COMMERCIAUX ET MARITIMES
DE MAI\SEILLE.
TEXTE.
ln nômine Domini amen . Anno incarnationis
ejusdem milles imo duccnt esimo v icesimo oclavo,
indiction e seculld â , nODo decimo calendarum
februarii . Invo cato Cbris ti nomine et gloriosro
beatre Marire genitricis ejus, ad hOll orem Dei
omnipot entis et sanctre e l indi viduro Trinit atis,
Dco au ctore qui es t. huju s operi s init.ium e t per-
•
•
�-
a28-
fecta cus todia et complementum, e t ad refol'lnan_
dUOl et ad meliorandum statum totius civilatis
et universitatis 1I1assiliaJ in bonos et antiquos
mores retro et a nos tris majoribus per antiqua
tempora approbatos et consuetos. Nos guido 1I1arratius de Sancl.o Nazario civis Papie poteslas
·1I1assilie, habitâ prius congru:\. delib eration e et di"Vinâ gratiâ preeunte, de voluntale et consilio
totius consilii generalis 1I1assilie , sei li cet tam C011siliariorum quam capitum ministeriorum, ad so_llum campan e more solito congregatorum, et ad
ins tantiam populi civitatis Jlfassilie presentis et
, 'olentis, in publico parlamento congregati , ordinamus, statuimus et firmamus ordinationes, cassationes, confirmati ones , infra scriptas , contentas
in hoc registro in moduOl infra scriptum.
In primi s statuimus et ordinamus sup er eo quod
nomine dacitum illiu s qui co nsuev it dari vel accipi
à tabulâ maris lam a civibus Massili e quam a foritaneis apportantibus avera apud Massiliam per
riperiam e t indè extrabentibus ab ind è in posteà,
prestent tantùm unum denarium per libram , de
omni averi et cambi o et mon eta qUaJ appo rtabitur
Massilie et per riperi am vel inde extrahe tur , co
salvo quod aliquis foritane us non teneat aliquid
dare de blado vel aliquibu s vic tualibus qUaJ alferat
ad ;civitatem JlIassilie. Saivis leusdis antiquis et
ribagio et erecto indè vicesimo quinto e t eliam
Intellecto quod cùm aliquis foritaneus solverit
introïlu JlIassilie de su6 <lveri et id em avere vell-
-
329 -
didcrit vel scambiverit ct ipsum idem avere de
Massilia extrahere voluerit, quod ipsum idem avere
possit inde extrahere libere et absolutè sin e aliquâ dacit:\..
Idem ordinamus et s tatuimu s in omni averi et
in omni cambio èt monel :\. quod alferatur per
pelagus Massilie scilicet quod foritan ei et avera
ipsorum portantes pres tent unum denarium tantum per libram et quod cives Massilie sint liberi
et franchi de suis mercihus propriis et de mercibus
civium lI1assilie, eo intellecto et cons titulo quod
ilIi qui venient cum mercib us vel averibu s de
Suria computent duos bizan tios et dimidium per
libram , et illi qui venien t de Alexandria com putent
uoum bizanlium et dimidium per libram. Et ilIi
qui venient de Siciha co mputent uo am untiam per
tres lihras. Et illi qui veni ent de Garbo, comp ut ent
tres hiz30tios et dimidium pel' libram. Et illi qui
ycni ent de a1ii s partibus per pela gus computent et
indè pres teot dacitam dictam ad rationcm predictam de mercibus vel averibus suis qUaJ attulerint
in han c terram . Et eo etiam intellecto quod nulla
personna prestet dacit am de s uis armis yel de
suis ves tibu s vel de rauba sui lecli. Hein eo inlell ccto quod nulla pm'sonna religiosa aliquid dare
com pell atur nec peregrinus aliqu id de mercaluns
quas attulerit causâ sui passagii.
De /eusdâ pegue.
Item ordinamus cL statuimus qu od oUlnis lori-
�(
-
•
330-
taneus qui extraxerit peguam de Massilia SOlval,
pro caricha ultra dacit.am consu elam XII denarios ,
et quod cives Massilie sint inde lib eri et fran chi ,
il a quod nihil inde teneantur dare. Eo salvo quod
regimen civitat.is possit idem fa cere devetum
quando volet et cum tempus ' exegerit.
Idem de Mohs .
Item statuimus et ordiuamu s ob servandum de
Molis.
-
33 1 -
seu li gnis varandis vel exlrahelH.h s rcmaneat in
SU" fil"lnitate et hoc intelli gimu s de illi s navib us
seu li gni s que varab untur cum vasis, pro logueri o
eorulll vasorum debet accipere com mune de nave
qUaJ sit mille quiutalium, XX solidos et si, es t major
vel min or ad eamdem rationem,
Item de omni alio ligno, exceptâ nave, debet
accipere et habere pro loguerio vasorum X 50lidos et non plus.
Idem de laltl nŒuiwn.
De œslimatione tuborum navium,
Item ordi namus et statuimus quod omnis navis
et om nia ligna que dabunt latus in portu Massilie,
estimato caI'icho, cujuslibe t navis e t cujuslibel
li gni , quod portare poterant, debet pro quolibet
cen tenario de quint.ali duo s solidos pro rumenla
quae cad it in portu , Omn is vero Massili ensis sit
indè lib er et francns .
!lem ordinamus et statuimus quod ornuis fontaneus qui absl,raxerit vel abs trahere voluerit arbores nav ium seu antenas, vel limones de Massilia,
teneatur inde preslare communi Massilie de aeslimatione pre tii di ctarum rerum XII denarios per
libram et quod regim en huju s civilatis possit facere devetum quaudo volet e t tempus exegerit ,
Si quis effhtndaverÎl Sltum cauJYltlum.
De lerciuj'ici pereg1"inOt"UrII.
Item ordinamus et statuimus quod quilibet foritaneus qu i eJfrund averit sive impleverit aquâ,
eausâ exo nerandi, s uum ca upulum oneratum de
fu s la vel de liguamin e, solvat commuui Massilie
pro rum en ta qoae remanebit in portCt X solidos ;
omuis vero Massi lieusis sit inde liber et fran cus.
li em ordinamus et co nfirmamu s quod omnis foritan eus hah ens naveJll quae ib it ultra mare cum
peregrinis, y el cum ali a roercadaria dehet de nurata seu naulo di cle navis, ... .. .. Massilie terLiam partem, siv e tertiari am, non ded uctis aliquibus expensis ut co nsuetum est.
De vasis ligno1'l/m .
De leusda saHs ,
Item ord in amus e t s la tuimus quod loguerium
quod consue tum es t dari 'Vel accipi de nayibus
Item ordiuamu s et s tatuimu s qu od omnis persona ex tran ea qu e ex trahere volu eriL salem de
,
�-
332-
lIfassilia donel VI ùenarios ùe cenlenario cmln
. arum et civis Massilie sit ind e francu s .
De comest'ibil'ilms ,
apportandis lIfassilie vel eœtrahendis.
hem ordinamus e t slatuimus quod quicumqu e
extraneus vel privatus apportaverit Massilie pel'
mare vel pel' terram bladum, seu farinam vel legumen , sive fructu s vel aliqu a ali a comes tibilia
possit ea afferre lib ere ac fran che sine aliquâ dacilâ:
Ita quod ab eo non ex igatur vicesimum quintum
vel coce, vel aliqu od aliud gen us exact.ionis sed
non possit exlrahere.
De vina vel race17lis non arrerelldis pel" eœtraneos.
Il em ordinamus e l statuimus quod quilibet foritaneus et privalus possit afferre vinum permare el
fru cham racemorum per lerram Massilie sin e aliquâ
dacllâ : SI vero forilan eus vel civis Massili e voluerit afferre vinum pel' mare, lum sit in arbitrio
potes tatis, seu illorum qui pro tempore fuerint in
reglmm e civitatis el consilii Massilie, si permittent
vmum a/Tern vel non cum dacitâ vel sine dacilâ.
De victuatibus non eœtrahendis de lIfassil-iâ.
Item ordinamus quod regimen civitatis Massilie
possit facere devetum quando volet vel CUDl lem~
pUS exigeret de reb us comestibilibus pertinentibus
ad vlctum scilicet quod de Massilia non ex lrahanl,ur.
-'
~33
-
De j·ibagio .
Item confirmamus tolum ribagium sicut con linetur in hoc regis tro communis, salvis capitulis
supra dictis inde exceplis .
De staquâ portûs.
Item confirmamus staqu am pOltus Massilie pro
ut in hoc registro conlinetur.
De cordâ, ferro et cassio
It em confirrnamus leusdas antiquas pro ut m
hoc registro comrnunis contin en tur in quibus
leusdis continentur cordœ el ferrurn el casse ponderandi .
De 17lereibus venientibus de Aleœandria .
Item orùinarnus et statuirnus quod forilanei ve\lientes de Alexandria curn rnercibus ibi emptis
vel curn bisanlii s habilis ex illis mercibus, vel
cum aliis mercibus habilis ex mercibus emptis
apud Alexandriam debent de singulis bisanciis VI
denario s communi Massilie de tanto quanlo predicle merces constiterunt onerare in navi. Et
predictos VI denarios donet predictus forilaneus
ullra de narium qu od accipilur a tabula maris de
mercatoribus ex lraneis atTerenlibu s merces lI1assilie pel' pelagus, vel pel' riperiam maris. Civis
\'el"o Massilie nihil inde prestare teneatur , imo sil
inde liber el fran cus.
�-
334-
De portibus
- -
-
De censibus possessiol1l1m.
1U/.villl/l.
Item .orclinamus ct statuimus propter e qU I1.alcm
etequahtatem servandam
inte r cives Mas"
. .
' el'1'le, quod
1.
oron es naves CIVlUm Mass ili e qu e nonclum 1lauu
crunt s uas sortes de peregrinis
vehendi
s
uill'a
'-'
' marc
haheant suas so rtes secundum quocl es t statutun;
et ordlnatum in cartulario communi s Massili e et
quod clent e t so lvant cie s in guli s peregri/li s qu os
portahunt
X lI cl enal'Ios prout fecerullt ali e llU\' eS
. .
CIVIUro Mu ssilie qu e sua so rl es habu erunt Et
d' ' . .
.
preICtl XII cle na/'ll tamcliu clentur et so lva ntur donec
nav e~ qu e nonduro habu erunt s uas so rl es et ab
IIld e III ~ntea ex quo naves scripl œ in cu rtulario
commuDl
s Massili e hahu erunt suas so rtes ' ni'h'l
. .
1
acclplaIUl'. inde de dictis XII denarii s. Eo salvo
quod predlCll so lvantur communi Massilie de harrata se u na ulo ipsarum navium , ita quod aliqui domini nav/Um non compell antur so lvere dictos XII
denanos . don ec hahuerint naulum seu b arraam
t
s ue navls vel majorem partem ejus. Adden tes
quod pos tquam naves omn es scripte in di cto car1tu tlarlO hahu erint s uas sortes , secundum quo cl s 1au .um est, ab ind e in antea no n poss int revocari
predlcte sortes navium .
~35
It em ordinamus et con nrmamu s omnes cens us
sive censas que consueverunt pres tari communi
Massili e pro domibus sive honoribus qui et que
tenentur pro communi secundum quocl III hoc
Hegistro contiuetur .
De tabulis mercati Sal1 ct·i lIfa1'tini.
Item co nfirroamu s tabulas mercati Sancti Martini,
ut tenantur eo mod o quo leneri consueveruut, eo
salvo quod s i conti gerit quod aliqua persona que
sit civis Mass ili e no n hab ens placitam conductam ,
vell abulam in dicto mercato, vendiclerit aliquid in
carreri â dicli fori quod possit ibi vendere liberc
et franche sine aliqu à daciltl. Si vero fu erit foritanea perso na , possit ihi venJere pres tando inde
leusdas consuetas et an liqu as, que consueverunt
dari,
De operato'l'iis annonane.
Item confirmam us operatorias annonarie.
De plateis Scm'iorum,
Item co nfirmamus locas sive plateas Scariorum
que date sunt, acllo guerium .
De dacitâ Sarracenorll1n
De logueJ'io tablllaJ'um macel/uri'i.
Item ord inamu s et
c ,mamu s dacltam
.
. co nl/I
deccm
que
co
ns
uevit
accip
'
cl
,
.
_
.
.
1 C sarracenlS c( nazerani s
venlen llbus Massili e .
Item cassamu s gab ellam carlJis sive carnium
quam co mmune accipiebat in macelli s communis
Massilie, et ord inamu s quod commun e Masilic
�.'
-
~36
-
poss il annualim locarc tabulas macellorum CI 10gueria percipere sine aliquâ gabellâ e L quod
macellarii non possint alibi vendere carnes nisi
in macellis communis Massili e .
llem co nfirm am us plateas hrogill orum communis Massilie .
]Je logue7'io plale!ll'Um piscarie.
]Je mil hail"Olis .
Item cassamus gabeliam pescarie, el. ord inamu s
quod de piscibus qui vendentur in piscariis COOlmuuis Massilie, Commune possit accipere et exigere logu erium ab illi s personis que vendent
pisces in tabulis pi scari arum communi s Massilie,
secundum qu od fuit anliquitùs consuetum , inde
accipere silicet de quolib et cani s tello e t grasali et
de qualibet co rbâ et gavedâ piscium unum obolum et non plu s, et de saumatâ piscis unum
denarium pro logueri o labularum pi scarie , sall'â
leusdâ antiquâ que consuevit aceipi. Pisces vero
grossi qui di cuntur bes tinales prestent logu erium
tabularum , seeundùm quod arbitrati fu erint illi qui
sunt e~ regimine civitatis. Item ordinamu s quod
predlCtl plsces vendantur tantum in piscariis COIDmunis Massilie , et non al ibi . Eo salvo quod pisca tores ~t broginatores possint vendere s uos
pisces in lignis sui s secundum quod facere cons ueverunt, ita talllen quod po tquam fuerint extraeti de ligni s suis, et positi in eanis tellis et
gavedi s seu aliis vasibus non poss int ven di ni si
ln plscariis eo mmuni s Massilie.
]Je gabellci pegue et molonlln.
Il em caSS3mu s gabell um pegue e l molarum .
]Je plateis brogl:llorum .
h em cassamus gabell am milhairolarum , ct
ordi namus qu od eivi s Mass ili e l'c l cxtranells non
tenea Lur dare pro loguerio milh airolarum in di e
ni si obolulll unum à festo sancti Mi chaeli s usquc
ad pascham , ct à Paschll. usque ad fes tum Beali
Michaeli s unulll denarium secundum quod an liqllitùs consuevit inde accipi .
]Je herbis.
Itcm Cassamus gabellam herbœ scilicet de ~os
ct de fausil cl de tolâ herbà , salvis usali cis vcwibus.
]Je cœtrahe11l1o vino de ft'fassi !ùî.
Item cassamus gab éll am v ini quod ex trahitur
de Massili â, el ordinamus quod omni s cil'i s Massi lie possil Iib ere et fran che extrahere "ilHIIll
de Massiliâ sin e aliqu â dacitâ pel' marc l'cl per
len'am , cl ordi namus quod peregrinu s pro sua
potû Cl non causâ mercaderie possit ex lrahere
vi num de Mass ili à lib ere cl fran che sin e aliqll â
daciUl ac si esse l civis Massili e.
]Je logucl'io 77lilhœi·rolm"t17n .
It em ordinam us qlloc! omnis forilan e us qUI
22
�-
338 -
:139 -
exLraxeri L " inum pel' mare de ll'Iassiliit deL inde
co mmuni Massilie pro sing ulis milhairolis vini
unum denarium .
con sueveruntlocari , relinqu atur arbitr'io cl volun tate co nsilii majori s Massilie.
De leusdis carnis salse et sanguinis.
De Loguel'io {uslal'ie.
Item cassamu s gab ellam carni s s al se eL sanguini s, salvis inde anLiquis usaLi cis sen leusdis qui
cousueverunL inde anLiquilù s presLan ut 10 hoc
registro communi s co uLin<!tur .
It em confirmamus fu stari am eL loguerium fu slarie communi s Massilie.
De leusdis mell'is et olei.
Item cassamus gahellam mellis et olei , saivis
Lame n antiquis usa licis seu leusdis que consuev&runt ind e auliquiLlls prestari.
De leusdis baslorum.
Item cassamus gabell am bastorum , salvis anliquis consueLudinibu s .
De a{{erendo carbonem in !fassiliâ.
Item caSSÇlmus gab ellam carb onis eL ordin amu s
quod omnis foritaoeus et privatus possiL afferre
in Massili â pe r mare et pcr tcrram carbooem sin e
aliqu â daciLâ . Si vero foritaneus extraherct carbonem de civita le Massi lie pel' mare, det duos denarios pro s io gulis eminis communi Massilic ; civi s
lamen Massili e possit inde extrahere carbon em
sin e aliquâ dacitâ.
De vino vendendo in Massilùî Ilel ex lrù.
De venditione calcis.
Item gab ellam calcis cassamus, eo sai vo quod
relinqu erunt in voloota te coo silii quantum vel
quo pretio venda tur emina calcis.
De gabeltâ ,·usche.
!lem cassamus gabella m rusche pesande.
De gnbellci caseoruln.
It em cassamu s gabell am caseo rum recenliurn
De Jl/ateis insu/ar/un.
Item ordin amll s qllàd de pl aleis in s llla rllm fill e
Item cass amus gabellam vini , ità qu ôd ab inde
in antea quelib e t person a privata et exLranea ,
poss it vend ere et revendere e t emere vioum infrù
Massiliam e t exlra sin e aliquâ dacil â que inde non
exigatur .
De lacial'iâ possessioPlum.
ilem coofirmamus terciariam que consueviL dari
i:Ie honoribu s . ive possession ibus personarum exlranearum s ive foritanearum , et ordin amu s quod
si aliquis foritane us obli garet vel vendcreLsuum
houorem sub eà co ndiLionc ut ei res tilueretur vel
revenri ereLur lI sqll e ad cerLum templl s, vel quaodo
�-
-
340 -
cumquevellel, qu od nihilom inù s possessor honoris
obli gati seu vendil,i lenere Lur dare lerciariam fru c.
tuum seu gausid arum predicti hono ri s taliter ut
s uprà dieitur obligati seu alienati vel venditi , Si
vero pure et perpetuo esset venditus hon or diclus
vel alio modo ali enatu s in aliquem civem Massilie,
qua d tun e possesso r di cti honori s qui sil civis
Massilie in quem di etus honor translatu s fu erit, non
teneatur prestare aliquam terciariam,
De loguerio plalea:nmt cOl'dal'um,
Hem eonfirmamus logueri um platearum
bus fiunt corde juxta muros Mass ili e,
III
qUl-
De 0 rd inalione saris,
Item cassamu s gabellam salis e t ordin amus quoe!
quilibet civis et exl,r uneus possil emere salem apue!
Mass iliam et vendere ubi vcl it , sai vi s tamen usaticis veleribus et remolo tam en indevicesimo quin~
to, Si vero co nti gerit quod aliquis foritan eus vetit
extrahere salem de Massili:\, passit hoc facere ,
dan do inde eomm uni Massili e VI ùenarios de ccnt c n ~u' i o emin anml .
De vendilionc ca l'Ilium el salvltsinal'ullt,
It em orclin umus ut am ni s civi s Massili e etforitaneus possil licile emere ca rn es, cuni culos et salvasinas el pisees el U\ es cl ve ndcre omni hon\ dici
e t lemp ore P"o va lul\talc suù , sine a liqu à dacil ù,
s ali à co us lulllâ \ eler i,
3'tt -
De mttlaliolle {ctbulanull cambiol'wn,
Item ordi namus quod potes tas el consilium Massilie deb eat mutare tabulas eambi orum in ripâ
maris in platei s commun is Mass ili e qu e sunt ante
fonditas Amaloris et Aicardi januensis quondam ,
ad expensas camb iornm super loguerio. tabularum ,
De l'jbagiô
I1lW'is
(1),
Item 10 dilz éommun s de Marseilla cl eu penre 10
ribai e, loquais rib aie si deu penre dels hom es esIran s, soes a saber aisso qu e denfra aissi trobares
cscrich e es 1:1 en tendre en aissi que si alcun s an ra
pagat ribaie a lintrar e pueis los avers de que aura pagat volra traire de Marsella, far 0 pot sens alcuna dacita qu e non deu donar, Aras vos farem entendre los avers que devon pagar ni con ni en quai
maniera in can t car si alcun s linlz ven el portd e Marselh a.o venra jasia aisso que non vuelh a descargar,
non deu donar ripaie,
Hom z dorde ni de reli gion e de temple e d'hospital que aportaran ' avers el port de Mm'sell a
descarguaren qu e sia especialm entz avers de lurz
maisons e qne pel' nagun semblant de mercaderia
non 10 porton non devon donar alcunas dacitas ,
intrant ni ejssent ,
e
E eisso paguon es train
Tolz trosels oona
Faiz de coUadier dono
Dalas de lelas dona
VI deniers
1111 deniers
VI denie,'s
1 meailla
(I ) Ici commence le hmg:lgc calal..îO usite à cette époque.
�-
3>2
Balas de fustans dona
Baia de draparia dona
Sac daciez dona
-
JIll
JIll
HI
1
II
III
IIll
deniers
deniers
deniers
denier
deniers
obolas
deniers
Fais ùe BrcliiJ que porla un home
dona
1111 deniers
Sac dorpument a de gala 0 dalun de
Caslilla a dalun blanc dona
III deniers
Fais damendas 0 de sa bon dur darchiea 0 de comm 0 dams 0 de
ris 0 de regualicia dona
III ùeniers
Esporta de canella dona
1V deniers
Argenl vieu 0 vermeillon la ponldona JIll deniers
Sac de lana de Barbaria don a
III deniers
Sac de grana dona
III deniers
COUfI'C e cslnin c Jeton e mctai! la
qu intalz dona
denier
Ferre 10 quintalz dona
denier
Bacon dona
Nelhairola doU dona
Melhairola de mel dODa
Baia de baguai des dona
Bônous de conils 0 daulra pelissaria
dona
IIlI deniers
PenDus vairas gl'izas c CI'mCm'U3
e sembellinas dona
denier
De )a livra ,dcls deniers e alvendre
si venl en hlarsella deu donar l'CI'
lesda
1 deDier
Fais de bccunas dona
III obolas
Fais de cuers pelos dona
III obolas
Fais de cuers adobal. dona
VI deniers
E si es fardel de col dona
IV deniers
E si es menors deu esser arbitralz pel'
razoll ,
Esporla de pebre 0 de aingi bre a de
- ciloal 0 de lacha 0 ifautres ave rs
contra valeDs d'aquest dona
IV deniers
Sac de pebre 0 de giD ~ ibre 0 de cadas 0 dencens 0 œaUll'3S avers
- contravalens d'aquesl dona
IV deniers
Pero si es en pave de lucga uissi
con molas vegadas ses deven dona
chacuns quinlalz
1 denier
Caissa de Sucre 0 sac de colon cbascuns
III deniers
Cofinez desuerc, devon esser arbitras
e pel' chascuns quin ta l sera dODa 1 denier
Sac de colon filaI dona
IV deniers
Fais de cere dona
III dcniers
Fais de fil de BOl'soDha dona
JII deDiers
Fais de lin 0 de lana de capels 0 dindigros que si venl a quinlalz dona III deniers
343 -
lobai.
Alun de Holcan e solpre e plomb e
~ i r a m e nl e souda e ve:re e CusteLe corah: e greiza e cannebe
e slopa e l'es e seu e sa)'n e
guitran c form ales c brondons
e lost a"er grosde Jcugier pres que
1 denier
si vencla 10 quinlalz dona
1V deniers
Caissn de corail dona
Saffran girofl e nozes muscades
sendal z aur filat bendas de ceda
dona Il deniers de la livra delz
deniers eotre ribaie e la I CS~éI,
pero l'uu denier deu esser de flba
IL deniers
e l'aulra de lesda
Fais de naps e de pechiers c ùe coilliers dona
III obolas
Boiz cruz ùona la moil1ier
Il deniel'!i
Mola dOlla
1 denier
Tota bcstia V ÎV3 que vcngua pel' nl ;lr
dona aitant de l'ibn cant de Icsdu.
Sm'l':nÎn dOlla
Forlllaics que non si vendon a pas
dOlla la dozena que " ala VI soldo
XII c1eniers
�-
-
3'1- ·~ -
o
sics de mais de mens dèu omo
creissal' e mcdnar pel' aquela mcteisa razon
Ros e fauzil ~on a 10 mueg
IV deniers
Murla el Lota autra herba dona la
mueg
Il deniers
Fusta de la lilll'a dei s deniers dona Il deniers
Caissa de papier dona .
III deniers
Trosels de sarzi ls 0 de ilasadas dona VI denie,'s
Baia œestameinnas dona
IIII deniers
Sardinas a toninas dona la jarra 0 la
barila
1 denier
Naus e lolz linscans 10 vent home
estrans ad home eslrain a quel
que vent deu donar 10 \'inLcn e
si home estrans vent ni a campra
de ciu wdan de Marsella leslmLls
la pagua la vinlen.
Laosas devon de la hura
II deniers
Capels de felre dona 10 fa is
1111 deniers
1 obola
Coutels e tezoiras e fm'ri s de lansas
e (olas obras de lolon 0 de melail
o de courre a de ferre ohrat dona
la liura dels deniers
1 denier
Baia de palas de ferre 0 de forcas
don a
.
III den'ers
Totas ,las otrlls causas que lion son
escrlChas en aq uest carloJari devon
essel' arbitradas e pagar sesuon
I ~ ~'i) lellsa dels autres avers que
al 1 son escrichs .
Hem Jo dilz communs de Marsella aissi con denfra aissi
trobares escrich :
Naus doni
V sous:
Tolz lins descuberl <lb lima dOlli
JI salis
Totz lins cuberli doni
V salis
Barquella pat:ca que porli liolon doni X Il deniers
340 -
Pero si alcuos lins yen a la bora dei
port e non dcscargui l'en non deu
pag3!' eslacha pero si descargu3
alcun avcr de mercadaria lestacha
deu pagar.
SaiuD [lissa que si profossa de lems
le rie ven den rra 10 pori de MaI'sella inlrar non don esser deslrelz
de pa guar leslacba .
III SOtlS
Caupol deu paguar ou don ar
De leu.sd:is ]lanno rum,
Lo ditz communs ùe Marscll a deu
penre las lcsdas lasquals lesdas si
devon penre dels auers ùels homme estrans e deuon comprcnl c
vendent pagual" aissi con deofra
aissi trobares escrich :
Drnps de grana cleu donar
Il
Draps de color deu dOllar
XII
Es(an forz de sant lorner deu donar Xll
COI'dat de Slampas e de Chartres
YIIl
deu donar
Eslan forz e vers Daras e saillas e
barracans de llel vez la pessa deu
donar
VI
IV
Cnpas devon donar cascuna
Draps de Loierse barraeans de Roham
de leugier pres la pessa deu donar IV
Trozel de sarzils deu donar
E deu aver el (rozel C:XXYIIl canaS.
Trozel de Brons deu donar
E deu aver 10 lrozel LXIlI canas
Drnps de Narbona e de Belca ir~ 0
Da viLlhon drapsde Figace de Lenda
e de Caors e de Gordons e de draps
de Limoies e Iota draperia semblans
c1aq uesla deu donar la pessa
Estameinn;)s e telas primas doni la
li vra dels deniers
sous
ùeniers
deniers
deniers
deniers
deniers
deniers
III sous
III sous
IV deniers
Il deniers
IV deniers
�-
-
HG -
YinLcllilS dona la corda
Caunabas devon donar la cent
Fustains deu donal' la pessa
Flassadas devon douar clHlscuna
Sac daeiCl' dona
Palas e forcas de ferl'e dooa n la do-
zona
1 ùcnier
III deniers
~ deni e,'
1 obola
V[ deniers
Meillarola dona
[ denie r
[ deni er
Il deni ers
Bagualdels donan pel' li vra de deniers
Il denie rs
Bacons devon donar
Pennas de conilz donan chascuna
Pennas dainuels donan chascuna
Pennas de ]uzons dona chascuna
1 denier
1
[
Il
Il
Conils crus dona la cenL
Au linas dona la ce nL
obola
obola
deniers
denie rs
31.7 -
Amculons c aurpiment c sn)a ùont)
[ obob
la q uin ta lz,
IJJ deniers
Canella c argcnt vieu e vcrmelhou
doni chascuns ceot.cnars
III deniers
L,ma de Barbaria doni la q uillialz
III deni ers
Grana dona chaseun s quinlalz
VIII den,
[ndi de bagualdel doni la cenlanar
VIIl den,
Estain e coure e loton e metai!
doni la quintalz
III den iers
Plomb e alun de bolca n e solp,'e e
cirament e coroil e souda 0
veire e blanquet e canocbc e
estopn e tot aver de leugier pres
e si vendra a quinlalz doni chasIl "deni ers
Clins quintalz
Jas campran si Son estrans donan
III
Ferre dona enlre r ibaie e lesda
E luns den iers es de ri ba pero aq uel
que compra si es estreins dooa [[[
Sarcia e fil de sarcia doni cbascun
II!
quintals
Co rail e gingibra dona la cent VIII
dei ceut
Sain cl seu e guitran e rormaies c
Declinas que seran ve n gud~s de
Pelene a Marsella do ni VIII deniers 10 cent quant las vent
aquel qu e las aporla e aq uels que
X II denie rs
Docs e cabras que aissi cs a entendre
que ,'cnran a Marsella paf riLiera 1 devon donal' dei cent
XII deniers
Cuer de IlUeu pelas dona
r obola
Cuer de bueu adobaL dona cbaseun s [ obola
Esquinals devon donar cbascun
[ obola
Paisas devon dOlla r la pareil
[ obola
XII pa reils de sabalas devoll
[ obola
Pebre e gingibre e lissad ra e lacha c
cilou l c encens e cicra c coton
fielat dona la qui nlalz
[Ill deni ers
Cotons que non cs filaz e lIere e indcgr?s e lin e lana e aluns ccquerlO e al un de Castilia e alun
hlanc e Dalap ~ Iîl dc BOl'gouha ,
c c1a~ 0 autplment c sala doua
Jo qumlalz
bodrous la quinlalz
Pegua dona colee riba e lesda
deniers
deni ers
den"
III deni ers
III den "ers
Safran girofles nazes muscadas pe-
da cendas e toz avers solilz que
si venda a li,'ra 0 a OIlS3 p bendas
de sede e tala obra de peda e fil
daur doni de la li vra de}z denicrs
entre ribn e lesùa perolulls deniers
eL de ribn ie
En aps de fust devon deI ceot
['ieucbes de b oiz dona le meillez
Bois cruz dooi cascuns meillez
Mala dona caselloa
Cordoan dona cascuna dozena
Baccanas e trassas e trialas de cOl'doa n
III de niers
deniers
den "el'
Il deniers
Il deniers
denier
Il deniers
�-
3>8-
-
doni cascuna dozcna
1
Cordoau vermeil doni la dozcna IlU
Molons e feda e boc e rabra e porc
e trueia dona cascun
Agnel e cabritz doni la pareils.
Bucu e vaea aze e sauma caSCUD S
doni
VI
Egua e rosis e muls e mu la cascuns
doni
XI!
Sarrazins doni
denier
d.enieJ'S
denier
obola
Caissa de papier doni
E lola aulra orba 10 mue. .
Pluma doni 10 quinlal z "
Jarra 0 barilla de lon'na 0 do sardioas
.
Baia de capels de feutre
la dozena
o
Coulels e tezoiras c ferrds de lansas
e lotas obras de fel'I'e 0 de lol.o n 0
de coure e de melai l doni de la
livra delz deniers pero luns delz
deDlers es de lesda
Bacons doni
Mcillairola doJj doni
Meillairola de mel doni
Bailualdels devon pel' la li vra dels
deniers
Penuas vairas e grizas c erm ill~<:' c
sembellinas devondooar <le 1;'livra delz doniers
Garnizon ùe cavai doni
AusberguoLdoni
Curel doni
Gamizoll complida dona
VI
VI
IV
VIII
Pels <le cabritz raseuns cenl
deniers
deni ers
V sous
Cavai doni
V sous
Formaies que si vendon a dozena si
la dozena va l VI sous dona
1 obola
E de mens c de mais cleu am crosser
per aquella raZOLl c mcrinal'
Capas c guanachils de sare ls 0 de
bruns dona cascuoa
1 obola
Ros e rouzils doni la n'IUcg
3·1.9 -
VIIl den.
XII deniers
1V deniers
III deniers
1 obola
XII deniers
1 denier
JI deniers
1 denier
II deoiers
III deniers
11 deniers
Esporlin peli lz devo n las doas do-
zonas
1 denier
1 obola
Esporlas grans doni chascuna do-
1 obola
zona
Peis frecs quo vcnran pm' terra la
sauffiada
IV deniers
Fais dhome doni·
Il deniers
Ilem ped en a las dichas lesdas qu e
si alcun 110ms estrans reconoiz
son avcl' ob la pes deI commun
que deu donar per usaie micia
lesda e pueis si vcnt la causa Jeu
pa guaI' lola la lesda e Don i deu
esser contada la mieia Icsda que
premicrament aura paguada
Item
p Cl'
aq uesla mezeisa maniera
pngon aquels que reconosseran
las lelas ab la corda dei com-
mun
Item pm'len al d'S commun la corda
don si cOl'dan las lelas de que deu
penre et avel' locorda dol' III deniers d'nquel que yent e III deniers daquel flue compra de ,la
bala pero la mitat de la corralafl3
es sicna
IlCl'l1 pert on al dig commun de Marsella los rerros c las cassas don
si pesélo li aver de que cleu av el'
10 pC7..."ires de cuscuna cargua que
p CZ3 1'3
1 clenicl'
dcni crs
deniers
deniers
deniers
n esll'tlns c de cicutadan de l\f ~1r
sclla
dcn:er
obolo
�-
350 -
De Juramen lo Cm'ga lo/'lIm ,
Itemordinamu s et statuimus quod quilibet cargator navium ville vice-com itali s Massilie possi t recipere ad suarn vianclam tamtùm cl ecem peregrino s
tran seuntes ultra mare et hoc in illis navibus tantùm in quibu s preclicti marinarii et cargatores ibunt
cum dictis peregrini s; eo s alvo qllod in quâlibet
nave non possint esse ultra quatuor cargatores. De
quibus predictis faciendis et co mple ncli s bon â fid e
et sin e cl olo a di cl.is peregrinis, teneantur recipere et
recipiallt dom ini s in gulorum navium b onam fid ejussionem, bono inlelleclu , ad notili am domin orum
c uju slibet navis .
Qua/es Personne debent esse in COllsilio.
Item ordinam use t s ta tuimu s quodnulla personna
poss it esse in co nsilio vel de co nsili o jurato sive in
aliquo officio jurato co mmuni s Mass ili e, ni si civi s
Slt Mass ilie vill e inferiori s .
Quomodo cives JJ/assil-ie possunt vende/'e ve! (acerc
vend. suum vinwn in Ccptam t'el /Jogiam.
Item ordinamus et s tatuimus quod omn is civi s
Mass ilie et non ali a perso nn a possit e t liceu t vendere e t facere vend i en menut e en gros, fran chè
et hb erèslne aliquâ dacilâsuum vinum tanl.um qu od
appo rtavent ClVI s Massilic et exierit de Mass ili â tantum apud Ceptam \'el Bogiam, vel Tuni ssium l'el HoranuOl vel alii ,s tel'/"s
Sail" ace norum ct. hoc .
'.
1
111 parvI s
-
35,1 -
fundili s ( 1) in quibus consuetum est in dictis lerris
vinum vendi , de quibus fundili s in quibus vinum
\'endilur possint fund egarii qui pro tem pore fllerint,
sibi retinere et hab ere unum maguazenum tantum
quem ipse voluerit haberc ad vinum ibidem venùendum Sarracenis ; eo salvo e t retento quod cives
Mass ilie non possint emere aliud vinum ca usâ revendendi ips um in funditi s parvi s s upradi cti s et
eo salvo et re tento quod in funditi s predi clarum
terrarum in quibu s mercatores cons ueverunt se
recipi et mer ces s uas reponere , fund egarii qui pro
temp ore fu erint in dicli s terris , non possint habere
vel tenere vel locare , ad annum , nisi un am botigam tantum ad vinum "endcndum en !/lCnut 0 en
aros Chrislian is lantum et non Sarracen is et possint habere ct locare ad annum ali am botigam ad
opus sartori s e t ali am ad opu s saba terii et duas b otigas ad opus pellipariorum tantum ; s i vero pelli:'"
parii vel alii mini s lrales cives Mass ilie ultra prediclos pellipario s et dictum sarl ol'em et di ctum sabalel'ium qui logaverunt prediclas bo1.i gas, venerint
in di cti s fundili s, qu od tun c illi pelli pari i et alii ministrales possi nt in dictis funditi lib el'è et fr ancheè
" enire e t esse et negociari et operari de suo officio, dunlam en non operenlur infra magazeni s predielarum terrarum et predicla fi ant tandiù lantùm
don ee naves in quibus l'enerint recedent etoperenluI' predi cli mini s lrales in diclis fuoditis de dicli s
(i) tieux oil l'on déposait les mil rchandiscs.
�-
362 -
tcrris ita ([uod non faciant impedirnentunllJl crcato_
rihu s funditorum predictorum . Eo acto in hoc ord inamento quod fund egarii qui pro tempore fu erint
in dictis terris poss int habere un arn boti gam pro
suâ stagiâ et aliam pro stagià scriptori s qu as Co nsneverunt hab ere fund egarii et scriptores io di ctis
ten'is et eo intell ec to quod null a meretrix possit
morari nec fa cere stagiam suam in fuoditi s di ctis,
nec possint ibi tenere fund egarii poreos . Item in
dictis funditi s intelligitur esse furnu s sicut scrivania.
Qt/omodo cives Mass ilic possunl descm'gare vint/III
Ceplamvel Bogiam.
Item fuit slatutum et ordioatum qnod CJuilibet
civis Massilie poss it exo nerare et descargarc suuin
vioum cum sui s tri cairo lis in dicti s terri s si eas habel, sed meosurare et vendere non poss it ibi suum
yinùm in dictis terri s ni si eum Ill cll airoli s el qu artini s co mmuni s Mass ili e CJu as di cti fundegurii ibidem pro temp ore babuerint.
Item debent habere in di cl is terri s funù cgari i
ferrum bonum et legale ad pond erandum merces
na vium pr0l1t consuetum es t , pro logucri o cujus
~e rri non possint habere ni si unum BizantiuOl ùe
singulis navi bus ; et scriptor sin gul arum terrarum
dictaruD1 possit habere sc rivaniam sicut co nsuetu m es t.
111'œSl(llio sacramenlal is.
In no·min e domini ooslri Jeso- Chris li , amen .
-
3~3
-
!nvocato Chl'isti nomine ad perpetuam fil'mitalem sup er omnibus infrà scripti s perpetu o haben dam et tenend am. Tu civis Massili e jurabis ad
sancla dei evangeli a spoulè manû lacta qu od tu
leuebis, pro posse , bonâ ficl e et sin c dola ct fac ies
teTl cri et servari om nes illas ordill atio nes cl cassalioncs et co nr,rm uli ones ([u as dominu s Guido
Marrac iu s de Sa nclo Naza ri o, ciy is Pap ic, potès tas Massili e fecit seu orclin av it vel pronllnciavit vel fecil pronun ciari vel legi in publi co
parlamento !lIassili e , ad sonum camp anarum more
solilo co n gregalo, secunc\um CJuod con tin elu"in hoc
rc~i s tro co mmuui s i\Iass ili e ind è fa cto quo fit menti o
de"cassati onibus gabellarum etde confirmali onibus
seu ordi nationib US faclis super franq uisiis el anliquis
usaticiscommun is Ma ssili eco nleutis in eo dem registro , ut plen iùs in hoc registro co u lÎn elur. Eo salvo ct
retento in hoc sacram entali quod si con tin gcrel ,
CJuàd Deus averlat,qu od in aliqut, tenâ seu terre, seu
dominia vel regimin aali quarum terrarum faccrent clvibus Mass ili e vel alii s personnis cl evelum alTerendi
vian dam vel arbores vel fu sfam ,"cl cann abum "el
peguam vel ali as merces ven ieot es ad civitalem
Mass ilie, yel ex igerent vel extorquerent ahquas
graves dacitas vel aliis antiquis lemporibus non co nsuetas, quod lunc sit in arbitri~ regi mi~l s clVl~atl s
l\Iassili e et consilii ejusdem , SI predlctls tem s et
hominibn s earum fecerint devetum vel non et SI
voluerint super homin es diclarum len arum aliquas
. .,mpon crc ct ab CIS
. ex'
l"cre vcl non ·' ([uod
dacltas
, "
'23
�-
354 -
- 35ls -
devetum si fi erit à CO rn muni l\Iassili e co ntrà homines predictarum ten'arum , tandio duraret tanlùm
et non plus do nec predicte terre seu dominia vel
regimina eamm removissent predicta deveta et dacitas co ntrà civ es Massilie vel in eo rum prejudi_
cium factas,Q uod sacramentum inlellegimus debcre
fi eri e t esse factum nt s uprà di cit.u,' ùe prcdi clis
ranquisiis e t co nfirmati ouibus in hoc regis tro co mmunis co ntenlis prO illi s civibu s Massili e et nomine
illorum civium Massili e lanlùm qui co ntribu erint
et so lveriut sivè dederint per solidum e t lib ram in
expensis communi s Massilic e t fecerint ea qu e alii
cives lI'Iassi li e obedientes regimini co mmuni s Massili e et vi lle vice-comitalis facient pel' mare vel pc,'
lerram ad honorem et utilita tem communis Massilie,
injuria vel inferatur ùam num , et hoc sac ramentale
scribatur in fin e dicli regislri lecli in publico parlamento . De quo sacram entali possit habere cartam quilibet civis Massilie qui eam inde habere
volu erit. Quod sacramentale facere leneatur annuatim in prin cipio su i regiminis, potestas civitatis
l\Iassili e seu illi qui pro tempore fu erinl in regimine civilati s Ma ss ili e de prediclis omnibus co ntenli s in di cto sacralDcntali lenendis et observandis et non infrin gendi s nec contra ven iendis loto
tempore sui regiminis et qu od quilib el civis Massi lie tempore qu o jurabit potestas seu illi qui pro
lempore fueriul in r egimin e civitatis lIfassi li e juret
similiter ut superiOs co ntin e tur et faciat sacramentum annuatim rle prediclis omnibus attendendis el
complendi s e t contrà non veni eudis.
Item jurabis quà d tu non permittes injuriari in
personnis vel l'eh us, capitibu s minis teriorum vel illis
person nis qu e int erfu erun t predict is ordin ationibus
co nfirmali onibus et cassa ti onib us ordinandis e;
corn pIeu dis vel qu e prestit.eru nt eis consilium vel
adjut.ori um , eà ralione quia intedueru nt , ul suprà
di cilur, predicti s ordinandis e t complendis vcl quia
dederunt super predi Clis co nsilium vel adjut.orium
suum. Imà si aliquis vellet p,'edictis perso nnis nocere vel d amnum inferre in perso nni s vel rebus
eorum , eà rat.ione quià interfuerunt s uper predictis
vel suum consilium dederunt vel adjutorium; tu juvabls et defendes cos, pOsse luo , in person ni s el
rebus 'psorum ne occasione predi ctorum eis fiat
La meilli ers dei Bezans d'Acre a 1II , Bezans per
livrae monta XXVII so us e IX d, e sobre 1 Bezans.
La centenar II so us e IX cl. e sabra Bezans,
La dozena III d . e sobra 1 Bczans. Lo meilliers
deI Bezans d' Alexandria a Il Bezans mens quarta
pel' li vra e monla XLVII so us e YI d. 10 lDeilli ers,
Lo cente nar IV so us IX d . la dozena VI d. meus
quarta,
Lo meilliers dels Bezans dels guarp monta a razon de IV Bezans per li vra XX sous e X deniers,
Lo cenlenar II so us e 1 denier .
La dozena dos deniers e meailla . Avers deI Reg-
..
.
'1 ,
�-
356-
ne de Sezila SI despezl'gua a razo n de L SO us la
onsa.
Darains d'Arm enia si cl espczegua non e quarla
pel' Bezan s ù'Acre,
COllslilulio Isl a e.\l in ]1l'im o libl'o in 1wmero
X L VII
quod 't/llaqllcque 1lC1vis de ullm mare t 'C1l1CllS affc}'a!
Imam balislam commllni,
Con sliluimus ut l'CCIOl'cs ye l co nsnl es Massili c,
compell"n l omn cs domin os vel du clores nayill llI
de ultra mare yenienl ium l\Jass ili am ut dent "cl
affcrant in quolibet cl icto viagio com muni Massi li c,
balistam un am cie CO l'llU de lorno vel de duobus
pedibus proù t nayis majo ri s vel min ori s erit ponclcri s; et rector vel cons ules dicl i aut alius vcl alii
pro eis hec arbitrabuntur ea qu e bali sla computctur in avarii s, et eli ganlur et e1i gi debeant sin gu lis
aoni s, cum eli ge nlur alii offi ciales, duo probi viri
lIIassilie bo ni et idonei qui tenean lur et dcbcan t
videre et num erare ct regardare omn es balistas
communis Massili e aptarique facere, si op us eri t
in scriptis, qu otqu ot sint vel fu erint, recli gcrc unnu atim in inili o officii sui : scili cet lam illas quas
pro tempore lun e illvcnerint qu am illas qu c communi di clo allalc crunt ct scire et ioquirere ubicumquc sint; ct hoc eli am leneantur recognosccrc
quater io ann o et facere dil ige nler et easdem bali stas, infrà domum unam trilam ct bene coopertam illclusas l'el catheni s li galas tenere , el in lali
-
357 -
loco ubi sin t secure à furibu s vel alii s eas male
capere volentihus ; et quod nolari us clavarie teneatur speciali sacramen to scrib ere dictas balistas in quo dam cartul ario appropriato
dictis halistis ad admo ni tionem dictorum prob orum virorum , quod cartularium custodiant , et
custod ire teneanturpredi cli [lrobi viri ; si vero diclu s
recl,or vel co nsl!les vell ent quod vi ce elloco balistarum de torn o afferrentur Balisle duorum pedum ,
sil ipsiu s electione et con sulum qui pro tempore
fu erint ultra marc ao de tOI'O O vel de duobus pedibu s et quot de duobus pedibu s pro unâ de 101'110 ,
El si forte navis aliqua de parlibu s ultram arinis
apud Mass ili am ven iret qu e balisLam ut supra determinatum est, conHu uni Mas ili e non "fferret l'el
dm'et, statuimu s ut rectol' l'el co nsul es Mass ili e
qui tun c pro tempore erunt, leneanlul' con fringere vel com pellere dom ino s navis illius l'el du ctorcs et mercato res qui ihi de di cto vi agio vell irent. ,
ad diclam bali sl,am co mmulli Massilie pres land am,
l'el pro prediclâ nave dandam et hec antequam ll avis exooeretur in lIIass ili a, et quoe! omn es (licle
baliste et ali e dicli co mmuni s signentul' lali signo
communis, quod non possin\ ind è dc facili re novel'i
ct quoe! dictum est quod omnes domi ni l'el ducto--:
l'es navium teneanlur dare vel afferre commu nl
Massili e in qu olibet di clo viagio un am hali s:am de
cornu secundum quod supl'adiclum est , SIC lllielhgimus quoe! naves lempli vel hos pil alis de co faciendo minim è teneantul' , hoc salvo quod SI ln dlc-
�-
358 -
lis navibus templi vel hospitalis mercatores unus vel
plures venerint, nihilomillÙS iidem mercatores ad
predictam balis lam dandam strictiùs compellantur.
Simili ter quod dic tum es t superiùs de custodià dictarum balistarum locum habeat in omnibus balisli s
dicti cOffimunis nisi forte in eis que ad aliquas par.
tes vel loca alia extra Massi liam , pro dic to commu_
ni, portarenturvel milterentur ex tràMassi liam scili.
cet permallsurre; item statuimus quod non liceat rectori vel cOllsulibus Massilie qui pro tempore fuerint
nec cuiquam alio commodare vel precario concedere
alicui perso nne nec ullo modo alienare seu pignori
obligare aliqua m d e diclis balistis communis; et
quicllmque' consiliarius vel alius d e Massiltâ dedel'il consilium vel a uxilium in consilio vel extra quod
predicte ba lis te vel alique earum accomodentur
vel donentur seu precario con cedantur aut ob Iigentur seu alio modo alien e ntup, pun iatur à
rectore seu consulibus Massilie pro quâlibet vice
quA ta le cQnsilium vel auxilium dederit, in decem li.
bras corona ta s d e quibu s nu lla fl e t restitutio aliquo
te mpore , c t ins uper qu od co ns ules Massilie vcl
reclores e t sy ndici qui lempore fu erint et teneantur suo sacrame nlo el deb eanl inquirere di li"enter ct recipirare pro co mmuni Massili e aut pe~ere
per se vel pe r alios, omnes balistas veletiam earum
pre tium si inveniri vel habe ri non PQt{ll'unt qUQd
valebant queapporlate sunt vel fuerunt retrorsum ,
vel date communi diclo vel alias ab eo communi
vel ab
.
"
.
eo .lcquISI!e Illas que non sun! vel essen! in
-
359 -
posse communis; et quod in predi ctâ inquisitione
balistarum vel earum occasione requiratur pel'
sacramentum veritas indè à clavariis et notariis
et etiam rectoribus et aliis officialibus qui re tro rsum fuerunt vel extiterunt inter officiales Massilie,
supereo scilicet quod ipsi omnes d ica nt inde quidqu id sciunt pro dic to commun i, e t quod omn es s upra dict,e baliste scribantur in cartulario publico r
communis pred icti , qu ales sint, e t c uju smoùi forme
et a qui bu s vel pro quibllS navibu s e t unde e t à
quo vel a quibus habite e t similite r idem fl a t de
omnibus aliis bali stis que dein ccps a dicto communi prœdic tis modis vel alite r habebuntur.
Capilttloum Pacis,
De balistis qu e sunt in Massilia c t a pportabuntur ab hominbu s Massilie .
Item baliste que dantur universitati Massilie à
dominis navium, seu a nauti s , qui e t que de ultramarinis pilr tibus venerunt jam seu venient vel
ab ali is qnibuscQmque et quas universitas Massilie
nUllC hallet sint proprie e t s in e diminuti one perpetuo civitati s vel univers ita tis civitatis vice-comitalis Massilie ad co nservati onem et delfensionem ipsiu s civitatis vice co mitalis et ad ipsas
balistas custodi e ndas annis singulis int el' centos
officiales eligentur duo probi viri cie civita tc vicecomitali Massilie pro predictis balistis c ustodie ndis, qUi etiam claves custodi e balis tarum seu
porlicarum in quib us balis te cus todia ntur lenean!.
Et in fin e anni ration cm reddant vicario e t illis.
�-
360 -
-
qui in ipso officio pra temparibus fuerint subrogati.
Gagia afficiali1llrt et !Ilia anera que cU1'ia regia habet
annis singulis.
Et .p.rimo daminus vicarius pra ""a""
"ilS ord ina_
l'lis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. VC fiaI'.
P ius pra augmentis suis ..... " ..... VC fi aI'.
J udex palatii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. C fl or.
Iudices civitatis, quilibet ....... " LXXV fl or.
Clavarius regius. . . . . . . . . . . . . . .. CXXV fl or.
Subvicarius ........ CXLIII flor. VIII cr. 1 ob
Quatuor notarii ,. scilicet tabularii domini ~i.
cam et IIlqulsllIonum , quilibet. ... . ... C flo r.
Judex prim arum appell ationum. LVII flor. VIll g.
VIII den
Jndex secundarum ... .. .... . , ..... XXX flor .
Domino Ricardo. ve teri pra capell â regiâ
que es l ln ecclnslâBeate-Marie majaris XV flor .
ConvenlllS fratrum predicatorum ...... XV fl or.
Clavarius latarum
Carcerarius
. . . . . . . . . . . . . . . . . •. V flor .
~~ ~~~
~ ~~~:
Preca ..... .'
: : : .. : : : : .. : : : : : : ::
~rocurator fiscalis. . . . . . . . . . . . . . . . .. XX fl or.
Sure partùs.... . . . . . . . . . . . . . . . .. Ile L fI or.
umma ...... '" fl OJ'. 1945 gr. 8 d. 8 ob. 1.
...
TRADUCTION
STATUTS COMMERCIAUX ET MARITIMES
DE MARSEILLE.
l" Au nom du Seigneu r , ainsi so it-il. L'ail de
lQ carnallOn 1228 , la secande indiction, le dix-
·.
36 1 -
Jleuf des kalendes de février, les noms du Christ
et de la glorieuse Marie, sa mère, invoqu és, en
l'honneur de Dieu tout-puissant et de la sainte et
indi visible Trinité, Dieu étant le commencement
de cette oeuvre, sa garde et son complément;
dans le but de réform er et d' améliorer l'état de
toute la viUe et de l'université de Marseille, en
le ramenant aux bons et antiques usages établis
et approuvés par nos ancêtres, nous Guido
Marratius de Saint-Nazaire, podestat de Marseille, citoyen de Papie , après une délibération convenab le, par l' effet de la grâce divine
et la vo lonté ct l'avis de tout le Conseil général
de Marseille, à savoir des canseillers et des
chefs do métiers rassemblés au san de la clo~
che, su ivant la cou tum e habituelle et aux ins~
tances du peuple de Marsei lle présent et vaulant,
réuni s en parlement public, nons .ordonnons, nous
statuons et naus confirmons les ordonnances , l e~ sup-.
pressians et les confirmations ci-desso us écrites et
con tenues dans ce registre dela manière suivante :
D' abord nous statuons ce qui a rapport à l'im-.
pàt., connu sous le nom de dacitum ( 1), lequel a
Caut.ume d' être donn é ou reçu par la table de lamer,
tant de la part des citayens de Marseille que <\e
celle des étrangers, apportant dans notre ville
(t) Da..rta . dada, d:z.citum. On appelait ains i le!:> tributs 0impôts. te nom leur vcnait de ce que les tributs etaient pd ....
mili\'cmcn l acquittés graluitement. sous lil rormc de dons. 01\
donnait le même nom a\lX frais que payaient les plaidcun,
�-
362 -
leurs marchandises ou les exportant : un denier
par livre sur la marchandise, le chan ge et la
monnaie qui sera apportée à Marseille, ou qui
en sera exportée, à l' exception du blé et des
victuailles, en maintenant cependan t les droits
de lesdes et d'ancrage que l' étranger acquittera à
so n entrée à Marseill e s ur sa marchandise, pOUl'
qu'ell e pui sse être vendu e ou échan gée, afin qu 'il
puisse, s'il veut l'ex porter , pouvo ir le faire libre_
ment sans aucun droit de dltcitum,
De même nous ordonnons et s tatuon s, au sujet
de toutes les marchandi ses et de tout échange et
de .toute monnai e qui sera apportée par mer à
Marseille, que les étran gers paieront un denier
par livre , et qu e les citoyens de Marseille in troduiront. en toute fran chise leurs ' propres mal'chandi ses et celles de leurs concitoyens, en établissant cependant que ceux qui viendront avec
des marchandi ses paieront deux bi santin s et demi
par li vre; ceux qui viendront d'A lexandrie en
paieront un demi; ceux de Sicile, un e on ce pOUl'
trois li vres; ceux de Garbe , tro is bi sant.in s et
demi par livre, et ceux enfin qui arrivero nt dans
notre port des au tres pal't.i es baignées pal' la mer ,
acqUltleront.le dacitum prescrit pour les marchandises, bien entendu qu e ce daet'tum n'es t. imposé
DI sur les arm es, ni sur les habillE~mAns et effets
d r
. v
e lt , et qu'il ne peut être exigé ni d'u,o.e personne reli o-ieuse
. d'
."
, Dl
un pélerin pour tes. mar~
chandrses qu'il apporte pour so n passage.
-
363-
Du leusde sur la Pegue ( Poix ).
Tout é tranger qui emportera de la poix de Marseill e, acquittera pour son chargement, outre le
dacitum accoutumé, douze deniers; tant qu e la
commune ne l'aura pas réglé autrement, les citoyens de Marseille sero nt exemp ts de ce droit.
Droit sur les meules.
Nous ordonnons que les mêmes droit s soient
appliqués aux meules.
Droit de late (1).
De même nous ordonnons que t(,US navires qui
entreront dans le port de Marseille, après qu'on
aura es timé la cargaison qu'ils peuvent porter,
devront , pour chaque centaine de quintal , deux
sous à cause des ordures qu' ils jettent dans le
port. Le citoyen de Marseille ne paiera rien .
Si quelqu'un émerge son na1Jire .
De même nous ordonnons que tout étran ger
qui émergera ou remplira d'eau son navire, afin
de le décharger, paiera à la commun e de Marseille,
pour les balayures qu' il aura laissées clans le port
de Marseille , dix so us; ceci ne regarcle nullement
le cit oyen marseillai s.
Des étais des naoù'es.
De même nous ordonnons le mainti en clu droit
de loyer qui a COtltum e d'êt.re donné ou reçu des
Ilavil'es mis à l' eau , et par là nous ent endon s
(1) Sorte d~impô t 'lui s'appelait aussi [clstagiulII , cn français .
lçtaige perçu sur les na\'ircs.
1
.,
�-
-
364-
les navires lancés avec les é tais loués, pOur
lesquels la co mmun e percev ra vingt sous pOur
les nefs de mille quintaux , et un droit proportionnel pour les plus grands ou les moindres.
Une barque paiera, pour le loyer de ces étais,
dix so us.
De l'estimation des mâts des navi·res.
De même nous étab lisso ns que tout étranger
qui voudra emporter des mâts, des antennes ou
des timons de Marseille, a ura à payer, après l'estimation faite de ces objets, douze deniers par
livre.
De l'imp6t des pélerins.
De même nous établisso ns que tout étranger
ayant un navire qui ira outre-mer avec des pélerins, devra, pour le nolis de son dit navire, un
tiers à Marseille, sans comp ter les autres dépenses,
comme es t la co utum e.
De l'imp6t d'u sel,
De même nou s établi ssons que tout étranger
qui voudra emporter du sel de Marseill e, devra
payer six deniers par centain es d'émino ts .
Des comestibles apportés à 1l1arseille , ou qui en SOlit
ewportés.
Tout étranger qui apportera à Marseille, par
mer ou par terre, du blé, de la farine, des légumes , du fruit ou tout autre comestible, ne
paiera rien, mais il ne pourra les exporter.
365 ..
Du vin et des l'aisins
L' ét!'anger qui apportera du vin par mer , et
des rai sin s par terre, ne paiera rien.
Des victuaillcs.
De même nou s ordon nons que la commune
pourra , quand les circonstances l'exigeront ,
s'opposer à la sor tie de Marseille des victuaill es.
Du droit du !'l't'age.
Nous le maintenon s tel qu' il se trOU\'e étab li
dans le registre de la com mun e.
Du dl'oit d'attache.
•
,,
No us le maintenons tel qu' il est établi dans le
registre.
Des cordes, du {el' et des filets.
No us confirmons à ce suj et ce qu i a été établi
dans le regi~,\.re de la commune.
Des mm'chandises venant d'Alexandrie.
Nous é tablisso ns que tout étranger venant d'Alexandrie, avec des marchandi ses achetées, ou
avec des bi santins provenant de ces marchandises, ou avec des marchandises provenant de
celles qu ' il aurait pr ises à Alexandrie , devra
.
. d
'
SIX
emers
a' la,
payer, pour chaque bisantln,
commune de Marseille, oulre le denier de la table
de la mer. Ceci ne regarde nullement le eitoyen de
Marseille.
Des ports des navi·res.
De même nous établi sso ns , das cles vil es cie
1.
,
,,
�-
366-
jus tice, que tons les navires des ci toyens de
Marseille pourront recevoir des pélerins, pOur
chacun desquels ils paieront douze deniers, dès
qu'ils auront achevé leur nolisement. Ùne fois les
navires inscrits, cet impôt ne sera plus exi gé .
De l'impôt des S œrrasi1ls.
De même nou s é tabli ssons l'impôt qui a co utume d'ê tre perçu des Sarras in s e t des Nazaréens
venant à Marseille.
Des cens des propriétés.
Nous confirmons tous les cens qui sont payés
à la commun e pour les mai so ns e t les es t,imations, d' après ce qui es t prescrit pal' le registre.
Des tables dIt marché de
St~JJfartin ,
Nous confirmons les tables du marcbé de St.Martin , pour qu 'elles soient tenu es de la mani ère qu'elles l' ont é té jusqn' à présent ; excepté
que s' il arrive qu e quelque personn e de Marseille,
n'ayant pas un e place lou ée, ou un e table dans
ledit marché , vend e qu elque chose dans la ru e
de ce marché, ell e pui sse le faire librement ; si
c'es t un é tranger , il paiera les lesdes accoutum és .
Des maUres de l'œuv-re du blé.
Nous les co nfirmons.
Des places de l'orge.
Nou s maintenons les places qui sont réservées
à cett e vent e.
Dit loyer des tables de mœrché.
Nous supprimons la gabelle de la viande qu e
Marseille percevait dans ses marchés, et nous
ordonnons qu e la commune loue annu ellement
les tabl es des marchés, e t en perço ive les loyers
sans qu e les vend eurs puissent " endre leurs
viand es hors des marchés prescrit s .
Du loyer des places de la Halle (Pescari é ).
No us supprimons la gabelle des poisso ns et nous
ordonn ons , au suj et des poisso ns qui sont vendus
dans les halles de Marseille, que la commun e perçoive le loyer des places des personn es qui y vendent, selon ce qui a été fuit de toute antiquité, de
so rte qu' il sera reçu de chaqu e co rbei lle de poissons
une obole e t non plus , e t du poi ds du poisso n un d e·
nier, pour le loyer c1es tables; nous maintenons les
les des an cie ns qui sont é tablis. Les gros poissons
payeront le loyer c1es tables selon ce qui sera prescrit
par le régime de la communaut é. Les poisso ns ne
peuvent être vendus qu'aux halles. Les pêcheurs le
peuvent faire seulement dans leurs barques ; mais,
dès que leur pêche aura été pl acée dans des co rbeilles , elle dev ra être transportée aux halles.
De la 'gabelle de la poim et des meules.
Nous supprimons la gabelle à laquelle elles
étaicnt so umises.
Des places des fiels (boUl'gin s).
NO LI S co nfirm ons les places i\ eux réserv écs .
•
•
�•
-
368-
-
3()9 -
Des milleroles.
De la vefl te de la chal/a; .
Nous supprimon s la gabelle des milleroles ct
nou s ordonn ons qu e les cit oyens de Marseille et
les é tran gers ne payeront le loyer des millerol es
qu'un e obo le, depui s Saiut-Mi chel jusqu 'à Pflques,
et uu deni er , depuis p ,\qu es jusqu'à Saint-Michel.
Gab ell e s upprim ée, sauf ce que le conseil établira pour l'é min ot de chaux.
De la gabelle du liége.
Gabelle supprim ée.
De la gabelle du fromage.
De.' "CI·ues.
Leur gabelle es t supprimée.
Du t'ransport des vins hors de Ma.TSeille.
Tout citoyen pourra librement et fr anchement
transporter du vin hors de Marseill e, par mer ct
par terre, sans payer de droit : l' é tranger ne le
pourra que pour so n usage .
Du /oyer des mil/eroles.
L'étran ger qui trans portera le vin par mer ,
payera un deni er pour chaque millerole.
Des lesdes de la viande salée et d'Il sang .
Nous supprim ons leur gab elle sauf les lesdes
qui , de toute antiquité, so nt acq uittés à ce suj et ,
ainsi quïl cons te par le regis tre de la commune .
Gabell e supprimée.
Des places des îles .
De même nous ordonnon s qu 'au sujet des places
ùes iles, leur loyer continu e à se faire d'après le
jugemeut du grand conseil de Marseille.
Du loyer des places où se velld le bois.
Nous confirmons ce que la comm un e a établi à
ce sujet.
Du tmnsport de charbon iL Jllw·seille.
Leur gab elle es t su pprimée. Tou t étran ger pourra,
sans ri en paye r , transporter du charbo n à Marseille , par mer ; mais il ne pourra en faire sor tir
qu'en payant deux deniers pour chaque émi not.
Du vin vendu dans et hors lJ/ m·seille.
Des lesdes du miel et de l' huile.
La gabelle es t s upprim ée à ce s ujet. Chacun
pour ra vendre, revendre et acheter du vin dan s
et hors Marseille sans rien payer.
Leur gabelle es t s upprimée, sauf les lesdes établis de toute antiquité .
Du terciaire des propriétés.
Des lesdes des bâls.
No us confirmons le terciaire qui a co ntinu é d'I)tl'e donn é par les individus étrangers ou par leurs
Gabell e s upprim ée.
2',.
,
.
�-
-
3iO-
demeures, ct nous ordonn ons que si un étranger
oblige ou yend sa propri é té, so us la cond ition
qu'elle lui sera r estitu ée ou revendue dans un cm'tain temps ou qu and il le voudra, le possesseur
de la propriété obligée ou vendu e sera néanmoins
tenu de donn er le Liers des fruits de ladite proprié té; mais s i celle-ci est co mplétement vandu e ,
le nouveau possesseur , pourvu fju ' il so it citoyen
de Marseill e , ne sera pas tenu à ce terciaire,
Dl! loyer des places de cordes (co rderie),
No us maintenons les loyers des pl aces , le long'
des murs de la vill e où l' on tresse des co rdes,
Du sel,
La gabelle est supprim ée, Nons ord onnons que
le citoyen et l'étranger pui ssen t acheter du sel ~ "
Marseill e ct en vendre où il voudra, sauf les anciens usages et le vingt-cinqu'ième cependant écarté, L'étran ger qui voudra faire so rtir du sel de
Marseille, paiera six deniers par centain e d'éminots,
De la vente des viandes et de la venaison ,
De même nous ordonn ons qu e le citoyen etl' étranger pui ssent liciteme nt acheter des viandes,
des lapins, de la venaiso n , des poissons et des
oiseaux à toute heure du jour, sans rien payer,
Du changemen.t des tables des changeul's,
Nous ord onn ons qu e le podes la t c t le co nse il de
37 \ -
Marseille fa ssent transport er les salles des chan"eurs
~
du ri vage de la mer sur les pl aces qui sont devant
les maisons d' Amator et d' Agland ,
Du Droit de Rivage (1),
De même ladite co mmun e de Marseille doit recevoir le droit de ri vage, lequ el doit ê tre perçu
sur les étran gers ainsi qu 'il es t écrit ci- desso us,
et dans le cas qu' une personn e qui aurait acquitlé
le droit à l' entrée voulût ensuite réexporter les
march andises dont elle aurait payé les droits, ell e
pourra le faire san s avoi r encore à payer à la
sorti e,
Maintenant suivent les marchandi ses suj ettes
au droit ; s'il arri vait qu' un navire entré dans le
port de Marseille ne voulût pas décharger les marchandises dont il es t porteur, il ne payera aucun
droit.
Les reli gieux' so it du Temple, soit les hospit aliers de Saint-Jean so nt exemptés du droit pour les
choses qu'ils apporteront et débarqueront pour
leur usage personn el e t non po ur faire le co mmerce,
Et vo ici ce que payeront les étrangers:
,
Tout Ira.els 'Payera
Charge de col/adie,. payera
Ilall es de toile payeront
VI deniers ~ maille(2)
llll deni ers
YI ùeniers
(t) Traduil du Catalan usité à celle ép6quC.
(2) PC'til c monnaie qui valait la six ième p<lrtie d'un mara,'édis:
la valeur de celte dernière monnaie a varié 1 le maravédis de cuivre
dont il rst sans dout<: question ici . es t lil trenle quatrième partie
d'un réal .
�-
372
-
1111 deniers
1111 deni,;rs
III deniers
Dalle de fustanelle (,1) payera
Balle de drap payera
Sac d"ciel' payera
Vin paie
Millerole d'hu ile paie
1 denier
MilJerole de miel p~li c
Balle de Bagua/des paie
Bonolts de lnpins ou d'autres pelle-
Il deniers
III oboles
111\ deniers
/III denier.
teries pa yeuL
Peaux de "air (~) de peli t gris (3),
1 denier
hCl'mines e sembeUinas pa yeut
de la Jj'lre de denicrs el si Pon vcut.
les "endre 11 Marseille, elles Joi1 denier
venl donner p OUl' Lesde
III oboles
Charge d'espaùon (,1) paie
III oboles
Cllarge de cuirs avec le poil paie
IV deniers
Charge ùe cuirs préparés paie
- Sila cbargeest pelile eUe doit paver
en proportion .
.
Grand cabas ue poivl'c ou de gi ngembre) ou de citoal ou de laque
OH d'autres marchandises de mème "aleur que celles-là paie
Sac de poivre ou ùe gingembre ou
Je cadas ou dl enccns ou d'aulres marchandises équi va lanl celles-là paiera
Au ~o ~lraire si es en pave del1legtt.a
alSSt con matas vegadas elle doit
pour ehaq ue quintal paye r
Caisse de sucre ou sac ùe coton
paie
IV deniers 1 obole
IV den iers
[ denier
III deniers
(1) On Il vu plus hau t que la fustanelle était la fu1.1 Înc, cs p~cc de
(l ,mcllc.
(2) PC\ltlX blanches; fourrures.
(3) Espèce d'écureuil.
(4) Grande cl large épée à deux mai ns don t on se scr". . il à celte
époque; c'cs t aus! i une es pèce de poisson.
373-
Cabos de sucre ùoi"ent êlre pesés
ct pour (lhaque quil,tal il sera
payé
denier
Sac de coton fil é paie
1V deniers
Charge de circ paie
III den iers
Charge de fil de Bourgogne paye
11\ deniers
Charge de lin ou de laine pour chapeau ou d'indigo que lIon vend à
quint.al paie
III deuie,'s
Charge de B,'esit que porte un homme paie
1111 den iers
Sac d'orpiment (1) ou de gales ou
d'alun ùe CasliUe ou d'alun blanc
paie
III deniers
Chul'ge d'amandes ou de savon dur
ou de cumin ou œanis ou de
riz ou de réglisse, paie
III deniers
Grand cabas de canelle paie
IV deuiers
Argent vifou vermillon paie la cbarge lili deniers
Sac de laine de Barbarie paie
III deniers
Sac de graines paie
III deniers
Cuivre) étain , larton el métaux ,
1 denier
paient le quinlal
1 denio,'
Fer, le quintal, paie
Alun de Bolcan, soufre, plomb , airain 1 soude, verre, lnenu hais 1
mine de plomb , graisse, chan vre 1
étoupe, poix , suif , saindoux,
Soudl'on , fromage) brondoll$ CL
toutes autres marchandises œun
grand volume et qui sc ven(lent à bas prix payent , le quin1 denier
tal ,
Caisse de corail paie
1V deniers
Safran, girofles, noix. muscades,
sandal, or fil é, étoffes do soie
payent Il deniers de la li" re do
deniers entre droit de ribage et
droit de lesdc , savoi r : 1 denier
(1) L'orpimcnt ou l'orpin esl l'oxidc d'arscnic sulruré jaune.
,.
�-
-
374-
pour droit de ribagc ct l'autre
pour droit de lesde
II ùenier.
Charge de ""ps de pechiel's et de
williers paie
III oboles
Boi, crU" paie le meillier mola
1 denier
Tout bétail venant par mer paie '
autant de droit de ribage que de
droit de lesde,
Sarrasins (i) payent
XII deniers
Fromages qui ne se vendent pas à
poids, payent la douzaine du prix
de V1 sous
denier 1 obole,
Si le prix de la douzaine est plus
élevé, le droit sera phls fort J, s'il
est moindre l'impÔt sera reduit
par ceUe raison,
Ros et fau:;il payent le muid
IIII deniers
Myrle et toules aulres herbes payent
le muid
II deniers
Fusla ('il) de la li vre de deniers paie
II deniers
Caisse de papier paie
III deniers
Trosels de &l,',its ou de Flasadas
pa yent
VI deniers 1 obole
Balle d'Eslamine (3) paie
1111 deniers
Sardines ou Tonines ( 4) payent la
Jarre ou le hari l
1 denier
Tout I~a v i l'c ct bâtiment étranger
~on~lgDé ~ un ~tranger payera le
drolL de vmglam (5), et si l'étran-
y)
A celte époque tout maure ou sarrasin étai t soumis a un
trl~ut en arrivant à Marseille; cc tribut dont la quotité n'cst pas
(o,uJour5 indiquée était , comme on le voit, cn 1228 de XII deDlers.
1
1
(2) Sorle d'élo!Te de laiDe,
(3) Autre sorte d'étoffe de laine dont on f<lisa it entr'autres choses
dt s \'êlemcns dedessous.
(4 ) l'elillhon,
(~) Il paraîlrait que le vingta in Mait CD pareil cas payé moitié par
l'acheteur ct moitié par Je vendeur.
Le droit de vingtain de carene sc percevôlÎt Sur la terccr ie , c'csl-
37,.5 -
sel' acbète d' un .cilcJen de Marseille, le vWglain sera payé en
enlier par lui.
Lances payent de la li vre de deniers Il deniers
Chapeaux de feuIre pnyent la charge Illi deniers
Couteaux, ciseaux, fers de lance et
tous articles do laiIon , de mélai de cui vre , de fer ouvré payent
d; l. li vre de deniers
1 deniCl'
Dalle de pelles de fer ou de fourches
paie
III deniers
TOllS los autres articles non écrits
dans ce carlulaire seront estimés
el pal'c"ont suivant la valeur ùes
marc liJudises ci-dessus mentionnées,
Et de mème ladi le commune de
Marseille percevra avec ces droi ts
ceux écrits ci-dessous;
Nav ires payent.
V sous
Tousbalimens non pontés avec gouvernail payent
]] sous
TOlls bâtimens couverls payent
V sous
Peliles barques ayant gouvernail
payenL
X]] deniers
Mais ne ùev ront point payer le
droit d'attache ( 1), les bàtlmens
qui viendront à Pcntl'ée du port
sans décharger leurs marchalldises; là , s'ils débarquent, une
partie de leur avoir] le drOlt. ne
sera dt\ que pour les objels mis il
terre, landis que le droit sera
à-dire le tiers des va isseaux cl autres bâti mens qui éta ien t \'clldus
ou achetés à Marseille par les étrangers. ou sur les bO!S propres ~
la construction destinés à être transportés hors de Marseille. Cc dro~l
cLJit payé par l'étranger; l'habi tan t n'y éla it jama is SOUID ;S. Il était
de 5 '1 \0 de la valeur du bois srulcmcM.l.
(1 ) Droit d'ancrage,
�-
3iG -
acquitt é cn cnlicr, si le bàtimcnt
enlre dans le POl'!.
Caupoldoit paye r ou donner
III sous
Du droit de lesdc,
Ladite commune ùe Marseille doit
pel'covoir le droit de lesde, leq uel
droit sc doit imposer sur Jes marchandises dcs étrangers, saiL sur
les achats 1 soit sur les ventes
ainsi qu'il est écrit ci-dessous. '
Drap d'écarlate doit payer
II so us
Drap de co uleur doit paye r !
XI! ùeniers
Lai ne forte de Saint- Omer doit donner
XlI deniers
CordaI d'Estampes et de Chartres
doit payel'
VIlI deniers
l aine rorte et vers d'Arras saiUas
barracan de Beauva is 1 la pièc~
doi t payer
'
VI deniers
Capas (1 ) doi,-ent payer chacune
IV deniers
Draps de Lou viers, barr3can de
Rohan de bas prix.} la pièce doit
payer
IV deniel's
1'rooel de Sal'oils doi t payel'
III sous
IV deniers
et doit avolI· lediLl.,.o:;el , '138 cannes
1'rooel de Brons doit payer
III sous
et dOIt a vOir le lro-:,el, 63 canues.
Dr"ps de Narbonne de Bea ucal"I'e
'
,
"
d'A vignon
, de Figeac,
de Lérida
de eahol's, de Gordons, de Lim~
ges et lOlll~s autres draperies scmblables dOivent pa yer, la pièce
IV deniers
Estamine .et toile fi ne payellt la li vre
de defil ers
Il deniers
Vi1\tenas paie la corda (2)
1 denier 1 ohole
(1) Pen t-être
est- il (lu es t"Ion ICI
"" du Capa,cha 1 Ct1bas de cuir ou
.
de grosse. ll)J!c dont on se servait
. dé"
'
'J.... à cette cpoquc
pour transpor-
ter des olives ct autres rruits conHls.
(2) Sorle de mesure,
-
3ï7
III deniel's
Chanv:e doit payer le quintal
denier
Fusta nelle doi t pa l'cr la pièee
1 obole
Plassadas doit payer la pièce
VI deni el's
Sne dacier paie
Pelles eLfourches de fer payent la
J deni er
douzaine .
1 denier
vin doit payer
Il deniers
Millero\e paie
Bagualdels payent pal' li vre de deIl deni ers
niers
denier
Peaux. de lapin payent la pièce
1 obole
Peaux d'agneaux payent la pièce
1 obole
Peaux de IUOO l1S payent la pièce
Lapins crus payent, le ceut
Il deniers
AI/lina payent le cent
Il deniers
Beeunes 1joncs) qui viennenL ùe
Pelene 11 Marseille payent le conL iVIII deniers
quand elles sont vendues par ceux.
qui lesapporlent; si ceux. qui les
achètent.. sont étrangers, ils payer ontle cenL
XII deniers
Boucs et chèvres qui viennent à
Marseille par mer , doivent payer
le cent
XIl deniers
1 obole
Cuirs de bœuf avec le poil
Cuirs de bœ ufpréparéR pa yent cbaCllO
Esquinals doivent payer la pièce
Faissas (1) doive nt pa ye r la paire
Douze paires de souliers doivent
Poivre , gingembre, lissadra, laque}
citoal, eDcens, circ} coton fil é,
1 obole
1 obole
1 obole
1 obole
pa yent le quintal
1111 deniers
Colon non fil é, sucre , indigo, lin }
(t) Handes ou rubans qui tenaient lieu de Ol S, et enveloppaient la
jambe depuis la che,'iIIc jusqu'au genou. La (aùsa était auss i un instrument pour Couctter ; dans cc seus il était s)'nonime avec a:utc.
�-
318-
laine, alun ccquerin (1), alun de
Caslille, alull blanc ct d'Alep, fil
ùe Bourgogne 1 classa J orpimenL
el galles, payent le quinlal
III demers
Ameulo:,s 1 arpime nl clgalles, payent
III deniers
le qUlOlal
CaneUe, argent vif ct kermès payent
chaque cenlaine (2)
l\l deniers
Laine de Barbarie paie le quintal
III deniers
Graines payent chaque quink'Ù
VIII deniers
I ..di de bagualdel paie le cenL.
VllI deniers
Etain 1 cnivre J laiton cl métaux
payent le quintal
IlJ deniers
Plomb , alun de bolca.. , soufre, cimment, mme de plomb , soude, vcrre, blanquet (3), chan vre, étoupe
et toutes les choses de bas pri x et
qUi se veudent à quintal payent
le qumtal
Il deniers
Fer paie entre droit de ribafl'c el
droit de lewe
"
11 deniers
plus un denie,' pour droit de ribage .si celui qui achète est. étrall fl'cr .
Sm'cu, el fil desarcia paie le quinlai
III deniers
Corai l et gingembre paie le quintal VIII deniers
Sain , suif) goudron, fromage Cl
brondcms payenl le qllintal
JlI deniers
Poix 1",ie entre droit de riboge et
drOIt de lewe
'
III d emers.
.
SflJran, gironc, noix muscades perlas cendas el Ioules chose; recherchées qui se vendent à li \'fe
ou à once, étoffes de soies, ouvq{il II est sans doute questiou ici de l'alumb rc .:ucar i1JO qui
est une pâle faîte 3\'CC de ('alun de roche, de l'eau de rose et
des blancs d'œ uf . e
. pains
. de sucre.
n 'lorrne de petits
(2) Probablement le quintal qui, comme l'on sait, est composé
de cent livrcs.
(3) Blanc: fard dont sc scrvaient les femmes.
- 379~es de peda,. fil d'or, payent de la
li vre de demers cntre drOit de ribago el droit de lesde dont un deIl deniers
nier pour droil de riba ge
1 denier
Enaps de fusl (1) payent le cenl
II deniers
pioches de bois payent le millier
Il deniers
Bois cn,:; payent chaque millier
1 denier
Meules payent chacune .
Il deniers
Cordoan payenlla douzame
Baccanas trassas et trialas de cordoa" payenlla douzaine
1 denier
Cordoan colorés (2) payenlla douzaine
1111 deniers
Moutons, brebis 1 boucs, chèvres J
porcs etlruies, payent par tête
1 denier
Agneaux el cabrils (3) payenlla paire
1 obole
Bœurs 1 v3ches, ânes et ânesses
payenlchacun
VI deniers
Cavales, chevaux entiers, mulets el
mules payenl chacun
XI1 deniers
Sal'razins payent
V sous
C4evaux payenl
V sous
Fromages qui se vendent à douzaine
ct donl cetle quantité vaul VI sous
1 obole
payenl
cl si la douzaine yaut moins ou
l'lus, eUe doil payer on raison.
(1) Fust , (u ste ou rnadcra, serva i('ul à désignerla hampe ou
bois de la lance ct de la hallebarde. le manche d'un Jlinccan ct'un
écouvillon. une selle de cheval , la substance dure d'un arbre . le
rruit qui n'cst pas mM. les lattes pour les sabl cs cl l-pécs. elc.
Hom bre cosa de (l.l.Ste: homme d'importance, chose de conséquencc; cn ('c sens en ap,f de {llst pourrait signifier en aps de con.
sù/ucnce.
(2) Ou de vermillon.
(3) Petits d'une chèl'fc,
.
'
�,
-
380
Et de m ê me quant au droit de les-
Capas e guallachas de sarcils 0 de
bruns payent chacune
1 obole
Ros e (o"zils payent le muid
VIII dmûe"
Caisse de papier paie
XII deniers
El toules aut"es herbes payent le
mUid
IV demers
.
Plumes pa yent le quintal
III denie rs
Jarres e t barils de petits thons ou de
sard mes
1 obole
XII denim's
Balle de ebapeaux de feutre
La douzaine
1 denier
Cout eaux, ciseaux, fcrs de lance
tous ~uvrages de fer, ùe laiton,'
d".cUIvre et de méllil pa yent de
la il vre de den,ers dont 1 denier
pour drOIt de lesde
Il d eoie rs
Vin paie
1 denier
Millerole d' huil e paie
Il d eni ers
Millerole de miel ""ie
III d cOIcrs
.
rBa9ualdels doivent par li vres de demers
Il deniers
Peauxde va ir , de p3til- rr ris eL de
sembelinas doi vellt payer de la
h vre de deniers
1 ùen ÎCI'
Garni.on de cavai paie
VI d eniers
Am ber9"ot paie
Vl deniers
C"rel paie
1V deni e,'s
Garnizon complè te paie
VIll de ni ers
Peaux de eabrils payent la p 'èce,
Petit. eabas paye llt les deux d _
~})nes
ou
Grands cabas pa)'ent la do lI Za .lll C
Poi ss.on
frais venant. pal'
pa,e la sa"mada (1)
Charge d'homme
(1) Espèce de mes ure,
381 -
1 denier
1 obole
1 obole
terre
IV deniers
Il deniers
de, si un étra.nger fait. reconnaître
ses marchandises au bureau de la
communauté, il payera selon Pusage un demi-droit; puis s'il vcuL
les vendre, il doit payer le droitd e
lesae en enlier eLillui sera compl(
daus le payem ent le ·t (2 droit qu'il
aUl'a premiè rement compté .
Et ùe mê me, il en est usé à l'éga rd
de ceux qui feronL mesurer leurs
toiles à l'élalon de la ville,
Et de mème, ladite co mmunauté
percev ra pmu le mesur3go des
loiles qui se [cra à l'étalon de la
"ille, III de niers par balle sur celui qui vendra eLtrois denicrs SUl'
celui qui achè tera , auquel appartiendra la moili é du courtage.
Et ùe mè me la dite commun auté de
Marseill e percev ra pour les instl'umcns eL les ca isses avec l es qu els se pèsenL les marchandises,
ce que doit avoir le peseur qui est,
sur chaque charge qu'il pcser3
ponr les é trangers,
Et pOlir les habi tans de Mm'scille,
•
1 Jeniet'
1 ouole
Du serment des chm'gcurs.
De même nous ordonnons e L nous é tabli sso ns
que tout chargeur de navires de la vi lle vicecomitale de Marseille, ne puisse recevo ir pour
le voyage, que dix pélerins devant traverser
la mer , e t seulement dans les navires où les
susdits marin s et chargelU's iront avec lesdit s
pélerins; à moin s qu e dan s chaque nef plus de
quatre chargeurs ne puissent Nre réunis; et pour
,
�-
382-
que ces choses se fassent, les maltres de chaque
navire fourniront caution.
Qu.elles personnes doivent être admises a,u Conseil.
De même nous ordonnons et établissons que
nulle perso nne ne puisse ê tre admise an Conseil
ou dans un emp loi so umis au serment, si elle
n'est citoyen de la ville vice-comitale ou inférieure.
Comment les citoyem de lIfarseille peuvent vendl'e ou
faiTe vendm leuT vin à Bougie.
De même nous ordonnon s e t é tabli ssons que
tout citoyen de Marseille, et non un e autre personne , pourra vendre et faire vendre , en détail
et en gros, librement et sans droit , son vi n , mais
seulement celui qu' il apportera d e Marseille, et
que bors de Marseill e il transportera à Bou gie,
à Tunis et à Oran et aux autres terres des Sarrasins, et seulement encore dan s les li eu~ réservés dans ces dites terres à ces susdites ventes.
Ils pourront y avoir un magasin à ce suj et ; les
citoyens de MarseiUe ne pourront acheter d'autre
vin pour le revendre dans ces endl'Oits désignés;
excepté que dan s les fOlldou cs desdites terres,
dans lesquels les marchands ont coutum e de se
loger et de déposer les marchandi ses, les habitans des {ondoucs, qui , e n ces temps-là, se trouveraient dans lesdites terres, ne pounont avoir
ou tenir, ou louer pour un an , qu' une boutique
-- 383 -
seulement pour vendre le vin en détail ou en gros,
aux Chrétiens seulement et non aux Sanasius; ils
pourront avoir et louer , pour un an, un e autre
boutiqu e pour le méti er de tailleur, et un e autre
pour celui de cordonnier, et deux autres pou,' la
pell eterie, Mais si les [llelletiers ou d'autres hommes
de métiers , citoyens de Marseille, outre les susdi ts pell etiers e t ledit, taill eur ct leclit cordonnier ,
qu i au ront loué les susdites boutiqu es, vie~nent
dans lesdi ts {ondoucs, ils pounon t y négOCier et
'opérer, pourvu qu' il s ne le fassent pas hors des
magasins desdites terres, cc qui aura lieu jusqu' au
retour des navires qui les aurOD t amenés, afin
qu' ils ne fassent pas ohstacle aux marchands des
susdits {ondoucs, cela se fai sant de mani ère qu' ils
auront un e b outiqu e pend ant leur séjour , ct un e
autre pour l' écri vain qu ' ils ont l'h abitud e d'avoir;
bien entendu qu' aucun e courtisane ne pourra résider dans ces {ondoucs , où il sera également
interdit cie posséder des porcs. Un four et un
notariat pourront être établi s dans ces {Ollc/oucs.
Comment les citoyens de Mal'seille poul'·ront déchm'ger
le vin à Bougie.
De même il a été é tabli ct ordonné que to~t
citoyen de Marseille pourra décharger ~on V III
avec ses l1'icail'olles dan s lesdit es t.erres; mms ,1
ne pourra y mesurer et y vendre so n vin, si cc
n' est avec les mill eroles cie la commune de Mmseill e, que les habit,ans des {ond.oucs posséderont
•
•
�-
384 -
De mê me ils doivent avoir, dan s lesdites terres ,
un poids légal en fer pour peser les marchandi ses
des navires, ains i qu' il es t é tahli ; un se ul bisan tin,
pour chaque navire, sera exigé pour le loyer de
ce poids; l'écrivain de ces terres pourra avoir un
greffe ,
Formule de serment ,
Au nom de Notre Seigneur Jés us-Chri s t. , alllSI
soi t-il. Le nom du Chri s t ayant été invoqué pour
le mainti en des choses plu bas écrit es , toi ;
cito yen de Marseille, tu jureras Sur les saints
évangil es de Di eu , touchés spontauément de ta
main , que tu ti endras, selou ton pouvo ir , avec
bonne foi e t sans tromp eri e, et qu e tu feras tenir
e t garder tout es ces ordo nnan ces, ces suppressions et ces confirmations qu e le seig neur Marracius de St,-Nazaire , citoyen de Papi e, podestat
de Marseille, a faites , a ordonnées , a pl'ononcées et a lu es en publi c parl ement à Marseille,
réuni selo n la co utum e, au SOIl de la clo che, ain si
qu 'il es t exprim é dans ce registre de la co mmune , lequ el fait mention des s uppress ions des
gabelles e t des confirmations o u ord onnances
fai tes Sur les franchises e t les an ciens us de la
commun e de Marseille CO ll tenus dans ce même
regis tre.
Ceci est excepté dan s ce serm ent : S' il a rrivait ,
ce. qu "a D'leu ne plaise, qu e dans qu elqu e li eu il
étmt fait aux cit oycns cl c Marseille , o u à d' autres
-
~8 5
-
person nes , défense d'apporter de la vi and e, ou
des mâts, ou des co rdes, ou du chanvre , ou
de la poix , o u toute autre marchandi se des tiLl ée
à notre vill e, si l'on ex igeait ou l'on extorqu a it
d'eux quelqu es forts imp Ôts non co nsenti s par
notre commu ne; et si la co mmun e de Marseille
exigeait alors qu elqu e droit des hommes de la
susdite terre , il serait maintenu tant qu e cell e
terre ne supprim erait pas l'imp ôt qu'elle aurait
établi sur les hommes de notre ville,
Ce serm ent doit ê tre fait à l'occas ion des franchises et confirm ati o ns susdites , par les cito yens
qui co ntribu ent en so us et en li vres aux dépenses
de la co mmun e, et qui fo nt ce que des perso nn es
obéissant au régime de la cité vi comtale doivent
faire par mer et par terre , pour l'honneur et
l'avantage de la co mmun e de Marseille,
De m€lme tu jureras de ne jamais te permettre
d'injurier , dans leul's pe rso nn es e t leurs bi ens,
les chefs de mé tiers ou les perso nn es qui ont pri s
pal't à ces susdit es ordo nn ances , co nfirma ti ons
et suppressio ns, ou qui y ont prtlté aid e ct co nseil.
Bi en plu s, si quelqu' un vo ulait nuire aux susdi tes
personn es par le motif qu' ell es ont pris part e t
donné aide e t conseil à ces ordonnances, co nfirmation s e t suppress ions, tu les défendrais de tout
ton pouvoir ,
Ce serm ent es t mentionné à la fin dud it registre,
lu et publi é p al' le p arl ement. Uil ex trait de ce
se rm ent sera déli vré il to ut citoyen qui le de25
..
•
.
�-
3SG -
- 3M7 -
mandera. Le podes tat d e Ma rseille ou ceux qui
seront à la tè te d e la communauté, scron t tenus
de jurer , chaqu e a nn ée, d 'observer les choscs
contenues dan s cet.te pres tation d e serment, et
de n'y pas co ntrevenir pe ndant to ut le t.emps d e
le ur gouYernement. Le même serment sera eXigé
de tout citoyen de Marseille.
Le meille ur bc::;an vaut III b esans par livre,
et monte à 27 sous ct 9 de ni ers; res te uu besan.
Le centClla1' vaut 2 so us 9 de nie rs, et res te un
besan.
La do;;;enCL III deniers, et reste un b esan .
Le meilleur bezan d'J1lexalldrie vaut Il besa ns
moins un quart par livre , e t s' élève à 47 so us
et 6 d eruers .
Le cC1l tcllCLr, IV so us IX deniers la do::;ellCL, VI
deniers moins nn qu a rt.
Le meilleur des beZCLl1S du guarp monte à raison
de IV bczal1S par livre, XX so us et X deniers.
Le centella;r II so us et 1 de nier .
La douzain e de deniers d e m ailles de Sicile sc
compose à raison d e L so us l'on ce ( 1) .
Les tarin s d' Arménie se compten t à raiso n do
IV par Bezan d'Acre.
--Cet,te constitut ion est dans le 1er livre, au nombre 47.
Qu e chaqu e vaisseau doit apporter un e baliste
( a rbal ette ) à Marseille .
No us é tabli ssons que les électeurs ou co nsuls
(1) L'once cslla seizième pal'lie de la livre es pagnole.
ùe Marseille forcent to us les maîtres c t co ndu cteurs des vaisseaux venant d'outre-mer à Marseille, de donner et d 'apporter à la co mmune de
cette vill e une baliste aiguisée en pointe e t tournant sur so n axe, ou de deux pi eds, s uivant que
le navire sera d' un plu s grand ou d' un moindre
poid s. Le recteur ou les co nsuls susd its, ou un
autre, ou d ' autres à le ur place, tie ndront la main
;\ ce qu e la balis te so it com ptée au nombre d es
marcha ndises, et qu a nd ils sero nt élu s, ils de\'l'ont cho isir deux homm es probes et a ptes qui
auront so in de co mpter et d' énum érer toutes les
balistes de la co mmun e d e Marseille , d e les mettre
cn ordre, si beso in es t , d 'e n écrire le nombre et
d'en te nir un regis tre a nnuel , afin qu'on sache
non seule me nt celles qu 'on a ura a u commen cement de le ur charge , mais a uss i cell es qui serOl lt apportées dans la su i te ; celte rel'ue se fera
qu atre foi s par an; ils veilleront à cc qu' un e
maison bien co uverte , les ga rd e a t tachées par
des chain es, et placées de mani è re à t\ tre à l'abri des yoleurs et de ceux qui voulli'aie nt traîtreuseme nt s'e n emparer , le notaire-clavaire est
tenu , par serment , de teni r un cartu lai re de ces
balistes , lequel sera sous la ga rd e des de ux susdit s
hommes probes. Mais si le s usdit recte ur et les
Co nsuls voulaient qu'a u lie u et place des balistes
tourna nt sur leur axe, des balistes de deux pieds
soient apportées , ou si un nav ire n'apportait pas
Ull e ba li s te tell e qu ' ell e aurait é té déterminée ,
�-
-
38D -
388-
nous statuons qu e le recteu r ou les agens, seront
ten us de forcer les maiLres de n avires à la fournir
comme elle aura é té étab li e avant que le vaisseau ait é té déchargé. Toutes ces balistes seron t
marquées d' un signe communal qui e n em pêchera
la dispariti on . Cette obligation ne co ncerne pas
les vaisseaux des Templiers ou d es Hospitaliers;
si des marchands s'y trouvaie nt , ceux-ci seraien t
néanmoin s forcés d e remettre une baliste. Cc qui
a é té dit plus haut sur la garde d esdites balistes,
ne regarde pas cell es qui doivent ê tre portées
ou envoyées ho rs de Marseille pour le service
de la co mLllune. De même nous é tablissons qu'il
n' est nullement permi s au r ecteur ou au consul
de prêter o u de donn er à titre précaire , ou d'ali é ner ou de remettre en gage un e balis te de la
com mun e, e t tou t conseille r ou autre citoyen qui
engagerait à le faire, sera puni par le recteur
d' une a me nde de dix livres co uronnées, qui ne
pourront jamais ê tre restitu ées.
Les rec teurs, co nsul s e t syndics seront obligés,
sous serment, de rechercher so igneusement toules
les balistes de la commune, et à d éfaut d'elles,
leur prix, et à ce suj e t la vérité e n sera demaudée, sous serment, a ux clavaires et aux
notaires, afin que ceux-ci di sent ce qu 'ils savent, et que tout es les bali s tes so ient mentionnées
dans le registre publi c de la co mmune , ainsi que
leu r forme e t. l'indira tion d es navires q1li les ont
app a rI ée.
CHAPITRE DE PAIX.
Des balistes qu'i sont à Marseille ou qui y ont été
apportées par des hom.mes de Marseille.
Les balistes qui so nt donn ées à l' université
de Marseill e par les maUres des navires ou par
les na ulonniers qui so nt venus ou qui viendront
d'outre-m e r, et que l'uni versité possède maintena nt , son t des tin ées à la co nservation et à la
défense de la ci té vicomtal e. POUl' le ur garde,
chaque année, s ur cent officie rs, deux hommes
probes seront c hoisis, lesquels a uront les clefs de
la garde des balis tes ou d es portiques où ell es
seront disposées, e t ils re ndront leurs comptes
à la fin d e l' année a u viguier ou à ceux qui lui
auront été s ubrogés .
Gages des officiers .
Le viguier, pour ses gages ordinaires. VC fl o r. ( 1)
Pour ses frais .. . ...... _ . . . . . . . . . . .. VC fl or .
Le juge du palais .... .... .......... .. C fl or .
Les ju ges de la v ill e, chacun . . .. .. . LXXV fl or .
Le clavaire royal .. .. .......... . . CXXV fl or .
Le so us- vigui er ..... CXLlll fl or. VllI g. l ob.
Les quatre notaires-secrétaires du viguior,
chacun .. , ................ . . . .. ... C fl or.
Le juge des premiers appels.. LVII fl o!' . VI!! g.
VI!! den.
(1) Il faut ti,.e ~ oo no,.in, .
•
�-
390-
Le juge des seco nds appels ... ... . " XXX flor.
Au seigneur Ri ca rd , pour la chap elle
royale qui est dans l'égli se de la bienheureuse Marie-Majeure ......... . . XV fl or.
Le couvent des frères prêcheurs ....... XV fl or.
Le clavaire des lates ............... . X flor .
Le geô lier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V fl or.
V fl or.
Le hérault ................. . .... "
Le procureur fi scal. . . . . . . . . . . . . . . .. XX fl or.
Le curat eur du port ... . .......... .. HeL fl or.
Total. .. .... fl or. 1945, Gr . -D. 8. Ob . !.
Cctt~ énumération, ~c.s gages. des, officiers de .1a COli r fOY tlle à.
Marsrlllc ct les répcLltlons qUI eX Istent dans diverses parties de
l'acte. qu oique d'u ne écriture semblable à celle des premières
feuilles du manu scrit , nous autorisent à pcnSPf Que la cop ie à laqu elle nou s avons Cli reCO urs pour le reproduire ne remonte pas à
1228 I.puisqu'à cette époq ue Marse ille étai t cnco re gouvernée cn
répubhque et Qu'clic ne s'cs t définitivem ent soumise au comte de
))rO\'rnce. roi de Sicile . qu'cn 125ï. La copie cn question n'aurait
d0D:c été faite qu'après 1231, ct les répHitions du texte ne pro\,jrndr.. t~nl que de ce que le scribe se serait born é à ind iqt1er les modificatIons appariées dans le tar if, sans faire connaître les daLcs aul.qu elles ces modifications auraient été jugées nécessaires.
AUTE DE l:l:l'.
Vente faite par Anselm e à la ville de la douzième
partie du port , d' un e partie de l' ancrage de ce
même port et d' un huiti ème des lesdes .
TEXTE.
In Domi ne Dom illi 1 anno lncarnationis ejusdem millesimo duccnlesimo vicesimo seplimo, indicl ione prim;} ,
kalendas decembris. Sil nolum omnibns tam pl'fCscnliblls
quàm fUluri s, quod ego Guillelmus Ancelmus, filius Ancelmi , non errans, non decC'plus, nec conctus, sed meâ splln-
-
39 1 -
tant'à volllntale , "endo titulo pm'rectoo venùilionis el trado
"obis domino Roberto de Concoreszo, poteslati Massilie, Ancelmo Fero syndico seu actori commun is Massilie Domine et
vice dicli communis seu universilatis Massilie et per câ recipienliblls, v idelicet dllodecimam parlcm porlùs M.ssilie
. d me perlinenlem et illam pm'lem slachœ porlfis Massilie
cxtraneorum , qnam quondam dominus Roncelinus dona"it,
laudavit ct concessit cuidam Botino judeo , cLquam par lem
stache, poslmodum , quondam, dictus Ancelmus pater mei
Guillclmi Ancelmi cmil a Dur.nlo el Petilo judcis filiis quon
dam dicli Botini : item que ornne jus, actiones rnihi com-·
petenles in. illis octavâ omnium IcsdarulU Massilie quam
lIiclus dominus Roncelinus pignori obligavil prredicto Ancelmopalri mei dicli Guillelmi , pel' XV III millibus solidis resalibus coronatis et Dro ne jus cl actiones mihi competcns
cl competentes in prœdictis omniùus rcbus j prœdictam inquam , vendilionero raoio eso diclus Guillelmus Ancclmus
"obis dictis emploribus precio mille quingentarum librarum
regalium coronatar tllD quas a "ohis ernp~oribus nomine
diclre nni versitatis numerat ione contilluâ Imbuisse eL reccpisse
confiteor, in quibus renuncio ex cerl il scientià exceptioni
non numeratre pecuniro et non recepli precii ; faciendo insuper de eo precio "obis dicOs cmptoribu s ct pel' vos dicto
cornmuni paclum perpeluum de non pctendo , nec u!tcri ùs
aliquid requirendo nomine dicH precii, el si dicta ,'cnditio
plus valeL ut in anlea valebiL eliam si dimicl iam justi prccii
cxccderct ) illud qmlllturncumque sil ex mert'- propriù liberalitale et irrevocabili donatione inter vivo ,'obis dictis emptoribus nomjnc diclre uni\'crsitalis clono, ità quodnm modo
in anteà liceaL "obis diclis emptoribus cl dicto COo1 muni diclam vendilioncm habcrc et tenerc et possidere,
ut facere de eà quidquid dicla univcrsitns seu comIDunis
Milssilie voluerit sine omui meù meOl'umque contradiclionc. Dando cl conccdendo vobis auctorilatem ct licentiam
!ngred icl1di in possessionolll pl'cdiclro vCllùitionis; const.il
�Incnd a in uper
IllO
392 -
possidere di cl3ll"l vClldiLioncm uomÎuc
,'cstro quousquc ingressi Cuerilis in corporalem possessioocm
pl'red ictre venùitionis, cedendo insuper vobis di ctis emplo_
ribus Ilamine diclro uni versila lis omnia jura eL actiones
reales ct personales et Yl'0lccharias et mixtas J in rcm eLin
per50nam quœcumquo eL quascumquc mibi compclunt ul
compeLere possunL ullo modo ul jure pro suscripLis rebus
venditis et qu~ cllmqne persollâ J ilà ut possitis Domine diçli
commuo is eLdicta uni vCI'sitas seu commune possit agerc et
experiri seu excipel'e et replicarc offil)ibus madis et actionibus quitus ego in hnllc venditioncm potcl'am . Conslilucndo
vos procuratores namine diclœ universitatis ut in l'cm vestram 1 et non dixi nec feci nec dirarn ut faciam quominus
prredicLa vendiLio semper siL raLa el firma eL promiLlo pcr
stipulatioDem vobis dictis ernploribus Domine diclœ uni\'ersitatis dictam venditionem defcndere et salvare ab ornai
homine, omni lempore, à quàlibet conlradicenle personà,
in perpeluum, in jure el de jure, salvo quàd non tenear
dcfendere commune à locis religiosis petenLibus ad occasionom dictarum rerum venditarum. Et si quid à vobis uL à
ùictà universitale cviotum fuerit de wctâ venditioue , uL si
quod dampnum incurrerct dicta uni versitas sou commune,
ut si quas expensas seu sumptl1s fClceret dictum commune
pro defeosiooe dictre vcnditionis) illud totum quanlumcumque sil , vobis suprà dictis emptoribus, Domine dicti communis in integrum restituere el resarcire pl'omilto, et pro
his omnibus aLlenrlendis eL observ.ndis , obli"o
vobis dicLis
0
emploribus nomine diclre uai versitatis) el pel' vos dicto
commuai seu uni versitati, amnia bona mea habi ta el habenda; ct in his omnibus renuncio omni jnri scripto ct noo
scripto, divino ct humano, Icgali et œ nonico ac consueludinario 1 confecto cl conficiendo) per quod conlrà predicto
ycnire possem, ut altquid de prrodictis infrin <Jere ut !'cvocare
el specialite!' legi dccenti : quod si venditor d~cepLus fuerit in
\'cndit ione ulldl Jimidium jnsti prrocii , ((nod vcnditio res-
-
393 -
cimlallif ut juslum precium supplf'a lnr , et aù majo rcm cautclam prœdicta omnia atlcnclcrc el obsefvarc cl numquàm
contra venire per me ut per alinm inlcl'posilam pcrsonam 1
ullo loco ul Lempore, ull0 jure uL juris subtilitate , tactis
sacro-sanctis Dei evangeliis juro.
Actum in palatio communis Massiliensis in quo manet
diclus potcslas. Testes vocati et rogali inlerfu erunt dominus
Guiffredus de pagniano) dominus Lurrancius de Cumis,
milites dieli poteslatis, Bermundus vicarius, 13erengarius de
Orto, Pontius scriptor, Anbortus do Glli llaco 1 Johannes
Corratcrius 1 Raimundlls de Sala 1 Hugo ue Sancto-Marcello,
Raolinus Dl'aperius, SylUon Laget , llaimundus de AIb ro)
Bcrnardus Balbus , Bonus Johanis , Rostagnus Paynus publicus Massiliensis notarius, qui mandato partium hoc scripsi
etsignum meum apposui.
TRADUCTION.
Au nom du Seigneur , l'an de Pincarnation mil deux cent
"Îngl-sept, la première indiction, le kalcndcs ùe d écc.mb~c,
qu'il soiL connn à tous tant présens que fulurs, que m OI GUlI~
1allme t\ ncelme, fil s d' Ancclmc, ni trompant ni trompé 1 nt
contraint , mais par une spontanée yolonté, je vends, 3 ti tre
de venle parfaite ct je livreà vo us seignenr Robert de Concoreszo, podestaLde Marseille, à Anselme Fer syndic ou Dcteur
de la commune de Marseille 1 au nom et à ln place de ladIte
commu ne ou uni versilé de Marseille el recevanl pour elle 1 à
savoir la douzième pm'lie du port de Marseille à moi appartenant cl ceUe partie réservée à J'ancrage J es élrangers que
jadis le seigneur Roncclin concéda au juif Bolin ) laquelle
partie Ancelme père de moi Gu illaume , achela de Dura~d
ct Petiton , juifs el fil s dudit Botin; ainsi que tous les drOlts
et actions qui me compètent dans cc huitième de tous l es
lesdcs de Marsei ll e que ledit soigneur Roncelin engagea à
mon père Ancclme pour la somme de yingt-huil mille sous
•
•
�-
39. ,,-
r~yaux couronnés J eL tous les droits eL actions qui me re-
vIennent de taul es les choses susdites, Je fais 1 dis - j'.""1 1a susdite " ente à "ous les susdits acheteurs , pour le prix de mille
cinq cenis hvres royales couronn ées qu e J'e déci.( r e aVOIr
'
reçues comptanL de vo us, acheteurs) au nomde Jadite uni ver_
sité, pour lesquelles je renonce, de science cert.aine à Pe '
.
'
xccplIon de la somme non comptée et du prix Don recu.
m'engagea.nt de plus, envers vous acheteurs ct par v~u~
envers ladite commune 1 de ne l'ion demander "'" t do'" ne l'Ien
'
rechercher plus lard 1 au nom dudit. prix. Et si ladite vente
vaulda vanlage ou vaudra ùava nlaae
'
o même SI' elle exeédaIt
J
.
la moitié du juste prix , je le donn e 1 qu el qu 'il soit, de ma
propre et pure Iibé,.,lité et par l'effet d'une donalion irrévocable entre vi vans , à vous s usdits acheteurs au Dom de
ladite uni versité; de manière que vous et la s usdite commune
pourrez le, posséder et en faire tout ce que vous voud rez ,
sans empechemenL de mu par t et de celle des miens; donnant et .concédi.ll1t à vous l'aut orit é et la licence d'entrer en
possessIOn, ùe la susdite " cnt e ; établissant de plus que je
posséderai en " o!re !lom, jusqu 'au moment où vous entrerez dans la possession co rpOI'elle de cette susdite " ente
cédant. à vous acheteurs, au nom de laditc univcrsit6 , tou~
:es dr,Olls et toutes les aclions réelles , personnelles, bypohéca~rcs , mixtes, sur la chose eL 5111" la personne, q~i me
competent et l'cu,'eut me compéter de qnelque manière que
ce SOI~ ou pal' le droit , ue sorte qlle VOllS pourrez, au nom
commune , de me' me que ceIl C-CI'30']f
' exciper
de ladIte
.
répliquer pour t outes lcs actions,
'
"
'
'''
,
a lll SI (lue j·c le pouva is·
vous éwbrIssa nt procureurs an IlOln de lad 't
'
1 e unl' verSI'té ,
comme
sur
votre
cl
a
Et
'
.
'
. .
1 se.
J ~ n al ri cn dit ni fa· t
..
dirai ct ferai rie
. .
,
1 , m Je ne
,
n qUI pUISSO empècher ladite venle d 'ètre à
toujours ferme et st 1 l
'
a) e . et je promets par stipulation à
\'ous, lesdits acheteurs
.
. '
' d
'
, a u nom de ladIte ullI versité de
dé,en re et proté"er 1 dOt
'
~
al e vente contre Lout homme en tout
temps , de qui conque ' l '
,
'
'OU( rait la conlrcdu·ô en droiL et par
le Jroit , si cc n' est que je Ile scrais pas tenu uc ùéfcndl'c la
commune contre les maisons religieuses réclamant au sujet
desdites choses ,'endues; et si vous aviez à subir quelque
éviction relati vement à ladite vente ou quelque dommage ou
à faire toujours, cencernant la vente 1 qu elque dépense , je
promets de vons en indemniser complélement ) et pour
cela j'engage tous mes biens présents ou fuLurs 1 renonçant à
tout droit écrit ct non écrit , di vin cl humain 1 légal et canonique ou coutumier, fait ou à faire, à l'aide duquel je pourrais contrevenir aux choses susùites, les brise r ou les revoquer, et spéc.ialement à la loi disa nt qu e si le venù eur a été
trompé dans la "ente au-delà de la moilié du prix équitab le,
la vcnte est dé truite ou le juste prix retahli, Et pour plus
grande assurance que les choses su dites seront obser vées
par moi ou par toul e autre personne en tout Lemps, en tout
lieu , en tout droit , je prète serment sur les saints É vangiles ,
Fait au palais de la commune de Mar seille où loge le
podestat. Les témoi ns appelés ct priés ont été le seigneur
Geofroy de Pagniano, le seiglleul' Lafrane de Cumis, hommes
c.Parmcs dudi~ podestat , Bernard vica ire, Béranger de Orlo,
Pons écri vain , Aubert de Guill aco, Jean courtier , Ra ynaud
de Sales , Hugues Je Saint-Marcel , Haolin 'drapior 1 Simon
Laget , llal'mond d'Albro , Bernard Balbus, Bon Jean et
Rostallt'l' Pa,'n notairc public à Marseille qui 1 par l'ordre des
"
,
parties 1 ai écrit ceci et y ai apposé ma signature.
.
AU'J.'E DE 1 ~~ 8 .
L'état d'oblitération dans lequ el sc Irouve celle
ch arte ne nous a pas permis de la reproduire; elle
contie nt un e co nfirm ation fait e par Ql arl es j er ,
comte de Provence, c t Béatrix , sa femme, des
priviléges des Marseillai s ,
�396 - -
ACTE DE lleleD.
su~ e"- un~ parte cl Guillelmus de Roca roli o, consul et sy n-
Vente rai te de la se i "~n ellri e de Ma rsel'Il e VICom
'
tale , par Hugues de Baux, à l'université de
-
~lle,
œ t~
TEXTE,
]n nomincDomini a men. Anno Incarna tion' . d
les'
d,
'
"
's cJu s em rnil. d"
,
. Imû
d .lICCnLesll110 VlCCS lmo n On. a 1 In
let'IODe lercll\
se
tlmû 001000 kalcllùarum febr uarii . Ut CIUa? a
l
1
t
'b
l:)crun li,' nost!'P,-s
empon
U S firmitatis perpetme l'cbu,' obt'
" '
b
fi'
II1 MnL SCrlplu
ene CIO soIent memori œ commendal'i siL not~m " 1~
omnibus Lam pl'resenlibus quàm fUllLl' ;S quàd c
1
~que
nobilem "iruffi Ugonem Lie Baucio e L uxol'cm ejus :m ,illIer
Barralam el. filios corumdcm Gi lberlum et Barra 1umomlll3m
ex unà
~arteeL.~ t1Illelm~~ de Rocafolio consul cm et sy ndicum ~i \'ita
•s llaSSl
. hœ que diCilur vice-com'1la l'IS, pel' se et uni versUal
t
smguhs de uni versitate Massiliensi ex. alle 'â
à
ee
.'
1 ( 1 COI' m venerabili paIre el do .
chono carel' I,ffimo R~mano DOl gratià sancti Angeli diama 1 aposlollCID sedi s 1 r'1 t
'
terent la nd _ d
'
c"a 0, co ntroversm~ exis1
em e omm bus con troversiis et
r
habeba nt inter se ad'"
quere 's quas
m " lcem um vers itas t '
,
versita te M3ss,'I,'ens ' 'II
( c smgu li de uni•
IS VI ro prœd'ctro
à
'
de Baudo lixorem t fil'
1_
contr pre(li clos Ugonem
J
e
lOS cL Idem UNO
397 -
- ,
1
"
habebanL et haberc l '
" , UXOI 5 1a ct filll
po e, ant conll'à u ' "
,
de universit ate M.ss'I "
nlVCI silatem eL slll gu.los
( 1 ICn SI com'
"
domino Romano D .
. 1,
pl om lserunL cOI'a m pl'œdicto
el gra LIà Dlachonoc d" l'
legato sub pe à ' II
al' ma , apostoli cresedis
,
n ml C marcharum a 0"
" "
•
de Baudo, Vivuldum dl
,
r oen ~1 Intel' Gilbcl' tum
definili s . Roman
. c a ~lul 3 sub fonnls CLmodis inferiùs
( us ffi lSCI'a C10 n C d ' /' â
'
nus cardinal a
t l'
" 1 \ 10 " sa net l Aogcl i diacbo•
1
pos 0 Icœ se(hs Icoa t
"
.
hUe ras inspecturis sa lutcm
_ " / us J UIll VC I'SIS pl'ffiSe ntcs
nobilis vil' Ugo dB
'
dOll o, \ olumus esse nolum quod
e .uc,o per se et fil "
"'
conscntientibus G t B i l lS SUI S prœscntibus et
, "c _CL pcr nobili mulicrc Barrah\ lIxor~
dicus civila ti s Massilire per sc ct pel' uni versitate ct singulos
de uni versitate Massiliensi ex. aliâ compl'omiserunt sul> pen à
mill e marchlirUtll in nostre\ prescncià J inter Gi lbel'lum de
Daucio el Vi\'aldum de la Mura de om nibus co ntro versiis et
qucrelis quas babent inter sc ad in vice m universi tas ct singuli de univcrsilate rnassilicnsi contra eosùem Ugonern de
Bauoio, uxot'elll sourn e t filios eL idem Ugo Cl uxo r sua el
mii halJenL coutrà uni vc rsitatem et singul os de uoi versitale
Massiliensi 1 tali modo qu od prrodicti omnCS debent stare
pl'ecisre voluntali, mand ato el ordinacioni eorumdem Gilberli
el Vi valdi , qurecuOlqu e pars co ntra \'enil'~t tcnetul' sol vere
pro pen;) prœdicLus M, marchas argenti pll rti volenti pm'cre
et slare~ma odalo, 31'bilrio et ordio llcioni diclorum G. et V,
cl penà solulà 1 nichominus valent voluntas sive maodalum
cLordinacio Gilberli el Vi va ldi , Quoù si ipsi uuo concordare
non p ossent , slabitur sub pCllà pl'red iclà Iibcre el per se el
sine aliquà conlradicione l , 'olunta ti ut cognicioni el manda lo
ut ordlnacioni~\'enerabilis pall'is episcopi Nemaumensis , ità
quod semper jurisdi ccio quam di ctu s Ugo de Baucio 1 uxor el
filii sui babent et babere debcnt in civilaLe Massiliensi remaneal penes Jiclos ~lassilienses , Aclum esl prretercà coram
nobis quod castra quœ nohis l'eddita sunt à ~lassiliensihus
supl'à-diclis teneantur el sint obligala qu od si arbitr ii prœdicLi ut dictus episeopus mandaye rint aliquod quod non siL
perpe Luum infl'à temp us debeot adi mpl eri , tandiù Lenebunlur
castra ipsa d00ee ilIud mandatum temporale aùimpl eaolnr ut
cis super hoc sil satisfactum. Si aulcm illud mandaLum fu eriL
perpetuum pro illo non tcnebunlur castra nisi quousque instrumenta racta fu erunL super hoc , voo<'\to populo sicut moris
est in publicà concione, )uratum fuerit quod sel'velur pel'
, 'icarium , consul es , consilia rios e l cenlutU de melioribus
civi latis qui sunL presentes in civitale, quoS Ugo de Baucio
nominaverit.. Ipsc autem Uso promisiL se ractul'uro sub pen à
pl'œdiclà M, march31'um argcn ti quod Ban'ab UKor sua SCI'-
�-
398
-
vabiL quod preùiclis arhiLris uL idem cpiseollUS' "
'
,
à
.cce. IOl ul
d muvcrml sup'" prœdi ctis clJ' UI'abil ips
, .'
0 1'_
fi
a UXQI sc Id p CI' t
C,l rnuler servaLuram. Jo cujus l'ci testimonium
pc uo
11lteras fieri feci mus 1 Iloslro sigillo Tllunitas.
pl'CSentes
AcLum apud civitatem Aquonsem.
Demum
cum prmdicli Gi lberLus de Bauc,o
' eLVl' valuus 1 1
M d
ura e r onLrovcrsiis el qucl'clis non
.
te a
OIunia
passent Illlcr se pel'
.
.~ n\ elllre 1 n05<1 Del permissione Ne mau
.
sire OllnIster quam v is indi fY llu d
. senSls c('clo.
;:.
, e communl conscns û
sentlum ru'biter scu al'bitrator eleclus sub
;\ ),
pl'rea a r . .
penil Ilr. morcharu
roen l , s:cuL ln compromisso Supcriùs citnto .
.
, m
las conlroversias cL ùiscol'dias ad
.... enplcntes t1 ic.
( c oncol'dlam ravo .
'l' CHi e ct
pacem facere pel'peluam int er presentes de
bi!'
t
'
conSI 10 venero
lUm pa rum , tu Dei gl'atià AreJatensis archi '
Tolonensis et B, Massiliensis episcopi et G , CPIS?~PUS, J,
lensis, et B, archidiachoni et B a:"I ' ' lb'''CPOSll' Arela,
' ... llpres y te ri Ncm
sensls. quesliones et controversias rrod ictar
,3 Ucomposicione amicabili sub 1 â . ~
um partlum
~e l p l œdlctà de consensù parcium dirimendas d '
.
UX IIllUS 10 hunc mod
.
ordmantcs, mandantes ct arbi l '
Uffi 1 s..tatucntes et
Ugode Baucio Uxor e' d' l' CI" lanles uL prœdlCtlls nobilis
, .
... IC 1 Il Il l'en
. t
et cedant ex causà co
"
.
unCl3n ct dcsamparent
mposlCIOIllS Oh501 1 .
Guillelmo de Hocafolio
l'
li e 10 per'petuum diclo
eonsu 1 cLs)'ndico "
,
(alis Massiliensis e' al "
.
clvltat ls vicc-comilo
liS consuIibus s T
Beroardo Nisecy A d
CI Icel Bert.rando Dl'LlIIi
'
'
' n J'cre Anglico G 'II l
.,'
' UI e mo de Mari
GUllIelmo Anolie
û
0 ulctam J'emissio
1
et cessiouem recipient 'h
. nem ct desamparacionem
,
lUS pl'O dlcLà u "
'
ullIversitatis om
".
nl\ ersilalc ct nomine
,
1
nem JUJ"lsdlC tion
d "
rlam quod uL qlla ' ,
cm , ommlUm ct scanQ,
m IpSI habenL uL 1 b
0
V i ce _ cemitali M
'l"
la cre debenL in villa
assi lenSI seu ' ' d"
sus ut lesù
.
JurlS IClonem si"è sint CCIl, "
m uL usallea ut redd ' l
'
hUon s si <Iuid ' , 1
1 us POrtûs ut marIS ut
, '
Juns lahent in '
T
"
JeusÙls ut lIsatic'~ l ,
'.
els SCI ICct dlCtlS censibus ut
1, li , 1 cdulllbus
'Lû
'
qurecumque alia ad '
pal s ut ma n s ut littoris et
Ipsum eLau dom '
B
ut pertincrc vidennl ' ' .
!Oam arralom pertineanL
, ur 111 CI V llllt C pJ' fi d'IC1i\ ut ln
' CJlIS
, ICl'l'il oT
'
"
~99
-
rio 1 sivè sint proprietates et jura ct actioncs qu ro cl quns in
prœdictis hahent sint reales ut pcrsonalcs, ut mi xtre direclc,
ut uliles dom'nacionis ct segnol'ie quam babenl ut habere
daheot in civita tc vice- comitali Massiliensi uL in ejus Lerrilorio in cujus tCI' rilorio non intclIigunlur castra ut viBre
quœ sunL ex.tl'à civilalem nec terriloria dictoJ'um castrorum
seu villarum , ncc aliquid quod aù dicla casLra eL villas eL
corum territor in pcrlincant in Lcrl' à lit in mari , SlaLuimus
pl'relCI'f'3 1 mandamus 1 ordinamus et urbilrarnur ut (lictus
gyndicus pro dictA uni versitalc cl dicta uni versitas det et
sol\'at quadri1 ginla sex. millia solidol'um regalium coronatorum nobi,i viro Ugoni de Raucio eL dominre Dan'ale u..x:ori
sure scilicct XL millia rro ccssione jUI'Îsdiction:s prediclœ
faclà communi Massiliœ VL millia pro Tholoneo,
Item statuimus: mandamus et ordin amus et. arbitramur
uL dictus synùicus et ipsa uni versilas ville vice-comitalis
Massilie reslilnant l.c rci;)tl1 partem cHstri Albanero cum pertinenciis suis libcl'am et absolulam ab omni dcbilo eL obligatione comOlunis Massilie cL specialiter , ah cà obligacione
siqua forle lenetur ut lenehatul' dicta terci a pars Berlraodo
d' Albanea et ab omni impedimento faelo uLdielo sell culpa
communis Massilicnsis conlingenti. lLem statuiOlus, mandamus 1 ordinamus et al'b itramur ut dictus sy ndicus ct dictl
consules eLc1ictn uni "crs ilas ,'icc- comilalis Massilicnsis absol vaL el libcrct Ansrlmum Ferum ah omni mandalo sen
prœcepto et ab omni satisfacionc eLab OID ni pen:.' Anselmo et
suis propler hoc irn posità cl ab omni sacramento seu permissione quod et ({ure dictus Anselmus Ferus reeeperit a communi Massilie seu ab aliquo l'cclore seu ab aliquo pro diclo
communi l'ecipienli de non reslilucodo castro Castelleti eum
suis perlinellciis Ugoni de Raucio ~l dominro Darralœ eL ùe
non rcslÎtueodis jUl'i bus eodcrn quo h~bcnt in castris Cadet'ie
ct Ccseresle el eodem modo libel'cl CL absolvat homiucs castcHcti l Caùcric cL Cescrcstc, si in aliqu de prrorHctis modis
sunL nt. fu cranLdicto communi alligll1i ut asll'irli.
1
1
1
�-
400
lLem slatuimus, mandamus 1 ordinamus eL arùitrn1llur
quàd dicLus syndicus cLdicla universilas libercLeL absoh'llL
homines Caderi œ ab omni obligacionc, convcncione el saCI'~
menla faclà ut facto a dictis hominibus Cadcri e commulli seu
reclori Massiliensi J uL alicui pro di cta commuai seli reclore
Massiliensi recipienti. Hem slatuimus, mandamllS, ol'dina_
mus cl arbitramul' uL diclus syndicliS pro dictà nni vcrsitalo
et ipsa uoi versitas, iIIe ut iIli qui communÎ pro tempora
pl'œeruol, dent et soh'anl in pCl'petum absqu e omni cxcep-
cione ct conLradiclione ex causà compositionis pl'ooJictœ dicta
nobili vira UgonÎ de Baucio et domina:: Barralœ uxol'i Sll œ
et hroredibus co rum siogulis anois tria millia solidol'um rcgalium co rona tO I'Ull'l in resto Sancti - .\lichaelis pro desempa..
racionc 1 cessione el remissiollC jUl'isdicti onis , pro ut super ius conlinetur, facla communi.
Quod jus, prre5lacio seu pel'ceplio di ctol'um trium millium
solidor um singulis annis suc termino sol vend ol'ull1 1 ad
diclll nl Ugo nom de llauccio eLdomina11l Barralam lIXOl'em ct
ad ipsius hœl'cdes co rum in plcno jure cl pl cnù 1 berlale pe,'tillent , ilà quod occasione illius pecuni œ seujuris communo
ci vitalis 1\Iassiliensis ul aliquis seu aliqui <lui possidet ut
possident diclum cOlllmuncm non possint lalliam sen coll ccLam ut aliquam exaciooem facere ut imponel'e lit aliù occasione aliquid percipcl'e SO LI exhigel'e a di cto Ugonc de Baucio
ul dominâ Barra/à uxore suù seu hœredibus eOl'um ut ah
aliquo seu ab aliquis jus ut causam ab eis ut aliquo eOl'um
habcnlibus uL habcnli a p,'",di clis, EL preslacioni ul solucioni
prœdiClre pecuniœ commune diche civila lis ut aliqui pro
communi nullum impedimenlurn ut. obslaculu m faciaL ut
imponat nec occasione dl-'hitol'lIm d icli U...o onis de Baucio ut
domi mn Barralœ ut occasiono alicujus geoeralis obligacionis
factre usque in hodiernlllTl diem nisi sit alieoacio ut oLligncio
specialis, nec eliam pro gucrrù si qu am facient conlrà ci\' ilatem pl'oodi clam auclorilalc iIlius cui ex dobito t.cnercnlur,
Item statuimus, mandnmus ) ordinnrnns cl arbilnl lTlul' qu od
-
"0 1 -
de ornnibus malcfici is, injlll'iis f~cl i s cl dil Hl pllÎ S t1n lis ;,h
un;) pal'lium conlrà allera m ut ab 31iqllo ul aliq ui bus maleficiam ul injurias commillenl ibus ut dampna facir nt ib us inter
civi talem Massilie yicc-comilalclll ut cxll'à et de omn ibus
aliis conlroversiis ct qU Cl'clis quro inter sc faoiebunt uL racerc
polcrunt commune ut singuli ùe commune ct alia pal's1 Ri l
inter cos pCl'peluà pax et fini s, Sal vo jure cred il.orum, non
est inlencionis noslrœ ut pel' pl'œdi ctuJTI mandalum à mutuis
co ntrilclihus seu debitis cum singul aribus personis faclis ut
hnbitis aliqui absol vanlur . It (~ m slatuimus , mamlamu s,
ordin amus et arbilramul' ut diclus nobilisYÎr lJgo de Bauciofacinlqlle domina Barrala uxor sua omn ia pr::cdi cla nppl'obet el
confil'met ct cessionem faciut omnium de qui bus est factu m
manda menl um nobili viro Ugoni de Baucio ul faciaL ccssionem elqllàd prœd icla domina Uarrnla om nia cle quibus facillm
est cessioncm el l'emissionem allenJere ct obser vare cl non
conlrà veni re corroralilcl' jurct., re nunciando jur i qu od prohibet fundi dolalis alienalioncm ct omni {liio jur i l si quod ei
npel'lc possel nUIlCut cliam in fut Llrum et imo facia llHlblieum
instrumenlum , It em stnluimus, mancJamus, ord inamlls Cl
arbitl'amur ut slalulU pCl'pctllà inlegrllm mancn L
Item slatnimlls, mandamus) ol'dinamus elal'bilramul' quod
reclor ut l'ecLores sub l'cligione jlll'is-jurandi promillat ul
pl'omiUant se diclam pecuilialll stulul o tempore sOltlturll1ll
nt soluluros. Sciemlum est el in!l1 q uod posl recitnti onem
omnium prœdiclorum mand atO l'llm appl'obn\'cl'u nt Cl expl'c5sè confi l'mavel'unLomnia prrodicla se r va l'c, all endcre cl
co mplere ct co nlrà non vcn ire pel' sollempnen1 sti pul ntioncll\
cl juramenlllffi sibi ad invicem promiscl'unl Hobilis Y i,l' Ugo
de Bancio , Gilbertus
el Barralus filii ej us sul; penù prres,
C'l'iptt'l et. nllr r à pa rt e Guillel mus de Hocarolio consul et Ryn dicus civit alis pl';cdielro cui officium sy ndicalùs uni \'cl'sÎlali
prœsens recogno\' i 1 ela ppl'Obavit ct pro nom iliaii consul es su li
penâ pl'mscriplà 1 nomine communis Massil ie jnraV el'll nt cl
pel' sollcmpn cm stiplli nii ollcm prom isel'unl uicto Ugoni de
~G
�-
402 -
-
Banda el dictis filii s s ui s rcci picntibu s per secl diclro domiuœ
Baral œ se prccdi cta omDia son "aturas.
At insuper in conline nli s upra dicli Uga de Baucio Gilj
berlus de Baucia et Darralus de Ba ucio et prœdi cla domin a
Barrala ex causâ prœdiclre composilionis cesserunl cl remiserunL etdesa mpara vc rullldi cti s cOllsulibus et vica rio, dicta
sl'ndico GuillclOlO de l\ocarolio eL Ugoni de Verinone, Assaldo Fabro syndicis communi Massil ie recipientibus nomine
dicli communis et uni vcl'sil<itis Mass iliœ el pel' cos di cte
un\'er sitati Qffincrn jUl'isdictionem , dominÎulTI cl segnoriam
quod ut qu am habcbanl ut habere c1ebebant in vilJ ù vicecomitali Massilie se u jurisdi ctionem villœ prœdi clro OCC3siane dominacionis el scgnûri ro et in ejlls territ oriol sive
sinl censlIs, uL lClISdc, uL usalica) u l l'cddilus porlùs ut
maris ul liltoris 1 si quid juris hubenL in eis scilicet diclis
censibus ut lensdis, ut usalicis, uLl'cdditibus portOs ul maris,
ul liUoris cl qn Œ:!c umqu c alia ad ipsos el ad dominam B~u
Talum pel'linea nl ul pertin cre videa nlur in civitate prœdi ctà
ut in cjus tcrritc.ri o sivè sinl l'cales ut pel'sonaJes, ut mixl;:c,
uL direclre, ut utiles, occasione dominacionis el segnoriœ
quam babenl ul habere debenl in civitale vice- comitali
Massilie ut in ejus tcrritorio, excepLi s caslris ul villis quœ
sunt exlrà civitatem cl in lcrl'iloriis dir;lorum castrol'um et
villarum uL quœ visa SHnL pertin ere ad dicta castra uL ,'iJlilS,
ul ad eorum tefl'itori a iu lerrô ul in mari ; promiUens insllpcr
di cLus L:go de Baur io snb diclô penâ suprà-diclis consulibus
el n car io el sy ndicis recipicntibus namine di cl..œ un ivcrsilatis
Massiliese fac(u rum qu od dOlnin él Ban ala uxo r sua omniasupréldl.cta approbabilel co nfi rmab il el cessionem facielomn ium
de q llibus est fac lum manda mcnLum ipso Ugopi de Baudo
ni racial ccssiooem , quad prϝi cta dominn Barrala omnia de
quih us raclura est cessiollem el l'emissionem aUendcrc cL
obser v31'e el con lrà non ven ire corporaliler jurabiL ; rellunti ando juri quod prohibcl fundi dolalis alienacioneOl cl omni
alio juri nl1n c III r ti ;1 11\ lit in rullirum cl ima faciel publiCUJIl
403 -
instl'Umenlum. Ad majo rem cautclam diclus Ugo de Baucio cL
dicli ejus mii sui el Barrala sa ncla Dei evallgelia jura vcrun L.
Omnia prœdicta uoiversilas Massili::c ad SOL1UI1l campanarum
more solito congregata prœseus eL conse nciens laudaviL,
approbav il cl co nfi rmav il . Quod om nia pncdiCLa aUendanlul'
cl obser venLul' et complctl olur à di clà univc rsiwle M<J ilic CL
co ntrà non yenianlur, posl sacl'amenl um di clor um consuJUIn , vicarii G. de ROû<'1. rolio, syod ici el aliol'um syodicol'um ,
jurave l'Unl suprà sanCla Dei eva ngelia consiliar ii infrà scripli ,
scil :ceL Guillelmus Bonus, Poulius de Vil'idal'io , Bernardus
de Colrado , Johannes Don ifaci us, G ui llelmus Calalanus,
Guillelmus de FOl'lle3io, Bern al'dus Guillaberills, Stephanus
de Podio , Petr us de la .ltUl'a, Raym un dus de Ria nz J Paulus
de Nicià, Mart inus ùe Spar rone, Alexa nde r , Guillelmu5
Garcious, Giraudus Parator , ft aymu ntlus Dalmacius, Raymuodlls dOlleienc, Guillelmus Brun ius, Petrus de Lirnogis ,
Rüs lagnusmilcs, Giraudus Amicll , Bcl'll'andus de Cerujano,
Ayca rdliS Pollicinnus , Petr us Njger , Pel rus de Buceo,
Raym und us de Cacenis, Mm'lin us d'Agde , Glli llelu1Us Basterius, Ugo de Tem plo , TOl'lclla, Hn)'mu lld lls de Albis,
Guil1clmus de Ginaco, Guillelnms Ricav us, Guillelrn.us Yiva ldus, Raimuodus œAra gone , Bern al'dlls de Lesignano,
Slephanlls Rigalldus, Thomas Mal'iuus 1 Ugo Audreas,
Johannes Vi valdus, Ray mundus Isnardus, Petrus de Nal'bona.
At insuper in eâdeOi forlUâ super saneta Dei cvangelia
juraverunl phJl'es inferi ùs nominati clccli à di cto Ugone de
Baucio ju xtà fon nam qam in comm isso conlinctul', quorum
nomina sunl hœc: Ravm uoùus Ualmacius, Petrus lsnal'dus,
Pelrus Rcbrarcl lls, Ùgo de Tem plo, TOI"lello" Guillelmus
Ancelmus, Ancelmus Andreas, Guillelmus Vi\'a ld us, Arnaldus de 13osquelo , elc.
ACtél Bun l hi'CC in ecclesiàBcllle Marie dc Accuis, in publieo
p:lrl amento , ad sonum campn nal'nm Cl pel' vocem prrecollllln con"l'cnato
in quo parl amenl o intel'fuenlIIt rOllsiliari i
o v
l
�-
401-
cl ca pita luini5tcriol'um ~rass ilie cL fere lolus populus civÎtatis, lluic l'ci les Les sunt "ocati et rogali damions Usa Dei
gracià Arclatensis archiepiscopus 1 domio us B. Dei gl'aciâ
Massiliensis episcopus 1 Bernardus archidiaconus, Guillclmus archipresbytel' 1 BCl'nal'dus Am uirions canonicus Nemansensis, Pelrus de Podio clorious, Ferreol nolal'Îus domini
cpiscopi Nemauscosis, Rost;-lgous d'Agout ) Uga Ferus 1 Petrus Andreas el GuillelnlUs de Templo , canonici Massilienses, Johannes Joseph saccrdos 1 Poncius Astaudius J Poncius Aica rdus 1 Bercnga rius et Guillelmus 1mberlu s J nolarii
Massilienses et ego J Guillelmus de n eHo-Monle, publicns
notarius Massilicnsis qui mandala et volunlale dictortlm
consulum el vicarii ct synùicorum et dicli Guillelmi de Rocafolio syndici cl mandalo ct volunlalc dictorum Ugonis de
Baucio, GiU)el'li cl Ban 'aH de Baucio, fili ol'um suoruffi, pr:::cdictis ornnibus interfui ct hane prœsentem publ icam cartam
scripsi ct signllOl meum apposllÎ ; in cujus rei testimooinm eL
ad mnjorcm omnium prroccdcnlium pCl'petuam fi l' milalcm
prrosens carta fu :t sigillol'ulll pl'œsenlium , nec-non bullœ
plmnbe..'"e dicti Ugonis de llaucio, <de voluntale partium pn:cdiclsl'um , munimine roborala , Sequilul' bulla plumbea COIllmunis M'assilie,
1
TRADUCTION.
Au nom du Seigneur, ainsi soi l- il. L'a n ùe Pincarnalion
mil df' uX cenl vingt-neuf 1 la troisième indiction 1 le di~-sept
des kalendes de février , pOUl' que les choses qu i se passent
en nolre temps obtiennenl la force d' uo perpétuel mai ntien ,
on a coutume de les conficr à la mémoire , par le bienfai t de
l'écriture; qu'il soil do nc conn u de tons tant. pl'ésens que
fulurs) que comme entre le noble Hugues des Daux rt sa
femme dame Barrale et ses fil s Gilbert cl Barral d' une pa"l ,
cl Guillaume de Rocafolio, consul cl syndic de ~la"seille,
d ite vicomtale, en son nom el au nom de Puni vcl'sile cl do
tous les hrl bila\ls de cett e uni \'c rsité œaulre part , de\:anL
Je vé nérahle père cl scigncul' n omain , dÎncrc de S.. int-A ngc
-
tIO!:i-
el pal' la grilce de Dieu cul'dinal- Iégnl ÙU siego aposlolique, des controverses ex islaienllanl a u suj et des querclles
que l'univcl'Sité de Marseille suscitai t à l'encon tre <P Rugues dos Baux , de sa femme cl J e ses fil s 1 qu'à c:l\lse de
celles que faisaient à celte même uni vcrsité Hugues ùes Daux 1
sa femme ct ses fils; ils ont fait ( le syndic ct les susùilS)
Ull compromis dans les mai ns ùu susnommé seigneur Romain diacre de Saint- Ange cl cul'dillal- Iég:'\l , sons pe;nc
dc mille marcs d'argenl , el signé par Gilbert des Baux c L
Vi va ud de la Mure, dans les formes ct le mode plus bas
définis,
Nans Romai n pal' la miséricordo di vine, dîncre de SainlAnge 1 cardinal-légal du siége apostolique 1 saluons tous
ceux qui velTo n~ ces présentes leLtres, et voulons qtù l soil
connu que noble Hugues des Baux, en son nom el au nom
de ses fils présens el consenlant G, et B. et de sa femme
Dan'ale d'une part , el Guillaume de Rocafolio 1 consul el
syndic de la cité de Marseille 1 en son Dom cL au nom de
r univcrsité eL de chacun de }J uni \'ersit6 J 'une autre ont
.
'
compromis sous peine de mille marcs en notrc présence,
cnlre Gilbel'ldes Baux et Viva ud de la Mu re (1) , sur toules
les controverses et querelles que l' uni versité a avec ces
momos Hugues de Baux 1 sa femme ct ses fils el sur ccli es de
ces derniers avec Puoi vcrsiLé, de telle manière que tous les
susnommés doivenl se conformcr à la volonLé Cl aux ord res
- de Gilbert ct de Vi va ud , que celle cles deux p. rlics qui
contrevienùrail au compromis serait tenue de payer pour
sa peine les susdits marcs d'arge nt à la partie q ui vo udrai t
obéir ct exéculer les ordres de GilbCl'l ct de Vivaud, lesquels ordres n'en seraient pas moins remplis; ct que si l'on
ne pouvail s'accorder des de ux côtés, la peine établie serait
mai ntenue et Pon serail soumis alol'R Ù la volonté du vénérable père P6vèqllC do Nimes, eL la juridiction qu)Hugues.
(1; Arbitres n0mrnés,
�-
lOG -
des Ball ~, sa femme eL ses fil s doivent avoir Sur la cité
de Marsei lle, reste l'a iL telle qu 'elle é tait. 11 a été é tabli devaot nous que les clu' teu ux- qui nou s ont été rendl.lS par
les Marseillais se rai ent. détenu s tant que ce qui alll'aiL été
ol'donn é pa l' les a1'bit res eL l'évèque s usdiL ne seraiL pos accompli eLqo e les Marseillais n'aurai ent pas satisfait à tout
ce qui le ur ft urnit 6lé prescrit ; mais si les ordres n'étaient
pas à perpétuité 1 105 chMeau x serai ent rendus qu and tous
les actes publics co nce rnant le compromis a u raient été
dressés ( le peupl e ayan t été ré uni) scion la coutume 1 Cil
assembl ée publique) 1 ct qu e le vicaire J les co nsul s 1 les conseillers el cent notables choisis par Hugues des Baux aurai eut
juré cP observer cc qui aurai t été pr escrit.
Mais Hu gues lui-même a promi s de fa ire obser ver , sous
peine de mille m<.l rcs d 'ar ge nt , par sa femme Ban'alle , cc
que les susdits arbitres el Vévéq ue a uront ordonné, el sa
femme a juré elle-même de l'observer perpétu ellement.
Nous avons fait les p résentes lettres et nous les avons munies de notre scea u pour le ma intien de la chose,
FaiLdans la ville d 'Aix,
Enfin comme les susdit s Gilbert des Baux el Viva1HJ de
la Mure ne pou va ient s'ent endre sur Lous les poin ts relativem ent à ces conLro verses} nous, p;,r la perm ission de Dieu,
ministre de l'église de Nîmes , quoiqu 'indigne) avec le consente ment des présents) arbilre choisi sous la peine de mill o
marcs d 'arge nt , comm e da ns le co mpromis plus haut cité "
désiranL é te indre par la concorde les quereUes susdites eL
faire nailre un e pa ix perpé tu elle entre les présents, aidé du
('onsei l des , 'é né rab lcs pè res l'a rchevêqu e d 'Arles , J'évèque
de Toulon , Pévèqn e de Marse ille, le p ré vôt d ' Arles , )'archidia cre et Parcbi- prètre de limes, nou s avons cru que
les qu estion agitées e t les que relles s ur venues entre les
parties slIsdites devaie nt être termin ées par une com position amiable, ous la peine inùiquée plus haut , du consent.cment des parties, ct cie la mani ère sui v;J nle :
-
1,07 -
StallianL , ordonn anl el jugea nt que le i liscli LHu gues des
Doux t sa femm e e l ses fils renoncent à toujou rs e n faveur
dudit Guillaume de Rocafol io , consul cL sy ndi c d " l , cilé
vicomt<l le el des autres co nsuls, savoir : Bertra nd Ilruo , Bernard Nizeer) André Anglie, Gui llaume de Mari 1 Gui ll aum e
Anglis, receva nt pour Iudiie uni ve rsité et en so n nom ladite cession , à ioute la juridicti on et seigneuri e qu 'ils doivent avo ir dans la ville vicomtale consistant cn cens 1 lesdcs,
usa ges, r evenus du port, de la mer, du rh'age, si tous ces
droits le ur reviennent à tous , en droit s coRn qui appartienne nt à Hu gues el à sa fetnme ou qui pa rai sse nt le ur appartenir dan s la ville susdite et. clans le territoire ) soit qu 'on
les a ppeUe propriétés, act ions réelles ou perso nnelles,
mixtes, direc tes, uUles; ne sont pas compris, par ce moL
lerrifo Î1'e les bourgs etlcs cbMea ux. hors la v ille 1 ni les territoires de ces bourgs et de ces châtea ux , ni en6n ce qui
appar tient à ces susdits bourgs et chà teaux: , snr la terre e t
daos la me r,
Nous sta tuons , en outre, que lediL sy nd ic pour ladi le
université e t lad ite uni ve rsité, donn e et paie quarante- six
mille sous roya ux couronnés à Hu gues de Baux eL à sa femme , savoi r: quarante mill e pour la cessation de la juridiction susdite e L six mille pour le pnlais du Thelonée.
De mème nou s statuons que ledit synù ic c t Puni"ersi té
elle-mème de la v ille v icomtale, res tituent la troi sième partie du chà teau œAubagne <lyec ses dépend ances ) libre
de toules delles et ubli ga
ti ons, ct spécialemcnt de
cl déDanée
00
u
cc qui pourrait revenir dan s ce tte troisième partie à Bertrand
d' Aubagne 1 a insi que de tout empèchemeot dé rivant du fai l
de la faute de la co mmune de ~Iarseille ,
De mè me nou s staLuons que lediL syndICct lesdits consuls
et ladite université, dégagent Anselme de Fer de tout commandement el de toule sati sfac tion et de tout e peine cl do
tout se rme nt que la co mmun e aurait imposés audil Anselme ,
soit cn son nom , soit a u nom de qu elquo recleur ) ioit au
•
�-
,~08
-
nom de lOtit auLre Hgissant pour clic 1 pour ne pas rcstituer
le chùtea u de Castellet a vec ses dépendances, à Hugues ùes
Daux e l à la dame D31'I'allc, e t pour no pas res tituer les droits
qu 'ils ont S UI' ~cs chùtea ux de la Cadière et de Ceyreste ,
si ces lieux. so nt en quelque sorte liés à la comm une de
Marseille.
De mè me nOLIS é tablissons que ledi t sy ndic et ladite université dégagent les hommes de la Cadi è re de toute obligalion 1 convention ct se rment env ers la com mune ou le recteur de la commun e on qui que ce soit, ayant agi au nom
de cette commune cl do ce l'ccleul'. De mènlc nous établissons que ledit sy ndic e l ladite un iversité) aiDsi que celui
on ce u.x qui gouverneront à Pavenir celte commune, payerout à perpétuité , sa ns exception et contradic ti on pOUl' ceUe
composition susdit e , à Hu gues des Baux 1 à sa femm e et à
leurs hé ritiers , chaqu e année, le jOllr ne St.-Micbel , la
somme de trois mille sous ro yaux cou ronnés, pour la
ùésemparation de la juridiction, ainsi qu 'il est dit plus haut,
faite à la comm une. Cc paiement an nu el de trois mille sous
sera fait à Hugues 1 à sa femme cL à ses héri tiers en plei n
droit ct libert é , de sorte qn c cet a rgent ne pourra jamais
donner lieu à un e La ille on collecte , ou exaction à Pcncontre
d'Hugnes, tle sa femme ou de ses héritiers ou de tout autre
ilynnt droit. La communp ou ses rcprésentans n'apporteronL
aucun e mpêchement au paiement de cette somme, ni 3
Pocc3sion des dettes dudit Hugues des Baux et de sa femme,
ni à l'occasion de quelque obligation gé nérale faite jusqu 'à
ce jour, à moins que ce ne soit une ali é nat ion spécia] e, ni
à Poccasion d 'une guene, quand m èmc celle-ci serait causée
par l'autorité de celui dont la commune est débitrice.
De mème nous ordonnons qu'un e paix perpétuelle succède ..lUX insultes, aux maléfi ces, aux domma ges d'une des
parties con trc l'auLre. Le droit des créa nciers doit ètro
J'especté, car il n'est pas dans notre intention que qllelt(u\m se croi e, pal' le p résent statut 1 dégagé des contrats
ou des deU es qui le lient.
-
409 -
De Tnè me nous orùonn ons que leùi t llll ~lIcs de Ball~
fasse que sa femme Barrale appl'ouYC cl confirme tou tes
les choses susdites, et re nonce à tout ce qui fait l'obje t
de la cession de son mari 1 et qu e la susd:te Barrale jure
qu'elle observera ce qui v ienl d'ê tre statué, renonçant a u
droit qui prohibe l'alié nation du fonds dotal, ct à tout autre
droit qui 1 dans le présent ct dans l'a venir ) lui permet
ou lui a urait permis d' y contrevenir J el qu 'un acte public
sera fait ; de mème nons vo ulons que ce sta tut reste inviolable.
De mème nous ordonnons que le recteur et les recteurs
promelte nt 1 so us ]a religion du serment J ùe payer au
temps réglé . Que l'on sache qu' après la leclure des choses
susdites, ont approuvé et prOlois, par un e solennelle stipulation et :Ie se rm ent , Hugues des Baux , Gilbert et Barral
ses fils) sous la p ei ne prescrite, d'accomplir cc qui v ient
d1ètre r églé J eL de ne jamais y contrevenir ; et que, d'un
autre cô té, Guillaume de Rocafolio, consul et syndic de la
ville, dont l'université présente reconoait Pautorité, el les
consuls susnomm és ont promis, pal' tlne: solennelle stipulation cl sous la peine prescrit e, à Hugues receva nt pour
lui el pour sa femm e et ses eofnns, de garder toutes les
choses susdites.
Et de plus, sur- Je- champ , les susdits Hugues des Baux,
Gilbert et Barralo des Baux et Ban'ale , ou sujet de la
susdite composition: ont cédé et remis auxdits consuls et
vicai rc, audit syndi c Guillaume de Rocafolio , à Hugues de
Verinon, Assa lde Fabre, syndi cs ùc la comm une, recevant an nom de ladite commune et un iver sité , toute la
jurisdi ction , tout le domaine, tonle la seigneurie qu'ils
3yaient ou devaient avoir dans la v ille vicomlale de Marseille, à Poccasion de lel1l' seigneurie , ainsi que dans son
territoire, laq uelle juridicLion Cl1nsi:;te en cens, lesdC's 1
usages, re yenus de porl , de la mer ct ùes l'i vnges , si des
tlroits leur l'cYicnn ent SUI' ces susdit s cc ns , lcsdes , tT StlgCS
�-
410 -
cl reve nu s du porI
t de la mcl' e l d es J'Î\"<l ges, ain si quo
tou t autre droit r evenant à e ux ou à la dame Darr'ale, ('l u
paraissa nt lour reve nir dans la vi lle ou dans son territoire ,
soit réel , personnel , mixte 1 dil'cct 1 utile, à POccaSiOD de
la 3eigncu I'ie qo lils 001 OU doivent avoir dans la cité vicom_
tal e ou dans son territ oire . Soo l exceptés les chàleaux cl
les Lourgs situés hors la ville CL les territoires de ces chàteaux el de ces bourgs 1 el cc qu i pnraH appartenir à ces
châteaux, à ces bourgs , SUI' terre el SUt' mer . l edit Hugues
promet , sous la susdite poine 1 aux. susdits consuls, vicaire
el syndics, de fa ire que la dame n"rrale, sa femme, approuve ou confirme les choses susdites 1 el renoncc à ce
qui fait Pobjet de la cession de son mal' i. Ladi le dame jurera
corporellement œobsen rel' loules les choses qui sont Pobjet
de la cession, renonçant au droit qui prohibe l'aliénation
du fonds dotal el 11 toul uulre droil présenl ou futur , el
elle fera dresser un acle public de lout ceci. Pour plus grande
sùreté, Hugues des Boux el ses fil s el Barrale onl juré
sur les sainls éva ngiles. L)université de Marseille rassemblée, selon la coutume 1 au son des cloches, présente
et approuvant ) a confirtné les clloses susdites. Pour que
celles-ci soient accomplies par ladite uni ve rsité , après le
serment desdits consuls , du vicuir'e-syndic G. de Roca Colio
et de~ au tres syndics, onL juré SUI' les saints évangiles les
conSeillers ci-nommés, St'lvoir : Guillaume Bon Piel'l'e de
Viridario , Bernard de COlrado , Jean BoniCace, 'Guillaume
Calalan, Guillaume de Fornesio, Bernard Guillaberl,
Etienne de Podio , Pierre de la Mure, Raymond de Rians,
Paul de )tice, Marlin de Sparron, Alexandre , Guillaume
Garein 1 G~I'aud Paralor , Raimond Dalmas, Ha ymond de
Bezenc, GUIllaume Brun , Pierre ùe Limogis, Roslang soldaL,
aud Giraud Amie, Uernard cie Ceru l'7 nn Al'card Plol icien
P' o ,
,
lerre Negra, Marlin rl'Agde, Guillaume Dilsterius , Hugues
du Temple ~ Tortella , Raimond d'AIbis , Guillaume de
GUHlCO, GU Illaume Ricaud , Guil lamne Vivuud , Rél ymond
-,·11 d'Arngoll , Bernard de Lesignull , Elieunc Higallll , Thomas
Marin , Hugues André, Jean Vi va ud , Hay mond Isnard
et Pierre de Narbonne.
Mais de plus, dans la même forme, ont juré SUI' les sai nts
évangiles, plusieurs choisis par Hugues de Baux , d'après
le mode indiqué dans le compromis dont voici les noms:
Raymond Dalmas, Pierre Isnard ) Pierre Bebrard , Hugues
Ju Temple, Tortella , Guillaume llnselme , Anselme André,
Guillaume Vi vaud J Armand de Bosqucto, etc.
Ceci a été faiL dans l'église ùe la bienheureuse Marie
ùes Accoules, en public parlemenL réuni , au son des
cloches cl par la voix des héraults , atlquel purlement onl
assisté les conseillers elles chefs J e métiers de Mnrseille , el
presque tout le peuple de la cité. A ceci fnrenl témoins appelés el priés, le seigneur Hugues, par la gl'~ cc de Dieu, archevèque d'Arles , le seigneut' B., pal' la grâce de Dieu ,
évèque cie Marseille, Bernard, archidiacre, GuiUaurnc archiprêtre, Bernard Amalric chanoine de Nimcs, Pierre de
Podio clerc, Fér éol notaire du seigneur évêq ue de Nlmes
Rostang d'Agout) Hugues Fel' , Pierre-A ndré et Guillaume
du Temple , chano:oes de Mat'seille , Jean-Joseph prèlre,
Pons Astaudier , Pons Aycard , Bérengcr ct Guillaume
Imbert , notaires de Marseille , el moi Guil laume de BelloMonte, notaire public de Marseille l qui par l'ordre et la
volonté ùesdits consuls, vicaire eL sy ndics et dudit Guillaume de RocaColio , syndic, et par Pordre et la volonté
desdits Hugues des Baux J Gilbert et Barral , ses fil s , ai
assisté à toutes ces choses et ai écrit celle présente et
publique charte , el y ai apposé ma signature. En foi de
quoi, et pour son plus grand maintien perpétuel , cette
présente charte a été fortifi ée des sceaux des présents el
de la bulle de plomb dudil Hugues des Baux. Suit la boUe
de plomb de la commune de lIarseille.
1
..
�-
~12-
AC'I'E DE • ~~9.
La commun e de Marseille es t relevée de l'excommunication et de l'inle rdit.
TEXTE.
,ln ~omine Domini, amen. Anno incarnaLionis ejusdem
111l11eslmo duccnlcsimo vigesimo nana ) indictione terli~
primâ die ~an~arii . ~il nolulU om nihus hœc <llldiculibus qUàd
nos B. n el mlsera lLOno Massi lie episcopus specialiter ad bac
misslls à domino Romano Dei gl'alià sancli Angeli diachono
cardinali el aposlolicœ sedis legato J receptis sacramenlis ab
uni versita le Massilicosi in formà subscriptâ el receptis etinm
sufficienlibus caucionibus ad volun t.a lem dicti domini cardinalis el noslram ab c~ d clO univcrsila tc, seotencias excommunicatioois Cl inlcrd icti quas dominus Arelalensis archiepiscopus, dominus P. quondam ~rassilien sis episcopus prredecessor ,Dasler ut alii judices delegali à domino papâ ut ejus
delegatJs tulerant in dicL.am univel'silaLem ut sin O'ulos de
eàde.m. uni v~rsilale nt in ipsam civitalem,: auctorit: le dieti
domml cardmalis e~ diet; domini Arelatensis acbiepiscopi eL
n~S Lrâ. yoluntate J et13m domini n. abbatis monaslerii saneti
VlclO~ ISJ de voluntale eliam Pontii Saneti-Gellesii domini
Ugoms
d
' t re]axamus ac solvimus cisdcm 'absolu"
e B
ancCJO
C'OOI
'
.
'. S be ne fil ClUffi
Impendentes
J nisi fu erllnL inecndarii
ut
vlOlenlarum
manuum
'
.
l
'"
t
.
m, oc ores ul nlll qlll sua faclo eLculp:l
propfl() excomunicati
f uerml.,
. 'R estltuenles
'
. super aucLorÎ.
JO
tate ommum
.
. prrediclorum el nos l ni' tolam dlClam
uni versÎlalem et slOgulos de e<:\dem in integl'Um et spéeialiter ad
bonam
famaro , ad sac ro-sanclreecc]esHDsacramenla
.
.
A.d maJorem. s Upllctorum
·à d"
.. abomnIUm fjrmitat em , de prrodiclâ
soluclOno eL
' 1 prrosens mslrumentum
.
, aliis suprà d'leLIS
per
manum Gut l1clmi de BelloLUonl e publici \\ol<lrii MassilicDSis
-
413 -
jussinlUS fi eri . Idem fecimus sigilli nosll'Ï munim'ne roborari. Forma autem dietorum sacramenlorum hœc est :
ego talis N. bonà fid e promillo libi domino B. dei gra ti â Massiliensi episcopo, laclis sacro sanclis Dei evangeliis, juro qubd
ego slabo :Jbsolule universis ct singulis mandatis domini
cardinalis el tuis super uni vel'sis et singulis o(fensis pro quibus sum ut fui excoffiunicatus sen inlel'dietus auctoritale
sedi s aposloli"", ut domini arcbiepiscopi Arelalensis ut domini episcopi Massilieosis ut auclorilate aliol'um judi cum delegalOl'um à domino Papr. ut ejus delegalis. Juroeliam vobis
diclo domino episcopo et promitto sub veri"'le ej usdem sacramen li quod juvaho vos bon à fide eL sine dola cuslodire el
salvare lotis viribus meJs omncs bomines caslri Saocli Marcelli , de Rocaforli , de Albani,) qu", lradideru nt "ob's pro
caueione nomine dicti domini ca rdinolis, cons ul es et uni versilas Massili œ 'lice comilalis, promitto et luro quod nOIl sustinebo quod consules seu reolores Ma iliœ ul aliqui 31ii inquirent seu turuent ut moveant "obis aliqu id in possessione
dietonlm castrorllffi , item promilto vobis quod non sustinebo
quantüffi in me fuerit quod aliquis \'eniil t contl'à mandalum
dicti domini card inali s~super his pro qui bus vobis dicta castra
ruerunt lrad ita, quod. si fnceret tntis "Îribns meis ei °Pponam, ''os super hoc juv3bo, aU X ilium mere dell'ensionis prestabo et omnia prœdicla inlelligo, salvisque promissis fadis à
noslris Duodis eoram domino cardinali 1 hoc similiter acto et
relcnto quàd complelis mandamcntis CL mandatis prrediclis ,
snprh dicta cash';) coromuni Massiliro l'pslituanlur , requisità
et habità priùs volunlaleet mandalo prœdicli dc)mini cardinalis. Acta sunt hrec in eimilerio sanctre Mariro majoris
Massilie, in prresencià et testimonio domioi Johannis Tolonensis episcopi 1 domini Roslani Regeosis episcopi, doroini
B, abbatis monaslerii saneli Viclol'is, domini Berengarii
pl'œposili , Carbonelli operarii l Ugonis de Burgo arcbidiachoni Massiliensis 1 Ugonis de Forcalql1crio, Guillelmi AIlcclmi , nost~gni de Agoul, G\lHlclmi dt! Tcmplo ranon:co-
�-
. 11, -
Massiliensium , F,'alt'is Malhei ecclcsiro hospitalisSallcti
Johannis . Johanoi ~ Joseph sacel'dotis} Johannis de Follam_
J'lUll
querio Sancli Zacharie J Remundi de S tella sacristani 010nas le rij SancLi Vi etori s c L pluf'iuIn aliorum et. m ci Guill elmi
de Bello01onte publici noLarii Massiliousis qui, mandala prœdicti domini B Dei graliâ Massiliensis episcopÎ, broc sCl'ipsi.
TRADUCTION.
Au nom du Seigneur 1 ainsi soit-il. Van de l'incarnation
~ 2~9} la 3me. indiction , le premier jour de jan vier . Qu'il
•
soit connu de tous ccux entendant ceci qu e nous B. , pal' la
miséricorde de Dieu , évc!que de Marseille 1 spécialeme nt.
chargé par le seigneur Homain 1 pal' la gn\ce de Dieu 1 diacre
et. cardinal de Saiut-Ange el léga l du s iége a postoliqu e,
après avoir reçu les serme ns donn és par l'université Mar seillaise, dans la forme plus bas écrite e t les ca utions suffisa nt es, d 'après la volonlé dudil ca rdinal el la nôtre, nous
avons absous et relaxé de sentences œexco mmuni ca tion et
d 'interdit que le seigne ur acbevèque d'A rl es e t le seirrneur
P. évèque de Marseille notre predécesse ur ) ainsi que J 'autres délégués pal' le seigneur Pape ou ses légaLs avaient
lancées S UI' Puniversité de Marseille, par Pau torité dudit
seigne~r ~1 1'~i n a l e t dudit al'cbevèque œArl es et pal' notre
volonte, ams. que par celle du seigneur D. abbé du monasl è re de Sainl- Viclor , ue Pons de Sl.-Giniès el d 'Hunues de
Daux, celte susdite commune de Ma rseille lui acco,~dant le
bienfait de ~)absolution refusée seul ement ~ux incendi aires,
aux meurll'lcrs eL à tous ceux qui so nt excommuni és de leur
propre fail; rélablissa nl par l'autorilé d es susdi ts el la nMre
lad·l
.
.é
'
1 e uUlversll
dan s sa bonne renomm ée e l dans Pusagc
ùcs sacl'ements. POUl' aSSurer dliva nt(l oO'C les choses susùitrs ,
nous
. avons
- ordo nn é li' Gl n·11 a Uln e de l3ellomonle , notaire pubile à Marseille
.
' de d l·esser 1a pré-sent e cha l'le, que nous
avons forhfi 6e ùe notre SCC<1 U .
-
l,t 5 - -
Voici la forme des se rmens :
« Moi t N. , je promets de bonn e foi à toi seigneur B. t évêqu e de MarseiJle, par la gràce de Dieu , après avo ir touch é
les saints éva ngiles de Dieu cl je jure d' ohse r ver absolument
tou s les ordres du seigneur cardinal et les liens, au sujet de
toules les offenses pOlir lequ elles je suisou j'ai été excommunié
ou interdit par l'autori té du siège apostolique 1 du seigne ur
achevêquc d 'Arl es, du seigneur évèque de Marseille etd es
autres juges délégués pal' le seigneUl' Pope. Je promets à
YOliS 1 évêque, sous la vérité de ce serm ent 1 de vans aide r
de bonne foi cl sa ns dol J de ga rder et de sa u\'e r tou s les
homm es des chMeaux de Sa inl- Mnreel , cle l\oq uerort , d' Aubagne, qui ,'ousonl été li vr és pour ca uti on aUllomdudil cardinal , par les consul s et l'universit de Ma rseille v i-com tale.
J e promets cLje jure que je Ile so utTrirai pas que les CODsuIs elles recteurs de Ma rseille ou tout e autre personne vous
troublenl e n qu oi que ce sail dans la possession desdils cMtea ux : de même je VO llS p romet-s que je ne souffrirai pas 1
aulant qu 'il se ra en moi , qu e quelqu' un s'oppose aux ordres
dudit seigneur cardinal J a u suj et des choses pour lesquelles
lesdits ehilteaux v ous onl élé livrés; je m'y opposerai s, s'il y
aYail lieu 1 de toutes mes forces 1 vous promeu anl mon aide,
Pappui de ma défense, sa ur les promesses faites par nos messagers au cardinal ) el ex.cepté qu e les ordres accomplis el la
volon té du cardinal respeclée, les susdits chM ea u" seronl
restitu és à la commune de Marse ille.
Fail au cimetière de Sainte-Marie majeure, en présence
el avec le témoi gna ge du seigne ur Jea n ) évèque de Toulouse· du scînnenr Rosla n!!. , évdque ùe Riez; du seigneur
'0
v
B.) abbé ùu monastè re de Sainl-Yiclor; du seigneur Bérenger , prévô t j de Carbo nnel , maHre de l'œ u vre; d'Hugues de Bourg, archidiacre de Marseille; d 'Hugues de Forcalquier , de Gui llaume Ancclme) J e Rostang d)Agout , ,de
Guillaume du Temple, chanoines de 'Marseille j ..lu frcre
Mnlhicll de l'église hospitaliè re de Sa' llt - Jc:1n 1 de Jean Jo-
••
�-
-
. 16 -
seph , prôt!'e; de Je"n de Follanquier , de Sl.-Zacharie ; de
Bernard de Stella, sacristain du monastère de Sainl- ViClol' ,
el de plusieurs autres cL do moi Gui llaume de Bellomontc ,
notaire public à Ma rseille t qui ai écrit ccci par l'ordre du
seigneur n., par la St'âce de Dieu, évêque de Marseille.
A.V'I'E DE
1~35.
Le comte de Tou louse, reconnu seigneur de
Marseille, permet a ux hab itans de cette vil le de
négocier dans ses terres.
TEXTE.
Sicordo de Monle AlLo vicario in Massiliil pro iIIustri
Domioo R. Dei gracià comiti TholoSffi, marcbioni Prov inci<e
et Dornioo Massiliœ) cl omni gcncrali consi lio Massiliensi
tam consiliariorum quhm capilum m ini steriorum, naymundus salutcm el diltlctioni augmenlum . Mo verit nobili las vestra quod nos volenles voram dilcclioncm cl amicitiam "obis hominibus Massilie facere J concedarnus IiccnLiam et poleslatem civibus Massilic ut possinl ad lcrram
nostram ven ire ct stare el morari ci ncgociari el indè redire
eOl'um arb ill'io cl volunlat.e suh fiduci ù el proteccione meà cl
amicorum meorum ; à prredicU) fiduciù et securitate exccpimus Offil1cm personam qllre orrendissent cos in personà ut
in rebus.
Ad majorem fidem huic cartre habendam jl1sSi mus cam
s·gillo mec sigillari.
Dalum anno Domini 1231>, X IIl kal. mai .
TRADUCTION.
A Sicard de Montolle, vicaire à Marseille , pour l'illustre
seigneur Ra ymond ) comte cie Toulouse, marquis de la
Province el scigneul' de Marseille ct à 10u L le Conseil
général de Mnrseille) Raymond donne le sil hü ct l'nc-
(.. li
fro issement de son alTeclion. YOlllanl \'OUS témoigner
notre amitié, nous accorLlons aux. ci toyens de Marsei lle la
facilité de venir dans ootl'e terre, Ll' r séjourner 1 d'y nagocier cl d'en sortir à leur gré 1 sous ma protection ct sous
cell e des miens, que nous refu sons à Ioule personne qui
les offenserait.
J'ai muni cette charte de mon sceau; donné Pan du
Seigneur mil ùeux cent trente- cinq , le treize des kalendes J e mni .
A.V'1'1l DIl t
~35.
Bu ll e du pape Grégo ire IX , qui congent à ce
que le nombre des chan oi nes de Marseille ne
soit pas augmenté . Elle commence ain si :
Gregori us episcopus scrvus scrvOI'um Dei 1 dileclis fili:s ,
Pt'eposito ct Capitula Massiliensi salutem cLaposLolieam benedicLionem. Juslis petentiulll deslderiis dign um est nos
facilem prrebere CODsensum e l vo la que rationis tl'ami te
non disco rd ant efTeetù prosequere cLcomplere. QuaproplH
dilecli in Domino filii mcis justis postulalioniblls grato conCUlTcntes assensû lercium dccimum canonÎcorum nnmerum
taxarunt J exceptis episcopo eL prroposilo qui pro tempore
fuel'inL
Ce qui signifie:
ct
GrégOire 1 évêque J sef\'Îtcur ùes serviteurs de Dieu,
à nos chers fil s le prévô t et le chapitre J e Jlarseille, saluL
et bénédiction aposLolique. 1\ esLdi gne d 'accorder une facile
adhésion aux jusles desseins de ccux qui demandent et
d'exaucer des vœux que ln raison approuve. CIest pourquoi,
mes chefS fils dans le Seigneur J sc rendant à mes équitables demandes, ont fi xé à treize le nombre des chanoines 1
en exceptant l'évèque ct le prévô t. ,)
2ï
�-
4 1H -
-
Le pape menace de la co lère de Di eu etd es saint s
Apôtres Pi erre e l Paul , quico nque interviendra à
ce qui vient d'ê tre arrNé au suj et du nombre des
chanoin es.
A.(;TE DU ln OIS DE
iu,\,ns
.~36.
Lettres patent es pill' lesqu ell es Henri l'ai de
Ch ypre, acco rd e aux Marseillai s ('t au peuple de
Mont.pelli er et des aut.res lieux de la Provence, la
faculté de fai; 'e le comm erce dan s so n royaume
avec exempt.ion de tous droits.
Cet. acte écrit en françai s du temps, es t un des
plus curi eux qu e possèd ent nos archives, car
ind épendamment de sa b ell e conservation ,
il app artient au petit nombre de ceux qUI
sont parvenu s jusqu 'à nous avec des marqu es
irrécusables d' auth enticité. En effet , à la pi èce
dont il es t ici question, donn ée par la 7nctin de Bontta~sal Daude, chanceli er du l'a i de Chypre, tien t
encore par un cordon de so ie de couleur cram oisie,
le sceau en plomb du prin ce. Cette médaille tant
soit peu fru ste dans quelques part.i es seulement , a
55 millimè tres de di amètre et. 7 millim è tres d'épaisseur , elle représente d' un cô t.é le roi vêtu
d'une longu e robe , assis S UI' un banc, tenant de
la main droite le sceptre fl eurd eli sé e t de la main
gauche une bou le surmontée d' un e croix pâlée
avec ces mots écrits à l' entour : Henricvs rex Cypri;
de l'autre cô té, un e porte fl anqu ée e t surmont ée
de tours cré nelées, avec ces mots égalem ent écrit s
à l'enl our : C ivit~ Nico5sie.
4 19 -
TEXTE .
In nomine Palris l ele.
Je Henl'i , par la grace de Deu , roi de Chyp. faz assa uoir
ato. ceulx qUi sunL present cqu i sunl aueoir que Geraut
Oliuer consele dei Mal'sseilles en Acre et Reymond d. Conches uindrenl en ma presence cd. ma carl eme perenl d. par
la commune de Marsseilles ede pal' le poeple d. Montpeller
edes autres genz prouencales que ie lor rai c bonte camor d.
la dt'oilurc que les mUl'chaans paient en ma lCt're e ie par JOl
proicl'c c par loz requcsle pal' Je conseil d. mes homes)
doing eotrei e conrCl'1ll .. la dcuandi lecomune de Marsseilles eal
deuant nome poeple de Montpellel' catotes les aut res ge ns
proûcnca les ea loz JOl autan'l que il lIÎ cgnc nl en ma lre ama
fi ance 0 lole marchaandises e pars que le il apportent en mon
Reaume marcbaandises qui soient doulrc mer qui doiuenl
paierd . cbalcun C. B., un B. solement ù. tot ce quil uenderont
en ma terre ce est assauoir en cele contree 0 il fe ronllauence
e lot le remanant cl. celes mesll'\CS marclwanùÎses quil ne
"cnderont en ma L~e puissent porter hors de ma ire la 0 loz
plaira franchement sens aucune doiLure paiel' allloi 0 a mes
hcizs 0 rmlre persone p Ol' nos e le il achalenl aucune marchaa ndisc en mon l'caume d. Chyp . il paieront encunemr.nt la
droiture qui esleslablie en la tri! e le il nportcnt aUCune marcb8andise d . la t,e' dei sollan dei Come 0 dautre par t ù. ca
mer quil ueodent en Cbyp . il paieront d . cbascun C. B. un. B.
solement e ce il portent cele messmes marchaaudîse sens
uenclre la il p;:üel'Ont solement por passage de chascun quiutar daluID 1 B. ed . cbascun quintal' d . lai ne 11 B. ed . cbascun C. d . boquines 1 B. cd. cbasculle rote de soie demi B.
ed. draps de soie ed. toles autres marchaa ndises de chasCun C n. 1 B. solement e ccslui passage doiuenl paier UDe
fois solement n chascut\ ueiage d. chnlcullc marrhaanrl ise
en lot le rcaume d. Chyp. ce est assauoir en cele cont ree 0
il ùeschargeront premerement c toles les genz dcuant no-
�-
420 -
-
mées qul llcndronl cn n'latre c1cChyl' . doiucnliul'cr loz nÎnz
d . ga rder cd. &l Ullc r moi cmcs hoirs c lolc noslre l re tan t
come il seront en Chyp. c qu il paieront e n bonc Foi ]a droiture e le passage cuLcrinemenl e n la manie rc d. s us deuiscc
e se a ucun d1eau\ par auenlure fci sl enco ntre il doi t paier la
droiture c nt cl'Ïnemc nl c perdre 10 francLlise Dtoz iors rll<l ÎS
e pOl' ce que cestui mien don dcstls mali permaine cs-
tabe pcrpeln::mmcnl ie ai ccslui present pri ,'ilige fni L r.,ire
e garnir cl. mon secl de plomb de cc sun!, g<l rens 130linn d.
Ybolin soignol' ô.baruL e cOllestable ô. Chyp. Johan ,1. Ybelin Baudoin ô. Ybelin Huc d. Yhelin Aruois ,1. GibeleL Baudoin DonlTIors c Pbilippc d . Honour Cc ru Ca iL il Nicossic cn
l'an d. l'incarn acion cl. nosll'o SoignaI' M. CC XXXV I DU
mois d. tn<lrz ùonc pal' la llH.lin de Bonuassnl Dauuc cll~m
celierdou reaume cl . Chyp.
TRADUCTION.
Au nom du Père, eto.
Moi Henri pOl' la grâce de Dieu l'oi de ChYP,'e, fai s savoir
à tous préscns ct à venir que Gel'[I ul Oli ucl' , co nsul de
Marseille à Sa inl-J ean·d'Aol'o, eL Ra ymond de Conohes sonL
venus en ma présence et en ma co ur
POU(
me prier , au nom
ôe la comm une ùe Ma rseille el du peuple ne Montpellier eL
ùes autres Ililtions provençales, <lue je leur fasse don du droit
que les marchands }k'lyenL en ma ter re, el moi par leur
prière ct par la req uè te du conseil de mes hommes donne,
octroie ct confirme à laù ite commun e de Marseille, audit
peuple de Monlpelher eLà toutes les autres naLions provençales qui vienn ent e n ma te rre a vec confiance en mo i, l'entrée ùans mon rO)'3ume, ninsi qu 'à toutes les Dlnrchrmùisrs
qu'i ls y :1 ppol' lcronl : les m ~H'cb andises d 'olltre- mer qu 'ils
y \' endront p<l yrron t se ul ement , savoir : 1 besan SUl' cenl ,
/,2 t -
Quant à ces mèn1es I1wl'cha ndiscs qu' ils ne vendronl pas l
ils poul'ronlies expOrler olt il leur plaira sa ns pa yer a ucun
droit. à moi ou à. mes successe urs ou à d'autres perso nnes
pour nous. Et. si dans mon royaume ils n'achètent aucune
marcuandise, ils ne pa yeront a ucun des droi ts qui sont établis dans ma terre, et s' ils apportent quelques marchandi ses de la terre du Sullan d' Ico nium ou œaulrc port de sa
mer pour la vendre en Chn)ro, ils pa ye ront. 1 besan seuIClpeot sur cent, cl s 'ils appor tent cette marchandise dans
ladile terre sans la vendl'e, ils pal'eronL seulemenl pour le
jJasSllse eLpar quintal d'alun 1 besan, pal' quinwl de laine
Il besons, pm' cenL ôe boquines 1 beson el par chaque
ballol de soie un II~ besan , cL de draps de soie oL de loules
autres marchandises par chaque quintal 1 besao seulement
cent ; e t. cc passage nc doit ètre pa yé qu' un e rois seulement à chaque Yoyage et. pour chaque marchandise dans
tout le roya ume J e Chypre, et cela da os le lieu où ils commenceront à dél1arqll er. Toutes les nations ci-dessus nomm ées qu i v iendront en ma terre de Chypre, doivent. jurer
les sainls dc garder c t de d6fencll'c moi et mes successeu rs
ct toute notre terre ta nt qu' ils seront. en Chypre et q u'ils
pa yero nt. de bonne foi les droits en enti er ) do la mnn ière ciùessus é tablie ; si quelque dol ava it lieu, celui qui le commettrait payerait le droit en entier ct perdrait la franchise à
SHI'
toujours.
E t pour que ma donation ci-dessus moti vée soit perma-
nente el slable à perpéluilé, j'ai raiL le p,'ésenL acte dresser
ct. ga rnir de mon sceau de plomb. De cc, sont. garants Balia n
de Ybel in
seioneur do Bel'ruL oL connétable de Chypre,
Da nd oin de Ybclin , Hue ùe Ybelin ,
Arueis de Gibelel , Bauôoin Doumors cL Philippe d'Honneur . Fait à Nicos ie (1), l'un de l'incarnation de notre
Jea n de
~T beli~ ,
(1) NicosiO! , \'ille de l'ile de Chypre, était alors 1" capit..1 lc du
r oya ume du roi Ucnri.
�•
- 42'2Seigneur MCCXXXVI au mois de mars. Donné par la main
de BOllllassal DautIe , cbancelier du roya ume de Chypre.
Ac'rl'; Inl • ::36.
Confirmation par le pape Inn ocent des fran chises
accordées par Uenri, roi deChypre, a uxMarseillais.
TEXTE.
Innocenlius, episcopus sel'\'US sel'vorum Dei, dil eclis filiis
communis Massilicnsis, &llulem el aposlolicam benedictionem. Habemus vos adco in YIsccribus cal'itatis infi xos propter prreccdentia devolionis vcslrm, obsequia et fulura eliam
quœ speramus , qu od el dignum rcpulem us el debilum ut
sedes aposlolica vestris inlendal prorectibus ct aOèclibus se
inclinet et vos sicut in cjus graliam evcnisse noscimini , sio
dovotiùs exhibcalis vos paralos el facilos ad ca ad quœ ipsius
videl'itis diri gi voluntatcm qu re nos nisi in juslilim zelo CODsisti L. Vestris igitur sllpplicalionibus inclinati, libel'lalcs
quas vobis etbominibus Montispes ulani ae aliis provincialibus
communiter carissimus in Chr isto filius noster Henrtcus
illuslris l'ex Cypl'i 1 regiù liberalitale concessit quibusdam
sibi suis qu e hœl'ccliblls co ndilionibus rcservalis proùl in
privilegio Suo gal1ico yd iomalc scripto pleniùs continet quatenus vos contingunt ratas habentes, iIIas aucloritate apostelicâ confirmamus el presenlis scripti pall'ocinio communimus, tenorem ipsius pri vilcgii de vorbo ad verbum inseri
prresentibus facicnles, qui talis es t :
10 nomine Palrisel Filii etSpiritus-SanclÎ, amen. Je Henri,
par la graca de Deu , l'ai ùe Chypre, raz assauoir a la . ceuh
qui snnl present e qui sunl auenir , que Geraut Oliver , consele des Marsse illes en Acre et Raymond de Coocbes uindreol
en ma présence cd. ma corl el me perenl d . par la comune de Marsscilles ct de pal' le pœple de Monlreller e des
autres genz prouencales, que ic lOl' faisse bonté eamOr d, la
-
!J23 -
droiture qu o les marchaa ns paient en Ina lelTc e ie par loz
proiere epal' loz requeste par le consei l d. mes homes, doing
e olrei e conferm a la deuandite corn uoo de Marsscilles cal
deuant nome pœ ple de Monpeller caloles lcs aulres gOlls
prouençnles ea toz loz 3utanz qu e il uiegnent en ma ua
ama fiauee a lole marchandises e pars que le il appo rle nt ent
n1 0n Hea ume marcbaandises qui soienldoulremel' qui doiucnt
paierd. cha\clln C. n ., unn. solemenLd. lot ce quilll~nderonl
en ma t r " ce est assa uoir en cele contree a Il ferout
]auence e lot le remanant ù. celes mcsmcs marchaandises
quil ne vendoront en ma va puisscul portel' h~ l's de ~a
tril la 0 loz plaira franchement se ns aucune dOltllro paler
amo i 0 a mes beizs 0 autre pcrsone pOl' nos e le il acbalenl
aucune marchaandise en mon l'ea ume Lie Chypre il paieront
encunement la droilure qui ost establie en la tr e e le il
aportent aucune marchaaoùise d. la lre deI soHan deI
Come 0 dautro part d . ca mcr quil uendent en Cbypre
il paieront d . chascu n C. B. un B. solement e ce il
porlent cele messme marchaaudlse se ns llendre la il paieront
solement p Ol' passage do chascun quintar dalum J B. ed .
chascutl quintar d. laine 11 . D. cd. chascun C. Ù. boqt~ines 1.
D. cd. chascune l'ole de soie demi 13. ed. draps de sale ed.
loles au tres marchaand ises lie choscun CD. 1 n. solement
e cestui passDO'e doiuenl pnier unc fois solemenl a cbascun
ueiaO'e de chal~unc marchna ndise en lol le l'eaume d. Chypr.
" assa uoir en cele contrce 0 il deschargel'ont premerecc est
ment e lotes los geuz dcuant nomées qui uendront cn ma tr~
de Chypre doîuent iurer loz sainz d . gorder cd. sauuer mm
cmes heirs c totenoslre terre lanl come il seront en Chypre
e quil paieront en bone foi la droiture e le passage enlerinement en la maniere d. sus deui ce e se aucun d'eau} par
auenture feisl encontre il doil paiol' la droiture enterinemeni
e perdre la franchise atoz iors mais c por ce qu e c~st~
mien don desus moli permn:ne estabo perpetuanmenlle 31
', rail"e e 'oc.
C'Yarnir d • mon secl de
coslm. present PI' .I V1.,.I ge rah"
�-
424-
-
plomb de ce sunL garons Dal ian Ù. Ybelio seignor d. harut e conestoble d . Chypre Joha n d. Ybelin Hue d Ybelin
Arueis ,1. G ibelet , Boudoiu Doulllors e Philipe d. Honneur:
Cc [u fait à Nicossie en lan d. Pincar'nacion d. nostrc Soignor
~r. CCXXXVI ou mois d . marz. done l'or la main de Bonuass"l
Daude, ebancelie r du rca ume de Cbypre.
Nulli orgo omnino bomioum licenl hanc paginam nostrro
confirmationis infringcre vol ci ausu temcrario contraire. Si
qui autem hm aLtcmptaro pnesumpscrit, indignationem
omoi-poteotis Dei e t Beatorum Petri ct Pauli aposlolorum
ejus se noveril incursurum .
Dat.um Lugduno XV ka ). april is 1 Ponlificalûs nostri
DIlUO
septimo.
TRADUCTION.
Innocen t ) evi:quc, serviteur des ser\'iteurs de Dieu à DOS
chers fil s de la commune de Marseille, salut et bénédiction
apostolique.
Nous vous portons tellement dans les entrai ll es ll e natm
charité à cause dps preuves précédent es de votre dévOliment
et de celles que nOliS attendons de Faven ir} que nous regardons comme une chose digne et juste , que Je siége apostolique exauce vos souhaits et partage \'OS senti mens . Et
comme vous avez appris que vous êtes rentrés dans ses
Lonnes graces} ai nsi VO tiS devez vous montrer prêts à faire
ce que sa volonlé vous prescrira } laquelle nc peut consister
que dan s le zèle de la justice.
Me rcndant en conséquenccà vos supplications, les libertés
q ue notre très- cbel' fil s en J és us-C hrist , Henrl' , illustre roi
de Chyp re, a de sa roya le libé r alité "ccol'dées à vo us, auX
honunes de Montpell ier ci aux autres nat ions provençales,
en 5011 nom el ail nom de ses héritiers, aux cond itions réservées dans Son privilrgo éCl'it dans Pidiomc fran cais J nOUS
Jes ('atifions ence qu'ellcs vous touchent, nous Jes c'onfirmons
Id5-
parnotrc aut oriléaposlolique ct nous plaçons so us le pa tronnage du présent écrit la teneur ùe ce privilége en l'insérant
moi par mot dans ce présent. ; va·ci celle teneur :
« Au nom du père etdu fil s et du Saint-Esprit, ai nsi soi t
il. Moi , Henri , par la grâce de Dieu, roi de Chypre , fais
savoir à lOtiS présens et à venir, flu e Geraut Oliver " consul
de Marseille à Saillt-J ean-d' Acre el Ray mond de Conches
sont venus en ma prAs.ence ct en ma cour , pour me prier, au
nom de la commune de MaI'seille ct du pe upl e de Montpellicr
ct des aulres nations provençales, que je Jeur fasse
don du droit que les marchands payent en ma terre;
ct moi par leur prière et par la req uèle du conseil de
mes hommes donne, octroie et confirme à ladite commune de Marseille , aud it peuple de Montpellier e l
à taules les nations provençales qu i viennent en ma lerre,
arec conOance cn moi Penlrée dans mon ro)"aumr., ainsi
qu'à taules les marchandises qu'ils y apporteront : les
marchandises d'oulre-mer, qu'ils y venùront payeront seulement , savoi r : ~ bcsao sur cent. Quanl à ces mèmes
marchandises qu'ils ne vendront pas , ils pourront les exporter où il leur plaira sans payer aucun lirait à moi ou à
mes successeurs ou à d'autres personnes pour nous. El si
dans mon royaume ils n'achètent aucune marchandise , ils
ne payeront aucun des droits qui sonl établis daos ma terre,
e t s'ils opporlent qu elqucs marchandises ùe la terre du Sultan d'[conium ou dJautre por t de sa mer pour la venùre en
Chypre, ils payeront 1 besan seulement sur cent , et s'ils
:"lpportent celle marcllandise dans lad ile lerreS3n la vendre,
ils payeront seulement pour le passago et pal' quintal d'ah11l
1 besan, par quintal de laine Il besans, pal' cent de boquines
1 besa n ct par chaq ue ballot de soie uo 112 hesan, ct de
dl'aps de soio et de tout es autres marchandises par chaqu.e
fJuinlfl l 1 Dcsfln seulement sur cent, et ce passage ne dOIt
être payé qulline foi s seulernent à chaqne , 'oyageet pour
cllaque marchandiso dans tou\ [e roya ume de Ch ypre, cl
•
�-
426-
cela dans le lieu olt ils commenceront à débarquer. 'foutes
les nations ci-dessus nommées qui viendront en ma tcrre de
Chypre, doivenl jlll'QI' les sain lS de garder et de défendre
moi et tnes S UCCe...'SCUI'S cL toute notre terre tanl qu 'ils seront
en Chypre ct qu'i ls payeront de bonne foi les droi Ls en enLier, de la maniè re ci-dessus éLablie; si quelque dol al'ail
lieu cclui l qui le commeltrait payerait le ùroit en cnlier eL
perdrait la franchise à toujours.
Et pOOl' que ma donation ci-dessus moti vée soit peI'manenLe el sLable à perpéluiLé , j'ai Cait le présenl acLe dresser
el ga rnir de mon scea u de plomb. De cc, sont garants Dalia n de Ybelin, seigneur de Deyru t el connéLable de Chypre,
Jea n de Ybelin, Balldoin çlo Ybelin, Hue de Ybelin ,
Arueis de Cibelel , Baudoin Doulllors el Pbilippe d'Honneur. Faità Nicosie, Pon de Pincarnatiou de notre Seigneur
ItI C,CXXXV I au mois de mm's , Donné par la main de Bonuassai Dauùc, chan celier du r oyaume de Chypre.
{( Que nul ne Se per'metle ùe violer celle pago de notre
confirmation ou œ)' contrevenir pal' Pefl'e t d'une léméra iro
audace. Mais si quelqu' un osait y attenter, qU'il sache qu'il
encourrait Pindignaiion de Dieu tont puissant ct de ses bienheureux apôtres Saint- Pierre ct Sa int-Paul. )
Donné à Lyon , le XV des kalendes d'avr il , la septième
ann ée de notre pon Li fi caL.
"-eTE nE :1 =38.
Transaction entre Raymond , comt e de Toulouse
et Gui llaum e de Signe .
TEXTE,
In nomine Domini; anno incarnacionis ejusdem millesimo
ducenlesimo tricesimo sexto , tercio mensis maii, indiclione noniL Regnante sCl'enissimo domino Federico Dei gratiâ Romanorum imperalore scmpCI' auguslo) Hyerosoli rne
el Sieilie rege , patent cunclis hominibus p,'esenlibus elfuturis quàd illustris vil' dominus RaymundliS Dei gratiâ eOlO(S
427
Tbolose, march:o Provinciœ et. dominu Massilie ex unâ
parLo, el Guillelmus de Signa, Guillelmus de Signa el BerLrandus de Massili<l fdii dieUGuillelrni ex alLerà , Lalem intor se convencionem fecerllnt. , scilicel quàd dictus Guillclmus de Sign<l eLdieU ejus filii convenerunt per sollempnem
slipulacionem dicto Domino comiti, sub obligaciooe omnium
bonorlln1 suorum promiserunt quàd ipsi loto tempore vitre
sure el dieU domini comiLis erunl fid eles , bobedientes ellegales vali torcs cl auxiliaLores lolo posse uo el cum tolà
terrâ suà et cum mililibus et hominibus et caslris suis contrà omnes personas et specialiter contrà comilcm Provincire in plagis ct in guelTà ct inimlcis dicti clorn ini
comilis Tbolose erunt. specialite!' inimlci ad cognicionem et
mandatum dicli domini Comilis ut. sui vicarii Massilie, promiltcntcs specialiter civitatem )fassili e, vica rium dicli cl omini Comitis jam dictre cirilalis cl dominium quod ipse dominus cornes Tholose habet in civitate Massilic, homines Massilie et l'es eorum sai vare ct deCendere LoLo posse suo ul suprà
diclum est ac manu tellere ubiquej cl si maluffi i n aliquà pal't~
contrà diclurn domioum comitem ut suos aut suos homines
ut milites seu valilores ul conlrà dominum quod diclus dominus cornes Tholose babet in civita le Massilie traclarent ,
illlld tolo posse SUD evilab uot el si evita re non possen t ,
continuo dicto domino comiti ut ejus vicario Massilie intimabunt.. Item quod semper sanum ct rectum cOllsilium dicto
domino comili dab ullt et secl'clum tenebunt pro ut eis fuerit
preceplum. Item quàd pacern ut trellguam cum comite Prov:ncic aul cum aliquo alio ini mico diclÎ Domini comitis Tho10se ccclesiastico ut laico non racie nt sine dicti domi ni comi1is 5cieo1i;\ et consensù. Hoc salvo et relcnLoquod si dictus comes Prov incie cum dicto Guillellno de Signà, concordaret. seu conveniret. <lut ci satisfacerct. ùe terfi.\ qllam ei
aufel't 1 quod ipse et dicli sui mii cum ipso comi te Proviociœ 1 euro auctoritale el. scienlià dicli domini coroitis possent concol'darc. Et exincle non tenercntur dicto domino
comiLi Tholose de Valcllcià supra-dieL" ; ncc dicLus dOnliuliS
�'-
-
'.,28 --
COIllOS cis toncrclul' de his qure Înft;;riüs conlincnlul'
1
qlle
di clus domÎuus cornes pe l' parte s nâ convcnit el promittil
specialiter de solucione infrà-scriplal'um ccnlum librarlltn .
Diclus vero dominus Cûmes pet' 50llmnpnem slipulacioncm
sub oblig\\cione bonol'um SUQl'l1m qu o habel in civilatc
Mossilie, promisil diclo Cu illclmo de Signa el dietis filiis
suis) ipsos cum suis militibus el bominibus eL eum civitillc
Massilic con lrà comilem Provincie juvurc cL auxiliarict sinc
ipsis cum dicla comite Pl'ovincie pacem non facere seu
h'eguam. Hoc acto cx pressim intel' cos qn ôd si diclus dominus comcs Tholose pacl;m faccrct eum comite Provincic
quod dieli Cuillelmu s de Signa cL ejus filii essenL in illil
pace) sciliccl in lali statO in quo nunc sllnL; et quoniam
dictus Guillclmus de Sigm) , multa sm'vicia et honores
ùiclo domino ron'\itc Tholose cllibcralilalem conlulit ul quo
feciL, confidens de fid elilate el auxilio ejusdem Cuillelmi de
Signà cl fili orum SUQrum in remllneracionem ipsorum 5crviciorum qu ru facient in futl1fUm , desuà spoolaneà volu ntaLe dona vit donacione simplici ililer vi vos dictis Guillelmo
de Signâ el ejl1s filiis quandiù diclus dom;nus cornes viveril ct ejus auxilialorcs fuerint ul sllperiüs conlinelur,
centllffi li bras regalium coronalol'um singlllis annis quas
habeaul c l percipianl specialiter in reddilibus ypothecar:um hladarie que diclus dom Înus comes hahet in civitatc
l\Tassilie : quns diclas cenlum Iibras ois Jietis redditibus
per stipularioncm promisit solve rc in hune modum, scilicel medietatem :ld feslum olllllium sanclOI'um el alium mcdietaLcm ad medium mensem maii. Prœdicla alilem omnia
cL singula ut supcri llS su nt cxpressa dicti Guillelrni de Slgnà
et ejl1s filii <l pprouantcs cl recillienles ca omnia el sillf'ula
o
bene cl fideliter faccre , obser vare ae complere et ronlranon venirc diclus Guillclmus dc Signà el dieU ejus filii 1 et
ruro cis ae pro eis in ipsorum animas diclorum C uillelmi
de Sign à ct flli orum Sllorllffi Petrus ct Guillclmus Petrus
milites juravorunt ad sancta Dei cvangclia à sc 5poole cor-
!~29
-
pOI'aliler mantl taeta ct cxpresSlln dictus Guillc!mu de Sidicto domino comiti hosculum fidclilatis prreslitil; promittens sub dicto S3eramcnto hoc sacramenlale singuli annis facere diclo domino comiti ul cjus ,'icari o Massilic.
Aelum in domo palacii Massiliœ in prmscncià el teslÏmonio domini UgoDis de Ilaueio , Bertrandi eL Cuillelm ; de
Daucio, Roslagni de PoJio allo, Barrali de Daucio, Guillelmi de 133rri[l, Guillelmi AllgCrii 1 Ugonis Vi valdi , Rost[lgni Hebolli , at mei Guillelmi Illlbcrti publici nolal'ii l\fnssilicnsis, judicis ordinarii et publici tabell ionis impcrii il
dic10 domino imperatorc consliluti qui mandato el \'oluolate
tùm dicti domini romitis quàm Guillolmi de Sign:\ el fili ornm suorunl ha ne puhlicam cart:lm scripsi el signum meum
apposui ; ad majorem aulcm firmit atem utraque pars
" oluil prrosentem C3rtam sigilli S UI munim ;ne rouorari .
glli)
TRADUCTION.
Au nom du Seigneur. L'an de l'incarna tion 11236, le 3 du
mois de mni, la neuvième indiction , régnanl le sérénissim e
seigneur Frédéric, pal' la gruce de Dieu, empereur des Romains, toujours Auguste, roi de Jérllsnlem et de Sicile, qu1il
soiLmanifeste à tous les hommes présens el futurs, que l'illustre seigneur Rn ymond , par la grace de Dieu, romle de Toulouse, marquisde Provcnceet seigneurdeMa rseille d'une part ,
Guillaume de Signe el Guillau mf' cl Bertra nd de i\ln1'6oille,
fil s dudil Guillaume de Signe, d'une autre) onl fait enlr'eux.
une convenlion, à savoi r que ledit Guillaumede Signe et ses fils
seraient pend nnlloute leur " ie fideles el obéissans, de touL
leur pouvoir 1 à l'aide de toute leur terre el de leurs hommes et chil teaux au susdil com le, contre toule personne el
notamment conlre le comte de Provcnce, dans les guerres
suscitées au cOl'nl e de Toulousc, dès quo la connaÎssance et
l'ordre leur en aura été donné pm' lui ou ]X1r son vir[l irc à
Marseille ) prolllctlnnt de sauve r el, de défendre de tout leur
1
�-
430-
pouvoir la cité de Marseille J )e vicaire du comte et la seigneurie que co mème comle possèUe à Marsei lle cl d'écnrte,'
tout le mal qui serait rnachin6 contre le comte, ses hommes
el ses soldaLs, ou s' il n'étai l pas possible de le faire, do 10
signaler sur-Ie-cbamp au comte et à Son vicaire; de mdmc
ils donneroot toujours des avis sains ct droits au comte et I c~
tiendront secrets 1 ainsi qu'il leur a 6t6 p r'cSCI'Ît ; ils 5'O Il("1a_
gent, ùe môme 1 à ne f,dre ni paix ni trève avec le cornte"de
la prov ince cl avec tout autre ennemi du comte de Toulouso ,
ccdésiilsLique ou laïque, sn ns l'nsscnlÎmcnl du susJit comte
de Toulollse, excepté pourtant si ledit comte de Provence
s'accorduit avec leùit Guillaume Cl le salisfcsait touchfllll la
terre qu 'illui acnlcvée; dès lors, Guillaume cl ses fil s ne
seraient plus lenus 11 la défe llse s usdi te, el le comte de
Toulouse ne serait plus obligé de SOn côté 1 aux choses plus
bas écriles el qu 'il promet pour le paiement des cenl li vres
plus bas mentionnées; mnis ledi t·comle promet, par une
s~ipulatio? so~ennell e sous Pobliga tion des biens qu'il possede dans,la y,lIe de A/arseille, audit Guillaume deSigne elà ses
fils, de les proléger elde I.ssecourir eux et leurs soldats elleurs
bonlmeset la ville dc:\farscillecontre lecomlc de Provence , ct
de ne raire sans eux Iii paix., ni lrève. Ccci bien convenu que si
jedit comte de Toulouse fesailla paix avec le com te de Provence, Guillaume ct ses fils seraient, pendant celle paix 1
dans l'élal Où ils sont maintenant, el comme ledit Guillaume
de Signe a rendu bien des services el des honn eurs audit
comte de Toulouse 1 celui-ci comptant Sur sa fid élité cL l-CS
secours 1 eo récompense ùes services qu'il en a reçus el qu'il
en recevra 1 de sa volonté spon tanée a donné par simple
donation entre vivans auxd its Guillaume de Sinne el à ses
fils, sa vie durant cl. tanl qn/ils seront ses d éfe~seurs cent
li vres royales couronnées qu 'ils rctireronl du revenu d:s hypolhèques du blé que ledil comle possède dans la ,'ille de
Marseille, lesquelles cenlli vres se,'onl J onnées moiti é à la
ête de tous les Sainls ct. l'autre moitié au milieu du mois de
fmai.
1
-
43 1 -
Lesdils Guillaume de Signe ct ses fil s onl approuvé taules
ccs choses ct ont juré sur les saillts évangiles de les maintenir, pOUl' lesalutde lours âmes; ledil Guillaumede Signe a
douné le baiser de fid élité audil comle. promellant de renouveler son serment toules les années dans les mains du
comte ou dans ceUes de son vicairc.
l'ail au palais de Marseille en présence cl avec le témoignage du seigneur Hugues des Ilaux , de Ilerlrand el GuillaUlue des Ilaux, de l\ostang de Puits-l:Iaul, de Ilarral des
Baux 1 de Guillaume de Barria, de Guillaume Augier, d'Hugues Vivaud , de l.\ oslang Heboli ct de moi Guillaume Imbert,
notaire public à Mm'Seille, juge ordina ire et lahellion public
de l'empire 1 élabli par ledil seigneur empereur , lequel, par
l'ordre et la volonté du seigneur comte et de Guillaume de
Signe et de ses fil s, ai écril cette charle publique et y ai apposé ma signatu re i chaque partie ra munie de son sceau.
1
A.(;'J'E ])E t
%"o.
Cet acte co mm ence ams, :
Hoc esl Lranslalum cujusdcm publiCl insll'umenli scripli
per manum Guillelmi Dasculi publici Massilic notarii, cujl1 s
lenor talis esl:
In nomine Oomini 1 anno incarnalionis ejusdem milles i mo
ducenlesimo quadragesimo 1 nolum sil tam prresenlibus
quam fuluris quod ego narralius domi nus de Baucio 1 filius
quondam domini Ugonis de Baucio l confiteor cl in yeritale
recognosco vobis Guillelmo de ~rari el Petro (nomeo carel)
recipientibus nomine commullis cl pel' co me a vobis habuissc
cl reccpisse, t.a'adentibus mil le cent um libras , quas pl'omitto
vobis diclis svndicis dare el solvcre ab hoc reslo Sancli-llichaelis prox.~i mo vcnient.is usquc ad tres an noS proximos
complelos 1 pro quibus mille cenLum libras obligo el lrndo
vobis dicLis syndicis et pcr vos dicto communi nomine et
ct
�-
432 -
illns duas parles pm' indi v i s~ CfuOS ego habco cl Icnco in
castro Albanie , in jUl'iùictiollil>us vel proprielatibus làm
jus.tà diclum caslrum quum in cjus tcnitorio, ilà castrunl de
Rochaforti et jus quod ibi babeo vel teneo t"m infra dictu m
castrum qHanl ex Lrà .
Ce qui veuL dire:
" Ceci est une copie d'lin acle public écrit de la main de
Gu illau me Bascule, noloire public à Marseille , dont voici
-
433
AC'I;E DE t ~43,
CeLLe charte réduiLe en lambeaux l'appell e, dans
quelqu es phrases échappées à l' acti on du Lemps,
un Lraité d'alli ance co nclu en Lre le co mLe de Provence eL l'universiLé mal' eill aise, qui prom ettenL
de se secourir mll 1,lI ell emen1..
la tencul' :
Au nom du Seigneur ) Pan de l'incarnation 1 ~t.. O ) qu' il soit
connu de Lous tant préscns Ci lie futurs 1 que moi Barral soigneur des Baux ) fil s du seigneur Hugues des Baux) fa vouc
eLr econnais 1 cn vérité, a,'oit' reçu ùc vo us Guillaume rie
Mari cLPlCrre Oc nom ma nque) agissant au nom de la commune eL me les prèLant onze cents livres que je promefs de vous rendre dt)Jls l'espace de trOI s ans, qu i commenceront à la fète St.-~ li chel pl'ochnin j pour ces onze ceols
livres je li vre à VOliS cl pour VOLIS à ladi te commune les
deux parls par illtl lvÎs que j'ai sur le ch~H eal1 d'Auuagne et
sur les juridictions el propriétés de ce dit chàlcau el de son
tCI'I'iloi l'e, ain, i que 10 chMea u de Roquefort et les droits que
j'ai sur ce cbàlcan cLdans son tClTiloi l'c.
Ro sLang de Podio-Alto , vi caire à Marseille de
Raymond, comte de Tou louse, marqui s de Proven ce et seigneur de Ual'se ill e, adresi'a un e leUl'e
au x consu ls marsei ll ais éLab li s en Syrie (in lerrâ
Surie) pour leur rappeler ci e payer à Hugua, Lutri ce des enrans qu e cell e-ci avait eus de Guillaume , vicomLe de Mal' eill e, la so mme de mille
so us royaux co uron nés.
ACTI; D E 12'&3,
Bulle clu pape Honoriu s, qui engage l' empercul'
Frédéri c à rem eLLre en libert é Guillaum e Vi,'aud 0L
Pierre de Sain t-Jacq ues,
TEXTE .
Honorius 1 episcopus scrvus servorllill Dei , carlSSllllO111
Christo Filio F. iIluslri Romanorum irnper:ttol'i semper augusto eL regi Siciliœ, salutern cLapostolicam bcnecliclioncm.
Dilê!ctus filius noslcr R. Sancli-Angeli cliaconlls-cardinn_
lis, apostolicre sedis lcgatus ct venerabilis fraler noslcr episCOpliS ac cives Massiliro suis nos liLlcris supplieù runt ut
cum. iiùem cives datù su rficienli cautione pl'om iserint dicto
canlinali eLepiscopo hobedil'c manda lis suprà dampnis el
injuriis inogatis ipsi episcopo et cjus ecclesiis ab eisdem :te
excommunicalion is viuculo quo prorter bœ leneuan lul'l
sint juxtà formam ecclesiœ abso\uli 1 ad relaxandum Imperiale
bannum cu i corum civitas oeeasione hujus modi eslsubjecla ;
<lcl gl'atiam serenilalis Lure rcstiluendam cisdem, ae dimitlendum Pelrum de Sancto-Jacobo, Guillelmum Yi valdum
concives eorum 1 C1'uce signatos quos ob camdem eausam
cepisti ct detinelis adhuc caplos, le aposlolicis precibus indu cere dignaremur . Ideoquc sel'enÎlatcm tuam l'oganùam
ùllximus et horlandam ) quatènus bannum rclaxa tis, preciulll
28
�-
434-
nostfurum inlcl'vcnlu pl'œdidllrn , cl Împei' ialcm graliam C'is
J'eddaL, ac dictos Petl'um cl Gui ll clmum r eslitunt libertnli .
Preccs Ilostra talit er aud ilurus t qu ad eas sibi ~encianl profuisse.
DatulD Latel'auensi [X kal. marcii , pOIlLil1ca Lùs nos ll'i
auua undecimo.
Ego au lem Benga ri us publicus notal'ius Massiliensis hoc prrese ns tran lalum quorllmdannn liUel'arlim pendenliulIl dicti
don. . ini Rononi papœ ICl'ci i non callcellalanlln , non co rrup1ar um nec iu aliq u.) pa rt e auo lilura m in public;;) formù reùegi,
mand a to c Lvolunt a le Bugonis de 13nrreriù vicarii :Unssilie::l1sis
pro illusll'i dom in o R.:Ori g ratiù comiteel marcbione PrO\'incim cl dom ino M3S5ilkc. Nichil in co 3cklilO ) mulalo seu t1imiI1nto; ùuntaxal in hoc transla to sCl'ibens, quod verba ad
verbum in pl'tCdiclis hori gin alibus li11 cris sCl'ipt a inven imus,
qmc litlenr slln! bul\;\ plumbC'à ùi cti domini papœ bullaire.
Ad fidem hui e tl'a nsl ato lauge nùa m 1 signuHl meuill quou in
instrum enti s meis solilus s um appunere, apposui cis'
Pr rediclum nu le rn mand aLul11 de prœdi cti s litleris lranscri bendis fllit mihi diclo Denga rio dalum à pl'œdiclo vica rio.
Anno mill ess imo CCXL III idibus " prilis; testes in terrG erlint
Petru s de T cmplo, U<:I.imunclus notariusct Imbcl'tus ùe Mura
juvcnis.
TRADUCTION .
-
'1
3:; -
<les injures faites à l'évèquc cL à seS églises, ct qu' ils sont
délivrés de la chaîne de l'excommunication , de L'engager par
mes priè res à s upprimer le ban impéria l a uqu el leur cité est
soumi se par le même motif, à IcU!' restituer la gràce de ta
sé rén ité c t à l'c o-1re à la li berté Pierre de Saint-Jacques et
Gui ll aume \ïvaud 1 marqués du signe de la croi x, lequel tu
liens dans les fers ..
C'est pourquoi , nous t l'oyons devoir prier ta sérénit é el
l 'exhorter il. supprim er le ban impéria l , à leur rendre tes
bonnes gd ees et à reme ttre en liberté les s usdits Pien e ct
Gu illaumo. En exa uçanl mes prières, ils vel'l~onL qu'elles
leur ont é lé utiles,
Donné a u palais de Latran J le neuf des l...alendcs de mars l
la cinquième année ùe nolre ponlific'll.
Ma is moi, B6renger, nota ire pulJlic il Marseille} ai réd igé
en rorm e publique par l'ordre et la volooté de Augues de
llal'rerià, v icaireà Mar.seille, pour Pillustre seigneur R.) comte
cLmarq ui s de Proycnce J par ln gnice de Dieu , cc présent
acte transcrit de certaines leUres produites c1lldil seigneur
pape Honoré III , non elfacées , non allérées en quelque
partie que cc so il ; n' y ajouta nt , nly changeant el n'en retranchant ri eu l le copiant mol. pour mot. d'un ori ginal revêtu cie
la bulle de plomb du pape; pour en accroltre la roi , j'y ai
apposé la sig nature dont je mese rs , 1·,,11 ·12!,3 des ides d'avril.
Les témoins onL été Raymo nd nolai re et Imbm't de Mura
jeu ne.
Honoriu s , évêqu e , sen~ite\l r J es ser vite urs de Dieu , à nol re
tr ès- cbel' fil s e n J é!5us-C hri sl , Fréd éric, illustre empl'rClll'
des nom~ins , touj ours auguste Cl roi d.e S icile, salul et bcnéd icli on apostolique.
No lre cher fil s R " di acre de Sainl-Auge 1 cardinal et h1g<ll
uu siége aposlolique J Cl nolre vénérabl e frère pchc!que el
l es citoyens de Mar seille 1 nous o nl s upplié p ar leurs lettres,
dans lesqu elles ils nous di sent que les habitallS de Marseille
ont promis par une c(\ uti on sufll si1ntû d 'obéir a ux ordrcsdn
s usdit ca rdinal ct cie IclU' évèf] uCJ élU suj et des clOtnll1élgCS ct
Raymond Bérenger , co ml e de Provence, confirm e les acquisitions fail es par la ville de Marseille el co nsenl à ce qu'elle choisisse ses co nsuls
el exerce la mê me juridiclion qu' avaienl se anciens vico ml es,
•
�-
436 .-.- !. 3ï -
TEXTE
Hoc est tl'anslalum quot'umdam capitulorum conlextOI'tUll
eLexpressol'um in quodarn instrumente scripto pel' manum
Uaimundi SCl'iptol'is nota!'ii domini comitis Pl'ovincic 1 duoi)us sigillis cOl'l'cspcndentibus sigillalo : sciliccL sigillo dicti
tlominÎ comit is Prov incio ct. sigilla communis Massiliro super pactis et composicione faclt\ int el' illustrem Vi rllll1 domÎnuOl R. BcngarÎllll1 Dei gl'ati il comilem cl marchionem
Provilleie el comitCI11 FOl'ea lquel'ii ex Iltl à part e, et civilatem
ville "i ce-colllilali ~ M:lssiliro ct hamines ejusdcrn CÎ\'ilatis
ex ali.1. Quod illstrUnl r nlllm sic incipit
«( In 110mine sa nctm cL indi viduiC ll'initali-s, ann o incm-nali vcrbi 1'2 .. 3 1 indiClionc pl'im ~ 1 X. kalcnd . julii , sil
notum cUTlclis presenlibus el futuris qtl od cum di ù retroactis tempol'ibus or ta rui ' et discordi a el guerra mnxima
cxtitissel inter do minulll H, Bellga rinm Dei gl'aciâ comitCIll
ct mnrchioucm Pro\' inciro cl comitcm Forcalq uerii ex unà
parte) cl ci\' ilalem Massili m villa; vice- comi ta lis et homincs
ejusdcm ci vitalis ex alià; item poslbàc dicLus dominus corncs ex querimoni à bnbit à inter ipsum ct syndi cum antedi ctum nomine dicta:! un iversilatis ct pel' cà landav it
ct confi rma vil pl'ed iclo sy nJieo pl'esenti ct recipienli
nominc di eUe uni vcrsilatis et ci\' ilatis cl pel' cn om nes
clUptiones cl ncquisita aliquo li tul o qu ns cl quœ recil
lJS<.llIC in hodi ernum cliem diclllm COlnrnune s ire un Î\'crsil ns l\Iassil iro ut aliquis pro cil cl cjus !lom ine J e !'t'bus,
possessionibus cl j Ul'ihus ,dominio ut qu asi, silis in eivitatc Mass ili re, sciliccl in villà vice - comil alis el in lerrilorio ejusdem vicc - romitalis cl comitatis proy inciro,
sciliccl in castro Sa ncti - Marcelli , in castro Roqu arortis, in
castro.I\oquc\'ariœJ in castro llrngnn zoni, in cnsll'O Arcn rum ;
s.1l"o dorniniO"Cl jure di cli domin i comitis cl pr;rtcren dictus J om inus eûmes ronccssi! c, COII VCIJti ollC habi tù in ter
ipsum et syndicum anlc-d ictum prcscntcm Cl rcc ipientcm
nûmine di cli communis cl uni "cl'silatis Mas~i li œ ct pCI' eâ
C]uod di ctum commune sive uni versil ns Mnss iLi ro ulnt uf et
uti r ossil jurisd ictione su;) plenari è cl Iibcrè protll domilli
qllonuam 1\fass iliro villa:: vice-comilalis) Îpsa communilns seu un ivers itas usqu e io diem presentcm uU consue" crunt ; quod unÎ "crsilas Massili . .c commune, homincs
cjusdcm civilatis et commullilalis cl uIli vcrsilalis) possinl
habcrc rcclores ut poleslatcs ut consul es, sell Offill es offi d ales suos per suà clcclione. QuoJ est conlentum usquc
in IIllelD di cti instrumenti cujus IInis tnlis est:
l~go vero Raymuodus scriptor ct notari lls dicli dom ini
romitis Provinciœ prtcdictis omni bus inlerfui cl om nia suprà dicla scripsi cl Sigou01 rncum appos l1Î. Hocaulcm tl'<-l nslalum pr rod icti instru rnenli SCLI PI'cùiClorum capilulorl1 lU,
ego Guirrandus publicus notm-ius Mnssil iensis Je prœdi elo
ori ginali instr um ento fid cliler extraxi ct in puhlicam formam redegi ct signulll me urn , qllocl sum solilus nppollere
in instrumcntis qure facio, huic npposui ,
TRADUCTION
Ccci esl transcrit de quelques chtlpitres rcnrl'rrncs dans
un cCl'ta in acleécrit de la main de Raimond , notai re' du
seigneur comte de Provence, scellé des sceaux dc circ
pandans ) à. sn voil' du SCCiJ lI du dit seigne ur comte de Pro" ence cl de celui de la commune de Mm'scille, sur les triJ ités
faits cntl'e le seigneur Raymond Bérenger , pa r la grâce de
Dieu, comte cl marquis de Provence cl comte de Forcalqui er d'une part, cl la ti té vicomlale de Mn\'scille ct lcs
hommes de celte ciLé d'autre part. Lequel acte commenec
ainsi ;
« Au nom de la sainte ct indi visible Trinito, l'an Ùll verbe
incarn é ~ 2\.3, Finclic tiolJ première, le di x ue::; kn lendcs de
jui llet , qu 'il soit conDU de tons préscns ct fu I ur::; q lle comlllO
PCIl(];). ut loug- ten,ps) dans des tem ps )lDSSCS 1 une discorde
�-
-
·t 3S-
439
sJétait élevée el UIlO grande guerre avait existé entre le
seigne ur R. Bérenger, par la grùce de Dieu, comte cl marquis de Provence cLcomlc de Forcalquier œ une part} et la
yille vice-comilale ùe Marseille et les bonunes de celle mème ville d' ulle autre 1que dans la suite ledi t seisncw' comte
d'après ulle plai nte éleyéc enll'c lui et le syndic susnommé
au nom de ladite uni versité) a.ccorda cl confirma au susdit syndic présent et recevant a u Dom de ladite uni versi~
té tous les acbats, Ioules les acquisitions à quelque titre
que la commune les cùL fails jusq u'à ce jour, cn sonoom ou
au Dom de lout autre agissant pour clic, concernant les
choses } leurs propriétés 1 les droits 1 le doma ine soil dans
la ,'ille vico mtale 1 SOiL dans son territoire 1 soit dans le
vicomté t soiL dans le comt é de Provence 1 aux cbâteaux
de St-:IIarcel , de Roquefort, de Roquevaire , de Bréga nzon , d'Hyères 1 sa uf le domaine et les droits dudi t sei ...
gueur comle 1 et q u'en oulre ledit seigneur comte consentit
une convention pJssée entre lui et le susdit syndic
présent cl l'cccvant au nom de lClù ile commune ct uni vcr~
sÎ té mal'seilJnÎse 1 par laquelle ladite commune se sert et
peu t sc ser \'ÎI' de la jurid iction pleinement ct li brement
••
,
1
umSI qu ilulrcfois le seigneur de la ville-vicomtale el la communauté de Ma rsei lle elle-mome oot eu la coutume d'exercer 1 Cl peut avo ir des recleurs 1 ùes podestats) des
consuls ou tous au tres officiers choisis par son élection. »
Ceci est détaillé jusqu'à la fin dudil acte qui se termine
ainsi :
«( Mais moi Haymond , éCI'ivain eLnotaire dudit seigneur
comte , ai assisté ü Ioul es ces choses) les ai toules écrites
el r ai apposé ma signatul'C. Moi Guinand notaire public
,
'
a MOI'seille , ai fid èlement extrai t celte copie du susdil acle
ou .des susdits chapi tres de l'instru ment ori ginal , Pai
rédigé ùans la fOl'111e publ ique et y ai apposé la signature
(lue j'ai lu coutulUe de m :!t~rc dans les actes que je fais,
L' é vêque es t prié de rNil'er la sentence J ' excommunication lancée co ntre la ville,
TEXTE.
lu nomine Domini nostri Jesu-Christi , anno incarn alioois
cjusdem millesimo ducentesimo qUildrages irno lercio, 14·
kat. junii , iodiclione primà . Prrcseoli paginà omllibus innolcscaL quàd cllm Doùilis vil' Degus de Ba rreriil, vicarius
Massiliensis ct Guillelmus Tarlell. ct Ilaolinus d'Aquis,
synùici communis seu univcrsil atis Massilie J et magister
Petrus ue Ovellano, Il . Rebollus Jobannes Blancbus judices
commuuÎs MaiSilie, pncsenle cLconsccncicnle loto consilio
geuerali , tàm consilialorum qllàm capilu m mioisleriorum
di ch.e civilalis ad SODum campanœ more 50lilo congregalo
tiC ipsum lolum cousilium poslul a ~ enl inslanler l humiliter
ct ùevolc coràm domino B. Dei gratià episcopo Massiliensi
ut relaxa l'Îs senlencias excommunicHt ionum ct interdietorulll
quibus civitas Massilie inodala dicebatur non ùe jure, seellndùm quàd ullorum poslulaLionc plcniùs pal et pCI' inslrmncntum publicum scriplum pcr manum 1\aill1umli dlAs rimonte
imperialis aulre alque Massilie Dolarii publici. Totum consi1ium Massilie et sioguli de consilio qu orum Domina infcri ùs
scripla sunt , cauciones juramcntis et fid e jussoribus Valla las
coram diclo domino episcopo et in mocillm qui iofrà sequilur
prœsliterunt. Ego Begus de Barrerià vi.-arius Mi.lssiliensis et
nos Guillelmus Torlella et RaoIinus syodici et 005 magister
Petrus d'ûyellano el Rostagous Rebolus, Johannes Blanchus,
judiees et D OS Petrus de Templo et Jacob us Mar tinus, el GuilJelmus Albinus , clava rii communis et uni versitalis Massilie,
cl noslagulis Paynus el H. de Pabiù oolarii cl scribe palacii
communis Massiliensis Domine ooslro eLnOlnÎoo dictro unive rsitatis d per ca pl'omittcrous f er sti pulationcm sollcJJ1p-
�-
410-
nem \'obis dom ino B. Dei grali i! Massiliensis episcopo quod
DOS cL tola uni versitas eLsinguli de uni versitale civitalis vicecomitalis Massilie parebimus universis el singulis mandatis
vest ris el sanctro malfi s ecclesiœ ae sedis apostoli cœ Super
omnibus excommuoicalorum e t interdictorum senlenciis ,
ca usis sell fnotis qui bus nos et dicta uni versi tas seu sinsuli
de diclù uni vcl'sitale dicLm civitalis vice-comitalis Massilie
auclo rilate \'es lJ'à ut a lletori late sedi s a postoli eœ ullegalo_
fu m ejus vel dclegatorum ut sub-delegatorum J sumus seu
fuim Lls, seu dieti fuim us inodali et promitLimus vobis per
sliplilalionem sollcmpn e m làm pro nobis, quàm pro lolà
dictA uni versilalc et pro singu lis de uni versitale dictœcivitatis Ulm prœscnli bus quilm ahsenlibus quod omnia mandata vestr[l S<lUctro malris Ecclesiro sedis apostolicœ universa el singula qure snp" à proodicl is ul oceasione predictotorum vos vel ecclesia J'omann fecislis) observabimus plenè
el integrè boni'! flue el contrà per Il OS ul Doslros nullà juris
ul facli l'alione al iquù non vcn iemus et in qualllùm polerimus quàd commune seu univcrsilas seu sin guli de civitate seu uni versÎlatc dick--c eivi lalis mandala "cslra el sanctre
malris ecclesiro et seùis aposLolicœ observent et compleant
Donâ fide ; sic nos Deus adju vat! Hrno,sancLa quatuor evangelia
il lIobis corporali lcr ITID IIÙ IDCID .
Nomiua vero consilialorum genernlis consilii civitalis
bfassilic qui jUl'tlVerunt in modum supràd icltlll1 sunL hœc:
Guillelmus mereerÎus J llerlrandus Alulfus , Raymundus
Lombardus, Hugo Sm'dus, Auborlus An nonarius, Ponciuslla·
nefacius, Laurencius Sa rdus J Guillelm us de sclDelo Hylario,
Symeon Layhetus, Guillclmus Aurioli , Buguo AudoUDl'dus,
Bertranuus Bruni B1anqllerii , Guillelmlls Roma""n"
Hu ;:;.no
;:;. "
Dan iel, Huguo de Porlù, Imberlus ùe Murà , Gu illelmus
PysallUS, Guicelmus de Mari, Cuillelmus Aocelmus miles,
Pdrus Ronum Vioull1, Beftl'~nd u s llagnierus, Bemardus
-Gayra ndu!I, Johannes Gu igo Maeellarius, Johaones de Sancto
Jacobo, Joha nnes vassal lIS, Guill elmus d 'Acon de Blanquari,\,
-HI Gavidus Aicardu s, Bonayia Manloa, Guillelmus Berardus ,
Nicolaus Guicelmus, Guill elmus Borio, Guillelmus Boelus •
Johann es Guimbardus, Pelrus Porquerius, Raimundus
Pepairanus, Guillelmus d'Alangio, Petrus Poncius Surleoo:
Nomioa capitum ministeriorum qui juraverunt secundum
formam , sunt bœc :
Guillelmus Dalbar, Raimundus de l'obi A nOlarius, Bre-mundus de Agoanià, Royerius Speciator, Beroardus Francus,
lsnardus de Barjols, Gui llelmus Marcell us, Guillelmus de
Spinosl! , Bernardus de Tarascone, Pel rus Audiherlus, Januarius notarius , Petrus de Sinacco, Stephanus Bau~oynus,
Stepbanus de Forois , Raimundus Barlholomeus, GUilielmus
de Taradello , Pelrus Martinus, Guillelmus Bruni , Raym undus
Pelrus Poncius de Sanclo Pelro, Johannes Caput regls,
Petrus 1 Ebrardius , Guillelmus Ricardus
J
Petrus d'Al~o ,
Johannes de Menzellis Symon Massolus , Isnardus Fuslenus,
Imberlu s de Murl! ju;ior, Berlrandus de Sacco, Guillelmus
Bernardi , Raymuodus Benedictus , Guillelmus d' ~laoglO,
Petrus Bernard us Fuslerius, Guiraudus Bolerius, Rat~undus
Calai us Pelrus Corbasaeius, Poneius Ra ynoardus, GUilielmus
de Pod:o , Amieus Sirella , Bertrandus Malcausalus, Mi cahel
Sabalerius, Pelrus Sulor , Bonanalus ealafal, GUilielmus
pairolerius, Masselesuis Candelier 1 Marlinus. ferratol' , Bertl'andus sabbaterius, Guillelmus Coralcnus j pro suprâ
diclâ aulem uoiversilate seu communis Massilie el pro Offinibus suprà diclis aUeud endis el eompl endis el cooll'a non
veniend is à dictà uni versitate et communi Masslhe extiterun\
f'id ei ju ores sub obligacione o mniu~ . b~noru~ suoru.ID
infra seripti seilieet Bernardus Gairandl Juns pentus ~ GU11leimus Tortell. , Guillelmus Albinus, Guillelmus Plsanus,
Guillelmus de Sanclo-Bl'Iario , Jobannes Vassalus et gene-
rnliter omnes suprà dicU capita ministerior~m exllterunt
fidei j ussores in modum suprb diclum et promlseru~t om.nes
SUp l'O dicli seilieet Viearius, syndici, judices, ClaVal'll , scnbe,
consiliarii et capita ministeriorllD1 se effecturos quod omnes
�-
- ',.3 -
/, 42 -
civcs Massilie à qualuordecim annis suprà omnia su prà~
dicta in moùulll prred ictum jurabunl.
Acta sunL in aulà no \'<.\ domùs episcopalis Massilic, in
pn:esenciù eL lestimonio Bcrcngarii prœpositi Mnssiliensis,
Huguonb de Forqualquerio, Huguoois Feri , Huguonis de
Burgo archidiaconi, Petri Andree, GuilleJmi Ricavi , Petri
Belliarii , Guillelmi de Templo canonicorum Massilie , fratris
Hugonis de Digoâ , fratri s Petri de Cornono , de ordino
frntrum minorum ) fratris Gai llal'di , fralris GujlJelOli ordinis
predicatorum Guillelmi Dremundi cellcrarii , BCfl1ardi Catalani eL Duranti D1?oachorum mooasterii sancti Vietoris
Massilie, magisll'Î Guillelmi hospitalel'ii , saccrdotis ecclesiro
sancli CanDaU Massilie, Johannis Josepb sacerdolis ccclesiro
d'Accuis, D13gistri Slephaoi sacerdot is ecclcsiœ saocti Martini,
fl'atris Caulerii ordiuis sanclœ Trinilatis, fr~tris Poncii sacerdolis templarii, Guillelmi Vivaldi vicarii curire episcopali3 Massiliens.i s, magistri Guiraudi judicis dictm cUI'ire,
Gaufredi Rosta goi mililis, Raimundi Amelii militis , Bcrtrandi Dalmacii, Petri de Conchis ol plurimorum aJiorum,
al mei Raimundi d'Agrimonte imperialis aule atque Massilie
1I0tarius qui mandato dieU vicapfret aliorum dicte communis
officialium el cunsiliariorum el capitum minisleriorum et
fidei jussorum prœdictorum ) hanc c~lI' lam scripsi cl siglli
mci adminiculo comolunivi, el ad IDlljorcm omn ium prœùiclorum firmitalem diclus vica rius cl alii officÎnles dicli
communis el cODsilium gencrale et capita ministcl'iorum vo]ucrunL ct manda verunl prœsenlem eartam sigillo dicti
communis mu nimiue roborari ,
1
TRADUCTION.
Au uom de Nolre-SeÎ!:meul'
Jésus-Christ , Pan de l'inC:lf"
nation 12/1 3, le 11.. des ka lendcs de juin , la première indiction ; que par la présente page il soit man ireste à Lous
que Je noble Bcgue de Bal'rcriù, vica ire de l\I:wscillo, cl
Guillaume TorLella ell\aolin ù' Aq uis ,syndics de la co [U -
mune de Marseille , el maltre Pierre d'Ovellano , 1\. I\eboll,
Jean Diane, juges de la commune de Mi.lrseille, présent et
conse nlanl toulle conseil gé néral des conseillers el des cbefs
de méti ers de ladile vi lle, r éunis au SOli de la cloche, d'après
la coutume, onl instamment , humblemenl et dévotement
demandé au seigoeur B. , par la grâce de Dieu évéque de
Marseille , d'ètl'e déli vrés des sentences d'excommunications
el d'iulerdits donll a ville de Marseille étail dite encholoée,
sans oause ni Jroit , ainsi qu1il conste œ uo acle public dressé
par les mains de Raymond d'Agrimoute, notaire public de la
cour impériale à Marseille. Toul le conseil de Marseille, et
les conseillers dont les noms sonl plus bas écrits, (ournirent
au seigneur évêque , dans la manière dont il est plus loin
queslion , les cau lions fortifiées par des sermens elles fidejussions,
Moi, Begue ùe Barreria, vicaire, eL nous Guillaume
Torlella', Raolin , syndics, el nous maÎlre Pierre d'Ovellano,
Rostana Reboll et Jean Blanc, juges, et nouS Pierre . du
Temple Jacq ues MOI·tin eL Guillaum e Albin , claVaIres
( lrèsori~rs) de la commune el de l'univ ersité de Marseille,
eL RosLa ng Pain, eLR. de Pabia, notaires el scriues du
palais de la commune de Marseille 1 cn notre nom el au nom
de lad ite uni versité , nous promettons pour eHe, el par une
stipulation solennelle 1 à vous seigneur B. 1 par la grâce de
Dieu, 6vêque de Marseille, d'obéir à tous vos ma ndem ~ns et
à ceux de nolre sainte rtlère PEglise et du siJge apostolIque,
au sujet de toutes les senlcllces d'excommunications ~t
d'interdits ùes causes el des (ails pour lesquels notre Université a élé frappée par votre aulorité, el celle du siége
apostolique, de ses légats et de ses déléglllS) et nous promeltons, par UDe stipulation solennelle, au Dom de .tous les
h"bitans J tant présens que futurs J œobserver p\elO~ro~nt
el intéNra\emenl avec Donne (oi et sans y conlrevelllf Jamais p: r ('IUCUIl motif de d,'oil et de rait ) tous les ~('Indemcns
{~its il l'occasion des choses susdites) et de les f(lIre garder 1
~
�-
444-
au ta nI qu'il sera en nous, par chaq ue habitanl de la commune, que Dieu nous soi t en aide. Les quatre saints évangiles onl élé louchés par nous corporellemellt.
Voici les noms des conseillers du conseil-général qui onl
prèté serment. (Nous croyons inulile de les r épéter ici, ainsi
qlle ceux des chefs de métiers.)
-
445 -
ciers et conscillers et chcfs de métiers de la commune. ct
des gnrans susnommés, ai écrit celte charte et l'ai munie
de Inon sceau, eLpour la corroborer davantage, ledit vicaire el les autres officiers, consei llers el chefs de métiers
de la commune , onL voulu que celle présente char te rût
fortifiée pal' lc sceau ùe la ville.
Mais pOUl' la susdite universi té, el pour l'accompl issement
des choses précédentes , se sont portés garans sur leurs biens
les nommés Bernard Gairandi , jurisconsulte, Guillaume
Tortella , Guillaume Albin , Guillaume le Pisan, Guillaume
de Saint--Hilaire, Jean Vassal, el généralement tOIiS les
chefs de métiers et le vica ire, les syndics, les juges, Jes
clavaires, les scribes, les conseillers et les chefs de métiers ,
ont promis de ne fi en négliger pour C
aire prèter serment à
ce sujet à tous les citoyens, depuis l'ilge de quatorze ans.
Fait dans la salle neuve de la maison épiscopale de Marseille ) en présence et avec Je témo ignage de Berenger,
prévôt de Marseille, d'Hugues de Forcalquier, d'Hugues Fer,
d'Bugues de Bourg, archidiacre, de Pierre André, de
Guillaume Ricaud , de Pierre Bellier, de Guillaume du
Temple, chanoines do Marseille, du frère Hugues de Digne,
de frère Pierre de Cornono, de l'ordre des frères mineurs ,
de frère Gaillard, de frère Gui llaume, de l'ordre des prêobeurs, de Guillaume Bremond coUier, de Bernard Ca talan el
de Durand, moines du monastère ùcSaint-Viclorde Marseille,
de maître Guillem , bospil<llier , prètre de l'église dc SaintCanat de Marseille, de Jean-Joseph , prètre de l'église des
Acco ules . de maître Etienne, prètm de l'église de Sa int-
Martin , de frère Cautier. de l'ordre de la Sainte-Trinilé J
de Guillaume Vivaud, vicai re du tribunal épiscopal , de
maître Guirand 1 juge dn susdiL tribunal , de Geoffroy Roslang, soldat, de Raymond Amiel, soldat, de Bertrand
Dalmas 1 de Pierre de Conchis 1 eLde plusieurs autres , eLde
moi Raymond œAgrimonL 1 notaire de la Cour impériale à
Ma rseille, qui, par l'ordro dudit vicaire ct dcs auLres ofli-
•
FI N DU PREM I ER \'OLUME.
�'.
•
TABLES
DU
PREMIER VOL UME .
�ORDRE CHRONOLOGIQUE
ET
ANALYTIQ UR .
600 ans ar. J .~C . 1rn EpOQ UF. . - Les Grecs.. .. . . ... .. ... . .
600 nns av . J .-C. }~o nd a li o n de Ma rseill e .. : . .. . . . . . . .......
13
493 11 5 a" , J .-C. Marseille sous la domin a tion rom ain e . . ......
77
13
à
~7Gd e n .
ère.
i54a nsa v. J .-C. Marseille' implore le seco urs des Romains. ..
U
31 1 de nol. ère. ConstanlÎn embrasse le Chr islian is me j il di,'ise la Gau le en dix-sept. proyi nccs el en
314
"
38 \
"
"
"
cent qu inze cHés . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Orésius, évêq ue de Ma rseille. assiSle au
8t
concile d' Arles . ... . .. . . ......... .. . . . ..
8t
Proculu s.
é' ~q u c
de Marseille, assiste au CO Il-
cile d'AQ uil ée où des Ariens rurcnt con-
dalnn és . . ... . . .. . . . . . . . . . . . . . . .. ... . . .
397
"
Proculus sc rend t'l U co ncile de Tu rin po nr y
faire jugcr , en sa fay cur . une q uestion de
préséan ce s ur les é\'è(lueS de la 2me Narbon-
)
A la ric ent re dans Romc a près s'être clIllla ré
de J' llalic . Cie,...... . .. . .. . ...........
C'cst à la (i n de cc s iècle (lue les ordres monasti ques fu rent int roduits dans ln Na rbonnaise .... ........... . .. ... .. . .........
Fondatio n du monas tère de SL-Yictor par SaintCass ien .... . .. . .. . . .. . , . . . . . . . . . . . . . ..
No tice s ur cc monastère ............. .. ... .
Sai nt H onorat n,a il déj à réuni des cénobites à
Lérins . . . . ... . . . . . . . . . .. . .. . . . .......
Alaric meur l à COlema . ... . .. . ...... . . . . . .
Les m ur aill es de ln ,'il lc b1\tics IHl r Cr juins,
so nt dét ruites par les Bourg uignons .... . ..
"
n' iw
398
41D ~
II
s iècle.
410
~)
li
410
Il
..
4 10
"
4 10
li
U2
1/
»
»
..
. ....... . ................ .
29
Ri
n
87
82
82
167
82
S7
147
�413
»
»
Trè\'es saccagée par les Fraocks . . . . . . . . . . . . .
440
»
443
464
»
476
à
»
»
»
»
485
507
»
»
526
})
536
480
53t
:S34
l:S36
a
»
Arles et Marseil\ crcconnaissent Eude, roi de 10
pro' Îu ce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
E urie me urt ta Arles; Alaric Il lui s uccède.. 88
Cio' is bat el tue Alaric d:l1l s la plaine de
Vouglé... . . ...... . .. .. ... . . ........ ... 89
T héodoric meurt à Rome; I\J orahud us administre Marse ille; 10 1>ro\ ence pa sse des Yis igolhs an:t Os trogot hs. . ... . .. . . . . .. . . . . 90
Morl d' Amaiaric; Th eudi s lui s uccède . . . ..... 90
»
1)
li
Il
II
1)
1)
Godoma r \ oit ses lerres part agées en lre les
trois rois Fr8ncks .. . . ...... . ... . . ...... 9 l
Marseill e so us les Mérori ngiens . . . . . . . . . . .. 93
751
l:S58
1)
1)
5ï5
Il
Il
586
5~6
à
612
Il
Il
»
Il
"
Il
"
Cloth oire 1er est matll'e de toute la monarchie
F ra ncke.............. . ... . .. ..... .. ...
93
ti é de l\larseille j conduite de Théodore . é\èq ue de Marseille, ct de Dynam iu s , gOll\erneu r de la pro\' ince J nu s ujet de celte
cession, etc.. ... .... .... . ........ . .. . . . M
La peste désole Marse ille.. . .. .... . ... . .. . . 97
l\lortde Théodore, é,~qile de 'Marseille; il est
mi s ou rang des sa in ts. . . .. . ..... .... . . . 91
Morl ci o Gontran j Childebert dev ient seul
"
La Provence est divisée en pro, ince dc Marseille
elen pro\ lnee d' Arlcs
613
"
Clot haire 11 dcr ient seul mahre de toutes les
possess ions des Fnmcks
622
"
633
»
Dagobert, l'un des fil s de Clothaire n , obticnt
la pro vincc Ma rseilla ise ; par son ordre les
lumin aires dll mous tier de Sa int-Deni s doiven t t1tre en tretenus par le péage maritime de
1tlarseille ..... ... . ..... . .... . .. . . .. . . .
Sigebcrlll a en portage la pro" Înce de Marseille ..... .. ........ .. ...... . .. . .. . ... . !lB
Chi ldéric Il et Clota ire posséda ien t la Proyellee
par indhis ...... . .. .. .. . ....... . ...... . 98
Child éri c li est seu l mailre de la pro\'Înce de
Marseill e . ..... .. ........ . ... . ...... .. . 98
Pépin-d'Hér ista l prend le titre de roi d'Àu stras le.... .. .. . ........ . ...... . .. . ... . . 99
Les Sa rra sins se filent en Espagne..... .... . 9g
Ils fran ch issent les J> r rénécs . .... . ......... 99
Ils s 'emlJa rell t de Na rbonne j Charles 1\Iarlel
les ex termin e à Poitiers.................. 9"2
Ils se monl rent s ur les bords d u Rhùn e j
Charles-Martel \'ient encore les battre . .... 99
l\Iauronte prend le titre de du c de Marseille. 99
Mar seille sous tes Co rlovi ngiell s . . ...... .. .. 101
"
660
»
660
"
687
"
"
71t
Il
1)
718
Il
Il
7·19
)1
»
720
Il
J)
720
7!S1
Il
1)
Il
Il
838
Il
Il
850
Il
Il
S~~
"
II
87~
Il
Il
........ .... .... ...
........ ..... ....
98
8ij~
à
9'W
779 octob. 15.
884 octob. 6 .
98
Théodcbel't fils ·1.Illlé de C1l idéri c, possède la pro\ ill ('e Mllr s ~ ill ai "e j Clola ire li lui succède..
"·:) 1 -
Ù
Gonlra n sc rait céder par Child ebert la moi-
"'allre de ~ l a"ei lle..... . . . . . ... . .......
Il
r"
sièck'.
SQ
Tliorismond cs t assassin é par ses frè res.. . . . . S 7
Les Yis igolhs nss iégcnll\t arse ille.- Destructioll du monastère de Sai nt-Yiclor ........ 161
Marseille sous les GOlhs et les llourguignons.. St)
»
Il
-
Oodomord tu e Clodomir j HlOrt du roi .Dourguignon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 9'1
Su int Cnssien ronde le monastè r e de Sai lll..Suu,"eur. . . ...... . . . . . .. . .. . . •.••. .....•.. 82
»
H6
-
At3.ul l)he assiégc Marse ill e; résistance hérofqllc
du comte Boniface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 87
Il
)1
~ 50
887 mor".
98
Il
Les Sar rasi ns assiégellt Marseille ... .. ...... 102
Ils en\·a hi ssenl la pro\ inee ....... ... .. .. ... 102
Marseille so us les rois d'Aries et de Proyell ce . 103
Dale d'u n acte relatif à une consécration d 'égli se .. ....... . .. . ....... .... ..... . ... i () 1
Doson est saeré roi de Proyence ... ......... 106
Mort de Carlom an j Charles-le-Gros héri te de
la illOllarchie rran ç:.t ise. - Guerre contre Doson, roi de Prû\'cnce .. .. .. .. .. . .. . .... tOi
Doson. maître de Vieu Ile . meurl possesseu r
des états qu 'i l a'3 it us urpés ........ . .... · 103
�SS7 mars.
890
899
"
!Irae
s iècle.
911
"
' ence . ..... , . . ...... · · · ,· ... · .. · ·· · · .. JOS
Louis es t s acré à Yalence par Benol! , {lrche' ùllu e de Vi enne; ses guorres cont rc Ilel'enger .... . ... . .... , . . . •. . . . . . . . ..... , 108
Louis conclut un trailé de poix avec le roi
d' Italie .. . .. ' , ... .. . ... .. .. " .... , ... . . 108
Les NorUl nnd s pi\lenl c l anéantissenl l'abbo. ye
d~Sn i nt-Victor , .. ,., . . ......... . ... . . . 1GS
Louis bat le roi d'iUllie et ya prcndre à n ome
"
90 l réH .
"
la co uronne impériale .. , ....... , ........ 108
L OllÎS Ic, . roi de .Provencc, eSl s acré empereur
"
"
91<'1
"
"
U~
"
"
924
"
"
926
,
.,
926
à
H S6
008
!I72
"
"
"
1018
)J
~\l or l
JI
Loui s succède à Boson . son père. foi de Pro-
"
"
45~-
à R Ollle . . , . . . . . . . . . .. ... .. . .......... .
10 ~
Une chanc, d tl-lée d ' A"i gnon , mentionne un
Roson comle d 'Arles .. : .. ... . . . . .. . .. 11 2
Mort de Louis [ cr, roi de Proycnce; Conslanti ..
"
.,
"
972
~
Il
992
1)
))
lui s uccède ... ... · .... ·· .. ·· .. · · ·· · · .. · 109
Hu gues, ms dn comte d 'A rles, équipe â Marsoille unO noue qui le tra ns porte à }l isc où
il de\'ient roi d'Ita lie .. . ......... , .. ·.·· · 109
noson , comte d' Arles, remplace ù son profil
le Hom de royaume de Pro,ence par celui
de comté de Provence . ... . , .. · · .," · ···· 109
Marseille so us les co mtes de }>ro,"ellce . . " .. , 1 11
Mort do Hoson II , com te de Proycncc . .. ... 11 2
L a \icolll té de i\Jarseille. -Guilla ume tH , ,icomte de Marseille ........ . .. . ... . .... . . 11 3
11 :s
X me siècle.
1004
Il
l)
10"14
Il
1)
"
1)
celle rivière. cie .... ... . ... . ...... , .... H 8
162
e l s ui\'.
/0 0
id .
Conséer{llion de l'église du monastère de Sa int1040 oclob . réri o.
Victo r par le pape Benoil l X .. . ..... .. . 1'1 8
8me indiction .
167
el s uÎ\'.
1047
Morl de Guillaume 11 dil/c Gros , ,' icomlc de
Marseille ................. . . . .. " .. " .. ilS
10 ~3
Mort de Gu illa um e Ill , comte d'A rle i -
"
"
"
"
107t1
"
"
1085
1090 .
"
"
"
1092
"
"
1'112
"
"
1117
"
"
1130
"
"
"
Guillaume ter, m arquis de Pro, ence, chasse
les Sarrasins de la Gardc-Fra inel . . ...... 11 2
Xme siècle.
1020
Mort de Guila nm e ter , com te de Pro' ence ... ' 11 3
Les "icoH"Ilcs de Marseille rortifient la colline
des Grands--Cnrmes ................. . .. 15 \
L 'eJ \slCnce de l\larseille, à cct te époq ue, sc
praln c par des éerits ......... , . . .. , . " . , . j1 4
Mort (le Guillau me 1er , "'co mte ti c Marseille.. 11 7
frllillauln e Il ct Ful co , ,iconn cs de l\ lnrseill e,
cèdell l a u monastère rie Sai lll- Vid or di\'ers
droits !'ci gnen ri alll Cl di \"N"C~ propri ét és . . 11 7
de Guill aume Il, comte dr JlrO\Cnt;e. __
Guilla ume III lui succède ... .. ......... .. 1.13
Donation au monas tère de Sa in l-Yictor d' nn e
partie de l' Flu\'ea unc ct d' un moulin Su r
id es
1 136 d'a, l'il.
1)
t Oc indiction.
1144
11 52
1q~
"
"
)1
Il
ind h:t iùn ,
GeofTr oy lui succède. - La Pro \'ence es t
dh iséc en deut marqu isats ... . .......... 11 3
Donalioll d"lIne Ila rtie de l'J-I u\'eaune ou monas tère de Sa in \.o-VicLor par les , icomtcs de
Marse ille ..... . ... , . ... . . .... . ........ . 119
1ï9
Morl de Guilla um c III , "Îcomt e de Marseille . 119
Morl de GeolTroy 1er , ,'icomto de lJarscillc Cl
d·Arles . .. . .. . . . . . , ... . ......... . .. .. . . 119
Morl de Bertrand , marquis de Provcnce i sa
sœur Gcrbcrge hérite de scs élalS ... . . .... 1 14
Douce. fi ll e de Gilbert el de Gerberge, épouse
Raylllond -Bérenger IV . .... .. .. .... . ..... 1'"
Fond{llion de la Command erie tl e Tri nquetai lle . .. ...... .... . . . . .. . . ... . ... ...... :122
R ay mond-lI érenser 1er en l)rorcncc , meurt à
Uarcclonc j son fils cn det . Dérenger- n oymond , lui succède .. . ........ . .... . .... 122
Fouque 111 . roi de J éru .. alcm , accorde di\Crs
droits 801 Marse illais da ns ses étalS . . .... 129
182
Mort de Dérenger-R {ly mond
j
Ray mond-Bé-
renger 11 lui succède . . .. , . .. .. ·· ·· .. · · . . 122
Dand oin Ill . roi de Jérusalem, et empte 10' 5
Marseill ai s de tous droits il Sain t -Jean d'Arre , elc .. . . . . . . . .. . . . . . . ··· ·· . ····· f29
183
•
�-
454 11&3
1166
1170
H70
"
»
..
..
Il
Il
L ' c \l~qu c
de Uct hlécm remet. au:\ l\lnrscill ais
le clull an u de n om ad CL eLdes maisons dans
la ,mede Sl.-J ean d'Acre ... . ...•.. . ... . .. 129
Mo rL de Da udoin 111 , f oi de J rus alcm ...... 129
Mort. de Raymond-nércn gcr fi , comte de 'Pro-
Il
Il
1)
1)
i1iO
»
»
11ï5
Il
Il
1178
»
JlSO
1181
»
1183
Il
1184
)1
"coce . )) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Alph onse inféodo ln Pro,'COCC Il son frère
Raymond- Béren ger; il la lui reprend pOlir
la d onner plu s lard il son autre (rèreSallce,
puis il son fil s A Illh onse n. - Guerre n,·cc
le comte de Tou louse , elc . . .... .. ...... .
Administration de Marseille par les ,'icorntes
fil s de Hu gucs-f. c:o lfroi If ........ .. . .....
No ticc Sllr le château Ilaboll ......... . ......
Compromis entre l'é,'llque c t le chap itre de
Ma rseille au s ujet des droits de p~ch e et
de sépulture .. . .. .. . • .... .. . ...... .. . ..
:1190
1)
Il
kal.
H90 nov .
Il
"
1\lorl d(' n arrai , ,' icomtc de Ma rlle ill c ........ 126
H.a r mond - lJércngcr De('onte un droi t de lJ:\turage rOrl étend u a ux ~1 a r sc i : l a i ~ ....... ... 131
La maison de l 'é '~c h é est rebâtie ; notice s ur
CCL édifice .. .. .. . .... . .. . ............... 15t
Fo nd at ion du cOln'cnt ct de l' église de la TrinitéV Ieille .... . . .... .. ..... ..... ,........ . . 72
17.
1~7
1200
Il
"
1202
"
"
123
1;;4
123
12OC: jnnv.
6.
11c Îmliction.
Accord entre les cons uls ct la communauté de
Gareue et Roncelin , \'ieomte de llarseille. .. 133
1209
Sent ence arbitrale rendue \lar l' évêque, sur un
différend entre le mon astère de Saint-V ictor ct
lacommull e . ....... ..... .... ..... . . .. ,. 132
2 15
12:S
1!SO
Il
1)
218
ka l.
12G
Traité de Paris en lre les Marseillais ct les Pisan s 133
183
1210 sepl. 6 .
Les ,' icomtes de Marseille sont déclarés ne
de,oir qu ' un droit de ehe,'a uchéc au co mte
de Pro"cn cc .... . ......... . .. . ....... . . 125
Ayrn eric, roi de Chypre cl des Latin s. co nfirme
les prh ilêges accord és aux }\larseillais par
ses prédécesseurs . . . ..... .... .......... . 129
130
120 indiction.
121t
140 Îlldiction.
121i
1(So indiction .
18 ~
1'211
1)
Il
123
1211
Il
))
Luce III prend le cMteau Dabon sous sa pro-tecli on ..... ... . ......... . . . . . . ... .. ... 1lS0
LeUreS-I)atcnl es de 1\aymond-Uérenger en ra,'eur des Marseillais .......... ... .... ... :1 23
na
1)
Morl de l\a ymond-Uérenger, comte de ProVeli te •••••..•.. • • . . .. •.•.•. . ..••• .• •••
1t 87
1102
1200 ni ai.
u
..
»
))
8.
80 indiction.
187
Conrad accord e des prh'iléges à diverses ,'illes,
Cl nota mm ent à ~Iarsc ill c ... ... . .... . .. . . 129
190
A.rri, éc llcs Croisés dans le port de l'tlarseillc. 130
Gu y, hui tiè me foi de Jérusalem, permet. aux
Marseillai s de négocier dan s
SO li
455
roya ume
n,ec exe mption de tous droits ............ 130
l tl4
rév.
Roncelin donne la plupart des biens qu'il possédail dans Mar ;;c ill e a ll monastère de Sai ntYictor .. , . ... , .. ... .... . ... . . ... , ...... 132
224
Le même \'lcomte donne aussi au monas tère dc
Sai nl-Victor le château de SRint.-Marcel . .... 2.2lS
R oncelin \'en d un huitième do ses droits à la
\'ille . .... . .... . ..... .. , ... .. . , .. .. ,. . 132
L a commune achète à Anselme les druits d 'u ll e
parlie dUllor t qu ' iI a,'a I1 acq uis de Honcelin .
,icomle de 'Marseille .. . .... .. .... . ...... 132
Valeur des Ih'rœ d'or cl des sous couronnés à
celle époqu e . . .......... . . ·.···· · ··· ·· ·· 132
J ean, roi de J érusalem, ~onllrme la donat ion de
kal.
1212
218
13 .
Ill Risons à Sa int-J ea n- d' Acre, raite par ses
prédécesseurs aUl Marseillais .....• . .. .. ,. 131
226
R oncelin cl Adh émar- accordent à la commun e
ides
1212 n o\' .
7.
le \)ri, il ége de mar(lllc Cl de représa illes . ... . 132
22ï
�ka!.
1213 d'a" , 5.
1 ~ indiction.
-
456 -
Geoffroi cL h:mill e cL leurS fil s "endent un ti ers
du huitième de 11\ seigneu rie de Marseille à la
conlnlunauLé , . .. , ...... . • .... , .' .... . . , .. 132
231
R aymond des Bau'( l'end à la co mmune la Ql]a~
nones
tri ème partie des lesdes Qu 'il possédaiL dans
12 13 d·a,'. 4 .
.
la
,' icomté dcMa rscill e .... . . . .. " .. .. ...•
15e illdict ion.
»
Roncclin
eèd e à la ville tou s les bi ens qu'il poss&1213 »
dait encor e dans Marseill e .... , .• . , . . . .. ..
l~ a cité yicolllt aie 8pparlenaiL presqu e toute il
»
»
1214
celle époqu e, à l'uni versité m arseilla ise .. " ,
Donation fa it e au chapitre de l' église épiscopale
»
1214 »
par Pierre Bernard ... . .... , .. . . . . . . . . , . .
Hu
gues des Ba u:t cède à la commune les droits
»
»
1214
qu'il a,'aiL s ur Marseille . .... , .. . •..... ' ..
n
»
1215
»
»
1216
»
»
1217
))
))
)1
II
ù
)1
)1
Marscille cst el comlUuniéc par Honoré UI ... · 1 3~
Marseille sou tient le comte de Tou lo use contre
le comle de MontforL., . . .. .... ... , ... . . ,. 134
1218 juin
))
LecomICde Pro\'cnce a ccOrdeaul~ la rse illai s l a
fac.uhé de fabriquer etde for ger la grossc mon ..
Daie d'argenL. . . . ....... ..... . .. .. .. . .. . 1 36
1218
»
Notice s ur 13, porte réale .... .. ", .. .. . ... . . 147
el s ui v.
2GS
•
Marseille r enouvelle les trans actions passées en
1216 ayec l'é,'êqueetleschanoin es, , ... . . .. 140
271
1219
133
249
133
Valeur du sou cou ronn é Cl des besans co uronn é3
de Constant inople .. . ....... . ....... .. .. 132
Barral aggranditl e chàteau Gabo n dont une des
trois tourS resaill 'orflcc d' un ph a re ... , .. . .. 150
Traitéd'alli ance enlre Sance, comlede Proycncc,
el les Marseillais . .... . .. . , .. ' ......... , . 134
267
Ven le faileà la commu ne par Ra ym ond Geoffroi,
,'ieomte de ~larsc ille, el ses enCa ns .. . ..... 250
Raymond , co rnt~' de Toulouse, m arquis de 1)1'0"
, ence, affr anchit les Marseill ais de divers
droits cl le ur donne des maisons li Deaucai re 134
323
1216
1217
JJ
JI
132
'transaction entre la ,'ille s upérieure ot la ,'ille
ka!.
inférieure. - UapporlS commerciau:t ct po1216 fé\' . 10 .
litiques ... . .• , . ... , . ...... , . .. ... , . , .... 134
Se indicti on,
136
260
1216 3nil 1.
3e indict ion,
»
1216 »
)1
236
249
1215
12 17
1217
MorL de ROllcclin ... . . , . . , . . .... . ... , ... .. 128
Les Marseill [l,is Ilosséd llient li n qu art ier dans 10
\ iIIe de Uo u!; ie . . . . . . .. .. , . , . .. , , . . , . , .' 134
Marseille co ntracte une alli ance 0' cc lIu gues,
co mte d·Empurias .. .. . . .. . , . . , ...... , . . 13,1
457-
1219
sept.
6.
:se ind iclion.
1219
1221
271
Transaclion entre Marseille ct A.nüe l de F Ol relatil'ement il la seigneurie d' H )è rcs Cl de Bré-gançon . , ., .. . . .. ... . .. . .. , . .. ... . .. , . 136
269
~
li
..
- YO"cz l'article du 10 des kalendes de fénier
1216.
Transaction entre llarseille ct Nicc . .. .. .. ', . 134
»
Ber trand Gombcr t vcnd à la commune dcs droits
de mîllerole . ... . . ' . . , . , .. ' .. . ... , . , . . . . 137
»
Sentence compromissionnelle entre Ma rseille
ct H yè res au suj et de certains domma ges . 137
279
122 1 noY.
2Sil
id es
1223 d·oOl.\ l. 7.
1011111 indict.
1223 ka!. 10.
d·oct.
1223
»
»
ka\.
1223 fth r.
1
Compromis entre Marseille ct H yèr es ct n réga nçon . .. . .. . .. , .. " . . , . .. . , .. . .. ,', .. . . 136
290
Robert de lbelino , seigneur de Ber rllth , arfr anchi t les lIarseill ais de touS droilS d 'e ntrée
ct de sortie .. , ................ . ... , .... 137
2S7
Les )rar~cil1a i s déelarcnl leurs ,'iconltes e't.clus
des cbarges publ iques, et tracenl les règles
d' un gOlllerne menl mUllicipal .. . . . . , . .. . . 145
La commune soaticnLses droits contre la ,ille
sUiléricure; les ho.bilall s d c cell c-çj reconnaissenL la j urisdiclion Il e l' Eglise épiscopale 136
2S~
•
�'122'i
no,·.
li.
Ume indict ion.
-
458 -
Rolond d' Aubo gnecède à la commun e de Ma rseill e sa créance Sur liugucs des Dam: ...... 137
kal.
1228 févr .
19 .
29.
ka l.
1225 ja ll ". 6 .
14 me indict ion .
COlncllliùn entre Ra ymond-Dérenger ct ln COIllml\n e, - Le conlie ct la ,' ille s'engagent à
sc seco urir mutuellem ent ..... .. ' .. .. . . .. 13U
ka!.
1225 rén, 9,
11ruo indicti on,
Transaction entre Ra ymond·nérenger e l l" u nirers ilé Marseill a ise rclntivement. au chùl euu
de noue ct à l'I le des Marligucs ... . .. . , .. . 131
»
»
1228
femm e, des pri\'iléges de Marseille .. .. . , .. 138
395
ka!.
302
1229 rén . 17 .
Roymond des Doux , sa rClll me ct. ses en ran s,
, endent. à la COnlnlUTl e les droits ((u ' ils
a"tlicnl s ur l'tlarscill e .•. . • " . . • .... . .. . . . 137
Les Ma rseill ais rournissc.n t des vaisseaux à
Jacques l or d'A ragon Qui leu r donne eo
retour des maisons à Ma yorque .. . ... , .. .. 139
La commun e est. relevée de l'excommunication
ct de l'interdit par DellOlt , évêque de Marseill o, .. .. . . .. ... , ...... , . . , ... , ....... 140
"
»
1229
»
»
1230
»
»
1233
"
»
1235
))
»
1235
Il
29~
cl
1I0ll es . 6.
1225 an 1. 11.
131ll(1 indicti on.
412.
Nominalion des députés marseill ais chargés de
5e rendre à A ,'ignon pour resserrer l'alliance
de celle' iIIe o\ ec 1\lorseille" . . ... , ... . .. . 137
t226
~
1)
307
Raymond , du c ti c Narbonne, cornle de T oulouse, co nfi r me les privilégcs accordés OUl
Marseillai s, en 12 16 , par So n fils ••...•• ,. 131
323
1226 nov.
8,
14me indiclion.
Le coml e de Sa\'oie promet de cal mer la colère
de Frédéric fi Cl d'o btenir même de cc l)ri nce
10 ratifica tion de nombreul (lrh iléges en ra ..
Ye ll r de Marseille . ... , . .... . .... . , ... . . • 138
318
UZ6
»
1226
1)
1226
"
»
Il
U ug 'Jcs dcs Daux reno' l\'ell c ses tentativcs pour
reprendre sa port ion de ,iCOIHlé" .. .. . . .. 131
Ra r m ond des DOU 1 ,'end à Morseill e la se igneurie dc Roqu e\aire ..... . ......... , . . . 131
323
Marseille s igne un lra ité ayec A vignon . . . . . .. j 31
32-1
12:21
"
1)
Sentence arbitrale enlre Marseille Cl Bu gues
des DauI, sa remme el ses cnrans, ... .. ... 139
396
3me indicl ion.
1229
3'\ 0
ka!.
1225 ré rr. 18 ,
kal
1226 d'OCl.
459
Statuts commcrcians el maritimes de Marscille . . .. ........ . .. . . . . . , .. , .. . . . . . .. 138
327
Confirmation pa r Charles ter, Cl DéatrÎl sa
Acte pOf lequel Anselme vend à 10 ,'iIIe la 12e
pa rtie du por l , une Jlonic ti c l'on cra g:e de
te rnème porI ct un 8e ti cs tesdes .. . ... , .. 390
Traité entre Marseille cl les Sarrasins d'Â.Crique .. .. . " .. . . .. ... . •... . " , .. " .... 142
Marseille supprime le pri,'i1ége qu'ava ient les
Cbe,'aliers dll Temple Cl de Sa int-J ean-d eJ ér usalem de ne payer aucun droit IJour l'entrée el la sorlio do leurs na"ÎreS .... , .. · ". H2.
Le comte de Tou lou se es t recon n u seigneur de
Marseille .. , ... .. . , .. ... . ... . . ... .. ... , 416
Grégo ire l X. consent. à co que le nombre des
cbanoines do Mar seille lie Soil pas augnlenlé. , .. . , . . ... . . ........ .. ... , .... .. 1~ 3
417
H enri 1er, roi de Chypre, accorde aUI Marseill ais Cl a u peuple de Montpellier et. des
nutres lieux dc la Pro\ence, la racu llé de
fair c le commerce dans son royaume . .. , . .. 14iS
1236 mors .
418
1236
JJ
"
Innocenl l Y confirm e les rranchi ses accordées
celle m~me année par Jt end de Chnlre . .. ' HlS
"
Trll ns action cnl re 1\n )' molld , comte !.le T oulouse Cl Guillaume d e Sigll cj dans cet acte,
Ic CO ;'l1C de Toulouse esl rcconnu seigneur
4'22
12.3G
))
,
�-
-
460 -
de i'iI orsl'i li e . . . . . , .. , . ' , • , •• , . . . .• •. . , . , 11:l
~IG
~2G
1210
12·i2
"
Darrnld cs n au xcèdeses droits ~ ur Aubagne et
I\oquerorlh Guillaum e d e "Ma ri eth Pierre .••. HG
'3~
Ros tan g d e Podio-A ll o 1 vica irc II Marseill e du
comt e dc T oulouse, adresse uno lell re aUI
cons uls d o l\Jnrse ille en Sy rie ., ..... , .. , .. jljli
)1
432
k ll1.
1243 juin . H ,
1re ind iction .
k a!.
12-43 juill.
L 'b~<]ue es t prié de reti rer la sen tence d 'cl-
commu n ica tion
l o n c~e
co utre elle .. , ....... 146
.30
Rar mond-nércnger. comtc de Provence , con-
10 .
Orme les acquis ilions raites pa r la ville, etc . 146
1 re indiction.
1243
»
12-13
)1
435
1)
Traité d 'allian ce enlre le comte de Provence et
))
Le pape n onorius demand e Il l'empereur F ré-
l' uo Ï\ ers ité m:lfseilla ise . .. . , .. . .. , , .... , 433
déric la mise en liberté d es Marseilla is
Guillen Vi\'aud et Pier re de St-Jacques, ... 146
433
124 fS aoll.t.
1211 6
•
1250
1257
"
»
1257
1262
12ï3
o.
"
,
"
Marseille se soulllet entièrement au com te de
Provenco , . .... . . , .. , . , . , , . . , . . .. ' , . , . . 390
"
•
Comment éta it apilelée la tour d e Sa inl- Jean à
Marseille . . . ... , . . . . .. ,. , . . , .. . . . .... ,. 15 1
"
"
Les Illllra illes de la \' ille sonl recon struit es par
"
Les m inU les des 'nolo ire ~ d e ill:.lrse ill e ne remontent pas a u-delà de celle a nnée . .. . . ...
A spect de Morse ill e . . . . . . , . , . . .. ... .. , , . . .
J.es bus tes dc s aint tazore l de s a in t Lo uis el
de sai nt Victor son t placés sur la porl e réale,
.La d er nière lour ouchàleau Dauollcsl d élllOlic.
"
Xllj mo s i ~l e.
128.1
H3'I
Mort de Ha ym ond -Béren ger Ill , comte de
Pro\'ence .... , .... , .,. , .. " ,. , . , , ... , . , 124
llénlri x, coml esse de Pro \'ence, épouse le
. co m te d 'A njou . . ... , . . . , .. . . , , .... , .... 124Sa int Loui s vis ite i'IIors eille., , ... .. , ... . . . . H5
"
"
"
"
Charles d'Anjou .. . , . ,., . , .. . . . . , . .. "., 141
198
146
147
150
/,61 -
L'église de ln Trinité-Vicill e est d émolie . , . .. i2
Datc du s it gc de Marseille par le conn élable
d e Dourboll ., ... " .. .... . " . . .. , .. · .. ·· 1!i 1
1MO ar ril. 18 . Exlrait du r opport sur le proj c ~ du préscllt ou\'rage fait nu Conseil municipal . pnr M. AIbrand , au nom dc lB Commission des
1524
152;;
,1
1)
»
"
sciences ct nr:s ... , . . . ... , · ·,··· · , ··· · ,
s
�onDRE ALPHABÉTlQUJI
ANALYTIQUE.
A
A bbaye.
Abbé
l 'Q!}. Monastère de Sui nt-Sauve ur .
l\lonas tèrc de So in\..-Victor.
de Sainl-Victor. Voy. A II 3S 13 SC,
commune de l\Iorscille.
Acre
{Saint-Jea n d} l'oy. llaudoiu, rçi de Jér usalem,
É, èquc de Bethléem.
Acquisitiuns
fa itC5
par la ,ille co nfirmée.;
\lllr
le comte de
Pro\'cnCC (1243 ) . . . . ...... ... . ..... · ... .. HG
435
Adalnsic.
vicomtesse de Marseille ..... . .... . ....... . .. 1'1 9
Ad hémar
(Gérard). Voy. Mabill e, \'icomtcssc de Mnrseille,
Ronccli n Cl Adhémar .
126
Admini strati on. de Marseille {(o rme de l' anciellne )... . . .... ... 34
V oy. auss i co nsuls de Marseille
Admi nistr ateu rs de Marseil le sc disa ient. rOClours de laconfréric
du Saill l~Es llril. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270
colonie marseill aise. Elymolog ie du nom , elC. . . 40
Agde,
de change . l Toy. changeurs
et
cabri ls (droit d'cnt rée perçu en 1228 s ur les ) . 3.4 8
Agneaux
orateur.
a été élevé à i"ll atscille, .. .. . , . . . , .. , . 79
Agrol 3s,
(Marseille
reçoit la pcrm iss io n de pou "oir bâlir
A igues -Ma rles
des chùteaux, clc. , sur le rh age j usques à ) 138
3 19
A ge ns
Airain
A i,
Ai'
A i'
A i'
Ah: ,
{Droit pcr( u cn 1228 sur 1') .. . . .. , .. . . , .. , .. 343
fon dée p" C. Sc< tius C.h intis . .. ...... . ... . . 46
pillée rat les Uarbarcs".· · ·· · , · ··, · ·, · ·,,·, 48
ér igée Cil colonie romaine." . . .. · ,,·,· · ·,·· , 77
dc, icnl lecher-lieu de la 2c ~a rb o n n o. i se. , . , . ,· 78
Sai nt- Maxim in Ypl'~c h e r é, angilc ... ' . ' ..... ' 80
�•
Ai(
Ais.
Ah.
Alalia ,
so us ln domin a tion de Cha rib e rt. de Pari s...... IH
so us Alphonse Il, del'ientl c s iégc du goU\ erncmcnt du comte de Proyence .
124
Y oy. diocèse d'AiJ.
Cil Corse, fi été rondéc par les Phocéens; combat
des Aliniiotes co ntre les E trusques, etc .....
15
33
34
Alaric 1er
Ala ric Il
A lbikes ,
Alhrn nd
Alc'tandrie
Alliance
entre dan s Rome après s'étre emparé de l' Italie.
elc •........... , .... ... . ,. . ..... . . . .... .
s uccède la so n père Euric cn 480 ... . . . .......
l'ull e des peuplades lig urienn es . .. .. •. . . .. ...
87
88
27
(eJtrnii dn rapport de M .), rait au conseil municil)al nu nom de la commission des science:;
CI oris du môme conseil , s ur le proj el du pré~
sc ntouYrage.. ... ...... .. .. . . . ........ . .
8
(droi t Jlerçu en 1228 su r les ma rcl. all·di ses yenanl
d' ) . .. ... .................. . .......... . . 333
entre ~tar se i ll e ct A, ignon.-
Allioilce
entre le comt e de Pro"en ce cl Marseille, elc. -1243 144
Allobroges
(les), les Voconces, les J:le IYe5, les T ectos ages et
433
A lun.
Alu n blanc
Alun ceq!terill
Alun cequerin.
les Arécomik es réunis assiégell t Marseille .. .
(les). Etymolog ie <Ill mot. ..... , ........ , .
53
21
roi d 'Aragon , COmte de Pro"ence.- Guerres
contrcleco rn lcde Toulou se, etc ..... ,
12:1
Droit qu ' il paya it il Chypre Cil 1236 .... . ..... li23
eL d'Alep {Droit perçu Cil 1228 Su r 1').-1228 . 343
346
(droit perçu cn 1228 snr l') ... . ..... . ........ . 340
Sa co m pos itiolt ... . .
3iS
A lun de Balcon (droit pcrçu en 1228
ARlbassat1 curs arabes (des) arrircnt à )lorsc ille so us le règne de
P éllio . .......... .. ..... . ...... . ..... ... 101
Ambro·TeuLons (les) après a ,'oir pillé A i, sont défa its (H\ r ~18riu s. 4.8
Ameutons
(droit perçu cn 1228 su r les ) ..... . ... .. ..... 347
Ampurias .
J'oy. colonics Marseill aises.
Anas Lase,
abbé deSaint-Yi clor , usurp e l'autorité de ThéoAncrage.
~~r' ~' ) : : : : : : ~ : : : : : : : : : : :
3',3
A m a lld c~
3/i6
Souverain de lo Pro"ence. 0 go urernésou s la tu.
lclle de Théodoric ; so mort, etc. . . . . . . . . . . . .
(droit pcrçu Cil 1228 s ur les ) ... , .. , ...... . ,. 3/i3
no
913
A nes ct ânesses {droit d'ea tréc I)crçu en t228 sur le:;) . . , ...... 348
( Gautier ). Vay. Guy de Lus ignan .
An glic
Anis
(droit d'entrée Ilereu ('n 1228 s ur l' }.. ..... .. . 343
AnnilJal.
Son passage dans la Gaul e, etc. . . . . . . . . . . . .. 4 t
Ann onerie.
f oy. œm re d u blé.
Ali se de la J oliette. ancien Ilo rt de la ,Ille épiscopa le.. .. ... . ... 68
l'oy. ollui pon de M a r ~ cillc ancienne.
Anse de l'Es taque ....... . .. . .. . ... .. ...... ,. ....... . .. ... . GS
,'end la la ,me la 128 partie du port, une Ilartîe
An selme
de l' ancrage de cc m~me port el Uil Se des
lesdes qu'il 'elloil de ROllceli" .. .. . . . ...... 1:12
3YO
Voy. Gu)' de Lusignan.
est assiégée parlcs DJybes elles Décéates ..... .
'-oy. aussi colonies )Jarseilla ises.
An to nius .
....oy Lu cius Auto ll Îus .
Anuda
( ll ierre cl Bertrand ) . Yoy. Guy dc Lusignan .
A llo ll on Dclphinien était l' une des dh inités de Marseille.
A\Jolloli Dclphi uicn, J'oy. aussi temple de Diaue .
Appoll odore de Per game a demeuré à Marseille ...... .
(concil e d ' ). Voy . Proculus.
Aquil ée
( lbériens }, l'une dcstro is ra ces qui ont hab ité la
Aquilains
An selme.
Antibes
li4
39
78
Gaule .. ... .. ....... . . ··········· · ··· · · .
Arobes.
Voy. ambassadeurs arabes.
Arbnl ell e.
Arécollfîkcs
,woy . balis t('.
( les ) . les Tectosages et les Sal icus qui t c n ~
laient de se sou le\'cr contre les Romain s.
sont réduits il. l' inaction par Illllré.se nce de deul
347
Ahm de Cast ille . (droit perçu en 1228 S\fr l') .. . . . ..... . ....... 3,. 3
Amalaric ,
dore, é H~que de Marse ille. Clc . . . ..........
Voy. port de Marseill e.
1226 . ... ... . . . . 137
324
Alpes
Alp honse,
'.. G:;-
Arécomikes
Argcnt ,if
armées cons ulaires . ... .. .... ... . ·.· ··· ·.·
(Ics) les Yoconcc:i, les Helycs ,les Teclosages cl ics
Allobroges réu nis Qss iégcnl Marseille ...... .
(droit pe rçu
Cil
1228 s url' ).,., .... , .... ,
30
Ut
~3
3_3
34i
�À. iens
4C6 -
cond omnés au conci le d 'Aqu ilée tenu cn 3Rt ...
Ari:;tsrcll é,
prêtrc$se de Diane . VOY· ll hocéen s.
Ari stote .
r oy . rondation de Marscill e.
Étymolog ie du lIom . . . ... ·· . .......• • ..... ,.
ser\:lit (\ e lllllllll s IlU' Sn lyes ..... . •. ..... , .. ,
Arl\!s.
A rIe..
A ri e..
r
.I\ ubagne.
Aubagne.
Âillinas
Aulu-Gelle .
reCOllll:lfl E llric , roi d e la Ilro \'ince ...... , . , ..
8t
88
ct !\1{lrseille sont cMées 8 Ul Oourgu ignon s ..... .
89
AIl$bergllot
A ,"cu glc-né
no
A\ign on .
fl3
Alignan
A \ ignon
A rie::...
M:l,imicll y périt d e m orl ' iO!Cll lC ........ .
Arles
A rles
Arlc!'
est de nOU" el\ll le s iége de lu prércclure des Gau les ...... . .. . ... , , . . , . . .. , ......... , .. ,.
Arles
.\ ries
27
27
St
l ' n concile
Arles
Arles
Aobagne.
éri gé\! en Colonk' n omuinc ............ •. ....
A rie ::. .
Arles
SI
e.;t tenu en :11 4 ....... " ... . ... .
A\ ienus ,
(In llrovince d ' ) échoit àCh ild cbcrt , r oi d e Paris.
gom ern éc par le patrice Cels us,........ ...
!)q
(la I)ro, in ce d ') de' icn l, à la m orldc Charibert , la
propriété d e Gontran , roi d e Bourgogn e... ..
!)!,
( pro\i nce d·). CHé., dont ell e sc composa it. ....
!)S
Marseille ael.êtc ulle créa nce hypOlhë(IUéc su r
celte seigneurie .. , ... . ... . ...... , ....... . 13 7
292
Uugucs dei OaU}: cmrr un!c onlC Cents Ihrcs
S\' r les cMlcau'( d'A.ubagne ct de Roque fort . . ~31
l'oy. DenoÎl, é \ ~ q ue de Marseil le.
(d roit perçu cn 1229 su r les) .... , ....... . .. , . 346
Voy . fond ation de Marseille.
(d roil perçu en J228 Sur les) .....••..... " ..
(Célidoine 1') Voy. Cél id oin e.
Voy. Festu s A Yien us .
Etym ologie du mot ... , ........ .. . , ...... ,.
rendue il Sigeber t par Gontran .. .. .. . ..... . . .
Arll,,'S
Arl es
A ries.
se illccl d·Arles .
r oy. COltlllloirs marseillais,
(Trs nsaction passée en!re) ct Mar ;;;eille . . . ..... 137
A \ ign on.
IPoy. co mptoirs )Jarsc illa is ,
A\itus J er.
Aycard,
empereur d 'Occidenl; sa m ort, ctc . .. . ....... 88
\'icomte de )Iarse illc . .... .......... .. .. , .. . 119
Aymeric,
roi de Ch~' prc . co nfirm e les pri\' iléges accordé5
d iocèse d' A\i gnon .
128
aUI Marseilla is par ses prédécesseurs . . .... 129
130
1 15
l S~
Armoiries des "icomtes de 11é\rscil1 e., .. . ,., .. . , ..... ·· .. ·· , ,· 1 10
Arsena l
de Marseill e ancienn e; son cllllllacemen t. . . , .. ' 74
ou Dil'l lie l'Eph és ienu e élai l un e des di , inités de
Marseill e •. . ...... . , ...... , .......... ,.
3!)
Athénée.
Ataulphe
l 'oy . P ythéas et Eut h ymènes.
l Toy . fondation de Ma rse ille.
a ssiége Ma rseille j résis tance héroïque du com te
o (lIlirace, . . .... . ...... . . , .. . .. . .... ' . . . .
87
Atau lphe
s'empare d e :"\a rhonJl e Cl de Tùulouse ; sa mort il
Ilarcelo nne . ... .. . .. , , , , .... . . , ....... , ' .
87
A stron omes.
A !tache
A.ttil a.
Aub agne.
-,
324
Frédéric 1er ,
ro is d'A rlcs.
A rt émis
.-
:107
rail alliance a'ec 11arscil lc .... .. .. ·· ···,····· 133
(comt é d·). l'oy , n oso n . ('/Hnle d 'A rl es.
( \iroml é J ·). Vuy. GeolTroi 1. ,icomlC dt' )fa r-
A rm oi ri es des com tes de l)rQycncc de lu première racc .. ,·
467 -
(du droit d') ..... , ..•.. . , . . .... . ... . .. , ... . 333
l 'o!}. Théod ore 1er, roi d es Vis igoths.
Eglises de celle seignelll'ie qui furent don nécs cn
IOtl'nll mon a.,tèrcdeS\. - Viclor, .. , . , ... ·. Ii i
D
Dabon.
r oy. châtea u Daban .
Daccanas tra lSas el l rialas {droit perçu en 1228 sur les) ... , .. 34 7
B agua/des
(droit Ilcrçu en 1228 s ur le;;;) , ...... . , , ... .. ,. ~2
346
3.8
�-
-
' ·6S -
lI elloll.
(A rbalette). Chaque bâ timent cn orrivant! 1\Iarseille d e\'oil cn rem ettre une à la communo.uté - 12.28 .•• . •.• ·· .•• ••• . • . .. . ...... 3iSfi
Daliste
469 -
Banq1licrs.
Voy. changeurs .
Barbar es
l>iIIcnt Aix ; leur défaite par Marius . etc..... .
48
ra"agcnlla Pro'·cnce .. ..... ... ·.. . . . . ... . ..
Barbares
Ataulphe y meurt assassin é.... . ..... ..... ..
Barcelonl1e.
Barqu e miraculeuse. - Sonarrh'ée en Proycnce .. ... ..• . .....
Barques.
" oy. Mlim ens,
R~
87
80
é \'èqlle de "torseille, est prié de retirer la $-cntence d 'cxco mm :lOi calion lancée con Ire la
villc ... ' . .... . .. ... .. ... . . .. .. . ... . .. . .
Benoit.
é\'êqlle de Marseille . Voy. Ra ymond- Bérenger III .
Bérard Go tt i.
Voy. Guy de Lus ignan .
(les), comtes de Pro\'encc .. . .. . ..... . ........
Béren ger
Voy. Guy d e Lu !'ignan.
Jléren guier.
Jlertr and ,
m arquis de Pro\'ence, meurt en 1092 ....... . .
n erlrand Gomber t. \'end d es drùils d e miflero/e à l'unh'crsité
Marseilla ise .. . . . ........ .. .. . ....... . . .
439
121
114
137
nnires.
Darracan de Beauva is (drap de) i Voy. drap d e Darracan.
vicomte d e 'Morseille ... .. •.... . . . . . .. .. . ... .
Barral ,
279
1 2~
12G
"Îcomtcssc de Marseill e, épouse Hugues des
Daul , elc . . . .... . . . ... · · .. . ..... · · · · · ··
nàtimens couverts el non com 'cr ts (droit payé en 1228 par les).
(gabelle d es lesdes des) ... .... . ... . ... . .....
nAIs .
(les) réclarnenl la llroHnce . ............ ... . ..
DaU1,
( Hu gues d es) Yoy. Barrale J \ iconllcsse de
Daux
Marseille,
Hu gues d es Daux.
Bo.rrale
1
126
344
338
122
manqu et
(R a~' m o nd
J
Voy. éY~q n e d e llel léem .
Voy. n ObCT l. seigneur de IlC)' rtlt.
(droit pert,u cn 1228 sur le) . composition de ce
o es) Voy, Adola s ie,
no ymolul des Bou x.
com tesse de Pro\'ellce , épouse le comte d 'Anjou ...... ,., . .. ......... .. • . , ... , ... .. ,. 124
{dro it perçu en 1228 sur les) .... . .... . ..... .
Bœurs
Du
loyer des "laces ou il se ,endait à Marseille .
Dois .
(droit perçu en t228: s ur le m enu) . ....... . . .
Dois
Dois d e Son daI. Droit perçu en 1228 s 11T celle qualité de bois .. .
(droit perçu en 1226 s ur 10) .• . .•. ·•······•··
Dois Cru:
l'o y. aussi Charles 1er.
]leauca ire
Débrrkes,
llectlllas.
n ello\èse
Denolt,
355
132
343
produi t. , CIC.. . .. ~ .. . . ...... .. ..... .. ... . 3.i7
se ille.
BaUI
125
348
II cl hl éem .
UeyruL.
(Gilbert. d e) Voy . Sibi11e , \'Îcomtesse de Mar-
Daux
Béatril
Dertro.nd A nuda . Voy. Gu)' de I.us ignan.
n er: rand-GeoN'roi, \ ieonHe de Marseille ....... ... ..... . ... . .
Dcnrand Sarde. Voy. Guy de Ll\s ignan.
Uos on.
Sa ,'aleur en 1228 .. . ... . ....... ... ....... .
R e~ a n co uronné de Constantin ople. Sa " aleur .. . ....• .. . . • ....
Ilétail
(droil per çu en 1228 sur le).}..... . . . . .... ...
(m aiso n!' la) d OIlIU!cs aUI Marseilla is .... . .. . , 134
l'un e des tribu s li guriennes. Voy. Ligures.
(droit perç1l en 1228 sur les) . . ..... .. .. . . . .. . 342
l'inlenenli oll du ca rdin al H.om ai ll de So intAnse; l'l1nh ers ité Mar seillaise promet de
S'IrlJ cr ct do sall\'cr les chAleaul d 'Aubag ne, de
SI .-l\I un:cl el dc Roql1 cfort ... . .... .. .... 412
J'3
34J
3.13
J47
Doniface
Doson ,
(com te). Voy. s lége de l\t al'seille.
gOIl\ erncur de l'I talie ct do la Provence . sc rail
couronller roi d e Pro\cncc . - Histo ire de so n
usu rpalion . etc .... . .. . .. • · · .··• ~ . .. . . . . 10a
n oson.
Boson ,
roi de IlrOfe nce , mC\lrl en m a rs 8Sï . .. . .... 108
comt e d·Arles. rempl ace à son pr ofit le nom de
royau me de Pro\'enco Ilar celui de comté de
PrOfe nce . en 92G.....• . .••.•.. . •• ..... . • 109
(les) , co m les de Pro\ ence .. . .. .. ...... ..• . . 111
34G
,'ien t au sccours de l Iarseille ..... . . .... ·.···· 32
évêque de ~ l n rseil1 c , relève la commun e de l'elcomm u nication et de l'Î n teroit par l'elfet de
aïR
3,8
339
Doso n
!lolin .
)l oue
Voy. droit s seigneuri au x
(porI ùe) . Voy. R a)' llloutl- llél'engcr .
�-
4i O-
-
Droit d 'enlr ée IJc rçu cn 1228 s ur ces n ui ma ul . 346
Doucs .
348
Bougie .
n ougie,
t es Marseill a is 1 posséda ienL un qu artier .. .. 134
l' UIlÎ 5i
ct Oran . - Comment le "i n d(' Ma rseille pouYait
y N rc 'eudu e l déchargé . .. . . . .... ,., ..... 330
Bourbon
(oonnétable de). Voy. s iégc de l\larseille.
Dou rg de la Cn lade à MafScillcj Oll s itu é, etc ... . ... . .... . . . 142
, i l ,-
" QY. )lorte .le la Caladr.
(' nl:. de.
(Uou rg de lil) i oil s itué. cie . ........•.... ·
Ca llute .
Col ll llTllius P iso n. Voy. Pison .
e. h inu'
(Seniu') fonde ln , i110 d' Ai '"" , " " " ' "
Cam inal
( n crlrand ) Voy. Guy de Lus ignoll .
Ca ns l de FOL ou de Mariu s ..... , . . .. , .. , ....... ,........ .
1156
337
815
86
88
343
348
Dr égançon
Dréganço n .
(château de). l 'oy . acquisitions .
"J'oy. H yères et nr ~g o ll ço n ,
Ror mond-Uérenger .
B res i/.
(d roit prrçu, en 1228, s ur la marchandise 811peI ~e ) " "
nro ndo",
Durgo nd ion
l et
, .. " " " .. "" "" " " " " , .. "
4G
47
Concil e
( d roit perçu en 1228 sur 1" ) , ... , .. '
Cl.tllebière
CO ll 'Méj an ,
( rue de la ). ": t)' llI o10g ic du mOL, cIe .. ,
1~6
Voy. territoire de Marseille.
ou de la Croisel le. Voy . terri toi re <le Mar-
1 ~6
Hou rg de n oub nud ; où 5i11l 6. e\.c . . . . . .. . . . . . ........ • ... . . .
Bou r gins
(des places des) cn 1228 .. . ... . . . .. . .. •• . . ..
Bourguignons
(Marseill e sous les GOlbs et les) . . . . . . . • • . . . ..
Bour guignons. Lcu r or rivéc Cil Pro\'encc . . ....... . . .. ... . ..
[lassent le Rhin cn <1 06... . .. . ... . . .. . .. . ..
Bourguigno ns
Droil perçu cn 122.8 s ur ces nnimaux . ... . .. .
Drcbis.
Vi:!
Ca p Zao
:l.i3
li47
seille.
Capas cL Ga lla chas de SarcOs 0 de b",u u (ù roit perçu en 1228
s ur les) . . .... , . .... , .. ' .. , . ........... , J'i J
34 8
(leq uarlÎer de la ) aurait eu un temple ded ie au
dicu Pan.
343
(d ro it perçu , cn 1228, s ur les) . .... . . ....... . 347
ct llurgondioll n , , icomtes <l e Marseille .. .. 127
'j'Ii
Carcasson ne.
Voy. Seillimailie.
Card iu al de Sa in h \n ge. J'uy. Ilcnoh . é, ~ql\ c de Marseille,
Il onùri u'l> •
lI uglies li es nout.
meurt.
;
Cha
rlC3-lc-G
ros hhite ùe la monarchie
Ca rloman
frança ise ...... , ... , ..... " ........... ,' 107
( les) de\ iel1llellt mahres ll c la Vro" il1C'e .. , .. ,. l Ol
Carlo\'in g iens
(
les) sont battus Sllr mer Ilar les Marseill ais ... Ul
Ca r lh:. gin ois
Le
llr pa'is:age dans 10 {'.ull ie . cie .. , .. ···,· , ,·
Carlhagill oi!\.
Marseille
( rclig;cu<:es ). VU!! . s iégc de ;\1:.r5eillc
Cass iani tcs do
Il;:\ r les Sarras ius.
Cassien
CaU3 S
(droit perçu on 1228 s ur les gra nd:,; cl les petits) J<i9
Cabas ùe cUÎr ou de groc;se toile. Voy . Ca pas ct ganachas .
Cabrî ls .
d roit (( 'entrée perçu Cil 1228 s ur ces anima 11 1 . 3.i8
Cab rils.
l'oy . peoux de ca br ils .
Ca d ière
(cbi\lcau de lA). Vo y . H ngues des Dan! .
(Jean), fondatcur du monastère de Sa int-Viclor,
Ca th éùrale
Voy. saint ÜtSSiell,
( Eglise ) . Voy. chapelle Roya le.
challilre de Marseill e .
église de SaÎ nte-l l arie.
Co théd rnle
Ca tilina ,
( chanoineS de la ) . Voy. é\~que de 'lI a r~eillc .
cond amn é à l' el il , demande d'être ell\ o)'é a Marseille . . . . · ,· · · · ·· .. . .. , .. . ........ , . . .. .
Cotlllll andu s.
Voy . Li gures.
( ùroit perçu en '1228 sur le) ...... . . . ....... .
Caupol
fa Ufil
Ca yol es.
5~
( yMnÎ:oII dG). Voy. gar nison de ca':.\.
Droil perçu en 1228 sur ces onimaus. ' , . . .... . 34 8
�Cara res.
Célidoine
Celsus,
472-
Pa ys uccupé (Jar cett o I)Cup lade ga lliqn e......
l'a vell s lc né . orrive à Marso ille . . .. . . .. . . ....
27
80
Imtrice eL SO ll\ ern eur d ' Ar:l os s'cmpare d ' A"i~
gn on, etc. . . . .. . ... .. .. .. ... . . .. . ..... .. 94
l'oy . ordres mona s tiqu es.
Cénobitos.
Cens des propriétés. " oy . Sl atuts commcrcillul et maritimes .
6"
César
ass iése Marsoillc . . .. . ..... , . • . , ...... . . . ..
el suiv.
César.
l'oy. I.u ciu s César.
César.
So d escription de l\IarselI1c..... ... . . . ..... .. 64
Cey reste
(ch.\ teau de ). Y oy . H ugues des DauJ.
Champ-de-llars. Voy . plaine Soint-l\lichel.
Changeurs.
Dispos itions y rclnt iYc!'.-1228. , ..... . •. , ...• 3H
Chanoincs d e la cat hédrale. 'Voy. chapitrcde la ~ I ajor.
Chantiers d e construction. Voy. Marse ill e ancienn e.
Channe
( droit I)erç.u en 122.8 s ur le ) . ... ... ... . ... .. . 3"6
347
Cbapeaul de feu tre { d.'oit porçn en 1228 su r les) .. . ... .... .... 3H
348
Chapelle royale de l'église Catl. édrole de :\I arsei ll e. (Somm e alTccléc
dons le 1311\0 s iècle pour l'eu t relien de la ) . 360
Cha l)elle de Sainl Jea n. Voy, ég lise de S L.~ J ea n ,
Chapitre de la Major. Grégoire I X llcrmel que le nomu rc d es ch a ~
noi nes d e cc Ch<\ IlÎlre Soi l aug m ent é, etc . . . , H IS
417
Charmis ,
473 -
m édecin célèbre de son temps, es l né à ~far-
scille .• . , .. ...... .. ...... . . . .... . .. . .. . .
Château d ' Aubagne. Voy. Denolt, évêque de 'Marseille,
79
Hu gues de.; Daux,
Roncelin .
ChAteau Da bon , li Marseille. -- :iolice y relrnh'e .... ........ 150
Château Baben . Roocclin . ,'icomte d e 'Marse ille, s' y résene
une tour .. ..... .. , . . .... . . . •.. .. .... .. . 128
ChAtea.u de Drégançon . Voy . acquis ition s.
ChAt eau d e la Cadière. J'oy. Hugues des Daux.
ChAteau de Ceyreste . Voy . Hu gue5 des 8 a1l1.
Châtea u de Croch , à Marseille. , . ...... , . . .. . ... ... . . .. .. . , 11SG
Château d·n yères. Voy. acquis itions.
Château de Romadet. Voy. éH~ qll e de Bethl éem .
Château de Roq uefor t Voy. acquisitions,
Denolt , é,~ qu e de Marseille,
Rencelin .
Chàtea'l d e Roqllenlire. Y oy. acquisition.:; .
CM lellu de Saint Marce l. Voy. acquis itions.
Benoit , é\' ~que de Marsei lle.
Châleaut m arseillais. l'oy . Ai gues-U ortes.
Chaut
( la gabeJle de la ) csts uppr imée en 1228 .... . .. 338
Che' ali ers du Temple el d e Saint J ea n de J éru salem . DroitS qu 'ils
posséd aient à Marseill e . ... ..... ... ...... , . 142
Cjleva uchéo
Che\'a ut .
Chà, l'cs.
( droit de ). Voy . \'icomte ~ de Marseill e.
Droil perçu Cil 1228 sur ces on;maul .. ....... 348
proit perçu cnl 2:2S s ur ces an im aut .. , . •.... . 346
348
n'cs tj am ais r CIlU en P.'e \·en oe .. .. . .. ,., .. , " t02
Charles-le-Gros â la m Ort de Carl om an auqu el il s uccède ,
continue la g uerre Contre Boson r oi de Provence .. . ...... , ........ ... ... , ...... , .. 107
Charles-Ie-Chau,-e , cOlllt e d e P rovence . . .. . . . . . " ... " . .. . .. , 102
Cha rles,
(lI s d e Loth aire roi d ' Il alie, prend le titre de
ChildeuerL ,
roi d 'A lIslras ie, est ad opté IJa r Gontran , roi de
Bourgogne ... ' ... . ... , ..... . .. , ........ ,
Cbild ebert
re\'en dique la m oité de :\13 rseille., ......... . .
95
9G
re i de Prorence .•. , ... .. .... . .. , . . . .. . . . . 102
Ch<lrles-Censla n ti n , 3we roi dc Pro\ ence . . ...... , .... . . . ... ,. 109
Ch<l rles-:lla rtc l
e't lermill e les Sa rrasIns . . ... , . . .... , ..... ' 99
Cha rles 1er,
co mtc de l'ro , ence, ct Uéa tri x sa femme, cenGr illenties nri\'iléges de Ma rsoill e , .. ...... .. J38
Chilpéric,
l'oy. aussi A ries
Type d es trois ti ers de sous d'or de ce prince
rral)pés à :\Ia rseille . . : . . .. . . ............ ,
r oi de Soissons, esl m alt r e d e Marseille., . .. ,
98
95
Chypre
Voy, musÎ Childebert.
(Commerce des Marseill ais dan s) . . .. . . .. , .. . , 129
Chap itre de la Major . Yoy. 6 1usi é\'~ qu e de Marseill e.
Charbon
Chargeurs
Charibert .
Cbarlema gne
( imj.lOl'lation du ). Gabelle s UPI)rimée en 1228. : 339
( d ll sermenL des ). 1228 ... . •• , ...•........ . 31S0
roi d e Pa ris , eS lmahre d e Ma rseille el d 'Ah.. 94
3V~
Ch ild éric Il .
018
Chn re
Ciçéron
( Ile de ) . Voy . A r mcrie . roi deC h yp re
"a nle le go u,crnclllent de Mnrseillc ..... .
36
�-
-
474 -
défend f ontl'Îus ct C. Ca lpurnius Piso n, propréteurs de la pro\'ince, accusés d'cxactions. ti3
el su iv.
Cinquième époque. - Marseille sous les Carlo\'ingiens, de 7{S1 il
855 ..... .. ...... . ..................... 101
( Droit perçu CO 1228, s ur le ) . ............. . 347
Cirament
( Droit IJerç u en 1228 s ur la ) ........ , ... . .. . 343
Cire
346
(
Droit
perçu
en
1228
sur
les)
.....
.
......
.
.
3..
Ciseaux
348
Cicéron
Citadelle de Marseille (la) renfermait les temples de Diane ct d'Apullon. ... . .. ...... . . ..•.. ........ . . ...• 6ts
Citadelle de "M arseille. - Son emplace ment , etc.. . .. ... ... . . 74
Cil oa l
( Droit perçu , cn 1228 . s ur le ) . .. . . . . . .• .. .. 342
346
Classa
( Droit perçu. en 1228. s ur l, ) ............... 346
Clava ire royal de Marseille i son Iraitcmcnl ou X IIIe siècle ... 360
es t tu é par Godolllar. roi des n ourguignous .. 9J
Clod omir
CIOlhaire 1er.
roi dc So issons , est Ill ah rc de Marseille . ..... n3
de,'ienl mailre d e loute la m ona rch ie F ranke
CIOlhaire l u
en 558............ . . . ... . . . .. . ......... 94
Cochons.
J'O!). porcs.
Colfadier
( Droit que de\'uit payer, en 1228, la cha rge de ). 341
Co lonies m arseillai ses .. .. ..... . .. , , , , , , .... ... , . . . . . . . . . .. 40
Coman ,
( ll ef d e la lribu d cs Ségob r iges, seco nd é de tous
les Lig ures veut anéa nti)' Ma rseill e. , ... , ... 29
Co man.
VO!). port es d e la \'ill e.
Combat
de la nOlle marseilla ise contre cell e de Brutu s
pour Ccsar ..... . . , .... . ........ . . , . , .. .. !S1
Cllmestib les .
Droit perçu . Cil 1228 , pour leur importation et
leur clportalion .... ........... .... ,., ... 332
Com m anderie de Trinquelaille (la) a été fondée par Gérard
Tenque .. . . . , ..... " ... , . ... , ... ' .. . ... 122
Co mmerce de Marse ille (le) sc ré\'eille a'nx Croisades .. . . " .. 128
131
Commerce de Marseille. - - S ta tuts de 1228 , , ... .. . .. ..... , . , 13S
321
Comm erce dc Marseille. - Les rappo rts d e commerce entre la
, ille infér ieur e Cl ln \ ill e s upéri eure, sont
fi xés,." , ..... . ", .. . " . .... , .... .... . 140
'li t
4ï5-
Commerce de Marseille. Voy. consulol marseillais à Salnt..-Jcond'Acre.
consulOl m nrseîlh'lis à Tyr.
Commerce de Marseille. l'Dy. Denri, roi de Ch ypre J
J érusalem,
Marseille so us les Romains,
ri\'8ge de la mer.
Robert, seig neur de Deyrul ,
Sa int..-J ea n-d 'Acre.
Commune de Marseille.-Sent ence entre la communauté el l'abbé
de Saint...-Yiclor, , . , . . .. ", .. . ........... , 132
218
Commune de Marse ill e, Voy. Marseillais.
Marseille.
Comptoirs marseillais , . ... . .... . . , , , ..... ... .. .. . ..• .. , .. .
Comté d ' Arles. - Sa créa tion .. ",., ... , . . .... " .. ...•....
Comté d' A ries.
Voy. 11 050n. com te d'Arles .
Com té ,d e Marseille. - Sa création ..... . ,." ...... . . , . . ... ,.
Comté d e Provence . - Sa créa tion .........................
Comté de Tlr. (co mmerce des Marseillais <Ja ns le ) . . . . '." . . ..
40
i02
i02
i09
i29
190
Com te d ' Alljou. J'O!) , Déat rh ,
Comle d 'A rl es. VQy, Guill aume 1er •
Guillaume li.
Guillaume III .
Co ml e llonHoce . I"oy, s iége de Marseille.
Com le de IJarcelOll e. 'Voy , Ha ym o11d-Dérenger l Y,
Comte de Bar. Voy, Henri . co mtc de llaT.
Conlte tic Champa gne. Voy. Th ib aut.
Co mtc de Montforl. l'oy,l\a ym ond Vt,co mlcdc Tou louse.
COlllle d' Empurias . VO!). H ugues. comtell 'E lIllmrias.
Comte de Provence ( le ) fait. alli ance avec Marseille . ... . .. , .... 433
Com te de PrO HIll'C. l'oy. Alphonse, roi d 'Aragon,
n oson .
Charles 1e r ,
Lotho irc.
l~ouis- l e- Débonnaire.
R ay m ond-B érenger lu,
R tly m ond~D é r cnge r
n.
Rn ymond-Uércngcr Ill .
�-
-
~ 7G-
477 -
Cons ul de Marseille en Syrie. Voy . Rostans de Podio-Alto.
Cons ul at m arseillais à Saint-Jcan-d ·Acre. - Éta blissem en t, etc. 1:J0
Comt e de Provence "uy. Ray m ond- lJércn gc r lV.
Sa nce de Pro' ence.
Comte de Toulouse. -- Ses guerres cont Te te comt e de Provence;
194
Consulat m arseillais il T yr . -
Etablisse ment , etc ........... . 129
Marseille se d onne à lui . ClC... . . . . .. . ... . . 123
143
t44
4tG
426
432
Cû mt cs
Comtes
Comtes
Comtes
de Provence ( Marseille so us les comt cs de Proycncc ) ... 1tt
de PrOYC II Ce, de la 1 re rncc, -- Armoiries . .. . . . ...... 115
de Ilroycncc . -- Mai son des Uérengcrs . .
121
de Pro"ence détlarcnl que les ,'icoIllICS de 'Marseille ne
4
•
•
•
•
•••
••••
•
leur doivent. qu ' un droit. d e clle\'auchéc . . . . . 125
Comtes de Pro~·cncc. - Marseill e ne S' )' est définith cmcul so umise
qu'cn l 25ï .. . . . . . . ....... . .. . .•..... • ... 390
Comt esse de Pro,'cnce. Voy. Déatril .
Concile d' Aquilée . J'oy .llroculu s .
Concile d' Arles. Voy.Oresius .
Concile de T uri n. r u.!!. P roculus,
Confirmation du traité d 'a lliance entre Mnrseill e Cl A\i gnon •.... 32.'
Connétable de Bourbon (le) assiége Mar seill e en 1525 . . . .... ,.
1tSJ
Conrad J com te de Tyr , permet au x Marseillais d e négooier el
d ' établir un co nsul dans T yr . . .. , ... ... . . .
190
ng
Conrad- le-Paci fique. Voy. Guilla ume lu , comt e tl' A ri es.
Co nsécration d ' un e église ( acte de 875 concernant la), - Cita.tio n . 161
Conseil s uprême de Marseille. Voy. go uycTTl cment d o l'ancienne
Marseille.
Conse il d es quinze. Voy. go un rnem ent d e l' ancienn e Marseille.
Consei l de \ ille . - Quelles Ilerso llu cs Il"u\'s icnt y Olrc admi ses
Cil 1228 . . ................ , ..... . .. . . . . . 350
Conseil m un ic ipal. El ira it du r apport qui lui est rait le 18 anil
184 0 s urlc projet dupréscnt ouvrage, l)a rM .
Albrand au nom d e la co mmi ssion des sciencesetar ts . . . . .... . . .. ...... .. . . . .... . ...
S
Consta ntin
dh' ise la Gau le en 17 prov inces et 115 cités.... S t
Constantin
embrasse le christi anis m e en 311.. ... . .... . . . . St
Cons ta ntin Co pron yme. Des déllUtés de CCl eill pe reu t' a rrÎ\'elü
il ~Jar se ill e ... . , . , ... , .. " .... , ..... , . " 102
Ig0
Con suls de Marseille.-La commune est au torisée à se choisir les
siens.- 1243 . . . . .. .. . .. .. , .. . , . ..... ... , 435
Corail
( droit perçu en 1228 sur le) . ... ... . •........ 343
347
Cordat d 'Etampes et de Charlres ( droit perçu cn 1228 sur le) . .
Cord es,
rer et fil ets ( droit lJerçU co 1228s llT les) . .....
Cordes
( du l o~' er des pl aces des ).- 1228 .. . ...... .. .
Cordoan,
( droit pereu cn 1228 sur le ) . ..... .. .. ..... . .
Cordo an ver me il (cordoo/l. coloré ) Droit perçu en 1228 s ur ce produit. .... .. , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
34 5
33:J
340
347
348
( ,)fn elius Sylla est e't ilé à Marse ill e .. . . .. ,................ . 78
Costum e des remmes d e ~l8r se il1 e. Voy. parure .
Coton fil é et non filé ( droit perçu en 1228 sur le) . . ...... . •.... 342
34G
Couteau l
( droit per çu en 1228 sur les ) .... . . ... , ....• . 344
3~ 8
Cou yent des fr ères prêcheu rs . Yoy. Crêres prêcheurs.
Voy. ordres m onast iqu es.
Cou ycns .
Al
aric)' meurt en HO. , .... .. . " .. · ... · · ··· 87
Cozeoza.
m édecin célèbre. né li 'M arseill e. laisse en m o u~
Crinas,
rant d e quoi reconstruire les murs de la ,·ille. 79
Croch .
Croisades .
Cro isades
Cuirs
Cuirs de bœur
Cuine
Voy, chAteau de Croch .
B ugues-GcolTroi. " icom le d e Marseille, 3 pri s
part il la prcmière croisade, ... . , ..... · · ··· 120
(les) ont rait la fortune m aritim e de Marseille .. 128
130
( droit perçu
en 1228 sur les ) .. . . ....... . ... . 3-i2
( d roit perçu en 1228su r les ) .... . .• · ···• ·· ·· · 346
(d roit perçu cn 1228 s ur le ) .... . . .. · . ... · · · · 34 3
347
Cu ineouné (droit perçn cn J2'28 su r le ) . .. ...... · ·••··· · · · · · M 4
348
Cu min
(droit p er~. u en 1228 s ur le ) . ' ..........•... . 3H
Cur ateur dl! port d e Marseill e ( goges du ) . Curel
(d roit p('rç u
Cil
1:je s iècle ........ .
1228 s l:r le ) ... . . ··· · ·····,··
3RO
349
�-
-
4ïS Oc S igne
479 -
(Guill a ume). l'oy . Roymo nd , corn le de Toulouse.
( Ra} mond ). l'oy. Guy de Lusig nan .
De Saône
Delllièm e époquc: Marseill e SO li S les Romains. - De 49 an.;:,
a,a nt l'ère ,'ulgaire à 476 ans après celle
ère.. ... . . ... ......... . .. . .. ..... . .. ... 77
DellJ.ièm e partie. - - Septième époqu e : Marseille sous les com tes
de Provence .... .. ...... . ......... . ...... 1lt
Diane d 'Ephèse éta it r egard ée par les :M arseillais comme leur
première patronne, etc.................. 39
65
D
Dacier
Droit perçu cn 1228 s ur cett e m archa ndi se ..... 342
Dacil um .
Dauphins
Tributs , impots. - Ûri gin e , clc .. . ....... . . . . 361
( les ) Ilèchés d ans le por t . a pI13n cna icn t a u
m onastè re de Sai n l~V i cto r ................ 142
De n aul .
De Bourbon .
Voy. Bu gues d es lla u J.
l'oy. s iégc d e iU arseillc.
346
185
l'une des peuplad es li guri enn es.. . .. . • • . . . ... . 27
l'oy.Ox)' bcs.
J'Q y . Gu y de Lusig nan ,
(Guillaum e ). Voy . Ro nccliu.
médecin céMbrc de 5011 temps . est né à Ma rseille . . . ....... . . . , ..... . . . .. . . . . .... ... 7n
Denia.
J'uy. co lonies marseilla ises.
Denys Périégètc. Voy . Ma rseille, co lonie grecq ue.
De Podio-Alto. ""oy. Rostan g de Podio-Alto.
Diane d·Éphèse. Vo y . temples d 'Apollon el de Di ane .
Diocèse d 'A i:t (le) éta it co mpris d ans la pro ün ce de Marse ill e... 98
Diocèse d 'A" ignon (le) était. com pr is d ans la pro,i nce de Ma rseille. . . . . .. . . ..... . .... .. ....... .. . . .• 98
de 'Mar seille., l'oy . pro,'ince de Marseille .
D iocèse
' ·oy. Frères llrtkheu rs.
Domin ica ins.
condam
nés a u concile d'Aries ten u en 3 14 .. . .. 8 1
Do nat istes
Dot des fe mmes de :\13rseill e ne \>00\ ail elCMer cent écus d·or .. . 38
Doua nes de Marseille (tar if des). -- 1228 ... . ..... . ..... . ... . 138
327
Donce,
fi lle de Gerbergeel de Gi lbert . épouse Rarm ondDérenger IV. com te ue Barcelone ....... . .. . 114
Décéalcs,
Décéates.
Oc Lusignan .
De Mari
Démosl llèncs,
Dragonet ,
" icomte de Marseille ... . ....... ·· .. ····· ·· ·
Dra l)
(droit perçu en 1228 s ur le) ... . .. .......... .
Drap d ''\',·ignon (droit perçu en 1228 s ur le }, . . ... . .... . . . . . .
Dra p d e barracan de Ueauyais . - {droit perçu en 1228 sur le) .. .
De Posqu è re:i
De Posq uères
(G uilla um e ). Voy. Gu y de Lus igll a n.
( na ym ond ). Vo y . Gu )' d e Lusignan.
Drap
Dra p
Dr ap
D rap
Drap
Drap
Députés
(des) de l' eill pereur Cons tantin Copronym c a UI
rois Francks. ar r h'cn t il Marseille . .. .... . ... 102
Dépu tés ar abes. ·Voy. a mb assad eurs a rabes.
De Sa int-An se ( cardina l ). Voy. Honori us,
De St.-J acqu es
Benoit, é, èque d e:\la rsc ill e.
(Pierre ) . ' ·oy. Honor ius .
121
34 2
345
34:)
d e b nrracan d e Roha n (d roit perçu en 1228 sur le ... · ···· 3<1>
de Bea ucaire (d roi t perçu en l 228
' so r 1e)..... . . ··· ······ 315
de Ca hors (droiL perçu en t 228 su r le ) .. . .. .. · ·· .. ···· · 3~5
d'éca rl ate (d roit perçu en 1228 snr le ) ... . ...•. · · ·•···· · 345
de Figeac {droit perçu en 1228 sur le ) ... . . . ••... • • . .... 345
de Gordons (droit perçu en 1228 s ur le) ... . ... . , · · ...... 345
Drap de Lérida (droit pe rçu en 1228 sur le ) .......•.. ··• ·· ···
Drap de Limoges (droil perçu en 1228 sur le ) .....• ··· · • · ·· · ·
Drop de Louviers ( droitpercu en 1228 sn r 1c ) .... . ...........
DrAp de ~nrhonne (droit perçu en 1228 sur le) ......... . .. . .. .
D r ap ùe soie. Droit Qu 'il IHWa. it àCh)'I)rc. - t236 . . . .. · •. , ....
3!ia
34t)
340
3.51:)
4 1lJ
�_
480 -
-
481 -
Dreps de couleur (droit perçu cn 1228 sur les) . ....... . . . . . . .. 34/S
Droit de c~l e"auchée. l'oy. "Îcomlcs de Marseill e.
Droits de pâtura ge accord és aU I Marseillais par le comte
de Pro'·cnce . .... .. ... .. . . . . .. ...... ... . 131
t97
E
El' ube.
Voy . colonies marseill aises .
Eo ux publiq ues j les ,'icomtes de Marseille en donnent une pa rtie
Droits de pèche dans l' Huvea une cédés aut moines de SainlVictor . • . .. ... .. .. . . • . .... .. ..... . . .... 11 8
au monas tère de Sl. - Victor Cl YCndCnl l'aulre
il. In comllluri e , etc . . , ..... , . . . , . , ........ 11 R
162
H9
n7
179
Droits de pêche. Voy . é\ ~q uc de Marseill e.
Droits de sépu lture. Vo y . é\'êqu e de Marseille.
Droits de m Wer ofe. Yoy. Bertrand Gombert.
Droits seigneur ia ux cédés par des , iCOlUlCS d e Marseille au 01 0 n3!'lèrc
Sai nt-V ictor . ............ . .. ,. fi7
Droils seis ncuri aul acq uis d es ù comles de Ma rseill e, pBr Gu il(aUlne Viva ul et Bolin .. ........... . .. . . . 12/S
de
Droits di vers .
l' oy. Late .
Duc de Marseille. Yoy. l\I auronte.
Dut de Na rbonn e. Voy . R a}·molld . comte tIe Toulouse.
Ducs tIe Bou rgogne eL tIe Bretagne ( les ) ,'ienllcnt à Marsei lle. - 13e s iède . . . ... . . . . . . .. ... . ... . . . 144
Étymologie du mol. . ..... . .. . . . .. . .. . . . . .. 27
Durance.
(Pons). ' ·oy. Guy de Lusignan .
Du nercst
go u, ern e Marseille au nom de Gontran i sa
D r namius
co ntl uite contre l 'é ,"~qu e Th éodore, etc.. .... US
11i2
179
29.
Elilll publiqucs. Voy. OU $S,j f-Tu \'caune.
E cureu il .
Voy . peaus de , ai r . etc.
E d ues
(les) f\lnl alli ance a\ ec Home .. . ..... . .. . . .
E glise de la Tri nité , ieille.- Dale des a fondation, etc .... ,.,....
Egl ise cathédrale. Voy . challell e roya le.
ï2
Eglise de Sainte ft1arie (l') - Cathédrale - loue de Pons de Peyn Îèr le po rt de la ,-iIIe ép iscollo le. . .. . . .. . . .. M
E glise de Sa in te Marie (cathédralc ).- Sn principale porte d'entrée s'om rai l sur un emplacement ronge a ll ~
jourd 'hui par les eau l . .. . . . . . . , . ......... 7d
E glise de Saint Et ienne { N.-D. d u Mont). . .. .... . ... .. ... . .. . 96
E glise de Sai nt J ean. Où s ituée? .. . ... , . . . ... . . ... .. . ... , . , . 322
Eg lise de Sa int Laurent (1') à Aub agne, es t donnée BU monastère
de Sa int Victor ..... .. .......... " . . • .. .. 117
E glise de Sll illt Martin (\') à A uba gne . est donn ée l' U Illon"stère
de Sai nt Victor ... . .. .. . . . .. . . .. .. , . .. .. . t 17
Eglise de Sa int Victor . Consécrat ion 1 etc., .. , . .... . ... . . , . ... i l S
161
(date d' un acte relalif il. une consécration d·) .. , 1G'I
E glise
E les)'kes,
tri bu ligur ienne, Voy. ligures.
E m pe rcur d'Allema gne ( Frédéric ). Voy. Thomas de Sa\'oic.
En apsde(ust
( droit perçu cu 1228 sur les J... .. , . . . •. , • , 307
E ncens
( d roit perçu en 1228 s ur l' J..• • " . . .. ••• .. . 3~ 6
E'ldo14f1lé.
Éty molog ie du mot d'après ?Il. Ttllllousan . . . .. . ï 5
E scla\ cs à Marscille ( des ) . . .. ... . .. ··· .. .. · ···· · ···· · · .. · · 3S
E Sfju i lla{s
( d roit perçu en 1228 sur les ) .. ; ... . .. . · .· ·· Mû
Es tamine
( droit per çu en 1228 sur \' ) . .. . . , ...... . . ... . 344
E sta mine ct toile fi ne ( droit p e r ~, u en 1228 s ur \' ) .. , .. , . . .. , .. ;J.iii
Estaqu e.
Voy,
(10 1'\
lie l'Estaq ue.
31
�listeou .
'182 -
Morscillc nll cicnn c S'O \ ançn il dans ln IlICr jusques
au rocher de cc nom . . • . . . . . . • . . . . . • . . . ...
E , êque de ?tlarscill e. Voy. Denolt.
70
Eta in
Voy. Guy de Lusigoa.n.
( droit perçu en 1228 s ur \' ) . .. . .. . .•.......
E uslate,
Oresiu s,
l'roculus,
sa int Se renus,
t lofTes de soie.
( droit perçu cn 1228 sur les) .. . . .. . • . . .....
Théodore.
Ycncr ius.
E toupe
( dfo i l. l)C r\~ U on 1228 sur l' ) . .. ....... . ..... .
Estim at ion des "rOllriétés . Voy. tc rti rurc des l)ropr iétés.
E!'licn ne Jean .
Etran gers armés (Ics) n'éta ient point admis dans l' ancienn e Marscille... . . . .. . . . .. . . .. . . ... . ... . . ..... .. :lfl
Eu mène.
Eurie
Eusébie
E uslate
l'oy. l\1 :lI'scillc. colonie grecque.
est reconnu roi de ln pro, iuce por les comm unes
d'Arles CI de Marseille . cie.. " .. . ......... 88
(Sainle). abbesse des cossianitcs. l'Dy . siégc de
Marseille por les Sarrasin s .
est remplacé por fir œcns s ur le s iège élliscopal
de Marseille. . . . . . .. . ... .. ... .. . . . .. . . . . 88
E ustbate.
l'oy. fonda tion de Mlu·seille.
Euth ymènes et P rlhéas , n;:n igaleu rs et astronomes. so nt nés à
Marsei lle; leu" tra,"u«" .............. '
30
E uxeous ou Protis ronde Marseille . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . .
22
E"éché de l\tarseille.-
No tice s ur la maison ép isco lla le .... .. .. 1.1!)
151
E,êché de Marsc ille. Voy. vill e épiscopale.
E,'èqul! de Bethl éem ( l') rcm et um. Ma rseillais. en 1163. le
chùlenu de Romatlet cl des m aisons dau s la
,'ille " ·Acre ....... .. . ...... . ....... . .... 120
E,~qu e J e Marseille ( l' ) passe lin o transaction n\ec les en-
fans de [lons de Pc~' ni e r des \' icomt es de Ma rscille , ou sujet du port dc la \ iIIe éll isco-
F
l'm'uol
( droit per çu en 1228 s ur les) .... . , . ...... . ,
l;u.issas
(qu 'esH'e qu 'on entend ait par ) en t 22S?, .. . ,
Fa,oriuus,
sophiste, a été éleré à Marseillc .... ... .... .
Fall:iI et ros.
( droit per c,u en f:128 sur les) . ..... , .. ...... . .
l~emmcs de lUarseil1e.- Leu r do t ne pou , ail ctcéder 100 écus
d'or et leur parure 5 ..... , ........ .. . .. .
Fcmmes de l\larseil1e (Ics) ne bunient poin t de yin . ......... .
( Hu gues) . Voy. Gu)' de Lu signan
Fer
( droit perçu en 1228 sur le ) ... ..... .. . .. . , ..
Fer
]laIe... . .. . ... . . . .... .... . ............ . fiS
E\èque de ~(arse ill e. COmllromis, en 1175 , entre l' é ,'~qll e et
le chOllitre au s ujet des droits de pêche cl de
E,' ~que de Marseille ( 1' ) ct les chanoines de la cathédr31e
rCll oll\ellent, en 12 19 , la tr3ns action }lassée
cn nt(; ayec la CO IllIll Hll C ••..
" , • . •• ,
3ïl
79
3H
3S
as
333
343
347
Fer ouné,
séllullurc . . .. . ... . .. .... .. .... . .. . ... . .. 126
l S:I
:M û
( droit perçu en 1228 s ur le ·) ...... . ....... . . 3U
3'S
Fers de lance
( droit perçu en 1228 sur les) ......... .. ... 3U
3.8
1 3r;
2ï-1
FCS lUS A,·icnus . Yoy. Marseill e, colonie grecque
F il de Dourgog nc. ( droit perçu cn 1228 sur le ), .....•. . .... , 3!i2
:J<\G
�·Pil de Sarcia
Fi lets
Fla)'sadas
1, 8·~
-
-
( droit perçu cn 122A sur le) ......... . . . . .. . 3!j7
Fu stanelle.
( droit perçu sur les) . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . .. 333
( droit perçu cn 1228 s ur les) .. ...... . ....... 314
485 -
( droil perçu cn 12"28 s ur la ) .... , ........ . . 31,2
346
346
Fondalion de l\iarscillc ( É I)oque do la ); noms des écri vains de
Ilanliquilé qui III IUcntiouncnt. eIC. .. ...... 13
ct 5 1th' ,
Fonteius
Fonlcius,
défaiL lèS Ga utois qui ass iégea ient Marsei lle.,.. 53
propréteur de la prov ince, accusé d'C IOCli ons est
dércnd u par Cicéron .... . ... . ........ . .. . . 53
marse
illai
se" . Voy. Aigues-MorIes .
Forteresses
roi
de
Jésuralcm , acconlc dcs droits ll an s ses
Fauq ue Ill,
étol s aux Marseillais . .. .................. 128
129
182
fourcheS:
(d roit perçu cn 1228 s ur lcs ) .......•• •• .... 344
Fourches de rcr. ( droÎI IlCTçU Cil 1228 s ur le" ) ...... . .... .. . . . MG
( droit perçu en 1228 s ur les) .. . . ..••.• . ..... M8
Fou;ifs
l'oy. ca na l de FOl .
FOl.
( les ) par'llissent en Pro" ence. .... . . . . ... . ... SG
Fran cks
( les ) saccagen t Tl"é, cs en 440. . . . . . . . . . . . . . . 88
fra ncks
( les) sc rendent mah res de la Pl"o'ence .. .. . . 91
F rancks
Frédéric let
Frédéric Il
sc ra it couronn er roi à Arles . . J • • • •• • • • • • • • 123
mel Marseille au ban de l'empire .. ....... . . 138
l'oy.oussi Honorius.
Thomas de Sa r oie.
Frères prêcheurs. -
Subfe nlion à eux nccordéc d ans le 13 rne
s iècle ... . ... . ...... . ........... ... . . . . . 3GO
Froma ge
Fromage
( ga bell e du J. S up press ion ........ . . . . . .... 338
( droit perçu en 1228 s ur le ) .... . . . . .. . . .. . 343
341
348
Pulco
fil s de Guill au lU e, ,icomte de Marseille ...... 11 8
Cl s uir .
Fulco,
Fulco Rostang.
Funérailles.
,icomlc de Morseille. ll'oV' Gu ill aum e 111 c l
Fulco., icomtes de Marseille.
Voy. Gu)' de Lus ignau.
- On n'y ple urait point à Marseille i un repas
Fus to,
étoffe de laine. -
les termina it. ..... ',' . . . . . . . . . . . . . . . • . . . .
G
Gllbelle de la chau1 , su pprimée cn 1228 .......... . ..........
Gabelle de la Iloi,; eL des meu les, s lI Pllriméc en 1228 ....... .. .
Gabelle des herbes, su pprim ée en ·J228 . .... , ................
Gabelle des Icsdes des bâts, SU I)prim ée Cil .1228 .. . . . . . .......
Gabelle des millero les, s UPl)rilll ~e Cil 1228 . ....... . . . . .. .....
Ga bell e (jes \'ia n(jes salée.; ct (j u sa ng. SUIlI)rirnée Cil 1228 .. ,
Gahello du cbarbon , supprim ée en 1228 . .. . ..... . ......... . .
Gabell e dll rroma ge, supprim ée en 1228 ........ . ...........
Gabelle du liégc, s upprim ée cu 1228 . ......................
Gabelle du lIliel el de l'h uil e, s llllprilllOO Cil 1228 .............
Ga belle du seL - 1228 . . ...... . ..... .. .. .. ... . .......... .
Gabelle du sel, s UPllri",éc en 1228 ...... . .... . ..............
Gabelle du \ il~ . - Dispositions r reluthcs . - 130 s iècle.. . . ..
Ga.lères.
G.II.
Galls,
Galles .
338
336
33ï
338
337
338
339
338
338
338
331
310
337
339
J'oy. na \ ires.
f-: tymologic du mot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 23
l'une dcs trois races <lui ont h!.lb ilé la Gaule .. 2.3
( tlroit perçu en 122&, sur les), .. ....... . ... 343
~16
31i7
38
( droit per çu cn 1228 s ur la ) 314
371i
Ga llus,
pO(\le, ost nOà 3hrscillu ... . ......... · ·· ··· 78
Ganachas de SarcUs 0 (/e bruns (droit l'erCu Cil 1228 su r
Ics) ....... . ... .......• ", . ... , ...... . .• ;).iS
�-
486-
-
( Montll gne de). J'oy. terriloire de Marseille.
Gnrd elnbitll
Garni;OH d8 CavaI . etc. ( Droit por çu en 1228 s ur la). · .. l •••
Gati
( Dérard ). Voy. Guy de Lu sign a n.
Gilbert. de
Gin gembr'l
Gau le
(Guillaum e ). l"oy. Gu y de Lusignan .
( la ). l~ a ,i gne n' y éta it pas encore introduite li.
l'époque de la fond ation de Marseille. . . .. .. 23
Gaule
(la ). n oces qui l'on t
Gaule
( la ) est IHlrta géc cn dis·sepl pToYin ccs el cq
Gati
h a~ itéc...... ... .. .... .
cent quin ze cHés • . • .. •.••..••.....• ,. .. .
78
cl Ibères m enacent d'cm-ohir :l\1arseill c cl Narbonne .. •.... .. . ... •...•• . .. . ..•• . ••••.•
( les) assiégenl Marseille j ils SOllt dHaits par
Fon tcius .. ...... . .. . ... . .. . . .. . . .. . . .. . .
Ga ulois
33
Gaulier Anglic. l 'oy. Gu)' de Lus ignan.
Accor(l entre celle \'ille cl Marseill e ..... . .. . , 13t
Gaycttc.
133
213
GCllllade ,
GeolTroi .
Geoffroi
prêt re de Marseille, a écrit s ur le dog me. etc. ,
Il}arquis de la l}rovence ori enta le " ....... , ,.
ct. Guil lau me, marquis de la Provence occi-
Geoffroi .
denta le. t •• • • •••• , •• · · , . · · , · • • • • , • •• " • . 11 3
é\'êqu e, yicomte de Marscîllc .... . . , .. . • ', . . 1 2~
, il!O llll e d e ~lars e ill eel d ' Arlc s , . . . ........... 118
': eoO"roi 1er
,
82
11 ~
e t s uiv ~
Geoffroi. Hu gues el
1'0 1lS,
ms ~c Geoffroi let. "ico mt es de Mar-
seille········ · .. ·, .......... . ...... . ... .
,iromtt de Ma rseille, prcmJ le litre tic prince
de Jlfo'r !eille.. . . . . ......... . . . ..........
vicomte de Marse ill e ... . . . . . ....... . .. . . . ..
Geoffroi III .
Geoffroi -Gaufri ~el, , icolllte de Marseill e ... ... ......••• . ....
Geoffr oi-Reforciat, ,'icomte de Ma rse ille .. .. ........ .. .... . ...
1j fl
Geoffroi Il ,
120
1 2~
126
12
Geôlier de Marsei ll e a u 13e s iècle. - Tr~ itell1 enl .. .•.... ..... 3GQ
Gérard-A dh émar , \'icomte de 1\Iarseille, el ' Mabil ll sa femm e,
rcço Î\'cnl de la commun e le prit ~c Icur portion de \icomté .. . • . . . ... . . .. .• . . .. ...... 1 3~
!Voy. ouni Mabil le, ,'iConllcsse de Marseill e.
Géra rd de Rouss illon repou sse ulle im 'as ion de Normands de
la Provence ; son ex il, etc ...... .... .. .. .. .
Gérard Tenqu e.
VOY t Commanderie de Tfil1l1uela iJIe.
Girones .
Sibille, 'icomtesse de Marseill e.
(droit perçu en 1228 sur le ) ....... ... ... . . . 342
3.16
3-17
( droit perçu en 1228 sur les) ........ . . ..... 343
347
M8
23
81
Goulois
,·87 -
1l111l1. }Toy.
jO~
Gisclic,
90
Godomor .
Gondeba ud ,
fl l
roi des Visigoths, rrère naturel d'Alaric . .. . ,
roi des Bourguignons , tue Clodomi r .... ,... .
roi des Bourgui gnons . a été mailre de la IH O\ incc
de Marseille....... .. ..... ............ ..
Gondebau d ,
r oi des Bourguignons , eSllué en 416. . . . . . . .
Goudicaire,
cher des Bourgui gnons, lIasse le Hh in Cil 1i 06 .
Gond o,a ld
arrivc à Marseille. - Son projet. - Con du ilc
de l'ê,èque deMorscille, etc ..... . ........
Gontr3u
rend A, ignon à Sigebcrl .... ...... ... .......
Gontra n
adoille Childebert, roi d 'Au stras ie . ......... .
l'oy . Arles .
Goutra.u.
Gontra n-lioso n. Voy. Gondo,'ald .
Voy . Selllill1 anie.
Gothie.
( Marseille so us les Bou rguignons el les )... . ..
Got hs
(les) pa ra isseut en l'rovence..... . . . . . . . . . . . .
Goths
89
flL
88
OG
fl4
ms
85
S6
{droit I)erçu en 1228 s ur le}................ 313
M7
Gouvernement de l'ancienn e Ml'U:seUle {forme ('u )., .... . . .. . ,. 34
Goudron
78
(; ou\'crneur d u royaume dc Pro,'ence. Voy. Hu gues, gou,eru eur
du rO ~' all ll \e de Pro,encc..
Go u,'c rn eur de Marseille. Voy. NicCliu s,
!\Jarabadus.
n nlhllire.
Gouve rneur de la provi nce. Voy. Mauront!}.
Gra in es
( droit perçu en 1228 s ur 1.. ) .. ... .......... 3\3
341
(iraissc
tirecs
G régo ire IX ,
(irœdnus
Grœcus,
G\1Crre soda le.
( droil per(.u en 1228 s ur ta ) ~ .. .. ....... .. . 3-U
( les ). _1 rCl époqu e. -600 â 4Q ans <t, aot J . C. 13
pape. Voy. chllpitre de la 'Major.
ct son fil s Agricola ont été êle,és à ~I arscille..
ê\èflue de Marseille. Voy. Eustllte.
Voy. 1\larius cl Sy lla.
jf)
�-
~ 68
-
-
489 -
GlJilInu mc 1er , comt e d'Arles. chnssQ les Sarrasin s du Fraiss inet , eLc . . . . . .. . . . .... . . . . • . ... . .. .. . . 11 2
cl su iv.
() uillnu mc Il ,
coml e d'Arlcs, pariage ses états BYeC Rotbold .
so n oncle, ClC.. .. .. .. . . ..... . .. . .. . .. . . 113
Guillaumf: Ill , comte d'A rlos. -
Epoque de
58
mort .. . ... . . . 113
Guillaume cLGeoffroi . ma rquis de la Provence occidentale . . . . ... 113
Guillaume 1er , vicomte do l\larscill c J comm ence ù réédiflcr
le monastère de 5t- Viclor ; ses terres sont
augment ées de Toulon Cl d'Hyères, etc .... 113
1U
116
Guillaum e fi
Cl Ful co. "Icom tes de Marseille. - l eurs
donations au monas tère de Sl-V iclor ..... .'. 117
Gu illaume Il , dil I.e Gros. , icomio d e -rtlo rsc ill c. m eurl en
10!iï ....... . . . .. . . . .. . . .. ............ . . 11 8
Guillaum e III , ,icomtc de l\forseillc.... . .... . .... . ........ 11 8
Guillaum e III
el Fulco, "icomles de Marse ille, donnent unc
partie ti cs caux dc l'Hu\'ca une au monastère de S t~ Vi clo r . elc.......... .. ........ 119
H
Halle au poisson
U&lles.
Darpa gus.
Belves
Henri,
Henr i,
17~
Guill allmc-A miel, \ ico rn te de 'Marseille ...... .. . .... . . ......
Gu ill aum e
I1Is de Hu gues-Geoffroi Il , ,Îconlle de 1\Iarscille.... . ........... . . . ~ ............. . .
Guill aum ede Mari. Voy. ROllcelin.
Gu ill aum ede Posqllères. Voy. Guy de Lusignan .
GuilJalimede Signe. J'o y. Hay mond , comte de Toulouse.
Gu ill aumeGati. J'oy. Gu y de Lusignan.
Gllillanme Vi nlllx . Voy. droi ts seigneuriaux.
Guiphon.
professeur d 'l~loqll ence, es t né à Marseille . .. .
Guy de Lusignan. SlIIO rOI de Jérusalem , permet aUI 1\Ia.r~
seill ais de négocier dans tout son roya ume.
- lXoms des Marseill ais qui servaient dans
so n arm ée, etc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
G)·arée.
Gyptis.
118
125
78
4-18
Dérault de la "HIe au 13(1 siècle. - Traitement ... . ............
Herbes
(la gabelle des ) esl supprim ée d ans le 13e siècle.
I lerb es aromatiqucs (droitper,·u en t~28 sur les) . . . .... . . . ..
Hérodote.
l'oy. rondation de Marseille.
Honoré III
(le pape) e't communie Marseille ... ....•.....•
(le papo ) sur la prière du c ardin n ld eSa inl~Ans:c
J-Ionorius
ct de l'é\~(J u e de Marseille. demandeà l'empereu r Frédéric l'élargissemenl de dh ers marsoillais . etc ..... ........ .. .. · ...... ·· ·· ·
360
337
J,;S
134
146
433
corn le d 'Empurias, (ait alliance a l' CC Marseille 134
gouvern eur du roya ume de Pro\'cnce IlOur
J.ouis Jer, usurpe le roya ume d'It alie, elc.... i09
Hu gues des Dall~ emprunt e sur la seigneu rie d' Auba gne . ... . . . 131
292
nll gues,
J 30
1~'1
Voy. Télon cl Gyaréo.
Voy. No nn .
( du loyer des places de la) .-13 csiècle ...... . 336
Voy. marchés de 10 \'iande.
l'oy. PJlocée.
( les ), les Tectosages, les Arécomikes, les AI1~
broges ct les Voconces réunis 8ssiégent Mar5cille. ........ .. . . ......... ........ ..... ~3
comle de Dar, ,ient à ~l arse ill e ... ... ..... . .. H4
roi de Chypre, eIellll}le les Marse illais Cl les
au tres habit3ns de la Provence de tous droits
dan s so n roya um e .........•..• . . . ...... . 145
lIu gucs,
J:l ugues des Daus réclame encore sa portion de "icomt é; il cède
IJ!llsieurs chAtea ul l\ la commun e, etc...... . 139
396
�-
49 0 -
Hu gues des Daul. Voy . Dnrralc, vicomtesse de Marseille.
Hu guC'.s Fer.
Voy. Guy de Lusignan.
fil:; de GeotTroi 1er • ,'Ico mt e de Marseille . . .. . ..
Hugues
l'ÎCo mt e de Marseille, "end ses droits à looomJlugues •
nlune . .. .................... .. . . .. . ... .
H ugues Ir .
l'icomlc de Marseille .. .... . ............ . ...
Hugucs-Geoffroi, ,'Icomte de Ma rseille, a pris part à la (lforniè re
croisade; il csl excommunié, etc . . •.. . • . . . .
-
1
1:13
123
Ibères
1HJ
120
128
Hu gucs-GcofTroi". vicollltc dc Marseille ...... . ........ _, .... 125
Hu gues-GcolTroi III ,'end des droilS seigllcu rinut Sur Marseillo
il Guillaume ViVRut cl à BOlio . . ..... . . . . . 123
\'icomtc de Marseille •.. . . . ... . ......... .... 118
Rugues Pin,
(gabelle du miel Cl de l' ) . -13 c s iècle ... ... .. 3GB
Huilo
llu\eaune.
•
1 f9
12 ~
Huile
491 -
(droll perçu on 1228 sur l' ) ... . . . .. . . .. . .. .. 342-
348
Le droit de pèche dans celle rh'ière esl cédé au
monastère de Saint.. Victor par les yicomtes de
Marseille, etc .. .............. . . ....... . .. 118
162
17Q
(les) et les gaulois menacent d'enn hlr Marseille
cl Narbonne . . .. , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
lbériens ,
l'une des trois races qui onl habité la Gaule, ...
Ile de Lerins.
Sainl Honorat à la findu4 C1 siècle, y ara it déjà
réuni des cénobites .. ... . ... .. " , , , ..... ,.
Ile de Soi nt Genies, Voy. Martigues. .
Ile du Rhône.
Les Marseillais s'en emparent et y bâtissent
des tours ct un telO\)le ... .. ... , ..... . . , , . •
Il es de Mar se ille (du loyer des places des). -1228 .. . ....• .
Jles Stœchades. - Les Marseill ais s'en rendent mailles .. ... ,..
l ruli de Bagualdel ( droit perçu en 1228 su r 1') . ••••.• . • , .....•
Indi go
(droit perçu en 1228 sur l' ) , . ............ .. .
32
23
82
4t
338
U
!U7
342
3-i6
Introdu cti on ct plan du présentollHage", .. .. ,... . .. • . .. ....
li
Isnard d'Entre, èncs, ,ieomtcdcMarscille" . "." " , ... , .". 126
121
l'ay. fondation de ~Iar s e ill c.
Hm·caune.
Voy . a/l.ul.' cali,; llUbliqll cs.
Hl'ères
esl donn ée à Gui ll aume 1er, yico mt e de 1\Iarseilc 113
Hyères.
Voy. Ra ymond-Ilérenger.
Jl yçres ct. nréga n~on (les seigncur s d' ) passent lin acte n' cc
Marscille , CIe, .. . ........... . . . ........ . . 136
137
269
28~
29(1
J
Jacques lef l
roi d'Aragon, donne aUI Marseill llis des Illajsons situées li ~h ro rlJn e . cie., ... , · .,. · , ·· 139
~~ jctlJit autrefois dau s la Ill cr ..... , , , . . . . . . . • 74
�Jarret.
-
492 --
493 -
Voy . ea UI publiques.
J eo n do Brionne reconnah quo les Marse illais possédaient une
ruo à Saint-Jea n-d 'Acre , elc ........ " ... . 131
Jean
J érusalOl'l
226
(Etienne). Voy . Guy de Lu signan .
(commerce des Marseilla is dan s)., • .... , ... ,. 129
130
182
183
HU
226
Joli eu e.
Joncs,
l'o y. anse de la J oliette,
B eouna.f. ( droit llerçu en 1228 s ur les). , . . , . . 342
316
J oseph d' Arima thie. l 'oy. Saint Joseph d·ArÎm at hie.
Ju gesdu pala is de Marseille au 13&siècle. - Traitement. .... .. 3GO
Jupiter.
" oy. temple de Jupit er .
Ju stin.
Voy. rnndation de Marseille.
(château de) l'oy. liu gues des Daui .
La Cod ière
Yoy. port de Marseille.
lAl.cyd on.
Lain e
( droit perçu en 1228 s ur la) . .. . , .... . . . . .. 346
Laine de Barbarie ( droit perçll en 1228 sur la )...... , • . ..•. . 313
347
Laine forlo d'Arras , {droit I>ertu en 1228 sur ln)", .... .. , . . ,
Laill e forle de Sa int Omer (droit perçu eu 1228 s ur la) , ... , ..
Laine de chapeaut (droit perçu en 1228 s ur la) .... .. ... , .... .
Laiton
(droit pert·1l en 1228 sur le) , ... . , . , , ... . ..•.
Laiton oUHé
major
La Môle
Lances
tan gues
J~ allin s
crus
24
(Eglise de) Voy. ch apelle royale.
église de Sain le Marie.
(droits seigneuriaui s ur ) donnés au monastère
de Sai nt. Victor .... .. , . .... .1 . . . . : . . . . . .
el rers de lance (droits perçus en 1228 s ur les) . .
usitées dans la Gaul c . ... ... ........ .. ·....
(droit perçu en 1228 sur les) ... ... . ... 1 • • • "
118
344
23
346
Lapin s.
Voy. peaux de lallins,
L oque
"Îand e el venaiso n.
(droit perçu en 1228 s ur la) ............... . 342
L ate.
En quoi consistait cc droit elC. -12.28 .. ,., .. 330
Lazaré
Leide
Leporius,
Voy . Saint Lazare.
(droit de). Voy . LCusdl! .
moine de Marseille, nie la dh'inité du Christ.
L csde
(droit. de) Voy. Leusde.
Letaige
Lett res
(droit de) l'oy. Lale.
( les sciences ct les ) étaient culLi, ées par les
Marseillais . . .... . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
li.
l'un e des trois races q u i ont habit é la Gaule .. . .
345
342
3-13
347
(droit perçu en 1228 sur le) ... .. ' , .... ... . .. 344
348
ta
Kymris
345
3,G
3G3
82
Lcusdc ou t el'de (droit de) Et ymolog ie dUlUot, etc ..... ·,·,··· 243
�-
494-
-
Leusdo
(dn)ils de) perçus à l\l3rseille au XIIIe s ièc:\! .. 388
Leusde
(droit de) Voy. An selm e 1
statuts comm ercia ux.
(gabell e du ), s upprim ée Cil 1228 ... ... ..... . 338
Et )' molog ie du m ot ... . •. . .......... . . ... . .
Son portra it ... ~ . ... . .. ...... .. . . ... ... . . . 25
(Ibériens). L' un e do.s trois ra ces Qui Ollt habité
495 -
34/S
Liége
Li g:lre.
Ligure.
Li glll'cs
•
2.
les Gaules j leurs in vas ions 1 etc . .. . . , . .. .. .
24
lU
26
27
li gures
Li gu re:;..
(Ics) comm andés Ilar Cllt umandus , \i enncntallatiller Marse ill e j \ is ion de CatulIlandus, Ch; . 3 0
(le ... ) a près 8 \ oir pili c Ai t. 50nl défa Hs par Ma riu s. !. ~
J·U!). CHIn ait .
Li guric g!u loi::,c
OiJ
Lin.
(droit perçu
Li gu r ~
Cclto-Lyg iu. l'cul.le (lu i
ra habit ée . .. . . '"
2'.
en 1228 s ur Ic }.. . ....... . .. .. . 3.i2
3~ 6
( droilpcrçu Cil 1228 s ur la) . . ... .. . ~ . . ....• 346
Lh' rc d'or. Sa valeur ... . ... . ... .. ... . ..... . . . . . . . .. . 132
LilJre sur l'Océan (le) est un dcs ouvrages de P yth éas. Voy. P )' _
Lissadru.
Lode.
th éas Cl E uth r mè ncs .
J'oy. Leusdc,
Lomba rds
Lo uadc.
(Ics) ell\'n/lisscnt la Pro \'encc, clr .•. . ....... . •
VO!). Leustlc.
95
Mab ile.
"icomtessc de Marseille , épouse Gérard · Adh é1n8r. cie . ... ", ..... , . .. ... . . ..... ····. 126
Vuy. sa in t Lazare.
Valeur de celle pelÎte monn aie ............... 37 1
Magdela ine.
Maille.
Mai son épÎseollale. Voy. é\ lkhé.
Elles n'eta ient qu e de bois ct de chaume dans
Maiso n...
l'ancienne Marseille ........ . .. , ........ ..
Maisons à Sa int J ea ll~ ' :\. c rc. l'oy. é\l\que dc Bethléem .
M aisons religie uses. l'oy. ordrcs monas tiq ues,
'M allt es de l' œuYre d u blé. - 13:ne giède.- ... , ... · · · · ,,··· ·· 33:5
Sig nilïc3 1io n du mot, ... ,.,····.,·,········· 21
l\fallll s.
gO ll ycrncllr de Marseillc .. ", . ..... , .. ... · · · . 90
l\Ja ra blldns .
ser,'anle de Sainle Marthe Cl de Sainte Ma gdeM arcelle.
lain e. l'oy. saint Lazare.
l.onis-Ic-DélJollu aire donn e la Pro \'cnrc II Charies-h..'-Cha u lC .... • 102
Louis Il
possède Marseill e ct la Proreuce à la mort de
Chorles, fil s de Lot ha ire, roi d'Ilalie. , . .. ,. 103
Louis 1 ,
est sac ré roi dc Provcnce en 890., .... . .. " .. 108
Lucain .
J'OV. ronda lÎon dc Marsc ille.
Luci us An tOllili S a été éle\ é à Marseill e
,
, ,
77
Luciu s César
IlI Curl cx il é J.\ ~I o. r se ill e ., . .. , ... ... . . . . . . ... 71
Lum inaircs d u Mouslier de Saint-Denis . Yo)'. péage ma ritim e
'M arcellin
Marchan dises
er
. .. .... .. ... .... .. .
3.i
M aisons s ituées à Ma )'orQue (de'-) son t données au" Marseillais .. 139
(A. ) Voy. rond olion de Ma rseill e.
\enant d' Ale'(a ndrie ( droit · perçll S su r Ics ).13roe s iècle.- . . . . .. .. ... . ... . . , .. . . . , . . 333
Morché
( d u loyer des tablcs du l.-1 3 I1l e siècle.- . ...
'M arché de l' orge ( du l . - 13m • siècle., .... .. ..... · · ,· .. ·· ..
Marché de sa in t Martin ( des tobles du l ..... . . , .. .. .. . . , ..
Marchés de la yiandc .. . . . .. . . . . . ... ... . . . , . . . ..... ... ... .
de :Uarscillc.
Mari
l\ltlriu s
Marius
~13ritls ct Sy lla. -
( Gu ill aum e ) fOY, Roncel in
r tablit. le ca nal appel6 Fossœ tlfarianœ. . . . . . ..
33:S
33!S
335
152335
41
dMa it les T eutons . ......... .. .... . .. · ... · · 49
et s ui\'.
Lcurs gucrrcs.- MarScille ct r\ar bonlle embrassen l la ca llse lIl' Sy lla ., . , .... ,·· .. · ··,
!S2
�-
-
496-
~ 9ï
-
l'é\ ~q ue Benol! .-r.uerrc a\ et Ic coml e tif> Pro-,c nce, elc ...... . ....... . .............. 11 :1
144
(droÎl do relJrésailles ct de.) Voy. Marseil lais.
Marque
Marquis de Pro,'encc. Voy. Geoffroi.
Guillâunie Cl Geoffroi ,
Raymond comte de Toulouse.
lil6
42')
1
Mar ~ei ll a i s .
Marseillais
Marseillais
l\lnrseillais
lUarscill ttis
Marseil{ais
MarscÎllals
Leurs mœurs etc ...... .......•..... . " . . .. 38
batte nl sur Iller les Carthagi nois. . . . . . . . . . . . . j tt
so u(frentdu \'oisinage des Liguriens... . . . .. . . 25
ballent Coman ct les Li gures (lui vou laient les
sutpreudrc.. . .. . . .. . .... .. . ..... . . . . . .. 30
sc croisent sous la conJuitc J ellu gues-Geo1Jroi,
etc . . .. • .... ....•..... ... •.•. . . ... , ..•• 128
130
1
fournissent des vaisseaux à J acques 1er , ro i
d'Aragon .. . . . . .. .. .... . .. . ; .... .. . . ..• 139
obtiennent le droit de marq ue ct de représaillés
de fl oLlcclin et d'Adhémar. ,icomtcs de lUarseîlle . . . . . ....
132
j
•
••• •••••••••••
• •• ;
. ; : ••
Marseillais
1:11i
13(,'
144
267
4:l3
Morscillais
Marseill ais
Marse illois
227
Marseillais
Marseillais
Marseillais
regardaient Diane comme leur première patronn c....... ... . . . . .. ........... . .. . .. 6~
enroient aux n omains la statue de Diane..... . 18
pa ssent une tran saction a,cc Icur én!qnc. RapporlS commerciaux et poUques. -1216 .. 134
l\tor,:o;ci ll ais.
Marsei llais
l\l arsc illais
HO
260
Matseill ais
rcnouvcllcnt cette transncLÎon en :1 219 ..• ... . ;: :136
ltfarseillais
escomll1uuiés sont relevés de l'es communicatiOIl, CIC. . ............... ; . . .. • ç l • • • •• • • 134
140
H6
412
43Q
Mursei ll ais
211
Marseillais
1\1arseillais
culti\'a ienl lC's lettres cL ics scÎences ... . . .. .. .. 39
sont assu rés de la jouissance de leurs prh iléges
par Cbarlcs 10f, comte de Pro\'ence ........ 138
Marse ill ais
sont mena cés de "oir leur gom'crn cmcnt anéanti
var le l'omte de fr o\'cncc. - Conduile d ~
432
ront alli ance n,cc le comte de l'ro\en ce . . .. .... 131
sou ticn nent le comt e d e Tou lou'O;c contre le comte
deMontrort ............................. 13"
SO ll t affranchis de dÎ\ ers droits par Ha~' mond ,
co mte de Tou louse et marquis de Pro\e nce .
qui leur duline aussi des. maisons il Beaucaire. 13.-1
en 12J.i , n\a ient presque acquis toutc la cité \ icecomitale • . ....... . .. .... ....... . .... . .. , 03
Les I)rhiléges obte nus par eut de 12tG à .12:26
sont co nGrmés I)ar Je comte de )lro, cnce ... , 323
payent il Gérard Adhémar eLa Mabile, sa rcmllle,
léur por tion de \icomté. etc . . ............. J33
nchètent les droils ti c Ho rmond·GeotTroi, ' Îcomt e de ?tIarseill e ........ ........... . .. 13'2
achèlenllcs droits de Hon cel in . ,icmntc de )Iorse illc.-DifTércnds :n cc Jc rn onastèrcdeSai ll l" ietor il celle occasio n, etc ............... 132
13·\
221
225
Marseillais
IUnrse illais
Marse illa is
39~
Marse illais
rembourse nt à Anselm e les 1000 li\' . co urdnli ées qu ' iI avait Ilr~u~es à Honccli n... . ...... :132
ot.:hètcnl les droits de Hu gucs, \ iromle de )lorsc ille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. J 33
achètent à Ra! Ulond Il es Bom sa porti on de ri conné. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 1:12
131
achètent lIlI e eréu ll "'" hnlOlh étllu~c sur la ~(' i-
32
�---
~9S
-
-
gneurie d'Auba gne par Hu g ues d es Datn .. " 137
~lar!l- ('illai s
'~ !)9
-
!l-Onl c'\;cmptt"s de tOliS droit ~ il fir yr LL t ... . ....
292
l\Iar5cillais
achèlent la seigneurie de 1\oque"aire".,., .. 137
323
Marsei llais
passent un e trans aelion avec le comte de Pro,"cnee relath'ement à Sai nt-Giniez Cl au port
de Doue , , , , , . , , , ... ' , .. ' . • , , . ' , . .. . , " 137
Mars eillais
Marseill a is
fOnLa1lîaneca"ecAr lcs." . . ...... . .. . • . . , .. 133
co ncluellt un tra ité a"ec A ,'ignon. , . .. •.•... .. 131
Marseillais
font allionce avcc Gaye1"l(' .. . ..• .•. .. .. , . ... 131
133
21ij
Marseillai s
Marseill ais
Marseill ais .
310
307
Marseill ais
324
MarSeillais
Marseill ais
Marseilla is.
Fouq uc ni, ro i de J éru salem, leur accorde dh Crs
d roits dans ses état s ..... , . .... . . , ....... 12!)
Marse illais.
n eaud oin Ill , roi de Jérusa lem. leu r accorde
182
di\ cr s droits il. J êrusa lcm Cl il Sai nt-J ea nd·Acre .......... , .... . ... , . ............ f2!l
285
Marseill ais
conciuentuli tra it é ayee Nice .. , . . •• • • • . . , . . , 134
Marseillais
fontal lianee a,ec 1 ise . , . .. . •.• •• • .. . . , . . , .. 131
133
Marseillai s
131
226
271
1\Jarsei llais
achctent des droits de millerole de Bertrand
Gombert . . "" , ....... " ... . ... . . . .... . 13'-
279
Marseillais
Marseillai s.
Marseillais
183
possédaient le Ch;\tCAU de Romad el CL des
ma isons il SaÎnl-Je(w-d 'Acre .. . ...... , .... 129
l
2 18
Marseill ais
Ayrneric, r oi de Ch ~'llre, confirme en leur r~~
veur les prh'iJéges q ui leur ava ient été aCCordés I)a r ses IH'édécesseurs, . . . .... . ,
12!l
130
183
so nt c1emlu és de tous droits dans le roy aume de
ChYJ)re 1>3r He nri , roi de celle 1!e . ........ 14 5
418
269
290
a\ <lient un quarlier dans la ,HI e dc JJougie .. , . 134
pouvaient \ en dre le , in II nougie ( commenll es ).
1228.- _.. - .. ____ .. .... __ __.. __ .. .. _ 3.0
422
font alliance n,'ec Busnes d'EmllUrias . .... . .. 134
pnssent un acte n,'ee les co-seigneurs d'Hyères
ct de Ilréga nçon, etc " ... . .... . , ,· ···· , · 13G
137
obt ienn ent des droits de pâturages de Ra ymondUérenger .. .. . " . . . , ........ , .. , ., ... . . 13l
197
Type de leu rs monn a ies, ctc , ... .. . . , . •• •. , .. 98
136
138
319.
s uppriment le pri vilége q u' ovaienl les che,'uliers
d u T emple et tic Sain t-Je:Hl de J érusalem, de
ne pa yer aucun droit jlO lH' l'entrée et la s orlie
de leu rs na, ires., ............. , ...... . ... :142
1 4~
2Si
Marse il la is.
ol>licnncnt de Gu y, Ville roi de Jérusal em. la
facult é de négoc ier dans son roy aume el d'établir un cons ul à S<li nl-Jean-d 'Acre ...... 130
191
Conrad, com te de T rr, leur permet d'établir
un co nsu l dans son comté . . ... .......... . t29
J 90
Epoque de 58 fonda Lion • etc .. , ....... . .. . . . . 13
l\larseillc.
Marseille ancien ne. Les maisons n' y éUlicnt que de bois et de
chll unlc . . .... , .......... . ....... . .. ,... 34
Marse ille ancien ne ( :'tI œurs de) . . ....... ,...... ... . ..... ...
3S
03
1\Jarsei llo ancien ne. -
3~
Forme de son gnu\ ernCIll Cnl, etc . . .•...
36
78
�-
-
500-
Marseill e an cÎcunc Ilossédait des chantiers de construction cl un
arscnn l de ma. rin e• . .. . . . . . .• . ... ·· ·· ·· · ·
GG
:Marse ille.
Son cl istcncc, 8U X ~ s iècle, sc proO\ o par des
écrits . .. . .... . . . . . ..... . ... .. ....... . ,. tlq
Marseille.
Noms des llcrso llllllgcs relllarquo bles à qui elle
8 donn é le j our Cl qui y ont été élevés ou
Ma rse ille
) Ia r::-cille
M:lrô;;e ill e
Ma rsei ll e
l\larse ill e
50 1 -
d&:idc la nation f:\lu cnne il s'a llicr a,cc Rome.
a ~cl'\ i de lieu d ...:, il am n 01ll8ins...........
<'iG
5'1
fournit des secours [\ Rome "011 alli ée..... . .
embrasse la eause de S)' lI a con tre "Mari us....
se déclare en fa'eur de l'omlléc qui lu i accorde
le lilre et les droit s de cité libre . .... . .... '
41
5!J
'Marse ille.
Snn im age parllt enchaln6e au triomj)he des Gallles rar César ........ , ... .... .... ... .....
Marseille
1\I<ll'scilie
sous la domin at ion romai ne. " .. , ... . .... "... 7'1
so us les Romoins acqui t de 13 glo ire littéraire
et une grande importance co mmercia le..... 78
est consi dérée comm e ,'ille li bre (lar les Romai ns. 78
Ses mœurs s'a Itèrent sous la d om inat ioo roll1aioe.... .. .... . . ...... . .. .... . .... . ... 79
78
Cl suir.
Marseille
l\larscillc.
Marseille.
rccoit le Christianis me. - Arrirée de Sai nt
Lazare 1 c Ie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. ïn
Saint-Y ictor y est mart rrisé . . . .. . .... ...... 80
GondOH\ld y nrrh c. -
Cond1litc de l'én':q uc
Morseille
Ma rscille.
Théodore Cil sa fa 'cu f ..... . . . ........... . !l6
Marseille.
Différends entre l a communaul6 et le monas tère
de Sa in :-Yiclor , s ur dÎ\'crs s ujets . . . . , .. , . . 134
140
Marse ille,
colonie ~ r ecQll c. - Anciens ouleurs qui l'ont
décrile, cIe. . . . . ... .. . . . .... .. . . . ....... 13
().\
Marseille ancienn e. - ( [:ttrait du mémoire de 1\:1. J . - Y. Martin
s ur la lopog raphie de ) . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
au
telnl1S de Céso r . ( T opog raphie de) .... . ...
l\Iarseille
71
Marseille
Marse ille
Marseille
'M arseille
Marseille
Marseille
Marseille
M arse ille
l\Iar~e ill e.
~7
70
Marseille
s'accrotl après l' abandon d'A lolia pM les Alaliotes .. . . . . ... ... . ... .. .... . .. .. . . ..... 34
og ra ndil SOli territ oire après la <l 6faite de:;
Olybes Cl des Décéa les par les Romai ns . ... Ii!i
Marseille
:Marse ille.
Marseille.
43
M a rseille,
continuellement menacée pOl' les Ligures. d6pute des messa ge rs 1\ llell o\èle qui la ddend .
1\Iarseille
s'ograndit 1\ la déca dence des Phéniciens, des
Carth<lgi llo is Cl (le Rh odes . ... .. . . . . ......
55
63
relégués, oYa nt cl sous la domin ation ro-
tnaine... ... .. . . . •.... . . . ... . .. ..... . ...
32
l\fa rse illo
32
Ma rseille
40
l\Iar::cilte au X l.II e :.ièdc (T opogr:lphi c de )............ ~ .. . .... H6
ct sui,.
Marseille
Marsei lle
Marseille.
Marseille.
Marseill e
Sa (\i\i.,io ll cn trois cit.és , etc. ... . .•....... · HH
sous Ic!-. Grcl'S . .. . .. .. ... . .. .. . . . .. ... . ... 13
ct s ui\ .
larse ille.
:ltarseiHe
est ,,,,,,agér par son AIIi,"," ,,·re Rome .... · 43
63
sous les GothS et les IJOlll'gui gnons ... . ... .. . · 85
recon nait E urie roi de la P rovince. . ........ 8S
et Arles so nt cédées aUJ n ourgui gnoll s.... . .. S~
C3t gou\ern('e Ill\r Marab adus sous Amalric .... 90
50115 les ~Mro'i n g iens . ..... .. ... · .. · .. · · .. ·
échoit à Clot hai re, roi de Soissons. . . . . . . . . ..
sous la domin ation de Charibe rt . roi de l'aris.
Cetle pro\ iuce de' ient ln propriété de Sigebert,
roi d' Aus tras ie, à ln mort de Charibert . . . ..
(prov in ce lie) , Cités dont clle sc composait.. .. .
La moiti 6 de celle ' iIIe est c(od('e var Childebert
à l~ réd égo nd e, femme de Chilpéric roi de
So isso ns . ..... . .... , . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
93
93
tl4
9·~
ns
95
Chihlchert réclame il Chil péric la moil ie de la
,me qu ' il lui 3\'a il cMee ..... . ....... . ...
est gOlHorn éc 1101' O)'lI amiu sa ll nom de Gontran.
n6
sous le gO\l\'cr nemell l de Hut hairc ail nom de
GOlltran ..... . ....... .. ........ . .. . ... . .
est gouH rnéc pOl' ~icél ius au nom de f. onlran .
97
ms
97
sons les Carlo\ in gicus ........ ·. · · ....... .. . 101
Des ambassadeurs arabes y urril ell t so~s le
rt'ogne de Pépill • ... . .................... ' 10 l
Des délHtlés Cil ' 0) és au't rois I; rancb;s IHlr
l' empereur ConSlanlin COI)fO n ~ lIlè. r 3lri'e" t ................................... lM
�)hlr<;cille
Ma rSeill<'
l\hlrscillc
Marseille
~ O~
-
-
Jla<;;~('
da ns lcs ma i ll ~ fit· I.O\li ~ Il ft la morl de
Chttrlc l'lIs (le Lothaire, roi d·lt olic ....... 10:1
sou<; Ic<; roi-; d 'Aries Cl d e l'ro\ence . . . ....... 10:,
sous les co m tes de Pru\ encc. . . . . . . . . . . . . . .. J Il
8\0110 foi re portie du com té ti c Pro\cncc ...... 1'1 ...
Ma rseille
Marseill e
Marseille
433
Marsc ille
Ma rseillc
If e !)' CSl d élÎldlÎ\CllI cnl so umise au conHe de
Pro\oncc qu 'en 1257 ........ ... ......... 3'J0
Marscille
Marseill c
rcço il la promesse de pomo ir bt\lir d es chàIca tlt , etc., sur le riva ge jusQucs à Aig~lCsl\lortes ............ . , ............. .. .... 31!)
(,icomté de) - Oc !)2G Ù 1223 ........ . ..... '11Ii
Marse ille
12:4
~13r s ci ll e
05 1 3ppelœ la' illc des tours .... '" ... . . . .... . 127
( Ioms d e ) .. . .. . . ..... . ... . ............ . . . 150
AI li rseillc.
llay m ond-UérclI t;er , co mte d c l'rO\'c nce 1 con-
Ma rseillc
firm e les acq uisit ions fa ites Ila r lu ,ille cL
con"cnl à ce q u'elle choisisse elle-mêmc sçs
consu ls, el eterce la m ~ m e juridicl ion Qu 'a, aienL ses anciens \icom tes .. . . . ... . ..... :1 41)
Marseill e répu bliq ue . -
XH (o si~dc
503 "-
cst assiégée pOl' les Voco nces, les Hch C5, les
Tcclosagcs. les Arécomikes ct les Allobroges
réu nis... .. . . . . ............ . .... . . . ... .. 53
est menacée par une in\ as ioll d' Allobroges. . . . . 54
ost ass iégée par Cesar. ... . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 5iS
el suh' .
est ass iégée par Ataulph c. _R és i ~ la nce héroïque
du conne d ~ Pro"enec .. . .............. ··· 81
est ass iégée IHlr les Sarra sin s .......... . ..... 100
102
Marseille.
l\.l arse ille .
Marseille .
H ugues , go uH rneli r lJu roya um e, y é(IUi\le une
DolLe qui Ic tranSI)Orto à )lise .. ...... . ... ·· 10!)
Les Croisés y arrÎ\'cnl en lIg0 .. .. .. . ...... · · 130
Raymond-8érenger \ icnl l' ass iéger .. . ..... ... 144
Marseillc
csl assiégée, en 1 524, par Ic connétable de 8 0urbon. .... . .. .. . ....•..•... ............ 72
1il l
Marseille
Marseille
est désolée parla postecn lSSG . . .... ..... ...•
{duc d e }. Voy. Mauronlc.
Marseille.
Voy. eallx. publiques.
91
Ma rsei ll ais,
430
.. ......... , ..... .. . ... 133
et suh·.
1l1 0nn a ÎC3 ,
pro\in cc d e Marseill e.
pori de Marseille cie. cie.
(SIe) Voy. Sa int Lazare.
( comm unc d es ).- Nolice hiSlor iqu e .. ....... . 3-12,
(J. V. ). Ettra ilde son mém oirc sur la tOI)og ra phie
d e ~\1 a rseil1c ancicnnc. . . .... ............ .. 11
1
:\ffl,rseil lc
est misc rm ban d e l' em pire 1)01' l' empereu r Frédél"h: ; iUlenen tion dc Thom us d eS,noie, Ch;. 138
31S
1\1ar50ille.
_ So n cam m cn.:c sc ré\cille aux Croisad es ... 128
13 1
~Jar5c ill e
nchètc d 'À ll cchn c la :120 partie du port , ulle
~ l arsClllc.
pal·tic de l' a ncrage de ce m èm e port ct un
S" dC3 Icsdes. - 1227 . . . . . . . . . . . . . . . . .. 390
_ Slatu ts co mmcrt; iau x ct maritim es de Marseill e. -1 228 .... . ..... . . .. ............ 138
327
Marscille
~ l a r ~eil1e
~I a rse ill c
(le péage m arit ime de) de\(, it entretcnir Ics lu minaires tIu m Olls lier d eSai nt- Denis .... . ... .. 98
possétl a iUles s a lilf es . . ............ . ......... 15ti
cL :'\arlJ nll fl e son l IIlclUl cécs pa r UII C invas ion ti c
Ga ulu b ct ll' Ih ùl' c... ... , ........ . . . .. , . .
J2
Marthe
l\tarli guns
Martin
Ma.ximien
ESlim a.t ion . - 13e siècle .. . ... . ..... ····· 331
l"oy. l)icrrc Mall cler .
gOll\'Crn eLH de la 111'0\ ince, prcnd le titre d c duc
de Marseille... . . ... . .... . . ...... . ... . .. 99
\icnl sc rcn rerm cr il Marseille Qui oune ses
Ma'(imill .
yoy. Saint:\I ,u.i min .
Maz.ar gllos
Ma7eau
Mendi ans
( quartier d e ). -1t tymologic du m ol . ..... ··· · 7G
( g l.and et lleli t) ...... .. .... . .... . ... . .... . . j 52
( le s prêt res) étoien l bannis d e )Jar50ill~..... . . 38
1\lénécrMl\ •
membre d u conseil des GOO, est frallvé d·iura·
mie. _ Obouclll cn \ dc U Il Olhéni 3. etc.. ..
Màts d es na \ircs. 1\1 a lI clcr .
l\Jaurontc.
'lortes à Co nsta ntin, elc ... .... .. .. .. . · ·· · ·
SL
37
�M er(l\ ingÎens
~ I cs ura ge
M ÔIll U,(
-
:';0'.. -
I-hl\ ea un e,
La môle,
(I (' ~ ) cl e\ ienn cnt m aUres de la Ilro \ inec. . . . . . . ..
fI:J
( droilde ).-13o s iècle . . . .... . ....... . ... . .. 3li fl
( droit perçu en 1228 sur les ) •....•..••.. .. . . 343
Ollières ,
I)ey nier.
3"7
.M étau x ounés
(.droit perçu Cil 1228 s ur les ) • ..... . • . .......
Meu los
lUeu les
( droiLllerqu en 1228 s ur les) .• • .. , . • , , • •... . . 330
Miel
347
( d roil port,lI en 1228 s ur le) . . . , . , ... .... . . . . 342
Miel e l huile. -
l\lil lerolcs
l\lil leroles
l\lilleroles
l\tilon
~ !in e de pl omb
S uppress ion tle la gabell e SUI' ces donrée3. 13c s iècle . . . . ....... . , . ........... . . .. . .
( d u loye r des ). - 1228., . . . . , . . " . . . .. . . .. .
( go bell e lies ). - 13e s iècle. - Suppress ion . . . .
(d roit l'erçu en 1228 s ur les ) .. . .... , . . . .. . . ..
( dro its d e ). - Voy. Derl r and Gomb ort.
subit 5011 ex il il M arseille... .. . . . .. .. . .......
( droil pcrçu cn1 228surl a ) ... . . ........ . ...
l\iin en e
l\lœ urs
éta il l' u nc des di vinit és de Marseille a ncienne . .
d e l\l orseille il ncieune . . . . . ............. .. . .
l\Iill erolC3
338
337
337
136
138
144
319
3~6
Monl agne de Gardelaban. l'oy. territoire de Marse ill e.
Montfort
(comte d e ). Foy. Ray mond YI, comlc de Tou-
54
3li3
l\lonIIJcllier .
l\J ontpellier
louse .
r a!}. SClllim anie.
( le peuple de ) es l autori sé il ra ire le comm erce
dans Ch l'lJro .. . .. . , ... . ......... . .. . .. . H iS
418
l\foschus
est e't ilé à Mo.rseîlle ..... , ... ·············· ·
Moulins.
1\IoulOIlS.
Voy. meulo".
Droit pert,\! en 1228 sur ces animaux .. .. . . . . . . 348
Droit d 'e ntrée perçu s ur ces anim a1l1 en 1'228 .. 348
3Q
38
7U
r oy. la m ôle.
Monaco.
l'oy . colonies Marse ill a ises.
1\ lonastère d e S::tint.-S::tll\ cu r {le) es t fond é eu 4~ O pur S . -Cass ien . 82
Voy . Cft/ SS; s iégc d e Marseill e .
Monastère de sai nt-Victu r. l\"u tice his toriq ue , elC.........• ... . 8'2
1' 8
HO
162
1G7
lin
Ea u x pllbli (IUOS.
fluill au me 1er, \kO lll le de
".\ l arscille,
r;llillaU IIl C li N Fuko . , j4 ' o mt ~s de ~l fl r s c il lc .
3Q
98
43
Monastère ùe Sa ill t- \'i clo r. l'u y. allssi:
Sa int- Andiol , etc.
Monos tère .
Voy. frèr es pr~ c h e ur s.
l\t onas.tère.
Yoy. ordres monastiques.
M onnaies de Marseille ... . ... . ....... . .... ... . .. . ... ... ... .
348
34 7
~ I o l c.
l'ou rt ieu! ,
Roncelin ,
3~4
348
( de la sabelle des ).-13 0 s iècle . . .. . . • ... ... . 336
505
78
J\lul es.
défa il les Lombard s ell es Saxons . ..... ·· ·· · ·· 95
l\tummolus
} lllmm olu s.
l'oy. C. olldo \'a l.
'M uni tions de bouche. J'oy . , ictua il le!O.
H7
:\l uraill e5 et porI os de la 'ille . . . ···· . .. . . . .... . .. . ... . .. . .. .
Cl SUl \" .
(les' élaicnt bannis de l'all CÎcune Marseille . ....
38
I\1 ~' rth e Cl autres herbes {droit (lerçu en <1'228 sur le ) .. .. . .... . .
3-, 4
'[
..
_
.' II SICICII :,
}
34 8
�-
NU IlII ,
50ti-
-
chef de !n lribu dcsSégo br igcs, accueille les Pho-
cée ns ct donne cn marÎ1lgc à Protis sa fille
Gnl1s ou Pellll, elc ... . . .. .. . " . . . ... . ... 20
o
22
NO IJS de P echiers (droit perçu on 1228 sur les) .•... " .•. . .•..• . 313
embrasse la cause de SrI/a conlre Mor iuS. ....
i""a rbon nc
cs t conquise par les So rrao;; ins, cn 7 19 . . .... .. .
Na rbonne
ct Marseille sont menacées IHIt' tille in \'3sion de
Na rb onn e
Gau lois Cl d' Ibères . .... . . ' .. , .. .. .. . .... .
Nnrbonn e
Na, igateu rs,
62
Cl. To u louse. A13u lphe s'cn cm pare cn .; '13.. . . 87
l'vy. Py t héas CL EU lh ymènes.
Na, ire co ns igné à un ét r anger (d ro iL q ue pay ai t. cn 1228 un \ .. . . 344
Na\ ires.
DroiLpcrçu cn 1228 I)Q ur les meUre il l'ca u ... 330
cn 1228
Ntn 'ires.
Droit !layé
N'a\'ircs.
Droit
Na vires
Ilu\ts ...... .. .... " ....... . . . . ' ....... . 331
(d roit. pnyé en 1228 par les) pou r pOII\'oi rtr a ns-
OEu'fC dll bl é
( des maîtres de l' ). - A u lioncric .... ... .... 333
Officiers de , ille (gages des) . - 130:- siècle . ... . ..... . ..•.•... 300
Oll iè res
(des droilS se igneur iaux s ur) 50111 don nés au
Or fil é
(droH perçu cn 1228 su r \') ....... . . . . . .. . . . 340
Oro ll
Voy . Gousie .
mona stère de Sainl- Yiclor .............. . :U7
Ordres monastiq ues . Epoque il laquelle Oll t cu [cu leur introduct ioll da ns la Xarbonnai~e.... .. .... . .... . . 82
é\èquc de Marseil le. assiste ou concile d 'Arles
Ore:. ius,
ten u cn 31ti et d al.ls leq uel le" Ooualistes (ureu t cond amn és ...... . . ' .. .. .. , ... ,..... St
pour pou\'oir les ém erger .. 330
perçu eu 1228
I)O Uf l' es tim ation
d es
por ter des pélerins .......... . .. , . ... , , . "
N'crt e
(q uarti er de la) . -
Ety m ologie du m ot elc.....
7l>
l'ilne des pcuplades ligurlcnnes .. , . • ' , ' , . • . . ..
27
est assiégée pa r les O:\:y bes Cl les Oécéatcs.. . .
Orge
{d es places pO Ul' la \'en te d e 1') .-1 3(\ siècle ... 33:>
Orpi nlcn t
(droit perçu en 1228 snr \') ................ . 313
3.G
341
O SC tl ~
poète saty riq ue,
334
Nér uses ,
l\'icc
Nice
507 --
!j /j
conchil nu t railé n\ec :\l orseille, .. .. .. , . . . . .. 1 :J!j
21 1
Nice.
Nï cct iu:5
J'ov, aussi co loui cs marse illa ises .
a goU\'e ru é .lla rseillo au nom <.1 0 Gontran. .. .. .
!\" im es .
Voy. Septim anie.
N'oh: IlHlscad es
(d roil perçu en 1228 s ur les) ... . ... , .. • .... 3~3
3ï;)
êt~ clc\o il ) l arscille . .... ,..
70
HO
O '<) be-"
(les) dc\ ienoenl lll oh re" de la P ro' ence. . . . . . ..
r une dcit peuplades Lig uricuol!.5. . . . . . . . . . . . . .
Ol}'bc:5
(les) elles Dl."t:éales assiégeuL An tibe3 Cl ~iÇC,
co lon ies marseill aises ... . . . ... " . ..... · · .
44
Oxy h es
(les) CI les Dét:éatcs sont ballus par les Romai ns
CI leurs lerres dÎ5trib uces nu'\ :\lar3cillais . ..
45
,
Os t rogoth s
!)7
Norm ond "
(les) SOlit repo ussés <.l e la l'royence.. . . . . . . . .. 103
Nutaircs- scl: rétai res <.l u ,ig nier de Marscillc. - Leur tra ilem en t
a u j 3e sièule ...... . .. ' .. , .......... , . . .. 3GO
li
2ï
�-
-- 508 --
509 -
Pea Ul de Ilolit-gris (droit perçu cn1 '228 sur les) .. ' ... , ., ..... 3ljR
Ileau de ra ir el de roth-gris, elc. ( droit perc'. cn 1228 Sll r
les ) ." . . ..... . , .,. " . .. " ... " .. , .. ,., :112
348
l''eam de scmbelinas (droil perçu en 1228 sur les) .• " . " ..
3.18
Pêche
(droilS de). J'oy. é"êqu e de ~I a rse illc J
Pechiers ,
P edas ce n(las
P égue
Péle rins ,
p
Pell03 dc rer
Bu rcau lle,
Yoy, nal)S de pechiers.
{ droit perçu en 1228 sur les)"".,., ... " ., 347
o u pOil (droit perçu Cil 1228 s ur la) . , , ... , . , 3'29
Droit perçu cn 1228 pour Icur passagc sur IC3
navires, etc. , . , , . , . , , , .. . , . , .. , , , , , , , ,. 3:\ 1
33',
350
(d roit perçu en 1228 su r l(3)..........•..... 3U
3. 6
Paca LUS,
orateur . a été élc\ é t\ Marseille . .... . . . . . . ..
Pail
(trai té de) entro les Marseilla is CLics Pisfms .. .. 131
76
133
218
Pai't
(traité tIc) cntre :\Iarsçillc Ol Gayolle . .. .. . .• . 133
21.
Palais dcs Tim ouquc5. - SOli cmplncclllcnt... .. .. . . . ...... . .. 7lt
Palais des YÎcomtcs .- Th élonée. - Noth;c ... .. .. . . . . .•...... 14 l
1,2
l)nlais é!)isCO\l31. Voy. évêché.
Pallad c.
Voy. Ariens.
1)an .
Toy . temple dédié à PUll .
Papier
(droit perçu
Cil
'1228 Su r le).. , .... . ......... 3~1i
P elleteries .
(droililerçu en 1228 su r les) .. . . ", ... " . , .. 342
Pépin d'B érislal. La Pro vence passe dan s ses mai ns .... .. ".... ft!)
lléranu s
ou Protis rond e Marseille " ,. " . " , . ... , .. ,. 22
Périégète
(Denys) . l'oy. !lJarseille, colonie s recque.
P ér'illte du monde J l'un des ourrages de l'ytbéas. Voy, Pythéas et
E uth YTnènes ,
P erpignan.
Pesage
P esca.rie.
P eti t-gris
P eli t th on .
l'élronll c
l)ella
3.a
llc)'uier
3&
Phol'o,
Parure des rcmmcs de Marseille (la ) ne pOll\'uit c,<cédcr c inq écus
d'or, Clc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Pâlurages .
Voy. droits dCllàturagcs.
rau 5a nias.
Voy. rondalion de ~Iarscillc.
Phocée.
Phocée
l)éagc maritime dc :M arscillc est obligé d 'entretenir les luminaires
Phocéens
du Mousti er de Sa in t-Denis .. , .. , ... , . ... , 98
Peau't d'agncaul (droit pCrÇu cn 1228 s ur les) .. . , .. , .•.. , ... 3/tG
Pcaul de (lllbriis (droit perçu en 1228 Sur les ) . .. .......... ,. 3/tt)
PC<lU't de la pins ( droit pcrçu en 1228 su r les) ." . . , ... . . , .,." 342
311\
Pen lU de fu ;o us (droit pel'~U Cil 1228 Sur le ... ) .. " .•. ",., .. ,'. 34G
l ~oy. SejltimanÎe.
(droit de) . _13e s iècle., ... , ... . ... , ." ... 34!)
- BaHe. (du loyer des pl aces dc la) 1.36 siècle. 336
(peau:( de) . Foy. pea ux de ,'air el de petit-gris.
' -QY, thonines.
a été élevé.ft Marseille .... , ., ... ,. , . . , .. ".
78
ou Gyptis , Vot). Na nu .
(ulle par Ue de s droi ts seig neu ri aux su r ) es t d onnée au mona stère de Sa int-Victo r . , .. , , .... 117
r oy. arsena l de l\larscille.
Not ice sur celle ' me , ..... . , . . , .. " ...... , .
esl ass iêgéc par El aq )ages ; sa destruction, elC.
(les) \ iennenl ronder lIarscillc; date de leu r dernière migratio n sur nos rh ages, etc. , . , ....
'15
32
'13
28
,icomle de :\larseille ................. , " .. , ilS
l'icrre.
Pierre Anuda.
Voy. Guy de Lusignan,
Pierre J e Sa iu t Jacques. t oy. ROllo riu s.
l) ierl'e :'Ihudel' ,ienl.i :Uotsei lle .. · ........ . ,, · ,·, ',· · · , ,· 104
�-
-
5 10 -
F icHe Sau lI1 ada. ,ito ll1lc de Marseille .......... . .. ' . . .••... il S
P ilOll.
Voy. por t de Ma rseille.
l'Hon d a roi.
Voy. lerr itoire dc Marseille.
Pioc hes de bois
l)ise .
{dro it perC·II en 1228 s ur les) . ... . ........ . .. 3'17
Tra ité de paix entre ce lle, iII e ell\(arseill e ..... 13 1
133
2 18
Pison
(Co Calpurniu s), propréleu r de la Prov in ce. accusé d'exactions. estllêfendll par Cicéron . . . :S3
Ploces
Sur lesqu elles 0 11 venda it le bois en 1228.Dispos ilions y relath es . .. . . . ....... , . ... , 339
Places des cordes . l'oy . cordes .
l' laces des Iles
( d u loye r des ). - 1228 .. . , ......... . .. ' .. 338
P laine Sai nt-llicllel ( la ) s'appelait autrefois 10 Cllamp- dcAfars . . . . . .. ..••. . ..•... . ..... .. •...... 15G
P lan d u présent ounage. . .. . . . ... . . . ...... . .... . .........
n
Plo n Fourm igu ier (la Ca nebière ) . - Et)'lnolog ie du mut, elc . . . . Hi
Plomb
(d roit perçu ell 1228 sur le ) ........... , ..... 343
347
Ploti us,
a uteu r d 'un tr ailé su r le geste, es t né à Ma r-
Plumes
Plutarq ue.
sei lle ..... . .... . . , .... , . . .... . . . . .. .... 78
( droit perçu cn 1228 s ur les ) . ............ . • 34S
l'oy . fonda tio n da Marseille.
Voy . R os lang de Podio- Alto.
Podio·A ItO.
Poèmes homériq ues j leur ré\'is ion eSl d uc à li n Marse ill ais... 35
!)oisoll.
La vente en 6laiL inlerdi te t\ Ma rsei lle. .. ..... 37
Poisson fr ais
( rlroit perçu en 1228 s ur le) .. . .. .. ..... . ' ... 349
Poi, re
(d ro it perçu en t 228 su r le ) . . •............. 342
346
( de la gabelle des meu les ct de la ).. " . .... 336
( droil perçu en 1228 s ur 10 ) •••• . ••••. .. •..• 343
Pompée
POlllpée .
POln llée
Pompée
P omptineus
Pons,
347
défa it Se rtor ius ct jeue le feu dans Narbon ne... 53
Marseille s'éta it déCla rée en sa fa,eur... . ..... 55
attachait un gran d prit à la possession de Marsci lle.... . ....... . .... . ........ . . .. .. .. fS9
accorde il :'\larseille le titre cl les d roits de cité
li bre ...... . .... ' .. . ... . ..... . '. . .. . .. . . G3
écnrte t.Ie ~ I arseille une iln asion d·A llobroges . .. M
é\ éq ue de Marseille .. ' . . ... . ... . ........... 111
l'ons II ,
511 -
fil s t.Ie Geoffroi 1er , yicomtcdc Marsei ll e ....... 110
120
Pons
su rnommé ill!lb~ier, vicomte do Marseille . . . . 119
l)o ns de Peynier des vicomtes de Marsei lle. - Ses cnran s
passent une transaction 8\'eC J'é ,'êque au s ujet dn po rt de l'ég lise él' iscOllnle . .. . ..... ..
l'ons d u Re,'est. l'oy. G uy de Lusignan.
l'o rcs
Porl de Bouc.
as
( droit d'enlrée perçu en 1228 s ur les ), ...... . 348
l'oy. Martigues,
Roy mond-Dérenger .
P orl de l'Estaq ue , ... .. ...... . ..... . ....... . ........ .. ....
Port de Morsei1lc ancienne . -
Lac)'don.-
68
Son nncien étal, etc... 66
et sui\'.
120
Voy. au $Si commerce 1
croisades j
statuts commerciaux.
Por t de Marseill e rcc-oil la fl otte de P . C. Scipioll. . . . . . . . . . . . . .
42
Porl de Marseille ( la 12c partie Cl l' ancrage d u ) sont ,'endus
àla , Hlepar Anselme, en 1227 ... . ........ 390
Porlede laCaladc ,où s ituée'!etc . .. . . . .. . .... . .. . ........ . . 321
Nolice y rela!he ................... .. ...... 14 7
P orl e r~ale .
ct mur ailles de la ,·iIIe. . . . . . • • . . . . • . . . . . . . . . 38
l'orles
147
et sui\'.
Posq uères
( Gu ill aume ct Raymond de ). l'oy. Guy de Lu-
P ourcieux
sig na n.
(des droÎtS seigneu r iaux sur) so nt donnés au
monastère de Sa int-Victor ........... . .... 1 17
est le lieu où les Barba res furent défaits par :Ma-
P our rières
rius ; étym olog ie du nom, cIe .. · ·.· ·· ...... . .
Pouro ir m unicipal. Voy . consuls de Marseille .
Prêcheurs .
Voy. frères Prêcheu rs .
P réfecture des Gaules (silige de ln ). Voy . Arles .
3\01l1j
P remière partie du présent oUHage .-Faits accomplis
l'élloque à laquelle remanIe nt les documens de nos archives . .. . , . . . . . . . . .
Prem ière époque.
-
5l
i 3
)Iarseill e sou s les Grecs . - De 600
à 6g ans avant l'ère vulga ire . ct su i".
Prêlres mendinns étaient bannis de Marseille ...... . .. . .. . ... .
38
.
�f' nhôt
~l e
MArsei lle . Foy. cha pitre d e la Majo r.
'Pro\('n('e
Prince dc Mar;;:eille. Voy. Geoffroi II.
Prh ilégcs
obtenus par les Marsei llai s ( les) de 12 16 à '122G
so nt coofirmés par na ym ond. marquis de
Pro, ence. co mte d e Toulouse .......... ... 137
3'13
l'rh il égcs tic Marscill c. l'oy. Charles 1er,
Tholllo s de Sa \oie.
Procu ills,
Proculu s
é\~que
de Marseille. a ~ s i ste au concil e d·Aqui.
lée tenu en 38 1..... . ......•. , .•.. , . . . •.
sc rend au concile d e Turin pOUl' y fai re juge r ,
en sa fa veur, ull e qu estion de prés éa nce s ur
Ics é, l!ques dc la20 Karbonnaise ......... ,.
81.
cxcoOlullie Le llorius, r eli gieux du m ona SIl!re d e
Saint-Victor ....... , . . . ' , ...... , .. . ... . . 82
Procureur fi scal de Marseille a u XIII s iécle.- Traitement. .... . 360
( du terlioire des ). - 1228 . ........... , •.• 339
Propriétés
))rollriétés communales . l?oy, acquisitions.
membres de l'ancienne admini st ratiOlf d e l\Iar-
Protis
seille, - Leur' poU\'oir, ., ........... . .. ".
fonde Marsei lle . ,'.,." . . ', . . . .... ... . , ., .
P r olis
llrorcn çaul
Pro" encc.
Pro \ ence
Pro\ence
)lro\'cncc
Pro\ ence
J1ro,cnce
'Pro\ en ce
Provence
Pro,ence
PrO'·CIlCc.
Provence
ll ro\ ence
( la ) C!t dhi sécen tl eut com téè par Charlcma~···· · .. ....................... . .
( In) csl cm'ahie par les Lombards ..... . .. ,. .
( la ) est ra\'agée Vttr le3 Sa rrasins, en 838 .. . ,
(la ) e;lC n l"O hiepar le, Jliormand ' . ... .. .....
(la) Ilasse dan s les mains de I.ouis Il , li la m ort
de Charles fil s de Lot hai re. roid· l talie .. .. . ,
Yo y. com te d e Pro\'e nce .
(la ) SOus les rois d 'A l'le s Cl de Pro\,en('('., . , ' ,.
1M
9:,
102
103
103
10:,
( royaume d e ). - Prolinees qui lecolllilosaicni. i On
Voy. OIUSt Boson , co mte tl ·Arles .
Pro,etU'c
82
Procu lu s
Protiadcs,
Pro' etlce
5 13 -
3\
22
fail retourn Cr il P hocéc le Mtimcnl qui l'a\ait
am cné s ur nos côtes . . .... , ., . ..... . . ' . . . 28
scrait-iJ in humé ail quartier de Saint-Lou is?. . 76
( les ) aidcnt Raym ond-Dérenger 1Y à chasser les
Sarras ins d es lIcs bnléares ...... . . , . .. , ... 122
(les) sonl autorisés à fa ire le commerce dan s le
royaume de Chypre ... "." .... , ... . . . .. 145
418
Et.ymologie du mot., ..• , ... , .. , ... , .• , ... , 78
( la ) sous les Romain s .... , . . . . . .. . . . . . . . . . . 77
( la ) sous la d ominati on des Bourguig nons. . .. 85
( la ) passe aux OSlrogoths. . . . . . . . . . . . . .. , . no
( la ) lIasse sous la domination des 'Méro\'ingiens. Q3
( la ) est dh iséc en pro, in ce d 'A ries et Cil pro,inee d e Marse ill e . . ......... .. . . . .... , . . n7
( la ) l)aSSC dan s les mains d e PéllÎn-<!'H G<ristal. 99
(llauronle, go uyerll eur d e la ), prend le tÎtrede
duc de 'M arse ill e., ...... . ... , . .. . . , .. ' .. no
( la ) ~O Il S la domination des Ca rl o\ ill gi('lls .... ' tOl
( m arquis d e ). Voy . Raymond, com te de Tou·
louse.
Pro, incc de Septim anie ou de Gothie. - N'oms des cités qui la
composaient. ... , .. , ...... . ...... . , .. , . . .
no
l
l ro\i ll cc de Marseille. - N'oms d es roi s rrancks (lu i l' onl gou\ cfllée .... , . ........ , ... , ...... .. ..... .
Pro,inces d e Marscille Cl d·Arles. - Cités dont elles sc comIJOsa ient. ..... , ....... .. .... . , . .... ·.··· . 98
l)rov itlces deMarscille ct d'Arles. Yoy. auui Arles.
Marseille.
P yt héas et Euthymènes, nayigatellrs el as tronomes, so nt nés à
Marseill e. - Lcurs tra\a lll , ctc", . ... .... 3~
Q
QlInrticrs ruraut , Troy. CapeleUc,
r\erIC.
ll azargue5,
Sai nt-Jullien .
Sa in t.. Louis.
~3
�-
- 5 14, Qu atr ièm lJ époque . - Marseill e SO IIS les 1\léro \'in gicII5 . de !S3G à
7D1. ...... . .. . .. ....... . ... . . . .. . . .. . . \)3
QlIirin A li ~,
orateur> n été élc\'é à Marseille. . .. . . .. . . . . . ..
SHi -
R oy mond- Oércngcr a ssiége Marseille .. . ... . .. , . . ..... . ...... 1H
n n~ moud-Dérenger co nfirme les acquisitions fai les par la \ ilIc de
Saint-Marcel, Roquevaire, H yères, les Marti gues, CLco osent à cc qu 'clic chois isse ses
7n
cousul s et el erce la m ~ m c juridi c Lio n qu'a"aient ses an ciens ,' icomtcs . ... ... . ... . .. HG
433
Raym ond-Bérenger IV , comte de Barcelone , épouse Douce, fille
de Gilbert e l de Gerberge ... .. ..... , ... . .. 11ft
R ay mon d,
, icolll le de Marseille ... . . ... . ............. , .
Uarmond -G cofTroi lor , , icomle dc Mar seille ...... . . . ...... . ..
Ha ) lllond- GeoO'roi Cl Gu ill au me-le-G ros font hommage d uchàteau nabon à l'é\èque etau cha pi tre de ~Ja r~ eille .... . .... . ......... .. ........ . . . ..
R ay mond-G eofTro i su rno mmé Bar ra l, 'ÎComtc de ) tarse i!le . . ...
R
(les) sonl O\ CI11I)lés du droit (l' entrée cn 1228 ... 332
Rnt hnirc
gOIl \ crn c Marseille au nom li e Gontran . . . . ,...
n n~lIl o nd - n é r c n ge r
91
1 , comle de PrO\cncc . ... . ........ . ... ·· 12L
1lny m on d-Bêrcngc r Il , comt e de Vro\Cncc .... .. ... . .. . .... · · 122
Il 'l' lI1 o,,d - Décenger t:1 • comte de P rolOncc" ' ,,, , .. . ....... . . 123
Rn ymond- nércngcr ncconlc des droit s cie pàlura gcs
Gm
Marseil -
lai s . .• . . . ... •....•. . , . .. . . •......• . ... 1;} t
Ht7
Ra )'lIl ond - nérengcr concluL lIll O l igllC offensive Cl défensive avec
Marseille .......... . . .. .......... . ...... 13G
302
433
R I!. ~' m on d - n é r c n s:c r
pcrm Cl 311:t l\iarseill a is de hatt re la monn aie
d'a rgeIl L .. . . . ......... . ......... . ... . .. 136
26S
Hn)'monli -nérengcr passe une tra ns ac ti on 0' ec les l'tf a rseill ais relalÎ\ ement a u porl de noue CLil lï le (l es Ma rti gues . . .. . . . . . ........ .. . .. ... . .. . .... 13ï
3 10
fia ) mond-Bérenge r ag it contre 10 {'Oll tltlu ll {tlllé IlI l.\rsc illoise; condui te de l'é \'èlple nenoit , etc ... ' ... , .. , ... H :i
121
119
125
1J O
123
Ra ymond -Geoffroi fi ls de El uguc<;-GcofTr oi III , \icomlr de ·" arscille ......... .. . .......... . .... . . . . .
n armoll d- Geoffroi, , itomt c de ~1 a r ;;,e îllc, fils de Ilnrgondion (~ f. 121
R apnond-Gcoffroi \cnd à la comm une lout cc qu' il p05c:ède d a n ~
:M arscille .............. , .... , ........... 132
Ro ymond de ROfl lle rcuil. \icomte de i\larseill c .. , ............. 12ï
Rn:y lll olld des Ba ut, , icomle de ~forse ill e. \ end ses d ro its à 10
commune . ..... " . . , " " " ' ... .. .. .. .. , 132
117
294
323
Raymond des nUut. Voy. aussi Adalnsie.
Ra~ lIlond ,
('om te de Tou lou se. mar(]l1is de Provence . se igneu r de :lIarseille, confirme les l)r Ï\ iléges obtenus par les Marse illa is de 12-16 à 1226 ;
guerre Ct)ll tre le comte de Montrort , etc . elC. 134
323
416
426
Ra ymond de POS(1 uèrcs . lToy. Guy de Lusignan.
n aymond de Saône. ·Voy. Guy de Lu signan .
Hero rcilll,
,icoml e de "M arseille . , . . . . . . .. ........ , . . , .. 126
(GeofTr
oi).- " oy. GcofTr oi-Reforcinl.
Rrf'l!'cifil
(
d
roit
perçu en 1228 s ur le ). ,. .. .. , ...... ,. 3li3
H ~g li ss c
�Reli giou!.
Représa illes
5t ï -
516 -
Voy. ordres monas tiqlle".
( droit. de m nrque CL de ).Adhémnr.
Hui s de Pro,cnce, J'oJl' J\oson ,
Charles fils de LOlhaire_
Charles-Cons t (lntin ,
l 'oy. R oncclin Cl
République de Marseille (la form e du go u"ern ement de la) es t mlllée par Cicéron .. . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3G
République de Marseille au 13 m t siècle ............. ·· .. · .... . 133
(Pons du). l"oy. Guy de Lus ignan.
Reyes\.
Rboda ct Rhodanousia reconnaissent Marseille pour protectrice . 1,0
Uhùnc
(Ie).- EL)'lll ologic dn m ot . .. ..•. ...... . . .. . . 27
nh ônc
(le). Voy. ti c du Rh ônè.
Lou is 1er.
Hois de So issons. Voy . Chilpéric .
Clolhaire 1er.
n ois Visigoths . Voy- Ataul phe,
Euric,
Giselic,
Riyo gc dc la IIl OT (du dro it de) •. . ••.•• . .•..•.•.. ·· · · · · · ·· .•. 333
3<\ 1
Ri z
Rober t,
(droit perçu en 1228 SUT le) . .. ... ... . ... . .... 343
seigneur de Dcyrulh, accorde au x Marse illais
la IlcTmission de négocier dans s a seigneurie. 137
RQÎl elets
R omadel
I\oma in ,
Théodor ic 1 er ,
Theudis,
Th orismond ,
Wallia.
l'oy_ ,'icom tes de Marseill e.
(château de). Voy_ é,'êquede Dethléem.
cardinal de So int-An ge..- Voy. n enolt, évéi.(ue
de Marseille J
H~
Honorius.
287
succède à Co nrad- le-pacifiqu e ... . " .. , ", ... 113
Rodolphe III
R oi d' Ara gon.
Voy, A lphonse.
Rois d'A rl es el de Provence ( Marseille sous les ) , . . " ....... . . 10:S
Hu gues des DOUI.
HOlll ain s
(les) ballent les 01)'bes . les Décéotes, les Voconces eL les Sa l)'ens .. , ... .. _.. ... .. .......
U
la nation Ed uelloe .... ,. ...
46
l5
Rois d'A uSlrasie. Yvy.
Childebert,
S igebert.
Rois Dourguig li ons. Voy. Godomar.
Gond ebaud .
Gond ica ire .
Gontran .
Rois de Ch ypre ct de Jêrusa lem. Voy . Ayrn cri c.
Boud oin lit .
Fouqoe Ill ,
Guy. 81lle ro i de J ér usa lem J
H enri, r oi de Ch r pre.
J ean de Rrienne.
Rois Francs (les) de\' icnnen t mollres de ln pro,i nee m arseillaise .
R ois de No,'arre, Voy. Thibau t.
' Toy. Cha rib ert.
Rois de Paris.
Rois des Ostrogoths. Voy. T hoodat,
T héodoric,
yitigés.
{)S
Romains
Romains
R oma ins .
R ome.
Rome
Home.
ROllcclin ,
(les) s'allien t
Q\ 'CC
(les) fond ent la ville d'A i ~ .. .. ... . .... . ··· ···
Ma rse ille sous leur domination. _.. . . .. .... . "
Marseille !:j'e n fait une alliée ... . . .. . ..• . . .. .
cons id érait Marseille comm e IIne "ill e il part...
Th éodoric, ro i des Ostrogot bs, y meu rt en 526.
,icomte de Mo.rseill e, donne ses biens nu monastère de Sa inl.-Victor j différend s au sujclde
celle donation entre la commune elle monas-
46
77
41
78
90
tère, elc. etc ... . " ...... , .. · ·· · ··· ··· · ·· 125
127
128
132
134
2U
224
22:i
�-
-
5 18 -
519 -
Roncclîn ct AdhéOl ar, ,ricolllies de Ma rse ille, acco rdent à la
commune le prh il égc de IlHlfqU C el de relJrésailles ...... . . . ..... . . . .. . .. .. . ... ....... . 132
227
Ronco lin .
Roquerort
Vuy. a",.i Anselm o.
(Hug ues d es
D a l1 ~
s
empru nte 007.C ccn lS li"res su r
les Chi\lClt UX d 'A ubo gnc Cl de ) . . .. ....•• . . q31.
n oqu crorl.
Roqll c\'airc
Vo y. n anoh , évêque de Mll rseill c .
(chAt eau de ). Voy, acquisit ions.
(ln seigneurie de) est achetée pnr les Marseill ais. 137
Uoq uc\'oir e.
l'o y. aussi ncquisili ons.
R os c l r ouMI
( droit Ilcrçu Cil :1 228 s ur les) . .......•... .. . . 341J
R oquefort
323
348
Rostang d'Agout , "Îcomlc de Marsoill e
126
Roslans de Podio-A llo, vica ire à l\IarSOi;I~' ~ ~ 'c'o'n~~~ ~~ ';~~;o'~s'c',
adresse une lettre aux consuls de Ma rseille Cil
ll.usts ng
H.otbold
Rotbold ,
R ou h au ~ .
Syri e ...... . . . ... , .. ,., , . , ... , . . .. , .,., 432( Fuleo), Voy, Guy d e Lu signa ll .
frère d e Guillau m e 1er, com te d 'A rles , com bat.
les Sarrasin s ... .... , . . , . , ..... , .... , , . . " 112
Voy. Guilla um e li , com te d 'A rles.
Voy. bourg d e Ro uba ud .
( le q uarlier d u ) au rait Cu un lCml}lc d éd ié à Ju-
pi lcr . - Étl' Illolog ic du nom. etc . , •. " . , . " 16
Hoya LLllle de PrOYCDCC. Prov inces qui le cOllq)osnicn l. ." , ..... 106
rt o)'aullI c de Proycnce. J'oy . Boso n , com te d 'A r les.
ou de la T rini té Viei lle (la) a été en parti e d étru ite par la Ill cr .. , ' , . , , .. , . . , , , .. , .. , . ..
Ruisseau de Jarret. Voy, J a rret .
Safron
( droit perçu en 1228 sur le-) .,. , ' •... , . " ,. Jq3
Sn indou:t
(o ro iL perçu en 1228 ' ur le ) ...... . . . .. . .... 3, 3
34 7
Sain l-A ndioJ
( line partie des droits seigneu riaux su r ) son t
don nés au monastère d e Sa int-V ictor 1)3r les
vico m les de Marseille Guillau me Il Cl fu lco. 117
Sa i nt-Cassien
ronde les monastt-res d e Sa in lr Victo r el dc Sa in tSaU\'Cl lr , ...... " . " .... " .. . .... , ... ,. . 82
347
T itre de ses ounagcs,. " .,. , , .... ..... ..... 82
Sa int-Cass ien.
Voy. co lon ies ~l .. rs(' iIIaises.
Sai nt-.G illcs.
Voy,
l\ n)' m ond-Uérellgcr .
Sa int-Giniez .
Sa inl-Ho nor at, à la fin du 4e sircle, a\·fl. il réuni d c~ cénohitfS
d ans lîle de Lcrins ' , ........ , ' .. , ... , . . . 82
S.. inl-JocQlIes
{ Pierre de ), Voy. Honorius.
Sa iu t.-Jea n
(église de ) ., .... " ... ,.··, .. ·· , ', .. ,·,· , ·· 3 10
S(linl~J e3 1l-d' A.cre( commerce lies Marseil la is à ) , , .... , .. ' ••. , .• Izn
130
131
18'2
183
nu c Rouge
226
72
Sa in l-J can-d'Ac re. Yoy. cons\' lnl ma rseillais ,
Sa in t-J oseph d ' Arim at h ic. - So ll arrÏ\'éc sur 1l0~ côle ....... ,···
Sai nt-Ju llien
( le q uartier de ) aura il-il été ti lle poo;; ition militaire de César? ...... ' , . , . ' . , . . . .. ., .. '
Sa inl~L azarc .
Sui nl -Louis,
76
ses sœurs. Marcelle . Sai ul-:\Jo'l:Îmiu, Célitloine
etJ ose\lh d'Ari mat hie. arrÎ\ ent s ur noS cOtes,
elc ..... ·········, , ······ , ··,·,······, .
Saint-Lazare.
Sa iu t-I. uzarc
so
80
Son lHlsle esl Illacé sur la l )orI S r éa le. , •. , .··· H7
( église de ), cat hé..! ralc de Marseille. - Voy.
cha llelle ro~' a l e.
SO li 31'rhée à Marseille
Cil
1250 .... ,·,.···,·· j!i;\
�Sa iut-Loui s
Sa int- Louis
';20 -
-
Sun bu ste es t placé s ur ln Porte réalo . ..... .. .. t 17
( le Quartier de ) renfermerait-il le Tumulus où
rCllosera ient les restes de Protis? . . . . . . . . . . 76
( cMteau de ). Voy. Ben oit, é, ê<lue de Marseille,
1\a ymond-néren ger.
J·oy. marché de Sa in t-Martin .
Sa int-Mart in.
Sa int - i\llllimin. Son arrÎl'ée s ur nos côtes, c tc .... .. . .... . . , , 80
Sa int ~Sall\' e tlr,
ruy. monastère de Sni nt ~Sa u "e ur .
So int-Sérén us
remplaccSa illt.-Théodorc, é"~(lu C de Marseille. 97
Sai nt- T lI éodore ,é, êque de Ma rseill e. Voy . Tb éodore.
Sa int -V ictor
est martyrisé il Marseille . . ...• ' . . . . . . . . . . . . 80
Sai nt-Victor.
Son bu s le est, placé s ur la P arle réale . . . ... . .. H7
Saint-Marce l
Yoy . mona stère de Sa int-Victo r,
Sainte-Magdelei ne "0 s'y rc tirer , etc .. . . '.,. ,.
Voy . église de Sa iulc--Ma rie.
Sai ll ie-Marie-Majeure ( église de ). Voy. chapelle roya le.
Suiutes-Maries est le lieu 00 a urait abordé la barqu e mira culeuse . ....... . . ... . .. .... , •.. ,. . . . ... . ... .
SOinte-)l arthc. l'oy. Sa int-J.oza rc .
Salines.
Il ye n l:t\'n il à '~1a r s eil1c ... . ...... ... ..... ...
Sa l"ien.
prêtre de Marseille .. ... . .... . .. .. ........ ..
So l yens
(les) ct les Voconces so nt défnlts par les Romains,
etc .. .. " , . . , , . ........ . . . ... . .... , . . ~ , .
Saint-V iclor .
Sn in te-Uou me.
Sa inte-Marie.
Sa nce,
~O
82
lia
53
co mte de Provence, fai l alli an ce a"cc1\larscille,
eiC .. . .. , .. .. ... , ....... , . .. . .. . ....... , 123
134
267
Sa ndal
( droit perÇu en :1228 s ur leboisdc ) ... , ....... 343
Sang
(gabelle de!' ,'iandes sa lées Cl du ).-Suppress ion .
- 13 e s iècle ..... . .. . ... , ..... . . ........ 338
Saô ne
( R a~' m ond de ).Voy. Guy de Lu s ignan.
S'Orda Cl fil de Sarcia ( droit perçu en 1228 s ur le ) . . . . ...... 3~7
Sarde
( 8ertrand ). Voy . Guy de Lusignan .
Sa rdines
(droit perçu en 1228 s urlcs ) •. . . . .... . .... .. . 344
iarras in s.
Leur arri" ée en Pro,'cnce, elc .. .. ..... ,.. . ..
Sa rrasi ns Cl i\"rmtrécns. Droil pa yé Ilar CUI à leur arri\ée il Marseille .•.............. ... . . ............ . 334
348
374
Sa rrasi ns d' Afrique (trailé enlre Marseille el les) .. . .. , . , .. ... H2
Sar:ils
ou Flasadas. {droit perçu en 1228 s ur le trou l
de ) . ... . . . .. .. ......... . ... ....... ..... 344
espèce de mesure usitée à Marseille lI ans le 13e
Saumado.
siècle ........ . . ..... ....... .. .......... 349
380
Sa ,'on dur
348
!)9
102
1t 2
121
( droit perçu en 1228 sur le . . .... .. .. . .... . .. 343
(les ) em'ahissent la Pro,encc. - Leur déraite ,
elc ... . . ... . ... . , . ............. . ..... . . 95
Scie nces
( les ) éta ient cullh'ées ]lar les )tarseillais. .. . . . . 39
Scipion
( P. C.) el sa légion arrÎvent à lhrseille .. "... 42
Scy mnus de Chi o. Voy. Marseille, colonie grecque.
Secondien
est cond amné au concile d'Aquilée tenu en 38 t.
Suo ns
80
15!i
52 1 -
Scgalaunes .
Ségobri ges,
Voy. Arien s.
Pays occupé par celle peuplade gallique.... . ..
l'une des peuplades liguriennes........ ... .. .
27
27
Seigneur de lle)' ruth . Voy. Robert, seig neur de Rey ru lh .
Seigneur de Marseille. Yoy. Ray mond, comte de Tou louse.
Seig neurie d'.\.ub agne. Marseille achète une créance h ~' I)Ot h é<l u éc
sur celle seigneurie, .. . ....... . .... , ...... 131
292
Seigneurie d·A uba gne. Voy, 8 enoit, é,' ~ qu e de Marseille,
Ronceli n.
Se igncmie de Bréga nço n. Voy . aCQllisilio ns,
Hyères cl llrégan\·on.
Seigneurie de la Cad ière. Voy . Bngucs des Daul.
Seigneurie de Ceyreste. Voy. Hugues des Daux.
Seigneurie d' Hyères. Voy. acquisitions ,
l:Iyères et Drégançon.
Seigneurie do Ma rseillc ( Hu~lICS des Daul Cl sa famill e ,codenl à.
la commune la portion tlu'i1s IlOssédaiellt de
1. ) . .. .... . . . .. .. .... . ....... . ......... In
396
Scîi)lI l!u r:cdc :\lt1l'sc ille. Voy. aussi: Monastère de Sa int-Viclor.
,icollllé de :\1arscilic, etc., etc.
�-
-
532 -
Se igneurie de Roq ucrort. Voy. acquis itioll!>.
Benoit, 6\èquc llc Marse ill e,
Honcclill .
Seigneurie de Roq uc,rairc (Ill) est achetée por les Marseillais . ... 137
323
Scignctlric de RoquevAire . Voy. ollssi acquisilio l1s.
Seigneurie de S l. -~larcc l . Voy . acqui silions.
Sel
Sel
Benoit. é"Ô(IU C de l\lArscilie.
(droit perçu Cil 1228s lI f le) . . .... .. , .• . . .. •. 331.
aln gabelle du ) est supprimée au 130 siècle . .. • 3liO
l''oy. pea u'\: de se.mbeUnas.
,'OV . fondation de Marseille .
Sembe.lùUls.
Scnèquc.
SeJltième époque. Marsei lle sous Ics comtc5 de Provence. - De
9'26 à 1486 .. .. ...... . .. . ..... . .......... 1 JI
Septimanie
on Gothie. j nom des cités qui composa ient celte
11fO\' jncc...... .... . . . .. . .... . .. . .. . .. .. . gO
( droit de). Voy. é \'~quc de Marseill e.
Sépu lture
Serment des chargeurs (dn)- 1228 . ......... . ... . ............ 350
Scrmenl{fo rm ulc du ). - 12.28 . . .. . .... . . . ...... .. ......... 352
est défait par Pompée q ui jette ensu ite le feu
Sertorius
Sim os
523 -
Protis arrivent.. sur nos côles Cl fond ent Marseille ...... .. .. , .. . ......... , .. , .... '.'
Sh ième élloque. - 'Marse ille sous les rois d'Arles Cl de Pro\ ence,
de 855 àÛ26 .. . . .... , .••.•. , . ..... . ....
Soie.
Droit Qu'elle paya il en Chypre en 1236 ., .....
So lin.
l'oy. fondalion de Ma rseill e.
Sordes.
l'oy. Ligures.
Sou couronn é. - Sa valeur ........ . ... . ........ .. ....... , . .
So u roya l.
- Sa "al eur .. , .... . ... . ... , .... , .........
Sous d'or
( type des trois tiers de ) de Child éric fr!l()pés à
::Marse ille .. . . .... . ........... . . , , , . . . . . .
Soude
(droit perçu en 1228 Sur la) .. .. .. , . , . .. . .. . .
Cl
22105
423
13'!
13'2
98
343
341
So ufre
( droit perçn en 1228 sur le) ... , . , .... .• . .. . 343
Sou liers
( droit perçu en 1228sur les) ...... . ........ 3-16
34i
Sources d'eau . " oy. eaUl publiques.
Sous-, iguier de Marseille.- Trt\ilemenl. -1 3e siècle .......... 360
St81ulS commerciauJ et Plllrilimes de 'll arseîlle ... . ... . . ...... t3S
327
Stœchadcs.
1'"oy. îles Stœchades.
Sexlius Cah"inus fonde la \'ille d·A i.... . . . . .. . ...... . . .. ....
vicom tesse de l\lnrseill c, épouse Gilbert des
Sibille,
Daux, etc . ................. . ... . ... ·.· · 12G
Siégc de la prHccture des Gîlu les. Voy. Arl es.
Strabon.
Sucre
Voy. fondation de Marseille.
( droit perçu en 1228 su r le ) . ....... . . . ...... M2
Suc Itères
l' une des peuplades liguriennes , , . . . . . . • . ... .
Siége de Marseille par Atal.l lphei résbtance héroïque du 'comt e
Su icid e
( le) éln.itdérend u à Marseille . ....... . ... , ... 38
( droitper,uen 1228surle ) . .... .. . . ..•. , ... 343
341
dans Sarbonne.............. . ........ ... .
n oniface......... . ... .. . .... . . . .. . . . ....
53
46
87
Siégc de i'tfarscille par les Sa rrasins. -Les religieuses cassia ni tes
de Sa inl-So ln cu r sc mutilent le visage, etc ... 100
Siége de Marseill e par Ra ymond -Bérenger, comte de Pro,encc .. . 14~
Siége de Marse ille par le con néta ble de Uourbon. - Citation de la
dOle .... . .. . . . .. . ...... . .......... . ... , 72
15l
Si/ges
Sigebert,
Sigebert
Sigeric
Signe
soulenu s pa r Marseill e. - Voy. L igures.
roi d'A llst rasie. A, ignon lui est rendue par GonIran . ..... , ......... .. . . . . . ,.,., .... .
Voy, (II/$$t Mar se ill e.
s uccède à Alaulphe ... . . .
(Gu illaume de ). Tou louse.
Voy. Ha ~ l1l o nd , co mlc de
87
Suif
346
27
Superstitions
du cu lte Olassa1iote .. .. .......... · ···· · · ··· · 39
Sylla ct Marius. - Leurs guerres. i\(arseille el Narbonne embrassenl la cause de Sr ll a .... . . . .. .. .... . ... . ' 52
�52~
-
-
Théodore [cr,
Th éodoric
T
l'allies des marchés ( du loyer des ). - 1228 .... ... ....... ... .. 33:>
Tacit o
Tarascon .
Tarascon
l"oy. m œurs de Marseille
Sa inte-Marthe)'
pr~c h e
l'énlng il c... ....• . ...
80
cesse d'être le s iége du gouvernement du comte
de Provence; Aix devient la capitale du corn lé. 12/j
Tarif des douanes de Marseille.-13· sicele . ... ...... . .. .. ... 13S '
327
Tarin s d·Arménie.-Leur "a leur en 1228 .. ..... . ....... .. ... 356
" oy. colonies mo.rseilla ises .
Tauroentull1 .
_(les), les VocoDces ,les lIel\ eS, les A récomikes
T e<:losages
et les Allobroges réunis ossiégent ~tarsei ll e. 53
T elon et G)'ar éc se distinguent dans le combat de la fl oLte
marseillaise contre cell e de CésOT •• . • .. •• . • .
T emple de Jupit er (le Roye aura it·jJ cu un ) ? ... . .. . .. ..... .
5ï
76
Temple dédié à Pan, ( le quartier de la Capeleue Bura ilr-il e u un ) ". 76
Telllllle dc Vénu s (le quartier de la Nerte Durait-il cu tin) " ... . . 75
Tomples d 'Apollon el de Diane (les) étaient , à Mar seille , placés
dan s la citadelle . ... . .• ... . ........ ' ...... . 65
Tenque
(Gérard). Voy. eomma lld cl'Îc de Tl'inqnetaille.
Territ oire de Mars eille a ncienne.- Limites, étendue , etc . . .. . . 75
Territ oire de Marseille. Voy. topo graph ie de Marseille .
T erûaire des propriétés au 130 sièc le (du ) ... . . .. ............. . 339
Teutomal,
cher des Salyens, es t dérailpnr les l\omaills .. . . ~5
(les) el les Kymris pillelll la ,'ille d'Ah; ils sont
l'Culons
déra ilS par Mariu s, etc ......... . . •..... .. 48
el s ui" .
Thélon œ,
lJalais scigncu ri 31 des ,icomtes de Ma rseille i sa
démolitioo
J
cie ....... . ... . .... . ... ·· .... 14J
H2
Théollat ,
Tlléodcbert
Théod oro ,
roi des Ost rogoths , cèd e la prori nce alll Fran cks 91
dc,'icnl maitrc de la Ilro, ince de Marseill e. .. . . 98
é,,:-qllC de 'Mar ~ eil1 c. Sa conduit e au s uj et lie la
cession de la moit ié de l\hlr~ c il1 e il Gontran j S<l
mûri , Ci e ••• • ..••.•....
c l s uh' .
Théodori c,
Th cudis
Thibaut ,
525-
roi des Vis igoth s, meurt dans la pl Aine fic ( 11:\Ions cn comb llllan i conlreAuila ..... . ..... ~7
fil s de Thét)doric 1er , assiège Arles j il cst tu é
par Eluic son rrêre.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
roi des Ostrogoths, mcurt cn 526 ........... . 00
succède li Amalaric, roi des Yis igot hs .. . ..... . 90
comte d e Chamllagne Cl roi de l\"o varre, vie nt ft
l\larseillc . .. . ... . .................. . . . ... 144
Thoma s de Sil voi e promet de faire ratiûer de nombreux prh ilégos lIaI' l' empereur Fréôéric, etc . . . .. , . .. .... 1:l8
31S
Thonines .
Thorismond
-Petils thons. - (Droi l perçu en 1228 sur les) . 348
s uccède il son père Th éodoric 1er. roi des Vis igoths; il est assass in é par ses rrères. . . . . . . . . 87
l'oy_ rondation de Marseille.
Thucydide.
Tiers de sous d 'or . Voy . Childéri c n.
On IlPJlclait ains i les membres du conseil s uTimouques .
prême de 'Marseille... .. .. .. .... . ..... . ... .
l'oy. 1Jalais d (!S Timouqllc.s.
Timouqucs.
Tile-Lire.
Toile fin e
35
l' oy. ronda lion de Marse ille .
( droitpcrçu cn12:!8 sur la ) •.........••..... 3<i5
( droil pert.u en 1228 s ur les ) .......... .. .... 341
Toiles
T onin cs.
Voy. thonin es .
Topog r3 lJhie de llarseiUe so us les Grecs el les Romain s . . . . . . . .
t)8
63
cl s uiy .
T opogra phie de Marseille ancien ne. - ( ": :<trail du mémoire de
1\1. J. V. :I\fartin sur la) ......... . . ........
71
Topographie d o l\tarseille au X ille s iècle . ... . .... · ········ · · 146
cl s ui\".
Toulon
T oulouse
Toulouse.
cs t donnée il Guillaume lU, \ icomle de Marseille 11 3
de" ienlla capitale du royaume Vi sigoth . . . . . . Si
l'oy. comte de T ou louse,
Raymond VI , comte de Toulouse .
T oulouse et )l;'arboone, Ataulph e s'en em pan::. . . . . · ·· · · ······ 87
T ours de l\1ar~eille .. .. . ... ... ...... ... .. . . . .... . ... . .. . ... 150
T ours m arseillaises. Voy. Ai gues-Mories.
Trailé d'alli ance entre Marscîlle fit A,i gllon ... . . . •.. . .... . . . 13i
307
324
�-
-
526 -
527 -
Tra ité d 'allion('(' ent re Marseille CI le co m te d e Pro\'cncc . .. . . , .. 134
136
267
302
II
433
Trnilé
en tre Marseille et les co--se igneurs d ' Hyè res 01
de Dr6ga nçon ......... . ... . .. ... .. . . . ..... :1 36
269
Tréboniu s,
Uui \ersité Illnrse illaÎse (l') avait presq ue aC(l uis, en 1214 . tOli le
la cité ' icc-comilnle..... .. . .... ... ", ..... 133
Voy. aussi Marse ille .
200
Iicnl('nanl de César, assiége Ma rseille...... . . . :S5
ct sui\".
Sorte d'impôt. . .. . . .. .. .... . . . . .. ......... . 3H
Tr& ai n.
Tribus ligurienn es. In vas ions sou lTertes Ilar c lics, ctc .. . " . .. .. 26
Tricas lins.
Pa ys oceu!l6 p IlI' cette llelllJ! ad c galliqu e.. .. .. . 27
Tri nilé-Yicillc. Voy. égli se d e la Trinit6-, rieille .
Trinit6-Yi eille
(rue de ln). fFoy. rue Rouge.
Tri nqu ela ill e.
l'oy. comm and erie c!e Tri nqucla ill e.
Triom phe des Gaules par César.-L' im age dc Marseill e y Ilarut
en chainéc ......... , . . . ,., ... , ... , .. ", ....
'l'rogue-Pom pée a 61é éle,é il l\Inrse ille . . . . . . ,."",.,·,,··, · ·
Trois ième éI1o<\ue. - Marseille sous les Goths Cl les DOllrgui-
gllons . - De 476 à
~36 .-... . . . . . . . .. ... . ..
63
78
85
Trois tiers de 50US d 'or. Voy. Childéri c II.
1'ro sels
( droit perçu en 1228 sur les ) , .... , . ... , .. , . . 341
Tro$cls de brans ( d ro it perçu Cn 1228 Su r les) .. . .. . " ..... . .. 34 0
.1'rosll$ de $or.:ils 0\\ d e flasadas ( droiL Ilcrçu en 1228 s ur les ). . 344
34il
Truies
Tuiles
Tunis.
Turin,
T yr
( droit Iler çu en 1228 sur les) •. . . •.. . •. . , ... 348
(Ics) d es m aisons d e l\Inrseille a ncienne éta ie n l
très-légè res . . . . . . . . .. .... . . .. .... .. , . . ..
34
Voy, Bougie.
Un co ncile auquel sc rend P rocuJus, 4h~ q ue de
Marseille, y est tellu en 397 .... , . , , .. . . , ..
(co mte de) . V(lY, Conrad .
v
Droit d' entrée 11Cr çl1 SUr ces nnimam Cil 1228,.348
l'ay. peaux de ,air.
Vair,
Vn!erius Caton,
Venaison
Ycucr ius
poete ct gr am mairien, est né à )Iar~ei llc. , .. ' I S
(,iande ct). Disposition, Y relalhcs .- 1223 . . , 340
succède à Procu lus, é,èquc dc "llarseille . . . ,. SS
Venus .
Vermillon
t O!! . tcmple de Vénu"
{ droit pert H Cil 1228 sur lc ) . ... ·•· · · · ······ · 343
347
82
3'~
Y erre
( droit perçu Cil .1228 sur le) .... ··,·,· · ···· · :U.3
3!.7
Y crruc ins
V iande
" lI ne des peuplades liguriennes., . .. , · ······· 27
cL ,cnaiso n.- Dispositions Y relaü\e::..- 122S . 340
Via nJ es s.lées
ct J n sang (l, gabette de') est sn""dm /e ..... . 338
YicaÎre ù ll co m t(' de Touloll se à Ma r$ci\1c. l'oy. Bo"lnn g de Pod io-.\I :o ,
�Vicomt e.
528 -
Signification dulIl oL . . . . ... . . .. . · ··· ··· · ·· · 1 16
-
5~9
-
Yicoml c d'}\rle5. J'oy. Geoffr oi 1er . vicomt e de MUfscilic .
Vicomté de 1\larseiHc (13).- ............... , .......... . .... 1'1&
124
YicQml e de l'\Inf5c illc . Voy . A)'cn nl ,
Vico m tes de Marseille.-
norrol ,
Leurs armoiries . droits perçus par
eu;( , etc .......... , ... ,.........
ncrtrond-GcolTro i .
nurgondi on 1er cl nu rgondion Il .
Drngo ucl.
Ful co ,
Geoffroi 1er,
125
10
Vicoml esses de Marseille. r oy, Ad a la ~ i c.
Rorral c,
f. colTroi Il .
Mahil e,
Geoffroi III ,
Sihi1l('.
GeotTro i . é\ Cqnc tic Morscillc .
GcofTroi-G!lufritlcl .
V ictor .
V Îl' Iu a illcs.
Y oy . 5a i'II- Vh' lor .
t a COllllllLlnC pou va it
S'OP I)O~C r li leur !'or li e.1228 ... . ....... . ... . .............. . ... . 3::\2
GcotTroi- Rcrorciot. ,
f,uillaulll c 1er ,
Guillaum e Il .
Guillaume Ill.
Guilinulll c-Amicl.
Guil\ : wmc fils dc II l1gtlcs-G ro rrro; Il,
Hu gues.
Hugues If ,
Vigics phocéenn es. Où étaient-elles s ituées. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 75
Vi s ne
(la) n 'étaitl18S encore introduite dans la Gab le
lors d e la rondation de Marseillè.... . . ..... 2:l
Vign ier ct sous-,i guicr de Marseille. - Leur t raitcment au 131lle
s iècl........... . ........... . ...... . .... ~GO
Ville abbalial('.
-
YilIc épiscopale
(por t de la ) ........... .. ...• , . . .. • . . . . . . .. fi7
ct suh· .
Hu gues-Geoffroi 1r .
Hu g lics-GcnfTro i 111 .
Description . etc . . ............. .... ...... 141
j, G
Hu gues des n au'\: •
Hu gues-Geoffr oi ,
11 4
Cl s ui ".
Ville épiscopale. - Description. etc .... . . .. · . ·· . ·. ·· · .. · ··· , 146
V ille inrérieure ct. \'Hle s upérieure. Leurs raPI)Or ts commerciaux
sonl fis és cn 1216 ct en t219 . . ...... , . · · 134
13G
Ru gues-Pin .
Isn ord d ' E nl rcyènes.
Pierre.
Pierre Soum rH.lfI •
260
Yillc \ icé-coln ilale. - Droit accordé à ses habiions par les enran s
d e P ons de Peynier . .. ... ' . . . . . . . . . . . . . . . .
68
))011 5, é\l.'lq llC Ile Mar se ille ,
Yil1. , ic...,omi 13lc. - OescriJllioo , .\C . .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.IU
Yi n.
l~es rClllll1 CS de Marseille n' en bu\ aic nt Ilo in t... 3f;
Pons Il •
Yi ll
Pons s urnomml: M/lI liier,
H3 r mond •
Ray mond -Gco O'roi lu •
n aY lll ond -Gco lTroi.
Ra~' m o nd-G co lTro i Gar ra l •
Ha ymonl.l lie HOll llCrcuil .
R a)'m ond ùe Hau x,
~'S
(le) ell es raisin s ~on l el: cmpté!' des droits d'entréccn1 228, cie" ....... ··.········,···· 332339
:l37
Yin de Mars('Î IIC. COllllH en t il était ,'cndu i't Rougir. r h' .. ·
Yi n
:1.0
n cforciat .
1tollcclin .
Bos tan g-d 'A bou t.
( dro il per çu cnl 22f3surl c) .. , .. , ........... :M2
34 tt
Yin .
�'\ ri ngta in
530 -
(droit de) . E n quoi con siSlait-i l . NC .... , .. .. . 374
l"ifllellos
( droit perçu en 1228 SlIr les) . .. •••.• . . . , • , ., 31i(j
ViliSi'S ,
roi d es Os trogoths s uccède
Yhaud
(G uillaum c'). Voy. tlroits seig ncuriaul ,
YiI res .
Voconces,
' J'oy. ,ic\twilU:s,
n Théodol. .. ,.,...
91
Uonoriu s.
Yoconccs
ERRATA.
l'une des 11clIIliarles ligu riennes; leu r défait e par
I ~ Romains . etc , . . .. . , . .. " . . ... "., .. . . .
46
53
(les) f(j'nL irruption da ns hB tribu s l iSlIrÎ cn ne'.i ,
Foy, Ligures
s uccède à Sigcr ic, roi des Yi 5: igoths. . . . . . . . . ..
Jlage
87
79 li gne
98
117
117
123
~ après mi llion , ajoule: d e Sesterces (t ) .
i 5 Ott fie ,,, d e C hild ~ ri c III . lisc:. Child éric 11 .
25 au fieu de ft l' abba ye. I;sc: a u monas tère .
1:1~
30 au Ueu de 1212 . lise: 12 11 .
8 au liw de J ea n , fis e: Roberl d ~ IlJelino ,
28 au fieu d e a ux Marseillais. fis e:. aUI habilan s de
143
\4 3
30 ail lieu d e Pcini er, li se:. Pey ni er .
'28 (lU lieu de ( 11 54 ). lise: ( 1184 ).
'Marseille ct. des <lutres lieu! de la
l)ro\Once.
y
Yella
("\' ille d' ).
' ~oy.
Allalia .
2Z
(III lie ll de sou s royaux couronn ês • lise: livres.
6 a près Hll\ ca un e ct , ajoute: d ' lIlI C Jlartie.
Ici s'cs t glissœ tlne trans pos ition d 'acte: au lieu de
raire sui, re le dernier documen t., de 122G, du seul
acle de 1217 qu 'il nous a élé \lcrmis de donner.
l'imprimeur l' , par m égarde , placé immédiatem ent ap rès l'acte dci226 celui de 1228 j de so r: c
qlle l'acte de 122ï qui , s uh Bnl l'ordre cbronoloSique pl'rticnlièrcment obscn é dans le class4>menl d es doclIlll ens , deH\Î1 se trom'er Inanl
14ti
1G2
327
z
Lénothémi<; ,
' ·uy .
racle de 1228 , est reproduit a\lrès l'acte qui
~f é n éc l'a !<:.
de,' ail, au contraire., lui raire s uite,-
( L'ncte de
1221 commence à la pase 3~O ).
:).\'2
3-H
( . ) Le.
10 (Hl lieu d e er menra<;. IiJe: erminas,
17 Qtllieu d e 111 deniers, lise: II deniers.
Se5 I~rl:e , mOflu3;e di u'gent , ,'alait 11l';miti \e mellt '1 :lS '1 '" f't . :lpr~s
r,1I' ~ale' nt un ",/1''1''''.r , k'1IUd re"r"rma,t
1',111 5J6 d u. l\ume q as, t OO sesh:ro;es
1O.ns la rél'uhliquc
,
rolll :HU C,
nI}
','
,..
'
pOIU S Il o rqui \ JU
ur.• Îl ll, llj"o ul'u ' llUi20{.
,
!.;
r.
�3-'\7
347
3~S
360
532-
24 011 lieu de Ilodrolls, lise: Drondons.
Zi au liell de peda-cendas, lise: pcdas-cend as.
20 atm)! t et Iota. ajollle~ murl a,
26 au-dessous du mo l traduction , ajou le: des.
373 lig ne '10 au lieu de Dre3i1l ise: bois de lcinluro, car ains i
(Ill e nOlis l'avoll~ appris dC1Hf.Ù l'impression du ta ri{ d es dOl/anes, le bres il était le nom. qu o l'un, aOfl,na'Ït dans
le 13 10 6 si ècle d u ll e sorte do liais do
tai Il ttl ro.
12 au lie u d Ollossédaicut , lise; possèdent.
4~ 1
2J au lieu d e 92 lise; 99.
3iS au It'tw de n9, lise; 879.
'iU
32 au tittu d e 12, lise: 127,
486
30 au {je u de (iuiphon . lise: Gniphon j oomme la
488
JeUr c Il d e l a prem ière syllabe d u
"Iom d e Gniphon a clé prise dans le
1/!lIIlUscrill)Ot'r un u il s'c ll osl sllivi
une lfCIIlSIJos ilioll d e nlU/; de /)u/IIière
.,1
que Cniph oll qu i (/ura;l d t1 se lrot/Ve ,.. sl/;vunll'ord,.e allJhabstiqu e • à
la l)llge IiS7 e/lire les noms de Cisclie cl d e Gol/oma,r, sc I rouve pa l'
N~dl e <le cette errellr IJlocé cl la page
IiS8 cll(re Guilfcllt'lll o J'jl){l/lX et Gu y
(/ e L us-ig lwll ,
l'Iious croyon s de\oil' d ire. cn termina nt , qu e nouS n'i gnoro ns I)as
que l'indicat ion de l' indiction est fa ut i\e dan s plus ieurs oharles contenues dans ce \olume ; mai s compil atcurs Cl trad licteu r s fi<1èlcs, nous
(non s dl\ l)réseutcr, sanS y ricn changer , le document tel qu ' il était ,
sa uf à s ignaler les crreu rs . comm e nous le fcsons . Ces fa utes, plu s
fréqucnles enco re dans les chartes qui res lcnt il donner, nous ont rai l
présum er qu'clics ne pro\ena ient peu l~t r e qll e des personn es chargées
de fa ire les eopics qu i sont paryen.uesj usqu 'à n Oli S. Celle idée nous il
IHlnl d'a utan t plus fond ée, qu e les erreurs reconnues n'et is tent que
dans les copies, qui abo nd ent dans nos archi "cs j les scrib es
upl donc pu , lorSQue celles-c i n'éta ient, pa s fa iles da ns les ann ées des
chartcs, douner l'indiction dans laquelle ilsécrh'a ient a u lieu de mention ner celle des charles mêmos; cc qui no us Il c01lséquellllllent fait
p~ u sc r , que les années auxquclles rél)Ondai cllt les indi elions d~ s. copies
-
53 3 -
d c, aient être celles auxquelles Il fallait reporler ces mêmes copies qui,
toules, d Oaprès l'écriture, paraissent rcmonler aUI années qu'elles
mcntio nn cnt.
On necounatt pas bîcnl'origine de l'indiction j le nom ,'ien td 'i ndic·
lio {(u i signifie déno nciation , établissement , ordre, ordonn ance, impos ition , ((11 est assez vraisemblable, dit Fleury (Uis t. Eccl. c. X, p o4),
qu e c'étoit ce que les pro,'inces de\'oient rouroir aUI troupes pour leur
s ubs is ta nce j que celle imposilion sc rcnoureloillouS les 8nS un peu
a" Dnt l' hyver . comme la ta ille (:I ) parmi nous , Cl que l'on en complait
quinze de s uite , parce que les soldats Romain s étolent obli gez à scnir
quin ze campa gnes.))
Il Ya trois sortes d'ind ictions: l'i1l(liat1on constantinopolitaine qui
commença it avec l'année vulga ire des Grecs, le 1 er septembre, l'indic' ion impériale ou Césarienne qui commonça it lo 24 septembre, ell'iI~
diction, romaine ou p ontificale d ont se se rva ient les papes, laquelle
commence le t er j am ier a,'cc l'année julienne i quelques écrÏ\'ains
IJenseut que L'i ndiction romaine a, d'ab ord . comm encé à la Noe!. JI
eSl ll lile de distin guer ces trois sortes d'indictions en lisaut les anciens
écri,'ains ct les actes émanés des conciles et de la cour de Rome, etc" car
J' ind icl ion conslantin opolitaine cOPlmence le t er septembre 312, l'indi ction impériale , le 2lj septembre de la mêmo année el l'indiction
romaine le 1er j orn'ier 313 , co qui fail qu' un acte dressé le 2 ~ seplem·
bre 3:13 appartient à la seco nde indiclion constllnlin opolitaine ain5i
qu 'à la seco n(1e im\ ictiQn impériale, tandis qu 'il ne pourrait èMe <!até
q ll e de la première in dictiOl\ q~ma i n e,
La mét hode la plus racile à retenir IJou r trourer l'indiction romaine
de chaqu e an née, est d Oajouter trois à une a(lllée qu elconque de l'ère
chrétienne el de dhiser par quinze i lç cl1ilTre res tan t sera celui de
l'indiclion cherchée; s i c'esl l'i nd ic tioll conslantino politaine ou l 'j'I Id ia / ion impériale que l'op dési re conna1tre, il ne raul qu'ajouter deUI
à l' on née chrçtie nne eqlh ise r par quinze; le chiffre restant sera celui
de ces deux ind ictions 1
Les papes n'ont comll)encé à dater leurs acles qu'après que Charl em agne les cul rendu s som'crains; a upar a\ant ils les dalaie nt par les
an nées des empereurs ,
( 1) La wilk éL, il la contribution qu e l'on perce\' :)i t annudlernent
3U
nom
du roi pour sub" cnir a ux cha rges J e l'ctato Le nom de laille ,oieo t d e ce que
les rCl'c,oeurs ,oha.oscs de percc,ooir cet impôt sc senll ient d e tailles de hois
p o u r In'l'qu er cC qu o 1-'h<lllu e IJab illl1l t )la ya il en d êduction d e la SOlO lUe ou
will-: il Irul u d le il 3\';,it
ctc talé
0
�ORDRE DU VOLUME .
A YANT- l)ROPOS •... ; . . . .. ..... . .•...... . . , .
j
•••••• • •• r .
ti
J " PARTIE.
re É I' OQUE : Les Grccs. - De 600 à qQ ons 9\ anll'èrc rul gA ire.
espace de LStst ans ... , .. ... ; • . • . . ..... . .. .. . 13
20 l~ l' OQUE : Lcs Romains.- Oc 49 anS 8\3n l l'ère "ul ga ire li
476 après ce Ue ère , CSp3CC de 52LS ans . . . . . . . . 7i
30 t " OQUE : Les Got hs ct IC$. n ourguignons.-- De 476 à 336,
j
espace de 60 an s. . .......... .. .... ... ......
411 EpOQUE : l~ cs MéTo\ ingicns. -
SlS
De 336 il 751 ~pacc de 2 15
1
ans... ... . .... .. . . . ....... ....... . ... . ... 93
!Se ÉPOQUE
60 l~ r oQ d E
De 751 à 8!SlS. CSI)3Ce de 104
an s . ... .........•.......•.••••. .. .• . . .... . 101
Les T.)is d'A rles Cl de Pro\cnce.- De 855 à 92G.
Les Carlo\ in gicns. -
c~pace
de 71 ans ...........•..•........ . ... · 10!S
~m .
PARTIE.
De 926 à 1486, espace
de lSGO an s.
§ 1er Les Iloso ns, la "icomlé de Marseill c.- De 9-26 à
1'112 . csp'l.\:e de 18G ans.
Les Boso ns ..... . .. . · .....•.. . . ·· ..• · · .· · ·· · 111
La ' Îcomlé de Marseille . ...... .... ........ .. . 114
SI II. Les Dérengcrs, s uite dc la' icomlé et éta bli ssement de la républiq ue marseillnise. - De 1112
à 1245 , espace de 133 8n s.
Les Ilércngcrs ............ .. ........ . .... . . .. 121
Su ite de la ,'ico mté de Marseille et étab:issemcn t
de la républiquc de Marseille . .. .. . . .... ····· 1'24
DO CUME;\S ...... . ...•. . ...... . ...... . . . . . ... . . .. ..... . 1Ia
TAnLES : Ordre Chronolog ique et Anal ytique . ......••...... ti49
Ordre Alphab é.i que Cl Anal yt ique . .....•• , ...... 46.1
EI\I\ ,\TA ................ . ....... . .................... . . 531
"le f: I'OQ UE : Les ('omles de Pro\'Cnce.-
•
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/216/RES-020945_Vol2.pdf
af0458ade8ea32a1616f1da0d33e3cc8
PDF Text
Text
HISTOIRE
ANALYTIQUE ET C IIIIONOLOGIQ UE
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CO RPS ET DU CONSE IL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
OP.PUlS LE X .. e SIÈCLE IUSQU',\ NOS JO Uit! ,
...
LOUIS lUÉIlY,
Aa elea Afl:1I19,at<l d.la V,II • • la:lpeateu r des !.,Jonumuli B[~t.arl'lUU J~~ d4p.art.. mtu.o
..
de.a Bouç~ ... ~ju_!\bt.a . It du Ond .
F.GUINDON,
Att4c~.
au,", Al"chl ... ~.
Iol'emb ..u de rAudëmi<l d. L1e.retlllle, de 1. SOCll;t4 d. SUlllJt:'1uo de cette VIUt. Ccrra~p~,,,1anls
de Il So: l ~W du BclL~-Lcl~1"Cl:I, S.;"u~ et Arta du diperUmeat du V' r,oalan t'" Toulo". et.ç.
- -- = ..
' &.~~--
TOllle tletlxièlllC.
/,.
.l', ...
l'"
1> •
---'-,.' .
.......
r
J
-----
,
", )Ü i ~
1IIARSEILLE.
n ' I'OGllAl' IH!? DES 11 0 11\ $ FE ISS AT AIN g ET OEMO Nt:II Y,
ru e Cn neLière, nO ' 9 .
�Conlinualion Je lit deuxioille Parlie cl de la SClllièltleEpoque.
De !)26 à 1486 . csp:ace ti c 560 ans.
§ Ill.
1 .. MAISON D 'ANJOU .
l>c 1245 à 1387, CS)'I3CC: de 1i12 ailS.
ON se mé pre ndra it é trangemel}t, si l'on se fi g urait qu' à l' époque où nos r écits so nt parvenus, les
peupl es voyaient avec indifférence ou rés ignation
ces chan gements de dynasti es qu e des maria ges,
Ues guerres ou des disposition s les tam en taires amenaient. La maiso n de Barcelonn e é tait devenue popu laire en Prov ence, so it par l' effe t du temps, so it
a uss i par qu elqu es action s d' écla t , par un cert ain
lu s tre lilté l'a ire, qui avaient s ignal é les derni ers
prin ces de cett e nobl e famill e . Le s Prov ençaux
�-ii -
lI o urrissaient tic li favo ra bles pré\'enlions co nl n'
la Fra uce, do nlles empi é tements s uccess ifs dé \' o ilaient , chez les l'ois ca pétie ns, un pl an bi en co nçu
d' abso rpti on gradu elle des g ra nds fi efs e t s urtout de
ces é tat s q ui , placés a ux ex tré mit és d u ro p um e ,
avaie nt un e exis ten ce politiqu e à parl. La ma in
de Béa trix, h6ritière de Haymo nd-B érenger , q ui
ve nait d'être en seveli dans l'égli se de Sain t- Jea n
d'Aix, é tait co uvoi tée pal' plusieurs prétendan ts,
tels qu e le comte de To ulo use, qu i co mp renait tou te
l' imp ortance de l'union du Lan guedoc ct de la Pro vence; le nev e u de l'empereur Frédéric Il , e t le fil s
du roi Jacqu es d'Aragon , qui ne po uva it sc décid e r
ù voir sort ir de sa maiso n ce t a ncien do maine, Les
Heux des Prove nça ux se to urna ient du cô té d u
comte de Toulo use et s urt ou t d u prin ce héréd itaire
d' Arago n ; mais la Fran ce, so ut enu e par le pape e t
les évêq ues , aidée par l'argent q u'ell e répanda it ,
et l' infl uence d' un gra nd homm e, de Hom ée de Vi ll ene uve, baron de Ve nce , dev ait l'empor ter . Charl es,
comte d'A njo u , frère de Loui s IX, parut a ux fronti ères avec son arm ée, c t l'an née 1 2~5 v it , e n fi ni sant , so n mari age av ec Béa tri x c t son ins tall a tio n
"ur le siége co mtal.
Charles trouva it des commun es mécon tent es ,
dont qu elques-un es , fi ères de le urs droi ts, é tai e nl
réso lu es d'e n défendre le main tien par leurs arm es .
Il l' e ut d'abord IIn e lutt e de ju l'isco n ult es; o n prélucla à des ac tes d' un e nature plu bell iq ueuse pa l'
dcs arGume nt s de droi t. ' 1 ])1' 5 tro upes d' avoèa ts ,
7
dit Bo niface de Cast ellane, infes tère nt le pays, c t ,
sa ns égard po ur les droit s des parti es , all aie nt disa nt qu e to utes choses ap partenaie nt au com te. »
Arl es so utenait énergiq uement ses privi léges;
ce lle vill e concl ut avec Av ig no n, Marseill e ct le seig neur Dan 'al des Baux , un traité d'alli ance offensive
ct défensive . Charles d'Anj o u ne s' é mut g uère de
ces sympt ômes de résis tance républica in e, et se
p ro mit de s oum ettre les co mmun es récalcitrant es,
ù so n re tour de la crois ade où il accomp ag na se~
frères Lo ui s IX , le com te d'Artois et sa bell e- sœur
la rein e M a rg u e rit ~ .
Au reto ur de la cro isade, Charles so ngea sérieuse me nt à punir les vi ll es où l' esprit d' une révo lte
légiti me, e ntrete n u par des so uveni rs q ui dala ient
des mu ni cipalités ro main es, se mainte nai t de manière à inspi rer au prince de s crain tes pour la co nsel"l'a ti on cie son auto rité. Arl es dl1 t dé fendre la premi ère ses chères libertés; mais sa résistance ne fut
pas longue, et sa so umission décida celle d'Avigno n.
Arles s ig na sa ca pitul ati on le 20 av ril 125 1 , e t AVIg no n)a s ie nn e le 7 mai ;S ui va nt.
Marsei ll e e ut so n to ur . La lutte e ntre cetle vill e
c t le com le d ura hui t mois. Charles vi nt me llre les iége deva nt la ville inférieure , qui s ubit le so r.
tI ' Arl es ct d' Avig no n . Marseille fut mie ux partagée
qu e les vi lles d'Arles ct d' Av ignon , da ns la ca pitulalio n ; elle ne pe rd il pas toutes ses imm unit és , e t
il fut co n, en u q ue le n OIll ÙU comte serait associé à
ce lu i de la COllllllun e dan s les p,'uchun a tio ns ; cc q ui
�-8 -
fut cause qu e l'exe rcice du po uvoi r muni cipaf se
trouva déféré à un baini ou à un ju ge com tal.
On décida qu e Ma rseille serait sous le domai ne
du co mte de Provence aux condition s suivantes:
Le co mt e nomme rait , chaque année, un bailli
(baille), qui jurerait , e n e ntrant en charge, d evant
le conseil e t les cent chefs d e mé ti er r é uni s, de protéger et de défe ndre les Marseillais; ce t officie r d evait opérer la re ntrée' du reve nu clu prin ce .
Le com te é tablirait a ussi un juge annuel , soumis
a u mê me serment p ar le bailli e t inv es ti dn droit d e
cassa ti on , e n cas d'appel, d es causes civiles .
Les Marseillai s conférerai e nt à qui ils voudraient
la charge d e co nsnl , de r ecte ur, d e vigu ie r e t de
baille; le bailli e t le juge du com te n' a uraie nt pas à
sÏ mmiscer dans les affaires d e la ville, confi ées
seul e ment aux officiers d e la communauté , aptes à
créer des notaires et d es châtelains.
Les autres conditions avaient pour but de décid er que les proclam ation s se ferai ent, comme nou s
l'avons déjà dit , au nom du comte et de l' uni ver3ité magis'trale; que le comte e t SilS successeurs
jureraie nt le maintien des fran chi ses d e la vi ll e inférieure ; qu e la mOllnaie marseillaise a urait co urs ;
que les suj ets du comte e t les é trangers qui se ren draient coupab les , dans l'enceinte d e la ville , d ' un
délit ou d' un crime , se raien t jus ti ciab les de la justicemarseillaise; qu e les juges c t co nsul s co nnaitraient , mere et mixte , des ca uses civil es e t criminelles ; qu' on ne po urrait appele r de le ur sent,e nce
- a -qu e deva nt le juge d es appellations ci e Ma rseill e ;
que le comte ne pourrait impose r a uc un subs icl e s ur
les habi tants de Marsei ll e e t les étran gers reçus clau s
ce lte vi ll e ; que ni lui ni ses s uccesseurs n' y pourrai e nt faire b â tir une citad ell e, e nco re moin s dé molir les murs et comb ler les fo ssés cie la cit é ; e t qu e
ce tte co nventio n sera it co nfirm ée par le pap e.
Ce traité fut passé en présence d e l' archevêque
d 'Embrun, ci e Benoît, évêqu e ci e Marseille, de 130'
niface . évêqu e de Di gne , d e l'évêqu e de Fréjus,
clu pod esta t de Marseill e , clu seigneur ci e So lie r ,
ci e Barral d es Bau x , du p" évot de Grasse, d e Rostan cI 'Ago ut , d 'Albe rt d e Tarascon , de Pons e t de
Bertrancl d ' Aliamanon, de Bo oiface de Galbert,
ri e Gui ll aume d e Pichini aco , d e Guillaum e Despa rron, cie Pi e rre Vétu li. d 'A ndré cie Port , juges d e
la co mmunauté, d e Jea n Vivaux , d e Philipp e Ance lm e , ci e Guill a um e Die ud é , de Roo liu Drapi e r,
d e Hay moncl Cando le, d'Hu g ues Hi ca u , d' Hu g ues
Hostan re t de plusipurs autres.
Cbarl es ava it co nsenti , e n attendant mieux , à
de tels avantages pour les Marsei ll ais; sa lib éralit é
ma nqu ait d e fr a nchi se, e t il é t.ait prés um abl e qu 'à
mesure que so n pouvoir se fortifi e rait. , il songera it
à réduire cles priviléges que J' orguei l d e sa ra ce et
les vu es amb iti eu ses d e s a mai son ne pouvaient
g uè re appro uve r . Il atte ndit un pré te xte pour se
b ro uill e r avec Marsei ll e , <lui se croy ait pour loogte mps e n posses sio n cI ' un rrg im e
le vai nqu e ur
s' t' tait railun r pari si mod os tr , Cf' l'l' t' texte déri-
0"
�-
10 -
soi re fu t CO ll igné daus un e es pèce de nw nifcs lc Otl
le co mle re prochait a ux Ma rseill ais ô' a vo ir reç u d es
hommes d'a rmes, e n vi ola tion des co nve nlions.
La ma rche que nous suivons dan s l'Ol'dre d es
mati ères dont noire ouvrage sc compose, nou s
rorce d 'inte rrompre no tre récit his toriqu e ail morn ellt qui vitl es lib ertés muni cip ales d e notre vi ll e
me nacées pal' un e nou vell e aLi aqu e d e Charl es
d 'Anj ou ; a va nt d e raco nt e r d' autres é vé nements ,
nous avons à me Lire so us les l'e ux d e nos lec leurs
les fa me ux sta tuts d e Ma rseille , où respire, dans
loute sa vérité, ce lt e vertu muni cipale qui a vait
a mené la chute ôes vico mt es e t un e rés is tan ce séri e use a ux empi é tements d e la maison d' Anj o u. Un
ra pid e a pe rç u sur l' adminis tra ti o n int é ri eure de
no tre vill e, telle qu' elle rut co mprise a ux di verses
é poques de notre hi stoire a nt é ri e ures à la dominali o n réguli è reme nt é tabli e d es prin ces d e la mai son
ô'Anj ou , nous a paru d evoir précéder la fid èle reproJu cti on d es Statuts Afcl1"Seillais.
II es t pe u de vi ll e e n Fran ce qui aie nt é prouv é
auta nt d e va riation s dan s la ro rm e de le ur ad mi ui s tra tion inl é ri eure , qu e la vi ll e ùe Ma rseill e. Ce
rait s'es t claire ment manires té à mes ure qu e nous
a van cio ns dans les senti e rs d e no tre hi s to ire locale. Sui vre ces va ri a ti ons e n mÔme te mp s qu' ell es
se produi sa ie nt , raco nt e r les événeme nts qui les
o nt a me nées, lell e es t la lo ng ue e t difficil e tâche
qu e nous avo ns dù e Ulrepre ndl'e, c t l'o n no us
pe rm e llra (le croire qu e qu elqu e pri x se ra attaché à l' œ uvre pali e nl e d' un e ex plora i io n fa ite ùall s
le hut d ' introduire un pe ll de cla rté d a ns le chaos
qu ' it a fallu d ébro uill e r à l' aiJ e d 'é vé ne me nts so uvent mal présentés, e t ô·a ppréc ia tio ns ra re me nt
in spi rées pa l' un sage esprit d e c riLique.
No us a von s dit d a os le p re mi e r volum e (1) qu e
Marseill e , cité Pho céenn e, pass a pa l' l'o li garchi e
ava nt d 'a rri ver à un e d é moc ra ti e usez miti Née ·
'
qu 'admini s trée , d ' abo rd , pa r les d escenda ns des
pre mi e rs co lo ns , a u nombre d esqu els fig ura ie nt
les Protiactes (2) , ell e fit e ns uit e pa r ticipe r à l' exer~ i c ,) du po uvoi r un grand nomb l e d e ciloye ns
"
(1J liage 3" CI s uh-.
(2\ Aill si n o mlll ~~ de l'n'IL"' , rhrr de h~'lr rllu' .
�-
I~ -
qu 'ils nommèren l 1,'/Ilolt?UCS o u TilllOlIchos (1); ces
admini strateurs, a u nom bre de six ce ni s, conser vaient le go uvern eme nt de la cilé pe nda nt le ul'
vie (2). ous avo ns fait co nnaitre les co ndilion s
llU 'il fallait ré unir pour ê tre admi s aux élecllons
des Tùnouques , et nous avons ~jonlé que sur ces
six cents ci loyens formant le gra nd conseil de la
cité, on e n choisi_sait quin ze auxquels, dan s le
but d 'imprtm er plu s d' unité et de promptitude à
l'adm ini strati on , la direction des affaires é tai e nt
confiée. Le Conseil des quin ze se reposai t luimême, pour les so in s journ ali e rs , s ur lrois d 'e ntr'eux en qui résidait une au lo rit é sem bl ab le à
celle des consul s de Rome (3).
A ce suj el nous avo ns rap pelé que la masse plebéïenlle se divisait en tribus ; qu' à l' exemp le d es
Ioniens, il é lait placé d ans Marseille , s ur les places pub liques, des tables s ur lesquelles les lois d e
l' é tat é taient gravées ; que ces lois infli gea ie nt
de ux pein es: l'in fâm ie e t la mort (fI) ; que la ven te
d u poison é lai t interdite , le sui cid e défendu, mais
qne celui à qui la vie é tai t à cha rge, obtenait
pourta nl la favenr de boire ull e li queur vé néneuse (5) gardée soigneu se ment , lorsq u' il avait
-
13 -
cOllvaillcu Ics six cCllls d e la jus ti ce tl es mo tifs qui
le d écidaien t à sc do nn er la mor l .
No us avon s e nco re dit qu e deux bi è res , .Iont un e
pour les hommes morts e n lib erté e t l'aulre pOUl'
les esclaves, é laient co ns tamm e nt pl acées aux
por les de la vi ll e (1); que l'on n'y pl eurait po int
aux fun é railles, terminées, au contra ire, par un
fes lin ; que null e perso nn e n'était admise , e n armes, dan s la vi ll e; que les jours d e fêle on s' y
livrait il la joie; qu e le maitre pouvait revenir
Irois fois sur l'affran chtssement accordé à son esclave; qu e les mimes, les mu sicie ns e t les me ndiants é taie nt b annis de son enceinte (2); qu e
cent écus d 'or y formai e nt la do t la plu s riche; qu e
cinq écus de la même monnaie y é taie nt le prix d e
la plu s so mptu euse pa rure d'une fe mm e; que le
vin é tait d éfe ndu aux femmes (3); qn e Dian e l'Éphés ienne , qu 'A pollon Delphini en e t Minerve é tai e n l,
les trois g l'andes divinités honorées pal' les Marseillais ; nous avons mentionné , à cette occasion,
la co utume barbare qu'avaient nos pères de précipiter d a ns la mer , toutes les foi s qu ' i) s' agissa it d' écarle r un fl éau d e la vi ll e, un pa uvre qu e
l'on avait délicate ment nourri pe nd ant un a n . (4)
(1) Athcn éc. lh'. 7 .
( 1) 'l'!~OXOÇ, c'es l- il-d ire , posseda,a/Cf lionne/Ir! .
(2) Slrab . J. 4 . c. L
(a) Idem.
(Ij Strabon . Ih'. ,j . ('. 1.
(5 ta Ciguë.
Ces bières étaien l appel ées Libya" es du nom de LibYlinc , di, inil é
lIui prés id ait aux fun éra ill es.
(2 ) jl 1assilia sevcri(alis custos a ccrrima est, Iwlluni aditllm
$l'œna", mimis clanclQ. Yol. Max . 1. 2 . oo Jl. 7 ,
(3) nodin , li ", 1.
(4 ) Lu co n. lib . 3. Thoret , lih . 4, c. !I ,
jll
�-
1.1 -
En esq uissant rapidement la ph ys ionomi e pay enne de la colon ie Ph océenn e, nous dimes, enfin ,
que Marseille se fit un e telle renomm ée dan s les
premiers siècles de son existence, que la tempérance, l'affabilité et la gravit é de ses habitan ts
furent exaltées partout, et que ce proyerbe :
mœurs cle Mm'se ille, mores JlJa~sihellses, signifia l'idéal de la probité.
Persuadés qn 'on nous sa urait gré de faire pr~
céder le plus import~nt document de la législati on
communal e de notre vi lle, d' un aperçu rapide ct
compl et sur les diverses manières dont l'aclmini st ration intérieure avait été exercée dans Marseille,
nous a,'ons clû, pour sui vre la marche logique
du récit , rassembler les raits qui se group ent
autour cie l'existen ce communale cie notre cité,
depuis l'établissement Phocéen sU l' le rivage Gaulois jusqu'à l' époCJue à laq uell e remont.ent nos
stat.uts. Le lecteu r pourra ain si, cI ' UIl co up d'œil ,
saisir , depuis la premi ère fOl'nle que d' ap rès les
hi storiens, les ru gi tirs de l'I on ie donn èrent ail
go uvern ement l\lassa li ote , jusqu 'à ce ll e dont la
date se lit dans les monum ents du I:lmc siècl e ,
l'administration so us laqu ell e notre ville naquit
et traversa l'antiquit é et les premi ers temps du
moyen-âge. Aujourd'hui , cet essa i hUI' la mun icip alité marsei ll aise s'arrl}tera au moment qui Ylt
les statut s muni ci paux devenir notre co de commun al ; plus tard , nous le reprendrons , à me, ure que les do cum ent s dont sc co mpose notre ou-
-
t5 -
vrage , indiqueront les modifi ca ti ons eLlcs LransfOl'lu ati ons que la com mun e ~rarsei llai se a subi es.
Parmi les co utum es et le rit du cu lte massa li ote ,
il raut di s Lin ~uer ce l[ui a un rappo rt direct aver.
la légi, lati on ; nous diron s don c que la polygami e
rllt si sé vèrement interdite à Marseill e, qu 'o n n'eilL
jamais à la punir , ct que le divorce introduit il
nome environ 500 ans après l'époque de sa rondation , y rut toujours inconnu .
Le luxe de la tah le était proscrit à Marseill e :
,les in specteurs appelés Gyllccollomes é taient chargés de s'assu rer si le nombre des conviés et la
dépense du restin ne dépassaient pas les chiffres
fix és par le réglement (1). Il paraîtrait que les d ispos iti ons de ce réglement rurent perdu es ci e vil e
ct qu e les repas , prin cipal ement celui qu e les ramill es avaient la co utum e de raire la veille du jOllr
d' un mat'iu ge , devinrent si dispenclieux du onzième au treizième siècle, à cause du nombre des
co nviv es et peut-Ôt.re , aussi, à cause des srènes
de déso rdre qu e la rréquence des lib ati ons devait
entraîner , l[ue l' autorité crut devoir intervenir et
fix er à trenLe le chiffre des in vi Lés (2).
" est imposs ible de déterminel' l' épo qu e préciso
de la premi ère co mpilati on des lois qui rormai ent
le droit co mmun de ~lm'se ill e ; Lout. ce qu e nous
poul'ons "ffirmer, après avoir lu alL ,' ntivcmenL
(I)JE lion . de var.
'u' .~I. lib.2 ,
c.3S .
(2) lI is t . d c JlTar .~. p[lfnum ,2·· étJili o n , \.Z. li l'. XIV , r , Y . § TI ,
Ila g. :lI) 1.
�-
tG -
-17-
les aute urs qui ont écrit sur notre vi ll e , c'est
que les ordo nnan ces qui co mposa ient le ù"oit
co mmun étaient la base du go uvernement de la
ci té, et qu 'elles avaient é té sancti onn ées par le
peup le.
Rum préten d que la rédac tion ou la compilati on
de ces lois aurait été faite par des jurisconsuHes
célèbres , entl"autres par Ménécl'ates , Carmoleus
et Zénothèrue père et fi ls (t ).
Démosthènes , suivant Simon Chardins, fit l' éloge
des Lois Nautiques de Marseille.
Un fragment d'in scription trouvée dans les caves
de Saint-Sauveur et dont voici la cop ie :
LOU
Colle
Apoll.
Flamin
.... ' aLrc . ... " .. . ..... ,. .. orum
et de
Dendroph - - - -- - - - - - - Massi!.
J us
statue
impendium
redderet dedicationis Xl!
sporlutarum corporitalis dedit.
prouve qu' il existait à Marseille un collége de
charp entiers appelés dendrophores (2).
(1) H ise. d e Jla r1e ilfe. f1ar Ru(fi . ;le éd it .. 1. 1 . lie
l,
r. III ,
§ n , p, U.
Il c:;t probable que num n'aya nllroU\'é qu e Ics noms de ces Maro:e.ill ais, cités por les historiens qui on t raco nté les premiers é\'énemcn 15
de nOi re Histoi re , a jugé à propos de les tran sformer cn lég isl:Heurs.
Marseille adopta d'abord , comme de raison , les lois io nienn es i
origine le l'ou lait ains i.
(2) Ut s uprà , 2~ 1)3 rl. . th. XIII , C. III, § v . Il . 318.
Parmi les réglements que César imposa à Marseille tout en lui co nservan t so n autonomie, c'es tà-dire le droit de se gouverner elle-même, il s'en
trouvait un sur l'usuTe, par leq uel les possesseurs
de créances reco nnu es et hypoth équées pendant
la guerre étaient ob li gés de ne pouvoir ri en exiger
au-dess us de la va leur fi xée aux prop ri étés par
l'aneienne es tim ation des héri tages . Cc réglemcnt ,
jugé très-sage, ne tarda pas d'ê tre obse"vé à
Rome (1) . .
La co nduite généreuse de César envers Marseille n'ob tint pas tou s les suffra ges: la 80 Phi li ppique de Cicéron aLles te que le cé lèb re orateur
romain eut à défendre nOlre vi ll e contre Furiu s
Calenus qui demandait avec instance l'an éa nti ssement de ses libertés. Cicéron , que nou s avons vu
va nter le gouvern eme nt des Marseill ais (2) , s'écria à ce tte occasion : neminem ,:Ui civitati ùlimicum
esse (wbit'I'or qui amicus sit {mic civita!i (3) .
To utes les in stituti ons de Ma rseille furent don c
respectées par les Rom ai ns, ct malg"é les asserti ons de Papon (4) ten dant à faire penser qu ' il
n'ex iste aucun fait qui permette de supp ose r que
Ma rsei ll e ai t été privée de son indépendance à
5 0 11
(1) Echard, Abrégé de l' Hist. Rom. , tom. 3. Ih'. 3.
(2) Yoy. Ic 1er "01., pag. 3G .
(3) Il n'est pns poss ible qu 'on IHlÎ$Se ;'l imer Rome Cl ~lre cn m~m c
temps l'enn em i de Marsei ll e.
(4 ) Hisl. gén. de Pro ,'., tom . 1.
rr.
z
�-
18 -
-
celle époque , nous nous ran geo ns plus volontiers
au témoignage ce rtain J ' Agathias (t ), qui dit que
Marseille ne cessa d'ê tre grecque que pour devenir barbare .
Il nous parall don c démontré qu e Charibert ,
à qui la province de ilfarseille échut à la mort de
Clothaire 1e r , roi des Fran cks (2) , est le prem ier
qui y établit des gouverneurs particuliers, désignés
sous les nOms de patrices, préfets , ducs et juges, ce
qui ne signifiait qt, une méme chose (3).
Saint-Bonnet , le premier pré fe t e t juge de la
province de Marseille, défendit la vente des esclaves encore en usage dans cett e ville (4); Loup ,
qui lui succéda , ne prit qu e le titre de Duc de
Marseille (5).
Mais si Marseilleréunie au royaume des Francks ,
ne put être gouvernée <lvec ses anciennes lois,
il es t à peu près certain qu'ell e suivit celles
qu 'Alaric Il , roi des Goths , rassemb la pour les
Gau lois; ces lois furent pub liées en 506 , sous le
nom de Code Théodosien (6) , et chacun sait que
c'est de ce recueil de lois e t des co ns titution s des
em pereurs que fut co mp osé , e n 530, le Code Justi111en .
( 1) Agal hias. Ii". 1 , c. 2 .
(2) En 562.
(3 ) Hist. de Mars . , par Rurrï . Lom . ter, li,' .
(~ ) Id, m.
Il ,
C.
V,
§
II ,
p. 48.
(3) I bidem.
(6 ) Introduction allX f nstitll t io l1 s, lIar M. de Ferrières, chal),21 .
19 -
Les lois comp osan t ces codes ne nous para issent
pa s avo i,' é té les seul es sui vies à Marseille à cett e
é poq ue : certaines ordonnan ces semblab les, quant
aux pei nes pécuniaires qu' elles pronon cent , à celles
des Douze Tables (1) , les lois appe lées Iles H ·isOIlS,
qui remp lacèrent laLoi du Talion (2), e t les lois des
Ripuaires y auraient é té e n partie, s i ce n' es t en
entier, observées, d'après le témoignage de certain s auteurs dignes de foi .
1\ paraltrait égalemen t qu e les lois des Visigoths
auraient été s uivies à Marseille. On en trouve la
preuve dans une sentence rendu e dans un co ncile
lenu en Dauphiné au IX· siècle, et par laqu elle il
fut ordonn é que l' on co ntinu erait d'observer dans
la Gaule Narb onn aise la loi des Visigoths qui défend de saigner un e femm e san s la présence de
ses paren ts (3).
No us avo ns dit dans le premi er vo lum e ( 4 )
que Marseill e se divisait e n trois parti es , la cit é
ép isco pale , la cité vicomtale et la cité abbatiale ,
à l' époqu e où nos pères acquirent success ivement
les droits que leurs vicom tes avaient s ur la cil r
vicomtale ou ville basse, admi ni s trée par des co ns ul s
ap pelés recteurs de la ville vice-comitale ou "ec/eurs
(1) Grégo ire de T ours. 1.
('2 ) B'(IH' it d es Lois.
Ill . C .
30.
(:1) 111$1Ît . du /J ,.Q;tFf'ClII ('(lis, pa r M. J c ll olarir , 1. 1 , 1. 1; Il arti .
Co ncil ., l om. 6 , p. I HS.
(4 ) l'ag. HG CI <; uil .
�-
20-
-
21 -
de la confrérie (lu Saill I-Esp ...·t, du n om de lïJ()pital du
Saint-Es prit (1), à cô té duquel l'Hôte l de Vi lle
où il s s iégeaient éta it é tabli . Les recteurs, d on t
le nombre va ri a it , é ta ie nt nomm és par le Conseil
{i l L'hôpital du Saint-Esprit cs t le plus ancien des ét3blisscmcnts
de cb8rité de Marseille : il Il élé (ondé ycrs ln fi n du XIIe s iéele.
grlôer ll alldum dic/rWI llOspUa/e et ,/iclus IV. ,. lJredic lllm N ... et
D'abord institué dans un e maison qui fui cédée par les religieuses
de Saint-Sauveur. nu prit de qUBrante so us Cl s ous un e censÎvc annuell e de quinze sous roya Ul couronnés (Al, il d en' inl bientôt in suffisant, même 8 Ul hommes el nUl enrants trouvés, oUlquclssculemenl
dan s le principe il de,'oil scn ir d'as ilo (8 )i on so ngea donc à l'ag randir ,
ce qui fUL fail avec la moiso n qu'un cit oyen nomm é Hospincl (C) ou
Uosim el (Dl donna à cette intenti on cn décembre 1188 (E) . Darral.
,icomte de Marseille, aecorda tlll prhilégc li l'hôpital du Saint-Esprit
en jaD\'ier 1188 j Hugues de Daul, aussi \'icomte de Marseille, le mit
sous sa protection co 12 11 (F).
Les recteurs dt!3 hôpitaul du Sa inl-Espr il el de Snin t· Jacques de
Galice disuibuaienl encore le vendredi de cbaque semaine, a u com mencement du XVIIe siècle, le r e\'eIl U d' unerenlc cr éée en 1394 par
Julien de Casauh:, marcha nd de Marseille (G).
Les personnes qui se dévouaient au service de l' hôpital du SaintEsprit. sous le nom de (rère ou de sœur, ,'h'aient en communauté;
cl:es porta ient un habit mona s tiqu e s ur lequel se trouvait , à l'endroit
de la poitrine. UDe croix doubl e blanche. Ln prise d'habit a\'a il lieu
S\'ec pompe dans la cha pelle de la maiso n, Les trois "œ ux de religion
éta ient prononcés de\'antle dirccteur de l'hôpital, à qui des actes de
la fin du XIII~ siècle donnent le titre de comma ndeu r.
Voici la formule des actes de réception de ces religieu x, usitée dan s
le X IY~ et le XVe s iècle:
Ânno Domin i 1306. NQlum sil qllo(l N •. , de(licav it se eC sua ,
t.4. >lIi&t. de ,JtaJ'seille , par Ruro , tom. 2. pag. 91 .
Les 60 sous couronnés ,·sla ient . cn 121 5. un marc d'argent On .
(B) D~"meltl& sraruliq. 'III' les /ltlpl'laux el
1I0splccs civits CI mîlirairu
de Ma rseille, pag.3.
(C) H uI . de 61ars .. pu Rufil. tom . 2, p:lg. 9t .
(0) Docum. Starise .. sur les Il dp . el IJosp . (le J/a,'&ci/le, pa g. 3,
(E) /fut de Jf anei/le, par Hufil, tom . 2, pttg: . 91.
( F) Idem.
(C) Ibidem. pilg. 93.
hoslJitali S. S!)in'tu s il/assilia: seu N .. . hoc aflno co tUlitllto ad
.111« rcce pi( III (l'a.tres dictlllOsl,italis sub moclo at (arma 01 conditlofl e.
ql/ibus aH" (ratr es S! tllt Mscri/,(i ct MIl aliter. prout de dicta (orma
plcllo conti'llC I" r l'U quodam Iibr o seu coter/la dieli lios pitaUs di cta
N .. . lJar lÎcII./ari/er lec ta el cleelarOla. ql'od di elu s N.,. promisit
dicto l't' ••. a m odo esso bOllus. obedicl'ls et filleUs et damflo dicU
hospita1is. , . . . . . .. et com modum l) rOCurarc 1)1'0 posse suo . . , , .. , ,
ita «tlo'Hlare jurovj( supra sanela Dei cuangeUa ab eodent corporaliter spon lè manu facto et die tus N ... /lomina dicli hospilalis
recepit di clu m N, .. sub tali cOlld ieiollo quod ipse observet omllia
el sÎl1gul« con ten ta fil registro dictl flOspilalis".,. voltât N . , .
fluod d1'CIUS (rat er l't' . . .. !l0uclea l a modo om nibus liberlntibus et
privilegiis dic t i hospitalis quibus omnes alii (ratres !laudere pos,ftlll l ,' Rc t mu Jlrassiliœ Ù1 dicto hos pitali .
Ann o Domilli 1520 ego ofTero el trcuJo me ipsl/ lIl IJ eo Patri et
Fifio el Spirit" i Sanclu. ac Dea lee Jt[(l riee Vit'Uini, et IJ ominis
nostris ùlfirmis tl l om'll1'bus (liebus oitœ meœ sim sel't.llls illorttm "
p/'omitro castitalem Dei auxilio scrvare, et sine l)rolJt'iovivere Nbique (rattf eommcndator i " os pilaUs Sa ll cti S piritu s Ma ssiliœ et I lI ecessoribttS (tu's obedi entia m tell ere, bO'lW1WJ i,)SO ,.,on pau.perum
{id e/Uer euslodire, si Deus me adjuver et ad II œc Sancta Evongelia
promitto et jura.
Les aumônes Sur les fond s de l'hô pita l éta ient fa iles, ou nom de la
maison, par des dames dés ignées par le conse il de \ ille; ces dam es.
nppelées Dames gOlfvernallles cie rOdlel-Diou en 1!S90, reçu r ent le
!lIre de Dam es rec toresses il partir de l'é l)oque de la nominalion de
la femme Cl de la sœur de J'assesseur Pi er re Cordie r, c'cs t- il-d ire
il portir du 28 oelobre 1!SIJO.
La reco ns truct ion dcs ancien nes bâti sses de l' édifice 8l'lucl date de
1593 j la première pierre en fut posée le 8 s('ptemb re dc la même année
par Louis d' Aix Cl Charl es de Casilllh:,
GllitlllUIll(' du y ,lIr laissa ('Il mOt lrant à IïlôllÎ\al du Sa in t-Es prit d{'
�-
22 -
-
de Vill e ; il en élai t élu la nl el l d e ux, la ol ell lrois,
e t q uelq uefois ju ~q1i ' à do uze , Le pouvo ir cl es
Marseille. la som me d e tren te-s Îl mille Ih res . à cond ilion q ue les
paUltres de cell e maison pron onceraient un e rois par j our , d an s ICurs
prières, tes m ol~ : Dit u (ruse 111is ~ rico rde à GuillatHlIo du " air .
Vo ici la copie de lïn scrilllion q u i rut s ra\ éc s ur le cénotaphe qu e les
Rtclt llrs du Sai nt- Es prit . reconn aissants , s'empressèrent d 'éri ger
cl a ns la chapelle de l'h ôpilal , à l a mémoire d e M . du Vai r :
Mess ire Gilillaum e du l'air, ~uesqu e el co mte d e LisielJ.3> , !larde
des sceaulx d e Fran ce . personnage incompa rable e n toute sorte d e
l't rlU, monCt1 par tous tes d e!Jr ~s d 'honneur et par le seul respec t d~
.Ion m ér ite . d ceste premièr e charge du royaume, se ressouvenant
d 'a voir pa$$ ~ v ingt d e ses m eilleure.l ann ~es en celte p r ot/ i'lce. aya nt
lr~ ma ndé par le (eu roy Henri-le-Grand . d e {}lori'euse mém oire .
p Otlf ex ercer pa r co missiO'l la char!Je de pr b ida tl f en la chambre
tle jl/srice u lablte pour deux ans en ceste uille de Jl arse ille, et despuis
(ait premier pr ~sidanr ail parleman t d' Aix , voulant prendre tH/y
les moignage insign e de sa charité et de ta singulière a ffec tion q'll ' jl
pour toit à celte v ille 1 11ar son testam ent dt, 12e juing 1620 . (ait en sa
ma ison de JTilfe n efj(ve ~/e-n oy près P ONs , a Mgu ~ d cest H ospita l
' rtmlt-lix mtlle livres qui sont es t~ employées en acquisition de renIe
pour la noarriture des pauvrcs q"; à cIlasqlle your et perpétuel/e111eJt t prieront Dieu pour SO Il orn e, en düan t ces paroles: Die" (asso
miséricorde d Guillaume d " Jrair . qui est la scule chargo d'uny si
ample légat; néant moins les rectCt"s et admini strateurs d e ces te m aison n e pOlluailt assèsdignement tennoigner le réce nlimenlqu' ilz o n t
d 'un e teUe bénéficence . bien que le cor ps repose alJ.3> Bernardins, d
Paris, il,; onl dressé ce m onument , marqu e perp etuelle de leur
gratit ud e, et après lui a vo ir (ai ct d e magn'i fiqu es obsèques, ont (ondé
U II annive rsaire solemnel au j ou r de son trépas, qlli feus t le tl'oil iè me 00usl 1621 , et un e m essc chaqu e j our d e la semaitl e.
' ·A .
P A SSANT ,
PIU B P OUR LE OÈl-' UNT , U ONORS S A ! IÉMOIR E .
LO UE SON ACT I ON. KT I! II TB ~A C H A R ITÉ.
La pose de la pierre an gul a ire des bâli s~cs m odernes d e l'hôpi ta l
dll Sa int- E s prit ne rem on te qu ' ou li selltemb re 1753
j
cette pierre
conli ent une 11latlUC de cuh re s ur un cô té de laq uelle le plau de l'édifi ce
23 -
vicom les sur la co mmun a ul é se born ait , a peu
d e chose p rès, à la pe rcepli un de certain s droits
d e d oua ne , Une sente nce d ésig née so us le nom
d e saCl'é jugeme'it, rendu e , e n 1005, par J'évêqu e
Pons , pour fi xer e t ga ra nlir les pri viléges de
l'a bb aye de Saint-Vi c tor , porle qu e ce tte fi xa li o n
e t ce tle ga ra nlie se fa isai e nt avec le con sentemeu t
cie J'Emp ereur , du Comle ci e Prove nce , du
Vicomte d e Marseill e, e t du pe up le e t clu cle rgé
d e la ville, unit cum consens!! D, Rodttlphi ,'ero
Alamanorum se!t Provinciœ, seu eliam c!tln prœcepto
et conniben tia D, Apostolici Papee tl1'bis Ramee , cum
'Joluntale etiam D, Rodbaldi comitis , , ' , , , , , , ' , , ,
consentionte eciam p01'ite"q!te ,'ogan te cleJ'o ac populo
S, E ccl es , JtJass ilienst's (1),
a été sra \'é a "cc ces m ols: U a.SCtl 1)014p erum oules , fid e$ slI$ce pit .
( urlda t spes, clia ri/as œd ificabit . L' aulre cOté d e la pl a qu e con tienl
l"inscri pl ion s UÎ\'a nte :
Regnante Ludov ico XV . ltfassiUensftml episeopo Denrieo- Fra rl eisco- Xoverio de Belsw lce d e Cas tel'tllOro ll " p rov ineiœ pro r ege
pre(ecto Honorato et Arma ndo duce de Villa rs, ciu italis gt, bernalore
nobilissimo T ussono dc ForUa de P illes co nsuUblU et poliliœ prœ(ec fi s
}oa nne ~ Ba plis la LaW , Joan ne Carraire . } fl a nn e- A n!Jelo Porry ,
et Petro Tll ults. Xenocochii recloribtu G. Aillaud, F.-D. B ertrand ,
J . Coirac . B . Fouquier 1 P . Gouffre . J .-B . Segl/ier , A. Brethoux ,
J. ~ B. -!rl. Cornoin , J .-B. Gra llier, G. At au rin , Â . RBY, N . Sama tan.
Anno Domini 1ï53 . idibu s septembris .
Les deux esca liers e n m arb re son l d 'u ne date pili s récent e ; IIn e
inscri ption. scul ptée au bas de cb aqu e rampe, fait conn allre que ce lUI
i, coucha nt a ét(: fa il en 1785 pa r les frères Ga lini é. e t (I UC celui à
le \o nt est dll ou ciseau de P . Ha rmi tle, en 178 J .
(1) S latistiqllc du déparlcmellt des BOllcht! s-clli- IlMn e, t o m . ~ .
Ilag. 3r.ts.
�- 2.Les vicomtes de Marseille qui disa ient tenir leur
seigneurie de la grâce de Dieu, reco nnaissaie nt la
suzeraineté des co mtes de Proven ce, envers qui
ils n'étaient obligés qu 'à un simpl e service de chevauchée (1).
Lajurisdiclioll de la cit.é é pi sco pal e appartenait
à l'évêque qui ne se reco nnaissait vassal qu e de
l' emp ereur .
La cité abbatiale était placée so us l'autorit é
du prieur de Saint-Viclor.
L'évêqu e et le pri e ur ne po uvaient ri en sa ns
le co ncours de leur cha pitre (2),
D ès que les Ma rseillais e urent acquis les droit s
de leurs vicom tes, la cilé rut ad mini s trée, à
l'exemple de quelqu es républiques d' Itali e, pal'
un magis tra l suprême, appelé Podestat ( 3) ,
et dont le li e ut enant ou viguier qu e les titres
(t ) La chevauchée était un senicc militaire que devaient au so u ~
,crain. à des époques déterminées, les commun autés ct les se isneurs
féodaux.
(2) La délimitation de chacune des tro"ïs cités de Marseille au
XIII- siècle, es t indiqu ée dans le j er l OI. . 1'3S, 146 ct s uil',
(3) Le Podestat del'ait êt re étrange r ; so n traitement s'élevait à la
so mme de 1,800 Ihres royales couronn ées (') j il receva it , en o utre.
37 lines de la même monna ie 1 à tiLre d'indemnité de logement el de
chauO'agc.
Voici les noms des Podestats qui onl som cr né ln ,ille de 1223-29; cc
( ' ) La line rorale couJ"onnée rel,ré_cllie une \ateur dc 13 francs tic nOire
mOlln,ut.
-
25 -
nomme nt Vicaire, lIicarius (1) , exer 'ait le pouvoir
en so n nom co ncurremm ent avec de ux co ns uls
(1) Nous croyons devoir insérer ici ta tis!e des yiguicrs de
Mm'scille 1 que nous extrayons presque uli enli er de lll1istoh'e
de Mal'seille par Ruffi (1).
4120
1180
1201
1205
!
Hugues Fel' .
Hugues Fer , fils du précédenl.
1208
1210
'1213
Pierre de Saint-Jacques .
1225
12.6
Guillaume Vi,'.ud ('2).
André de Surexina .
Hugotin Doned.m e .
112'29
Guillaume Augier.
1233
1236
Jourdan de Laulal'.
Roslang de Puibaul.
so nt le! seuls que nous ayions pu trom"er darll les nrchh'cs,
1223 - 122'.. Rerorciat,
1224 - 1221S Jacqu es Carlavaris de Orza no,
1225 - 1226 Spin us de Sur rexill o .
1226 - 1227 Hugolin ,
1221 - 1228 Roberlus,
1228 - 1229 1\Jarratius de Saint-Nazaire ,
(1) Tom , 2, liv. X II , C. 1 , § XX"", p. 2Hl CI sui ....
(2) Gui llaume Vivaud ct ses prédécesseurs n'étaient , à ... rai d.re , qu e
les intond ants des vicom tes; 10 titre do vi!luier ou do vl t:airl 110 lour aurait
dOllc été donné qlle pareo <1u'il.s représentaient n05 roitele's dans III percep-
tion des imp6ts .
�-
2û -
ou synd ics (1) choisis parmi l('s habil anl s de la
1'il/e basse (2) . Le podesla t , le viguier , les sy n-
1~>o
·12.2
12.3
Ra ymond Porcelet.
Rostang de Puibaut.
Louis de Nayo .
1'24.1
1 Fulco de Barreiria.
l2.5
·12.6 1
12,·7
12.8
1249
1257
1258
1258- 59
'1259- 60
1262
1269
1270
1271
~ 273-7.
~ '276
~ 277
1278
,t 279
1281
1283
128.
1
Bertrand de Cardaillac.
Raymond de Candolle.
Arn aud de Marm ande.
Raymond de Cand olle .
Odouard de Bret.
Robert de la Nayo, jurisconsult e .
Triand .
Isnarù d'Eutrevènes , seigneu,' ù'Oli ères.
Isnard d'Entre,'ènes, s, igneur d' .~ soul.
Gérard Ad bémar .
Pierre Lemangeur.
GrégOire de Vicedominis.
Grégoire de Vicedominis.
Gaucher ùe la Roche 1 seigneur de Ceyrestre . .
Isnard d'Entrevènes, cbevalier d'Agout.
Matbieu de Ballolio.
Rainaud de Courtl ieu , chevalie r (miles).
Piorre Guiltard .
Elzéard d'Oraison.
(I) Il en Cut plus lard nomm é trois.
(2) Le \'iguier ell es syndi cs r ece"aient chacu n annuellem ent 20 /h· .
roya les cou ronn ées pour la nourriture ct l'entretien obligé de leur
p8 leCroi.
-
27
dics , ai nsi qu e Lous les offi ciers de l' Ulliversilé
Marseillaise , ne pouva ienl recevoir le plus peli t
1286
1287
1288
1289
la Roche , seigneur de Ceyrestre.
Louis de Forcalquier .
Bertrand de Courllieu chevalier,
Raymond de Monldragon , cheyalicr,
Jean Cornillan .
Barras de Barras , chevalier, seigneur de Sa int-
Gauchel' de
1
Etienn e.
1290
Alphant de Soliers.
Isnal'd d'Enlrevènes.
129 1 Rey naud Porcelet , seigneur de Senas.
'1292 RicauL Carvi , chevalier.
<1293 Guillaume , seigneur de Cadenet (l).
Pierre de Cornillall .
129. Barras de Barras .
1295 Al'nauu de Villeneuve J seigneur des Arcs,
1296 Raymond d'Esparron, chevalier.
1297 Ray mond de Baux 1 chevalier, seigneur de Pu yricard .
1298 Guillaume, chevalier, seigneur de Cadenet.
·1299 Isnard d'Enlrevèlles , seigneur œAgout.
01300 Amiel Gassoli , chevalier.
1300 - 02 l'aul Fabri .
1303 Adh6mar de Nangansa , damoiseau,
130. Rostang de Sabran.
005 Pierre Audihert.
~ 306
Guillaume Feraud 1 seigneur de Torame.
1307 Guillaum e du Pugel.
1308 Audibert de Barras ('2).
(1) II fu t n O lllnH~ par Charles Il , comlO do Provencc,
(i) Destitué !laI' le com te do ProvCIlCO dt l'avis tl con.w tltmw l dtj cOlisetl
dl! 1(1 comIllU JWule', Conrad de Brayda fuillommé à Sa placo pnr les leUres
palentes émanées do Charles Il , 10 'l 5 décembrc 1307.
�-
28 -
présent. Le Pod es tat , seul , dan s le prin cipe, avait
la facu lté d'accepter des chie ns, des o iseaux de
1308 Conrad de Brayda , viguier subrogé.
1309
Raymond Biancbi .
Adhémar de Negausio ou de Nagans3,
13'10
13H
13 13
13 14- 16
13 17
4318
1319
4320
13'2 1
t 322
1323
1324
Gabriel Sauvage.
Pierre Ray mond ,
Adhémar de Nagansa, d,'moisenu .
Guiran de Simiane , seigneur d'A pl.
Ray mond Bianchi , damoisea u.
Raymond de Vi lleneuve.
Pierre Audiberl.
Raymond de Villeneuve (1).
Berlrand de Grasse, seigne ur de Bar .
Sigibald de Flisco , co mle de Lavagra (2),
Guillaume de la Voule.
Rostang de Sabl'an , chCl'alier , seigneur de Châ-
,1325
1n6
1327
13'28
1329
,1330
1331
1332
Raimond Ga nlelmi .
Pierl'e Audiberl.
Gabriel Sauvage.
Angelin de Grimaldis, de Gênes (3).
Bertrand, seigneur de Boulbon , chevaliel' (4).
Ra ymond d 'Agout , seigneur de Sau lI.
Rimbaud de Grasse, chevalier, seigne ur de Bar .
Guillaume de Sabran , chevalier (5).
teau-Neuf.
(t) Il (ut nomm~ pa r le rOI l\ohe rl , comte de Pro \'e ncc.
(i ) Ut s"pra ,
(3) UI IUprti.
(4) UI l uprà.
(5) II fui nom mé par Philippe ùe 5a ng oillOllo , scnéchi'll do Pro vencE'.
-
'29 -
chasse et q uelqu es obj els bons à man ge r ou à boire
li e la va le ur de ci nq sou s. Plu s lard ce ll e facult é
133.
·1335
1336
Boniface de Caslell. ne.
Jacques 1 seigneur œOraison.
Frnncois Raymond.
Guillaume Augicl" sieur de Vi ens.
Pierre Ermenga ud de Sabr an (1) .
Guillaume du Pugel.
1337
1338
1339 Rostang Ganlelmc, seigneur d'Aigui ères.
1340 Elion de Villeneuve 1 seigneur de Trans (2).
13>1 B6renge r Audibert.
13>2 Rcforcial d'AgouL, seigneur d'Orgon.
43i3 lsoard dl! Glandevès, seigneur de Cuers .
1344 Béren ~e r Audiberl .
13\.5 Guillaum e JOI'dan , seigneur ùe la Baslide-des13/,6
13,7
13.\.8
t 3/.9
1350
Jordans .
Jacques Artaud , seigneur de Venelles.
Fi'ançois Ra ymond , d' Avignon (3).
Méoillon de Sa int-Savournin (4.).
Oelavian de Cavalcan libus (5).
FloUe de FloUe.
Guillaume Féraud
1
chevalier
1
seigneu!' de la
Garde-Théonier, noble damoisea u.
135 1 Cuiran de Simiane, cheva lier, seignrul' œApl
de Caseneuve.
Cl
(1) Il fui nom mé par Ph il ip pe do Sn ng uinc lto. sénéc lw l do Provcnce.
(i) Ut s llprô .
(3) Ulluprà.
(4) Il fuI nommé par fl aymond d'Agoul , soigneu r do Sa ult
do Provoncc,
(5) Il rul nomm é pal' Jc;m Ila rri lis, sénéchal de Pro\'cncc.
1
!6néc hnl
�-
30 -
s'étendit au viguier , mai s pour J es article
va lant , au plus , que trois so us.
43 5~
1353
-
ne
Ra)moud de Barriaco, chevalier .
Paul de Vi lleneuve, seigneur de Vence .
Ray oaud de Montauban 1 chevalier, seigneur du
Val d 'Ardène.
135.
1355
~ 356
1357
1358
1359-60
-1361
Guillaume de Bar ras) chevalier, seigneur de Cas-
Raymond d'Ago ut , seigneu,' d u Val d'Ollie (1).
Géra rd Adhémar,cbevalier, seigneu r do Grignan .
Barral de Ponlevès .
ISllard de Glandevès , se igneu r de Cuers.
Thomas de Aq uaviva.
~ 3i5
~376
Jacques Ca rasuli , de Naples (3).
Arniel Gassoli.
1377 Gautier de la Roche seigneur de CeYI'cstre.
1378 Amiel d'Agout 1 seigneur de Claret.
1379 Raymond de Villeneuve,
1380 ]snard de Glandevès J seigneur de Cuers .
138 1 Jean de Sabran, seigneur d'Ansou is (2).
1382 Pierre Roslang, chevalier, seigneur de Sil int Crespin (3).
~ 383 Pierre de Lanchac (').
138. Pierre Guittard J seigneur de Pierrelatt e, damoisea u (5).
~ 385
Haynaud Bresilhe.
1386 Gall iier de la Hoche.
~ 387 Georges de Montemalo, seigneur de Cadarac he .
,1388 Louis de Forcalquier , seigneur de Ceyrest,·e .
Hn ymond de Mondl'agon.
1
1362
1363
Jacques klbe, chevalier, seigneur de Roquernal'-
1366
1367
1368
1369
1370
137t
1372
1373
137.
Geoffroi Lercaro seigneur du Luc.
eo droit.
Mathieu de Gis\'aldo .
Pons de ~Iooteil , baron d ' Id ronle (' ).
1365
Le co nseil de vi ll e, appeléconseiL général, se co mposa it de 83 membres, dont 80 bourgeo is, négo-
tellar( I).
F"ançois Guidon ( Guidon,,, ).
Hal'mond de Barriaco, cbevalier .
Jacques d 'Agout , seignelll' d'Olières (~ ) .
Jean de AmicisdeCaralLanico, cllCyalier1 docteur
136.
31 -
line (5).
Landulf de Brancas , chevalier , de Naples (6).
Gu ilI"ume de R. musal.
Elzéa rd , seigneur d'Oraison (7).
(t) Il fut nommé par Fouqu et li' Agout , grand·sénéchal de Provence.
(i ) UI.upra.
(3) Il (ut nommé par Mathieu de Giava ldo, son oncle, g rand-sé né-
Laurent de Fracassinis.
Pons de Lagnac .
Guigues Flotte.
Florens de Caslellane, seigneur d'Andon .
Blacas de Pontevès, seigneur de Châleau-Rena ,·d .
1
<'hal de Provencc.
(4) Il fUl nommé par Roger do Sai nl....Sé"erin , s rand-sénéc hal de Provence.
(5) Il fut nommé par Fouquet d'Agout , g rand·sénéchal de Provencc.
(6) Ut . upra.
(7) Il fut nommé par FotUluCl d·Agoll l , g rand-sé néchal d ~ PI.ovence.
· '
(I ) "fut nomm é par Ray mond d'AgouI, grond-sénéchal de Provonce.
(2) JI fui nomm é par Fouq ue l d'Agoul , gro nd-sénéchal de Provence'.
(3) UI Supra.
(4) Ut supra.
(5) U, ,"p,·à.
�--
3~ -
-
:) :1 -
ciants o u marchands , e t:3 docLe u,'s e n droit pris
la c it é . P OLIr ê Lre n o mmé co nse ill c r il t'a ll a it «l Ire
annu e ll ement daus les s ix quartiers o u st'œaills de
e il oye n d e la vi ll e infé ri c llre , y avo i,' un d o mi c il e
1389 Fouquet d'Agout, seigneur de ForcaLquier .
·1390 Guigonet Flollo, seigneur de Curbaus.
139 1 Nicolas Michel, de Venise,
Guillaume de Sault, damoiseau ,
1392 E liou de Villeneuve .
1393 Ritius de Amana tis,
,139, Lambert Adbémar, seigneur de Monleil el de la
Garde,
1395 Gauthier de la Roche, chevalier .
1396 Jean Lausardi.
·1397 Bernard Arcamoni, do Naples, chevillier, marécbaL du rOjaume de Sicile,
~ 398 Fouquet d'Agout, seigneur de Forcalquier ,
1399 Raymond de Moutdragon, chevalier .
1400 Fouquet œAgout, seigneur de Forcalquier.
aOI Refo,'eial d'Agout, seigneur de Vergons.
1402 Guillaume Pierre de Lascaris , fils du comle de
Tenle et de Vintimille.
1403 Jean Gonsalrj 1 chevalier.
HO.
~ '05
1406
H07
~'08
1409-~0
4 11
14 12
~
Guillaume-Pierre de Lascaris
Viutimille et de Tende.
Jean de Grimaldis,
1
des romles
dl3
Mathi eu de Bea ll\'3u.
~H
3 Jean Lom'cl, sc ign ~l1r cP Aigalièrcs, conseiller
du roi-comte.
14.1 4 Pierro do Venterol.
)4·15 Roll and de \u Goye-B1aye , cbevaliC!" conseille"
du roi-comte.
H 16 Mathieu de Lava l.
1417 Jean de Charnassé, chambellan du roi-comte.
14-18 Guillaume de Forcalquier, seigneur de Viens.
1419 Guillaume de Forcalquier, fil s du précédent.
1420 Bem ord GOl'naldi , chev" seigneur de Gardanne,
14-2 1 Guillaume Seignel, seigneur de Vnucluse, conseiller du roi·comt c.
U· ~2 Nicolas de Grimaldis seigneur d'An tibe .
1'·23 Ra ymond d'Agout, seigneur de Sa ult.
~ 4.2.. Arnaud de Villeneuve seigneur de Trans.
Aïcarrl Brot , viguier subrog6 .
Hector de la Peyre, seigneur de T,'ets,
j . 25
Pierre de Glandevès , seigneur de Ch,ltoauneuf.
1426 Eliùn de Glandevès 1 seigneut' de Faucon 1 chambellan eLconseiller du roi-comle (1) .
14·27 Geoffroi de Venasque, soigueu!' de Modène,
1V28 Raymond d'Agout seigneur de Sault.
Jean d'Arlalnn, seigneur de Gignac maltl'e
d'hôlel du roi-comle.
11 2D Guillaume, bâtard de Poitier" chambellan et
conseiller du roi-comte.
Jean Arlatan, seigneur de Gignac.
1
1
1
Arnoux Jùcale 1 maître d'bôlel du roi-comt e.
Pierre de Bornan ( ~ ) .
Arnoux. Jocale.
Pierre de Dornan, maHre d'hÔlel du roi-comte.
Bernard de Grasse, seigneur de Bar, chambellan
du roi-comte .
(1) La comm unau té li t présent à sa femmo do douzo taS5es d'nq;cll l , à
pied dOl é; elles pcsn ienl 17 marcs, 7 onces Cl G denier s.
1
(1 ) L" comllllln;Hlh~ le ;:::r[lliÎlt\ de 100 florins l'Il :-o l"l al1l
li,
d \' '- <' r'l' U:C.
3
�-
3,j . -
réel et non inlCrrompu dcpuis cinq ans au moins,
e t p os~éd er 50 marcs d'arg ni fin e n biens imm eu-
4 ~30
14.31
Louis de Bolliers, vicomte de Raillannc, gom'crneur de Provence (1).
Jean Duplt>ssis , chambellan et conseillel' du l'oi-
-
bics ( 1); les réé lectio ns ne po uvaie nt a\"oir lie u
qu 'après un espace de trois années.
145'2
1453
14 5 ~
comt e.
H32 Bremond BermoDll.
1,,33 Jean de Quiqueran , chevalie.'.
143. Jean de Sa int-M ichel.
1435 Louis de Boliers, yicomte de Raillanne.
H·36 Antoine Herrnenticr, sieur d'Orgon 1 cheHllicl'
et chambellan du roi-comle.
H37 Gaubert de iIIassuet, domoiseau .
~ \.38 Guillaume , btltord de Poitiers, conseille.' du
roi-comte.
1439 Louis de Boliers , "icomle de Raillannc.
Honoré de Lascaris, des comtes de Vintirnillle,
l'un des écuyers du roi-comte.
Guillaume, seigneur de Villemus.
Jacques, seigneur de Vi llemus.
Louis de Bornan ) chevalier, seigneu!' de COIH II';'li .
Fouquet d'Agout, conseiller ct cbambella" d"
roi-com te .
an Antoine Calvi J conseiller du roi -comte.
1""8 Jean de Sebancuria.
·11-49 Surléon Spinola , conseiller ct chambellan du
roi-comte.
1,.50 Antoine de Forcalquier.
H 51 Jean d' Arlatao , sieu.' de Chil teauneuf.
Jean de VilItlgcs, seignC'1I1' dl Al ençon.
(1)
·
.
La ville
lui donna 200 florin s c t UllA ~t)l l' l'l' .IPlxM c Calta Gul)iuIJ.
:15 -
1055
14·56
1457
1458
1>59
1460
1461
4462
146 3
1464
1465- 67
1468
Fouquet de Forcalquier ,
Honoré de Berre, sieur d'Entl'cvèncs.
Elias de Pontevès , sieur de Cotignac et de la
Vallée,
Pierre de Meoillon , sieur de Ribiès.
Daniel Enigii 1 sieur de Bouc.
Surléon Spinola .
Jean de Villages, sieur d' Alençon, mallre d'hotel du roi-comte.
Jacques de l'assis, conseiller du roi-comte.
Jean de Villages, sieur d' Alençon, maltre d'hôtel du roi-comte .
Honoré de Derrt) , seigneur d'Entrevènes 1 maître
d'h6tel du roi- comte .
Jacques de Passis, malLre rational du roi-comte.
Georges de Fontanilles) maître rational et conseiller du roi-comte.
Jacques de Passis.
Pierre de Tronhon, seigneur de Lam'ia .
Antoine de La Toul', dit Lobrau , seigne",' de la
Colle.
1469 Jean de Vaux , conseiller du roi-comt e.
1470 Barral de Pontevès.
147 1 Robert Crespin .
11.72 Fouquet cl' Agout ) sieur de Sault , granc1-ch3Jnbellan du rOÎ-cOlnle .
H73 Hobert Crespin , conse ill er du roi-comtt:.
( t) Le marc d'arge nt fin ,'aloi! cn,'irOIl 52
rr. Ll e nolrc
monnaie.
�-
36-
Les conseillers n'é taient dispensés d' assister aux
séances du consei l, que dans les cas de légitim e
1 ~7 .1
Jea n Duplessis , conseiller et chambellan du roi-
t 475
Jean de Villages , mallre d'hôtel du roi-comte .
Antoine Boissii , chambellan cL conseiller' du ('oi-
-
ellipCchcll1 ent , so us pein e de sc "oi,' co",lanwé5 Ù
un e amend e de deux so us ( 1) ; ce ux qui arrivaie nt
comte.
t ~9:2
JCél n Couicr (A), vi guier subroge.
-1493 Baltbo7..rd de Sado .
1{,9, Pierre d' Arlalan.
1/,96 de Jean Orfuelh , seis"eur ù'Orfuclh .
Bcrtrand de Marseille, des comtes de Vinlinlill e,
seigneur œOllioules J vi guier subl'ogé.
1497 Jacques de Brono , s ieur de Varennes (n).
Il,98 François, seigneur ôe Cholcx.
comle.
Hugues d'Alamanon 1 chambellan du roi-comte.
Louis Duranli 1 seigneur du Castellet de Sausses}
conseiller du l'oi-comte .
14ï6
1·\77
Jean Duplessis , conseiller el chambellan du roi-
14-78
comte.
Jean de Vaux , sicl1rrlu Dreuil , conseiller du roicomte.
t479
1480
148 1
1482
-1483
H84
1485
Ponce! Rasaud , mailr"- d'hôlel ÔU ,'oi-comle.
Yisian de Loméni e.
Antoine Gimel.
Honoré de Glande"ès , sieur de G,'éoulx .
Alphonse de Vègue, de Castille.
Vesian de Loménie.
Honoré de Glandeyès, sieur rie G,'éoulx ct ùe
1.~99
1500
1501
1502
1503
1504
'1505
-1506
·1507
J 508
Cuers.
1486 Jea n Benscl in.
1487 Charles de Castellane, siCl'" de Salernes.
I l,88 Jacques Mazu)'el.
1·\ 89 Georges de Castellane .
1490 Jea n Taurel.
~1.9t
Jea n d'Arlalao
1
Bertrand de M(ll'sr illc
<! PS
sieur de Cucuron .
René Malheron .
Jea n Joannis.
Rey naud d' Alt oyiti .
Pierre de Ven ta.
Christophe CamaI.
Pierre de Grimaldis, seigncur de Chùtcauncuf.
Jean Chaunalha .
Charl es de Forbin .
Bertrand ôe Marseille , des co mtes de Vintimille,
seigneur d 'Ollioules.
Dominique Ancclm e, vi guier subrogé .
1509
Jean Clou.
Andrca dc Andrea, \liguicr subrogé .
15 t 0
Christophe Camol.
comtes dc Vinti -
( 1) Il fut nommé par FrBllço h do Lu \.pmhou r~ 1 r;:OIl \'(wncur ct lÎcutc-
Ilro\'e IH·l'.
J
( 1) Le SOli d'alors valail14 ou 15 SO US dc notre mOllnoÎc.
1
mille (1).
Ilal .l-gt" né rvl Cil
Pouquet de C(l sl illon
sieur dc Ventabren 1 mnllrc
ô 'hotel du roi.
~ '~ 92
37 -
(~)
Il ful uOlllmc, clI lllèmQ \ ClllpS que Ucr l J'and ù O l'I lnrscîlJ o, p dl A) -
mUr de Iloit iers, grand-s('n6chal do Provence.
(n) Il fui 1I0 1lllll Ù p nr PhilJppe de jJ ecbC'If':',
I:P itJ )( I -~« Il L>d.HlI d o Pro\,(' II Ct'.
1I11.11"(l li1 S
dû Rbvl clJn ,
�-
quand la séance était commen cée ne payaient. qu e
douze deniers.
151l
OH oman Aigre. chevalier.
15 12
Bern ard de Ceriaso .
13 t 3
Pierre Gu iramand ) soigneur de la Pène .
Jean de FOI'bin ,
Jean de Fahd, sieur dc Fabrèg ucs .
Charles de Forbin .
Louis de Vento , vi guier subrogé .
Antoine de GlanderllS .
Pierre de Baissan .
JeanBlacard .
Jean de Sainl-Marlin .
Anloine de Glandevès, sieur de Cuges ( 1),
Christophe Camol , sieur d' A1'3uataucs.
Fouquel Nouveau.
Quintin de Lascaris , seigneur de Chàteaun ell r.
Franço is de Forbin 1 seigneur de Gardanne.
Jean Huc.
Nicolas de Cossils, viguier subrogé.
Jacques de Caradel de BOUl·gogne.
Pierre de Ceriaso. sieur de la Sall e.
Nicolas d'Arène (2).
Germain d'Un'e, sieur de Molaux .
Fouquet d'Agoul.
_ ieolas d' Arène , viguier subrogé.
Germain d'Urre, sieu r de Molaux .
Charles de Vento .
Jea n de Lusignan .
Charles de Ventn.
1514
1S' 5
! 516
1517
1518
1519
15n
15'25
1526
1527
1528-29
1530
1531-32
1532
1533
i 534
1535
1536-39
1540-42
i 542-. 3
15H-15
1546-47
1548
! 549
- au -
38-
{il La ville loi accorda deux grt.\ lifici.lhons , dont une do \' i w"l~inq écu !
ct l'aut re do cent florins.
t>
(2) Il fu i DOmme par Je com te do Tende , gou,'crnour de Provcnci .
L'ûl<dIlSiOIl du cO ll seil était proll Oll cée cO lltre
tout membre de l'assembl ée qui sc serait permi s cie
1550
155 1
1552
JO<'1I1 lie Oenaut , sieur dc Villenellve.
Jean de Lusignan.
Louis d'Ancesune .
1553
Claude de Lascaris, seigneur de Chù lcaullcur.
Poncel Bellon .
155 5 Pierre d'Abeilles, de Tarnscon.
155G Gaspard Ga ...·el dit Catin.
t 55i Michel de Redon.
1,58 Antoine ~[ollton.
1559 Michel de Redon.
156 0 Joachim de la Croix .
1;;6 t Chl'islophe Camot.
1554
1562
1563
Jean de Forbin J de Lal11Lese
HODOre Murol.
Honoré de Nas .
1565-67 Pierre de Sado.
1568-70 Antoine de Bisso, sieur de Tournon .
157·1 Rostan g de Beccaris.
1512 Jean Gautier ; sieur de Grambois.
1573 Clauùe de Dunno, siem' de Rigauù .
157. François du Canel.
1575 Jca n-Elienol.! Cbaussegl'fls , sieur de Mimet.
'1576 H enri de Castelail ne , sieur de Bi ose.
15i7 Fran çois de Morineau 1 de T ara scon.
1578 Claude de Duane , sieur de Ri ga ud .
15i 9 Pi elTc de Guiran.
1580 Jean de Bourg.
158 l Jean de Bouqùier, du Marligllrs.
15H'2 C,lspard du Puget 1 seigneut' dl' lioue.
~
5fi /,.
�-.0 -
rapporter le co nt enu d' un e délib érati on qu'il aunllt
été jugé n&ccssa irc de tenir secrète; le co upab le
1 ô~3
158·~
1585
1586
1587
158S
1589
1590
159 1
1592-95
1596-97
1598-00
160 1
1602
1603
1604
-1605
1606
1607
1608
1609
16to
16 Il
16 12
1613
lôl4
Barlbélemi de Boyer.
René de Caslellane, sieur d'Aluis.
Honoré de Castillon , sieur du Caslelet.
Anloine de Hollnnd , sieur de Il",lUl'ilie.
René du Bousquet , sieur du Bu i on.
Rolland ùe Caslellane , sieur de Montmeya n .
Louis-Honoré de Caslellane, sieur de Bezauuun .
Antoine de Laurcnci 1 Yiguier subrogé.
Vincent de Forbin , sieur do La"'lI'ben .
Louis-Honoré de Castellane 1 sieur de Bezlluclull .
Louis d'Aix.
Piel...e de Liberlat.
Barlbélemy de Liberlal.
Pompée de Ponlel'ès, sieur de Huoux ( 1).
Anloine de Boyel·.
Palamède d. Yalvoire.
Gaspard de Sabran , baron d'Ansouis.
Ballhasard de Ponte,-ès, sieur de Ste .-Catberin e,
Gaspard d'Autric, sieur de Baumelles.
Jean-Jacques de Villeneuve, sieur de Villevieille .
Jacques de Quiqueran, sieur de Vers .
Jean de Barras 1 sieur de Mif(lbeau.
Arnaud de Villeneuve, baron des Arcs .
An toine de Ponte"ès , sieur de Buoux .
Melchjor de Forbin, sieur de Janson.
Gaspa rd de Forbin , sieur de Soliers.
J ea n de Castellane, sieur de la Yerdi ère .
li) La yjlle lui fil pr6cIlI d'lIli che\,d, f1t.:(luis pil r l,Ill' au ]lW, de CCu\
rLl1tlll;)u te écus.
-
Il -
élait aussi co ncl amn é à un e amend e qui vari"it,ulvant le rl ommage occasionné par so n indiscrélion .
16-15
·1616
1617
1618
1619
1620
162 1
16'22
16'23
162!,
1625
-1626
1627
1628
1629
1630
163 1
1632
1633
1634
1635
1636
1637
1638
1639
-1 G'tO
1641
1642
1643
I GH·
Ro lland de Casteilane J sieur cie MonLme)'nn.
Madalon de Vin timille, baron do Torv es.
François de Raynnud , ieuI' d'Alcins.
Jean de Périer, seigneur œArgen.
Gaspard de Brancas, J)aron d'Oise.
Drac de Villeneuve, marquis de Afcs .
Ange de Pontevès 1 sieur de Duous.
André J marquis d'Oraison.
Piel...e de Castillon , sieur du Caslollet.
François de Villeneuve, sieur œEspinousse .
Henri de Castelanne, sieu r de Mazaugues .
Jea n de Sabran , sieur. de Baudinarù.
Gaspard de FOI'bin , marquis de Janson .
Pierre de Vallevoire, sieur de Vallevoire .
Paul de Marin , sieur de Sa int-Michel.
Dominique de Mistral , baron dt.:.: Crose.
François de Gal iens, sicul' des Aissa r(s.
François de Ra inaud, sieur d'All en .
Palamède de Forbin 1 sieur de Rians.
Gaspard de Forbin , sieur do La Barben .
Pompée de Barras, sieu r de Mirabea u.
Sixte de Scalis J baron œAnsouis.
Jean-Baptiste des Martins, sieur de Puyloubier .
Jean de Sealis baron de Sa inL-:Uarlin .
Jean-Baptiste de Doni 1 sirllr de Gau.
François de Damian 1 sieur de Vernègues .
.Madalon de Vintimille , baron de Ton cs.
Gaspord de FOI'esla , baron de Trel .
Jean de Demandol'( 1 sicur de Demandol'( .
,Jea n de Villcncurc b(lron dc FklÏosr,
1
1
�-
02-
Les séances du co nseil ann oncées ad sOIl'ltl1l cal/lpanarum n'étaient point publiqu es, pourt ant il était
loisible a u co nseil d' admettre toute personn e da ns
la salle de ses débats .
Le co nseil géné ral avait la discussion des questi ons législati ves, et la surveilla nce des magis trats
et des fonctionnaires dont il pouvait provoqu e,'
la des titutio n, le cas échéant .
Trois clavail'es et trois archivaiTes remplissaient
1645
1646
t 6>7
François de Haseas, sieur du Mui .
Annibal de Grasse, sieur de Moans.
Paul de Maistral , sieur de MOllld,·agoll .
16,.8
François de Vinti mille, seigneur du Luc.
1649 David de Hugues, baron de Bea ujeu.
1650 Jean- Baplisle de Caslellane, sieur <le la Verd iè re.
1651 Jacques de Forbin , sieur de La Barben.
1652 Dominique de Castellane, sieur d'Ampus.
1653 La urent de Forbin , marquis de Janson .
1654-59 ( 1).
1660- 13 juin 4682. Paul de Forlia, seigneur de Pilles,gouycrn eur · viguier .
1682
Alphoose de For lia, marquis de Forvillcs-Pilles,
1707-90
Toussaint-Alphonse de Forlia, mal'quis de Pilles,
duc des Beaumes (Comlé Venaissin), baron
de Pertuis, seigneur de Pieuzin, Auges) Montfort, cheval ier ùes ordres de Saint- Lou is cL de
Saiol-J ea l1· dc-J érll~"\l em) capi taine) gou\'er-
gouverneur-viguier.
nClIr-\'igllicr Cl commandant de MaI'scille.
(1 IIllè fU1l)QÎnl tlnlllmé ÙO "lguil'[" pl'nd •.1111 ces .lI\nécs-là.
-
13 -
les foncti ons, les premi ers de tréso ri ers, les seconds d'archi vistes; les aTchivail'es a vaient , outre
la garde des archives, le soin des procès de la commun auté. Les un s et les autres te naient leur charge
du co nseil de ville qni se réserv ait , en les nOIl1mant , le droit de leur faire rendre co mpte de leur
cond uite et de les des tituer lorsqu' il le jugerait
convenab le . Les clavaires et les archivaù'es recevaient, comme le vi guier e t les syndics, 20 livres
royales couronn ées , pour la nourriture et l' entreti en obli gé de leur palefroi.
Six prud'hommes avaie nt l' admini tra ti on e t la
s urveillance de l' éta t militaire e t ma ritim e de l'université ( 1); la sall e d'armes, renferm ée da ns la
!lIaiso n commun e, était gard ée pa l' un arche r et
un arb alét.ri er , so us la surveill ance de deux intendants app elés gouverneul'S des aI·mes. Les a rmes qui
s' y trouvaient prove naie nt , ain si qu e nou s l'avon s
dit dan s le premi er volume (2), de l'impÔt de deux
balis tes prélevé sur chaqu e navire qui entrait dans
le port .
L'administra ti on des a fTaires de la ville était
encore co nn ée, à tour de rÔle et habd omadairemen t , à six personnes pri ses parmi les cent cheCs
de métiers désignés à cet e fTe t. Ces six perso nn es
( i ) Ces prud 'bomm es tenaien t leurs 3ssembJécs dons un e Illai son
situ ée Sur le Port, d ésisn ~ dans les actes so us le nom de Do~u"
offic'Ï gtlcrrœ.
(2) Poge 3!SG ct
SUI\' ,
�-
:.'} -
ul'a ient le droit de siége r au co nse il gé uéra l al' cc
l'o ix délib érati ve.
TOlites les élections sc faisaie nt le 2V octobre ;
o n y procédait de la mani ère s ui va nte :
Les syndi cs, les cl avaires et les s ix chefs de
métiers, assis tés d'un no taire qui remplissait les
fonctio ns de secrétaire, dés ig naient dans l' Hôtel
de Ville, en présence du viguier , après avoir juré,
les mains appuyées sur les saint s Evangiles ( 1J,
d' agir avec b onn e foi e l sans tromperi e, de n' ê tre
gui dés ni par l' amiti é n i par la hain e, n i par
des influ ences de parenté , douze citoyens pmbes et discre ts de la ville dont deux par sixain .
Ces douze citoyens se réuni ssaient inco ntin e nt .
pour prêter un serment semblabl e à eelui de ce ux
q ui venaient de les choisir , e t nommer , sans d ésem parer , les 71 a utres perso nn es qui , jointes à
eux , devaieot form er le conseil de la cùmmune.
L'élection du podes tat , du vi g uier , des juges ,
(1) A ucun c prC3Lalion de serm ent , il ce lle époque. n'3\'3ÎLli eu sa il S
1allouchcmcnl des lin es S3inLS . Cel usage, cnaient de l'anliquité.
Les Grecs CLics Romains a cco m pa g na i e n ~ quclqucrois leur sermen l
des plus Ler rib lcs imlJréca lÎons j dans les a[faires ci\ ile5, quand les
plaideurs comparaissaiCnl dC\ anl le ju ge, celu i-ci j urait d'abord
qu 'il prononcerait suhan lla loi, el , cnsui le, les deux pa rUes prêtaienl
par son ordre le serment d e calom,tie. c'est-à-dire que chacun affi rIllail qu e cc n'étai t poiDt dans la , uc de rrustrcr ou de veler son ad\ crsairc quï l p13idoÎl , ma is ..cu lcment pou r rai re \'nloir ses prétc nIl 'IIl'' qu'i l croya it j ust ifiées raT le!' lois. Caluml1ia signiGait qll cl'lucfQ i" contestation , d ispute.
-- 45 -
<.l es sy n<.lics, des cl avaires c t de tous les autres magis tra ts e t offi ciers de l'université ( 1J, é tait faite immédia tement , to uj ours dans l'Hô tel de Ville , par
les douze , les sept premi ers co nse ill ers nouvell ement nomm és par eux, et par les che fs de méti ers.
Le no taire qui assis tait les douze et les sept qu ' il s
s'adj oignai ent , étaient à la nomination des cent
chefs de mé ti ers.
Les nomination s n'étai ent faites qu e pOUl' un
an et devai ent ê tre tenues secrè tes jusqu es à la
To ussaint , j our de l'in s tall a tion de la nouvelle
adminis trati on .
Les cent chefs de mé ti ers étaient également élu s
toutes Ip.s ann ées, mai s par les co rp ora ti ons e t
du 24 a u 30 juin , c'es t-à-dire, pendant l' oc tave
qui s uiva it la f~ te de Saint-Jean - Baptis te ; nul ne
pouva it Mre nomm é chef de mé ti e r s' il n'é tait
marse ill ais de la v ill e b asse , s' il ne ju s tir. a it d' un
domi cile réel e t non interrompu de troi s ann ées
dans la cité inféri eure, ct s' il ne possédait un e
li vre royale couronn ée. Les réélecti ons ne pouvai ent avo ir lie u qu 'après L1n e ann ée d'int erv a ll e.
Les chefs de mé ti ers avaient la poli ce des l'li es
( 1) l es au lres offi ciers ~la i c nl : les cense urs de la curie, les arbit re!',
les tl eux prud'homm es I)réposés pour le mesura ge Cl ln vente des
drans, le hérnUl public , les deux inSI)CCleurs des chemin s , le Sfm lien
des dépôts ct consigll al ions, les dOllze intcnd ant s 0 11 sun'eill ant s pour
la "cnte CL le poid s des comcslibl es, les (I" nlre intend ant s I)o ur 13
'Cil ie du pain Cl de la farin e, elc . el c.
�-
~6
-
c t (les établi ssement s publics; ils juraie nt Sur les
saint sÉ,' angil es, en entrant en foncti ons, de dé{endrc ct de gardcr de bonne {ai les droit s e t les lib ert és
de l'ull'iversité , ainsi qu e de d écounir clairement
sur-Ie-cbamp au podes tat ou à son vi caire, ce
qu' ils apprendraie nt devoir porter tort à ces mêmes droits et lib ertés de la commun e.
Le podes tat , avant de prendre possess ion d"
pouvo ir , prêtait deux fois serment, d'abord devan t tous les offi cier,; nouvell ement élu s, ré uni s
daus la grand e sall e de l'H ôtel de Ville appelée
salle verlc ( aula VÙ'idis) , ensuit e, en présence du
pen pie co nvoqu é à cet effe t dans le cimetière des
Accoules , sur le balcon de la maison commun e
donnant sur ce cimeti ère. Le podestat jurait , comme plus tard le reCleur (1) , de défendre e t de sau\'er les lois de l' université , de ne gouvern er qu e
par elles, de res pecter les secrets d'état, de protéger tous les citoyens et de soute nir tous e t
chacun en parti culi er , les marchand s ( mercatoribus ) qui aniv eraient dans la commun e par
mer ou par terre . Il jurait aussi de fair e en sort e
qu e la jus tice fùt rendue imp artialement , de maint~ nir les chefs de mé ti ers , de pours uivre e t de
faire punir ceux qui attenteraient aux droits et
à l'b onn eur de la cit é, de n' ouvrir e t de lire ies
rl épêches ft so n adresse ou à celle du co nse il ,
t2)
YO~' CI
les SI OlU! SmunicÎI)3 Ul. chail _1.
-
47 -
qu 'en prése nce des sy ndi cs, des clavaires e t des
ohefs de métiers de service, enfin de n'écrire perso nn ell ement au s ujet des affaires de la république, qu 'avec l' assis ta nce des mêmes foncti onnai res.
Les quinze jours qu e le podes ta t é ta it obligé de
res ter à Marseill e pour justifi er de sa conduite e t
pour satisfaire à toutes les r1 emand es qui pourraient lui ê tre fait es, s'a pp elaient {œil'c syndicat ( 1).
et ce n'é tait qu 'a près cett e époqu e qu e la commun aut é lui fesa it pa yer ses honoraires.
Qu a nd to ute 1'1mive1'sité ( Iota unive1'sitas) é tait
réuni e , l' assembl ée vraim ent popul aire , alors, se
tenait dans l' a ncieu cim etière cles Accoules. C'é tait
donc à la vue de la tour de sau~'c- telTc, dont la
base s upp ort e encore le clocher des acco u les,
seul déb"is d'un e égli se go thiqu e où le move nâge rev iva it dans ' un e architec ture m erv eill e ~ se,
qu e les habit,ant s de la vill e inféri eure assis taient
à des délibération s dont l'imp ort,ance exigeait le
co ncours de tout es les vo lont és. Il paraît , d'a.,
près la di spos ition actu ell e des li eux , qu e cc cimeti ère de noslra senhora de las aCctuls (2) qui
co mm ençai t vis-à-vis l' empl aceme nt occupé, de
nos jours, pal' le palais, s uiva it , en s'éleva nt ,
(1) flü tQire d e Marseille IKi r H um , 10111 , 2, Ii\'. X II , chap . l , I):lg .
20R , § VII ,
(2) ncs flr (''' ou ar('cOllx.
�_
'.8 -
-
toutes les ondulations du ten 'ai ll, JUSqU 'il l'endroit
où sc trouve maintenant l'hÔpital. Cc lieu funèbre
s'étendai t donc de la chapelle de l'hôpitalju sqn' au
seuil de l'église d es Accoules, En creusant, récemmen t , le te rrain deo- tiné à recevo ir les fondations de la sall e de dissection, on a trouvé
d's ran aées assez mé thodiquem ent placées d 'oss:ment: ct d e tê tes, qui , à défaut de la tradition
et de l'hi stoire, auraient s uffi pour d ésig ner
l'existence d' UD vaste ossuaire, Chaque co up d e
pioche a mis à jour ces anciennes générations
marseillaises qui reposaient dan s une te rre audessus de laquelle , par un e alliance symbolique
d' idées religieuses e t municipales, s'agitaient les
int érêts de la vie, en face des tomb eaux ,
La justice était rendu e publiquement et gratuitement (1) dans trois trihunaux, dont de ux connus
plus tard so us le Dom de tribunaux de SaintLou is e t de Saint-Lazare, pour les affaires ci"iles et cri min ell es , e t le troisième composé d e
prud' hommes pêcheurs pour prononcer s ur les
délits concernant le fait d es pêches e t des pêcheries (2) ,
~Iarseille, qui s'é tait co mpl é te meut affranchie
49 -
des vicomt.es , régul a ri sa so n régim e muni ci pal.
Les s tatut s que Bona(ossous rédigea ou recuei ll it, e t
dont la trace se fait indubitable me nt reconnallre
d a ns ceux que le co mte d e Prove nce approuva ,
tout en les modifiant , en 1257, rormère nt un
yé ritable co de communal. Celle muni cipalit é qui
ava it tantôt par des voi es d é tourn ées, tantÔt à
fo rce ouyerte, absorbé pe u à peu le pouvoir des
yicomte;, a dû pén é tre r de so n esprit les s tatuts
qui 1I0U S sont parv e nu s; bien que ce ux-ci portent une date qui Ile les fait remont er qu 'à l' époque où Charles d 'A njou avait so umi s Mm'sei lle,
il ne faut pas, néa nmoin s, les co nfondre avec
ceux que nolre vi ll e se d o nna pe ndant la durée
d e so n régime répub li cain : il est très-pro bable
qu e, d a ns un e foul e d'arti cles, la législa li o n de
la cité obéi ssant au Comte dùt l'a pp ele r cell e d e la
cit é so uve rain e, Ces s tatuts, co nnu s en parli e par
l'analy se é te ndu e qu 'e n fit Fran ço is d'A ix, dans
le XV IIe siècle , n' ont jamais paru en enti e r (1);
fi mis à oous rendre facil es les recherches que nous avon s dl\ faire
dans les documents co nfiés à sa gard e.
( 1) l. 'oun3gc de Fran ço is d'Aix eS l ainsi intitul é:
l es Seo/vu munic ipaux et covs /umel ancien nos (/ 0 la villo de
bl arseille. Divise: en six livres. ct enrichis d e cvriev,cs rechercllu,
C. 1, § 8, p. 209.
arcbhcs actuelles de ce tribunal ne remo ntenL qu'à l'époq ue
de la confirmalion de leur institution pnr René, c'cst-à- dire à l'année
( t ) Rum , H istoire de Mars eille, t. 2, Ih'. X Il
J
(2) Les
143~ ,
~ou s
nous raison s un devoir dc consig ner ici nos rélllcrci mcnts à
M. Arnaud. secrétaire de la pr ud'hollllllic, tl'mr l'rmprcssc lIl cnt qu'il
ollce diucrS6$ d écisio ns et aulrcs l>ièccs : tdilcs et n écessaires en
(MI. tant d e police 'lue d e ituties.
P ar noble F,'on çois d 'Aix aduocat
de Marseille.
Oli
P arlement, at iurisconsulte
.JI Jlfarseille, che: Claude Garcill , Imp rimcur fi" ROY6ldeia 1)ifle.
.1ID CI.V I. Avec l'omission el Pr lvifégc de la Corl r . 1 rort \01 . in-4o.
4
�-
50 -
l'l'an ois ll'Aix , indépe ndamm ent du re proche mérité qu'on peu t lui adresser d 'avoir embrouillé le
tex te pal' des raiso nn c me nts d é pourvu s de sens
ct d e s t.yle, ainsi qu e pal' des citation s étrangèrcs
mê me au suj e t , en aurait qu elqu efois altéré le
texte, à moins de supp oser qu' il n' avait pas so us
les yeux le manu scrit qu e no s archives possèden t,
et qu' une copie pe u exacte lui eO t servI d e gUId e
ùans un travail auquel o n a e u s i so uvent reco urs ( 1) .
No us n' a \'o ns pas beso in d' in sist.er s ur l'importan ce de ce d ocum ent ; il nous a été permi s d e
vo ir le légiste, l' arcbéologue , l' amateur d es manu scrits, se recueillir de\'ant ces pages en parchemin , re marqu ab les par la ne Ltc té de l' éc riture,
les a rabesques e t les e nroulemc nts e nlumin és du
co piste, ainsi que pa r d es vigne ttes d ' un e b ell e
co nservation . Les statuts muni cipaux form e nt un
manuscrit in fi> d e 160 pages, connu so us le nom
de Livre ROllge , à cause de la co ul e ur de sa reliure ('2).
( t ) Ceue SUPI)osition peUL être \'raie , car il Clistail plusieurs copies
de nos statu ts . Ocppin g, dan" so n rr;sloi,'e ( l fl Com mercc imprim ée
rn 1830 , dit.. tome t er. page :2.85, Quïl s'C~ l $crvi d'lin manuscrit
de la bibliothè(Jue du Roy: Sla tllta civita(is MO$Siliœ, i n fo No "'-660
R, lequel COri fient Duni les Sta/u ls (ails 'Postérieuremen t ri la rédac-
tion du corps des Statuu. c'est-à-dire ol)rè" l'an 12M.
(2) Un reste de chaine th é à 13 couvert ure du liHC allcSlc le prÎ1:
l'tIlC nos pères lui donu aient. On sa il <lue les monuscri ts rarCS étai ent
n rr ~l és par un e pet ite chai ne de fer . afin d'cn c ml>~c h cr l'cnlè,'cmcnt ;
le nôtre êlail ain s;i placé su r le pupitre qui <:: r IrOllvnil dans la sa ll e
tlu co n<:eil monicipôll.
-
5t -
N'os t-cc pas un livre vénéra bl e qu e celui où
l'es prit muni cipal qui a nim ait nos pè res, revit à
chaque lig ne, où l'o n peut se faire un e id ée complète d e cett e ad mini stra ti on qui embrassa it avec
tant de sagacit é tous les d é ta il s d ont sc co mpose
l' ex is te nce d ' un e cité , d e so rte que les m œ urs ,
la jus ti ce, le bon ordre, la propre té des ru es, la
sécurité des citoye ns, tro uva ie nt dans des articles
so ig ne useme nt élaborés, les plu s minutieuses garanties. Rien d e ce qui con tribu e au bicn-Nrc
t1 ' un e vill e n'a \'a it échapp é à nos pè res. Un co d e
co mmun al doit éte ndre ses prévisions à un e foule
d 'objets dont un e législatio n générale n'a pas à
s'occup e r . Celle-ci pose des pI'incipes d ont celle-là
poursuit l'a ppli cat.ion dans les rep li s multipli és,
les ram ifi catio ns infinies de la vie sociale. Ceux
qui rassemb lèren t ces statuts ( 1) ù la coord onn a li o n
totale desquels nou s croyons po u vo ir ass ig ne r la
date de 1255, profitère nt , sans d o ute, de l' ex péri ence di! le urs p ères , c t sc pé né trère nt de la
sagesse de ces lois romain es, vénérab les so urces
ÙU droit muni cipa l e n Europe; il s avaient ""
~Im'seille s'essayer avec s uccès, a u milieu des
rivalités voisines , li un régim e ré publi cain ; le
tri om ph e qu 'ell e obti nt Sur les vicomtes , dut développ e r en ell e un e énergie ad mini s trMivC' qll 'ell c
(1) Le célèh re jllri ~con s uHc Jean nian chi , Guillaume n Olnn ,
llcr lrund de nu cco ct (;llillaulIlc Bu sselÎ lI .
�-
52 -
employa à régulariser un e exis tence d on t ell e n'e ut ,
pe nd ant quelque temps , à l'encire co mpt e qu ' à ellemt'\me . Il es t vrai de dire qu e la vertu muni cipal e
s'es t toujours conservée clans notre vi ll e, ca r ce tt e
vertu, qui se fait jour au mili eu d es plu s grand s
déso rdres, n' abanclonna jamais cc g rand ce ntre
de popula tion: mais il y e ut une é poqu e où Marseill e put décla rer qu'ell e ne relevait plu s que d e
Jésus-Christ ( Jesu-Chrislo j·egl1!1llte ). Cett.e court e
/'x istence du régim e populaire profita in co nt es tablement à l' esprit muni cipal , qu' il dut r e tremp er
ct é te ndre; ct bie n que no us voyions dan s no s
s ta tnts fi gurer les noms des prin ces de la première
maison , perso nne ne niera que ces s tat.uts, échos
fidèles des délib é ratio ns du XII· s iècle , n e soien t
un legs de Ma rseille un in s tant républicain e.
Afin que l'on puisse se faire un e idée complè te
de l'importan ce de nos s tatuts, nous croyons devoir terminer la pre mi è re partie d e not.re aperçu
sur l'administration int é ri e ure d e Marseill e, en in·
diqu a nt le suj e t de chacun des cinq livres qu e re nferme le volu me.
-
53 -
Le serm e nt du vicai re c t du so us-v icai re .
L'o lli ce du ju ge du pal ais .
Les d e ux co urs qui devaie nt è tl'e é tabli es Ou
dounées.
01'-
La tra nsla ti on des ju ges dans la co ur de Marsei ll e
e t l'installation d ' un juge.
Le tribunal de la com mun e , rela ti vement à l' appe l
des causes , et qui es t appelé e t pa r qui o n es t
ap pelé.
Le serm e nt des juges tant d es ca uses prin cipal es
que des appellations.
L'élection e t le serm ent des co nseille rs .
Le cha ngement des offi ciers .
Le premie r livl'e es t rela tif a ux mesures co ncernant:
Les foncti ons ct le serme nt du rec te ur ou so it du
vicaire de la cit é .
L'électi on des chefs de métiers.
Les syndi cs soit los ac te urs (d éfe nseurs) d e la commu ne ann uellement élu s.
�-
.,
,'J ." -
J;ëlection c l le ,enli ent dc, cla \, ~i r es (tréso ri ers)
L'élec lion des co nseillers du co nseil secre t.
L'office de celu i qui recevai t les gages d es assemb lées (tribunaux).
Le se l'lIl elil q ue les avoca ls deva iellt prClc l' " la
commun e.
Les proc ureurs.
Les nolairos ct les pos tu lants au lI utariat .
Le rassemb lement et la conse rvation des charles .
Le salaire qu e les notaires devaie nt recevo ir de
leurs actes.
Les personnes qui devaient être écartées de l'office de la communauté.
Le châtelain du château de Sain t-Marcel.
Les notaires qui vo ulaien t ah a ndonn e r leurs offi ces.
Les cartulaires e t autres 6c ril.ures publ iqu es des
notaires.
Les co nsuls à é tablir hors de Marseille.
Les notaires- chanceliers des co nsuls .
Le salai re des avocats .
Ceux qui n'étaien t pas adm is à postuler , si ce n'est
dans certains cas.
Ceux qui ne pO ll vaicn l pas avoir des avocats.
Les messagers ou censeurs ( huiss iers) c t les bâtOll S marqu és de la curi e.
Les ma itres des p ierres (maçons) qui devaient ê tre
choisis pour j uger cer tai nes co ns testa ti ons.
Les Irois autres hommes qu i devai e nt ètre Dommés pour juger les co ntestations relati ves aux
lim iles cL au, iss ues dan s le lerriloirc .
�-
-
56-
Les observa leurs des pa sages .
Les deux honnêtes hommes élab!is pour la ven le
el. le mesurage des draps.
La ca ution que les chargeurs devaient fournir au
co nseil de la comm une,
L' établissement ùe lrois homm es prob es sur le minist ère ( capitainerie ) du quarlier de Dlanquerie,
Le héraul public.
Les corraliers (courliers),
Les inspecleurs du blé , de la farine, des boulangers el du pélrin ,
Les chemins publi cs hors de la ville,
La lable de la mer ( le bureau des douanes ).
Le paiemenl du dacita ( droil de claverie ou de
douane ).
Le pOivre qu e l'o n donnail aux maisons religIeuses ,
57 -
J"es in slrum ents employés
navires.
p OUl'
la mise à l' ea ll des
La balisle qu e le, navires venant d'outre-Ill er
élaie nt ob li gés de donner ft la co mmun e.
Les chalnes de fer que l'on plaçait à lrav el's les
rues.
Le bl é, la viande el les poissons qui ne pouvaient
êlre vendus qu'aux lieux indiqués par la commune.
Les poi sso ns fl'ais el bon s qui devaient ê tre vendu s à la halle.
Le bois qUi ne pouvait se vendre si ce n'es t
les quais.
S UI'
Les luiles.
Les poid s el mes ures.
Le poids du laurel.
Le meuniers, les ouvriers meuni ers elles
Icliers .
lllU-
�-
58 -
L' arge nt qU I " e devait t- tre fail. SI cc n'e t pa l' la
co mmun e.
Les biens des é tra ll ge rs.
-
59 -
Le b lé qui ne pouv a it èlre e:\. trail. ci e Marseille, ni
reve ndu S UI' la place du Teill ple ,
Le vin qui ne devait pas è tre apporté da" s Ma rse ill e.
La ferm eture des patis (cloaq ues) ,
Le maintien de la libet·té qu'a vaient les hommes
de Marseille.
t' eau de Jarret.
Les offices qui ne pouvaient ê tre obte nu s à pri x
d' argen t.
Le salaire des juges , des nota ires , des yndi cs ,
et des clavaires de la curi e de la co mmun e,
Les charges publiqu es dont nu l ne devait ê tre excusé.
Les honneurs pub lics don t les possédants ne pouvaient N re exemptés,
L'cau de Jarret qu i devait être dé tournée du
po rt.
Le second livre l'enferm e les lois rela tives:
Aux mesures il prendre pour force r les débi te urs
il payer leurs deLles,
A l' obl a ti on du libelle.
L'acceptation des offi ces dans la vill e supé rieure,
ce qu i ne pouvait avoir li eu sans le co nsentement de la cUI·ie,
A l'estimation des cho ses r éclamées da ns les libell es.
Ccux qu i s' oh li geaien t pour la co mmun e,
Aux délais il accorder.
�-
-
60 -
Aux gages à donn er à la curi e lo rsque la jus tice
devait ê tre re ndu e par ell e.
6t -
A la fo i à do nn e r a ux té mo in s e t a ux a utres, les
tro is ans é ta nt éco ulés, c t à ces trois a ns qui
po uva ie nt êt l'e prorogés pa r la vo lonté ùes parties .
.\ ux choses de ccux qui n'é taie nt pas de Ma rseille .
j usqu'à ce qu'i ls e usse nt satisfai t.
A la fo i d es ac tes.
Aux ac tes q ui devaie nt ê tre in crits dan s le cartulaire de la cu rie.
Au salaire des notaires e t d es a u tres écriva ins a u
suje t de la tra nscripti on d e ces actes.
A la forme dans laqu ell e d evaien t être prod uits les
témo ins d ans Ma rseill e e t bors de Marseille.
Aux ac tes faits hors la v ill e.
Aux cha r tes d e reco nn aissa nce d es d ots e l à la récogni tion d es d o ts acceptées o u du es à quelqu ' ul!.
Au ta ux d e l' us ure.
Aux senl ences à exécu ter .
A ce ux qui n'é taie ntp as admi s en témoig nage.
Aux a ppels.
Aux témoins qui pouvaient ê tre ou non contraints .
A la p re uve par un témoi n seulement.
Aux personnes d 'espri t sain q ui ne pouvaient ê tre
excusées de té moigner pou r cause de vieillesse
A la publicatio n des témoins d ont on craint la mort
ou l'absence.
Aux dé penses devant ê tre res titu ées d a ns la ca use
des app els e t des cau ses pri ncip ales.
Aux gages qui de va ie nt ê tre restitu és à celui qui
avait o bte nu ga in de cause.
Aux es tim a ti o ns qui d eva ie nt l!Lre faites pa r les estima te urs d e Ma rseill e e t, pe rpé tuell e me nt adIII 1ses
�-
62-
Aux actes fait s ùevant Ricaud etlcs co ns uls.
Aux actes fait s d evant d es arbitres.
A la faculté qu 'avait un cit.oyen d e Mm'seill e d e se
servir co ntre un é tra nger d ans un e a utre juridic ti on , du droit don t ULl é tra nger lui-m 6me se
se rvait co ntre un citoye u d e Marseille.
-
63 -
Aux marc hés <l e vianùe.
Aux ca le fat s ct ~II X maitres d e haellC ( charpe nti e rs), rela tiv e me nt à la ta" e qu ' ils pe rcevaie nt
pour man ger e t pour bo ire ( pPI" pan et bCOU1TC ).
Aux médecins ou ph ys icie ns c t aux chirurg ie ns
( de 7Ilcdicis , physicis et chi7"lll"gicis ) .
A ce qu ' un ci tol' e n de Marseille pouvait recevoir ,
sous quelque titre, un e possess io n à un e co ndition tell e qu'il fùt tenu de répondre aill e urs
que devant les tribunaux d e la commune d e
Marseille.
Aux apothicaires.
Aux armuriers ( fabri ca n ts d 'm'mllres ) c t a ux orfèvres.
Aux notaires qui devaient dresser les actes des
possess ions si tu ées dan s la vi ll e vice-comi ta le.
Aux taill e urs.
Au laud ( droit d e ré présaill es ) à acco rd er aux citoyens d e Ma rseill e.
Aux drapiers.
Aux choses volées o u furtivement so us trait es, e n
ce qu ' il éta it lo isibl e au maître d e les re tirer
jusqu'à ce qll ' ell es e ussent é té présent ées à la
c un eo
AliX vignes ct UII X .i a rdin s rlesqllrl s le ce ns éta it
ret.iré a nnu ell e me n t .
Aux opéra ti ons des blanqucriers ( tann e urs ) e t d es
curati e rs ( eo rr0 l'eurs ) .
AliX noces e t aux brand ons ne deva nt Nre po rt és.
A ce qu ' un homm e ne pui sse avoi r de ux é po uses
c t un e fe mm e de ux mari s.
�-
G~ -
-
65 -
Aux mariages ;\\'ec un e fill e de famille .
Aux tut eurs et cura te urs adj oiut s par la curi e.
A ceux qui ne pouvai ent Cire tut curset curateurs .
Aux testam ent s e t aux derni ères r olont és ,
Aux substitutions et a ux restituti o ns.
Aux posthumes ,
\
Les di spos iti ons d u I.roi ième livre o nt rapport :
Aux scrvitud es des éd ifi ces ,
Aux dépenses ou améliora ti ons faites chez autrui,
Aux conduits d' eau fait.s au bas des mai so ns,
A la cho se mobi le obli gée au gage et devant ê tre
vendue ,
A ceux qni mouraient hors de Marseill e ,
A ceux qui mouraient sa ns avo ir tes té ,
Au gage donné sur les navires pour quelqu e
s omme ,
A ceux qui étaient entrés dans un monas tè re;
comment ils succéda ient,
Aux marchés et aux ventes ; co mment ils devaient
être observés,
Aux femmes mariées par leurs parents ; co mm ent
ell es leur succédaient.
A ceux qui devaient être préférés clans lesvent es ,
A ceux qui ne po uvaient être forcés de vendre leurs
po ssessions à la co mmun e.
Aux femmes mariées pa r li)'urs frères , co mm ent
elles é tai ent adm ises à la s uccess ion ou aux
bien s des parent s,
Aux cha irs salées devant ê tre venclues au poid s ,
1/.
5
�-
G6 --
A l'étain nf. devant être \'endu qu 'a u quinta l de
Marsei ll e,
-
67 -
A la mani l!l'e dont les sociétés et co mmandites
pou va ient ûtre répé tées,
A ceux qui avaient l'honneul' ( pl'Opri été) libr ~ et
qui pouvai ent le yenclre librement.
Aux donations faites par les parent s auX enfant s de fr ères devan t C: I,'c révo qu ées,
Aux cuirs,
A la cess ion de la peine défemlu e d'après la vcnt e
ùu nom,
Ali X chanvres,
Au mesurage du blé ct du sel.
Aux charges de bois ( de saumalis ligno/'urn ) , ne
devant être changées ni refait es.
Aux portes des inquilirrs ( locataires ) , devant être
fermées lorsq u'il s ne paya ient pas leur loyer,
Ali X choscs donn ées eo
~ mphyth éose .
Aux possess ion s cédées pour un ce rt aill c(' ns .
Aux cord es qui ne pouva ient t: t.re failes si ce n' es t
avec du chanvre femell e.
Aux tonneaux ; comment ils rl eva ient être fait s et
vendu s.
Aux pierres; co mm ent elles devaient être yendues .
Aux sociétés et co mmandit es.
Ali fond s vendu à qu elqu' un , lequel fonrls pouvait
n'N re pas remèsu ré.
,\u x {achù'ien$ ( loca taires ) des vi gnes ( pipces de
terre comp lant ées en \ igues ) ct des ch«mps.
Aux mêmes à qui, pend ant la durée de leur hail ,
on ne pouvait imp oser de nouv elles se rvitild es.
�-
GS-
-
60 -
Au trézain qui devait () tre pa 'é pour la chose cc nsale remi se cn acq uill ement de dol.
L'enl èvement , tous les Irois ~n ", du fumi er ct des
ordures app ortés cl ans le porl par Ics navires.
Aux trézain s donn és aux vigui ers ( vicariis ) de
Marsèill e pour les honn eurs.
Les nav ires qui ne devaient la l(tlle ( 1) dans le l'or!
ci e Marseill e.
Les nay ires loués pour les nolis:
Le qu atri ème li vre co nti ent les ùécisions co n('(' rnant :
Les navires , barqu es, etc., qui ne pouvaienl
res ter plein s d'cau dan s le port.
Les nav iga nt s; co mment il s devaient sc co mporter envers les Marseill ais.
Les rése l'vo irs ( b(trqttil'ibus ) qui cl eva ient. ()tre
établi s au bas de chaque ru eabout.issant au pori
pour recevo ir les ea ux sales.
Les Gênoi s qu i ne pouvaien t naviguer sur les navires de Marseill e.
Lejet. de l'eau sale, des excrément s et ùu fumi er
qui ne po uvait. avoi r li eu par les fe n ~ lr es dans
les ru es de Marsei ll e .
Le drap eau avec la cro ix de la com mune de Marsei lle qui devait èt.re porté par les navires ù
l' e:>.cep t.i ou de tout, autre.
Le fumier , la tel'I'e et. les balay ures qui ne devaient
être por t ~s qu'en ce rt ain s li eux hors de Marse ill e .
.,
Les navir.:;s qui devaienl être ten us dan s le port
de Ralollelle ( Ratoneau ) si cc n'est en cert ai n
tem ps .
( i ) On cll tcll dfl Îl p3f cc mot. le droil pe rçu sur les Il ,nires ~t rai Sli lt des ordures qU 'lis jetaient <1a1l 5 le port , Le droit de laIte ~'a pl'c
I.dl ('II rl'ulu.;a i" : droi( cie 11:f(liye.
�-
-
70 -
Les vivres il rournir au x mariniers ét.rangers, Je
temps pend anl lequ el ces vivres deva ie nl ê tre
fournis , le temps pendaul lequ el il s pouyai enl
res tel' sur les na vires de Marseill e.
71 -
Les pl aces all'ec lées aux pélcrill:5.
Les écrivain s des na vires .
Les armes donlles navires devai e nl ê lre pOllrvu s.
Les charge urs ( œrmateuI's) des nav ires.
Les marchandises qui ne deva ienl ()tre placées s ur
le ponl des navires , e l cell es de la dété ri ora ti on
desquelles il devail êlre lenn co mple.
Les écrivain s des navires qui ne devaienl rien
ex igel' des vo yageurs pour leurs cartes ( écrilures ) .
Les marini ers qui perd aienl les marcbandi ses des
autres .
Les é lrangers qui de vai enl êlre porlés au-delà des
Les Juirs ; co mbien chaqu e navire devail e n
porler.
Le j el des marchandi ses dan s la mer .
La con sene (1) des n av ires qui devail êlre co nservée .
Les mallres el les conducle ul's d es navi res ; co mmenl ils (levaienl se co mporlCl' envers les él ra nge rs.
(t ). - Esco rt e. - On cnlcruJ pal' rai sseau," Oll na, ircs de co nscr\ c
CCtl lqll Î fonl rOll le cn seml)lc. l es mari ns dÎscnl dan s cc cas aller de
co mervc, c' est-à-dire rl w rdJcl' sun s sc quiHer .
mers.
Les nav ires qui devaienl êlre in speclés par la curie
pour savo ir s' ils élai enl en bon élal, el s' ils
é lai enl pourvus de ce qui é lail nûcessa ire aux
voyage urs pe ndanll a traversée .
L' homma ge qui ne devail è tre prCt é,
�-
72-
.- 73-
Aux co njura ti ons illi cites qui de vaient ê tre b,'isées
( De conju1'alionibus illicitis in{rigendis. )
Aux Juifs qui opérai ent les jours prohi bés.
Le cinquième livre embrasse les décisions ayant
Irait :
AliX jeux et au châtim ent de ce ux qui s'aùonnaient aux jeux.
Aux maléfi ces et aux plaintes des blasphèmes.
Aux co urli sann es.
A la défense faite de se pl aindre des co ups reç us
par uu maltre, et aux serviteurs qui u'avai ent
pas rempli leur charge pendant le temps vo ulu .
A la défe nse faite a ux Juifs et a ux co urtisann es
de se rend re aux étuves, les jo urs prohibés.
A la puniti on encouru e pou r cause d'injures.
Au signe qu e devaie nt porter les Ju ifs .
Au châ timent enco ur u par ce ux qui , après le so n
de la cloche (l' heure du co uv re- fe u ), all aient
san s lumière.
Aux lépreux qu i ne devaient i'llre lolcrés à Ma rseille qu' en certain temps.
Au châ tIm en t mérité pour défaut de cauti on .
Au ban des cunicules (1).
Aux conjura tions ( co nspirations, assemblées ill iciles ) qui ne devaient avo ir lieu.
(1) C'csl-à-di rc cl fa chasse des la pin s. Ctt/l.icllfaria , oil'arilon
Cll lltCltlol'/'um , gallis , 1t1 llin ière , garenlle.
( Glossai re de D IlCil ll gC ).
�- 7, Au bois des vign es ne !l evant être appo rté ( De
soccis vineantm '11 0 11 a(fcl'cndis. )
Au han.
Au bau romp u et au dommage r"it devant être
pun is.
-
75 -
A ce ux qui . écartés d' un e chal'ge, ne pouvaient y
(Hre rappelés.
Ali x pare nts ne pouvant Cire puni s pour leurs Gis
ct vice vCTsâ.
A ce qu e cbacun pouvait être entendu par le
rec teur , dans la défense de so n droit.
Aux marchandises altérées ou sophistiqu ées.
A la teinture des plum es.
A ceux qui prenaient un ,! ulre nom qu e le leur .
1
1
Aux peiu es enco uru es pal' ce ux qui produisaient
de faux témoin s ou de faux ac tes.
..
A la mani ère dont les homi cides devai ent être
pun is .
"-"
Aux bann is.
A cc que le recteur Il e pou vai t forcer qu elqu' un
à fournir des gages en monnaie d'o r , d'arge nl
ou en lout autre chose.
A ce llU ' aucun of(j cier de la co mmun e de Marseill e ne pouvait être co nurm é.
A ce qu ' un e cauti on ne pouvait être donn ée à
ce lui qui avait olfensé un citoye n de ~I a rse ill e .
Aux obj ets appartenant aux étrangers
va ient être payés .
!JllI
de-
�-
76-
.\u délai de 20 jo urs aœo nJ é au x Ill a rcil a nds
qui se tro uvaie nt à Ma rse ill e, a u mome nt
d' un e décla nüi on d e g ue rre (1).
-
A la
77 -
pré~o mpti o n
de la Glia li o n , d e la pa te rnit é
ri. d e la mort, qui es t in vo qu ée le plus so uve nt
d ans les j ugement s c t so uve nt <l us,i ni ée e ntre
1(,s plaid e urs .
Aux pe tits Il nran ls ne deva nt 6Lre l'ache tés.
A la re r me ture cl es cloaq ues c t à la re purga tion
des ru es.
A cc qu e des o tages ne d eva ie nt ~ t l'e d o nn és .
A ce qu' il n'é tait pas pel'll1is de bâtir d ans les
Au sala ire des m essag,~ rs e t d es a mbassade urs de
la v ill e de Ma rseille.
lieux proh ib és.
•
A la rorm e des co nd a mn a ti ons.
A ce qu e d es fort s ou a utres machines d e guerre
ne de va ie nt ê tre élevés dans Marseill e.
Au re rus ci e prê ter des li ts o u cl es d ra ps au recte ur
0 1\ à to u t a utre de sa ram ille .
( t) Les chal)Îlres XXX IIl et XXXJlII sont , sa ns co ntredit, cCu'
du ,olu me qui honorent le plus notre ,'illc . car ils établi ssent, Cil
pr incipe. que lors même que 1'011 C"L cn guerre {nec une vill e ou un
A la ga rd e des priso ns.
état, il faut respecter les IJr0 I)riétés pnniculi êrcs des sujets de CCIW
, ille ou de ccl étal: quod 1lropter if/aln !Ju erram nichilominus l'CS
predi clc sint salue (ores toneis dirlis OUlU 1/liliu,ç ,. il ciuibus 1Jlassifie
res ct llecu niam {orcstaneorum p ossidere el Clin! eisdcl1l II/ c rum
(ac ere quam 1Jredic lis tebus curete. Cc louable c1cmple de just icc el
de bonn e polit ique ruL sui, i 1)3 1' plusicurs Co mllltlll eS du midi: A \ Îgnon , dans ses statuls. déclara ÎIn io lub le les propriétés des ét rangers
HUll eu pail. qU'l'il guerre , saltte remcltculH eis tes il/œ lem pore
PllCÎs l'l, 1ucl'fc. " " ., ,. , M'I"e n GutÎn I1Cf/ 1I1: ab lL/io Gopialtlul' .
A la garde d es v ignobles .
A la pein e d e ceux qui chassa ie nt dan s les vignes
d)aulrui ,
�-
ï8 -
.\ la pein e de ccnx qui , par dcs mo yens illi cites,
cm pêchaicn t les ouvriers de trav aill er.
Au modc de la brusql1 c.
A ce quc l'on ne devai t pas descendrc cl evant
les clames ou les fcm mcs.
A la falsifica ti on cie la monn aie.
Au salai re cles ouvriers.
A la criée défendu e.
, '
A la divi sion de la dot.
Aux sen tences et int erl ocutions pronon cées par un
autre.
A la mutati on des emplois.
A ce qu e ceux qui seraient de nouveau au nombre des six hommes probes , par le conse il des-
-
79 -
qu cls les élcc ti ons alll·aient Cil li ell , ne pou rra ient après , penclan t troi s ~nn écs, l'! tre in ves ti s
des ml'! mes fOll ction s, mai s il était permi s ci e
leur donn er les autres charges co mm e aux
atltl·cs ci toye ns.
�STATUTA llIASSILIE.
�STATUTA MASSILIE.
Index rubricarum Statutorum Massilie.
-1.loER .-n':'1 (l8.
Ca pu! .
1 De offi cio et iuramenlo l'ccloris C' illil alis
Massilie.
Il De iuramento vicarij et sllbui ra rij .
III De offi cio judicis palatij .
1111 De du abu s curij s s latu endi s seu ordinandis .
V De translali one judi ciorum in curij s Massilie de uno iudi ce ad ali um fa cicnd a.
VI De comunis curia Massili c cuu sarum
appcllationum ordin and:! et qui s cl a
qu o app ellentur .
VII De iuramento omnium ju di cum curi arum
co muni s Massil ie lam ca usa rulll principalium qu am appcll ationum .
VIII Dc consi li arijs ct alij s dc quib us hoc s lalulum loq uitur eligendi s Cl iuramenlum ipsorum .
VIIII De offi ciali bu s mul andi s .
X De cap ilibu s mini sleri orum eli gend is.
�-
84-
-
85-
"XI De syndi ~i s seu actorilJus comuni s Mas-
XXVIIII Quantum debea nt accipere nota rij de
silie annuatim creandi s.
XII De clauarij s comunis l\f assilie eli gendi s
et iuramento ipso rum .
XII! De consiliarij s consilij secre ti eli gendis.
XlIII De offi cio eiu s qui pignora curi arum recipit.
XV De cartis communis recolli gendis.
XVI De quibu sdam perso ni s probibitis ah
offi oio regendi ciuitatem Mass ilie .
XVII De Castell ano castri sancti Marcelli .
XV II! De co us ulibu s ex tra Massili am co ns ti tuendis .
XVIIII De eodem .
XX De salari o adu oca torum.
XXI De illi s qui non aclmittunt,ur ad pos l.ulandum ni si in casibu s.
XXII De illi s qui non possunt habere aclu ocatos.
XXIII Quod nullus possit esse aduocatu s in
causa appell aciouis co ntra eum pro
quo dedit sententi am in causa principali .
XXIII 1 Quod omnes aduocati teneantur de comunis consilio preslando.
XXV D e eodem.
XXVI De procuraloribu s.
XXVII De notarij s qui seu quales et qu aliter
creari debean t.
XXVIII Qu aliter notarij debent suum offi ciullI
exe rce re .
in strumenti s.
XXX De tabellionibu s indilTerenter admittendi s
ad omni a in strumenta .
XXXI De ootarij s qui offi cium s uum deserere
volu erunt .
XXXII De cartularij s e t alij s scripluri s publi cis
notari orum reponencli s e t co ll ocandi s .
XXXlII De ountij s se u curso ribus curi e et bacu lis curi e signa tis.
XXX IIII De tri bus magis tri s lapi dum eli geodis ad
dirimendas qu asdaru co ntencioues de
qui bus fit meu tio in p resenti s ta tuto et
de alij s tribus uiri s eli geodi s ad dirimeod as co nlenciooes limituum et exituum in territori o ciuilatis l\fassi lie.
XXXV De obseru a toribu s passagij in singuli s
pass agijs eli gendis.
XXXVI De duobllS probis uiris co ns titu endi s ad
pan nos ue ndend os e t canerandos.
XXXV II De sa tisda tione a campso ribu s co muni
seu curi e Massilie pres tand a.
XXXV lIl De s ta tu endis trib us probi s UII'I S super
mini s terio blancarie.
XXXV IIlI De publico precoue.
XXXX De corraterij s.
XLI De illi s qui preeI'unl s uper-fatlo pan lS
blado e t fa rin e et forn erij s et pas tij s .
XLlI De stratis publicis extra ciuita te m ui dendis et alargandis.
X LIII Do tabul a mari s .
Cap",
�-
Rti -
-
C" I,., 1
XLIII! QII OUII Cll1 0 lenealllr Li s ùaeiLa Lcm prcs-
1
l,
1
lare pro auerc co ùell1 .
XLV De pipere cla nclo reli gios is domibus .
XLVI De vasis nauiurn a co muni habenclis .
XLVII Qu ocl un aquequ e naui s d e ultra mari
uelliens a lTcra t un am balis tam comuni .
XLVIlI De cha l.hen is ferreis perp etu o oll servancl is .
XLVilII Dc blado camib us et piscib ns nOt) ucndendo ni si in locis s ta tuti s a co muni .
t Qu od pi sces bo ni ct reçentes veudantuT
in piscaleria co munis.
LI De li gnamin e non uenùend o ni si in scaribus coœuni s e t de tegulis uendendis in Massilia .
LI 1 De ponderibu s e t mensuris co nseruandis.
LIlI De pond ere laure ti .
LIIII De eo dem.
LV De moln erij s e t moloairon iset mu latelijs
e t clu obu s offi cialibu s sup er hoc eligendi s.
LVI De argento non faciendo ni si in esmero
comuni s.
L VII De honoribus ex traneo rum inquirendis.
tV lII De palui s infra Ma sili am clauclendis.
LVIII De aqua Ja ure li ( 1) adcl uceocl a.
('1 ) 8 ien que l' or t hog raphe du
11 0 111
de cc cours d'ca u nOlis par:l j;;,sC'
dC\oir être Jar rcl i ( il csl ll 'a illcursécl'i t II Îns i da ns le Tilre du Chopilrc
LX II I 4.\1 même Ihrc ) , li ons avo ns r nl dc\'oil' rC I)I;Olhdrc le nom tn
87-
COllut .
LX Quod nullu s hab eat officium pro p ecuni a .
LXI Quod nullu s ex cusetur a muneribu s publicis.
LXII Qu od nulle possessiones Massilie ab hoIloribus pub licis excusentur .
LXIII Quod aqua Jarreti non intret portum
Massilie.
LXIII Quod nullus accipi at in uilla s uperiori
Massilie officium sine consensu curie .
LXV De illis qui pro comuni se obli gant in
deœpnibus conseruanclis.
LXVI De blado non extrahendo de Massilia nec
reuendendo in platea templi ct vin o in
Mass ilia non affere ndo.
LXVII De libertate co nseruanda qu am h ab ent
homines Massilie in clauari a uel alibi e t
de pena s latuta contra uiola tores illiu s
libertatis.
LXVIII De salarij s iud icum Ilotariorum e t syndicorum et claua ri orum curie co mmunis
Massilie.
'lu 'il l) été tl' OC~ ici , dans l'esilo ir (lUe plus tarll • oidê des di rrérc n lc~
manières d'écri re cett e oppell ation , 110 us pa n iendrions, pe lll-~trc, ;',
\lo ln'oir Cil élablir l' éty m ologie .
�(;~ I· U I .
1 Qualiter debitorescogendi sunt in debiti s
liquidis ad so luendum .
II De libelli oblacione.
III De extimacionibu s rerum pe titarulll 111
libellis pon endi s.
lIIl De dilaci onfbu s danùi s .
V De pignoribu s curie dan dis pro iu s ticia
curia pres tanùa .
VI De rebus eorum qui non sunt de Massilia donec satisdederint sazieudis.
VII De omnibus ac tis in cartulario curie
scribendis e t quantum inde accipcre
debeant notarij et alij scriptores.
VIII De forma in qua debent produci testes in
Massilia uel extra Massiham .
VIIII Qui non admittantur ad tes timonium .
X De eodem_
XI De testibu s cogenc1is et non cogendi s .
XII De probacion e pel' unum testem.
X III Quoc1 nemo sane mentis r~ti o n e senij a
tes Li1Jloni o excll se tllr .
�-
90-
-
91-
r::lput.
"
XIIII De publicacion e tes tium de quorum morte uel absencia time tur.
XV De fid e danda testibu s et alij s actitatis
elapso tri ennio et de triennio pro 1'0gando de parcium uoluntate.
XVI De fide instrumentorum.
XVII De instrumenti s f"ctis pel' paganum de
puteo rat.is hab endis.
XVIII De cartis co nfessionis dotium et recognitioni s do cium acceptarum uel e tiarn
debitarum cuilibet.
XVIIII Pro qua quantitat.e usure adiudicentur .
XX De sent entij s executioni mandandis .
XXI De appellacionibus .
XXII De expensis in causa app ell acionum et
causarum prin cipalium restituendis.
XXIII De pignoribus ei qui obLinuit in causa
restitu endis.
XXIIII De extimationibus ab extimatoribu s Massili e facti s perpetuo r ati s habendi s.
XX V De actitatis corarn Ri cauo et co nsulibus
de turribu s ratis hab endis.
XXVI De actitatis co rarn arbitrij s ratis hab endis .
XXV II Quod ciuis Massili e possit uti co ntra extraneurn in alia iurisdictione de jure
quo ipse extraneus contra ciuem Massilie uteretur in Massilia .
XXVIII De aliquis ciuis Mass ilie accipiat aliquo
titulo possession em aliquarn s ub tali
co odicion e quod alibi l'espondel'e teneat.ul' preterquam in com unis curij s
Massilie.
XX VII Il Pel' quos notarios fiel'i debeant in strumenta pos sessionum sitarum in ciuitat e uicecomitali Mass ili e e t eiu s
territorio et ubi de eis agi debeat .
XXX De laudo co ncedendo ciuibu s Massili e.
XXXI De rebu s rapti s uel furtiu e s ubtract.i s
quod liceat eas domino re tinere donec
curie fu erint presentate.
XXXII De vinei, e t Ol'tis talatis de qui bus a unuus ce usus presta tur .
XXXIII De macellarij s.
XXX II/I De calafatis et magistris assie qu autuumdebeant accipere per pan e beure.
XXXV De medicis, physicis et chyrurgicis.
XXXVI De apo tbecarijs.
XXXVII De pictoribus armorum el aubergarijs e t
aurifabri s .
XXXIII De Sartoribu6.
XXXV IlIIDe eodem.
XL De drap erij s.
XLI De operatol'ibu s blanqu eri orum et curateriorum.
XLII De nuptij s non fa ciendi s ct brandon ibu s
non portandis.
X LIII Quod nemo babeat du as UXO l'es uel muli er duo s uiros.
XLIIII Ne aliquis co ntraha t matrim onium cum
aliqua r,li a fami li as lIcl e co nuerso .
�-
92 -
CUI,,,t .
,1
,1
XLV De lllloriblls cl curaloribu s dandis el
pel' curi am adiungendis .
X LVI De bij s qui tul ores uel cura tores dari
non poss llnt.
XLVII De tes tamenlis el ultimis volunlalibus.
XLVIII De subslitncionibu s el res til.u cionibu s.
XLVIIII De pos lumi s preleritis.
L De hij s qui moriunlur extra Massili am.
LI . De decedentibu s ab illles tato.
LII De ingressis monas leri o qll aliler e t qu anlu m s uccedant.
LIlI De mulieribu s maritalis a parentibu s qu aliler eis s uccedant.
LIIII De mulieribus maritati s a fralribu s qualiter ad uccess ionem seu bon a parenlum adlllillantur.
I~· C::.PIT
"'DItiR TERTI1J8.
C3Pl,l t .
1 De seruilutibus hedificiorulll .
Il De expensis uel melioracionibu s in alieni s
faclis.
III De aquarij s infra domos faciendis.
IIII De re mobili pignori obli gata uendenda.
V De pi gnore dalo in nauibus pro aliqu a
peccuOla .
VI Qualiler mercala fac la seu uendi ciones
debeant obseru ari .
VII De hijs qui poti ores in rebus uendendis
habeantur .
VIII De non cogendis aliqnibus ad uend endas
p ossessiones suas communi Massili e.
VIIII De carnibu s saisis uendendis ad pondus.
X De s tangno non uend endo ni si ad quintale Massili e.
XI De hij s qui habent honorem liberum qu od
libere possunt eum uendere.
XII De corij s becuni s pro lalibus qllales empte sunl uend endi s Cl de affoll ati s non
immiscendi s.
�-
9!. -
-
D llUl .
XIII De canabacij s a utlis non uendendi s nisi
per centenaria .
XlIII De percuciendis uno itu eminis cum bladum uel sai mensurabunt.
XV De saumatis li gnorum uon mutandi s uel
refi ciendis.
XVI De sarcia non facienda nisi de can ab o
femello .
X VII Quibus modi bote fi eri cl uendi dcbeant
a boterij s.
XVIII Quibus modi lapides uendi debeant..
XVIIII De societatibus et comandis .
XX De eodem capitulo .
XXI De eodem capitul o .
XXII De eodem capitulo .
XXIII De eod em capitulo.
XXIIII De eo dem capitulo .
XXV Qualiter societas et coma nda rep ~ ti possunt.
XXVI De don acionibu s a pare ntibu s in fil ios
fratris reuocandis.
XXVII De cessione pene prohibita ex uendi cione
nomini s .
XXVIII De portis inquilinorum claudendi s pro
pensionibus non solutis .
XXVIIII De rebu s in emphiteosim d atis .
XXX De possessionibu s ad certum ce ns um
datis.
XXXI De fund o alicui da to non remensurancI o
uel iterum dex trando.
XXX iI De facherij s uin earllffi et agroru m .
x,txin
95 -
De non imponendi s noUiS seruitutibu s
facherio .
XXXIIII De eodem .
XXX V De trezeno non dand o pro re cen suali
data in solutum pro dote .
XXXVI De trezeni s datis vi carij s Massili e pro
honoribus mascaratorum ali enatis e t
alij s debitis eomm . D e soluti s iterum
non soluendi s .
�1:wc.rIT 1.IDEIl QI','UT1'8,
<':n put .
•
.,
.1
1 Quod omnia li gna aq ua plcn" Ic uc ntul' de
portu.
Il De barquilibus faciendi s in s in g uli s tranuersijs portus Massilie.
III De aqua turpi uel sterco ra uel fimu s in
carrerij s Massilie prohiciUlltur.
ml De fimo uelterra uel scobi lis non prohiciendis ni si in certi s locis extra Mass ili am .
v De Jimo portus ter in a n no a caupole rij s
aportando .
VI De nanibus que dabuntur latu s in portu
Massili e.
VII De nauibus co ndu ctis ad na ulum.
VIII De eodem capitulo.
VIIII De eodem cap itulo.
X De eodem cap itulo.
Xl De nauibns non tenend is III pOI·tU Ratonelli cenis temporibu s.
XII De om nibus nauigantibu s Massi li e qualiter se habere c1 ebcan t erga Massili cnses .
7
�Capul .
Massilie pel' pelagus in nauihu s Massilie nses.
XlIlI De uexillo cum cruce co munis Ma ssilie
portando in nauibus e t de ali o uexillo
XVlI lI
XX
,
1
, ,
XXI
XXlI
XXIll
XX IIII
XXV
XXV I
99-
Cn P\II ,
XIII De janue nsibu s non nauigantibus in portu
XV
XV I
XVlI
XVlll
-
98 -
non portando.
De marinarij s.
De eodem ca pitulo.
De eodem ca pitul o.
De cy barij s Illarin ariorllm presta ncli s el
e quo tempo re pres tari de bea nt el
quo marinarij extranei po rta ri dehealll
in na uibu s Massi li e.
De ga rni zo nibu s in nauibu s portandis.
De aueris s uper coopertam no n Cerendis
e t de aueris peioratis qualiter res tituantur.
De hij s qui a uera ali orum dissoluunt.
De Judeis quot uehi debeant in singu lis
nauibus.
De co nse ru agij s co nseruancli s.
Quali ter domini et recto l'es nauium se
ha bere debcanl erga peregrini s.
De pl acij s peri grin o rum co nslitu endis.
De scripto ribu s nauium e t aliorum lig norum.
XXV II De cargatoribu s nauium .
XXVlIl Quod scripto res na uium ni chil ex iga nt a
peregrinis pro ca rti s Cacienùi s.
XXV IIII De peregrini s omnibu s lU oùi s ultra marc
pOl·land is .
XXX De iac tu mercium Cacto in mari .
XXX I Quod omnia li gna qu e peregrinos portabunt in sin gulis passagij s in spi cia nlur
pel' curiam an sint yùo nea et opera
simi lile r que in eis fi ent.
XXXll De homagio no n Caciendo.
�'.
C ~ l'tJl
•
1 De mal efi cij s e Lùe qu e rim o nij s iurum e nt.um .
II Ne a lieui lieea L co nque ri dc domino S UG
p" o uerb c ribu s siili a b co ili a Li s e l
ùe serui e nlibu s qu od reecd unt lempo rc no n compl e to qui de ben t mercede m reslitu ere.
III Qualiter quis puniatur in ca usa injuri arum .
IV
'.
-..
.,
Oc pe n a illol'Um qui post sonum campan e
uadunl sin e lumin e .
V De pen a iliorum qui non perlllittunt se
pignorari ab officialibu s.
VI De co niuraeionibus et rassis non faeie ndis .
VII De co niuraeionibu s illi eilis infritigendis.
VIII De Judei operentur di ebus prohibili s .
VIII 1 De triehaloribu s .
X De trieharia in Massilia Don lene nda.
XI De pena illorum qui iurant ad lu dulll .
XII De meretri ei bu s .
XIII Oc prohibi cione faeta j udeis ct rn ere tri cibu s ne sillt in s tuphi s di ehu s prolribiti s .
�-
103 -
tO~ -
C~put .
XIIII De sig no quod debenL porI are iud ei.
XV De le prosis nis i in cerlis Le mp oribu s
Massilie non toll erandi s .
XVI De b ann o cunicu!orum .
XVII De soccis vin earum non afferendis.
XVIII De soccis arb o rulll uel nemorum non
exLirp andi s.
XVIIII De banno.
XX De banno frac Lo eL daUlpn o daLo elllendandis.
XXI De auera ali q ua iu call1 erenlur sin e sophi sLicenLur .
XXII De penis uarie lingall iur.
XXIII De illis qui aliud nomen qu am habent
sibi imponunt .
XXIIII De penis producencium fals os tes Les uel
falsa instrume nta .
XXV Qualiter homicidia debent puniri .
XXVI De banniLi s.
XXVII De remotis ab offi cio non res titu endi s.
XXVIII De pare ntibu s pro'filij s e Le conuerso non
mulctandis.
XXVIIII Ut quilib et a udiatus a recLore de iure s uo
ad sui deffencionem.
XXX Quod recLor non possit co mp ellere a liquem ad pres Landa pi gnora in a ura
uel argento ue! peccunia numera ta
ue! alijs rebu s .
XXXI Quod a liqui s offi ciali s cO llluni s ilf assili e non reeipiatur pro tirm acia.
(','1',,1.
XX XII De guid agio no n pres La nd o ali eui
qUI
ciu em Mass ili e offende rit.
XXXJII De rebu s fora Laneo rum so lu endi s .
XXXII II De spacio XX dienlln da ndo mercaLor ibu s qui esse nL in Mass ili a temp ore
guerre.
XXXV
XXXVI
XXXV II
XXXVIII
De non redim e ndi s filij s paru ulis.
De hos tagij s non dandis.
Ne aliquis hedifice Linl ocis prohibiLis .
De forcij s seu muni cionibu s infra Mass iliam non facie ndis.
XXXVIIII De pres umpcione ti li acionis et paternitatis et matl'imon ij eLmorLis qu e in iudicij s plerumqu e proponuntur e L iter
liti gantes sepe negantur.
XL De claud e ndis patui s et carreij s purgandis.
X LI Quod salarium aceipere debeant nuncii
et amb axatores ciuiLati s Massilie.
XLII Qua forma condempn aeiones a modo fi eri
deb eant.
XLlIl De non acomo dand o leeLos ue! pan nos
ali os rectori ue! alij de sua familia.
XLlIIl De custodi a carceris.
XLV De gardi a u inearum q ua fo rma accipi
deb eat.
XLVI De pena llenan ciu m in alie nis vin eis.
XLVII De pen a illorum qui illicite prohibe n t
operan os operari .
XLVIII De mod o bru scandi ,
�(~ l'ul.
101 -
1
XLV IIII De non dercndendo pro domina l u S uel
l1Iuli eribu s.
L De moneta non Lrabueanda .
LI De fabri s quant.um debent aceip erc .
LII De prohibiLa preco nizatione .
Lili De do te prophetieia qualiLer post mortem fi lie familias diuidalu r.
Lill 1 De se nt encij s et interl ocll eionibu s pel'
nlium recilandi s.
LV De offi eialiuu s Jl111t.andi s .
LVI Quod illi qui fu erint denuo sex probol"Um
eum qu orum eonsi lio fiunl elecciones
li on sil postea de tribu s an!l is in ip so
offi cio in alij s uero offi cij s poss it esse
sicut alij ciu es el cœlera .
Expliciunt tHb ule quinque librorum staLutorum
Massili e.
•
Ar tibus imm ensis urb s fu lget Massi lliensis.
Massili am uere ciu es ui ctor eiuesq ue tu ere .
Lcguntur in legcnrlCl bcati Cassiani sequentia :
o nobili s Galli e ciuitas Mass il ia mater Prouin cie.
Circumdare cum t.ui s ciuibu s pro pi gnorc eo nsenso celitu s, Cassian i cum suncti s millibu s .
'.
.,
,
,
".,
"
'
�•
STATUTA ItIASSILIE.
".
�•
-,
STATUT.il ~IASSILIE.
i.\11l
01'-
(1) honorem Dei cl omnium SanctorulIl
dinumu s prese nti sla tut o seru undum dein ceps qu ou
quicllnqll e fu cril vicariu s cillilatis lIi ceco milulis
Mass ili e pro in clito el sereni ss imo prin cipe ac
(1) En t~l c de cc lhrc ~c IroUl'C le premier dessÎn colorié; il rcIlrésclitc ln cérémonie de la prc3lillion d~1 serment du vicaire d e la
cie ltTal'seille . Une es trade s'élève nu fond slIrlI1 o nl ~c par IIn e topisserie bl eue semée de n e UfS do lis. Sur celte
cstrade So nt oss is huit perso nnages chaperolln és, '~lUs de longues ro .
!lI'lle vice-comilO lc
1
bC3 &:honcrécs Sur les jambes ; CClu i de ces pcrsonno gcs qui (lOr le une
robe jaun e ma intenue Ilor une ceinture d orée, <Ho nce ln Illoin Sur le
lh rc des é"ongi lcs qu e so utient l'archiHlirc de la ville cl qui s'appuie
Su r le3 ge ll oux d u co mte de Pro\ cnce ou de Son représen tant.
Le )lcrsoun ogc pIncé à l'ctt rémilé d rui te, éhh c un petit bâton doré .
Au dC3S01ls dc I"estradc, un greffier écrit su r une table où SOli
mnnu scrit ct SOli écri:oirc sont étalés. Dan s !"cs: pa ce ménn gé e ntre
'·eSt rade ct le reste de ln s alle, plu sieurs indil id us duut !"un est enCRIl:.!rhOl1l1 é. 1)f~!Cn t II II C Braud e Mten1Îolt fi la cérémonic ; tous ces I)Cr-
�-
ttO -
domino nostro domino LlIdo uico secundo Deig ratia Jerusalem et Sicilie rege Du catus Apube et
AndeNanie duce principatus Capue proulncle For" .. cenomame et roncia ti co mite ac doca lquerlJ
mino predi cte ciuil atis Massili e pro rege nda e t gllbernanda ciuitate Mass ili e iuret et IUrare d ebeal U1
prin cipio su i regiminis primo in co ncilio generali
Massilie ut moris est congregato e t pos tea III prlmopublico parlamento ciuium ethominum Mass i.li e
llniu ersaliter ad so num campanorum more sobl o
congregato presente uniu ersital e eiusdem ciuitatis
ad sancta Dei euuangelia ab ipso co rporabter tacla
qu od ipse bona fid e et si ne fr aude e t absque main
ill "'enio reget gub ernabit et defendet et salualJl t
ci~itatem Mass ilie et omnes ac singllio s ibi res identiam facientes et hec o mnia faciet infra ciuitatem
Massilie e t ex tra ubiqll e pro po sse s un in perso nis
et rebu s seu boni s ad eos simul uel separatim
pertin entibu s.
sonnages portent des sou liers cx lrèmemcllt pointus cl longs . Ce dess in
est parraÎlcmcotconsen 'é . les co uleur~ en so oLlr.!s-pc u alté rées ; les
fi gures donnent une idée c'tactc de :8 coilTurc du temps ct du costum e
porté dans les cérémonies publiques. à ceUe époq ue.
Ceue premièrepagcareçu toulle lUIC en li sage dans les manuscrits
du moyen-âge i au bas. deul anges agenoui llés portent les arm oiries
de la \ille (1).
..
La leUre A . la première de la page est écrite sur un rond d'or j un
oiseau aux ailes déployées IÎcnl la barre du milieu de l'a Cl un e tète
de chimère saisit de ses dents ln ligne ga uche de celte leUre, laquelle
s'épanouis:;an t en jets dorés, co raies bleues, IloUSSC Qut ou r de la
page un e délicate ,' ~géta li o n de fleu rs ct de reuilles ,
( I ) [':1 croix d' nul' SUI" 1111 fOlld Il'a rt;CIII,
-
lit -
Et quod OInnia quecumquc ad honorcm ct co mmodum seu utilitatem dicte ciuita li s Mass ili e pertinebunt uel pertioere uidebuntur tractabit facie l
et complebit pro po sse suo .
Et quod nllnqu am eril in coosilio nel facto scienter quod ciuitas Massilie et cives eiusùem ciuitali s
amitant uel perdant. honorem suum uel iura aut
su um bonum s tatulum.
•
"
Nec erit aliquo tempore dicte ciuitati in dampoum de s ui s secretis uel iuribu s aut de alij s que ad
honorem e t utiiitatem et comod um eoru01de01 uidebuntur in aliquo pertin ere .
Nec id bonum quod leuitér ad utilitatem et
honorem dicte ci uitatis facere poteril facie t eis
diffi cile ,
Nec illud quod erit poss ibile redd et eis in possibile.
Et in super iurabit seu eodem iuramento coo1prehendet quod reddat et reddi faciat iu s omn ibus
hominibus predi cte ciuitatis suppositis iuridictioni
Massilie et omnibus alij s tam O1ercatoribus quam
peregrinis in dicta ciuitate ueni entibu s et habitantibus co nquerentibus coram eo aut coram iudi cibus
Massilie a ut co ram officialibus de o mnibus quibuscumqu e perso ni s ali eni genis secuodum iura et specialiter secundum s tatuta ciuitalis Massi lie facta
tun c e t facienda tempore sui regiminis.
Item que omnes lib m'tales e t immullita lcs e t
franques ias ad ùi ctam ciuitatcm pertin entes e t
qu e pcrtin eru llt lI el pertil1cre dcbent pro po sse
.
,
�-
11 2 -
sua dCITcnd et ct sa lu uuil pro ut melius pOleril fid c lilcr c l bo na fi de.
It em quc co nsili a 'ccrcla cl credcncias qll ecumqu e erunl secrela hauebil cl l.encuil eaqu c
nulli pandel lI el re uelabil tOlo lemp ore s ui regimini s uel pos lea nunqu am ad delrim enlulll scu
lesionem di clc ei uiLalis uel ali cuius ip sius ciuilali s
Cl quod omni a co nsili a qu e seme l in scriplis redi~enda faciel scribi in carlulario e l quod semper iu
~eneralibl1s el priualis co nsilij s habebil secum
cl faciet adesse unum notarium publicum Mass ili e
ad minus uideli cel unum de illis duobu s qui deputali erunl ad tabularium palacij anle iudicem qui
scribal illa co nsili a secundum ql10d ea s umenlur
uel in quo maior pars consili ari orum conueni eL
[lem que pacem el conu encionem que facla es l
inter illustrem dominum Karolum comitem prouincie et dominam Bealricem uxorem suam comili ssam prouin cie e t ciuilalem uicecomitalem Massili e
non impediet per se uel per alium ymo pro po sse
sua dabit con silium et adiulorium ut di c la pax
co nu e ucio conseru etur .
[lem quod si aliqni s uel aliqui undecurnque
iuu enirentur in Massili a uel alibi s ub l'osse et
iurisdi ctio ne eiu sdem Vica rij qui pace m predi ctam
uolent perlurb are uel imp edirc uel d us tru e rc ilium
uel illos puni el lI cl Illultabil iuxla uoluntatem ct
consilium suo rulll iudic um .
It em qu od omn es c t sin gul os merca t'l res a pud
Massili am undiqu e inlranl.es se u ue ni enl cs pel'
-
,II ~-
mUl'e ucl pel' lerram et l'cS eO l'lllU cl mel'ces e t
CO l'um famili am e t Ilun cios in l'cbu s Cl pe.'so ni s
salu abil e l delfe nd ct cuslodi e, el seru abi t uona fid e
iutrando in Mass ili am s la nd o e l exce und o excepli s
tamen illi s perso ni s Cl cas ibu s el rebu s qui uel q ue
pel' aliqu od s la tlllum Mass ili e faclum Il el facicndum inlJ e ~il'e nlllr ob aliqu am ca usam excepla ti
nel excipi endi uel qui pel' co nsilillm ge nel'<ll e Masili e uel ma io l'is e l sanio ri s pa rlis illius causa lltilitalis 1I1liuersitali s Massili e excip el'e nlul' in fulu l'um .
It em qu od di clu s Vi cal'ius omni a et sin gula in
sacramenlali s uo conlenta bo na fid e e l sin e do lo
el malo in ge ni o l'emo lo allend e t et co mplcbit el.
obseruabit el a ttendi compl el'i e l o bse ru ari facie t
pro posse suo a iudi cibu s et subui cal'i o s uo et
offi cialibu s Mass ilie s in e aliqu a retencio ll e sec undum modulll et formam s Lalul.i sue sacl'am entalis
sui Ilull o addilame nlo in ore eius ue! co rd e re tenlo
recilato uel r ecilando, lla quod ipse lli cariu s sub
lOlO regimin e ciuitati s Mass ili e s l,are et inh erere
debea t sacra mentali s uo ol in omnibu s et per
omni a s uum l'egim eo adimpl el'e e l excerce l'e .
[lem quod he l'eli cos et ualdenses et omnes qui
male secle fu erinl persecutores fid ei pro posse s uo
fi rmiler prosequ e tur infra termin o s ue iuri sdi clioIli s modis omnibus quibu s poteril ipse uel per
ali os bon a fid e,
Item qu od omni a s l.alula et sin gul a qu e facta
sunl c t ad hoc facl,a ma nent cl, qu c in poslerum
8
•
, "
�-
·I H -
fient et approbabunLur lempore sui regiminis pel'
consilium Massilie obseruabiL inuiolabiliLer eL aLLendet et 1)osse sua attendi et obseruari faciet bona
fid e pel' totum tempu s ui regiminis .
Et boc de statu Li s intelligiLurque non sunt et non
essent contra dicLam pacem factam inler dominum
Karolum comilem prouin cie et ciu ilalem Ma ssilie .
Hem quod omn es preco ni sa li ones quascunqu e
fi eri facieLin Massili e pel' LoLum tempus sui regiminis attelld et complebit et obseru abil et attendi
et obseruari faciet pro posse suo bon a fid e salua
lamen et retenta uoluntate co osilij gen eralis uel
maiori s et sanioris parlis eo rum circa obseruancia
uel super mutacione aul emendacione uel moderacione dictarum preco nisacionum .
Item quod nuHum munus guizard orum uel encennia aliqua recipi eL ab aliquo uel ab aliquibus
pel' totum tempus sui regiminis uel recipi fa ciet et
alius recipi non permittet nisi ess ent can es uel
au es aduenandum uel l'es pertin entes ad esculentum uel poculenLum ualenles usque ad quinqu e
solidos ad plus.
Et illud idem uon recipi et uel recipi faciet in
fraudem dolum dampnum uel detrimenLum ciuiLaLis Massili e uel aliquorum de ciuiLaLe Massilie.
Et in super quod omnia sup radi cta eLsin gula in
hoc staluto comprehensa bona Gde ct sin e dola et
fraude et absqu e malo in geoi o remoLis ind e amicicia et inimicicia eLparentela precio prec ibus promissis timore odio et. amore in inLegrum facieL
-
'11 5 -
aLtl'ndeL ooseruabiL CL cO ll1pl ebil inui olabilil cr pro
possc sua pel' totum Lempu s sui rcgill1iois.
Item qu od ipse ui ca riu s eciam tenca Lur pos t
ex itull1 sui regiminis moram facere in Mass ili a pcr
quindecim di es co nLinu os causa pel' solu cndi debiLa et maluersacioo es si qu as debu erit ct subi erit
tempore sui regiminis ucl pos t qu amdiu fu erit in
Massilia don ec solu erit uel so lui fcccrit debita qu e
tun c tempon s debebit in Massi lia ct manuleuamenla uel aliu s seu alij pro eo et ni chil ominu s secum reLin eat interim omn es ill os qui pro co aliquid
manul euassenl tempore sui regiminis quod Lamen
nondum esse t solulum .
Item quod hoc sacramentale spec ialiter lenea tul'
ui carius seruare in omnibus cLpel' omni a illa statu ta qu e loquuntur de co niurati onibu s et l'ass is
nou faciendis et de co niurati onibll s iHi citis infringendi s.
Huic eciam staluto addimu s uL ill a di e qua uicariu s supradi ctu s suum faciet iuram entum in modum supra script.um . Postea in conLin enLi in eodem
loco eLcoram di cto ui ca ri o subui cariu s et iudices
sui iurent ad sancla Dei euangelia qu od ipsi pm
posse suo bona !ide saluabunt cL cll stodi ell t loto
lempore dicti regimiuis predi ctam ciuitatem Massili e et omn es et sin gul os de iuridi cLi one Mass ili e
in pers\JOis et l'ebus ad honorem et utilitatem Massilie.
Hoc autem statutum supra scripLe form e sacramentali s vicarij faciet sibi vicariu s pub lice legi in
, "'.
�-
116 -
, cons,'l"'J ge
'l e,'al,' s cIe tribu s
auùienolU
~
mensibus durant e suo regimin e ,
III
tribu s
Se'luit ..... !j"e.·Blnelltale SubuirRriJ (1).
..
~TATU'MUS
quod s ubui ca rius Massilio quando
iurabit uicariu s ut iu precedellLi s tatulo co ntin eLur
iuret in co nsilio generali se bona fid e in omnibu s
agcre ca que suo in cu mbunt offi cio si ue ex generali
uel speciali co miss ione seu iniuncti one vicarij sill e
alio modo e t exp ress im et nominatim ob seru abil
omnia et sin gula cap itula que ci rca honorem e t
uti litatem ciuitatis Massilie et ciuium sin gulorum
in sacramentali uicarij sup eriu s continentur et quod
ip se per se seruabit et attende t in omn ibu s et per
omnia sacramentale dicti vicarij secundum quoù
in sacramentali dicti vicarij continuetur et opem
et consilium pro posse suo dabit di cto vicario ut
sacramentale suum obseruetcompleat et attendat.
Et quod omnia consilia e t cred encias priuata e t
priuatas habebil per totum tempu s regiminis uicarij et ultra et quod ea in dampnum uel perniciem
(1) L'ofl]cc dClous-tJicair, dont il es t Qu estion au sujet de la 11fcslalion du serment dans ccchapilre, parait avoir élésupprimé dans le 16e
siècle; il dépendait, ainsi que SOIl litre l'ex plique, du vicaire de la ville
vice--comitale qu 'il remplaçait dan s les cas d'ab sence et de maladie.
�-
11 8
ct destruccioll cm ci uit ati s Massi lic Ilullqu am manifcs tabi t.
Item quod nullulll minus tlcl guizard olliulll uel
cnce nnia ali qua rccipi et au aliquo lI el aliquibu s
pcr toLum tempu s di cti rcgilllinis uel recipi faciet
nisi cssent canes et aucs aducnand um uel l'CS pertin ent es ad escul cntulU ucl poculcntum ualentes
usquc ad tres solidos ad plus cL illud idem non
recipiet in dampllum ucl fr audem dolum uel detri mentum ciuitatis Massili c uel aliqu orum citlitat.is
Massi li e et qu od di ctull1 sucramenlule sibi legi
faciel ab aliq uo nota rio Ma ss ili e quater in anno
scilicel de tribus in tribu s men siuus.
Se.,uitllr 5aeraUleutRIe iudieH •• ' (1).
--~TATvnIUS
firmiler obseruandum quo cies iudices curi arum Ma ss ili e qui in palacio se u in alij s curijs Massili e erunt pro tempore occasione regiminis
dicte ciuitatis uel curiarum eiusdem deb eant cum
ass umenlur ad s ua officia iurare et iurent ann is
et singuli ad sancta Dei euangel ia ab ipsis iudi cibus co rporaliter tacta et in coosili o Massilie ad sonum campane coogregalo pel' Deum omnipolentem
et filium eiu s uni genitum dominum et domioum nostrumJ eshum-Chri stum etSp iritum Sanclum predi cla
el quatuor euaogelia quo cie$ ipsi purameote et
cO ll scieocia cooseruabun t in cu ria uel curij s pred icte ciuilatis Ma ssilie in suis offi cij s om nem iusticiam
et eq uitatem omnibus hominibus et persoois co ram
cis causantibus et litigaotibus quandocunque et
undecunque fuerint et quod in omoibus causis uel
litibus que corarn eis uentil ab uotur in di ctis curijs
uel alibi tam quam coram iudi cibus in taotum quaotumad officium iudicaturespectabitsecuod um leges
et ius el preserlim secuodum slatuta di cle ciuitatis
Massili e omoia facieot pro ut melius eis Ilisum
fuerit atque justum.
(1) Du serment des juges.
�-
hW-
El s imili 1er qu o 'psi ui cari o ciuilalis Mass lli e
semper sanu lJl et reclum co usilium dabunt et prestabuol se u co usul ent ct Gdeliler ct bon a Gde pro ut
eis melills ius tiu s et fidelius ui sum fu e rit co ns ul endum scilicet in hij s que clictu s uicarius ipsos requisierit occasione regimini s s upraclicti e t in omni!Ju s
alijs in qui!Jus ip si motu proprio co nsulent d iNo
uica ri o ad utililalem ct comodllm di cte ciuitati.
Item quod iam di cti iudices pel' se seru abunl et
attendent in om nibus et pel' omni a sacrame ntalc
dicli uicarij secundum quod in sacramentali di cli
uicarij co ntin elur .
Et similiter l[uod ip si iurl ices da!Junt uel presta!Junt pro posse suO opem et co nsilium et aux ilillm
et iuuament predicto ui cari o ut ipse compleat inuiolabililer et conseruet sacramentum quod feci t
uel faciet di cle ciuitale Massilie pro regimin e dicte
ciuil alis pro officio seu uicario el qu od per eos iudices oulla teo us fiet scien terquod im o clictus uicariu s
ea que iuraueritattendat etcom pleat e t inui olabiliter obseru~t pel' lolum tempus sui regiminis.
Et hec omuia supradicta et siogllia permittant
et iureot suprad icti iudices et ~ in guli eorum ut dictum est ad saocta Dei eu uan geli a se fid eliter booa
fide et legi lim e absque OIo ni dola et fraude et malo
ingeoio facturos ac teosuros et completuros iouiolabiliter per totum tempus sui officij remotis semper
omo i amicicia et ioimicicia ac pareotela precibus
et promissis ac limore odio amore et precio .
ln predicto aul em sacramento iudicum uolumu s
t
21
com prehendi c t etinm ad oll1n cm orclin ariu lll c t
detegatum dicte ciuitatis cxtcndi quod mandato
uel preccpt o aut precibus alicuiu s non dencgent
unclienciam ali cui in iure s uo nec p ,'etex tu talis causas iucepta uel in cipi enda co ram eis ullatellu s differant termio are .
pecern eotes preter ea quod nichil ominus di cti
iucli ces comp rehencla nt et dicant in eocl em sacramento quod ipsi cû nsilia sccrctact credcncias quecunque celan da erullt que eis patefient uel dice nt
autipsi audient secreta habeant et tenean t ea q uod
nulli pandant toto tempore sui officij nec unicuiqu e postea ad detrimentllffi et lesiooem ci uitatis
Massilie lIel nli cuius co nsulenti s se u cu iuscunqu e
alterius ci uis Massi lie.
Decel'lleotes Silllilit er quod c1icti iudices orn ois et
singuli dUI'aote officio uel pos t infra null atenus
poss int aliquo modo non liceat eis per se uel pel'
alios s iu e iucleos uel chris tianos aliquam relllunerati ooem uel guizardonum uel aliquod seruicium
uel dooulll se u enceo ia aliquapostulare uel accipere
aquocu nqueseculari uel ecclesiastico nec ab aliqu o
monasterio uel domo religiosa ualens nnurn deoarium uel plus precium esculencium et poculencium
ualens in super tres solidos regales nec tracture
per se uel per alium quod ultra unum aoourn in
officio iudicatnre remaoeant. Nec cum suis notarijs
uel aliquo ipsorum aliquam super lucrum ipsoruU1
parLicipacionem habebunt.
!Lem qu od dicLi iudices teoea ntur cl are co nsilium
�-
122-
ct co ns ilia cl pall'ocini a dicto ui cari o c t ciuita li
Massilie et eosdem in caus is et lilibu s delfendere
infra ciu.iLalem sine aliquo salari o e t exlra si impense fu erit cum remuneracione lamen salarij.
Item quod di cti iudices existendo iudices nOn
pres tabunt iu curij s Mass ili e patrocinium uel aduocacionem in aliqua causa uel lite nisi p" edicto uicario et ciuit ate Mass ilie ut supra dictum es t nec
erunt arbitri uel assessores arbitrorum inter ciues
Massilie sin e li cencia uicarij el tun c sin e o mni salario et spe salarij nisi ante qu um electi fui ssent iudices tale offi cium in se recepissent sed in illis causis
que co ram ipsis uentilabant aut uenlilate esseut
co ram suis predecessorihus possint de uoluntate
parcium se subiciencium uoluntaLi eo rum mandamenta seu arbilri a proferre sed qui a plerumqu e et
sepe contingit quod adu ocati iurisperiti dicte ciuitatis qui pro tempore elig untul' iudices curiarum
Massilie antequam eligantur ad officium iudi cature
su scipiunt cau sas sub suis patrocinij s gubernandas.
Concedimus eisrlem ad utililatem s uarum parcium
et causa implendi fid em sue adu ocacionis promisse
seo suscepte ut absqne perturb acione el re ta rdacione sui officij iudicaturum causas illas tameo ante
officium iodicis susceptas ualeaot iuuare fou ere et
manutenere dando ihi consilium suum preponendo
defaclo et disputando de iure ita lamen qund propleI' hoc non ueniant illi exis tendo iudices in curia
coram iudice Massilie nisi forsitan a iudice qui
cognosceret de iUa qu es tion e sup er hoc uocarentur .
-
123-
Sla tu enles in s upe r qu od pos t qu am a liqua li s
ucl causa coram diclis iudi cibu s uel aliqu o eorum
fu erit fin alitc,' disputata qu e pos lea infra mCll se m
seqll entelll qui s uper est de tempo re sue iuridi cti oDis leneantur diffinitiu e prollull ciare uel lll and amenta ut di ctUlll es t proferre nisi iu s tum imp edimen tum interuenerit uel nisi reman serit de parciulIl
uolllntate expressa et dicti iudi ces non poss int
petcre aliquid uel accipere pro co usili o uel pro
con silij s alicuiu s senl encie diffinitiue uel inter 10qutori e ni si illud receperint a partibu s de uoluntatc ipsarum parcium uel alterius earum pro habend o co usili o expeud endum .
Item quod here ticos uald enses et omn es ali os
persecutores fid ei quocuuque nomin e nuu cupeutur persequantur pro ut melius poterunt bona fiù e
dando consilium et auxilium di cto llica rio persequ endi eos in perso ni s et rebus uiriliter et potenter.
Illdices autem s uo sacramento concludant quoù
iij uandiu erunt in Massilia intrent Oluni die curiam
pro iure reddend o semel ad minus nisi di es fu erit
feri atu s uel pro corpori s s ui neccss itate uel pro
fa clo di cte ciuitutis uel de ui carij li cencia remanerent .
,.l
"
..
�ln Ilolnille Domi.lll Ilostri JIIE811 XII illei"it
liber prÏJ,nls de Omelo et hlRralllellt.o :Reecori .. C;"ICati .. IYlal!silie.
ET PRIM O ( ~ )
mD
honorem Dei e t omnium sanctorum ordin amus present.i stat.uto seruandum deinceps quod
(i ) C'est 8UcommencemenL de ce chapitre relatif aut. {onctiom et ah .
$erment du recteu r OU soit du vicaire de la cité uice- comitale de
hfaruille, que sc troun le second dessin co lorié : il représent e,
comme le précédent , la cérémonie de la prestat ion du serm ent du
premier magistrat de la ville. La différence qui existe entre ce dess in
ct celui dont nous ayons parlé plus haut 1 consislC dans le changement de couleur du rond de la tapi sserie Oeurd elysée qlli rccoune le!'
murs de la salle, el. le costume des personnages.
Dans le premier dessin 1 le rond de la tapisserie est rouge et le
, icaire ou recteur y est revêtu d'un e robe jaune sans chaperon . serrée
à la taille Ilo.r IIne ceintur e dorée; dan s le second , le rond de la tenture
est bleu et le recteur est représenté porl ant un e longue robe écarlate
échancrée à l'end roit des jambes , ce qui laisse entrevoir la couleur
bl anche du ,'Nement de dessous i les parements de cette robe ain s i
que le cbaperon sonl. d'un gris donn ant sur le bI en ·,
La robe du représent ant du comt e est bleue i son chapea u es t
rouge.
t es personn ages qui assis tent à la cérémonie son l au nombre de
• Le COSlUOle des adminislrateurs de la ,'ille a souvent \'a r ié; un tablea u
(lUe l'on \loyait e ncore tians la grande sa lle tic l'IIÔtel tic Ville en 1790, repr4!~e nl ail l es consuls \li!tus d'une robe d'écarl ate, 1\ manches étroiles.
BQuche ( Iome 2, page 5(7) nOlis apprend (Ille les consulll el l'assess('tlr
"
�-
126 -
qui cuoqu e fo eriL ui cn riu s ciuil aLis ui cc-co miL ali s
Massili e pro co muni eL lIniu ersiLaLc ciusdem cilli,'in gt-un dans le dcss in que nons décrh"l1l sj ils sont lOtiS vêtu s d'un e
tunique de cou lenr différent e; un se ul porlo à la main une longue da-
gue, dont la poin te est tourn ée ,'crs ln Icrrc. Dcu't autres personnages, dont l'un assis auprès du rcpréscnlnnl du comte ct J'autre debout au milieu du premier plan 1 ti enn ent un roulea u dc parchemi n
à la main ; celui qui est debout n, cn ou trc 1 un petit bâton d élll S la
m ain gauche.
11 parait que la cérémonie de la prestati on du serman t ln'ait lieu.
du moin s à en juger pnr le dessin qui nous occupe. dans la salle
de l'ancien hôtel de ,-iIIe ( palatil/nt commtmis llfassiliœ . ) désignée
dans quelq ues yje uI titres 50115 le nom de Chapitre cles Recteurs
, 1
( CAP ITULliM RECTORUM ), car l'on ,'oil. au ba s de l'estrade su r laqu ell e le recteur à genou1: prêle serment , les main s appu yées sur les
sai nts é,'angiles que li ent, Slir ses genoux, le représenta nt du comte,
la table de Ilierre ( Lapis IJar/at orij ) sur laquell e monH\ient les membres du conseil de la cit é, lorsqu'ils ava icnt à se faire entcndrc dans
les assemblées muoicipales; le conseil de ville, alors ap llclé conse il
g éll~ral. était toujours COIl\'oqné a(l sont/'m campanarwn, Ce n'cst
guère qu 'à partir du qu atorzième siècle, que les conse ils de ,'ill e ont
élé tenus dans la grand e sa lle du palais commu nal, la salle verte
( aula viridis. )
La lettre A , la première du chapitre, est cncore otnéc d'arabesques dorées su r un fond bleu; le feaill3 ge qui encadre 13 pa ge cH
d'un gol\t 3SSCZ agréable, quoiqu e moins délicat que celui qui orn c la
première page do line.
~t.l ic nt habillés dc "CIOUTS noir al'CC des chapcrons bleus, lors dc l'arri l''::C
de
la reine Eléonorc iI'!\ulrichc ( 24 oClobrc t ~33 ) .
Une d~li b(!ra ti on du conseil de l'ilJe de l'ann~e 1516, fait conuallrc que les
consuls del'aient porter aux processions, une robc de damas au lie u de celle
en drap d'écarlate qu'ils al'aient cn hiver.
Lon de la l'enue de Ch3rl es LX, les consulS ét3ient vêtus cte l'obes de vecramoisi. (HUm , tome 1er. , Ij l're VUJ, chapitre 1er., roI. 3t,5) .
A la réception de Louis XJJ(, laquelle cul li('u le 8 Octobre 1622 !l. la pl3 ine
S3inl·l llchcl, les consul, avaieut des robes d'~carl a l e .
10111'"
• On sait que le vieil Hùtel dc Vill e ~tail situe à peu près sur l'cmpl "CClllcnt
occ Ullé de nos jours Il3 r la ch"IlClle e 11a COur de l'HÔtel-Di eu,
-
12ï -
lal.is clliuscllmqu c nomini s in l'egimin c censca LlIr
pl'O l'egend a eL gub el'Oanda ciuiLaLe Massilie eL
co mmu ni Massilie iureL eL iurare debcaL in pl'in cipi o
sui l'egiminis primo in co nsili o genel'ali Lam co nsi li ari ol'um qll am capiLum mini sLel'i ol'um in au la lIil'idi palacij Mass ili e uL mori s esL co ngl'ega Lo ct PO SL
ca in pl'im o pllbli co pal'lamenLo cioium eL hominum
Mass ilie uniuersaliLel' ad so num campanal'um mOl'e
so liLo congl'ega Lo presenLe uniu ersitaLe eiusdem
ciuiL.aLis at! san cLa Dei euuan gelia ab ipso co rpol'aliLel' Lac La qu od ipse bona fid e eL sine fraude eL
absqu e malo in genio regeL eL gubernabiL eL deffendeL eL saluabiL ciuiLaLem Massilie eL comune
ci usdem ciuiLaLis eL omnis ac sin gulos ibi l'esidenciam facientes eLhec omnia facieL infl'a ciuiLalem Massili e eL extra ubiqu e pl'O posse suo in
pel'soui s eL l'ebus seu bon is ad eos eL ad dicLum
comun e sim u! uel separaLim perLin enLibu s eL quod
omoia qu ecunque ad honorem eL comodum se u
uL.iliLaLe dicLe ciuiLaLi s Mass ili e eL comunis eiusdem pel'LinebunL uel perLinere uidebunLul' Ll'acLabit
facieL complebit pro posse sua eL qood nunquam
el'iL in co nsilio ue! facLo scienLel' quod ciuiLas Massilie eL ci ues eiusdem ciuiLaLis Massilie amilanL nec
perdanL honorem suum ue! iUl'a sua auL suum bonum sLaLum nec eriL. aliquo Lempore dicLe ciuilati
Massilie seu com uni eiusdem ciuiLaLis Mass ilie in
dampnuOl de suis secreLis ue! iuribu s i.luL de alij s
qu e ad honorem eL utiliLalelll eL co moclum eO I'UJ11dCIll uidcbllnLlll' in aliquo pCI'Linel'c nec id bonuUl
.,
�-
1 ~8-
-
e t honorem
([n oc1 fuell,' t ad util ilalem
(
.
. di. cle ciuil atis
Massilie el co munis eiu sde m IIll poss lbtl e ( 1) ,
,
It em quod omui s reddiws e t obu e nclOu es e tm
tral as e1 r es e t Pro cassia e t adu e uturas
..ad dl
. cta m
, ' la1·em Masslîie
e t comun e eiusd em Clullall s MasCIUI
(
silie pertine ntes qui e t que in posse eiu s uel suorum aul. alicuiu s uel aliquorulll mandato elU S uel
nomin e ali eno qu ocunqu e modo peru e nient quandocunque trade l. uel lradi faciel. c1au a rij s comuni s
Massilie ipsa di e uel sequ enli qu a ea re~lpl e nl uel
in eos peruenerinL lLa qu od di cl.i cl aua rtJ re pon enl
secundum iurame ntum sui o ffi cij ea omnl a tn a rcha
seu in archijs que sunt in c1auaria scilice t p ecuni am e t denarios,
Et si pi "'nora fu erint reponent ea omnia in clab
"
uari a de quihu s a rchis predi ct.i s claua rtJ te neanl
omni s claues et hec omni a scribant pe r publi cum
notarium Massilie in o ffi cio cl a ua ri e electum e t
co nstitulum in carlulari o e t cartula rij daum'ie,
Et de hij s omnibus redde t ucl reddi facie t co mpulum et plenam racione illi s qui ad audi eLldum
ilium co mputum et ill am ra ti onem fu e rin t specialiter co ns Lituli .
Et in super iurabit seu in eode m iura ment.o çomprehe ndet qu od r edda t e t reddi facia t ius o mnib~ s
hominibu s predicle ciuita ti s Massili e SUppOSltlS
(1) En marge du li vre cl à la :suite d'un signe correspondan t 3\"CC le
rcm oi pl acé cntre eiu$d em ct im possibile il cstécr it cn peti ts caractères
modernes:
PACE RE POTEl\IT FAC TET 'B IS DI FF I CIL E
BRIT POSS IBILE RIW OET B IS.
Nl~ C If.L IJ D
Quon
129 -
iuri sdi cti oni co muni s Mass ili c c t o mnibu s alij s ta m
me rca toribll s qu am pe regrini s in d ic ta ciuita te
lI enie ntibus e t hospi tan tibu s co nq uemntibu s co ra m
eo a ut co ra m iudi cihu s co muni s Mass ili eaul. cel.e ri s
offi cialibu s de omnibus quibu scllm qu e pe rso ni s ali e ni geni s e t indi ge ni s seculldum iura e t specialite r
sccundum s tatuta ciuita li s Mass ili e fac la lun c e t
fa cie lld a le mp ore s ui regimini s.
Ite m Cju od omni s libe rl a les e t immunitales et
fra nqu es ias ad di c ta m ciuita le m Massili e e t co mun e
eiusde m ciuita ti s Massi he pe rtin e nles cl qu e pe rtinu e mnl.lI el pe r tiu ere debe nt pro posse s uo deffende t e t saluabit pro ut meliu s pOl.e rit fid elite r e t
bona Gd e.
Item quod co nsi li a secre ta el. cred encias Cjuecumqu e cela nd a erunt secre ta habebit e t te nebit. ea
que nulli pa nde t uel re uelabitto to l.empore sui regimilli s uel pos tea llunqu am ad de trim e nlum se u
Jesione m di cte ciuitati s Mass ili e e t com uni s eiusdem
uel ali cuiu s ip siu s. ciuita tis Mass ili e e l. qu où omni a
co nsilia qu e s um e t in scripti s redi gend a faciet
scribi in cartul a ri o. E t qu od sempe r in generalibu s
et priua ti s co nsilij s habebit secum e t facie l. ad esse
unuOl nol.a rium publicllm Mass ili e ad minus uidelice t unum d e illi s du obus qui depula li e mnt ad
tabul a rium palacij a nte iudi cem qui scrib at illa
consilia secundum qu od ea s ume nl.ur uel in qu o
maior pars co usili a ri omm co nu e ni el.
Item qu od rec l.or c ust.odi e t e t sa lu ab it e t d etfe ndet pel' l.ol.um te mpu s sui regimini s capita minis!)
"
,"..
.
,
�-
130-
.
'fassl
·li e omnium Ol11u es Cl sin gulos qui
lenorum
"
e crea li uel elecli e t ali os siminun c sun t J·u 'Iassili
Il
1·11 e r qUi..ln ,an mS prete rili s in eode m officio co. nsti-
llll.i fu e rinl et elecli e l omnis fa lllol"l~S et coadlUtores e t co u~iliari os eo rumdem ca pilum minis le riorum in rebu s e t pe rso ni s.
It em quod nunquam tractabit per se uel pe r
alium nec tractari uel fi eri pacie tur pro posse suo
dampnum uel de trilll cnlum diclorum CapitUUl .minisleriorum uel fautor coadiulorum seu conslhatorum eorumdem in rebu s uel personis.
Ilem quod ipse rege t et guh eroabil ciuitatem
Massilie et comuu e eiu sd em ciuitatl s Ma ss lh e e l
omnis lam habilanl es in ipsa ciuitate Mass ilic
quam uniuersos e t s in gulos alios. a ù iuri sdi ctionem re ~ iminis dicle ciuitali s Mass lh e pertm e nles
o
.
el faciel regi e l gub ernari a iudicibu s SUI S el
com unis Massilie e t milile s uu seu vicurio (t ) secundum uolunlatem e t di spos icioo em e t ordiuacionem et co usilium consilij generalis lI1assi lie e t
capitum minisleriorum seu maioris e t saniori s parlis eorumd em el hec preserlim secundum fOrlllal11
slalutorum Massili e co nfirmalorum e t co u firmand orum pro co nsilium super di clum e t eis pro posse
suu forciam e t adiutorium ùabil seu pres labit in
om nibu s que perlinebunt ad bonum stalum civilali s el cOlll unis Massilie.
(t ) Le mol Su nUi CAll lO est int erl igné en petites Ictt res an dessus dc
YICARIO.
-
131 -
[l em qu od nunqll a m fa cie \. uel procurabil se u
tractabil per se uel pe r alium Se u ali os aliqu o te mpore quod ca pita mini s terior um aliqll o te mpore de
offi cio s uu remo uea nlur.
Item quod omnia ca pitu la qu e tame n no n e runt
co n Ira composicionem pacis faclam inte r Dominum
Karo lum co milem pro uin cie e l comun e Mass ilie uel
co n Ira stalut" uel stat.ulum co muni s Mass ili e uel
co n Ira ius ticia qu e sepliman arij capilum minis leriorllm lrade nt ex p a rte co nsilij capilum mini stùriorum uel consignabunl eide m seu os le nd enl uel
dicenlinscriplis aliqu a hora lI el die ipsiusseplim a ne
ipse recto r iuxta requi sitionem ipso rum seplimaniorum pro curabit proùu cere ad elTeclum e l ipsa
adimplere uel ip sa capitula seu aliqua ex eis in
consiliulll gene rale d edu cere e t proponere in co ntin e nti ad requi sili onem ipsorum seplimani orum
si ea ipse per se sine alio co nsilio nolue rit producere ad elTectum ut ea superquibus dubitacio seu
co nle ncio aliqua sub orla fuerit explanentur et
iuxta uoluntale m di cti generali s cons ilij more so lito
con grega li reform e ntur el alTectui man cipe nlur .
[lem quod pacem et conu eucion em qu e fa cla es t
inler illus tre m dominum Ka rolum co mile m provincie e t dominam Beatri cem uxo re m suam comi li ssam prouin cie e t ciuila le m ui cooo mitaie m Massilie no n imp edi e l per se uel pe r alium im o pro
posse suu dabit oO ll silium el adiutorium ul dic ta
pax e l co nu ellcio co nseruelltur .
[t em quod si uliqui s uel aliqui Ilnd ecllmque in-
. '.
�-
..
"
'
132-
lIeni rcnlllr in Mass ili a uel alibi sub posse ct iurisdicti one ei usdelll vicarij qui pacem predi clam lIellent perturb are uel imped ire uel des lru ere uel qui
lrGclarenl seu uellent lracture qu od cap ita minisleriorum non essent in Massili a lI el remouerentur
ùe offi cio eorumdem ilium ue! ill os puni et uel mulctabit iuxla volunl atem et co nsilium co nsilij geuerali s Massili e et eapitum mini slcri orum Mass ili e.
h em qu od omni s ct sin gul os mercatores apuc\
Mass ili a01 un diq ue inlranl es seu lI eni eutes per
mare lI el pel' lerram et l'es eo rum et merces et eorum fami li am et nun cios in reb us ct personis sallI abit et detTendet custodiet ct seru ab it bo na fid e
in lranùo in Mass iliam stando ct exeu nd o exceptis
lam en illis personi s in cas ibu s et reblls qui uel qu e
pel' aliqu od slalutum Mass ili e fac tum uel faciendum inuenirentur ob aliqu am ca usam exceptati uel
excipi endi uel qui pel' co nsilium generale Massi li e
tam consiliariorum quam ca pilmll mini steri orum
uel maiori s et sanioris partis eo rum causa utilitatis
uniu ersitatis Mass ili e exciperenlur in futurum.
!lem quod dictll s vicariu s omnia et sin gula in
sacramentali suo con lenla bona fid e et sin e dol o
ct malo in geni o remo to allendet complebit et obseruabit et atlendi et cOlllpleri et obseru ari faciet
pro posse suo a iudi cibus et subui cario suo et offi cialibus comun is Mass ili e sin e aliqu a relencione
secundum modum et formam sacrameulali s sUi
nullo add itamento in ore cius lI el corde retenlo
recitalo lI el rccil.ando il a qu od ipso vi car iu s sub
-
133-
toto regimiu e ci uitatis ct comun is Mass ili e stare et
inherere debeut sacramentali suo et in omnibu s et
pel' om ni a suum regimen adimplere et exercere.
Item ( t ) qu od hereticos ct uald enses et om nes
qui male sec te flleriut persequtores fi dei pro posse
suo firmil er prosequ atur infra termin os sue iuri sdi cti oni s modi s omnibus qui bus poterit per so uel
pel' ali os bon a lide.
(1 ) CON Tn ,~ Il ERKTI COS.
Les hérétiqu es onl élO pou rsui vis orec vigueur à Mar5eille, princi)lolement dans le 1q c el le ilSc siècle; les FrérOIl ap l)elés Fratr icelfi en
It olie r furentl su rtout., recherchés : quotre de leu rs prosél)'tes, reli s ieul du tiers ordre de Sa inl~F ra n co i s . im pénitents ct pe r sé \'t~ ro nl
dans leur hérésie, rurent con damnés ct bnl. lés l'ifs dans le cimetiè re
des Accou lcs, le 7 mai 1318, après al'oir été exhortés por n a~' lll o nd,
é\~qu e de I\Jarse il le, à reconnohre la doctrine orth odoxe éDrite ct
signée dluarlU d e J. - C. Le juge ment rut prononcé pOl' le rrore i'tlichel (1),
inquisit eur, Cil présence de Ra ymond . é\'èfJu e de Marseill e; de Escot.
é\èq ue de Co min ges; de Andi ni . abbé du monostère de l'Huvea ull e;
de no ymond, obbé de Sy ll'flco ne; de Bertrand , prieur de Montrieu;
de Hu gues, prieur des Domini cains; de Bertrand , go rdien des rrères
mineurs i de Jean , sous-pri eur des Augustins; de Art aud, sO ll s-prien r
des Co rm es ; de Ra ymond , archid iacre de Marseille; de Bertr and .
58rri stain de Cal"aill on c t offi cial de Marseille j de Gu ill au me, pré\'Ôl de
Riez; de Jacques, sacristtlin de Marseille; de Raym ond de Ville neuve,
ehe\'alier ct rigu ier de Marseill e; de GeofrrCl)' Bérenger , juge du po.
lais; d'Albert de Sison , jugo; d'AlbertCuroti er, juge de;;; appell alions; de Hu gues Pandulllhi , juge de la \'ille supérieure: d'Etie nne
Marlin , juge des lerres de l'él ôché de I\I nrsei11e , des J"rèrQs Jea n de
Yerunis, Jacqu es Roduffi et Jacqu es de C8 lllpis , lecteurs des Crères
min eurs , el d'une Coule d' lImlr es ecclés io stiques et de personn es de
distin clion .
(1 ) Le Frère Michcl apP;\rlcnait 11 J'ord."c ti cs Frères mineu l"s; ses IJOU\'oi rs
com llIe inquisiteur,
S'étclHl:l icnt l ur tcseollltés th! PrO\'CHee ct dc ForCaitlUicr,
Cl Sur les é\'~c hés tI 'Aix, d'I\ rlcs,
tl',t;mllnlll
cl tic Vien ne,
�-
1H -
ll em qu od o mni a ~ ta tnl a c t ~ in g ul a qu e facta sunt
el ad hœr fac la manc nt c t qu e ln pos terum fi ent
ct app rob abuntur lell1p ore suis regiminis p el' co nsiliulU e t pel' capil a minisle ri orum Masslli e o bser~
uabit inuiolabilile r e t a ttend e t c t posse s uo a ttend~
et obserua ri facie t bona Hd e pel' lotum te mpu s SUI
re"iminis et hoc de s tatuli inl elli gitur qu e non sunt
b
.
e t non erunt co ntra dicta lU pacem factam IIlter
Dominum Karo lum com item pro uio cie e t ciuil a t"lll
Massi lie.
Item qu od olUn es preco nizaciones qu asc ~lllqu e
fi el'i faciet in Massili a pe r 10luOl lempus S UI reglmi nis a tt endet compleb it c t obseru abi t e t allelldi
et obseru a ri facie t pro posse suo bo na fid e salu a
lamen e t relentur uoluntale cOlls ilij generali s e t
capitum minisleri orum uel maio ri s et sani ori s pa rti s
eo rum circa ousem a ncia m uel sup er mulali o ne a ut
emendacioue uel moderacio ne dicla rum preco nizationum .
Item quod nullum muou s guizardonum uel excennia aliqu a recipi e t ab aliqu o uel aliquibus pel'
lolum tempus sui regi minis uel recipi facie l e t aliu s
reci pi non permittet ni si essent ca nes uel a ues ad
uena ndum uel res p e rtin ~ ntes ad escule ntum uel
pocule ntum ualentes usqu e ad quinqu e so lidos ad
plus. Et illud idem non recipie nt uel recipi facient
in fra udem uel dolum da mpnum uel de trim enlum
ciuitalis Massilie uel aliquorum d e ciuil ale Massili e
et iosupe r qu od omni a s up radicla e t sin g ul a in hoc
statulo co mprehe nsa bona ode e t sin e d ola Ct fra u-
-
135 -
de c t a bsque malo in genio rell1 0 li s incle a mi cicia c t
lOimi cicia e t pa re ntale precio e t precibll s c t promi ss is timo re odio e t am ore in integrum facie t et
a ttend e t e t n bseruabit e t co mpl ebit inui ola bilite l"
pro posse suo pel' lo tum tempu s s ui regimini s.
Ite m qu od ip se ui ca ri us te nea tul" pos t ex ilum
sui regimini s mo ram fa cere in Massilie per qllill decim di es continuo s cau sa pe l" solu cndi debita c t
ma nul e uaciones si qu as debu e rit c t subi erit lempore s ui regimini s uel pos t qu am di e m fu erit in
M"ssili e d onee so lu e rit uel so lui fecit d ebit a qu e
tuu c lemp oris de bebi t in Mass ilie c t munul e uame nta uel alius seu alij pro po e t nichilominu s secum rN inea t interim omnes illos q ui pe r co aliqui s
manul e uassent tempo re s ui regimini s quod tame n
nondum esse t so lut.um .
Ite m qu od hoc qu od di cl,um es t de num e ro
quindecim cli e rum obse ru e tur ni si inl erim priu s
sati sfacto au eo seu pel' eo so lidum de uniue rsis in
quibus ipse uel a lius pe l" eo le nere tur comuni Massilie seu ali c ui uel a liquibu s ciuibus Massilie uel
nisi ind e pres ti ta ido nea ca ucione de so lue nclo ad
uolunta tem cO ll silij tam capitum mini s teriorum
quum ceterorum co nsili ari orum licencia reced endi
eid em prebeatur in co nsilio gell erali ta m co ns ili a riorum qu a m capitum mini s le ri orum ad so nllill
campa ne mo re solito co ngl"egato.
Ite m qu od hoc sac rame ntali spec ialil er tenealur
vica rij (1) seru m'e in omnibu s c t pe r OIn nia ill a
(1) Le mot nEC Ton sc trouve étril cn IlH\rgc ct Cllllctitcs lCttrcs .
' ,' 1
�-
136 -
sLa luta qu e loquuntur de co niuracio nibu s e t rassis
non faciendis et dc coniul'ucion iblls illicitis infringendis.
.
.
Huic et statuto add imus ut ili a die qua Ul cariu s ( i ) supradi ctus suum faciet iuramen tum
in modum s upra scriptum pos tea in co ntinenti
in eodem Inca scili cet in palacio s ubui carius et
COl'am dicto rect.ore s ui mili ccs et iudi ces e t ceteri
omnes de sua fam ilia in Mass ili a iurent ad sancta
dei Euuao geli a quod ipsi pro posse sun bon a lide
salu abu nt et custo di ent toto temp ore di cti regiminis predictam ciuitatcm et co mun e Mass ilie et ornois et Sillgulos de iurisdi ction e eom uni s Mass ilie
in personis et rebu s ad honorcm e t utilitatem comuois Massilie,
Hoc autem statutum supra scripte form e sacramentalis uicarij faciat (2) sibi uic(lri us publice legi
in palacio eL in aud icll cia consilij ge ll crali s de tribus in tribus mensibus duruute s uo regimiue ,
CAPUT Il.
De iuramento vicarij uel subuicarij (1),
- -quod subuicarius rectol' com uni s
Mass ilie iurabit ui carius ut in precedenti s tatuto
co ntinetur iureLin consili o geuerali se bona fid e in
omn ibus agere ea que suo iu cumbunt offi cio siue
ex generali uel speciali comissione seu ioiun c cione ui ca rij siu e alio modo et expressim eLnominatim ob seru abit un iuel'sa et singula capitul a que
circa honorem e t utilitatem co muni s et ci uitaLis
Mass ilie et ciuium sin gu lorum in sacramentali
ui carij eLsup erius conLin etur et qllod ipse pel' se
scruab it et attend et in om oibu s et per omoia sacramenLale di cti uicarij secundum quod in sacramentali dicti uicarij contioetur et opem et coosilium pro posse suo dabit dicto uicari o ut sacramentale s uum obserueL co mpleat et attendat. Et
quod om oia co nsilia et cred encias priuata e t priuaI!TATUIMUS
(1) Du serment du ,'ica ircct du sous -v icai re.
Cc chap itre n'cst cn gr ande partie qu'une répét ition du para graphe
inséré plus hau t, relatir
(1) Le mol rector sc lrou, c écrit en marge ct
(2) Ut SuprA.
9tl
peliles lellres.
nu serment du So us-\'ica ire i ce para graph e
raiL partie des pa ges qui précèdent le cbap ilre premier. 11 est. ainsi
intitu lé: sefJuitllr sacrametltole st/ooicarij.
'.
�-
138 -
las babebit pel' totum tempus regimints ea ui carij et
ultra et quod ea in dampnum uel perniciem et desIru clionem comunis ciuitatis Massilie nunquam
manirestabit et quod omu is redditus et obuenciones
et inlratas et l'es et procassias et aduenturas ad
dictum comun e et ad dictam ciuitatem pertinentes
qui et que in posse eius peru eni ent s iu e ex condempnacion ibu s siue ex alia qua cllmqu e causa et
quo cumqu e modo trad et et tradi raciet clauarij s
com uni s Massili e ip sa eadem di e qua ea recipiet
uel iu eum perueneriut uel sequeuti die si eadem
die non potu erit iu s ta euidencia ca usa.
Il em quod nullum munus uel g ui za rdonum uel
encennia aliqu a recipi et ab aliqu o uel aliquibu s pel'
totum tempu s di cti regimini s uel reci pi rucie! nisi
essent ranes et aues ad uenandum uel l'es pertinen tes ad esculentum et po culentum ualentes usque ad tres so lidos ad plu s et illud idem non recipiet in dampnum uel rraudem uel dolum uel detrim entum co muni s ciuilatis Massi lie e t quod di ctum sacramentale sibi legi raciet ab aliquo notario
lIfassilie quater in anno scili cet de tribu s in tribus
mensibus.
CAPUT III.
De officia judicis palacij
(1).
mUftI
pel' Dei graciam aucto popu lo co munitati s
lIfassilie oporteat numerum iudicum amp liari ut
undiqu e copiosius in curij s Massilie iu s reclda tur
(t ) De l'orficc du juge du palai 5.
Les chapitres 9 cl68 du présen t IÎ\'ro font connahre que les juges
n'étaient nommés que pour un an, qu 'ils n'étaient rééligibles Qu'après
une année d'intervalle Cl qu e ICUfS appo inlcmcnlS s'élc\'aicnl il 60 livres
royales co uronn ées ; la lh're roya le conronn oo va lail cn,'iron t 3 fran cs
de nOlrcmo nnoie.
La jus tice était administrée publiquement Cl gratuitemeut dc"ant
la porte de l'église de Notrc-Damc-dcs-Accou lcs ; plus lard, c'cs t~ à
dire de 12lS8 et jusques "crs la fin du i lS\! siècle, les juges rendirent la
justice dans l'bôpital du Saint.-Esl'rit, fond é en 1188, La co nstruction
d'un palais de justice à la rue, connue de nos jours, sous le nom de
l'ieux P afais ('l ), doit~lre reportée à la an d1114 0 'S iècle ou aux premièrcs an nées ~11 siècle suivant, Cet édifice menaça nt. ruine en 1745, les
tribunaul furent. transportés dan s l'an cien hôtel de larentc, s itué li la
rue de la 1)liséricorde (2) , en allendanL que ln ville eât fnil édifier
le palnis de jus tice actuel ,
Les archives de ln "me possèdent encore une cerlo. ine quantité de
registres pro\'enont des anciennes judicatures do Marseille: ce sont
ceux des tribunaux de Sainl~Louis ct de Saint-Lazare, lorsqu'ils siégeaient li l'hôpital du Saint-Esprit et au palais do justice de la
(II La ruc du Vieult-palais va dc 13 rue dcs Grands-Cannes fi la P1:atc-ronne,
(2) Cette rue n'exis te plus; elle allait, en tongeant l'il0tei de '1111c, d~ la ruc
de la Loge fi celle des Oli,'cs; le sol <Tu'dle occupait rait tl3rUc, depUIS 1830,
'\pOIIUC de sa suppl'ession, de 13 Illace dc l'IIOtel de Ville.
,
"
�-
HO-
sLatuimus uL in palacio co munis Massilie ubi uicariu s sedeLpro Lribun ali el. generalia co nsi lia secundum morem solit.um celebran 1ur debea L qui sque
illorum qui pro lempore fu eriL reclor Massili e habere ibidem in palacio sub ex pensis el sub salario
eiusdem recloris unum iudicem non t.amen ciuem
Massili e.
Et ist.e predi ctus iudex pel' tolum t.empus re~i
minis di cti rect.ori s sit assesso r illiu s rectoris" et
iudex comunis Mass ili e maior omnibu s alij s post
recLorem.Ad officium ~ulem predicl,i iudi cis palacij
omnium negociol'Um inquibu s iure aul st.at.ulis Massili e iudex requirilur seu es t adeundu s et omnium
questionum tam crimin alium qu am ciuililllU audienciam cogni cionem et der,ni cionem tam lati ssill e uolumus perlin ere ut ree le solu endo seu explicando o/1icium Lam assessoris (1) quam iudicis
ru a du :;~tlX-Palaü. le pl os oncien des reg istres cn qu estion (')
remonl e a 1année t28/S. Le nom de Pierre Aycord, l'un des notaires
de Marseille, greffier du juge- ma ge . se lit dan s presque tOIlS les
actes qu'il renferme. l e dernier volume de la collec tion es t coté : l.ivre
du palais-1 429 j la formule des or.lcs qu 'il contient témoigne que
Jean
Arlotan rcmprIssa "
. de \Iguicr,
.
'
..
_t cs (onctIOns
qu 'Uonoré
Mell oni
élOi t lieutenant da viguier, et que Jean Elesan ou Elcseu était. in\'csli
de la dignité dcj uge d li p".
' l'emploi de
n 3 15, Jacq ues Albert. occupait
grerfier du tribun al.
Leju~e du pnlais déc id ait. en dernier ressort, Ics ca uses porl ées de"o nt le JUfJc ordinaire eL le ju{)e-moge.
" (1) 11 est écrit dans
. la ru arge d"
li n're, et cn regard de celle
II
gnc
:
NOTA
.
Que
en" an 1'"
. d"
"uq, Ic RO.I Cbarles 9 a aboly les
lU Icatures de Mar-cl
~ 1 le e t 1cs Il vOi•es au lieute nant du Séneschal.
(' ) Ces registres
SOlit
tous écn. u sur lIu paIller
. coton fabriq ué à Marseille.
-
'i41 -
sibi co miss um ct secundum iu s et max im e cl secuudum slalula Massili e obseruand o r,dcm iuramenti qu od presti Lit seu pres Labil secundum formam sLaLuLi conlenLi in hoc uolumin e sub rubri ca
de iuramenlo iudicum (t ) possiL olun es indifferenleI' acLu s sille iudi ciarios siu e accesso rios exe rcere el. efl.i caciLer peragere debiLum sui offi cij aù
implendo Lam sup er causis uel liLibu s uel quereli s
accusacionibu s de nunciacionibus inqui sicionibu s
el. celeri s quibu scumqu e negocij s apud Iribunal
uicarij uel subuiearij se u recloris uel cO Jl silium
lI el judicis palacij in preleriLo iam deduclis el adhu e pend enLibus quam eciam de ce tero deduce ndi s.
Salarillm uero recloris co munis Massili e Cl
salarium huiu s iudi cis palacij iuxla co mp os ieionem
r acis faclam inler dominum Karolum com ilem
prouincie cl. co mun e Mass ili e solu eLcomun e Massili e de parLe sua communium reddilum dicli domini co miti s.
PJ'et.èrea sLaluimus que omnes ca use sen liles
que preler causas appell acionum mole sunL seu
moueJ'enLuJ'd e celero co J'am domin o FJ'aiss io iudi ce
nunc curi e comunis Massili e deferanlur ex UI presenlis sLaluti aucliende examin and e el lerminande ad prediclum iudicem palacij ex ea die in
anl ea qua co mpulabilur.
(1) La notc suh'antc est MrÎlc en mnrge du li ne : NOTA . - Que
lI csllui s le roi Henr y à I)réscnt Cl longucment régnAn t n reslabl y les
dites juùicatures apert le t1icl liure dcz priui11eges, ro 2G7.
�-
H2
Millesimo ducenliss imo quinquagesimo tercio
quarto Donas aprilis recita tum et confirm atum es t
s upra seriptum statutum in co nsili o generali Massilie.
•
CAPUT 1111.
De duabus curijs statuendis seu ordinandis
(i ).
IIUONIAftI parum es t ius esse in ciuitate Massilie
nisi essent qui iura redderent id circo ordin amus
hoc presenti statuto dein ceps obseru andum quod
du e curi e ordin entur et sta tuantur in Massilia sub
iuri sdictio ue comuois Massi lie in quibus reddatur
ius omnibu s conqu erentibu s secundum leges et
seculldum iura et presertim secundum s tatuta ciuitalis Massili e facta e t faci enda pre ter curi am superiorem palacij quarum du arum curi arum un a ordinetur et s tatu atur in ilIo loco ubi modo regitur
inferiu s e t ali a iux ta illam eamdem curiam iuferiorem in quibus quidem curij s sint et s tatuantur duo
(1) Des deux COUr3 t,fui devaient ~t r c établies ou ordonnées .
Il est question don s ce chapitre des deux autres degrés de j u ridi c~
lion établis à Marseille pour l'administrat ion 'de la j ustice. Le ju ge
de première ins tance était appelé j uge ordillaire ou premier juge, cL
le juge d'a ppel juge- mage. Le premier pOUl'ait ~ lr e cboisi parmi les
Citoyens de M arseille, mais le juge-mage, ain si qu e le juge du palais.
dc\'oÎcnt élrc étrangers . Il parait pourHlnt (fu 'iI n'en fLll 11BS toujours
ainsi . du moins au dire de Ruffi , puisque les Marseill ais finirent
par
~t re
prHérés
a li X étrangers.
�-
IH -
iudices in iure ciuili peri ti ciu es e t habilat ores
ciuit a ti s uille uicecom italis Mass ili e scili ce t in qualib e t ipsarum cllria rum unus iudex e t duo notarij
publici ci ues e t, habita tores eiu sde m ciuita tis quorum notari o rum unus sit ad di scum iu x ta iudi cem
pro scrib endi s sicut cons uc tum est omnibu s actitatis cau sa rum in di cta curi a seu cllrij s ue ntilatarum et alins nolariu s de pute tur e t s ta tll a tur ad
tes tes recipie ndos in eade m curi aseu c urij s Supradictis . Decern entes similiterqu od predi ctorum iudi cum predictarum curi a rum et cuiu slib e t eorum
si t polestas daudi tulores el co nfi rmandi tut ores
et cura tores pro ut plerumque confirma ri oporleat
e t eosdem co mpellere ad administra ndum ut l'es
qu andoq ue exi giL
Il em perso ni s e t bonis babe nlibus tutores e t curatores alium seu ali os prout necess itas uel uLilitas quaodoqu e pos lula t da re seu adiun gere et
d ecre ta illlerp one re e t de suspecti s lutoribu s et
curatoribu s cognoscere e t iudica re e t ni chi lominus
apud que mlib et eorumdem iudic um poss int fi el'i
cmuncip acio nes e t les tamentorum publicaciones et
pr out l'es ex igit tes tium produ cli ones se u recepciones secundum iu s e t secundum sta Lnta Massil ie
in form am publica m ante liti s co nles tacio nem et
omn es causas ciuiles qu antecunqu e fu erint qu antita tis audire e t iudica l'e e t l'es iudi catas seu alit er
termina tas execucioni ma nd are secundum ius et
m~"l.ime secundum s ta tuta ciuita ti s Mass ili e ciLra
penas tame n co rp orales ictibu s seu ue rb eribu s in-
-
145 -
ni ge lld as pel' exscqu oion em . Qui a huiu s moùi penarum exsequ cio ad lIi ca rilllll in Mass ili a domini
co mitis pl'Ouin cie iu x ta co mpos icione m pacis fac te
di gnoscit,ur pertin el'e e t de mlllll omn es actus io
quious auc thoritas iudiciali s ucl decre tllm seu
concc ns us iudi cis sunt ncressa ria s iu e s int actu s
pertin e ntes ad conlen cios am illri sdi c tione m siu e
ad uolunlari a m ex plica ri aplld qu e ndib el diclorum
illdi cum recle possint excepti s la me n crimin alibu s
qu es ti onibu s se u qu es li o nibus mal eociorum Cl iniuriarum in qui bu s pel' modum acc usacionis se u
denunciacio nis uel inquisicionis procede relur qui a
huiusmodi qu es ti o nes specialile r offi cio ta nquam
maiori curi e palacij reserll amllS,
Statu entes si milit.e r qu ocl s i a liquis corrupe rit.
uel at.empta ue rit corrump e re aliqu em illcli cem Massili e in aliqua ca usa cl e bea t ill e eacl ere a b ill a callsa
si illucl proba tum fu e rit pcr ipsum illdi cem e t pel'
t.es les ali os od e cli gno s etnidli lominu s pro so la aLt.empt.acion e corrumpe ncli arbitrio recto ris Mass ili e
pllni a tllr . Et s i quis iucl ex corruplu s fu e rit pecunia
uel ali o modo ab aliquo a b o ffi cio sit pe nitu s e xcludendu s e t ultra punialur arbitri o recto ris e t co usilij
Massili e e t capitum mini steriorum, Et quod qui sque
iud ex t.e ueatur eomp ellere partes e t satis faciendum
de iudicaturis earumdem curiarum quibu s presunt
seu preerunt ad requi sicio nem ciau3l'ij pignorum
siue mo ralorij s dilacionibll s pos t l'CS illdicatas uel
alil e r diffinitas.
Il e m qu od illdi ces cli cla l'lIll1 clIri urllm no n te-
Tl.
10
,
..
'
�- 1>6neautur sacrame uto cousilij s inte resse uisi specialiter fu e rinL requisiti a recLore uel a sy ndi cis uel
sepLimanarijs ne mo autem predic torum iudicum
in tempore quo erit iudex dic te c une transmILlatu~
ob aliquam causam exLra ciuitatem Masslhe IlISI
eadem die in ciuiLate m reuertere tur e t ho c dlclmu s
quia illius iudicis absencia posset liti gatoribus esse
dampnosa .
•
C,t,PUT V.
, ,
De tmnslacione judicioru.m in curia lY/assilie de
u.no iudicc ad alium {aciellda (1).
mU!I in te norecuiusdam precede nti s sLaLuti qu od
est s ub rubri ca d e duabu s curij s s tatu endi s co u tinea tur duos iudices ciu es Ma ssil ie d ebere eli gi de
aon o in ann um qui in illi s du abu s c urij s fun ga ntur
offi cio iudi candi acper hoc sepeco nti ngat quoddc
oum ero iuri speritorum ciuium Massili e qui s unt
aduoca ti eL paLrocinium pres tant in cau sis qu e uentilantur in di c ti s duabu s curij 5 eli gllnLur iud ices eL
illi iudi ces electi de num ero ill orum aduo ca torum
qui assumpti sunt ut iu dicent in illi s triblln alibll S
dictarum duarum curi a rum ubi causas suas fou ebant priu squ a m ad ill a t ribun ali a ips i c1i gere ntur iudices pos tea Lume n in illi s causis seu li tiblls quibus
antequam essent indices apud illa lribun ali a patrocin aba ntur non uale nt de iure esse iudi ces quia
(1) De la t ra ll slation des juges da liS la com' d e JlI".rs cille et de
l'itlslClllaCion d 'mljugc.
,, . ·1,'
'
..
�-
l'>S -
adllocacionis s uc me lllo res in colTupl i iudi cis non
possenl nome n perfetTe c t li cet in huiu s modi easi-·
bu s eo nlin gerit sepe hine r e tro fui sse proui sl\ll\
pe l' gen eralia eo nsilia iI1a ssilie quid s upe r talibus
serual'e tur ideo tam precede n tibu s quam futuris negocij s formam dautes presenti s tatuto decel'llimu s
de cetero obseruanclum utqu a nclocllmqu e de cetero
accicle rit quod aliqui s sit iud ex in cli c li s cluabu s
curij s ill e quid em Glll nes cau se c t sin gule qu e anl e
ia m dedu cle fu erant a pud tribunal ubi d e cete ro
ilium iuclicem opot'lebit iudicure e t s usceplo offi cio
iuclicandi slatim ipso iure c t sin e a li o faclo ho rninis
ex ui presenlis co nslil.ucioni s mille nlur e l tran sferantur ad tribunal alterius iucli cis ip;arum duarum
curiarum sin e debilo le r\l1in ancle e l hec mutacio siue
transla tio fial siu e e rit iudi cium ceptum siu e non
ita tamen quod iud ex illius tribun ali s a quo Ge l. illa
mutacio lenealut' acl re qui sicion e m parc ium liti gatOrllm seu alleriu s eo rum lile ris s ignifi care alleri
iudici lribunali s ad quo cl lrans ibit ca USa pe l' huiusmodi mulacion e m ca usam legit.imi impeclimenli
quare ipse a quo fit ista mul acio auclire seu cognoscere uel iuclicare impetlitut' e t ni chilomi nu s ille lilere
expressim CO l\tineant nomen iudicis a quo fiel illa
mulacio e t nomen illius ad quem et causam se n litem que traosfer e lur e t annum e t cliem quo liltere
dabuotur. Ille autem iudcx ad qu em fiet huius modi
cause translacio pos tquam illas IiUeras receperil
facial s ub a nno et die recepcion is liUerar um incontiucnti te norem carl\m red igi in ca rtul ario pl\!Jli co
-
'1'. . 9 -
gcstorum seu acto rum curi c pel' ll1 unum illiu s pu bli ci no tarij qui .00 an no e ril o ffi cia lis e l scriba
apud tribun a l iudi cis ad qu cm fi e t tl'a nsitus cause
huius seu pe l' a lillm publi cum no ta rium si ill e o mcialis non esset ibi tun c et huiu smodi mulacion es
iudi ciorum dieimu s fa cie nd as ui cissim cie un o iudi cc
ad alterum iudi cem pl'edictarum dual'um curi a rum
11011 pel' modum del egacioui s sed ex uigol'c huiu s
pl'esentis co ns tilucioni s hoc c tiam addito quod si
forte ambo iudi ces dic ta l'um c uriarum cod cm impedim ento tenel'e ntur aul fOl'sam s uspecti halJel'cntu r
tun c illa causa transeal eod cm mod o ut s upra ad
s upe ri orcm c uri am pa lac ij pel' mai orc m iudicem
palacij sin c rlc hito tel'minanda .
•
�CAPUT "1.
De comunis curia Jlassilie causarum appellacionum ordinanda et quis et a quo appelletur (1).
"
,
~ICET in precede nli capitulo supe rius SiL constilulum quod due curi e ordin e ntur in quibus duo
iudices ciu es Massilie pres idea nt conquerenlibu s
iu s reddendo ad huc lamen quia ad iu s redd endum
(1) Du. tribunal de la comm.une de ltfarseille, t'Juchant l'ap/Jel des
Coti Ses,
el qui est a.ppelé er par qttÎ on es t appeM.
Les j uges ne pouyaient être nommés arbitrateurs ou arbitres dans
les affaires portées de\'ant le t ribuna l auquel ils appnrlenoienl j l'nrb itrateur ou amiable composteeur est celui qui est désigné par les parties
pour termin er leurs différends à l'amiable, s an s être obli gé de suh're
les règles ct les formali tés de Justice j il pronon ce ex roquo et bono.
L'arbitre cs t celui Qui est tenu d'observer les form alités de procéd ures
ct Ics lois . L'arbilre ou les arbitres ne sont pas toujours nommés I)a r
les part ies, ils tienn ent même assel SQ u\'cnl leu r cOlllmi ss ion des
Irib una ux .
Il fallait être âgé de \'ingl-cillq an S au moin s, pour pou\'oi r être
nomm é arbitraleur ou arbitre. Les femmes, elcepté les reines el les
Ilrin cesses , les abbés, les prieurs conrenLu els CLles moin es claustraul
ne Jlouya ient procéder à des arbitrages; les fem mes parce qu 'elles
étaient jugées incapab les , el les abbés, les IJrieurs com'cnlu els eLles
lUoin es claustraul l)arCe Qu 'ils étaient morts a.lt tnonde (comprornWi
in reliyiosu:m ta/l.qltum in arbitrutn no/l. polest ) ,
"
�-
I S~-
iu hac clUitate putamu s esse necessarium ordin amu s prese nt,i statut o ut preter illas dua s curias
superi us nomin atas ali a curi a ordinetur supra eas
scili cet in illo so lario ubi hin c reiro iux ta cameram pi gnorum curiarunl co nsueuerunt cause seu
placita uentil ari uel alibi ubi co nsili o generaliMassili e pro comuni Massilie uideretur alibi statuenda
in qu a quid em curia esse debeat nomine comu_
nitatis Massili e preter iudi ces curi arum aliarum
comunis Massili e unu s iud ex appellacionum uideIicet un us extraneus de illis du obus iusri speritis
cx traueis qu os rector hu ius ciuit atis seeum adducet uel aliu s iurisperitus qui ad hoc offi cium per
co mun e Massilie statueretur it a uideli ce t quod ille
qui erit iud ex in dicta curi a app ell acionum s.it
cognit or et iud ex causarulll app ellacio nulll tautum habeDs eciam potes tatem iurisdieti oni s cum
cobercioDe iD omnibu s ct, pel' omni a qu e circa
ex plicanda effi cacit er appell acionum negocia pertin ebuut et sic deind e de ann o in annum in ead em
cu ri a iud ex statuai ur non tamen ciu is Mass ilie
sed unus de illis iurisperit is quos rector qui deinceps pro tempore erit in regimin e huiu s ciuitatis
Massili e secu m addu cet uel alius extraDeus qui
per comun e Massil ie ex co muni pl acito generalis
eODsilij Massili e in huiu smodi iud icem eli gerent,uL
Huic aut em iudici appellacionum rector debea t
et tenealur tam in suis salarij s qu am in omnibus
alijs uictualibus de prop rio ipsi us recto ri s salari o
prouidere.
-
153-
ln hac autem curia du o 1I0tarij ciu es et habil atores Mass ili e uill e uicecomil alis statu antur
quorum unu s stet ad disc um iux la iudi cem pro
scriLeDdis sicut consuelum es t o mnib~ s ac til aLis
causa rUIl1 appellacionum et aliu s notnriu s deputelur ad tes les in eadem cu d a recipiendos et
statuantur et ni chilominus in ead em cud a duo cursores statUaI1J,ur sub mercede eis co nslitu end a
ct so lu enda ,
Litea t eeJam eid em iud ici qui es t aut erit in
dicla curia appellacionum pro temp 0re in futurum
nun c aut dein ceps sicut bono uiro simili ter eisdem
causis appellacioDum pend eDtibus coram eo amica biliter compoDend o suum proferre arbitrium seu
mand amenlum si forl e de comuni co nsensu parl es
voluntal e spontanea siu e cum pena siu e sin e pena
sc supp onerent arbitratui se u mand amento eiu sdem, De exscqu cionihus uero faciencli s cli ctu s
iud cx app ell acionum non sc inlromiltat quia hoc
1I0lumu s pel' ali os iudi ces curi arllm Massili e comunis expediri debere,
Statuimus simili ter de cetero obseruaDdum
([u od in omnibus causis in quibu s non erit prohihi lum iure uel consuetu din e uel per statuta
Massilie appellari appell etur seu liccat appell ari
ab in de in ant ea a sentencia se u sente ncij s cuiu s'.
"
f
.',
f
�-
lM -
libet iudicantis sull iuri sdictione co munis Mass ilie la ta seu latis dein ceps siu e fera tur a iudice uel
a iudicibus ordin arijs presiJentibu s in di ctis duabus curijs de quibus fi et mensio in precedenti slatu to siu e a delegato seu delegati s siu e a ui cario
huius ciuitat.i s siu e ab illo iudi ce qui es t aut pro
tempore erit cum reclore iudex in iudieatura palacij cons titutus appelle tur in qu am sen liceat appellari lanquam ad ordin arium iudicem curi e comunis
Massili e ad ilium iudicem qui nun c es t seu pro
lempore erit in hac dicla appellacionum curia
iudex appellacionum co nstitulus et ho c idem
dicim us de appellacionibu s qu e interponerentur
in illis casibu s in quibus iu re ciuili permiltitur
app ellari . Et hec nisi fort e aliqu o s tatuto Mass ilie
esset probibilum appellari a ut non esset iure ucl
consuetudine appellacio recipiend a . Ita eciam
quod li cet appell ans non exprimeret in app ell ando ad quem nominatim appell el ad ban c curiarum appellacionum siu e ad iudicem supradictum
in eadem curia siu e causis appellacionum pres identem.
Qu anq uam autem superius di ctum s i qu od
predictus iudex appellacionum debea t esse iudex
cau sarum tantum appellacionum tamen uolumu s
eum nichilominus teneri pel' fid em s ui sacramenti
in omnibu s ct pel' omni a ad dandum con silium tam
dicto recto ri qu am iudi ci co munis palacij Massili c
-
155-
quand ocumqu e ab eis fu erit ind e requi situ s uel suo
molu proprio mo ueretu r s uper r egimin e ciuitati s
Mass il ie et specialil er sup er qu estio nibu s malefi ciorum seu quorum cumqu e negociorum in qui bus
pel' dictum rec to rem seu iudi cem palacij uel
ui carium di cti recto ri s occasione regimini s di cte
ciuitatis Massilie pro cedere tur pel' modum accusacioni s uel inqui sicionis seu clenun ciacioni s uel
alio qu ocumqu e modo.
•
�•
CAPUT VII.
De iuramenlo ommum iudicum cI/rie comunis
lIfassûie lam catlsarwn p,'incipalium qI/am
appellacionwn ( 1).
~TATUl!IUS
firmiter obserunndum quod omnes
indices curi arum co muni s Massilie qui in palacio
seu in alij s curij s Massi lie erunt pro tempore
occas ion e regim ini s di cle ciuitali s Massili e uel
cu riarum ein sdem debeant cum ass um entur ad
sua ofr. cia iurare et iurent om nes et siugu li ad
sanCla Dei euuangelia ab ipsis iudi cibus co rporalil er tac ta in co nsilio Massi li e ad sonum campane co ngrega to in palacio per Deum omnipotenlem et Fi lium eju s uni gellitum Deum et Dominum
llo strum Jhesum-Christum et Spiritum-Sanctum
et per dicta quatuor euuangelia qu od ipsi pura,
mente et co nsciencia seruabunt in curia uel in curij s in sui s officijs predicte ciuitatis Massilie omnem
iu sticiam et equitatem omnibus ho minibus et per(1) Du .$~ '· m 6 nt de tous
ICI
juges du Iribtt/wl <le la co mmun e d e
i1:fa rsctlfe, falll des causes pri"cipales qI/a des flp7)clfati onf.
'.
,
,
\,
'.
'
�-
•
158 -
soni s coram ci, caus am habentibu s et Iiti gantibus
qui cunque c t undecunque fuerint et qu od in Olllnibus causis nel litibu s qu e co ram eis uentilabuntur
iu dictis curijs uel a libi tanquam coram iudicibus
in tantum quantum ad officium iudi ca ture spectabitur seculldum leges et iu s et presertim secundum s tatuta dicte ciuitatis Massilie omnia agent el
facient proul melius eis uisnm fu erit iustum et
simiJit er quod uicari o ciuitatis Massilie semper
sanum el rectum co nsilium dabunt et prestabunt
seu co nsulent ei fid elit er et bon a fide prout eis melius et ius tius el fiù eliu s ui sum fu erit consulendum
scilicet in his que dictus rector requi sierit occasione regiminis s upradi cti e t in omnihus alijs in
quibus ipsi motu propri o consul ent di cto uicario
ad utilitatem et commodum di cti comunis et ciuitat.is Massi lie.
Item quod di cti iudices pel' se seruabunt el
attendent in omnibus el pel' omnia sacram enlale
dicti vicarij co ntin etll1' c t s imiliter quod ipsi iudi ces
dabunt uel pres tabunt pro posse s ua opem et consilium e t aux ilium et iuramentum predi ct.o ui cario
ut ipse compleat inui olabiliter e t co nse ruet sacramentum quod fecit dicto comuni dicte ciuitatis
Massili e pro regimin e dicte ciuitatis pro officio
sue rectori e e t qu od pcr eos iudi ces nullatenu s fi el
scienter quod minus di ctus uicarius ea que iurauerit att endut et comp lcat c t inuio labi lit cr obseruel
-
159 -
pel' totum tempus s ui regiminis et bec omnia su pradicta e t slll gula promittant et iurent supradi cti
iudi ces e l sin guli eorum ut dictum est ad sancta
Dei e uuan gelia se fideliter b ona fide e t. legitim e
absque omOl dola et fraud e et malo in gcnio facturos attenturos et completuros inuiolabiliter pel'
totum tempu 's sui officij remoti s semper omni
amicicia et inimicicia ac parentale precibu sque et
pronussls ac tlmore odio et amore et precio .
.,
ln predicto autem sacramento iudicum uolumus co mprehendi et eciam ad omnem ordinarium
et delegatum nostre ciuitatis Massilie ex tendi quod
mandato uel precepto allt precibus alicuius non
denegent audienciam alicui in iure s ua nec pretextu tali causas inceptas uel in cipiendas coram eis
ullatenus differant terminare.
Decernentes preterea quod ni chilominu s dicti
judices comprehendant et di cant in eodem sacramento quod ipsi consilia secreta et credencias
quecunque celan da erunt qu e eis pateli ent uel
dicentur aut ipsi audient secreta l1abeant et teneant eaque nulli pandant toto tempore slli officij
nec unquam pos tea ad de trimentum et lesionem
ciuitatis Massilie uel alicuiu s co ns ulenti s seu cuIUScunqu e alterius ciuis Massilie .
, -
�-
DecernE'nles similil el' qu od di cli il1di ces omncs
el sin guli dUl'anle omcio lI el posl ill fl' audem
lIuli alenus possinl aliqu o modo nec li ceat eis pel'
se nel pel' alios si ue iud eos uel chrislianos aliquam l'emun el'ucion em uel guizardonum uel aliqu od serui cium uel dOllum sell encen nia aliqua
postulare uel acc ipere a quo cunqu e seculari uel
eccles iaslico nec ab aliquo monaslerio uel domo
religiosa ualens unum denal'ium uel plus prelel'
esculenlum et poculentum ualens usque Ires sol.
regalium nec traclare pel' se uel pel' alium quod
ultra unum annum in offi cio iudi calure remaneanl
nec eciam in consilio generali uel priu ato aliquo
dicle ciuitalis qui cquam inde ded ucent uellraclari
facienl nec diclo comuni nec alij cui cunqlle
di cte ciuitali s Ma ssilie nec cum sui s notarij s uel
aliquo ipso rum aliqu am sup er lucro ipso rum parti cip acionem habebuotel si aliquid ad ip sos iudices
de rebus dicti comu ni s et ciuitati s Massili e perlI enerit qu oquo modo preler S Ull))) salarium uol
aliud sin eca ll sa iu sl,a relin endi ililld qu antum cilius
polerunt redd ent ct rcddi facient di cto co muni seu
clauario uel clauarijs eiu sdem co munis dicle
ciuitatis qui pro tempore fu erint in dicta ciuilalc,
,',
-
l GO -
Item que di cti iudices ten eanlur dare C011silium et consilia ct patrocini a dicto ui cario et
com uni ciuitatis Massilie et eosdem in ca llsis el
lilibus delfend ere infra ciuil alem sin e alifJu o sala-
t 6i -
rio ct ex ll'a si necessital e fu cril cum remun cracione
lamen salarij ,
It em qu e di cti iudi ces ex islendo illdi ces non
pl'cstabllnt in curijs comuni s r inil ali s ~[a ss ili e paII'0CllllUm uel aduo cacioncm in aliqua ca li sa uel
lile ni si predicto lIi ca l'i o Cl co mm uni ciuitillis
Massilie lit sllpra di ctum cs t DCC el'unt al'bil,l'i lI el
assesso res arbitrorum inl el' cill es Ma ss ilic sin e
liceoc,ia lIica rij et tun c sin e omni sa lari o ct spe
sa lan) nl SI ilntequmn elec li fui ssent iudi ces talc
offi cium in se l'ecepissent sed in illis causis qu e
co ram ipsis uenti labu ntur aut uenti lale cssent
coram sui s pl'Cdecessoribu s poss int ùe uolunlal c
parcium se subij ciencium uoluntali eo rum llI andamenta seu arbitria proferre,
Sed quia pl erumqu e sepe co nti ngit qu or! aduocali iurisperiti di clc ciuiLatis qui pro lempore
cilguntur iudi ces curi arum Mass ilie anl equ am cliganlnr ad omcium iudi ca lu s susc ipiunt cau sas suu
SUIS pa t10Clnl)
, ' .. S gubernand as co ncedimu s cisdcl1l
'l'
,nun c ael ul lltaiem
suarulU parcium et ca usa rum
lI11plcndi fid el1l suc ad uocacioni s promisse seu
SUSccpl e ut absqu c perlurb acione ct relardacione
sui o cr,ICI)'" ludl,catus cas illas lanlum an le orn ciul1l
iudi cis suscepl as ualcn nt foucrc ct manulc nere
danclo ihi co nsilium SUlll1l l'rcponencl o ci e fac lo
rr
"
,
Il
,
.,
•,
..
�-
162 -
et disputalldo de iure ila lamen quod pl'Op ler hoc
non ueni ant illi ex islendo iudices in euria COl'all1
iudi ce co mulli s nisi forsitan a iudi ce qui cognoscel'et de ill a ques tione super hoc uoca rentllr.
Slatuen ies in supel' quod priusquam aliqualis
lIel causa co ram dictis iudi cibu s lI el ali quo eorum
fu el'it (in aliler di sp"lata qu od pro ea illfl'a mensem
sequ enlem qui super est de lempore sue iUl'i sdictionis leneantul' deffinitill e pl'onun ciare uel mandamenla ut di ctum es t proferre ni si iu stum impedimentuminteruenerit uel ni si reman se l'it de parcium
uolnntale expressa. Et di cti iudi ces non possint
aliquid petere uel accipere pro co nsilio uel co nsilijs
alicuius sentencie diffiniliue lI el interl ocutorie nisi
illud receperint a parlibu s de lI olunlale ip sarum
parcium uel all ~ rilJ s ea mm pro habend o co nsilio
expend endllll1 .
Item quod hereticos et uald enses et omn es
ali os persecutores fid ei qu ocun ll" e nomine non cupentur perseqllentur prout meliu s poterunt bona
fide dando cons ilium et auxilium diclo ui cario
persequ endi eos in perso ni s ct rebus uirilil er el
potenl er.
luùi ces alli em sua sacram enl o cO ll cluclan l
-
IG:l -
qo od qll anlllill erllilt in ~ I a ss ilia in lrelll onwi di e
ClIri alll pro iure redd end o semel ad minli S ni si dies
fuerit feria tu s vel pro co rporis sui necessi lale uel
pro fa cto ciuitati co munis Mass il ie lI el d,' lI icarij
li cencia remanercl .
�De consil-ia1'ljs et alijs de guibllS hoc statutwil
logui/uT eligendi et ium mellto ipsoTU/n (1).
Ir
~nESENTI
capilulo ord inamu s obseru andu m
quod deill ceps annu ati m tercia di e ante fes tum
omnium sanctorum eli gantur et creentur LXXX IIJ
consili arij in Massilia inl er qu os sint ct esse cl ebeant Ires iuri sperili ad co nsulenclum ui cari o el
comuni Mass ilie qui omn es sint discreti boni el
lega les et yùonei ac prouidi et fid eles ci ues tamen
ciuitati s uicecomilali s Massil ie et ibid em stagiam
facielltes et qui sint appares!'entes qui sint ct esse
debeallt co nsiliarij Mass ilie per lotum annulll sei·
lice t a fes lo omnium sanclorum u qu e ad unUIll
annum co ntinuum .
Qui ollln es et sin guli supraùi cli co nsi li arij iur"bunt tact,is euangelij s sacrosa nclis fid clc co nsi(I l 0 0 l' clcl,;tion ct d ll serm ent des !;on;;:cil lcrs Cl aulres.
•
�fl :(j -
lilllll ct rec ttl lll cl are ui cnri o ciuÎt atis )\l as 'die
super hij s de quibu s fu crinl requi sili ct que ipsi
proprio 1110l.u co nsulu c,'inl gracia lil11 0re odio ct
al11 0re CL parenLe la pos lpoô ili s cl lencre crcdencium se u secret.ul11 de omnibu s co nsilijs que eis
inÎun gentul' Icneri secret.a nec eciam non secreta
co nsili a pandcnt in dampn um ucll es ionem dicle
ciuit.alis Massi lie et qu od ueni enL ad palacium uel
ibi ubi co nsiliul11 co ng,'egabi tur ad so num campane
qu e ad conu ocacio nem co osilij pulsari co nsueuit
uel quandocumque super co pel' Ilun cios ui carij
Massilie fu erint requ i ili si emnt citra fossata noua
Mass ili e ni si iu sto impedi mento ' emanerent, Est
au lem iu sla excusacio se u imp ed im entum si tunc
minuti erun t uel l11 ed icinam receperint net infirmi
fu erint uel a uicari o babo erint parabo lam remauendi que quid em parabo la remanendi a di cto uica rio
dari non poss it nec ex qu o ueuerioL ad cO ll si liulll
reccdencli nisi iu sta et racionali arcl"3 ct nccessari a
causa nec tU il C ecia m donec s uper capitu lis super
qui bus co ngrega tum crit co nsilium suum co nsilium
prebuerint.
ll em si acl rni ssam uel nup cias uel excqu ias
morluorum fu erint uenire non lencntur clon ec ill a
fu erint fioita quibus finiti uenire lenent" ,. ni si ialll
co nsilium fuerit termin atum .
-
1(;; -
poterit cxc usarc ex causis supradi cti s super quibu s
Sil Osacramenlo stab itur du os so lid os nom in e pen e
so lu ere co mp ellatur si uero uenerit co nsilio iam
in cepto nec habeat ut dictum est iu stam excusacionem duod ecim denarios nomin e pene per so lu at.
Sane si quis secretum consilium sin e rectoris
lice ncia reuelauerit certam penam Don duximus
staluendam quoniam interdum cO Dsilij reuelacio in
tocius ciuitatis pern iciem posset inO ecti sed prout
co nsilij qualilas et persone co ndi cio exegerit leuius
et grauius co nsilij gene ralis et recto ri s arbitrio
puni atur a co nsilio tamen modis omnibu s excl udendu s.
Addimus ~ ecia ll1 huic capitulo qnod quandocumque uegocium cie qu o tenea tur consilium respiciet priualum como dum uel io co illodum alicuius
de co nsil iarij s uel de alijs ill e co nsili o non inlersi t
possi t tamen ius S UUIll proponere coram ui cario (,)
et co nsiliarijs anlequ am recedal et co proposito
lellea tur ex ire et id em dicimus si negocium sit
fi lij et paler sit co nsili arius uel con uerso (2).
lIIud eClam orclio am us ne reclor secum haSi qui s ucro non ueneriL ad co nsiliulll nec sc
(1) Le mOl rcc loris es t in lcdi gné au-d c~s us de uicario .
(2) JI fau t li re ttel è ('QI'WCI·SQ.
, ".
�-
HiS -
bcat aliqu cm in co nsilijs gencralibu s sccrcli s uel
alijs dtl socij s suis pretcr ui carium seu subui carium
qui alldieL accusaciolles ct iudi cem palacij eL appellaeionum curi e co muni s Massili e cl nolarios
quos eo nsuetulll es l adhiberi .
Decem enles in upcr quod elee ti o di cli ge nerali s co nsilij Geri debeat ul inferiu s subsequitu.'
uid eliee l qu od sy ndi ci ct c1avarij Mass ili c cl septimanarij cap ilulll mini sleriorum qui tun c erunl septimanarij quando dicla electio dicti ge oeralis consilij
fiet istequippe persone dumlaxat nom in alecum uno
nOlarioeapilum minisleriorum eis associalo cam alia
persona et uoce a secrete lractal us illills elecli onis
exclusa debeaut eligcre el eliga nlb ona fid e duodecim probo s uiro s ct di screLOs ciuitalis ni cecom itali s Massilie duo s scili ce t de quolib et sexe.l O qui
probi niri duodeeim sic c1ecti sint el esse debeant et co mprehendanlur in nllm ero di clotorum
LXXXIIJ eo nsili ari orum di eti generali s co nsilij
ipsi que duod ecim taliter elee ti debeaot cligere el
eliga ut bona fid e LXXI eo nsiliari os ct hos poss inl
eligere tam de illis qui nun c sunt seu lun e ex islerenl eonsiliarij quam de ea pitibus ministeriorulll
qui in anno lun e proxime prelerilo erunt ca pila
minisleriorum quam eciam co mmuniter de alij s probis uiris pel' ciuitalCm Mass ili e ct pel' sexe na ci usdem ciuitalis ct Fic staluimu 5 di ctos co nsilian os
c li ~i el cl'ca l'i an ni s sin guli s in rulurlll1J .
~
169-
Adijcienles prele.'ea hui e ca pitul o qu od nullus eli ga'ur uel crcclur pro eo nsili ari o in di cto generali co nsili o qui ad minu s non habea t in possessiollib us in Massilia uel eiu s lerril ori o ualens quin qua ginla marchas argenli, ct ni si stagiam fecerit in
Mass ilia laoquam eiui s stand o cl cohabil and o ibi
pel' quiuqu e aonos ad minus.
Ue rum quia omnia qu e gerunlur super buiusmodi om ni debenl suspi eione carerc id circo
statuimus deinceps obseru aodum Ul predicli syndici
elclauarij cl seplimanarij di elorum ca pilum ministeriorum qui electi ouem diclorum duocl ecim proborum uirorum facient iurent ad sa ncla Dei euan geli a qu od ipsi boua !ide et sin e fraud e prout
dili genciu s polerunl remo tis omni amicicia et inimi cicia el parenlela ac odio et timore et amore et
inuidi a cl mala uolunlate el om ni male in genio et
dolo cl omni ali a perso na a secreta eorum remola . El ill a eleclione ut di ctum es l eligen t dictos
duodecim probos uiros duos scili ctlt de quolibet
sexeno bon os el discre tos legales ct ydo neos ac
suffi cientes ad consulendum reclori in regimine
di cte ciuitate el co munis Massilie talesque ct quos
ipsi Crecl enl uel es limahunt aut scient Illeliores,
IJlili ores cL curiosiorcs ad honorem ct COllllllodllm
lI el ulilil aleJ1l cO J1lllni s Mass ilie_
,,
,
"
�-
tiO -
Et, dict i ~ ,j a predi cti s. ut di ctuUl est clcet,
iurent cod cm modo in co nsili o generali present e
di cto co nsi li o eligere cli ctos LXXI co nsili ari os dicti
geoerali s consilij ut ci e eorumd em electoribus el
syndicis scili eet et c1auarijs ct septimanarijs supCI'ius et expressum et in contin enti facto et prestito
di cto iuramento dicti XlJ incluclantur in ali qua
ex cameris palacij causa eli ge ndi co osiliarios SiCUI
sup eri us con tio etur cL ipsis in cillsis licencielu,'
co n ~ ilium uetu ul ad pulsacionem consi lij uenire
non teoeaotur ni si primilus a reclore super ioramenlo noui co osilij fu erint requisiti, Et post modum
subsequenter ac proxima di cta electiooe fa cla
predicti co osiliarij talit er electi post recitacionem
predictorum co osili ariorum que ea dem di e uel
crastioa debet fieri co ram reclore et Eeplimanarijs
requisiti per nuocios com unis Massil ie iurenl in
moclum suprad iclum in ho c capitu lo denolatum ,
Et quod omnes et singuli predicli electo res
incontinenti cum electi fu erint uel coadunali pro
utraqu e dictarum electionum faciencla faciant el
compleant ipsas elecliones an tequam discedant a
loco lIbi propt er bo c co nu enerunl.
Similiter clecernimu s quocl cie dicto consilio non
debeant esse cluo uel plures unius hospicij nisi
IIllUS lantum ,
17 1 -
,\rld cni es ecian, hu i" ca pitul o qu ocl aliqui s
n Oll ualeat int eresse co nsili o ge nera li Ma sili e ni si
sit de num ero consili ariorum uel ca pitum ministcriorull1 uel ni si de uolunlale gell erali s co nsi lij foret
ucl forent ad di ctum co nsilium requi siti ,
"
,
Qui p,'ecli cli XIJ probi uiri qui prcdictum co nsiliu m elegeriot inconlin enti anleqllam recedanl
de illo loco in quo elegerint cons ilium sup,'adi ctum cli gantet eli gere debeanl hon a fide prout meli us cl utilius eis uid ebitur ad ulilitat em co muni s
Mass ili e scpt em probos uiros prouidos et di scretos
scilieet tres de illis noui s co nsi li arij s quos tun c elegerint et quatuor de capitibus milli slcriorum noui s
qui prcdi cli VIJ taliler electi in co lllin enli conu ocenlur secrele ad palacium et inde duod ec im non
recedanl quousqu e di cti VIJ fu erint co ogrega li etiuraueril coram reclo re ip sis prese ntibus et presenlibus seplimanarijs de eli gendis omnibus officialibus
sicul ni sacramenlali dictorulU duoclecim conlinetur ,
Quo quidem sacramento facto includantllr in eadem
domo in qua facta fu erit di cta electio consi lij CUIU
uno ex notarijs capitum mioisleriorum omlli ali a
perso lla exclusa et de a1iqna electionum predicta"um reeedere non ualeant quousqu e omn ia fu erint
effectui mancipata , Qui predi cti omnes officialcs
sc,'ibanlur in una ca rla papica ( ,) pel' di ctum nota( 1) Il fUlillirc /w llir;ccl .
1
�-
17:1 -
rium ct sig illetur ad min us ClIm tribu s sigillis eligcncium dictos offi ciales et co mllni s Mass ilic ct oillnia
interim scili ce tusquc ad rccitacionem di clorulll offi cialium sint secreta . Que rccitaeio ficri debeat in
nouo consi lio et co ram capitibus min is teriorum
ante prandium in dic fcs ti omnium sanctorum et ibi
ad minu s sy ndi ci et c1auarij iudi ces iurare teneantui'
presente dicto consi lio sicut in eorum sacramenlalibus continetur co nstituentes quod septimanarij
non recedant de palaeio ex quo predicti XlI elccti
fu erint quousque omnes predict.e election es cO lIsiliariorum et offi cialiulYl fu erint tel·minat e.
C,4.PUT IX.
De o(ficialiblls mutandis
(1).
"
,
- -miAC presenti co nstitu cione decernimus firmil er
obseruandum ut omnes et sin guli officiales palacij
curie et comunis Massilie qui cunque fu erint qu ocunqu e fun eti fuerint officio anni s singulis penitus
commu teutur ita quod aliquis prediclorum offi cialium non poss it reuerli uel statui in aliqu o predi clorum offi ciorum ni si ad minu s ab stinuerint pel' unum
annum de omnibus et singu lis suprad ictis offi cij s.
Sed alij prouidi et discreti in singulis predictorum
offi ciorum statuantur et eli gantur ab electoribus
sicut superiu s iu proximo statuto contin etur . Et sie
uolumu s et decernimus obseruari anni s sin guli s in
fulurum slatuentes prelerea quod aliquis non possit
haberc simul in Massilia duo offi cia curi e uel comunis offi cium aut em in hoc cas u scili ce t dc mutand is
officiali bus non app ellamus consili arios ge nerales
nec capita mini sleriorum .
(1) Du changement des officiers,
, "
•
.;
�-
l i4 -
Dcrcrn cnl es cciam ne ~ Iiqui s slando in aliqll o
prellic loru lll officiorulll uel aliqui s qui slet in palacio uel in clauaria pro scriplore ucl nnn cio debcat
uel possit emere ali quod debitum quod romu ne
debeat ali cui pe l's one nec in eam ali qllo titl11 0 lI el
causa quandiu ru erit in orn cio ipso deb itum quod
comunc ali cui debe t perue ni re possit nec possi nt
in aautare uel in canlari ra cere aliqu an gabell am uel
aliqu os red dilu s uel usalica quam lIel qu os seu qu e
comune accipiat iorra Massili e uel eiu s territorium
nec ali quod lignum quod armarcllll' a comlloi .
LicoL aulem intel' orficial es curiarum uel comunis Massili e intell iga mu s nuo cios curiarum excipimus lam en in hoc casu uid elicel de precl icli s
orficial ibus com mutandi s curreri os palacij et curiarum .
Deceru eol es in super quod omnes et singu li supradicLi officiales iurenl aJ sancta Dei euan geli a
in inicio su i officij el in sacramenta li quud racienl
deorficio sua co mprehenclatur quod ipsi in alio anno
proxime sub sequ enli aliqu alenu s non reman ebunl
in ali qu o ex offi cij s supradi cli .
Il em statuimu s quod illi du o notarij qui statu li
erun\. in palacio li hea nl hab ere el lenere (l', aIHl iu
-
175 -
crunl in ill o offi cio bu ll am et sigill a omnia cum qu ibus hu c usque consuelum es l bull ari ct sigi ll ari
instrum enta et litteras qu e fiunt in palacio el. mil lun tur extra et nullu s alius oisi dicti duo notarij
poss it litera s sigillare in palacio ipsiqu e notarij
recipian l et lega nt et lenea nt inrra palacium tamen
om nes literas quocunqu c ab aliquibus perso nis uel
partibu s destinabuntur et mi Uen tur recto ri uel
co nsi li o Massilie lI el curi e eiusdem d ~ Cel' D entes
illsupel' qu od di cli notarij non possint nec debeant
ali quid petere uel exigere ab ali quo ciu e ciuitatis
in rcri oris Massilie Il ec de lill eris sigill ando cum
sigillo magno uel paru o co muni s Ma ssil ie nec de
litlel'is qu e curn paruo sigillo comunis sigillabunl ur .
.,
Adden les eciam quod ill i nOlarij qui hu e usqu e
slclel'unt in palacio leneantur ll'ad ere etcons igna re
pl'edi cti s duobus nO larij s que de nouo in pa lacio
statuentul' om nia cartulari a el in stru menta et litleras CL ali a scripl,a om nia ad curi am Massili e et
comune et ad usum palacij pertillencia se ll spec(an cia, Ab hoc lamen capilulo de orficialibus
comrnutandis excipimus co rnmul andos tab elli oll cs
officiules palac ij clauarie el clIl'al'ilim Mass ili c.
Decern eoles quod illi labelli oncs uel quid am ex
illis proul elecloribu s ui sum ru el'il compl elo eOl'lIm
anno possint de ill o orfi cio in aliud orfi cillm C0 1l1 -
t
'.
•
�-
tiG - -
mulari cl eli gi Cl alij similil er qui nUll e sunl uel
lun e non essenl in offi cio poss int poni c1i" i ae
s latui in orficij s prout elec loribus uisum fu erit faciendum .
Add eol es hui c slalul o qu od Il olariu s uel notarij qui pro lempore fu erint aù labu larium nOIl
po ss iol nec debea nt arcipere de carli s romu nis cl
pro lIlililate co muni s aliquid sill e sint sy ndi ca tus
siu e sint co nsulalus sill e sint lI endi ciooi s fundi corum siue alicuiu s messa iari e (1) siu e mului facli comuni siu e alterius co nlrac lu s facti comuni el pro
ulililal e co muni s exceptis uendi cionibus gabelJarum el reddiluum de quibu s possi nl accip ere usque
ad summam quinqu e so lidos lamlum inler sigillum
el carlam el omnia .
•
Cil PUT X.
J)e capitibus ministcrio1'!lIl! eLigendis
(1).
mONSTIT UIM US hoc cap itul a perpe(u o firmiler
abse ru andum ut in pas lcl'lI m ro mlln e ~ I as s ili e in
111eli ol'el11 slalululll refol'm elul' qu o,1 cc ntulll capil a
mini sle ri orum fi anl ri. sialuanlllr in Massi li a an( 1) Oc l'élection des chefs de métiers.
Marie de IUl* , régente de.. états de L.ouis Il so n IiIs, roi de Sicile
Cl comt e de Provence, changea lec; di s pos itions de ce SL::lIuL i elle élahli l,
enl r'aulrcs choses, par ses leU res patenles de l' ann ée 13Si), que Icc;
consul s cLics autres offi cier s de la vill e don t ell e ne déte rmin e poinl
le Ihlmhre, se raien t élus ann uell ellleli Lp.. r la ,oie dll sorL Ces lettres
pat ent es Olll été elles-mêmC$ mooifiéc" Il'' 1' le passage !'u hanl de la
,lollUella forma deI {jOUll 6r na1ll Cnl de aquesta cicutat I)er lllrttre Ifi
/licha cicutot en bona 1)ofi$sO el union:
Item que oqucstofls taIs do:.e ( Ics douze co n ~e ill C r s Qui dC\ :licnt
vill e) elc()iro,. t OIlS los officier" de rflll (le
Ifur re[}i mellt cl nomina tion de monSllr 101.' ;9";01' fi bfllolllS SC /lSSO
colour que nOIl lmescoll mdre Cil. orfic; fils n; f,.oirese 'Ju ca fiulrado
de leur of~c; deian i .. rarc tJrometre de lion e illsta men r cligir e goul'ernar cen trcuenen t cas de mort 'I"e 1) ;ou {j(,r([c qll (' 10 delll Ol'on l de
(j'lu el/a lai do:c na jJucsca clegi,' t/ll autre en lll ego (/of/I/('/h 0 doti ll eis Il
Il
:l,air le gO\l\'CrnemClll d e ln
brliota s ft nomination cie III Ollsiourlo ,';YI/jcr,
(1) M étarer.
La tl Olmclla forma delgollllcnHlln Clt I a été OP IJrou,'ée en Ui 5, al!
nom du roi n éné, 11 3r le grt'l lld sénécht'l l de Pro\cncc, en présence tic
J'é H~qll C de M 3rscillc, de Bonif(l('C "haud , grondj ugl' de Ill pro\' in cc
CI dl' dhcr ;;,c;;, fltl lrc::o lI('r"on lles de di sl in r ti on.
Il .
12
�-
fi 8 -
nll alim qlli cli ganlur pel' ipsa mini slcri a cl pel'
probos homiu es ipso rum mini sle ri orum el qu i elina nl,ur laies boua od e qu os cognosce nl bonos Cl
r.deles cl ulili ores ad opu s ciuilatis Mass ilie Cl qui
e1i ganlur pel' di cta mini steri a annu utim infra oclau as post fes tum sancli Jollanni s-ll aplisle el qu e
rapila mini sleri orum iulreul cl in cipianl a nnuat,im
in reslo sa ncli Salu atori s cl qll ocl pl'edi cla capit a
minisleriorum tenea nlur speciali sacram enlo uocare et requirere sua min is teri a ad eli gend a predi cla ca pila mini sleri orum infr a pred ictas octauas
el qui pred icti cent.um capit a mini sleri orum habeanl
potes latem co nueuielld i Cl te neanlur co nu ellire sinnuli s 'dieb us domin icis in do mo hospilali sancti
"Spirilus
,
ilJass ilic uel alibi illfra Mass ili am ubi cumqu e uolu erilll el ad hoc faciendum cl conue uieudum se in di cto loco uel alibi ad pulsacionem campane ipso rum uel cum pel' nun cios requi sili fu erinl
tenea utur speciali sacrame nt o ucnire,
Si uero aliqu a ulili causa el necessari a uid ereLur
septim anarij s ipso rum ca pilum ministeri orum qu od
conu enircol di cta capit a ministeri ol'um infra ebdomadam qu ocl li ce ul cis hoc facere eciam omnibu s
ui cibus quibus ois ui sum fu eril cl plaeueril uhicumqu e uoill orinl seplim anarij de nocle uel cli e scili cel
omni a capit a mini sleri orum uel parlem ipsorum
mi xlim cu m alij s probis uiri s ciu ilalis Mass ili e lI el
,i ue alijs ad so num cun'llann eo rum ucl sine ca mpana qu ocllnqll C ",odo lI olll erint cl ihi trae tare ca
(I" eeis lIid rh lll1 lurutili " ('O ll lllll i Mi1 RS il i('c t im< lIprr
-
179 -
ea super qui bu s co nco rd auerunl omn es nelmaior
pars eo rum poss inl rec lori Massi li e os lel1d ere seu
proponere qui reclor eis ui sis uel inl ell ecli s leneaLur iuxla form am sui sacramen Lali s ca adimplere
el adimpleri face re aul in co nsili o proponere et
ostend ere infra predi clam ebd omadam. omnibu s
ipsis capilibu s mini sleri orum in ill o co nsili o el in
omnibll s generalibu s co nsilij s Mass ili e semper CO I1 lI enie nt.ibus et exi slenlibu s.
Slalu entes in super qu od lll'edi cta capila mini sleri orum leneanlur el debeant. mulari de anoo
in annum el qll od aliquis non POSS il uel debeat
esse de num ero capilum ministeriorum ni si esset
ministeri o uel de art.e maris el qui Don habea l Lam
in possess ionibus qu am in mobili ualens quinquaginla librorum rega lium coronatol'Um ad minu s el
nisi s lagiam feceril in Massilia per lres anno s.
Item qu od predi <:ti septiman arij eli gaotur siogulis diebu s Dominicis secundum qu ocl seplim anarijs uI,iliu s uisllm fu eril ex peclirc .
It em qu od si aliqui s de ca pit.ibus mini steri orum
esse l adstri ctll S ali cui uel aliqu ibu s pcrsonis 5acralll eni o aliCJu o url co nnc ncione lI el CJu od sit, uel
CSFP PO;;SPI co nll'a bono, lllo rps el bOllum sta tum
,"
, ,
�-
ISO -
ciuilatis Massilie c t lib ertat es ips ill s ciuitati s re tin endas foue nùas c t manut e ndas illud saeram entum
c t ill a eonu e neio seu 1I 0 tum pe l' hoc sacramentum
quod fa ciet pe nitu s di ssolu a tl'" cL hlli c S:l cramenlo
quod nun c d e nou a fa ciel adh er eat e t ad illud
scruandum s pecialit er tenealur ,
Item qll od d a bunt eon silium sanum rectori
Ma ssili e qu aod ocllnque ab co fu e rint r equi siti Cl
quod inte nd c nl to to passe s ua a d b onum s ta lum
et tranquilitalem regimini s ciuit a ti s c t ciuium ct
comuni s Massilie c t qu od secre ta omni a e l creclencias qu e ccl anda erun\. c l iniun eta eo rum celanda
secre ta ha bebuut e t, te nebunl e t nulli ea pa ndenl
ab sque uolunbate ipso rum capitul11 mini ste rio rum
uel genera lis co nsilij Mass ili e pe l' to l,um tempus
s ui offi c ij nec pos tea a li quo lempore ad damp nuQl
uel detrim e ntum cOlllun i Mass ilie ue l alt e rius alicuiu s de co muni .
Item qu od omn es di sco rdias c iuium Massilie
e l scand ala ciuila tis Mass ilie pro posse s ua pa cificabunt e t predi cta o mni a e l sin gula predi c la ca pita
ministeri orum iurabunl a d saneta De i e ua ngeli a
allend e re Cl co mpl e re bo na fid e c t iura c t lib ertates co muni s Mass ili e de fTend c re c t sa lll nre c t manut cne re pro niribu s to to posse.
-
18 1 -
It em S I 5cire nt qu od a liqll od Irada tt " IÎc nt
cO lltra comun e Massi!i e lIei cO lllra ip sa capi ta mi,lIisleri o rum quod esset ad dampnum ucllesio ne m
comuni s Massilie uel ipsorum capilum mini s teri orum quod illud reserabunt e l ma nifes la bunt
recto r i et seplimanarij s ipso l'um capilllm mini s leriorum in eonlin e nli sin e mora c t illum lractalum
in qua nl um pole runl e l uid ebunl cl auxi liu lil reclori c l capi ti bu s minis te riorum d ab unl e uita ndi
illud quod fi ereL ue l tracla l'e tur co nlra co mun c
Mass ilie uel co ntra ipsa capit a minis te rio rllm .
Predi cta aule nt olllnia e t s in ~ ul a iurabunl ad
san ela D e i e uan geli a ab ipsis Cl sin gulis co rum
co rp oralile r manut ac ta a ttc nd ere c l obseru are
bona ficl e e l co nt ra qu o ui s in geni o non ue nirc
rerno ti s odi o a more precio cl prec ibu s cl a U'e cti one
co nsan guinitati s ct aflinitati s ct alio sacrame nlu
tl oto cl co nu e ncioD e c l octuua di e pOS l ex itllill rcg imilli s ipso l'Uill capilunl mini ste ri or llill ipsa ead ern
capila mini s teriorum iurent ad sane la De i c ua ngeli a c l iura r e omn es e l s in guli te neanllll' noui s
capilihu s ministe ri orum e l pe l' co nseque ns omn es
ct sin g uli homin es ac to la lIoiu ersilas hominum
Massili e de ipsis capitibus mini s ler io rum no uite r
crea lis salu andis e l custodi endis in rebu s e t pe rsODi s cum eo rum coadiuloribu s c l complicibu s
conlra quamcunqu e perso na m secunclulll form a m
iltram en ti que sole l in ta libu s ohseruari .
1 1
•
�C ,~PUT
XI.
"
De synd'icis set! actoT"ibus cOllmnù Afassilie
annllatùn cl'eandis (1),
~RIlIN-'MUS presenti co nstitu cione firmilerou eruand ul11 ut sin guli s anni s eli ga ntur ct co n lituantur bona fide secundum form am statuti de eligendi s
offi cialibu s aclores siu e syndici du o prob i bom in es
prouidi et di screti ac legales ciu es ciuitatis ui ce
comitali s Massili e et habitantes in ea non tamen
iurisperiti ad inquirenda et petend a ac detrendenda
legitim e nomin e uniuersitatis Ma ss ili e et pro ea
iura et racio nes <l t res et possess iones co muni s sen
uniuersitatis Mass ili e adu ersus qu ascumqn e perso nas perind e agen do uel deB'endendo seu cx igend o
lju ecumqu c sint et de electi oDc eo rum quundo
suscipi ent ipsum offi cium et iurab unt debeat fi eri
per publicum notarium Massi li e publicum instrumentum siue scriptura publica in cartul ari o pUDlico
(.I) Des syll d ics soil d cs aclwrs (d éfe /!s eurs) (Ic la ('ommufle di
.)Ial'séil/c oll1lucllemenl éllf $.
"
�-
18\ -
CO JllllIIis ~Ja ss ili e cl Cliri a Mass ili e qll u cognoscel
de controll ersij s se ll lili bll s lI el facli s se ll ra cioniblls uel iuribll s predi ctis occas ion e dicli comllni s uenlilatis aut exalUinalis inqlli sita la men ct
cognita uCI'il ale le nea lur postea ex quo eid em de
ca call sa liqll Pb it termin are ct diffinire causam
ili um infra Illc nsom unulI1 pos t inqui sita inde el
recognila ueri lale ni si ill sto imp edim euto remaneat c t sim ilil er di cli duo uiri le ncan tur respond ere P"o co muni ~I ass ili e cui cunque co nquereuli de comuni cu un iuers itale l'Ilassi li c ipsum
qu e comuu e seu uniuersitatenJ dictam legitime
defend erc et si milil er ipsi tcneantu r inquircre et
producere legitim e u"" scc undum formam statutorum publicando tes les qui nouerint uel scient aliquid ùe racionibu s ct iuribu s ad CO OJun e Mass ilie
perti nen tibus ct hoc facian t quam citius eLmelills
pOlerunt bona fide ct sin e fraud e omni que odio
c t limo rc ct "mo rc (lrece ct precio 1I1111l cri UlISli C
l'en ilu s rrelermiss is cl adimplea nt lI el adimp leri
fari ant facien do hec e,H lcm cum ('o ll sili o sapi enlulU e t hoc fiallt cL illquira ntll l' Il O ip sis tes tibu,
ùeucieuli blls ills co mullis sc u lIlliuersil atis Massilie
ualeat deperire e t si forte quod abs it di et.i sy ndici
uel alter eorum in di cto officio suspecti iuuenli
fu erint amoueanlur ind e a rec tore qnam citiu s cum
sciencia et uolun tate cons ilij generalis tam consiliari orum quam capitum mini stcrio rulll ct nlij lun e
in loco ill iu s uel eo rum secundum ]lredicta sin e
mora subrogenlllr ct predicla faciend,\ qu e dixi-
-
185-
di cli s sy ndi cis fa 'iunt ipsi co ann o III lI" O
crunl co nstitul i ct non ultra ni si esse nt deHu o
COTl stituti ad id em alla men ista faciant co saillo
qu od di cti sy ndi ci uel actorcs non possint uel
debcant aliquam co ntrou crsiam se ll causam mouere
nomine uel occas ione d icti co munis ex qu a di sco rdia lIei pelegia maxiJll a creari posset in Mass ilia
uel oriri ut pll ta occasionetlomorum qu es llnt inler
li tus pOituS ct uium infe riorem Mass ilie uel pro
aliqua earum domorum .
1111' '; il
•
"
Addentes cciam huic capitulo quod predicli
sy ndi ci leneanlur uen ire ad palacium Massilie
quandocunqu e regu isi li fu erint pel' nlln ci um recloris lI el seplimallariorum uel qll andocumque eciam
11 0 11 requi siti eis uid ebitur esse necessa rium uel
uti lc lI eniendllln esse ni si iu sto imp edim cnto remi\lI crc t nce illde sep," 'abllllt sc sill c licencia
l'eclori s eiu sdclll uel eill; 10c uIII tenellii s ct tlUod
ollllli me nse lescnt uel logi fncient siui hoc stalutum ,
Item s latuimlls quod a modo predicti sy ndi ci
uel aller ipso rum cum c1auarijs com uui s Massilie
uel sa ltem cum lin o ex ipsis c1auarijs leueanLur ct
dcbca nt audire compululll ct racioneul ex pcnsarllm que fi ent pel' nu ncios co mllnis Ma ssilie infra
X dies cL postquam redi erinl dicl i uun cij ioMass ilia
'.'
,
�-
-
186 -
Cl gcncralc co mputu m cl l'acio ncm omnium obII cncionlllll Cl cx p c n ~u l'um co muni s ~ I ass ili c Cl hop
l'acore dcbeanl dc qu atuol' in qu alu or mcnsiblls
cum sex p,'o bis uiris de co nsili o el ~ex ca pilihus
Illinistel'i orum qui ad hec uudi enda electi fu erin l
et statu ti .
Item statuimu s qu od di cti sy ndi ci omll es propri etates et possessiones pertin entes ad di ctu m
tO OlUn c ilIass ili e uel qu e dudum pcrtinuerint
max im e que a XII anni s cit.I'a fu erint alienatc uel
usurp ate pel' aliqu em ucl aliqu os teneantlll' l'CCll pel'are el recuperent ex offi cio sua inqllisita tamen
primitus ueritate a predi ctis sy ndi cis presente
maiori
iudice palacij pel' offi cium sllmm uri a cONni.
~
clOn e.
Ilem sacl'amenlo di ctorum uolumu s cornprehendi quod eis non licea l pel' se II cl per alium ,
uel pel' alios aliqu am remun eracionelll uel guizardonum uel aliquod seruiciu m uel donum sell
xenia aliqll a pos tulare uel accipere uel accipienti
pro se co nsentire a quo cunqu e secul ari uel ecelesiasti co nec ab aliquo monasteri o uel domo l'eligiosa ualens unum dcnarium uel plus preter escul entum uel pocul cntum ualcns usqu c ad XII
denariulll l'cgalium cO l'onato rum el qu od pl'edi ctorum sy ndi coruru offi ciulll non CS l absqu e labo rc
18i -
oraui slatuimu s ut causa honoris dcnlur unicuiqu e
syndicO l'um uigillti librorum regalium co ronatorum
per aonum nomin e salarij et quod ipsi tenea nlul'
cl tenere clcbeant unusqui squ e qu andiu fu erint
syndici unum palafredum ad hODorem suum et
comunis Massili e et si palafredum non tenu erint uel
bestiam sufficieutem ad equitandum illi uel illis
qui in hoc defici eut predi ctum sal arium pro ill o
aooo adimatur et predi cta ornni a et sin gula iurent
predicti syndici uel actores qui creabuntur ut supra
dicilur se boua fide et sin e dola ct ab slJuc malo
ingenio facluros et completllros illlli olabil ilcr remotis inde omni ami cicia ct parentela prec ibusqll c
et prerio uclllllln eribu s et timore.
o
.
,
,
�C"rUT XIJ.
De clal/anjs Massil-ie digend'is et 'iuramenlo
ipsOT1I1n (1),
!~~
~TAT U I" US
pro uLiliLate comunis Massilie quod
eli ganLur cl consliluanlur scc undum form am slaluli de eli gendis offi cial ibu s Lres cl auaJ'ij boni el
legales el lideles qui iurenl in co nsilio generali
lacli s sacros ancli s euan gelij s quod injun clum sibi
offi cium peraganL bona lid e iura el obu enciones
tabule mari s el ce tcrarum archarum c1anarie el
ollln es ali os redilus el obuen ciones el int.ralas cl
(t ) De l'élect io n el dll serme nt des clcwa ires de Marseille.
l es t lnaircs de Mar ~c il1 c él3icnl, au XIIre s iècl e . non-seulement
les trésori ers de la comm une, mois encore les ga rdiens des archh Cg:
plus !:lrd , "ers le milieu du XYe sicclc probrtlll cmcnt, cell e dern iè re
attribution leur fUI retirée ct confi ée à un A rchiva,ire . choisi Il e préférence parmi les nota ires de la cité . Le notaire-greffier de la CQ fIt"U1I10 a quclq ud ois cumulé les ronctions d'archi\'airc ct de notoirc;.;rcrficr.
t 'emploi d'archi \'llirc ou d'archh iSIC de la commuMut é l'la it <J eronll .
!=-OIiS Loui s X I V , tln c cha q;c ft la nomin:\tiol1 du rui.
YO ~' cz l cc IH1I) itr c XV du pré::cnt IÏlrc.
�-
190 -
a ~ entura s
comunis Mass ili e accipiant di cli c1aua!'ij
diligenter e t fid eliter inquirendo e t mittendo in
archam tabul e mari s uel in alij s eiu sdem c1auarie
archis quibus debehullt presentiblls et uidenlibu s
ipsis merca toribu s a quibll S dicte obuenciones seu
denarij tabul e pel' solu entur ct quod de diclis
denarij s seu so lu cion e eo mm nulli persone facient sos tam siu e credenciam nec ind e furtlllll
aliquod facient uel fi eri co nsentie nt uel pacientur
uel aliquam diminucion em in fl'a udem comuuis
nec archam ipsa m clam uel lalenter aperient iu
fraudem aliquarum perso narum nec ali as si miles
illis facient uel fiCl'i pacientur nec claues sibi commissas alijs dab unt uel credent e t mercato res expedient in clauaria co muni s Massi lie tamen causa
non alibi,
Ilem quod pi gnora que in clauaria mittentura
ciuibus uel extran eis pro mal efi cij uel excessibus
uel alias de mandato rectori s ex offi cio fi eri iubenlis
e t mandanti custodient et salu abunt bona fid e nec
in eis aliquam diminucion em uel corrupcionem
facient aut fieri permittent. Et quod hec oOloia
supradicta timore et amore et odio preee et preeio
postpositis, Et si quid in fl'aud em h0rull1 fi eri uid erent scient uel intelli gerenl protinus reclori sy lldieis uel septim all arij s nun cia hunl.
-
19 1 -
mu s co mprehendi qu od eis non Ii cea t pel' sc uel
pel' aliulll uel pel' alios aliqu am rem un emcionem ,
Ilel cncennia aliqu a postula re uel acci pere se u
guizard onum uel aliquod serui ciUIl1 uel donum se u
accipi enti pro oe consentire a quocumque sec ul ari
Ilel ecclesiastico nec ab aliquo monasteri o uel domo
reli giosa ualens unum dell ariulll uel plus preler
escul entum e t po cul entlllll ualens usqu e ad X II
denariuLll rega lium ,
Et qu od predi ctorum c1auariorum officium non
es l absque labore graui sta tuimu s ut ca usa honori s
c1etur uni cuique c1aual'io l'um ui ginti lib r, reg , corona\. [>1' 0 salario per annum e tqu od ipsi lenea ntur
et debeant unu squisque eo rum lenere quamdiu
fuer int c1aua rij unurn palafred um ad honorem
suum et com uni s Massi lie, Et si palafred ulll non
lenu erint uel bestiam suffi cientem ad equitandllm
illi uel illis qui in hoc defi cerent pro illo a nno predi clum salarium adimatur, Acldentes "uic statuto
in super qu od di cta, inlratas non percipi ant ni si
prese nte illo notario qui in di cta clau aria fuerit
co nstilutus e t quod de qu a tu or in qu atuor mensibus teneanlur recld ere racionem sy ndi cis e t illi s qui
ad audiendam racio nelll fu erint co nstituti ,
...
"
..'
[l em sac ramento ùi ctorulll elauuri orunl uolu -
,
,
."..
�·
.
C ,'P'JT XIII.
De consilianjs secl'cli coll silij e/igeudis (1).
~RDINHIUS pl'ese nti co nsli lul' ione dci nccps 1Î1'mil er obseru and a qu od qu andocunqu e uisum fu eriL
reelori Mass ilie curn suis offi cialib us scilicet sy ndicis eL c1 auarijs eL sepLiman<ll'ij s secreLum co nsiliu m eligere ipsum eli ganL bOll a lide.
{i l D e f'éfccfÎu ,t des cUllseillers du cCJIIscil ~· tc re t .
Ccs co nseillers étaien t au 1l 0mb l'C dc 24j Icurs fonctioHs co nsistaicil l à
ill ~ tI'Hi rc toul es les affaires qui de\ oient êt re sou mises au couseil général.
[J ,
, ~ '.. .
�.'
De officio eills qui pignoTa cw'ial'lIIn l'ecepit {11,
_--
---.......
~TATU(!lUS
quod ad l'ecipi el\ da p' gnol'a cUl'i al'um Cllm ea p" o eau sis seu liLibu s l'eddi co nti gerit
unus probus eLhomo legali set sufli cien s e t ciui s Massilies taluatul' qui scrib ere nou el'il ct speciale sub eat
sacl'amentum quod pignOl'a sibi lradita uel trad enda
bona fide custodi et et sa luabit nec in eis aliqu am
fl'3udem uel co mmulacio nem uel deleri oracion em
facie t uel pel' alium fieri pacielur e t quod scribet a
quibu s pel'so ni s e t pro quibu s ca ll sis pigool'a recepit e t annum et di em et pro his scrib endi s habea t
carlnlarium speciale pl'esenti eciam capitul o duximu s adjungendum qu od ou ll us procurator uel causidicus ill a pignora l'ecipiat hoc es t ad recipi eudum
ill a pi gnora numin e co ns titu alur in offi cialem et
quod habeat iste officialis pro salal'i o quindecim
libl'Orum tantum ,
r·
•
,.
,.
(1) De l'nffice de celui 'lu; refoi t les gages des asscmlJlü s (lribUII :\ m:) .
,
"
.
"
,
�-
I !l(i -
It em quou illa pignora tl el aliqll a ex eis non
muLu eL se u comm odeLalicui de palacio uellrad cL
nec ali cni uel ali cuibu s alij s nec denario s qll os recipi el, occasione pi gnol'llm cl, qu od de qll al,uo.' in
quaLuor mensibu s lenea lll r reddere raciollem syndi cis eL illis qui ad aud iend am racion em fu erinl
conslituli ,
CAPUT XV.
De cm'tis comunis Tecolligendis rubTica
(1),
----.m ';CCIIN"" US
inui olalJiliter ouseru andum quod
synd ici co muni s ~b ss ili e olllnes qui pro tempore
erunL inquiranL dill ge nter uel faciant di ligenter
inquiri ct reco lli gi omnes ca rt as el in slrumenta
omn ia que perlin ent uel pertin ere uid ebunt ad
cOlllun e Massili e siu e in quibu s iura comunis di cti
co nlincanl,ur uel co nlinentur aliqu o modo quicunql. e cas uel ea hab eant uel hab erellt preter
clauarios di cli co muni s ct ea in simu l co llecta in
tuto loco et securo bona ode et sin e fraude reponUlI lnr.
Staluelltes in super CJuod dicLi sy ndi ci tenealltur simi lit er recognoscere carias et in strumenta
(t) Des charles de la co mmune devant dire recueillies.
t es dispos itions co nt enues dan s ce chapitre se lient à celles du
chopitre XII concernant J'éle ction et le sermen t d es claua ires j elles
ront conuahre enlr'a utres ch tIses , ce qui n'cst po s sons i llt ~ ré t. quc
les clll ' aires Il 'avaicnt . ou tre la charge du tréso r, qu c le so in de conSen'cr les titres de la ,'iIIe. sa ns ètre don s l'ob ligat ion, résen-ée aux
sl' ndics de la co mmunc, de les rassembler, Les tlnoires n'aYllient
Ilu'l1Il e des clés des archives; l'autre clé étoit stl rd4e Jlor les syndi cs,
,
'.
�-
19R -
-
19!) -
post eo rum co ll ecti one lll se me l in a nno e l qu od
promi ss is nonobs la nlibu s ips i faciant fi e ri si fa clos
il pre decesso ribus no n inu e ne r:nt du os libros de
pe rgamenis in quibu s scriba ntur a b a liqu o puh lico
no la rio Mass ilie te nores omnium carta r um e t inslrume nlo rum o mnium predi ClorUll1 qu ibus fa cli s na t
predicta recogui cio ab eisd em.
Add c nl es ecia m s up rad ic li s qu orl cum cla ua rij
comunis Massil ie de po ne nt s uum o frr cium cla u a~
ri e out d epos ue rint tun c s ine mora redd a nt et
consigne nt p l'edic tas ca rtas et in s trum en ta qu ecunqu e ad eo s pe ru e ne rint e t habebunt aceasione
di cli comuni s a lij s clau ar ij s e is s uccede ntibus tUil e
in offi cio cl a ua ri e di cte .
Statu ent es similit er qu od in a lio li b ro s pecialit er inde facto scrib antur omn es re ddilu s co muni s
j)Iassili e sci licel lescle macellum ann o na ri a pi scari a
et similia .
Et dic ta m res titu cione m facia nt di ctis c\au a rij s
alij s sll ccede ntibus presen tibll s illis duobu s uiris
qui hab ebu o t predicta regis tra in quibu s erunt
scripla di cta in strume nta comuni s qu e dicta in strumenta cum res tituta efllnt ut d ictum est recognoscuntur ca rla pe l' ca rta m c um di c ti s regis tri s
et ca rte ue l in s lrum e nt a empeionum e t alia di cti
comnnis in s trum enta ca ri or" alibi qu a m in c1a ua ri a
in tuto ta men loco e t secre to re pona nlur e t cus lodia ntu l' a c1 a uarij s qui pro te mpore e runt sub duabus c1 a uibu s e us todita quarum un am h abeat unus
ex diet.i; c1 a ua rij s e t ali am alte r ex e is qui registra
lenebunt.
Et similite r scrib a ntul' in eisd em libri s nomioa
et cognomin u omnium no ta rio rum Massi lie seu
tabellio num prescncium e t fu turo rum e L pre teritorum c t di es re mocioni s uel int e rdic ti oni s eo rUIll
quibu s illud offi ci um fll erit uel c ra t int e rdi ctulll
e t qu od libri illi seu regis tra talile r facta iD tuto
e t securo loco re ponantur e t co mmit a nt ur e t tradanlur duobu s pro bi s e t legalib us uiri s ~l ass il i e
cus todi e nd a pro di cto co mllni s.
Et a d hoc fa cie nclum ten ea tll r rec to r e ligerc
unum b on um nolariu m pub licll m Massilie q ui predi cta bona lid e ad imp lea l cum sa la ri o sib i d ando
compe te n li.
•
QlIod a ute m s up erills dix imu s d e predi ctis et
nom inibu s no ta riol'llm c l· creacionibu s eo rumcle m
in eisd cm libri s scrib endi fi a nt se mel ad minu s Cl
eciam a mpli us si illu d la me n ui s ulll fu eri t. rcc loribu s
l'a('i endulll .
"
, "
•,
�C,,"PUT XVI.
"
De ?.!ûbusdmn pe1'Sonis ]ll'ohibiLis ob officio
l'cgcndi ciu/totcm Moss/he (l ' ,
- -,-
~T empeion es aca pla cl acqucs la quc relrorsum
fa cla sunl a cOlUuni ei uilati s inferioris Massili e
de dominio e t segnoria ipsius ciuilalis e t ex tra
alicubi ab illi s domillis qui solebant domin ari ipsi
ciuil ali e t qui parl es habebant io dami ni o et segnaria ipsiu s ciuil ali s uel ab alij s l'al e firm e et illcancusse in perp el.uum habea nlur et in ali qua ullo
lemp a re noo possint in'itari pro bono et ulilitale
comullis Mass ili e et om nium et sin gulol'Um in
cadem ciuital e habitancium et pro retin elldis Iiberlalibus el fran chisij s ipsiu s ciuilalis id ea presenti cOll slilu cio ll e deccrnimus perp etu o illui olabililer obserualldum quod aliqui s llUi unqu am fu erit
"
( 1) De CCrUIÎ ., es l,crs onn es (lui doivent tl/rc écartées de l'offic e de
fa COlllllllllloutc de Mars eille.
Cc challil l'c n'a été obscné fill e (Jc., danL l'élloflllc Otl1\l l\1'sci llc était
dj\béc en vi/le haute ct cn ville bclSsc ; lors de la réllllion des <leu!
\ .lIes tous les riloyons pmenl circ odrui s à l'office de 1(1 ('ommu J!(/II I ~ .
,
,
�-
~02 -
domillu s ciuit " ti, iufori ori s M",si li o uol par'tem
aliqu am habu erit in domini o ct segnoria ipsius eiuitati s Massi lie ct qui ju s dominium et. segll oriam
quod et. quam hab ebant in ciuitat e Ma ssilie cOUluni
eill,dem ciuit.atis uondid erunt uel in ip sum com Ulie
ex qua cllnqll e causa t.ranstu lerunt uol qui sit uel fu erit degeDere se u proge ni o ill orum domiooruUl ou llatenu s possit eli gi s talui uel poni in regimin e uel
ui caria ciuitatis inforio l'is Massilie noc possit esse
ui cariu s uel subui carius uel Lajulus reetor aut consul eiu sdem ci llit atis et qu od aliquid noui Don r, at
ordinet ur uel statualur deinceps in ciuilate Massili e
pel' quod domioiuUl et segnori am qu od ct quam
habet et habcre debet co mun e ciuitatis Massilie
in eadem ci uitale Mass ilio uel alibi in aliqu o miDll atur et nt hec perpetuo ita inui olabi liter oIJ seruentur.
Statuimus qu od uniu ersi et sin guli hom ines
ciuilatis infori oris Massilic sacrame nto trini co et
incomm llt abili ad hoc obseru and a specialiter tenea ntur .
/Je caslellano sallcli ]J[C/Tcclli (1).
-~
prosenti capi tulo dein cops firmiter
obseru andulll quod quicunque os t uel fu ori t castellanu s cas t ri Sancti-i\Iarcell i poss it et deboat illud
IIIlINAM US
(1) Du chtitclaill du clldteau de Sai nt-Ma rcel.
La ,>lace ct le chdteau de sai nl - illarcel ont été possédés pnr les
,"icomtes de Marseille de qu i la commune cn fit l'ocquisilion i mais
Charles. comt e de Pro \cncc. ctlJéatri'(. son épouse, ayn nt. manircsté
le désir de les. a\"oir , les syn di cs de 1\tflrseille les leur cédèrent en 1262 (1),
Cene cess ion ne fut. pas de très-longue durée , car nous "oyons au
Ill ois d'oClobre 135ï. Phi lil)pe, prin ce de l'm'cnte. lieutenant ct gO\\,'crneUf dc Pro\'ell ce. ùOllner Ics mêmes lieux /\ll l l\larseill/)is. BU
lI om de la reine Jealln e (2). Dans les lettrcs c'\:pédi écs Ic9 mars 1358 (3)
li leurs ambass adeurs Ilernard Boniface ct. Jean Joli, nOlaire. la reine
Jeann c Cl le ro i Lou is, son nl(\ri . s' cxprim cnt ain si au sujeL de celle
donation : que {aisa,nt réflex ion. à la {oi inv iolable et au zèle SitlCèl'e
cie leurs chors sujets d e ltl orscille qui. d u ,ont le règuo cie Je r~rs l1réclécesseu rs a voient d onné des 1narquCJ éclatan tes de lellf fid élité Ctl
laqu elle ils av oien[ continu é jusqu'alors, Os a voit nt cnl d evo ir lellr
(a ire "essentir les effets d e leur gratitude (4),
Il paraît que la seigneurie de Sa in t-Marccl ful rcprise par le comte
a pp ~ l't c n ant à l'un des auteurs,
(2) Archh', (le la !1rCfecl . Cles Rou c hc s- du·l\hOne
13) ~Ianu scril appa rtenant 11 l'utl tics autC\l I'S,
(II) llistoirc CIe Marseille , par Hu Hl, 20 Mi l , tOlile t , li\" 5, J13gC l83, 1 11l
(t) Malluscr ÎI
l'
�-
:204 -
cas lrum Icncre cl uslodire pro eomuni Ma ssi lic
qll amdiu fueril de uolunl ale generali s eO llsilij
ciuil ali s Mass ili e I·am eO llsiliariorum qumu Ca pilum minisleriol'lllU uel maioris parlis eOl'um.
li a lamen qu od di clu s cas lellanus len ealur speciali sacramento illlld easlrum non 1.l'adere uel reddere alieui alij sin e uolunlale et li ce ncia exp ressa
di cli eo nsilij Massili e lam co nsiliariorum quam capilum mini sleri orllm uel maiol'i s panis eO l'um cl
cas lellanu s ill e sin guli s annis de huiu smodi teoeulur fa cere specialil er ann is sin glliis sacl'amenlull1
eLipsum cas ll'um fi.'mare sub cerla pena ad cognicio nem rec lori s el syndi co l'um Mass ili e secundum
quod cO Dsuelum esl el. consi lij supradi cli.
de Pro,'ence 011 vendue de nourcou par Marseill e, pui sque René la
co mprit dans la "en[ e qu 'il fit, allmois de no"embre 1431, de la baNnie
d'Aubognc li. Charles dc Castillon (1), Ren é racheta la baronie d'Au.
bagne l ia mort de Charle:; de Cas[illon , arri,rée Cil HlS1 , pour cn faire
don à la rein e Jeanne , so n él)O USe i mais il la reprit le 20 fénicr 14ï3
pour l'échanger a, ce d'autres seigneu ries appartenant à Jean Allardcl
ou Aliard ea u , é\èqlle de rtJal'seille, co ntre les terres de sa int-Cannat,
Alen CL Yaibollilette (2).
La jurisdiclion de Sa int-M arcel , des Camoin s et de la Rel'nard e rut
cédée à la commulle, le 2j mai 1Mï , par Etienne de Puget , é,~que de
Marseille . mo yennant la somme de U,OOO lino,:; tournois, lesquelles
deraiellt éLrc employées il la reco nstru ct ion du palai s épiscopa l (3).
(I) Manuscrit appartenant à PUll
des aute urs.
(21 II btoire de Marseill e, pal' Ru m, 2 ~ édit . 1 tOllIe 2, li\'. 10 , pa ge 32, 1,:\.\1\',
(3) Archiv.
'Iarseille.
de la Pn!teet. d(.'S UouchcS·du·Rhùn c:
li vre vel' l
CAPUT X"II'.
De cOllslllibus eX/Ta 1I1ossil-iom cOllsl-i/ucnd-is ('1),
ul a modo quandocunqu e aliqui
co nsules fi enl uel co nstiluenlul' in uiagij s SUl'ie aul
Alexandrie uel Ceple uel Bogie uel alicubi alibi extra Massili am quod illi eliganlur a reclore eo munis Massilie el creentur el constiluanlur simililer
semper laies qnod illi co nsul es sinl de melioribus
l'ae undia el discrecione el probilale el hon es lale ad
hon orem el ulililalem co muni s Ma ss ili e ex illis qui
tun e lempori s ad di clas parles lrafi carenl el quod
illi fianl ct eon stilu an lur cum fienl a reclore Mass.lie qui pro lempore fuel'il. cum consilio el assensu
sy ndi co rum el clauariorum comuni s Massili e el
seplimanariol'l.m capilulll ministel'iOl'um Mass rl. e
uel maiori s par lis eorUIll el eodem modo denlur
Cl co nsliLuanlur eis co nsiliarij .
El dicli co nsules omnes qui ad parles predi cla,
ire debebunl uel sunl iluri iurenl ad sa ncla Dei
Euangeli a quod nullale nll s merelri ces mi ll anl uel
mONSl"TUlMUS
de l'é \'èch~ Ile
(Il Des CQll slIls li élabNr I/Ors de Marsci(/c.
..
'.
1
�-
20G -
mil.ti pacian llil' ab nliqu o in fLind o ill ills lerré clli
pree runt slaf\iulll ihi adic li s merplri cihu s fa cie ncl o.
E t quod uinulll aliquorulll non Mass iiiensiulli
non fa cient uel perllliLl.ent uendi uel lllitti in di cli s
fundi cis quandiu e rit ihi uinum Mass ilien siulll ad
uendend um et quod non co nrlu cent Ll el co nclu ei
permill ent aut ali as qua lilercumqu e habe ri Sll Stin ebunl boti gas aliqu as extra neis sci lice l non
massiliensibu s aliq uibLi s sin e uolunlale expressa
habita licencia dicli fund ega rij fundi ci sup rad icli .
Et quo di clo fund ega rio non impedient uel imbringab unl uel fi eri facienl aliquid uel aliqu a que co ntraria sinl hi s qu e dielo fund egario a reclore
Massilie sunt uel erunt co ncessa uel eo ouenla . El
similil er quod non eo mpell ent dictum fun degarillm
a se uel alij s quibu seunqu e emere uinum aut l'es
ali as aliquas majori prceioquam ualerc nt in ea lerra
uinum aul l'es ill e aul l'es simil es.
[l em eciam quod bannum alieui non impone nl
nec aliqucm coodempnabunl illi co nsules sio e co nsilio et assensu eo osili ari orum .
Si uero impos uel'illl bannum uel penan:. lI cl
co ndem pn auerinl aliqu cm cum consilio co nsi liariol'u m suorum uel maiori s parlis eO l'um staluimus
-
207 -
quod l'n lum habca lul' cl. fi l'mu III co sa lu o ([u od
l'eclol' qlli pro lemporc fu cl'il in Massili n infl" )
mCll sem unum posl ad uentum ill ius lI el ill ol'u m clli
IIcl quihu s bannnm aliqu od uel pc na aliqna illlposi la csse l.u el fu el'il uel cond elllpn alus fu el'it ut supra
r1i cilul' si con sul pl'esens fu crit ct ille cui bannum
ill1 posilum es t uel co nd empn alu s es t co nqu es tu s fu crit ind e poss it de di cto bann o uel co nd ompn aeio nc
cognoscel'e e t cli ctum bannum uel cond empo acioII cm l'euocare si rec tOl'i uidebitur inique fu issc processunJ co nsul uero ex quo bannum impos uol'ilnihil
pcnilus l'claxal'o uel ilUOlul are pl'es umat sin e co nsensu cO ll si lia riol'UOl suorum ucl maioris partis
corllm latam uel'o sentenciam nullatenus ualeal
rouoca l'e.
Et si fOl'l e eo nl.i gerit quod ali cubi sint doce m
lI el ui ginti homin es ci e Ma ss ilia uel plu l'es ubi non
sint consuill ei co nsules statuti ut supl'a di citul' I.un e
<llIthoritate huiu s cap itlili li cea t eis et possint co ncO l'diter omn es uel maior pars eo rum a ut ill i qui ab
eis uel ma iori parte eorum ad elige ndos eonsules
uel co nsuleOl electi fucrint pel' se co nsul es Massili c
cligere qui super eis et Massiliensibll s alij s ibi adlI enieol.ibus habea nl ea nd em pol es lalem quam haheront alij co nsu les et supra di cilur a l'CC l0 1'0 Massilic co nstituli donec alij co nsul es in Ma ss ili a
cO nstituti sec unclum qu od pl'cdi clum es t ibi II cnennl Cl non ull.ra .
,
1 •
"
�-
~o~
-
Ucrum si ipsc qui I)lcr lu i< fucril co usul a maiori
)a rl e hominuUl Massili c rccusc t uel noll e t recipel'c
1
consulatum puniatur in deccm 11'1)l'I' S rega l'lum corona lo ruUl ni si iusto impedim enl o recusa retur ucruutamen prcdicti co nsul es qui in eo officio eli gcnluI' ut dirlum cst ex tra Mass ili am a Ma ssili ensibus
eli gau l ur mcli ores facllnd ia ct di sc recione e t honestale et dilection e ct probitale crga CO IllUlle Massili e de illi s qui ibi de Massili a inu enire ntur . Et illi
qui sicelecli erunt iUl'eut co ram alij s tun c ibi prcsentibus quocl bona fid e et si ne dolo e t fraude
reruotis inde odio e t amore et timore prece ct pl'ccio
predi clum regant co nSlll atum et ten ea nt omnibu s
co ram eis conquerentibu s pro posse sua iu sti ciam
ex hib enles.
Si <lui autcm cOll sulum suprad ictorum omn ium
aut aliqui s ex eis quod absit co n Ira hoc uel aliquid
homO) t~ m era l'i o aus u fecerint ucl 1.l e nirc pres,umpserint fid em suam circa hec quam promiserinl ncg li ge nles punianlur iodc sin guli eo rum delinqu cncium a reclore Massilie in XXV librorum rega lium
coronatol'um,
Statueutes simili t.er 0 bserua nt! u m in uio labili lcr
a mod o qu ocl nemo ~ra ss ili e n s ium uel alius unrlc-
-
209 -
ennque sit uel fu erit qui maiori libc rt alc uel fra nchisia gaud ea t uel utatur in Suri a uel ali cuhi alib i
qllam cet.eri homin es de Mass ili a c(,mmllniter nullalenus possit uel debea t unqu am fi eri uel co nstitui
cons ul in Suri a uel alibi ubi predicla libe rt.ate utcrctur, Si tam e n alius uel alij boni uc l ydonei il luc
cunles tune inu enireoLur uel ibi essenL url qui
uideantur Lo lc raodi ad pel'agendllm ofr. cium di cti
consulatll s , Sed nec magister qui uul garil er naucherus appellatur ucl aliqui s dominu s uel domini
major uel maiores alicuiu s Ilaui s r oss int esse co nsul
lIel consu les extra ciui tatem Mass ilie in ill o ui agio
quo ibit nec possit lIel debeat unquam fi e ri uel
co nslit.ui ill Suria si tame n alij inuc nirenturill dicto
officio tol~randi.
1,1
Simili ter st.atuimus ne ali'luis fund egariu s nel
nabetinu s uel qui suum uinum uendit uel uendi
faciat ad minutum nec aliquis qui preter mercadarialll ministerium suum uel corrateriam cxerceat in
terra illa poss it fieri uel co nslilui illi c con sul. Sed
ct ill ucl adiungimu s quocl qui eo nsul es sunt uno
ano o in ali o non sint co nsulcs ni si in ill o cas u in
qu o nlius non inueniretur sufr. cie ns.
Adjicie ntes preterea obseru andll m quod si aliqui s fund ega l'iu s uel nabe linu s lIel aliqlli quandocunqll e fariellL CO llira sacram entllm qllod fcce rillt
If.
.,
14
~
,
\.
\
\.
1
�-
2 10 -
uel faciellt rec lori Massili e in rede mpcione dieli
fuodi ci pe rdant in co olin e uli omn e iu s quod tUil e
hab ere nt io di clo fundi co e t ab inde non sint fun degn rij fundi ci SlIpradi cli .
CAPIJT XIX .
De eodem copitulo (1).
,"
- -~RDIN.uIUS presenti capitu lo
ut co ns ules ex tra
Massili alll constituli seculldum form am capituli
qu od es t supra de cOll s ulibus Iiuiu smodi co ns titu endi s in cousis audi e ndis e t exa min a ndi s hanc
hdb eant di ligeuciam ut secum ass um a nt e t habeant
in earum examin acione e t decisio ne du os de co nsili arij s .uis meli oribus e t di screcioribu s uel unum
ad minu s CUln qu orum co nsili o peragaut uniuersa
sed e t qu endam uota riuJU publi cum secum habea ot
ad acla omnia sc rib e nd a e t precipue notarium Massilie si e um hab e re po terUIlt.
Si uero uullum habere pote runl habeant secum scriplo rern nauis qui speciale s ubea t sacramenlum de his qu e a udi e t cum fid e e t dil igencia
conscribe nd is e l habean t co nsules ca rlu larium in
quo acla uniue rsa scilice t pe ti cio nes pos icio ll es
responsio nes e t les lillIl1 e t in s kum enl orllm pro(1) ])/1 mdmc Chal1ill'e Cl rclalÏ\cmcn\ au notoire-chancelier des
...
co n ~ uJ s .
'.
•
�-
2 1~ -
du ction es senl encie et mandam enta scribanlUI' N
alia ornnia qu e perlin eb ullt ad causam sic lam en
ut nullum mand amentum pl'oferantur inter nolenles sed inter eos duntaxat qui gral.is eOl'urn sc
subjecerunt mandamenlo. lnt.el' alios uero iu s
dicatur secundum quod eis uidebil.ur cum sua consilio faciendum .
Sane qu e acta fu erint COl'am huius modi conulibus rala perpetuo esse uolumus ac si in cUl'ia
Massilie fa cla essenl salu o lamen adhuc b enefi cio
mens is de quo fit mencio in proxima precedenli
s lalulo
Verum Il e occasione iustiri e liti gant.es a oo nsulibus pel'grau entur s laluimus quod de omui questione que cOl'am eis uent.ilabilllr si sit decem
bisanciorum uel supra nomin e iusticie ab eo qui
succumberit decimam parlem lantum accipiant si
uero infra decem bisancios fu e ril lerciam habeanl
iuslilie nomin e ab co qui succumbet et huiu s iusliti e medi etas sil consulull1 et. allera sit comunis
Massili e nec li ceat eis aliquid inde remittere. Et
post redilum suum infra dies octo res tit.u ere leneatur comuni Massilie medietalem ad di clum comune perlin enlem et cartularium de aclis causarUffi
con fectum ut ùictum carlularium cum alij s aclis
curie reseru elur .
CAPUT XX
De salario aduooatorw/l.
( 1) .
.
"
~ROINAMUS
preseuti capitulo firmiter ohseruandum ut nulli ca usidi ci se u aduocati admittantur
in curi a uel curij s Mass ili e pro alio postulando lIi si
prius iurarent semel ad minu sco ram rectore comunis
Massili e aut ni si iurauel'int re ll'ors um se de aliqua
causa uel lite in curia uel curijs comunis Massi lie
uentiland a nullatenus pelituros uel exacturos pel'
se l1 el pel' ali os ultra sex denal'ios pel' Iibl'am de
ta li moneta de qua esset causa uel li s seu es timacio litis et hoc si causa illa uel eius estimacio eril
sexaginta libri s usque ad quin gentas lib ras regalium coronalorum et si ultra quin gentas libras eril
non petent uel exigent inde plus ni si tantum pro
quin gentis libri s uel si infra sexagiutas libras erit
quanlumcunque erit ill a causa tunc liceat eis accipere uel pascisci secundum quod inter eos et cIienlulos conuen erint. Ila tamen quod tunc non liceat
eis inde petere uel exigere ultra tri gin ta sol. Et
predictos sex denarios de quibu s supra facta esl
(1) DI, salaire der Avocats .
.'
,.."
�-
21>-
mencio nOO1ine sala rij ha bcanl e l ha be rc d eLeanl
secundum qu a nlil alc m in libella co nl e n(.a lll seu
eslim acione m rei qu e pelc rcllll' c um li bella uel sille
lib ello.
Illi ue ro qui leges Cl c1 ecrcla ignora nl el publi ee palrocin a ri uole nl no n alile r admiLta ntur in
placili s nisi sem el in a nn o iU l'arenl pa trocillium
suum bona fi de pres ta rc c t p ro palro cinio tutela
uel cura uel actori a uel proc uracione uel qu alitcrc un que occaslO nc ca use non ,"ccipe re ul tra clu os
de narios pro libra ct hoc s i ca usa sit usqu e ad
d ucenl as libras.
Si uero a du ccnli s li hris supra causa fueril
qua nlocunqu e non liceal l'cci pere ullra qu aclrugilli a
so lidos regalium eo nomine si uero s il causa
qu indecim lib. la ntum uel infra poss int inde accipere eo nomine tres solidos e t non ult.ra e t omnes
s up radicli causid ici tam iuri spe ri ti qu am laici qui
leges e t decre ta ignorant iurent uel co mprehenda n tur in supradi cto sacramento ni si tamen illud
sacra me nlum bin c re tro fecerinl supradic ti iurisperiti u t s upra dicilur quod b ona fi de e t sine dolo
e t fraude cau sas e t liles ill orum quos in suo
patroci ni o suscipie nt uel s uscepe runl in Massilia
ul supradi c tum est fo ueant c t pro tega nt e t defendanl cL quod ab adu e rsari orum pa rl c Ulunus
-
2 15 -
ll ull ulllU C scrui cium in fra udcm pa rti s uel pa rcium
pro qui bu s adu ocabunt reci pi ant ucl reeipi faciant el nullu s predi c toru m legcs et decrc ta ignoraneium poss it inte resse in causis in curij s comu!l is Massilie !u!orio uel curatori o procura torio a ut
aelorio Domin e nisi pro qu a tuor perso ni s ta n(.um .
Et hoc ca pitu lum non o bs te t me mora ti s pe rso nis
qu e in ca us is app ell acio nis uel appell acionum earulll causarum p all"Ocinium s usceperint possin l
inl eresse e t adll ocare usqu e quo pe nitus sopia nlu r .
Et nullu s prcdi clorum ad uoca toru m iurisperitorum
uel ali orum poss it uel de beal pascisci cum ali q ua
pa"cium de certa par te cause haben d a pro salario
nec debeal uel possit pascisci uel sacrame nto as Irin gerc aliqu am pa rcium qu in dedicla ca usa possin! tra nshigere uel di ctam ca usa m deserere uel
ind e fin e m facere si ue uoluntale predi ctoru m
aduoca torum eo inlell ecto in hoc ca pitulo' qu où
nullu s p,'ed ictorum adu ocato rum laïco rulll uel iuri speritorum poss il uel deb ea l alilJu a m causam seu
litem pa trocin a nd am uel fou endalll suscipe re ad
periculum s uu m e t ad suas expensas nec paciscatur sibi dari sala rium in cas u ui cloric .
•
It em predic Li adu ocati laici nulla m socie lalem
lIullum mo nopoliulll uel certum pactum uel co nucncionem ha beanl cum aliqu o iuri spe ri to rum dc
dicto offi cio pe ragend o. Si lI ero ali eui ex precli ctis Co nlra predi cta ue nire nt quam citiu s curi e
l
'
1
l'
�' -
2 16 -
hoc cO ll s labil ipsos a limio e iudiciorum procul
pellal lanqu am periuros e l infames e l quod simililer hoc id em ad elel'llam memoria m in cm'Lulari o
c urie red iga lur et deinceps ad postulandum pro
alio nulial e nus admit.tanlllr in s uper puniatur in
decem libris rega lillm co ronutorum si ab ipso cas
ex lorquere poteruLlt uel hab ere a li oq uin fu s tigctur
pel' ciuitatem,
Uerum si ill e qui co ntra predicta commisit il
rectore uel rectoribus nel co nsu liiJu s haberi non
poterit, in potestate sua quod ultra infamiam el
periuri llffi s upradictum in decem libri s regalium
co ronatorum uel ampliu s ad uoluntatem rec loris
debeat publiee co nd empnari el quod ah inde non
audialur in cm'ia uel curij s Massilie in aliqua caus.,
pro alio ,
Addenles huic eci am capitulo quod nOll obstantibus )Jremissis aduocati tam iuri speriti qllam
laici si receperint aliqu as causas in se laoquam
arbitri uel arbitrutores quod de illa causa uel causis
quam et quas in se susceperint non accipianl uel
accipere possint seu liceat eis uccipere pro iusticia
uel iudica tura nisi ta ntum quantum possent uel
po sset accipere si essent aduoca li uel aduocatus
illius cause seu illarliUl causa rum in curijs Massilie ,
-
2 17 -
Adijcientes quoe! qui lib ot ad uocatus uell aicus
eL iurisperitu s adstringatur speciali ter sacram ento
infra annum e t me nsem unum po st introilum "ectoris com uni s lIfass ilie dare e t pon ere terciam
partem sui mobili s in possess ionibu s posili s in
Mass ilia uel eius territorio preter de libris e t ueslibus et armis et pannis et scy phi s argenteis el
omnibus us tensilibus de quibu s in acquisto possessionum predictarum nihil ponere ten ea tur .
•
,
,
Et in s uper iure t stagiam et habit aculum uille
inferioris Massili e nec aliter ad pos tulanJum in
curijs Mass ili e admittantur,
Add enlcs ecium huic capitul o qu oJ aliqui
causi di ci lit erari se u pro cllratores uel laici aduoca ti non debeant esse uel stare iuxta cli entul os
suos uel in prin cipales pm'so nas ClIm eis fient
posiciones in causis donec responsum dederint et
si qui monili pel' iudicem con tra fecerint arbiLrio
iudi cis p"niantur,
Sed quia olim statutum fuit in Massilia hoc
quod infra sequitur renouamus statuentes ljuod
si qua perso na liti gans in curia comun is Mass ili e
perdid erit cau sam suam pel' libellum seu occasione
li belli mal e di ctati ille qui fuit di ctat or li belli te-
..."
�-
2 18 -
nea lur illi pe rde nti redd ere qu od nomin e Salarij
inde Gccepe ra t e t nihil pro di cta min e lib elli se u pro
patrocini o illiu s cause habel'e de beat e t omne
qu od accepi t nomin e sala rij in d e na rij s uel pi gnoribus redd a t illi a quo accepit infra decem dies a
di e late sentencie e t iudex qui illam sente nciarn
fere t teneatur illi qui pe l'dide rit ill a m ca usam occasione predicl.i libelli male di clati express im di cerc
qu od ob huiu smodi occas ione m perdidit ca US3 m
ill am,
Pret er hec s tatui mus qu od si qui s adu ocalus
liU era tus uel non litt eratu s conu e ni e t cum aliqua
perso na obli ga ndo se de pres ta nd o pa trocioio ei
supe r aliqua ca usa agend o uel d efe nd endo pro
certo sa lari o uel sin e sal a ri o pos tea non audeal
in ill a causa esse ull a tenu s in predi cta cau sa contra
ill am pm'tem seu contra illam pe rso nam uel eius
heredes sin e expressa li cencia illiu s person e uel
heredum suorum cui cOllu e ne ra t palrocin a ri el si
aliq uis de predicti s adu ocatis repertu s fu erit contra
hoc facere a ut aliquid dolose agere seu pati fi eri
in preiudicium seu de tel'io racio nem iuri s parlis
s ue sin e uo lu ntate expressa di cte s ue partis per
offi cium iudicis illius cause a ut pel' officium recloris comunis Massili e comdempn e tur super hoc
couqu e re nti e t proba nti in tanta pecuni e qu a ntilale
qua nta e t SUlOm a illiu s cause seu e xtim acio eiusdem e t eo ampliu s illtcl'Clicatur ci pe rp e tu o a rec-
-
:2 19 -
tore dicti co munis ofli cium acl uoca lldi seu ecia m
procura ndi in curij s comunis Massili e c t s i d ictam
penum pecun a ri am solu e re non po te rit expellatur
a cillitale Mass ili e sine spe re uerte ndi seu res tilll endi e t infa mia sit no lalu s ab hoc tame n s la tuto
excipimu s e t superiorem esse uolumu s auto rita lem
iudi cis qu e es t circa dandum aduo catum uel dis tribll cionem adu ocalorum pro ut aliquando occurrit
daci o adu oca torum lI el ùis tribu ciû intel' pa rtes uel
seclludum s lalutum ciuitatis Mass ili e illdicis offi cio
faciend a,
•
,"
,
l
'
,
.
,
�Cil PUT XXI.
lJe ülis qu'i non admittantur ad postulandu1Il
nisi in certis casibus (1).
,
-.ut nullus clericus qui habea t uel
telleat aliquam ecclesiam uel prioratum alicuju s
ecclesi e uel preposituram aut sacris tiam uel operam uel archidiaconatum in ciuilate Mass ilie uel
eius episcopatus contra aliquem ciuem Massilie
possit in curia uel in curijs comuni s Massili e ad uocare nec eciam extra ciuitalem Mass ilie uel eius
lerritorio quod si fa cere uolet nullatenus audiatur
oisi illud faceret pro sua ecclesia uel SilO facto proprio aut parentllm suorum et proximorum infra
tercium gradum consl.itutorum uel nisi di cto ecclesiastico bene ucio prors\ls renun ciaret eo tame n de
eis excepto quod ni chilominus ad \ltilit atem co mu!lis lI el pro comuni Massilie ualea nt aduo ca re.
Slatuentes similiter ut nemini alij clericali
g3 udt nt,i priuil egio seu qui uiuat \lei se hab eat
mONST ITUIftIUS
....i
(1) De ceux q,d tl C so nt pas ad mis
ct
postllfer, s i ce n'est ((OII S
rer ( (lÏ Il $ ca s.
,
. ..
\."
,
.
�-
222 -
modo clel'icali li cca t in r urij s Massili e quandocunque pro alijs aduocarc ni si in cas ibus in hoc
ca pitulo ex pressis uel nisi illi c1crici ta les sint uel
essent qui haberent domicil ium s uum in ciuit.ate
Massilie habentes e t facieotes ib i s tagiam s uam
quod si facer e uole nt null atenu s a udi a ntur illi uero
qui domi cilium s uum u el s tagiam s u am habebllnt
uel faciant in predicta ciuilate s uppos ita iurisdictionis comuni s Massili e a udi antur e t ad mill an tlll'
pro alijs postulantes in di cti s c urij s quandiu lamen
ibi habebunt uel facient s tagiam s nam qne ad modum a lij aduocati laiei seu non c1erici admittentur
et in illis casib us in quibu s permissum est quibuscunque clericis aduocare u t s upra dicitur ten eantur ipsi semper iurare semel tantum an tequam
admittan tur ea omnia que s uperius dicla s un t in
proximo capit ulo precedenti iuranda ab alij s aduocatis,
Uerumplamen pre missis nul la te nu so bstantibus
liceat eis om nibu s pro co muni s Mass ilie quandocumque uolen tl egi time aduocar e,
Item statuimus ut nullus presbit e r uel dyaco nus occasione alicuiu s sy ndica tu s seculari uJll
personarum admittatur ad uocare in curij s Massi lic
con tra aliquem ci uem Mass ili e ,
C.4.PUT x..'II.
De illis ql/.i
1/011 pOSS1/111
habere advocalos
(1' ,
-0-_'I1iR~
~TAT U I" US ut si nliqu a perso na in curijs comuni s
Ma ss ili e de a liqu a perso na recl amac io nem scu pe'ticion em feceril aut faeie t fac turu s uc eril qu e adnocalum uel aduo calos de Massi lia habe re non possit
lI el dixerit ue l dice t qu od de illi s aduo ca ti s q"os
habeL s uffi cie n Les n on habeat po stulan s ad uocatu m
aliqu em uel a liqu os sibi dari a curi a ue l cO ll cedi
aul parem di s lribu cione m aduocalo rum fi e ri inter
l'altes e l hoc curi e ui s um fu eriL fa cie ndum tun c
bo na fid e e l, sin e fra ude ad uocaLi inte r partes a
curia co muni centur e t de ntur pe lenlibus usque
ad dll os ad plu s s i reo tot habere placebit uel acto ri
cl si curi c uid ebi llir a liqu em aciuocat,lllll clandllIll
esse uel adden dum pete nti cl ill e aduocalus ill am
pm'tem cui dandu s n el ad den dus uid ebitur admonitll s ind e a curia eam part em noll e l adi uu a re dencgando ci s uum palroc iniulll p os lul an ti dato la-
..
..
�-
2'24 -
men sibi 3ut conu ento inde competenti salario a
peten te ab ill a die usque ad anuum t.un c proximu lll
in curia ubi uertit.u r illam causam placit.are uolens
pro alijs pos tulando nullatcnus audi atur nisi forle
pos t modum aduocatus ille sup er eo admonitus a
curia infra t.res dies tunc proxim os resipuerit et
parti que eum peti erit suum patrocinium se prestaturum promiserit uel pres tm'e uolet pro sal ari o
competenti ,
Ab hac aut em consti tuciqne excipimus ne aliquis aduocatus comp ellatur adu ocare contra aliquem uel aliqu am qui uel que iun gan t.ur ei pareutela
consanguinit ati s uel affini tatis usqu e ad quartum
gradum in cl usiue nel qui eirlem expensas in scolis
fecerit au t cum qu o certam caus am uel iustam
amicicie idem aduocatus se habe.'e allegabit quarum excusacionum cognicio sit in arbitri o curi e ut
pel' offi cium huiu smodi di sceptentur et si curi a
super predi ctis dubitaret excusacionibu s an uere
sint an licte tun e poss it curi a a di cto aduocato
inde exigere sacramentum ueruntamen in distributi one et coequacione ad uocato rum suprad icla
liceat illi parti cui tu nc aduacatu s aufcretur pel'
curi am quemcunq ue 1I0iet de adu ocatis cum qu ibus co nuenerit reti ne re, lteru qu e ali os li cea t ei
habere qu os curi a alteri parti noll et uel curarerd
co ncedere uel assignare,
•
CA.PUT XXIII.
Quod nutlus possit esse aduoca.tus in ca.usa. appella.cionis contra. CU1/! pro quo dedit sentenciam in ca.usa. principa.l-i (1),
.
"
inui olabiliter obseruandum ul. cui cLl mqu e ca usidi cus in aliqua causa in qua adu ocacioncm pres t,ilerit aut prestab it alil e.' in Massi li a
in qu a causa senlencia lata fu eri t si forte pos lea
ab illa sentencia fu erit appell atum quocl ill e acluocalu s Il ull alenu s poss it in ca usa ill iu s appell acionis
pro parle adll ersa aclu oca re uel illius parli s co nsiliari us esse adu ersus eum illiusue successores qu em
an lea in prin cipali ca usa dcfend erat aduocan do,
Et similil er decern im us obscru and um ne qu is iud ex
ucl arbiler poss it in causa appellacionis ali cuius
facle a se nlencia a se lata in ca usa ali cui us co ntracliclion is facte ab arhilri o nel mu udamellto a se
dalo in Massili a esse ad uoca tu s ucl consi li arius
IjECE RN'M US
{Il IJe
Cf'
'Jue 11111 ne l,Cl/ I. el re avocat da/ls ln rot/so de l"0l,pe(
con tre cellli pOli" lequcl i f
(t
dOlm l fille $e ll/(mre dons la cnllsc prin-
r,i/mle ,
JI
15
•
,
.'
.~
,
"
\.
'
�-
22G -
illiu s pal'li s allt bCl'cdulll eiu s co ntra qu um dielum
scnl cnciulll aut al'bitl'iu m ucl mund alllc ntum pl'Ct1i clunt prolulit aut dix cl'iL seu dicc t, Qui supl'a·di cli si co ntra hec for san uenire pl' es um el'cnt oullal eou s audi anlur. EL in sup cl' pUl1iantul' proind c
in ui ginli quinqu e liuri s regalium cOI'OnalOrll1ll el.
si eas non baberent punianlul' ind e al'bitrio l'CCl ori s iudex l anl en uel aru il el' qui Lulit ucl ferrct
scnl enciam a qu a nppeli alulU esse l, nel arbll.rinnt uel
mandamcoLu 1)) a se datum poss iL defc nd cre si uell cl
ct sus lin ere aduoca nd o scili ce t pro co pro qu o ct
in quo dictam sentcnciam nut arbitrinm seu man-
CAI'UT XXII Il.
QI/od omnes aduocali leneanlw' de cO ll1!1l1'i
consiho jJl'eslando (1),
~ .--
dumcnltlln I",o mulgu ucrit nnt drrl cril.
~ô
~ONSTIT U I" US ut quilibc t adu oca tu s res id ens in
ciuiLal c Mass ili e sLagiam suaI)) ibi fa ciend o sciencia
legum aut decretaliulU deco rutu s lenea lur pres l are
patroc inium suum et cO l1 silium Cl aux ilium sUllm
Icgitimum in causis c t in litiblls tam in uocnd o
qllum in defcnù end o recto ri uel co nsuliblls et'" sy n(Ii co lI el actor i uel procurato ri l:ol'tlludem pro comuni Ma ss ilie co ntra om nes perso nas excepti s hi s
'1 l1ibu s qui squ e ex adu ocuti s predi cti s iun gerel ur
parcntela co nsan guiniluti s uel affinitati s et qu od
prcd iCla faciant bon a fid e predi cli adllocati ex
(I l Sur le serm ent ql/ e les a vocars doivcn t p,.~tc r à III commllll C
de Marseille.
Les di spositi ons de ce chUI)i{re n'ont plu s été ohsc n'ées li pur tir du
22 unil Hi3, époque à laque lle, oÎ nsi qu'il u élé dil plus huut , Loui s
Il outorisa l' électio n annu elle d'un a\'ocut qui assisterait les co nsuls
tlla mallutention des priuiléges et liuertés dl! la villt. CCl o"oca t ne
Ilrit le titre d ' a S:j:c:,~e tll· (Iu ·c n '11j5û.
•
•
,
\
'
'
�-
228-
{/iio lamen inùe adm onili fu criol a COllllllli nel ah
ali o pro comuoi accipiend o lamen ind e a dicto
co muni cerium el compelens salarium hoc lamen
salu o el relenl o qll od si co mun e Mass ili e causam
seu lil em haberel co nlra ali quem ciu em ciuil alis
Massili e uel ciuis aliquis eiu sdem eiuil ali s co nlra
dictum co mun e ille ciuis POSS il hahere in cansa
ill a de aduoca ti s Massili c usqu e ad du os adu ocal OS
s i uolet inde tol hah ere uerumptamen si dictu s
aduocatus cleri cus estiet non teneatur nec compcllalur pretex lu huius ca pituli co ntra su am ecc1es iam
uel eam a qu a haberet benefi cium adu oca l'e cl
si mili 1er nullu s clericus compellatur pretex tu huius
capi tuli in causis ali quibu s sanguini s pro aliquo
pos tulare uel aduocarc uel co nsiliu m dare .
•
Ci\.PUT ~" ' .
J)e eo dclII copi lldo.
-trt~
~ nOI N A !IUS presenti stal.uto quod si co mun e
Massili e rector aut coosul es eiu sdem indi gebunl
consi li o siu e co nsilijs cau sidi co rum qu i suot uel
pro tempore eruol stagiam facientes in Massilia
sicut in co nficiendi s in sl.ru mentis prin cipaliter pro
dicto comuni Mass ilie uel alijs causis seu negocij s necessarij s comuois predicti di cli causidi ci
et iurisperiti qu aodo cunqu e tam en requisili fu erint
uel adm oniti a di cto comunis uel ab eo seu alijs
pro eo co osilium et coosilia palam uel secreta bona
fid e et sin e fraude teneantur inde dare si uero c1el'icus esse t uel non clericus ill e a qu o hec peterentUt' fi eri tunc ill e ni si forte esset iud ex curi e palacij
minime in causis sanguini s tcnea tul' cO llsilium impCl'tiri .
•
,
.i
�De proCll'l'atoribtlS (l),
'<'iiFi~
~T,\ TUI"'US
qu od Ilu llu s pl'o cura tol' cons titut.u s
in aliqu a causa uel ca usis uent.il anda se u uen tilulI(1) Des l)rOCUreurs.
Nous croro ns devoi r m entionner ici
q u c lquC ~·lI ncs
des mesures ob-
~C f\ ées
h~ 3
en Provence au s ujet des procurClIJ:S , depuis la morl de Chard'Anjou.
Les procllI'ours n'étaient 1)[U5 admi s après un ou deux ail S, LI dcmand"cr le paiem ent de leurs hono raires.
- Ordonnances de Louis XII , - '1507, 3rl. "" 5,
e t de Fronçois hH.,- '1 535, c hap. 5, art. 32.
Ils ne pouvaient, il peine de SI/S1ICrlSÎOtl de leur é/af, communiquer
il leurs clicn t.s OHlOl Ic jugemcnt , les pièces (ill i leur ovaient été confiées
par l'avocat de la parti e adrerse Oll par III partie adverse cil c-même.
- Ordon uunco de Fran~'o i s 'l <'r. - 153!), I.U ' \. G.
11 leu r élail dMcndl.l de sc prësent cr au'( ell chèrcs sons conn altre Ics
f3 Cult és dc la pcrsonn e ou dcs personnes an nom d<> qui ils agissaic ill
et d'ci rc portcurs de l'argc nt nécessa ire J à moin s d ' Cil répondre I)el'sonnellelllcnt .
Ils dcraient remcUre am parties, dan s le délai de 5 ou t O 311 5. les
pièces dc procès.
_ Ordonnn nco d ' Henry IV. - 2 d écombrc '1597 ,
Le parlcment de Pror cncc réduis it cc délai il trois ail S, par arr~t dn
30 décembre 1602 ,
Ils étaient ob li gés de se faire délincr un récépissé d cs somm es qu ' ils
l'ompt 3Îen t au nom de Icurs clients, SO U5 peinc dc Ilullilê ,
ta cr~alioll dbs officcs d e procureur dale. pour la )ln)\cllce . du G.
no\clllh rc ·1G23 .
,
.
�-
~:1:?
-
dis in cllnn co mllni s Mass ilie faNu s proCuralor
cllm in strum euto uel sin e in strum ent o uolens proredere proc uratori o nomine admilLatur in causa
ill a SeU lite ni si suscipiendo illud officium illrau erit
aul priusquam su!'cepit iuraret ad sa ncta DeiEuan_
"dia co ram iudi ce ill iu s cause se bon a lide iu illa
causa omni dola pos tposito et sin e calumpnia acturum et responsurum seu process urum et quod nihil
penitu s calumpniandi animo dicet uel faciet nec
ùiei lIel fieri faciet in lola illa causa uel causis
qum'mu subierit procuracion em nec fieri substinebit in lesionem iuris partis sue quam citius inde
curie conslabit ipsum a limin e iudiciorum curia
procul pellel uelut suspectum et pariurum et quod
simili ter hoc idem in cartulari o curi e ad eternam
memoriam diligenter red igatur et ab inde ad procu racionem alicuius nullal enus admiLtantur et ho c
ùe procuraloribus duximu s statuenda ut in lilibus seruetur honeslas et uerecundia castis moribus perseueret.
-0De nolarjis qu·j seu quales el qualilc,' crc({'/,Î
debenl ('1) .
m
ONSTITUIMUS
ut om nIa Domi na et cognomin a
nolariorum publicorum quicunqu e nuu c sllnt in
(1) Des notaires ou mllrne da ce",!: qui doivent tUre cré~s 1lotaires.
Lcs fonctions des notaires (1) et des tabelli ons n'étaient pas les
mêmcsj les notaires faisaient et rece\'aienlles minutes des sctes qu 'ils
IJO u\'oicnt remettre en bre"et aux parties; mais quand la linaison des
Iliêces leur était demandée autrem ent, les notaires de,'aient porter les
actcs aux tabellio ns pour les garder ct les déliuer en grosse OUI personnes inléressées .
Les notaires élaient punÎs de mort lorsqu 'ils I)assaient des actes
raul.
_ Ordonnances du mois d'avril '153'\
el du mois d'octobro 1535.
fis ne pouyaient rccc\'oir des actes des perso nn es illitérées Cil r(l,'eur
de leurs parents, jusqu'au deg ré de cousin germoÎn Înclu sÎ\'ement , il
pcille de rau l, privation de leur office, etc.
- Réglcmcnt du 1 S mars '1719.
Les notoires de Marseille célébraient annuellement leur rêtc de
(1) On sa it f[UC le mOL lIolai,·c \'ielll du lati n lIofœ Ilui
\Cut
dire ti tres,
écri.
tures OU chiffres , !larec flue cc ux Ilui rccc\'aiC lll ;WCÎClIlICIIlCllt les ac tcs 1\
I\OIUC les
Quch[ues
écri vaient ordinaireUlcut 'l'CC Ites abré\'i"tions 011 :lleC des ch iffrcs.
pCI"SOllncs prétendcll t, cepeudant, Itu e cellC ~ PJlcll:ltIOIl vieut (te CC
'IUC CCUX fJuÎ Ilassai ent rll'S aetcs y !lIcitaient leurs cacbets , ma'·flll c, chiffre,
uotes ou noms Cil abr,·!;': ,
,
,,
"
.',
�-
2:.M -
-
235-
Massilia et qui cunqu e l'etol'sum simi li l cr fll el'll ol et
'1I1 n1l 5 et mcnsis et clics qu ibll S quisqll c illol'ulll
facti fll el'lI nt uel cl'cali plIbl ici notarij Mass ilic sc r ihanl" r in cal' llll a"io cur ie Mass ilic ab aliqu o no l a-
co q J:; le 2 ré\ rier. jou r de la Purificat ion de 10 V ierge , da ns la chapelle qu ' il s posséda ienl d all s l'église soute rr aine d e N . - D . ~ e s -A cco u lc s,
de 1,1 P uri fi catioll de N.- D ~ ,
de l'An nonciation de N. - O . .
Grosson, dan s son A lm a ltact. his(Qriqu e d a Uars eilfc, der enn fort
la 1re Cl la 2mo f~ t e d c P àfIUC'i ,
rorc a ujou rd' h ui , ann ée 1ïS2. page 165 , nOU5 a co nsen é le noël qui.
ti c l'Ascens ion ,
dcpuis un lem l)S imm ém orial, éln it cha n lé cc jour là et à cel le occas ion , d ans lodit ~ ch opellcj 1l 0US cro yo ns bicn fa ire en rcprodu isant
ln 1 re eL la 2mc fête d e (>cnt ccoLt; ,
lil f éLe- Di eli •
ici cc noël qu i n 'o d 'a ulre m éri le q ue colui de se rappor ter à un e f~ t e
local e:
le Sacré-Cœur dc J é::.us.
l'Assom pt ion ,
C'cs t en cc jour gloricu "( .
Qu'on présc llta dans le temple
Le pet it Enfant Jés us,
Après l'a' 'oil' circo ncis ,
Sui va ot la loi de Moyse
Gra\'t:c dans ses éc rits.
En effe t COI 1I1huma in
Fut par loute la J ud eo
Le cout elas il la mai n ,
COl11 lllantlallt a bso lume nt
Passer a u fil de l'épéo
J usqu es au moind l'e innOCCll L
Le sa int dcill al'd Siméon ,
S'étant rend u dans le tellll)lo
A cotte inte ntion
Il pr il el recut l'enfa nt
A vec les deu"( tourtercllcs
Qu'on lu i offril pour prcsenL
Hochel voya nt ses enfouIs
Etre com pris <l U massacre,
Gcmissoit incessamment :
Elle cn avai t h ieu raison ;
Car co runeste spectac le
E1:o t hors de cO lll pa raison .
Avan t fail sa fonction
Tôuchant ce sacre. mys tèro
De la Présenta tion ,
Lo béni t e t loua Dieu
1)0 s'éll'e, d ans co renco ntre,
Ai nsi trouv6 SUI' 10 lieu,
Quell o d ésolation 1
(, lor iell so V iCl'go-i\lèl'O
Do purilicn tio tl ,
n 'e ntend re le ls hur! clll ellts
Du pÔl'O ol d e III mè re,
Sur la mort d o le urs c llf"lIl ls.
Il prophétisa enfin
La restau ration d' Egypte.
Par cet agnea u tout l.ii vi n ,
Sur q uoi Mari o 01 J ose\)!I ,
Entendant telles 1I01lVe les
En furent éme rvei ll es.
J ùréllli o ava it p réd it
Au \: a ncions ce sa ng la nt melll'tro
Ûrdonllû par COI éd it :
Ha ma enl ondra. d es pl<t intcs ,
!.<1 lu ellta tions Cl co mplai ntes,
Sa i nt-~ I a t h io ll , chap ltro dc u·(.
Le furent encore plu s,
Lo rsqu' ils apprirent C( u'lI èrodè
Cherchait le pelit J ~ u s:
C'é tai t pour le mctt re â. mor t ·
Mais l'all3e leur d onna guide'.
Leur dit d e fuir d 'abord .
T rès· ai nte mèrc do Dieu ,
Obl enez d e lui la grâce
Pour tous ecu .. d e ces bas licu'( ,
Do " i \'I'c d orùna VU li l
Et mour ir d ans l' innocence ,
Co mille ces pet it s onf3 nts.
Les félC!i cllôméc::i Ila r le:5 noHl irc:5 éta. iell l , cO ll fo rm émcn l 3U'( arr~t~
de la Cou r do Pro\ oll ce du 18 lIl ai J38:J Cl d u 2 'i ju ill 1121i , celles de
de la Circontis iO Fl ,
(Ics ROl<:,
la Toussa in t ,
la Co nception
ct les trois fêles de N"oël.
Les fonclioll s de secrétaire-gre ffier d e (a COlll IIl llll allle ont été rCIllplies I)enda nt for t long-tem l)S Cl jusqU l'S à la ré\o lu tioll LI e 1700, Jl a r1 e~
not aircs de Ma rseille. Nous au rions b ie n 'ou lu n ous ass urer de la
date de l'in t roducti on dece l u sage, déjà cons iLl éré comm e un droit ail
IGe siècle, m a is m algré les recherches Ics plus m in utieuscs il nous a été
impoo;s ible de trOll yer q uelq ue clJose de pos it if il cel éga rd . No us nOlis
bornons , en conséquen ce, ta d Olln er la listc des sec réta ires nlll l1 ic i/)all:r
(lui ont dressé Icsdéh'bératiolls des co ruei!s clcv ifle et rcÇtlles COtltrals
rie la co mmu nauté (1) ,
,\"".:ci,
A"t":I!~
1578 Souzède ,
1511) 1I0(li cr .
'I ~~ O Decaza u h: cl Arn <lc IJ.
l:!St l es m ~ m c s,
'1i182 De R " n'r ct D. . las('ou rL,
l iS~3 Lcs m êm e:;.
'1l:S84 n lonc.
l iS8iS Ilern icr ct Le\l ièr(',
1586 Du pré,
lîS81 Decal au": .
1588 Dccaza uh cll)u llré,
158U ])eC3l8 u lx Cl 1l0dier .
liS90 Roll ier ct M1t\re .
lîSUl 7II Htre.
IlStl2 ll elascoU rl ct 1l/a. ll e .
1l)fJ:J llIall e ct BOl cr .
Hm'! 1I 0d icr Cl llo)e r .
'J ~ !Jlj
O'Ah.
151)6 Oille,
U97 P ra t ,
U9S IhllWé.
l iS99 Uru ll el .
IfiOO
Fer rier .
1601 Bcnoit.
Hi02
Al b 3 ~C ,
1603 n é r A r Ll ~ ,
1604 t e même,
160iS Oc lla:: . lHlIlIIe ,
J606 Fcri",
1GOï
160S
Il aldoll ill .
l'oellc.
t 609 Le 1lI ~ 11l ('.
1li i 0 HOl:hOll d .
Hi l l T odI.
1) ;'IU \l ~ tll'IO Il1:o ccUe Il:::.lc :, " ouhgcalU;c Ile
(h\ll ll in c 11c ~ "u l a ll c ~, el nol;tl lc hlllllèmc,
\1 .
GICIUCll t ,
~tClét .llr C
Ile kt
�-
236 -
-
ri o publ ico Massili e ad CLCl'n UIlI memol'i am inde
l'clin endam cl ca fi anl ex hij s l anlum que ind e sci l'i
,\ nllCCS .
A ...,~.."'.
161 2
16'13
Ar naud.
Piqu et.
1&14
1615
1610
1617
16 18
16 11)
1620
Carl on .
Bo ver .
8a'-n .
Tu~caLr .
Po.rat.
Dernier .
Bru net.
1621
Âubergy.
1622
1623
1624
1625
162:6
1627
1628
1629
1630
1631
1632
1633
1634
1635
1636
1637
1638
1639
1tUO
1641
1642
1643
1644
1645
1646
1647
1648
1649
1650
Pelissicr.
1\liJ1c.
Piq uet.
Giraudon .
16lS1
1652
1653
1654
1655
1656
1657
J658
161S9
Compian .
Hh'icr.
Poncr.
Vergu ini .
n crnicr.
Lobel.
Mille.
Prat.
Arnaud .
Le même.
Sopin.
Benoit.
Vacbier
Icard Cl Vachicr .
Le m~m c.
Gabriel.
Le même.
Le même.
Vacliier .
Arnaud .
Compian.
Gazel.
Piqu et.
J aubert.
Prat.
Dezo udin .
Jossin .
Doyer.
Bezaudin.
F. Bezaudin .
Chaulan.
Com pi an.
Dczaudin .
Herard y ct .llîll rc.
1660
1G61.
1662
1663
1664
1665
1666
1667
1668
1669
1670
1671
1672
:1 673
1674
])on cy.
Lomb ard .
Lebon .
lIel inll8l!il'i po lC1'l1ll LlI eraCilcl' pel' cos dcm nolal'i os
auL pel' ca rtas uel in strumcnta pub lica ab cisdem
labelli onibu s uel alij s scripLa r elorSllll1 ct id em similit er fi at de om nibu s eL sin gulis nOLar ij s qui a
modo fi enL uel creabunLul' in Mass ili a. Et si posl
Charpuis,
Mallet.
Hampal.
Doyer.
Compia n.
A udi er .
Emeric.
J ossin .
An n {I'S,
Bezaudin .
17'08
171)9
1710
1711
1712
1713
1714
1115
1716
17'17
1718
1719
1720
1721
1722
1723
1724
1725
1726
1727
1728
1729
1730
1731
1732
1i33
1734
1735
1736
1731
1738
1739
1740
Cuzin.
1741
l\laill et.
Urlis.
Am oreu l.
Rampal.
Fabron.
l e m~m c.
Seguin .
1742
"1743
1744
174ti
1746
1747
'1748
1749
Laure.
Lomb<l rd .
Car reuil .
Hoquemau re.
167~ Juge .
1676 Roqu emaure.
1671 Bezaudin .
1678 E meric.
1679 Darrelier.
1680 Mabill y.
16S1 Jullian .
1.G82 Doyer.
:t 6S3 Carreu il .
:t'l84 R oqu emaure.
:tf.83 Sossin .
'1686 Amorem:.
1687 Emeri c.
:1MS Gourd an.
:1689 Dezaudin .
1600
:t601
:1602
16fi3
1694
1695
:t606
:t607
1698
1699
1700
1701
1702
1703
1704
170lS
1706
1707
237-
))i sca tor is.
Douès .
llo nchin .
R ampal.
Rcy nier .
Jaubert.
Girard .
~l a bill r.
Giraud .
 ll ll ées.
Remu zat.
Fougasse.
Cuû n.
n ezaudin .
No toire.
UJ anc el Rcrnicr.
Re~· n icr.
1\Ioisson .
Rougier.
Mouret.
Le même.
Ram l)a l.
Gourdan.
Dernard.
Le même.
Le même.
I\ougier .
Grosso ll .
Ueza udin .
Sibon.
Fabron ,
Gu eyrard,
Oli"iel'.
n eza udin .
Boyer ,
Sibon,
Girnrd ,
Le même,
Pons.
Louic.
Grosson .
Le m ~ m c .
Dern ord.
Dezau din .
Sibon.
Olh·ier.
Chery .
Hoza rd ,
Aubin Bel'11'I01\(1.
Girnrd ,
1J0yer.
Oli \ icI'.
1750 Coste.
1751 Urtis.
1152
1753
17M
111:HS
1756
1757
1758
:t75D
1760
Segond .
Dègue.
Richoud .
Durand.
Olh'je r.
Hozord.
So lomé.
Grosson.
Gourdon.
1761 On\'ier.
1762
1763
Bègue .
Aubin nermond.
1764 Pon sard el Gro sson.
1765 Aubin. '
1766 A1lberl. J eon-JacQues.
1767 Haza rd ,
17G8 Dejeo n.
1769 Cos te.
1770 Sard.
1771 Aubin Hcrm on(\'
1772 Solomé.
1773 Haza rd.
1774 Laugier ( Ic jcllne ),
1775 Ponsard .
1776 Boisson . Jacques .
1777 Aubert, Jean- Jacq ue:: ,
1778 nercngier, J ,-D.-A II g u ~ tin ,
:1779 Dejea n. Ant.
17S0 Maurel, J ean-Et ienne,
1'7S'1 Sa rd , Lourent.
1'782 Haznrd ,
1783 Coste, ~oël.
1784 Grosso n, J.-B .- Ilernnnl.
1iS3 Co nsta nlin , J .-Prc .·t'r;o is.
1786 Ai lh alld ,
1787 Le même.
j 788
t e même.
1789 Tric:.
1790 J. e mème.
•
."
�-
2:lS -
" oC' Llu eS li,) uPi di sC'o l'r1i a mOI a uel Orl a ru el'il in lel'
aliqu os SUp Cl' CO in cUl'i a Massi li c lI el ('x ll'a ali cll ui
an ill e qui dicilul' ucl di ccl'clul' au uliqu o nOlal'ius
publicus esse ucl rui sse cssc l nolal'ius publicus uel
non lun c qu anrl oc umqu e hoc l'euertclur in qu esli onc inl cl' aliqu os lili ganles uel alios in Massilia
uel eiu s in lel'I'ilol'i o slelu l' ind e semper prediClc
scripllll'e inde racle in di clo cartu lario nec ali as qu is
habeat nccessc in di cla cUl'ia Mass ilic uel in eius
le rl'il ori o pl'Ohal'e ilium dc qu o di cilur esse pub licum nolal'ium Mass ili e im o co sic proba to uel oslenso ul di clum es l nega ns ilium publi cum esse nolal'ium Mass ili e ab inde null alenu s a udi alu,' sed
ball eal neccsse acqu iescel'e semp er pl'obacio ni
prelib ale. Et bec cadem di cimu s simili 1er racienda
Cl lenenda de nOla rij s illi s Mass ili e quibu s qu ocumqu e modo orfi cium labelli onalus es l pl'ohibitum
uel inlel'di clum uel qui ab co orfi cio l'emoli sunti am
cl c1ein ceps remouebun lur 110C es t quod simililel'
sCl'ib antur el anni el di es el mc nses l'emocionisel
inlerdi cli oni s co rum el sin gul orulll et per cam
semlenciam fl al fl dcs plenari a sup e r premi ss is cuilib el ea dubilanti ucl oega nti ct hec omni a pl'edi cla
cl sin gul a fi anl de nOlal'ij s di clis uelcirca eos semel
scilicel de eis de qllibliS predi cla scripla ul di clum
es l in ca rlul ari o curi e lI el ca piluli non inu cnic nlur.
Itcm sa nxilllu s obseru a nduill qllod nu ll us
dein ceps nis i domi cilillm Iwb cns Ll cl slagiam in ci-
-
t3!1 -
IIi laie Mass ili e raciens au dea l L1 cl pos;; il orfi ciullll ahclli onalus exercerc ca rlas pub licas uel ali a racicndo ni si prim o rae lus rucr il pllhli cus nOlariu s dic lc
ciui la li s. El simili IcI' ulliuliu s a modo fl aln oluriu s
di cle ciui la li s Massi lic uel cree lul' in Mass ili a qui
non sil ad minu s elali s ui ginli qu alu ol' a nu orum Cl
ni ; i esse l a ul fl erellun c ciui s ciuilali s uicecomilali s Mass ili c e LCUlU crca lu s Tu cril non li cea l ei illud offl ciulll cxerce l'e Di si pl'iu s lapsis tribu s mensibu s a di e creacioDi s suc inrl'u quo d quidcm spacium prec ipimu s hoc slatul o qu od usum addi scat
racienù i in slrum enl a.
Ite m 'l uod supradi clus qui fi cl uel cl'cabi lur nolarius non fi alu el cree lur ni si eo lemp Ol'C qu o Gclu el
rrcabilur sit di screlu s honi s qu e moribu s imbulu s
cl bone el hones lc rame inler ui cinos cl ccium nolos uos liUeralos el preci pu e inl er lI ola ri os Curi c
cl ca piluli Mass ili e el qui li on es l lI el cssc l suffl ciens uel ydoneus liUcrallll'a gram mali cc et ecialll
IllO l'ibu s Cl hOll cs lc ad orfi ciull1 tabelli oualu s dece nl cr in Massili a exel'cend um. El simili le r nisi
anlea qll am fi el uel cree lu r notarius slclcl'il pel'
bi cnn ium ad mio us in l\J ass ili a ut in ea stngia eiu s
rOllu cl'sacio cognosca lur Cl ni si sil uel esscl libcl'
non subditu s racione se l'u iluli s alicuius allcriu s
pOlcs lali et omnium hOl'um inq uis icio Cl circulUsCl'ipcio fl anl so lli cili a rec lol'c el illdi cibll s cllri al'um co mllni s Ma ss ili c qlli prou id ca nl sccllndllm
•
�-
2/.0 -
qu où eis uidebiLlII' ex pcdil'c aù uLilital elli comuni,
Massi li e an Laies erunL qnales sup erills cli citlll' illi
qui in (Ii clo offi cio Lab elli onalus consLitu enll1l' c1einceps,
Et prelerea dein ceps statuimu s obse ruancluill
quod nullu s notariu s Mass ili e aliquoel publicllill
instrumentum pel' a\[,eram perso n:J.m scribi faciaL
sed ipse propria JUanu scrib at nisi recLor aut curia
Mass ilie hoc mandauerinL uel fieri fa cerent ab alijs
noLarij s Massilie et quod cartularia sua non relinquant aliquis notarius di ctu s ab sque sua presencia
alicui alij pro scriptura uel nota ibi in qui rend a uel
uielenda ni si for san curi e Massilie uel iudiciblls
eili sdeJU aut ali cui publico ootario Massilie et quod
cartularia sua ponat custocliat semper et teneat in
luto loco et securo.
Decern enLur similiter ne q\li s a modo in dicla
offi cio sLaLuatur uel oreli nelur ni si primo iuret
quanelo recipiet ùi cLum officium quoel facia t slagiam suam et man sionem in l'rIassili a ab ea cli e in
antea perpetuo facturum domiciliumue om ni tempore se habitaturum in ciuitate lIIassili e ni si forsan
pos tea intraret reli gionem talem in qua et propria
hab ere non li ce ret uel ni si assllm ereL ordi nem
cleri calem eLquocl nulJu s exercea! di cLum officium
in ciuital e Mass ilie ni si prim o examinaIus essel lI C
-
2/,1 -
flle ril ab aliquibu s uiri s iurisperiti s tam iudicibus
c"riarulll quam aci uoca Li s ct Labelli oni bus curi arum
quam alij s et eciam officialiuu s sy ndi cis et clau arij s et septimanarijs uocatis eLs latulis ad ea a reclorc uel comuni Mass ilie et inu entus ab eisdem
scrulantibu s fore suffi ciens uel yeloneus uel eciam
sustin endu s ac to lJerandu s in eo offi cio tabelJ ionatll s excl'cendo et qu od ali ter non admiual.II,.
aliqui s in officio notari e ni si csse t liucralu s decenter in gram ati ca aù cogni cionem iudi cull1 curi e
~ I ass ili e et celerorum lam aduoca lorllm qu am
nolario l'um qui ad hoc uocati fu erint et ni si a
rec lore Ma ssilie comunis auloril ate el nomin c coIIIu nis Mass ili e susce pel'it offici um supradic llllli. In
cuius officij l'ccepciollem facia t ill e nota riu s rec lol'i
pro co muni Mass ilie Laie sacramentum quale Lun c
ex igetur ab eo sup er di cto offi cio exe rce nù o' el
SUpCI' fid eliLate com uni Mass ili e seruanda et lun c
quando cl'eabilur diclu s notarill s in Massili a scriban tur pel' pub liclim notarium Mass ilie illa di es in qu a
facliis eril notariu s et anuu s et mensis in publi co
carllllm'io curi e ad memo riam relinend am et si
pos t modllill questi o fu erit de co scili ce t si ru erit
nOlariu s nec ne ilJi sc riplure predi clc Slelur nec
alias probare aliqu is necesse habeat ipsum esse
notm'ium quo sic probato negans ellm esse nOlarium non audi alur . Hec autem omnia qu e di cla
slInL de sacramento et sacramenli s faciend a locum
habeanL in offi cio lauelliollalu s uleillibu s qui nOIlÙlllll ex aminati fu erunl a s lalll \is ibi "iris a comuni
Ir.
IG
•
"
,
.:"
�-
:H2-
pl l'eeepli uel apl'o!wli ail cisci clll . It eml[lI e simi_
lit er his adijcimll s sLalu elldo qu od nli ll us ciericu$
gaud ens priuil egio c1 eri cali sit uel pass it esse aut
fiat a mod o pub licus notariu s Mass ili e et hoc precipu e d ieimu s de eis qui in sacri s ordin ibu s hoc est
in subdiacona lu uel supra s unt uel e run l. promoti
cl si qui s unt tales ue! erunt in fu Lu rum natarij Massilie remou eantur inde quam eit ius eisque exercitium ill iu s offl cij int el'di ea tur ul non peroceasio-nem illiu s offleij sac ri s domibu s dampn um fiat et
saera mini sleria imp ediantur quib us ipsi uaearc
debent et non se lalibu s sec ul aribu s aclibus immiscere. Decern entes similil er quod llu ll us exercent
in Massilia di ctum offlcium qui cum " Iio moretur
qui ei prouid ea t occasione alicuiu s serui eij qu orl ei
impendat ipse nol ariu s ex pac to \lei ali ter morcedem inde accip ie nd o uel proui sionem ui ctu s uel
alimenlo rum et si qu is not.ari us tal ia fa eien s uel
recipiens es t uel eri Lin Mass ilia ni si infra men Sém
ex quo huiu smod i statutum ei Ilolum fue ri t iLlde
recesserit ex lun e int.erclica tur ei a reclore uel
co nsulibu s aut curia offl ciull1 tab ellionalu s supradi ctum in perp etllum in ciuitat.e predi cta.
)temqu e similil er di cimu s quod nli ll us qui curnqll e notarius Mass ilie remotu s es t uel erit dein ceps
a rectore uel co nsulibu s aut alio ue! alij s pro comuni Massi lie pro fal si Late II cl pro fra ud e a dicto
notarie offi cio cui perp etu o es t uel erit prohibitum
uel intercli ctum precli clum ofGcium ca usa tamen
remocioni s expressa ad illu c\ offi ciLlO1 exerce ndllnl
-
~~3
-
cli r la ciuilate IlUllat cllLl s ad mill atLlr uel res titLl atur ullo tempore dum tamen dicla illterdi clio
ucl remocio sit fac la Ll e! fu erit in co nsi lio ge nerali
cau se cogni cione pl enari a pree unl e II cl inquisicione plenaria habita supe,' co sine libC'i lo acc II satorio .
III
Stat uen tes in super qu od si quis predi cLorum
notariorum con t ra prohibicionem supra<li cl am au t
aliqu orum ex premissi s eis no tarijs prohibitis uenire
presumpserit pun iatur inde offi cio eonsLl lum aLlt
recloris laliler quod uniu s pena sit metLls cerl eris
ci rca ea delinquenlihu s.
Item s ta tuimu s qu od nullus nolariu s procuracionem in ca usis reci pial nel ac tori am nis i in ca usis propinqu.o rum suorum uel arrinium usque ad
quartLlm " radum et in quarlo gradu Ll el ni si in rem
suarn factu s procuralor sin e fraud e hoc es t ita quod
nichilominLl s eo nomin e co nstitu enti red c\ ere teneatur sed ad uocacioni s offi cium eisdem int erdi rimll s ni si pro perso nis presup e,'iLl s lIominali s.
••
\.
�Qualite/' notm'ij debent SUlI1l! officiu1II. eXel 'CCI'C (1),
'OLil S
=
~II"INAMUS
ut OlUn cs not,arij Maosili e qui s un t
et qui pro temp orc erunt oebea nt scribcrc iu omnibu s cUl'li s publi cis lI el ins trull1 c ntis qu e facie nt
il modo et scrib ant dili ge nte r mill cs imum seu IIUIII Crum ann Qrum Domini ab in cn rn acionc eL in dictioni s et I,a lendarum ct nonarlllll e t iduum el
hol'am prout melius poterullt secundum suam
discrecioncm el a nimi sui opinionem et num erum ,
quantitali s pecunie el nomina co ntrah encium uel
se obli gan cium personarum c t l'CS qu e in in stru lII enti s co ntin e ntur uel apponentur nd minu s iu
ali'lu a parte in strume uti qu od facient nOIl pel' abrelIi aciouCIlI sed pel' co nlinu acioll ern liU erurum uel
[alitel' ad minus neqll a super hi s possit ol'iri dubietas ucl ru achinacio aut decepcio aliqu orllm
rasura uel aliter fabri ca ri nec ali as intelli gi qu am
scriplura dicit et qu od similiter in scrib endi s
nomin ibu s di ctorum co ntrahell cium apponantur
(1) CO lnmcn f 'es Notaires
lloivCl1. t CJ'C f·CC,.!C/lI'
office.
••
•.'
�:Hï -
cognomina lI el agnomin a CU I'UIll si ea SCiufll pel' se
uel inqu ira nt ab e isd em <Iut a lij s e t appona ot CI
similil e r ut s upra di cilur sc rib a nl pe l' ro ntinu acio_
ne mlill e ra rum num e rum rn e nsiuTll ue l annorum stalul o rum ad so lu cio nes fa cie ndas ue t a d aliqua pacla
se u conu e ncio nes a ut facl,a e t similia facienda ab
aliquibu s co ntrahe ntibu s, Adde nte, ins uper hu ie
capitul o qu od omn es e t sin guli nota rij Massili e ten eantur sacra me nt o appone re e t scrib e re in omni bus in s trume nti s qu e facient nome n e t cognomell
p arti s ue l nome n artis seu o f6 cij iUiu s uel ill orum
qui contrilhunt e t nichilominu s in fin e c uiu slibel
n otule s ubscrib ant in ca rtul a ri o s uum n o me n id est
ipsius notarij uerbi g racia e t ego talis n o ta riu s Massili e ma nda to pa rcium uel ta li s tes ta toris ueltalis
illdi cis, Sla tue ntes similite r ut omn es p.redi cti 0 0tarij s peciali sacra ment o iUl'e nt ~ i no ndum id iurau erint, scili cet o rfi ciuJU uotari e s ihi commi ,sulIl
neLcommitteodum b o na fid e e t sine d ola e t fraud e
prout meliu s scie l\t Ilel po te ront se ex erce re secundum form am in hoc ca pitulo ue l s ta lut.o comprehensam uicleli ceL ipsi te nea ntur sa cr a menloolllnia pact,a e t co ntl e nciones omn esqueco nlrac tus ad
qu e scribe nda lloca ti c runt secuodum quod intcr sc
co ntrab enl es uel paciscenles co nue ne riut uel CO DlI e nient prese ntibll s ip sis nola rijs b on a fid e et sine
fra ude sc r ibe re ue l sf.cunclum qu od e is nolarijs inlerroga nlibll s forl e aù prcces ue l pro utilila te al!eriu s pa l,ti s " di cti s eo ntrah c otibu s e is cx press im
lUDe dicllllll fu c rit uel co ncess um Cl qu od creden-
l' i,lIn s up e r hi s le nere de bc alll ollln ibu s co nlrahenlibu s e l pasc iscenlibu s ex qll o a b e is lI el aliquibu s eo rum s upe r co moniti fu e rint ni si ind e a
rec tore lI e l con s ulibus a ut euri a requira ntur inuiti
et qui a compul s i eis ea qu e iniun cln sibi celand a
l' ClI clal'c.
ltel1lqu e s i a les tat o re " dlesla menlulU e t a d
nli am ultima m uolunla tem di s pone nte ad scrib e ndum uocali e ruot a qu ocumqu e t un c secuodum
quod tes ta lor les tame ntum illud uel a liam ultim am
uolunta tem o rd in aue rit ue l secundum quod e isdem
forte interroga ntibus di s pone ns dicct uel co nsenciet
fid e proutm e liu s e t firmiu s pote runt scrib a n t e t b on a
crede nciam s i s up er eo moniti fu erint te neant donee
illnd les ta me ntul1l uel a li a ul tima uoluntas fu e rit
publi catn. Sed quia intcres t mo ri e nciul1l ut eo rum
cx tre mc uol un la les ex i tum habean t e l, cO l1lpl eanl ur
uolulllu s qllod nota riu s qui les lam e ntum scrip serit
clau s um uel non cla us um te nea tur pos t morlt'11I
tes tatori s rc uela re he redi uel he redibu s lega tol'io uel legato rij s e t fid eicommissarij s uel eciam
ga'li a toribu s qui ignora re nt sc ins ti-tutos he redes
ucl ignora re nt se esse lega to rios uel lideicomm issal'ios a ut gadial ores re ue lare hoc uid elice l, qu od
ipsi s unt hm'edes scr ipti iil di cto Icsta me nto uellegato rij ucl lic\ eico mmi ssarij a ut gadi a lores in predi cto lCS la me nlo e t hoc di cimu s inl e nd entes p c r
hnn c re uelac innell1 lI ota rij obui a re mali cij s homi-
.'
·
•
.'
�-
~iS
-
llnTll qui fa rt e auL perpetu a celure
uell en t au t niIllillnl
tardare ne uoluntates tcs tatorum iuxt a di sposi_
cionem contentam in di ctis tes tame nLis adimpl e_
rentur ni si forte reuelacionem les ta tor fi eri prohibuisset quod tame n nUllqll am creclimus di ct"rum
aliqu em les tat ol'em.
It em statuimus quoe! quilib e t notmlu s teneatur bona fid e el sin e fraud e uel dolo cUln uocatus
fu eritad testam entum ordin andum uel ad ali am ultim am uolunta tem alicuill S quodlib el capitulum testamenti seu eciam ultime uoluntaLi s a tes talorc
di cto uel disponente inquirere an eius uoluntas sil
dictum eapitulum sie statuere uel ordinare et dictum capi tulum uel mentem capituli pel' seri em di cto
tes tatori lega t uel diea l et secundum quod tes tator
respond eril ore propri o uel statuerit uel ordin auel'it,
scribat uel affirm et et dictu s notariu s sacram ento
leneatur non fa cere testamen tum uel aliam ultimam
uoluntatem alicuiu s ni si cognout)l'it dictum tes tatorem uel ultimam uoluntatem eonde nlem sacrc
mentis esse saluo iure reprobacionis dicti tes tamenti sicut in statuto de lide ill strumentis haL enda
qu od in cipit ad euit and as lites co ntin e tur .
Item quod co nfessioues et a ttes tac iolJ es sccundum qu od co nfitentes se u tes tes di eent eis prcsentibus pro posse sua bona Gd e scrib a nt nisi iud cx
-
~ ~~
-
"el arbit er qu i his adesse t cO llress ioll es ucl a Uc;t"ciones ill as eis cli cto l'et tun e eni mseeundulll qu ud
iud ex ue l arbit er ill e eis dit ati s ca sc rib" ut
nisi co nstareLeis tes tem aliter di xisse qu am iud ex
lIel al'biter int.ell exerit quo eas u poss it it crum
tes tem reqllirere antequ alll scrib at ad ollln cill
scrll pu lum amputandum el creùeneialll super attestacionibus illis teneatur qn ousqu e sint l'acte
partibu s manifes te .
Item qu od se ntencias et mandamcnta sicut audienta iuùice uel arbitro pro posse suo scrib ant e t
credeociam sibi a indice ucl arbl tro sibi desent encij s
illis iniun etam se u eciam non io iull ctam aut mandamenti s si sentencie uel ma ndamen ti uigo rem di disceri nt tenea nt et celent eaqu c nn ll i reuelent nutn uel
signis uel alio qu ocunqu e modo pcr qucm aliquid
de clefeetu se nte ocie uel mand amenti illi us ab aliqua parcium perpendi poss it donec a indice ucl
arbitro ant ali o pro eis fu erint partibus recitatc aut
recitata e t cum erunt ad lege ndum uocati prout
meliu s e t uerius poteruut legent ni si forsau a curia
uel iudice uel recto re Mass ilie inde taceri mandareulur .
Itew jlos tq"'Irn inslrUlU cntu l11 publicum semel
illtegrum in pu blicam form am rescripscriut. It a
quod signo suu illud signaueriut. pos tea illud non
.
,
.
..
�-
250 -
-
;15 1 --
IIlul elil lice aliud inde scrib alll in forma publi c"
uisi de co nse us u co nlrahe ncium uel alias pascisccll cium nul eciam aliqu as lIllimas uolunl ales 0.'din an,;ium ex presso uel mandalo uel nisi mandal o
curi e expresso sibi inde iniun clo IJo c facerenl uel
lIi si se iIl eo errasse cognoscere n l sicu l in mill esim o
lIcl num ero annorum el mense el die el nom inibu s
co nlrahen ci um uel lesliulll lI el nllm ero quanlilali s
pecllnie lI el te rmino uel loco so lu ciouis uel ni si
mugis aul minu s quam inler parl es couu eue.'inl
se in diclo in slrum cnlû posui sse cognosce renllun c
euim eis li cea l instrumenla ill a a ul les lam enla in
quibus se prediclis mod is errasse cognoscercnl
refi cere uel emenclare aut in meliu s rerormare, El
hec si in nola inde facla aliler quam ins lrumenlo
scriplum essel se erra sse inu enirenl.
"aiO cl tlu a ul ca usa el a qu o lic l ea rcfcc ii o cl
cuiu s inslrurn enli et qu ocurnqu c pred ictorum rn odorulll fi el ab cis nolarij s dieti s rcfcclio in slrumcnl i
rIal null o modo penilu s ab eis aùclito pro postie s un
uel dctraclo auta li as immutalo nisi quanlum s peclaret ad immulacionem form e lill erarum aul di clionurn aul sil labarum el hec fianl si larn cu ipsi
cognoscerent absque omni dubio il\uù io slrum enlulU predi cto modo peioralum scriplum fui sse pel'
manum suum et si ind e nolam inu enerÎnt in sua
ca rlulari o scriplam antequam aliquid ind c refi cianl
prouid ea nl dili ge nl er el scrule nlu.' cum diclo inslrum enlo peioralo el si aliqu id amplill s inueni enl in
nola qu am in strum enlo peioralo uel c co nu erso
Ilunqu am illud refi cianl a bsq ue aulori lale curi c cl
mand alo ul diclum es l.
Prelerea li ceal di cli s nolarijs in s lrum en la
lam en a se racla a uermibus uel murihu s CO 'TOSU
uel in parle al iqu a cOlllbusla se u al iler mad eracLu
aul al ias forlil er peiorala non lamen seisa uel ca ncella la reticere, Ila lam en quod si forsitan presumalur uel ali ter titubando uid eretur eis pO SI,uluri
mali ciose .'efeclio inslrum enli a se scripti lun c
nullalenu s ea refi ciant sin e aulorilatû curi e ~Ias
sili e uel iudi cis eiu sdem uel mandata ea reficianl
que aulorilas ucllll uncialum qu ancio culllqu e inl erlI eni elil in ca "lulari o curi e redigantur laliler quod
scrib anl ibi '1" 0 pos lul anl e cl cuiu s illdi eis man-
llem slatuimu s qu où si cli clllll1 fu erit uel express im co ncess um in cO lllracl.ibu s ucl pacli s di cli s
nOlarij s qu oJ in slrumenlum indc facianL consili o
sa pieuti s prout melius pOlel'tllll facc re ad utililalem
alicuiu s parcium li ceat eis ho c fa cere sicut esl in
renun ciacionihus ct excepcionibus cl alij s omnibu s ct quo lam en di clis Il olarij s in ipsis conlractibu s aul pos t ill co nlill ellti ab ipsis co nlrah e nlibu s
uel pacisce nlibus ex pressc di clum fu erit ucl co n:
ccssurn dum lamen non perp clld erenl cli cti 1I0iariJ
(Iu od ab co sa pi enl e qui illuc\ di clarcL aliqu id
<lliud (l' Will dcberel di clarclur cl hoc fiai 'luamu is
.'
••
l
:..
'
�-
•
2 2 -
ln n o l ~ illiu ' co ntractu s non si t appos itulll ililld
qu od additulll fu erit generalit e r omni iuri scripto
uel non sc ripto legali c t ca nonico co nfec to et Conliciend o.
Item qll od de omnibus curti s p"blicis quas
de cetero facient ant.equ am tes tes apponant in cartulario note quam inde racient sin e fra ud e sali sfaciant eis sc ilicet qu od co osue tum es t per s tatutum uel ass uet.um pro uolunlal e s ua sicut per fld e
iu ss ionem uel pi gnu s uel promi ssionem nel alias de
illius carte precio sit sa ti sfac tum nisi qu antum
obliui oue remanerel uel uolunlal e notarij lI el nisi
cart am illam ali cui ex mera liberalil a te dare uel
facere uellenl nullo inde cerl o muo ere exige nd o
lI el pelend o.
It em <[u od de omnibu s exlran eis uel eClalll
~ l ass ili e n s ibu s qui co nfes tim uel breuil er erun l
recess uri uel carlas s uas extra Mass ili e illi co
Iransmi ss uri qu am citius poteruul bon a lid e adhillita faciant nihil alllplius sub co pretex ta uel
eciam ca lu a occasio ne obiecta sill e racla ab aliquo
exact uri seu pelituri .
lIemqu e omn es ca rt as qu as se fa cluras suscipcrinl uel sll scipi enl ra eianl in lotulII elcolllpl ea llt
lfifra du os me nses ab ca die qu" prim o lI olam fc-
-
25:1 -
ccrint ucl cO lllpl euerinl in s uo ca rlnl ill'io CO lllpU landos ni si iu slo imp edim enl o inl eru cni enl e ur l
licencia ('nri e uel ill orum qn ol1lm essenl c1i cla in sIrlllll enta esse l eis lI olarij s proroga llllll lempu s
di ctum iu stum quid em impedim elllum ini elli gilllus
"
infirmilat em et ahscen ciam uel uia gilllil Il el nep:orü,
cllri r lI el capilllli el cnsl1m forillilum el
~ illliliH .
"
,
Snn e qui a mlllti cOllqll erulllurqll olidi e de in sIrllm enli s qu e recup erare non poss ulli . Staillimll s
qu od infra oc to me nses a cli e qu o fll erinL requi sili
)"l'dd ant omn es nOlarij in sirulll enia qu orum nolas
hactenll s receperunL c t ca qu orum nolas ex ind e
in ant ea recipi enl compl ea nt infra ùu os menses n
di e not.e rece pl e ut s upra dicilur cl si nOIl fece rinl
punianlur pro sill gulis instrum ènli s ùe quibus non
rcdditis aliquis curi e eo nqu ere tur in decem so lidi s
rcgaliulll ni si ex ca usis pl'edi cti s se pOlerunl exC'usarc.
Super excusâcionillu s si co nlrouersa illferalui'
iud cx pe l' o ffi ciuOl ex pedi at prout meliu s el faei lilJ s uid erit fac iendulll sacrament o nOlarij super
impedim e nl o qu od all egabit r r e clilurll ~.
Item sta tuimu s quod ""lIus nolarius aliquid
acc ipi at pro qu el'end " nola lI el in slrum ent o a sc
.
�- 2,..' on fec lo setl Si l co nl c nlu s mcrccdc sibi dala lIel
oamla pro co nrecli one in slrumenli el si con Ira receril in cenl.um so lidi s punianlur.
Si uero nola,'iu s Sil cui carlularia ali cuius nolarij rorsa n morlui uel rcm oli uel depon enli s omci um si nt co mmissa licca l eis pro quere ndi s nol.i s
illuJ'lIIll carlul ari orum iu slam mercede m recipere
pro labore habila racione laboris quem habuit
in l!uereudo el de hoc boua fid e el sacramenlo
quilibel eo rum ali cna carlolaria lenens uel recipiens leneal ur el si in his al iqua rueril dissencio
iutli cis officio dirimalur _
Quod aule m diximus s up,'a de oclo mensibllS
nol.ari os a sacram enlo non releual. si commodius
el cil,ius ea redd ere polerunl imo ad id sacram ento
lenenll1r sed iam hoc lempl1 s sl.alllimu s ne p,'opler
occl1 pacio nes aliquas poss inl se excusare sed eciam
quolidi e li ce l in slrum enlum li on poss inl perficere
nolam ex hib eanl ei cuiu s inlercs l qll ocie ns racionahi lil er fu eril pos l ul alum .
Addenles in super lJui c ca pilul o qu od ql1 andocumque co n li ge ril quod nolari us cancellel nola m
aliqu am in sua ca rllli ari o aul in alio sibi commisso
co nlenlam Icnea lu r semper c t in conlinen li in eo-
.lem cartlliario prope nolam s ulJ sc rib erc manIl p,'opria quareca ncell a\leril. ca m cllm secnndum nar ias
en usas cancell andi possel cuenire qu od tali s subsrripcio prodessel uel obessel si '-acione ca ncell arioni s de fid e illill s nolul e qu crerclllr seu in dubium
lI erl erelur.
•
QuandocumqllC autem cO llti geril nolarillll1
cancell are nolulam ul prop e di clum csl si forl e
rancell al ea m ob han c ca usa m qui a sumplllm es l,
inde in slrum enlum el in carla pa"gameni redaclulll
li cea l ei sin e omn i presencia aliqu or um les lium in
di clo cas u ra ce re cancellacionemsi aulem ca ncell aueril ob hoc qu od so lulum sil dcbilum ibi co nl enlum aul aliler sal,isfaclum aul a contruclu lI el obligacionibu s ibi conl enl is recess um lun c non audea l
ca n ce ll ar~ sin e uoluntate expressa el in presencia
di clorllm coulrahenc ium uel successo rum suoru m
el, cum les lium presencia el hoc id em in sua sub scl'ipcione id em nolal'iu s exprim al el annum el di em
el nomina les liunl qui lun c inleru enerunl illi ca nrellacioni .
Item quod aliquis nolari us in CUl'la Mass il ic
consliluill s non cancell el de ce lero uel racial ca ncellari aul cleleri aliqua scrip ta que in curi a Massili e uel in cl1rij s fuerin l al'Por lala ab ali ([uibll s
perso nni s liligan libu s.
'-"
l
'
�-
21j!;
-
El ne nOla,'ij do 'I"io"s di cillm os l eXC l'ccnl cs
ui1i cillm II olal'i e aul nosciond o oomill.a"t aul ncglige nc\ o qu e pel'Iin onl. ad eO l'um oi1iciulll ui olenl
clllpao ilil er ct offendant pl'ocipimu s ut sio guli nolal'ij supradi cli haoeant penes se I,enorem lolum
de uerl o ad uerbum Lam huiu s sta tuti qu am allerius
pl'oxim e subsequ enLis et ipsum tenorem di ctorum
s lalul o.-um sibi logaut de du obu s in duobu s men-
•
"
CAPUT XXIX .
Quantum debeanl
5ibu s.
lIotarij
mentis
acc1.JJeI'e de
in 5/1'lI-
('1) .
~"l
omn es notari os ciuitalis Massili o
Sacramento sui orfi cij teneri qu od de carli s co mmendacionum uel uendiciolllllll JUcrcium aulrerum
mobilium el lDutu orlllll pi gnora uel hypolhecas
speciales in se non continencium et cess ionum
dcbitol'Um aut iurium seu nominum et cl eposito rum
Cl libollorum agcDcium ot manumi cionum suo1'11111 non poss int lI el doboant ox igero ulLra sex
denarios regalium ni si forsan notarius ill e in uilIUIll uel a Sun tabul ario uol disco alibi dll ce retur .
~ TAT U I Atus
Item de in strum ento sontencie in co nOtenl em
pos t lil om con tes tatum usqu e aù Ires so lid os de
instrumento tutoie ot cu,'e so u co nOrm acionis tulele ucl cure sin e Od e iu sso re clu os so li dos e t cum
{I} Combien le." No taires doivent recevoir de leurs (Ieles .
II
:
�-
258 -
nd e ill sso ribu s non arr ipianl ull ra 1l'es ~o l , Llc CUI'al ore dal o boni s uc! prodigo aut furi oso CL de
ac l ori a dll os so licl os ad plu s de in slrum enl o leLl iali,
possess ionis non ult.ra clu os so licl os cum ipsa missione in possess ioncm l'ci 1Il0bili s cL cum mi ssio nc
in possess ionem l'ci seu l'erum imm obilium non
ullra Ires soli clos , De in slnlln enl o possess ionis
date cum mancl alur ~e nl e n c ia climniliu a exccucioni ctmÎ llilurqui in possess ionel1l pel' curso rclll
;;upel' acLi one in l'cm usqu e ad clu os solid os ad
-
:!59 -
acli onllm , De ill Sll'UIlI Clit O uCli di ci oni s Cl dacio nis
in solulum facl c ob cs alienum tl e boni s min orllm
clim decrel o iudi ci s si es t a qll ind ccim libri s infra
Ircs solidos ad qu incl ecim lib ris lI Sqll C acl quinqlla gint.as libras quin(l" e soli dos , De quinquaginl a libri s usqu e ad ccntum libras sex so lid os
a ccnt.um libri s usqu e ad quin gent.as lib l'as de,
COin solido s a fJuin genti s liori s supra ui ginLi 50lidos ad plu s ,
plu s,
De cm'li s ex lim aci onulI1 far i endi s i la sciliccl
a quind ecim libri s usqu e ad quinqu aginl a libras
Ires so lidos et a quindec im libri s infra du os so lidos
et quinqu aginla libl'i s supl'a quinqu e so lia os usque
acl centum libras et a ce nlum libri s supra usqu e acl
quin genl as libra s decem so lid os c t a quin genli s libri s supra ui ginli so l. ad plu s de se nl enciadimnilill"
in aeLion e in rem lil,is ex l,imate a qllincl ecim lihl'is '
De eman cipacioniou s siu e d onaci onc Ires 0lidos et cum cl onacione oOll orllm seu r emi ss ioll e
quinque soli clos _
De in sl,rument.i s ill orum Il oluri ol'um qui cl'eali
sunt ur.! creabunt.ul' in pos lerum poss int. accip el'c
illi notarij qu i il la facient in strum enta II cl facc l'e
lenent.ul' decem so lid os,
usqu e ad uin ginti quinqu c li br as tres solidos cL a
renLum so l. lI squ e acl du cenl os so lid os du os so lidos
et a cenLu m solid os infra x ij denar ij s Cl a uingi nl i
quinqu e lihri s usquu ad LX libras qu atu or solidos
a sexaginl a libl'is lI squ e acl ce nlum libri s <]uinqllc
solid os a ccnlum lihris supra Ll erem so lidu s usqlle
arl quin genlas lioras cl a quin geuli s libris supra
uiginli so lid os ad plu s cl sec undllm han e l axacionem aecipi anl II olal'ij ci e sC lll cncij s pcrsonaliulli
Il em de omnibus co nlrac libu s alij s scu r cbu s
uel ncgocij s alij s de qui bus fi ent a di cti s nOlal'ij s insll'um enl a li ceat eis pelere se u recipel'c iu sl o modo
aul secundum qu od conu enel'in 1ucl conu eni en t cum
cis quiou s fa cient seu facere cl ebebunt ea in sll'um cntauel alij s pro ei s seu illol'um occasi one c t si null a
fa cla conuencion e inL er cos aliqu a fOl'siLali oril'eLul'
Ji sco rdia inL el' nolarios di cl os cl cos quibu s fece-
.~
..
'
,
�-
2GO
rinl uel fa cient ucl fa ce,'e debebllnL in strulllcni a
que pel' hoc stalutum cerlam laxacioncm pCcuni c
daud e notarij s Don habent reCUJ'I'allll' super hoc
ad arbilrium boni uiri sc ili ce Liudi cis Mass ili c uel
rectoris, Qui tam iudex quam Hector tenea ntur
sacram ento sui officij seu regimini s illud bona Rdc
arbit,'ari e t es t,imare ct estiman do non excedere
nitra sexaginta so lid os qLlantnm cumqLlc magna
fuit ca rla illa .
Item statuimLls qLlod Il otarij curiarul1l uel "Iij
script ores qui dicta testium tran scrib ent uel alia
acta curi e pro quatuor folij s cartarium pap ericarulIl
accipiant xij denar, l'cg. tanlum, lta quod illc
qua tu or carte sint de duohu s folijs papiri et sint.
in qualibet pagina ui ginti lin ee ad minus. Ue,'um
si co nt.in ge re t qllod in una ca rta uel minu s uel in
nna pagina uel minu s unu s tes t.is tantum l'ccipcl'etuI' ni chi lomi nu s habean t uel possint haberc
di cti scriptores duos c1enarios pro illo les te hoc
autem prouid eant quod tran sla ta pred icta faciant
pel' competen tem abreuiaturmn et non de lillel'"
nimi s sparsa sed tal em formam in scribendo 01Jseru ent qu alem in al ij s scripluris obseruant uel
ca rtularijs siu e carti s nec dimittant ex utroqll e
latere margines nimi s spaciosas el si hoc t.ransgressi fu erint ind e arbi tri o curi e puni antlll'.
-:W I -
Taxacionus ( , ) autcm ((na, su peri us feeimu "
dc certa quantitat e pecuni e notarij s lI"lassi lie dauda
1'1'0 ill strumenlis seu carti s superiu s II omin ati s lI OIUOll' S ipsos teneri seruare super car'ti s tame n
quas facient a ut fa ce re teneb untur ciui uel ciuibu s
Mass ili e iuri sdi ct.i on is ciuitatis uicecomitali s et
negociatoribu s me rca toribu s ct pe,'egrr nr s cru ce
s i ~nati s habitantibu s in di cta ciuitati ui cecomita li
a
.
sed li ce t quo ad alias personas eos non as tnn gam ll s hoc statut o ad certam qll a ntitate m preclpimus tamen ut ab illi s perso ni s iu ste eL moderate
accipiant e t si super hoc esset co ntencio per iudicem uel recto l'cm quem super hoc acliret ille conqueren s illa pecuni e quantitate dirfiniatur .
Attendant insuper notarij ct alij scri ptores.
qu od de in causto competenter nigro raciant script a
sua cL precipu e de bono in causto ct ni gro scrihanl om nes carlas quas l'acienL ct sibi caueant
ne in ca,tis pinguibus scribanL imtrum enta .
.. -.
'
Ad scl'i bendum autem translata tes Lium uel
ar.orum actorum curi e non admittantur scriptores
oisi semel in anno iurau erinL antequam ad ll1ittantur semare tenorem istiu s statuti qu o ad ca
que ip si sc riptores scripserin t lran slatando et q uod
•
...
.~
..
{ t)
'
Cc (laf(lgraphc cs\ relatif nux croi Stb.
, '
.
.
.
�-
:262 -
ol11ll ia scripta el cUItas qu e uel pel' iudi ccs ucl
notarios uel liti gallt es uct pel' ali os eis tradeutu r
uel ali o modo in passe ipsorul11 pcru enirenl ClIStodiaot bona ficl e ell'edd a nl illi s quibu s debebun tuI'
et qu and o dcbebunt c t sir ut debebunl sin e Ollln i
difficult atc,
Cil'"U')'
x:~x .
De llo/arijs, ind i(ferentel' adilli/tendis ad
omnia (1),
-- ~--
~UT11 0 nITATE huiu s s ta tuti
decc rll i11lu s ((u od si
qu is in Mass ilia emitl1 el cmct l'cm aliqu am uel iura
al iqu a und e fi eri debea l pu bli cu1l1 in strumentulll
in qu o uel in Ql1 ibu s necessariu lll sit laud imiu m
domini uel co nse nsus a quo tenentu r l'es ill e ad:
ccusllm aliqu em ind e c1 undum uel se rlli ciu1l1 ali(( uod ind c racie llclu1l1 qll od lamcn sil in electi one
cmplol'is h" bere uel addu cere ilium not,arium Ma s~
silie qu em ipse emploI' uolel ucl ci pl acebil ad,
in sll'u mentum ind e l'a cic ndum dum l:unen ille n o ~
tariu s sit ydo neus e. t discretus ct de ciui tat e Mass ili e
et uisi domi nu s ill e qui dictam uend icionem laud are
debel l1 el deberel iu slam cau sam Cl hones lam habcat uel haberel ilium nola riul11 recns a ncli lI el rem
di (;lam lI end il alll mall et retin ere lnn c lI el emere eo
prccio qll o dictl1 s emp lOI' ibi obl lll il uel one n'et,.
(( uam laucl are el co ncecl ere elllplori sllpracli cto/si
uero c1 icla111ue nd icionem propler notaril1 111 uel oc(l) Des Au/air os iltdifflJfCllttll cnl admis cl tuus les ac /cs .
"
�-
~6 ,1
-
casionc nOla rij di c li prcdi c tll s Do minu s adruonilus
inde uel illl crpella tu s lalldare ucl co nced ere rccusa re t,per 1l' CS di es prox im os di c tc d enun ciacioni
cllm les libu s si bi fa clc,qu os eciam tl'eS di e~\pred i c l,, "\
rè'laudand;~cl rel,in~ nd~lab ea> dominu.s ille lunc
debeat babel'e e t hab ca t pro laudimio uel Consensu
a b e o in pres lando quinquagesimam partem tULltum
modo precij ibi dati s ic lltiu s ex postu lat et hoc habeat tunc e l non an le quam dic tam rem predi cto
e mplori ue l eill s heredi laudabit e lin eo cas u diclus
notariu s uel a lius Massilie qu em ibi a dducel uel
habere uol e l di c lus empl oI' poss it e t deb eat facere
in strum e nlum au lhorilal e curi e Massi lie predicle
empcioni s e t absque laudimio u e l con sens u dicli
Domini e t illa uendicio taliter fac ta dictumquc
in s trumenlum inde factum le nea nt e t rala habeantur perpetu o ac si Dominus diclus tunc eam
laudaui sset e t si Dominu s di ctus pos lea infra duos
menses tu Il C pl'oximos ue ndicionem laudare uolu erit uel concedere ab ind e nihi l babealuel petere
po ssit unquam occasione quinquagesime dicle nec
trezeni iUius uendicionis eo tam e n salu o quod si
pe r ius tum impedim cnl.um l'c man cl'e t quod Dominus non posset laudal'c Il cl tlifTcret prediclam
uendicioncm quod tunc in eo cas u Dominus OOIl
punialur in s uo tl'czeno .
CA.·U')' XXX,.
j)e ltolaTijs qui o((tciwII SUU/II deserere
voluerint (1).
.
,
~,quiS
a liqu and o tab elli o in Mn ss ilin fuil puiJlicus ucl e rit e t'orficium s uum di clum tleserucl'it
uel descrat lun e rcclor ucl co ns ulcs Massilie qui
P" o lcmporeerunt statuant sin e mora certum tempus
illis notarij s infra qu od illi tcneanlul' sacra me nto
omn es notas quas in carlu larijs s ui s illu enicnt ue l
erunt in publi ca m formam ucl scriptlll'am redi ge rc
accip icndo tam en de sin guli s illi s in strum entis
taliler fa c lis ab illi s quorum e runt uel ad CJlI OS pel'lin ebunt merced em compelentem secllndum qu o d
equnm et iu s lum eril cl hoc faciant di cli notal'ij
nisi ali as cartas publicas J c c1ictis no tis fcccrinl
quc tam en r e fi cie nde non csscnt a dic ta c uria aul
nisi forsitan ills lo impedim e nto co rporis co rulll
nolal'iorum remaneret .
,
Il
Sa nc qu ollium o ffi cilllll nolal'ic )lllb licUIll est
el publica a ul ol'i lal c conccrlillir staluilllll s qll o( l
( 1) D es .Vulair es '1 1/ i VClf ft:ll! a uultdQII /I': r ICII/' optee.
'o .• '
7
�-
21i11 -
nllllll s nOlarius offi ciulll susccplull1 dcse ral sin e
co nscien cia cl concensll recloris co muni s Massili e
cl cum hoc facere uolu eril di cto reclori manifes lCl
in audi encia co nsilij sene,'alis el supradi cLulll sacramenLulll de nolis sui s in formam publi ca m rcdi sen ùis fa cial in cO Dsili o senerali el eodem sacramenLo co ncludal quod ex lun c nullam noLalll
de nouo recipial nec ad offi cium redeaL quod sc
rleserere proolelur el quod post lempus elapsum
quod eisdem ad nolas suas in formam publicam
redigendas p,'efixum eril ul supra in presenti capitulo slatim carlularia sua omoia bona fid e curi e
res ignabit in archiuum publi cum ,'epoll c nda .
.'
C"-PUT X.~~II.
De cm'lltlarijs notariol'um et al-ijs scriptul'is pllblicis 1l.otarioTlun reponend-is et collocandis (1 ).
.
,
-,~
X1iii'\l
~TA T U '''U S ut ree lor Ma ss ili e qui pro lempore
erillen ea tur el debeal inquirere cl face re illquiri
a sy ndi cis co muDi s Ma ss ili e omnia corlularia labelli onum om nium Ma ss ilie defull ctor um Cl aliorllm similiter qui aliqua occasione offi cium ta bellionalu s occa5ionc inlerùi cli oni s di cli offi cij uel
aliler in Mass ili a cxercere dese ru erunt ue! deserenl
caque in lulo la co pro co mun i Mass ilie cum les libu s reponere aut alij s lIIass ilie notarij s boni s el
hon es li s cuslodi enna ca lrad erc aut si ca habenl
carlu laria alij nOlarij sibi tradita dimill ere illi s qui
ca habenl pro co muni eis scrib cndo indc nomina
illorum omnium tabelli onum qu orum ca sunl uel
fu erunl el qu oI carlul aria sinl uel fu crinl in carlulari o publico capituli qu od sc ripllllll ftat ab ali o
11 01a,'io publi co iI1ass ili c.
(1 ) D cscar/ ufair cs cl QI/ fr es Ü' r ;/ur('s Iw uliq!iCS dcs l\'owi/'cs
•
,
,' .
�-
2GB -
[lcm si qll is fll crilllcl c rit notarius ucl scriba
curi c Massili e qui offi ciulll illucl cl cseruit a ut clese ..
rerct uel remotus est inù e ucl remo ucbilur quocunq ue moclo teneantur aul clebea nl co nsules se ll
roclor qui pro temp ore erunt inquirere e t accipi
facere per sy ncli cas el accip ere ea rum ca rlnlaria uideli ce l in quibu s acla dicle curi e stando ibi predi cti
scripserunt ucl scribant caqu e in t.ula repa nere uel
t'acc re custadiri ut supra clictum est de cartularij s
defunclar um aut alij uel alij s notal'ij s publicis in
cl icta curia ca uslitulis ca traclere ct in supcr l'cetol'
uel co nsules clicti infra mensem sui regiminis pel'
se ucl pcr ali os faciant iurare acl sancta Dei Eu angeli a omnes e t sin gui os notari os publicos Mass iLie
exercentes ibi offi cium tabelli ona tu s qui lamen
nouclum fecerin t huiu smodi sacramenta qu od ipsi
notarij ubi cunqu e esse nt cx tra Mass ili am lalit er
custodi anl in Massili a aut climillant cartul ari a sua
publica quacl qui cunqu e ci e eis co nli ge rint aut si
offi cium in Mass ili a excrccrc clesererelll salua sint
semper ipsa carlulari a co muni Mass ili e aul alij s
lI olarijs tradi custocli encla ca ca rtul aria ut supra
di clum es t.
e um autem rector aut co nsul es cornu ois Massil ie cartul aria seu scripta nota ri a rum defun ctorulll
aul alia rum qui offi cium nola ri e dcserll crunt aul
dcscrenl in fnlurum cluxc rint alij uel alij s nolarijs
~I ass ili c eo lloca ncl a cl ass ignancla {'aeianl hoc pu-
-
2G9 -
illi ce in co nsili a gencrali et uc ill a co llocacione cl
assignacionc fi aI pu blicum in strum cnlum ca nlin cns
int er ali a annum cl ùicm cl nomcn illiu s reclori ,
uel cOll sulum e t nomen seu nomin a illiu s notal'ij
seu na tari orum cuiu s uel qu orum fu crinl ill a ca rlu laria e t causam quare ill a cart.ularia alij uel alij s nat.arij s ass ignantur uel lraclunlur ucluti 111 0 l'lem uel
omcij des ercion em aut nlium defec tum illiu s uel
ill orum notariorum cuiu s ue! qu orum ill a cartul ari a
fu crunl el poles talem seu aulorila tem quam di cti
reclor uel con sules el di clum gcncrale co nsilium
auth orilale sua el ca muni s Mass ili e dabun t ipsi notario seu nOlarij s lun e recipi enti uel recipienlibu s
confi ciencli publi ca in slrum enla cie noti s ct abreui aturis de quibu s ill e uel illi cuiu s ucl qu orum
fu crunt illa cartul aria seu abreui aLure in strum enta
facle tenebanlur aul facere possent racione sui
ofG cij si uenirenl aul alium defec tum de predi cti s
lion palcrentur .
.,
Super hac lam en co ll ocacione di clorum cartulariorum attencla tur semp er l'ce tol' el co nsilium ut
talibu s notarij s pocius ass igncntur ct tradantur
causa co nfi ciendi publi ca in strum cnla dum tam en
sint ycl onei ct sufficicnles qui habu crunlll oti ciam
person e illiu s notarij cui us fu crunt illa cartnlaria
ct. qui nou erint modulll c t. forlllam sui di ctamini s ct
Ill odum ct form am litt crarulll illill5.
•
1
•
,;
,
<.
r
•
..
�U,t.PUT XXXIII.
De 1/lt1l Cij'S seu clt1'soribus cll1'ie el baculis cI/ne
signalis (1),
- 0-
,
,
I iECERN'''US hoc prcsenli slatu lo
firm iler ob seruandum qu od qui squ e cursor p,'o loq ueri o Cil iuslib et
persono d e qua quis co nque relur pro sin guli s uicibus q uibu s ips um inu eni e t uel ibi l ad dOlllu m ei us
ab illa pe rso na unum obolum habea l la nlum pro
qu a l'ecipit ma nd a tum ca usa conque rendi ali am
pel' alique m iu dicem curie uel pel' ali q uem nolarium curia rum e t iliu m obolu m solu e t semper
ill a perso na qu e querimoni a m ex ponel e t d'clu s
cUI'so r non poss it pel' se uel pel' aliu m plu s pe tere
uel cap c re ni si ob olulIl supradiclulll , Qu od si
co ntra race re t iud ex lenea lur ipsum curso rem concl empn a rc in sex de narijs regalium ro ronalorum
pro sin glliis cl e narij s qu os accepisse l uel rerepisse t e t hec s i cil e t c ursor aliqu em intra llIuros
Massilie ,
Si uero in burg is possit acc ipe,'e unu m denarium e t non ultra , i lI e ro ex tra ci llila tem Cl suu
(1 ) Des mcssoycn 01/ rC II $I:lIn (hll i .. sicrs) dt; IfI curie (tri bunal) f t
•
•
des uâfoliS fllcu'ql /ès de III cI/rit',
,
•
�-
272 -
-
2ï3 -
lll'Lia tlln c prollt co nll e nlul11 fU Cl'il intc r ipsUIli
ct ilium qui oum mitLi pOS l.ulaLit et si di ssc nscrint arb itrio iudi cis dirimalur quos quidem oilolos c t denarios supradictos iud ex rcs titui fa cial il
persona citata si ct in contin enti a prima cilacione
in antea expensos si in prima citacion c perso na citala et inuenLa non compa l'uerit ct sic fiat re3 titu cio
offi cio predi cti iudicis de omnibus e t sin guli 3 predi cli s obolis et denarij s usqu e ad di ffini cion em
cause predi clo modo expensis pel' sin gulas uices
quibus citarentur e t cilati iuu enti non comparel'ent uel eciam si non inu enirentur a prima ci Lacione in antea dum tamen ad domum ubi habitaret
persona citala fi eret citacio predicta,
COll1unis Mass ili c le nea ntur in curij s Mass ili c ct
,!u od quilibe t cui a sua aduersario uel ali o ostensus
fu eritbaculu s ille statim in conlin enti teneatur uenire ad curiam e t si quis forsan diceret baculum si bi
os Lensum non esse uel fui sse illiu s sacram ento
quoll fec erit comu ni Massilie stari deboa t si asserum'it se illi dictum baculum ostcndisse et si
ad ostensionem dicti baculi ut supra di citur aliquis non ueoiret uel uenire contempneret soluat
nom io e pene XII den . (1) ct secund a ui ce si pari
modo uenire neglexerit soluat nomin e pene du os
solidos ct tertia ui ce si non uenerit soluat nomin e
pene quinque sol. et plu s sin guli s ui cibus ad uoluntatem curi e,
Statuenles eciam quod illi qui uoluerint esse
cul'so res in predi ctum modum antequam in cipi ant
suum officium exercere iurent ad sa ncta Dei Euangelia quod fideliter faciant pel' totum unum an num
messaiarias c t omn es ali as causas e t ea qu e perlin ebunt ad officium curi e de quibu s erit iniun ctulll
per iudi ces ue! pel' notari os curi arum uel per rccLorem seu ui cari os seu milites suos et quod atlenda nt omnia qu e in hoc emendam ento scripl a
sunt e t quod porl ent bacul os et calotas de signo
comuni s Massi lie e t ill os baculos ct calolas det
Item quod nullus qui a cu ri" receperit aliquem
ex dicti s baculis ipsum retin eat sed in co nl.in enti
osl.enso baculo sua aduersario ct ut ad curiam
ueniat intimato uel ei ((uem ad curiam ueoturum
oplauerit ipsum baculum ad curiam reducat unde
ipsum habuit ct l'ecepit.
(1 ) 11 {ala lire SOlu :ll nominc pene prim" uicc XI1 den. , ('l e .
els curi a.
Il enl slaLui mn.
q11 011
ll<1C III,'
S'I N)"
' ;:,0l'::>
NII O
~I t-l I 1
Il
18
�CAPUT
xxxn'.
De tn:h!ls 1IIagistris lapidwn eligendis ad dÙ'imendas qllasdam contenciones de qllib!ls fit
uleucio in presenti slaluto el dc alijs Ir-ibllsuiris
ehgenchs ad dirimcndas conlcnciones Iimitwn
el cxiluum in lerritol'io ciwitatù ll'Iassilic (1).
!\i~
~TATUIM US hoc presenti ca pilul a qu od co nsules
seu rec lor leneaolur eli gi racere cum eli ge nlur
celeri ofr. ciales tres magislros lapidis bonos ellegales qu orum arbitri o lermin entur et sopi aol urqu esli ones Oll1n es que in ciuilale Mass ili e uel eiu s sub
urbij s ori entur inler ciu es Massilie occasione pariel.um comuoiuIl1 faclorUln uel raciendorum se u
(1) Des trois moill'cs d es IJierrcs (1) devan t ~ l rc choisis pour j'11ger cer /ai ll es cQ l1lc.s laHotls do III il est {ai t mentio ll d aJls le p,-uent
S!all/ t, et d e troü u,m-cs hommes deva nt ~ I re nommés pour j ugel' les
COlilestations des limites cl d es issues dans le lerdloire de (a cite
de Marseille .
La collect ion des rapports d 'C t peri s co onue so us le nom de greffe
lie l'éc ritoire, laquelle esl déposée aux archi\ cs de la \Îllc, rcn-
renne plu sieu rs rapports dcs ma çons ct dcs e~ I)Crt s qui , so us le
nom d'otterm i'no rw rs, décidaicllt sur Ic rail des chemins. Les actes tlu
greffe rie l'éc ritoire commcnce nt il 1690 ct contiouent, sans interru ption . jusqueS à 17Ql .
(., ~ t oço"s .
•
1
•
..
�-
27G -
qui medij sunl inl er ~o nr,n es ui cin os el que ol'irentur de anùroni s Mass ili e e t aiguerijs et de
got'guis e t quod predi cti tres magis lri predictulU
offi cium bon a {lùe exercea nl.
Aù ij cientes eciam quod idem rec tor tenea lul'
eli gi fa cere cum alij s omcialibu s infra predi clulll
tempu s tres probos uiros prouidos et di scretos
qui teneantur terminare e t sopire bona fide p CI'
sacram entum qu es tiones om nes qu e orirent.ur de
carrerij s et terminis et finibu s e t ci e eissegui s dandis ex tra ciuitatem M a~s ili e inter ciu es eiusdem
ciuitatis iu territorio Massili e et si contigeret quod
predicti tres magistri lapidum uel aliquis ex eis
amitteret suum iorn ale racione sui officij quod
illi qui habereu t co ntrastun t inte r se debeant ci
ressarcire ambe partes co muniter S UUIll ioruale
siue dampnum et si super dUll1pn o sui iornalis
ami ssi int er di ctos magistro s ct di ctas part es uel
aliqu am earum co ntend erctur arbitrio iucli cis hoc
taxetur et clirimatur .
Statuimus eciam quod si terliu s de dic lis Iribu s magislri s uiri s hones li s electi s seu eli gend is
aù terll1in andas questioncs uia rull1 el termin oruill
inleresse non posse l uel non interesset suo officio
exercendo ni cbil om inu s ce leri du o possinl illu d
omcium exequi .
-
~77
-
lIec " utem co nlrouersie que ipsorUIli cOll1 ilunlur offi cio de piano el sin e st,rcpilu iudi cij
iudi ce nlur ab eisdem cl si parl es uel pars all era
poslulaueril cum cO li sili o iudi cis curie lI1assilie uel
allerius sapi enlis si pars uel parles maluerint pel'
ipsos magislros {lnali ter ùecid antur.
Addeules eciam hui c capilulo quod supracli cti
probi uiri sic statuti a ut illi qui de ipsis ad boc
iutcrfuerint faciant li eri et iubeant lieri in strumenta pel' publicum notarium com uni s lIfassilie
de illa diffinicionc et lermin acione quam secundum suum officium super predictis facient inter
parl e,
�De observatoribus passlIgij ÙI SÙlglllis
passag'Ïs cligend-is (1),
~rl\TUIMUS
qu oct in sin guli s passagijs cli gantu r
ct cli gi d ehean t tres pro bi uiri de " l'l e ma ri s siu e
habentes noti cia m Cl ex perime nlull1 " rti s mari s sill e
additame nto a lte riu s pe rso ne in illi s tribu s legales
ct discre ti uel plures secuudum passagij qu alitalem s up e,' pro uis ione e t obseru acione passagij
qui iura bunt r.delil e r in omnibus sc hab e re gracia
cciam se u a more tilllore c t oeli o cuiu slibe t pCl'so ne
pOS lpo sitis n ec qui cqu am ip si nel " xo res co rulll
seu lib eri uel ali e pers on e d omes ticc eis scie n..libus ucl co nsencientibus a Dominis nauium uel
scriptoribu s ue! n a uti s ue l marin a rijs lI el pe rcgrini s tl c l car ga toribus nomin c serui cij tl el 11111 !l cris recipi e nt pre tcr salarium co nstitutum scili cet
de qu a lib et n a ui mille pe regrin orum decelll so lidos
sierlin go rum ta n tulll c t pel' eand em racionclll sccUlldllm magis c t miuu s excepli s ta me n esclll cnii s
cl poc lIl e nli s qu e 1«llle n s umm am seu ual orc III
' I) /) c relc c/juil des observa teurs des
J1ass (l~cs .
.
.
�-
280 -
I.rium so lid os regaliulIl Il on cxccdanl nec l'raudclll
in hi s aliqll am facie nt uel fi eri pacienlur et sub
eoùem sacram elli o co ncllld c nt qu où si quid COU lra
ord io acion es infra scriptas uicl erinl aut pel'peu_
derint fi eri pel' dominos nauium uel carga torcs uel
eciam aliqu os ipso rum pel' unum uel plures cie colleg is s~li s hoc (ll'Olino s curi e nun ciabuut jurabulli
eciam quo cl nihil promi serllnt oel c1 edel'Uut ucl
c1 abunt ui ca ri o uel rec tol'i uel alicui de socij s suis
uel officialibus curi e uel ali cui a lij ut iu hoc offi cio
ponerenl,ur uel quocl in eo remanerent erit aulem
eo rUIl1 officiull1 quocl om nes na ues qu e cum percgri ni s transire c1i sponent in passagio cui. ipsi pl'eerunt in spi ciant dili ge nter et co nsid erent ac mensurent ut sciant qllod peregrin os como de porlal'e
poterunt uel si peregrin os eum equi s permixl im
portau erint sciant similil er quotperegri nos et quot
equos pOl'lare cOlllo de poterunt et numerUIll ipsorum redd ant curi e in scripli s in cartulario curie
cO ll scribenclulll et eun dem Dominus nauiulll siu gularulll ne possint se pel' aliqu am ignoranciam excusare.
Sane in hoc numero pl acias ill as non computent qu e ab anLeoni s anchori s e t focone necessal'io
pluries occup anLur sed bi s arb ilri o suo deLraclis
ill as so las in numero comp ul ent quihus conlinue
ct co mode uti poterunt peregrini et boc faciant
obse ru alores infra tempu s <J lI od eis a curia prcli-
28 1 -
gc Lul' ten enLur eciam offi cio siLi iniun clO ui cLu,, lia qu e a carga loribu s immiUcnllll' dili gen ler inspice re adiuo eLi s sibi in hae in specLi one domini s
lIauium singularum au siot hona e t s uffi cicneia cL
quid uiderint emend andum iniun gere CI preci pcre
cargatoribu s s ub pen a uin ginti lib . in qu am incident carga Lores eL hcc pena curi c ap plica bil.llr si
cis lion paruerinL in hac parl c.
"
Ad eo rumd em eciam offi ciulll pertinehit in Icresse reco llecti oui peregrinorum in singu lis nauibu s prout inter se con ueneriul. sciliceL ad minu s
ut ùu o ex eis inters int si omnes non poterunl
interesse et in spicere et a udire Lunc si quid in
fraucl em peregrin orum io pl acijs ucl in alijs fac tum
fu erit eL pro ui rib us oD1lli a facere emcndari eLqu od
pel' eos expediri noo poterit renu nciare curie sin e
fraud e io cumbit eciam ipso rum officio uL omues
fl'audes qllas siu erint pel' cargaLores uel dominos
nauium uel ali os qui offi cium habenL in nauibu s
fi eri co ntra peregrin os curi e denull cient puni eud a
qu od si in offi cia sua remi ss i ru erint ucl cciam qu od
abs it iuramenl.i p ro prij tran sgresso res pro (jualilate cxcess us a rhilri o curi c pun ia lliur mediet:l lc
peue in portu s refecLi onem mod is omnibu s ex pelldcnd a.
Hui o dl'
1I0UO
addimll;; quor!
lIulill S
de "rc-
•
,
�-
282-
d ic li s ol1i cialiuus ,;upra conslilul is se u consli luendi s pel' sc lI el pel' inl Cl'posil a m pCl'sonam allClcal
ucndel'e uinuUl uel ali a uiclu ali a a licui ucl aliquibus ca rga lol'ibu s nauium precli cLarum uel ali]s
1'1'0 eis eL si co nlra l'c ceril aliqui s pl'edi clorull1
ll ffi cialiull1 <ll'bill'io l'oclol'is comunis Ma ss ili e punÎa l ur .
CAI"UT XXX,' ••
De dlWbllS pro bis UÙ'i s consfituendis ad pannos
uendendos et cannandos (1J.
mUON I Al\1
i n cÎlIit alc Massili c l alll int cl' cill es
quam ex ll'a neos nego ciaciones pann Ol'um conlinu e frequ enlanlur in quibu s aliqu ando cl Illuli ocies
Ill'opler in scienciarn el ignoran ciarn emell ies el
uend enles ui cissim c1 ecipiunl.ul' id cil'co sLaluimu s
hoc presen li capilu lo dein ceps Gl'mi ler obsel'uandum
ut duo pl'obi el legales homio es ciu es Massilie li on
lamen dl'apel'ij nec socij drap el'i ol' um nec hos piles
mercalorum exlran eorum eliganlur qu ando celeri
offi ciales qui quidem uideanl cl ca nn enl pan nos qui
lIcndcn luI' el emenlur uel permulahunl\lI' in Massilia
ad peciam uel pecias ali cui uel aliqu ib us ucl inl er
aliqu osel eosdem pann os inspi cianl elp cr qu os decidalliur clllenrlcniur apla lure sin l adobal.ure cl
lache c t malefaclu re el ali a uil.ia cl corrupciones
ipsorul11 pannorulll cl longiludi ncs cl brcuil ales
(1) De clet/,J' IWH/l6Ies homm es ctaùli s IJlll/ r /0 l'CH/l'cl /e mcsurf/ yr
(I r S ({ /'Op s .
�-
285 -
:18 /, -
diclOl'um pa nn o rum s i clicli pa nni in a liqu o lon3 iol'es ucl bre ui ores in uc nire ntur qu am ue nd erentul'
Il el pe rmularentur ila scili cet 'ut secundum ill orum duorum probol'llm hominum estimacion em et
arbilrium qu es lion es predicte qu e s up er prediclis
pan Dis moue re nlur cognila 'lame n primo ucrilale
a b eisdem de piano el non secunclum formam iucli cij sed quod eis uidebilur' iu s liu s dicte qu es liones sopiantur sacramenlo lam en a b ei sdem
cluobus pr'obis hom inibns pres lilo reclori uel
cons ulibu s semel lam en in anu o lempore elec-lioDis ipso rum de pred iCli s el supe r precli Clis legilim e pe ragendi s eo qu od meDsuracio se u cannacio
el inspeclio seu cogni cio dictorum pannorum
debeat fieri infra quinque di es computaDdos a
tempore co olraclu s oisi re mane re l de uoluntate et
co osensu dictorum co ntra heocium uel iU SIO impedim ento di clorum prob orum hominum e t qu od
in slrume nlum se u in strum e nla di cli co ntractn s debea l uel d ebeanl fi e r i iDlc r co nlra he nles quicunque
tam e n ipso rum co nlrahe ncium pos tul a ueril. usque
acl tres di es co mpulandos a cli e decisionis facle
ques lionis sou qu es lionum cli c to rum p a nn orum .
Slatue nl es ins upc r quod hoc ucri si l de uolunla le e l assen s u di clorum mcrcalorum tam priua lorum qu a m cx tra neorum qu od pro qua libet
pecia exceden te qua n li lale m se u mens u l'am seplem
ca nnanrm de nlur du o d enarij cx cepti s panni s granc
pro quibu s d e nlllr pro qll alib el peci" qllatu or' d c.narios: d e illi s uero panni s qui sunl sepl em can nanrm c l infra d etur uou s denar'i us solum modo pm
qualib el pecia cuius qu anlitali s superius cli Ne s in gularum pecia n rm pann orum det medi elalem ue ndilor:
cl aliam medi etalem emploI' uel permulalo r cuius
pccuni e mecli elas sil co munis el alia mcd ietas di clorum proborum bominum pro remun eracione sui
laboris e t bec omnia s upradi cta intelli gi uolumus si
forle aliqu a di scordia uel questi o esse t uel orirotur inte r e me nles Cl uend enl es .
�Dp sa li.~ Ja(}io /l e a call1pso ri&ùs con/11l1 is scu tl/ritlIfa ssilic }JTes la'llda
(1).
- -0-
~l'ATU I "US qLl od nLillu s ra ssit L1 el ùcbea t esse
campso r ucl nummul arill s ni si rLie rit ciuis Mass ili e
et sa ti sdederil ydonee ad cognicionem rectori s nel
co nsLilum Massili e pel' CCC marchas argen li sc ilice t qLl od bene et fiù eliter exercea t orfi ciLim
sLium e t tu te et secure CUlU eo co ntrahatu r uel
qu as i addentes eciam hui c capi tul o qu od predi cti campso res et quilib et eo rum iurent tempore predi cle satisdacioni s ad sa ncta Dei euange li a scribere fid elit er et sin e fraud e manu propri a si scrib ere 1I0uerint in cartul arij s sui s dat a
et accept a e t non absentare se a Mass ili a in fr audem
creditorum s uorum si uel'o scrib ere nesciu erin t teneantLir habere et habeant qu end am fi delem scri ptorem sec um qui ea scribat et sc ribere tenea tLll'
peciali sacrament o ab eo pl'es tand o fi delit er et
Ilona fi de .
( 1) Uc la ca uti on qui Il oit l~It'l· fourni e l' tir 1(', chll ngcu l's au l'onli:t'i l
de la l'OlllIll UnCde ?llBrl:.ei ll i'.
�-
'288 -
Predi clam ulIl em sa i isdac ioncm CCC marcha_
rum inLelli gimus inLcrponi ad securil a tem ill ol'lll11
qui cum dicLo campso rc co nLrahent. uel quasi ConI.rahenLracioue offi cij dicte mense nummul arie il a
qu od predicLi fid c iu sso res seu consLiLuLores uel
qu ocu nque modo in tercesso res cLeo rum bona et quilibet eo rum in solidum LeneanLur e t ex sex presentis
statuti cogan LuI' ressUl'cire predi cLi s con trahentibus
seu qu as i co ntrahenLibu s usqu e ad d ictas CCC marchas om ne dampnu m quod pel' defecLum persone
uel rerum dicLi campso ri s passi ('ssenL di cLi cout.raben tes se u q uas i con trabeuLes super conLracLi bus
seu quasi co nLracLibus cum eo uel alio pro eo habiLis l'acione offi cij campsorie eL huiusmodi sa ti sdacio de Lribus in Lribus anni s renoueLur.
Item si aliquis de predicLi s campsoribus in
f,'audem crediLoris seu creditorum qui racione fid ei
mense nummu lari e cum eo co nLraxissent uel quasi
co nl.raxissent aufu gere t uel se ahsentaret. Ha quod
requis itu s a rectore Mass ili e ad instanciam credito ri s sui uel cred itoru m non inuenireLur auL inuentus non co mpareret suis cred itoribu s sÇltisfacturus
arbitrio dicti recto ri s Massi lia pecun ia riLer puniatur et ob transgressionem sui iuramenti prop1er diclam fugam perpe ln o sit infami s .
CAPU'l' XXXV II I.
De
sl a lu endis tribus probis lIù'is .~II/)f,. lII i /l is /nia
lJlanqucl'ie (1).
.,
0=
:w!,'i
~TATU' ~' US ut eli ga ntu,' qn a nù o ce teri offi cialès
Ires di screti ui ri bo ni Cl fid eles ct l'donei mini stcrio
blanqu erie qui debeant cUI'a "e cL inquirerc ut ael ubu m bl anqueri e bene et fid eli ter peragalu r eL qui
(1) De l'établissement de trois ltommC.f prol)('~ sur le mi/iistèr~
(capit ai nerie) du «uart ier de TJfan'ltter fc.
La yillc tl hisée en 6 <Iuarli ers appelés sixain s, au 13e siècle, ne le
fUl ll lu s qu 'en " à parti r de 1560 j ces 4 qua rt iers portaicnl lcs noms,
en 1700, de CorpsdeviUe (A), de JJlanqu erie (n), tl e Cavaillon (Cl et de
Saint- Jean (0). La sUf\'eill ance de chacun élOit dévo lu e;\ un oHieiel'
lIppelé capitaine; cbaquc ca pitain e a\'Dilnn dl·apeau dilTérent de celui
des au tres et comm andait un certa in no mbre d'. rchers , dont lln ava it
le titre de brigad'i e,., pour l'administrat ion de la po lice da ns leu r arrondissement, L'enseigne ou drapeau du Cor!J$ de ville éta it blanche ,
l'l'Ile du quartier de IJ lcmquerie élait bleue et blanche, celle du quart ier
de CavaWon, blanch e el rouge , eL celle (hl fltlnrlier de Saill/-Jeall ,
ronge eL nOÎre .
l 'unirorme des gardes de ville étai l bleu ay<,c de;; boutons el galons
Lla n ('~ .
(A) Le (Iuani er tic l'Hô te l de Vill e ,
(n) I.e '[lIan ier eu deçà du [lori .
(c) I.e '1" ... niC!" tics Cannes,
lu) l.e 'luarli e r ti c St-Je:1II e ll a ll:iIl' 't' I ~ la ~ I ajo ..
Il.
Hi
�-
290 -
ec iam Iwbeant curam qU OlI nullu aud ea l a!TclTc
in Mass iliam herbas in ca meralas se u mi xlas imo
ill e qu e apporl abunlur apporlenlm in Massili a
muncl c.
C,t.rUT XXX"IIIJ.
De J1ubl-ico precone (1) .
Adclenles eciam quod null us blanqu eriu s audeat de celero emere ]lerbas incam cratas seu 'Illi xlas uel de eis operari ct qui squ e qui co rd oa nulll
appor lau erit siu e ,lc! obaueritl cnea lur sacramenlo
q uod miiLaLad minus lerciam pa rLe m cl oros ucl dc
fuusil mixtim ct si qui s co nlra predi cta uel aliquid
rie predictis fecerit puni alur in decem libr. reg. Staluenles simililer quoù hoc capiLu lum preco niselur
per ciuitatem Mass ilie el predi cla prohibita ut supra in penam ipsa prohib ila URp ortanl.is seu adducenlis in hanc ciuil alem seu uencl enli s eam igne in
loco publico co ncremelur el qui cas l'es prediclas
prohibilas lIenclicl erit precium quocl ia m ind e sibi
so lulum fu erai percla t el cu,'ie Mass ilie appli cclur .
Il em sl.al.uilllu s qu ocl pos lqu am aliqui s apporlaueri t uel aclcluxeri t acl ciuil alem Mass ili e pel' mare
uc\ pel' lerram herb as preclic las non possint pos lea
inù e exlrah i uel ex porl ari poslqu am ill e herb e er" nl
i" ~ I ass ili a ucl in po rlu Mass ili e cil ra Turrelam.
~ENEII ALITER
decernirnu s ut preco publicus ciuitalis Massilie lenealur annu alim iurare se bona
fid e preconalus offi cium exercere el quod ipse habea t secum bonum unum socium el yùoneum i"
diclo offi cio qui eum acliuu et el qui iclem sacrumeDtum facial el in sacramenlali pona tul' qu où
preco Di sabunt secunùum suum predi clu m orfi cium
quo ciens opu s erit el quantum de sin guli s reb us
preconisandis hab ere clebeant el non plus scili ee lcle
do lio uini UDum ùenarium et unum co lh ofl e uini teneat ab uno ùenari o usque ad Ires obolos et de
pol'CO duos clenari os de osin o Ires denari os de alijs
bes tij s grossis Ires cl eDari os in ùi e e t de nocle qu atu or denari os de claue porle du os denari os de
da ue capsie Ires clenarios de naue cri clend a sex denari os el cie alio li gno qu alu or cl enari os cie incaDl o
naui s Ires so liclos el cie ali o ligno sicul de galea
ùu os solidos ci e ues tibu s percl iti s cl uos dellari os
de domibus cl alijs honori bus preco ni zandi s qu a(1) V u hérallt public .
•
�-
-
292 -
luor denari o d8 semo el de serua du os ùenarios de
infanlibus erl'ali s ùuo s dellarios io die el de nOClc
Ires denarios . De in strum enlo amisso ct alij s scripturis amissis Ires dellarios el de co nsimilibus, El
in super quo ciens co n Ira fecerinl auJJerantur ei pCI'
curiam sin gulis ui cibu s cl ecem so l. nomine pen e.
li em slaluimu s quocl in preco nizacione uini
dicatur a preco ne pl'ec ium uini ad quam racio nem
uenclelur millairola uini hoc es l pro quo precio
ct poslea nullalenu s augealnr preciull1 illucl nec
mensura ibi posila ab inicio minualur e t quocllalis
sit mensura ct mensuracio ne lI ersel et si quis
uendilor uini labern ariu s uel alius uenir'e presumpseril contra hec punialur incle qu ociells con Ira hoc
feceril in ui ginti so l. ue! a rectore uel co nsulibu s uel
curia Mass ilie ex qu o eis ind e co nstileril clecernen les in super ul qui lib el uendilor debeat habel'e
el habeat dimidium cloze num cl dozenum .
Addimus hu ic stalul o quoe! rector co mun is
Mass ili e facial fi eri de pecunia co mulli s uiginli
qua luor mensuras cie cupro ad talem mensuram
quoe! qualuor de precliclo num e r0 facia nl un a",
mi ll airolam el cum illi s ui ginti quatuor mensuris de
cupro debeal lll ensurari om ne uinum qu od uendelUI' in Massili a en gros el non debeat mensurari
cum mil lairolla uel cum alij s menSn ris ni si ill e millai-
2V3-
l'olle pel' ipsos emenlem el uend enlem uel ali os pro
els eornm co nsensu essenl approba le el coequ ale
cum predl ctl s mensuri s de cupro lal iler ([uod dicla
mi llairola faceret qu aluor de diclis mensuris cupri
el cum Isla obseruacione liceal di cl.um uinum uendilum en gro s portari ad locum ubi uoluerit emptOI' et 'lUi co ntra fecerit debeal so luere curie singulos Ires solidos regalium pro sin guli s mi llairo lis
quoclCn s co n Ira fi et et de hae pena so luat uendilor
medie talem et emptor aliam med ie talem et has
predieta s ui ginli qu atuor mensuras cllpri teneat
"pud se ille qui lenebit millairollas co mlln is pro
comuni Mass ili e e t ma nea nt signale de signo comuni s lieea t lamen ulli cuiqu e perso ne habere quartinum e t medium qu arlinulll secum infra dom um
suam .
�CA .·U '.' XL.
De Corralerijs
(1l.
=
ut omues co rraterij rerum mobiliu lll uel immob ilium tcnca ntu r an nuati ", in fes to
Sancle Marie Candelari c inuo uarc ct de llOUO
m
ONST ITU"IUS
( 1)
I)es corroacrs.
Les COrl'ariers (co urtiers ) ;)l'prlés oussi
CC Il!W fl X,
age!IU de
chclIlge, IJroxé nèlcs, yrabeleurs, onL été réUllis cn co rps CL leurs ronctians éri gées en omec sous le litre de cou rtiers royaux d e cJWIl[}C.
b(ll/que et co m.merce, I. érédiwircs de fa vilfe de iJfllrscifle, par les édits
du roi. d u m oi ~ d e m ai 16U2 ct d u m ois d 'aotl.t 1709, le r rernier donn é
au camp dc,'ant Nll mllT eL le seco nd à Marl y.
r.c rl!glclll cnt, <lP llrOu,-é par les lettres palentes d u moi s d'août 16!S4 ,
the le nombre des COllrlic rs de Ma rs eille à 40; il établit cnlr 'a ulres
choses, arl. V I , qu'üs ne pol'rrollt recevo ir attCttlU deniers , 7)résc nts.
lJrom esses, nl récampelues , (les mariages '1u'ils traiteront, ce '1 u'ifs
(eroll t gratis p our!" n !vérence d e ce ,Hlcr ement. (,\ )
L'édit de 1709 per mettait aux courtiers de lflarsei lfe rie posséder
'eun offices cO fljoill temell t el salu incolll lJOtibilit éavec tOIiS em ploisel
clmrgcs, li l'exception des offices de judicature set/lemeut, et d 'C Il
(air-e les (un clÎons sa ilS qu'if le"" so i( besoin d '6J',.~t ni de lettres de
cOlll lwtibilitddon l nous les avo ll s dispcllsés par le prése nt édit, Et afi'~
de ICu l' attircrd' OlltOlit plus la cO llfiance du ,mb/ic, /Jouio ns 'JIle les dCl/x
J)l'ew icrs SY II({ ;CS de leftl' CO l' pS ayeu! cll trêe, séa nco el voix COllll,{la/ive fla ns la Chambre ete Co mm erce do lad ite llWC de itfarseillc ct
Il 'IOtIlU ~ t: I'!I
'' l'P'' ' ICllilll t il
1' \111 d cs
\lUleur:.,
•
�-
ra cere sacl'<lmcoiuIH
2!)6 2~7
l'uri e Al assi li c co modo qu od
co nslilulum es t cL Ilullu s ui si ciui s Massilie possil
esse cO ITal el'iu s nec sc auclea l inLl'omillel'e de
co n'a l el'i a exe l'ce nd a aliqui s eci am ciui s nisi illi
qui sacl'arnenLum di ctum fece l'int et in sacramen_
lali pouatul' quantum de sin guli s l'eb us haLel'e debea utet non ultra eL qui et qU OI, in offi cio cOl'l'aLel'ie
esse dcbeanL sit in proui sione curi e et nullu s CO I'l'alel'iu s poss it esse parti ceps ea l'um l'el'Utu de
qu'i/sjol/Isse"t des mêllles 1I0 n118//rs 01 IJl'lvi/dges que les autrcs I}articuliers qu i COl1l /JOselit ladiie Chambre de Comm erce.
Le mèmc édit leuf attrilHl oit des [Jayes, le droit de commiUÎmus (,q
tilla chancellerie IJrès IlL Cuur du Par/emel.tde Proue nce Ct CCXCIII /I_
lion de turelle, curatelle Cl taules (/1I(l'es charges de uille ct de potice.
de IO{Jemeli t de gens de [JI/CITe Cl allires 7Jrioiléges dOllt olltjoui
011
cJù
jouir leselits courtiers, Slll l$ qu'ils puissen t d,te laxés à l'aveuil',
t 'édit de 1692 111ainlcnait à lia le nombrc dcs cO llrtiers dc Marseille ;
cc luÎ dc '1701), rC\'cnlllLl s ur l'onl ollllUII Ce dit llIuis d e IIIJoembtc 1708,
en filait définiti\ Clll c .. 1 le nOUllire fi GO.
Les Statuts du corps des sieurs Courtiers ruyau..c de Marseille de
l'a nu ée 17 13 . po rte, art. VIII, qll e les COl/rUa/'s .le IH'c lldronl pour
lellr droit de cOlJl'la!Jc, savoir .' des marcha ll dises jusques à 1,200
liv, 1/ 2 0/0, (all( du ve ndeur que de l'acheteur, cl lOl'sfJu'clles excédero nt ladite samme, lm 1/3 0/0 ; des bicus immeuûles, M l imen/s de
mer el Ilotisemell t d'icel/x, t 010, tOl/juurs d e fl/HC ct de l'au tre des
parties .. el à l'égord des remises, j 1)(l1" mille, tant de ceilli qui dispose ou pr~IO~ que de celui qui l)rend 01/ clll /mmle, ct pour (es (l,SSUraPices, 1 sol par écu de 3 livres, slIr la I)rime d'icelles, le tout suit'a Il/ l'usoye.
(.t) Le tlroit tle romlliitl illll/$ n'a\3il lieu tlue d a liS les cau st:S ch jl~ , 11er.
soJUlelles, 1)()!iScSsoircs CL mixtes. ct l'our uue summe.lU muins etc 200 IiI ,
Ces leUr('S étaient nécessaires à CC U X-BU~"'CS (iiii étaient notoirement p. i.
,ilégiés, à peine tic Iwllité .Ies prucéllurcs li ju gcmenl s .
Celui .,u i ahosai t,lu rU/lt llliflil/Wli IIUIU .lcll cS rciut{'s était cumtaJlJw', ~ !lOG1
d'amende,
_.
quibll s el'iL cOl'l'alerius ct qu od SCiCIILcl' lion facict
lIel s ll ~ lill c bit dampnum ciuium Mass ilic in emcrrdo
lI cl uelld end o, Sl atuen l cs in SUpCl' quod dicti CO I'l'alel'ij lenea ntur denunciul'C claual'ij s co mulli s Massilie ucl eOl'utn sCl'ipt ol'ilJu s CJuicquicl uendent
hominibll s ex tran eis et qui cquid ab eis emenl
ct !r ec faciant ipsa di e dicta qua pl'edicla emcl'int
ucl ucndid cl'inl. Et si co nLra pl'edi cta l'ccerit ucl
fa ccre pl'es umpseriL puniatul' inde al'bil.l'io l'ecLori s
cL insupel' expellal.ul' de offi ci o corrn Lel'ie et pel'
ciuiLal em Massili e cum tuba preco ni setlll' qua de
causa l'emotus es t ab orfi cio iurabun t aut em se 0dem 5el'er'e in orficio omnibu s qui eo rum minislerio IIlcntul' et quod n on habcant pUl'lem in eo de
'1" 0 cl'unl cO l'raterij nec accipi ant pro corra tcl'is
ullra qu antulll recipi consueuit c t qllod auel'a
riuium non uilificabunt nec abatran uL preferant
aucra ex Ll'an eo rum et qu od aucl'H uenalia tencuuntu l' ex debito sui orficij primo orrel're eL exponel'e uenalia ciuibu s Mass ilie quam ex tranci s ct
ipsos ciu es in hoc preferl'e ex tran eis ct quod leII canLul' di cti CO f'l'aLerij sui offl cij sacramento non
lI endel'c nec uendi fa cere ncc baratare aliqua auera
inca mcraLa 0.t si ali cubi in Mass ili a tali a aUCl'a
sic in ca rnel'aLa sciu erint tencanlul' hec manifes tare
illi s du o bu s l'l'obis hominibus qui erun t cons liluli
Il romuni Mass ili c sup er a ll c l'Î s ill ('a lll el'a li ~ .
�-
2 n~ -
IIcl illcl clIi' ;;c u ~Iiqlli ;; ali1ls masculu;; ucl fcmilla
non poSSi l ucl debeu l ,e n aucleat esse co naleri",
in Mass ili a lI cl eiu s c1i sLri ctu sup er aliquibus IllUlrimonij s co nlrah endis de qllibu s c1 eileanl haberc
uel a capere aliquam pecuniam uel aliquid laca
pecmlie seu aliquam remun eracion em uel promissionem se u aliqualll spem pel' quam sperenl aliquid hailere occasione alicuius malrimo nij. El. si
aliquis co ntra predicta fecerit uel uenire presumpserit quod accepil reddere compellalur et uichilominus puni a tur a reClore uel consulibus Massilic
autboritate huius capituli in uigiuti quinque libris
reg. co r. pro qualib et uice qua co ntra fecerit quam
peDam si so luere non poterit pel' ciuitalem Massilic
fusli getllr.
CJ~rUT
XLI.
De illis qui precmnl super (aclo panis
b/ad-is el farine (1 ).
~IIESENl'l
con stituto sall cilllu s ut qualu or probi
uiri ct legales e t ydoue i eliganlur quando celeri
afficiales qui debeant preesse et prouidere diligentel' ct omni cura sup er fa cto bladi et farin e
ct pani s in Mass ilia. !la quod aliqua falsilas siue
decepcio aliqua in his fi eri non poss it ct qui duo
lIiri habeant pl enam potes tal cm quot uicibu s uoIcnl enquirendi ucnditores bladi ct l'arill e ct panis
cl si quid ab aliquibu s circa ca mali ciose actum
l'epererint notificent ca reclori uel co nsulibus arbitrio suo puni enda .
Addentes hui c capitulo Cju od si panes facti in
Massilia ad uendenclum ab aliquibus personis non
l'u erint inu enti iuste facti uel non bene coc li uel
non iu sti ponderi s arbilrio illorulll uiroruID qui ad
hoc co nsl.iluli fu crint qu od ille perso ne quarulll
{ I) De cc ux
Ou
l,é/I'În.
()lH"
t'eilfclll au..& bleds, à la
{tl ri II C, {lUX bou /allYIH'S
cl
�-
300 -
crullt illi panes ali am penalll non paciantur nisi
ut infra sequitur uid eli ce t qu od franganlur panes
illi s perso nis a diclis pl'ob is uiri s uel ab ali quo
ali o iuss u eo ruOl qu os panes illi probi uiri auth ol'ilalc
hllill s capituli fr angere pel' se uel per alium suo
arbitrio tenca ntu r in du as partes ct min or pars dc
illi s sit irsius frangeuti s in penam illiu s cuiu s eral
ille pani s aliam lI ero partell1 res titu ant se u dimil_
tant ibi sic fractam illi cuius erat,
Addenles hui c capilulo qu od l'ce tol' uel co ,,suies lenea nlur faccre iurare infra actas dies
pos t co nsil ia ri os electos generali s eo nsilij fumarios e t furn ai rones el. posleri os furn orum quod
omn elll panem coquent uel coq ui facient bene el
bona lide ct sin e fra ude ad uli litatem illOI'U Ill
qu orum es l. ille pa nis uel qu i ement panem ilium ,
Add enles iu sup er quod slIb predi clo sacl'U mento furn ari orum comprehe ndalur qu od pOSIqu alll uniu ersulll panem illiu s cocte iu fur uaucrint non recedant a furn o sed ib i maneant aul
a[iu lll ydoneum ibi d imittant causa custodi endi cl
hene coq uendi panem do nec uniu crsus panis fu cril
ci e ful'll o ex Lractus co mp etent i hOl'a ct si occa, ione male co quencli uel custod iencli pani s aUl ilte lul' uel deter iorab ilul' cO Ill[1 ell a nlur cli cli furn al'ij
rcs lilu crcar!Jitri o clII'ie lolull! darnpnulll sin e mur:1
-
30 1 -
scilice t infra du os di es post qu erim oni am facial"
in curia ct hoc sub pena dupli curi e appli canda
ull.l'a dampni l'es litu cionem, Ha qu od pl'edi ctum
dampnum possit probal'i curn laxacione iudi cis pel'
sacram entum credulitati s nun cij uel famili e qu e
pro di cto pane co qu endi fu erint ad di clum f'urni UIll des tinal,a seu transmi ssa seu pel' sacramenI.um illiu s perso ne qu e tran smi sit aul. nomin e suo
inl erfuit , uel cuiu slib et alterius perso ne maioris
qualu ordecim uel du odecim "Iln is de ill a domo
cuius es t pani s qu e uiderit facti onem pani s in do mo
ante transmi ss ionem pani s faclam de domo ad
furnum et sit in elec tione clampnifica te perso ne
ull'um uelit tunc l'ecupel'are panem sic deterioralum uel es tim acionem toci us dampni et peiol'amenli cum precio panis et dimill el'e pa nem.
�U&PUT XLII.
J)e sIn/lis pl/blieis exlTa Afassiliom uidendis el
olluTgand-is ('1) .
m
ON STITUIM US quod duo probi uiri qu anùo ce Leri
offi ciales eli genLur eli ganLur eL eli gi debeanL (lIIi
debeunL uid ere sLraLas publi cas qu e sunL exLra
Massili am in Lerrilorio Massili e eL si eas nimis
slri cl as inu eni enL quod faci anL eas allargari secundum qu od eis uidebiLur bona fid e.
(1) Des chemins publics hors de la ville.
Les chemins communau x dc\'aicnt ayoir au moins deux ca nnes (.\ )
Ilc loq;cur , Cl les chemin s vo isinaul cinq pans (n). Le terrain pris Jlour
l'élargissement de la \'oie publiqu e ou \Jour le passage dons un e proJlri ~l é close pOllf arrÎ\'cr dans son fonds J était IHI)'l: le double de 50
\a leur, laquelle était fi xée par les aucnninatcurs (c).
(A) Il mètres.
(n) 1 mètre 25 centimètres.
(c) ft l:ulUscri l :'I PI1artcnani à l'un Ilcs autcufS.
�C.4PUT XI.III.
De li/buta maris
.,
( 1).
~Ot><. .....-
~RDINA!lUS
inuiol~bililer
perpetuo e t
ob se l'uandum quod tabula ma ris lenea lur in domo cl all al'ie
com uni s Massilie et illam ex pedi anl c1 aual'ij prout
exegit eorum officium et quod sit ibi scrip to r bonus
diligens e t fid eli s qui omnia scribat fid clil er e t si t
in c1aual'ia quotidi e ne merca lores cllm se expedire uolue rint rel ardentur et predicla exped icio
fial in dicta clauaria .
Addenles eciam hui c ca pilulo quod nu ll us
expediatul' nec iurel super ex pedi cione mercillm
seu quarumlib e t l'erum alibi ([uam in clauaria et
(1) De la table de la mer. On désignlllt oin si le burea u où des officiers munici paux OPI1Clés clavaires , pcrcc, aicnllcs ùroils ét abli s sur
l'entrée Cl ln Sortie des marchandises. I.cs droits de cIo \Cri c ou de
douane perçu s sur les arti cles ilpporl és par les étra ngers <l3 1l S le porI
dc :\1arsc illc, s'élc\'oicil i ordina ircmcat il un den ier 1)31' Ihre . \:o~'ez.
dtl reste, les Sta tu ts commercùw x ef mal'itlm es de Jl1a,'seillo cfl 1228.
inSé ré;:; dan s le 1er \'01. , Il''!) . 327 ct su i\' .
If.
20
�-
30G -
nl sl un us cla uarius it ibi pl'csens a d minus ct
scriptor clauari e c t qu od in presencia illiu s mCl'calori s qui so luel'it de na rij rep onanlul' in arca uel
ar chis dicle clau a ri e.
It em st.at.uimus qu od omn es iotra le et obu en cion es e t reditus c t au e nture seu procassia
ciuit.ati s e t comunis Massili e qu e e runt in denarijs
in contin enti cum habil e fu e riot e t percepl e rcponantur in arcu cla ual'ie pre di c tc pe r da uaI'ios
uel pe l' aliquem ex eis.
Quod nemo tenealllT bis dacitam pl'cs /CI1'C pro
codem O!lCre (1).
genera lite r obseru a ndum qu ocl si
IIl crcatores a ppo rtabunt uel apPQrl a ri facie nt a ucl'a uel me rces aliquas in Mass ili a uel e iu s I.CI'l'i to rio pe r pelagus uel pe l' rip eri am undccun qu c
pro quibu s uel qu arum occas ione semel dedcri nt
uel solu e rint d acita m tabule galearum de ma re lI cl
illi seu illis qui ad negocia ma l'is ex pedi cn da s un t
uel erunt pro t emp o r~ co nstituli siuc uec ti gali a
inde d andum constitutulI1 ue l eciam consli tue nd is
in Mass ilia si pos tea uolent merces uel a uera di cta
ox trah er e de Massilia pro quibu s semcl ut di ctum
es t rled erunt uel dabunt a u t solu e runt dacitam
predi ctis pro comuni Mass ili e aut alij s pro ois
li ceat hoc di cti s me rca toribu s u el alij s predic tis
facere ah squ e omni dacit a tabul e di cle d enu o ind e
dand a.
I §ECE RNIM US
(1) Que nlll ,t'est tCII U. à donn er deux (ois le /larita.
On enlend ail par da cita les droits de clû\'cric imposés Sur les marchandises à leu r entrée ou à leur so rtie du port de Marseillej mais
qu and les marchandises étaien t récS I)Ortécs. elles ne paya ient. plus cn
sort ant le dacita. que l'on aurait d~ acqu ill er ~ i elles n'n,'aieot été
frapl)écs de l'impôt à leu r arri,'éc dans la, ille.
.J
�CAl-UT XLV.
De pipere daudo l'eligiosis dOIll'ibus (1).
_ · e e_
_
_
~TATUII\IUS quoi:! piper illud qu où ùomini Mass ili e
olim donau e runt uel r eliqu e runt domibu s uellocis
rpli giosis dandum uel so lu endum s uper reddiLibus
exe untibu s occasion e porLu s ue l rip e Massilie uel
pro eis fa cian L rector a ut consu les dari per officium s uum si ne mora pos Lqu am r equisiLi fu erint
uel interpellati a domibus di cti s uellocis r eligiosis
terminis s tatuti s de his uero qu e in boc s tatuto
continentur rector ue! çon s ules Massilie sacramento minime ten eanLur.
(1) Du poiv re que l'on donne atl$ maisons re1iQituSts.
Lcs juirs, cn Provence, s'éta ien t att ribué le comm erce des épice ries;
aussi les redevan ces aU1quelies on les assujettissait consis taient sou-
vent cn épices. Lcsj ui rcrics d'Ai:(, de St-Maximin, de Lambesc, elc.
pa)'aicnt tous les ans un e li. deu:! Iincs de poine li l'archc\'êquc d'Aix;
celtes de quelques ,'illagcs n'e n payaient qu'une demi-Ii n e. La juil-crie
ti c l\l alnucène était lal ée à un ccns annuel cOll sistant en une livre de
poine , une de gi ngembre et un e de cire, pour le droit d'o\'oir un cl-
metière parti culier el une école lI ébraïquc. En 13SlS, le roi de Pro' ence imposa à toute la nalion juive dc scs éUllS un tribut COQSistlll\l
en 60 fines dc poine ( Rist . du co mmerce, par DCllpin g ).
•
�CAI'UT XI,VI.
De uasis nauiwn
_ _
··
(1).
41_
ul com un e Massili a iJ abeat uasos
magnos e t paruos ad naues e l ad a lia ligna uaranda (2) eosque te nea l ben e aplatos e l pm'alos uarandum expensis co muni s el quicunqu e nauem
aul aliu d quodcunque li gnum uarare uolent a modo
illnd uarellt cum dic li s uasis dUlltaxal ila tamen
quod pro inde denlur el so luenl ur comuni Mass ilie
de naue mille quintalium uiginli so l. el non plus
lI el ad ea m racionem si qua naui s forle e ril plurium quilllalium mill e qualiscunqu e fu eril el de
alij s si ngu li s li g ni s illis qu ec unqu e inde ua rab unlur
el nemo a udcut ue l po ssi l le nere dei nceps uasos
aliqu os in Massi li a cum qui bu s naues uel aliqua
li gna uarentur ni si comunc Massili e uel aliu s seu
alij nomin e dicl i comu ni s e t pro co.
IIONST 'T U'M US
Adclentes quod si co nli geril aliquem uel ali( t) Des ùl slrum cnls crll l)IQyés pUlif la nli.Je à l'cau des nat1irts .
(2) Lanccr un "aisseau ( Glossaire de Dut; OIlf/6 .J.
..
�-
3 12 -
quos iudigcr c maioribu s uas is ucl a lij s quam comun o habeat [J oss it cos quales uolucrit haberc
et c um eis uararc so lu c nd o tamen pro inde comuOi Massilie tantum q uantum so lu er e t si cum
uasis comun is ua rare t.
QI/ad una quaque llau·is de ultra 1/taJ'e uenWIlS
a/remt unam bahstam camuni (1).
Itew statuimu s qu od co mun e Mass ili e pro
galeis uel a lij s li gni s SUIS uara ndi s ni chil .soluere
le nea tur .
ut rec tores ucl co ns ules Massilie
compellant omu es d omin os ue l duclorcs nauium
de ultra mare uenie nci um in Ma ssili am ut dent
ucl afi'e ra nt in quolibe t diclo uiagio co muni Massilie
balistam unam de co rnu uel de co rn a ue l de duobus
pcdibus prout naui s ma ioris uel min oris erit po ndcri s e t rpc tor uel co ns ules di c li a ul alius uel alij
pro eis ca arbitrabuntur eaqu e b ali sta co mpute lur
in a ll arij s e t e ligan tllr e t eli gi debeant sin gulis
annis cum eli gentur a lij offi ciales duo probi uiri
Ma,silie b o ni e t yd onei qui ten eantur et debeunt
uidere e t numerare e t regard are om nes bali stas
comuni s Mass ili e ap la riqu e facere si opus e rit e t
in scriptis qUOlqu ot sint uel fu e rint red igere " nnu al im inicio offi cij s ui sci licet lam illa s qu as pro
!lONSTI1'U' MUS
(i ) Qu e t01l 1 navire I.J c"unt cl'outre-mer • .sora obligé d'(lPJlor,er I" le
baliJtc à la co mmun e.
Voyez cc qui a été dit au s ujctdu don de ceue baliste, da ns le 1 t r \ 'OM
IUllle , l'lige 356 ct sui l anles j ainsi 'I lle dans CCl llHi, page 43 .
. ,
�-
lempo rc lun c inu c ncrint qUDm illas qu c COllluni
dic lo a lla tc c runt c t scire e t inqllire rc ubicunque
sint et h oc eciam lc nea ntur r ecognoscere qual er
in anno e t facere di ligente r et easd em b alislas
infra domum unam tulam e t b e ne coopertam iuclusas ue l ca te ni s ligatas tcn e re et iu tali loeo
ubi sint secure a furibus uel a lij s eas male capere uole ntibus , Et quod ll otarius clauarie te,
n eatur speciali sac ramento scrib er e dictas balistas
in quo dam carlula rio app ariato di cti s bali s tis admoni cion em di ctorum proborum uirOrllm quod ca r.
tul arium cus todiant c t cus toclire ten eantur predi cti probi uiri si uero dic tu s r ector uel consules
uellen t quocl uice e t loco b alis tarum d e corno ar·
ferentur balis tc dllorum p edum sit in ipsi us electione et consu lum qui pro tempore fu erint ultra
mare an de co rn o ue l d c duobu s pedibu s e t quod
de duobus pedibu s 'p ro una d e CO I'OO et si forl e
naui s aliqu a de pa rtibu s ultra marioi s ap ud Mas·
sili,am uenire t qu e b alis ta m ut s urra de termina·
lulU es t co muui Massili e n on aflerret uel daret
s tatuimus ut rec tor Ll el co ns ules Mass ili e qui tune
pro tempore erunt tenea ntur co ns trio gere uel compellere domin os na uis illiu s ue l du cto res et mercalOt'es qui ibi d e dicto ui agio ue ni e nt a d di ctam
balistam co muni Massili e pres ta nclam ue l pro predi cla ll a ue dan d a m c t hec antequam naui s exponeretllr in Mass ili a c t CJlI od omn es di cte baliste
e t a lie cli cti co mllni s signe nlur ta li signo comunis
fju od non possit ind c d e fa cili l'e moueri , Et dic-
~ t 3-
l,um es t qll od omnes domin i lI el du cto re na llill m
teneaotul' dare ue l aO'e l'l'e com uni Massil ie in qu o·
lib c t dicto uio gio un a m ba li s ta m de co rnu secun dum quod s upraclie tum est sic int e lli gimu s qu od
naues templi uel hospitali s de eo faciendo minime
teneantul' , Hoc salu o quod si in di ct.i s nauibu s
templi ue l hos pitali s me rcatores lInu s uel plures
uene rint ni chil om ioll s ijd em mercalo res ad precli ctam bali s t.a m d and am s tl'i ctiu s comp ell antur ,
Simili te r qu od di c lum es t s llpc l'ill s de cus todia
dic tarulll balista rum loeum habeat in omn ibu s
balis ti s di cti eomunis ni si forte in eis ([ue ad a li·
([lia s p artes uel loca alia ex tra Massili am predi cto
comu ni po rta rentur uel millerentllr ex traMassiliam
perman s ure,
Ite m s tatllimll s quod non li cea t. reclori uel
co ns uli bu s Massili e qui pro tempore fu erint nec
cuiquam alij commodare uel precario co ncedere
alicui persone nec ullo modo alic na re se u pi gnori
obli "'arc a liquam de di cti s balis l.i s comuni s , Et
qui c"umqu e consiliariu s uel aliu s de Massili a dederit co nsilium uel auxi li um in co nsili o ue l cxtra
qu od predi cte bali s te uel a liqu e earum aceommodentur uel d one nlur seu preca ri o co ncedantur
aut obli gentur sell a li o modo a li e nentur puniant ur
a reclore se n co ns ulibu s Mass ili c pro quahbe t
\lice qua laIe co nsilium ncl a ux ilium dederit in
dccc lll li bri s rcgali ulll CQ rull a lorulll.I r qlllbll S IInlla
,
�• . 3 16 -
fi a t res titu cio aliqu ù tempo re. Et ins u pel·
..
quod
co ns ul es MassJll e ue l rectores e t sy ndici q .
.
111 pro
tempore fn erlnt Le nea ntur s uo 'sacram ent o 'd
.
e ~ cb eant inquirere diligente r e t recnpe rare pro C _
muni Massilie aut pe tere pe l' se uel per alios
nes b alis tas ue l eciam earum pr ecium si I·nu
.
en en
uel haberi non poterunt quod ualebant que a
portare sunt n el fu e runt r e tro rs um uel da te comuni
dicto uel alias ab co comuni a cqui sit e illas que
non s unt uel essent iLl p osse corn unis e t quod
III predi c ta inquisicion e b alis tarum uel earum
occasione r equira tur pe l' sacr a me ntnm ueritas
inde. a cI auarijs e t eciam rectoribu s e t alij s offi cla hbus qui r e lrors um fu erunt ue l extiterunL
int er offi cia les Massili e s up er eo quod illi omn es
dicant ind e quidquid sciunt pro dic to comuni ct
quod omn es s up radicte bali ste scrih a ntur in cartulario publico co muni s pre di cti quales siut ct
cuiusmodi form e et a quibu s uel pro quibus
nambus e t unde e t a quo u e l a quibu s habil e
e t similite l' id em fiat de omnibus alijs balistis
que dein ceps a dicto comuni predictis modis
uel alit e r habebuntur .
CAPUT XLVIII.
0;_
De ca.tenis {el'l'eis perpetuo conse1'uandis (1),
~TATUUIUS
qu od uel co ns ul es Massili e qu i pro
lempore fu erint in Mass ili a tenea ntur c t facia nt
obseruari e t tene ri firmit er omn es ca te nas felTeas
Massili e qu e posite s unt pel' ca rrerias seu fi xe
in parie tibus tra ns ue rsarum ita qu od nemo sit
ausus a liqu am ill arum cat ena rum remouere seu
facere re mo ue ri oisi forte hoc fle re t melioraodi
call sa uel tra nsmuta ndi loco meli ori uel a pcio ri
ad opu s ipsiu s cate ue uel ca lena rum e t si qui s
co ntra fecerit hoc uel ueni e t puni a tur ind e arbiIri o rcctoris uel co ns ulum qui pro. tempore ibi
fu erin t.
(1) Des cliafnes de fer qui doivent atre per pétuellement conservées,
Il est ici question des chain es de rer qui pou\'aienl Olre placées lra nslersa lemcnl à peu- près à 75 centimètres de hauteu r du so l, aux eI trérnit~s des ru es, prin cipa lement de celles q ui 3\oisinaie nt les portes de
la \ i1Ie. Nous 8"o ns lu quelque pa rt que ces chalnes, sus pendu es en
temps de paix contre le mur de rocade des maisons où elles étaient
fi lées, étaiem tendu es dè3 que Marse ille de,'ait se tenir sur la dérensh'ej que le but qu e l'on ara il ,'ou lu 8u eindre en les établissant, était
d'empêcher, au beso in , ct surtout nu itamment, l'entrée des ge ns d'ar-
mcs à chcval.
.
,
�-
3 18 -
Adrl enles hu ie C~ pilul o lJu od reclOl' ucl cons uies l e llc~ntul' illqllil'e l'c buna fid e s i aliqu c c~.
lene in Mass ilia iUl'isdi c lio ni comunis Massilic
supposilC abl a te s unt lI ol r ~ mote et si qui s ablal~ s
uel re motas inn en el'i! a li as in eo dem loco uel
alibi ubi meliu s lIi s um fu erit fa ciat l'estitui et ne
id qnod per hoc statutum ol'd in atur fie ri obmittalul' uolumu s ut s up e r huiu smodi eUl'a duo probi
ni ri quando eli genlul' cele ri officiales statuanlul' .
CAPUT XLVII".
De blado carnibus et piscibus non vendendis nisi
in lacis statutois a comuni lffassilie (,1) .
-.~TATUIMUS
presenti capitula fil'miter obsernundum quod ne mo ex tran eus dcind e possit uel audeat
uendere aliquod bladum u el farinam quod aliundc
extra Massiliam afferatur in Massilia nisi in annonaria uel in platea (2) qu e es t ante domum templi
uel in cau polis seu li gois ante di ctam plateam
stantihus e t quod omnes bladerij Massilieet singu li et eorulU uxores tenenles opera tori u in bladaria comuui s Massili c iUl'ent e t teneantur iura re
ad sancta Dei euangeli a ab ipsis co rpol'alit el' tacla
quod non immisce ant pel' se uel pel' alio s nec faciant immi sceri fl'audul c ntel'aliquid in bladis all atis
in operatorijs s ui s siu e sint sua siu e aliena. El
(i ) Des bled, via nde ct poissons ne ]louva /il ~ lr e vendus qu'aux
liel/ x indiqll és lJar les statuts de la co mmune.
(2 ) Une Il Ole consignée cn morge de 10 I)(lgc du manu scril co nlC-
IHlnl cc s talu~ ) Îndi {lue p<lrfait clllcnllc lieu DÛ étail situéc l'onnoncr ic;
celle note écr ite Ycrs la fin du XV I siècle, aill si <lu e le marqu e la ror~
me des lettres, es t <tin si conçuc : IlLAO A appelé de la fl OrlllUr te dtl liUre
qu'estott a n Ctel1 l1 e m c lI( au deuun t /a maison dll (ample 011 Jon t les
maga:;ins près res AI/gustins,
•
�32U -
si quis cO lltr a rceel'il a rb itl'io rcctori s MasSihe
puniatur ab hae tamen eo ns titucione excipimus
quod quilibet ciui s inferiori s uill e Mass ili e afferens
bladurn cuiuscumqu e generis fucl'it in Massiliam
pel' mal'e uel pel' terl'am uel quod illud babueriL de
hono l'e sun poss it illud ueodere ubieumque sibi
plaeuerit si ne fraud e l'euendicioni s ciuibus uel habitantibus seu rcs id cneiam facientibus in ciuitate
Massilie ct quilibe t ex traneus afferens bladurn in
Massilia per mare po>sitillud exo nera l'e ubicumque
uoluerit in Mass ili a dum tam en illud uendat in
annonaria eomuni s quando illud uend ere uolueril
ueruntam en eum exonerabitur illud hladurn aotequ am illud sit allatum in boti ga possit illud uendere ubi eunqu e uolu erit eme nti ad opus ui ctus sui
et famili e sue sed non causa l'e uend endi ,
Item (1) s taluimu s quod ali quis extran eus uel
ciu is, non poss it uencl ere pi sces nisi in piscaria
co muoi s ucl ante bru gin os in scario nauium secundum quod eo ntin et ul' in gabella pi scarie neque
aliquis ciui s uel extl'aneus carn es recentes nisi in
macello co muni s uel rn acell o tholonei exceptis
saluasinis ct excepl is earuibu s pl'o hibitis qu as licet
uendere in boca ria et si quis co ntra fec8ril, pun iatur arbi trio rectori s uel con sulum ,
(1) Le sujet des dispos it ions prises dan s celle partie du r~glcmcnl.
eSlindiq ué, en écriture moderne, dans la marge du manu scril ; a i o~i
en rega rd du passage concernanl les épicer ies se lroure le mol piseu
cl ,'is-à-vis de l'en droit relat if à la ,'iande est écrit le mot canJl~s.
C;\,PUT L.
Quod pis ces boni et ,'ecenles uendant'll.T
car'ia (1),
ln plS-
~MNIS
nobis cura esse debet ut pisces qUI III
piseal'ia eom unis Massilie apportantul' uendendi
boni et recentes uendantur e t alij qui salsati sunt
omn i putredine careant statuimu s firmiter obseruandum quod nulli pisces qui dieereutur ue! apparerent l'eceutes uendantur infl'a Massiliam alieui
uel aliquibus nisi essent tune l'ecentes eum uendel'entur nec pisees salsa!i ueud antu l' in Massili a ni si
boni et franchi ,
Et si aliqua pel'sona pel' se oe! pel' alium Don
tamen ad l'eu endendum uolu el'it emel'e pi scem uel
pisees ah aliqu o uel aliquibus quocl aliqui s homo
uel femina reuenditol'Cs non poss in t lI el alldeani sc
intromittel'e de illo mel'ea lO nec ilium uel illos
emel'e nec aliquam rl'aucl em sup cr eo fa cere donec
(1) Des ,Jo issons rrai~' et balls devan t ~ lr c vend/ls li la Halle,
II,
21
•
�-
32:1 -
ill e qui pretli ctl1J11 pi secm uel pi sees ab aliqu o uel
ab al iqnibu s non tamell aù rcuenùcnùuJ11 elllere
uolu erint preclietum merca tum in totum relinque-
-
323
l'in 1.
Adù ent es eciam li t re tOI' AJass ilie faciat
Ollln es ct sin gul os reuenditores pi scium iurare ne
co ntra ea 'facian t qu e in boc cap itul o continentu r
ct ea faciat firmit er obseru ari .
Statuellt es in super qu o(1 nu ll us reuenditor
possit uel aucl ea t emere pi sces aliqu os in quacl"agesim a usqu e ad meridi em nisi essent pisees de
brogin o, Et si qui s inde predi ctorum uel ali orum
eontra hec uelaliqui d predictorum facere uel uenire
pres umpserit puni atur inde ui ginti sol. qu ociens
contra hec feeerit et ueneri t quorum uiginti sol. medietas si t accusa ntis et alia medi etas co muo is Massilie, Et in su pel' ill e uel illi qui dictos pisces nOIl
recen tes et salsos non franchos e t ueodiùerit nel
uendideri Ilt tell eat uru el teneantur reddere precium
empt ori uel empt oribu s,
Deceruentes similiter ut om nes reuend itores piscium non alibi quam in macell o Th olonei Massilie
ab introitu qu adragesime usque ad cli em ioui s
ebdomade sancte pisees reuend a ntur . El si quis
reuendiùerit alibi pro qu alib et uice in ui ginti so l.
puni at ur cuiu s pene medi etas Sil accusantis et
alia eom un is Massi lie cetere aut em persone qu e
nou fuerint re ue ndilores uel reuend itri ces po ss inl
pisces uenù ere in so lita pi sca ria ~ I assi li e quan documque 1I 0lu erin l sin e mctu. Adjicientes in super ad
cautelam ul hoc slalulum par Massiliam annis
sin guliô preco nizet.ur .
Add ent es hui c ca pitu lo ne aliqui . uenditores
piscinm uel renenditores sint a usi abluere pisees
ajiquos infra piscari am co muni s uel circum circa
nec aliqu am aqu am fetid am uel lutu osam deablucione pi sciu m proijcere ill ca rrerijs piscari e uel
cirea uel in ip sa pisc31'i a tlUod si qui s contra feeerit
puni atur pro sin guli s ui cibus in duodeci m den.
qu orum medi e tas sit accusantis et alia cO llluois
Massilie et hoc p,'eco ni setu r.
.
,
�CAPUT LI.
De lignamine non uendendo nisi in sca1'ibus (1)
c011!unis et de tegulis ttendendis in ft'Jassilia (2),
- .-~I
fu slam uel li gnamina al iqu a pel' mare
apud Massiliam de lule ril ue l deferel sla luimu s ut
nullu s re ue ndilor fu s tium ue l ligna minum dictam
fu s lam uelli g oamin a uel aliquid ex illi s e mere audeat nis i tran sacli s oclo di ebu s po lsquam inlra
missa fu e rint e t dum e ruot in mari null a lenu s e t si
pos t oeta di es fu slam ue l lignamin a uel a liud ex
ipsis r e uend ilo l' e me rit uel e me t. Et al iqui s de ciuitate Massilie de dicta fu s ta uell iguam ina aliquid
uole t emere decernimus ut ille reue nditor fu sle uel
li gllamillis pro eo dem precio quo ca habu erit uel
habebit infra Ires dies prope sequ e nl es a di e qu a
emc l'it lI e l é met te oeatur illud co ncede re di clo
ma~ s ili ensi lI ole nti eme re, El si quis r e uendilor
co ntra hec feceril uel faci e l in aliqu o r eC lor uel
co ns ul es Mass ilieq ui pro le mpo re e runt teneanlur
auffcrre Cl a uffer a ntur dic lo reuendilori ducenlos
QUIS
( 1) Quais (agger ad ripam ( GloSl. cie Du ca nfle ) .
(2) Du. bois q"Î ne peut se lJe ndrc, si co lù$l sur les quais de la
co tllmlw e à ce affectes, cUles wites .
�326 -
so lid os 1I0mili 0 pell e nppl icand os comun i. Il "
qu od lIull a reslitlili o ci fi ai aliqu o Icmpore de
qua qu idem pr na siL le,'li a pars acc usa nlis eL
res idu um co muni s Mass ili c, Decern entes sirniliter
quod nullu s a modo aud ea t uel poss it di scari carc
li gnamin a aliqua pro uend end o in Massili a alicubi
infra portum uel prope ilium <lut inf,'a Mass iliam
nisi ill scari uel sca ribu s CO lllllllis Masô ili e alioquin
si qui s co ntra hec predi cta uend end o fecerit puIli atur a co moni di cto in sexaginta so l. regalium
et niehil ominu s lun e eo mp cll atur li gnamin a illa si
ea habebi Luel haberet pel' se uel pel' ali os adducere
lI enali a aut mil,lere uel porl are.
-
32ï -
lor eodem p,'ecio ipsas tcgu las ur nd cr c qu o emcri t
sub di cta pena infra oclo di cs pos lqu am di ctu s
reucnditor emeril cas. Et ab ind e in antea li ceat
diclo reue ndil ori in illi s lcguli s lu crari qu anlum
poleri!.
Acld elli es in super qu od l'cc lol' seu co nsules
Mass ili e leneanLur l'eucnclitores fu ste euiu scumqu e
generi s fu sLe facere iurare annu a Lim ut ob seru enl
hoc presen s sl.alutllm .
;
ILem addimu s hai c statul.o quod nulla persona sit a usa reuend endi causa cmere in Massilia
legulas in mari aliqu ate nu s nec inlra infra lres
dies postqu am caupulu s uel li gnum in qu o apporlala fu erint fu el'iL exo neratum . Et si qui s reuell ditor contra fecerit puni atur inde sin guli s uicibus in decem lib . reg, co ron , El qu ic unqu e ciuis
Mass ili e pro sua bas tim enl o ind e emere uolueri t
uel habere ab ipso reuenditore teneatur reuen di•
�CAPUT LU.
De ponderibus el mensur'is conserllal1dis (1).
l1uD ' NA MUS ul equit as sc ru etur in sex tarij s el
eminis c t pomaderijs rno lendin orurn e l alij s meosuris e l li bris et ma rchi s e l a lij s pensili bu s ct in
cu nni s d extri s el cordi s mey llaro li s uini e t olci
ct in fe rro quin la li s et in esmc ro a uri e t a rgenti.
Et ad hec ple niu s co nseruauda decernirnu s
ut duodecim probi uiri a nnu a lim co nstituantu r
qu ando ceteri offi ciales eli gentur qui hec qualer
in ann o uideant e t dilige nter inquirant e t obseruari faciant b ona !ide . Dece rn e ntes quod si quis
mens uras dictas a ut pond era non legitima tenueril
mens urando uel ponde rando cum cisde rn puniat,ur
inde arbitrio curie e t quod di ctum es t de pomaderij s molendinorum fiat a predi cti s cum co nsil io
illorum qui preerunt pond c ri port a lis laure ti de
quo infra fit s tatim me ncio s ub rubri ca de ponde re
laure l,i,
(J ) De fa co Il sc r oalÎoll des lJoid$ ct /IIeS/lrc s.
�C~PUT
LilI.
De pondere law'eI i (1 ).
~~
~TAT U I" US
ut unu s probu s ui r et di screlu s comuni s Mil ss il ie sta tu atur ad pondus laureLi grani
el f~rin e cui pond eralori alij offi ciales ipsius pon,l eri s sint subdili el res pond erc eid em de reddilibus di cti ponderi s leneantu r ac redd ere racionem
in sin guli s dominici, di ebu s el di clu s probu s homo
habea t potes l.atem el bailliam cas li ga ncli prout iu stum ei uid ebitur illos qui farill am male molu erint e t
ille probu s homo leoea tur coequ are pomhaderias
molendinorum et faeere accipi pro pond eraeione de
singulis saum alis quinqu e emin arum. E l supra
unum denarium et de omnibu s sa llm al.is min oriblls
quinqu e eminarurn uoum obolulll . Et ill e di ctu s
probu s homo tenea lur speciali sacramenlo poo("1) VI« ,)oid, du touret.
On appelait oin si le lieu Oll 1'011 pesait les grains Cl ln Carine. Fran çois d'Ai x pense qu e celle appell ation ,'ient du 11101 viellx et vu lgaire
4UI\HT
au"'cment ORATOIR B j 10 Ilorle ro)'o le , d'après le même aUIClU .
aurait I)O rI 6 le nom de pOl'te du [auret, ;\ une époqu e recu lée. Qu oi
qu'il cn so il , le poid s du IAurel Ho it situé d ehors cl au devant de la.
Ilorle roy ale . qui, co mme l' on sa il . sc trOIl\ 0. 11 (\ l' cl lrémit6 Esl de
la ru c des raine:;:.
•
�-
332 -
derarc uel (""cere pond e rari "d di clum ponclu s
porlali s laureli lolum gra num el fa rin am que ib i
"pporlabulllul' bona lid e ell cgaliler. Qui si CO IIIra predicla feceril nOIl lcneantur mulal erij uel alij
aliqui dare sibi de na rium uel obolu m supradi ctulll
et insuper amitta t ca de ca usao mn e ius quod ipsc
habet iu dicto pondere et hoc di cimu s statuimus
simililer obseru a nc1um eciam in eo qui ius dicli
ponderis tun c emcrit uel in ea ntau erit se u lenel'e l.
Statu entes in sup er qu od nullu s mul ateriu s accipial de sa um ata sepl e m emin a rum uel octo pro II CCtura ultra qu atu or denari os ct de qu alu or eOl inis
Ires obolos et de tribu s uel du abu s em iuis ucl
unum denarium et qu od sup eriu s di ctum est dc
coequacione pom haderi arum a di clo probo homi llC
facienda fi at a b eodem pari ter cum illi s duodecim
probi s uiri s uel maiori parle eo rum qui admensuras et pondera ciuilali s Mass ili e co nse l'uanda el
coequ anda sunt uel pro lem pore fu eriot co nslil uli
de quibu s fil mencio sub rubri ca supra proxime
precedenli .
Decernenles si milite r qu od nullus facial saumatam porl aud am ad molendinum in qu a siul plu s
qu am sep lem em in e a nn one, Et si qui s conlra
fecerit lalil er qu od in sa um ata di cta iuueoi an luI'
ultra qu am septem cmin e qui cqu id ultra ca fu eri l
" u!feratur inde a di cto pond eratore et in domo
ubi csl pondu s illud rctin ea tlll' cl pos im odlllll resli tlltlll' pro un o dcnari o .
-- 133 -
Add enl es hui c ca pitul o C(1I 0 l! pond cralor
Icnea lur tenere co ntinu e ad pondu s seplem emin as
farin e optim e annone de hac terra ex quibus suplea t defectulll saumatarum ita quod in co nl,in enli
cum saum ate farin e recognil c fu erint deferanlur
ad domum illiu s uel ill orum quoru m fu erinl.
Item qu od mul ateriu s pro deferen do accipi al
dc sa um ata quinqu e eminarum ct ultra du os denari os e t a quinqu e emini s infra unum denariu m.
El si qui s co ntra feceril puni alllr pro sin guli s lIicibu s in quinqu e sol.
Add enl es hui c ca pitul o qu od lociu s defec lu s
farin e debeat reddi ut di ctum es l dampnifica te perso nn e et hor. sub pena dupli Il li ra di ctllll1 defecIIIID . lt a scili cet qu od res titu cio defectlls sil ipsiu s
dampnificati et pen a diuidalur . Hoc modo uid eIicet ut medi etas appli ce tur curi e Mass ili e el ali a
medietas diuida tur cO llluniterinter cmplorell1 ponderis et scriptorem qui pro tempore ibi manebil .
Et de hac pena uolumus teneri lam moln eriull1
quam eciam mul alerium scili ce t lIoum C(u emqu c
in so lidulll eo saluo qu od illi ad iuu icem scili ce t
un us co ntra aliulll scili cel lu ulnleriu co nlra molnerium uel e con Ira le nea lur un ll s alij res lilu ere
et iudempn em co nserU are secuod ulll suam propri am culp am. Ita qu oe! IInll SnOn suslineatd ampnlllll pro culp a all criu s cl prel'a lu s pond eralor
�-
33 ·' . -
statiUl cum f",'inam pond crauerit suplca l ut Supra
dictum e, t diclum cl efectum de sua farina et faciat
in co nlin enli pel' ilium mul alerium farinam poncl era tam report,ari ad domum und e el ill e pondel'aloI' non acll1liUat pos tea illum mulal erium ad
aliquid pOllderandum nec siuaL eum port.are uel
pO l'tari fa cere saum alas ad 11l01endum don ee ille
defeclus si in inl egrum res lil.ul.us curn pena supradicLa Lam dampnificate perso ne qual1l scriptori
et ponderi ,
It em slalllil1lu s qu od si ponderator slatulus in
diclo officio pond erandi inu eni et plus ponderis in
farina quando l'eporlabitur de molendino quam
ponderabat qu ando fuil por lalum bl adum ad molendinum quod illud non deben t ponderalor uel
quisquam al ius aufferre uel minuere illi cuius essel
dicl.a farina el si co nt.ra fa cerel puniat.ur in quinque
so l. pro qua lib et ui ce ,
CAPUT LIU'.
De eodent sub pondere LallrelÎ
(1),
~TADLEM qu e aquel qu e pel'
temps encanlara
la renda deI pes de lauret sia lengut qu e hy mela
ital hom e que sa pra far l'of,zi qu e al pes apparlen
et que 10 fasse ben ellialmell , El gard e que li monier dels molin s non prennan ni relengall de la
saumada qu e molran oulra 10 uint.er e doas !iuras
de saumada de polu erage, Et si aleuna farina
uen merma deI mo lin duna liura en sus qu e el ho
deia esmendar e rendre daquella sa um ada de la
farina que deu esee r tenguda al pes pel' rendre
lo s defalhimen( z de la farina qu e uellra merma
aissi co usi co nlen en 10 capilo l prop dan rlessus e
que hlat ni farina non remall ga denfra la mayson
deI pes pos sera uespre si non eru moullll'a e qu e
alcuna saum acla de farin a non iesca de la maison
deI pe; si non auia eom plidament son dreg deI
pes ,
Il em qu e al pes clei<l auer e lell er co ntinua(I ) Du 'III(!1It e
Sil/"
le poid s dll
I(II/rel.
•
,
�-
336-
menL aquel qu e encanLa,'a la l'e nd a dei pes du os
ferres de peza r pel' so qu e quanL lun sera gaslalz
qu e laull'e mela en so n luee ab qu e peze e qu e
laull'e fassa de manl euent adoubaI'.
CA PU'I' L".
Item qu el pezay l'es ell 10 comensameDL de
so n offiei ease un an iUl'e e deia iurar en 10 palaye
dei comun dauant 10 rec Lor qu e el atendra COOlplidameDt e sens tota frau lol aquo que es escrin
~
de suse qu e pal'tell1'a a so n offici, et a la soa cura .
E si le dauant di glz pezaires sera trobar en failhiment de las causas que aparlenram al sieu offi ci e
a la soa cura sobre 10 facb dei pes sin deslregz
de pagar a la cor l per pena decem sol. per cascum
fa ylhi menlel ouLra deia res liluir 10 dan al perdent
de man lenen l e qu e 10 pezaires non ara pa,'t oi
companhia ah los mouni ers ni ab los moun airons
ni en las bes lias qu e porlaran bl at alz malin s ni
en lo s molin s.
De molnerijs et 1nolna.i1'Onis et 1nlllaterijs et dllObu s
official'ibus super hoc eLigendis (1).
mONSTITU IM US quod annualim qu and o ce leri offi ciales comuni s i\1ass ili e eligentur du o prob i homines hones le uile el fid eles qui habeanl pel'
lolum illum aDoum curam d dili ge ociam uidendi
eL cognoscend i el recogooscendi qu olib el mense
mensuras que appell an tur pomhaderie molendinorum eL quaslib eL ali as mensuras qu e in molendinis debent leneri ulrum sunL ucl erunL iuste
el recLe uel non el. co mpelleodi mol nerio s hahere el ten ere recLas eL iu sLas pomhaderias eL
quaslih et ali as menSuras in mo lendin o. EL qui
du o probi homio e, baheanL curam eLpotes t.alem
CLex debito officij Leneaolur fa cere fi eri ill as reclas cl. iuslas, EL tales semper ibi t.en eri eLhaberi
eLfacerc esme ndari eLres tilui a moill erij s molendill ol'lIll1 dampnllm c1 alull1 SCli fac lum in blado
( 1) /}cs meuniers, Qll ul'ier.! mel/Flin'set "'II /l'fier.!, el de r é/t'C l ion de
flell3" vffirie,'s
pO'lr les fllrt:eillo'.
JI,
•
�-
:):\8 -
lualt! 1110111 u , iu u in farina luale 1Il0111 a illi el illi s
pcrso ni s qu e bl adulll illlld in '1" 0 illud dampnulIl
fa ctum es i mi se rilll ad molendillum .
Il em quod olllncs moln erij el mOllnaironiJ CL
mulal erij el alij du clo rcs hladi ad 1Il0iendinuIIl
annualim infra OC lo di es POSL fe sLum omniulIl
Sa ll clorum iurent in palucio com unis Ma ssilie eoram reclore boc quod infra scquilur uid eliccl
quod dicLi mul alcrij ct alij du ctorcs bl adi ad molendinum pos lqualll bl adum porlandulll ad O1olelldiuum receperinL Cl oneraller illt sup er beslias
quas du cunl uel du cent non audeaut exo nerare
uel diruillere in aliqu a parl e uel loco causa rceipi endi uel porlandum aliud bladum don ee illud
blad um quod anLe porlandi susceperant perduxerint ad molcnd inulll . Et ill uc\ ibi posuerinl
causa molendi. Et qu od di cli Illul aterij tcneanlur
sac ramento porlare ct reporl.are e undo et rc" cuud o prediClum b ladum Cl fariuam ad di clum
pond us ca usa pond crall di ct ipsull1 facianl ponderari.
Et predi cli Lam moln crij qu a m moln airon i iurent ad Sancla Dei Euuan geli a . Bene et r,cl eliler
lam blad; m quam farin am cu slodire ct r,dclil er
mo lere bladulll ct nichi l inde d illlinucre ni si
quanlum e se l de molen di ni s scu molelldi nec
-
339 -
ull um l'raud elll iLi com mil.i el'c ncc UIlUIII bi adulli
ell l'arillam al ieuum uel alicnam l'ralldul en ler immi sccre. Et si aliqui s dc predi Cli s Illlliai crijs uel
Ill ounerijs uel mounaironi s in prccli Cli s repcrlu s
fu crit l'mud em co mmitlerc puni Ulul' pro qualib el
ui ce in clecem so l. regalium de qua pena sil
medielas ill oru m duorum ol'fi cialium el alia curie
Mass ili e e t si han e penam so ill ere non pOlel'il
pel' eillitatem Mass ili e l'usti ge lul'.
Et preclieti tlu o probi homin cs constilll end i
super di eto offl cio mulentur ct debeant mutari
causa uilandi om nem fraud em IcI' in anno de qu aluor in qualuor Illensibus, lia sc ili cC I qu od illi
duo primi officiales éli ga nlllr quancl o ce leri ol'fi ciales eli ge nlur .
Et qu a tuor men sibu s alij cluo eliguntur il1
eo dem officio prouid encia rec tori s et sy nc1i co rum
ct clau ariorum et srp limanariorulll Cl simili modo
fi aI de alijs c\uobus ultimo eli gendi s,
•
�Dc m"gcnlo non (aciendo n'isi dc cSlfl cro
C01llUnt s (1 ).
~STATU"IUS iUlli olah ilite r obseru3 udum ne ~Ii
quis bomo sit au s us facere argentum oi si in esmem comunis Massi lie et quod il1e uel illi qui
hab ebunt inde esmerum di ctum tenea ntul' spccial i
sacramento facere in di cto esme ro a rgentum bene
et legalit er e t sin e a liqu a fraude uel do jo e t quod
t.res probi hom ines campso res boni et legales eli gantur aonu atim qui teneantur specia li sacramento
fa cereex ire argentum de di cto esmero ad eamdem
Icgem qua ex it argellt.um de Mont.ep ess ulano scili ce t quod te neat mat'ch am a rgenti duos de na rios
et ouolorum s te rlin go rum sin e pluri e t (ju od a lit er
lion d ebea t ex ire a rgentum de di cto es mero ni si
esse t iudi ca tum iudicio e t arbitrio di ctorum pro1>0rum hominum ad eandem legem qu a ex it argcutum d e Montepess lil a no . Qui di cti tres probi
hom i nes te nean tur spcciali sac ra me nt o q 1I 0d seclln(I l /Je l'Moell /ll e {[eva /II êl re {(lit si (c !t 'c st par III commulle .
�-
:lH -
II 11111 qUOt! inucncri n t urgenlull1 q uot! no n Sil fac tu ili
ad legeJll qua ex il arge ntum de mont epessulano
ul supra di cilur quod in ip so argenlo facianl sub lus
infundo sc ili cc l dan s la guill amcn unam crucem
CUlU scalpro cl sum anl ipsul11 argenlum co illtclleclo quod aliquis di ctorum proborum hominu Oi
non poss il iudicare in suo argenlo el eo simililel'
intell ec to qu od di ctum es merum cum illo magisLro
qu i <lperab itur dictum argenlum in dicto esmero
null atenus accipi at uel hab ere seu accipere possit
pro argento fundenclo ci e sin guli s marchis qu e fi ent
in di cto esme ro ul supra cli citur ni si sex den.
tantum reg. co r. El si co nlin gerel quocl dictum
argentum nOD exi re t de diclo esmero acl legem
precli clam quocl clictus magister nel [unditor di cti
argen ti tenea tur di ctum argentulll lamdiu et 10ciens re[undere in dicto esmero pro ùicti s sex den.
dandi s pro sin guli s marchi don ec di clum argentu m exeal ae legem supra nominalam ad arbitriulJl
triulll proborulll hominum predictorum cl cenrada
cum hijs qu e pe rtin e nt ad di ctam ce nraclam sin t
super mercatores sou merca torull1 qu oruOl fllllcl ctllr argentum in di cto m; me ro.
De /wnoribus exlraneor/Oll inqll i,.endi~
(1).
.
,
e
presenti co nstilut o qu od rec tor uel
consul es loneantur et debeant facere inquiri ab
aliqui bu s lIiri s sta tut.is ab co ue! ab eis inf,'a du os
menses ini cij sui regimini s quo t et LIu ales Cl qui
sint honores omniu m perso narum ex t.I'anea rlllll eas
habilall cium Massili e et eiu s territ ori o et qu od de
hi s ad memoriam fac iant scribi in ca rlu lario comuni s Maso ili e publ ico qu oI sint et quales et qu orum el ubi ad ho c ut quando fi ent co llecle alique
in Massili a e t alias quaud ocumque co rnunis inlererit app area l uel de illis honorib us quot sint et
qll"ales Cl ubi similit.er ct quorum .
N. " US
1) Des bi<ms (les elroll ycrs .
•
�CAI·UT L"lia.
De palt/,is 'infra IIfassihom cloudendù
(1).
~TATUI"US
ut si aliqua perso na paLuum habe l
uel hab e bit infra Massili a m a li cubi ubi fit uel fi eL
fimora cium qu od ill a persona cuiu s patuum est
lI el esse t ad quam perlil1e L uel pertinere debet
ips um patu um ita claud ~r e e L a ile leneatur ne
ibi fi at ue l p ossit fieri fim oracium uel fimu s a uL
scobilla aliquatenus prohijici. Quod si non fecerit
infra m ensem pos tquam eis pe l' c uri am uel pel'
que mcumqu e alium de nun ciaotfJm nomine comuni s
cum presenti a notarij facienti s inde tun e scriptul'am s ub presencia du orl1m tes Lium tercio denuneia Lum fuerit soluaL nomine p ene pro sin gulis
ui cibus quibus d e nun ciatum fu e rit uiginti so l. r eg.
pl'edi c te uero denun ciationes fi an t de deeem in
decem diebu s et in scripLi s tes tibu s ibi co nu ocatis
ct quicunque notariu s exercens officium no lari e
nocatu s fu erit seu rogatus a di clo dcn un cianl.e ul
inte l's it illi s denun ciac ionibu s causa scrib encl i cas
e t facie ndi in s ll'lIll1 e nlulll Icnea lur inl e resse ct si
( 1)
/) es I/alis ( 1'10'HPIC" )
d CI ' C/1I1
~ll' e r6 " " t C~
rlO IU
.ll (l ,,~·cillc .
'.
.,
•
�-
HG-·
inleresse uo lue rit pe l' cll riam ad hoc co mp cllatur.
Et de ill o instrum enl o sati sfaciat deo un cians 1l0tario suprad iclo , Et hoc stat utuffi preconizctur
1er in an Ll O scilice l infra oclo dies pos t inl roilulil
reclori s et post modnffi de qu atu or in qu aluor
mell sibu s,
CA PUT L'TIIII.
])e agua JaTre tti addllcenda (1).
..
~.~;--
~"DINA"US
presenti s latuto qu od du o uel Ires
probi uiri eli gan tur qui debeant et teneantur adducerc aqu am Jarretti uersus l\'Iass iliam ad ortos
et bl ancari as adaqu and as ct illi teneantur speciali
sacramento qu od diclam aqu am addu ca nt per loca
magis apta et pel' que eis uid ebitur qu od melius
ct utiliu s et cum min ori damp no poss it addu ci et
hoc remoti s hodio et am ore et prece et precio
ct prornissis quibu slib et ct speciali profi cuo et
dampn o s ui et suorum proui so qu od aqua taliter
duca tur ne flu at in portum Mass ili e.
( I) De {'cau d e Jarrcl devan t etre (til/ Citee.
•
•
�CAPUT LX.
QllOd nul/us habeat offici1l1n ]1"0 pecllllia
( 1).
~TATUIMUS ut nullus poss it esse dein ceps baiulus
lI!'!1 s ubbainlu s aut ui cariu s uel iudex seu scriba
uel tab e lli o curi e Massili e pro pecuni a quam t.radal
aut d e t uel dederit sen trndiderit uel promiseril
alicui nomine seu occasione mutui nut alio quocumqu e modo .
Addentes IlUic capitulo quod si qui s dede rit
pro officio hab endo pecuniam et reperl.um fuerit
quod usque ad decem annos a di e dacioni s nullnm
in Massilia uel extra pro comuni offi cium hab ere
poss it. Et ins uper rector Massili e len eatur e i aufferre nomin e pene uiginti lib . r eg . co r . curie appli candas e t accipiens puniatur in dupplum pecunie
accept e .
(1) Qu e 11141 fI 'ait SO ll office I)or rllrfJent.
�C~PUT
LXI.
Quod nuLills ex cuse{ur a muneribus publicis
(1).
m nEsENTI statut o ordinamu s obseru andum ut
nul/u s ciuis Mass ilie a cO ll1unibus Mas ilie expensis et exacti onibus et excubij s seu caualcalis
II el alij s sumptiJl us uel co nlribu cionibus omnibu s
excuse tur aliqua excepcione seu priui legio comunis siue co ncess ione uel franquesia sibi aliqu o
modo co ncessa nisi fu erit hoc fa ctum co nsilio rectori s uel consulum l\1assilie et in co nsili o generali
Mass ilie uel fi eret dein ceps.
(1) Que nul ne soit excusé des charges Imbli'lu es.
•
(
•
�CAPUT LXII.
Quod '/Iulle possessiones jJ[assaie ab hOll eriûus
e.XCtlsenl!w ( 1).
st~tuimlls qlloJ
constitut o firm amu s ct
omn es possess ion es lI el honores SClI l'CS imlll obiles qu ecumqu c sint in ciuit.ate Mass ili e ucl cx tra .
in eiu s territori o lI cl tenemcnt o a qu oclImqu e
uel a quibuscumqu e perso nis scclli aribll s Jloss identur uel tenenlur in presenti sill e qllorumcumque secularium sint uel erunt dein ceps siu e
illi honores seu possessiones lib ere uel franche
sunt uel erunt seu censuales aliquibus serllitutibus annexe aut alie qu ecumqu e sint uel erunl
a quocumqu e uel a quibu sc umqll e sint a modo his
honeribus uelmun eribu s ann exe et aslri cte perso nis
~ ut locis sin gularibu s uel uniuersalibus c1 ein ceps
quanclocumqu e poss id ebuntur uel des tin ebuntur
uel quocumqu e erunt siu e ad qu oscum que qu acumque de causa uel qu ocumque litulo in so liùulll
uel c1 iuisim peru enient uel t.ransfcrcntur lIicl clicct
m
UESENTI
( 1) Que /lul possMatli li J}lar.~eifle ne SOli l'xclIsé des hO/l neurs
pu blics .
lI.
�-
3:;\ -
qll Où in omn ibus e'(pe nsi, II cl co llecti " cO lllllnibu :i
lI el cxac li onibll s cl ('all alea li s Cl excubij s cL a lij ~
similibus quibu scumqll e IImpliblls auL co nll'ibucionibu s predi cli hono ri s sell l'ci co nferre uel conIribll ere a moùo pel' so lidum cLlibram erGcaciss im c
lenean lnr eL similibu s moclis pel' omn ia quibus
alij honores seu l'es aliqu e predi clis con simil cs
exislenl es uel in (lieLa ciuilal e cL eius lcrrilori o delenl e ab aliquibus perso ni s in ciuiLaLe slacriam fa cienLibll s a ul aliquibu s pro eis in preclicli s
"sumplibu s uel co nsimilibu s neccsse hab eauL Il el
habehunL conlribu erc auL dare siu e co nferanL aul
co nLri buanL in pos lcrum CL hec prcdi cla facienl
diclc l'CS uel pro cis ueri dcbcanL secuudum qu oLi
dc co nsil io rec lori s p,'clori s a ul co nsulum ~I ass ili e
el co nsili ari orum cO l'um ui sul11 fu eril confcrenclul11
pro co muni uel occas ione co muni s di clas l'es uel
pro cis cL null a pars sin gularis ucl unill ersalis
qll ec lIlllqu e sinl aul qu cc umqll c precli cle possessiones auL l'cs quorufIl cumqu e sunL uel crunL SC
ualea nL a moùo pro prcd iclis sumptibu s pro pl'Ccl icli s possess ionibus uel rebus pres la ndi s ul di cI"m es l inui olabilil er excusa re uel defellde re ind e
l'es supradiclas q uecumqu e si n Lill e cLmodo semper
l'es huiu smodi mun el'i bus se u honeribu s rea libu s
a nn exe cLcum eo dcm honere se mpe r Ira nsea nt ad
quoscumqu e homines uel loca Il el perso nas dein ceps Lransfe ranlur el a nemin e ualea m in de excrr saI'! aliqu a cxc usacione se u p riuil e~i o ro mull is
Sill e cO ll ce<sione seu fra nq ll esia ;; ihi aliqu o lIl odo
-
355 -
a qu oc ulllqu e seu li qll ibu sC lIlIlliU C CO li cessa II cl
inclrrlla sill e in pos lerum indu lge nda lIi si ho c
cerel co nsilio el sufTerla rec Lori s uel co nsulum
Mass ilie cLeon sili al'iorum uel mai ori s parLis eOrULll .
"1-
PreLcrea simi liter dece l'l1ill1u s ut quando cumqu e collecle alique auL exael,iones auL sumplu s
aliqui ex precliclis nOLlline dieLi eomuni s cl pro co
iulerpon erellLur di cli s rebu s auL peLerentur in
ipsis aut pro ei s tun e deLenlores ea rum rerum
aul possessores qui cumqu e sinL lencanlur sin e
Illora per solu ere ind e illi s qll od pro illis possessionibu s eognilum uel di eluOl fu crit a co rnuni
uel eiu s admini slraloribu s a uL ab oli o lI el alij s pro
eis conferendllm auL uel solu endum ali oquin illi
qui eoli ecLi s aul alij s sumplibu s pl'edi cli s coll igendi s
uel faeiendis slaluLi fu erint possinl pel' sc uel per
alios aulhorilalehniu s capit.uli l'es illas se u po ssessiones ind e capere uel pi gnorare seu uend pre redclilus earum se u fru ctu s ind e capere seu pereipere
don ec de predi cLis omnibus fru cLibu s uel ali o
mod o in solidum sa li sfiat . Hi s precedenl ibu s de
nOll o add imu s qu od l' cr ca qu e sUl'radic la sun L
in presenli s lalul o non inLeli egimu s ùerogare in
aliqu o illi s co nu encionibu s el co mp osicionibu s qu e
olim fac le sunL cl incarLale inler epi sco pum eL
eecl es iam ct call oni cos eccles ie Mass ili en is cL cornull e Mass ilie ,
'.
�CAPUT LXIII.
Quod aqua /arreni non inlrel portu1n
Afassilie (1),
_0_
quod reclor uel consules !If assilie
leneanlur prohibere se u laliter facere quod aqua
larreni no n ueni a l uel curral ad portum Mass ili e
el si orlolani inde àccip erenl uel acceperinl aquam
inde accipianllaliLer quod aqun ill a uel a liquid ex
illa non uenial uel curra l ad porlum di clum e l si
co nlra hec facerenl aliqui punianlur ind e quocicscumque co nLra fa cienl in ui ginli sol. reg,
CO I' ,
El ad hoc Ires probi Ir om in es s laluanlur
quand o cel,eri orTiciales de nnn o in ann o elignnt.UI' .
(t ) QII C l'con cie JOITel11'cnir e pas claru le porI de lf[orseille.
"
"
�CAI'UT LXII".
QlIod mt/lus accipial in uilla superiori sille consensu curie (1).
----
~RDINAMUS prese nti capitul o ut nullu s cillis l\I assilie subditu s tamen co muni Massi li e possit lI el
debeat esse baiulus uel sublli ca rill s uel lIicarill s
uel sllbb aiullls siu e iud ex ordin arius in princip alibu s eausis uel in ca usis app ellaeionum in uill a
slIperi ori Massilie sin e licencia et uolunl ate rec to ris
et co nsilij ge nerali s Massili e qu od si quis temerario aHoU aliqu od ex pred ictis officij s cL pelere
$e u recip ere presumpseritpunialllr ind e in ce ntum
marchi s argenti a rec tore lI el cOll sulibus et postea
non possit esse lI el debeat in offi cio aliqu o lI el co usili o cO lllunis Mass ilie per deCellUiu11l co ntinuum .
(1) Que /lfll n'Cl cceplO 11 Il offi ce da 11 $ la l'illo SIl I)I!I'iCtI ra de J}far se ilfe.
(111$ te consentement de la cllric.
..
�CtlPU'l' LX".
De i!lis Ijui pro cOI/ami sc obliga'/lcntnl i/lrlampl1i tl1ls conscntanr/is (1),
11.
aliq ua perso na prin cipaliter uel intercesso rio
namin e pro com uni siue pro ca pitulo Massi lie se u
accas ion e comunis uel capitu li predicti aliquomodo sc uel sua obligaueriL ue! obligabitur uel CO I1stiLueriL se u obligabit uel co nsliLu eLdeinceps se u
debitorem se co nstiLu eriL. StaLlIimus uL reeLo r uel
consules Massilie qui pro comllni erunL dicLam
personam ob li ga Lam pro comuni uel pro capiLula
i\l~ ss ili e uL di cLum es t leneantu .' semper inclempnem peniLu s inde semare eLab omni grauamiu e
c;,. imere de rebus uel cum rebus uel bonis dicli
t apitu li se u di cLi com uni s, Staluentes in supel' quod
si de di cla perso na obligaLa pro co muni uel capitu lo lIIa ssilie ut di cLuln es t fll eriL querimonia
ex posi la sc debeat pro eo pal'a1'e del'ensiou em cL
t lllll officium publicum nem ini debeat esse dampnos um dece rnimus simili tel' qu od de omni offi cio
in quo qu is fu eril nel eril pro COl IJun i Massili e se ruelur incl cmpni s a di clo co mnni ,
( 1)
f/ I<Ji ($
ne CCI/ X 'III; s'ub/iyw /ll
ffilldc11l1tilcs
IJUto' fa «(1 /1WHtI H' J ([u/"lle /ll lIuoir
m(t f llteHII ,~ .
fC/l r !'
�CAPUT LXVI.
De blado non ex trahendo de jJlassilia nec l'cuendendo in plate a templi et de !lino ad jJfassiliam
non alferendo (I l.
!!!l1T
slerililas uberlati equiparclur eL III slalus
ciuilatis lI1ass ili e cie bono in melills reform elu r
hoc presenLi capilul o cl ecernimu s firm iler obseru"nclum ut bladum quod hu e lI squ c apportalum
cs tu el a moclo apporlabitur pcr mare uel perterram
in ciuitate Massilie null atenus extrahalur uel exportetur cie ciuitale Massilie pel' marc uel pel' lerl'am ab ali ljuo ex tran eo uel pl'iuato ni si ho c faceret
pro uiancla sua uel marinal'iorulll suorum ucl nisi
hoc fi eret utilitale euicl enli comuni s Ma ssilie et
castl'Ol'Ulll ciuium Massili c cl si quis contra fecerit
amiUat hlaclum cl farinam ct id cm cli cimus de
farin a .
It em staluimus simili ter obseru andum flu od a
(1) D it blé tlO ponvall l élrc extra it cie l}[lu'sc ille Iii "CVC !lct u SUI' la
IJlocc dl, 1'c ml110 cl du vin ne devCln/ p~s étl'/3 I,orté dans JUarsoifle
.
,
�-
364-
mod o lIioum aliqu od pel' terram uel mare ad cillila_
lem islam Mass ili c ou llateo us a(feratur nec eci"m
'Lle oisi uinum illu d esse t factum uel nisi vue ille esse nt de uin eis territorij Massilie et si aliquis hoc facere attentanerit uinum ipsum amlLLaL.De territorio
au tem Mass ilie intelligimu s esse territorium castri
Saocli Marcelli huic capitulo addimu s quod nullus ciuis uel extraneus de ce tero poss it reuendere
b ladum ann onam se u legumma in plalea templi seu
in lign is uel scaup oli s aote dictam platea m stanlibus et si quis co ntra fa cerit ciuis uel extraneus
puoialu r pro qualibet emina bladi uel legumini s
in xlj den. ciuis pene medi etas app li ce tur curie
et alia med ieLas sit accusantis uel curi e denunciantis .
Item statuimu s quod Ilullus ciui s nel extraneus reponens "Iad um uel legumin a in dicta platea Don poss it ea ibi teoere ultra xv dies et hoc
di cimus ne propler longiorem moram pass it fieri
impedimeotum alij s qui ibidem uell eot simili modo
ponere bladum se u legumina sua. Et proptcr
contencio nes dirim eodas que sere oriuntur occasione pl alearum se u loco rum inter perso nas
haben lcs blad um uclleg umina in di cta plalea ordi namus quod annualim quando ce leri officiales cligentur debealIt eligi du o probi uiri Gdeles ct
honesti qui prou idea nt ne fiat contra ici qu od
dixim us supra prope cie XV cliebus Cl qui dirima nt
-
365 -
co ntenciones de quibu s su pra prope fecimu s me ll ciooem si qua orirentur inler predi clas perso nas
occasione di clarnm platea rum cl causa uilandi
omoem tm·pem queslum slaluimu s quod predicti
duo officiales clebeanl mulari qualer in anno de
tribus in lribu s men sibus et alij suhrogari in eodem offi cio per eleclionem facienda m inde prouidencia rec lo ri~ syndi co rull1 clall ariOl"lllll el seplimanariol"lIm .
• • .,
,
..
�CllPUT LXVII.
J)e libertate conserua.nda qua1/! habent homines
Massi fie in clauar'ia uel alibi et de pena sla/ula
contra violatores ilhus libertatis (1).
- -- firmile r obscruandum quod nullu s
audeal loqu i ucl lraclare consulcnd o in aliqu o
cons ili o gene rali uel prinalo quod ill c de nal'iu s de
quo pl'eslando ad labulam maris in clauaria co muni s
lùassili e homin es Massi li e nsium s unl immun es ue l
aliquid a liud de bi s a quibu s homi nes Mass ilie s unt
lib cri e l immunes in Massilia debea l ab a liquo uel ab
aliquibu s Massilien sium nullalenu s pres lal'i secu nùum antiquulll modum uel eciam sccundum aliquc m
moc\um cie cc le l'o conslilucndum e l quod nullu s audeal de ce lCI'O contra llas lib e l'l ales a li qu id exigere
pro co muni Mass ilie ue l alio modo pl'ohibe mu s
ali oquin si quis con Ira fa ceret aul si reelol' co nll'a
hec fi eri ex cerla scicncia palcl'clur penas huiusmodi pacian lu l' lIid elicet qllod reclo r lenea lul'
mONSTlTUIMUS
{Il /)u mahllie n de la /ibc,. ,é qu'olll les hommes tle Ma rseille Cl ries
('('.1/ .1" 1/1/; l.;ifJf<'nlle ,~ libcr tés dl' {a rI/rie .
lJci ll es fH(/bfics CUI/ 1ft!
�-
368 -
dare el so lu crc cOlllulli M" ss ili e nOl1lin e pene cell IUIll marchas argenl i de sua salari o pel' solu endas
quam quid em penam lencantur exi gere cum errertu
sua sacram ent o sy ndici co muni s anl e exitum sui
regiminis a di cto rectore nel consulibu s supradi clis
et si aliquis ciuis Mass ili e ausu temerario deducel'et seu proponeret in aliquo consilio aut consilium
uel auxilium daret contra predicta uel aliquid de
predictis teneantur ei aurerre dictus rectol' siue
consules celltum librol'Ulll regaliulll co 1'0 Il atorll 1))
1I 0mine pene pro sin guli s ui cibus quibuscontra " c~
l'et de quibu s null a fi at res litucio unquam mugis.
Anno Domini mill es imo ducc ntes im o quinqll agesimo tercio sexto decimo cal endi s nouembris recitatum ruit et cOIlr.rmatulll in consilio generali COI1siliariorum et capilum mini sleriorum ho c st.atutum
in palacio comunis Mass ilie cxi st.entc reclore eiusdem ciuilalis domin o Phi lippo ni ce domin o.
CAPIJT LX"",.
De Salarijs illdiclIm notarÎorll1n syndicorllm et
clavarioTlI1n curie c01nunis Afassilie (1J,
~ALARIO qu e hin c retro per tempora de ann o in
anl1UIl1 de c1 auaria co munis Mass ili e consueta sun t
dari duobus iudi cibus curiarum Mass ilie com unis
et notarij s orllcialibus comunis ~fass ili e et sy ndicis
et c1auarijs eiu sdem ciuil ati s pel' hoc pn'sens slalutum fi eri uolumu s manires tum et enim uniu s cuiu sque duorum iudicum comunis Massilie qui per lempora consueuerunt eli gi de anno in annum in duahus clirijs preter iudicem palacij et iudicem app ell acionum es t salarium LX lib. reg. coronatorull1 .
Item uniu s cuiusqu e ill orulll duorum nolari orum qui pel' cadem lempora conSUeUCI'UDt eligi de
anno in anDlIlll in pl'ediclis du abus cUl'ij s pro sCl'ibendi s ac tis causal'um ad labul ari a diclol'ulll iudi eum est salal'ium XII lib. cor.
(1) Du salaire (18 $ Juges , No taires, S yndics et Clava ires de la cI/ rie
de la commune rle iJlarsem e.
f!.
�-
370 -
Ilem uni.us c uitl squ e illorum du orum nolario"um qu i pel' ca de m le mp o ,'u d e a nno in unnum
co ns ucueru n l c li g i in prcdi Cli s du a bll s curijs pm
recipi endis te;;libu s e t sc ribe ndi s a lt es la li o nibu s in
ca rlula rij s di clarulll c u,'iaruffi scili cel eo rum leslillill qui proclu cuntur in cau sis qu e agilantllr in
di cli s curij s es t sa larium XV lib . di cle mon e le.
He m uniu s c uiu squ e ill o rum duorum nolariorum
.qu i similil e r ut di clum es t s upra ue a lij s cons ue ll eoon t eligi in ill a curi a ([u e di citur esse caus arum appcllacio llum quorum unu s d ebe t esse pro scrib encl is acli s ad la bul arium iudicis illiu s curi e et alt er
ad al iucl tabula rium e insde m curie pro r ecipiendi s
les libu s e l scribe ndi s all es lac ionibns es t salarium
la nl e qu a n~itali s sicut dic tum es t s upra de alij s 11 0 tal'ijs e t simili modo is li s duobu s s icut illis es t laxatnm hoc est illi nolari o qui e ril ad tabularium dicli
iudicis appe lJ acio num es l sa la rium x ij lib ... e t altrri
pre diclo no la rio qui crit a u tabul a riulll recipi elldi
les les es l salarium xv lib)' .
Ilem uniu s c lI iusqu e illo rum ulu a luor no ta ri orum qu orum du o co nsue ue ru n l e li gi pe l' lempo ra d"
anoo in an num in officijs palac ij q uor um d uo habe nt
es;;e ad lab ula rium a nl e recto re m ue l j ucl iccm palaci j et cl uo aclla bul a riulll se ll labul a ri a acclI sacioIllim 01 inrl', i,ir io lllllll est sa larill'lI xxx libr . r1i clc
JI!O Il Cl c .
-
371 -
Il e m illius nOl a rij qui sec undum more m pre lerili lempori s con s ue uil eli gi pro scrib endo in cla uaria ca qu e pertin e nt ad cla uari a m cOllluni s es l salarÎum xxx libr. di cte mone le.
Item iUiu s scripto ri s qui similite r con s ueuil
cli gi in offi cio recipi e ndi pi gnora curiarulll pro iurlicaluri s cau sarum es t sec undum morem pre le rili
lempori s sala rium xv lib .
Il em uniu sc uiu squ e ill orum du orum prllceru m
qui pe l' eacl em le mpora de aon o in a nllllm cO ll s ueuerunl e li gi ad offi cium sy ndi ca l us com ulli s Mass ilie est sala rium uiginli libr . dicle mone le.
Item ulliu s cuillsqu e illorunr Iriulll proce l'Um
qui pe l' cau cm lemp ora de anll o in 3nnum cons ueue rulIL eli gi in offi cio cla u uri e qui c1 a ua rij nun cupa nlur es t sala rium ui ginli libr . di e le mon e le .
Sala ri a ue ro s upe riu s taxa la iud icibu s Cl no tarij s solui de beal sequlldum s ta lula o lim racla in
hun e modum uid e li ce t inte r tres equ ales so lu ciones
de tribu s in tribu s mensibu s scil icet sÎn guli s tribu s
me nsibu s te rtÎa pa rs sala,'ij qlli trcs me nses ha beanl
inicium le mpo re qu o ipsÎ iudi ces in cipi ent curi a m
�-
372 -
regere cl ad hec salari a s ic so lu e nd a pel' lempora
superiu s co ns lilul a sy ndi ci el claua rij suo sacramenl o le neanlur . Hecil a lum fuil hoc s lalulum in
se nerali co nsilio M ~l ss ili c alln o 111° ecO LO lit xvj O
kale ndi s noucmbri s ex i le nl e rec lo re eiu sdem ciuilalis Domin o Philippo ui ee Domin o.
uu
S ECO N D VOL U ~IE .
EXPLI CIT L1DER PRIM US .
�OHDRE CHllONOLOGIQUE
ET
ANALYTIQUE .
ISOO ons de n. ère. Le code Th éoJ os iell eSlIJub lié , ...•. . .. ,.... 18
530 ))
J)
Le code Jus tinien es t co rnllOo:: é . .. ........ '.. 18
926
l\lars('ille sous les co rnIes de l''ro\cnce.. ..
ts
à
1486
100,
Les prh'iléges de l' abbo ye de Sa in l~ Y : c t o r son t
Il 20
tl80
..
..
..
..
.
.
fixés et ga ranti s ... . . .. ...... .. .. . .. ... ..
Hugues Fer était \'igu ier à Marseille. . • . . . . • .
23
Hugues Fer fil s était \'iguicr à Marseille.... ..
25
2ti
à
1210
12"0 siècle. "
1188 jan\' ier ,
1 t88 d écembre.
( Vers la fin dn ) l'hôpital dn Sa int-Esprit de
Marseille est fondé.... ... ... ...... ... ...
Rarral. \' iCO m le de l\larsci lle. acco rde un Ilri " ilése à l'hÔ IJitalllu Sa int - Esprit de Marseille.
L' hôpital du SI.-Es prit Je Marseille est ngrnlldi
20
139
20
aYec lIlle maison dOllnée Ilar 1I0spinei ou
1211
))
12 13
1214
1223
Il
Il
j 22CJ
..
..
JI
i\
1229
1'225
1226
.
))
..
Il
»
)J
»
Hosinlel. .. . • ' , . . , . . .. . .... ' ........ . "
Hu g ues de Daux. ,' ico mle de Marseille • prend
2.0
l'hôlJital du Sa inl-E ~ J)ril SO li S sn proteclion. 20
Picrre de S t.- Ja cquei étoil \ iguier à Marse ille . 2l'S
Guillaume Vh'aud étail \iguicr il Marseille.. . . 2 l'S
Li ste des podestat s qui ont gou\'crné l\I ar::eille
pend ant celte éIJo(lue. .... .. ... ....... .. . 24
André de Su rre1inR éioil \'i gui er à Marse ill e. .
Hu golin Doncd, mc é";' \·;g,';cr à M"sc;lIc. ..
Guillaurn c Augier étil Îl \Î !; IIICr 3 l\Jar ~ c ill (' .,. .
2!S
20
2!i
•
�:1233
u
1236
1240
1242
12.3
12.411
»
))
»
"
»
•
"
»
"
"
-
3ï6 -
Jou rdan dc Laulard était \ iguicr à Marse ille,.
Boston s de Puihnut éta it ,'iguier à Marseille. .
Ra pnond Porcclet étoit \igu icr à Marscille.. .
Rosta ng d c Puihoul étoit \ ig ui er il Marseille..
Louis de Noyo éta it \i gu ier à Marseille. "... .
Fulco de Carreiria était ,'igu icr il l\Iarsc Ile .. ..
25
2526
26
26
26
et
t2.\5
t245 ))
1245 »
â
1387
1246
»
"
Charles. comte d 'Anjou, épou se OéaLrix, comtesse de Pro"cnce i il es t ins tnllé s ur le s i~ge
comta l de Pro,'cnce . . . . . .. . . . .... . .. . . . .
I T~ maison d 'Anjou . ..... ....... ... .• ....•
Bertrand d e Cardaill ac était \ iguier il l\lar~ ('ille .
"
•
12~5
»
"
»
1262
Il
Il
1210 1)
'1211»
12i3-74
12'i6
)1
1277
»
1278
»)
1279
J)
1281
1)
1)
»
1)
»
"
6
5
26
el
12.\7
:1248 »
12..49 )1
»
1251 anil 29
1251 mai 1
1253»
»
12lS0-60
12G2 1)
"
"
"
"
Raym ond de Candoll c ét ait ,'iguier à Marseillc.
Arnaud dc l\fannonde étoit ,' iguier à Marseille.
Arles capitu lede\'OnLCharles d·Anjou .. . . . . . .
2G
7
1283 "
1284 »
A\' ignon cllpitulc de\anl Charl es d 'Anjou. ....
7
1283
)1
1283
à
t'2!l
»
"
J)
"
26
Celle Jate es t cclle de la confirmation du s talut
s ur l'offi ce du juge dIt palaü • . " • .. ••• •. 142
Les Statu ts de Marseille on t. proba blcment été
rédigés ou recueilli s celle année- la .. ,. . ... 50
"
"
"
51
1257))
1251»
12~8
»
»
Ra)' mond de Candolle élait, igu ier à Marseille.
1)
Charles d ' Anjou , co mte de Provence, approu\'c.
tout en les m odifia nt . les Statuts municipaux
de Marseill e. .. . .. ... . ....... .... ......
Ayant cette époque, lajus ticc était administrée
publiqu em ent et graluitement il 1\1arseille
de\'anl l'ég lise des Accou les . .... .. . ......
Odouord de Bret étai t \iguier à 1\1orseille.... .
Robert d e Nal'o. jur iscons ult e. était \'iguier à
Morse ill e . .... .. .. .•.... • , . . . . . . . . . . . ..
La jus tice rut adm inistrée li Marseill e, pendant
celte époque , d ans l'b ôpilo l du S I.-Esp rit"
»
1258»
1)
12M-59
»
12~8
Il
"
à
la Gn du 15tsiècle,
8J
26
1286
1287 Il
1288 "
49
"
1289 ))
"
26
12\)0
)1
"
2G
1291
)1
"
139
1292
)1
139
37i -
Triand était viguier à Marse illc ... . .. , , . . . . ..
Isnard d ' EntreH':nes éta it \'iguicr à Marseille. .
Les sy ndics de Marseille cèdent à Ctl3rles.
comte de Pro\'cnce, ct à Béatrix, son épouse,
la placc CL le château de Saillt-Marcel. . . •• ..
Gérard Adhém or étaiL ,'iguier il Marseille.,..
Pierre Leman gellf était, igLlÎer à Marscill e.. . •
GrégOire de Vicedomini s éHlit ri guier à 'A1arscille .. .... " , . . .. ..... ' .. .. , . .. "... . .
Grtlgoire de Vicedomi nis était ,' ignier à Marseille .. . , ...... , .. , . . .. .. . ... .. . , .. , . ..
Gaucher de La Roche, se igneu r de Cel'res tre .
étail \'igu ier à Marseille..... . .. .. .... . ...
'lA
26
203
26
26
26
26
26
Isnard d 'Entre"èncs, che \'alier d 'Ago ut . était
riguier à Marseille., ..... ... "........
Mathieu Dallolio était "iguier à Marseille . . , ..
Raymond de Court lieu ,che\'alier , él1lil ,'iguier
à 'ftJarseille............. .... . . ....... .. .
'lG
Pierre Guittard était ,' iguier à 'Marseille..... .
Elzéard d 'Oraison éta it ,iguier à Marseille. ..
26
26
26
26
Pierre Ayclll:d était greffier du juge-mage de
I\larseille ...•......•.... .. .. , , . , ' .... ,. 140
Les r eg istres des ancicnnes judicatures de Marseill e dites de Sa illt-l~Olli s CI, de Sa int-Lazare,
ton' ienn enL les jugements rend us penda nt
ceUe époq ue par les ju ges de ces tribunaux , 140
Gaucher de La Roche. seigneur de Cel'restre ,
était vi guier il. Marseille .. . , .... . . '....... 27
Louis de Forca lquier éLait "igoier il Marseille. 27
1
Dertrand de Courtlieu,
éta ient viguiers
Raym ondd e l\1onldragon.
à
Jean Cornillan.
Marsei lle..... 21
Darras de florra s, che\'alier . seigneur de SaiolEtienne . étoit ,' igoier à Marseill e. . . . . . . . . . 21
A Iphant de Soliers,
1 éta ient' iguiers
] snard d 'Entre\ èncs,
,
à Marseille. .. . 2'1
R"l'mond Porcelet. seigneur de Senas, était
\i guier il Marsei ll e .. .. .... . , . , .. .. · ····· 27
H.icaut Coni , che\'olier, élait' igu-ier à Marseille . Z7
�-
.- 3,8 t 293
..
Il
129<i
Il
1295
)1
..
"
f29ï
.,
1298
II
1299
li
t 3fD11 sièi.:le
"
•
t3me s iècle »
13 me s itkle •
,
1300
130t -2
1303
,
130.
1305
»
»
»
»
»
t31H)
,
1300
,
•
1307
1308 »
»
»
»
,
»
Guilln llm e , ~cig ll eur de
Cadenet .
1
131 :J »
étaient ,'iguie rs
à
Pierre d e Cornillan .
l\la rse illc.... .
Darra s de Barras éta it ,'ig uier à Ma rseill e . . . ,
Arnand de ViJlell('ll\e, seig neur des Arcs , etait
\ iguier il ~h rse iJJ e , .". , .... ,.". , .",. ,
Ra ymond d'Es parron , che\·nlier. éta it ,'iguier
~1 ar se i ll e . . , .. , . , , . . ... . , , . , . , , , .. . , , "
Ral'Illoud de 'Dau x, chel'olier, seigll eur de Pll )'~
ri cnrd , ét nit "i s uicr il Ma rseill e ..... , . .. . .
Guill au me. che,'olier. seignenr de Cadenet ,
éta it ,'igui er ù Mar seille . .. , .. , .. . . . , . . . .
Isnnrd d'E ntre\'ènes, se igneu r d'Agou t , était
,iguier à Marseille. , . . .. , .. ... . .. ... . ,..
Le directe ur de l'hôpital du Sai nt- Esprit al'a it
le titre de command eur ., .... , . . , . .. .....
Valeur de 13 line couronnée à cette époque...
La ville était di\'isée en s ix qua rtiers appelés
27
27
'27
27
'27
27
20
24
27
27
27
27
21
20
1310
1311
•
»
Ray mond Bianchi ,
j èla icnt. \'igniers
>
à
Adh émar de N'cga usio
o u de Nag ,lIls a,
1 Marseille.....
Gabriel Sa ll ,oge étaH \i gui cr à Alarseill e. .. . .
Pierre na ~ m o lld était \is uicr b Marsei lle. ....
1317
li
1>
1318
'!8
28
28
21:1
133
Notice sur les quatre religieux du ti ers-o rdrc de
131 9
S<tinl-F ran co is condamn és Cl br(\l és 'ifs ce
jo ur là li Mars eill e" ... , .... ,.,. :, .... " 133
I)ierre Audiberl était vigu ier à l\torsc ille....... 28
1>
1320 Il
t 32 1 ...
»
1322
Il
»
1323
Il
»)
1324
,
Ra)'mond de Villeneuye était \'iguier à l\Jarsei lle.
Bertrand de Grasse , seigneu r de Dar , était
'Viguier à Marseille .... . ..... . , ... . , .. , ..
Sigibold de Flisco, co mte de Lal'agra, était
\'ig uier à Marseille ..... . .. , .. . , , ..... '"
Guillaume de la Vou te était ,'iguier à Marseille.
Rosta ng de Sabr an, cheva li er , s eigneur de Chà-
28
28
28
28
li
28
28
28
J)
28
1325
11
1326
13'27
1328
JI
1329
))
1330
,
Ra ymond d'Agout , seigneur de Sau lt , élait
,'iguier à Marseille ... ... , .. , .... .. , . . • . . 28
J 331
11
1332
.
li
1334
))
Il
133!S
Il
li
l\ im ba ud de Grasse, che\'ali er , seigneur de Dar,
éta it viguier à l\Iarsei lle . . . .. .• . , . .. ... . . .
Guillau me de Sab ran, che\'a lier , élait \'iguier à
Marseill e . ..... . ..... . .. . . . . , . . .. . , ....
lloni race de Ca stelanne élait ,'iguier à Marseille.
Jacques, seigneur d'O raiso n , était \igu icr à
r\Jarscillc .. , . .. , , . . , . . , .. , . , .. , . , , .... ,
t331i
))
Il
~
))
27
28
28
28
Ad hémard e Nagllllsa, tlamoisCill1, ét ait \ iguicr
ta l\IDrseillc . .... ,. , .. . . . ..... , .. .. , .. ..
Guiran de Simi ane, sei gneur d'AllI. était \'iguier
il Marseille . . .. , .. . ....•.... . . , . .. , . , . .
Ra r mond DiDnch i , damoisea u , était \'iguier à
Marseille. , ., .. , . . , ........... '" , . . , '.
Ro )' mond de Villeneu \'e, chc.ya lier, était ,'ig llier
à Marseil le .. , .... . , ........ , . . ....... , ,.
1318 mai 7
27
28
1309
1314-16
27
sixains . . ... .. , . . . ... , .. . . . . , ... . . . . . , 289
Amiel GassoH, che\'olier, était ,'iguier à Marseille., . . . , . , . .• ~ " . . . .•. . . ... .. . . , . ... 27
Pau l Fa bri était viguier à Marseille.. . . . . . . . .
Adhémnr de Nangansa, damoiseau, était ,'iguier
il ~Ial'se ille ..... , ... , . .... . , ... . . , .... ,.
Rostan g do Sabran é\ait l'ig uier ta Ma rseill e. . .
Pierre Audibert éta it \'iguier 1.1 Marseille... ...
G uill au me de Féraud , s ieur de 'Cornme , était.
\'iguier à Marseille .. . . . , . , ... , . . . , .... ,.
for mul e des aCles de récellt ioll des relig ieux <lui
se dévoua ienl a u sen ice de l' hôpita l du Sl.Esprit ....... .. ... .. , . ... , ... ....... ,.
Gu illau me du Pu get était ,'igu ier â Marse ille ..
Aud ibert de lJarras .
éta ient vig uiers
Conrad de llrayda,
à Marseille . . . '
Jo
379 -
à Marse ill e . , ... ' , " .... , . .. . •. , . , .. , . ..
Bertrand, sc;gneu r de 8 0ulbon , cheva lier, était
,'iguier il Marseille .... . .. , . . , ... . .. , ... . .
F ranç,ois Ra ymond ,
GllÎll au ne Au gier, sie ur
de Virns ,
1 étaienltt\ig uiers
Marsci lle, .. ,.
28
28
28
2U
29
29
�.133 7
1>
I;JJ8
li
1339
»
•
1~0
f ~J41
II
1312
)1
1 ~3
l)
"
,
,
1346 •
1347
11
1348
1349
1350
11
Il
})
1351
»
1332
Il
1353
1354
1355
1356
•
)1
)1
"
li
•
"
"
,
,"
380
Pi erre El'IlI enga lill d e Sabrnn était, iSllier ÎI
Ma rseille . . . ..... . .. . .... . .. , .. . ...... , 29
f.uillalllll e du Pu get était ,ig ui er il Marseille .. 2D
Ros toll g Gantelme, se igneur rl 'A Is nières . étai t
\ is uier à Marseille ...... , " . . . ...... . . .. 2u
Elion d e Ville neu \ e, se igneur d e Tro ll s. était
ù gui er li Marseille ... , . . . , . . ' .......... ,
Oéren ger Audiberl étail ,'iguier ,) ?tlnr:-::eille .. .
Hcforcifli d 'Ago ut , seigneur d 'Orgon, étail \ igu ier il Marseille ., . . . .. ... .. .. ... . . . . , .
ISll ure! d e f.land c\ è!' , sei gneu r d e Cucrs, élail
vi g ui er à Marse ill e ... . . , ... ... ,... . .. ..
n érenger Audibert. était vigu ier à Ma rseillc. '.
Gullloumc J ord nn, seigneur cl e la Oaslitlc-dcsJ ord a03, était ,'igu ier li 'M arsei lle ........ ,.
J acques Artaud, s.:! ig neur de Yen ell es , étail
,iguier li Marseille .... , .. ... . ... . , .. " ..
F ra nço is Ray mond , d ' A,,' ignon , était \' iguier à
l\larse ille . . .. " .. , . , .... " ..... . "."...
~I co ill o n de SI-Sa \ ournin 1 étai cnt " Îgu iers
li Marseille .. ,. .
Oeta\'jan d eCa\'s lca ntibu s \
Flotte de Flotte était ,'igu ier li Marseille , . .. ~.
Guillaume Feraud , cbe\'alier, seigneur dc la
Garde-Th éoni cr, 'noble damoiseau, était \iguicr à Marseillc .. , , .. ... ....... , .. , .. ,.
Guiran de Simiane, che\'alier, s eig neu r d ' Apt
el de Casencu"e, était \'ig llier à Marseille.. .
Ra ylll ond de Barria co , chevali er, éta it ,'iguier
il Marseille , . , . . ... .. , .... , .... . , . , .. , .
Paul de Yilleneu\'c, seigneur j'
de Yen ce,
étaient ,igui ers
no. yna ud de Mont auban, eh e~
à Marseille..
"{llier, s rdu Ya l d ' Artlène ,
Guill au lll e d e Barras, cheva lier, seigneur de
CaSle ll ll r , éta it \ igu icr à Marseill e, . , . . , ,.
François Guid on était viguier 3. Marse ille. ,.. .
Uay m oud de n ariaeo, che\'alier, éta it ,igu ier il
l\lar'$e ,lle ... . . , " .. , ... . ........... , .. ,
135ï octob re
381 -
Philipl)e , prince (i e T arente , lieul(' lI ant CI 60u\ ern eur d e PrO\(' lI ce, d Ollll C, au 11 0 111 d e If\
r eine J ea nne, le chM('n u (le Sa inl- ) llIrcel
29
aux Marseill ais, , , . , .. . , ... .. . .. ' .... . .. 203
J:l cques d' Agout, "eig neu r d 'Olièrcs , éll'li t' iSllier li Marseille, ... . , .. , .......... , . .. 30
Paroles de la rein e Jea nne Cl du roi LOllis au
s ujet d e la donation pnr cu, roil e il III C0111 munede 'l\la l'seille , de 10 pla ce et du t hÙlea u
de Sa int-Marcel. . "." . . . .... ,., .. " , .. 203
Geoffroi t orcaro, se igneur du Lu c, était \ igl1ier
à Marseille .. , .. ,. , . , .. . . , .... " .. ". ". 30
JacQues Carasllli, de Na ples, était ,'ig ui er à
Marseille .. . .. . , .. . . . , . . , .. . , .. , .. , .. , . 30
Amiel Gassoli,
éta ienl ,i guieTS
J ean de A micis de Carama-
2û
nieo, docteur en droit ,
Mathieu d e Gis ,'ald o,
131Sï
JI
»
2!l
29
1358 m or s!)
29
2!l
13 ~8
»
»)
29
133\)-60
,
1361
,
29
II
1362
))
1363
»
1364
))
Il
29
1365
1366
30
1367
,
1368
Il
29
2!)
"
"
"
29
,
30
30
30
30
1369
)1
t3ïO
)l
1371
/l
t3ï2
JI
13ï3
))
137q
II
1373
,
"
li Morseille ., .
Pons ti c Monteil, baron d 'Idron te, élait ,' iguier
à :M arseille .. , .. , .',.,.". " . .. ..... ,."
Jacqu es A lbe, ehe,'alier, seigneur de Roq uemartine , était ,'iguier ù Marseillc., , ..•. , , ,
Landulf de Draucas, che\'alier, de Naples,
était ,'iguier il Marseille . , <.. . , ... " ... "
Guillaume de RemuS8l éloit ,'iguier à Marseille.
E lzéard, seigneur d 'Oraison, éLOit \'iguier à Mar-
30
30
30
30
'.ille..... .. .... ..... ... .. .. ...... . .. . .
30
"
Ra ymond d'Agoult, seigneur du Val d 'Ou le,
était ,<iguÎer li Marseille .. , . , .. , , . .. .. , , , ,
3i.
"
,
"
Gérard Adbémar, t hc\'alier, seigneu r de Grignan J était l'iguier li Ma rse ille ......... " .
Barral de Ponte, ès étail \'iguier li Marseille •. ,
Is nard de Glande, ès, scigncur de Cuers, étail
Yi guicr à Marseille.,.. . ...... .. ... .... .
Thomas de Aqu8\'i"a était ,i guier il Marseille.
Laurent d e Fraco ss inis étnil ,'iguier à Marseill e,
Pons de Lognac était ,'igu icr ù Marscille, , , .. ,.
Guigues l'l ou e étai t \i gui er ù Marseille .. , .. ,
»
»
florell s <l e Cnslellane, seigneur d·A ndon, était
' Îg\der à Marseill e, , .. , . . . , .... , .... , ...
31
31
31
31
31
31
31
31
�1370
38i -
-
1377
Il
•
13j8
Il
»
1379
»
»
1380
"
»
1381
»
1382
)1
nard 1 était ,' iguier â Ma rseill e. ,." ....... ,
GaUlier d e La Roche 1 seig neur de Cel' restrc •
étoit ,ig nier à 'M arseille .. . ... , ., .. , .. ".,
Amiel d 'Ago ut . seigneur du Claret, était viguier à Marseillc ... ,. , , ... , .. . , .. ,......
Raymond de Villeneuve était vig uier à Marseille.,. , . , ... , ..... , .. , .,., ..• . ,." ..
Is nard de Glo.nde\'ès , seigneur de Cuers, était
"ig uier il Mars eill e ... ..... , , , . .. , .. , ... "
J ean de Sabran , seigneur d 'Ansouis, était ,'is uier À Marseille .......... . . , .... " ... ,.
Pierre Rostang, chenlier, seigneur de Sain t-
1383
»
•
Crépin , éttlÎl ,' iguier à Marseille ... " ..... ,
Pierre de Lancll ac était viguier à Marseille....
1384
»
»
1385
1381S
1385
1386
1387
)
))
)
»
»
•
1)
)
1388
»
»
1389
»
»
1390
»
»
1391
»
Pierre Guiunrd , seigneur de Pierrelaue , d am oiseau, était viguier à Marse ille . . , . ,. ".
Raym ond Brés il he éta it ,'ig uier à Marseille ",
Marie de Diois , régente de Loui s 11 , roi de
Sicile et comte d e Provence, ordonne qu e les
consuls eL les autres officiers de la ville seraient élus annu ellement par la \'oie du sort. .
Le roi de Provence impose à la nation juive de
ses étalS un tribut cons istant en 66 livres
d e poh're. , .... . ,. " .. , , . , . , . . . , . .. , , ..
Gautier de La Roche était ,' is uier à Marseille"
Georges de :\lon1emalo, se ig neur de Codarache.
était viguier à l\1arscil e •. . , .... . ' " . ' ,. . .
31
139.
»
3t
1395
1)
31
1396
1391
"
j398
)1
"
139Q
»
»
)
Elioll de Villelleu\'e était ,' iguier il
»
"
3t
Il
"»
31
31
31
31
31
309
31
32
~l o r s ei llt: .
32
Gauthier deLa R ocll e, chc\'alier, était ,'is ui er
à Marseille, , .. , , , , . , ...... , , . . .... , . ,. 32
Jean Laus ardi était \' iguier il Marseille , . .. . , . 32
Bernard Arcamoni . de Noples. chc\'ali er , ma~
réchol du ro)' aume de Sicile , éta it ,' iguier à
l\larseille, .. , .. ,. .., . .. " . , . , ... " . .. , 32
Fouquet d 'Agout , s eigneur de l-'orcalquier,
était, iguier li Marse ille,. .., ... ,., .. .. , . 32
Ra ymond de Montdra gon,l:he,'alicr. était ,'ig ui er
à Marsei lle . .... . ... ,., . .. . .... ... ,.... 32
»
1400
))
"
1401
))
"
R erorcial d 'Agout , se igneur de Vergo ns. était
,'iguier à Marseille, ... , . , , , .. , .. ' , , , ....
"
Guillaume- Pierre de Lasca ris , des comtes de
Vintimille . était ,'iguier à Marse ille .. ,.. ..
lean Gonsah'Î, che,'alier , était ,'iguie r à 'l\Iar~
seill e . , ,.,."., .. , ..•. , , .. " ",......
1402 ))
1403
Il
1404
Il
1405
1406
))
1401
))
31
l\larseille . ..
Ritius de Amanatis étoit ,'iSlIier Il Marseille.,. 3!
Lambert Adhémar , se igneur de Mont eil Cl de
La Garde. était ,'ig uier à Marse ille ... , . . . . 32
Julien de Casauh. établit une rente pour. le revenu , être distribu é par les rccteurs des h 6 pi~
taul du Saint-Esprit. ct d e Saint-Jacques d c
Gahce ... .... " .. "., ., . . .... ,., . " , ... 20
Ume s iècle
1i7
Louis de l''orcalquier , sei-l étaient "iguiers
gneur de Ceyrestre,
à
Raymond de Montdragon ,
Marseille. .. 31
t'ouquel d 'Agout , seigneur de Forca lquier ,
éta it ,' isuier à Marseille ... • . . ... , . . , .... 32
Guigonct-Flolle, seigneur d e Curbans, était
,' iguier à Marseill e .... , ' ...... , .. , .... . ' 32
Nicolas Michel , de Venise 1 ) étaient. ,'iguiers
Guillaume de Sault . daJll(li~ t
à
sea u .
»
1393
1394
Il
31
Dlacas de Ponte\ès. seigneur de ChAtca u-Rc-
li
383 -
1408
1409
el
1410
"
"
Il
)1
Il
"
"
Cc n'est guère qu'à partir de cette époque . que
les co nseils d e ,ille ont été ten us don s la salle
t.lerle de l'hôte l d e ,'ille , , . , ' .. , , .. , .. , , , .. t26
Fouquet d 'Agou t, seigneur de Forcalqu ier .
était \' iguier à IUarseille, . , ...... , ...... , 32
Guillaume-Pierre de Lasca ris. des Comtes de
Vintimille el de Tende, étn it ,'iguier il
Marseille., ... , ... " . .. , ... " .. . , ... , ..
Jean de Grimaldis était. ,'igui er à Marseille...
Mathieu de Deau v8 n , était \'ig llier âMarseille
ArnOUl J ocale, m altre d 'hôtel du roi·comte,
était' igu ier à Marseille • . ·., . · .. ,. ' .. ".
Pierre lie Bornan , éta it \' ig uier à l\l arscille ...
Ar n OUl Joca le éta it. ,iguier à Marseille. ", ..
32
32
32
32
32
32
32
32
a2
�U11
II
1)
1412
1)
1)
t .H3 :1\ri l 22.
1413 anil 22.
H 13
1414
14 15
Il
Il
)1
"
j)
"
1416
1417
1418
(1
"»
li
»
14 19
)1
"
1420
(1
1421
Il
)1
1422 »
1423
li
"
"
"
1224
j)
1425
Il
1426
Il
1427
II
"
"
..
.
38\ -
1~2S
Ilierre de Oornun , mnhre d 'hÔtel du r o i ~Ù llll e,
étail ,ig ui er à I\Inr::eillc . . .... . . . .... . . , 32
IIcrnArd de Gra !'~e. l'cigneur d e lIar , chambt'Ilun du roi·colllt l', était \ igui('rà U arseill e 32
Lnuis Il oli lori::e l' élcction annu ell e d ' nn aYocat
pour ass is tcr les co ns uls de l\larseille à la
m anu ten tion des prh'iléges d e la "ille ..... . 227
Les 1.\yocalS n'ont plus prèté sermen t à la Commune dep uis celle époque' ........... .. .. 227
J e3 nloln et.l'oignenr d 'A iga lières, était "i guier
il Marseille .... . ...... . ........... . .... 33
1l ierre de Vellterol éta it vi guier à Marseille...
R oll and d e la Goye-Olaye
J
33
ehenllier . était
" iglli er ta Marseille .. . .. .. .... .... .. .. ...
Mathi eu de Loya l était "igui er il Marseille. .. .
33
33
33
Jean de Charnassé éta it vig uier à Marseille...
Gui ll aume d e Forca lqui er. seigneur de Viens.
étaÎt ,iguicr il Marse illc .. . . .. .. .. . .. .. . .. 33
Guillaume de Forcalquicr fil s éta it l'igo ier ta
1\l arseille . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Bern ard Go rn a ldi, chcl'ali er, seigneur de Gar33
dan ne . éta it ,'igoier à l\farsei:le..... . .
Goilla um e Seig net, seigneur de Va ucluse.
était ,'igu ier à Marseill e.... . . ...... .... 33
~ico l a s de Grim aldis. seigneur d' A ntibes,
était " ig ui er il Marseille..... . ... . . . . . .. . . 33
Ra ym ond d 'Agout, seigneur de Sault, était
l'isuier il Marsei lle .. .... . .. ... . . . . .. , . .. 33
Arnaud de Vill eneuve,
se igneur de T rets 1
Hector d e la ]leyre,
seigneur de Tran s .
1
éta ient ,'iguiers 1
à Marsei lle .
i
33
Ayca rd Brol était vigu ier s ubrogé il Marseille. 33
)JÎrrre de Gland evès, se ig neur de Château neuf,
élait " iguier à Mar!leiJIc .. . .. ..... ..... .. , 33
E li on de Glande,'ès, seignenr d e Fau con J éta it
,iguier à 'M arseille.... . ..... ........ . ... 33
Geoffr oy de Ve nasque J sei gneur de :Modène,
élait "iguier à Marseille . . . . "..... . . .. ..
33
H29
•
»
385 -
R aymond d ' Ago ut , SCi-1
gneur de Saull J
J ean d' A rlala n , se igneur de Gignac,
Gu illa um e) bâtard de
Poit iers 1
J ea n d ' A r latan, se igneur
Il
1
étaie nt ,'igu iers
à Marseille ... .
étaient "i guiers "
Marseille.. . ....
de Gi s nae,
1429
1429
1429
1~29
1431
Il
"
33
MO
Voy. l' errat a.
Honoré Menan i étai t lieutenaut des vig uiers il
1\larseille • . ....... , .. ...... ,..... . . . ..
Il
Il
33
1.0
J ea n E le!i on ou Eleseu étllit jl~ ge du Palais ...• 140
Il
Il
Jacques Albert était g ref(ier du j uge du Palais. 140
(d e 1285 il ) Les regis tres d('s an cie nn es jud icatures de
Marseille, dites Tr ibun aux de St-L ouis et
de St-La zare , conticnncnt lesjugemenlS rend us pendant cette époque par les ju ges de ces
tribunaux .... . ........ . ... . ... .. . ... . .. 1qO
)1
»
Louis de Bolliers, vicomte de Raill nnn e, 'Sou·
,ern eur d c Pro\e nce J é ta it viguier à Marseille .. .... , ................ ... . .•. . .. . ~
J ea n DU llless is était ,'iguier li Marseille . .. .. . 34
Il
Bremond Bermond éta it " iglli cr li M:trseille..
J ean de Quiqu eran , chel'alier , éla it Yi g ui er il
Marseille... . . ... . . .. .... . .. ....... . .. .
J ean de Sa int-M ichel était ,' igu ier li l\ larseille.
Louis de Dottiers , \'icomte de Ramane. élait
"ig uicr li Marse ill e .. . .. .. , . . ........ . .. .
Les archi \'cs du Tribuna l dcs Prud ' hommes
palroll s pêch eu rs d e "M arseille Ile re montent
qu'à cette éIJoq ue . . . . . . .. . ............. .
Anloi ne Ber mcn licr , sieur d 'Orgo n , étail
H37
Il
,iguier à Marse ille . . . . ... . . . · · ·· ·· ··· · ··
Gaubert d c Massuet , dOIll OisCIlU, éta it' igllier
1437
JI
1432 /)
H33
)}
1434
))
1435
Il
1435
Il
143G
33
",
"
"
"
JI.
34
34
34
34
.8
34
34
à Marseille ......... ······ · ·· · · · · · ···"
R éné l'end la baroni e d 'A uba gne, comprcnanl
la seigneurie de Saint- Moreel , à Chn rlcs
de Ca stillon .. , .... .. ... . . , . . .... . .. . ... 204
�1438
Il
H 3Q
»)
386-
"
Loui s de Doliiers , \'icOIntc
de Raillonn c ... , .. .
Honoré de L {lS~3 r~ s , .des
COUlles de VlIltl1lllHe,
Guill:'llI lll e. se igneur de
Villemus .. , . ..... , . .
"
1,ua ))
1447
li
H4S
»
1449
1li50
'0
1451
•
])
1453
•
•
•
»
»
,
l)
•
•
1455
»
•
145G
14 !S7
»
))
•
"
1
étaient \'igui ers
à Marseille.
Jocql1CS • soigneur de Villemus, était ,'igllier
à I\lof50ille . . . .. , . .. , ............ , .... .
Louis de OOfOAn , chevalier, seigneur de CO ll ~
drnÎ . étoil vigui er à 1\larseille . .... , .. ",.
Fouquot d'Agout était viguier à Marseille,.,
Ahtoine Cohi était vi guier à "Marseill e., . ... ..
Jeon de Sebancuria était viguier t. Ma rseill e..
Suri éon Spinola était viguier i.\ Marseill e . , .. . ,
Antoine de Vorcolquier était \'iguier à l\1ar~
~h . ....
1051
-
Guillaume, nàlorll tl e Poili ers, élait ,'igui er
b. Marseill e.,., .. . ... ... ... . .. . .. . ... , .
34
Marseille ..... . . . .. .... ........ . ..... "
1461
1)
I ~G2
,
I~G3
j4M
1465
M
3"
34
3"
34
.. . . . .. ..... ..... .. ........ .. M
Jean A rlatan, s ieur de \
Chàteaunour. . ". . ..
élaient \'igu Îers )
Jean de Villages 1 seià Marseille .
J
gneur d'A lençon ., . .
Réné rachète de Cbarles de Castillon , pour le
donner b. son él)O use, 10 château de Saint1\10rcol compri s dan s la barollie d' Aubogne
]"ouquet de Forcalquier était \'iguier à 1\'l ars cille . . . . . ... , , , . , . , . , , . , . , . .. , . , .. , . . .
Honoré de n erre 1 s ieur d'E ntre,'ènes. éta it
\'iguier ta Marseille...... .. . ,....... .....
Elias de Pont e,tès 1 seigneur de Cotignac ct de
la Va ll ée . 6ta it ,'iguier à Ma rseille.. . .....
Pierre de MéoilloD. sieu r de Ribiés. était
,'igu ier à Marseill e .. . ,., .... ,..........
Dani el Enigii • sÎeur de Doue, élait viguier à
I~GO
»
,
1-159
34
'lM
»
»
,
"
•
J ea n de Villages, s ieur d'Alençon . était
,igUl er li Marseille .. .. , .". ... . ... . .. ..
J acques de PasSis était ,igu ier li Marse ille..
Jean de ViUo ges. s ieur d'A lenç,on, éta it
,igu ier à Marseille, ....... , .. .. , . ...
Honoré de De rre~ seigneur d' Entre\'è nes, était
viguier li Marseille, . . . , , , .. , .. .. .. . .. , ..
J ocques de r ass is était \'iguier ta Marseille "
Georges de }' ontan illes était ,'is uier li Marseil le
Jacques de l'a ssis était ,'igui er li Marseille..
Pierre de Tronhon était ,'igu ier ù Marseille...
35
31S
31S
35
3iS
35
35
35
fi
1467
101;8
:1469
1470
1471
1472
H73
H 73
1474
35
1475
,
Antoine de la Tour dit Lobrau . seigneur de
la Co lle, 6laiL' iguier ta Marseille. , . . . . . .
1)
J ea n de VaUI était ,'iguier à Marseille .. . , . .
»
»
narrai de Ponle\'ès élait ,' iguier à Marseille. .
»
RoberlCrespi n éta it ,iguier b. Marseille . .. ,.,
l)
Il
Fouquet d'Agout, sieur de Sault, était
,"iguier à Marseille . . ,., .. . .. , . . , ...... ,
fé\'rier 20, Rént échan ge 13 barOllie d'A ubagne co mpre nant le chàteau de So int - Marcel . o\ ce
I"E,'êqlle de Marseil le, contre Ics terres de
Sa in t-Cann a.t , Alen ct Yalbonnette ......• .
Robert Crespin était, iguier à l\1arseille .... ,
»
))
Jean Duplessis 1
. .
él31elll Viguiers à Marseille
,
J ea n d e v Ill ages
"
»
A nt ùine Doissii
HUguC5 d'Alamonon
35
1~ïlS
»
'147G
JI
35
•
35
l~' a"ocat dontl'éleciio n an nu elle par le Conseil
117CJ
'1480
u
»
HS I
"
1é13 ielll ,i gu icrs
\ ....
35
35
35
35
35
204
35
l '
36
36
à Marseill e . .
Nouvella {or ma delgouvel'Ilamelll de~[ars6Îlh(l
35
de 'Ville fut aulor istc par louis Il le 22 anil
14"13, prend le lilre d'A ssesseu r . . , ....... 227
Surl éon SI)În ola était viguier il. 1\Iorseill e , ... , 3tS
387-
,•
,
( de la ) ,.,." ... " .. , .. , . , . . . " .... , ..
Louis Duranli, sci gnenr dl. Ca stell et de
Sausses , était \ iguicr il i'll nr!!eill e . , , . . .
J ea n Dupl essis élai t, igu ief a Marseille .. ". . .
J ean de Vaut , s ieur Oubrcu il , était' iguier
à "Mars eille ... .. .. . , . . . , . . .. . . .. .. , . , . .
Poncet Rasaud était ,tigu icr:'t Marseille , .. "..
Vision de Loménie éta it \tiguier li l\1 :u se ille. ..
f .
.'
.
Vis ian de Loméni e étalO nt \'I s ulers à Marseille
Anto in e Gimel . . ,
177
36
3G
36
36
36
3G
,
.
�-
•
388 -
Honoré d c G la nd c\'ès. s icur d c Gréou ll . étnit
\ig uicr à Marseillc . . ... , . . ..... . ........
3G
Alphonse d e Vèg ue, d c Cast ille. éta.it \' iguier
à 1\l ors eille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. ....
:ln
Honoré d e Glande"ès . s ieur d e Gréoull, était
vigui er à Marseill e .. . .... .... . . . . .... . .
36
))
»
J ean n enselin était \ igllier Q Marseille.. . .. ..
3G
Cha rles de Cas tell one , s ieur de Salern e, était
,i guicr ù Marse ill e .. , . . ... , .. . .... ......
3(1
1488 ,)
H S9 )'
1490 »
149J »
Jacques de MOlll rel était \'iguier à Marseille. .
3G
1-\83
1485
1486
1487
H92
Il
li
JI
149'2
»
V.93
1>
1494
»
1400
»
1496
»)
»
.>
»
.
»
1498 )
.
1499
))
Bertrand de Marse ill e, des Co mtes de Vintimill e.
éta it, is uicr à Marseill e . .. ,. . .. . . . . . .....
J ean COllier était, iguier s ubrogé à Marseille..
n altha7ard de Sad o était vi guier il Marseille.,
Pierre d ' Ari atan était ,' igllier à Marseille... ..
De Orru elh , seign eur d'Orfu elh , était \ ig uier
fi Marseille . .... . . .... ........... . .... .
.
.
1497
Georges de Castellon e était' isuier à Marseille
J ea n Taurel éta it ,i s uier 11 Marseille, ....... ,
J ean d ' Ad atan • siellr de Ventabren , éta it
,iguier il Mnrseille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..
1 ~OO
»
1501
li
36
36
37
37
37
1502
1)
1303
)J
.
.
1)
II'SOG
)l
11507
»
Chris toph e Co rnot étai t \i guier il i\1a r!tClllt ..
I)i erre de Grimaldi s , seig neur de Clulteau neur,
était \ igll ier à ~ l nrse Îll e . .... ...... ......
J ean Cha una th a était ,i gui er 3 Marseille .....
Charles de Forbin ét ait, iguier 1.1 Marseille... .
I. ouis X li ordOllne q ue les procurel1rs uc sc--
"
.
1007
Jo08
J 508
Il
.
150CJ
))
.
.. MO
)l
1 ~Sl1
l)
1!S 12
:1:5 13
Il
Marseille .. . .... .. ...... , . .... . ...... . .
Uvmini(J ee An selm e étail \ igui cl' s ubrogé la
Marseille ......... . , . , ............. ... ,
".
»
.
37
l)
37
»
.
J acqu es de llron o. sieu r de Varenn es, était.
viguier à Marse ille . . ...... . ......... ,.. 37
10 16
»
.
Fouquet. de Casti ll on , sieur d e Cucuron . était
,iguÎer ù Marseill e...... . . . . . .. . . . . .. .
37
:11
37
Bertr an d de .\l orseille . ch!.... com tc,;; de Yi ll\Îmille. ~ t.!i g lL cllr (l ' Ollioul es. était. ,'iguier il
l iSH,
Fran ço is, seig neu i' de Chole1, éta it ,'igui cr
à Mar seill e . . ... . .. ... • ..... .. . ... . ... .
37
raient plu s alhni". nl)!'{\" LHl 011 denx nn>:., à
lIeru <Ll1llcr le plliclU el1\ llc ICllr;;; h O Il(lr i\ ir~. 23 t
HSl4
Bertrand d e Marsc ill e , d es com tes de Vintimill e, é tait , igui er s ubrogé à Mar:5eille .. ,
"
J ean Clou ,
1 .,.,
' d • 1
léta lent ' l!;n ICrS a :\I arscille
A n d r\: e .." mrea ,
Christophe Carn ot éta it' igll icr à Mar ~e ill e....
Olloman A igre était ' igu ier il Marseille . ... , . .
l1ern ard de Ceriaso était ,iguier ta 'M arseille . ..
37
31
37
3i
:.tS
38
P ierre de Guirama nd . seigll eu r d e la lIen ne •
éla ;' y;gu;. , à Mm.;!!e.. .............. , 38
Jea n d e Forhin éta il ,iguier il Marseille.... :18
Jean de Fabri. sieu r de Fab règuc ". él nil \'iguier
" Ma"";lIe ................ . ........... :18
Charles do Fo rb in éto it ,' ig uicr à Ma rseille .. , 38
Louis de VenlO étai t \'iguier s ulJrogé à Mor-
se;II...................... . ............
37
15 17
1)
37
Celle date est probablement celle de la construC·
tÎon du pal ais de jus tice qui ex istait à la
..
..
Il
IISOiS
36
:lG
XVe S iècle ( det258 ù la fin du ) lajl1 sti ce fllt administrée à
Marseill e dans l'hôpital du Sa int·Es prit .. 139
XVe Siècle.
.
IISM
389 -
1518 »
.151CJ
1520
)l
n
An to in e de G l ande\l~s , sieur de Cuges, étail
,iguier tl Marseille . .... .. , . . . . . . . . . . . . . . 38
.
.
.
Pierre de Oaissan était. ,' iguier à Marseille. ..
J ean Blancard était. \'iguicr ù Marseille......
38
Formule des actes de réception des relig ieux
(l ui se dé,'ouaient 311 senice de J' ll ôpi ta ldu
Sai nt-Es prit . .. ... . ........ .. .. . .... . . '
2l
J ean de Saint-Martin éta it ,i guier à Marseille 38
Antoin e d e Glaode\l':s , s ieur de Cuges , étail
rue connue de nos j ou rs so us le nom d e Rue
du l 'ïcux Palais ... . . ..... .. .... ······· 139
René l\I atheron éta it. vig uier à Ma rseill e.... . . 31
1ü22
1525
Il
))
.
.
. J ea n J oa nnis était. viguier â Marseill e . . ......
Reyna ud d 'A lto,'iti éta it ,'ig uier il. Marseille.. .
37
37
152.6
Il
.
Pierre de Vent o éta it ,'igu ier à Marseille... . .
37
1527
Il
:18
.
,iguier à Marseille . ...... .. . ,····· · · ·, · ·
Chris toph e Caillot , sieur d'l\ )'gnlades, était
3S-
38
\ ;gu;" à Mmc;lIc... ............. ..... 3K
fOllqn ot NOilHan étoil ,i glli el' à l\l ar5cille . .. 38
�:Ui2S
»
1)
Cl
liS29
1:530
»
li
onil »
»
li
11S31
11S31
390 --
Quintin de Lasca ri s, seigneu r d e Châ teaulleuf
était. \ iguie r :"i l\13rseillc .. . .... .. .. . ..... :
1M6
38
François de Forbin, seigneur de Gordanne .
était. \'ig uior il. Ma rseill e ....• , .... . . . .. , 38
Disposit ions concernan!.les DOlai res ...... . .. 233
Jean Luc étoi!. "iguier à Marseille..... ...... 38
Cl
1532
»
1532
Nieo los de Coss ils était viguier s ubrogé il Marseille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 38
1533 octobre 2ft . Cost.u m e d es Cons uls el de l'Assesse ur de
"
1533 »
1534
»
li
1535 oclob .
,1
1535»
II
1535
1536
li
Il
à
U39
1539 »
15!iO
à
•
"
»
.M arseille. il l'arrÎ\'ée danscelle vill e, d e la rein e
Êléo nore d·Aulriche .. . ...... . .... . . . . . ..
Jacq ues de Ca radet. de Bourgogne éta il vigu ier
à Mal·seille . ... , , .... . ........ . ... . ... .
Pierre de Ceriaso, s ieur d e la Salle, éta it \ iguier
à Marseille . . ...... . .......... , . .. .. , , .
Dispos it ions concerllanl les nola ires .... . ....
F r anço is 1er ordon ne que les prOCureurs ne
sera iCllt plu s ad mi s, après un ou dcux ailS,
li. dema nder le paieme nl de leurs honora ires. 23J
Nicolas d 'Arène éta il Yig uier à Marseill e.. . . 38
Germain d 'U rre, s ieur de MIl laux, élait vi g uier
a Marseille . . ......... .. . .. ... .. .. .....
1M2
Il
el
1M3
1544
"
Nicolas d 'Arène éta il viguier à Marse ille , ... .
Il
"
Germain d ' Urre, s ieur de Mola ux, élail viguier
à Marseille ... .. . . , .... , . " ...... , ... , .
1M2
cl
154ti
l M7
1548
»)
1M 9
Il
"
1:SM
»)
J ean de Lus ignan était \'iguier à Marseille . ...
Charles de VenlO élait \'Îguier à l\larscillc...
J ean de n eoaut, s ieur de Yillages, éla it \' igu ier
il l\larseille . . , .. , .. , . ...... .. . .........
t ts5t
Il
15îS2
)
1553
1)
"
"
"
1556
)1
1557
)
il
3S
"
Jean de Lusignan élait viguier il Marseille . ...
Loui s d 'A neesune élait viguier à Marsei lle ., .
Claude de Lasca ris , seigneur de Châteauneuf,
éla il vigui er à Marseille. .. ..... .........
Po ncet Bellon éta it vigllier à Marseille... . . .
Pierre d 'A beilles, de Tarascon , était \'iguicr
à Marsei ll e . . ... . .......... , ..... , . . . . .
Gaspard Garrel dit. Calin, étail \;gu ier il
Marseille . . . .. ..... . .. , . . . . . . ... . . . . . . ..
Michel d e Redon éta it \iguier à Marseille ....
38
38
38
39
39
39
39
39
39
3!l
39
l M9
1560
Il
1560
Il
1561
1562
1563
15&i
1564
les Il ièces qui leur sera i ell~ conl1ées par la
jlartiead\erse .. .. . .. ........ .......... 23 1
t~o uqu e l d 'Agoutélail \'iguierà Marseille .... . 38
"
Ch orles d e \ ' enlo éta it \i guierà Marse ille.... .
Ln di\';sion d e la "me est réduite de G à 4
quartiers ... . .. . .. . .... .. ....... . ... . .. 289
A ntoine Mouton éla it \Iiguier à Ma rseille. .. . 39
Chr istophe Camot éla it \'iguÎer à l\larseill e ... 39
Il
"
)1
"
J ellu de Forbin, d e Lambesc, ét a i~ "iguier à
l\Jarsei ll e . . . . ..... .. ... . . . .. , . .. , . . .. , . 39
1)
"
Honoré Murot. était \ iguiel' à Marseille . .... . .
Honoré d e Nas, élai~ \'iguier à Marseille . , ..
"
Charles
38
Frall ço is 1 0r défend aux procureurs d e co mmuniquer il leu rs clients, avonl le ju gement ,
Il
"
125
3S
-
Il
Cl
125
233
3~1
1)
Il
"
1l:SGts
)
il
l ti67
11:)68
il
13ïO
"
Il
"
1570
))
39
39
IX SUjlpriule les tl"Îbunaul de St-Louis
el de St-Lazare , .. . . , . •... ··· · · · ·· · ····
Pierre de Sado éta it viguier il Marseille .. . "
Antoine de Risso, s ieur de 'Cournon 1 était
\'igu ier à "Marseille, .. . ......... . .. , .... .
HO
39
39
Les dames chaq;ées d e la dis tribution des aum ônes de l'hôpital , reçoivcnl du co nseil de
,'iIle 1 le nom de D ames yotlvcr ,. a·tlleS d e
l'JUHel-D ie u., , ........ ' ... , .. . ... .. .. .
21
�- 3nHS1t
1512
Hos19ng de Dccca ris éta it \iguiel' li Ma rseille . ,
Il
»
1~73
»
»
1514
»
,t ~mS
»
1616
)1
1516
,~
15 77
J)
1!S'j8
Il
15ï8
"
"
»
"
•
"
»
1579 Il
1519 1)
1580 »)
1380 ))
el
»
»
»
Jean Gautier. s ieur d e G I'o mbois, était \' iguier
à Ma rseill e .. ,. , . . " . ", ... ", ... , . . , ..
Cla ude de Dua no, s ieur de Higaud, éta it
,'iguier à l\Iorseill e ... . .... . , ...... "".
rrl.ln çois du Ca nct était \ iguier li Mar~e ill e.,.
J ca n-Et iellll e Cha usscg ros, s icu r de Mim et ,
était ,'igu ier à Marse ill e. ' ... . .. , .... , , ,.
Une délibérlllio n du conseil de' ille de celle
épo<l\le roit cOlln aitre la cou leur des robes
que les consu ls dc\aient porter ou"( pro..
cessions . . . . . ,.,., . , ... " ...... . " ... . .
Henri d e Cas tellan e, s ieur de niosc, éta it, iguler
à ltlarseille , ........ ,., . . . . .. , . ,., ..... ,
François d e l'tJorin('au, de Tarascon , éta it
\iguier à Marse ill e .. , .... . .. . . . . .... , . .
Snuzède, notaire, éta it secrétaire de la co rn1l1 unauté .... . , ... .. .. . ' .. , ... . . . . , ....
Claude de Duano, sieur de R igau d , était, isu ier
à Marseille .. .... , . .. .. . .. , . ,.. .. . . . .. .
Pierre de G uiraud était \ igu ier à Marseille....
Bod ier, notaire, éta it secrétaire de la commun .
-- 393 -
:m
39
11S85
l)
39
39
1586
Il
1iiS6
IJ
15S7
J)
1 ~87
»
»
1 ~88
»
,
1iS88
»
,
"
3H
12G
39
3U
I lS89
D
235
»
1589 »
'1 ~89
39
»
39
235
Jea n de Dourg était \'iguier à Marseille . .. , . ' . 39
"
Deca1.aul t ct A rn aud , notaires, éta ient secrétaires de la commun a ut é . .. , ." , .. . . . .. ,. 235
»
J ea n d e Bouquier , des Martigucs, était \ igu ier
à Ma rseille .. . . . ...... , . , ...... , ., 3U
Ga spard de Puget., seig neur de Doue. était
"iguier li. i\l arseille ...... . .. ... . ,... . ... 39
De Rum et de Lasco urt , nota ires , éta i eotsecr~
ta ires de la co mmun au té . . . , . . . . . . . . . . . . . 23lS
1590 8"re 28.
Da-mes rec toresscs." '. . ... . . . ..........
1590 »
1 ~81
1iS8i
1)
H8'l
»
"
j ~82
»
"
Cl
1~83
1583 mai
1aS3»
1584
1584
18
II
»)
Il
"
Arrêt de la cour de I)ro\ence conce rna nt les
rè tes chômées 'HU 10 notaires, . ........ .. 234
Dar th élemi de n ore r était, igui er à Musei lle. -iO
Dhw c, notaire, éta it secrétaire d e la communa ut é .... . , .. . ... . . , .. ' ........... ' ... 23~
Réné de Cas. lell a llll e, s ieur d 'A lui s, était \ igu ier
il Ma rseil le .. , , .. , , . ,. , ... , .. ,. , .. , , . , " liO
Honoré de Cast illon, ~ i elll' lIu Ca stelel, éta it
\ igu ier à Marseille . .. , . .. , . . . , .... ' . . ,. .
Dernier el tellière, nota ires, éta ie .. l sec réta ires
de la. cOllunUlHllité. , . .. , .. , ... , ' , ... , .. ,
Dupré, notaire , étoit secrétaire de la co mtnLlnaut é. , , . , . .. . ...... . ' , . , ...... , .. , .. ,
A n toine de Holl and, sieur <le nC!Hl\i ll e, était
, iguic r il l\Jarseille., ... " . " ..... ,.,...
Dccaza ul x. notai re, éta it secrétai re de la co mmun au té . .. , . . .. "., ... , ... , . .. , .. .. "
néné du Bousquet, sieur du Bu isson, éta it
\'iguier à Marseille .. . .. . ' .. . , ..... . , , . ..
Decazau h: el Dupré, nota ires, éta ien t secrétaires
de la commun auté ... . ... , ...... . .......
Rollanll de Castellane , sieur de l\l on tmeyan,
était ,igu ier à Marseill e . . ... . .. ,........
Louis-Uonoré de Castellanc, sieu r du Dczaud un, etait \ iguier à I\ larsei lle ... ,... . ....
An toi ll c de Laurcnci était \iguier subrogé. . ..
Decazauh: ct Bodier, notaires, éta ieut secrétaires de la commu ll outé .. . . . . ..... . ... .
Les Dames gow.:e ,.,lQntes de l'1l6 fe/-Dieu reÇO iVCllt, du co nseil de \ille, le titre de
1590
))
1591 »
»
.1391
li
»
1392
D
»
•
,
1592
à
Yin cent d e Fo rbin , sieur de Laba rben, était
\'iguier à t\'lars eille . . .. . . .. . .... ". . ... . .
Dollier e\l\littre, notaires, étaienl secrétaires de
la comm unauté.. . .. . ....... . .. . .. , . . . ..
Louis-Honoré de Castell ane, s ieur de Bezaudun , était , igu ier à Marseille.,.. . . .. ....
Mitlre , notaire, éla it secrétaire de la co mmunauté . .. . , . , . .... .. . ... .. , .. , ' , .... , ..
Delascourt Cl Ulanc, notaires, éta ient sec rétaires
de la commun auté . .... . . . .. . . . " .... . . .
Louis d'A i:t était ,iguier il Marse ille . ...... .
liO
235
233
40
23ii
40
235
40
40
~o
23:i
21
40
235
"'0
235
235
40
1 ~9:S
11:HtJ
j " le
8,
Reco ns tru ction des anc iennes bâlisses de
rHôtel-l)ieu actuel " .. , .. ,. " . ·.· ,, · .·,
21
�15û3
)1
"
160ts
Il
•
Dodie r ct. n oye r , notaires, éta ienl secrétaires
de la conuuunauté. , .. . , . , ' .. , ., . . " ,., .. 235
D'j,h:. nota ire, éta il s ecréla ire de la communaut é. , , ............... , .' .. , '. ' ' .... , 235
Oille, nota ire, était secrél3 ire de la communa.ut é" . , ... , ... , . . '., .. , . . ....... , . ,., 235
Pierre de Libertal étail ,'iguier il Marseille.". liO
160rs
JI
1606
Il
1606
1601
Il
1601
)/
Dis positions de J'ordonnance de H enr y 1V
relath'e aUl procédu res .. , . . . . ,' ... , ..... 231
1608
l)
Pra l. nota ire, etait scerétaire de la communauté. ,., ., .. . . , .. . . . . , . " .. "., . ' .. , 235
Dupré, n ota ire, éll.\ il secrétai re de la commuo au té , . , . , .. ". ,., ........ , , .. ... ,., .. 235
D3rthélemy de Libertal était. viguier à Ma rseille 40
1608
"
»
Il
•
1,06 »
-
DIane cl lJoyer, nota ires 1 élaiCIll secrétaires de
la connnull au té. , ......... , . ' , ...... , .. , 235
»
1i)û6
394-
ct
1597
1591
1597
1308
1598
•
~brc,
»
»
»
1600
1 'W
Il
1600
'1)
1601
1()01
2.
\)
»
•
»
11
li
Dru net, notaire, était. secrélaire d e 13 communaulé . ... . . .... . . ....... . . .... , ....... 235
Ferr ier, nOlaire, étail secrélaire de la communauté . ... .. ........ .. ..... . . ..... ..... 235
DenoH, notaire , était secrétaire de la CO IllIllUnaulé ... . . •................ . .. ... . . ... 235
Pompée de Ponle"ès, s ieur d e Duous> était
,ig uier à Marseille . .............. . , . '..
Le parlement de Provence réduit li. 3 ans le
"0
tG02
llue
•
160"2
1602 »
1603
1603
et
30
»
•
,• •
"
délai accordé aUI procu reurs pour la remise
d es pièces de procès ......... .. .. . ......
AntoÎne de Dorer était vig uier à Marseill e.,.
Alba)'e, notaire, élait secrétaire de la communauté ....... , ........... .. ........ .. .
Palamède de Va lvoire étai t vigu ier à Marseille .
Dérard y , nOlaire, éta iL secrétaire de la CO IOnlunauté . ........... ,. . .. . . . . ... ....
231
40
"
Cl
1600
100Q
Il
1610
Il
1610
Il
'!(iJ1
»
1011
1)
:1612
Il
Hi1 2
1613
Il
Il
40
"
"
"
"
»
"
,
»
"
"
"»
JI
1611i
Il
161!:)
Il
'J615
IJ
"
"
J616
))
»
IJ
235
Gas pard de Sabran , bal'on d 'Ansouis , était
,'iSllicr à1\larseill c .. ,." ... . ,." .".,... 40
"
1613
161"
235
JGCYt
tOM
))
"
"
"
395 -
ne Bas tianne . nota ire, éta il secrétaire de ln
communaut é . . .. , . .. , ' .. . .. ' ... . . , . . "
Il alth oza rd ti c l'onte\'ès, s icur J e Ste-Ca therin e,
éta it ,'isu ier li Marseille . . .. , ... . , . . . . .. .
Ga spartl d 'Autric. s ieur de Baumelle. était
\'i guier li Marseille., ... .. , .. . ,."......
Féris , n oto. ire, ét.ail secrél. de la com munauté
Ha ld ollin. notoire. était secrétaire de la CO Illmunnul é . . ,. , ..... . " .... , ." "., , . ..
J ea n-Jacques de Villeneuye, s ieur de Ville-
235
40
1i0
235
235
\'ieille, était "i gu ier à Marseille ... " ,.... 40
Jacques de Quiqneran, s ieur tle Yers . éW,il
\igu ier à Marseill e .. . . , .. ,........ .. .. . 110
})oelle, nota ire, éta il 5ecréta ire de la co mmun. 235
Jea n d e narras , s ieur de Mirabeau , était viguier
à Marseille . . . . . ,' , .. . . . ... , ..... ,.. . . .
Arnaud de Villeneu,'c. baron d es Arc , éLO it
,i guier à Marseille . . . . .... . . .. . .. ,......
Hou baud . notaire, était secrétaire de la COIl1Illun au té....... .. . .... , .... , ... , ......
Ta 'd l, nOlairo, était sec rél. de la co mnHlll allté .
A lltoin e d e Ponte\'ès. s ieur de Huolls , étoit
\' is uier à Mars eille . . , .... ,., . .. , . . "..
Melchior de Forbin , sieur de Janson , était
\' iguie r à Marseill e . . .. ... .•... ,., . . ,. .
Arnaud, notaire, était sccrét . dela cOlnlllun.
Gaspard de Forbin . s ieur de Soliers 1 était
,is uier à l\larseille . . ... . , . . ..... .. . .. "
Piquel, notaire. étail secrétaire de la commun .
Carlon, nOla ire, était secré!. de la commnnaulé
J ea n de Cns tcllanc, s ieur de 10. V c rdi~ re.
étail \ igu ier à l\Jarseille . , ... . .. .. , . . .. ..
40
40
235
236
IjO
40
2 36
1;0
236
236
IiQ
8 0yel', nOlaire, était secrét. de ln communauté 236
n ollalld d e Caslellane . s icur do l\Iontm e)'an ,
élail \'is uicr à Marsei lle . ..... , . .. . , .. . . ,
lUada lon de Vinl imill c, barol! de Ton 'cs , était
,igllier il Marseille, . . . .. .. . . ' . . .. " .. . .
.'
�-
1616
1617
1617
"
",
",
,
J618
1618
1619
»
"
",
,
396-
Ba) n, notoire. éta it secréta ire de la co mmun au té 236
Turc81y. notaire , élnit secrétaire de la commun . 2:J6
Fran çois de Ray naud , sieur d 'A lleins, était
\ igu ier ft .M a rseille. . . ... .... ... .. ..... . 4 1
J ona d e Perier , s ieur d'Argen, était rigui er .1
l\1arseille . ... .. . , . . . . . . . . . . . . . . .. .... .
41
,"
Para t, notaire, était sccrét. de la co mmuna u té 236
Bernier, notoire, éta it s corét. de la comm un auté 230
Gas pard de Ilrllll cns, lHu'on d 'Oise, ét ait viguier
1620 juin :1 2.
ft M3rscillc .. .. . . . ... . ' ........ . .. '. '. oH
Guill au me du Vai r Inisse 36 ,000 li \'. à 1'1l6-
1019
1020
(i'I0
,
,
162 1 aOl'tl 6.
,
"
»
1621
"»
1621 »
1622 octobre 8
1622 »
1622 »
•
•
1623 nov. 6
1622 »
162'2
162.1
1624
J625
1625
1626
,
•
»
»
»
•
•
..
•
»
»
•
•
1626 »
"
pital du Sai nt-Es prit.. ... . .. . . .... ... ...
Drac de Villcneu\ e, morq uis des Arcs, était
\ig uier à Marseill e . ....... . . . ... . ..... .
Brunet, noto ire, était secrét . de la commun .
Mort d e Gu ill aum e du Vai r, ga rde des seca m:
d e l' ran ce, l'uu des bienrailcu rs d e l'hô pital dn Sl-Es llr it .... . .. . .. . . . . . . . . . . ..
Aub ergy, nota ire, éla il secré!. de lacommun.
Ange de Pont e\ ès, s ieu r d e Duo us, élait , iguicr
22
4'1
236
22
236
il Marseille .............. . ... . .... . . '.. 41
CosLum e des co ns uls d e Marscille à l'arrÎ\'ée de
Louis X III d ans celte ville .. .. . . .. . ..... . 126
1'élissier J nOlairc , élait secrét. de la commun . 236
André 1 ma rquis d ' Orai son , étai t ,'igu icr à
:Marseille . . . . . . . . . . . . . ....... . . . . . . . .. 41
DOle de la créati on en Provence des om ces de
procureur ..... . .. . .. . ..... . .... . . .... 23 l
Mille, nOl1lire, éta it sccrét. de la commun au té. 236
Pierre de Cas lillon , s iellr du Cas tellet, élait
\'ig uier fi Marseille...... . ... . ..... . . .. . 4 1
Pique l, nota ire, étail secrél. de la co mmunauté 236
t'ran çois de Villeneu\'e, sieur d ' Espin ouss e,
élait viguier à Marseille .. ...... .. . .. .... iii
Henri de Ca slell ane, sieur d e lU aza rgues, était
\iguier à Ma rseille. .. . .. .. . ........ . .... 4 1
Giraudon , notaire, était secrét. de laco mmun . 236
Compis n, nOloire, était secrél. de la co mmun . 236
J ean d e Sab ran 1 s ieur de Uaudinard , élait
\ig uicr à Marseill e .......... • .. , ... , ...
1621
1)
"
162ï
1)
"
1628 Il
1628 »
1629
1fi29
»
1630
»
1630
1631
l)
"
"
"
"
"
)1
)1
39ï -
Ga spa rd de ForlJin . Ill Arquis tic Jonso n. élait
\' igui er il Ma rseill e.... . ..... . .........
Rh'ier . nolaire, élait secrélaire de la commun .
Poncy , nOla ire. étai t secrél. de la co mm unaul é
Pierre d e Va lle\'oi re , s ieur de Yallc\'oire ,
était ,·'g uier à l\larseille.. . . . . ........ . . .
Vergui n i, nOlai re, élait SCcrél. de la COllllllu n.
Paul d e !\Iariu , s ieur de S l.-Michel , élait
,'ig uîer à l't'la rseille..... . . . . . . .. . .. . .. . .
Dque. de Mistral , baron de Crose, élait Yiguier
à Marseille . ... .... .... .. . . . .. . ....•..
Dernier, notaire, était secrélaire de ln commun.
Lobet , nOla ire, éta it secrétaire de la commun.
Frallç.ois d e Galien s , sieur des Aissarts , était
"igu ier à Marseille... . .. . .. . . .........
lUille, nOla ire, étai t sccrél. d e la co mmun au té .
Fçois de Rai naml, s ieur d 'A llen, élait " iguier
il 'Marseill e .... ... . , ..... . ...... . . .. . ..
Pal am ède de Forbin , sieur de R ia ns , était
,'iguier il Marseill e .. .. ....... . ........ .
Prat, nOloire, était secrél. de la communa u té ..
GaSIJard de Forbin, sie ur d e Labarb en • élait
,'igu ier il :Marseille. . . ... . . .. .. . ...... . .
41
236
236
Ji1
236
Iii
41
236
236
163l
)1
1632
Il
1632
Il
1633
))
1633
)1
1634
Il
1634
Il
Arnaud, notaire, éta it sccrét. de la commun. 236
1631S
1)
1636
Il
Pompée d e Barras , s ieur de Mirabeau. était
,' iguier à Marseill e . . .. . . ... . ........ . . . 41Sixte de Scalis. baron d 'A nso uis . était ,'iguier
"
"
"
"
"
41
230
4J
41
236
41
ct
1635
1636
1631
1)
Il
1631 ))
ct
1638
"
,
"
"
1638
1639
Il
Il
"
1630
Il
"
ct
1C~0
à Macs. ille. . . .. . . . .. . .... . ... . . . .. . . ..
4t
Sopin, notaire. éta it secrét. de la commun au té ;36
Denoit, notaire, était secrét. de la commun a ulé ... 36
J ean-Dapt. des Martins , sieur d e Pu )'loubier.
était yiguicr à Marseil1e . . . ......... . . .. ' 101
Yaûhicr, notairc , était sccrét. d e la com~nu~. 236
Jean- Ua pt. d e Doni} s ieur de Gau, étoit "lg Uier
à Marseill e.... . . .... . .... .. . . . . ... .. . ~1
Icard ct yacbier , notaires. éta ient secrétaires
de la communaul é .. . . .. . ........... . . . 236
�- 398 1&\0
»
1641
Il
1G-H Il
à
1&\3
1642 »
HH3
1M4
1M4
16~1S
1&\6
1646
JI
Il
"
•
"
"
"
"
Il
»
•
"
1)
1647 mai 21
1647
1M7
1&\ 8
1&\8
1&\9
1649
,)
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
-
François de Dominn , s ieur de V('r n ~g u es, éta it
,is uier à ~ l arseil1e. .... . .. . . . . .. .. .. . ..
lUa lodoll de Vintim ille, baron de Ton'es, était
\ iguier à Marseille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 t
Gabriel . notaire, était secrétaire de la CO Illmunauté . ................ ......... . .... /1'1
"
"
"
"
"
"
1651
"
"
41
1652
"
"
41
1652
"
"
li t
1653
236
1653
236
16M aol\t.
"1
GaSllard de Foresta. baron de Trets. était yiguieràMarseille . . .... .. · ..... . . . . .. ...
J ean de Dema ndolx, seignenr de Delnnndoll
eta it ,'iguier ~ Marseille. . . . . . ... . ........
Jean de Vill eneuve. baron deFla)"Qsc, etait viguie r à :Marse ille..... . . .. .... . . .. ... .. .
Vachier, nota ire. éta it secrétaire de la communault~ . ........ . .•... .... .. . ...........
Arnaud. notaire. était secrétaire de la communau té ... . . . . .. ... . ...•... . . . .... . ...
Franç.ois de Rasens , s ieur du Mui. était' Îgu ier à Marseille.. . . . . . ... . . . . . . . . . . . . ..
Annibal de Gras!'e,sieur de Monns.était \'ig uicr
à l\:l arseille. ... . •. . .... . .•... , .... , ... ,.
Cornp.ia n. notaire, était secrétai re de la COIllmunauté ....•. ,." .. ...... " ...... . , . .
Etienne du P ugel, é\' ~q ue de Mnrseille, cède
à la , me de "M arseille. la juridiction de
St . - Marcel • des Ca moins ct de la Reynarde .. . " , . .. . .. • , . ... .. , , .. . , .... " ..
J>aul de Maislral , s ieur de Mo ntdragon, était
,iguier à Marseille......................
Gozel, notaire , était secrétaire de la communauté ... .. . .. ...... . .......... .. . ....
Piquet,. notaire, éla il secréta ire de la commun auté . .. . . . ........ . .... ... . . ........
Fran~ois de Vintimille, seigneur du Lu c, était
,igll icr à Marseille. . . .. . .. ....... . .... .
Da\' id de Hugues, baron de TIenujeu. était
,iguier à Marseille.... . . . . . . . . . . . . . . . ..
J3llberl, nota ire , éta it sec rétaire de la COIll In unauté .......... . .. , ......•..... , .. ,
16~O
1650
165 1
1
42
16M
42
16M
il
1659
1655
236
1656
201i
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
Pral, nolaÎl'e. était secrétaire de la commu nauté•..... . . . ....... . ...... . ... .. .. . .
J ea n- n alHiste de Castellane, s ieur d'AnqlUs ,
étoit ,igu ier à l\l nr seillc. . ... . . .. ... .. . ..
Jacqu es de Forbin . sieur de Loba rl;le n , éta it
"ÎguÎer li l\l'Hseill e. ... . . . . . . . .. . . .. ....
llezaudin, notoire, êtait secrélo ire de la CO Illmunaut é .. ...... _.. . ...... . ..... . ....
J oss in. nota ire. était secrétaire de la com rn~aul l······ · ········
236
236
1j2
.-12
236
"
"
"
"
"
"
1.2
1.2
2:10
42
"2
236
2CJ5
,1
23G
1.2
F. n ezllud in , notaire. etait sccrétaire (le la
commun au té . ... ........ .......... .. . . . 236
Fro nçois d'A il, publie son ou \'Ta ge intitulé
les statuts
1nUflt"dpou$
ct cous/l/1lles
on-
de la 'Oille (/e Marseille.. ... .....
Chaulan . notaire, était secrétaire de la com munauté ............... . ..... ' ....... . .
Compi an , notaire, ét ait secrétaire de la com1657
munauté ........ . ......... . . . . . .... . ..
Relo ud in, notaire . etait secrétaire de 10 co m1658
munauté ................. . . .. ...... . ..
n érard)' et lU iltfe. notaires. éta ient secrétai1659
" "
res de la communauté ............... . ..
1660 septembre. Pnu l de Fortin, seigneur de Pilles. était go u3
,'crn eur-,'iguicr à Marseille ........... . . ,
1682
1656
2:111
... .. ........ D
Dom iniqu e de Castell ane, s ieur d'Amillis.
étnit viguier à ~1 nrse Îll e......... . .. . .....
Laurcntde Forbi n , marqu is de Jan son, Nail
,'iguicr à Marseille.. .. ....... .. ........ .
Do yer, nota ire, étoit secrétaire de la commu nauté ............... . ............. .. ..
Réglemeu t ( du ) pour les corralic rs (courtiers )
(10 ~lar so ill e ..... . .. . ......... . ... . ....
8cza udill . notaire. était secrétaire de la co m.
mun auté ....•.. .. . . .. .. ......... . ......
" ne rut point nommé de \"Î gllier à Marseillo
pendanl ces années-Iii........ . . . ........
ctCtl"tlCS
42
399 -
J'oye: l'errata.
....9
236
236
236
236
42
..
�lGGO
»
»
400-
P\l lI cy . n oto ire . èto.it secréta ire de ln rom m u-
nau té . .. ...... . .... . .. . .... . .......... 236
l GG t
1662
•
"
"
..
Lomb ard . n otaire. étn it secrétaire de la co m-
munauté . .. .. .... . ..... .. .... . . . . . .. . . 236
Lebon, nota ire, étail secré taire de la co mmlln3uté . ........ . .............. . . . ... . .. 236
Cha puis , nO lnÎro, éta it sccré\3 irc de la com nlun oulé . . . ... . .. . . . . . ... . . . ....... . .. . 236
1GG3 »
»
1GG4
.
»
lUallct., n ota ire , éla it sccrétoirc d e la commu-
1665
..
"
Rompal
"
..
1666
1fiG;
-
insu
Il
'1
HiS 1
Il
Il
:\l ab ill y. not3ire. éta it !'ecréta ire de la cO lllmu-
1flS2 octobre 8
à
pour 5. 1'11. cn Pro\ence. m arécha l de camp
d es armées du n oi, chef t1 'escadre des galères
d e 5 .1\1 . , éta it gou \ern eur-\'iguier il Marseille . .... . .. . . . • , .. . ... . ...... ".""
li'!
n otaire, éta it secrétoire de la com-
mun auté ................ . . . ... . ....... 23G
Boyer, notaire . était secrétai re de la comOllln a lll é ..... .. . . . . ..... . . . .. . .. ' . ..... " 236
Co mll ian , n otaire, était secrétaire de la COIllnlun au té. , .... , . , . , . , . , , , . , . . ... , , , .. . 236
nau té .. , ..... . .. ...... . , , ... , ..... . , . . 236
Jullian , nOla ire , étail secrétaire de la communauté .. , . . . , .. . .. , . . ,.",., . .. . , .. " . , 236
Alphonse d e Fortia-Fon ille de Pilles. CI\cHIlier de 1'01'<lre milita ire du Hoi . lieu tena nt
uou té ......... . . . ....... . ............. 236
J
lO t -
Voye,: l'errata ,
1682
Il
"
DO l'cr, nola ire, éta it secrétaire de la commu-
1f1S3
Il
"
Ca rfeuil, notaire, éta it secrétaire de la commu -
"
Roq uem aur e, nota ire. ctait secréta ire de 10
nauté, . .. , . .. , ...... , . . . . . ........ , , . . 236
"
»
..
..
1669 »
»
Em éric , notaire, était secrétaire de la communauté, . .... , , , .. , , ..... , . . . .. , ... .. 23G
1685
~
1670
»
»
J ossi n . notaire, était. secrétaire d e la commun auté . . . . . .. .. ,., .. . . , ., , , ........ . .. . 236
1686
Il
1671
»
"
1GB7
Il
.
Lombard . n otaire . était secréta ire de la communauté . , . . . ... ..... ... . .... , . . ,. , . . . , . 236
1688
Il
1673
..
..
Laure, notaire , était secrétaire de la commun auté . .. , . .. .... . ...... .. .. , ,.' .. . ... , 236
16S!)
1)
1674
»
..
(arfeuil , notaire , était secréta ire d e la commun auté , , . , , , , . . . . , . , .....• . .. , . . , . ,. 236
11)90
Il
Il
Piscato ris , n ota ire, était secrétaire d e la com-
1G73
..
Roq uemaure, nota ire , était. sec rétaire de la
communauté . . .. . ... ... .. , . , . .. , . . . , ,. 236
»
1691
Il
li
Douès. MLaire , était secrétaire de 10. commun au té." , . . . . , ,., . , . . ... , .. .. . . ,., . . , . 236
1676
.
Juge , n ota ire, était secrétaire de la communauté . ... . . , . . . .. , . , . .. .. , . , .. . ...... 236
»
Roquemaure, notaire , était. sécrétaire de la
1602 m a i
~
Edit (d e 1') d u 1\oi s ur les cornHiers (courtiers)
d e )1orseille . . .. , , .. , ..... . . , ' .. . . , .... 295
16GB
1672
»
nauté . ... . .•.. .. ... , •... .... , . . ... . , .. 23G
Audier, notaire> était secrétaire de la commun au té .. , . . . '., . . . , . , .. . .. . , .. , , . . . , ... 236
commun auté. . . , .. . .. . , .. , .. " . . , ... , .. 236
Sossin , notaire, était secréta ire <le la commu n auté ..... . .. . .. . .•.. .. .. , . . , . . . . , ... 236
A rn orcuJ. nota ire, éta it secrétaire d e la comm un auté .. . . .. . •.. . .. , .. .. . . . , .•.. ,. ,. 236
"
nauté ... .. . •.... ... : .. . . , . , ... . . , .. . '. 236
Go urd an , n otaire, étaÏl secl'étaire d e la co mlnullaut é , . . ... .. , . . , . , . . ,. ' ...... . . . • ' 236
Bez3ud in, notaire, était secréta ire d e la COlnlUlIn3uté . . . . • , . . ... . , ..... , . .. , . , .. ,. 236
tnun auté .. , .. . . .. , ..... , . .. . .. , .. ' , . .. 236
communauté ... . .... , .. , . .. . . . . ,., . . ... 236
167ï
»
»
E m ér ie, notai re, étaiL secrétai re d e la co mmu-
Bezaudin , notaire, éta it secrétaire de la communauté.,., .. . ,., .. ....... , . . . , , . .... 236
169-2
»
"
P onchin, notaire . étoit secréta ire d e la communauté . ... , , , .. . .. . .... .. .. , . .. . .. . . 236
"
Rampal, nOla ire , éta it secréta ire d e la COIUmun auté .• ,. , .. , •. , .. ... .. ... ,." .. ' . . 230
296
1678
»
»
Eméric. nOLaire, était secrétaire d e la communauté, .. . . . .. , . .. , ..... , .. . , ..... . .... 236
1G93
»
1679
"
"
Darrelier, not aire, éta it secr étaire d e la comnlunaut é . . • . . . ... . ,. ' .... ". , ..•...... 2 36
1694
Il
Re yni er . notaire , éta il secrétaire de ln e0l111llllnauté . ..... , . , ... ,.,.,., ... , .. . . ' , ... 236
If.
2(;
�t69.'
1f,!lG
in!)7
IGns
H
..
"
.
"
Joubcrt , n o t~l re . 610il 5ecr61a ire de la rO nl mUlHlllt6.. .. ...... . ........ . .. . . . . .. '. 2:16
1.1 4
~
H
Girurd, noU\irc, était ~cer6 l a ire d e la commu1Iau té . ............ . . . .. . . . ........... . 236
ti lt)
D
.
1700
nota ire, éta it sccr61aire de la eo mm u·
n3uI 6 ... . .. . . . ..... . .. .. ... ' ....... . .. 23fi
"
1710
Uezaud in . notai re, 6to il seer éta ire de la com-
"
"
Cnzin , Il olnire , était secretaire de la eo mmll nOIlHL . . ........... .. .... . .... . . ... . .. 23û
1748
H
H
Maill et. , nOla ire, étaiL sccréta ire d c la comm ll-
nifl lIlarg 18
H
"
171ï
'il
.
1ï03
1704
à
1705
1706
1707
H
H
.
"
. .. . .. . ........... . .. .. .... . . _
Ul' lis , nota ire, étoit ~ec r é t a ire d e la commu-
,
1719
m lll16u té ....... . . . .. . .. . . . .......... '. 236
Rampal, notaire, éta it ~ec r éto irc de la com-
1ï20
•
munauté ........ ... .... . ... . .... . . .... 236
Fa hron, n otaire. élai t secrétaire d e la com -
172 1
mun auté ... . ....... . ... ... ... . ....... . 236
,
• •
»
1709
1710
17t!
17t2
17 1il
"
•
•
»
f. on rd an J nota ire, était sec rétA ire de la com-
»
Bern a rd , notaire. éta it secrétaire de la commu-
mun aut é . .. , .. , .. . , .... , .. " , .. ".""
à
1723
•
237
nauté . . , , . . " ., .. , " .. ". ' . ', " .. , , . . , 237
Seguin, n otni re, éta it secréta ire de la ('om m II ·
1724 jui n 24
nnuté .. . . . .. ..... .. ... .. ....... . ...... 236
Gi raud . n ota ire, était s ecrétaire de la commun ou té . ...... . ... . ... . .. ... . ....... , ,'. 237
1724
"
»
Rou gie r, notaire, était secrétaire de la co m·
m unnulé • . ,., .. , . . ,." ... . , ..... , ' . , . 237
1725
"
"
Grossoll , not oire , était secréta ire de la com-
1726
»
"
I)lun a uté ..... ,. , .. , ... " .. . . , . " .. , ." 23;"
Beza udîn . n otaire. était secrétaire de la com nlunaut é . .. , ....... ,., .. . .•. , ." ,' . , . . 237
Edit ( d e l' ) s ur les corrat iers ( co urti ers) de
1ï27
»
»
Sibon , n otaire. était secrét aire dc la commu -
Marseille" , . , ' , ... , .. , . , ... , , , , , , . .. " 295
Fougassc , notaire'. était secrét ai re de la com·
1728
»
»
Fabron . notaire, éla it secréta ire d e la com-
Ordo nn a nce (de 1') Sllr les eorrati ers (cou rtiers)
d e Ma rseille " , . . . .. .. , .. , . . ,.,.,., .. ,. 29fi
Remu sat. notaire. éta it secrétaire de la co m-
Arrèt d c la cou r d e Pro \'cnce conce rn ant les
fêlcs chômées Ilor les notaires " , . , , , . . , ' . 234
na ut é" , ... . ,. " ... ,. , . ,.,., .. ' " . . , .. 237
Illunau té" . ", . . ,. , .".', ' .',.'" ,. ,. 237
lIlun a ulé . '., .. ,.,. " .. ,. , " , .. ' .... , .. 237
,
.
•
•
n Olfiu din , notaire, éta it seeréta irc d e la CO nl lI1un antl!, . ,., ,. , , , .. , " ,. , ,. ,. , " . , .. , 237
"
i\otoire. nota ire, étai t secrétairc de la COHl-
"
t:n réglemcnl d e celle t lloque défend a it a u ~
flOlaires de rece\oÎ I' d es actes des pêrson neg
qu 'au d cgré de co usin germain "., .. , .. ,. 233
Rampal , nflla ire . était secrétaire dc la CO I11m un auté . . . ' .... , . , . , . , , ... , . . , . , ... " 23;
"
munaut6 .. , .. , " ,. , . , ' .. , . , .... , . " , " 23:'
1709 aot'1t
MOllret, nutaire , était secréto ire de la com-
illi iél'ées cn ({H eUr de leurs Ila rents , jus-
,
1ïOS No" embre
nos
Am oreul. n otni re, éloit sccréta ir(' de la CO Ill-
munauté "' . ' , .. ,.".,." , .", .. , . , ,'. 237
Rou gie r , n ota ire, était secrétaire de ln co mmun auté ... . . , . , ... , . , ' .. , , . , , . .... , ., 237
Illun allté . , .. , . " , . ". " .. ". , ' .. .. ' . " 231
cl
IH' lI t6 . ...... . .... ................. . ... 236
1ï02
Statu ts d es cou rtiers d c Marseille ( des ) . .. . , 296
Re)'n ier , noti\Îre. était secrétoire de la CO Ill nlun out é . . .. . . , ... . , ' . , , .. , , . ... , ... .. 23ï
Moisson . notai re, éta it socréta Îre de la co m-
.
" nu~
1701
»
Mabil l ~' ,
mun.ut é . .......... . ....... .. .. ....... 236
_1G~)!)
1713
403 -
Cu zin, not ai rc , était secrétai re de la communa uté . ' . ' , . , . , , ' . , , .. , , . , , , ' . , .. , . .. ,. 237
IIHlIllluté .. , ' , , , , , . , , . , , . , ' , , ' ... , ' , . ' . 237
Blan c et Re)' ld er , lIola Îl'05 . étaic n t ~ec r é t n ir c !'
de la COlll1lHIIHlllt é. , ..... , ,. ' .. ,.
231
1ï29 octolHe 25
à
17 :Hloctoh re 27
Toussa iut de Fortin de l'illes. che\'alier dc
l'ordre mililn ire de Sl.-Lo ui s . co pil a ine
d ' un e des go.lères
(l u
Hoi, était ca pitaine-
gom crn ellr-\i g u ier de l't! (lr~ ill e , ..... ""
U
Voyez rcrrota.
1ï29
»
G ll c ~' l'anl
, ll ol0i.'c , était " l'('r~ l aire de la com-
m un ou lé , . . , .. " " ,." .... , .. '.,.,.,' 23ï
.,
�-
- 40'.. 1130
•
1731
•
Olivier J notaire, étoit secréta ire d e la ro rnnlun aut é .. . . ... . ....•• ...... .......... 237
»
Dezaudin . nota ire, était secrétoire d e la ,:ommun au té . . . . .. . . . ..... .. . .. . . . . ..... . . 237
Dore r . notaire. ta it secrétai re d e la co mmunauté ... , .... .. ........ . . .. . . ...... 237
1732
1733
,
»
1734
Cl
Sibon, n ot a ire. étoit secrétaire de la co mmunauté • . ... . .. ..... . .. . . ..... . .. . ...... 237
Girard, notaire , étoit secrétoire de la communauté .. . ... . ... . ....... .. .... . . . ..... 237
1737
•
1738
•
•
cl
1740
, •
HU
»
•
1742
»
»
1743
»
•
•
1744
1745
•
1ï.$ 1:)
•
• •
1748
•
•
1749
•
•
1750
"
•
17;$2
,
Louic. notoire, était secr étaire d e la co mmunauté ... . .. . . . ........... .. .. . ..... ... 237
1753 sell l. 4
Grosso n , n ota irc J était secrétai re de la
muuauté . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1753
Culll-
237
Alphonse d e Forlia . clJc,'a lier . m nrq uis de
Pilles, baron dcs n oumes. d e Pertuis,
Pieuzin , 1\Iontrorl. COlecha ude, Aubrel
el autres places, éta it ca pitaine-gouyern eur,' iguÎcr de Marsei ll e. . . . . ... ... . ........ 42
l'oye::: l'errata.
Dcrnard , notoire, était secrétaire d e la communauté ....... . ........ . . .. ....... . .. 237
lJezau din , nota ire, élait s.ecrétoire de la communa u té . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 237
S ibon, notaire, éta it secréta ire d e la co mmu nau té .. ........... . . . .... .. ........ . .. 237
Olj"ier , notaire, était secrétnire de la commu nauté .. . . . .. .. ................ . ....... 237
Chér y J n ota ire, éta it secrétaire d e la communauté ............ . . ....... ... . . .... ... 237
Hazard, notaire, était secrétaire de la communa ut é . . . ...... . . . ......... . .. " .... , . . 237
»
t 747
Pon s, n olo ire 1 élnit secrélnir e de la com m unaut é . . . ......... . .... .. ....... . . .. ... 237
1739
1739 oct. 28
â
1765 d éc. 31
•
1751
·173;1
1736
1ï~6
l e pal ais 'lui e~ i s taÎL à la ru e co nnu e de nos
jo urs SOIiS le nom de rll e (il' vieux palais est
dém oli j les ll" ibIH1311X sont tran s port és pro' isnirclIl enl il l'fl ll Cicli hôtel ci e Jarent c, I"lI e
lOS
Allbin Ber lll Onu , notaire . ét:lil secrétaire de
la commllnaut é . .. , . ...... . .... . . , ..... . 237
Girard, notaire , était secrétaire de la communaut é, . . . . .. . ..... . .... . ........... . .. ; 237
n oyer, notaire, était seC rélfli re de la co mmll naut é .............. . .. , . .. . .......... . 231
Olh'ier. notaire, était secrétaire de la commun nuté. ' .......... . .... . ... , ... . ....... 237
Coste, nota ire, était secrétaire de la co mmunaut é . ....... , ...... . .............. . .. 237
Urtis, notaire , était secrétaire d e la commu naut é . ..... . .......... , ... .. . . . ", .... 237
Secon d , notaire , était secrétaire de la commuM~·········· . . . . . . . . . . . . . .
Les bâtisses modern es d e l'h ôp ital du St-Esprit
so nt éd ifiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 22
Uègue, notai re, éta it Sccrétai re de la com mllniluté ............. .. , ........ . .. . .... . 237
Richou d , not 3irc, ét ait <:ccrét31re d e la COIllIlIUIHtl1lé ..................... _... . ... . 237
Durand , notoire, était secrétai re de la communfl uté ...... .. , .. . .. . ....... . .... . ..... 237
0 1hler , notoire, était secréu\ire de la communauté . . ... '.' . , . .......... .. .. . ....... 237
Hazarù, not aire, étail ~ec réllli r e de III communall té . .... .. ........ . . ........ . ..... 237
So lom é . nota ire, éLai t secrétaire de la co mmunaut é ...... , ....... . .................. 231
Grosson, nOI3Îro. étoit secré taire oe la commun auté ....... . ....... .. .. . ..... . . . .. 237
m
1754
,
1755
•
17~6
•
,
»
17:)9
"
"
1760
•
Gourdan , nOlaire, était secrétaire de la co mmun outé . . . .... . . " . . .................. 237
1761
• •
17f12
,
•
1763
,
•
1764
,
Ol i,·icr . notaire. étaitser réto ire d e la co mmunauté . .... . .... . .... . .. . ... .. . ......... 237
Bèg ue, notai re, éta it !;ecrélaire de la communau té .... . ......... .. .. . .. . .. . . . .. . .. 2:11
Aubi n Uerm ond , étoit secréta ire de 10 comlllunauté ... . ... , ... .. , ........... . ... . ... 231
1757
1758
Ponsard et Grosson, nolaires . étaienl secrHaires de la communau té . . ....... . .•.... . .. 231
de 10 !I;-é ri "'''lc . .... . _. .. . ............ 139
,
�_
1ï65
Il
1760
Il
)0
»
1767 j alH'ier 1
•
la Hé,tol. fran ç.
l OG ti81'
Aubert . J ean-Jacq ues . (:ta it secr(:taire de la
178 1
commun au té ..... . .. . . . ... . .. _ . ....... _ 237
Touss aint-A lphonse d o Forti n , m ar quis de
Pill es. du c des UeaUllWS ( au comté Venais s in ), baron d e Pe)' rui s , seigneur de Pi elllin .
Au ges, Montfort CL autres Illaces, dlc'alier
d e l'ordre ro yal el milita ire de Sai lll-I. o ui.~,
etail capitai ne-gou ,'crneu r-\'ign ier-comrn a 11dan! de MBrseill e.
Voyez l'erra ta.
B azard , n ota ire , étail sccrétaire ci e la co mm u·
naut é_ ... _.... _ .... _ . . _. . ... .. ..... . . . 237
1767
•
•
1768
•
•
Dejcan , nota ire . éla it secréta ire d e la comm unauté .. .. _ . •.. _. . .... _............... . 237
17G9
»
•
Coste 1 nota ire, éta it secréto.ire d e la co mmunauté .. _.. _ . . .....•...•.. . .. _.... ... .. 237
1770
•
»
Sa rd . notaire, était secréta ire de la co mmun auté . _: ...... . ... _.. . . . . . . _.... ...... 237
177t
•
•
Aub in Ue rmond , nota ire, éta it sec réta ire de ta
co mm unauté. _•.... . . . . .. .. . . . _... .. _ .. 237
'1772
»
•
Solom é, notatre, était secréta ire de la comm una uté .. _ , ............... .. .... . . . ... . 237
1773
Il
»
t774
Il
Ha zard , notaire , était secrétaire de la COllunu ..
Dauté . . ... .... . _.. .. .... . .. .. .. . •.. . .. 237
Lau gier le jeune 1 était secrétaire de 10 commllna uté ... .. .. . . . .. .. •.... __ . . _.. ... _ . ... 237
1775
Il
t7ï6
»
1777
»
1778
»
•
1779
•
•
Dejca n , And ré, nota ire, éta it secréta ire d e
la commun auté . ...... , .• . .... _...... . .. 231
•
Ma urel, J ean-Et ienn e, n otaire , éta it secrétaire
de la co mmuna uté ...... . , .. . , _., . . . . . , 237
1780 »
,
•
-
Aubin , lI ota irc , éllll t sec réta irc de la co mmuna uté ..... - _.... . . _. _ . ..... . .......... 237
1782
Il
»
"
1783
1784
1785
Il
II
"
1785
Il
"
1786
à
1788
1789
»
»
II
cL
1700
1790
Il
407 -
Sa rd , Lourent. notoire, éta it secrétai re d e la
co mmun auté ... . . . . .. .. ... .. .......... . . 237
l'. Harmitte , construi t I" U II d es esca liers tl e
l'hollilO I du Sa int-E sprit . . . . . .. . .... . . .. . 23
1Iazard , notaire , éta it secrétaire de la co mmunau té .. , .. . . .... . . . .. , . . . ............ . 237
Coste, i\"oët, nota ire, était secrél3ire de la
co mmun au té . .... . .. . ........ " ... , .. .. 237
Grosson, J.-n. Uern ord , notaire, éta it secrél(l ire de la commun auté.. . . .. ... .. ...... 2 37
Co nstantin , J ea n - Ilierre - F ranço is, notaire.
é13it secrétoire de la commun auté .... . . .. . . 237
Les Fr. Galini é, construisent l'un des esca liers
de l'hôpita l du S' ;ul-Es pr;l.. .. . .........
23
Aill au d , notoire, étai t secrétaire ete la co mmun auté . . .......... .. ...... . . _. . ..... 2:17
Tric. notoire, était secréta ire de la communa uté . . , _.. . ..... . ..... _ . ........... '. 237
On \'0) ait cllcore li cett c époq ue tl a n ~ ln r;rlll ule
s <l tle de l' hôtel d e \ ille. un tableau rc-
1830
li
Iwése ntant les con"uls d e Marseille " ~t Il S
d'till e robe d 'éca rlat e . li Ill /w ell e" étroites .. 121i
Cette d al e es t cell e de la s Ul'preSS hHl d e la ru e
de la Misécorde , .. .. . , . .. .. . ..... , . . . . .• 13U
Ponsard , notaire , éta it secrétaire d e la communau té . . ... . _... _. __..... _ . .. ...... 231
Boisson, Jacqu es, nota ire , était secréta ire de
la co mmunaulé .... . ... .. _ . . . ' .. .. _ .. . 237
Aub ert, J eon-Jocq ues , n otaire, éta it secréta ire
d e la comm u nauté .• . .... _........ . .. . .. 237
Dérengier, J ean- n a ptis t e~ Augus tin, nOla ire,
éta it sec réta ire de la communauté ........ 231
"
�()JWHE .\LPH ABÜ IQI'E
ANALYTIQ UE.
A
A lJbo yc ti c l'U u\'cau li c. " uy . A IHl inÎ
A b haye d e Soi nt-V iclo r dc Mor~cillc; ~cs prhiléges sont fix és
Cl gara ntis cn 1 oms ............ ... . ...
'.
23
Abha)'c tic Syhocane. Voy . Horm ond , abb é dc Siha canc.
Abb és.
J'oy. A rbilr3l cu rs.
Ahcill cs
( Pierre d' ) , dc Tara scon , étail ,iguic r il
Accou lc\ .
Marsei:le Cil 1.155...............
"oy. Cim etière dcs Accou les.
A Clca r .~
( défenseu rs) tic la co mmune <le M ÙL'scille,
Jg
I~g li~c dcs .\ ccoll l e~.
Voy. Sy ndi cs
Adh ém 3r de ~ as a n s a 1 dam oiseau
Olt
1
consuls de .M arseille.
êlail , iguler li J\l arscillc Cil
13030I cn131 3 . . .......................
27
2~
A dhémar de Xcga usio
0 '.1
dc !\"agansa , était un des \ igtlÎcrs de
Ma rsei ll e Cil 130!)... .. . . . . . . . ... ... ....
AtJh émtlf .
A dju di cations.
28
Voy. La mbert Adhém ar .
Voy. llrocureu rs .
Admi llistrat eu rs d e Marseille ( not ice su r le costume 1 il t1h'crsC:i
époquc::.. des anciens ) .... . ....... . .. . ... U t)
Ad m inis trill ellt's de l' larscillc . r oy. Mag ist rats ,
s.crm cn t.
AlI lillni stra tion ti c rùar,:,ci!lc. J'Qy. NOl/l'e lla {urma dd fjUllucntOmCl/ t ,
Omee de la communauté .
.Agathias dIt qu c
~J a rs cjlJc TI C (cssa d ' ~trc s recq uc que pou r dc-
,c uir barbarc ..... . ...... .. . . . .... . . .. ·
A genls d c chan se. ' ·u y. CorrolÎcrs .
lS
'I
�-
lJ, tl -
410
.\gcnts du com mcrcc. Voy. Cotl3 ul s.
Asout
(A miel d' ) , seig neur du Claret , étoit vigui er
à Marseille c" 1378 ....... .... . .. ....... 31
.\ gout
( Isnard d'Entrc\ènes, che,'olier d') etait ,j_
Agout
Agout
Agou t
guicr ù !\I:)rscille Cil 12ïS ... . . ' . . , ', . .. , . 26
( Fouquet d'), éta it ,ig uÎer à Marseille. en
144:3 . .. ..... . .. . . . .... . • . .... ...... ... 34
( FOllqu et d' ) ) s ieu r de Sa ul t , était "iguier à
Ma rseille en 14ï2. . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 35
( Fo uquel d'), étilÎt ,tigu ier à Marseille en
15.1 0- 4:2 ... . . . ..... .. . . ... . . .... . . ..
( Fouq uet d' ), seigneur de Forcalq uier, éta it viguier l'tl\fa rseilleen1 389, 1398 ct 1400 ...
Ago ut
( J acqu es d '), seigneur d'Olli ères , était r igu ier
à Marse ille en 'J357 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Agou t
( Ra~' m o nd d' ) , seigneur de Sau lt , éta it "is uier à Morsei lle en H23 c t f.!i2S .. ...... .
Agout
( n erordat d'), sicnr de Yergons. était viguier
à Marseille en HO 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Aicard Br.,t .
Voy. Aycard Brot.
A igre
( Ohoman ), éta it \'igu ier à Marseille en 15 1'1.
Ail haud 1
1J0laire , étai t 5-ecréta ire de la commun auté
de 1786 Il 1788.............. . ......... .
A issarts
( François de Ga li ens, s ieu r des ) élail ri·
guier à Marse ille en 1631. ...............
Ail
( d' ), notai re. êta il secrétai re de la commuuautéen 1595 . . . .... ........ ..... ......
( t ou is d' ). l'Dy. d'Ait.
Ail
( J ui ,eric d'). J'oy. archen!que d'Ah:.
Alamauon
( Hu gues d'), était un des ,igllicrs dc 1\1arseillceu 14ïU ............ ..... .........
Ala rdeau 011 Alardel ( J ean ) , é\ êque de Marse ille, assiste ell
HilS 1 à l' approbation de la Jlouuella (or ma
de i !lOlluerflament d e lffarsci/liapar le grand
sénécha l de Provence ........ . ...........
Alardcau ou Ala rdel, é\tt!qlle de Marseill e. Voy. néné.
Alaric Il ,
rOÎ des Goths. rassemble les lois publiées en
50G sous le nom de code Th éodos ien... ....
Albaye ,
notll ire , était sc..: ré13 ire de la l'olllllHlllaulé Cil
38
Agout
J®I . ..... . . .................. . . . . .
32
30
33
32
3ï
237
41
235
36
ii/
18
m
Albe
( JaC(IUeS ) , ChCHl lier. ~ eig ll eur de Roq ue
martin e . étoi t \ iguicr il l\la r.::cill e Cil
lm ....... . .. .. ... ..... ........
~
au j ugemen t de '1uotre hérétiques co nd amnés et bn'.t lés à Ma r-
A Ibert de 5 i501l , juge à Morse il le, ass is te
seille le 7 mai 13 18 ...... .. .. . .. . . .. ... . 133
( Jacques) éta it greffier du Juge du palais, Cil
1ti2!) .... . .. .. .. . , .. . ..•........... .. .. 140
Al ell
( Terre d ' ) " DY. Réné, comte de Pro\'cllc(,:.
AICll tOIl
(s ieur on seigneur d' ). Voy. Village!' .
Ale'(a ndric.
JFu!J. consuls à établir hors de Marseill e .
Alphant de Soliers était l'un des ,tigu icrs do Ma rseille Cil 1289 ... 21
Alto\'it i
( Rey naud d ' ) était ,'iguicr â Marse ille cn
Albert
1501 .................. . .. .. .... ..... .. 37
( seigneu r d· ) . '''DY. Castclan ne.
Aman alis
( Ritiu s de ), étai t ,'igu ier ta "Marseille en 1393 32
Am iable co mpos it eur . ' ·oy. Arb itrateurs.
A ln iablcs co mpos iteurs . Voy. l\!altres des. p:crres.
A mieis de Caramanico ( Jean de ) , chevalier, docteu r en dro it,
éta it un des ,iguiers de Marseille ell
1361 .......... .. ............... .. ... 30
Amie l Gas5 0li
éta it \'iguicr à Marseille en 1300. .... . .. . ... 21
A m o reu ~ ,
notoire , était sec rétai re de la CO llllllun out6
en 1686cleIl 1702 ............... .. . .. .. 236
An selme
( Dominique ) , éta it \ igu ier s ubrogé il l\I ar seill e en J iS08 .... .. .. ..... ..... ~ ...... 37
( Louis d' ) , éta it ,igu ier à l\18rseiltc en 1552 39
Anccs un e
Anciennes j udicatures de Marseille. J'oy. Tribunou x de SaintLoui s Cl de Saint-Lazure.
abbé du monastère de l'UlH'ca une , assiste
Audini ,
au jugement de ti hérét iques co nda mnés ct
bnllés \ ifs à Marseille le 7 mai 131 8 .....• 133
marqu is d'O raison, éta il \' ign ier à :Marseill e
André,
en 1622.. . .. ..... . . ... . . . . ..... . . . .. .. <it
André de 5urrel ioa. Voy. de 5u n exi nn.
Andrea
( André de ) 1 était \'iguler s ubrogé li Marse ill e
en 1509 .. .......... .. .... .. ............ 37
An sclin..Ie Grimoltlis. Voy. Grimaldis.
1
Âujou
( 1re maison rJ') .. " ..... .. .. ............ .
Aluis .
..
�-
. 12
-
\lI lIibal de (lt'asse. " QV. G J' as~c .
J\:nll oncric.
l 'o y. Blé.
Poids <.lu laurel .
A rge nt.
Ar ge ut fin
Arlata n
Aperçu s ur la rorlllc dc l' admin is trntio n à Ma rseille o'anll" do mination de Charles d'Anjou . .. .... . ,. ...
Apolloll I)cll,hi nicl1 était l'un e dCl:.lro Îs grandes di \ in i tcs 1I 01l 0r6c'i
Il
à Marseille. . . .. ............. . ........
13
A I)pcl des cau ses .
l 'oV. T ribu nallc
AI)IIOinl cmCIl LS .
A q llil.\'hTI)
,'oy. Sa la ire;
Th oma s d c ) était \jguicr
~i
Marseille
Cil
3t
de Sicile, était, iguier à Marseille
en 1397 " "" ' " " " " . , . " " " " " , , ,
A rchers ,
Voy , Go u' ern eu rs de~ orme~ ,
Archevêque d'Ai:< recc,aîL amlllcilemenl des J ui rs ulle cer-
32
loine quanli té de poin e, de gin gembre Cl de
ci rc ; le<:. j uiveries d'Ah, de SL.-l\Io:\:i min , de
' iamb esc, lui pa rli ienl t.ou s les ans Ulle Ù (l ellx
li nes de poivre , "., " , , , " '" , .. , ,, ' , " 309
Arc hidiacre ùe Ma rseill e ( Ray mond ) a ss is te a u j ugement de
q uat re héré1 iqu es cond amn és Cl hrOlés \ ifs à
Mars eill e le 7 mai 131 8" , .... "., .... " 133
Arthhaircs clarch i,'cs de Marscille; att rib ution s. etc " . . ,. " . ~2
A rl aton
J ea ll d') , s ieu r de Chat eaull euf , ~lo it lin
des ,tiguicrs de Marseill e en 14 5 1., ...... ,
( J ea n d' ) , sieu r de VCIlt3bren , élOil \ igui el' il
I\lorscille en 1 ~91 ., ... , . . .. ..... ... .. ..
( Pierre ) 1 était \ igu ier à Marseille en 14U4...
ArlaHlIl
Arl es , Marseill e, AYignon el narr ai des Daut concluent cntr'e u:(
un traité d'alliance offensife ct dércns he.
3(,
180
197
30:1
( baron fi cs ) . l'oy, AmOllill de Yillcncu\ c .,
{ morqui s des }. l 'oy, Drac de Yillenell\ c .
( seis nell r des ) . J'Qy. A rn aud de Yilleoell\e .
( i\ï colas d' ) éHl il vigui er ù l\1a r!'ei lle Cil 1530 38
( Nicolas d' ) , éta it ,' ig ui er s ubrogé à Ma rseille
en 1542 cl cn 1M3 ..... .. .. . . . ...... . .
38
3G
37
i
Ar mes de la commun e . Voy, Gou"crn curs des arm es
A rn a ud de Ma rm and e éta it ,iSu ier à Marsei lle en 124\') ...... 20
Arn aud de YiIlcneu \'c, baron des A rcs , éta it \ igllicr à Marscille
en 16'0.. . , . . ...... . . . .. . , . ... . ... ,. . . 40
.\rnoud de Villcnell,'e, seigneur des arcs,étoit\ ign ier à l\Jarse ille
e n 12!l6 . . .. . .. "." . ,·,,·······.,· ·· ·· 27
A rn aud de Villcneure . seigneur de T rans , était un des "i guie rs
de Marseill e en 1 ~21i ....... . ..... , .. " .. , 33
Arna ud et Decazouh. , notoires . étaienl secréta ires de la co mm unauté en 1 ~SO Cl 158 t ....... .... ....... 235
Il
ot\li
rc, élait secrétai re ùe la commun auté
Arn a ud ,
en 16J2, 16311, 1635 ct 1Gr.5 ....... .. .... 230
A rnou x J ocal e , maît re d' hôtel du Roi-Comlc ) était' igu ier à
Marsei lle en 1407 , H 09 ct 1410... ..... . . 32
(.l acl'1 t1es ), seigneu r de Venell es, ét ait "igu ier
Artaud
à Marseill e en 1 346, . .. , .. . , . . .. , . . . . .. 2!)
Arta ud .
165
Arr!'
Arcs
Arcs
Arène
A rène
:n
guiers de Marseille en 1ti28 Cl '11120 .. .
14 0
Voy. GOll\Crn curs dos 31'1lIes.
Arbalétr iers.
Arbit ra'curs 0 11 amiables com po~ i tcurs ) ct arbitrcs. - Con dili on~
qu' i l rall ait réu nir IIOU f I,o u'oi r l'Otrc a
l\1arscHl c .... . . . .. . • .. .. ' ..•..... ... . . . 151
Arbi trateu rs 0 11 am iabl es com positeurs 1 ct. orll ilrcs . l'oy, É leclions ,
Ar cn mon is.
Bernard ) , de i\'aples , che\'olie r , mnréchol
~ oyaume
( Ile l' ) q ui ne pOll\a it è tre r3it " i t'C n'c<:. 1 Ilîl r
10 co mm Ulle .. .. , . . .... , ... , . , . , . , , . . . , 31 1
( marc d' ) ; sa "a leur BU 130 si ècle ", ..... , aiS
( Jean ) , seigneur de Gisnac , élil it un des \Î -
A rl ato n
1371, .........•..... '. .•. .. .. . . .. .. .
du
"3 -
sous-prieur des carm es , ass iste au ju gement
de q uatre hérét iq ue; cond am nés ct brôlés il
Ma rseille le 7 mai 1318 .... ' .... . . ' . , ... 13 3
A ss e lllbl ~e s. .
' ·oy. Tribunau);.
Assesse ur de :\lar5ei ll c . Voy. A dministratears ,
Louis Il .
AUcrmin atellrs. Voy. Maitre::. d cs pierre.;,
( baronie d ' ) . ' -oy. Ch;\tea u de Sa in l-Marcel,
Allbagll e
n éné , coml e ùc Ilro,'ence ,
Anbel'gy )
nota ire , étAit secréta ire de la ('OllUnUll oll té
(' Il 11l2 1.
.., .. ' . . , .. . , .. " ..... 236
�Auberl
Auhin .
-
414 -
l I:> -
(Jea n-Jacq lICS ) nota ire, était secréta ire de la
cOlUIIlunaul6 cn 1766 ct cn 1777 •.••.•... 23ï
notaire , éta it sccrélo irc de 10 co mnllllHluté cn
1765 .......... ..... . ...•.. . . . .. .. . ... 23ï
Aubin-normond ) nolnirc 1 élllit. secrélaire d e la co mm unau té cn
1746,1763 el 1ï71 .. . ... . ... ......... ..
2~7
AtuJibcrl de narra s était \ignicr à Marseill e cn 1308 . . .........
Aud ibcrl
( nércngcr ). Voy. Béren ger Audib crt.
Audibrrl
( Pierre ) était ,' iguicr il Marseille cn 1305 ,
27
1319 ct 1326 .... . ....... . ..... . ........
27
28
Audicr .
notaire. était secréta ire d e la commun au té Cil
Augier
Augier
Gui ll aume ) éta it \igu ier à Marseille cn 1229.
B
Ra iss an
BAl dou in.
16G8 •.•• . . . . .. • . •. . ....•.. . . . .•. . •.•.. 231i
( GuillaulIle ). s ieur de ViCJl ~ • élaÎL un des
,iguiers de Marseille Cil 1336. . .. .. .. . . . ..
Autonomie.
Marseille co nsen e le droil de so gou, ern er cllemêm e {lIwès o,oir été \'a in cue 113 r César ...
AUlric
( Gaspard d' ) , s icur de Daumeue , étai t' ign ier
il :\ 1arsciJIc cn 1606.... ... ..... . .. . .....
:\\igllfl n d édore Que les bi ens des étran gers duhe nt être respccpectés, w èmc en tem lls de guerre.. . . .. ..
( l' ) ne pou\'A it plaider co ntre celui pour le-q uel il :'l \'ait J Ollné une sentence d31lS la
ca use IJrincipo le, . ..•..... . .. , . . .. . .. ...
A, oca ls
( du saloircdes ) ........... . .... , ... .......
A, oCOts.
De ceux <lui ne 110U\ oie ntlloslu lcr s i cc n'cst
2;:;
Da1iste .
29
Dalloli o
17
Ba nl ieue.
narra I .
40
7(j
(Pierre de) éta it "ig uier il i\l!lrseillc en 1IHS.... 38
notaire, é13 it secrétn ire de la co mm una uté
Cil 1607 ... . .................. , . ..... .. 235
Choque 11 3Y ire \'ellont tI 'out re- mer était ob li gé
d'en al>porter une 11 la communauté . . ...... 313
( Mathieu de ), était \ iguier il Marseille Cil
127!) .. . . .. , ... . ...... .. ......... . . .. . . 26
Voy. l\faftres des pierre~ .
,'icomte de I\IlIrseilie 1 accorde un pr ivilége il.
1' 80 I)itnl du Sai nt-Es llrit de celte '·ille ... ,.
Barrnl de PonteH!S était \iguicr il. l\lar~eille en 1369.... . . ......
Barra l des 01111\:. Yoy. A rles .
20
3'1
Rarras d e norras, cheva lier, seigneur de Sa in t-Etienn e. était
22:::S
2 JJ
À\' Oca lS .
dan !' ccrlt'lÏns cas . .• .. . . •.••... . .•.. .. •. 221
Dc ceux qu i n'en Pou \' Oiell la,'oir . .. . ....... . , 223
A\'oca ts.
Du sel ment <IU' lIs dc\'oiell t prèler à ln COlll -
A l'ca rd IJrot
A l'cartl
nHllle .. . . ... , . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 221
éta it, iguie r s ubrogé il l\lrlrsei lie en 1424 . .. .. 33
Pierre ) . notaire , était greffier du j ll selII age Il e !\1a .. ~ eil l e Cil 1285 . .. . . . .. . ..... , 140
"igu ier il. Ma rseille en 128~), .. . .... . ... ,. 27
Barras d o Bnrrn s était r igu ier à Ma rseille en 1294 . . .. . .... , '. . 27
Barras
(Gu illaum e de ) . che,:\l ier , Eeis neu r de Castell or. éla it l' un des , iguiers de Marseille
en 13M .. , .. .... . ..... .. . . .. . ....... . 30
narra s
( J ean de ) . sieu r de Mirabeau, était \iguier
à Marseille en 1609. . ....... . ..... .. .... 40
Dcrros
( Pompée de) , s ieur del\liraberHl , éto il \'iguier
à Ma r.: . eille Cil 1625 .... , . .... . . . .... .. 4 J
narras
(Audiberl de) était ,iguier li i\larseill een 1308. 27
Uarrc iri a
( Fulco de ) éta il "iguirr à Marseille en 124 4
MIMI .......... . .. . . .. ... . ... ... .. . . W
Burrin.co
{ Ra ymoml de l , che\ alier. étllil "igu ier à Marseille Cil j 3.)2 ct Cil 13::Sû .•... '.' . ..•. • •• . ' 30
nastia nn e
( de ) , notaire. élnil secrélOi re de 18 commll nauté Cil J(lO:s. •.. , .. " . . .......•. , •.•. 235
�-
" ;)t:lrrl ci e J'l oi ti C'r::: ( Guillflllm c) était ,igu icr :\ l\Iar:::C'ilie cn "IIi29
Cl 1438 ............. ... ... .. ..........
:13
3'0
Bt\1 iment5.
qui arrivoieut d'outrc-mer ù Marseille
étaicnt obli gés d'appo rtcr un e balis tc ;) la
CCliX
Bay n ,
8 éotrh:
n eaunlU
n ccca ris
Bèg ue.
IJcnaul
De ll olt •
llenselin
"iguier à Marseil le cn 12D7 , . . ... , .. , , . . ..
( Ru gucs de ) . 'Î colll te de Marseille, prend
l'h ôpita l du Sa int-Es pri tso us sa protect ion .
notaire, étail secrétaire de la co mm li nall técil
1616 ........... , . . . .. . , .. . , . . ... , .. . ,.
( la main de ), comt esse de Pro'cnce, cst rccher·
chéc par le comte de Toulou sc, le nc\'cu dc
l' empcrcur Frédérici i el le fils du r oi J acqu cs
d' Aragon ..... . . . . . . ... ,' .. , .. , ... ,.,.
( Mat hieu de ) éta it, iguicr à Marscill e Cil H06
( R osta ng de) étaÎt' iguier à l\Iarseî11 e 0111 57' .
notaire. était secréta ire de la com mu n;m té en
17M el ell 1762 ........ , ... " .. . .. . .. ..
( J ean de ) , s ieu r de Vill age. étai t , igu ier il
Marscil le en 1550 .. . ... . . . ...... , .. , .....
no taire , était sccrétoire de la comm ulI ll ut é en
160t ct en 1637 .. " . .. . . ,., .... , . , .....
( J ea n ) était ,' ig uier ;) MO l'scill e en 1!i 86 . ... .
27
20
236
{j
32:
39
237
39
235
31i
notaire, éta it secrétaire de la comm ll nouté en
1603 cl 160... . .. .. ......... .... .. .... 235
Bérard y et Mitre, notaires. étaient secrttai rcs de la comm unauté
en 165!) ... . . .. ... , .. .. . "" ... , . . , . .. 23ft
Uércnger-Audib ert était ,' igllier à Marse ille en 1 341 el 1344 . .... 29
( Geoffroy ) . j uge d u palais de :'\lilrseil1 c. :\ s~
s iste au jugement de quatre hérétiqucs con-
n éreng ie r .
lle rmond .
UcrmunJ
notaire. était secréta ire tic ln commnn au té en
172'11 1722 ct 1'j~O .. .. .... " .. . ... .. ... . 237
de Grasse, se igneur ti c Uar, chambcll on du roicomt e, éloil "i guicr ~ I a rsc ille Cil 1412.. . . 32
n ota ire. était secrétaire d e la communauté en
nel'ut\rd ,
Hernier.
16 19 Cl 1630 ....... . ... . . . ... .. ....... 236
Ilc rnicr CL Lenière. nOlai res. étai ent secrétoires de la communaut é
n er rc
en 1585 , .. . .. .. , ....... ,., ... , . .. . .. .. 23ti
(Honoré tlcl, seigneur d' Entre,'ènes, éta it ,i -
D('rlrnnd ,
guicr à Marseille Cn H .3:1 eL 1/j6I" .... . ,. ,
ga rdien des frères
mill eu rs ,
- ass i<;lent au j ugement
Bertrand ,
Dertrand ,
prieur de Montrieu. de ((\l atre ll héliq ucs
slIeri staÎn de Cava il - co nd amnés ct bril lés ,ifs
Ion , ct offi cial de àl\ lal'scille le 7maiJ318
Marseille ,
damn és et bn\l és ,i rs dans celle ,' il le le 7
mai 13t8 .... . . . ..... . ... . .... , .... " . . 1 3~
(J ea n- Bapt istc-.\u gu s tin ), notair e. était secrétairede la co mmu ll auté Cil 1ï78, .... , .... 237
J"oy. Aubin- llcl'lll ond .
( Bremond 1, ' ·fI!) . II rcllI oml - lIc rmo IlJ .
:15
133
Ilert ranf.1 ,
seig neur dc Bou lhon . élait ,iguier il Mar seille
en 1329 ........... ".... .. ...... . .. ... 28
Ilcr lrand de Grasse . seigneur f.1 e UAt' , ét ait, ;gu icr li Marseille
cu 1321., .... , ..... . ..... , . .. , . ... ,.
Bérard )' ,
llérenge r
1.1i -
a
co mmu nauté " . , ." .. ,.".,.".,." .... 3 13
" ,\tons d orés de la enrie ( des Messagcrs 1 des huiss iers et des) 271
( Da rral des ) r uy. Arles .
RaUl
Raux
( Raymo nd de), seigne ur de Puyricard . était
Haul
llerOitrtl ,
Ucrlrand
()e
28
Marse ille . des Co mt es de Vintimille , éta iL ,igll Îer à
Ma rseill e en 1MJ2 . . .. . . . ... .. . ..... ,...
Ilcl'Irand de Ma rseille, des Coml es de Yin lim ille , était "iguÎer
36
subrogé à i\l arseille en 1IiOO , .... , , . , .. , .
Rertrand dc Marse ille, d es Comtcs de Vintimille . seig neur
37
d 'Olliou les, élnit ,' igllitw il Marseille en 11SOS
nota ire, éloil sec rétaire de la co mmunaut é en
37
nezaudin.
1 65~ , 1655 . 1658. 167'1. 1689, 16nS .. .. 236
Ilezaml in . notaire, élo ii secréta ire Il e la co mm unau té en t71 1,
172:6, 1ï3 l et 1741 .......... . .... ...... 237
( Jean ). Voy. S ta luts l\Iu nicifllt ln.
( Raymond ) était 1111 d e~ \iguicrs de l\I nrseille
en1309 ....................... .. .. .... 28
lJianchi
( Ra ymond ), dam oisea ll , éta it ,igll ier à
l\ larsei:le en 13 17 .... " ... . ..... ,' .. , .. 28
Iliens desc iloye ns . Voy Prop riétés paniculicre5,
Dicns des ét ra ngers . Di "' posit io ns y rellnh'cs . . . , ., " .... . .. , . . 343
mères
( f.1 ell:\ ) appelées lybitill cs . éta ient co nstamment Illarécs OUl I)Orl c<; dl' l'Rn ('icnne :\./arllianchi
lIian chi
scille.... ........................ ......
II.
13
�Biane.
41 8 -
-
nolaire (:lnit secréta ire de la communauté en
1
1584 . • .... . . .. .• . . .. • . • . . . ... . . . . . .. . 235
Dlanc el Doyer , nOlBires, étaient secrétaires de la communauté
en 1593..... ................ .... ..... 235
Diane et Deloscour, notaires, étaicnt.sccrétni rcs de ln comm unauté
cn 1592 . . . . ........... .. ... . . .. ....... 235
419 -
HOla n
n ouès.
( Guillaum e ), Yoy. Sttlt ll ts ~Tunic ifl.ut.
notaire . était see r é~a ire de la co mmun au lé en
169 1 . ...... . .. . .. . ..... . . . ...... .
236
n ougie
,roy. COll suls à éta blir hors de Mar!:ellle.
Boulangerie ct Boula ngers . Voy. nié.
llourg
Ilourgeois .
( Jea n de ) . dn Mnrtigues, éta it \' iguier à Marseille en US1 . . , .. ,.
( J ean du ) éta it viguier à Marseille Cil 11j80.
J'oy, Conseil d e , ill e.
n o urrelie r t
nota ire. était secrélll ire de la comm u nauté en
Uouqu ier
Diane el R ey nier, n ota ires, él3 Îcni secréta ires d e II) communauté
0
en 1713 .. . .... . ... . ........ . . . ..... .. . 23i
Dlanco.rd
( J ea n ) était viguier à Marseille cn 11H9 .. . .
( qu artier de ). l 'oy. Capitain es de police.
38
Dl anquerie
Ulé, farille. Cie., 11 0 pouvaient 61 fC ex traits de Marse ill e ni
•
•
•
•
•••
,
.
39
....
39
,
1GïIJ .. . . , . .. .. . ......... " . .... " ... " 236
( n éné du ) s ieu r du Uui sson , était vigu ier à
I\1arseill e en 1!SSï, ' ... . . . ..
40
notaire, était secrétoi re de la com m unau té en
1GHS eL 1653 .", .... , .... , . ... . ... . .. 236
1101:.11 rC, éta it secrét aire de la commun auté en
nOlai re, était secréta ire d e la comm unauté en
1579 ...... . ... . ....... ...... .. . .. . . . . 233
Doyer ,
lG66 ........ .. .. .. ... . ................ 236
notoi re. étaitseeréto irc de 10 comm u nauté en
Hodier eL Doyer . nOl aires, éta ient secrétaires d e la comm unauté
en 159.\ .. .. .. ........ ... . ....... .. ..... 233
Boyer,
nOlaire, éta it secrétaire d e la communauté cn
revend us sur la place du Temple .... . . .. • 363
nié, \'iande CL poisso ns ( des ) nc IJOU\'OnL être ,'cnd us
Blé
Bousqu et
q~ 'a u l
o •••• ,
lieux indiq ués par les sta tuls d e la ,comlnu nC ... .. . . .............. . . . . . . . .. ... 319
( du ) , de la fari ne, d es bou la ngers ct du
Doyer ,
~o)'e r
pétrin ..... . .... . ......• . • . .... . ...... '2!)!)
Dodier ,
Bod ier et Decaza uh:, nOlaires, étaien t secrétaires de la communauté cn 11S8!) .•..•. 0.. 0.. , . ... 0, • .. .. 233
llod ier el Miure • notaires, éta ien t. secrétai res d e la communa uté en 1590.0 .0 .0 • . . 0o . '" • •• • • ·'Jo:. o. 235
{ du } qu i ne poU\'oit se ,'end rc, si ce n'cs t sur
Dois
les q uais (\ e la COllllllun e à ce arrectés, .. . . , 325
Boissii
( A nloine ) éta it un d es ,i gu iers d e Marseill e en
1·175 ... . . . ........... " . . .... .. .. . ....
Boisso n
Boll iers
Oooaros.sOU5 .
Bornan
36
( J acq ues), nota ire . éta it secrétai re de la co mmu nauté en 1776 .... : .. . . , .... . . ....... 237
( Louis de). , icollltede n aill anne 1 gouverneu r
de P ro,'ence. éta it. ,'ig ui er à Marseille en
1030,1&35 Cl 11039 .. ................... 34
t 'es t à lui que no us dc, ons la rMacHon ou la
co mpila tion de nos Statu ts Mu n icipa ux.. .. 49
( Louis d e ). se igne u r de Co ud ra i . était yis uler
~ Ma rseill e en '1t.42 .. ......
o
1
•
•••
•
••
,
••
,
.
Pier re de ) élait ,igu ler il :\J "r ~e il1 c Cil 1106 ct
1'1 11 ...................... ', . .. ..... .
3'1
•
• •• " .
l B ... .... . ........ . ........ . ... . . . . •
l n~ l m· · ·· · ··· · ···· · .......... . .. m
(Antoi ne de) éto il ,riguier à I\larscillecn 1602 . 40
( Barthélemy de ) éta it viguier à Marseille ell
1583 .... ...... ...... .. .. .. .. .. ........ 40
Doyer c l DI ane, nota ires t éta ient secrétaires de la communout ê
en 1093 .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. . 233
Jloyer el ' Rodier • notaires, éta ient secrétaires de la communauté
Do yor
Borel'
cn
Drancas
B ra ncas ( d e ) .
Dra)'d a ( d e )
1594 . . . . . , .. . ... ,., ..
0' • • •••• • ••• , .
(Ga5pord de ) , ba ron d 'Oise, étai.t \'is oier il
Marseille en 161 9 .... . . , . ... .. . ... .......
l'oy. Land ul rde Rra ncos.
l~oy. Co nrad de Drayd a.
235
H
Uremond-Dermond éltl il ,'iguier il Marseille co 1432 .... . .... ,. 34
Urés ilhc
( Ra)'naud ) éta it' igu ier ~ Ma rseille en 1385 . 31
n reL
(Mouard de) éta it \ igu ier il lJ arscille en 121SS 26
BrODa
( J acques d e), s ieur de Varenne, était ,' iguier
à Marseill e en 1497 . , ........ . ........ , • 37
Brun et ,
notaire, était seerét8Ît'e d e la commun aulé cn
1!S!)9 et 1620 . . ... "., ..... .... .... o.,. 23!S
23G
�-
~2 0
-
Corlon,
Rll CCO ( Bertrand de ). l 'oy. Stntll ts MnnicillAU1 .
Dusselin ( Guillaulll e ). " ny. Statuls i\(uoicipnu'( .
42 1 - -
nOlaire , éta it secrétaire de la commun auté e n
l6l~ . .. . . . ... .. .... . . . .... .. . .. . .... .. 236
Voy , Droit commun à Marseille.
Carlulaire des Notaires . Voy . Nota ires,
Canaloris de Orzan o, podestaL de Marseill e. Voy. Podes tats .
Caves de Saint-Sam'eur , Voy , Dendrollhores.
( Ch'l. rles de ) . Voy. d'Aix .
Ca saub
Ca sau lx
( J ulien lie ) établit lIn e rente cu 1394 pour, le
Carmoleus .
Cal l\ mil r!' publiqucs . Nos pères précilliloient dans la mer,
toules les foi s qu ' il s 'agissait d 'écarter un
fl éau de la ,'ille 1 un paune délicatement
nourri pendant. un nn.. .. .. . ............
( Furiu s). -Voy. Cicéron .
Cal enu s
( Juridiction des ). Voy . Etienne de Puget ,
Camoins
é\'êquc de Marseille .
( Cbri slollhe ) était \'iguier à Marseille cn 1504
etlMO .. .. ... . . .. . . . ... ... . . ... . . ... . .
( Christoph e ) , s ieur d'Ay galad c , élai" viguier
Carnot
à Marseille cn t lS26. . . . . . . . . ...... . .....
Carnot
( Christopbe ) était. \'iguicr il. Marseille en 1 iSG1.
Campis
( rrèrc Jacques de ), lecteur des Frères 'Mineurs,
ass iste au jugemclJt. de 4 hérétiques condamnés el bn1lés ,' irs il Marseille le1mai ·J 318.
Condol1e
( Raymond de ) était ,' jguier à Marseille en 12&8
el l2~7. . .. . ... . .. . .... . . ...... . .. . . ...
Canet
( Fran çoi s du ) étaiLvignier à l\lar seille en HS14.
Capitain es de police ( des ) ... ' . ...... . ....... . . . , •. . . .. , . . .
Cahi
(Antoine ) étaiL vi guier à Marseille en U47 . . •
Caradet de Bourgogne ( Ja cques de ) éta it ,' igllier à)\Jarsei11e en
Cas tellane
Cas tellane
i3
Castellane
Cas tellane
Camot
37
38
39
Castellane
Castellan e
Castellane
Caste llane
133
Castel lane
26
Castel lane
39
28!J
Cas tellane
34
Castellane
lm ........... ... .... ..... .... .. ... .. u
Caramanico
Carasuli
Ca rllaill ac
Carrell il ,
( de ). Voy. Amicis de Ca ramanico.
( Jacques ), de Na r ies, étaiL vi g uier à Marseille
en 13 ~1J-60 , , . .. . ... . . . ....... .. , , , , . .
revenu , ê tre distribué par les rece \'eurs des
hôpitau x du Saint-Es prit Cl de Sainl-Jacqu es
de Galice .. .. " , .. ,., , . . . , . ,. , . • .. ,. .. .
( Bonirace de ) éta it ,tig uier il Marseill e en 1334.
( Cha rles ) . sieur de Sal ern e. étail ,iguier a
~Jarse ill e en 1487 .. . . . . , .. , . .. , .. . .. , . ,
( Dominiq ue de ). s ieur d'A.m pus, éta it ,tiguier
â Marseille en 16 ~2 ,. , ..... ..... .... . .. .
( Florens de ). seigneur d'And on , éta it \ iguier
à Marseille en 1375 ... , . , .... , , , ... , . ...
(G eorges de ) éta il ,·iguier li Marscille en 1489.
( Henri de ) J sieur de Diose . éla iL \ igllier à
Marseill e cn 1376 ... , .... . ... . . ,... .....
( Henri de ), sieur de Maza ugues , était ,' ig ui er
à Ma rseille en 1641. .. . . .. . . ... , . ... " . . .
( Jean de ) , sieur de la Verd ière , êtait ,tiguier
li Marseille en 1614 ..... " " . . , . ,. .. . . .
( Jean-Baplis le ) , s ieur d' Am l)US, était "iguier
à. Marseille en 16 ~ O .. . . .. , . .. . . , . , . , . . . ..
( LOl1is~ H onoré de ) , sieur de Bezaudun , était
,iguier à Marseille en 1589 el 1ts91 .. . , . . , .
( Réné de ) , s ieur d' Aluis, éLait "iguier à M arseille en HS84 ••••• , . •. • " • . , •••. . , . .. . • .
(Rolland de ), sieur de Montm eY Ao , était "i guier
à Marseille en HS88 et 1615.. .. .. ... . , . • .
2.0
29
36
42
31
36
39
41
40
~2
40
40
~O
H
Cas tillon
30
( Dertrand de ) éH\ iL "i gllier à Marse ille en
1246 et 1247 .. . . . , , " . . , " ...... . . , . . ,. 211
notaire . él3il secréta ire de la communauté en
·11.;7:1 <'l t'n 1fHtl .. .. . " ,. ,., " , . •.. , . •..• 2:lLi
Cas till on
Castillon
C8:-. tillon
( Charles de ) '~oy. René , comte de Pro\'ence .
( Fouquel de ) , s ieur de Cucuron , éta it, iguier
à Marseille en 1499 . . • . , . , .. .. . ' .. .. ... . ' 37
( Honoré de ), s ieu r de Castelct . éta it , iguier à
Marseille cn 1 :s83 • . •.. , , . . ' . .• , , • , • • • • •. 40
( Picrre ) , sie ur de Castellet 1 éta it , iguier à
J!ilrseill r 1'11162:1 . . . , " .•• ,., . •• , ., . , . • .
' 1
�.- H2-
-
( Garret d ll ). VV!). Garret dit Ca lln .
Catin
Causes des nppcll slions. Voy . TrilJunnu:t .
Les changeurs dcvoicll tc n rournir une au conseif
Caut ion.
de ln commune .•.•.• " . •••••.•.. " ••.•. 287
Coraillon
(Q uartier de). Voy. Quartiers ou Sixa,i ns de
la ,illc.
Ca"nlcanlibus
( Octavion de)
c nl ~8
Cavaliers
étllÎt
un des , ianiers de Marseille
Chapllre VI.
I)u Tribunal de la commu ne ùc Marse ille to u-
Chapitre Vif ,
chant l'appel des callses, Cl qui est ap pelé el
par qui 0 11 est illl IJelé." . . .. , .... . ..... ,. 131
Du se rm ent de tou s les ju ges du Tribunal de la
commune de 'Marseille, tant des ca uses principales qu e des 0ll!Jcllations ... ,.,., •. , ... , 157
Chapitre VIII .
... .. ...... . ......... . . . ...... . W
(les) n'étaien t poiM admis cn onu es da ns l' on-
cicnn c Morseille • . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . • . .
Ca,'es de Sain l-Sau"euT. Voy. Dcndropborcs.
Ceosea ux.
J'oy. Corr aliers.
Censeurs de la curie. Voy. J~lecti on s.
13
Chapitre VIIII.
Cba pilre
Cha pitre X I.
x..
Cha lJitre XII.
Messagers.
Cériaso
Cériaso
( Bernard de ) était vigu ier à l\l arscilic en tlSt2 . 38
( Pierre de ), s ieur de la SB Hc, élai t \' ig uicr à 1\Iar-
Chapi tre XI"' .
Chambre de Comm erce de Marse ille. Les deu:l premiers syndics
du cor ps des cOI','olierstlc ceUe " iIle y a,'aicol
entrée ...• , ",. , , ..... , ,., . .. .. . . . . , . . 205
Chambre des notaires de Marsc ill c. Voy . No taires.
De la ca ution qui devoit ~ lr e rournie par CUl au
Chan gcurs,
co nseil de 10 commune.• , . . , , . , .. ... .. , .. 287
Cha ngeurs.
- Agcnts de Change. Voy . Corroti ers.
Chapell e de rUMel-Dieu de Marsoi lle ( l a ) cst bâtic sur l'emplacement occupé par l'a ncien hOtel de " ill e .. 126
Dispositions du 1er line des Statuts de Marseille.
Cbapitre 1er.
Cbapitre II.
Cbap itre III.
Chapitre un.
Cbapitre V.
52
83
Des fon clions cl du serment des recleurs de la
cité de Marseille .. . .... .. . ... •. .. , . , . , .. 125
Du ser ment du ,' icairc cl du Sous-\'icai re . ..... 137
De l'office du juge du pillai s ... . ........... .. 189
Des dell :l cours qui deva ient ~t r 6 établies ou
ordon nées ... , • .... . . ' ... . , . . , ......... 143
De la translRlion des juges daus la cour de
Marseille J cl de l'insta lla lion d 'un juse ... . . 147
De l'élection et du serment des conseillers et
autres., ..... , . .. • .. .. .. ' ... .. , . . " ... .
Du changement des officiers ... . ... . .. . . , .. ,
De l' élection des chers de métiers ., . . , ......
Des sy ndics, so it des acteurs ( dérenseur .. ) de
la com mune de Marseille, annuellement élus .
De l'élection c l du serment des c\a\'aires de
Marseille .. . . , , , . , .. .. , . , . , , .... . ......
165
173
177
183
189
D~
Chapit re Xli II .
l' élection des co nseillers du conseil secret. 103
De l'offiee de celui Qui reçoit les gages des
Chapitre XV.
assemblées ( Tribunaul ).......•. . . , ' .... 190
Des charles de la commune (lui doÎ\ent ~l r e
seille cn 1534 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . • . . 38
César consen'e .li: Marseille son autonomie, CIC.. . . •• . . • • • • • • •• 17
( des ) qui de\'aicnt perpétuell ementl!treconserChaines de fcr
\·écs . . . ............ . , •........... , .. ,. 317
423 -
Chapi tre XVI.
Chapitre XVII .
Chilpitre X Y III .
Chapi tre XVIIII.
Chapit re XX.
Chap itre XXl.
recueillies .. , . .. . " . . . . ' .. . . , . . ' .. ,., ". 197
De ce rtain es pcrsonncs qui doi\ ent I!lre écartées
de J'office de la co mmunauté , . .. . . , . . ,.', . 201
Du chùtelain du château de Sai nt-llilrce l.., . . 203
Des co ns uls à établi r hors de Marseille . . 205
Du sa laire des ill'oents .. " . ,., .. , ... . . . • .. . 2:13
De ceUl qui ne sont pas admis à postuler, si ce
n 'cs t dans certain s cas .. ,.,.,.,., ..... ... 22 t
Chapi tre XXII. De CC II I qui ne peu\ ent pas ayoir des a,'c.cats. 223
Chapitre :XXIII. l'\ul ne peut être ayocat dan s lacause de l'ilppel
co ntre celui pour lequel il a donné une sentence dans la ca use prin cipale, . . . .... , , ... 2"25
Sur le serment que les avocats doirent
Chapitre XXIIH.
pr~terâ la com mun!' ..... , .. . .. , .. . .. 22-7
Chapitre XX V.
Chapitre XX YI. Des procureurs ... .. , . ... , ..... . . ...... , .. 231
Des Dotaires ...... , , . , ... . , . . , ... . ..... , ., 233
Chap. XXYII.
Chail . XXY Ilf.
Comment les notaires doi\Cnt etercer leur
onl('o .. . ... " .. . . . . . . ... . . ', . . . ..... '. 24:5
Ch.p. XXV III!. Combien les nota ires doh'ent rece' oir de leurs
sCIes . , , , . . , . ' , , , , , .. , , , , , . ... , ,., , , ' . " 2~j
�Ch8 11.
xxx.
424 -
- 425 -
Des nota Îr05 indi fféremment ad mi s à tous
J~
Ch8]lÎtre LI.
263
XX XI.
Des notaire qui "culeul nbandonner le ur offi ce. 265
XXX Il.
Des carlul aircs ct a utres écritures publiques dcs
notoires . ....•..•. . ........ ..... . .. . . . . 267
:XXXJII. Des m essagers ou couStuU ( hu iss iers ) de la
curie (Tribunal ) cl dcs btllons marqués de la
(jurie . . .... . .. . . .. .. " ...•.. . . .. ........ 271
XXXIIII. Dos tro is m a Îtres de pierres cho is is pour juscr
cerloincs contestations, ct de trois autres
homm es nomm és pour j uger les co ntcstalions
IlClcs . •• . • • ••••••••••••.•••...•• . .. • •••
Chap.
Chap.
Chal"
Cha il ,
Chap. XXXV .
Chîlp. XXXVI.
dcs limites des iSSllCS dons le territoire ..... 275
Oc l'élection dcs observateur dcs passages . . . 279'
Oc deux honnètcs homm es établi s pour la ,'cnle
CL le lIlesur3 ge des drops .... . ....... .. ... 283
Chap. XXXV II. D e la ca ution fl ui doit ~trlJ rournie par les c h a n ~
geurs au con ~eÎ I de la commune . . .. . . . . . . 281
Chap. XXX VIi I. 1)e l'établissement d e trois hommes prohes s ur
le Illillis tère (Ca lliw incrie ) du quartier de
Blanquerie ............ . . .•.. . . . ... . . ..
Chap . XXXV IIII. Du héraut public .........................
Chapitre XL.
Des corratiers ( courtiers) .. ...... . . . . . .. . ..
Chap itre XLI.
De ceux qui \'cillont au blé . à la ra rinc, .rul
boul angers et ou pélrin ... . ..... . ........
Chapitre X LII . Des chemins publics hors de l, '·ill e....... ...
Chapitre XLUI. De la la bl e de la m er ................ . .... ,.
Cll apitre X LIIII . Que /l ui n'est tenu à don ncr dcux rois le dacita.
Cha pitre XLV.
Du poino que l'on dO lin e
m aiso ns rcli-
28f1
29 1
2!)1:)
299
303
30t)301
,li"
gieuses .•... . ..... . ............. , ..... 300
Chapitre XLVI . Des in struments employés pOli r la mi se i.l l'cau
des na\ ires, ............•. ... ......... , 311
Chapitre XL VII. Que lout lIavire \'cnant t1 'ou lre-m er sera obligé
Chap XLV lfl1.
d 'apporter une halis te à la commun e ....... 313Des chaln es de rcr qui doh'ont perpétuellemcnt
être cooscn 'écs ....... . .... . .. , .. . . . .... 311
Des blé, ,'iiHldc ct poisson, no pou\'a nt être
Ck81Htre L .
\'endu s qu ' aut lieu x indiqu és par Ics sta tuts
de la co m mu no , ... , . , , ... ' . . , . , , .. .... 3'1!l
Des ]lOiSSOHS frlli s ct bon s d er a nt ~t rc \'cndus
Chap. XLV III.
il la hall<', . . .. , .. ,.,., ,.,."" .. " , . .• , 321
Chapitre Lit.
Chapitre LI) (. 1
Cha pitre LIli .. '
Cha pitrc LV.
Du bois Qui ne peUL se \ cnflrc si ce n'es t s ur
les quai s de la commune à ce 3fTectés . ct des
tuiles . . .. . , . . . , .... .... . .. . . , . . . . , . . .. 325
De la co nsen 'ation des poids et mesures . . ' . . 329
Du poids du laurel. . . . ... , .. . , , .. , . , . , . .. 331
Des meu niers, ouvr iers meu niers ct muletiers,
el dc l'élection dc deux oOiciers pour les s urveiller .. , .. ... ... " ' •.• .•...... . , ...... 331
<':hapilrc LVI .
De J'argenL ne d evant être ra iL si cc n'est par la
com llHlue •.... , .. . , , . .. , , , .. , .... , , . " 341
Cbapitre LVIJ .
Des biens des étran gers ...... ...... .. .. .. 343
Cbapitre LYIII . Des palis ( Cloa ques ) dc\'snt être fermés dans
Marsei lle. , .. , .... , .. , . ......... .. . . •..
Chapitre LVIfIl . De l'eau d e JarrcL . . .. . ... . .. . ... , ... , . ..
Chopitre LX,
Que nul n'ait so n ornee Ilar J'argent, . , , . ... .
Chapitre LXI.
Que nul ne so it elcusé des charges publiques ..
Chopitre LXU . Que nol possédant li. Marseille ne soit excusé
34!S
347
M9
35t
des honn eurs publics .... , . . , .. , , . , , .... , 3113
Que l'ea u de Jarret n'entro pas dans le port de
Marseille . . .... . . . .. . , .. . . , .. ........ , . 3lS1
Chapitre LXIIII. Que nu l n'accepte un ortiec dans la ,i lle supérieu re de Marse ille sans le consentem en t de
la curie . ........ . ... ,., . .. ,., .. ,.", .. 359
Chapitre LXV.
De ceUI qui s'obligean t pour la commune, doivcnt a,'oir leurs droits d ' in dem n ités maioChapitre LXIII.
~~
. .. . . . . ...... . ..........•.......
-
Du blé ne POU\'80 l ~t r e eltr ait de Marseille ni
revendu s ur la pla ce du Temple . et du, in
no devant pa s ~tre porlé dans Marseille . ... 363
Cba llitre LXVII. Du maintien de la liberté qu 'ont les hommes de
:Marseille t ct des peines établies contrc ceUI
qui ,iolenlles libertés de la curie.,., . . . .. JO,
Chapit re LX VI.
Chapitre LXY lIJ . Du sa laire des ju ges, notoires, 5) ndics el cla\'nires de la curie de Marseill e., . ... " . . ,. 369
Chapitre dll Recteur ( la sa ll e du ) sen ait pour les prcstation s
de serment. l Toy . Serm ent.
Cbordills
( Simo n ). J'oy . Lois nautiques de Marseille.
Chllrgcs IlUbliqu es , i\ul n'en )lo,,,oit être e,cu~ e J)i '; ]lo~ il io n 5~'
relati, e~, ., .. " " " . , . .. , ... . ", . ", .• 3ii'i
�-
-
426-
Charibert. est le premier qui établit des gounrncllrs particuliers,
désignés sous les noms de Palri ces, Frércts,
Ducs CL Ju ges.. . .. .... . . .. .. . .. . ......
ChI r y,
18
Charles d'Anjou
assiégc. prend Cl l'lIn Ît Arles. Marsei lle Cl
A\'ignon qui s'étaient nh'oll écs contre Son
aut.orité. - Cond itions imposées li Marseille 7
Cbarles d 'Anjou approuve , tout cn les modifiant , cn 12!S7, les
Staluts de Marseille .•. . . . . ..•. .. •....... 49
Cbarles,
de Pro,'cnce. ct Béatrix. son épouse.
manircstcnt le désir d'avoir le château de
COInlC
Sa int-M orcel.. ......... . ...... . ........ 203
ebarlcs de Ca50ull pose Il''CC Louis d'A lI , le 8 ;cPlcmbre 1lS93.
Charles IX.
Cha ro assé
Charpentiers.
Charpu is.
427-
la première l'ierre des ancienn es bâtisses de
"H ôtel-Dicu ... . ..... . ... .... . ... . ..... 21
roi de France . - Costumes des consuls de
Marseille li son a rrivée dans celte ville . ... . 126
( J ean de ) était "iguier à J\l8rSeille en '1417,.. 33
l 'oy. DendrOI)hores ,
notaire. était secrétaire de 10 communa uté
cn. 1663. """ . . """ . . , .. . .. , . .. . .. . 236
Chartes de la commune. Les sy ndics étaient obli gés de les ra ssembler el de les remettre ens uite aux
Clavaires. char gés seulement de leur
co nserra tion .. , . .. ... . .. , ... ' . . .. . . ,.,. 197
Châtea u de Sa in t-Ma rcel . pa roles de 10 rein e J ea nne ct du roi
Loui s au sujet de la donat ion de cc château
aux Marseillais. - 9 mars 1308. etc. . . , . 203
Château de Sa int-Morcel. l'oy. Réné. co mte de Pro\'ence.
Cbâtelain de Saint-Ma rcel ( du ) ...... , ... . , •. , ... , .... . . ... 203
Chou Ion •
notaire. étai t sccrétoi re de la communauté
en 16 ~ 6 . ... •....•..... .... .... . ...... . 236
Cbaunalh a
( J ea n ) était \'iguier à Marseille en 1ts06 .. . . , 37
Cha usses ros
( J ea n-Etien ne ). sieur de Mimet, était \'iguier
il Marseille, , . . , . , . ... .. , , ...•. . , . . . . . . 39
Chers d e métiers. - Mode d'élection 1 attributions. etc. , . . .... 45
177
Chemins puhlics hors de la ville ( dcs ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 303
Chemins
( des intendan ts des) .. . , . , • • • . . ..• , ., ., . 276
nota ire, éla il sec réta ire de la com muna uté
en 1744 .. .. . . , ............... . . , . . . ... 237
Che\3 uchée
( qu'entendait-on (Jar droit de )., .... . ... , .. 24
Cho lel
( François. seigneu r de ) était \'iguier à Marscill e, en 1498 . , . .. , . . • . . . . . . . . . . . . . . .. 37
Cibo n ,
nolaire. Voy. Sibon .
Cicéron défend Marseill e contre Furius Ca lenus, , . .... , .. , . . . . 17
Cim etière des Accou les. - N'o tice y rel31Ï\'e ., .. , .,...... . . . . 47
Cim etière des Accoules. - On )' brt1le 4 hérétiqu es le 7 mai
1318 . . .... . ... ... ...... . . . . .. .. . . ..•.. 133
Circ.
Voy. Arche\'êque d'A il ,
Cité Abbatiale. - Sa j uridiction appartenait il l'abbé de Sa int~
Victor . . ... . ... . .•. .. . . .. . ... , ........ 24
Cité Ép iscopal e, - Sa jurisdiction allpartena it à l'É\'èq uc... . .. 24
Cité Vico mtale appelée Ville - Da sse ou Vill e Vice ~ Co mitale.
Voy. Commune de Marseille.
Cit é de Marseille. - De ceux qui s'ob li gaient pour elle . .. , •.. 361
Citoye ns de Marseille. Voy. Bommes de Mars eille.
Citoyens de :Marseille qui ne peu,'aien t s \'oir des avocats ......• 223
Citoyens de Marseille. Voy. Honneurs publics.
Cla \'aires de la commune. - Attribution s . etc .. .. , ...• . ,.... 42
189
305
Cla,·erie
( droil de ) .. ..... , ., .' . .... • ', ...... ... . ' 305
Cloaques.
Di spos itions l' relali\'cs .... , . . ,.", . . ... , .. 343
Clocher des Acco ules. - N"oLÎce '! relat i,·e . . . . , .. . .. ..... ... 47
Clou
( Jean ) éta it, igu ;er il }Jarseill e en 1509. ' . . . 37
Code Jus linien
( le ) fut com posé en 530 .. ... ... ,· . · ....... , 18
Code Théodosien ( le) fut publié en 606.. .. .. .. . .. . .. . . . . . .. 18
Comes tibl es
(surveillants de 13 \'ente et du poids des ) .
Voy. É lect ions.
Comm erce de l\laTSeille . l'oy. Cons uls 0 étal.llir hors de Marseille.
Table de la mer ,
Commerce des ép icer ies. Les J uifs en P rO\ ence se l'étaient.
attribué .....•. .. ..........•.. . ...•.... 309
Command eur d6 1'110p ital du Saint-Esprit.
Voy. Directeur de j'J]ôpital.
Commillimus ( qu 'cn tendait-on par droit de) •.. , • •• . • •• • ... . · 2:96
�Commun e de Marseille. -
428 _.
-
}~orlJl e
de SOIl adminis Lration au
X II ~ s_.M .. .. . . .. .. ... .. .. . .. . .... •
et s uiv .
32
et sui" .
47
fi3
183
189
193
361
Compi an,
nota ire . était secrétaire de la communauLé en
1626 , 1646 , 16~7 ct 1667 • . ... . . . . ... " 236
COOlllosiieurs
( amiables) Voy. Maltres des pierres.
Conrrérie du Saiol- Esprit . Voy. llôpÎl ol du Saint-Es prit.
Conrad de llrayda était ,i guier à Marseille on 1308; il remp laça
Audibert de Darras. ... .. ... ... . . . . . .. .. 28
Co nseil des 3 d ons l' ancienne Marseille ... ... . .. ... . .. . ... .. .
12
Co nseil des t!S dan s l' ancienne Ma rseille .. ..... .. . . ..... . . '"
Conseil des 600 dans J'a ncienn e M arseille ..... . .... . . ' " .' . ..
Conseil de ,'iIIe. - Sa compos ition . conditions d'admiss ion , elc.
12
12
31
42
126
Conseil de ,'illc.
Voy. Cba ngeurs .
Conseil général de la Commune ( le) s'assembl ait dans le cimet ière
des Accoules.. . .. . . . .... ... . . .. . . .....
(o nseil général de la Commun e. Les affa ires , avant de lu i ~lre
Cons uls à établir bors de Marseille ( des J. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 20~
Convois fun èbres. Voy. Funérailles.
Cornillon
( Jean J ét ait l'un des , iguiers de Ma r seille
en 1288 .... . .. . .. . .... . .... . ... . .. . .. 27
( P ierre de ) était J' un des ,'iguiers de Marseille
e01293 . . . . . . .. . . . .. . ... . .......... . .. 27
r o,. pj de Vill e. - l'oy . Quartiers ou siza1'nj de la yille.
Corra tiers
( des courliers ou J..... .. . . .. .............. 291S
Cornill a n
Corvi
CossUs
(.N icolas de) était \'igui er subrogé à l\larseilJe
ju ge da ns la ) ...... . ...... . .. . ......... 147
Co urs de Marseille ( des deux J qui devai ent étre établies ou
Court lieu
Crespin
171
ct s ui" .
reta tÎ\'e . . . .. . . . .. ... ..... . ..... . . .. ... . 125
Cottier
(J ean )était. viguier subrogé à Marseille en 1492 37
Co ur de Marseille ( de la transla tion et de la nomin ation d' un
"7
eIl178:s . . . . ... ... .. .... . . . ......... . . 287
Constitutions de la Curie. Voy. Libertés de la Curie .
Co ns ul s ou s yndi cs Il e Marseille. - Tra it cmenl , etc. . .•... ... 2G
J. Voy. Ricaul-Coni .
cn 1 ~32 ... . . ... . "" . .. .. "... . . . . . . . . 38
notaire , éta it secréta i re de la comm unauté
en 17HO, 1769 el 1783 ....... . ......... . 237
Costum e d es anciens adminis trateurs de Marseill e. _ Notice y
16 ~
Cl s uh· .
Conseill ers du conseil secret. ( de l'élection des ) . .. ....... . ... 193
Con.serve
( olier de J. Ex plication de ceu e a IJpell at ion. .. 70
Co nstantin ,
not;:l ire, éta it secrétaire de la commun aut é
( Ricau t
Coste,
Courtiers.
Cour tlicu
présentées, ét aient ins truites par Je conseil
secret . .. ... .. ... . .... . ....... ..... .. . 193
Conseil sec ret. de la Commun e. - N'ombre de ses m embres, etc . 193
Conseillers de la Commun e. Cond itio ns d'élection , d'ex pulsion, elc. 32
1,29 -
Consuls ou S yndics de Marseille. Voy . Administrateurs.
ordonn ées à Marseille . ... . . . .... . .. .. .. . 143
l'oy. Co r ratiers.
( Berlrand de) était. l'un des ,' iguiers de Marseille en 1288 . . •.. . .. . .. . . . . . .... . ..... 27
( Rainaud de ) était Yi gui er à Ma rseille en 1281. 26
( Robert ) était ,' iguier à l\Jarseill e en 1.!i71 et.
1473" . .. . . .... . ........ .. ... . .... " ..
Criées .
Curalier
Cuzin ,
3~
Voy. H éra ut publi c.
( Albert ). ju ge des a ppell ations à Ma rseille.
assis te au jugement de quat re hérétiq ues
condamnés el bn\l és " ifs à Marseille le 7 mai
1318, .. . .. " . . . ... .. . ..•. . .. . .. . ..... . 133
nota ire, était. secrétaire de la commun 3u lé
en 1699 ot1710 ........ . .. . . . .... . ... . 236
237
�--
>~o
-
-
.. 31 -
nnmion
D
Daciul ou droit de 5 10\'cri o; nul n'était tenu il le donner de ux
fois . ClC•••••.• , •.• . .••.••....• . ..••••. 305
307
D'Agout
( A mIe! ) . seigneu r du Clorel, était vig uier
D'Agout
Usnn rd d 'Enlrc,'èncs l chevalier ) était ,'iguier
à 'Marseil le cn 1278....... ... ..... . .. ...
( J acques). 5cignc ur d'O lièrcs, était vigu ier il
~1arsc îllc en 131S7 .....•..•.. ..... . . '.' .
( Fouqucl)
seigneur de Forca lquier , élait
,iguicr à Marseille en 1389 , 1398 CI 1400 . .
( Ra ymond ) , seigneur de Sault . éta it ,'iguie r à
1\1 arseille en 1330. . . . ...... ... ... .. ....
( Rormond ), cignen T du Val-d 'Oule, était
à
D·Agout.
D' Agont
D' Agont
D'Ago ut
MD1 SCiltC
en 1378 . ....... . .... .. . .. . ..
,'i8uier à Marseille en 1367... . .. . . . . ....
)) 'Ago ut
n 'Agout
D' Agout
D'Aix,
31
2G
30
32
28
31
( Raymond ). seigneur de Saull, éta it Yigui cr
à Marseille Cil :U 23 et 1428 .. , . ". ,... . . 33
( J\erorciat ), seigneu r d'Orgo n , éta it' ig uier à
Marseille en 1342. . . .. ....... . . . . . . . . . . . 29
( n e forciOl ) , s ieur de Vergons, éta it \'ig uier
à ~Jar s c ill e en 1401. .. ... " ..... , . , . .... 32
notaire, éta iL s ec réta ire de la co mmunaut é
en U9~ ............... . .. . . .. . .. ..... . 235
( Fra nço is) publie en :1G!SG, son o un8ge intitu lé: les statuts ffl'unicipaux et coustumes
U Il C;e ll/ICS de fa ville d e AfarseWe, etc.....
1i9
D'Ai l
( Lo uis ) éto it. ,' iguier à Marse ill e en 1592-95 40
Il pose a ,'ee Cha rl es de Casaull. le 8 septembre 1593 , la première pierre des anciennes bâtisses de 1'J1()lcl-Dieu .. . ... . . . . 21
bam es gOll vtrrWll l es d e l' [/(Jte/-Dict, ( les) • appelées plu s tard
dam es ,. ec lorCSses j di s ~r ibu aie nt l es au mÔnes
au 11(,) 111 dt' l'lI fJ pilll 1, . . ,. , . . . , , .. ". ,. . .. 2 1
D' Aix
( Fra nçois de), s ieur de Vcrnèg ues, élall\igujer à Marseille en 1640 ... . ... ... .....
De Bucco
( Bertrand ) . Voy. Statut s muni cipaux.
D'E nlre"ênes
( Isnard ) éta it l'un des ,'iguiers de Ma rseille
en 1289 . . ..• .... ..... .. .. . . .... .. . , . .
D'Entrc\'ènes
( Iso8rd ) che"alier d'Agout. éta it \ iguier à
Marseille en 1262 et 12ï8.,. . . . . . . . . . ..
d'Enlre,'ènes
( Isoard d' ) seigneur d'Ago llt , éta it ,' iguier
à Marscille Cil 1299
D éfeoseurs de la commun e de Marseille. 'J'vy . Syndics ou cons uls de lUarseillc .
Uejeao ,
notaire, étai l secrétaire de la communau té
en :1"768 el 1179 .. . ..... , . . . , . .• . , , • ~.
De la P eyre
( Hector ) , seigne ur de Trets, était un des
,iguiers de Marse ill e en 1424 . . , . .... . ' . .
Deloscourl ct Blaoc , notaires 1 éta ieot secrétaires de la com mu-
Iii
27
26
27
231
33
nauté en 1lS92 .. .. ... . . ...... .. .. , ... . .. 235
De lascourt cl Ruffi , nolaires , étaient secrétaires de la communauté co 1582 Cl 1583 ... . ..... , . . ...... 235
Demandolx
( Jean de ) , s ieur de Demandoh: , était \'iguier
à Marseille co 1643 ..... " .... ,......... 41
Démos lhènes fait l'éloge des lois na uliques de Marseille . . , ..... 16
DendrOIJhores
( un frag ment d'i oscription trou\'é dans les
caves de Sa int-Sau"eur 1 prou ve qu ' il e:w: istait à Marseille un co llége de charpentiers
appelés) ...... ...... .. . .. . .... .... .... 1G
De Rum ct Delascourt , notair es 1 éta ient secrétaires de la commun au té en 1582 et 1383 .............. . 235
( J ean-Baptiste ), s ie ur de Pu yloub ier , éta it
Des Marti ns
,ig uier à Marse ille en 1637..... . .. . .. . ... 4t
Di ane l'éphésienn e éta it l' un e des tro is grandes dh inités honorées à Ma rse ille, ... . .. . .. , .. ,..... . . . . . t3
notaire j était secrétaire de la rommu nauté en
159G .......... . ..... . .. . .............. 23~
Directeur de l'hôpita l du St.-Espril ( le ), avait le nom de command eu r à la fi n du X IIIe s ik le. . . ... . . . . 20
Di vo rce
(le) fUlio co nnu dans l'o ncienn c Marseill e . . ... 15
Oill e ,
Docte urs en droit. Voy. Conse il de
,·iIIe.
Ihlt' Ul1lf'IlI :o: IlJlflHlenO Il L à 10 CO ltl lll ll U(' ,
1111111 0.
Voy.
t IHlrl('';;' tic
la ('00) -
�I)olletlnm e
Ooni
n 'Oraiso n
D'Oroison
n ot.
!)ollnnes
Douze tables .
43:l -
( lI ugolin ) était \'iguier à Mar3eille en 1226.. .
( Jean-Doptis te de ), sieur de Gau , étail \ iguier
i.\ ~lnrse ill ce n 1G39 ••• .. ..• .• .. , • . .. , . ..
( Elzéard ) était. ,'ig uie r à Marseille en 1284.
(E lzéa rd , seigneur ) éta it. Yiguier i\ Marseille en j 36G . . ...... . .... •. . . .. , . . . . . ..
Cent écus d'or form aient la dot la plus ri che
dans l' ancienn e Marseille, ... , . ..... . . ...
( bureau des ). Voy. Tab le de la mer . . .... .
Voy. Lois des douze ta bles.
-
1:1.1 -
21'S
41
26
E
30
Eaux de J arret.
13
r oy. J arrcl.
Èc rilll res publiques des notaires. Voy. Notaires.
Eglise de Sa ill t-J ean d 'Ai '\:' l'oy. n ay mond-llérenger .
Eglise des Accoulcs. Etymologie du
110 111 ,
elc ...... . " . . . , .. . ,
en 1620 . .... .. .. . ............ . ... . ....
41
139
Drac de Vil1 cnem'c , marquis des Arcs, était ,'iglli er à Marse illc
41
nrallS.
234
Ëleetion des chef:3 de méticr.;: ( de l' ) ....... , . . " . , .•........ 177
Tobi e de la mcr.
Droit de commillimu s . Voy. Commilt Îmus.
Èleclion des cla\'aires de la commune, etc ........ , •....•.... 189
Election des co nseillers de 13 commune .... ... .... .. . , •...... j 65
É lectio n des conseillers du conse il secrel. . . , ....... • . ... . , ... 193
F.1ection des officiers de la commune. , ... , . . .. . ., . . . ........ 4
Des deu x h o nn ~ t es homm es établi s pOlir la
" enle ell e mesurage ....... . ....... . .. " 283
DroiL de cla, crie. J'o y. Daci La ,
Droi t co mmun à Marse ille ( les lois «ui les for ma ientlc ) auraie nt
été fa ites, d'oprès nuffi . por l\Jenccrales J
Carmolcus ct Zéoothèm cs père Cl ms.... . ..
Droit mun icipa l à Marse ill e a"Bnt la domin ation de Charles
d'Anjou ( du ) ....... , ... . .. . ......... . .
Dl'o ilS de ln curi e. l'oy. Libertés de la curie.
Du ano
Dupless is
Ollplessis
Dupré,
el
15
1t
( Clau de de), s ie ur de R igaud , était \'ig uier à
:\l orseille cn 1 ~73 cL HSiS. .. . ..... . . . .. . 39
( J ea n ) éta it viguier il Marse ill e en 1<131. .... 34
( Jeall ) étai t ,'iguier à MOI'seill e en 1474 cl
1471. .. . ..... ... . .. .. . .. . . . . . . . .... .. .. 36
notaire, était secréta ire de la comm unauté en
1386 Cl1ons .. . . .. . . . .......... .. . . ... . . 233
Dupré eL Decaz;l lll x, nota ires, éta ient sccrétai res de la comm uDura nd ,
Dura nti
nauté en W8S . ... .. ... . . . , . . . . .......... 235
not aire , éto il secrétaire de la commun auté en
17lS5 . . .. . ... . .... , ... . ' ............. , .. 23i
( l ouis) 1 seigneur tlu Castelle t , éta it \ig nÎer
il Marseille en 1476 .. , .. , . ....... . . . .. . ..
suh·.
Éleelion des obserraleurs des passages ... , .... , ... . . .. . , .. ". 279
Ê leclio n des syndirs de la commune ......... . ......... . ... . . 183
E léonore d'Autriche arri,c à Marseille le 24 octobre 1533; couleur des robes des consu ls de Marseille .... , 123
E lé5an ou E lése u ( J ean ) étailju ge du pa lais à Marseille en 142Q. 140
Elion de Yilh!neu\e . Voy. Villcneu\e .
,J.
J.' 1
nota ire, é tait secrétaire de la comm unauté en
l ',merle
E mpl ois.
Enchères .
E nigi i
E n ter r e menl~.
:Epice r ies.
Escla\es.
36
Escot,
II
Hi69, 1678 el 1687 ... ... ,." ............ 236
Voy. Charges publiques.
Ville su périeure.
Voy. Procureurs.
(DanM!I ), &ienr d e n ouc, était ,'iguie r A 1\IarseilJ.e en t ~6 ...... , . ........ , ........ . 3$
J'oy . FUlléraillcs.
J'oy, MaisoDs relig ieuses,
Le mattrc, à ll farseille, pouvait re,'eoir trois
fois su r l'affran chisseme nt accordé à so n cs·
ela\ e ... , ...... ' ... , ........... ... ... , •
E\êque de Cominge, assÎste au jugement de
4 hérét iques condamués et brellés \'irS à Marseille,Ie 7 mn i1 318 .......... , ... . . , .. ,.
'28
�-
434 -
-
( Ray mond d' ), che\'alier • était. "iguier il Marseille en :l 2D6 . . ••.•.••••••• . · . ··• · ·· ·· • 27
Etienne Martin , juge des terres de l'é,' ~ch é de Marseille J assiste
au j ugement de quotre hérétiques condam-
Esparron
nés cl brillés il Marseille le 7 mai 1318 . . . 133
Etienne de Puget , é\'équc de Mar&cillc, cède il ln ,'ille, le 21 mai
1647, la juridict ion de Sa int-l1arcel, des
Camoin s ct de la RC)'ll ardc,m oycnn ant1 lS,OOO
lines tournois . lesqu ell es de\'oient être employées li la constru cti on du palais épiset'l)a!. 204
Etrangers.
l'o y. Biens des étrangers.
.
Ë \' ~ch6 de Marsc iHe{juge des terres de l') cn 131S.Voy. Etlenn o
Marlin .
Experts.
Voy. l\fahres des pierre!' .
435 -
Ffroud
(G uillaume ) . chc\'ll lier, seigneur de la GardeTbéon ier. noble damoisea u, (!tail ,iguier à
Marseille en 1330................... . .. . 29
Féri s,
notaire, étai t secré.taire de com mun auté en
1606 .... . ..... . ....... . .. . . .. ...... . .. 23~
Ferrier 1
notaire , était secrétai re de la communauté
en 1600 . . ......... . .. .. .. . ... .. ....... 235
Fes ti ns.
Le IUle de la table étai t proscri l do ns l'a ncienne 1\lorseille; des inspecteurs apl)clés
gynéconomes étaient chargés de s'assurer si
le nom bre des conviés CL la dépense du res tin ne délJO Ssa ient pa s les chiffres fixés par
le réglcm ent •........ . . , .. .. , . . . . . . . . . . ilS
....~ t es chômées par les notaires de Marseille ( tableau ) a\'Oli t la
ré\o lution rrantai sc . .. . . , .. ... . .. , ... .. 234
' ·oy. Calamités publiques.
Flotte de Floue était \'iguier à Marseille en 1349. ...... . .. . .
Fléaux.
f lOUe
I·'onctionnaires.
FU ll tanilles
F
Fabri
( Jean de), s ieur de Fobrègucs, élail. \'iguier
à 'M arseille cn USUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Fabri
( Paul ), était viguier à Marseille en 1301 et.
Forh in
38
1.2 ..... . . . ..... . . . ... ... ..... . . . .. . . n
Fa bron ,
}' arioe.
Farin e
notaire, éLa il s ecrétaire de la commun aulé en
1704 • 1705 Cl 1728 .. . ........ . ........ · 236
231
Voy. Blé,
Poids de La urel.
( Intcnd ants l'lOli f la \'c nle de la ). Voy . E lec·
lions.
Falricelli.
Voy. Hérétiques.
femmes à Marseill e, ne Ilo uvaient ètre saignees sa ns la présence
de lenrs p::l rcnt s . .... . .. ... ......... . . ·
Voy. Ar bitraleurs.
Forbin
Vorbin
Forbin
Forbin
19
I··or bin
Forbin
DOL ,
Féranrl
ParurC.
(G Lliliaume de) , s ieu r de l'horomc, était ,'ifHlIc r il i\lar .. eill c Cil 1306 ... , ....... ' .. . .
37
Fo rbin
29
( Guigues ) . Voy. Guigues- FloHe.
Voy. on:iciers de la communau té .
( Georges de ) était ,igu icr à Marse ill e
en
1463.. . .. ..... .. .. .. ... . ... .. . ..... . .
( Charles de ) 1 éta it viguier à Marseille en
130ï cl 1316.... ... ........... . .. . ....
33
37
38
( F ranço is de ) 1 seigneu r de Gardanne, élait
viguier à Marseille en ·11S30 ••. . ' . • ... • . 38
( Gaspa rd de), sieur de Soliers 1 était \'ignier
à Ma rseille en 16'13 ... . , ..... . ......... qO
( Gas pard de ) . marquis de Janson 1 était
viguier à Marseille en 162i.... . ...... . 41
( Gas pard de ) , sieur de Labarbell, était \'igllier à Mar!'eilJe en :1634,..... ..... .. . 41
( Jacques de), s ieu r de Labarben. était, iguier à Marseille en 1641. ... ,..... . .. 42
( Jean de ) était \iguier il :M arse ille en 1~14
( J ea n de ) , de Lambesc, était \ iguier à Marse ille en :1 362 ... . ... . .......... , . . . . . .
( Laurent de ) , marqui s de Janson. était
vig uier à Morsci lle en 1633 ......... , .. .
( Melchior de ) , s ieu r de Jan son, élait vig uier
1.1 Marse ille en 161 2 ... , ... '., ..... ,... . .
38
39
40
�Forbin
Forbfn
Forcalquier
-
436
( patamMc de) , sieur de Rians, était ,'1guicr à Marseill e cn 1633.. ... ...... ... . . 43
(Vincent de) 1 s ieur de LObarbcn, était ,'iguier
à Marse ille cn ~5{)O. . • . . • • . • . • • • • . • . . • . .
Antoine de ) éta it "ig uier il :!\larseille en
oSO
. ... . . .... .. ... . .. . . ... . . . ... ...
34
14 ~O .
Forcalquicl'
Fouquet de) était viguier à Marseille cn
Forcalquier
( Guillaume de) , seignenT de Vien s, était vi-
H~2
. . . . ..... . . . . ... . · .. · .. · .. · · .. · ..
3~
guier à Marseille en 1418. . . . . . ...... . . .
33
(Louis de) était "is uier li Marseill e cn 1287 ...
Forcalquier
( Louis de ) , scignclIT de Ceyrcslrc , était \'iForcalquier
guier à Marseille en 1388. . ..... .•. . . . . .
Forcalquier fil s
( Guillaume de) élaiL \' iguicr à l\tilTscille en
1419 . .... . .......... . ............ · ... ·
Foresla
( Gas pard de ) , baron de Trets, éta it ,' iguier à
Marseill e en 1642 . .. . .... . ... · .. · · ·""
Fortia seign eur de Pilles ( Paul de ), a ét6 ,'igu ier à 1\Jar se ille de
1660 à se ptembre 1682 .. .... . ... , , . .....
27
31
33
41
42
l'oy. l'err ata.
Fortia Forvillcde PilJes (Alphonse de) cheva li er de l'ordre milit aire
du Roi, li eutenant. pour S.N. en Pro" cnce.
marécha l de camp des armées d u R oi, cher
d'escadre dcs ga lères de S. l i. a été gouycrncu r-, 'iguier il Marse ille , du S octob re 1682
au 24 octobre 1729,., ....... .. ...... ,·· 42
Fortia de Pill es
"uy. l'errata.
( T oussa inlde), cbe" alierd e l'ordre militaire de
St.-LO llis, ca llila ine d 'un e des ga lères du
Roi , a été ca pÎtain c-go m'erneur-viguier de
Marseill e du 25 octobre 1729 au 21 octobre
1739. .. . .. .. .. .. . . . ..... .. . ...........
l 'oy . l'errata.
FOrlia
Fa rti.
437-
( Toussaint-Alpb onse de )
1
marquis de Pilles,
duc des Baom ei , baron de Per rois , seigneur de Pieuzin , Au ges, Montrort, etc. , a
été ,' igu ier à Marse ille du 1er. Janvier 1761
à la ré\'olution .... . ....... , . . . . . . . , . . . . 42
Voy. l'errata.
Fonille do Pilles . Voy Forlia- Fof\'ille de Pill es,
Fou gasse,
nota ire, était secrét..a ire de la communauté en
1709. , ..... . .... , . .. . ... . .. , .. . . . ..... 237
Voy. Blé.
{ Laurent de } éta it, iguier à Marseille en
lm .... ... ... ... .... ................ . 31
}~ ranchi ses de 18 curie. Voy. Libertés de la curie.
F ra nço is 1er
( Lou is Xil et ), ordonnen\. que les procu reurs
ne sero nt plu s admis ap rès un ou deux ans, à
. 'o urs .
Fracassini s
demander le paiement de leurs honoraires.
1 507-1 ~ 3 5
............ .. ...... . ... . .. ... . 231
François t ef défend a ux procu reurs de commun iquer â leurs elients
8nnt le jugement, les pièces Qui leu r seraien\.
co nfiées par la partie ad\erse .. , . . . , . . ... 231
Ii' rançois du Ca nnet. Voy . Ca net.
Fran ço is ,
seigncur de Cbolcl éta it \ iguier à Ma rseille en
Fréro ts .
Frisons .
f'ulco de Ba rreiri a
li' ull érn illes.
1498.... . . . . ..... . . . ..... . . . . .. . . ....
Voy. H érétiques.
Voy. Lois des F risons,
était viguier à Marseille en 12.44 et 124 ~... .
37
26
00 n'y pl eura it poi nt dans l' ancienne Marseille i clics éta ient au contraire terminées
par un festin ... . . . , ... ,., .. .. ,.........
13
42
( Al phonse) , che\'olier, marquis de Pill es ,
baron des USlIlll es , de Perh1js . Fieuzin , 'Montfort , Cotechalld c , Alibret ct alltrCS pl aces ,
a été C3 Ilitoi ne-go uvcrn ellr- ,' igllier à Marseille du 28 octobre 1739 iHI 31 décembre
HUU .. ... . . . . ... . • . . . . ... .• .. . ........
Voy. l'errala.
42
Gabriel ,
lI ota ire, était secrétaire de la communauté en
IU'I , 16<2 Cl 16<3 ... . ........ . .•... . •. 235
�-
·~3 8
Ga ges des assemblées . -Tribunaux. Ga ges.
J'oy. Sa l.lire.
Galiens
-
(i·iraudon ,
(Oc celui qui f rCO Îllcs).
Gis \'ald o
( Fronço is d e) , s ieur des A isS 8r1S, 6tait VÎg UÎl' f
la Marseille en 1631 .... .. ........ . . .. .. .
Galinié
GantclOl C
Gontehni
( les frères ) construi se nt cn 1185, l'un des esca lier s dc l' hOpilal du SainL-Esprit . . ... . ...
( Roslon g) 1 scisncuf d' Ai guières , était ,'igui er
la l\larseil1c en 1339 ....... .... . . . .. . . . . 2n
( Royrnond )éloit ,ignl er li I\1arscillccn 1325 . 28
Leur uniform e 6 \' 8 n L 171)0 . . . . .. . . ... . .. . .. 289
Gardes de ,'ille.
Gardien des frère s mineurs . l'"oy . llcrtrand .
Garrel dit Catin
( Gaspard ) éU it vigoier il Marseille en HS56. ..
Ga ssoli
Gla nde\'ès
23
Gland e\'ès
39
(A miel ) était un des ,iguiers de Marseill e en
1300 .... . . .. ... . ... ... .... . ....... . .. . 27
(A m iel ) était yigl1 icr fi Mar seill e c n 136t. .... 30
GassoH
Gaubert de Mass uet 6ta il \'iguÎcr à 'Ma rseille en 14 3ï . . . . . . . . . . . 30i
Ga ucher de la Roche ) seigneu r de Ce)' restre , éta it \'i guier li Marseille en 1217 el 1286 ..... . .. . ... , .... . . 26
27
( J ean ), sieurde Grambois , éta it \'ig ui er li Ma rGautier
seilleen1 ISï 2 ....... . ..... .. . .. ... . . . ... 39
Gauti er de la R oche était vigu ier li 1\Iarsci1Je en 1386 . . . . . . . . . ..
Ga utier de la R oche , che \'ali er , 613it vi guier à. Mar seill e en :t 395.
Gautier de la R oche, seigneur de Cel' reslre , étoit vi g uier li Marse ille en 13ï7 .. . ... . .. . ' . .... .. , ......
Gazel,
notaire, était secr étaire de la commun àuté en
31
32
31
1 M7 ...... ...... .. . . ..... ... .... .. ... 236
( les ) n'étaient point admi s dans l'ancienn e
M arseille . ... . . . . . . .. . . . . .... . . .. . .. ... 13
Géra rd Adh émar était ,'iSuier à Ma rseille en 1270 .... .. .. . .. . 26
Gérard Adbémar , cbe\'a lier , seigneur de Gri gnan , était \ iguier à
lUarseille cn 1368 . ... .. .. .... . .... . ..... 31
Gimel
(Ant oin e) était \'ig ui er à Marse ille en tti81. . . 36
Gin gembre.
l'oy. Arehe\'êqu e d'Ai x.
Girard.
nota ire , éta it secrétaire de la communauté en
Gens d' armes
16%.. .. ... .. .. ... ..... ....... .. ...... 236
Girard .
notaire, était secréloire de la co mm una ut é cn
1734.1735 cl 1747 .. ................. . .. 237
Giraud ,
notaire , éta it secrétaire de la commun a uté en
1707 .............. . ..... .... ... . .. .. .. 237
l·39 -
nOlaire, éll'it secrétaire de la commun auté en
162 ~ .... . . . ... . . .... .. . .. .. ... . . . ..... 236
(Mathieu de ) était un des ,'iguiers de Ma rseille
en1361 ......... . . . ... . .. . ... .. .. . . . .. 30
( A nloin e de) . étAit \ igu ier lI l\1 arseille rn 1 M7 . 38
( A nto ine de ), sieu r de Cuges , éta it \ iguier à
Mar seille 1323. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
(E lion de ) • seigneur de Faucon 1 éta il \ iguier à
Ma rse ille cn 1<$26 . .. . . • . , . . . . • . • . . . . • . . . 33
( l:Ionoré de), s ieur de Gréoul x, éta it \'igui er li
Marseille en t4 82 et 1485 . .. , . . . . . . . . . . .. 36
( Is nard de) 1 Seigneur de Cuers 1 élait \ iguier
à Ma rseille en 1343.: . .... . .. .. . . ........ 29
( Is nard de ) . seigneur de Cuers, étai t viguicr
Gonsal"i
Gornoldi
Go th s.
Go urd an ,
Go urd an ,
ft M ar~e ill c en 13ïO Cl 1380 " .. " " " ".. 31
( Pierre de ) . seigneu r de Chateauneur 1 éta it
\'iguier à Mar seille en t 1S25..... . ........ 33
( J ean ) éta it \'iguier A Marseille en 1403. . . . . . 32
( n ern ard ) , Cllc\'oli er, seigneur de Gard ann e.
étail \'ig uier à Ma rseille en 1420 . . . . .. . . .. 33
Leurs lois ontélésuh ies il Marseille .. . .. ... t9
notaire, était secréve de la communauté en 1688. 236
nota ire , éta it secrétaire de la commun auté CD
1720 .. .... .............. .... .. " ...... 237
notairc. était secréta ire de la commun aut é eD
1760 ....... . .. ...... . . . ... .. .. .... ... 23'7
Gou\'crn ement. de Marseille. " oy. NO lwe lla (orm a deI gouvernam ent de Jt1a rJeilha.
GO ll\'c rnement de Marseille . -Voy. Omee de la connntln aulé.
Gouvern eurs des arm es de la commune ( des) . . . .. 1.. . ........ 43
Go urdan,
Gouvcrn eurs de Mar seill e. Voy. Charibert .
Voy . Corroti ers .
Grabeleurs.
Yoy . Blé,
Grains.
Poid s de La uret .
( A nnib lll de ) 1 s ieur de ~T oa n s , était \'iguier à
Grasse
Marseille en 1G.i6 . .. ... . ..... .. ...... · .· 42
(
n
ern a rd de ) , seign eur de Ua r . chambellon
Grasse
du roi- comte , était \' igll ier ~ A Marseille
en 1412 .................... .. .. ·...... 32
�-
-
~40-
r.u illau lll e,
( Dertraud de ). seigneuT de Dar. était \' igu icr
Gra sse
à Marseille en 1321. . • . . . . . . . . . . . . . . . . ..
seig neur d e Vill emu s, était u n des \ iguicrs d e
Marseille cn 1439 ..... .. . .. ..... . ..... ,.
34
Guill aume d e la Voute, était \'iguier à Marseille en 1323 . .... ...
Guiran
( Pierre de ) était ,'Igu ier il Marseille en 1tJ79. .
2S
39
28
( Rimbaud de) • se igneur de Dar . était ,'iguicr
à 1\1nrseille en 133t. . . . .. 'o· . . .. .. .. . ... 28
Greffe de l'éc,'ito1're. No te y relative . ..... •. ..... . ... ••..•...• 275
Greffier de la com mune. Voy. Notai re-gromer.
Greffi erduju ge du palais cn 1Ii2 9. J'oy. A lbert .
Gremer du juge-mage en 128!:i. Voy . Aycard .
Greffiers de la commun e. Voy . Scr r é lnir cs~g rc m e r s.
Grégoire de , rice-Dominis . r O!!. Yi cc-- Oominis.
Grim aldis
( An gclill d e ) de G~n cs) était \' iguicr à Marseille cn 1328 .. . . . ,. .. .. . ... ..... ...... 28
Grima hlls
( Jea n de) éloit viguier à Marseille cn 140ts . 32
Grasse
1
Grimald is
(N"icoJas de ) , se igneur d 'A n tibes, élait vig uier
33
Grlmaldis
il Marseille cn 1422 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
( Pierre d e ) , seigneuJ' de CMteaun eur , était
,iguier à Morseille en 1505 . . . . . . . . . . . . . ..
lI otaire, éta it secrétaire d e la commun au té en
31
Grosson,
~~ I -
Gu iran d e S imiane . seigneur d 'A pt, était viguier à .Ma rScille
co
1314- 16.. . ..... . . . ... .. ... ........ . ...
Guiran de Simian e , chc\·t'llier . seigneur d'A pt et de Casenem"c,
était \'iguier il Marseill e en 13M .. . .... . ..
Guillaum e du Vair lai$se par son lcslt'l ment du 12 juin 1620,
36,000 fr . il l'Hôpital du Sa int~Es prit , etc.
Guiramand
( P ierre ) . seigneur dela P ène 1 était \'iguier à
Marseill e eo 1M3 .. . .. . . .. . ....... . . . ..
Guittard
( Pierre) léta it \'igu ier à Marse ille en 1283...
Guittard
( Pierre ) , se igneur de Pierrelate 1 d amoisea u,
étaiL ,'igu ier à Marseille eo 1384 . . . . . . . . ..
Gynécon ornes.
" oy. Festins.
28
2!)
22
31
26
3t
1725 , 1738, 1739 ct titJO ......... . .. . ... 2·37
( J . -no Dernard ), nota ire, était secrétaire de
la commun auté en 1784 ... . ..... . ... . ... 237
Grosson
Grosso n el P on sard , nota ire!', étaient secrétaires de la comm u-
Il
nauté en 1ïG4 .. ........ . . .. . . . . .. . . . .. 231
Gueyrard,
Ilo tai re , étt'lit secrétaire de la co mmuna uté en
Guidon
( Fran ço is) Gttt'doltus étai t vig uier à Marseille
1729 ..... .................... .... . .... 231
en
13~il...... . ...... . .................
30
Guigon et F lotle, seis neur d e Cu rban s, éta it Yiguier à Ma rseille
c0 1390 ... . . ... ...... ............. .. . .
Guigues F lotte , étail YÎg uier à l\Jarscill een 1311, •••.•••• . ••• . .
Guill aume ,
32
31
p révôt de Riez, assis te a u ju gem ent de q uatTe
le 7 m a i 1318 ........ . . .. .... . .. . ... . . 133
bâta rd de P oiti ers, était nll des \'igu iers de Marse ille en 1t'i29 ct H38. . . . . . . . . . . . . . . . . . •
33
34
Guill aume,
seigneur de Cad enet, éta it l'u n d es , igu iers de
l\J arseille en 1293 ..... .. .... ... ...... . ..
21
Guillaume
che\'t'l lier , seigneur de Ct'l dell et, éta it \'igu ier il
Marseill e en 1298 .... . ... , . .. . ..... .. ...
27
1
Hazard,
notaire
1
23
était secréta ire de la communauté,
eo 174tJ, 1751, 1767, 1773 et 1782 . . •..•.• 237
Uenri I V ordonne, le 2 d éGembre U97, que les procureu rs ne
p ourraient se prése nter 8UI enchères pour
hérétiq ues co ndamn és ct brillés à l\Iarseille
Guillaume,
Da lle au poisson. Voy. Poisson .
(P. ), cons truit , e n 1781 , l'un des escaliers de
l'hÔpital du Saint-Es prit. .... . .... .. • ' . . .
I1armille
le compte de leurS clients , sa ns êtr e mu~
nis de l't'l rgent n écessaire, à m oins d'en répondre p ersonnellement . et qu ' ils seraient
tenus de J'emeUre aUI parties J daos le d élai
de ci nq à dit ans. les pi èces de procès.
Le parlement de ll ro,cnce réduisit cc délai à
3 ons, le 30 décembre 1602 ........... '"
23.
�Uéro.nt "ublic
Déra ut public.
Héréliq ues
H2 -
-
( dOl ) . .• • .. ... • ....... •.. . ... . .. •.. . . ... . 29
Voy. È/oclions .
( les) étaient/Jours uhis à Marseille. - Notice
s ur les ~ relig ieux du liers-ordre de Sa intFraoçois , appar tenant à III secte des Frérots
a ppelés FroticelU en Italie, co ndamn és ct
brtllés vifs à Marseille le 7 mai 1318. _
Noms des juges . etc . .. ...... .. ........ t33
HerrnenLicr
(A ntoin e), s ieur d 'Orgon . étni t ,tigui er à Marseille en 1~36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Hommes
( des deul honn êtes) établis pour la ,'en le ct le
m esura ge des dr aps ............. . . . . . ' " 2-83
Hommes de Marseill e. Du mai ntien de le ur liberté ... .... .. .. . 367
Donneurs publics . Nul possédant à Marse ille n'en pou \'ait être
4'13 -
pricur des domin ica ins 1 assiste au jugement
de q hér~liques condamn és ct brOlés ,irs â
'Marseille le i mai 13'18 .. , .,.", .. , .. . . ,.
( Da"id de l, baron de Ueaujeu . était vigu ier à
lI ugues
Marsei lle en 1649 , . .. .. , . . .. . .. , .. "., ..
lIu gues de DOU1, ,'icomte de Alariieille 1 prend l'h ôllital du St.Esprit sous sa protection . . .... , ...•. , . ..
Hugues Fer était ,i guler il 'Marseille en 1120 . . , .. , . . ,..... . ..
H ug ues fils était ,'iguier à Marseille de 11 80 à. 1210, . . . , ... . . . .
Huiss iers de la curic . Voy. Messagers.
133
42
20
25
25
cscusé . . .. , ... , , . . . . ... , , .. . , . , .. .. . " 353
Honoraires
Voy . Sa laire des a\'ocats,
HÔpital du Saint-Es prit. - Notice y r elat ive .. . .. . . . . . " '" " . 20
139
Hôpit aul du Saint-Esprit et de Sa int-Ja cqu es de Ga lice , Les
recteurs de ces hÔpilaul di stribuaient le re,'enu d 'u ne renI e créée, e n 1394, par Jullien
de Caso ul l. , . ... . . , .. .. , , . .. .. , .... , .. 20
Hosimel ou Hos pinel donne une maison, en décembre tt88 , pou r
l'agrandi ssement de l'hôpital du Sa int-Esprit
de Marseille . . , . , , "" , . .... . , . . , .... ,. 20
I101el de Jarenle s itué ru e de la Miséri co rd e ( ancien) ; les tribunaux de 1\larseille r so nt tran sporlés en 174ts
On y ,royait encore en 1790 un tableau représenta nt les cons u ls \' ~lus d' un e robe d 'éca rl3l e à
manches étroites., . .. . " . ... . " .... , . . .
lI otel de ville
( l'an cicn ) étai t situ é So r l'emplaccment occ1J pé
de nos jours par la chapelle et la cour de
J' hôpita l du Sa int-Es prit., . .. , .. ... .. , '"
Il Otel de ,il/e
( sa lle ,"erte de l' ancien ). Épo qu e à laqu elle on
a comm encé d'y tenir les conse ils de ,'iIle , ..
Hôtel-Dieu,
Voy, Hôpita l du Sai nvE sprit.
Hôtel d e Yille.
Hue
( Jean ) éta it \'ig uier il :Marseill e en 153-1 et t532,
Hu golin , podestat de Marseille. Voy. P odes tats,
t26
Hu gues était viguier il Ma rseill e Cil 1t20", . . ,., , " ". , .".".
25
t39
Hôtel de "ille.
125
t 2G
38
1
1ca rd C'~ Vachier , notaircs • étaie nt secréta ires de la co mmun a ul~ 236
en 1639 - 40 . . .. . . .. ...... . . ... ... . . . .
Immunités de Marseille. Voy . Libertés de la Curie.
In huma tions.
Voy. F unérai lles .
Ins pectcurs dcs armes. Vo y. GOll" eru eurs des armes .
.
In spccteurs des cbemins. Vo y. Élections.
In specteurs du poids ctde la vcnte des comest ibles. Voy. Eicellons,
I nspecteurs des Festins. J" oy. Elections ,
Fcstins,
.
. e . VOY. Eleclions.
Ins pecteur s des \'enles du palU et d e 1a rarm
[nteodants des armes. Voy. Elections,
Gouveroeurs des arm es.
Inteodnnts des chemins , VOY. Êlections.
.
Intendants pour la "en le du pain et de la rann e. Voy. Elections.
�-
lH -
-
445-
l o urd ,m
( Guill aum e ) , seig neur de la Ba$tide- cles- Jor dans. éta it ,i gu ier il Marseill e en 1345. .. 29
J ossin •
nota ire. éta it secrétai re de la comm unauté
en 16iS2 el 1670 .... .... .......... .. ... 236
J ourda n de Lautar éta it viguier à Marseille co 1233 . . . . . . . . . .. 2~
Judica tures de?tlarseille ( 01lcienn es ) . J'oy . T ribuu aul.
Ju ge,
notaire. éta it secrétaire de la comm unau té
en
J
sacri stain de Marseille , assiste au jugement de
qualre hérétiques cond amnés ct brdlés 'ifs
à Marseille le 7 mai 1318 .. .
133
Jacques ,
seigneur d'Orai son , éta it ,'iguicr à Marseille
en I J3iS.... .. ....... .. . . .. . . . . . . . .. . .. 29
J acqu es,
seigneur de V illemu s . étai t ,' iguier à Marseille
en 1440........ . .. ... . . . . . . ... . .. . .. .. 34
J ac ques de Ca ml1is, lecteur des }' fères mincurs. assiste au jugeJ8cqU CS ,
.... ... ......
ment de qu a tre hérét iqu es co nd amn és CL
brOlés , ifs à Ma r cille le 7 m ai t 3t S ...... . 133
J acques Rodulpbi . lecteur des FF. Min eurs. assiste au jugement
de qua tre hérétiques cond amn és cLbrillés " ifs
à Marse ill e le 7 mai 131 8
133
Jarret.
J>isposit ions prises rClativcm·c·n·t." ~t;~ 'e~~'x' ~~~:
rui ssea u. CLC•• ••• • • ••• , • •• • •••
86
3.1
3~7
Jaubert ,
nota ire , était secr éta ire de la communauté
en 1M9 Cl 169!S ......... . .... ... . . ..... 236
J ea n .
so us-p tÎeur des A ug us tins, ass iste auju gement
de q ua tre bérétiqu es cond amn és et brll. lés ,'irs
à lUarseille le 7 mai 1318.... .. ........
133
Jea n de Verunis 1 lec teur des Frères !\tineurs, ass iste a u jugeme~~
de qu atr e hérétiq ues co nd amnés el brillés "irs
à Ma rseill e le 7 ma i 1318 . .............. 133
Jea nne
( la rei ne) donne le château de Sa int -Marce l
J oa nn is
J oca le.
8ux !\ta rse illa is. - Oc tobre t 31S7 . . .. . ... 203
( J ea n ) était vi guier à Marseille en 1U01 . . ... 31
J'oy. A rn oux J oca le.
167 ~
.. . .... . . . .. . ............. , . .. 236
Ju ge de la ville s upérieure en 1318 . l'oy. P andulphi.
Ju ge de la pro,-ince (grand ) . Voy. V ivaud.
Juge de M arseille en 1318. Voy_ A lbert de Sison .
Ju ge des appell ations à Ma rseill e en 1318. Voy . Cur atier.
Ju ge des terres de l' é,'~ché de Marseille cn 1318. Voy . Étienne
Martin .
luge du Pa lais
(de l'omee du ) ; ronctions, eIC ... .. . . . . . . . · 139
et suiL
Ju ge d u P alais à Marseille en 1318. Voy. Dérenge r ( Ceorrro)' ) .
Ju ge d u P a lais à Marse ille en 1429 l'oy. E lesan .
Ju ge d'a ppel ou Ju ge-Ol age à Ma rseill e ( d u ) ... .. .... .. .. _. . 143
Ju ge ordin a ireou premier j uge à Marseille ( d u ) ......... .. . . 143
Ju ge ct Fréret de Marseill e. Voy . Sain lr Don nel.
Ju ges de la ,'ille "Îcc-comila le de :M arseille. - De la prestation
de ser ment.... . .. . . .. . .. .. . ... ·.· · · .. · 11 9
De leur translation dans la cour de Marseill e el
J uges.
de l' inslallat ion d' un ju ge .. ..... .. .. · •. ·· 147
(
les
), à Marseille, ne po u,tnient ètre nommés
Ju ges
arbilratcur s ou arbitres . . .. . . .. ... .. ... , 15t
Ju ges de l\hrseiH e.
Voy. Charibert .
E leclions ,
Serm ent .
Ju gemenLS r end us pa r les anciennes ju dicatures de Marseille.
Voy. Tr ib unaUl.
J uirs en P ro' ence ( les ) s'étaient 8u ribué le cumm erce des
épiceries .. . . . .. . . . . ... . ... . ... . ... . ... 309
Juh'crics d' Aix. de Saint-Mal im in, de Lambesc, de l\1alaucène.
etc. l'oy. Arcbeyéque d'Ais.
Jullien de Casauh: Voy_ Casauh:.
Jullian ,
nolaire, élait secrétaire de la commun auté
en 1681 ..... .. .............. .. ........ 236
�Juridiction
Ju st ice
-
HG -
(In)sur les lerres de S3 int-l\larccl , des CamoÎns
oL de ln Rc)' norde, e Sl cédée b la 'ille de
Marseille. Voy_ Etienne de Pu gel
( la ) était rendue publiquement Cl gratuit ement
à Marse ille .. . .... . '" ....... ... ... ....
4lï-
]~ au re n c i
.(;8
139
( In ) rut rendue à Marseill e, de 125811 la (ln du
XYe s iècle. dans l'hôpital dn St-Esjlrit , ele. 139
I.
La gna c
( Pons de) éta it \ igu icr à Marseill e en 1373.. .
Lombert-Ad bémar , seigneur de Monte il et de la Ga rd e, était
31
\'iguicr il 1\larsc ill c cn 139li . . ..... . ..... .
Lambesc
( jui \'c ric de ). l'Dy. Archevêque d 'Ai l .
Lan chac
( Pierre de ) était riguicr ù Marseill e cn 1383.
tandulr de Brancns J chevalier . de No plcs, était, is ul er à Marseille en 1361i., ..... .. .... ............ .
La sca ris
(Claude de) , seigncu'r dc ChfHcnunclIf, élOil
"i guier à Mars cill e en 1a~3 . ........... .
Lascaris
( Guillaume-Pierrc de ) , des co mtes d(' Vintimill e, éloit yigu ier à Marse ill e en 1402 et
14•... . ............ . ... .. .. ... ... .. ..
Lascaris
( Honoré de ) , d es co mtes de Vinlimille . était
un des , igu iers de Marseille en 1439 .. . ..
Lascaris
( Qu in tin de), seigneur de Châteauneuf, él ait
viguier à Marseille en 1528 et 1329 . .. . . .
Latour dit Lobra u ( Antoi ue de ). l'O!f. Lobrau
32
31
( Antoine de ) ~tait \iguier su brogé li Marseille
en 1 ~8n... . .... . ... . . ...... .. . . . . ....
Lausardi
( J ea n ) éla it' iguier il Marseille cn 1396 . . ...
Laval
( Mathi eu de ) était, igu ier à Marseille en 1.416.
Lebon .
notaire , était secrétaire de la commun auté
en 1662 ... .......... . ....... . .. .. ... . .
Légi slation marseillaise. Voy. StatulS.
Voy. Dit:.
Lég umes.
Lem a,ngeur
( Pierre ) était ,'iguier à Marseill e en 1271 ...
Lenière et Dernier, notaires , élai entsecréla ires de 10 communauté
en 1585 .......... . ... .. . .. ..... ..... ..
Lerca ro
( Geoffroy ) . seigneur du Lu c, était viguier
à Marseill e en 1358.. . .. ... .. . . . . .. . ...
Lelai ge
( droit de). Voy. Lalle.
Liberlat
( Barthélemy de ) était ,iguier à Marseille
en 1598 . 1 ~9n Cl 1600. .. . . . .. ..........
Liberlal
( Pierre de) était' igu ier à 'Marse ille en 1596 el
1397 . . . . ...... .. ........ . . .... . .. ... ..
Libertés de la Cu rie. Des ~e in es établies contre ceux qui les
\'iola ient .......... . .......... . ........
Lib ytines.
J'oy. Bières .
Limites ct iss ues da ns le terri to ire. Voy. l\1aftrcs des pierres .
Line ron ge.
l''oy. Statuts municipau 'S.
Line rO)'8 le cou ronnée . - Sa \ alenr an XIIIe siècle .. . ... . .. .
30
40
32
33
236
2G
235
30
40
40
367
24
139
3n
Li\'res desa nciennes judicMures de Marseille. Voy. Trlbu03ul de
Saint- Louis et de Sa int- Lazl\re.
Lobet,
notaire, était secrétaire de la communa uté
ft
Lobrau
( A ntoin e de la T ou r dit ) , se igneu r de la Co ll e,
34
Loi du Talion
Lois
était Yigui er à Marse ille en 1468. . . . .• . . . . 35
( la ) a été s uhic à Marseille... .. . .. . . . .... 19
( les ) graH'!essu r des tabl es étaien t posées sur
les places publiqu cs dans l'ancienne Marseille 12
wl~
38
Lau e
( droit de). - Note y relath'e ... . .... . ... . . 69
L augier le je une . notai re. éla it secréta ire de la communa uté
cn 1 ilt, .. . . . ....... . . . . .. . . ... ...... . 237
Laure.
nota ire , était secrétaire de ln communauté
Cil 1671 ....•. " .• . • .. ..•.•.. . .• . .. .• .. 236
. . .. .......... . .. . . . ........... n6
Loi s nau tiqu cs de Marseille. Démosthènes en fit "éloge 1
d'oprés Simon Chordins . ... . ........ . . . .
Lois des D ou:.e l'ables ( les)
l.ois des Fr isons
( les ) .. .
onl été obsen 'ées à Marseill e . .
Loi s deo; Goth s
( les ) . . .
Lois des Ripu aires ( les }.. .
Loi!' cl es Visigoths ( les) . . .
16
18
19
�-
44R -
loiS dunl J'obser\'olioo 8 été Bussl gArdée à Mnrseill e.
Voy . Code Ju stinien .
Code Théodosicn.
Lombard.
notaire . était secrétaire de ln communaut é
(' 0 1661 et. 1672 .. .. .. . .... ........... . 230
( ViSÎan de) éta it ,'iguicr à l\18rscillc cn 1480
ct 1481 ............... · .... .... .... . .. 36
notaire. était secrét aire de la communaut é
en 1737 .. . . ... . .. . . ....... . · . . ... .... . 237
( Paroles de ln reine Jea nne ct du foi ) au slIjet
Lom énie
LOllie .
Lo uis
de leu f donation du chât ea u de St-Marcel
ou~
M arseillais........... . . .. • . •. . . . ... 203
a utori se l' élection a nnu ell e d ' un n"ocat pour
Louis Il
assister les consuls à ln mu'nu ten tion des
priuiiéges de la villo. - CCl avoca t pre nd le
( maltres). J'"oy . Maît res des pierres .
Ma ço ns
Madalon de Vintimille, baron de Ton'cs, était \iguier à Marseille
en 1616 c t 1M1 .............. .. ....... .
Mag istrats.
J'"oy. Elections,
Offi ciers d e la commun auté.
Magistrats d e l'uni\'ersilé marseill ai se ne pouvaient receyoir des
présents.. . .. .. .... . ... .... . . .. . .. . . . . .
Ma illet,
notai re, était secrétaire de la comm unau té en
1700 .... . .............. .. .. . ..........
lIla' sond 'Anjou ( 1 re ) .. . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . ..... .
M aiso ns relig ieuses ( du poi n e que l'on dOlln ait a Ul ) .... . .....
Atoi slrol
( Paul de). s ieur de Montd ragon , était \ igu ier
il Marseille co 1M7 .. . ..... . . ....... ... . .
Maitre de3 I)ierres ( des tro is) cho isis pour j uge r cer taines con tes-
T'Dy .
Cl
plus admi s. a lJrès un ou deux ans, à
dema nd er le pa iement de leurs honora ires. 23 1
Louis XIII. roi de Fran ce. arri\'eà Marseill e le 8 octobre 1622.
- Costum e des Co ns uls ... . .. .. . . ...... 126
Loup ,
successeur de SI-Hon net , premier préret ct
jllge de Marseille, prend le titre de Duc de
Lom'et
Lus ign an
J\iarseille. .. . .. . .... . . • . .. . .. . ... ... ... 18
( J ean ) , seigneur d'A igalières , était \'ig uier
à Marseille en 1413... . . . . . . . . . . . . . . . ... 33
( J ea n de) était vig ui er à Marseill e en US48
et U5 1 .. ................ .. .. ... .. ... . 39
lU
Al:&bill y,
notaire, était secrétaire de la communau té en
lG80 ct 1697 .. ..... .................... 236
236
5
30!)
<i2
pOUf ju ger
Marie de nlois.
François l o r ord onnent que les procureu rs ne sertlot
27
lot ions ct de trois aul res homm es nommés
les conlestat ions des limites et des
issues d ans le territo ire . ... .. ... .. .. . .... 275
(ju Ï\ er ie de) . J'oy. Arche\êque d·Ait .
litrc d'Assesseur en 1436 .. ....... . ... . 227
Louis Il
l oui X II
H
Ma laucène
nOlaire, était secrétaire de la communamé en
1664 .................................. 236
l\larc d 'a rgent lin j sa \aleur au i3a siècle . .. .. ...... . ........ . 3iS
Marchandises
(entrée et so rti e des). J'oy. Table de la Iller.
March ands.
Voy. Conseil de ,me .
Marché au blé.
Voy. Poid s de Ja urel.
l\lorioges.
Les co rrati ers de Marseille ne pou\'aient rece roi r aucun.s deniers , p"ésellts, etc. pour les
ma r iages qu 'i ls traila ient. ............... 2!HS
Ma rie de m ois, régente de Louis Il ) roi de Sicile el comte de
Pro\'encc) ordonne que les consuls cl autres
officiers de ,'iIle seraien t élus annuellement
pO l' la \'oie du sor l. ...... . ...........•.. 1ï7
Mar in
( Paul de ) , s ieu r de St-Miellel ) éta it \ iguier
à Marse ille en 1629.. . . •. . ..... . . ... .. . 4t
Marm ande
( Arnaud de) . Voy . Arnaud de Marma nde.
l\Iarr 31ius de St- Nazaire, podes t8l de Marse ille. l'oy. Podestats.
)larseille ,
Arles. A,'ignon Cl Barra l des BaUl co ncluen t
en tre CUI un trait é d 'alliance orrensÎ\e et
déren sirc. - Charles d'Anjou les assiége.
Ics punit . etc. - Condit io ns imposécs 3
l\Jarseille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
Ma llet,
Il.
29
�Marseille,
-
450 -
A perç.n s ur la forme d e so n admini str atio n
OHml la d omin 81ion de Ch arles ,l'Anjo u ..
11
l\1::m:;;(' illc d1\ i ~éc en 3 pnflics : la cit é é Jli ~co ll o l c.
10 cit é , h'oTlllolc 1111 ,i ll c- lla ~sc
ct 10 ci té abb ot iale.
tn cit é ' icollll l\ lc étoil gO\l\ c rn éc po r d es
àlcss ngers ou cen seu rs ( htli s s i e r~ ) Ile 1:1 r uri c ( tntJlJnal ) N d<s
bât ons dort·:; ,l{' la cnr ie ( 111>:;;) ... . .. .. ... 271
i\ lc"u nlg{' el H lltC de:;; drall!'. l·ny. l)rll p<:.
i\ le<,ures.
Voy. I)oid~ c l mcsu rc'"
" Iét icr ::..
l\lcuniers
1
OU \
con suls Oll pclés rec teurs d e /a cOl1{réric du
Saùll-E3pn'l. . . . . . . ... . . . . . ... . . .. . . ..
i' lor scillc.
j9
l\Jichcl
n es d C ll ~ CO UTS q u i d c \'o ic nl 3' être étab lies ou
;'II orseille élail di\'Î séc cn ~* (Iu ar\icrs :lP I1C lés Six ains au X IIIe
siècle ..... .. . .. . . . . . .. . ............... 289
~ l arse il1 e .
l'oy . Admini strat eu rs d e Marseille.
( GOln'ernem cnld e ). Voy. lVol/velln (arma dei
Marseille.
gOIH:erllome'lt.
( Presta tion d e serm en t du
,icaire
l'oy. Chefs de métiers.
f iers meuniers el lnuleticr:.. -lJislloslllon:;
)' reI3th·es., ... . . . .................... 337
( frère ) , inquis Îleur , cond amn c QlIAlrc hérétiqu es à ~tr e brlilés , ifs h Marseille le 7 m a i
onlonnécs .. .. ..... .. .......... '" ., . '" 1~ 3
Marseille cède cn 1262 all co mt e de Pro\cncc. qui le lui donn e
en octobre 1357. Ic clu\\eoll dc Sn int- 'M afcel. 203
. Ses' icomlCS ont possédé le ch:\lcall de SO illli\l nrseill e.
'Marco\. Voy . Ch:\lca u de Sn int· Mnrcel.
Ma rseill e.
41; 1
13·18. - Terrcs ~ ur le<:qllcll es s'étend ait
so n au torité . . ..... , .. . .. .. .. . ......... 133
~ Ii ch el
( Xicolas ). Voy, Nico las Michel.
Mili tnÎl'cs n 'éUlicnt poin t ad mi s armés d ans J'ancienl1C Mar~l~ . . . . . .. . . . . ... .. . .. ... . ...... .
notaire. était secrétaire de la commun auté en
i\lillc,
1623 ct 1632 . ... ... . .. . .. .. .. . ....... 326
i\limcs élaient banni s dc Ma rseille . . .. . . . . .. . .. ............ .
~ lin e nc éta it l'u ne d es trois grand es dhinités honorées
ct du
Mi s tra l
Sou s-\'icaire de la ville " ice- comitole. cie. )
sc ill e . ......... . . . .. , .............. . .
( lJ ominique de ). baron dc Croze, était \iguic r
l\liue Cl Dérard y, nOlaires, éla icn lsccrétaircs de la comm unaut é
cn 16,9 .... . ...... . ............ .. ..... 236
Marseille.
( De 10 prest.a tion d e serm ent d es ju ges d e la
Mart in
( É tienn e), ju ge des terres de l' é\'Oehé, ass iste
au jl1 gem en l d e quat ro hérétiqu es co nd a mn és
l\Jiltre ct. Dodier, nota irc3 , étaient secrét.& ires d e la comm unauté
ct bril lés à Marcill e 107 mai 1318 .... . .. . 133
( Rén é) était \ iguier à ~ I arseill e en 1500 .. . . 31
M œu rs de Marseille ( les) furcn t ct81lées parlOut... .... ......
," ille \ice-comital e de). l"oy. Serment.
Ma1.ll g uci
Ménani
1\1ittre .
( J ea n - E tienn e) , notaire. éta it secréta ire de
la commun auté en 1780 ..... '" . ........ 237
( J acques) étail \ is ui er à Marse ille en 1488... 36
( Honoré) était lieuten a nt du viguier à l\larseille
cn 1429 . .... . .. . ... . . .. . . .. .. ... . .. . . . 140
élaient banni s de Marseill e ......... . .........•. . .
l'oy . Droit co mmun ( du ) li Marseille .
Mé nécra les
( Pierre de ) , sieur de Rib iès. éta it ,iguicr à
Marseille en 1qt:SlS. ... . . ........ .. ... . ...
co 1590 •. . .. . ................ . ........ 235
14
Mo ines claus trau!. Voy . Arbitrat ell rs.
notaire , était secrétai re de la co mmunaut é
!\loisso n •
Cil 17'1 5 .................. . .. . ......... 237
Mondra gon
Mondragon
35
Méoill on de Sa inl-Sa,'ournin était un des , ig uiers de l\la rseill e
cn 1~8 ...... . ...... . .......... . .. .. . .
notairc, était sccréta ire de la Clllll ll11mauté en
1,91 .... . . . ..... . . . . . ..... . .. . . . ..... 235
àlé n ~H anlS
Méoillon
13
il. Marscille en 1 G30 ..•••• . • . ..•.••.• . .••
l'oy. Serrnenl.
Malh eron
àlourel
13
à ]\Iar-
29
( 1l.n) lll ond de ) éta it un des ,iguiers de Marseille Cil 1388................ . ........
( Ra)mond de ) . ch c,a lier, éta it \iguicr il Marsc ille en 1399.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Monna ie.
Voy. Argen t.
Montauba n
( naynaud de ). ' ·oy . Ra)' naLid d e Montau ban.
Mondragon
( Raymo nd de ) éta il l'u n des' iguiers d e Morseill e en 1288.... . . . ....... . ... .. ......
31
32
27
�Montdragon
I\lontemalo
l\forin co ll
l\loulloirons
Monret ,
452 -
( l)é UI d e Moi stral , s ieur de). était ,' ig uicr à
1\1ar~c ill c cn 16117 . . .••. . .. ....•.• . ... . •
112
( George.." de), s('ÎSll c ur de Cadarache, était
viguier li l\1ofscill c on 1387..... . . . .. . . . . . 31
( Froll{'ois de ) éta it' iguicr à Marseille en 1!S71 39
(O llHi cf :o meunier s) . VQY· M eu niers.
nota ire. é13. it s ecrétoire de la co mm unauté
cn 1717ct17IS . ...... . ........... .. . . . 237
Mont on
l\'l ulcticrs.
Murot
Mus iciens é"ienl
( AnluÎ nc) éta it "i guicr à Marse ill e 0111560 . .
l'oy. Meuniers.
( Uonorc) éto it, isui cr il Marseille cn 1563 . . .
banni s ~ e l' aneiCll ne Marseill e.... . . . ....... .
Nomin atio n d ' un ju ge dans la co ur de Ma rseille ( de la) ...... 1'1
Notaire·grefO er de la comm une ( le ) 8 qu elqu efois cumul é les
fonction s d 'a rchi " ,ire Cl de nota irc-g rdfier. 189
Notaires. - Dispositions 'f relal h cs. - Leur s fonctions dirréraie llt.
de celles des tabellions; combien il s d e\ aient
rece\oir de leurs actes 1 elc., etc • . ...• . .. • 233
234
205
39
2~7
263
265
267
39
13
( Fouquct ) éla it \'iguicr à àl3rseill c en 1321...
NOltUella furma dei {/outlcrname nt de ltIarseillia . -
Nagansa
Nos
Natoire,
Na "Îres
Nnires,
Noro
No}'o
( Adh émar d e). Voy. Adhém ar de l':a gansa.
( Hon oré d e ) étoit \' iguicr 0 Marseille en 1iSM . 39
notoi re, éta it secréta ire d e la co mmun . en 1ï12 237
( d es in s lrulll cll LS pour la mi se il l'cau des ) . .. 311
Voy. ll alistcs .
( Louis de ) était \ig uier à Marseille en 1243 . 26
( Robert de) étoit v iguier à Marse ille en 1258
ct1259 . . .. .. . . .. • .. . . . . . " . . .... "".
26
Nega usio
00
de
J Voy. Adbémar de Negausio ou de N.gallsa.
Negansa.
Voy. Conseil d e Ville.
Négociants.
l\" ico la's Michel, de Venise, éla Îll'ull d es )' iguiers d e Marse ille
en 139 • .. . ..... .. . .... . . . . .. . . ........ 32
Noël ou ca ntiquo s ur la fête d e la Noth ité d e N. S. J . C. ,
cba nt é annu ellem ent , le 2 fé\'rier , dans la
cbapell e Qu e les nota ires posséda ien t da ns
l'église so uterrain e d es Acco ules ......... 234
38
1473 .. . .. 177
o
Obscf\'ol curs des passages. - Elections .. .. . ... . . . ..•... . .... 279
Offi ce d e la co mmun aut é de Marseille . n cs I)CrSOllll C$ {(ni d eyai ent
en ê tre éca rlées ....... . .. . .... . ... . .... 201
Offi ces ou emploi s dan s la \ iIIe supérieure . Yoy. Vill e s Ullérieure.
Officiers d e la. commun aulé. - Oe leur chan gem ent. .. ..... ...
Orficiers de la co mm unau té. - Voy. tlcelions .
nota ire, éta il secréta ire de la communa uté
Ol h' ier ,
en 1730 , :t743 1 17ti9 , 1716 Cl 1761 ... . .
( Elzéard d ') était \'iguicr à ),Iarscillc Cil t284.
Oraison
( de ) . seigneur d' Orfuelh, élait \ iguier à
Orruelh
Marseille en ".196 .... . ........ .. ... ··.·
Omriers m euuicrs. Voy.i\leu niers.
173
231
26
31
�.-
.J' (1;1I
( Intend ont pour la "cnt e du ). Voy . E lcclion s.
Pala is dc jus tio::c. l'oy. Ju ge du pala is.
P alais de j ll ~ li cc. Ln cous lnl cli ond e cclui qu i c~ i S l ait à la ru c COIInu e de nosjollrs SI) US le lI om dcruedu J' iellx
P alais, do il ~l rc oltribu écà la lin du 1fjes iècie. Les Iribull ou't , lorS de sa démolition ,
fu ren t pro\' Îso ircmclll tron s férés il l'h ôtel de
J arcnlc 1 rllo de la M iséricorde .. . . ... . .. . 139
Pala is épiscopal. Yoy. IWe nn c de Pu get.
P a ndul phi
( H ug uas ), juge de la \illcsu péri clIre, assiste
allj ugcmcnleJe Quo tTe hérétiqu es co nd amn és
ct bnl.tés il Marseill e, le7 mai 1318 ... . ... 133
Pa pier colon fabriqué il !Uarsc illc ( les reg is tres des an ciennes judicatll rcs de ce lle ,'ille 50 nl tous écrits
sureJu ) .• . • . •.... . . . .• . ..•.•... . .. . .. 140
Papiers de la co mmun e. Voy. Chortcs de la co mmune .
Parat,
notoire, él3it secréloire de la commun auté en
161 8 . .. " .. . .. .. .... . ... .. . .. ... . . . .. 236
Parlemenl de Pro\'ence ( le ) réduit à tro is ails le délai acco rdé
au x procureurS pou r la remise des I)ièces de
procès .. . . . . . . . ... ... ........ . .. . .. . .. 231
Pa rl ement de Prol'cnce règle ( le ) en HS83 el en 1724 les (êtes qui
de\ a icill êt re chômées par les notai res . . . ... 234
Pa rure d'u ne rcmm e da ns l'a ncienne Marseill e ( la ) ne po uva it
excéde r li écus d'o r . . . .. . ..... , . . . . . . . . . 13
Passages
( obse rya teurs des ). Oc leur élection , . . ... .. 2.jg
Pass is
( J aq ues de ). éta it \' ig uierà Marseille Cil H 59,
1!o62 Cl 14G!o . . . .. . .•. . . .•..••..••.•. .. 3~
l) al is
( clo"'llI es) . D; sllosi!;ons ,. rclath·cs . . .• ... .. 345
455 -
lla lri ccs de Marseill e. Voy . Cha riberl.
Patrons p~c h e ur s ( trib u'l al des prud' homm es ). Voy. T ri bunal.
Péli ss ier 1
notaire, élait secréta ire dc la conunull 3ulé cu
1622 ........... . . . ...... . ... . ...... . . . 236
)'éri er
( Jean de " s ieur d' ArgclI , étail \' igu ie r à Mar·
scillee n161 8 .. . ... ' . . .... . . . . . ........ 41
Voy. llI é.
l'étrin s •
l'bilillpe de Torente , lieutenant ct. gou \'crneur de (lro \·cnce.
d onD e, au nom de la rein e Jea nn e aux Marseillais 1 la pla ce el le châtea u de Sai nl-Marcel, 203
Pièces de procès. É poque pendant laquell e elles deva ient êlre rem;s.s ... .. .. . .. .. . .. . . .. . ....... . ... . .. 231
P iqu et ,
n uta ire, éta it. secrétaire de la comm una ulé en
16 13, 1G24 eI1M8 . . ..... . .... . ........ 236
notaire 1 éta it secréta ire de 13 commun au té en
Piscato ris ,
1690 ...... . .......... . .......... . .... 236
]>Iaces publiques. Les lois de l'état grayées s ur des ta bles étaient
posœs su r les pl aces publiques dans l'ancienn c Marseille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 1.2
Pl oin eS l. Mi chel. Louis X III y est reçu I)ar les consu ls de M3rscille, le 8 octobre '1622 ....... • ..... , ... 126
Podestats de Marseil le. Listes , attrib utions , tra ilc men t, etc . . ...
24
27
46
P oeUe 1
notaire 1 était secrétaire de la commun auté en
1608 Cl 1609 . ......... . .. .. ..... .. .... 235
( du ). Porte ro yale, port e de La uret. Et~ rn oloSic du mol, etc ....... . ... . .. . ........... • 321
)loid sel mesures (de la co nsen 'atioll des ) . . ............. . ... 329
Poison.
La "cnt e en éta it in terdit e à Marseille. . .. . ... 12
Po is,;;o ns (ra is ct bons ( des ) dera nt N re , endus à la ha lle . . .. 32 1
Poids de laurel
Po isson-s
Po inc .
l)o li ce.
Pol l'garn ie
Voy. Olé.
Voy. Ma isons reli gieuses.
l'oy. Cap ita ines de po lice .
(la ) ru l s i sé,'èrelU en t in terdite à Marseille,
Qu'on n'eut jama is à la Ilunir.... . .... . .. .
P ompes runèbres. Voy. Fun érailles .
éla it. \'i{; lI icr à Marseille cn1 5M ............ ·
l)oneet.-D ellon
notaire , était secréta ire ci e la co mmu nauté en
Ponchin ,
15
39
f G!):! ... . ..... • .•................... . .. 236
�-
456-
- 457 -
nû!aire , éio il sccr éUl:irc de la comlm:naulé en
1628 CI 1660 .. . . . . . ........ . .... .. . . ... 236
•'on5 ,
notaire , était secrétaire de la communauté cn
1736 ........ . .. •. ... ... . .• . • . . . . . .... . 237
Pon s tic Monte il, boron d 'Idron tc, était, iguicr à Marse ill e cn
1362. . .... ... ....... . ....... .. ... . . . .. 30
POII C)' 1
Ponsord J
notoire 1 était secrétaire de la communaul& en
177~ ........... . ...... ... ..... .. ..... 237
PonSDrd ct «rosson , nOlaires , élOicnl sccréto;res de ln commuIl(lut écn 17M, . . " . . , .. , . . . .. ......... . 237
Ponl c,'ès
( A li ge de ) J s ieur dc nuou s , élait l'igu ier à
M arseil le cn 162J. . . . .. .. .. •. . . .. .•..• ..
( An1oÎucd c ), s ieur de Buou s, étoit riguier li.
.i1
lUorscillc 0111611... . . . . .. ...... . .... . ..
40
Prh' il éges de la curie . Voy. Libertés de la curie.
Processions .
renten 1376 ..•. . . . .. ... , ........ , ......
Procureurs
( des) .. . . . ", .. .. , ... . 0' •• ••• •• • ' . , • • , • •
Procu reurs en Prorencc ( la création des orfices de ) date du 6
no\'emb re1623 .. ,."., . .. . , . . . . .. . . ... .
- Délai qui leu r était. acco rd é pour la remÎse des I)ièces de procès aux parties , cie.
Propriétaires li. Marse ille. Voy. Honneurs publics .
Pro pri étés particulières . -- Les chapitres XXX III et XXXI1I1
Ponte\'ès
l Dahha zard de), s ieu r de Ste.-Catherine, éloi! \ i~
suier il Marseill e cn iOOiL. . .... . ...... . .
Ponle\'èg
( Dorrol ti c ) était ,'igui er à Marseille en 13G!) , .
( n arrai de ) était ,iguier à Marseillee n1 ... 70 ..
Pont c'~s
( 1lI 0C8S de ) J se igneu r de Château renard J était
,igui er à MtlTse ilie en 1376" .,. , ., ......
( EIi::ts de ) , s ieur de COlignllc ct de la Vall ée,
élait ,i s uier il rtlursei1l c en 145.... .. .. , .. ,
Ponte\ ès
( Pompée de ) , s ieur de nuons, était \ iguier 3
Marseille en 160 1., ... . . . . ,., ...... , .. .
Por celet
( Ra ymond ) éta it ,' igui er à !\1 nrscill e en 1240 •.
Porce let
( Ray mond ) était \'ig uier à Ma rseille en 1291..
Pori de Marseille. Dis positio ns prises pour Cm l)~ch er l'eau de
du lino V des s tatuts municipaux, établis sent qu e lors même que l'on est en guerre
3\'CC une \'i ll e ou un état, il rllUl respecter
les propri étés rJarl icu lièrcs des sujets de celte
"ille ou de cet éLat. - Notice)' relali\'e. ..
Etymolog ie du nom, etc . .................
Voy. Corrat i('rs.
40
31
Proll ndes.
Prox énèles.
25
Prud ' hommes chargés de la s UT\"eillan ce des armes. Voy. Gouver neurs des armes .
Prud ' hommes du mes ura ge des draps. Voy . É lections.
l)rud ' h o llllll es-P~cbcu rs ( tribunal des )0 Voy. Tribunal.
Publi cations,
l~oy, Héraut public.
31
35
Pu get.
40
26
27
Jarret d'y art'Î\'cr , .. "., ... , . . ...... . . 3iS;
Porte de Lauret. Voy . Poid s de lauret.
Porte roya le.
Voy. Poids de lou re\.
Prat ,
notoi re , étoit sl'crClo ire de la communauté cn
Pral .
Couleu rs des robes qu t" les co nsuls y portê.•
I ~n ······· · ··· ... . ........ . ......... a~
nota ire , était secrétaire ri e la co mmunauté en
1633 Cl 1650 ... . . . ... . ........ . ....... 236
l'réret cljugcde MJ.rsc ilie. J·oy. Sa illt~ B o llll el.
Prérct de Marseille, Voy. Cha ribert.
Premier juge
( du ju ge ordinaire Cl du ) , .... ' • . . . . ..... 143
I)remiére maiso n d'Anjou ", .. . , .. , . . , . . .. . ... .. ... . .•. ,...
5
Pres tation dc sa rm ent. I?oy. Serment.
l'rieurs convenluels. Voy, A.rbilraleurs ,
126
231
231
23t
76
ft
( Eti enn e de ) , é\'éque de Marseill e. Voy .
Etienne de Pu get.
( GaSI)ard du ) , se igneur de Douc, éta it \'iguier
à Marseille cn HS82 ... . , ..... , .
39
Pu gel
Guillaume ) élaiL viguier il. Marseille en
1307 ClI33S . .. . . . . . . .. .......•....... 27
Puihaut.
RoSLa ng de ) • élaÎt ,iguier à Marseille en
1236 et. t242 ... , ..
26
Purification de la Vierge. Cc j our éta it celui que les notaires
ava ient chois i pou r la célébratioll de leur
r~l e de corps • . . . . .. . .. . , , ..
233
l'uset
0
.0
••
0.0
•
•
0
'
0
•
0
,
..
.
•
•
••
'....
•
••
0
....
0
•
•
••
�-
458 -
-
4&9 -
Hn ymond
( Franço is ), d' Avignon , élnit "iguier il. Marseille cn 1347 ............ . ... . ..... . .. .
na ymond
é\~ q ue de ~f3rse ill e .. . .. 1 assis tent au ju gement de 4 hérétin ar mond ,
archidiacre de Marsei ll e, q~Qi; cond omnés ct
brûlés \'ifs à Marll ay mond ,
abbé de Sy lv3ca ne ..... . se ille le 7 ma i 1318.
UO)'lll ond-Bérenger fut inhumé dans l'église de Saint - J ean ,
d·Ah ...............•..... . .... . ......
( Pi erre ) éta it ,'igu ier à Marseille en 1311 . ..
na r lllolld
( Fra nçois de ) , sieur d'A II cillS , était "iguier
1\a ynaud
il. Marseille en 1617 et 1632.... . .. . .. . ..
n ay naud dc Momaub an, che,'alier , seigneu r du Val d ' Ard ~ n e,
1
Q
Quartiers ou Sixaill.$ de la ,'ill e au X tllo s iècle. Quiq ueron
Quiquerall
Circonscr ip-
1ion , e n ~e i s n e ou drapea u , etc . . .. . ..... 289
( J ea n de) était Yiguier à Marseill e en 1433 . 34
( J acqu es de ) J s ieur de Vers. était vigu ier il.
Marseille en 1608 . .. . . .. . . .. ... . .......
40
était un des \'igu iers de Marseille en 1353 .. ..
Hecc\'e urs et archi"is tes de la commune au X IIIe s i ~cl e.
Voy. Cla,aires.
29
133
6
28
41
30
Hccteur de Ja ,'ille ,'iClXomita le ( des ronclÎons du J .• .•• .••• 125
Hecteu r de la ,'ill e \'ice-comita le ... . .... . ... ... . \"
5
r a!!. erment.
R ecteur
( sous ) de la ,'ille vice comitale.
Hecteurs de la conrrérie du Saint-Esprit ( Les consul s administraient la commune sous le nom de ) . . . . . . 20
( Michel de J étail ,'igu ier à Marseille en 1551
Redon
Cl t559 .. .............. ......... .... .. .
ft
Rampal ,
notaire, était secrétaire de la co mmun auté cn
Rampa l ,
no taire . était secrétaire de la co mmunauté en
Ham~a l ,
nota ire était secrétaire de la communauté cn
Rampal ,
notaire , était sec rétaire de la communauté cn
166~ ...
. . .. . . ..... ... . ........ . ....... 236
1693 ... .. .. .......... . .. .... . ... ...... 236
1703 ...... .... .... . .. .... . . . ...... ... 236
R ast'l ud
na scas
Ray mond
1719 ............. .. ............ .. ....
( Po ncet ) était ,'ig uier a Marse ille en 14ï9 ..
( Fra nçois de), sieu r du Mu i , étaiL ,'ig ui er il.
Marseille en 1645.. . . . . .. . ... . .. .... ..•
( François) était un des \'ig ui ers de Marseille
en 1336..... .... ... .. .. ..... ......... .
39
Rerorciat,
podestat de Marseille. Voy. Podestats.
Hég im e municipal de Marseille. - Sltttuts de la commune. X UIII siècle . cIe ...• . ••..••.• . .. ... • . ·· 177
Rég ime muoicil)al de Marseille . Voy. Oroce de la communauté.
Registre des ancien nes judicatures de M3r.seille. Voy. Tribunaux
de St. -Lou is el de St.-Lazare.
Religieux du ticrs- ordre de St.-François J apostats. J~oy. bérétÎqu es .
Reli gieux SC n'3n ts de l'hôpital du 5l.-Esprit de.Marseilie. Formule des actes de réceptÎon, etc...... .. .. 20
HClllus at ,
237
36
42
29
Ucmu sat
Uéué
Dotaire J était secrétaire de la communauté en
1708. . . . ....... . ........... .. . .. . ..... 237
( Guillaume de ) était \iguier à Marseille en
1 36~ .... .. ..................... .. ..... 30
le roi ) ruit approu\Cr cn son nom par le
grand séué.,;ba\ de Pro\ ence J la nouvc lla
{arma ciel YOIWC,.,I(W1Cnl lie U c.u·seilha 1475 .• . .. ....... . ......... . . . ..... . .. • J77
�n éné
( le roi ) l'cnd , cn H 37 à Charles de Cas till on ,
la baronie d' Aubagne qu 'il rachète de ses
~
IlCI10S .
RCl'llarde
460 -
héri tiers en 1ti 51 pou r la donner à sa femme à qui il la r eprend en 1473 pOur l'échanger o. \ CC Jea n Alonl el ou Alnrd ea u .
é\'êqu c de Mar~c ill c. contre les lerre de SI. Cannat , d'Allen ol de Yalb onn ollc ... • . ... 204
Voy . Festin s.
la juridicUon de la ) cs t. cédée à la "ilIe .
Voy . E ti enne de Pu geL , é,'êquc de Mar-
Rornœ de Villeneuve 1 ba ro n de Vence. soutient Charles, comte
d'An jou , pOUf 10 conqu l:te de Il ro \ euce. , .
6
Roq uemau re 1
nota ire, éta it !;ecrétaire de la co mm unau té en
1674 , 1676 CI 1684 ........ . .. .. .... . ... 236
R ostang
( Ilierre ), cbc\a tier , seig neur de St.-Crépin,
R oubaud ,
Rougier ,
était. \'ignier à Ma rseille Cil 1382......... 31
notaire , était sec réta ire de la commona ulé en
161 0 . ... .. ........ , .. . ........ . . . . .. . . 235
notaire , était secrélaire de la commu na uté- en
1ï16 Cl 1724" .... . ... " . .... "., .. " ..... 237
seille.
n cy naud
Reynier ,
( Fran çois de ). Voy. Royn 8ud .
notaire, étail secrétoire de la commun aut é en
1694 , 1714 .. .. . .. . . ... .... .. . . ..... . .. 236
237
Rey nier cl Dlanc,
nOlaires , étaient secrétaires de lacommunnulé
en 171 3 . . ........ . ..... . .. .. ......... 237
che, alicr , était. "Îg uicr à Marsei ll e en 1292. 21
nolaire , étail secrétaire de la communa uté en
Richaud ,
1 ·7 ~~ ..•.. . .... , . ........ . .... .. .. . . .. 237
Rimb aud de Gra:::se , seigneur de Dar. é t a i~ ,'iguier à Marseille
en 1331 ... . .. , ... . .. . .•.... . ..... •.. ,. 28
Risso
( Antoine de ), s ieur de T ourn on. étnit \ iguier
à Marseille en 1568 - 70 , . . .... . . , .. , . . . 39
Rilius de Amanalis . lrQy • Am anatis.
Uhier,
HOla ire, était secrétaire de la co mmun aut é en
1627 .. . . . •. . .. . . . . . . .. .. .. . . • .. . .. . .. 236
Ru e de la l\tiséricvrd e. - E poqu e de sa s uppression , etc •.... . 139
fill e du Vi eux Pa lais . Voy . Pa lais de jus tice .
Rurry
( de ) el Delasco urt , nota ires, éta ient secréla ires de la communa uté en 1582 et 1583 . . 23!i
Roberlu s 1
podestat de Ma rseill e. Voy . Podestats
Robes des consuls de Marse ille. Voy, Costum e.
Roctum
(fr ère Jacqu es ) assis te au ju ge ment de qu atre
hérétiqu cs cond a mn œ eL brlUés ,'ifs à Ma rseille le 1ma i 1318 . . .... .... . . . ... . . . 133
(Antoin e deL s ieur de Re3 lt\'ille, était vi guie r il
Uoll and
i\Ja rseill ce n 1586 .. , .. . . , ..... . . . .. . . . . . ~O
Rolland de la G o ~' c- lJIa yc, che va li er , éta it ,'ignier à Marseille
en 11, US ......................... ... ... 33
s
Rica ul-Con Î,
Sabra n
Sabran
Sa bran
Sa bran
Sa bra n
Sa bran
( Gaspard de ), ba ron d'Anso uis , ~tajt \' isoie r â
1\I arseil le en 160.i, . . . ... . ... . ... . ...... 40
( J ean de ) . seigneur d"A nsoui s, était , igu ier à
Marseille en 1381. .... . .. . .......... . . . 31
( J ean de ) , s ieur de 8 caodin ard , était , igu ier
à Marseill e cn 1626 . . .. . . .. ............ . 4 \
( Pier re-Ermengo ud de) était ,'igu ier li Marseille
en 1337 .. . ...... . ......... , ....... .. .. 29
( R ostnng de) éta it , igu ier à Marseille en 1304 2ï
( Rostang de) , seig neu r de Château neu f , était
,i guier à Ma rse ille cn 1324 . . .. . ....... . 28
(Ilahh azard de) éta Îl ,igu ier il Marseille en 1493 37
( Pierre do) éta it ,'ig uÎer à Marseille co 1M5-67 39
Sado
Sado
Sa ill t-Donn cl, premier préfet ct j uge de Marse ill e 1 dérend da ns
cette ,'ille la \"Cn te des csclan"s ..... . . . .. ·.
( T erre de ). J'oy. Réné, comte de Pro\"cnce.
Saint -Ca nn at
( Pierre de ) était " iguier à Marseille en 12 13.
Sa int-J acqtl es
( qu artier de ) . J'oy. Quartiers ou Sixaipl$ de la
Saint-Jea n
vHle au XIIIe siècle .
\8
25
�-
462-
-
Snint-Jean d-Ai'\: ( Égli se dl' ). Voy. Roy mond-Bérenger .
Saint-La zare )t
( Tribunnl dc ) . r oy. T ri.,HIIlOU'C
Sai ni-Louis )
SoinH\larcel.
' Fo y. Chàteau de Sa int-Morcel .
Sa illl-Martin
Sai nt-Max im in
Sa int-Michel.
Saint-Micbel
( J ea n d c ) était \'Îg uÎcr à .Mo.r~c ill c cn 1522..
( Juh cric de) . ' ·oy. Arc h c \T ~qu e fI ' Ail .
Yoy . Plni ne Sa int-M ichel.
( J ea n dc) éHlil v ig ui er II l'II orseill e en 1434.
463-
Serment du recte ur . du ,' iguier et d e;; Aotres orri cier!' d é la cité
( Notices s ur les dess ins représe ntant 13
prestation de) renrermés dan s le L ,ore R Ot/ge
lequ el co ntient les Statut s de Marseill e . ...
38
Cl s u h,
Serment du recteur . du ,'ig uicr cl des nutresoffi ciers de 13 cil é
34
( do l.· ........... . . . . ........ . ...... . 100
H7
So l aire des .. " oenL.. ( du ) •.•. • •. .. .... • .• . ...• • . . ..•.•. . . . • 213
Sollc-,-crlc de l'H ôtel dc Ville . Epoque à laquelle on 0 commencé
d'y tenir les conseil s de \' jlle . . ....•....• 1'lG
Sa rd ,
Sart.
Sa ult
n ota ire était secréloire dc la commun a uté cn
1770,' .... . . .. . . .... . ........... . .. . ... 237
( LaUTent ), notaire. était secréta ire dc la
communauté en 1.781 .. . .............•.. 237
( Gui\l 6ume de ) , damoisea u . étai t un d es
,i guiers de Marseill e en 139J. .. . .... .. . . 32
( Gabriel ) était ,' iguier la i\larsei lie en 1310
el I327 . . ... .. . .... . . . ....... . . .. ... . ..
notaire, était secrétaire de la communauté
en 1ti78 . . ... .. . . .. . . . •. . . .. .. . . ... ....
(
J
ea n de ), baro n de Sai nt. - i\ l nrL in , éta it
Scalis
vi guier la Marseill e en 1638 .. . ..... . . . ·· .
( S ixte ), baron d ' A nso uis, était "i g uier à i\larSealis
seillc en 1636 . •. . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
( J ea n d e ) était. Viguier il Marseille Cil Hq8 . .
Sebancuria
Second .
notaire 1 étoil secrél{l.ire d e la commun otllé
en 17 ~2 .. .. . . . .. ...... .. ... ... ........
Secrélaires-grerHers ou secrétaires munici l1:\ ul qui onl dressé les
délibérat ions d es cons eil s de ,'HIc ct. reçu Ics
28
SauzMe,
11g
137
157
165
189
S ib on .
notaire, él!l it secrétaire de la communauté
en 172ï . 1ï33 ct 1742 . ... .. . ..... , ..... 237
S igisbald de Fli sco , conlle de LaYagra , était ,'iguier à Marseille
en 1322............. . . . . . . .. .. .. . .. ...
Simon Chard in s .
28
r oy. Lois nautiqu es de l\ larseilie.
( Albert de ) . l'oy. Albert d e Sison .
l'oy. Qua rti ers ou Sixains de la ,'ille ao
Xlfle s iècle .
Sold aIS n'étaient point ad mis en arm es d3n s l'a ncienne Marseill e.
Sold e.
Voy. Sa laire des a,,'ocalS.
So lomé,
notaire . ét3 it. secrétaire de la commun auté
S ison
235
41
qt
Sixains.
34
237
nota ire. éta it. secrétaire d e la co mmunauté
en 1-7 06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 236
Seignet
( Guill au m e ) • s ieu r d e Va uclu se, était ,'igule r
à i\larseil le en 1<i2 1. . . ... . . . .• .••. ..••.. 33
Seigneurie de Sa int-Marccl . 1' 01/. Château d e Sai nl-i\l nrcel.
Sénéchal du llro ,'cn ce ( le gr3 11(] ) Oll IJrOIl\'C cn 1475 , an nom du
roi n éné, la /l ol/ vella {ar ma def (JoltverHO I1! CIlI d e ilTM seil/w . . , ....•• • , ..... ,. 177
13
en 1758 el.1772 . . .. . . . . .. , .. , ..•.. ,· · · 231
notaire
contrats d e la co mmunauté.
Liste par ordre chrono log ique . 1578 - 1790 .. 235
ct s uh' .
Seguin,
ion
125
1
était secrétaIre de ln communauté
en 1636 .. .. ................. · . . ·· · ... ·. 236
Soss in ,
nota ire , éta it. secrétaire de la communauté
en 1685 ..... . ..... .. ..... . ..... . . ..... 236
So us- recteur o u sous-,'ica ire de i\larseille. ' ·oy. Ad mini strateu rs .
Se rment .
Voy. Su rléo n S ilillola.
S l1i nola .
S pin li S de Surreli na 1 podes tat de Marse ille. J'oy. Podestats.
Statu ts Mu nicipau :t. - A 'qui es t duc leur réd action ou com pi1(lIion • etc"
etc ... , ... . . · · · · · ·· · · · ····
ct s ui l'.
Sl
Le texte
du
le~ L ivre
COtl Ill1 6 Il Ct!
à la page 109
�-
46~
-
-
Oi,posÎtionJ rellferméef
({aR,s
(8 1er Livre. ....
ts2
83
id .
2· Lino ...
69
id.
3· Line ..
65
n3
id.
4- Livre.
..
68
5· Lino.
..
97
72
T able des chapit res Iles 5 Ji\ rcs des statuts de Marseille:
' .h rc 1 . . . . . . . . . . . . . .. . . . .
.
id .
Lhre 2.
Une 3
12
34
25
l 'o y . 1~ l cclio n s.
leur traitement, Cie ....... , . . . .. .......
26
27
183
Srndics ou co nsuls de Marseil le. Voy . Charles de la co mmune,
s~
rie .
Château d e Sa În t.-Marcel.
Voy. Cons uls il étab li r hors de 1\lnrscil le.
................... ............
............... .. .. .............
........................ ... .....
Tabellions.
Voy . Nota ires .
Tn bl e de la mer {de la J. Clo\'crie. ll ureo u des rl ouones •..• . . 30ts
Ta ble de la Iller. l'oy. Dacit3 .
59
89
fi~
(>il
................................ 72
101
Tnh! ellll rrpré!'t'tHa nt les consuls de l\13rseille ,èluS d' nne robe t.I 'éca rlûte , a manches étroites; ce tableau e'tistait encore co 'liDO dans l'hôtel de ' ille ..... US
" Qy. Loi du Talion.
l'oy. Philippe de Tarente.
( Jea n ) était. \jgu ier à Marseille en 1490.,.. 3G
notaire , éta it secrétaire de la communau té en
1611. .. , , ........ ' .... .. ' .... , ...... , 236
Terre s de l'é\èché de :\Iûrscille ( juge des ) en 1318. J'oy . Etie nne
Martin.
Terres de Saint-Can nat, A len el Yalbonnellc. Voy. n éné. comte
de h ovencc.
Terres s ur lesquelles s'étendait , en 1318, le pou\'oir du rrère Michel , inq uis iteur ..... . ... , . . ... . ... . . 133
" crriloi l'e de Marseille. Voy. Moitres des l>Îerrcs.
T imouques ou Tim ol/chos. E tymologie du nom, co nditions d'élect ions, elC. . • • • • • • . . • • • . • . • • • • • • . • • • ••
T
52
97
Li, re 5
Talion,
Tarente.
T au rel
Ta'til ,
Syndic..r;; ou consuls de Marseille au XIII e sièce. lellr nombre ,
.. .. . .
!IJ
lOt
Suicide
( le) était d éfendu il 1\ Iorseil le , elC. . ... , .. ,
Surléon Spinola éta it \'ÎguÎrr à Mo rscill c cn 1440 cl U !S7... . ..
Sur rcl ina
( André de ) étoit , isuicr à l\lorscillc en 1225.
S unci ll ants de la \'cnledu pa in el de la rarine. Voy . "~ lcCl io n s.
Slln'c i\la nlS des chem in s . l'oy. E leclions .
Suncil\aots du poid s el de la ,cnle des comes tib les.
..
R3
89
, ,'
.65 -
THres de la ,m e. Voy. Chartes de la commune.
Tour de Sau.ve-Terre. Notice y relative.. . . .. ... . .... .... ....
Tra it ement.
r oy . Salai re drs a\OCal.5.
Tréso riers el archhaires de la commune nu Xnl e s iêc1e.
rO!! . ClnH\Îres.
Tri,nd étaiL\'iguicrà )Iarscille cn 1259-60 .. " .. " " " " " " ,
Tribuna l de lB co mmune de Marseillr ( du ) louchant l'appel de;:;
causes, etc ........ .............. . .... .
Tribunal des appellalions (juges d u ) r oy. Serm ent.
Tribunal des ca uses prin cipalcs (juges du ). roy. Se rmen t.
Tribunol des prud 'homm es i)il.lrofls·pèt,;hcurs de Marseill e.. -ole ~
relative ............ ' ...... . ......... , ..
Il
;1O
12
fti
2G
1 ~1
48
�-
4C.H -
_
T ribun AUI d e Ma rse ille 011 1. :le ~ i ècle .. ....... . . .. . . .... . ...
I,.G j _
4R
TrilHlIl olil des causes IIrint:Ïflales cl des allllcil at ioll s . Se rment
t1 esj ll ges. etc .. . . . . . . . .... . ... .. . . . . ... 157
Tribunau :(,
De l' offi re d e celui qui ret·oilles sages des ass e lllbl ~es . . ...... .. ... . .. . . . . . . ........ H)!)
Tribunaul de St-Lou is eL d e S t-Lazo re. Le s a rchh'es d e la \'ille
possèdenl un e cert ai ne qu anlÎt(: d c regist res
v
pro,'ena nt de ces Tribunaux ; ces registres embra ssent les a nn ées 128ti à 1429
j
il s so nt to us
(:cri tss ur dll()apier coton fobriquéà Marseill e. 130
T ribUll OUl de St-Lou is et de S t- Lazare, s uppression el rétablissem ent ... . ... . ..... . .............•.. . . 140
1.1
Tric .
Tronhon
T uiles
Turcaly ,
notai re, était secréta ire d e la co mmun a uté en
'1789 c t 1790 .. ............. . ........... 237
( Pierre de ) a (:lé ,'iguicr à Marseille en HM
1461 .. . . .... . ....... , ..•. , ... , .... . . ,. 35
( des ) . . ... . . ... ... . .. .. .... . .. . ......... 325
Va chier ,
1638 el 1G44 ....... .. . , ....... , ... . ... 23r,
Va chier el Ica rd , notaires, étaient sClcréta ires de la co mmun auté
en 1G39 et 1G40 . . . .. , ...... , .. .... ... .. 236
Va ir
( Guillaumc du ) , Voy, Guillaume du Vair .
Va isse'Hl x.
Valbonnelle
Yalle\'oi re
n otai re, élait seeréla ire d e la. commun auté en
1617 . . . . .. . ............. . .. .. .. ...... . 236
nota ire, éta it sec rétaire de la cOlllllwna"té en
Valvoire
' ·oy . Baliste.
( terre de ) . Voy . n éné, comle d c P ro'en cc.
( Pierrc ) • s icur d e Yalle,'oirc. était viguier
à Marseille c n 1628 .. . "., .. . ..... , .. , ..
( Pa l am~de
de) était ,igo ier
1603. . . ..... . .. . .... ..... . . ..... . .. . ..
VaUl
Jean de ) était \ig uier it !'tfarscilleen 1469 ..
.0
35
Vaul
J ean de ) . s ieu r du Br ueil . élait vigu ier à
Marseille Cil H7S .. . .. . . . .. . ,.. ... .. . ..
3G
V ~g ll e
de Cast ille ( Alphonse de ) était vigu iel' ~ Marseill e en
1/,83........ . ......... . ... . .... . ......
lJ
Venas(!lIe
Ulliversité de Marseille. De cc u '!; qu i s' obli gea ient pou r cil..: . .. ,. 3Gi
Université de Marse ill e. Voy. Commun e de Marse ill e.
Urra
( Germain d ' ) . s ieur d e Mola u x, éta it " iguicr à
Marsei ll e en 1336-39 eLen 1544 -.!iiS., . . . . . 38
UrU s,
nOla ire , éta i\. secréta ire de la co mmun auté en
110i . , . .. . . . , . ..•... '" .. , ... , ..... , .' 236
Urt is ,
nota ire , était seer(:laire de 10 comm u n outé en
Us ure
( parmi les réglellle nts imposés il Marseille par
César , il s ' e., trotl\'ait un Sil" l' ) . . . . . . ... .
113t . . . .. ...... . .. . ...... , ... .. . .. . . , . 237
1ï
41
Îl Marseille en
36
( Geoffroy d e ) . seigneu r do Modène. éta it
vig uier à l\larseille en 1427........... . ..
33
Ven tes juridiques. Voy. P rocureurs.
Vcll le rol
( Pierre de ) (:tai t ,i gu icr il l\J ar5:eille en 1414
33
Ven lo
(Charles de) était' ig ui er à Ma rse ille en 15-i6 .
1 547cl 1 ~9 .... . ..... , .. . ....... . .... .
37
38
YCll l0
( I.ouis <l e ) éta it \ i ~ ui e r ,;;;n brogê il Morseille
en 15 16 .. .. ...... , . .................. .
38
Venlo
Ycrg uin i ,
( Picrre de ~
;l7
loit dguier à. Marse ill c
Cil
1503
notaire , ét ait secréta ire d e la COlllllllIIHIUlé en
t 629 ... .... ... .. . ... . ..... . . .. . ...
Ve run i,; ;
Viand e .
( frère J eoll do) . Voy. Jea n d e \' e l' lI ni ~.
)"oy, nté.
2:16
�_ . 168 Vica ire Cl sous- \icai rc dc la ,illc \iCc-t.:oOlita lc.
Villcl1 cu\ e
' ·oy . Admi nic;;trot ClIN,
Elections 1
Serm ent.
( Gri'goire de ) l' toi! \ig uier ù Marseill e en
Vill cneuve
Vilhmcuyc
1273, '1 274 eL1276 .... . .. . .... ... ... . . 26
Vicomtcs de l\Jorseill c.- Le u r pOll\oi r , leurs obligations en vers le
23
coml e d e Pro \ enee, cie..... . . . . . . . .
el
Villc ncuve
s uhant.
ViCII\ P alais
( rll e du ) . roy. Pal ois de ju c; ticc .
Vigui er de Marse ille. ' ·oy . A dlllini<; trll teu rs ,
Êr celi on s,
Ser m ent.
Vi guiers de Marseille . - Norn e!l('IMu rc nltributi oll s, etc . .. ..
1
133
25
'1
Villeneu\'c
VillcnclI' c
Villencu\c
Villcncu\ t'
gu ier il Marse ill e en :1296... ......... . ..
( Arnaud de ) 1 baron des A res, éta it, ig uie r
il l\ la rseill e Cil 16to. .. . . . ...............
( Arnaud de ) . seis ne llr tic Tran s 1 éta it uu
de, \ ign iers de Marseille en 1/,V, .... .. ....
( Drac d e ) . J'oy . Drac de V illelie Ll' c.
( EliO" de ) ,seig neur tl e Tran s . éta it \ iguier
il )larscille en 1:110 ......... ... ... , .....
( Eliol1 de ) éla it \'I guic r il l\lnrs e ille en 13!)2.
Vil lcnCIl\'C
( R a ~' m o nd
VilJ eneu \'e.
J'oy . Romée de YilleneU\'e.
Vill e s upé ricure.
N"u l ne pouvait
de) éta it " iguier à Marseille en
1379 . . ....... .. .. .... ..... . .. .. .. . . . ..
et
5Ul\a nt.
177
Villo ges
Jca n d e ) ~e i g n cu r d 'Alcnç oll , était un des
\igniers de Marscill e Cil H 5t . ... ....... 34
Villo ges
( J ea n de ) s ieur d 'Alençoll , étnit " iguier ;)
Marseil le en 1O ~8 el 11060 ..... . . .... .... 35
Villa ges
( J ca n de ) était 1111 d es \ is uiers ti c Marseill e
cn j li 71. .. ... . . ...... ........ . . ........ 36
iII agcs
(s ieur de ). ' ·oy. Ocnn ul , !-O ic1It' dc Villa gcs.
Ville Abbati ale.
J'oy. Cil é AblHllÎ ale.
Ville de 1\1arsei llc. De CCliX q ni s 'o bligea icll1 l,our c li c ... . .. . , . 3û l
Vi lc élliseopulc.
Voy . Cilé épi scoval e,
Ville s upérieure.
YîlJcneu\'C'
( Arnaud d e ) . seig li clir des Arcs , était ,[Villeneure
( Fran çois de ) , s ieur d ' Es l)i nou sse, était, isuie r à Marse ille Cil 1 G24 . . . . . . . . . . • . • . .. 4 1
( J ea n de ) , baron de Fla'Îosc • était. l'igui er
à Marseille enl G!i4 .. . .. .. ... . . , .. ... . . . lit
( Jea n-J acques de ) 1 sieu r d e Vill cvieill e, éta il
Yiguier il l\l arseillccn 1607 . . , ... . . ,...... liO
( Paul d e ), licigueu r de Vence, était un des
\'igu icrs de Marseille en 1353 ...... ... , . . 30
( Ra ymond de) éLait viguier li. Marseill e en
1318 Cl 1320 .. .. .. ............ .... .... . 2S
27
r
aeec l)ter u n oUiee sans leeon-
se ntcm ent de la Cu r ie .......•... .... . . . . 35CJ
Ville s upéricure. J'OtJ. Cité épiscopale .
Ville \ice~co mi t3 Ie . J'Qy. Admini stration .
Electio ns ,
HeClcur ,
Serment 1
Sous-rectcur ,
Sous- \' iea ire ,
Vicaire .
Villc\icill e
(s ieur de ). Voy. Vi llencu ve.
Yi n
( le ) était dérendu a ll ~ femmes dans l'ancienne
iIIa rseille . . . . . . . . . • . . . . . . . .. . . . . . . . .. . .
33
Voy. Mal adoll de Yintimill e.
Vintimille.
Vis ion tl e Lom énie. Voy . Loménie.
"i.:i igo hts .
Leurs lois ont élO s uhies il Marseill e .... . . . .
( Gu illau m e ) élOit. \igu ier il Marseille en
12lti . . .....•• , . . . .. . . . ..•...•• , . . . .. ..
29
32
13
Vi n étra nger au terroir ne pouvait ~l re porlé dans Marseille ... . 363
Vintimille
( comte de) . J'oy . n ertrand de Marseille ,
Lasca ris.
( François d e ), seigneur du Lu c ) élail \'ignier
Vin timille
à Marse ille en 1M8... . . .... . ....... . . . .
40
31
42
19
2iS
( Uouira tc ) était gra nd ju ge dc la pro\ iucc
Cil :f!i75 .... .. , . . . " . . , ..... . ..•... . ... 177
�·.1
Voie publi(IUC.•• • .
Voirie ..... .. ...... ~ Voy. Chemin s Jlubli cs ,
ERRATA.
Obscna icli fs des lIossages.
-z
Zéllnth clllC père Cl I1I s . Voy. Dro il co mm un à Marseill e.
Pas · 21lig. 28 au Neu de HS90 , lile: HS70.
21
2A au fieu de 1300-02- lise: 1301 - 02.
28
11 a.u lieu d e Ray mond de VillcnCll\c J lise:. Ray mond
33
33
34
34
3G
de YillcIlCU\C , chc\'al icf .
29 au lieu de Jean Arlata n , lise: J ea n d'Arlaton.
a p r~s la liglle 29 , ajoute: Honoré Menoni , lieutenant des
, isuÎcrs.
10 au lieu de Loui s de Boliers , lise: Louis de Rolliers.
16 au lieu de Loui s de Bol iers, lise; L ou is de Doll ier s.
20 au lieu de Vesian de Loméni e . lise: Vis ian de Loménie.
38
12 au fieu de Jea n 8Ja ca rd • lise:. Jea n DI Bo ca rd .
41
20 au lieu d e f r anço is de Rainaud , s ieur d'Allen, lise:
J~ r a n ço i s de Ho)' naud, s ieur d'Alcin s.
20 et s ui " . lisc:; à leur place :
1660
au 7 ocl. 1682 . l)a ul de ForlÎa , seigoeu r
de Pill es, goU\'crn cu r-Yiguicr .
1G8'2 oct. 8 31l2li oct. 1729 . Alphonscde );o' ort io-Fon ill e
de Pilles) che\3 lier de t' or-
q2
1729
oct. 21S au
dre militaire du roi , lieulenant pour S. M . en Pro\'cnce,
maréchal - de- camp des armées du Roi, cher d'escadre
des ga lères de S, M, ) gou\ ern eur e l \i guie r d e ~Iar
scill e.
'27 oct. t 739. Toussa iu tde I~o r tia de Pilles,
cbc\a lier de l'ordre mili tai re
de St-Lou is , capita ille d'u ne
des ga lères du ro i el ca llitaine-go\l\ crncur-\ ig\licr de
Marsei lle.
�-
472 -
17:19 oct. 28 an 31 déc. 1766. Alphonse de ForlÎl\ 1 chern ~
li er, marquis de Pilles , brlrOll des DaUill es , de Pcrtui s .
PÎe ll1.in , Mo ntfort , Colechaud e , AuhreL ct autres
1110ce5 , ca pit ain e - go u,·crn e ur~ "i g \li e r (le Marseille.
17Gi janv . 1er 1:I \a ré l 01111 ion . T oussaint -A Iphonse th.' For ti et 1 m arqui s de Pill es , d llC'
des Hau mes (HI com té V (' naissiu t baron de Pe )'fuÎ ' .
scigncllf de Pi eLil ln 1 A ugc •
·Montfort ct autres pi nces ,
chel'ali ef de l'ordre roy al ct
militaire de Sl.-Louis, capitain e - SO LI ,'c rneur- \'igu icrcomm andant de Marse ille .
Pa s . qq liS , 2 l ail Heu de "enaient de l' antiquité, lise: \"C nait de l' antiq uité,
58
17 ail fieu d e CC LI I qui s'o bli geaient pOUl' la commun e, lise:
celU qui s 'obli gea nt pour la commun e dc,'aient al oir leurs droilS maintenus .
no
7 au lieu d e De instrul\lenlis fnclis pel' pnganum de {)U leo l'atis bnbendi s 1 Use:: Ue in strulll enli s fa eLis per paganum per petuo raUs hab cnd is .
103
14 au Meu de ct Îter , lise:; Cl int er,
t39
15 au lieu de fond é en H88 , lise: fond é ,'crs la lin du
X III" s iècl e.
HO
2.~ au lieu d e Iieutenanl du \ igu icr 1 lise: lie ute nant des
v iguiers.
307
17 att lielt de Fran çois de -:tainaud , s ieur d' All en . lise:
l~ ran co i s <l e I\ ar nau d, s ieur d'Alein <:..
Ji "11
22 ail lieu d e Ami el Gassoli était 1 Igllier il l\l nrsei lle Cil
1300 . lise:: Amicl Gassoli , dl el ali cr J était
viguier il Marseill e en 1300,
1;1 t
en tre {e.f lign es 22 Cl 23 . l lllercalc: : Amiel Gas50lî étail
,iguier à l\larseille., . • .. , .. , . . .. . . page 30
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/216/RES-020945_Vol3.pdf
a5141f33ef46b91c8e6838b13178865a
PDF Text
Text
HISTOIRE
ANALYTIQUE ET CJmONOLOGJQUE
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
DEPUIS LE
x mo
SIÈCLE IUSQU ' A NOS JOURS,
...
LOUIS ~IÉRY ,
Aacten Arel:U9i ote da il V1\lo.
[D~peet,.e\l r d~~
r.1oDl,lmen, S I,tort quu de'
d'plrteme"'~~
<ln Bouebn_ du_Rh61'.o ot .11.1 Qard.
F.&UINDON,
Att4cb 6 ,,"U:I' Ar-chln8 ,
L'1~rob teo
de 10
do [' Ac,dc!mle do
Soel6t~
lleB
Ma~lillo,
de la Socl6'" d, StAtlotlq,uo do cette Ville, COITC'p ondant1
&lcl>cU et Aru du d6partoment du Var, ,hnt.li Toul on, etc.
---_......----
B clL~ _ t.Qttreo.
,
TOllile tI-oisièllle.
""iii
.
. ..
~
' - .- ".' .~=- )
,
(
\
~I"RSEILLE.
TYrOGI\AP IIiE DES nOIRS F E ISSAT A I N(i ET OEMONCII Y.
fue Cn ncbitl ra , nO 19.
."
.,
,-;/. .:Y
--
�STATUT A MASSILIE.
�STATUTS DE MARSEILLE.
A l'honn eur de Dieu el de Lous les Sa in ts, nous ordonnons , pal' le présent statu l , qu'à P~\Y eo i r lout vigui er de la
vi lle vice- comi lole de Marseille ]Jour l'illustre c t sé rénissime Pl'incc el seignou!' Louis Il, pnr la gr~cc de Dieu roi
de J é ru sal em et de Sicile , duc de la Poui lle el de l'Anjou,
prince de Capoue, comte de la province de Forcalqui er et seigneur de 13 susdite ville de Marseille 1 pl'è te ra se rment au
co nlln cncemcnl de sa charge, dilllS l'assembl ée géné rale de
Marseille, ré uni e selon la coutum e cL e nsuite , c n un public
ct géné ral pil r! erncnl des citoyens cl hommes de la cité, COI1r ogués au SOIl des cloches, (Papl'ès l'usnge 1 après qu ' il aura
touché de ses mains les Saints Évangiles de Dieu ) de gOll -
(1) Le 10,>10 o.'ig illil l Ùl' cc cha p itre SoJ lI'OU\'O d ~ln.) 10 tome 2 · , Il>! ;;'
I O!) cl Sui\'f1tlle s
�-8verner, de dérûuùrc cl cie protéger J3 ,'ille de Marseille ct
tous ceux qui y résident , 3 \toe bonne foi, sans rraude cL sa ns
mauvais d essein , el de fnife cela dans Pint érÎeul' de la vill e
cl au dehors, selon son pouvoir, à l'Jgal'ù des personnes et
des choses leur appartenant.
EL le même viguier , selon son pouvoir, s'occupera de touL
cc qui npparLient, ou parattra apparleni,' à l'honneur, à l'a-:vantage el à PuLilité de ladile ville de Marseille.
El il fera que jamais , par son dessein ou par son faiL ,
sciemment, la ville de Marseille et les habitants de cette
ville éprouyeDt quelque dommage dans leur honneur ct
dalls leurs droits.
Et. en aUCUD temps, il ex posera cette dite ville à ,'cssentir
quelque dommage dan~ ses droits secrets ou dans les autres
qui, cn quelque chose, p,araÎlront l o uch er ~, SO Il honneur , à
son utilité el à son avnnlage .
Il ne leur rendra pas dirG:cîl e le bien qu 'il pourra t en
matière légère, leur procurer pour leur utilité cL leur
honneur.
El il ne rendra pas impossible toul bien possible.
El de plus, il jurera do rendre el de faire rend re Son droit
à tou t citoyen de la susdile ville t ainsi qu'à tous ceux qui
sout soumis à la juridiction marseillaise, il tout mal'ch,md,
à lout étraDger qui se plaindrait à lui on allX juges ou à
leurs ofliciers, eL justice leur sera faite d'après les stat.uts
présents ou futnr s.
Il défeDd,'a également, et maintiendra fidèlement et al'ec
bOUDe foi, pour le mieux , toutes liueI' lés, immunités ct
fraucbises npparleuanl à ladite ville ou qui peuyenllui appartenir ou qui doivent lui appartenir.
De mème, tous les desseins sec,'ets el tout cc qui devra ètrc
tenu caché, il Ile les réyélera à persan oc ni pendant le
temps "n 'il sera en charge ni après, au détriment de ladite ville ou de quelqu\ 1U de celte ville; cl, qU:JIlt aux résolutions (Jui dovront ètl'e écriles S UI' le earLlllaire, il les fcra
-9(~c ril'c ~ soit duns les ussc01bl écs générales , soit dans les
asselnblûes privées, par un notaire public, présent , ou, au
moins, par Pun des deux qui sont en charge auprès du juge
du palais, ct cet orficier transcl'ira les résolutions telles
qu'ûlles so nt prises ou comrne Paura arrèté la majorité des
couseillers .
De même, il n'empêchera ni par lui , ni pal' un autre, la
paix et la convention qui a été faite entre Pillustre seigneur
Charles, comte de Provence, et la dame Béatr ix sa femme ,
comtesse de Provence, et la cité vice - comtale de Marseille ;
bien plus , il fera toujours en sorte par son conseil et son
aide, que ladite paix soit maintenue.
De même, si quelqu'un ou si quelques-uns sc rencontrenl à Marseille ou ailleurs, sous la juridiction de cc même
viguier , qui cherchent à troubler, à empêcher ou à détruire
celle susdite paix} il les punira ou les frClppel'a œamende ,
œaprès Je conseil des juges,
De mème, à l'égard de tous marchands arrivant à Marsl'illc pal' mer ou par terre, il les prolégera, eux, leurs effets
ct marchandises et leurs famill es el leurs m ess~ gers 1 ùans
leurs biens el leurs pl'rsonnes, et il les dMendra a,rec bonne
fo i , soit à leut' arrivée} soit pelldantleur séjour , soit à leUl'
départ, si ce nlest. pour les personnes et les choses qUÎ , pal'
un statut act.uel ou futur , sc trouyerOlll comprises dans une
C'xception ou qui seront Pobjet de cette exception par ln
l'010nt6 de l'assemblée générale ou de la partie la plus considérable et la plus saine de celte assemblée , en vue de l' utilité de l'université marseillaise.
De mème, ledit ,'iguier observera cl fern obscrrer par
les juges} le sous-viguier elles autres officiers, sans aucune
réticence, d'apt'ès le mode ct la forme des statuts et. du serment, sans que l'ien y soit. ajouté de bouche ou d'intention ,
lout cc qui est renfermé dans ce sel'mcnt. De mème, le viguier, pendant toule la durée de ses fonctions, devra s'attacher à l'exécution de cc serment ct le remplir daos toute
son étendue.
�-
-
10-
D ~ mè01c, il pOUl'suivra avec formolc, ùans les
s .\juriùiclio!l, par tOllS h::s moyens cn son pouvoir
des autres 1 les hérétiques 1 los vaudois cL t OllS
appartiendront à une ITIaU\'aisc secle .
De mèmc, il observera ill violablcillClll c l fcra
pendant tout le temps
d~
sa charge,
t OtiS
limites de
et à l'a ide
ceu x qui
Oùscl'vc r ,
les statuts fails et
ceux qui pou.rraient Pé tre à PavcllÎr.
EL cclil es t ent endu ùes statu ts qui nc sont cl ne serai e nt
oooLI"Olad ile paix fail e entre le seigneur Charles, comte de
Provence, e l la ville de Marseille .
De même, tout ce flui sera publi é, penùant so n adm inistrat ion, dans la ville de Marseille, il l'obs",'. era e l le fera
obser,'cr , avec bonne foi 1 co l'cspecLnllL toulefois la volonté
du conseil -général e l de la majeure cl la plus sai ne partie
de
, ce conseil, relativement à r ouse r\'un ce ou au chan"cmenl
a
ou à la correction ou modification desdit cs publ ica tions.
De mê me , il ne recev ra aucu ne gratification , ni récompense de qui que ce soit , pendanlloull c temps de son adm inistration, soit par lui-môme soil par un aulre, 0 Sa D in tention , à moins qu e ct: ne soient des cbiens ou des oisea ux
pour la chasse ou des choses pouv3nl ètre Illtl ll"ées
ou bues ,
a
pourvu qu 'elles ne dépasse nt pas ln va le ur de cinq so us .
Et cela. mè me , il ne pourra le recevoi r en rranùc , dol ,
dommage ou détriment de la l'ille d e Marsei lle ou de qu el que habitanl de ce tt e yille,
Et de plus, il obser ve ra inl'iolabl emenl, pr ud ant ta ul e la
ùurée de sa chm'ge, tout es les choses susdi tes cl co mpr ises
dons ce sta tul, a vec bonne roi et. sa ns rraudc ct. sa ns arr iè l'e pensée, en meUant de côlé l'amitié ou l'inimit ié, ou la pare~lé, ou la priè re, ou Pargent, ou les promesses, ou la
ha me, ou ]a crainte, on Pamour ,
, De m~me, il sera tenu , à la fin de sa cha l'gc, de rester
a M a ~'sc ille pe ndant quin ze jours enti ers, pour qu' il puisse
acq Uiller les deU es ou satisraire aux ca utions, s i les lInes
ou les au tres aV<lieu t pu (Lx.is ter penùant son administr(l-
Il -
lion ou après, penda nt son séjoUl' à Marseille , qu ' il ne
quillera que lm'squ'il aura acqu itté ou fail acq uitt er les
dettes ou les cau Lions qu'il a urait fa iles ou don nées , ou
qu 'il aurait la issé fa ire ou donner; on reti endra de mème
a"ec lu i tous ceux qui pour lui oUl'onL caulionu é cl ne se
seronl pas acquitlés ,
De mê me le vicaire sel'a tenu d)obse rver spécialement ce
sOl'ment dan s toutes les choses qui ont tra it aux conjurations
qui ne dQiv ent pas ê tre failes et aux conjura lions illicites
qui doivenl êlre brisées ,
No us ajoulons a ussi à ce stalul ce qui devra être fai lle
jour Ott le susdit. vigu ier prê tera so n sermenL dans le mode
[ll'escril plus bau l, Imméd iateme nl après la pres ta tion de cc
serment, dan s le même lieu e t CIl présence rludi l "iguier ,
le sous-l'i guier et les juges jureront sur les sai nts Evangiles de ga rder , pendanlloulle temps de leur charge, ladite yill e de Marseille e l tous ses habitant s , dans leurs personnes c t leurs biens, pour l'honneur ct l'utilité de
Mm'seille,
Cc stalut de la form e du serme nt, le vi gui cr lc fera publiquement lire clans la r éuni on ùu conseil-gé né ral, de
trois mois cn trois mois, pendan t toute la durée ti c sa
chargo,
�Du Serment du Sous-viguier
(1).
Nous stat.uons que le sous-viguier de Marseille, quand le
\lÎguicr prètcr3 le sermen t., ainsi qu'il est. dit clans le précédellt
s lat.u L, jurcra d e so n cô té de sc com port er <wcc bonne foi dans
to utes les a lTaires qui 1ui seraie nt réserv ées, soit pal' une
commission géuél'ale ou spéciale, soit par l'in jonc lion du vigll ier, soi Lde loute autre manière, expressément. el nomina-
tivemenL. Uobservera tous lesebapitl'es qui sont rappelés plus
haut , dans 10 serment du viguier ) touchant PhOIlOCUf et
l'avanlage de la ville de Marseille et de ses ~a bilants; il obSCI'vera aussi en toutes choses le serment. duJit. viguier, lei
qu'il est mentionné ci-dessus) eL donnera il ce susdit Yigui el'
son assistance ct son conseil pour que le serment soiL lenu
dnns toule son intégrité.
,.
Il ne fera jamais connflÎLrc tous les desseins particuliers
et les confidences privées qui lui au rnient ét6 confiées PCIldnnt les fonctions de yiguier eL (Iprès, pour ne pas nuire à
la cité.
De même J il ne recen 'a cIe pel'sonnc ou ne fera recevoir
pOlir lui , pendant son administration , aucune récompense,
(1) Le tell e or igin al de cc chapitre se lr ouye dans le tome 2',
lIi.lge 117 cl s ui \' .
�-
14-
excepté des chiens ct des oiseaux pOUl' la cbasse, ou dos
choses qui regarùent le mang~r ct le ball'c) d'uue valeur de
tI'ois sous au plus; encore ces choses ne pourront ôtre reçl1es
que si elles ne sont pas o(fcrlcs en dommage 1 en fraude, en
r use ou au détriment de la ville de Marseille, ou de quelques-uos de ses habitaots ; il sCI'a leou , de plus, de se fail'e
lire ce dit serment pal' qu elque nolaire de la ville, quatl'e fois
Pannée) à savoir de trois mois en trois mois.
Du Serment des Juges (1):
Nous slatuons el vonlons que ccci soiL ferm ement obser yé ,
les j uges des tribunaux de Marseille qui se réuniront
soiLa u palais, soil en d'autres lieux J quand il s c ntl'croul e n
ron ctions , jurellt sur les qualre SaintsEv::lllgiles,sur lesquels
ils appuieront leurs mains) dans l'assemblée de ]a ville, convoquée au son des cloches, pal' Dieu Toul-Puissan t et par son
fils notre Seigneur Jésus-Christ, et pal' le St.-Esprit, de
ga rd er toul e justice et toute équité à l'égard de toute personn e qui viendra plaider devant eux 1 dans toule ca use el
(lans tous procès débatlus dans leurs tribun aux. ou ailleurs 1
en tout ce qui regardera le devoir de leur judicature , selon
les lois, le droit et, surtout, selon les statuts de ladite ville de
Marseille, pour le mieux et ce qu i leur paraîtra le plus juste,
EL semhlablemen t ils jureront de donner toujoul's au viguier de la ville des co nseils droi ts cLsaius) tou tes les fois que
celui-ci les requerra) à l'Occllsion de leur charge el mème
quand ils le reront de leu r propre rnO\1"omonl.
De mèmo, lesdi ts juges obsen eront en tout ct partout le
scrm ent Ici qu1il est ll'acé dans le slal ut précédent.
Et de mème, scion leur pouvo ir , ils prè lcron t Icul' assis(IU ~
( 1) I.e tC\tc origi nal de cc l' ha,lit .·C ~c trou' c dan s Ic tI, .tl C 2<:, p. 119
c~
•
sni\' .
�-
'16 -
lance leur conseil cl leu!' secours au viguier , pour qu o colui-C; remplisse ct observe inviolablement le serm ent qu ' il
aura fait ou qu'il fera à ladite ville ùc Mnl'scillc, pOUl' Pnd ministration de ladile vill e.
Les susdits juges prumeltent etjurent sUl' les Sainls EV<:l Il ('~,
r iles ùe Dieu oc se comport er a\'cc bonne foi , sans ruse
. 1 ou
dol ou f,'aud e, pelldant tout le temps de leurs fonctIOns, de
meltre de cô té les co nsidérations de PamÎti6, de la hnin e ,
de la parenté, cL de ne céder ni aux prières, ni 3llX promesses, ni à la crainte, ni à la baine, ni à Pamour, ni à l'arge nt.
Nous voul ons que daus ledit serment des juges, soit compeis soit par Je juge ol'di uaire, soil par ses délégués, que ni
l'ord re, ni les prières de qui que cc snit empêchent de dnnner
audi ence à quiconque se présentera el qu'aucu n prétex te ne
fasse différer une affa ire commencée ou deva nt l'èll'e.
Voulons de plus que lesdits juges jurent de tenir secret et
de ne découvrir à person ne pend ant le tcm ps de leur charge ,
ni après, au dctriment de la v ille ou au dé triment des ciloyens qui les ont co nsul lés , les de seins et les confidences
qui leur auraienl été confiés.
Voulons également que lesùÎls juges) ni pendant leur
charge, ni après, nc puisse nt J'ecevoir, de quelque manière
que co soit, par eux on pal' d'autres, soit juif, soit chrétien,
quelque rémunération , ou dema nder quelque ser vice ou
quelque don , ou les recevoir J'u n séculi er ou d ' no ecclésiastique, ou de quelque monastère) ou d \ lIle main religieuse, \Talant un denier ou plus j ils ne pourro nt pas prendre
des objets 'lui ".gardent le man ger et le boire, pou r plus a e
trois sous royaux, ni par eux- mêmes ni par un autre ,
ni faire en sorte d'oblen ir lenf maintien dans leur office de
judica ture, au delà d'un an. Il leur est interdit de parti ciper
au profit d ~s nolaires ou de tout au ire.
De môme, lesdils juges seront tenus de donn er leur co nsei l
cl leur défense andil vigui er cl à la ville tic Marse ille, el ùe
les défendre dans les causes ell es procès, clans la ville, sans
-
Ii -
,!x igcl' lin sn hlirc, ct hMs );1 ville, s i ues dépenses ont été
fait es, ils n'en l'ctireront que le !TI OIl!;m t.
De mèmc lesd its juges) qu and ils so nt en charge, ne peuvenL pl'lider dans les tribunnu x, dans qu elque ca use que cc
soit, si ce n'est pout' le vicaire et la vill e de 1\Jarseill e , ainsi
qu'il a été dit plus haut ; ils ne pourron t être arbitres 011
assesse uI's des arb itres entre les citoyens do Mm'seille, sans
ln permission du vica ire, el, dans cc cas, ils refuse ront tout
sal<:l ire ct entièrement tout e cspén:mce de salaire, à moins
qu 'ava nt œa\'oir é té élus juges 1 ils aienl <:lcC'e plé un leI
ornee; mais dans les ca uses qui étaient portées devatlL eu:< 1
qui Pnvaicnl été devant leurs prédécessellrs, ils pourron t,
œaprès la volonl é des parties , r emplir leur mandat, pnroo
(IU 'il :lfl'ive prCSr']u e toujours que les a \'ocals, ju risconsultes
cie celle ville, qui sont r i liS pour ce temps juges, prenn enL
des causes a"a nl d 'avoir élé choisis pour les offices do la
judicature.
NO liS leur êlccordons, ponr l'a VélDt.lge de leurs parties et
pour qu'ils pu isscnL l'emplir les devoirs de leur d6fense promise ou clltreprise, el cela sans tl'o uble, sans retard, ùe
pouvoir lenir la main aux causes qui leur :luraienL été confi ées, ~'lYan ll e llr entl'ée aux. fon ctions de juge, à l'i1 irJe de
leurs conseils sur le faiL et sur le droit , pourvu qu 'étnntjuges
ils ne viennent pas doya nt le juge de Marseille. à. moins qu e
le j uge qui doit co nnaitre de celle qnes tion ne les "ppr lJe.
NO liS statuons de plus qu'après qu 'un procè3 porté deyant lesdits juges où Pnn œenl r'eux , aU l'a élé fin alement débntlu , dnns le mois qui suivra le temps de leur juridiclion,
ils soient tenns de prononcer d 'un e mnn iè rc d éfillitir c, ô\
moins qn 'nll juste empèchemellt ne survi enn e ou qu e la s us pension ne proyicnn e de ln "ololl té ex presse des parties.
Lesdits juges no pourron t dern nnù er ou reee r oir qu elquo
chose pour leur consei l Ol! p01l1' leur av is d 'une sent ence
défi nitive ou int erl ocut oirc , h moins fJu 'ils ne le lien ncnL
Ill,
lu
r .H11' UI. -
2
�-
18-
des pat'lies, pOl' l'eITeL ùe 10 volonté même des port ies
0 11
de
l'un e d'elles.
Qu'ils poursuÎl'ent de leur mieux, en prêtant avec bonne
foi, appui et conseil au vicaire, les hérétiqu,~S ,'a ~do i s ct
autres ennemis de la rtli , de quelquo nom qu Ils sOlenL appelés eL qu'ils les poursllivenL virilemenL cL puissammenL
don s leurs personnes eL leUl's biens,
Que les jugess'obligellt enfin , parleur serment, de se transporter chaque jour, tant qu1ils seront à ~L.lrsc ille, à leur
tribunal, pOUl' rendre la justice une foi s au moins par jour, à
moins que ce ne soit un jour férié, on qu'ils en soient empêchés par une nécessite de leur corps
0 11
"ilIe elle-mè01e ou par celui du viguier .
par le raiL de la
mu
nom d e notro Seigneur Jésus-ChrisL, cc premier
livre Lraite, de l'office cL du serment du recleur ùe la cil6 de
Marseille .
EL œabord ,
En l'honneur de Dieu el de tous les Saints 1 nous ordonoons, par le présent staLut , qu'à l'a\'cnil' quiconque scré!
nommé vicai re de la ville vicc-comilale do Marseille, pOUl'
la communc et un iversit é de la mème cil6 êl fin ùe les gérer
ct gouyerucr, ju rcra et devra jurer au commencemenL de sa
cbarge, dans la première assemblée générale tant des conseillers que des cheCs de méti ers , réunis, selon la coutume,
1
dans la ",Ile ve l' te du palais de iIIarseille, cL a près cette as-
sembl ée , dans le pl'e!'ll ier pnrlerncn L puùlic des citoyens eL
hommes de Marseille, unirerscllemcnl rén nis ~Hl son (It.:!s
cloches, d'après l'usnge babi tuel , elen présence de toule celle
université, les mains appuyées sur les Sain ts Eyangiles de
Dieu , de régir, gou\'erner 1 défendre el ga rder avec bon ne foi,
S;Jns fraude et sa ns mauvais genie, \n ville tie Marsei lle ct la
commune de cetle même ville, et lons cl chacun dû.; habitants ,
et de fa ire ccla dans la 'fille et hors la vill e selon son pouvoir,
ü l'égard des personnes et des choses à ceux -ci cLh ladite
commune apparlcnanl" cl de faire lout ce qui regarde ou
pourra regardel' Phonneur 1 l'ayanlage cl PutiliLé de ladite
vi lle et com mune , el qu 'il nly aura jamai s rien de son fail
on de son conseil , sciemment, qui nuise à Phonneur , aux
droits, au bon 6taL de la ville de Marseille e t de ses hab itants,
etqulen aucun temps il ne porlera do,nm(lge nux: droits cL/lUX
autres choses qui seraient sucs cn fi uclque chose app:lI'tenir 1.1
�-
20 -
Phonncur ) à Pulililé cLà Pa\'nnlage de 'a cité cl ùe ses habitants en lout ce qui lui sera possible.
1
•
"
De Inème
i1I'emelLra ou rCt'a remeLLl'c, le Jour
mome
ou 1e
lendemain de celui oü les obje ts suivants DuronL èté reçus, aux
clayai l'es de la commune cie Marseille, tous les re,'cnllS, les
impüt acq uiltés, les droits d'enlrée appartenon.l à la yille
lie Marseille eLappartenant à la commune, qUI lUi écherront
cn son nom ou au nom des siens, ou par l'ordre de quelqu' un
ou de (]llelques-uDs 1 ou de taule autre In a ni è l'c que ce soit.
Lcsd it.s clavaires déposeront , d'üprès le serment de leur
charge, tous ces objets dans le corft·o ou dans les coffres qui
son t dans la claveri8, à savoir l'argent eLles deni ers.
ELs'il y ava it des gages 1 ils seront également dé p~sés
dans la claven'e où se trouyent les coffres, dont les clavaires
tiennent tou tes les clefs, eLtout es ces choses seront écrites
par le notaire public de ~ I arseill c, choisi dans l'orfice de .la
claverie el cOllslilué dans le carln\ail'e de la mème claverl,e.
Et de tout cela il rend,'a on fera rendre compte ct pleine
raison à ceux qui seront spécial ement élabl is pour entendre
ce dil compte el cette dit e raisoo.
El de plus, il jurera ou il comprendra dans le même serment, de l'endre ct de fa ire l'eudl'/) le droit à tous les hommes de ladite cite J e l'Iat'seille, soumis à la juridiction de la
commune de 1\larseille et à tous <.I utres) tant marchands qn 'étrangers \,eoOl)( dans ladile vill e el pOl·tanl plainte J e\'aul
lui ou del'allL les juges de la commun€' el autres officiers, qui
seront écoutés et jugés d'après les droits el spécialemen t
d'après les stalu ts de la ville actuels el rulurs.
De mème, il défendra, gardera pOUl' le mieux , autanl
que possible, fid èlemenl el avec bonne roi loutes les lihertés ,
les immunités et les franchiscs appartcllnnt ou qui pourl'onl ou qui cloi \'ent appartenil' il ladite yill e de i\larseille et
à lad ite com mun e.
De même, il liondl'a secrel tous les conseils secrels et
toutes ('hoses deva nl être cél0cs cl ne les diyulgucra à per-
-
21 -
sonne, pendant t out le temps ùe sn charge et après 1 en auCline circonstance J de peur de causer quelque détrimenl ou
f]uelquc lésion à ladit e "ille de lI tarseilic ct à la commune,
ou à quelque citoyen. Tous les aulres conseils seronl par
ses soins écrit s sur le cartlJ lai rc, el il aura soin d'avoir J dans
les assemblées générales el pri ,rées, Duprès de lui U:l notaire public de Marseille, un des denx qui seront députés
auprès de la tabl e du palais, lequel écrira ces délibérati ons
lelles qu'elles auront été prises ou comme ell es conviencl l'onl à la majorilé des conseillers.
De même, le rectenr ga rùera et défendra, pendanl toul le
temps de sa charge) les chefs de métiers dl'} la ville, lousceux
qui sonl maiotenanl créés ou élus, et semblaLlemenl ceux
qui on t été établis dans celte chm'ge, les an nées écoulées et
tous les aides el conseillers de ces mèmes chefs de métiers.
Il ne fera rien el ne laissera rien filire qui puisse nuire à
cesdits cbefs de méliers ou il. leurs conseillers, dans leurs
biens cl leurs pel'sonnes .
De méll1e , il réfYil'a
cL gouverner" la "ille de Marseill e el
0
la commune el les habitants) el les fera régir c l gouve rnel'
par ses juges el son sous-l'icuire, selon la volonté el la
disposilion el l'ol'd"e el le conseil clu conseil-général de
~ I al'sei lle el cles chers de méli ers ou de leur partie 10 plus
considérable cl la plus saine, et cela , surtout , d'après lu
rOl'me des staluts de ~Im'seille , confirmés et deyanll'ètre pa ..
Je conseil susdit, el il leur donnera , selon son pouvoir, forcr.
el aide ainsi que dans toul ce qui regarde le bon étal de la
,'ill e el de la commune de Marseille.
De mème, il ne fera r ien, soil par lui-mème, soil par un
autre, en quelque temps que ce soi t, qui écartc l'3S chefs de
métiers de leur office.
De même, en ce qui concerne tous les cha.pitres qui ne scl'ont pas contre le traité de paix conclu cnll'e le seigneur
Cbad es, comte de Provence, el la commune de Marseille;
l'ion contre les statuts ou le statul de la commune de ~[arsci l le
�-
22-
ou contre les jus lices que les semainiers des chefs de métiers
rendront au nom du co nseil des c~efs de métiers, ou lui déféreront ou lui montreront écrit es, en quelque heure el quelque
jour que cc soit de leur semaine, ne sera négligé pat' Je recleur, sur la réquisition de ces mdmes semainiers, pour 31Tiver à effet, et il fera exocuter, soit les chapi tres cux.-mêmes,
soit quelques- uns J 'cotre eux , les présentant à l'assembl ée
générale et les proposant incontinent, à la réquisition de ces
mêmes semainiers 1 si p(lr lui-même, saos le conseil d'autrui , il ne voulait pas les faire sortir à elfet , à cause de quelque doute ou par la crainle d'une contestation, il les fera
interpréter ou réformer par l'assemblée géné rale réuuie dans
la forme ordinatre.
De même , il n'empêohera ni pal' lui-même 1 ni par un
autre 1 la paix et le traité conclus Clltrc l'illustre seigneur
Charles 1 cOIule de Proyence 1 eLla dame Béntrix, sa femme,
comtesse de PrQ\'~nce 1 et la ville vice-comilale de Marseille;
bien plus, il aura soin que cette dite paix et ce dit traité
soient maintenus par son conseil CLson ordre. De même , si
quelqu'un ou quelq ues-uns . soit dans Marseille, soi t ail lours, placés sous le potH'oi r et la juriJiction du susùit ricaire
voulaient troubler ou empêcher ou détruire celte paix , ou
essayer de con trarier les chefs de métiers dans leur office 1
il les punira ou les frappera d'amende 1 selon: la volon té et
l'a ris du conseil gé néral de Marsoill e ct des chefs de métiers
de cette même yi lle.
De même, en ce qui co ncerne les marchands arri \'anl à
Marseille par mer ou par terre, il les protegera ell es défend ra 1 de bonne fo i 1 dnns leurs choses et lelll's person nes 1
eux, leurs biens, leurs marchandises et leur Camille , à leu r
fntrée daus la ville 1 pendant leur séjour, h leur sortie) hors
ceux qui, par des circonstances ou par des choses déterminées, se trou r eraient compri dans des except ions indiquées
par quelque statut présent ou futur , ou qu i par une décision
de l'assembl ée génémle, tan l des conseillers que des chefs
-
2:l-
dc métiers, ou J e la portion la plus considérabl e ella plus
saine de celte assemblée , pour l'utilité ùe l'université marseillaise, serai ent exceptés à l'avenir.
Do mème ) led it vicaire accomplira et observera et fera ,
autanl qu 'il se ra en lui, accomplir el observer par les
juges, le sous-vicaire el les officiers de la commune de Marseille, sans aucune réticence, selon le mode el la forme de son
se rm ent , n'y ajoutant rien de bouohe ou d'intention , loul cc
qui est renfermé dans so n sel'ment qu' il observera avec bon ne
foi , sans aucune ~uperoherie ou mauvais dcssein , de sorte
que pendan l tout le temps do sa cbaJ'ge, il le gardera dans
tout e sa teneur .
De même, il poursuÎ\!ra a,'cc ferm eté, aut ant qn 'il sera en
lui ) dans les limiles de sa jur iLlicti on , à Paide de tous Jes
moyens qui seront à sa disposition, par lui ou pélr les antres,
ct toujours avec bonne foi t les hérétiqu es et les v:JUllois Cl
tous ceux qui seront œune secle condamnée ct perséc uteront
I ~l foi.
Oc mè lllc 1 il observera im·iolauloll lC nl ct HlDinticodra ct
fL'ra obsel"\'cr et maintenir '1"CC bonne foi, pendant tout
le lemps de sa cbarge, tous Jes s tatuts qui ont é té faits ou
qui sel'ont fait s ou ~lppl"ouvés par Passclll blêc ell es chefs de
lIlél jers ùe l\Jarseil le, pourvu que ces statuts ne soient pas
contre ladite paix faite entre 1('; seigne uI' Charles 1 comle de
Provence, el la cité de Marseille.
De mème 1 en ce qui concern e les publications quelconqu es
qu 'il fera faire dans Marseille pendant tout le temps de sa
cbarge, il les observera et les fera observer, autant qu 'il sera
en lui , avec bonne foi , poun'u qu e tellc soit la yolonté du
conseil général, des cbefs de méliers ou de leur partie la plus
considérab le et la plus saine, touchant l'observat ion de ces
publications ou leur changement, lour co rrection 0 11 leur
modérati on .
De même , pendant tout le temps ùe St) cha rge, il ne
I·fcen a de qu i qu e co soiL ou n'au torisera à roccyojl' aucun
�-
-
24-
présent ) si cc n'est ùes chiens cLde oiseaux pOlll' 1<1 chnssc ,
eLdes choses appa rtenant au manger 0 11 au boire d'une valeur
ùe pills de cinq so us; et cela, même, ne sera jamn is reçu en
(raude 1 ùommélge ou détriment de la ville de Marseille ou de
quelqu e babilanl de la vi lle; et, de plus, il ohsen 'cra en entie!'
eLrera inyiol3blement observer , selon son pouvoir pendant
tout le temps de sa charge, touL cc qui "ions. d'êlre dit , tout
ce qui est compris dans ce statu t J avec bonne foi , sans dol ,
1
sans fraude, sans influence d'amitié ou d'inimitié 1 ou de
paren té l ni par l'argent , ni par des pl'ières 1 ni par des
promesses 1 sans se laisser diriger ni par la cra inte) ni par
la haine, ni par l'amour .
De même, le vicaire sera tenu de résider daos Ma rseille
penùant les quinze jours entiers qui suivront sa sortie de
charge, pour acqu itter les deit es el rendre compte des impôts Ilon encore perçus, s'il en exisl'a it , et il tiendra encore
la main à ce que tous ceux qui n'aura ient pas acquilté ce qu' ils
mu'aien t dù payer pendaDt le teml)s de sa C'hal'fJe soient
" ,
reteDus pendant cet espace de Lemps.
Ce qu i vient cJ!èlre dit au sujet du Hombre de quinze jours,
s~l'a. obsené, à muins qu 'il n'ait été av:mt satisfa it par te
vl ~a lre ou pal' lui en enl ier, à toutes les choses auxq uelles
hll ou un autre pour Ini aurait été tenu Ou qu 'uoe cau tion
su ffisa nte pour le paiement n'ait été foul'Ilie, d'après la vo1
IODlé du cooseil lanl des cbers de mMiers que des aulres
coosclllers , et que la raculté de se relirer ne lui ait é lé donnée da ns l'assemblée gé nérale lant des co nseillers que des
chefs de méllers réunis, suivant la coutume, au son de la
cloche.
JI sera aussi spécialemen t tenu par co serment de n'arder
c.n tout ~t pou~ tout les statu ts qui concernent les co~jura1lODS qUille dOivenl pas ètre faites cl celles qui doivent èlre
brisées .
A ce staluL nous ajouLons que le jour olt le vicail'e sustlit,
prètera son serment dans la forme susdile ) le sous-vica il'e,
25 -
les hommes tI';:l1'Ines, les juges et tous ceux de sa famille
à Marseille, jureront inconti nent ap rès, dans le mème lieu ,
sur les saints é\'angiles, de garder el mainle ni r selon
leur pouvoir a,'ec bonne foi, pendant lou t le Lemps de
leul' cha rge, la susdile ville ct la commune de Marseille, et
tous ceux qui sonL placés sous la juritliclioll de celle comm une,
dans leurs personnes et dans Jeurs biens, pour l"honneur et
l'ayanlage de celle mème comm une,
Le vicaire fera puuliquement lire au pnlais et en présence
Llu conseil général , tous les lroi:; mois pendant sa charge,
cc statul concernant la forme de sou serment.
j
1
�CHAPITRE D .
Du Serment du Vicaire et du Sous- Vim17'e ( 1),
_0_--
~ous
statu ons que lc reclcur sous-yicaire de ]a commullc
de Marseille jurera cc qui est contenu dans le précédent statut , cn plei n conseil gélléré. I , c'est-à-dire 1 qu 'il prètera
serinent d'agir , avec bonne foi , en tout cc qui se rapporte
à. son office, soit d'après une commission gé nér ale ou spéciale ,
soit d'après Pin jonction du vicai re, ou par tout autre mode,
ct tI 'obse n er ex pressément el nominativement tous les chapitres qui concernent l'honneur et l'avantage de la commuoe
e::l cit é de Marseille el de chaqu e cil oyen , ains i qu1il est di l
plus hn ut dans le ser ment du vica ire, et. de ga rder en tout
ct pour tout le ser ment dudit vica ire, selon qu'il cst ex primé
dans ce susdit se rm ent , et de donne r so n [I ppui etson conseil
au vicai re po ur fjuecelui- ci obser ve, remplisse et maintienoe
son serment. Il ne découvrira ja mais les dessf'ins elles cun fi dences pal'ticu liers qui seront fai ts et con fi és à lui et au vicai rc, pelld<:Hll le temps de sa charge ct après, ce qu i pour rait
~tl'e au dommage, à la per!e et b la r uine de la com mu ne
mal' cil laise; il remeLll'a et rera reme ttre aux c1avaircs de Marseillc, le jour mème qu 'il lcs aura reçus ou qu 'ils lui sero nt
pa r venus ou le jour suinm t, s'il ne Pn pu le jour mème ,
(1) I.e tc:\le ori ginal de cc Chavitrc commcll cc Ù la pa@: _ 13i du 2e ,-_
�-
28 -
par un juste cLévident lllotif 1 tous les l'm'cnus, les impôts,
les droi ls acquill!!S d'enlree, toules les choses enfin appa rte[laot à ladile co mmune Cl à lad ite ville, cl qui lui arri\'cront,
soit par Perret de condamnalions, soit par loule autre cause
cl par tout autre mode.
De mème, il ne recc\'ra aucun pr6st!ot ou don (1) J de
qui que ce soit , pendant tout. le Lemps de sa charge, à moins
que ce ne soient des chiens et des oiseaux propres à la
cbasse , ou des choses qui regardent le mauge r et le boire J
valant trois sous au plus, et 1 encore, il ne pourra recevoir
cela en dommage, en fraudo, en dol, ou au détriment de la
commune et ùe la cité de Marseille; et il fera li re ce serment
par quelque notaire de Marseille, quatre (oisPan , c'est-à-dire,
de trois en trois mois.
CHAPITREm.
De l'Office de Juge du Palais (1).
liOM.HR, par
la grâce de Dieu 1 Je peuple de la commun<lut é de Mnrscille slest accru, el qu 'il faut augmenter le
nombre des juges, afin que la justice soit , de toutes pari s 1
plus amplement rendue d~ ns les tribun aux de la "i lle,
nouS statuons que dans le palais d e la commune de Marseille, où le vi caire s'asseoiL sur son tribunal , où les assemblées gé nérnl cs se tienn ent d'nprès Pusage accoutumé, chaqu e recteur ail, là, dans ce palais, à ses frai s el avec so n
S:llairc , un juge qui , cependant , ne sora pas citoyen de
M;n'scill e.
EL ce susdit juge , pendanltout lc temps que ledit recleur
serti cn charge, sor;). son assesseur et le juge de la commune
de Mnrseille) pIns grand que tous les au lres ê:\près le reclcur . Nous "ouI ons qu 'à l'orn ee de ce susdil juge (lu palais
~ppnrt i enn o la connaiss~ln ce clIn définition , dans l'étcndu e 1"
plus grandc, de toutes les affaires p Olll' lesqu ell es le juge est
l'c'l uis, œ"près le droit ou les stat uts do i\lal'sei lle, olùe loutes
les qu estions t"nt criminelles flu e civiles, afin qu e par ses
ju ge mellts et ses explic3tions, il remplisse Porficc tant
d'3ssessom' flu e de juge selon le droit cl, surt out , selon les
(1) Encennia, - préscnt , -
Vid. Glossairc de Du con gc.
(1) Le tc:\: lc origi nal dc cc Chll ll1t re comm ence 11 la pog. 130 dn20 \'01.
�-
30 -- -
statuts de Marseille; qu'il ouscn e la foi ùu serment qu'il n
prêtéouqu'il prêtera, d'aprè la fOrlne du stalutrenfcrmé dans
ce volume 1 sous la rubrique du serment des juges, eLqu'il
puisse faire tous les actes soiL judicia ires 1 soit accessoires
1
el s'acquiuer efficacement du dorair de sa charge, tant dnns
les causes, procès querelles, accusations, dénonciations, inQuisitions el autres affaires port ées au tribunal du vicaire ou
du sous-vicaire ou du recteur 1 ou devant le juge du palais J
1
entamées eL pendantes ou futures.
La commUDe de Marseille paiera le salaire du recteul' el
CHAPITRE DU.
Des deual Cours devant
~(re établ-ies
ou ordonnées (1)_
du juge 1 œaprès le trait é de paix conclu enll'c le seigneur
Cbarl es, comte de Provence 1 cl lad ite comm une J cL SUI'
la portion des rcycnus com munaux dudit seigneur comte.
En outre, DOU S statuons que toutes les canses ou tous les
procès. qui , outre les causes des appellations sont portées
ou seront. porlees devant le seigneur Fraissio, mai ntenant
juge de la curie de la commune de Marseille) le soient ou
le sel-on l par la force du présent statul pour que le susd it
juge du palais les entende, les examine eL les termine à
daler de ce jour.
L'an mil deux cent cioquDn lc- trois, le quatl'c des nones
d'anil, le slalnt ci-dessus écrit a eté lu Cl apl' roul'é pm' le
conseil gé néral de Ma rseille.
,-
mOmlB il serail peu de chose que le droi l exislàl dan.
Marseille, s'il n'y avait pas des personnes chargées d'y rendre la justice, nous ordonnons par le présent statut qu'à
l'avenir deux tribunaux soient établis dans i\l arscil1e, sous la
juridiction de la commune, où le droit soil fail à t9us plais nants, selon les lois eLle droit et , surtout , selon les
slatuts présenls et fulurs; en oUlre du lri bunal supérieUldu palais, un de ces deux tribunaux. sera maintenu dans
le lieu où il est actuellement établi , et l'autro près de ce
même tribunal inférieur . Dans ces tribunaux seront établis
deux juges versés dans le droit civil , citoyens el habil·ants de
la cité vice- comitale de Marseille , à sal'oir dans cbaque tribunal , il y aura un juge eLueux notaires pu blics citoyens
et habitants de cette même ville; de ces notaires, Pun occupera une place de\'anl la table ronde, à côté du juge , el
écrira, selon la coutume, tous les faits des causes porlées
de\'anL ce dit tribunal ou ces dits tribunaux, eLPaulre DOtaire, aura charge de receyoir les témoins. Nous d6crétons
également que lesdits juges desdiles curies auront la facullé
de donner des tuleurs et de confirmer les luteurs el les
1
(1) Le tel le ori gin al de cc Chapitre co mmence à 10 pDg , 143 du 2c vol .
�-
-
32 - -
curatcUl's quand il sera néccssil iro, ct de les forcer il aùmi n istrer l€'s bie ns, selon qu o ces biens )lcxigcl'on l .
Ils pourront , sui va nt que la ncccssit6 ou Putililé le demanderont, douner ou adj oi ndre des tut eurs e l des cura te urs
aux personn es ay ant des biens, r édiger des décrets 1 coonnltre des tuteurs et des Ctll'at cul'S suspects) les ju ger ; e t,
de plus, des é rnanci pa bioos J des publica ti ons de teslélmenlg
pourront 50 (l ire dovant chacun de ces mè mes juges 1
cl selon que la chose l'exigera . les producti ons e t les réceplions de témoins 1 d'après le droit el conform é ment a ux
s l" luls de Marseille, da ns la forme publiq ue, ayanl les contesta ti ons à procès 1 el ils seront te nus d'allendre ct de juger
33 -
que juge sera tenu d'en tendre les pa rties et de remplir la
charge dans les tri bunaux, à la réq uisition du clavaire , des
juges, &\I1S rel<ll'll.
De mèmo les jllgrs des tribunaux ne seront pas tenus
par leur serment d1assister aux ré unions des conseils , à
moins qu 'ils n'y soient spécialemen t nppelé, pa r le l'ecleur
ou pal' les syndics ou par les semainiers; nul de ces dits
juges, pe nda nt le lemps qu 'il re mplira ses fonclions, ne
pourra, pour quelque motif que ce soit, s'absent er de la
\'ille , à moins qu il- n'y puisse retourne!' le jour même, et
1
nous di sons ceci parce qu e l'abse nce d' un juge peul être
dommagea ble aux plaideUl·s.
toutes les causes ci vil es, n'importe leur nombre, et de faire
exécuter les choses jugées ou autrement terminées, selon
le droi t el, surl out, selon les slaluls de la cilé de
~ I a rseill .,
à Jlexceptioll , pour tant, des pei nes corporelles devant ètre
inOigp.es tm coups ~u en flagellation pour celle mème exécution , parce que les peines de ce genre ne peU\'enl ètre
in fli gées que par l'ordre Ju vicaire du Scinncur , comte de
Prm'ence, d'après le trai té de pai x, A euxappartieoncnt tous
les acles dans I ~squ el s Pautol'ité du juge ou le décret ou le
consentement du juge seront nécessaires 1 soit que ces actes
appartiennent à la jurid:clion conlenLiclIse, soit à lajnridiction
volonta ire, à l'excepl i(ln rIes questions crimi nelles ou des
3[ 3Îrc5 de m::lléficcs et dJinjures J <l ue nous ré:icl'vo ns pour
la m::ljeure curie du palais,
Nous staluo ns semblablement qne si <l llelqll' lIl1 corrom pt
ou essilye de corrompre quelque juge de l\larseille , dans
une cause quelconque, il srra déchu de celte CilUSC, si le fnit
a ét6 prouvé par le juge lui- même ct par dJilu trcs témoins
~ i gnes de foi, et, même, pa r la se lll ~ tenlil ti vl'l de corru ption,
~I sr ra p~lIli au gré du recteur de l\Ia rseill e. Et si quelque
Juge ava lLété cOrl'01npu pa l' l'arge nLou péll' tout au tre moyen
il SCl'a 0 jamais excl u de sa cha rge el de plus puni , par 10
~
1
recleul', le conseil do ~ I " rscill e Cl des chefs de mél iers. Chn-
Ill.
1" P .\ .l 1,.r;. -
3
•
�CHAPITRE
v.
De la tml1slatiol1 des juges dal1s la Cour de Mw'seille
et de l'installation d'un Juge ( 1),
==e=-
~'LON
la teneu r du stat ut précéden t , placé so us la rubrique: n es deux cours devanlélrc elablies, il es t d it q ue
ci eux juges, ciloyens de ." arseill C', uvi\'cnl èll'c élus, J'an_
née cn an née, pour que dans ces deux cours (tri bunaux), ils
s'acquittent de leur devoir; oit il arrÎ\'c SOU YCll l qlle les juges
sont pris parm i les jurisconsllites citoyens de i\I<-lr::;cille
qui sonl ayocats el qui prèlent leur patrocin c ùans les C<lllSP;S
port ées deyant les deux: tribullaux, c l que ces juges, choisis
pa l'mi ces avoca ts appelés à siéger cluns ces lribunaux 011
ils dérendaie ntl es ca uses avant qu 'ils eussent été appelés à
figurer com me juges; d'où sui t qu'ils ne doivent pas, en
bon droi!., ètl'e juges dans ces ca uses et ces procès qu 'ils
étaient chargés de défendre cley<mt ces mèmes tribnnau'\,
awuü qu Iils y siégeassent , parce qu e se rappelant lem' cIal
précédent, ils ne pourraient soutenir le nom de juge incorruptible, Dien qu e des cas semblab les aient é té prév us et
réglés par les assemblées gé néra les de Marseil le, pour cc
qui devait êlre observé dans les tl ITaires commencées ou
devanL Pèlrc , nous slatuons que lorsq u1il arrivera que quel(1) Lc tc~le orig in al de cc chapitre CO lllm ence ta III pa se Hi <Ju 2 0
'·olum e.
�-
36-
qu \ m étant juge: dans lesdits tl'ibunnu\': , sera nppolû tl prononcer dnns une ou plusieurs callses quI il aura cu à défendre 1 cetle cause on ces causes 1 pal' 10 raÎl llli-rnèmc,
PlU' la [ol'ce de cette prése nte co nstitution, seront portées ail
tribullfl l de )lélutro juge 1 eL celle mutation ou translalion aura lieu , que 10 juge ment soit commencé ou non ; de
telle sorte, cep(' nd'.Ll1l, que 10 juge de cc tribuna l al! se passora cette translation, soit tenu , à la rcquisilion des parUes
CHAPITRE VI:
De l'Appel des CŒuses (1).
ou de j' un e d'elles, de s ignifi 01' par le ttros au juge du ll'Îbuoul auquel Pa(f"irc Sf' r a portée, la cause cie légitime em-
pècbement p EU' lequel celle l'nutati on a lieu Cl qui l'oblige
il ne pas l'entendre, \n connalLl'c Olt la juger ; ces JeUres
co nti endront ex pressé ment le norn du ju ge qui s'nbst ient )
le nom d~ celui pOUl' IcC]uel et pour ln ca use duqu el la mutati on a lieu , ains i que le jour ou 1'<lrIll 6e ('Ù ces leUres
anront été écrites. )1[l i5 le juge a uprè:i de qui la tran sla tion
de la ca use sera faile, nprès qu'il aura reçu ces lettres les
fera incontinent transc rire 1 dan s t Olil e leur teneut' 1 avec la
date du jour el lie l'année de leul' rêce ption 1 dans le ca t'IUlairc public des artes de l:l curi e, pal' la lTIn.;n du noln Îl'c
public qui , ce Ll e ann ée, sera le sc rlh e du tribun<ll nuprès
de qui se fera le transrer'L de ce lte ca use ou par tout autre
notaire public) si Poffi ciel n'y é tait P(lS alors; nou s disons
qu e ces sortes de mulnLÎons de juges doivent èlre failes
tour à lour d' un juge à l'autre <lesdit s deux tribu na ux J non
pat' Ie moycn d:un e délégatioo , mnis pal' la v igueur de celle
prése nle co nstitution; ct nous ajou tons <l ussi , qu e si par
hasa rd les deux juges desdils lribunaux élaienl liés par le
mème em pêchement ou qu 'ils passasse nt pour suspec ts, la
ca use, alors, daos le mode indiqué plus haut , se rai t déré rée à. la cu ri e supéri eure du pnlais el lel' min ée par le
juge-mage du palais.
ô9 1 Q ,
lIlEN
que dans un précédent chnpill'e il nilélé dil que
ueux tribunau x se rai ent é tablis, et que d eux ju ges, ci toyens
de Marseille, y rendrai en lla jus\i cc: nous croyons c ncore
de)'oi r ordonner par le prése nl statu t qu 'cil outre de ces deux
tribllnaux déjà nommés, un. au tre tribunal soit é ri gé a udess us des a utres) ees t-ù-dire dan s ce t é tn ge oil , près de
la chambre des gages des curi &s , les CtHIses 0 11 les dcn'landes ava ient cou tum e d 'è tre tl éhattu cs , ou ai lleurs , là
Otl jll g0 ra coO\'e nable rle le place r' le co nscil - gé né ral ;
dnll s cc tribunal, ou tre les juges des au lres c uri es de Ma rseille 1 UII j ugP. des appels sera install é, lecpte l juge se ra un
des ueux ju ri sco ns ultes é lrange rs que le rec te ur de celle
,pillc amène avcc lui , on un autre jurisco nsulte CJui se ra
choisi pour ccl office par la co mmulle de Ma rseille) mais
cie telle so rt e qu e celui qui se ra ju ge d a ns cell e di te c uri e
ùes appels, au ra aussi le pouvoi l' de la juridiction C;!t celui ù e la coe rci ti on sur tOllS el pour tou tes les choses qui
aura ienltrait 1.\ l'appe l, e t, ce juge , se ra nommechaq ueann ée
r l choisi pormi les ci toyens de Marsei lle, mais parmi les
jUl'isconsulles qu e le recteu r en cbarge a u!'a amenés avcc lui;
Olt bien la co mmun e de Marseill e l avec )1 ngrémc nt du con-
(1) Vo yez le lex ie or ig inal de cc chap itre dan s le 2 0 \'0 1. , pa ge J!:S t ,
•
�-
- - 39 -
38-
scil-senéral , choisi ra pOlir celle c1 H'1 rgc tou t :-llI trc é tra nger.
Le recteu r sera ten u de pour vo ir, s ur son propre &'\Ia ire
1
d~penses
de cc juge œappel.
Dans ce tribunal d'appel , seront établis deux notaires
cit oyens el habitants de Marseill e, dont Pun siége ra à cô té
du juge pOlll' écrire les ca llses appelées, et l\llIlre introduira les l emoins ; deux huissiers seront al-fcclés ~) cc mèrn c
tribunal .
11 sora aussi permis il <:cs mé mes j uges d'n rbitl'cl' , de
terminer :Hn iablemenl les callses d'nppel , si les par ties 1 par
Petrel d' une volonté spo nt~ n éc ct œlln consenlcntC ul comIllUO 1 se sou mell aienl à son a r bi trage 1 avec ou sa li S un e
fl UX
1
cla use pénale. !l llli se ra interd it de s'im mi scer ùans Pexé-
culion de ses jugements réscn ée aux autres ju ges des lribunaux. de la commune de Marsei lle.
Nous stat uons semblablement, que dans toules les causes
rouI' les1uelles ni le droit, ni la coutume, ni les sta tuts
J e M<l rseille n'interdisent Pa ppel , il sera perm is dJappeler ,
ou 1'011 scra soum is à P:Lppcl tic tou le sentence œun j uge
quel qu'il soit , placé sous la j uridiclion de M'lI·seilie. soit
qu'elle aiL été portée par le juge ou les j uges ordinait'os
siégcnut d~ns lesdits deux ll'ibu naux dont il a été fait Inontion da ns le précédent statut, soit pat' un ou plusieurs délégués , soil par le vicaire de celte ville J soit par ce j uge qui
est ou sera cn môme Lemps que le recteur , const it ué j uge
daos la judicature du palais; il et'a loisible d'appeler
comme deran t le juge ordinai re de 1" curie i. I e la comm une
de Marseille, deyant ce juge J mai ntenant constitué ou qu i
le sera , juge des appels clans celle dite curie des appels; et
nous en disons autant des nppels qu i inteni enrlront da ns les
cas pou r lesq uels l'appel est permis par le droit ci\'i1. EL cela
sera a insi , à moins que quelque s ta tut de Marseille ou le
dro it ou la coutume, n'interdise la réception de l'appel. Il en
sera ainsi , rnè me, si l'appelant ne désignait pas dans son
nppcl , lIornill nti\'cmelit vers qui , ,'crs qllel lriuuTlnl , vers
qu el juge s llsdi t, si6geant da ns celle mè lllc curie , il se présen le.
Dien qu ' il (l it été d it plus hnnt 'lue le susJit juge des
"ppcls doit seul ement in terve nir (1;)I1S les ca uses soumises
h l'é\ ppel, nous voulons, tc peudan t, ql1 J il soit telln pnr la
roi de so n serment à ùOllner son conse il en toutes choses
cl p 0 1l1' loutes choses J tnot audit rccleur. qu 'au jogo de 1:1
commune du palais dl! Marseille. chaq ue fo is qne p:1 l' eux
il en seril requis ou qu Jil y sera port é de son propre mouvement , en tuut ce qui concerne 10 rég ime de ln cit é
de Marseill e 1 c l spécialement dn l1s les questi ons des maléfi ces 0 11 de tuu tes au tres a{faires Ott il esL procédé par
leùit recleur on le juge du palais Olt le vica ire du dit recleul',
à l' occasion du régime de Itldi te cité de ~I nr se ill c, pa r manière d'accusation on d'inquisition 0 11 de dc nuncia ti on 0 11
par tout autre mode.
�CI;IAPITRE VU.
Dtt senne'lt de tous les fuges cle la cttrie de let
commune , lant des causes principales que des
appels (1) .
~ous
slaLnons qu 'il sera fermement observ é ceci : tons
les juges des curies de la commun e de Marseille qui , à Poccl1sion du régime de ladite ci té ou des curies de ce tle mê me cité 1 siégcrollL a n palais ou dans les ;) lIlres tri bu naux,
dev ront, en entrant en ch.. ;,gc, lous cl chacun iOlli vidu ell cmell t, jurel' s ur les Sa ints Éva ngil es co r porel le me nt. IOllChés,
don s le co nseil de Marseille ro sse mbl é au son des cloches,
p3f Dieu tout puissa nt et son fil s unique, Dieu ct Seigneur
J ésus-C hr ist e t le Soint-Esprit e t pa r lesdit s qu atre É \" ongilos 1 de gard er pure ment e l cooscienci euse ment dan s la
curi e ou dans les curies 1 p~ llrl anL leUl's charges 1 tou le juslice ct toul e équi té envers tous les bommes el toules les
perso nn es plaida nt dC\lant eu x, qu els q u' ils soie nt, de quelque part qu ' ils \'i enn e ot ) e t d 'agir selon qu 1il leur pa l'alt ra le plus équitable 1 ai nsi qu e d 'ap rès les lois, Ic droit
èl , surt out , selon les statul s de Indite yillc ùe Marseille ,
(1) Yo yez le l('xle ori gi nal de ce l'hoj> il l'e li ons le 2ft \01. IJose 1 iiï.
�-
\~
dnns toul es les causes cL tou
-4.3le::; pl'oci-'s qui leur seron!..
déférés L1ans les tribumllix ou ailleurs
cn touL ce qui Lou-
1
chera au devoir de leur juùicflt urc . De même, ils donn cronL toujours un conseil sain e l droit all ri cn il'o de la ci té
de Marseille, ce qu'ils fcront fid èlcme.'lü
J
ùe bonne foi, se-
lon qu 'il leur paraîtra le meilleu r , le plus jus te, en tou t
ce que IcrliL recteur req uerra creux 1 à J'occasion du régime J e ln commuoauté cl dans tOlltes~ les choses pO li f les-
quelles de lc::m .. propre nlQu,'oment 1 ils aideront Jedil "j caire ùe leurs conseils, en vue rie l'utilité el de l'avan lage
ùe la cité.
De mème, lesdits juges ga rderont soigneusement, en tout
ct pOUf tou!.. 1 le serment dud iL \"ica irc i ils ftlul'nÎronl selon
leur pOl1\!oir , leur appui ~t leur conseil aud it vicaire, pour
que celui-ci l'em plisse in" iolablement le seI'Il1f'ntqu'il aura
prêté il la commune 1 pour Padm inis.lr;:! lion de la ville et
le dc\'oir dc ~ a reclorcl'ie, ct rien ne sera t,it sciemment par
ces mèmes juges, pOUl' empècher quo ledit vicaire n'accomplisse ce qu' il a jUl'é pour \out le tcmps ùe son administration ; ce qu i sera promis ct juré par les susd its juges
qui, de plus, jureronl égalemellt sur les Sain ts l'~ \'an gi l es de
Dieu , de se comporICl' ) pendant tant le temps de leut'
charge, avec bonne foi 1 sans dol ni fraude, et de ne se
laÏl;se r influencer ni par l';unilié , ni par Pin im ilié) ni par
la parenté, It>s prières, les promesses , d'tJoir
enfin J sans
<::)
,
crainte, &1ns haine 1 sans affection et sa ns intérêt.
Nous \'ou lons que dans le susdit serment ÙfS juges, sai l
nussi compris tout ce qui regarde POl'llinai rc ~ t le délégué
de notre cité dl"! M3I'Scille J pour que ni pa l' ordre, ni par
prieres , ils nc refusen t pas l'audience ct que sous tin prélexte quelconque ils diffèrent de tcrminer les causes commencées ou devan t Pètre devant eux.
Nous t1écrétons, en outre, que lesdits juges cornprennenl
dans le mème serment, de teni l' secret et de ne découvrÎr i.l
personne , pen dan t le temps de leur charge ct apl'ès , les
l
av is cachés cl I('s confidences qu i do ive nt ètre célûes. de
peur cie unire à la ville de Marseill e, ou à celui qu i les
alu'aiL consullés ou à un ci toyen quclconqu <.' de la cité de
Marsei lle.
Nous décrétons aussi qlle lesdi ts juges, pentlantleur charge
ou après, ne puissent jamais, sous quelque fo rme qlle cc soit,
ni pat' eux- mèmes, IIi par d'autres soit ju ifs. soit chl'étiens J demander ml recevo ir d'un séculier: ou (rUn ccc1ésiastiq ue, OH d'un monastè re, ou d' une maison religieuse , une rémunération au- dessus d'un denier ou de la
nourriture et de la boisson au- ùessus ùe tl'ois sous roya ux
ni de traiter pal' wi 0 11 par un Duire , pOlir rester en
charge au-delü d'une ann ée J ni mème dans le conseil générai ou particulier de Indite cit é , ils ne pourront trailcl' ou
fai re trailel' avec Indil e connnllne ou avcc q uelqu ' un de ladite cité, ni avec ses lIotai res ou quelqu 'un d'eux , une
partie quelconque dans leurs profits , et si quelque chose de
lad ite commune leur par vient, de quelque !TInnière que cc
soit ) a u-dessus de leur &'1 laire , sans un juste motif, ils le
rendront on le feront rendre aussi promplement que possible il ladite commune ou au clavaire ou aux clavaires de
la comlnune qui seront en charge ,
De mème, lesdi ts juges sel'ont tenus de donner IOUI' COIIseil cLleur appu i audi t vicaire et à la commune ) ùe les défend re (lans les causes ct les procès) sa ns salaire, dans la
vi lle, ct D,reC une récompense, hors la ville .
De mème 1 pendant la durée de leurs charges, lesdits
juges ne pourront plaider da us les tribunaux, si ce n'est
pour le \'icaire et la commune comme il " é lé dit plus
haut ; ils ne pourront être arhitres ou assesseurs d'arb itres
entre les citoyens de Marseille, sans la permission du vicaire, et dans ce cns , ils seront tenus de refuser tout 53I"ire eLlou t espoi r de salail'e ,à moins qu'ayant d'avo il' é té
élus juges, ils n'eusscnt reçu ce mandat ; mais dn os les causc::) qu i IClI l' auraicnt élé défel'ées ou qui Paurnielll 6t6 de1
1
1
�- .H Yant lours pl'éLléccsscurs 1 il::; pourron t, si telle est la vo·
lonlé des par ties
1
agit' com me al'lJitrc
cl l'e mplir lellr
mandai .
Mais comme il nl'rive souvent <lue les avocat s jurisconsultes de lad ite cité sont choisis juges J quand des causes
leur Ollt déjà été confiées 1 nous leur pel'm eltons , pOUl'
l'avantage des parties e l pour qu' ils puissent s'acquitler
do leur mi s..c; ion 1 sa ns que leurs de,'oirs de juges cn soient
troublés ni retardés 1 de ga rder el de soigner les affaires qui
lem' auraiont été remises avant 10111' entrée Cil fon ctions) el
de les éclaircI' de leur conseil , soit en exnmin anlle fait , soit
en disputant le droit, mais ils ne sc présent eront pas pour ces
SOJ'I~s d 'affaires de\'a nt le juge de la com mune 1 à moins
qu 'ils n'aient été tl ppelés par le juge qui doit en connailre.
~ou s
stat uons, de plus J que lesdits juges soient tenus de
prononcer définitivement sur une cause port ée deyaut eux
et non termin6e penda utle temps de leur juridiction, dans
le mois qu i viendra après It;!u r sortie de charge, à moins
qu'il nly ait un juste empèchement ou un retard par le fait
de la volon lé ex presse des parties. Lesdits juges ne pourront ni demander ni reccvoir quelque chose 1 pour le conseil
ou les conseils d' un e sen tence ùéfluiliv c ou interlocutuire, à
moins qu1ils ne le reçoivent des parties , de leur volonté expresse ou de celle de l\lOe d'ell e, pOllr le conseil donné.
Dt;! mèrue, ils pourslIinont po ur le mieux, avec bonne foi,
cn assistant le vicaire de leur conseil ct dl} leur secours 1 le,;
béréliques , les Yaudois et tous les nu tres persécuteurs de
la fo i , el ils les poursuivl'('lIlt vi rilement cL puissarumont
dans leurs personnes el leurs biens.
Ils jureront de sc renùre chaque jour, tél nt qulils sel'ont à
Marseille au Tribunal , pour rend re la justice, une fois par
jour , au moins, à Pcxceptiou cllun jouI' réri6, ou C]ulils n'en
soient empèchés par uoe indisposilion ou par lu fait de la
commune ou pal' la permiss ion ùu vicail'e.
1
CHAPITRE VID.
De rélection et du sennent des cOl1seillers et autTes
dont il est question dans ce statut (1 ).
~An
le pl'ésent chapitre, nous ord onnons qu'à Paycnir,
chaq ue ann ée 1 le troisième jour ava nt la f le: de tous les
Saints, sôient élus et créés qualre-vingt-trois Conseillers
dans Marsei lle, parmi lesqu els soient et doivent être trois
jurisconsulles pour conseiller le vicaire et la commune;
lesquels seront des hommes discrets, bons , loyaux , aptes
prévoyants et fid èles, citoyens de la cit é vi te- comtale, y
faisant leul' demeure 1 devant remplir leur chargl3 de con1
seill ers pe ndant Iou le l'année, depuis la rè le de lous les
Saints jusqu'à Itc xpiratioll de Pann ée cnti ère.
Tous ces conseillers susdits et chacun Cil particuli er, jureront en touchant les sacro-saints Evangiles, de donner
un conseil fid èle et droit au vica ire de la cité de Marseille,
sur les objels pOlir lesqu els ils serOll1 consul lés cl puur ce ux
qu lils cor.seilleroni de leur propre gré; ils meUronl de co té
la f<lveur, la cminle, la uaine, Pamour, la parentéj ils ga rderont le secl'ct sur tous les conseils pour lesquels cc secret
leur sera demandé et ne déyoileront rien qui puisse causer du
domma ge à ladile yill e de Marseille et ils sc renùronl au
pala is, là où le co nseil sera appelé au son de la cloche qu i
(1) Voyez le lexte original de ce Chapitre dan s le 2c '·01. pog. 165 Cl
s ui\'olli cs.
,,
�- ,6coulume d'ètrc sonnée pour la COI1\'ocilli on du Conseil. ou
quand ils en seront requis pal' des IllCSSDgcrs du \'i c~ irc, s' ils
habilent hors des fossés, tians 1<.1 ville nouve , à m OinS qu' un
juste empèchement ne les retienne . l}cxCllse .el PCl~?ècbe
ment seront justes) s'ils prennent unc médeclI1c J s ils sonl
malades 1 el s' ils on L la licence tic rester chez cux pal' le
Yicaü'c; cetle licence de reslel' ne pourra Ôlrc donnée qu e
ponl' un motif juste cl l'il Îsonnaulc, elle ne pourra l'èlre
quand il s'agira de donner un avis SUI' les cbapitres pOUl' lesquels le Cooseil aUl'a élé réuni.
De mème s' ils vonl à la messe J il des noces ou à des
convois , il ne seront lenus de e renùre au Conseil , que
lorsque loules ces cél'é01011ics seront fini es 1 à moins que le
Conseil n'aiL été lerminé avant.
Mais si quelqu'un œeux ne vient pas au Conseil et qu'il
ne puisse slcxcuser par les motifs susdits, il scra contraint
de payer , à litre œamende deux sous; mais s'il se rend au
Conseil quand il sera déj" commencé el qu' il ne puisse juslifier son retard , il donnera douze deniers seulemenL, toujours à titre dlamende.
Nous ne fix ons pas la peine que dena subi l' celui qui )
sans la licence du recteur, révélera une délibél'ation secrè te l
par'ce qu' une telle rél'elalion peuL èll'e ex lrèmemenL dommageable à toule 10 cité 1 mais com me 10 plus ou moins de
gravité du faiL eLla condition de la peine peut ex iger une
peine plus ou moins forte! celle révélation sera punie dIa près
le jugement du conseil-général cL du recteur ; mais de
toutes manières le délinquanL sera chassé du Conseil.
Nous ajoutons aussi à ce chapitre l que lorsque l'affaire
trai tée eu conseil regardera l'él Yantage ou le désa ,'an tage
ùe quelque conseiller , celui-ci n'assislera pas à l'assembl ée,
mais il pourra déballre son ùroiL deranl le vicaire ell e
conseil , aVllOt de sortir de l'ilssembléc 1 el cela fa iL 1 il seril
Lenu de se retirer ; nous disons la même chose d'une aO'aire
qui regardel'a le fil s d'un conseiller el, vice-versa.
il
1
1
/
•
Nous orùonnons ;\llss i que le reclenr n'ail pas dnlls les
consûils génûrnux s('crels ou d<llls les fluU'es) quelqu 'uil cie
SC'S alliés, excepté le vicai re ct le sous-,'icaire qui cnlclldr'ont les accusatiolls1 et le juge du palais cL des appels, et le
notaire qu 'il est dlusage d'y e mpl oyer .
NOLIS décrétons, de plus, que l'élection c1ucliL conseil général se fera , comme suit, à sa ,'oir : les syndics ell es c1a"<lires de 1\-farseille 1 et les semainiers des chefs de métiers
qni seront semainiers alors que ladite élcclion dudit conscil
gé néral sc fel'iI, ces dites personnes seulement , nornm ées
avec un Ilolairc des cbefs de métiers, uni à une au tre person nel choisiron t avec bonne foi uouze hOlllmes probes et
uiscl'cts de la yi Ile yicomta le ue Marseill e, cieux dans chaque sixain (1), qui doivent èlre compris au nom bre desdits
LXXXIIII conseill ers dudil conseil général , el ces doulC
personnes éliront avec bonne foi LXXI conseillers et elles
pourronlles choisir (lussi bien parmi Ceux. qui le sont maintenanlou qui l'auront éLé, que parmi les chefs de métiers
qui l'auront été dans rannée écoulée 1 'ainsi que pilrmi les
aul res hommes probes de la ville de M'"'seill e eL daus les
six quartiers de la méme ville 1 et nous slntuons que lesdits
conseillers seront ainsi élus et cr'éés à l'a venir , chaque
année .
No us ajoutons, en out re, à ce chapitre, que nul ne pourra
ètre élu couseillel' , slil n'a pas au rl'loins 1 dans Marseill e
ou son territoire pour une vnleul' de cinquante marcs d';u'genL 1 slil n'a son domicile dans Marseille cl s'}1 n'habi te
celle yille depuis cinq ans au moins.
Mais comme tout cc qui l'egnrde ccci 1 doit èt l'e exempt
ùe tout soupçon , nous sta luons de plus que les susdits syndics eLclavaires cL semainiers desdilS chefs de métiers qu i
feront Pélection ues douze hommes probes1 jureronL sur les
1
1
( 1) La ,'ille{:la Îl olor s di \;séeen s Îx quar\i ers a l)peléssixa1·t1s . Voy ez
t'C (lU; es t di t au s uje t de ceuc di rb iotl ùon s le 2c "01. , pas: . 28\) .
�-
Il s -
"
'1os cl C D'le,
~u d'nnir
foi,Sê.l
ns frauùe,•
Sainl s E"angl
~::> ~n\'cc bonne
. .
. J ' • ••
'
dél'alion
ni
J1~Ullll
l
é
,
11111111mltlé,
III
lSI
1
co
de ne prene re en 1
(
..
. 1
•
.
la parent é ,nI. 1a· ba1. nA"
. ;e volonlé
"8U
[l i
la CI'DlIlt e
1
01
1 envi e
1
01
la mau-
cie ne meUre personne dans leuI' seCl'el cl de
n'écouter allCUnf' .ln 0 uence ma ul'aise'
< , el p OUl' celle
. électioll ils choisiront 1 ainsi qu 'il a été dit, lesd ll s douze
' pl'obes 1 à savoir '• deux
lIOmmes
• de chaq ue sixain , lesquels
doi,'enL être des ge ns discrets 1 loynux , aptes et suffis,anlS
O r conseiller le recteur dans Padm inislralion de la vdle 1
p u
'1
1
lels qu1ils les croient les meilleurs , les plus utl es el es
plus vi gilants pour Phonneur eLl'av<l ll tagc de la commune
de ll arseille.
Et ces douze susdi ts, UDe fois choisis, jureront de la même
manière , dans le conseil gé néra l , de choisil' lesdits LX-'(l
conseillers , ainsi qu 'il a élé prescril plus haul , à l'égard de
leurs électeurs) les syndics) les clavaires elles sema iniers;
eL ledit serment prlHé 1 lesdits douze sllsLlits seront f an,
.
,
fermés
dans une cbambre du palaIS
pour y procéder
a l' e' 1ectian des conseillers,· ai nsi quljl a été dit ci - dess us; eL tandis
qu'ils resteron t enfermes 1 Pancicn conseil sera dissous J il
moins qu'il n'ait été ayant requ is pnr lc recteur pour assister
au serment du nouveau conseil. Ensuite 1 dès que ladite éleclion aura élé fait e 1 les nOllycaux conseillers J après que leurs
noms auront été prononces 1 le jour !Hème ou le lendemain ,
deva nt le recle ur ct les semainiers 1 prèleronl serment,
après aroil' élé convoqués par les héraulsde la comm une,
d'après le .mode prescrit dans ce clmp il l'c.
Les susdi ls élecleurs, dès qu'ils auronl été choisis ell'éuois pou r les susdi tes élections) les achèveront complétemenL
Ol'onl de quiller Ic lieu olt ils auronl été rasse mblés .
De mème, nous décrélons que deux ou plusieurs d'un
seul hospice ne pourront appart enir audit conseil.
No us ajoutons aussi à ce chapitre que celui qui ne sera pas
conseiller ou des cbefs de métiers ne pour ra assister au conseil général , à moins que ce ne soil pal' l'e/Tet de la volon lé
du conseil général , ou qu'il n'l' ail été requis,
•
1
-
'.. 9 -
L('s susdits douze hommes prours qu i auront élu le susdit
conseil , aya nL de se ret irel' du lieu 0 11 jls auront faiL leurs
leclions, devront choisir i! '·cc bonne foi , n Pavanlnge de
la commune de Mtlrseille, sepL hommes probes, prévoya uts
et dis.crels, à savoir; ll'ois parmi les nouvea ux conseillers
( l U 'ils auront élus el quatre parmi les nouveau x chefs de
métiers; ces sept bommes, a insi choisis, seront, incontinent
eLsecrètement, convoqll és au pa lais, d 10ù les douze susdit s
ne pou rron t se reLirer que lorsque lesdi ls sepl y aU I'onLé lé
appelés ct auront juré de\'H ut le recteur, les senl<l inicrs présents , ainsi que les douze, de proc6dcr à l'élection de tous
les offi ciers, cumme il cst prescrit au scrm ent desdits douze.
Ce serment prè té, les sept seront l'eDfenués dans Je mèmc
lieu oliladile élection aura été fai te, avec un des notaires des
chefs ùe m éti~rs , toute anlre personne en étant excl ue, ils ne
pourront sc retirer qu:après ~H' o ir term iné l'élection des susdi ts officiers. Les noms de ces su~dit s officiers seront 6crits
sur une feuille de papier par ledit notaire, laquelle reuille
sera scellée, au moillS, de trois sceaux des électeurs dcsclits
offi ciers et de la commune; et tout sera tenu secrct jusqu 'il
cc que les noms desdits officiers nient été proclamCs; Inquelle
proclnmaUon sera faile uans le nouvcnu conseil ct devant les
chefs de métiel's, nvant le dlner 1 le jour de la fète de tous I('s
saints; et ce jour-là les syndics eLles clavaires, au moins,
seront tenus de prèter serment devant ledit conseil , ainsi
qu'il est prescrit dans le chapitre .. elatir il leur sennent j vo ulant , ùe plus, que les ~emaiDie rs ne qu ittent le pala is où les
douze susdits auront été choisis, que 101 que loutes les élt:'ctions susdites des conseill ers et des offi ciers auronl 6té Complélcmenllermi n0es.
l
I II.
�CHAPITRE IX.
Du changement des of{lciel's (1).
~A. celle présent e constituti on , nous décré lons, pour
qu e cela soit ferm ement observ é, qu e chaqu e offi cier du palais, de ln cur ie el de la co mmun e de i\I:lrseill c, q uel qu'il soil ,
de qu elque ch::lI'ge q u'il .JÎt é té inves ti J sera ch;lIlgé chaque
a nn ée cl no pour ra è lJ'c l'étab li da ns q uelqu ' une dcsdites
charges, s'il n'es t resté, au mo ins, pe nd nnlun a n hors de tout
e mpl oi. Mais des homm es préYl.>ya nl s Cl disc re ts se ront choisis , p OUl' chaqu e cha rge 1 pa r les élecLe urs 1 <l ins; qu 'il a
é lé é tabli dans le précédent slalul. E l nous \'oulo lls qu 'il soi L
faiL ainsi chnque année i staluan t, de plus, que nul ne pourra
avoir à Marseill e, c n mè mc tr mps, deux cbnrgcs dnns la curi e. Lcsco nseill el's gé nérau x , ninsi q ue lùs chefs de mé ti ers
1
ne pourront être <J ppclés à des ché'll'ges.
Nous décrétons (lussi qu e nul des orficiers ùe la commune 1
que nul de ceux qui remplissent DU polois ou h la claverie les
fonctions d'éc ri va in ou de message r, Il C dev ron t ou ne pourronl achelel' quelque dette que la commune aurail contnlctée
envers quelqu' un ; ils ne pourron t non plus Illettre aux enchël'es des droit s de ga belle ou autres rcvellus perçus dans la
ville ou dans le territoire. ni sur les navi res llrmés pa l' ln
commune 1 à quelque Litre que cc soiL , penùant la durée ue
leur charge,
Bien que paI'mi les officiers des tri bunaux ct de Ja commune
{i l Yoy . le lex ie or igin a l de cc chapilre dans le 2e ro I. , I)ng. 1ï3.
�d ~ M~rsejl l f',
,
•
~
1
fn -
nous compren ions les mes 3gel's des Il'ibullall x,
nous ne pll1'lons p3S. pour le renouvellemenl des cl13l'ges,
ùes courriers du palnis cl des trilHII1:lllX.
NOlis décrétons de plus. que tous les orficiers susd its, chaClin cn particulier, prèleroll l sermen t S UI' les sa in ts é v~n gi
les de Dieu, tlU commencement de leur charge; leur serment
comprendra llengagement do ne pas rester cn charge Pannée
suivante.
De mème, nous statuons quc les deux notaires qui auront
clé élablis [I ll palais, doivent avoi r, tant qu'ils resteront en
chnrgt:!, H OC bulle cItons les sce<lUX avec lesquels il est d'habilude de sceller les acles el les lellres fail s au palais cL
qu'on envoie au dehors ; et nul , si cc n'est ces deux dits
notaires, ne pourra sceller les leUres dans le palnis, el les
notaires eux-mêmes les recev ront , les IironL et garderon t
dans le palais Ioules les lellres, de qu elque part qu'elles
,'ieonent , ct quelles que soient les personnes qui les ont
écrites :m recteur ou au cOllseil de Marseille ou à la curie.
No us décrétons, de pIns, <lue lesùits nOlni"cs ne pourront el
ne deHont ùcmaude r ou exige!' quelque chose d'un citoye n
de )Iarseille, ni pOlir les letlres qu 'ils scelleront t'lvec le pelit
sccnll de Marseill e, ni pOlir celles qui seront scellées avec
le petit sceau de la commune.
De plus , les nolnil'cs qui auront été en charge au palais,
seront tenus de livrer et de consigner auxdits deux no taires
nouvellement nommés, tous les cartulaires , tous les ac tes,
toutes les lellres et Lous les au tres écrits qui concernen t
la curie, la commune et qui appartiennent à l'usage du P,I_
Jais. TousdécrétollS, de plus, que ces tabell ions oureux dlentre eux, ainsi qu 'il aura paru cOIH·enable nux électeurs. leul'
année lerminée, de faire parL de cct offi ce à un all lr~ , eL
semblablemenl ceux qui maintenan t son t ou qui alors ne seraient pas en charge , pourronL ètrè élus cLinst:lllés dans les
charges, selon que les électeurs le jugeront à propos.
Nous njotltons à ce statu t que le notaire ou les nolair es
-
53-
qui seront employés auprès du bureau 1 Il e pourronL ni ne
devroll t ricn recevoir puur les charLps ùe la com mune, so i~
qu' il s'agisse des syndicats 1 v U ries consulats, ou des ventes
des biens, ou de quelque mégisserie, ou d'un emprunt de
la commune, ou ùe tou t <:lutl'e contrat , le tout fait à 1"1\'aolage de la commune J à Pexception des vc nl es des gabell es
et des revenu , sur lesquels il s pourronL l'ccc,"oi l' jusqu'à la
somme de cin q sous sculeu.cn t pour le scea u , le papier ct
le reslc.
�CHAPITRE
x.
De l'élection des chefs de métiers (1).
,_0_
mOUR
~ral'seillc
qu 'à )l,n'c uir ]a co mmun e ;de
soit mise en
un me illeur étaL1 nous établissons par ce cha pitre 1 à perpé tuit.é, pour être ferm eme nt. obse rv é, que les cent chefs
ùe mé ti ers seroot. é lus chaqu e annce à Marseille par les méLi ers e ux - mômes el par les homm es probes de ces mèmes
mé ti ers . lesq uels choisiront avec bonn e foi d ~ u x hommes 1
qu'ils connaîtront bons 1 fidèles e t. utiles à l'œ uvre de la cHé
do Marseille, cl ces choix se feront annuellement dons l'oclave après la fèle de Saint-J ea n- Boptisl"; e t ces cbefs de
mét.iers cntl'cronL cn charge, chaque nonée, à la fèle cie SaintSauvour ; ces susdit s chefs de mé tiers seront tenu s par
un serm ent spécial d 'appeler e t de requérir leur mé ti er 11
faire cboi x ues susdit s cbefs de mé tiers , don s les susdites
oclaves; e t les ce nt s usdils auront la facullé de se réunir
chaq ue diman che, dans la maison hospitalière du SaintEsprit 1 ou ai lle urs, dans Marse ille J où ils voudront ; ce
à qu oi il seront te nus par un se rm ent spécial , soit qu'ils se
l'assemblent da ns ce lie u ou da ns un a utre 1 a u son de la
cloche ou par l'a ppel des messagers .
!\fais si , par quelque moti f ut ile ct n écessaire 1 il paJ'aissa it con venable a ux semai ni ers de ces chefs de mé tie rsde ré unir lesdits chefs de mé tie rs dans la se maine, il le ur
(1) Voy. le tex le origlu al d u chapitre dons le 2(1 roI . pag. 177 .
�-
3G-
sc ra permis de le faire tOlites lf's fui s qu 'ils le jugeront il
propos et qu 'il leur plnira , cn qUeJqu0 lieu qu'ils voudront ,
ùc nuit el de jour, sail qu' ils convoquent tous les chefs de
métiers , sai l une partie d'cntre eux, cn y adjoignant les
::mtrcs hommcs probes de la ville, an son de la cloche ou
non , et de trailer tou t cc qui leur p<ll"attra ut ile à la commun e
de Marseille , Cl de plus les chose, sur lesquelles ils seronl
lons ou eu majorité d'accord ; cc qll' i1 S pourront romontl'er
ou proposer au recteul' de Marseille, lequel rcrteur, ces
choses CODnues t>l COl1 lpl"Îses, sera tenu , selon la forme de
son serment 1 de les accomplir ct de les fairc nceompli r, ou
de les proposer au conseil dans la susdite sernnine, Cl de les
presenter à tous les chefs rie métiers ùans cc cOIl ~c il el dans
lous les conseils générau" de Marseille.
!\-ous staLuons de plus, que les susdits cheCs de métiers
seront cbangés d'an née en :ll1née, et que nnl ne poorra
ètre du nombre des chefs de métiers slil n'a un métier ou
1I1l ~ profession maritime 1 s il ne possède cn meubles ou
en immeubles une fortune \"a1ant cillquanle lines royales
couronnées) ::lu moins, el s'il n'est dom :cil ié à Marseille
depuis trois ans.
Les susdits semain iers seront r lns, chaque dimauche ,
selon qu 'il paraitl'a le plus utile aux semainiers.
De mèrne , si l' un des cheCs de métiers était astreint, en vcrs
une ou plusieu rs personnes, par quelque serment ou conycntian , à fai re une cbose qui serait contre les bonnes mœurs,
le bon élat de la l'ille eL les liberlés de relle mème l'ille ,
le Douveau serment qu'il aura à prèter le déliera complétement de J'ancien.
De même , ils donneront des conseils sages au recteur
de Marseille Loutes les fois qu1ils en seront. ('eq uis, et ils
lendronL de toul leur pouvoir à mainlenit' le bon él"l cL la
lranquillilé ùe la ville, des eiloyens eL de la commune ;
ils ne dévoi leronl jamais les cboses sec rèles qui devront
resler lelles, sur la volonlé des chers de méliers ou dit con -
-
37-
scil b6n ~ l'al , pondant ((Iut le temps de leur charse ni après,
pOUl' év iter tous dommages Ou tout détriment à la comlnunc
LIe Marseille 1 ou à quelqu ·uD de celle commune .
])0 mème, ils pacifieront, scion leur pou,'oir, toules les dis-
cordes des ci loye ns de ~Iarsei ll e elles scn ndales de la cilé, cl
jureront sur les Sai nts É\'angiles de Dieu do garder de bounc
roi les droils elles liberlés de la commune, de les dérendre
ct de les mainleni l' de toules leurs forccs, selon leur pourùÎI'.
Do mème s'ils vena ient il savoir que qu oIque chose se
ll'ame COIJIrc la commune de Marseille ou contre les chefs
do métiers eux-rnèmes, au détriment de la commune ou des
cheCs do méti ers, ils le reroot co nnll'iLro au rccleul' ct aux
semainiers sur-le-champ 1 sans retard , et ou tant qu 'ils le
pourront, ils donncronllcnr appu i au l'ecleur el aux chefs de
méliers, pour empèchèr ces concerts cl tout cc qui sera fa it
ct machiné conlre la comm une ou contre les ('hefs de métiers eux-mêmes .
Ces choses susdites, ils jureronl sur les Saints E"angiles
de Dieu , corporellemen t toucbés pal' chac un d'eux , de les
observer avec bonne foi, de ne les enfreindre en quoi que
cc soit , ni par baine, ni par amour , ni par arge nt ,. ni par
pl'ièrcs, ni Pal' l'affection du sang , ni par l'affi nité, ni pli'"
touL autre serment ) "œ u ou conrenLÎon , el buit jours après
Icur sortie de chal'ge de ces mêmes cbefs de m6Liel's, les
nouvea ux jureront sur les Sa inls lt vangilcs de Dieu, etainsi
qlle tous les bommes compris dans l'unive'rsilé m:Jrseillaise,
de garder les choses et les personnes, con tre qui que cc soit,
selon la rorme du sermenl prêl é.
1
�"
CHAPITRE XI.
])es syndics soit des dé{ensw1'S de la commune de
Mw'seille élus chaque année (1).
~ous QI'donnons par la présente constitution que chaque
année on aiL soin (Pélire a\'co bonne foi 1 selon la forme du
statul relatif à l'élection des offi ciers , pour acteurs ou syndics, deux hommes probes, prévoyants, délicats el loyaux,
choisis par les citoyens de la cité vicomtale el y demeurant,
mais pourtant. non jurisconsultes, pour rechercher, demander
Cl défendre légitimemenl , au nom de l'université de Marseille el pour eUe les droi ls, raisons, choses el possessions
de la commune ou université conll'e qui que ce soiL en
resant., ou en dMendanL et. en exigeant. tout ce qui convient ;
ct quant à leur é lection , quand ils entreront en charge 1 et
qu'ils prêleronl leur sermenl , il dev ra être fait pat' un no,-laire public de Marsei lle , lin acle public ou soit une écriture
p"blique dans le cartul aire public de la commune de Marseille et la curie de Marseille, qui conna'itra des controverses
ou procès ou faits ou raisons ou droits susdits , à l'occasion de
ladite commuDe; la vérité ayanl été cherchée Cl connue, il y
aura ensnite obligalion , à moins d'un juste empèchement , do.
terminer et défin it' la cause daos le mois; el semblablement
les deux dits hommes seronltenus de répondre pOlir la com1
1
{i l Voyelle tex te ori ginal de ce chapitre dan s le 2c ,'01. page 184,
�-
"
-
60 -
61 -
mUlle de Marscillo ft quiconquc se plaindra de la commune
ou de l'u ui "ersilé J1l t'l rseilla ise l de défendre légitimeme nt la
mèrne commun e eLla mèmc lIoirersité; e l de mê me de rechercher el de produire légitimement cLselon la form e des
statu ts 1 cn rosant ve nir des té moins qui co nn aîtront que lqu e chose des raisons e l des droit s !'rg::l.I'danL la commun e de
Marseille, et ils fe ront cela il ussi "il o ct au ssi bien qu' ils le
pourront , 3\'ec bonne foi , sans ffilUd c, sans haine 1 cl'<lintc ,
amour , prière 1 a rge nt 1 présent s , el ils remplil'ont ou feront
remplir cela avec le co nseil des sages, de peur que les té moins
eux-mêmes II C \' cnallt Ù manqu el' ) le droi t de la commune
ou de l' université marscil1aisc oc soit ex posé il pé rir ; et
si pa r hasarù , lesdit s sy nd ics ou Pun d'e ux é taient s uspectés
dans leur cbarge, ils les feront éca rter le plllS vi te possibl e
par le l'ceton!' , ,wec la co nn aissn nce et la volonté du conseil
générnl , composé des conseillers e t des chefs de mé ti ers, et
d'a utr€'s il leur place, si Lou ont été suspeclés, ou à la
place de celui qui 1'.\Ura c L6, seront s ubrogés san s r etard ;
ou ùe celui qui le re mpl acer a, c L chaque mois ils liront ou
sc feronL lire ce sta tut.
De mê me nous staLu ons que les susdit s sy ndics ou l'un
u'e ux av &c les ch\vaires de la commun e de ~ I arsc ill e, ou au
moins a vec Pun de ces clavaires 1 sero nt tenus e t obligés
d 'entendre:: le co mpt e e Ll a ra iso n Li es dépenses fnites pour les
mcssagc'r s de la co mmune u e ~ I arsejll e, di x jours après qu e
lesui ts rness<\gers seronL re lourn és il i\ larseill e , a insi que le
ct ils feront ce que
pOUl' la rec herche de la vé rité el en prése nce du juge- mnge
1I0 US
Dvons dit de,'oir êll'e fait pDr les
sy ndi cs da os Pann ée pour laquelle ils a uront é té constitu és,
c t non a vec dclai 1 à moins qu 'ils n'aie nt été de nouv eau
co nstitu és pour cela ; cepend;;lI1t ils ne pourront ces choses
que tout a utant que lesdils syndics ou acte urs ne pourraient
ou oe denai ent éle\'er quelque co ntrove rsc ou Clluse au nom
et à l'occasion de ladite cOlllmune, qui pourrai ent faire naître
une grande ùi scorde dans la vill e, à Poccasion , par exe mpl e,
des maiso ns qui son t entre le ri vage du port e t la ru e inférieure de l\ la rse ilie ou po ur quelqu' un e de ces maisons .
Nous ajout ons aussi à ce chap itre qll e les susdit s sy nd ics
seront tenu s de vCllir au palais de i\larseille toutes les fo is
q u'ils e n se ront l'equÎ fo; pal' un Incssage du rec teu r ou lies
se mainiers, ou , gua no mè me ils ne se nli ent pas requis,
il le ul' pal'aH l'a it nécessairc c t ulil e de \Ie nir , à moins qu ' il s
ne fu ssent retenus par un juste cmpècheme nL j e t ils nc
pOlilTont se sé.parer Sil ns la perm ission du rccLe ur lui-l nè mc
comple général et la l'Dison de toules les dépensos et des
l'c:: \'enu s do la eo mmun é , ce qui sera faiL oc quatre en qu atre
mois t av ec l'assistance de six bommes probes du co nseil ct
dc six chefs de métiers, lesquels seront élus pOlir enlendre
ces co mpt es.
De mê me) nous sta tuons qu c lesdi ts sy ndi cs so nt ten us de
reco U\ rer el qu ' ils rr·cou " reronl d 'office toutes les proprié tés
cL les possessions appa rte nant n la com mun e de Mnrscille,
surtout ) celles qui auraient é té, dans ces douze années, aliénécs ou usurpées 1 ce qu1ils feront après n ' av oil' ri en négli gé
du pDIDis,
De mè me, nous voulon s que dnns le se rm ent desdil s soit
compris qu ' il ne leur se ra jama is permi s so it par e ux , soi t
par un antre, soil par d 'n utr es, de dellltlnder ou de recevoir
ou de conse ntir à ce qu 1un autre les l'E::çoive pour e nx, un e
réco mpense 1 un seni ce, ou ùon quelconque, soit d' un
séculi er, soit d\ m ecclésias tiq ue 1 soil d' un monastè re , soit
d' un e m a ison r eli gie use, a u- delà d ' un deni er 1 ct en fait
de nourI'i !ure ou de bois50n au-delà ùe ùouze deni ers roya. ux
co uronn és; ma is co mme l'office cie ces susdils syndics ue
peu t sc fai re sa ns qu elque travai l 1 nou s sta tu ons qu 'à
tit re cll honne ur , il soit do nn E: an nuellemen t à chacun u 'eux,
sous le nom de solaire, vingt li vrcs royales cOl1 ronnées , CL
qu\ m pa lefroi 1 pour leu r llOnn enr eL celui de la. commune ,
leur soit a.cc(l rd é , tant qu'ils seronL en ebarge ; ma is s'ils ne
lenaient pas de palef.'oi ou lout aulre anima l p.'oprû à êl.'e
.,
�-
GS -
monté, celui ou CCliX qui s'cn passeraient , subiraient ùnns
leur salaire Ic retranchement de ln somme neccssairc ~ leurs
frai s de mûnturc; toutes ces clloses seront jugées par lesdits
syndics et acleurs qui les accompliront de bonne foi ) sans
ruse 1 Silns mauvais génie, inviolablement ) en mettant de
côté toute amitié, toute pnrenlé) toutes prières, a1'gent
récompenses et Cl'aintes.
1
CHAPITRE XD.
De l'élection et du serment des clavaires de lI1arseilie (1),
•
-0slatuons pour l'ulililé de la commune de Mal'seille
que l'on élira et que l'on élablira sous la forme des slatu ts relatifs à l'élection des officiers, Il'ois clavaires bons, loyaux
el fidèles 1 qui jureront en assembl ée générale, sur les
Saints Evangiles corporellement toucbés, de remplir leur
charge , avec bonne foi; lesdits clavaires recevront soigneusement les droils et revenus de la lable de la mer et la us les
autres revenus et entrées des autres caisses de la claverie :
ils auront soin de les déposer dans les caisses de la lable
de la mer ou dans les autres caisses auxquelles ces divers
droits seront dus , et cela sera fait: en présence et sous les
yeux des marcbands eux-mèmcs par qui lesdites entrées
ou les deniers de la table devront ê tre acquittés; quant à
ces dits deniers eL à leur acquittement , les clavaires ne
feront aucun crédit à qui que ce soit , ils slinlerdiront tout
vol à ce sujet ou Ioule adh ésion 11 un vol , ils ne consentiront
à aucune diminution en fraude de la commune, ils n1ouvri (1) Voy . le tex. te original de cc chapitr e ainsi que ta note y re lo.t i\'c.
dan s le 2(1 \'01. , pag. 189. - Vo yez éga lement ce qui est dit pages
lI 'l Cl 30ts du m ~m e \,olllm e, au sujet des Clavaires ct de la Clavert'c .
•
•
�-
GI· -
l'ont jamais sCCI'èlemenl le cam·c cn frande de quelques
pel'sonnes el ne confieront il personne les cl és il eux remises;
ils expédieront les marchands dans la clave";e et non ailleurs.
1
De même 1 ils garderont avec bonne foi les gages déposés
par les citoyens ou les étrangers dans la clavcl'ie 1 ~al' ordl'c
du recLeur , el ycilleront à ce que soit par eux 1 SOIt péll' ,un
autre) une diminution ou ulle altération ne soit faile à ces
gages; il s n'écouleront ni la crainte 1 ni j'affection ) ni la
baine ) ni la prière dnlls l'accomplissement désintéressé de
leurs devoirs ) et s'ils apercevaient quelque fl'aude 1 ils slem~
presseraient de ]a dénoncer sur-le-champ au recleur, aux
syndics et aux semainiers.
De mème 1 nous l'oulons qu'il soil enlendu par le serment
des clavaires , que ceux-ci ne pourront ni pm' eux , ni par
lout autre, demander ou recc\'oir une récompense quelconque ou un service œun séculier , d'un ecclésiastique, d'un
monaslère ou d'une maison religieuse, valant un denier , ct
en fail de nourri Lure ou de bOisson, au-de us de douze
deniers royaux.
Mais cOlTImp, la charge desJiL... clavai l'es n1est pas sans un
trm'ail pénible! il sera donné à chacun dIeux, annuellement,
à. titre de salai re, ringllincs royales couronnées, et accordé,
t aoL qu 1ils seront en charge un palefl'oi ; les rrais de ce palerroi serolltreLranchés de leur salaire, s' ils se passent d)une
monlure. Nous voulons de plus qlle la perce pli on c1es droits
se fasse en présence du nolaire établi dnns ladi le claverie,
et ils seront tenus 10us les quatre mois de rendre leurs
comples aux. sy ndics ou à ceux qui seron t préposés à l'audit ion de ces compLes.
CHAPITRE XDI.
De l'élection des conseillers du conseil .sec!'et.
1
·'
..
~ous
ordonnons par le présent slatut, que tOlites les
fois que le recteut' de Marseille le jugera à propos J il
choisira, avec bonne foi ct de concert arec ses officiers,
c'est-à-dire les syndics, les davaires ct les semainiers,
UD conseil secret.
(1) YOl' . le le'tle origi nal de ee ehnpitrc ai nsi qu ' ull e noI e )' relati \c 1 dnn s le 2e "01.) page 1H3.
JTT.
�CHAPITRE XIDI.
j)e l'office de rehti qui "et oit les giLges des ln'bunallx (1).
_~ cus staluons que pour rocer oi!' les gnges des tri bunaux J un homme probe , instruit dans la loi citoyen
de Marseille 1 sachant écrire , se ra chois i CL pr~ I Cf() Je
serment spécial de gard('1' soigneusement les g;lges a lui
confiés 1 tPcmpècber gue pal' son fail ou par celui d' ull
autre, ces gages ne subissent quelque fl'aud o, quelque
changement 1 quelqu e d ~ lé riora ti on ; il se ra lenu d'écrire
de qu elles personnes el pOUl' qu elles causes il au ra r C(' ll ces
gages l ai nsi que Pannée el le jour de leur réception ct
pour cela 1 il <1 l1 ra uo carLu laire spécial. NOlis croyons
devoir ajouter qu'aucun procurateur ou avocat ne pourra
l'ccc \'oÎr ces gages; \'orricier préposé à cc soin allra un
salaire de quinze livres.
1
De même , il Ile pourra prêter quelques-uns de ces
gages à qlle1flu 'ull du jJ<.llais ou il tOll t aut re ni partager les deniers qu 'il reccna à J'occlJsion de ces gages ;
il sera tenu de rendre compte, tous les quatre mois
aux synd ics ct à Ct,:; ux qui aurool 6té étoblis pour cnlend re les comptes.
1
1
"1) Vo r. le IC:( le ori ginal decc chal)itrc <Jo us Ic2~ '01., p. H15 cl sui e
�CHAPITRE XV.
Des charles de la Commune eleva'n! ét1'e 1'ecueillies (i ),
-.ilious décrétons que ceci sera inyiolablement obsery é
par tOllS les syndics présenls et fulurs de Marseille:
Ces syndics recherche,'ont el feront diligemment rcche,'cber , rassembleront et feront diligemment rassembler taules les cbartes et lous les documenl s qlli apparliennenl
ou paraltront apparlenir à la commune de Marsei ll e, et
les chartes et les documents où seront {'ontcnus les droits
de ladite commune, ainsi que ceux qui cn possèdent ou ,
en posséderaienl, à l'exception des clayaires de lad il e commune 1 et ils déposeront ces charles et ces doouments
réunis ensemble, en un lieu sûr , cc qu'ils feront avec
bonne foi el sans fraude ,
Nous slaluons de plus, qua lesdits syoùics seronllcn us
semblablement de reconnallre les charles et les documenls
apros leur collection , une foi s par an. 1 eL quand mème
Jeurs prédécesseurs ne l'auraient pas fait, il s feront faire
deux livres en parchemin , sur lesquels seront écrits, par
(1) Vo ~· . le lel te ori gin al" do ce chapitre ainsi qu 'une nolo y reloli,c , dan s le 20 "01., pa g .. 197 ct. Stl Î\'. - Voy. éga lcment ce qui es t
dit dans le Ill ~ m e vo l. 1)3S. 43 el189 au sujct des archi'vaires.
�les
lI o l tlires
-
70-
publics d u Marseille, 1;1
( e Ii CUI'
de touks les
chai'tcs el ùe Lous les docuOients, cL cc travail lcrmin6,
ils le controleronl.
NOlis stallions semblablcl1wflt quo sur un <lutre lino
Il. cc consacré, seront écrit s tOU5 les revenus de la COIll mune 1 à savoir CCliX de lesdc 1 du marché 1 de j1nn1
nonnCl'Îc 1 de la pêche ri o et :JuLl'cS semhlabl es .
EL
SlIr
les mèmes li vres seront semblablement écrits
les Dom s e l les surnoms do tous les notaires de Marseille 1 des tabellions prése nts 1 fllturs el passés 1 les jours
de leur interdiction , et, ces livres ou l'f'gistres se ron t déposés cn un lieu sû r cl confi és à deux hommes probes cl instruits dans les lois 1 qui les ga rd eront pour lad it e
commune.
Et pour cela raire
1 le recte ur sera tenu d 'élire un
0 0tnire public de Marseille, homme probe , qui r emplira
les choses susdit es avec bonn e foi , et qui rece vra un sal aire convenable.
Nous ajou tons, que lorsqu e les clavni rcs de la co mmun e de Marseille sortiront de charge , ils auront soin
de rendre et de cons igner , sa ns retard , lesdites cuartes
ct lesdits instruments qui leur seront parvenus eL qu 'il s
au ront eus à l'occasion de ladi te co mmune , aux autres
clal'aires leur succédant dans l'office de ladite claverie.
..
Et cette res titution sc fe ra en présence de deux pru d'hommes qui aurolltles susd its rcgistres Ol! seront éc rits
lesdits documents de la commune, lesqu els dits doc um enls,
quand ils se ron t restitués, comme il vient d 'è tre dit , seront reconnus 1 charle pal' charte, avec lesdit s registres;
les charles ou docum ents œachats et les autres doc uments de ladite co mmune plus précieux, seront déposés ailleurs qu 'à la cJavel'ie, e n un endroit sûr et
secret. et gardés par les clavaires e n exercice, sous deu x
clefs, dont un des clavnires Cil aura un e , et Paut re sera
remise à l'un de ceux qui ti endront les registres.
71 -
Cc que nous avons dit plus haut des choses qui vien nent
d '~ tre écrites ct des noms des nolaires c t ri e leur création,
sm'a écrit dans le même livre, un e rois au moins ct m~mc
davanta ge, si les recteurs le jugent à propos .
�CHAPITRE XVI.
De certaines personnes qui doivent êll'e écartées ' de
l'offi ce de la communauté de Mm'se ille ( . ),
~oun que les acqui siti ons faites par la commun e dl:! la cité
inférieure de Marseille, r elativement à ln seigll curie de celle
mê me cité, e t a u dehors par ces seigneurs qui étaient les
maîtres de nolre ville ou qu i y avaient
seigneurie, l'es tent à perpé tuit é
re l'm~s Cl
t.l ~s
porlions cfe
stables cl Il e puis-
sent, en aucun temps, èll'c querl'llées pour le bien et l'utilité de la commune et de lous ses habitants, eL pour le
mainti en des libert és e l francbises de ladite cilé,
11 0 US décré-
tons par la présente cooslilutioo , pour qu e cela soil perp é-
tuellement observé, que celui qui aura pu èll'c seigneur
dans la cité inrérieure de Marseille ou qui y aura eu quelque portion de seigneur ie, et qui aurn vendu son droit de
seigneurie à la commune ou qui le lui aura LI'3Ilsmis, pour
quelquc ca use que ce soit , ne puisse 1 par lui ou pal' ses
descend ants, ètre élu eL é t a lJ~ i drillS le r égime et la viguel' ie de la ville infé ri eure, ni ètre \'igui er ou sous-viguier ou
l'ccleur ou consul dans la mème ville; ainsi ne pourra ê lre
amoindrie ni dans la ville ni au dehors, la seigne urie quc
celle ville a et doit avoir ; ce qui se ra perpetuellement et
inviolableme nt observ é.
Nous sta lu o ns qu e tous les babitants de la cité inf6ri c urc
soient tenus de jurer 1 par UII serment incom mutable el par
les ll'ois perso nn es de la Trinité, Pobserva ti on de cos choses.
(1 ) Voy. tc lcx lC ori gin a l dcce cl13 llitrc aiu s Î fl ue lu nOle ~ rclath e d.tl ll s le 2Q '01.) p. 20j eI 5tli \'.
�CHAPITRE XVD.
Dit châtelain de Saint-MaTeet (1).
•
~ous orùonnons par le présent chapi lrc} qu' il soit désor.:.
mais fermement observé que quico nque est ou sera châtelain du châlea u de Sa inl- ~ I arcel ) puisse cl doive tenir el
sa rd er ledil château pour la commune de Marseille, taol
que l'exige ra ainsi la volonté du conseil géuéral de la cilé
ou de la plus gronde partie des conseillers Cl ues chefs de
méti ers.
Ledit châtelain
SeI'a
tenu , par un serment spécial, lie ne
liner ou renùre ce chilleau à pel'sonoe sans la volonté
(!ll n lice nce ex presse dudiL conseil de l\larseillo ou de la
majeure pa rli e des conseill ers el des cbefs de méliers;
cc chù lelain 1 chaque ann ee ) se ra tenu ùe renouveler son
SOI'ment , !Gus une certaine pei ne à la connaissance des
recleurs 1 des sy ndics eL du co nseil susdit, ainsi que c)es t
l'usage.
( i l VO)'. le lexIe ori giMI de cc chOllttre CI la Il ote co nce rn Anl la
J
dans le 26 "01. p. 203 CI ~ni r.
IJface cl le r h(/lcalt de Sail!t-.U arccl
�CHAPITRE XVIO;
Des consuls il établir hOI's cie Marseille (1),
~ous établisso ns que Ioules les fois qu e des consuls seronl instalés dans les marcbés de 5)'I'ie ou <l'Alexandrie ou
de Bougie ou ailleurs , bors de Marseille, ils seront choisis pal'
le recteur de la commune de Marseille, lequel doit les cboisil' parmi ceux qui seront répulés les meilleurs par leur
faconde 1 leur discrétion J leur pl'obilé, leur honnêteté 1
pour l'honneur et l'avant.age de la commune de Marseille;
le rec teur , en les prenant entre ceux qui trafiqu ent dans ces
diverscodroils, le fera avec le conseil et Passcntirnent des
syndics , des clavaires de la commune de Marseille) des
semainiers , des chefs de métiers ou de la plus srande
partie d'enlr'eux .
Et lesdits consuls qui devront aller en ces divers lieux
susdits 1 jureront, avant, sur les Saints Ë'·angiles de Dieu,
de n'y cm"oyer ou de ne pas permellre qu'oll y envoie
des courtisanes el de ne pas autoriser le sejour de ces fE'mmes dans le lieu de leur juridicti on ((ondouc ) (2),
(1) Voy . le lexIe original de ce chapitre dans le 2e "01. p. 205 ct s ui\",
"°1.
(2) Voy. ce qui est dit dans le 1er
1 page 350 el s uh'. au s ujet
de la ycnte d il ,'in dans le Le"anl par les cit oyens de Marseille.
�-
78 -
Ils ne permettront, pas non plus, quo le vill anLl'c que celui
qui viendra de Marsei lle , soit apporté ou ,'enùu dans lesd it.s
(ondoucs 1 t<:l nt qu'il y anra du "ill de Marseillc à vendre; ils
no loueront et ne klisserollt louer à des étnmgers non mnrseillais les boutiques, ,salls la \'olout é ex presse du cbef du (011do ue, et n'empêcheront en rien cc chef dans tuut ce que
celui-ci sera autorisé à faire par la volonté ou le consentement
du roctou!' ùe Marseille; ils ne le forceront pas d'acheter du
vin 0 11 autres choses à un prix nu-dessus de celui qui aura été
fi xé ; ils ne pourront expulser quelqu'un ou le condamner ,
sa il S le conseil el l'assentiment de leurs conseillers.
!\l ais s'ils imposent 1111 bannissement ou lino peine à quel(IU'Un , ou s'ils le condamnent avec le conseil ùe leurs conseillers ou de la plus grande partie d'entre eux, oous statuons
que ce bannissement ou celte condamnation sera maintenue,
à moins que le recteur, dans le mois de l'arrivée de celui ou
de ceux il qui ou auxquels le bannissement ou ce lte peine
ou celle condamnation aura été inOigée 1 si le consul est
présent et que celui à qui le bannissement a été inOi gé ou
qui a été condamné se plaigne : ne veuille conll:.lttre dudit
bannissement ou de ladite concl:J lTloation, et le l'évoque s'il
parait à ce susdit recteur que le consul qui a prononcé le
bannissement , a injustement agi. Pourtant le recteur ne
pourra élargir le plaignant J ni l'absoudre , ni l'év oquer la
senlence 1 sans le consentement des conseillers ou de la plus
grande pal'tio d'enlre eux.
Et s'il arrive par hnsard 1 qu'il y ait ou huit ou di x .
ou viogt llarseillais se trouvant sans consul él<:lbli , il leur sera
permis, par l'autorité de ce chap itre, de s'entend re cntr'cux
ou parmi la plus grande partie d'entre eux, pour élire des
consuls ou un consul qui aura ou aurunt sur eux et sur les
Marseillais qui arriveront, la même puissance qui est dévolue
aux consuls élus par le recleur 1 puissa nce qu 'ils consen eronL jusqu'à ce que d'<:l utres consuls choisis h Marseill e soient
arri vés, et non_a u delà .
1
•
•••
-
79 -
Mais si celui qui aura été choisi consul par la plus grande
partie des Marseillais, refu se et ne veut pas accepter le Consulat, il sera puni d'une amende de di x lines royrll es couronnées, à moins qu 'il n'en ait été justement empèché , Pourtant les susdits consuls qui auront été choisis pour cet office,
ainsi qu 'il a été dit , hors de Marseille, par les Marseillais,
l'auront été pal'JllÎ les meilleurs pour la faconde , la discl'étion ,
l'honnêteté , la dilection et la probité à l'égard de la commune de Mal'seille, par ceux qui de ~Iarse ill e se trouveront
III réunis. EL ceux qui seront ainsi choisis jureront 1 devant
les autres présents, de régir le consulat avec bonne foi, sa us
dol , sans frauùe , en meUant de côté la baine, l'amour , la
crainte , la prière et Pargent 1 et de rendre à lous, selon leur
pouvoir 1 bonne justice.
Mais s i quelques-uns des consuls susdits prévariqu aient
ou manquaient aux choses susdites, ou montraient de la
négli gence 1 ils seront punis par le rec leur de Marseille
d'une amende de XXV livres royales couronnées.
Nous s tatuons semblablemenl qu 'il sera inviolablement
observ é qu e nul de Marseille ou tout aulre de qu elque lieu
qUI) ce soit 1 qui jouira en Syrie ou ailleurs d'une liberté et
d'un e fran cbise plus grandes que les autres hommes de Marseille, ne pourra et ne devra jamais devenir oc être établi
consul en Syrie ou au lieu où iljouil'aitdecettesusdite liberté,
à moins qu 'un ou plusieurs se trouvant là ne parussent , par
leur probité ou leur aptitude, devoir ètre tolérés pour exercer l'office dudit consulat; mais ni le maître qui vulgairement
s'appelie le nocher ou quelque au Ire maltre supérieur de
quelque na\,ire, ne pourra être consul bors de Marse îll e ,
dans le voyage qu 'il fera 1 ct ne pourra ou ne clen a jamais
le devenir ou ètre établi en Syrie, quanù même d'a utres seraient trouv és devoir êtr e tolérés ùans cedit offi ce,
De mêmc , nous statuons qu'aucun maître du (o-n douc, ni
un curateur du (ondouc, et nul de ceux qui vendent leu!' vin
Ou lc font vendre, ni cclui qui , except é pour n m.:l l'chan-
�-
80 -
dise, exercera la ceoserie dans ecUü terre 1 nc pourront
devenir el êlrc établis là consuls. No us ajoulons que ceux qni
[lOfant é té consuls un an oe pourronll'ê lre l'année sui ,'m\te,
exceplé le cas 01\ un rcmplaça nt suffisant n'aura pas élé
1
Lrouv é .
Nous ajoutons) eo outre 1 que directeur ou
CUI' 3teur
du
CHAPITRE XVIIII.
fo ndouc ou tout autre, agissant con tre le serment qu)il aura
,
prèle ou qu'il prêlera au recleur de Marseille, pour le rachat
dudit (ondollc , perdra incontinent lout droit qu'il aurait Sur
ledit (om/ouc dont il ne pourra plus être direclenr.
])u même chapitre (1).
-0ordonnons par le présent cbapitrc, que les consuls
établis hors de Marseille , selon la forme du cbapitre cidessus , relatif aux consul s chargés d'entendre ctd 'exa miner'
les causes 1 aient soin de prendre et d'avoir avec eux, dans
l'examen el la décision de ces causes, deux de leurs meilleurs el de leurs plus discrets consemers, un au moins 1 par
le conseil desquels ils feront toutes cboses; ils mèneront
de plus un nolaire public, pour écrire tous les actes el autant
que possible un notaire marseillais.
Maisslils n'en peuvent.ayoir, qn lils aientaycceux un écri vain
de navire qui prêtera un serment spécial sur les choses qu 'il
enLendra et qui devront être écrites avec foi et diligence. Les
consuls auront un carlulaire dans lequel seront écrils lous
les actes ) à sa voir les pétitions, les questions , les réponses
des témoins et les productions d'actes, ainsi que les sentences et les mandements, de même quP. tout ce qui regardera
les causes; le mandement ne sera jamais intimé à gt!ns qui ne
Je voudront pas, mais seulement à ceux qui , gl'atuitement, s'y soumettront. Pour les autres, le droit sera rendu
selon qu'illcnr paraltr. devoir être fait avec leur conseil.
Nous voulons que les acles des consuls aient auwnl de
(1) Vo y. le teste original dece chaphre, relatir aU I actes des co nSuls
établis hors de l'tfarseille , dans le 2c "01. pa ge 211 .
Ill.
1·· l' AR 1'1II. _
(j
�-
82 -
force que s'ils émanaient de la cllrie de Marseille , sauf le
bénéfice de ce mois !lonL il a élé faiL menlion dans un précédenL slalul.
Mais pour qu'à l'occasion de la justice, les plaideurs ne
soient pas opprimés par ]e consul , nous staiuons que pour
toute question à eux soumise, celui des plaideurs qui succombera, s'il s'agit de dix byzantins ou de plus ) paiera
au nom de la justice la dixième partie au consul ; s'il S'3git
de moin s de dix bizanli ns , le tiers eLde la moilié de ceLargent deux parts seront faites 1 l'une pour les consuls el
l'autre pour la commune de Marseille. Après le retour, pendant les premiers buit jours de leur arrivée 1 les consuls
seront ll~nns de restituer à la commune la maiLié des sommes ainsi obtenues, et de remettre le cariulaire des Dcles,
pour que cc_dit carl 111aire soit placé avec les autres de liJ
curie.
CHAPITRE XX.
Du sala;" e des avocats (t ).
ll1ious ordonnons par le présent chapitre qui scra fermement observ é 1 que nul avocat ne puisse '~ tl'e ndmis
au tribunal ou au x tribunaux ùe Marseille, pour défendre quelqu]un , s)il u'a aupara\'a nL juré, une fois au
moins 1 devanL le recLeur de la communc J dc n1ayoir ni
demandé ni exigé par lui ou par un autre, pour les causes et les procès ùébattus del'anl le tribunal ou les lribunaux de la commune de Marseille , au-d elà de six
deniers pal' li vre de la valeur du procès ou de PesLimation du procès; si cette cause ou celle cstim<Jtion était
de soixante jusqu'à cinq cents Ih1rcs royal es couronnées et si elle élait au-delà de cinq cenls lines, il ne
demandera ou n'exigera pas plus que s'il slagissaiL de
cinq cents lines ; slil s'agit de moins de soi xante li Hes J
il lui sera permis de recevoir ou de trailèr 1 selon qu'il
sera Convenu entre lui et le client; mais il ne lui sera
pas permis J pourlant , de demander ou œcxiger plus
de trent e sous. ]) aura el den a avoir les susdits six deniers dont il vient œèlre fail mention J à litre de salaire 1
selon la quantilé conlenue dans le libelle ou l'estimalion
de la cbose qui serait demandée avec ou sans libelle.
(1) Voy. le lexte origin al de ce chapit re dans le 2t1 vol. pn g. 213 el
SuiV31lles.
•
�-
8/0 -
Mois ceux qui ~", e Dl les lois cL les (Merets el qui
voudron t patl'ociner , ne seront admis dans lcurs placets,
à moins qU\1I1c fois d~ns J'année ils n'nient juré de prêter leu l' dérense m'cc bonne foi , cl pour cette défense 1
pour la tutelle 1 le soin J la procuration ou par tout ~ u
tre motif , de ne pas r ecc \loir au-delà de deux dClllers
par lil're , quand mème la cause iraiL au-delà de deux
ceuts livres.
Mais si la cause dépassnit deux cenis li\lres, il ne leur
sera pas permis de recevoir au-de là de quarante sous
r éO'alicns à ce litre; mais si la cause était seulement de
D
.
.
quin ze li vres ou moins 1 ils pou rront reCe \'Ol~ trOI s s~us
et DOD davantage , eL tous les avoca ts susdits tan t JUrisconsultes que laïcs qui sauraient les lois et les décrets,
:ureront et comprendront dans le serment susdit J à moins
~"' ils ne l'aienL déjà prèté, aiosi qu'il esL dil plus haut,
d'appo rter la plus grande bonne foi , sans dol ni fraude,
aux causes ct aux procès de ceux qu'ils vrennent ou qU' Ils
prendrooL sous leur tutelle à Marseille, de les protéger
eL de les bien dMendre, eLde ne recel'oir ou de ne preodre, au moyen d'autrui , aucun présent) ni de receyoir aucun
service de la part de leurs adve rsa ires) en fraude de leur
partie ou de leurs parties, eL nul d eotr 'eux ne pourra
intervenir dans les ca uses, au x tri bunaux de la commune,
à litre de tuteur ) de curateur , de procurateur ou de défenseur , si ce n'est , seulement, pour quatre personnes ;
et ce chapitre ne fait pas obstac1e aux personnes ci-dessus
rappelées qui pat rocineronl dans les causes ùe l'appel
ou des appels eL qui pourronL y assister eL y plaider
jusqu'à ce qu'elles soient enlièrement assoupies, et nul
des susdits ayocals , jurisconsulles ou autres ne pourra
et ne devra trai ter avec une des parties l d'une certaine
partie de la cause, pour le salaire, ni ne devra ni ne pourra
as treindre par le serment, une des parties à transiger ou à
abandonner ses droiLs , bien entendu que nul J esdits avo1
•
•
-
85 -
cats laïq ues ou jurisconsulles ne pourra ct ne den a entreprendre quelque canse ou quelque pro.cès à ses risques ct périls, à ses fl'ais, ni exiger qu' un salaire lui
soil donné eu cas de victoire.
n e même lesdits <lrocats laïq ues tiC pourronl faire aucune société, aucun monopole ou avoir un certain pacte
et une ccl'laine conrelltion ayec quelque jurisconsulte,
Ma is si qu elques-uns ù'eotr'eux agissaient contre ce qu 'il
rient d'êlre' dit , dès que le tribunal 1';lUl'ait constalé t
ils seraienl cbassés du seuil de la juslice comme parjures
et infùmes 1 et , pour que cela fùt éternellement su 1 on
Je mentionnerait dans le cartulaire, et 1 à l'aven ir 1 ils ne
pourraient plus rostuler pour un autre 1 et 1 de plus 1
ils seraient frappés d'une amende de dix li n es royales
couronnées; si on ne pouvait lellr arracher ceUe amende 1
on les fu sLigera dans Lous les carrefours de la ville .
A l'égard ùe ceux: qui auront fail ces manquements, illle
pourra être au pouvoir ni ùu recteur, ni des consuls,
d'empêcher qu'en ouLre de l'infamie encourue pa r lour par jure , ils oe soienL condamnés publiquenoeooL à dix lil'res
royales couronnées eLmême à davonLage, par la volonLé du
recteur , et banni des tribunaux de Marseille, en quelque
alfai re que ce soit.
.
Nous ajo ulons aussi à ce cbapitre, que nonobstanL ce qUI
précède , les avocals , tan t jurisconsultes que laïq ues 1 s'ils
acceptent quelques causes comme arbitres J ne pourront recevoi r pour leur judicature que ce qu'ils auraient reçu
s'ils eussent été avoca ts pour ces sortes d'all'a ires devanLles
Lribllnaux de Marseille.
No us ajou tons que tout avoca t soit laïque 1 soit jurisconsulte , sera tenu spécialement par son serment 1 dans l'année et un mois après son entrée en fonctions , de déposer la
tierce par Lie de son mobilier daos des propriélés ~ Marseille ou dans son territoire 1 en outre des livres l 'ùes vètemeLlI s , ~des
armes, des draps 1 des coupes ()1argent ct. des
,
<lutrcs ustensiles,
1
�-
86-
EL de plus) il s'engagera par sel'Ulent à résider dans la
ville inférieure de Marseille el non aulre parl, pendanl loul
le temps de sa postulation auprès des tribunaux .
Nous ajoutons, aussi, à ce chapitre, que les avocats consultants ou procureurs eLles avocats laïques ne devront pas
rester chez leurs rli cnts, quand ils occuperont pour eux dans
leurs causes, tant qu'ils n'auront pas répondu, eLs'ils le resaient, malgré PêWÎS du juge, ils seroot punis pat' Je juge.
lIlais ainsi qu'il 'l'a il élé jadis établi dans Marseille,
DOUS le renoU\'elons 1 en statuant que si quelque plaideur
del'anl un lribunal de la commune de MOI',eille, perd sa
cause par l'elfel du libelle ou à l'occasion d'un libelle mal
réd igé, l'auteur du libell e sera tenu de rendre au per-
dant ce qu 'il co aurait reçu à titre de salaire; el pour
la rédaction de ce libelle ou la défense de la cause, il
ne pourra ricn ex iger, et tont ce qu 'il aura reçu à titre de
salaire en deniers ou en gages 1 il le rCndl'tl à celui dont il
le tiendra , dans ledit jour qui sui vra le jugement, et le
juge qui aura rendu la sentence) sera tenu de dire expressément à celui qui aura perdu sa ca use à Poccasion
d'un libelle mal rédi gé, quo tel est le mol if de la perle
de son procès.
En outre, DOUS statuons qu e si quelque avocal lettré ou
Don lettré convient avec quelque personne, de l'obligalion de plaider pour elle, SUl' une cause quelconque 1 en
poursuivant ou en défendant, pour un certain salaire ou
saos salaire, et qu'cnsuite il déserte la cause) sans la permission de son cli ent ou des hériti ers de cel ui auquel il
avait engagé sa dérense , ou bien si quelqu'un des susdits
avoca ts est surpris agissant contre son client ou usant à son
égard rie supercherie, ou souffrant qu'on aille au préjudice
ou à la détériorati on du droil de sa pa ,'lie, sans la volon té
ex presse de laùit e parlie , il leur sera infligé par le juge de
la cause ou par le recteur , une condamnation dont l'amende
égalera la somme plaidée ou la valeur de celte cause, el de
-
87-
plus, il leur sera inlerdit à jamais de rempli!' les fonctions
d'a vocal ou de procureur dans les tribunau x de Marseille '
s'ils ne peuve nl payer ladite peine ils seronl cbassés d~
la l'iIIe, sans espoir de relour ou de rétablissemenl eL
nolés d'infamie; nous exceptons cependant de ce slatut,
et nous voulons qu'elle soit regardée comme supérieure,
l'aulor ité du juge qui est cbm'gé de donner un avocal ou
de distribuer des avocals, quand cette désignation ou celle
dislribulion a lieu enlre les parlies, el selon le second stalut
de la ci té de Marseille,
�CHAPITRE XXI.
De ceuœ qui ne SOllt pas admis à postuler , si Ce n'est
dans cel'tains cas (1),
(Jious établisso ns qlle nul rl erc qui a ou qu i tient quelqu e église ou quelque prieuré de quelque église ou un e
prévÔté ou une sacris tie ou une œuvre ou un archiùia-
conat dans la cité de Mar seille, ne pourra remplir les
fonclions d'avocat au tribunal ou aux tribuOiluX de la commun e de Marseille, ni mêmp. hors de la ville ou dans son
territoire; que s'il voulailles usurper, il ne sera pas entendu 1
à moins qu 'il ne le fit pour son église au pour son propre
fait ou pour le fait de ses parents et de ses proches jusqu'au ll'oisième degré inclusivemen t, à moins, aussi, qu'il
ne renon ç~ t audi t bénéfice ecclésiastique, NO liS exceptons
également ceux qui feraient la charge d'avocat pour l'utilité
de la com mune ou pour la commune elle-même.
No us statuons semblablement , qu'il se ra interdi t à tout
aulre jouissant du privilége clérical ou vivant à la façon c1éJ'icale, de paraÎtl'e comme avocal daos les tribunaux de Marseille, si ce n'est dans les cas exprimés dans ce chapitre ou
à moins que ces susdits clercs ne soient tels ou ne deviennen t tels que ceux qui aur aient leur domicile dans la cité de
Marseille 1 ayanl ou raisanllà leur slage ; mais ceux qui au(1) Voyez le tex le or iginal de ce chapitre dans le 2- vol. l'age 221 eL
sui va nt es .
. ", •
�-
•
90 -
l'oot Icur sta ge ou le foront dan s la susdite ville so umise à
la juridiction de la commune, pourront ê tre écout és et admis dans lesdits tribunaux , tant qu'ils y auront et y feront
lellr swge de la même maniè re qu e les autres avocats
laïcs ou oon clercs eL dans lp.s cas auxquels il est permis
à cert ains cl~rcs de faire la charge J'avocaL, ninsi qu 'il vi ent
d'ê tre dit , mais toujours après 3\'oir juré, une fois seulelIlent, tout ce qui est dit dan s la précédent cbapitre J'elati vement au se rment des autres avocats.
No nobstant ce qui précède, il sera permis à tous de
faire la cbarge œavocat 1 quand une ci rconstance légitime le
voudra , pour la commune de Marseille.
De même, nous slaLuons que nul prêtre ou uu1 diacre ne
pourra, à l'occasion de qu elque sy ndi cat des pel'so nnes séculières, faire la charge d'avocat dan s les tribunaux de
Marseille contre quelque citoyen de Marseille,
.~
.'
CHAPITRE XXD.
De r.euro qUt ne peuvent avoi,' d'avocat (1) ,
~ous s tatu ons que si quelque pe rsonne, devant les tribunaux de la commune de Marseille
1
faiL lIne réclamaLion
ou une péLilion élU suj et œune autre personn e 1 ou se dispose à. le faire , eL qu lelle ne puisse a,Toir un a vocat ou des
a,'ocals de Ma rseille, ou que, disa nt qu 'elle n'a pas un nombre
suffisant ùe ces avocats, eBe demande qu 'un autre ou que
d'autres avocats lui soient donn és par le tribunal, ou qu' une
égale di stributi on dlavocats soit faite entre les par ti es et que
cela pnra isse au tribunal avoir é té fai t avec bone foi et sa ns
fra ud e l des avoca ts seronl par la curi e donn és anx demandan ts jusqu 'au nombre de deUX et plus, s'il plalt au défendeur ou au demandeur d 'en avoi r autant, et s'il paraît au
tribuna l que quelqu e avocat soit donné ou ajout é au demanùant; e t si Pavocal ne veut pas aider celte partie à qui
il a é té imité par le tribuna l de se joindre et qu'il lui
refuse so n appui , bien qu e le salaire compétent lui ail été
donn é ou qu 'il ait été con veou 1 de ce jour jusqu'à l 'expiration de l'année, il ne pourra au tribunal auquel il est auaché,
ètl'e entendu dans celte cause où il postulerait pour d'a utres,
il moins qu 'après avo ir é té averti par le tribunal , il nc vi e nne
à résipiscence dans les trois jours e t qu'il prolllellc de prèter
{Il Voyez le [clle original de ce challilre dan s le 2e ,'01. ptlg, 223 cl
SllÎ\'3nlcs .
�-
92-
sa défense, pour le salaire compétent , à la partie qui la lui
a demandée,
De ce lle constitution nous exceptons ceci : tout avocat qui
seraitappeléà plaider contreq uelqll 'un qui lu i serait joint par
la parenté du saog el de l'affin ité jusq u'a u quatr ième degré
inclusivement, ou qui aurait fourni auxfl'aÎs de son éducation
dans les écoles ou qui aurait avec lui une cause certaine et
juste d'amitié) desq uelles causes d'exception la conna issance
sera réservée à Parbitrage du tribunal ) pour qu'il soil dispensé de son office dans ces cas , Si le tribun al doutait pour
les excuses susdites, à sa voi r, si ellcs sont feintes ou vra ies,
il pourra alors exiger dudiL avoca t un serment. Pourtant 1
dans la distribution et l'égalité du nombre des avocats, il
sera permis à la partie à laq uelle l'avocat sera enlevé par le
tribunal 1 de retenir celui qu'elle voudra parmi les avocats
qu'elle pourra choisir j eL de même il lui sera permis d'avoir
CCux. que le tribunal ne voudrait pas concéder ou assigner à
l'autre partie.
CHAPITRE
xxm.
Nul ne peut ôtl'e avocctt dans la CitUSe de l'appel contl'e
celui }lait?' lequel il a donné une sentence dans la
causc principale (1),
,~
~ous voulons que ceci sail inviolablement observé: tout
avocat qui aura plaidé dans lIDe ca use à Marseille, quand uue
sentence aura été portée dans cette cause et qu 'il arril'era
ensuite qu'on en appellera, ne pourra, en appel, nlaider pour
la part ie ad ve,'se ou être le co nseiller de cette partie envers l'autre partie ou les ayants droits de celle- ci qu'il au rait
al'ant défendu dans la cause principale, No us déc réto ns de
même, qu'un juge ou un arbitre ne pourra , ùans la cause
œun appel d'une sentence par lui portée dons une came
contradictoi rement soumise à son jugement ou à son arbitrage, à Marseille ) être l'avocat ou le conseiller de cette
partie ou des héritiers de celui cootre lequel il aurait porté
ladite se nLence ou prononcé ledit. jugement arbitral. Qu'ils
ne soient jama is entendus, ceux qui oseraient violer ces choses et que, d e plus, ils soient amendés de vingt Iines royal es
couronnées, et s'ils ne les ont pas, qu'ils soient punis d 'après
la yolonté du recteur, Le juge ou l'arbitre qui aura porté
une sentence de laquelle il y aurait appel ou nn juge ment
arbiLral , pou,,'a défendre et soulenir la ca use pour laquelle
il aura promulgué ou donné la se nLence ou le jugement arbitraI.
(1) "orez le lest e or iginal de ce chapilre dan s le 2e \'01, 1 page 225 cl
SUi\'Onles .
•
�CHAPITRE XXIV.
Tous les avocats sont tenus de pl'êter lel!!' conseil
à la comm!me.
~ous
établissons qu e tout avoca t résidant dans la cité ùe
Marseille, y fai sant son stage, y brillant par la science des
lois ou des décrétai es , sera teDu de prêler son appui, son
conseil , son légitime secours dans les causes et les procès 1
soit comme demandeur , sail com me défendeur, au recteur)
ou aux consuls el au syndic ou prOCUl'ateur de ceux-ci ,
pour la commune de Marseille, contre toules personnes J
excepté celles à qui des liens de parenté, de consanguinilé
ou d'affinilé les atlacberaient, Les susdits avocats s'acquitteront de la tâche susdile, avec bonne foi, dès qu' ils auront
élé averlis par la commune ou par tout autro i el ils recen ont de lad ite commune un salaire certain ct compétent ;
(1) VO )' . le to:c.l c ori gin al de cccha pilrc dan s le 2e \'01. pa s. 227 el
sujl'anles .
Une erre ur s'cst gli ssée, cn imprimanl , dans la composition de la
traduction du titre de ce cbap itre dan s le 20 "01. II raul/ire: Slir 16
conseil que tous les avoca ts d oivent pr ~ te r d la Commune de j[arscilf6 .
Corrigez aussi dans cc se ns, les passoges y relatirs des p~8 es M eL423
du mOrne yohnnc.
�-- 96 ceci bien excepté cependant J à savoir, que si la commUlH!
de Marseille ayail une cause ou un procès contre quelque
ciloyen de la cité de Marseille, ou que si quelque ciloye nde la
même cité en avait un Cool,'O ladite commune 1 ce citoyen
pourrait avoir dans cette cause jusqu'à deux avocats de Marseille, sïl en voulait autant ; mais si ledit avoca t élail clorc,
il ne pourrait ètre tenu ni forcé, d'après ce chapitre 1 de
plaider contre son église ou conIre celle dont il tiendrait son
bénéfice; et de même nul clerc ne pourra être conlrainl,
d'ap rès ce chapitre , de postuler, de plaider et de donn er
des conseils daos des causes de sang.
CHAPITRE XXV.
Dit mbne chapit" e ('1 ).
~ous
ordonnons par le présent slatut, que s i la commune
de Mm'seille, Le recteur ou lE:s coosuls ont besoin uu conseil
ou des conseils des avocats qui sont ou seron t à Marseille,
pour la conrection des actes ou p Olll' d'autres causes ou
affaires de ladite comm une J lesdits avocats et ju risconsultes
qui sera ient requis et avertis par lad ite commune, ou par ledit recteur , ou par lesdits consuls) seront tenus de donner
leur conseil ouvertement ou secrètemenL , avec bonne foi et
sans fraude ; mais si l'avocat était clerc ou n OD , cl moins
qu'il ne fûL par hasard juge de la curie du painis, il ne serait
nullement tenu de donn er son consei l dans les causes de
sang.
(1) Du conscil quc Ions Ics avoca lS dOÎ\'cnt prêtcr
Ma rse illc.
à la commune de
Voy . Ic Icx lC ori gi nlll de cc cha pil rc d ll ns Ic2e \'01. png. 229 .
"
Ill.
lu
1',\RTlI!. _
7
�CHAPITRE XXVI.
Des prOClJI'CUI'S (i ),
mous stalu ons qu e nul proCllreur constilu é dans llnecallse
porlée devanL le tribunal de la commune de Marseille l avec
ou sans document , mais voulant procéllcl' il litre de proc ur eur, Ile pourra èlrc admis dan s celte ca llse ou dans cc (ll'oces,
sa ns avoir , auparavant. juré sur les Sainls Évangites, en présence dnju ge , d 'ngil', de répondre ou ùe procéder a vec bonne
•
foi , sans ruse, sans calomnie et qu' il no dira , ni ne fera ni ne
,
J'
"
l ,
fCl'a dire ou rien faire 1 dans des intenlions calomni euses,
dan s tou les les causes dont il au rn la proc uration ; il IIC p CI'mcllra pas que qu elq ue cbose se fasse <lU déll'i u1cnl du droit
de la partie 1 cl si de lels manquements étai ent constalés par
la curie , celle-ci l' éca rt erait du se uil ùes jugements co mme
suspecL cLparjure cL consignerait. cette puni Lion dans le cartulaire du tribunal , pour qu 'un éternel souvenir en fù L
"
'.
conse rvé . el que le délinquanl ne p,H plus è tre admis
a
1a procuration de quelqu Jun ; ce que nous voulons ôtre fnit
pour que l'honn êle té sail gardée dans les procès. ainsi que
la chasle relenue des bonnes mœ urs.
( i ) Vo y. le texte ori ginal dc ce chapit re a in s i qu ' une nOie y relat i, c ,
ùan s le 2e yol., pog. 231 ct s uh'ant cs .
•
�CHAPITRE XXVU.
Des 'I lolai'l'es ( l).
--
~ous staillons quo tous les noms cL les surn oms drs
notaires publics 1 ac tueliemenL à Î\!fl l'scille el qui y Sc roll.L
install és, que l'année 1 le mois, le jour auxq uels cb.. cll n
d 'eux nurD été fail ou cr6é notaire public à ~ J arseille
soient écrits dons le carlulaire de la curie de i\1"rseillc , pal'
quelque nolil ire public pour qu 'une éternelle mémoire en
1
soiL gardée , eL que ces cboses soient seul ement celles qu i
peuvent è tre connu es ou trouvées vl'aies pal' les mè ntes notaires ou pal' les chal'les Oll pal' les instrument s publics écrits
autrefois pal' les mèmes tabellions ou Gulres, ct qu'il en soit
de mÔme de LOus les notaires qui 1 à Pavcn ir, seront f"lits
ou créés à Marseille. EL si après cela 1 une question OH un
désaccord était soulevé ou naissa il entre quelques-uns à
ce sujet dans la curie de Marseille ou en dehors 1 à savoir si
celui qui est dit ou serail dil par quelqu'un êtl'c on avoil'
été notaire public, était ou non alors notai re public , quand
mdme cela serait remis en question entre quelques plil ide urs
ou autres à Marseille ou ùans son territoire 1 les susditcs
écritures fnit es daos ledit carlulaire n'en seraient pas moins
toujours maintenues, S<:ltl S qu' il fùL nécessa ire de prou\!CI'
Vo y, tc tc:c: tcor iginal d c cc chapitrc 1 ain s i que ln Il ote y re lal i\ c , dans
It' 2e "01., llag. 233 cts ui v,
�-
,l Oi --
d30S ladite curie de ~Im'se ill e q ue celu i dont il sernit qu estion
fùt Llolairc publ ic ü i\ larseille; bien plus, quand même il
serail pl'ol1Yé eLdémontré qu 'il ne le ftH pas 1 on n'en serait
pas moins lenu d'acqui esce r à PécJ'it invoqu é. Etnolls di sons
que la mèmo chose doit être fait e et teouc à Pégf) ('d de ces
notairc::s de Marseill e J au xq uels 1 pour quelque motif que ce
soit, l'office du tabellion a ~ 3urai ~ été in lerdil , ou à l'égard
de ccux qui flurai enL été éca rt és de ce l orn ee; on a ura soin
l.Pécrire l'a nnée, le jour ) Je mois de l'interùicti on. l'fil'
celle sentence) il sera ajouté foi pléui ère <.l nx choses dites
plus I13UL pDr qUÎconquû aurait des dout es ou voudrait nier ;
Ioules ces choses se ront failes au sujet desd ils notaires ou
lie ceux dont lesdi ts écri ts oc se trouyerai en t pas dans 10
carLlllai re de la curie ou du chapit re .
De mèmo uous vo ul ons que nul, à PavenÎr , à moins qu 'il
n'ai Lson domicile ou qu1il ne fas e so n s ta ge daus la cité de
Marseille, n'ose ou nc puisse exercel' Pofficc du taucllionat,
dresse r des actes publics, s' il n'ô été faiLava nt notaire
public de ladite cité. ELde mème nul , déso rmais) ne pourra
del'enir ou ètre cr6é notaire daos la ville de Marseille l qu'il
n'ait au moins vingt-quatre (l OS , qu1il ne soiL citoyen de la
.cité vicomtale et il ne pourra 1 quand il aura été créé notaire 1 exe rcer sa il offi ce 1 qu e lorsqu e trois mois se seront
éco ul és depuis le jOll l' de sa créati on , es pace de Lemps qu'il
consacrera à apprendre la manière de dresser les acLes .
De mème, le susd it q ui dev iend ra ou sera créé notaire De
pour ra le del'enir ni ètre créé, s' il n'est discret. , ùe bonD es
mœ urs) de bonne et honnète renommée enlre ses voisins eL
coo nu eotre les lettrés el pri ncipalemenl des nolaires de la
curi e el du chapitre de ~[a rseill e, Cl de plus yers6 dans les
lettres, la grammai re; pOUl' qu'il puisse bonnètement et
déeemmenL exercer l'orn ee du tabellional ; il aura dù , pendant deux aos , au moins , avant d'a ,'oir clé créé nola ire
résider à Marseille et s'y ètre fait connallre dans ce s tage:
co mme libre et non so umis h raison de la sCl'Viludc au pou-
-
,103 -
voi r tP un autrr; cc que devront r echercher le J'ec teur ct les
j uges ùes curi es ùe la commune de l\lal'srillc, qui y p OUI'l'cironl selon ce qu i leur paraHra cOIHcnil' à l'u tilité de la
commune, pour que ces notaires soient tels qu e nous Pa yons di~ plus haul.
Et, de plus, n OLI S staLuolls qu e nul notair!;: ne pOll l'l'il faire
6crit'e pal' lIne aulre perso nne lit 1 ncte public) mais qu ';'1
uevra J'écrire LIe sa propre main , h nloins qu e le recteul' ou
IHcuri e de l',lilrseille ne ra ieut. vou lu et n'aienl prescri t de le
faire fa ire par d'auLres notaires de i\ farseille. Le notaire ne
pourra P"s , en soo absence , laisset' consultel' son earlulaire,
i.1 moins que ce De soit pal' la curie ou pal' des juges ou pal'
qu elqu'autre notaire public; il devra ga rù cr ct. tenil' Cil lieu
sl)r ses cartulaires .
Nous décrétons semblablement, que nul ne pourra ètre
établi dans leù it office, sa ns avoir d 'abord juré 1 q uanJ il
l'cce\'l'a ce dit office, de faire sa résidence à Marseille à perpétuité, dès le jour de soo enlrée en cbar ge, à moins qu 'il
ne sc décide à entrer eo reli gion ou à emhrasse r un orùre
clérical; nul ne pourra e xercc,' l cdi~ office da ns la eilé J e
Marseille, s)il nIa élé, auparavant.)examin6 par ùcs j uriscollsultes cl des juges , ainsi que par des av ocats e ~ des tabellions des curi es) a insi que par des officiers syndics , pal' les
elayaires e ~ les semainiers à ce appelés pal' le recleur ou
pal' la commuoe de Marseille et. trou\'6 pa r les examinaleur s suffisan~ ou idoine ou capable de remplir ce ~ office Ju
tab elliooat ; on oe pourra être admis à cet. office si l'on n'esl
pas lett ré, versé dans la grammaire 1 à la connaissance des
juges eLdes autres 3\"ocats ct notaires chargés de l'examen ,
à moins que le recteur ou la commune n'aient, de leur pleine
aUlor ité, choisi le nouv ea u not aire; le nouveau nolaire, à ]a
réception de son office, fera dans les mains du r ecteul'
le serm ent lel qu 'il est exigé pour l'exercice de sa cb.wgc ct
rclat iycm e n~ à la fid élilé qu i devra ê~re ga rd ée 11 la co mmunc, ct <llland cc dit notaire se ra cré6, il scra fDit mont ion
�par le notaire public de Ma rseille, dans un registre public,
pour que souvenir en soit gn l'dé, du JOUI', de l'année, du mois
auxquels le nom'eau litulaire sera enlré en fOll clions J pour
qu'à l'avenir on ne puisse lui disputer son titre, ni contester ses écritures. Mais toutes ces choses qui so nL diLes à l'égard du serment, sc feron t devant les hommes qui auron t
charge par ]a commUDe ùe recevoir et cPllpprom'el'.
Nous ajoutons que nul clerc jouissant du privil ége clérical
ne pourra devenir nutaire public à l\lnrseillc, eL nous disons principalement cela de ceux qui sont dans les ordres
sacrés, c'est-à-dire, des sous-diacres, et s' il s'en trouvait de
tels, qu'ils soient exclu5 des fonctions ùe notaire le plus tôt
possible et qu'il leur soit interdit de l'emplir ces fonctions ,
de peur qu'à l'occasion de leur charge, ils ne nuisent a ux
maisons sacrées el ne soient empèchés dans leur saint ministère.
Nous décrétons également, que llul n'exercera à Marseille
cc dit office , s'il demeure avec quelqu'un qui pourvoie à ses
dépenses, à Poccasion de quelque serv ice que ledit notaire
lui aurait rendu , d'après quoi il en recena it de la marchandise ou ùes provisions de nourriture, et si quelque notaire
fai sait ou recevait de telles choses, si dans le mois pendant
jequel ce statut lui au rait été connu J il nc s'en abs tenait
pas, il serait interdit par le recleur ou les consuls ou par
la curie.
De mème nous disons, que nul notaire f(ui aura été l'évoqué par le recteur ou par les consuls au nom de ]a commune
de Marscille, pour faux ou pour fraude commis par ledit
nolai re J ce qui lui interdira à tout jamais l'exercice de ses
fonctions, ne pourra ètre réilltégré dans sa charge en aucun
temps, pourvu que ladite interdiction ou ladi te révocation
ait été faite au ccnseil général , après une pleine et entière
connaissance des motifs, sans qu'il soit besoi n d'un libelle
accusateur.
Nous statuons de plus, que si quelqu'lm des notaires sus-
,
.
tO;; -
dits éwit présumé agir contre la prohibition susdite, il
sera puni pal' 1('5 consuls ou le recteur, de mani èl'e que la
châtiment d' un seul deviendra la terreur des autres.
De même nous statuons, que nul notaire ne puisse recevoir la pl'ocuration ou la défense des causes, si ce n'est
dans les causes de ses proches ou de ses alliés jusqu 'au
quatrième degré inclusivemcnt , o.u s'il o'est procul'eur dans
sa proprc chose et cela sans fraude J et nous lui int erdisons l'offi ce d'avocat, si ce n'cst pOUl' les personnes cidessus nommées.
�CHAPITRE XXVIU.
_0_
Commcnt lcs Nolaù'cs doivent cœeTCCT leu'/" chm"gc Cl ).
~ous ordonnons qu e
tous les notaires de 1\Jarse illc,
présents el à ve nil', écri vent sur toutes les charles publiques
ou sur tous les actes qu'ils feront, et cela soigneusement , le
mil lésimo 1 c'es t- à-dire le nombl'e des ann ées du Seigoeur
depu is Pinca rn ati on, ceux de Pindictiou , des kalcodes 1
des non es 1 des ides 1 el Pheure, le mieux qu 'ils potinant ,
selon leul' discrétion el leur opinion, ainsi que la quanlité
cie la so mme el les noms des parties contractantes ou des
pOl'sonnes s'obligea nt entr'ell cs eLles choses qui sont conte-
nues dans les actes ou indiquées au moins dans quelque
partie de l'acle qu 'ils refont , Don par abréviation mais
par conlinuation de leill'es eL de manièl'e que de ces choses ne puissenL s'éleyer un doute ou une machinaLion ou
une décepLion , ou enfin un sens qui puisse ètre compris
autremenL que l'exprime l'écritu re; en écri vanL les noms
ùesdiLs conLractants, il les accompagnera de leurs suroomsou prénoms 1 s' il les connaît, ou bien il les le m' dema ndera eLil les lranscriraen enLier, ainsi que le nombre des
mois eL anoées établis pour la solution des convenLions enIre les parLies.
1
Nous ,ajoutons de plus 11 ce chapitre, que tous les
00-
(1) Vo)'. le lc:<le ori ginal dccc chnpilre da ns le 2e \'01. ) pa s. 24ti ct
Slli"8 I1lCS.
�-
-lOS -
-
laires de Marseille seront tenus pal' serment d'apposer cl
ώcrire SUI' lous les actes qu'ils feront, le uom cl le surnom
de la parlie 1 ou le nom du 1116LiCl' ou de la charge de celui
ou de ceux qui co ntractent, ct, néanmoin s, à la fin de chaque petite note, ils souscrironl dDIlS le carlulaire leurs noms,
clesl à-dire cel ui dn nOLaire même, de la fa çon suivante:
tt moi notaire N ... ) par Porore des partie' on de lei testateur
ou de tel juge . Nous statuons de même que tous les notaires
susdits jureront par un serment spécial 1 s'ils ne Pont pas
encore fait
1
de rempli r J'office
à eux confié avec bonne
1
foi, sans dol ni fraud e, pour le mieux qu 'ils sa uront ou qu 'i!s
11QU rronlie faire, selon la form e compri se dans ce chapitre ou
statut, et par cc scrment ils serontlenus, à Pégard de tous
les pacLes , de tau les les conventions, de tous les con trats
qu 'ils seront appelés à écrire, d. les "resse r selon qu 'il sera
con venu entre les contractan ts, les nOlaireseux-mêmes présents, avec banni) Coi eL sans Craude , ou scion qu 'il au ra été
dit ou consen ti expressément à. eux. notaires intcrrooeaols
o
,
aux prières ou pour Futilité de Pune des pal'ties, par lesdits contractants, et ils devront mainteoir la créance et lé
secret de leurs actes à l'éga rd de toul contractant, dès quIils
en auront été requ'is par eux ou pal' quelques-uns dIeux 1
3 moins que 1 malgré leur volonté, ils ne soient requis de
les montrer par le l'ccteur ou par les consuls ou pal' la curie , et qu'ils ne soient ainsi Corcés de révéler ce qui leur
aurait été enjoint de céler .
Et de mème s'ils sont appelés par un testateur pour
écrire uo testa temeot et UDe dernière "olooté ils écril'ont
aussi bien et aussi fermement que possible , IseloD que le
testateur disposera son testament ou sa dernière volonté, eL
selon qu'il répondra à eux in terrogeants, et ils gardero nt là.-Jessus le st::cret jusqu'à ce que ce testament ou cette dernière volonté soient rendus publics. Mais comme il impo rte
aux mourants que leurs deroières vo lontés aient lIDe issue
ct soien t complét6es , nous l'oulons qu e le notaire qui écrira
1
·109 -
un testament clos ou non clos soit tenu , après la mort du
te.tateU!·, de le révéler à l'héritier ou aux bériters, au 16gataire ou aUK légataires et aux fidéi-commissaires et même
aux curateurs de testaments qui ignoreraient être légalaires
ou fid éi-commissaires ou curateurs, de leur révéler qu'ils sont
héritiers inscrits dans lediltestament Ou léga taires ou fid éiconunissaires ou cura teurs; et nous entendons par cette révélation du notaire, obvi er aux malices d€'.5 hommes qui voudraient un jour ou toujours céler ou trop tarder, pour que les
volont6s des testateurs selon la di gposition contenue nons
lesdits testaments, ne fussent pas accomplies, à moins que le
testateur ne sc soit lui-mème opposé à la révélation, ce qu e
nous ne croyons pas, cependant, qu'un testa teur puisse jamais prescrire.
De même nous statuons que lout notaire soil tenu , toujours avec bonne foi et sans fraud e, quand il sera appelé 11
écrire un testament ou une autre dernière volonté de quelqn1un , d(1 demander à chaque chapitre du testament et même de la dernière volonté, si la volonte du testateur est
d'établir ainsi qu 'il le fait ledit chapitre, et de lire ensuite
aud it testaleur ledit chapitre ou l'esprit de ce dit cbapitre; ct , seloo que le tes tateur répondra de sa propre
bouche, le notaire écrira; d)après son sel"m~nt , ledit notaire sera tenu de ne pas faire un testament ou une autre
dernièr~ disposition , s'il ne sait que ledit testament ou ladite dernière disposition a élé di cté par un esprit sain ,
ainsi qu 'il est prescrit dans le slalut sur la (oi qui doit élre
attachée aux actes, afin d'éviter les procès. De même les
notaires écriront avec bonne foi les déclarations et les attestations selon que les confidents ou témoins les diront, à
moins que le juge ou l'arbitre qui assistera à ces déclarations, ne le dicte lui-même, ou à moins qu'il ne leur ait paru
constant qu'un témoin a dit autrement que le juge ou Parbitre l'aurait compris, dans lequel cas le témoin pourrait
de nouveau être interrogé avant qu'on écrivît sa déposition, ·
�-
110 -
-
tH-
afin ù'évil er tout scrupule cL 'I" e foi puisse être allochéc
aux. attestat.ions , jusqu'à cc qu 'elles soient manifestées <lux
curie 1 dc manière à ce qu}ils mcnLionnent au nom de qui ct
parties.
De même ils écriront 10 mieux. possibl e les sentences ct
les mandements 1 tels qu'ils les entendront du juge, el ils
()arderonl ]e secrel sur les sentences el les mandements
"cLne le réveleront ni par un geste, IIi par des signes 1 ni
de toute autre manière, jusqu 'à ce que) par le moyen du
juge ou de l'arbitre , ces sentences ou ces mandements aient
ollé récités all ~ parlies , et qu aud ils seront appelés à les
lire , ils le feront avec la plus grande sincérité 1 à moins
qu:ils n'aient reçu Pordrc de la curie 1 du juge ou du l'CC-
réfection il eu lieu, ct s~n s qu'ils puissent rien Oler ou
cbangm' } si ce n'est pOUl' ce qui regarde la forme des lettres ou dcs syllabes; si cependant ils reconnaissaient que
teur de les Laire.
De mème après qu'ils auront transcrit l'acte public en
entier 1 daus la forme publique 1 il s ne changeront pa:; ce
qu'ils auronL signé de leul' signe, et nly écriront rien
eu forme publique , si ce n'est du consentement nes contractants; et s'ils renaieot à reconnailre qu'ils out erré 1
par el:emple, dans le millésime J ou dans le nombre ùes
années 1 dans les noms du mois, du jour, de cenx des parti es ou des témoills, ou dans le cbilTre de la qu antité d'ar-
gent ou dans le terme:: ou le lieu do !f1 soluti on J ou qu'ils
onL indiqué plus ou moins qu'il il'a été convenu entre les
parties, il leur sera permis de refairo ou de corriger ou
de résumer p OUl' le mieux les actes ou testaments qui auraient contenu de pareilles erreurs.
En outre il sera permis auxdits notaires de refaire les
acles par eux faits et qu i auraient été l'ansés par les vers ou
1
les rals 0 11 brùlés en qu elques parlies ou sou ill és d 'humidilé,
ou enfin notablement endommagés, mais non pourtant déchirés ou effacés. Si pourtaut il leur semblait que eest malicieusement quIune pareille réfecLion d'un acte par eux écrit leur
pal' l'ordre d .. quel juge et pour qu elle ca use et par qui celle
ce~ acle endomma gé pOl' les causes plus haut indiquées avaiL
élé écrit de leUl' main,eL s'ils trouvaient dans leur carlulairo
une note écrite avant qu:ils se fu ssent occupés de Je refaire,
ils la compareront avec ledit aote endommagé, eLs'ils Lrouvent plus dans la note que dans Pélclc endommagé ou moins,
ils ne le rereront qu'avec PaulorHé de la curie et par son
ordre 1 ainsi qu'il a été dit.
De même nous slaluons qu e s'il avait élé dit ou exconcédé dans les co n Irais ou les pactes , aud it
presséme n~
notaire, de dresser l'acte a\'cc le conseil d'un homme sage,
selon qu'ils pourl'onlle mieux le faire à l'av(jotage de quelqu'une des parUes, il leur sera permis de le faire} dans les
renonciations et les exceptions ou toute autre chose, pourvu
qu e ceLhomme sage Ile di cte que ce qui doit ètre diclé, ce
qui se rem quand même, en note de ce contrat, il ne serait
pas mentionné ce qui est généralement ajouté d'après le droit
écrit civil.
De même, quant il toules les cbarles publiques qu 'ils fel'ont, ils sIen feront donner le prix pal' fid éjussion, par gage
ou par promesse ou autrement, à moins qu 'ils ne veuillent
les dresse,' par l'effeLd'uue pure libéralité , sans en exige r
ou en demander une récompense certaine.
De même, quant à tous les étrangers et mÔme aux Marseillais qui seronl sur le point de partir ou de faire transparler leurs chartes hors de Marseille, les notaires dresseront ces charLes le plus promptement possible, avec bonne
foi.
ait été demandée, ils ne le fe ro n ~ qu 'avec l'a u~o r i té de la curi e
Et de mème pour les chad es qu 'ils enlreprendront de
de Marseille ou du juge ou par son urdre , et il s auront soin
raÎl'c, ils les feront en entiet' en les achevant dans les deux
mois à pnrtir du jour oiL ils auronL commencé à les écrire
de le rédiger , quand ils le feronl , dans le ca rlulairc de ln
�-
.
,
-.'
11 2 -
dans leur carlulaire 1 à moins œun juste empêchement ou
de la licence de la curie ou de ceux qui dicteront ces actes ;
paf juste empêchement, nous entendons les m31adies} l'absence ou le voyage ou les affaires de la curi e ou du cbapill'c,
ou bien un accident fortuit et autres cboses semblables.
Puisque plusieurs se plaignent de ne pouyoir reco uvrer
leurs actes, oous statuons que, ùans les huit mois qui sl1i"l'Do l le jour où ils en auront été requis 1 tous les notaires
rendront les aoles dont ils auront reçu les notes 1 e t qu 'ils
achèveront dan s les deux mois il compte,' du jour de la réception des noles, ainsi qu 'il a été dit, ce ux dont les notes
leur auront été remises, ol s'ils ne le foot pas 1 quI ils soient
punis pour chaque acte Don renlÎs, sur la plainte qui en sera
adressée à la curi e, de dix sous roya ux , à moios qu 'ils ne
puissent s'en excuser par les motifs détaillés plus baut.
Si l'on co nlroverse les ex.cuses, le juge en conoattra d'orfice, pour le mieux, el il verra s' il convi enl œimposer le
serment au notaire au s uj et de l'em pêcheme nt qu 'il aura
allégué.
De mème nous statuons qu e nul nolaire ne reçoiye rien
pour la recherche d'un e nole ou d'un acte par lui fait ; il se
contentera de la récompense donnée pour la co nfeclion de
l'acte, et s'il fail autrement, il sera frappé d' UlW amende de
cent so us.
Mais s'il y a un notaire auquel les cartulaires d e quelque
notaire morl ou révoqué ou ayant quitt é sa cbarge ont été
conSés) il lui se ra permis, pOUl' la reche rche des notes, de
recevoir un e jU5le récompense de ces cartulaires, à ca use
de son travail , la raison de la peine qu e cetle r echercbe lui
aura donnée de vant être admise', mais si, un e di ssension s'élevail à ce sujet, elle serait vidée par le j uge.
Quanl à ce qu e nous avons dit plus baut au suj et des buit
mois, on ne devra pas s)y lenir slrictement , si les notaires
peuvenl rendre plus vite e t plus commodé ment ces actes,
à quoi ils sont tenus par le serment i nous n 'avons stalu6
-
H 3-
le délai de huit mois, qu 'afin de les empèchcr de trop
long- temps s'excuser , c n prétextant leurs occupat ions;
ils de vl'onL mè rne l'emettre un e note à Pio5tanL qu 'elle leur
sera demandée raisonnablemenL.
Nous ajoutons de plu s} qlle quand il arriv era qu Iun notaire
aura effacé qu elque note dans son ca rtul aire ou dans le ca rtnl aire à lui co nG é, il sera te nu s ur-l e-cha mp , SUI' le rn ème
ca rt,ulnil'c, pl'ès de la nolè J de so us-écrire dc sa propre
main pùurquoi il a elfacé ce Ue note, ca r , selon les div erses
ca uses de ce tt e radiati on , il pourrail ar ri ve r f]u 'un e lelle
suscription fùL uli le ou nlli ~ il>lc, si à ca use de ce tte mê me
radiati on , on avait des dout es sur la roi de celle note.
Mais ta ules les ro is qu' il 3rrh'cra q u' un notaire e nàcera
une note} slill'elJace pal' la raison que J'acte en a é té ex trait
pOlll' ê tre rédigé s ur une feuill e de p::l rchem in , il pourrn Je
f"ire sans témoi ns; mais s'il a à IJeOacer pal' la raison
qu e la deLte qui y aurait été mentionnée, aurail été
pa yée ou qu 'il au rait été autrement sa tisfail aux obligations
qui y sel'aie nt formulées, il nc pourra le faire qu e par la
vol onté ex presse et en présence des de mandants ou de leurs
SUCCesseurs et Ùes té moins, ce qu e le notaire relatera sur sa
suscriptioll, avec l'indica ti on de l'année, du jour cL les noms
des té moins qui se ront inter venus dan s ce lte radi ation.
De rn dme, nul notaire de la curie ne pourra elTôce r ou
faire elfacer ou dé truir e les éc rits qui aurout ôté apport és
dans la curi e ou les curi es de Marseille par des plaideurs.
Et pour que les notaires dont il est parl é ne puissent omettre ou néglige r par ignoran ce tout ce qui regarde le ur orGce
ou le violer ) nous ordonnons que chaque notaire possède la
teneur mot à mol tanL de ce statut que des suivants, et qu 'il
lise de deux mois e n de ux mois la teneu!' de ces dits statuts.
Ill.
1" P .UlTIE. -
S
,
<"
�CHAPITRE XXIX.
Ce que les ?lotaù'es doivent 1'ecevoi,' de lcu1'S actes (1),
: Q
!il
mlous staluons qu e les notail'es de la cilé de Marseill e seront ten us, par le serment dlJl cUl' chilrge, de ne poul'oir pOUf
les charles des prèts ou des vent es de mnrchandises ou des
choses mobiliè res e L ùes emprunts ne l' cnferlUnnt pas en
elles des gages ou des hypo th èq ues spéciales, ainsi que pOUf
les cbarles de cessions de dettes ou de droits el de dépÔts,
exiger au-delà de six deniers royaux , à moins que le noLaire n'ail élé appelé il la campagne Cl foreé de quitter son
burea u.
..
"
De mème pour l'acle de ia sen lence Sllr l'aveu , après le
procès, on perce\'ra trois so us; pour Pacte de tutelle e t de la
confirmalion de tutelle sans ca ution , deux sous l' t avec une
ca ution trois sous; pOUl' le cura te ur donn é a ux biens ou aux
prodigues ou aux ruri e ux e LpOUl' l'instance deux sous; pour
l'acte de possession deux. so us; pOll l' la mise en possession
du mobilier eL pour la mise en possession des immeubles J
troiSSOlls; pour l'ac te de possession donn ée avec mandement
de sentence définitive d 'exécution, de ux sous au p lus.
POUf les charles d 'estimation, depuis XV livres jusqu 'à
L li vres, trois sous, et depuis XV eL au-d esso us, deux so us,
el depu is L li vres et au-delà ) cinq sous jusqu )à cen t livres,
(1) Voy. le telle origina l dcce chopilre dans le 20
l'Ol. , p. 2lSie Lsui\'.
�-
116 -
cLdepuis C livres Cl Du-ùessus jusqu'à CC linos, di x sous,
cLdepuis CC livres cl au-dessus, v ill gLSOUS:l U plus; qU<lnl
à la sentence défini li ve, pOUl' la chose du procès) depuis
XV livres jusqu'à XXV li vres. trois sous ; depuis C sous
jusqu 'à CC ~o us, deux salis; depuis C sous el au-dess us,
douze deniers; depuis XXV livres jusqu'à LX li vres 1 quatre
SQlI S; depuis LX li vres jusqu'à C li\'fcs 1 cinq sous; depuis
C li vres el au-dessus, jusqu'àCC livl'cs, di xsous; depuis CC
livres el au-dessus J Villgt sous au plus, el cc sera d'après
celte laxalion que los notai res seront ptlyés pOUl' les senLeuces des aclions pel'sonnell es. Quant à Pacle de la venle,
ùe la donation 1 du pnicmeot de l'emprunt sur les biens des
mineurs, avoc le décrût ùu juge, s' il s'agit de XV livres ct
Au-dessous, les not3ires reCC\'font trois sous, de XV Ii"res
jusqu'à L linos 1 cinq sous; de Ljusqu'à C livres, six sous ;
de C li vres jusqu'à CL, di x sous; depuis CC et. au · dessus ,
quinze sous au plus.
Pour les émancipations ou la ùonatioll , trois sous, et pour la
donalion ou la rémission des bien!', cinq sous; pOlir les actes
Je ces notaires qui sont créés ou seront créés à l'a,,enir 1
ceux des notaires qui feront ces ac tes ou qui seronL tenus
tle les faire , pourront rece\'oir , à Pavenir, dix sous.
De mème , de tons les contrats, ou des au lres choses pOUl'
lesquelles des ac tes sont fai ls pal' lesdit s 1Iotaires, il leul' sera
permis de demander ou de r\~ce"o il' , dans une juste mesure,
selon qu'ils ell com'iendl'ont avec ceux pOUl' lesquels ils feron lou ils dev ront fail'e ces acles, ou à leur occasion, et si nul
accord n'avait élé fait enlr'eux, eL que de là un din'érend
pùt en résulter entre lesdils nolaires ct ceux pOlll' lesq uels
ils auraient fait ou denaienL f(tire les actes qui n'ont pu êlre
taxés dans ce slatuL ) on aurait recours à Parbitl'age d'un
homme ùe bieu, à sayoil' <.l 'un juge de Marseille ou du recLeur , lesquels sout tenus, pal' leu!' serment, de régler cela de
bonne foi et de ne pas dépasser dans leur esti mation
soixanle sous) de quclqnc grandeul' qu'aiL été l'acte.
-
11 7 -
Do m è lll c J1 0 US statuolls, que les not"ir05 des curies ou les
aut res écrivains qui tr a n SC riv~ ntl es dicls des t6moins, recevront pourqualre feuilles de papiel' de pJpyrus, douze doniers
roynuxsoulemcnt, pourvu que ces quatl'e pages soient dedeux.
feuilles de papyrus et qll \il y ail dans chaque page vingt lignes au moins. Mais s'il al'l'iv:1it que dans une feuille ou
moins, ou dans une page ou moins, un seullémoin eût été
reçu , lesdits écri vains n'en rece\'raient ct n'en pourraient
pas l'ecc \'oir moin s de deux deniers pOUl' cc témoin ; ils auront soin de se servir dan? lu transcription des cboses3usdites
d'une abré"iation cOIl\'enable, de ne pas trop espacer les leltrcs, n1nis œousel' ve r, en écrivanl, la forme qu 'ils observent
dans Ics nutres écri lul'p..$ ou u,Lns Ics eêll'tulail'cs ou dans les
chartes, et de ne pas laisser S Ul' les côtés des marges trop
largcs; leurs manquements à ces proscriptions scronL punis
par le jugement de la curie.
Quant aux laxa tions que nous avons établies plus haut, au
sujeLd'une certaine quantité d'argent , cL qui dcn ont èlre
données aux notail'es de Marseille pour lesacles ou les chartes
ci-dessus ind iquées, nous voulons que les notaires soient tenus
de les garùer 1 relali\'ement aux charles qu 'ils feront 0 11 CJu' i1s
seronL tenus de faire à l'éga rd œun ciloyen ou des cit.oyc ns de
Marseille , de la juridiction de la cité vi-comta le et des négociants-mnrcbands el des pélerins croisés J hahit<lnls de ladite
cité vi-com tale j mais bien qne, pal' ce statut , noilS ne les
astreignons pas pour d'autres personnes, à uno quantiLé fixe
d'argent, nous ordonnons, pourtant, qu'ils se fassent payer
d'elles d'une manière équ itable ct modérée, et que si à cc
sujet un désaccord s'élùvai L, le juge ou le l'eetem' déterm ineraient la quotité de la somme.
De plus, les notai res et les autres scribes <luront soio de
f'liro lours écritures avec de l'encre con"enablement noirc
ct d'écril'e , surlout toutes leurs chartes avec <.l e Penere
bonne eL noi,'e et de prendre ga rde d'écrire leurs acles SUl'
des parchem ins ( in ca1'tis ) gras.
j
�-
11 8 -
Les scri bes nc pourront èlrc admis à écrire. les dic(s des
témoins ou à transcrire les autres actes de la curie 1 que
quand ils auroot juré una fois d,lIls Pannée, de garù er la teneur de co statu t el de ga rder la bonne foi dans toul ce qu'ils
transcrironl dans les cbarles qui leul' seront coufiées par Ics
juges ou par les notai res ou pal' les plaideul's ou par d'autres
ainsi que dans tous les [lc1('.5 qui It u!' seront confiés e~
de les rendre à ce ux nll xqllels ils seronL dus, e t qua nd ils le
devront et comme ils le d C\!I'Onl , sans aucune difficulté.
CHAPITRE
xxx.
DesNotaires illdifTéremment admis Ct tous les actes ( 1 )
_0_
_
~An
l'auloriLé de ce slatut , nous déco'é lons que si quelqu'un , li Mar seille, achèle quelque chose ou qu elque droit
d'où doit é maner un ac le public dans leq uel il esL nécessa ire
de saul'egard er le droit féodal ou d'oble nir le consenlement
du seigneur ùe qui ces choses sont tenues pour quelque cens
à pa yer ou une ser vitude à faire, il se ra à lui loisible d 'avoir ou d'amener lei Dotaire de Marseille qui lui cOlH'iendra,
pour dresser l'acLe; pourvu qu e ce nolaire soit apte e tdiscreL,
qu'il soit de la vi lle de Marseille, à moins qu e le seigneur
qui doit approul'er ladile l'enle n'ait un moLif équitable et
bonnête de récuser ce notaire ou qU'Il n>aime mieux relenir
ladite chose vendue ou !1 achetel' au prix qu1en offre Pacheleur , ou qu'il n'offre de la louer e t de la concéder aud it
acheteur
j
mais si lt:dit seigneur à cause du notaire, après
Il, al'oir élé inl'ilé à louer ou à concéder lndile venl e, refusait
'-
penda1rt1ëS)jours qui suil'ronllad ile in vitalion faite par lé-
moins 1 de le faire, il devrait par_ soo... droit ou-sen-CQI1sent-emen1. >avoir]a cinquantième partie seulement du prix,
ainsi que la justice le dema nde et il l'aurai t à l'ins la nt mème ct non avant de louer ladile chose à l'achele ur susdit ou
à Son héritier, et dans ce cas, ledi L notaire amené de
Marseille par l'acbeLeur , devrait faire l'acte par l'auto{i l Voy. lc lcll eo rigillal de ce chapitre dans le 2e \'01., pas. 263.
'.
�-
1 ~O
-
ri lé de la curi e) el sa ns avoir besoin ùu co nse nt ement
dudit seigoeur; cell e ,'cnl e ainsi fai te cL rc L acte <linsi
dressé, se runt mainte nus pcr pé tuùll ement , comme s i ledit
seigneur l'elH approm'é Jui- mèmc; ct si led it seigneur veut
dans les deux mois suinmts approuve r ou concéder, il Il O
p ourra ri en pl'éleodl'c à Poccasion du treizie me de celle
ven le ,. pourlant , s'il fai sa it val oir Ull juste e mpèchemen t 1
cc seigneur ne pourrnit être puni dans son treiziè m e .
. CHAPITRE XXXI.
Des Nolœi!"es gui voudmient abandonne!" leur
office (1).
~l que lqu' un a é lé ou se ra labellion public 11 Ma rseille, el
qu'il ab(lndonne sa. charge, le recLeur Olt le conseil, désigoel'ont, sans délai 1 un certain Lemps à cc notaire 1 pendant
lequel il sera tenu 1 SO liS se rm ent 1 de r éùiscr en form e publique lout es les notes qu 'il trouvera dans ses ca rtulai res ,
Cil receyaot de ce ux à qui les actes appartie nn ent une
récomp" " se comell ab le, jusle et équilable, ce qu'il fel'a 1 à moins qu ljl n Ia it dr essé de ces dites Ilot es œa uII'CS charLes publiqu es on qu 'il Il 'ell soit empêché par un
jusle obstacle de leur santé.
ComlLe la charge de notaire est une charge publique el
qu 'elle es t accord ée par l'a ulorité publique, nous slaluons
que nul notaire ne quittera sa cbarge sa ns le CODsentement
du recleur de la commun e de Marseille, et que lorsqu'il
voudra le fa ire 1 il le fasse connaître au recteur cn séance
du cooseil-génél'al, ct qu 'il prè te serm ent sur ses Ll otes rédigées cn forme publique; il se ra co mpris dans son se rm ent
que dès le moment qu 'il quittera sa charge , il n'éc r iraplus
aUCun acte el qu lau temps prescri t 1 il dé pose ra ses C31'lnln ires da ns les arch iyes publiques de la cur ie .
(1) Voy. 10 texle ori gi nal de cecbapitre dans Je 2e voL , pas:. 2G~.
�, ,
CHAPITRE XXXD.
Des ca1'lulœires cles NOlail'es el cles aull'es éCl'ilul'es
publigues cle nolœires q!tÏ cloivent êlre classées et
mises Cil (lépôl (1),
~ous
statuons que le recleur de Marseille sera tenu
de rechercher el de faire rechercher par les syndics de la
commune de Marseille , tous les cartulaires des tabellions
défun ls el de ceux qui anront cessé d'exercer à Marseille,
soit par l'interdiction de leur charge ou autrement, el de les
déposCl') en présence de témoins, en un lieu sûr 1 ou de
les confier aux autres notaires de Marseille 1 probes Cl honnêtes 1 ou de Jes remeUre à ceux qui tiennent les carlulaires de la commune , en ayant soin d1y écrire les Doms
des tabellions qui les ont eus et le nombre dos cartulaires
compris dans le carlulaire public du conseil, ce qui sera
fail par un autre Ilotaire public de Marseille,
De même , si quelque nota ire ou quelque autre de la curie
de Marseille, abandonne sa cbarge ou en est dépouillé , les
consuls ou le recteur devront rechercher et faire recevoir
par les syndics leurs carl111nires, à savoir ceux dans lesquels auront élé écrits les aCles de ladile curie cl les mettre cn un lieu sùr, ou les faire garder comme il a élé dit
(1) Voy. le telt e original de ce cbapitre dans le 211 \'01. , pag.
267 ct sui".
,
�-
124 "-
des Cal'llliai rcs des défunts ou le linol' aux [llitres notaires
publics établis ùans lad ite curie "
EL de plus 1 Je J'cclcul' eL lesdi ts consuls, dans le mois
Je leu r eu trée cn exercice. feront ju rer S UI' les Sa ints
É \'3Ilgi les) LOUS les notaires publics de Marseill e qui n'aurai ent pas eocore prêlé le ser ment 1 que ces mê mes notaires
garùeront au tant hors de Marseill e qu 'à Morseille 1 s'enga_
geant à remeUre 1 à la fi n de leur chnrge , les carlul nil'cs,
à Pexceplion de ceux de la commune, aux autres notaires
comme il vient d'ètre dit..
Des messagen ou des courriers de li, c1tl"ie et des
bâtons de la cm"ie (1)"
1
Mais lorsq ue le reclc nr ou les consuls de la commun e de
Marseille auront à remeLtrc aux autres notaires, les carlulaires ouJes écritures des notai res défunts ou de ceux qui
aurooL quitté leur cbarge 1 ils le feront publiquement, en
conseil général , et de ce dépôt uo acle public sera dressé,
renfermant enlr'aut res choses Pannée, Je jOli l' , le nom du
recleur ou des consuls J le nom ou les noms du notai re
ou ùes notaires qui au ront tenu cps cartulaires la cause pOlir
laquell e ces cartulaires seron t confiés à un autre ou à d'autres notaires, si c'est par PetTet de la mort ou de la désertion
de la charge, ainsi que le pouvoir que lesd its recleurs Dl!
consuls et ledi t consei l général donneront au notaire ou au x
nolaires J'ecevantde fa ire ùes actes publics d'i.1près les écritures ou ces :.lbl'évialions desquelles le ou les nolaires auquel
ou ~l qui auraient appartenu ces carlulaires, se sen 'aiell t
à ra ison de leur cbnrge.
Au sujel de ce dépÔt desdi ts ca rtul aires , le rec teur et le
conseil vflilleron t à. choisir des notaires aptes et ayant
pleine conna issance de la personne du notaire qui avai Ltenu
les cartulaires el sachant le mode 1 la forllle de sa dictée et
de ses lettres"
";
CHAPITRE XXXID.
~ous décré tons par ce présent statu l, que chaqu e 5e,"ge~lt loué par qui que ce soi t,
pOlir une plainte quelconque
reccvra pour toutes Jes courses qu 'il fcra, llD C obole 1 soit
qu'il assigne au nom de quelque juge de la curie J soil au
nom de quelque notaire des curies) et celte obole sera tOIl1
jou rs payée pm" la persoDue qui déposera la plainte eL ledit
sersent ne pourra ni par lui ni par un autre, demander
davantage ou prendre da van tage J si ce n'esll'obole susdite;
que s:il resait au trement , le juge serait ten u de le coodamner à six deniers royaux couronnés pal' chaque den ier
qu'il <Ju rait reçu de plus pour une citation dans les m~rs
de la ville; mais il pourra recevoir dans les bourgs un deDier
et non au-delà . Mais s'il peut recevoil' hors la ville et les
rauboul'°s selon qu'il sera convenu enlre lui ct celui qui
l'am'a e; voyé , pourtant la contestation qui s'élèverait dans
1
ce cas serait vidée pal" le juge " Quan t à ces oboles et à ces
deDiers susùits, le juge les fera restitucr par la pers.onn~
citée; si depuis la première citati on ils ool été dé penses,
SI
(1) Huiss iers ou se rgenlS.
Yo)'. le lelte origi nal de ce chapitre dans Je 20 vo l. , page 271 et
suiv. où en imprimant la tradu ction du litre, le mol censeurs a été
,
,
. .
1
ages
substilué à celui de COW'I'icrs. Corrigez elOSl dons cc sens es pess
~. re lat ifs, des pages 5!S CL 424.
• 'l'
�-
i 26 , ,
il la première cilation hl personne citeo el lrom'éc n'a pas
comparu , la r estituti oll , par J'offi ce du juge susùit, 50 fera
pour loules les oboles eL tous les deniers susdils dépensés
jusqu'à ln terminaison de la ca use pour chaque citnlioll ,
quand"mème les personnes citées el ll'om'ées n'a uraient pDs
comparu eLquand même ellcs n'auraient pas ~ L é trou vées,
pounu que la cilati ou aiL été raite 11 la demeure J e la personn e citée .
Nous statuons de plus, que CC li X qui voudront èlre 501'0t"
llt
s , don ont , aya nt d' entrer cn charge 1 jurel' sur les
o
Sa ints Évaugilt!s de Dieu de faire fidèlement pendant une
année 1 les commissions de lu curie 1 pour lesquelles ils seroot requis par les juges on par les nolai res ou par le recteur ou ses "Îcaires. Pour tout ce qui leur sera prescrit, ils
porteront des billons et dèS calottes aux ar mes de la commune de Marseille, lesquels bâ tons ei lesquelles calolles
CHAPITRE XXXIV.
Des trois maçons ( malt'res de la plàre) qui Sel'Ol1 t
choisis POU)' mett)'e une fin aux contestations dont il
va ét)'e (a'it mention dans le présent statllt , et des
trois autres hommes qui seront choisis pow' vide)' /es
contestations des limites et des issues dans le tel'/'iloù'e de la ville de Mm'seille ( 1),
leur seront donnés par la curie.
De même nous statuons, que les bâlons marqués du signe
de la commune de Marseille, seront gardés ùans les curies
eLque celui à qui le bà ton sera montré l s~ ra tenu de vcnir
incontinent à la curie et que si quelqu \ m disai t que le bâton
ne lui a pas été montré, le fail sera vérifié, eL s'il est
pl'Qlwé qu'il n'a pas obéi à cet appel ou qu'il s'est refusé
de venir , il paiera à titre d'amende ponr one première
fois 1 XII deniers 1 pour une seconde Il sous , pour lIne
troisième V sous ·ct pour les fois suivantes aulant que le
décidera la vulonté de la curie,
De même, celui qui aura reçu de la curie uu dcsdits bâtons, ne le gardera pas 1 mais dès qu'il en aura fail Pusage
prescrit , il le déposera à la curie.
1
1
"
I l tous staluons par ce présent chupitre que les co nsuls
ou les recteurs seront tenus de faire él ire, quand les nuires
officiers seront choisis, trois maçons bons, loyaux, par le
jugemeni desquels seronlterminées el asso upies toules les
questions qui s'élè veroni dans la ville ou dans les raubourgs
entl'e les citoyens, à Poccasion des murs mitoyens fDits ou
à faire ou de ceux qui s'élèvent entre les limites voisines
ct qui viendraient au sujet des concessions ct des prises
d'eau . Les trois magistrats susdit.s exerceronl leur charge
avec bonne foi.
Nous ajoutons de plus, que )e même recleur sera tenu de
raire choisir avec les autres officiers. dans Je temps prescrit l
trois hommes probes , prévoyants el discrets, qui seront
chargés de terminer et d'assoupir ayec bonne foi l pnr serment , toutes les questions soulevées à l'occasion des che(1) "oyez le texte original de ce chapitre ainsi qu'un e nole relalh e
aux expert s et li la collection connu e SO li S le nom d e G RBFFE DB
L'RC n ITOIR E> dons le 20 "01. , pag. 27U ct su i\' .
�-
1'28 -
mios, des limites, des conft'onl s cL des issues (eisseguis) devanl ètre fi xés hors de la cité de ~ Iarsc ill e cotre les citoye us
de ceHe ville, dan s le lel'I'itoire de Marseille; et s 'il al'ri va it
que lesdits trois math'es maçons ou quelqu 'un d1eux ,
perdlL SDD journal à raison de son orfice, ceux. qui auraient
une contes tation à ce sujet 1 denaient r6tablil' ce journal
ou en acquitter le dommage 1 eL si SUI' le dommage de cc
journal perdu
UDe
contes tation s'élevait entre lesdi ts maitres
maçons et lesdites parties Oll quelqu' une d'elles 1 elle serail
taxée et jugée pal' le juge.
Nous statuons aussi, que si un desdits trois maîtres maçons
choisis pOlll' lerminer]a question des chemins el des confronts
ne pouvait remplir son offi ce 1 les deux autres pourront agir
seuls.
Mais ces coutroyerses qui leur seront déférées d'orfice , ils
les jugeront sur-le-champ et sans le bruit du palais) quand
même les parties ou une d'clics vo udraient qu'elles le fussent
m'ec le conseil d'un juge de la curie ou d'un aclre homme
sage .
Nous ajoulons que les susdils hommes probes ainsi élablis
feront dresser les actes sur les contestations qui leur sont
dérolues par un nolaire de Marseille.
CHAPITRE XXXV.
De l'élection des sun;eillalllS des passages (1).
.,.,
~
,
"
slaluons que daus chaque passage sel'onl élus
lrois hommes, seulemellt, probes et versés dans la science
nau lique, c'est-b. - dire, ayant les notions et Pexpérience
de l'art de la mer. On les choisira Jo yaux, discrets, selon
la qualité du passage el les proyisions qu' il ex igera; ils
jureron LficlcMement de se comporter de manière à ne pas s'at taeuer à la faveur ) à la crainte ou à la hain e de <lui que cc soil ;
ni eux, ni lelll's femmes, ni leurs enfan ts, ni leurs domestiques, De pourront recer oit" des maJ'tres de na"ires, ou des
ecri "ains, ou des nautonniers ou des mariniers ou des passagers ou des armateurs, à titre de service ou de récompense) rien au-delà du salaire établi, sayoir : par cbaque
navi re de [nille pèlerins, dix sous sterlings (2), seulement , à
l'exceplion des viandes et des boissons qui ne pourront excéder la ,'aleur de trois sous royaux; ils ne se permellront
aucune fraude et n'en souffriront aucune. Le mèmesermcnt
comprend que s' ils vo)'aienl que quelque chose f(\L l'ail conlre
DUS
(1) Il s'agi l ici des pilotes .
Vo y. le lelle ori gi na l de ce chapilre dans le2" r oI. . pag. 279 et suh'.
(2) Le SOli s terling ,'niait à pell près deux sous régolicll s, c'est- àdh·c, dc vingt.--llUitlt trenl e ~O Il S ue Il olre m OHn3h~.
III.
.,
�-
• r
130 -
-
los ordonnances plus bas éCl'iles, pal' les rnallres des navires ou les al'mnlcl1rs ou par quelque collègue , ils seraient
tenus d'en dérérer à la curie. Ils jureronL au ssi de ne rien
prorueurc, ni de nc riou donner au vicaire ou au r eclcUl' 1
ou à quelqu1un de leurs collegucs ou orficiers d e la curie 1
pour être maint enus ou 6lnblis dans JeUl' ornee . Leur charge
leur im posA l'obligation œ iuspccler soigneusement, de visiler" tous les nav ires qu i se disposent avec les pèlerins à
traverser le passage qlli leur esl désigné) afin de savaii' COffibi èO de pèlerins ces navires peuvent cornmodémcnlpOl'ter j
cl si les pèlerins amenaient des CbCYfl UX avec eux 1 il s s'assu-
131 -
chez les armn lcurs ou les maitrcs des navires, ou ChCl tous
ccux qui auront une charge dans les navires 1 nt qui seraient
fait es ~\ l'encontre des pèlerins. La moilié de l'amende sera
employée aux réparations du porL.
Nul d'entre eux ne pourra, ni par lui-même 1 ni par une
personne tierce , ,'endre du yif) ou d'autres victuailles aux
armatcurs; délit qui serait puni par le recteur.
reraienl du nombre de pèlerin s e l de chevau x qu e le navire
peul reccvoir cO!l1moLlémenl. Cc nombre, ils le feront COI1naiLre à la curi e en le \riJ llscl'i \'ant dans le carlulaire avec
)aues\a\ion du maître du nav ire pour qu'il ne puisse pr'éLex tel' cause d' ignorance. Ils ne rega rderont pas comm e des
places à donner aux passagers tout cc qui est occupé par les
antennes 1 les ancres et la cuisine) mais seulement les
endroits oit les pèlerins pourront être comrnodément ét<lblis,
ce qu 'ils reront dans l'espace de lem ps fi xé pal' la curie.
Ils sont également tenus pil r leur office, œcxaminer les victuailles que les armateurs feront porter à bord 1 el ils se
feront Dider dans celle inspection , pa l' les ma'ILl'cs des navires,
afin de s'ass ul'er si ces victuaill es sont bonn es, sllffisantes
el ils reronl meltre de eôlé celles qu' ils jugeronl ne pas réllnir
ces condilions) sous peine, par les armate urs qui s'y refuseront ~ de paye r une DlDcnde de xx livres à la curi e,
Il assisleront également à 10 revue des pèlerins da ns chaque
na\'ire , et si tOll S ne pO\l\'aicDt y assister , un ou Lieux
d'entre eux le feraient. Là ils s'assul'C1'ont si rien n'est fait
en fraude d~ pèlerins, pour les places et pour les autres
choses, et ils s'efforceront de lent' fai re fa ire leur droit i ct
ce qu'ils nc pourron ! par cux-mèmcs obtenir il Je dénonceront il la curie; lis auront soin de dénoncer à la curie
pour (\Ire punies, toules les r,'o udes qu 'ils surprendl'onl
1
1
1
'.
j
1
."
�,.
CHAPITRE XXXVI.
Des deu x pTud'hommes élablis pOUT la venle el le
mesurage des dmps (1).
-' _-......
m,UlSQUBdanS ceLle ville de iHarseiJIe, des alfaires en draps
entre les citoyens et les élraogers onllieu 1 dans lesquelles
les acbn ts et les )'cntes se font SO llYCnL avec ignorance Cl
défaut de nOlions, nous statuons, pal' le présent chapitre,
que deu x hommes probes eLloyaux 1 citoyens de Marseille 1
el pourtant ni drapi ers, ni hôtes des marchands ét ran gers,
seroot choisis ~n même temps que les autres officiers 1 pour
examiner el mesurer les draps qui se ront vendus el achetés
ou échangés à ~ l arse ill e 1 il la pièce. Ils examineront ces
draps et ils signaleron t les ajouts, les taches, la mauvaise
confection (;:l les au tres vices de ces draps 1 ai nsi que la large ur el la longueur de ces rlraps , si lesdits draps étai ent
trouvés plus longs ou plus courts qu 'ils ne doiv ent l'ètre à
la ven le ou à Pécbange . Donc , d 1après l'estimation de ces
1
deux hommes probes et leur arbitrage, les questions sus dites qui sel'oot soulevées au sujet desdils draps, la vérité ù'abord Lien connue, seront par eux sur-l e-champ el non
cn rorm e judiciaire ) mais en tant qu 'il leur paraît ra le plus
juste, décidées, pourvu qu1avant, ces deux. hommes probes
aÏenl pr8té se rment dans les mains du recteur ou des CO I1(1) Voy. Ic tcxte ori ginal de ce chapitre, dan s le 20 "01. J pas. 283.
,,:' "
�,
.
_
13'f. -
suis 1 ulle fois soulemeut. dans l'année 1 Dli tomps de k"Ul'
élection. Le mesurage el PinspeClion desdits draps devra Se
Caire dans les cinq jours qui suinonl l'époque ÙU ('onl rat ,
à moins qu'il oly eù!. obs'[lcle par le faiL ùe la volonté ct
ùu consentement des parti es conlr<lclanles ou p3r celui d'un
juste cmpèc bell1 cot do la part dcsdits bomm es probes, cl
l'acte ou les actes dud it cooL,'al. clcna ou devront être faits
outre les contractant s 1 dès que l'un d'eux J'aura dcmnudé 1
daus Pespace des trois jours, à complel' du jour de la décision
de la question ou des qu eslions agit ées au sujet desdit s draps.
Nous statuons de plus, qu'avec la volonté et Passentiment
desdits marcbands tanl pri vés qu 'étran gers, pour chaque
pièce excédant la quanti té ou la mesure de sept cannes,
se ront donnés deIL"< deni ers, excepté pour les draps écarlates, pour lesquels il sera donn é par cbaque pièce qua tre
deniers j pour ceux qui seron t de sept ca nnes el eo- dessous,
il se,'a ùonn é un deni er se ulement pour cbaque pièce; la
moilié sera donn ée par le vendeur ell'aulre moitié par l'acheleur ou le changeur 1 et )a moitié de celte somme sera
acqu ise à la communo, cLl'autre moit iéauxdits hommes probes, pour la rémunérati on de leur tr..'ail ; ce que nous établissons pour empêcher Ioule discorde cntre les acbe teurs et
les rondeurs.
'.
CHAPITRE
xxxvn.
De la caution qui doit ét,'e fournie pw' les changeurs (1)
lIous sta tUOIi S que nul ne pourra ni ne dev ra è ll'c changeur, à moios qu1il ne soit citoyen de Marseille clqu 'il o'ait
donné une suffi sante caution 1 à la connaissance du recteur
ou des consuls de l\1::wseille 1 de 300 marcs d'argent. pour
qulil puisse bien , fid èlement el sÛI'omenl. exercer son office
à Fégard de ce ux: qui cont ra ctent. Nous ajoutons à ce cbapitre que lesdits changeurs jureront" Je jour de leur cauti on,
sur les Saints Évangil es de Dieu , œécri re fidèlemeot et sa ns
fraud e , de leur propre main , s'ils saven t écrire, sur leur
registre, les sommes données et reçues, et de ue pas
s'abse nter de Marseille 1 en fraude de leurs créan ciers; mais
s'ils ne savent écrire , ils seront tenus d 'avoir un fidèle écrivai n qui écrira pour eux, fidè lement et de bonne foi 1 ilprès
avoir prèté serment.
Nous "oul ons que celle ùite caution de 300 marcs, soit
fou rni e pour la sécur ité de ceus:. qui font des co ntrats ou des
quasi-contrats avec lesdits cbal1~curs , à raison de leur officc; de sor te que lesdits fid éj usse urs soient tenus sur leur
(i ) Voyez le texte or ig in al de ce chapilre do ns le 2e \'01. , page 287 e t
suh'anles.
�-
,136-
bien de l'éparer , jusqu 'à la concurrence de ces 300 marcs
d 'argent t louL dommage que , par la faule des chan ge urs 1
subiraient les contraclanls; celte ca ution se ra renouvelée
tous les trois a ns.
Mais si Pun desdiL"i cballgeurs disparai8sa it cn fraude de
ses créanciers 1 ct s'ilnc reparaissaiL pas à la r équisition du
recteur , fa ite à 11 inslance du créancier , il sera frappé d'tm c
amende par ledil recteur , el déclaré infarne à ca llse de la
CHAPITRE
xxxvm.
transgression de son serment.
De l'établissement de trois hommes probes pottr le
ministère de la ta1l11e7'ie ( 1),
~ous
sta tuons que Irois officiers seront choisis) hommes
di serels, bons, fid èles el aptes, pour le ministè re de la
tannerie, lesquels auront soin de ve iller pour que tout ce
qui concern e la blanquerie soil bien el fid èlement fail, cl qui
auront également soin d 'empêcher que nu l ne sc permeUe
d'apporter 11 Marseille des herbes adu ltér ées ou mêlées,
Iou le berbe devant ê tre ùe bonne qualité,
Nous ajoutons de plus, qu'aucu n tanneur ne se permettra
J!achcter des berbes adult érées el mêlées, ou de s'e n sen d!';
quiconque apportera du cuir 1 ou Papprêler3 1 sera tenu
par serment, cP employer au moios le tiers , eo m élange 1 de
l'berbe dite fausil (2), sous peine d' une amende de X livres
royales.
(i ) Voyez le texte origi nal de ce cha l)it rc dan s le 20 \'01. , Vage 2'H et
suÎ\' .
"
Nous feso llS l'cmal'qucr ici que d;JIIS la trauu ctio n du till'c de ce
chapill'C, lome 2, paS". SÜ, 287, 4.2!f., le mol Je quartier il été imprimé
li la pill ee Je cel ui d e métier .
(2) L e slossai rc de Du ca nsc s ' c~p rim e aio si ù cc sujel : D e ligna
seu herba quœ FAUCILL,\ co{fi!Jitur vulgo FA UC IO;"' ,
.
�-
.,
'138-
No us slaluons semblablement , que cc chapitre sera publia
par le hél'aut dans la ville de Marseille; quant aux bel'bes
interdites, elles seront brûlées en place publique el celui
qui les ~ lll'a vendues perùra le prix qu 'il en aura été donné,
lequel prix SCl'a appliqué à la cilé do ~13I'sei ll e ,
De mème nous statuons quc, quand quelqu'lIU aura apporté
ou fait venir à Mal'seille, par lOtTO ou pal' mer , les herbes
susdites 1 il ne puisse plus les exporter 1 dès qu'elles seront
Jans Mm'scille 0 11 daos le port de Marseille, le long de la
Tourelle,
1
•
CHAPITRE XXXIX.
..
',~ "
.,~
lIlious décrélons généralement que le héraut (IrompeLle.
public de Marseille, sera annuellement leou de jurer qu'il
exercera sa charge avec bonne foi J et qu'il aura avec lui un
bon camarade, propre audit office, lequel l' aidera et prèlera
le même serment. Par ce serment ils s'engageront à trompetter cbaque fois que besoin en sera 1 à recevoir 1 pour
un tonneau de vi n 1 un denier ; pour un veau, d' un denier
jusqu'à trois oboles i pour un porc, deux deniers; pour
un ûne 1 trois deniers; pour les au tres bèles grosses, trois
deniers le jour eLquatre la nui L; pour une clef de porLe;
ùeux deniers; pour une clef de cuivr e 1 qU<Jlre deniers;
p OUl' les criées d' un nav il'e, trois sous; pour un casque,
deux sous; pour des yêleroents rerdus, ùeux deniers;
pour annonces de ma isons eLJ1auLI'es biens, quaLre deniers;
pour un esclave de l'un ou de PauLre sexe, deux deniers ;
pOUl' des enfants égarés, deux deniers pour le jour eL trois
pour la nuiL ; pour un oele perdu el d'aulres écritures perdues, trois deniers. POUl' chacun de leurs n1êlnquements ,
la curie les fl'appel'a d'une amende de dix sous.
De même) nous staLuons que pour la criée du vi n , le
(1) VOl', le lex ie origi nal de ce chapitre, dans le 2 0 "01. , page 201 el
sui \' .
"
. •:t'
�-
HO--
héranLen annoncera le prix, celui de la mi ll él'olc, ct cc prix
ne pourra plus ôtrc aUS'!lcnté 1 ni la mesure présentée,
diminuée ,ct si un taveroier Oll tout autre fesa it Je contraire ,
pour chacun de ses manquements il aurait à payer viogt
sous au recteur ou aux consuls ou à la curie ; chaque vendeur sera tenu (Pavail' la moitié d'un dou zain ct un douza in (! ) .
Nous ajoutons à ce statut, qu e le recteur do la commune
de Marseille fera faire , avec Pargent de la commune, vinglquatre mesures de cuivre, établies de manière que qua tre
d'entr'elles feronl une millérole et avec cos quatre mesures
de cuivre, on mesurera tout le vin qui sera vendu cn gros
à Marseille ; les autres mesures ne pourront être emplo)'ér.g
qu 'arec le consenteme nt de Pacheleur et du vcndeur, et que
lorsqu'elles auront été co mparées auxdiles mesures de cuivre ; de telle so rte que ladite millérole sera égale à quatre
de ces dites mesures de cuivre; alors se ulement il sera
permis de porler en gros ledit vin au lieu qu1aura désigoé
Pacbeleur j en fesa nt le co ntraire, on dev ra payer à la curie huit so us roya ux pour chaque millérole, et de celle
amende le ve ndeur en paiera la moitié et Pncheleor Pautre
moitié ; ces susdites vingt-quatre mes ures de cuivre se ront
gard ées par celui qui gardera les millérol es de la commune,
et elles seront marquées du signe de la co mmune j pourtant
il se ra loisible à chacu n d'avoir) dans sa maison, un quartau t el la moitié d 'un quartaut.
(t ) Mesures de"În. -
Voir le glossa ire de Duca nge,
.,
'.
"-;'
CHAPI T RE LX.
;
.
Des coul·tieTS ou cœratiel's (, ).
,
'
••
mous établissons que tous les courti ers des choses mobiles ou immobiles se ront tenus , chaq ue année, à la fète de
la Chandeleur, de renouveler leur serment à la curi e de
Marseille, dans la manière ordinaire; nul , si cc n'est un citoyen de Marseille, ne pourra être courtier, ni ne ùevra slim_
miscer ùans l'exercice du courta ge 1 et le se ul citoye n de
Marseille le pour,'a, quand il aura prêté son serment; leq uel
serment comprendra ce qu'il devra recevoir pour chaque
objet 1 et il sera défendu aux co urtiers de ne r ien fai re uu
détriment des ci toyens de ~ I arseille , dans les ventes et les
achats.
Nous statuons de plus, que lesdits courtiers seront tenus
de déclarer aux clavaires de la commune de Marseille
ou à leurs écrivains , tout ce qu lils vendront aux étran gers l
lout ce qu 'ils achèteront d'eux , et ils feront ces déclaratious
le jour de l'achat ou de la ,'en te .
Et si un co urti er agissa it diffél'emment , il serait puni
par le recteur et) de plus, ùépo uillé de sa charge,·ce qu 'on
fera it connaltre à son de trompe dans la ville. Ils jureront de
(1) Vo)', le texte origin al de cechopitre, oinsi q u'un e note y reloth'c, dans le 2. "01,. Il , 2QIS ct s ui " ,
..
,
.
�,,
-
142-
se comporter, ùans leul' orfiee,
aYCC
bonDe foi ,
il
l'égal'tl
de tous ceux qui sc se rrironl de Icur ministère, et de ne
pas recevoir au-delà dt:: ce que vcuL la coutume i its ne
yilipendcroo t pas les marchandises cie leurs conciloyens
pour Caire donner la préférence à celles des étrongers ; ils
devront d'abord o!Trir premièrenwnl les marcl;1anJises à
1
CHAPITRE XLI.
leurs concitoyens , avant de les monlrer aux étran gers ct
préférer toujours leurs compatriotes au x étrangel's, Les
courti ers se ront égalemenl tenus par le serm ent de leur
charge, de ne pas vendre et de De pas faire "encire des
marchandises 3yariées, el s'ils savaient que des marcban-
dises de cetle sorte se trouvent quelque part, dans Marseille, ils serODI tenus de le déclarer à deux prud 'hommes
établis par la commune 1 à ce suj et.
Nous statuons aussi, que nul cbl'élieo, nul juif ) saiL mâle
soit Cemelle, ne pourra dans Marseille ou claus son district
faire le courlage des mariages, pOUl' en recevoir quelqu'argenL, ou à la place de l ' a l'g~nt une rémunération quelconque ou une promesse ou une espérance à l'occasion d'un
mariilge.
Et si quelqu'un agissait contre les choses susdites , il serait contraint de rendre ce qu'il auraiL reçu et n'en serait
pas moins puni par le recteur, d' une amende de XXV Iin es royales couronnées , 'pour chaque mnnquernent ; s'il nc
pourait acquitter celle amende, il seraiL fu stigé par loule
la ville.
1
/Je ceux qui veillent aux blés , à la (arine
et sm' la boulangel'je (1).
d.
~
~ous "oulons , par la présente constitution, que quatre
llOmmes probes loyau x et idoines soient , en même temps
que les au tres offici ers, choisis p OUl' ,'ciller, a"ec la plus
Sl'<\Ilde diligence et le plus grand soin , ~ ur le bl é, ln farine
et le pain dans Marseille, afin qu 'aucune déception ou altérêLlion n'y soient faites; ces deux hommes auront une
pleine puissance, toules les foi s qu 'ils voud ront faire des
pe"ql1isitioos chez los "eodeurs des hlés , de la rarine el du
pain ,ct s' ils troul'tlient que quelque chose de mal est fail par
ccux-ci à cel éga rd , il s le notifi el'ont , pour la répression ,
;lU rectcur ou aux consul s.
Nous ajoutons à ce chapi tre, que si les pains faits à
i\larscille, pOUl' être vendus, n'étnient pas trouvés fabriqu és
cOIH'cnalJlemenl ou non cuits suffisamment ou d'un poids
légnl au jugement de ces ùeux hommes établis ad hoc,
ceux-ci sCl'aient tenus, soi t pal' eux-mèmes, soit par un
autre qu'il s auraient cbargé de ce soin de briser lesdits
pni ns cn deux parties, desquelles ils en retiendraie nt une.
Nous ajoutons aussi à ce chapitre que le reclem' ou les
1
1
1
(1) "or. le texte orgilllll de cc cbopitre dons le 2e '01. , pog . 299 et sui\' .
•,
�-
1/,4 -
consuls soient tenus de Caire jurer dans les huit joUl'S qu i
suivront PélecLion des conseillers 1 les boulangers el les
propriétaires des fours, de cuire ou de faire cuire l eul' pain
avec bonne foi 1 sans fraud e el à Pa\f3n tage de cell.t auxqu els appartiendraient ces pains Ou auxquels ils les vendrai ent.
" ,,
NOlis njoutolls de plus, qu'il sera compris drlns le susdit
serment des boulangers, que lorsqu 'ils auront ÎnlroduÎll out
leur pain dans le fOUf, ils ne s'éloignent pas de ce four
011 qlùls le fassent sUI'veille.. 1 pOlir que le pain soil bien
ga rdé el bien cu it 1 jusqu 'à rbeurt3 où il peul être retiré, eL
s i le pain était volé ou mal cuit, lesdits boulan gers seraient contra ints à res ti tution 1 par le jugement de la
curie 1 dans les deux jou rs de la plainte, sans préjudice de tou te autre double pei ne applicable li la CUl'le,
Le susdit dommage pourra ètre prouvé, pour détermin er
la ta xa tion du jugc , par le sermenL du message!' on
du serv iteur qui aura été chargé de fa ire cuire le pain et
de le parler au four, ou par le sermcllt de la personne qui
Paura por té ou de toute aulre iigée de qu atorze et même de
douze ans) appartenant à la maison d10it aura é té pOl'té le
pain 1 qui aura ass isté il la confection du pnin à la maisoll,
CHAPITRE XLD.
.•
,!
De /(, s1l1'veillance el de l'élm'gisscmC711 des chemillS
publics , hors dc Manc'ille (1),
- - ,- -
~ous
homm(~ s
établissons que deux
probes seront, en
mèmc temps qlle les autres officiers, choisis pOli r sllf\'cillcr
les roules publiques hors de la l'ille , d:lIls le territui re; ct
s'ils les trouvent trop étroites, ils anront soin de les f<l ire
élnq;i r , conrorm ément <lUX r ègles de 1('1 bonne roi .
(1) Voyez le ICl ic origina l d cce chapilrc, ains i (Ilfune noIe yrelalil c,
dons le 2Q yol., pag. 303.
avan l qu'il ail été transporté au four; la personne qui aura
subi le dommage pourra reprendre le pain ainsi détérioré
ou recevoir 10 montant ti c tout le domma ge avec le pri,'{ du
pain el laisser le pain .
III.
r r c p,\l\TI ~
10
"
�CHAPITRE XLm.
De la Table de la me,. ( 1) .
m ous ordonnons pour être perpétuellement el il1\.ioloblemenL obser vé, qu 'une table de la mer sorD tenue dans
la mnison de la claver'ie ùe la commune de ~JarsejlJ e 1 et
qu 'elte sora confi ée au x clavo ires 'lui y é tabliront
Ull
écri-
vHin hou , soigneu x. eL fi dèle 1 lequel .seri!'a , lo ut , équitablement el ne qu ittera jnmais ln c1avc ric 1 afin que les marchands, quand ils vomiront èt l'è expédiés, n'éprouvent poi nt
de retards eLque leul' ex péuition sc f<l sse ùnns celle di te cJa\'cric.
No us ajou tons aussi à cc chapilre, que nul ne pOllrra èlro
ex pédi é ni ne pourra jurer sur l'ex pédition des marchan dises Ou de tout e Dutre chose , ai ll eurs qu ';l la cla\'C:' l'ic, ct
co présence d'un clavaire nu moi ns, et de ('éeri \ ain , elles
deniers comptés par le marchand , seronl dC\léllll lui ù6po.
sés ùans le co(fre ou les colTres do ladit e c1a\'crie.
De mème, nous statuons quc Loutes les en trécs, les l'cde\'ances, les revenus, I('s impà ls de la "j!le eLde la comm une,
CJuand il sel'on Lacquilt és cn denie rs, seront, au mo mcnl de
leul' remise, déposés dans le coO'J 'e de 10 c1 <J \'cl'ie, par les
c1avail'f's on pal' Pun d'eux.
1
(t ) Yoy. lele'tl eori sin nl deee chapit re , Bi n!= i fi ne la noi e y rehlli\ c,
dan s le 2e '01. , pog. 305 el s ui ,.
•
1
r.;·
"
�:
CHAPITRE XLIIII.
Nul n'est tenu d' (!cquitter le droit une seconde fois ( f ) .
~ous décrétons,
p OUl'
.
" ,.
"
ètre gé né ralement obse rvé , que si
les marchands qui apportent ou qui fonL apporter des marchandises à Marseill e ou daus so n te rritoire 1 p3r mer ou par
terre, ontpayé le droit de la tabl e de lamerct qu 'ils veuill ent
ensuite ex porte r ces marchandises, ils le pourront, sa ns être
tenus œaqu iltcl' une second e fois le droit.
(1) Yoy.le ICI t e origina l de ee chapitre , aill s i qu 'un e nole relative ou
,1
"
da cÎla (droils de cla,'cl'Îe ) dan s le 2 6 "01. , p. 307.
"
.,
r)
1
.,_
.'
�••
CHAPITRE XLV.
Du poivre que l'on donne aux communautés
religieuses (1).
•
~ous sLaLuons que ce poivre que les seigneurs de Marseille donnaient aulrefo's aux maisons religieuses cl qui
devai l être fourni sur les r evenus du porI el de la roule de
terre 1 soit fourni 1 à la première réquisitioD, pal' le recleur
cl les consuls à ces mê mes maisons.
(1) Voy. le lel te original de cc clJapilre , ainsi qu e la Il ote y re-
latil'C, dans le 20 "01., p. 309 .
.'
"
•
"
�CHAPITRE XLVI.
" Des i11slnlmenls employés POUl" la mise ù l'ca"
des navil"es (1)"
..
-
~ous étab lisso ns quo la co mmune de Marseille aura des
engins grands cL peUls pOUl' la mise à l'eau ùes navires,
qu'clle !C's tiendra cn bon élaL 1 à ses fntis 1 el quo cbaque
fois qu'un navire devra êlre lancé, elle fournira ces engins,
à condition qu'il sera payé il laùi te commune pour un na\'ire de mi lle quinlaux, vingt sous 1 el personne ne pourra
1
posséder ces sor les d'engins e Lles empl oye r .
Pourtant, s' il arriva it que qu elqu' un eûL besoin d'engins
plus grands que ceux que possède la commune 1 il pourra
les faire fai re, pourvu qu'il p8ie à 1;) commune ce que cellcci llUI'uit reçu si ellc eût fourni 1 ell e-mème 1 les engins.
l'our ses galères et ses navires à elle appa rtenant, la
commune DC paiera ricn.
(t) Voy. le le le or igi nal decccba pil rc 1 aiu s iq uc la 1I 0le)' rclalÏ\c,
dons le 2a \'01., pag. 311 et. s ui v.
,
.
�i'
CHAPITRE XLVD.
TOu.l lla"VÙ·C
.'
vcnant d'outl'c- m cr scra obligé d'a pportcr
t/.'IlC balistc à la communc (1).
---=-
~ous
vo ul olls qu e le recleur ou les co nsuls Jû Marseille forcent tous les maîtres ct COlld tlClc ul'S des na vires
"cnanl à ~I a l'sc ill e, ùe donner 1 à chaq ue voyage, à la co mmune, un o baliste en cor ne ou un e baliste lie J e ux pieds, scion
le poids du na\'ire ou que le juge ront le r cc LCUI' QU les consul s
(lU les ge ns préposés par eux à cela; de pl us, ..les hommes
probes et idoines seront choisis en mème lt: mps que les nuIres orficiers J pour exa miner , co mptel' toul es les balistes
de Mm'scill e) les maintenir en bon éta l 1 si besoin es t ; e L
les enregistrer annuell ement , a u co mmcncom oDt de leur
charge 1 tant celles qu 'ils lrOll\' Cl'onL ) que celles qui seront
apportées L1 aIls la suite, et les foire cbercher partout où
elles pourraient êt l'e; il s seroot lenu s d'en fa ire la revu e
qualre fo is Pa n CL de la faire dili gemm ent , et de les tenir
da ns un lieu sû r , bieu couver t e t a Uachées pal' des chaîIles, afi n qu 'elles soien t à l'ab ri des voleurs ou de tout au-
tre malveillant.
Le nolaire de 1" c1avel' ie sel'a Lenu 1 pa r un serment spé·
cial , d'écrire lesdites balistes SU l' un ca rlul aire à part.
•
(1) "0)'. le lex le ori gina l de cc chapitre, oin si Ilu ' un e noir) rc lali\ c,
'.
dnus le 20 "01. , lla gc 313 el sui".
...
'.'
.
�-
156 -
-
~I a is s i ledit rccle ur a il lcsdils consul s vou laient qu 'à la
place des balistes de corne 1 on l'cmit des balistes de deux.
pieds , ils le décideront à leur gré.
Nous statuons que le recleur ou les consuls SOl'Ool tenus
de contraindre les mallrcs ou les conducte urs de navires ,
ainsi que les marchands 1 de fouro il' laùile baliste ) avant
que Pentréc ail été donnée au nav ire, et ils feront graver
sur la baliste le signe de la comnUlllC , de mani ère à cc
qu1il ne puisse èLre facilement eO'tlcé.
Nous exceptuns les oavires du Te mple de l'obligalion de
fournil' un e baliste. Quant aux marchands fJui se trouveronl SUI' ces dits navires, ils n'en seront pas moins tenus de
douner Ull P baliste.
Ce qu e nous avons dit au suj et de la ga rde des bal istes de
la commune, ne concerne pas celles qui, par hasard seront parlées dans des lieux hors de Marseille.
No us statuons, qu'il ne sera jnmais permis (l U recteur ou
aux consuls de Marseille, d. pl'ê ler 11 qui que cc saiL eL,
surtout, de ne pas aliéner 1 ni mettre en gage une b..liiste de
la commune de Marseille,
Tout conseiller ou a ull'e habilant de Marseille qui don nera le conseil en pleine assembléo ou au dehors 1 de prèter
ou de donn er les sl1sdiles balistes 1 scra puni pal' le recteur ou pal' les consuls d'une amende il' res tiluable en auCun temps, de dix li vres royale; co uronn ées chaque fois
'
qu 1'1
1 s'al'ise!'a de donner un pareil conseil ou cie rappuyer,
j
l'
t
,
EL, de plus, les eo usuls ou les l'ecleul's ct les sy ndi c scronl te nus pal' leur se rment, de recherche r dilincmmcnt
et
o
ùe recouvrer pOUl' ln commune ùe Marseille ou de demander en leur Dom ou pal' IQ moyen d'autrui 1 toutes les ba lis·
tes ou leurs prix 1 si ell es Ile peU\'en! être trouvées ou si
clles sont tl'ouvéf's vi.1lolllllloins qu'clics ne vnlaient , el pour
ce lle recherche des ba lisles, la " é rilé sera demandée ù
l'aide du sOl'ment aux clava ires 1 ct même aux recteurs ct
.'
157 -
aux autres officiers pour qu' ils disent tout cc qu'ils savent à cc sujet , sur Ic nombl'c ùes balistes inscrites sur
le cartnlail'c de la commune l ieurs rormes 1 par f(u els navires cll es ont ùtÙ apportùes; cc qui sera faiL h llégard ùe
toutes les balistcs qu i seront à l'ave nir remises à la eom1
muno .
,",
�CHAPITRE XLVIII.
,.
De la pel'pétuelte conse" 'val'ion des chalnes
de (el' (1).
~@ ---
~ous slotuon s qlle les consuls Olll'o nt soin de mainlenir
,•
1
fermement tOlites les cbaines de fer de Marseille qui sont
posres pal' les rues ou fi xées aux mu rs des lI'a" erses 1 afin
que personne no s'avise de les enlever ou de les faire enlevcr 1 à moins que cela n'eût lieu dans un but d'amélioration ou pour les lUieux place r , ou dans un endroit plus apte
au service de ces chaînes; et si quelqu'un rosa it autrement 1
il seraiL puni au gré du rccteur ou des consuls.
No us ajoutons à ce chapitre, que le recteur ou les consuls seront tell us de rechercher de boone foi si ces cbaînes
n'ont pas été écartées ou enlevées, ct s'ils en trouve nt qui
l'aient été, ils les feront rétablir , et pour que ce slotut
soit bien observé 1 nous voulons, qu'à cc sujet 1 on choisisse
deux hommes probes, en même temps qu10n 61ira les aulres
officiers.
(1) Voy. le lex te originaldc cc chapitre, ainsi qu' uocnOlc )' rchuh'c,
tian s Ic 20 vol. , pa g. 317 .
"
.:',
.
�CHAPITRE XLIX,
Du blé, des viandes et des ]loissons , qui ne ]lC!lvent
litre vCIldlls qu'aux heuœ indiqués pa,' les statu{s de
la commune (1).
"
..
~ous
statuons par le présent chapitre, qu 'aucnn étra,isel' ne puisse, ni n'ose vendre le blé ou la farin e qu 'il npporLera à Mal'sc iJl~1 si ce n'est à l'ann onerÎ c ou il la place qui
esLdcvant la maison du Temple, ou sUl' les petils lJi\vircs qui
stationn ent devant cette dit e place ; Lou s les marchand s de bJ ~,
ainsi <lue leurs femmes , ,'cndant dans J'annoncric de la
comm une ri e Marseille, jureront SIlI' les Sn ints Evangiles
de ne s'imm isce" ni par eux . ni par les "litres dilll S d es
fl'él udes au sujet des blés nppol'I és ùans lours boutiques ,
qu 'ils le Ul' appnt·tiennent ou non ; et si quclqu 'un fCS<l il Je
con traire, il sera it puni p(lr le recteur de Marseille ; nons
exceptons cependant de cette constitution que le ciloyen
de ln cilé inrérieure de ~I [lrse j ll e apport:1nt dll blé, soit
par mer , soit par terre , ou quïl aura recueilli dans sa
terre , pOU l'ra le vendre Ol! il voudra , sans rraude oc re\'enle au citoyen résidant daus la ci té 1 ct que l'étrélngel'
apporlant du blé à Marseille par mer pourra le décbarger
Oll il voudra, pourvu qll'il le vende dnns l'annonerie de la
commune, quand il voudra le vendre; pourtant, quand il
déchargera ce blé a'·anL qu' il soit porté en bouliquc, il
1
1
1
1
1
,.
1
(1) Vo)' . le leste orgi nal <lcee chllpitrc, ain s i qu ·unc Ilote y rellllÏ\c ,
dan s le2o rol. , pa g.3 10cl su ir .
I ll.
tr,
l' AR T lt;
11
"
.
�-
162 -
pourra le ycndrc 0\1 il ,'otldra à celui qui )'nchètcl'o pOIU'
le Lesoin dc Sl nourr iture cl de cclle de sa fmnill e 1 mais
non pour le revend re.
De rnème 1 nous staluons que ni un étranger , ni un citoyen ne pourra vendre du poisson 1 s i ce n'es t à la halle
1
,
,
:,
,
..
,
'
,
de la com mune ou devant les fil ets sur le qu ai du navire 1
ai nsi qu'il est dit dans la ga belle de la ball e; de même ni
un éll'anger , ni lIll ciloynll ne pourl'a vendre des vianùes
fl'aiches si ce n'est au ITI nrcbé de la commune ou au marché du Tholooé , exceplé le gibier et les viandes défendues
qu'il sera permis de vendre ü lé! hOllchcl'ie ; si quelqu'lin
resa it autrement, 1 il SCI,,';l pllni pél r le rccteur ou les consuls.
CHAPITRE L.
Des poissons frais et bons, qui doivent él1'e vendus
ù la halle (1),
m;ll
' dOlt
' è lre qu e les pOl' SSOll 6 apport és
~O UT no l l' t: 5010
à la halle de la commune pour ètre vendus 1 le soient Cil
bon état ct frais J eL que les poissons salés soienL exempts
de toute putréfaction; ainsi nous staluons. que nu l poisson
nc soiL vendu , s'il n'est pas frais, et que nul poisson salé
ue le soil , s'il n'est pas bon et franc .
Et si quelque person ne par cllc- mème ou pal' une autre,
non pas cependant pOUl' les revendre 1 voula it acheter du
poisson ou des poissons de quelqu 'un ou de quelques-uns ,
qu'aucun homme ou qu'aucun p. femme revendeurs ne puisse
ou n'ose s'introduire dans ce marché 1 ni acheter ce ou ces
poissons, ni faire là-dessus quelque fraude, jusqu'à ce que celui qui voudrait acbeler ce poisson J non pas ccpendan t pour
le rcvclld l'e 1 de quelqu 'un ou de quelques-uns J "il aba ndonné en enlier le marché susdit.
Nous statuons 1 de plus, que nul revendeur ne pourra ou
n'osera acheter quelques poissons 1 en carême J passé midi ,
à moins que ce ne soienl des pOiSSOIlS dll bOl<7'gin (1),
(1) VOl'. le telle ori SÎn ûl d eee chSI)ill'C, .d ons le 2e "01. , 1loge 32'1 el
suh' .
(i ) Es pèce de filet de p~c h c,
, "
'~
, ")
,'
�-
16\ -
Et si quelqu'un lies susd its l'c,'cndeurs ou nutres 1 sc pel'mcll,lit J 1agir conlre Cl:S choses, il serai t puni d' une nmc luJc
de vin ,-, t sous pOUl' l:haque llll\uquel1lclJl ; la moiti é ue ces
" inrJl :OU5 serail don née ou dénonciateur cL l'autre moitié
scr~iL échue à la commune de Mnrscille.
EL d~ plus celui ou ceux qui vendraient d ~s poissons
non frai s ou ues poissons salés lion frall cs, serment tOIlU S
de rendre l'argbnt, à l'acheteur .
.
No us Djontolls il ce chapitre quo les vcndeu:s J o pOlSsons ou les revendeurs ne la veront pas les pOIssons de la
balle ùe la commune ou mitre cl ne jeUeront pas l'eau félide
OU sale du la rage des poissons ù::m s les rues de la holle ou
auLour ni dans la halle elle-mème; que si quelqu' un fesaiL
,
d'
le contraire,
il serait puni , pour chaque manquement, une
amende de dix deniers , ùoot la moitié serait donnée au
dénonciateur et l'aulre moitié à la cQlnmune, et cela sera
publié à son de trompe.
Nous ajoutons aussi, que le recLeur de Marseille fera prèt.er serment à tous les l'cvend curs de poissons , de ne rien
faire contre ce qui est prescrit par cc chapill'e , qu'il fera
fermement observer.
Nous décrétons semblablemenL, que Lous les revendeurs
de poissons ne pourront revendre les poissons, ai lleurs
que dans le marché du Tholoné de Marseille, depuis le
commencement du carème jusqu'au jeudi de la semaine
Sainte et si quelqu' ml le re\'endait a illeurs, pour chaque
fois qu1il serait trouvé en faute, il serait puni œune amende
de ,'ingt sous, dont la moi tié au ùénollciaLcur et l'autre moilié
à la commune: qllant aux autres personnes qui ne seraienl
pas re"cndeurs, elles pourronL ve ndre le poisson il la halle
accoutum ée de Marseille , sa ns cra inte ; nous ajoutons de
plus que ce staLuL sera publi é il son de trompe, chaque
année , ùans Marseille,
1
..
1
.
CHAPITRE U.
Du
o oi~
~I
qui ne peut se vendre, si ce n' e~ t sur les ?uœis
de la commune , et des tuiles ( 1 ) .
--
quelqu'un apport e du bois par mer à I\larseillc,
nous sLatuons que nul revendeur de ce bois ne pourra l'acbcler, que dans les Irois jours qui sui vront le ù6bnrqueme nt de ce bois, lequel ne poufl'ajamais être acheté en mer,
cLque si apres ces buit jours le revenùeur achète ce bois ct
<lulun' citoyen de Marseille veuille ensuite le lui prendre,
nous décrétons que ce revendeur sera tpnu de lercvclldre au
mèmo prix qu'il a eu 1 dans les trois jours qui suivron t
Son achaL.
Et si quelque revendeur fosait aut rement, le recte1lt' ct les
consuls de ~larsei ll e seront tenus de les frapper d'une ame nde
de deux. cents sous, applicable à la commune, dont le liers
serait donné il l'acc usateur ct le reste il la commune dc
~Iarse i ll e .
NO II:) décrétons que nul ne se permettra de décharge r
le bois pour le vendre 1 nilleurs que daus le port ou près
du port , Sur le quai Oill es quais de la commune, sous pein c
d\ lIle alnendc de soixanle SOli S régaliens; avec obligation de
{i l Voyel le lexleorigin ul de cc chapitre, Jall :; le 211 \01" page 235 Cl
su i\'oUl cs •
'
,,
�-
.'
• r
·I GG-
vendre sUI'-le- champ ou d'emportel' ledit bois étalé autre
part qu'aux- lieux fix és .
Nous <ljoulons, de plus , que le recle. ur ou les consuls de
Marseille seront tenus de faire prèter aux revendeurs de
bois , le serment d'observer le présent statut.
Nous ajoutons de mèmc à cc 5t:'ltUt, que nulle personne
ne pourra , pour les rev endre 1 acbeter, dans ?!'laI'seillc ,
des tuil es 1 en mer ) ou daus le port J trois jours après
que le navit'c qui les aura lIpportécs a insi que le uoiil,
aura été déchargé ; cL si un revendeur agissait autrement,
il serait, ponr chaque manquement puni d'une amenue
de dix livres royales couronnées; quant à tout citoye~ de ~lar
seille qui voudra en acheter pour son b~hime nt ou en avoir
du revendeur lui-môme, le revendeur sera tenu de vendre
les tuiles au même prix qu'il les a achetées 1 sous la peine
susdite dans les huit jours qui suinonl celui où ledit re,'endeur les aura achetées 1 el après ces huil jours) il sel'a
permis au revendeur de gagner aulant qu'il pourra sur ces
luiles.
1
1
CHAPI TRE LII.
/Jes ]loids et etes mesures devant !Jl"e conservés (1).
~ous
ordonnons que l'équité soit toujours ga rd ée dan s
les sextiers 1 les éminots et les mesures des moulins et les
autres mesures, ainsi que dans les livres, les marcs eL autres
poids, les cannes, les dextres et les cord es des milléroles de
vin et de l'huile, et dans le f<:: 1' du quintal et la m&rque
de Por et de l'argen t.
Et pOUl' que ces choses soient plci ncmcnt conserv ées, nous
décrétons que douze hommes probes soienl annuellement
établis 1 au moment que l'OIl cboisiril le.'i autres officiers,
pour qu'ils vérifie nt , quatre fois l'an 1 ces mesures ol les
fassent mainteni l' avec bonne foi.
No us décrétons de plus, que si quelqu'un ne se servai t pas
de mesures ou de poids légitimes 1 en mesurant ou en pesant, il serait puoi au jugement de la cur ie et ce qui a été
dit au sujet des mesures des moulins sera également f..lit
pôr les susdits avec le consei l de cenx qui président au poids
de la porle du Lauret , dont il va ê lre f<lit menlion salis
la l'ubrique du poids de Laul'el .
1
1
•
(1) Voyez le lexte origi nal de ce chollitrc dou s le 2 ~ \'01. , page 23!).
;.
�CHAPITRE LUI.
Du po'ids de
~ous sté\luons qu'un
'-etUI'c t (1),
.,
hOll1ll1e p robe cL di scre t de la
,
"
commune rIe l\larseille, sera établi au poids du Laure l
pOli r le gr<lin el la farin e; h cc mesureur 1 les autres employés du mème poids seront soum is cL tenus cie répond re
sur les r c ye nU $ dueli l poids Cl ùe Ini cn rendre compte,
tous les jours de diman che.
Et ledit homme probe aura le pOllYoir cl );) chorge de
chùticr , selon qu' il lui semblera juste, ceux qui mo udraient
mal la r~lt'in e; cel homme probe sera égalcmcnllonu rI 'égalisel' les mesures des moulini ers e t de faire donn e r p Olll'
le poi ds do chaque char ge de cinq éminoLs ct tl u- dessus un
deni er , et de loutes les chal'ges moindres de cinq émÎnols une
obole; ledit homme probe sera aussi tenu pal' un serment
spécial, de peser ou de faire pesCl' audiL poiùs du Laurel.
loull e grain e l ta ule la rarine qui y seront apporl és avec
1
bonne roi e l légalemen t.
Que s' il agissait autrement , les llIuleti ers ou les autres
ne se raient pas lellus de lui donn er Je denier ou l'obole s usdits
cLde plus 1 p OUl' celte cause, il perdrait toul le droil qu' il
<1 sur ledit poids, c t nous disons cela cl nous sla lu ons qu 'on
•
(1) Voy. 10 lel le ori ginal de CCChOI)itre , dans le 2e vol. , pas· 231
ct sui \'.
"".
1
�-
-
170-
en feraiL de même envers celui qui aurait acùeté ou obtenu
aux enchères ou f nco l'C de quelquo manièl'c que ce soil
le droit dudil poids.
'
Nous statuons de plus, que nul muletier ne recevra par
charge lie Vil éminots ou de VII I 1 p Olll' le transport , audelà de quatre deniers; pour la charge de quatre éminot,s,
II I oboles et pour la charge de trois on de deux éminots ou
d'uQ seui , un llenier. Et ce qui a été dit plus haut de
l'égalité des mesures des moulin iers, en ce qui concerne ledit
homme probe 1 il le fera de concert a vcc les X Il hommes
probes ou la plus grande partie de ceux qui ai nsi qu'il Cil
a élé fai t menlion so us la ,' ubrique précédenle, a uront él,
éla blis pour conserver les mesures e t les poids de la cilé de
Marseille el pour les éga liser. Nous décrétons semblablement, que nul ne fera porter au moulin une chal'oe
dans
~
laqu elle se lrouyeraieot plus de sept ém inols de blé, cl si
qu elqu' uo fesa it de lelle sorle qu e dan s ladile chDrne il
y .eùt au-delà de sepl éminots de blé 1 tou t cc qu'il y"Vau _
ratt au-delà serait transporté dans la maison Oll l'on tient
le poids eL na serait restiLué qu e sur le paiemenL d'un
denier.
1
,
NOlls ajout.ons à ce chapitre que le mesureur sera tenu
d'al'oir sepl érni nols de la fa rin e du mei lleur blé du lerroir , à l'aide desquels il suppléera au défaut des charoes
de sacs; aussilôt qu e les farines pesées auront élé reco~
nues, elles seront portées à la maison de celui ou de ceux
à qui elles appartienn ent.
.
171 -
dessus dudit défi cit, de lclle sorl e qu e la reslilution du
dér.cit sera faile à la personne qui en a so uOo rt el que l'amende sera dil'isée de celte manière que ln moitié sera appliquée à la cu ri e de ~Iarseille etl'a ulre moitié porlagéc entre l'acbetcurdu poids eL l'écrivain qui sera employé, et de
cette amende nous voulons que soient tenus autant le meunier que le muletier , chacun solidairement ; exceplé
qlle celui qui l'a ul'a acquittée , pourra ex iger ùe l'antre la
porLion qLle celu i-ci aurait dù donner 1 afin qu'un seul ne
supporte pas tout le poids du dommage ; le susdit mesureur,
dès qu'il aura mesuré ]a Carine, su ppléera 1 com me il a élé
dit, ledit déficit, avec ]a Carine el la rera incontinenl porter
par le mu lelier, à la maison d 'o ù elle a élé envoyée, et ce
dit mesureur n'admeLlra plus n Pavenir ce muletier 1 à
rtt ire peser ni à porter les charges [Ill moulin, lant qu'il
n'aura pas restitué le déficit e t salisfa it à l'am end e lant envers ]a personne qui a subi le dommage, qu'envers l'écrivain et le poids.
De même nous statuons que si le mesureur établi dans
led it offi ce de peseur , trouv e plus de poids dan s la farine
qu'il n'yen avait J quand le bl é Cut porté au moulin 1 il
ne devra ni lui , ni tout autre la réduire, au détrimenL ùe
celui à qui appartient ladi te Carine, sous peine de cinq sous
d'amende .
De mème, le muletier recev ra pour sa charge 1 s~r la
cbar ;:,ne de cinq é !DIna
. 1seLau- d essus, deux ùeniers, eLau·
dessus, un denier, eLsi quelqu'un Cesait le contraire il serait puni , pour chaque manquement d'une amende cinq
sous.
de
Nous ajou lons à ce chapilre que lout le défi cit de la farine
doit èlre res titué, comme il a élé dit , à la perso nne qu i
Hum subi le dommage cLcela sous lIne peine double au-
"
:
,
"
."
,
'"
f
�l';
CHAPITRE LIUI.
"
Du même, sur le poids dl! Law'et ( L).
..
",',
. ~._
--
m'ous statuoDS que celui qui obti endra aux encbères la
œy meUre un homm e
qui sa ura remplir la cbarge qui appa rti ent au poids eL qu 'il
la remplisse b ien et loyal ement } pour " ciller à cc qu e les
meun iers ne prennen t ni ne re ti enn ent ue la charge q uJjls
moudront a u-ùelà de vingt et deux li vres par charge de 11'3,tail eL si quelqu e farine ,tient chargée du moulin d lun e
,'cn le du poids de La ure t} soit te nu
,
.,
.
"
1
li vre en sus de ce qu 'il doil blu te,' el rendre du poids de la
rarine} qui doi t è tre tenu e à ce poids } pour rendre les
ùéfl cits LI e la farin e il se conform era à ce qui es t contenu dnn s
le chapitre ci-dessus J J e so rte qu e le blé ni la farin e ne
l'estent dm'l s la maison du poids, Dprès la so irée, sa ns qu 'cli c
soit mouluc eL q u'aucun e charge de farin e ne sorte de la
maiso n du poids sans avoir acquitté son d roi t de poids.
De mème celu i qui aura eu la re nt e du poids devra :. t "oir
ct tenir cOHvcll ablement deux po ids à pese r, afin qu e quanLl
Pll n serJ endomm age, IJal1 tre pu i ~e è tre mis en so n lie u et
place e t le premie r puisse è tre racco mm odé.
De mème , ce peseur , (lll commencement de sa charge,
jurera au p<.\lais de la co mmun e deva nt le recteur , d'exéc uIcr, saliS fl'aud t! et salis ùu l1 tout ce qui a été éCl'ill'claUvc-
" ,.
(1) Vo)'ez le tel lc ori gi nal decc chapitre. dons le 211 '01., pas, 33iS ct
sui\'8Ules .
. '"
"
�-
PI· -
ment à son office et il ~cs soins 1 cl si ledit peseur étai t
trouvé en fa ute en ce qui l'f'gu rùc sa charge 1 sur le fait du
poids, il sara conlr'uinl. de payer à ln curi e 1 ponr sa peine,
X sous pour cllllque manq uoment , et en outt'c de restituer le dommuge , et de plus le peseur n'au ra aUCune part
ùans les meuniCl's , et les bêles qui porlellt le blé aux IUOlllins ni duos les moulins .
CHAPITRE LV.
'1
Des meuniers , ouvriers meuniel's et mulctiel's, ct de
l'élection de deux of(iciel's surveillants (. ).
"
. '.
.•
,,
~
~ous établissous qu'annuellement, quand les autres officiers de la com mune de Marseille seront choisis, on élira
deux hommes probes, ùe vie honnête et fidèles qui auront,
pendant toule l'année, soin et diligence de voir ct de conna ître el de reconnaitre chaque mois, les mesures qui sont
appelées les mesures de mouli n, et toutes les autres mesures
qui doivent être tenues dans les moulins, pour s'assUl'cr si
clics sont justes, droites ou non , el de forcer le meunier
d'a voir ct de ten ir lu mesure droite et juste, ai nsi que toutes
leurs autres mesures, cl ces deux hommes probes au ront
soin eL pouvoir, et. sel'oot tenus, d'après le dû de leur
cba rge, de les faire faire droites et justes, eL de les raire
maintenir telles cl de faire payer par le meunier du moulin le dommoge rait dons le blé mal moulu ou dons la rOl'i ne
mal moulue, il la personne ou aux perso nnes qui auraic nt
enyoyé au moulin le bl é dans leq uel le dommage au rait
eu lieu.
Demème, tOlls les meuniers, ouvriers meun iers et muletiers
t t nUlres porteurs de blé au moulio , jureront annuellement,
J
'
"
1
1
(1) Vor . te texte ol'igiTl fll dece cha pitre dan s le 2& '01., pDg. 337. ct
slIh'lI nt cs.
.
�-
176 -
dans les huit jours qui suinonl la fèlc de 10llS les Sninls
<
, 'ull
port ou!' de la commune de Ma rseille, ueva nt le l'ecleur, Cc
qui suit, il savoir que lesdits muletiers cl autres conduclelll'$
de bl é aUllloulin Inrsqu'ils .. liront rC~ll le bic qllidoit ètrc
porlé au moul in cl qu 'ils l'auront cbal'gé Sur les bèles qu'ils
l
CHAPITRE LVI.
améneronl , ne se perm elle nt pas d€: décharge r ou dij le-
_ i
.,
\ 'CI' leul' cbarge quelque part , puis de prendre une aUlre
charge, ce flu 'il s ne feronL que lorsqu 'ils auront déposé au
moulin la première cbarge; les muletiers seront tenus par
leur serment de porler et de reporter, en allant elcn l'ovenant , ledit blé cl la farine auùit poids, pOUl' qu'ils les fassent peser.
Et les stlsd ils meuniers el ouvriers meuniers, jureront
sur les Sainls EWlIlgilcs de Dieu, de ga rd e r D\'eC fid élité, taot
le blé que ln farine, de vendre fidèlemen t le blé et de Ile
lui fai re éprouve r œautre déchet que celui qui résulle du
moulin ou de ]a mouture, de ne commettre aucune fraude,
et de oe pas mêler frauduleu sement aucun bl é ou nucune
farine étrangers, et si quelqu 'un des sllsdits muletiers ou
meuniers, était trouvé en fau te dans ces choses susdites ,
pour chaque manquement, il sera it frapp 6 d'tIIl O amende de
~o sous roya ux, et de celte amende, la moitié serait acqlliso
aux deux officiers et Pautre à ln curie, cL s' il ne pamailla
payer, il sera fouellé par la ville.
Et les susdits deux hommes probes, afin d'ériler loute
fraud e, derranL ètre changéS, trois fois dans Pannée, de
q,unlre en quatre mois, de sorte que I ~s ùeux premiers offi~
ciers seront élus en mème temps que les autres officiers de
la commune, cl ensuite les deux nulres seront au cboix du
recteur, des syndics, des clara ircs ('t des semainiers.
De l'argent ne devant ét-re (ail ,
la commune ( t ) .
SI
ce n'est lJar
l}ious statuoos , pour que cela soit inviolablemeot observé, que nul ne s'arisc de faire de l'argenL , si ce n'est au
coin de la commune de Marseille; quant il ceux qui aurontle coin susd it, il s seront tenus pal' un serment spécial
de faire dans led it coin l'argent bien el 16galemenl el sans
aucune fraude ni dol. Trois hommes probes , bous changeu rs et loyaux S(,l'oot choisis, lesquels seront tenus, pal'
un serment spécial , de faire sortir l'argent dudit coin
au mème titre que celui dc Montpelli er , à savoir qu' il
tienne le marc d 'argent , deux deniers eL deux oboles
sterlillgs sans plus, eL Pat'gent nc dena sortir dudit coin
que lorsqu'il aura été jugé, au jugement desdits hommes
probes, au mème titre que l'argent de Montpell ier .
Lesquels dits trois hommes probes seron t tenus par un
sermenL spécial , à ce que tontes les fois qu' ils trouveront que
l'argent n'est pas au titre de celui de Montpellier , ils feront
dans le fond à savoir dans le champ , une croix avec un
ciseau et ils prendront ce mème arge nt ; ceci bien compris,
qu'aucun des dits hommes probes ne pourra ètre juge dans
SOli argent ) Cl ceci encore bien entendu ) que ledit coin
(1) Voy, le texte o ri gin al de cc chopilrc , dons le 2e
Cl sui vantes ,
Ill.
1"
\' 0 1.,
P ,\R1' 1f., -
pag , 341
(2
..
<
t,:'
'.
.:,.
.'
�~ 78
-
avec cc maître qui opérera ledit argent , dans ledit coio ,
ne puisse nullement recevoir en ceci aucun argent fondu de
chaque marc, qui s'est fai l dans ledit. coin ainsi qu'il a
été dit plus haut , si ce n'est. six. delliers royaux couronnés,
el s'il arrivait que ledit argent ne sortît pas dudit coÎn
au tilre susdit. , ledit maitre ou le fondeur d11l1it a. rgent
sera te nu de refondre ledit argent aussi long- temps et autant de fois dans ledit coin pOUl' cbaque six deniers pal'
chaque ffi<lrC , jusqu'à ce que ledit argent sorie au titre
ci-dessus indiqué, au jugement des trois hommes probes
susdits eL la cendrée avec ce qui appartient à ladile cendrée sera rendu au marchand ou au x marchands dont Pargent sera fondu dans ledil coin .
.<
CHAPITRE LVD.
De /a j'echel'che des biens des étl'ange1'S CI).
Ilious ordonnons par
I~ présenle constitlltion, que le rec-
teur oul es consulsseronl te nu s de fa ire l'ccbcchel' par qu el-
ques hommesà ce établis, dans les deux mois qui suivront leur
ent rée en chnrge , combien eLquels son t les bi ens dt} tous les
ét rangers hab itant à Marseille ou dans son territoire, et de
faire menti on dons Je ca rlul aire public de la co mmune de
Marse ille, combi en, qu els eL de qui sf' nl ces biens e l oll ils
sont, afin que quanù quelques collecles se feront da ns Marseille ou ailleurs, on sache le nombre de ces biens, quels ils
sont, cl! ils 50nt el de qui ils sont.
(1) Voy . le lett e ori ginal de ce chapitre , dans le 2e voL, p . M 3.
, ,.
�",
CHAPITRE LVDI.
Des pat'is (J) devant ét,'e {ennés à Marseille (2).
,
,
'
" . lOI
.
,
"
1I0us slaluons que si quelque personne a nn pali 11 Marseille où elle fait du fumier, elle sera teoue de le clore ct
de 10 disposer de manière que l'eo!';rais ou la moindre
parcelle de fumi er ne puisse cn ètre jetée au debors ; que si
elle ne le fait pas ùans le mois après lequel elle en aura été
requise par la curie ou par quelqu'un autre la dénon çant au
nom de la comm une, en présence du notaire chargé de
rédi ger l'écriture et de doux témoins, et cela jusqu'à la troisième ('équisition 1 ell e paiera à titre œamendc , pour tou-
les les foi s qu'elle aura été dénoncée, vingt sous royaux ;
les susdites réquisitions se feront de dix jours eu dix jours!
les témoins convoqués inscri Ls; tout Dotaire qui aura
été appelé par le dénonçant pour qu'il assisle aux réqui si tions pour écrire cell es-ci e l en dresser acle, sera lentl
d'in tervenir) et s'il s'y refusait, il y serait contraint par la
curie ; le dénonçant satisfera, quant à Pacte) le notaire
susdit; ce statut sera publié trois fois par an 1 à savaii'
dans les huit jours qui suivront l'installation du recteur cl
cnsuite Lous les quatre mois.
(1) Cloaqucs.
(2) Voy. IClcxtcorigioal dccc chap ilrc , dans le 2- "01., pas .
30~ .
,,
�CHAPITRE LVDII.
De l'eau de Ja'Tet devant ii/Te amen6e (J).
,.
'"
~
.
~ous QI'donnons par le présent statut que deux ou tl'Ois
.,
bommes probes soient choisis pour qu 'ils soie nt tenus œ:lmener Peau de Jarre t 1 pour arrose r les jardins et les blanchisse ries; ils seront tenus, par un se rment spécial, d 'a menel'
celte dile ea u par les lieux les plus ap tes et par ceux. pal'
lesquels il le ur paraîtra pouvoir le faire le mi eux 1 le plus
ulil emenl ela vec le moins de dommages, et cela, sa ns hain e.
sans amour , sa ns prière, sans argent, sa ns aucune pro tn ess~
ct spécial profil 1 ayant soin œernpècher que ceUe eau ne
soi Lconduite de manière à couler daus le porL de Marseille ,
..
(1) Vo r. le texte or igin al de ce chap ilre , dans le 20 "01. , p. 347.
Voy. éga lement au s ujet de ces mêmes ca ux et de l' orthog raphe du
110 1ll de Jarret, les po ges 'a, 118, 137, 162 ct suivantes du 1er , '0 1.
Cl les pag. 8û, 357 du 2e " 01.
.'
�."
'1
CHAPITRE LX.
Que nul n'(àt son or~ce POU?' de l'argent (1),
~ous sta tuons que nul ne pourra ê tre désormais baiJe ou
•
sous-haile , ni vicaire 1 ni juge, ni haile ou tabellion de la
curie de Marseille, pour un argent qu!il livrerait ou dODnerait ou aurait donné ou livré ou promis à qU f!lqU ' UD } sous
prétexte d 'un prê t ou de toute (lutre manière.
Nous ajoutons à ce chapitre} que si qu elqu' un donnait,
pOU f avoi r un office, de l'argeot, il ne pourrait pendant dix
ans, à compler du jour de la donalÎ(lJl , avoir un office pOUl'
la commune daos ou bors de Marseille, ct, de plus, le recleur
le frappera it d'une amende de vingt livres royales CO Ul'OIlnées appliquées à la curîe et celui qui aurait reçu le don 1
serai t puni du double de l'argent reçu,
..
'
,
(1) Y O)' . lC l C~ l C or igin a l de ce chapitre, dan s le 20 \'0 1., page 349 .
•
�CHAPITRE LXI.
Que nul ne so':t excusé des charges JluMiques (1).
mAn
-0-
le présenL statuL, nous ordonnons que nul citoyen de
Mm'Seille ne pourra èLre excusé dos dépenses communes de
Marseille, des impôts, des gardes) des cbevauchées ou de loule
autre dépense ou cotisation , par quelque motif, exceplion ou
priviJége de la commune ou concession ou franchise à lui
accordée, à moins que ces exceptions ne proviennent du
conseil du recteur ou des consuls et qu'elles aient été approuvées en conseil général.
(1) Voy. le lex ie ori ginal de ce chll ilitrc . do li S le 2c \'01. , Il , 3111.
•
�CHAPITRE LXD.
Que nul possédant , li Marseille, ne soit eœcusé
hOl1neul's pubt-ics (1).
d~s
mA'
la p" ésenle co nslilulion , lIousslaluous qu e Ioules les
possessions ou les biens, ou les choses immobilières quelco nques qui se trouv ent dans la ville ou dans so n te rritoire, e l
qui appar ti enn ent à un individu ou à des indi vidus séc uli ers,
ou qui soal actuellemeal passédés a u qui le seran l, sail que
ces biens ou ces possessions soient libres ou fra.nches ou
soumises à des r edevances, ou a nn exées à ues serv itudes
ou à des charges r éelles ou perso nn elles ou universelles 1
quel que soil enfin le titre au Dom duquel ces biens ou ces
possessions sont ou seront tenues , ces biens ou ces possessions
obligeront à toutes les dépenses communales, aux impôts,
auxcbm'3uchées, a ux patrouill es de Duit, en un mot à toules
les charges e l contributions et à toutes les choses auxq uell es
les autres biens ou lesa uLres cboses semblables aux susdil~s
trouvant soiL dans lad ite vill e, soi t ùans ledit territoire
ct appartenant a ux personnes Cesa nt leur séjour dan s la \'ill e
son t astrein t.s, pour les dépenses susdites 1 ainsi q u'il sera
établi de l' a\'is du recteur , du pré leur ou des consuls de
Marse ille ct de leurs conseillers, à l'avan tage et il l'occasion
de la commun e; nul deces biens ne pourra t:: tl'c exempté desdites dépenses, qui les affecteront toujours, CL nul possédant
SP.
t
(1) Voy . le ICxle orig inal dc CC chopilrc, dan s Ic20 \'01. , pn g. 353 cl s.
•
r)
"
�-
190-
."
Ile pourl';) cn être excusé pOUl' un motif quelconque, On pal'
un pri,'ilégc de la commune ou pal' une fl'anchise ou Con-
cession, à moios que cc ne soiL par /letTet de la volonté du
recteur ou des consuls et de la majorité des conseillers.
En outre, nous dJcrétons pareillement, que toutes les fois
que des collectes 1 des exactions ou des dépenses seront
imposées aux cboses susdites J au Dom de la commune le
détenteur de ces biens ou leurs possesse urs ser OIlt te~llS
dJacquiuer, sans retard , cc qui aura é ~é désigné sUl' ces biens,
par la commune ou par ses ad ministrateurs, de sorte que
CHAPITRE LXIII.
Que l'eau de Ja1Tet n'entre }Jas dans le port de
Mamille (1).
ceux qui sero nt établis pour rassembler ces coll ectes ou ces
dépenses, puissent le faire par eux-mêmes ou par d'autres,
par l'autor ité de ce chapi tre, et même puissent sa isir1 engager
ou fendre la valeur de ces biens1 jusqu'à ce qu JiI soi t en tièrement satisfait aux charges.
A ce qui vient œètl'e dit, nous ajou tons que nous n1entendons pas déroger, en quelque chose, aux conventions eLaux
compositious qu i out jad is été railes enlre l'évêq ue , l'éalise
0
•
les chanoines de J'église de Marseille et la commune.
eOUs slaluons qu e le rec teur ou les consuls de
~Ja,.,eillc
seront lenus d'empêcber ou de faire enSOl'te que Peau ùe
Jarret ne vienne pas et ne coure pas vers le port de i\lal'seille, et que si les jflrdiniers en receva ient de Peau, qu'ils
la reçoivent de man ière que cette eau ne "ienne pas et ne
coure pas vers le port ; s' ils faisaient autrement , ils seront punis par chaq ue contravention , d'une ame nde de
ringL sous royaux couronnés; pour cela trois hommes probes seront établ is œannée en année en mê me temps quo
Pon cboisira les au tres offi ciers.
(1) Voy. le lexte original de ce chap ilre do ns le 2e "01. , pa g . 337,
ainsi que le telle orig inol, lome 2 J pog . 3~1 , et la tr adu ctio n du cho.pitre 1. Vlllr, po g. 181 du présent \'OhIlIlC.
•
.
.'
�CHAPITRE LXIID.
'1
Que nul n' accepte dans la ville supérieu1'e un office.
sans le consent ament de la curie (1).
~ous
ordonnons par le présent statut, qu e nul citoyen
de Marseille, soumis cependant à la comm une de Marseille, puisse ou doive être baile ou sous-v icaire ou vica ire
ou sous- bailc, soit juge ordinaire claos les Cé'lUSCS principales
ou daus les ca uses des appels dans la vi lle supérieure de
Marseille , sa ns la licence el la l'olonlé du recLeur el du
conseil général de Marseille; que si quelqu'un 1 par une
audace téméraire est présumé demander ou recevoir quelque chose de ces susdits ortlces 1 il sera puni œUDC amende
de cent marcs d1argent par le recleur ou le conseil 1 el après
il ne pourra exercer quelque charge ou élppartcnir au cooseil de la comm une de Marseille , pendant l'espace de dix
ans,
..
,
.
(1) Voyel le lexle origina l de ce chapitre dan s le 20
\'01. ,
page 3tm .
,
..
'.
Il!.
�CHAPITRE LXV.
De ceux qui s'obligeant pOUT la commune, doivent
avoir let!!·s dro its rl'indenm ité maintenus (1).
11,
qu elqu 'un , à lilre princi pal ou à lilre inle"cessoi re ,
s'oblige Oll oblige ses biens pour la commun e ou pour le
chapitre de Marseille) ou à l'occasion de la commune ou du
chapitre s usdiL , e l se consli tue dé.bite ur t nous statuons qu e
lE: recleur ou les consuls de Marseille soient tenus d' indem_
niser ladite personn e et de la garanlir de tou t dommage dans
ses biens. No us statuons de plus 1 q ue si a u sujet de ladite
perso nne } un e plainte est é levée 1 on de vra la défe ndre ;
~t comme un office public ne doit ètJ'c dommageaule à per-
Sonne J nous décrétons que pour lout offi ce de 1.. commune,
on sera indemnisé par ladit e commune.
(1) Voy. le tex te origin al de cc chapitre da ns Je 20 \'01., pa s. 361 .
"
"
,
•
,
�CHAPITRE LXVI.
Va blé Ile IJO'ltV(Ln I litTe ea.:tmit de Marseille , " i revendu swr la place du Temple, et du V Ùl '/le devant
pas êt,'e emporté de Jlfarseille (1l "~
moun
,
que la stérili té contrebalance la fertililé ct pou r
'lue l'état de la ville de Marseille aille du bien au mieux ,
IIOUS décr étons, par le préseot chapitre, que le blé qui a été
jusqu'ici apporté ou qui le serait à Pavenir par mer ou pal'
ter re dans la ville de Marseille, n'en soit l'lus exporté pal'
mef ou par terre par quelqu'étranger ou particul ier J à
moins que ce ne SO il pour sa nourriture ou pour celle de ses
mariniers J ou pour Pévidimte utilité de la commune et des
chilleaux des citoyens de Marseille; ct en cas œinobservation, le blé etla fario e se raient perdu s,
De même nous statuons, que le vin transporté à Marseille
par terre ou par mer 1 n ~en soil pas ex porté, ni même les
raisins) à moins que ce vlo n'ait été fail ou que ces raisins
(1) Voy . le lette ori gin al de ce chapitre dans le20 "01., pag. 363 et
SUh'8ntes, Cl 00 il a été commi s une erreur dans la compos ition de la
traduClion du lilre du chapit re j il faul lire: . . ..... . et du vin ne
devan t pas Ure emporté de JIarse ille. Corrigez auss i dans cc sens les
Ilassages l' relaHrs des pages 69 cl 42ts .
Voy ..éga lement. ce qui est. dit au sujet du blé, de l'orge, de 1" rarine.
du vin ct des mill eroles, dans le 1er. "01. , pas:. 33~-366. 337-368 ,
;139- 3&9 . 342- 372. 346-3i1 . 3'.8- 380. 350-38'2; "0)" auss i 10
telte du chapitre un , tom. 2 , Ila g. 33 1 , el la traduction Je ce chap.
dans le I)résent "01. , pag . 169 .
"'t
.'
�-
198-
n'aient été cueillis dans les vignes du territoire de Mal'seille ; cL si quelqu1un fesaÎ lle contraire il perdrait sou vin.
Nous entendons qu'il cn sail ainsi pour le territoire de
Marseille et le territoire du châ leau de St . -M arcel .
NOliS ajoutons à ce chapitre, que nul citoyen ou étranger
ne puisse revendre le blé le fl'ClnenL ou les légumes Sur
la place du Temple ou dans les boutiques en bois de celle
place; celui qui fernil le contraire sera pun i p Olll' chaque
éminoL de blé ou de légume, de 12 deniers dont la moi Lié
sera appliquée à la cnde ct Puulre au dénonciateur.
De mème nous staluons, que nul citoyen ou étranger dépo.
saDt le bl é ou les légumes SUI' Imlit e place 1 ne pourra les
y tenir plus de quinze jours, el nous disons cela de peur
qu'à cause œun trop grand délai 1 un empêchement ne
soit faiL aux au Ires qui voudraienL déposer lour blé eL leurs
leoumes'
o
, afin de mettre un terme aux disputes qui sou,'ent s élèvent à l'occasion des places, entre les personnes
ayanl du blé ou des légumes , nous ordonnons que pour
ladite place , on élise en mème temps que les autres officiers, annuellement 1 deux hommes probes, fidèles et h01lnêtes qui veilleront à ce que rien ne soi LfaiL conl re ce que
nous disons 1 au-delà des quinze jours, el qui apaiseront
les disputes, si elles venaienL à ,'"lever enLre les personnes susdites, à l'occasion desdiles places j ann d'é.iter tout gain honteux , nous slatuons que les deux dils
officiers delTont êlre cbangés qualre fois dans l'année , de
trois mois en lrois mois 1 et leurs remplaçants seront choisis par les soins du recteur , des syndics, des clavaires ct
des semainiers,
1
l
.!
CHAPITRE LXVD.
,,;
Du maintien de la liberté quO ont les hommes de Maorseille da/1S la claverie ou aillûll!'S, et de le, peine
é/ctblie cOll tre les v;ola/eUl's de celte liberté (1) .
lJous élablissons que lluln 'osera parler en quelque CO Il seil général ou privé, de ce den ier relalif à la lable de la mer eL
qu'on acquitte à la claverie, et donL les citoyens de Marseille
sont exempts, ou ùe toute au lre chose dont les Marseillais
sont a ffran chis, selon l'antique usage 0 11 selon un usage plus
lard élabli ; il sera également défendu d'exiger quelque chose
conlre ces libertés par la commu ne de Marseille, de sOl'te
que si quelqu )un agissait contre ou si Je recteur le souffrnit,
le recteur serait lenu de payer à la commu ne de Marseille
cent marcs d)argent SUI' ses appointements, avanlde sortir de
charge; il ec sel'a de même des consuls, ct si un citoyen de
Marseille, par un excès d'audaceléméraire, proposait pareille
chose au conseil ou y prêtai t son appui J il serait frappé par
le recteur ct les consuls dlune amende de C IiYres royales
couronnées, cbaqup. fois qu'il s'ex poserait à lino parei ll~
('épression,
L'an du Seigneur mil deux cent cinquan le-trois, le seize
des calendes de novembre, ce statut a été récité et confirmé
daus l'assemblée générale des conseillers eL des chefs de
métiers, ùans le palais de la commune de Marseillo; élant
recteur de la même "me, le Seigneur Philippe, vice-recteur.
(1) Voy, le lel te ori ginal dece chap il re. dans le 2e "01" pase 367 el
!'lIh' ,
..
�CHAPITRE LXVID.
Utl
salaire des juges, 71otaires , syndics et claVŒ;l'eS rie
la curie de la commtme de Ma.rseille (J).
(~UANl'
au salai r e qui , d'a près la ('OUlU IllC , cs t donn é,
d'ann ée en année 1 à la claveri e de la co mmun e de Marse ill~, a ux deux juges des curies d ~ la commun e 1 a ux
notai res de lad ile commune eL aux sy ndics el cl3\'aires de
la mème v ille, nous voulons 1 pa r ce pl'€senl statut, que chacun des deux juges de la commun e qui seront élus , selon l' u_
sage 1 chaqu e ann ée, pour les deux curi es , excepté le juge
du palais et le juge des appellations, reçoive LX lines royales
couronnées.
De mè me, les de ux nolaires qui se ront choisis, c haqu ~ année pour lesdites deux curi es 1 afin œy écrire les actes des
causes au bas des siéges desdits juges 1 recenont XII livres
royales couronnées.
De même, ces deux Dolaires qu e Poo a l' babitude d'éliro
d'all uéc en ann ée, pour lesdit cs deux curi es 1 afin d'y r ecevo ir le témoi gnage et d'y écrire les attcstat ions sur les carlulaires) à sayoil' celle des témoin s produits dans les causes
débattues deyant ces dits tribuO<lll x 1 rece vront X livres dc
lad ite monna ie.
Dc même, les deux noLaÏl'cs qui , ainsi qn 'il vient d'ê tre dit
pOU l' les autres, so nt habituellemcnt choisis dan s ccl.le our ie
(1) Voyez le telle origi nal dece d13ll!lre, dons le 20 voL , pog. 369 01
suivames.
•
, :.
r
�-
202 -
qui I;!sl dite èll'c celle des "l'pois, uOll ll 'un doil è ll'C charné
o
d'écrire les actes au bas du siége d es juges de cett e cur ie,
Cl Paulre, à un I'} antre tabl e, occupé h rccc\'oir les témoigna_
gps el à écrire les aUestalions, recevront, le notaire du jlloc
des appols XII livres , et l'autre XV livres,
0
De mème, à chacun de ces deux: notai res qui sont étus
d'année en année, dans les susdi tes curies, pour recc\'oir
les témoignages el écrire les dépositions slI r les car tulaire8
produits dans la cause, il serl) alloué li n snl<.l Îre cie XV li'Tes
de lad ite monuaie.
De mèmc, aux deux notaires de 1.. cur ie des appels, dont
l'un doit ecrire les actes SUI' la table des juges et Palltrc
auprès de ceUe table, recevoiT" les témoins el écrire les dépositions, il sera alloué un s(l}(lire égal à celui des au tres
notaires: au notail'c, assis près dujuge des appels,il scraaccordé XII lines cl à Pautre XV lines.
De mème, aux quatre notaires, dunt deux. seront cboisis
d'année en année pour les offices du palais, et dont deux
doivent èlre au pres du recleur ct du juge du palais, el deux
auprès du siégc dcs accusations et des inquisitions, il sera
alloué XXX livres de ladile monnai e,
De même, au' notaire qui, suivant la coutume antique, est
choisi pour écrire dans la clave1'Îc tout ce qu i regarde la
c1averie de la commune, il sera rllloué un salaire de XXX
livres de ladite monnaie .
,,
.-
.
.De même, à Pécrivain choisi pOU l' recc\'oir les gages des
tribunaux pour le jugement des ca uses, il sera alloué un
salaire de XV livres de ladile monnaie,
De même, aux trois DOlaires qui , œannée en an née sont,
selon l'habitude, élus pour l'office de la c1averie et qui sont
appelés clavaires, il sera alloué un salaire de XX liITes de
ladite monnaie.
Mais le salaire fix é plus baut pour les juges et les nolaires
dCl'ra èlre payé, selon les statuls fai ls au trefois de celte manière , à 53\'oir en trois égales pOl'tions, de' trois mois en
-
203-
lrois mois t c'est-à-dire tous les trois mois 1 à partir uu jour
de l'entrée en charge; les syndics el les clavaires sonl tenus
par lenr serment de veiller au p(liement de ces salaires .
Ce statut fut récilé en conseil gé néral à Alarseill c , l'an
mil deux cent cinquante-trois, le XVI des kalendes de
novembre 1 étanL recteur de cette mème l'i ll e 1 le seigneu r
Philippe l "ice- recteu r .
"
,.;
'.
•
"
.l
�Le chapicre qui suit a été omis dans le manuscrit des
statuts que la commun e possède; nous le t~:1ns cl'ivons
ici tel que nous l'avons trouvé depuis l~jmpression ÙU
!le vol. dans un registre déposé aux archives de la ville.
--_a..._
De x ij pl'obis viris eligendis annuatim tempore officia/inm
qui prœsint et obvient fraudibtls victualium.
•
m
UONrAlI quos Dei timor a mala non rcuoea t cos saltim
cocrcere debct severiLa s di sciplinro et fraudibu s hominum esse
obviandum hac present; consti lulion e stntuimu s ut de celero in
civitalc Massili ro lempore ali orum officialium cliganlur xij prahi
viri seiliee! duo per seizenum qui jurent et special; sacramento
\'cl juramento lenea nlur ct corum sil officiulU inquirere fraud es
qlle commitlcrclIlur in Massilia in l'cbus ,·iclualibus uendcndi:.
scilicct in yino in hoc modo _
Quotiens "iuum prœco ni satur ad " endendum vcl vcndalur
quod ipsi inquirere teneanlur communiler vel quilibet pro suo
seizcno an mensure justc sinl dozcnulll el medium dozenum ct
ca rlcironum et poiezalc cl mei ll airola el cart eirouum ct emina
bl adi cL sali s e t crete rarum rcrum mcnsurauchnllll et sic deinceps pro qu alibcL mensura eL quod non permittant labernarios
\'cl quoscumque alios uti aliquibus falsis mcnsuris el secundum
quod preconisatum fu el'iL uinum compcll aut ucnditorcm minllaIim cL pel' meillairola s uendere quiuu scumque emere lIolentibus
cxceptis rcvendit oribus emcntibus cau$<\ re,-endcndi in eodem
vase vcl domo et quod illud y {:\S ubi esset "el erit i\lud vinum
non claudatur causa plus ,-endendi donec tolum venditum fu erit
ct quod nOIl pcrmiLlant superfundcre seu supen cl'sare poicza le
seu quamlibct mensuram nec minorem mellsun:\lll vel injl1stam
habCl'cet si <{uns lnbernflriu svcl vendi torycl venrlHrix contrfl fe--
..,
�-
'206 -
rerit habend o (<lIs;:; mensuras vc l nolendo vcndere ut pl'econisa~
lum fu eril pllllialul" qualibet vice in X sol . r eg. cUÎus pcnm ml'di elas sil diclol'um officia lium c l ali n mediea las curi e appliceluI'.
Item t e ll~a nl ll r iUl'am cnt o dicti o ffi ciales qu aler in anno fit!
minus inquil'cl'c el yid era dictas mensuras cL pondera quibus
mcnsurat ur ct pondèl'atur <lut m cn sllr~,bitur vel 0b h uiusmodi
causam haoelltur uel l.encnLul' ab aliquo vel aliqu ibus in Ci\,;1<110
YÎ cecomitalis Massil iœ scilicCL ca nnas, s lalcras J li bras , l11:\rchas 1 el. pooclcra tiooes cl mensuraS scilicet quilibet in suo sci-
zeno cLsi <).Jjquem inveneri l habcl1 l em vel tcncntcm non juslas
mensuras uel pondera non jus ta uel lalibu s utontem scicn! cr puoialu r a reclore i\lassili ro pro ([uaIÎbel, yiee in XX sol. ad minus
et ullra si curie ,-isu m rueri l pro qualitate deli cti cujus pœna
media pars si Ldiclorum officialiulU et alia curireapplicctur et~u
per huiusmodi accusationc iDquisitione uel de OllDti alioDe omlles
indiffereDter in testimonium ad mi llanlur excepli s capitalibus inimieis et hoc quidem sla tutum preeonisetur an nuatim iarra xv
dies post introilum reeLoris ct euria prœs teL e is stateras et mensuras eis Dccessa.rias pro scandi.\i ll ancli s ct recoglloseeDdis predi ctls ponderi bus et men sul'i s.
.,
TRADUCTION.
Des douze ptud'hommes qtâ doivent él're ann'uellement élus,
en méme temps que les autres officiers , pour empéchet·
les fraudes commises dans ln vente des victuailles.
_ _ 0 ___
mU i5qUe la sévérit é de la disc iplin e doit répri mer, au moins,
ceux que la crain te de Dieu ne détourne pas du mal , ct qu' il
convient d'obvi er aux rraud es des hommes, nous statuons par
l'
cetl e présent e constitution, qu 'il sCl'a , au temps des élections,
choisi douz e h om mes probes, à savoir deux par sixain , qui
se ront tenus pal' uu serme nt spécial , de r echercher les rraudes
qui sont commises dan s Marseill c. dans la vcnle des "iclu aill e.;;;
Cl surlout dans cene du vin,
Tout es les fois qu'on criera du y in à n nd re, ils seronL tenllS
ensemble , ou ch acun dans son qu ar tier , de s'asslll'er s i les mesures justes sont. le do:ain {I} eL le demi-do;;aill et le quarteroll
ri le poie:al e (2) et la millerole , eL d'ex aminer ég<.llclllenL le
quarteron et l'éminoL de hl é ct de sel eL des aut res choses qui
doivent ètre pesées j ils ne permellront pas que les c<.l haretiel's e t
lous autres se servent de rausses mesures, eL selo n que le vin
;jura été crié, il s rorceroot le nndeur de Je vendre Cil détail ct
par mill erolesà tout acheteur , excepté aux reven deurs , ache tanl
pour le revendre dan s le mêm e vase ou la mème mai son, eL pOlIl'
CJue cc y"se où le yi n est ou srt' " , ne soi l pas r('r ml~ pou r \'('11(t ) Sorte ùe mes ure t!ont ou se scn ':.it Ilour le ,'in CI le hic.
'.
(2) Autre mesure I)our Icvi n .
', "
.'
••
�-
208 -
lire dayanta ge, jusqu'ù ce que tout soit vendu et pour ne pas
permelll'c de l'épandre ou de surverser le poie:.ale ou d'arOir
une mesure moindre ou inju ste, e l si le tavernier ou le vendeur
ou la vendeuse avait de rausses mesures ou se servait de faus..."CS
mesures, ou ne ' fou lait pas vendre œaprès la c riée, on les punirait de dix sous royaux j la moitié de J' ameude serait acquise auxdits officiers ct l' au tre moitié à la commune.
De même , lesdits officiers sera ient tenus par leur sermen t, de
rechercher quatre fois l'an , au moins, ct de visiter lesdites mesul'CS et les poids avec lesquels on mesure ou l' on pese dans leur
quartier, à savoir : les cannes, les ba lances, les romai nes/ les
poids et les mesuresi et s'ils trouvaient quelqu ' un n'ayant pas Je
justes mesures ou des poids non justes, ou s'en servant sciemmeot , ils le lineraient au recteur qui le punirait d' une amende
de ,' iugt sous au moins et mème davanta se si la curi e le jugeait
bon, d'après la qualité du déli t j de cette amende la moitié SCra
rcmise auxdits officiers eLl'autreà la comm une, et sur une accusation, une inquisition ou une dénonciation de ce genre, tous seront
indifféremment admis en témoignage, excepté les en oemis capitaux; et ce sta tut sera publi é annuellement quinze jours apres
l'entrée en charge du recteur, et la curie leur fournira les balances et les mesures nécessaires pour rcconnai t re lesdits poids
ct lesd ites mesures.
1
ST A TUT A MASSILIE.
•
•
Ill.
�Incipit Liber Secundus.
V&PUT 1.
Qua liter debitores cogendi sunt in debitis
liquidis ad soluendum (1).
ùece rnill1u s quod si quis ucl si
qua debebit a licui pecuniall1 uel rem aliqu 310 ex
causa iu sta et ob li ga tori a et erit ùebitum illud liquiùum pel' co nfess ioll cm uel alio mod o nec ei
conll'ad icetur a debitorc ucl alio eius nomine ucl
eciam si co ntradix erit et inde uictus fu erit ex tunc
creditore petente illud sibi so lui dari se u tl'adi a ut
solui uel reddi aut fi e ri iud ex cO l'am quo depos ita
fuerit querill1 0nia co nsiderati s ca use qua litate et
quantitate et obscquio perso narum fa cultatibus
eciam et pOlencia e t in op ia tam actol'is qll am rei
et cont umacia iniun ctio nem seu mandamentum
uel se ntenciam det reo de so lu endo seu tradendo
dUlldo aut ra ciendo uel rcdde nd o dcb it o iuxta rormam peticionis in rra di em cCl't nm cum hac moderacione uideli cet qu od si de di cto debito CO Ll stat
pel' in st,'umentulll in quo co ntiLl ctur deb itorem l'eoun ciasse XX: dierum c t qll ad,'i mes tribus indu cij s
'
"
mENEllALITER
(1) Comment lcs dClbiteurs cloiu8n l ntre forcés
,
"
cl payer leurs dettes.
"
~
1
,
..
'
�IV
possit ad plu s clare terminulD infra mensem. Si n
autem ci e di cto deb ito non co ns tat. pel' in strumen_
tu m sed ali o modo lun e simili 1er iudex non exccdat spacium uniu s mensis ni si illud fac tum quod
peleret.ur fler i esset lai e qu od s ui natura inf,'a lal c
spaciulll lempori s adimpleri non posse t quia tun c
secunclum ipsi us iud icis arbitrium in s pec la lali s
fa cti qu alil ate spaciul11 te mpo l'is mod erelur in predicta sua iniun ct.i one se u eo nd empnacione .
Si uero post laps ul11 terminum di ctu s debil or
non so lu erit debitum uel aliler iuxta credil oris
uoluolat em non sati sfecerit credil ori exequatur
iud ex mandam enlum seu iuiun cti onem ucl condempuacionem hoc ol'dine uid eli ce t quod ille debit or iuret co ram iudice in exequ cione ad sa nela
Dei euaogelia co rporaliler manu ta eta co nsignare
curie in scriptis nominatim omnia bona sua infra
diem certam competenler a i"di ce exequ tore prefigendam si tamen bon a ull a hah eal etsi diclu s debitor inu eutu s fu erit dei erasse in hoc celan do forle
scienter in fl'a ud em uel in dampn o eredit oris bona
sua uel aliquid de honi s sui s ualens usqu e ad XX
so lid os uel plu s puni antur arbitrio iudi eis in pena
soluenda et curi e applicanda. Et ni chi lominu s incon tin enti ad req ui sicionem dicli credil ori s iudex
qui bo c exsequ itur miUat ad dom um debitoris illi us credilorem ilium uel alium pI'O co uel nolarium sue curie uel alium cum curso ribu s ei usdem
curie ex officio suo ad hoc ut uideant ao aliqua
V
bon a mobilia inu eniant pertinentia ad dictum deLilorem et si qua bona mob ili a ib i tun e inu eniellt
scribaotur pel' di clum nol.ariulI1 in co ntin enti et iudex di clu s faciat oi si fort e ab ali o cu iu s int c resse~
IcgiLim e CO lllradi cerelul' ea capi aut lot ex ois uel
tantumdem unde so luatur uel facia t perso lui debitum dictum uel l'ci ex lim ac ionem que peteretur
seu pelita esse t e t preser tim ali a bon a mobi lia si,
qua inu eni e Lex tra domum dicti debi toris ad eum
lam en perlilleocia poss it et debeu t ut di ctum est
facere scribi el capi uel saisiri a curso ribu s sup radicte curie et simililel' qu andocumqu e causa excussio ni s faciende ex ord ine secund ulll prese n. stalulum iudex fuerit requi silu s inqui l'a l ex offlcio el
pl'ocedat circa inu f' ni endum bon a tam mobilia
quam imm obili a dicti debitol'is seu ad eum pel'lin encia.
;
l
,'
Quod si di clu s debit or babebit aliqu a bon a
mobilia aut se 1l1 0uencia qu e uolel dare in solutum s uo credit ori tenea lur ea cred itol' priu s accipel'e in so lutum et di ctu s deb ilor co mpellatur pel'
curium ea bona mobi lia el se mouencia tradere in
so lulum prediclo credi lori ad cogoi cio nem extimal orum co munisMassili e si hoc cred ilol' uoluerit,
Si uero cl'editol' ea bon a mobilia aut se mouoneia taliler recipere uoluerit lunc debilor co mpellaL",' pel' iudi cem dicte curi e aulhorilale hui us
capituli ca bona mobilia et sc 1l1011encia uencl ere
t
1"
�VI
l'Il
e t ucndi raccrc pel' inca nlnll1 in prcse ncia cursori,
curie ad hoc dcs linali si hoc credilor pecie ril pll1squ a m o rre renli d a re e t prcc illm ex ind e hab ill1m
solu e re suo cred il ori exccpti s d e predictis mobilibn s scili ce t uno nes lim ent o t ~ nlum e t uili ori et
uys iui s domus siiJi nccessa rij s ad uSlIm qll olidianum el leclo suo . Que excepcio fi e l ad cogni cionem iudicis cl ex lim alo rliID co munis Massili e non
tamen excipiantur illJe uege tes neq ue tin e nequ e
bOle si quas habeat. Si tame n essel nili s persoua
cuiu s boua ex predi clis ca usis capi oporterel rere ns seu habeos uoum laie ues lim e nlum seu mantelll1m nel laie orname ntum a uri uel a rgenli quod
ual e rel arbitrio ex timatorum in duplum debile
quantila tis tunc aul ipsa perso na illud uestimentnm uel saltem maolellum ilium trada l pro pi gnore
cred itori aut ipsum ue ndi raciat c uria prout malu eril creditor pro dicto debilo perso luendo.
Will ordincm ueud erentur dicli d ebitoris tene lur
prills l'ccipere in solutum e l tun c pro residllo debiti
pro quo racie nd a es t exseq ucio seru alur eidem
credilori de rebu s mobil ibu s Cl se moucnlibus el
iOlOlObi libu s eleclio supra di cla .
Si uero quando res mobiles uel se mouentes expon erentur uen ales non inu e nirc tur emplor qui
preci um solueret pro eis tunc sit electio c reditoris
utrum malil recipere solu cion em sui debiti in rebus
immobilibus si quas habet ill e d ebilor extimandis
el in solulum d aodis an pociu s illas l'es mobiles
uel se mouentes prius recip ere in solulu m iusto
precio extimandas pel' ex limatores c urie corn unis.
Sciat tamen creditor quod precium rerum mobilium uel se mouencium quc secundum predic-
, .
Si uero noo habea l ip se debilor ali qu a bo na mobilia au l se mouencia und o ca m pecuni am a ul
rem darc seu Iradere a ul so lu ere uel sa li sracere
inde possil creditori uel cred iloribu s de eo conquerenl ibus a tlamen possession es ali quas seu res immobiles habeal seu hab ebil ab inde dicla curia tenealu .. tun c c um nulla fiaI iu ~la contradiclorum ab
aliquo uel ab aliquibu s res immobi les ad ilium debitorem perlinentes in lerrilorio Massilie constitulas poSI uoum men sem a die iniuo clionis seu
co nd em pn acion is facte com putandum racere preconizari pel' Ires uices uoce publi ci preconis ita
quod s ub qualibe l uice comprehe ndatur dil acio
trium di erum prete r illam di em in qua sonabit uox
preco nis pe r tola m ciuita tem iurisdi ctiollis com unis Massilie elap so me nse predic to. Et non anlea
sicut usilatum est in alijs rebus preconizatis seu
preconizaudis in Massilia .
Vox autem preconis procedaI in hun e modum
qui uolu erit emere nel io cantare bona talis 110minis nen iat ad cnriam coram tali iudice inrra cerlam diem id es t tali die pel' totam illam di em e t
hoc racia t scribi et isla preco nizacio fiat hoc modo
,"
,"
,
~.
'.
",""
�" III
IX
supradicto quando omn ia bon a el l'CS di cti ùcbit oris expon erentur uenales seu ucnalia pro debito
seu debitis ex solu endis.
alios cill sdem debilores creditorcs iuslos lamen
co ncurre ntes diuidere sin e mOl'a salui s tamen priuil egij s creditorum secundum leges el lunc diclu s
debitor uel eiu s beres cuiu s uel quarum l'es ille
uendile fu erint uel erunl a ul in quorum bonis l'es
ill e fuerint ue! erunl aul in qu orum boni s l'es ill e
fu erint uel erant ante predi ctarn uendi cionem
teneanlur inuiolabililer emptoribu s ùiCli s de eui ction e ill arurn rerum si tame n uendilor et debitor
coocordarent quod l'es prcdicle non preconizentur
quod possin l hoc face re.
Si autem non omnia bon a debitori s seri ali'lue
l'es si ngulares expouerenlul" publi ce uenale3 lUlle
de illa sola re uelrebus fi at preconi zacio ul rliclum
est supra de t.oto et nichilominu s iu dex cuiu s
iuss u facla e ril preco nizacio ul dictum est supra
uel in locum eius s ubslitut.us faciat scribi slalim
annum et diem et locum et horam e t illlld pl'Cci um quod uel qu an tum ofrereut si nguli ill orum
qui acluocem preco nis apparue,'illt emptores . El ex
quo aliquod precium , ic ap ud acta corUm iudiee
uel suo nolari o promi serint se u ob tul erillt se daturas non sit eis Iib erum resipisci. Et eas ,'es immobiles infra tempu s prope dictnmhuiu s ultimi mensis
si nulla fiat iu sta conlradi ctio ab aliqu o uel aliq uibus uendere pel' in ca nlulll plus quam offerenti in
eis rebus dare eltradere siu e mora siue tanlnmdem
de rebu s illis dicti debitoris ll end ere quantum montaret pecunia debita pro qua fi ere execucio supradicla aul dictum debitol'em uel eiu s heredes si presentes slInt uel erunt ad fa ciendam di clam uendicion em infra diclum tempu s com pcll ere teuealur
et subsequenter precium ea rulll rerulll taliler ut
dictum cst ueuditarum cu ria dictasccund um menSUl'am declarati deb ili uel ex lim acionis rei petite
a creditore uel cred itoribus dictis aut eorum heredibus uel alij s pro eis debeat inter creditores el
El si forte non inu enirentur elllptores qui res
predictas lI el earum al iquas tunc uellent emere uel
si eciam inu enirenlu r emptores qui uell ent emere
cas sed in eis lIoll enl dare quanlum l'es ille ualen l communiter tunc l'es ill e debitoris quascumqu e creditor uoln eril cum null a lamen fi et iusta
co nlradictio prius di ct.is credilo ribu s aul alijs pro
eis nel eo rum heredibu s si ho c eis placebil el postulabunt dentur et tradentur in so lutum eo lamen
precio quo exlimalores curi e uel comun is ~J assi l ie
iuss u iudi cis exseq uenlis precedente hec exlimabunl lie! dicenl bon a fide qui acl boc exlilllandum
et arbitranclum a curi a si uecesse fuerit compellanlnr el hoc fial sine mora.
,
('
,
.
; ,
.
'
,
Si au tem credilori pOlesl satisfieri t1e parte rei
debitoris ex tim ale put al de parle domus uel orlus
uc! uin ee tun e creditor POSSil accipcre qUJIll-
,,
,
�x
XI
ctlmque pa rt em in rc ill a uolu eri l in t.antum quantum l'es ill a ex tendi tur in profondu lIl usqu e ad
satisfacti onem sui debiti tantum ùumt.amen tolam fronteri am rei non accipi al nisi fl'onteriam
co ntin gentem pal't.em quam sihi dari pecierit ot
dumtam en illud accipi at ab un D late re, Et in super
curia di cta uendi cionem ill am seu in so lulum dacion em a dictis extimatoribus factam corrobo rel el
confirm et ae perpetuo teneat illib atam salu o eo
quod dicitur infra sub rubri ca de extim acionibu s
ab ex timatoribus Massilie factis perpetuo ratis
hab endis ,
lIli od aliqll is de bOllis suis immobil ibu s cum non
habeatmobili a creditori suo ucl cred itorib us uolens
sa tisfacere iu x ta arbi triu m uel ex tim acio nem extimatorum comunis lIfassilie ab ind e per hos tagi um
uel ali as in ca rcere te neantur . Id circo sta t.u imus ne
,,\t eriu s predi ct.u s de bito r ad tenenda hostag ia co mpellatur ex quo de b onis s ui s immobilibu s pred iclo
modo II ole t credit ori suo uel creditoribus de se
conqu erentibu s sa tis facere.
Et huiu smodi dacio in solutum oa t a dicto debitore si presens erit uel inueni etur qu od si facere
nollet ad illud laciendum pel' rec to rem uel iudices
precise et attenciu s compell atur .
Si uero absens esse t ill e debilor uellatitaret
aut citatus acuria sup er hij s nollet comparere tune
predicta euria simili ter ad ex timacion em di ctorulll
extimatorum det et tradat l'es illas prope dictis
modis creditori prediclo uel alij pro eo eius heredibus. Verum si forte predicti creditores uel
aliqui eorum noUent res illas uel aliquam earum
emere uel in solutum accipere pro suo debito tune
nullatenus ipsi ad res illas emendas uel in solutum
accipiendas comp ellantur .
Sed quia iniquissimum credimu s reputandum
..., .
•
•' "
Si uel'o dic tus debitor bon a aliqu a immobilia
non habebil uel ecia m si bon a mobilia se non babere idem deb ito r affirm abit und e predicto de sc
conquirenti sati sfacere possit tune in eo cas u ad
probandum ut r um bo na ali q ua habea t nec Ile que
possit soluere an dolose se dixerit non habere
euria ex qu o de pl'edi ctis debitis prelih atis modis
ipsi con stiterit ab ind e dictum debiLorem si masculus tamen est quicumque sit dum tamen pub es
Sil uel maior pub ere per sacramentum ab eo inde
factum uel exactum continue hos tagia ten ere compellat ubicumque dicta curi a statuet infra hos terminos hostagia commnniter ten eri .
Terminos aute'!l tenendi hos tagia per hoc statutum assignamus masculis debitoribus quos te rminos huiu smodi ponimu s uidelicet in carreria
palacij Massilie ex parte occidE'ntis qu atenu s extenditur illa facies pal acij et platee ibidem et in
domibus eiu sdem carl'erie quantum ex tenditur
dictum palaciom et cum plat ca a facie palacij que
.
' (.
�X II
XIII
respiciL occide nl e m et ista loca modo assignala
faciaL dicta curi a a b hos tagia rijs ob seru ari qu ando
iuss u iudi cis debito res a d tene ndum hos lagia
co mp ellentur ita sci lice t qu od iud e nullatenus
recedat bos tagiariu s absqu e li ce ncia e t uoluuta le ex press a cred itol'Um s uol'um usqu e quo ab
ipso debito re ue l d eb itoribu s a ut a lio uel alij s
pro eis predi cl.is creditoribus lI e l a lij uel alij s
pro eis de di ctis d ebiti s sit in so li dum sa ti sfactum
nisi ho c faceret dictn s deb i lOI' hostagia riu s in trando
palacium lI el c uri as uel !lisi ca usa e undi semel in
di e ad ecclesia m pro o ra nd o scili cet a d ill am ecclesiam qu e e rit prox imi or illi Inca lIb i hos tagia leoebunlur au t n isi fors ita n causa egere ndi a ut nisi
forsitan in max imi s so lem pnita libu s siu e fes lis uide li ce t a di e cene Domini usqu e ad di em marlis
pos t Pascha res uI'l'ecti on is rl omini ce in sero et in
die Pentecostlr e n Domini ca e t di e lun e prope sequenti e t a ui gili a rratali s domini usqu e in di ern
circum cisiorri s Domini in se l'O in quibu s scilicet
diebus d ominicis e t fes tiui s licea t di cti s h os tagiarij s ueuire e t mora ri in d omibu s s ui s quibu s diebus
co mpl e ti s ad tenend a bos tagia r e ue rtantur sicut
primo tene ba n t,
uel mnriti a ut soceri ue l socru s s ue ue l in d omo ubi
nr ol'ubitur , tagia m facie nd o, Ila qu od ind e nou
exeat sin e li cencia e t uolunl a te ex pressa di c toruUl
credil orum ni si ob ca usas predi ctas uel infl'a scriplas de mascul o bos tagia ri o d cbito re qu e s upra
dicle sunt d e masculo d ebito re, Et ad hec o mn ia
predi cta faciend a pred icti s mod is a di clis d ebilori bus curia comp ell a t eos pe l' saeramentum .e t
nlitel' si nece, se e rit dili gente r . E t ill s upe r si necesse erit quod di cti d e bil ores ucndi eioncm a u t in
solulum dacione m premi ss is modi s faeta m la ud a nt
et co ncedant expressim ae co nfirm ent ae carta m
inde facia nt e t conceda nt sacramento firm a ta m
si ne mora illis quibu s res ille ueodentur ut cli elum es t a ut in so lutum d ebuntur, E t si de carta
ind e faeie nd a ue l con cedend a qu es tio uel dissencio
oriretur inter emptorem uel in solutum aceeptot'em
et dictum d ebitorem ae d ebitri cem uel eo rum he redes uel s uecesso res fiat iod e car'ta ill a de pre mi ssis ad cog ni eion e m curie nisi alil e r inter di ctos
contrah entes conuenirent.
Si uero dictu s d ebitor mu li e r es t uel erit illa
similiter comp ellalur ad te ne ndum inde hostagia a
dicta curi a ut s up ra dic tum es t pe l' omni a de dehitore masc ul o eo excepto qu od ipsa muli er hostagia dicta non te neat in Inca illo ubi homiu es te-
nent ea sed in domo sua uol
n ::l l.l' i~
(.:IIi
uni m:lt.ri s
,"
Qu e a ute m s uperiu s dict'l s unt d e tenendi s
hos tagij s a di cti s maseuli s debit oribus locum habeant gener a lite r in omni debito e t lam in masculis
qu am in feminis e t tandiu sin e sexu d iffe rencia et
qu anteeumqu e qu a nl.it.atis d ebitulll fu e rit do nec
de pred:eto d e bito secuodum qu od diclulll es t credilori fu erit satisfactulll ,
"
•
1
�XI"
Stalllenles simi liler qllod quicumque de prediclis lenenlibus dicla hoslagia agere uolueril uel
conuentus fuerit debeat agere uel conueniri per
procuratorem et ita scilicet quod occasione predictorum non possit exire de hostagijs et predi cta sint
in cognicione et arbitrio iudicis si ille uenerit per
se uel per procuralorem si ullo moùo illum hab cre
po.terit hoc est quod in liti s conles tacion e et sacramento calumpnie et in alij s que per procuralorem in causis exped i,'i non poss unt iudex permittat
illum lenentem hostagia uenire et non aliter ,
Verum si ali quis tenens hosta gia uocatus
fuerit per curiam ad perhibendum les timonium
nonobstantibus premiss is di ctu s tenen s hostagia
uenire possit ad curiam et ibi esse donec les limonium suum tulerit.
Et si forl.e aliquis dictorum debi lorum quandocumque occasione alterius tenebit ho stagia, Id eo
quia pro aliquo "COnstituendo uel aliter se ob ligauerit unde eciam si so lui sse t dictum deb itum promissum regress um haberet aduersus eum possit
tUIlC per aliulll tamen tenendo di cta ho slagia ab co
cuius ob li gacioni accessit aut pro quo se obli ga uit
uel cuiu s mandamenlo uel occas ione in eo pro quo
tenentur dicta hos tagia postulare uel petere ilium
compelli ad solu endum nisi uera et iu s la excepciooe
uteretur et dicta curia ex quo inde sibi constil erit
ul al ias s upra di cilur de alijs debil is in hoc slalllia
compellal illum dehilorem hoslagiarij s len end o
di cta hos ta gia e t aliler ad solu endum el hec fi ant
quamui s diclus primu s hostagiariu s forte fideiussor
uel co nstitutor aut alil.er accessorius nondulll tun c
salu erit debitum oecasione cuiu s se ob ligauerit et
hostagia lcnebit.
~
Verumptamen si co nti gerit quod aliquod debitum ab aliquo pelitum sit iniu s te cui so lulum
forle fuerit absente debilore diclo ut supra dicitur
uel con Ira quem contingebal si postea probalum
fuerit a dicto debitore uel eius suecessoribus aut
alio uel alijs pro eis uel ab alio cuius interesse t
illud dehitum fuisse petitum ue! so lutu m iniuste
eum forte competeret excepcio peremptoria tunc
quam citius eo probato eciam non dato libello nec
lite super hoc contestata uocata tamen ad probacionem audiendam aduersa parte si presens est in
tel'ritorio Massilie omne dampnum et sumptus et
expense pro inde facte dictaque quan titas promissa
seu occasione illius debiti soluta a dido creditore
uel eius successoribu s res tituantur sine mora uel
reddatur predicto debi lori uel successo ribus eiusdem et ultra ea simili 1er decima pars illius dale uel
solute quantitatis
Preterea s taluimu s simili ter quod pos tquam
aliquiu s iura uerit uel iurab it ali cui creditori suo
tenere hoslagia in fra Massi liam uel in d us territorio pro aliqua re uel debito que li cit.e uel ex li cita
•J
".
.
~
1"
"
'T' " ~
�XV II
XV I
causa debeantur qu nd s i co ntra ue ni e t ille qui
co nu enit se te ne re hos tagia in aliqu o lam e n loco
non inh ones to ex quo d e hi s eo ns tite rit confessione rei aut pel' in s trum entum publi cum a notario
Massilie pub lice factum uel aliter di cte curi e tun e
ipsa curia cO lllpclla t ipsulll iura nte m prese utem.
Si es t subditus uel erit CO llluni Mass ilie ipsa hostagia te ne re e t obserll a re ut iurauit ni si fort e
contra in strnlll entum ut prope dic tum es t factum
conu eutus se uelit predicli s modis supra in hoc
sla tulo co ntenli s uel aliquo eorum iude excusare
contradicendo legilime ei a qu o imp e te tur uel
conueni e tur super eo.
Si qUIs tamen qui d ebebit tene re hostagia
sprelo sacramento ea obserua re conte mpse rit
puniatur ind e pro sin gulis uicibu s in decem solidos et hec pena X sol. e t causa ipsiu s pene in publi co parl amento recite tur inter ali as pe nas que
pel' nota rium ibi lege ntur si hoc c redito r postula uerit e t nichilominu s ad te nend a di cta hostagia
co mpell atur .
Et si forle spre to sacrame nto exe unte de
Mass ili a il.a quod ultra acta dies facere t moralJ1
ex tra ciuita tem tun c rector uel co ns ules siu e rectores te neantur ipsum capere pe rso naliler ct in
carceribus comunis ipsum de tru dere e t de tinerc
d onee de dicto debil.o credilori uel crediloribus
sa tis feceri l.
Quecunqu e a ut em s upe riu s Co ns tiluta sunl
ct inferiu s sequuntur supe r eX limacio nibu s rerum
dehilori s fac ie ndi s cum adi c ti one pene tercie
partis d e o rdin e exequ e ndi iniun ctiones uel condempn acionem iudiciari a m co ntra dcbito res e t
bona eo rumde m uolumu s obse ru a ri qu a nd o creditor e t s ubditu s iuri sd ictioni Mass ili e co nwni s
it a quod sit ciuis eiu sde m ciuitati s .
ln alij s uero cred ito ribus cx tra neis uolu"
,,.
mu s iura comuni a obseruari uel sa lte m cred ilores
illos cx tra neos ta li iu re e t morihu s uolull1us debere uli a pud nos in nos tris c urij s q uo ad hoc
quali iure e t moribus in curia e t dom in acione s uu
qua illi s unt a ul un de s unL nos lri ciu es Massili e
aut cc te ri homines ex tra nei ut en tur salu o tame n
quod si illi crediloreS ext ra nei co nquerenles de
aliquibus ciuibu s Mass ili e deu iloribu s s uis de
quorum de bilis esse l liqlliduIl1 qu em ad modum
superius dicitur circa prin cipium hui us s latuti e t
illud debitum a ppa reat debilum esse illi ex tl'aneo
ab aliqu o ciu e Mass ilie ex causa uendicioni s a ul
alterius me rca li gruni a ul pa ni s aul fa rin e nuL
camium a ut cete ra ru m rerum uic tu alium qu e ad
usum comed endi introdu cle sunL exceptis lamen
de his rebus q ue secundum usum mercadarie in
alienando co nsueue runl trans fe rri ad pon dus lun e
in his causis ad co nsequ end a m so lucio neUl debili sie ul s up erius iudi ca uimus nostru m ciuelll
Massili e nsem creditore m sic e l creditore m ex traIll,
2~
l' '\111'IE
2
,•
�.
"
:'
1
,1
X "III
XIX
ncmn pCI' hoc slalLllllm 1I 0lLlmLlS adiulIal'i Cl maxime si ucndi cio talium l'Cl'um fa cta sit inll'a ICI'miLl os ill os infl'a quos co mun e Massilie debet recipere aul consueuil, recipere aliquid P"o lI sali co
siue leuda siue alio nomi ne illud usaticum appelletu!'.
ila quort in sO l'le aliqua pcna legali s uel conuencion ali s uel usura non co mprehendatur.
Verumptamen quia sepe contin git quod crcditores non possunt conseq ui sua debila sin e mullis
moles lij s propler fl'audes et nHlli cias debilorulU
uolumus quod in co cas u quando de boni s debiloris opportebit cl'editorem sec undum taxacionem extimatorum comu ni s Mass ili e recipel'e in
solulum quia id eo ce rli sumus quod debilores
nostri tempori s in dampnum creditorum mullas
frauù es et dolo s in lesionem sue anime comitlere non fonnidant uol enles ut quos in huiusmodi
cas u timor Dei a fraudibus non reuocat et ad
presens secundum pactionem fidem suarum obligacionum nequaquam fran gc re eruhescunt saltem
eos coercea t seuerilas hui us pene,
SlalLlimus ut quociens pel' extimatores iussu
iudi cis procedelur ad extimacion em rerum immohilium debitoris fiat ext.im acio ci e illis bonis et in
solulum rlacio usque aù summam sortis debilc
ac expensarum factarum pro recuperaudo dcbilo
et co amp liu s nominc pene usqu c ad lerciam prelaxale so rli s id est de XXX lib , uel XL lib , ct sic
ad <,an dom racionem asce ndendo ct desce ndend o
Et islam pen am tercie quam nos ill pr~se nti
stalulo addicimus uolumus locum hahere in co ntractibu s se u ob li gacionibus in quibu s partes per
suam co nu encionem aliquid nomine pelle se u usure
uel cCl'tam ex tim acio nem inleressc cO llluni co nsensu non apposuerint preter so rtem nam tunc
sua conuencionali pena UOIU lllUS cos esse
contentos eL pel' penam hllius lercie prelaxale
eos ne quaquam intendimus adiuuarc ,
Quandocumquc autem fi et predi cta extimacio
curn addictione predicle lercie iuù ex sin e mora
aulhoritale curie confirmet extimacionem et in
solu lum dacionem et circa ofllnia pedlciat de
quihu s superi us es t facLa men cio circa confirmacionem. Liceat tamen debilori el eiu s successorihus nonobstanle in so lutum dacion e facta rem
datum in so lutum recuperare ex ui presentis slatut.i infra quatuor menses tantum a die iudicialis
confi rmacionis interposile offerendo ct restitu endo
debilum etexpensas pro quibus l'es fuerat p.xlimata
in so lutum data, Ha uideli cet quod quidquid ultra
debitum et ex pensas creditor inlerim percerit
ex re illa in so lutum data infra spacium diclol'U m quatuor mensium illud lolum repulct siLi in
so lutum et ip sa percepcio fru ctullm et ga uzidarum
seu obue ncio num quam inl crilll habuit creditor
,
;
'
.
'
•
. ",
�ùedl1 r li s e xpensis l'elcuet cl cbitol'em cL r xlenuol
dcbilum usqll e acl ill am quanl italem habitam S~ II
pl'CCq l l aIII ,
.'
,
Hoc eciam addilo hij s pl'emi ss is quocl si 1'01'10
pl'Ol'e sic exlimala cl iIl solulum clata pres landum sil.
tl'czenu m uel in 1el'pon endll m lauclimium illllcl qllippo
non pl'eS lCllll' nOIl exiga lul' nec laudimium inlel'ponalul' in l'l 'a mûll ses qll a lu OI' slIpel'iu s memOl'atos,
Sed lapsis illi s qualu ol' mensibu s si l'es in Solu lum
data reman sel'it apucl di clum credi lorem ille qllidem
l'ecip el'e ll'ezenum cL inle l'pOll el'e laudimium COlUpellalur ofUcio eiu sdem iudi cis uel allel'ius subsliluli eidem laudimium facel'e el cl'eùitor rem illam
relin ens ex tun c ll'eze num so lu ere compellatur. pel'
ofU cium iudicis nisi e xcepcio ll'eze ni ll on dandi
secunclum aliquod slalulum Massili e per credilorelll opponerelur aut opponi posse L
(
'
•
Licel autem s uperiu s di clum sil debitorem non
esse compellendum ad tenenda ho sla gia quando
de bonis sui s immobilibus arbitrio exlim atol'um
comuni s l\Iassilie uell e t sa ti sfacere credilol'i nos
$ic istud inlelli gimu s ul si debilor aliqu a iUl'a uel
aclion es l'eal es uel perso nales habere t co ntra al iquos cl ebitores cum in slrum enlis uel sin e in sll'umen lis qu e uel qu os uell el in so lululll dare sua
cl ebilol'i lun e ad lalem in so lutulll recepcionelll
minime compellalur , El in hoc cas u lIi chilominus
uebilol' ad leue lld a hos tagia sec unclulll fOl'lnall1
'"
p l'c~c llti s :5 t n l~lli a~ l rill ga llir Ili :-. i ÎllI 'a jll n qu c lI cl lct
dclll lO I' cl a re III so lutulll esse llt iUl'a pcrpelua ueluli census uel rcddilu s, El ill e 'lui ad talcs ccnsus
II cl redclitu s so lu elld os nllllll OS a ll ega l'elul' tenel'i
Ir oc l'ùl'Sil,," lIun nega l'el ucl essel so lu e lld o nU1I1
ipso nega nte se debere pres tal'e uel nOIl so lu endo
ex islenle credilor cie illo iure censils ct l'edditu s
11 0 11 co mp cllatur qui cquam recillere in so lu tum ,
lu co nfil'll1 acionibu s aut em qu as superius di ximuS deblll'e fi eri ci e bonis ex tim anclis di cimu s ill'
co nfirm acioue ,lia debere exp,'imi a iu dice hoc
scilice t salu o iure omnium perso narum et credilorum qui pri ores aut pociores s uper ill a re ex tim ala
apparel'ent in futnrum ex tempore uel ex causa,
Volenles simili1er qu od si tempore eXlim acionis
faciend e Cl co uul'macioni s a curi a inlerp ooeod a
concurrenl loi cl'edilores cum debili s li quidis el
puris pro quibu s ialll efficaeite,' sin e excepcione
agi posse l qu od booa debilori s ex tima nda el in
solululll danda non suffi cerenl p,'opter wolem
debitol'ulll ad illa uniu ersa dcbita ex solu eod a lun e
addi cti o illiu s pluris nom in e pene de qu a racla es l
mcncio sup erius ultra sorl em non ueoclicct sib i
locum secl sua fort e CUIIl ex pensis sui s neccssa l'ij s
dcbealll esse co nlellti ,
El si forle non co ncnnerenl tot cl'edilol'es ul
diximu s sed pos l confil'm aciones cl in so lu tum
ctaciones a ppa rere nl crcdilores ex cansa prece-
"
�XX III
de nli illas CJ. tilll ncio ll t's ha beallL adhll C ex ui IIIIill s
sla luti c l pe r orfic illll1 iudi cis qll e m admodum si co
Lempore quo rac ta ruit ill so luLum dacio co ncurri s_
se nLsua iura sibi salu a co ntra possesso re m s uperillo
tolo pluri quod Il omine di c te pene ce Le.'is creditoribus datul11 esse t pel' curium pro inde ac si pl'eratus debitor illud plus acl hu c poss icleret et nu lia
nd hu c extimacio ra cla rOl'e L EL illncl toLum qu od
flomin e di cte pene tran sie rat pe l' in so lutum dacionem ul c1i clum es t in predictum creclitorem se"
tanlam pecuoiam quantam illud rue rat extimatulIJ
coga tur ex ui huius s taluli e l pel' orlicium iudicis
restitu ere huic predicto creditori pos tea uenienti
quia melius es t ut tali s creditor postea ut dictum
es t appareos hoc h abeat nomin e s ui c1 ebiti in 50lutum quam si apud alium pred ictum creditorem
pene n omin e re mansisse L. Et hoc dicimus Lam in
creditoribus habentibus obligacionem bonoruOl
quam in celeris nou habe ntibu s ob li gacionem bonorum laciLam ue! expressam priu s lamen excussis
bonis que apud d ehitorem r epe rire ntur nondum in
alium uel in alios credilores tl'anslata ,
Quia uero debitol'es rraude sepe ab eis excogitata adueniente die soluendi d e bitum uel eciam
post o1Ierunt pro debito se paratos rore soluere de
bonis suis arbitno extimatorum uel curi e statuimus
ut talis oblacio rerum pro dehita pecunia non prosil
eis inuito creditore ad euitandam pe nam co nuencionalem u el pen am s uperiu s constitlltam quia
Ill cliu s ui s ulll es t ip sos de bitol'es ùebere Iaborare
circa lI e nùi ciunem re rlllll s uul'um ul so lu a nt quod
debent quam si cre ùilores inui ti cum diminucione
pene Go nu e ncionali s ucl a lt e riu s pe ll e prctaxa le
huiusmodi l'es mobiles loco pecuni e si"i debite
per talem ob lacionem lit diclum es t reci pere cogerent llr ,
,
,i
.
'
••
Uerum quia l'es in so lutum data creditori secundum rormam presenti s statuti ma ne t adhuc
infra quatu or me nses s ub qu adam spe res titu cionis
el s ub spe rell erte ndi ad debitorem cuiu s ruit priu s
prohibe mu s ne ualea t int erim ali e nari lI e l ob ligari
et si co ntra rac tum ru erit non ual ea t ipso iure in
pl'eiudi cium ù ebilo ris cui ex beneGcio huiu s statuti
spes recup e ra ndi ill am rem rUeI'at reseruala ,
"
.
•
Tun c autem c um co ntigerit rem qu e in predi ctum 1l1 0dum tran siera t a debit ore ad creditorem
reuerti ad d ebilorem de cuiu s boni s ex ie rat uolumus ut ill e creditol' racial ind e ios trum entum resLitucioni s c t reueodicionis pel' llianum publi ci DOtarij Mass ili e ac iura s ua que in ill a re acquisierat
l'etrocedat et caueat ibidem sub ob li gacion e bonorum s uorum d e e ui ctione si eam re m e u in ci CO I1tinge re t ob ca usam s pecialis obligacionis uel alienacioni s racte huiu s rei ca usam tamen dicimus
scilicet habe ntem Ol'igin e m ex rac to dicti creditoris
cui data fu e rit in so lu tum uel a lteri pro co, Et ad
hoc pe l' ofGcium iudicis cOll1 pell a tur creditor tunc
,'
"
•
-f'
�,
quantlo dcbitol' ex be nefi cio Illdu s s tatuti rccupc_
rare lIoluerit rem predictam c t d e bebit secundllm
formam superius rccilatalll .
CJt.PUT II.
De libelli oblacione (.,).
,
!
ut quociens a quacumqu e persona
contra altüram qu e rimonia ùeponelur in Massilia
uel eiu s terrilorio coram reclore uicario uel iudicibus cu rie uel arbilris uel iudicibus delegalis nOmen acloris et rei co ntra quem agilur et l'es uel
quantitas que peletur a parte actori s redi ganlur
in scripti s et in libella exp riman tur qui olTeratur
uel tradatul' l'eo ut pro inde deliberet ceda tu el
contendat nome n autem actionis exprim ere actor
minime compell atur et bec fiant si hec l'eus ante
li lem con lestatam postulauerit fieri si tamen eo
obmisso e t non petito a reo lis fu erit contes tala
ualeat liti ; co nlestacio nec pl·opter hoc infirme tur
dum lamen reus conu enlus hateat ali as legilim am
pcrso nam stan di in iudicio nec possit ex tun c pos tu!ari lib cllus in illa causa et hec omnia tam io curijs
BONSTITUllII US
(t) Oc l'ohlation du Hbelle.
,•
�'\;\ r i
cOlll unis
uClllllr ,
~I ass ili e
qu am in omnibu s alijs ObSC1'-
Sane ab hac co ostitu cione excipimus causas
modicas in quibus non crit necesse lib ellum olferri
quamllis fu erit po stul atu s cau sas aulem modicas
clicimu s LX sol. reg, uel infra qu e lamen sint
cause ciuiles et pecuni ari e 11011 famo se lI ec censuales nam et in causa censuali qu amui s consistat
infra summam LX so l. lib ellus erit sicut in causis
ma iorihu s otferenclu s.
XXV II
lil as cl ebit'! Il el ce rl a species uel quand o ex instru menl,O intencl ercL ac lor pelere ct peleret cel'Lum
debitum aut certam quantilatem cleJu ctam in ipsa
obli gacione.
,
;
,"
Item excipimus omn es co nlrouersias peculliarias qu as peregrini cru ce signati hahebullt ad iouicem uel eciam cum ciuibu s uel alij s perso ois occasiooe passagij sui uel eo rum que ad passagiu m pertinu erill t uel eciam iniu rie uel da mplli sibi in Massili a uel eius terrilorio dati quas non solum sine
lib ello sed eciam per merum offi cium iuclicis extimari de piano UOIUOlllS et terminari cli ebu s eciam
feriatis. Et id ipsum statuimu s ubi cumqu e per infra
scripta slatula precipitur quodcumque ll egocium
per officium expecli ri .
Sed eciam predictis addicimus qu od si quis
super debito qu od in tendit pelere habebi t publicuOJ
inslrumentulll per publi cum llotarium Mass ili e co nfectum sil in opcione age nti s uel olle rre libellum
uel debitum suum pelere ex tc nore publi ci in strumenti qU 3ndo in strum ento co ntin etur ce rta quan-
"
, , l'
�,
C,,"PUT III.
De cx timacioniblls remm petitar!l1n in libellis
ponendis (1J.
~nESENTI
con s li tuto sancimus ut omnium re rum
in iudicij s pe tita rum extimacio ce rta libellis apponalur e t similiter id em dica lur qu ando libellu s in
scripti s d a ri no n pe te tur qu od idem de iniurij s e t
seruitutibu s e t dooa cionibu s e t segnorij s uolumu s
obseruari . In quibus cas ibu s secundum ex till1 acionem in lib ello a ppo sitam uel eciam dicLall1 qu ando
libellus non olJere Lu r uel pete tur e t non secundum
quod in condempnacion e taxata fu e rit seu eciam
ex tima ta iu s ticia curi e e t salarium aduoca to uel
adllocalu s illius tribuatur nisi forsan inde de minori salari o inter aduo catum et clie ntulull1 co nu cnerit uel conue nire t .
Qu od a ute m supra dictllll1 est d e di cta ex ti-
(1) Des estima tiuns d es chQses demand ées darl s les libelles ,
,.".
�xxx
macione querele appos ita in libell o net di cla locum
habeat taliter quod pars l'ca semp er a peticioue
contra eam facta pres tando di ctam ex limacion em
excuselur omo ino e t debeat liberari.
Si lamen talis si l questio que exlimaciouem
non recipi at ut pote liberlalis flli acionis de libel'O
ho mine exhibendo uel deduce od o et s i qu e sun t
similes qu es liones nichilominu s competens extimacio in libello ponalur ut eciam secundum eam iusticia cu rie et aduocatorum taxen tur salari a non lamen re us extimacionem pres lando absolu alur sed
Pl'o Ut petilum fueril condempnacio uel absolucio
subsequatur,
C,,"PUT 1111.
De dilacionibus dand'is, (1)
..
,
~TATUI"US
subsequenlur ut post lib ellum o blatum uel datuOl reo se u reclamacion em in scripti s
redaclam ut supra di ctum est si actor et reus Massilienses sunt non detur reo uel eiu s par li di lacio
ultra spacium decem ulilium di eruOl , Si uero actor
es t exlraneus et l'e us Massili ensis uel actor Massiliensis et reus extraneus uel si acto r et reus sunt
ex traoei lune reo quinque di erum utilium ad plu s
dilacio co ncedatur excep li s de his dil acionibus
seu proceditur leges saluis sta lutis Massilie per
omnia uolumus obseruari ,
Predicte autem dilaciones quas dicimlls dandas
decem uel quinqu e dierum ulilium possint eciam
dari lI el co ncedi infra di clum oum erum arbitrio
curie causa cogoita , Et simililer hec eadem qu e
dicunlur de dil acionilJu s daodis locum ha beant
eciam quaodo peticio uel reclamacio facla non
petere lur in scriptis fi eri uel exprimi ut sup ra 111
ca pilulo de li belli ohlaeioo e deno lalur ,
(1 ) Des (té/a is cl accorder.
..
.
~
t
r
•
"
,
"
�C,,"PUT V .
,
De pignoTibllS cUTie dandis pro iuslicia cune
prestenda (1 ),
..
.
'
,
~TATUJMUS
,.'
ut semper post litem co nt es tam e t
iuramentum caluml' Ilie curi e illico petaL a partibus
litigantibus pignora co ngrua sibi tradi eLdari pro
banno seu iu sti cia curie in omnibus 'ca usis uideli ce Lad racionem XII den, pro sin guli s libris petitis tariLum quanLacumqu e sit quanti Las uel ex Limacio rei qu e peLetur eL ea pi gnora exigalltur a
curia et habeanLur semel tanLum quantum cumque duret illa causa principalis et quod a predictis
pignoribus talit er dandis nemo in curia Mass ilie
litiga ns excuse tur ni si forte prilll O iurareL se llullatenu s posse pi gnora illa dare in qu o casu cu ri a
nullatenu s pretexLu di ctorum pignorum dilTerat
audire quemlibe t litigantem qu i dictum pres tit erit
sacramentum hoc saluo qu od si al iquis actor tamen
qui uolet agere contra aliquum aduocatos aliquos
(1) Des gages à dOllner cl. la curie 1Jour la justice clevan' /Ure '·en·
due par la curie.
III.
'.
. .,.
�XXXI\'
quos conduxerit secum in dicta curi a habebi t pro
salario e,is co mpetenti proiod e cl ato aut pro pi gnoribus inde cisdem dati s et tradili s ille aclo r in
causa di cla nullatenu s audi atur ni si primo datis
pignoribus supradiclis sed ea pi gnora exigal iudex
dicte curie coram quo dicta causa uentil abilur a
quolib elliti galltc. Et si fOl'le po sl prediclum sacrarnenturn preslitum dato lamen ei qui iurauit se
non posse dare pi gnora spacio quiodecim di erum
ad ' reddenda ea pignora curi e eoque sibi iniunclo
sub diclo sacrament o in quo curn illud faciet
comprehend at llr qu od sle tur mand alis curie
circa hec inu enil'el dicla curia di clum iuran tem in inquirendo ea ex oŒcio suo bona aliqua
eciam immobi lia aul nomiua hab enlem que ualeanl uices imum di cle cause deduclo lamen erc
alieno lunc sin e rnora ipse iud ex puniat ilium qu i
iuraueril ul supra dicitur mu lcla ndo eum in lantum quanlum esse l uicesimulll supra diclulll et
nichi lolUinus comp ellal eum ad r edd endunl pigoora supra dicla si tanlum in boni s ciuS dicti
poteril inueniri .
Addenles pretcrea huic ca pilulo quod nulla
perso na ex lranea admillalur ad ageodum in curijs
i\lassilie conlra ciu cm ni si primo dederil pi gnora
pro iu stilia curie scilice l X II den. pro lib ra secllndum len orem ca piluli supradi cli si lam en el ipso
l'eus pi gnora redd al ali oquin exlraneus qui pi gnorn
dare non pot cril tam co nlra alium ex trall cum cu-
"1
•
,
xx X\'
ill scumqu e r<l cllltati s qll am contra ciu cm pl gnora
reddere non uale nte m lib ere alldi alul'.
Hoc eciam add imll s qu od si aliqll a perso na
calumpni and i animo priu s sacram enlum calumpnie negauerit in iure aliqu od dcbitum et pos tea
illlld debilum ei probalum fu eril scili ce l quod
illud debitum ab eo peLilum debeat lun c ill e qui
dictuOl debilum priu s nega uerit calumpni ose so luere pro iusti cia curi e co mp ell alur Lantum quanlum erit lercia pars debili supradicti nis i forsa n
di ctu s reus in pro cess u illiu s cause aliquid probauerit uel all ega u0rit per quocl iud ex pres umat ilium calumpn iandi animo predi clum dehilum
non nega.se. El quod di cimll s in reo id em di cimu s
in aclore quo ad di cLam terciam parlem pro iusticia dan dam cum male iu sti cial e pecierit mal c
aulem pelijsse intelli gatur si pos t modum ab aduersa parle probalum fu erit quod so lutum si l illud
debilum uel remi ss um uel pactulD de non peteodo
inde fac tum uel io sLrumcnlum di cti dcbili esse
fal sul!! ni si in fa cto alieno probahiliter sil en'atu Dl
et hoc arbiLrio iudi cis reli nquatur .
,
,
'
'P
.
�. ,-;
Ci\.PIJT VI.
De rebus eorUin qui non sunt de Massilia donee
satisderint saziendis (1).
ItA
c presenti co nstitucione sancimus ut si
aliqua perso na s ubdita com uni Mass il ie uel ex Iranea recto ri Mass ilie a ul in curi a Massilie aul iuùicibu s eiusùe m curie comu nis Massili e de aliqu a
persona presenti exlra nea reela maeion em feeerit
uel raeie t quand oc umqu e qu e perso na res lun e res
aliquas hab eat in Massilia nel eiu s territorio aut
eidem ibi de bita aliqll a ab aliqu o debeantur res
iUe a ul nom in a illa uel d ebila s la tim tun e interdieantur uel saziantur a curi a e t sub interdieto
uel sazime nto curie Le neantur seeundum mensuram d ec1a ra ti debiti seu pe titi aut iUius
querele ex timacionis secundum qu od inde curie uidebi tur don ee ille l'eus per se uel pel'
alium c1ede rit uel prestet ad cognicionem curie
ydoneam caucionem de stando inde iuri in
le
•
,
.
:
(t) Des choses de ce ux qu i ne sont pa..f de hl arseille ot de lwr caution .
,
t ~.
"
�xxx VIII
ea curia e t de iudi ca lo so lu e nd o e t de iUSlicie
curi e pres landa pro inde lI el so ille nd a.
Si lI ero di cta pe rso na extranea aliqu as res
uel nomina tllnc oon baberet uel hab ebit in ~'1as
silia det fid eiu sso rem nel sati sdacioncm si poleril aul pignora curi e lIel aClor i de predi clis ad
cogni cio nem curie ob seruandis ut si fideiu ssorem uel pi gnora se l! sa lisdacio nem diclam inde
dare non pote rit pres le t ad ullimam supra predi clis iuraloriam caucion em. El quod fideiu ssore m uel pignora ali amue satisdacio nem non ualeat
ind e d a re .
El hoc ide m simili 1e r statuimu s ob seruandum
pel' omnia in Massili ensibu s non hab e ntihu s bona
immobilia in Massili a uel eiu s terrilorio sufficie ncia ad qll erelam de se fa c tam ab aliquo Massili ens i s ubùilO com uni lIJass ili e ex quo nollent
age ndo uel res pond e ndo fid eiu sso rem ydo neulll
dare aut pi gnora tradere p ro pred icti s a se obseruandis aul si dicat pel' sacramen lum se non posse
fideiusso rem proind e a ul pi gnonl tradere. Et si mililer dicimus id em facie ndum si forte penden le
lite iuter diclos liligantes uen ieu t quandocumque
l'es aliqu e reo in Massilia uel eciam lata senlencia si non fll erit inde secuta conde mpnacione aclori sal isfaclu m.
",
C,,"PU'.' VU,
De omnibus actis in caTlulaTio cltTie sCl'ibend-is
el quanlum inde accipel'e deueanl nolal'ij et
alij sCI'iploTes. ('1)
~
firmiler obseruanùum ut omnes libelli ac posiciooes et responsiones quandocumqu e olTerentur uel fienl a modo in causis uellilibus lIentil a ndi s in curia uel cudj s Massi lie. Itemque P"Odu cliones lestium el in strum enlorum ac
dilaciones el atlestaciones aliaque omnia actilala
a lili gan libll s uel aliqll o eo rum ibi racla el seol encie e t mand amenla el appell aciones inde facte in
ipsa c uri a uel ab ea aut iudi cibu s ei usdem per tabell iones ydoneos in dicta curi a co nstitulos ad
elern am memoriam scrib an tur in ca rlul ario uel
car lularijs curi e Massi lie publicis el simili 1er idem
fi al de pub licacionibus leslamenlorum et teslium
ractis in diclis curij s e t de car lis tulelarum et curarum el missionum in possessionem.
TATUI!I US
(1) D e tous les a ctes d evant être éc rits dan s le carlu/aire d e la
curie et co mbien l'o ur cela doivent recevoir les notai,·t$ et les autres
,
.
:
'.
écrivain.!.
'. '
�XL
Et ali arum a ucth orita tum dec re torum illt erposicionum qu as di cte curi e uel eartlm iudi ces
ordin ario iure uel ali as pe l' offi cium illal'um curiarum interp onent. uel pres ta buut e t de predictis
omnibus uel aliquibus eo mm a ut a lij s ad di ctas
curias pertine ntibus ne mini li ceat scribere in str umenta uel eciam quicqu a m a liud in cartu larijs
curiarum nisi pllh licis no tarij s Mass ilie .
..•
.'
Pre terea dece rnimu s s imilite r n e ulla fi a t exceptacio pe rson a rum a liquo mm tabelli onum Massilie qu in omnibu s illi s publicis no ta rij s qui tamen
in dictis curij s pro tempore sta tuti fu erint intendere
circa negocia cUl'i a rum ex pe die nd a liceat ind istin cte cartas uel in strume nta o mnium predi ctorulll
confi eere e t ali a similite r acta omni a d ictarum
curi arum qu od a utem s up eriu s di c tum es t de
pred icti s libe lli s ac pos icio nibu s e t res po'nsionibu s
confess ion ibu squ c e t dil acionibu s e t a lij s sllprad ictis redi gendi s e t sc rib e ndi s ut d ictum es t in cartul arij s curia rum locum habea nt ni si in cau sis uilibus in quibu s lib e ll us es t minim e o ffe re ndll s seCUl1dum huiu smodi sta tuta CJu e uil es cause re putentur
prout de termin a tum es t s up ra de li be ll i ob lacione
in illocapitulo co ns ti tuimu s a ut n is i in his ci e qu ibus causa in curij s ordin a ri o iure no n ue ntil abitur u.e l mo uebitur a ut n is i qu a nd o lit iga ntes ea m
in scriptis r edi gi no n cura bunt pe tento ea scribi
uel nisi tradi .
Xli
Verumptamell'qu ecumqu e sint ca que quandocumqu e pe te utur in scripti s redi gi ab aliqu a
parcium tun c ea scrib antur ut di ctUlll est d ili genter e t simili te r d e tur uel trada tur ind e exem plum
actori e t r eo postulantibus sin gulis qu e eo rum ad
di cti s tab ell ionibus c uria rum sa ti sfac to ta lll e n inde
predicto exemplo uel exempli s prim o ab eo qui
ea fi eri u el sibi dari po stul abit di c Li s notarij s competenter qu i no tarij teueantur sacramento taliter
qu od in eorum sacram ento qu od curie facient comprehendantur seu t acite in esse intelli ga tur hoc
scilicet quod n on exigent de singulis iniun cti onibu s quas non precede l lib ellus nisi unum d enarium nec d e sin g ulis pos icionibu s ni si unUm
obolum de lib ella tra nslataudo VI den. de iuiu nctione in co nfide ntem continente precede ntem libellum XII de n . ni si fi eret in carta e t si fi a t iode
carta iu pargame no non co ntin e nte sente nciam
sed tantum iniull cti onem e t precedenLem libellum II sol. de die d a ta ad respond endum unum
denarium de dil acion e tes tium data unum denarium de produ cti o ne in strum e nti unum denarium
de scriptura extim acionis quam faciunt fi eri extimatores facta extim acione e t scripla per notarium
VI den. d e s imp lici citacione scribenda facta per
curso rem Il de n. p ro qualibe t uice de in str umenta
sentencie interlocutorie XII den .
It em ta m di cti notarij qu am alij scriptores
qui dicta tes tium tran scrib e nt pro quat.uor folij s
"
. ',.
�XLII
XLIII
cartarllm papiricar llm accipiant XII den, lULllllln ila
qllod ille qu atuor carle sint de duobu s folij s papiri
et sint in qualibet pagin a XX lin ee ad minus ue-.
l'Um si co nlin geret quod in una carta uel minus uel
in un a pagina uel minus unu s tes tis tantum recipel'etuI' ni chil ominus habeant uel poss int habere dicti
script,ores Il den, pro un o tes le, Hoc autem pl'Ouideant quod translala predicta fa ciant pel' cornpetenl em abre uiaturam e t non de littera minus
s parsa sed ta lem fOI'lDam in scribendo ob seruent
qualem in alij s scriptu ris ob seruarit uel carl,ularijs
siue carti s nec dimittant ex utroqu e latere margines nimi s spaciosas , Et si hoc transgressi fu el'int
inde arbitrio curi e puniantul',
tore Massi lie , Aut ab ali o uel ab alijs pro comuni notarij pub li ci Mass ili e boni et ydonei ad
dictum officium exercendum et quod cui que illorllm notariorum proiLlde detur a curi a sa larium seu
merces cCl'ta et predicta me rces solu atllr dictis
Dotarijs uel de tur pro pred icti s et alij s qn i facient
uel scribent in ca rtularij s curiarum predi ctarum ,
De alij s exeOlplis siu e translati s non exigent
uel pelent iOlOl odel'a tam quantilatem scientel' uel
dolose ab aliquo sed proinde li cea t eis petere uel haberecompe tentem mercedem, Et si forte 'orirclur
di scordia uel fi eret inter ipsos nolari os el eos qui
dicta translata peterent uel quibu s dauda essent
tun c recll rralur ind e ad arbitrium seu extimacion em iudi cis illiu s curie in qua esset dictu s nolariu s cons ti tutus qui iudex ni si pel' aliquod slatutum inll enil'etur certa quanlit as taxata ten ealur
sacramento quod pro iudi catura faciet illud bona
6c1e al'bitrari uel ex timare,
Statuen les SiOliliter quod ln curij s in quibus
ca use uentilabunlllr in l\lass il ia statllantur a rec-
Quod a utem superius di clum es t de senten_
cijs in cartula rio curi e red ige nd is taliter statuimu s
fieri a modo quort omn es iud ices eas pro laturi antequ8m eas proferant non subito sed delibera cione
habita pos t negocium sentrn cias pond era tas sibi
an te form ent. Et emendatas sequ ata fide lil.ate seriatim in cartul ari o cu ri e Massi lie sc ribi faciant
diligent er et pos tqll am di ctas sentencias promulgall erint present ibus part jplls uel alij s pro eis
ipsisue pro prese ntib us habi ti s null a si t ipsis
iudi cibus po stea li ce ncia emenclandi Il el lIlutandi
in eis sente ncij s diffiniti ui s tamen uel ecia m co rrigendi ni si for sa n benefi cio in integrllm res ti tucionis pree und e secundu m illris ordio em boc baberet
necesse facere dictus iu dex et boc idem quod diclum est de sen lencijs seri alim in scriptis rpd igendis an tequam prorerantur et ei s noo mutandis
fiat similiter ab arbitris et iudi cibus delegatis et
compromissarijs elec tis in Massili:l nisi cause ui les
sint que non excedant summam XL sol. Add icim us
eciam qu od de car tul arij s curi al'um nllllllS ali qllid
transcribat nisi sit publiclIs nolarill s Massili e,
.
'
"
,"
�XLI V
,,
"
.
, .•
".l
,"
Hui c s latuto de nouo addimus quod si aliqua parûiulU liti gancium in c uria dix erit iudici
coram quo age tur s ub re ligio ne sacramenti de
calumpnia quod presti!.it ue l s ub religione noui
iuramenti stlper hoc pres tandi si priu s nOn iurau erat se habe re s lis pec tllm ili um notarium qui
es t lI el erit deputatus in illa curia ad recipiendum
tes tes uel ull um alium qui r ecipi e t tes tes ill ius
cause.
Et iIle a ll ega ns s us pi cio nem ID il ium nolariuUl postulauerit quod a lius notariu s d ebeat recipere ill os tes les tunc le neatur ille iudex alij notario ydoneo neutri pa rti s uspecto scien te tamen
utrac[ue parle cOlUmiUere recepciooem leslium
s uperi lla causa produc,~ndorum u el illi prediclo nota rio qui s uspecill s habe retur ut s upra a liulU notarium ne utri parti s uspectllm bOllum et ydoneum
adiungere cU/n expe nsis ue l s uL ex pe nsis ill iu s
parti s qu i primum no ta rium ha buit s uspectum et
tun c quan do pred icto n otario a lius ad iun gel.ur in
moJu lU predictum debeat u lerg ue predictoruDl
nolariorum talU ill e primus guam ill e ad iuncl us
scribere bene et fideliter dicta et lesliUl onia lestium predictorum ita scili ce t qllod ill e primus nolariu s q ui recipiet salari um de c uria scribat in
cartu lario curie sicut moris est e t ille a lte r notarius
adiunClus scrib a t in cartu lario s uo. Et qu ando adiunge tur ille n otariu s iuret coram iudice se bene et
fide liter predi ctos tes tes e t leo rum testimonia rc-
XU '
cipere cum pred iclo a li o nolario cui adiungelur .
Et scripta qu e inde faciat in s uo ca l'Iu la ri o beue et
fid elil er cus todire e t secre ta lene re donec de
manda to c uri e fu e rint di c ta ill orum testi um publ icala e t pos t pub licacion em attestacionem fidelitel'
dare partibu s tran s lata illarum attes!.acionum si
fucrint a partibu s pos tu la l.a pe l' no tari os a ul,em
lam in cl11'ij s comllni s Massi lie offi cium babent es
I.am in presenti quam in futu l'um . Et pel' uniuersos tab e ll iones e iu sdem ciuitatis ll olu mus diligenter obseruari qll od ob la to coram iudice seu
arb itris seu cognitoribus lib ello seu lib ellis in causa
seu causis in quibu s ipsi erunt notarij et scrib eo tes
in illa causa se u ca usis sta tim scribalur per ip s um
nolarium anous e t dies obl ati lib ell i e t nomen offerentis libe ll um et nomen iudi cis se u arbitri coram
quo ofl'eretur libe llus e t n omen illiu s qui recipiet
dictum libe ll um et quod di ctum est de an no e t die
scribendi s fiat non pel' abreuiaturam sed pel' co ntinuacionem Ii Uerarum e t hoc id em de an no e t die
scrib cndo pe l' co ntinu acio nem litte rarum fi at in
li tis co ntestacio ne e t in ipsa litis con tes tacione
scribanlur nomina iucli cis se u arb itri uel arbitrorum co ra m quo uel quiblls fi et lili s conleslacio .
Preter hoc uolumu s quod om nes nOlarij huius
ciuitatis recipienles les tes siue iD curia si ue
extra curiam in quacumque causa seu lite uel
qu es tion e te neantur quod Irans lata atteslacionum
non redcla nt parti ucl parlibu s priusquam illa SCl'U-
"
�X t\' 1
tati fu erint ct co rrexcrint ad S UUIll cm'lul ariU Ill
cum origin ali scriptura alioquin p erd ant qu oe! habu erant seu bauere debebun t in de pro translatis
scrib endi s ita qu od notarij cUl'ial'um deputali ad
recipiend os les tes nichil recipiant preter salal'iu m
curie pro attes taciooibu s nequ e nomin e mu lui nec
alio modo donec attes tacion es fu el'int publicate,
X LVII
anle recepcionem tes tium quandocumqu e reciperc
quod iu stum erit pro pignore uel pro so luto in
!lenarijs uel in alij s rebu s pro tes ti bus recipiendis
et pro eo qu od debebunL habere de attes Lacionibus pos t tes tim oni a publicata,
Et expl'essim pl'ohib emu s ut nullus nolarius
huin s ciuitali s recipi at pel' se uel pel' alium ab ulla
person a que co ram ill o notal'io prod ucat tUIl C llel
qu e speret producere contra se tes tem uel testes
ulla xeni a uel dona a ut l'emun erac ionem uel coolliuium seu con uitacionem nis i l'o rl e hoc facere!
demom tes tibu s publi ca ti s. Et hoc max im e prohibemu s illi s notal'ijs qui l'ecipient se u scrib ent accusaciones in palacio uel ali bi in Massil ia adco
quod nec ante publi cacionem nec post audeant
qui cqu am recipere pre ter salal'ium curi e ab aliqua
person a accusata se u denun cia ta se u cuius factum
inquiritul' pel' curi am d Ul'a nte offt cio suo uel ecialll
pos t depos itum officium in fra udem tamen rei ges te
sub tempo re offi cij p,'ecede ntis .
Et bec supra dicta io te nd imus ordinasse uolentes oboiare omoi malicie et m a.,~ m e malicijs
litigancium et aliorum qui pel' suas fraud es aut iustnm a ut sim plicem notariu m falle re au t corrumperc
attentarent. Non tameo prohibem us quin nola rij
non haben tes salarium de curi a ualeanl ecium
"
�CAPUT VIII.
De rOT/na in qlta' debeant testes produci m
Afassilia uel extra nfassiliam (1).
,
,."
hoc prese nti ca pitulo ut si qui s
in iu dicio s uper aliqua ca usa u ~ 1 qu es lioll e lite
penù enLe in curi a Massili e tes tes uolet prod ucere
lI omiua ill orum tes tium qu os uolet producere et
facta seu capitu la sup er qui bu s eos erit produ cluru s in sc ripli s reddat uel traùat curie uel eos
tes les curie nom in et ut scribanLur si tam en eo rum
nomin a sciet co n ce d e nd~ a curia ipsi produ cturo
secunda et tercia productione et eciam quarta
si iudi ci ui s um fu erit cum sacramento lamen a iure
statuto ah co pres tan cl o qui qu artam peteret ùilacio nem. Si uero di es ce rta uel usq ue ad aliqu am
di em clil acio clata a curi a au t CO li cessa uel assigna la fu e ri t in aliqua precli cta rum procl nctionem
uel al ias pro proclucendis test ibus cum lotum tempu s illucl 'lliocl a die dilacion is date eri t med ium
mONST IT UIM US
( 1) Oc la (orm e dans laqueNe d oive nt ~tr(! produ its Ita tb1l0 i,u
llfm'seille et hors de Marseille.
1fT.
Ù
•
�L
tl squ e ad di em dat.am uel ass ignalam qu odcumquc
sit habea t qui produee t ad commodum produ cend i
lalil er quod infra illud lempu s possit produ cerc
les tes nominatos a sc et eciam non nomin atos si
corum Domin a ignora reL. Et hoc si tes tes illos
infra Massi liam uolel, produ ce re et hec fi ant certificat a inde lamen prim o a curi a parle aduersa
que si uenire noll et pel' se nel pro cul'atorem aut
alium res ponsalem leg ilimum uel int errogaciones
suas in .criptis curi e porri gere uel uiu a tl oce dicere dati s sibi uel traditi s capitulis supra dictis
adu erse parti s ue! exempl o ea r\ltn a curi a ni chilomiou s tes tes illi recipi antul' contum acia IpSIUS
uel negli gencia habita pro pre$encia ,
Si autem di ctos tes tes ex tra Massiliam uel
eius territorium qui s uolet produ cere lun c die
dala sibi uel ass ignata poss it cos produ ee rc ul supra dicitur et tun e eorum tes tium di eta possi nt
c\lm producentul' sin e prciudi cio audiri ab eo contra quem produ ce ntur uel eiu s proc uralorc seu
misso ali oue pro eo ct similit c r inquiri et examin ari ijclem testes uel ad eo ru m postulacionclll
a b eo eo ram quo produ cerentur.
Si uero cUl'ia ill a \I bi di cti tes les extra Massili a essent prod ueendi ut dic tum es t die da la e.seL
imp edita qu o minus di clos testes recip eret uel
audiret si lun e pos tea infra trid uum uel octo dies
ad plu s di ct.os testes ipsa curia audiet. uel reCÎ-
pi at ct illlld faciet sin e fl'a ud e eL hoc mandabit
curi e Mass ili e pel' suas lill el'as sigillo clausas tunc
nichilominu s a ttes taeiones ill e ualeant per inde
lamen ae si di e da ta \l ei infra dil acionem assignatam produ eli essent tes tes uel recepti ,
,
Uerumptamen si ali eui uolenli produ ce re testes ex t.ra eiuitatem Mass ili e fu crit data uel eO Ilcessa produ cti o tes tium ut infra ce l'Iam diem predi cti testes produ ei debea nt et infra ill am diem
tes tes omn es nomin ati in ciuit ate Mass ili e uenerint debea nt produ ci et poss int rccipi in curia
Massili e prout produ ei e t recipi pOluissent si teUlpore dil ae ioni s date present es fu issent et data
dilaeio lI el producti o ulteriu s non ex lendatur .
Si uero aliqui s uel aliqu i di etorum tes tium 1l 0 minatorum infra produ cli onem di etam uenerillt iu
ciuitatem Mass ilie reeipi antur a curi a Massili e
prout l'eeipi tes tes debent et nichil ominus uolens pl'odu cere di ctos tes tes babea t dilae ionem sibi
concessam ad producend os tes tes l'esidu os nomina t. os,
Quod a utem superiu s dictU Ol est de c1 il aciulIi bus uel P"ud ll cti onib us c1and is causa procl ucendoruOl tes tium taliler in tell igi a modo d icimllS quod si eodem cl ic uel hora eadem in
c1 iuersis loeis dabitu l' qll and oque dilacio ucl co ncedattlr ali cui ad prod ucenclos tcs tes in causa
'"
'
�1.11
aliqu u uel causi,; extra Mass iliam quod tUile
quilib e t locus ass iguatu s uel c uri a qu elibet ex
e is dalis ue l co ncessis faciat unam productio_
nem uel compuleLur prim a produc tio ne siu e produc tione de predi cti s quas s upra diximu s a iudiee
<',
CAPUT "1111.
for e dandas.
E t si forte qui s co nt..a qu elll tes tes esseut
producendi ali cubi extra Massiliam a ut a lius uel alij
pro eo po stula bit quando cumqu e a curia Massi lie
mini a liqu em publi cum notarium Mass ili e non
s us pectum ad expe nsas ips iu s pos tul anLis pl'O prias ut ille notariu s ea t ad locum ubi testes illi
debebunt prod uci e t eos recipiat e t interroget uel
exam in e t ut deb ebit iu x ta more m Mass ili e aut inte rsit eo rum rece pcio ni e t a ITe rat inde translatulll
cu rie quod ille absque re pul sa a curi a ei pelenti a curia Mass ilie co ncedatur e t fiat litteras
s uas ei uando e t tradend o e rG caces et hee de
notario fiant si de dicto ui agio facie nd o co nueuerit
cum notario po stulan s s upradi ctu s e t si notarius
mitti potu eriL e t uolu e rit et p" edi cta similiter omnia locum hab eant cOI-a m "rbitris et co mpromissarij s e t arbitratorib us e t iudicibu s delcgatis qu andocumqu e al iqui co ram e is ue l in posse eo rum
lili gabunt .
, .
..
.
Qui
non admiUlInttn- ad teslùnoniu1n (1).
"
,
•
lIoNSTITUIM us ut nullu s he re ti cus manifes tu s
contra fid ele m uol e nlem uel inuitum u el paga nu s
aut sarracen us uel iude us co n Ira c hri stia llum inuilo
eo scili cc t fid eli ue l chris tiano in tes lim Ollium admittantur . Jude us ue ro co ntra iude um et paganum uel sarracenum e t e co nu erso ad inuicem
siue inter se admiUantur .
•
(1) D o cef/X 1 10" ne so nt pas adm is CIl témoiflll(lfJr,
�C A P U T X.
ri
De eodem capilulû ( 1).
fnf1~
~ T ATU I" US ut
nu\lu s publi cus fenarator se u
usuranus qui de nari os pro de narijs mu tuat uel
daret mulu o uel so litu s esset cla re in les li mo niu m
pro alio admitta tu r donee manife le co nslet uel
constilerit ips um us urarium ab eo tam delestabili
opere res ip iscend o penitencia c1 uclum prors us deslit isse e t cum eo uel eis a qu ibus usuras habu it
co mpos uisse eis ue satisfecisse s ua sponte .
It em similil er decerni mus improbum feou s
exe rce nl em uel acci pi entem el usuras usurarum
so rti accumulanl em aut easdem i\li cite exige ntem
uel accipientem nu\l ateo us admi tti ad les ti mon iu m
perhib eod um in hi s autem minime iotelli gimu s
con tioeri eos qui pecuoiam nauti cam don ant aliquibus lIel per ten·am que uadi ad eo rum qui dant
periculum et fortun am .
.
(1) D u tIll!m e Chapitre. ( De ecu! qui ne so nl pas admis cn lé-
moignage ),
','"
�,.,
CAPUT XI.
De testibus cogendis et non cogendù (1).
presenti ca pitul o ne parenl es co nlra
filios uel pro filij s et e co nu erso uir pro uxore et
e conu erso in les tim ooium ull alenus admittantur .
Socer uero co nlra generum et e CO nu erso fr ater
CO Dt,ra fratrem et so rorem et e conu erso patruus
uel auunculus admilli uel malertera co nlra nepolem hoc es t co ntra fi lium uel fi liam frai ris uel sorori s el e co nu erso et ce leri omn es ulteriori lio ea
consa nguinitali s uel affio ita ti s co nilln cli ad perhihendum tes tim oni um contra se inuicem in ca usis
tamen ciuilibu s non famo siô a curi e Massili e co mpellantllr .
ilnOINAMU S
1n ca usis lI ero crimina libus el alij s famosis co usis
el lilibll s a d icta curi" minim e co mp ell anlur si au lem in ca usis prope exceplali s pred icti non coge nd i
pro predi cli s perso nis fierentteslimoni ll m ni chilominu s et tun e ij dem pro adll ersa parte ill eadem
( t) Aux témoi ns qui pouvaie'l( drre
ou nOIl
co nt raints.
.-. .,
.
'
�L,' II(
P~ u s~
ucl
a l i~
simil i qu e suu eod èlll iudi ce uel "I io
tr ~c t a r e Lur perhiu ere Le ti monitllll co mpellalltlll'
excepti s Lallleo ind e crim inali bu s ca usis in quibus
conLra predicLos cli cere tes Limonium nll il ateuus
cOlllpell untur oisi Cl pro eis in tes timonium recipereuLul' .
C AI·UT XII.
De probacione pel'
tll!!lll!
testem,
(1)
lIî'i'l'\I
~TATU I M US
ut si qui s pel' un um notum et ydoneulU les Lem prob auerit uel probabit in ca usa p ~
cuniaria rerum mobi lium uel imlllobi lium aut motl encium Ll ue uel eiu s ex ti macio C so l. non excedat
lune cum sacramento Il eri ta ti s a part e iliu m leslem produ ce ntem faclo si uerit atem inde sciat si
pars ill a produ ce ns bo ne opini onis es t uel esset
audiaLur et pel' hoe plene probasse int elli ga tur
unde in eo cas u causa ill a pel' indicem uel arbitrnm dec idatur a qn o tUD e iudicalur pro dieLo
pl'odueente ita tamen si plu l'es tes Les ad ill am ca usam proband am se non posse habere ille producens assereret uel affirm auerit s uO sacrament o.
·
·
'
'
Uel si pal's adu ersa ant e ill ins sacramenLi delacionem in contrari um non probareL siu e probaueriL ab hac a utem co nsLiLu cione ques tioues excipimu s iniuri arum et furLi in quibu s non per unum
tes Lem so lum dererri uolumu s iuramenlum actori
sed reo poeiu s si iud iei pl aeueri! tl el eeiam eo non
ùelato absoluere prouL sibi mugis uidebitur expedire,
(1) De la preuve 1Jar
Ull
ttimoln.
"
r,:
·
"
�C..lPUT XIII,
QI/od nemo sane mentis l'aClOne sem) a
testimonio excusetw' (1).
~
~ONSTITUIMUS ut nemo sane menti s occasione
senij possit se excusare a lestimonio perb ibendo
imo si opus erit curi a Massili e leneatur el debeat
quemlib et senem sibi submissum compell ere capli s pignoribus uel alit er si llocalus uel petilu s qui s
senex fu el'it ad les limonium perhibendum .
ft ) Que perso nllc d'esprit sain ne peu.l elfe excusé du témoi!Jnage
pOUl' caVS6 d e vieilleue.
,,
"
.'
. ..
,"
�CA..PUT XliII.
De publicacione testium de qU01'um morte uel
absencia timetur (l),
~nEsENT' s tatuto dece mimu s ut s i aliqui s contra aliqu em absentem aduers us qu em mot uru s
est controuersiam ue l lit em aut quem s peret ea m
sibi moturum tes tes peri culosam in fi,'milatem haben les uel de qu orum uila tim e lur ue l seni o lanlo
affectos quod proinrl e de eorum uila me rito fOi'luidalur uel in lon giu s ite r profi cisci pa ra lOS et qui
an te aduentum di cli absenti s recess uri credalltur publi ca re Cl producere uol e t curia s uper eo
hab ita ex offi cio dili genli inquisicione le nealur e t
debeal eos leste; recipere in tes tim on ium peI'hibenclum et dili genter pro utraq ue parte inquirere
eosde m r ecepto lamen prius ab co sacram e nt o
qui hoc fi e r; pos lulabit qu od in frallclem lI el dolum altcriu s pa rtis co n Ira qll am prodll centllr di c(1) D e fa lJublica tiull des témoi ns, de fa mort Ot, de l'abserlce des ql/cfs on cralll t.
"
.
�lX I\'
tam produ cti onem uel pul} li c~ i o n e m nOn postulat fi eri el ila di cta cllri a Mass ili e ill os testes
illrare facial eo rllmqu e tes tim onia scribi scribend o eciam nomen illiu s co ntra qu em produ ccn_
luI' si sciri poterit e t simili ter a produ cent c illos
prius sibi tradi facial tituillm aul fa ctum uel cau sam
s up er qu o uel quibu s di cti t.es tes produ centul' et
hoc fiant nonobstallte eù qu od alt era pars contra
qu am dicti les t.es uoca ti e runt uel publica ri peteretur presens non eril in qu o ca5 U lun c curi a hec
domlls eiu s denun ciel uel ami cis se u propinquis
eiu sdem el ipsius uxo ri si inu eni atur "nt equ am
dicti tes tes iurent de les tim oni o perhibend o in
qu a denun ciaciooe prope di cta curia miltat eos
uel det t.ilul os uel facla preùi cta sibi lradita super quibu s di Ni tes tes erunt produ cenùi uel eol'Um exemplu01 . Et sup er hij s habito co nsili o tl'adant iuterrogacioll es s uas qu as fi eri uolent a di cti s tes tibu s produ ce ndi s uel pOI'I 'igant si uol ent aut
uiua uoce ea di cant curi e di cte de quibus illos
lestes ioquira t tUII C predi cta curia ut debebil.
E t si forte co olra prese ntelll di cti les tes uel
eciam alij quicum que qu i tamen nOn a iu re permiuuntur publi cari se u in modum publi cacionis
produ ci uocati fu erint se u pos tul ali publi cari tun e
similiter pars ill a prese ns inde ce rtifi ce lll r a cnria
di cta si requ is ita pel' nun cium curie in ueni ctu r
qu od SI uenire uel alium pel' se miuere contempn et uel non inue ni el ur req uis ita nichilo mi-
l. XV
nus les les ill a il c"l'ia reClplanlur simili modo quo
supra di clum es l in abse nt e eo excepto quod ei
tantum fi a t di cla denun ciato co n Ira qu em pl'odu ceotur hec autem fi ant se mper lalitel' qu od in publi cacione di c toruOl tes lium et eciam tes tamentorum uel ali a rum qu arllmlib e t ulti marum uoluntatum ad sit presens et inl e resse debeu t deposicioni et exa min acion i tes tinm iud ex illius curi e
Mass ili e in qu a publi ca buntur di cti leSies aul teslam euta uel ali e ultim e uolunlales publi cacionem
autem tes tium nulli s ferij s obstantibu s iud ex recipi at qu oti esc umqll e causa cognil,a uicIerit expedire.
Hui c s ta tuto de 1I 0 UO addilllu s qll od si aliqu and o in cas ibus supra di cti s uel alij s contenlis in presenti statuto co ntigerilles les produ ci et
recipi in formam publi caciooi s pars produ cens
post ill orum rece pcionelll possi t pos tul are apercion em et poblicacionelll les tim oni oruill sibi fieri ,
Et iud ex co ram quo recepti fu erint uel aliu s ci
in loco s ui offi cij subroga tu s faciat ei illa les ti monia publi ca ri et ad e ternam memori am ridi gi in
formalll publi cam si hoc pos lulauerit ille. lLa qu od
ill a tes limoni a poss it habere produ ceos redacta ill
publi co in strum ento scripto pel' manum publici
notarij ill o produce nte hoc pos tul ante,
Et li cet ill e producclI s les timoni a sic reccpta
et sibi pub licala dicl iscerit li on ni chil omin us non
J Tl.
2'" P,~R1'I1>
5
"
,
",
�LXVi
eosdem sed ali os scilice t quo s in publicacione
t es limoniorum sibi facta in hac ciuitale non haLuit possit producere s i u olu e rit alio tempore in
quo forsil"n coulroue rsiam palere tur agenda Il el
defe ndendo super illi s capituli s ad qu e probanda
priu s l'roduxerat leS les sub di cla fo rma .
His eciam subiun gimus quod qu a ndocurnquc
inte resse l ali cuill S nel aliqu ornm ecia m sin e spe
litis les tes produ cere ca usa conseru a ndi iu s suum
in re tin endo co ntra qu ascumqu e pe rs on as siu e
oertas sio e in cerlas e t qn alile rcumqu e sua inleresse t iu sta d e causa recipe re relin e ndi aut defende ndi iu s s uum li cea t ei tes tes produ cere in formam publicacioni s ut supra diclum es t s iu e lim ealuI' de morte uel ab sencia eo rum siue non seruala in omnibus et pel' omnia in ipsa production e
formam que superius esl diotata .
,"
C&.PUT XV.
De fide danda testibus et ahjs actitatis elapso
triennio et de Il'iennio pro rogando de pal'cium uoluntate (l),
mAC
presenli cO:Js titu cione sanci mu s quod
tes tes quicumque a pa rl e acloris uel rei in causa
a!iqua uel lit e in cu ri a uel curij s Massi lie in cepta uel uenlila ta produ c ti s unt uel fn erint e rllotll e
dein ceps iuxl a cogni cio nem p redi cle curie uel iu d icis eiusde m. Et cit.a ta ea pa rle co ntra qu am produ c ti
sunt uel fu e runt uel e rllnt in te rrogacionibll S ab
ea nel pro ea ipsis les tibu s facti s a ut hoc eo co nIra qu em produ ce ntnr uel prod ncti s unt fu erunlu e
per co ntum aciam nel negli ge ncia m oumitt ente si
pos t modum ca usa ill a nondnm pe r se nt enciam
diffinitin a m te rmina ta laps u trie nn ij forsa n alio
modo pe rij t uel peribit se u ceciderit lI el fi nil a esse t
quo ad in sta nciam cause lI el ali ter ab inde qua nd o(1) D e la foi d dlHl11er aux témoins Cl oll.'r olltres les I ro;s ails
~coulCs, ct cl ces Irois alu qlli pou vaielll ~ Ire prorogés par 10 l'O~
IOlllé des pm'tics.
"
.,.
r
�I. XVIII
curnqu e predi cta cau sa it erato uel de eadem re fi el
ucl s usc itaretur uel llI ouerclur int er casùelll perso nas lI el alias eisdem s ucccde ntes sin gul ariter uel
uniu crsalit er in ca dem cu ri a uel ali" et coram eodem iudice uel ali o qu ocumqu e in Mass ili a uel ei us
territ ori o lI aleant in qua di cti tes tes hoc es t di cta
eorum co nte nt a in ca rtul al'io curi e di cte uel al ibi
scripta publi ce pel' manul1l publ ici notarij ~1a ss ili e
uut in carta publi ca in de sc ripta a notari o publico
Mass ili e eo rum Les tium Ul di ctum es t receptorulll
pel' iode ac si in ca ca usa qu e de nu o mouerelur
uel mota cs t lI el mouebilur dicti tes tcs prodll ct i
esse nt aut produ cere ntur et, di xisse nt au t dice renL
eadem qu e dicta fu cruut . !ta eciam qu od nichil
inde possit obij ci qui a in ea causa denll o. mota
produ cti non sunt uel erunt . Imo pel' omnia pel'
ind e ualea nt e t non alit er qu em ad mod um ualebant in causa di cta in qu a produ cli fu erunt uel
erunt ant equ arn ùi ctum tri ennium labatur ueltrauseat eo lamen sa luo qu od e t si for sa n in ep te agebatur in prim a cau sa uel cciam age retur q!l od
pos tea in ca usa deou o mota nt di ctum es t non
lI alea t obij ci illud circa di cta di ctorum tes tiuru de
inept a peti cione prim o facta qu od similit er debeat
idem int elli3i in dl) nu o Ill (\ ta si ea pet.icio apt a eri L
sup er eo quod petitur uel pe tetur .
Slatuenles si milit er qnod si partes consenti rent
exp resse ant e fin em tri ennij quod su per actitat is
in causa ali q ua fer retur scn tencia post elapsum
LXIX
tri enuium uel qu and ocumqn e aliud lempu s prefiniturn ab homin c uel a iure lI el a slatut o hu ius
ciuil ati s cuiu s in stan cia laps u tri ennij uel alleriu s
temporis s upradi cti cec idit uel ceciderit uel perijt
lI el finita erit qu orl poss it bene fe rri pos t transcursum triennij uel allcriu s supradi cti et si sic lala
fuerit ualeat eodem modo ac si ante dif;tu01 tri ennium uel infra lata esse \. .
Hui c statuto de nouo addimu s qu ocl ea qu e
supl'a di cta s unt ut ualea nt sup er lite cept a ueI
uentil ata in cllrij s Mass ili e ex teucli lll us simil iler ad
ca qu e aguntur uel agerentur iot er mass ili ensem ueI
inter massi li enses et extra neum coram urbitri s ex
co mpromi sso s ub pena elec lis uel ecia m iudicibu s
delegati s ut ualea nt ab ind e qu and ocumquc predicta ca usa itera to uel de eadem re fi el uel suscital'e tur uel mou eretur inter easde m perso nas uel
ali as eis s uccedentes sin gul ariter uel uniu ersaliter
et coram arbitris e t coram iucli cibu s delega tis pel'
ind e ac si in eadem causa qu e de nouo Bl oueretu R
tr el mota es t uel mou ebitur dicti testes produ cli essent aut produ ce rentur et dix issent ead em que
dicla fu erunt.
Et ea qu e superiu s di cta s unt de Gde dauda
testibu s post tri enn iuOl di cimus similit er de testihu s in form am publ icac iouis sec un dum iu s uel
statut a ciuit ati s produ cti s uel pro du cendi s et de
IIniu ersis actitali s iD causis predi ctis qu e pel' ma-
:
, :. "
.
."
�!.xx
num publici nola rij ciuilali s Muss ili c Il os ll'e iu ri s_
diclionis in ca rl,ulari o publico di cli nOlarij uel in
carla publi ca inde sc riplu à diclo nolilrio sCl'ipla
reperiren lur.
LXXI
MO CC LlUo VI Klo madij lcclum cl l'cci lalUlU CSl el approbatum hOG s lalulum in con silio
gencralis.
El eadem omni a s uprad icla in prese nli slalulo
conlent3 U'o lumu s obseru ari de uniu ersis les li monij s el alijs aClilali s sllb arb ilris siue pel' lapsurn
lempori s Iri enuij uel a ll eriu s lempori s in Compromi sso apposili callsa se u li s quo ad in slanciam
periret seu Gnirelur siu e eciam pel' morlem aller
ulrius al'bilrorum seu lili ga lorum seu qu olibel alio
modo co mpromi ss um 611il'e iure ca ulum reperialur .
Item quod supra di cilur u 1 si ca usa per lapsum
triennij uel pel' aliqu em alium modum de supra
diclis peribil sell qu o ad in slan ciam fini elur dicla
lesti um e t alia aclitala in <1 li o iudicio obli neal fil'mila lem id em uolumu s obseruari in omnib us iudicij s causis et litibu s ilerum in choalis siu e prima
causa inler easdem perso nas uel ea rum s uccessores
mota de eadem re fu erit noita lapsu Iri enn ij uel
alio qu oc umqu e modo de predi cli s uel non fiuila
et bo c presens slalulum locum hub eat ne dum io
fuluri s negocij s sed cciam in prese ntibus el preleritis Dondum lame n pel' senl e nciam uellransacli oDem uel composic ioDcm amicabi lem uel aliler per
iudicem uel arbilrium terminati s,
..'
"
,'
�CAPUT
xv •.
De {Ide instl'urnentonl1n
~D euitandas liles
(t ),
presenlis ca pituli authorilate decernimus utqlli cumqu e masculu s uel femina
liber sa ne me nti s et pub e5 noo sub c u"a al icuiu s
constitutll s aut forte constitllturu s lamen curat oris
aulhoritate seu aliu s qui cumqu e qui tam en cum
clfectu ali as se ualeat obli gare de iure uel slatuto
Massili e fecerit uel fieri co nse nserit aliquod publicum io strumeotum per maoum alic uiu s publici notarij Mas sili e habentis authoritalem offi cij tab ellionatus a comuni lI1assilie cui tam e n o ffi cium
nolarie a ntequ3m illud ins trumentum faceret uel
notam scrib e re t non fu e rit inle rdictum , Et in eo
in strum ento co nlin ea tur ipsum co ndidi sse lestumen tum uel aliquam ultimam uoluntatem aut ipsum ha buisse uel recepi sse aut co nfess um fuisse
se uel alium a ut ali os pro eo a ut eius nomin e habui sse lI el recepi sse ab aliqu o uelaliquibus aliquam
(t) Do la (ui des ac(Cs ,
�LXXI\'
LXX V
pecuni a lll ueirc ill au t se a li cui ucl aliquibu s dchcrc
a liquid aut se uel bona s ua oLli gasse ex aliqua
iu sta e t hon es ta causa c t in eo ins trum e nto con lineatur ips ulll coo fit e ntem a ut in s trum ento se uel
b ona s ua ob li ga ntem r e nun ciasse excepcioni nOn
num era le pecuni e u el rei non hab ite ue l recepte
seu aliquid aliud hui c r en un ciacio ni equipollens
tale in strum entu m si tamen n on ui ciatum non abolitum non can cellalum nec in prima fi g ura uituperatum appareat ratum e t firmum a c uria Mass ili e
in ui olabi liter habea lur in o mnibus capituli s in ipso
in s lrum ento contenlis inter illas uidelice t persooas
el successores ea rUiIl inter quas erit in strumentum
confeclum sed el u ltime uoluntates sic scripte sine
ali a in sinu acio ne probe ntur per ipsum publi cum
ins trumenlum e t ualea nt in omnib us capitulis ib i
contenli s quo ad perso nalem e t realem ac li onem
quem ad modum superiu s di ctum est in ce teris inslrum en ti s et si qui s agens in·strumenlum huiusmodi per se produxe rit nu ll a ex cepcio macedoniani
uid elicct uel co nsimil es nec a li a qu elib et allegacio
ex parle rei in contrarium admittatur excep lis excepcionibu s infra scripti s uid e licet ut contra ullima m uolllnta iem sic scriptam ob ij cere et probare
li cea t quod ea que ibide m r epe rie ntur scripta fu erunt a co nditore illiu s ultime u oluntatis pos t 010dum reuocala sed el contra in slrum e ntum obligatorium ex cau sa quacumqu e salu o eo quod infra
de termio abitur de socie tatibu s e t co mandis oppon ere li ceat reo tamtum modo excepcion e m fa lsi el.
pactnm de non pe lcndo perpe tui uel te mporalis e t
solu cionis debiti in so lidum ue l in partcm uelliberacioni s se u satisfactionis cniu sc umqu e Inca solucion is uel liberacioni s e t compcnsacionem a lterill S
debili propter que si probala fu erint iud ex uideat
reum merito in parlem uel in so lidum abso lu e ndum .
Prelerea li eet in in strum ento renun ciatum
fll erit excepciooi non num e rate pecuni e uel non
hab ite seu reeeple s i ta me n l'e us perseueret nega ns
ea qu e co ntinebunlur in in strum ento fui 3se sibi
lr"adila in so lidum u el in pa rtem uel ali as eo DOmin e sa li sfactuLll nonob stanl e renun ciacione a se
facta aud ia tur reu s ita uidelicet ut ab eo prius
pres tito ca lumpni e iurarn e nto as tr~n ga t curia agenlem qui utitur in slrum e nto iurame nto u erita ti s ue!
credulitaLi s prout magis uid erit ex pectire c l si ac lor
post sacra men tum asseue racio ni re i cO ll senserit
cl'edatur ei con tra in s trum e n tum et re us in qUiln tum
iudi ci ui s um fu e rit abso lu a tur .
Sane ne excepcion es s upradi cte preter co mpensacio ne m quas contra in s trumentum dixirnus
adrn iLLe nd as ca lu mpnijs ui a m aperi anl. S tatuimus
quod ni si a die qua opposit e fu e rint OUln es uel a liqu as ip sarulll aut a di e in qua aclor e ffi cacite r pecierit sente nciam nichil noui pos lea de facto adelens propone ndo uel probanclo infra lrcs menses
cas rc us probaue ril ex lun c si bi omnis ull cr ior
..
"
.,
�•
.' "
r. XXV I
I.XX" "
dilacio d enege lur ac lo l'c hoc pos tulanl c c t nis i infra
ill os tl'es me nscs l'e us a liquid p ro ba ue l'it de opposi li s salLim pel' unum tes lem propter qu od iud ~x
possit pres ume re dil acio nem ull e,'i orem sin e calumpn ia pos tula l'i a li oquin ut di ctum es t de negabitur ei iud ex dil acio nem ulle ri ore m e t l'oum ad
sali sfacie ndum co mpe ll a t pe,' se nte ncia m si tam en
sibi ex propos il,is e t proba ti s uid ebitur co ndempnandu s,
prople r qu as 'lclore m du xi mus s up el'iu s l'epell cndum di ctu s actor res titu a t reo ue l ci us s ucces.o ribu s iuri s a ul rei rem uel pecu ll ia m sibi a reo
so lula m ue l lradita m cum om ni dampno e l grauamin e e l sllm plibu s q ue int erim rcus sus ti nuerit
et ter'tiam pàrte m in s up er qu an tita li s ue l rei so lul c
se u c iu s extim acioni s. E t pe l' toluOl illud tri enniu m
probaciones re i e t s uccesso ris eiu s s upe r bijs prob are uole n tis ex o ffi cio curie d c pl aoo aud iantu r
et scr iba nlur pe ,' no ta riunJ pub lic um cita lo tamen
actore e t cer lifica to p l'iu s qu id et qualiter ubi l'e us
proba re uolue rit con tra ipsum et p robacioni bu s
eiusdem acto ris ex o ffi cio cur ie sim ili ter io conLrarium si actor pecier il a udieodis,
Si Lame n la pso s pacio predic lo rum lrillm mensium aclori pe le nl,i da re tur d il acio a iudi ce ad proba ndum in eo casu inlra ean dem dilacio nem da lam
actori li ceal e t reo p,'o b ure s upe r excepcioni bus
de qu ibu s co ncess um es t e i pe l' ho c s la lutum s upra
prope infra lres me nses s upra di clos.
Et si appell a ue rit cond e mpn a tu s ca usa appellacionis in boc cas u infra LX <li es continu os fini atur ni si per curi am s le le ril e l si fu erit confirm ata
reus solu ere co mpella tur .
•
"
Quia la men l'eus in boc gra ua tu s uid e tur qu od
sibi legitim a di lacionum tempo ra d enegenlur slatuimu s qu od Ilbi l'eus pel' curi am ad sali sfaciendum
in fo rm a predi cta coge tur aclo r reo yd onee caueat
antequ am sentencia m exequ cio ni mandetur ad
a rbi trium cu,'ie q uod si l'e us uel s uccesso r eius
infra tri ennium prox im e tun e s ub sequuturum logilim e prob a ue rit a liquid d e predic tis excepli onibus
Cum ue ro compensacionem l'eus obiecerit
ea m a d ie qu a obi ecit in fra d uos menses probet
ali oquin in aliud iud iciu m pel' mod um agendi ius
suunr sibi in legrum reseru e tur e ll ~ p s i s illi s d uob us
mensibu s iudex non di[era t fe rre scnt enciam,
Si uero opposila co mpeosacione in principali
ca usa opp onens pos t pred ic tos duos menses uiclus
per sent enciam appe ll auerit no n adm it ta tu r pretex ll1 illiu s obi ecte compensacio nis appell acio nec
pros il sed ea nonobs tan le execucio ne ma ndelu r
senl encia salu o lamen in hoc casu opponenti compensacionem iure s uo per modum agendi in alio
iud icio .
,
,
.'
�"
"
LXXY III
Si a ule m in prin cipali causa non fu e rit obiecta
compe nsacio li ceat appell anti ea m opponere e l probare in appellacione infra tres me nses e t non ultra
a die inlerposile appell acioni s,
Verumplame n si nequ e in prin cipali lile neque in appellacione abiecla fu e ril co mpensacio sed
fort e iu execucion e sent.en cie opponalur execucio
predicta per hoc non impediatur sed iu s s uum ei ut
s upra dic lum est in "Iio iuùicio reser ue tur ,
,,
,,
"
'
Verum quia socie lales e t coma nd e pluribus
s ubiacent peri culi s in e is s pecia lile r du x imu s statu endum quod qu amui s produ catur co ntra reum
publi cum instrumentum li cea t ni chil omiou s l'CO
premissis non obslanlibu s oppollere et probare nOIl
solum infra Ires menses sed eciam infra legitima
lempora excepcio nes is tas scili ce t de amissione uel
d e ob lacione co mand e u el socie tati s uel de fractul'a
uis uel na uium in quibus portabantur el huc intelligimus de co manùi s que pe l' mare p orla ntur uel
per te rram extra ciuitalem Massilie el id em di cimu s
de u endi cionibu s uini quod portatur ad fortunam
Dei et ad us um mari s,
1•
•
Quod autem dic lum es t de so lu cione uel rcmissi one debiti pactiu e de n on pe tento opponend is
et probandis sic delerminamus u id e li cet ut si si t de-bitum C sol. tantum uel infra po ssit probari pel'
unicum les le m c um sacram e nt o parli s ut dix imus
supra s ub illa rubri ca d e probacione per unum testem uerum a eenlum sol. s upra usq ue ad XXV libras possit probari pe r du os tes tes e t a XXV libris
supra usqu e ad cenlum librorum per tres tes les e t
a C libri s s upra per V les les fid e di gnos qu a nlec umqu e fuerit quantitati s ubi sa ne tres testes aut V exigi
dix imu s s ic in te lli gimu s q uod si co n tenda tur de faclo
aliquo quod in Mas sili a uel eiu s te rrilori o factum
fuerit duo ex illis tes tibus ad minus sinl de Massili a
ali oqu in pe r alios nequ ea t co mprob a ri si qu es lio
est inter ciu es ue l inler ciuem et ext,'a oe um,
Si ue ro inle r exlraneos ulrinqu e sit qu es lio
possit eciam pe r extraneos com probari ceterum si
co ntra in s trum entum nol ar ij Massi li e excepcio falsi
obij cialur nullu s tes tis ex tran e us adrnittalur ad
fal sitatem in s trum enti prob and am ni si in ipso in strum enlo tes tis scriptus fu el'it tun e enim quamui s
sit extran e us eum diximus admit,te ndum ,
Omnia uero que superi us co ntin enlur sicut in
maribu s sic in feminis uolumu s obseruari adeo quod
nec lueri se possint contra in s lrume nlum b e nefi cio
uelleyani ho c ta me n saluo qu od si qu a mu li e r pro
uiro suo se uel bona s ua ob li ga ue ril pro re uel pecuniario d ebito quali cumque eciam in publico in strumenlo nichil preiudi cet, mulieri nisi testibus uel
confessione mulieris scripta in illo in s trum ento probau erit credilor rem il'sam siu e pecuni am si ue deb itum fore u e,'s um in utilila le m ip siu s mu li eris uel ni si
,
'.
�Il
LXXX
LXXX I
ipsa iuraueriL corporaliLer ad sancLa Dei cuangelia
se illud debil.um pel' so lu erc uuL se non ueoire Co ntra
obli oacionem
suam uel aliud reli gioni iuram enli
o
equipoll ens in quo cas u prop ler iurame lllu m eam
effi cacitcl' leneri decern imu s eL ecia m houa sua
om ni a dotalia et non dOlalia si la men bona sua
eo no min e ob liga uel'il., Sed e t si rem aliqu am im-.
mobilem uel mobi lem dotalem uel non doLalem mulier sola uel cum marilo ali e naueriL e t co ntin ea tu r
in in slrum ento fa clo pel' manum notarij huiu s ciuitali s quod muli er sponle ali enauiL se seu ob li gauiL et iurauit non co ntra uenire ratum e t firmum
habea lur nec poss it probare muli er se fui sse deceplam uel cOlllpulsa m.
iudicis uel arbilri pres um atur probatum in scriptis
ex quo inde app aru erit publi cum in sirulll entum . Est
"utem sciendum qu od an ll ODomioi ce in carn acioni s
cunente M' CC· te lIo prit.li e kal. fehr . ex istenl r Domin o Lantelmo Prealooo potes tal e Mass ilie ca pita
miuisteri orum illiu s a noi fecerunt statui in co nsilio
geLl erali e t in hoc statuend o qu od infra sequ itu r
co nco rd auerunt co mmuniter in cO Llsilio generali
tam capita mini steriorum quam ce teri co nsili arij ut
statu eretur eL pro slatuto seru are tur capitulum
cootinens bec uerba quorum tenor talis es t ut ecce.
Ad hec presens ca piLulum se u slatutum ill
omuibus negocij s in Lelli gimus ex quacumllu e cau·
sa uel conlractu nominato ue l inll omi nalo descen ..
danl salui s tamen minoribu s Lam maribus quam
feminis el alij s omnibu s per so oi s qu e res tiLu cionis
priuil egio gaud ea llt iu re suo pleno e t integro
circa resLitu cion is benefi ciulIl cum se lesos cognouerint prou t de iure fu e ri t imp lorandum.
Item decernimus quod omn e debitum quod
ex ca usa licita debeatur super qu o fac ta erit ca rla
uel nota publi ca pel' manum notarij habentis authoritatem officij tabell ionatu s a co mulli Massilie in
scripti s celeb ratu m pres umalul' omn i qu es tio ll e remol a et simi liter omnis se nlencin e t mandamentum
Capitol (Il qu e a carla de nolari non pu esca
hom dire mais causas so es asaber 0 qu e sia pagals
de deutes 0 qu e la carta sia falsa. Et si per auentura dezia hom un a d' aquestas causas a la carta
aquel qu e seria uencul z paga 10 ters de iu sLi cia et
tota persona que aia pres mandam enl 0 qu el pendra pel' adenant de pagar alcun deul e a cert lerm e
o qu e nes osera pel' adenan t co nd empnatz pel'
iu ge per se ntencia 0 per mandamenL laqua i se ntenci a sia confermada per traspassament de temps
o per sen lencia d'app ell acion 0 a laquai se nlencia
non sia conlredig ny Appell at qu e si non a paga t
al lerm e qu e pag ue XII den. de la liura de juSlicia post tornera deuaotj uge.
(1) Ce passage, écri t en catafOll ou dans la lau(Jue du temps, la
laTlgue TamOUl!, es t , ainsi que les pages sur lesquelles est tra,uerit Je
statut, d eve nu presq/le illisible. L'obUtération se {ait principalemen t
remarquer clans les U{Jnes 'plf$ nous reproduisons ici.
][J.
2'
P .\I\ 1'tE
(j
:
..
,
�UA.PUT XVII.
De instrll'lnentis (actis pel' paganwll de putco ratis
ha bendis CI ) .
= gC
I 1TATu'M US quod omnia in strum en ta fac ta retrorsum in Massili a a p"sano de puteo e t scripta ab
eo in form a publi ca ila firm a sint et ualeant sicut
firma sunt e t ualent ali a in slrum enta fa cla per
notarios publicos Mass ilie et hec loc um hab eant
in predicti s cartis omnibu s scrip tis ut diclum es t
a di cto pa gano qua s tam en ill e fec it in Ma ss ilie
lem pore potes tari e Domilli Carneuarij de Oze no
lun c potes tati s Ma ss ilie. Et de quibu s ca rtis noIe
sunt uel inu eoireol.ur scripte in ca.'lularij s comuni s Mass ili e uel qu e s unt in l'os e di cli co··
muni s et sirniliter ca rl e senl ell ciarum et auth ori·
lalum prolalarum uel inl erposil arum a iudi cibu s
Mass ili e sc ripl e a diclO pagano pel' ind e ualea nt ut
de alij s s upra diclum es t quamui s for sitan ind e
non inu enireotur ut diclum es t 1I01e earum .n
dicli s cartularij s .
·"
(1) De! aeles {ailS pa." lill paysau . ou sujet d'ut! clJalllp ,
�uJt.PU·.l' XVIII.
•
De cart-is confessionis et Tecognicionis docium
acceptarwn uel ec'iam debitarum cuilibel P ),
'.
•
ulomn es ma l'iti le ncao turuxoribll s
sui s a ul propiuquis ea rum qu and ocumqu e a b eis
uel a sa niori pa rle eo rum l'equis ili uel inlerpcll ali
crunl face re in s lrum e n lum ue l co ncedere co nfess ionis e l recogni cio nis c1 0cium qu as ipse mari lus uel
alius uel a lij pro e is e l occasio ne qu a rum docium ipsi
mari li le ne nlul' inde uel leoea nlur quando cumqu e
ab uxo ribu s s ui s ue l ab a lij s habu e l'int uel habebunt
pel' se lI el pe l' a lios a ut pe l'cepe runL El qu od hoc
facia nt illi uel illi s a quo uel a quibu s pro quo
uel pro quibus doles ill e da le fu e l'unl uel so lule
uel a quibu s dicti marili eas hab uerunl uel habebunt uel pel'ceperinl a ul b Cl'cdibu s uel s uccessorib us illol'um el similiter eciam alijs quo ru III ex
hon es ta causa summalim e t sin e libell a co ns titerit
uel constabit curie Mass ilie inle l'esse fi eri inslrumenlum supl'adi ctum ide m di cimus in palre et a UQ
mONST IT UI MUS
..
(t ) Des chartes de confess ion et de récoytlilioH des clots , accc paes
Olt
tn dme du es à qlle1'lu·un.
.
'
�L:\XX \'I
•
••
mariti qui dotes eas rece perint qu od si facerc nollent di ct.i mariti lI el alij propc di cti tun e ad fa.
ciendum a curi a pel' orfi cium eciam sin e libell o
co mpelt antur ni, i mariti di cti uelt ent super eo in
iure co ntradi ce ndi in di cta curi a legitim e persistere. Quod alias diximus de recognicione di claru m
docillm fa ciend a uel in cartand a sic inl elligi uo lumu s quod similit.er extima cio ues tim eotorum et
lectorum et pann orum qu e et qui daotur desponsati s un a cum dole qu e co nsistit in inoum erata
pecunia comput etnr et instrum ent o di CIe recogoicionis similil er app onatur .
li em simili. modo staluimu s qu od creditores quibus unquam aliqu e perso ne sunt uel erunt uel fu erunt obli ga le qu acumqu c de ca usa uel occas iolle et
aliquid ind e uel ea oceasinne so lutum es t uel dalum
e~ t uel fu erit fuitu e retrorsum a qu oc umqu e di ctis
credit.oribu s aut alij uel alij s pro eis ipsis ratum habentibu s qu an tacumqu e sit uel es t. uel eri tsiu e so lida
siu e parti cul ari s sit ill a so lu cio lI el dacio quod ipsi
creditores aut qui aliqu os in de habent aut habebunt
obligatos teneantur di cti s debito,'ibu s aut eorum
heredibu s el eciam illis omnibu s qu orum ex qu acumque ca usa iusta potes t uel posse t qll aud ocumqu e interesse facere uel co ncedere aut faciaut et
co ncedant cartam publi cam co nfessioni s et recognicionis so lu cionis uel dac ioni s aut sa ti sfactiollis
ind e sibi ut di ctum es t l'ac te ex pensis tamen illius
lI el illorum qui eam ca rtam ind e sibi fi eri po stu-
labunt uel habere uolent allt si di cti s petenlibu s
pl acebit simili ter h oc id em in curia Mass ilie co nfiteri et tun e ill a co nfess io in cartul ario curie rediga tur si iltud di ctus pos tulans uel peteus fi eri a
dicta curia postulabit,
Itemque simili modo fa ciat uel con cedat muli er
quelibet cartam confessionis uel recognicioni s dotis
date uel solute pro ea ali clli uel aliquibu s aut
cum ea ei uel illis qui pro ea se daturos uel solutnros illam dotem co nu enerint uel ind e se obligau eriut et eo rum successo ribu s uel alij s eciam
uniuersis qu orum ex iu sta causa inleres t uel interesse potes t dictam cartam uel confessionem
fi eri . Et ad hec supra dicta facienda teneatur di cta
curia compelt ere et compellat per offi cium ut supra
de mariti s dictum es t et eos supradictos qui ea qu e
sup,'adicta sunt nollent facere uel compl ere et similiter idem fiat de Il eredibu s uel successo ribu s mal'itorum ac creditorum et mulierum earumdem predictarum sup eriu s si predi cta lI el aliquid eorum
confitebuntur uel credent Ili s summ atim per orficium a dicta curia examin atis prestito inde a prt!dicti s iuramento calumpnie esse uera.
1 1
1
..
'.
,
,.
�CAPUT XVIIII.
Pl'O qua quantitate usure adiudicentul' "' ).
~RESENTI con s lituto firmamu s ul
omn es iudi ces
curi arum Massil ie te nean tur qu od non co mpe ll an t
ali qu em lI e l a liquos ad solue nclum usuras crediloribu s seu co mdc mpn e nt ultra lres de na ri os per lib .
ad racion em men5is e t qu od omn es di ctos credilores con lentos esse faciant e t co mp ell anl dicta
quantitale us urarum di ctarum quod quid em locum
habere uo lumu s in illis casib us q uando aliquis
cer las us ura s alicui se datul"Um promittit se u conuenit. Et si qua pena in dicti s cont.ract.ibus oppo sit.a
fu erit. r e dig atur ad formam dicta rum USllrarum et
eodem modo eadem iudi cetur .
Huic cie nouo addim us qu od mortllo debitore
qui tenebatur prestare dictas us uras seu e ra t ohligatu s in huiusmodi us uris seu pe nis so lu endi s stalim ces5et curs us us urarum e t pen arum s upradi cta-
(1) }Jour quelle qua /HU é les UStfl'es serOllt ojUIIléeS .
,
,
�•
xc
..
""
,
.'
•
Il ,
,'um ita qu od pro tempore cu''l'ènt.i pos t morlem
ùicLi debit,oris heredes debitori s uel eiu s bona non
teneanLllr nec llomiu e usurarum uel penarum huiu smodi nec aliquid adiudi ce Lur pro di cto tempore
co ntra heredes dic ti debilori s uel contra aliquas
perso nas que pro dict.o debiLore se obli gassent. El
hec supradicLa iolelli gimu s nisi pos t Il10rtem dicli
debitoris esse L fa cla renouacio di cli debiti cum
predictis heredibu s nel alij s pro eis cum repeticione predictarum usurarum uel penal'Um ,
",
C"'PUT
x..".
De scntencijs execuà oni mandandis
(1),
ONSTIT UU' US ut si aliqu a perso na co nLra alium
in cu ri a Massilie causam aliqu am habu eriL uel
habebit et seule nciam ind e lata ibidem fu eril curi a
Len ea~ur senleocia ill am bo na fid e eL sin e fraud e
exsequ cioni mand are in bonis eL de boni s co ndempn ati lapso Lem pore erit in senleneia ipsa prefi xum eL si nullum preGxerit Lun c infra qu a tuor
menses sentenciam exsequ a tur nec licea t iudici
eciam ulterins tempore in co nd empn acione staluere sed usqu e ad tempus predi ctum poss it staLuere lerm inu m in perso ualihus acti onibu s ubi li s
suo mart e di sc urrens pel' se nLe nciam uel mandamcnt.um iudi cis cui parLes se supposuerint fuerit
Lerminata, Qu od si ab inicio super debito Dulla
eontrouersia refertur tun e iniuncti onibu s faciendis
iudex te rmillum sta t.u aL seeundum form am eapiLuli sup er co ntio etur sub titulo qu aliLer debitores
cogendi sunt ad so lueodum , Et hec exsequ eio fi at
ut dictum es t nisi cum senteoeia dic ta pel' appellam
• ,.
( 1) De l'e,xécu tion des se ntences.
t
' ('
�XC II
cion em fu erit et man cbit suspensa uel aliter l'CUOca ta pel' in intcgl'lllu res titu cion cm iam pelilum
antequam exseqll cio predic ta fl eri petetll!' lI el alio
iusto modo an le pelitam exsequcion em fuerit reuocat a.
C~PUT
Post fa ctam autem execucionem beneficium res·
tilucionis in integrum si competit non negamus,
Decern entes similiter quod si qui litigantes uel
causantes in di cta curi a sup er ca usa prin cipali
uel appe\lacionis lite co ntes tata uel non conteslala
se snpp oncrent mandameuto uel mandamentis
dicle curie uel eciam. qu arumlib el ali arum personarum que tamen de iure uel co nsuetudinibus
Massilie inde ualeant arb itrari uel cogncscere
aut ind e alias com pon ere quocumque modo fiat
exequcio ut di ctum est supra et in om nibus his
casibu s seruetur ordo exequcionis in rebus mobilibus et immobilibus et in hostagijs et alijs secunduill
formam i\lius capituli generali ter deceroimus qu od
contin etur supra sub i\la ruhrica qualiter debitores
cogendi sunt ad solueodum .
1
1
,
Il
•
De appellacionibus
(1).
equum est ut iudi cis sentencia perperam lata uel iniqu e subsi dio appe\lacioni s per inuocacion em superioris iucli cis corri gatur et quia
aliqu ando agentibus uel defendentibus non sunt in
promptu omnia sua auxilia ueluli tes tes et in strumenta ct ali a ad defeo sion em cause perlinencia
cumque equum et iu stum sit ius suum cuiqu e tribuere et ubique ideoque authorilate presenti s
capituli dec.ernimu s ut ni si iure scripto aut &Iiqu o
statuto ci uitatis Mass ili e appe\lacio sit inhibita
semel dunlaxat a modo li ceat in eadem causa appellare cuilibet cond empnalo cum reum co ntigerit
condempnari, Et si forle reus in causa prin cipali
fuerit absolutus liceat aclori appell are semel tanlum . Et ho c est si in soli dum facta es t co ndempnacio uel absolucio sup er hi s que petil a emut in
querimonia seu lib ello quod si parte facta fuerit
condempnacio et pro parle absolu cio lun e liceat
IIUONIAM
('1 ) Des appellalio,u .
.'
XXI.
,
,
�,
.
,.',
•
.
XCIV
XCV
actori app ellare ab ea put e sentf ncie qu c el'il
absoluloria et simililer reo ah illa parl e sentCll cic
qu e erit absolutoria et similiter reo ab ill a pal'lc
senteocie qu e erit co udempnatoria et cuiqu e ul
dictum es t semel tantum .
Statll en tes in sllper in uiolab ilitcr obsc l'uandum
ut nem o atiquo modo possit dein ceps unqu am
de aliqua uel pro aliqna ca usa se u lite mota aut
cxaminal a uel uentil ata in curia Massi lie acl aliquem dominul11 uel iucli cem extra Massi liam exisI.entem appellal'e neccausam app ell acion is aliquum
in curia factam quo cumque modo ncqu e suum
uduersarium extm Mass ili am pro ind e trahere qu od
si quis co ntra bo c co namin e aliqu o facel'e presumpserit uel presum et co natu s eiu s Duilius sit
ualoris uel mom en ti .
Ab hac autem co nstitu cione excipimus causas
uiles qu e non excedant summam C so l. reg. COI'.
aut illius qu antitali s ex tima cion em in prolaciouc
se oteocie qllamui amplior Sllmma uellju allLitas si t
petita ut si nu lle petit e siot et in ce ntum facta
fu erit co nclempnacio dllutaxa t et in resiclu o absolu cio nec enirn tun c reo appellare li cebit ni si actor
appell aret primo ut infra subij cilur.
ln hij s euim uilibu s ca usis proxilll e di cti s nemioi
li ceat moùo atiquo interpellare et hoc ni si fOl'le
causa ill a esset ce nsuali s siu e de ce osu atiquo tune
enim quali sc umqu e sit causa ce nsus l'epulelur
esse maiol'i s estim acionis C so l. quocl iode li ceat
ut de alij s causis ul di ctum estappe ll are hoceciam
excepto quod si iudex pro parte reum co nd empnauerit et pro parte abso lu el'it ex quo alt el'a pars
appellauerit. a capitul o sentencie co ntra se lale licea t aduersari o appell are ab allero capi tul o coolra
se facieu te qu am uis infra summam C. so l. co nsislat uerbi gracia si petit e fu erunt XX lib. a rco el
in XVI lib . fUCl'it co ncl em pn atus in qu atu or ab solutu s si l'eus app cllauerit a co ncl em(Jll acione XVI
lib. li ceat actori appell arc ab ab so lu cionc quatu or
lib , et similit cr in cas ibu s uniu cl's is.
Ill e uero qui appellauerit uel appellarcL leneatur iD cipere causa m app ell acioDi s illius infra
meusem a clie qua appell auerit computandum qui
mensis iDtelli ga tur esse lri ginta di erllm et similiter
pars app ellans teDeatur uel debeat causam ill am
app ella cioni s exerce l'e et qu aulum in se el'it fioire
infra sex men ses con tiouo s a tempore et dic appellacionis facte numerand os et iudcx appellacionis uel iudi ces constituli ad eand em ca usam audieDdam ex aminare et termin are leDea ntul' si eis
iode liquidum erit et hec fiant nisi iu sto impedimentoremaneret autpartium uelcurie uoluntate qu e
imp edim enta predicta iu sta sint nec ne sit in prouisione et arbitrio iudicis uel iudi cum qui io causis
predictarum appellaciooum audi endis et termin andis presidebullt.
Ab !toc tamen spacio sex men"i um eXClpllJ1US
�XCVI
casum ilium specialem co ntentum supra iu statul o
de 6de instrumentorum ubi prccisius tempus uidelicet spacium LX di erum specialiter est statutum
ad 6niendam causam appellacioui s .
Sed quia supra prop e racta es t men cio deiuslo
impedimento quo iuteru eni ente causa app ellacioois forsitan infra sex menses non finiretur uolumus
ut iuter ali a iu sta imp edim enta intelli gantur ferie
quecurnque in ciderent siu e solempnes ob diuinum
cultum introdu cle siu e ru stice que causa uindemiarum consueuerunt in bac ciuitate uoce preconis edi ci seu qu ecumqu e alie feri e uoce preco nis
edi centur et liceat iD cau ~a uel ca usis appellacionum liti gantibu s noua argum enta et probacion es et
instrumenta et alia ad ca usam fa cientia iDducere
eciam uel prohare.
C~PUT
XXII.
]Je expensis in causa appellacionum et causarmn
principalium restituendis capitulum (1J.
.
-_ o ~
•
~ENERALITER
co ns lituimu s ut si appell ator a
causa a qu a appellauerit ni ctus fu erit ex pensas
curi e et conueniencia hooo rari a siue salari a aduoca torum scriptori s uel scriptorum curi e et ali as
quas proind e di ctu s ui ctor fece rit uel dederit so lu at
aut redd at ui ctu s ui clori predi cto ue l alij pro eo
petenti qu e tamen legitim e uel co mp etenl er racle
essen t uel erunt a ui ctore facte uel ali o seu alij s pro
eo uel eiu s nomin e .
Statu enl es sim ilil er quod in omnibu s ca usis
in curij s Massilie pen deotibu s et alij s deinceps ibi
exam iD ali s ui ctus uictori in ex pen sis cO Dd em pn etur secundum iuri s ordi nem uel legum oisi quia de
iure legali se potest uel poterit eXC lI sare.
{i l lJes dé penses dlwant é/rc restit!ltes clans la cat/se des nppels
"
et ca llses lJri11 Cipales.
][f,
,
,
�XCV III
Et predie tas si quide m expensas petilas tamen
a nl e sente ociam ue l pos t infra men sem tri ginta
dierum utilium quas oceasione predi etorum dicla
euria eognoue rit ue l eognoseet infra di ctum tem pu s
et prooun eiabit fore redde nd as ui etori a uicto
dicta cu ria tenea tur ue l e iu s iudiees ex officio suo
u el debcaot fa cer e redd i uel so lui ut di ctum est
infra men sem predictum ex quo super prem issis
qu es ti ouibu s prin cip alibus uel appe ll acionibu s lala
fu eri!. sentencia dirftnitiua eciam si ui ctus appellauerit uel restitu cionem pecie rit.
\
,
",
(JAl-UT XXIII.
De pignoTibus eius qui obtinuerit
restituendis
HI
causa
(1).
~®t><-<+-
~RD J NAMUS
presenli capitulo quod si que
persone in curi a uel curij s Massili e a liqu am habuerit co ntrouers ia m siue ca usam et in ea controu e rs ia sente ncia lala fu e rit pa rs illa qu e in solidum obtiouerit niehil curi e iu s licie nomin e tribu a t sed pars uie ta X li de n. pro libra nom ine
iusti cie so lu at de qua s upra dix imu s in capitula de
pi gnoribu s curi e daodi s.
Si ue ro neutra pa rs iD so lidum obtinuerit ut
pol e reo pro pUl' te condempn a lo e t pro parte abSO lul o lUll c l'e us pro ea parl e pro qua fu erit CO ll dempnatu s ius li ciam so lu a t e t aclor pro ea parl e
pro qua l'e us fuerit abso lutu s el hec eadem obseru e ntur in so lidum uel pro rala si post litem
conl e~ tatam pa rl es inter se compos ueriot a li quo data u el tradilo uel so luto ue l eciam si se
(t) Des 9a{JcS qui d oive nt é/rc" rcstÎl l/t$ à celui 'lui a obtenu ga in
de cause.
.
•
,.
�r.
mandato supp onerent curi e uel iudicis eiu sdem
aut arbitro mm uel arbi l,'atorum li te prius in curia
co nles tala ut di clulll es t e t pel' di clO S arbitros
uel arbitratores fu e ril negociullll e rminatum . Que
a utelll di cta sunt de causis in curia lerm inalis ila
ob li nere dece l'llimu s ut lata se nten cia uictu s soluat iusticiam ul pred ix imus quamu is ap pell auerit
et pignora ni chilominu s par l.is utriusqu e remaneant pen es curium pro a li a iu s ti cia ab eo qui
in ca usa appell acionis succubu e rit pel' so lu euda
si uero iofra X dies a senlencia neutra pars duxerit app ell andum ex tune ui clori pi gnora sua libere res lituat cu ria et a ui cto dllntaxa t io formam predictam su am iu s ticiam co nsequ a tur ,
"
CJt.PUT XXII".
])e extimacionibus ab exlimatoT'ibus A'Iassilie
(a ctis perpetuo !'Ulis habendis (1 ).
'.
mAC
prese nti co ns litu cione sancimll s illui olabi lite r o bseru a ndum qu od om nes cx lilllaciones
ab ex tima toribu s comuni s Massili e uel maiori parl e
eo rum et dacion es in so lutum a ulh oritate curie
prout mo ri s es t fac le ho c lI squ e uel que fi ere nt
in poste rum rate e t in co mm ote secundum quod
dicti ex timatores eas fece mnt uel fa cient ab omnibus haheantur et curia co munis Massi lie teoeatur eas obser uare io corruplas el fac ere obseruari
reserualo lamen inlegre iure s uo tam uuicuique
ill omm ùe boni s quorum di cte extimacio nes uel
in so lutulll daciones fac le s uol uel fi ent qu am
ec iam uoi cuiqu e cuius inleresset si uelil allegare
uel di cere infra a ODum t.antum a die ex tim acionis fac le co mputaodum lI el clacioois in solulum
( 1) Dos eslimatiotls
'JIÜ
.
..
'.
..
doivent /llre (aites par les estimateurs.
di) JlIarseilio et pc/·p élllcUcme nt admises.
. .,
1
�,
Cil
qll od dic le d acioll es in so lulliffi u el ex lim acioncs
a predi clis ex lim a loribu s faele fu c runl conll'a for. mam sta luli Massili e lI c l co rrupcio L1C ipso rum extim a lorum inle ru e oi e nle uel qu od in sit de cepcio ultra dimiam iu sli precij qu od e rat lem pore
fa cte exlimacionis e l d e hi s s umm a(im pe l' curiam
cognoscatur ex offi cio e l d e pi a no s i con trouersia refer a tur e t qu od d e a no o di c tum es t obtin ere
d ecernimu s si ù e bo ni s illiu s fa cta s it ex lim acio
uel dacio in so lutum qui sit eo (e mp ore in ciuitate lIfassili e qu od si eo (e mp ore a bsens fu erit
d ecernimus CJu od s i re di erit infra (ri e no ililD liceat e i infra annum ex qu o r edi e rit ex predictis
causis exlimaciooes fac tas lI e l in so lulum daciones irritare si ue ro infra lri e nnium non a fJu erit pel'
se uel pel' p roc ura torem ' y do ne um ex lu nc minime audia lur .
Quo,l a utem dic tum es t io prese nti stalul o
de extim acionibu s e t in so lutum d acionib us rati s
h ahendi s inle ll igimus saluo la me n in predi cli s reb us exlim ali s iure omnium ali a rum p ersonUl'um
d e quarum b onis dicte ex lim aciones non s unt uel
lion essent facle.
0
0
CAPUT XXV.
De actüatis Ricauo el consulibus de lun'ibus
rat-is habendis (4),
,
. ..
,
••
- 0m ONSTITU liII US hoc ca pilul o firmite r obseru a ndum qu od senle ncie late pe r co ns ul es de lurribu s
uel per Ri ca uum eo rumu e iudi ces al iq ue mu e ex
eis lemp o re quo e ra nt ibi co ns ul es lI e l qu o di ctu s
Hi cauu s e rat pOles tas illo rum de turribu s e t mandamenta e t possess io nes e t luloru m daciones a b
eis s in guli s ue eorum uel pe l' a li os offi cia les se u
iudi ces eomm la la seu data ue l ecia m fa cle ua lea nt
el exec ucioni ma nd e utur nonobstaote qu od dicti
cousu les di ctu s ue Rica uus se u eo .."m iud ices ue l
offi ciales di caulur tun c esse exco mmuni ea ti uel
quod null a m iù .. isdicliouem habe rc nt s upe r hi s que
tun c gessel'unt racione illiu s offi cij nec obstanle
cxcepti one nou com petentis iudicis uel n on s ui
salui s tame n a lij s legitimi s ex cll sacionib us q ue
possent iure dici a li as ue opp oni illi s senl eneijs
.
•
o
,
•
(1) ])es actes concernan t l Hcflarul et les Co nsuls, et relatifs aux
"
lotlrs.
'. t ,
�CI"
Il cl ma nùam e nti s puta a ppe ll acioui s se u min ol'i;
c tatis e t hoc in lilibu s pe nd c ntibu s e t ful uris et
ccia m in hi s qu e iam finit a ~ unt lI e l so pila uel
",
cxec ucioni manù ala.
'.
,,
.
,
C&PUT X.,.V ••
Arld e ntes in , upe l' hui c cap itul o quocl id em intelligatur d e ma odati s se u iniun cli onibu s da ti s seu
latis qu e dcb eant mandal'i execucio ni pel' comun e Mass ili e sicuti c t se nte ncie la te pe l' di ctos
co nsu les e t pel' Ri ca uum se u iudi ces eOl'um , Addeutes simi li te l' qu od si aliqua sente ncia uel maodam enta se u iniun c li o lala ue l la tum a predictis
fu e rit ma nda me nillm Il el mancl amen ta ex ecu cio ni
pel' di clos co nsu les uel l\ica uum uel iu clices eorum pel' d aciones rc rum in so lulum de bil ori s al icuin s condem pnali e l idem dcbil or seu co ndempnalu s recup era uerit sin c uo luntaie s ui credi toris
l'es in so lulum daLas pe l' predi c Los al iqu os ue eol'um <Juod id e m d ebitor lI e l condem pn atus a uthol'iLale huiu s cap ituli co mp e ll alu r pel' rec to rem uel
co nsul es solu e l'c pec uni am in qu a fu e ri t condem pnatus secuoclum fOl'mam s talllti Mass ilie Di si uelle t pres lal'e sc u l'edd e l'c pl'edi c tas l'CS qn as recuperau el'it uel in e um pe ru e nerunt sin e uolnu laLe
s ui cred ilo ri s in quo cas u te nea tur ipse uel hecedes c ius facere cUl'La m de c1 acione predicLa rum
r e rum in solutum sec undum fo rm am s laluli Massilie e t h oc capitulu m locum habeat inl e r ciu es
Massi lie tanlum ,
De aclilatis coram arb-itr'ijs 7'Cllis
habendis (I l.
~nEsENTI
co nsliLu cione ordinamus ut peti ciooes e t posiciones co nfessio nis r espon siones et attes taciones s iu e Les lim on ia iam recepta nulla eciam
hab ita s up e r hoc differencia uLrum adhuc uiuant
nec ne les les illi quorum tes tim onia s unl uel
erunt l'ecepta et compos icion es e t trans acciones
co ram arbitris co mprom issa l'ij s am icabiliter electis
siue dele gati s racte e t faciende e t se nLen cie uel
arbilria ab e is uel a b eorum mandamenlo ab assesso re s uo a li quo ue ta bell io ne lata et fere nda
ea nde m hab ea nt firmitatem e t uigo rem ac si in
cu ria Mass ili e eo de m modo d icle uel late a ut fac te
essent a iudice ordinario uel ab alio in dicla curia
delega to r eseruato tamen integro iure legitimo e i
uel eis co ntra quos ea diccren lur uel allegarentur
de r eprobandi s dic tis pe ti cionibu s po sicionibu s
:
t
"
(i ) Des actes (a-ils devan t des «l'MIre.
, ,-
�cv.
CV II
co nfessionibu s respon sionibu s e t attestaciollibusct
produccionibus e Lcompos icionibu s e t tra nsacti oni_
bus sent encij s ue! a rbitrij s si lI olent .
diclUm es t pres ta nd o ind e penam con ue nlam
qu anclo se suppos ue runL uel mi serunt sub a rbitris uel com promi ssarij s suprad icti s.
Et curia teneatur e t d ebea t co mpell e re testes
sibi a liti gantibu s nominatos aut a lij s pro eis ad
t,estimo nium pe rhib e ndum co ram a rbitri s uel co mpromi ssarij s ueri ta tis et similiter te neatur e t debea t co mpelle re arbitros sou compromi ssario s qui
co ntra uolllntatem parcium uel a lte riu s earum arbiLrium uel co mpromi ss um uell ent deserere illud
a rbitrium uel co mpromi ss um ex qu o tam en illud
sponte susceperint non d esere re ni si ind e de iure
poterint se excusare.
Uerum quod supra di ctum de pred ic ti s quod
eand em habeant firmit atem e t ui go rem ac si iu
curia Mass ilie essent fata uel lala a ut data taliter
ualeaut qu od propterea DOn habea t q ui s uecesse
app ell are in ea forma in qu a a diffinitiui s senle ncijs a ppell a tu r d e iure sed aliter li cea t co nd em pnato uel g r3uato sibi s uccurrere co ntrad icendo
uel alite r d e iure ut debebit.
..
Et in s upe r predi cta curi a tenea tur et debeat
mandare execucioni sentencias e t arbitria predicla
non tamen legitim e ut di ctllm es t reprobata simi liter idem per omnia di cimu s l'a cie ndum in maodam ento uel mandam enti s datis uel prolati s ab
arbitri s uel co mpromissa rij s suprad ic tis ex quo
eorum mandame nto uel mandam e nt.is sponte se
suppo suerint liti ga ntes .
Pre terea non obs tantibu s premissis in hoc capitulo pars con tra qu am di c te sente ncie uel mandamenta a di ctis arbitris uel co mprom issarij s data
uel prolata suntu el e runt se ualea t inde excusare
secundum tam en iuri s ordin e m a b hi s in quibus
condempnata uel g rau a ta es t uel esse t ut supra
,.
(
..
�,
,
C.4.PUT XXVII.
QlIod cillis Massiliensis possit uti con tra extranewn in aria iw'isdictione eo iure quo ipse '
extranells contra ciuem uteretur in Massisilia (1),
2
:
9uM
iure et legibus reperiatur ut quod quisque iuris in alterurn sta tu erit ipse eodern iu re
utatur id circo hac presente lege s ta tuirnus ut quicumqu e uolu erit in ciuitate Mass ili e u ti iure e t legibu s municipalibu s dicte ciuitatis pe r se e t in
suurn a ux ilium et iuu amen qu od ipse pacia Lur contra se ecia rn in aliena illrisdic tion e eodem iure e t
l ~gibu s uti quod si ille uel illi qui erunt de ali ena
iuri sdic tion e uel iudices ob tine ntes ali as iurisdicLiones nollent admitterc ciu es Massili e Lam in
agendo quam in defende ndo uti pl'edicto iure et
legibus municipalibu s in ill a iurisdic tiou e et sub
eodem iudi ce quod ille uel illi qui in a uxilium uel
..
, "
(1) De la faculté qu'a t;ll citoyen "de hlarseille de S6 ser!);r contre
étranyer dans une autre }tINsdict ion, du droit dont 1111 étranger
fui-m Arne se sert contre "n citoyell de hfarseille .
11ft
.
:
"
,
',-
�iuuame n agendo e l defenùendo qui sunl uel CrUl\1
sub ill o iudi ce uel iuri sdic li o ne qui uel q ue noll el
admillere ciu es Massi li e in ipso rum auxilium CL
iuuamen si ipsi qui sunl de ill a a lie na iUI'isdiclio ne uellent uti boc iure el legibu s muni cipalibu s
ciuitalis co ntra ciu es Mass ili e null a te nu s audi alltUl'
nec di clis ciuibu s poSS iUl di cle leges muni cipales
in aliquo ob esse, Exceptanles tam e n in hoc el
de boc me rcatores ex tra neos ueni e nles in Massilia und ecumqu e,
Ilem quod hin c relro inu e nimu s inl er alia
s lalula Mass ili e fuisse sta lulum e t hoc ilerum presenti sla lut o repelimus fll'miler ohse ru an dum uidelice l quod ill o iure el co ns ue ludin e quibu s extranea persona uel ciuitas uellocus uel cu ria ulereluruel qu e se ruare nt co ntra ciu e m uel ciu es uel
co mun e uill e uiceeo mitali s Massili e in a li ena iuri sdiclion e ead em iura el co nsue ludin es in ciuilaIe ui eeco mitali Mass ili e ohseruenlur co nll'a illas
perso uas ex ll'a neas e t ciuilales e l loca et cUl'ias
pro ciuibu s di cle eiuilali s Ma3sili e e t pro com uni
Massili e ad eo rom 'ciuium Massili e el eomuais
Massi li c utilila tem ta m in iudicij s qn a m exl ra iudi eia et iu curijs Massilie e t ex tra e t hee loeum habeant in om nibu s causis e t negocijs que de cetero
in curij s Massilie uel ex tra curi as mouerentur au t
que adlluc ibi pend e nt.
C,,"PUT XXVIII.
Ne aliquis ciuis Jfassitie recipiat aliquo titulo
possessionem aliquam sub tali condicione qllod
alibi respondere tenea/ur pretel-quam in curijs
cOlnunis il'Iassilie (l),
~TATU IMUS
d ein ceps obse ru andum qu od de
Ct)tero null a perso na de ciuita tc Massili e uel eius
distric tu recipiat titulo ue ndicioni s uel acapli
seu alio quocumqu e modo aliquem honorem se u
hon ores uel possessio nem se u p05session es ab
aliqua perso na publi ea uel priu al,a seu a b aliquo
uel eoll egio reli gioso s ub tali eo ndi eione uel paclo
quod de prediclis honoribu s seu possess ionibu s
tenealur alihi respond e re Di si in curi a uel curij s
comllni s Massi lie seu iudi cibu s earllmd em curiaJ'um.
Sta tu en les in sup er quod s i de prediclis uel
aliquo prediclorum d ein ceps aliquis no ta rius no(1) De ce qu'ml citoyen cie Mars eille pell t rece voir, SOI/S qu elql/ o
ti' re , Ime possession à une co,ld itio,l telle qu' il so it fenil d e répon.
lire aif(eur.( 'lue d evant le s tribunau x d e la
co mJ1Htrlf.l
d e bfa.rseille.
�f.\: "
tam seu in strum e ntum feccrit qu od no ta e l in strum e nlum inde faclum de pre di cti s null am habeanl aulh o rila te hllill s ca pillili firmital em el pro
infecti s habeantur e l ille uel illi qui predi c las possessioues ul supra di cilur recepe l'int et not arius
seu nOla rij qui no ta m seu cat'tam fecerint de predicti s qllilib e t predi clorum in C solidum regalium coro nalorum da ndi s e t so lu e ndi s comuni
Massili e puni anlur n omin e pen e predi c ta possessione ni chil ominus sa lu a e l re te nta po ssess ori predi cto.
,"
C"'PUT XXVII ...
Per quos nolarios fieri debeant instrumenta possessionllln sitarum in cillitate llicecomitali
Jlassilie et eills territ01'io et ubi de eis agi
debeat (1J.
mUON IAM dig num es l uui cuiqu e patri a m s uam
seruare maxim e ab his qui s ubdole iuri sdic lionem
Massilie e n e ruare nilunlul' id circo hoc presenli
statuto firmiter ualiluro s laluimu s qu od nu!lu s
ciui s Mass ili e uilie ui cecomita li s nec eciam de s uburbij s ad di cta m ciuita le m pe rlin enlibu s a modo
terras emat uel emi faciat in lerl'ilol'io Massili e
siue in a caplllffi seu in emphiteosim l'ecipiat siu e
ex empcione uel in solutum d ac ion e ue l extim acion e u el ex a li a qu acumqu e ca usa de qu a uendi cion e e t acapto \l ei in so lutum d acione uel
exlimacione fi e ri deh eat in s trum e ntum nisi in strum entum illud fi a t et fi eri debeat per publi cum
notariUDl ciuita tis uille ui ceco mitalis Massi li e. Hoc
(i ) P ar quels notaires doiven t elre dressés les ac tes des possessiotl!
situées dans la v ille v;ce - comitale de JJfarseille el darlS so n terr itoire .
III.
,.
:
"
�<:X IV
,"
id em di cimu s in parcionari o siu e facherio colono
seu emphil eo \.a , Et qu od nullus notariu s sub pena
officij sui sit ausus appOLl ere s iu e ex pacto CO Lltrahencium hoc di ca tur uel all o modo quocl de re
empta uel in acaptum seu emphil eos im accepta
se u ad parcionari am coloni am rece pta debeat liti gare uel ·cau sam du ce re sub domino Rei C~i
census ex ea re uel ca non pres tatur uel porll O
rei sed si de re ipsa empta uel in emphil,eos}ln accepta qu es ti o mouca lur in curi a uill e ui ceco milalis
l\I assili e debea t agitari et uentil ari nisi forl e parles
de preùicla co ntrouersia in arbitrum uel arbi tros
compromitl ere uell e nt qu od li ceat eis et si forle
aliqui s notariu s qui non sit de uill a ni ceco mitali
Mass ili e in strum entum emp cioni s uel accapli feceri t in quo in strum ento ex pacto uel ex uoluntale
co otrahencium iurisdi clio uilla ui ceco mitalis Massili e diminu atlll' lI el eneru etur nola rin s ill e qui cumqu e fu erit ab inde in anlea in uill a ui cecomilali
Mass ilie nec extra Mass ili am inter Mass ili enses non
possit lIel ualea t uti officio se u benefi cio notar e
nec slaoiam face re in dicta uilla uicec omilali et
"
si forte aliquis ciuis Mass ilie , uille ui cecomitalis
uel de suburbij s a modo pro aliqu o co ntractu empcio ni s uel acca pti uel parcionari e co lonie ex uoluntale uel ex paclo suhi ece ri t ,sc iurisdicti oni
lI el iud icio dom ini Rei ila qu od ex pacto uel uolunta te debca t liti ga re uel lili gel pro re empta
uel in emph iteosim rece pla siu e ad facheri am uel
ad parcionar ia m co loni alli puni alu r pl'O qu alib cl,
ex\'
ui celiti ga ncl o u,", rcspo nùc ncl o in XXV lib , reg,
co ron, cuiu s pe ne meclie tas accusan li et altcra
med ielas cUI'i e Massilie ap pli ceLllr cL si forle aliqlli s ciu is Massili e uille ui ceco milalis uel de sub urb ijs ad di ctarn ciuita t.ern perLin enti bus ab ali quo
domio o Rei occasione uendi cionis uel accapLi uel
parciooa rie laudirniurn i'equi sierit. nolencl o so lu ere
suurn Lrezenum eL di cLu s domiou s Rei pred iCLulU
accapLum uel uendi cionem lauda rc nolu eriLel suum
trezeo um r ec ipere !lisi emp lOi' uel cm phiLeo la
uel facheriu s ex pac lo promi se rit , qu od de predicta re si co nLi ge rit sub ipso uel in sua curia
litigeLur facto publi co ins lrum en LOa predicto emplore uel em phileo la qll od parat.us siL so lue re Irezenum sicut debe t. com un e Massi lie [enealur dicI.UIll ciu em nos Lrnm in re predicla defendere eL
I,ueri il a qu od predi cla l'es uend enda uel in emph ileos im accipi end a lI el ex l.im anda lI el in so lu lum dand a non r ossit suul.rahi nec incid ere in
co mmi ss um ,
"
.
•
,
,
MCCLXXX IlI" kl , sep\.. co nnl', e, ln co nsilio
generali ,
,,
·
· ••
. ,',
�C~PUT
xxx.
De laudo concedendo civibus Massil-ie (I l.
~nDINAJIIU S
perpe tuo firmiter obseru andum
qu od si aliqui s ex traneus seu foras leriu s ex aliqu a ca usa iu sla uel licita ut pote ex causa socielatis lI endi cioni s mului et sim ilium ali cui Massili ensi cui debitor aliquid ei abstul erit ex quo de
predictis c1i ctu s Mass ili ensis co nsulibu s se!, recto ri
Mass ili e qui pro lemp ore fll erint qll erim oni am ex pos uerit e t di ctu s rec lor uel co nsules qui pro lempore fu erint ad pos tu lacionem di cl.i ~J ass ili e n s i s
illi s tlb cuiu s iuri sdi cli ooe erit ill e debil or seu
ab lator literas mi se rit semel aut bis uelt er prout
recto ri uel co nsulibu s ui sum fu erit co ntin enl es ut
super di cto debito uel ablacione di clo ~'1 ass ili e n s i
iu slicia exib ea tur et ill e qui iuri sdi cli onem habet
sup er c1 ebitorem uel abl alorem dictas literas a rectore uel co nsulibll s sib i missas n e g l ~xerit ita qu od
dic lo Massili ensi iu sliciam non facia t ex hib eri qll od
(1) Du IO l4d
( DROIT De It EPn ';:SAILLES )
d accorder al/x ciloyws
de Ma rseille.
"
�ex V111
,
,
.
J
ex tunc lU a ntea dictus rec tor ue l co nsul es ad
pe ticio nem Mcti Massili ensis la udum cO ll cedat uel
conceda nt s ibi s uper omnibu s rebus di cti debitoris
uel abla toris et eciam super re bu s aliorum hominum qui esse ot sub iuri sdi ctione illiu s qui de bereL
e t Dollet dicto Mass iliensi iu sti ciam ex hibe,'e,
Slatu e ntes in su pel' quod laudum unum uel
prelia qu où uel que co neessa sint a potestatibu s
uel con s ulibus uel reeto l'ibu s ciuibu s Massilie raia
et firm a habeantur per sequ entes co nsules autrectores Mass ilie qu e autem in is to capitulo continenlu r
ila locum ha beant et obseruentur si rec to ri uel consulibus uisum fu e.'it eum co nsili o tamen generali
Massili e ad so num camp ane mo re so lito congrega to si de hoc la ud o faciendo due partes ad minu s eiu sdem ge neralis con silij co ncord auerint el
'lOn aliter ,
CA.PU'I' XXXI.
De rebus raplis uel (urliue sublmctis quod liceal
eas Domino relinel'e d01wc curie (uerint prf!'sentale (1 ).
us ul si ali eui l'es aliqu a uel rapina
abl ata fu erit uel furlo subt"acla el pos t rem ill am
apud aliqu em uel aliqu os inu e nerit uel inu eni et
tunc ei ip sa res titu atur si lamen de hoc eon s til eril
iudi canl.i.
IF CF.lIN'"
E t liceal au lh orita te huiu s capituli di cto pelenli rem illam detin ere auth orila le sua uel face re
detin eri authorital e sua e t custodiri absqu e alia
uiolencia donee l'es diete curi e Massilie sil. addu eta
lI el presentata aul qu ousqu e detin ens rem predic·
tam caueril inde yd onee dicto petenti se parilurum
iuri in di cta cu ria de predicta re ad cogni eionem
illiu s curie uel uolunlatem .
,
( 1) D es choses volées ou furtivem ent soustraites. en cc qtdl éta ie
loi sible a" maStre de les ret irer jusqu'à ce 9,,'cllcs eussent ~ Ié pré.sentées cl la CI/I"ic.
:
•
,
,.
�CAPUT XXXII .
. De uineis et ortis lalalis de qui bus allntlUS census
preslatuT (1).
,
~~
~TATV IMV S qu od si a liquo tempore dominu s
auertat tala m fi eri in ciuitate Massili e teneme nto
uel e ius dis tric tu oCC:lsione gue rre gen erali s qu e
esset pro co muni Massili e seu occasione comunis in
qu a gue rra esse t taluta uin ea ali cuius hominis ciuita ti s Massili e ue l e iu s di stri ctus to ta lit er uel pa rti cul a rit e r pro qu a uin ea ciui s Massili en5is aliquis
cens um pres ta re t a licui in b lad o se u pecun ia nume rata qu od ille cuiu s esse t ill a uin ea utiliter non
posset comp elli ad so lu cion em cens us illiu s uin ee
de ill o a nn o ni si pro ea parte qu e re ma ne re t ei
uin ee non tal a te in quo cas u ilium cens ulll solu ere
te neatur ad cognicion e 01 ex tim atorum Massilie co muni s e t quod s upe rius di ctum es t d e uinea idem
iote lli gitur de o rti s e t te rris semin a tis de quibu s
ce ns us a nnuu s in bl ado ue l denarij s pres ta tur e t
null a pe rsonn a possit se tu e ri hoc capitulo ne l
ips um p oss it pro se indu cere ni si sit de iuri sdicti one CO O1uni s Massili e .
( 1) Des vi[jIlCJ ot desjard.ill s desqu els le celts 6s1r el ir d (l 'lilI/CUe illent.
:
•
•·
.
�C.t.PUT XXXIII.
De macellanjs
(1).
ut nullu s macellarius uendat in
Massili a scienter carn es urcini as uel caprinas aut
carn es iud eas uel cam es de mori a nec carnes leprosas uel carn es infirm as infra macellum cui cumqu e nec carn es fed e uel 3ri elis pro mullone nec
carn es scofre pro carnibu s porci infra macellum
uel extra alicubi in Massilia quod si qui s contra
predicta uel aliquid eorum faceret cames ipsas
amiltal e l precium inde acceptum emptori reùd ere
sin e mora in duplum tenealur el bec omnia teneantur et compell antur a curi a obseruare bona
fid e omn es macellarij Mass ilie sacramenlo et ni chilominus transgressione circa premi ssa ab eis facta
puniantur dicti macellarij quando cumque contra
hoc uenirent arbitrio rec tori s uel con sulum Massilie et ad precli cla cuslodienda ne qu a eis co ntraria
fi ant s tatu anlur a rectore uel co usulibu s c1 ic tis du o
boni uiri annuatim infra mensem sui regiminis qui
m
ONSTIT UIM US
�c:xxv
CXX IY
.'
t
.'
ea prouideant c t. regarde nt. Sta tu ent es simililel'
qu od di cte carn es prohibite tantum modo uend antur in bochari a ubi solita es t infra Mass ili am aul
alibi ubi sta tu e tur a comuni e t predi ctum sacrame ntum faciant omn es macella rij Massili e allnu atim
infra du os me nses di c ti regimini s.
Decern e ntes simili te r quod nulla pinguedo
siu e tela pin g uedini s supra pon a tur in renihu s siue
romhonihus intus uel ex tra ali cui bes tie et si quis
co ntra fecerit puni a tur ind e ut supra .
bes ti arum a penuntur uel la uentur in portn Massili e uel circa rip am portu s in scu ri uel alihi ct
qu od dicti macellarij te neantur uend ere carn es
suas in ui gili a asce nsionis Domini e t omnium sanctorum e t sancti lo annis el sancli Michaelis e t in
uigilij s beate Mari e sicut ue nde re soli li sllnt in
di ebu s sabbati et si qui s contra predi cta uel aliquid predic torum fecerit puni a tur sin gulis ui cibu s
in XX sol. reg.
Statu en tes pre terea qu od dic ti macellarij uendent es pel' se uel pel' alium te neanlur speciali sacrame nto di eere lI el m a nife~ t a r e qu a odo ipsi uendent e t di ci facere qu a nd o aliu s uel alij pro cis
ue nde nt e t sin e inqlli sicione ita ut e mptor intelliga l
de ca rn e fede qu od de feda es l e t similit e r de alijs
camibus manifes te nl emptori ,
Ite m qu od nullu s mace ll a rius d e beat uenùere
l U macell o uel alibi carn es salsa tas uel reeellt es
ni si fra nchas e t qu nd nullu o macell a riu s debea t
facere uel inlerfi ce re ca rn es in di e ue neri s ni si
pos t co mpl e torium a kale ndi s maij usqu e fes lum
Sa ncti Mi chae li s.
Addc nles in super hui c capitul o qu od <:epium
Do n fun da tur a modo nec d ebea t fun d i infra muroS
Mass ili e nec ca rn es inne ntur Gum o re nec intestina
, 0"
�CAPUT XXXIIII.
De ca/aratis et magistris ascie quantum debeant
accipere per pan e beOlwe (I ).
boc presenti statuto dein ceps obseruandum qu od magistri ~e u ca rpentarij daissa
uel calarati operantes in mari ucl in terra in nauibu s se u li gnis Mass ili e null atenu s aud ea nt ab inde
in antea uel eis li cea t accipere uel habere in maue
sin s uli s di ebu s pel' pan e beo ure ni si un am denariatam pani s et pro gustando in eo dem di e lIn am
oh olatam pani s tantum ab introilu mensis maij
usqu e ad res tum Sanct i Mi chaeli s uinuOl tamen
accip ere poss int et hab ere l'l'out co nsuetum es t
eo except o quod qu and o ca tena nauis uid ebitur
prim a di e Domini s nauiulU se u li gnorum uel alij
pro eis poss int precli clos magistros co nreZ3 re sicut
rO ll suetllm es t..
RNl ! IU S
( 1) Des ca lfats et ([cs1Iiu-ftrc$ de hache (cltar pcnticfI ) , et ('orllbt'en
ils devaienl recevo ir pOllr lIl (wgcr ct I)ollr hoire.
�CX:<\'1I1
Et si quis dictorum magi strol'Um co nLra predi cta uel aliquid ex eis fecerit aliter fa ciencl o quam
superi us sit s tatutuID puniatllr inde in XII den.
reg . singulis uicibu s quibus contra fece rit et domini nauium selliignorum CJui plus darent precl icLi s
magistri s quaID sup eriu s es t statutum punianLur
in V so l. reg. pro sin guli s ui cibu s quibus co ntra
faceren t.
CAPUT XXX",
De 1lIpd iGis , ph isici.,
1' /
chi 1'11(qis I l \.
NIlJlJS ul omncs ph isiei et t: hirurgi tcnca nluI' speciali sacram el1 La omnes in firm os q uos ill r ura
sua habebu nt bon a fld e et sin e fralld e c""arr el
conciliari ct circa eos bene c L flùcliter suum officium exe rce re e t CJllOd medi cin as e t cy rupos alia que infirmi s necessaria di lige nt er c L bona od e
pl'ouL meli us e t ficl eliu s jlOLe runt eis co mparabllnt
ct co mpara ri facienl et qu ocl non fa cie nl sc icnl e r
infirma s co mparare aliquid ni si id (luod eis uid ebi tur ex pedire infirmi s e t necessa rium fore c t quo.!
nulbm socieLaLem habea nt cum apoLheca rij s ct
qu od co nfec ti ones Cl c)Tupos qllas c t qu os cO ll flr ient lega liLer et sin e fraud e co nfl cient uel co nfl ei
facie nL et curia lenea Lllr cos mecl icos omn es facere
iurare predi cta om ni ~ hon a fid e se facturos ct ad
impl eturos sin e fraud e et dola e t si pel' curi um nollent hoc fa cere non perm itt.a ntllr dei nceps in Mas, i-
0 ) Des médecins ou ph ysiciens el des chirllrgie rlS .
1fT,
•
�, 1
cxxx
CXXX I
lia pl'acti cari cuilib et enim uiro prouiJo et discrelo
conu enit ut officium suurn et scienciam sine om ni
sll spicione exerceat.
aut ali a fort e i ntolerabi lia intel"Uenil'ellt pl"Opt el' qu e
ill i essent merito remouendi ind e .
Statuentes sirniliter quod du o uel tres probi
uiri de rneli oribu s mecidi cis Ma ss ilic et qui pel'iciOl'es sint in arl e ph ys icali dehea nt eli gi et eli gantUI' an nu atim a rectore uel co nsulihu s Massilie inrra duo s menses inirij sui regimillis quod jurati deb ea ntinquireree t inquil'ant ac scrutentur dili ge nter
omnes alios medi cos Mass ili e pl'actica ntes qui cumque sint et ill os q~os inter eos inu enerint non esse
ydon eos uel sufficient es sciencia pllysice sin e non
esse toleran dos ad utilitatem comuni s seu hominum Massi li e nomill ent et di cant eos in sc riptis
redigendo nomina eo rum omnium atqu e tradant
recto ri uel co nsulibu s supra di ctis quo facto rector
uel com llies predi cli prohih eant sub sacl'a mento
predi ct.is nomi ll ali s om nibu s quod ind e abstin eant
ab exel'cicio uel practi ca supradic ti s iIl ciui lat.e Massili e prorsus ab eis faciencli s et si qui s co nlra bec
practicando non admiss us primo et eciam comprobatus a predictis tribu s uel dllobu s uiris physicis uenire pres ump serit puniatur inde in LX sol.
Et nichilominus a tota ciuitate Massili e uelut periurus expell atur .
Qui ex quo semel probati sunt uel erunt ut
dictum est deinceps in di cto officio tolerentur premissis nonohstantihu s ni si deli ctum superuen iens
Decern entes iu super utm edi ci admissi et compl'obati preeunle scrutinio ut supra di citur leneantur speciali sacramento infil'm os siu e egrotan tes
quod suh cUl'a sua susceperint bis salt em in di e
uisit.are .
"
,
•
"
�"
CAPUT XXXVI.
,
De apolhecarijs
.
( 1).
.
.
•
m ONSTIT UIM US qu od Offin es apolhecarij teneanlur
speciali sacramento qu od confecli ones et cy rupos
et electll aria omni a qu ecumqu e facient uel uendent
aut aliu s uel alij pro eis uel eo rum occasione in
domibu s uel operatorij s sui s uel ali cubi in Massilia uel eius territori o faciant fid elil er pro posse
sun et prout meliu s poterunt bODa fid e et sin e
fraud e uel fi eri fa cient a scholaribu s omnibu s uel
subditis suis et ad id em sacramentum faciendum
compellantur simili ter omn es eo rum scholares uel
nun cij qui de predi cti s offi cijs se in aliquo intromiUent.
(t ) Des apothicaires.
,.
�C.4.PUT XXXVII.
De piCtOl'ibus armorum et aubergarijs et
aurifabris (1),
I ! tTATUlMUS ut r ecLor Massilie seu consules qui
pro temp ore e runL teneantur speciale sacramentum exigere annu aLim infra duos menses ini cij sui
regimi nis ab omnibu s iBi s qui a rm a pi cta faciunt
siue facient in Massilia uel cophas uel galeas et
simi li1er aurifabros Offin es prese ntes et qu i pro
tempore eruut in Mass ilia iurare facient annuatim
quod ip si predicti bona fid e et sin e omui dolo et
fraud e dicta officia seu minis te ri a exerce an t et
exercebunt quandiu illud offi cium uel mini ~ Le rium
facient uel teoebunt in Massilia et quod conuenciones omnibus inde cum eis paciscentibus occasione predictorum et secundum quod co uu enient
attendent et complebunt remolo om ni do la et
f,'aud e e t si quid uicij decepcionis eri t in ipsis rebu s quascumque de offi cijs predicLis alicui uendent
(1) Des armuriers et des or{élJres,
...
.'
�fX xxn
uel dis tra he nL ip sis scientib us e me nLibu s semper
ma nife. Labunt no n affirm unLibu s e is illas l'es uicio sas esse a li as que sint siu e b onas a ut sanas e L
si co ntra l1ec fa cere nt puni a ntu,' ind e a rbitri o reclo ris a ut co ns ulum .
Addimus ecia m hui c ca pilulo qu od omn es predi c ti au-rifabri te nea nlur s ub eod e m sacramento
1I0U de aura,'e n ec d ea urari fa ce re le tonem nec
dea urJre de foli o qu od app ell a tur pa ns nec opera ri
nec facere ope ra ri ar gentum a media un cia quod
ope ra re tur a b eis e t qu od co nu e ncio nes omnibu s
lit s upra di citur c um ei s inrl e pacisce ntibu s com pl ean t e t a tle nd a n t .
C.4.PUT
X.~VIIi.
De sartOl'ib-us
(1J.
-.ljoNsTIT u,a, us ut rector Massili e uel co ns ul es
specia li sacramento as trin gant a nnu a tim omn es
sa rtores ciuitati s Massi lie qui cumqu e offi cium sa rtorie uol e nt exer cere quod ip si b o na fid e e t sin e
dolo d a bunt consili a e t a ux ili a sll a in e mendo illis
omnibu s qui eo rum consili o uel iuua min e pa nn os
ue l ues tes seu pell es uel penna s u el orles u es tium
quoscumqu'e ement u el hab e re uolunt e t similil e r
,!uod iu s te e t legalite r facie nt ues tim enta omnia
qu ecumqu e facturi erunt et quod nichil ind e s ubtrah e nt uel rapient ue l re tin ebunL in fraud em uel
lesion e m aut d ampnum illiu s a quo uel pro quo
hab ebunt ue l hab ere d eb ebunL ues tim e nLa uel pelIes ue l pa nno s predi cLos nec h ec ab aliqu o fi e ri
pacienlur ue l s ustin ebunt. e Lqu od null a te nu s percipianL pel' se uel pe l' a lios aliqu od loguerium ne l
remun e racio nem a liqu a m a liquo mod o a b aliqu o
dra perio uel u e ndit ore pa nn orum a ut penn a ru m
,
.
,
,'
..,
(1) Des taillell rs.
,
'.
'
..
�CI :U ., 'lII
'.
"
~
<Iut o rlorum aut cario ri precio aut citius uendi facient et quod omnibus personis que ab eis consilium petent ad emendum panno!!o u ~1 pennas uel
orl es aut que ad ea eme nd a adduceren tur bona
fid e sin e fr aude con silium s uum rectum dabunt ex
quo eis inde con sulent uel iuu abunt remoti s inde
semper odio et amore precio e t precibu s alicuius
et timo re,
Decero entes preterea qu od nullu s sartor predictorum hab eal uel possit habere socielatem aliquam cum draperij s uel pcll iparij s et quod teneantur
sacramento speciali ne ab aliqu o uel aliquibus petant uel ex igant cOI'duras imm oderatas uel ultra
qu am ius tum fu erit et quou non suent in aliquibus
uestibu s Massiliensis aliquaruUl merelricum fresos
aliquos aureos ue! arge uteos uel aliquid a!iud prohibitum pel' statuta ciuitati s Mass ilie e t si quis
contra fecerit puniatur inue arbitrio rectoris,
"
C&PUT XXXVIU ••
De eadeln capitula (Il.
m
ONSTIT UIhWS ut nullu s Sat'tor per se uel per
alium accipi at pro cordu ris de un o ues ti mento domin e de co lo re cum frez io et cum penu a ultra qu atu o r so l,
II,em s in e frezio III so l.
h em de clamid 8 domiu e de co lore cum frez io et
cum penn a Il sol.
Item sin e fr ezio XVI den.
Item de mantello coloris sin e penn a XII den .
Item de tun ica domin e cum fr ez io XV III den.
e t sin e frezio XVI den.
lt em de ues tibu s uarij s domin e sin e clam ide cum
penna e t tunica Il sol. et VI den.
e t s in e penn a Il sol.
Il em de mantello uario cum penn a XV I den .
e t sin e pe nn a VIII den,
Item de tuni ca uari a domine Xil deo .
Item de blisa udo domin e cons ulo cum se ri co Il so l.
et sill e se rico XV I den.
1
, '1
.
,
li ) Du
m~m c
çhapitrc ( Des taille ur:; ).
. ,.
�ex 1.1
CX L
It em de fll s tanio domin e X I! den .
II em de ga rn achi a CUIU penn a e Lcum fr ez io J( sol.
et VI den .
et sin e frezio Il so l.
Hem de peli ss ia domin e cum frezio II sol. et VI d .
et sin e frezio Il so l.
Item de cali gis domine III den .
Item de ues tibu s domin e seri cis siu e de c1amide eL
tuni ca V so l.
Hem de ues tibu s d omine sin e clam id e et tuni ea
li s tati s pel' forsiam cum se ta uel alio mo do
pel' forsiam VIll sol.
Item de bli sa udo se nd ati cum frez io II so l. et VI d.
It em de garn achia domin e seri ea cllm frez io III 501.
Item de ca pa domin e frezata V sol.
et sin e frezio IIII so l.
llem de gardaeors do min e eum frezio et penn a
Il sol.
et sine frezio XVIII den .
De ues tibu s autem maseulo rum co ns tituimll s
ut no n accipi ant ni si iu sto modo qui sequitur uid e ..
Il cct de c1 amid e ho mini s c um penn a et frezio ll el
reta uel profil a II so l.
et sin e frezio XVIII den.
De clamid e sine penna e t sin e frez io X den.
De clami de bom inis cum sencla to e t frezio II sol.
et sin e frez io XV lII den .
Item de mantello panes cum frezio uel ueta uel
profil a cum se nd at.o uel cum penn a uel cum
[ra ire " so l.
e t sin e send ato
et s me p enn a
et sin e froire
1
XII de n .
,,
e t sin e [rezio
Item de mantello send ati cum frezio \l ei cum ueta
uel profila XX den .
e t sine frezio ueta e t profila XVI de n.
Item de galandruo sine penn a et froire X de n .
e t cum penna et fr oire XVIII .
Hem de capa ?omini s de pann a col ori s cum mani cis sin e penn a et fro ire e t sin e f" ez io el
sin e profi la Il so l. et VI de n.
et Cllm penn a uel fr oi re III so l. et VI de n .
et cum frez io siu e cum pro fil a lI el cum uela
IIII sol.
It em de cap a rotund a panni de co lore sin e manicis
et sin e penn a e t sin e froire X II de n .
et cum pe nn a siu e cum fr oire XVIII cl en.
Item de capa panni bruni uel bl anchi aut ni gri ad
opu s de may nada VIll de n,
Item de capa ctlln mani cis panni brunI uel alt.eriu s
drapi gro sse lane XVIII den .
Il em de capa transuerseris drapi de colore cum
pe nn a uel froire XVIII de n .
e t si es t freza ta li so l.
et sin e penn a nel fr oire et siu e ff'ezio X II
den .
It em de tab ard o nel al'gau o cum penn a nel se nd alo
uel froire XX den.
et cum ff'ezio JI sol.
,0
..
,
1
�c:< LIt
eL sin e f"oire e Lsin e frezio X li de n.
Item de gardaco rs uel de Lurquesio uel garnachia
uel sobrecoL froiruLo eum penna uel serieo
uel alit er sin e frezio XV III den .
eLeum frezio JI sol.
et sin e pe nn a el se odaLo el sine alio fr oire
X II den.
Item de Luni ea drapi de co lo re cum frezio uel uela
XV III den .
eLsin e frezio e l ue La Xli den .
el de drapo grosse laoe VIlI'den .
e l si es t froirala de penna XVII! de n.
. Item de fu sLanio simplici VIII den .
e l de duplici Xli den .
It em de caligis colori s suLi s cum seLa sartoris V den.
e l sine seLa IlII den .
el de cali gia grossis de uari o uel bl'Uno se n
blan co lIe l de ni gro III den .
De capucio sine penna el frezio III den .
el eUln penna IIII den .
el cum penna eL frezio VI de n .
El predicLas om nes eL sin g ulas taxacion es factas
eirea personas masculorum et feminarum u o lumu ~
habere lo cum in perso ni s X liII annorum et supra.
Si uero sun t minoris e latis xlln a nn orum descendendo usque ad nou em annos accipi a nl dicti sartores minus tercia parle de predicti s taxacio nibu s
e t si sin l minoris elaLis nouem an no rum usque
ad V anno s accipiant di eti s al·tores mediela te miou s
CXLIII
de predicLi s La xacio nibu s e t a V anni s inferius aecipi anL ad racionem inferi us taxatam circa personas
filiorum et fi liolarum .
De ues tibu s fi lioli tl el fili ole s in e frezio e L ueLa el
perfi lo accipi anl in hun c modum scili ce Lde
lun iea I1I1 den.
et si est freza ta VI den .
De ga rn acbia sine frezio et uela el perfil o VIII den .
e l si es l cum fl'ezio uel uela uel pm' Il lo X II den .
el de chiolo filio eum frezio fl'oire froi rato
cnm penua uel send ato IIII den .
e l sin e frezio eL froire Il den .
e l de caligis 1 de n .
De mantello filiol e cum pe nn a et frezio VIII den .
et sin e penna et fr ezio II II den .
EL predicta omni a lenea nlur di eli sulures speciali sacramenlo altendere e l obse ru are e l non
plus accip ere e t quo cien s cQ ntra pel' al iqu em dic!or um sarlorum Geret teneat.ur so luere curi e nomine pe ne pro sin guli s denarij s quos plu s acciperet
ultra predi clas taxacion es singulos VI den . et ho c
presens s tatulum publice reeitet.ur io publico parlamenlo bi s anoo el ad caulela di ctOl'Um sarlorum co ns ul imus ul quisque predi clorum surtol'llDJ
habeat e l te ueat pen es se translatum huius slat.tlti
ul pel' hoc sciant melill s obseruare el qu e in hoc
,.
..
st.atuto sunt script.a .
.'
,.
�CAPUT XL.
De draperijs
(i).
quod om ll es drape rij e t eo rum
scholares iure nt inrra octo di es pos t res tum omnium
sanClorum e t ex debito iuram enti te nea nlur seruare que in hoc prese nli s lalulo co ntin e ntur scilice t
pan no s quando ipsos ue nde nt extendere s upra
ban cam non trahendo sed extendendo de piano e t
ihi cannent pann os illos uti iacebllnt priu squam
sens preza.
mONSTITU Il\l US
lI em qnod nullas pae ti o nes se n co nu e ncioncs
aut socie tates hab ea nt cum su rtoribu s super panni s uelld e ndis uel eorum oeeasio ne e t eurn aliqui s
e nm sa rtore uel s in e sa rtore iu erit ad c1rape ria m
causa e mencli ue l ue nd endi pan nos ipsi c1rape rij
uel eo rUDl scholares no n uoce nt eos uel exc lamen t
aliqu o mod o sed libc re pe rmitl a llt eos ire e t illl.ra re
causa ne nd cndi di c tos pa nll os quicurnq ue operDl o('1) Des drapiel·s. VOl'. le texte du chapitre XXXVI dmu le tome
2e , page 283 et SUlU., ainsi 'I"e la tradu ct io n d e ce c/wpitre (/a lu le
I1réSCtll oolf/m B.
lfl.
.
•
�CXLV l
ria cis emerc uolenlibu s pl acueriL el si sc iuerilll
aliqu<lm sarciluram uel maleracluram in aliq uo
paun o qu ocl ea non uenclanL ni si ea m cli cerenl eL
emplori maaires LarenL nec eciam pannum arn alum
uel uelu slale consumplum pm bono eLnouo uencl enL ali cui ni si ill ud ei decl arenL uerbis ex pressis,
CAPUT XLI.
.;
De operatorijs blanca?'ionlm ct curateriorwn (l ),
=g=
Hem non assereoL pao oum de aliqu a Len a essc
cie ali a lerra qu am ci e illa de qu a es seL
Hem qu od qu ancliu panni uaiu s operalo rij in spi cienlur seu ru erinl causa uirl eocl i in carri era ex ll'a
operaloriu m uel lransuersiam alij paoni alterills
operalorij non arrerantur ab aliqu o uel ab aliquibll s
causa in sp iciencli ab ill o empLore cl onec illi panni
prim o ibi apporLaLi causa emencli ruerinl repol'laLi
inrra operalorium cl c qu o sunL uel erunt el hoc dicimu s proptel' disco rdias cl iniquiLales repell entlas
que possent oriri inler il los quorum essenl ill i
panm ,
mONSTIT um us ut omn es illi qui erunL co osLiLuli
a curi a Lam sup er mini sleri o curaLcl'i e quam blancari e teoea nlur speciali sacramenlo qu od ipsi bona
/id e e t sin e dolo raciant iUl'are omnes bl ancarios
qui raciun l apLa ri el operari os suos qui pell es aplancl as accipiu nL e t ornn es operari os suos qui cum
eis uel eo rum logueri o in dicLis operalo rij s operabun lur ne perlurbent uel mi scea nl uel lribule nt
suas calqu eri as uel lorculari a qu and o eas uel ea
curabunt uel racienl cur'a ri se u all arga ri illl o aqu am
pau salam eLclara m q uanto plu s potel'unL ind e eijcianL ne cum aqu a pl'ed icla fimu s se u lulum in
di cLis calqu el'ij s seu LOl'cularibus co nLe ntum ad
porlum poss il dec urrel'e qu od si quis co nll'a recerit
puni alur in de pro sin guli s calqu erij s uel LOl'cul aribu s ali as qu am pl'edi cL um es l curaLi. uel all ul'ga Li s
is qu i ea qui cUl'auel'iL uel all al'ga uel'il in XX so l.
reg, et Lolum ~ I i ud lulu m quod ex ibiL de pl'edicLis
operalorijs proijcia nt se u pro ijci facianL in sui s
fim ol'acijs.
(1) Des opérat ions des blonqu criers (ta.nn t urs ) Cl des cu r/H iers ( cor·
royc urs ).
••
.'
..
�CAPUT XLII.
De nupcijs non (aciendis et b,'andonibus non
portandis (t ),
I l
~ENEnALlTEn
ordin amus ne de ce tero in ClUltate Massili e uel eiu s territo ri o fi ant ab aliquibu 6
perso ni s nupcie co nuiuia uel cibi seu fercula nupciarum ueru mpta men si aliq ui uolent con uiuium
facere am icis s ui s uel cum eis in di e qu a duce nt
uxo res uel tradu cent ad domos s uas possint e t
li cea t ha bere si uo le nt usqu e ad XXX perso ll as
inter m ascul o3 e t femin as pre te,' fa miliam doro us
sue qua m ibi habebunt uel te neb unt ass idu e e t
non ultra et hec pro xim e di cta de cO lluiui o ami corum e t ali orum facie ndo li cea t cuilib et uxo rem duce llti uel tradu cenli face re ut supra no nobstanle
predic ta prohibicione dictaru m nupciaruro non faciend arum in ea di e tantum modo qu a quis uxo rem.
Su am duc8t in dom um s uam uel in eam in qu a
habitabi t ,
,'
( t) Des noces Ile dcvant ~Lrc (ail cs OL des brandon.J ne devallL~t re
lJOr lds.
Voy . ce qui est dil au sujet des noces des anciens 1\1a rscillais
dans le lome
~ cco nd ,
pose i a.
.
,
�cu
Et prelerea nonobstanlibu s supradi cti s liceal
ci qui uxo rcm tradu cc t ut dictum es t ca die qu a
uxo rem suam clu ce t qU Olquo t pauperibu s uolu erit
pro amore Dei cl are ad co medendum et ea qu e
di ximus dedu ce nte uel t.radu cenl e uxo rem similiter locum habeant et in alio quo curnqu e qui P"o
ipso faceret supradi cta ita lamen qu ocl illo cuiu s
occas ion e ea faceret similia pel' se uel per alios
in alia domo uell oco tun e infra Mass ili am uel eius
territorium non face ret uel faciat et si quis contra
predi cta ueniret quand ocumqu e hec eadem negligendo uel aliter ex qu o huiusmodi ca pitulum fuerit
patefactum uel pub li ce lec tum puniatur pro iude
in X lib. regal. a rectore uel co nsulibu s Mass ilie
qu e pena null atenus alicui remittatur uel reddatur
aliquo temp ore et hoc intelli gimus &i ux or que ducitu,' uel tradu cilur sit de Massilia.
Quod si de alij s locis in Mass iliam ueniat nOD
hab eat uir uel aliu s pro co co nu iuium facieus de
ciuibus Mass ili e ullra num erum supradi ctum et hoc
ipsum uua die tantum ut di ctum es t si tam en socio s
sponse seu uxo ri s ex traneos qu otqu ot sint qui cum
ea uenerint li cea t uiro habere in co nuiuio prima
di e et sequ enli di e in un o prandi o et non ultra et si
co ntra fac tu m fueri t pe ne subiaceant supradi cte.
Simili ter licea t eciam ciui habere secum extraneos qu otqu ot uenerint occasione matrim onij .
Statu enles simili 1er quo cl a cli c rec itacioni s
huiu s statut.i in anl eu uemo audeat ci ue li cea t in
Mass ili a qui cumqu e fili am suam uel ali am qU3mcumqu e muli eram uel pu ellam maritabit uelnup cui
trad et illi nub end e uel des ponsal e qu ancl o maritabit uel eciam tradu ce tur a mari to face re ni si tan lum
mod o dup lices uestes et illas laneas et null atenu s
seri cas ni si forle in froi "adura pall ij et similiter
lion audeat uel liceat ei clare aliquatenu s ultra
duos lecto s panuorum et si qua conu encio uel promi ssio aduersus bo c uel aliquid horum fac ta fu eriL
a quocumque nullatenu s ualeat uel teneat omnique
efficacia careat et lIi chilom inu s qui cumqu e horum
contentorum uel aliter contra huiu smodi prohibicion es propedictas lI es tium ac lectorum predicLorum ueoire presump se rit puniatllr ind e in XV
lib. reg. a rectore uel consulibu s Massilie scilicet
omni s Mass ili ensis uel de Mass ili a siu e sit masculu s uel femina .
PreLerea decernimus a modo illuio labilite ,' obseruancIum quod nu llus Massili ensis siu e sit masculu s
siu e femina de cetero aud eaL uel possit pol'Lare uel
facere pOl'lari aliquo s brandono s cereos ad ui gilias
sponsarum ho c excepto quod liceat patri uel maLri
sponsi uel illi in cuius potes late esset sponsa uel
eciam uiro ipsills sponse habere in domo sua
lumin aria comp etencia sicut decet in brandonibu s
uel alij s luminaribus qu od si quis co ntra face re
pres ump serit puniatur ind e a rec tore sin gulis ui cihu s qll ibus con Ira fece rit pro sin guli s brancIouibus
illll sol. reg , coron. com llni Massi li e applicaudi s.
••
�Quod nemo habea t d'lias 'lIxons 1wl lill/lie)' duos
lIi'/'os ( Il.
mU'1 Lam 'per diu inum et c,\LI onicum qu am pel'
ciui le et humanum iu s fu eri t co nstilutulll et boni
moris fu er;t in qualibet'ciuitat e etloco illter Gdeles
et catholicos obseru ari quod unli S un am in uxorem
et so lam hab ere debeat ct e co nu erso id circo hac
presenti co nstitu cionc decernimu s firmiter deinceps obse ru andum qu od si aliqui s priuatu s uel
extran eus inu entus fu erit in Mass ili a ab uu o meuse
in aotea post recitaci on em Illlius ca pituli hab ens
duas uxores uel plures ClIm quibu s de fac to matrimonium contraxerit et non de iure a rectore et
con sulibu s se u lli cario Mass ili e capiatur et eius
bona qll ec umqu e haLu eril uel inll entus habere
fu erit siLi auferantur et co mmuni Mass ilie applicentur et nichil ominu s perpetu o Sil in fa mis et a
ciu itate ~ I ass ili e perpe tu o Gat ex ul et que dici mu s
( 1) Que nul 'J6 puisse a voir d eux épouses J ni unI: femme del/X
ma ris.
l'o ye: cc Qui est dil au suje t de la polrgamic , défend ue à Mar-
seille,
ù3n~
le deux ième
'O llllllC,
l'og. 11:i.
�CLiV
:'
in mascu lo ùu as uxo re5 uel plurcs hahenle eaùem
di cimu s iu muli ere haheu te du os uiros firmiter obsem and a hec aulem intelli gimu s cum hoc ipsum
puhli cum et manifes lum fucril uel pel' rei euidenciam uel per ipsius co nfession em uel pel' senteuciam in iudi cio ecclesiasti co latam ut tun c uid eli ceL
in modum predi ctul11 a curia Massili e puniantur
ni si an tea pel' latam qu erimoni am curi e seu denuuciacionem uir illegilim a uxore dimi ss a uel UXOI'
illegilimo uiro climisso recli erit ad legitimu m qu o
casu cesset honorum publicacio et perpetuum exilium perso narum sed aliter prout ex igerit qualitas
negocij pel' offi cium curie poniantur in perso na uel
l'ehu s,
•
CAPUT XLIIII.
Ne aüquis conlmltal mall'ùnonimn cUin al-iqua
filia lamilias absque volunlale parenlu11l el e
conuerso (1J.
ilECERNllII US inuiol ahilil er ohseruandum quod
nullu s a modo du cat uel desponset in uxorem
in Ma ss ilia aliqu am fili am famili as aut co ntrabat
cum ea matrimonium ahsque co nsilio parentum
suorum maiorum uel eis deficientibus agnatorum
uel cognatorum suorum meli orum aut gadi atorum
se u curatorum in quorum cura et custodia erit uel
esset et si qui s masc ulu s co ntra hoc tcmerario ausu
uenire pres umpscl'il contrah endo scili ce t emn aliqua co ntra han c prohihi cion em supra di ctam puniatul' inde iu perso ua uel rebus arhitrio rectoris
uel co nsulum uel curie lIlass ilie et quod di ctum
es t in filia fami li as uel alia fem ina ut supra idem
intell igatur in filio famili as uel ali o mascu lo et
in super puni atur mulier in lanlumclem et similiter
applicetur co muni .
(l) Que
l) CtSOllllC
ne 1misse cOIl /rac lel' mariage a vec quelque fille
de fam ille sans la volQ/l té d es 1,a te ll/s, ct , icc ,'crstl,
,.
.,
�,
J)e tulOl'iblls et curalOTibus dand-is et pel' CIlTicl'tn
adiungendis ('I l.
- - -""._-co nstituto decernimu s ut si quis decessit a ut d ecede re t les lalu s la men seu ord inala
aliqu a ultima nolunta te qu e de iure uel CO ll suetudin e scripta Massili e ualeat reli clis uel superstibus e t filij s seu lib eri s pupilli s pos thumi s eciam
uel alij s impube ribus quibus tutores in di cta ultim a
uoluntate sua ded erit uel co nslitu e rit se u nomin am
RE SENT l
uerit a ut d a bit uel con stitu e t se u nomin a bit legitime quod illi tutores tes ta me uta rij iu x ta predi c ti
lesta to ris uoluntalem dictam alij s propinquis eorum pupillorum in tutela dicta s i legitime da ta es t
preferantur si tam en illi tu tores tales sunt uel e runt
qui ad tutelam de iure admittunlu L
Verumptame n s i di c ti lulores forte bene d a ti
non uide re ntur qu aod ocumqu e a nte pube rta tem
eo rum pupillo rum curi e Massili e yd oo ei nel pro pter
{Il Des fuleurs et <le5 Cllr al6urs adjoin ts pOl' 1(1 cI/rie.
�CL\' l11
paupel'ta te m uel e tate m a ut ali as qualite rcumqu e
tun e c uri a te nea tur c t de bea t s ill e mOl'a di cta tut oribus adillngere unum uel plu l'es socios b e ne legales atque suffi cie ntes pro uidos e t di scre to s con tutores uel ali os prout di cte curi e uid ebitur ad ut ilitatem di ctorum pup ill omm uel commod um expedi re
uel quorum con silio e t a uth o ritate siu e pariter cum
eisdem predi c ti tut.ores tes tament a rij tutelam pl'Cdic torum pupillorum admin is trare nt circa l'es et
perso nas pupillorum ni si forte dic ti tes tam entarij
uel ut suspecti essent l'e moti aut uidel'entur remouendi .
Si UNO di c tu s decedens tes tatu s nel int es tatu s decess it uel d ccede re t reli c tis pupillis predicti s qu ibu s tutores non d ed e rit ue l constituerit
uel nomin a ue rit si illi pupilli sint uel e run t non
habe ntes ascendentes mascll ios a liqllo s ex parte
patris qui ad eorum tutelam admittantur sed matrem uel au um maternum ne l proauum ali osue
ascendentes ex pa rte matri s quo scumque illi in
tutela ili oroOl pupi ll o rum secllndum iUl'i s ordinem omnibus alij s propinqui s eo rum prefera ntur
e t eisde m tutores d entur uel co nced a ntur a cUl'ia
s up rad icta sci licet mate r primo s i tamen maior e t
yd onea es t uel esse t di c te tute le administrande e t
eam uult aut uell e t s ubire e t sub seq ue nt er primo
au us e t d einceps a lij pe l' grad um a jure co ncess um ; i tam e n ydo nei sin t uel e r"nt c t sempe r
primo horum ydo neo res admi t.ta ntur pe l' o rdin em
- ut di ~ tum es t.
CU X
Si autem prope di cti pupilli no n habere nt
aliquos d e predi ctis pl'Opinqui s ucl si habe rent
tales tamen qui eo rum tutele non sint uel e runt
aut uidere ntur ydonei di cte curi e tun c curia predicta sille 0101'<1 te nea tur et d ebeat eli gere e t
eli gat unum aut duo s plures ue eciam s i ei nocesse
uidebitur ex ui cini s uel alijs eOl' llm pupill orum et
preserlim il10s quibu s nota s unt ud esse nt uel
uiderentur patrimonia uel bona eorum pupillorum
aut ali os qui dicte c UTie uid eantur sufficie ntes e t
ydone i ad illorum tulela m administraridam e t eosdem lalite r electos prouido s lame n e t fid e di gnos
ae loeupletes co mpell ere s i necesse fu erit ad dictam tutelam subeunda m .
Pre terea omnibus supradi c ti s tuloribus propinqui s et alij s datis uel co ncess is predi cti s non
hab entibus tutol'es tes tam e ntario s ul dictllm es t
adiun gentur alij sempe r a di c ta c uria simi li modo
ut s upra de testam e utarij s es t dictum si hi quando cumque non ydonei uel in suffi cie ntes dicte curie uiderentur et hec qu e sup e riu s dic ta sunt d e
ad jungen dis alijs tutoribus locum hab eant nisi illi
lutores quibu s essent adiungendi uelut suspecti
a ut aliter iode re moti fu e rint uel eisdem tutoribus
s upradi cti s dic torum pupil10rum uel bonorulll eorum administracio esset a dicta cu ria inle rdicta que re mo cio uel interdic tio s i unqu am fi el'e t d e aliqu o uel aliquibus di ctol'um tutorum
in ca rtu lari o di cte c uri e rec1igatur ad e te rn a m
,.
�CUI
memori am ue! scrib atur et ollln es s upl'~ di c li lu lores et a!ij supradi cli qui eis ad iun cti erunt ut
di ctulll es t Cju am cil ius potefunt bona Gd e et sin e
omni dola et fra ude omnium fe rum seu bon orunl
ad dictos pupillos perlin encium qu ando culllqu e
inu eni ent seu inu enirent pOlerunt inuentarium legitime fa cient uel fa cere curent e t in cartam publica m eadem red iga nt uel redi gi fa ciant illamqu e
cartam uel tran sla tum ind e curi e ass ignent uel l'eddant cui uS exem plum scrib atur in cartulario curi e
et sub seqll eoter uel similil·er . omn es res io s up er
mobi les et;;e mou enles dicti defuo cti seu di clorum pupillorum uel ad eos pertin enl es publi ce
uenales exponere sin e mora et per inca ntulll ea
uend ant plu s olTe re nti ct tfadat prout pecuniam
nU01 eratam e t earum prec illm totum iod e habitull1
etreliquam pecuni am num era tam qll e erit in boni s
dictorum pupill orulll uel ad eos eO rU lll pupillorum
occas ione peru enire t ali cui uel aliquibu s hom inibu s
ydo neis infra Mass iliam ad lu crum uel questum iud e
li cite faciendum saluum in terra ad utilitatem et
_ CO O101odum di ctorum pupillorulll prout meliu s
poleruot trad anl et co ncedant,
Qu e au lem sup eriu s di cla sun t de matl'e el.
auia admittend is ad tul elam talit er IOCUlll habea nt
Cjuod cuilibet earum qu a ndoculll C[ue tutri ces erunt
eisdem alij ut supra dicitur propinqui si sunt ydouei dictorum pupill oru m e t si non sunl propinqui
in 10C Ulll eO l'Um al ij alliun ga ntllr uel in surfl cienli-
bu s et quasi non ydoneis propter fragilitatem sui
sex us similibu s modi s pel' omnia sicut sup erius
dietu:n est de tutori bus tes tamelltar ij s e t qu e supefius di cta sunt proxime de uend endi s rebu s di ctorum minorum taliter locum hab ea nt quod si illi
pupi ll i proximi sunt uel esse nt pub ertati uel tal es
quod non uid ea tur eis ex pedire quod eorum l'es
que sefuando serual'i possuot ut puta uege les et
aisi ne hec similia po ss unt ipsi tlltores et alij eis
ad iun cti ut di ctum es t abs tin ere a uendi cion e di ctarum rerum si bona fid e eis uid ebitur prope di cti s
pllpillis ex pedire,
.
•
Preterea qu ec umqu e di cta sunt sup eriu s de
tutoribu s pupillorum et alij s eis adiun gendi s ut
di ctum est eadem simili ter dicimu s e~ ordinamus
facienda a modo de curaloribus furi oso rum et surdOl'um e t mutorum e t fatu oruOl et ali orum omnium qui l'ebus sui s s uperesse non posse nt et quibus iouiti s dantur eciam a iure CUl'atores et similiter de curatoribus bonis dati s eo saluo Cjuod si
spes es t uel erit co nualesce ncie in bre ui prope
di ctorum quod tunc fi a t idem de boni s di ctorum
mobilibu s qu od sup eriu s di ctum est de bonis 010bilibus pupillorum qui pro ximi sunt uel erunt pub ertati ,
,.
Ifl,
�,
C.t.PUT XLVI.
De !lis qui t'UlOTes 'U el cm'alores nel aclores !lei
procumlores dal'i non possunl (I l.
ut nemo aliquatenu s c1 etur uel
co nstituatur ali cui in curi a tutor uel curator generali s uel specialis aut aClor a tutore lI el cUl'atore
poss iL cons t.ilui in iudi cij s uel extra in causis lI el
ad causas ad lites aliquas qui non siL bone fanm
et bone opini onis uel qu i bonis sui s cesse ritni si
prius creditoribu s sui s pos t pl'edi ctam cessionem
debita solu erit uel cum eis co ncOl'dau cl'it aut ni si
cess ionem fa ctam a se legi tim e l'euocauer it ct
omnia predicta fiant cum cali se cogni cione si quis
tamen ad uersus hec co ntradiclor nel in cusa tor
ex isteret uel se in ij s opp onereL in cUI'ia qu andocumqu e.
mONSTIT UW US
(1) De ceu x qu i ne p euve nt ~ t re tutcurs, curateurs, a vocats ou
pruCllreurs.
,
.
�CAP UT XLVII.
De teslamentis el uLtimis uoLuntai'ibus
(1) .
= g -=
~ONST'TUCIONE presenti sancimu s, ut si qui uel
si que co ntemplacione ultime uo luntatis qui tamen
de iure uel co nsuetud in e scripta Mass ili e les tari
ualeant rerum suarum di sposicion es faci ent li ed
in slitu cion es uel substitucion es sec undum leges
forte non facient uel alia s iuris subtilitatem omn imodo non obseruaueriot in eis ultim is uoluntalibu s
dispo siciones ille nichi lominu s l'ale et firm e si nt
el haheantur si tam en tales perso nas ill sLiLuerint
que alias ex testamento capere poss illt et ill e ultime uoluntates prohentur in puhli co in strum ento
ind e facto in Mass ili a nel eins territorio scripto a
notario puh lico in quo sint ad minus V tes tes
ydon ei nel si racionabililer p"obentur V tesLibus ad
minu s masculi s et ydon eis qui stent in Mass ilia et
di sposiciones ille facte fu erint in Massi li a uel eiu s
territorio .
·
•
,.
Verumptamen si forte di cte di sposiciones a
( 1) Des tes /o mellls ct des cio/' niè"8s
~· olo,lltis.
·.
,.
�CLI\'I
pa tre uel a mat.re au t a llo uel auia pa ternis ucl materni s aut alij s quibuscumqu c asce nd entibu s int er
Iib eros masc ulini sex us uel feminini fi erent lice t
legum obseru acion e fort.e des titllte fu erint pel'
tres ad minu s roasculos tes tes ydon eos poss int
probari rate qu e simili ter habeantur salna tameu
in pl'emi ssis casibu s omnibu s falcidia seu legitima
filij s in bo ni s pal'entum e t parenlibu s in bonis fili orum e t alij s perso nis que de iure ad falcidam uel
legilimam admiLtuntur qu am legitimam uel falcidi am pOl'tare possint e t non ultra e t boc quidem
quod dictum es t iD dicti s dis pos icio nibu s simili tel'
int.ell igimus de iudicato uel lega to a nime obseruandum et qu od s up eriu s cli ctum es t de preclicti s
ultimis uoluntatiuu s rutis hau endi s si prob ate fu erint ab aliqu o publico ins trum ento ind e fac to iu
Massilia se';undum qu od s upe l'iu s di ctu m es t sic
int elligi uolumu s qu od ex qu o ci e pred icti s ultimi s
lI olunta tibu s pnbli cum in strum entum pel' manum
publi ci notarij Mass ilie cui Don sit tun c scilicet
temporeconfec ti oni s di cLi ins trum enti illterdi ctum
offi cium notari e apparuel'it e t in qu o sint to t testes
ycl onei qu od s upel'iu s di citur . Et qu od in s trumentum non cancell atum non ui ciatum no n abolitum nec in aliqua parte sui co rrupturo inu eniatur
tun c per illud in strum ent.uro dicte ultim e uoluntati s
ra te sint et firm e et per illud proba te inlelli gantur
ni si forsan scripte excepciones u el alie qu e in capitul o qu ocl in cipit ad euitancl as lit es aliqu e ex eis
l'l'edicte in s trum ento obij cerentu r ucl lli si di cte
CLXYli
disposicion es uel ultime uoluntates probarentur
legitime a di cto tes tante uel ali as ut supra dicl um
es t di spon ente pos t modum reuocatas fui sse uel
infirroitas hec oronia qu e s upradicta sunt in ultimis uoluntatibus aperti s e t llullcupa tiui s deceroimu s ob serllari . Si qui s uero tes taroentum claus um
et soleropne seu ali aro uoluntatem eiu smodi concedere di sposuerit. Et tUllC V tes tes sufficiant qui
rogati a tes tatore uel testatrice inter fu erint et
sigillauerint testaroenturo seu ultimam uoluntatero
et eciaro si personas extraneas tes tator in stituerit
uel testatrix uel aliquid eis legauerit inter lib eros
uero et ascend entes tres tes tes suffici ant qui inter
fu erint e t sigillauerint tes tamentum seu ultim am
t10luntatem rogati ut dictum est.
�CAPUT XLVIII.
De subt-itucionibus et restitucion'ibus
~UISQUIS heres
(1).
es t ue l erit in stitutus ab aliqu o
in a liqu o tes tame nto uel ultima uolunta te e t rogatu s ab eodem tes tatore es t uel e rit in ea ultim a
uoluntate ut rem aliquam alicui perso ne uel aliquihu s pos t morte m s uam a ut in diem certam uel
post te mpus aliqu od d e t uel res tituat e t ille heres
roga lu s rem predi c tam res tituendam uel dandam
quocumque modo ob liga uerit uel ali e nau erit decernimu s illam obligacionem uel ali e nacion e m ulla te nu s no n ualere quia uald e a bsurdulll e t irracionahile uid e tur acl alios posse tran sfe rre di ctum
he redem rem quam in bonig suis iUI'e non poss icle t s pe mqu e ali e nam rlecip e te et ho c dicimus
salu a filij s in re predi c ta ni chilominus e t s imilite r
pare ntibu s in s tituti s ut dictum es t falcidi a ad eos
pertin e nte si non poss int lI el posse nt ea m haherc
aliund e.
(t ) Dos 't ubstitu'iOtlS el cles restitutions.
,.
�U.t..PUT XLVIIII.
De posthumis preteritis (q.
".
II·.
qUI s feeerit ab hoe tempo re citra quo a
rec toribu s Massilie uel alij s pro eis facta fu erint
slaluta uel cons uetudin es in scriptis redacta in
Massi li a uel faciet de ce tero t.estam entum uel ali am
ultim am uoluntatem inter fili os se u liberos suos
uxori s sue aut nuru s uentri s seu posthumi uel posthume quo uel qua ux or ei us uel nurus tempOl'e
illius testament.i uel ultim e uoluntatis pregnans
crit null a tun e facta uel habit a mencione.
Slatuimus illud tes tam entum uel eam ullimam
uoluntatem quamui s posthumu s uel posthuma natu s es t uel nascerelur nichilominus in suo rob ore
pcrm anere eaqu e firma esse hoc tamen addi to ibi
quod si posthumu s ill e mascu lu s est uel fuerit uel
erit ni chilominu s de bonis patern is omnibus frail'escam habeat seu uirilem scilice t cum fr atribu s et
so roribu s admittelur lI el admitlatur ad successlOnem predi eti tcs talori s.
(1) D es IJOs t!Hlm cs ,
••
�CLXXII
,,
Si uero pos thuma erit et esse t ibi fili a uel filij
instituti masculi tunc de bo ni s pa ternis la nlUIll
percip;at dicta po s thuma ucllt aheat qu antum iu stum et hon es tuln uid ebitur tribu s de melioribus
propinqui s ex parte patri s quod si ta les non sunt
uel essent ex parte patri s quantum ius tum et hones tum uid ebitur tribus cie melioribu s propinqui s
ex parte matri s qui tam en olnnes propinqui dicti
omni suspicione ca reant et ad illud arhitrandum a
curia Massilie s ufficientes boni et y donei e t legales
uidea utur ita tame n quod eis uon li cea t ultra uiri lem seu frairescam pro dicta postbum a ullatenus
arbitrari sed infra ôi fa cu ltates pa terne di cti testato ri s multe sunt uel erunt ua leant eid em posthume arbitrari taliter quod illi propinqui qui ea facere b ona !ide semp er te neantur et astringantur
sacramento.
Si uero predicti heredes in s tituti omnes suut
fu eruntue ue l erunt fi lie tunc dicta posthuma
equaliter cum fi liabu s institut.is succedat..
Sed si forte alij filij uel filie in s titute alicui
uel aliquibus fu erunt eruntue in eo tes tamento seu
ultima uoluntate a dicto tes tatore onerati uel aclstricti aut obligati seu alicui lo co reli gio so uel alij s
licite per substitu cionem uel alio modo eadem
obligacio intelli gatur esse facta pos thumi uel posthume et eadem dicimu s s imiliter obseruanda de
du obu s a ut pluribu s quo t quot. fu erint pos thumi
uel posthume .
C,,"PUT L.
De h.·is moriunttlr extm Massil'iam
(1 ).
~RESENTI capitulo co nstituimus quod si co nti gerit aliquem Massilien sem uel alium quemlibet defe rentem uel hab entem pecuni am uel res aliquas alicuiu s Massiliensis decedere in alienis partibu s uel
co ntigit eciam decessisse qui aliquas apud perso nas res quas ibi secum habebat cus todien das deposuerit aut easdem custodiend as uel aliter tradidit
uel tradet seu dederit de quibu s ipse defun ctus
m inime disposuerit qualiter aut a quo uel a quibus
res ille uersus Massiliam debeant apportari tun c
Iiceat ill i uel illis predictis apud quos res ille sunt
lIel essent sin e omni periculo suo uni uel duobus
uel pluribus Massiliensibus qui tamen ydoneiores
facultatibu s uel diuicij s alijsque et honestiores essent tun c in illa terra res illas omnes tradere tesLibu s ibi co nuocati s miUendas uel apportandas
uersus Massiliam. Et similite r illis quibus res ille
tradite essent taliter li ceat absque suo periculo
•
(1) De ceux qui -meurent hors de Jfars eifle.
.'
�CLXXTY
CT.XXV
res ill as co ngl'l1O tempore in nau e co ngrua au l
eciam per lerram congru e absque suo peri clil o
apportare siue adducere uel miUel'e pel' perso nas
ydoneas bon a fid e et sine fraud e a ut si forl e ill c
uel illi cui uel quibu s ut di clum est a defun clo l'CS
predicle essenltradite e t co ncesse non inu enil'e nt
ibi aliqu os alio s Mass ilienses honesliores uel magis ydoneos ipsimet tuuc Iiceat eis l'es illas simili ter
utde alij s di ctum es t absque suo periculo apportare
uel adducere uel mittere Massiliam per personas ydoneas in naue congrua aut pel' terram congrue bona
fide et sine fraude et quocumque modo de premissis predicte res apud Massi li am uenerint uel
apportabuntur tunc sint et ueniant ad fortunam
uel ad periculum h eredi s uel successorum di cti
defun cli taliter quod ad neminem alium earum
rerum periculum in aliquo pertineat aut si forte
erant de rebus sibi commendatis uel si defun ctus
res iIIas alicui reliqu eret in totum uel pro parte
aliqua sint et ueniant ad fOl'tunam et ad periculum
illius uel i\lorum a quo uel a quibu s eas di clu s defunctus receperat in commandam illius uel illorum
cui uel quibu s essent a di cto defun cto reli cle uel
legate uerumptamen s i quid de diclis rebus apportandis dictu s defun ctu s forte statu erit uel ordinauerit illud fiat uel exsequatur .
sana mente facerit uel faci et si di sposicio illa per
tres masculos uel plures ad minu s qui uideantur a
curia Massilie ydonei et qui di sposicioni illi uocati uel l'o gati inlerfuerint probari poterit ral a et
firma dispo s icio teneatur et bab ea tur inconcussa
salu a tamen liberis illius defuncti secnndum iura
et statuta ciuitalis Massili e fal cidia se u legitima .
Et simi liLer ascendeu tibus eiusdem in honis illius
defuB cti . Simi liLer et si quis eundo uel redeundo
de aliquo Biagio uel morando decesserit eius ultima disposicio si scripta sit in cartulario naui s et
tres testes id iurent ita per omn ia process isse rata
et firma inuiolabiliter obseruetur salua lalcidia ascendentibu s et descendentibus ut supra dictum
est.
Preterea simili ter decernimus quod si co ntigerit aliquis massiliensis alicubi mori in terra sarracenorum qui ibi di s posi cion em bonorum suorum
,•
SI uero scripta non fu erit ad ea probanda
sufficiunt quinque testes et hec in futuri s uegocij s
ob seru entur .
••
�CAPUT I,J.
DcdecedelltibliS ab ù!testalo (I l ,
~ENEnALITEn
decc rnimlls obsc ruandum qu od
qu ecumq ue pe rso na priu a la ,,,-1 ex lra nea ùecesse r it lI e l decedet quand oc umqllc ab inl es la lo in
Massi li a ue l e iu s di s tri c tu s i forl e e i no n app areat
lI el absit in i\Ja ss ili a se u aùesse t perso na aliqll a
illi defun c to co niun cla ad qu a m bona ill ills iure
s uccess ioni s p ossin t ue l passe nt lI e l d ebea nt pe rlin e re qu e ea b on a pe la t ue! lI e lit ha be re uelu t
s uccessor illi us de fun c ti lun e l'cela I' ue! co ns ul es
Mass ili e qui pro le mpore fu erint pel' se uel pel' a lios
leoeaotur omnia bona illi us defun c li in ~J assil ia
li e! e iu s le rri torio ue l di s lri clu ex is le ncia dili ge n te r inquire re uel fa cere inquiri c t in scriplis sc ilice t in cartulari o publi co i\[assili e ca redigere ct ea
b o na omnia accipe re ue! sa isire e t si qua b on a
mobil ia u e l se mo ue ncia e runt in di c tis bon is que
se ruand o serllari n on posse nt lI el 'I"e se ru and o
,
•
•
(1 ) De CCI' X qui meure llt sans auoir leslé.
11J.
,.
�r:LXXY III
.Ielerio res uel uili o res effl ce re ntur ea uen ùi fa cient
publiee pel' in ca nlum eo rum precium accipere et
cus todire ad co mmodum el uli lilale m ill ius uel illorum qui pos lea proba renl uel apparercl s i ill ud
nega renl reclor lI el cons ul es aul sy ndi ci co mun is
Mas silie di clo defun clo deb ere succedere et dicla
bon a et preci um uend ilarum rerum ut s upra d iclum es t pe r annuro et dim idium cuslod ire bona fid e
e l si ne fraud e el sc ruare s i a ntea forle di ct.i successo res no n a pparere nt uel ue nirent e l peterenl
sib i resl.ilui ips i uel alij pro eis eo rum uoroine . El
si infra diclum lem pus aliqui apparerent e t pelerent ul s upra di clum est aliqua bon a a com uni
lune bona illa restituanlur a co muni predictis pele ntibu s sine aliqua diminu cione. Verumplamen si
reclor uel cons ul es aut sy ndici comunis Massilie
negarent dicta b Oll a a dictos pelenles iure debe "e
perlinere lun c qu es tio illa in cu ria agilelur et
in ea ca usa iure o}dinario pro cedat.ur secundum
leaes uel s lalula seu co ns tilu ciones ciuita li s Mass ili" e inter di ctas parles et dictum co mun e.
Si lame n mallet hoc petitor uolumu s qu od
causa pel' offi ci um uenliletur uel eciam si pl ures
ex diuerso iure uel ex diuersis ca usis ad se dicla
hona de iure pertinere dicerent uel assererenl
idem serue tur . Quamdiu uero com un e Massilie
hereditalem dicti defuncti possederit inlerim nu ll a
persona poss it emere diclam heredilalem uel iu s
ei us nec dictus s uccesso r possit eam nullo modo
CLXXIX
alienare nisi diclo corn u ni Mass ili e an leq uam di clus successor eam oblin ueril per senlenciam uel
co mposicion em faclam inler s uccesso rem e l comune poslquam uero diclus successor ob linuerit
diclam heredilatem per senl e nciam uel com posicion em li cilum sit ei ea m .pos tea alienare in
quem cumqu e uelit eo salu o quod comune Mass ilie po ss it eam heredita lem relin ere eo precio
quo alius uell el ibi dare.
·
•
·.
••
�CAPUT LU.
De ing-ressis monasteria qual'iter et
succedant (1).
ln
quantum
-0mONSTlTU I" US
III si quis uel si qua in Ill on as te-
rio uel domo uel Jaco aliquo reli gion is in quibus
t.ales sinl persone Deo serui ent es uel residea nl
quibus non li ceat hab ere propri a uel t.enere a parent.ibus au 1 tl'aelit,a uel redtlitla est uel erit qui uel
que tuli s es t uel erit etaUs quoc\ ei iod e exire uel
recedere de iure non li ce" t. uel li cere t ill e uel ill a
ex quo locum ilium reli gios ull1 in gressi fuerinl el
habitum ind e susceperinl lalit.er qu od eis non deLur de iure li cencia exeundi non habeanl ipsi in gl'es·
si uel domu s uel lo cus prec\i cli pel' se uel pel' ali os
quoscumque aut ali qui eorum oomiot! uel occasione licenciam uel potes lalem pelendi amp li us in
bonis paterois uel malernis aUt auilis uel fratel'llis
sororumu e se u heredum ell l'Um acl uersus fralres
ucl so rores di cli in gress i uel reclcl il,i aul eorun!
( 1) De ceux (Jui 50tH (mtr~s dans
.c!CceMo nt.
u. /!
mOftas/ère .. co mfllcnt
ils
l'
�Cl. XXX II
heredes ni s i illu d qu ocl di cto reddito uel mon asterio se u d o mui uelloco reli g ios is uel eecles ie pro
eo uel eiu s oeeasio ne quocumqu e mod o es t uel
ruerit a quo cumqu e pred ic to rum pa re ntum uel
proxim orum dalulll uel o blatum uel reli c tum dona tulllu e se u lega tum.
Et similiter id em dicimus obseruandum d e qllac nmqu e pe rsona qu e si t in po testa le patri s s ui
uel proa ui parternorum iu g ressa in ali quem locum
predi c torum religiosoruJll si co utra eo rllm pare ntum uolunt a lem ueL ip sis nescie ntiblls licN post
modum eciam rorte uole ntibu s in domibu s s upradi c tis uel locis s i reddid e rit ibi q ue ingres sa rn erit
sicut sup ra de alij s co ntin e tur .
Et hec omni a locum hab eant taliter quod si
ni chil a patre di cti s pe rsoni s d a tum uel reli ctum
aut ohlatum uel lega tum dicte perso ne in gresse
uel proea predicti s domibus rn erit tun e di c ta domu s
possit agere aduersus successo res dictorum paren tum dicte pe rsone ingresse usq ue ad ralcidiam
possit eciam dicta domus h abere extim ac ionem
tamen in pecuni a numera ta uel in rebus mohi libus
prout duobus uel tribus de meli oribu s propin quis
e t hon es tioribus dicte perso ne ingresse uis um ru erit raciendum e t arbitrabuntur dandum esse dicto
Jaco pro ralcidia s upradicta ad qu od fide lite r arbitrandum iurame nto si pos tulatum rue rit adstringan tu r.
CAPUT LI".
)Je 'IIwl'icrib'Us I1wl·itatis a pal"entib'Us qualiter
cis succcdall t (-1 ).
.
•
. EMlN.\
tradita in matrimonium s i fucril hu e
usque a ut es t uel e"i t dein ce ps dotata a patre uel
a matre a ut auo uel a ui a paterni s uel materni s aut
alij s qu ib uscumque asce nd e ntibu s non habeaut
pos tea ip sa uel ei us heredes pol es tatem petendi
a mpliu s in bon is ill iu s ex predi cti s asce nd e nt ,bu s
a quo et de c uiu s boni s ma ri tata est uel ru it. ru eril ue qu a m qu od ipsa uel m;l ritu 3 eiu s uel ali us pro
ea ab aliqu o predi ctorum habeat a ut hab uit aut
habebit in dotem lI el habere pOlllit P"o co nuen cione doti s sibi uel P"o ea ra cla.
Nisi ea que pater uel mat e .. uel alij ascende ntes
dicli alicui ne eorum qui uel qu e eam maritaruot
uel dolem ei uel pro ea d ederunt aut eorUDl hered es e i " iu sue hercdib us po stea dederunt uel dona(1) Ves femmes matides IW," fours parel/l.f ;
sl/ccèden t.
COI1lIllC I I (
ellcs
Ifll l"
�(LXXX IV
l'eut uel relinqll erent in s ua lliti ma uolunt a te Hec
aut em predi cta int ell igentes ut infra sequitur uidelicel s i predicli dotantes testamen to co ndilo decesserint uel ab intes tato lib ero uel lib eris masculi s eisdem superuiu entibn s,
Salua semp er in omuibu s üas ibu 5 s upra dicti s
sua legi tima et s upplemento legiti me porcioni s
pred icti s fem iuabu s dotati s in boni s predictorum
ascendentium si minu s s ua legi tima a predidis
dotantibu s de boni s predi clorun fuemt nom in e
doli s datum lI el co nu e ntllm si uero ah inl es lalo
pat er predi cte perso ne de qUOl'llll1 bon is predi cte
femine dota le fu erant decesse ri t sup eruiu enlibus eis SO lllnl persoois feminini sex us pel' lineam
descendenlem poss it in eo cas u dotata l'emina
filia nep ti s lI el pron epti s uel dein ceps cum a lij s
si lIolu eril equaliter s nrcede re in bonis predietorum qu i ea m do t,a uerint dot.em suam eonferenJo
ei sdem.
Si uero nulli lib eri a lij masc uliui uel feminini
sex us extab unt seu sup er uiu ent predi cti s asce ndentibus dolantibu s ab inl cs lato decedentibu s tun e
in hoe cas u illa dotala fem in a in solidum bona
illius defun cti asee nd enlis dotanti s ex suceess ionc
eius sibi ual eat acq uire re et hab ere.
Et quod dictum es t sup criu s scilice t quod millier
POSSil ct debeat habere saillum supp lementllOl
legitimc porcioui s e t quod leg itim am SUilm salu am
bab ea t in b onis predi ctorum ascendenci um dotancium intelli ga tur de bonis qu e pl'ed icta perso na
asce nd e ns clotan s hab e r~ t temp orc mOl,ti s s ue.
ili a uero mu li er qu e dotata Il on es t fuit uel erit
fa culta tem non habebunt ipsa uel heres eiu s pelendi ampliu s in boni s paterni s uel materais uel
auilis al iorumu e ascend encium ad uers us heredes
in s titulo s a di cti s desceuclentibu s ucl ab e is in s tituli s eo rumu e s uccesso ribu s nis i quantum in ullima uolunlate s ua legitim e facta pat er a uL mat er
a ut auus uel auia uel alij asce ndentes predicti qui
ali os sibi heredes in s tilu el'e nl lit prope di ctum es t
tal es lamen qui ex LesLam ento ca pere poss int si
eis in ul tima uoluntaLe relinqu erent seu donareuL
Don tamen mi nu s legitim a ali oqui n sa lu a se mper
s it s ibi s ua leg itim a in boni s predi cLorum .
Si uero aliqu a mulie r patri s uo aut auo paterno
in cuius poles late erat defuncto ab intesta to prius
ea a matre uel eciam a fra lre uel fr atribll s \lei patrui s uel auunculi s lI el consanguin eis uel ah alij s
propinqllis maritata seu dotata es t lIel eril tun c
usque ad fraire scam co mpulata lamen in ea fra iresea dicta dote s ibi data uel pro ea pelere pOSSlot
e t li on plus ni si de uoluntate eo ru m con tra qu os
ind e agetur fi ereL si ipsi possint plu s ci dare SI
lI olent au t ni si ip si qui eaUl marilarunt uel marit.arcnt. di xissent exp ress im in do tc di cla data r llm
,.
,.
�CLXXX\'1
e~ uel pro ea aut co nu e nisse nt qu od non esse t ci e
fl'airesca illiu s sed eam do lem ha be re t ex lra fr uirescam legitima ta me n intelli g itur de boni s tanlum
qu e pa re ntes haheballt te mpo re mo rti s s ue.
Adde ntes ecia m qu od fl'3iresca intell igatur e t debeat d a ri ut in presenti ca pitul o co ntin etur de boni s
ta ntum qu e e ranl te mp ore mo rti s di c torum pare ntum e Lnon aliorum e t hec omnia s upra di cta uolumu s locum hahe re in negocij s prese ntibu s e t fu turis e t ta m co ra m a rhilris co mpromissnrij s quam
iudi cibu s o rdinuij s e Ld elegati s.
Decern e nles in s u pel' qu od s i aliqua mulie r cie
ce tero ma rita bilur a pa tre e t co ns titu e riL ill a m 6li a m habere do te m se mp e r inlelli gatu r e t presumatur ab hac di e in a ntea in fntul'is negocij s authoritate huius capiLuli d o tem dic ta m fui sse profec Lam d e boni s patri s et Don d e honi s ma tri s nec
aliunde ut olim pe r sLa tuLum pres um eb a tur nisi
per ip sam muli e re m uel pe r hel'ed es ejns probareLur cOlllra rium p res ump cione a ntiqu a s ta tu ti qu e
e ra t co ntra ri a ad pre te rita negocia in s uo robore
pe rma nente reci ta tum fuit e t a pprob a tum hoc statu tum in con sili o generali exis le nl e rectore dicle
ciuita ti s Domin o Philipp o Ilice Dom in o a n no Domini MoCCoLoIllo qu a n o ka !. septembri s.
Ci\.PUT LIli •.
De muz.ieribus marilatis a (ratl'ibus qualile!' ad
successwnem seu ban a parenlwn admillanhw (I ) ?
~l qui s so rore m s ua m d ola uit uel do lure t siu e
de rebu s pa te rni s a u L ma le rnis a uL s ui s uel eciam
aliund e ea m d oLe m cl a nd o simplicile r hoc esL nOI!
d esigna to ex qu o uel pro qu o pa trim oni o eL Lautu m
ci in ci o le m d edit uel dabit quanLum frai resca seu
uirili s po l'cio c iu s sOl'o ri s es t uel esse! uel qu a ntum
bo n a ill ius so rori s tun c uale nt sta tuimu s ut di cta
sa ror ne l eiu s he redes aut aliu s uel alij eorum DOmin e n el occas ioD e in b oni s uel pro bonis di cte
so ro ri s seu pa tri s seu m atris aut aui uel auie pate rn a rum uel ma tern orum di clorum fr at ris e t so rori s se u occasio ne eo rum b o noruffi uel occasione
sue success io nis nel aliter co ntra uoluo ta le m d icli
fr a tri s uel eius he redu m dein ce ps no o ullra pelère
qui cqua m possit nisi for te di cla 50 1'0 1' he redes ue
( 1) Des ( emmes mariées 1wr leurs (r ères; co mmont sQnt~6l1es ad miscs à la
StlcccssiOlt Olt
au.:r biens des parents?
l ,'
,,
�CLXXlYIIJ
illius uellent di ce re qu od minus sua frairesca ill e
datum fu erit a di clo fralre qui eam maritau it in
qu o cas u li cea t ipsi so rori heredibu sue illius agel'e
eo ntra di etum fratrem eiu sll e heredes ad s upl emenlum di cte frair esce et qu od di clum es t de
fratre et so rore simili tel' idem di cimu s obse l'uan.dum de fi lij s et fi li ahu s undiqu e eo ru mdem.
Si uero in di cta dote danda uel cO ll slilu enda
di elum fu erit uel ex press im des ignatum de qu o
uel pro qu o patrim oni o detur uel conslil.uatur et
illud ualea t qu od inde ex prim elur alioquiu si simplicit er dahilur ut di clum es t non ex presso unde
lI el de qu o lune so ror uel neplis uel consaoguinea
predicte pres uman lur se mp er aulhoritale huiu s
capituli a fr atre lI el palru o aul auun cul o aut co nsa nguin ea uel eciam co nsa nguin eo suo pocius dotate fui sse de suo hoc es l de boni s sui s paterni s et
ru alerni s et aliorum asceodencium ad ip sas nubenl es perlin entibu s qu am qu od predi cla eis uel
pro eis donarent uel donare uoluerint dolem diclam ui si illud probarelur legilim e a predicli s clolali s uel uni s ea rum successo ribus eo rumdem in
co ntrarium pl'Ocess isse.
EX PLI CIT LIn E n SECUN DUS.
,.
TABLES
DU
TROI SI ÈME VOL UME.
�ORDRE CHRONOLOGIQUE
ET
ANALYTIQUE .
,,
1" p,rt". 2' pôrtIO.
·1 ~5 3
a\'l'il .. des nones. Le Chap. III du ,torii\'.
des Slatu ts , relati f à
l'office du j uge du palais, est lu el approuvé
par le conseil général.
30
-1'253 Jll ai. 6 des kttlend es. Le Chap. X V du 2" li \".
des Stalutsconcernant
la foi à donn er aux téIlloinset aux autrcs les
3 ails écoulés, ct à ces
3 ans qui pouv;ü ent
èlre prorogés par la
volonté des parties, est
lu ct approuvé en consei l gé néral. . . . . . . . . . . . .
,1 '25 ~ sepl. 1. des kalcndes. Le Chap. Lill du ~· Ii\' .
des Statuts, relatif au.x
femmes mariées ptlr
leurs parents , est récité e t approu vé par le
conseil général , étant
recteur , le se igneur
LXXI
Philippe, vice- recteur . ... CLXXXVII
"
�CICII
1.. pari"
2' PJfl,',
ORDRE CHRONOLOGIQUE
1 ~5:l11O\-.
1 ~!S3
1 28~
16 J cs kalcndcs. Le Chapitre LXV II du
~ .. Ii v. des Stat uts, relat if au mainli en de ln
libert é qu 'ont les hommes de Marse Uie dans
la claverie 011 ai ll eurs ,
ct des pein es établies
contre les "iolations
de celte li ber té, est
récit éet confirmé dans
l'assemblée générale
des conseillers et des
chefs de métiers, étant
recteur , le seigneur
Philippe, vice-recteur. '199
no\'. IGdes k:'llcncl cs. Le Chapitre LXVlIl du
~ u li\' . des Statu ts, rclai if au salaire des j uges, notaires , syndi cs
ct clavaires de la curi e de Marseille, est
réci té en co nseil. génél'al....... .. .. ...... 203
sepl. des ka lend es. Le Chap. XXV llII du
2e li\'. des Statuts, relatif aux notaires qui
doivent c1resse rles actes des possessions s ituées dans la vi lle V1 COcomitale de Marseille
et dans son territ oire,
est lu ct approuvé par
le conseil général ... .. .. .
ET
ANALYTIQUE .
Ë li
A.
1" part". 2, part".
Actes
AClcs
cx,",
( de la foi des ). . . . . .
(des) faits par un paysan au suj et
d'ua champ., ......... ,........
Actes
(des) faits deva nt les arbitres.. ..
Act es.
Voy, do ts.
Actes des Notaircs. Voy. nota ires.
ACles d es possessions situées dans la vill e vi cecomi tale. Voy . notai res.
Agent s de change. Voy. courtiers.
Alexa ndri e.
Voy, co nsul s à établir hOl'S de
Marsei ll e.
An nonel'i c.
Voy, blé.
A poil licai rcs
(des).. ........ .
Appel
(de 1') des ca uses. .
:l7
Appcl btions
(des)
.. .. .. .. ...
Appels.
Des dépenses devan t èLrc restitu ées dans la caiJSC des appels
ct des ca uses pri ncipa les ....
JI ppcJs.
l'oy. avoca ts,
tri bu naux.
Arbitres.
Des ;Jctes faits dcyan t eux ..
Archi ya ircs.
j 'oy. Chartes de la COIllJllUne' ,
c1a,';)il'es de i\!a l'Sc illr,
notai res.
Archi ves des 1\'olaircs. l'oy. not"ircs.
ArgrnL
( de " ) ne denml. ètl'e fait. si Ct'
o ' CSI p"r 1<1 CO llllllllll e ,....
tn
Ill .
"
l' " "' '". -
J:3
I. XX III
LXXXIII
cv
eXXXl II
XC III
),C \ ' Il
cv
"
�C.~
Cla v
\.. part,..
Armateurs.
l'oy . surveill ant s dèS passngcs.
Armes.
Vo y. balistes.
2· partie
c'Xxx"
(des) cL des ol'fh l'C5 ........ . .
(des) et du serment des juges.
l'oy. juges do Marseille.
All ribulions du vicaire ( recteur ) cL du SOUS-yjca ire (sous - recteur ) de la
vi lle vice-comitalc dc Marseille.
Armuri ers
Attributions
B
t..
Bailè
D:1 lis les.
91
Avocats.
sous-vi caire.
De ccux qui n'en peuvent ayoir .
De ceux qui ne peuvent l'être. . .
Avocats.
(du salaire des). . . . . . . . . . . .. . .
83
A voeals.
De ceux qui ne sont pas admis à
postuler les CCll clions d'avocat,
si ce n'est dan s certains cas. . . .
Nul ne peut ê tre avocal dans la
A \'ocals.
89
Avoués.
pour lequel il a donn é UDe sentence d"lls b cause prin cip<\lc.. 93
(tous les) sonl lenu s de prèler leur
conseil Ù 13 commune. .. . . .
95
cl sui v.
Voy. procureurs.
TOlls les n;wires venant d'oulrc-
..
mcr doivcnt en apporter un e à
la com mun e..... . .......... 155
CLXIII
cause de l'appel contre celui
Avocal s
2· partie.
~Jars e ill e.
Voy. vi ca ires 1
Avocats.
pari".
cl sous-baile. Voy. offi ces de la curi e de
Dùl imenl s.
Voy. na\·ircs.
Dùtons ma rqu és de la curi e (des ca lottes ct des) . ' 12:;
Biens des é trangers (de la recherche des)...... '. 179
Biga mie.
Qu e nul ne pllisseavo ird eux épouSCSI ni u ne femme deux maris ... . .
Blanchi sseries. Voy. Jarret.
Blanqueriers eL curatiers. - De leurs opéra tions ...
Blé
( du ) ne pouva nt ètrc ex trait de
Marseill e ni revcndu Sur la place
du Templ e..
. . . ... . . 197
Blé.
l'O!) . bou langcrie 1
.
CLiII
C LVII
})o:.aill ,
Ulé
no i~
nongil'.
Poids de Laurel.
( du ) ct des poissons qui ne peuven t être vendus qu 'ôllx lieux
indiqués pa r les slatul s de la
commune.
- 1\ est aussi quest ion, dans ce
s lalut , de la "enle de la viand e
de boucherie cl du gibi er .... 161
( cl u ) qui ne peu!' sc "enclre, si cc
n'es l sur les quais de la co mm une , cL des luiles.......
·1fi;)
J·oy. consuls ù étahlir hors tle
Ma rsei ll e.
..
�CXCV I
CXCVII
\.. pan;.,
Bou langerie.
Brandons
De ceux qui vcillent aux blés, à
la filrinc, et sur la boul<m geri c. . ~ J}3
(des noces ne devant ê tre fait es e t
des) ne devant ê lre portés.. ... . .
2· parti.,
CL IX
\" J'l ni.,
2· pani.,
Ca lfa ls
(des) et des mailres de hache ;
combien ils doivent recevoir
pour man ger et pour boire. ... .. .
Ca lott es
(des bOl ons et des) aux armes de
la vi lle. Vo y. bà tons marqués
de la curie.
Capit a ines marins. Vo y. surve ill ants des passages.
Ca rllli aires de la cude. Voy. triblinalLx.
Carlulaires des No taires. Voy. notaires.
Causes
(de l'appel des) , .. . . . . . . . . . .. . 37
Causes principales. - Des dépenses devant ê tre
r estituées dans la cause des
appels et des causes principales. . . . .
Ca uses prin cipal es. Vo y. tribunaux.
Caution à fourn ir fi la curie. Voy. gages,
tribunaux.
Ca ution de ceux qui ne sont de Marseille .
Voy. habitants de Marseille.
Ccnsaux.
Voy. ;courliers.
Chaines de fer placées aux murs des rues et des
traverses. - De leur perpétuelle
cODserval ion.. . , ......... , 159
Changeurs ,
Oc la cau tion qui doit être par
eux fournie au conseil do la
commune .................. 135
Changeurs,
Voy. courtiers,
Chapitre de Marseille, Voy, créanc iers de la COIllmun e,
CXXV II
XCVI I
,,
�CXCIX.
\.• 93'h', 2· part".
XV I.
Titns des Chapil1'es du Livre 1" des Statuts ,
\" partiC.
1.
Il.
III.
Il Il .
V.
VI.
VII.
VIII.
VIII!.
X.
XI.
X II.
X III.
X liII .
XV.
Du serm ent cl des fOllc tions du
recteur ou vicaire de ln ville
vice-comitalc de Marseill e. . ..
Du serment du vica ire cl du SQUS-
~
9
vÎc..'\irc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
27
De l'office du juge du Pahlis. . . .
Des deu x cours dC" ::lol ètrc établies ou ord onnées. . .. . . . . . . .
De la translation des juges dans
la cour de Marseille cC de l' install ation d'un juge. . . . . . . . . .
De l'. ppel des causes. . . . . . . . . .
Du serment de tous les j uges de la
curie de la commun e , t;) nl des
causes pri ncipales que des appell ations ... , .............. .
Oc Félcction cl,du sCl'menld esconse illcrset autres c10nt il est cfU cslion dans le statut .. .. . . . .. ..
Du changement des officiers. . . .
De l'élection des chers de Ill ét iers..
Des syndi cs, soit des défenseurs
de la commune d e Marseille élus
chaque année . ............. '
De l' élection eL du serment des
clavaires de Marseille. . . . . . . . .
De l'élection des consei llers du
conseil secret. ... . ..... .
De l'offi ce de celui qui reçoit les
gages des tribulluux . . .......
Des chart es de hl co mmu ne de"ant être r ec ueillies. .. ..... ..
29
31
35
37
't
~, ;j
51
56
2' part".
XV II.
XV III .
X l'llli.
XX .
XX I.
X X II.
XX III.
XXIV.
XXV.
XX VI.
XXV II.
XXV III .
XXV llII.
x xx .
59
X XX I.
63
X XX II.
65
67
XXX III.
69
De cert.aines personnes ([lli doivent
être écart ées de l'ornee de la
commune de l\lnrseille . '. .. ..
Du chùtelain de St-Marcel. ... '.
Des consuls il établir hors de Marseille ...
Du même chapilre . ..... .
Du salaire des avocats . .
De ceux qui ne sont pas ad mis à
postul er les ronctions d'C.lvoca t ,
si ce n'est dans certai ns cas. . .
De ceux qui ne peuyenl avoir
d'avocat. . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Nul ne peut êlre ayOCa L dans la
cause de )'oppel co ntre celui
pour lequ el il a donné une se nteuce clans la cause principale..
Tous les 0 vocat sontlenus de prêter
leur co nseil à la commune... .
Du mt3me chapit re ....... . .. .
Des procureurs ..... . ' ..... . .
Des notaires et de cetlx qui doivent être créés notaires . . . , ..
Commellt les notaires doivent
exercer lem charge., .
Combien les notaires doivent
r ecevoir de leurs actes .. . . . .
Des notaires admis indilTéremment à t.ous les acles. . . .
Des notaires qui ,"oucl raien t abandonner leur office .. . ...
Des ca rlul oires des notaires et
des autres écrit ures puJ)Jiques
des nolaires qui doivent i}lre
classées et mises en dépôt ...
Des m es...~gel's ou d es cou rTiers
d e 1.. curie el. des btt l ons d e la
curie .....
73
75
77
8,1
83
89
9·1
93
95
97
99
'101
,107
,\ ,\5
·11 9
12 1
' 23
•
�cc
CCI
\" p,ru..
XXX lI lI .
Des I rais nmçons ( mail l'CS de la
pierre ) qui se ron t choisis pour
l,· palti..
XLV IlII.
met!rc un e fin ;:l U X contestaIio ns,
et des trois autres hommes qui
serout choisis pou r "ider les con-
xxxv.
I('sinlions des limit es eL des issues d,ms le ter rit oire de Ma rscill e. . . . . .
. .. . .. .. .
., '27
Oc l'élection des sUl'vc illant s des
passages ..... . ... . ..... . . .
XXXVI.
XXXV II.
1 ~9
Des deux prud ~h o m m cs établis
pour la ' -enle e t le mesurage
des draps .. . ...... . ....... . 133
De la Cali l ion qui doit èlre fo ul'lli ~
XXXV IlU.
par les changeurs . .......... . 135
De l'établissement de trois hommes probes pour le minislèrc dc
la tannerie . . . .. . . . . . . . . . . .
13ï
Du hé raul. . . . . . . . . . . . . . . . .. 139
XL.
Des courtiers ou corr.:t ti crs... .
X LI.
De ceux qui " cillent aux b lés, ~l
la fa rine ct, su r la boula nge rie . .
De la surve illance et de l'élargisseme nt des c hemin s pub lics
hors de Marsei lle.. . . . . . . . . ..
De la Labie de la mer. .........
Nul n'est, te nu d' acquittel' le droit
une second e fois. . . . . . . . . . . ..
Du poivre qu e Fon don ne aux
commun autés religieuses .....
Des instruments employés pour
la mi se à l'eau des naYÎ res ... .
Tout nav ire vena nt d'outrc-mer
sera ob ligé d'apporter u ne baliste il la co mmune..........
De la perpétuelle consen 'ali on des
(' haines de fer. . . . . . . . . .. . . ..
XXXV III.
XLII.
X LIII.
XLIII 1.
XLV.
XLV I.
XLV II.
XLVIII .
14 1
H3
'145
147
"'.9
15 1
L.
LI.
LI 1.
LilI.
Lilii.
LV.
LV I.
LV II.
LVIlI.
LV IIII.
LX.
LX I.
LX II.
153
LX Il I.
155
159
' ..
LX Illl.
2· pallte.
Ou blé et des poissons qui ne peuvent èlre vendus qu 'aux lieux
indiq ués par les statuts de ln
commu ne. - Il est aussi qu estion dans ce statut , de la vcnte
de la viande de boucheri e cL
du gibi er ...... ".........
16 1
Des poissons frais cL bons , qui
doivent dtre vend us à la h::a lle.. 163
Du bo i ~ qui ne peut sc vendre, si
ce n'est sur les qu ais de la commu ne, et des lui les. . . . . . . . . . 165
Des poids cL des mesures devant
être consen 'és .... . .... . .... ~ GÎ
1 Ou poids de
1
Laurel. . . . . . . . .. 16.9
c! I UI\'
Des meuniers, ouvriers meuni ers,
ct mul eti ers, ct de l'élection de
deux officiers surveill ants. . . ..
De l'argent ne dcv::aut ètre rait , si
cc n'est par la commune . . .. ..
De la recherche des biens des
étrangers . .. . " '.. . ... . . , .
Des pa t is devaut être fer més ... ,
De l'eau de Jarret deva nt è l l'C
amenée. . .. . . . .. . .. . . .. .
Que nul n'ait son office par l'arge nt. .... ' .. , ............ , ..
Que nul ne soi t excusé des charges
publiques ..... , , .... . ..... .
Que nul possédant à ~Iarscillc ne
soi t excusé des honneurs publics .. ·. . .... . ...... .
Que l'eau de Jarret n'entre pas
dans le port de Marseille... . ..
Que nul n'accepte dans la ville
supérieure un ollicesans le consentement de la ('urie, ...... ·
175
1ï7
179
18 1
183
,185
187
189
19 1
.,
193
�(fi l
(C IIT
l" pane
1 :\ l'.
Dc ('t'II' qui ,,'u bli :.;t';lnl pOlll' la
('0111 III li Il l" doivcnl , 1\ (l i ., h..'UI'S
D. l' 1.
Du hlè Ill' pûu\ ant ~ trt' L" lrait ci e
2· partie,
VII
droil " dïndt'Illnile m:\intellu " , l Y;J
M....scillc, ni
l'L'\
Cli r ie ('l comb ir n pOli l' celddoi-
\'Cil i l'CCC' oir \(' ... rlll iairr., cL les
(lutr('s ecri\'Olin<:. .. , .
end u sur la
l' III.
pla ce du T cmple , ct du \ in ne
d eyanl è ll'C Clllport(' de 11 10\1'-
LXI'I 1.
Du m (l ;ntiCIl de b libert é qn 'ont
les h OlllnlC':; de :\i<l rse ill e dall ~
VIIiI.
X
)" cl;. "c ri c ou aiIlClII"S, Cl dl' la
peill c N ;,blie CO llirc les "iol at c ur~ de Cc lI c
LX l' III .
li\)cl'l &.". ,
XI.
199
Du s,la;re des juges, des nOla;res,
des sy ndi cs ct des c1a \"i:IÎl'cS de
la curi e
de~ l ;) rsc ill c
X II .
X III.
'10 1
X lIII.
crit posséde par
la v ill e, , ..• " Des d ouze prud 'homm es qlll doivc nt ~trc 0\ Il Il uell C' ll1ent élu s, Cil
m(~ m c l emps que les aulres o f-
:x V ,
TitTeS des ChapitTes dL! 2"' Livre.
Comm ent les debileurs doin nt
l~ t rcfol'ce., de P<I~ rf kUI'!:l d c lt c~.
Oc 1 o bl ation du libelle,., .. .
\) C~ r., tim;lt ioll!-- d l'., cho ... r~ dctlI é\ IHl l'r"i dan ... le ... hbL'l lc:> .....
XI' III.
l,
d c 1\I ; It ~èi lk ,' 1 il ..: kur ('(l uti o ll " , ..
Des témoi ns qu i peu, Cllt ê tre
ou no n co nll'linl ...... ,
De la pr(' u\'e p"r un ICllloi n . , ...
1.111
cl
~ lIi \' ,
LI X
Qu e pc r~o nn e d'e..,pril ::.ain ne
pour ca use de \ Îcill rs:>c . . , ..• ,.,
De l a publi cation l1e::- !l'moins, de
b mort 0\1 de r Jbsc nce L! c"queb
on crainl ... '
"'\
L \. 11I
De la foi ù donn er au\. tt' moins Cl
(~ lrC prorog\' ... p ;II' LI \ OIOlll c d es
:\V I.
:\ l' II .
D('" Ç!.il l!.l' ... :1 dUllll cr :t 1.1 ('urie " .
De:, ('110.,(, ... <I r. CI'U;>,. qui 11 (' ~olll
\'
en térYlo; s,nage . "" .. .
C't ,\ ces 1l'ois JtI ~ qui pouvaie nt
des d;Jll s la \'CIlI c d c~ vi ctu aill cs, "20:.1
n e:-. tkl ;li" ;'1 . l c('o r d~I', , .. , , , .. '
De ceux qui ne so nt pas adnüs
aux au tres l('s lrois ,Ins(oco ul é",
fi ciers, pOUl' f'lllpêc ll cr les frau-
1111 .
XLIX
pcut èt re c'\c usc du tellloignage
Chapilrc omi s
dans le m an us-
Il
III
De 1" forme dan s l aqlt C'l1 c doin'n t
(lIre produil s les t ~ lI l u in ::., dJ I )"
Marse ill e cl hors de )'l .trse il1 l'" .' , '
19;
Sf'ill(' " , ,
\" '31116. \ 2- I""
De tou s 1(':- <1('1('$ deva nt t\ll'l~
écrit : ., d<l n..:; Il' carllll ;lire Je lei
parties" , . ... , ... , ,
De la foi des act es . . ,
Des ;:Icles f,\; ts par un p:'l y ...all ;1U
sujN tI ' UIl champ , ' .. '
Des chart es de con fl'--sion cl de
ou ml'Ille duC':::
;.. ;( .
De l' cxc('ut ion de., ~Cn l l' Ill'l'::- ,
0('5 ;'1 (11)1'lI al ions. '
De::; (k'pel1sc::- d C'<l11i l' Ire r('... ti-
sef(lIl t
:--X I.
1. \. '\ \. \
" "Url~'"
POlir quell e qu,\lliite le ...
;( :-- 11.
.\X:\. \ Il
;1 qu('\ qu 'un ,
'\1' 1111 .
:\\. 1'(
.\ \. "
LX" " I
rccognili on de... dol ... é\('c('pll'e.:;
11\
\.:\:\ , Il
L \.\ Il
L. " , I II
;lj(lU 1C(,5-, . ,
L. :\\. \.1 ,
'L I
'11 11
IIl('C" d ~ln :5 Ici ('au~r d ('~ ;1 11P('1 ...
el dc:;
('~I\l ~('~ pri ll cipi.lk ::;"
M , ' Il
�CC IV
\.. part". 2- parti•.
XXIII.
XX II I!.
XXV.
XXVI.
XXV I!.
XXV III .
XXV III!.
XXX .
XXXI.
XXX II .
XXX II I.
Des gages qui doivent être restitués il celui qui a obtenu gain
de cause . . ... . .... . . . '. . . . . . . .
Des estimations qui doivent être
faites par les estimat eurs de
Marseille et perpéluellement
adm ises ... . . . . .
Des lctes concernant llichaud et
les consuls et relatifs aux lours_.
Des actes rails devan t les arb itres ..
De la faculté qu 'a un citoyen de
Marseille de se servir co ntre un
étranger, dan une autre jurisdiction , du droiLdont Ull éLrangel' lui -même sc sert contre un
citoyen de Marseille .......... .
De ce qu' un cito yen de !I(arseille
peut recevoir sous quelque litre
une possession à une co ndition
telle qu ' il soit tenu de répondre
ailleurs que devant les tribu naux
de la commune . . . . ... ' .... .
Par qu els no taires doivent être
dressés les actes des possess ions
situées dans la vill e vice-co mitale de Marseille cL dans so n
territoire .......... . ..... .. .... .
Du laud à accorder aux citoyens
de Marseille. . . . . . . . . .
.
Des choses volées ou fu!'ti\'clllont
soustraites, encequ' il est loisible au maître de les retirer jusqu'à ce qu'ell es so ient présentées à la curie ..... . ....... . . . .
Des \lignes etd cs jardin..s desqu els
le cens est reliré .. ... . .
Des marchés de viande .. .
\.. part... 2' part...
XXX II II.
XC IX
XXXV .
CI
CIII
CV
XXXV I.
XXXV II.
XXXV III.
XXXVI III.
XL.
XL!.
XLI I.
elx
XLIII .
X Lili 1.
eX I
XLV .
XLV I.
CX III
exv il
XLV II.
XLV II I.
XLV IIII .
L.
CX IX
CXX I
CXX II I
LI.
LII .
Des calfats et des mai tres de hàehe
et combi en ils devai ent recevoir pour manger ct pour boire
Des médecins ou ph ysiciens ctd es
chirurgiens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Des apot hicaires.. .... . . . . . . . . . . ...
Des armuriers ct des orfèvres • ..... , .
CXXV II
CXX IX
CXXX II I
CXXX"
IDes Tailleurs .. ' . ' .... " .. ... .
Des drapiers ....... . ... . . . .
Des opérations des blanquericrs et
des cura tiers .... . . . ........... .
Des noces ne devant ôtre faites et
des bra nd ons ne devant être
portés.. . .. . . .. . . . .. .. . . . . .. . . . .
Que nul ne puisse avoir dcux épouses, ni une femme deux maris . .. .
Que personne ne puisse conlracter
mariage avec quelque fille de
famille sans la volonté des parent s ct vice versd . ... . . .... ..... .
Des tuteurs ct des curateurs adjoint-s par la curi e. . .. , , . . ..
De ceux qui ne peuvent ètre tuteurs , curateurs , avocaLs , ou
procureurs .
. .. . . ' .. .. .
Des testaments el des dernièrcs
volon tés .. . , . ..•....... .. .......
Des substitutions et des restituti ons . . .............. . ........ . .
Des posthumes .......... . ........ .
Oc ceux qui meurent bors de Marseille, ................... .. ' .. .
De ceux qui meurcnl sa ns 'J"oir
testé.............. . ... . ...... "
Deceux entrés dan s un monastèrej
comment ils succèdent. ..... .
CX LV
C L\' II
C LIX
CLIII
CL\'
CLXII
C LXIII
CLX V
CLX IX
CLXX I
CLXX tII
C L XXY II
C LX XX l
"
'
�CCVI
1.. partie, 2· part",
Des femmes mari éf's pur lcurs parcnts; comment elles leur succèdent. . . . . . . . . . .
. . .. ... .
L 1\ I I.
Des f{'mmes mari ées par leurs
frères; comment sont- ollcs admises 11 la succession ou aux
biens des parcnt s. . . .. • . . . . .
Ch arge
( de la ) ct du serment des juges.
Voy. juges ci e l\brscill e.
Charge de yica ire ( recteur ) et ci e sous -vicaire
(sous-recteur ) de la , 'ill e vi cecomitale. Voy. vi ca ire,
L il l.
C LX XX III
CLXXXY IIl
sou s-vi c~ irc .
Charges de la commUDe. - De cert aines personn es
qui doive llt êtrc éca rtées de
l'offi ce de la co mmune de Marseille. . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 73
Charges publiques. - Qu e nul n'en soit excusé. ~ 87
Charges publiqu es. Voy. honneurs publi cs ,
offi ces ,
vill e supéri eure.
Charpenti ers.
Voy . maîtres de M ehe.
Char tes.
Voy. do ts.
Chartes de la commune(des) dcvanL ètrerecucill ies. 69
Chàteau de St-Marcel (territoire du ) Voy. vin.
Chùtelain de Saint- Marcel (du) . . . . . . . . . ... .. '. 75
Chefs de métiers (de l'électi on des) . . . . . . . . . . . .. ~6
Chefs de méti ers. Voy. conseill ers.
Chemins publi es. - De la survei llance cl de l'élar gissement de ceux hors de Marseill e .. . . . .... .. . ... .. ...... H 5
Chevauchée.
Voy. charges publiqu es ,
honneurs publi cs.
Chirurgiens
(des médecins ct des). . . . . . . . . . . . . . .
Choses vol6es. l'oy. \'ols.
Voy. tours.
Citadelle.
Cilé vicc-comitale (propriétés situ ées d:. ns la )
Voy . notaire.
CXX IX
1.. part". 2· plrtie.
Citoyen de Marseille (de ce qu 'un ) peut recevoir
sous qu elque Litre, une possession à un e co ndi tion telle qu ' il
soit tenu de répond re ailleurs
qu e devant les tribunaux de
Marseille. . . .. . . . . . . . .. . . . . . .
Cit oyens qui ne peuvent avoir d'avocat.
Voy. avocat.
..
Cito yens qui meurent hors de Ma rseille..
Cit oyen de Marseill e ( de la faculté qu 'a un ) de se
sel'\'ir, cOiltre un étranger , daDs
une autre juridictioll , du droit
dont un étranger lui-mème se
sert contre un citoyen de Marseille... . . . . . . .. . . ... . . . . .. '.'
Cit oyens de Marseille (du droit de r eprésailles à
o:l ccorder au x)
Cit oyens de Marseill e. Voy. clo:lveri e.
Clavaires
(du salaire des) . . . .. .
201
Clavaires.
Vo y. chartes de la commUDe.
C "'v ~\ i res
( de l'élection cLdu serment des ). 63
Clavo:lircs.
Voy. notaires,
tabl e de la mer.
Claveric.
De la libert é qu 'ont les homm es
de Marseill e dans la claver ie ou
"meurs, et de la peine établie
contre les violat eurs de ce tt e
liberté.. . ..
199
Claycrif' .
Voy. Table de la mer .
( les) ne pou vaient postuler les
Clercs
fonctions d'avoca t , si cc n'est
clans ccrtains caS. Voy. ,WOCo:lts.
J'oy. patis.
Cloaqu es.
Communaut és religieuses. Voy. poine.
Condu cteur de navires. Voy. surveill nnts des pa!'-
eX I
C LXX III
C IX
CXVII
sages.
Conseil de la commune. Voy. changeurs ,
conseillers.
'.
�CCVIII
\•• part;.. 2· pari; •.
Conseil secret
Conseill ers
(tic l'élect ion des co nseillCl'S du ). 65
(tic l'élection ct du sermen! ti cs)
et ;mlrcs dont il est qu eslio n
dnns le stntu!. . . . . . .. . . .
4-5
Co nseillers de ville. J"oy. omciers de vill e.
Consuls à établir hors de Ma rseille (<1('5).
77
81
Voy . Tours.
Co nsuls.
Contestations sw' Ics li mit es el les issues d(\ns le
terril oiro. Voy. mi.lçOns.
Co nt estations. Voy. avocats.
Co rra tiers.
Voy. courtiers.
Corroyeurs.
Voy, curaliCl'S.
Courri ers de la curie. Voy. messagers.
Cours.
Voy. tribu naux.
H I
Courtiers.
(des) ou cor rat iers .... . . . . .. .
Couvents.
J'oy. pa ine.
Créa nces.
Voy. débiteurs.
Créa nciers de la commun e et du ch .. pitrc de Marseîll e.- De ceux qui s'oblige:.lJlt
pour eu:\. doivent avoir leurs
droi ts d' indem nit é maintenus .. ,195
Créanciers.
Voy. débiteurs,
usures.
CuIs-de-sac .
Voy. chaîn es de fer.
. Curateurs.
De ceux qui ne pelivenL l'être.
Curateurs.
Voy. tut eurs ... . ....... ' .. .
Curaliers cl m anqueriers.- De leurs opérations ....
Curi e.
,roy. tribunaux .
D
\•• partI!
2' parli! .
l)aci la.
CLXIII
CLY II
Droits de c\a\'erie. l ·oy. table de
la mer.
Débit eurs.
Co mment il s doivent ètre forcés
de payer leurs J ettes.
III
D6biteuJ'S.
Voy, usures.
Décisions.
Voy. appellation s,
sentences.
Défenseurs de la commune. Voy. sy ndi cs.
Délais
(des) à accorder ..... .
Délibéralions. Voy. appellations,
sentences.
Denrées import ées ou ex port ées. Voy. table Lie
la mer.
0 6penses commun ales. Voy. charges,
honncul'S publi cs.
Dernières volont.és (des testaments et des) . . . .
Dett es de la commun e etdu chapi tre de Mal'Scille.
l 'o y. créanciers.
' ·oy. débit eurs.
l)Clt cS.
]JI.
XXX I
CLXV
.
,
�CCX I
CCx
1.. partie. 2· partie.
DOIs.
Douanes.
Drapiers
Draps.
Des chart es deconfcssion et de r6cognition des dots acceptées ou
môme dues à quelqu'un .. ...
J'oy. table de la mer.
(des) .. .... . ... . .
Des deu=<. prud' hommes établis
pour la vent e et le mesurage
LXXXV
CX LV
des draps. . . . . . . . . . . . . .. . .. 133
Droi ts de douanes ou de claverie. Voy. table de
l a mer.
Droit de représailles. Voy . laud.
Do:.ain et dem'i -dozain. - Mesures pour le vin ct
a. blé. .....................
E
~05
l" part"
Eaux de J arret. Voy. Jarret.
E ccl éshlst iqucs (les) ne pouvaien t posLuler les foneLions d'avocat , ~ i ce n'cst dans
certains cas. Voy. aVOCats.
Ecri\'" ins
( Notaires cl). Voy. ll'ibulwux.
(': cl'i \'ains ou No taires des Consul s ù établir hors de
Marseille. Voy. consuls.
/<:Ieolions des chefs de méti ers. Voy. chefs de
méLiers.
Elections des conseillers de yille. Voy co nscill el'S.
(::Iccllons des conseillers du conseil secret.
l'oy. conseil secret.
t~ lcct ions des syndics, soit des défenseurs de la
commune de Ma rsei lit',
l'oy. syndi cs.
(::leclion
(de 1') ct du serme nt deschIV:lircs.
Voy. clavaires de Mnl'sei lle.
J~ l ecti on
( de l' ) des oniei. l" de ville.
Voy. conseill ers.
J~ l ecli oll des surveillants des pass'13es.
Voy. surve ilhmls des lX1 SS:l~CS.
2' part .. ,
�CCXII
CCl III
1" part; •.
Emplois.
Estimations
Étrangers.
Experts.
Exportations.
charges publiques ,
honneurs publics,
offiees,
ville supérieure.
( des) qui doivent être fait es par
les estimateurs do Ma rseill e, eL
perpétuell ement adm ises .. .. .. . .. .
Vo y. bien des étrangers,
cit oyens de M;H'Sc i\lt~ .
Voy. arbitres,
maçons.
Voy. taule de l<l n'IcI'.
2· part;•.
l'oy.
CI
F
1.. partie.
Farine.
boulangerie 1
poids de lauret
Fille de Famille (que personue ue puisse contracter
mariage avec quelque) sans la
volonté des parents et vice versa . ...
Fonctions
( des ) du vicaire ( recleur ) et du
sous-Yicaire (so us-recteur) de
la ville vi ce-comilale de Marseille.
Voy. Yicaire ,
sous-vica lrc.
( des) et du serm ent des juges.
Fonctions
Voy. juges de Marseille.
Forteresses.
Voy . Tours.
Froment.
Voy . blé,
poids de law'ek
Fumier.
2· partie.
Voy. blé,
Voy. patis.
CL V
�ccx v
CCXI"
Il
G
}'. partie.
}.. partie.
2· partie.
G:.lgcs.
Ils doiven t ètl'c restitués il celui
qui a obt enu ga in de Cause . ..
Gages il fournir par ceux qui ne so nt de tlrarscill c.
Voy. h abit ants de l\'1arseill e.
Gardes
( patrouilles l.
Voy . charges publiques,
honn eurs publics.
Voy. navires.
Galères.
Grains ct (arine. Voy. poids de laure!.
Greffier de la commun e. Voy. Clavaires de Marseill e.
XC I"X
HabitanlS de la cité inférieure. Voy . charges de
la commu ne.
Habitants de Marseille non marseillais.- Des
choses de cell."t qui ne sont de
..
Marseille et de leur caution .
Habi ts.
Voy. taill eurs.
Ralle do la commune. Voy. poissons.
.. ·13!lo
Hér aut
( du l ....... .
Hérétiques.
Voy. témoins.
Hommes de Mi.\rseille. Voy. claverie.
Honneurs publics.- Que nul po Mant il Marseille n'en soil excusé ...... . . ,189
Honoraires
( des ) des avocats.
Voy.
avocats.
Honoraires des notaires. VO!!. notaires .
Hui ssiers de la curi e. Voy. messagers.
2· partie.
XXXV I[
�CC ~YI
CCXV Il
J
l
1" parti.
1" pJrlie.
Voy. chaines de rel'.
Impasses.
Immeubl es des é trangCl'S. Voy. biens lies étl'an-
gcrs.
Import ations.
1mpositions.
l'Dy. table de la me r.
Voy. charges publiqu es!
honneurs publi cs.
Inspecteurs de la boulan3erie . Voy. boulan 3er iè.
In specteurs de la tan neri e. Voy. tanneri e.
Inspecteurs des chemi ns. l ' Dy. chemins publi cs.
Inspect.eurs des draps. Vo y. draps.
Inspecteurs des mou lins eLdes mul etiers.
Vo y. meuniers.
Inspecteurs des yictuailles. l'D y. vi ctuaill es.
Installation
(de l') œun juge dans la COllr de
37
Marseille ..
Instrument s
(des) pour la mise à l'eau des
nnvires .... ' . . .......... .
153
Inte nd ant s ou inspecteurs. J'oy. In specteurs.
2· parite.
( de l'eau de) devan t ê tre amenée
pOUl' arroser Ics j ardi ns ct alimen ter les blanchisser ies ct non
pour coul er dans le port de
Marsei ll e . ... " ... . ...... ' 183
(que l'cau de) n'entre pas dans le
Ja rret
191
port de Marseille . ..... .
Jardi niers et j ardins. Voy. jardins,
JalTct.
J ardin s
(des vi gnes ct des) desquels le cens
est retiré an nuellement.
Voy. tribun aux .
J udi caLures.
Voy. appella tions,
Jugemen ts
gages,
sen tences.
(du salail'c des) . ...... . ... ... . 2 0 1
Juges
Juges de la cour de Marseille (de la translation ct
de l' installation des).
l'D y . tribunaux .
Juges de 1\larseille ( du serme nt c t des ronct ions
des )............ ..
15
~9
.1 uifs.
Juifs.
Il s ne pOll\'aient faire le court ilge
des mariages . . .. ' . . ..... .
l'Dy . témoi ns.
2' pari".
CX.X I
�CCX IX
CCX VIII
L
ltl
1" part".
(du ) ~\ .. ccorder au~ citoyens de
Marseille ... .. ......... ' .. .... . .
Laure l
( du poids de) .. ..... . . . . . .. . ,169
il 17.
LégumeS.
Ne pouvaient être vendus sur la
place du T emple ... . ........ 198
Libe lle
(de l'oblation du ) ..... . ... . .... . .
Libelles.
Des estimations des choses demand ées dans les libelles ....... . .
Liberté
(de la) qu'ont les hommes de Marseille dans la claverie ou ailleurs
Voy. claverie.
Limites eL issues dans le territoire. Voy . maçons.
2· parue.
1" parue. 2· partro.
Laud
CXXV II
xxv
XX I X
( des trois ) choisis pour mettre fin
aux contestations iodiquécs, el
des trois au tres hommes désignés pour vider les différents
relatirs aux li mites et aux issues
dans le territoire de Marseille. ~ 27
Maisons reli gieuses. Voy. poivre.
Maîtres de hâche (des cal rats cL des); comb ien ils
doiven t recevo ir pour manger
et pour boire ....
Maîtres de 1.. pierre. Voy . maçons.
Mand ements.
Voy . apppellations ,
sellt ences.
Manteaux .
Voy. tai ll eurs.
Marchandises importées ou expo rt ées. J'oy. tahle
de la mer.
Marché de la co mmune. l'oy. b lé ,
poisso ns.
Marc hés de viand e (des). .
. . . . . . . . . . .. . . . . .. . .
M<lriagcs
( les juirs ne pouv<t icnL:s' imlllisCCI' dans la courtage des ). . . .. 142
M::lrinicrs.
Voy . surveillant s des pass'lgcS.
'.
Marseillais qui meurent hors de i\I <lrscilic.. ...
Maçous
CXX \' 11
cn.11I
CLXX IH
�CCI X
1.. parlie.
Marse illais.
l'oy. citoyens de Marseill e ,
M:lZcau.
Médccins
Voy. march6 de viande.
2· partie,
c1avcr ie.
(des) ou ph ysiciens eL des chil'lIT'giens.. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Mémoire.
l'oy. libelle.
Messagers
(des) ou des courri ers de 1" c uri e
et des bàtons marqu és de 10 curi e
Mesures p OlU' le vin. . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . ..
Mesures
(des poids c t des) deva nt ètrc conservés .. , . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Mesurcur du grain el de la farine. Voy. poids de
laurct.
(des), ouniers meu niers ct muleMeuniers
ticrs, et de l'élection do deux.
officiers sur veilla nts. . . . . . . . .
Milleroles.
r oy. mesures.
Moines
(les ) ne pouvaient postul er les
fonCLions d'avocals, s i ce n'est
dans certains cas. Voy . avoca ts.
Monnaies.
Voy . argent,
sou ster! ing.
Muletiers.
Voy . meuniers.
cXX JX
,125
40
~
~
67
,175
1·' parti"
2' part,!.
Voy. surveill ant s des passages.
Naut onnicl's .
Navires.
Des instruments pOlir leur misc
~I l'cau .....
(les) venant d'oulr'e-mel' doive nt
apport er une b.,liste ;" la com-
N;w ir'es
Illune..
J'O!!. table dc la n H'I·.
J'oy. navi res 1
t"lble de la IlIC ]'.
( des) ne de vant ê trc fait eS et des
Noces.
brandons ne devant être portés....
Notaire-grcfTier de la commune.
Voy. clavaires de Marseille.
(des)
et de ceux qui doivent l'ètrc ·101
Not"ires
Comment
ils doivent exerccr leur
No ta ires.
charge .. . .................. ~ 01
Co mbien ils doivent recevoi r de
Notaires.
leurs acles. . . . . . . . . . . .
,11 5
(des)
admis
indiffére
mment
à
L
ous
Notaires
.. . .. .... 119
les acles.. .. .. ..
( des) qu i voudraient abandonner
No taircs
leur office .. ,........
t2 1
-
.
CJ.l X
- -
~~---~~~-
�cu XIII
CC XXII
1" partJe. 2' p.rt".
( des cal'tulaires des) c t des aull'cs
écriturcs publiques des IlOI;:, ircs
qui doivent ètre classées et mises cn dépùl .. ".. ......... 1~3
( du sal. il'c des) .. ,. , ....... ,. 201
Notaires
( par qu els) doivent 6tre dressés
Notaires
les actes des possessions situées
dans la vill e vico-comitale de
Marseille et dans son te rrit oire .....
No taires du palais. Voy. ofll ciers de vill e.
Not.,I\l'cs ou écriyia ns des consuls à établi r hors
de Marseille. Voy. consuls.
No tai res et autres écrivains. Voy. tribunaux .
No tai res
eX 11I
o
1" partie.
2· paru •.
Onlces de la curie de Marseille.
Que nul n'cil obtien ne pour de
l'argent. . .......... .
. .. 485
Offices.
Voy. charges publiques,
honneurs publics,
ville supéri eure.
Officiers de ville (du changement des) ...
51
Officiers de ville. Voy. charges de la commune )
conseillers ,
Iribwlaux.
Orrèvres
( des armuriers ct des).
cxxxv
Ouvri ers meun iers. Voy. meuniers.
�CC XllY
ccxx,'
J" partie.
P oic::'(l.I('~
p
J" parti., 2- parti.,
Voy. boulangerie.
Voy . surv eillants des passages.
Passages.
Patis
(des) devant être rermés
' ~ 81
Patrouilles.
Voy . charges publiques 1
bonne urs publics.
Pa yemen t des a,Toeals ( du sa l a i~e ou ),
Voy. avocats.
Pa yement des notaires. Voy. Da taires.
Pn ysa ns.
Des actes faits pal' eux au sujet
des champs ...... .
Pélerins.
Voy . survei ll an ts des jJnssages.
Peseurs du grain et de la fari ne. Yoy . poid s ci e
laureL,
Perso nn es qui ne peuvent avoir d'a\'ocat
Voy . avoca ts.
Ph ysiciens.
Voy. médec ins.
Pil otes.
Voy . survei llants des pn nges.
Il lace du Temple. Voy . bl é,
légum es.
Places.
J'oy. chaines de fer.
Poids de J' UI'el. (du) ",,'"
"','
~ 69
Pa.in .
Poid s
sort e de mesure pour le yin .....
Poisso ns
(du b16 eLcl es) qui nepeuyen t être
vend us qu 'aux li r ux indiqu és
p:lr le statu t de la comill une.
- Il est au ssi qu esli oll , dans cc
statut, de la vcnte de la viande
de boucherie ct du gibi er .
Poissons
(des) frais eL bons qui doivent. è trc
vendu s J la ha ll e.
- TI est aussi qu estion des pois.so ns S<llés dans ce statu t ....
Poine
(du) qu e l'on donn e aux maiso ns
religieuses ........ ... .. .. .. .
Polygamie.
Voy. bigamie.
Port de Marseill e. Yoy. Jarre!.
Possessions situ ées dans la \' ille vicc-oomi talc .
Yoy. Dataires.
Posthumes
(des ) .. ,
Pl'ètres
(les) ne pou\. ü entposlul er les fonc-
])rocédul'es.
LX XX II I
l)roccs.
Procès.
tions œavocat., si cc n'est da.ns
cert ains cas. roy. avoca ts.
T'oy . ;.lVocats.
De l'appel des ca uses.
Yoy. avoca ts ,
20!;
2- partit
16 1
,163
15 1
CL XX l
37
tribun aux.
Procure urs
(des) , ,
Procureurs.
Oc ceux qui ne peuvent l'è lre . .
Prop riétés des é trangers. T'oy . biens des ét rangers.
Propri étés situ ées dans la ville vi ce-comita lc.
Voy. not ai res.
Prud 'hommes cJlargés de l' inspecti on de la vent e
des victuailles. Voy. viCl u<lillcs.
Publi ell l·.
Voy . héraut.
Pupill es.
l' oy . tut eurs.
c l sui\' .
(des) et des m esures devant ê l re
co nser\'és ' .. .... , .. , ..
,167
lU,
99
CI. XIII
�Q
1.. p,rt". 2' partie.
Mesure de \"ln .- Voy. mcs urcs.
QUilrlicr de Saint-Marccl. Voy. ch',lcau de Saint QtU/1'taut .
s
Marccl.
1.. parue.
Saint-M arceL
Sal.lire des :wocats. Voy . avocats.
Salaire des notaires. Voy. notaires.
Seigneuri e de I\farseille. Voy. charges de la com-
n
Raisins.
mun e.
Seigneur ie de Sain t-Mafcel. Voy. chàtelain do Sl. Marcel.
Sent ences.
De leuf exécution.... . ... .
Sent ences.
Voy. appellat ions.
SCI-gents de la curi e. Voy . messager:;.
Serment
(du) du ,'icaire (recteur) CL du
sous-vicaire (sous-reeleuf) de
la vi lle \'ice-comilalc de Mar-
Voy. v in .
Bcccycu rs de la ville. Voy . cla,-aires de Marseill e.
Recteur cL sous-recteur (v ieai l'c ct sous-vica ire).
Voy . sous-vicaire,
vicaire.
Hegis tres d e la curie. Voy. tribunau x.
Registres d es notai res. Voy . notaires.
Hcligicuses cL reli gieux . Voy. pa ine.
BcligiclIx.
n eprésailles.
Ne pouvaient postul er les fonctions
d'avoca t, si cc n'CSI d'lIls ce rtains cas. Voy . nvooal s.
Voy . LlUd .
n cslitutions
(des substituti ons C'I des) .
Hîchaud .
J'Dy . Tours.
Voy . chaines IlL> fer.
Hu es.
2' parue.
Voy . chàtclain d e Sa int-Molreel,
vi II .
se ill e.
Voy. sous-vicaire 1
Sel'mell t
C LX IX
Serm ent
vi caire.
(du ) ct des fonctions des juges.
Voy . juges ,
tribunaux.
(Llu ) des chefs de méLiers.
Voy . chefs de métiers.
XC I
�CCX XYIII
CCX XIX
1.. partie. 2· partie.
(du) des conse ill ers. Vo y. conseillers.
Se rm ont.
(du ) et de l'élec ti on des clavaires.
l'oy chlvaircs de Mi.ll'sei llc.
Sou sterli ng
(\'uleul' du ) au X III - siècle. . . .
1129
So u5-vÎca ire ou sous-rectcur de la \' ill e \' ice-co mitale de Marseill e ( du serm ent
ct des ronc tions du ). . . .
'13
Serment
Subrcstants de la b oul an ~e ri e. Voy . boulangerie.
Subl'csla nl s de la ta nnerie. Voy . tannerie.
Subrestants des chemins. Voy. chemins publics
Subrcstanls des draps. Voy . draps.
Subl'cslanl s des moulins et des mu letiers.
Voy. meuni ers.
Subrestallts des passages ( de l'élection des ).... ' 129
ubrestant s des victuailles. Voy. vi ctu ailles.
(des) et des rest itutions ..... . .
Substitu Lions
Surveilla nt s
YO!J. l 'articl e sllbresta nts .
Sy ndi cs
(des) so it des dérenseUl'S dc la commune de Marseille é lu s chaque
anuée
50
Syud ics
(du salaire des).....
20 1
S)'nclics
Voy. chartes de la commun e.
Syrie.
Voy. consul s à ét<.l bl ir hors de
M"" l'Seilie.
T
CI. XIX
1.. parli.. 2· parti •.
Tabellions .
l'uy . officiers de \'ille.
Tab le de la Iller . (de la)... .........
.. 1\1
Tab le de la mer.- Nul n'est tenu d'acquitt er le
droi t. lino seco nde rois .. .
De l'établissement de trois homTannerie.
mes probes pour le ministèrc de
la lanne" ie....
B1
(de la preuve par un).
Témoin
De la rorme dans laquelle ils doiTémoin s.
vent èl re produits dans Marseill e
c l hors de Marse ille. , . . . .
De ceux qui ne sont pas admis en
Témoi ns.
témoign<lge ...
L IX
XL IX
1. 111
ct suÎY.
Te moins
Témoins
(des) qlli pouyaient ê tre ou llon
co nt raints .......... .
Personne d'esprit sa in ne pouva it
êtreexclI sé du témoig nage pour
cause ùe yieill esse .....
L \ ' 11
LX I
�ccxxx
CCXXX I
\"V'fl;', 2· vaf'J ..
Temoins .
Tl'l1lo in:;
Oc la publi cation des témoin s) de
la mort ou de J'Jbscnce dcsqucls
on craint. . .. ...............
(de la foi à don ner aux ) ct aux. autres ) les trois ans écoulés e l il
ces 1rois nns qu i pouv aient ètre
prorogés par la yolOn l6 des par-
ti es ..
Tl' mpl e.
(place d ll ) Voy. blé,
légum es.
Testamen ts
(des) el des dernières volonlés ..
Titres de la \'i ll e. Voy. chart es de hl commun e.
Des act e y relatifs concernan t
TOUfS.
Richaud elles consuls ..... .
(de la) des juges dans la cour df'
Translation
Mil l"Scill e_
. ... . .. .
31
Tra\·el'Ses .
J'oy. chaînes de fcl' .
Tresoriers de la ,-me. Voy. cla\'a ires.
Tribunaux .
Des deus. cours devanl ètreétabl ics
31
ou ordonn ées.. . .. ..
Oc la lranslat io n des juges dal) s la
Tribun aux.
cour do Marseille ct de l' installation d' un juge. , . . . . . . . . . .. 35
Du sermcnLde tous les j uges de la
Tribunaux .
cur ie de la commune tanL des
causes prin cipales que des appellations.. . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1
De Pollke de celui qui rec;:oi t les
Tribun aux .
gages des tribunaux ....... ,. , 67
Tribunaux.
Des gages à donner à la curie. . . . . . .
Tribunaux .
De tous les actes de\"i:lOt èlre écrits
dans le cartulaire de la curie cl
co mbi en pour cela doiycnll'ecevoir les notaires cl les au tres
écri vains .... '
Trihunam: .
Voy . avocats J
bàtons marqués de la curie ,
citoyen de ~ I llrsc il l c.
LX
(li
LXVII
Trompette de ln ville. Voy . héraut.
Tuil es
(du bois qui ne peuL se ,'cndl'c,
si ce n'est sur les qua is de la
165
commune , cl des) ...
Voy . tailleurs.
Tuniques.
(des) el des curalcurs adj oints pa r
Tut eurs
la curie ..
De Cf'IIX qUI ne peuvent l'être.
Tu teurs.
CL \" 11
C L X III
CLXV
C III
u
C ~mre s.
P OU l'
qu elle quantit é seront-ell cs
,Ijout ées _.
XXX JII
XXX I X.
. ....... .
LXXXiX
�CCXXXIIl
CCX~I I1
Vin .
Voy . dozaùl ,
1.. parti'.
2· parli•.
mesures,
poié~ale.
Voie pub liqu e. Voy. chai nes de fer.
Vols cL voleurs. Des chosesvo lécsou fu rtivemenL
soustrai tes, en cc qu' il était loisible au maiLre de les ,'ctirer
jusqu';) ce qu'elles cusscnt été
présent ées à la curie..
Voyageurs.
Voy . surve ill ants des passages.
v
1" put;, 2· parti"
Vestes .
~ Voy . taill eurs.
Vèlements.
Viande
(des marc hés de). . . .. . .... . . . .... .
Vicaire ou recteur, sou5-Yi ca ire ou sous-recleur
de la vill e vice-comi lale de
7
Marseille (du serment du )..
9
CXX III
F I N DE LA TA8LE .
27
De Jlélection des " 2 prud' hommes
qui doivent ètre annuellement
élus, en même temps que les
aulres officiers, pOUl' empècher
les fra udes dans la venle des
Yi cluailles. . . . . . . . . . . . . . . . .. 205
Vignes
(des) et des jardins desquels le
ccns est retiré annuellement... . .
Viguicr .
Voy. yicaire.
Ville Înferie ure. Voy . cha rges de la com mune.
no taires.
Ville supérieure. Que nul n' y accepte un orn ce
sans le consentement de la cu rie, ~ 93
Vin.
(du ) el des raisin s ne devant 6tro
Victuailles.
e~)pOrlés de Marsei lle e Ldu ter-
ril oire du chàlea u de Sa illlMarcel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1197
CXX I
CX IX
�E RRATA .
.'t. PA nTiE. a,u lieu de Cbap itre LX , lise:. Chapi tre XL.
2- PAI\TIE. au lieu de auX témoins, lise:. des témoins.
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/216/RES-020945_Vol4.pdf
5edab073e8026e55abd31553694a3995
PDF Text
Text
HISTOIRE
AN"'I;YTIqUE E'r C)InONOLOGIqUE
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
DP.PUlS LE X"· SI~CLE JUSQU ' A. NOS
.louns
J
.. ,
LOUIS ~.lÉKY ,
6 uel81:1 "rcbl"lot.. de la Villa,
l"',p~çleur
dea r.:io.:.u.meut<!. BLlt.orlquu du doiplfW.a:aDW
du Bouchn-4u-RbtlDo et du O.ud.
F. GUINDON,
Att&e~é aull:
L1"m'tr~'
Areblvu .
I ·Ae.d~ml.
dalJal':lllLlla. do la SoeloiU da St<!.tlatiqui de cotu v,n., Corl"upOlld ..."U
<.to la SocI6~~ dea Bolll~-L\ltt«J. Sc:ancetl et A.t-II 011 diparumeut du Var, k""t ATauloD, ct<:.
da
---..
~,-----
TOlite CIIlRt.oièn'e.
----_ .~~ .=~---
,..
,/
"
,-
.1
,.
.:?
'> , -,
'-.'
.. .
J
' \.
• ! t
TVI'OGI\ AI' IlI E UES 1I 01l\S FE ISSAT A I N I:: bl OEMO Nt:IIl' ,
rue Calle bière, nO ' 9.
lUiit:6.
,
.,'
�STATUTA MASSll.IE.
�STATUTS DE lUARSEILLE.
EN traduisant avec alitant d'exactitude qu'il nous a é té
possibl e de le roire, le premier livre des S tatuts Je Marseille,
nous n'avo ns voulu que donn er un e idée de la législation
municipale ùe nos pères à ceux qui ne comprennent pas le
texte latin, Il nous a semblé qu' un li vre de ces Statuts tradui Len cntier 1 surfisait pour satisfaire leur légitime curiosit é
cl que ce serait chose fastidieuse el inulile, que de nous
attacher à faire sur les autres livres le travail minutieux
dont les premiers cbapilees de ces Statuts ont é té l'objet.
Les érudits et les légistes n'oot pas besoin d' un e traJuction doot ils s'acquitteraient mieux que nous au besoin
1
el
comme il doit leur larùer cl 'avoir la collection complète
des documents que notre ouvrage doit renfermer, ils nous
sauraient un mauvais gré d~ retarder, par llllC longue traùuction frnn çaise ùes Statu ts, 10 momeul Ol! notre lâche sera
termin ée . C'est dOlic d'oprès ces motifs 1 qui ont cu Papprobntion J e touLes les personnes éclairées que nous a,ons dù
consuller, que nous nous sommes décidés il ne présenter
�-8qu'uno courle annlysc des chapit res contenus dans les fi"rcs
Il
III 1 IV et v des Statuts, C l ~ nous horn or à ofrrir seulemenl cn latin 1 la suite du lex te d' un des plus précieux documenLs dont nolrc villl! pu isse sc glorifier .
1
CHAPITRE l e,.
Comment les débilwn doivent et,'e cOIl/mints à payer
leuTs delles (1),
DA NS cc chapit re 1 qui fait connaître la manière donl les
débileurs devait' nl êtr e contraints à p<l)'c r leurs clelles, les
anteurs des Statuts laissaient à l'él l'bilrilire ùes j uges le soin
d'abréger ou d'étenù ,'e les délais, selon la qualit é de la
ca use 1 pro causœ qualitate 1 la qua ntité de !<t somme, pra
quantitate el la considération des personnes, vel persona"um obsequio. Si l'époque du paiemenl n'éLa il pos ind iquée
dans r acte qui cngagcail le débi te ur , le juge pO\lva illa rcculer , à moins que ce délai oc fùLpos suffisan l pourl 'accom.
plissement de Pengagemenl contracté; dans ce cas, il <n'ail
égard aux dirfi cullés qui s'opposa ien t à l'exécu ti on du
co ntrat.
Mais si , après Pépoque fi nie, le débiteur ne slexécolail
pas, la sen tence suivait son cours de la faço n sui ,'anle ;
10 débileur jurait sur les Eva ngiles de fournil' au juge l'inventaire de Lous ses biens; mais, s'il ue possédait rien ou
bien s'il s'était pa rjuré dans l' indication de ses biens, il était
froppé d' une amende deXX sous au profi l de la curi e. Alors
le juge, à la réq uisition du créa ncier, envoyait ce créancier
ou un notai re de la curie, assisté des messagers de la commune , à la maison du débit.eur pour y dres5er l'inventai re
des meubles de ce dernier ; le notaire prenait. note de ces
meubles, que J' on vendait jusqu'à concurrence de la sommEt
due.
(1 ) Voy. le tCl tc ori gin al dans le;je \'01. , 2e pa r t ic , p. II I.
�-
-
10 --
Celt e "cnle SC fais{'l Ît à l'encan 1 en présence d'uil mcss:lscr ( cm'sor' ) de la yillc, à cC destiné. On ne laissait au
dchi lcul' qu'un seul "èlclIlenL cclui qui était le plus passé
( vilio l' ) J Ics in strum ents nécessa ires à son usage quoti di en ( aysina ) eL sail lit. Si pourl anlle débileur ne possédait qu'un mant eau dont la broderie d'or ou d'argent valût ,
cPaprès l'estimation 1 le dOl1blc ùe sa delle 1 ce mantea u
dm'nit èll'e liv ré en gage au créa ncier ou vendu pal' ordre
1
de jusli ce .
Les biens du déhiteUl' se ve ndaienL aux cri ées (pel' voee",
prœconis ) eLà Pencan 1 au plus oO'l'anl enchérisseur .
Le débitenr insolvable était forcé ùe garder les Olages
(hoslagia /encre ) ; cela signifie que les J ébileurs mâles ne
pouvaient pas s'éloigller de la rue du Palais (earreria palalii)
ùu côle de l'occident , da ns tout e son élendue; il était tenu
de choisir Féglise la plus voisin e pour y faire ses prières.
Cependa nL, il lui était loisible de se rendre dans son domicile depuis le jeudi-saint j usqu 'au x jours de mars après
la Pàques, ainsi qu e le jouI' de la Pentecôte , ct depuis
la yeille de Noël jusqu 'au j our de la Circoncision de N. S.
La débitrice gerdait les Ôtages dans sa maison ou dans la
maison de son père , ou de son mari ou de son beau-père
ou de sa belle- mèl'e,
CHAPITRE III.
De t' estimat ion des choses indiquées dans le libellé (1),
IL fallait que la l'equ ète présent6e aux. tribunaux mCIltionn iH l'estimation certaine de toules les choses récla mées.
CHAPITRE 1111.
Des délais à accol'der
(t ) Voy. le tes te original dans le 3$ voL , 20 partic, Il . .xxv,
(2) .
Pou n les babitants de la ville, le délai n'éta it que de di x
jours; pour les é trangers ou les habitants qui sc tro uva ient
éloignés, de quinze et plus.
CHAPITRE V.
Des gages à (ournir, etc.
(3),
C. cbapitre , qui ne tarda pas à tomber en désllétu de,
règle les di\'crses caulions qulon ex igeait du demandeur dans
certaines affaires.
CHAPITRE VI.
Des biens de ceux qui n'étaient peu; ma1'Seillais
et de leuT caution (' ).
CHAPITRE Il.
De l'oblat'ion du libellé ( 1).
IL est questi on , dans ce cbapi tre, de la plainte qui devait
ètre remise au recleul', au yiguier, ou aux juges ri e la curie,
ou aux arbilres ou aux juges délégués, ct dans laqu elle il
fallait mentionner le nom du demandeur, la chose ou la somme réclamée, ou l'olfre fa ite po ur obtenir la libération de 10
dette . On étai t dispensé <le présent er un libell é pour les affairos modiqu es n'excédant pas LX SO II S roya ux; la m ~ llle
di spense était accord ée aux pèlerins signali cruee.
11 -
Sl un marseillais ou un étranger poursuivai t ulle personne
dom iciliée à ~ l a rsei11 e, les biens de cetlè der nière étaient
n OIl
mis en séquestre jusqu'à ce que les juges cussent proDonc6 1
à moins qu'elle ne fourntl une caution suffisante de jwlicato
solvenda.
(1) Voy. Je tex lcorigin al dans le 30 \01.. 20 partie. p.
XX IX.
(2)
id .
id.
XXX I.
(3)
id .
id.
x:n: \II ·
(4)
id.
id .
Xl. X\' II .
�-
12 -
CHAPITRE VII.
De l'ell1'cgislTemen l des actes dans le cartulaire de la
cu'rie, et de la somme que les Ilotaires et les aut1'es
écrivains doivent "etiTeT de cet enregist,'ement (1) ,
libellés ou l'equêtes, les mémoires et les réponses, les
dépositions testimoniales et tous les autres actes judiciaires
devaient èlre recueillis par des tabellions idoines ad œtem am
memoriam, dans les carlulaires des tribunaux. Ce chapitre
détermine les Sommes que ces tabellions étai ent autorisés à
percevoir J selon l'importance de l'acle eLle nombre des pages.
Les greffiers 1 pour la dresse des acles judicibires 1 ont , plus
tard , remplacé les notaires.
LES
CHAPITRE VIII.
De la {orme dans laquelle doivent êl"e p"oduits les
témoins dans Ma"seille et li on de Marseille (2) ,
IL fallait donner par écrit les noms des témoins qu'on
comptait produire et faire cOllna itrc les faits sur lesquels on
voulait qu 'ils fussent questionnés .
CHAPITRE VIIII .
De ceux qui n'étaient pas adm'is e ll témoignage (3) .
L HS bérétiques déclarés, les payens , les sa rrasins, les
juifs cont re un chrétien , n'élaienL pas admis cn témoi-guage 1 mais ils pouva ient Pètre cuirIeux.
CHAPITRE X.
Du même (1).
N 1tTA IEN T
pas également admis en témoignage les usu-
riers
(i ) Voy. le lette origi nal dans te 36 vo l., 26 partie, l' . XXX IX.
(2)
id .
id.
X LI X.
(3)
id .
id .
Lili .
(~
~,
id ,
LV .
-
13 -
CHAPITRE XI.
Des témoins qui pouvaient être ou non contmints (t ).
LE té moignage des parents contre leurs enfants ou pour
leurs enfanl.s el vice versa , le mari pour sa fem me ou la
femme pour son mari , le bea u-père pour son gcnùrc et
vice vel'sd, le frère contre la sœur, n'étaient pas admis.
CHAPITRE XII.
De la Pl'euve par un seul tJmoin
(2) .
LA preuve par un seul témoin était admise dans les causes minimes.
CHAPITRE XIII.
Que nul d'un esprit sain ne peut êt1'e excusé du
témo ignage pour cause de vieillesse (3) ,
ON employait méme , dans ce cas-là, la force pOlir obtenir cc témoignage .
CHAPITRE -XliII.
De la publication des témoins, de la mOTt
l'absence desqllels on craint (' ).
011
de
1L s'agit de la manière dont il rall aiL recueillir les déposisitions des témoins en danger de mort ou sur le point de
raire une longue absence; si le témoin moura nt ne succombait pas 1 on l'enlendai t encore quand il était revenu en
santé.
CHAPITRE XV.
De la roi à donner a ll a; témo ins après trois ans , etc.
(5) .
S ila cause dans laquelle ùes té moins auraient été entenclus n'étaient pas terminée .près un laps de temps de
{Il Voy . le lelte origin al dans le 3G\'0 1. , 2e pa rtie. p.
(2)
id ,
;d .
(3)
id.
id .
(II)
(5)
id.
;d .
id .
id .
1." Il .
1. IX .
LX I.
LX III .
L ~ VII .
�-
-
14 -
Irois an Dées, ct qu 'elle fùt enco re dans CCl espace de lemps
T'eprise les dils des témoins cont enus dans le c3rlulairc du
tribunal ou JcriLs ailleurs par la main d'un nolaire public,
CHAPITRE XX.
1
De l'exécution des sentences
pom'~li cnt être maÎoleous.
CHAPITRE XVI.
15 -
S , un délai pou,' l'exécution de la sentence n'élait pas
fi xé pal' celte sentence celle-ci deva it sortir à son plt'if] et
enlier effet dans l'espace de quatre mois 1 quanù il s'agissail d1immeubles.
1
De la {oi des actes (1).
LES ac les passés par toules person nes ayant la ca pacité lé-
gale, devaient demeurer fCl'mescLinébranlabl es, poun'u qu'ils
CHAPITRE XXI.
eusse nt é lé rédigés par la main d'UD nota ire public , remplissaot à Marseille l'office du tabellionat.
Des appellations (~) .
CHAPITRE XVII.
Des actes (aits pm' un paysan
Pounvu que ni le droit écrit , ni quelque slatut ne s' y 01'l'appel était toujours permis; on pouvait acquiescer
11 une partia de la senlence et appeler d'une au lre.
pOS~L,
(2).
C. statut ordon nait que tous les actes faits avant la publication des statuts par des gens de la c31npagne, euss~nt
la mèmc autoriLé que s'ils 3yaienl été rédigés par un notaire
public de Marseille.
CHAPITRE XVIII.
Des chm·tes de con{ession et de "ecognition des dOIS
acceptées ou même dues h quelqu'un (3),
C.c, a t,'ait à l'obligalion imposé. aux maris de dresse,' un
acle dans lequel ils reconnaissaient les dots qu' ils al'aien t
reçues.
CHAPITRE XVIIII.
De la fixation de /'uSltre
(1 ).
(1).
LES juges ne pouvaient pas condamner les débiteurs il
payer, outre le capital qu'ils Jeva ient, uo intérêt usurairt'
qui dépassàt huit denim's pal' li vre, pOUl' cbaque mois.
(~) VOl'. le ICI te origi nal li ons le 3e \'01. , 2e part ie
p.
(- )
(3)
;d .
;d .
;d .
;d.
l.XX III .
l.XXX III .
l.xxxv.
(1)
;d.
id.
I. XXXVI III .
1
CHAPITRE XXII .
Des dépenses devant être ,'estituées dans les causes
d'appel et dans les causes principales (3) .
SI celui qui ava it cu recours nl'a ppel succombait, il était
tenu de payer les frai s de juslice et les honoraires des
avocats.
CHAPITRE XXDI.
Des gages qui doivent être restitués (>1) .
LA partie vaincue payait) au nom de la justi ce
1
douze
deniers, ce qui s'appelait payer la jwslice: solvere justiciarn. S'il n'y avai t pas appel , après les dix jours pendant
lesquels l'appel pouvait ètre fait , la caution était restituée à
la partie gagu3 nte.
).CI.
(1) Voy. le lexIe ori ginal dans le 3e "01. , '20 par tic , p.
XCIII.
id.
id.
{'2l
XC \ ' II .
{3l
id .
id .
XC\'1 111.
(.t )
;0.
id .
�-
Ir. -
-17-
CHAPITRE XXIIII.
Des estimations raites pm' les estimatcu1'S et qui devéell t tO!ljOltl'S être admises (1),
L.\ cO:flmunauté créa it. ann uellement, des estimateu.rs des
honneurs, c'est-à-dire, des officiers publics chargés de
fai re l'estime des bi ens; leurs rapports élaient toujours
tenllS pour "rais et fes~ i enl foi en juslicc.
Des actes passés devant R ichaud , et les consuls
des tOUI'.. (2),
CE sta tut confi,'mait tous les acles passés devant les consu ls des lour3 el le podestat lI ichauu , bien que ce Ricbaud
el ces consuls eussent été frappés pm' les foudres de
l'évèque ,
CHAPITRE XXVIIII ,
Des actes {aits-deva.n t lcs arbitres (3) ,
Pa'" quels nOlaires doivent êtrc dressés tes actes des
biens situés dans la ville vicc-comitale et dans son
teITitoi,'e (2),
ce statut, il était di t que les sentences arbit rales
1'0 0 -
IriIJunal.
CHAPITRE X X VII.
De ce qu'un citoycn de Metrseitle pcut se servi?' à t' cncontre d'un étranger , dans tlne altlre juridiction,
du droit dont un étranger se ,'cr virait. contrc lui à
Alarseille ( ~) ,
QUICONQUE
vou lait,
à
Marseille, se servir du ùl'oil et des
lois municipales de celte ville ( lcges n"'t1icipalcs ) 1\ l'cn(1) Voy . le telle origi nal dan s le 30 '01. , 211 partie. p.
(<i )
IL é tait inlerJit à tout marseillais œinvoqucr \.ln litre
ou une possession pour se dispenser d'ester de,'anL un
tribunal de la vi lle . Uacle fluÎ lui aura it conféré ce privilége éta it regardé comme lion advellu elle notaire qui l'ava it
dressé , condamné à C sous royaux. d'amende,
CHAPITRE X X VI .
flues par des corri missaires nrn icnlemcnL élus ( a1nicabililer
electi ) el transcrites pa r un tabellion,devaienl avoir la mème
force CL la mème ,'igueul' que si ell es eussenl émané œ un
(2)
(:1)
CHAPITRE XXVIII,
De cc qu'un citoycn de ' Marseillc nc pouvait être
distmit de ses tribunaux (1),
CHAPITRE XXV,
PA R
contre œun autre, ùeyait s'y soumellrc également pour
son pl'opre comple; que si ceux qui appnrlenaient à une aulre
juridiction nc voulaient pas aùmettre Jes marseillais à poursuivre ou à sc défendre d'après le droit de noire ville, ils
ne craie nl pas reçus dans leur demande; ce qui ne s'appliqunÎt pas aux marchands élrangers.
id.
id .
i,1.
CI.
id.
i(1.
Cil 1.
iJ .
C1X.
n.
LES seuls nolaires publics de la cilé vice-comilale élaient
autorisés, par ce statut, confirmé en couseil général le 7
( 25 sept. ) des ka \. de seplembre de l'o nuée 1283, à fa ire
les actes qui conccl'oaieuL les propric lés comprises dans
la cité et SO Il territoire.
CHAPITRE XXX.
Du Laud (droit dCl'cprésailles) accordé al/xMarseillais (3)
LE marseillais pouvai t oblenir des consuls ou du recteur
dcs lell res de ma rque ( CIU1'igationes ), pour se payer de cc
qu 'un étranger lui devai t ou lui avait ravi .
(1 ) Voy . le IC1te original ùans le 3(, \'0 1. ,20 par tie , p.
(2 )
id.
(3 )
id.
i r,
id .
itl .
CX 1.
C:UII .
eX" II .
�-
4R -
CHAPITRE XXXI.
Des choses volées 011 furth'ement soustrailes , en ce
qt,il éta'Ï/ loisible au mailre de les relirel' jusqu?t
ce qu'elles eussent élé présentées li la cuI'ie (1).
-
cai res; il IcUl' 6taiL enjuint de bien soignel" les mal'HJes ct
ùe s'assu rer de la bonne confection des méùecines el Jes si1'0pS; )e recleur les plaça it SOllS l'inspection de trois d 'eulrle ux , élus annuellement p OU l' cc L ornee. Il rallait qu ) iJ~
rlsscuL deux visiles par jour aux m(llaù es .
C. stalu! es! ex pliqué su msammen! par son litro.
CHAPITRE XXXD.
Des vig'lles et des jard'ius desquels le sells est ,'e lid
annuellement (2),
CHAPITRE XXXVI .
Des apothicaires (~ ) .
, ON leul' f~,jsa il prèler scrmenl cl 'apporlcr Je plus grand soin
a la conrec ti on des remèdes.
CHAPITRE XXXVII.
C. statu! ne fut pas long- temps ouservé,
CHAPITRE XXXIII.
Des marchés de vian(le (3).
LA vente de la chail' de bouc, de chèvre, d e la chair
judaïque , de la chair lépreuse ou malade ou peu sai ne, de
cell tj du bélier pour du mouton 1 d e la chail' ou porc scroful eux , étai t interdit e sthè rerncnt, On resait prèter un sermen' aux bouchers; el il leur était défen du , cntl'Ia ulres choses, de la ver les tripes dans le port on sur les quais , so us
peiDe d 'amende.
CHAPITRE XXXlDI.
Des caffats (1).
caUats ne deyaient pas recevoir pOlir man ger et boire, per pan e beoure, par jour, plus d 'une denariata (5), et
pour goû ter, plus d 'un e obolata (6) de pain ; dep uis le 1" mai
jusqu'a la Saint-Michel ils pouvaient recevoir du vin.
Des pcin/I'cs d'annes e / des or fèvrcs (2).
LE recteur et les consuls cH ~li ent ten us de fH ircjurcr , cbaqu e ann ée, aux peintres d'il rmcs el aux orfèv res. d'exorcer
leut' méti er sans tromper ie j ccux-ci ne deva ient pflS dorer
le lai lon .
CHAPITRE XXXVIII.
Des lailleurs (3).
LES tailleurs devflien Ljurer de ne pas s 'atLrihuer les morcea ux. de drap qu1ils n'ava ient pas pu employe!' , ùe ne pas
s'ent encl!'e ayec les marchands d rapi ers pour débarrasser
ce ux-ci de leurs marchandises de rebut ; touLe société avec
ces derniers leur était interd ite.
LES
CHAPITRE XXXVIIU.
Du même (10 ).
CE statut contient le larif des Olwrnges d es tailleurs.
CHAPITRE XL.
CHAPITRE XXXV.
Des médecins 011 physiciens et des chù'w'giens (7).
IL leur étai! défendu de faire ùes sociétés av ec les apolhi(1 ) Voy . le t C~ I C or ig ina l dons le 3- " 01. 1 20 p8rlio, 1).
eX lx.
(2)
id .
.
id .
CXX I .
(3)
id .
id .
CXX III.
(4 )
id.
id.
CXXV II .
(!S) denier. pièce d 'o rgenl au t ill'C<l e 3 den .• du poitl " dc 15 à 16 grai ns.
(6l 0bole, pièce d 'argel1t nu tllre d c 3 dOIl ., dl! poid s d c 6 il 8 g roius.
(7) Voy~ le tCl le orig in al d an., le 3- "01. , 2 e pa rtic , p. ex xlx .
19 -
Des drapiers (;;).
DANS l'oelayc de la To ussaint, les drnpi crs juraient (] 'ou( t ) Voy . le IClte original d ans le 3- 'Q I .• 2 ~ partÎe , p .
etH III .
id.
id .
cu xv où il
rnu 1 s ubs ti tu er à la l raduct ion du litre ain -- Î rouçnc : d es arr/li(
dus et des urfèvres, celle d us 1>e i nl res (l ' (II'lII es Cl des or{èll rcs.
(3) Vo )'. le leXIe ori gin a l dans le ;J " , ùJ. , 2 par tie, p . e\:tHI !.
(2)
4
0
" )
(il )
id .
id .
id .
id.
""".
C'LV .
�-
~o
-
-
sen er le présent statut ; il leur élfl it interdit de f~lirc "lliance
CLd û s'entendre 3\'CO h·s tailleul's. Ils ne devaiellL pas trompcr SlII' la qualilé du dr, p olle lieu d'olt ils l'avai e nt ra it
,' C11lr.
D es Tanlleu1'S (1) ,
leur dMend de r,lire aiTiver lelll'
o.1 U
sole dan s
le port.
CHAPITRE XLII.
Des noces
CHAPITRE XLV.
Des tuleUl'S el des cumtell1'S adjoinls pm' la cttrie ( 1),
A défaut de tuteul' eL de curaleur testamentaires, cl à
déf"llL de tuteu r CL de curateur naturels, les tribullil UX les
nommaient.
CHAPITRE XLI.
C R chapill'C
devanl êlre {ait es et des bmnd011s
ne devunl éh'e parlés (2),
lle
CHAPITRE XL VI.
De ceuoo qui ne pouvaient êlre lltleurs, wml wn ,
avocals ou procurew 's (2),
C' iSTAI EN T coux qui ne jouiSiaie nt pas d ' un e bonn e renomm ée ou qui av ai ent fail banqu erout e .
IL était dérendu de r é unir aux noces pll1s de tre nl e pel'sonn es cn ùehors de sa fmnill c ; il (-tait égal~m ent défe ndu
d'allumer extérieurement des Onml>eaux. de rire la veille
de:; noces.
CHAPITRE XLIII.
Qlle nul ne puisse avoir della; épouses, lli ulle (emme
de"oo maris P) ,
'fOUT ~rarseil1a i s 011 tout é lranger qui, un mois après la
publication de ce statut, cOIlLinuerniL à i1"uir ueux: ou plusieurs femm e~ (ux ores), cLIoule Marseillaise qui s'obstin era it, après le mème laps de temps, à gal'der ùeux Olélrisj devaient ètre mis en prison, d 6pouillés de leurs biens et bannis
ensuite il perpétu ilé,
CHAPITRE XLIIII.
Que 11111 ne ~'uvis e de s'I/ll ir Ir 1/ne fille sans la volonté
de ses parents el vice versâ (1) ,
LE litre ex plique suffisaml\lentle chapitre .
(1)
(2 )
n)
(4)
V o ~·.
le telle ori ginal dans le 3- wJ. ,
id.
id .
id .
id .
id .
il.l .
2~
21 -
CHAPITRE XL VII.
Des lestaments el des dern ières volonlés
CH ehapilre établit la m, nier. donl il rollait qu ' un teslame nt rlH rait pour qu' il pùt è tl'e "al. blc,
CHAPITRE XL VIII.
Des subslitulions el des restitutions
C UII .
C U I!.
CL\' .
(1) ,
LA cession fail e par un hériticr ~ tout autro ql1'à celui
(lue le testa leur aurail indiqué d' un bien fid éi-cOInmiss..1 ire
es t déclat'ée null e ,
CHAPITRE XL VIIII,
Des poslhumes (5) ,
LE lestmn cnL d'un homme qui laisse .. près Sil mor t sa
rmnm e encein te était mainte nu ; l'enfa nL posthume é ta it trai té
b l'ég31 de ses fl'ères eLsœ urs .
(1) Voy. le leste origin nl dons le 3° vol. ,
partir 1 p. CH.VII .
(3) ,
(2 )
(3)
(II )
(5)
id .
id.
id .
id .
id.
id .
id .
id .
2~
pnrti e , p .
C I, YII .
CI. l lli .
CL " ' .
CL In .
cuu .
�-
23 -
CHAPITRE LIIII.
CHAPITRE L.
De cel/ x qui meurent hors dc JJI(lI'Seille (1) .
CE chapitre indique la manière ùonllcs biens des Marsci ~
lais décédés à l'étranger, devaient ètro sam'egal'dés. Trois
lémoins suffisaient pOUl' valider le leslament d' un Marseillais
mort au pays des Sa .... asins.
CHAPITRE LI.
Des lemmes maTiérs pa," letl1·s (l'ères; comment elles
étaient admises ù la succession de leurs paI'ents (' ).
SI quelqu 'un dotail sa sœUI', en pronanl dans ses biens
pDtcl'ncls ou maternels, ou dans les siens propres ou aill eurs
el sans le désigner, celte sœur ou ses hériliers ne pouvaient
pas réclamer dans la succession du frère, une somme égale
11 la dot qu'elle aurail r eyue des mains de son frère .
De cellx qui meurent ab i nIes la 1 (~).
LE rectcur ou les consuls de Marseille ordonnaient la recherche de lout ce que pouva it posséder un Marseillais qui
mourait sans les le I' et faisa it enregistrer PilH'eolaire de ses
hiensdans le carlulaire pu blic; ses biens élaienl ensuile dis-lrihués à ceux qui y avaienl d ..oiL.
CHAPITRE LU.
Jo'I N DU SECOND LI VRE.
De ceux entrés dartS un monastère ; comment ils
succèdent (3 ).
CE chapilre indique le cas où le monaslère pouvait agi,"
pour le comple d' un hé .. itier lié par ùes vœ ux , conlre les
.ulres co-hériliers laïques.
CHAPITRE LIli.
De la manière dont succédaient/es (emmes m(!1"iées (1).
LJ!S femmes ma .. iées et dolées ne devaien t prendre dans
la maison de leurs parenl s que leur l"gil ime.
(i ) V oy. le tel le origin al dans lè 3 e \ 01. , 2° partie 1 p.
(2)
id .
id .
(3)
id .
id .
id .
id .
01
CI. H IIl .
CLXX "II .
CL nX I .
CL nX III .
(i l_Vo)' . le te ,le origi nal dans le
a·
\'01. / 2 ' r OrLi e , p. eXXXV l1.
�STATUTA MASSILIE.
"
�Incipit liber tercius.
CAPUT 1 .
De seruitutibus edificiorum
g , QUI S pari ele m pro
( ~ ).
indiui so cum ali o habet
lI el habeb it et alte r ill orum dictllm pari e lem a lciu s
eleu ure uel refice re uel ed illcare siue ex tru el'e
uol et e t inuito a li o parti cip e di cli parieli s ho c facere po ssit in lanlum quantum paries ill e co mmode
po tes l uel pO lerit s ustin ere aut po sse uidcbilur
magis lri s murorum .
E l si aliu s pos lea aliquo lemp ore in ea parle
parieti s qu e erit alciu s ele uala ul dictum esl aliquid immittere uel carg"re uolu e rit ex parl e s ua
possit et li ceat hoc ei facere redditis tam en el reslituli s primo expensis med ietatis di cti pari ~ li s alciu s eleuati . El qui parie lem diclu m ele uari fe ce rit
secundum quod pro inde predi ctiparli cipes inter se
con uenerint uel co nu en ient uel sec undum quod
duobu s uel -Iribu s magistris murorum iu stum uide bilur ita lamen quod secundo ed ificalos uel in
ùi cla parte parielis a1c iu s ele uala uolen s illlpoll ere
seu immillere non le oea lur emere siue cx pensas
(1 ) Des servitudes des édifices.
�-
28 -
res lilucre a lij \li s i de quanlo in ipso pHri ele edificare scu ca rgare uolel.
El si forle primu s cdirtcalor di cti parieli s fenes lras uel canales a liquas in co pari e lc fcce ril
Huila obsl.anle prescrip cion e lempori s secundo
edifi cans illas fenes lras claudere el s up er canales
di ctas ed ifi ca re pOSSil. e lli cea l ci.
El si forle di ctu s pari es rninarelur ruinam uel
ruinosus essel. (la q\lod ma gist ri lapidnm co g no scerenl quod pa ri es ille non pOles l se s us linere
quin in breui rueret lun e cu ria sine liora co mpellat ex officio sua prouo ca l.um ad co olribu e ndum io dicto pariele prouocanti uel usqu e ad
tantam quaolil" tem li ce t onus uon essel ibi impo silum quan lam cogno scerent magi s lri la pidum ne de una domo ad aliam ueoire qui s possit
el si pari es cecidisse l uel prostralus Cui sse t ind e
remotus. Statueotes similil e r quod si a liqui s habebit a liqu em parietem qui totu s sil ruioos us propriu s e l in eius so lo sit po s tea aliu s a liqui s uolel
in di cto pariete carica re uel imponere trab es se u
aliquid a lius fa cere quod ei expediat possel hoc
facere dum tam e n prim o sa li s facia t et so lu at di cto
domin o di cli pari etis pro med ieta le ex tim aciooi s
dicti soli_ Et similiter expensa rum di cli pari e li 3 ad
arbilrium e l cognicionem illorum magistrorum lapidum qui a rectore uel co muni Massi lie ad huiu smodi arbilranda el extimanda eli gerentur uel essent electi.
Addeoles eciam hui c capilul o quod ornni s
-
29-
persona habens furn\lm in ciuitatc Massilie uel
ciu s dis tri clu teu ea tur cl co rnp ell alur Icuare in
a llum foroclum s iu e furn er ium furni s ui in lanlum
ad no ti cia m e l cogni cio ne m pred iclorurn magislrorum la pidum Massil ic ut fumu s ex icns de furoo
non PO SSil obesse ui cini s hauentib us domos prop c
l!iC tOS furoo s nec lran Sé unliuu s pel' ui cos uel per
cm·er·ias iu xla quas s unl uel crunl pO Si li dicti
furni.
CAPUT Il.
De expensis !lel meli01-acionibus in alieno
{actis (1).
huius capitul i decernimus ouseruandurn qu od si quis in domo uel terri s uxo ri s s ue
nuru s uel cognale ho c es l so rori s siu e s int do ta les
siu e non aut eciam in rebu s immobilibus min orum
l(UO S hab et in t.utela uel cu,·a eùifi caue rit uel plao-·
laueril uel aliquid aliud fecerit quando cumqu e ulile
uel necessa rium uel ex penderil se u faciel uel expendet ipse maritu s uel so ror uel cogna lu s se u lutor uel curalo,· uel eor llm heredes relenciooem
habea nl ipsi us dom us uel earurn lerr.1 rum se u rerum immobiliulll lanqunm pro ind esi obli ga larulll
si ca detin ent et prcdi clam rete ncio nem hab eanl
prcdi cli don ec e is in solidum ùe illi s ex pens is fuerit
j>lUTIIORITATE
(1) Des dépenses ou am éliorations (ail es che: (win';.
�-
30 -
-
sa li s fa ctum IlISl all' ud l'111er cos cOLlu enisset uel
co nueniret.
SLaluenles similil er qnod si de expe nsis predi cli s mollis fa cLi s orireLllr di s orclia qualldo cumqu e uel c1issen cio seu qu es li o r.ereL in 1er predie las
perso nas uel eor um successo res quod ea SI Ind e
parLes non co nu enerillt 3rbilri o proborumulrorum
uel cONlli
cion e mugislrol'ul1l scili cet lapldutn el
~
li "~ norum ad ea Hl'bilra nu a staLul orum a 'c\ll'l a Ma ssi li e Lerminelur uel so piaLur prOUl illis maglst.l'I s
sacram ent.is ab eis inlerposiLi s bOlla ûde uid ebilur
fa cie ndum ,
Aùclimus ùe nouo qll od qu andoc umqu e co ntin gel'eLsuper premi ss is esse l conlencionem intel'
aliqu os lun c iud ex sup er hoc in lerp ell alu s leneatur st.aluere inler ali os pred icto s magislro s lapidum se u li gnoru1ll aliqu 01ll uel aliquos probos uil'OS ad predict.a 3rbilranùa qui habean L noticiam
huiu s1llodi expe nsarum
,
,
(1 ),
~TATUIM US ut qu ilib el hab ens domum ciuita le ~Iassi li e habea t infra eam aquari um lI el si non
\tab ea l facial ibi pel' llu od aqu e proij cianlur aliLer
non pluuiales ne cadant ab all.u in uij s publicis
( I l Des condu its d'cau ( év iers ) (aits
(m
lJ(lS de s mai,solls.
-
seu inferiu s iuxt.a so lllm uel prope illud exea nL ct
nullal ellu s aq ue spal'ga nlur ab allo in uij s publi cis
uel cu rreij s ext.ra domos seu pel' muros uel infra
domos aul iuxt.a eas non dis lill anù o ind e uel proijciendo in uij s di ct.i s el qui co nlra fecerit in V so l.
puni aLnr ,
CAPUT 1111 ,
,
CAPUT III.
De aquerijs in (ra domos (aciendis
~ I
De n mobili pignori obligata lIendenda ( 1 ) ,
,$1 qui s rem aliqll am mobil em pi gnori accepit
ue! accipi et que lamen de iure ualea Lob li gari pro
pec unia aliqu a li cile sill e ex iu x la ca usa sibi ùebita
'lu t co nu enta ue! promi ssa ce rlo di e uel le:npo re
ei so lu ellda et debilor ill e qui rem ob li gau il el
lradidil s lalulo lempore uel di e assignala ad so lueodum di clam pecuni amproutconllcneril nOIl so luel'it uel inde non satisfecer il creditori li cea l inde
credilori dicto po si k es menses a di clo t.ermi no
elapsos quando posLea uo! eLdictull1 pi gous aulhoritale sua et bon a fid e uendere monilo tam en uel
requi silo inde quod lu eret pi gnu s el cerlifi ca lo
prius debilore predi clo C UIll tesli bu s si preseos
eril aut si debilor tun c abse ll s esse L premi ssa
tam en denun ciacioo e di cta uxori propinquisue
eiu sdem debil ori s et li ce ncia curi e Massi li e super eo requi sila el accepla qu am li ce nciam dicla
(1) Dc la chose obligée cu gO{/C et della,li el r e vendll e.
�-
3'2 -
cuda teneatur ct dchea t eidem creditori d~r e uel
co ncedere pos tqu am a di cto creditore fu erit s uper hoc requi sit a uel petita. Si tamen debitor
non es t presens nec habea t uxo rem nec hb eros
uel propinqu os in Massilia ni chil ominus det lice nciam curia di st r~ h e ndi .
fli c de nouo addimu s qu od debit or pos t terminurn lapsum qu o debea t ueri solu cio debiti pro
qn o di ctum pi gous mobil e fu era t obliga tum possit
autb oritate buius capituli co mp ell e"e di ctum credi to rem ~ d uend endum di ctum pi gnu s ~ d hoc ut
ind e predi cto creditori s~ ti s fac i a t de precio pi gnori s supradicti siu e pluris siu e min ori s sit debitnm
qu am sit pi gnu s.
CAPUT V .
De pignore dato in navibus pro aliqua
pecunia (1 ).
I!I!ONSTITUIM US qu od si quis ali cui aliquocI mutuum fecerit uel faciet portandum in aliqu ocI ui a·
gium ad fortlln am uel ri sicum ipsiu s mlllu anlis
pro qu o mutu o specialit er pi gnu s a debitore sibi
tradiLum es t uel erit qu od pi gnu s suo signo signauerit uel signabilur au! Don si forte pi gnu s illu d
forluit o cas u aut sin e culp a cIebilori s in eo ui agio
amiss um fu erit ct naui s in qu a pignu s illud es t
uel erit oneratum lI el maior pars eo rum in eo uiagio
(1) Du goge donné sur les navires pOli r que/quo somme.
-
33 --
oncratnrum s~ lu c ibunt ad loc um ubi ex proposito
ilw nt uel alibi ubi por Lulll faciet di cLa naui s ca usa
exo nerandi tun c predi ctlls deb iL or ni chilom inu s
de p" edi cto mulu o uel de eo qu od ind e co nu enit
di cLo credito ri uel ,dij pro eo tenea lu r et boc
qu und o co oll eni! uel co nu eni et int er eos conlrahenL es debitorem inrl e Leneri sa lu a eunte nauc
uel maiori parle rerum in ea oneral a"um ali oquin
in hoc non co nu enerit uel co nu eni e! inler eos sed
ac tum aut di ctum fu erit ab eis qu od di ctum pi gnu s
eat in ui agio et ad fortun am cred itori s LUII C am isso
pignore ul dic tu m es t deb itor ill e null alenu s lun e
de ill o debilo teneatur.
Si ucro cred ilor ill c null um pign us aut si eciam
gene rale pignu s sci li ce l aliqu arum reru m in naue
aliqua onera larum uel simi le pro diclo mulll O rcccpe rit uel recepi el et nauis lI el li gnu m id in quo
onerat um fu crit uel esse t id pi gnll S ge nerale uel
,di e rcs di cLi debitori s uel ma ior pars rerum ibi
on eratarum in eo lIi agio casll fortu ito peri erunt
uel peri bunt tun e di ctu s ùebilor minim e tcnea lur
di cto crediL ori de di clo debiL o ni si pro ea parL e
dunlaxat pro qu a sa lu are t di clu s debilor reS qu as
in dicta naue uel li gno habet uel baheret uel que
ad eum ibi pertin erent tun e ei us pro ea parte
rerum quorum mo do a di cLo deb itore iode sa lu ata rum illi creditori pro dicto mutu o teoeatur. Si
"ulem naui s nelli gnum precI iclo cas u aut ma ior
p a r ~ rerum ibi oneratarum sa lu e er unt simi li ter
di ctum debiLum totum tun e sa lu um sit pred icto
I V.
�-
3't--
n edilori e t similil er si quando pi gnu s special!'
salu alum esset lun c ami ssa eciam nou e Ilia ue l
m aiori parle rerum in ea nou e oneral,arum dl clu s
debiior n edil,ori predi clo de s uo (Ii CI O deblto s ali sfa cere de eo pi gnol'e s peciali le nealtll' e t non
a1iunde ni si forl e iol er eos lun c uc\ ant ea express e
-
eius heredibu s uelut s uam si eam ha bent uel deli nent uel a liu s eorum nomin e nec li cea t uendil o ri
referre do minij qu es li o nem a ut ind e co ntra eumdem uel eiu s heredes poss it emplo r si malu erit ad
inte resse agere prout ei magis uid ebitur ex pedire,
CAPUT VII ,
alil er co nuenirel.
De hijs
CAPUT VI.
Qualite!' mercata racla sen uendiciones debeant
obseruari (I l.
~TATU\MUS ut pos lqu am prin cipales perso ne
co ntrabentes qu e tam en de iure ue! e mand amenli s seu s ta tuti s in hoc tl olumin e co ntenti s poss int
eootrah ere uendicion em uel empcion em ali cuiu s
rei euius comm ercium non s it inte rdi clum de re
ipsa uend enda uel emenda et precio eonu e neriot
et pos t modum palmata uel demarius Dei uel an'be
fa cte seu date inde fu erint eo ntraclu s ille siu e
uendi cio ex tun e rala e t firm a habeatur qu a ntum ad eos inde co ntrahentes ct eorurn heredes
ac si res ipsa fui sset ipsis emptori tradita e t preciurn inde numeralum uendito ri , Attamen ni chilominu s lieeat dicto uendito ri pe lere ab empt ore preeium conue ntum inde sibi uel alij pro eo non so lutum
e t simili ter dicto emptori li ceat ipsam rem emptam
si bi no n uere traditam petere a uendito re ue! ab
(1) Comment le ~ marc /l és faiU
35-
ou 10$ venles doive nt ~ t re abscrvés.
qUt
pociores in rebus venditis
habentm' , (1 )
~U ONIAM
sepe eontin git quam plures ad S UI
perni ciem et ali orum eciam inui gila re a ll e nciu s in
fra ud elll credito rum s uorum . Id eo hoc s tatut o
du x imu s obseru andum qu od s i qui s re m aliqu a m
mobilem li ci te cuiquam ue ndid erit uel uendidit
de precio cuiu s di cto uendil o ri non es t ue l fu erit
in so lidum sa tisfac lum taliter scili ce t qu od ipse
uendito r a ut aliu s uel alij eiu s nomin e uel pro eo
illud habuerit ue l receperit si forte di ctum emptorem li cet l'es predicta ueDdita di cto emptori tradita
in prim a form a reman ea t aut forl e mutata es t ue!
fu erit illiu s rei si forte una res es t aut plures fu erint uel erunt fo rm a uerbi g racia ut s i de bec unis
factum es t uel fuerit co rd oanum a ut s i cie argento
uel a uro cipb y ue\ anuli uel de ulli s uinum uel de
s peciebu s electu aria e t hij s simili a co nti geri t lab i
faculta tibu s s ui s uel si b o na eiu s dentur iD so lutum pel' ex l.im a tores uel pel' cul'Î am Mass ilie uel
eciam si co nti gerit ip3um uergi ad in opiam uel
("I )
De ccux qui d oivcllt
~ (re
préférés dan s les m ntes.
�-
impo tenciam t ~ l e m qu od ipso fort e aul fu gia l uel
lalitel uel in qu es tio nero uerta lur uel dubllelur
an de bonis eiu s possit sa lisfi eri ip sis crediloribu s
e t qu od s up er eo illill s credit o res g ratificacio ne uel
alit er qu ocumqu e modo di caol in bo ni s eiu sdem
debitori s uel qu e detio et si anle ri o res esse tempore eo rum b onorum o bligac io ne uel alias c,:ediloribu s alij s se debero de iure antefe rn tun e S I dl cla
l'es empta qu a mui s in ali am fo rm am muta ta pe ncs
di ctum emplo rem uel eiu s heredem inu eni atur aul
in posse illiu s uel alt eriu s p ro eo cui scili ce t eam
com mend auit nel depos uil uel tradidit cus lodi e ndam uel eciam uend end am s imiliu e modo uel eciam
si in uenialur pen es eum uel in posse illius cui di ctu s em plor ea m rem obli ga uerit uel ali enaue ril
dum tamen eam no n le nu erit pel' a nnum co nlinuum b on a fid e e l sin e fr aude li cea l di cto uendilori uel eiu s heredibus rem ill am auth oritale hui us
capituli ueluti suam ue ndi care aul qu as i preomnibu s alij s pro di cto precio qu od s ibi remanere l ad
solu endum obli ga lam ip siqu e lun c in ea re si tantum eis debebilur o mnibu s alijs di cti empto ris creditoribus preferantur .
Si uero res ill a tun c temp o ri s plus ualere t uel
de ea re inu enire lur qu am predi cto ue ndit ori uet
eiu s beredibu s de dicto precio debetur tun c solut o
ei qu od remanerel s ibi de di clo precio so lue nd o
uel e iu sdem uendilori di cte rei pro ind e s ali s factum
res idullm in so lidum lolum qu odcumqu e s upe re ril
saluum s il el remaneat alij s creditoribu s di cLi emp toris pro iuri s o rdin c.
. - 37 --
36 -
CAPUT VIII.
De nolt cogendis alicuibus ad uendendas possessiones suas comuni (t ).
omnium et sin gulorum pro uid enles
ordin amu s prese nti capilul o ut comuni s Massili c
s iu e aliqui s nomin e comuni s non cogan t nec possinl cogere aliqu em Massili e nsem ad ue nd endum
aliqu em ho nore m uel dom os s iu e pa luum infm
muros Massili e nel ex lra ni si co nu eneril siu.e
co ncordau erit primo cum domin o illiu s rei de
precio uel nis i saltim uolu erit da re et dederil
iu x tam extim acionem ad a rbitrium du orum prob orum uirorum uel ex lim a lo rum in qu o cas u com un e noo poss it occ up are dictam rem oisi de precio uel ex lim acion e fac ta prim o sa ti sfaclu m fu erit
domino di cte rei e t ho c dicimu s qu ando pro ma gna necess ilale e t utililate comuni s fi erent predi cta .
Add enles in super qu od co mun e non poss it
co mp ell ere s iu e cogere aliqu em Massil ie nsem uel
de eiu s di s tric lu recip ere debi lulD super com un e
q uod de tur forte di cto ciui ab ali q ua perso na extranea uel priua ta.
I!JIlTILlTATI
(1) De ceux qll' ne peu'vent Atr°e {orecs de vendre leurs IJOSSeU;o ns à
lu C01mllune.
�-- J8 -
-
39-
CAP UT XI.
CAPUT VIIII.
De carnibus salcis uendent"is ad pondus (1).
ut cam es po rcin e sa lse uel hacou es
omn es ue ndantur ad pondu s seu pensum quintaliulll uel librm"um ali orumu e po nd e rum in Mass ilia
e t si qui s ue ndito r co ntra hoc teme ra ri o a us u ex
q uo hec capitulum pate factum fu e l"it ue nire presump serit in Massili a uel eius te rrit o ri o punia tur
quocie ns co ntra hec ue ne rit a rbitri o rec toris uel
, iTATUlM US
consulum a ut c urie Mass ili e "
CAPUT X.
De stagno non vendendo nisi ad quintale
Massitie (2)_
firmite r obsernandum qu od s tagnum se u me rces s tagni ue nù a tur d ein ce ps ad
quintale Massili e e t non ad quint a le qu od uul ga-rite r cons ue uit a ppella ri quintale sp"rro ni e t qu od
ab inde in a ntea non hab ea t locum quiuta le
spa rronl.
De iUis qui habent honorem hbel-um quod liber(';
possunt iUu1/! uendere (q "
ut qui cumqu e habea t honore m
liberum honores uel po ssess iones ex qui bu s in aliquo nemini seruiat seu seruire debet aliquid ind e
ualeat illos uel illas ue nùere lib e re e t fra nchame n
uel di s trahere e t quo cumqu e modo uole t a d alium
n el alios quibu s uole t tra ns fe rre ni si in locis
nel personis e x ceptati s uel prohibiti s ad qu as e um
nel eas poss it null a te nu s tra nsferl"e ni si s ic ut in
h ijs predic ti s uel sub sequ e ntibu s ca pituli s co ntin e-tur nec te nea tur inde predi ctu s uendito r co nsens um
a li cuio s unqu a m require re" Et no ta rij cartas ind e
se u in s trum e nta poss int lib e re facere nulliu s occas io ne maio l"is dominij siu e la udimij in requ is ito
co nsili o uel fauore "
@: ON STITUIMUS
CAPUT XII.
O RDI NAMUS
Ct ) Dos chairs laUcs deuan t Urc vendues ail poids.
('2) De f étain ne devant ~tr6 vendu qu'al(. quin tal d e iUarseUlc .
De colTij s et becunis pro tahbus quales empte
sunt uendendis et de a{{ollat-is non immiscendis (2).
@j I\DI NA MU S
hoc prese nti ca pitulo ut qui cum-
(t ) D e ceU$ qui ont l'honneur
vendre libremen t"
( proprié t ~)
libre el qll(pcuvt nt le
(2) Des CUÙ"S et des basanes qui d oive"H se troliVel" tels quïls son t
ve ndus} ct d es gd lés qui n 'y d oiven t étre im.miscés.
�-
~o-
qu o ue ndid e rit bocun as ucl co ri a ali cui ucl a liqllillu s qu od ill as d e beat ue nd e re s i eas ta me n
e merit ut affo ll alas e t pro aOo li a ti s e t ille qui
babebit aliqu as becun as uel co ri a a(fo ll a tas u el affoll a ta e t cas uel ea ue nd e re uolu e rit qu od ill as
uel ill a non d ebeat immi sce re c um a lijs bec uni s
se u co rij s boni s sed bec unas uel co ria a ffo ll a ta s
uel affoll a la possil ue uu e re ut a ffoll atas ue l afrolala quod si quis cootra bec fecerit dampnum
res titu a t emplori proba nti ips um ue ndidi sse di c tas
bec un as uel coria affolla tas ue l affoll a ta p ro bonis
uel mix ta c um bonis e t in sup el' puni a tur inde
a rbitrio recloris .
CAPUT XIII.
De canabacijs crudis non uendend-is mst per
cenlenaria (1J.
firmite r obseru andum ID pos terum quod nuBus qui canabacios cru dos uel a lbos
in l\I assi li a ue nd endos aHule rit possit uel a ud ea t
iBos ca nabacios ue nde re ni si pel' centenaria ni si
forsam eosdem canabacios ue nd ere t ad minu tum
uel de tallu m qu od si q ui s co nt ra fcce rit p un ia tur
ind e arbi trio rectoris uel co ns ulu m Mass il ie q ui
pro tempore fu erin t .
(ltONSTIT UIM US
-
I l -
na bacios e met ucl cme ri t de d icti s ca na bacijs
cl'uui s te nea ntur uel co mpelli poss it accipere pro
sa rpeill e ri a ultra un am cordam.
Adde nl es prcle rea hui c ca pitul o u t cenlena ri a canabacio rum albo ru m Di g ror um e t b ru llorum
in te lli ga ntu r d e cenlum ca nni s ce nle na rio ru m soluli s inu e d acil a e t dri clu com uni s ut es t co ns ue tum ne propte r hoc diminu alur e t hoc preco nise tur pe r ciuita le m .
CAPUT XlIII.
De p ercuciendis lLno iclu eminis cm/! bladum
!tel sai mensurabunlur (I l.
~TATU IM US hoc present i s ta lulo q uod q uili bet
mens ura to l' bladi se u leguminis uel sa li s CU Ill ue nd e tur aotequam rada t e mi oam pri mo perc uciat
s in e fr a ude di cta m eminam cum rasura e t pos tea
fiat ab eo ra sura et s i qu is contra fece rit solu a t
pel' sin g ulas ui ces Domin e pe ne V I de n. pro sing ulis e mioi s qu orum med ietas s it accu san ti s e t
medi e tas com uni s e t si pe nam solu ere non po terit ille mc ns ura tor fus ti ge tur pel' cill ila te m.
Om nes a utem em ine de q uib us s upra fit mencio s in t semper crozate c um fe rro sic u t co ns uetu m es t e t sin t eiusdem mag nitu d ini s e t omnes l'a-
Sta tuimus in sup er qu od nullu s qui di ctos ca( 1) V" coup donné aux émino fs qlland
(1) Du chanvre cru ne pouvant gtrIJ ve ndu si cc n'est par cen tai nes .
,1I0s« I'45.
IfJ hM 0(1 le sel se,.ont
�-
H _.
'-
1,3 -
zoire cu m quib us rade tur sinl li g ni de fauo ùeuze
et eiu sùem po nderis e t cum ra zo ira huiusmodi
percuciatur seu fiat di ctu s iclus emen do e t uenùe ndo et ille ictus fiat non in fe rraluri s emin e
se(1 inter eas et hoc circa medium di cte emine que
emin e et razoire s int signale signo comunis e t
ho c slatutum preconi ze tur 13 er ciuitatem infra xv
dies post electioo em officialium de anno in an num .
pel' Massi liam e t medielas pena l'um pecuniarillm
eo rum omnium qu ecumque horum occasione habe ri
po terint s it com uni s et altera medietas ill ills qui
inu enie t ea qui curi e accusabit siu e dicet
CAPUT XV.
De sarcta non {acienda nm de canabo
{emello (1 l.
De saumatis lignorum non mutandis uel reficiendis (I l.
hoc statuto qu od nemo audeat a
modo uel debea t in Massili a uel ei us territorio
sa umatam li g norum refi cere uel mutare uel miDuere quin eas ueudat laies qu ales onerabit uel
apportabit anle usque ad territorium Massili e et
si quis contra bec fecerit ami Uat pro ind e di ctam
sa umatam si sua est sin autem illius sa umate precium quod ual eret. Deceru entes similiter illuiolabiliter obseruaodurn ut nullus de cetera afferrat
co odorsos aliqu os sed fornillarn tanturn e t s i quis
forn elleriu s co nlra bo c ausus lemerario ueoire
presurnpserit puni a tur ind e in ùuobu s sol. pro
sin g uli s uicibus quibus co ntra hoc faci e t qui si
ea m pen am so lu ere non poterit fu s li ge tur pro ind e
I®UD I NAMUS
(i ) DCI chargel de boil ne devant tttre changéCl ni rDfaUes.
CAPUT XVI.
quod corderij omnes de Massilia
teneantur speciali sacramen to se non facturos per
se uel per ali os gum enas uel probicios uel amanuos uel bostas nisi de canabo feme ll o et fi lo s ubtili . Et si quis contra hoc fecerit ip sam e)'ssa rciam
dictam perdat si eam habea t sin autem illiu s eyssarcie dicle eX lim acionem taliter quod predi cte
pene a rectore uel consulibus Massili e illi contra
ho c delinqu enti inferantur .
Simi liter eisdem penis s ubi aceant om nes de
Massilia quicumque feceriut fi eri ali cub i predictam eyssarciam si eam apporta uerint uel fecerint
apportari in Massilia uel aliunde quod superiu s
fi eri prohib emus.
.$TATUIM US
(t) Del cordes
femelle.
fiC cl etlaflt
Mre raites si cc
U '8Jt
avec du chanv"t!
�-
~l
-
CAPUT XVII.
C!tilts modi bolefiel·iet uendi debeant a boterijs (1).
presenti capitul o qu od omn es b oterij Ma ssilie qui uendiderint bolas uend ant e t debeanl uendere ill as b o tas b onas e t legales qu e
quidem care antlam in dogis qu am in 3rboree t penni s omnis apos talura siue iuu ctura im o ipse b o te
lam scilicet doge qu am a rbores e t penn e sint integre per se et qu od dicte b ote ill e tamen qu e
portabuntur s uper mare in aliquibus nauibu s siu e
li gnis sint et debeunt esse qu elib et ip sa rum de
duabu s plenis ad plu s e t qu od circuli b o taru m omnium sinl li ga ti tribu s ligamiuibus scili ce t quilib et
ipso rum in tribu s locis et quod omu es bote circa
unum palmum ad bondonum sint inu es tite circuli s ila quod omnes circuli tangent in s imu l e t
qu od omn es bodij bot arum siue uege tum qu e uendentur de ce tero in Massili a a dicti s boterij s sint
bironati et qu od gargaillus sit ca iratu s .
Statu entes in s uperqu od omn es b ote qu e nun c
facte sint a dicti , b oterij s eo modo ut s unt pos6 RDI NHI US
(1) Comment/es boutes ( tonneaux ) doive nt ' Cre (ailes et vendues
par les boutiers ( tonneliers ).
Les bouliers éLaienl tous 1 au X III· siècle, élll blis à la rue Dou te ~
r ie. laquell e commu nique de la place Vh'aux à ln rue Fonlai oe-Rou-
\'ière, enlre la rue Lancerie, occupée par les fobriconts de lances ) cl
la rue Caisserie où se lrou,'oienl les caissiers.
-
45 -
s int uendi no n ob s tante ca pitulo Cl qu od s ta tu a ntur tres probi ho mines a rec to re qui ui deant dilige nter omn es bo ta3 fac tas a di cti s bOle rijs e t qu od
scrib a lur qu oI botas quilibe l bo te ri orum babet
nun c per qu od sciatur ut null a frans ind e fi e ri
poss it .
Statu entes simi liter quod nullu s dP ce tero in
Massi li a sil au sus emere aliquas b otas deferendas
s up er mare nis i illiu s forme s up eriu s s latule. Et si
aliqui s empto r em erit aliqu am bo tam ni s i ad formam s upradl ctam tantund em precij qu a ntum in
ea dederit de t nomin e pene cuiu s pene medi etas
s it accusa nti s e t ali a medietas sit com uni s.
Si qui s autem ipso rum bo te ri o ru m co n tra hec
fecerit ue ndito r precium ips iu s b o te em pto ri reddere teuea tllr. El in s up er emptor poss it relinere
di ctam bo ta m cuiu s bOle medi e ta tem ex lim acioni s
b o te e t ali am medie tatem hab ea t di ctus emploI' s i
autem non ex tarel dicta bota tun c si emploI' aliquid ind e habu eril tenea tur medi eta tem reddere
comllni de eo quod ind e habu erit el aliam medietatem sibi r elin ere .
CAPUT XVIII.
Cuius modi lapides uendi debeant (t) .
~TAT U UIUS
quod in lapidibus uend endis in
Massilia et eiu s territorio se l'U e tul' hec forma sci(1 ) Comment les pierres dOivent
~ t re ve /ld1/fl,f .
�-
- ,,-
46-
li cet quod uols sors hab eant duos palmos et dimidium de longo et unum pa lmum rie alto e t unum
palmum de tes t" et lapides all g ula res habean t. duos
palmos de lon go et unum palmum de a lt o e t unum
palmum de t.esta et lap id es de cara habea nt duos
palmos de longo e t ullum palmum de alt.o c t ad
minu s unum tornUIl1 de leoto c t la pid es d e Ill lli a ri o unum palmum de 10Ll gO e l unum tomum
de alto a torno usq ue ad unuLO palmum de le oto
e t qui co ntra fe ce rit amiUat lap ides uel ex timacionem eorum c t precium e mptori reddere compe llatur. Et illi qui extrahe nt lapides iure nt sem e l
in a nn o predicta et iUI'are faciant uec tores lap idum quod lapid es fideliter portabunt illi s qui eos
emerinL.
,
1
CAPUT XVIIII.
De societatibus et commandis
(1).
@!ON STITOIMUS ut s i qui s ali cui pec uniaOl aut
r e m aliqu am in societate 1I e l commanda ad certum
uiagiuOl cum ea faciendum ad a liqu od loc um 110minatllm dedit uel concessit a ut d abit ue l co ncedet
e t ill e qlli talite r recepit s in e lice ncia ue l co nsens u
di cti socij uel comm e nd a Lol'is u el heredum ei us
anleq uam ad dicLum locum lI cniat ue l pos tmoduOl
a lij lradiùerit rem illam lI e l commandam se u il(1) Des sociétés et d es co mmandites,
lud quod ex ea em ptum uel acquis itum fu e rit uel
dimi sc rit eam uolens ire a li c ubi tun e ad predi ctum
qui ca recepit ut di ctum est pe ri culum illarum rerum s pec te t e t sec undum qu od a liquis ho minum
e iu sd em na ui s in qua r ece pit ib at aut ire co nu e nit
ue l d cbuit d e s imilibus mercibu s ad magis habucrit uel hab ebit illi qui ca m com ma nd am aut
pre di c tam rem tradidil uel ei us heredihu s pro inde
dare te nea lur.
CAPUT
xx.
De eodem
(1).
gTATUI!IUS ut s i quis a li c ui so cie tatem aut co mmanùam fecerit ne l fa ciet eique potes tatem dederit uc l dabit ut cum ipsa societate ue l co mm a nd a in
yuodcumque ui agium ei place bit u adat ue l locum
ad qu e ll1 di ctam societatem ue l co mmandam porta re debeat non nominauit tempore di c te societatis uel co mmand e ei facle uel Lradite se u carte ind e
facle quec umqu e uiagia facere uolet sin e dolo et
fraud e possit et li cea t facere iod e .
Si lIero sociu s uel comme nd ator priu s ea maodare t ei per lit eras sigillo capitu li uel curie Massili e munitas lit cum dic ta societale uel co mmanda
co mpl e lo primo uiagio reu e rtatur le nea lur ille hoc
fa cere nisi a liud uiagium lune iam in ceperit ex quo
daOlpnuOl in curreret s i illud 000 co mple rel in quo
(1) Dlt Uldmecliap itre (des sociétés cl des comnl 30 ditcs ).
�-
~8 -
cas u li ceat ci nooob s lanle dic ta d e nun ciac ione ip s um uia gium iam in ceplum ab eo co mpl e re quo
co mpl e lo redire Mass iliam le nea lur u e l d.clam
socie la lem u el co mm a nùam sc ili ce t parl e m ca p'lali s e l lo ciu s lu cri di cto soc io Il el co mm e ndalori
co nlin "eol em b Olla fid e pe l' a liqu e m fid e le m nun~
. ..
.
cium e l. ydon e um les libu s co oUO C<ll. s 'ps . soc' o
uel co mm e nd alori remiUerc e l ho c fa cial oi s i
iusto imp edim e nlo re ma or-r e l.
Si a ule m locus quo eaIU socie ta tem ue l co m·mandam porlare d ebea l sociu s aul qui co mm a ndam recepit nomio a lu s fLleril tun c co mpl e lo ui ag io
ll omi nati loci inde Massili<lm uel remitlere teneaLur
socio uel co mm e nd a lMi pa rl e m cap ita lis e t lu c ri
locius ei co ntin gentem prout s up.'a dictum es t.
Qui ue ro socie ta tem a lll command am acce pil
co ntra bec fec erit id to tum q uod de socie ta te uel
commanda aut ea occasione habebal quando rece pil literas uel maodame otllm predicto modo s it
socio uel commendatori saluum e l in s uper parl e m
tociu s lu cri qu od habe re l ex di cta societal e u e l
comm anda cum r edibit a ut socie tale m ue l comma nd a m remille t iod e tribuat in quibu s casib us
non minu s capitali habe re cr eciatu.· nisi minu s lun c
te mpori s q ll a nd o recepil lite ras ue l co mm e ndamellt llm ut s upra dic tum es t se hahere prob a re t.
-
49-
CAPUT XXI.
De eodem
( 1).
.i. quis alic ui socie ta lem
ue l comma nd a m fecit
se u dedit ue l fa cioLa ut d abi t e l ill e qui socic Lal e m
ue l com ma nd a m illam reee pit d e a liqu o ui agio re di e ril rebu s a li quibu s sed uo n socie lali s ue l commande ill eo uiagio unde tun c redi e rit reli c li s ue l
a li bi pe r a li quem a lium tran s mi ss is un de di sco rdia
inter eos oriretur ille qui socie ta le m ue l cO ll1m andam ill a m accepil uel recepi et ilium c uiu s l'es dicte
r e li c le ue l transmisse esse nl e t qualile.· cas ab eo
rece perit pel' offi ciu m iud icis nom in a re ct dicere
co mpe ll atur et s ub sacramen to ueritatis s i socio
ue l commend a lo ri pred iclo pla cebit el si soci us
ue l com ll1 e ndator predi c tus qui socie ta lem ill a m
lI e l command am fec it ue l fac ie t a lil er esse du ob us
uel tribu s tes tibu s yd onpis pro bare t qu a m predictu s iurau erit tUllC predi cta rulIl rerum ut di clum es t
r elictarum u e l a libi tran s mi ssa rum parte m ip si
pro banli co ntin genle m ab eo qui easde m reliqui t
u e l tral1 sm isit iu dup lum exigere poss it.
CAPUT XXII.
De eodem (2).
@toNST ITUn.us ut si quis societa te m ue l comma nd am a b aliquo habe ns de ui agio recl ie rit a liqu o et
( t ) D II mf1me cha /litre ( Des Sociétés cl des Comm aod ites ).
(2) Du mAme chapitre ( Des Sociétés cl des Comm andites) .
I r.
�-
50 -
.Ji 1IIlll a quo d'cLam
socieLalem uel comm anrlalll
ha1
.
•
hu eriL uel habeb iL uel eius heredes \lon Inu en lel
sin e eiu s li cencia uel eo rum parLelll elUs uel. Jilorum non 1'ouenlorum secum pOl'Lare ucl millere
.
alibi non possiL di cluS sociu s uel co mm endarlUs
uod si feceriL eL peri culum aliquod ind e eueoel'l L
q
.
. L
e
parLem diele co mmand e tl el soclelalls e non p ri euli soeio uel co mm endalori comp eLenl cm resa rcire pro inde leoealur , El si Lun e iude lu cratu s fu el'iL Lres part es illius lu eri eidem tl'lbu aL. SI uero
pel' alium ibi mi seriL lres di eLe socielalis ,uel co mmand e lun c parlem ind e co mpelpnlem eld em 50cio suo uel co mm endalori eum tl'ibus 'partibus pro(icui si quod inùe haberel sine mora eid em reddere lelleaLur.
CAPUT XXIII.
De eodem (I l.
dece rnimu s uL quilibeL sociu s uel
co mmendatarius qui ab alio l'es aliqu as Domine 50 _
cieLatis ue\ co mmande portaueritu el portabi! in aliquod uiagium cum ind e redieril di ctam socielatem
uel co mmandam siu e implicilas ind e habit as uel redactas in potestate ca pilanei sui illius scili ce l qui res
in socielale uel commanda eid em lraùidit si ipse
capilaneus uel eill s successo r hoc uolet uel postuQl'iENERALITER
(1) Dlf
m~me
chapitre. (
Oc~
Sociétés ct de3 Comm andi tes ).
-
51 -
labil ab ill o fieri ponaL Cl assignel sill e mora. Si
aulem ill c qui di clam socielalcm uel co mm and am
delulil al ias l'es separatas au ipsa so cielalc ucl
co mm anda haberet di clo socio uel comm elld alor
eas co nsignare non coga Lur nec lrad ere.
CAPUT XXIIII ,
De eodem
(1).
On OI N"'lUs hoc prese nli ca pilllio ilL si quis raciel ali cui uel aliquibll s auL dabit ue l tradeL comO1 aodam uel so cielatem aliquam dcferendam uel
porlandam in naue uel li gno aliqu o si ille qlli
di clam co mm and am uel socie lalem recepil ibit in
di cla nau e uelli gno de quo in ler cos clln lrabenl es
fu erit racla mencio et nauis uel li gll um diclum
rupla uel rraCla aut fra clum alll cup lum eril in
di cto uiagio ab ind e di clu s cOOl mendatariu s uel
sociu s qui in naue uel in li gno di clo ibal occasione
co mm and e uel societalis di cte uel eiu s heredes
minim e ualea nL cO Du eniri a predi clo qui predi ctmn
socielal em uel commandam ei feeil uel lradidit
uel ab illiu s beredibll s uel successo ribu s ea racione
qui a ip si di ca nl uel nege uL diclum cO Olm endal ariuIll uel socium qui uaue uel in li gno predic lo in
diclo ui agio uel aliquid ind e onerasse uel porlasse
elllOc !aliler ual ea nl ul dictUOl es L ni si forle prc(l) Dif m~ me c/w p ilre. ( Des Sociétés Cl des Commandites).
�-
52-
di clu s co mmendulor lI el soc ill s qui di clam societatem uel CO lllm undall1 ind e portandam feclt uel
IradiJit auL de die probaret illiu s ue heredes uel
successo res predi cLum cui ùi cla co mmanda uel socielas fu eriL facta uel lradita porLanda ln dl clo
uia "'io eam in lerra rel iqui sse uel uon po l'Lasse III
na:e lI el li gno supra di cLo aut nisi io di cta capcion e uel rup cion e siu e fr actione di cLa co mmanda
uel societas aut l'es eo rum salu e facle fu erint lIel
ibi non amisse ,
CAPUT XXV,
Qualiter sa cie tales et commande repeti
possinl (Il.
pl'esenti cap itul o quod si quis commandam portandam alicubi cx lra Massiliam pel'
mare uel pel' Lerram fecerit relrorsum uel fa ciet
a modo se u societa tem aliquam rerum mobilium
nuL se mou encium se u mercium uel pecunie numerate qu e co mm anda uel socielas tamen data
ll el Iradita fu eriL uel erit ad pericu lum eius porlanùa uel du cenda uel millenda qui dedit uel Lradidit seu dabit "el qllod eiu s refugi llm de qua commanda uel socieLaLe fa cla el'i t carta publi ea auL
non quod de ea com manda lIel sociel aLe di cta que
retrorsum racLa es t uel fi el dein ceps possit qui eam
tWnDINAMUS
{t l Comment la Société et fa Cummandite IJ8/we lll Blre re pérées.
-
53-
fecil uel lradidil aut eiu s heredes uel SUCCessorcs
iuri s aul rei eL li cea l eis pro ind e pelcre ct ~gere
qui cquid eo nlm occasione ad cos pertinet aut pel'tin ere posse L siu e co mp ell eret aùuersus ùi cL um
qui dictam societa lem uel co mmandam recepil
illiu s ue heredes aul successo res infra qualuor annos lanlum comp utand os a lempore quo diclam
commandam uel sociclaLem cie iure petere polerit
qui quatuor an ni compu lari se u currere cl ebeo t et
intelliganlur ab eo demum di e uel temp Ol'e quo
di clam commaoc!am uel socielatem pOlerit pelere
se u pro ind e agere cllm elTectu aduersus dictum
commendaLarium uel socium auL eo rum herecles
uel successo res uel ab eis inueulis in Mass ili a uel
alibi co ngruo loco et lempore, Et si ultra dictos
qualuor annos preùi ctos quis pelerc uel pro ind e
agere dislu leri t ab ind e non audiatur pro ind e
uol ell s pelcre uel ex ige re ali quid predicl oruru occas io ne, Et si quod in s lruru entum publi cum de
predi cta commanda uel sacie late tempare da cionis
illiu s factum fuerit uel inu en tum illuc! e1apsis di clis
quatll or anni s incrGeax et inutile si L ct habealur
omniqu c rob ore des litulum hee om nia drcel'llimus
a modo ouser uand a in precl ieli s commandis ct
societa tibu s oisi forle aelol' possit all egare aducrsus pred iclu quod ille quem co nu eu ire uolel uel
jam co nu cne rit altinet sibi usq ue ad tercium agnacio ni s uel cog nacioui s nel affinitalis graclum quarc
talltu m ù isLulit petereeiù em graciamfac ieoclo lI el ni ~i
poss il allegare id em ac lor jn ori am debitoris qllure
�-
5~
-
fum effec lll di clam socielatelll uel co mmandam pelcre non pol erat uel abscnc iam lI cll1lio orem elatem
lI el iustam ignorancialll di cc ns ~c ignorasse dlud deIli tum occaslO ne di cle cOlllma nd e lIei socletatls seu
ea que pro ind e possellt petere sibi deb eri infra
tempus predi ctum autui si ille aclor fUflo sus SI t aut
mente cap tu s ueltali s cui bonis fu erit interd lctum
aut in alteriu s potes tal e co ns tilutus in quibu s casib us proxime di cli s in cusa ndi 0<'0 SUDt si pro ind e
Ll on e~erunt qu od ecial1l si uell ent fa cere ad llll plere l~ge opitu lanle sibi non ualcbant et quod di ctUIll es t de pelendo uel agendo occasione Pl'edi clorum infra di clum quadri enniulll locum debl'at
laliler quod omni s ca li a uellis qu e pro ind e lit dic11II)) es lli et uel mou ebilur omnino infra di ctum quadri cnnium lermin elur ni si pel' cllriaDl slaret uel
arbilro s aut compro mi ssarios lI el iudi ccs delegato s
coram qllibu s predi cta ques lio uertere tur uel oisi
minor etas unius liti ga ncium illud fi eri imped iret
aul Di si forsitan ex quo occas ione predi clorum
fieri potuit exactio uel peticio curn eU'ectu aliquod
lu rrum uel pars debili pl'O ind e dala fu eril uel co olI encio aut renouacio aut in strum entum de predi ctis uel ea rurn occas ion e denuo el;t fac la ubi
uero innouacio uel noua recog ni cio co ram les libu s
ydon eis uel cum publi co in slrum ento l'a cta inde
fn erit interrupturn intelli ga lur qu adriennium qu od
currebat et a die illius inn ouacion is llouum qu adrienoium compuletur .
CAPUT XXVI.
De donacionibus a pa1'entibus in fi/ios (a ctis
l"euocandis (1),
~UON IA!I
quidam quasi immemores palernorum
obsequiol'um et pietatis paterne co olemplores iniUl'iosos se pareolibus oslendulll uel exh ibent et
eosdem laoquam iooffl ciosi inhonorant. Staluimus
ut quicumqu e filiu s familia s in pal ri s pol es lalc
cons titutu s uel sui iuris qui a pareolibu s sui s un D
uel pluribus donaci()n es uel lib eralitales aliqu as
inler uiu os aliquarum rerum lI el Ilon orum co nsequi meruit uel merebitur si pos t modum eid em
donalori id em donalarius iniuriosus uel in officio sus ex lil erit aliqu o casu premi ssus donatariu s
se se ll ciat tun e premissa donacione siu e premi ssa
lib eralilale una pluribll sue ipso iure penitus exclu sum et priuatum. Ita quod auth oritatc huill s Slatuti possit id em dOllator dunlaxal ct non ei us
success ol" lIisi fueril uel esse inde a donalore li s
co ntes tala aut reuocacio predi clorurn pl enarie
l'a cta in casdem res à se ip so co ll alas ab eo dem
donatari o dclin enle autboritale sua lI elut rem
5 U3 01 propri am ca pere et earund em adipisci uel
inlrare possess ionem uel in dOO1ioiulll suurn si ue
pole3 lalem reuorare l'es illas extan les curn fru cti(1) Des donations par les llarcnts devant dl"C ré')o'lll écs Cil {a lJCllr
du fifs.
�-
~6 -
ccialll perceplis ah ipso dOllawrio 11 0 1 ah ali o
delenlalore nomi ne eiu sdom J Oll alarij presc ripcione nullatenus sup er hij s ous lanl e quin l'es prediclas si ue bona lI endi ca re poss it di clu s dona lor
et ca pere ut supra di clum es t,
Ab huiu smodi l,amen sauxione excipimu s l'es
omu es siu e bon a qu e a parenlibus Bomine doli s
lI el donacionis prop ler nupcias aliq uibu s lib eri s
co nferuntur , El qu od sup l'a Ji clum es l de paire et
slaluium idem derce rnimu s obseruandum el ad impl end um in maire el auo el pro aun ei auia matern is et palel'Di s ul supl'a dicium es t donantibu s,
UU5
CAPUT xxvn,
De cessione pene prohibita et uendiC'ione
nomin-is (1) ,
~TAT UUlUS
ul si qUI s nomin e pene qu am dicat
sibi comm issam aliquid ab aliq uo pelere posse t
et iu s suum alij cederel aul in alium preier hered em lransferret nomine do nacion is uel uendicionis uel ali o modo qllod ill a cessio cessa sit et
inulilis el uichil ualeal quo ad recip ien lem sed ill e
qui cessil si uolel nicbilominu s iure prislino ula\ur
et ille coi facla fueril ill a cessio null alenu s ea uli
uoleos audi alur ,
(1) De la cession de la peine ct de fa ven te du nom
pr ohi b ée,ç ~
Addeo lcs "uic capitu lo l[lI od si aliq ll is ellic rii
de ce lero aliqund debitllm siu e nome n siu e aliqu a iura co ntra aliquam perso nam co ntra qu am
sibi fu el'a llt eessa iura ill a co nIra deb il orem ilium
uel eiu s bona qu oe! ill e debil or co ntra qu em cessa
fu erint iura ill a possit hab ere ill ud deb itum siu e
Hom en pro eo p,'ecio pro quo ill e emploI' reuera
" abu il illu d debilum siue Dom en de quo tenea lur
pel' sacram enlum ill e emploI' dicere uerital em, El
ill e emploI' aulhorilate buiu s ca pitu li ill i debi lori
eodem precio uend ere el lrad ere com pell alur et
cum in sirum enlo s se u in slrum enli s perlineotibus
ad deb iium sll pra di clum ,
Excipimll s tam en de hac co nslilli cione ill as
cess iones qu e fi erènl aliquibus eillpl orib us se ll
possessoribus aliqll arum rerum ad cognicionem sui
iuris sup er ill is l'ebu s se u possessio nibu s,
CAPUT xxvln.
De portis inquilinis c/audendis pro pensionibus
110n so /utis (,1),
huiu s cap itu li decel'Oimu s obseru andum quoù quilibel au lh orilale sua possit
c1audere porlas dom us sue suo inquilin o omn ia
que ibi iou ecla el ill ala a di clo inquilino si uolup,rit sibi ob ligala relin ere pro mercede di cle doJ)!UT lI ORITA TE
(1) Des 1w,'/es des inq ui lin s (loca taires ) devant ~l,. a fermées
pour les l)cusiolls ( loyers) nOl1 !)(Iyéc.,.,
�-
58 -
-
mus a b i11 0 illquilin o sibi co nue nLa ucl a b eo
forl e cui ill e s nccess isset . Et qu od li cea t di c to d o min o pro pe nsio oe di c te d ornus si ea rn s ibi no n
so lu e rit te rmin o Slutul o predi ctu s inquilinu s uel
eiu s s uccesso res. Et simili te r li cea t illi re tin e re
ra ub arn ibi ill a tam qu a ndo fo,'sita n ind e recede t
uel exibit a ut reced e re uole t predi ctus inquilinu s
uel eiu s he redes .
CAPUT XXVmI.
De Tebus in emphiteosim datù
(1).
g,
qu is habens rem aliqu a m in e mphil eos im
uel od aca ptum ùalam uel co ncessam s iu e ad cens urn inde a nnu a tim red de ndum ue nd e re uole t tun c
domin o ipsiu s rei a qu o ea m le ne t possessor eiu s de m rei siu e e mphiteo ti ca riu s :d enun cie t e t s i d ominu s eam b a b e r~ uel retin e re uole t pro qu a nto
reli e ra ab ali o accipi potes t uel alius in ea obtule rit se u ofl e rre t a lij profe ra tur.
Versa uice si di c tu s domlOu s iu s suum qu od
in re ill a ha be t ue nd ere uo le t le nea tur ill e d ominu s
boc prim o denun cia re e mphiteo li cari o se u rei possessori p redic to e t si ipse e mphiteo ti ca riu s rem illam re tinere uolet uel eme re pro qu anto alius bo na
fid e e t sin e fra ud e ibi obtule ri t seu olfe rre t siu e sibi
( i ) Des cllOses do rmees en em phytéose. - On ente ndait pa r emphytéose un bail il longues années, de 10 Ù 90 ans.
59-
d are uo lc t silllilil e r a lij prcfe rntur qu od si d orninu s
ill e face re co nl c mpn c rc t c t alij iu s s uum di cte rc i
ue nde ,'e t tun e rei possesso r s iu e e mphiteo ti c''''iu s
a qu oc umqu e possesso re qui eme rit re m ili um pe··
le re a utb o rita te huiu s capituli e t exigerc e l re hab e re ualeat pro eod e m prec io pro qu o ill i ab ipso
d omin o esse t uendila res predi c ta se l) iu s di cli
cl omin i. Et io s upe!' le nea tu,' c u ri a e mpto re m ilium
co mp ell e re ad re m ill a m ue nde nd a m e t tra d e nd am
pro eod e m p" ecio di c te rei possessori se u e mphiteo ti ca rio . E t qu od ind e eid e m ca rl.am ue nd icio ni s
fi e ri facial a b eo de m bo na fid e e t si d e ea carla
facie nd a forsa n illi co ntra hentes no n co nu e ni re nt
fi a t ind e a rbitri o curi e.
CAPUT XXX.
J)e possessionibus ad ceTtwn censum datis,
li)
qu od si ali qui s d omum uel uin eam
uel qu amlib e t ali a m possessione m habe t uel habea t
uel te nea t pro qu a re sell possess io ne censum in
pecuni a num e ra ta lI el bl ado uel qu alibe t re sla tulum e t cer ium in te rmin o ce rl o a nn uali m le nea tur
a liqui b us p res ta re so lu a t ea prout co nu e nit qu od
ni si fece rit uel faciet et ip s um cens um a d omino
ta men uel ab ali o pro eo pel itum s ta tuto lem pore
uel pos t in fra tres mell ses non so lu erit tu nc do(!J:ONST'T U'M US
(1) Des possession s (lOmlécs
p Otlf
un ce rtain tellS.
�-
60 -
minus ip sum ce nSlIlll in dupllllll de sin gulis annis
in quibus Don so lu crit ab eo cffi cacitcr peLerc
possit el rei possesso r cidem so lu ere teneatur inde,
Et hoc si ceosll s ill e erit a XII den, usqu e ad V so l.
uel V so l. ta otum,
Si uero c;eosus i Il e eri t uel esset a V sol. usque
ad XX so l. et post statu tum lemp us illius cens us
so lu eodi pel' sex meoses cell SUIll iliu m a di cto domin o tamen lI el ab ali quo pro eo petilum so lu ere
disllli erit qui debet uel debea t tUIl C domillu s ilium
ce nsum posl dictos sex menses ab eo effi cacil er
l'0ss it. ex ige re uel pelere cllm pena de du obus tres,
Et si dictlls ce nsll s es t uel essel a XX so l.
supra lnu c similil er cum penis ut prox im e di ctum
es t elapsis di cli s sex mens ibus r oss it di clu s domi[Jus ilium ce nsum petere lI el exigere emcacil er ,
Si uero est uel esse t ce nsus ill e XIl den , uel
infra tun c simili 1er de uno tres poss it ind e di ctu s
dom iou s petere uel ex ige re nec tenea lur rei possesso r offer re domino ce nsum non petitulll ab eo
uel ad domum ei us portare ll equ aquam ten ea tur
si census ill e est uel erit in pecuni a numel'ata, Sed
domious censum ilium si ~um habere uolet teneatur pel' se uel pel' aliu m petere uel ex ige l'e et
tun c rei possessor ilium ce nsum eidem domi no
lI el eius successorib us preslare tenea lur in termi no ~tat uto ut dictum es t et post si dominus uolet
similil er cum penis eciam superills denotati s ut
predictum es t si eas penas preli ba las habere ind e
1I0iel.
-
61-
Censllm nero bladi et uini et ali arul11 re,'um
pre ter pecuoi am num eratam eidem domino portare lenea tur rei possesso!' uel face re portal'i p,'o ut
tam en co nu enit uel co nu eni ent in ler eos,
Quod ni si faceret similibll s peni s subi acea tdi ctu s possesso r easqu e cl are tenea tll!' cli cto domino
nom in e pene uel eius hel'ed i sicut supra co ntin etur
de peni s "p posi ti s in cens um pecuni e num erale non
so lute ex tim ~c i o n e lun c de hij s fa cta hoe es t de
blado et uino et alijs rebu s prope dicli s pro ce nsu
debitis ad pecuoiam num erata m,
Qu od aut em di clum es t de pred icli s pen is
pl'es landi s di ci mu s obser ll ancl um ni si ci e uolull tale
et co nse nsu dicti domini uel heredlll11 ill ius remaoeret. Et ni si inf,'a tres ann os conlinu os rei possesso,' nt supra di ctum est ce nsum non so lucl'et
et elapsis illis tribu s aon is pos lea pel' VIII cli es
solu ere dietum ce nsum di stul erit tun e lI el postea
predi ctu s dominu s ue! heres si uolent auth oritate
sua rei possessori porl as domu s pro qu a census
ill e presta ndu s est uel esse l possint pel' se uel
pel' ali os quanclo uol ent authorital e buiu s ca pituli
c\audere uel si hortu s uel campu s uel uin ea ea uel
esset poss it iu de authorita le sua opera ri os eijcère
uel ex pell ere et hoc poss int et licea t eis fa cere
donec ipsi domino uel eiu s hereùibu s de toto
ceusu pro ind e debito et de peni s supradi cti s pro
uoluntale sua fu eril, satisfactum in so lid l1 01 compe tenter ,
Hec autern om ni a suprad icta slaluimlls obser-
�-
62-
uanda taliter quod in sllp cr propler cessacio nem
dicti ce nsus non so luti siue sil in pecunia oum erata
siue in alijs rebus deb itu s uel c1cbcndus possessor rei
aliquo tempore el 10Ll giss im o uel qu o uis ali o rEm
ipsam seu possession em censualem Ilull atenu s amiltere ualea l nec iu s emph yleosos uel aliu d perdere
quanclocumque.
E L hec omnia illt cll igi uolu mus lam de possessioni bus co nsLiluti ex tra ciuilatem Mass ili e ct
eius territ orium ubi cumqu e si nt uel fuerint qu am
de possessionibus infra ~Jassiliam lI el eius territ orium consliluti s .
Et si de so lu cione dicti cens us inter dominum
et rei possessorem contro uersia uel li s esset uel
oriretur tamen a X sol. infra tUIlC rei possessori
qui solu cionem c1ic ti census se uel ali um pro eo
domino fecisse assereret sua sacramen to uerita ti s
iade credalur nisi iudici co ram quo esse t illa co nlencio uid eretur iu hoc cas u in specta qu alitate ct
moribus perso narum sacramenlum huiu smodi deferendum dicto domino pocius qnam rei possessorio
Et si de peticione dicti cens us facla a domino uel ab ali o pm eo discordia esset inter dominum dic tum et rei possessorem tunc liceat domino dicto hoc sacramento arfl rm are si uolet uel
alteri neganli referre sacramentllm inde delatum.
Staluenles sillliliter deinceps inuiolabililer obseru and um qll od nulJu s dOllliLlUS ali cuius honol'is
seu a qu o tenea tllr hon or aliquis qU3nd oclllllqu e
i'
-
63-
uendetur honor ille uel ali as ali enabilur et super
eo lauclimium uel consens us di cti domini interponatur uel erit interponendum uel interpon endu s
possit uel debeat sup er eo petere ucl ex igere sibi
fi eri pactum uel con uencionem aliquam ab empture
illius rei uel alias acq uirende de apportando sibi
uel ad domum suam hab ere di cti domini cens um
pro ea re pres tandum. Quod si forte raciet et super
co aliqua con uencio de cenw di cto apporta nd o
faclum fuerit illa nulliu s sit ualori s et momenli et
nichilominu s pro inde di ctu s dominu s uel ali us quicumque qui temerario au su co ntra huiu smod i prohibicion em uenire presumpse rit uel pres um et nomine pene ('omuni Mass ili e tantum dare lenea tur
sin e mora quantum es t uc\ erit trezenum illiu s ueodicioni;; uel precij pro ea re ùati uel co nu enti qlJe
pena a rectore uel co nsulilJu s pro co mu~i Massilie
ab eo domino uiriliter exiga lur . Et nullu s tabelli o
audeat uel debeat a modo aliquid scribere in aliqu o
instrum ento de co nu encione uel co nuen cionilJu s
al iquiquibus aduersus prope dictam prohibi cionem
appor tandi ce usus di ctos ali cui a quo cumque in
Mass ilia .
Li ce t alllem de app orland o prcd icto censu ab
aliqllo alicui in Mass ili a prohibitum sit iam supra
propecoollencionem fieri et ind e fi eri in s trum entum
siu e carlam atlamen illi qui teneb untur pres lare
di cto s ce nsus tenea ntur ad reqlli sicionem ill orum
qllibu s tenebllntur pres tare di ctos ce usus facere
in strlllll entum si ue car' tam recogni eioni s dic lorum
�-
6, -
ccnslIum scrib enù am pel' manum pub lici notarij
Jassili e conlin entem l'CS ill as eum sui s co nrrolllac ionibu s pro quibu s prestalldi sunt uel el'unt illi
ce nsus et lempu s in qllo preslandi erunt et locum
seu loca IIbi l'es ill e sllnt lI el erunt et quanlilalem
seu qu antilales ip sor um censuum.
,
l'relerea nemini lice,ll aliquam Î1delil al em peLe re uel ex igere ab aliqu o rerum predictarum possesso re nec paclllm aliquotl fid elitatis pro inde in
ellnd o susci pere occasione alicuius honoris censualis ex islenli s in Massilia uel eiu s terrilorio et
si con tra hocficl'et a quocumque con tractll s ill e seu
pacli o ind e racla uel fidelil as pro ind e pres lila
nullius sit robo ri s uel ualori s nec pro inde qui s
"Iieui domino a quo bonorem hab eret uel rem aliquam ee nsualem nullatenu s lenea lur ni ?i duntaxat
pro eeusu pro ea re deb it a uel pres land a. Et pro
peni s predi cti s si co mmitli eas eO llli ge rit. Et similiter pro laudimio uel ee nsu domini in uendi cionc
rei inlerpon endo lI el ea relin€ ndo si mall et eam
retin ere uel babere qu am laud are.
Simili ter hij s adillngimus quod quando cumqll e
aliquis oceusione diclorum ce nsuum conqu erentur
de uliqu o qu od tun e cu ri a ex omcio suo summulim et eciam sin e lib ella inquirat inde a l'CO an debeat censum ab co petilum ab ac lore uel alio pro
eo quem si cog nosce l ucl co nfil ebi lur curi a tune
compell at ilium ad ilium dundum uel so lu endum
et si negaue rit nichi lom inu s si acto r posl ul ab it
curia inde inqllirat p"'es tito ulrinque iuramenlo
-
65-
ca lumpnie quo racto si in ea negacion e lI el po st
iuram entum prestitlllll perse uerabit di ctu s reus hoc
cs t et quod prorsus nega ret se debere ce nsum ilillm
uel partem aliquam ill iu s sup er eo qu od negab itur
ab inde ni cbilominus ordinario iure qu o arllibe ll um
pro iude fa ciendum, Et quo ad alia prout iudici
curie Massilie uidebitur pro cedatur .
Verum id quod inde confil eLitur tunc ill e relis
se debere de censu petito raciat di ctus iud ex uel
curi a Mass ilie solui dicto actori et ex qu o qu i l'e us
pro cax fuerit ind e negando se deberc di etum ce nsum uel partem alilju am in di cta curia qu od inde
iurau erit aclor de ca lumpnia ut di ctum es t tun c
ni cbil ominu s eciam si illud co nfilctur ill e l'eus
lI el eciam s tatim so lu eret eom pell atur a curi a
di cta ad pres tandum ind e ca lumpni e sac rame nlum ,
E t tUD Cco nressio qu ec umqu e di cto offi cio cu ri e uel
iudi cis pro censu pelito racla ru erit in curi a di cta
siue ante sacramenlum di ctllm sille pos t ad elernam memoriam seribalur et redi gatur semper in
ea rtulari o curi e dicte il,a tamen si illud postu labit
scribi di ctu s actor uel alius pro eo el semper deinceps per ill am scripturam dictus cens us lalil er ut
dictum est co nress us ad dicto reo probelur erficaciter dcbitum aduersus ilium l'eum et eiu s sucCesso res uniu ersos et si uolent supracliC lu s aclor
ucl sui de ea scrip tura sib i Î1eri ca rtam publieam
raciat eis inde eam fieri cu ria supradic la.
Quod au tem hin c re lro in ciuital e Massi li e
obseruatum es t hlli c slatulo subiull gimll s uideli cet
IV.
�-
G6 -
-
quoù quilibeL tenens aliquum po sscssioncm ad cerlum ce ns um pro iode pres tandum in pecunia 11Umerala uel io alijs rcbu s quibuscumque possit dictam po ssessio nem seu rem cc nsualem domino cui
pro inde tenebiLur prcs tare d ictum cens um deserere ni si pacti oues int el' cos in co nLral'ium essent
fa cte eL postqu am di clu s homo illi domino d'e seru e riL dicLam po ssession em uel rem censualem de
p"'edicto ce nsu pres tando ip si domino uel alij pro
eo realit er uel personaliler pro censu illo a lempore quo deserueril in anlea minime lenealur . El
si qllod instrumenlum de recogni cione di cli cens us
fac tum fu erit de quo dictum es t s uperiu s debere
fieri illud in slrume ntum temp o re di cte desemparacion is debeat res titui predi clo deserenti diclam
possession em seu rem ceus ual em nisi predi ctus
domioll s haberet ali am iu stam causam ret.inendi
racione dicti census debiti in preleritum non solul i
ut ob ho c po ssel relin cri a domino illud io s lrumentum recogni cioni s d onec census predi cte rei pro
tempore preterito soluerelur .
cum uel urbanum ad edi6candum uel planlandum
in tolo uel in parle et fundum ilium illi acaptalori se u parlem aliquam ei mensuraueril seu canau eril siue dexlrauerit siue men surari uel ca nnari se u dextrari a quocumque nlio fe cerit ipso
domino ratum habente. Et post modum dictus
acaptator dictum acaptum per annum tenuerit et
censum statulum pro inde soluerit ab inde noo
liceat di cto domino qui diclum fundum ut s upradictum es t ad cerIum censum concesserit nec
eius s uccesso ribus diclum fundum dalum dom ino '
acaplalori nec eius successoribus remens urare seu
recannare uel ilerum dex lrare nec censum eidem
augere nec simili 1er diclu s acuplator dictum censum po ssi t minu ere nec eius s uccesso res ni si forsan de comuni uolunlale tam eiu s qui dedit quam
illius qui accepit hoc fi eret Il el s uccessorum eo rumdem sed infra annum a lempore di cte c1onacionis
compulalum li ceal unicuique ius suum recognoscere el si necesse fuerit remens urare .
CAPUT XXXII.
CAPUT XXXI.
De (acherijs uineantm et agrorum
D e (undo alicui dato non remesurando uel
ilenl1n dexlrando (4 ).
ill
@ I\OINAM US hoc presenti ca pilul o quod si aliquis dederit ad aca plum aliqu em fundum rus li(1 ) D "un (onds donné cl qu clq!ùm 1'1e deoant atre remesuré
flOlwea u dcxtré.
G7 -
QU
(1).
quis facheriu s uin ee uel colonu s parcionarius perpetuu s uel eciam lemporali s sill e emphy·leolicariu s sci licet ad aliquos plures allLl OS cessa-
de
(1) Des (errn1'c rs des vig nes ct {les chamlls.
�-
-
68-
biL aul sLelcl'iL a modo pel' tri ennium conl inuum
qu o minus uin eam co lat predi cli s modi a se possessa m ue! delenLam de qua scilicet ce rtum censum in pecunia num erata aut blado uelrebus alijs
constitutum non pres teL uel ten ea tur prestare annuatim sed parlem fru ctuum uel pl'ouentuum li ceat
domino a quo lenel uel len ebil di ct.am uin eam ad
parlem fru cluum pro ind e ei dandam elapso dicto
triennio ab inde quandocumque que uolet au thoritale huius capituli predictam uineam uelut sibi
comm issam pro iude ca pere authoritate sua ue!
inuadere eamqu e deinceps perpetuo retinere et ex
tune omni iure possessionis et dominij careat dictus
fachel'ius ue! eolonus dicle uin ee qui cessauit per
lri ennium uel steLil quod non colui uineam dicLam.
Simililer eadem pel' omnia obseruenLl1r in
agro eL in lerra quam quis LeneL ab aliqu o ad facheri am ue! acaptum eodem modo quo dictum est
de uin ea eo exceplo ut quod ibi dicitus de triennio ho c locum habea t siue in ten'a lIel a"'o ro de
quinquennio.
Si uero dicLu s uel colonu s desereret uel cessabit per annum uel amplius miuus tamen dicLo
trienn io colere diclam uin ea m tun c licea t predicto
domino uel eius successoribu s eam uin eam auLhorilaLe propri a in grediendo ex pem:is proprijs colere .
EL de fruclibus inde prou eni enLibu s expensas illas
precip ere siu e dedu cere . EL si quandocumque infra dicLlllll Lri tmniulll uol eL facherius uel co lonus
69 -
di ctu s recuperare eL colere li cea L ci ho c fa cere
resliLulis tun c diclo domino expcnsis ibi faclis in
culLura illius uince ni si ex fru etibu s inde perceptis
,
dictus dominu s ucl eo rum fru clullm ex ",lmaClone·
co n~puLala sibi sa lisfeee rit uel polerit ind e sati sfi en ,
Si uero per dictum lri ennillm Lacuerit uel cessa lleri tdi ctus co lonu s siue emphyteota non peLendo
a dlCLo domlOo uel eiu s successo ribu s uL di etum
es LdicLam uin eam ab inde possiL dictus dominu s
eam retinere in perpeLuum uelllt suam iam sibi
commissam uL ali as supra dicilur. Et quod diclutll
es Lsup erius de predicLa uin ea uel Lri ennio sic int~ lIi g i uolumu s de terra et agro per quioqu en~lIum et hec ualea nt nisi forLe aliquis preLenderet
lu sLa s excusaciones seu impedimen ta iu sta ut puta
gllelTarum uel ca pcio ni s perso ne sue uel ni si aduersus hec beneftcium minoris age nti subu enireL
uel alLerius iuste in inLegrum l'es LiLu cioni s.
CAPUT XXXIII.
De non imponendis nouis sel'vitutibus (a che1"io (-1 ).
ut quiclJmque possessionem aliquam ad facheriam alicui dederiL siu e co ncesseriL
uel dabit uel co nceueL ad cerLam lju an titaLem uel
pat'Lem reddil,uum ipsius possess ionis pro inde pel'.$TAT UIMUS
(1) De ne pas meUre (le nouvelles serv1tudcs cl
(Hl
(ermier ,
�-
ïO --
cipi end am uel co ntin geret quod ill e dominu s uel
eius heredes possess ionem ill am siue ius suum
quod ibi haberent uellent alienare qu ocumque
modo uel ob liga re et ali enau erit uel obligauerit
cui cumqu e quod ille in qu em ali enabit uel cui
alienau it siu e alienauerit non poss it a fa cherio il10
uel eius successoribu s aliud petere uel ex igere
amplius nisi id quod uel quam primus dominu s
qui dictam possess ion em uel ius ali enauerit uel
ob li gauerit exigebat seu exigere debebal el si forte
co ntra ho c ali qua fie ret inter eos con lraheules
paclio uel co nu encio null atenu s ualea t in preiudicium dicli fa cherij uel eiu s heredum aut alicuiu s
sit momenti et huiu smodi co nstitu cion em locum
habore dicimus in presentihu s negocij s et fuluris .
CAPUT XXXIIII.
De eodem
(1) .
ut si co nti ger il quod co ntra clu s
aliquis celebretur in qu o uecessario exiga tul' laudimi um dominij quod dominus ill e non possit illi
imponere co ntractui aliqu am aliam co ndi cionem
se u seruitutem graui orem penes ili um qui conIrab it siu e acquirit pred iclam rem Disi ill am conuencionem uel seruitutem quam penes primum
uenditorem aut alias eon trahentem hahet uel habeat quod si faceret nulliu s sit momenti .
@;ONSTITUIMU S
-
CAPUT XXXV.
De trezeno non dando pro re cellsuati data
in sollltum pro dole (1) .
hoc prese nti statuto firmit er obseru and nm quod si aliqua perso na uel persa ne
co nstitu erint se u promise rint dotem 'in pecuni a nllmerata alicui marito se u alij pro eo et ill a perso na
que cons titu er it dotem non poss it so lu ere illi dotem di cto marito in pec uni a num erata . Et co nu enerint predi cte perso ne co nslitu entes dotem Cum
di clo marito seu l11ar·ilis de dandi s possess ionibu s
suis illsta ex tima cio ne sin e f,·a ud e directi domini
a quo habere nt ca usa m illius possessioni s in solutum dicte do Us se u pro aliqua summa doti s
qu od pro re se u dacione possess ionum se u rerum
fa cta in so lut um 1'1'0 di cla dole predi cLi se ll alicui
ex eis IIull atenu s dare lenea ntur treze num uel "Iiquid pro laudimi o uel treze no possess ionum uel
l'erum predictarul11 . E t qll od pro ind e lenea t dacio
predi cta in so luLu lU fac la de di cta do le ac si datum
foret ind e domilli s Ireze llUIll .
Ut aul,em dom ious cui l'res tanùu s es t ce nsus
pro ill a re sciat ab ind e in anl ea nom en possesso rem illius l'ei dan les et accipi anles ut di ctum
es t in so lutu m aut quando fi et aut infra mensem
l:nECE RNIMUS
(1)
(1) Du 1n~me chap itre ( De ne pas mettre de nOll \'cll cs serv ilud es
àu n rermicr ) .
"
,
,
71 -
Cil
))n
Lréza in ne dC\1ln l él rc donné pour la chose ccnsa lc oClro)'ée
pa iement. de 1<:1 dol.
�-
7:2 -
pOSL r"C I ~m huiu Slllodi dacionem in solutum ueuire
tenea nlur co rum domino cui l'res landu s es t ce nsll s
pro illa re domin o inquam babilanti iD Mass ilia
causa requirendi laudimium a di cta domino. Et ille
dominu s lun e requi situs tenea tur suum laudimium inl erpon ere sin e lreze no etd e suo laud imi o
poss it domiou s hab ere in slrum eDtum contilleDs
quaolitatem i'lIills census el quomodo e l quando
et a quo et in quem fuit illa possess io eens uali e
translata causa daodi in so lutum ut supra dictum es t.
Decern eotes io sup er qu od nullus deinceps
teoea lur uel possit co mp elli ad dandum trezeDum
de aliqu a re uel possess iooe uel ei us occas ione
qlle data erit alieui nel lega ta io les lamento uel
aliqulbu s alij s ullimis 1I0luntalibu s uel que ueodelu r a modo uel ali eoabitur alij s simulate ho c
est ad certum tempns simul ata autem intelli ga lur
esse illa uendi eio uel alienacio qu ando de illa uendicio ne uel ali enacione ad ce rtum tempu s rescindeLHl a co nu ene,'it intel' partes cum in slrum eoto
ind e faclo uel eciam sin e ins trum ento,
Il em per omoia uolumu s obseru ari eum ali eui
muli eri repelenli dolem a marilo uel ali o pro eo
uel eiu s oecasione aliquid dabitur in solutum di cle
dOlis de bon is immobilibu s di cti mariti .
Sa ne cum sit arl tempu s uendi cio uel alieDacio ut suprad icilur lapso tempore possit em ptor
co mp ellere uendilorem ad uendi cionem sibi co n(irmandam . Et ill e qui hab et direclum domiuium
l'
-
73 -
in re nli enata possit ex tun e trezenuill S lIUIIl ex igerc et al ienacionelll eo nl1L-m are.
Eui e autem adijcimus de oou o qu od cum fi et
et quo cicns aù tempu s uendi eio uel alienaeio ut
sup,'a dieilur tenealur ill e talis uendilor prjus per
mensem denun ciare illi domino hab itaD li in Ma ss ili a
qui habet directum dominium in re illa . Et si pel'
similem uendi cionem ille directu s dominu s uult
ill am rem sibi retinere hoc ei li ceat et omn i alij
preferatur infra di etum mensem et si absqu e predi cta c\enun eiacione uel an le fin em dieti mensis
ill a possess io t,'a nslala fuerit simul ate ut diclum
est eitra uolunlatem expressam di eti domini li eea t
ni chilominu s autboril ale huiu s eapiluli illi di recto
domioo ex pell ere ilium nouum possessomm so luendo ci tam en illud seu tantumd em qu od seu
quantum di ctus DOUUS possessor ex predi cla simulata uendi eione se u empcione dederat predi cto
uenditori seu alij pro eo. Et quod diximu s supra
prop e li cere directo domino quando predieta possessio ut supra dictum est simulate lran sfertur
uolumu s similiter ut lieea t ill i possesso ri habilanti
in Massilia qui pro di cla re censum prestabit qu ando
di clu s dominus maior cui pres tandu s erat ille eensus uolu erit iu s suum lransferre in alium simulate
ut supra diclum est.
�ï~
_.
-
Î5
mascal'Htos perti nentihu s de quibu s fui sse nt eis
CAPUT XXXVI,
])e tre:;enis da tÎs uÎcGl'iis pro hOlloribllS mGscG'ratorwn alicnalis el ahJsdebitÎs eorumdem solulis
iterum non soluenclis (I l.
ci LI es ~I a ss ilic debitores si ui cario ucl alij s pl'O
eo sa tisfec I'rint dum tamen de eo rum so lu r ione
faf ta ùicto ui cario uel alij pro eo co nstiterit uel
co nstaret.
@:u" publi ee int ersit ne bi s id em debitum perso 1LI atu l' ici ci rco st aLLI i mLI S Iloc presen Li cap i LlIl o perpeLu o firm i ter obse ruaocl um qu ocl qlll cumqu é
ciui s l\lass il i e emerit uel emeL de ce terO ali quas
possessi ooes seu aliq uas r es imm obil es que sint
uel fu erint sub domini o masca rator um uel esse
r eperiantur aliqu o tempor e pro qu i bus laLlclimi a
r eceperunt Ll el r ecipie nt a Lli cari o uel oli o pro co
se u sy ndi cis com ll ni s Ma s ili e et pl'eci o qual'um
fu erit possess i onulll ipsi ui cari o Ll el alij s seu syndi cis co muni s sa tisfac tum in tl'eze no se u Irezeni s
uel sati sfaciet in pos l erum quod ill c uencli ci oncs
,.
Cl co nrirm [\eio nC5 cl lauuimia ab ois ra cla ual canL
el lcncanl ae si ab ipsis ci!! uCJn masc<.I ralis iu
lIl assi lia ex istenlibLl s facta es;;e nt. Et ca ci e r au sa
non sint co mm isse nec poss int nec debea ll t lI lI atenu s in co mlll iss ulll im mo auLh orit aLc hui us
capit uli perp eLu am obLin ea nt fi r mi ta l em . Id em
dicimu s obseru anclLl m ùe ce osibu s so lul is ipsi
ui cario uel alij pro co c t de alij s debiti s ad ip sos
(1) Dcs l r é;aù u dOIUlés aux vig!ticrs ]Jour (es hOl1 l1 curs
EXP LI CI T
LlU ~ H TE Il. T I US .
�"
ST A TUT A MASSILIE.
.
.'>
' :
"
�CHAPITRE 1"".
Des sel'Vitudes des édifices. (1)
D ES mnÎtres des murs (magistris murarum) étaient établis
pOUf apprécier ces sortes de servitudes; ils décidaient Jes
questi ons de mito yenn eté i ils s'assuraient si l'état d'uo
mur était tel qu' il pût s upporter des poutres ou une réparation ; ils veillaient aussi à ce que la cheminée d'un four ne
fùt pas établie de manière à incommoder les ,'oisins.
CHAPITRE Il.
Des dépenses ou améliorations raites chez autrui (2).
L ES mal tres des bois ou des pierres (magistris lapidum s""
lignarum) appréciaient les améliorati ons faites par un mari
dans la propriété de sa femme, par un bea u-père dans celle
de sa bru , par un frèl'e dans ceBe de sa sœur, par un tuteur
dans celle de sa pupille , et é valuaient les dépenses que ces
améliorations a,:aient nécessitées.
(i ) Voy . le lel le original p. 27 etsuh'an tcs.
(2)
;d .
p . 29
;d.
�-
80 -
-
CHAPITRE III.
CHAPITRE VII.
Des conduits d'eau (éviers) fait s au bas des
maiso7lS (1).
De ceux qui doivent être préférés dans les ventes (1).
T OUT
prop1'iétaire é tait tenu d'établir dalls sa mai son un
évier (aq'lteria) 1 pal' lequel slécoul aÎent. les C;lUX ménagères;
cet évier devait. èLl'c rail de mani ère à empêcher celle eon de
lomber de hauL d;)ns la rue 1 mais de s'y ecouler par le bas
des maisons, saos se répandre trop sur le pav é.
CHAPITRE IV.
De la "hose obligée en gage et devant êt1'e vendue (2) .
Ce chapitre détermine les délais après lesquels des me ubles remis en gage pOll" aient ê tre ve ndus.
UN meubl e acheté de bonne foi ne pouvait èlre l'e
d' é
'
.
ve nJqu , apres trOIs ans 1 par son légitime pl'opriélnirc.
CHAPITRE VIII.
De ceux qui ne peuvent IJtre forcés de vendre leu1'S
possessions à la commUM (2).
LA prise d~ possession ne pouvait avoir lieu sans une juslc
et préalable mdemnité , d'après une es tima tion faite par
deux hommes probp,s , et dans ce cas la commune n'oc~upa iL qu Japrès le paiement. de "estimalion : ce qui nlavait
heu qu
. e lorsqu e la nécessité ct l'utilité pubrIques 1e per Dleual ent : pro magna necessitate et utilitate comunis.
CHAPITRE V.
CHAPITRE VIIII.
Du gage donné sur les navÏ1'es poU?' quelque
somme (3).
CB ch(j pitre a trait aux assurances maritimes.
Des chai1's salées (3).
E LLES
devaient être vendues au poids .
CHAPITRE VI.
CHAPITRE
Comment les marchés faits et les ventes doivent êll'e
obseTvés (' ).
Dans ce cbapitre il est d it que le den ier à Dieu ( Denarius
Dei), ou les arrhes rendent un marché ou un e veote parfaite
enlre personnes ayant qualité pOUl' contracter.
(t ) Voy. le tClteo ri ginal. 1) . 30 et so; rnn tcs.
(2)
(3)
(~ )
81 -
id.
id.
j~.
p . 31
p . 32
p. 34
id.
id .
id.
x.
De la venle de l' étain (0).
ELU ne pouvait se faire à nul autre quintal qu'à celui dp.
Mal'seille .
'
(1) Voy. le lcs te origin al p. 30 ct s uhantcs.
(2)
id .
p . 37,
(3)
id .
p. 38.
(~)
id .
id.
(6 )
I V.
p. 38.
p . 39 .
6
�-
8~-
-
CHAPITRE XI.
De ceuaJ qui ont l'houn e ur (propl'iété) l'ibre et qltt
peuvent le vend1'e librement (-1).
. t le yendre comme
eL
pouvawn
. à. qui ils voulaient , excc pté à ceux qui ne pouvaient acq uerlr .
ILS
CHAPITRE XII.
83 -
CHAPITRE XV.
Des cha1'ges de bois (1).
IL était défendu , sous peine du fouel , de l'cfai l'C les cbilr ges de bois.
CHAPITRE XVI.
Des cordes ne devant et" e fait es si ce n'est avec du
chan1J1'e femelle (21.
LBS co rdi ers étaient tenus à employer le chanvre
Des cuirs et des basanes
(2).
QU'CONQUB acbetait des cuirs altérés (arrolatœ) devai ent
les "endre tels et ne pas les miller à des cuirs d'une bOlloe
qual ité.
CHAPITRE XIII.
1
tcl qlle
le prescrit cc stalut.
CHAPITRE XVII.
Comment les bou tes ( tonncallaJ ) de vaient être f(Lites
et vendues par les bou tiers ( tonnelien ) (3).
CH chapitre faiL connaÎ lre la manière dont il (nllai t que les
tonneaux fussent faits 1 leur forme 1 Icul' célpaci lé cL les bois
Du chanvre cru (3).
qu 'on devait y employer.
IL ne devait êlre vendu qu 'après l'acquillemenl du droit
el par cenlenm'ia (4) .
CHAPITRE XVIII.
Comment les pierres doivent êl!'e vendues (').
CHAPITRE XlIII.
CE chapitl'c déterm ine la longueur 1 la largeur et la hauteur des pien es de ta ill e.
' 1s qllall d 1" blé ou le sel
Du coup donne• aUaJ émmo
seront I1teSIll'és (~).
0
ON punissait du rouet les mesureurs surpris en con travention. Les mesures de\'nieul être aux armes de la ville.
(1) Yoy. le texle original p. 39.
(2)
id .
p. 39.
(3)
id.
p. 40.
(4) LB centenaria tH'ait cent conncs de longne ur, suivant les lerm es
mêm es du statut.
(5) Voy. te texte ori gin al p . .H .
CHAPITRES . XVIIII, XX, XXI, XXII,
xxm, XXIID et XXV.
Des sociétés et des commandites (5).
Tous ces chapitres règlent lcs sociétés ou coO\'cnlions
commerciales 0 11 au tres.
(1) Voy. le lexte original (l. 42 .
(2)
id .
p. 103.
(3) Voy . le lClle ol'ig ino l ain si qu 'lIne noIe r relolÎ \'C, pog. ~4. el sui\'.
(' )
id .
p. loiS.
t5)
id .
l' . loG.
�- 8,CHAPITRE XXVI.
Des donations paT les pa7'ents devant ftre !'évoquées
e ll {aveur des fils ( 1) .
"
à l'exception des biens. donnéséen
TOUTE cl 0 1I[h.. 100. •
t éclot
ou ll'une donat.ion propler. nuptias, pouvaIt être r \oqu e.
CHAPITRE XXVII.
De la cession de la peine et de la vente du nom
1" 'ohibées (2).
LB ces5ionnaire était au lieu eLplace du cédant.
CHAPITRE XXVIII.
Des portes des inquilins (loca/ail'es) devant etre (ermées pour les pen sions ( loyers ) non payées (3).
-
8;; -
pour lequel il 61ail tenu à donner le CC n s cn argent ou Cil
blé ou tout autrement devaiLPacquillcl' annuelloment, SO liS
peine de perdro le foods, trois mois après l'époque fixée
pOUl' l'acquittement du cens.
CHAPITRE XXXI.
Du (onds donné il quelqu'un, ne devant (!l're l'e1l1esUI'é ou de nouveau derotl'é (01 ).
UN an ap rès la vente, le vendeur n'était plus dans le
délai nécessaire pour faire renouvelér l'opéra lion du mesurage du fonds: non liceal remensurare sel' recannare ,
vel ilemm dextrare.
CHAPITRE XXXII.
Des {ermiers des vignes et des champs (~ ).
Des choses données ell emphytéose (').
SI pendant trois années consécutives, la vigne n'ul'aitreçu
aucune cl1llure ou le champ avaiL été négligé , Je colon pouvait être renvoyé, malgré son bail , à moins qu 'il pût alléguer d'en avoir été empêché par la guerre ou la captivité
de sa personne.
UN emphytéote ne pouvai t ni vendre, ni aliéner sans le
consentement du seigneur.
CHAPITRES XXXIII et XXXllII.
L. propriétaü'e pOllvait retenir ses meubles : rauba.
CHAPITRE XXVIIII.
CHAPITRE XXX.
Des possessions données pour lin certain cens (51.
IL étai t établi par ce cbapitre qlle celui qui a,'ait lin fonds
(1)
(2)
(3)
(~ )
(~)
De ne pas meUre de nouvelles servitudes à lm
{ermier (3).
L 'ACDETEUR œun food s était tenu d'observer les conditions
faites par le vendeur à celui auquel ill 'avaiLloué.
"or. le tClteorigina\ p.
id .
id.
id .
id .
5:S .
p. b6 .
p. 57 .
p. 58.
p. 59.
( I l Voy . le lelle original p. 66 .
(2)
id.
p . 67.
(3)
id .
p. 69 .
�-
86-
CHAPITRE XXXV.
DI< Tré~a';'t ne devant elre donné pow' la chose censale octroyée en paiement de la dot (1) ,
IL était interdit de payer des lods ou ùes lrézains sur les
biens remis en acquittement ùe dot.
CHAPITRE XXXVI.
Des T1'ézains donnés auœ viguiers pOU1' les biens
aliénés des 11lascamts ( ~ ) ,
A Gènes on appelait mascarals ceux qui avaient adhéré
à la faction des Gibelins; il paraltrail que lesMarseillais qui
lenaient aux Gibelins, portaicnL311ssi le lIom de mascarals.
Ce stalut ne tarda pas, du reste, à tombel' eu désuétude,
(1) Voy. le lelte original p. 71 .
(2)
id ,
p. 7'-
FIN DU Lll'llB rROISIÈl\11::.
ST A TUT A MASSILIE.
�Incipit liber quartu8.
CAPUT 1.
Qllod omnia ligna aqua plena lwentwl'
Alassilie (t).
(t
~ RDINAM US
,
.
P0l'ttt
obseruandum qu od null a naui , uel
lignum aliqu od ca upu lus ue uel bargua aliqu a leneantur dein ceps uel sustin ea ntur plena in porlu
seu in ali qua parte portu s Mass il ie aqua sci licet et
quod si qua ibi erunt plena extrahunturinde. Elaqua
et lulum alque fimu s qu ecumqu e ibi sunt haurianlur
e t ex trahan lur ind e et eleuentur siu e sint Il aues
siue ligna alia inrra terminum eiô a curi a slalu endum. Et si qui s dominus nauis uel ali orum li gnoruOl
qu orum cumqu e pred ictorum inrra lerminum sibi
co nstituLum ho c non recerit nisi iusto imped im ent o
hoc reman seriL puniatur ind e lalilerqu od pro nuu e
( t ) Qu e lou$ les boisl>lcins (l'cati soient enlevés du 1)0,.t .
�-
90 -
llu alib e l el hysneca uel coca comp ellalur dare
co muni Massilie penum arbilrio rcclori s uel
co us ulum lIIassilie. El de celeri s li gnis omnibus
s upra dictis proul consulibus uel reclori Massilie
uidebilur facienduIll. El nihiloIllious pen a so lula
id quod negle\.um es t face re comp ell alur .
CAPUT Il.
De barquilibus (aciendis in transuersijs Massilie
de portu (1).
ho c presenli capitulo ul reclor uel
co nsules Massilie qui pro tempore fuerint
teneaotur et deb eant fieri facere in portu in
extremitate scili ce t uiarum tran suers arUIll que
descendu nt ad portum in sin guli s unum barquil e
in quo tota terra et rum en ta omnia que p er dictas
uia s tran suersias adducunturab acqu is plullialibn s
ad dic\.um pOl·tum possit uel possinl reman ere
sci li cet in bal'qui li dicto uel fou ea ut ita pel' predicta
barquilia dictus fimus dicta que omnia rumenta
relineanlur ne portum intrare possint sed e l
po stmodum traosacta dicta pluuia iode ex trahantur
e t alibi exporteo tur .
@ nDINAlIIUS
(1) Des barquiùu s (réservoirs) devant dtre établis aux traverse",
aboutissant au port de JUar S6it1s .
-
91 -
llij s de uou o addimus qui nob is lIid e lur faci liu s
esse relincrc terraIll et omnia alia rum eola per
dictas ui as e l tran s uersias ne intrell t dictum porlum
quam de diclo po l'lu extrahere pos lqu am inlroÏ/'enl .
Ideo dux imu s prouid e ndum quod oull a persona
audeal terram uel scobillam uel fimum uellapid es
uel ce oradam uel qui cquam aliud mobile qu oll
posse t nocere porl.ui immillere uel impio gere uel
prohi cere in aliq ua parte dictarum uiarllm poslquam
aqu e pluuiales in cipi ent currere pel' di cla s ui as
uers us portllm nec eciam a ol eq uam in cipiaol flu ere
dicteaqu e si ill a tali ter in imi ssa uel proiecta in diclis
uij s talia sint uel erun t uel essent qu od aque flu entes
possent fa cile ill a lrahere sec undum so litum cursum
aquarum pluu ialium ad portum aut uers ll s portum
aut mouere de loco ubi essenl proiecta uel missa.
El si qua personna conlra fecerit coga tur soluere
llomine pene pro qualib el ui ce quinque sol. reg.
coronat. cuius pen e medielas sil accusanlis seu
denuocianti s el ali a medi ela s curie Massilie. Et
quod hoc s tatutllm preconize lur publiee quolib et
mense per tota m ciuitatem Mass ili e.
Non lam en prohib emu s quia dum plu ere t uel
post lI el ante possint predi cta remoueri de cursu
illal'Um aquarum pluui alium siu e de carreri a
trahend o illa uersus parieles et lalam diclarum
tlIarum .
�-
-
92-
CAPUT III.
Ne aqua turpis !lei slercora «el fimu s in cmTe7'ijs
A/assilie prohic'ianlur ('1).
hoc presenti capitulo quod nullu s
in hac ciuita te s lagiam faciens prohiciat uel prohi ci
faciat aquam turp em aot s lercus uel fimom in
carrerij s publi cis cioitatis Mass ili e per fenes tras
siu e ab alto qo od si qo is contra fecerit solo a t inde
comoni pro bann o XII denari os si ngoli s uicibu s
qui bus boc faciet.
Statu enles in super qood rector uel consules
i\J assili e qui pro tempore erunt lenea ntur eli ge re
infra menSem ab in gressu sui regiminis sex bo nos
homine s qui curam hab eant le nendi carreri a5
publicas Massilie mund as a fimo e t immundicij s et
specialiter carrerias qo e sunt iu x ta uel prop e
portum et imponendi di ctum b aonum omnibu s
prohi cientibus uel aliquid aliud torpe e t similiter
illis qoi non tenere nt eas mond as.
Hoic statoto de nooo addimo s qood , i conlra
prohibi cionem in presenti ca pitolo factam de aqo a
uel s terco re oel fi mo non probi cie ndis factum fu erit
e t in illa proi ecti one aliqu a persona per illam aqu am
93-
uel s tercus ucllimom in cal"l"eri a publi ca crit tac ta
puoi a tor prohi ciens in qu inqu aginta sol. curi e pel'
so lu endis. Et s i ille prohi ciens hanc penam solu ere
non po terit pel" ciuita te m Mass ili e fu s tige tul" . El hoc
sin guli s s ta tulum preconi se tur pel" ciuita tem Massilie mensibus ad hoc ut predi cle pene sciantul" .
Et facta qu e supel"iu s in prese nti capitulo prohibila
sont fi e ri euitentor .
ŒONSTlT Ulftl US
(1) D e l' ea" sale, de la fi ente et du fumier ne dellant etre jefé, dam
lu ruel de IJlarJeille.
CAPUT 1111.
De fimo uel terra uel scobillis non pTohiciendù
in certis locis Af assilie (1).
I9nDI NAMus h oc presenti sta tuto ut nullo s de
ce tero sit ausos mittere oel imponere fimum oel
terram uel scobillas aliquas se o lotom in uij s seo
in aliqua p arte ipsarom ui arum qu e sont et
protendontul" a pOl"tali Cali ale usque ad coll am de
uall e fo g ueress a nec in ui a seo uij s qu e sont et
protendolltur de portali Laoreti usque ad archus et
osqoe ad coll am Sancti Stephani et usqu e ad co llam Sancti Mi chaelis nec in ui a se u de uijs qo e
pro tenduntor a portali Fo nti s usqu e ad co ll am
Do ranti sarracene e t osqo e ad uirid ariu m qu ond am
Goirandi Amelji nec in oi a seu in uij s qu e sont et
(1 ) D u fumier, ou de la terre. ou des baloyuru nt del101lt Ure
je t ~es
qu'e n C6r to,'os lieux hors de MOI'seille,
�- 9.protenduntllr de portali Saneti Martin i usque ad
fontem coo pertum . Et de font ecooperto pl"Otenditur
usque ad ortum Hu go ni s de Co nclli s nec in uia
qu e es t e t protendi tur de fo nte cooperto usque
ad collam cie Syer Marin uersus ciuita tem nec in
ui a que es t et protenditur usque ad uiam que
intra t ciuita tem pel' po rtale de Annouaria de
turriblls. Et si qui s contra hec fecer it puniatur inde
sin guli s uicibu s quibu s co ntra hoc fece rit in XII
den . de qui bu s XI! den. med ie tas sit accusantis
et ali a med ie tas sit com uni s Massilie . Et de hij s
qui a udi endi s et cus todiendi et accusantis teneantur illi prubi uiri qui debent esse in offi cio de s tralis publicis uide nd is et all argandis . Et predicti
banni medietas sit eorum et altera com un is Massili eet illi possint imponere penam seu banoum
imponenlibus fimum uel lutum ut s upra dictum
es t in locis supra prohib itis usqu e ad V sol. cuiu s
pe ne medi etas sit eo rum e t alt era communis
Massil ie.
CAPUT V.
De fimo pOTtltS tel' in anno a caupoleTijs
pOTtando (1) .
ut quilib e t ca upoleriu s in Massi lia
s tagiam faci e ns teneatur ter in anno deferre et
-STATU llI US
(1) De l'elllet/e m e»t, trois {ois p a r an, dl' fumi er { de la boue )
du p ort ainsi que d es d ébris apl)ortés pur les Mtim cnts .
-
95-
facere deferri uoam ca upola tam c um s uo cau polo
uel cum aho de fimo extracto a com uni seu ad
expensas co muni s de portu ex tra buucam portu s
illu c scilice t ubi co nsuetum est fimum prohici e t
illi qui preel"UDt negocij s maris te nea ntur ad hoc
co mp ellere domino s caupo lorum tam di scoo pertorum quam cooperto.-um . Ha tam e n qu od di ctus
fimu s ex pen sis comlln is Massi lie in ipsis caupolis
honere tur.
CAPUT VI.
De nauib!tS que dabunt latus in pOTtu 1Jlassilie
(1).
J:lAC presen ti co ns titu cione deinceps statulmus obse.-uandum qu od si nauem uel naues aliquorum p arci onarium co nti gerit dare lalu s in
portu Massilie quod antequam diete naues parentur ad latus dandum quod duo maiores domini
se u parcionarij di etarum nauium et gardi ani earund em nauium iurent ad San eti Dei Euangelia
et teneantur iurare ne lapides uel sao ram uel alia
aliqu a rum en ta prohiciant uel prohieij faciant uel
permittant p roh ici uel cadere in portu Massilie .
Et idem dieimus obseruandum de nauibus et de
ligni s que honera re uolu erint in portu Mass ili e uel
ex tra buoca portus usq ue ad go rgo nassam cie
(i ) D es na v i res qui doi ve nl la l<l lIe ( ") dan s le port d e jJ[ar5ciflc.
( ') En fr ~ n ça ; 5 droi l d t fdaitft.
�-96-
blado uel de sale. Et de predicti s seruandis et custod ieudis et co ntra non uenieodis tenea ntur specia li sacramento illi probi uiri Mass ili e qui eruut
s latuti pro temp ore sup er facto maris qui predi ctos iurare faciant sicut sup eriu s di cLum es t
qu od si aliqui s co ntra facereL compell atur dominu s nauis uel li gni a qu a uel a quo prolll clatur
dicta sao ra uel rum enla seu lapid es pro sin gulis
banestonis proiecti s in dicLO portu uel ad minus
curet eij ce re uel eij ci face re de luto dicti pOl' lus
\ln am caupolatam sui s ex peusis si uero in bllo ca
po rtu s Massili e scili cet a Torrela usqu e ad pun ctam
Go roo nasse aliquid eij ceretur de sao ra uel ru~
.
.
ment.is seu lapidibu s co mp ellatur domlOus naUl s
uelli gni dare uel so lu ere comuni Massilie pro pena
Domin e pene centum so l. reg. pro sin guli s uicibu s qu e pena portui curand o applicetur de qu a
pena habeat gardianus qui boc reuelauerit X sol.
Et hoc capitulum preconisetur per ciuitalem M3 Ssili e annuatim ter in aono . Addent.es quod exLranei quorum erunt ill e nau es que aptabuntur antequam apteotur in porlu Massili e satisdent et
sacramento teneantur non bonerare peregrini s ex tra porLum Massili e eo anno a Monacho usqu e
ad co llem Liberum .
Ilem sLatuimu s ut om uis calafatus qui siL
maior r apitaneus alicuiu s operi s nauis antequam
io cipiat opus fa cere dicte nauis iuret et tenea tur
iurare ad Sancta Dei E uange lia ill is probis hominibus qu i sunt uel essent pro t.emp ore offi ciales
-
97-
pOl'ln s Mass ilie de po l'Lu mund o cuslodi endo cl
de se ru andis statu li s fa cti s super fac lo por'lu s et
si in cip erel.ur opu s face re anl e sac ramentum preslitrrnl puni atur in hoc scili ce t qu od lenea lur exIralr ere se u ex trahi face re uo am ca rrpo latam fimi
de portu nomin e pene.
Item quod omnis naui s et omni s lignum cooperla uel cooperl.um lI el di scooperla uel di scooperlum qu e, uel quod dabit lalu s in portu Massilie det tarrlumd em qu and o ras pabil.ur seu 10 1'qu ebilur se u qu and o siL ras p"ria 0 si Lorqu ari a
qu e li on hru squ et qu anlum cl aret si bru scJ rr a.
CAPUT VII .
J)e :nauiblls condllclis ad naulum (1).
~TAT u rM Us ut ill e qui nauem uel aliud qu od-
cumqu e ligoum ad naulum co ndu xil uel co ndu re t
ad aliqu em loc um ce r'tum du ce nd am uel du cendum uel mitt endum auL mitleod am si ullra locum
nomin atum eam uel illud du xe rit uel du cel auL
mi serit uel miUereL ni si iu s lo el manifes Lo impedimento hoc fecerilu el fariel si naui illi oel li gno
peri culum uel dampnum co nl igerit (un e nauem
ill am uel li gnum emend are et naulum so lu ere le nea lur el co mpeli aLur . Quod si sa lu a naui s uel
( 1) n es llO IJi res lOll és lJour le Iloli.~.
I V.
7
�-
98-
-
li gnum inde rediret tune naulum totum eo nu entum et insuper ex tim acion e fa cta per millial'ia de
eo quod ultra certum loeum dux erit naulum inde
tribuat. Si uero iufra nominatum loeum ubi
portus sit uel non sit ierit uel ibit uel naueru uel
li gnum mise rit ut supra di ctum es t tun e naulum
totum quod co nuen erit solu at. Sed de peri culo uel
daOlpno si qu od naui uel li gno ~ in e culpa inde
co nti gerit non teneatllr . Et ho c iutelligimu s et dicimus de naue uel li gno ad sca rum condu cta uel
99 --
si pos tea co nu e ni en li Lempo re illu c sine
'
rl'au d e
nau em du ceret uel mitLcret co nducto'1 slu
. e eam
caricauerit siue non tunc naulum d'll'e ln
. d c 1ocaton
Lenea
' 0
.
. lnr. lI el quantum minu s d e nau l0 111
di e qUI loeault
habere
t
uel
in
eo
loc
b
1
"
1
.
Al a a IJ S labe l'e polul!. Quocl si ill sto imp ed im ento illud non
staret ct nauem di cto termino qu o debebat non
c1nceret lI el non . miLteret tUIl C tOtl 1m d ampTlum
qnod co ndu ctor IOd e habere t loca tol' naui s eid em
eo ndu cLofi res t.ilu ere compe ll aLu r.
.
t
co nducto .
CAPUT VIII .
De eodem
t'I ).
.$1 qui s nauem ali cui nel :l liquibu s ad aliquem
loeum Dominatum du cendam loca uerit uel locabit
ct certo termino el nauem ip sa m loea tor di clu s
pro ut co nu enit sla tuto termino illu c duxerit uel
mi se rit si ille qui nau em co ndu xit ea m caritabit uel
no" ea ritabit naulum incle co nu entum dare tenea tu r quod si nauluOl non declerit si clomious
naui s uel ille qui naueOl clu cere t uel mitt ere t de
naulo illo minus babere t qui nauem co n,lu xit illud
restaurare teneatur loeatori predi eto, Sed si acltermlOum qupm co nu enerit nauem non du ceret uel
non mit.teret et hoc iusto impedim enlo remall erel
( 1) Dit mil me chapitre (des Illll)iI' es [Oll t .Ç pOlir fe Iwlis) .
CAPUT VIIII.
De eodem capilulo (I ).
.$1 quis nauem nlicui in aliqu ocl uiagiulll du-
ee ndnm loca uerit Il el locabit ct pro naulo inde sihi
co nu ento pignus lI el arrha s nb eo qui co nduxit
uel eO Ddu ce t accipi t lI el <lccipiet e t ille qui condu xit pi gnu s uel an'ha s pl'O ind e dabit uel dedit
e t illu c ire pro ut co nu en it noll et ni si iu sto et
manifesto imp edim e nto remane re t pir:;nus uel arl'bas dl as amittat et insuper res tituat ei qui pignus
acclpl e t toLum dam pnum sin e int.eresse quod ind e
haberet pignoribus lamen uel an'bis comp ut atis
'~ dampno illo uel iDteresse. Si uero iu sto impedlm ento remaDere t uel impediretur cli ctu s eo nductOI' in nichilum teoeatur. Et co n uerso alltem (e(1 ) Du même chapit re ( des tlOvi,.C5 çOlldllil.s PQurle lIolis ).
�-
100 -
-
l1 eaLur similiL er qui lamen 10cauiL eL; pi gnu s 'et
arrll as dictas accipiL uel accipi eL di cLo co ndu clori , lu slum si quidem impedimeulum iutelli gimu s
aut iufirmiLatis aut ca pcioni s aut deLencioni s a
domiuo u el a iHdice racte sin e culpa sua el. hij s
simili a.
10 1 -
CAPUT XI .
De lI auibus non tenendi in pOTtu Ratonelli œrtis
tempoTibus (1J.
j[;TATUI" US hoc prese nti ca pitul o qu od l1u ll tl s
de Mil ssilia mitlat uel lenea L Datl em de ce lero a
res Lo Sa ncti Michaeli s u<qtl
e ad Pascl1a '111 po l'ltl
~
Ratonell
i qui es t in insll ia nos lra
Sa• ncl'1 SIepl1anl'
•
'
et qUI s co ntra recerit pllniaLur iod e in L lib , reg,
lI el III pills arbltn o recloris tl el co nstl ltllll predictorum ,
S l a lu e nte~, simililer qu od aliqu a l1 il ui s non
poss it s tare in porl.u Mass ilie uersus btl oca m ipSIU, portll s Mass lh e ab ill o pil ari in qllO est queùam crux sculpta inter ùomnm Gu ill ermi Co muli
qu ond am et domum Bern ardi Bainheri sicllii r~c t o
limite proleoditll r 'pel' ipsllm portum siu e lI erSIi S
ipsum portllm et qll od aliqu e naues non possillt
se orm eiare uel prohi cia ponere ad Torrelam POI'lu s CJu e es t in medio portll s,
0:;
CAPUT X.
De eodem capitulo (1J.
~ I quis nauem uel aliu d qu odcumque li gnum alij
locauel'it uel locabit et eam uel illud pos lea 0 0li t uel no ll et co ncede re uel dare ni s i ille qui co nduxit precium nauli eid em locatori accresceret
slalui mus ut qui dqu id pro ind e qui loca uit ab eodem co ndu clore uel ali o pro eo accipit uel accipiet eid em condu ctori sio e mora redd ere tenea tur .
Simi liter ho c ead em obseruand a cl ece rn imu s in ler
eos et ah eis qui auera aliqu a portancl a pel' terl' am alicubi co ndu xerint aut co ndu ce nt uel dederint aut susceperinL ad uec turam.
Slatu entes qu od in casi bu s om oibus supra
(lietis qui plus hac occasione a co uduclore extorserit non so lum illud co ndu ctori res lilu at Ged
et ta nlu mdem pene nomin e solu at cuiu s med ieLas
sit curi e eL all era co nduClori s et hoc pel' offi cium
precip imu s ex pedi ri .
(1) Il n même chrl!) it rc ( /J e.t IH/vires CQ lld(l il.~
fJlJ//I'
le 11IJ/i.~).
CAPUT XII.
De omnibus navigantiblls nf assilie qllalitel' sa
IwbeTe debeant el'ga lUassilienses (~ J ,
~ONST IT U m US
ut omn es nauiga ntes ill naui blls Mass ilie exceptis peregrin is cru ce signali s aut
1 ) Des navil'es '}"i Ile devaie ut Ure le,ws dans le IJO,.! de !lc/(ollclle
(n aloucall) hors des temps pl'escrits.
(2) D e t OitS les -nav igants de M arseille '
com porter envers les .I.l farscillais.
'
CO IIl/)IeIIl
ifs IICt;u jtW I
$t.
�-
102 -
alij s sanclorum lumin a ui silnnlibu s leneanlur s pe" iali sac rame nl o iurarc manul enere salu are cl
defend ere in rehu s et perso ni s CO li Ira omn es pel'so nas homio es Mas~ ili e cl de ùislri clu eiu s in lerra
el in mari et ubi cumque qu andiu perse uerau erinl
in uiagio qu od in cepe:'inl cum hominibu s Mass ilie,
El in s up er id em lenean lor obedire con s ulibu s
Mass ili e in terrn ill a co nslilnli s pro temp ore ill
perso nis el rebu s el ex pe nd ere pel' so lidum et libram eum hominibll s Massili e ad maod amentum
el uolun ta lem di clornm co nsulum et huiu s modi
sacramenlun facianl rie ri cl rer ipi seurec ipi ant illi
Qui pl'esuo l pro lempore ex peùl eodis negocij s mari s procOlDuni s Massili t! ab omnibu s predicti s,
Sla lu entes similile r qu od homin es Massili e el
co ns ules in terra ill a co nslituli leLl eanlur iura re el
iurent manule nere sa luare el defellùere bona fid e
omn es naui ga ol es C UIll eis la nqu am homin es Massili e, El hoc dicimu s sa lui s pacli s facli s inle r ciuilalem Massilie el ciuilales alias se u persooas,
CAPUT XIII.
De Janllensibus non nauigandis pel' pelagus a
portu Jl1assilie uel in nauib us A/assilie ( I l.
J!o pacem co nseru a nù{l m quam habe! co mun e
~J ass ili e
-
103 -
ul pa x cl co nco,rdi a facla inler ciuilalem Mass ili c
el J aou ene firmiter obseru elur hoc prese nti stalu lo
d uxiOlU S inui olabiliter ob se l'uandum ul nullus Janil ensis ucl aliqui s de eorum di sLrirtu naui ge t uel
poss il de ce tero naui ga re per pelagus eund o uel
redeund o in nauibil s hominum Massilie uel in alij s
apud Mass iliam pOl'lum fa cia nt ni si sec undum f OI' mam pacis racle inle r Mass ili e nses el Janu enst!s et
hoc slalulum lenea nlur rec lores et co nsul es qui
pro temp ore fu e rin t seru a re et seru ari frtcere speciali sacr,"oe nlo e t ip sum non permill anl ab aliqu o
uel aliquibu s infrin gi,
CAPUT XliII,
De ttexillo cltm cntce c01nunisAf assil-ie partando in
nattiblls el de alia llexillo non pOl'tando (I l.
~TAT U [M US qu od qui li bel naui s hominum Mas-
si/i e porlel el porLare lenea lur in naue ucx illum
co muni s Massili e cum cru ce ex tensum in allum , El
qu od aliqui ciu es Massili e domini nauium noo possint nec dc bea nl defe rrc in nauibu s sui s infra pvrtilill Massili e uel e xlra aliqu am scgneria m uel ucxillu m aliqu od co muni latis ali cuiu s ciuit ali s ni si
tant,um uex illum co mun is Mass ili e CUOl cr uce exce pta terra Suri e in qu a iHi ci ues ~ I assi l ic domi o
eum Janu eosihus ct quia publ ice inLer esl
(1 ) Des Génois qtU:
11 6
pOllva ient lIaviu"cr claus la ha rlfa mer ct ar-
rivc r dans le por' de M(trscille, ain s i 'lue d e v oY0.llcr s ur d es bdli-
mCfd. de celle uiffe.
( t) De l'élcHd ard avec la croix de l" orseillo d cv(lIll êtrc wbur6
pet r les Havires cL d'un autre drapeau II C dcv(wl ~ ll' c portd.
�-
I O~
-
Il ~ uium qui in ill" Lerra maio ri ga ud cnl lib erlat e
quam ce leri ciu es Massilie co munit er poss inl alilld
uex illum in sui s naui bus ponere dum tamen in
illis nauibll s sit semp cr ucx illulll co muoi s ~Ja ss i l i e
cum cru ce in alliim exlc nSul11 .
CAPUT XV.
De1Il0 r ~1I arijs (1) •
j51 qui s l'o ndu xerit marin a ri os lI el alios opera-
'.
r ios ali as ue personas qui ci pro prerio sell 10qQc rio
co nstit.llt o 1I 1iqu iri li citum sc facturos ro nu enerint
sta tuim us ut illi id ((u od co nll encri nLco mplere tenca ntnr ni si iu sto impcdim enla et euid enti remanerct du m lamcn e Lill e pcrso ne marin arij sc ilicet
uel opera rij tales sint qu e alij s ad ea sc ualca ut obli3<1 re e t si forle co nti ngerct qu od "rb or nau is in qua
predi cti irent ue! temo uel temonaria uel an le ne
uel aliud sim il e rU lll perc tur ucl si na uis ill a aqu am
nimi am face re t ill is apta tis nichilominn s predicti
cO lldu eti id quod eo nu enerin t pro eodc m precio ut
s upradi clum es t co mp lere teneantur ((n od si CO I11 pl ere noll ent qu antum pill s prec ij siu c loqu erij I:o nuenLi illi s uel da ti uel alij s pro ptcr ea sin e fraud e
da tum esse t res lilue recom pell an t.ur e t si plu s precio
uni loqueri o prim o co nu ento eis dalum uel promi ssum fu eri id eo qui a qo od promisera t co mp lere n O( 1) I)cs
m,arinier~ .
-
I O~ -
Icbant si plus acceperinl illu d rcdde"e cO II']lcll alitur
ct si plus eis pro ind e promiss um uel co nu e ntunJ
fu crit hi s qui promi se,'at illud uel co nu enit cis dare
non tc nea nlur . Et si forte marin ariu s aliqui s infr"
ui agium in cepcrat aufu gcre L ucl naucm desa mp araret nisi iusLo imped iment.o hoc face ret statuimu s
ut Lotum loq ueri um quod in de bab uerit domino
naui s uel du clori redd ere (euea tur et simi liter nichilominus totll m lo((n erium qu od alij pro eo
defi cienle dominu s di cte naui s uel du ctor dederit
domino naui s res titu at uel du ctori eL in ~ llp e r
t.antund em nomin e pene co muni Mass ilie tribu ut.
Decerll cnt cs simi lit.er qu où prope di ctum rllgiciuum licea l allth orilat,e huiu s ca pi tuli dom in o uel
ùu ctori dicte nauis in fll ga di cta uel post ca ubicumqu e eum inu eni et ca pere uel deli ne re pro uoIU IlLate s ua et ellnd em uill cLu m el ec i ~ m be ne cust.odit um uel aliter ad rcctorem uel co nsul es Mass ilie
add nccrc a uthoritote s ua scil icet ip siu s domini uel
du ctoris naui s taliler t.amen qu od propterea dictum fu aiciuum non uerb erel uel uu lnel'et a ut
"
membru ali qu a ei fr angat. siu e Icdat,
Si uero co ntin ge re t qu od dominu s uel du ctor
naui s relinqu eret alicubi aliqu em marin arium non
culpa tame n di cli ma rinarij tenea tur dominu s uel
du cto l' nauis reddere e t res titu ere dicto marinari o
Lot.um loqu erium si bi co nu enlum et ult ra omn es
ex pensas qu as dict.u s mal'inariu s ra cerc t pro rcùeundo in Massiliam.
�lOG -
107 -
CAPUT XVI.
CAPUT XVII .
.De eodem ('1 •
$ , qui s m~rillario s ali quos co ndux e rit uel co nclil ee t ad ce r\'um loqu erium uelut ap ud Coptan~
uel llogi,ml ue! ad aliulll I"c um e t co nu enerit in te.' eos de rede unu o ~Ia ss i l i am pro eodem loqu erio slatuimu s ut si uominus uel duc lor naui s uel
li gni ap uù Ce pl am ue! loc um quo ieril uel ibil
nauem ilium totam uel aliud lign um uenderet
quod totum loque rium domiuus naui s uel du ct.or el ex pensas re uerlelld i Mass iliam ip sis marin arijs dare ibi uel so lu ere teLleanlur Lli si de uoluntate
illorum marin ariorum remaneret.
Si uero dic\,u s dominu s uel du c\,o r ibid em
ali am nauem uel lignum emere \, uel alit er acquire"e t dic l i marinarij 111'0 eodem loq uerio sibi ut
diclum est co nu en\'o lenea nlur ro mpl ere inceptum
illud uiagium in di cto lig no uel na ue predi cta ni si
de uoluotale dicti domini naui s au tli gLli uel ductori s reman erel. Et di cla na ui s a mass ilie Ll s.bu s ue ndita fu erit aut li gnulll alij s mass ilieo si ou s qui emptores illiu s nauis uel li gni idem ui agiu m fac e re debeau t cum ip sa nau e uel li gno d icto quod prim i
dOlllioi uel du ctores facereproposue ranl. Statuimus ut dicti Illarioarij tellea nl ur lun c sequi di ctos emptores illiu s nauis uel li gni iD ipso uiagio
pro loquerio eis co nu e nto a primo uom ioo uel a
prilllis uomini s na ui 5 precli cta ue lli gni predicti .
(1) Du ml!me cho pitre (des marini ers,)
.De eodem
(1)•
ut omnes mar'inar ij qui co nu enerint
uel co nu e ni e nt uel promise rint mcrecde eo nucnta
uell oq uerio aliquo uel aliqu ibu s quando eumqu e se
ituros in aliqua lIau e in aliquou ui ag ium lenea ntur
speciali sacrame nto lJu od nu ll o moùoex quo naui s
ca usa eundi in di clum ui agi um erit ext"a buo ca m
portu s Ma ss ilie ia cea nt de noc!.e ex lra nauem ill am
si ne lice ncia ue l 1I0lunt ate na ucherij dicte naui s
qni nau cherius deoeat uel poss it dare licenciam
ali oui ma rin ariorull1 prediclorum quin ad minu s
tereia lI el '1u arl a pars marin a rio rum di ele na ui s
iacea t qu alib et no cte in di c!.a nall e ct quod predi cli mar ill arij ibi e t alibi di cte nauis sc nri cia
debita facian!.i ooml Ild e ni si iu sio e t euid cnli impedim ento rema neret alioqu in si co ntra feeerint
puni antu.· ind e de ea tran sgress ioo e prout su perius dietum es t in alio ca pitu lo fa cto de marinarij s
quod in cipit si quis co ndu xe rit ma rin ari os ue l
alios, eta.
Hoc slaLut um approbantes el. ni ehil de preeeden\,ibu s loll e ntes add imu s quod infra sequilur
uid eli cet quocl ad minu s lercia pars ipso rLrm ma rinariorum ste t e t jacea t qualib et nocte in eadem
naue eX lra buo cam portu s Mass ilie ct medi eta s
$ TATUIMUS
(1)
Du. llIt1 mc cha pit re
(des m ar inier s) .
�-
-
108 -
apud ill sulas ~Ia s s ili c . !la lame n qllod domini II cl
du clores illarum uauium lenc31l lur prouid ere illi s
marioa "ijs in ci bo el polu quandiu iacuerillL el mol'am feceriol pro sua ueze uda in illis nauibu s Lam
ex tra buocam portu s quam ad in sulas Massili e.
Si uero aliqu is ex predi cli s marinarij s negligeutes fll el'inl in hoc fa cto co nlra hec Lemere ueuie ndo pro singuli s uicibu s quibu s conlra fecerinL
di cla naue ex isteoL e ad in sulas Mass ili e in XX so l.
cllri e app li can ùis puni atu,·.
Dece rn enLes quod sCl'ipt ores di ctarum nauium speciali sacram ento Lenea nLur accusare eL
manifes lare curi e Mas sili e e t sy ndi co portu s Massilie omnes illos marinari os qui io ho c facto fu erinL transgressores el qui uezenùam sibi iniun ctam
lion fe cerinl uL sup cl'iu s est ex press um .
Si uero aliqui s uel aliqui domi norulll di cla rum
nauium nolu e rinl di cLi s marin arij s predi cta serui cia
fa cienlibus in ui cLu alibu s ut di clum esl pl'ouid ere
pro singuli s ui cibu s qui bu s co nlra uenel'inl in singuli s di cli s locis simili pena dicli s Illarinarijs imposiLa puni aolur eLqu od ali qui marin arij non exeanl
de nauibu s qu e uenerin l de ui agij s in Masi'ili am
qu o usque ipse nau es bene fu erint ormeiale ali oquio quilibeL eo rum in XX sol. puniantur .
Predic Le auLem peoe si co mmisse fuerint comuni Mass ili e appli ce nlllr .
Lon
CAPUT XVIII.
.De cibarijs marinm'iorllm ( 1).
ul uaues de ulLra mare uen ienLes
slaoles qu e in di cto uiagio ali cubi ten ea nLur tun c
dare uiclualia marinarij s sui s à fes to naliuiLali ~
I)omini in anLea uel XV so l. reg. pro uiClu"liblls pro
inde cuilib e t marina,'io sin gu li s mensibu s à domiois uel dpctoribu s nauium dentur qui mario arij si
nauem deserere nt hoc eis obseru a to puniantur ind e
in perso ni s eL rebus arbitri o l'ectoribu s uel co nsulum Massili e, Et qu où di cLum esL de ui cLualibu s
locum habea t ni si in co nLrarium rorL e inL er domill os uel du ctores naui s di cte el di ctas mannari os conuenerit de hij s co nco rdiler .
Statu ent es similiL el' quou quilib eL nalliS qu e
bonerabiL peregrin os in Mass ili a lI cl domini ea rUIll
saLi sraciant marinarij s de suo loguerio in ha c terra
anLeq uam co ll et de in sula Ma ss ili e. Et quod nnllu s
a modo dominu s naui s uel du ctor quilib el porlel
uel du ca t aul habea t in nau e ali qua fa cienle uiagi um a Mass ili a ult-ra qu a tu or mar in al'ios ultramo nlanos ni si esse n t ciu es Mass ili e facien tes ibi stagiam
suam. El si qui s dominu s uel du ctol' na uis co ntra
hoc uenire pres um ere t qUllildo cllmqu e puni al.ur
ind e a rec Lore uel co nsulibu s Mass ili e pro sin gulis
marin arij s in C so l. quoLqu ot essen!.
IltONST'TU'M US
11) I)rs al imclI!S de.~ ma rins.
�-
H O-
Dccernenles silllilit er llu od oilln es Ill arin arij
qU iClI lllqll C ibunt in na uibus Mass ili e tenea ntllr
e t debeant esse e t eciam iurent ad San cla Dei
E u a n o~e li a esse obeùie ntes co n ~ ulibu s statulis Massilic e t in lerri s illi s ad qu as naui ga bunt in nauibus Mass ili e . E t s i quis marin ariu s non Ma ss ili ensis co ntra hoc ue nire pres um erct non obedi end o
ut suo co nsuli di ctisue co nsulibu s ab illd e null alenu s naui ge t ill e marin al'ius usqu c ad tres anll os
tun c prox im os in aliqu a nall e Mass ili e el ultra
hcc si inu eniretllr in Mass ilia nichil ominu s punia tur ind e in LX so l. a rec lore uel co muni Massi li e .
CAPUT XVIIII .
De gaTnizonibus in navibus pOTlandis
(1).
~ENE R .\LIT E R
decc rnimu s obse ru andum a modo
qu orl omn es mercalores porlanles in illiqu a nauc
Massili e.ualens C. lib . reg. uel a mpliu s hab ea nle l
porlent loricam ad minu s uel a us bergo tum in
qu odcum que ui agium ibun l per pelagus e l sim iliter omnes portantes ualens du c. lib . nel ampliu s
(1) Des garniso ns (armes ) IJortées da ns les bdlimenls (") .
r)
G(lf ni$O,
J 'lSt'~R".
~ Il eci cs
:lrIn 3 Iur ~,
f. t':HlcUl 'pm: It olis G;lrlcrino, Lo riCll,
G~lIi.
porlcnl ga rni zo ncm ct pro sc rui ciali sua ausbc rg-o tum uel curellum e t si mili ter port a nt es ualc ns
minu s C lib . pcr pun clum et sc ulum CUOl galea.
Et si quis hu insmodi s latu li cO Lllemplor fuerit
co ntra bac ueoi end o pUllialur ind e a rec tore uel
con sillibu s Mass ili e in LX sol. qu ocieos contra
hoc uenire atlemplaLit . Et hec tene<l ntui' facere altendi domini uel du ctores naui s in qu a uehe ntur
uel ibunt domioi supradi cti eaqu e dicere e t nota
facere recto ri uel co nsulibu s dicti s pro co mlloi
Massilie sin e mora cum erunt reuersi dom ini uel
ductores di cte naui s Massili e.
Add entes in super bu ic cap itul a quod domini
nauis seu nauiu m que fucr int d uorum Illi liulll
quin la lium ct supra i" qui bus nauibus uehe ntur
Ill erca lores porle nl in sin gnli s naui bll s duas balistas de co rn u ad mi n us de cl uubu s peel ibus el q uod
du ca nt sec ulll pro mari Il ario qll cll dam b~ li s t. a rillm
el ex qu o nall is crit a qu a tu or milibu s quint alibus
supra porte nt domini naui s dll as balistas de duabu s pedibu s el Ull alll Lalis la m de torn o et unum
balistarium simili ter pro marin ario et ad preclicta
faciend a te neantur habere curam illi probi uiri
qui fu erint pro temp ore s ta tu ti super fac to mari s
nauium Massili e qu e bali ste sinl be ne g'a rnit e de
omnibu s garnim enti s sibi necessa rij s et sint ad
minus CC lib . ca rrell i pro sin guli s bali s tis.
�-
CAPUT XX.
De atlel'is StIpe,' coope,'lam non (e'rend'is ( 1),
ut null a person a scili ce t uaucheriu s
uel dom ini nauis uel merca tores uel mario arij aut
qu elibet ali a perso na deferat aut portet uolunl,ari e merces aliqu as supra coo perl am in ali qua naue
nisi forl e sub tiles merces in capsia de quibu s naulum non datur exceplis ind e nauibu s aL altra marini s partibu s redeuntibu s lI el ueni entibu s qu e habeaut du as uel plures coo perl as quibu s licea t in p"'i.
ma cooper la pori are et hoc sin e fraud e et si qui s
co ntra hoc feceri t uel faciet el inctu s illarum rerum
qu e supra coop ertam ueheren tu l' factu s eri t i uslo timore mari s uel cursariorum ille cuiu s l'es lun c iacte
fu erint si uoluntale eius ex press a supr a cooperlam
misse uel honerale fu erint ni chil ind e rec up eret
ab aliquo nec ob boc possit aliqu em qui predi clo
modo iaclauerit aut alios co nu enire, Et io sup er
domio i illius naui s qui in naue sunt uel erunt 11 0 min e pene C marchas aq;enti pro iu sli cia ind e co muni Massili e pres lure cogantur a rec tol'e uel co nsulibu s Mass ili e, Et preterea si qu od dampnul11 alij s
mercalorib us conlin geret illu d totum ill e uel illi di ct,i
g TATUlM US
(i ) I) es chuses
- n a-
11 2 -
116 d e l'Oll! dl ,.e fJ or tées Sil /' le rO tl t'fW( ri es ,J(l f i ri/ CI1/.L
quorum l'cs ùi cte iacrat e fu erint ct dicli domini
naui s parit er res tituere ùampnum pass is lenea nlur, EL qu od di ctum es t de di ctis uomini s nauis
inl elli gi sim ili ler uolumu s de itli s omnibu s qui nauem in commanda hab eblln l aut cam lI all em uelu t
exercitores du ce nt in eo lI iagio ct in nau e tantllm
ill a lI ehentu l' tun c tempol'is et si co ntra prcdi cta
conu encio aliqu a inter merca tores et dominos
naui s facta fu erit null atenu s ualea t. Qu e aul em
dicta sunt in boc capitu lo uolu mu s et statuimu s
ouseruari in reditu oauium uuntaxat qu em Daues
aliq ll a facient ab, aliquibu s partibu s uersus Massiliam si ue quandocumque ue ni ent ad has 1')artes Mass ili e uerumptamen ab hij s omnibu s exCl pllDUS omn es lI aues qu ocumqu e honu s bladi aul
fru ctuulll ut est aue\l anar llm nll cium castanea rllrn
ct sicuurn et similillll1 por tarent et si rni liter omnes ali as naue, qu ecumqu e in aliq uihu s parti bus
honerare non ùeberell t ex propo, ito ca use ex honerandi curn hooere suo uenil'e Uél'SUS Mass il ium ,
Item dece rnimu s sim iliter ohse l'u anùull1 quod
de peoa suprJù icta C marcharlllll nu ll atenu s ip sa
naui s se u alij cl omin i nalli s ill iu s allt cOlllm cnd atarij tenea utur qu i non ucnil'ellt uel essent ill
nalle in qua co nt.ra prohihi cio nem predi ctam res
aliqu e ut di ctum es t ueherentllr,
St~tu e ntes pret erea qu od propc di ctis in
ho c capitul o co ntenti s minim eo bstantibu s qu elib et
nauis possit portare supra coo pert um equ os et
alias besti as et lanam et ul'a uc\roll s si nalli s lI eoirel
de partibus Barhari e .
[~
H
�- 11 . -
-
Ad hoc decernimus ut si auera in nauiulll
missa deperdita uel detel'iorata seu cons umpta
culp a dom ini oauis uel rectori s sci lice t i\lius qu i
naui preerat rege nde et ducende uel ui cio ipsillS
nauis esse dieentur et i\li qu orum s unt llel erunt
auera depOSllel'int querim oniam audiatul' qll es tio
et lerminetur sio e lib ello de piano et pel' officium
lam in curij s I\ lassili e qu am co ram consu libu s Massilie extra Massiliam co nstituti s. Ha quod curia
Massilie uel co nsules ex lra Massiliam pel' se uel
pel' uiros prouid os neulri parti iu sta racione suspectos super hij s ueritalem inspj ciant el secundum bonam ct equ am ex tim acionem staluant sin e
slrepitu iudicij qllod llideb illlr sla tu endllm.
l1 :j -
uel eeiam ill i qui ea( m naucllI co mm cnd atam du ceJ'eo t tune oillne dampnum et peiorame ntum il larum mercillill res tilu ant eidem (IOlll"UO merclum
.
predi clarum se u qui eas hon erauit in dicto li gnGlI el
naue Sine mora etullra boe naulum "minant qllod
pro IlI ls auerls dlsso luti s habere debeba nt et si
Ill ud habuerant res lilu ere co mp eil antul' dicto domlllO merClllm SilO sacramento Ilr', cred ito,'c d{!
omoi dampno et peioramento di ct3rum mercillm
sine alia prohacione et hec omni a pel" omc.i ulIl explicentur.
CAPUT XXII.
CAPUT XXI. ·
De hijs qlli auem aliontln dissolultnt (1J.
~ l quis alterius all ere in
nall e uel ligno aliqu o posi lom si ue honeratum . El puta co ri a ll elbecun asse u
stangnum lI el aliqu as ali as merces ab5que uoluntat e
domini ill arum mercium di sso luit uel di sso lu erct
se u di ss ull are l el dampnum aliquod in di cti s mercibll s disso lu li s siue peiorame nlum pro ind e co nlin ge ret sta lllimus ut domini illiu s nallis uel li gni
qui lamen in ea nall e uel li gno irent lI el esse nt
( I ) De cw.x '11/ ; p crdetl t
les ,\ \'O I I\ S des
alflrC.f.
De Judeis quot debeant uehi in si1l9ulis
navibus (1J.
~TATUI"U S quod usqu e ad ,\ualuo,' Juù eos
tantum ad plus e l non ultra poss int. LI debea nt
nauigare mt: rca ndo se u aliter in qu alih et se u !I na
naue Mass ilie in quo lib et ui agio Ilbi cumqu e eat
uel und ecumqu e ueni at naui s illa excepto ui agio
Alexandrie in quo ire non possint ncc cl ebcant et
unu sq uisqu e dictorum iud eorum habea nt semp er
et port et sec um un am ga rnizo nem ferrea m in
eunù o et redeundo in ui agio. Et quod ludei pre(1) D C$jui{s ; co mbien choqu e 'Il(ltJ ire doit Clll)()rfer.
�-
116 -
-
di eti debeant lun c ccssa rc ct cesse nt ln n,," c
di cta qua ibunt a camilJu s maod uca ndi s i" quibu s
Chri stiani cessab unt inde.
Que aul em dic ta sunt de Iud eis non nauigandis IIllra qu atu or locum habeant in nauibll s
illi ~ Massi li e duntaxat qu e leuabunt U1 agIa sua ex
l'ropos it o ca usa ueni endi u pl eundi lun e Massi liam
aut que de Massi li a naui gab unt quandocurnq ue et
non in alijs.
Add enl es in presento capitulo ......... (1).
. . . .. . pro f. . .. . . .. .. .. ciuitati s Massilic ultra
quatuor lud eos quotquot. ....... . Iud ei poss int
add uci in ciuitatem isLam ubi cumq ue ex tra Massili e inueniantur.
CAPUT XXIII.
])e con;ieruagijs conservandis
(2).
~ l quis inter se co nseruagillID
fecerint uel
facient in aliqu od uia gium faciendum de uo lun(1) Les poinls re lllplacell ~ ici les passascs illisibles qui c):Îs\cn lllans
le manu scri t ori gin al par s uite de l'ob lilérat ion de l'écrilure .
(2) De la conservation de la conserve .
Conserva Gall. Coruel'Ve . rœdcralre naues . Qu œ cllrnd cm cursum
Icnellies sibi muluam opcm promillunL
( Glossaire de Ducang{' ).
La cons('n'c éta it arrêléc Ila r écrit. ou ycrbalemcnt. Voy . le Ch3piIre 286 . ro 83 , du Lliurc cie Consolat dels (ets maritims a ra flOva,..
nlcn l ca rreaU y emendat ab a/yun es d ecfara cio tl s dc l)O rav!es ols
margens. - En Barcelona 1 CIl 1ft Esta.mpa admillis/fada per
Sebaslia de Corm ellas '/' fercacler, ally de A1DCXXX".
11 7 -
tatc spont ancn uel mand alo rcclori s uel consulUIll
Massil ie illiu s loci nisi co nseru agi um dictlll\1 fi eret
in aliqu od certum uiagium et pen am sibi ad in
ui cem promiserint de boc obseruand o slalui mus
ul illi qu i di ctum co nseru agium li on obseru arent
ui si iu sto imp edim enlo inleru eni enl e hoc facerent
promissa m penam co nse l'uagium obseruaI'e 1I 01enLibu s so lu ere co mpell antul' uel co muni Mass ili e si
comuni uel ali cui pro co muni di cta pena pl'O mi ssa fu erit quam penam si di cti fid em co nseruagij rumpentes solu ere nollen t l'ector uel co nsul es
qu i pro lempore erunt cos qui eam promiserullt
ad so lu end am dictam penam sin c mora co o1pell ant.
Si au tem pena prQmi ssa non fu erit sed so lum
di ctum co nseruagiu m statutum elco nu entum fueril
inter eos statuimu s ut ree lor aut reetores predicti tun c ten eantur auferl'e ll omill e pene L
marchas arge nli pel' nau em ipsum consemagium
l'umpelltibu s et de penis dicti s null atenu s tenealur
ipsa naui s uel eius domiui nisi partes tanlUll1 ille
quas in ea hab erent ipsi deliquenles et similiter
nisi illi soli qui in ea nau e es sen l in ill o uiagio rUlllpent es conseruagium diclum.
�- rr s -
-
CAPUT XXIIII.
Qualiter domini ct 7'cctores nauium se !taberc
debeant c7'ga peTegn:nos (i l.
co nsLilu cionc dece mimu" quod domini uauium qui pcregrin os porLabuut si ipsi domini in nauibu s illis ibunl uer si ipsi non ibunt illi
quibu s regimen et cura naui s in illo uiagio commi t,
lelur iurent ad sancta Dei Euan gf>li a quod bonam
fid em gerent omnibus quo s porlabunt et specialiURF.SENTl
(1) Commen t les maUres el les conducteurs des 'fwtlircs doivent sc
com porter eJiverS les pèlerins.
XOliS croyons dc\'oir donner ici, pOUT co mpléter les prin cipes ob-
sCn'és pour le lransport des "oyagcurs dons les siècles précédents, le
les te des chapitres 120 , 121 . 122 eL 123 { ( 0 24
,"0
cL
(0
2lS r G ) du
Llibr6 de Consolat dels (ets maritims. (")
Dr'!t de barquer et gard'ia, del pelegri J qU'i mor
~n
LeI' pcregrillos in sallilal c cL egrcLudin c uil a cL
morl e Lam in personis quam in rebus co rulll cL si
in poLesLate ip sol'um dominol"Um se u rccloruill
naui s aliquis ex pereg rini s quos porlabunL dcccscapito l es as.i fel entenent dels allres pelegrin s e dels !t omens qui ,a gen
de un loch en altre ,ni corn Jess ll S es dit..
De nolit paga: soi IJclegri resta 1 e de n ol'it de roba.
CA PITOl, ·122.
S i a lgnn horn d oques ls hau ia donat nolit al senror de la nau . E \lll romandre , 10 scnyor noli es tengut de retre 10 nolit . En can s i
alglln peleg ri 0 allre horn 0 merca der nolieiara 01 seuror de la nau :
C corn seron en terra 0 en a ltra loch e uolra rendre so n havcr: e
que no li ba s t aquel! hau er a l seu noli t quoscu poga son o ol il , ua li a
o no u all a aqucst present haucr . qu e dou ra pa gar son nolit , e s i 10
merco.der houra alt re haner , que fos mill or . aqllell milor no ha d a m~
nOl ge pcr la plus au ol (') , 0 uis paga 10 !I1)lil aIs senyors de les
n3U S 0 dels leni s . E pcrço soul rCl aq llesl cap it ol : quels Ill ercade r s
no pog uesscll lin fi altre an ga na r nc manlCI1 8r 50bro neo : qu e no uolria s i en 10 principal hau er_
~ \I C S
nau..
De quo cs tetl gu,l peleg,"i.
CAP ITOL 120.
Lo barqucr de la oan dCli bauer dei pelegri qui m ora: les s aba les
el collell e la corrc ia ) e 10 guardi a de la MU deu baller les calees.
F. 10 barqu er e 10 guardia ab d os ensemps deue n 10
Cl
sebollir en
terra 0 en altra loch 0 gita r en mar.
De la u'ianda del pelcgri qui
1110ro
m
l1UU,
CA PITOL ,12 1.
Eocara mes que la " ianda dei pelcgri 0 de lot altre home qu ~
mora en la Dau , deu es ser donada a l Senor de la nau , E aquest
Cl
P o]'_
le lilre J e cel ou vral>c rutl rue a ujourd'hu i <'1 <lue nouS avons ù~j!l
CA l'ITOr. 123.
Aco deu rer J)elcgri a sen yor de nau Clot bom qui en la nau 1 e
,oio que es tcng ul de aiudar C de sa luar c guardar la nau e de 11 0
nbandoo ll ar en tro al ca p de ,·jat ge ~ si doochs nOllfahien ab yoluota l
dei sc n ror de la nau. E perço fon fet aquesl ca pilol , car molls s e ~
nrors de naus Icuen menaslrals pe r pelegrins e homens dormes: els
fan rnill or mercal de nolit que no fcr ien si s abcssen que sen uolien
es. ir e mols rnercaders no s i meuricn s i no perço 1 car sa ben qu e ho·
menS darmes hi "an. E nca ro so n tenguls los l'clcgrill s e tols los a llres qui en la nau i,ran : de csser e s tar a l co nseil e 8 lt) tcs costumes que seran meses ne s lablid es cn la nau .
cilé , li la r age IJ OJu j,rcl e!11 ,.1,11.
(" ) Solerr ar.
11 9 -
( ' ) n o lelli .
�-
120-
sel'iL eL ùe l'ebus sui s aliqllid disposueriL illud
pro iurib us suis faciells obse l'u ari.
Si uero Dulla facLa disposicione decesserit res
En dOlmant ',:ci la {mdllction des chapitres qui p,-écildent
du. LL IDR E DE CO!\SOLAT 1 110US 11 0 US empressons de faire
savoir que nOlis devo1ls celle t,mdllclion à l'obligeance de M_
Mir, professeur de 10n9'" espagllole , allieul" d'une gl"a7llmaire trèse-stimée.
Droit du capitaine 0 11 patron rI'un na vire cl du contre- ma1tre, 'du
lJossoyer qu i meurt tlaU$ 1/11 ,wvire.
CUA PITRE 120 _
Le capitaine ou patron du n a\ Îre do il ovoir du passage r qui m eurt :
les souliers , le couleau cl la co urroie, cL ic co ntrc-mahrc du na,'ire
doil ~)\'oir les culoUes. El le capitaine ou patron cl le contre- mallre
10llS dClI ' ensemble dohcnll' cnsc\'cli[ cn terre oa a illeu rs , o u le jeter
il la mer.
-
12 1 -
CO I-11111 omu es r.deliLel" eo nseruauunL c L cum COIlsili o recLoris Massilie si Lun c Massi liam uenerint
uel cum co nsilio coosu lis si Lun c inuenerint in
achooem in aliqu a domo religiosa deponeoL beredibu s ùefllO cti per annum et' diem fidc liLer resel'u andas ali oquin ex Lune curi e uei eo osulibus
Mass ili e reddeodissllb eodcm eeiam iuram ento eODclud eu Lq uod uieLlla lia peregrini s facient in oauibus
pel" earga tores suffiei enLer minisLrari see llndum
mell suram per curi am Massi lie staLuend am nisi
Lempori s ad uersitas lI el aliuc1 ill sillm imped im enLum arctar i lIi clualia sll acIereL EL si hoe co nti geriL
quod fi ereL ill a arelacio LUll e ellm eo nsi lio ill orum
qui esse nt in uaui prompcio res in hae inc1u sLria_
EL si qui s c1 0minu s uei rec tol' naui s huiu s saera-
De la noulTiturc ou ration du passager qui meurl dans un ttaltire.
CHA PITRE 12L
En oulrc, la nourr iture ou la rolion du Ilossagcr ou de tout aulre
homme qui meurt dans le na,'ire , doit être don née au propriétnirc
,Ill na\ ire. El cc chapitre es t rail ainsi, s'entendant d es Du l res pass a~er s Cl
des hommes qui \ont d'un endroit à un au tre a in si qu' il aélé
ùit ci-dess us.
D/I noUs qu e paie le passager s'il reste, ct du Ilolis d'effets (roba ) .
CHArlTllE 122_
Si quelqu 'un de ces hommes 3\'a it d onn 6 le Il ol is a u propriétaire
du Il /nire, cL qu' il \oul ~t res ler à terre (rom a nd rc), le IJropr iétairc
n 'cst pa s tenu de lui dou ner ou rt' ndre le noli s. E n oulrc, si quelque
passager ou quelqu 'aut re homme ou marchand nolisait le proprié-
rtI ire du na\ ire. cl qu e lorsqu ' j Is seront à ICfrc ou -il un aut re endro it,
il \oullll d onn er au propri étai re 5011 a\'oi ." cl q ue cet avoi r ne su rrit
)Ja s pou r son n olis. chacuil paie so n nolis . SO il QUo cc I)résent. a \'oir
(lui dO\'ra pa yer le nolis ,'ail le ou qu ' il ne ,'s ill e pas; el 5Î le marchand a <luelqu'autrc avoir qui soit m e illeur J cet avo ir m ei lleur n 'a
po s de d omma ge pou r l'autre plu s m au\'a Îs, elili nsi il po ie le nolis
aUl Il ropriétaircs des na\'ires ou des bôtim cnts . E t ce chapi tre t1 été
fnit Ilour que les m 3rchand s ne I)ui ssent sc tromper les u ns les aut res,
ni s'empru nte r ,~ J'égard de cc que le pri ncipal avo ir ne vaudrait. pa s,
Du droit du passager.
CHAP IT HE 123,
Voici te qu e le I)assager, d e même q ue tou t homm e qui YB dan s
le nn,' ire, doit faire enve rs le propriétaire : il est te nu d ' aider , de
s.aU \'er ct de garde r le nav ire , et de ne pa s l' aband on ner jusqu 't1 U ter me
d u voyage; à moin s de ne pa s le faire du consenteme nt du propr iétai re
du !Un' ire. Et cc chapitre Il été fail parce qu e plu sieu rs propr i é t " ir~s de
na\'ire reçoi\'ent des arlÏsans ct. des hommes d 'arm es comme pa ss agers ,
Cl ils leur ron t mei ll eur marché du nolis q u'il s ne reraien t s 'ilssa\'aien t
qu ' ils "e ul ent s'en sorti r , et plu s ieurs m archand s ne s'y meUraienl pAS
s i cc u 'étail pou r ce la , car ils savent qu'il)' ,'a d es homm es d 'armes.
Les pil ssogers ct tous les a utres q ui \'on t. dan s le na\'ire sonl obli gés
de se soumettre aux résolutions prisos (esser é s lar 01 consei l) et ft
tous les usages qui seron t mis ct étab lis dons le no\'ire.
�-
,122-
menli transgressor inu ellius fu erit pro tju alitale
excess us arbil rio curi e pu oiatur.
Ord in amus eciam qu od oullus dominus uel
rector nauis seu duclor b ab ~a t ad ui and am suam
oisi qu at.u or peregrin os ni si grati s et pl'O mi seri a
uellet eum transuehere omn i mercede cessante nec
habeat ali quulll societatem eum ca rga toribu s in
cargari a seu uian da peregrin orum nec ex pl eto
ui a"io domioi nauium aliquid accipi ant uel aufe" de eo qu od supcrauerit de uiand a nec eciam
raot
aliquam carga torem ad na uem suam honerand am
recipian t do nec curi e eum presentauerint ut curi e
caueant secundu m fo rm am inferiu s ann olalam et
si quis co n Ira fece rit in XXV lib , regal. pu nial.ur.
Hij s eciam illu d ad iun gimus qu od nullu s domin us oaui s recipiat peregrinum uel recer i paciatur in naui nisi sec undum qu od co nsuel um est
loculll seu pl assa m et ui clu alia in ip sa naue habea t et scriptu s sil in ca l'tul ari o nauis si uero
co ntra hoc per dominum naui s uel pel' alium eiu s
man dalo uel ipso sciente eL paciente fac tum fu eril
dominu s ipse pro sio gul is peregrini s co ntra hanc
fo rm am receptis in C so l. regal. pu niatu r,
Sane ah hac consl.itucione excipimus seruiciales ca rgatorum de quibus es t ordio atum qu od
XXV peregrinis possit adbji ci unus serui ciali s qu amui s non habeat certam pl assam lI el uiandam si
lamen in cartulari o na ui s ni chil ominu s es t scrihendu s,
Item Cl illu d subilln gimus quod qu ando do-
nauium ah obseruatoribus passagij req uil'entur de aliqu o cargatoru l11 sll orum an suffi cienlem ui andam immise ril dican.l modi s omnibu s
ucri tatem ali oquin qll od deel'it supl ere de suo
propri o teneanlur et pro mendacio a curi a puni antur ,
Prccipimus cciam ne aliqu em peregrinum uel
equllm recipi ant ultra num erum ab obseru atoribus
passagij determin andum ali oquin pro sin guli s peregrini s immissis ultra num erum in C so\. el pro
sin guli s equi s in XV lib . reg. pun iantur.
111 1111
CAPUT XXV.
De placij s peregrino/'um constituendis (1)
~D
honorcm Dei et eiu s se pul el'i et pro salule
omnium pro san cta terra ui sil.and a profi ciscencium
co nstituimu s ut cuilib et peregrino detur pl atea
duorum palm orum ('2) el climiJij ca nn e in latitudin e et io longitudin e sep lem palm orum uel sex et
(1) lJ es p laces a ttribuées aux pèlerins.
(2 ) Mesu re dont 00 sc scn ail encore naguère cn Ita lie ct qui contient huit pouces ou cm iro n (") . Les BOCÎCII S ava ient deuI so rtcs de
palmes , un grand Cl un pelÎt . (lui p3 rtngca icnt le I)ied cn deux
Ilorlics inéga les ~ le grand éta it de doule do igts el lc petit de qua tre.
( Dict iollnail'e de l'a bbé Dauct ,
tom. " page 801. )
(' ) 20
cculi 1H èlrc ~
cl 15 miIlÎIl1\!lrcs .
�-
'1'2,\, -
-
dimidij ad minus cx ceptis CO I'rcterijs 111 qllibu s
detur longilud o platee sicut fi eri co nsueuit et
pro equo delur platea in lalitudine lriulll palmomm qu e platee ex quo domini nauium ind e precillm habu erint null atenu s minuanlul' uel auferantur illis qui cas coo du xerint. Et si qui s lemerario
au su contra uenire pres umpse rit statuimu s ul, pro
sin gulis plateis diminutis uel abl ati s domini s nauium X so l. auferantur et curie Massilie applicentur , Et bec om ni a obseruare e t co ntra non uenire
iurent om nes illi qui nauem in Massilia peregrinis
nauleiabunt,
Quod autem sup erius diclum est de di cta
plalea peregriuorum que fiat septem uel sex et
dimidij ad minu s palmorum in longillldin e el de
duobus palmis et dim idi o in latiludin ei ntelli gimus
fieri lalil er quod ni cbilominus possinl uel debeant
ibi esse seu stal'e duo peregrini sicut. co nsuetum
es t, eos co ll ocari in nauibu s scili ce t unD teDente
pedes uersus cap ut alleriu s, Et in pl ateis nauium
ab eis loca li s ,
CAPUT XXVI.
De scriptoribus nallium
( 1J.
~TATUII\IUS quod omnes scriptores naui um qUI
tamen ibunl in naue aliqu a in uiagijs aliquibus
(1) Des écrivains des navires.
125 -
teneantur et iurent speciali sacramenl o sc scribere
ct scrib eut omoia auera merca lorum in sui s car tulal'ij stc simi li1er nomin a eo rllm mercatol'um et
coguomi na eL prenomioa qui fccerint bonerari et
hoo erau erunt auera illa in nanibu s et <Iuod si" na
"
qu e ill i merca Lor es fa ciunL uel fa cient in aueris
suis di cli scriptores faciant simi lil er in ca rtu larijs di cti s scili ce t merca Lorum di ctol'um
uehencium merces uel auera in eis nauibu s ,
ELh oc faciant di cti scriptores de om nibu s mercibu s
uel all eri s honernti s in nauibu s ill is quarum ipsi ut
di ctum es t scriptores s unt uel erunt,
Stalu enl es simi lil er quod dicti scriptores de
pr~ di c ti s omnibu s a se scri plis leneaolur facere
et faciao Labsl\u e mora co pi am mercatoribus dictis
et eciam alij s uniu ersis quorum intere rit ex iuxta
causa predi cla scripta sibi exhib eri uel edi uel aliqu a eo rum qu e omnia pl'ope dicta uel eo rum exe mplum legitime inde factum dentur uel exhibeantur
et edantur a dicti scriptoribus bona fide ,
Addentes hi s simi liter quod dicti scriptores
nullal enu s tradant uel reddant alicui dicta carlularia quia sem per ea uel co nsili a penes se habeant uel eLretin ea nt qu e possint oste nd ere curie
Massi lie si necesse fu erit uel peteretur ab eis ,Q uod
si non facerent puniantur inde in rebus et person is arbitri o reclori s uel co usulum Massilie aut
dicte curi e , Et iurent in curia Massilie omnes scriptores pred icta fideliter adim pl ere, Et 1I 1Limas uo1untates decedencium in nauibll s ad quas sCI'i-
�126 -
!Jendus uocali fu erint fidd il,cr. scriberc ct ni chil
add ere uel minu ere nlSl de uolunl ale tes tatoris et credat.ur sc riptis carllli ari oru m nauis
prelerqoam in ultimis uoluntatibu s in qui!Ju s cum
ca rt.ul ario nauis du o tes tes ni chi lominu s exi gentUi'
qui iurati depoll aot sic esse ul iu naui s ca rlul ari o
co olin etur.
Item ordio amu s el slatu imu s qu od sc riptore,
nauium qu e peregrio os portabllut teuea ntur speciali sacramento et sub peoa L so l. scri!J ere in
du ob us cartularij s omnia ll omin a peregrin orum
et cognomin a si qu a habent qu anto clarius et
discreciu s poterunt et sine abreui aturi s. Et caueant
quod tot sint li nee ill unD cartul ari o qu ot in alio
et non plures et in eisdem ca rtularij s scrib atur ad
quorum ui and am erunt peregrioi predicli et numerus equ orum simili ter si cum peregrioi s equos
nauis portauerit et cum co mpl euerint num erum
unum ex ill is curlul arij s dim ittunt in curi e potestate.
Item sin guli s pel'egrini s separali m . ca rtam
suam tradant in qu a co ntin eatur pl atea cum nomin e
et cognomin e pereg rini nec qui cqu am pro ca rta
ill a accipi at prout in statuto ueleri cO lllin etur nec
aliqu em pre ter se in dicti s cartularijs ali quid scribere paciatur et quod in omn ib us fid em ge ret int egram peregrioi s. Et si qui s in fraud em ali orllm pel'
alios fieri ui derit uel perpeod et llica ri o uel Iudici
palacij qu am cilo poterit indi cabit..
Item ordin amus et slatllimu s quod scriptores
..
-
1'2i -
nallium et marinarij ad suam lli and am nul lum ha!Jea llt peregrinum ult ra sex et si qu is co ntra fecerit in C lib. pro peregrini s sin gulis puni atllr .
Addimu s similit er hui c ca pitul o qu od dominu s
siu e domini naui s tenea ntur pel' sacramentum habere et tenere qu end am bonum et yd oneum scriplorem ad port am nauis qui scriptor iuret et teneantur sac ramento fiJ elil.er scrib ere in suo cartu lario ornni a auera qu e in di cla naue mittentur
uel hone.-abuntur et nomin a et cognomin a illorum qu orum erunl di cta auera ut supra dictu rn es t. Et denun ciare scriptol'i tabule di cte
nauis ipsa di e qu a dicta auera fu erint honerata
que dies in qu a honorabuntur dicla auera scribatur ab ipsis scriploribu s in ca rlul arij s suis. Et
pos lqu am di cla au era reperientur laliter script a in
di cti s ca rtul arij s ut supra di ctum es t si pos Lm odum
di cta auera amissa uel subrepta fu erinl in dicta
naue dominu s se u domini dicte naui s se u ill e uel
illi qui habebunl curam di cte naui s res tilu ere per
offi cium co rnpell anlur predi cta auera uel eo rum
ex tim acionem sin e mora ill e uel illis qlloru m fu erint
ill a predi cla auera iD co loco ubi predicla nuui s
portum fecerit ca usa descargan di .
Pre terea cum sciam u5 olim fui sse statuLum
id qu od nobis lli de lur util e. El hi c repetimus renouand o uid eli ce t ut domini seu duclOI'es uel rec to l'es lignOI'um coo per tol'um Mass ilie
in omnibu s ui agij s in qui bus ibuot cum ligni s sui s
uel alieni s coo per tis qu orum reg im en ad ip sos
�-
1 ' ~8-
perlin ea l habea nl 5cripl orem in qu olibel li gno
bon um el lega lem qui fid eliler seri bal in carl 1Ilario suo omn es res el merces qu e honerabunlur
in ipsis li gnis sell a uera eL signa ipSO l'U1I1 au erol'um el nomina el cognomill a ipso l'Ilm mel'ea lorum
qu orum eranL l'es seu a uera qu e in d icti s li gni s
honerabun Lu l' , ELpredici i script.ores lure n t predlCl.a
omn ia serib ere el face l'e bona fid e,
-
12!' -
rinL curi e rClI elabllnl. Elqu od eria m dCl Il DuiJJIl S r iuium palalll uel occ ulte llulJum malUll1 di cellt ni si
scirenl ibi aliquod ui cium qu orl possinl cLdehea ut
curi e ~fass ili e se u officialibus so lum modo l'eu ela rc.
Eod em eciam sacrament o co ncJlld ent qu od non
se aS ll'in genl aliquo pac lo ad eme nd a ui ctualia a
certis personi s im o pel' ciuit alem Ca co mmunil er
eme n t.
Si qui s a ulem ex ditti s ca rga toribu s huiu s sa crame nti transgresso r illu e nLu s fu eril pro qu alitalc
excess us a cu ria punia tur ,
CAPUT
xxvn.
De cm-ga fol'i bus nal.lil.l71l (I l.
ll1lECE RMI NUS ut olUnes ca l'ga lol'c5 nauiurn pe-
re"rio orum iure nl ad Sancla Dei Eua nge lia sc bo~
oam fid em gerere peregrin os el co nu enelones qua s
eum eis ini erinl bona fid e allelldere cl co mpl ere el
ui ct.u ali a emere hij s CJu od ad ui a nd am receperinl
bona el in co rrupl a el suffi cie ll cia el qu od socielalem non habea nt cum cJ omill is nauium uel pat-cionarij s sup er cargari a se u uia nd a peregrin oru m nec
in fraudem peregrin orum aliquid machinabun tur
seu facient uel eciam facienti consencienl el si scie,
(1) Des chargeurs de navires .
Cargaria, ca rgalor, ca rga rc, oncrarc, rra II. charger , hisp. ca raga r.
Charla an ni 1i TI cx archi\'o S. Vietoris Mil ss il. : ut QmnC$ UA (in
porlu) caryan tes et descargalHes sillt lecl/ris.
(f.lossa irc dc Ou ca ngc.)
/lem decernimu s qu od nullu s ca rga lor emut
ui cluali a ab ohseru a toribllS passagij qui pro lempore fu erint uel uxo ribu s eo rllm ueJ lib eri s uel alijs
,eo rum nomin e in fralld em co nslit ucioni s ali oquin
in X XV lib , reg , puni alur , Sed nec aliqu em per egrinum ad uiand am suam recipi anl eid em iu terra
mini slrandal1l , Sed ta "lum a di e qu a naui s uelum
fecerit et si contra fece l'il carga tor p,'o sin gulis peregrini s ill C so l. punialur ,
lIJud eciam adiun gimu s qu od lIullu s cargalor
bi scoclilm facia t uel fi eri fac ia t Il el pacia tur in domo
sua lI el per suos e t si co ntra ueneril in X lihri s reg,
puni atlll',
Item s ta t,uimu s qu od quilib el ca l'ga lol' in propri a person a tra nsea t eum peregrini s ni si egri luùin e uel ali o iu s lo impedime nlo int eru eni ent e remaneret qu o cas u persnu am ydoneam àd cognicionem curi e pro se mittat carga tol' autem qui CO IItra fecel'il pro qualitat e excess us m'bitri o clII'ie P"_
nia tlll',
IV,
�- lao -
CAPUT XXVIII.
Quod scriptol'es nauium nichil exigant a peregri.
nis pl'O cm'tis (aC'Ïendis (1).
ut domini uel du clores nauium el
marinari el, cargatores el script ores et barquerij
om nes t,enean lu,' sppciali sac l'amento ni chi[ petere
uel exigere uel accipere a pereg.'ini s pro carti s peregrio orum lI el pro exlimacione botarum uel pro
signandis plateis oauis , El sim ili ter quod domini
nauium siu e barqu erij null atenu s pelan 1nel exiga nt
nel habea ot uel acci pi aut de morluis peregriois
nel eorum occas ione nes les aliqu as uel ca lcia men·
ta de hij s scili cet nel eo rum occas ione qui in ipsis
oauibus mori e nlur ni si for sa n et ab ip sis peregrinis
expressim relinqu el'entu.' siu e reli cla fuerint. Et
predicla OIoni a tenea ntul' domini nel du ctol'es
oauium inde pro qu oli bet excessu dicto illis sing uli s auferl'e V so l. delinquentibus eosqu e V so l.
reddere uel dare comwni Mass ili e, Qll esi non fece·
rinl dicli domini uel ductores so lu a nt eos uel dent
de suo proprio di cto co muni eaqu ~ ab eis pro co·
muni à rectore uel co nsulibu s Massilie exigantur,
Decern entes si mili te., quod si qui domini uel
du clores nauium quancl oc umque co nlra predi c.$TA TUU' US
H I -
La m pro hibi cionem lI es lium pCl'egl'illornm fa clam
lI eu.re pl'esume.'ent P"o quo libe t excess ll di clo di co
lamm uesl.um
lenea nlu,' ipsi ùal'P
' - cl d e nt preù,' clo
,
com UD!
. LX so l. ' pro s in "~ uli s ue<• lib us SUp ,'a d'ICII,s ,
El hec omllia sup eriu s p" ohib 'll a 1e nea nl el ob.
seru
non
homin es di c'oe c.ull
" all,s Mas .
',
. lanlum
.
" enl
sih
e
s.
ec.am
allJ
qui
li
bel
de
Ma
s
",
'
l'
l
e
....."
.s
-u.e 1 cUJn massJh enslbu s naui ga ules,
CAPUT XXVIIII.
De peregl'inis 1110dl's 011/. //1'b1/S pO/'tal1dis
mare (1).
uttl'a
N ,\lII S si. qu a honerala es l uel "l'iL
p e.'e~r
' ,
"
::" JIII S
causa
eunel.
ullra
marc
decernimu
s
e'
l
s'
ol
'
'.
.
.
.
h l ullnu s ne
I II! qUI dlClam nauem du cent in di ctu'll "
,
.
. .
Uta g lUll1 SlU e
sm! dom ,ol uel alij quibu s sil uel e ril co mmenda!a
ll el .al lJ qUlCum q ue exerci tores seu (all'J' c ul'am l'II lU
' S
nau ls habe nles Le nea nlur com pl ere ùi clum uiagium
o~n.bus peregrm. s uel alij s li ce! esse nl pau cissi mi
qUI dlClum ui agium ad imp leri des ideranl uel
pos~ularen1. El si fortc di cli domini nauis uel alij
sup' ad. cI. qUI ea m du cere nl al icubi ex quo a por!u
recessel'l nl dlClos pereg rin os ci!l'a parl es ultra mal'Inas dimiLLere nl a ul in ali quo loco ca usa hon eran di
( 1) Qlle les éCr!uuill$ des lIt1uirl'$ ne do;pellf /'ien c.'& Îgcr des pèfe1' ;11$ pOlO· ICIII's at,;l es.
( 1) De 100Ites sortes de pèlerins clet'O lll flIre porlb
{/II
rlef ri des mers.
�-
..
,,
.
1:12 -
(le nouo aliqua auera s('u aliqu as perso nas m01'a1ll
fa cc renl di ctos 'peregl'in os inuitos ibi delin enclo .
El e is inuili s fa cie nd o pel' ljuod lardiu s ad p.o'les ultra marin as cum di cla nau e pem e nil'ent slaluimll s ul reclor aul con s ul es Massili e qui pro lempore fu crinl auferanl predict.i s domini s di cle naui s
aul qui ca m ul ùi clum es l du ce nl 10lum nau!um
quod a di cli s peregrini s hahu cl'inl, siu e lanlumd elll
pecunie qU'"llum fueril illud naulum , El ni chilominu s ab eisdem res lilui fa ciant simililer ip sis peregrini s si presenl es erunl suum na uluru. El si abse nl es erunt. a Massili a illi pe regr ini pro communi
~ I assi li e ipsum naulum tot um re lin ea nl ipsi reclor
uel co ns ules nonob slanlibu s pac ti s uel conuencionibu s aliquibu s faclis uel habiti s inler dictos dominos el peregrinos se u du clores predi clo s illiu s
nau is ni si di cli s peregrini s cum uolunt ale eo rum
ex pressa t.olum naulum quod ab eis pro ind e ha_
bu erinl res lit,uerinl el hec lencan lur obsenwre di cli
domini. El qui Ilau em du cc l'e nl ni si quantum iu sli ssim o imp edim ento remaucrct L[u od in euid enti
sil illud que sit in arhilrio rec lori s uel co nsulum
~Ia ss ili c qui pro teillp ore fu erinl Cl co nsiliariùrum
s uorum uel mai ori s parlis eorum an illud lJuod inleru eneril sil uel reput elur ill sillm impedimenlulll
nec ne.
Et quod dictum es t el slal ulum s upra de naulo
res tilu elld o a dominis el a du cloribus na ui s diclis
peregr illi s. Idem slaluimu s de marin:lrijs e iu sdell1
naui s cl nau cheri.i s el cargaloribus e unlibu s t3-
I:n -
!lICIl III eu nalle ct il! co lIia gio St ili r .;! li t si di cla
nuuis uia gium ultra murinulll ul supra diclulll cs l
11 011 .adirnpl'el'e
t sed citra pal'Ies 11'311Sll1
a l'Ill
. as pe..
'l'egl'll1
cl'"IJ e 1 lIIa :
.. os d,m ,sont uel dimill el'el nnllcl,
(
l'IIHlrlJ eL cal'gatol'es di clÎ le ll ea nlul' in inl eo l'ulll
l'e~ lilu e re pel'egrini , ip sis lI el co muni M a~s ili e
llu ldquld habu erinl ab ipsis peregrini s di cli s lI ol
a domini s di cte naui s alll alij s occas ioll e loqll c rij
uel cood ucli lIel a li o q ll oc lllllqu e modo, El lantllll1dem Ilomine pe ne cO llluni Ma ss ili c el rec tor aul
consu les 'lui pro tem pore fu erinl leuea nlur eos
compellere ad hec oi si quanlum iu s ti ss imo imped imento l'eman erel qu od in eisuem sit ljllod impedlm e ntum sil in cog ni cione el arbilri o rec lori s el
cO l1 s ulum Massi lie . El consili ario l'um eo rulll uel
mai oris parlis eo rum et prelerea l'l'edi cta nalli s
lI ec domini eiu sdem naui s illi scili ce l qui in co ui agio in di cta naue non essenl uel 11 0 n irenL él ut
el'uoluel ibunl de pr emi ss is in hoc ca pilu lo conle ll I.is nllllalenu s teneaolur /li si dunlaxal in eo LJlIod
ipsi habuerunl de diclo lI alllo di cle nauis ll erUIl1 si
,dij c1 0mini qlli iuerunl in di clu naue el oaucherij et
marinarij illud quod habu erunl de di clo naulo di cli s peregriui s res litu e re non pot el'int in so lidllnl ct
dominus qui non iu eruot resar cire dampnum qu od
dlcll domiui qui non iu e runl iode s uslin ebu nlrecloI' uel cO Ds ules qui pro lempore (uerinl ten ea nllll'
ill os domiuos el marinari os el nau chcl'ios q"i in
di cta nau e ierinl ca pere el landiu in ca rce l'ioll s
co muni s Lenere clonec s upra di cli s peregl'ini s lI el
�,.rij3 eo rllill nOOlin e ct ,li etis domini s qui non iu eruut ill di cta " " UC ti c dall'lHl o predi cto in so lidum
CAPUT XXXI .
sa l is fa cc rclll.
CAPUT XXX.
Quod OIl1nia ligna que peregrinos pOI·tabunt in
singulis passagijs inspiciant-ur pel' curiam an
sint ydonea et opera simili/er que in eis fient (I l.
]Je iac lll 'III CI'Cltl,'IIl Ù! 1I!ari (I l.
~I
sup eru eni E' nt e aliqu o pc ri culo mari s uel
uelltoru", uel timore de cursa ri orum aul alij s iu sti s
modi s co ntio ge rel iac lu s me rciuin qui in naue uel
li gno aliqu o erunt misse fi eri . si iactus ill e comuni
co ncordia merca toru m Cactu s fn erit uel maioris uel
sanio ri s parti s eo rulll qui in ea naue uelligno tun e
essent sill e iu sto uell egit.imo modo causa iu sti perieul i immiu enti s euit,andi . E~ naui s illiu s lI el li goi
mercium que in ea hon era tarum seru amlar um uel
co nse ruandi tun e dampnum illiu s iaclu s e t peioracio mercium propter iact.um ilium fac t.a wper to·
tum auere qu od in nau e di cta !J el li gno tempore
iHius iactu s rem anse ritn a ue eciam nelli gno ila saluat.i, iLi co mputati s pel' so lidlllll e tlibrmn adequent,ur lI el co ntribu cio ind e fiat in qlla co ntribo cione auere Ji ctum quod iactatum es t e t Illerces ind e
peiorate computentur. Et sec undum qu o similit er
mer ces illis ualeb unt in illa te rra in qua na ui s di cta
uel illud li gnum eas res salua tas di scaricabit porLum faciend o.
~TATuurus quod omnes na ues et omnia lign a
portatura peregrinos aù pan es ultra marin as in
sin gulis pa ssagijs ins piciantur per probos uiros
a curi a Massilie des tinatos et opera que in els
fi ent an sint suffieieneia ad compl endum passagium ipsa nau es uel ligna et an opera sint talia
qu e eo nu eniant di ctis nauibu s siu e li gnis et ex
quo semel fu erint approbata ex tun e non li cea t
eisdem in spectoribu s uel alij s in eo quod cognouerint aliqnod immutare.
CAPUT XXXU .
De homagio non (aicendo
(2).
ŒONSTrTUIMUS dein eeps obseruaodum ne aliquis ciuis Mass ili e christiaou s uel Judeus oblige t se uel promittat pro fiùelitate uel homagio
(1) Qlle IOltS les no vÎre$ po r Iant d es I,èlerius :loi(m t inspectés lJO/lu CI/r ie , a(m de s(LvoÎr s'Us sun t y,p l es .
(1 ) D lljc l aes
1II a1'clta ndi$lJs UU ft S la IIIcr .
\2 ) D el'flO/nlllage /te deva lll ~t rd prdld.
�-
I ~fj -
laciclitlo a licui ciui ~Iassili e lllilili II cl alij de pl'CSlando seu dalldo ci a liquid pro ce os u se u ei a liquid pro ce nsu seu rccognicione homagij ad hoc
ul ab ipsis manu leuea nlur e l foueaotur. El si hu c
usque faclum es l uel a modo fi e rel ab aliqu o uel aliqui hus illu d l'essindatur el a bolealur . El d e ce le ro
nlillili s sil ual oris e l curi a l\'lassi li e non le neantur
inde redd e re iu s alicui cui talis ob li gacio uel promiss io facta fu e ril ab aliqu o uel aliqui b us et insupel' qlli cumqu e co ntl'a hec diclam promissiooem
. II ~ I fidelitalem feceril el qui talil e r ill am recepe rit
pUlliatur iode qu ilibel pro s io guli s uicibu s in X so l.
reg. coro n . qui illis delinqu e ntibu s lIuli atenus remittaol.ur et oullus tabelli o Massi li e d e hoc d ebeal
uel a usus siL facere aliqu od inslrumenlum.
EXI'L ICH LInER QUA IlTUS.
STATUTA MASSILIE.
�CHAPITRE 1°'.
Qlle tous les bois pleins d'eau soient ellle'vés d'tt l'ort (1).
CETTE mesure avait pour bul dl! rendre la navisaLion
uu
port li bre.
CHAPITRE II.
Des blll'qu'ious ( réservoirs ) devaut être lails au bas
des traye"ses aboutissant ait port (2).
IL était enjoint au recteur et au x consuls d 1établir , à
J'exll'émité ries ru es qui abouti ssa ient au port, un rése l'voir
( barq'uite ) au mo ye n duqu el les boues et les inllnondices
311'\cnées par les eaux pluviales ne pouvaient slécouler
dans le bassin Je l\Jal'seille. Après les pluies, cc réservoir
élailneUoyé. Nos pères croya ient qu'il était plus facile d'empècher les immondices de pénétrer dans le port , que de les
en extraire, quand elles y étaient ve rsées. Il était sévère··
U1eot défenùu de jeter dans le port les moindres débris, de la
terre, de la balayure (scobilla), du fumie r (fimlls ), des pierres ( lapides), de la cendre ( cwmda ) , toul ce qui enfin
pomait nuire au port ( nocere lJOrllli ).
..
;1) "o ~· . le to \ \o orig inalj). S!' .
':.! }
•
id ,
p . HO .
�-
IW -
CHAPITRE III.
De l'eau sale, de la fiente et du fumier IlC dewnt iJ17'c
jetés d,ms les rues de Mœrseill e (1 ).
CEU X qui contl'ove naienl il co réglemcnt élai ent condamnés
CHAPITRE VI.
à l'amende. Six. hommes probes (sex boni homincs ) et[l ienl
chargés Je 11inspec tion ùes l'ues} pour s'assurer si rien Jl l y
choquait la vu e ou 11odorat.
CHAPITRE IIII.
Iles navi-res
qUI
doivent la latte dans le pOl·t· de
i1fa1'Scilie (-1).
pl'opriétaires devaient jurer sur les é"angiles de
ne jeter Jans les eaux du bass in ni pierres ni immondices,
sous peine d'ulle il mende de cenL sous royaux. Les m:lllres
ca lrals de\'aienl c.iga lemenl jurer de ne rien faire qui pOL
IIl1ire h 10 propreté du port : de pOI'tu mltndo custodiendo.
LEU RS
Du {ulllier , Ott de la lerre, Ol! de la balayuTe ne dcvant
.uTejelésqu'en certaills lieux hors de le! ville (2).
CES lieux l où uu l dépot œimmondices 11 0 pouvait ètl'c
établi, s'étr nd aient depuis la porto Calla te (des Calades )
jusqu1à la colline; jls compl'enllicnl la va ll~c Fogaresse 1
depuis la porle du Lélurel jusqu 'aux nq ued ucs de la co ll ine
de SI.·Etie nn e (No tre- D.me du ~ l olIl ) ,jusqu 'à celle de St.Michel; de la porle de la Font"inejusqu'à la colline de Dura nd
le Sarrazin el jusq u'au vivier de Gi riluù Amicl ; depuis le
portail de S l. -~ I a rli n jusqn 'à ]a Font ain e couverte, el de la
Fon taine couverte jusqu'au jardin de Hu gues de Conchis, el
à la co ll ine de Siel'Ill tl l'in , t tc.
CHAPITRE VII.
Des na.-vil'es 10llés pOUl' le nolis
(2).
CF.I.UI qui louait un navire ne pouvait pas le conduire :lu Ire
part qll'i\ Pendroil oll il s'était engngé de le mener.
CHAPITRE V.
j)e l' enl.èvement , trois {ois par an, du {mnier (de la bo ue)
du port aillsi que des débris apportés par les bâl'imenls (31.
,
•
CHAPITRES
LE titre expliquesuffisallllllenL It' chapitre
ILS
vm. VIIII
olltlr"it " u mê me suje t (3).
(1) Voy. le tel le origi nal Il . 92.
(2)
13)
id.
id .
p . 93 .
Ct} VOl'. le telte ori gin al p . 95 .
p. Uli .
(2 )
id.
(:-I)
id .
p . fl7.
p. flS e! suh .
et X.
�.-
Ii ~
-
-
H3-
CHAPITRE XI.
CHAPITRE xml.
Des fI(IVÙ'eS qui ne deva-ient êtn' tenus dans le port de
Ralolmelle (Ratonn eau) hors des Lemps pl'esC1'i Ls (1 ),
De l'étendard avec la croix de Ma1'Scilie dev(tnt êtl'e
seul arboré pa?' les navi1'es l" l,
IL é tail inierdi l de mouill er il Rai ollnelle ( ile S l. -E tie nn e,
11 ce Ue époq ue) , depuis 1. fè te de Sl. - Michel jusqu es Il Pâque"
sous peine œ une amende d'une li \I re royale. Il paraît, d'aprè!'
ce chapi tre J qu'il y ava it à l'entrée du porI , là QI'I s'élèrent
les forts St.-J eao e l St.-Nico las, deux maisons dont Pune
nppar tenail 11 G, Cornalus et l'aulre 11 Bern ard Sainheri ,
LAcroi r. de nos armes devait occupar le haut du p<lViIlon.
CHAPITRE XII.
De Lous les navigants deMarseille;comment ils devaient
secomporler envers les lHarseillais l"l,
ILS étaien~ tenus à se proléger el à protéger les biens
et les vies des mar seillais el d 'obéir aux consuls de celle vill e,
CHAPITRE XV.
Des JJfa?'inien (2)
CR statu t orùounil it ;mx. marins de ne jnma is abandollner
le navire, d'accomplir le voyage pour lequol ils s'étaient
engagés et aux ca pit aines de ne pn blesser , muliler ou
excéder de trtlvailleurs mnlelots.
CHAPITRES XVI. XVII et xvm ,
C.s chapi tres trailent du même sujet (3),
CHAPITRE XIII .
Des génois qui ne pout'{/,ienl Œrrivel' dans le port de
MaI'seille a-insi que de voyager sur des bâtiments de
celte ville (3),
conserver 1 dit cc cbapitrc 1 la paix qui ex iste entre
Marseille et Gènes 1 el p,ll'Ce qu 'il est œun graml inlérèt
que cell e paix soil rermement mai ntenue , Oll a";li t décidé
de ne recevoi r aucun gé ll o i ~ ~\ 'hll'sc ill e.
P OU R
P ) Voy. Ic tC<tle origi nal p. 10 1.
(2)
id.
1). 10 1.
(3l
kl.
p. 102 .
CHAPITRE XVIIII ,
Des gam-izons (arm es ) pOl,tées dans les bâtimell ts (»,
LEscapila incs des mwires éta ient tenus de se pourvoir
d'une cuirasse, au moi ns, de plusieurs hauberts, d'un bouclier, d'un casque, de deux arbalètes en corn e, etc.
( 1) Voy . Ic Ic<tlc origi nal p. 103 .
(2)
(~)
id.
id ,
p, 10',
id .
p. 11 0.
p , 106 ,
�-
-
HI -
fi :; -
CHAPITRE XXIII.
CHAPITRE XX.
Des
HOIR S
ne devant éh'e portés
bâtiments ('1 ),
LES marchanùises légère,
SUl'
De la conservation de la co))serce (1).
le couvert des
CE chapitre ment.ionn e les peinc!' :ltlxq llellcs on s'exposait ,
Cluand on Il'obsel'\'nit. pas l'engagement cOll tracl6 sous Je 11 0 11 1
de conserve mari time.
(subtiles in C"1,ci(; ) pOllvaient
seul es ètre placées sur le pont.
CHAPITRE XXIIII.
CHAPITRE XXI.
De ceux qui perdent les
AVOIRS
des (ut/l'es (2).
CE chapitre détermin e la manière de restituer les mar -
chand ises perdues.
Comment les maîtres et les conducleurs lies navires
doivent se comporter enven les pèle),ù'1; (2) ,
h.s deva ientjurcr, sur les saillI s I~ "<l ngilcs, d'agir envers
les pèlerins arec bonne foi el tic "eill el' sur tCUI' sa nté; si un
pèlerin venait à décéder, ils uCf uil' IlL prcllt.!l'(': soill de., objets
qu 'il ava it laissés, el si celui-ci n'[I \'ait fait aucune disposition testamentaire, ces objets doraienl être déposés Jans une
maison religieuse . La nourri ture 31'[l IU;(0
11 0
pouvait, Sur un
lIavire, être accordée qu'à qUfl trc pè le ri ns.
CHAPITRE XXII.
Combien chaqu.e navire pOUl'ait pOl'tel' de jwls (3).
011 ne pouvait pas rt!cevoir plus de quatre ju irs il bord d'un
navire ; ceux-ci é taienlle nus de se munir d 'une cuirasse eL
ùe se priver de chail' pendant les jours d1abstineDce chez les
chré tiens. De plus. il é tait défenùu de les transporter à
Alexandrie .
(1 ) Yoy. le texle origin al, p . 111 .
(2)
id ,
p, lU ,
(3)
id .
p, 113 .
CHAPITRE XXV.
Des places l'éservées aux pèlerùls sur les navires (3).
CE chapitre étaùlit que pour l'honneur de Dieu et de 50 11
sépulcre, el pour le sa lut de Lous ceux qui l'ont visiter la
(1) Voy. le texlcori ginal , ain siq uc la nOler l'ela th'c, Il. 116 .
(2)
(3)
id .
;<1 .
TV.
id .
id .
118 .
123 .
JO
�-
146 -
TPIT{'-S:l Înl l?, \ln e pl:\cl3 ùe deux pi1hnrs soi t donn ée
-
4\7 -
à tont
pèlerin . Celle pl:lcc dm't\ÏL <H oir 13 HlOÎlié ll\I\)C cawlC
(canl1a) en largeut' c l se pt palmes en longueur; une placf'
de trois pfllnws éulil ;lfrecléc a u chc\':ll.
CHAPITRE XXVIII.
CHAPITRE XXVI.
Les écrivains ,des ' navires ne do'ive'1t. j,Ce
.
1
,t1 eanye,.
(es
pelenns pottdewrs ca?'tes (1).
Des écr'ivœi!1S des na,vires (1).
TOUT écrÎv nin de naviro 6lnil tenu , par un serment spéc ial ,
d'écri re toules les marchandises s ur son carlulairc, ainsi qlle
les Doms , surn olll:' el prénorns des marchll nds qui les avaient
fail c1uwge r sur le nav ire ; il devait reproduire S UI' son
carlu lai l'e la marq ue de crs marchands. Ces carlulail'es
ùevaie nt , à leur première ùemande, èlre communiqués
~HlX
marchands.
L'écriyain de l1<wil'o qui porlait des pèlerins était as lreint,
pal' 1111 sermen t spécial e l ~o u S peine d'une nmcnde d'un
sou J d'écrire S Ul' deux carLula irl'5 lous les noms des pèlerins,
sa ns abrévinlion, " ill5i que le II Ol nbre. de leurs chevaux. Chaqne pèlerin recc\'ail un morceau de parchemin sur lequel
ét"ielll mentionnés sa place dans I ~ na vire, son nom cL ses
TLS ne ùc\'aient le faire sous peine d'une amend e de cillf]
sous.
CHAPITRE XXV'IUI.
Des pèlm'ins qui devaient êt?'e portés au-delà des mers(2).
CE cha.pitre iuùique les pcines quj étaie nt portées contre
Ceux
... <l ....cnlcllls envers 1cs
, . qUI contrévcllaÎc nt il leurs CIJ .,'.,
pelerlDs.
CHAPITRE XXX.
prénoms.
Toul mftllre de n:w Îrc élniL tenu d'C1l\lnenCr m'cc lui un
Dujet des marchandises dans ta mer
(3) .
écri \'ain honnète cl (lpl c.
CHAPITRE XXVII.
Des ch(t1'ge urs de navires (2).
h s de\'aient jurer, sur les saints Évangiles , de se bicn
~compol'lcr envers les pèlerins, de rem plir- avec bonne roi
tous leurs engagements, de se munir de victuailles en quantité suffisante ct de bonne qualilé, etC.
SI par l'effet ô'un dange r qui survenait ou par le péril des
venL:s, o~ par les crainles des corsaires, ou par tout autrc
m OlJ~, le Jet des marchandises élait inév itable, ce jet derai t
~~ fa ire au gré des .marchands ou du plus gra nd nombre
eD~re eux, quand Ils se trouyaÎent embarqués; on réglait
ensUite ce dommage sur le reste des marchanùises SD uvées
au sous la line.
'
(1) Voy. le Ics.le origin a l p . 130 ,
(I ) Voy. le te~le origina l p.
1'21..
~J
~.
131.
(2)
128.
(3)
iJ .
134.
id.
�-
HS -
CHAPITRE XXXI,
Des Iw,vires qui devaient être inspectés pm' la cUI';e (-1).
ILS l'élnÎenl par des prud 1hommes à ce désignés
1
les-
f]lIels s'assuraient si les navi res é luÎcnl en bon étal c l fourni:, dc loul ce qui etait néccssl\Îl'C pour le voya ge .
CHAPITRE XXXII.
De l'hommage ne devant Iitl'e pl'Iité (':l i,
NUL citoyen marseillais, soil chrétien, soil juif, ne devait
pl'omeurc fidélité ou hommngc à tout nlÎlilaire 0\1 auLre;
s 'il le feso it , il était frappé d 'Ilne am ende de
SOIIS
l'Oyaux. Défl'nse était r<1ildj'DUX notaires de receyoir ùe pa-
cent
reilles ohliga l ions.
FIN
nu
LlrRE QUAT ltI~mL
(1) Voy. le lC't le orig innl, 1). 135,
(2)
id ,
1~ 5,
STATUT A MASSILIE,
�Incipit Liber Quintus ,
CAPUT 1.
De querimonijs iniul'iarll1n
(t l.
ut quoeiell s qui s pass us iniuriam
co nqu eretur curi e sei licet rec tori iu dici uel nol.ario curie Massilie de iniuri a si bi fa cta uel c1icta ue l
alij s personi s ex quarum pe l'so oa possit ioiuriarum
agere inquiranlur utrum ordi nario iure uelil agere
uel pel' offi eiulll ea inquiri postul et et pUlliri, Et
si c1ixe ri,. quod pel' ofUeium uult ioqu iri et ex tu De
si uelit agere orclinaric nullatenus a udiatlll' sed
cu ria pel' s uum offie ium illqu irat et pUlliat prout
uisum fuerit exped ire.
Si uero dixerit inqu isi t,us quod uult proseq ui
ordinarie tune seeundum ius e t stal.uta Massi lie
aud iatul' e t si pass us iniurianl uull am c1etu lerit
l'iiJECERNIMUS
(1) Des plain /es cies ';njures .
�-
I :j:! -
querilll oni aill nec ordi n" ri o iure nec pel' officium
proseqlli iu s s uum curau e rit ni chilominu s li ceat
curi e in fur li s grauibu s co nsi deralis circun stan cijs
perso nurum lemp orum ct loco rum id illquirere
per offi cium ne male fi ciu impunita remaneanl. et
II C poss in t qui es pop u larium e t ciui tati s tranqui litas
perturb a ri . Quocl autem di ximu s posse inquiri pel'
offi ciulll in cas ihu s supradi ctis sic res trin gimu s ni si
leui s sil. iniuri a in qu a parte" co mpo sll eri nt inl el'se
quo cas u non licea t curi e inquirere uel punire nisi
inler partes esse nt inilllicicie propter qu as ma gna
di sce ncio seu perturbacio uel scanda lum in ciuitale
possit oriri .
Quod autelll fuit olim slatutum pe l' ali os et
hui c slalulo s ubilln gilllu s lIiJ elice t quod recto r
uel consu les uel iud ex palacij uelui cariu s qui preest su per inquisi cionibll s acc usacio nibu s uel deollll ciacionibus malefi ciol'um se u inillriarum tenea ntur uoca re s uo offi cio qu emlibe t accusatum
de malefi cio ucl iniuria uel qllemlibet alium co ntra qu em erit inqui sicio ill curi a fa cie nd a e t ellm
ce l'lifi ca re sup er quo es t co nlra iliu m inqui sicio
faeienda req llira ntur que an uelit se defend ere super eo si se clefend ere nolu erit a udi alllr et hoc
fial ll ntequam ad co nd em pnacioll em pl'ocedalUl' et
si requisilus nOIl uli it uel non curat se defe ndere an le co ndempnarionem e t infra lerminllOl
uel lerm in os sibi dato pos t factum co nd empnacion em uol ens se defe nde re nullalenus a udiatur
nisi ante co nd elllpuacionem esse t iu s to impedi-
-
,103 -
lI1 enl o imp edi tu s. It a qu ocl pl'opler illud se defClldel'e non ual el'eL E,. prcdi ctu s process us pel'
notarium Massi li e sc rib alul'.
It em quod si aliquis cilli s lIili e inf,'ri ori s Ma ssili e es t uel erit de ce tero in cu ria Mass ili e de ali quo c rimine uel fa clo aliqu o acc ll sa lll s el ind e pel'
offi clum co nlra ilium accusa tulll s unt uel erunt
tes tes aliqui l'ece pti qu ocl ill e acc usa tu s po ss it
habere nomina ill orum tes tium 'lui proclu cti SUllt
uel erunt co ntra eum uel produ ce ulul' et co ntra
illos tes tes obij ce re in dicLis e t personis et si postea ill e accusa tu s accusacionem uel denuD cia cionem uel inqui sicioDem se u dictum accusantis uel
di ctull1 denUD ciatis et di cta tes lium co ntra se produ clorum habel'e uolu erit curia Mass ili e lenea tur
ea face re sibi cl ari ad expensas ipsiu s pe tenlis.
El pl'edi cla obse ru enlur si curia per se inquirat allt
alil er ael denun ciacionem alicuiu s perso ne,
CAPUT Il,
Ne alicuj liceat conqueri de Domino sua
uerberibus sibi ab eo illatis ( 1),
pl'O
capi tul o duximu s ordin andum quod
nemini pro mercede cum al iqu o lIel ad all eriu s exDRESENTI
(t) Sur la d éfeuse {a ile d e sc IJ{ai,ldre
(t" ltI ~
mai/rc qui a bailli SC3
serv iteurs cC SI/l' fa dur ée des sc n) iccs de ceux-c i ,
�-
154· -
pensas assidu e moranti lieea t a moù o pro uerb eribus uel ietibu s sibi illati R uel iuferenùi s ab eo
cum quo ut di ctnm es t moraretur uel Rtaret agere
inde co ntra ipsum per se uel pel' alium ni si for'le
ictu s uel uerbera data atrociora fu erint ut sunt
uuln era grauia et membrorurn absc icio aut elu scacio les ion e co rp ori s aut ablacio graui s et sirnilil er
quod pro hij s premiss is in quibll S qui s ho c statuto
excusabil.ur uel eO fUm occas ione a rec lore uel
co nsulibus curi e ue Mass ilie minim e pel' oflicium
puni atur,
1
"
Huie add imu s qu od si qua perso na de predi cti s
seruientibu s pro serui end o pres til erit iuratoriarn
caucionem et spreto iur~lD e nl o recesserit slagiam
deserend o uel seruire recusand o absque bona uoluntate illiu s cui seruire tenebitur ex conu encion e
tune perdat totam mercedem suam habitam et babend am et quidquid lu cri ind e habu erat graluilo
uel ex pa cto et perso na cui se rlliri debebat hac
quod ill e serui ens perdit habeat et ni chil ominu s
restituat ill e se rui ens totum dampnum qu od ob hac
sustin et illa perso na cui seruire tene!Jatur, Et bo c
sie uolu mus ni si forte ill am perso nam se ruientem
excusaret super hij s nimi a serui cia illiu s domini
uel domin e qui cui iurauerat se seruire,
-
'155-
CAPUT DI.
QualiteT quis punia tUT in causa iniul'iantr/l
(I l.
@tO NSTITUlM US ut si qua perso na in ca usa aliqu a
iniuriarum alieui lI el aliquibu s in eur'Îa Massi li e
co ndempn ata fu erit ad summ um aliqu am pecuoi e
pro inde dandarn si perso na ill a co nd ernpn ata ui ctori di cto uel eiu s heredibu s aul alij uel alij s pro eis
posllliantihlls so lu ere non polerit in opia uel alil er
tun e di cla euria pro sin guli s so l. quos dicta perso ua eo nd empn ata so lu ere non polerit predi elo
conqu erenti teneatur et deb eat predi ctarn personam co nd em pn atam a tercia usqu e ad uesperas
pereutere lIel uerberari fa cere nudi s ca rnibu s uno
ictu co rrigiarum eo lo co quo dixit uel fecit di cta
perso na condempnaLa iniuri as ob quas predi cla
co nd empnacio est lI el eriL sequta ni si ea facta uel
dicta fu erit in ecclesia uel infra rnuros Massilie tun e
ea predicLa uerberaeio fiaL ante curiam in uia
publi ca,
Dece rn entes simili 1er inuio labi li ter obseru aodum
ljuod si quis uel si qua qui pro mercede tamen curu
ali o s Let ad tempu s uel rn on ern cum ali o ut rnerccnuriu s ad expensas alLerius uel ulia qu e ni si per-
( 1) CumUle/! e 0 /1 doi/ /Urc
}lUIIi
dtlllS 10 cause des i lljurcs.
�-
156-
su na uilis appcllabit aliquam IlI alrclli r'"l1ilias sill e
co niu gatam ucl uidu am a ut ùomiccll ,lIn hon es l"",
et bon am merctricem e t proind e co nd empn ala fu crit offi cio rec tori s si ealll cond empna cionem dare
uel so lu ere non pol erit, simili mocl o uerb ereLur pro
inde ut superiu s de alio ut dictum es t prcdi ctam
co ndcmpnacion em non so lu ente ni cbilominu s prope di cti et alij sup eriu s nominati propt e r eges tatem
suam pecullialem penam elude re uol enles iuxla
arbitrium uel uolull1.al em recto ri s uel co nsulum
predicLorum corporali pena uel ulia ex traordinaria pnniantur. Que autem sup eriu s di cta sunt de
precl iclis uerb era ndi s occasione cond empnacioni s
predi cte facte ordinario iure in dicta curia t.aliter
locum habeant nisi forsa m illud rema nere t de uoluntate express a uel rem issione illiu s cui di cta
persona esset ut supra di ctum es t in di cta curia
co ndempnata aut heredum eiu sdem ui ctori s.
CAPUT 1111.
De pena iUonlm qui post sonum campane uadunt
sine Lumine (,1J.
'sTATULUUS hac presenti constitucio ne pe rpetu o
ohseruandum qu od uullus de cete ra uadat pe r ciuitatem Massilie uel sub urbi a ciuitatis co nti gua
( t ) D u châtiment de ceux qu i après le
lumière.
(l Qlt( SUIIS
SOIl
-
,157 -
de nocte ex quo ca mp ana '1u c c1i cilur sa lu a Ir rra
so nata fu eril sin e lu minc et hoc uolu mus id em in lèlli gi de familia rec tol'is uel co nsulum ni si forle
irent pro co muni 4u od si quis co nlra fecerit so luat pro ind e pro banno V so l. l'cg, coron. cl non
ultra nisi forsa n esse t ill e qui sic esset inu entu s
sin e lumin e homo uel mu li er male fame e t opinioni s qui simililer so lutis V ';0 1. punil'i po ss il arbill'io recto ri s Ma ss ili e uel con sulum .
Add en les simili tel' quod si aliquis de familia rectori s aut co nsulum al iqu orl deli clum uel iniuriarllm commiserit sua propri a auth oril ate reC tor uel
co nsul es dicli teneantur et debea"t ipsum punire
ut alios homin es Massili e nel extl'aneos.
Slat,uenles quod si fOl'l eco ntio ge re t quod al iquis
bone fame tam en ueni entes de aliqu o uiagio uel
itinere per mare uel pel' te l'l'am ueni endo ad hospi cium suum inuenti fuerinl sine lumin e non teneanlul' soluere penam V sol. Id em statuimus in
illis qui forte iu eri n Lpel' ci ui 1atem sin e lumine occasione in cendij extinguendi uel occasione subueni endi nallibus elli go is uel occasio ne armorum ho c
es t si ciuitas aù arma surrexe l'it. Idem statuimu s ut
nnllus bone fame e t opinionis tem pore uindemiarum nequ e in ui gili a natalis Domini di ctam penam
V, sol. solu ere tenea tur .
de la cloche (co u n e- feu)
StatuenLes simililer ut homin es bone fam e eL
�-
,158 -
-
'159 --
opinio nis pos3 in t csse in s uis pl alcis c t cmTerij s CI
ibi morari sin e lum ine de noctc . Excepi.i s la me n
de hijs o mnes ho min es euntes pro co muoi uel ma ndatn co munis.
CAPUT VI.
De coniuracionibus et rassis non faciendis
CAPUT V.
De pelta illon lln qui non p ermittunt se pignorari ab officialibus (I l.
@!j'RDI NAMUS presenti capitulo quo d S I quis uel
si qu a superbi a uel teme rit a te du c tu s non pe rmiserit se pi gno rari pel' c urso re m co muni s Mass ili e
uel possess ionem :llIferri se u da ri uel possessionem d a tam a curia rupe rit uel ui ola ue rit solu a t
pro b a nn o comuni Mass ili e ri e qu alib e t libra unde
data uel dand a e rit te nu ta seu possess io Ires sol.
El il1s upe r ex officio rectori s pro inde mulcle tur
a rbitri o rectori s uel co nsulum si essent in specta
qu alitate pers one c t debi ti qu a ntit a te nec non
eciam e t co n tuma cia res is te nti s.
Hec omn ia presenLi s ta tuto co nte n ta in lelligi
uolu mus ni si illa pe rso na qu e resis te re lll ei super
pi gno re uel super possessio nc ius ta m bab e re t callsam co n trad icendi se l! resis tendi.
(1) De la peine encourue par ceux qlt1' .te permettent de se rétlolter
contre les offi ciers de ju sti ce.
(j J.
~ONSTITU IMUS
ut rec lor uel con s ules Mass ili e
qui pro le mpore e runt omu es te neautur dili genter
inquirere coniuracion es e t rassas se u sacra me nta
rac ta sup er pacli onibu s uel s talutis improbandi s
qualite rcumqu e facLis int el· ho min es ciuita lis Massili e mini s traies se u offi ciales ali cuiu s mini slerij
seu aliqu os ali os e t ill a inu e nl a qu am citius disso lua nt siu e di sso lui facia nt si fece ri nt seu facere
in cepe rint qui si adm oni cione m et ma nd amentum
rec to ris aut con sulum Massili e desis le re ind e uolenl rec tor se u co nsllles supradi cLi le neantur capit a seu mai o res illiu s co niuracioni s pel' quinqu e nnium fores ta re a Massilia e t sin gul os de ill a
co niuracione pel' du os a nn os ipsos qu e habere e t
te ne re pc r dic tum te mpu s fores ta tos ni si pos tea
inde ad mand ame ntum e t uolunla tem rectoris e l
co nsulum . E t omnium consil iariorum Massilie
a ut maio ris pa rtis ill orum s ta re nt in q uo cas u essel in a r bilri o recloris a u t con sulum predi cto rum .
El co ns ili a ri o ru m omuiuIll a ut maio ri s parti s eorU Ill-
(1) J) es co t1i llrat ioll s ( cons pirati ons , fl sscrn blées illicites ) ne de-
valle A(I'c (aites .
�-
~
l '
"
160-
dem quam penam ucll enl cos inù e pOI'IUI'C . El hce
illi elli gimus de illi s sacl'arnenlis que sin e uolunlal e
et pe,'mi ss ion e reclol'is au l co nsulum Ma ss ili e cum
eousi li o et uolunlal e omnium co nsilial'iorum Ma ssi li e uel maioris partis eOl'u md em publi ee elec to rum fierent. Que autem dicta sunl de predictis in
quinquennium fores t.ali s taliter lo cum habeanl
quod illi ni chil om inu s ultra eas penas sint ad uoluulatem rectoris uel cous ulum Mass ili e puniendi
pro ind e ab eis uelud seduc tores et peruerso l'es
pat.rie, Et si forte quis lunc dicerel el assererel se
ea predi cla fecisse non ad les ion em uel dampnum
comunis ciuila tis Massilie sed po ciu s pro com uni se
ea fe cisse uel fa cere lun c ill a conlradi ctio uel queslio si l et deb eal esse in cogni cion e summari a rectoris aul illorum qui preesse nl lun e regimini comunis uel ciuilatis Mass ili e si id quod fieret uel
faclum essel con Ira comune nec ne simili modo
staluimus inuiolabi liler ob sel'uandum a reclore se u
co nsulibu s Mass ili e omnibus el sin guli s ne faciulll
aliqu as paclion es aul qua sc umqu e inh eant coniuracion es fieri ue fa cianl aul con cedanl cum aliquibus ciuibu s Ma ssili e aul ab eis oisi ea fa ce renl de
eom uni consensu el uoluolat e exp l'essa omn ium
consiliariorum prediCle ciuitalis Mass ili e publi ee
eleclol'um uel maiori s parlis eo rumd cm .
-
16 1 _
CAPUT VII.
De coniuraciollibus iUicitis in(rillgelldis (-1 J.
,
~I qni eo ninl'a cion em il licit am uel pl'omis-
s,on em 101er sc fa ce renl cum snC"3menio ci e cmcndo uel uende ndo rem aliquam uel ùe ope"and o uel
non operando el hec fa cian lsiII C uolu n latc cx pl'essa
l'eclons uel con sulum Ma ss ili e om nium ucl maiOl'i s
panis eOl'um qui pro lem pore fu criul el eo rum t'O nsilial'iorum singuli in XX so l. l'ega l. puniantul'. El si
fa clam illam co nu e ncio nem ucl promiss ioncm non
f,'an gel'enl in co nlin e nti ad iu ss ulll reclo ri s ciuil ati s
stalu imu s III l'ector Ma ss ili c qui pro tempore cril
allfel'at sin guli s qui co ntradixcrintee lltum ~o l. reg.
co ron. el ni chilolllinll S ea m rli sso ill ere lll oJi s Omnibu s compellantul',
CAPUT VIII,
Ne Judei operenlllT diebllS prohibilis (2).
ul euria leneat llr prohibcrc Jud eis
ne Ope l'enlul' aliquid lI el in apel'to diebu s dominicis lI el alijs fe sli s so lempnibus qu c a Chl'istia nis
ohsel'uantur uel co lllnlllr . El si co ntl'H fe ce l'inl
punian t uri nd e arbi lri o curi e,
.$iTATUIMUS
( 1) Des conjuratio ns micites devanl lJlrc d issol/ll'S.
(2) Des iui(s opéran t (es j ou I"s prohibés.
I V,
1/
�-
I G2 -
-
CAP UT X.
CAPUT VIIII,
De tric/taria in jJfassilia
De trichatoribus (1),
)i;I qui s aleatorum aut alius qui cumque mutuauit seu mulu abit ad ludum uel in ludo quaudocumqu e alicui uel aliquibu s ciuibu s Massilie datis sibi pi gnoribu s nel non dalis minime qui taliter accepit uel eiu s successo res di cto mutuandi
uel eius successoribu s pro ind e tenea ntur et ea
pigno ra qn e data fu erint dictu s mutu ans di clo
accipienti uel cius success oribus libere res titu ere
compell alur , Et simililer id em sit et cenceat"r
si quis ex cau~ a uel occasion e Illdi se daturum
uel sollllurum eo nu enerit uel promi se l'it qui equam
lamen Massilien sis ali eui IU 50 l'i eum eo prohibentes similitel' ne qui s mutuet uel tradat in
ludo uel ad ludum ali eui predi ctorum , Et si quis
contra faceret puni atur siu e a rec lore uel a curia
l\l assili e ex offi cio in tanta qu anlitale qu anla muluabit euilib et predietorllm co ntra prohibi cionem
prediclam ausu lemerario uenielld o qu e pen a a
reclore lI el co muni Mass ili e predicto delinqu enl i
quoeieseumque contra hec fi et Jl1utu ando ab aliqu o
aufel'utul' ,
I G:) _
nO'11
lell enda
ORDINHI US pl'esenti capil ul o ( u
1 od Il emo deinceps in Massilia poss it 1
,
"
ue aud ea t ICI
1
Ifl chal'l e ln qu a puhl' c 1
lere (o mum
,
I e uso l'es alca l'um
d
clorum seu taxil/
, ol'um s"lU e Il'Ichalol'es 1'"se u. 1 arentuI' ad ludenùum c o '
a IJ lOuiflenu eOl 3nt hoc ex ce t
,,
qUlhbe t poss it ubique " 1dcre a d scaco ' P 10 qu od
las et ad regin etam et '
se, a( labu,
'
qlIl cuOlqu e co nt' l'
fIl, punialur ind e arb 'l '
I a 10C fece,
1 1'1 0 l'cc lol'is uel
Uass ilie qui pro leml) ,
co nsulum
ciuilalis,
ole pl'cel'unl l'cgimini huius
CAPUT XI.
De penit illoru1Il qui ,illranl ad hululII
(2),
~TATUIM US hoc presenli C'l il 1
perso na ad ludum l '
. P U 0 qu od si aliqll a
a em um ue l dec'
1 d '
Iorum uel seaCorum
ue a alwm qu emrb l
'
qu od amittat pro (lU ' rb
, 1 et ,udum luraueri t
.11 etul ce qu a lUrabil XIl den.
f~) ~e$ be~lans 'interdits ci Marseille.
(1) Des berlo ll dier.f,
( 1),
)
cs
PC ltlfS
encourues'
pal ceux qU I..
} uraieru t .n jOll"'l t.
�-
-
16 ~-
de quiuu s haueat medi e talem co muni s Massili e el
alia meùi elas sit eiu s qui hoc man lfeslablL cune.Et
si ill os Xli den . da re eL so lu ere non polerit acabu sse Lur penilu s indulus cum lI es libu s quas lun e
cletulerit in porl,u Massili e uel in uallato qu od es t
a portali co ll ale usqu e ad portal e sancti Martini
toL ui cillu s qll ocl iurabil.
CAPUT XII ,
De meretl'Îcibl/S (l ),
slatut o orclin am uS uL nulla merctrix
publi ca aucl eaL uel l' oss it port are ues tes ahqu as
de Nrana uel pell es uari as se u grI sas slu e heJ'll1lnas " nee manLellum aliquem ni si ci e pann o uirga to sin e stachis de alio panna non Lam e~, de grana
capam Iran suCl'sariam porle t si uolct. Et SI alJqua
merelricum lemerario au su co nlra hoc quo cumque
modo uene ri presumpserit tenea lul' ei au ferre LUlle
curi a LX sol. reg, cor. pro omni ui ce qua contra
ueui el, Qllod si hoc ipsa pres tare non polerit, pel' eiuitaLem Mass ili e pu bli ce fu sli ge tur f"mosa s enim ct
ann otatas mulieres a pudicis secero enùas cli gnum
fore exislimamus publica an tcm meretrix inlellicri IUT qu e publiee in lup anari se u merelricali domo
~el que se palam questum fac icndo sUPl'onit uel ad
l$RE SEN Tl
(1) Des
COW" fi sa/lItC'.
t6:) -
ci us ma nsionem duo pluresuc de di e uc\ de noc lc
uelut ad publi ca m mu li erem co nnu erinl publi ce
an imo sin e ca usa uel gra cia libidinis se u lu xurie
cum ca faciend e.
Statuenles similit er quod nlll\ e meretrices auùeaDL uel debeant a modo resid enciam uel slagiam facere ecia", modi cam alicubi prope mon asterium san cU Salu atoris Massilie Il oc es Lsicul uia
mooete ueteri s Lransi t usque ad carreriam Bernardi
de Bell o Loco eL transit uel protendilur usque ad
fUl'num Gui llelmi Hu go ni s nec circa ecclesiam
Bea te Mari e de accuis a co ll ibll s molendin orum et
macell o de turribus sicut proteod ilur per loqueriam USl(U e ad domum Bernardi Bonafossi eL per 10tam illam in sulam carbon elli bascllii el per totam
in sulam Duranti de Vi ll a-noua e t per in sul am D .
Guirandi deSyrooia elRaymbaud i can delerij el infra unum mensem po st reci tacionem hlliu s capit.uli
om oes dicte mereLri ces a dicLi s locis penitll s remoueanLlIJ' el expell anLur arbitri o lIi cioorum probOruOl hominum quibu s sit standu m an dicte mulieres qn e de hoc accusa te fu el'int sinL mcretriccs
uel ec iam ex pell end e.
Item s t.atuimll s quod cu ri a ~J assi li e tCll ea tur expell ere om nes merctri ces qu c morantllr intrr prohos uiros et hones Los Mass ili c ad reqlli sicionem
illor uJl1 pl'ob orum uiror llm qui ind e ex tit eriJlt qllcrelosi.
�-
166-
h em di cimu s quod pl'ope a li us cccles ias null a
mel'elrix a ud ea t mOl'31'i e t s i quis eas mere lrices
coutra huiu s modi prohibi cio ne m ibi loca nd o eis
domum ue l d omos ue! a lite r reci pi e t uel toll e rabit s ta!(ia m fa cie ntes puniatur inù e in la ntumquan_
tum e rit logll e l'ium illiu s d om us a nnu a tim in qu a
r ecipie ntllr di cte me rctri ces ue l a liqua earurn qu e
pella to cie ns rec ipi e nti cas inni ga tur quo cie ll s fiet
contra hlliu smoùi prohibi c ion e m .
-
167
nec me re lri ces di cte ullo teme\'Ul'io a us u inll'e nt
s luphas seu baln ea nisi in di ebu s s upra concess is. Et quic urnqu e ex e is co ntra fecerit puniatur ind e arbilrio rec tc l'is uel co ns lllulll .
CAPUT XlIII.
De signo quod debent portare Judei
CAPUT XIII.
De prohibi.cione {acta Judeis et lI!el'etricibus ut
sint in stuphis proltibitis (I l.
inui olabi lite r obseruandum ne a li quis a mod o lenen s stuphas ue l balnea recipi â t in
dicli s stup bi s uel balnei s ad b a lnea ndllm uel stuphaudum Judeum u e l Jud ea m nis i lanlllln una di e
singuli s septimani s scili ce t die ue neris nec s imili ter
r ecipial merelricem pub li cam se u ma ncipam nisi
duntaxat una die uid e lice t in s io gulis septimani s
die lun e e t s i qui s co ntra hoc fecerit det pro
banno comuni LX so l. e t plu s arbi l.l'io rec lori s .
ŒONSTITUUIUS
Slalue ul es simili 1e r n e predi cli Jud e i nec Judee
(1) De la défense (aile aux Juifs et (lUX co w ' tiSU/lCS de se n: lldrc
a ux éluvcs 0" baillI ImbUes les jours proliibés .
(1l.
~TAT U IMU S quod omnes J ude i a septem a nuis
s upra portent in pectore un a m rota m lutam e t
mag nam ad modum palme homini s . Ila quod eam
nullate nus coope l'iant e t s imililer omnes Judee
maritate undecumqu e sint portent orales et si quis
co ntra fecerit soluat proind e quulib et ui ce pro
pena V so l. u el plu s ad libitum rec tori s.
CAPUT XV.
De leprosis nisi in certis temporibus ·in illassilia
non tolemndis (~).
~I\E SEN TI co ns l.ilu cione firmamu s d einceps ob-
seruandum quod nulli le prosi se u mezelli diuil.es
(1) DI' sign t qu.e doivent porler les Juifs.
(2) Des lépreux fl an. tolérés d Mars eille, si. ce n'ost à certaines
époques.
�-
168-
ue l pa up ol'es possinL uel delJ ea nL sLa l'e in fra Massi_
Ji aill nec co nu el'sa l'i deinccps ni si La nlu m per XV
dies a nl e Pascha cL pc r oc lo di es a nte Na tale DolIIini cum eOl' lI m co nn el'sacio ce le ris siL inclece ns
e Lda mpnosa e t CU I'UIll co nlagillm poss it de faeili
sa nis hOlllinibu s indll co l'c CO l"l'upteJalll qu od si quis
co ntra fecel'it el inu e nl o in fra Mass ili am maluffi
aliqu od se u da mpnulll pl'O iud e ill alum uel il'rogatum fu el'it illud malull1 illlpuniLUm l'emaoea t el
ni chilominu s ill e qui di ctos Icpro.os infra murQS
eiuita li s i\Iassili e l'ccepel'iL uol tc nu el'it puui atu r
in de a rhilrio l'ccloris uel co nsulum Mass ili e predicloru m,
CAPUT XVI.
De banno cuniculorum
(1),
@RDI NAlII us IIOCprese n Li ea pi lul o u Lban Il u Ul cun;cul orum se u sy rogl'illorum Ic neaLur et cus l.odi alur
in Mass ili a e L in e;us lerri torio el l'oc lol' se u co ns uies diclum bannllm leneri fucianl sin guli s anui s,
li a uidelicet ut nullu s sil J USIIS ueoari sou cassa ri
cuoicul os se u sy rogrill os ni si per XV di es anl e fesIUIl! nalali s Do mini proxime co ntinu os e t (un c scil i(1) De l'interdiction de la chasse aux 101,,'115.
-
I G9 _
CO t in rra dic lum s pacium mc nsis lieea t cui lib el uenari se u cassa l'e in suc si ue gas li s Lanlum el non in
a li ono oisi h o~ feeerit de uolun tale ill ius cuius
esse t locus ill c e L si q uis co ntra hoc feee ri t ex
anim o tamen et uolun Late uenandi sc u cassa ll di
puni alur sin gulis ui cibu s si ind e hoc feco riL ui ginti
50 1. l'cg. CO l'. si autem de nocLe in LX so l. reg,
cuiu s banni uel quorum ba nll orum sil med ieLas
acc usa nLis el ali a medi e tas siL eom uni s Mass il ie, Et
in sup er syl'ogl'illos res tiLu aL domin o uel ex ti lllacio nem eo rumdem eo addi to qu od si infl'a di ctum
tem pu s uenandi aliqui cuni eul i ue! sj' rogri lli in alij s
locis se recoll egerin t uel aliq ui cas us in ipsa uenacione accid erinL qll od tun c debea L obse ru ari ('t
teneri id qu od usilaLum eS Lse u co nsue tum in terra
is ta.
Addentes hlli c capi Lul o qu od nullu s poss it uel
aud ea t emere ballll ari am su u bann a ciuiLati s Massili e UBI aliler sibi acquirol'e.
CAPUT XVII.
De soq!lis llineanl11! non a/ferandanl1lt (1J.
~ONSTIT U l lllUS
firm ilel' obse ru and um (Ju od null us
operal'iu s uin ea rum uciligaLl'i ces ui ci um lI i" aru m
- Cwlicularia) vivorum cuniculoriutn, yaUis. Inl)În ière, garenne.
(Glussaire de D llco /lge ).
( 1) Des souches des vignes
lte
devallt dire cmportées.
�-- n o in 'llliblls operab llntllr ue! aliund e a modo possint uel audeaol alferrc uel alferri faeere uel al' por iare seu apportari faee re de uineis in qui bus
operab llntllr uel alijs ue! operari fuerint soceas
uel slip iles seu uites uin earum siccas uel uirid es
Disi de sui s uin eig et non de ali eni s et si quis
co ntra hoc fece rit so lu at ind ~ pro bann o comuoi
Massi lie omn i lIi ce qu a co ntra hoc fecerit du os
soL reg. el io sup er am itLat ip sas soceas et uites .
Addentes eciam quod quicumque hoc man ifestabit curi e habea t inde medi etatem et alia medietas
sit comunis Massi lie.
-
17 1 -
CAPUT xvml.
De banno
(1).
Œu" sit ualde necessariurn et euid ens utililas
om nibu s et sin guli s in ciuitale Mass ilie uel eiu s leI'ritori o habilanl.ibu s bannum statui et ipsum deb ere
se ruari iu hac ciuitate id eo sup er ipso banno obseruando prese nlem facimus eo nstilu cion em in
modum infra scriptum .
ln primi s dece rnimu s llu od qui curnq uc equilall s
ca usa uenandi uel al io rn odo transibit se u ibi t pel'
CAPUT XVIII .
De soccis a/'borum ueZ nemorum non
extirpandis (1).
(1) DII bail.
On donnait cc nom à la pein e qu'enco ura it cclui qui contrevenail
am: rég lements de police cL aUlres , conce rn ant les propriétés ruraIe s .
ho c prese nti capitulo ne aliqu a
perso na ca ucinarius uel aliu s quilib et aud ea t de
celero extirp are uel resecare soccas ali cuius arb oris
fru ctifere uel eciam nemo,'is ni si fu erit sue Disi tanlum soceas de cade et soeeas daual s et si quis
con Ira fecerit rectori s arhitri o puni atur.
@;ONSTITUHlU S
Et hoc capitulu m preeo ni zetur pel' eiuitatem sub
eerta pena 'lu a III reClor c1 uxerit imp one nd am.
A l'épollu c où le droit de ban fu t étab li , il n'ex istait point ou fort
peu de m aisons dan s la banli eue. Sa suppress ion date du milieu
du. 17 e siècle, époflu e à laq uelle le nombre do m aison s de campa gne~ dlfiécs rend it Înutile la nomination des b(Jlllliers par 10 communauté
chaque propriétaire pouvan t ga rder ou fo ire satder sa terre .
1
Les dispositio ns du l)rés enl statu l fu rent réform ées pa r la commun au té en 14 39, ensuite d'ilne ord on nance du roi Renl\ datée du
1iS j uill et de la même ann ée .
t e rég lement de 1439 fu t Ju i- mèmc modifié en 158G i un arrêt de'
la COur du parlement de Prorcnce con lirma ces modi ficat ions Cil
16 12.
- te ban se P3 )'8 it s ur le sermcnt du banuier ou du maître du
cham ll. ( SlaivlS ct CQvstvmes du l/Q ys de Pro ve nce, par Morgues,
(1) Des souches des arbres
n6
devant étre eXlir pées.
- Aix. HHi8, -
in- 4o ).
�-
172-
alienam uel alienas uineas ah inl,roitu mensis
marcij usque ad festum sancli Mi chaeli s so lu at et
so lu ere cogatur no mine pe ne banni pro qualibet
ui ce X so l. reg, Et à resta sa neti Miehaelis usque
ad introilum mensi s marcij V so l. Et si pel' cam pos
uel feragines semin alas uel hOl'los laboratos siu e
cuitas transibit eq uitand o ut rli ctum est a festo
Paschali s usqu e ad fes tum bea ti Jo anni s Baptiste
so luat nom in e pene banni quinqu e so l. Et pro
transilu alleriu s tempo ri s pel' loca sem inala III so l.
It em quicnmque non equ itando sed pedester cum
balista uel eu m barbos uel aliler uenando uel non
uenando transib it uel ibit pel' ali enam uin eam seu
uineas nel pel' terram se u terras "Iienas laboratas
si ue cuit as et sem in atas so lu at nomi ne pene banni
Ires sol. hoc salu o quod quisque prob us hom o equilaudo uel non equitando sin e ca nibu s, Et sine anibu s de cassaI' uolens honores si ue possess ion es
suas et operario s du ce re aut ui sil,are possil transuersare et tl'ansire pel' alienos honores seu alienas possess iones dum lamen non det ibi aut faciat
aliqu od dampn um ,
It em qui cumque de nocle uel de di e ueuab ilu r
iu alieno honore seu alieuas possess iones cy ,'oarillos nomine pene banni tantum quantum s~per
hoc taxalum es t sub illo statuto quod loquitur
de banna cuniculorum que pena es t de die XX sul.
ct de oocle LX so l,
-
0:3-
Hem quiCllmque ùe nocte furabitlll' racelUos in
ali ena seu alienis uin eis so lu at pro quolibet racemo Domin e pene banni VI den, et si de die furabitur soluat pro qu olib et ,'"cemo !II den, et
simili moù o so lu at de alij s fru ctibu s pro qu olib et
fm ctu ho c es t de Docte VI den, et de die [[[ den,
E t si ho c ballllum solu ere non poterit fu sti getur
pel' ciuitatem uel pOll atur en 10 cos tell ,
Item quicumqu e herb eiara in ali ena seu ali enis
lIin eis uel ali eno deuen so uel alieno pralo uel
deueududa de die so luat pro banno XlJ den, et de
noc le V so l.
Item pro asin o et pro qu alibet bes tia grossa qu e
intrabit in alieuo cleuenso so luat banni VI den,
Item pro balli a ouium uel moutonorum ca prarUIll et bouum cie quindecill1 bes tij s et ultra nomin e pene banni de di e dentur X so\. et de
ll octe XX so l. et de XV bes tij s il1ferius pro qualibet bestia Il den. de di e et de nocte IIII den ,
Item quicumqu e furabitur uites de nocte uel de
die ùe aliena uel alienis uin eis solu at pro banno
pro qualib et trossa X sol. et p"o qu olib et faxio V
so l. et pro qu olib et ga uell o VI deu, et si non polerit solu ere baonum pred ictu 01 fu sli ge lur pel'
ciuil.al em uel ponalu!' en 10 cos lell nomine pene
banni .
�-
n 4· -
Hem qui cumqu e mo uebit I~pid em seu lapid es de
alie no pariete so luat nomin e pe ne banni V so l.
pro quolib et la pid e si non es t de ang ul o pari etis lI el
de ianua . Et si es t de an gul o pari eti s uel de ianu 3
solu a t nomin e pe ne bauni X so l. Et si predi clum
la pidem seu lapides ind e pOI·ta uerit so luat nomine
pen e b ~ nni duplum prop edi cla rull1 quanlitaLum .
It em qui cumqu e co llige t maiollo s in ali ena uin ea
se u uin eis sin e uoluota te domini cuiu s e rit illa uin ea
solu at uomin e pene banni pm qu o lib e t maiollo 1 d .
Item quicumqu e furabilur se u arrancabit aliquam
arb orem in aliqll o ho nore ali euo de di e so lu a t pro
pena banni pro qu alib et arb ore XXX so l. e t de
noc te LX so l.
Item qui cumqu e capi e t de ali e no honore fab as
cycera uellent es siu e lentill as uel ali a leg umina uel
bladum so lu at nomin e b au ni pro qu ai ib e t mana!a
de di e VId e n, Etpro faxio X sol. etde nocte duplum
dictarum pe narum .
lI em qui c umqu e furabitur ca ul es porros uel aliam
ortolaillam in ali e no hono re so lual nomine b anui
de die pro quolibe t ca ule e t po rro V den , e t de
Docte pro qu alib et pl anta duplum dicte pene.
-
175 -
/Lem quicumque foroill eriu s uel alius a bes ti a c1 erocara 0 deffara ali enam cla usuram solu at nomin e
pene X sol. et si am fa ix derocara 0 deffara autrui
clausuram solua t X II den. nomine pe ne b anni.
Item quicumqu e fornillal' a 0 leignerera 0 soccas
e es tepas arracara dels term es e dels dependens
assi gnaLz e de las collas ad ensa solu aLpro qualibet
uice [Iomine banni X so l. et si pro fumo cau se nc
calci s coqu e nde a qui lemairara soluat nomin e pene
banni pro qualib et uice C sol.
•
Item quicumque de ali eno hono re se u possessione capie t amarin as uel ca nn as so lu at pro qualib et amarin a Il de n . et pro qGalib e l cann a VI den.
Item quicumque arrab ara 0 trencara illicite
alienam arborem fru chi er so luat. nomin e pene
banni pro qualib et arbore LX sol. et pro qualib et
bran ca V sol.
Item qui cumqu e furabitur bru scum siu e bru scos
apium uel a pes de brusc solu at nomin e pene b anlll
fra cti de di e LX sol. e t de nocte C sol.
!Lem quicumqu e furabitur ali enllm fimum de
nocle solu at nomin e pene b anni X sol. et de die
V sol. pro qualibe t saum ala .
lI em qui cumque ta labit alienum honoreru sin e
talam facie t in a li e no honore de no cte uel de di e
arbitri o rectori s Massilic puni atllr,
Item si qua aui s alicuiu s uena lori s se u uenant.i s
�-
-
176 -
equilGllli s Il'a nsll olabit ct Ironsll olanù o in uineol11
Il el c1 eue nsum aut deuemlud am intrabit li cea t illi
uenalori uel eiu s sC lllifero uel alij qu em secum
haberel ill e uenaLor inlrare sin e eCJ uo eLequilatllr3
tamen in ili um honore m ubi esse Lill a a ui s causa
ca piendi eL l'ecup el'ancli di cla m a uem e t hoc sin e
pena b anni .
Item qui cllmqu e ùirl'u e t 0 c1 es tl'Ula cl apum
alienum de die so lu aLpl'O pena ba nni X so l. ct ùe
noc le XX so l.
It em si bann erius uel h ann erij uel uxo l'es aut familia uel aliqui s de fami lia eo rum frangent bannum
seu incid enL in bannum puni an\.lIl' illi fr ange nl es in
omnibu s eL sin guli s cas ibu s supl'a di cti s nom in e
banni in dup plum pec uui e penarum supl'aùi clarum
et si illud dupplum nomin e banni ipsi uel alij pro ei s
non solu erent fu sLi genlur per hanc ciuilatem fran -o'entes illud b annum e t hec omui a et sin gula supra"di cta de peni s iu telli gimu s qualiter qu od eciam illi s
pe ni s so luti s predi cLe perso ue bannum fr angentes
seu in bauuum incid entes ni chil ominu s teneantllr
ullra dictas penas emend are seu l'es lil uere in inl egr llm sin e mo ra arbilri o ill orum probol'um hominum qui sup er offi cio se u cuslodi a ba nni pel' tCIll pora erunt a curia co nstituli tola m ex Lim acionelll
dampni e t intel'esse illi el illis perso ni s qu e illud
dampnum pa lere ntul' se u passe esse nt el lJu arum
inleress ct fa clum non esse.
H 7--
Penas aul em sup,'a ùi r las p ecuni~l' i as Il omino
banni so lu end as pel' hoc slnlulum diuidimu s in tl'es
pal'les qU~l'um un am habea nl ba nn erij qui lamen
illu d bannum li on fl'egcrunt . El ali am lerciam officiales banoi a euri a co nsliluli seu constituendi
alia tercia curie appli ce lur .
Hoc eciam inlell ecto quocl pos lqllam dicLe pene
solo le fu erinL a fr angente banllum ni chil de predi cli s pe ni s diuiù atur inler di cla s Ires parles priu squam preùiclum dampnum ùampnir, cati s person is
fu erit res lilutum e l sup el' illi s peni s nomin e ba nni
predi cle person e dampnin ca le pro ex tim acion em
prediclorum dampo orum habea nL suum regress nffi
don ec de dampni s supradi cli s eis fu el'iL salisfa clum .
Porro li cet hui c retro fu erinL aliqu e conlenciones inter comuu e Mass ili e uel ali qu os suos o rfi ci~
les el aliquo s milites et ali os prob os uiros huin s cinitalis supel' iuri sdi clione eLcohercione di cti banni el s up er bann erij s co nstitu endi s per hoc slatutum talem fin em hij s ponim us qu od in omnibu s eL
per omoi a ad curi am etd omin ac ioll em curi e comu ni s Mass ilie tantum et li on ad ali os pertin ea t sup er
banno offi ciales eLbann eri os co nsliLu ere el iurisc1icti onem et cohercionem super predi cli s Iw nllis
exerce re.
IV.
J ~
�-
17H -
CAPUT XX.
-
179 -
Il isi illam perso nam hannum frange nl cm manifes la.
rel ille baRDeriu s ill ius lribus prob is J.ominibu s uel
nlicui eo rum qui sunlll ei crunt pel' lem po"a co nstiluli ad recipi endum bannum pro comuD iM ass ilie.
De banno (racto et dalllpllO dato emendalldis (1).
~TATU IM US
quod quando in lerrilorio Massi lie
ballllUm fraclum fucril pel' quam cumque pel'sooam
curia banoum inde rccipial elnichi lom iou s persoDam qu e bannum dederil ad res l.Îlucionem dampni
dali clarupnulll passo co mpellal per officium ipso
dampno pel' personas ydon eas missas a curia exlimando .
Quod aulem huic retro per alios slatulum inuenimus el hui cs lalulo acl icimu s uideli ce l quod si aliquis banneriorum qui sunt uel pel' tempora fu erint
ex parte curi e cOlllunis Mass ili e cons tituli in officio
bannerie furlum fa ciet uel fi eri pacielLll' de fruclibus ad qu orum cl1 slodiam fllcranl ip.i bannerij
co nsliluti uel fa ciet aut fi eri pacielur inde aliqu arn
talam siue in fru clibu s sill e in arboribus uel in
aliquibus alijs reblls perlinenlibus ad custodiam
Gificij eorum qU OlI ill e bann eri us hoc raciens uel
fieri paciens aul co nse nciens debea t pro pena pel'
ciuilalem Massi lie fu stiga re ct nichilominus eand em
penillll debeat pali bannerius qui aliqu am personam inueniel in bann o icl es l in cid entem in bannum
CAPUT XXI.
De aucra aliqua
111
camerenlll7' sllIe sosphisti-
centu/' (I l.
ut n emo possil uel audeat ill Mass ilia in camerare se u sosphistica re aliqu od auere
cuiusc umque sil ge neri s sc maleri ei el qui cumque
co nIra ho c feceril puni alnr ind e al'bilri o reetori s
nel co nsulul1l.
(/tONSTITUIMUS
Addenles in supel' qu od l" es prohi homi nes slatuanlur acl arhilrium qu orum fianl ca riee auerorum qu e uehenlur in franciam el qui ca uere deùeant ne possil ibi fi e"; ali qua in ea rueracio lI el sosphisli cacio. Et si prcd icli Ires homin es non polerinl
inleresse di Glis caricis fncienlli s ql10d poss int fi el'i
ad urbilril1m duorumcx eis elql1i debeanl iudi ra re
auera eum dubilarelur an essent in ra merala .
(1) Des ma rchandises altüées ou sopMs fiqu étS.
(I l D u bau rO/l'tpu et
(1 ft
dO'l/!mafJo del/anl elre pI/Plis.
�-
CAPUT XXD.
Ne pene uarie lingan t!lr
(i l.
NE1IIINI li ceat a liqu a te nu s in Massilia de ce le ro
uel a udea t qui s tin gere pe na m ua riam uel ue nd ere
ueterem pro noua o rlumu o ue tu s pro nouo ignoranti el cui non di catur illud a ue nditore e l s i quis
co ntra hoc rece rit pe nam dic la m am iUa l e t orlum
similite r et sit illiu s sin e aliquo precio qui eam
ignaru s ul di clum es t e me rit e t lantum quantum
eorum extimacio e rit uel uale re l pro ind e co muni
Mass ili e quod a di c to ue nditore a reclore uel
co nsulibu s uel curi a Massilie au fe ralur .
181 -
qllum in ue rilatc sit poncllùo uel mlltando sibi aliu d
nomc n uelcognome n au t pronome n quod non habet
c l hoc cog nitum uel probatum legil ime eril tune in
duplum e ril quantila tis illiu s aut ex timacio ni s rei
qu e in illo in strum e nto contin ehitur a ut co nli ll e tur
co nù e mpn el u l' e t illud curi c uel co mun i Mass ili e nomine uindicle appli cetur se u pe nc. Si lI ero di cta
pe rso na ad eo cSSC I paupe r qll od ab co uel ab ali o
pro eo di cta p~n a s olui non pO SSC I ucluollct tun e
puniatur ind e a rbitri o curi e s upradlc tc.
CAPUT XXIIII.
lJe pelta producencium (alsos testes !lei (alsa
instrumenta (1).
ul si qui s actor uelreus maior anni s XVI age ndo uel excipie nd o uel d elIe nde ndo
produ ce t falso sill e dùlo se in s trume ntum se u carla m publicam in curi a se u curij s Ma~s ili e in aliqu a
causa lI el lite quod uel que probentul' e t proba ta
fu erint fal sa esse aut tes te m tes tes falso e t dolose et
scie nter quem uel quos ad dice ndam falsita tem qui
cos produxerit ucl producet in s truxerilu el instru et
aut in strui faceret uel facie t e t de hijs curi e dicle
legitim e cons literit uel co nslabi l tun c primo caQt ON STITUIMU S
CAPUT XXIII.
De illis qui aliud nomen quam haheant sibi
imponunt (1).
quod s i qui s publi cum inslrumenlum uel cartam puhlicam facie l uel fie ri raci el
dicendo rraudul e nte r uel dolo se se esse alilllll
.$UTU IM US
(1) Des plumes ne pouva nt tire teiMes d e dilJerses couleurs.
(t } De ceux qui premMnt (ln au tre llom gll e le leur.
( 1) Des peines encour"es lJar ceux
vu de fa!tx actes.
qllÎ
tJrQdtûs6nUIe (al/x témoins
�-
f82-
da ta ca usa illa in (Iu a hij s aut a liqu o is to,'ulll usns
cs t uel fu c rit dictus produ ce ns e t in s upe r la ntan,
qu a Lltitatem qu anta erit ca usa ill a s i in 'lu a ntitafe
co nsislit uel eri t (l ei ex ti macionem nomin e uindi Clc
seu pene 1'1'0 inde tribu at curie s upradic le ipsumqu e qu em f<l ls um in s trum entum seu falsos tes tes
sciell ier ins tru xissc co nsta bit di cte curi e simil itel'
ut di ctum es t di cta curi a lenea tllr ind e pub liee int'amare et in carlu lari o pub lico co mun is uel curi e
Massil ie hoc id em scribi facere siu e mora ueru mplalll en si lalil er delinqll ens ut predi cill m es t minol'
eritll el esse! XV I a nn orum pub es lame n uel proximus pub er!.ali tun c p rorsus ca da t a dicta causa
IpSO IUre,
I1 lam ue ro personaD1 qu e iu s trum enta p,'edicta
falsa sciens co mpos uit uel fecit si ue si t uotarius uel a liu s quilib et uel qu e di ctum fa ls um leslim onium perhibo it l'ec lor Mass ili e uel cUI; a diclo
tenea nlur , Et rl ebea nt arbi trio Sil O pun ire cum co usilio et asse nsu co nsi li ariorllm ciuitatis Mass ili e
uel ma iori s partis eo rum e t si mili mo cl o prope dicto p"ni an t ilium qll em cognosce nt racionab ilil el'
tame Ll falsos tes tes inqoirere el ali'lu os ad c1iceodum falsum tes ti mo nium instru eret el simi liter puni ant ill 05 qll os simili modo cognoscent intel'U enlu
uel spe pecun ie sibi co nll ent e uel da te tes tim oni um
eciam ue rum prohib ere in aliqu a ca usa uel lite et
nicbi lominu s si ill e qui falsos les tes inquis ierit ucl
illqui re t uel ad dircllcllIlll falsum les t,im olrium in,
-
48;1 -
aliqu acausa ucl lite corrump endo cos tes les ali quos
in s trux it uel in stru e t habe t uel habebi t tantum
quantum es t uel erit aut ualeret ca usa ill a uellis
tantumdem a ufe ratur eidem uel si mi nus habe t
usqu e ad ill ud qu od habet lun e et curi e uel comuni Massilie ill ud fotu m applice tur et hu ius modi
capitu lum simi lite r loeum habere UOIUIllU S ct CO IIStituimu s cora m iudi cibu s dclegati s a dic a curia et
eciam co ram al'bitris e t co mprom issa rijs et arbi- "
trantibu s in Mass ili a et in eiu s lel'ri to ri o ,
Decern entes eciam qu od pene suprad icte premiss is modi s delinqu enlibu s s im ili ter infli gantu r
et qu od hij s nonobsta ntibus s imiliter secundum
iuri s Ol'din e m e t peoa eisdem delinqu entibus uel
eorum sin gulis infli gatur cri min alitel',
Vel'Umpt amen pl'emi ssa uel co ntenta in hoc capitul o non solu m li at uel fi eri debea nt inquisicio
ex offi cio uel probaeio scilicet taliler' quod quicumqu e aliquid uel aliqu a de eis uel circa ea pl'oband a
crunt inquirend a pel' ofu eiull1 uel aliter anle dentUI' inde titu li seu tradantul' taliter ill cusato aut
amicis uel prox iOli s seu procura lori uel dfotfenso ri
co ntinentes ca usa m seu fac tum quod dic to in cusa to obi cielur ut s up el' eis tituli s fi ant a dicto incusa to uel alij s predictis pro en interrogaciones si
lI olent que fi an t a tcs tibu s qu i occas ione predic tol'um adu el's ll s dict,ulll in cllsa!.um l' I'ocl uccn tu r uel inquir ere ntur et simili te r di ctus io oc usa tus uel eciam
.
'
�-
I ~>-
-
cO llue !llus iuù e a ul alius se u alij pro (JO hab ca LlI
co pi am el li cenciam l'eprobandi legil ime tes tes adue rs us se produ clos s up e r eo co mmi sso uel deli Clo
iu qu o s i ind e co ns larcL fil ma ips iu s io cusa li in aliquo led e re lul' occasiû ne predi clol'llm .
CAPUT XXV.
Qualitel' hOlll1:cidia p!tllù-i debeant
(1 ).
(8:0" l'ei publice inte r s il pluriOlulll ue maleGcia
remaneaol im punila el preserlim homi ci di a illicile
commissa auclhoritale buiu s capiluli ordinamus iu
posterurn obseruanùum quod quic umque inuadet
a lique m aut uu lne rabit uell ed e t mortife re in Massilia uel eiu s le rrilorio unde quis morialur si forte
ille qui ta li a fecil aufugerit a Mass ilia. Ita quod curi a Massilie e urn no n haLe" t uel habere possit uel
ille uoca lu s lI el cil alu s a di cla curi a infra octo di es
pl"Oximo s prediclo maleficio non com paru erit uenie ndo in dic tarn curi am absq ue om ni fiducia e t
securitate in posse rec tori s aut co ns ulum uel c urie
arassilie d ein ceps aliquo tempore malefactor di c tus
nullalenus possit ucl li ceat ei l'euerti in Massilia
uel sub urbij s aIassi lie Hi si primum compos ue rit de
prcdicto male[j cio c um qu a tuo r uel quic umque de
(tl Oc fjtfelto mallièrc lcs ll()mÎçidcs do ;Vtml 61J' C lJ1.wis .
'I ~;;
-
propillquioribus d ic ti inl e rfccli uel morlui e l n' SI
s imi li1er primo so lu eri l uel aliu s pro eo bannum
in quo pos ilu s e ril p'·o diclo commisso uel male[jcio a recto re uel co nsulibu s uel co mun i Massi li e.
El si quis co nlra hoc ilium homi cid a m quandocumqu e recipiel alicubi a ul cela bit infra Massili am uel eiu s s ub urb ia puni alu"p ro ind e pro qualib el ui ce qua e um s ic cela ue ril uel recepil in dece Ol
so l. reg. pro ind e dandis com uni Massi lie.
Slal.lI e nles simi li 1er quod s i dictus hom icid a alicubi illu e nire lu,' uel posset illu e niri infra Massiliam
uel eiu s terrilorium quod tun c a reclore uel consu libu s Massilie se u alij s pro eis cap ialur pel' uitn
eciatn si necesse fuit et ind e de illo faciant que eis
uid ebilur faciend a reclo r et co ns ules dieli et leoeanlur facere.
CAPUT XXVI.
De bannitis (t 1.
presenti sanc li o ne firm amus quod uutlus qui sit bannilus de mal eficio qui lame n scrip lus
re pe ri a tur in cartul ario com unis Mass ili e adm illatur ad pel.icio ne m sui iuri s in curia uel curij s in
Massi lia quandiu in eo ba n no ste leril.
JffANC
(i ) Des. bannis .
�-
186 -
:- 187 -
Statu e nles similil e r qu od omu e ma lum e t dampnum datum in person a ba nniti cuiu scumqu e sit
sexus qui scriptus est uel e rit in libro comuni s
Massilie s icut predic tum est pro malefi cio pe rpetralo perpe tuo remanea t impunitum,
Decernenles prele rea qu od nullu s d e ciuitate el
iurisdiction e Ma ss ilie recipia t illo s bannitos supra
dicto s in domo s ua uelh os picio scie nte r nec opem
uel auxilium eis pres te t ni si ad pacem facienda m nec
de t eis co medere e tbib e re e t si qui s contra fecerit
e t b aonitu s ill e banoitus fu e rit pro homi cidio uel
prodicio oe ciuita tis Mass ilie uel pro aggressione
ilin erum te rre uel ma ris s olual ind e qui hoc feceri l
XXV lib , reg, co ro n, comuni Massilie s i ue l'o pro
alio malefi cio bannitu s fu erÎl de i, pro ind e comuni
Massilie LX so l. reg ,
CAPUT XXVII.
Dc 7'el/wtis ab officio
71071
l'cslitllcndis
(1 J.
ut s i qu a nd o aliqui s prople r d eli cLum suum rcmo lu s fu e ril ab o ffi cio pel' senlenciam
reclori s uel con sulum Mass ili e no n lam e n ad lem..
pu s cerlum sed simplicile r ide m sin e ce rti tempol lECE RNUI US
(1) lJe ce!1J; '1"j écartés d'une char!}c
ne pelluent !J Btre réi nl é(Jrés.
ris prefini cio ue no n li ceat recto ri uel predi ctis co nsulibu s s ua m se nlenciaru pos tmodum rell ocarc nec
sit re motum ad di clum offi ci um res titu e re s in e co nsens u tociu s co ns ilij generali s uel maioris parli s
ciu 5uem,
CAPUT XXVIII.
Dc pa1'c7ltibus pl'O fiL-ijs ct e cOntW7'SO
n071 mulctandis (l J.
La m diuill o q uam hu ma no lu rl reperitur co ntl'al'ium ab omnibu s iniqu iss imum repul atu l' ac d eles labil e ut parenlum ini'luit as lorq uea lur
in filio s e t ul iu slu s pl'O ini uslo mul cla ri debeat idci l'CO all cluol'ilale presenti s ca piluli d ecernimu s
perp etuo ob se ru a nduLU ne pa re nl es pro deli cli s
filiorum aliquorulll ue cl esce nd e ncium uel e co ouerso nec mari lu s pro deli clo ox ori s nec e co uu erso
uel so ro r pro d eli clis fl' all'is aul so rori s aliqu ateuus
puoi a nlur ni si l'o rl e pal' Ii ceps uel co nsencientes
di ctorum delictorum inu e ni reotur uel alias ipsi eos
cllip abiles ex li cissenplO c t.ame n sa lu ~q u od,si. qu o d
ab sil aliqui s filill s fa mili as in pa tri s ali q uorulll ue
asce~ d e n cium po les tale cous tilut.u s d eliClu m aliquod pe rp e lra ue rit siu e co mmiserit ob qu od bona
l'lQUON IA ''
(t ) Des
l)(lre /l lS HC POU I) (wt
être /ltufctés
l' QUr
leurs fils.
�-
1 ~8-
ipsius delinqu enLis publi cari lI el deuas lari debeant
\leI deberenL eL di ctus delinqu ens au(fu gere Ltun c
in eo cas u rec Lor uel co nsul es Massilie qui pro
Lempore preerunL regimioi ciuilali s Massilie ne
co mmissa delioquenciulll penitu s impunita rema_
neanlp oss il uel poss inl qllo ad uindi clam exercendamhabere reg l'essum in bonis palri s aliorumue asceod encium posLmorLem dicli pall'is uel di ctorum
ascendencium se u pos t in gress um religion is eO l'Uffi
in qu or um potes tale esse t co nslilutus di ctus delinquens in eo duntaxat qu od diclo delinqu enti pel'
suam fnlcidium obu enirel eLnon in plus ni si fort e
diclus delinquens alia bona haberet non perlinencia ad dictum pat rem el ad diclos asceodenles,
Si uero diclus delinqueos non aufu gcril lun c in
persol.la iIliu s delinqu enlis el in eiu s hooi s ad patrem alios ue ascenclenles 000 pertin entibu s secund um delicti qu alitatem iu slicia exerceatur,
Si aut·em dictu s delinquens emancipatus fuerit
lunc nullatenu s aliqua pena diclo pa tri alij s ue
ascendentibus uel eO l'Um bonis innigi debea t uel impo ni si aut em aliquas paler fam ili as uel aliqui s ascendencium supra di cto modo deliquerit tun c peoa
imponi possit bonis dicU tl elinqu entis sec undum
delicti qualitatem reseruata tamen de dicti s boni s
falsidia fili o uel filij s descendenlibus qu a fal cidia
dicti filij uel descendenles alij null ale nu s possint
uel debeanl defraud ari seu priuari .
-
~89
-
SLalu entes in supel' ne aliquis alius inn oce ns pro
dcliclo ,di cuiu s alteriu s 1I0cenli s uel qui in culpa
repertll s fueril aliquatenus punialur cum pena
suos actores solum moùo tcnere debea t nec
ultra progredi debeal pena quam rcperiatur deli ctum .
CAPUT
xxvnn.
Ut quilibet audialur a Tectore sua ad
de(ensionern
SUt
( ~ l.
QJ:ONSTITUIlIIUS, ul ree lor uel ûons ules qui pro lempore preerunl regimini ci uitatis Massi lie leuean lur
quemlib el coram eo uel eis co nu en lum uel accusatum uel quocumque modo inlerpellalum uoleu tem propon ere iura sua uel de iure suo docere uel
inno cenciam suam purgare uel excusare diligenler
audire nisi forte di ctu s accusalu s uel conuentus
predi cta facere euidenter uideatur pocius ad sublerfugium quam "d sui iu sticiam derensionem .
CHAPITRE XXX.
Quod rectal' non possit aliqllem compel/ere ad
prestanda pignora in aUTO uel a1"gento !lei
pecllnia numerata uel 'in alijs Tebus (-t l.
i'àECE RNIl\l US hoc presen ti staluto inuiolabiliter
(1 ) De ce qu e chacun lJcut ~l rc entcfldtt par le recteur dons la d éfense de so n droit .
( Il De cc que le rec teur n e 11CUt (orcer quelqlllOl drournir d fS gages
cn monnaie d'o r, (/'Ol'!J 6 11 1 Oll Cil tOllre (w/,.e chose.,
�-
-
,190
oùseruandum quod reclor s iu e consnles Massili e
qui pro lempore fu erinl in regimin e ciulalis Massilie non possinl compellere nel co mpell i fa ce re
al iqu em nel ali quos ciu es Massili e ael preslanda
pigno ra in pecuuia num e.'a la uel anro se u argento
nec ali qua ali a pi gnora mob ili a uel immobilia uel se
mouencia e l quia hin c relro <l cli s lem pori bus hec
que scquunlur inuellimu s sl alula el cO nfirm"la
fui sse eaelem nun c approbantes in p l'esenli s lalulo
comprehendimus "t ualeanl in fulul'lIm uideli cel
quod aliqni s ci uis inferi oris ciuilalis Mass ilie non
tenealur sa lisd are uel aliquam salisdacionem preslare uel eciam iurare reclorihus Ma ss ilie nel eius
officialibu s aliqu a occasione seu ca usa ni si prius
iHa occas io seu causa ob quam ille a diclo reclore uel eius officialibu s co nu entus fu erit sat.isdare sibi dicta fu eril et manifes tala lun c uero
cum sibi illa causa uel occas io manifeslala
fuerit len ealur iurare Cl sa li sdare et pres tare fideiu ssoriam cau cionem secundum po sse suum
pro qualitate deli cti et persoll arum ad cogui cio nem curie et quod nemo deliueatur in palacio pro
aliqua causa qui poterit sali sdare ni s i tale essel
r1 elictum quod eiu s perso na non esse t fid ei ussoribu s co mmiU enda ,
19,1 -
CAPUT XXXI.
Quod offiC'Ïalis aliquis co munis Jlassilie non
recipiatur pro firman cia (n,
jln euilanela elampna ciuium Mass ili e staluimu s
quod rector Massili e non recipi at pro iuratore
uel pro firmancia uel pro redditore pi gnorum pro
aliquo aliquem officialem com uoi s curi e Mass ilie el
si fecerit non ualea l ip~o iure eciam si benefi cio
huin s statuti renun ciare nellet idem offi cialis,
CAPUT XXXII ,
Sequitur de guidagio non prestando alicui qui
ciuem Massilie offenderit (2),
~ONST ITUlbl US hoc cap itulo firmil er obseruand um
ut nulla perso na Massili e aut eciam rector aul ali a
qu ecumque poss il du ca tum aul fidu ciam prestare
in Massilia alicui non habilanti in Massilia sub
iurisdiction e co munis Ma ss ili e uel rebu s eius qui
(1) .De ce q,,'auciln officisl' de la co mnum8 de Mar seille ne peut
~ tr e
admü pour la caution.
(2) Du sauf- conduit qui 11e peti t Atre (l0 tl11 ~ cl ceilli qui avait offells~
ull
citoyen de ltfa rstJifle.
�- In offcncionem corporalcm ue! ui ol,)nciam lI el rc rum
ablaciollem ali clli ciui Massili e fecerit lI e l intul e rit
a ut facie t quaodocumquc siu e co nsens u et uolulItate express a ei usq ui dictam offencio ne m se u dampnum pass us fu e rit ue l e ill s he rcdi s au t eo absen te
propinquorum ip siu s au t cari or um a mi co rum.Quod
si quis co ntra hec fecerit e t di ctu s pas s us o!l"encionem uel d a mpnum uel eiu s heredes pe l' se uel pe,·
amicos s uos ue l a li os offensori illi iniuriam siu e
offe ll sionem in pe,·so na uel re bu s s iu e quas per
s e uel pel' alios de tin eret uindicando dederit uel
dabunt non te nean tu,· tun c inde illi Dec amiei
eo rum aut coadiutores eorumde m qu i ad h ec interfueriot uerumptame n predicti s li cea t dictam
uindictam sumere s i de dic ta o !l"e nc ioll e uel eo rum
ablacione ab extrall eo data uel iIIata illi ciui Massi li e uel fa cta curi e co nstite rit an te qu am predi cta
uindicta ind e a parte offeosi s um e retur . Q uod a utem
s upradictum es t coo s ta re c uri e pre di cle ta liter illlelli gimus si propter fid em ind e fa ctam curie predicte o!l"ensio dicta uel rerum ab lacio in cart ulario
di cte curie si l redac la ad h oc ut pre di cli ultores
possint per scri pturam di ctam d e pred ic li s ulcionibu s ab eis s umptibu s excusa ri.
S tatu entes eciam quod c uilib et Ma ss ilie nsi liceat
se uindicare de dic to o!l"e oso re aut.horitate huiu s
capitu li qu e m inueni e t uel inu e nerit in Massili a
qui ibi ue neritabsqu e ill ius o!l"e nsi lice ncia ue l mandamento ue l eo a bsellte illiu s propinqu o rum ue l
-
10J-
ra ri o rum (t11li co r llfll nis i lli clus o ffc ll s us ~ p o nt e fecerit pacem ue l conco rdi a m de olle ll sa s upradicla
offenso ri aut a lij uel a lij s p'·o eo e t s imili 1er nisi
pax ue l cO ll co rdi a ge ll e ra lis fa cla esse l II cl fu c ril
alic lli lerre uel eiuilliti ue ll oco lInd c di clu s olle nso,·um es t uel fu e riL a ci uit a le Mass ili e in qo a pace uel
co ncorùia (li e tum ue l actum fu e ri t a reC lore uel
co us ulibu s aut a li o uel a lij s admini s lracione com un i
fun ge ntih us qu od ùe ù nmp ni s hin c ind e d,di s et
o ffe ns is ae ui ole ncijs siL pax ue l co ncordi a ulrinqu e
lu ne e nim ab ind e res pre di c tol"um ofle nso,·um
p M~ iot li ci le uenire in ~ I ass ili a m e l nOn perso ne
eo rum olfcoso rum a liqu o mori o sec nre ut di clum
es t ab offenso ni s i ut s uprad ieilur de lI oluntat e
o fle nsi s upradic li uel am il'o rnm ips iu et succe550 rUJ11 .
P,·e te rea rec lOT uel co ns ul e, Mn ss ilie cor um ue
iud ices qllicum 'l ue pro le mp ore fuerin l teoea ntu r
e l dehean t offieio. sua :lUùire e t audiall t C\u e mlib e L
Mass ili ense m offens um lI olc nl e m sibi scc rc to cciam
fidem fa ee re e is ue l a li eui eo rum de offe nsa in perso ni s ue l re bu s a b aliquo de s uprad ic li s o fle nsoribus a li eub i si bi fa c la ue l i l\ ~la eaque quieumque
o!l"e ns us uole t ostendere ue l probare e t si la literdc
h ij s hoc es t de predi c tis a b aliquo de s upradi clis
o ffenso ribus sil:oi iniuriose fa clis a liquis Massi li ensis qui probabit illlld ue l ea in ca rtu la ri o curie Massili e r ed igere ue l sc ribi faeere pos lulau erit lun e
rec lo r uel cons ul es c1i e li eorum q ue iudi ces non r~I~
13
�.
qtli sll.n
.
. 1
èC I~m Il
19 1 -
ca, sibus [) ~ I' t c a lluNs ~ ue l ritat"
s u l'c r co attenciu s le neuntu!".
CAPUT XXXIU.
Sequit!l1' de l'ebus (orilanconlln saluandis (1).
IDECEI\NIMUS Il oc prese nli s t.atuto inuiolabilitcr
ob serua ndum quod s i co nli ge rit d e inceps g uerram
fi e ri inler ciuilat e m Massili e el aliam ciuilal em
u el a b aliquem nominnm te rre anle tempu s ini cum
au erre predi cte aliqui s ue l aliqui ronlan e l lradldl s~eDt in d eposilum se u com ru and a m ue l ex alio
aliquo contractu a nn oo a m uel bl a dum se u pecu-:
niam uel aliquas alias l'es excep to bes tl ano a l.lcui
ciui Mass il ie quod pl'opt e r illam guerram IlIChllominu s res predi cte s int sa lu e rorilan eis di c tis cum
ulilius sit ciuibu s Mass ili e res e l pec uniam roritan eorum possid e re e l cum e isde m lu"crum racere
-
iI9:) _
p ore a li cuiu s guetTe qu am ha heret l'o mnne ~ Ia s
sili e cum a liqu a ciuita te ue ll oco uel dom in o a li c uiu s te rre a liquis uel a liqu i me rca lores ru e rint in
c iuita te Massi li e iou e nti ue l ue nil'e nt in Mass ili am
de aliqu o ui agio qu od ex eo lempore ex quo asse t
illi s me rca toribu s presenlibu s in ha e le lTa nota ue l
manires la g o erra predi r ta quod predi cti merca lores habeant spacium ui ginli di e rum taotum ex pedie ndi se e t me rces s il as d e ciuilate ista inrra qu os
uiginli dies predi c ti mercatores possint merces
s uas ue nd e l'e seu deponere uel a li o modo prout
uoluerint a li e nare se u collo care e l qu od ab ind e
ill a nlea scilice l ultra predic tos XX di es predi c ti
merca lorcs ue l alteru te r co rum non po ssint mane l'e
ni han c t.erra g uetTa predi e ta durant e ni si remane re t d e uolonta te rec t.ori s uel co nsi lij maioris uel
maiori s parti s eorllm e t hoc h a bea t locum s i predic ti me rca tores no n oOc ndi sse nt ciu em lI e l Clu es
in i\lassilia in pel'so na lI e l l'ebll s .
quam predi cti s rellu s care re,
CAPUT XXXIIII,
Sequilur de spacio uiginli dienlln dando mcrcalOl'ibus qui essenl in bfussilia lempo/'c gUelTe (~) ,
~TATU I MUS dein ce ps obse ru a ndum qu od si lem(1 ) De la co nserva tion des biens d es ~lran!J ers.
Voy. l a nole rclalÎ \ Cà cc chapi tre insérée dons le 2- ,·o1. ~ pag. 76.
(2 ) D u d élai de v in(jt j ours a ccordé au x marchands qUI se t rou-
ue nt cl Marse ille eft temps de auerre.
Voy. La note rclalirc.1 cc chtl pil rc dan s 1(' 2- yol., pDg. 7tJ .
CAPUT XXXV.
SequÎluT de non Tcdùucndis filijs panllliis (1 ).
QtONST IT UI!l US lit nullus ciuis Mass ili e alld eat
r edime re a liqu a te nu s filium s uum ue l alien um
minorem lam e n X a nni s si quod absit laies filij
(1) Des petits cnfewlS IJe devant ~l r e "(lclleres.
�-
196 -
aliqu o tempore caperentur uel subripercntur nl SI
forsan de uolunt atc ex pressa rec loris aut co nsulum et co nsiliari orum Massili e boc fecerit uel maiori s parlis co rum ct si co ntra hoc fecerit aufferalur
ci pro iud c t,II)IUIII qll allllllll prcdicto fili o dederit.
CAPUT XXXVI.
- ,t ni -
J'aciunt el facient uellenl co nll'iuu ere ct ire ct pel'
omnia facere tanqu am ciai s Massi li e inhibentes fir-·
miler De aliqui s dein ceps pres um ai edifi care uel
bas tire a uia illa pub lica pel' qu am ilur ab ecclesia
san cle Marie de paradi so apud sa nctu m Uiclorem
usqu e ad port alguerium maiu s uersll s portum el nisi
ill ud esse t eccl es ia uel ad opu s ecclesie uel domu s
uel loci religio so rum ,
Seqllilltl' de hoslagij s non dand-is (,t),
IltONSTIT UIM US fi rmitcr ne unqu am dein ce ps occasione ali qua obsid es siu e hos tagiarij pro comuni
hla,sili e dentlll' 1I c1 tradantu r in ci uitate Massili e
CAPUT XXXVIII.
Sequi/ur de {ol'cijs set! municionibus in jJlassilia
non (aciendis (1 ),
nec ex tra .
CAPUT XXXVII.
Seqltilu r ne aliquis edificet in terris p,'ohibitis
(2).
@RUI NAMUS ut nemo edifice t in territori o Mass ilie
ex tra muros nouos ~l ass ili e domum uel do mos
" Iiqu as Disi se faciat ùe iuri sdictio nc Massili e et
nisi in omn ibus expensis Massil ie et caualcatis et
omnibu s alij s que ciues Mass ili e tenea ntur facere et
(1) Des otagt s ne clctJ(lIll ~l"6 dOll uês
(2 ) De la dé(enJe de Ma,. doru lcs lieux prohibé.(,
\'1tUONIHI ex muni cioniLu s infl'a ciuit alem seo rsum fac ti s plu rim a mala ct ùi sse nciones co nsueuel'Un t oriri id eo aucthol'Îtate huiu s ca pituli statu entes
firmit er inhib emu s ne qu e a modo forcia se u municio seo rsum in ~l a5s ili a nec in aliqu a serere rnpinm
se u moncium qui uel qu e sunl infra muros qu oscumqu e Massilie cla usure uel ex tra bu ocam portus alicubi de qu a forcia uel muni cione pres umi
possit uel debea t qu od aliqu od dmn pnum pos,it
accider e ciuitati Mass ili e el si qu od ibi occasione
alicui,us municionis attenu s faclum es t in eo neq ue
(J) Del {orts ou IIl1t1liliOIiS dll {Juc r re Ile d (lv a.n t
Ma rsc itlc.
~l r8
{ai ts dmu
�-
Ins-
in prcllliss is clein cc ps fiat aliquid alri us ex loll endurn
et si quis contra hoc facere al emplauerit uniue rsi
et singul i ciu es Ma ss ili e res is tere illi operi ne fiaL
pro in de leneantur.
CAPUT XXXVIW.
De presll1npc·ione filiacionis et paternitatis el
mal7'imonij et mortis que in ind-icijs qllandocwnque proponitlw et inter Wigan tes sepe negantur (1).
J)tD euita nd as
calumpLli as pro cural orum lul orum
et curatorum et allOrum prin cipaliull1 scilicet per··
sonarum in cu rij s et co ,'am arbi lri s lili gancium hac
presen li sanctione dece rnimu s firmiter oL se ru andum quocl si in aliq ll a causa uel ca usis in cmij s
Massi li e uel coram arhitris uel delegatis iudi ciLu s
pendenlibu s uel in po sterum inchoaudis ab aliqua
parcium Iitigan cium fuit huc usq ue uel est aut
erit quod posilum ali qua perso na cerla esl uel
fuerit marillls lali s mu lieris nominate et e conlm
lalis mulier nominata es t uel fueril uxo ,' tali s homin is nominati el quod ma trimonium fueril co ntractum inte r diclas personas nominatas el hoc
ab aduersa par le defcnsum uel negatum fucrit
(1) De la l)réso mplion de la filiali oll • <le la paternité ct de hl
'lui est invoquée le lJ[IIS SUUU/Hit da'is les jU!Jements , el "01/te ll/ QI/Ut niée CHire les plaidours.
'tIIQI"t,
-
199 -
pred iclC perso ne conue rsc ntnr lIci co nu crsale
fll crinl in prel erilulll ct simul habilanl lI el habi lall erinL in cadem domo lanqu am co niu ges pub li ce
cl palam inl er nolos e t ui cinos ea rumd em perso narum pel' unum an num ct plu s inl elli ga lllr
c t pres umalu,- semper ex ui go re huiu s sl.alu li
inl er di clas pcrsona s ab ini cio ru alri moniulll
(ui ssc co nlractum ct aL inù e oicla persona nega ns supe .. hoc null alenus audi :!lur !lisi di cla persona nega ns uolu erit in sc .. ecip erc O IlU S p.. oLacioni s in con l .. arium scili ce t qu où di clu s homo
lene.. el di clam muli erem lanq ll am co ncubinam uel
me .. el .. icem lun c ind e illi perso ne nega nli circn hoc
mos gcrend us esl cl eodem modo sla luimus pc..
OI11 lli a ob se ruaoùum de pare ntibu s el Glij& si ao'
altera par le nega relu .. de filia cione uel aliquem
fui sse palremalicuill s uel aliqu o .. um .
P .. elerca simili modo dece .. nimus fi"llit er oLscrua ndum quod si ali qua pe.. sona decesseril inf,'a ciuitalem Massi li e uel ext .. a in ui agijs'u el dcceoel ct
ab abuersa parle nege lur de cuius mort e difficili s sil
probacio propter longum Le mpus uel impo ss ibili s
ue .. Li gracia si nauis qu e absil in pel ago el subme"' a uel inler ignotos pe nilu s uel in le .... a aliena
decesseril cum so lu s peregrinarelur uel alil e.. hoc
contigeril accedere si fama puta publi ca es t uel
fuerit inle .. nolos el uicin os de morle illiu s persone pe .. quinqu e nnium presum atu.. semper de
morle illiu s max im e si aL uxore illiu s el c co ntra ucl
�-
~oo
-
-
~
parc nliLu s el agnali , defull cli uel c1 efun Cle fu erinl factu s l'I ~ nlll s ct hoc slalutum Incum hab orc
Cl oùsc ruari uolu mu s in causis pcnd enlibu s Cl fu lu ri s.
CAPUT XL .
De claudend-is pattlis ct can·er·Us ]Jurgandis
( 1).
prese ol em co nslitll cioll e m s taluimu s dein ceps firmiler obse ru andum ut illi du o probi uiri qui
clecti et sla tuli s unt s up er c1a uù end is patuis e t cazalibu sciuil ali s infel·iori s e t s upEr carrerijs Massili c
ab omni in mund icia l'urga ndi s tenca n tu l' (l I debea n L
sac rame nto ab eisoccas ione s ui orGcij pres tilo C3rreri as Massili e ellraosuersias uniu ersas semel singuIi s hebd omadis facere scoL ari el mundifi cari ne
scobi l(l ill eseu ill mundi cia ilI a in delrim entum porlu s i\I assiIi e inlercurranl cl hoc teoeall tur deo utl ciare uel faco re denun ciari sin guIi - domibu s proborum
uiroru m ciuilali s inferio risl\Jass iIi e proul eis uisum
fuerit ul predi clas ca rreri as sin guli s hebd omadi s
an te domos suas mundifica re dehea nt ut s up eriu s
os t di slin clum el hoc sta tulllm pl'eco Llize tur pel'
ciuilalem MassiI ic si uero l\ liqui s pl'odi cla face re
conl empserit in un o denari o sin guIi s hebd omadi s
20 1 -
quibu s co nlra fece ril puni alur nomin e pene 501ucnd e qu e peua sit prediclorum orG cialilllll .
Sla lu e nl es in sup er qu od predicli orG ciales circa
hec adhibea nl curam ui giI em cl inle nl am.
Pre Lerea decernimu s hoc prcse nli slaluto qu od
"Iiqu a person a Massili e non lenea t uel nutri al
porcos II cl sc rofas in earrerij s ciuilali s Mass iIi e
taliter qu od illi ean t per ca rreri as .
l)lE R
( I ) D e la ferm eture d es pdtis ( eIvor/ lie",) ct de la rqmr!lolicHI df,~
rue!.
Qu od si aliqu is co nlra fece rit scili ce t si aliqui
porci uel scrofe inu enli uel inu enle fu erinl in carrerij s Mass ili e dissolu li pro sin guli s pedi bus ipso rum
porco rum eo rum domini s si nguli s ui ciorum nom ine pene unu s obolli s auferalur el ad hec obseruanduill predi eli probi ui ri orfi ciales effi cacile r
leneantur qu e pena sil eo rullIcl em offi cialium.
CAPU'!.' XLI.
Quoe! salariwII accipere debeant nuncij
et ambaxatores ciuitatis jJ!assilie (t J.
di gnum sil ut labo rem seq uitur premiuLll
ct qui pro com llni laboran l interim de co mUO I
@;U M
(1) Du lulai/'c des lJI essagers
M(lr.~cilfc.
c' des
olllb(($saclcurs de hl cite d e
�-
202-
uiuerc ùeheant c t nemo sit coge ndu s in alienis nogocij s suis sLipendijs militare dicto prcsenti statnl o
deeernimu s statu endo ut nun cij cLamhaxatorcs qui
a modo mi ssi ru erint pro cO llluni Massil ie ex pe nsas et al ia inrra scripta de co muni l'ecipiant in
Illodu:n inrra seriptum uid cli ce t quod si duo uuncij uel ambaxatores missi ru crint usque ad ùuas
di clas lwbeaot quinqu c bcs tias e t si l,'es rue rint
oeLo ct si quatuor decem et quilibe t hab ea t singuli s ùiebus pro sin guli s bestijs et pro omnibus necessa rij s sibi raciencli s et pro loq uerio e t expensis
lantum qu alu or so lidos si UCl'O nitras du as di ctas
missi rueriot ad laycum uel lill e ratum qui libct habeat Ires bes lias e t tune prou iùea tur sibi in omnibus necessarij s tam pro se quam in sui s bestij s
a,1 arbitrium reetoris et orfieialium snorum e t qnoenmque missi sint et qui cumque sint lay ci uell ilcrati,
-
.03 -
a modo fi ent pe r officium in ~Ia,;silia fiant prp.scnl c
' reclore ct indi ce palacij et iudicibus curi arum
Massil ie co muni s et sy ndi cis uel lin o ex sy"dicis
uel uno ex c1auarijs uel maiori parle ex cis et seplim anarij s uel maiori parLe eorllm et co ndempnacion es fa cle seu approba le a predi cli s persoo is
sc ili ce t ree lor et iudi cibu s sy nclici s et clauarijs ct
se ptimanarijs firm e et rate sint adeo quod non possint remitli diminui uel augeri et qnod ex ahqulbus
depredi ctis perso ni s sy ndicis clauarij s uel septim anarij s si conligerit aliqu em co nd empnal'l uel co ndempnari debere qui sit filius uel fral er uel ncpos
\l eI so roriu s uel ge ner ue! co nsa ngulD eus ge rm aOleus uel usq ue in grad um illi co ndempna ndo non
inters it co ndempnaeioni ill a perso na siu e si t syod,eus uel clauarius uel septim anariu s uel iud ex nel
notarius oEt si ali quis de predi etis perso ni s quas
diclum est debere inl eresse co nd empnaclolII Slt
illimicus ali cuiu s qui condempnari debeant IDterslt
di cte eo ndempnacioni o
CAPUT XLII.
Qua (onna condempnaciones a modo fieri
debeant ( Il.
Ql:ONSTITUIMUS hoc p,'esenti sta tuto inuiol a bililcr
ouseruand,"n ut co ndempna cion cs pccuui e quo
( 1) Oc la (orme dcs cQmlamnations.
!lem slatuimu s quod de tribus in tribu s menslbll. ad minus nisi iu slo impedimenlo curi e remanerct quod imped im entum remaueat in arbltno
00
con 8101Ij SCI°IOce
1 t pel' co ndCmpLlaClonl bu s pecunlartjs
mal e!iciorulll recitandis fiat puhltcum par/amen0
1Ulll o
�-
-
20\ -
CAPUT XLIII.
SequÙU1' de n~n a cc01~~odalldo le~tos uei pannos l"ecton uez al1Js de (amilia sua (·1).
moe presenti capitulo duximu s firmiler s lalu endUIll qu od n~lIus reclor qui a modo pro tempore
ru e nt ln Mass lh a compellat uel co mp elli faciat aliquem chri Sli a num uel iud eum co modare uel precano co nceclere lec tllm lI el lec los se u pannos aliquos lectorum. Et si a liqui s iud e us lI el chri s tianu s
propria uolunta le uel precib us uel mini s indu ctu s
lectum uell eclorum pan nos ali cui rec lori uel alic ui de familia eiu s accomodaueril " el co ncesserit
mcurl'at lI el ca dal in pe na m X lib . r eg. co ron.
CUJus pene medielas accusanl i e l alia medietas curie Mass ili e ap lice tur.
CAPUT XLIIII.
Sequitur de custodia cG/'ceris
(2).
olim stalutam modo in hoc statuto renouamus uldeh ce t quod a modo app onantur publi co
ÎltE M
( I ) D u refus etc lJrd tcr d es lits
ardre dc sa {amille .
(:2 ) Dc la (Jarde d eI prisulu'.
Oll
des drap s
aIL
'205 -
cal'ceri co muni s Massilie duo cus todes pl'O c uslodia ipsius carceris et persona rum que in carce re
ponerentur qui eciam custodes pel'cipi a nt pro cuslodia carceris competens salarium de clauaria..et
non accipiant ab aliquo in carceran do uel ab aliqu o
pro eo ultra Xll d en. pro rerraudo cLdcŒc rrando
el cuslod iendo el quod a modo aliquaLenus null a
mulier inlret domum di cti carcel'is pro aliqu a causa nisi culpa sua et tun c non ponalur cum bominib us el custodes carceris uel alij pro eis de nt ui clualia carceratis iramissa sin e diminucione.
CAPUT XLV .
Sequitll1" de gaTdilt uineaTum
(1).
olim slatulam el us ilaLam presenli slaluto
comprehendim us pl'ecipienles quod nulla persona
que habeat dominium s uper aliquibu s uineis silis
in LelTilol'io Massilie po ssit uel d ebeat pel' se uel
pel' alillm d e ce te ro accip ere uel accipi facere
gal'diam in ali quibus uin eis donec facbe rij ipsarum uin ea rum uindimi e nL ipsas uio eas ipsis que
presentibu s uel alijs pro eis el si aliquis temerario ausu contra uenire pres umpse riL quidquid a
(lictis d om inis talile r pro ga rùi a perceptum fueriL
lltEM
rec teur ou à tout
(1)
ne la
ga rde (les vigllf) bfts ,
�-
-
206 -
ipsi domini cum pena duppli scilice t de un o tr
cs a
lU IC I us Massili e pel' offi cium res LÎtu ere facherijs
dictarum uin earulll co mp ellanlur.
207 -
. ù .. b
Item statuimu s qu od aliqllis facheriu s tenens aliqu arn uin earn ad ce rtam partern racern orum ipsiu s
lllnee dand am alicui domin o uel aliu s de familia sua
uel per se uel pel' aliu m non audeat sin e li ce n .
"lI"
cla
1 lU S a quo teneret uin ea lll alTelTe uel alTerri facere
de agres tlbu s lI el racemi s illius uin ee causa co medendi .uel :oIia de causa ultra quinqu e semel in die
ahoqulll so lu at bannum ac si de aliena uin ea ~ p _
portasse t lI el ex trax issel.
CAPUT XLVI.
Sequitur de pena uenancimn in alienis uineis (1).
quod nerno equiland o uel pedes ler
eundo audeat uenari in ali eni s uin eis in non sui s
et quoclens qui s contra fece rit puni atur equ es in
XX sol. reg, et pedes in X so l. qu e pene curi e applJcentur.
S TATOIAI US
CAPUT XLVII.
Sequitur de pena illorum qui illicite prohibent
operal"ios opeTal"i (Il.
quod proptcr prohibi cionern upl
moni cionem aut denun ciaei onem ali cuius perso ne
qu e prohil.J eret uel rnon eret et aut denun ciaret alicui uel aliquibu s sin e aucthorit ate curi e comuni s
Jlf ass ilie nemo magistel' uel operarius alicuiu s operi s aucleat dese rere opus co nu enturn facere pro
mercede uel ab opere co nu ento pro rnercede uel in
cepto> pro met'cede ex ire ca u,a dimiltendi aut ab
operando ceSSal'e ut imp edi atur uel retard elur illud opus nisi hoc faceret iu sta et racionabili ca usa,
Œ ON STIT UIM US
Et si quis prohil.Jicionem monicionem aut denunciacionem supradi cta s sin e auctho ritate curie uel
sin e iu sta et rac ionabili causa fecerit uerbis uel aliter quominu s illud opu s compleatur uel quo magis
retardctur compl eri aut si qui s facienli talem prohibicionem moni cio nem aut denun ciacionem si ne
aucth orit ate curie uel sin e iusta et racionabili causa
hoc obediu eriL desereud o illu d opu s auL exeundo uel cessand o ab illo opere causa rctard andi
(1) De la pein.e de ceux qui par des moyens illicites empühe'fl t
'es Quvriers de iravoitler.
( 1) J)e la 1Jeim: de CCli X '1"i clwue nt dmu le.t Ilig nes d'aI/EI'lo' .
�-
208 -
illuù opus puniUllII' pro sin gulis uicihu s in XX so l.
reg', co ron . curi e app li candi s e t ni chilominu s illi Cuiu s erat seu esset illud opus totum sllum dampnum
et intercsse restitu e re tcneatur e t ad illud opu s faciendulll secundllrn qll od Ic nebantur ex co nu e ncione offi ei0 l'cclori s uel iIl cl icis ci li i ta li s i\I assili e eogautur . Et ho c inl elli gimu ss i illa perso na quc fa cel'et di clarn prohibi cion em moni cio nem aul denunciacionem non haIJ ere t prohib endi iu s uel denunciandi in re illa in qu a fi eret illud op us, In 1er alias
uero iu slas et racionabiles ca usas quibn s operarius uel magisler oper'is poss it di01ille re diclum
opus uel cessu re ab ill o opere uel ex ire ab illo
opere ca usa dimillendi opu s sin e 1I0lunla re illiu s
cuiu s cri l illud opus a ut fa cicn li s l1 eri illud opu s dicimu s esse iu stam c t racionabil em cau sam qu a nd o
merces conuenta se ll debila el a li a qu e pro opera cione debentur' non so lu rre nlul' illi uel illi s qui
dimillel'ent uel dimillenl illud opu s uel rna aislro
"
ope ris uel op erarij s sicut so lui debent sec undum
co nu encionem inl er eos fac lam allt secundllm
bonam co ns ueludin em ci uila li s.
CAPUT XLVUI.
Sequitur de modo bnlscandi (r),
~UONlA'd non es l semper in potes tale hominis
nammasignis qu em possint l'es trin gere prese nti s ta( 1) D l( mode de la brfl3que.
-
209 -
luto decc rnimu s quod nemo "udeat bl'llscal'e uel
bru scari fn core in porlu Massili c nall cm nequ e bucium nauem usqu e ad orle e t in bru sca nd o in di cto
porlu ille qui bl'uscabit ha nc adhib ea t ca ulelam
qllod igui s ille non I."an scend at medi am coo pertam
cum predicla medi a cooperla superiu s sil uald e
periclliosa fl arnm a illiu s igni s cum I.ron sce ndil.
CAPUT XLVIIII .
De non desce71dendo it, uiis p,'o dominabus
seu l1lulie,'ibus (1),
(itUM sil gl'au e el maximc senibu s equi tantibu s desce nd el'e et in co utilJ enli ascendere el
maxime sine scutire ro e t sel'ui enti hoc presenti
stalulo s taluimu s ut de ce lero aliqui s eqllilans
iuueni s uel senclX in ciuilal e Massili e cum territorio et sub urbij s eiu s ob reuerenciam aliquarum domin aruOl uel mulierurn nOn descendal nisi
esse l domin a terre non ciui s ~J ass ili e uel lIisi
esset moniali s uel ni si proprio cO Olodo fierel,
utriu squ e uel ullius el si qui s co ntra feceri l pro
qu alib et Ili ce in XX so l. reG. CO I' . puni alur cuiu s
(1 ) D e ce que
dfl,me.(
Ol!
1'011
Ile (/oit lUIS d esclJlldrtri'I/lslrs rfl CS d , t" fI,t le!.
les 'llobles .
IV.
�_
~ ~o
-
pene meùietas appli ce t,ur curi e e l ali a s il accusa nti s el quod rec tor qui pro tempore fue ril diclam
pellam sin e remi ssion e ex igere lenea lur e l qllod
accusalll s poSS il se iuram ento excusare si ob
utilital em sui et proprio Fa clo descendit ulilitat,is
cau sa ab hoc au tem stalll\'O exc1udimu s rec lorem
et equilanl es cum eo et illrli cem palacij e l eq ui Lant eg Cllm ip so siu e ~i nl cill es siu e non ,
CAPUT L.
Sequ'Îtltr dc moncln non tmb'Ucanda
(I l.
(G,ENERALIT En s laluimu s prohibentes '1u od nulla
persona audea t lrabu ca re uel t rabuca ri fa cere
\llI am monetam qu e cu l'rat in Massi li a se u que sil
in co muni usu in ciuil ale Ma ss ili e e l qui cumque
sciret quod pel' aliqu am perso oam co ntra fi erel
leneatur hoc malliFes lare rec tori et sy ndicis el
clauarijs el septiman arij s capit um minis terioru lIl
Massilie el quicumqu e co nlra hanc prohibi ciolIem Feceril pro qualib et uice puuialur in X liu .
reg. curie app licandi s quarum medietas deFectus
e l alia medi etas curi e Massi li e.
CAPUT LI .
Sequilur de (abris qtwnlU/1! dcbcili occipc,'c
6RDINAMUS prese nli s la lulo quod fa b fi. exercenles ad presens uel in fUlurulll OliniSlerium fabrane
pel'
se uel pel' ali os in '/ass
' I'la ue l elu
' s
.
.
l'
1
lernlol'lo non. accipiant preCiUITI s·lu e merceuem
.1
ultra modum IOfl'a scriplum uid eli cet pro ferrando
equo quatuor denarios de peue un o e l de referrando . unum denarium de asin o el d e aSlO
. a d uos
ùenanos de un o pede e l de reFerran do unum denanum de pede e l de reFerrand o omncm ali am
tres denarios de quolih et pede e l ci e reFerrlmcl o
"num denarium .
h em de millendo IIn Hm strill am calibis seu
acerij quinque den.
Item de causando qlland o li go nem
uenerint inter se i\J sto modo.
mIHl/lf,if-,
SIC
ut co n-
. Item de omn ibu s infra scriptis possint accipere
SICllt rnferiu s co ntio elur el non ali ter uid eli ce t de
cau sa ndo qnadam aissarlonllm sicnl co nll enerin!.
( 1) J) " .' "foire de.ç olll ' ri('J' .~ .
{i l De la {filsi/icalioli (Le Ifi
(l ,.
�_
~ 1 '~
-
--
Ite m de ca u,;and o qllaclam ;;ec uri ;;icIII ro nu enerint.
21a -
illue ntus recto r uel iudex uel ullu s alius oni ciali s
c uri e non ualea nt ipsum facere precollizari ni si
co nsta re t ma nifes te ipsum rcquis itum es,c uere
co ntuma cem .
It em de reba le ndo li go ne uel aissmlono siclii
to nuen e rint.
He m ci e esco cl a sic ut cO llu e ne rinl.
It em de ca usanda reill a sicut co nu e ne rint .
It e m d e palo SiCll!. co nu ene rinl.
It e m de esb:dre tres o bolos .
CAPUT LU .
SequituT de pTohibita preconizacione (1 l.
Œ:ONSTITUIM US quod si aliqui s ciuis Massili e
fuerit req ui silu S a rec lore uel iudi ce uel aliquo
officiali ut ueoi a t co ram rec tore uel iudice se u
offi ciali pro aliqu o negocio seu facto co muni s uon
tame o ob caus am cri minis uel ob aliqu am querela m de eo fa ctam e t ilIe requi situ s non fu e rit
CAPUT LIn.
De dote prophecticia qualitel' post 7I!ortem fil ie
familias diuidalur (·1l.
~TATUIMUS qu od , s i co nli gerit filiam
familia s
decedere iu matrimonio lib eris uo o uel pluribu s extalltibus eiu sd em matrimonij dos, que" patre profecta dos fuerat ob illud malrimooium ad patre m
/
pre d'Ictam; a quo profecta d os fu e rat , non
debea t
redire / sed apud dic tos lib eros sup e rtites malris
heredes remaoere cum hac ta meo co ndiciooe e t
1
causa , quod; si predicti lib eri ,superstite dicto a uo
mate rna omo es decesserint medietas illiu s dotis
ad predic tum a uum malernum di c tornm lib erorum tun c sllpe rs litem red ire c1ebeat ali a uero medi e tas ap ud patrem pred icto rum libe rorum tunG
s upe rs til em remaneat,e t sic per hoc statutum ill am
c10l em prefecticiam diuidimu s inte r patrem el
<luum dic torum libe rorulll .
(i ) lJt! roulement d e la dot.
(1) De /" criée défendue .
�-
-
J1S -
21:1 -
pradicLi ~ pe l' inde ualeant <le s i ipsi rege ntes non
per a lium sed pel' se Ip SOS illa s se nle ncias recitando e l legen d o pronun ciassent.
CAPUT LIIII.
Seqll'tllll' de senlcncijs 'inter-loqtIlOl'ibus pel'
alim/! l'ecitandis (1 ).
(ltAUSA dubilaciou is e Lt]u es Lioni s eL co nLencioni s
s uper hoc Loli endes LaLuilllu s quod rector qui es t e L
ornn is qui eriLsequentib us Lemporibus rec tor ui carius haiulus a ut co usu l regeudo cilliLatelll uicecom italem Massi lie s iue si nt linerali siue illiuemLi seuteucias Lam iuterloqutoria s quam diffiniliuas qu as
racione s ui officij regimini ci llil a tis habeb unL necesse prouun ciare s up er ques lionibus si ue crim inalibus si ue ciuilibus et pec uuiarij s liceal e is aucthorilaLe huiu s sta tuti proferre seu pronunciare
siue pel' se recita ndo e t lege udo proprio ore siue
pel' aliulD litLeratlllll ueluti iudi ce m ue l assessorem
uel co nsilia rium eis assident em ue l pe l' no ta rium
qui seuteu ti alll ill arn scrib ere t mandato eorumd em
scilicet uel rectorurn ue l uica ri orum uel baiulorurn
lI e l cons ulum precli ctorullL
Et huiu s moùi se nLe nc ie sllpradie le quas predic ti
rcgenles proferent legend o e L reciLancl o fOI·sÎt.an
no u pel' se sed pel' llu em a lium liUe ratlllll de Sll1)
lJ e~
Sfl. /tlc llccS el d cs ill /er!OclltiQuslJrotlu/lceeS /)or tH' at/ lrc,
Ho c a utem presens s tatuLum ualere uo lumu s
non solom in predicti s seu tencij s que proferentur
d e cete ro sed eciam iu eis quecurnque prolate Soun,t
hllic re tro secundum predi ctam formam inter qllOS
cumqu e ciu es Massi lie seu in c urij s Massi lie temporibus retro actis a regentihus seu quocumq\Je
regente ciuitatem predictam. Et llolu mus ut hoc
s tatutum locum habea L similiter eL in senteocijs
iudic um delegatorum eL arbiLriorurn eL com promisso electorum iu negocij s iam preteritis et futuris.
CAPUT LV .
De o(ficialibus mutandis et 1Itaxm~e lIotarijs \r '.
lil~CE R NENTES eciam "ddendo ill i s La tuLo qui 10quitul' ùe officia li bus mulandi s quod annis sin guli s
muLantul' e Lremouealltur ex Loto ornnes e t singuli
noLarij palacij et ali al'llll1
(f) Do la mf/ratio" des crn"lo;s,
t Ul'iCll'tlm lIill e
ui cecomi-
�-
~ 16
-
-
lali s .\ Iass ili e. Ila l(lI od qui cullll(u t' uOlarius fu e rinl
iu aliquo predi c lo l"Um offi c io rum non sinl nec l'emanea nl an no seq ll e nli in a liquo di olorum offi ciornm
qu od nullu s no ta riu s delTe re ns co ro n am possit h ab e re officium a liquod in nliqua dic ta rum c uriarum
Massilie nec a liqui s aduoca lu s iud ex in diclis curij s nis i te mp ore intl'oilus s ui officij iurare l se
fa cere e l inleresse lam senle ncij s e l co ndempnacionibu s pecuni a rij s quam eciam co rpo l'alibu s
sa ngui ni s e l ecia m ali a l'um proUI secundunl illsliciam e l qualitale m c riminis fu e rinL facie nd e.
CAPUT LVI,
/Je sex probù llù'is eligendis qui eliqant o/licialcs
CIIm uicario ( ~ ),
~UON I AM
sc ripLlIlll eS I quod ill ud quod OIllU CS
t,,"gil debeal a b omnibu s cO lllprob ari ue l ecia m
illl proha ri id cireo causa ulilil a Li s eL necessitalis
et ob bo num SI"lull1 ciuila li s ~ I ass ili e eL causa
cedandi e L pacitica udi iniquila les c L cli sccncion es
que forsilan possent cie fa cili inter ciues Massili e
suscitari , Id circo hoc presenli slal,uto cluximu s
firllliter ordin a ndulll ul quicumque sil ue l fueril
{ i l Des
ufficicrs.
~· i:.r; JW/III/ICS p l'ub lJ~'
C/I M[Jél'
d'élire , a vec le vi!Juicr, Ic .(
':1 17-
modO uel ab inde in antea de num ero illorum sex
pl'oborum uirorum cum quorum co usilio uicarij
Massili e le nentur a nnis sin guli s iuxta formam pacis e1igel'e officiales Massilie non sil postea lI ec
po ssil esse de Iribus a nnis nec red ire in dic ta
officio pel' Ires annos co ntinu os eo saluo quod III
alij s officij s possinl esse sicnt alij ciues Massilie ,
Ann o Domini mi llesimo duce lltes imo sexagesimo
quintù indi cion e nonas ka le ndas decembris fuil
conHrm a tum ull'um qu e pl'ediclorum stalulorum .
�"
ST ATUT A MASSILIE.
�CHAPITRE 1'".
Des plaintes des injures (i ).
CELUI qui dénollÇ(lit une injure par lui souffer te devait déclm'cr .IU triLmn:11 s'il vo ul:1il <lgir par le droit onlin (i Îrc ou
,r offiee.
CHAPITRE Il.
Sur la défense de se plaindre d'un maîl1'e qui a battu.
ses serviteurs , et su,' la durée cles servir'es de
ceux-ci (2) .
CELUI qui lou;tit son Sfw\'ice ne pouvait, pendant lout le
temps qu'il était pfl~é par lEI ma;tre, se pl::lindre des coups
qu'il recevélit de ce matLre 1 à moi ns que ces coups ne fus sent tellement violents qu'ils eussent cél usé la perle œun
membre on une grilve lésion dans IInc partie quelconque du
corps. CrUe tolérance eovers tElS maUres qui battaient leurs
serviteurs explique la frequente intervention du bâton dans
les rapp0rls des personnages de Molière :1vec leu l's valets.
(i ) Voy. le tMIC ol'igin ol. p. 1lS1 .
(2 )
;d .
, ~~ .
�-
2~2
-
--
,lès qne la cloche dit o sauve-te""e ( salva-te,.,.a) , c' esl-àdire la cloche de la Laur d e S<luve-Tcrre) avait so nn é, d e
sortir sa ns lumi ère sous peine d ' un e amcnde de ci nq sous
royau x. co uronnés; la peine ~ la il plus forle, qunnd on l'appliquait, par Ct! mOlif, à un homme ou à lino fe mme J e mau -
CHAPITRE III.
Comm.ent
011
doit ~Ire pUll'; da"s Ict C("' se
des illjures ( t ).
SI, uo illdividu qui slé tai t perlllis lP injuri er un cit a '
p1USlC urs ava ll é té condamné à
l "
) P. n ou
ue ~l
1' 1 ~
.
1
1)8) CI un e so mm e qu elcoll.
q e , qu
,
.il éL 't
. 1 ne put pas 1acquitter ' fau
( te d'aq;cnt
so~mlS fi rece voir s ur ses eh" irs Hu es (nuais car'~
(I I
pUIS la trois iè me heure jusqu 'a u so ir (à l .t '
,lU usL
CI la u' que
vespe a)
de-
ad
au tanl d e co ups qu' il au rait ciO
• 1
celte e 'é r
~ '
pavel (e so us e l
, 1 ~ cu Ion ail e :w ec 111le co urroie (corrigiâ) ,waiL r ' ,
rOll m è me ail le ' ,
'(
lell a
l en(
• ,
S lOJUI'CS al'aien t été profér ées ou r '
Les, ou bleu s ur la l'oie publique d eva nt la
'
d
31 ri c) si le d él iL al'ait é té co mmi s da ns un e ', ~a IS()TI e 1(1 CII murs d e 1;.1 v ill e.
eg hse ou hors dc~
r
f
223 -
va ise r enommée.
N'enco uraient aucun e peineceux. qui, jouissant d' one bonne
reputatio n, é tai e nt r encontrés 1 sans lumi ère, au moment
qu' ils arrivaiellt d' un voyage par terre ou par mer el qu' ils
se rendai ent. chez enX . Celle défe nse é lait levée pendanlle
Le mps d es ve ndan ges e l la vt'ill e de la Noël , mois seulement
pOUl'
les gens bien f3m és,
1
Tou,t servi Leur ou ta ul e pe rso nn o viJ t> (person
•
courtisaune (meretrix ) un o mè re d e
I l e ou ve uve} une de moi... e ll e h
,
étai t. punie du fou e l.
o""è te (doml.cella
~pelalt
'l' )
f"am~:I:S
1
,
qUi
111(1 -
CHAPITRE V.
/Je la peine encourue pU!' ceux qui n'obéissaient pas
aux officiel's de Justice
(-t ).
CBLU I qui par snperb" (wpe ,biâ) 0" par insoleoce man-
quai~ à un huissier de la ville, élait cond:u'Ilué â. llam end e,
"o1lesta).
CHAPITRE VI .
CHAPITRE 1111,
Du châtiment de ce !IX qUt. apl'es
, le SOli de la cloche
( couvre-feu ) vont salls lum.ière (t ).
PAR ce s ta tut, il é t:-ait ord o ~ é
l
'
ùans la '"II
'
. n'lue nlll no s iJV IS')! soit
( \) f',sOI tù <l ns les ri'
.1l1 0 111' o
''5 co nti :")
o li S ~,V
à Iii " I'II e,
( t ) YO}' ,/c IC'l: l e original p . 15!S,
(21
id ,
1 fSli.
Des conjurations ( conspirations, assemblées illicites ) .
Ile devant ~tre raites (2).
Les r ecteurs ou les consul s étaienl invités à surveiller
soigll ellseme nlles assembl ées illicites, tes conspir:\ \ions eutre les ciloyens dû i\ larseill e, de les dissoudre el d 'en bannir
les chefs pour cinq aoS cl les m embres pour d eu x. ons. La
mêm o ,' igihmce é tail demand ée aux magistrals, pour qu' ils
e ussent à empècher les monopoles.
(I ) Yo)', Ic Icde ori sin il \ Il , 1l'SS ,
(21
id .
1 5~ .
�- 22 \ -
CHAPITRE VII.
CHAPITRE XI.
Des conjul'aliOlls illiciles devanl!!l·re dissou l,~s (4).
SI des individus fOl'lllaiont enlr 'clIx Pélccol'd il licite , sou .~•
serment d'achelel' uU de vendre, LI e travailler ou non , hors
ri e la volonté expresse du recteur ou des constlls, ils étilionL
pnssibles d\ me IImcnde de XX sous royaux , et IcUJ's ronven_
lions ét.aient déclarép.s non avenues .
Drs peines ellCOItI'ues par ceuœ
e'/1 jouant (4).
CHAPITRE XII.
nes juifs opéranl les jou,'s ' )l'oAiMs pl .
CHAPITRE VIIII et X .
Des berlandiers (3).
ne pouvtlit à ~JarseilJe tenir une maison de jeu de hasard (domus tricharie) ; les écbecs é taienL permis ainsi que
d 'a ulres jeux con nus sous les noms de tabala et d~ reginela.
NUL
Des cou,·tisa?l11es (2).
IL éwil dérendu ('lUX roa rlÎsanncs publiques (meretriœ
publica, il parait qu 'il y avait des courtÎsaullcs particulières)
de porter des robes de grana 1 c1'es f(ltlrrures J des hermines,
un mantea u, à moins qu 1 il ne rt'll d'un drap grossier. Si elles
s'avisaient de se vêtir :\U ll'c Itl Clll flue le leur prescrivnit le
statut 1 on leur enlevait ICIlI' habillement trop somptueux e l
on les frappait d'une amende dt} LX SO li S l'oynux couronnés;
quand ell t's ne pouya ien t paye r cette amende, on les fustigeait publiqueOlent. Ce sta tut reconn:lit la Il ~cess it é de séparer les femm es notées el publiques {(amose ) des femmes pudiques ; il ajoute que, par courtisil lille, il faut enten dre la femme qui fait métie r de SOli corps ((acere questum)
(1) Voy. le tClle original 1), '161 .
(2 )
;d .
P . 1G1 .
(:1)
hl.
p. 11;2.
j'lCClienl
POUR chaque juroll , les jureurs étaient obl igés de paye r
XII deniers, lesquels élaie nL partagés entre la commun e de
Marseille el le dénonciale ur ,
CHAPITRE VIII.
IL était interdit aux juifs d'étaler des IlI<1rchandises, r enIes jours du dimanche el les fè tes solennelles observées pal'
les èhrélicus.
qUl
(1) Voy. le ICl le origin31 JI . 1G3 .
(2)
id.
p. 164.
IV.
�-
226-
-
227 -
ùans un lupanar: mèllle I lO ln ü"l méril é pill' la femme qui ,
d;HIS sa demeure, reçoi t le jour ct ln nui t deux (duo ) ou plusieurs homm es q\:i se rendent iluprès d'ùl ll\ dans une illlell lenlion de luxure
(animo l,,::curie) .
Il é l, it défendu anx
CHAPITRE XlIII.
cour lisannes ùe loger, mème temporairement, pres le monastèrc de SaiOl-S~\lI \' e uJ' c'est-à -d ire drms la l'ne ci d la
Du signe que doivent pOI·ter les jui{. ('1).
1
Vieille ~ I o nn aic jusq n 'i. cell e de Bern ard de
Bello-joco el
jusqu'an four de Guill;Hl me Hugues, ni autour cie l'égl ise cles
Accoules, depuis la coll ine des Mouli ns jll sqn 'au mnl'ché
des TOllrs, el dans tonte Pile de Carbo nel el de Bascule )
dans celle de Durand ci e Villeneuve eLdans celle de Gil'n ud
Soyronie el de Hni mbaud le chandeleur .
Il suffirait de la réquisit ion ri os citoyens honnètes pour
fai re déguerpir les femmes de mauv;J ise vic du quarl icI' 011
ell es s'élaienl étilblies .
Dts l'âge de se pl ailS, les jllifs dcvilienl porler une ('aloUe
jaune (CROCEA, safranée), ou à def;Jul une marqu e SUI' la
poilri ne.
CHAPITRE XV .
1
CHAPITRE XIII.
Des lépreuro non tolêres il Mm'seille , si ce
certaines époques Pl.
n' e~t
"
On De recevail les lépreux d"ns la vill e que pendant les
quin ze jours qui précèdent la solenni lé ue Pàq ues et buil
jours ava nl Noë l , pflrce que leur présence étf'lit ind écente
(illdecens) et d30ge reusc, el qu 'ils pOU V<lifl nl in fec ter les
personnes sa iues.
De la défen se {aite at/x jlli/s et aux courtùannes
de se rendre aU.T étuves et auro bains publics les
jours prohibés (11.
CHAPITRE XVI.
De l'interrliction de la chasse auX' lapins (3).
baigneurs ne pouvaienL alimeltl'C' dans leurs établissements les juifs eLles felllllles de mauvaise vie qu'un jour pal'
gc maine, les juifs Je vend reu i, elles femmes de Illau\'aise
vic ou les servantes, le lundi.
LES
(I l Voy . le lel le origin ol p . H i(i .
CETTE
chasse n'était permise que pendanl les quinze jours
qui précèdent la fèle de Noë l.
(1) Vo y. le lelle
origin al p. 16ï .
(2)
id .
1). 1fiï .
(3)
id .
p . 168 .
�-
23R -
CHAPITRES XVII et XVIII.
Des souches des vignes et des al'bl'es ne devont être
e:rtil'pées (1J,
IL etait interdit au x ouvriers vignCl'on s d' ~ mp()rler , des
champs oll ils travélillaient pOlir le compte d 'autru i , les 50Ucbf's 011 les sarn1onls ,
La mème défense é,tait faite aux bùchel'ons, à l'égard df's
sonches et des brnnches d es arbres.
-
.f:W -
des l'aisins pendant 1<1 nuit , lequ el l'cce\'ait le fOllet , quand
Hile pOU\'a;l payer les di x deni ers d' .. mcllde exigés pour cc
larcin , s'il avait été commis la nuit et les trois s'il avait été
commis le jour .
Le mnlt ru de l'â ne surpris Illangea nt l'b erb~ d'autrui ,
pll)'s it di x. deni ers pour le joUl't ct vingt pour la nuit.
On enco urait la peine du bOIl pour des vols d'her bes 1 de
pierres. ùe légumes, d e frorn cn,s . de chou x. , dt! porrea ux ;
pour bris de clôlure j pour destructi on d'arbr es , pour larcin
de miel , de fumi er, de lapins: les individus so umis à ces
réglernent s s','ppelaientIJel'tlll';rt'ii,
CHAPITRE XX,
CHAPITRE XVDII.
Du ban rompu et du dommage dem/l! êl1'e pU/lis (1J,
Du bail (n
SI uo banni er 6tabli par la curie de la communedt' .\I arseill.· ,
dans l'office de If\ Bann eri e, fesait un "01 ou le so nffrait à J'éga rd des fruit s pour lesquels il avait été constitué, il devait
pOUf sa peine ètre fu sti gé dans ln ville.
01'i donnai t ce nom à la peine qu 'encoura it J par exemple,
le chnsse Ul' qni tra\lers<-ln t cheval, p OUl' le déduit de la chasse,
les vi gnes d'autruÎ 1 oepu is l e l ~' mars jusqu 'à Sainl- Michel ,
devait. ètre co nd amné il paye r dix sous royau x, et cinq depuis
1
Sl-~li cbel jusqu au Illois de mars, Si le chasse ur élai l à pied
cl muni selliement de sa balis te, ililc payn it que troi s so us.
Le Ilobl eq ui , pour se rendre à SOli cbamp , tra ve rsa it à cbeval
ou à pied , pourvu qu 'il n'efit avec lui ni chiens ni oiseau x de
chasse , la terre rJ ' UD autre, ne paya it ri en 1 pourvu qu 'il n'y
eût fait aucun domrn i..ge.
La peine du ban était pgalement appliqn éeil celui Qui volait
a
(1) Vo)'_ le IM lC ori gi n a l, Il . t69 t'l s ui v . .
(2) Voy . le letleo ri g itl al, a in si {(u e 1:'1 n nt(' y relati\c , p . 171 .
CHAPITRE XXI,
lJes mm'challdises altérées
Olt
sophistiquées (z).
Tnol s prud'hommes étaient charges de veiller au chargement ries marcbandises , et ils avaient soin de veiller à ce
LJ~' OTI II C les dénaturât en aucune mani ère.
(1) Voy. le lexIe origiu a l p . '178.
(2 )
id.
p.
17~1.
�-- ~:Hl -
-
~:11
.-
CHAPITRE XXV.
CHAPITRE XXII.
Oes plumes ne 1'ouvanl al're leinles de diverses
couleurs (1).
D~Flu'l' SE était faite de leindre les plumes ou de vendre les
vi eilles pour neuves.
CHAPITRE XXIII.
De ceux qui p"ent>enl fil! aWre nom que le lelt·,. (2).
/Je "uelle lIlamère les homicides doivenl ri" 'c
punis (4).
CF.LU I qui attaquait son se rnblilbl c, le blessait Ou le luail
da ns Marseille ou dans son lerritoire , e l qui se s~t1 \' a it ensuite 1 ueva it ê tre cilé à co mpal'allrc devant la curie. S i huit
jours <lpr ès la citation, jille s'é tait pns present é à la curie, il
ne pOli vail re ntrer da ns i\ larseillc ou tians ses faubourgs qu 'après avoir compose s ur son mal é fi ce avec les quatr e ou les
cinq l' itls proches pal'onls de la pel'sonn e blessée 011 tuée. La
personn e ftllÎ c"lchail un hOlnic ide é ta it condalnn ée à paye r
CL sous roy au x. à la cOInmu ne de Marseille.
CE LUI qui en fesa nt drosse r un acte public, s'y déclarait
aut re qu e ce qu1il e ta it l'é~lIe m e n t, y chan:zoa it son nom , SOn
surnom ou ses prénoms, était puni.
CHAPITRE XXVI.
Des bannis (2).
LES banlli:-: pour maléfice perdaient leur droit oe cité. JI
CHAPITRE XXIIII.
étail inlerdit de les seco urir el de les recc \'oirdans les maisons,
de leur donn er à manger e l boire. C'é tait l'anUque inter-
a
di cti on du feu et de Peau .
Des peines ell cO""ues pm' ceux ql1'i 1l1'oduisenl de faux
' lémoills ou de faux acles (3).
CIiLUi qui produisail de faux té moins 0 11 de l'au x ac tes , le
sachant : perda it le procès dan s lequ el il les avai t produil!;.
Des peines é ta ien t infligées a u Hotaire qu i a vait dressé un ac te
faux el au té moin qui ava il déposé co ntre sa co nscience.
CHAPITRE XXVU.
Oc ceux qU'i, écartés d'une cha'''ge, Ile peuvellt
y êl,.e réintég rés (3) .
ILS 110 pOllvaientl'ètre qu 'avec le c~ n se ntem e nt li n cOllseil
..éncl'al ou rie la 11l ~ljorit é de ce consei l.
"
(1) Voy . le tex lc ori gina l l'. ISO.
(2)
id.
p . 180.
(t ) Y O~' . lc Icx le ori gin at, JI . 184.
in .
id ,
(a)
p . 18 1 .
(2)
i~.
1). 185.
p. 186 ,
�- na CHAPITRE XXVIII.
CHAPITRE XXXI .
!Jes parents Ile pouva.It( I!lrc mulclé. pOUl' leur
Ue ce qu'aucun oflicier de la commune de Jll'Lrseillc
/le peul êt.,.e admis powr ta cau/ion ('1).
!ils et
Yi ce- Yc l'sâ ( 1).
LI-!S parent s pOU l' te:, délit s de 101ll's ellra lt Ls 011 de leurs
descendants cl vice versd 1 le mM; pour s;.1femm e el la femlII o
pOIl I' son mOl!'i ., le frèrû pout' sa sœur cl hl sœur pOUl' son
rl'ôre 1 ne pouva ient èlre poursuiv is, à moins qu 'ils n \ ' lIssoIlL
(1<1l'licipé au mè me délit. 11 y ava ilunc exception pour le fils
de famille, cn puissance du père ou de Pun de ses ascendants .
L I! litre Cil d it assez.
CHAPITRE XXXII.
Vl! sau{-cond'uil Ile pouvant I!we (ou,."i à celui ql.; li
ofl,msé un citoyen cie Marseille (2).
CHAPITRE XXVIIII.
Ue ce que chnCtt11 peul (JI!"e entendu par le recleUT
da.ns la défeT/se de son d'roil (~) .
NU L ne pou va it donner
Uil
sa ur-condu,il à lou t ,indi vidu
qui aurait co mmi s ull e offense envPl's un citoye n sm t dan s sa
personne 1 soil dans ses biens.
L..: rccl6UI' ne pouvait s'y refu ser à moi ns qu'on ne \'ouJùl
le raire par sub tel'ruge (ad subler(ugium).
CHAPITRE XXXIII.
Dc la comervalio11 des b'iens des éll angers (31.
CHAPITRE XXX .
/Je ce que lel'ecleur ne peut (orcer quelqu'un à (ourniT
des gages ell Or ou en argent , ou en mOIlT/aie , ou e11
Ioul e aut"e chose (3).
S I une guerre s'élevait entre Marseille cl une autre cité.
cl si avan t la déclaration de celle guerre 1 df's élrangers ( {or-ilanei ) avaient fail dans not re ,'ilIe un dépôt ou un m.arc,hé
sail en blé 1 soiL en .. l'gent , dans les mains œun ~arselllaJ s,
co dépôt eL ce marché devaient être réput és ,,'cres.
LE l itre explique suffisa mm ent le l' égleOi enl.
(I l Vo y. le le~te ori gin al p. 187.
(2)
id .
Il. 189.
I~ )
;d .
p. 1811.
(1) VOl'. le tel le ori gin al 1). HU .
p. 1!HI.
id .
(2)
V. H)/! 1
id
.
(3)
. . '1,,"lIIc !I ole )' relath'e ,
a m <:' 1
�CHAPITRE XXXVI.
CHAPITRE XXXlIII.
DII délai de 20 j Oltl'S accOI'dd aux ma1'Chands qui se
trouvent cl Me'Tseilic en temps de guen 'c ( 1).
Des otages Il e devant étl'e donnés (1) .
IL était défe ndu ùe li vrel' des otages
pOil!'
la commune dc
~ I at·s ei \l e .
CH J élai IOll! ' était acco rdé soiL pour quilter la ville , soit
pour en reli rer leul's marchan dises, Le recteur ou le conseil
po u\'ni l même prolongel' re délai.
CHAPITRE XX VII.
De ln défense de bâtil' dans les lieux pl'Ohibés (2).
é ta it fa ite de bAtir da ns le territ oire, bo rs d e~
.
rs de Marseille , uno tnfJ iso n (Hl des m 3 ISQII S,
nouveau x mu
. 'd' r
de la
.
mOinS qu'oo ne déc131'àL "0
. sou mettre à la Jllrl ble 10 0 hées
vi lle, à porticiper aux dépenses co mmu , ~a l e3 pou r c e\'aue \' il
eLà tout ce qll i étaiLex igé des autres c l t oyen s~ On n~ ~I~ uc ~ é
bâti r sur la voie publiqu e par Iélq uell e on a llalL de 1 é,;, 15 "
. lt"· Il' \ar .lc d e Par (adi s , près de Sainl- Victor. 1 Ju squ a
Sam
Porlalguel'ie . vers le Porl , si ce n'était un e éghse ou une
D QFR NS R
CHAPITRE XXXV.
Des petils enfal/ls II P. devant être !'achetés Pl.
IL parait qu e, pendant ln guerre qu e les Marse illais soutinrent contre Charl es d'A njou , les ennemis cherchèrent à
prend re de jeu Iles enfan ts, dans Pl's pérance d )obteni r de
leurs parents un e boune ra nço n. Ce méti er était ) sans do ute,
devenu très-produ ctif ; allss i , la co mmu nau té marseWaise
vo ul ut-elle ('n ùim inuer les profi t.s par UD e mes ure qui , au
premier :.1 bord , semble fn' oir été di ctée par un sen timent peu
huma in: elle défe ndit aux parents de racheter leurs enfants
priso nniers, sous peine d'avoir à co mp tal' une somme égale à
cell e de la ra nço n. Vue pa reille défense ava il pour but de
dé tourn er de leurs vols J 'e nfan ts, les soldats du Comte du
Provence, lesqu els 1 fOI'cés de r~no ncer à l'espérance d 'une
rançon devaient ne plus chercher il co mmeltre des enlè vements improdu ctifs.
J
( t ) Voy . le lex le oris· p. 'HJ4, a ins i (IU' Ull e 1l 0le y rel. ) 2e \' . , Il . 7 6.
id.
p . HJiS.
t Z)
maison religieuse,
CHAPITRE XXxvm.
. .OnS ce
1 guen 'e .!le devant être
Des forts ou Illtl7lltt
faits dCl11S MW'sCl lIe (a).
' 1l ei' des n. oHveOlent
s
.
défense ava it pOil !' but cl l empec
C
H
TTH
.
.
té
.'
,
l'CS
aUl'alent
pu
.
des fortifica ti ons 11\ l ieU
séd .itieux
1 que
protége r.
" "
HU,
(1) Voy. le lette on. g.Ll131 113 "
,.
'd
\l
og
.
H1
6.
(2 \
, .
.
Iltal'.
t
!l7.
(3)
id .
c
�-- t3G
-
-
~:n-
le deva nt J e leurs maiso ns, so us pe ine d'un deni er d'amenùe .
Il éLait reco mmand é aux susdit s officiers d 'apporter à leUI'5
fonctions, un e gra nd e vigilance (ut adhibeal1t cÏl'ca Iwc cu -
CHAPITRE XXXVIIII.
De le, présomption de t" (1I,:at,'ol',
• de 1,a pateT/li té
et du l1Iariage (1) .
CETTE présompti on devait s'a ppu ye r sur la notorié té U bl '
qu e. e t la cohabi loti on rcco nnu e pal' les yois ins (,·nte. Pt 1.. )
rnooset
v,cmos ' La remme à I<lCJuelle on co ntestait le nonl d'é
1"0' .
pause
..,gllune pouvait exige r qu 'on en adm ini stl'~H la p
Q
d ï é . . .
reuv e.
uan 1 . Lai t di fficile de prouv er auth entiquem e t 1
d'un absen t qUfl d
"
'
Il
a mort
.
) ( n , p ll r exempl e. le l1 é'lYII'C SUI' lequel il 'éta, ll embarq ue, n "elalt
, pl us retou rne' ou qu 'on ÎDf] orait les l's
ou cet abse nl 'él ' l
d
i:I
Jeux
~
. ".
s a l re n IJ , on pouvait adme ttre sa mort 1 si
:ses ~ OI SJnS ou ses co nnaissances é ta ient res tés cinq ans sa ns
aVOI r eu de ses nou velles.
CHAPITRE XL.
De la (ermeture des cloaques et de la
'
, ré"u
r rga t'tOn
des mes (2) .
r D~ux prud ' hommes é tai ent choisis pour ve ille r à P~xéc u
éll:~en~ ~en:lt:~u: :~~~:I~a~ala s. lubril é publique. Ces offi ciers
ne les ru es e l 1 t
ye r (scoban), un e fois par se nHlÎles' im
d"
es rave rses de Mar$eille, afin d 'e rnpèchcr
de d mond Ices e L les bal al, UI .es ( seob'.lle seu i .. mundieia )
esce n re dans le port ( ' dt '
Ines om "
. ""
tn e Tunenlum portûs) ; ces mè ICICrsSIgOlfi3lcn L a ux babitants d 'avoir à faire ua hlye r
(1) Voy . le lexie origina l pa g. 108.
/2)
id .
"ag. 200 .
"am vigilem et in/entam ),
Cc chapitre 1 en outre, dMend de nourr ir des porcs dans
Iljs ru es et de les y laissel' vagu er . Le proprié taire œ un ou
de plusieurs porcs surpri s dans hl ru e pa ya it. une obole pour
chaqu e pied de porc. Cell e mesure é tait prise non- seul ement
e n vue de la propreté des rues, qu e ces sorles J 'animaux
pouva ient naturellement altérer 1 mais à cau se du danger
qu 'ils font. co urir a ux enfants .
CHAPITRE XLI.
Du. salaire desmessQgers et des ambassadeurs de la V'i/le
de Marseille (t).
COMME. dit cc statut, il co nvi ent qu e la l'écompe nse sui ve
le travail, que ceux qui trav a ille nt pour la com mune vive nt
de la CO llllnuoe et que nul ne doi t ~ ses propres rra is s'oc·cuper des affaires publiques, il fauL que toutes les dépenses
faites par les en voyés de Marseill e soienL supportées par la
co mmun e, et que des che"aux leul' soient alloués selon leur
nomhr e.
CHAPITRE XLII.
En queUe {orme doivent être les eonda'n\1latiotlS (2).
L BS co nd él mnaliotls péc unia ires é taient prononcées en
présence du recleur , du juge du palais, des juges des cu ri es
de la com mun e, des sy nd ics eLde l'un des clava ires.
(1) Voy . le te '(tc ori gino l I)ag. 201.
{2 1
id .
pAg . 202,
�-
'23M
-
-
IL etait dérendu au recteur ainsi qu 'à la famill e du l'cc teur
Je forccr un étranger ou un juir de prèLer pou r Son usago 0';
pOUl' celui de sa famill e des Ii ls ou des draps 00 IiI. L'élrangel' ou le juir qui ) de son propre mouvement ou par cl'ain te,
-
CHAPITRE XLVI.
CHAPITRE XLIII.
De t'inle,'diction au ,'ec/eu,' de Se {ai,'e prêler, soit POll"
lui soit pou!' sa (amille, des lils ou des draps de IiI (1) .
'23~)
1
n e la peine encou!'ue pn!' ceux qui chassen t dall s les
vignes d'au/mi (1).
CELU I qui y chassait h piod pa yai t X sous roya ux œa lll cnde
d XX étaient exigés de celui qui y chassnit à cheval.
"
céùail ou prêtait un lit an recleur, encourait une amenùe de
dix linos roya les couronnées .
CHAPITRE XLVJI .
CHAPITRE XLIIII.
De la peine encourue pa" ceux qlli empêchent illicitement les oU1FI'iers de tr(waille,' ('2 ).
De la gal'de de la prison ('2)
DRUX gardiens étaielll préposés à la surveillaoce des pri sonniers; il était défendu à ces gardiens de recevoir des pri sonniers au delà de 42 deniers royaux pour les ferrer ou les
défel'I'el'. Ces mêmes gardiens devaient maintenir la sépa ralion des sexes dans la prison.
c ~ statul pré voyait le cas oll une persoll ne aurait usu rpé
les droits d'lln magistrat à Pégal'd des ouvr iers 1 <:l étab lissailles peines que celle person ne encourait.
CHAPITRE XLVIII,
CHAPITRE XLV,
De la gal'de des vignes (3).
LES dispositions contenues dans cc statut ne tardèrent
pas à ètre négligées.
(1) Yol'. le ICJ leo riginal p. 204.
(2 )
id .
p . 20,.
(~)
id .
p. 20~ .
Du mode de la b,'usquc (3).
LES bâtiments eo construction sonl soum is à une opération
dans laque lle le feu est employé. Ce stalut défendail de faire
celle opération (bruscare navem) dan s le port, de pe ur d 'In -
cendie .
(1) "0'1. le tClle or iginal pa g . 206.
(2)
id .
pa g.207.
(3)
id .
IlOg. 208 .
�-
2111 -
2\ 1
CHAPITRE XLVna.
CHAPITRE LI.
De l'interd'iction (œile aux ca.l' aliers de desand'f'e de
cheval , il cause des dames ou des /l ob/es (1).
Co~nT BI dit ce sta tut, les vieillards à cheval el mème le:; Cé\ V[I-
Du w/(ti.·c des olllTiers
( 1).
POU R fa ir e ferrer un che va l 1 on pt'lyél ÎI qlla tre J ell Îcr s pal'
chél qllc pied . cl un .'ne, un d eni er se ul eme nt , elc.
iiers plus jeunes ne peu ve nt sa n incon véni ent , et s nrtoul
q uand le secours d ' un écu yer o u d ' un se r vite ur l eUl' ma nque ,
desce nd r e de chevnl eL y r emont er in contin ent , il é ta it int er-
dit à lout ca valier jeune ou vieux <lui rencontra it en ville 0 11
da ns les se ntiers, o u di-1 ns les fa ubour gs , d es d ames ou des
citoyens, de mettre pied à Len oe pa r r é vér e nce , à moins qu e
la dame ne fùL ce ll e de la terre , o n le citoye n un moi ne 1
CHAPITRE UI.
SIIf'
sous peine de payer une amende- de XX sous roya ux couronnés . Ce s tatut ne cOllcern aiL ni le r ecte u r , ni le j uge dl1
pnlais .
les cri/es
( ~).
QUAN tJ celui qui élvai l éle appelé;, comp.wD ltre dOl'ant le
recteur ou le juge, n'était pas tl'ouvé dans son dom icile, on
pouvait, passer à SOI1 juge ment après un dél;1i fi xé ,
CHAPITRE L .
CHAPITRE LilI.
De la défense de retmncher du poids de
la mOllnaie (2).
Du réglcment de la dol (3' .
défense ex posait celui qu i 'i con l r evenélÎ t à ull e
amende de dix li vres royales.
LB relour de la dot ne po uvai t a ,'o ir lieu qu a nd la rn èr e
laissait des enfan ts ou des d esce ndant s ,
CETTE
(1)
(2)
V O)'.
le lex Ie orig in al I)ag. 209 .
id .
pag . 210 .
( 1) Voy , IC lc1teo r iginalp , 2 11 ,
id .
id.
(2)
(3)
rv.
p . 2. 2.
p. 21:1.
16
�-
2\·.J -
pl'olles soient élus, pOUl' qlle, par leul' conseil , les viguiers
choisissent, chaque anll ée, les offi ciers
U~
h.l ville j cos affi-
ciers ne paunont, de trois ans, êtl'c réélu s.
CHAPITRE LIIII.
Des selliences el des ililerloculions pouvant étre l'écitdes
pal' un aull'e (1).
Ce
SLaluL 1
décembre,
QUAt\ll le 1'('cIOur , le "iguicr ou le co nsul ne savaient pas
1ire 1 un ju ge, lIlI ilsscsscur 1 ou un conseillel' 1 ou même un
notai re, poU\'ai enl prononcer à leur place el e n leur présence
leurs sentences.
CHAPITRE LV,
De la mulat'ion des chal'ges (2),
Tous 1<:5 ailS, on renouvelait les nota ires du pnlrlÎs ct ll e~
curies dc la vill e vieomtnlc.
CHAPITRE LVI.
Du choix des six prud'hommes chm'gés d'élire avec
le vigl/i" r les ofTiciers (3).
PUISQUE 1 dit ce ~ la tl1t . il est écrit qu o cc qui 10l~ che tout
le monde doit ètreappl'oll\'é par Lous, il fa ntq ue di x cil oycns
(1 ) YO~' . le tc'\:teor igin al p. 2tlt.
(2)
;d .
(~ )
;d .
p. 215.
p. 2'IG ,
le dernier du cinquicmc li vre, est clos Pan du
Seigneur .M.CC, LV V, la neuvième inùiction ucs ('nlenùes de
�En ~o lllpui s ant di vers registres des a l'chives de
la vi ll e ( 1) , nou s avons été à mème ùe nou s ass urer qu e le manu scrit vraim e nt pl'érie ux des Statuts
de Mal'seille , que nou s venon s, co nformé me nt à
notre jlromesse (2) , d e reproduire dan s toute son
intégrité , ne renfe rmait pas to ut e notre a ncie nn e
législation communale , pui squ' il ex iste, e n dehor"
de ce manuscrit , un sixi è me li vre où le, chapitres
se s ui vent av ec des chiffres qui indiqu e nt de nombre uses lacu,nes; no us avon s CI'U de vo ir ùonn e r
après le cinqui ème livre, qui , da ns le manu scrit original co nnu, so us le nOID de LivI'e l'ouge, clôture la
co llec tion des Sta tu ts , ce six ième li vre pri s aill e u rs ,
1I 0nobstant ies omi ss ion s de plu sieul's chapitres e l
l'imposs ibilit é où nou s ayo ns é té de répa rer ces
omissions , à l' a ide des minutieuses e t consciencie uses reche rches qu e nous avons dO faire. Nous
diron s ici que la co pi e que nou s publion s des Statut s marseill a is mé ri te d 'è tre rega rd ée comme la
plu s complète , la moin s défectu e use, e t qu'elle dil~
fè re par cela mê me d es a utres co pies qui o nt paru
e t qui , la plup ar t , ne. renferm ent qu e des ex trait ,
( 1) Ces regis tre::! dépcnd llll l de la Ire d i,'is ioll . intihdéc : AdmillisI l'otioll yenérafc.
,2) Vuy. le 'lt \u l .. Il<t~. H~ ct .., lIh' ,
�-
H7 -
2 '0·6 -
de ces Statuts. Po ur juge r d e la vérit é d e notre
asserti on, on n' a qu 'à cO lllpare r les rares publications de la t.otalit é ou d ' un e parti e d e nos Statuts
avec celle qu e nous cn donn o ns aujo urd'hui, e tl'on
sera frapp é du pe ll d 'acco rd qu 'e ll es prése nte nt
e ntre elles , e n bea ucoup d 'endroits. CeUe différe nce, nou s la regard ons co rnill e un avant.age pour
notre œ uvre, plli squ e nous n' avo ns fait. , non sa ns
ùifl1cull és, qu e re produire le manu scrit auq uel la
plu s grand e foi doit ê t.re attachée,
Zn elfet , ce ma nu scrit. é t.ait celui qui r,gurait SUI'
la table de nos a ncie ns co nse ill e rs muni cipaux, e t
qui é tait. co nsulté d a ns la direction d es affaires de
la c:i té, Le so in apport.é il sa conservation , les
ri ches e nluminures do nt. il est orné , les notes
marg inal es qu'on y trouv e, le li e u où il é tait
déposé , sa reli ul'e où pe nd e nt e nco re les reste s
d' un e cha'ln e tte, les co in s d e ce tte reliure garantis
par des lames e n mé ta l , tout aLLeste que ce manuscrit é tait vé l'itabl e me nt celui qu e co ns ultai e nt nos
p è r~s c t qu e posséd ait par co nséqu e nt l'assembléc
llIuni cipa le,
Le sixi è me li vre qui va ê tl'e mi s , d a ns l'o rdre si
irrégu lie r de ses chapitres, sous les yeux de nos lecte urs, sera s ui vi de la ta bl e d es c ha pitres d e paix ,
qui d a ns le ma nu scrit muni cip al s uit immédiatem e nt
le tex te du cinqui è me li vre des Statut s ; ce ll e tabl e
rait regre tte r la di s pariti o n d e ces chapitres qu e
nous n' avon s pu re l,l'Ouve l' ; mais s' il no us es t impossi ble (l'~n puhli e r le tex le lai in, no us pouvon s ,
au moin s, e n d onu e r un e tl'arl uc ti on fran çaise
t.ro uvée dan s des mallu crits du fond s Michel de
Léo n achetés pa r l'un de nous ( 1) , No us ne garantisso ns pas, comme de l'aiso n , e n l' a bsence du
tex te orig in al , la fid élité de cett e tradu ction ;
nouS diron s seul eme nt qu e la lec Lul'e de plu sie urs
charLes dan s lesquelles des passages des chapitres
de paix so ut ci tés, nou s a conv ain cus qu' elle é \.ait
exacte quanL à ces pa ssages,
No us ferons suivre ce tte tradu cli on de l' analy se
de tou s les do cum e nts l'e nfermés da ns un a utre
manuscrit des a rchi ves muni cipales, cOllnu so us le
nom de Livre 110;", No us a Ul'ons don c ain si réuui
tout ce qui res te d e cet.te législaLion co mmun ale si
minuLi e use, s i attentive , qui emb l'assa it Lous les
actes de la vie du citoyen, pour les régle r dans
l' intérêt de la cité e t d es ramill es qui la composai e n t.
(1) Ln bibliothèque de 1\1 . Michel de Léo ll , vend ue il r 8 scul cmcnl
Il uclqu cs ann ées J ne sc com\losa it presque que de lines , soigneusement. recueilli s, sur la localité. Nuus nous estimons hcurclI l, dans
l'if] lér~l de ool re œ unc. d'(\ \'oir lHI nOU5 IJTOCU r Cr une rou le de \0 IlIlll es qu; 1I0U5 seront. d'tm srand secours pour l'a cco mll!is:;cmcnt de
la tâ che qu e nons 3"ons à remplir . Parmi les "otumes que n OliS possédons . se IrQu\ent les Jll anuscrit s inédits de Rurfi père Cl fils 1 historiens de Marseille; l'Arm orial complet d ~ ]f1a r$ eilfe . écrit cl dc::s ind en entier à la main ; l'A rmorial dll Cotl.$I(la t de Ma rseille ;
l' llistoire de la P aroisse d e Saillt-Ferréol, depuis le XIe siècle; les
Sta tuts du Chapitre d8 la Major, remonlant ail XIIe siècle ; le Tal>!Joloyc, Ott Recueil des l 'ombea u:D cle .lIarseille J dOll s lequel on lrou,e
le l' ra u ùcs églises et des chapelles qui c,i Slo ;clI l dons la \ille a\a nl
laré\olU lioll rrouçaise , l'indi ctlliO Il de Ioules les lombes rellfermées
.
. .
1 n 'elles en
dans ce~ ég li ses , ai nsi qlle la II slo et les armOIries . O ~' IU
.
o\'o ienl ) des personnes qui )' 610 iell l in hu lH6es (cc~ quatre dCrllleri'o
ouvra ges 50nl égale ment fait s à 11\ main ) ciC.
�218 --
No tre cinqui ème \ olum e ÎIl ê:l ug llrera , eufin. l ' a ~
na ll's e des dé libérati OIl S du cO ll sei!. Après la continu ati on de notre aper 'u ~ UI' le droit muni cipa l
jus'lu'à 1135 e t ce ll e du récit hi s torique , l'ep ris
à l'époqu e où nou s l'avo ns interrom pu, paraltrollt soit. a na lysées, so it donll t' es int égralement ,
sui va nt l' impor ta nce du s uj et, les dé lib ération s
de l' assemb lée muni cip ale, Si l'ordre chrono logi_
qu e, auqu e l il faut , avant tout , s'as treindre , ne
nous a pas pe rmis de classe r les sujets de ces
dél ibérati ùns pal' orct l'e de mati ères, on pourra
aisément , il l'aid e des tab les qu e nous publions,
retrouv er, aux div erses époqu es où 1'00 s'en est
occ up é, tout ce qui co nce rne , par exemple , les
eaux, la voirie J etc. , etc.
Si maillte nant on dai gne s'arrè ter un instant à la
marche que nou s avo ns Cru devoir sui vre, on
s'ass urera qu e l'hi s toire commun ale ne pouva it
pas, nou s le cl'Oyon s ferm ement , ê tre autrement
co nçue e t exéc utée, Si nOli s nou s é tio ns b orn és
à I II l'eprod uction des procès ve rb a ux du co nseil
de vi ll e, les é poqu es penda nt lesq uell es notre ex isten('e muni cip ale était s i vigo ure use ment étab lie,
se trou va ie nt forcément mi ses de co té_ Fa ll ait - il
les ome ttre, qu a nd les tra ces qu e la \' ie municipa le a laissées à ces div e rses époqu es, pouvai ent
si aisément se ret rouv e r da ns 1I11 e abondan t,e co llec ti on de (' har tes et da ns 1111 véri t,ab le code co mmunal ? La mati ère semb le s' être trop é tendn e so us
nos r'lllli es, c t pOllr/ant nOli S ne nou s somm es at.ta-
- Mn -
chés qu ' à mettl'e en lll mi ère les doc um ents les plu s
imp ortants , ca l' ceux qu e nOli S avons dû omettre au raient donn é à notre trava il des proporlion s giga ntesqu es, Il nous fa ll ait donc, so us peine de nous
ent.enùre faire le reproche de n'avo ir qu e hi en imparfai tement. com pri s notre tâche , remont er à l'époq ue où l' exist ence commnna\e de Ma rseill e donn e
maté ri ell ement. , si 1'0:1 peul ain si s'ex prim er , signe
de vi e, Ce signe de vie , nOlis J' avo ns découvert
dans les aCles qui nou, l'es tent dn treizième siècle,
Quelqu es chart es écla il'ées par le récit hi sto riqu e
réduit aux plu s étroit es li mites, ont rempli tout le
temp s qui ~ ' est l'co ulé des premi ères années dll
treizième siècle à l'é poqu e OÙ eut li eu la premi ère
c orlili c a~ion des Stal ut s mllni cip allx ; nou s voi là
maintenant arriv és aux délib érati ons du co nseil
e t as treint,s à nou s l'enfermer dan s ces in - folios
de procès verba ux qui raua chent le se izième siècle
a u nôtre, Nou s n' avo ns pa s eu la prélelltl on de
faire alltre ehos e que le méti er de coll ect.eur de
do cum ents et. de matéri aux, tl ont des esprits séri eux e l philo so phiqu es sa uront en suite tirer un
crrând parti, Les pi erres de l'éd ifi ce so nt rassembl ées et num érotées ; à d' autres qu e nous a-
"
le co ns truire,
�ST ATUTA MASSILIE.
�INDEX HUBRICARUM.
VI De uill eis non slerco l'andi s.
XII De labnli s non faciendis in trauel'sij s nisi
ad cert am me nSlll'am .
XIV
XV I
XVII
XX
XXXII
De aueris.
De offi cio in canlalo,·is.
De pi scatori b us.
De debiloribu s coge ndis.
De oreis, felll ora cij s, li gnari.i s el ui"ir1 arij s
XXXIll Fo rma cond empn andi porl anles uinum
natum extra Mass ili alll .
XXXV De uenalorihu s.
XLV De cari sti a frum enti , fal'În e " cl legumini s.
XLVII De calce non reneod a.
LV De columbi s.
LVI
LXV
LXV I
LXV II
LXXV II
LXXX
De pi sLorib us.
De lapidibu s .
De debiloribn s cessionarij s.
De capris.
De manescalli s.
De sueilhis.
�STATUTA l\IASSILm.
CAPUT VI .
J)e uineis non stercorandis
( ~ J.
(J}1UON IA'f utilitali ciuitltll Mass ili e cedil oe apponal aliqui s fimum seu <lpponi faci aL in uin eis staluimu s hoc sLaLu LO inui olabiliLer dei nccps obseruandum ne aliqui s mill at seu ponaL milLi uel pooi
raci al fitlltlm in uin ea se u uin eis quibu scumqu e eL
qui conLra feceriL so lu at curi e pro sin guli s baoasLoni s sen co nois oomin e pene quinqu e solicl os cie
di e el decem de nocLe.
CAPUT XII.
J)e tabulis non {aciendis in tm uersijs nisi ad
certam mensuTC/'1n (2).
®UlA
i n ciuilate i\Iass ili e ui cecomi Lali aliqui
fac iunl tabulas adeo l al.as et am pl as quocl cafrerie
( t) Des vi!Jnes 1te deuan t ~l l'C fum ées.
( !) J) e la dérelue de meUre des établis d'une certaine mesure dans
JJ!s Ira verses.
�-
ill laillum al'CLall llll' qu od ll'an silllS impedilul' ho!:
presenli slalul o dllXilUu s s laill ellclum qll ocl lIulillS
il modo in lIij s l'ecli s " lIc1 eaL fuc cre Lubulas hab enles ulLra quaLu ol' palm os (1) e Lqllocl nullum Obsl.aculum anLe di cLas ab aliqui bus appona Lul' nec in
Lrau ersij s ulLl'a tres palm os si qu e uero ultra precli ctum mod um posiLe sinL l'edi ga lllur ad predi cI,um modull1 infra mcn,em a lemp ore recilaciolli s
sluill S slaluli el qui cllmque co nlra fece riL a modo
punialur in uiginli so lidos curi e applicando s. T!\bu las a ulem ca mbij s ab islo slalulo excipilllllS.
gerit dampnum dari" p" edi clis auel'is in uinei s et
alij s locis prediclis et non reperi atur qui dampnulll
dictulll ded erint quod omnes qu orum s unt auera
simi lis generis iBius quod dampnum dedit ut si boues dederunt omnes habentes bou es soluant secus
quando C6rtum es t lit in eodem lib , cap. LXXIII
predicta que reperirentur infra lerritorium Massilie emendari faciant dapmnum pa ~s i s et nichilominus bannum soluant secunùum formam statulorum MA ssilie.
CAPUT XVI.
CAPUT XIV.
]Je officio iucan/alol'i (1).
]Je aue1"is (2J.
~UIA non minim a cl ampn a pl'oueniunL uniuel'sila li Massi lie cu lpa illol'um qui cus lodillnt a uera infra tel'l'itorium Mass ili e qu e allera scili ce L boues
eque eL alia pecora cam pi danl dampoum in uin eis
eLagris et alij s po ssession ihu s ciuium Massilie quorl
quidem dampnum qllando prob are non poss it a passis dampna cumqu e infi cien tllr omn es custod es predi ctorum auel'o rum uo lentes prospi ce re indempnita li ciuium Massi lie omn ium e t sill gul orum bo c s taluta pl'esenti duximu s sLa lu endum quod si co n li(1) Sorle tJ e mesure de 4 d oigl~: il rall"i l4 rHllme~ ponf faire le pau .
Voy. ce Qui es l di t à ce suj et à la page 121.
(2) ne~ t roupeaux ( en palois /",ès ).
257-
l'es mobiles quol.idi e pel' li citacionem
uendunLur et in ipsa li cita cion em seu iu ca ntu mul cte
fraudes excogitalltu l' et nunL in lesionem eas emencium uel uenden cium id ci l'CO occurrentes dictis
fraudibu s sLaLuimu s inuiolabilitel' obseruandum
quod nulLus incanLato r audeat uel habeaL uel po ssi t habere aliquam socie tatem cum aliquo ali o
in cantatore uel ali a perso na se u pacllIOl aliq uod
ineat super re uel de re quam in cantabi t seu uenulem portabiL et quod simili tel' non emaL ad in
ca ntum pel' se uel aliqu am aliam personam rem
@tUONIAM
.
( 1) De l'o ffice du crieur public.
IV.
17
�-
-
'21)8 -
quam in ca nlabil e n nen a lem hab e bit nec di ra i
uel olfel'al precium e t quod UXOI' alicuius ill ca nla loris uel a liqui s de familia ips iu s non auùeal
per se ue l pel' aliam pe l'sonam aliquam rem ad
in canlum emel'e uel r ei in ca nlal e preeium offerre .
Item quod nullu s in ca ntalol' re m s llam propriam
andeal in ca olare e l qui co ntra fe cel'it expell alllr
ab officio licitacio nis in pub lico pa rlamento ad quod
non po s!; it redi re don ec tl'an s iel'int tres anni. Item
addimu s hui c s latnto quod quicumque rem suam
ad incantum ue ndi facie t possit ~Ialuere precium
dicte rei et pOS I modnm se mel lanlum admonitum
dicere uel preciu01 oUerre. Qui cumque precium
ob luleril in re mobili in canla la prel e rquam in
nauibus e t ce teri s lig nis in qui bu s d e presenti
ordina cion em non facimus non le nea lur ultra illam
diem qua precillm obtulel'il rem ill am recipere ni si
"olueri!.
'!5H -
eius nis i essent tunoi lo cus te seu qui capercntul' in
zonal'ia et pisces minuti sci licct sa rdin e • iarreti •
sercleti. bogue. aurioli, toutene. sipie. polypi et
qui contra fe cerit pisces amittat el io quinquaginla
solidos uicibus singulis puniatur el singu li piscaloœs teneantur afferre ips i ue l eo rum familÎa .
CAPUT XX.
De debiloribtl s cogendis tn.
debiior non so luat el i"trud"tur in cu rccre m
le nelur credilor si ng uli s di ebu s illi d a l'e pro pane
et aqua ullum d e ll arium lanlum e t ibide m landiu
euslodiatur donee cr editol'i sa tis fa eiat in s un
debito et expensis . Auno In ca l"ll acio nis Domini
MCCLXXIX indiclione III ca le nd . fe br. quod s to.$1
tutum coofirmalum fuit pe r co ns ilium ge nerale
Mass il ie V infra eou . lib . cap. LXVI e t lib. Il
cap . 1.
CAPUT XVII .
CAPUT XXXII.
De piscaloriblls
.$TATUIMUS
(1 ).
quod Il emini li cea t piscem lI el pi sces
emere in Massilia uel e ills districtu d e noc te ue l de
die causa rellendendi in Massilia ue l in terl'ilol'io
( 1 ) De,
p~c!teur$.
De arels femoracijs lignarijs el uit'idarijs
(2.) •
e t ordi namus quod de cetera null a perso nna faciat iuxta muros e t ua lla ta Massilie a reas
.$TATUlMUS
{i l D e la cQHt ralnte cl exercer envers los d i bileurs.
(2 ) D es aires , d es d épôts de {ami,r. de bois el de$ u6r9,,5.
�-
-
\lGO -
nec femoricia nec li g nal'i~ nec uil'idaria sllb penn
uiginti so lidOl'um r egalium tam ciuitali Massilie
quam acc usa tori predi ctorum a pp licandorum V de
hoc circa medium .
CAPUT XXXIII.
Forma condem]lnandi ]lOl'tantes !/inulIl natmn
extra Afassiliam (1).
!lN nomioe Domini amen . Cum Sacra Scriplura
les lanle pe r iu sticiam uirlutum omnium dominam
e l reginam co muni s ulilitatis e l hamane societati s
conseruatricem perp e luam omnia regantur salubriler et e contrari o propt e r iniu sliciam iniquitatem et co nlame liam omnia dest.ruanlur el quandoque eciam reg num amitlalur el a gent.i in gen-tem
lra nsferalur dece l es uri ent es e t sicienles iusticiam eiu s ornalibus indui III pres lit.i s ma lis el fa s
ac om ni mal orum occasione s ub la lis bon a prospere cuncta s uccedant sic itaqu e ciuilale m no slram
ge nerosam Massilien sem muniri e t d eco rari uole nles noslrisque pos le ri s exempl a uirlulum lega re.
Ad honorem Domini noslri Jes u-Chris ti Salualori s
nos tri el Bea le Marie Virginis Matris eiu s el to ciu s
(1) De {'iflterdiction d'importer du vin étranger (1 Man eille.
'26 1 -
curi e celes lis e l s la lum pacifi c.um pred ietc ciuitali s
Massilie de bon D in meliu s co afe re ndum hi s s t alulis presenlibus duximu s lirmit e r obseruandum e t
co osliluimus et o rdinamu s qu od capilululTI pacis
factum inler excellenlissimum Kurolum Dei gracia
llegem Hi e ru sa lem e l Sici lie comit emque Prouincie
el Forcalquerij e l dominum Ma ss ilie bone m emorie
el dominam Bea tricem e ill s uxorem quoodam IUllC
temporis comilem el comit.issam l'rouincie e t F or calquerij ex una parle e l ciuilat em Mass ili e ex
altera qnod ca pilulum fnit iuratum pel' di ctum dominum co mile m in pa rl ame nt o publi co f" clo in
cell.le t.e ri o ecc lesic Dea te Mari e ù e Accui s el ecia lll
iuratum pel' di c ta m uomin am co milissa m e l qu od
capilulum pos l moclu m l'lIit co nfil'm a lum e l eciam
iuralum io publico part a me nt o ra cto in ce meleri o
dicte eccles ie Bea te Mari e ci e A,'c ui s pe l' "xcell e nti ssimum dominum K"ro lum sec ulldum Dominum
noslrum p e i g ra cia Hege m lli el'u sa le m e l Sicili e
comit e mque Prouin cie c l FOl'calql.l e rij c t cl ominum
Massilie qll od capitulnm t.nle es t.
Quotl uinum rac lllm ( l ) ue l uu as na Ias ex tra te rririum Massilie pl'esen li tem pore lI el que in pos telorum fienl uel oascent.urull o unqn am te mp ore nou
pacie nlllr dominu s comes uel d omin a co miti ss a ue l
eO l'Um su ccessol'es in co milaln Prouin cie e t. Forcalqu erij ue l alibi in le ...·a s ua uc l a liquis 10('u l11
(1 ) Yny. h- :W~ a 1'1 kh' (\ rs Chii l,i ll'P<: dt, 1'111\ .
�-
:Wt -
eo rum leoe ns ill l'rollin cia uel ill Mass il ia appol'tari
uel adduci uel ferfi apud ~I ass il ia m nec in eiu s
lerril orio lI el dislri elu ila ql/ od ee i"lIl nec in uillam
ui eeeo lllil aiem uel epi seo pal e m nec eciam sedi s
Mass ili e uel earum lerril orij s pel' mare uel per terl'am in hoc aute m qu od di clum es l de uino Don
a!Terenclo apud Mass ili alll non inl elli gatur uinurn
qu od aliqu and o co nl ingil s up erare in ali quibu s
nauibu s uel li gni s ab h o minihu ~ naui gantibu s se"
ilin eranlibn s in eisdem nauibu s uel li glli s caU Sa
Il eni endi ad porlum Massilie e Lexcepl o uin o qu oi
t'e reLlir pro domin o comite uel domina co mi Lissa
uel eorum famili a aù bibelldum quand o ue ni renl.
apud Massili am e t ibi 1Il0rarcniur il a qu od nOIl
lJ en dalu r.
Qu od quid cfl/ ca pitululll ""pradiclum uolurnu s
presenli slallil o firmil~ r ohseruari il aqu e null o
lempore ro rrump alur par ali qua s persûna s priualas uel ex Lraneas pel' mare uel pe r terrant eL si
"Iiqu a uel aliqu e perso ne in ali4" o conlr-" face re nl
ucl uenirenL "rniu ant uinum eL uua s taliter qu od
rlicLulll uinulll sparga lur et uu e eLqu () d uue te ranluI' in lerram cum pedibu s eL naui s e l li gnum el
barcha uel qu odcumqu e aliud ge nu s fu e riL naui ga ndi qu e eL qll od dictum uinurn uel uuas predi ctas ferret co nlra predi ctum statutum el ca pilu lum co mburantur in co ntin enti iLa qlJ od nu ll atcllu s
ualea nL pec uni" ucl rcbu s alijs redimi sed in conlin enti ('o mbura nlu r ul di clum eSI supra Cl ullr"
-
26J -
so lu "n t nowin e pe ll e el pro pena curi e lIlas,ili c
quillqu aginta lillras l'egaies scili ceL dominus lI el
patron us di cti nauis quinquagint a libras e L dominu s uel patron uS tarte uel galee uiginti libras c t
dominus uel pa tron us li gni uel barche duorum
Lhililonorum uel ca upoli deeem lihras et dom illUS uel
paLr'onus barche mi nori s duorum Ihimon orum ceuLum soli do s eLsi aliqu e uel ali qu a perso n" uel persone priu ale uel extranee aO'e rent cum hes t.ij s s ui s
uinum s uum uel uu as suas faclum uel nat.a s ex Lra
territorium Mass il ie scili cet termin os tcrritorij Massilie posiLO S temp ore Domini Gui ll ermi de Cadene10 (1) lun c uicari o Massili e et termin os 'lui reman,el'UnL ex cau sa composicioni s fac le inte l' ciuiLalem
Massilie ex un a parLe et pri orcll1 sancli Juli ani ex
altera parLe amiUa nL besti anr uel bes ti as et uinum
sparga tur et uu e in conlin enti et qu od di cle uu e Lerantur iu contin enLi in I.e rram curn pedi bus e L ulLra
solu aot scili eel qui libe Leur'Ulll nomin e pene et pru
pena sin guli s ui cibu s di cle curi e ~ r ass ili e centulII
soli dos el quod accusa tol'es habca llL medi elatem
tam bes Li e uel bes ti arum quam pene supradi cle eL
si aliqu a lI el aliqu e perso ne priu ale uel ex ll'anee
loca tures bes lÎ ?rum s ual'um uel ali arum aO'e ren l
uinum fa cLum uel uu as naIas ex l.ra dicLUIll lerrit o rium Massili e cum bes tijs supr'a di cti s amiUant heslias supradi cLas et uinum sparga lur et racemi lerantur curn peclibu s ut cli clum es t s upra iu coll(1) O'après la liste des "Îëuicrs in sérée ti ans le 'l " \0 1., 113ges2ocl
!l uh ant e:-, G l1il 13UIll Cde Cadenet ét;'lit vigu ier de JUarscili c en 12!:13.
�-
-
26" -
tin e nti e t co nclu ctor bcs lia l'um illal'ulIl le nea ntur
dicto locatol'i res titll el'e precium uel ualorem illin s
besti e uel illarum bes ti arullI locatarum ut Supra
in co ntin en ti e t ultra so ln at di clu s co ndu ctor bes t,iarom prediclarum nomin e pene e l pro pe na dicle curie Mass ilie centum so lid os regal es de quihu s scilicelbes tij s et pena s npradi cti s acc usatores hab ea il i.
medietatem et si aliqll a uel a liqu e pel'so ne apporlarenl in persona sua uinum lI el uua s s uprad icluili
lIel suprad iclas denl e l so lu allt s in guli s u,cibu s
nomin e pen e el pro pena ui ginli so lidos de quibu s
accusa lores habeallt merl ietat em uel fu sti gentur
per ci uilatem si solu ere non posse nt et qu ùd lIinum spargatur et uu e teranlur in co ntin enti II I
supra ,
Anll O Domini l1lill es im o du cenles im o nonagc;;im o quart o illdi cli oll e ocia na qu a rto decim o calendas arrili s flli l co nRrl11 atum el ap[lrobatum presc ripillm s tat illum pel' con silium ge neral e Mass ili e
ex istenl e ui cario 1I 0bi ii lIiro domin o Arnaudo de
Uillan oua mi lit e domin o de Arcubu s ,
265 -
de uin eis tel'riLol'ij Massili e e l si a liqui s hoc f. cere
att entaret uinum ips um aru itta l de tel'rilorio autem
Mass ili e intelligimu s tel'rit orium ca,;!ri sancti Marcelli ,
CAPUT XXXV ,
De Vena toribus
( I l.
uenabilur in uineis siu e cam pis sa tis
siu e seminati s ab introitu meosis sept embri s solu at
baonllm integrum , Item e t. qui cul11qu e ueoubi lur
in quibu s uu e siu e racemi ex is ta nt uel in call1pis
seminati s ab introitu mensis septemb l'l s usqu e ad
introitum men sis mal'cij solu at et soill ere teoea tur
banllum integrum sin e diminu cio ne ,
flJ! UI CUMQ UE
CAPUT XLV ,
De caristia (rmnenti (arine \let legumillis
De U.i,1O et ",tis clJ)leri~
110/1
an'e,'cl1d,s in Massi/ia"
It em s tatuimu s ob eru a ndlllll quod a modo UInulll ali quod per ten 'am uel pel' mare ad cillit a lem
istam Mass ili e nlill ateou s afTel'atlu' nec eciam uu e
ni si llinlll11 illud esse l f'arLulllu cl ni s i ill e ull e csse nl
(2).
Ol'dinamu s e t presenti stat,ut o co ns tiluimu s
firmiter obseruandum quod si co nti gerit cal'l s tlam
" t
bl adi siue farin e Il el leguillilli s esse ,111 CIUI
ale Mas'
fiTEM
(1 ) D es chasseurs.
r. ' 'c t doJ léyuIIlCS.
(2) De la disellc du blé, da Ia ,urllle
�-
-
266 -
si li e ila qllod em iu a a nn one ualeat qu a tuor so lidos
regales ue l plus quoù lun c in illo cas u licea t curie
Massilie a uth oritale statuti seu capituli presenti s
facere intral'e naues galeas lig na e t a li a nauilia tl'a nseun cia seu nauiga ncia pel' m a re Mass ilie qll e pOI'tarenl blada farin~m et legumina po rtum Massili e
scilice t ilium cu m quo ciuitas Massili e se le ne t
et blada legllm in a e t farinam face re discarica ri
l'iba ue l botiguij s iu quibus co ns ue lum es t bl ada
legumi na et fal'inam discaricari et quod dicla blada
legumin a et farina uendantur pel' illos quorum
erunt precio quo co mmuniler uendi poterunt se u
ualebunt in c iuitate Mass ilie quando cumqu e ipsa
blada legumin a et farinam uendere uo le nt.
267 -
lori bu s in d ebitis s ui s de calce s up l'lld icla ca usa
reuendendi diclam ca lce m neqlle fa cienl sOl' ielalem a liquam c um aliquihu s pel'soni s ca lcem lI e l
furna s ca lciuos facie ntibu s occasione reue nd endi
diclam calcem et si co nll'a fecerint am iltanl. di c tam
calcem e t ult.ra so lua nt nomine pene cllri e Massili e
sin guli s uicibu s sexaginl a so lid os rega les e t arcu satores hab ea nl medi c la le m. Addentes pre lerea
huic ca pilulo ,," od a moùo ex quo quis ce rto pre cio ca lcem uenalem expùs ue r it non li ceat ill i precium a ugmentare.
CAPUT LV .
De columbù
CAPUT
XLvn.
De calce non reuenda (1),
ŒJno lNAMUS presenti statuto et co nstituimu s quod
de cetero nullus magis ter lapidum uel manobra nec
al ia persona emat uel em i faciat in c iu ilate Mass ili e
ui cecomitali ca lcem causa re uendendi eam neque
mulllabunt denarios aliq uibu s personi s facientibus
uel fieri facientibu s ca lcem uel fUrDOS ca lci nos
racione ue l occasiooe sa li sfa ciendi dicli s merC3-
(!tU M
multi ha hean l damo s ba slirlas e t lurres ln
terrilOt'io Mass ilie in quibus le ne" l e t "utriuoi.
co lumbo s quasi dom e~ ticos e t ue niunt aliqui non
uerenles dampnum face re eisdem pl'edictos co \umbos cum relibu s cap iunt et us urpant statuimu s
quod si quis ceperit uenienclo co ntra di c lilm co nsI.ilucionem sol li a i pro banna qualibe t ui ce et pro
qu olib et co lumbo pel' eum ca pto uiginti so lid os et
l'ele e l columb os a miltatet quod b,lIlllUm diuidalur
in ler bann erios acC usalores e l curiam regiam ~I as
silie.
( 1) D e la chau.x ue d evant tUrc rcvotlclllc .
•
(1).
( 1)
Des coli) I/tbas ,
�-
2tiR -
CAPUT LVI.
De pistoribus (Il.
Domini MCCLXXJII fuit fact um mandaturn
seu e dic tum express urn domini Regis Sicili e qu od
orn nes pi stores qui faciunt paoern el qui te oe nl
panern u e nalem in ciuilate Massi li e a ut s ub urbij s
debeant fa cere di c lurn pan e rn uena lem bonum et
legalern a ut iusli ponderis et qui co nlra fècerint
arnittan l lotum pan ern qui non erit iU Sli ponderi s et
erit dictorum pond era torum pani s etquoliesc umque
dicli ponderalores uolu erint poss in! pond e rare et
recognoscere d ictum pau em ui deli cet mane et sero
et omni di e et hora et p is lores d a lij qui ue ndunt
panem non absco nd ant nec a bscondi facia nt dicturn pa nem nec prohibea nt pOllde rari ubicumqu e
fuerit dictus palli s et qui co ntra fe cerint so lu a nt
pro sin gu lis uicibu s decem lib ras regias pro bann o
et amiUant totum pan e m absco nditurn de quo pane
abscondito erit medietas Sancli Spiritus et alia
rnedietas dictorum ponderatorum et lous pesadou,'es
seram cresUles li lous sarmenses (~) ,
lalNNO
-
26\) -
CAPUT LXV.
De Lapidibus
.$TATuntUS quod omn es lapid es qui apportab untur ad han c Massilie ciuitatem uel eius territoriuID
ue nales d e peireria Column e seu de quocumque
alio loco sint a mod o de bona e t s ufficienti materia lapidea ad cognicio nem arb itrorum proborum
uirorum e t precium res titu ant solutum e t ultra
clampnuID pass um pro eùifi cio demolito,
CAPUT LXVI,
De debitoribus cessionarijs ('2l.
(ltONSTITUIMUS nrmiter obseruandu m ut quamuis
dehilores bonis cesse l'int e t cedant b onis SU IS
nichil orni nu s in carcerem regium intrudi\ntur tandiu in eo carcere moraturi don ec fuerit eo rum creditori d e d ebiti s in integrum satisfactum ,
(1 ) Des boulangers .
(2) CeLle derniérc phrase est en Ilro\'cnça l du temps: et les peseur',.
'6rOllt crus .' 01'$ ferme!}'.
11),
(1) Des pierres.
(2) Des débite"rs cessioumljres.
�- nuCAPUT LXVD.
De capl-is
(I l.
$5TATUIM US quod nullum auere caprinum inf,'"
terminos a ue rOl'Um ciuita tl s uiceco mitali s M~ s si li e
ue ni a t stare pascere habitare seu moram aliq uHm
facere nec pe l' pe rso nam aliqu am ullo unqua m
tempore co ndu ca tur ni si ho c esset e und o e t redeundo re tro tram it,e pe r s tratas publi cas seu caminos non se ab ipsis in a liquo de ui a ndo predicta
umdl cent si bi locum cum ue oe rint uel redi e rint
de nundini s uel de foro uel a li as und ecumqu e uel
uende ndo ad ci uitate m Massilie lit permit.titur rell'o
tramine a d macellum excepto quod qu isqu e unam
uel duas ca pras pro eo rum necessita tibus uideli cet
rnfirmita tis uel lactandi pu e ro s te ne re poterit infra
Clulla tem Massi li e ue l eiu s s ub urbia e t quilib et
co ntra fa cie ns so luat lr a nnllll1 decell1 lib,'a nlll1
rega liuIn .
-
271 -
reparacio eor llm s umptibu s les io ui l'edd ant. in
pos terum cauciores e t quia manescallorum impericia sell d efeclu inclau ant freqllenter a nimali a
nulla cohe rcion e sequuta pro uidimlls igitllr presenti statuto d ein ceps firmit c r ob serll andum quoù
om nes man ~sca li huius ciuita tis Massi lie qui inclauabunt e quo s seu a li a a nimalia qu ecumque seu in
eo rum operatorijs pe l' ma gistros a ut familiares eorum fu e rin! in clauati seu incla ua ta ten eantur magistri in quorum operatorijs talis incla ua tura foret
co mmi ssa eorum prop rij s s umplÎqus ab io cla uatura duntaxa t curare equos ipsos e t e nim a li a incla uata quod si facere con tem pserit possi nt domini ip sorum e L/uorum se u a nimalium , III os uel
ill a curari facere ab in claua tura illata pel' a lios manescallos huiu s s ta tuti authoritate quod magistri
ipsam inclauatura m comm it eotes seu in quorum
ope ra tori,is ipsa incla uat.ura foret ill a ta tenea ntu,'
ael eX lle nsas c Ul'acioni s ipsiu s in clauatul'e resarr ie ndas seu emendendas d omin o a nimalillm dllnta xa I.
CAPUT LXXX,
CAPUT LXXVII,
De stleilhis (I l.
De manescallis (2).
racio s uadet qu e eq uitas ut qui defect u
4" 0 tltul a ntu,' magis t,ri infe rant les iones c uracio e t
llNDUCIT
(1) IJes chèvre."
(2) Des maréchaux-lerra'Hl ,
quod facie n tes s ueilhas s iu e femoracia te neantur easdem facere SUbtll S te rram per
@ih IlI NAaIUS
(1) Dts slfet/h e.ç ( dé\JÔlS de fum ier ).
�-
372 -
quotuor palmos (1) e t circum circa facere parieLe
s uperante dicla m telTam du o$ palmos e t qui COllLra fecerit pe na llomin e solu a t uice qualibe t decem libras V ibi d e s lerquil œ Le ra palee scilicel
antiqua ta nec in uiridi uel illuLilia.
ST ATUT A MASSILIE.
(i l Voy. pour le longueur du palme l e~ pa g . 123 et 2 ~6 .
IV .
�, ,
CHAPITRE VI ,
Des vignes ,le deva1ll él,'e {lim ées ( 1).
CELUI qui dép{'ls~ll du fumi er enll'c l e.~ v ignes rfl)'nÎt pOUl'
( singulis banasl.onis seu cofi?u:s) cinfl gO., s.
Cell e mesure élait prise dans le but d'('mpôchC'l' rt ur Pinfeclion du fllmier ne se romm nniqn iH au vin .
chaque pflni el'
CHAPITRE XII ,
De /a défense d~ me/l,'e ries dnbhs ri' ,,"c fcr lai,,"
mesure dans [es lraverses (':li.
des person nes se pcr m cll :"l Îcnl d 'c nvnhil' , d;lns 1:1 r it é
vicomlale , la voie publiqu e pal' des ('Inb lis ( tabulœ ) , ce qui .
dans les ru es 6ll'Oitcs, nuÎ s<1 it il la cÎrlll .. tioli (quod It"aflsitus
RIRN
(1) Voy. le lexIe original pa:;. 2/SiS .
(2)
id .
1111 1;. 2~;) .
�-
~76
-
-
impediltn'); il ful s tatu e 'lue ces é tablis ne pOtll'l'aient il\'oil'
dans les ru es droites (in vijs reclis ) que quah'. palmes, et
dans les trav erses, trois (1);sous peine d' un e amende de vingt
sous. Les établis du change él ft ienl seu ls exceptés.
~77
-
CHAPITRE XVII .
Des pécheu.rs (I l.
CEstatuldéfendaitd'acbe ler de nuit ou de jour des poissons
AFIN
CAuser
CHAPITRE XIV.
cn vi ll e ou dans la banlieue , pOlir les revendre ensui le en
ville ou dan s la banlie ue , à moin s qu e ces poissons Il e fussent de ceux qui sont e ucorecOllnus so us le nom de sardines,
Des tl'Oupealla: (2),
de jarre tins , de serelels, de bogues , d'allreous, de lautP,nes ,
de sipi , elc,
d 'empècher le dommage qu e les bestiaux pouvaient
dans les champs, dE's amendes étaient in fli gées à ceux
qui les laissaient l'aguer dans les champs qui ne leur appar-
CHAPITRE XX.
tenai ent pas.
De la contrainte à ex erce,. cont1'e les débileurs
(2) ,
LB créancier était Lenu de fournir au débiteur qu'il faisait emprisonner, pOUl' 10 contraindre à le payer, à luÎ donner , chaqu e jour 1 un deni er pou r lIu pain eLde l'eau . Ce sta Lut
CHAPITRE XVI.
fui reudu l'a n de l' Illeam ati on MCC LXX IX .
nel'nfTice de c,'iew' IJ1tblic (~).
CHAPITRE XXXD ,
B IEN des fraud es sc comrn ell<t jenl dans les Yen tl:'s publi -
ques à l'encan ; ce statut a\lait pour but de les pré\'en ir. en
punissa nt tou l accord enlre les crieurs e t e n in terdi sant à
la femme d ' un cr ieur 011 à qu elqu' un desa famill e de sc pl'é:mx encans; le cri e ur ne pouvait ve ndre lui-mê me un
objel à lui apparte nant 1 sous peine œ ê lre sus pendu de ses
roncti ons pendanl trois a ns.
~e nt e r
(1) Voy. la lon gueur du palme , "a g. 123 et 256.
(2) Voy. le tel te ori gin a l po g . 25fi .
(3)
ill,
pa g. 2!S7 .
Desaires, des dépôts de fumier , de bois , et des vergers (3) .
IL était défe ndu d'établi,' le long des murs el des fossés dû
la ville des aires . des dépÔls de fumier, de bois el des vergers, sous pei ne de vingt sous royaux d )amende .
(1) Voy . le te);le orig in a l Ila g. 2~ .
(2)
(3)
id .
id .
pa g. 2!S!).
pag . 2!'Sn .
�.-
17~
..
CHAPITRE XXXIU.
-
~79-
Ce slalul rul arrêté l'an du Seigneu.' mil J eux ceol quaIre_ vin gt-qu~torze eL approu vé en conseil général , noble
Mnaud de V.lleneuve étanL viguier , le quatorzième des calendes d'avril.
Le vin cl le raisin du h~rritoire étaient seuls admis; la
lcrre dépendanL de la juridiction du cbâteau de SL.- Marcol
élait comprise daos la banlieue do Marseille.
/Je l' interdictio/1 d'importer du vil! é/1'ltnger
ù Mw'seille (1).
apprend d ~ û bord que le chapitre de paix
fai t cnlre L~h(l rl cs 1 roi ùt' Jel'usalcOl , co mte de Provence
Béatrix, Sil fe mlll o, ct la ville de Marseille. ful juré par ledi~
comle en ass.mblée publique (in parlamento pl/blico ) lenue
"
c.~ Sti.~tllL 110 0 :::;
dalls le cimeli ere de No tre- Dame des Acco ules ( de accuis ) .
cl qu'il fuL également juré pal' Charles Il d;Jns le mème
cimetière.
:\. l'exception du vin qui l'es tait encore dans les lon ll ca ux
<.l U rcLour d'lIlIe nnvi gatiol1 , on ne pouva it apport er à 1\131'seille du vin étranger ,
CHAPITRE XXXV
Des chasseurs (1).
QUICO NQUE s'avisait de chasser dans les vignes el les
champ3 ensemencés, à parUt' du mois de septembre jusqu'au
mois de mai, payait une amende .
à moin s qu' il ne fùt destin é au eO Ult e
ou à sn femme, ou à quelqu'uli de sa s~ile. Le vin et les raisÎ ns étrangers il notre territoire étaient Puo ré pandu ell es
autres foulés aux pip;cls, elles tonneaux' ou les corbeiHe!:i qui
les avaienl contenus, brùlésj ce qui n'empèchait pas PapplicaLÎon d'une amende de cioqmlllle li vres royales payée par le
maitrc ou le patron du navire . Si le vin ou le l'aisin élaienL
venus porlés pal' des bèles de somme. et que ce vio ou ce raÎsin vinssenl d'une aUlre part que du terriloire ,100L les limiles avaielll élé fi xées quand Guillaume de Cadenel élail
viguier de Marseille, les bêles de somme él;:lieot confisquées.
le vin l'épandu elles raisills rO ll lés aux pieJ s (cum pedibus),
Si les conducteurs de ces bètes de somme ne pouv<JienL
payer l'amende dt.: cent sous royaux . on les fusligellil pal'
la ville.
t 1) VO l' 10 tex le uril:j iu al. II · 260
CHAPITRE XLV.
/Je la disette du blé, de la farine et des tégt.mes (2 ).
EN cas de disette, la curie de Marseille pouvait, en vertu
de Cu statu l, conlraindre les navires qui portaient du blé, de
la farine Cl des légumes, à débarquer ces comestibles.
(1. ) Voy. le tex le ori gin al, 1). 265.
(2)
id .
Il. 26 ~.
�-
-
280 -
CHAPITRE XLVII.
De la chawD ne deu(I"1
iJlTe
2R I -
CHAPITRE LXV.
revendue (1).
IL était interdit d'Heheter de la chaux pour la revendre;
car nos pères ne perrueHaiclIL pns qu 'o n achetât une mar-
chandise quelconque ponr la revendre.
Des pierres (1).
Nous trouvons dans ce slatut J'ancien nom du cap Colonne, qui porte aujourd bui celui de Couronne; toules les
pierres, dit ce sta tut , apportées à Marseille de peirer'ia 001
ltlmne ou de to ut aulre li'3u , devaient êLre es timées bonnes
au jugement des arbitres.
CHAPITRE LV.
Des colombes
(2) .
CHAPITRE LXVI.
COMMI! plusieurs, diL ce statuL, on t des maisons, des bastid es ( bastidas ) el des lours (lurres ) dans le territoire , 01'
ils nou rrÎ ssenL des colom bes pri ,'ées el qu e ce rtain es per sonn es ne se fcol pas un sc rupul e de Lencll'e des piéges à ces
colombes, il etait interdit de se livft' r à ce Ue chasse, sous
Des débiteul's cessionnai'res (2).
LA cession ne garantissai t pas de la peine celui qui la
faisail.
peine d'une amende de vingt so us ro yaux.
CHAPITRE LVI .
CHAPITRE LXVII .
Des chèvres (3).
Des boulangers (3).
L'AN du Seigneur .i\lCCLXXIII il rut e nj oint au nom du
roi de Sicile, à tout boulanger de ne vendre que du pain
légal ( /ega/em ) eLde juste poids.
1
(1) Voy. le lext6origioal p0 8. 260.
(2)
id .
p.g . 267.
(3)
id,
l'0g . 268.
1
ONne pouvait, sa uf SUI' la roule qui condui sai t au marché
de la viaade ( ad 11Iacellum ) , inlrod uire plus de deux cbèvres dan s les rll es.
(1 ) Voy. le texle orig inal p. 269.
(2)
(3)
id.
id.
p. 269.
p . 270.
�-
282 -
CHAPITRE LXXVII.
Des mal'échalllD-(&rm nt. (4),
LBS maréchaux qui blessaient. 0 0 les ferrant, les bètes qu' on
tcu!' confiait. étaient obligés de les guérir à leurs frais.
CHAPITRE LXX X.
Des dépôts de (umier ( de s ueilhi s)
(2),
LBS trous qui conlenaient le fumier deva ient ètre profonds
ùe qu atre palmes (3) el enlourés d'un mur de deux pal Dies
au- dessus du sol.
CAPITULA PACIS.
•
(1) Voy . le 16'l.Ie orig in al p. 270 .
(2)
id .
", 271 .
(3) Yoy_ la longueur du Ila lm e, pages '123 cl 256.
�INDEX CAPITULORUM PACrS
DOMINI COMITIS.
C3 (l " I .
1 Tran sla tum sy ndi cal us.
Il De tran slac iùne d ominij et signori e et
iuridi ctioni s comuni s lam in lerra
qu a m in mari in dominum co mite m.
111 De donacion e re dituum comuni s Massili e in do minum comitem.
IIII De CCC lib . r eg. dandis a ui cario domini comiti s s in guli s a nuis ad curandum portum Massili e.
V Quod dominu s com es hab eat in Massilia uicarinm et de ipso mutanùo
d e anno in a nnum .
VI De camp a ni s habendis per curi am domini co miti s ,IJ assili e.
VlI De crid a qu alite r fi e ri d ebea t in Mas sili a.
VIII Qualite r eli gantnr o rR ciales in i\I assili a e t consili arij e l pe r qu os e t qu od
dominus co mes hab ea t indi ca m in
pa lacio e t in a pp ell acionibu s e t c1 aual'JUm.
�-
286 --
(
IX Qlli offi cinles d ebe nl esse Li e Mass ili a
t'l pel' qu os e li gi de be nl.
X De sala l'ij s iud ic um so lu e ndi s e l u nde
e t pe l' qu os co ns lillli d e beanl.
XI Qu od omn es cause ciuiles prin cip ales
el, app ella cionum qu ocumque fi e nt
e t agita ri de bent lit agitentllr iu
Mass ili a e t non ex tra.
XII Qu e la ta seu jus li cia accipiaLur pro
ca usis .
XIII Quod preconizeLul' pe l' ciuitaLe m a ntequ a m fi a nt conde mpnaciones e t
quilibe t facia t d efenciones s uas usque a ù XV di es.
XIV De app ell ncio nibu s facie ndi s e t usqu e
a d qU <1 nlita te m fiant e t infra qu od
te mpu s finiantur .
XV De cau alca ti s qu a lite r fi e ri d e bea nt e l
qu o loco.
XVI Qu od de llull o ma le fi cio se u C," U1111 C
co mmi sso ante ha nc co nu e ncione m
fi at inqui sicio pe r o ffi cium sed illre
ordin a ri o possit agi.
XVII Qu od pig no ra no n ex igantur a b a liqll o
qui possit d a re fid e ill ssor es.
XVIII Qll od nullu s ca pia lur qui poss it d are
fid eiu sso res,
287 -
~ I"'t.
XIX Qu od d e iniuri os is uerbis non fi al in qui sicio ni si denun ciacio precesseril e l si con co rdi a fi a l infra X d ies
quod non fi a l co nd empn acio .
XX De mon e ta faciend a e t pel' 4n os fi eri
de beal.
XXI De cu stodi a mon e le .
XXII Quod lo ca publica e l cm-reri e uon arclentn .. .
XXl\I Pel' quo s fi ant inqui siciones.
XXIV Quod Brito e t Anselmu s fra ler illiu s e t
P . Ve tuills sint pe rpetu o banniti .
XX V Quod fid eillsso res Britonis quos dedit
pro castro S. Ma rcelli sint a bsoluti
e l quiti .
XXVI Quod dominu s co mes te nealur homin es Mass ilie sta tu tenel'e co ntrit
ecclesias tir,as pe rso nas in quo eran l
tempore conue ncioni s.
XXVII Quod illi qui ofTenderinl Britonem e l
eius fa utores in confli ctu sint ab soluli .
XXVlll Ou od d ominll s co mes te uealur custodire e t sa ill a re homn es Massi lie lIbique e t se oppone re inimi cis eorum .
XXVllli Qu od d ominus comes non audiat a li qu em ue l ciuita te m conqll erell tem
de bominibu s Massili e sin glli aribu s
uel uniu e rsita te de co mmi ss is usqll e
ad tempu s conu e ncionis.
�-
~88
-
-
XXX Quod domiollS co mes e t s ui non exi-
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIIII
XXXV
XXXVI
XXXV II
XXXVIII
ga nt aliquid pro ta hu lis et fenes tl'i s
e t hos lij s fa ctis uel fa ciendis per iJ omin es Ma ~s i l i e.
Quod dOlllinu s com es e t s ui non qu e"ant qualiter quis poss id ea t id quod
poss id et in Ma ssili a uel eiu s lerritorio.
Quod noua ue'C'ti g3 i l r II usatlca noo
impon et domions comes homioibu s
Massili e.
De muri s ciuitatis remaoeorlis et leuandis e t uallatis faciellùi s de nouo.
Quod de uectum uictualium et li gnorum seu ali arllm re rum non fiat .
Quod uinum seu uu e de alieno territorio non traha ntur in Massi liam.
Quod dom inu s cornes 0 0 0 debeat gui dare per Mass iliam aliqu e m qui offencl erit in perso na lI el rehu s aliquem Massili ensem.
De hostagij s li on extra hendi s ri e Massilia .
Quod dominus co mes e t sui non lenean tu r exige rp ici quod ten en t qualiter tenen t et qu od trezenum non
ex iga ut.
XXXV IIII De bali s ti s qu e s unt in Mass ili a e t apportabllnlul' sint hominl101
silie.
2X9 -
I· ~ I'UI .
~fas
XL QU0d clcc llI osin c c t l'e ll ,; ,, " so lu antnl'
de "editi bus pel' domillum co mitem
alia uero debita so luanlur secundUIll domini comili s uolun ta lcm.
XLI Quocl domiou s com es et s ui noo fa ciant
fi e ri mutuum nec donulll ab aliqu o
ciue ex trao eo uel iud eo nec christi ano .
XLII De qui sli s talij s exacli onib" s noo
faciendi s pel' dominllm co mitem uel
suos a cilliblls chris t.iani s iudeis
sa rraceoi s e t exlran eis.
XUII De cassac ione s tat.lItOl'um ro ntio enciulll peoas ad portum curand ulll el
curi e app licaodas.
XLIII! De sex probi s ui "is eli gendi s qui faciant st.aluLU.
XLV Quod hom in es ,\ Jass il ie poss int lignei-
XLVI
XLVII
XLV 1Il
XLV IIII
L
IV.
rare e t fu steirare ubi consll euerunt
e t flll'll os raki s fa ce re.
De redit.ibu s prouenicnt.ibll s ex iu di ca lu ris curi arum non uend end is .
Qu ocl ad miralli qu i uadunt pel' mare
sin t tl e Mass ilia.
Quod Mass ilienses poss in t face re pacern et Tre uga m.
De co os ulibu s eli ge odi s in uiagijs et
per qu os eligi ctebeant.
Qu od dom inu s co mes det operam
quod Ma ss ili euses recuperent franqu esias ultra mare e t alibi .
1!)
."
�-
-
290 -
2~1 1
--
C: ~p\ll.
C:lpul.
LI QlI od uex ili ll m d omini co mitis p ortetur in nauibu s e t a lij s li goi s.
LII Quod d OIllinu s co mes nOn exi ga t aliquid a b hij s qui hnb e ot in muri s cillita ti s a d impo situm .
LIli Qu o d d o minu s com es reddat et reddi
facia t hominibu s de Mass ili a id quod
te ne tur de ipsorum r ebus pel' Pro-
llin ciam .
UV Qu od nulill s puni e tur pro a li eno fac to.
LV Qu od prius so lu antur ex pense qu e
facte fll erinl pro fra nqu esij s reCll pe ra nd is qu a m d ominus co mes ali qui d in d e ha bea t.
LVI Qu od illi q ui co ns ue ue rllot ba no e ia re
in s uo poss int hoc face re.
LVII Qu o rl illi qui con s ue ue runt falco nes
a ccip e.'e in in s ulis e t cass are possint nu nc.
LVIII Qu od t.a bul e campsoruIll
XXX so l. qu elib e t.
locentur
LVIIII Qu od homin es Mass ili e sint lib e ri et
quicij de fac t.o la tuum na uium .
LX QlI od homio es Massili e sint lib e ri a
pres tacione illiu s d ena rij qu e m prestab a nt e t ex tra nei a prestacione
uniu s d e na rij ex illi , du obus qu os
pres tare no n con s ue ue rllnt.
LX I Quod occasione cessac ioni s pre lerite
ceos uu lO ni chil d iea t comes homi nibu s qui cess al'unt dum ta men soluant usqu e "d Na ta le Domioi .
LXII Qu alite.' domiou s cO lll es remisit Massili ensibu s lIniu e rsis e t Sill gllii s 0 01nem r a ncore m e l o n'e nsam .
LXIII Quod dominu s co mes iure t predi cta
o mni a se l'uare e t qu od ui ca rij s ui
iure nt id em cum intl'a ue rint rei;;ime n s uum .
LXIIII Qu od do minu s co mes sit abso lutus a
pacti s e t co nu e nci onihu s facti s hin c
re tro sa lui s ta men co nu encionibus
co ntracti s in hac pace.
LXV Qualit e l' omni a s upl'a sC l'ipt a sint promi ssa pe l' dominum co mitem e t syndi cum l\lass ili e e t s tipulacione ualtat a .
LXVI Qu ali te l' dom in us com es e t syndi eus
i ura ueru nt.
LXVII Qu alite r domin a co miti ssa illrau e l'i t.
LX VIII Qu alit e r dominu s comes i" pa rl amen to
con cess it C lib . reg ad curand um
po rtum ultra CCC li b. predi ctas .
LXVIIII Qu alite r libe ra uit homio es Mass il ie ill
parl ame nt o d ominus co mes a pedag io bo ne torllm .
�CHAPITRES DE PAIX.
�Au nom de No tre-Se igne ur Jés us-Chri s t, a in si
so it-il. L'an de so n in carnati on mi l de ux cen t
cinqu a nte - sept , indi c ti on XV, le quatre d es nones d e juio, s çachen t tous présen ls el à v enir 4u e
plu sie urs co nte nlio ns éta nt nées et e n é tat d'es lre
s uscitées, e nlre nob le e t illustre Cha l'i es, fil s du
Ro y d e Fran ce, comte d'Anjou , de Prov e nce et
de Forcalquier, marqui s de Provence, tanten son
nom qu'e n celu y ùe la dam e Béatr ix, sa fem me ,
comtesse d'A njou , de Proren ce e t de Forcalquier,
ma rqui se d e Proven ce, fill e et hé riti ère de Raymond - Bé re n ger , marqui s de Provence e t comte
de Provence e t de Fo rcalquier, d' un e p art ; e t
les recte urs de la co mmun e e t unive rsité de la cilé
vicomtale de Marsei ll e, a u nom de ladite uni ve rsité e t qu e lques pe rso nn es illustres de la même
vi lle, d'a utre pa rt.
Ledit seig ne ur Comte tant en so n nom qu 'e n celui de sa femme, di so it que les ,'ec le urs de lad ite
vill e n'avo ient pas ga rù é l'acco rd fait enlr'eux au
suj e t de la paix e t des convention s qu ' il s avoient
ensemb le et que mêm e il, y avoient manqu é e o plu,
sie urs chefs, nOlammeut en ne pas aC'luilla nL les
droi ls seigne uri aux e t domaniaux q ui lui é toient
dils par lad ite v ill e , lesqu e ls d ,'o its il estim oit s'é-
�-
296 -
lever à qum'au te mill e livres to urnoi s (1); que Ics
officiers deladite avo ient rait un e très gra nd e raut e
e n empêchant l'acq uilteme ntd esd it s droits comme
indu s, ce qui devoit les raire sévèrement punir et
co ndamn er à payer ces mêmes ùro its à lui e t à sa
femme ; que la trois ième partie des bi ens de l'Université devoi e nt ê tre co nfi squ és e n sa rave ur ain si
qu 'à cell e de la co mtesse, a llendu que les Recleul's
et les Sy nd ics qui la go uv ern oient aya nt été cit és
et. req uis pal' la Co ur d' Aix e t le Sénécha l de Provence, de ve nir ré pondre devant la Conr s ur les
demandes co nsignées dans les requ ê tes, ne voulurent pas oht emp érer aux injonctions faites, et
'lu 'ils poussèrent le mép ,'is non -seulement ju squ'à
ne pas te nir comp te des pei ncls qui le ur fure nt infligées à celte occas ion , ma is e nco re de fa ire entrer mille ho mm es arm és da os les ports de Tou lon
et de Bouc , lui a pparte nant , où il s prirent avec
vio lence ct co ndui sirent à Marseille, les bâ timens
chal'gés d' hommes et de b led q u' ils y trouv èrent;
qu e leSénéchal etla Co ur de Pro ve nce ayant enjoillt
a ux Marsei ll ois de payel' l' ame nde qu ' ils avoient
e nco uru e à ce lte occasio n , ain si qu' à res titu e r les
choses saisies et meltre les hom mes pris e n liberté ,
ce qu 'il s nc vou lurent pas raire , le seigne ur Com te
pré ten da it a lors , au nom qu e dess us, qu e les
biens Je la co mmun au té et de sa n di s trict ai nsi
( 1) La Ih'rc lOlu'noÎ!' \'alaiL 20 SO ll ~, c'es t-ii-dire un Cinq uième de-
moins que la Ih rc pari sis, rlui "(t lait 25 !iO\l~,
-
~97
-
qu e ceux si tu és dan s le cO lllté de Pl'ove uce étaient
tomb és e n commise (t) e n sa fav eur ain si qu'à cell e
de sa femme; il dem and oit, en conséqu ence, qu e
la jurisdiction qu e la vi ll e avoit , que le go uverne·
ment de la commune, qu e les revenu s et les droits
d'enLrée tant de terre '-lu e de mer d'icell e lui estoient acquis, Le seig ne ur Comte demandait , e n
out re, aux Marseill ais cinquan te mi ll e li vres d' or ('l )
pour la peine à e ux jus teme nt imp osée, att endu qu' ils avaient méprisé les ordres qui leur
avaient été donn és en son nom, indUm ent retenu
ses revenus et, emp êché que la troisième partie
des ho nneUl's lui eu t été rendu e depuis la paix. Le
seigneur Comte voulait a ussi qu e cell x qui avaient
envahi les ports de Toulon et J e Bo uc fussent renvoyés par-d evant les officiers de la COli l' d' Aix pour
(1) Comu sE parmi nous 1 il proprement parl er, est la confiscation
faite au profiL du seigneur féodal d'un ocr 1 pour félouie ou dés!n cu
de la part du "assai envers son seignenr.
. . . . . . _ Deul choses donnent. lieu li. 10 co mmise, sa,'oi r :
la félonie ou le désa\'cu du ,'assa i cnycrs son seigneur.
Le ,'assa i qui a commis félonie, c'c!'l- à- dire déloyauté cmerS son
seigneu r. fail donc tomber son fie f cn commi se; de sorte qu'il ~e perd
entièrement. ) ct que le 11er est acquis à son se igneur CL réUni à son
domaine.
Le ,'assai perd auss i son fief. qu and , malicieusement, i,l désa \'O~I.6
son seigneur . soulentml qu 'il ne tient pas so n fief de hll, et QU Il
rclè\'c d'un autre seigneu r,
( Dictiollnaire de dl'oit el de protl'lue,
par de Ferrière , tome l , I)age 412,
_ Paris. - "nlllet fil s. MDCCXI...
2 "01. 111 _40.
(2 ) la Ih rc d' or '"Dlail cll viroll 12 lines de delliers d'orge nt .
( fl lstaifc (l e M(II'seiffc ,
IHlr Rllffi ,)
�_.
~98
-
-
~99
-
ê tre punis. ainsi qu e I ~ CHS le re'luéroil. Leseig ne
n d e ces CO n ·
.
. . ur Com te in sistoi t po ur l'exécutio
(iitIOn s, ce qu e la vi lle ne vouloit poin t ra ire sa ur le
respect d û a udit seig neur . Enfin , a p,'ès p llI Sl. eurs
co nré re nces e ntrp les pa r ti es, leCo ll seil d e la Co mmunauté de Marsei ll e et les r ec teurs d ' icell e, ont
ju gé à propos d' é tablir Hao lin, drapier, bourcreois
de ladite vill e, po ur le ur sy ndi c, procu re~r et
age nt auprès du Co ml.e di' Prov e nce, avec le
pouvoir de tra ite ,' a u nom e t pour l'Université
de MarseiUe, I ~s a rticles de paix Sur ce qu e
dess us, alOs' qu" a pparaissoit ù e l'a cte ù e procura h o n reçu par Me Alphant Baissier , no ta ire
de Marseille e t d' Arl es. A ce t acte pendoit le
sceau de la vill e s ur leq ue l o n voyoit d ' un eà té
la représentation d' un e vi ll e b â li e s ur la me r
avec ces mo ts à l' e nto ur : Actibus immensis u"bs
(u(qet Afassiliensis, et de l'a ut re cô té l'image de
sa lOt Victor à che va l , ayant l' é pée à la main
so us les pi eds du cheva l un e cou leuvre et dans
légend e: ftfassiliam vere VictOT civesque tuere (1).
. (1) Ce scea o, dont
limètres de diamètre.
l'UIl
I~
de nouS I)ossèdc une empreinte. a 74 mil-
Rura, daos. son Ifistol're d e Mars eille ( tome Il . page 328
u~ .11 les anCiens ?tJarseillois
dit
~u'i1
tradu isoicnl de la sorte aill S/
a, ail "CU dans un anciel l manu scnt' , la légende de chacun
1
des cÔtés
de ce sceau:
ql'
D t !}rands (oc/l$ rssp /s m la oiou ta d e Ma rseille
J'Îctor deffcnd "Gravoment -'' 'o rseille et fous ciQI~(adaIlS.
Iroru rAli oli pOli"
toll n. sr ndic ,
Au no m de Nostre-Seiglleur J és us-C hri s t , An). '"n .
......
L' a u de so n II1
. ca rnation mi lle de ux cen t cinqua n tese pt·, indi cti o n XV , et le de m ie ,· jo ur clu mois de
ma rs, s ur les ne ur hell ,'es, so it nolo ire à to us présents et à veni r que Sim o n Laget, André de P ortu ,
Be rtrand ù e Bu cco , Guillaume Co rn ell y e t Hu go n
Audouard , rec teurs de la ville et co mmun auté de
Ma rseill e, e t le co nse il général d' icelle , tant
con seille rs qu e chers de mé tiers . assem bl és au son
de la cloche , à la mani ère accout.umée , d ans la sall e
verte du P alais de Ma ,'seill e, où to us en général e t
ch acun e n part.iculier , o nt un a nim e me nt , "u nom de
lad ite vi ll e e t vicomté de Marseille, nomm é et
constit ué Haolin , d rapier, bourgeois de lad ite
" ille , présent , so ussigné e t la char ge accept.a nt ,
sy ndi c, agen t , p ,'ocure ur de la co mm un au té de
Ma rseill e , pO li r tra iter la pa ix e t l'asser 10U S actes ,
co nve nti o ns, ob liga ti uns, stipu la tion s el conditi u ns sur le ra it de la do na li o n e t gouv e rn ement de
ladite ville e t vicomté d e Marseill e et de ses droit s ,
nomme il verra b o n estre, avec ill us tre seig neur
Charles , comt e et marquis de Provence, comte
d' Anjou e t de Forca lqui e r , e t ill ustre dame Béatrix,
sa re mm e , co mtesse e t ma rqui se de Provence,
co mt esse de F o rcalqui e ,', fi ll e e t hérit ière du se i1:
�-
300 -
-
g ne ur Hal' moud-Bére nge r , d'he ureuse mémoi re
co mt e el ma rqui s de Provence, co mle de Fo rcal~
qui er , ain s i qu e de faire to ut ce qu 'il lrouvera
utile et nécessaire to uchant le tra ité de paix, pactes et co nventi ons a u l'egard de la dOtl ati on et du
traité de paix do nt il s' agit ; recevo ir le serm ent
du seigne u r Co mte et de la dame Comtesse, Sa
femm e , ain si qu e d'agrée r les promesses et les
ca uli ons sur les articles insérés dans lesdits actes
de donatio n et de paix .
De plu s, il es t d onn é pouvo ir à Raolin , pour et
a u nom de ladite Commun auté , de termin er le différend avec le seig ne ur Comte e t la dame Comtesse
sa fem me , sui vant les fo rm es , pactes e t co nven~
tions dudit traité de paix et de la do nati on précitée; de jurer a u nom de la co mmun auté l'ob serva tion de la donation e t du traité de paix , e t généralementde tout ce qui sera contenu dan s lesdits
actes, promettant d'a ppro uver el de ratifier à perpétuité, tout ce qui sera fait e t géré pal' ledit syndi c
Raolin SUI' ce qu e dessus ; lequ el syndic acceptant
ladite charge , a promis auxdits rec teurs et au conseil général , en le jurant SUI' les saints Évangiles ,
de faire to ut possibl e po ur s' acquitter de l' empl oi
avec fid élité, et ce, jusqu es à enli ère ex éculion .
. Po ur plus de s Orelé de ce qu e dess us, lesdils
Slellrs recle urs el le co nseil général onl ordo nn é
que le présenl fùl scellé du scea u de la ville , l' an
c l jour s usdits , ell prése nce de Guilla um e Chabert ;
Guill a ume ci e Bul ga l , doct,eur en droil ; Gui ll aum e
301 -
d' Av ignon , notaire; Pi erre lsnard , vicai l'e, et
Pierre Lioca Ari es . El moy Alph anl Baiss ier , notaire de Marseille e t d'Arl es , al' reçu écrit el signé
par l'ùrdre desdils l'ecleurs, dud il co nseil e t ùu
sie ur Rao lin , le présent acte , lequ el a é té vérifié
par Guillaume d'Avi gnon , no taire pub li c de la vill e
de Marse ille , qui l' a tro uvé (laos les formes voulu es,
Et ledit syndi c, au nom de ladite commun auté,
des recte urs et du co nseil d' icelle, a fait el lraité
la paix , rela liv ement aux co ntes lalions avec le
seigne ur Comte , au nom qu e dessus , ainsl' qu' il
parolt. ci-après .
lIiotLdUl'S
,,, .. u,,droiis.
"',
En premier lieu , ledil Rao lin , svJ ndic de la vill e
et co mmun auté de Marseill e , a vo ulu el consenLi ,
au nom d' icell e, qu e le seigneur Comte el la dame
Comtesse, sa femm e , ainsy qu e leurs hériti ers
e l successeurs au comté de Pro\'ence, al'enl el
possèdent par accord, lran saction el même en forme de donation , le domaine, la seigneuri e, le gouvern ement, toute la jurisdi ction de ladile vill e et
vico mté de Marseille, de son terroir, ensemble
tous les droits que ladit e commun auté peul avoir ,
sa uf ceux qui vont ê lre ex prim és soil expressémenl , sail laciteme nt par ledit syndi c au nom
ri e la commun aulé de Ma rseille,
. Lt~ rC fc n ns de I Q
~~IIII~I O~eronl
(l U
Item qu e tous les l'evenus et les droi ls d'eo tree
'
.
'
de ladite vill e de Marseill e t\ ppart,endl'ont au selgneur Comte , à la Comtesse , sa femm e, et à leurs
�-
302 -
-
successeurs, à co nditi o n que le ul' go uve rn e ul's
ou leurs li e utenants sel'On t ob li gés de les empl oyel'
a u payement des frais des ambassades nécessaires ,
et à l'entretien des va issea ux e t d es ga lè res armées ,
de l'avis d du conse il ou li la réquisit.io n de ladite
comm un a ut é.
n'. Des Intendantsc !
ducurage uU I)orl.
De mê me, il sera eslu troi s ho mmes pour
SUI'-
vei ll er et entreLenir le porl. Ces hOlllm es , à qui le
viguier donn era, toutes les a nn ées, trois cents li vres
payables d' abord cette a nn ée, cent livres après
le ur eslection , e t à l'avenir cent liv res au mois de
mars, ce nt livres au mois d' avril e t cent livres ail
mois de ru ay, rendront com pte de le ur ges ti on de
SI X en six mois a u viguier e t a u co nseil de ladite
vi lle.
\' . Du visui l'r .
Ledit seigne ur Comte, la dame Comtesse, sa
femme, et le urs s uccesseurs esli ront toutes les a nnées un vigui er pour régir e t go uve rn e r la vill e e t
le consei l de Marseille.
VIO"""'b'p'"'
Comme aussy dans la co ur du Palais dudit seiassembler le con·
"n.
gne ur Comte, il l'aura un e cl oche, a u so n d e laquelle le co nsei l général sera assembl é à la mani ère acco us tum ée.
VII. Des c ri ~es.
Les criées qui se feront à Marseille, le se ront a u
nom dudit seigne ur Comte, ain si qu'à celui du viguier, ce qui sera ohservé à l' égard d es succes-
303 - -
seul's rlu seigne ur Comte e t de la dam e Comtess(',
sa fe mme.
Il,Otl
rUit.
ocnciers de
Le seigneur Co mte nommera, cette année, juges
de la co ur de Marseill e, les qu els exerce ront jusques a ux kalend es de mars à ven ir: Guilla um e
Chabe rt e t i\!' Bernardin de Mess iall e. Il nommera
aussy les sy ndics, les notai res, les officiers , les
cO ll se illers et les chefs de mé ti e rs; il nommera égaIement pour co nseill ers de so n vigui er les sieurs
Rao li n , And ré de Porta , Bernardin de Bucco ,
Simo n , Guill aume Co rnuty et Hugon Audouard ,
présenteme nt recteurs de ladite vi ll e; e t ledit
viguier , de l' avis de ces six co nseill ers, es lira
six personn es de ladite ville e t vicomté , d'ap rès le
co nseil desquelles il créera tou s les orficiers, le
cO ll seil gé néral et le consei l secre t de l'ann ée su ivant.e, selon la mani ère accoustuOlée .
Le vigui e r qui sera en exercice l' ann ée suivante,
esli ra les nou veaux di gnitaires avec le conseil et le
co nco urs des officiers et co nseil s alol's e n charge,
et ain sy de suite pour l' aveni r ; les vigu iers devro nt
s'acquitte r de cett e ob li ga t.i on, aux termes du serment qu' il s prê teront en entrant e n fon ction,
A l'avenir, il n'l'aura d'a utre viguier que celui
du Comte; il ne sera non plu s nommé des chefs
de mé ti ers. - II se ra nomm é à so n choix uu juge
du palais e t deux juges des appell a tio ns,-Les six
personnes de l'avi s desquelles le vigu ier sera te nu
d' eslire les officiers de ville feront partie du conser l.
�1\ . QUf'J s o Hiders
"~ rrol1t
~ I rl'
tI ~
"""'01,,,
30i -
-
Les ju ges, les notaires el tou:; It:!s :t utl'eso rfi cie l's
de la cour de ladite ville e t vi comté d e Marseill e devront estre de Marsei ll e; ils seront esill s comme il
il a é té précédemm ent dit dans le passage co ncernant l' eslection des officiers, - Le vi g ui er, le
so us-viguier, le juge du palais e t le ju ge des
appell atio ns se ront eslu s et é tabli s par le seig ne ur
Comte ou pal' celui qu' il voudra , soit qu' il s s oient
de lad ite ville ou d' ai lle urs , - Tous les officiers,
n' importe lesquels, seront ch angés toutes les anli ées , excepté les notaires et les archivaires ,
:JW, -
dl' donn er ues gages pOlir le paiclllc lll du ju ge il
rai s o n de ùOll ze dcnie/'s pal' livrc ; Il' pe rdanl dOIlne /'a cc il qllol' il u'"'a él é co nù am né,
1
111.
nu
'· l' i"'(' ~ .
Aup a rava nt la pron o ncia ti o n des sente nces , ce
qui au ra li eu au no m d" v ig ui e r, e n présence des
notaires, pal' le ju ge d,] pa lais ct les juges de la
vi ll e es lu s co mme il a é té dé termin é ci-dess us, les
ju geme nts se rollt criés (1 ) pe nd 1i1lL qu in ze jours,
a fin qu e chacun pui sse se défe ndre et faire entendre ses té moin s , ' il pré le nd e n fa ire ouïr.
Les s" laires des juges et des notaires seront
X j~~~~'J~ ~~O~~~~I; payés des revenu s que ledil signenf Comte aura de
ct des autres orri-
,'''',
XI, Lu P"'' ' " .
ron l j ut: és li MarK"Io,
U..
lnbendo
oon ".
.
fi
la co mmunauté, s ui vant la tax e qUI sera xée
par le vigui er, les juges et de ux experts nomm és
à ce t effet, - Les officiel's présente me nt en charge
auront les salaires accoutum és, lesquels sont de
LX livres r oya les cO llro nn ées pour chacun,
Tous les procès qui seront mus, tant e n premi è re
' .
instance qu'en appella tIOn , seront traItés pardevant
les juges de lad ite ville, soit e n de ma ndant ou en
défendant, et nul ne sera obli gé de se tirer d ' icelle
ville au s ujet d es procès,
X~ë
rau :8e~al:~~~!
pIailleurs.
Après qu e les procès auront été co ntestés et
.
que le serm ent d e ne plaid e r par a nimos Ité aura
é té prê té à la manière accoutumée , on sera obli gé
Il se ra permisd ' a pp elcr des décis io ns ùes juges,
d ep uis L ou LX so ls e l, plus; les ap pe ll ations
sero nt vuidées à la ma ni è re acco utum ée, dan s
le co ura nt de de ux Ill ois pa l' la co ur de Mar seille ,
- Il se ra néanlll oin s permi s d' appele r ùes sente nces excédant C sols rendu es pal' les Ju ges ordin a ires, hors cell es qui sero ot d a ns un des cas
prohibés pa r les loi x; les appe ll atio ns de ce l,te
classe devront êt re réso lu es à Marseille et Don
a ill e urs, dan s l' espace de s ix mois à d a ter du j o ur
de la de man de, Pou r les alTa ires de C so ls et audesso us , il ne se ra pas permis d ' e n appele l' aux
ca uses ordinaires , à m oin s q u' il fût question d' uu e
ca use dont le capita l excédà t C sols,
( 1) Proclam~.J. 1 mblil~.
TV,
10
�\ \'. O l'~ (' (Wlllell,h' '',
306 -
Il sera fait, un e fois l'ann ée et pend a nt quarant e
jours, sa ns ponv oi r pré te nJre a utre chose, des
cavalcades cbn s les comt és d e Prove nce e t de For-,
ca lqui er , pou d e se igneur Com te, la dame Comtesse ,
sa fe mm e, o u le urs s uccesseurs, sa voir: da ns le
co mté d e Proven ce, e n deçà du Rhos ne e t de la Du rance, rare me nt au-delà de la Van jusqu es à la Pl;
dan s le co mté de Forca lquier jusqu es au PontLan e t a u pont de Ros tagne , Dan s le cas d ' un e
levée de gens de gue rre d a ns la prov in ce, la co mmunauté y contribuera pou r c inq ce nts pi éto ns,
parm i lesqu e ls il y a um ce nt a rb a lé tl-ie rs ; e t si la
co mmunauté o u le co nseil de la cit é de Marseille,
vou loit , à la pl ace de chaque dixaine d e piétons.
me ttre un cava lier , e ll e pourra le fa ire , De ce lle
mani ère, ladite co mmunauté se ra d esch a rgée d e la
cavalcade_ - Les armements d e mer se ro nt fail s
aux dépen s du seigne ur co mte_ '- S'i l arrivoit
qu e le seig nellr comt e ou ses s uccessèurs eussent
quelque gue rre pa r terre e t qu ' il s fu sse nt dan s le
com té d e Proven ce o u d a ns celui d e Fo rca lqu ier,
la com munauté de lIIarseili e seroit obli gée d e donner un homm e d e chaque maiso n où il y au l'oit un
fe u , el celà s uivant les moyens du ma)tre ou de la
m altresse du logis, pour le se rvice ùe l' arm ée,
Dans ce cas, les so ld a ts et les cava li e rs seront
en trete nus aux dépen s du seigne ur co mte _Dan s ce
eas e ncore. celui de la levée d' un ho mm e pal' feu ,
la s usdile cavalcade cesse ra_
(1) Le nom est cn hl anc.
~ \I . AholIU"1I
3ni -
Il ne sera ra it rec he rche des l' rim es mainl e nant
,lu
P" ;/-
ou réce mm ent co mmi s pal' un ou pll.l sieu/'s cito j' I?n s
d e la v ill e de ~] ar se ill e , Il ' imp orto le li e u 011 ]d
fo rm e du d élit , Des co nd am na ti ons ne pOllrront
ê ll-e, pa r co nséquent . pronon cées ù ce t éga rd pal'
le se igne llr Co mte , pa l' SO n li e ut e nant , l' a l' ses ju ges
ou ses of(-i ciers J qui dev ronL , nu co nlraire, ne pas
recevo ir les pl a intes qui pourroie nt Nre for mées, e t
cesse r l' info rm a ti on de cell es comm e ncées, s' il ye n
avo it. So nt except ées to u tefois les de mandes qui
se roi e nt faite s par des citoye ns co ntre les parti culi e rs qui aU l'oie nt agi sa ns l' ordre de la comm unauté, du vigui er ou d es a utres o ffi cie rs pour des
dommages épro uvés hors le cas de gue rre, et dans
le cas que la puniti on dQt 6tre po urs uivi e par la
vo ie ordin a ire; e t e nCOl'e faudrait- il qu e les pl a ig nants hab itasse nt ou fu sse nt ori ginaires de la ville,
e t non a utreme nt.
llem. que les offi ciers de ju stice du seigneur
\"11 . J.es r.crSOll ncs
C
d ans aucun cas, dé ce rn e r d es
t~~s~' OIOCli Ut lOI1, o mle ne pourront .
sa isies dans Marsei ll e contre les pe rso nn es so lvab les qui o ffrir on t de do nn e r ca utio n , soit qu 'ell es
ayent é té con dam nées pal- la voie ordin aire sa ns
app e l , so it qu' il y a it app e l ct qu 'ell es ayent é té
re nvoyées _
iolu lJl l'S C ~C IIIJ'-
!telll ' que les mê mes offi cie rs de jlls ti ce du se i-
1 YI1I. Ccln; !llil
o
r urrafourni
r ulle
UutloIlLl
csc:a
l,n s g n e ur
prll .
Com t,C De pouno
' n t d é-CCln
'e 1- des
- CO lltl-n'
d llt es
par co rp s. ni fa ire e mpris onn e r le co nd a mn é. s' il
v
�-
308 -
-
est prêt à payer la ca ution . Toutefois, ce tte facu llé
ne leur est accordée qu e pour les crimes qui ne
so nt du nombre de ceux pour lesquels on ne peul
recevo ir de ca ution .
XIX .De5!njul'1.'5H·r_
b ll l ('~.
xx . nt la OlonnoÎr,
Le marsillès e t le pctil.-marsillès ( 1) co ntiuu ero nt
d'avoir COIII'S à Marseill e , où seul eme nt e t lorsqu' il
semble.-a bon à la co mmlln a nt,é, il s pourront ê t.re
(1 ) Le men ti ltfarsWès , en latin soUdi mùlll 11' ma$siNenses, dit.
H\lm dan s le demièm c vo lume de ~o n hi.Hoire de JlTa,rseillc, po ge
32'1-, ,'alait un sol roya l el donllc5 Yin gt rai ~oic Ol une linc foro le.
L'o ulre Marsillè.s appelé gros D"O Îl 10 "o leur de nos sols ordi naires.
00 voyait d'un cbté du JUarsillès cl du petitbfarsillès, dil ll llssi Rurfi.
l'ima ge du Comle de Pro\'cncc 8\'ec celle inscript io n COIIIES PROY I NCIE, et de j'autre cOté une ,'ille al'nul ses clochers élc\'és el un e croit
au dess us, el à l'en tou r AlASS IL IA CIVITA S,
La description qui précède, du gros Cl du petit lffa n illès, est cucte; mais Rum se trompe é tran~em e nl , en disant que le groslf1ar3i11ès n'a l'ail que la "nleur du sol de l'épO(IU C où il écrira il (1696), car
j l éla il d'argent fin et pesait 32 grain s, - Le petit Jlarsillès , éga iement cn argent, ne pesa it que 16 grai ns, so n titre éta it de 4 deniers
moi ns un e pile. Le gros lffarsi/les aroit donc une va leur supériemc
6 \1 douhle de ce lledn petit ~fors illès , nu lieu d'être moi nrlre.
.
-
!.rattus; cc qu e co nfirm e d'u ne rll ani èree xpresse le
seigneur Comte et la dam e Com tesse, sa femme ,
pour eux et pour leurs successe urs, a uxquel s il
dev r'a ê tre donné douze deniers pOlir chaq ue marc
d'argent fin em ploy é dan s la fabri cation des monnoyes. L' ouvrier et les aulres personnes attachées
à l'hôtel des 1I!0nnoyes pourront ê tr'e pris parm i
les maîtres des lieux que la co mmunaut tcl jugera
Que les injures verba les ne seront poursuIv ies
que tout autant qu ' ell es auront é té dénoncées par
les perso nnes in s ultées, e t s i , dans les dix jou r's
qu i suivront la dénon ciati on, les parties ne se sont
arrangée" Il u'en sera pas de même pour les injures proférées e n pr'ésen ce dn viguie r et des juges
daos le palais .
~09
~onvenable.
1 ru~~~~rt·,n' G
d(l
Le seigne ur comte ou so n li eutenJ, llt commellra
quelqu'un de la ville pour avo ir la ga rde de la monnoye. Ce t officier , qui aura le tilre de mestre de la
mOllnoye, se ra es lu dan s le délai de dix jours. La
dépe nse occasionnée pa rl e louage de la mai so n où
est é tabli J'h ôtel des monno yes, ains i que cell e
ex igée pour le paieme nt du sa laire des ga rdes établi s par le seigne ur Com le ou par so n lieutenant ,
seront so ldées sur les reve nu s du se igneur Comle,
Le rM" sil/ès et le pelit-ma1'Sillrs d6vron t Nre de
bon aloi et ê tre de même poids qu e ceux qui out
maintenant co urs à Mar'se ille, Quant au mila"et ( l ),
(1) Le mi/are!, dil Du ca nse , élail la plus petite des monnaies d'arge lll frappées à ~J on t p e1li e r par les é\'Oq ues de .Maguel onn ej elle "alait
12 deniers. 50 11 nom lui \'enait , selon les uns, des Espagn ols qui l'auraient emprunté am: Arab es , lesqu els 1'1l uraienl ain si appelée d' un de
leurs rO ÎS 1 Mula y-Rais. Selon d'autre!'. le nom donn é au milf'lret auraÎt
II lI e origin e grecque .
tes di spos itions que nous donnons ci- dessus du XXlllle article des
chapitres de paix J démontrent qu o l'on frappni t ég alement des mt1arefs à Marseille , ou que l'on n,'ait l'inlention d'l' en ra ire frapper. Au cun des m1ïa rets marseillais, s'il en a été rai t , n'est pnnenu , du
moi ns que nOlis sachions 1 jusqu'à 1I 0US,
�-
:l lt! -
-
li sera éga leme nt de bo n a lo i , ma is du poids qu e le
co nsei l de vi ll e, le vig ui e r e t le maîlre d e la mOIlnoye trOlll e ro nl ù pro pos .
'\\1 1. Il' 'H II.' min''
c t cel à pour pa yer les deb tes d 'icelui ct avoir le
montant d e la dot oc troyée à sa mi e , femme R"olin . Il se ra di sposé à l' égn ,-d oes en fnnts de Guigues
ninsi qu e le consei l d e la comm un a ut é et le viguie r
le trouveront à propos.
Les ca uti o ns donn ées pa r Brit on pour le châtea u
de Saint- Marcel so nt ahsou tes ct dev ro nt è lre laissées en re pos.
Les chemin s de la vill e ct du ICl'I'il oil'c , ilill S i qu e
les li e ux des tin és au ptl tur-nge des b es ti a ux , ne
pourro nt ê tre l'é tréc is , ni occ up és, ni diminu és ,
m"i s au co nlr"ire bi e n di s tin cts c t à l' usage du
publi c.
nL. Ou m8i n!i eu
\ \11 1.
Il es
i lllol' -
1I\ 3 1i'lII SS n ,' les in -
n SÎ(\ II .
Les informations re la ti ves a ux in vas io ns des e o. SI. qu 'à 1a d éCense d "Ice Il C ,
ncml. s d ans 1a VI'11 e, alD
-~tJ
Mens cl des
~ommts oC MurKl1le.
Briton , les fr è res Aoselme e t Pi e rre Vetu lu s ,
qui so nt d e grand s sédili e ux c t qui o nt mi s la vi ll e
e n es tat d'estre perdu e, e n ré dui sa nt ses habitants
il la de rni ère ex trémité pa,- des artifices ma li c ie ux ,
se ro nt bau oi s à perpétuilé de la ville, de so n te,-['Q ir e t di st ri ct, à troi s lieu es à la l'ond e; il s ne
pourrootjama is ê tre l'é tab lis , e l. s' il s é to ie nt trouvés dau s la vi ll e ou dao s l'éte ndu e des tm is li e ues
q ui l' e nloure ut , ils se roi e nt puni s . Gu ig ues , fr è re
de Briton , sera exi lé a in si qu e l' o rdo nn e ra le se igneur comt e.
).'( \' . Il e (; Ull{ utsr t
'I r.
(':t u l lo Il S li e
iI,n""
Le sy ndi c Rao lin , avec le co nsenle me nt du se ig nour co mte , aura nn e des prop"i é tés de Guigues,
Le seigneur Comte, la dame Comtesse . sa fem.
me, et leurs successeurs ) seronL tenu s el obligés
d e maintenir, à pe rpétuité, la ville et les biens
qu 'e ll e possède, ses h abi tan ts el leurs propri é tés ,
a in si qu e l' Égli se d e Marseille et les ecclés ias ti qu es , d a ns le même é ta t qu ' ils so ut main te nant;
e t si , à l' avenir , il éto it fa it o u innov é quelyue
chose à l' e ncontre d es usages de la co mmun e
e t que l'on voulût exiger de no uvea ux droits
d'i cell e ou de ses habita nts, y compri s le terro ir et
so n di strict , le seigneur Comte sera te nu de protéger la cité d e Marsei ll e et les Marsei llois; il ne
pourra par co nséqu e nt donn er aide e t appui à qui
que ce soit co ntre la cité e t les citoyens de Mar-
seront faites par deux nota ires no mm és ad hoc e t
exa min és pa r le juge du palai s e t to us les juges d e
la vill e , excepté pa r les ju ges d es app e ll ations.
\ \ 1v. n c~ prosc rits.
311-
sei ll e.
Tous e t chacuu des hab ilau ts de la vi ll e qui se
:r\::~i~~~. lIrilo n so nt déclal'és , avanlles festes de Pasques , contre
Briton , so n parti e t ses complices, et particulièreme nt ceux qui ont pri s les armes à ce lle occasion , lors des d e rni e rs d éso rdres , se ront abso us
X'nU. ne ce ll ~ qui
�-
:l l ? -
-
de tout ce qu 'i ls ont fa it, m êlU e de cc qu 'i ls o nt
pra tiq ué j usq u'à ce jo ur , a ll e nd u qu 'i ls o nt agi
avec le co nsent eme nt des o ffi ciers du seigne ur
CO lllt e. To ut e a ud ie nce sera d o nc d é ni ée à ce ux
qu i ,'oudro ie ot pOrl e r p lai nt e ou fa ire d es r eche rehes re la tiy e me nl à ces d éso rdres.
ses h abita nt s, , ou s le pré tex le de pré le ll du s dolUmages t' pro uvés soit SUI' Ill e r , soit SUI' te rre. Ces
co nditi o ns ne préjudi cient e n rie n à ce qui a é té
dit p lus haut , cl ans le d Ja pitre pa rla nt qu ' il ne
se ra fa it au cun e recherche du passé,
lOCI salllll's
XX\' III . Leeeill:n('ll r
c.QUlte
pro til,cra
.. 1 ~G II\<'rWIf".!I IUBr_
~ , Uals
bjl'o~ .
""
Il'un
Co mm e au ssy le
f
sa emme
1
se Î;
O'ne :
lll' CO
lll te
) ,
la Com t esse
'
eL leu rs successe urs, dev ront maint e-
rit ln fel p u"l1 ~
.. t l "C!i ren~ t rcs,
l'S llortcs ct des
na nls, n'empêchero nl les habitan ts de Ma rseill e
e t de so n di s tricl , d'avo ir e n Ioul e libe rté e l sans
pa yer d e redeva nce, excepté ce qu ' il s so nt d aus
l'h a bitud e d e do nn e r, la faC ilité de placer ou de
b à tir d a us la vi ll e, ses fa ubo llrgs e t so n di s tri c t ,
des é ta hl is au de va nt e t co ntre les ma iso ns; co mme aussy, sui va nll'u sage d'avo ir des caves sou s
J
les ru es e t les ehe min s, cI ' ouvr ir d es po rtes e t des
fe nê tres s ur la voie publiqu e, e t d e pra tique r d es
arcea ux d ans les ru es co u ve rtes.
X:l VI Il !.I.e lell!nt! ur
"-1'11 ~
Il'' se [Jté-
I II
!"t'C ler-
d .e <1u l'a''~t:
Il ne pour ra ê tre penlli s qu 'il so it fait des recherches ou cl es dema ndes, ci e la pa l'[ de q ue lqu e
cO llll ll issaire pa rtic uli e r o u de clU e lc[u e c o ll é~e
co nlre les cit oye ns de la vi ll e e t vico mté d e ,\J a r-'
seill e o u de la CO lllll1un a nté d' icell e, so us le nOIll
d' un e autre cOllllllun a uté, à l' occas ion e t so us le
pré te x te de d Oll1ma ges causés jusqu 'à auj ourd ' bui
pal' la vi lle ou ses h abita nt s, à des parti culi e rs o u
<Î des co ll éges . Le seig oenr Co ml e n'éCOUle ra pa s e t
ne pe rme ttra pas no n plus qu e, da ns sa COur ou
a ill e urs, ce uxd e Mo ntpe ll ie r on d ' une autre li e u se
pl a igne nt co ntre la co mmun au té d e Marsei ll e' e n
géné ra l, ct e n pa rti c uli e r co nlre un ou plu s ie urs ci e
"
Le seigne ur Co mte, la da me Co mt esse , sa fe lll 1
..
1
l'
me, el eu rs successeurs, ain SI qu e eurs leule ·
110.
ni r, ga rd e r e t dé fe ndre à to uj ours e t pa rto ut , les
citoye ns de ~[a rse ill e e t le uI's b ie ns; il se ra d onc
te nu , si qu elqu' un les o iienso ie nt d a os le urs pe rso nn es o u d a us le urs bi e ns, de les seco urir e t d ..
les protéger co ntre le urs e nn emi s, a in si qu e d o it
le fa ire lin exce ll e nt prin ce po nr d e b ons e t fid èles s uj e ts.
Co mte
3t3 -
Le se igne ur Comt e, la dam e Comt esse, sa femf;:;I:~tl;~e,J:I~!I~~~ me el leurs successe ul'S ne demande.'ont ri en
\1 1.'- It'l s ncur
~arst illoi 5. pos-
1
'
:,t~.lnu~rnfl·8M ll UX
habitants de
.
~ I à rse lli e el
.
.
,
de so n dl stn ct , a
l'occa sio ll c1 es b ie ns qu ' ils possèd 0nt dan s iceux ,
il l' e x cepti o n des dro it s qu'ils so nt cl a ll s l'u sage
d' acquit ter ( 1) .
t,; n J dil d<' l"l'rrière dall s son D ICTI Ollo'1 , p age 90 1 , e.~ t 1/11 héri tage
allodial {.) où il n:y a ni.iuslicc. ni fief, ni CtlllSilltSqui en dépe nden t ,
ct pour lequel l'acfJllùeur ltC rloÎllli cens. ni aut,.es d,.oits" - Le titre
de Cc chapi lre, d"après lil lrad ucti on . ne nOlis parait donc pas rendr e
( 1) Le FI\ ANC-A LLi!U
1\ 0 1 {l lU
!\o',UR E DE DR OIT ET OB PR ATI QU E , tOlll e
(~ )
On C"lcnd pa r a/{Q(/ial ec flui cs t p o~sé d é cn fronc-tlllcu.
�sc r ~ i:!
11OtI\e :lU~
Il ne sera non plu s impo sé de no uveaux droi ts
aux babitants d e ~laI'se ilie e t de SO Il di s tri c t pOUl'
les bi e ns qu ' ils ont, ct à l'occas ion desqu e ls il s ne
passeront d e nouve lles reco nnaissa nces; ils les
po sséde ront , au co ntraire , pai s ibl eme nt e t sans
r echerche à cet égard.
mu,'s
Les murs de la ville e t vicom té de Marseill e, a in s i
que ce ux de la cité é pi sco pale ( 1) ne pourront ê tre
d é moli s, so it e n partie, soit tota leme nt ; les h abitants d'i cell es pourron t, n éa nmoin s, av ec le co nsentem e nt du se igneur Comte , d e la dam e Comtesse,
sa femme, ou de le urs li e n te na nts , agrandir ces
vi ll es quand bon le llr semble ra , e t de faire, alors,
d e nouveaux murs e t d e nouvea ux fo ssés.
\ \ \ 11. Itu ..
lulJli de
lIupti ls,
3,t ,; -
\XXIII, Ou
tl e l a l'iIle ,
-
à Ma rseill e , lant pa .. te .... e qu e par mel' , du vin e l.
des .. a isin s é t .. a ngers , pour l'u sage d e la ville , du
te rr'o ir e l du di stri ct de la ci té vicomta le d e ~Iar
se ill e , a in si qu e de la cité é pi sco pal e, de la maiso n du sie ur Évêque c t d e l' égli ~c de La Majo .. ,
Toutefois, celle prohibition ne s'é te ndra pas a u
res te d es provi sions fa it es par les nav ires e t les
a utres bâtim e nt s d e mer , e t es tiv ées dan s iceux ,
a in s i qll 'au v in apporté pOli" la tabl e du seigneur
Comte, ùe la dame Com tesse, sa fe mm e , et de
le urs s uccesseurs ou de le ur fam ill e, 10 .. sq u' i1 s viend .. ont à Marse ill e. - Le se igneu .. Com te , la dame
Co mtesse , sa femme , e t le urs s uccesseurs ne
pourront faire vcnùre du vin à Marse ill e (1) .
I.e seiJ; neur
l'r vIO-
). ~XIV , Ou l'in cl du
raisin ,
Le seigneur Comte, la dame Comtesse, sa femme, et leurs s uccesseurs, n e permettront l'entrée
Clnclcment le tcxtc dc la conventi on , puisqu e , les l'tfarseill 3is ne den ient posséder qu'en paya nt. les droits qu'ils étaien t dans l'habitude
d'acquitter cl que le fond s tenu en franc-alleu éta it exempt de rede\'anec.
LB PRANC-ALLEU NOBLE, dit. également de Ferri ère. est une terre qui
ne ruonnalt aucun seigneur et cl laquelle 1'1 y a iusticc ou censi-ve, 011
quelque fief qui en relèlJe.
(1) Il est il remarquer qu 'il n'est pas question ici de 10 ,'ilte obbalial e, laqu elle élo it sous la jurid ictio n du prieur de St. -Viclor. IJ
esl l'rai qne la cilé abbatiale ne co ml)rcna it . au X lli mll siècle, qu e
quelques bourgs cl des châteaux, mais elle n'a\'ail pas moia s pour cela
ses limites J eL denül être dans le ca s de faire ou de lai sser faire certains tr3\'aux pOur la défen se de la totalité ou d'une parlie se ulem enl
de son territoire.
31:j -
Il o e se ra donn é a UClln sa uf- co nduit , sa ns le
,,,' " , conse nte ment ex près du cito ye n o lfe nsé , par le
seigne ur Com le , la dam e Comlesse , sa femme ,
le urs s uccesseurs o u leurs officie rs, à celui qui aurait injurié un Marseillai s soit perso nnellement ,
so it dan s ses bien s, e t cela, d ès que l'o ffense sera
dé noo cée a udit seigneur Comte, à la dame ComLesse, sa femme , à leurs successeur:;, ou au viguier,
o u à la Cour de Ma rse ille, ou là où l' offe nse aura
é té co mmi se; à moin s qu e le co upabl e offrît un e
caution CI reco nnût se so umettre e t obéir à la Cour
d e Marseill e; celle exception ne doit s'ente ndre
qu e de l'offe nse donn ée aux bi ens se ul ement e t
ullmar-
non à la pe rso nne mê me.
( 1) Voyez le t.:hap. XXX III du linc () , !lage 2(}O.
�-
ï~J~)~'J~~~ ~~~r~\~~
Ire, clloses;' I'llor-
I(!clll M' Nci le.
316
-
Il se ra pennis à chac un d'apport er à M arse ill e
'A l"
.1
lnut pal' terre <.Jtl e
p :lf
mer ) et
p O Ul' n'
1
ar'se l! e, des
de nrées, du bois e t. d'3utres choses des co mt és d e
Prove nce e t de Fo rcalqui e r, sa ns qu e le seig ne ur
Comt e , la da me Com tesse , sa fe mm e , le urs s uccesseurs e t le ur's li e ut e na nts pui ssent s' y Oppo ser ,
exiger de no uvea ux d ro it s ou so u/Tr"ir qu ' il e n soit
ex igé qu elqu ' un .-S' il )' avait dise tte d a ns la provin ce, les habita ns de Ma r'sei ll e ne pou rr ont pas
fa ir'eso rtir' le b led pa r me r , sa uf la qu a ntité nécessai re a ux navires e t a ux a utres b â tim e nt s po ur le ur
tra ve rsée. - L es ~l a r se i ll o i s ne pourront n on plu s ,
san s le consent eme ut du Comte de Prove nce o u de
SO Il vig uie r , porte r d rs de nrées ou a utres cho ses
a ux e nn e mis dudit seigne lir Co mt e, de la Co mtesse ,
sa femm e, e t d e leurs s uccesse urs, a près qu e
ces e nn e mis le ur a uront é té dé nf) ncés .
:< ;0 .. \ ' II.I) C501 88 e 5.
x.~~cVJ:I.CO~IC5~~
Le seigneur Co mte, la dame Com tesse, sa femme, le urs s uccesse urs e t le urs lie ute na nt s ne pourront , sous qu e lqu e pré tex te qu e ce soit , de ma nder
des otages à la vi lle de Ma rseill e. Il s ne p o urront
non plu s, n'importe le motif , a rrê ter ou fa ire a rrê te r u o enn emi da ns la dite vi ll e po ur le g a rd er e n
o t.age ( 1).
To us ceux qui posséderont à Marseill e et daus
.
d
.
terrOir, es bi ens francs de chal'oes
b
, censes el
I,ourra exiger dei
droits
, SO Il
de
lods,deetctrézain
.
(Il Yoyez le chapilre XXX VI du Ym' li nc, pose 196.
3 17
se rvitud es qu e lco nqu es ( l ) , ne pour ro nt ê tre con traints pa r le dit seigne ur Co mte, la d a me Co mt esse,
sa femm e, le urs s uccesse urs ou le ur's o ffi cie rs,
d 'exhib er les titres de leurs fr anchi ses; il ne pourra,
a uss i , le ur ê lre d ema nd é d es droi ts de lod s (2) , de
tréza ins (3), d e censes (4), ou des ser vices a u s uj e t
des a li é nation s de ces bi e ns ; les acqu é re urs ne den on t do nc passer de no u velles r econn a issances (5).
(1) " oyez le chapitre XX XI , pa ge 313.
(2) Les droilS de lods éta ient des droils payés au seigneu r direct ,
duqu el rclel'ait un hérita ge tenu en ccns i\'e pa r l'acquéreur d'icelui 3
litre de "cnte. Ces droils étaie nt de do uze deniers un denier, c'es l-àdire la douzième partie du pri s: de ln "c il Ie . ou i so l 8 den iers pour
lin e.
( Dictionn aire d e dr oit el d e pratiqu e .
par de Ferriè re. lo me Il , page 228 ).
(3) Le lrézai n ( treiz ième ]lartie d'un IOu t) élOil ull autre droit dll au
5cigneur, lors de la yc nle d'uo fier seno nl Oll d'une rOlure .
( Dictio nnai re de Trévo ux. )
(II ) Sor te de redc \'once an nu ell e , roncière el perpétuelle doot un
hérita ge censie r était chargé enlers le fi ef ou le fra nc-alleu don t il était
mOln'an t J et qui étail imposée pour la prem ière fois par le seigneur
don s la concess ion qu 'il a\'ait faile de cet héritago . .. , .
Le cens étoit la \'érîtable marque de la directe seigneurie s or les rotu rcs, comm e la foi el homma ge était le ca ractère de la direc te s ur les
liefs,
( D iclionnaire de Droit et de P ratique J par de Ferrière
to me 1 , page 333 , )
(H) On appela it reconna issa nce l'acte par lequ el on demeura it d'acCord au s uj et d'une delle conl'enue dans une s im ple cédule, ou du
ce ns d~ à un seigneur lors de la ,'cnte d'u ne te rre Qu e l'on reconn ais sait teni r à cens du seigneur.
Les reconn aissances étaient cons ignées da ns le papier terrier de la
pro\'in ce J ai nsi appelé pa rce Qu 'il co ntenait l'ind icatio n détai ll ée de
ce que choque \'ass al ou s ujet cens ier. ou autre tenancier, lenail dépendant ou rele'ant de la terre donl le seigneu r ava it fail 500 papier turier.
Le pa p itr terr ier était aussi connu SOll S le nom de pa pier du nignellr.
( D ictio llnaire da d.'oi l el de praliqm .
pa r de Ferrière, \. 11 , p, 40·1 ct ISti6) .
1
�\X\I\ . lh'~ IH.lisl('~ .
-
3 18 -
t' t du eeu s.
Il sera (\oDu ell emellL fait des aum osnes des revenu s qu e ledit seigne ur Com te, la da m e Comtesse , sa femm e, et le urs s uccesse urs, exigero nt
d e la commun auté de Marseille, la qu ell e ne pourra
ê tre co ntra int e à paye r ce qui a ura it d éj à dil être
c1 o nn é : la co mmunaut é cie Ma rse ill e ne d e vra d onc
ê tre inqui é tée a u s uj e t de ce paye me nt, a in s i qu e
p our celui du cens (3). Qu a nt a ux a utres choses
du es a u seigneur co mte et a ux sie ns, e ll es seront
so ldées selon la vo lonté du seig ne ur co mte e t des
s iens.
( 1) ArbalélC,
Voy. ce qui es t dit au s ujcLdu dépôt de ces armes dans les statuts
commerciaux
et maritimu de Jl/arseille CIl 1 ...'>28 tom j pa".
3"6
.
1
tI
....
a tra duction de ces disposiiioll S, reproduites dans le 20 "0 1. , page
313 , se troll "Cda ns le t ,· \'01. , page 386 Cl dans le 3e vo l. , page 155.
1
"
(2) La maiso n dans laquelle ces orficiers se réu ni ss aie nt est d és i "'n ~e
•
dans les actes do l'~poqu e sous le n OIll de dumu$ orfieij [J/lcrrœ,
Voyez, du reste, ce qu e nous a\'ons di t relali \'ement !t ees mêmes orli ciers appelés [Jouverneurs des ormes dans le20 volume, page 43.
(3) Voyez la nole relative au droit de ce ns , page 3 17,
1
-
Le seigne ur Co mt e, la da me Co mtesse, sa fempr WC I tics Ole 1 et leurs successeurs. ne pourront co nlrain dl'e
les citoye ns d e la v ill e d e Ma rseill e e Lles é Lra ngers
chré li e ns, juifs ou sa rras in s de lui fa ire d es prê ts
ou d es prése nts, sous qu e lqu e pré tex te q ue ce
pui sse ê tre; ils ne pourront n on plus les obli ger à
cé de r o u ve ndre l e urs bi ens, ni le ur imp oser d es
servitud es, n ' imp orte les li eux où ces bi ensseronl
s itu és , ta nt S1ll' mer q ue s ur terre, a ux isles e t
Tout es les balistes ( ' ) donn ées à la communalli r
pa l' les ca pita in es d e na vires e t les autres ma l'i-
ni e rs ab ord a nt à Ma rseill e, a pp a rLi e"ùro n t de pl ein
droit à ladite co mmun a uté, la qu e ll e de vra s 'e n
ser vir po ur l,. dé fe nse de la vill e, La ga rd e d e ces
a rmes sera confi ée à de ux o ffi cie r s d e la co mmu na ut é ('2), es lus a nnu ell e me nt ; ces o ffi ciers qui
garde ront les cl e fs de la sa ll e d 'a rm es, re ndro nt
compte de le ur ges ti on a il vig ui e r e t à le urs s uccesseurs, e n quitt a nt le urs foncti ons .
n . Oes aumosncs
3~ 9
da ns les po rt s.
~!~'r!~~:f,~:il,1~;
li
Il n e sera imposé a ux Marseill a is a uc un es ta illes (1) o u a utres impositi ons po ur acheter eL avoi r
d es cbeva ux, so us qu e lque p ré tex te q ue ce soiL.
L e seigne ur Co mt e, la d ame Co mtesse, sa femme,
e l le urs s uccesseurs, ne pe rme ttron t pas no n plu s
qu e le urs officiers me tte nt des impositions s ur
les c itoye ns d e Ma rseille, ain s i qu e s ur les é trangers qui se ro nt da ns ladite v ill e, Le seigne ur
Co mt e , la dame Comt esse, sa femm e, e t le urs
li ) Les tailles étaient des sommes le,' ~es annu ellemen t po ur soutenir
les cha rges de l'éta t,
Cc tribu t 00 imposition porte le nom de ta ille, st)it à cause de la
co utume de répartir, par ~sa l es port ions . les den iers qu 'il procure sur
les s uj ets à proport ion de leurs biens ct de leurs rel'eous. so it à cause
de ce que, dans l'origine de cette impositioll , ceux qu i étaient préposés
pOUf la le\'ée de l'impôt a\'aient des ta ill es de bois sur lesque lles il s
marquaient cc que cha que habilant pa l'a it Cil déduction de sa cote
ou la ill e.
( DictioRtlaire de droit et de praliqIH~ .
p3f Il e Fer rièrc , tomc Il J p3ge 002) .
�-
-
3~O -
s uccesse ul'S , po u l'l'ont pri e l' les h a bi tants d e 11al';;eill e de le ur fo u mi,' d e l' argent, mai s }Iarsei ll c
el ses habitants pourro n t. le ur re fu ser , sa ns
cra inte, les d emand es qui pourrai e nt le u!' il t l'e
fait es à ce t égard
\': 1.111 .
Les s tatu ts de la vi ll e rela t.i fs aux amendes applicables à la curi e ùe Marseille ou au port d e ce tte
vi ll e, so nt cassés e t a nnu lés, à l'exception des di spo sition s co nce l'Oant les a me ndes pronon cées pour
rupture d e ba n .
Or~ anHmde~
Il sera eslu annuellement six perso nn es , natives
"< I.IV
, Dcsnoll\'ell
Sillu
ts ct de Ul
la
eo rrecti nn des au'1
b d
Il
"'M
.
de Marse, le , a u nom re esq ue es se tro uve ront
des jurisconsu ltes e t un no tai,'e, pour composer de
nouveaux s tatut s , chan ger les anciens , o u les augmenlerou diminuer selon qu 'ils le ju geront co nvenable , sans po uvoir , néa nmoin s , tou che r aux
dro its de la seigne uri e et du d omai ne appartenant
audit seig neur Comte ( 1).
H\' . 0" "'0'"
Les habitant.s de Marsei ll e p o urro ntfa ire du boi s,
do
1'" des Jours
r
de Cla
l
i b .
ux et mener eurs es tlaux aux pâ-
ligllc n ge de
turasceld'é
tab do
15sem
ent de tours
ob" " .
tu rages accoutumés , sans aucun tro ub le ni e mpêchement (2).
(1) Voyez cc que nOlis avons dit au sujet de la rédac tion des statuts
rnunici l)8UI . dans le 2me "01. , pages 48 CL sui n lllcs.
(2 ) Voyez le droit de pàlur age cl de lifln erafl c C) Decordé tl Ul
marseillais, par Ro rmond - néraogc r . le 11 mai de j'on 1200 .
1- r vo lu me, pa ge i 98.
,,,"""
t~J.';;· i,',·" .
-
J-<!s droits e t les revenu s provena nt des jugcme n ts e t des co ndamnation s Il e pourront poi nt ê tre
" e ndu s par le sei g neur Comte, ln dnn'e Co mt esse,
sa femme, leurs Sll ccesseu,'s o u le u,'s li e ute nants ;
nu l, non plu s, ne se ra admis e t ,'e Il à quelque clwrge, moyenna nt de l'(ll'gent.
LVII.
Ilr~
A.lm l-
Les admil'aux q ue le seigneu,' Co mte, IJ dam e
Comtesse, sa fe mm e , le u,'s s uccesseurs ou le viguier , me ttront pour le fait de la me r, sp.ro nt c t ,Ie vront ê tre de Marseill e e t h abiter cett e " ill e .
tl UI .
l'III.
• t la Do"
.rh ·c.,,, ',
Les Marseill ois I)o urroll t faire la paix e t la trèye .
J. l)ts('n ll~lI ls
ablir
Le viguier
du se i ,~meul' Co mte, de la dame Co m .
.....
Ito
'J
tesse, sa femm e, ei de le urs successe urs, pourm ,
s ur l'avi s des six prud' hommes chargés de l'éleclion d es autres officiers , età la réqui sitio n du co nseil de la commun~uté, é tab lir des co ns ul s dan s les
li e ux situés bors de la vi lle de Marseille, a insi
qll' il est d ' usage; ces consuls seront sous les ordres d e ceux de la communauté et ils n' auront aucun go uv e rn~m e nt ou po uv oir dans le te rroir
d 'icell e ( 1J.
(t ) NOLIS a\ons cru comprend re , I)o r la ICClIlrc de quelqucs charlr!;
da ns lesquelles il est qu es tion du présen t arti cle des chap itres de paix ,
qu 'il ne devrait s'ag ir ici que des co nsuls (lue la comm una lltê éWb li.:: SOil dans Ics localit és dépendant dl' Ma rscillr , cl nn" ti r tOIlS ln lieux
Silllé.1 hOl's rie la ville.
IV.
( ') li... H(jm' rflrc Ou ff!J'I(II '(! ( Uglla ili Ji/vis u.'3iillacn :).
~~I
21
�1
1. .. ~i'll;l1r Ul' Co mt e IUûen les Marsc.
eroulel'l lols
Ieurs Ilbier ns.
:J ~t-
Le seigne ur Co mt e , la d a lll e Co mt esse, sa fe mme, et l E"urs successeUl' s al'd el'ont l es Cl' t oyens de
Marseill e à reco uvre r les fra nchi ses, li be rtés , droit s
e t possess io ns qu' il s avo ie nt a u t re fois à An cà ue e t
a utres lie ux a u de là de la m e l' de Ma rseill e , ain si
qu 'à Chypre e t d a ns dive rses co ntrées sitn ées ho rs
de Marseill e e t du co mté d e Prove nce,
Les amb assa de urs qu e les co ns ul s e t les a utres
o ffi cie l's d e la co mmun a uté d e ~ I a rs e ill e, e nverl'out à leurs frais e t dé pe ns da ns les li e ux e t con trées précités , pour exige r, a u nom du se ig ne ur
Co mt e, de la Co mt esse ou d e le urs s uccesse urs, les
droi ts e t les reve uu s do nt il s' ngit , sero nt o bli gés,
so us serm e nt , de re udre co mpt e d e le ur mi ss ion
au viguier de la vill e; il s
HUI' Ont (\
porti on acco u-
tum ée s ur les con d a mn a ti ons qu'il s pro no nce ront
d a ns lesdit s lie ux e t, co ntrées ( 1).
L'é te nd a rd du seig ne l1r Co mt e , d e la Comtesse ,
sa fe mm e, e t de le urs s uccesse urs, se ra po rt é ù
l'endroit le plu s ho nora bl e, ta nt p a l' te rre qu e
pa r me r , pa r les citoyens de Marsei ll e (2) .
d ema nd e r n i pré te ndl'e q ue lque cll ose , a u s uje t des
maiso ns b as ties co ntre ou SUI' les a ncie ns mUl's d e
la vill e , l es qu e ll e~ ma iso ns co ntinu eron t d' a pp a rte nir , sa ns tro ubl e n i e mpèchemc ll t , à le ll rs propri é t<l ires.
OlJtS hi!'!!S dnns
111'Nl\ior" ,
~n~e~~'~I,~~JlS~~~
Ire 1Cl' mU N (\ e 1:'1
, lite .
Le seig ne ur Co mte, la d a me Co mtesse, le nrs
s uccesseurs e t le urs li e ute na nts ne po ur ro nt ri e n
~1 )
VOl'Cl le X LI cho()itre du lSme li \'fc des Sta tuts de Mal'se ille,
page 201 .
Voyez égalclll cnlic XV III chap. du Iinc 1er des mêmes S ta t uts'
tome 2 , page 20t;.
(2) Voyez 1(> chal)ilrc"X 1111 II u 'I ma li l're dcc; SI II I"I S d e ~rflrM' iIIp.
lIag.f' IO:l.
Nul citoye n ou habit anl de Ma rseill e ne pourrn
ê tre puni po ur des crim es qu 'il n'a ura pas com mis,
pa r le se igne ur Co mt e, la Co mt esse, sa fem me ,
le urs s uccesse urs ou le urs o ffi cie rs; les a ute urs
des dé lit s ser ont se uls j us ti ciabl es.
f .I}fS(Ui5 pOUI' l o
rt~oun~mc n l
."".
tlLOes maisons t,ln-
Leseigne ur Co mlee t.sa Co ur fe ront res titu e r a u x
c it.oyens de Ma rse il le les bi e ns c t les droi ts qu i
le ur so nl inju s teme nt re tè nu s da ns la prov in ce ;
comm e a uss i il s le ur fe ro nt payer toules les so mIll es q u i le ur so nt du es. - S' il su r ve nait qu e lqu e
co nt e nti on a u s uj e t de ces r estit uti o ns et de ces
payeme nt s , ell e sera décid ée sa ns fra is , sa uf le
dro it d e la tte ( 1).
des
Les frais faits pour le reco uvrcmenl des bi ens,
droi ts e l fr a nchi ses possédés pa r la co mlll un a uté
d e Ma rseille et ses habi tants, a ll delà des mers , sel'ont p rélevés s ur la va le ur de ces bie ns, droits el
fra nchises , avant q ue le seig ne ur Com te, la da me
Co mtesse, sa femm e , ou les le ul's, puisse nt d isp oser d' ice ux.
{i l Voyez en
tOIll l'
qU Qi
2 . pfl ge 6f1 .
consi::.,a it
Cl'
droit. 'orn e premier , rage :l:lO ('t
�-
~'M-
Cellx qui Ollt le (If'o it de han dan s lellrs
ro nser\'eronl.
1. \11 . Ilu Ilroll .111
l' hU iSl1 o'l l d e l'('hlL
~1:1~I\il:lr
.I.'s
rU\!-
hi e n ~
Ceux ((ui ont le droit de cha sse aux isle! de ~'l ar4
seille, ai~si que le pouv oir de tenir des fflu co ns 1
seronl mainl enu s dans ces fa cult és.
I,"ILL.
,I ~,
n" ,
"Llo<
1' 11 011 1>\'111'8.
Les labl es du change de la ville de Marseille ('t)
seront données à loye r Loul es les <Inn ées, il rai son
de XXX so ls l' un e, comm e ell es so nt lou ées ce lt e
année-ci,
" 1''...0.1'1""
,,, p'",' Les cilo yens de Marseille , tanl prése nls qu e ce ux
nl r,' l h'U ,I.' s n3,u·" .
à ven il', seront descbargés à p e rp ~ tuiL é de l'enL.re-
li en des na vires, galères et au tres hfllimenls, pour
la so mm e au dess us de cinquanle li vres; moyennanl quoi le seigneur Cam le, la dam e Comlesse,
sa femm e, el leurs successeurs, lesquel s seronl
chargés de la dépense au dcss us de ce tle so mme,
ne pourronl , ainsi que lem's offi ciers, ex ige ,' quelqu e chose à l'occas ion de l' entretien desdils nav,res, ga lères el "utl'es hâlim ents.
J'1~ ~,~rl ~J~: ldl~o~~
dl' gol/eUe ct de
J'impllt sur l' hui!!',
le ml ~ I . ~ I ('
-
le
:.125 -
lequ el les es trull gc rs oc ùonn ero nt qU ' Ull ùcni er
pOliO' li vre, co mm e il s ont payé en tout L
emps, cl
sa ns qu e l'ail puisse ex iger quelqu e chose de plll,
d'e ux ,
J,e~ ciLoyens de Marse ille seront éga lement de5chargés des droiLs de ga bell e (1) el ùes impôls SUI'
la chair salée, SUI' l' huile, le mi cl , ai nsi qu e SUI'
toutes les au tres choses,
Quant aux élrangers, il s ne payeronL l'I é ll au
d é~S U S des droits acco lltum és,
Ledit seigne ur Comte , la da'll e Co mtessc , sa
femm e, leurs successe urs ell eu,'s officiers, nc pour,'ont demander les hi ens de la co mmun aul é de 1arseill e co mme étant tomb és en commise (2) par le
{i l Cette oppcll oti on l'ionl de (Jabium,qui sisniGe Ir ibutum, el quoil'lu 'c lle sembl e indiqu er tou s les imp6ts , l'u sage a vou lu que le droit
tic gabelle nc f~t. perçu que sur le scl.
n
Le lIroit de ga belle n'a pas été inconnu S UI anciens: Pline dit que
Meti S l'établit le premier. Marcus Lh'iu s IlC fnt appelé SalülOtof • dit.
'l'ile - Lire , qu e parce qu 'il iml)OSa un tribut sur le sel , pendant qu'il
Les cit oyens de Marsei lle se ront deschargés ù
.
d u d rOlL
' d e 1a La hl e de la mer (2) l)Our
tOUjours
,
rem(llissait les fonctio ns de cense ur.
(i ) l es changeu rs éta ient établi s il la rue du Chan ge. Dujourd 'llUi
la rue de la Loge et tou l près de l'h ôtel ..tc ,ille oCluel , édifié en partie
Sur le sol de la Maison du Iloi.
(2) Yo~· e7. ce qui e:;t dil, IHI sujet de ce droit , Iifln s le '!lDe \ olulllc.
Jlage ~05.
Mlu'...eille Cil J228 . -
( D ic tionnaire de droit ot d e pratique .
par de Ferr ière , lumc l , Ilage 91 0).
La gaboll e du sel .. ,ait été , ai nsi que d'autreS droits , s upprimée à
Voyez , à ce sujet, les Statuts commerciaux et
IIlf1ritim es, in sérés daus le ter \'olum e,> page 340.
(' ) Voyez J'csplication de cc lIl o1 à la page 2!Jj,
C,
LII ,
3, ch . i .
�-
:i :Hi -
le présent ac te. Les vigui ers ùe Ma"seill e, nomm és
il l' ave nir, se ront pareill ement obli gés ri e jurer , au
co mm encement de l' exe rcice ùe leur charse , 1'01> se r va ti on de tous les arti cles qui précèdent ; il s se,·o nt. de plu s tenu s, Ù la fiu de leur charNe
;:)
, de
rait dll non - Pllien.ent des ce ll sives (1) c t. autres
ser vices du s ju squ 'à ce j Ollr ; néa nm oins les arréra ges Se ront pa yés d' ici il la fête ne la Nod .
1,\ 11
,I(
111
rl'llll Sl'
d~~ U Il " II ~I·~ .
Le scigneur Co mte. la dame Comtesse, sa f,CIll'-"
me, ayant remi s audit !laolin , sy ndi c de la COIl1 IlHIIHluté) agiss ant t.ant p01l1' lui que pOlll' et au
nom de ~[a rse iI10 , tout es les injures et les offen ses
dont il s pouvoient se pl aindre , excepté cell es CO IIce rnant Briton , Anselm e et se, fr ères , et Pi erre
Vet ulu s, et ce la, so us qu elq ue p.'é tex te ou cause qu e
ce fù t , promeLl ant , le spigneur Co mt e , de ne plu s
rien demand er à ce t éga rd , ain si qu' il a été du e," ent stipul é entre lui et ledit sy ndi c, faisa nt tant
l' our lui qu e pOUl' et au nom de la co mmun auté de
,I /arseille , les onl ciers éta lJli s depui s la paix fait e
entre les deux pa.,ti es , et ce ux nomm és à l'avenir,
se ront obli gés de rendre bon ct loy al co mple et d'acquitt.er entre les maill s du se igneur Comt e, de la
da", e Co mtesse , sa femm e, de lenrs successe urs 011
de lenrs omcicrs, ce qui se ra légitim ement dt!. Les offi ciers qui exerç" ient ava nt ladit e pai x , seront pl ein emellt dest hal'gés , el sa ns au(' un e rése r-
ve , de leur ges ti on.
IX I II
1 .' W I j: IH ' 101
l " "11" 1' 1 Ir s \ 1II II IC I"Qb"' l'\<.:font
10'\
Iq·'\~cllt.. ~r_
··",d,
Le seigll cur Co mt c) la
d él lil C
Co mtesse , sa f'CIIl -
1
Ill e , c t eurs successe ur:; au ('o rnt é de Pro vencc
32i -
res ter à Marseill e pend ant di x j ours pOlir répundre et sati sfair e à toul es el cha cun e ùes ùemand es
et des plaintes qui pourrai ent 10ur être l'ailes ( 1).
1 .
IIf~
r ,'IIl"('I! -
IHf h'~ \ CI-
rOJIl,I,·~.
Le se igneut' Co mte, la dame Co mlessc , Sc) femme , el le urs sucCeSSelll'SI so nt deschal'gés de l'ob·
se r va ti on ues co nve nti ons passées entl'e eux et
lellrs deva nciers ( nota mment le com te HayUl ondBérenge.' , d' heureuse mémoire ) , et la vill e et
co mmun auté de Marse ill e, sa nf les lib ert és et les
frau chi ses, et tout. ce qui est co nt enu , soit ex pressémen t , so i t tacil emen t , dans les articl es qui précèden l.
Tous les habilant s de la vill e et co mmunaut é de
" arseill e ou qui en dl" pend ent jureront , S UI' l es
sa Îlll s éV<Jll gil c3, de 3ard el' , observ er Po t défendre
ces mÔmes arti cles, " iu si qu e de ga rd er Gdèlemcnt
au sÇ!igll eul' Co ml e, à la dame CO llllc"sc sa femme,
et ù leurs successeurs, savo i.·: l es homm es depui s
Icur pub ert é ju slJu'à sept anl e anu ées . Les hommes
présent s renouvell eront leur se rm eut de cinq en
cinq an s, Cl les absent s, quinz e jours après leur
1
'
jureront d'ol>se r ve .· l out cc qui est co ntenu dan,:
\ 1) Voyez ct:' qui cs lllil à cc slIJet dan:s le Jcr chap. du J"r Ih rc (It';.
,';lf/ (I/ (s de Jfa/'scfl!c, lome:l . poge Il :,.
�-
3i ~
arri vée . Ce se rm enl ne porlera que sur l' observa_
li on du co nl enu des arlicles ci- dess us.
Le seigneur CO Oli e el la dame Co ml esse, ~a femme , poulTont IlI'endre possession cl jouissa nce de
loul ce qui leul' es t co ncédé dans ces mêmes artic1 es, 101'sque hon leur semb lera, Le syndi c Rao lin ,
pOUl' et au nom de la vi ll e et co mm un au lé de Ma rseill e, fail en co nséqu ence retour desdites convenlio ns, ain si requi s el nécessa ire, au seigneur Co mle ,
à la da me Com lesse , sa femm e , et à leurs successeurs.
1 \ \ cl \ \I. .... ('r m \'rlt
-
-
Le seigneur Co mle elle sy ndi c Hao lin onl so len-
~;\~~tl~d~('~O(lIIC nell ement ct réciproqu ement pro mi s de ga rd er eL
observer tuul ce qu i es t co ntenu ci-d ess us, savo ir :
Le >eigneurComte, après avo ir enlendu la lec ture
exac te de l'ac te, s'es t engagé, cI·un e mani ère expresse, envers le sy ndi c Hao !i n , agissant pour et
au nom de la vill e Il t communauté de Marsei ll e ,
ù ga rd er et obse rve r toutes les lib ertés et les autres
droits accord és à la ville et co mmun auté de Marseil le , par les articles qui précèdenl ; de ne jamais
co nlrevenir à ces mêmes lib ertés et droits, et de
1\ VII .S.-rllleu i de la moyenn er qu e la dame Co mtesse, sa femm e , apd,,,,, Co""~,, pro uve el ralifi e les arli cles, pri vi léges el droi ls donl
il s'agit, suiva nt l' acte fait et juré en présence de
Jea n Bonave na , j uge mage du seigneur Comte ,
Hobert de Laveno , professeur ez lois; André de
Pa rl e et Gui ll aume Chabert , j UI'isco Dsulle. _ Le
sy ndi c Hao lill a pro",is de 5 0 11 cô té au seigneur
~2D
-
Co mte, pour et au nom de la vill e eL cO lllmuu aulé
de ~I a rse ill e , de faire en so rte qu e le co nseil , la
co ur el tout e la vill e eL co mmun auté de Ma rseille
ga rd enL le co nLenu des mêmes articles: aux termes
du sen" ent qu' ils prêteront sur les saillis éva ngiles, etc,
":~:\::;;~
Le se i ~ o e ur co mte co ncédera en assemb lée pu bliqu e C 17vres royales pour le netloiemenl du p,o rL ,
out.re les CCC aut.res livres accordées par 1 arlicle IV (·1\.
I,e seigneur comte déli vrera les hommes de Marseill e, dans une assemblée publi que, de l' impôt sur
les bonnets.
. lI ~ du 0"'ut \;-ha111 11 C du 1\, ID! Ih're des Staluts
{Il Vu ~cl lc ~ dl.S p u~ tllU
'fe Morsdlfc, P"t:\C tM,
'.
�LIVRE NOIR.
�LIVRE NOIR. (,)
Folios .
1216 . -
27
'O~l.
Ra ymond, fil s de Raymond 1 duc de
Narbonne, co mle de Toulouse. marQuis de Pro,'cnce. aO'ranchit à perpétuité les Marseill ois de LOUS péages (2) . Ic ydes (3) et autres droits
nautiqu es ou territor iaul. - Par le
même acte, il est donn é à nos pères
plu sieurs maisons s itu ées s ur le
ma rché de llea ucaire. - 1216 .
6 des kal. de septembre. • . . . . . . .
1)
(1 ) Ce line, ainsi Que III Livre rOtj!Jc (. ) , prend son nom d e la
cou leur de sa reliure ; les actes qu ' il renferme, également écrils s ur
parchemin, SOOl en général signés, s urtout l'crs la fin du volume. La
co pie du Livre noir. Quoi'lue soiguée. ne "Bul pas celle du Liure rouge;
les leUres majuscules placées Cn tête de quelques actes se ron t seules
remarquer par l'originalité d e leur forme et le (lni de leur exéculion.
En d onnant J'anal yse des actes contenus dans le Livre fl oir, nous
a\'ODS cru devoir placer ces actes par ordre cbron ologique J afi n de raci·
liter les recherches qui pourraient être faile s.
(2) Le péage est un droit qu i SC paie par les marcllalllis c t autres. pour
leurs marchandiseli. en passa nt par cen3Înes ,'illes. ponts et riv ières.
( Vielion'Iail'f! de n l'oit et de Pratique. par de Fcrri~rc, tome 2. p. W!.O .)
(3) On désignait. sous les noms dc leydc. LC1/8de. IOl/ade. leude ct Iode.
les prestations ou droits qui devaient être 3cq uittés par les 1113rehandiscs. Voyez la nOIe y rel3.tÎ'·c, tome l , p . 2h3.
(') Vo)'ez 13. description de cc lin e, tome 2, p . 50, 109 Cl 125 , ai nsi que
cc qui est dit dans le pl'CsCll l "OIUlll i' , l" 2115 ct 210 ,
�1218. -
16 ma',
:33\ -
Hn )' montl - Uércngc l', ('omte de
f olios.
1'1'0-
12133. - 31 0 0 0,1.
YI illlli clion ,
vcnce, Rcco rd e oll l l\Jnrsc ill ais la fa ·
de !Janre monn oic (1).-1218,
5 ind iction . :1 .. des kal. ti c juin ...
1221S. -1 9 sept embre. no r mand , d uc de Narbonn e , conli e
dc Tuu loll SC, marquÎs d c P ro\r ncr,
X III ind iction.
conl1 rm c les pd\ ilégcs Cl les fro nV indictio n.
CIlIt(!
1272. -
chiscs acco rd ees 1)3r SO li fi ls OUI
l,
a\'ri 1.
X" indic tion.
Marseillais, le2 70 01111 216 (2 ). 1225. 13 indiction . 13 des ka!.
d' octobre. .... , •.• . .... .. . . . .. .
1228. - 1'; ja nyier .
11 indiction.
9
Charl es 1er . coml e de Pro rcncc, Cl
néo trÎ'( , sa femme , nssn rcnt aU l
Marseillais la jouissa nce des droi t,
royoux ou prÎ\' iléges qui le ur so nt
acquis depui s long-temps , nolam -
1286 , - 3 anil.
1X hulict ion ,
mcnt ceux assig nés par les chapitres
1229. - 16 jOm" ier.
III indiction .
de pai x (3). - 1228 , 2 indi ction,
Hl des ka l. de fé\' ric r . ........ . . . 19fi
Deu:c sentences arbitra les relati ,cs
aux co ntestation s 6le\'ées entre la
vill e d e Marseille el les se ig neurs
des Daul. - 122Q . 3 indi ction .
17 des kal. d e rénier ........... .
71
12.!S5, - 26 OOlll.
X indi cti on,
Acte conccrnanll' usage du m o uli n de
j'é,'équ e d e Marseill e, s itué li A renc,
c l des ca nau:c Oll béa is n"o isin ant
cc moulin - 12!SlS . 13 indi ct ion ,
7 des kal. de septembre .. , .. . . .. .
12lSlS. - 2.3 décemb re. Sentence arb itra le re ndu e sur les conXV indiction.
tes tations e, iSlanl entre la ,'iIl e de
Marseill e eL les seig neurs d es Baul .
- 1256 , 15 indiction , 10 d es kal.
d e ja m' ier .•. ' . . . . . . . . . . . . . . . . ..
(t) Nous a,'ons a na l y~ cet acte dans le Ic r volume . p
53
cc (lue
009. -
li mai .
74
268.
(2) Voyez. ce que nous amllS dit , au sujet de cel acte , dans le l ~ r ,' ol um e ,
p. 323,
(3) Vo yez. éga lement
1289. - 2G ani!.
YI ind iclion .
ACIr: Ilorl Bn l que les canau x 011 béa is
du moulin d 'Arenc, apparlelHlllt ft
l' é \l~qlle 1 pell\'ent rece \ o ir de l' ca u
pou r l' arrosage des propriétés rh'er a ines. - 1263, 6 indiction. 1 et
jour o\' ant les ka !. de septembre . . 53
t ellre de Charl es lu au sénéchal d e
Pro\'ence. porta nt Qu ' il ne se ra donné l' en trée à aucune m archandise
embarqu ée sur des bâtim ents génois
s ubs titu és au:c na\'Îres nalio naux_
- Rom e 1 1272 . - 4 onil , 1 ~
indicti on, .. . .. , ... , .. . . .. ...... 228, ·
Lellrc par laquelle Marie . fill e d u roi
de Il ons ri e, ord onne ou sénéchal de
Pro\c nce d' obsef\'cr les lib erl és de
::\larsei lle. el spécialemen t le chall iIre co nce rn ant le,;; \ iClu ailles . Naples. t 286. - 3a\ril, Q indi ct. 33
Accords cnlre la comm unaulé d e
Marsc ille el le seigneur d cs Bau c
- 1289 , 6 ind iction, 6 des Kal.
de mai .. . ..... . .. , .. · · ·····, , ·
T rois bulles du pOllC Clément V, co ncern ant les ind ul ge nces 3ccordées
par la pr emière (\u monas tère d e
Sa int- Victor, par la deul ièmc il
l'église cathédrale tl e Notre-Dam e
d e la Major Cl por la trois ièm e il
l' église de Sain t- Loui s de l' ord re des
Frères-Mineurs d e ?ll orscill e (i ). A ,' ignon . le <i des nones de mai de
2
l' an lY d e son ponIHical ... " •. . .
nOliS a \'OIlS d it r elali\'emetH 11 cet actc 101llC 1
Ilage 395, le que l ac t e n ' es t, du l'cs te, (lue ta réllélitioll (tes S int III.' COIII /ltrni(lll,':'
Pl J1Iw1lfmrs, donn{>~ Ila ns le lIIê lll f' l'olunl e, l' , :l2i rt ~ lIiI .
.
.
1
Fr?-rcs -M ineurs de Marseill r
(Il L'église et Ic couvcnl de $., lIlt-LOUI S (CS
. ' .
l'
1 cc ncul du cou rs S:lIol·Lo Ui S.
s.'élc\'aicnl hors 13 l'ill e . !I. pcu \lrès sur elllp " 1
F
' . l"
Ile s Illa téri,nn: prO\'CIl3.n l de le ur dél \lolitiOIl o n l été è1llplO)'és pa f ran ( ol ,>
dbn$ 1.. C(1 n ~ lrl\ c ti(11l d u (MI N(1 l re-D" nlf' .Ie 1:\ C,:lI'de .
�Il mai.
1309. -
336
1:'''8. -
Lettre llu pope Clément V, porl ont
qu e nul ne ser a -distrai t de la j uri dict ion ord inaire 1 el lettre confirrn s li,·c du pape Ucnott . -Ay ignon,
1 inclictio ll.
le 2 des nones d e m OÎ d e l'an IV d e
son Ilon tificol.. . ... . . ... . .. ... . .
1314 . -
3 jAII\ipr.
133 1. _1 er m oi.
IV ind ic tion.
4
30 lIl ars.
Destinotion du pl an Fo urmiguier pour
la co nstru ction des ga lères. -13H.
indiction 2.3 des kal. d'onil . ... 2 12 y'
1318. -12 sept embre. Acte rclotir à l'exécution d ' un e SCIlX II indiclioll.
Il indi ction .
1324 . -1
0
,
'I3!S3. -
tence rendue por le sé néchal d e
octobre.
VII indiction.
Pro vence s ur un e contestation élevée entre di\'crs marchan ds de Marseille ct Ra ymond de llaux 1 se ignenr de Pu yri ca rd el d' Eguitles.
-iJ'18, i 2 sep tembre, 2 indiction. ï8
LeUre de Fu lco d 'Agout, sénécbal de
Prorcnce, par laquelle la \i gneri e
d'Ail es t sou mise à relie d e Ma r-
G octobr e.
VIII indiction .
,o.
1357. - 10 ROllt.
XY indi ction.
seille , pour avo ir pr is le parti d e
1340. -
24 juillel.
VIII indi ction .
Cbarles de Duras contre la reine
Jeann e, -1324 , 1" oclobre 1 8 indiction,., .. ,' . . .. . .. . ....... .. 184
Nul u e I)Ou rra se se nir , pour l' ar rosage d e ses propriélés , de l'eau du
béa i du mou lin d 'Are nc , 0l)pa rt (';na nt à l'é\'êque. -1340, 24j uill et,
8' indiction, .... • ,. ...... . .. . ..
•
1344. - 8 a \'ril.
X II indiction.
53
1~ 58. \0
9 m arS,
X l indi clion .
le ,'iguier , les juges, les notaires ct
détruire CL ra ser le château d' Au -
(1) Il }' a ici crreur d' ind iction . ca l' l'année 13L14 1I1)llartiem à la
indi ction
non l la
Cil
VII '·~ ;
nOlli 1I\'om COli éqllemmclIl indiqu é la
marge de :'lI rliclt',
1
nent II ll sénécha l de Provence. s ur
la requête d es Marseill a. is , de rail'c
ralles par ord rc de la cour . _ '134&,
8 an il , 7 indict ion (1)....... . ... 36
I.'l
Lelt re d e la rein e Jean ne porta nt
q l1e , don <; le ca s où la cloche
d e la co ur , au son d e laquelle le
conseil est appelé, sc Irou'erait
hrisée, le \ iSliier Cl Je tréE:orier
Ilouf\' oiraient à so n l'empl Acemenl
aux dépcns de la conr . s ui\' onl les
chapitres d e pah (i l. - 13iSï , 10
août , 15 indi ction .......... . ..
Le roi Louis el la reineJ ca nneo rd on -
L eUre de la reine Jean ne portan t qu e
hag ne. - 1358 , !) m<tr"' , 1 t ind iction ............ . .......... . . . 1.2
les trésoriers ne dOÏ\'ent rien rece"oi r pour les anno tations de biens
diction
337-
La rr in e J ea nne réunil ill ,i lle S UI ~
r ieure ou épiscOI)a le D\ CC ln \i llc in férieure , SOII S les m ~ m es rrall ch ise<;
el libert és. - 1348 1 3 j.IIH ier, 1 t (
indi ction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,13
l.ettre du r oi Louis Cl de la rein e
Jea nn e , relal h'e il des poursu ites
fait es cont re les l\I arseil tais pal' le
seigneur d e Derre, pour cerlai ns
péages , el c. -13;> 1 , 1er ma i , l,
indiction .. ..... ,..... .. . . ...... ~3 \ 0
A utre lett re du ro i Louis el de la l'cine
J ea nn e, co nfirm31 i\'e d' une leUre
d e CIHlrles Il , I)Ortant quc l e~ ) Iarseillais qui p~ch c r onl le co rai l el
le poisso n d ans le ro)'alllne de Sicile , seront e'\: empt s de lOll S dro il ~
el imllositiono;;. - 13iS:5 , fi octo bre,
R indiction .. . .... .. ..... . .... . étR\ '"
,'0
1:J58. - fi m ar "'.
XI ind ict io n .
:,(II '~~ in .
\'érilllbl~
T.ell re du roi el de la rein e J eanne
portant que s 'il arr h ni l flu e flu el·
que chàle3\1 ou liea fortifit' . ~ itu ~
près d e Marse ille , fOt pri " pa r
les enn emis ou anlres , le'> Marsc il·
lais auraient 18 facu lt é d e l e~ ren verser et d étruire S8 11 " Ic ('0 11':;(' 11 1('Ill enl d e leu r seigneur. - t 3lSS, ÇI
mar ,:; , 1 1 Întliction ..... .... .. . ..
, 1) 1-:1 tr.~d" e lion (les (,hapl/ru dr l'ni:t (v ." . r n;:. 302) " .. ,lit l""
'll'r ~ r' ·"' I,bc.:e ~ u x rr~i s Ul' I~ co"r.
rv.
'1 ""
4'1 , .
la d od ..
�338 Le roi Louis cl 1::. rein e Jean ne cèll cill
ct donnent à la \ llie de Marseill e le
ch;),tcnn de Sai nl-~b rcc l avec lous
ses droit s cl al)parlCll all CCS (-J) . - t 3lS8 , 9lllars , 11 ind iction ...
I.ettre du ro i Lo uis cl de la rcine
1360, - 22 jLlillet.
Jean ne (laI' laqu elle le sélléc hol de
XIII indi cti on.
l'I'O "(';II CO esL chargé de r ccc\'oir
l'h omma ge Cl le serm ent de fid élilé
I)O llr le châtea u de Su in t-l'Jureel.1360 , 22 juillcl. 11 indiction ....
A II lre Icure du roi LO\tis Cl de la reine
'1300 , - 24 juill el.
Jeann e lIorlant. injon ction au \'igu ier Cl Ott tréso rier de IJaycr cc
(i ll i est dl1 pOli T les amb assades ct
le curage du pM I. -1 36:i , 2-' jni1let, 13 indictio n .... . .. .. .... . . .
13GO. - 2q noHmbre , Au tre lettre du roi Lt,uisct de la reine
Jean ne IHlr laquelle il est mandé au
X I \' indiction ,
sénéchol de Pro\'encc de ve ill er à cc
que les ju ges des premières et des
~ cco nd es 0P I)ellati ons Il e so ient od·
mis dnn s leltrs fOllelions qu 'après
IH'oir Acquis la certilude qu 'ils sont
s llrfi samm enl inslruil s dan s le
droit.- 1360, 2'1 no\·emb . 1<'1 ind,
t :WO, _ 24 no\'embrc, Autre letlre dn roi Louis ct de la rein e
X I\' indictio n.
Jeanne I)OrlO nt que les juges ne
pourronl rien reccvoi r des parUes
el qu 'ils dew.Hll sc co nten ter de
leurs goges.- 1360. 2'1 no\' , 14 ind .
.1:lGO. - 2 .... no\ cmbre. Décret du roi Louis el l.1 e la reine
.Ieanne por t8ltt qu e, pt nd ont la
X IV inl.1 iclion,
durée de leurs ronctio ns, le "i gu ier
el le sénéchal de Marse ille obsen 'erOIll les li bertés de Mo rseille Cl les
ordres de leur sourerain. - 1360 ,
24 nO\'cmbre, 14 inù iclion " . . . ,"
1:l5.Q, -
131)2, -
9111a I'5.
Ct>Voye-/_ tc. c h:l['lilre
IIOH'
ao~1.
49
4~h ~
1 :lG2, - g 30tl l.
XV illlliclion ,
1362. -10 3O"t.
XV indi cti on.
1362. - 10 'oal.
XV iod iction.
37
LP\lrc de 10 rcinc Ilor laquclle il e.;:l
ordonn é nu t Ir é.so ri e r ~, d'31lrè3
les di ;;posilions des chopilrcs de
IJa h , de ne I)Orter ni fa ire porter
hors de Marseill e, l'ors ent de ta
Cou r, sons a"o ir Ila )é cc qU 'lI.;:
doi\ent à la ville, s uhant les ch;'lpitres de pait. - 1362, 8 OOÙI ,
10 indi clion ... "., . " ... " .. ", 43
Aulre leHre dc la reille Jea nne p()(_
tant que les clavaires (1) et les notaires de la cla\'eric (2) nc pOurront ~t re pa yés quc s UÎ\'anl la taxe
éta blie pour les aulres nolaires de
la \'ille. -1362 , 9 aoùl , 1ij indic.
tion, .. .. , . .. , . . ,."" ...... . " .:SO
Autre le Ure de la rein e Jea nne p Orl Ollt
(,u e les Marseill ais ponrron l faire
baure monn aie, su hon l la rOrlll e
de leurs libertés (3). - 1362 , 10
aoth , I!S ind iclion .............. !i!'l
Âutre leUre de la reine Jea nne enjoignant OUl \'iguicrs de Marseille
présellts CL fi re nir de faire payer
aux trésoriers 1 de l'a rgent de la
cou r, toutcs le s quanlités de monnaie qu'elle es t tenue de pa yer à
la , il le de MO I'seille , lant I)Our frai s
de guerre que pou r les ambassades
et le ctl ro ~c du port. -1 302 , 10
'O ~I , "
36'
ùe
indict io" ... ..... .. . . ..
(1) Trm r Îcr. - Po ur SOIl lnîlt,ncnl. VO)'U I~
11 18 . lome 1e r , p3 ge 360.
SIII/llfS fOlfll,"t/UtitJ/U
~(
.5
_tuiltlllrl
(2) nUfe:l U I l:llIli pour la r er« ption drs JroiLS ù 'e ntr~'e el J e lo r Lie sur les lIln.
ch:mù;$cs, VOYM. 1. Chal';tre XL III du 1er. li\'Ce d es Sfll iuO d~ .1[.tJ~IIl~ , tOllle 2
1':1'" 305.
164
\0
X\'ll tl u 1 "' li,' re 41 ('5 ,\/fI/lIl $ (1(' .Il m 'SCill,', :li n<:Î (111 1' 1:1
rrl'l:ltil,', lome 2, lJ:l gcs 20~ ct 201,
8
X y illlÙ clion .
XI indiction .
(3) Voyf:J. le Ch3pi!rt L"I du Livre IH . de>
Siaiu ll
,/~ 111fU'U;Il~. tOUl. Il. p , 301 1.
le Chl)l'itrt L ,l u Gme , Li vre des lIlê'lIcs stJ !ul.!:. p. 2 10 d u l'ré!e nt .. nlu me , ai"si
' lU I' 1.... :articles 10 C I l ' des Cljf'pil'"V1 d,. P";z. " .,~e\ ans , f . "j' :lIJl es.
�·136~.
13(,2. - 10 001\1.
.x \' illùÎl:tion .
1362. - 10 300: .
XV indiction .
13(,2 . - 10 30tl.t.
X V inlii ction ,
1362. - l a aolli.
XV indiction.
13(,2. - 10 aolll.
XV ind klion.
136'!. - l a 301\1.
XV indi ction .
A IIlre lettre de la rein e J ea nne, o rd ~ n
nont au sénéchal ùe Pro, enee de faire
ces:::er 10 l'ereelllÎo n de qu elque s;
rè\'cs Cl illll)ÔlS, établi s à Ah: ct Ô
A rl e", à l'encontre dcs 1'tlarseillais ,
ai nsi q ue de faire res ti tuer à ceu'{ci les !l ùllllll e5 perçue:;. - 1362 ,
10ao~ t, :15indietion . . ... . . . . . , 3'.
Autre lellre de la reiu e J ea nn e I)OrtRn t ré, ocation de certain es rè,'es
Cl imposition s étab li es dons la ,'ille
dc l':ice a u préjudice des Marse il lais . - :1 302, 1 a a O ~I , t !S indi ction , 35
Au tre lettre de la r eine J ca nll e , por tanl r6ocation de certain es prohibitiuns ct Hue de \ictua illes imposécse n Pro\'cnces url es Marseill ais .
-1362, 10aolH , 15 indi elion ... 35, ·
Autrc lellre de la reine portant (I lle
les gages du viguier de Marseill e ne seront jJas au-de ss us de 5
Oorin s . - 13n2 , 10 301.\1, ilS indictiOIl .... .. .. , ...... . .. , . . . , .. , 3R
Aulre lettre de la rein e J ea nne Ilor\a nt qu e, conformément aux chapitre s de pah (1 ) , il est ord onné au
sénéchal de llro \' en ee ct au " igu ier
do 1\1al'seille dc fair e pa yer les dépenses dcs ombassades ct la so mme de 400 IiHes po ur le cu ra ge du
port .-1362, l a M lll, 15 indiction.
Au tr e lellre de la rein e J ea nne , jJar
laque ll e il est défendu OUI Ill ahres
rationaux cl outres oŒciers de Pro'ence de s 'immi scer dons la \ enl e
ou la perce ption du droit do la table
de la mer (2) el les autres drohs
perçus au 1)l'ofil de la ,ille de 1\Iarscill e. -1362 , 10 aotl.t. 1 ~ indictio n, . .. . .... . ... , .. . ,. . ....... .Ii"
( 1) "Cl)'ez les ~r t i d~s '11 e l 1" d,'s CI"'pilru d~ p"i$, l '~ ~. 30 1 t\ 3t)2 .
(1) "urell .. J e5 ' )(' '' 3 n~ . - \' oy"', 10 e hlll,il re XL III d .. h:,.. I.inc ,les S"I"IS ,Ir
"'"rst,lft, Il; OIS; qu e l~ n OI e y ro.: t ~ li,· c. !O" ,e I I , l,~ sa 311;'.
- 10 ao ô,t.
X V indiction,
3\1 -
DéCision tle la reill e J eann e , port ant
que les cla \'tl ires dt! celte , iII e doi\ eut Ot re de Marseille , sau f, néanmoins CI dans les cas pré\ us. de
les choisir ailleurs . - 1362, 10
aoth , 1!S indi clion .......... . ...
4G
\6
13(;2 . - 10 BOÔ,1.
XV indiction .
Lettre de la reine J ea nn e, porl ant
qu e le COlL \'Cnl des Frèl'e;;-Min eur5
de Sa int - Loui s de Marseill e (1)
ne pourra rendre ni ali éner le3
bijoux donnés à cc co u\'ell t en
l'honneur de Sa inl- Lou is. -13G2 ,
10 aoù l, US indiclion . ....... . ... 4ï , Aulre lellre de la rein e Jeann e, r ela13(,6. - 2 aÙ I\!.
th'e aux lib 2rlés Cl fr anchi ses accorIV illdict ion .
dées nu'( Mar seill ais ct 3'I'{ I)ro\'ençau'( dans le ro )'nulIl e de ~ajllc ~ .
ain s i (IU'3 la répar3lion de la loge
des i\l arseiliais à ;'I\allles . - 136G •
2 ao" t, 'J ind iction ............ .
Aulre lettre de la reine J ea nn e , par
1366 . - 2 aoô,t.
laq oelle cHe ré" oque tou tes le; doIV illdiclion .
nation s , ,'cnles Cl pro\'isions fa ile;
â di re rs hab itnnts de Marse ille ,
attendu qu 'cHes so nt ob ligées e\l\'ers
la \'ilIe, t3 nt pour Jes ambassades et
le curage du po rt que pOlir autres
cau ses. 13G6, 2 aOô,t , 15 indh;tion (2)
Autre lettre de la reine J ea nne. rela1366. - 2B 'OÙl ,
li\ C Dl! remploC" mcnl de la cloche de
13 cour, all son de laqllelle le conseil
cs t assemblé, Cl ùon t clic a fail mention da ns sa JeUre. ci-de,a nt rappelée, du 10 ao llt 1357. - 1366 ,
25 BOt\t, 4 indicti on . . ... .. . .... .
lequel le sén&:hol de \)ro'378 . - 14 dé..:cmbre . Acle
"en ce abolit les rO\ cs Cl impos ilions
étahli es d anS la ,ill e d'Arl es aa
préjudice des Marscil:ais . - t3ïS.
:14 décembre .... . . ····,········ 57
,,"f
( ' ) l'lou , Il ' " " S ,Iii ,,[us [' lI ul 'l' u' k Ca tl ,r"t ,,,.~ Fr" r<;s' " i n~"rs,'[t! 5";"'S" :",'~~, ~'';l:'
(0
l ' as J""" \' ,r ~ . a" n .' ~ '" ." ", ..
' nit ~ "r r "" "I,Ia.:... ", .. ,,1
l' cu p~ " ucc','.....,.' • . "
[r:tut I;"OtUlI'C tl OU' r J. ~ " fl '
(1) Il Y :t ... r .... ur ,b". l ,,, d,.·J I ~ ,, , , . d~· l " " .d 'VII . , . ,
;"" " luC , ' U lU :' '';;C . 1\' ... 1 li On \\ ,,,,t ,çl ' Olt .
_)l' :'.
�~ -
'38:.1 . - '18 fénicr.
VIII indiction.
-
312 -
20 aoth.
VIII ind1ction,
138('1 . -26 no,'cmbrc , Réform ation du conseil s ur les cens
Lcllre li e la reine !\Iorie ) por laquelle
cHe dotltte à la vill e d' A ries le pou·
,'oir li e rcprés oi1Jes con tre q u i qlle
o u ccnSÎ\' cs d e l'a nn tc OiS. -
co soit, c'teepté co nlre les i\Iurseillai". - '1383 , 18 fénier, 8 ind ic-
ACle par lequ cl la rcin e Marie con·
firm e 10 fran chise de tous p ~8ses
Cl impos ilie ns, qu 'clic 8\'8it acco rd ~" aux Marseillais par un 811tre
actedu 20 ooùt1385 . ci-d e" ant rap-
lion ..... . ..... . . . " ..... . .... ,
'1383. -
13RG , 2G no\cmbre .. . ,. . ..... . ..
138i , - 24 aotll .
X Indiction .
23
n écision dc 13 rein e Morie , po riant
l'I"0rosaiion jusqll ' au lerm e dc quatre Ill ois celui d e d cu '{ m oi!', (hé
pO:J r les nppellolion s, por l' art . 13"
des ehoJl itres de \>oi :( . - :1 3S5 , 20
aOllt , 8 indiction (1), ., .. • , ., ., .. 22 \ .
1385 , -
20 aoù t.
VIII indicti otl .
t 38~).
- 4 mars.
XII indiction .
I.ettre de ln reine l\lar~ . pAr laqu elle
les orficiers de Marseille ne !,ourron t accorder la permi ss ion d 'arlll C' r
les galères ct les autres bà tim ents
d es consuls d c Ma rse ill e, -
1:tS5. - 23 uOli t.
VIII indiction ,
18
Acte pa r le(jllell a reine !\tarie exempte
13lJt -
le 3 ill arseill ais de l ou ~ Iléages c l im IJosi tioil s. - '1385 , 20 aoùL , 8 indiction . . . .... .. . ...... . . . , . ...
2:S a\'fil .
XIV indiction.
geil le de Louis , roi de J éru s alem ct
co mte d e Pro\'ence, ct d 'oprès le(llIel
piller , sa ns aut ori sa ti on de ses ofliciers. - 1391, 21S onil, X IV ind iction ...... . . . .. . ... . ....... .
tions . l on t d e cclles éta blies s ur le
1
\ ,,). j ·.,rl. ' "
d,·.
19
A cte par leqnella reine l\larie s tatue (l ue
les :M arseillai s peUl'elll rés is ter ft
des in \'asio ns contre eu s. pour les
il5 sont excmpts de tou les imposi-
q u i pou rraientl'élre à l' avenir. C'es t
les yig ui ers ct les autres offi ciers
seront tenu s d 'assigner la table de
la m er cn fay cur d e l'unh ersité de
main ar m ée Cl faire la guer re contre touS élrongers (lu i n'a llpo niendra ient pas aux co mt és de P rovence
Cl de Forcalquie r , ct qui fer aie nt
10
rrhil ésc donné {lU:\: habitan Ls d e Marseille, pa r la re in e Mor ie, mère ré-
reste d e la Pro,'ence qlt e de celles
pelé (1 ). CCl acle 0. été enregistré à
la cour des compt es, le 7 octobre
1388. - 1387. 2/j ooùt , X indiclion .. , . ... .. " .. " .. , .. . .. ,. 10 \ 0
Lellre de la reine Marie Ilo rtant que
railes pou r amb assa des ct au tres
ca uses présent es ct passécs. -13S9,
4 mars, XIII indi cti on (2)..... . ..
J3SiS ,
20 (lOtit, 8 ind iction . . , ....... . ,.
138
Marseille, à cau sc des d éllcnsc ;
sa li s le co nc;cul emeul des sy ndi cs ct
13SiS. - 20 aoùt.
VIII indictio n.
313 -
13nl -
30 m al.
1i
Transaction entre la ,'ille d e Marseill e et celled'Aries portant , entre
h l'occas ion de l'importa nt scn ÎCc
rcn llu par nos pères à l' Etat, en ar..
autres choses. q ue les Marseilla is
seron t el elll]llS dan s la ,ilJe d 'Ar-
m an t fllu c; ieu rs ga lères à leu rs frai s .
en di 'C' r~ tem jls , qn e la reine Mari e
leu\' al'cor de cc t im jlO rta nt Jlrh· il ~se.
- 13S;; , ~3 ao ùl , 8 indiction .. . ,
les de to us d ro its . r è"es ct imposi tions,et parei ll ement les habilan L"
d ' Arles d ans la ,'ille de Marseille.
_ 139 t ) 30 mai. , ... . , .... ' . . .. ;SS
( "mf';lrt< rlr l 'm,r, I l' !;. ;:l l ~, .
('1
Vn). 1' . ,I1~I~ .c ,ho cd ad.', JI!I:;c 3J2.
:;) I l r" 1I 1 'JI j",tidi ... " , (('1 ",,,,,) .. "u ~ ll' <"U IIIj_ en ,,'~q:" .
\0
�f:J!J3 -
18 décembre.
Il Îmih:!ion .
il\.\ -
-
l ettre de ln rein e Morie dans laqu ell e
1:.ItIU -
il CS I dit qu e Ics hnbit3nts d cs bord s
de ln Ill er Cl des rhes du Hh ônc,
co ntribu e r ont à la dépense rclilli \ c
27 301.\1 .
VII indiction .
,cnce seronllenus de 'c nir 11 t\l <l rseille pour y l)r~!e r se rm en t.
0 10 co nstructiùn de (lu clqu c.s ga lères ar lll ~c s, d c s ti n ~ c s à la défen se
du poys. - 1393, j8 décembre ,
" indicti o ll .. .... , ..... , .. , . ... 2'1
J;jtlS - 12 juin ,
V I indicti on.
de Proycncc, Ilorlant que lout es les
rn ordHlndi s('s pa yeronl G deni er s
"0
pOliT li \ l'C, CL qu e chaque q uintal
de sel pa yera 2 gros de druit d'en-
13nS, 12 juin , YI io-
dict ion .. . .. .. ................
l :HI'J-j Ol jou r tic la lun e Acte de remi se du ch;ilca u d es Pen de jumel.
Il CS , :H ee la s tip ulati on (lu e les
Marseillai s sont rran cs de péages
Cil laditc lerre ct ehilt ea u d es Pennes ain si qu 'a u pori tle Douej qu ' ils
!,eul enl y rai re du bois, d es rours
de cha ux , pâlurer leu rs trou pea tl '< ,
J 3\IQ - 27 aOl)t.
VII hldiclioll .
J 3 ~!)
-
27 aoùl ,
Vri indiction.
cte. CCl acte [Jo rie, en o lllrc, qll e
les Marseillais pourront raire dét1émolir les bth isses du eh(\Leau des
Penn es, s i elles \ enaie n l à .~ lre r éédifi ées . - 1399,7- jour de la lun e
de j uill et. , ... , ....... . . , , ." ..
Lettre du roi Louis Il I)Orta nt réIlu t ti on des cal'a lcad es , cu mme
au temps de la I)re mi ère paix , 1399, 27 amll, YII indi ction ..... .
Aulre leurc por loq uell e le roi Lou is II
ré roq ue le poul oi r Qu 'a Hlil d onn é
la reine "' fl rie aus habit a n ts de qllel(Jlles lieu t de PrOI enec et dc Forc<l lqui er, de m archer , li titre (l e rel'résa ill e.;; , CQ ntfC ceux d es aulres
licu'\:, etCe pt é néanmoi ns co ntre les
:\Jor ~e i l l a i s , dûntl es prh il ~Sf'S de-
St
13UO -
27 aoù\.
VU illdid iou.
13
-13UU - "!.7 aoÙ\ .
VII indiction.
1.103 - 12 mai.
1 indic! ion .
:x
'll i e lll~lr ereS I )ectés. -1399 ) 27
Ilo ùt (I ) VII illdi cli on .. , .
2 que nul ne Ilo urra ~t r e c , éculé
IlO ur d elle fi sca le sons la discuss ion Ilréalable de ses biells ,
30 que lou te e nqu ~ l e d e\'ro désigner
le nom du dénon cia teur , à défaul
de quoi la procédurc sera con sidérée comme non D'·cn ue.
que les sentences rendu es par le
\isuier pour les affaires il lui déférées co mm e bon baron ) ne seronl
pos s ujellcs li l' appel.
~o qu e n ul ne pou rra bàtir sur le
Change (1) s ans ~tre so umis li un
cens ou cc nsh e cnrers le roi. 1309, 27 aodl, VII iodi ct ion ..... .
Acte par leq ue l le roi Louis co nfirme
les donations el concessions raites
par la reine Marie 1 sa m èrc el tutrice, aux 1\1arse illais en pa rti culier el en gé néra\. -1 399 , 27 aodl ,
VII indicti on .......... . ...... . 12 \ ~
Lettre du r oi Louis 11 pa r la(\ucll e il
r<llifie les disilosili ons de l'acte CÎde\"!ull rappelé. du 7- jour d e la
lune de j ui ll et 1399 (2) , -1 39û,
27 aodl , VII indi ction . .. . ... . .. ·
Autre leure d u roi Louis Il Ilortant
rél'oc31ion d ecertain es cit ations raites à d es juirs de Ma rse ille au nom de
Mat hieu dl!. Dellal'alle, co nsc n ateur
des juifs; ladite ré\'Oealiou, rondée
s ur cc que ces citations ont paru
co n tra ires ElUl dispos it ÎlJn s des chapitrcs de l'a i'\: de Mar:;e ille. - 1403,
12 m a i , XI indiction.... . .... ... 2~
0
AClc de réloc3 tion de di vers édit s
roya u:\: promu lgués dans le pa )'s
trée . cIe. -
34'; -
Édit du roi Loui s " portallt :
1 0 q ue les offi ciers m ajeurs de l'ro-
21 \<
( 1) L.' C h ~"l;~ ,,(~i l , il1('· . n>llOlu c " V ll ~ l"IlOIl ~ l'récédl' I1J1l1 cnL diL , ~ I ~ f " ~ ,le I~
' ''I:e , I.rh ,Je t'II ,lie! de ' · oIle.
,2) 1".;.;" ;J H .
�i féHicr.
1 indiction.
HOi -
1~09
-
20juÎn.
Il indiction .
H09 - 20juÎn .
Il indi cli on .
Autre leUre du roi Loui s Il (HU laqu ell e il es t dére ndu 3u se igne ur et
aux oru ciers des Penn es de Mtir
s ur les m urs de clôture dudit lieu
des Pelln es . -1407 , 7 fé, rier , 1
indiction ....... , .. . , ...• ,., ,.. 215
Acte l'i mon é de l'autorité rOy31e porlOnt que les hab itants de Marseille
qui ont des possessions don s le
territoire de Saint - Marcel , sont
e:'tc mp s des co ntribution s ct s ubs ides él8blis I)Or lecOll se il des troi s
état s de .)r o,·ence , -10$09, 20j uin ,
Il indicti on .. . .. , . , , . , .... , ... ,
Au lre acte de Lou is Il pa r lequ el il
es t permi s aux Marseillais de s ti puler qu e le prét Dura li eu jusqu 'à
co ncurrence de 10 p. %. - 1409,
20 juin, lI indi ction ... , .. ,.... . .
VI10 - 22 ani!.
III indictioll.
13
lidO - 22 (l Hil.
JlI indictio n.
20
1<$09 - 20 juin.
Il indicti on .
Décis ion du roi Lou is Il por lo nt que
le nombre des m embres du co nseil
général de Marse ille sc,'a r édui t à
31. - 11 09, 20juin, Il indiction . 25 ,·-
(<i09 - 6 juillci .
Il indiction .
Le Ure du roi Louis Il co ntenant r émission des co mmiss ions pour les
l)rO I, ri étés ct. possess ions tenu es
sous la grond e seigneurie du roi.
- H 09, G juillet 1 Il indi ction. 26
10$06 - 11 no\'embre. Jugement du sénéchal de Prov ence
XV indictio n.
port3n t que 10 rè \'e ou impositi on
de 3 deniers par li ne sur toutes
les m nrchandi ses sor ton t de Provence o u~' cu iront , n'est pas appli ·
ca ble am: Marseillais cl ne pe uL
~ t re réputée avoir été établie co ntr e
e ux. -HOG , 11 no\'ellibre, X V
ind iction ... ' ... , ... , ....... ,.
1.ilO . - 2:2or ril.
III iBdictio n .
11 10. - 2"1 aHi!.
III iudiction
1'110. - 30 juilleL
III iudiction.
14 1'1. - 10 mars.
IV inllicti on.
28
3.7 -
Acte par lequel le roi t ouis Il confi rme l'e \emplioll dcs droits de
péage que la reine Mari e IlH,it accordée aux Marseillai s pa r les actes
ci-de \'3nl cités, du 20 aoOt 1385 ct
du 2'.. aoOt 138ï (1). - 1410 , '22
3nil , III indicti on .............. 11, 0
Déclaration ra ile par le roi Lou is Il
s ur la contcstation éle, ée entre Boucica ut, seigneur des Pennes, elles
habitants de :\larsei l1e. relath'ement ou péage tlU chtl tea u Jes
l'enn es cl d u porld e n ouc. -1 iotO,
22 aHil, III indi cti on .. .. . ...... JI! y "
Antre lellre de Louis Il porlant que
les' iguiers de :M arseille so nt tenus de rece\' uÎr tous les citoyens ,
lanl du co mté de Pro\'encc ct de
Forcalquier que d'autres contrées
adjacen tcs. -1113, 22 a,'. III iud. 18, lJécis ion du roi '-ouis- Il portant que
les habitant g de Ma rsei ll e I)OUrront
don ner ct I ~sue r leurs biens d'o ne
manière s tab le, au"t égl ises el au·
Ires lieu c"tcclés iastÎ(lu eS, nonobstant tous chap itres de poi"t ct s tatuts à cc co ntraires. - Hi0, 22
avri l , III indiction . . ......... , . ,
LeUres e,éentoi res du sénécha l do
Pro\'ence concernanl la confirm a·
lion, 1)01' le roi , de la fran chise des
droits de péage accordée all x !\Ia r·
sc illais pa r l'a cte , ci-de\O IlI ral)pelé,du22aniI14tO. - J i lO , 30
juillet, III indiction .... .. ... . . , . J2
LeU re de Pierre Dor nan , consei ller
royal et "iguier de "M nrsei lle, COn·
('cr nnnl ulle rémissio n de crimcs ct
déli ts acco rdéo au, l\.l arse illais, IHI , IO mnrs Yindiclio ll ('2) .. . 30' 0
j
�l'III . - 8 sClJtc mbrc.
IV indiction .
3 \8 -
-
Loure du roi loui s Il pOr((Hll que les
actes relatirs OUI llrh' î1égcs acco rdés li la \ille de J\Jarscili o CL Qui
n 'onL pos été enreg istrés aUI arcllÎ'cs de la ,'ill c d'Ai" ne seront pas
m oins , nIab les , poun'u qu 'il s so ient
onregistrés auxdilcs archives dan s
le déloi de t. mois. -1 /..1 t . 8 septembre , IV indi clion ... , . . . .. ... 28 v.
111 1. - 14 décembre . . Autre ICllredu roi Louis Il portant rémission OUI lHl bilonts de MOfscillc
y illdiction.
de tous délits cL crim es du tcm l)S
1!lI J.
- !~
féHier .
YII indi ctiOIl.
14'13. -
22 avril.
passé (1). -14 li , H décembre,
V indiction . ........ . . . ........ 29vo
Autre lettre de Louis Il fcla ti,re nUl
cr iées (lui se ronl à l\Itlr scillc, lesquelles seront ré"oquécs, émondées ct modérées . - 1'1·13 1 4 ré~
nier, VII indiction .... ... .. . ...
Autre leure de Loui s II portant quc
les ,igui crssonltenus de poun'oir,
chaque ann ée, 10. ,ille de Marse ille
d' un (l''OCOl 3ssesseur pour la dérense des libertés de la cilé. -1 413,
D'ni1.. . . ......... .. ....
!\oH. - S mars.
VIII . indi c;tioll .
14 1 'i . _ ..... décembre.
VIII ind iction.
H tG . - 13 octobre.
11,)
11H8 . -16 juill el
n.,
Autre lettre de Loui s III)Ortaut r é,'ocalio n de ICllres par lui consenlies Cl pa r laque ll e il déclare qu 'à
l' a' ellir aucu ne alleint e ne dena
êt re portée aUl I)ri\'iléges dc la ville
de:\l3rscille. -1414,Smars. VIII
indiction ............... .. ..... il ! , .
Autre lettre de Louis Il porlont :
10 Quc les ,'iguiers et Ics ela ,'ai res
seront tenu s de payer dcs deniers
de la cou r, la somm e de 400 linos,
chaque an née , pou r le cura ge du
port , tou les outres ass ignation s demeurant s us pendu es.
H9-
2" Qu 'à déraul par elll de rempli r
Vi25 , _ 16 octob re,
1V io t.lielion.
celle ob li ga ti on 1 ils y seront contraints personn ellement .
3- Qu e s i les s yndics nég li geaient (Ic
requérir le paiement de ladite som ·
me de 400 lines, ils s erai ent tenu s
d'y raire race il le urs propres fr ais .
!~o Qu e 1 de plu s , ils denonl in sérer
dans Ics quittances la clause s uivan te : Premièreme nt et (lvant
tout les 400 livres 1,ou r le curoge
aUllort.-Ht4 , 4d écembrc, VIII
indiction .. . . ........ . ........ , 50 , Déclaration des pr é~ id e nt s au parlement d'Aix, su r la conduit e du rigu ier de Ma rseille en \"erS les Fl orentins 1 et relali,'emenl au mode
d'Clécu lion des chap itres de pai,
et des ~ taluts de Marsei ll e. -1116,
i3 octobre . . .•... . .... " .. .. . .. 22
Acte d'après leq uel les Marseill ais
so nt rranes el {j1lÎues des droits dc
I)éage, Ic)'de ct impôts perçus \lar
le Seigneur de Cabri ès au lieu dil
des Tourres, près 10 ,ille d·Aix.141S, t 6 juillet . . .. . ....... , .. · . 15, 0
Charle par laquelle le roi Louis III
confirme les staluts, \lTÎ\' il éses,
Cie. de la , ille de Marseille. H2lS , 16 oclobre J 1V indiction. ..
82
\Q
1'127 . _ 22 septembre, Pri\' ilége accordé au:< Marseillais relalh'ement aus premières Cl aux
secondes appellat ions . -1427, 22
scptêmbre, .... . .............. . 2 14
217
IX ind icti un .
'1430. -
2 no\'embre .
LeUre relMile au, leures de chambre. -1430, Hi réHicr, IX indiclion .. , ..... , . .. . .. . ... .. .... . ll O
l~ellre porlant qu e n ut ne I)eul étre
t1istrR it de ses j tl ges , ni arr~té pou r
Co. use de lettres de chambre. 14;10 , 2 no,'cmbre . . . , , .. , .. . • . , IOU
�U30
- ~!i-
nnrl'mbro.
350 -
I)ririlége consenli par Louis de RoH\'!rcs, \' ÎCO IllIC de Roillnll cg, ct d 'a pr~s
:1- Ou e lel1, rrai s d 'a mbassa de doilellt
être Jln yél1, par le cial·a ire.
Que ce lui-ci ne pou rra 3PIle ier des
sentences absolutoires .
a- Que le ju ge des secondes apllell 3tions d e Marseil le ne pourra é,·oQu er les alTaires reloth es aux péages de Meyranes et autres lie ll x.
etc. - H39, iS juill et, U ind iction,
elH 39, le pénultièm e jourde j an \' ..
III indiction ..... , ......... ' . . "
lequ el les l\Ja.rscill OÎS sont nlTran -
Ij -
chi s de lOti S péages Cl loydos don s
1-'13 1, -
30 3(l ÙI ,
les. d om a ines qu ' il possèd e, c t ccux
q 11 0 lu i ct les sie ns pourront acql1 6r ir il l' o\"on ir. - 1130, 2'1· no\"embre .... . . . ... . •....•..•.... . . , 1fi l
Enq uatc raile porJ cya n t le j uge du
palais pour cons tater la facult é
qu 'onl les Marseill ais 1° de mener
pahrc ICllrS menu s troupeaux s ur
l es co llin es de MOll troda'l depui s
l e Gran' lf10lltred ott j usqu 'il la
Bau me d ei camp , cl de ceUe Haume ju squ 'à S t ~Marcc l ; 2° de raire
du bois su r ces m ~ m cs co l lin es
dep ui s 10 mon t redon jusqu 'au
11, 39 . -
13 décembre . Lettres exécutoires de la chorte, don t
l' anal yse préc{de. - 1439 J 13
d écembre. , .. . . ,., ... . .. , . ,. "
SU
1Ij40. - 14 juillet.
Imm unités el rronchises accordées à
III indicti on .
ln "ille de Marse ill e I)ar J ean ct Uonoré de ",asca ris , comtes de VintÎmille, dons les terres <lu'ils possèden t ct l'ossèderon t dans le Piém ont
et ai lleurs. Les comtes de La sca ris
vergier dels enfants, ct deee Yorger
jusqu'au ptliu cl à la colline de
Sormils ain si que jusq u'à la Ba I/i 135.
ms deIJ emel'iu. - 1431, 30 aoùt , 1 t 8
-1 2 septem bre , I.eure de la rei ne Isa bell e po rt ant que
VIII in ùiction ,
•
'11137 . -1 5 décembre.
1 '1 39. - !S j u ill et.
If indiction .
ct
1410. - 30ja n, icl'.
HI indi ction,
les procédures crimine lles d ev ront
d és igne r le lIom d u dénonciateu r ;
que les accusés de n on t ~ l re ju gés
dan s les trois j ours de la mi se en
accusation , etc, - 1435 , 12 se p ~
tembre. , .. , , ... , , , ... ' .... , ,' Ru
Acte de pres tat ion d e ser men t du roi
Honé, porlont co nfirmati on de tous
les IIrh' il éges de Marseill e. -1 ',37.
15 décembre .......... ' . . ..... . 133
Charte du roi Hené CL an nexe il ceUe
chll rte, porto n t:
i o Que les s tatu ts de Marseille ne
d oilcnt êlre cha ngés
més.
ni réfor-
2° Que la COll f d oit nomm er les 3111ha "' ndcu rs.,
83
89
14110.
III
141,0 .
111
14110.
1 ', 4 0.
J"
s'obligent, CI) ou tre. d e rourn ir CClit
hommes d'armes à la rille d e Marseille lorsqu 'clle au ra 10 suerre. 11;40, 1Ij ju illet. - III indiction .. 19'2
Lettre d u roi René qui prescrit aux orIJ- 30ot)! ,
ciers m ajeurs les enreg istr ements y
ÎlH.liclion.
énoncés. - H40 , 3 aoùL - III
indictio n, . , . . . , . , .. . . , .. , , . .' 91
A utre lellre du roi Rcné porta nt que
- tJ aOl)t.
indicti on .
le clora ire ser a ten u, SOIIS pcine
d'une nmende de C ll13rcs d'o rge nt,
ri e payer tout cc qui e ~ t dù à la ' ill e
d<' M<l l'seille nonobstant toutes
ass ignations ;a ile5 et à ra ire. 1440.6 aoùL - III Îndielion .... 9J
- 11 octobre.
t.cUre cxcculoire de celle du 3 80th
tt.40 1 ei- de\'allt citée,. , . .. .. .. , 92
- 10 d éce mbre. Ordl'e donn e par la rein e Isabelle an
indictiOIl .
grn nd-mallre ratiollllO l d'en registrer
la charte du roi n eué cn d ale ùes t)
ju illet H39 CL 30 JU Il \ ier 1<140. 1810, 10 liée. - IV În diction .... . !lO
\" ~
,~
�IMi t. - 18 0011t.
IV ind ictio n.
n é\'ocotion pnr ln r eine l'sa belle de
qllchlu es leUre!: ou prh'il éges accordés 311X notoires . - U41 , 18 80tH .
H<5ï. - 30 septembre. Lellre du r oi René, portant que les
tribullout de Marseille ne pourront
prescrire des \'is ites ou perquis itions
Ilar ,'oies de commissoires Sl)éciollx
el généro ut , etc. -1447 , 30 seple
14<\7. - 25 octobre.
J.ettres d'elem pli on d a payement du
droit de loLie. - 1447, 25 octobre.
1'i47, - 30 octobre . Lettres Ilour concession de foir es. 1447, 30 octobre. .. .. . .. . .... . .
1!jHI. - 4 anil.
LoUre relatire à l'e xtraction du s el
pour l'nllproyis ionn cmcnl de Marseille. o\'ec dis pense de l'a ncienn e
sabell e. - 1449, li an il ... . . , ..
t<i<i9 . - 19 juin .
Lellre du roi René pnrloquell e il décla re les Marseillai s fran cs ct exe mp L'i
à per pét uité de toutes pres tations de
péages, imp ôtsel tax es d' usage quelconq ues envcrs le seigneur des
Rou x, le châtela in et le procureur
li scal présent::; Cl fulllrs. - 1449.
19jnin .. .... . ......... , .... ".
1452. - 1er IlHli .
Leu l'es du roi Hené relath'es , entre
X V indicti on,
<tutrcs choses, au~ ju ges du palai s
el 3U X procédu res crimin elles, lesquelles il yenl qu 'clles s oien t co mmun es cntrc les trois ju ges. 14 52, 1er Il1ni. - XV indi cti on".
i-i53 . - 26j uin .
Lettre du roi n eué portant :
1° Qu e les Ma rseillai s n'au ront rien
il payer pour les Icures de chambre, s in on co mm (' les autres Pro, ell \'oux .
2" Que les ju if~ ne pou rront
pour usure plu s d e 25 %
H ti
9~
97
9R
2 13 , ·
i lS:1
{J9
\U
4- Qu e I c~ Mar5cillo i., ne pOurront
~lre sais is do liS leur domici le
IJour cau se de delle5 . - 1453 ,
26 juin . - 1 indiction ........ 105 \ ~
111\5. - '2 sept embre. LeUre" reloti\ cS anl. corraliers (co urtiers (1). - 1453. 2 septe mbre .,. 103
H/SIS . - 13 d (;cembre . Lettre de Ton gui de Castres relath'c,
notamm ent, aux mati r rcs dont le
délail s uit :
1- Rémi ss ion sènérale ;
2" Mode de nomination des co mmissa ires:
3- L'ar gent admi .. s uÎ\'anti e cour s:
4° I. e~ orlicier::; Qui au ront c1.ercê
pendan t un on Il e pourront ~ tre
réélus q ne cinq ans après ;
5° Les ju ges doh cnt ~ tre grad ués:
fio JI!1o' ne d oÎ\'enl po s être nommé,.:;
a\'ant les rérorm ateurs:
j " Di spositi ons relalÏ\ cs au! notaires . etc. - 1<5 53. 13 décemb. 104
t elt res relat i\ cs a ux poids Cl mesu rc::;.
U 56. - 11 féHÎcr,
1& 1)6 , 1t féHi er .. " ......... " 210
T ran saction entre la co mmun au té de
l1/SS, - 1i juin .
Marsei ll e ell es pécheurs de la même
,·ille. - 1458 , 1ï juin .... ... , ... 188
LeUre d u roi portant que les ca uses
1161. - 23 mors.
des s lljels du roi . cl Ilu remenllaïques . ne Ilo urront être hoquécs
pa r le trib unal ecclésia stiqu e. 146 1,2301 .. <. . . ..... . . . .
Il:!
H65. - 20 j all\' ier ,
Acte relatif IHI1 COU! de l'Hu \eau ne.
_ HG5 , 20jall\icr . .. ......... 12.4\ °
H6!). -
29 juillet .
e~ i ger
,
:l- Qu e le ,i guic r scra res poll sa hl e
du foil de ceu,;: qui auront rai t
Jlilhr~ les troull eau'( don s le ... Ic rr ilo i,·cs résc rré!'ol ,
353 -
. ui .. .
lV.
Ordonnance de J ean de Cossé. comte
de Troyes, lieutenant ·généra l du roi
René en Pro\'encc , l'o rt3nt q ue le~
ea uses des marchand s se ront jusées
�-
35>-
-
hjt onls de l\JBrscilic ( l). - 11160 .
29 juill et .. . .... , . . . . . . . . . . . . .. 11 t , "
t \72 .
Il an i!'
Hi2 . _
t:l aoo.l.
t4 7~,
-
17 juin .
~n \lf- co nduil général ncco n.l é par le
gneur de Sau lt . dan s l'église du
Courent de Saint-Louis des Frrres-
roi n ené. - 1472 1 9 avril. .... . . Il :$
l\1ineurs de Ma rseille. -
Charte du roi René portant qu e les taïqLl es n e seront poinl so umis li 13 fornppc lés il l'auditoire des secondes
apllcll olions . - 1472, 13 aol1l . . HG 1 °
LeUres de pro," ision s ur le droit des
inqll ants. - U73 , 3 mors .. , .... 11 '. , .
:3 m ors.
l 'Ji4 . _
10 jaO\i cr .
t4ï5. - 9 ct 20 octobre. Conseils-générall'!.: chargés dcs opéralions rehlli\ cs à la d ispcnse des dim es , - 147!:S, 9 el 20 octobre . . '. if,!,
1476. - 31 décembre . Ordonnon cc port ant qu e les Marseillais pour ront foire paltre les troupea u1 d an s les pa rl ies du terriloire
vu lgai rement apl)elées n'bos .- 14ï6.
31 décembre .. . . . , . . , . . . . . ... . . 1'2ï
Acle relalif à la tour du plan Fou rm i-
,\. ctc relatif OUI COUI de l'Hu \'eaune Cl
du quarlier d u Ch amp-Major. -
H74 , 10 js n\'ier ........... ·· · · t 2: G, ~
18 janl' ier .
1 17~.
1477. - 9 mai.
.\nlre acte rclDlir a UI ca U1 de l'Hu-
l"ord onn once rendu e par J ean d e
gu ier . - 1477,0 mai, . . . . , .•.. , 128
Oéclaration s ur le nourel office de
maltrc des ports. cn fa\cur de la
Cossé, son lieuten ant- génér al en
l' ro \cn ce . le 20 juill et 1'166, au
,' ille d e Marseille, - tltïS, 1~ fé\rier ..... , .. , . . , . . , . .. , .,., . .. 115
"cou ne. -
H7.$ . -
3 m orS.
U74 , 18 jamier . . ... 12ts
Charte du roi René confirm al i"c de
14;8, -
18 réH icr.
1478. - 20 m a r~ .
sujet d es causes des eomm erçl' nt !'
(lui lI eHo nt ~ t re jugées par deu 'l
La charte du
roi René port e en outre que d ans les
affa ires crimin ell es on d e\ ril remet-
tr.19. -
17 mnrs .
13 juin .
Onlonn ance dn roi Ren é port ant que
les bl és ne se,'ont point so is.is il litre
l'lï5. -
t ï ou i!.
Hégle melll municipal Jlou r Marseill e.
raÎl IHlf le roi René c l adressé par
l' C pr in t'c il <:; on lieuienfllli ·gé néral ell
d es:age . - Hï~,
"0
celoll e. -1470 , 17 mars, ...... 130 \ .
Ordonnancc du roi s ur Ic péage dcs
1/.79. -19 détc mb re.
Tourres.
tre les Il ièees urigina les, a u lieu de
d onn er de s Îmll les e'!.: péditions. 1<i 7'1,. 3 m ars ....... .. ....... ·. 11 3 , "
-
\ 0
Prh'ilégc accordé par le seigneur T an neg u )' Du chA le l au'!.: notaires de
Marseille . - 14ï8 , ',?:O mars .. , .. U2
Publica lion dc la Lrè\e co nclue à Bar-
morch ands éllis parmi les habitan ts
do :\l orseill e (2). -
t 4 ï~ .
147~ )
17 juin ..... , ' .. , ... ,." ...... , 130
me ecc lésias tiqu e Cl nCI)ourrontélre
tlIi2 . _
355 -
I)ro\ence 1 Jea l! dc Co s~ é (1) . _
14ïti, 17 anÎl ., . . .... . " .. " . . Hi9
Fondai ion fI ' un e chape lle , par le se i-
par l.1 ell1 élu s choisis parmi les ho·
Cil
fn'cu r de la \' ill e de
Marseille. - 14ï9, 19 d écembre. . t 1&
Sall f-conduit généra l du roi Char les
1480 -
III (2). - USO, 9 fénier, . . . . . . . Uti
Confirmation , par I~ ené . du prh iMgc porto nt qu e des com miss oi re..
i lS j uin .
13 jllin ... . .... 1tï r'
( 1) Ct ri gle mr nt po r le . ent, 'a ulr e. d i, poli li on." qu e le eo nsei l
Je
c"(IIn ll'OM' U d r
/t8 ron still en , pu tn~II'~ , 1 est·i1 dit, 10 did ,t fit " ftll ~" 60"" polliû" t l lin''''' , Il
t5 t ~
rt m.uqurr
'jlle . Il;t,,,
~t
at!r ,
Ir nom d u
ad".i"b lrat(urJ
'1lI,I I.k ir:.".:
:. Ior~ 31"
I\(! t...~
JJ" J irJ u t d,;tn; i t U ( OIllIl I J.
('1) Il Y ;t ('fr ~ \lr da llS la ,la'll J e <:e l at!<" ('3r
( 1) "oyn
l'analyse
de 13 cha rt e du ro i
Ilr" é du J ma u Ilnl4 , ci-aprè-.
('!) " oy ..7 la ci t ~ ti o n ùt l'orJ oll1t;l!I ct d t J e ~n de Co'~"', l'a !:,c 3 ô3 .
cit"" ,
C'h:.rlu III du M ~ in e. de rnie r rom..'
de I\ é .,,~ tI ' Anj ou , ~" " .... d ~
de Pro .. rncr, n '~ 1'" l''fndrc 1,. lilrl' ti r roi '1', '1\ IJ .nort
~ I ~""
h,:rili,·r.
~ rri .. ~
II' t O J"iIl t l 11 SO ,
�-
-
3;;6 -
ro} ('I U~ ne I\OllrrO nl étl'c établi s 0
11~u .
-
17 j llitl('1.
i\l a r~ e ill e . 1480, 15 j uin .... .. . 1711
t:onfirllHltion po r le roi Charles des
Ini\'iléges d es notllires de Mar <:eille . - 1'.80 , 17 juillet ...... 1li2
\tiso. - 28 j uillet.
Acte Lie pres I1l1i on de serm enl du roi
Chorles III, duc du l\I oine, dernier
co ml e de Provence, a\ ec conflrm nmntion des prid l ~g e s de Marsei ll e.
- 14RO . 28 j uill et..... . . . .. .. . . .. 1"70
l ,, ~O . _
Lettre d e ln cour métropolilain c d ~ Ar les ail s ujet des mariages. -M80.
1" septembre .. . . .. .. .. . . .. . . . .. 1:11 "
I II <:r.\l,eml)l'c
l '.SO. - R no\c mb re
Bécret du roi Charl es III du Ma ine .
dernier comte de Pro' ence, l'clatir
nu:!: mari ages. -1 480 . S no \'em hre . .... . . . . . .. .... . ........ . . 13'1 , ·
l iRO -fI no\embre
T eneur des chapHres des trois éta lS,
accord és par Charles III du Maine,
derni er conne de Pro \'ence.-t480.
8 noyembre...... .. .. " ........ L34 \ .
1 4 ~O
-
2 décemhre.
11R I -
2 0 j 'l Il\'i cr .
T eneur de l'intima lioll du décret
roya l ci · de\a nt mentionné s ur les
maria ges . - 1480, 2 décembre ... 1:l2
Co nfirmation des chapitres de pai'( ,
{!roits Cl pri\'iléges de la \'itl e de
:\I orseill e, I)ar Po\:uuède de Fo rbin ,
l'l U nom de Loui s X 1. roi de France. - H St , 20 jon\'ier ....... . .. t47 , ·
Al'te cont enant 1111 enga ge me n\ pris
en\ ers le roi de I~ r a n ce par Magniliq ue J érôme d e Mont énégro, caIIÎ la in e fi cs galères de I~r n e s . l'' Sl , Hi renicr ... ... .. .... . ... 137
\0
I.cures e \ éc ll l o ir e ~ des prh iléges accou lés Out nol:l ires de Mar seille ,
If' 20 Ill nrs 1478 et le 1 7 j uil . 11 80,
('i-fl e \' nnt rnppelé!'. - 14 8 ! . 1 er j uin H :l \.•
357 -
l'esl3rncnl de C h a rl e ~ III d .. .\lail l{· ,
dl!rnier comte de PrO\'ence ( t ).
)I arscille, le 10 décembre 1'.8 1. 19"2 bi i!
H 84 -10 jall\icr .
LeUres du roi Cha.rl es VIII , concernant les é'lieeries.
l\1onIBrgis, le 10 jBn \·ier . 1-i84 .. 159, 148lj. - 8 marc:.
Acte de preslation de serm ent de
t:haries YIII \lou r l' obsen alion des
IJri d léges de Marseille . ...... .. . 107
Annexe il cet acte .. . . , . . . .. .. . .•.. 157 , "
Monta rgis , le S mors 1485.
8 juillet.
1485.
l ettre du roi Charl es relati ve (l U ban
ct li l' arrière-ban (2). - S juillet. 165 , ~
1'1 85. - 18 00tH .
Acle liaI' leqll el les amba.ssadeurs de
Marseille déclarent . au Il om de la
\ illo, de\'ant le commi s!'lai re Il'ga l dépUlé pou r les ba ns ct arr ière· bo n:, dll
pays de Pro\'euce CLics criées il Ma rseille , q u'ils n'e ntendell l poi llt q u'il
soit porté préjudice ail): pri\" il éges
de 1\hrf eille . sa ns le conse nl cment
de la commllnau té.- 11.83, 18ao11l. 153 '
'1485. - 27 septembre. Confi rma tion d' un saur-coll dnil géné-rai. - 1485, 27 octobre. . . . . . .. 154, 0
1485. - 27 octo bre.
Moyens de contra indre les dél.J ileurs
de la \'ille de }larseil1 e. - 1 '183,
27 octobre. , .. . .... . .... . ... . .. 154
1481. -
JO drcembre
1485 . -
27 octobre.
,0
Le \'ignicr elle ju ge du I)a!ais de Marseille no peu \ ent être Jlri , és de leurs
offi ces \la I' le sénechal ou le conseil
royal de Pro \'ence , qu 'après l'ollné<!
de Icur exe rcice . - 1485 . 27 oct . 155
( 1) Le$ "' b l'o"iti o u" de cc te.SI:l1n cnt sonl rtjl rod ui lu dQn) l ' IIuIOù'~ du Co ", /&"~
/'NJ.t" r~ . 1'3T Ant oi ne d e 1\1Ini . 1'3;;:C ~09 ' _ Ail(, e bc1 Jea n R.... ize . 1 6~~, 1 yol u lII'
in ·fo lio.
('!) 1..(' m ill e~ i"l ç c ll'a",,,!e du r"': lIe du l'r ince n 'é t :> nll'~~ ,,,d i,!u,,' , 1I01l5 et O)005.
c nu ' ;III da rce h crcb es faÎ tC5 , :> llr ib uer cel 3tt;: :li Ch a d u \ III cl lui d OD uer b. ... .:11.·
de 11185 .
1'3r t""" On c " I~ " d ai l I ~ 00" YOC31io n de c:e Ul( 'lui pouCcI.:l '~ 1I 1 ùes (jefs ch u;; é~
e n\'c rs le ro i d e se r .. ices I,a,t;cu licrs à la g ue rl'll ; 1'3 r ,.""' ~", . ,,,,,, • o n cut e nda' i 1"
~"O " " oc" t ioll . lc CC IU clui l'0u cda ir ll l ,\.-.'1 fie fs (r3nes • c'cs l . 11· diNl 110 .... Ico us :li d ~ ..
< H ,' i ~('$ l' ;, rli c u lic n .
( lh r/io",u"à dr Or"i' ft d~ 1''''''7'''' . l' ~ r ,1.· h ·rtl èn-', " Hue l , l" 227 ,)
�-
-
358 -
.t<iSIS . -
27 oelobre.
Lellres porlant qu e tians les ca uses
ch îles oà Irois se ntences a uronl été
rcnd ue!' contre les clercs. ceux-c i nc
ponrront cn a ppeler d ora nt la co ur
14815. -
27 octobre.
LeUres du foi rclaliyc:i am: épicer ies.
1<i85. -
27 oclobre.
Iléllli ssion de 10. co ud am no.tion prononcée Co oll'c Julien na yssa ni el
1 !. A~-27
Ordonnan ce portant qlle les omciers
de Marscille seront p 8~' és d e Icur.,
gages s ur les rc'en us de la t la\cric Cl non sur les amendes appliqu ées par la chombr e criminell e.
- H8iS , 21 Oc1ob re . . ........... 162
27 uctobre.
Ord onn ance roya le par laquelle le grnéral d e l)ro\cnce eSl chargé d 'abolir le droiL de lierce rie pcrçu à
Marscille. - H8lS, 2 i octobrc . ... 162
ccclés iosli qu o. - 1485,27 octob. 15th··
H8~.
-
27 oclob re. . .. .. ...... t60
1485 -
Jenn CO lll e, de Marseille. - 1485 ,
1485. -
27 octobre.
27 OClobre .. . ................ " t60
Informoti on prescrite par 10 roi Cbarles VIII, louchant l' exemption d e-
\.4
'1<'i85- 21 octobre.
mand ée de tou fes tailles et subsides
q ui se irnlJOSeroflt ou seron t impo-
sées pour le temps advenir s ur les
blés arri"anlà Ma rseille el récollés
dan s Ma rseille Cl lJ. 7 lieues à l'entour. Celle inrormation est. ordonnée Su r un ex posé de Honoré de
Forbin, d ons IC(llI el il est. dil :
CI ••• • Nos cher! et bieu ame.: les
cc co nsul! , bc)tlrgeois, manants et
Il habitant! de " os tre ville de Mart{ scille e ll n ostre pa-is de ProlluenIl ce, r emoll.J C,.e qu e »ostre chtta
( cite de j)far.Jc illc a MaIl pet'Ït terI ( rytofre à ca.u!a de la 111er qui
Il l'occul1a, et cc peu qui y estest (ort
CI stérilfc ct de pau de revtflu dont
« les habita nts de la diUe v ille lont
« tou! iours Cil nécenité ds bis:. et
« bien sOlillellt en dangicr d e {a-
U 8lS -
7 no\cmbre.
1483 - 2li no\·cmbrc .
U85 -
t·, d éce mbre.
H8iS. _ 6 décembrll.
tIIyne.- 1843, 21 octobre . . .. . t61
Ordonnance par laquelle le roi pres Cri t a u général de llro \'ence de faire
C(
1'..siS -
21 octobre.
pa yer 1 choqu e ann ~e , pour le curage du port de Marseille, la somme de 400 lines par le claYaÎre
rora l de 10 même "ill e, li prendre
s ur les premi ers deniers de sa re(·cHe. -1 i81S , 27 octobrc . . ... , , . 161,··
U S6. -
359 -
octobrc .
13 juin .
\~
Décret par lequel le rùi co nfirme le
pri vi!égc porlant que les hab ita nts
de Marseille sont francs de tous les
subsides qu'on pourrai1 leu r dem and er. à cause des bi ens qu' ils
possèd enl hors du territ oire de MarseilJe.- 1483, 21 octobre . . ..... 163
Lenres s ur les usu res des juifs . 1485, 7 noyembre ..... . .. . .. . .. HSï
Commission donnée par le roi au
gra nd sénéchal d u conseil ro)a l el
général <l e Pro\'ence, au s ujet de
la ré\'ocat iun des prh'iléses Cl des
co utum es , porlant que ceu"( co ndamn és à 60 so us el ell sus pour crimes ou d élits ne sont pas admis il
appeler du jugement d e cond amnatio n . _ t485 , 2<'i no\ embre . . .. 155
\ D
Lettres s ur les lrans llorts , cessions
Cl rémi ss ion des juifs - 1485 , 1
décembre . . . . . . . . . . . ... . . . . . . .. 156 \ CI
T.eUre du roi porta nt que les juirs
pel1\ Cnt san s clllp~ c hem e n 1 ct en
emportant leurs biens, so rtir de
l\Jorseille. - H8iS , fi déce mbre ... 156
E,t ra il desarchhesroya lesd 'A ix concernant des acte.; ou titres qui 11eu\cnt intéresser les terres Oau sscn'lues. -H86 , 13juin ....... . .. HiS, ·
�H86 . - !i juillet.
1486. -
octobre.
'1489. -
14 mai.
-
360 -
LeUre m issive du sén&.: hol de l'ro\'co-
cc au \ iR;uic r ct 811 juge du palais
de Marseille, nu s ujet de l'observal ion des pri\'il éges de 10 ,illc. 1486 . !S ju ill cl. ... .. ...... .. . ... 158
Acte de r6union de la Pra\'cnce à la
Fran ce . pnr Charles VIII. Co mpièg ne, 311 Ill ois d'octobre , 1~SG .. 172,".
1493. -
28 jOIl\'ier .
Statul s ou rég lcmenl dcs motlres ca lfol s du por t dc Marseill e. 1489 _
I,HlO. -
2Q mars,
1i94. -15 jan l' ier.
H mai . . . . ... . ..• . .....• . . . •.. 180
Lellres d 'Aymor de Po iti ers relath'es
Iq UO. -
12 aOllt .
'14D7. -
hO,ti mcnls. -1 Q90 , 29 mars .... 168
LeUre par laquelle le co nseil royal au-
i7
mai.
lorise les consuls CL ic conse il muuÎcipol dc Marseille à élire J n,ec
I·HII. -
HS 80th.
l'agré menldu ,'iguicr , un cap itain e
dans l'abba ye d e S l- ViClor, hors
les murs dc la \il lc , pour la d éfense dc " obbare ( l ). 12 août. .. . 168,·e
J.eltrc du roi Charl es VIII par laqu elle
il fa il conuahre qu'il n' cnt end Ilréjudicier ni a,o ir préju dicié à l'autorité du sénéchal d e l'rorence.
aO ùl . . . .. , ... , ... , .....
Autre IClire par laq uell c le roi Cha rI(>s VIII déc lare ((u 'il n'entend préj udicirr ni al oir I)réj ud icié il l'a utorité
allrib uée au séuéehal o e la province,
1 ~D I , 1 ts
l '!iJt. -13 décclll brc .
li
t.:ne se nte nce rc"due IUf le mllrquis d ..
Rotheli".
Gra ml lé ll cch ll l J e l'ro.'e ue,.,,
1,., 25 jui n 1<t03 , a u s uje t d'un,., d iseuu io u e ntre III viII,., c t le monaslère J e Sa int .
Vicl o r , relativ""llC ut a ll X J é r e n)u rDites
l'ar
la COtDlllUliOul e, pou r r ~sis tl'.f auX al -
1~. ·
Confirm ation d es prh'iléges de la Prole nce par le roi Lou is XII. H!J8 .
'llS02. - 23 Ilo\'embre.
Aete d e prestation d e se rmen t des
membres du parlement c l d e la
cour s uprém e dc Provence . - 1502 ,
23 nOl'embre. . . . . . . .... . .. . ... 2.21 ".
Lettres porlanlqu 'on ne \Jou rra cha sscr auJo pi geo ns sou,'ages elllrhês
dan s la Pro\'ence ct les lerres ad ja centes. - 1 /S0G, 10jaulier .... . 1ï6
"cnte du chàleau du nOll,'eau l\1arlig ues et de Ca rti . par J acqu es de
Fa\ as, il la l ille d e Marseill e. 1512,11 ma rs .. .. . ...... ··· .. · 184\ 0
_ juin .. . .• . ...•.••.. •• . .. . ... 175
US06. -10 jan vier .
1';",nL'" I.jOO .
........ ......... .... .... .
Leurc!> d e Charles, roi de France.
pOrtOllt que tou s les Ilat rons de nau ,
de ga lères et des aut res \'aÎsseau):,
seront. ten us el co ntrai nts de Ila ye r
les dro its d 'ancrage, den ier du port
el But res droits et gabelles de la
,ille de Marseille. - 1497, 17
In ai. . . ... . . .. .. .. .. . ..... .. . . 1i2
1.498. - juin .
16 ~ VO
{l i l.e Ul i ll..,~ itDe n 'eln,,' l'n o intl"lu e, nous 1" 'OllS c ru Il,,,,'oir aUr iIJu fr .;:,., t ad"
par Ics pouvoirs donnés au sieur
J' ranço is de LlIlcmbourg, \'ieomt e
d e Marti gues , gou\ erneor el \'iceroi en Pro,'ence (1). -1 3 déce mbre . 1491. - Hi a06t , 1491 .. .... 1G:>
l'oU\'oi rs donnés parle roi à son gou\'erneur et lieutenant en Pro"cll ce.
le très-excellent et dou/:r; sei!Jlletir
Monsieur le vico mte de Marti!Jlles.
-14H3 , 28 j on l·ier . . .. ..... . ' 166
J\ég lerrient pou r les prisonniers de la
10ur de St~J ea n . -1494 , 15 jan.~
au naufrago dcs ga leres cldes oulres
36 1 -
1512 . -11 mars.
laqu es J e FcrdiO:IOJ \' , r oi de ClIs till e c t d ' Ar agon. lIins; (Iu·t. Jo ra eolté 'lu ' n~il
le viGu ie r de Ma ne ille de ro ur~oir , le e:as ee hé:a nl . le tDo n:utère de Ge ns J'ar -
mu . a"a ut d 'C il "ve r ti r le Gn " J sé neehal , o u, e n SOli 11 ll5e ll c,.,. so n
le co llsei l roya l de 1" pro vince, lain e ~
50lde el les (r"il d'entre ti en du
Ii ~ u lc nalll et
la eh a rGo J e 13 IIl niso n n: liGie use, 13
mili tai res l' I ~cés "' ~Il ~ le
cou'cnt.
( 1) Le millnilll'" CI la .lat,., du règ ne u u pr im,.... ne ~ Olll l)a. IIItl"lun JOI Oi ce t IICh:;
Ilo (o.s"ro y oll~ bieu r~ ire CIl r allribu ôl ot ii I<tO t .
�UU2. -
2; juilleL.
362 -
-
Lettre par laqllcllo ilcSI ordonn é d 'obsen er le décret rendu par le co ncile d e P ise contre le pape Jules H.
lM6 . -
octobre.
du dr oit rorain et d es burea u s ct
om ces qu i ava ient été créés pou r la
-1!H2, 2 juillel . . . ... . ......... 183
ni3 . -
12 anil.
percepti on de cc droil. octobre • . . ... ..
Lettres pat entcs d e Loui s XII confiT-
0
rnrlti"c du privitégo de n on ex lra-
1IS58, -
3 octobre.
bondo . -1 1S13 , 12 :t.\'ril. .. •. ... 295
U14. - 28 décembre.
Décret portant qu e les ca uses en premièrcs et seco ndes appellations nc
révrier .
Edit royal louchant la rérorm a lio n de
la justice la Marseille et l'établ issement de la sénéchau ssée de ceHe
,tille. -133ts , ré\' ricr .. .. . . . . .. 240
1M ï . -
fé vrier .
1549 . -
22 jao\'Îcr .
U iSO. -
15~5 . -
ani\.
10 BOOt.
t !S62 . -
21S avril.
11S47 , révrier. . ... 2-47 , 6
•
•
1 1S!S6 ,
•
•
•
•
•
•
••
232
V·
1t~ï !S.
'l4 '~
,0
-
U8!. -
' 5&2 . 23 8\' ri l ... , . . 2!SS
16 ani\.
Acte relatif à la \'cnl e de la ga belle d e
la table de la m er. - 137ts , 16
a\'ri l ..•. , .. , , . ... . . . , . . , , . . . .. 262
mai.
Lellres patentes en form e d 'édit , con-
l eures patentes porta nt que les rOllc·
cernant le rétoblissement dllju ge du
ti ons de \ iguior et d e ju ge, à Mar -
paillis et des ju ges des lribl1nal1t de
seill e, ne seront point il "je . m a is
annuelles . - 1!S!SO , anil , . . . • ,. 238
Saint-Louis et d e Saint·Lazare , Bl ois . au m ois de mai 1380 ..... 267
LeUre adressée au roi par les co ns ul s
d e Marseille, r . . IBlÎvemeot à la cons-
Letlre!ô patentes du ro i El enri , indi catÎ\ es de..: m a ti~r es soumises à la
-
1" r mai.
•
Letlres paleDtes po rlan t Que 1 e'lercices concernant la certaine pr~
twdue fl oln;elle religio n ne pourront avoir lieu fi e en plJblic ne en
piralion de Dariés (1). a,'ril . . . . .... , . ..•.
j u ridiction des cons ul s d e Marseill e.
t!S36 . -
•
LeUres palent es po rtant que la "iIIe
de Marseille ne sera pas tenue d e
co ncou rir au paiement des deu es
$tcret. -
Edit porl ant que la ch arge d e ,' i g ui~ r .
d e juge du pal ais à Marseille et de
s uppléant, ne pourront ~Ire conrérés
à d es Marseillai s . - U49 , 22jan ·
"ier . . .. . .. ,.,." "." .. ,. , .,.,
•
qu 'elle nait fait au roi . le 14 jao\i e r1 M8 . - 1 3~ , 29 dérembre, 253, -
Lettres pa ten tes du roi d e F rance
Henri Il. portant co nfirm ati on d es
chapitres de paix et prh il éges d e
l\J arsrillc . -
•
1M B. -29 décembre, Acte constitutif d' une pens ion de
1083 1Î\' res 6 sous 8 denÎers LOu.rnois , établie au profit d e la ,ilJe de
J\larseille , en suit e d' un pr êt de la
somme de 13 .000 lines LOoroois
reis . - U14 , 28 décembre .. . . ... 193
-
•
contrac tfes par le pars d e Pro' ence.
- 1 558 , 3 oclobre . . . . .. . .. .. . . 250
pourront ~tr e ju sécs qu 'à Marseille
cL quo les Marseillais ne d C"ronl
~lr e dis traits de leu rs ju ges !HUUt 5 3~ .
363 -
LeUres pat ent es du roi s ur l'abolition
1555. 1 0 a o ~ l. .... . . " . " "
Il roœs 'c rb a l l'O ll sta la n t la m b e
Jlosses ~ i o n
2 2 ~1
Cil
dc l' é \ ~ c h é d e Ma rse ille
Ila r l' ir rrc de I\ ag uen au, - 1 5511 ,
1· ' In aj , . " " , . ".",., ., ... .. 255' "
0
•
US3 • 13
••
••••
•
••
0
269
(1) Cette le ttre , dirt ée el c(l llch~e pm ' eJCJ;pl 11/11' M + nob~,·t ~I/~ , IllnQ d~~
,v ,,~ I (I ,,'('j de l a L'iUe fO) ,a etC, est- il <l it ,Ja n s le Ina lH I5C I Il orr !l:rnal , (II C(l ('
i r !J /''(l ''JC I'i ,, , ~ d e $a /IIai u.
(-)
I,~
.
d ~ 1\ h t d l\1I1li mli, It~ ! tçr i l.a i r ~
r Maction ti r « Ile. Irnre. pe.ut cire.
Ile
0 e., e
,
�t 58ts. -
27 ani!.
36>-
Hépon sc du r oi à ln ICUre dont il c"O;l
ques tion d on s l'article qui précède.
365 -
les il la co mmun aut é de Mart:ci llc j
lA \)rem ière relali, c à la tJ épulatiun
de la ,ille . li 1'0(1':\5ion tl e s on ma-
rcloIÎ\'C il la co ns pira tion de Ondés.
- HSS!S . 21 anil. . . .. . ..... . .. 270
riage j la i'ccontJ c, ou s ujCI des IJri -
HS&. -
27 octobre.
Réglcment lIIunicipal dit d'Angoult\mc. - 158!S, 21 octobre ...... 273
11S89. -
16 f.snicr .
Rég1cme nt municipal dit de Sai nlVa llier. - 1389 , 16 rénicr . ... 282
1389. -
16 rénicr .
Lett.res palentes IloTtant approbat ion
du droit de 1 p . 100, établi par la
co mmunaut é s ur toules les mar-
, iléges de la ,ill e ........ . .. . .... 152 p
Sa li S dat e .
Stalul relatif au x fra nchises el /l U":
anciennes ta xes tl e la ,ill e tle Mor~
scill e ..... , ........ . ....... . . . 15;1, <1
chandi ses étran gères qni entreront
à Marseille tont par m er qll e par
lerre , lequel n o doil être perçu qu e
pend ant une a nn ~c. - t ISSU. 16
ré\' rier ...... . . ........ .. .... "
1601 . - 1<$ févri er.
288
Arrêté du pa rl cment qui oblige les
capitai nes d e n o\'ires à embarqu er
un pauvre garçon . Sur la présenta ti on d es pri eurs d e la 1\lis éricord c.
- 1601. 10$ fênier ... . .......... 2s n
1612. -
27 scptembre . Ètablisscment d ' un imp ôl s ur les bicns
ronds , le commerce et la ,' iand e._
161 2,27 sep tcmbre ... . ........ . 2S9, .
1621. -
11 fê\'rier .
1624. -
22 juin.
Délibération Sur une préséance dans
les processions , demandée par le
ca pitainc Libertat. - 1621, 17 fé"rier . , .. . . ...... . ... ... .. . . .. 294
Sans date.
J)oc lllnent rcla tif 8U! blés ar. helés par
dc Rég ll ssc. -1624, 22 juin ..... 29 1
I)cU'( Icttres adreSSée;: par le roi Char-
de III OO llllllllllaU lt etaient en 1':'86 , .. i,l.>' ' llI O nou~ l' a fO U) d , t d:tll s le
d C UlO' U' UC ~ u .
[~ ronctio,, ~ de
5ecreta ire de ln CO llllflUllauté a~ec Me Dclascour ' Iu 'O Il I b82 c t 1553; il ,, 'c, ~ i l do nc
plu, s ecretairo de 1.1 ~ illc lor,HIII ' il r cdi;;c .. e t I ra ll'cri ~ i, la !cUr e dou t il ~ 'a ;i L
JUllie , pago 235, \'II~l a. Der ni e r
cl
I ~ .. iè re. Il e I\uni nc rCIO I, li,
FI X ln : Q U ATn l ~: I\1I': r ü I.UMI·:
�TABLES
QUATRII~ ME
VOLUME.
�ORDRE CHRONOLOGIQUE
ANA LYTIQ UE,
t216-A olh-27.
1218-1\loi-1 6.
V indiction.
Raymond, fils Ue Raymond , duc de Narbonne , CO OlI e de T oulouse. marqu i,
de Provence, ofTr anchilles ?tIarseill AÎ ,
de tous droilS na utiqu es ou terrilo fiaUI et leur donn e pl usie urs ma isons
s ituées à Beauca ire . ......... . ... . . 333
n or mond-Déranger, comte de f'ro\ ence,
accorde aUl :\J arsciJla is le pou roir de
baure monn aie . . . . . .. . ..... . ... . '. 33".
t22!S-Sc plern b rc-19. Ra ym ond , du c de Narbonn e, co ril le de
XIII indi ction.
Tou louse, marquis de Prc.vcncc. con -
·1228 -Jan vier-1 4.
li ind ict ion .
1229-Jan\'ier-1G
ru indi ctio n .
12l5-A odt-2G .
XIII indi clioll .
1251:i-l)écem bre _23.
X IV indiction.
1257-M ars_ :-U .
Xv ind iclion.
1257-Jllin _2.
X V Îmli ctioll .
I V.
firm e les pri\'ilégcs accordés OUt Marseilla is pa r son (il s , le 27 80tH f2 1G.. 331
Charles 1er, co mte de P ro\c ncc. Cl Déatrix, sa femm e, aSS urell t at/x Marseillais la jou issa nce de leurs I)H \' iléges . . 334
Oeul sen tences a rb itra les concern anll es
co ntes tatio ns éle\'ées enlre la vill e el
les seigneu rs des Baul . .. .. .. . ... . .. 334
Acte co ncern an t l'usage du mou lin de
l'é \'êque ct des ca naux d e cc mou lill ,
s itué à Arene . ... . . . .... . .......... :J:H
Sen tence a rbitrale s ur les conlcstntion;;
entre Marseill e Cl les se igneurs d c5'
001Il ·· · ·· · ·· ·· ·· ·· · ··· ...... . . .. 33'
Hecleurs de Marsei lle à celle époque .. . . 29<J
Traité d e Ilail en tre le comte de l'rOI ence
ct ~ I (lrs e ill c. - 4. des nones de juin ( 2
ju ill ) 1251 .......... . ........... . 28ti
:2'1
�t2~7 .
310 -
-
Descr iption du sceau de Marseille à celt e
1257.
époque................... . ..... . . 2~8
Alphanl DnÎ ss ier élaililotairc de Marseill e
cld ' Arles ... . ..... .. .. . . . ...... · .. 2fl8
Guillaume d'A ,oignon était nolaire li Matseille ... . ... ... .... ........ ...... 301
Noms des conseillers du ,iguicr de Mar-
1237.
seille qui seront nommés par le comte
de Provence en 12~7 ... ............ 30:1
Le seigneur comle nommera les officiers
t2 ~7.
12t)7.
de la ,'ille cn 1257 . . . . . . . . . . . . . . . .. 30:l
Guillaume
Chabert Cl Bernardin de lIes12 37-12~8.
sÎanc elerceront la justice à Marseille
en 12 ~7 et jusqu'aui kolendes de marS
(1" Illars) 12lS8,. , . .... , , ...... , .. , 30:\
Acte portant que les canaux ou béaIs du
t263-Ao6t-3t.
moulin d'A renc, appartenant il l'é,,~VI indiction .
que 1 peuvent recevoir de l' eau pour
l'arrosage des prOI)riétés ri\'eraines.. 33~
126!i-Décembre-l -r. Le chapitre T~ VT du ti· Ih're des Statuts
d e iUaruill e est clOs; il concerne les
IX ind iction.
s ix homm es probes chargés d'élire.
avec le \'iguier , les officiers de \'iHe.?tICCLXV,9 ind iction, ka!. de déc ... 216
LeUre de Charles 1er au sé néchal de Pro1272-A\'ril-4.
"ence, relath'emeoL à la s ubs titution
XV ÎndiclÎoo .
des bâtiments génois aUI na\'ires nationaux pour le transport des marchandises . , . , . , , . , . , .... , ... , .... 33/S
Réglemenl pour les boulangers .. , .. , , " 268
t2ï ~.
Sta tut .!Our la contrainte il exercer envers
1 27~-Jan\· i e r -30 .
les débitenrs. - MCCLXXIX. 3 indicIII indiction .
tion, 3 des kal. de fénier. , . , . , , ' .. ' 2/S9
LeUre de !\larie. fille du roi de Hongrie,
128G-A nil-3.
au sénéchal de Pro\'ence, touchant "obIX indiction.
seo'Dlion des libertés de Marse ille ct
pOr\ieulièrcmenl du chapitre des ,'icwaillcs . , , .. , , , . , . , , . , , . , . , . , .. " 331S
Accord enlre Marseille CL le seigneur des
1:!8!1-Anil-2G.
YI
Îtltlic tÎolI.
1\0111"
, ' ,., " , ,., ,. , . , .• ' ., ' •• ',
335
1291.-Mars-1~ .
Vin Indi ction .
129't--'Mars-19.
VIII indiction .
37 1 -
Arnautl tic Villeneuve, se igneur tics A rc"i.
était \'igui er à Marse ille -1294 . 8 illdict ion, 14 des ka!. d'ani!", " ". , .. 2GO
Le conseil généra l con firm e le s talut concernant l'interdiction de J'introduClion
du "in et des rais in s ét ran gers à Mar-
t340-Juill et-2li
VI II indiction .
se ille. -1294 , 8 mdielion ,14 des ka!.
d'svr il ", .. , " .,., .. , '. , ., ' .. ,." 260
Les caissiers étaient a.lors établi s à la ru.e
Cailserie"." ., .... " .... , " .•. '. 44
Les fabricants de lan ces éta ient alors établis à la rue Lancerie ... ". , ... " .. 44
Les bouliers (tonneliers) étaient alors établis à la rue Routerie . .. " , .. ,.".. 4'1Va leur de la lù,r e tow'nois , . , . , .. " .• , 29G
Valeur de la /iure d'or, .. , .. ". , .. , ... 297
Valeur du gros et du " eUl mal·sillè,f.. , 308
Va leu r du m Uaret. . , .. , , .. , . , , . . . . .. 309
Les Marseillai s prennent, â m ain armée ,
les ports de T oulon Cl de Houe."." 200
il bulles de Clément V ! rela lÏ\ e.. à de::
indulgen ces accordées au monastère de
St-Victor , à l'église de la ~18jor et au
couve nt des FT, mineurs de )farseille. 335
Lettre de Clément V co nfirmée par Uenott,
porta nt que nul ne sera dist rait de la
juridiction ordinaire... " ,.", ., ... , 336
Des tin ation du pl an Fourmiguier pour la
co nstruction des galères ..... " .. ", 33G
Sentence du sénéchal de Pro\'en cc s ur
unc contes ta tion ent re des mArchands
de Marseille ct RO)'mOlld des oau1: .
seigneur de Puyricard ct d·Êgui1Jes., 336
Leurc de Fulco d'Agout , sénéchal de
Pro\'ence, par laque lle la vi guerie d'A i'(
cst so umise à ce lle de Marseille ... , .. 336
.\ cle par lequel nul ne pourra se senir
de l'cau du béai du mon lin d'Arenc,
1344-À\'I'il-S .
Lellre de la rei ne Jeanne portant que le
13" s iècle,
13 e siècle.
13' s iècle,
13&
siècle ,
13° ~ iècl e
i3' s iècle.
13e siècle,
13· s iècle,
1309-Moi-1..
1909 . -!\la i-G ,
1314-Mars -30,
X II indiction.
1318-Septemhrc 12 ,
Il indil:ti oll.
132 "-Octobre-1 e r.
VIII indiction,
.pporten'nt Jtl'é,'équc .. .. .. .... ... 3JG
�-
,igui er , les ju ges , les notai res e l les
Iré.:;ùrÎers n e doi ve nt rien reco\'oir pour
les annotations d es biens faile s Ilor ordre d. In cour .. .. .......... . ... . .. 336
13t8-Jamier-3 .
1 indicti.,n .
13M -M ai- t u
I V indiction .
.
-
3H -
La reine Jean ne réunit , so us les mêmes
rra nchises , la l'ill e épiscopal e 11. la \' ille
; nfé rie llr~ ., . . . , . ..• . . , . .. . . . . . • . •. 337
Letlr e du roi Lou is ct d e la reine J ean n e
r ela ti ve ô des pou rf; uites opérées par
de Ilayer ce qui est d ll. ù MarselJ1e pour
I ~s amb assad es CL io cu rage d u J'orl.. 338
13GO-No \ embre- 24 . Leure d u rOI Louis et do la rei ne J ea nne,
X IV indict ion .
pOrl ant l'lu c les ju ges Ile IleU \ Co l rie n
l'CCO\o ir des parti es , ct qu ' ils doh ent
1360-N O\'Clll bro-:24 .
X IV indi ction .
le seig neur de Berre conlre les Marseil lAis, au s ujet d o cer tai ns péages . . . 337
13 ~5 -0 c l o bre-{) .
V IIl indiclion .
Lettre du roi Loui s et de lB rein e J ean ne
coofirmBlî\'e d' unt: leure de Charles Il ,
concernant l' exemption d e tous droit s
ct impositions accord ée aut Marseill ais
Qui pêcheront le corail dan s le roya um e
d e Sicil e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 337
t:llSï-A ol1t-10 .
X indiction.
t ettre de la reine Jean ne relalive au remplace ment , aux fr ais de la co ur, de la
cloche dont on sc serl à Marseille po ur
a ssembler le con seil do la cHé . . . . . ... 331
1308-MaJ'S-9.
Xl indicti on ,
t e roi Louis et ln reine J ea nn e ord on-
1358-Mars-9.
X I indiction.
I.ellre du roi Lou is ct de la reine Jeanne
pOrla n l q ue les Marseillai s sonta u lo risés à d émolir , san s l' a utorisa tion de
136U-Nu,0Illure- 2-4.
X I V indi ct ion .
1362-A oOI-8 .
X V indiclion.
1362-A oOI-9 .
XV indic tion .
nent au sénéchal de Pro\'en ce , s ur la
demonde des M arseill ais, de fair e ra ser le chAt eau d 'Auba gne . .. . , .. .. . .. 33ï
1362-'\00t-1O.
XV indicti on .
1358- Mars-9 .
X I indiction.
1360-Jllill et-22 .
X III indiction.
L e ro i Louis eL la rein e J eann e d unnen t
es t cha rgé d e rece\'oir l'h omma ge et
le se rment de lid éli té pour le cbâteau de
St-:\tarcel. .......... , .... .. ....... 338
1:IGO-Juillcl -2r..
X III intJiction.
1362-A ot\l-IO .
XV indiction .
à Marseill e le château d e S L-Marcel .. . 338
Lett re du ro i Louis eld e la rein e J eanne,
pa r laq ue lle le sénéchal d e P rovence
t ett re du ro i Louis ct de ln rein e J ean ne
enjoignan t a u \ ig ui er ct au trésorier
se co ntCnter de leurs gages .... . ... '. 338
Le ro i l ouis Cl la reine J ea nn e mand ent
au sénéchal de Pro,"ence dr. faire cn
sorle {l ue les ju ges des premi ères Cl d es
seron des apilellalioos so ient su rGsamment i nstruits d ans le dr oit . . , .. . . , . 33'S
Déc ret d u roi Louis et de la rein e J eann e,
porlant qu e 1 pend unt leur elercice J le
vigui er el le sénécha l d e ~J a r sc ill e obsC r\'eronl les liberlés de Marseille et
les ord res de leur sou \erain ..... , ... 338
LeUre d e la reine J ea nn e , ordonnant a ux
tréso riers de n e po rter et de ne fa ire
porter de l' arg-ent hors de Marse ille,
sa ns avoir pa.yé ce q ui est dll. li la \ ille. a:JU
LeUre d e la reine J ea nn e, por ta nt que
les notaires et les c1a \ ai res de la cla" cri e n e pou rront ~ lr e IHl rés q ue su i"a nt la taxe éla blie 110ur les aulreo;
offi ciers de la ville ................. 339
Lellre de la reine J eann e, enjoîsnanlau\:
,'is uicrs de l'tlarseille de faire pa l'er cc
qui eSl dô, à ta , ille, lant Ilo ur fr a is de
guer re qu e pour les ambassades ct le
curage du port .... . , ........ . ..... 331J
leur seigneur, lout eht\teau o u lie u fort ifi é . s itu é près d e leur ,'iIIe . pri s par
les ennemi s ou a utres ... . .......... 33i
373-
1362-Aoùl-tO .
XV imli clion .
t ellr e d e la rei ne J eanne por ta nl q ue
les Ma rse illais J'ou rron l raire ba ure
m ono a ie . . ... . ......... . ' ..... , .. 33n
Lellre de la reine J ea nn e, pa r laq ue ll e
il est détendu alll matlres ra tionau\:
et aUI a ulres officiers de P ro' ence , J e
s' immiscer d ans la ,cnte 011 la Ile rccption d u droit de la table de la mer ct
les an lres d roits pe rçus au Ilrofil de
" orseille . . . .. .. .. ... . . . . . , .. . ... . 3 '1 0
�136:l-Aotit-10 .
X Y indiction .
I:.JG:."!-A oll.t-IO .
X V indiclio ll .
t :.J1J2-Aoll.t-IU .
XV indiction .
13G2- ,\ .... ât-1 o.
X" indiction .
1362-Aodl-lO .
X" indiction .
1JIJ2-A o-o,I-1O .
X V indiclioll.
13G2-AoOl-IO .
X" indiction.
13tjlJ-A oM-2: .
IV illlli ctiun.
136tj-.A " ùt-:! .
1V indiction .
~7~
-
Lettre de la rein e J eon ue , pa r laquellc
certa in es prohibilion ~ cl tates de victuailles , imposées Cil Pro \'ence co ntrc
les Marse illais, sont r évoquées . . .. . .
LeUre de 10 rein e J ean ne portant rt'h'ocation de certa ines rèves ct impositions
étoblies à Nice contre les Marseillais ..
t eUre de la rei ne Jeanne ordonnant a n
sénécba l de Provence de raire cesser
10 percepti on des rè\'es et impÔts éta blis à Ail ct à Arles co ntre les Marseill oi s , a ins i que de rai re restituer le!ô
sommes reçues . ...•. .. ... . ........
Lellre de la rein e J ea nn e, portanl qu e
les gages du \' iguier de Marseille ne
seront pas au-dessus de ts Dorins ... .
l~e Ltre de la reine J ea nn e ord onna nt au
sénéchal de Provence ct a u vigui er de
Marseille de ra ire pa yer les dépe nses
des ambassades et les 400 Ih' res du
curage du port . . ... . ... . . . . . . . . . ..
Décis ion de la rein e J eann e porlant qu e
les cino ires de l\1Brseill e de\'ont être
de Marseille , saur les cos prév us .. . . .
LeUre de la reine J eann e portant que
le cou \'enl des Frères -Min eurs de
Saint-Louis de Marsei lle ne pou rra
,'endre ni aliéner les bij oul à lui d onnés en l'honneur de Sa int-Lou is .. ..
Lettre de la rei ne J ea nne ré\'oqu ant
tou tes les donatio ns. \ cnles et provi-
-
373-
t 366-Aodt-2 ts.
I V ind ict ion .
Letlre de la rein e J ea uue , relath e au
rempl acemenl de la cloche de la cou r ,
8U son de laquelle le co nse il de ,' ille est
assembl é ... , ............ ... ...... 341
137S-0écembre-14.
Âcte par lequel le sénéchal de Pro\'ente
abolit les rèves ct impos itions étab lies
à Arles contre les Marseill ais . . .. .. .. 3-\ J
RéCormation du conseil sur les cens ou
ccnsh'es de celle ann ée. - 26 no,'em-
340
3~O
1378.
bre 1386 .......... .. ........... . . 343
1385--Fé\' ri er-1 8.
V III indiction .
310
t 38B-Aoùl- 20.
VIII indiction .
340
1383-Aodl-20.
Lettre de la reine Marie , par laquelle
Arles a le pou\'oir de représai lles , elcepté contre :Mal'seill e. _ . ....... . ... 342
La rein e Marie exemple les Marseilla is de
tous péages el impositions ....... . . 342
Lettre de la reine 'Mar ie, da ns laque lle il
est dit que les Marse ill ais ne pOUffo nt
arm er, des bâtiments san s le consentement des sy nd ics et des consuls de Marseille ... . . . ... ' .. , ....... ' . ... .. 342
La reine Marie proroge à quatre mois le
t 385-Aodl-20 .
délai de deus fh é po ur les a ppell at ions
VIII indiction .
par les chapitres de paiS' .......... " 342
La reine Marie etem pte les Ma rse il la is de
1385-Aodl-23 .
toutcs impositions établies en ProVIU indi ction.
" ence , et, cela , pour a\'oir armé à leurs
frai s pilisieurs ga lères .............. 3'.2
1:.J8G- No\'embre-26 . Rérormation du conseil sur les cens ou
censives de 1.378 .. . .. . ............ . 3't3
La rein e Marie confirme l'acte du 20 août
t387-Aoo.l-24- .
1385, par lequ el elle eleml)te les MarX ind iction.
se illais de tous I)éagcs el imposit ions. 343
Lettres de la rcine Marie. portan t que
j 38!1-Mars-4 .
les \'igniers ct les autres offi ciers ass iXII indiction.
VIII indiction .
340
3,H
Mt
s ions faiLes à divers de Marseille 1
attendu qu 'elles sont obligées eo,'e rs la
\ iIIe pOlir les amba ssa des, le curage
du port el autres ca uses . . . .. .. .. ... 311
Loure de la reine J ea nn e, relative aUI
libertés accord ées 0111 Ma r!'eillais ct
aUI Pro,'ençaux dans le roya ull1 e de
Na pl es 1 a in s i (Iu 'à la réparation de la
loge (le;;; J\1 arseill "ii' à ~il pI 6S .... , ... ;j 'd
gneront la fable de la mer eo fneur
de Marseille, pour le paiement des am-
bassad es,
13U l-M ai-30 ,
.,c........... .... ·.. ··· 343
Tran saction enlre Marseille et Arles ,
Ilo r laquelle ces villes s'esempten t
rêciprollue menl de tous rè\'cs el impositions,., .... , ... , . .... . ... , .... . . 3" :1
�-
376-
-
139J-Ànil-25.
X IV illtl ictioll ,
La rein e :\Iorie autorise Ics l\Jar~e illai s il
résister à m aio llrm~c CI faire ln guerre
À tou s les étran ge rs au comt é de Pro\cnce qui reraient des invasio ns co ntre
CIIX, sans au torisatio n dc ses offi ciers . 343
1393-Décembrc-·18 . Leure de la reine l\Iorie purtont que les
Il indiction .
habitants des bord s de la m er et des
rives du RhOne contribueront il la dépcnse rclath'o à la cons tru ction de qllclqu es ga lères arm ées deslinées à la dérense du pn ys . .. . ...... , ..... ... . 3411398-Juin-i:! .
Acte de ré\'oca tion de dirers éd its. pOrVI indiction.
lant que les mar chandi ses paieront ~h
deniers pOlir line, cl (Ill e choqu e quin to! de sel pai era deux gros de droit
d'cntrée .. , ................ . .... ,. 34~
1399-Septièmejo ur de Actc de remise du chât ea u des Pennes .
la lune de juillel,
nvec la s lillllllHion qu e les Marse illai s y
seront erempts de péages . ainsi qu 'au
port de Doucj qu ' il s peuvent y ra ire
du bois. des fours <.l e chaux , pùturer
leurs bestiaux: j qu'il s petlre nt faire démolir le chàtea u des Pennes s'II venait
à être ré4dili é , etc .. , ..... . ... " . ,. 344
J 399-Aoll.t-2i .
Leure de Loui s Il , portant réduction des
VII indiction,
ca\'alcades pour l\farseill e...... , .... 31i4
"1399-AOÙl-27 .
Lettre de Loui s H r6 'oq ll ant. le pouVII indiction.
\'oir don né aux habitant s de quelques
lieux de Pro\'ence ct de Forcalquier ,
par la r ein e Marie. de marcher à titre
de représa ill es contre ce ux des autres
lieux: . excepté contre les l\lnrseil IBis . . 344
iJ99-Aot1t-27 .
Leltre de Loui s Il conHrmali\'e de
VfI indiction.
l'acte du se l>lième jour de la lune de
juillol1399 Su r les droits de Marsc ille
d aus le chtltea u des Pen nes CLle Ilortde
Douc .. . .. . .... . . " .. . ............ 345
1399-Aot\l-2ï .
Acte du roi touis co nfirma tir des donaVII ind ict ion .
1ions Cl concess ions fa ites pal' la rein e
Marie aux l\Iarsei ll<l is . . , .. , . , .. , , . ,. 311>
t
13V9-AoÔI-21 .
VII indictio n .
1403-Mai-12 .
X I indiction.
1~06-No\' e mbre-11 .
XV indi cti on.
"1407-Fénier-1.
I r' indiction .
140!l-Juin-20 ,
II ind iclion.
140!)'-Juio-20
Il indiction .
1 'I09-Juin-20 .
Il iudieLion.
1ti09-Juillel-6 .
Il indiction .
377 -
Ed it tic Louis If, portant que les officiers majeu rs de Pro\once denool
prêter se rmt'nt ta l't18rsei lle; que nu l Ile
pOu rra ~t r e exécu té pour delle fi scale
su ns la discu ssion préalab le de ses
biens j que les enq uêtes donont désigner 10 nom du dénonciateur , à peine
de nullité; que les senle nces du \iguier,
comme bon baron , ne seront. pas sujeucsàa llpeljelq uon ul ne I)ourra bàli r
Sur le Change sa ns êtro soumis li un
cens ou à une cens i\'c en\'ers le roi.,. 3i5
Leure de Louis Il portant. révocat ion
de certain es cit ations raites à des juifs
de Morseille. au nom de Mathieu de
Ilell a\'alle, conservateu r des Juirs .... 3U
Jugement du sénécbal de Provence. portant que la rè\e 011 imposition de trois
deniers par IÎ\'re sur loutes les mnrCboOllises sortan t de Pro\'ellee ou )' entrant , n'est PQ S appl ica ble aux llarseill ais, .. , ............. ,.: ....... 3<$6
Lettre de Louis If défendant au seigneur des Pennes de bâtir s ur les murs
dc clOture dud it li eu des Pen nes ... . .. 31i6
LeUre de Louis Il porLant que les hab itant s de Marseille qui onl des possess ions dans le t e rri~oire de Sain t-MarceI , sont esempts des co ntributio ns et
s ubs id es éta blis I)(\r le conseil des trois
étals de Pro\'ence. , .. . ............. 3.i6
Louis Il permet OUI Marseill ais de s tipuler (ju e le prêt aura lieu jusqu 'à
concurrence de 10 p. 0/0 .........• ·· 3<i6
Louis II réduit à trente-sept le nombre
des membres du eouseil général de
Marseill e . ...... , ... . , ... . ....... , 346
LeUre de Louis Il portant rémissio n
des comll1i ss i o ll~ IlO llr Ics Ilropriétés et
pos~e;j::>io n s tenues 50 U ::- la gra llde scigueu rie du roi ... . " ....... · · .·, .. 3ti6
•
�141o-A\ril-22.
III indiction .
1Uo-Anil-Z2.
III indiction .
141o-Anil-22.
III indiction .
I.HO-Anil-22 .
III indiction.
1410-Juillet-30.
fil indiction .
1411 - )J8rs-16 .
IV indiction.
J411-Septembre-8.
IV indiction.
141i-Déeembre-14.
V indi ction.
IIi"! 3-f"é\ rier-4 .
V Il illdictio ll ,
-
378-
Louis 11 conOrme l'elemptioD des drohs
de péage accord ée aux Marseillais par
la reine Marie le 20 ao6t138ti et le 24
80Ôt 1387 ....... . .... .... ...... . . 30tï
Déclaration de Louis U Sur la co ntestatioo élevée entre Boucicaut , se igneur
d es Penncs. Cl les habiLants de Marseille, relativement au péage du cbàtea u des Penn es et du port de Douc ... 347
tettre de Loui s Il . porlant que les \'iguiers de Marseille sont tenus de recevoir tous les citoyens des comtés de
Pro\'ence , de Forca lquier et des contrées adjace nt cs ... . ........ , ......
Louis JI s tatue que les Marseillais pou rron t donner et léguer leurs biens d'une
manière stable 8Ul églises el 8Ul outres Iieul ecclésiastiqu es . . . . . . ......
Leures eléculoires du sénéchal de Provence, concern ant la confirm ation de
la rranchise des droit s de péage au lieu
des Penn es, accordée aUl l\larscillais
Ilor Louis Il, le 22 anil 1410 ..... .
Lellre de Pierre de Borna n , conseiller el
\'iguier de Marseill e 1 r elalh'e li une
rémission de crimes et délits accordée
aux Marseill ais ... . .......... , ., . . .
tellre du roi Louis Il portant que les
actes concern ant les priviléges de la
,'ilIe de Marseille ct qui n'ont pas été
enregis trés alti archÏ\'cs d 'Ail , seront
,'alab les, poun'u qu' il s soient porl és
auxdites arcbh'cs dans le délai de quatre mois •.. . .•. . . .. .. . . . . . . . . . , , . ,
Lettre de Louis Il , portant rémission
aUl habita nt s de Marseille de teus déli ts et crim es du temps passé .. . .. . , .
Letlre de Loui s " 1 relati ve aUl criées
1Jui se ron\. ill\larseille , les qu ell es scl'Imt r é\oqué~s, émendées etmod érées,
t41 3-AHil-22. .
loU4-Mars-8 .
V UI indiclion.
14'14:-Décembre-4 _
Viti indiction.
347
347
'~I6-0 c to bre--13 .
347
347
1418-Juillet-1 6 .
379 -
LeUre de Louis Il po rtant que les \Îgu iers seront tenus de" poo n oir cbaque aDn ée la l'me d'un avoca t asses-seur ponr la dérense des libertés de la
cHé, •. . . . •... . .....•.••...•. . •..• 348
Leure de. Louis U por\.801 réYocatio n
de lettres par Ini consenties. et par
laquelle il déclare qu'il ne. sera porté
atteinte aux priviléges de la \ iIIe .. ,. :U8
Lettre de Louis II , portallt que les \'iguiers elles clnaires seronl tenus de
de pa) cr , cbaque année, des deniers
de la cour . la somme de 400 livres
pour le cura ge du pori; qu'ils y seront
contrain ts personnellemcnt . le cas
écbéant j «ue si les s yndi cs négligeaient
de requ érir le paiement de ladile somme , ils seraient tenus d' y raire racc à
leurs propres rrais . - Formule de la
clause à in sérer dans les quitt ances
de celle somme .. . ... ' . .... .. " . . . 348
Déclaration des prés idents au parlement
d'Ail s ur la conduite du viguier de
Marseille eu\'ers les Fl orentins. et relativement BU mode d'elécution des
chapitres de pail el des statu ts de Marseille . , . . .... .. .. . .. . , ... , .... . .. ~ 9
Acte par lequ el les Marseill ais sont rranes
el quilles des droits de péage. de Icr de
des impôts perçus par le seigneur
de Cabriés au lieu des Tourres , près
Âil ..... , ..... , . . .. . . .. . .. . .. _.' 3:t9
Louis II confirm e les stalulS et les pri1425-0cwbre--J6 .
\ îléges de Marseille . ....... , ..... . . 349
1V indiction .
Pri
vilége accordé 8Ul llarseillais m atl142ï--Septembre-22.
\cment aUl premières et aO l secondes
appellations . . . .. . . . ...... , ., ...... 349
Cl
348
3q8
3iS
143D-Pé\ rier-l iS.
IX iodictîou .
1't:m-:"o, embre-2.
Lett re rela\he aux leltres de cbambre ... 349
LeUre l)Ortant que nul ne peut ètre di!5-
�-
380
38 1 -
di ~ lrnit de SC~ ju ges. IIi arrêlé pOur
ca use de lettres de chambre .. '" ". :J~ n
J4:JO-Nov cmbl'c-2<i . Prh'ilége co nsculi IJor Louis de 8 0lières , " icomte de Raillanes, ct d'après
lefluel les Marsei ll ais sont alTra ll chis de
l ous péa ges CL Icydes dans Ics domaines
{lu ' it possede el ceux que l ui cL ics
s iens pourront acquérir ...... , ..... 3lSO
1~31-Ao lh-30 .
Enquête constatant la
rac ult ~
qu 'o nl les
l\Iarseillnis :
0
1 Oc m rncr paltrc leurs m enu s troupeaux sur les co llin es de A1ontre_
don , d epuis le Gra'lld-jJlol1lred ot~
jusqu'à, la 1Jall1ll0 dei Camp. cL de
ceUe bau mcjusqu'ù Saint-Marccl'
20 De ra ire du bois sur ces mém~s
co llines J depu is le lJIontredon jusqu 'au J"ergier d els enfants. Cl de cc
verger ju squ'au P uiU CL ta la collill e
de Sormils , aiusi qu e jusqu 'ô la
baume dels E,nérits . .. .......... 3~ 0
143.'S- Seplernbrc-1 2.
VIII ind icti on .
LH7-Décembrc-U .
1439-Juillet-5.
Il indiction.
Cl
J440-Janvier-30.
III indict ion.
La rciue Isa belle stat ue que les I)rocédures cr imi uclles d e Hont dés igner le
Il om du dénonciateur; que les accusés
de"rOllt thrc ju gés dans les trois jours
de la llIisc en acc usatio n . elc . .... ... 350
Acte de IJrcstotio n d e scnn ent du roi
nén é, porla nt confi rm ation de tOIl S les
pri, il éges de la l'i1Ie ...... . .... ' .... 350
Cbarte du roi Réné, portant :
10 Q ue les stalu lS de Marseille ne doi.
"ent être chan gés ni rérormés;
2° Que la Cour doit nomm er les am .
bass adeurs i
3° Quc lcs fra is d 'a mbassad e doh'ell t
~lrc jlo yés I)ar le clava ire j
!,o Que ce lui -ci Il e pourra appeler des
sentences abso lu to ires j
5° Que le ju ge d e~ secondes appellatioll s ne pourra é\'oque r les affaires
rela tires 8n'( péages d e Mey ra/les et
a lltres lieu! , ........ , ...... , .... 31;0
U39-n écembrc-13 .
H-iO-J uill et-14 .
III indictio n .
Lellres eléellt oÎres de la cl.aart e prêcé·
dentc . . ......... . . .. ' .. .... . . . . .. :ltil
J ea n Cl Honoré de La scaris. co mtes de
Vintimille . occordent des immunit és
et des rran cbi scs an l Marseillais qui
1,asseront d Ans les terres qu ' ils pos-
sèdenl et possèd eront dans le Pi émont
ct ailleurs, ct s'engage nt de roumir
cent bommes d' armes à Marseill e, lors·
qu'elle aura la guerre . .......... . . , 3iSt
1t1-iO-A oOI-3 .
Lettre du roi Réné qu i prescril OU I omIII indiction.
ciers majeurs dh'crs en registrem enls. 3iSt
Lettre de Réné J portant quc le ch"'aire
14~O-Aoal-6 .
III indicti on.
sera tenu, sous peine d'une amende de
C marcs d'argent , de payer ce qui
es t dô à la ,' ilIe, malgré 10ulC ass ignation ... .. ..... . ................. . 3~1
1tI.iO-Oclohre-11
LeUre el(~c ul o ire de la lett re du roi René,
du 3 aolll 1440 . - 3 indicti on précitée .. .... . ... . ......... . ........ 351
1-i-i0-néce mbre-1 0 . Ordre de la rein e Isab ell e au g randmaltre rational , d'c nregistrer la charte
IX ind iction .
du roi n éné d u 5 jllillel 1439 , 2 indiction, ct du 30 jan\ ier itl40, 3 ind ic·
tion .. . , .. ' .......... . ... .... ... 351
Hé\'ocati on pa r ln reine Isabelle de quelItltI 'I-Aollt-1S.
{l ues prhiléges nccùrd és a\l~ nota ires . 3!S2
1V indiction .
144ï-Seple m brc-30. LeUre du roi néné J portanl que les tribunau:t de Marseille ne pourront pres·
crire des ,'isites ou des perquisitions
pal' l'oies de commissaires sp~c iau'( Cl
géné rau x ..... . .......... . .. .. ... . 3ts2
Leures d'elcmption du paiement du droit
H-i7-0elobrc-2lS .
de lalle ... . ........ ···.··· · ······ 352
1t1 'J7-0clobre- 30 .
IJi-i\J-Anil-" .
t U!l-Juin-19 .
Lettres pour concessions d e roires ..... .
Lett reS relMi les à l' MlraClion du sel pour
l'appro\ is iOll nemenl de Marseille J al'ec
di ;: ; pensc de l'ancienne ga belle . . . . .. . 352
Les Marseillais sont e~Cml)\é.:. por le roi
Béné de toutes presta tions dc péages J
�-
t~~2-Mai-1
.
-
38~ -
impôts Cl till es d' us age cm'ers le seigll eur des HOul . .... . . . . •....... . . 3tl2
Lettre do roi Réné, relative, entre aulres
choses, DIU ju ges du palai s et OU1 pro.
cédurcs crimine lles, lesquell es il veut
qu 'cll cs soient communes aux trois
juges . . . ....... " . .... . ... . .... ..
~~2
LeUre du roi Réné, portant que les Marseill ais Il 'ouro nt ri en à pa yer pour les
lotlres de chambre, s inon co mme le ~
outres Provençau x j que les Juifs ne
pourront prendre plu s de 2~ 0 / 0 po ur
us ure j qu e le ,'iguier se ra res ponsab le
du rait de ce ux qui auro nt fait paltre
leurs troupeau dans les territoires
r ésenés j ct que les l\Jorseill ai s ne
pourront être sa isis dans lenr domicil e
pour ca use de dettes .. . .. . .. . . . .... 3112
14ts~ -Scptclllbre-2.
LeUres relothcs OUI cor ratiers ( cou rtiers ) . ... ... . . , ..... ... , . . . ... .. 3ts3
H ~ ~D écembrc-13 . Lettre de Tangui de Cas tres, relative il
la rémission généra le j au mode de
nomin ation des commissai res; à l'argent
qu i doit être admis s ui va nt le cours i
n Ul officiers qui 1 ayant elercé pendant
un aD, ne peuvent être réélus que cinq
an s allrès j 3ux juges qui do iyent être
gradnés i lesquels ne doivent être nom·
més 3"3nl. les réfor mateurs , et a UI
nota ires .. . . . ..... . ... . ... ..... . . . 3!S3
:l4M- Féni er-11 .
teUres relatives 3UI poid s et mes ures .. 353
14!S8-Juin- 17.
Tr3nsaction entre la commun a uté de
Marseille e t les pêche urs de la même
ville ...... ... . . .. . ..... . . . . ...... 353
1472-Mars- 3 .
1472-A ni l-9 .
1·U3-Juin- 2G,
H61 - l\1ars-23 .
1oi63-Jauvier- 20 .
146(j-Juillet-2H .
t ellre du roi portant qu e le s causes de!'
s ujets du roi cL purement talques ne
pourronl ~lr e é\'oqu ées par le tribunal
ecclés ias tiqu e .. .... . . . . ' . ..... . . .. 353
Acte rclatir au ! eaux de l'Uu\'eOlll1e . ... :13:1
OrdounAn ce fi c J ean de Co!':.::é, comte de
383 -
Troyes, lieuten ant-généra l du roi Réné
1473-AoQl-,13 .
1.$7li-J8n\'ier- 10.
1o\74-Jao,' ier- 1S .
1Ii7..1-M3rS-3 .
1474-Juin-13 .
en Prove nce , Ilo rtant que les ca u se~
des marchands seront ju géetl par deux
élu s parmi les babi tants de Marse ille. 3lS3
Leures de provision sur le droit des inquants . . . . . . .. . . . ... . .. ... ... . . . 31:S4
Sauf-conduil général accordé par le roi
Réné . ...... . ..... ... .... . ...... . 3M
Charte du roi Réné , portant qu e les laïques ne seront point soumi s à la rorm e
ecclésiastique, el qu' ils ne pourront
être appl'Iés à l'aud itoire des secondes
appellations ..• , . . .. .... ...• . ...... 3M
Acte r elatif SUX M UX de \'Ou \'eau ne
etdu quarlior du Champ-Major ..... 3M
A utre acte relatiCaul eaux de l'Huveaun e 3M
Cbarte de Réné confirmat i,'e de ,'ord onnance du 29 juillet 1466 , rendu e par
J ean de Cossé, ci-de, anl citée . R éné sta tue, en outre, q ue dans les
causes crimin elles on dena remellre
les pièces ori gi nales , au lieu de don ner
de simples copies . . ....... . ....... 3!S4
Ordonnan ce du roi Réné portant que
les blés ne seront I)as sa isis à titre de
gage .. ...... . .. ... ......... .. .... 354
1471:S-A nil-17 .
147!S-Juin-1'.
Réglemenl mun ici pal pour Marseille, fail
par Réné ct adressé par lui A Jean de
Cossé, so n lieutenant-général en Pro"ence ... .. .. . . . . . ... . .... .. ...... 3M
fondation d'une chapelle dan s l' église d u
com'eot des Frères-Mineurs de SainlLouis de l\Jl'lrseille , par le seigneur de
Sau ll .. , ... . . . . . ....... . .... . .... 3 1S~
1475-0clob.-9 et 20 . CODse il s -généraux cbargés des opérations
r elati,'cs à la di spense des dlru es .... . 35~
Ordonnance
portaot que les Marseillais
1476-0écembre-31 .
pourroD t raire paltre leurs troupeaux
da ns les parties du terriloire !l ppelées
Ribos .... . ..... . . ........ .. ..... . 355
�t~71-Ma i-f) .
38~·
-
-
'1t,7S-)lars-20 .
Actc relat ir ft la lo ur ùu 1)lan Fourm iglli er ... , .. ..... , , .... , .... , . , .... 355
Bélib érnlioll "ur le nOtl \ cl o mce de 1n 3lt re
des port... Cil fa,'eur de Marseille .. , . 3lSti
Pri,'ilége acco rd é pO r le seigneur Tann e-
·1 479-1\1ars-1 7.
guy-Du chAlel am: nolaires de Mar:5cill e .. , .. . .. , ... , ...... . . " , ... , . 31S1S
Publi ca ti on de la tnh e conclue à Darce-
llj79-Déccmbre-19 ,
lone . .. .. . , , ". , ",. " .... ' .. , ... 355
Ordon nance dll roi s ur le péage des
J4So-Fé\'rier-9.
Tourres , en ra"eur de Marseille .... . 3lSlS
Sa uf-conduit généra l de Charles III .. , • . 351S
"'80-Juin-1 IL
Co nfi rm Ellion pElr R é né du prh'ilége po r-
t i7S-Fé\'ricr-18 .
tant qll o des commi ss a ires ro yau x ne
pourront (H I'c établis il Marscille ..... 355
14S0-Juillel-10 .
Date de la mort du roi R éné . .... .. . ... 351S
HSO-JuilJet-17 .
Confirmat ion par Charles tlu Maine tles
Ilri,' iléges des notaires de Marseille .... . 3M
1 ~8o-J uiIJ e l-28 .
Acte de prcs tation de serment du l'oi
CharlC3 III du Mai ne ::" 'ec con firmation des prh'il égcs de Marseill e .. .. . . , 356
I4S0- Septembrc--14 . Lettres de la CO ur métropolitaine d 'Arles
I ~S4-Ja n,· ie r- 10 .
H85-Aoôt - l O.
Lett re de Charles VIII Sur les él>iceries ,. 3!Si
.\ cte de Ilrestalioll de serm ent de Charles V III pour r obsenation des Ilril'i1éges d o Marse ill e .... , ...... , ...... 3ts7
Lellre du roi Charles VIII relath'e au ban
cl à l'arrière-ban . , .. , . .... , . ... . ... 357
Acte Jlar lequel les amba s~ adeurs de lUar-
1483-Septembre-27,
1481S-0clobre-27.
~ eil\ e déclaren t, a u nom de la ,'ill e, deva nt le commi ssa ire léga l député pOu r
les ban s e l arr ière-ban s, qu'iL;; n'entendent point qu ' il soit porté préjudice
aux prh'iléges de Marseille, sans le co nsentement de la co mmunauté,. , ..•.. 35;'
Co nfirm ation d' un sa u(~o nduit général.. 357
Moyens de contraindre les débiteurs de la
11\8iS-Mars-S.
14F1!$- Juill et-S .
H8!S-Octobre-2-7 .
J
1 <i80 -~ o \'e lllbrc-S.
11SO-No rcmbrc-S .
t4SO-Décembre- 2.
1IjS1-Jan\ier-20 .
·14 RI_Fé\ rier-1ti .
148 1- Juin_ 1u.
1181 - Dcccmbrc_ IO.
au s uj et des maria ges ... , . " ... , ... 3!$G
Décret de Charles III du Main e, rel atir
nut maria ges ., . ...... . , .. . , .. . . ... 31$6
Chap itre des :l éta lS acco rd és par Charles
III du Maine .... " . ...... .. .. ... ,. 35G
Teneu r de l'intimati on d u décret du 8
nO\'embre 1480 1 précit é , ... " .. , .... 351)
Confirmati on des cha pitr os tl e pai t, d roits
et prÏ\ iléges de Ma rse ill e, por Palomède de Forbin , au nom de t ou is XI. 3M
Acte contenant un cngal:tC lll enl pri s cn\ers le roi de Fran cc Ilar J érôme de
Monté nég ro, ca pita in e des galères d e
r.én es .. , ... , , . , , , ... • ... , .... . " 31S6
Lellres exécu toires des prÎ\ iléges acco rdés n Ul nOta ires d o .Marse ille , Je 20
mars 1478 el le 17 ju ille l H80 ..... ,. 3511
Te~ t n lll eill de Cli o ries III , du Ma ine .... 3iSï
385 -
1.:i85-0ctobre-27 .
tIi8ti-Octobre-27.
U85-0clobrc-27 ,
t48!S-Octobre-27.
11\8!l-Oclobre-27 .
1485-0("10111'('-27 .
IV.
\ille de Marseille . ........ " . , ... , .. 3ts7
Le "ig uier et 10 ju gedll Ilalais de Marseille
ne pourront êt re prh és de leu rs oŒces
par le sénéchal ou le co nseil roya l de
Pro\'e ncc 1 qu'oprès r ann éc de leur exercice. , ., ...... , . . ,., ... , ..... " , 357
Lettres portallt que dans les cau ses ci\ iles
où trois senl ences auront été pro non cées contre les clercs, ceus.-<: i ne pourront en ap lleler de,'nnlla co ur ecclésiastiq ue, ' •........ , . . .....• , .. , ." . 3!SS
Lettre du roi relative a Ul élliceries .. , ... 358
Ordonnan ce prescrivant au généra l de
Pro\'ence de raire paycr, cbaque aon ée,
par le cJa\'oire royal à la commun auté
de Marse illc, les 400 lines dues pour
le curagc du porL de la " ille." .. , . , . 3!S8
Rémissiun de la senten ce prono ncée co nHe Jullien Dayssa ni ct Jea n Con le. de
Mar seille ... , . ' , , . . , , . , ...... , .. '. 3~
lnrormation concernant uoc demand e en
e\emlltion de laillese tde subsides, rormée à Charles Yl U par Marseille .. ... 3~S
Ordonn ance roya le cha. rgea nt le général
de PronRce d'abolir le droit do liercc rie pe rçu li Marseille .. , ... . , .... , .. , 359
25
�t"8~-Octobre-27 .
386 -
-
Ordonnnll t'C p Orl n nl ll llC ICâ officiers li e
~ I B r sc ill c seront payés de leurs ga ge<:.
149 1- A oQt- U .
s ur les rC\Tenu :;: de ln cla\crÎc, cl non
bre crimin ell e . .. . .. , .. . ... .... . ...
:HSI~
14!13-J a n\' ier-28 ,
P ouvoirs donnés I)ar le roi li son gOU \'crneu r et lieuten an t en Pro \'ence le lrê$(!xce llen r ct d oufx ,teig Plt'ur mons ieu r le
1q93- Juin-25,
Sentence du m arq uis de ROllclin , s ra nd
Décret cOnfi rnH\lif du prh'il égc porta nt
que les Marseillais sonl fr nncs de lOtI '"
les subsides qu 'on puurroÏl Ic ur dem ander j)Ollr Ics hi ens qu ' il s pos"èdcTlI h on
l485_~ o"cmbrc-7 .
U 8a- ~ o, clll l) r('-24.
Lell res <l e C h or l e~ V III , tlfln s laquelle il
est dit qu'i l l1'entend préj udi cier ni
o\'o ir préju dicié à l' autorité d u sénéchal
d e- Vro\'ence , , . . , ...... •. ' . , , . , , " 360
sur les om end o.. oppliquécs par l a cham -
t~ 8~-Oclobre-2j .
387 -
v t'cvm te d e M a r li{}UC$ . . , .. , •• , . . , ' . 3f,0
de MArseill e . .. ... ........... ' ...• . :l !)~l
Lcllres s ur les us ures des Juifs . . .... . . :1.~\1
Commission donn ée paf le ro i ail gron d
sénéchal de Provence , rclalh'c a Ul dépenses faites da ns l' nbtJ al'c deS....V ictor
(la r la commun auté de Ma rseille, pou r
sénéch al du ronseil r O)'::I 1 ct génér al dl'
résis ter à l' attaque de la \'iIIe pa r Fer·
din and V, roi de Castille et d 'Ara-
Pro,' cncc, au s ujet de ID r évocati on d es
\lrh 'iléges ct des cou tum es porl an t <Ille
ecu s cond amn és il LX SO US ct cn s us
pour crim es ou délit s, n e sont pas ad -
1494-J all\' ie r_ IJ .
son , elc , . . " ... , . ,. ' . . . . . , .. , . , . , 360
Réglemell t pou r les I)r isonnie rs de la tour
mi s lJ. appeler d ~ ju gem ent de cond am-
H97-l\I a i- t 7 .
Lottre::. de f.h arles por tanl qu e tous les
fi e St -J ean, à J\Iar!eille .. . ' ... . .. , . 361
not ion, " . , ." . ... " . . .. . ... . , .. . 35!1
patron s J e PlOU, de ga lères el des a utres
14SlS_Décembrc_t . r.
Lett res s u r les t ran <:ports. cess ions et
rémi ss ions d es J ui f:; .. . . .. . .. . , . . ". 359
"aisseau l , ser.:lOt ten us ct conl ra in ts
de pa yer les droits d ' ancrage 1 denier
U S6-D6cembre-6.
LeUres d u roi perm ettan t a.tu: J u ifs de
sortir de Marseill e ell em portan t leu rs
bi ens . , , , . , , . , . , ' , ' , . , . , . , , , , . , , " 3!S!)
d u port Cl aul res droits et gabelles de
la \ il1 e de Ma rseille, . . . ,., •. , . .•. ,. 3(; 1
148G-Juin-13 .
Ac tes concern an ll es terres nau ss enqu es. :WJ
1 4 8G-luill e t~ ,
Lellres lIu ,sénéch 31 de l)rù \ ence au ,' ig uiel'
cl au j uge d Il pa. lais de l\lar!'eill e, a n
1486-0ctobre.
s ujet de l'ob sen aHon des pri \' il éges de
l\ larseille , . , ' .' " , , .... . , . . . . , " " 360
A cte de réun ;oll de la Pro\'eoc à la France,
1498_J uin .
\ once par 1.ol1 is XII . " . . ,. "." . , . . 361
1!S02- l\'0\'cmbre- 23 , Acte de prestation de sermenl des membre5 du parl ement CI de la CO Ut suprême
de P,o"ence .. . . . ... . .... . . . .. .. .. . atH
., ISOG-J all\ ;01'-10.
S lol li ts
H90--M ars-29 .
du 1l0rl de Ma rseill e"""" . . . , .. " 3M
LeUres tl ' Ày rn a r de Poit iers relal i\es au \:
0 11
réglelll cn t des m alIl'es ca lfal S
15 12-Mors-11 ,
Vente du châtca u du noul cao r. Jartigu cs
et d e Car ri pa r J acq l:es de Fa\Q s il. la
'Jo l :2- J u il let- 2,
\ ille de lla rseille .. . . , . ... , . .. ,." . 36 1
Lettre IJar laq ue:le il est ordunné d'obser\ er le décret rendu par le concile de
s l1 15el lo come ilm u ni cipal tl e :\I a rse ille
IBI3-Alrit- 12.
o ll omm er, a 'ec l'fl grém cn l d u \Î gu ier,
ll l1 c3pilllin e d ans l ' o bb o~' e d e St- Victor
P ise cont re le pa lle J ules Il ... , , "'" 362
Lettres pa tentcs de Lou is XII confi rmali \es d u pri\i lége do 1I0 l) extra hendo , 362
t :i l ,i -U é~' (' lll b rc -'lS ,
naufrAge d es galc l'es ct d es 3ulres b àti·
nlcul s. , , ' , , , . ' .. , , .. , , , , .. ' , , . , . . 360
1490-Aollt - 12 .
Lellres I)Ortant qu 'o n ne pourra chasser
aUl pigeons au \'ages Cl pri\'és. dans
la Pro,'ence cl Ics terres adjacentes .. . 361
par Churl .. YIII. ................ .. 3GO
1489-M.i-14 .
Confir mat ion tics Jll'h'ilégcs d e la Pro-
Lellrc du cO II !'c il
r o~n l
a ulo ri s31111c5 COII -
pour la défensc tl c " ,\bb a )'e",." .. " 360
Il écret porla nt fll lC les ca usc:. Cil prem ières
Cl eu secondes oppellatiol1 s Ile pou rront
être j ugée" qu 'à Marseille, el que les
�-
388-
Marseill a is ne de\'ront être distra. it s de
leurs juges natllrels .. . . ... . . ' . .. ... :ln2
1 !S3!S- Fénicr.
J M7-FénÎer.
1l'H 9-Jon \ icr-22 .
Édit roya l louchant lB rMormalion de la
jus tice à Marseille, Cl l'établissem ent
de la sé n &: h ou ss ~c li e celle ,'ille ...... 3t.i'!
l oUres pa tentes du roi de F ronce DC'nrÎ Il
porta nt confirm at ion des chapit res de
pail ct d es prh'ilégcs de Marseille .. '. 3fd
~: dil p\lrtant qu e les char ges de ,'iguicr ,
dcj ugc dll pala is Cl dc SUllpléanl, à Mar-
1!SM-'\ nil ,
scille, ne (lourront Olre conrérées Î'i des
Marseill ais .•... ... . . . . ... . . . .. . ... 302
LoUres I,atcn tes port on lllu c les ronclioll s
1lS3!')-Âoût-tO .
de ,iguÎcr cl de juge. ft Marse ille J ne
son t puinl à l' ie. m ais a nn uell es . . . . 362
I.cUres pa tentes indicoti,·cs des matières
1 ~8!S -A\'rll-l ts.
1oB!S -A nil-27,
15Sl'S -Oclobre-2ï .
1 ~83 .
t !iS9- F6\ ri(',r-16 .
1601-Fé \'ricr-1 4 .
soumises li la jurid icti on des cons uls de
Marsei ll e . .... . .... ... , , , , , , , , , , . ' 362
J55G-Mai-l .
Procès ,'crbol co nst3t3n l la prise d e pos session d e l' é \' ~c h é de Marseille 1 par
Pierre de Ro guellau .. "., ", .. . , .. , 3G'2
Lettr es p31enles du r oi s ur l'aboliti on d u
droit fora in el d es burea u:t: et offi ces
créés Ilour la perception d e ce droit. .. 363
Lellres pa tentes porta nt que la \'iIIe de
I lSlS8-0CI obrc-3 ,
Marseille no sera pa s ten ue d e concourir ou paiem eul des delles contractées
par Ic pay s d e P ro\'cnce . . ......... , 36:l
t 5!S8-Décembre- 2Q . Acte co nsti tut if d' ulle pc ns ion d e t 083 li v.
G s, 8 d. en fa\'enr de la " me, ... ... , 363
1lS75-Â\'fil-1G ,
J.eUres I,otent cs conce rn ant les c~e rc i ces
de la ce rta ine préte ndlle noullelle re/t'!lion 1 lesq ue ls n e IJOlirrolll a lloir lieu
ne lm public , ne e n secrel ... , .. " .. 363
Acte relBlir à la \'enle de la gabelle de
la Table de la JUer . , . . . . , , . , .. , . . 363
1~81 - M3i .
teUres plllenies relalires au rétab lissement des tribunau:c. de Sai nt-Lou is ct
d e Soi nt-Laznrc . . , .... . . , , ... . . , ., :l63
liS82 cl I U83 .
De Rllffi cl d e Lascours, noto ires, étaient
secrétaires de la comrnuntlul é. , .. , , " 3M
t CUrc adre-s(ic ail roi par les consuls d e
i\l arscille , an !'ujet d e la conspiration
de Dari és . . ..... , , ... , ..... . ... , . .
Réponse du roi à la lettre mentionnée cid essus . . . , , ... , .... , '" ",." .. "
Réglem enl m uni cipal dit d 'An goulême ..
Dernier e( l cnière , notaires, éta ient sc··
créta ires de la commun aut é .... , .. ,.
lettres patentes porta nl approbation du
droit de 1 0/0 étab li pour Utl an, s ur
les m archandises entr ant ou so rtant du
I)Orl de Mftrscille . . ... , .... , . . ,., . .
Héglemenl mnnicilHll dit d e St.-Yallier ..
Arrêt du parlement qui oblige les cap itai nes de na,'ires il embarqu er un paune garço n , s ur la prése ntation des
l)rÎeurs de 10 Misé rico rd e . ... ,., ....
363
3M
364
3f,.t
3M
364
364
161 2- Septembrc- 2ï. Etablissem ent d' un impOl s ur les biensfond s 1 le comm erce et la \ iand e. , ... 364
1G2'I -Féni er-ti .
Délibération su r une préséance dan s les
processions, réelom éc por le capit ainc
Libertat . . . , ... , .. . ... , ' ...... , .. ' 3ti-i
1624- J uin - 22 .
Docum ent relatir au'- bl rs achetés par
M . d e Rég li sse . . ....... , .. ·. · , ....
1633.
Cet le date es t celle de l'i m l)ress ion du
Lf1'bre d e consolat de/$ rets maritimes,
cie., .. .. . , . . ..... , ..... , .... , .... 116
1638.
Celle d ate est cell e de l' im press ion des
Slatuts et Covs lurnu d u lJoys de p "ouellee, Ila r Morg\'es . , .. . , ... , .... ' t j 1
1)eu:l. leHres adressées I)a r le roi Charles
il la commun auté de Marse ill e, la première relot i, e à SO li m ariage, la lOel'onde
,un Ilri,il éges de la \ ill c . .... . ...... 3~
Sltl tu l relatif al\J: rran chises el (lU<; anc iennes HHCS de la vill e de Marse ille . .... 365
1 !StiG-Oct obre .
15G2- ! rril-25 ,
;18n -
Sa n::. dOl I('.
Sans d alc ,
aM
�OHDR}: ALPHA Bf.:TIQIlE
t:T
ANALYT IQ UE.
- -- •
A.
A hh a~t! ti c Saiu t- Vi..;tor (sentence d u marqllis dc HOIICIiIl , gralld
<:énéchal de rro\cnrc, rcliH Ï\ c (Hlt dépcu;;:(><;
raites par la commun auté dc :\I ar<:cillc d a .....
r) . IJou r r é~ i ~ lcr i1 l'auaqu e dc la \ HIc I\1'Ir
Ferdinand V , roi dc Castille cl d' ). t agol! ,
clc , , ., ... . ....... . .
Abba ye dc S aint - V~cl o r . Voy. indul ge nces
Abba yes.
" O!! . ég li se!' .
.\IJolllioll d u !lossé (d c l') ... , .......... ·.·•····· · · · ·
(Ic<:. ) dCH ont être jugés dans le;; I ..o i ~ j our s Je
.\ CCiISC'>
la
mi ~c
Cil acclI<;R\ion .. , ..... .
l'oy. marchés.
Acquisition de biens. l 'o y . bi ells.
ACle .. ,
Oc leur enregistrcmcllt don .. le ca rln lai rc tic la
curie , Cl de la somme (1' :(' le; n O\{l ir c~ Co le!'
autres écrhai os dohcn t retiref de ('Cl en re-
gistrement. . . . .. ..... .. ................
12
dc la roi dcs) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
U
ACICS fail s llar un pa)'sa n (des) ...... ' .. ...... .. ........•...
It\
Acte!>
Actcs pA SSés dc\a nl Hich:wd clic'" cunsu ls
d c~
tou r>: .. ·· · · ·····
IIi
Actc:; raiLS de,anl Ics arbitrc3 . ..... . ..... .. . ··.··········· · 16
Acte", dc bi ens siw és dans la , ill c \ ice-comitalc Cl d a n ~ SO li territoire. _ 11 Af 'l ec!:. nolo irc:- il .. doi\cnl t tre
dre3"é.~ .•.
. ... , . . ' ,
.... .......... .. ..
17
�A cles rau\-
392-
-
Des peineii enco uru es par ce ux qui Cil produi sent . •.... . ..... . ... .. ..... . ..... . . 18t
Acles répréhensibles (le;;;) sont personnels .. . .. .. .. .. ....... . . 323
Voy. a nn oIAl i o n ~.
Actes.
(Flilco d') J'oy. Fulco d 'A go ut .
A gout.
Voy . fermier s.
Agriculture.
(des ), des déllÔ1S de fumi er , de bois ct des r erAires
gers ••• . •.•. . . . . • ••.. ... • . • . .•. . •. . '" 25n
(impos itions perçues il) contre les Marseill ais.
l'oy. pri\Îlégcs de Marseille.
" oy. nrchhcs d' Aix.
Ah .
Aliénation de biens. Voy . bi ('lIs .
Ail
~\lim ('nIS
(des ) tics m arin s . ..•.... , ....... . . . ..•....
Alilhan na issier étai l n otaire de Marse ille ct d ' Aries en 1237 .. .
.A mbassades
(les) seronl 1:1 la charge du comte de Pro,·cnce.
Ambass ildes .
Lellre d e la rein e Marie ass igna nt la table de
la m er pour leu r paiement .. .... .. . •... ..
AmbaSSildcs
(les fr a is d ') doivent êlre pa)' és pa r le clna ire
dc~= • ..
. . . ... . ..... . ...... . .... .
10tl
298
302
da
Ambassades CI cu rage d ll port. -
AmirnUl
AncOne
An crage.
An go ul ême
Annolatiol1S.
A nselm e
Apothicaires
Appell at ions.
3i3
~
Ambilssades, Cllril ge du port Cl fr ais de g uerre. - LeUre de la
rei ne J ean ne enjo ignant aux' igu iers de Marseill e d e fa ire pa yer il la ,i lle de Marseille
cc qu i esL
Amendes
3Gli
336
19
t5
15
Apllclla tions
(la rein e Marie 11ro roge li qualre mois le déla i
de deuI , filé pour les) par les chapitres de
pait .... , . . "'" . . , ... . , .. . ........... 342
( le roi louis Cl la rein e J ean ne mtlnd ent au
séntchal de Vro,'ence de raire en sorte qu e
les jll ges des pre m ières el des scco nd es) soienl
surGsa mmellt instruils datls le droit. ..... 338
(d écret I)Ortanl q ue les ca uses des premières et
d es secondes) ne pOUffont Otre ju gées qu' a
Marseil le, Cl q ue les Marseill ais ne pourront
A Pllcllaliolls
Lellre d e la re in e J ea nn e , or-
Tréso r iers d e la cour .
m essagers d e l\loriicil le . _ Oc leu r sa laire . .. ,
Ln t:o ur 1I0il les lI omrnCr . . , ............. . ..
(des Mpe ll ~es ct lle::;) fa it es clicl au trui. .....
(ll es) . . .. .. . . ,' ... ,' ..... , .. , ... . . ,." " .
(les fr ères) , Voy. nrilon .
Offe nses.
(des) . ...... . . . . .. .. .. ... .. . ... ....... .. .
Des dépenses d e\'3n t être restit uées dans les
co uses d'appc i Cl dans les cnu ses princi pol es.
321
(des). ...... ..... . .... . ........ .. ... .. ...
donn ant ail séné.:;ha l d e Pro,'ell ce et au ' Î-
Amba:isa d cu rs ct
Amba s~adeu rs.
Améli oratio ns
Am endes
3ts9
A llpclhlli ons
pou. cc, objets .. ...... . .... 339
guier de i\farse ille de fa ire pa yer les dépcll ses
des amlHlssaùcs CL Ics <'iOO li ffes du cura ge
I1l1 JlOr ldc Marse ille li la ville .. ..... ~ ... .. 3liO
Ambassades Cl curage d u Ill. r i. - Leures de la reine J ea nne J ré\'oq Uilnllout es Ics doualions, , cnlcs et prov is ions failes li dil'crs d e ~la r sc iJI e. attendu
(IU 'cllcs so nt obligées COl'crs la ,ille pour les
am bassad es cl le curage d u po rt d e MarsC ille .. " ... . ...... , .. . . , . .. . . ........ , 31t
Ambassades cl cu roGC du IJorl de i\Jarsei lle. V. port de Ma rseille.
393 -
(ll es) pronoocécs Ilar la chambrc cl·imin elie. Il n 'en sera pl us pa yé les gages des offi ciers
de ville .... .. . .... , ...... . . . ... . .......
(les) pour le foil de la m er de\ ron t être de
'Marseille, ... , .. . , ... ... . .. . .. .. ..• . ...
(Dien s d es Marseillais à). VOI/. biens,
Voy . droit d 'ancrage .
(réglero eot muni cipal dit d·), .. , . . .•..•. , .. •
LeUre de la reine Jeann e, portant que le viguier , les juges , les notaires el les clal'aires
d e Mar seille ne doiv ent rien recel'oir pour
les an nototions failes par ordre de la cour ,.
J\ ppelhll io ns
é' .. dis".its de le" "
A ppcll;HÎon s
j"s" ,,"".. Is . .. ....
362
(prem ières Cl second cs). l'oy, priviléges.
r\ ppcls
(des) ... .. . ..•......•..•..•. . ..•..•.. . .•• 305
Arbalètes.
Arb itres.
A r!lres.
.\ rchhcs d'Ai,;.
J'oy. bali:ilcs.
Des actcs raHs de\'anl cu" . .. . · ,··,·,· · , · ·, 16
Voy. Souches des a rbrc:i.
Les prh ill:8CS de Marseille dOÎ\ cnt y Olre enreg istrés .... . ... . , ... ... ... , ........... 3 iS
201
Arène
350
Arge nl
29
3~O
(rH ùll lin d ') . l 'oy. moulin d '.\l'enc,
(1') doil être adm is sllhanl le cours , -Lett re ..
de Tall~u) lie (astre:. ) relat ile . . .... .. · 3;)3
Arlr!',
AclC Ilar I('qucl h: t-énécllal de P roHnce aboli t
�-
39,
-
Ir:s rè\ cs Cl lèS impositio ns établi es contre
les Mor"icill oi ................ , .. , .........
A \'oca\ asscsseur de la ,' ille. Letlrc de Louis Il , 1>01'1001 qu c les
3~
1
viguiers seron llelili S dc poun oi r annu elle m ent la \'illc d'un) pnur la dl!rense des liberlés dc la cité . . ... . ........ . ..... . .. . . .. 348
Arles obliclii (le Ja re in e Mari e Le I)Q u,oir de rCllrés 3i11cs , CJccplé
contre Marseille... . . . ....... .
. ....
3~2
Arles CI Mnrse ille s ' clc mpicil l récip roquement do tou les rè\'cs
ct impositions ... . . , .. , ..... , • . . . . ..... . 3'3
(impos itioll s perçues à) contre les i\l3r seill ais,
Arles
l'oy. IIri"ilégcs de Mar seill e.
Voy. co ur mél ropolit ai ne t1 'Aries.
A rml)l cur"'" .
A rlll c m C II I~
l'QY.
de mer cn
du
Voy .
3%-
A,·oeats.
A\'oir des autrC::..
A\'oués.
Ay m or de Potic rs
De ceu s q u i ne pell\Cnl l'èlre . . . , .. .. ... . . 21
Oc ceut Qui Ic perdell t.., . ...... , .. . ,
t 1-'
Voy. I)rocureurs.
(leUre d '), relali \'c aut n au fr ages dcs ga lères cl
des aulrcs bl\timenl$. . . , , . .............. 360
chorgcurs de nR\'ircs .
cas de g uer re. -Il s seront ,~ 10 t:hargc
co ml e de l·ro\cIl CC.· ............... . 3011
balistes.
(gou"erneur des). Voy . bali stes.
Arm or ial de JJ arseille el armorial du co nst,lat de JU arseille .
" oy. Mi chel d e Léon .
Armes.
Arm es
Arnaud de \ïllencu"c J scigncur dcs Arcs, élait \' iguicr à Marscille cn 1294 ... . . . ... . .... .. ......... 2üO
o
Lellre de Charles VII I y rclalÎ\c;
A rrière-ba"
(ban el). -
Arrilrc-b3 1l s
eJplicalion dc ces scn iees, etc . . ......... 30;
(bous cl) . - Aclc I);l r lequ el les ombassn deurs
de !\larscille d éc la rent , au nom de la \ille ,
dC\'3nt le co mmisso ire léga l d éputé pour les
nains IHlblics ,
l cs juifs > les co urli ~a " e !' el les tJoillc,;titple.:.
ne pou\'aicnt S') rend re fl l!C cer tAin s jours . !liH
na iss i()I'
( Alphan l) élait notai re de Ma rseille el tJ'..\rlcs .
en 1237 ..•....... , .... ,... ....
2US
( du fum ie r , de la terre ct des ) qui nc peu\'cnt
ban s el ol'd ère-bon s en Pro,'c ncc. qu ' il s
n 'ent eml en\ Iloinl qu'il so it I)Ort é prrj ud il:c
lIal ayures
aux prh il éges dl! la ,' ille, sa n3 le conscnle-
Ban rompu
Ual\
être jetés ((n 'cn ('crt ai ns lieu" . hor!' de Marseille ............. , ... . . . ............ "
( d es ) donn ée,; à la communaulé par les mariniers; dc leur ga rde , cIe ...... . ....... , .. 31S
171
( du ) ... · .. . .... ·· · ···,········ · · · ···
178
( du ) ...... . .... . ...... . ....... . ...•.....
( Amend es pour rupturc d e ) . . . , .... . ... "" 320
Da n
( droit de ) ................. .. ............ 324
m ent d e la co mmunauté . . , ........ , .. ,. 357
Vo y . on \ d ers .
Voy . h omicides.
Assemblées illicites. Voy. Co njurati ons .
A ssesseur.
Voy. D, ocM assesseur.
Artisan s .
" nlistes
Assass inats.
n ll n
Voy. !Ociélés.
Association s.
Aubagne
(cMteo u d ·) . VO!). château d ' Aubaguc .
Audouard
(Hu gon) était un des recteu rs d e Marsei1lc
Audouard
121S7 . .. . .............. . ......... . . . . . 2!)!)
( Hugon ) scro nomlllé conseiller du \igu icr d e
Ba n cl arrièrc-ba n . LeUre de Charles VIII)' relathe .. . .... . . .
Cil
Marscille par Ic co ml e d e PrU\CIl CC. cn
'12117 .. , . , . , . . ' ... , , .. . ............... 303
Aumônes
(d cs) ct du CCIlS.... , .. . .. , ..... . . . . , ..
Au \'cots.
Voy. ,'oie publiq ue.
:11 S
3~;
l1an cl a rrièrc-ba n. ( cx plication d es sen ices connu S so us Ics noms
de ).. . ......... , ..•................ . . 337
Il ans cl or r i~r e-b ans.
Acte par I('quel les amb assa denrs de Marseill e décJa ren! . au nom dc la \ illc. de\ all1 le co mmi ssoire ltga l , dé lHlté pou r Ics
bans CI arrière-bolls Cil PrO\{' II('e . t(u'i ls
�-
396 -
n'cnt cllllcnl point quïl soit porté préj udice au 'C pri vil éges de l\1 Brseill c , sa ns le
co nsente ment de la co mmun a uté . ... .. . 3ai
Dannis
Darcelollc
!laron
Borques.
( des ) ........ . ....... . .. . .. . . . ........ . . . 185
( publi calion de lA tnh'e concilie à ) ... .
( Bon ) J'oy. Vigui er .
Vo y . nAlim ents ,
Da lis tes ,
Bois pleins d 'cau,
Dro it d'a ncra ge ,
Juirs ,
Pa \'illon m arseill ais,
Port de J\f orseille.
DarquiolJs.
Voy. R éscrroirs.
Bosanes.
J'oy. Cui rs.
BAtimenlS de Marseill e (les ) étai ent interdit s OUI Gênois ..... . . 102
Hàtimellts .
Des choses qui ne doh'ent être porl ées Sur leur
courert . . . .. . . ... ... . ...... ... ........ 11 2
Bât iments.
LeUre de la reine !\Iar ie d ons laqu ell e il est dit
Que les Marse ill ais ne IJOur ront en arm er sa ns
le conseutement des sy nd ics Cl des consuls de
la \'Hle •. .. ....•• . . .. • . .. . • • . ••. .. ..... 3~2
Bâtiments g~ n o i s s ubst it ués OUI M\' ires na ti ona ux po ur le trall spo rt des m a rc h a ndi ~ es . - LeUre de Cha rles 1er
y relnti" o. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335
Bâtiments.
Voy. Il Rlistos ,
Dois 1)loin s d'ea u 1
Dru SQu e ,
Ca pit ain es de nav ires ,
Droit d 'on erage ,
J uifs,
Bâtiments .
Parillon ma rse ill ais ,
Port de Morseille ,
Va isseaux.
Voy. E di fices
1
Ma isons ,
Bùtisses.
n ~t i ss e~.
Possessio ns.
li no de\a it ~t re bMi da ns les houx pl'ohibé::- . . H)rl
:"lu i ne peu t bàl ir Sur le Cha nge sa ns èl re soumis fi ulle cense CIl\'Crs le roi. . . . . . . . . . . .. 3'1~
397 -
Uaueai re.
Ray mond . f1Js de Raymond , d uc de Na rLlOo ne.
etc., donne aUI Ma rseillais plu sieurs maisons
s itu ~es sur le marché de Ileaucaire ... . .. . .
Uaull\es dei Cam p Cl dels Émer it3. Voy. PrÎ\' iI liges de Marseill e.
( seigneurs des ). - Tro is sente nces arbitrales
Il aux
co ncernant les co ntestalions éle"ées entre CUl
ct la ' till e . .. .... . .... .. .. .. ..........•.
( accord eutre le se igneur des ) el Marseille • . .
" a\l x
( Ra ymond des ), seigneur de Pu yrica rd et d'Enam
g uill es. - Sentence du sénéchal de PrO"ence
s ur une co ntes tation entre des marchands de
Morseille cl le seigneur des Daul ... ... ....
DaU I.
n llyssa ni.
333
33'.
3315
336
Actes concern ant les terres Daussenques . .. . . 3159
( lullien ) et J ean Conte, de fil orseille. - Rémi ss ion de la sentence prononcée contre CUI. 358
Déa tri l , comtesse de P ro,'ence. hérit iè re de n ar lll ond- n ~re n ge r .
femme de Charles d·A njou. - Tra ité de pail
entre elle ct so n mari et Marseille ... .. ... . 386
Oella"alle
( Ma th ieu ). Voy. Juirs de Ma rseill e.
162
( des ) .... .. . ....... . ..... . ... .. . .
Rerla ndiers
n erland s
( des ) interd its il Marseill e ..... .. ... · ·· ·· . 163
ncrnier el t ellière, n o~ai res, étaient secrétai res de la co mmuna uté
cn1 585 .......... ... .... ·· ··· ···· · ···· 3G'J
Derre.
n esti a u:(.
n c~ ti a U l .
Voy. Seigneur de Derre.
Droit de pâLurage dans le châleo ll des Pennes .
_ Voy. Chil ten u des Penn es .
Droit de pâturage dans les collines de "Montredon cl de Sormils. Voy. Prhiléges de !'t1ar-
scille.
Droit de pâtu rage danS les ribo$. Voy. Ribos .
Besti aUI.
Diens
( des ) de ceut qu i ne so nt pas de Marseille.... 11
Biens des Marseillais ( les ) seront maintenus à \lcr\l~luilé par le
com te de Prore nce .......... . .. . ..... . .. 311
Riens des Marseill ais ( les ) cl les Marseill ais eus:-mèmes seront
pro tégés par le comte de PrO\'ence .. .... . . 312
l1i cn5l po,"sédés da ns Marseille por les l\J arsei1lais. (les) son tto~l s
tenus en rra nc aleu. a l'except ion des drO its
Biens
Qu'il est d' usage d·sequiue\' ...... ··· · ···· 313
( les acq lléreurs des ) Ile de\' ron t au co mle de
Pro\'e nce des d roits de lods 1 de trezai n . de
ce nses, cte ... . . ··, · · · ... . ... . . .. . . .. . . 317
�Ri (' n ~.
398
-
rc .. ~ qu e les M {l r~c ill 3 j s ont hor s dc 1\1;lr ~ (li1lc
so nt. rron es de loul s ubs ide . Oécrct con lil'm atif LIli l'rh ilégc co ncern Ant cette c,cmplion ... . ...•...... . . · .......•......... 359
Rions.
Lr co mte de Pro\ cnce no pou 1'1'0 obliger les Mol'~c i11 o i s à vendre leurs biens , ni Icl1 l' imposer
de Il ouyolles scn'itll des . . .. . .. ... ... . ... . 31'..'1
Riens des l\larscill nÎs ( les ) ne pourront
~Irc
réclnmés pal' le co ml e
de l'l'o,'cnce comm e tomllé.::. cn commi se .. , 32ti
Ilien s des l\I nrscillai s inju s tement reten us d ons la Pro vence. -
Le co mte de PrO\'cncc ct 50 co ur les reronl
rest itu er sans frai s .. . ... , ... ' ....... , ... 323
ni ens dr5 Ma rseillais à Chypre 1 à Ancône . etc. - Le comte de
f'roHncc aid era à les recouV rer .... . .... .. 322
ni ens d ~ Marseill ais nu Il elà des m ers. - Les frai s fait s pou r
leur reco unelll onl seronl
pr é le, é~
s ur la "a,
399 -
Bollières
(Louis de). Voy. prÎ\ ilége" d e Moro:ei llt' ,
n on h o l'on .
Voy, \Îlo; uier.
BOIl ., r ' ';;',
n orn:lll
(d e l' imlJÔt s ur le~ ) , ... , . . , ,.,. " '.' " ,. 320
( Pierre de) , , igu ie!' d e :'!I or<:eillc. " oy. crim e..
Ho lie
el délits .
(pori de) jl ri s il main armée pa r le:;
M :lr~c il -
lais, dans le treizième s iècle .• . . ' . . . . ", . 2:96
(porI) Voy . chblC3 U des J'lennes.
Il Otu'
nOli cicOUI , seign eur drs l'cnn e3 . l'oy , t.:hàl(,(llI des P cn nec:"
Houe du pori de l\J3fseil le. Voy. )lOri de Marseil le .
Houl1'l ll gers
(des) • .. ,. , .... ,., ' ... ,. ,
" .. , . . , 2GB
lion les CI b O\lliers, " ày . r ue Rou lerie,
tonn eau, .
Des noces ne devan l ~I r e ralles el dc!\ brannr1'lnd o n ~,
dons n e de, anl être portés . , .. , , . , ' .. , ..
2:0
leur de ces biens" ". , .. " " ,., " " .. ' " 323
Bien s- ro nd s de Ma l'seill e (éta blis5elllcnL d 'un impôl s ur les) . . .. 3&4
Urebi:,;',
Foy. troullea n:t,
nritoll . lee; rrères An se lme ct Pierre Vetulus se ron t bannis à
perpêluilé ........ .. , .... , . . .. , .. , . .. , . 310
Diens des Ju irs .
nrîlon.
Les cau tions données )laI' lui pour le chàlea u
d e Sain t- Marcel so nt obsoules .. . . , . . ... 31 1
Uril on .
Ceux qui sc sont d éclarés contre lui après les
rètes de P ,\q ues 1257 son t oc{juill és . . . . .. 311
LeUre du roi, perm Cltanl aux Ju ifs de sort ir
de àlarseille en CllllJO rtanlleu rs bi cn s , .. , .. 3!S9
Iliens situés da us la ,'iIIc , iceco mita lc el son territoire . Voy. ,' iIle
\'icccomit3Ie.
Oi gamie
Blas ph émateurs.
(la) est défendue li Marseill e. , . .. ' ' ..... ". .
Foy. joueu rs .
"l é
(le) n e pou rra sort ir d e Marseille en cas de
diselle , excepté la quontit é n écessaire
2:0
(lUl:
ires pou r leur tr a\'ersée, . ' . '., .' ... ' . 316
n iés
(Ics) ne pCll\ enl ~t l' e sa is i3 à Litre de gage,." 354
Blés 3c11 etés par de Hég us!'e, - Docu m ent ,. reI3 1ir. ... """ . . 36~
Blés.
J'oy, émin ots .
Bru ~ QlI e de, bâtiment s (du m ode de la)., .... ", ..... ,. ,' .. 208
Bucco,
( Bertr and ou Uer nardin de) étai t un des recteurs de Marseille Cil 1257. ' , ... ' . , , . , .. 299
!l w'co,
Berlralld ou Bernardin de ) ~c ra nomm é
co n ~ cill e r du , iguier d e t\13r ~ci ll e par le
co m te de Pro ,'ence Clt 1257 , ... , .. ,.·,·, 303
11 8'
nœufs.
Bogues,
Voy. troup eaux,
Voy . ,,~c h c urs .
n ois plei ns d 'eou (les) dOÎ\'cnt ~ Ir e e n lc\t~ S du port.
Hois
(!e) sera aplJO rlé fran co à Marseille des comtés
n oi..
de Pro\c nce Cl de Fo rc'l hlui er ,., ... , ."", 3 16
de). Voy. a ires .
(d ~ llOIS
Dois.
Voy. charge!' de bois,
Hoi!'
(droit de faire d u) d ans les co llin es de 1\Jonlre,
rloll , de SormiJ $, ct au chùlt:JlI des P enn es.
l'o y, pri\ il éges de Marseil le.
Bll chCr3 gc
(droil de) dans les co llin e~ de ~ l o n tred on , de
Sormil s el au ch;\lcau des fl c lln c~ . l', pri·
, il éges de :\larscillc.
l'Qy. ligneroge,
�-
~o o
-
-
c
(sei gnenT de). Yoy. Tourres
Ca briés
Cachet.
C8i ~s ('s
cl
l'oy. scenu.
Voy. ru c Caisser ie.
(des) .. ................. . . .. . . . . . . . ..... .
c8 i s~ie rs.
C,lr,...
Ca lrats du porl de Marse ille (des sU\lu lS ou réglcments des
18
mat-
lres) . . ...•. . ....•...............•..... 31\0
Ca lomn ies.
Campagnes.
Voy.
i njllrc~ .
Voy. bien s des Marseill ais 1
possess ions.
Capit aine nommé pOlir l'abbaye de Sa int- Victor. J'oy. conseil
ro)'a l.
(a l,itoincs de Ml'ires. - Arrêt du parlem ent qui les ob li ge à embarquer, s ur la présenta ti on des prieurs de
la Miséricorde . u n pam'fc gorço n...•.....
CApitaines marins. rDy. ::amirnul,
droits d'ancrage!
marinier s.
(arTi.
(les) ne pourron t ~tre é\'o qu~es par 1(' lribun al
ccclés;os';41OC ................... . ..... ' . ~ 53
Cn uses portér-" d c,anl lej uge de!> appellation s. J'oy. ( 1)I)eIl3Iions.
Ca ution
(des bien s Cl d e la ) de ceus qui ne SO llllH1S de
Marseille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 11
Ca ution.
.lucun offi cier de la commune de Mar ~e ille ne
peut ~tre admi s pour la caut ion . ..... .. .. . HI1
ta ution
(de la) que les plaideurs deHonl rourn ir pour
le paiemen t des gages dcsjllges . • . ........ 304
Ca ulion.
Les personnes sol\'ablcs en sont e:œcllt éc".
ai ns i que de la co ntra intc par corps ........ 307
t!a u ûons fournies pa r Briton. Voy . Briton.
Cau tions.
Voy. gages.
Ca,'alcades
(di!s)......... ...... ... . .. . . " ... .. ...... 300
Lettrc de Louis Il • les rédu isant pour !\IarCa\ alcades.
seille . . . . . . ........... . ...... . ..... .. . . 34"
(des possess ions d on nécs pour un certain ) .... 59
Cens
Explica tion de l'a ppellation ....... .. .. , ..... 317
(ens O ll ce nses.
(des) el des aumônes .. , ............... . ... 318
C<>ns
Cens.
Les arrérages de cens el autres droilS seroot
payés BU comte de Pro\ ence d 'ici à la Noël. 325
Cens de l'année 1378, -
Réformation du conseil y rclati \e ..... , 3~3
Voy. trézô in .
Cens.
t:essio nsdesJuifs. Leltres y relath'cs .. . .... . .. . ·.········ · ·· 359
36~
Voy. de Fa"as.
Corlu lai rc de la curie (de l'enregistrem ent des neWs don s le),....
Ca thédrale de Marseille (église de la Major). " oy. ind ulgences.
Voy. ciel cs.
Causes ch'iles.
Ca usescrimin elles.La reine Isa belle s talue que les procédureseri·
minelles deHonl d&ïigner le nom du dénonciateu r, que les accusés deHo nt Nre jugés
.101
12
dans les troi s jours de la mise en :l ccusalio n. eiC ....... . ... . .. . ..... .. . . ...... 350
Co uscs crimin elles. Réné s talue que , dans ces ca uses, il dc,'ra être
remis Ics I,ièces originales, au lÎe !! de donner
de s imJll c ~ e;{ lléd iU ons .................. 3til't
Cessions. de biens. l'oy. biens ,
débiteurs cessio nnaires.
82
Mesure de lon glleur,., .. . , . ....... , .. , .
Ce ntenaria..
(Gu
il
aume)
el
nernardin
de
MesSÎane
exercent
Ql8bcrl
l a jus tice à Marse ille e n12 ~7 ct jusques 8UX
ka!. de m ars 1:2as .......... .......... " 303
(droit s ur 10 ) . Yoy. ga belle.
Chair s alée
Elles doi\'cn t être \ cndu es au poid s." . . ...
Choi rs s alées.
Chombre criminelle (amcudes Ilrononcées par la). Voy. offi ciers
38
de l\Iorscillc.
(co us: de l'J-Iu\caun c el du). Acte y relatir "
Champ-Major
Champs ct \ igues {des rer miers des) .. . .. , • . ...... .. , .. .. .. .
Voy. choscs ,
Champs.
fond s.
(les tables du ) seront do nn ~ à lo)'cr . . , ... 32'
Chau ge
IV.
26
�( eml)locernl' nl du ). Nul ne peul y bâtir sa n:!>
Chan g.
1X Cl X He
étre so umi s b un cens eoyers le roi. . . . . .
l.ieu oà il dloi t dtob li ............. . .. . ... .
Change .
Chan tier d e co nstruct ion. Voy. plan Four miguier .
Il ne peut ê tre vendu que pnr ccnta in es .. ..
J'oy. cordes.
(fond ation d 'un e) d ans l'ég lise du couvent d e...
frères-M ineurs de Sai nt-Lot1is d e Marseille,
pa r Ic scigneur d e Sa ult . . . . . . . , ... . . . .
C h a p e ll e~.
l'oy. églises .
Clutpitre d e l n Major (S IMili S d u). ' ·oy. Michel de I.éo n .
Chonnl' .
Chan"re.
Chape Il!'
MI
1(
•
Tuô"cI
IMin. fr.l " r~ i ~r .
1 f.ommc nt les débiteurs doi,eut èt re co ntraints
( 1,31',
à payer leurs dettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Il De l' ob lAtion du libellé. .. ....... . . ........
tH Oc l'es tim atiûn d es ch oses illdiqu ées d:ln s le
libell é. . .... ... . .. .. .. . . .. .. .. .. .
1\' Des d élois a accorder . . . ' . . .. . '. . . .. .. . . ..
V Des gages à fournir à la curie.. . ....... . . ..
V I O C$ biens de CCI1 '( qui nc ~o nt pas l\.fa rseililli s
ct de leur c8u tion..... ....... . . .. . . .. ...
VII Oc l'enregist remen t d cs Ilctes d ans le ca rtu Jaire d e la clII'je, el d e la som m e que les n otaires elles out res éCI'Î\'a in s (Ioirent retirer
de
nll
CC l
)J
9
H
111
J)
Il
J)
JI
l'
11
11
l'
témoi-
enrogislre,"en!. .... .. ..... . .... . ....
1~
Il
12
( 1) 1.1 1.. , lr du li"re , .... st' trou,·" " l",~ 1.. 2" ",,1 ... 1 la ln" I" ... ,;o" rra"f:,i~ ,. ô" , ..
ainsi 'IUf 1.. 1"' I f clu I,i,·r ... lt . ~O lll in$~ r ;" , I a ,, ~ Ir a" \'Ctl.
I~
13
13
"
,:,
d e l'abseuce de3q ue ls on crniut. . .. ... . .. .
De la foi donner a Ul témoi os après t rois ans.
n
De ,. foi des
Des at.:les raits pa r un paysan ... . ... .. .... .
Des cha r tes de co nfession et de recog n it iond es
10
a
1:1
"'C' ....... ...... ... ..... .. . .
dOlS accel)tées ou m ~ m e dues à quelqu'OI I. .
X IX De la fhation de l'u s ure .. .. .... . ... .. . ... .
XX De l'e lécutio n d e,:; sen tences . .... . ..........
'1
1 '1
14
J'
Hi
XX I Des appell alion s . .. .. . ... ..... . .. .........
XX II Des dépeuses dennt ~tre reslitu ées d ans le ..
caUSes d 'appel et dan s les cO ll ses IIrinci pales ........ . ..... .. ..... , ..... . .... .. .
Il
13
XX III Des gages de\'anl être restitués . .......... ..
X.X IV Des es li m alion s faites par les esti maleurs et
~
qui do ivent to ujoul's être admises ..... . . .
Hi
X X V Des actes pa ssés d eva ot Hichaud el les consul..
des tOurs . ... , .... . .................. .
XXV I Des aCles fails de\'8nlles arbitres .... . .... ..
XXY II Oe ce qu' un choren de Marseill e peut se sef\'ir
à l'encontre d ' un étranger , dan s un e autr{'
j uridiction ) d u droit lIont un élra nger
!crvira. it contre lui
11:
XX" "1 De ce qu ' un cito yen d e Mnrc;eill c ne peut
1r.
»
16
)}
16
5e
Marseill e. . .... .. ...
~Irt'
fli slra il de ses :ribunaul.. . ... . ..........
les t é lU o in ~ d ll nc; l\I~r~e ille CL h o r~ d e i\1ar-
l.i1·U ,
XV
X VI
XV II
XV l1r
XXIX Par quels nolaires dOÎ\enl
Oc la forme don s la<lllcile dohten l ~tre produit s
.:::ellle.... . ...... . ..... .. .... . ........
(' II
du t~ m o i g n age pour cau se de \'ieill esse ....
(1).
rnl~
qui ne son t pB S ndOl ic;
goage ... ........ . . .. ... .. . ........... .
X I Des lémoins qui peu re nt êt re ou non co nlrainls ........ . ...... .. ............ . . ,
X II De 10 preu\'e par lin seullémoi u . . ... . .... . .
XII( Que n ul d ' un eSI)ril sa in Ile peul être c "<ctlsé
XIV De la publi cation des témoi ns, de la mort ou
Chapitres (Titres des) des Livres des Statuts
de Marseille renfermés dans le volume .
l,n' HF.
CC liI
403 -
li
~lre
dressés le" acles d es biens s i lllé ~ d a ns ln ,ill e ,'ke-co llltale el d o n ~ ~o n terr iloi re .. . .. ..... . .... .
~ X:X Uu taud (droit de représa illes) accord é alll MArseillais . .......... . .. . . .......... . .... .
X X X 1 O e~ ch oses vo lées ou rurli" emenl SOttSlraites,
cn cc qu'it ('Sl lois ibl e au'( m altres de les
relirc~ j usqu 'à ee
qu'elles soient pré.'en lée!'
à lA cnrie . . .. .......... ·.,······ · ······
•
18
�-
405 -
\.O. -
xxx u Des vignes CL des ja rd in s desquels le cens eS l
retiré annuell ement . . .. . , . .. .... . .. . . ' "
XXX III Ocs morchés dc \ inndc ... . .... . . . . . .. . . . ..
II
I~
JI
XXX IV Des calfats... . . ..... . ........... . .... ...
li
18
IS
XXXV Dcs médecins ou ph )'sicicnSCl dcschirurg icns.
Il
XXX VI Des apothica ires . .. .... . . . . ............. ,.
XXXV II Des pcinlres d'unn :,s cl d cs orrè\'fCS. . ......
XXXV III
Il
Il
in
Des ta illeur s ...... .... . , . ............... .
Cl.
XXX IX
XL Des drapiers.. .... . . . . .. . . . ... . .. .•.•...
XLI Des tan neurS. ... . . . ...... • ..... . .......
XLll JCs noces nc dc\'ont être faites cl des bra ndons
ne dc,'onl être )lort és ......... . ... . . , . ..
X LIII Que nul ne puisse oyoir deut éllouses, ni lInc
18
19
19
Il
1)
1)
20
femme dcul: maris .. .... ...... . . . . .. . . . . ))
XLIV Que no l no s'a \ ise de s'u ni r à une fi lle sa ns la
volon té de ses parents et vice versd ... . .. '
XLV Des tuteurs et des cu rateurs adjoints par la
20
,
20
curie ., ." . " , . , , ... , .. " .... . .. .. , .. .
XLV I De ceUl qui ne pcuyont ~t re tuteurs , curaleurs , avocats ou procureurs., .... , , . . , " .
"
21
XLV II Des testaments ct des derni ères "oloo tés .....
XLV III Des s ubstitutions el des restitutions . . , , , . ,"
XLIX 0('5 posthum es .... , . , ... , .. " .. , .. , . . ,."
JJ
»
Il
L Oc ceUI q ui meuront hors de Mar se ille ..... ,
»)
1.1 De ceHI qui meurent ab 1'ntcstat .. , , , . .. . , . ,
,)
Li t Oc CCliI entrés da ns no monas tèr e j - comment il s succèdent.. , , . . , . ,. ,., .• ' , ., . . ,
LI n De la manière dont s uccèdent les rem mes mariées ...... , .. , . .... , . , .. . . , . . ..... , . ..
LI V Des femm es ma ri ées par leurs rrères; _ comment elles so nt admises à la s uccess ion
de leu rs pa rents ...... , . . . ..... , " . , . .. ,
)1
))
21
21
21
21
22
22
22
22
III Des cond uits d'eau (é \ iers) raits au bas de:,
m aisons .. , . .. ..... , .. , . .. , . .. . . . , , . . . . 20
IV De la chose ob ligée en gage et den nt être \'euduc .. . .. . ............................ 31
80
80
V Du gage donn é sur les nn ires pou r quelque
somme. , . , . ... , , , •.. , , .... , •.... . .. , . 32
VI Commenl les marchés fa iLS o u les \entes doil'ent Mre obsen'és , .. , . . , .. , .. , . .. ,., .. , 34
VII De ccut qui d oivent être prérérés dans les
,renIes ... , ... , . , ... . .. , . , . . , . , , . , , . . ,. 3~
VIII Oc ceux qui ne peu \'ent ét re Corcés de vendre
leurs possessions à la comm une .... . . , ... 37
IX Des chai r s sa lées deya n ~ être vendues au poid s. 38
X De l'éla in de\'anl être ,'cndu au qui ntal de
Marseill e ..... ,., ..... , .... . . . . .. . , . ... 3S
X I De ceux qui onL l'honneur ( propriété ) lib re et
qu i peu \'ent le "end re Iibrement. ....... . . 39
X II Des cuirs et des basanes qu i doir cnl se Lrou\'er lels qu' ils so nt \'endus, et des gâtés qui
D'y doh'ent être i mmi sc~ . .. , .. . .. . , . . , .. 3U
X III Du charre cru ne de\'ant être "endu, s i ce n'est
par centai nes .•.• , ..... , . .. , . . . . ... . ,. 40
80
80
81
8t
81
81
82
82
82
XIV Du coup à don ner aut ém iRots qu a nd le bl é ou
le sel seront mesurés . .. . . .. .. , , •.. . . , .. ' 4 1
R2
XV Des char ges de bois ne de\'an t t'!lre cbangées
ni rera ites, • . ... .. , .. , .... , , . , .. , ...... 42
83
X VI Dcscord es ne deva Dt êLrc fa ites, s i ce n'est a"ec
d u channe fomeHe .. . .•..• , . . , " . . . . ,. 43
X VII Com ment. les bou tJ$ ( tonneauI) doh'ent être
foitese t ,'endues par les boutiers ( lonnel icr~ } . 44
XV III Comment les pierr es doÏ\'eot être \'endues .... 4~
83
83
83
XI X
à Des sociétés et des comm and ites . ... ", ... , 46
XX IV
"
23
1 Uo:; sen iludcs des édifices , .. ". ",
21
n es dépenses ou om élio.,oti ons r<lites chel au-
79
(rui "." " ,., .,. ,., .. , . . " . ... .. " . .. 29
79
rr
83
el s uh'.
XX" Comment la société et la co mm andite peu,renL
être répé t~es .. , . . " . , . . .. . . , . . , .· · · · , .. 52
XXV I Des donations par les parents deva nt être rér oquées en f(n'our des fils,. , .. , . . · ,·, ·· ·· · 55
XXV II 0 0 la cess ion etd o la "ente du nom prohibéeS. 56
XXVll1 D03 porles des inqlûlins ( Iocu loires ) dc\o nt
83
�-
,106 -
-
élrc rermécs pOuf les IJCns ioli s ( lo yers) non
p 8 ~' ~es ......
1.11 De
. . • • . .• . .•...... . •..... . .. /S7
XXIX Ocs choses données cn eOJph ytéose. . .. ..
!S8
XXX OC" possc"s ions donflr cs pOOr un certain cens 59
XXXI D'un fond s donn é à qu elq u'u n n c d a\'Onl Nre
rcm es uré 011 de /tOU\'CO U dou ré. . . . ..... 66
lai:: .. " •. , . ...• . ......•••. , . ...• . . . ..• 10 1
8\
... . . . . . . . ... . 74
X iii Des Géno is, qu i ne peu"enlllo\ig uer dans la
haule m er et arrher d ans le po ri d e :\1ar-
XXXI[ Des fermiers des \'ig nes et d es champs .. . . • 67
X:XXIII Oc ne pas m eUre de nOU\'cll es seniludes à un
et
rermier . . . . . ............ . ... . .. . .. . .. . 69
8~
XXXIV
e l suÎ v.
XXXV Du lr ézn in ne dc\'ont Otre donn é pour la chose
cC Dsal c octroyée en poiemenl de III dot. ... 7t
86
X XX YI Des t réza ins donn és Out vigu iers pOlif les 11 00-~····· ·· ·,· · ·,
~07-
les li a, ; g;) lIlS d e :Uar.,.ci ll e; comlllent
il s d oiveo l !Oc co mporter eu '{ers les .\ larsr jl·
l ou~
86
scille, ai ns i lille de \ O)8gcr su r de!! bâtiments de ceHe dite ........ , .. ,."., .. ,., lu:!
Ha
s ui,·,
109
.. a
Cl
X VIII Des a limen ts d èS m arin iers . . , .. , ....
X I X Oes gamizQns ( arill es ) llorléc5 dan::.lc5 bâti-
x X.
m cOlS. ......• . .. . . , •... . . . , . . . . . •. . . •. 1 10
14:1
Des choses ne de\ a n t~t r e portées su l' le COIl\ crt
des bùt imcll ts .. ..... .. ... , ....... . ..... 112
., a
X X I De CCUt qu i perdent les avoirs des out res .... I ii·
"IVRE IV.
1 Qu e tous les bois plei ns d'eau so ient cnlc\és
du port. . .. ...••.. . .....•.... . ........ 89
Il Des ba r quiQ Us ( rése r\'oirs) de ,'anl être étllblis
,HU. tra verses aboutissa nt au port d e Ma rscill e .. . ........... . .... . .......... , . .
III De l'eau sal e, d e la fi ente cl du rumi er II C d e" anl êll'e j elés d ans les r ues d e Ma l'seill e . ..
IV Du fumi cl' ou de la terrc, ou des ba layu res
ne deva nt ~ tre jelés q1l'en ce rta in s lieu J hor s
d e Marseille .. . .. . . ... ... . . , .. . .•... , ..
'" Oe l'enlè\'cmcot, trois rois p;;tr on. du fumi er
( de la bOll e) du porl, D ins i q ue d es déb ris
apportés par les bâti m ents .. . , , .. . . .. , .. ,
VI Des nn ires qui d oh'ent, la latte d ans le po rl d e
Marse ille . ... . .••. , .... , .... • .. , , .. .. ,.
VU " X De:i nn ires loués pour le no lis., . .. .. . ,.....
X I Des nav ires qui ne d OÎ\'ent être tenus d ans le
l;jj)
90
la9
92
140
X X II Dcs j uifs; combi en chaq ue na, ire doit en po rt er.
X X III De la consc r\' ation de la coose n e ... . . , , ....
X XIV Co mment lcs maUres Cl les con d ucteurs des na\'ires doi"cnlse com porter en \ crs les pèler ins.
XX V DC3 pl aces allribll ées a UI pèleri ns.", .... . ..
XXVI Des étrh'ain s de ns \'ires . .. , . .. . , .... . ,.·,·
XXVII Des chargours de lI a \' ires ...... . ..... ,·
XXVIII Que les éuri \'aills de 1l8\'ires Il e doh cn t ri CIl
as iger des Ilèlerill s pOUf leurs actes.,.....
1<0
94
140
95
141
91
Ut
port de Ra tonell e ( Rolonea u ) hors des Lemps
presc rits, ... ,.", . .. . ,., .. . .. , . . , ..... tOI
142
Ut.
11 5
1 Vi
1tG
l 'j ;j
t 18
123
12.1
1!t5
12S
ViH
131\
Hi
XXIX Oc toules sortes de pèlerins d o\ ant être portes
a u d ela d es mers." .. , .. ,·.··,,·······, I:J I
Du jet des marchandiscs dan5 la mer .. . .. .. . 131
XXXI Qao tous les na,'ires porta n t des pèlerins so icul
inspectés IJO I' la cu ri e, afin de sa\ uiT s'ils sont
alites., . . . , .. , . ····· " . ... " .......... . 135
1)0
l' hom mage 11 0 d eHl nl èL re "r~t é ......... . 13:1
XXXII
xxx
93
H~
XI V Uc l'étend ard a\cc la cro it de ~\l arsci ll ede\ant
être arboré pal' 103 na \ ire ~ 1 el d'u li autre
drapeau ne de\'aut êlre Ilol'té. ". , "." . " tu3
XV àX VII D es m arin ier; ................... , ...... . l UI,
145
l 'I.IS
t'l7
�-
\.ON -
-
xX Il
co uleu rs . . , .. ... , .... , , , .... , . , . ... . .. . 180
xxrll De ceu x q niprcnn cntlln ali tre nOmtlue le leur , 180
LI ... RE ....
plaint es des injures .•........ . .... . ... 131
Il S ur la défense de sc plaindre d ' un mall.'c qui a
ba llu ses scn 'itcurs, Cl Sur la durée dcs ser, iees de coul-ci.. . ........ . ... . , ... .. ' .. 153
III Comment. on doit ~ lro puni dan s la C8use des
i nj nrcs •.• . .••••..• , ...•• . •.••••• . •• •• • 135
IV pu châti menl de ccu x qui , oprès le son de la
cloche ( couvre-fell ) J vont sa ns lumi ère ••. • 136
ne la
pei ne encouru e par
CC lll
230
230
XXIV Des pein es encou rues par cetn qui produi sent
l) e:s
V
409 -
n es plumes nc 110Il\'anl êlre teint es de di verses
de raut témoins ou d e rall x 8ete~ .... .. .. .. U~1
q uelle m an itl rc le.. h o mi c id c~ doh 'cn t êt re
pllni s ...... , .. . .. , .... . . ,........
1~
230
231
221
XXV I I)e~ bn nnt s ..• , . . ,. " ,., ...... , ... . ... ". 185
XXV II Or. ccn'!; qui écartés d ' u ne charge, ne Ileln 'ent
y être réintégrés., . , .. , . . , ... , . .... " .. ' 186
XXVI II Des parents ne pou ra nl êt re mulctés pour lellfS
231
222
fils • . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
XX IX De cc que ch acun peuL êt re ent endu par le
recteur dnn s la d érense de son droil . . , .. , . 189
XXX De ce que le recteur ne peut roree r quelqu'un ô
232
22f
222
qui sc permet-
tenl de se ré\'ollcr contre les orticiers de juslire . . . ... . .. .. . . . . .......... . ........ . 158
XXV
223
1)1'
rournir d es gages en m onn Aie d'or, d 'argenl
ou co tou te aut re chose. . .. , . ,. " . . ,., . .. 189
VI Des conjur(H.ioo s (conspirati ons . assembl ées
23 1
232
232
XXX I De cc qu 'aucun om eier de III commune de Mar-
ilJicilcs ) Ile tl o\'ont. êtro fa Îles ... ..• .. •. . f39
223
VII Des conjurations illicites de\'ont être dissoutes. 161
161
162
163
221
'163
225
X II Ucs co urtisa nes ....... , .... " . " " . " .,. , 1G'f
X III De 10 dérense rait e ou x JlIirs e ~ aUI C() u rliso.oes
225
<lui sc tro u \'en l il l\f arsei lle en temps de guerre 194
XXXV Des pet its en ra nts ne d ev ant être racheté,.., .. , HHS
XXXV I Des Mages ne d e,'ant êlrc donn és .. , ... .. .... 196
235
de se rendre aux étu,'es Olt bains publics les
jours prohib és ... , . , .. , .,. , .. " , .. , ,., .• 166
23 5
226
XXX VII Oc la d érensc d e btl tir ll an s les ticu "'!; prolllbés. 196
XXX "I II Des rorlS ou lIlunitions d(' guerrc ne d e\'anl
XIV D u s igne qu e dOÎl'enl porler les Juirs . , .. .• .. 1G7
2"'27
V III Des juifs 0 IJéron ll es j ours prohib és , ..• " , •.
IX Des bcrlondie rs •. , .. " ... , • . , .... •. , •. , •.
X Des berlons interdits à Mar seill e . ,."" ....•
X1 Des pe ines enco urues par ceUI qui jura ienl en
j oultnt . " . , ., .. ,.,., . . . , .. , . , ..•.....
224
22-1
2'24
seille n e peul être admis pour la eau lion ... . 191
XXX II Du !=a nr-cond nil qui ne potlt êt re donn é à celui
233
qui a offen sé un citoyen de Marse ille, .... ,. HH
XXX III De la consen'lliion de; bi ens d es étr angers .... 1!14
233
233
X XX 1V Du délai de \'in gt jours accordé nu'( m arcband s
~tre fnits d ans Marseille . , ...... ,.,., . ...
197
235
d ans les j ugements, Cl ~o u\'e nt a uss i
niée entre les plaideurs, .. , ... . ..... ... ·· 198
236
XXXIX De la présompti on de la filioli on , de la pater -
X V Dcs lépreu x n on tolérûs à Marseille , si cc n'esl
il ce rtai nes époques. , . " .. ... , . • , .. ,. , . , . 167
'l'li
n ité et de la morl, qu i est in\ oqu ée le plu ~
XVI Oe l'inlerdielion d e 10 chasse OUt lapin s " .... 1GB
227
SOli' enl
XVI I n es souches d es vi gnes n e cJ e\'ollt 6tre e mportées ......... . ......... . .... .. .... . •. . . 160
XV III lJes so uches des a rbres Il e deva nt êt re ex tirpées .. " " ........................... 170
XIX 1)11 ban ... , ... , .............. ,." ... ,. ,. 171
XX
n"
ha" rompu Cl ù u dom m 'Be de ,·o,, ' être
pu nis ..... , , , , , ... , , , , ., , .. , . , ...... , ,
XXI Il e- m arch onùi , c, ,lI ér,e; o u so ph b tiqu ées .. . 17n
234
234
228
228
22R
XL De la fer melu re des I)at is ( cloallue3 ) et de la
XU
r éllurga lion de:. ru e:' . .... ,.", .. . , .. . .. 200
:!Jii
salai re dcs m cssage rs ct J e$- amb a... sadeu rs
lIe la cité de Marsl' ille." ... , .... ",,··, 20 t
2J7
1)11
X Lli He la
Ms cu nd a llln iH ioll '-., .... ", . .. 202
237
XU II n u r efu s Ile Jl l èll'r des lit ... HI (Ics dr .. ps all
re('trll r I) U it tout anlre dc :::a hulli llr .. , . . 20--1
23H
rOl'IIIC
�-
410 -
-
XLIV Vc la gortl e d es priso ns .. . .. . .. .. . . . ·.·.· 204
XLV 1) 0 la gardo des ,'ignobles ....... . . ... . .... - 205
XLVI He la pein e de ccu~ qu i chasse nt dans les
,oig nes; d 'a utr ui .. ... . . .... . ... . . . ..... . . 206
~J6
2J8
XI.VIII Du mode dc la brusq ue ...•. . ••....• . . ... 208
X LIX De cc que l'o n Il e doit pas descendre de che,'al
dan s les rucs dc\ ont lès nobles ou les
dtllllC" .•..•.......• . .... . .. ' ... . ...... 200
L 1)(: la falsifjc(llion de la lIl ounnie ........... 210
LI Ou sa laire d ~s oU\'r Îcr s, . ...... , ...• • ..• . 21t
LII n o ln criée dércnd uc . .... . .. , ..... . •. , ... . 212
UII Du réglem enl. dc 10 d Ol ........... ... . .. .. 213
UV Des seolenees el des iotcrloculions pronollcécs
par un au l re ........ . . . . . . .. ...... ... .. 2 '14
LV 0 6 la mUlation d es empl ois . . .... . . " ..... 'lU
J.YI Des Sil homlllC.5 IJrobes , chargés d'élire, nec
le "i guier , les offi ciers . ..... . . . ......... 2. t G
gum es ... . ................. . .......... 260
X LVII De la chlt u l. Il e de\ ant être re\ end ue . ..... . 266
L V Des colombes ..... . ....... .. .. . ... .. ... " 267
1. VI Des boula ngers . . . . ..... ... . . ... . .... . ... 268
L X V Des pierres . .... . ...... . ..... . .. . . • ..... 269
XI.VII n e la pein e dc ecu:\: 4u i. Ilo r d cs moyens
ill icit es , c m p~c h c nl les oun icrs de ll"a " a il-
1er... , .. ' . ...... . ... . ................. 207
1·11 -
Xl V Oc la d isen /! d u bl é. de la roritl(' el des lé-
239
2JU
2.0
24 0
2.1
2~1
LX VI Des débit eurs ees~ i onn a ire s ...... . .. .. . . ... 2GQ
LXV I[ Des chèvres... . . . . ..............
270
LXX VII Des maréchau x- fem ll lS ................... 270
L XXX Des s ueilhes ( dépôts d e fum ier ) ...... . .... 27t
Chapitrr.s de pa il ( d es ) d u seigneur com te de Pro\cnce. _
Chapilres de rJaix. -
Chapitres de pa ix. -
28 1
2S'
28 '
28'1
282
2~ 6
In de:l.... . ... ....... . . . .... ...... . .
P rocur ilt ion cL acle ~. rclalirs. . . .. ......
2&6
293
24 1
242
242
Articles des Chapitres de Paix.
] Procorat ic.n poo r RaoUn , sy nd ic ........... .
Il Donal ion de la \ ille el de ses d roits . . ....... .
111
1V
V
YI
LI""1l "1 .
255
'lits
255
'256
275
Les rere n us de la l'ille seront au com te ..... .
Des intend ants el du cu rage d u porl. ....... .
Du "iguier .. . ... . . .. ........... . .. . ..... .
De la cloche pou r assem b ler le conseil. ...... .
257
'l71i
X VII Des pécbeu rs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 258
X X De la con train le à ex creer co n tre les débileurs . 25f)
277
277
1X Quels offi ciers d e\'font êt re de Marseille . .... .
X Du sal aire d es ju ges , des n ola ires Cl des a utres
oficiers . . .... . .. . . ' . . ... . ' . ..........•.
X I Les procès seronl j ugés à Marseille . - De non
e:rtrahendo . .... .. . . •. .. •.. . .....•••.•.
X X X Il Des aires . des dépen s de fUlIl ier , d e bois cL
des \'ergers . ........... .. .... , .... , .... 250
XXXIII I)e l' interd ict ion d ' im porler d u , il l ét ra nger à
:W O
Ma rseill e .. . . .......... ... .... .
xx x V Des c ha ssc ur ~ ....... " . . .... . , ......... . :!(H)
280
280
280
~ d es nOlles de j ui n ( 2 jui n ) 1257 . " ....
Vil Des pub lica tions ....... " ................ .
VIII Des of6 eiers de \' ill e....... . .. . .. . ....... .
VIOcS ,' ignes ne de,'ont être rumées ..........
XII De la défeuse de meltrc des élabli s d ' ull C ce rlaine m esure da ns les lraverses .. . ...... .
XIV Des lrou peam ( de a/J'Cris ) ................
XVJ De l'o ffice du crieur pub lic .. . .. . ... . ... . . .
279
276
'177
:l78
X II
Xltl
XIV
XV
Du serm ent el de la cau tion d es plaideurs ... .
Des criées des jugem ents ... . ... .. ......... .
Des appels . .. . ...... . . . ................ .
Des can lcades . .. ... . . .. . ............... .
XV I De l'a bolition du passé .. .. ...... . . .. .. . . ..
xv n Les personn es solvab les serontelemplées de la
ca u lion . . ............ . .. . ......... . .. .
XV lIl Celui qui pOUI'ra rournir une cau tion ne sera
pri s ...... . , .......................... .
X IX Ves inj llres \·el'h all's . . ..... . .......... " .. .
•
299
.
30 1
•
,
302
..
..
"..
,
"
30'
302
302
302
303
Jo.\
3M
»
304
.."
,
..
3M
,
..
..
,
300
305
306
J07
:107
307
308
�xx l)es monn aies . . . .......... . .. · ·• •· . .. · ··.
XXI lJe la garde de la monn aie..... . .. ... .. • ....
,)
))
308
309
XX II Des chemin s .. . . . .... . .. ·.· · . · ·· ·· ··· · · · .
XX III Des informillions s ur les in" 8s ions .. . . . . . ,...
))
3 1'
1. Le seigneur comte aidera les Marseilla is à reCOU H er lelM'S biens .. . .. .. ..... '" ...... .
LI Oc l'étentl art .... .. .......... .. .... . ... . . .
UI Des moiso ns contre les murs de la \ ille ..... .
LIll Des biens dans la pro\ in ce . ..... . . . . , .. . . ..
L1V Les ra utes seront personn elles . . . . ..... . .. . .
L V Des frai s pour le reco urremcnl des biens .... .
LVI Du ba n ... . . . .. . .. . ... . ... . ... . .. . ... . . .
LVII Du droit de chosse el de celu i d'a" oir des fa ucons.. . . .... . .... . ... . . . . ......... ... .
LVIII Des tables des cha ngeurs . . ...... .... ......
I.lX Dc l'i mpôt pOUt l'e ntretien dcs nn'·ires . . .....
LX Dc 10 table de la mer, des droits de gabelle el
de l'im pôt s ur l' huile , le miel , ctc.. . . . . . . .
LXI Les arrérages des cens ct des a utres ser\'ÎCes sc'ront a('qui ttés d'ici à la Noël. .. . ..... . ...
LXI( De la remi se des offenses...... ... .. .......
LXIII Le seig neur comte cl les viguie rs obse f\ eronl
les prése nts accords......... .. ..........
LXIV Des conventions a,'ec les seigneu rs co mtes... .
3U
L XV
el
Serment d u seigneur co mte el d u sy ndic.. . . ..
XX IV Dos proscrits ... . ... . .. ,.· . .. ······ · · · · · · .
XXV I)e G ui gues el des caution s de nriton. .... ...
XXVI nu ma intien des bi ons el des homm es de Mar-
,)
))
310
310
310
310
scille . . ....•.. . .. . " .. . . , . . .. . . . . , " . ,
)
311
II
XXV II Oc CCII '\. qui onLorrensé nriton et les s iens . ... '1
XXV III Lc~c i S l) cl lr comte protégera el s a li vera les l\Jar~c ill a i s el le urs bi c n ~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
1)
XX IX Le seigneur comte ne se prêtera li la recherche
du passé . .. . ...... , .. . . . . . . , . ... , . .. . , .
XXX Des saillies s ur la ,'oie publique cl des fenê- j)
lres, des portes Cl des cares . . . . . .... . . . . . )1
XX XI Le seigneur comte ne recherchera les biens des
Marseillais, possédés lOUS en fran c- ale u . . .
XXX II Il ne sera étobli de nouveau'\. imIJOt.s......... "
XXX III Des murs de la \'ilIe . . ... . .. .. ... . . . .. .. . . Il
X XXIV Du yin el du raisin . .. . . . .. . . . . .. . . . . ... . . Il
XXXV Le seigneu r com te ne protégera celui qui au ra
olTensé un l\f arsci ll ois . . . .. . , . .. , . ....... ))
XXXV I n es denrées 1 du bois et des autres choses aJlportées li Ma rseill e . ....... . ... . .. . ... . .. ))
XXXV II Des Otages.. .... .. ........... . .. .. . .. . ... j)
XXXV III Le seigneur comte ne pourra ex il;!er des droits
de Iréza i" , de lod" clc... . ............."
XXX IX Des bali stes ... .. ........ .. .... .. . ... . .. . ,1
XL Des aumOnes ct du cens.......... . . . ... . .. ))
XLI Des prNs et des dons . .. ...... . ......• .. . Il
XLII Point d'csécutioll à l'encont,,"e des Mar seilla is. Il
XL III Des amend es . .. . .. ... . . ... ... .. . .. . . . . .. . Il
XLIV De5- noU\'ca UI Sta tuts et de la co rrecti on des
onciens ... ... .. .. . ... .... . .. ... . . . .. . ..
311
312
312
313
313
313
3U
314
31&
31f.
316
3:1 7
317
319
319
320
li
320
1)
3:10
"
321
X LV Des droits de li gnerage, th' vàt nrage ct d '~ t 3-
XLV I
X L V II
XL V III
XLI X
bli ssemcnt de roul'!lI de chall e .. .. . . . .
Ues rCle nus des j ud ica turc ... ...... .. .. · .•. .
Des amiraux ......... . ... . ...... . . .. . . . . '
n e lo jloilet de la trhc ....... • • • .•. • . . .. ·
Des c/)tlsu is 11 établir .......... . ..... .. .• . .
))
321
321
Il
32\
Il
L X VI
L X V Il Serm ent de la dame eomte!;::;e . . . . . . . . . . . . . .
LXVIII Des C Ii nes de plu s pou d e lI elloicmenl d u port
LXI X n e l'impôt s ur les bonn ets.... . ... .........
"
"
"
",
"
"
322
322
322
323
323
323
32';.
Il
)1
Il
Il
324
Il
325
li
326
Il
326
l'
32ï
"
328
Il
,)
328
329
1)
32U
Cbupitres de poi't ( les ) seronl obser\'és 1 SOU!) ser ment , par le
comte de Pro\'ence el les \ iguie rs de Ma rseill e ... 3:16
Cha pitres de pab: . - Les Mo.rseill aisjn rcnlleu r ohsef\alion .. 327
Chapi tr es de p a i ~ ct Statuts de Marseille. - Déclarat ion des
présidents ou parlement d'A il sur la conduite d u
\ iguier de ,\l arseille en \erS les Florenli ns. el relath ement au mode d'e sécu lion des Chapitres de
pa il cl des Slatu ts de Marseill e ........ ... . . . 3.... 9
ChOIJi! res dc pa ix et droits Cl l>rh iléges de ~ I arseitl e . - Polomède de Forbin les confi rm e a u nom de J,ouis XI.
Chapitres de pa il de Marseille. - B en ri II les co nl1rlllc ..... .
Chapitres des Irois éla ls accordé..;;; par Charles III du !\l nin e ..
35&
3&2
3~&
�Charges .
C h a r ge~
-
. 1\ -
l'o mlnuu auté de Marseill c le..
Be cc u\ qui éca rt és ll'lI ne l'IlIlrgc, Ile pem 'cul
y ~lr e réintég rés .... . . 1 • • • • • • • • • • • • • • • •
IR.;
( le:, ) ne pCII\ c nt Gl rc vendues • . ' .. . •. . ....
:l2 t
Charges,
l"oy. Cm l)loii.
Cbarges dc b ois; clics Il e d o h uili ~ll'C chnu gécs ni l'c(a itcii • ..••
Charlc<: VIII
128
sé n ~cltal d e Provence IHl r les pOln'oirs d O I I~
nés à Fran çois cie Lu xembourg, , ico mte d e
334
Ma r tigues 1 gou'erne ur et \ ice ·roi de Pro" en ce . . . , ' . , .. . . , . . , . , .. , .. , , . ' . . , ' ..
( lettre d e ) porlant qu e to us les palron s de
'1011. de galé r e ~ , etc, , se ront obligés de
p<lyer les droils d 'ancrago ct a nt res de la
Voy . Fu lco d ' Ago ut.
ChtlTles 1er, comte de "I"o\'cnce, Cl MaLfi l , sa femm e, ass urent
allx Marseill ais la jouissance de leurs pri-
Charles de Duras . -
"il égcs .. . . ... , ....... , .... . . ... .. . .. .
Charles le'
Traité de p ait entre lui
( leUre de) au sénéch al de Proreucc, relalirem ent à la s ubs tilu tion des bâti m ent s génoi s
Cha sc:e
;lIn
C ha ~<:e
335
Le foi l ou is el 13 rei ne J ean ne confirm ent une
Chasse
atl1,
r.hassc urs
Cha <:':c ll rs
tellre de C h or l e~ Il relatÎ\'e à l' exempti on de
tOtlS droits ct impos iti on s s ur le corait p~ché
dan s le roya um e d e S icile par les Marseil lai s,
Cbarl es III.
Chflrl es VIII
.. . .. , .. , •......... . ... . ...
All I bâtiments n alionaux )lo ur le Irtlll Sport
de.:; m archandises.,., . . ... , . , ' .. .. . . . ,.
t:ha rl es IL
300
360
,ille d e Marseille . - 1 197 . . " . ,' ., .. "
la pin s ( de l' interdictio n de la ) . . , .. , . . , ' . " " .
( du droil de ) I1UX Iles d e Maree illc ct de celui
de tenir des faucons, . " "" ,' ... " , .. ,.
pigeons Voy. Pigeo ns.
3G l
1f'iR
324
( d es ) , .. , . . . , , . ' . , , . ' , ... , . , , . . . , . ' ...
( les ) ne Iletl\ Cnl chasser dans I ~s ,i gne .. d 'li Utrn i. .. ". , ....... , ... , .. ,."., """ .
Chàtclltl d 'A ubagne , - L e roi Lou is et la reÎlI e Jeann e ord onn ent
ou !'énéc ha l de Prorenee, s ur la dem<l nd e
Sou r- conduit général acco rd é par Illi, . " .. ,.
Charles du Maine confirm e les Il r i "il ~ges des nolaires d e Marseille. , , . ' " " .. " . , , .. ' . . , , , ' ' . . , '
des .l\l nrscillai$, de fai re raser le châtea u
(l'Aubagnc., . , .. ,,,,., .. , , .,,,, . , .
Char les 111 dn Mo in e, com le d e Pro r ence , Acte d e prestation de
s erm ent de rc prin ce 1 porta n t confirmat ioll
ùe$ Ilrh iléges de 'M arseille, . . , . , . , . , . . , . .
3511
Charles III.
Charles III
Charles HI
Ch api tres d es trois état..s acco rdés pOl' Ill i ., . . 3tifi
( déc re ~ d e ) rela tir a Ul m aria ge., .. . . ' , .. , . , , 356
( tes tam ent d e) , d erni er com te d e Pro\'ence,. 3ôï
Char les V in , roi de Fran ce ( acte d e prestatio n do serment
dc ) . pOlir l'oheen a tion d es pri, iléges de
1\l arseille, . , . , . ' , . . , .... , , . . ' . , . , ... ' ,
Cha rles Vllt
Ch a rie.. VIII
( lett re de) po rtsnt qu ' il n'enlcnd préjudicie r
ni 11\'oir préj udicié li l'autorité ,1'1 sénéchal
de Provence, . , , .... , , , ' , , . .. . , . , . , , , ..
j udicier ni 8,'oir préj udicié li l'a tllorité du
Charge urs de IHHircs ( des) • .•.. . . . •... , • . ..•. . •..•.. . ,.
~Ior sc ill e
li, rf'!' flu e
Charles VIII réun it. la Pro,'cnce ü III France " . " " . " , .. ,.
Ch<lri clO VIII
( a utre lettre de ) déclarant qu 'il n 'entend pré-
scilln is ...................•.... . .....
et
~OO
pour le curage d u port t.l ecet le \ille. ,. ",
Charges dc:; jl1ge .. du va lBis, de s uppléa nt Cl d e ,' iguicr d e Ma r·
se ille, Il e peu,'clIl dire do nnées à dcc; M ar-
Charles d'A njou , com te de IJroycncc. -
' IJ -
( leUre de ), rclat h e a u bon et à l'arrière-ban
3tsi
( leUres d e ) sur Irs éJlice riee, , ' , , , , , , . , ' . ,
:lii";'
el
Charlf's VIII prescr it ou général de Prove nce d e raire payer ,
r hAq ll r a nn ée. par le r lo \'aire l'ora l . Il 10
:l ~ f.;
ChAtf'ali de
J'oy , Iles de Marseille .
- I.c roi Lou is ct la reine Jea nne le
~a int -l\b rce l.
donnen l aUl Mal'seiIJais. - t e sénéchal d e
Pro,e nce es t chargé de receroir 10 serment
de fid élité ct l'h ommage pour cc châtea u.
Châtea u J e Sa il1t-;\ larcel. - Lettre d e Louis Il porta il ! q ue les
.Marseillais qui ont des possessions dan s le
terr it oi re de Saint-)Iarcel so nt e t ernpts des
cO ll lriblltioll S el s ub ~ ill es élAhli s p,u le conse il d es Ir oi~ é t a t~" .... ,." .. , .... ".,
3-i1i
t :hàt f'3 11 fi e Sai nt·l\1arcel. - " oy, Hrit on ,
Ch;\t"(lll tlr ~ Pe nnee ( l'lCle de remise du ) , l'l'ec III cOlulilion
que If' s MArsei llais y ::cronl t ''\f' m Jl I ~ dl' pj\a-
'.
�-
- . 17 -
. 16 -
~c;:. , oin si <lIl ' OU fOrl de nou ej qu ' il s pou-
Cité inrérieure ou \ice-comil alc. Vo y. murs de la ville
yent y fair e du hoi s . li es fOUfS ti c ch::'lllX ,
pâturer leu rS troupell u'\: j qll 'ils IIClH'cnt foire
démolir le chà teau des Pennes 1 s' il , cnail fi
.
prÏ\ ilégec; de Marseill e.
Cit oyens de l\f3r seille. J'oy. rtlarseillais .
Citorens de Montpellier. Voy. Montpellier .
èlfC rééd ifi é, cie . . . . .. ..... . ....... • . . .
Cla raire de la Co ur (le) doit payer, pa r ordre de Réné , ('e qui
Château des Penn es ( lcllreS de Louis Il défendant au se igneur
du ) de bâtir sur les murs de clôture dudit liell .. . . . . .. . • .. ... . ' . .•• . . . . . • .... 34G
Château des
347
Ch;\lco u des POilu es ct porl de fl ouc. - Louis 11 confirm e les
droits de Marseille s ur CP, S locolilés ... . .. .
ChàlCtHI des Pennes ct (lOri de n oue. - Déclaration de Louis Il
s ur la conlcsullioll éle\'éc entre Boucicaut ,
~c i g n c ur des l'cones . Cl les Marseillais,
relaliremenl ou péage perCli dans ces localités . ...•. ,." .. . ..... . .. .• . ..... . ...
est dO. il la ,"iIle. sous peioe de cent marcs
d· argeot . .. .. .. , ..... ... ... . . . . ...... . 351
C"noire de la cour. Voy. ambassades .
.
Cla \'a ires de Marseille. -
Leltre du sénéchal de Pro,'cnce rclnli,·c
à la fran chise, cn fa \'c uf de.s Marseillais ,
\)Clln cg . -
des droit s de Iléage nu lieu des Pennes .. .
Décis ion de la ro',no J oanne , portant
qu ' ils doi\'ent êlre de Marse ille , sauf les cas
prév us ... .. . . , . . . ..... ... .. . .•. .... . .. 341
Clavaires de Marseille. Voy . annotations.
Cla\'a ires el nota ires de la cla\"e rie (les) ne pourront être pa yés
Que suh'ant la taxe établie pOUT les au Ires
o rficiers de la "ille...... , . . ... " . . . ... .. 339
Claverie
(des revenu s de la) il sera payé les gages des
347
Clément V
Cbàlea u du ~o u\ eo n Ma rtigues. Voy. de Fayos .
Chàleaul ou li eul fo rtifi és situés près d e Marseille. Les Marseill ais so nt outorisés il les démolir san s
l'ou!Mi sa.t lon de leur seigneur , par le r oi
C hall~
Chau ,
ChaU I
Chemin s
Chevaux .
Chè \ rcs
Chèn es.
Cbi r urg iens
Lo uis ct la re in e J ea nn e . ... . • ... .. . ....
( la ) IlC pou,'a it sc re\enrlre à Marseill e . .. . .
( du droi t d 'élablir des fourS de ).. . ... . ..••
f.l ément y
337
206
320
""""",
Voy. droit ...
( des ) .. , ' , , , ' , ' , .... ' , , , , " .. " .. " , "
310
t70
Voy. troupea ut.
( des ) .. " .... " .. .. " .. " " " " " " " ,
Chose obli gée en gage (de la ) Cl deya nt.. ~tre "endue . ... . .. ·.
Chose censale.
Voy. lréza in .
Choses \'olées o u furlÎ\ emell L so us trnitcs (des) . ... .. ........ .
18
31
Choses d onn ées à emph yléose (des).... . ..•..• . .. .•. ········
58
Chréti ens,
Chypre
CHé abbatial e
Cit() éllisco polc,
Clercs,
( fours de ). Voy. ChàlC<l u des Pennes .
( d~ ) """"" "
•
offi ciers de Marseille.... .. " ...... . ... .. 339
( trois bulles de ) concernant des' iodu lgences
accord ées a u mona stère de Sa iot-Victor, à
l'égli se de la Major ct a u co u'"cnl de SaintLoui s des Frè res -~1in e ur s de Marseille . . . 335
( Ieltre de ) 1 confirmée par Benoh J porlant
que n ul ne sera di slra it de la juridictio n
ordinaire .. , ..... , . . .. , .... .. .... . ..... 336
Ils nc pourront appeler de\'a nt la co ur ecclésiastique J des cau ses ch'ilrs il l'occasion
desquelles il a llra été pronon cé trois sen358
lences contre eut ... , ... '
r. J oa q lle~ .
J'o y. 'lati s,
r:lochc
s ueilhes.
(de la ) pour a ssembler le conseil- général de
Marse ille ... ' ..... .. .... . . ..... , ....... 302
337
34 1
18
Voy. I) r ~ l s .
(biens des l\1n rseilla is à). Voy . biens.
(de l' ) " " .. " .. , ,, ,,,,, , ,,,,, .... " " " 310
Voy. murs de la ,ille J
pri,' il éges de Ma rse ille.
Coll ines de Montredon. Voy , IHu'ilége.s de Marseille.
Co llin es de Sor mils . Voy. pri\' ilés;es de Marseille.
Foy. p ~c h cll ~.
(d.,) .. "," " " " " " " " " " ' ' ' " .. ,'' , 267
(de<; $ociété" ct des) .. . , ............. ' . ,. 4(i
Co lma r .
Co lombe"
Co mmandit e"
.;2;
TV,
�-
418 -
-
Comm erçants de }lBrseillc. l'oy. Dau x (Rol'mond) .
LoUre de Charles 1-r co ncernant la. subsl Îlu tlon des na, ires géno is a ux na\'ircs Jl atio-
Comte tIc Pro\'ence (le) ne pou rra eontr8imlre les M8rseill ais elles
Commerce .
08Ul pour le transport des marchandises.
(établissement d' un impôt sur le) . . . ... ....
(affair es coucernont le ) . Yoy. marcband s de
Marseill e .
navires .
(Sl8lI1t. SU!' les). J'oy. Iibert.és d e l\lars cillc .
Comestibles
l'oy. denrées.
Comestibles.
Qu 'c nl ~ nd a ;t - on par bi ens tomb és Cil co mCommise.
mi so? •••.• . • •. •.• . .. . • . .•••..••• . • _•.
Mode de nomination . - Lettre de Tanguy de
Commissaires ,
Castres r reIBlÏ\'c .. . . . .. . . ............. .
Commisso ires r O)'8ul . Le roi n éné confirme le prh'i1égc
qu 'ils ne pourront être établi s à l\,l arscillc .
Co mmissaires généraux et s lJéc ia Ul ( \'isilcs prescr it es par "oie
de ).• •..••• . •• . •• • .• . • . •• .. •.• . .•• . •..
De ceUI qui Il C peuvenlOtrc forcés d'y ,"end re
Commune,
leu rs possessioll S , , , . , , • , . ' .... , .• . , , "
Comte de Pro\'ence. -Troité de poix entre lui cL Marseill e , .. , . , .
Comle de Pro,'ence, -Les publi cations se feront en son nom et en
celui du \,iguier .. " ... .... . . , ..... ,., ...
Commerce
Commerce
Comte de Pro\'ence (le) 11 0 se prOtera il la recherche du passé. .. . .
COl1lle de Pro\'ence (le) protége ra les :Marse illa is ct leurs biens . .. ,
Com le deProycnce (le) ne pou rra foire entrer du ,'in étra nger à
Marse ille J excepté celui I)O Ur sa table ct celle
de sa ramille .. . . , . . .... .. . . . . ...... , ...
Comte de Pro\'cn ce (le) ne Ilrotégera celui qui ofTensera uo m arseilla is; il ne lui accordera de sauf-conduil. ...
Comte de Proye nce (10) ne pourra demand er des olages à Ma rseille
ni foire arrêtcr un ennemi dans celle ,'illo
pour le ga rder en o!age .. . .. . .... . .......
Co mlede l'I'0rencc (le) ne pou rra cxiger des Marseill ais des droits
de lods, de cens, de tl'ézoin , etc . , pou r l'acquis ition dc Icurs bien s. , . .. ', . .. . ... . ... ,
Comte de Prorence (le) fera des au mÔnes du fC.\' ell.lI (11,'il ex igera
annuellement de Marseille .. , '. ', ... , .. , . . ..
33/S
3li4
J
étra ngers , chréti ens, juirs ou sarrasin s à lu i
f8ire des InAts ou des présents, leur in;posel'
d"s senhudes etc
31 n
tomte de Pro,'cnce (le) Ile pou rra ,'~ndr~' ;c~' ~;,:~o'~~ ~~ 'j'u'~i~~~
lures . .. , .....• . .. . . , . .. , . . . , , .... , . .. 3') 1
Conne de Pro, enee (le) pourra élablir des cons uls bors de 1\1ar- scille, elcommcnl
Co m tcdc l)ro\'ence (le) aid era les Mar5ei;I'o.;~~· ;;c~'u',:r~; 'I~;
~'i~I~~
32 1
qu 'ils avaient à Cbl' pre, à Ancône, e!c, , ", 322
Comte de Proveocc (le) et s a Cour feront restituer sa ns rrais , sa uf
20i
353
3aa
35:2
37
286
302
312
312
314
31 !S
316
317
31S
Co mto de Pro\'e nce (le) ne pourra imposer de nou ,'eaux droits OUI
Marseillai s; il pourra seulement les pri er, etc. 31 fl
1
419 -
le droit de lolte, 8UX Marse illa is, les biens
Înjuste ment relen us qu'il s possèdent daos
la pro \'În ce . . . .... , ' .. . , ... . ,., ... , . , . . 323
Co OlI e de Pro\'cnce (le) ne pourra demander les biims des ~ l orsei llai s comm e tom bés en commise,., , , . , .. ..
Co mte de Proyence (le) c l les siens, oio si que le viguie r de 1\1arseille, jureront l'obscr\'ation des cbapitres
de pail ..• " .. .. .. . , .......... , . ...• ".
Comtc de Provence (le) remet les inju res li. lui raites par les Ma rsei llais , etc •.. , .. ,.,., . . . , . "., .. • " ....
eu mtede r ro\'ence (le) el les sie ns sont déchargés des co o \entions
précédemment passées O,\ec les COlllles de
l)ro\ encc, ses prédécesseu rs, notamment avec
le co mte Haymood-Dérenge r , . , . , . .. , ... ,.
325
326
326
32ï
Comte de Provence (le) promet J'obsen8tio ll des chapit res de
paix., ....... , .... " . .. .. , .. . ' .. . " ., 32S
Cil mle de Pro\'Coce (le) concédera en assemblée Ilub li que cent line5
roya les de plu s pour le nettoiemen l du port 32\1
Com lcdc Provence (le) dél inero les Marseillais de l'impôt Sur les
bonnets ..... . ...... , .• ' .. , • ... . . , ... '. 329
Co mlede Proyenee, Voy. Charles Hl du Ma ine,
Co mte de Tou louse . y'oy . Ror mond , duc de Nar bonne.
Co mte de Troyes . Voy. de Cosst'=.
Comlé de Forca lquier. Voy. rellrésnilles,
\ iguierS de Ma rseille .
Co mtédc l)ro\ence, Voy. représa illes ,
\ igu iers de Marseille.
Co mtes de Vin ti mille. Voy, de I.ascaris.
Co mtesse J e l)rorence (la) promet l' obscnnli on des chapit res tic
pai t, ." ., . , . """ .. . . "", ... ,., . . " 3'lS
�-
420 -
-
(les) railCS IJ8r la reine Marie OU I Marseillais
C.oncess ion s
sonL confirmées por Louis Il ..•••• ••. .•.. 3<\ 1S
( LeUre ordonnant d'ob server le décret rontlu
Condle de Pisc
Conda mnations
C.ondamn8lions.
paf le) contre le palle J ules 11. .. . ..... . . . 362
( de hl form e des) . . . .. .. . . ....•........ " 202
Com miss ion donn ée par le roi 8U gra nd sénéchal du conseil royal ct général de Prol'cnce,
IHI s ujet de la révocation des privil égcs et des
co utumes, portll nl.que ecut condamn és à l~X
sous cL cn s us pour crimes ou délits, ne sonl
pas ad mis Bappeler du ju gement d e condam-
nation .. .. . .. , .. ....... . .... , ... . ... , . . 359
Co nd amnations.
l' oy. ca nti on.
Condu its d'cau fails 8U bas des moi sons (des) ........ .•. .. '"
2n
Conjurations
(co nspirations 1 nc de,'ant ~trc raites . .•••••• 1!S9
Co njurat ions illicites do\'a nt être dissoutes (des) ......... . ..... 1Gt
Co njuratio ns.
Voy. co nspiration de Da riés .
Conseil
( réformatioll du ) s ur les co ns ou ce nsh'es de
t318 .... . .... . ... . . .. .. . . . ...... . ... .. 3il
(onse il général.
Le nombre de ses membres l'st réduit à trentesepl par Louis Il ............... . . . .. . ,., 3411
Co nsei l général.
l'Dy . cloc he de la cour .
Co nseil roya l de Prorence (le) ne pourra pri\'er le "ig nieretle juge
du pa lais de leur charge (IU'après l'an née de
leur elercice .... , . . . . . . . . . . . . .. . ...... 357
(lettre du ) auto ris ant les cons uls ct le co n!icil
Conseil ro yal
municipal de Marseille li nommer, arec l' agréme nt du yiguier J un co pil aine dans l'ab bo re de Sai nt~ V i c t o r pour la déreose de l' obba~' c . . . . . .. . .... . . . . . . .. . ....... . ..... 360
Con 5eil rO}'ill J e Provence . Voy. g rand s~ n é(' h o1.
COllscils généraul char gés des opérations relatÎ\es il ln dispense
d es dhne se n1~7 :S ............. . . ... . ....
Conseil s gé n érs u ~. l'o!/, . ofli ciers de \'ille .
Con seille rs dLl \ ignier de MS l'seille qui seront nomm és en 1257
par le coml e de Pro\·eoce .............. . ...
Conseillers de \ îlIe. Voy . offi ciers de ,·ille.
Co nsene
( Dt' la co nservation de III ) .... .. . ........ . ..
Cn nsen'e
( Qu 'e nlend-on par alle r de ) . . ...............
Co n ~c r\' n l e ur
des Ju if!' (1\1 [1 111 iell de ll elln\'a lc ) Y. juifs J e Marseillr ,
:lt;t,
30:1
101
11f)
4!"!1 -
Co tuolal
( du LUbre de ) Voy . Uibre de co nsolnt.
Conspiration de Dariés. Leure des consu ls au Roi. rédi gée par
de Rum ... , ... .. ....... . , ......... . ". 3G3
Et lettre du Roi o.UI consul s ............ . , .. 364
Conspirations.
Voy. co njurations.
Con s truction
( cbantier de). Voy. plan .·ourmiguier.
Cons ulat de Marseille ( armorial du J. Voy. Micbel de Léo n.
Co ns uls de Marseille. l.iste dos matières soum ises li leur juridiction ............ , ....... . ' . .
362
Consu ls des lours . Des actes passés de"8nt CUl, ..... ,
16
Consul s de Ma rseille. Voy. syndics de Marseille.
Cons uls
( des) li établir hors de Mll rseille .. , ..... ' ... 321
( J ean ) ct Jullien Da yssa ni sont absous de la
Conte
sen tence prononcée co ntre CUl .. . , ... . .. . . 3~8
Contrainte par eorps ( la ) ne IJourra avo ir lieu contre les person nes prêtes à payer la cau tion .........•. 307
Co ntribuLÎon
( étoblisse menl d' une ) sur les biens-rond s, le
commerce el la 'iand e .... . .... . .. · ..... · 3GiContributions SUl' le corai l p~ c h é dan s la m er de Sicile.
J"oy. co rail.
Co ntributions s ur les ,icluailles en l)ro\'cnce.
Voy. prh iléges de Mar-seillc.
Contributions Jlerçocs au IJron~ de l\larscille .
Voy. ma it res r alio I11l 3t1t.
Contrib utions perçues il Ail el à Arles contre les Marseill ais .
Voy . prh'iléges de Marseille.
Co ntributions perçues à Nice co ntre les Marseillais.
Voy. pri \' iléges li e "Marseille
Co ntributions.
Yoy. château de Saint-Marcel .
delle fi sca le,
dro it de tien'crie ,
droit forain .
im pôt,
inquant:-.
latte .
"éag~ ,
rè\cs ,
:o'é néch ql tle l'ru\ Cllee .
s ubs id e:, ,
la~cs.
�-
i~2
.-
-
Co n\'entio lls Cl ..:hapilrc," dc poi'!; .•..... , . ... " . . .... . •. '. '" . 28ü
.23 -
Couvent de Sai nt-I.oois des FF. Mineure;: de l\larseille,
r.o nycntions IIr&-édcmmcnl Ilassées Cntre le ('011110 de Proven ce
Voy. indulgences.
r i les Marseillais sont an nul ées { les) ..... 3'lï
Corail péché don s la Ill er dc S icile. Lettre du roi Loui s cl de 1(1:
Counc-feu.
rein e Jeann e, co nfirma i i\'e d' une ICllre dc
(hn rl cs Il . rclolh'c b l'cl cmption de tOtiS
droit s Cl impos ition s en r3"cur dc :; l\1or!l'ci ll ais, . .. ....•.• , . . . . ••.... •.. . . . , 33i
f ont es
( les ) ne l}o ivcnl èlrc ro iles qu 'ovec du chonne
fCII1CllC • e lc ..••. .. . . ••••.••••. • • , •• • , . •
Cornc ll ~' ou c.ornuUy ( Guillaume ), était un déS recteurs de
i\lar ~c lll c
cn 1257 . . . ... .. ......... .. .. . 299
Il t1 cno Nrc un des co nse illers du "iguier . . . . 303
Co rralic rs
( courtiers). LeUres y rchlth'cs ... . ..... . .. .
[ossé
( J ea n de), lieutenant
l'oy. de Co!'sé,
g~ n ~r al
3~3
de Provence.
R é ll ~.
Cu ur ti c Marse ille (les officier s de la ) dCH ont ~tre de Marseille. 30"
('our rIe Marse ille ( ~es amQnd es applicables à la ) ........ . .. 320
tour de lUa rseille . Vny. judic:lturc.s.
f:our ecc lésia stique. l'oy. clçrcs.
Co ur métropolit ai ne d ' Aries ( lettr e de la ), relati\'caux m a ri agc.s .
35ti
Cou rs S:li nl-Louis. C'est sur l'ellll)lacem ent fJu'i! occupe que
l"é leva it le co uHnt des fr ères min eurs de
~ :lifll - Loui s . . . , .... . ............... , ... 33a
3,1
Cour s urr ~ m e
( acte de pres tllti oll de se rment des m emb res
du parlement d e Ill ) d e Jlro'e ncc ... .. ... • 36 1
Co urtiers .
Voy. corratiers.
t~ourti sa nn es
( des ) . . . ...... .. ' .. . . .................•. 1M
r.o urti sann cs et domesl irples (j uifs); ind ication d es jours <iu'ils
pou, oÎent sc renrl re ou:t bain s publi cs . . . .. 1(;fi
(ovs lvmc$ du pays de Prove nce . Voy. SCU lvIS.
Coutu mes.
" oy . i~r i , il éges d e Ma rsei ll e.
~:ou,ent de Saint- I.ou is des FF. Min eurs de Marseille. Lieu où il
~Iail s itué . ...... . ............. . .. . ....
Co m'enl de S9illt-Victor. V01J. églises,
335
3"1
nére ll ~ e Illi est fai te pa r la 1 ci ne Jeannc de
,e ndrcOll d ' ali~lIcr les bijoux;) llii d onnésell
l' holill eur tI c Saint-Louis ................ 3'1 1
1·c seig nenr ri e Sliuli y fond e 1I11 l' chopcl lc., .. 3:.;;)
Cri ée dérendu c
Criées
indul gences.
De ceul qui, apr~ s le son de la cloche "ont sa ns
lumi~ re . . .• " .. . ... .. , ....... ... .. . , ., 1!SB
( d.I. )........... . ... .. ........ .... .. . . 212
( des) .. ..• ....... ... .• ...... . .... • . ..• . . 302
305
Lellre de Lou is If y relat ive . . .... .. , . . , .. . 348
Criées .
Crieu r public
( de l'offi ce du ) , , , .... ..... , , . .. . .. .. .... .
Cri m es eldélilS du temps passé pardonn és ......... .. . , . ..... .
Crim es cl d ~ li ts. LeUre de Pi erre de Bornan , conseiller el ,'igoier
de Marseille, r relath'e ...... ..... .. .. ...
Crimes et délit s du temps passé ( leUre de Louis Il portant rémission des) •... , . , .. • . , , . . , . , ..... ...... .
Crimes et délits , Voy . causes criminelles,
condamnations .
Cuirs et basan es. 115 d oivent se trouver tels qu' ils sont ,'endos. . .
Curage du port d e Marse ille. 'Voy. ambassades,
port de Marseille.
Curateurs.
De ce UI qui ne peuventl'élre . ... , .. ... ,....
Curateurs adjoints par la turie (des) .... •.. ... .... . ... , . . . . .
Curie
( des gages à fournir à la ) ........ . . , ... .. . .
Curie
(cartulaire de la ). 'Voy, cartulaire de la curie .
Curie.
Voy. co ur de Marseille,
jud icalure t
tribunaul .
237
326
347
348
30
21
21
ilS9
�-
-
421, De t asC3 n <:
D
D'Ago ut
Dames.
Da riés
De 80110"010
Débiteurs.
Débiteurs.
(fu leo) Vvy. Fu leo d'Agout.
On ne doit desce ndro do cheval dCyo nLell es ... 209
(conSIJirolion de). LoUres y rolali\'cs . . .. .. , .. 363
3Gl
(MathieuL co nscrroleur desJ' uirs. Voy. Juirs do
Marseill o.
Comm ent ùoh'cnl-il s être contrai nts à payer
leu rs deites ....... . ........ . ... . ... ' .. . • • Q
De la co ntrainte à Clercer contre CUl . •• ... •• 2lS9
Débiteu rs cessionn aires (des) .• ...••.• .• •••...•.• . • . •. . •... . • 269
Débiteurs de la ,'ill e de Marseill e. Moyens de les con trai ndre .. ... 357
Débiteurs marseillais (les) ne pcu l'cnl ~I r c sa is is dons leu r domicile
De Dollières
De Bornan
De Bo cca
De Buceo
De Cos5é
pour ca usc de delles, '. ' " " " " " " "" 332
(Louis). l'o!!. prh'il égcs de Marse ille.
(Pierre), viguier de Marsei ll e. Vuy. crimes Cl
déli ts,
(Bertra nd ou De rn ardin) éla il un d e~ recte urs
de Marse ill e en 12:>1 ............ . ..... , 21J9
( Dertrand o u Bernardi n ) sera co nsei ll er du
,' igu ier en 1 2!S1·1.2~8 ...... . .... ,.,·.·. 303
(Ordonn ance de Jean ) , comte deT royes, lieutenant du roi Réné en I)ro,'ence , po rt ant
{(li e les ca uses des marchands seront jusées par d l'uX élus des habita nts de Mar~e illc ........ ' . ...... ' .... .......... ,. 353
A I)p robatio n de cette ord on na nce par le roicomte Réné . ....... . ...... ' . . ' , . .... , . 3!Sl
Dim ancbes et Fétes. Voy. Juifs.
Dlmes.
Consoi ls généraux chaq;és des opératio ns relathes à leur dis pense en 147!S ..•. , ..•... · ., SM
Oiselle de blé
(de 13). de la forine ct des légullles ..... · ··. · 26!S
De Fa\'as
(Jacqu es de) ,end le ch ~teau du 1l 0ln ea U ~l3rti gues ct de Carri à la r il le de Marse ille . . .. 3G I
Délais à. accordet'
(des) , .. , .... , .. .. .. . ,., .. , .. , . , . . .. ,· .. ·
1t
12J -
(Jea n cl Honoré) , comtes de Vintimille, acrordent des im munités el des franchises OUl
Marseill ais qui passerolltda ns les terres Ilu' ils
possedcnt dans le Piémont (' \ a illeurs, el s 'engagent à donne r 100 hom mcs d'armes à
1\1arseille, lorsqu 'clic aurB la guerre ..... ·. 35 1
Dclasco urt , notaire, était un des sec réta ires de la communnauté
en 1582-1083, " , ,,." ' " ,,,""",," aGl
Dé lits ct crimes du temps passé. -Le seigneu r comle ne les recberchera . . ......... . . . .. . ......... . ..... 31'1:
Délits CL cri mes du lem Ils passé.-De leur remise par le seigneur
comte . . . . .. . ....... . . ................ 32G
DélilS ct. crimes.
Les fautos serOnll)CrSonnelles . ..... . ..... 323
Délits et. crimes du temps passé. (Lettres de Louis Il portant r émiss ion des ) . , .. . .. . ...........•...... 34.8
Délits ct crim es .
De LUlembourg
Voy. causes crimin elles.
(François de). ,icomte de Martigu es, Sou\erneur ct ,'ice-roi en ('ro, ence. Déclaration de
Charlas VIII 'J rel iui\e ....... · .·· .. ·· · · .. 360
3Gl
De Messiaoe
(Berna rdin ) ct Guillaume Chabert eterccront la
j us tice il. Marseill e cn 12!Sï ct jusqu'aul kalendas de mars 1258 ... . .. . . . · ... ····• .. 3ù;)
Uemoise ll cs ct Dames.-On ne doit descendre de cbc\'al de, ant
elles ........ .. . , . .. . . . . .........•. . ... 20\.1
De Monténégro
( J érome de). capitaine des ga lère s de Gtnes.
s'engage \ i s-à~,' is le roi de France. Acte y
relatif .. . .... . ........... . . .. .. .... . , .. 35(i
Dénonciateurs et dénonciations. Voy. causes criminelles.
enquêtes.
Uenrées
(les) cl d'autreS cboses ne pourront êt re port~e.i
aut ennemis du comte dc l'ro,cnce par les
en neln is ........ ····· · · ······ · ········ .
Dépenses faites dans les causes d'apllel Cl danS les causes principales . Voy. apllcll a\io ns.
(des) ou améliorations faites chcz autrui ...
Dépenses
l'oy. A)'mard de r Oll iers.
n e Poiliers.
r oy. l'orlu.
1) e l'orlU .
Voy. enq uête!'.
n épo sitions.
3 16
�-
~26
-
-
Droit cie tiercerie perçu il Maro:.e ille . Ordonnance ro yale cha rgean t
OllpùlS do bois Cl dc rumier (de) . Voy. aires,
sucilhcs .
le gé néral de P ro \cll ce de l'abol ir . ........ 359
Droit s de 1 pOur 0/0 . J'O!). 1Il0rdHlndi.:eo:. étrOln gère!:.
Oroil forain .
t eu res IIMclltes "lI r l'abolition de cc tl roil. . .. 3&3
Droit s ur les bicos-rond s, le com mcrce ct 10 \'iande ., ..•.. , ... . . 364
Droit s .
Voy. CC II " )
Oéputation d e III ,' illo à l'occasioll flu mari age du roi. Voy. mari age
flu roL
Oc Raguenau
Wier re), é\' ~q u c de Morscillc. Procés \cl'ba l de
sa prise de I)OSscss ion de l' é\'éché de Mar-
scille . . , ...... ... . .... . . . .. . ....•. . .. . 362
Oc Réglisse.
Oc Rouclin .
I)ocument rclatir au'!: blés achetés par lui ..... 36<\
Voy. marquis dc HOllalin.
Oc Rum , notaire, éta it l' un de,; secr étai res d e la co mmunauté cn
Deite fascale
DcUes.
1582-1ijS 3 . ... ....... ... · ... ..... . .... . 36.
( nu l ne pourrn ~l r c exécuté pour ) sa ns dis-
cussion préol1lblc dc ses biens ... . . ...... . 341S
Voy. débiteurs .
Dclles du pay s de ProycnCc . 1\1orseill e n'cst pas lenu e de conCO IIrir ù leu r paiement. .......•.• ........ . . 363
(du) d evont ~ tr e puni ............ . . .... .... 178
Dommage
Domestiques
(les Juifs) les courti!lanes et les) ne p em 'c nt se
rendre aUI bains que certoin s jours ...... , 166
Voy . se rv iteu rs.
DOlllcstiqucs.
Dunation de la "ille et de ses droits IlU comle d e Provence •. . .. 301
Donation s faiLes par la rein e MArie aux Marse illais (les) sont confirm ées par LOllis Il ...... . .. . .. . ......... 34~
Donations des parents.-Elles d o h' enL ~t r e révoqu ées en rayeur des
fil s . . .. . . .. .... .. .. ......... ......... .
U5
DonaUons faites pnr la reine Jeanne il Marseille. Voy. ambassndes .
Don s ct Dr ~l s .
Do\.
DOL
D ot ~
Le co mte de Provence ne pourra con t raindre
les Marse illois il lu; en faire . .. ... , ... , . , 319
s ubs ide!> •
Uu es .
Oroits d ' ancrage el au tres . Les pal rons de bàlim enls doi\'enL Ics
payer à Marseille ... , ..... . . . ....... . . . . 36 1
Droit s d e gabelle sur la cho. ir sa l(.-c . l'huile Cl le miel. Les l\Iarscil ·
lais en so nt excmptés à jamais . .......... 325
I)roits d 'cntréc s ur Ic sel et autrcs m archandisc" . Voy. Marchandi ses .
Vroils et inlj)osit ions s ur le corail pêché dan s la mer de Sicile.
Yoy. corail.
n roit s dc Iléage.
Voy. Iléage.
Oruits nautiques et territoriaux. Les Marseill ais en so nt affran chb
par le comle de Tou louse, duc de Nar·
bonn e ... .............. ...... . .... ... . . 333
:134
OroÎts Ilert,lI S au profit de l\!3rseille. Voy . maltre r3tionaux.
Ilro;lS.
11 ne pou rr ' en êLre éLabn de nOu l'Cau' ....... 314
Urn its.
JI n'ell sera imposé ti c nOtl vea u s au't il larseil·
lai s IJo ur acheter des che\'8ux .. ... . . .... ·· 319
Uu c lIè Narbon ne. VoV. droits nauliq ues eL territoriaux.
Ou ch,' ICI
( Tal1l1egu y ) accorde lUI \lrÎ\' il ~se aUl nOlaires
de I l''5O;lI e ............. ... . ... . ... . ... 3~5
Ait cmbr asse son pnrti contre la reinc J eanne.
!)mas,
Yoy . l"\llco d 'Ago ut.
Voy. Lréza in .
(Du réglement de la) . . " .,."., ...... ... .. 213
( des chartes d e co nress ioll ct d e récog nition
des ) accept ées ou dues à quelqu ' un .... . . . lq
Orajle[l.tl.
Voy. \>o\'ill on m ar s('illois .
(des) ...... .. . ...... ..... ...... . ... .. ..
Oroits des i nqu ant ~. Voy. il1C1l1"nt s .
Dra piers
Droil de hllte .
127 -
Voy, bi ens des ;\la rseillaÎ s.
nroits de la Labie de la mer. I.e!:' l\ larscilloi s cn sont c ~e mpt és il
lonjlJ ul·s ...... ' ....... .. , . ... , .... ' .. , ..
Ihuit (le rClirésailics. 'F
OV ' Ii'HIiL
19
E
Eau sol e .
' "O!). l'c:-c n uir'"
!-:all't dl' I' II. "call ne CI du fham /)-mfljuI'. al'le .. , rclat. r" ......• 35;\
3 ii'l
�-
~'28
-
-
Ecd és i9StÎC(UCS dc l\lorfcillc ( les) el leu rS bieo s seronL mainlenus
à I)CrpélUilé par le comte de Pro" cncc ..... 3 11
Ecril'oin s des 113\' ir05.- Il s ne doh cnl rien cI Îge r des pèlerin s
pour Icu rs acles . . .. ..... . .... . ......... 130
Êdinccs
( des sen ilud cs des) . ..... . ............. " 27
Eglise rMUTmée ( lettres pa :c nlCS portant qu e les Cl crciccs co ncernant l' ) ne pourront o,'oir li eu cn pub lic
ni en secret . . .. .... .. ... ......... . . . .. . 363
Ègli se du tO ll'"cnt des FF. Mi neurs de Sa inl-Loui s de Mars ci1Jc.
le o;c iSllcnr de Sa ult y ronde un e chapelle . . .. 3M
Eglise do Marse ill e ( 1' ) sora maintenu e à perpétu it é par le co mte
do PrO ' cnce . . .. ..... . ....•. . .... . ..... 311
ESliscdc la Major . Voy. indul gences .
Ég lises ct au Ires lie Ul ccclés ioslilIUCS. - Loui s Il permel aux
Marseillais de pou\'oir y laisser leu rs biens
d'une man iè re s tab le . . . .. .. . . .......... l<i7
Egli ses de Marseille a\'on l la Ré\'olution fra ncai se ( plan des)
}~ gu ill es
Ê meutc .
Émérits
Émin ots.
Emp hytéosc
E mplois
E mpl ois.
Enrants
EIl(anU
E nncmis.
Enquêtes
Épiceries.
" oy . bains. l)u\)I lco;.
JI doit ~ tr e l'ondu au quinlallle l\larscillc . . . .
3N
( chapitre des) acco rdés I)a r Charl es III ......•
~: t e lld a rd 'Marseill aÎs( de 1') .. ... ...... ... .. .. . . ... .. ......
Étenda rd du comto dc Pro\'cnce ( de 1') .... . . . . ... .. . . , . .•....
)::t ron gers qui reraient la guor re DlU I\lar5cill ais. Voy . prh ilégcs
de Marseille.
i~ \ é nemcn \:; a n tériour sa ul chap itres dcpoix ( les) sontpordonné5.
I~ H" n cmc n l5 possé3. Le seigncur comt e ne sc prêlera à leur recherche .. . .... . .. . ...•....... . .. , .....
3~G
.:: tnin .
I~ tnl s
Voy. in va sions .
( les ) del'ro nt. désigner le nom du dénonciatcu r. 3U
Lettres du roi y rclati"cs . ...... . ...... ···· 3tH
3iS8
Estimalions rBites par les cs lirnaleurs ( les ) doh'cnl loujou rs êt rO
admi:'cs ...... . . , ... . ............. , ... Hi
i~ lal>l i ~ .
Défense d'en meUre d'un c ce rt ain e mes ure
dans les tro\ crses ...... . ........ . ..... · 'l~5
Le llI o r ~c ili n i s lIeut ~e sen 'ir Ù l' enco nlrC d'ull
Ét range rs,
ét rauger , do us \lllC ou tre juridiclion , du
droil dont CC l lli ~c i sc s ent rOil co nl re lu; il
,\larse;Il e., , ..
30i
312
~.R
I~ der !'
Rt ill:!'
moulin d' Aren .
Voy. cond UÎlS d·cau.
Voy. bannie-.
F
Farine.
195
103
322
l~ \~q u e de Marseille. Vo y . Rag uenau ,
Voy . Michel de Léon .
(sei gneur d'). Voy. Onux ( Raymond ).
Voy. co nspiration de Dariés .
( Oa ume dels) cl dets camps. Voy. prh'il éges
de l\l arseillc.
Du coup qu 'on leu r donn e en Ill es ura nlle blé
ou le scl ,. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 41
( qu 'e n le nd o i l~o n por chose donn ée en ) ...... 58
( de la m utat ion dcs) . . .... , . . , . ......... . 215
Voy. charges,
offi ciers de Marseill e.
l des \)eti ts) nc de\'ant étre rachetés . .. .... .
(ve rg ier dels). Voy. Ilfhiléges de Marseille.
429 -
F OLLco n ~
1' 0.'1 ' di sclte.
( da droit de ten ir des ) . .
321
( les ) so nl person nclle.::. ....... · ·· ....... · · 32:l
Falltes
Fnu't acles CI fau't témoi!l'::'. Ocs pcines encou ru CS Ilar cel,lI qui cn
prodlli::cnl... . ....... . . ·· · · · · · · ·· ·· ... . 181
(
Jacqucs
de ). Vo y. de F 3\OS.
fa\'05
(
la
)
nc
peUL
!l\'oir dell 't mar is .. . .... . . ·.·· 20
f cm1llc
( la ) II C pCUl se 1Ilorier son.::. la "olollt é de scs
Fcmm e
parenlS . . ... . .. . .... .. .. . ... . . . .. .. .. . 20
f Clllm r!' m ari éeS I)o r Icurs rr~re!'. cOllllllr nl rlle~ sucrNle nl. cIe.
Fl' Illfl)C501
Fr ,~(- Irr"
22
23
fil les de mau\ sisc \io .....•.. . . ·.· · ···· · ········ 164
( .Ies ) s ur lA \'oie pu 1>lij]lI r ......•• ········ 3t 3
�-
-
,130 -
Frères min eu rs du cou\C nt de
Ferdinand V J ro i de ÜJS lillc Cl t1 'Arngon .
Vuy. abbay e li e 51.- Vi ctor .
Fermiers
( dcs ) I.1 cs , i g n c~ Cl dcs c hnlllj) ~ .•...• . ' . ...
61
Fermiers.
GU
Des nou,'cll es scnlludcs .............. , ...
HICSC l dim ancll cs .
fets mari li ms .
Fidl'lilé
~Sq
juifs .
, roy. /libro d e cOluolat clefs rets maritims,
( serm ent d c ) pr~ lé on l'oi l)[If le", i\larsc ill o i ~ ,
1
Frères mineurs du COin enl de St.-tou is de l\Iarscilfe 1
Voy . indnl gence...
Fulco d' AgouI 1 sénécbal d e P ro,"cncc ( lett re de), par laquene la
,'ignerie d'Ah est so umise à celle de Marsei ll e pour O\OÎ r pris le parU de Charles de
Dura s co ntrc la reine .. .. ..... ... .. , ..... 3aG
' ·oy. château d c St .-l\Ja rccl .
fi ente.
l'oy. snl ubrit é.
F iliation
F ille
( dc la I)réso m pt ion dc ln ) .. . , ...... , ...... 1~)S·
FtlmÎer
20
1G1
F lorentin s.
De ln con duite du vi guier dc :\IM ~ci lic cn\ crs
Fo ires
Fonds
{concess ion d e ) , lellres y rcla th es ... . ...... 3:52
( d ' un ) donné à flu elqu'un Il e de\anl ~ lr e re-
Forca lcluier
( h abita nts du comté d e ). Voy . rCllrésaill cs,
viguiers d e Marse ill e.
t du ) de la terre el des lJ alayu res qui ne
IJe U~
,'enl Otre jetés flu' en certain'" lieul , hor.;;
de Marseille ... , .. , ..... ".,.",..
( un e) nc peu L sc m ar ier sa ns la yolunl é de ses
Filles Cl fe mmes de mau"o isc vic . .. .. ............. .. ....
Fi sc .
Voy. deue Oscnle .
d e Marseille , lieu uù le
cou'cnt éta it .;;itué, etc ... , ...... , . . , ... 3:m
VU!}.
por('nIS . cIe . .... ............. . ... ,....
43 1 Sl.- LOlli ~
tl3
Fu mier d u port de Marse ill e. Voy. port de M 3 r ~c ill c.
Fumi er.
Voy . sueilhes.
CUJ ••• . •• ... . . •••.• •• ... ,. , ••.. . •....• 3!,!1
m user é
1
ni d ett l é de !lourea u....... . ...
fort ~o tr e-Da m e de la Garde ( le ) 0 été bâti in cc d es m atêriau"(
prove nant d e la d ém olition du cOI" enl des
rrères min eu rs d e Sa iu t-Louis d e Marse ille. 335
Fo rI Sain L-J ca n .
f ons
Rég le mcll t pour les priso uni ers y délcn ns ... . . 3til
( des) ou Ill unitio ns de g uerre Ile d eHlIJ t ~I r e
fai ts d ans Ma r seill e .. . ... .. ... , ......... 1~17
( ,.,1011 ). Voy, pla n Fou rm ig uie r .
tour du pl an Fourmigu ier .
Fours d e chaux ( du droi t d'établir des) .. ......•....... . ..
Fou rs de chaul . Voy . château des Penn es .
I~ r a i s de guerre. Voy . a mba ssades .
I~ r a n c-a l eu
( Qu 'en te nd on Jlor ) ....... . ..... . ........ .
France
( la Prove nce est réunie fi la ) par Cha rl es VIII .
Fro llchiscs de Marseill e. Voy. pri\'iI6ges de l\Ia rseille.
Fra nço is I ~ r ra it b ât ir le rort de No tre- Dame de la Gard c arec les
m atér iaux pro \'ellant d e la d ém olition du
co u,'cn t des frëres m ineurs J e Sa int- Louis
de l\Jarse ill c ........... , ....... . . , . .. , .
G
G(j
Fourllliguier
Ga belle
( des droils de ) s ur la chair salée, le miel ct
l'huil e.- Les ,M arseillni<; en ~onl etemptés. 32:!j
"abelle.
S ignification du mot,
CIC.,:, •...•.. , . •...
(~a b e l1 e
d e la table d e la mer. Voy. tablcùe 13 mer .
r. ages
(dcs ) fi rournir par ln curie .... .. ........ ,·
11
G3ges
( des) desa n t ~tre restitués . .. . ... , . ... · ·· ·
15
Gnges,
De la chose obligée en sage cl deva nt être
Gage:..
Du gage donné s ur les na\Ïrcs pou r quelque
\enduc . •... .. .. . ..... . .... ... . . ... ,.,.
3'"20
soturne ... ... ,... .. ... . . .. . . . . ... . .... .
31
32
Ga ges des offi ciers de l\Iarseille,- Ord onnance y rclathe . ...• . . 359
313
Ga lères .
Le:) Marseillais en arment 1)lusien rs pour la
défense du pay s.- Lettre de ln reine "Marie
y relothe ., ... . ..... . .......... .. . . ... 342
f.al ëres arm ées.
Leu r en tretien sera il la ch3rgcde la Ilro'ince .. 302
3GO
Galères cl out res bâtiments.- Lellre d'Ar mor de r oiliers concernontleur naufrage . .. .. , ..... ·•·.·· · · · ·· 3GO
335
:1"1
(;alères armées pour la dérense d\l113 1'~, J'oy . Hh6ne .
Voy. bois plt' in s d 'cau.
Gal~rcs.
�brll 5=quc,
droit d'on crage,
pavillon morseill ois ,
(llan Fourlnig uier ,
port de Ma rse illc.
Garde de l'hOtel des Monn aies ( de la),. " ' , . , . • ... . .••. '" ..
Garde des priso ns ( d o la ) . ... . . .. • . .......... . . . ....•. .. ..
Gard e des ,'ig nobles ( de la ) . . . . , . . , . . .. ,., .. ....... , •.....
Garni sons.- Arm es ( des ) portées dan s les bâtimenLS .. ... . .. .
Général de Pro,'cncc ( le ) est chargé par une ordonnance roya le
d 'abo lir le droit de ti ercerie perçu il Marseille,
Général de Proyeuce. f/"oy. grand sé nécha l.
r. én oi~.
Gens de guerre.
43:3 -
30fl
2()1j
D
2 05
1 t2
Habitants de M1lrseil le. 339
Ils ne peu,'co t nlH'ig uer dans la mer de Marseille, ni arr iver don s le port de celte ,'ille,
ai ns i que royoger Sur des bâtiments mar·
seilla is . .. ... , . . . , . , . .... , . . . . . . . . . . . .. 102
Voy . ca ,'alca des.
LeUres de Louis Il , portant rémis-
s ion en leur fareur de tous délits et crimes
du temps pa ssé ••.•....•............. _ 3.8
H abitants de Montpellier. l'oy. Montpellier.
Habitants des bords de la mer el du RhOne. l' oy. RbOn e.
Habit ant s de la Proven ce el de FOfca lqu icr. Yoy. re pr~SlIl Ies .
J-J abitan lS des comt és de Prore nce. de Forcalquicr el des contrées adjacentes . J'oy. ,iguiers de l\Iarseme.
{\cll res patentes de) indicatÏ\'es des matières
so umises à la jurKJiction des consuls de Ma r.
r. oU\ erneur de Pro,·ence. ( Fran çois de Luxembourg, \'ice-roi ,
etc.) Voy. Charles VIII .
Henri Il
Gouverneurs des ormes ( des ).... .. . . . . .. .. ....... . .. . .... . :l 18
frran d Montredon ( collin es du ). Voy. pri\'iléges de Ma rseill e.
f,rand sénéchal du conse il ro)'a l et général de Pro r ence ( commission donn ée ail ) 01) s uj et de la ré"OCo. l iOIl
du Slotutportant que les co nd amnés il LX s.
d'amend e ct en sus pour crim es e t délits, ne
pourront appeler du jugement de condamnotion , . .. ' .. . .. " .. . ....... . ...... " 359
r.rond sénéchal de Pror ence. l'oy. marqui s de R oltelin ,
5C:!ille . .. ..... - .. . . . . ... " ... .. . .. .... . 362
(lclI res patentes de), (lortant que les fonctions
de \' igu ier et de j uge à AJa rscille ne sont
poin t à ,ie 1 mais annu elle5 ... ... . ... . . . 362
He nri Il co nfirm o les Chapitres de (ll1 iJ. elles pri,' ilégcs de Marseille . . -, . •...•..•• . .... . . . . • .. .•• .... 362
Héraut de la \'iIle . Voy . cricOT public.
Histoire do la paroisse de Sainl-Ferréol de Marseille, depuis le
onzième siècle. Voy. ft,licbel de Léon.
Comment ils doive nL être punis ............ 184
H omicides.
Hommage
(de 1') ne de,'ant être prêté • .. •• . •. ,_ .. . • .. • 135
H omm age prêté par les Marseillais pour le château d e SaÎntMarre l. Voy. chât eau de Saint-M arcel.
H omme
(un) ne peUL sc marier sans la ,'oJonté des
pare nts de la fill e nec qui il l'eut s· unir . 20
(un) ne peut a\oir deul femm es . • . ... • . _.. 20
n omme
Homm cs probes (des Sil) chargés d 'élire J avec le viguier, les
offi ciers de \Hle ................ . ....... 216
sénéc lHlI de P rovence ,
r. rand e seis neurie du roi. Voy. seigneurie .
(;ros MarsWès. Val eu r de cetle m onn a ie, CIe . . .... , .•...•.. 308
( frère de Brïton ). _ Di spo~it io ns le concernant
frui g ll es
a in s i qu e ses eufa uts . . .. . . .. . .. ..... _... 31 0
3tt
r.nillamne d'A ,'ignon éta it notai re ta MarFc ill e en f2 ~7 ..... .. _. 301
Îouerre
( en ca s de ) les ar memeut s sonl li la cha rge du
comte de Pro,'cnce .. . ..... . ... . .... _... . 301i
Guer re
( frai s de ). Voy. amb Assades .
r. UCf I'C
( droil de faire la ) acco rd é a ll '( l.... a rsei llai :; .
""!J-
pri l' il és ,,!, tif' !\1llro:c ill e .
H enri
1(
Donnenr .
De eeUI qui ont l'honneu r (propriété) libre et
qui peu\'enl le \'endre librement . .. ...... 39
H onneurs.
Des tréza ins d onnés pour e nJ nUl vig uiers..
IV.
28
74
�Duile
Huissiers.
Hm'caune
Hm'ca une
~34
-
(droi t. s ur 1'). l'oy. ga bell e.
Voy. or6cicrs de justice.
(eaux de 1'). Acle y rclat ir.. ..... . .. .. ...... 353
(C8Ul de l') cl du Champ·1tfajor. Acle y reullir. 3M
Intlh' illu !' qui meurent hors Il e l\1 art;cil!e ct de cc u ~ ((ui décèdent
..i.N~I ......... .
.. . .. . ..... . . . ....
~
Imllilgences flccordêc...;: por Clémenl V Atl m on8~ t ére de Sl. - Victor,
à l' église de la Major CllHI cou\Cn l de SI.Loui5 de s Fr. l\1in eu rs de Marseille ....•.. 335
fnform tll ion!' s ur les im asions (des) . .. .... . ......... ... . . ... 310
[njurcs
{des) ... , .. ..... .. . ..... , ........ .. . .. , . 1 15 1
153
308
1
IIM de Marseille ( du droit de chasse aux }.. . .... . •..... .. ... 324
Immeub les.
Voy. biens des Juifs.
bi ens des :M ar scillai s.
Injures.
Celu i Qui offensera un Marseill ais Ile po urra
Inqu a n Ls
Inquilins
~ lre prolégé 1)llr le comle de Pro\'eocc ... . .. 313
(droit s tics). Lettre:;; d e pro \ isions)' relali yes . 3M
(locatnircs) . Voy. porl es .
Inl endon lS du port (des) . .. ,., ... . .• ,., .. . .. . •............ • 302
Inlcr loclll ion s
(des senlences cl des) prononctcs par lin autre 214
(inform3lions Sur les) .......... . ...... , . ... 310
In"o sions
ISAb elle
(la reine) st aille qu e les Ilrocédures crim inelles
denon! désigner le nom d u M noncialeur ;
qu e les Accusé;; de\'fOll t être jugt!s dans les
Voy. Salubrité.
Immunilés de Marseille. Voy. pri\'ilégcs de Marseille.
Immondi ces .
Impôt pour l'enlrelien d es n o,' ircs (de l') .. . .... ...... • . .... 324
(de 1') s ur les bonnets ..... . .. ..•...... . ... 329
Impôt
Impôts.
JI Il'en sera pas établi de fl ou"caUl . ... ...
(élBblissemenL d'un e) su r les bieus-ronds, le
Imposition
l .;:o bell r
au
commerce ct. la viande. ................. 364
Impos iLion s ur le co r~il. Voy. corail .
Impositions perçues à Ail, à Arles , à Nice elc. conLre les
1
H39 - 30j:uJ\icr H 40, s ur dhers objets y
ment ionnés . . , .... . . " . . ,. , ......... . . . 35t
Isabell e
1
l\larseillai5. Voy. pri vilégcs de Marseille.
trots jour'i de 1" Illi ~e Cil OCCus:llion, etc ...• 330
(o rdre de la rein e) ou grand mohre rational d'enreg is trer la chart e Il e son mar i des 5 juillet
I srll êlil cs ,
(la rc in e) ré\oC]lIc q llclques IJri\il éges accordés
a ll ~ n013 irc" ..... , .... , .. , .... · . · ··.··· 352
Voy. juifs .
Impositions sur les ,' ictuailles . Voy. prh'iléges de Marseill e.
Impositions.
Voy. d elte fi scale,
droit fora in,
droit de tiercerie.
.J
inquants ,
laue,
le)' de,
matlres ralioll 8l1 X.
péages,
ré,'cs 1
sénécha l de I)ro\'cnc(' •
Tourres,
subsides.
Jardin s
( ,igoes Cl ) dont le cens es t payé ann uelteInenl •••.•• • ••••• . • . ••• ,... .. . .... . . . .
Jarrets.
Jea nne
18
Voy. I~c heurs
( Iell re de 10 rei ne) relali'e aut. onnolaliolls
des lIicns foiles sur l'ordre de la cour par !es
juges . les notaires et les cl!\\'llires. - ...... 336
�J eanne
J ca nne
Jeann e
J cannc
J eann e
Jea nne
J ean ne
Jea nne
~ 36 -
(lettr e lie 10 reine) concernant le rcrnplacernern .
au x rrais de 10 cOll r , ti c 10 c10c hc scr \'flllt . il
Morseill e, pour asse mbler le co nseil tl e la cité.
( autre lellrc tl o la reine) s ur le Illéme sujet. •.
( la reine) r éu nit, SO~I S les mêmes liberlés, la
,ille élJiScO IHll e à la ùlle inrérieure ... . ... .
( Iellre tin roi Louis Cl dc la rcine) o rdonnant la
démolilion du châlca u d·Auba gne."., .. . ,
( lettrc du roi Lo ui s c t de la reinc) aut orisa nt les Marseillais à démolir, san s la permission de leur seign eur. toul chât eau ou
lie u forliflé. s i\U é près de leur , mc, pris
par les enn cmi s ou autrcs ... . , ,. , ., ....• ,
( leltre du roi Lo uis Cl de la rein e ) o u sujCl
du cora il pêché par les Altu se illa is dans la
mer de Sicile, . . . , . , . . , . .. ' .. , .......•..
( le lire du roi Lou is cl de 10 re ine ) relat ire à
des poursu ites opérœs par le seigncu r li e
Je.IIIU I'
337
3'11
Jea nn e
33-;
J ea nn e
:l3ï
33,
n erre contre les Mar seill ais au s ujet de {' ertains Iléages . .. , . .. .. . , . , ... , ..... ' .. , .. 337
{ le roi Loui s Cl la reino) enjoig nent ou \iguier ct a u trésor ier de p a ~' e r cc q tli est dil
J eann e
J ea nne
Jea nne
J eanne
d u porl Cl d 'o ulrc; ca uses " "" " ",. " , 338
3li O
Jea nn e
Jea nn e
Jean ne
Cl
Ile la rei ne ) por lant
flu e les juges Il C pell\c:l t rien rcce,"oir des
pa rtics, Cl qu 'ils <.I oÎ\ent sceontenterdeleu rs
s' ses, .. , , .. , , , , , , , , , , , , , .. , , , , .. , .. "
337
à 1'I 10rseill e pOlir les a mb assades , le curage
Jeann e
<Ji -
, lett re du roi l.ouilO
l'Dy , plus bas <.I e us outres leures"
( le roi l oui s ct la reine) donn ent il l\I a rseille
le chàteau de St. - Marcel. •.. . .. . ••. , .... 338
( lc roi Louis ct la reine ) chargent le sénéchal
de recevo ir le serm enl de fi déli té ct l' hommage des Morseill ais pou r cc châtca u . ..... 338
( Icttre d u roi Loui s Cl de la re in e ) porta nl q ue
le \'iguie r ell e sénéchal de Marseill e obse f\ c-
ront les libertés de Ma rsc ille, ai ns i q ue les
ordres de leu r sou \'era:n .. , ... , . , ....... , 33R
( le ro i Lo ui s cli o rcine ) monde nt a u séné
chol de Pro\ ence do faire e n sorl e qu c les
j uges des premiè res c l des seco nd es oppellalions soient s uffisomm ent in stru its dans le
J eann e
J conne
J eanne
4
Ilroil " , . . . , . , . , . ' .. . , . .. , . . .. , , . . , . . ,. 338
J ea nn e
J ea nn e
338
( leure de la reine) défendonl a UI trésoriers de
so rtir ou dc faire 50rllr de l'a rgent de Ma rse ille sons avu ir paré co Qui e5t dl1 à la
\"ille.".,., .... " ." , .. , . , ., .. " .. " .. 339
( lettre de 10 reine) porton t qu e les l\tarseillai s pourront faire bOUre monnnÎe .. , .. ,. 339
( lettre de 10 rein e ) portant qu e les nota ires ct.
les clavaires de la cla"erle ne pourront ê:lre
pa yés que s ulv ont 10 tue élablle pour les
autres officiers de la 'Ille ... . . . .... , .. ·· 33CJ
( leUre de lil reine ) enjo ignant aus: rlguiers de
Marscille de fa ire payer ce q ui est d ù à la
,'lIIe, pour les rrais de guerre, les am bassa des el te curage du porI........ " ...... ', 339
( lettre de la rein e ) portont ré\'OCal ion de rt~ \" es
ct impos it ions éta bliescon lre les Marseill ais
à Ail , Arles cL N' ice."" .. " ........... 340
( lettre de la rein e ) ré\'oq ua nl ce rtain es prohi biti ons et. tales s ur tes ,'ictuailles imposées
en Provence cont re les Marseill ais , . . , ..• , 340
( leUre de la reine ) sur les gages du "ignler
de Marseille . . " ...•. , .... ,. · .. • . ···· · · 340
( lettre de la rein e) par laquelle il est. défendu
out mattres ralionaut ct au t outrCS offi cierS
de Pro,'ence de s' imm iscer dan s \0 ,"cnte ou
la I)C rcepti oll de la table de la mer el les
a ulres droits perçus (lU profi t de l\la rseille . . ~ O
( lettre d e la rcin e ) s ur les liber tés accordées
aut Marscill a is dans le roya ume de Naples,
a in si qu 'à la répara tion de la loge des Mar seill ais à N3111cs . . ...... , , ' ............ 3 it
( décis ion de \ll reine ) port an t que les cl a~' airCS de Ma rseille doi,e nl ~lre de Marse ille,
sa uf Ic!' C05 prév us ... . . , . ... ' ..... , . ' , . 34 \
( leUre de la reiu e ) \)OrIO n1 que le ":'OU \'C~ll des
FF. lJi nc ur:5 de Sl.- l.ou is de MIl r5clllc n('
�-
-
13R -
flOLlI ra \c mJrc IIi alicllcr les biJ oux il lui donIl es cn !"honneu r de Sl.-Lou is .... . •• .. ..• 3'. 1
( lcU I'c de III l'cin e ) ré\oquunl toulC5 les dona lio ll s, rcntes Cl pro\ is inllS roit cs li rii\'crs
hnbilO ll lS ti c Marseil le, altemlu qu 'clic:; sont
obli gées envers la ,'ill e pour Ics amba ss adc~ J
Jea nne
Juges Cl NOlaires
'J~
-
( le salaire des) scronL payés des rc,'enus du
comte de Pro'·cnce, .. , . ........ , ... ...• 304
Ju ges d es appella.tions ( les) seronl au choit du comte de Provcnce .. .. " .. ... " . , ....... , ....•....• 303
Jll gCS d es premières Cl d es secondes appcllations { les} ne peu"Yenl
éyoquer les affaires relatives (lUI péages de
le cnra ge du port cllwtres cau ses ..... ... 341
· !.\1ey ran e, etc., etc ...................... 304
Jet des. marchandi ses dons la mcr ( d .. ) ••.• . ... , .•.. ' " " • " 134
J OU(',II J5
(tl cs ). - Dt'r lamJi crs.- Statuts :-1Ir1es rnoisons
305
Jo urnal iers.
J ud ica (llreS
Ju se lin palais
Jugc du lla lais
de je", les blo' ph émate"", elc . ..... .. ... 163
Voy.ou,'riers.
(les rc"ollu s des) nc pourront être Hmdu s . . . . 321
( le) sera nOlllm é par le co mt e de Pro\'CII CC .• 303
( le \' iguicr
Cl
le) ne
I)O UTr OIl L
étrc pri vés de
leur charge pOf le sénéchal 011 le conseil
royo l d e Prol'en ce, (Iu 'après l'ann ée d e Ic ur
Ju ges du pa lais,
clcrcicc , , " . . ... , . . . ~ .... .. . . . ........ 31Sï
Il lui est éc ri~ par le sénéchal de Prol'ence
Ju ge du
(Hl lais.
Ju gcments
Ju gemen ts.
Lou is Il ré\oque ce rtai nes citations à CUI faites
DU nom de Mathieu de Dell 3Yale . consenateur des Juirs .... , ... , .. . .•........ , •.• 3~!S
I.lis. Actc y relatir. .... . . . ..... . .......• 362
Lettrcs patcntcs concer nant SOli réta blisscment , 363
Juirs.
LeUres du roi leur permettant de sortir de
1\1arseille en emporlonll eurs biens. , •. , •.. 359
( de la publicati on des) pendant 15 jours ..... 305
Voy. ca ution,
Juifs
( IClIres sur les t ranspo rts, cessions CL remissions des ) . , .... .. ... , , .......•...•.... 3!S9
Juirs.
LeUres co ncernanl leurs usures •.. .... •.. . • , 3!S2
359
Juifs ,
Voy . prêts.
Yoy. co ncile de Pi se.
Voy. joueurs.
( de la rérormation de la ) à Marseille. , . , • , •. 362
scntences.
il "cut (IU 'el les ~ o l e nt COlllllllllles ent re les
JU !l:CS
J uges
Julcs Il.
tI'OiS jllgCS ••. • • .. , . ••••. . •. , ., .... .•. • , 3ts2
( les), les nota ires ct les autres om cic rs d e la
co ur de llarse ille doivent ê tre de l\Inrse ill e . . 304
( Ics ) ne sont poinl il ,ie, m a is atlnuel s .. . , . .. . 362
(lett re du ro i Lou is ct de la rein e J ea nne portant que Ics) ne pClH'cnL ricn r ccc\a ir dcs
parties ct q u'ils d OÏ\'enl se co nten ter de Icurs
Juges gradu és
Combien chaque nal ire doit cn porter . , . . . . • :tU
Juirs ,
Juirs , courtisa nes et d om est iques ( le!') ne peurent se rendre aUI
bain s publics que ce rLain s j ou rs •.......... 166
Juirs.
Du s igne qu'il s doÏ\'cll( porlcr ... , ...•...... :t61
Marsc ill c . . .....•... .. ........ . ..•... " 360
(le) Cl so n s uppl éa nt Il C pcuvent ~Ir c m ar ~eil-
( Ieures dc n éné rclativcs . cntr'<l ulres choses.
aux ) cl am: procérl urcs cr imin clles, Icsquelles
J uges
362
Ju ges des Tribunaul de Saint-Louis cl de Sa~nt-Lazare. LeUres
patentes concernant leur rétablissement ..... 363
( des) opér ant les jou rs probibés. , .••......• 16t
Juirs
Juirs .
ail s ujet de J'observation d r5 prh'iléges de
Ju sc du pa lais
307
3iSO
gagcs . . , ... " .. '" . .... ' ............. 338
(les) nc d oh'cn t êtrc nommés a \ ant les réro rmateurs . Leure de T a n guy de Castrcs r rcla(j l' C .•••• ,., •. , ••.•••• , . , •• " .•. , ••••••
353
Juremen15.
Justice.
�-
HO-
HI -
L
J. 8gt1
L aïq ues
lo Major
( Sim on ) était II ll des recleurs de ln ,H Ic en
1257 . . ... ...... .. .. .... .............. . 200
( ord onn ance d e n éné port ont q ue les) n e seront
point soumis à la rorme ecclés iasti que, ele •. 333
( du ) co nt enant les statuts de Marseill e.....
7
20 5
333
( Eglise de) J'oy. in dulgences.
Mirhel de LOOn.
( la Dcle rs, (abrlcant s ct march ands de )
Le Line Il des statut s commence li la page
Id
id
id
id
L on!Joustes.
J'oy. ru c Lan cerle.
Voy . p ~t: h c tlrs .
La pin s
( d e l'interdict ion d e la chasse aul ) .. .. . .... 1GB
Lasca ris.
Voy. de Losco ris.
( droildo).-Dcs no,'lres qui le dOIl'cnt, etc. ..
Laue.
331
Livre rouge
354
Lances
LaUe
Lib ertés de ;\larse ille ( rranchises ct) . I.ettre de la rClne lI aric
relat h e . .... . .. .. .................... . J3U
Libertés de Marseille. Voy. a"ui prh ilégcs de l\larseille.
Li gncrogc
( des droils de) .. .. ...... .. .. ..... .... .. . . 320
Linc uoir.
Desc ription, analyse des aCles qu'il renrerrn e, etc 247
05
323
352
Voy. Leyde .
Laud
( du droildo ), représailles . , . ....•• .. •..•.. . 17
Lenière cl Bern ier, nOlaires, éta ient sCCréllli res dc lacommunauté
cn 1583 ... . ...... .... .. . . .. ...... . .. .. 3G~
Lép reu l
( les) ne so nt pos tolérés il IU arscill c, 51 cc
n'cs t il cert aines époques ••• _• •... , .....• 167
Lctaisne
( droll de ) Voy. Jalle,
Jcrde.
J.cltr es de chambre ( des) . . , ........ . ..... . .. , . .... . .... . . 349
120
Lods
Lods
Loge li es
J~ o uis
Louis
Louis
Louis
333
10
1t
364
.. . ... ..
.. ..
.
.... ......
9
id .... ...... 27
id
SU
id
15\
Id . .. . ••• . • • 2lS3
lh rc d·or.
Sa Hlleu r au XllIc siècle ... ... . . .......... 29 7
Line tou rn ois . Sa "aleur au X IIIe siècle., .. . •.•. , . . ....•.. 296
Llibre cle consola i dell (ets marUiml. Jtpoq ue deson impression ;
el traits) cie .. . ............. .. .... . .... 1 t 6
352
Leude ou leusdes (droit de ) Vuy. laltf!,
Icyde.
Le\'6cs de gens de guerre. Voy . cn\'ol4:adcs.
Leyde
( qu'entendait-on par droit de) 1 etc: • ••• • ••• •
leytle.
Yoy . OUIs i péa ges ,
Tourres .
Libel lé.
Ue son oblation . . • . .. . ... '" .. • . ,. .. .....
Libell é.
Oc l'estim at ion des choses y ilidiqu OOs... ...
l ibcrta l
( Lléli hération Sur lIll e préséa nce dans Ics processions dcmandée par le ca pitain c) . .. •. , .
III .... .. ....
IV
,
.
V
.. ...
VI
Lo uis
( qu'entendait -oD par droit de) . . . . ..... . ... 3 17
( droits de ). Voy. tréza in.
IU a r ~e ill a i s à Na ples. Voy . prh'iléges de Marseille.
( le roi ) cl la rein e Jeanne ordonnent 1.. démo-lili on du châtea u d·Auba gne ... . , ...... .. 331
(Jeure du roi ) elde la reine JeatlDe au sujet du
corail llècbé daos la mer de ~ 8]ll cs par tes
l\larSeîllais . •• , ••. . .. . .•• . •...• . ......• 337
( leU re du roi ) el de la rein e Jeanne sur des
pouTS uites faites contre les Marse illais par le
seigneu r de Berre, relalh emeot à certains
péages ........... . ...... .... .......... 337
( le roi ) cl la reine Jeanne perm ettent 0 \11.
Marseill ais de faire démolir, sans l' aulorisation de~ leu r seigneu r, toul lieu forli(ié situé
près de Marseille, pris par les enn emis ou
onlres ... .. . .... . . . . . ... . . .. . , ... . .... 33ï
( le roi) clIn rei ne Jea nne enjoignent au \'iguier
de 1\.orscille ct au Irésorier de pa)'er ce flui
es t lh) à l\l ar ~ ('illc r our J c~ ambassades el
�-
>'>2 -
le curA ge du port. . . • . ' . ...... ' . ..•....• 338
to uis
-
( leure de ) porlolll rémis" l0l1 des t;onJllli ssions
Luu i::. Il
pour lec:. propriétés el possessions le nues snus
la grande se igneu rie du roi, . ... . ..... .. .. 340
( lellre de) par laq uell e il eleOlllte les h o bi~
( le r oi) CL la l'cin e Jcon nc donn ent le châtea u
de Sl. -l\lBrcel olu;"Mnfscill ais . . ... .. ... . . . 338
t oui .,
( le foi ) cl II) reine Jconn e ch a rge nt le sénéchal
de Pro, Cll ce de recero ir le se rment de (1d é-
lo nls de Mar seille q ui onl des possess ion s
dans le ter ri to ire de St.- Marcel) dcscontri-
lité des !\1orscill ois pour ce châtea u • • •••• 338
Lou is
( le roi ) Cl la re ine " ca lln e s lotuent que ,les
buliou s el des su bs ides éta bli s par les lrois
états de Pro\'ence . . . .. , .... . ....... . .... 3.16
ju ges ne peu "ent rien recerO lr des parties el
qu 'il s doh'cnL sc co n tenter de ICUfS gages •. 338
Loui s
I.uuis Il permet
?I larseill ais de s lilllder que le prêt8ura licu
j usqu 'a 10 pOllrCCnl. ...... , ........ , ... 3tiG
de faire cn sorte qu e les juges des appell ations
que le \'igui cr ct le sé néch al d e Ma rseille
I.ou i:- 11 l'M uit il 37 le nombre des membres du con se il général
d e Marseille . . , ....... . .. ... ........ , .. 34G
Lou is Il dérend 3U seigneur d es Pen nes de bâti r s ur les m u rs de
clÔture d udit lieu d cs Pennes . . .. . . , .. ... . 346
obscp cronl Ics libertés de Marseill e el les
ordres de leUf som'cra in . . .. . . . . . .. . ..... 338
Loui s Il enjoint 311x ,igui crs de~lar s e ill c de rece\o ir tous les ci toye ns des com tés de 11ro\ ence, de Forcal-
( décret du roi ) Cl de la l'cine J ea nn e portant
quier el 'des conlrées adjace ntes , .. ..... . ,. 317
Louis Il réd uit les c8Ya icadl"S pou r Marscill e . .. . .. .. . . .... . . . 3ti4
ta nts de qu elq ues li em: d e Pro,'ence ct de
Louis Il slatue qu e les Mar5eÎ ll ais 1JCU\entlégucr leu rs biens aUI
li eu'( ecdés iaSli (1Ues .. ..... , ........ . ... 347
Forcalquier de m archer à tÎlre de représailles
Louis Il
co nt re ce U5: d es autres lielu , elceplé co nlre
noucicaut. se igneur desJlenn es , et;U arseille. 347
Louis Il co u firm e l'exemplÎon des droits de péage accordée aux
M a r ~eillai s I)a r fa rei ll c Mari e . . ........ . 347
Louis Il nh 'oq ue le pouvoir donn é por Il' reine Marie au , habi-
les Ma rseillai s ... .. .. . ... , , , . . , .. . , . . .. 344
Louis Il a unulle cer tai nes citation s faites BUl; Juifs de M ar seille
3U
n om d e 1\IfHhieu d e l1ell ,H'a ll e, co nsc r-
Louis Il
'a teur des J uifs . . , ., , . .... . , .... , . , . ... 345
Louis Il
au ~
( le roi ) CL la reine Jea nn e mond ent au sénéchal
connnissen\. le droit .. . .........•.. .... .. 338
l.oui s
'\.J -
LOU IS Il
( édit d e) porI ont qu e les offi ciers majeurs de
I)ro ,'cncc dc,'ronl IHéler serm ent à l\farsei ll e;
que nnl nc pourra êtrc cxécuté à Marseille
»ollr dette fi sca le, s an s la di scussion préa l a~
ble de ses biens; qu e les enquêtes de\'fonl
d ésigner le nom du d énonciate ur , à peine de
nnllité; qu e les sent ences du \ iguier co mme
(déclaralion de ) s ur lacon lcstalion éle,ée entre
( leU re de) porlont rlhocalion de leltres par lui
accordées et par laquell e il déda re qu' il ne
sera portê attei n le 8 11 l pri\' Îl êges de Marscille .. . ...... , ..... .. ... . ........ , ... 348
Lou is II écrit ail sujet des prh iléges de Marseille . .. .... , ..... 348
(lettre de) relat i\'e au pa)'emen l d es 400 livres
l ou is Il
a lJeclées ann uellemenl au cura ge d u por i de
Marseille ..... , .. ....... . ......... , .. .. 318
Louis Il d édde que les \ igu iers scrontl ell us de pouno irl a \ Hle
tous les an:5. d ' un a\'ocat assesseu r pour dé-
bon baro n ne seront pas s ujettes il. l'appel ;
rendre les 1ib er t~ d e la cité .. .. .... .. . ·•· 3'lS
ctllu e nulne pOlir ra bâ tir su r leCha ngesa ns
I.o\l is Il reillel au:( Marseill ais les cr ime:; el délits d utc mps IIO"!:'é. 3:18
Loui , Il
(Ieu re d e) su r les criées qnî sc ronl à Marseill e. 348
~ lr e so umis
à un cens enve rs le roi ...... . . 34 lS
Loui:; Il l:onfir me J es dona tions fait es par la reine Marie aux
Marse ill ois .. ,., . . , , .... . . , .. , .....• , ... 3ti 5
Loui s Il apprOll" C les droits d e l\Jarseille s ur le château des Pe n-
Iles CL le port de n oue .... ,. , , , . , , . , .. . . 3MS
Louis Il co nfirme les s t a lut~ cl ics Ilrhiléges de ~larseilll" ...... 349
Lon i.; XI.
P alaOlède d e Forbin rO llfirm c, en son nom, Ir::.priril égc.., de Marseill e .... , " . . .. , ,., ... . 356
t O llj ~ X Il CO li firme les "rh ilégc:5 de la PrO"CIIl:C, .... , . .. . , ... , 361
�-
-
114, -
t ouh XII ..::onli rmc ICllri\'il égu li e nu» czl ra"'JllIl o Cil [;]reu r des
tUJ CmlJoUfl:)
Marse ill ais .• .. •••. . ••.•••• •. ..••.•... .. .. :HS:.!
(Fran cois de), gou\ crncur Cl 'Îec roi de Pru \cnce. VU!! . Charles VIII .
'Ii:) -
:\1archantll'ies étran gères. Lettres approbati"es du droit de 1 -/0im·
posé sur celles Qui en lreront à Mar!eille . .. 3f'"
Marcha nd s qui se trouvcnt li Morseille.- Du délai de 20 jours ta
CUl acco rd é en cas de guerre .. . . . " .... . 194
Marchand s de Marseille, Institution du Tribunal de commerce . . . 333
354
l\forch and s de Marseille . 1'01/. Baut (Raymond ),
Marchés c t ,'entes . Co mm ent ils doh'entêtre obsenés ........ ,. M
l\larchés de "iande, •... ... .... " .. , .• . ,."" ....... . ... ". 18
îUain~
(île de) " cy_ ti cs de Marseille.
Maiso n du Roi.
Où éloil-cll c s hu éc ! . . . . .. ... .. .. .......... 324
Maisons.
Des conduils d'cau y pratiqués.... . .. . .... .
29
Maisons d'autruI. Des défl!l1 sc.i ou lies amélioratiuns à y faire ..
29
Mai sons oppuytcs sur les murs de la \'ill e (des) .•. • .• . •••••..• 322
Maisons de jeu
Voy. ber/ouds.
Maitre des porl s
Lellre à la communauté y relati re .. , .. . . .... 364
Que nul ne s'a,'ise de s' unir à uno fill e sans la
,'olonté des pa rents el vice versa . . • ... •... , 20
M arin ges,
Décret de Charl es Ut J relatir., ....... , .... 356
.i\1orio ge~ ,
Teneur de l'intimation du décret mentionné cidess us .. . .... , ... , ... , . ... ,. , .... ..... 356
Lettre de ln "ur métropolit aine d' Arles y relal\laria gcs,
li\'e .. .. . ...... . .. . .... , ... . ... .. , ..... 33&
Marie, fille du roi de Hongrie, écr it au sénéchal de Marseille sur
,'obsen 'at ion des rran chises Cl Iiberlés de
Marisge du roi.
1\1orio ge.
lU
(déclaration s ur l' ortlee de) e n ftt\'cur de Mar-
Marseille. l'rincipalement sur le s tatu l des
\ ictuailles . , .... , ..... , .............. ,. 335
se ill e, ..................... .. . . ....... 35:1
Maitre de la monnaie (du ) ...... . . . .... ' •..•... . .. . ...... . . 309
Marie
De leurs ob li ga tions c"rcrs Icurs scnitcurs ... 153
Vay. ca lrats .
Marie
l\laltres.
lUahres calrats.
Mailles rationnaux cl Outres orociers de Prol'enee ne peuvent s'im~
Maquereau i.
misce r dan s la " ento cl lB pe rception de la
table d e la mer, ct des autres droits perçus
au profil de Marseille • • , •••• , ' •.•.•.. . •• 340
l'o y. pêCheurs
Marchandises des autres. De ce ui qui les perd ent .••..• , . , ..• 114
March,ndises jelées ou à jele r d,o s 10 mer ................... tH
Marcha ndises altérées ou sophi stiqu ées .•.. , .. •••... , .....• ". 179
Ré\'oeation de di\ers édits s ur l' imposition de 6
Alarchôlodises.
Mari e
1\forie
Marie
deniers par line Sur chaque marchandise ct
Marchandises.
Man:haUlJises.
de 2 gros s ur chaqu e quin ta l de se l. pour
Jroi: d'en trée, . .. .... .. , ... , ..• , . . .•... 34'.
Mori e
LOUre s de Chôlr les t -r concernant la su bs titution des ns,' ires génOiS aUI na,-ires notio·
nau x )lOur leur tr ans port. .... , , , ., ... , . . •• 335
Hère ou impos ition de 3 dcnier~ pour lh re s ur
:\1aric
chacun e d 'Cli cs ........ , ., .... ,
346
;\Iar ir
(Io reine) proroge à 4 mois le délai de 2. fixé
pou r les appellations .. , ., ............... 342
(la rein e) accorde à A ries le droil de représa illes , excepté contre Marseille.,. " . ........ 3~2
(la reine) exemple les l\IilTseil1ais de tous péages
ct impositions ... ... , . . " ... . ... , . ...•. . 342
(la reine) exemple les Marseillais de tout es contributions établies cn Prorence, ct cela pour
a\'oir armé il. leurs rrais plusieurs galères .. 342
(leUr e de la r('Îne) dans lAq uelle il est dit qu e
les Marseillais ne pourront arm er des bâti·
ments sons le conse ntement des consuls Cl
des sy ndics de la ,ille .. . .. . .. .. ... .. ···· 342
(lettres de ln reine) po rt ant qne les viguiers Cl
les autres orficiers assigneronlla table de la
mer pour le payement des ambôlssades . .. .. 3<i3
(la re in e) confirme les Morseillaisd,lII s l'etemr·
tian cie tous péages ct impositions . . , ... ·.· 3-i l
(la rei ne) au tori se le.. Marf:cilla is ta r6; i ~'('r à
�-- ~iG -
-
Ill:'!in :,m néc Cl faire ln gnerre à tou s 1('<:.
~ Irnll gc r s 811 comt é de Pnl\'cll cc qui feraient
ti cs Îlnasions co nlre eux, ~ on s 3ulorÎsntioil
tic SC" orlicicrs . •.•• . • . ..... . •.. .. .•.• . . ::14 :1
i\l3.rÎe
(In r ein e) écr it Clu e les hnbitants des bords dc
Mari e
Ma rseillai s,
Marseillais
la mer Cl dcs rh cs d u RhÔne co ntribueront
à ln dépell se rclnth'c à la con stru ction de
quelques galères armées destin ées à la dMen,e d" pa ys ..... ... ................. . .. SOU
Marie
l\1ar:-eill a is
(les co ncess ion s ct les donation s failes par la
reine) nux Mar seillai s sont confirm ées par
Lou is Il ........ . ... . .. ... .. .. .. .. .... 31j5
(l'cXcmlllion dcs droits dc I)éngc accordée por
Mariniers.
la rcin<,) eSl co nfirm ée par Loui s Il . . .... . 347
Comment il s doh ent sc comporter cm ers les
Marinier ~
(dcs) .... . •.•. •. • , , .. , ., , .• , ..•.• , . ,. ,.
101j
Marins
Marins.
~ d es
109
Marseill ais
Marquis de Pro rence. Voy. Ra ymond . duc de Na rb onn e ,
Marquis de Rouel in (sent ence du ) au suj et de la ga rd e du mona stère de St.-Viclor, pour rés is ter aU1: allJ\qu es de Ferdina nd V, roi de Ca s lille ct d' Arason ................................. 360
ne cc qu ' un marse illais peUL se senir, il. l'en:\Iarscillais,
co ntre d'u n étranger , dOlls un e aulre juri-
tér;és IJar le comte de Pro ~ence .. . ... ,., ,. 315
( les) pcm'enl faire la pail cl la lrè"e .. ... " . 321
( les) sont assurés par Charles l , comte dc Pro·
vcnce, Cl Déatril , sa femme. de la j ouis sa nce de leurs priviléges, ....... , ... ,., 334
PrÎ\'ilégcs à eu:t accord és par Ral'mond, duc
de ~arbonn e, comte de Toulouse, etc . . . . . 333
334
Marseill ais
( les) demandent que J'o n rase le chAteau
d' Aubagn o.... .. "" . .. , .. .. ......... . .
( les) ne l)eU\'enl armer des bàtimen lS sa ns le
co nsentement des sy ndics el des consuls de
la " il le... . , .. "" .. "." . . . ... ·,, · , · ,. ·
( les) arment , à leu rs fr ais, pl usieurs galères
po ur la dérensc du pays .............. · ..
( les ) !:onl el.empt és (je la rê\e ou imposition
de 3 deniers pou r Iinc su r tou les les marchandi ses entrant ou sorta nt de Prol'ence . ..
( les ) sonl autorisés à ~ lipul e r qu e le prêt aura
lieu jusqu 'à 10 p. 0/0................. ..
Louis Il leur remet les délits ct les crimes du
lemps passé...... ,' .. , .. , . .. ", .. ... .. '
( les ) sont elemplés (\e tous droits imposé~ aUl:
Marseillais
Marseilla is
'Marseillais
Marse ill ais
Marseillais ,
Marseill ais
Marseillais
diction , du droil dont un étranger se sen irait
contre 'lii il Morseille ......... , . .. . . . . ,., 16
Marseilla is
~farsc ill ais
( les ) ne peuvent ~tre dis traits de leu rs nibl1n au1: .... . ..... . " ... " .. , .. . . " .. , .. 1ï1
362
Marseillais
i\I arseillais.
Comment les na\' iga nts de Mo rs eil le dOÎ\ent se
co mporter em'ers ell1:, ", , .. ' .. .. ,., .... 101
'Marseillais
( les) ct leu rs bi ens se ront maintenus à pe rpé·
tuit é por le comte de pro\'enee."., .. ". · 311
Il s ne pourront être recherchés ponr les é\'éncmen! s ])assés", .......... ,."." ..... " 3 12
:\Iarse illah: ,
( les) cl leurs biens serollt protégés par le
co mte de Pro\·ence . .. , ....... , . . , ... , . . 312
Ceux qui les offenseront ne pour ront êt re pro-
:\larse illaÎ s.
Marseill ais ... ... ......... .. ... ... .. . . . . 101
a limen ts dcs).,.,." , . . ", .. , . •• " "
J'oy. am irlHlx ,
('o l)ÎtaÎnes de m)\'ires J
droit d'o ncro ge.
1,7 -
Marseilla is .
Marse ille
337
3li2
342
346
3!i6
liS
T OUl' res par le seigneur des Daut .. ' , . .. .. 349
( les) nc peu\ cnt ~II'C distraits de leurs ju ges ni
arrêtés pour cause de lellre de chambre, ... 30119
( les) ne dOÎ\'ent rien pour les lettres de
chanlbre .. . , .. . . ... . . .. .. " .. , .. . ', . .. 3iS2
( les) ne peuvent être sa isi5 cbez ell"t pOlif cause
de dettes. ,. , , . ' ...... . .. _ , . .... ' , ..... . 3i:>'l
' ·oy. prhiléges de 'Marscille.
(église de ) Voy, ecclésiast iques .
Des indh idus <lui meurent hors d'elle., . ,.···
Mal'seille.
:\Jarseillc.
Ses rc\cnu s seront au comte de )Jro\enee ... ,
~J arseille sc donne a n comte de PrO\encc. , ... , . .. " . . . , . .....
~1arseillc,
Trois sentences arbiLroles sur l e~ contestation"
éle\l~-cs en tre clle CI le "cigncli r des Rau' .,.
22
30t
30 1
344
�-
;;'8 -
4\.9 -
Marseille.
Mnrsclllc.
Acco rtl entre clic cLic seigneur dcs 80.uI ..... 331S
Se ntence slIr un e Coo loslnUon cntre des m,u-
Marseille.
chonll s de Marse ille Cl Ra)'mond des Dau t ,
seigneur de Puyri card Cl d ' Eguilles .... .. . . 33G
Transaction entre clic cl les p~ch c ur!" ....... 333
!\loyens de contraÎmlrc ses débiteurs .. .... " 3iS7
( Icllrcdu roi perm etta nt nUI Juifs d e sortÎr de)
~Iar ~c ill c.
Marseille
cn emportantlcurs bien • •••...• .. .. .....• 359
Marseille achète de Jacq ues de: Fo, os le chAteau du
nOUYC8u
Marti gues ct do ConÎ ... .. " , .... .••...• 301
Marse ille n'est pa s tenue de conco urir nu paiement des dellcs du
po rs do Prolon ce . . ....... .. .......•..•. 3G3
Marse ille.
Acte conslilUlird 'un c pen sion cn 58 (o\'cur . • . 3G3
Marseille.
Voy. co nsei l génér al,
port de Marseille,
prÎ\'il éges de Marseille,
représaill es .
Marseille et Arles s'clemplenL récip roquem enl de tou tes nhes el
impos itions .............. .. .. . ... .... . . 3113
Marseille
( droil de i p. °/0s ur les marchandises qui en ·
hlarsillès
l\1 arti s..ues
lreronl il). " oy. marchandiscs étrangères.
( gros ct pelil ). Yaleur , desc ription . etc ... ... 30R
( FI'ançoi s d e LU lembourg, vicomte de) goure r-
ocuret rice-roi Cil Pro\'cnce. V. Cbarles VIII.
(chllcau du nou"eau ), Voy. de fams.
Médecin s ou phy s iciens (dcs) el dcs chirurgiens , .. , .. ,. , ., ...
18
Mer de Marseillc. Elle étoil interdite nu! Génois. , •. ..... ,., •. . 102
Messagers el ambassadeurs de Marseille. De leu rs. sa laires . .... 20 t
l\tcssiane
(Bernardin de ) cl Guilloume Cbabert elercent
la jus ti ce il Marseille en 12!S7-1258 .. , ..• . 303
ATestre de la monnaie ( du ) . •... .. . , .. ...... . .• .... , . .. , .•. 309
Mes ura ge .
l'oy. émin ots.
Mesure de longueur. J'oy , palme.
Mesures
l\feurlrcs .
( poids ct ). LOUres)' relati\'cs, . .. . '" . . ..•. 353
VQV. homicidcs.
l\1cy ran cs
( péage d e ). l'oy. luges des scco nd es appellati ons.
:\Ii chel d c Léo n
( In bibliothcquc de ) qui ne se co mposait presqu e d e Ih rcs s ur ln loca li lt'i, n'e!'t \c ndu c
rial du Consula l de Ma rseille; l'aphologe de
.Marseiffe;Stat utl dIl Cltapitre de lu !t1aivr, cie. 247
( droit s ur le ). Voy. ga belle.
Miel
l\tillarel.
Monnaie ; sa \'aleur , ctc .. .................
Mir , Ilroresseur de lan gue espagnole. C'est à lui que les auleurs
du présent ouvrage dOÎ\ ent la traductio n de
di \ ers pa ssages écrits en cala lan , insé rée: dans
ce \olume ....................... . .. .
Voy. reli gieul.
Monastère d e Sa illl-ViClOr. Voy. inù ulgellce",
Monastères.
J'oy. rglises.
Mo nna ie
( droit de baure ) accordé aux Marse illaii par
Il ,) mond-Ilérenger . .. . .. . .... . ...... . ..
Monnaie
( de la rab ri cation de la )................ .. ..
Monnaie
( les Marseillais peu\ent rai re baUre ).
- Lellre do la rein e Jea nne y relathe .....
3n9
11 8
334
2tO
33g
Monnaie d 'or ou d' 3rgent ( gage::i en ). l'oy. rectcu r .
MOOn3ies
( des ) et de l'hOtel des monnaies. , .. . ...... • 2.40
308
et sui\'.
Ses habitants ne pourront sc plaindre co nlre les
Marseillais 0.11 sujet d(!s é\"énemenlS p8 s~és. 312
(colli nes de ) . Voy . prh'iléges de Marseille.
Montredon
Y. Statvts et CQustv1l"les dvpays d e Provence.
I\fors,'es.
(
de la présomption (le la ) invoquée daus les
Mort
j ugeluenls ............... .. ......... . . . 198
1\10ulin de l'E\'éque . De l'u sage des ca nau"( qui ~' ap po rt ent l'ea u. 334
l'iIolllpellier .
!.\lar1igues
q LlC
que d epuis quelques années . - Titres des
\olum es manu scrits inédits de celle biblioth èque achetés IJa r l'un des au teurs du présent ou 'Tage : Armor ial de JJlarseilfe; Armo-
33~
336
1\lou lons .
'J'oy. troupeoui.
Munitions de guerre. Voy. fortificalions.
"
s d.: la ville \'Îcomtale el de la cité ép iscopale (les) ue lJourrout
l' ur
.
t é
être d émolis . les MarseillaiS pourron 0 aom oins agrandir la \illc , ctc . . . .. ··· ,· .... 334
Murs de la ,'iIIe ( des maisons situées con tre ou s ur 1es ) ...... 322
213
Mutation s des emplois ( de la ), . . . , ... . .. . .. . ..... . ....... ..
IV.
'29
�-
.\';U -
_
4..5\ _
~U 1ll .
De lôl cess ion fic la peillc cl de lôl \'enle flu nom
No m .
Non e:rtrahenrl'J
Not Aires.
De eCUI qui prennent un oulre nom qoe le leur. 180
(du prh' ilége de) • .. ... . .. . ... ... ..• .... .. . 30"
prohib écs ... . .. . ... . . ..•.. .... . . ....... . ::if)
Par qu els
lI olo ircs d o Î\ cnl~tre
dressés les actes
dès bi ens s itués dans la "iI1e \ice-comitole
Notoires.
No taires
Narbonn e
( d ue de ). Voy . lln r m ond . duc d e Nar bonne.
Nou fn gc des galères ct d es /Intres b llt irn cn l5:. - Lellre d 'Ar mor
de l ' oitiers r relati ve .. .. . ...... ... ...... 360
i\'rl\ ig.:'l llts tic Mar seill e. Comment ils doh'cnl sc COm l)ortrr 0 \'('0
les l\1 ,meill oi s ...... . . . .... . ' " . ... ... . 1C1t
32
X:l \' ires
~a\ ires
( du Sage don né par les) pour qu elqu e 50 mm e.
( des ) qui doiyenl lo laite dons le port de Marsci lle. . .. . .......... . ........ . . . . . ....
fI~
~ovi r cs
( d es) J o u ~ pou r Je nolis .. . .. .. ' . . . . . . . . . ..
( des) Qui ne d oh ent ~Irc tenus don s le port de
!li
:,\,,1\ iros
ROforl elle ( Ratonneau ) hors des temps pres-
cr its ......... . . . .. . ' . .. .. , ...... . . . .. ' 101
Comm ent les m oltres et les con d ucteurs de
Na \'ircs
N"o\'ires
lXa \ircs
No.\ ircs:
"Marseille ....... ' .......... . ... , .. .. ' .. 30'i
Notaires .
RéYocaHon pilr la reine Isabelle de quehl ucs
prh iléges à CUI a cto rd ~s ...... .. .. .. ..... 3::;2
Not aires .
Nolai r e ,~ .
I.eures d e Tan ~lIr de Castres r rclatÎ\c., .. . . 35:1
Vri \' il rgc à COl accordé Var T anneguy DucbAtel . .. .. . . .... ... . . . .. . . ... . . . . . ...... 355
Notai res.
Lellres et~cu to i res des prÎ\' ilégcs à CUI acco rd é5 le 20 mars 1<ii8 ct le li j uillel tliBO ... 35G
Nota ires .
Cb ar/es du Ma ine eonli rme leurs prÏ\·i1ég.e s • . 35G
Noto ires et archh'oires ( les) sont les se uls olli cicrs qui doÎ\ CII I ne
pas êl re chan gés annuellement ... " .....• 30~
Nol3ires ct e1o,aires de la clt'I\'eric ( les ) Il e pou rront ~ tre payés
q ue su Îlant 19 laIe éta bli e pour les autres
M\' ires doi\ eu t se com po rl er cm crs les étr ôl n ,
NO\"Îres
Na\"Îrcs
el son territ oire .. .. , . ... , . ,., ........ . .. 17
De la motation li es ch arges . .. . . .......... , 2 15
(les) de la cou r de ' l\1alseillc d en eml h l C d e
sers . .. ................. ' .. .... , .. . ... il S
( des chargeurs d e ) . ... .. ..... .. .......... 128
offi cicrs d e \'ille ..•.. , . . . . ,.· .. ,, · . · ·, · · 339
No toires.
( des écri vai ns des J. .. ........... .... .... . 130
ann otations .
( des pla ces altribuées aUI pèlcl'ins d ans les ) 12:l
Notre Dame d e la Gard e. J'oy . Forl ~ . -D. d e la Garù e.
Nou rri ~ure des mari ns ( do la ) ........ , . . . . ... . .. . .... ,
(les) porton t des pèle ri ns d oivent èlre in s pectés
pa r ln cur ie pour Sll\ o ir s' il s sont oples. " . 1 3~
( de l'im pôt pou r l' en tretien d es ) . .. ' .
3211
Voy . b 3listes,
1 O~)
No u" e3 u Marti gues ( cuàlcnu du ) Voy . dc F3.'·os.
NOtl\'ellcs recol1llnissa oces ( Qu 'entend nit-o n par ) etc ..... ' .. . .. .
bo is plein s d 'cau .
bru squ e,
J n ifs,
o
Il,,\'ill on m a rseillai s .
-"ice
(impos itions pe rt,lies 0) co ntrc les l\Jars eill oi,;,.
Nobl cs.
-"ôce"
On ne d eynit descend re de chc\al lIe'"" nl CU !. 20Q
(d cs) n e dc \'on t ~I re fa itcs cl li es Im'Hulonc: n e
""olic:
' d e.:; Il il\' ircc: toué!' pOlir 1<,) .. ' . . ... • . . , .• , .. , \17
Voy . (lri\' iléSes lie Marsei ll e'.
d cva n t êtrc portés, .. , , ... , ' ... , . , . ' , .. .
20
OblnUon
OlTenses
( de \' J dll libellé ........ . ........ ..
( de la remise de5 ) eJcejllé celles co ncernant
Urilon , le.. frèrC5 Anselm e el l'ierrc "'t' élnlus .
raite l,o r le com tc de 11 ro\'cllct' ... , . . . '
) ~ml.
iojure5.
10
32G
�-
4-52 -
Officiers t1 c justice. Oc 10 peine enco urue IJar
tent de se rérolter contre
CC UI
1:;:.1 -
qui sc permet-
CUl • •• .. • • . • •• •• 1~8
OIDciers de "ille (des ). Le ('o rllle de Pro\"cuce les nommera
en i25ï . .. .. .. , ' . . . . .. .. . . . . .. ... ... . . 303
Offi ciers de ,me. De leurs s allllrcs. ' .. . .. • . . •. . . . .. . .. . . ... . 304
Offi ciers de " ille.
omti e r ~ de \ ille
Officiers de \' ilIe
Ord onnance porlollt qu 'il s ser ont payés de leurs
gages s ur les revr nllS de la clorcrie ct li on
Sur les ame nd es appliq uées Ilnr 10 chambre
crÎlnincllc .. . . . . . . .. . . ... • . . . . . . . . . . . .. 359
( les) qui t l erçaient lH'aut la paix sont déchargés de leur ges ti on . .. ... . .. .. .. . . .... . . . 326
( les ) qui onl rempli un an Ic urs fonctions ne
IlOtH'cn t (lIre réélus qu e cinq a il s après;
ICllrc d c Tan gu )' d e Castres y re lnth e .... . 353
Ofii (' i l' r~ Ile dll e chargés de II' gl'rd c ci e.. hnIiSU·s. VI)'. bali stes.
OmL"Îr rs de \ ille . Voy. cauti on ,
chnrger,; •
emp lois.
bommes probes .
Orriciers de la co ur de Marse ill e ( les ) d eno nt ~tre d e Marseille .. 304
Offi ciers maj eurs. Réné leur vrescrit dh'crs enreg istremen ts . . ' .. :lM
Officiers maj eurs de Pro r ellcc ( les ) d C\'rO nl I)rêler serment à
Marseille. l'oy . Louis Il .
Officiers de Pro\'ence ( m altres rationolU, ct autres ) ne peU\'ent.
s' immiscer dans la r ente et la perCel)lion du
droit de 10 fable de la mer el les a utres droits
Oo nr uou .
Ord on nances.
perçus au profit de Marseille .. ... , . , . . . . . .. 3.. 0
( maquerea u ). Voy. p~cbeu r ...
Voy. chapitres de \lAi~,
sentences ,
P.
PalU .
l'alam ède d e Forbin co nfirm e les prh iléges de Marse ille au nom
d e Lou is X L .. . . , ... , ... , ...... . ... .. .. 356
Mesu re de longueu r .. , ... . .. . ..... , . ..... . 123
Palme,
2~6
f/oy. Clément V .
Pape.
Papier du se igneu r ou papier terrier ( qu'enten dait- on par )... , ..
( les ) ne pein ent être m ulctés pou r leurs fils.,
Parenl"
(acte de prestation de serm ent des mem bres
Parlement
d o ) ct de la cou r sup rême de P ro\'ence ....
l) aroisse de S3 in t- Férréol ( histoire de I,, ) Voy. Michel de Léon .
Voy. pèlerin s .
Passage rs.
(
aboli tion du ) .. . ,. _ .. , .. , ..... . ..... . ...
Passé
OU\'ri ers .
OU\' l'Î erl'
( des ) ne de \'alll ~I re donnes . . . , .. . . . , , , ..
Le comte d e Pro\'ence n'c n pou r ra d emand er
à Marseill e o u raire ar rêter un ennemi d ans
cette \i1Ie pour le ga rd er en o ta ge .... , .. ,.
Oc 13 peine enco uru e par ce u x q ui les empêchen t de lra \'aillcr , ' . .. .. , ... ... ... , ' , ..
{ du s alaire des ) . .. .... , .. . ..... , ... . ... ,.
196
316
207
211
317
181
361
30ï
312
3\8
" asscporl.
Paternité
Slnlll ts.
Otages.
Ot ages
l'uy. bou la nge r!'.
Paix entre le comte de Pro\'ence etl\1arseil le (chalJilreS de ). .... 286
P3 i ~
( les Marse illais peu"ent foire la) Cl la trève . . 321
Palai s du comte de Provence. Da ns la cour de cc palais dev ait se
trou\er la cloche senon t. il assembl er le
conseil général . .. .... . , ........... . _... 30'2
Voy_ sO llr..eonduil.
( d e la pl'ésOml)tion de la ) invoqu ée dans les
j ugements . . ... . , .. .. . " . . . ......... , .. H)8
(de la rermelure des). . . , ..... , ....... . .. . . 200
l'oy. s uei lb es,
Pat rons de barqu es. Voy. d roit s d 'oncrage.
Pàlu roge
(des droit s de) ... . . . ... .. ... ·· - ..... .. , . . 320
Les Iieul des tin és au pâtur age des besti aux ne
Pâtu rages.
pou rron t être rét récis, ni occupés ... . .. , . . 310
Pâturage.
Voy . châtea u des Pennes,
prh'il éges de Marseille.
ribQ$ •
trOll lle8 l1 J.
�1';]\
1;;1· -
Illon marseilla is. Il dc \a il ~lr c 3rhvI'é (lBf le:i n a, 1l'CS d e Mar-
sc ;lIe . . ... . ...... . ..... ....... . ... ... 1 O ~
ll,nill on du comte tic Provence (tlu ) ....•. . ......•. . , ........ 322
J'ny sô.l ll
1)(';t gc.~ J
( dcs aclCS ruils por un ) . . • .•.•• . ......• . ..
IC)' ll es. cie. perçus co nt re les Marseill a is ou c hà tca u tics
1ft
Prnn es. 611 por\ fic Houe, ctc. cie . Décis ions
rclali\ c s; c\c............. . . ...
:.133
337
342
3.\3
3~4
3H
34~
3ilO
3;;2
355
J;"éagcs
r uy . aussi: ju se dC5 2Q1 (, ~ nppcllations .
Ilri\ilrgc5 tic Marse ille.
N chc5 ct pêc heries . ... ... . ... . ........... . .. , ...... . .... .
2as
2a~
Pèt hcu rs de i'iIar!: cillc. T ransaction c nl r ' c u ~ cl la 'ill e ......... 353
l' ('hlc
(de la l'c:;sinl\ cie 10 ) ct de 10 'cnl c du nOI11 pro-
hibées•• . •...•.
0,'0 • • • • • • • • • ••• " "
••••
Pierres
' des lerres IlossMées dan s le) el ailleurs Ilar le."
c.,mles de t osco d ,.. . .... .. .. .. .. .. .... 3!iI
(dos) comment ell es ùoil enl être \'endu cs, etc· . !j5
2G~
Voy. ca\'o.lcades.
l)igeoDs saunlgcs et prh'és. Statuts y relalifs .. . . , .. •.... •.. . . 280
3G1
Pise.
Voy. co ncile de Pise.
Place SI. - Lo"U'is. ,rl) y. cours St.-Louis.
Plaintes des Injures (des) . . ........... ...... ' ... . . ... . . ... 151
Plnn Fourmi guier (desti nation du) I)our ln co nstruction des galères j acte concernant 10. tour du plan Fo urmiguicr , etc .. . . . . . , .. . . . .. .. . ...... . . • 33G
3!i~
Plum e3
(des) nc 110Uyanl être teintes de di \'erses cou leurs ... . . . . . . . ... . . . .... . . .. .... •. . " 180
P oids et mesures. Letlres y re latÏ\'es .... . . • . . ............... 3 ~3
Polyga m:e détendue à Marseille .. ... . .. ... . . ... . .. . .• . ...
20
(lolype.
Voy. pêcheurs.
l'oy . chMeau des Pennes.
r ort de DOliC.
l'ort de Marseille. Sun eillan ce 1 pOlice 1 curage 1 etc ... .... . ... . 8~
~O
QG
9.
131
131
123
102
302
320
3G3
329
338
318
Pèleri ns ne doi vent rien au x écrh'aill s de nav ires pour leurs aCles
( les ) ......... .. . .............. ......
l~èJe rin s à porter 3U delà des mcrs ( des ) . . . ......... . .. , .... .
~è l er in s •
J)cs pla ces à eux ott rib uécs ùons Ics n,n ires . . ,
Vcnnes.
Yoy. chàle3 u des Pcnn es
l' cll sion constitu ée en rarcur de la, \ ille ..... . . . ..... . . . ..... .
l'erquisilio ns ou \'isites. Voy . tribun nuI .
J1êrsonnc ne peu t ~ trc obligé, par 10 recteur, à donn er des gages
cn or, en arge nt ou en toute autre chose ...
Personne
(Ioule) peUl être entendu e pnr le recteur da ns
la dére nse de so n droit. . .. . ... ........ .. .
l'ersonn es
fdpS) qui, écarlées d'un e charge, ne I)CU\ enl )'
èl re réin t,é{; rées .....•......... . . .... . . , .
Perso nn es
(des) flui prenne nt nn :lu lre nom que le leu r .
Co mmenl elles dOÎ\entèt re I)U II Îes., ..... ,
J' cUt Ma/'sillés p lonnaie) . Yaleur cl drsc rip lion .. .. .. . . , ...
J' harrnacicns ,
l'V!} . npol hicaires ,
Ph )' sicic ns .
f fl!J . métl et' i 11'•.
.
9;)
3as
18!)
Port de :\lnrscillc. r QY. amba ssa des,
18!)
180
1'0 1'1
J80
30S
caJrats ,
droits d'8ncra ge ,
marcbandises.
prÎyilégcs de Marse ille.
ou
de
Rllton nc31l . - Des n3 \ lreS qui ne doide Ra lonefle
,ent )' être tenus bors des lem(l~ Jlre!Cr ils.. 101
l'ort de Toulon.
1'0 1'\ 5
l'oy. Tou lon.
( maît res J es ). Déclo.ratiou Y rclal l\c .... , .. , 355
�-
\~G
-
-
Portes des in qu il ins ( LI es ) de\" n l aire rerm ées pour les Ilc n s i o n s~ :)7
Porl CS sur la r oio publique ( des ) . .•.• .. .. ..• . ••. . .. . • . .. . • 3 13
l'orlu
( André d e) , l'u n d es recteu rs de Marseille en
43ï -
Prh'iléges d e Marseille. l e roi " onis Clio rei ne J ea nne ordo nn eut
ail sénécha l de Marseille de les obse t\'er .. , . 338
Prh'iléges de Marseille. Du droil d e battre m onnaie .. . . .. " , . . 308
12:S7 . se ra conseiller du \iguier cn 121S712~8 ..
Possess ions.
339
.. . . .. .... . ........... ... ....... 299
IJrivi léges de Marseille . Exemption, en leu r fa,'cur . des rè\ cs et
303
impositions Ilerçncs à Ai l , à Arl es Cl à Nice. 340
De CCli I Qui ne pe llrent aI re rorcés de vendre
les Jeurs il la commun aulé .. .. . . ' " . ..... 37
Ilri ,'iléges de Marse il le, I)u dro it de la Table d e la bIer .. .... .. . 3i O
1)rh' iléges de Marseille. Ré,'ocat ion de taxes sll r les \ictuailles im-
Possess ions
( des) don nées pour un cer toin cens. . . ... ...
Pos thu mes
( ~)
........ . ... . ... . .................. M
P Oflrpr é$,
"oy.
p~chcllr s.
59
343
posées en I)ro\'ence co ntre les Marseillais .. .
3~0
Jlriv iléges de Marseille . Libertés des Marseillais daos le roya ume
P réséance dans Ics process ion s. Voy. Libertat.
Présents.
de Naples . et de la rél)ar81Îon de la loge que
nos pères a,'aient dans Noples . . . . ....... . 34t
Prestati on de serm ent ( acte de ) des membres dll pa rlcmcnlctdc
Privil éges de Marseille. Elemption des droits de péage et autres
la Cour s lIllramc de Pro\'cncc .••. . . ..• . •.. 361
Prêts .
Les Marseillais so n t IlUlorisés IJaT Lou is If à
PrélS
Pr~ts .
stipuler Qu 'il aura lieu jusq u'à 10 e/•...... 3'16
( des ) el des dons 3n corn le de Pro'·cnec . .. 319
Voy. Juifs .
Pr~lr es.
Voy. ceclé~ ia s lique s.
imlJO" ilions perçns au' Pennes, a u pert de
Bouc cl au, Tourres. a"cordée par le seÎgneu r de Cabriès; OUl Ha m:, il Berre, elc. 331
342
343
341
1-3-
349
Pri son n icrs dc la tour Saint-Jea n il1\larseille (réglc mcnl pour les) 361
3lS2
PrCln e
(de la ) pAr un sc ul tém oin ... . ......... ...
Premières ap llcltalions . Voy. a ppcllat ions.
Prisons
Pr h'ilége de
350
( de 10 garde des ) ....... ", ... " . . , . .. , .. 204
110n
o:rl rohf'lldo ( du ) . ... , . , ... . .. , . . . . . . ,.... 304
-
Co nfirmatio n ; couses Cil premièrcs
cl cn seco ndes appellations . etc . . , 362
l)rÏ\il éges accordés en 1210 par R ay m ond . fit s de R ay mond ,
l'riviléges de Marseille . Du droit de rCIJré"o illos. tettre de la reine Mari e ... ...... . . . , .. , .. , . .. .,. , .,. 3U
314
PrÎ\'iléges de l\hrseille, Louis Il confirme les donation s raites par
la rein e !\Iarie au"< Marseill ais ............ 3"~
dlle de t'oia rbon ne. CtHlll e de Tou louse, etc. ,
apptoll\"és par ce d ernier en 1225 . . ....... 333
Vrh' iléges de Ma rseille. Lou is Il I)erm et aln M3rse illai5 de lais-
33',
Pri\'il éges de Marse ille. Loui:; Il d é<:ide que les' iguicrs pOllt\'oi-
P rhTiléges de l\Iarseitte. E:(cmplio n d u droit s ur le co rai l pêché
lm
S ic il !.'. - Lcttre da ro i Louis et d e la
rei ne Jeonnc y relath'e .• , . . . . .. . .... 337
Prh'iléges d e Ma rse ille . Les l\1orse itl a is sont oU lorisés par le roi
ser leurs bien s au' Hem: eccléo;: ia5I iqu es .... 347
ront .
10US
Ico;: ans, la , ille d ' un a'ocal
8i'-
sesseu r pour ln dérendre .... , ' .. , ...... 348
Pri\' iléges de 'M arse ille. l ett re d e l.ouÎs Il nu su jet des actes les
concern ant qui n'ont pa o;: été en reg i"trés 11. AÏl 348
l oui s Cl la rcine J ea nn e li d ém olir , s an s l'au-
Pri,' ilégcs de Marseille . Lellre de Louis Il y reloli\'e., ... ' , . . ,. 348
lorisation de leur seigneur, tou t lieu furtifié
Priviléges de ~I a rsc ille. Doeu meul co ncctl13nlles premières el les
secondes appellation s . . , .... , .. . . . , .. . , .. 3'.9
situ é près d e leur ,'il le ....... . . . . ... . .... 337
Pri viléges de Marse ille. La rcine Jeonn e réunit, SO IiS les m êmes
rrancbises Cl libertés , la ,i tle ép iseOIJa le ù la
, ille in rérieure .. , , ... , , ... " ....... , . . . 331
PI'Î\'iléges ci e Marseill e. LOil is Il les CO lll1rmo. , .... , .. ,.: ... , . 3~9
1'ri,'il rges. d o l\tarseille . Prestation cie ser ment ct co nfirm a \ 10 11 des
prh il égcs de l\larscil le par le roi n éné."" ;150
�"rh
II ~g l.'~
~58-
tic ,\larselli c. Dro it de p~tur('l SC dans les co ll ines de
Moutredon , dllgrand Montredon à la Daume
l' ropricl é.
tl roit de bllchcro gc dans les collines de 5 0rmils ( Sormio u ) dn Ve"yicr dols en fants à
la b,,,,,,,, dei. émerit' . ... . .. . ........... 2ï6
300
Prht il égcs J o Marseille. Des commi ssoires r O)' DUl ne pourront
turc éta bli s il Mars eille ... . .... ... ......• 355
Pri\'il égcs dc l\1nTsc illc. Charles III du Moin(' JUTe de le. obscr'cr .... ......... . . , .... , ........ .. . . .. 3/SG
Pri \iléscs dcl\la rscillc. Palamèd c de Forbi n les co nflrm e 0 11 num
dc Lo ui s XI ... .. ' . . . ..... .. . . ......... 3li6
Prh' ilégcs de Marseille . Sermen t de le! obscrrcr foit pOT Charles
VIII ......... ....... . ................. 357
Pri l'ilé-gcs de Marse ille. Les 'Ma rseillais so nt (rones de IOUS subsides pour les b ien s hors de Marseille ...... 359
l'rÎ\iléses de Marseille . LeUre du sénéchal de Pro\'(: l1 ce IOll chaot
leur obsen ·Mi on . . .... . .... . . . .. ........ 3GIl
Prhil ~scs de Marseille. Henr i li les confirme .. ...... .. . . ..... 362
Prl, ilégcs de Marse ille. Lellres patentes Sur l'abolition du droit
rorai n . . • ... . . . . . . . . . .... • • . , .... . .. . . 3G3
}Jrh' ilégcs de Marseill e. La , ille Il 'cs t pa s tenu e de conco urir ou
pOl'ement des delles de la Pro,'incc .. . ..... 363
l'riviléges de Marse ille. Lettres du roi l' r elath'e , , .... ' . ,. , . , 364
Prh'iléges de Marseil l'e. Statuts relnlirs OUI a ncienn es tal es .', . . 365
Prh iléges des oolair..cs de ;\l'n rseiHe . J)écisio ns y relath'es . . , '
352
35.
306
Prhiléges. dc la Prorcnce, Louis X II los eonfirm c., .. , ..... ,
JG I
Pril il éges de 310r5ej llc . VO y. bons cl arr i è re~ b o n s ,
chapitres de paÎs ,
hm c (droit de) .
leHre de chambrc ,
l'rocéd urcs criminelles. J'oy. cau ses criminelles ,
ju ge d u pa lai s.
(Ics) d OÎ "ell l él l'C jugéS à Mars eill e., . , . . ' .. ,. 301
(préséance dan s los). Voy. Lib crlo t.
' ·oy . I lllblk al i o n ~,
!Je ecu). qui IIC pOIHc nt l'dIre ... , . ", ....
(1 11 1
Ile LL \l' ll t Icndrc
librenl ent .. . .... , .... . . ... ....... , . , . ,
Propri étés CI possessions tenues so us la g- rondc seigneurie du roi;
dei ca'"1). cl de cette boum e il SI.- Marcel ;
Procès
Proccssions
Procla mal ion" ,
Il roc llre urs.
Oc ec u:.: qui l'olll librc ct
21
3!)
lettres de Louis Il 'i reIMhes .... . . ... . .. , 3'16
l' ro llf iétés situées d;ns la ville \'ice-('omilale. Voy . \ ill e ,ice-comitale.
l'rupriétés lombées en commise . Yoy. commise ,
I)ropriétés.
Yoy. biens,
biens des Ju ifs,
bien s
Pr osc r i~ s
Pro testants
Pro \ encaut
))ro'ence.
Pro \ ence
Pro\'cnce,
Jl ro\ence
I)roreuce
<\05
Marseill ais.
( d • . .... •...•. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Voy.
~s li se
310
rérorrnée ,
( libertés accord ~es. am ' li :\a lll e~. I ~oy. pril i~
léses de M(l ~sçil l e.
Acte concernanl sa r~ unioll J la Franc(' .. , . . . . 3GO
( lcS pri , il~ges de la ) Soul con firm és par
Lou is X II .. ............ .. ..... , .. .. .. . 36 1
0 .. Il 'X peu t chasse r a UI pigeons . . ...... , . .. 3G t
' dellcs du pa~' s de J. Marseille n'est pas tenue
de concou rir à leur I)oiern eot ... . . . .. . .. .. 363
( hab ilan lS de la ) ,'oy. représ <li lles.
\ igu ier de Marseill e,
( tstes im posées en ) contrc les Mar seillais.
Voy. prh' iléges de Marseille.
l'rO\' i510n5 raites par la r cine J ean ne à dh'crs de .Marsei lle.
Voy. ambassades.
Pul.Jlicatio u des jugements ( de l3 ~ pendant 15 j ours .. , . . . ,., . . 305
( les) sc ruont ou nom d u cO Il11e de l'ro\'cnee. 302
Vubli calÎons
l'ro,ence
Puta ins
( des ) ................................ .. tG'..
Pu yricard
~
16G
sri gll eur de ' J'oy. Uau , ( Uay mond )
�-
~60
-
-
461 -
Ray m ond des " au l , seigneur de Pu yricard ct d ·Egu ilies . Acte
relatif il l'eléc ution d ' une sentence Sur IIn e
contestation élevée ent re lui cl dirers Mar-
~i~~····· · ······· ·· ·· · ··· .. . .. .. . .. . U6
Recelles des judicatures. Voy . judica tures.
Reco nnaissa nces
( nOln el les ). l'II' ul ne JlOurra en p8sser en fO\'cu r
du co mte de Pro\'ell ce. Q u'enten dait-o n I)ar
Il
nou \elles reco nn a i s~ a ll ces . etc .. . ... . "" 317
Recteur de Marseille ( le ) ne peut forcer q uelqu ' u n II lui fournir
d es gages en monn aie d 'or . d 'argent ou en
n ocifl es
Haguenau
Haillan es
' "oy. sou ches des Ilrbrcs.
( Pierre de ) . é\'~CJlIc de Ma rseille. - Proces
"erbal dressé lors de sa prise de possess ion
de l'é\êehé de Marseill e .. ... . . .... .• . . . .. 362
( Loui s de ROllières, \ ico rme de) o(fr oocbit Ics
~.~a.,re·_ · · ···· · ···· ·
~dro~ · · · ···· · ····· ·· .... .. .. . ... . .
Rectenr <l e J\forseill e. On n e doit lui pr~t er d e~ lits el des dr::\p;:
ln
Ma rseilla is de tou s péages Cl lordes d ans ses
pour lui CI ~ a famill e . .. .. , . .. , .. . ... , .. . 20t;
Rectcurs dc Marseille en 1 2~7 .... . ... . .. . .. . ... . .... , ... .. . 299
domoin es . . • . •.• .. •...•..... . ... . ... . • 330
R t'll ellion co ntre les nOicicrs de j ustice. Oc 10 peine encouruc par
tlai5ins Cl \ in s étrangers ( les) ne peurent enlrer dans l\Iar-
scill e,
ce lui ponr l'li sage du co mte de
Pro \'cncc ct de sa ramille ... . .. ....... . . . . 260
314
CS:CCll lé
Ua olin , d ra pier, est nommé par les recleurs cL ic cOllseil gén éral,
sy ndi c, agent Cl procu reur de 10 commune
d e Marseill e, pOli r traHer de 10 pah: n \'cc le
seigneur comte ... . . , . . .. . . , . .. .•....... 299
Rao lin , drapier, sera nomm é co nseiller dl! ,'igu ier de Marseille ,
cn 1257 ... . ..... . ..... . .. . . . ... . ...... 303
Rao liu . drapier , aura un e dl'S Il ropriétés do Gu igues, frère de
nriton , ex ilé . .. , ..... ", .. , ........... 3 10
Raolin, drapier , au n om de la \'ille, promcll 'ob .. enntion d es ch a-
CCUI qui sc pCrmellCnl de se rélolrer COli.
tre Ic,; offi cie rs de jus tice . . .... . , ... . ..... 158
Réform ation de la justice â Marscille , ... ..... .. ... . . . . .• , ... 362
Régle ment pour les prisQnniers de 10 tour de S t .~J ea n . il Marseille. 3G 1
Réglcrnent municipal dit d ' An gou lême .. " . . . .. " ......... .. , 364
Rég lem enl municipa l dit de Sainl- Yallier , .. .. . ...... . . ..... 36~
Uég iemeuis .
' ·oy. cha pi tres de pai l.
s tatuts.
Rég li sse
Voy. port de Ratoll nell e.
Hay mond , fil s d e Rar mond , du c d e ~arb o nn e , co m te de T ouloLlse .
m arqui s de I) rove nce, affr onchit les Marseillois d e tou s dro its nautiqu es 011 te rrito riau x
ct leu r donn e plus ieur s moi so ns il Gca ucaire . 333
- So n ,)ère 3vp rou ve celle donation ..... ,. 33',.
Ra )' lIl ond -l1ércnger, co ml e de Provence. Des co n \elltions I)assées
3\'eC lui . .. . , .......... , ....... , ., .. . .. 321
Kay mond - Déren ger , com te de 1'ro \'en..:e, acco rd e a ux m a rseilla is
le pOln'oir de b att re m onnaie., ...... , . . ,. :J:J4
( de ). Docum ent relatif aUl blés achet és par lui.
364
Reli g ieuses e t reli gien ',- C.omm enl ils succêdent. .. . .... ' " . , . . 22
Rémi ss ion généra le. I.ellre de Tangu y de Cas tres y relali\'e . .... 353
Rempart s.
Voy . murs dc la \' ille.
Réné
(acle de prestati on de serm ent du roi ). comte
Réné
(cha rte du roi ) port an t: f - que les s tatut s de
Marse ill e Il C dOÎ\'cnt être changés:
pitres de 1";' ....... . ............... ... 328
Rato nnea u .
....... . j n
Recle ur de Marseille. Il doit en te ndre chocun dans la d éfense de
de Provence . . , .. . ............. " . . . .. ,. 350
2 · Qu e la co nr doit nomm er les amba ssa deurs;
3· Que les frai s d '8 mbass.'l de doi\'enl ètre payés
IJa r les clovaires ;
4 0 Ql1e celui-ci ne pourro appeler dessentcll ces
absolu to ires ;
5- Qll e le juge des 2:m .. appellations IlC pOurra
é\ oqller les allai res relo lht's nux péages d e
M c yrllne ~
el
nll lr e~
lient ... , ... " .. ,."
3aO
�-
l· G~
-
-
iGa -
n éné prescrit llÎ\'ct s cnrcgls lrcmcnts aux orllcic rs majeurs tic
It éné.
(lro\'ooco •. . . . . ............... . .. . . . .. .. 3ü l
Réné étahlit qu o, sons Ilclnc d o cenl mores lI'arge nt. le cl:l\'oirc
J en n de Cossé . .... . ... . ... ' ..... ..... . .
( ordonnan ce dc ) sur le péngc li es Tou rres Cil
fBrc ur dc Marsci lle ...
n ené co nOrnl c le prh'ilége Ilortant Que d es cO~~l~~~a'i~~~' ;~;~ ~~
)la yera tOIlL ee qui eSlth\ llia "iIIe ....... . .. 35 1
lU né SI Mute que les Ma rscill3ÎS ne pB )'cronl rien rO Uf les lettres
Héné
de chamb re. si cc n'est co mm e Ics aulres
pro,'cnçaux i qll C les ju ifs n'c'( igc ro nll)lus d e
lI éné.
°/0pour m;,nte; qu e le vigu ier sera respollsoble d e COIU (lui retont p3hrc les lroupea u x
n C llr~sa ill es .
25
donS' les terrifo ires résc nés .......... . .. , 3l:D
R éné slal1lc que les l\hrscill ais no pourront Glrc sais is ch el CUI
Mné
Réné.
pOlir dou es •..•.•. . ••. · , · ··· · ··· . .•• , • . 3l:)'2
{ lcllre d e} rcloti\'c nui trib u na u x d e Marscille ..... ; ..... , .. . ......... . . ... .. 352
Lellr o d o cc prin ce, Ilorlont co ncess ion de foi res o . .. .. , .. . , .... , ... . ..
3;$2
(Ieures de) relal Î\'es à l' ex tract ion du 5el pour
1'31lpro,isionnemenl de Marseille, :.nce di s0
M né
•
•
•
'
"
••
••
•
o •
0
n éll e
n r né
••
••
• •••••••
•••
,
RepréS:l ill e$.
Représailles
••••
l'oin t so umis à la form e ecclésias tiqu e Cl
qu ' il s ne pO lll'ront (llre opp:::lés li l'a udit oi re
des second es a ilpellillion s .. . ... . ...•..... 3:n
( charte de ) conCirmali, e de l'o rd onn a nce de
Jean de Cossé s ur les ca uses d es co mm erça nts ., .... ... . ..... . ..... . ... , .... . .. 351
( ord onn ;,t ncc de) Ilor la nt que les bl és Il e seront
po int s ai:; is !l til r!.! d e gase ... , ....... . ... 351
ne pourrollt~trcélablis à Marse ille .. . .... .
Dale de sa morl. .•.. . .... .. ............ "
LeUre de La. rein e l\l3ric. par laquelle il est
accordé à Ar les le pooro ir de représailles.
except é CClnlre les 1\1orseillois ........... . •
Lettre de Loui s Il ré\'oquaol la lettre de la
reine Marie, m enlionnée ci-dessus .......
( droi t de ) Voy. lalld .
35()
355
31.2
3\4
Hépurgal ion d es rues ( d e la)o .. . ........... .. . _.. ... .... . .. 2.00
n éser,'oirs
( des) àétabl i( au bas des traverses Oboulissan~
:lu port.. - .
•
pense de l'a ncienne ga belle . .. .. . . . .. 0. · o. 352
n éné exempte les Marseill a is de toule red evan ce cm 'crs le scig ncu r des Dou x .•.••... , •. . .. .
352
( leU res de ) pof' loot e1emlttion du droil d e I:l Ue. ~5Z
n éné
( lettres de ) rclolh'cs. CIH r' uulrCS choses . a ux
n éné
ju ges d li pal ais cl aUl procédures criminell e:;,
lesq uelles il ,cul qu 'c ll es soie n t co mmunes
cntre les trois ju ges ..... .. ,
352
( lcUres d e ) relal Î\'C3 aUl co r ralier's (c011fliers). 353
n éné
( Iellre d e ) porl ant que les causes purement
n éné
laïqu es Ile pou rront t::l re (h oqu ées \>3r le
tribuual ecc lés itlst iqu e .... . .... . . ....... . 353
n éll é.
Sa uf-co nduit sénér al occor dé IJa r lui. .•. . .•. :l5'f.
n éné
( charte de) porlant qu e les laïqucs ne seron t
n ~g lemcnl munici l)al Ilour :\lar!<c ille, adrcss~ a
ReslÎ l uliOO!i
Ret raite.
0
•
0
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
( d~s.) cl des donations . . ............... . .
' Toy. COUHe.reU.
!JO
21
Rè\'e ou imposiüon de 3 deniers pour line su r les nHlrchandiscs
colranl ou SorUinl de Pro\'ence, n'cHpas npplica ble à Marseille .. ...... .. . . .... . .... illiG
n è\t~s ct impos itions établies s ur des ma rchandise~ ...... . . . . . . 344
3G'I
Rè \'cs Cl impositions établ ies à A ries conlr e les l\1 ll rscillais. - Acte
du séll écha l de Provence qui les abolit. .... 3" 1
n è\es cl impositions. Tran saction entre ~13r sc i1le ct Arles ct par
laquelle ces "illes s'en elcmptent réciproqucfil ent. .. . .. , ... . ... .... ...... . . ..
3'.3
Rè\Cs cl imposilions perçues" A it , à Arl05 Cl à ~ice contre les
Marseillai s. Voy. pri, iléges d e lUarseille.
n ere n liS de la "ille ( les ) ~cro nlau comte de PrO\ellce ..... . ... 30 1
H e ,' c nll ~ desj udica tu rcs. J'oy. judicatu res.
0
Rh Ône
Il ibo!.
••
•
(teured e la reine porlant que les hab il;lnl:; d e~
bords de la m er cl du ) contribueront il la
dépen~e rela tÎve à 13 cons lrucl ilJn dc qllelqu es galères a rméc-o;; , tlesti nécs à lil d érense
du pa ys .... . . ..............•....... . . 3i.i
Ordon na nce Ilor t3nt qll e les M3rseillilÎ 5 r pourront raire pattre leurs trouperlux . .. , ...... 355
1&
�Roi d' A ragon
4·G4· -
( Fcrdin DOlI V 1 roi de Cas tille el) Voy .
hha y~
de St.-Yictor.
Rottelin
( de ) Voy. m a rquis de Rotlelin . .
n oyau m e de Sicil e (cora il pêch é dans le) Yoy . co rail.
Ru e boutcrie.
Les bouliers ( tonneli ers) y étaient éta bli s
dan s le XIIIe s i ~c l e • . • .• •.• .. • , . . . .. ..•
nll C caisserie.
Hue lanccric.
1.4
Les ca iss iers l' é taien~ éto blis dan s le X IIIe
siècle . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 4'..
l~ cs lanciers y étaient établis dan s le Xll1·
siècle. . . . . . . . . . . . .. ...... .... ... .... /1-4
~1l 1ai .,o n ;;; .
l'uy. ch .. in. <;;a lées.
Sn illirc<;; des m(,<;<;;3ge rs cl liN omb a<;;<;; adr ur<;; .1 (' " :'lrc;cill c ... , . . . 20 t
Sa lubri té.
L'cali sa le , la fi ent e ct 1(' rumÎcr nc peU\e ll l
~tre jetés d onc; tes rliCS tiC Jtla rse ille .. . . .
Sa lubrité.
Voy. rumier,
réscrro irs .
Sa rdin es.
Voy .
Sa rras in s.
Voy. prêts.
p~ h eur s.
Sa ur- conduil
Voy. étab li s .
Ru es abo utissant au port (d es réservoirs à établir ou ba s des) . .. VO
RulJy
(de) . nOlaire, étai t un des secrétaires de la communaut é en 1!:i82 et 1383 .. .. ....... .... 364
( 1(' ) ne peut être d onn é il ce lui qni a offensé
un dto yen d e~ l arsc ill e ...... . . . . ........
Saur-cond uit
( le ) ne pou rra être accordé pa r le comte de Pro,"en ce 1:1 celui qui altra offensé lin Marseill ais.
Sau r-cond uit généra l accord é par le roi Réné ..... ... . .. .......
Sa ur-co nduit généra l attordé par Charles Ill ..•...........• . .•
S aur-conduil généra l (co nfirmation d ·un ) . . .. . . .. . ...........
RulTy
Sa ull
Rnes
"{de la r épurg31i on des) •.. . ... . ..•.....•. •. 200
Rn es.
(Rob ert) r êd ige la letlre au ro i su r la conspiration de Doriés, etc .... . .. . ... ·· · ·· ...... 363
RulTy père et fil s
(les m anu scrits de), historiens d e Marseille,
appartienn ent à l'un des auteurs du présent
ou,trage ... . ........... ... ........ .. ... 247
191
315
35'1
3S!:)
357
( le seigneur de ) rond e un e ch:l l)elle dan s l'ég lise
du co u\'ent d es FF. Mineurs de Saint- Lou is
de Marseille .. . .. . . ......... ... ........ 3:S5
Sceau de Marse ille en 1257 . - Sa description ...... . ....... . . 29R
Sèches.
' "oy. I)écheurs .
Secondes appellations . J'oy. appellations,
ju ges des secondes a ppellalÎons .
lai'(IUes.
Seig neur des Arcs. l ·oy. Arnaud de Vill cne ll\e .
Seigneur des DnU I. Se ntences arbitral es conce rn ant les contes t3-
s
ti ons élc,'ées cuire lui ct la "ille . . ..... .. . 33t,
Se igneur des Il au'( ( accon] en lre le) ct Marseille ...... . ... .. .. 3:' ~
Seig neur d c Herre . Lettre du roi LO\lis Cl d e la rein e Jea nne au
su jet d es poursuites pal' lui hites contre des
Sa illies sur la ,'oie publique ( des ) . . . ............. .. .... ·· · 313
Saint-Lou is des .F.F. Mine urs . Voy . co u,'ent de Sai n t-Louis,
indulgences.
l\J')1'3cillai., rclatil'eHl cnt d cer ta ins péag:cs . . 337
Seigneur de Cabr i è~ . J"oy. To urres .
Seigneur d 'Eg uilles. Vuy . Eaux ( Ho)' mond ).
SOÎnt-Marcel
(château de ) . Yuy. 8rilon ,
chMeau de Sa int-Marcel.
Seig neur des Pennes . r oy. chàtea u des J'ennes.
Sa int- Volli('r
( réglem enl municip al dit de ) ... ..... ... .. . 364
Seig neur de Sault ( le ) ronde u ne cha pell e dans l'église du cou -
Sai nt- Victor
( m onastère de ). Voy . indul gences.
~ai nt - Yi c l o r
( ca ll ila ine nomm é Ilo ur la d éfense de l'abbaye
Sai sies.
Les perSo nnes soh'ab les sero nt CJCelJtées de
de ) Voy. conseil ro)'a l.
Seig neu r de P u)'ricard .
' ·oy. Haux ( Rar mond ) .
,en t <les FF. Miueurs ti c St.-Lou is de 1\J<l"sc ill e ................... .. .. ... ...... . 3:i;;
Décis ion s relathes il son cx trnCl ion J ~ l'appro"isÎon nclll cnt de la "ille , elc .......... . , .. 32;,
ScL
la caution ..... .. ... . .... • . . . ···· .•.. . 307
3H
3:a
I V.
�-
4·66 -
-
Sénœ .h al dc Morse ill e. J' oy . llri\'itégcs dc Marseille.
Sén&'hal t1 e Pro\ cnce. Ordres à lui donnés pour la démolition du
chât eau d' Aubagne} sur les j uges dcs premièr es ~ l dcs second es opfJelhHion s 1 sur le
r hAwm dc Sain t-Marcel. s ur lvs omb assadc!'
ellc t'urogc du 110rl dc l\1:m;cillc, s ur les im~
Arles COlltre Ics Marse il-
" i ~ ui c r
et le juge du pal ais dc
Ilos ilion s établies
lais 1 s ur le
Marse ille ) CU', ........ .. ..•....•.. . " "
337
338
3'10
341
35ï
Sénéchal de Provence (j ll gem ent du ) Ilol'to nl que 10 rè\'c de 3 de-
niers par OHe sur toules les marchand ises
Lou is III (acte de 11reslalÎon de ) .... . . . .. . ...... 3î.9
roi René ( acte de prestation d e ) .. . . .. .......... 350
Charles III du Maine (acte de pres tation de) . ... 30G
Palamède d e Forb in pour Louis Xl ( Acte de pres-
Serment
Serment
Serment
Sermen t
de
du
dc
de
Serm ent
Serment
Serment
Serment
tation de ) ..•. , ... ... .... . .. . , ..• . . . ...
d e Cha rles VIII ( acte d e prestation de ) ..... ..... . ..
de Louis XII ( acte de prestati on de ) .. • .. . . . ... . ...
de Henri II ( acte de prestation de ) ................
des m em bres du parlem ent ct de la co ur su prême de
3ts6
357
3GI
:J6:!
Pro\'cnce ...................... . .. . . ... 3G I
Scniteu rs
( des ) . . .. . . ... . .... ... . .. . .... . . . ....... 1:s:S
Se nilUdes des éd ifices ( des) . .. .. ..... . . . .. .. ..... .. ...... . 27
Sociétés ct commandites (des). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
"G
ent rant ou sortant de Provence nc Concerne
pas les Marseill ais. '" , ..••. .. • ...•• . . ~.
Sénéchal de Pro\'ence ( lcUre du ) s ur le château dc S I- Marcel.
~2
Voy. château de SI-Marcel .
Sénllchal d e Pro,'cnce. Lcllre de Charles VIII s ur son autor ité ... 360
361
Sllnéchal de Pro,'ence. Il lui es t ordonné <le faire cesser cer ta ines
perceptions étab lies il. AÎJ: 1 il A rl es cl à Nice. 310
:ri3
Sénét:hal de Pro,'cll Ce ( le ) écr it s ur les prhilegcs de Marseille . . . 360
Sénéchal de Pro,' ence ( gra nd ). Voy . sentence d û m arC\u is de
RoUeHn.
Sénéchau ssée de Marseille. - Etn bl; ssclllenl .. . .. . •.• . .. . .... 362
Sentence du marquis de Rou elin , gran d-sénéchal de P rove nce ,
relali,'c à la ga rde du m ona stère d e Sai ntVi ctor, pour rés ister ù l' atla q ue dc Fe rdinand V , roi de Cas tille Cl d 'Aragon .... ... 360
Se ntences.
De leur exllc lltion ; de celles prononcées par un
autre , etc ..... . . . .. ... . . , .. . • . . ...... .
\.67 -
Sermenl de.:; plaideurs ( du ) ...... . ....•.. .. .. . . . •. .. ...... 304
Serment d es officiers majeurs de Pro\ence. _ Voy . Louis Il.
1::'
2H
Se ntences a bsolutoires . Le clavaire ne peut e n appeler ......... 350
Sen tences nr bitralcs su r les co ntes tations entre la ,ille ct les se ig neu rs d es Daux . ••....••.•.•.. . .••.• .. 231i
Sentences du \'iguier ( les) comm e bon baron Il e sont pas suje ttes
à 1'8P I1el .... . ... . .. . ... ..... .. . ....•. . . 3fi;)
Voy, ju gem ents .
Se nlrnces .
~e rm e n t d e fidélit é pr l!té par les l\IarseÎll ois pour le chàtea u d t·
St-Marcel. Voy. chillean de S l. - Marcel.
S imon ~c ra nomm é conseiller du \'Is ujer de Marseille par le co mte
dc Pro\'ence , en 1237 . ....... ... . . .. . . .. 303
S ioucleLs el SÎ (lÎS. Voy . pêcheurs .
Sol da Ls.
Yoy . cavalcades .
So rmils o u Sormiou ( collines de ) . Yoy. pd\ iléges de Marseille .
So uches des a rbres et d cs \' igoes ( des ) ... ... . , . . ..... ....... 169
Statu t l'clatir a UI fr3ncbiscs cl a Ul anci enn es taxes d e la \ ille .. .. 365
Slo tuts d e Marse ille. Notes y relatires....... ...... ..... . . ...
7
2q 5
Statuts do t\farseill e. Line Il (1).... .. .. . ....... . . ... . .....
9
III. . . . . . . . . . . . • . . .• • . . . . • • . . . ..
25
IV.. .. ... ..... .. .. ..... .. ...... 87
V . . . . ... ....... . ... . . ..........
YI .... . ...... . .. ... .. .. ..• .. ...
Staluts de Marseill e (des DOU\ea U]; ) et de la correction des ancien s.
Sta tuts el ()fi\ iléses de ,M arseille (les) so nt co nOrrn és par Louis IfI .
le roi n éné .... .... . .
Cbarles III du Main e ..
Pal aOlMe de Forbin,
pour Loui s X I .....
Cha rles VIII. .... .. ..
touis XII ... . .. ... ..
Hen ri Il . ......... . ..
149
231
320
3~9
350
356
356
337
36 1
362
�-
468 -
-
469 -
St atu ts cl p rÎ\ iI ~gcs de Marseill e. J'oy. ch api t res tic poi'\" .
Ta nn eg uy Du ellàtel accorde un prh' ilége
n otaires . . . ...... .
35~
St a t uts du Chapi tre d c la Maj or . Voy . Michel dc L6o n .
T a nneurs
( des) . . . . ... ... . .. .. ..... . . .. .. .. .. . . . . .
Taphologe de Marseille ou recueil des lombeaui renfermés dans
20
Seatuts ct Covstum6$ dv pays de ProuuollC6. 7Jar JlIur(Jvcs {les }
ont été im ll rim és cn 1038 . ... .. . . . .. ... 171
Subsides .
Les Marsei llais sont rrnllc~ de lous ecus: qu 'ou
Subsides .
pour ra it IOlir demand er . .... ..... , .... . .. 369
l' QY. cMtcnu dc S3 in l-~ l o rcc l ,
lailles CL subsid es.
Substitut ions
Sli ci lhcs
(des ) cl des restituti ons . . . . . . . ... . ..
2t
( d es ). Déll61 5 dc rumicr . . . ........ . .. .. , .• 2i1
S upp léant d u ju ge du pa la is (le) ne Ileul êt re m orscillai s ... , ... 362
S~' ud i cs
ct cons uls dc Marse ille. JI rnll3 Îli cur co nsent ement POIJr
qu e Ifs Marsci ll (t Îs IHIS5cnt arm er dcs bâli111 0nI 5 ..•.••••.. , .. ,-••.••.••.••.••.. . .•
Taule .
(de la preuv e por un seu l) . . . .............
De la forme dans laquelle ils doi\'cnt h re pro-
13
Témoins .
T ém oins.
duits d ans Marseille el hors d e Marseill e.
De ceui qui ne peun ntl'êlre .. ... . . . ... .. ..
De ceu i qui ne pel,lYC nl être ou non contraints.
Nnl d ' un espril sain ne peut ~ tr c excusé do té-
12
1'2
12
T émoins
moigna ge pour cause d e "ieillesse.........
(d e la roi à d onn er aux) après trois ans... .. .
13
13
(d e la publicat ion d es) d e la m orl ou de j'abse nce desquels on craint. . ...... .. ... . .. . ..
13
T émoins fau t.
Tabl e de la mer . Le s Marse illais Cil sont exemptés., . .. ' .. , .. . 324
Table de la m er,
La l'cine !\I or ie écril qll 'ell e d eHa être assignée
pa r le ,' igl1ier CLics autres orflciers de la \'ille
]lou r le porcllIcn t d es nmb ass ad cs .. , . . , .. , 3,3
Tabled e la m er
( ncte rela l irà la ,e nle de la g(l belle de l(l ) . ... 363
Ta ble de la mer
Voy. mal trcs ration :lUt ,
Tabl es du chan ge ( les) sel ont don nées li loyer .... , , • . ..•.. , . . 321
Tables .
Voy. éta blis.
19
Tailleurs
Voy.
T Dless ur les)' iclUailles en Pro)'enee. l'oy. pri Yilégcs de Marseille .
Témo in
Témo ins.
Témoin s
'.1'
les égli ses de Marseill e a"am i i92.
1\Jichel de Léon
Voy . pêcbeu rs.
Taxes anciennes de Marse ille. S tatuts y relatifs . ...... . . ... . . 36lS
'flues perçues par le seigneur d es Bau l . Voy. péa ges .
T ém oin s.
3"2
OUI
( des) ..... . ...................... . ..... .
'fa illes ct s ub sides. Dem ande en excm ption ror mée à Cha rles YII I .. 3~S
'fa ill es
( qu 'e nt end ait-on par droils de ) ..... , .. , .. .. 319
Tang u y de Cast res ( Ieure de ) rela ti\'e à la rémission générale;
ail m ode ùe nom ina tio n d es co mmiss,urcs j
à l'a rge ll t (lui do itlltre admis s ui ,'an lleco ursj
Des peines encou rues par eeu:t Qui en produ i·
senl .. , . . . . ..... . .... . .. . . .. .. .... .... . 181
Terre
(d u fumier , de la) el d es balayu res qui ne peu\'ent être j etés qu'cn certain s lieul:, . . . . . . .. 93
T erres adj ace ntes. Lellre portant qu e l'on n' y peut chaS5er au x
pigeons ... . . . .. . .. . • ~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362
Terrcs Baussenqu es. A.cte les co ncernant..... .. .... , .
31S~
Te rres go stes.
Voy. ri bOl .
T erritoire de S t.- Marcel. Voy . cMlea u de St. -Marcel.
Territoires résenés. Voy. truupeaux .
Testa ment d e Cha rles III du Main e, dernier comte de Pro,ence., 35ï
T esta ment s
(des) el des dernières l'olon tés ............. , 21
Th(' rmes.
Voy. bai ns publics.
Tiereerie
(d roit de) perçu à Marseille . Ordonnan ce roya le su r son abolilion ........... .. ......... 359
T oml.lealn renrerm és dans les églises d e i\13 rseille a,' aol 1ï92 (laphol oge ou recuei l des). J'oy. Miche l de
au!\: officiers qui a)'Onl e\e rCé l)e nd an l un an,
Léo n .
ne pein ent èLre réélu s \IUe ci n q a ns a jlrt':s;
au:t ju ges q ui dohc nl êlre f:i r<l!Ju és, lesque ls
T OIl .
r oy.
Il C seron t pas nUllIm és aya nt les réforma-
Tonnea u.
Comm ent il s d ohent être fail s ct 'endu s .. , ..
(les) étaient logés , don s le X III- siècle. à la l'Il e
bOllterie . ......... . ...... , ...... .
teurs; Cl aUt n otaires ...•. , .......... , "
3;)3
T onn eliers
p~ c h e ur s.
"
�T Oll ulcnos.
Toulon
.70
-
Voy . pécheurs.
(10 IJOrl de) est pris l1 moi n armée par tes .ltar -
seillais dAns le XIII- siècle .. .. . .. . .... . . . . 2D6
(comte de) . Voy. droits noutiques ct tcrriloriau :l.
Tour de St. · Jcan, à Marseill e ( rég lcment pO lir les prisonni ers
de 10 ) •. .•. •.. .. • . .. • ... . . . ....... . . • 3al
T our du plon Fo urmigllicr . Acte 'f reloti f .. . .. . .. . ... .. .. " , . 355
To ulouse
Tourres.
17 1 -
T roupeaul
Troupeaux .
Acte por Joquelt es l\hrscillais sent rran cs Cl
quilles des droil s de péage, de lo r de ct des
impÔts perçu s au lieu des T ourres par le
seigneur d e Cabriés . •. • . . •.•. . •. . .. ..• .. 34 H
3 ~3
(des) .... , .. . . . ... ,., ., . . . , .. . . . , . . . " . .. 236
t eUre du r oi Réné portant q ue le \ ig uier sera
res p o n ~ abtc de ceui qu i auront ra it pah re
dan s les terriloir es r é~ ef\ és .. .. , . ... ... . . 352
T ro l1pea ll 't .
Actes concern ant leur pâtu rage dans les collines de l\Jout redon, de Sorm il s , ou château
des Penn es . dans les ribos . cIe .
J'oy . château des Pennes,
prÎ\liléges de ~Ior se il le J
r ibos .
T uteurs adjoints IJar la curie ct de ceUl Qui ne peu\'e nt être nom.
més lntturs . .. . . . . .. . . , . , , .. . . , ... , . ,. 2 1
Trai lé de paix en Ire le comt e de P ro "c ncc ct Ma rseill e . . . .... . . . 286
T ranSIJOrlS des Juifs . LcLtrcs y rela th'cs . .. • . . . . .. ... .. ... . .. 31Sn
Tra, erses .
Voy . étobli s .
Trrl\"crscs abou tissant au port. Voy. réservoirs.
T réso riers de la Cou r . Lettres de la n:ine J ell nn e leu r dére nd a nt
<l e sortir de l'arge nt de Ma rseill e s a ns payer
cc qui est dO. 11 la "ille .. . . . .... . .. . . .. . . , 339
T résorie rs de Marseille. Voy . ann otatio ns .
Trè\'c co nclue à Ba rcelonn e. P ublication . . ....... .. .. . . .. . . . . 331J
Trézoin
(qu 'entend ait- on pa r droit de) . .. .. . . ... .... 31 7
T réroin,
Il ne doit ~ lr e d(lDn é pou r la chose cens ale ocTrézains
Trézain s
tro yée en paye ment de ln dOL.. . . " . . .. .. . . ït
( des ) donn és oux \' iguicrs pour les honn eurs. 74
(droits de) , de lods , de cens , etc . Le com te de
Pro\cnce n 'en po urra exiger de Morse ill e ... 316
T ribun a l ecclésia s ti que . ' Toy . cau ses laiques .
u
U"ù; ersÎl é marseillaise. Par q uels notaires les actes des proprie-lés s ituées à Ma rseil le doirent être d ressés. 17
Usurc
( de la fh:ation de l' ) . , ...... . . .. , .... ,....
H
Lcu re du r oi Réné por ta nt qu 'ell e ne peu t dépa sser 2~ p. °/0. etc . . . . . . , ... .. . . , ... , .. 31S2
USlII'e5 des Jui rs . Lettre y re lal Î\'e .......... ... . ,., ...... " 359
Us ure des Ju irs.
Tribun al des marcband s de Marseill e. E tablissement , etc . .... ' . 353
T ribun a l de Ma rseille. Voy . clocbe de 10 cour .
354
Tribu na u1 de Marseille . Les Ma rseillai s ne I)ou rront en être distra its . .. ... . " . ... . . . . . . . . . .. . .... ....
17
3G2
v
T ribu nau't de :Uarscille. Lettres du roi Héné por tant qu ' il s ne
I)OUrront prescr ire des \'is ites o u des pe rqui sitions par ,'oies de co mmiss ai res spéciaux et
générou l . .•. . .. . ....•• •. . • •• • • • • • . ..• • 3112
Vaisseam
( l'e n tre tien des ) sera à la charge d u comte de
Proyence., . . ... . ... . . . . . , . .. .. . , ... .. . 302
Va iss eaux .
}·oy. bru sque.
}·oy. ser r it curs.
Trib unaut de Sl. -L ouis et de S t.-Lazare. LeUres pOlenles r elnlÎTr ib lHl IlIIX -
" CS à leur réta bli ssement. ... . ... , .... , ... 363
Voy, appella tio ns ,
ju ges .
Va le ts .
�" cules.
..72 -
-
Oc ceux qui dob ont y être I>rérérés ... . .... .
:J~
Vcnles ct Dlarc1lés. Comment il s t1 0h cnt Ol ro obsc n és . . ...... .
3i
Vcnlos raites par lB reine Jetlnn c à dh'ors dc Morse ill e. l'O!Jbassa des.
Ventos dcs bi ens.
Olll -
l'oy. bi ens.
V etulu s
( Pierre ) Voy. olTen ses.
( des marchés dc ) , •... .. • , ...•.....
Viand e
( étab lissem ent d' un i ml)Ôl sur la ) ....
Vigu ier de Ma rseille. Oéclaration relo til'c tt sa co nd u ite en\crs les
"~ I orc o tin !',
ceux qui reront polt re leurs trou pea ux dons
les territoires r é"'er\'és ..•... . .. ... ....... 352
Vi gu ie r de Marseille ( le) el le ju ge du palais n e pourrolllèlre pri-
\'és de leu r charge qu 'après I"an née d e leur
18
36 ..
e~e r c i ee ...
.. .. ......... .. . . .. . ...... . . 35ï
Viguier d e Marseille. IIl ui esl écri t par le grand sénéch al d e P ro~
Vlcc-roi dc Prol once ( Fran co is de Luxemb ourg, gou,'crn eur cl)
1r oy. \'Îco nllo dc Martigues .
Vico lllté dc l\la l'seill e.
Hnee a u s ujet do l'ollsoTl'nlÎon dcs prh iléges
de Marseille .. .. . .. . ............. . ... . . 360
' To y. murs dc la ville.
\ ï co lll tc dc Milrtigucs ( Fran çois dc Lu xembou rg , gou rCl' ucu r el
,i ee-ro i dc l'ro r once ) ; pou" oirs à lui donnés. etc ........ . . .. . ............... . . 360
36\
Vi co mte de Raillan e ( J.ou is de lJollièrc3 ,) Voy. prh iléges de
Ma rseille .
"iClu a ill e.s
( lnless ur les ) Voy . prhil éges d e Ma rsei ll e.
Vieillards
( Ics ) d ' un cspri t sa in , ne pe u" cut êlre e~-
cusés du tém oigno ge . ... . ....•... .. ....
Vignes CI jardins d ont le cens cst reliré annuellement ........ .
Vignes
Vignes d 'autrui.
Vignes
Vign es .
Vignes .
ct s ur l'exécui ion d es challilres d e
poil: et des s tMIl IS de Ma rseille ........ .. . 349
Vi guier d e Ma rseille. Le roi Réné écr it qu'il sera res ponsoble d e
Verge rs.
( des) Foy. aires.
Voryier des en fa nts. Voy. prh' ilégcs d c i\l flrsc ill c.
Via nde
ô7J -
1:l
\8
( d es rermiers des ) Cl d es cha mps .......... . 67
Oc la pein e enCO urue par ceu ~ qui r chassent . 20G
( des) ne d e\'ant êt re fum ée!' ...... . ..... .
2 iS~
Voy. souches des ,'ignes.
Voy. ,in.
Vi guier de Marseille ( le ) ne peUL être m 3.Tseillo is . .... . . . ..... . 362
Viguier de Marseille. l 'oy. annotalions,
crimes cl d élits,
hommes probes.
Viguiers d e .Marseille. Des tréza in s il CUI donn és pou r les hooneurs. .. ... . . ... ..... .. .... . ... . .. .. ..
71
Yiguiers de Marseill e. La rei ne J ea nne leur m and e de raire pa rer
ce qui est dô il la ville Ilour frais d e guerrc,
Ilour ambassad es el pour le curage du port. 339
310
\' iguicrs dc i\Jarscille. LeUre de Louis (( leu r enjoig na nt de recel'oir louS les citoyens des comtés de Pro,' e n~
ce, de Forcalqu ier et des contrées adj acentes. 317
Viguiers d e Mar5eille ( les) ne seront pointa ,ie, mais an nuels. 3G2
Ville obbotiale
( d e la ) .. . ... ' .. .. .......... .. . .. . . , . ... . :Jt4
Ville épiscOI)ole
( la ) esl réun ie li la \' ilIe inrérieu re par la rei ne
J eanne . .... . . .. ....... . ... , ......... . . 337
Ville épiscopa le .
V ill e inrérieure
Voy. murs de la villa.
(la ) es t réu nie à la ,' ill e épiscopale por la reine
Jeanne ...... . ... . .. ' . . . .. .. ..... ...•.. 33 ï
Viguier d e l\Jar~eillc. Les criées se rerollt a u nom du comte d e
Ville inréri eure.
Pro l'ence Cl a u sien . ... ' ............... . 302
Vigu ier de Ma rseille ( du ) . . . . . .. ........ . ... . . . ..... .... .. 303
P ar q uels notaires d o il' en ~ ~tre dressés les ac tcs
d es bien s s itllés don s son territoire.... . . ..
Ville inférieure.
r oy. murs de la yille.
Villeneure.
Yi n étra nger .
r OY . Arnaud de Yilleneuve .
de l'inle rdi ction d 'en importer li Marseille .... 2GO
Yi n ét ran ger
( le ) pOlir la tabl e du co mte de llrO\'ence el de
sa famill e peul :seul ent rer 1:1 Marseille., ... 3'15
Vignobl es
Vig uerie d' Aix
( de la ga rd e des) ..... , .. . ... , ' , ... .
:2Q5
( la ) eslso umi se li celle d e ~larse iJie . Voy . ful -
co d 'Agout .
Viguier de Marseille ( de l'élection du ) .. . . . .... , ....... , .... :J02
Viguier ct so us- ri guier d e 1\1 orse ille (d es) ..... . .. . . , . ... ... . 30.'4
Viguier de Marsei lle. LeUre d e la reine J eanne, po rtant que ses
gages n e seront pas au dc s~ lI s d e cinq norin s. 340
Vi gui er de Marseille. Ses sentences rendu es comme bon baron Il e
sont pas s ujelle;; il. l'al)Jlel. , .... , . . ...... , :l. 5
li
31i
�-
\·74 -
Yin étrll ll gèr.
Lecomte n c pourra Cil raire " cndreà Marseille. 31;')
Voy. Vignes.
(comt cs dc ). J'oy. de Lascaris.
Visites Cl perquisition s . Voy. tribunaux .
Vin.
Vintimille
Vo ie llubliquo
(des saillies s llr la ) 1 des renêtres, des porles
cl des ca \'es .......... . ...... . . ... . . .... 25ti
Voie publique .
Vo leurs.
voyageurs.
Yoy. chem in s.
Voy. choses \'olées .
Voy. pèlerin s .
ERI1ATA.
313
Pug. 05 , lig . 16, au lieu de de homa gio non ra iccndo lise.: de homa .
g io non fa ciendo
Pa g . 189 , li S; . 19 , au lieu de chapitre XXX lise; eu pul XXX .
Pas. 19t. li S. 20, au Heu de a"aitlise: a.
Pag . 2n , li S. ~ . au fieu de MCCL V. la 9 indiction des ca lendes de
décembre lise; MCCLXV , la 9me indiction,
dans les calendes de d écembre.
Pag. 256 , lig . D, au Ueu de stuius slaluti lise; islius slatuli.
Jlll g. 2D9 , lig. 6 , au lieu d e Guillaume Cornelly lise: Guillaume
Cornulr·
N"ou s rai sons remarquer. Cil outre, que le
rectcur d e Ducco auquel il est donné dans celte ligne le prénom ti c Dertrand . nous parait
être la mème personnc li. qui, 110g. 303, Iig. 10.
il est donné celui de JJernal'dill . Une er reu r
de copisle serail don c la cau se de 10 dHférenceet
il roudrait toujou rs lire IJertrand de Ducco .
Pa g. 302 , li g. 24 et en m arge , au lieu d e d es criées Use; Des pu,
blic3tions .
l'og . 303, lig. 10, au· lieu deAndrc de Porlo. lise: André dc Portu.
l Toy .lndépendammcnl ce quies\ dîlei-dcssus
au s ujet de la pa ge 29!).
Po g. 3()'1, li g. 12 et en marge. lise.: du sa laire dc!! ju ges, des nota ires el des autrCS orfic icrs.
rag. 305 , li g. li cl en marge, après des criées aJoute; des j ugcrn cnl s.
Pag . 336, Ilg . 9 , au lieu de indiclion 2 lise: , cam me en morfle,
indi ction 12.
I) as. 33-:, Iig. 3B, au Heu d e lenre du roi el de la reine J eanne. lise :
lettre du roi Louis el de la reine Jeanne.
Pa g . 338, li g. 12, et en margc, lise:. 1360 24 juillet XII indiction.
I)og, 339, lig. jli , (lU lieu d e pour les QuIrc;:; nOI3ire<: , fis/!:. pour
les Qutres olli cicrs.
�Po @'. 339, lig. 21"
,i6 -
au lieu de dl' faire poyer nUl trésnr irrs-, de: j '3 r ge nt dC' lil rO UI' , toute" le" quantit (i:; de monno ie (IU'cllc 0';1 ten ue tic pa rer t\ la ,'illc d c
:\fnrscill c, Use: de raire pa re r ioules les qUQn tir és do rn onn nic C]h'cllc cstlcnuc de douner
à la
, ill e de Mar seill e.
Pas. 3ti 1 , liS· 29 ct cn marge , lise: 130G. -
2lS aOll l J IV in dit!Li oll.
JI ng. 355 , liS · 40 , ail lieu de Cl 5011 hér iti er , arri\'éc le 10 ju ill et
HSO. lise: arl' Î\'éc le 10 ju ill el H80 ct donl il
éloit l'Il éri lÎcr .
Pri S- 379. lig. 33 , ait lieu de Lou is Il , Use: Louis Il r .
~OllS O\'ons appris depuis l'impressio n du vo lume, <I lle les Dl'chhc'l
de la prUcclurc 1 confiées
nUl so ins intelli gents de lU. Pau l nic:lId 1
possé.l aicnl l'orig ina l , ai ns i qLle plnsicurs copi es d es chapit res tic
paix d01l 1 nous cro)'ions le telle perdu, co rnill e nOli S l'ayons a,'ancé il
la Ilage 21i6. 1\.1. }lall l Hican!, il qui nou s lH'ons CO lll lIHllliqué la traduction lrou\'éc parm i les man uscrits prorenant dll ronds-de Léon . n bien
\oulu co nsigner dn ll s une note très détaill ée dont nous aurons l'occasion
de parler longuem ent don s les volulll es à \'en ir , que la tencur d es
dispoSItIOIl$ d e l'aCle oriOi twl et des diverses co p ies dcs clial'Urcs de
pa1'x deposées al/x arc/livcs de la pré{oc llœe , est la mdme l 'mais
'lue la traduction d e M. de Léon n'e,u pas (tluièremo nt complète,
c'cst-à-dire 'I lle le lraduclcw ' s'cst born é d. rendre lc sens lillérat de
l'ac to,
1\1, Ric:'Ird nous a dit de plus <Ille les cO llies Ci l orig inal ou autrem en t, don t il s'.;g it, 110 porlcnt pas cie 1ltllnéros en mw'oc ('t qll 'cl!C5
Il C
sonl pas préct décs de l'ind e\: joint
OU'(
s to lUls de Marscille,
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/216/RES-020945_Vol5.pdf
50bc58d085558dbe139d85dac7b3066c
PDF Text
Text
HISTOIRE
ANALYTIQUE ET CIIRONOLOGIQ1JE
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
DP.PUlS LE X "'· SIÈCLE JUSQU ' A NOS ",OURS,
...
LOUIS ltIÉRY ,
AlleleD Arelu" ln., de 16 VIlle,lnsp ecteur du Mo ....ullo"t.. Bistodquu du dipartemeow
de~
Boucbe_du_RlI6 "o Il. du Gard,
F.GUINDON,
At.uch' eUI Arebl .. u .
r.3.œbrn de "Académ!e d. L1ar::,.~L1le, de 1" Soc!ét' do StatlsUque \h ceUe Vllh\, Co rrupoudt.t:1..I
do le Soci4t..e d .. Bellu-Lst.tre" Sci.,,,ce,, ot Arts du d'partemoDt d ... V.r,dant. i Toul oll , et.:,
.....
------~
__-----
' .CLs~
Tonie ehUIUièJlle.
"
U.t.RSEILLE.
/
TVI'OGf\AP Ill E DARUTIliI\ · f EISSAT ET DEMONCII Y .
rue C:lIIcbit'!rc, nO 19,
l'av· l'errata à 10. fin uu volume.
1
\
\
\
1
,J
�Conlinualion de la deuxièllle Parlie.
De 926 à 1486, espace de '% 60 ans.
SUITE DU
§ Ill.
1" MAISON D'ANJOU.
De 1245 à 1387 . espact! de 1.4 '% ans (1).
n'avait pas cru, e n signant un trait é de
paix avec Charles d' Anjou, s'être donn é un maltre;
mais elle ne tarda pas à perdre ce tte généreuse illusion. Le prince français eut l'airde voir une insulte
dans uu e alli ance que la commune marseillaise
avait cru pouvo ir contracter avec Alphonse X, roi
de Ca s tille, engagé dans un e guerre contre les
Maures e t les rois de Navarre e td' Aragon, etaprès
avoir dissimulé qllelqu e temps so n resse ntim ent , il
se déclara prê t. à châ tier ceux qu'il regardai t
MAR SEILLE
(1) Voy . le 20 vo1. ) pa r;. 5 el sui v .
•
�vr
comm e des sujets rebelles et félons. Des officiers
du comle vinrent tenir lin me naça nt langage aux
Marseil!ais , auxquels ils repro chèrent, au nom d e
leur maltre , d'a vo ir pri s des vais6eaux chargés d e
blé, dans les porls de Tou lon et de Bouc; les Marsei ll ais relinren t prisonni ers les officiers de Charles·.
NoIre ville ne tarda pas à é tr'e ass iégée par le comle
qu i se croyait, surtout depuis l'emprisonnement
de ses gens, en droit de traiter nos pères avec la
dernière ri gueur. La haine que les Français du
nord in spirai en t aux Provença ux, e t qui s'é tait
monlrée à loutes les époqu es de notre his toire depuis les mérovin gien s, trouv ait encore une gr'ande
excitalion dans les ,'ers de Boniface de Castell anne.
Ce seigneur , qui (tourrait ê tre regardé comme le
derni er des troubadours, écrivait d es sirventes
co ntre Charles et fe sa il mieux e ncore que de l'attaquer avec la plum e de po èle; pour déconsid é r'er
le joug féoda l, il avait déclaré libres ses hommes de
Caslellane et de Riez, el form é une pelite armée
qu 'il co nduisit aux Marseillais.
Mais tous ces efforts furent fails en pure perte;
la guerre effraya it un assez bon nombre de marseillais, d'autant plu s qu 'on co nnai ssa it le ca raclère
hautain et ri gide de Charles. Bretn, Anselme,
Pierre Veluli ne purent décid e r Marseille à lenler
les chan ces du siége el. l'on aima mi e ux essayer de
sauver, s'il é tait po ssi ble, du uaufrage Jont ell es
é taient menacées, quelques-unes des immunités de
VII
la ville, en proposant un traité à Charles d' Anjou (1).
Raoli n, drapier, syndic et mandataire de la ville,
signa donc avec le comte un traité par lequel celuici'élait aveC son successeur déclaré seigneur de la
vi ll e vice-comi lale, A l'avenir, le pavillon marseillais devait être dominé par le guidon du comte 'l.l1L
aurait dans le consei l son représentant, dans la
personne d' un viguier.
.
Les envoyés de Marseille et le comte se réumrent
à Aix, dans la prairie qui s'étendait en face du
pal ais comtal, et signèrent les chapitres de paix ;
ce fut ainsi qu 'o n appela le trailé de 1257.
Dès ce moment, Marseille ne fut plus qu'une
dépendance du grand fi ef du cnmté de Provence.
Quelque temps après, l' évêque Benoit d' Alignano
réunit le prévÔ t Pierre , et les chanoines Rostang
d'Agoult, Jean Blanc, Guillaume de Temple, Peregrin Bauciari, Hugues Fer et Ignace André, et leur
dit que le comte convoitait sa vill e épiscopale et
voulait ~e réserver sur elle la foi, l' hommage, la
suzeraineté et ledroit de chevauchée; les chanoines
inclinèrent la tê te et la cession de la cité épiscopale
à Charles fut dûment écrite et signée par le notaire
Fossigena .
Une te ntative de révo lte, faite plus tard par les
habitants de la ville inférieure, amena le comte à
dé truire des fortifications situées dans le terroir
(1) Voy. le ,. vol. , p. ~'6, 241,283,32901.16.
�VIII
IX
marseillais, et à frappernos pè res d ' un e amende ùe
quand vous apprendrez la mort de "Olre {lIs infortuné !
Conrad in avai t seize a ns.
Cbarl es, sa ti sfait des servi ces que les Marseill ais
lui ava ie nt rend us dall s so n expéd iti on dans les
Deux-Sicil es, co nfirm a les privil éges que ce ux-ci
avaien Lob le nu s pour leur com me rce dan s la vitle
3,000 livres tou rnoi:; ( 1) ; il Y e ut un nouveau traité d e paix à ce s uj e t. ; il po rl a la date d e l 'l62.
L'e mp e reur Frédé ri c Il , qui avait e nco uragé les
premi e rs essa is de la mu sc itali eo ne dans sa cou r de
P ale rm e, avait laissé deux fil s: Ma illfroy e tConrad.
Mainfroy e mpoi so oll a COll l'ariqu i avait hérit é d e
l' em pire, d e la So uabe, d e la Sicil e et d e Nap les,
tint cachéCo nrad in fi ls de Co nrad, e t prit s ur l' a utel de la ca th édra le de Pa le rm e la co uronn e des
Deux-Sicil es; le pape le f, appa d ' exco mmuoi ca ti o ll
et offrit , à qui voudrait le prendre, le trô ne de
Nap les; Charles d'Anjou se décida à a ll e r enlever
ce lt e belle royaul é à Ma infroy; il quilta Ma r5ei ll e,
co ndui sa nt avec lui tren le navires ; à Rome, le ca rdina l de Chev ri e rs le Co uronn a dan s l' ég lise d e
Sa int-Jea n d e La lran; de Rome il vaà la rencon lre
d e Mainfroy qu 'il ba t p rè:; d e Btl né vent. Le co rps
de Main fl'O Y ful Irouvé pa r mi les morl s .
Co nrad in sort d e sa relrai le e t vien t dispute r à
Cha rl es l'h éritage de ses pè res . Les Gib eli ns prennent parti pour lu i ; mai s la fo rtun e tra hit ce j e une
prin ce qui fut battu e t fait prisonni e r. Cha rl es le fit
pé rir s ur uu échafa ud d'où Co nradin laissa lomber,
avant de recevo ir le co up d e hache, ces paro les
tou chantes: 0 ma mère, quelle sem vOire douteuT ,
(tl La linctoul'Qois-valaiL 20 sous touroois de 13 deni.ers l'uQ ~
d'Acre.
La Croisade de 1270 , e ntre pri se par Louis IX, qui
vint s'emba rqu e r à Aigu es-Morles , releva le co mme rce d e notre vi ll e. Le no li sement d es va issea ux
des cro isés pro c ura aux Marseillais d 'é normes
profits.
Les d e rn ières a nn ées cie Charles d'Anjotl fur e nL
lri s les; après le décès d e so n hé roïqu e frè re mort
sainl eme nt à Tunis, il e ut à d ép lo rer le massacre
hi s to riqu ement co nnu so us le nom de Vêpres
Sicili e nn es; assai lli ùe lou s CÔ lés par des réyolt es,
il écril à so n fi ls, le prin ce deSale rn e, qu i éta it resté e n P ,'ove nce, ù' a ll er impl o re r des seco urs a uprès
de so n neve u P hil ippe, roi de l'rall ce. Le prin ce de
Sale rn e se bâ la de ma rche r co nlre Pierre, roi d 'Ar<l go n , qui op é rait le so ul èvemetlt d es Sicili e ns ,
mai s il fut vai nc u et faiL prisonui e r . Charles, so n
pè re, muurut de do uleur li Foggia , d a ns la Pouill e,
le 7 janvie r 128:>.
5011 fi ls , le princed e Sa l8rn e, lui s uccéda so us le
nom d e Cha rl es Il , di l le Boileux . Les Provençaux
lui c llY oyèreDt leur se rm en l ; ce l'rin ce ob linL Sa
liberté, négociée par Édouard, roi cl Angle te rre ,
�xr
à d 'assez dures cond ition s; il vint débarquer le 2
décembre 1288, à Marsei lle, où l'acc ueil qu'il reçut
fut marqu é pHI' tous les élans d ' un enthousiasme
méridional.
Charles II voulut reconnallre ce bon accueil pal'
l'empressement qu'il mit à confirmer, dans le cimeti è re des Accou les , le jour des nones de décembre 1288 (5 décembre), les chapitres de paix
conclus entre Charles d ' Anjou, son père, et l'Université marseillai se ( t ).
A l'ann ée 1307 se ratta che la proscription de
l'ordre des Templi e rs. Charles Il était à Marseille ,
quand la let tre de Philippe le Bel et la huile de
Clément, vinrent l'e ngager à pours uivre d e son côté l' extin ction de cet o rdre redoutable. Le jeun e
com te voulut que pas un d es Templiers de Provence pût, lui échappe r; les viguiers et le juge de
Proven ce furent secrétement invités à a rrêter tous
les Templiers et à séques tre ,· leurs biens. Le même
jour, à la même heure, vingt-sept chevaliers se
virent jetés d a ns le châ teau de Mey rargues, vingtun dan s celui de Pertuis; le bruit que démenlirait
cepe ndant le carac tè re de Chades courut qu ' on les
al'ait fait phil' e ll les précipitant dans des puit s.
Char les Il retourna à Nap les où il mo urut le 5
mai 1;~09 , après avoir nomm é, pOUl' héritier de tou s
ses é tats, Hobert, dnc de Calabre, Son second fil s,
(1) Voy , le., vol. , p, 337 ct le présent vol. , l', H7,
qui eut son oncle pour compétiteur; Clément V,
choisi pour juge entre l'o ncle e t le neve u, donna
gain de canse à Robert qui fut également reco nnu
comte de Proven ce, par les états-généraux du pays.
A Marseille où il se rendit, le nouveau comte jura ,
du haut de son trÔne , ér igé dans le cime ti è re de
l'église des Accoules(I ), le maintien des chapitres
de paix.
Dan s les g uerres que ce prin ce e ut à so ute ni,'
e n Italie co ntre la fa c tion d es Gibe lin s d évo ués à
l'em pe re ur all e mand He nri VII, il fut aidé par le.
Proven ça ux e t les va issea ux d es Marseillais,
Le 22 mai 13 19, Marseille fut visit ée par le roicomte qui, accompagné de sa femm e e t de don
Sanche, roi d'Aragon, se vi t haran g ué par cinquante jeunes p;entilshommes, tandi s qu e cinquante
d e moi se ll es d é bitaient des co mplim e nts à sa fe mme .
Après un court séjour en Proven ce, Robertretourna
dan s ses éta ls d'Italie et eut le malh e ur d e perdre
so n 61 s a!né d éjà pè re de deux filles, dont l'une a
été si cé lè bre sous le nom de J ea nn e,
Rob e rt mo urUl à Naples le 19 j a nvi e r 1343; sa
fill e Jea nne , unie à André d e Ho ngri e, lui succé da .
Jea nne a laissé un e tri s le mémoire, Da ns la nuit
du 18 septembre t 345, il sa passa d a ns le châtea u
d 'A verse un e tra gédi e à laquelle bi e n d es hi s torie ns
l'accuse nt d ' avoir pri s part; so n mari fut assass in é
(1) Voy, le préseDt vol. , p , 203 , 20. el 447 ,
�XII
et les exécute urs de ce me urtre ex pi ère nt dan s les
fl amm es du bûcher le crim e qu e Jeann e le ur avait
pe ut-ê tre comm a nd é. Loui s, roi de Hongri e , a cco urut pour venge r la mort de son frè re; il se faisa it
précéder pal' un dra pea u où le crim e d 'Av erse
éta it re prése nt é. Jea nn e donn a sa main à son cousin Loui s de Tarent.e e t, forcée de fuir devant le roi
de Hongri e , elle fit vo il e vers Marseill e, s uivi e de
so n nouvel épou x. Dès qu e le s uze ra in arri va it
pour la premi ère fois dans notre vi ll e , ou s'empressa it de le co nduire a u cim etiè re des Acco ul es, pour
qu 'il y e ntendit la lec tu re des chapitres de p aix.
Jea nn e jura donc de nouvea u , le 29 j a nvie r 13I,.7 •
le main tie n de ces fa me ux ch apitres (1) e t ord o nna ,
le 3 jan vier 13/,!) (2), q u'à l' ave nir la vill e ha ute et
la vill e basse ne ferai ent plu s qu ' un e se ule et même
vill e e t a ura ie nt un e admini s tra ti on p are ill e (3).
Le 19 j1lin 1348e utli e u la ve ntemaud·i te . pour
nou s servir d' une é nergique ex press ion de nos
pères. La rein e Jea nn e décl arée inn ocent e du
me urtre d' AnJré par un e co mmiss ion de ca rdina ux, ve ndit a u pape et ~ ses s uccesse urs la ville
d' Avigno n , po ur la somm e de 80 mill e fl orin s
rI 'o,' (4) ; a pprena nt ens uite qu e le ro i de Hongrie
ava it é té chassé de Napl es pa r la pe ur de la pes te ,
( 1) Voy. le présent vul. , p. H8.
id.
p .H 9.
(3 )
id.
p. 44 9.
(1) Le florin d'or va lait de 30 à 3 ~ sous royaux dont chacun
correspond à peu près à quin ze sous de not r'C monnaie. _
Voy . le l u voLJp. '132 ,
W
XIII
Jeann e rentra da ns s a vill e royale , Ol' e ll e eut bi en
des guerres ù so ute nir e t bi en des tru\ erses à ess u yer .
Pendant l' abse nce de Jeann e , Aim eric Roll a ndi ,
seigneur ita li en , a dmini s trait la Provence e n q ualité de sénéchal ( 1). Ce Roll a ndi s'ali éna les Prove nçau x ; mai s bien qu ' il etH lI o mm é, pour vigui e r
cie Ma rseille , Octav ien de Cava lca ntibu s , de Florence, à la pl ace d' un homm e du pays , Meo ill on de
Saint - Sa vournin, les habita nts ci e cette v ill e lui
res tèrent so umi s. Les P rovença ux méconlents des
Marsei lla is so ngè re nt à les a ll aqu er ; on mit notre
vill e en é ta t d e so ute nir un si ége; ell e a vai t l' orgueil de croire qu 'elle défenù ait la légitim it é de
Jeann e co ntre la li gue provençal e , do nt le bul é tait
de fa ire perdre à la re ine de Nap les s on b ea u co mté. Mais la guerre n' eut pas li e u ; Roll a ndi fut rempl acé d a ns ses fonction s de sé néch al par Uayrno nd
d' Ago ut, e t le ca lme ren aquit.. .
Ce calm e n e durH pas lon g -temps, il fut troublé
par l' app a riti on en F ran ce des grand es com pagni es
qu e conduisait Arn aud de Se rvo le, co nnu so us le
nom d' archiprê tre . Ami el de Ba ux e t Raymond de
(II ) Plusieurs char tes. déposées aux Archiv es de la ville, menti onnent que Ra ymond d'Agout, se igneur de Sault, successeur
de Rollandi , en 1134 8} fu L lui- Illèrn e remplacé celt e mèmc année
par Jean Darrilis. Voy . l'Histoù'e de Marscill e par Rum, torn . lf ,
pag, 22 1} eLle 2 c yo1. du prése nt ouv rngc, pag. 29 .
�xv
XIV
Baux qui vou laient, sans doute, s'adjuger le comté
de Proven ce , favorisaient ces terribles bandes et
leur redoutable cbef.
La famille des Baux, toujours à l'affût de tout ce
qui pouvait mettre en péril la puissance co mtale ,
poursuivait le dessei n séculaire d'élever sa propre
domination sur les ruin es de cell e de la maison
d'Anjo u ; mais la vieille jalousie qu 'ell e in spirait
aux Marseillais lui fit trouver, dans la fidélité de
notre ville à ses suzerains, un obstacle à so n ambition . L' attitude qu e tout le pays prit en faveur de
la r eine Jeanne et qui fit avorter un e insurrec tion
dontles débuts inspirèrent de sérieuses craintes
aux partisans de la reine, a é té attribuée, par les
histo rieu s, à l'exemple et aux exhortati ons des
Marseillais.
Arles, Nice , Toulon , Aviguon, Grasse, Hyères ,
ga rd èrent leur foi à Jeanne; Raymond d'Ago ut, lsnard et Guillaum e de Gl andev ès levèrent des
troupes pour combattre les révoltés; le pays é tait
e n feu; les homm es d' A"b"gne, de St.-Marcel et
des autres terres Bausse nqu es menaçaient Marseill e, qui s'empara des de ux châ tea ux qu e nous
venons de nommer. L' archi-prêtre et les bri ga nds
qu'i l menait a u pillage con tinu aien t à déso ler la
Provence; Jean, comte d 'A rm agna c, qui mettait
ses servi ces à prix, co nsentit, moyennant 35,000
florins d'o r, à tenirla ca mpagne e n fav eur des amis
de la re in e; mai s ce seco urs sur lequel le sé néchal
de Provence comptait beau co up , n'empêcha pas
les troupes des Baux de s'e mparer de Roqu efort ,
où les Marseillais avaient un e garni so n . La situation était périlleuse; le sénéchal vint à Marseille;
les rebelles qui venaient de pre ndre e t de saccager
Saint-Maxim in , parurent bi entÔt , au nombre de
cinq mille, devant les :murs de Marseill e et sans la
mort du com te d'Avelin, le principal iustigateur de
toutes ces émotions, notre ville a urait couru un
très-grand danger.
Dans ces temps où l'a utorité était sans for ce, où
les sold ats co ngédi és après la guerre, ne reprenai ent pas le chem in de leurs foy e rs e t co ntinu aien t
à assiéger des châteaux et des villes, età les piller
pOlir leur compte, le repos des habitants paisibles
n'avait pas de durée . A peine le traité de Bré tigny
où fut fixé e la ran çon du roi Jean, eut-i l été signé,
que les hommes d' armes form èrent des compagnies
appelées les tU"d -venus; ces compagnies vinrent
désoler la Provence .
Abbé de Saint- Victor depuis l'année 1358,
Guillaume de Grisac, fut élu pap e en 1362 et prit
le nom d' Urbain V ( 1).
Sur le trÔne pontifical , le nouvea n pape n'oublia
pas l'ordre célèbre dont il porta toute sa vie l' ha bit;
il eut soin, an contraire, de faire réparer à ses frais
l'antique abbaye et de la fortifier par des tours
(~)
Voy. tcpréSeulYot. , p.
~68.
�X" I
dont un e seu le a échapp é à un c l'écpnte démo1it ion .
L'amitié qu ' Urbain V avait vou ée aux Marsei llais se mao ifesta dan s un e circo ns tance qui s' était
an non cée d'une mani ère menaça nt e pour eux,
La Prov ence fut à la fin co nvo it ée par Édo uard ,
roi d'A ngleterre , qui voulut faire valoir les droit s
qu 'il prétendait tenir d" chef c1 'É leo nore , fi ll e du
derni er Bérenge l' et femloe d'Henri Ill , et par Loui s,
c1u c d'A nj ou, go uvern eur du Languedoc pour le roi
Charl es V, so n frère , Bertrand Du guescl in vint,
au nom de Louis d'A nj ou, mellre le siège deva nt
Tarasco n, dont la trahi so n lui ouvrit les portes; il
se reti rae nsuit esa ns avoir pu péné trer uans Arles
qu ' il se rra de près pend ant 1() jour3.
Méco nt ent e de Chart es de Duras auqu el ell ea vail
d'a bord songé pour so n héritip.r , Jea nne adop ta
Lou is, du c d' Anjou , frère de Charl es V, auque l ell e
ass ura la succession de 1011 S ses états , par so n teslament du 23 juin 1.~80,
l'viai s Charles de Duras, neve u de Jean ne, vo ulut
ob tenir, par l' épée, ce que la signature de la rein e
lui avait rav i j il entra dan s Nap les el b loqua le
châtea u-neuf 011 la rein e s'était réfu giée, et qui fut
forcée de se mellre à la di scré ti on de sO Dvai nqu eur ,
Au comm encem ent de l'exp éditi on de Charl es de
Duras, les Marseill ais , inform és de la situ ati on critiqu e de Jean ne , prépal'ent l'équip ement d' un e
notte des tinée à all er seco urir ce tt e prin cesse dont
XVII
la vie fut ex posée à tant de trav erses, Jea nne é tai t
déjà la prisonni ère dc Charles de Duras, qu and les
galères marseillaises parurent devantNap les j mais
c'était trop tard; ell es retourn èrent , sans avoir
pu remplir leur mi ssion .
Le 22 mai 1382, Charles de Duras fit étouffer
Jeann e et se proclama roi so us le nom de Charles III .
Le du c d'Anjou, qui s'é lait mis eD mouvement
pOUl' secourir cell e qui l'avait traité arec tant
de munifi ce Dce dan s SOD tes tam en t , par ut bientôt
daos le roya um e de Na pl es à la tête de quinze mi ll e
cheva ux et de trois mill e ci nq ce nts arbalétri ers . li
ass iégea it Tarente , quand il enleva à la vill e d'Aix
ses privil éges, pour la punir de lui avoir rés is lé ,
et ordo nn a qu e la cour so uverain e et les archives
de la chambre des comptes fu ssent tran sport és à
Marseill e,
La Prove nce co nnut eocore les horreurs de la
guerre civil e; Balth azard Spin elli , se igneuI' napolit ain , y défendait les droit s de Charl es de Duras
e t était so utenu par les vi ll es d'A ix , de Toulon, de
Tarascon, de Dri' gui gnan, de F réjus, d' Hyères, de
St.-MaximiD, Marseill e res ta fid èle au duc d'Anjou ,
lequel De survéc ut pas long-temps à sa bi enfaitri ce;
il mourut le 20 sept emb re 1384 , il Barri , et laissa
fl our hériti er Louis , so n fi ls, so us la tutell e de sa
femme Ma ri e .
Marie, la rége nte et so o jeun e fils, quitt èrent
Paris où la nouve ll e de la mort du co mt e de ProV.
n
�XVIII
XIX
vence é tait ve nue les Irouv e r et se rendirent à
Avignon. Le pape donna au jeune Louis l'investiture du royaum e de Nap les etdu co mté d e Proven ce.
Le 18 aoOt, la régent e e t so n fi ls firen l leur entrée
dans Marseille , où ils jurè rent le surlendemain le
maintien des chapitres de paix ( 1).
s' arma, Raymond tenait les châteaux de Meyrarg ues e t celui des Baux, il passait e t re passait co ntinu e ll ement le Rh Ôné e t la Duran ce, et rav agea it
depui s l'a ube jus qu ' à ce que ses hommes e t ses chevaux e ussent b esoin de repos . La tê te de ce rude
vicomte fut m ise à prix. Cet éta t d e cho ses dura
un an.
Quand il put jouir d'un pe u d e tranquillit é, par la
mort du vicomte de Turenne qui se noya en vo ulant trave rser le RhÔne dans une barque, Louis
é pou sa Yo land e, fille puinée du ro i d'AI'agon
J ea n 1er , e t so ngea à dispuler à Ladisl as le royaume de Naples dont celui-ci s' était emparé. Il vin t
s' em barqu e r à Marseille, dans le mois de ju in 1409,
e t all a recevoi r, des main s d ' Alexandre, l' in vestiture d e ses é tals Ital ie ns. S' étant de no u vea u remis
e n l'oule pour so n roya ume de Nap les, il e ut à souten ir un com bat nava l , dans lequ e l il perdil s ix
ga lè res. NOll dé co uragé, il quitt e e nco re Ma rse ill e
avec un e nouvell e fl o tt e e t a le bonheur d e signaler sa prése nce d a ns ses éta ts, par un ev icto ire qu 'il
re mp o rta s ur Ladislas, le 19 mai 14. 11, mais ne
tira nt a uc un parti d e ce tte bataill!') , il revint à
Ma rseiIl e et laissa ses partisan s napoli tains exposés
a ux vengeances de son compét it eur .
§ IV .
2 ' MAISON D'ANJOtJ .
De 1387 à H S1 , espace de 9.\ ans.
Le jeune com te ne ta rd a pas à voir la Pro vence
e nli ère reconnaître so n a ut ori té; mais il é tait à
pein e e n possession de ses é ta lS , qu ' un e nn em i
terrible se leva co ntre lui , un de ces e nnemi s qui
exprimaient d a ns le ur fort e pe rso nn alilé tous les
excès du régime féo dal : c' é tait Raymond de Ture nne , fi ls de Gui ll aume Roge r e l d 'E1éo llore de
Comminges; il vomissait d'imp laca b les g riefs con tre la maison d'A njou qui l'ava it d é po ui ll é d e ses
terres . Ce Raymond e ut bi e ntôt la Proven ce e nti è re
s ur les bras; ses crim es, ses ravages é tai e nt tels,
que des procession s parco ura ie nt les vi lles et les
ch a mps, e n demanda nt au ciel vers leq uel s'é leva it
ce cri tou cha nt : pai.x et miséricorde, de d élivre r le
pa ys de ce mon s tre sa ng uinaire . Toute la noblesse
(1) Voy . le présent "01., p . <49.
Fa ti g ué d e poursuiHe une conquête qu ' il jugea it
extrêmement difficil e, le roi- com te se retira à An gers où il mourut le 29 avril 14 t 7 , laissan t trois
fi ls , Loui s III , Re né le Bon e t Cha rl es du Maine , et
�xx
une fille , Marie, épouse de Charles VII, roi de
France, Louis III lui succéda. Ladis las venait
aussi de mourir sa ns enfant s, sa sœur Jeann e ou
Jeann elle , prin cesse de Ill œ urs déc ri ées, se trouva
chargée du farde au qu 'elle voulut parta ge" avec
Alphonse V, roi d'Aragon,
Quelque temp s après , Jea nne, irritée du mépri s
qu e le roi d'A ragon afficha it publiqu ement co ntre
elle, révoqua sa premi ère adoption , et choisit
Louis III lui -même pour so n fil s adoptif. Alph onse,
forcé de défendr e son roy aum e d' Arago n contre
les ten tatives du roi de Casti ll e, "oulut , en reprenant, par mer, la route de la Catalogne, venger une injure que les Marseillais lui avaient fait e.
Ceux- ci lui avaient pris deux ga ll'l'es. Il comp lai t
sur une surpri se pour châli er Marseille, Il arrive
devant celte ville le 23 nove mbre 1423, et l'aspec t
de la /lotte jette l' effroi dans no s murs, Ce fut un e
nuit de déso lation pour no s pères, L' in ce ndie promena ses ravages dau s le port et dan s toute la
ville, et le jour , en parai ssan t , montra quatre
cents maisons s'abîmant dan s le fe u,
Après l' in cendi e, le pill age; il dura trois jours;
le 26 novembre, Alphonse quitta M~rseille empo rtant , comme mon umen t de sa victoire, la chai ne
du port encore suspendue à la voCHe de la ca thédrale de Valence, les reliqu es de Saint Louis ,
évêque de Toulouse, et un e partie des archives de
la ville .
XXI
Loui s III guel'l'oya ittoujours dans son roya um e
de Naples où il mourut âgé de vingt-huit ans, après
avoir nomm é pour so n hériti er Réné d'Anjou, son
f,' ère , né à Angers, le 15 janvi er 1408,
A douzea ns, Réné avait épousé Isabell e, fill e aînée
de Charl es Il , du c de Lorrain e; il apprit le métier
de la guerre en combattant à cô té de Dunois, de
Lahire et de Jeanne d'A rc, Devenu , plus tard , le
cap 'if de son neveu , Antoine de Vaudemont, il
reçut, en prison, la uouv ell e de la mort de sou
fr ère et du riche héritage qui lui était advenu.
Réné rem it à so n épotl se , avec le tilre de régente ,
le so in d'administrer ses nouv ea ux éta ts, Isabe ll e
se l'end à Aix où elle fut accueillie avec de vifs
tran sports de joie , et où elle convoqua les états
généraux,
A ce tte époque , il Y eut à Marseille des troubles
susc ités par un schi sme reli gieux . Le pap e croya it
avo ir, se ul , le droit de choi sir un successe ur à
l'évêq ue de Marsei ll e. André de Botaric ( 1), venait
de mourir, elle chapitre dela Majors'appuyant SUI'
u Il décret du co ncil e de Bâle, s'a rrogea un epréro"'ali ve disputée et élut Louis de Glandevès. Le pap e
iu"'ène
nomma évêq ue Ba rlhélemy de Racco li. ,
~
gé néral des ca rm es (2), Glandevès excommun ,a
Racco li qui fi( lancer , par l' évêq ue d'A ire, légat
l i ) Voy , le précédent vo l. , page la8.
(2) Ut '''}Jrà .
�XX III
d'E ugè ue, un inte rdit SUI' les égli ses de Marseille ,
Le service reli g ieux fut douc inte rrompu e t nos
pè res saisis d ' un e in exprimab le tri s tesse. La
régente ordonne la levée d e l'int e rdit, le clergé refu se d e le faire, le peupl e écla te e n murmures et
Isabell e envoie trois d e ses co useill e rs, Jourdau
de Bri ce, Robert d e Sta re et Jea n Martini , chargés
de prouver aux Marsei ll ais, par d es tex tes de
Conci les, qu e l'interdit éta it co mm e non advenu.
Le cle rgé in sis tait po ur qu e Barthélemy d e Racco li l' emportâ t sur SO ll com pé tite ur Gla nd ev ès ; les
droits d es d e ux rivaux fure nt d é ba ttu s dans lllle
église e t la di scuss io n dégénéra e n ~igreur e t e o
mots ex trêm ~ ment l'ifs; les esp rits s'éch a llffèrellt
e t la di spute passa du champ ue la théo logie d a ns
celui des armes. Une foule exaspé rée vie nL assié " er
le pa lais é J-li scopal e t e n bri se les portes; d es ex~ès
co up a bl es sont co mmi s d a ns d'a utres églises e t
d es prê tres maltraités. Comme le viguier e t les au t~es officiers roya ux vo ulai e n t s'empa re r d ' u n pâ ti ss .ernommé Guill aum e, qui bara nguait e t exa ltait la
pnpul ace en fave ur d e Racco li , les partisans d e ce
de~n.er pnre nt un e a ttitude te llemen t menaçante,
qu li fallu t e n passe r pa r ce qu 'il s vou laie nt.ltacco li
rame néd'Avig no ll à Ma rseill e, prit pom pe usemen;
possessIO n d e son siége . Racco li é ta nt molt ell
1445, de Gla nd evès lui s uccéd a ( 1J,
(1) Voy . le précédent vo l. , page 158.
La rége nte, s uppli ée par les sy ndi cs d e Marseille
de couvrir de son p a rdon toute cette agitation séditieu se, e nvo ya à nos pè res d es pa rol es d e paix
et d'union. Les le ttres pat e ntes q~ 'ell e signa à
ce tte occasion so nt ainsi co nç ues: " ... .. . faisant
,'é(leœion su,' l'inviolable et constante ~délit é, et sur
le zèlc très-sincère et dévot dont les ilfwrseillais se
sont pe.·pétuellement rcndus Tecommanchtbles, tant en
généml qu'en lJal·ticulier envers sa majeslé Toïale , et
promettant de continuer toujours de la même façon,
nous déclarons que les Marseillais , ni en général , ni
en paTtiwlicr , n'ont commis aucun crime de lèzemajesté, ni au premier, ni au second , ni au tToisième
chef ; nous voulons en conséquence que tout ce qui a
été fait en ce tte rencontre soit aboli et que loutes les
p"océduTes de justice demeu"ent nul/.es, que silence
soit imposé à tous officiers et qtte les pTésenles soient
em'egist"ées clans le greffe du palais (1J.
Isabell e vint s'embarquer à Marseille a u commen cem e nt de sep tembre 1 436 et fit voile vers
l'Italie.
Ré oé ve nait d 'obtenir sa lib e rté; après avoir
mari é Jea n, so n fil s alné, avec Marie d e Bourbon ,
il se r e ndit e n Provence, e t fit un e brillante e ntrée
dan s Arles le 7 d écembre 1437; puis il alla à Aix
e t à Mars eille. Ré né séj ourn a quelque temps dans
(") Manuscri ts provcllanL du fonds Michel de Léon, appartenant
à l'un des auteurs, CL Histoire de bla1'seille par RuOl, tome 2,
page 3·\ •
�xxv
XXIV
celle dernière vi ll e, où, ap rès avo ir co nfirm é, le
15 du même mois ( 1), tous les priviléges de Marsei ll e , il acco rd a au co mmerce de nos pères un e
fi an chi se illimitée. Réné , qui a laissé un e mémoire
justement honorée , manqua d'argent toute sa
vie, et sa pé nurie finan cière l' emp èchait de se
reodre à Naples, quand deux gentil shommes provença ux lui avan cèrent qu elqu es sommes. Aid é de
ce t argent et pouvant di spose r d' une petite floll e
que Campos Frégoze, doge de Venise, mit à sa
di sposition, Réné monta la ga lère que co ndui sa it
Jean du Bausset, et se tran sporta à Naples où ses
nouveaux sujets lui fir ent un e co rdial e récept ion .
Mais sa joie de se trouver malt re d'un e co uronne
si vi"ement di sputée p"r l' ara go lln ilis, fut de co urte
dmée. Il y ava it à Na pl es un ca nal so ulerrain par
lequ el Béli saire fît passer ses so ldats, lors des
grand es guerres de l' empire co nlre les Goths; les
Arago nn ais pén étrèrent par ce canal dan s la ville ,
el Réné se bâta de repreudl'e par mer le chemin
de Marseille . Ce prin ce maria qu elque temp s après
sa fill e Marguerite avec Henri d'A no'leterre
b
•
Réné chercha les di s lrac tion s qu e la perte d' un e
cOUl'onn e lui rend ait nécessai res , dans des in Slituti ons qui tenaie nt à la cheva lerie e t à la reli aion .
il créa l'ordre ùu croi ssant e t éc rivit des pro o"ram~
mes de fêtes. Le dauphin de France , Louis
ve-
xl,
(1) Voy, te <'" vol. , page 380.
nait de fair e un voyage ù,ans no s co ntrées, quand
Réné. quiltant sa vi ll e d' Angers , se rendit en Provence. suivi des chevali ers de son nouvel ordre; il
Y passa so u temps à séjourner tantôt ù Aix , tantôt
à Marseill e . tantot à Tarasco n où il fit cé lébrer de
ga lants LOurnois. Celle même année 11t53, il perdit
sa femme , Isabelle de Lorrain e, âgée de 43, ans.
Le roi comte cr ul enco re toucher au moment de
reco uvrer so n ro ya um e; les Fl orentin s, qu e menaçait Alphonse d' Aragon, lui prom irent de le rétablir sul' le trône , s' il s lui pro curaient l'assis tance
du roi de France pOlir délivrer leur pays des in-·
cursions d' Alphonse.
Charl es VII fournit des troup es à Réné qui, ne
pouvant retourner en Itali e, ne put obten ir a ucun
avantage, retourna en Fran ce où il co ntra cta, le 10
septembre 1455 , un second mariage av ec Jea nne
de Laval , fill e de Gui XIII , desce ndaut d' un des
premi ers barons de la cour de Loui s le débonnaire .
Peu de temps après, iI eut la douleur de perdre so n
fil s, le du c de Ca labre, qui mourut en Ca tal og ne ,
où il s'était rendu pour seco nd er un mouv eme nt
tent é co ntre la maiso n d' Arago n.
La juridict.ion des juges march~nds est due à
Réné ('1); le co nseil de ville les nommait annuell ement. So us ce prin ce, les s!JIHlics de bf(,rse i/le,
qu' un avo ca t ass istait so us le tit.re d'assesse ur .
(1 ) Voy, le ..... vol., pag. 353
et 35' ,et le l'résout vol. , l'. 7S.
�XXVI
prirent le nom de COllsttls ; Réné fixa à quarantehuit le nombre des co nseill ers de ville ( 1).
Pal' so n testament, fait il Mars eille le 22 juillet
1474, Réné dés igna pour so n s uccesse ur Cha rles
du Maille, son neve u, et vou lut que, si celui-ci ne
lai ssa it pas d'enfants mâl es, ses é tats fussent
réunis à la France.
Réné mourut le lun di 10 juillet 1480 (2), âgé de
so ixante-douze ans; sun successe ur, Cbarles 1/1 ,
s'em pressa d'assemb le r les é tats et de confirmer
les priviléges de Marsei ll e, le 2.S juill e t 1480 (3).
Peu de temps après, il se di posait à se transpor ter
en Italie, quand la duuleur que la mort rie sa
femme, Jea nn e de Lnrraine , lui ca usa , l' e nl eva à
ses suje ts, le Il décemb re 148 1. Les co ns ul s de
Marseille, où ce prince vi nt mourir, figurèrent dans
ce testament célèbre, qui ré unit le com té de Provent:e à la F ran ce.
(1) Voy. le présenL vo l. , pag. 3 eL.55 eL suiv.
(2) Voy. le • •• vol., pas. 380.
(3 ) Ut suprà.
DUITIÈlUE ÉPOQUE :
De 1481 à 1793, espace de au: ans.
L'OADILE négo ciateur de la réunion de la Provenceà la France ,Palam èd e de Forbin eÀc rça dan s
notre pays la souveraine té, a u nom de Louis Xl ( 1);
mais , mal baré l'éda tant se rvice qu'il avait rendu au
roi, il dutéprouverlesetfels ducaractère soupçonn eux d·un prince dont la main savait si bien nive ler
les hautes ex is te nces. Pa lamède, s uspe ndu de son
gouvernement, eut à rendre comp te de sa cond uite
à Jea n de Baudricourt, chargé par Loui s XI de ceLle
miss ion; mais le co nsei l municipal de Marseille se
(4) Palarnède de Forbio confirma , au nom de Louis Xl 1 le
20 j anvier H81 , les ChapiLres de paix cL les Priviléges de MarscilIe.- Voy. le., vol. , p . 356 .
�XXVII[
XX IX
co ns titua le défe nse ur de Palamède de Forbin e t
chargea trois de ses membres, Jacqu es de Cando le ,
Pie rre Joub r rt (>( Honoré de Forbin , trois nom s qui
so nt enco re di gnement portés, de plaid er la ca use
de Palamède. Cet élan marseillais eut un plein
succès. De Forbin rentra ell charge.
Charl esV III succéda , le30,, 00t 148:1, à LouisXI.
Ce prin ce annon ça so n avé neme nt au trône, aux
Ma" se iIfHis, par Une lellre. Aymar de Poiti ers, seigneu,' de Saint -V alier, rempl aça Palamède de Forbin qui, cette fois , ne se re leva pas de sa oO'"'ell e
disgrâce.
Plus tard, le go uveroemen t de Proven ce fut
remi s à Fran ço is de Luxembourg, et Sai nt-Valier
dev int so n grand sénéchal ( 1). Des agita tion s muni cip ales rempli sse nt maint enant noIre hi stoi re'
le pouvoir cen tral éta it si mal organ isé, que l e~
membres d' un e as se mb lée investi e de po ',voirs
éte ndu s, se trouvai ent presque, sa ns co ntrôle,
à peu près les maltres d'une vill e où renai ss ai e nt
à chaque in stant, des bri gues e L des qll e relle~
suscitées par des ambitions loca les. A ce tte époqu e ,
Jacq rr es de Ca nd ole eL Jacqu es Cé pède opprimaient
le CO nse r! muni cip al, et il fallut à Etienne Boniface
un grand courage pour accuse r r.etLe petite tyranIlie civiq ue. On le punit de l' exi l ; un ju ge, Loui s
Bonifa ce, qui éc lata ell menaces co ntre cet acte
ri go ureux, perdit sa charge eLn' y fut rét abli qu ' après s'être exc usé. Au dehors de Marsei ll e ces
di ssensions étaient exci tées par la sciss ion qui s'opéra entre le go uvern eu,' Loui s de Luxembourg et
son intr aitab le sé néchal Ayma r de Poiti ers. Loui s
de Lrrxembourg donne Bertrand de Marsei ll e , seigneur des co mtés de Vint imill e et d'Olli oul es (1),
pour viguier aux Marseill ais . Aymar , pour lui faire
pi èce, nomm e auss i \" igui er Jea ll Co Ui e,·. Voi lù les
Marseill ais pourvll s de deux ,' igui ers. Le li eutenant du sé néchal se rend àMarsei li e pour so utenir
Jean Couier. Il y eut deux part.is, l' uo pour Bert.rand ri e Marse ill e, l' aut.re pour Cot ti er (2) ; la vi ll e
éta it. toute troubl ée. Aymar de Poiti ers se met en
tê te de porter à soixan te-dou ze le nOll,bre des
co nse ill ers (:l) , Luxemb ourg désa pprouv e ce tt e
id ée, casse l'act.e d' Aymar , et réduill e nombre des
co nseill ers à trente-six. Ja cqu es Cé pède eLJacqu es
Ca nd ole é ,aient du CÔ lé du go uvern eur; les part.isans de Sai nt-Valli er susc it ent un e émotion popu laire; on assiége l'h ôtel de vi ll e où tant de scènes
~('I ) Aymard de Poi ti ers ad ressa à Il OS pères l ie (. m<Jrs 11486 .
( ~ ) Voy. le Réglemcnt diL (le S(lint- V(JlIù,., dans le prése nt
vol. , pag. 460 cLsui" .
(2 ) l'oy . 2' vol. "og. 36.
les IcUres paten tes du mois de novembre I l8ti, pal' lesq uelles
Charl es \' 111 CO~lfll'lllJi llcs priviléges ct IC5 franchises de Ma l'~eill c
Voy. le present vo l., pag, 4.50 .
t
-
(3)
Ut stlprà. pag.
37 .
�xxx
tumultueuses vont désormais se passe", et le conseil est dissous; le peup le mit au pi ll age les maiSOIIS des conseillers de la fa clion du gouverne ur
et I.ralna par les ru es qu elqu es -uns de ses consei l-'
lers, notamment le viguier Bertrand,
Saint-Va llier accourut d'A ix, pour régulariser
ce mouv ement qui servait ses inlérê lS; mill e Marseill ais lui fo rmèrent une so rte de ga rde civique;
la présence du sé néchal accru t l'audace de ses
amis qui co mmirent de re pré h e n s ibl e~ excès , Au
bout de èes agit ations Illllllicip'll es, il y ava it toujours l'assassinat. Charles Cassin, un des partisans
du gouvem eur , fui, tu é à cou ps de sabre, Jea n Rica ut ,prin cipal auteurd e l'assass in at ùeJea n Cass in ,
futtu é en 1498 par LouisCass in , qui ve ngea ainsi
la mo,' t de so n père. Chari esV IIl des titu a Luxembourg et Aymar, et no mllla à leur pl ace le marquis
de Ho cbert qui réunit les grands offices de go uverneur et de sénécha l. Le roi cie France appro uva
pourtant , en IL,92, le réglem ent de St.-Va lli el'.
Cha rl es VIII mourut san s enfanl s; il eut pour
.' " ccesseu r Loui s XII qui, presqu e dès so n av ènement au trône, co nfirma de nouvea u,par ses lettres
palenles datées de la coste Saint- André, au mois de
may 1511 , e l. de sa grâce spéciale, plaine puissance
et auctoTité ,'oyal et pruvençalles p,'iviléges, libertés,
franchise s, usances , cous tumes et traités de paix de
XXXI
AfaTseille, octroyés et confirmés paT ses prédécesselll'S (1).
Le s uccesseur de Louis XII, 1Il0rtie t · , janvier
15 t [J, Franço is le, confirma à so n tour , par ses
lettres patentes données à Paris au moi s de février
1!'i 15, les chapitres de pa ix de Marsei ll e, pour la
bonne loyauté , disent ces lellres pa tentes, que lesdits suppléants ont tenue envers nous el nosdits prédécesseltl·s comtcs du dit comté de P"ovence et par
aut,'es justes causes.
Franço is le, venait à pei ne de rem porl er la bataille de Marignan que sa mère Lo ui se de Savoie,
la rein e, sa femm e et sa sœn rl a du chesse d'Al ençon
&e rendirent à Marseill e, au retou r d' un pèlerin age
à la Sa inte-Baume pour y attendre le jeun e roi. On
fit à Fran ço is 1er une réce plion magnifique et on le
réga la d'un co mbal naval dontl es projec ti les étaient
des ora nges . Le ro i se fi t remarqu er par l'adresse
avec laq uell e il lança ces oran ges e t para ce lles
qu'on lui envoya it.
Marsei ll e reçut le contre-co ll p de la lUite longue
et vive qui mit aux pri ses François le, el Ch"r lesQuint. La victoire favori sa le ri va l du roi de France;
nos troup es évacuèrent loll/ilanai s et ne so ngère nt
plus qu 'à défendre le so l Fran çais, oÙ l'invasiou
étrangè re ne tarda pas à se répa ndre. Nos pères
durent apprendre avec une surpri se mêlée de dou(1) Voy . le prese nl yol.. p. 450.
�XXXII
XXXIII
le ur qu e Ch a rl es-Quint le ur a vait donn é pOlir roi ,
à conditi on qu 'il fe rail homm age au mon a rqu e
a ngla is de sa co uro nn e, ce Ch a r'les d e Bo urbon à
qui un e offe nse de la re in e-m è re fit pre ndre les
a rm es contresa p<ltri e e t qu e l'hi s toire a ju s tem e nt
fl é tri du nom d e Ira ilre. Bourbon avait à conqu érir s a couronne ; il cOlllptait sur son in contes tabl e
habil e té gue rri è re e t s ur la fortune que s on nou veau mallre, Charl es-Quint , avait attac hée à ses
vas tes ex péditi ons. Ma rs eill e se di spose à une rés is la nce qui de vait imm o rta li ser le courage e t la
fid élil é d eses ha bitanl S. A ce ttc m émo ra bl e é poqu e,
1
1
Antoin e d e Gl a nd evès , s ie ur d e Cuges, é tait vig ui e r (1), les co ns ul s é laie nt Pi e rre d e Ve lll o,
Pi e rre d e Co ml e e t Ma rhi e u Sa uz e; Fra nço is Sab ati e r rempli ssa it les fo nc ti o ns d 'a ssesse ur (2) ; un e
ga rd e muni cip ale d e 9000 ho mm es es t bi e ntÔt formée; Charl es Blan c (3) , Charl es de Me nl eoux ,
( I ) Ant oine de Glandcvès succéda cn ,1524 au viguier Jean de
St.-Mart in i il conser va ses roncti ons jusques l'l U X premiers jours
de ,1526 ) époque il laqu elle Chr istophe Camot, sieur d'Ayga lacl c.
fUI nommé fi Sa place. Voy . le 2· vo l. , p. 38 .
(2) Voy. le présent \'01. ) p. 6. -
Il es t cJ remarquel' que les
adm inistra teu rs mu nicipaux) à l'époque qu i nous occupe 1 cxerÇ<"lien t leurs fo nctions du mois de novembre au mois d'o ctob re ci e
l'an née su iva nte , et qu e par co nséqu ent les consu ls et l' assesseur,
élus à la fin d'octob re 1523, rempli ren t leu rs charges jusques au
mois de nove mbre 4 5~4.
(3) Il fut nommé consul en octobre 1WH. Voy. le présent vol. ,
!J. 6.
Cosme Arnaud et Juli e n de Beissan , capitaines de
qu a rti e rs , command a ient celt e gard e civique. Lafaye tte, amira l des me rs du Le vant, vint a ugme nter
p a l' un e fl o tte d e tre nte-tro is vaisseaux , les cha nces
de la rés is ta nce qui s'organi sait pa rtout , e n Proven ce . Le maréchal d e Ch a bann es, le ba ron Ha nce
d e Cé rès e t le seig neur d e Brion, acco mp agnés d e
Mirad el, in gé nieur , condui sire nt à Ma rseill e un
corp s d e 4, 000' s oldats; Ba rb esie ux e t La val y
joig nire nt le urs compagni es . Le go u ver neme nt de
la pl ace fut d é fé ré à R a nce d e Cérès, e t Chab a nn es
a ll a b a ttre les d ehors e t pre ndre le comma ndeme nt
d es ge llt ilh o mm es ré uni s pa l' Po ntevès, com te de
Ca rces . Mirad el fut aidé pa r le pa tri o ti sme d e so n
pè re, d a ns la co ns tru ction d es o u vrages d e d éfense
e t la mi se e n b on é ta t. d es re mp a rts , d es to urs e t
d ' un e a rtill e ri e confi ée à Gabri el Vi va ud e t à Jean
de Ca ux. On sa it qu e s oit avant , so it pe nd a nt le
s iége , les Marse illai ses sc ré unire nt a ll x trava ill e urs
e t aux sold a ts, p o ur ac li ve r la d éfe nse e t 1"
résis tance.
La faye tt e di s pe rsa la /l o tte espagno le e l e uvoy a à M a r sei lt.~, comm e pri so n nie rs, Philib ert d e
Chfdo ns, Pi e rre d 'Auge, e t d ' a utres 5eig ne urs attachés a u co nn é ta ble.
Cha rles d e Bo urbon q uill e Nice, traverse le Va r,
prend An tib es, Fréjus, reço it la sou miss io n de
Drag ui gna n , d e Lo rgues , de Co ti gnac et vien t étab lir so n qu a rti e r géné ra l à Garda ne. Honoré de
C
•
�XXXI V
Pu ge t , vi g ui ~ r d' Aix, lui po rt e les cl efs de s a vill e.
L e 19 ao ût 1524 , l'a rm ée de Ch a rl es parut deva nt Marseille.
L'enn emi dé truisit d'a bo rd les aqu edu cs; les
pu its he ureuseme nt ne tarirent pa s . On ouvre la
tranchée, on hau sse les parap ets , l'a r till e rie espa"t> noI e tonne du cô té de l'Ob se rv a nce; on se ca nonait vivement de part e t d'autre; l'a r till erie m arse illaise fa isa it de g ra nds ravages e t dé truit les o uvrages de l'enn emi . Un bo ul e t lan cé pa r les canonni ers de Gab"iel Vi va ud vienllu er , da ns la tente
du marqui s de Pescaire, le prê tre qui di sa it la messe
et deux genti ls ho mmes; le co nn é table acco urt e t
dema nd e ce qui a rri ve: ce sont , d it , avec un
so urire iro niqu e , le marquis de Pesca ire, les consuls
de Marsèille qui vous apportent les clefs de la ville (1).
I! Y eut un e sv rtie qui ca usa un g ra nd mal a ux
assiégea nt s . Les dames marse ill a ises tra va illèrent
e lles-m êmes à un e contre-min e. Une brèche d e
sepl toises de lon g ue u l' ru t ré parée:\ l' in s ta n l même ,
a vec un e énergie qui croissa it à mes ure qu e le péri l augmentait. Déj à déco uragé par ce lle hé roiqu e
rés is tance, le co nné tabl e apprend q ue les tro upes
de F rançois 1·'ma rcha ien t a u seco urs de Marse ill e;
il jugea alors la relraite ind is pensa ble, e t après
avoi r essayé un no uvel assa ut qui avo rt a tris tement po ur lui , grâces a ux. e lrorls qu e fit la po pu latio n électri sée, il di s parut ho nteuseme nt .
( ~ J Histoire de France 1 pa r Gai llard , tome ~ t< .
xxxv
No us avo ns in séré d a ns le p résent: volum e,
page 220 , les no ms des citoye ns qu i se so nt di s ting ués da ns la resis ta nce de la vill e co ntre Ch arles
de Bo urb o n . On tro uve ra éga le me nt da ns le même
volum e, p . 45 1, les le ttres pate ntes pa r les qu ell es
Françoi " l e" ~ur les dù'es et remontrances du con sul
Ni colas d'A rè ne ( 1) , de Jacqu es de Paule e t de
Pi erre de la Cépède, députés de Marse ill e , ordo nn a, le 15 juin 1520 , de ne point co mprendre nos
pères da ns le paieme nt ùes con tTibut'Ïons, dons et
oct,·oys imposés à la P1"Ovince , a tt e ndu , c ntr'a utres
ch oses, les grandes pertes par e ux souffe"les au
moyen du siége qui fu t mis de /11ièrement devant ladite
ville par le co nné tab le . Une o rd onn ance e n date
du 12 juill et de la même ann ée, re ndu e pa l' le co mt e
de Tend e, g ra nd sé néc hal e t go uve rn eur de Pr ove nce, intim a l'exécuti o n des le ttres pate nt es
p récitées de F rançois '1· ' (2).
Le 8 oc tobre 153,5, F ran ç.ois le, vin t recevoir à
Marseili eCa th e rin e de Médi cis (3 ) , q ui devai t épo use r Henri , du c d'O rléa ns, seco lld fil s d u roi. Le
(~)
Voy . le présent volume., page 6.
(2) Ut Wpl"C\, p . 451.
(3) El le arriY3 à Marseille, où cll e fiL son en trée à cheval , le
23 oc.lobro 1533; saD union avec le duè d'Orl éans rut consacrée
pa l' le pape le 28 du n1ême mois.
�XXXVI I
XXXV I
pape Clé ment VII ( 1), négoc iateur d e ce ma ri age ,
ajo ul a par sa prése nce à l' éclat des fè tes qui fure nt donn ées dans ce ll e mémorable circons tance.
Cha rles-Q uint ne re no nça it pas à so n proj e t d ' en lame r , a u moi ns, la France, à so n ex tré mité m é ridi onale; il passe le Var ct a rri ve à Aix, qui lui
Duvreses portes; ce tte ville te nait , à ce qu ' il parait ,
à reco uvrer son titre d e ca pital e d ' un é tat indép endant. L' idée d'effacer la honte que l'éch ec du
conn étahle ava it imprimé à so n armée, vint naturellement à Cha rl es-Quint qui ordonna alors au
marqu is du Ghas t d e se replie r s ur Marseill e , avec'
d ouze mi lle homm es d' infante rie et quatre mille
chevaux. Celte tro upe, vivement a ltaq uée du cô té
d' Arenc, fut mise e n pl ein e d é route. Fran ço is 1er
a rri vant e n touteh â te e n Prov e nce, décida la fuil e
de Cbarles-Quin t don t les so lù a ls fure nt , la plupart ,
chassés à co up s d e fourche pa r nos paysa ns.
SOU5 le règne de He nri II (2), qui s uccéda à
François [' r (3), ri e n ne troubl a la tranquillité d e
(1) D'abord logé près de l'abbaye de St-Viclor, Clément Vll ,
arrivé ft :\Iarsei lle le 4\ oclobre 1533 ) prit possession le ~ 8 du palais en bois que Acne de Montmorency 1 maréchal de France, lui
ava it faiL édifier sur la place Neuve.
(2) Henri II confirma les priviléges de M3rseille par ses lettres
patenles du mois de février t 547. Voy. le présent vo l. , p. 452 .
(3) On trouvera vers la rlD du vol., p. 45 \ et 452 , l'analyse
de diverses leUres de François le., confi rmatives des priviléges,
franc hises, libertés eL coutumes de notre ville .
Marsei ll e; c'es t à ce Li e épo qu e qu e s' illu s tra , dan s
les a rm es, le ca pilaiue Gaspard Fabre qui ju stifi a,
par sa co nduite, les be ll es distin c ti ons dont I>OS
rois le combl è rent. Les qu erelles reli gie uses qui
fure nt so u ven t e nsan glantées, éclatè re n t so us Franço is Il , s uccesseur d' He nri Il , d écéd é le 10 juille t 1559; la reli gion réfo rm ée comptai t qu elqu es
ad e ptes à Marseill e; on y lapida un pauvre meu ni e r soupçonné d 'a ppart en ir à la sec le nou\·elle .
D'autres ca lvini s te5 furen t égorgés ou pen du s. Il
yeut, d e la part du cle rgé Mars eill ais, un e farouche rés is ta nce à l' exéc uti o n d ' un édit qu e la politiqu e ava il ob te nu d e la rein e mèrn , en fa ve ur d es
no uveaux sectaires (1).
Le 6 novembre 1564, Charles IX (2) . accompag né de sa mè re , d e son frè re le duc d' Anjou e t du
jeune He nri d e Bourbon , prin ce de Béarn , qui fut
plu s tard roi de France, a rriv a à Marseille qui lui
fit un e pompe use réception, e t lui adressa ces quatre vers pa r la b o uche d'un e je une fi ll e:
Pelit e tu me vois , ma i:; les grands ennemis
Ne me sauraient rorcer , car en Di eu je suis rorte:
Du cœur de ces remparts, en armes ponr loi mis,
HauL ma roi devant Dieu , à Loi les ciers je r orte (3).
(·1) Voy. le 4·, vol. , p. 363.
(2) lt succéda à François 1" eu t560. Chartes IX c?ofirm? les
priviléges de Marseille le ,10 août ~ 564. Voy. le present ' O\. ,
p. (3)
&5~.
éd'
1
3U
Hil toire de Mar seil le , par Rull , 2-e IL , ~~m e ,p.
.
Chart es IX fuI reçu il la plain e St.-~i chel , au nulleu de laquelle
on avait élevé uo trooe richement décoré. Voy., pour le c.0s tume
des consuls de Marseille à l'occasion de la venue du rOi } le 2·'
voL , p. 4 ~6.
�xxn'III
XXX I X
Marsei lle, so us Henri III ( 1), fui , co mme lallt
d 'autres vi ll es de Fi'a nce, agilée par ce ll e li gue qui
réduisil notre pays à de déplorab les ex lrémil és.
Le seigneur cie Vins étai t, dep ui s la mort du comt e
de Carces , le chef des ('a tb o liqu e~ qui prenaient le
nom de ma1'abous (vo leu rs ), et donnai ent il leurs
anvAfsaires celui de m;;;a./s ( pillés ). On s'arm ait
des deux co lés . Le du c d'A ngo ul ême, fr èn" na ..
turel durai, gra nd prieur ci e France et gouverneur clu pa ys, tenait en cam pa gne six mill e bommes. De Vin s co nvoil ait Marse ill e, où il s<l vait qu e
le seco nd co nsnl, Louis de la Moll e Dariès (2) , lui
élait dévo ué.
Darièsavai tl e cœ ur haut et la tête faibl e; il s' arrogea un e so rte de pouvoir di ctatorial. Tous ceux
qui ne mellaient p<lS un e croix blanche à leur
chapeau étai ent, pal' ses ordres , jetés e n priso n,
Pour rass urer ce ux qu 'e ffr aya it so n pouvoir pt qui
s'é lon nai ellt de la rigu eur ill éga le de ses actes, il
disait qu'il at'ait commission dIt r~ i de (aire tue?'
tous les huguenots. Ce propos fut connu et on le
so mm a, en pl ein consei l, de montrer les ordres du
roi. Dari ès n'eu avait aucun, mai s il invoqua la
pureté de ses illtentiou s et so n dévo uement à la
reli gio n ca tholiqu e. Vivem ent interpell é par Nico-
las de Bausse t, Oari ès balbutia un e mauvaise défen se. Un marseillais que Rurti appell e un gentilhomme de respect (1), Bouquier , so nge sé rieu sement
à délivrer Marseille de la tyranni e de ce co nsul,
rlont ses partisans exaltaie nt la bonn e mine et la
taill e avantageuse. Le grand prieur , go uverneur
de Provence, engage, par un e lettre, Bouquier à
persévére r dan s son géné reux desse in. Un rendez-vo us est donné par lui à des hommes détermin és. Ceci se passa it la nuit. Dari ès, inrorm é du
complot" réunit ses affidés et la vi ll e retentitdu cri :
(l) Hen ri 1lI succéda à Charl es IX en '157.; il ap proul' a les
prlvlleges de Marseille, le7 janvier ,1575. Voy. le présent vo l.
t
p . 454.
(2) l'oy. te I, résent 1'01. , p . 10.
allX a,1'mes! allX aI'mes !
Le co nsei l de ,' ill e , cOI1\'oqu é par le viguier (2)
et le troisième consu l, s'assemb le et dl\clare la
séance permanente ; par ordre du viguier, on arrache à Dariès son chap eau cons ul aire , et quelques
jours après, le 13 av ril 1585, il fut pendu , aux
fl ambeaux (3) , en prése nce du grand prieur qui s'était placé à un e fenêtre pour assister aux derni ers
moment s de ce con sul. Le roi Henri 111 adressn, à ce
suj et, un e leUre de féli citation au con seil municipal (4).
Quand on nc se battait pas à Marseille , pour la
reli baion on vJ tenait en halein e l' ardeur qu erell euse
J
(4) If;,toire de Marseille, par Rum , 2·' édition, (orne l , p. 358.
(2 ) Voy . te 2-' 1'01. , p.•0.
(3) A minuit.
(') Voy . le • • vo l., p . 363 et 35. , el te présent vol. , p. 86,
87 ,88 el 89.
0
�IL
à l' aid e d es élec ti o ns com mun ales, Ainsi, dans un
co nflit qu e s usc it è re nt ces élecli ons, un citoye n ,
Jea n Maiffren , fut tu é e l d 'a utres blessés, Le g rnnd
prie ur che rcha à calme r ce tte effe rvesce nce marseill aise, e n modifiant le régle me nt municipal (I)j
il voulut que le v ig ui e r ne pOt ê tre chois i à l'avenir qu e parm i les ge ntilshomm es, e t qu e le pre miel'
co nsul fût égaleme nt noble d e ra ce, Le g l'and
pri e ur d e France é l,ait ex posé, s uri out à ca use d es
modifications qu ' il introd ui sait cl a ns le régle me n t d e
,
t
l'é lection, à des hai nes dont il fin it par d eve nir la
viclim e; à la lê le d es Marseillais qui en faisaie nt
l' objet d e leur a nlipa thie, se trouvai t Philippe AItov itis, mari de Ré née cl eRie l1 x, a ncie nn e mallresse
de Fran ço is 1er ; Altov iti s vou lut faire servir
à la di 3gr âce du g rand prieur le c rédit d o nt sa
femme j oui ssa it à la co ur de He nri III ; com me
Rénée de Ri e ux se tro uvait à P a ri s, so n mari Illi
e n voya lIn e le ttre re nfe /'ma nt d e mon s tru e uses
accllsations co ntre le g rand prieur, et des lin ée à
être mise so us les yeux d" roi , Alphon se Ornano,
co lo nel co rse, fit parvenircetle le ttre acc usjltri ce à
Hellri d ' Angou lême qui , a près l'avo ir lu e e t ê ire
entré dans un egra nde indi g natio n co ntre Altovitis,
app re nd que ce lui-ci se tro uvait d a ns Aix avec d es
députés des com mun es proven ça les; il co urt à so n
hô tellerie, s'élance d a ns sa chambre, l' é pée à la
XL I
m ai n , lui présenl e la le ttre e t lui dit : l'as-tu écrite?
Allovilis veut s'exc use r, mais le g ra nd pri e ur le
frapp e d e so n é pée e t forçant ainsi Altovitis à se
d éfe ndre, se voit bi e ntô t frappé d' un co up d e poig nard qu e le ma rseill ais exas péré lui porte, bien
qu e g ra vement blessé lui-m ême, Le ca pitain e Séguiran , aux cris qu e pou sse le g ra nd pri e ur , se
préc ipite sur Altov itis, le je tte pa r la fe nê tre dans
la ru e, où d es soldats le piétine nt e t le fo n t mourir
so us le urs talo ns,
Le g ra nd prie urn e s urvéc u t qu'un jo u r à sa bless ure et le roi d on na le go u ve rn e men t d e Prove nce
au du c d 'Epe m o n ; ce gouverne ur ne fit qu ' un
court séjour d a ns notre pays ( 1) oû so n frè re aîné,
Nogare t d e la Valette, vint te nir sa pl ace ,
Le seig ne ur d e Vins, qu e fl a tta it excess ivement
le tilre d e c hef de la lig ue prove nça le, ne vo ulail pas
la isser ois i,'e \' ardeu l' religie use d es espri ts ; il é tait
e nlré e n négocia tio n "Ve l: le du c d e Savo ie; les
li g ue urs é taie nt s i mau va is fr a nça is, qu 'ils ava ie nt
toujours d es int ell ige nces e n pay s é trange r,
La cOJlI' n' aurait pas mi e ux d ema nd é que d 'êlredébarras'sée d es ligue urs et des pro les ta nts, et sa
co nduite, so uventt/'ès-a mbi g uë, semb lai l a ut orisel'
les lig ue urs à se d é fier d ' ell e a uta nt qu e le fai-
(1) Il visila Marseille, qui lui fiL une magnifique r6ception le
~ u octobre 4586 ; il
(1) J'oy ,
le p<ésenlvol. , p,
~GgeLs",v,
lobre,
quitta notre vi ll e le 6 du mème mois d'oc-
�XL II
sa ient j ustement. les réform és. De Vins, qUI en
vou lai t à l'~ut o rit é roya le et aux ca lvini s tes, jugea
qu e la ligue, en Provence, acq uerrait plu s de rorce
s' il metLait co mpl étement Marse ill e dan s ses int él't'HS; dans ce bU I, il chargea un ;' genl doué d' un e
grand e ac li vit é et habil e à man ie r les espril s, d'" l1er so nd er le lerrain ;', Marseill e; ce t age nt se Dom,nait CastelJann e Besa udun. Ce lui-ci eut bientôt
eoO amm é des têles naturell ement in cand esce ntes,
e t ses menées décidè rent le vigui er à rorcer Besa udun à se retirer ; mais ce t acte de vigue ur , conseill é par le go uv ern eur I.ava le tt e, ne fit qu e hâter
l' exp losion de la co lère popu lair e; le peuple, so uteou par so n premi er co nsul , Nicolas de Lacépède ( I), Oétrissa nt du nom de bigarals, c'est-à-dire
de ge ns nageant entre deux ea ux , les am is du roi
et de la tranquillit é, ce ux qui usaient de sages
ménageme nt s au mili eu des excès prod uits par
t O llte~ les folies poliliqu es et reli gieu ses, le peuple ,
di so ns- nous, se so ulev a . Deux partis allaient en
venir aux ma in s; l' un , le pin s nombreux, avait à
sa lête le premi er co nsul ; l'aulre suivait les in sp iration s des ùenxa utres co nsuls, Anto in e de Len che
et Jea n Bousquet (2).
L'élat d'ins urrec ti on où se trouvait Marsei ll e
ex igeai t la prése nce du go uvern eul'. Lavalett e vinl
(~ ) Voy,
le préscui
(2) Ut suprà,
\'01., p , H
XL III
dans notre vi ll e, et fit ar rêler qu elqu es émeuti e,'s,
parmi lesqu els se Irouvai t uo patron pêc heur . Les
prud ' hommes péche urs se tenant granùement orrensés, exigent la relaxation des pri so nni ers et
ti enn ent des propos très-lib res et très-ofl(ms<l nt s
co ntre le go uv ern eur qui cé da à J'orage, apr ès
avoi r é té très- vertement harall gué en pal ois par
Marin Silv e, Pey ron Teissè re et E ti enn e Lombardon, prud ' homm es pêc beurs.
Mais les bigCl1'1'Clts n' imitèrenl pas la co uardi se
de Lava le tte; réuni s so us les orch'es de Lencbe et
de Bousque l, armés ju squ es a ux den ts, ils teill ent
de reprendre les priso nni ers; les li gueurs plu s
Dombreux ront avorter leur projet, et Lava lett e
quill e un e vi ll e où rég nait un e in ex prim ab le conrusion , Dès lors, la li gue y rut tri omph ant e; Besa udun y vien t., de Vins le suil et le, li gueurs com mence nt par faire e nlever de la sa lle du co nseil un
lab lea u où la mort de Dari ès, pour eux un glori eux marl yr, était représe nt ée . I. es deux pa rl is
s'obse rvaienl. Des pro cureurs in sult ent , en passan t
Sur le port , le 2(; aoùt t 588, à t 0 heures du soir,
qu elques bigCl/'mls ; se pl ou hu il hommes s' élancent
de la maiso n d' un nommé Blancard, l' épée à la
mai n , et tombent Sur les proc ureu l's, Le peuple
co urt aux arme, et des scè nes de deui l se préparent ,
Lenche, le cher des bigarmts , "CUl s'e mp arer de
l' hÔtel ùe vi ll e; Il se met le casq ue en tête, la cui -
�XLIV
rasse au dos, et, suivi de cinq uante royalistes , il
at taque 1" poste de la mai~on co mmune; un nommé
Porcin appuie son pis tolet sur sa poitrine , Len che
détourne le coup ~ t abbat Porcin . On en vient aux
maius . An toine cie La cé pède disperse, avec sa
troupe, cell e des b":garrats; Lenche va se cacher
dans un tombeau de l'égli se de l'Obse rvance; on
l'y décou\'l"e le lendemain 27 août, on le pel'ce de
coups d'épée, on décharge des pistolets sur ce
malh eureux cons ul qui fut tralné, mort et mutilé,
par les pieds, jusqu'à sa mai so n, situ ée sur une
place où son nom se lit encore (1).
Après la mort clu du c de Guise, assassiné aux
états de Blois par ordre du roi, la li gue triompha
plus que jamais à Marsei ll e, où un e pro cess ion all a
~o l ennellement pl ant er un cru cifix sur la porte
Royale, pOur marquer que la ville ne ?'econnaissait
autre Toi ni maître que le sauvew' de nos âmes (2).
Besaudun fut nommé vig ui er (3). Après la mort
d' Henri Ill, Marseille fut dévouée au duc de Mayenne qui lui défendit de reco nnaltre l'autorité de
(·1) La place de Leuc ite) silu ée à "ex trém ité des ru es Caisserie,
~e RfJd~au. de la mOlllée des Accoults et sur laquelle la rue de
I~~vêcht commence, porlail le nom de 1)lacc de St.-l'homas, à
1cpoque de la mort du consul de Lcnche.
Xl.V
Lavalette: celui-ci proclama Henri IV à Pertuis.
On fit une expédition militaire co ntre Aubagne qui
tellait pour Laval eLle; Aubagne fut pillé; dan s
cette expédition on voit figurer Charles Casaulx.
Après les bataill es religieuses, les bataill es électorales. Besaudtln, dont Casaulx ét"it la créature,
s'agita it beau co up en faveur de ce demier , qu 'il
vou lail raire nommer premier co nsul ; mai s le com te
de Carces s'é tait p" ononcé pour Caradet de Bourgog ne. Le 29 octobre 1589, un attroupement armé
s'empare de l'hôtel de vil le , au nom du com t.e de
Carces . Casaulx, qui com mandait un e compa n'nie
" ,
1" co nduit à la conquête de Sa digllité co nsulaire.
On lui tire un co up d'arquebuse et on le man qu e.
Les co nsuls sortant de cbarge appuyent Casaulx.
La sall e était plein e de gens arm és; Bes:lUdun se
trouble et s'ouffle les lumi ères ; le tocsin sonne, on
se di sperse et quelques oni ciers muni cipaux rentr ~ nt en séance éli se nt Caradet de Bourgogne ( 1) .
Le lendemain, les émeuti ers tu èrent le co nsul sortant , Gaspard d'A lb er tas , sieur de Vi ll ecroze (2) ;
on apprit peu de temps après la mort du se igneur
de Vins, tué au siége de Grasse.
Une femme intri ga nte et hardi e, Christine d' Aguère, co mtesse de Saultetbe\le-sœur du seigneur
de Vin s, se mêla ~ nos troubl es . E ll e agi ssait pour
(2) Histoire de hlarseillt' ) par Ruffi , tome 1, p. 378 .
(3) Voy . le ~., vol. , p . • 0.
(1) Voy . te présenl vol. , p. Il .
(2) Ut sup..!..
�Xl ",
le comp te du du c de Savoie, ellrouva dan; Casallix
l' homme qu' il lui f,dl ait. , pour "l'river au but de
son inqui ète el fébrileu lllbition.
La co ml esse de Sa ult \oul"nt pl'I ce,· toules ses
créatures à 1" lêle de J'adminislra lion cnmmlllla le,
s' plai t donnée un grand mouvement pou ,' élever le
seigneur de la Barben , Vince nt de Forb in (1) , au
pos le ri e \'igui er. Le parl ement d' Aix cha" gea Castela r, un de ses memb res, d'in slalle r la Barben
co nlre lequ el le co nli e de Cal'('es s'é lait pronon cé.
Casa ul x profitant de ces émo tions qu ' il savait si
bi en exc iter, enlra il l' hôte l de vil le, sui vi de ses
sicaires, arracha le chaperon il Ca radet et le fit
co nduire en priso n. Le co mt e de Ca rces Cl la comtesse de Sa ult étaient aux prises; aux élec ti ons
municipa les, la co mtesse redoubl a d'efforts et d' intri gnes, pOUl' que Casa ul x fOt nommé p"emie\'
co nsul ; mai s Co rnaliu s cie Ham éza n (2) J' empori a,
elCasaul x all a cl év orer cet aITront il Aix , auprès de
sa prolec tri ce . Celle co ml esse de Sa ult tenait tête
à tout j ell e fit décider par les étal s gé néraux de
Prove nce, qu e le du c de Savoie serait prié cie venir ~ou le nir les droil s de Charl es X . Le duc de
Savoie qui , so us le pretexte de défendre la li gue,
ne cIJ ercIJait qu'à s'a rrondir , arri va bi en tôt i, Aix
et fut reçu à Marseille avec un e fr oideur qui dut
(1) l'oy.
(2) l'oy .
le 2- ' \'01.. p .•0 .
le préson l vo l. , p. t 1.
XLVII
un peu le surprendre. La co ml esse de Sa ult vint
alors dan s notre \'ille , emm enant avec ell e Besa udun el Casau lx . Les co nsuls réso lurent de se défaire de retle comlesse impnl'tun e et de ses deux
affidés. F"ançois Velin éL<,it prêl, avec troi s ce nts
homm es, à raire ce tle ex pédition qu i écho ll a , pal'
le man qll e de réso lu tion de qu elqu es co njurés . Casau lx po::rssa ses par li, an s à se décl arer pour le
duc de Savoie; les cOll s ul s s' indignent el font cri er :
Vive la France! landi s que les am is ci e Casaulx
cri aie nt: Vive le duc de Savoie! c'e lai t le moment
d'agir pour ce perlurbateurqui asp irait à l'aul ori lé
suprême; il s'emp are de la tour des Accou les et
l'épand sur la ville le ~ l'Uit du tocsin j on lui envoie
Antoine Germain ( 1), troisième co nsul, pour lïo"itel' à ne pd S troub ler la cil é j Casaulx fait priso nni er
Ge rm ain . La nuit s uspendit les hos lili tés; au point
du jour , Casau lx, tralna nt qu elqll es ca nons, vient
ass iége r la mai son commune e t la pre nd sans co up
férir. Le vo il à maitre ci e Marseill e ; sO I' cI 'ê tre llOlll mé premier co ns ul aux élect ions proch ain es" il
conse nt à ce que les magis tra ts muni cip aux (2)
co ntinu ent " occ up er leurs charges, pourvu qu ils
le rcco nnaisse ot pour leur malll·e.
Casau lx, qui ne vou lait qu ' un auxil iaire et non
pas ULl cll ef, rom pit ouvertemen t avec le cluc de
(1) Voy. Icp résentvo!. , p. 11.
(2 ) Ut "'l'"à.
�XLV III
frè re Lavalette, blessé à mor t a u siége d e Roqu ebrune; d ' Epe ro otl avait pri s Gardaune e t Aurio l ; il
en tra dans le territoire de Marsei ll e , leS ao[1t l 1>93.
Sans un e sortie que les Marsei ll ais fir e nt , le du c
d 'Epernon qui avait d éj à fait sauter une porte , à
l'aide d ' lin pé tard, pé né trait dan s la vi ll e . Casaulx
Jut cro ire qu' il lui se rait fa cil e ùe se mnin tenir a u
pouvoir, e n voyant avec qu e ll e a rde ur les Marsei llai s lui obéissaient; à la moindre a larme, la vill e
e ntiè re co urait a ux armes e t Casau lx semb lait l'âme
d e toute un e ci té qui dût, par sa prompte obéissa nce, accroître ses fantaisies di cta to ria les.
Casa ulx e ut alors à veiller s ur sa sÛre té pe rso nn e lle, me nacée pa r d ' obsc urs conspi ra te urs;
o n tire sur lui d ' un e mai son de la place Neuv e , e t
le lendemai n de l' atten tat , il fit défiler la process io n de la Fête-Dieu devant les ca davres d es conjurés dont le cbef l'orc'in é tait pa n 'enu à s'évader.
Au c un pré tex te ne pouvait ê tr e in vo qu é par les lig ue urs marseillais pour légitim e r le ur résistan ce
à un prince qui venait d e fair e so n abjuration solenn elle; mais la li gue persis ta d a ns notre ville,
e t Casaulx s'emparant du fort de No tre-Dame d e la
Garde, par trahison , confia à d es homm es sÛrs ou
qu 'il croyait tels, les pos tes impol'lants. Son fils
Fabio veillait sur le fort de Notre-Dame d e la Garde,
un beau-frhe de Louis d 'Aix sur le monas tè re de
St.-Victor, et Libertat d ' un e fa mille corse, qui changea son nom de Bayon en celui d e Lib ertat , dans
Savoie qui trou vai t la Proven ce parfaitement à sa
hienséan ce. Ce du c s' immi sça it dan s les pe tits
co mplots; il débau cha Méo lh o D, gouve rneur du
fort de No tre-Dame de la Garde, qui s'empara
nuitamment ( 1) , pour le compt e du prince s avoyard,
du mona stè re de SL.-Vi ctor. Le co up é tait bi jl n
monté j le duc s'ava nce avec des troup es vers
Marseill equ ' il pouvait foudroyer du b a ut des tours
de la vieill e abbaye, Casa ul x arbore un drap eau
rou ge à l'botel de vi ll e , e t ass iége Méo lh on dan s
St.-V icto r j celui- ci ca pitule ; la vill e célè bre ce
tri omphe par uu e pro cession aux fl ambeaux, où
fi g ure la co mt esse d e Sau lt. Aux élec tions qui
eurent lieu bi e nt ôt après, Casa ul x fut nommé
prem ier co ns ul (2), e t fi t re pe ntir de Carces d ' un e
te nta til'e S UI' Marsei ll e .
. Dès ce mom e nt ,Casau lx affecta d es airs d e prin ce;
Il se donn a un e ga rd e de se ize mou s qu etaires, et
co ngédia poliment la co mtesse d e Sau lt dont il
n:avait plu s beso in . Loui s d ' Aix, so n vig ui e r (3) ,
n aVai t qu 'un vain titre, Casaulx l' éorasait rle sa
pu issa nce e t d e son é ne rgie. Marseill e é tait me nacée pa r le duc d'Epe rn on qui ava it s uccédé à so n
( 1) Dans la nui L du '16 au 17
nOl'embre ,159 1
(2) Lesélccti ons o'cur eollicli qU'ta u co mme'oc
Id
.
de déc b
1" 9
eruen... u mOIS
. . em rc . i:) 1. Vo y . ) pour co nn<lÎ trc le nom des aulres
admlOl stralcurs êlu s. le présent vo l. J p oH ,
(1 ) Voy , le 2" vol. , p. 40.
V.
•
D
�L
ô'
un e pe lit e l'évo luti on de la vi ll e de Ca lvi, SUI' la
po rt e Roya le . Cas aulx e t Loui s d'Aix aya nt e ll le
ve nt d' un au tl'e com plot , firent bri ser , dans le
chœ ur de l' eglise des fr ères prècheul's, des ban cs
so us les qnels les co njurés ( 1) avai e nt pla cé des
s acs de poudre, Casa ulx fit pe ndre à ce tt e occasion
quelques individu s et s'arrogea a in s i le droit d e
haute justice; il essaya alors de la terreur; les priso us se remplirent et l'exi l fut pronon cé co ntre les
chefs des prin cip ales famill es; ce qui valut à Casaulx le surnom de lyrC!1meau (2),
Le du c de Guise, fil s du Balafi'é, vint pre ndre le
go u\'ernement de la Proven ce; Casau lx e t Loui s
d'Aix fire nt co uper les oreill es à un trompette qui
leur porta la lettre du roi (3), La tè te avait to urn é
à ces deux révo ltés; il s ne tinrent p" ~ même co mpte
de l'invitation que le ùu c de Mayenne , récoucili é
avec Henri IV , leur fit de se s'J um e ttre, Pourtant ,
Casau lx ne pouvait pas, so us pein e de se fair e regarder comme un fou , !'onger à résis ter, se ul, avec
une ville où sa tyrannie lassa it bien des gens, aux
forces royal es; il se tourna vers l'Es pag ne dont il
implora le honteux seco urs. Un trait é fut con clu
avec Philippe Il qui prc mell a it , e n cas de succès, la
.(. ) A la tète ~es conjurés se trouvaient deux religieux dominiC~ 1DS: BrancolJ ) proche parenl de Casaulx, et Anlo:ne d'ALri".
L événement sc passa le 26 décembre 4594,
(!) His/oircde Marscillc, par Huffi , leme J, p. oH.
(.3) Histoirede Provence} par PapolI , lome IV ) liv. X II.
LI
grandesse à Casau lx et de bonn es te rres e n Calabre.
Les troupes espagnol es fur en t accuei lli es avec joie
par les parti sa ns de Casaulx qui re prire nt , e ux et
le ur chef, co nrdge, so us la protection des bayoun ettes é trangères, ba ssement me ndiées.
Une con spiration s' ourdit enco re contre Ce Casa ul x; Dupré, notaire, Nico las de Dau sset e t Pierre
Libertal v entrèrent ; Bausse t s' en tend it avec le duc
de Guis;; Lib erlat s'assura ùe forle s réco mpe nses ( 1), el le co mmand eme nt ùu fo rt de No tre(t) Ces récompenses sont) en t .. ·autr~s ) le don de 1160 )000 éctJ~ )
le commandeme nt de deux ga lères) 2.000 écus de rente (A L un
rcrcnu (h; 4 ,500 éc us sur une ilb baye, un droil do 2 010 sur les
épiceries importées à Marseille par les bMimenls sous pavillon
étranger ) la charge de ,'igui er de celt e \'ilIe , elc. La vill e ajou ta
il ces réco mpenses ... près la mort de Casaulx. la permissio n de
construire un moulin sur Jarret ln).
Lccon3cil do la co mmune décida, cnoulre , le 8 novembre 1598 ,
qu 'une statu e serait élevée cn l'h onneur du li béra teur de Marseille, e Lque le ~7 février de chfl que <.I nnée un servi ce . ful ~è~re~
auquel assistera ient lesadminislraleurs mu nici pî'lu x) serail celebre
dans l' église de l'Observance (c) aux dépeos de la cilé. La stalu e existe eocore; c'es t celle que l'on yoiL maintenant dans l'esca li er de l'h6tel de ville Une délibération du conseil municipal ,
en dalo du '29 juillet 16,10, ordonna le placement de celle statue
sur la porle Heyate (D) .
]lierre UberlaL demeura it il la rll e L?Telt e (El en race du co u·
ve nt des Clairistcs.
(Al rOll. 10 Ilrêson l '·01. , Il. 120.
(n ) C'rst le moulin do l'as il e des '\1i~Il ~s.
.
(c ) On voyaH e ncore na guère tian s œ tlo t'!glise, cnti~l'emen t dtlmollc aUJour·
Il 'hui, le 101lll'Oll u 110 Ullcrlat.
(o ) Yo/}. l e prl'scnt vo l ., JI. 1 18. l'ou r 10 Ilodo RO r Al e COli . l e t OLllO l, l'· 147 ct
s ui\'. > tome Il, p . 33 1 e lle l,rtsc nl \'01. , l'. 22:3 Cl '\Llv .
. , .
( E) La n ie L ol'CU c com m un Iq ue (lU OOIl /OIJ",·t d c& D UIII l'& fi la !"uc dl/ Petit l ,tlt~ .
�LII
LUI
Dame de la Garde; c haqu e conjuré se fit la meille ure part. possibl e ( 1) . Les t.roupes du duc de Guise
enveloppaient. la vi ll e, e t un soir, le 17 février 1596.
tandis que Casaulx visitait le poste, Libertat lui
plongea son épée dan s le COI'pS. La populace pilla
sa maison ct cell e de Loui s d 'A ix (2) .
(4) Dupré d('man da la place de secrélaire de la commune qu 'if
n'obtint qu'eu 1598 (.\) j Dausset n' ex igea qu e sa nomioalion
d'assesseur (B); Barlhélerui Libertat, frere du capitaine de la
porte Roya le; d'Arvieu et Viguier , autres conjures, se contentèrent de la promesse d'être élu s capitaines de quartier (c) .
(2) Casaulx logeait à la rn e des Oli,'es (0 ). Vo ici la copie de
l'inscription gravée su r la pierre angulaire de sa maison (E).
+
, 1
CE -LVY_MA 'FAIT-BA STIR
QVI-A·FAIT.DE,CAS.AVLS (F)
POVR·L E·B1EN . DE-LEGLISE
ET-DE' FRA NCE' ET'MA RSEI
LLIl· GENE REVS _ HERO IQV
E-ET. PRVDENT.A. MERVEIL
LE. REN PLllDE.TOVT.1l0N'H
EVR • CEST • CHARLES . DE
CASA VL " PREMIER. CONS
VL • TROIS ' ANS - DE • SVl
TE • ET .. GOVVERNEVI\ _
GRAND • CA PITAI NE • IL
EST. POVR • LES . TAT •
ET • CORONNE • DVNE '
GALE RE • ET _ PLVSDE - CENT - LA NCE _ OR
DONNE • GV IDE • l'AH. LA
YERTV - AV • TROPHEE •
DH ONNEVI\
•
CINE IIALI
VM • DIE' (G)
~
'1 59 • •
~
Marspille rentra sous la puissan ce royale ( 1); il
fallut une négociai ion conduit.e par d'O ssa t, ambassade ur du roi à Rome pour faire rendre, à Henri IV ,
le châ tea u d' If , dontles Florentins s'étaient emparés. Henri IV ayant divorcé avec Marguerite de
Va loi s, Marie de Médic is , qne ce prince ava it demandée en mariage , vint débarquer à Marsei ll e le
3 novembre 1600, et fut pompeu sement haranguée
pal' le célèbre présid ent Duvair (2), mahre en fait
d e s tyle. L'année 1603, Frédéric Ragueneau (3),
évêque d e Marseille, fui assass in é dans so n châ tea u
de Sig nes; Jacques Turri cell a (4) le rempla ça SUl'
son s iége. Marseille s'honora par le deuil qu 'e ll e
manifesta, ena pprenant la mort d 'He nri IV (5),
P e u de t.emps avant l'assassinat de ce t excell ent
prince , on suivit, en Provence, avec l'intérêt
qu'excitait, à relie époque, une alTaire de sorcell erie , tou tes les phases du pro cès int en lé à un prê t.re
nomm é Gauffl'idy qui fllt brQlé à Aix, pOUl' crime
de r:'pt et de sor til ége.
Louis XIII vinl \'isite r Marseill e (6) qui lui fil la
plus brillante réce ption, et lu i offr it. trois beaux
(, ) Voy . le présent \'01. , p. 90 à 12 1.
(2) Voy. le 2" \'01. , p. 2'1 ct 2~.
(3) l'oy. le présent \'01. , p. '158.
(>1 ) Ut
"'p,à.
(5) Dans le mois de mai ,1610.
(6 ) Le8 octobre 16 ~2. Voy. Ic2"'\'01. , p. 126 .
�LY
LI \'
chevaux barb es avec d es ha rn ais ci e d a ma s bl e u .
Il Y e ut, e nsuit e, qu elqu es agita ti ons cau sées p ar
d es édits qui m e n a ~' ai e ntl es pri vil éges d es Pro ve nça ux. Lo n: cI' un e cru ell e g ue rre qui s' é le va e ntre
la Fran ce e t la maiso n d 'Autri che, Marseill e fourIlit 30.000 livres, d es muniti o ns pour 6,000 li vres,
six vai sseaux , ùe ux po la c res e t d e ux barque s.
Lo uis d e V,'\ois, co mte d 'Al ais, é tuit à ce ll e é poqu e
go uv e rn e ur d e la Prove nce; les Ma rse ill a is se distin g uè re nt d ans un cO lllb a t nava lli\'ré à une no tt e
espagnole, près d e Gê nes.
No us s uspe nd o ns no tre réc it qu e nou s a von s
co nd ui t jusqu ' à l' o rage use mi no rité d e Loui s X IV.
En te rmin a nt ce récit hi s to riqu e , no us dev on s
dire qu e s i nou s e uss ions ra pp e lé, to ut es les fois
qu e l' occasion nOLI S y a ut ori sait, bi e n qu e no us
!'a yion s fait fré qu e mm e nt , les d ocuments li és à ce
ré0it, no tre na rra ti o n a urait é té tro p é te ndue. Il
s uffira don c de faire, ici , conn altre a u lec te ur qu ' il
tro u ve ra, d a ns la seco nd e pa rti e d e ce volum e,
d a ns cell e qui , d 'a près no tre pl a n , se trouye réservée à la re produ c ti o n des pi èl'es hi s to riqu es e t d es
d ocume nt s admini s tra tifs, les tex tes sur lesqu els
s'appu ye nt la plup a rt d es fait s qu e no us ve no ns ci e
réunir. Ain si , to ul es les fois qu e le récit a uqu el
nou s d ev ions, sa ns lui faire ri e n p e rdre de s a cl a rté
e t de son exac titud e, donn e r d es proporti o ns un
pe u é tro ites, a urait nécessaire me nt bn gui , s' il e lÎt
j o int , il l' ex posé d es fait s , la re produ cti on é te ndue
d ' un d oc um e nt hi s to riqu e , no us avo ns mi e ux aim é
re n voyer ce d oc um e nt à la seco nd r. pa rtie du volum e , où toutes les pi èces les plu s imp o rta ntes
ex traites d e no s a rchiv es , o u bi e n d' a utr es préc ie ux
dép ô ts, ont é té classées dan s LilI o rdre d e ma ti è res
e t d e clates. On ve rra, a u res te, qu e la seco nd e
pa rti e d e notre tra vail de vra , so uv e nt , son inté rê t
à un e fo ul e d e no ti ces qui conti e nn ent d es d é ta il s
hi s to riqu es d o nt. les un s co mpl è te nt les faits e ll es
autres re nfermen t lo ut ce qui a trai t à d es in s t.ituti o ns ma rseill aises, e t a ux prin cip a ux édi fices d e
no tr e vill e.
No us avion s promi s d e d o nn e r d a ns ce vo lum e
la s uite d e l' his to ire du droit muni cip al à Marseill e ;
mais co mm e il a urait fallu co nduire ce ll e hi s to ire
jusqu ' à l' a nn ée 1660 , qui es t cell e où finill e récit
hi s to riqu e, les pr oportion s d e ce volum e ne nou s
o nt pas pe rmi s d e l'introduire d a ns un e na rrati o n
qu ' il no us a mê me fallu r es treindre , po ur la isse r
a ux d ocum e nts un e la rge pl ace . Da ns le procha in
vo lum e , no us re pre ndro ns, a u p oint IJÙ no us
l' avo ns laissée , l'hi s toire du droit co mmun al e t
no us l' é te nd ro ns jusllu 'à l' a nnée 1790, qua nd
to utes les co mmun es de Fra nce comme ncè re nt à
ê tre régies cI ' un e ma niè re uniforme .
�DOCUMENTS.
�Li8.e des &d .. IÎnÎ8trR.ellr8 1tllluÎ~Îlt"t."
d e JU"r8ellle , .Ie 1"'0 i, 18416 (~) ,
Syndics.
>1470 ,
Guill aum e de l\·lontoli eu.
François Blancard .
Louis Bourguignon .
H7L
Jacques de Rameza" .
Antoine' F abre.
Jean Rostang.
1472 ,
Jacqu es de Ca ssin.
J ea n de Paul e.
Jea n Pi ca rd .
H73 ,
Perce"a! de VenLo.
Fouquet de Laubre.
Antoine Gon fanon.
~ '" 7!•.
Jacques de Cassin .
Jean de Pau le.
Jean Picard
Coo suls et Assesseurs (2).
~ .i75 .
)
Pierre Imbert.
Guillaume de Pau\.
Charles Daille,
H76,
Gu ill aume de i\{onloli el1 .
Julli en de Baissa n.
Jea n Pa yen.
H77 ,
Michel Desealis,
Pierre Alacris.
Laz ar e Grati ao.
1478 ,
Jacques de Fourbi n.
Gabriel Vi"311d .
Jea n Payen.
Jacqu es de Cand oll e . as.çe.çse!w.
H79,
Pons R" za ud.
Bertrand Candolle,
Anto ine Aimez.
Guitlaume Reboly J assesseu.r.
(1) Voy. la li ste des viguier s insérée dans le ~~ \'01., page \!5 e t sni\'" ..
et 47 '1.
(~) Les électi ons de 1475 , ainsi que celles des années suivantes .
furent faites confo rmément au réglement. de Jean de Cossé, comte
de Troyes , grand sé néchal de PI'ove nce . Ce l'églemcnt, qui oonna
le titre de CONSut.S a ux syndics dc la com mu na uté, fllt appI'OH v{' p:l l'
les le ttres paten les du r oi Réné , datées du 17 3\'1'il 1f175.
�- 4 1480.
'F ouquet de hrenl e .
il S .
.Jea n de Fourbin .
Charles de Cassin.
Guillaume P3Ul.
G,bricl Sil" )'.
Ch arles Baill e.
<1<\·89 .
J <'I cques de Candolle 1 assesseur.
1~8 1 .
J aUlue Gombert.
Jea n de Mont eil.
Honoré Reynaud.
H 82 .
Antoine Nouvenu .
Ant oine Scgui c!'.
Pi erre Perret.
14 83 .
Bertrand Bouquier .
Charl es Baille.
Seipion de Mazino.
Bertrand Barl es, assesseu.r .
1.\8< .
Paulel V a~aL
Rous tan m anca rd ,
Jean Gran Bod.
U 85.
François Blaucard .
Bertrand Bouquier .
Bert rand Espinel.
H 86.
Jean de Cando lle .
Pierre Oescalis.
Jean Tci ère.
Jacques Candolle, assesseur .
H87.
Jean de Montolieu,
Montolieu de Montolieu.
Guillaume RebouL
5 J aUlne Sabati er .
1.\96 .
i\ll de Fourbin , S' de Ga rdanne Arvieu Monleil.
Pien c Ca pel.
150t).
Jacques Arnaud .
Jea n de Fourbin , Sr de Jansoll .
Honor é de Jossil\ ,
011.97 .
Jean ViV3Ud.
Pi erre Imhcrt.
Jean Duport.
Rostand Blaucard .
lf.90 .
Jea n LéoLard .
Jacqucs de Fourbin , sieur de
Gar<l <'l nnc.
Gabri el Vi vaud .
Louis noël.
0109 ·1
JuHien de Beissan.
Louis Aymerie.
Lionet. Grat.ian.
un .
Ja cqu es de FOUl·bin . sieur de
Gard anne.
Chri stophe de Pélissis.
Jean ,\ ymard .
011.93.
Jea n Ricaud .
Bcrtrand de Bouquiel'.
Ilonoré r\ rn aud .
Pierre d' Arenne 1 assesseur .
119 • .
Jacques Sabat.ier .
An toi ne de Nuee.
François Ca rle.
J can de Jareot.e l assesSe ltr .
1495 .
Jean de PorLu .
Ant.oine Go ntard y.
Jacques Haolin
H98.
Jullien de Ca ndoll e.
Jean de Pil ule.
Bertrand cie l\u ffi .
1;;06.
Jo. de Fourbin J Sr de Vul auris.
J aume de Claris.
Beru ârd nos.
Pierre Léolard .
André Sauron.
1499 .
Il onore de Fo urbi n.
Gabriel Vivaud.
Pierrc d' Alherlas.
l 500 .
Louis d e Boniray.
JeaD de JaTcnt e.
J can Sabat.ier .
1;;0,1.
Honoré de FourLin .
Fouqu et Nouve"n.
Antoi ne Delo y.
1 5 0 ~.
Charles de Fourbin.
Pierre Im ber t.
Jean Grand noëL.
Louis de Donifa y J assesseur.
1503.
1I 0noré de Fourb in .
François do fl ameza n .
Antoine de Dausset.
,1t> O/L
Pi erl'C Imhert.
1507.
Fo uqu et. Nouvca u.
Louis de Fourbi n.
Louis Lombardon.
Antoine Gontard , assesseur.
1508.
Charles de f ourbin .
Je.n de Lacépèdc .
Jean Aubert..
Pierre d'Aren ne • assesseur.
·1509 .
Snum el de Boniray .
Pey ron do Bessueys.
Jea n Teissère.
Franço is Bellon . GSsesseur .
,1510.
Jea n de Montolieu.
Bnrthélemy de Luc<.l.
Peyron Arvieu.
Nicolas de Bellorn onlc, nssp~r.
'1;) II.
.\n toine œ..\ \bcrl as.
Bi:lllhazilrd Ganlelmc.
Hugon Laurens.
Etie nne d' Ayssaqu Yr a:;Sl'SSl'ur.
�-
ti -
7-
.n) I ~ .
Pierre de" ento .
Et ienne So mm a l ~' .
Jean Hoq ue.
Antoi nc Gont ard y , assesseur.
,1510.
Louis Cassin , Sr de Peipiu .
Balth.z ard Ca pel.
Jea n Jérome.
Imbert Féraud , ossessetu·.
! 5 13.
,152 1.
l\1 1dc Forbin , Sr de Gard anne. Charles de Montea ux .
CQsme de Vassal.
Bertrand Laurens.
Berlrand Jea nselm,e .
Bérenger Anglés.
! 5H .
,1522.
P. de Villages, Sr de Fonterèche. Jacques de Paul e.
.Bern ard Ceri sano.
Ange de Biaz io.
Jacques d'Eyguésier.
Clauù e E méri c.
Jea n de Vega 1 assesseur.
! 5,15.
Guillaume de Douquier .
1523.
Louis de Paul.
Pierre de Veolo.
Guillaume de Saint- Jean .
Pierre de Comte.
,1516.
Pierre de Lacépède.
Ange d e Biaz io.
Jea n Claret.
~ 5~ 7 .
Blaise Doria.
:.\Ionct d' And réa.
. \ntoi ne Besson.
Pierre CotLa , assesseur.
! 5'18.
J"ouq uet Nouveau .
Barthélemy de Lu ca .
Guillaume i\fourlall.
Mathieu Lauze.
François Sa batier , assesseur.
152.\ .
Ga spard Descalis.
Charles Dlonc.
lI alonond Il oux .
J ca n noë l , assesselU·.
1525,
Nico las d ' Arclllle.
Jea n Gombert.
Nicolas GUittOII .
Bérenger Tourni er , asse~'s e ur
,1526 .
Bérengier Tourni er J asscs~eUT . .J ean de Lacépède.
1519.
G<.Ibri el de Vivaud
A mi el d'A Ibertas.
Peiron de Ca bre .
Jea n Boë l J assesseur .
HOlloré de Valbell e .
Jean 'l'iral] .
1528.
Louis de Paul .
Jean Gill y.
Cosme Gonfanon .
Jea n de Véga , assessem',
~ 52 9 .
Charles de Monteaux.
.J ea n Pitti ,
Tru phème Gras .
Jean de Ca ndolle , assesseur
'1530 .
Amiel d' Alberl as.
Jea n de Hue.
Geo ffro i Salettes.
Jea n de Jar ente . assesseur .
1 53-\.
.J eaD Blanca rd .
Pierre d e Comte.
NicolasSauroll .
.Jean BoëL. assessew'
1532 .
Jea n de Lacépède .
Jean Ferl et ,
Marcelin Fantin .
Nic. de Vincens , assesseur.
,1533.
Jacqu es de Paule.
Jacques de Drica rd .
Jacques Julli en.
l.ouis de Sa bali er J asusseur.
1535 .
Biaise Doria .
Pierre Morl an .
Louis Calorc .
,1536.
Charles de Monteau x.
Jean Sicole.
Pierre Beausset.
Jean Boët. assesseur ,
~ 537.
Chri sLophe de Cassin , sieur de
Peypin.
Jea n Guiu .
Phili ppe de Casaul x.
François Bellon , a.ssesscu1".
~ 538 ,
Ogier de Douquicr .
Jacqu es Alphanty.
Antoine d'Armand .
1539.
Heynaud de Venlo.
Dominiqu e Dillctin .
Jean Denoit.
Franço is de Sabate"is, assesseur.
'l 540.
Honoré Dieud é.
Jaume Ca rLier.
Michel Tcissèrc .
Barthélemy nuffi, aS$csseu".
Cosme Bolari .
François de Saba tier . assesseU·T.
1544 .
Ant oi ne Mouton.
L<l lll'clltde i\lal'quésy, asse~'scu" ,
153i-.
Lo uis de Venlo.
Philippe de Cépèdc.
Hector A nLclmi .
Joa n Jourd an.
.Fl' a n ~o i s d 'Hcrmill c, assesseur.
~ 527.
Louis de llcissan .
Pi erre Descali s.
Claude M o nl,,~n e ,
�loH.
Pierre d' Albertas.
Pierre de Tournier .
André Verseil.
Jenn-Paul Dauran, assesseur.
~5'3 .
Amiel d'Albertas.
Louis de Cabre.
Bernard Co rdier .
Cla ud e de Pau le, assesseur.
~ 5H .
8 --
9-
1549 .
Jacques J e Ja re nle
J e~m
Honoré de Spin assi.
Bertrand de Vias J assesseu'r.
d'Eyguésier.
~H B
Jacques Cla' lcl.
-155 1.
Cos me de Mon tea ux .
Lou is d' Impéri al.
Monet Deidi er .
Vincent de F orb in, Sr de la Fare.
,155'2.
Geo ffroi Saleltes.
Gas p:.l rd de Paul.
Etienne Martin .
Geo ffro i Sale LLes .
Jean Doria ) assesseur.
Jea n Vernet .
15.\ 5 .
~ t)53.
Jean Dl ancard .
Jca n de Carrenray dit Darve.
TI ern ardin de Tull es.
Antoin e Darru and .
Séris Dcscalis.
Anloine Claret.
Pi erre Coll é, a.ssesseUT.
454.6.
Nicolas d'Arcn nc.
.Jacqu es Alph. oty.
Fr~lIlçois de Vassa l.
Chamas.
Roquevaire Thomas Lanche.
Frno çois de Penil.
Pierre Malsaug.
Melchior dp. CatLin, assesseur.
Gu ill . de Montol ieu J assesseur.
4559 .
Bonifa ce de Vivaud .
Pierre de Beau sset.
Nicolas Séguier .
BaiLh . de Garn ier 1 assesseur.
BalLhazard de Paul.
Joseph d e la SeU:. ) Sr de Nan s.
Dalth azard de Vill ain .
Bertra nd de Vias J a.ssesseUT.
1560.
Pie rre de Candolle.
Ual Llwzaro de Cabre.
-1567.
Vin cent de Forbin , Sr de la Fare.
E tie nn e Marqu ezy .
Louis Gay.
Honoré d'Armand.
F toil de SommaJy ) assesseur.
Mana ud de Monier , GSsesseU1·.
4ij6'1 .
Adam de Bouquie r .
Pi erre de Blanc.
Nicolas Fouquicr.
11562.
J n deRiqueLLy, S' de Mirabea u .
Antoin e Deleuse.
Arna ud Vclin.
Clau de de P aulo ) assesseur.
.DIaise Doria.
Etienne de Martin .
Antoin e Orivel.
Guill aum e Ca rtier.
Thomas Lauze.
1556 .
Chr is tophc de Cassi n , sieu r de
1548.
"i \'a ud de noniray.
Blaise Bremo nd.
.I au lfre t Virelle.
Je<.lu-Paul DaHl'ou , (fssesseur.
Sébastien de Cabre , sieur, de
~ 566.
1568.
François de Bouquier.
Pierre Besson.
Pi e rre Gaultier .
F çois. d 'Hc rmitLe) assesselW. Mana ud de Monie r ) assesseur
Joseph dc Cabre.
J ea n Muan.
Reyna ud Rous lan .
~ 555.
Honoré deSom matty,assesseur. Ami cl d'.\ lbertas .
Uonoré Arbaud , assesseur.
~ H5.
Pi erre d'Albertas l s ie ur de SL. -
Lazarin Doria.
4350 .
Vincentd cForbin, Sr de la Fare.
Dominique Fabre.
Dominique Gay.
Jean Mainard .
assesseur.
JeaD Doria )
~ 563 .
~ 56 9 .
Claud e d' Eméri e.
An laine Clal'el.
Mi chel Sicard.
i\I elchi on de C:J tin ) assesse ur .
1570 .
Gui!. de Montolie u , assesseur
Gaspa rd de Pau l.
Pi elTc Pastier dit Sill ans.
Pan teliu Gra ti an .
'Pi erre d e Ven ta ) assesseur.
Maurice Saul'on .
Jean Roustang.
Ogic!' Motlet , assesseur.
-1:;57.
Ball.ha za rd de Paul.
j l'ID,JIld de Soma! y.
-1564.
Ch . de VenLo , Sr des Pe nn es .
Antoine de Hu e.
~ 57 1.
Pi e rre de llouqui er.
P:. tll clin Gratian .
Peypin .
Berlin Dol y.
Jea n d'Aissac.
Jh de Ca.bl'e, Srde Uoqu cvai re.
�10 Jacques Mousli er.
Armand de Somm aly.
Germain de Salomon, assesseur. Gu illen AudilTret.
4572.
Germai n de Salomon 1 asses sc If./'.
Louis de Vento.
François de Dausset.
Jea n d'Arlet.
Antoine de Cabre 1 assesscm',
,1573.
Jean-Baptiste de Forbin ) sieur
de Gardanne.
Balthazard Bourgui gnon ) sieur
de la Mure
Antoin e Delourmes.
Laurent Asquier , assesseur.
1574,
Pierre de Baissall.
Jea n d'Aissac 1 Sr de Venelles.
Jacques Ollivier .
Jean Doyer 1 assesseur.
1575 .
Jean de Lacépède.
Lazarin de Spinassi.
Jacques Amiel dit nouillon.
François de Sommaty) aJses r •
1576 .
jntoinc de Hue.
,1579 .
Pierre de Car adet de Bourgogue.
André de Georges d ' Oll ières.
Alexandre d 'Aigu illcnquy .
Jean Doria 1 assesseur.
~ 58 0 .
Philippe d' AlLovitis.
1586 .
Antoi ne de Oauqui er .
Dominique d'And réa.
Antoin e Delascours (1) .
Charl es d e Casaul • .
Jean Taroo .
André Fouquier.
Jea n Boyer }assesseur.
1587 .
Nicolas de La cépède.
1593 .
Charles de Casa ul• .
François Gay.
Gaspard Seguin .
Antoine de Lenche.
Jacques Ilousquet (2).
Michel Picard .
Sébasti en Napoll on.
Jacques de Vias} assesseur.
158,1.
François de Bouquier.
Jean Besson .
Fçois. Ov ill y diL Vesque.
Laurent Asquier , assesseur.
,1582 .
Jean de Léon.
Pierre Basa n.
Nicolas Ferrat .
Antoine de Cabre } assesseur .
1583.
François de Glandevés} s ilm r
de Cug·es.
Lazarin de Georges d'O llieres.
Grégo ire Carentèllc.
Joseph Médicis 1 assesseu1'.
Jean Lom bard .
Claud e Ri chelme .
Bertrand de Vias } assesSeur .
4577.
ndré de Gérente .
François de Martin .
Fra nçois Seguier.
Ogier Motlet } a-$sesscur .
158, .
An toin e Dorène.
Lou is de la Motte Dari és.
Nicolas I\oq ue.
Guill. l\larLin enqui } assesse ur.
1578 .
Lou is de Brica rd .
1585 .
Jllichcl de Villages,
j
Pierre d ' Hoslagier .
Jeao G ués dit Aubrégas.
Nadia Bertout.
Cosme Deydier } Cl.)·se~,,~·e uT.
François deSomm ali } assesseur.
.1592 .
4588.
Oaspard d'A lbert as J sieul' de
VillcCl'ose.
François Amiel .
Jean Maurlan .
.Jn . -Ble. de Vias} assesseur
Pierre d'Altovitis } assesset",. .
.1594- .
Charles de Casaulx .
François d'A ix.
Philippe Napollon .
Franço is Lanlclme} assesseur .
1589
159:;.
Pierre de Ca radetde Bourgogno
Charles de Casau l,.
François Gu ingu illet.
Cassien Augier .
J can Casteau.
.Iea u Ta xi!.
Pi erre de Cord ier , assesseur .
Mathi eu Mongin }assessetu·.
11;90 .
1596 .
Cornelius de Raméza n.
Ogier
de
Hiquetty.
Melcbi or l\laurnez.
Gilspard Seguin .
Ant oin e Germain .
Désiré Mousti er .
110no l'é Saqui er } assesseur .
Nicolas de Dausset , assesseur .
,1:;91.
'1596 (3) .
Charles de Cosaulx.
Jea n de Cauvet baron de Mon- Picrre de Sabaticr.
tr iboul. Jean Viguier .
( I) Il II I! rut IJo int nom me d ' a SSCSSC III' Cil 158G.
(~) Id.
hl .
Cil 1587.
(3) Il Y c ut de ux é lec ti ons c n 1596; les cons u b nOlHm es c n preIll Îer li c u exercèrcnt tic la mort de Cas:llIlx j usq uc VC I'S juill '1596 ,
c l C<'tI X nOlllmés c n sccoIlll li eu J de ju in ~l lloy cmlJrc de 1:\ mênH'
a ll ll ('C ,
�13 -
-
12 -
,1603 - 160. ·.
Tbomas Savin e.
Germain de Salomon 1 Q.SseSSC I(.l ·. Blaise Doria .
'1597.
Jean-Bapt.iste Decaz e.
Amiel de Toureter , sieur de St_Pierre Mousti ers.
Vi ctoret. César de la Selta , Sr ùe Nans,
assessem·.
Georges FourLl ier .
1605.
Jacqll csA prosi.
Lao ge de Vento .
FrclOçois d' Ollivier ) assesseur.
Frallçois d' Hermitte,
1598.
François Velin .
Honoré de Mon tolieu.
Louis de Pa ulo , assesseur.
D quoe d'Andréa , Srde Venelles.
'1606.
Guillaume CodoDeau.
Balthaza rd de Bou rguignoll 1 Sr
Ant oine de Ca bre, assesseur.
de la Mure.
Pierre
d'Arlet.
1599
Jea n Jourd an.
César de Villages.
Pierre de Vien , Sr de Noyers.
Franço is Cil ra ny.
Paul-E mile d' Ar rène .
,1600.
Pierre de Blanc, assesselU' .
,1607.
Lazar in de Georges d'Ollièr es ,
sieu r de Gréasqu e.
Jea n-llaplisle d e Cauvet , baron J)~an-B~pti stc de ScrYÎan .
de Tr'cls. 1 rerre Jau tTreL.
Jean de RiqueLty, assessetw.
de Cipr iany) Sr de Cabriès.
Claud e E ydou x.
Jacqucs de Vi as) assessew1'.
,160L
La nom ina tion de ces aùm inis tnicul's
ura nt (>to ann u tée, il rut élu Il Icu r
proce:
Vierre d e Sa bati er .
:\Iare-Antoine de Ve nt o, sieur Pierre d'Aqu ilenqu y 1 sieur de
Chàtea urort
des PenD es.
HODo ré de Flotles.
Jean Douisson.
Cateli n GlIillermy.
Honoré Passa rd , assesseur.
Gaspard de Fabre , assesseur.
1608 - ,1609.
1602.
Mnrc-An toin e de Vento, sieur
L' de Cabre, Sr de Roqu~ va ire
des Pennes.
Charl es de Sill ans.
Loui s Monier , ::;. d 'Aiglu n .
Ambroi se Bonin.
Franço is Delascours.
Germ ain de Salomon, assesseur, Jacques de Vi as , assesseur.
Antoin e de Vernel.
-1610 .
Jean- Dapliste de Vi llagcs 1 Sr de Lazare Co rdier, assesseur.
la Sall e.
Pi er re de Darni er , sieur d e
P ierre-Vard .
Jean Ali am and .
Cesar de la SeLla, Sr de Na ns ,
assesseur .
160\1 .
François d e Paule.
Baltha zo rd de Capel.
Pi erre Solle .
Jea n Garnier , assesseur .
.16,17 .
C. de Valbelle, Sr de Daumcll es.
.
.
Ambrol5c d'A ugustill e.
Jacques Eydoux.
.
AntOIne de Bausset , QSSf$Se u·, ·.
16·18.
Jean d e Tournier, sieur dc St. Vi ctor et .
Pierre de Mousti er .
Pierre Pasca l .
Jea n Dérard y, assesselw.
,16 12 .
Ant de Forbin , Sr de Gardane.
~ 6 1 9.
Joseph de Rey nier.
Jean-Bap tisle de Vi ll ages, s ieur
Si mon Moustier.
J e la Sall e.
Michel de Vill ages, assesseur. E t. Ar quier, S, de Charleval.
Jacques Arnaud dit 1snard .
1613.
Jean Ferrier, assesseuf'.
De Gland evès, sieur de Cuges.
1620 .
Benoit de Monier .
Michel de Villages.
François Diane .
Dalthazard de Vias, assesseur . Henri de Uerni er .
~ 614-.
Antoin c Béreogiel'.
Henride Gérente,sieur de Ca rr y. Henri Dav id , assesseur.
Ja cqu es de ~r ou sti er .
Nicolas Delaye .
Jean de Uiquelt)', assesseur.
~ 62 1.
Honoré de l\iqu etty, sieur ùe
Mirabeau .
Melchi or de Monier .
16 1:; .
Léon deValbelle,sieurde la Toul'. Laurent Gill es.
Claude Reynaud , assesseur.
Joseph de Bègue.
Franço is Méolan .
BalLhaz. de Cabancs, a.ssesseur.
~ 6,16.
Léonard de Sacco .
Jean - Baptiste de Moni er .
~ 622.
Jea n de Boniface, Sr de Cabanes.
Joseph de Bégue.
Antoi oe Gasquel.
Jea n de Ri quetty. assesseU1'.
�u-
-
Alphonse Sa batier.
1613.
Jea u-Louis-Anl . de Glantl evez. Jean ti c Ci'l l> :)nc~ , asse..ueul'.
Louis de Romieu.
1630.
Cosme de Valbell e. s ieur d.
03rlhéleln y de Dèguc. assesseur.
Baume ll es .
Loui
s
Delorme
.
162 • .
Simon Muret
Louis de Venl o.
Jacques de Garnier, llSseSSeul'.
Pierre Desson.
Elienne Blanc.
163,1 .
André Borre Uy.
Jean de Meaux, assesseUl'.
Guillaume de Montoli eu .
1625. - ~ 626.
Pi erre de Salomon .
An Loine Durand .
Antoine Roquette .
Balthaz. de Garnier , asseS$l!U1".
François Napollon .
Jea n-Louis Dupont.
Henri de COlltron, assesseur .
,1632.
Louis de Caradet de Bourgogne.
Louis Sa vournin, Sr d'Ayglun ,
1626 .
Dernard Maynard.
Jea n d'A rène.
Pierre d' Eyguêsier , sieur des Anloine de Vias. assessetu·.
Tourres.
16 33. - 163 • .
Loui s de St. -Jacques.
Frédéri c de Spin a i.
Ja cques d' Altovi lis, assesscur. Louis Sa,'oul' nill .
Antoine Dl'i vet.
~62 7 .
Louis de Cabre, Sr de SI. -Pol.
Pierre Gras, assesseu.r.
.Jea n-Fran ço is de Serre.
Barlhélemy Deles trad e.
Louis de Félix, Q$SeSsel(,T ,
1634.
Balthazard de Cipriany, siem'
de Cabriés .
~ 628.
Louis d 'AudiITret.
Philippe de Félix, sieur de la Amb roise Artaud.
neynard e. f.'çOil-Nic. Bertrandié, assesseur .
Lazarin de Servian .
Elzéard Favarel.
F çoi, d'Arène, assesseur.
1635 .
de CaradeLde Bourgogne,
Pierre de Rum ,
Gu illaume Raymond .
F fi' is
1629.
Léon de Valbell e, sieur de la Ambroise Corn ier, assesseur.
Tour.
Nico las de Gralian.
,1636.
Gaspard de Léo n.
15 1Sf1 3.
Léon Descalis.
Jea n Venture .
Jos. Ri mbaud, assesseu/'.
Marc-A ntoin e de Vt!ntlJ. sieur
des Pennes.
F'ra nço is de BérengieT'.
de Porret.
baron de
Jea n de Ca!Jnnes , asseSSf'ur.
Marignane .
16...
J ca n - I!~ran ço i s de ManLi léLy .
M
arc-A
nt
oine
d' Augustin e, sieur
Louis Beau.
de Septèmes.
Etienne Michel , assesseU1·.
Si mon ùe MausLier.
·1638 .
Jea n Chas Lagl1ier,
Césa r de la Setta, s ieur de N;lns. Nicolas de Beausset. , assessem· .
fi ndrô Ve ntul'e.
Antoine Ravély.
Franço is de Bèg ue.
Pierre Fort , assessetw.
Gas pard d'Amphossi.
,1639.
Louis Chambon
André de Gérente, S, de Ca rr·y. Charles de Mil on is, asses.~e llr.
Antoine de Moustier.
16,6 .
Pi erre Roux.
Joseph de Bourgu ignon. sieurd c
An loine de Fé li x, asseSSCU1'.
la Mure.
1637.
Henri de Cauv eL,
Fra n ~.o i s
16,\ 0 .
An toine de Hiquetty, sieur de
Negrea ux.
Pierro Delascours,
Jean Malaval.
Loui s de Bourg, asseSSl'Mr.
Jea n Signor et.
Jean Marrot)'.
Pi erre Sall e, assesscU'I'.
1642.
Jean de Riquetty.
Franço is- de Moustier .
Louis Fréjus.
Pierre Dalbert , a.ssesseur.
Jean Boule ,
Antoine Gras 1 assesseur.
1647.
Pierre de Beaussel . s ieur cl..:
Haq ll efort.
Louis DOl'rély.
16\!.
Gaspard de Villages , sieur de Antoi ne Giralldo n.
la Sall e. Ambro ise Cornier, assessel(,l'.
Jea n-Baptiste de Ganay.
161>8. - ,1649.
Gaspard Ravély.
jn-Louis-Anloine de G land e\'és.
Pierre Ueloule , assesseur .
Nicolas Curet.
~icol ns
,1649.
de Félix , sieur de la
Beynarde.
�16 -
Pierre Dupon l.
Jean-Baptiste Mazet.
lI enri de Coutron , assesseur.
André Bude.
Ignace d 'Oraisoll ,
1600.
François d' Arène.
Charles Mazanot .
Antoine Grange.
Pierre d' Ortigues, assesselU·.
Jean-Baptiste de Villages.
Joseph MéD ian.
Dominique Truc.
Laza re Barbarous. , assesselw .
16M .
Loui s de 1\1onier, S, cl' AygluLl .
G iles Macé de Gastines.
Jean GODsoliu.
Jea n de Riquetty, assesseur.
(IS$('sseu l'
~6 5G.
1656.
Loui s de Venta .
Jean-Baptiste Marquésy.
Jourd an Fabre .
Jea n-Martin de Cham pou rein .
assesseu·,.
~ 65~.
Lazare de Venta.
Gaspard de Villages, sieur de la Boniface de Pasca l.
Salle.
Laurent Gilles.
Joseph Fabre .
Jean Descamps , a-ssessettr.
Jacques Beau.
Louis de Monier, sieur de 1\Ial~6 58,
bousqu et, assesseur. Antoine de Uau sset.
~ 653.
Anloine de Féli x.
Jean de Fargues.
Etienne Benoit.
Jacques cJ1All-ovilis ,
Louis de Yacon.
François Gr ange.
Pierre Deloul e , assesse tt1'.
UIS'SeSseUT .
H5 •.
Antoine de Moustier.
Jean-Loui s de Faudran .
1659 .
Antoine de Cand olle.
Pi erre Gueydon.
Barthélem i Cousinér y .
Claude Heynaud , asseSSClO· .
166 1.
Lange llolillin .
Jean Lcré" fC.
i\1arc-A nt . n CIl3ud
Loui s Gardanne .
Antoine Gras, assessetw .
(1) Les nomination s de ce lle an née fur ent failes pal' Je Hoi.
1669.
l\' icolas Houx 1 S" de Roo ney... 1
Claud e Erné,.ic (!).
asscssctt1·. Franço is .L\ gnel , assesseur.
166~ .
Louis de Boutllssy.
Louis Ca l::Jmand .
Franço is Lyon 1 assesse l ~r.
·1670 .
l\Jaze r;"!l.
l-I onor6 Ri gord .
Gaspard Timon , assesseur ,
Fran~oi s
'1663.
Nicolas Dclourmes.
Jean- J\n toine Robai)'.
Jea n Descamp , assesse U·1·.
Guillaume Bouteill e.
Antoin e Gras. a-ssesseu,·.
·1664.Pierre de Solle.
Jean Cu rio\.
Al exa ndre Mau re, assesseur.
Lange Co rd icI'
Antoi ne Vitalis.
Marc-A ntoine de Saint-Jacq ues.
1665.
BalthazJl'd Bellcrot.
Louis Porry.
Joseph de Vacon , aSSeSSeHT.
1666 .
Jea n Cell ier .
Gaspard Rayell)'.
Jean Vellin 1 assesseu/'.
167 1 (2)
François l'II azenod .
~ 672.
Cl$scsse ur.
1673.
Jacques d' Eyguésier 1 sieur des
Toorre!o:.
Nicolas Julli en.
.Jean Charnel , assessew·.
1671.
Gaspard Sicard.
Jea n- Bapt iste Blanc.
Joseph Cordier 1 asSI'SSCI"'.
1667.
Jea n-Baptiste Fraucbiscou .
Antoine Dupu )'.
Claud e de Cabannes, assesseU1'. Henri PraL.
Echevinl el Asseneurs.
1660 .
Jean de Farges.
1
li -
4668.
Jean Beau .
"Barthélemy Cous inér y.
Jacques Pons , assesseUl·.
1675 .
Thomas Estieo ll e.
François Lyo n , asscsseur.
1676 .
Claude Fort.
(1) Cet échevin éta nt mort en exercice , le \loi nomma t. Sil pl::l cl'
Louis Cbamboll.
(i) Lcs nom ina tions de 1671 furcn l fai\C's p;tI· If.' Hoi.
v.
�18 Jf'3 n
M~ gy .
~ l a rc-Anl.
-
Jea n ChOlllèl , assesse u l' ,
Chal"ct ,
~ 6S i .
a seSSB II )' .
167ï ,
Loui s Cord iel' .
Etienne Olive.
Jean Paul.
Jacques Franchiscou .
Mathieu llarrigues.
Claud e Etienne, assesseur.
~ 67 9 .
Pi erre de St.-J acques.
Pi erre l ea rd .
Boniface Caurel , assesseur.
~ 68 0.
Gnspard Ravelly (1).
Antoi ne Be rnard .
H1 85.
François Boroll y.
Jacques Charpuis.
Marc- Ant. Chalve t , assesseul'.
~6 8 6 .
Vran ois d' Agnel.
4682.
Jean Rimbaud .
Pi erre Saboulin .
Jea n- Ble. Boisséli , assessetw.
1683 .
Simo n Moustier .
Louis Vin.
(lssesse ur.
Honoré Roslang Béliard P)·
Loui s Trouilh ard .
,169 1.
J ea n ForL.
Antoine PaL3c.
Pie rre CoUa . assesseur.
~ 692.
André Porry.
Joseph Boreil l"
Jca n- Baptisle Sere n.
Franço is Harc1, assesseu·r.
~6 87 .
César Napollon.
Rodolphe Jambon.
Jea n Ca rfeuil , assesseur.
,1688.
Honoré I\oslang Béliard (2).
Loui s Rému za t.
François Doissél,y, assesseur
1689," .
,1 re. ÉLECTIONS.
Jacqu es Savigno n .
Louis Remuzat.
Bo niface Cauve t , assessetlt· .
H8 9 .
'2 ....
ÉLECTIO NS.
Louis de Sl.-Jacques.
1
(1) Gaspal'd Ra,'elly, mon en exercice, fU l l'cmplacé, ensuite des
leures patentes du 19 mars 1681 , par François BOl'l'ély.
( ~) L'éler.ti on de ce mag istrat fut cassée pal' arrê t du conseil privé,
a ttendu , est-il dit , qu:il est avocat, Il pMa1L que cette raison I ~
Il 'é tait pins lin motir d'exclusion deux :'I nn ées après, puisq u' un aulre
3 1TH du conseil nomma HOJlorc ROst at1g Refi(IJ' d ecll evi11 cl Ma rse ille
pOUl' l'a miée 1690 .
Jacqu es Dupu y.
Franço is Rocherort .
Pi e rrr Col.ta ,
asseSSCU1',
,1699.
Jean-Ant. Bouqui er , assesseur. j ean Cons13 nt.
Mnrc-Ant. Descamp , asse,"Sell r,
Marc F ranchi scou 1 assessel'T.
.J68 1.
Balthaz ard Bonnecorse.
Gabriel Constant.
Joseph Cordi er , assesseur.
1698.
1
,1690.
Ma thi eu ll a ulll c.
Joseph Virelle, a.ssesseur.
J can-Jacqu es Pon s ) assesseu.r.
1678.
And l'c C:.Iire.
Bo niface Cauvc t
19 -
H93 .
J ean Baza n,
E ti enne Ro ll and .
Mar c Franc iscou , assesseur.
~6 9'.
Mat.hieu Fabre.
Honoré Guintrand .
OominiqtJe Capus J assesseur.
~
695.
David Magy.
Jean Jouvène.
A nge T imon , assesseur.
~ 696 .
Pi erre J ourrl an.
Bonifi.l cC Cauve t , assesseu1'.
1700.
Vin cent MarLin.
Pierre Sigaud .
Nicolas Picbalt y, assesscut',
~7 0
1.
Eti enn e Rolland .
Jeao Darth <l lon.
J . DclagGc, assesseur.
~7 02.
François Sa boulin .
JO.-Ble. André .
François Boyer
l
ass eS$e l~'r .
4703.
JC<tIl-.Iacqu es Charplli s.
Jacques Rou sseau.
Joseph Dalm as , assesseur.
~ ïO /~ .
.Iacqu es Baza n.
Honoré-Ga ntel Guittoll .
Louis Gras . assesseU·T.
A ntoine Coul omb .
n05.
Jea n-Baptiste Bruni .
Claude de Cabanes , assesseur . .Ba rthé le m y Ca ire.
Ph ilibert G uill er rn i.
H 97.
Jea n Amirat, assesseur.
J ea n F ab re.
·1706.
Félix Dav id.
Gaspard Eydoux , assesseU1'. Nicolas Fe rrary .
( 1) Voyez la note co nC(' I'I):Hl l!CS l'I cc ti ons, d (' 16S8,
�21
:.10 BI unù Granit' !'.
Htlllif:1CC Call\'l't ,
(ISsrSIll' ur.
,\ nt oi ne tll <lrtin.
Ch .. ! \,(' t
J {'a n-F ',,,i~
1i1 2 (:l ).
Jacqll es Co ns lant.
Ant oi ne Vin ce nt.
11 0i.
Pi 0 1TC n OUHè.
, flSSt'Sselll'.
nos.
ll cllt'i Gri maud.
Antoin e DUll\on,
."-n! oine PerrJ,c!lc 1
17 13.
Pi er re Hm..
I.ou is Guill ermy .
l'itL
J ea n JouY('u ne
a-SSC.f:5l'ur,
\ï l'!or :-;aint-"\ nHltlt.
Fr~lll çois L ~\mb c ,' ! .
nrun o \' ellin , a SseSSl'II1'.
1i10 (1).
\ïctùr Surie.
Barthélen1Y Lom bard ,
_\nloi ne Demollial , assesseur.
li Il
.1 :lcques Porry,
(~\.
(q.
Ueno;! Durand ,
l i09.
\ 1
17 18 ( 1
.I1·'IIl- Baptiste Buis!::>d y.
nl o.
lJicrre Porr )' (5).
Jea n-A ndré Féraud .
17 16.
.\n loin e Rimbaud ,
.l ea n-B aptiste Aubanel.
Frall ~o i s
,\nc1ré
1717 .
lloissély,
i\la g~lIon,
(1) Les (- Irelions de 1710 CL de 1711 flll'c ili ca ssées pal' le Roi j m ~li ~
('omme l'a nnée ù 'cche"i nage de Sul'l c ct de Lomllal't e tait exp il'ér,
Ja cques POITy ct J ean- Bapti ste BOiss('ly, 1l0mIH és:\ le ul' pla ce, exel'l't-I'('lIt Cil 1711. Les aom inistrnfellfs numi cipaux é lus pOlit' ce lle
même ann !!e 1711 so nt: Jacqn es Lionq' ct J ose ph Cha ulan ; Fi'anço is
d' Eguèsier dC\':l.il remplil' les fonctions d'assesse ur. Qllan t à Ja cque s
Constant et;1 An toin e Vin cent désignes pal' IC. Roi pOU l' l'année 171!.
ils OCcupèl'ellt le siége de l' éc he \'inage en Iil~.
Le Hoi n':l)'ant point indiqué d'assesseur ùans l' arrê t qu'i l rendit
en Conseil-d 'État pour l'a nnu lation des élections dont il s' agit , l'as... essorat resta vacant pendant 1711 ct 171 2. Il pa rait, l.Iu r este, qu 'il
Il e fut plus pOUl'\'1l a ceUe place pendant l'~chevillase, pu isqu'il n 'est
plu s quesLioti d~ cct emploi jusqu':1 1'0hscl'\':Hion du l'égle me nt dp
1i66.
(~) \' oy. la note pr ~ r c de nt e,
P) {,t .w1u·à .
(', ) Josc ph .\f (lus ti el' exerça pOUl' lu i.
(5) Oémil'siûlllI:Ji re très- peu dr t{'llIlls '11)1'1":-- :--a lIolllin:lli oll , il fu t
]'e mpl:i cé j)ar J(':l tl f.o l'(ti e]',
Jean-Baptis te Estollc,
J c(l n- Baptiste AudiOlar.
1719-1 72 0 (2).
Jea n-Pi erre Mous ti er cade t.
IblL ha z"l1'Il Di t' I,di'.
172 1 (:l ).
Pi errc Hémuz;,lI .
Jcan-D3ptis Le Saint-Mi chel.
(1) A pa l'Iit' de ce tle année, lcs adlninbl r :\l rU I'~ Ill l1 ui cipaux e llu'l'·
l'c nl ('Il eXCl'r irè 1(' l '" janvie r.
2) II Il ' y cul point d 'ét eclions Cil 1720,1'1 causf..' d e la pes te, Cl ic::.
ec( le\'i lls !lO UlllI és pOUl' 1719 CXCI'Cè l'Cnl jnsqu 'c li uO\'embl'c 'l 7't l ,
(3) Piel'fe Hemusa t c l J ean-Baptiste Sa i n t-~li c h c lllc fllrcul in sta ll és
(J1i au moi s de no\'e mbl'C,
EllsuÎt e d'lILl éùitdu Hoi , tlu mois d 'oc: toIH'c 17'H , qui créait, el
rétablissait les offices (le maires, lieu/en anIs (le maireli et autrcs
ofliceli allciells el mytl'ie1111aUJ; alt ernatifs et mv'rh'mlaux dans tPIi
hôtels de t'ille dit royaume pour ell jouir, pOUl' leli l)OI/"IJCIl.~, at/y
I/IBmes 11011 l1eu l'Ii , l'anys, séum:es, pl'froya/ires (/0111 jouÎssaieuf
leli précédefli li ti/ulaires de sdils ofliees avallt leUl' IiUP/H'Clisi011 01'dOlHlI!e par Mit dn mois d~ jtûn li17, el aux [Jag cli il raisoll d"
dell ier cil/quallic de la finance l)1'incipale , PiC'I'I'C Hém llsa l fut , l'al'
un :lu ire édit du Hoi, donné à Ve rsai ll es Ic 12 sc plcmhl'c 1723. commis POlt/' faire l'exercice et les rOllcLiollS de l'office de conseiller .
maif'(~ ({n cien mytriellllal de la ville et commltmwte' de .I{w ·sefilt',
In ais il pal'a il que s ur les l'c présentations de 1:1 mun icipali té, il ne
rut pa s. d onné s uite à l'a ch~ de nomi na lio n, jluisqu e nous n 'aron s "u
IlI llI e par t la trace ùe l'adminis tration ùe !liclTc Rc mu zat comm e
IIw iJ'e rie Jllarseille,
Ulle au est:llioll, signée le l u févrie r 1787, p:H' tcs t'dl c\'i ns Oavill.
.l ean-Bap ti ste 'l'u lis et T, Durand , ains i qu c par l'assesselll' !3enin ,
me ntiolln e que les sietL1'S Rimu.sal ti-a)1,·t!1i lIUIIUIH'1i 0/1/ I OI!,~ cIe ec licl' ili S dl' celle ville, savoir:
,( Louis Rl'Ill usat Cl! J'année 1688 ( \ ) ,
« Pien 'c He tn u~at en l'année 17 ~l'I (n),
,( Eti enne Hémusat en l'année 1722 Ct),
I( Pi cl're Rl'mnsat, mai r e pal' leU l'cs paLt" ntes du Hui ('II 1i2;j ,
Il Jacqu es Hém usat , 1>I'e mier échevin e n J7iS (Il).
Il G:\hl' ie l Hélllll sat, pr cmier échcvi n c u 1736,
«( Noël-J ustinie n Hémusat , pre mier ec he \Î n l'II lill ~ (-=:) •
« Gabriel Rémusa t, pr emi er écbevin cn .1750 (1"),
Il Pi cn e-Joseph Hémusat , pl'emicr échev in en 1756 (Co ) ,
« Noël Justini eu Hémllzat, premict' édlc\'iu Cil 1765 ( Il). 1)
Guillaum e de Hémusat 1 vigui er de Marse il le en 136a (1). nOllllll è
le 16 avril de celle année e n l'emp lacement de L:\ lIdulfc dc lk JIl C:b ,
est lIO drs allrè tres d e la famill t1 de H.t-1llll s<l t qui nOlis arcupe, Le
( A. ' "('f . hl p .
( RI "Q\ . la [J.
(e )
.
hl
\u)
id .
' A.
21.
J aI'II Ut'~
( I!:) \' 01' 13\' .•,<)
11')
t~ )
II )
(1)
"n r, 13 p.
T\t'Illusa l fnt n"m m t' \O l'S '\'''' <'I,'I' II\,n , 1:,1'1I1' n h'.:ii , tI"
1',I11I\1'C 1i:l8, tcj,' ur d l' ~:l1II1 ' '''1I11f>1I \' \ lIt' !:i,l inl·Judc litt
CH l'ça (lU , ~ . au;,l l d':'i'l"nù!'t' 17:1\1 .
2-:;-'-
".l\' HI1:1. p. :11 ,
\,(l f.' le :! " \' ul. , p , :'10,
�1 72~ ( 1).
Luc llarlin.
Etienne Réllluzat.
·1723.
Jea n Cordier.
Jea n-Joseph Mallet.
172·\'
22 n ~o .
Ja cques Sa rrcboursc Poullcroy.
Alexis Estienne .
1726.
J ea n Darlhûloll.
Zacharie Ri ca rd .
·1721 .
Noblc Jea n-Fran çois Alphan ty. Etieo ne Holand.
Louis Dauphin .
Blaise David .
dic/ iotllw ire verid ique des maisolls lIobles Ot~ (lII oblies du royaume dB
Prmlce , par Lainé. snçCCSSC Uf de Sai ut-.\Iais (/\ ). s' exp rime en ces
Lermes (u), au suj et de la famill e Rémus at.
u De REM US.\'f , noblesse Irès-a nciclln e de Provence. alliée dans
If
les 14 eL15" siècles aux plus illu Sll'CS fam illes de ceUe province ,
Il mais ayant dans les derni ers t CIllI>S pro ress~ l e comm er ce maritilnè
1(
Il
, 1
à Jlal'seille' ell e a ob tenu de . M. des le ures de mai ntenue cu
aoùt '1817. ;ur les 11I'clI"es qu'ell e ;) faites p:H' pi èces 3uthentiques
devantl:! commi:;sion du sceau, e n l'emon1.1 nt Jiliali\'e me nt jusqu';:"
son 7e 31eul , qui "hait et élailq ualifi é Il e noble e n 1 H~.
0.( Des leures de Cha l'l es IX . données ~ )Ioulin s le '10 jall vier 1566,
« clH'eg istrées au pal'l ement d 'Aix le 3 l mai suivant, pui s au gr effè
i( de la sé n éc h a \l ss (~c de )I arse ill e. !1
la "equl!te de Guillaum e de
'1 ~I o nto li e \l , :lutorisaienlles nobles h commer cer e u g ros!1 Marseill e
u sans déroger à 1::\ nobless e.
« Services. - Un brigadier des al'mées du Roi , lIll avocat-e-é nél'a l
il; a la co ur des comptes , aid es el linances d 'Ai x, :\ lIjourd ' bUi préfet
{( du nord (c); plus ieurs che,':.lIiers de Sain t- Loui s.
(( Le nom de Hému sa L est des plu s an ciens dan s la Prove nce. cal'
lI on ll'ouve un e commission de " ig lliel' de Marsei lle en fav e ur d e
(( Gu illaum e de Rémusat, sou s la da te du '13 avr ii '! 365.
<, Titt'e.' celui de comte 1 cOl1sacl'é pal' la chal'le .
Il Armes : d 'azur au che \',·on . acco mpagné en che rdede ux roses,
II: \'l en pointe d' un e bure de sangli er , le tout d 'ol'. ))
La ramille Rémusat a indiffér emment e mpl oyé l ' S ou le Z dalls
l'orthographe de son nom. Un aote de no torié té p:lssé le 23 jall\'iel'
1 8~6, pardevant Julien de Madon . juge de paÎx du ~o arl'olldi sseUlcnL( sud ;1Ilrci IlI/O'OS) à "Marse ille, aUeste ce f<lil que dh'ers actes
au lhentiqu es corroborent. Dans tous les litres de famille antel'Î elll's
:.tu XV IIe s ièc le, le nom d e Hémusat es l écrit avec l'S, définitiv ement
adoptée aujou l·d' LlU Î.
0:
u
(1) III1 ' y e ul poi nt <.\ 'e lection s en lïj:t; les échc \'io s fur ent nommes par le Hoi. - C'esl ~l parlil' d l' ce lt e anll re que les adminis tr::lte urs lIlunicipau x SO r(:Hll d 'e xercic e l'cmplil'cnl les fo nclions d ' in1i' 11(,.! :UHS de la sant e.
17 ~8 .
Noble Jean Havel.
François Marlin .
1729.
Jacques Rémuzal.
Jea n-Roman .
Louis David .
4736 (3).
Noble Jea n - Daplislc Fabron 1
secrétaire du Roi.
Joachim Suriao .
·1731 ( ' ).
~730.
Bruno Lombardon .
Gui llaume de Saint-Jacques 1 l" lerre N'oli ve 1.
trésorier génér;)1 de France.
.I ea n David .
1738.
Blaise
David
.
·1731 .
Alexandre-Xavier Audib<,rl .
Honoré Latil.
1739.
Joseph Crozet de Monleau:( .
Loui s Seren.
·1732 (4).
Jean-Fran çois Isrwrd .
Roch Grimod .
.17'0 .
Toussaint Caslellaio.
Denis Dorély.
0 33.
Etienne Audier.
Nob le Bernard-Lazare Durnon .
17.1.
Alexa ndre Daupin .
Noble Jean-Baptiste Deaumond .
473'.
secrétaire du Roi .
Alexa.ndre Lesbros.
Jean-André Fér3ud .
Flïlnçois Belleville.
·1 7o\~.
.1735 (2).
Jean- Louis Guieu .
Noël-Justini en Rémuz al .
Joseph Crozet.
{il Roch Grimod et. Toussaint Caslellaîn f\ll'elll nomm és par lc Hoi
GI'atïan et d'Antoin e Seguin qui ne consen lirent pas leur élection .
('!) Il n' y e ut point d'élections cell e année I ~ ; les échevin s fm'cul
nommés par le Roi.
(3) Id",..
(4) Ibidem. - Bruno Lomlxmlon rUI "clllpl acé , ensuite d 'un ordre
dll Hoi , pal' G:-abl'iel Rémusa1.
a la place de Jean-Bapti ste
�li B (1 ).
2\ -
1ï5. (1).
1718 (7).
Geor ges do Roux, OClI )'cr , CIIC- FI'<lnçois-Dùminiqu e Berlrand.
"ulier de l'ordre royal de Pierre Devoulx (8).
SainlrMichoJ.
Balthazard Mill C'.
17>1 (2).
pi erre de Gai l . écuyer .
Jea ll Vonrrières.
171>5 (3).
Alex30dre- X;)vier Audibel'l.
Mathieu Doze (4).
Pi erre- Honoré Rou x .
17.\6 (5).
.~ lexaodre
Belle,·ille.
17>7 (6).
!\ïcolas llorély.
.lean- Jacques Cauvi n .
Allge- Toussa int-Simon Rolland .
Barthélemy Holl and .
1756 (3 ).
Gab r iel Hémuz aL.
I)icrre-Joscph Ré mu zat .
Césa r Ri caud .
Gaspnrd Sie u\' e.
fil s d e
1762.
André Yill eL.
1750 (-10).
1
Hodolphe (5).
175, (2).
1763 .
Nicolas Sam at an .
17,7 (4 ).
J ea ll-A ndré Co uturi er ! éc u yer, Jea n-J :lCqu es Olti,,-!.
1
fils de
J ei.\n~ lli.\pli s t e .
Jea n Da \'id .
Loui s Guin tra nd .
Jea n - llaptiste M..... lin
Nicolas Samatan .
17<9 (9).
lIonoré LaU!.
Jea n Do yer.
·175·1 (1·1).
Antoine Martin .
Jean - Baptis te Martin
176 1.
Malhic n 'fruilbic r .
1752 (12).
noble suédois.
Joseph- Antoine Lafonl.
1758.
Jea n- Bapti ste Latil
Joach im S uriao .
ISilard Carraire ( 13).
Joseph Hozan .
1753 (14 ).
.l c:m-A nge l'orry.
Pierre Thulis.
( l) Il n'y cut pOilll d 'é lcctioll s celte année là ; les t!\..\hc \'ins [ur ont
nommés par le Roi.
(2) Idem .
l3) I bidem.
(4) Ibidem.
1764.
Geol'ges de R oux. chevalier .
m arqu is ù e Brüc , se iglle ur
du Pavillo n et autres places,
chevali er d e l'o rdre du Ho i .
-1759 .
Franço is Clary.
Pierre- Je,m Deli s le , écu yer,
,.., ,.
1 16;) .
secr étaire du Hoi , baron de Noël-Jus tiniell ll é muzat (6).
Roussillon .
Antoine-Etie nne Escalon .
Gui llaume Paul.
1766.
-1760 .
Jea n- Fraoçois Co nil.
Nicolas-Jacques F err ar y.
.l ean-Baptis te Ca n"lOin .
Jean-François Cassard .
(5) i bidem.
(6) Ibid,m.
(7) Ibidem.
(S) Décédé pendant !':lunée de son échevinage, il fut remplacé, jusqu 'à la fio de 1747, clI sllite d 'un ordre lin Hoi , par Jean-Jacqu es
Cam'in.
(n) Il n'y e uL point d'élections cell e année là; les cchcvin s fur ent
IIOllllll és pal' le Hoi .
( 10) Id,m.
( IJ ) I bidem .
(li) I bidem.
( l 3) Ibidem.
( 1ft ) Ibidrn/.
(1) 111I'y e ut poiut d 'élections ce lt e an née HI ; les êchevins fur e nt
tlommés par le Hoi .
(~) Ibidem.
(3) Décédé " er s la fi n de la seconde ::In ll èe de so n éche\;in::l ge 1 il ne
fut poin t I·cmplacé.
(4) \1 n'y eut point d ·éleC lions celte :JtInée la ; les échevins fUIent
Ilommés par le Hoi .
(5) \1 ne fut in!:! la llé que le
~4
rtoùl.
(6) Il mourut d:lns \;\ de uxiè me ::Inne e de SOli cc he\'in:lge,
�-
-
:lG -
27 -
ASSRSSEUI\ ('1) .
Joseph Bres , avocat au Parlement , procureur du Roi cill a maîtri se générale des ports de Provence.
~774
MAmB .
Balthazard Fouquet de J arente , marquis de la Dru yère, chevalierr
seigneur de Carry, Houe t c t autres lieux, gouverne ur de 1<.1ville et ch âteau de Sorgues} chevalier de l'ordre royal el
-4772.
)IAI1\E .
J ea n- Franço is Le maitre, chevali er, seigoe ur de B e~lUlll o nt , cIe.
militaire de St.-Loui s .
ÉC HEVIN S.
ÉC H6 VINS . .
Jeau-Jacques Reboul.
Jean-Daptiste Pignatel .
Simon- Pie rre Croze-Magn3n .
Pi erre-Gaspard Homan.
ASSESSEU I\ .
ASSESSEUR .
Joseph Bres, avocat, etc.
Me Lejea u.
1772- 177\.
lIAII\.B .
lIAIIU:i .
Balthazard Fouquet de Jarente , marquis de la 'Bru yere , e tc .
François-Joseph de Marin , chevali er .
ASSESSEU I\ .
ECHEV INS .
Fra nçois Berrin.
Louis--Jean Millot.
Jean-Jacques Roux .
A SS Es s~ un
M' Lejean.
,1769 -4770 .
MA IRE
ECHEV I NS .
Jean- Fra nço is Cl'udè re .
Jea n- Pa ul lsouard .
(2) .
Jean-François Lemaître, chevalier 1 seigneur de Beaumont , a ncien capit.aine des galères du Roi , chevali er de Pordre du Roi
e t militaire de St. -Louis .
ÉCHBVINS
(3) .
HODoré-César Ricaud .
Gabriel-Jean- Antoine Cadière.
(1) Les nomiuati ons furent faites par le Roi ,
(2) Nommé par le Roi.
(3) Elus le ~8 octoh,. 177Q.
,177.- ,1775.
l~ c n Ev I N s.
Lazare Peir ier .
Joseph Guey.
,1775- ,1777 .
MAmE .
LouÎ s-..\ nloine de Cippièrc, chevalier, ancien officier de la marill c eL cO Olm andant des gardes du plv illon am iral, chevalier
de l'ordre royal c t milit aire de SL. -Louis.
( 1) NOlwn c p ~r ordo nnance d u Hoi du 1-' décembre 1770.
�-
••
28
-
ASS&SSEU I\ .
2!)
'\ SS ESSRU I\ .
Jea n- Baptiste Ri chard , co nseill er doyen au siege de l' amiraut é.
Jose ph P:1storet , <.Iyocê1l
la conr.
\'11
1776.
1782.
ÉC II EV INS .
Laza re Ferrari .
J ca n- F"<l nço is Martin , fil s de Cés<t r .
Pie rre ll<1garry.
Pierl'e-Louis Napol lon.
1777 -
1778 .
1783- 178', .
~C ll EV I N~ .
}:CIlE VINS
Jeau- Al1loiue Henry.
CI:lIld c Blanchard .
Antoine Heynier Manoly (1).
J oseph Morlup\'
1778 - '1780 .
1784- 1786.
:\1.\11\8 .
MATRF. .
Joachim-E lzéa rd de Ga lllel-Guitto n , seigne ul' de Mazargues.
.1 ('(l il -Pi e rre d ' Is nan ) , écu yer) co nseil ll' I" IIO IHWil Î rI' . ~{'c r c l~l rc du
Hoi (1).
ASSESSEU I\ .
ASSESS EU II .
Joseph Brès .
FI'<tn ço is lle rrin , avocat
(' Il
P a rl ement.
1779.
1781).
ÉCII EV I :"IS .
t:C II EV INS.
ll aymo lld -~l a lhi e u
Hermitle.
Joseph-Noël Gondran .
~ 78 0-1i 8 ~
.
..:CI1 EY I N5.
Jerome E~t din .
Barthélemy Sauvaire.
178·1 -4783.
:\IAJAE .
Pierrc-Audré-Paul de LouYicou , chevali er. seigneur de la Magdelaine. chevalier de l'ordre roya l cL militaire de St.-Lou is ,
a ncien capitain e en premi er lU co rps ro).al d'art ill eri e
( \> Un de ses deux fi ls il él é le sccrétni l'c de Pages. t.:Olllmandant du
fort SI. -Jean de l'an " à [',III IV ( 1793-1795).
llo. ltha za rd N'apollo n (2).
Joseph Diw in.
<I} Il fut :lppc h-\ pal' le Bol a l'asscl11 bl ':e des no t:l bl es, l~ n ja ll"iel' 1 787 .
(2) Nou s croyons ê ll'e ag l'éables :l II OS lec tcurs cn leur donnant ln
relaLi on , tell e que nous la tl'om'ous cOHsignée d;lns les :lrchiYCs de la
vill e (*), du cérémonial observê dans l'i nhumation ùe l3alLhaza rd ~a
poitou, décédli pendant la durée d e SOIl éche vina ge. NO liS lr:1 nscri"oos
tex tu ellement :
« Cc JOUl'd ' hui 21 se ptembre li S7 , Mons ieur Balthaz,lI'd N:lJlolion .
« premi er Ecbc\'in , es t mort à dix heures du mati n, ct à midi la fti« mill e le fil savoir à l' hôte l de villc pal' Monsie ur Sa uveur Napollou ,
« co usin du défunt. Messie urs les Maire, échevins e l assesseur donnè«. l'en t. d e suit e des ol'dl'es pour f::t ire ferm er la loge C
··) e Lne la fai re
(") l' r em iCl r o dt\'i s ioll , 22~ sedion , l'l' S. ~ ,
C ) I.,t !Jal 1,.. ,1(' 1:1 nO\1 rsc- .
r.
') 6 .
�-
-
:lù -
31 --
tï 86- 17Si
01787- 1789.
ÉCII EY INS.
l IA IRE .
J oachi m-A ntoin e-Gabri el , marq u is d e Ga ill ard , ch cvali cr , ;1Il-
Jean-Baplistc-Andrc Thulis.
JCCl n-F rançois Durand de Larol1.
cien officiel' ùes dr::lgons,
I(
l'éollHÎr qu'après 1:1 sépult ure; ils a ppcl l:l'cut cll suit e MM . les of-
t(
Hcicr s de ," i1Ie et lïnspcclC UI' des
Il' :l V<l U X
pu bli es pour IcUl' donner
les ordres s uiya nts : les premiers fur cnt. ch:lI'gés de la ler èc: d es "
com pagn ies de corps de métiers de 50 hom mes l'u ne, el le dcrnicl'
« de faire arr.l.Il ger la maison du dé- rnnt. La por te d' entrée e t. le yeso. ti bule Curent tendus de noir , ainsi qu e le salo n . en entrant , d:lI\s
Il lequel Oll fit. dresser une chlpellc al'den te ail le corps fu I dépost:!
\1, 5111' un lit de parade, au tour duqu el il ) :lYo il 4 flambeaux de 4 IiHes
Il l'lIO , après avoir été embaumé. L'égli se Cl la pOl'te d'i celle (.) fu e l'enl aussi tendues de noir; il fUlmi s s ur les t(' ntnres wnld e l'église
& qne de la maison, les nrmoil'ies lin d éfuol.
ft M. Dn,'in , échevin , fn t chez M, de Pilles(·' )e t chez M. de Glande« \'és (t-.-) pOUl' le ur fa ire s<l\'oil'la mOl't, et M, Bel'l'in,assesseul', fu l:\
« Aubagne pOU\' rap prendre à Monseigne ur l'Évêque c t. lui deman1\ der la permission Je: convoquer tOli tes les p:ll'oisses et. toutes les
II. communau tés l'cli gieuscs pou l' le jO\lI' de " en terr emen t..
« M. de Pilles ct Monseigneu r n~"êqll e ('cri \' il'ent le lend c!ll :l. in un e
Il Jeure de co mpliment de condoléance t. MM , les Maire 1 échev ins c t
(\, assesseur el d 'excuse SUI' ce qu e Icur sa nté ne: ICtl\' pCl'l)\e:Ltail pas
« de venir le ul' t.émoignel' e ux-mêmes la p:lI't. qu' il s pre l\ oieut h 1:1
« perle quïls :n"oient. fa it e; M, de G l ande\'(~s gal'd:l le silence Cl ne paft rut pas à l' hôte l de vill e.
CI l'Ou les les paroisses fur ent pri ees d e f:\Îl'e sonner les cloches aux
(\, he ures d' usage,
(\, Après le diné, MM . les Mair c, üche\' in s et assesse ur prirent le
ft deuil et. le por t~re o t. tro is semain es , Ils furcnt le soir à sep t h e u1\ rcs, en chapel'on, faire compliment d e cond oléance à la famille, ct
« ce lle \'is ile ne fu t différ éc C'ju c parce qu' il avo iL été convoqué pO li r
1\ cejonr là un conseil de vill e qui ne pouvoit être r elH'o)'é. Toutes les
ft paroisses et. tous les hôpit aux furent convoqués ponr le com'o)'
fi
(l
\ ' ) Il est ici qu~tio n d e l'éslise !lIHOi SS i ~11' d e ':! I.-Fcrrroi la(llu'l\(' s'élcnli t SUI' 1,-.
t erra in occupé de nos jours pAr III \)Iflce SI.-Fcrréoi.
(.') Gouvcrneur-"ig ui er ct com mAn dont ,le Mursei1!l'.
(" ' ) Gr osson, d 3tl S son Almallach IJ/s(OI'iqttt: po ur l'fl nn N> 1i8S, 1):Il;e 162 , a\)p r cnd que 1(' ronlln un(leUl' de Gl:lfHI(' v{>~ , c h r r ,l'l'M'ad rI' , dt'/11,."rflu l t'II son hdtel ,
nU' r;,.i!1nlll', co mma nd Ait 13 ma r i nI' 1\ ) I "r~(' ilk ,
fun èL)I'c pal' un officier de vill c, eL les co mllluoalltps relig ieuses par
des billets imprim és et on y in vita aussi pnr bi llc lS tous les notab les
Cl de la \'ille. Le COll \'Oy fun è brc fut l'envoyé nu 24, parce q u'il fa lloit
Cl tOut ce temps pOUl' pré parer t.outes choses, II fut CO ll roqu é po ur
« nellfh eul'es du mati n, à l'bôte) de ville; les 1I0 t:lbles de la \'ill e, les
(( l\I :lÎre, Eche \'ins, et assesseur partirent , slli,'is d 'un Lrès-n ombre u x
(( cortége c t précédés de le urs gard es, ~I 9 he ures 1/2 pOUl' se rendre
« à la maî so ll du défunL où ils r es tèr ent auprès du fils le temps
« qu 'il fa ll ait po ur fa irc d éfil er le com'oy qu i e ut li eu dans la marche
({ suiva nte:
({ La croix de la ca thédralc ,
1\ Les quatre compagn ies de ,'iII e, lh'apeaux traî nanls, cl'è pe :lU
({ hout ; les offi ciers les commandant a\'oient. le crê pe au bras c t :1 11
(\, chapea u (.),
Il Les deux IrompelleshcbHal
\( Le timbalier à cheval
les d lc\'aux ave~ d es capa l':lço n s
« Le hél';}lIt d'arme à cheval
1I0l1'S,
ft Les hôpi ta ux, suivant le ur rang d 'ancienn e L
é (... ); celui d es ('11CI
Il
!
,
{', l.cs q Ull lre compag nies t'l Iaie nt celles a" eorps d~ Yill~ (A) . commll nd t'le par
Uorer; do Blanqucrie (B), COnltnandéc par Ou izo u ; do CaVaUfQll (cl, co mm and~c
l'or Mou re n; c l de Sl.-Jean ( D), t omma nd t'le pa r Gi"elin .
I.e d rap eou du quartier dtt corps (Ic Yille CI:lit "Ialle; ccliii du quarticr d~ orall Q,/crie blc u c l blane; .celu i du qual·tic,' de Cat:ailloll b\311C cl r ou gc ct celui du
quartier de S.-Jean r o u ge c t noir (E),
Lcscapi la in cs de (IUarlie rs comm an daie nt les c itoyens qu'ils r cqu tl r aien t l'our
fa ir e la pa lt'lI u ilh'. c t lcs q U31re b r igades d 'a rchet's, composées Clt RCUne , co 1787 .
d'u n briladier c l de \'iu g-ci oq ga rd es ou Ar chers d e police, dont l'uniforme Hai t
bleu . boutons e ll)aSScpoÎls blancs. a\'ec bus ro u ges .• - 1.es eapitoines dl' q uartiers
3\'aient,en ou lre , un licute nanl pour les rClllplacer /tu beso in.
(" ) Voici 11'5 hô pita ux q u i exist a ie n t cn 1787 : l'lI6pilal dtt St .-Esprit ou l'on
,'ccc\' uit les maladcs pa u \' r es ct les e nfun ts Iro u \'és ; l'MJpital de la Charite oli
lu "ieî11a r dS des deut SCICS é taie n t admis; f'lI(jpi/al g6ncral d~ la Illisêricord~ .
ltlslil u(: pour sou lager les familles ho n te uses; l'hfJpital !1ê1tt:7'a/ (/f!s patwrts m!ants
(.. ) I.e qmHl i<) r de l'ilOte! de Vi lle,
(Il Le Ci"art ier en deçà du Ilort.
(e) 1.0 11 1I~ rl i e r des c.:ar mc.s,
( ~) I.e {llI lIrtÎe r tic St , ·J ean e n allan t vr,u la ~lIIjor,
(a) Voyn l'our d'au Ires renseignements s ur les IllIMlÏ crs
'1'''' nou < 3von~ {li t tla n$ le 'l e volu!tl(', l'ag'' 180
urb!li ll ~
,le Mat$cillll,
.~
�-
:12 -
-
33-
,\ SSES:H: rn .
1788.
JÙSt' ph Capu s, a\t)(';)1 en la Cour.
ÉCUEV INS.
« ranIS ::tbandonllt;S
II;
et Il e l::t (' 1I:wi tt'· t'la it ,I(''':IIH"'I' p:H' 101l 1t-" [:1
m::tisoD ,
\1 Les corps religieux ( ),
« Le!' P>ll'oÎSscs ( .... ) ,
« Le Id'!'Ol' ier de la vill e c n gl':md Illan te.HI noir lI'ainanl i"t pI e \! -
a /m udOll ll eJ et de5 orplu!liIU tond\! IIQ UI' 1't'cr\ {>l r , le so ir , k S pdWC1'tJ f>njan !$ (lui
Il'<1\' ,,111<1;0111 dons ta nllci 13 tlIaiJoli dl!sjI/leSi)l'ises 0') l' on en ll'cllllHli l " n nom l,rI' ,l1inuté de fi lles o q 'hè\incs lHu:q uclles on !l I' llI"l'1l 3it II I rll va i1Ju; l'1I6Jlilal lits
paralytiqllts et ineill'abits d:JlJli \IOUr lCl> Ila l'al) t iqu es iuru r nlJl cs de \' UIl c l .Ie ,'a ll Ire SErre; rhôpital d,~ RQ!/J}t 011 d<J St.-Jost'p/l a ut r<' 1I1('1I 1 (il! fa Café/'c, ou l'on rl'II f('r mailles femmes 11Ubliqul's; la ma ison d .... l' EII/,·t'PIU OU I ~s t111~s cnccin tt's l'Iail'III
reçues cl soiS: Il ..~j usqll '(wr~s leur accouclH'nlell l i la I1IlI Î~o n di!s ll epelltit''' 011 /IN
!flln pinlUllus de Ste.-JIIagdclaitle, foodée Ilo ur "o.'C{WOÎI· 1,' 5 ((' m mes r c peo tant e-s;
'"dpitat St.-Jacqlla dn tpüs institué pOllr hébi'l'!:o.'r I('s pNo.'rins; 'Mpi taI5t.-E IIt,.opt> fùnd ,' pOli" les pau\· r ..... Il} d rol' iqll (,s; la J/laiSOII d e la ! '/'ol'itlcnce uil 1'011
r('ccni t Ics j ... uncs d emobelll's appartena n t Il des (o. mille\ all('int~s \)0 1' Je mal heur;
fMpital dl! Jt .-[ A=.are c la hli pour 1... t l'Jltelllent ù e~ Insensés; la maison fies fliles
tJrp}U"UlleJ oil ,'on fl..">('"e \·:lI t les or phelines l'aunes; l'I l' /tapil a l du Sauveur fond o
/'Il 1ï77, ,l'alll'ès I ~s Icl1 .·('s N le ntes Ilu mo is li(> SI' III,' mbre 1 ïï2 , pour les P01l\' r.'~ . nforh.nt's a tteints dt' )/IalmUt's scrojulCustl, cancirt'u$f's ct scorbuUqut'l.
1\ y :n' a il e n co r e 3 \larse.lIe Ill us icu rs œ u vres d e IJ Î('II(lliSl\lI('e • h' \les qu e le bl/real/ cllaritable ehargé ùe la s un' cillil nee ùt'S 11r iso ns (' t d e la défe nse dcs pau\' r.·s
OI)l' ress~; le .1Ionl-dc-l'itli, rond~ cn i 696 ; le blll'c(!U fie la ,·idt.'mpl if'm des captifs
dont le titre inùiqu e le hul ; l' œuv ,,~ dc la I)1"OI~!1atio ll Il e la J.'oi , insU tu ée p01l1"
in str u ire ('cu,\; flU i Jés ir;aienl e mbrasse.' la r e li gio n e!lr(> ticnnc , c ie . - Oc Ilill s
ch llque " 81"0issc nn il un burea u c ha " itabl\' où des sceO U1'S Na ic n! d islrib n ""s an,
Ilmlbeu rc UI .
(0) L('sordr\'s I"c l i g i eu~ (j'II e"S , ~ tal c lll il ('c t (,>
1,('5 chllnoi ucs-eOl ntes dc !)I.-Vi('lor,
l ell chc \'allcrs ,le St. -Jean (te J Cl'llsa lclH.
Les c l!aDoines ré guliers di' la Sle. ·Trillill>
I('s Domi n icains,
' e~ gra nùs ,\u s usli IlS.
l,rs gr ands Carm('s_
/ 4" grand s Cord('li('r<; ,
I.es Capucins ,
\!inim es,
Àugustins l'do rIlH.''I;.
Récolle ts,
Carmes tl Cf.'" h3U SSi·S,
I Â!) Feuîllans,
l,c) Cba rtr eu "S
t es Picpus.
1cs Frè r es ùes 1'1:"11'5 ('h r étic nn u.
Les
I..f'.s
l..e.s
l"cll
0
(") L.a ca th édr3 le,
St. - )\artin ,
No tre- 03me des 3c"oulrJ ,
Sl, - I..allren l ,
S l. -Fe rr ~ol.
"IHHIIl i' ,1
" ,II'sri l "' , s,ln l :
Simon L.Dèche.
Victor-Joseph Verdi lhon.
If l'euscs, cbapeau abattu , gr~nd crêpe pendant , et portant un grand
« cancau de veloul's noi r, sur leq uel é tait un crucifi x cn argent,
Cl attaché pal' des crêpes;
Cf Lcs quatrc anciens éche,'ins sOl'tant d'exercice, avec pl eureuses,
Il gands blancs, g rand crêpe pendant et nœud d' épêe en cl'èpe; ils
( por loient le poële SUl' lequel on avait appliqué cinq écussons aux
Cl armes de la ville i
ft ~4 portera ix, habillé:; de no):;', 3,'eczands noirs , portant, cha cwl,
Cl un Oamb lea u de 4 lh'res avec des éc ussons au:' arm,,"s de la ,'iU e;
« 13 enrant s de la Charité por tant les 13 O:uub eaux de ramiU e;
« Au devan t du COl'pS Ul a.rc ho i~llt G plt"'U!'eurs fournis par l' Uôtele Dieu , lesquels 3yaient des voi les de crêpe sur le Yisage;
« Le corps ,'ena it ensui te, porté par 6 :;ergents de vill e :l,'ec long
d crêpe, un nœud de crê pe au sabre, et gands noirs ;
« A cOté du corps, à droite, était son porte-3ac en babit noir et
Cl sail ga rd e était à gauche, en long crêpe 2.U cila!," eau et sa ban dou([ Hère co uverte d'un crêpe ;
« Sui voient I ~s porte-sacs <les échevins a .... ec ves te, culotte. ba s
« et gand s lloirs, gl'and cr êpe au chapea u , e t les écussons des mane teaux Qu' il s port.aient au bras étaient aussi couverts d'un crêpe;
« Ensuite les gardes attachés aux échevins av ec crêpe au cbapeau
Cf et leur band ouli ère co uverte auss i d'uu crêpe;
Cl Les échev in s ,'enoient ensuite ~ la fil e, donn ant la droite aux pa(! renLs du défunt; il s avaient pris, pour l' enterrement seul ement , les
fi: pl eureuses, la demi-poudre, le chapea u SUl' la tète , crèpe pendant
u eL nœ ud d' épée de cl'êpe;
II: Les notabl es à la suite de MM. les éche,'in s rermai ent la marche;
« Tous les gardes attachés à l'Hotel de Ville n':.lyaient q u'un e
« gance de crêpc au porte-mousq ueton de Icul' bandouli ère; ils ru(1 rent e mp lo)'és pour le bon ordl'e J tant à l' église que dans les ru es
« lol's du passage du co n voy ;
ft Les Il'omp eu es de la vill e pu blièrent la ,'eill e de ne point garnir
<1 les boutiqucs dan s les l'ues où le co uvoy dcvoit passel' e t de net(( toyer la voie publique,
« On prit deux hommes qu'on habilla de noir , avec crêpe pendant ,
v
3
�-
34H89 (1).
ÉCHSVINS.
Jean-Nicolas Gimon (2)
Basile Samatan (3)
pour marcber l'un derrière le trésori er ct. J'autre, le fil s du défu nt,
« pOUl' sout enir leur mantc3u ;
« Le premier capit..1ine de quarti er l'IL les fOllctions de major et eul
« l'allention de faire ôter l' épée qui éttl it au dessus du corps asant
« d'en trer dans l' égHse.
Il: On donna au yarlet des archives le même habill ement des portcIt sacs, ainsi qu'au laquais du maire ;
« Le défunt logeant au haut de 13 rue de Rome, le coI1\'o)' suivi t
(1) Élections d u ~IS no\'cmbre :1789. - (i'$ Divi siou 1 28" section ,
reg. 190, folio 266 ,'erso).
(l.!) Le Livt"e d' Or de la Noblesse, publié depuis peu h Paris, co ntient,
au sujet des élections mu ni cipales de Marseill e, en 1789 . un e erreur
qu'il est ulile de r ectifier. !\ l'al'Llcle Sama t:ln ; il n'y e ut Jl:lS en 1789
de premier échevin, mais, comme d'habilud e, le premier, dàn s l' ordre
de l'élection, fut Jea n-Nicolas Cimon.
D'::qwès une enquêt e fail e , le 'I<! octobre 1684 . paI'de vant Pierre
de Dausset, conseiller du Roy et lieutenant civil e" la sénéchaussée
et siege de cette ville, la ramill e Cimon serait une des plus anciennes
e t des plus honorabl es de Marseill e. En effe t , le nom de Gimel , dont
on fait plus tard Cimon, se lil dans presque tous les actes im portants
de la commune, dès le 14" siècle, et Antoine Cim el, don t le peti t-fils
Antoiue Gimel ou Cimon épousa l31anche de Cl'emone!, 3l'1'ièl'e petitefill e de Bremond de Bremond , ét..'Ül viguier ùe Marseill e en 1481 (*).
Bremond de Bremond, vigui er de Marseille en l 432 (**), descent! ,
mentionne l' enquê Le précitée, des conlles sou\leraÎns d'Anduze el
de Somm ières, barons de Sa llYC, iss us, par les remmes, d e la maison
royale de France et de cell e des comtc s souvcra ins de Toulouse .
(3) La famille Sama tan étai t alli ée aux de Gaudemal', origi naires
du Hainaut. La famille de Gaudem:ll' , nollie et ancienne , es t étilblie
en Provence depuis plu sieurs siècles; ell e s'est dis ling uée par ses
alliances et les services qu'ell e fi l'endus à l'é tat dan s la l'obe comm e
dans l'épée; elle compt e plusieurs chevali crs de Sa int-Louis. Le tl'i saïe ul , le hisaïeu l et 1'3"'eul de M. Edouard de Gaudemar ex is tan t
auj ourd'hu i, onl success i\'emenL occ upé le siége de proCllreur du Bo i
à l'ex-a mirauté de Marseill e e l des Ill ers dll LC\·:\Jll.
(-) Vorez le 2 * Vol ., pas. 30"
(") vorc~ le 2 e vol. , 1'011;. :J i "
-
33 -
Elienne Martin .
cell ~ru e, le milieu dü co urs jusques :l UX méLlu ses, L1 ' oil il I)ril
la Gl'ande nue, descendit à cell e Li e Radeaux, Li e là à ce lle d~
!( Sl.-Laurenl , eull'a
par celle de l' Humilité à celle ti c la Loge
1( qu i longca jusq ues ;\ celle des Tt'mpli cl'S,
pal' Où il prit la rue du
« Bcausse L, de là la rue du Pavé d' AmOlli' pal' Oll il fut à la Cannc« bière, d 'o it il cufila ce ll e de St.-Fcl'1'éo l jusqu!'s à la Paroi sse où il
rut rendu ~I pl' ès mid i . En en tran t dans l'Eglb(' , le corps J"uLd éposrÎ
« sur un grand ca tnfa lqu e êlc"é au mil ieu d e 13 ~ I ':lndc nef, vi s·à-vis
(( l:l chnil'c, à I:.l bantcU\' de 12 pi('ds et nulOur duqu el il y :1\'oit I!t
« namlJca ux , don t 16 d'un e line au haut ) sh: de ùe Llx Ii n'cs sur de
't grands chandcli ers à un étage plus bas; on plaça ens uite sur les
~ co lr s les 2!i antres namlle311 x de Ir livres l'un et I{'s J3 fourni s p31'
« la f:"I1nill c qlli éloient au eOllroy. 11 ) a"oi t ('llslI itr !l l'aut el 1)
« :l ull'es fbmb ea ux"de 2 li\1'es 1'011 e l 2 pour les acolythrs; ct lOtl <;;
1'1 les Oambeaux éto ienL:lUX armes de la dll e SHI' ('arton.;\ l'exceplioll
1'1 dc ceux de la famil1lil qui étaie nt aox armes du dl'-funl . Lrs chose ..
~ :l insi ra ngées, on comm ença la messe qui rul rll:llltre par l'ar:HII' mic
0: de musiqu e qui étoit placée dans le clu]'u!'_
(II Les Maire,
Eche vins et Assesse ur , ~ill s i qu c 1('$ parents du M(( fllllL qu i avo ient ass is té :lll convo)" étoient :1I1 !'allctu3il'~ , Oll OH
( avo it Ilré j):ll'é des p!ares !l tlroi le el :\ ga uchr ; les Maire, Ech c\'ins
\( et Assesseur donnèren t la droite anx p:H'e nt!', ('·C's L·1\-dir(' le côlt",
« de l'Évang ile , La me sse fi nit à une hcmc ct demie, les IH'ê ll'es sp
1'1 rangèl'cnt ànLOlir du ca.taf.î lque t :linsi <lu e les Maire. Echcvins rI
« Assesseur 3)'3n t char.uu !\ leur droite les pal'ent s <lu Mfnnt dall:\1 l'ordre du COtwoy pOUl' l'absoute, apl'ès' Iaqu elle I(' s Pl'è 'I'CS, Ips
li Maire, Échev ins et Assesseur a insi que les p:w cnts donn l'I'('nt l' ca li
« bénite. Cette cérémon ie 3c hl'vée, on pl'ocL-da 1\ ccUp de lïnhn ma « lioll qui eut li eu au c im eLi èl'c comme s uit: pa ssant p:\\' la l'ue
1( Mazade , les qualre (;ompa gni es ouvriren t la marche, aprè s "cno ient
I( les deux trompettes, le héros d 'arme CLic timbaH ie r ' suivo it enl'! suite la cro ix et le clergé de la paJ'oisse) Ic II'L'SOri !'I:, lcs qua tre
« an ciens ~c h e"ins por tant le poële, les pleureurs au devan t du
~ corps, touj Ours porté p:l l' les sergent s dans le nH~me ordre qUi'
« cy-devant CLi cs ~Ia irc, Éc hevin s et AsscsscUI', ayant toujo urs à leur
1( coté droit les parents du défUltt, fermoicnt la marc Ile. A\'I'Îvt> au
'1 cimeti ère on inhum a. le défunt et les quatre comp;lg ni es de ville
« firen t tl'ois d échargcs S Ul' le tomoea u .
«. Dès le soleillc\'é on tira le jou\' de l' cn lC' ITement, II ne hoëlr d('
« d l sl~ n ce en di stance, jusques au nombrc de cent.
1'1 Tous les habit s noil'S fur ent rOlU' nÎs par les fl'ipi('rs, ~ qui il:.
« fu rent rendu s le lendcmain, au moy en d ' un IOIl:lgC.
1'1 Toutes les ten turps noires placr cs tant ~ 1:"1 maÎ.. (HI (\\1 clt;fultt
/1.
1{
�Joseph-G abri C'1 Merl e.
il
-
3G -
37 -
1111lirC8 e t Ol'fle i e r s IItll11ie ipau"-, Proeu"etlr8
et S ubs tlttlts dt. proe llreur d e
e ODtnatllle ,
et N o ta',le!!.
'ft
qu't\ l'E gli se. fur ent fournies »:\1' l' Hôte l-Di e u , la Charité, les Ell -
e ra nis
~b3ndonnés
el au tres.
Electtons d u 9 févr ie r 1790 .
li
Moiu.
L' Almalliach lfislor iqtt6 de 111al"seillo, année '\i 8S, p. 345 eL s ui \'. ,
renferme une relation des cé l'émonies observées lors de l' enterrement
Etienne Mar t.in (JI J.
de l' éche r in N~\ p o ll o n ; Ill a is comme ceu e r ela tion diffère du procès
,-erbal q ue nous vell ons de donner in exte'lso, nous avo ns préféré IIll e
."
\,
pièce 3)"ant un caractèr e a uthentiq ue, bien que sa r édac tion 1 sous If'
rapport du s l)'le, laissù t plus à désir er qlle celle q ue nOLI s de vo ns à
GI'osson.
L'acte de décès de Balthaz:H'd Napo llo n a été transcr it le 24 septembre dans les registres de 1;\ paroisse de SI.-Ferréol , année 1787 1
r. 162 (.).
La fami ll e Napollou n 'est pas I! te inle; le dern ier des fil s de l' échevin q ue chacun a nt, naguères t dan s l'étude de Ma Desollie l's, avoué
de la ville, demeure maintenant à Mil an a \'ec sa mie, la comtesse
Visconti , ve uve du comte de Vi sconti , nohle mil::lIlais , grand c hamh('lIan d" l' empe r('lIl' d' Autl'iche, e lc.
Uflicie,' s
MIHl,lc;p oll ,'-.
Gaur icl Merle.
Jea n-N ico las Gimon , négociant.
Jca n-n ay mond Mourai ll e, académicien.
Uonoré Arnavoo , négociant
De Gaussel , chanoine de S t.-Vi ctor.
Jea o-F rançois Lieulaud , bourgeo is_
C uill aume Berlrand 1 chirurgien.
Jacqu cs-J oseph-Licutard , fabr ica nt de plomb.
Honoré Lieutaud , ho rloger.
OI anc Gilly, bo urgeo is.
Etienne Chorupré.
François AlIéo n.
Jean-Joseph C9 rai l , négociant.
Jea n-Bapti ste Fabre) fab ricant de chandell es.
Toussa in t Pascal ) droguiste.
Joseph Laugier, ancien Do taire.
Pierre Bernard, fabri ca ot de savo n.
Claude Eymard , négociant.
L. C. M. Po ill ever t , négociant .
Louis Ni lard , negociant.
P" oc ureu'" de la
( NOl! ind'iqué).
S ub stitut du
CO lnfIHII Hr.
prOCUl' e lW
de la
CO IMntlll l' .
( Non i1idiqué J.
( t ) Il o btiul 3555 voix SUI'
2· Ui" ., 4- Sectioll).
: J Art hi\'i'S du t.urcau de l'Hat -cil' ll tic lu M3i rit' de \ lltrsc ill c .
l, J,09
\ o t ~IIl S.- ( At'chi \ 1,.' ::-' <l e b vill e,
�38 -
jo~eph-Gaspard
39 -
Hobert, faïencier.
Jean-Arsène Séiourné, négociant
Franço is Bla nc , né30c Îil lit.
François All gl ~sl bourgeois.
Dow io iquc-Fral1çois Baudoin 1 fabl'Îca nl de $-\\,on
Pierre Lcmarchaod fil s , négociant.
JJcques VerD et , apotbicaire.
Jean-Baptiste Donlouvard J bourgeois.
Augustin Perrin ) négociant.
Trophime Rebccquy , liquoriste.
Uaphaël-Antoine Pons.
Lejourdan père.
Jean-Baptiste Daniel, négociant.
Jea n VerneLaîné, faïencier.
Pierre Hcsqui er.
Eleotions du 14 novembre 1790 (1) .
Barth élemy Laguê, negociant
J,-Antoi ne Blanchard 1 peintre.
fi ichaud . bourgeois.
J .-L. MiIlol , négociant.
Jean Besso n J chapelier.
Joseph Armaod. assureur.
Pau l Donoadieu , négocian t.
Gayel , bou rgeois.
François-Omer Granel , ton nelier.
Philip , DOyeU d'Art.aud.
Etienn e Houbaud ) aubergiste.
Au guste Mossy fil"" avocat .
Joseph-Jacqu e:: BOITély, négoci:J ut .
JC:lo-Baptis te JOJ O, marchand papetier',
Jean-Jacques Caillai J bou rgeo is.
Laurent Granet, tonnelier.
Pierre Séraone . négocian t.
Joseph SiI" y, fabricant de sa"on.
Caillot. , chargeur,
Victor Ventre , négociant.
Jeao-Baptiste Heynault. fab rica nt de chandelles.
,Ican-Pierre d' Isnard Granvil le.
Bar thélemy Girard , cord onnier.
'icolas Councler aîné , négociant.
Honoré .Agarrat, bourgeois.
Jea n-Antoine Bénel, négocian!.
J osep h Chapelon, négociant.
L ouis Ricord , tailland ier.
jlaire.
Et ienne Martin .
Officiers 1/Hmicipauœ.
J n-JI, Corail J négociant.
Honoré Licul:Jud , horloger.
Gme Dertr<l nd , chirurgien.
An toi ue Audibcrt , bourgeois.
Jqutl Vernet cadct,apo lhicair'e.
Louis Ni lard 1 négociant.
Oominique - François Baudoin ,
Ju_Ble Boulouvard , ca p. mal'.
fabrica nt de savon .
Toussaint Pascal , droguiste.
Barthélemy Lague 1 négociant.
P1'ocureur de la Comm""e.
Castellanet , notai re,
S ubstitut du Procureur de la Commulle.
f~ ti enn o Seytre::;, homme de loi.
N otables.
Autra n) ancien ca pitaine mario .
Maillet cadet.
D'Hercul es , de Vidal.
Féli x Boyer , dc Treillet.
Bouze, meuni er.
Coucoure! , ancien capil. marin . Estrine cadet.
Bayle , de Sl.-Jér<l me.
Barth élemy, f;]brica ntde savon .
Peschicr , de Vidal.
Seren , fabricant de Savon .
Gabriel , ancien cap ilCJinemarin , Méry père, paveur.
Ansclin , miroitier.
ScoUy aî né.
Moréry) négociant.
Peyrc-Ferry, négocianL.
Dufour, horloger.
Ga uti er, ancien ca pitaine marin .
Beroard , bourgeois,
Arnaud , assurcur.
(1) La nouvelle admi nistl'atioll fuI installée le 11 décembre de la
même année.
.. ,
�-
~O
lOlhllation du 12 déClemhr. 1791 .
Mair('.
l!ouraillc .
Officiers ffl ltn icipau,L',
Ga illard .
Il. Be rnard .
L. Guiraud .
Pourcclli .
Robert.
Denoit .
l'étrc.
Dufour.
Manent.
Chompré.
Pourcelli .
Vcruel
Guiraud .
Audibert..
Au guste MossI' .
Blanc.
Licutaud.
Doulouvard .
COfail.
Lays.
Nitard .
ll audo in .
Besson.
Substaut. d u Prucureur de la Commune.
Seytrcs
(~ ) .
Gabriel.
Boulouvard .
G uiraud .
Dufour.
Pror.-ureur de la Commume .
Seytres.
AN
Il . -~ 3 vc ntos c ( ~ ) .
OflicÎ&r s mu nicipau x.
Isnard .
Parian .
Amphoux ainé .
Gallibert cad et.
Pr ocurell')" cie fa Comm,ulle.
La nglade .
Vernet.
Bern ard
Rob ert.
Pè tre .
Marlent .
Frichet.
Verne t.
Bertrand .
Hicard .
Jourdan .
Lalliaud .
Goud al·o .
Allge Ga ni ve t.
MOlltbrio n.
Garoutte .
AugusLe Chaba ud .
Cayol fils de Joseph .
Remu za t.
Jea n-Joseph Coul et.
Ravaoas cad et.
Ossély.
1793 (2). - -1cr j(m vier.
Alaire
Mouraille.
Officiers muniâpauœ.
Corail.
Lieutaud .
Nitard .
Audibert.
(1 ) SeylI'cs fi gure comme prOC ttl'w" de la t:o /nnl/w e vers la fi n de
1i 92.
(2) A paHir de 1793 jusq u'à l'an VII (,,), il es t impossi ble de doc11 er la liste complète des 3dmioisll'ateul'S muni cipaux 1 soit parce que
dans la tourmente ré\'oluLionuail'e les procès verbaux de nomination
ct d' in sta llation n'étaient pas co nservés ou L1'ansel'ilS dans les registl'CS qui sont arrivés jusqu'à nous , soit parce q ue bi en des reg istres
où ces procès vCl' baux auraient pu se trouvel'. on t été lacérés ou
emportés pal' les administrateurs e ux-m êmes, Cil quitt an t leurs roneli ons, so it encore à cause de J'annu lalÎon ct du brùlcmCIIL des actes
écrits des admiui st·ration:! tllégal es pal' ordre des l'e pl'ésentants du
peuple en mi ssion dan s le département. - Ces di \'c l'ses ci rconsta nce s
sonl COllsignées dans les arcbivcs, -No us ne pouvons donc, en l'é l.11,
I>our les années comprises entre 1793 et l' an VII ) qu e dO llllCl' le
nom des offi cier s m"flieipau x à. certain es époques) et c'est ce que
110us faisons.
(1) J mars 1794.
( "J
,
L'a il VII a C1! m ru c Dcc le 2 2 se ple m bro 170 8 e l Il o l le:!:l sep te m br e 17 9 9.
�\2 -
-
Â"g 6'1( nationa' .
SlIbsl itut du
P"oclwc",r de 1(( Communr
Pierro Trahan .
AN Ill. -17 praü'ial (l )'
Bre mond .
. !
AN IV,- 24- bnmwire(1).
Officiet's m unicipau x.
Pelloquin .
E tienue .
Conte.
Gimou .
Moréry .
Clérissy.
Lemée 1 présid en t.
Garoulte .
Ange Ganivet.
Long.
St.-Je. n .
Aubiu .
Oailhol.
lisearamagoe.
Maneille.
B. Tardieu .
Bellon .
Barry .
Barbaroux .
Barry.
oflic icr's municipaux.
1
Ber trand.
Mouret ainé.
Micoulin aîné.
Zingue l ancien ca pitaine.
.Roch Jourda n.
Escalon.
Ma thi eu Dau mas.
Garein .
Pierre Arnoux .
Marcel Doyer .
Roumieu ain é.
Agent national .
Lemarchaot.
Agent llat1"ona l .
AN 1l1.-20 thermidor (2).
Substitut de l'Agent 11ational.
Jacq ues Sairas.
Crudère fils.
Vitali s de Chaud on .
SiI "y.
Baudo in fils.
Honoré Raymoud fils cadet.
Estienne,
Gimmig.
Pelloquiu .
Lemée.
Bouze.
Lejourdall fil s.
Mongendre .
Clérissy.
Barbaroux
Crudèl'e .
Morér i .
Dragon .
Bellon.
Tbul'bet.
Conte.
B. Tardieu .
Da nd aul e.
Laurency,
Laugier .
Procu.reur de la Commun e.
Mouret .
(I)S juinI795.
(2) 7 août 1795.
P ierre Bernard .
Fournier .
Thomas l\oux .
Uousqu eL.
Eslri ne.
Ferroul.
Archimbaud .
Offiàers municipaux.
Guien.
t,.:) -
Etabli8seDleut .Ies t rois ...ulticÎl.alitéa.
NOl'llinations du 8 flor éa l an IV (2) .
Muni cipalité du Nord .
POllvare l.
Louis Estrine.
Ricord.
Simon.
Yvao.
Bern ard.
Sarmet.
Micoulin aiDé l Commissaire du Directoire exécut1"{.
Bénéche l Secréta1're g1'Cffier.
(1) 15 uovcmbl'e 17 ~ 5 .
(2) 27 aVl' i1 1796. - La muni cipalité du nord siéga il alors à l'Evêch é,
celle du cenll'e à l' hôtel Mossy, rue d 'Aubagne , cL ceUe du midi 3l' Mtel RO!f X de Corse ( la Préfecture).
�,4 -
-
Ni lal'd .
Fournier.
Escalan
.
Berthelot.
Maunier.
Gabriel.
Benoit.
Pierre Picn e \ neveu ) Comm.isslI.' j're du Dircclo'ire exécl't1f.
J/u,n iC'ipalité du Midi .
Guiraud ) cadel .
Victor Chaix .
Zingue 1 capitaine.
jl"um·c~palit é
aD
IV (1).
Bel'l1ard .
Cayol.
Pouvarel.
Municipalité du Nord.
Gayrtlud .
Pellen.
Homel.
Sarmcl.
Roch Jourd an.
Donhome.
Micoulin aîn é.
Barry ai né 1 Commissaire du Pouvoir pxécut.if.
Fabre , Secrétai're en chef provisoire.
Municipalité du Cent1·f' .
.lftmicipalit é dt, Cen h'c.
Muni c1.palité du Midi .
Mun icipa l ité du Midi.
Daumas .
Sieuve.
Laforet .
Régnaua.
Chaix.
Coulet .
Niel .
Installation de germinal an V (2).
La rOl'et.
Isnard .
Renard .
Lepeintrc cadet.
Hi.\rmitte fil s.
Victor Chaix .
Omer Granet.
Sellon 1 Commissaire dl' Pou voir expc"ti f.
Dalp 1 Sec'rétM,.e en chef.
Municipalité du Nord.
Dominique SarmeL.
André Clyol .
Girard.
(1) iO juille11796.
(i) 'lI mars au 19 avri l 1797 ,
du, Midi.
Barbarou x.
Raze.
Moni er .
Colomb.
Bcnussier .
Nico las.
Pierre Bourilhon .
Sellon 1 Commissaire du Pouvoü' exécutif.
ex éc"ti(.
J[unicipalité du Nord .
VerDeL.
Hicord .
Municipali té du Centre.
Installation de brumaire an VI (t).
PO"VOI~t·
Installation du , thermidor
Simon.
Sarmel .
1 Commissai,'c du Pou'vo ir extlcuti{.
Leidel , Secréta'ire en chef.
Mico ul in
J1[u tlicipcl/ité du Centrt' .
Laforet.
Régnaul!..
Séranc de Jourdan .
Mathieu Daumas.
C. Guinot ) Commissoùe du
45 -
Danthoi ne.
.\I ézard .
Installation de fructidor an VI (2).
JfunicipaUté du Nord .
Homel.
Turcat .
Tiran ,
Barbier.
Rou bière.
Féraud .
Malel.
1797.
(2) 18 30tH au 16 septembre 1798.
('1) 22 octobre au 20 novembr e
'.
�- .6 Municipa lit e! du Cou in',
Jftmicipalité du ltr idi.
Cougourdan .
La[oret.
Isnard.
Hicord.
Amphoux .
Renard .
Léglise.
Arnaud l Comm'issairc du Pou.voir exécl"t lf,
Frnnço is MailleL ) Secrétaire en chef.
Instal1a tion d e gerOlÎn a l nn VII (1).
MUn1'cipa lité du Nord.
Pellegrin pè re.
f éraud.
Pey re Fer ry.
Roubièrc .
Arn aud
M' IcI.
rernet
1
1
Micoulin , Commissaire du. P OUIJ01"r exéc I'ti f.
Grasset 1 Secrétaire en chef.
Mtmicipal1té du Centre.
Jfu1l1'cipalité du Midi.
11
Omer Granet.
Léglisc,
Renard .
Cougou rd:ln .
Co ulel.
Peyron .
Amphoux,
p, Ri ca rd .
Arnaud , Comm'issaire du Potn;où' exécutif.
Frnnçois Maillet l S ecrélai,.e en chef.
Etablissenlent ,les '("ois Inah-Ies.
7 Doréal a n
vm (2) .
Mairie dll N ord .
Oomin ique Sarmet J Maire.
Rournîeu l AdjoÙll au Ma'i re.
Pierre-Paul Tardieu , Secrhnin'
(1)21 mars au 19 3\'riI 1799.
(2) '17 ani l 1800 .
Cil
chef.
-
47 -
Mairie du Cent1·e.
Mossy, Maire.
L:.fol'ct. Adjoint au Maire.
Jacques Hugues , Secréta1:re cri chef.
Mairie du IIlidl:.
Oroer Granet, jJfaù·e.
Gautier, Adjoint au ft/aire.
Pierre Peyro n, Secrétaire en ch ef.
Nivose en IX (:1 ).
~fairie du Nord.
Sarm el , Mair e.
Roumieu, Adjoint au Mai1·c.
Pier re- Paul Tardieu , Sec J'étaÜ'e en chef.
MaùÎ e du Cellh·c.
Mussy , Ma;". ,
Laforet, Adjoùl t au lIlaire.
Mairie du Alidi.
Omcr Gra net, Maire.
lt enard. Adjoinl au Mait'e .
De vendémiaire 00 X au d ernie r jour complé m entair e
de l'an XUI (2),
Mairie du Nor d .
Sarm et, Maire.
ROllmieu , Adjoint au, Maire.
)lierrc-Pau l Tardi eu , S ecrétaire en clt ef.
Mairie du Centre.
1\I0ssy, Maire.
Laforet, Adjoint au. jJl aire.
(1) 22 décembre 1.800 au 20 jamier 1801.
(2 ) Le mo is de ,'endémiaire an X correspond :1U 23 septembre - 22
octobre 180 1 , e L le dcrnier jour complémentaire de l'an XIII au 22
septembrc 1805 .
,
,
"
"
.
'
.
�-
l~ -
-
J'airie du J1Hd.,. .
Omer Granet, Alaire .
Renard , Adjoi11t au Maire .
Du 12 septembre 1815 au 28 octobre 181 •.
Maire .
Le marqui s de lUonlgraod .
29 ootobre 1816 au 12 novembre 182:1 (i) .
IUniric unique
,
,
rétablie par un décret imperi al du IG thermidor an XlIl (1)
l -r vendémiaire an XIV (2 ) à 1813.
Antoine-Ig nace Anthoin e , Maire.
.
Omer Granet.
·1"' Adjn'Ïfl t au Mau'c .
id ,
id .
~.
Mossy .
Sarmet,
De Forti a de Piles
49-
id.
l
id .
Jourdan (3),
id.
Desolliers,
G·
Cbaud on, Secrétaire en chef.
Pierre -]laul Tardi eu , Adjoint au secrétaire en chef.
Du 27 avril 1813 au 12 avril 1815.
Maire.
Monl{;rand- L. napoule (Jea n- Daplisle-Jacqu es-Gu y-Thérèse )_
Adjoints.
Raymond,
De Gaillard .
Moss y,
Ciboo- Dav id,
Millot..
Dudcmainc.
Chaudon , Secrét.a'Îl'c Cli chef.
Pierre-Paul Tardieu, Adjoi11t au secrétaire en chef.
Du 13 avril au 5 mai 1815.
Haymond ainé, Maire prov isoire.
Du 5 mai au 8 aollt 1815.
Raymond aîn é) Maire de Marsei lle.
(1) 4 aoù l1 805.
(2) 23 seplembre '1 805.
(3) Il n'accepta pas i il fuL remplacé l'al' Jeau-Bapli sle Daniel
Maire.
Le marquis de l\1ongrand.
Adjoint.
Fabre .
Autran .
Dudemaine .
Vidal de Rostan,
Chaudon l Secrétai'r~ en chef.
Pierre-Paul TardiE'U , Adjoil1t au S ecrétaire en chef.
Raymond ain é .
Cibon.
Du 13 novembre 1821 à GD janvier 182•.
Maire .
Le marquis de Mo nl gl'and .
Adjoints.
f'abre .
Rabaud .
Vidal.
Garonne.
Salavy.
Lemée.
Chaudon 1 Secrétm:re en chef.
Pierre-Paul Tardieu, Adioint au Secrétaire en chef.
De février 1826 au , 80àt 1830.
Maire .
Le marquis de Montgrand 1 gentilhomme honoraire de la chambre du Roi 1 ~tc .
Adjoint s.
Lemée .
Verd ilhon,
S.lavy ,
Rabaud .
GaroDne.
Tardi eu
Chaudon ) Secrêtaire en chef .
Pierre-Paul Tardieu ) Adjoint au secrétaire en chef .
Ct'} La date du 29 octobre 1816 est celle de l'in stallation la nami.
l'alion étant du 18 septembre de la même j nn ée; toutefois 'M~r. RaymODd el Dudemaine Jl 'ont été install'és qüe le t 8 janvi er 181.7 .
v,
�•
$ au
-
50-
ccptant, sont inslallé, le ~ 6 du même mois (l ).
Commission Municipale.
Tardieu Maire par inté"ùn.
Membre de la Commission MU111'âpale.
. ' Lerue'e l
F raoç.ols
Alexis Rostand 1
id .
ù l.
Lazare ESLieu 1
Frédéric Rabaud
id.
id.
1
Alban Régny,
Chaudon 1 Secrétaire en chef ,
P._P. Tardieu , adjoint au Secrétaire en chef.
id .
id .
id.
Du 1 0 Boût 1830 au 30 déoembre 1832 .
AlexisRostao , Dommé Maire de Marse ill e par ordonnance du
Roi en d. te du ,10 .oùt 1830, est installé le 18
Chaudol) , Sel..'Tilaire en chef.
Pierre-Paul Tardieu , Adjo'int au S ecrétaü'c cn chcf.
Installation du 3 1 décembr e 1 8 32 (2) ,
Mait·e.
l'Iax. Consolat.
Adjoints.
Liqui er pè re.
Ju lli any , Jules.
Masso t fil s, Mariu s.
Castinel , Eras me.
NolDÎnat ionl par O rdonnanoe Royale en dote du 2 0 m ari 183S .
Emil e Ricard 1
André Rey nard aIo é 1
Jules Jullian y l
R:lbaud
~larius
1
Main.
Nommés Adjoints au Maire de
Marseille par ordonnance
Consolal ,
Fra issinet, Marc-Co nsta ntin,
Hicard, Xavier.
Dunoyer, Charles.
Choppin , J ea n-Marie .
Prédéric Lepel' tre , Secrétai,.e en ch' f (l ).
Fa bre Demollins , AdjoÎ11t au S eC1'étaire en chef (oi. ),
du même mois .
Liquier père 1
-
de Ct.>Dsolat, é lu Mai're , e t de Cauvin ) non ac~
14 aotlt 1830.
Roussel dlAlleaume 1
~1
(:on50\at, hl iL.ximin-Domioique .
Adjoints.
royale 'du H· aoû t 'I 830, so nl
.Iulliany) Jules.
installés le 23 du même mois.
Castinel , Pasc.-Ph.-Er.-Tell . Rey monet ) Jacques- Honoré.
Fr.. Îssioet , Marc- Constaotin.
Lauront .
I\ ichard , Xavi er .
Baquère) ThéodoJ'f'.
Frédéric Lepel'tre, Secrétaire en chef .
Fabre Demoll los) Adjoint au. S ecrétaire en etH'f.
\
seul des adiO"'lt S de l'ancienne municipalité 1 est
conservé i le titre de ,1e r Adioint que voulait
s'attribuer M. Liquier pè re l l ui est donné par
le ministre de l' intérieur dans une leUre J en
d. te du 2. novembre 1830 , .dressée au Préfel
des Bouches-du-RbOne.
Massot } nommé Adjo1'nt en re mplacement de M. Emile
Ricard, est installé le 2 1 janvier ~ 83 '1 .
Max. Cousolat , nommé par ord onn ance du Roi en date du
44 septembre 4 83,1, est installé le ~2 du même
mois.
Castinel ! Pascal-Philippe-Erasme-Tell ,
Et Oelanglade l Jean-Baptiste-André, nommés par ordonnance
du Roi en d. te du 7 novembre 183 1 Adjoints
au Maire de .Marseille , en remplacement
Dunoye r ) Charles .
Nominations par ord on nance royal e en date du 12 avril 1837 (5).
Maire.
Consolat , Maximin-Dominique.
( 1 ) ~1. Cauvin avait eté nommé e n re mplacement de M. Raba urJ .
d('Oli ssionnairc .
(i) Les Adminis trateurs munici paux dont il es t ic i ques ti on , fur e nt
nomm és par une ordonnance royale en date du 14 décembre 1832.
(3) La nomination de M. Lep eytre remonte au ·l u novembre 1831 .
(t. )
Id.
Fabre Demollin s date du 30 septembre 1830.
(5) L' inSI,a ll atioH d(' ~ nouveaux oOiciers muni c ipaux e nt lit>lI le ~2ft
anil 1837.
f
'.
'
�-
5~
Adjoints.
Dunoyer , Charles.
Richard , Xavier.
) Iasso t , Marius.
Oonoadieu 1 Fréd.-Théodore.
Castioel , Erasmc.
Louban, Joseph-Laurent.
Lagarde , Louis-Philippe.
Fraissinet . Marc.
Frédéric Lepcy tre. Stt;'rétaire en cltef.
F:lhre Demollins, Adjoint au Secrétaire en chef.
Nominations du 18 septembre 18'0.
,
Maù'l'.
:\Ias.imin Consolal.
Adjoints.
M;\rius Massot , installé le 6 octob re ,1840 p.ar Casti nel.• remplissa nt ) en absence, les (onctions de maire j
.Castin el , installé le 30 septembre ~ 840 par Fraissinet, rempli ssant eo abseuce, les foo ctions de maire;
Fraissinet . install é le 30 sep tembre ,184.0 p3r le Préret ;
Richard iusLJlI é le 30 sep tembre 4840 par Fraissinet, remplis, sant, en absence, les fonc tions de maire ;
Don nadieu installé le 5 octobre ~ 8 \0 par Castinel, remplissaut,
, en abse nce , les foncti ons de maire ;
Louhon . installé le 30 septembre ~8:iO par Frai inet , rempli s. sant, en absence, les ronctions de maire ;
Roussin installé le 30 seplemb re ~ 840 par Fraissinet, remplis, sa nt , en abseoce 1 les fooctions de maire;
Marre installé le 2 octobre ·184-0 par Castinel, remplissant , en
, absence, les fonction s de maire,
Lepe}·tre 1 Secrétaire en chef.
Fabre Demollins , Adjoint au Secrétaire en chef.
...
A ...... ni.&rate .. r,IJ du .U8t.rie& et du b .... ea ..
eentral , et eOlul .. ilJ80ire8 Kéllér" .. x et Iieutellants a-énérauI de poilee .Ie lU"r8eille,
AdlDinistrateur. du distriot de Mar.ei.lle.
l)u 23 iuill" 1792.
Donadieu . Président.
Bremond.
Granet.
llosq.
Vernet .
J)aniel.
Venture.
Arnaud.
Séjourné.
Commiuaire rempLÎIsant les (O'lctiun! de procure",.
Dausset ,
SYUd1·C •
J
Nomination! de 18'3.
Maire,
Rey nard , nommé par ordonn ance du roi du 3 aoùL 1&43, est insta ll é par le Préfet du déparlement le
de la mème an née,
4. seplembre
Adjoints nommés par ordonnan ce royale du 3 septembre ~ 843
Marius Massot.
Louhon.
Hicbar:d.
Roussin.
Boqu ère.
Marre,
Oonn adi e u .
Lagarde fils.
Lèpe yLre , S ecrétaire en chef.
F:.bre Delll ollins Adjoint att Secrétaire cn chf'{.
1
,
..
.
AdlDinistrateurs du bureau central d e Maue ill e.
Du 8 floréal an IV ou 13 vende'mia ire an V (i l.
A . Deau ssier.
Senel fil s.
Amy.
Du 16 vendémiaire au 20 nivdse an V (2).
Fabre ,
Guiraud cadet.
Anglés .
Du 2t nivdse an Yau 18 venldse an YI (3).
.'abre.
Guiraud cadet.
Noé Ri chaud .
D I' 19 ventôse au 3 germinal an VI (").
Amy.
Zingue.
Sen 'cl 61 s.
Du 4 germülal an VI au t9 germi~nal an VIII (H).
Noê Richaud.
Alicoulin , Commissaire du pou Gaillard.
voir exéc utif.
Bernard (6).
(i) 27 avril a u 6 oc tobre i 796,
(2) 7 octobre 1796 au 9 janvier 1797.
(a) 10 janvier 1797 au 8 mars 1.798.
(4) 9 a u 23 mars i798.
(5) Du 24 mar s 1798 au 2: avril 1800, date d e la s UPPI'css iou de
cette administration, r emplacée par le commi ssaire général de police.
(6) Il fut install é le 19 germinal an VI (8 avr il 1798), e n f Clllplac('ment de Honoré Garni er DOD accept ant.
�-
-
fH -
Co.umissoire.-gén er3u X" de police (1),
Lecointe-Pu y r8,'eau ,
De Permon. nomm é en 180ts ou 1806,
Pa\'ée de Yendœuvre , nomm é en 1813, a elercé jusqu'à la suppressio n de la pl ace, opérée par un arrêté du 800,"crncment proYisoire, cn date du:l.O uvril18H .
Lieutenants généraux de police .
Lecointe Pu)'ra\'eau , nommé par no déc rel du 3'1 m ars 181 5 ,
Caire ., nommé par le comit é ro ra l li e Marseille en fin juin 18HL
De Permon . nomm é par ordonn ance royale du 6 septembre 1815.
POlss('ln de "are,'ille, n'lrnmé en jall\'ier 1816.
Baron d'Eckslci n . nommé en 18t7.
El'ruard 1 nommé le 8 juin 1818 , a clcn:é jusqu 'en 1819 , époque Q
laquelle la place a élé SUPIJrimée ,
55-
A.dIlIÎ.al8t.rateurs dll Déportelllen •• 80U8- Préfet.. .Ie ltIarseille • et Préfets et Seerétair., ..
a-éoérallx de IR Préf'eeture eles Boueheiltlu-Bltûn e .
Administrate urs du d éparteme nt d es Bouches- du-Rhône 3U momeuL de la s uppress io n de l'adminis tration départementa le 1 remplacée par la Préfecture (1),
Martin , d'A rles , président.
Fournier, de Marseille ,
Callam and ,
id,
id ,
Dorbicr,
Ra ssis, de r\o,'cs,
j...,""'' ' "'
Vernel, d' Aix.
Ricard, Jose ph , d'Â il , secrétaire en chef.
Sous-Préfets d e Marseille.
t-1eurtolilL de Lamerveille , nommé le 14 janvie r 181t . esL insta ll é le
7 m ars s uha nt,
COlll le de Blacas-Car ros, nommé le 2 aoOl1815, es t in stall é le 19 du
même mois (2 ) ,
Prefets du D épar t ement d es Bouobel-du-Rhône,
Outl!S des No m ill ut',
Delacroix, Chal'les., ....
1 \ \'ent c an v lu(3)
3 Oor éa l a n XI (5)
Thibaud cau, Anto in e-Cl:lil'c"
D'Albert as , .Io,-Bap,-Suzanne . 1Q juill 1814
Frochol , Nicolas-T h,o-Benoit. , 22: mors '1815
De Montg rand , J ,-B.-Guy-T he (7) 30 juin '1815
Dutes dcs lust a llat' .
18germ 1 anvlu (4)
26 prair a n Xl (6)
'
30 juin 1814
17 :lvril1 815
1er
jllillet18'15
(1) Nous devons encore ce lle li ste et ce llcs des Sous-PI'é fcts de
Marseille eL des Pré fe ts e t des SCel'é lail'cs-G é né ra ux du dépar teIll ent , à M, Pa ul ni cal'd ,
(2:) La placc dc Sous-PI'éfc t de Marse ill e, créée par un décret <.l e
1811, a elé supprimée pal' une ol'do nnance l'oya le du 'to décell)l)I'e 1815,
(J ) 2 mars 1800 ,
(1 ) l'io ns dc\'ons rellc li:,le, aiusi qllc ceUe des lÎeulenants r;é ll ~
raux de polic'c, a l ' o bli ~ea llce de M. p , Hic:.m l , :ll'ehivis te de la Préfe c ltu'c du d(-' p :lI' IC nlt~ lI t.
l" ) 8 11uH 1800,
(1S)23 (1Yrii 1803 ,
(6) 1a j Uill 18na.
li) 11 fut 1l 0m llll' Ill' V \' i~\lI I'O lhC II ( par le UHII" ltUS Ihl l\iV l ùrc,
�-
56 -
De Vaublanc, Vincent-Marie . . 12 juillet
'18 H~
30 juille1181 5
De Villeneuve -- Bargemont ,
Christopbe.... .. . .. .. . ....
8 octobre 1815
D·Arbaud.Jouques.Jb ....c··-And. 16 octobre iSI!9
Larréguy (1)........... . .. . . 5 aO ~l 1830
Thomas, Joseph-Moustiers ... 10 <ton, t 1830
De la Coste, Ari slide-Charles.
9 juillel1S36
15 novembre 1815
28 octobre 1829
57 -
Rtcard , Jb .-Césa r-Paul (1 ) .... 18 30tH lSSu
Vaïsse. Claude-Marius-Magdelein . (2). . ...... . . .. . ...... 14 aoùl1 830
Dunoyer , Charles-Mari e . ... . . '14 juillet 1837
14 ao{)t 1850
'li aotlt 1830
1" aoQt 1.837
n : août 1830
7 septembre 1830
}5 aO~l 1836
Secrétaires-Géné raux du départem ent d e , Boucbes-du-Rhône.
"
,,
•
1
l\i eard , Jh .-Jo ,-Baptisle . . . :
Chappui s., . , ...... , ...... , . .
Girard ainé ..... , . .. "..... .
Jordan 1 Augustin (8). , .......
De CasteUane- Majas tre, CésarElzéard . _. . .. .. ..... . . . ...
Robinet, Nicolas.,., ... . . , ..
M. de CasleUan oe reprit les
fonctions de sous-préfet
après les cent jours.
fonctions qu' il exerça
jusqu'à. la suppression
de la place, qui eut lieu
par une ordonnance
royale du 9 avril 1.817 .
Lcsecrétariat..général ayant é té
rétabli pa r l'ordonnanc6
du Roi du 1" 300.t 1820,
il fu t po urvu à la place
par les nominati ons sui \'an tes :
Baron d 'Urre, Jn .-Pier.- Louis.
(1 )
Da les dèS Nom iuot'.
Dates des lustallat' .
H " enl" an VUl (~)
7 brum" an x (4)
Sgerminalan x,(6)
19 mai 1811
1.8germ an VIU (3)
'
'!6 br um'" au, ~ (5)
Ugcl'minal anx (7}
31 ao ùt 18'1 L
19 juillel '1814
'10 a\'r il '1815
20 ao ~l '18l l
5 mai 1815
tiscptelll bre 1820
, ,, octobre 1820
Il _lO t et adnun ist ra sous le. titre do CoIIIIll{uau'e t xtraot (lin aire du Cou-
"'""""'" .
, (2) 2 mars 1800.
( 3) 8 ~ vril I 800.
(t) 29 octobre 180 L
(5) 17 nOl'embro 1801. Il ha nommé I~gl s latellr .
Cd) 24 mars 1 ~02.
(7) 12 avril I80'.L Il ' lll lIom méléglsla teur .
(tJ) Cest 10 l rè re de C. mille Jo rdan.
( 1) 11 fui n OIllBl e Scçreta lre-G\lll éra l p r o\' isoi r e par le COllllU lisai r ll nt r aordl-
Da ire du Gou \'crnomenl .
( ~) ~ 1. \' ~ïS5e est m ain tcne nt ProHtll il
" CrjW;; lI l ll .
�-
59 -
.... ete8 relatif" à ta eonillulite tl' A.ups.
Ces actes ne c.oncernan t pa s la ville de Marsei lle, nOli s nous bomons à les indiquer, sauf aux
personn es qu' il s peuvent intéresser , de les voi r
aux archives de la Préfecture des Bouches-duRhôn e où ils sont déposés.
1116. 3 des id es de juîllet.- Ju gement et accord
Sllr
les contes tations
c:<ÎSla nt cnlre les moi nes de Sl- Victor CL di \'c rs
nobles 3U sujet d'A ups ( dl} Alma J.
t303.10 avril.-Procuration faite par Bertrand Rayboud, de Simi ane.
à Bertrand Gautier, DO la ire. li l'effet de rccc\'oir de
la Cour royale la somme de 17.016 It 0 1 7 d pour le
prix des bien s eL des droits de la terre el de la sei·
gneu ric d'Aups CL autres. appa rtenant à Ra)'baud .
acquis el. relen uS par la Cour royale.
1322. 20 jarn'icr. Y indiction.- No ble damoi sctw Raymo nd Gau rridi ,
d'O llières , "end au comle de Pro,'cncc tout ce qu'i l
possède à Aups sous la naume-la Sal~tl t e-Daumc.
( Castrum de ..:1lpibttS Sil/miS IJalmam ) .
:J 3Gt'I. 20 déccmbrc.- Leltres de la rein e J eanll C por Lont ces sion au m oIHls tère de Sl.- Yiclor des droils de régales 1 premières
ap pellatio ns Cl pasqu eirages s ur la ba s tide d 'Aups.
�-
61 -
Bùcllera .. e et piUurage ••
143 1. -
li
30 ao1it.
A celle époque se rapporte une enquête faite
pardevantle juge du palais, pOUl' établir les droits
qu'avaient les Marseill ais de mener paltre les
menus troupeaux et de faire du bois sur les collin es de Mo ntredon et de Sormi ls, jusqu'à la
Baume dels Émérits . La longueur de l'acte, et plus
encore le peu d'intérêt qu'il présente nou s a mis
dans le cas de le rappeler seul ement. - Nous
ajouton s qu e le pouvoir de pâ turage n'ex istait que
S UI' les collines de Montredon, depui s le GrantMont'redo1l jusqu' à la Baume dei Camp, et de celle
baume jusqu'au territoire de St.-Marcel ; le droit
de bacbera ge s'étendait sur un plus vaste espace ,
à savoir : sur les co llin es de Montredon, depuis le
Montredon jusqu'au Vergier dels Enfants, et de là
jusqu'au Puits et à la Colline de Sormils et à la
Baume dels ÉméTits.
�63 (!onIJeil .le , -Ille (1).
i 542. -
1" novembre.
Formule de la première délibémtion du premier " eg,:st"e
<les détib émtions du conseil municipal de Mm'seille :
Refformati oos et ordonnances du noble et honnor. ble COIlseilh, de cesle ville et cité de Marseille, ven les des gabelles
ct aultres uroi ls de di cle rille, de l'année mil cinq cenis quaranle-deux commensanl du premier de nouuembrt: el finissant en Pannée mil cinq ceols quarante- tro is , es taots consuls oobl es et hoonor. bles personnes Pierre Auberlas ,
Pierre Tarni er, André Ve rsei!, Consuls, et M' Jean- Paul
Dauroll , escri vant moy Rambert , notaire el secrétaire du
dict conseil en nombre qui s'ensuit :
Mais lre Barlh élemy Rulfy.
Phélip Ce pède .
M' Hector Anthelmy .
Franço)'s Virelle .
Barlh olomy Dai)' .
.laume Cabre .
(1) La coll cr.tion des délibérations du conseil de ville se compose
aujollrd 'hui de '!50 grand s in- f
sans y com pr end re les quelqu es
G
,
rolum es in- 4° antél'ieurs au XVI siècle, que le ll'::msferl des arcbh'cs
local du conscl'\'a to irc de musiqu e, si tué aux allées de Meilh an ,
p:lf suite de la démolitio n du pa ,'illon S. -O . de 1:\ maison commune, a
fail décollYI'il' au fond d'un galelàs, so us des décombres. Sur ces
25(1 ,'olum es, 190 sonl antél'ieurs à 1790 i
16 compr ennenl les années 179 0 à l' an XIV ( 1805-1 806) ,
et 14
id.
de 180 6 à 184 6.
Eu parcourant les \'olumes antéri eurs au XVI siècle, nous a\'ons
vu que l'année 1364 est la pr emi èr e de cell es pendant lesquelles
le conseil de la commun e tin t ses séances dans un e des salles de
l'h(ipilal St.-Esprit. - Les greffiers de la vill e étaien t alors les noLiircs Guill aum e Rai le e t Antoin e rtlayn.
:HI
•
�-
,
l'
6~ -
Jacques Carlier.
Jeban Dauy, dict Danyut.
Guillelme Couyssinier.
César Roux .
Jehan Saurin.
Jehan Reynier .
Jehan Jordang.
François Nonce .
Jeban Delpin.
Toussain! Venlo.
Jaumel Gombert.
Jehan Crozet.
M' Françoys Harmite.
Jacques Claret.
Armand Clauico.
François Ysnard.
Truphème Gras .
Vivauld Arquier.
Estienne Sarrasin .
Jehan Gracian .
M' Claude de Paulo.
Pierre Vondus .
Claude Monlaigne.
François Codone!.
Cosme Boubelle.
Françoys Semeur.
Maximin Reynaud .
En lequel conseil ont esté exposées et en après reformées
les choses suyvantes :
Premièrement a exposé le sieur noble Pierre Auberlas f
premier consul , comma nt, etc.
-
65 -
1599.
.!{."" dIt dlne! sel'vi "'ta: frais de la v ille {e jo",. des électiolls mUllicipales , P'J.!" Chris/in Benlm'ct , pli lissie,' (1) .
" 25 coqs d 'Inde.
, 30 paires perdrix .
CI
6 pola ill es.
« ·18 paires palombes.
« 18 id. pigeons.
«
12 pièces cottes de pourceaux .
10 douzaines lourd ,·os.
" 12 conils (2).
« ~ quartier veau.
" ~O 1i l'res bœuf.
«( 30 livres moulOD .
«
'.
~8 membres mouton.
« 20 livres saucisses.
(';
2 saucissons.
3 jambons.
,
6 pâtés d'altrufes (3).
,
6 pâtés pigeons.
«
«
«
6 pâtés fil ets .
6
6
2
,
S
« 100
pâlés membres de mou lon.
pâ lés de langues.
douzaines cardes.
douzaines arlicha ux.
pièces cIe four .
« Le lout bien lardé , cuil , apreslé , bon nes viandes ré(1) Archiv. de la yi ll c, 1u div., 28- seclio n , secretat'Îat de Or 11\l et , notaire , secrétaire de la communauté.
(~) Lapins.
(3) TrutTe,.
v.
5
�I(
~
«
ceptables
l
,HISSi
(ornÎl'
GG ((Jul
de frouffinsc tP Au vcl'gne,
capres 1 oli\'es, panses ( I) ùe loutes sortes, chaslnignes ,
raisins , dalles 1 prugnolls 1 pommes, pain bhl1lc 1 vin cla ret 1 muscat que sera de besoing à suffisa nce. »
1G20, - Octobre - 22 ,
Obligatio" de Jnll",e G"eiela", pâtissier, et de Jean Chm'bon.i ... , hatelier, po",r le banquet dll,jollr des électio1ls (~),
L'an 4G'20 elle 22 octobre, après midi, constilués en personne 1 Jaume Gueidao, pâtissier, et Jea n Charbooier 1
hoste de ceste vill e de Marseille , lesquels de leur gré, Lous
les deux ensemble eL cbacuo d'eux seul pOlir le tout sans
division , onl promis el promeltcnt pal' ces présentes à Messieurs les consuls et gouverneur dudit Marseill e 1 à ce présenls : noble Estienne d'Arquière, sieur de Charleval,
escuyer, et Jacques Arnaud dit lsnard , bourgeois, second
el Lier s consuls ùe ladit e vill e el du emenl stipulants , c'est
de faire el parf~ire bien et duemelll le banquel , dîné et
so up é qu 'est de cOllslume foire le jour et feste de saint
Simon et sainl Jude prochain, ùans la sall e de la maison
commune de ces le dille ville , qu 'on fail el crée le nou,.1
eslaL et y Cournir toules el cbasq u'uoes les viandes, vivres,
fruits, dessert et autres chose-; qui seront requises et nécessaires, suiv3nlle l'olle qui a esté fnit par les sieurs ~o~s ul s 1
signé par lesdi ts Gueydan et Charbonnier, et lequel a été
remis entre les mains du sieur François Hoonecorse J trésori er de ladile ville, pou r icelui garder ainsi que ici présent
confesse, à la charge qu'iceulx Gueydan el Charbonnier,
seront ten us, comme promellent solidairement fournir de
( 1) Haisin s secs.
(~) Arcbi v, de la vill e, 1'· div, } Ue section, secrétariat de Jacqu es
U:trni cr, notaire-secrétaire de la communaut é.
•
-
67 -
bonnes viandes frai sches el toutes mOl'chandes el l'éceptablcs
et fourniront le pain 1 vio J linges. coltea ux, tables . bancs,
verres d'estains el générallemenltoutes aulres choses con,'cnables audit banquet , sacs rien excepter et c'est pour cL
moyennanl el somme, de sepl cenl cinquan te livres y compris à ladile somme, le din é quo se fait ordinairement aux
messieurs les viguier, consuls 1 synùics el buit conseill ers
des nouvea ux 1 à ce quel dîné promett ent comme dessus,
fournir loul ce que sera de besoin el nécessaire pour icelui ;
payable, ladile somme, sa voir : lrois cen ls livres partout
demain el les quatre cenl cinquente livres en restantes le
lendemain dudil jour el feste sainl Simon et Jude, pour
laquelle somme lesdicts sie urs consuls à cel effaicl promel tenlleur en faire les mandats nécessaires sur le sieur Bonnccorse et pour l'observation de ce qu e dessus, lesdils
Gueydan el Charbonnier obligenltous leurs biens présents
el advenir il loutes cours et lesdits sieurs con,uls, les biens
el rentes ùe la communaulé, elc,
Ainsi l'ont juré aux Saintes Évangiles,
�-
69 -
Les s tatuts de Ma rsei ll e ayao t déjà fait connaître
les mesures prises pour éviter l' atterri ssemen t du
Port ( 1J, 1I0US croyo ns ne devoir analyser ici que
les actes que n os pères so lli citèren t de l' autori té
roya le pour l'accomp lissement de ces mesures:
1322. 1:l septembre. VI indiction, - Lcttl'cs patenles de Robert, comte
de Provence . par lesquelles il ord olln e au Cla raire
de payer les ~oo Ih'Tes roy al es co uronn ées qui, aux
termes des cba pitres ùe paix, de,'aicnt être ann ue llement fournies par le trésorie r du Com te , pour le
cu ra ge du Port de Ma rs eill e.
1324. Gavr it. VII indicli on. - Autres leHre:; de Robert tcnd alll3u I
mémes fins.
13Ht. f · r mai. I V indicLÎon. - Leures du Toi Louis ct de la rein e
Jeanne . mandant au Viguier de faire pa yer à la
,'iIIe les deniers COll\'cnu s pour le cura ge du Port et
les ambassades.
1360 .24 30Ilt.- Autre lettre du roi Louis ot de la reine J eann e , s ur
le même s ujel.
1362. 8 aoAt. XV indiction. - Lettres de III rein e Jea nn e, pa r l~s
quelles elle command e à ses Clavoires d e ne tra ns porter de l'argent hors d,e Marseille s ans avoir . au
préalable, payé ce qui es t dl1 à la \'ille pour lei
amb assades et le cura ge du Port
1362. 10 aoo't. XV indiction. - Lettres-patentes de la reine Jea nne
au Viguier, porlsn t q ue la somm e res tan t su r ses
re\'eno s à ~lar s eill c 1 sen ira à paye r à la rillc ce
qui e5l do' pour les rrais de la guen ·c . du curagc du
P ort , des ambassades , elc.
1362 . 13 octobre . l indiction . - Quatre leUres de la reille J eann e .
(1) Voy. le 1 e r 'fol. page 363.- 2- \"01. pages 34 6,3 57 , - 3 \'01. paS'.
~ e vol. pages 89, 90 , 94, '139, 14 0, 302, 329,338,348 ,358
I k' . HI I. -
�-
70 -
lIoU lesquelles il est ordonn é au Viguier el à SO Il
Cio fair e. de faire pa yer à la ,'ille les dépen ses des
ambassades. du enrage du Port 1 ainsi que de p13cel' IIne cloche pour la justice et de payer les gages
des juges Cl des notaires de la commune.
1362. 13 no' embre . - LeUre de la reine Jea nne, relative au paiement des ntllbassadc~ etdc la cure du Port de Marseille. /t, raiso n de 400 Ror in s par an .
1363 . fi octobre. - leures-patentes de la rein e Jeanne. parlcsquel1cs
il est ordonné à la ,'ille de pn.~· cr la dépense des
ambassades , du curage du Port cl de la garde des
tles .
l ',fil). t 1 octobrl.'.- Acte par Icqucllc Viguier de ?t13rseiHe reconnall
que. par la co ncess ion faile au comtE' de Pro,'cncc
des re\'COIl S dont l' UnltJ",'sité de Marse ille était cn
possession , la commun e n'a pas aliéné ses droits
$ur ces mêmes re,'(>\I\I$ pour faire fa ce a\l1 dépenses relath'es au curage du l'orl et aUI ambassades.
1" 10, 2'2 "\'fi' , - l.ctlres de l~o llis Il rorlant Qu e les qOO florins dus
pour le cnrage du I)orl seront pa yés avec lei> arrérages,
1" 13, lj b ,-ier. VII illdiclion, - A ulres lettres de Louis 11 . par lesqu elles il est ordo nné qu e la ville sera Ilayée des
frais d'ambassade ct du curDge du Port. ava nltoules aulres assisnations.
Ht4 . " décembre . - Autres lettres de Lou is Il , porlanl injonction
au Viguier de fairelln ~' e r exactement par son Clavaire
les .iOO Iines annuell ement affectées au curage el
aUI réparations du Port de l' lorseille ,
U23 . 5 jnin . - LeUres-pateOle5 de la rei ue Yolande. porlant permiss ion OUI Marsc ill ois d'e xiger pendant. deux an s,
des marchand s étrangers rnisont le co mm erce 3\'CC
Marseille, les mêmes droits Que ccul-ci el igeai nt
d'CUI dans leur pays. à la charge d'empl o}' cr le
ftroduit de cel imp6t au cu ra ge du Port.de celte ville ,
-
71 -
COI ... nel'ce.
1'268 . 13 Ms knl end cs de mai. - XI indi cliou ~
Acle de nomination par Gui ll aume Dagenessa ,
chevali er, viguier de Marseille , de Hugues Borgonion , marchand de Marseill e , aux fonction s de
co usul pOlir le voyage qu'il doit faire à Bougie S UI'
le Saint- Jacques, appartenant à Hugues la Rue et
ses associés,
In tlornin e Domini . amen.
AnDo Încarnalio nis einsdem mill esimo ducenlesimo sexagesimo oelavo indilllione und ecima te rcio decimo kalendas
madij ,
Nolurn sil cunclis tam prcsentibus quam fuluris quod dominus Guillelmus Daganessa miles ViC31'ius Massilie pro serenissimo domino Karolo Dei gratia rcge Sicilie mandalo
vo luntale el CODcensu Locius concilij gcneralis Massilie el ex
polestate eidem domino vicario ab eodem coosilio generali
data et concessa ad constituendum el ordinandum con su lem
el consules in Bogia recil constitui t elol'dinavit nomine dicli domini regis el univ ersitatis ci vitalis Massilie Hugonem
Borgonionum mercatorem civem Massilie pre5entem C005Ule m in hoc presenli viagio quod facluru5 est apud Uogiam in
bucio vocato Saoctus-Jacob qui esl Hugoois la Rue el eius
socio rum lam in e uodo quam redeundo in rli c\ù bucio uel in
alio ct moraodo eciam in partibus Bogi e . .. , et concedem
diclus dominus vicarius oomioibus qui bus supra eidem coosuli ple nam etliberam poleslatem rege nùi gubernaodi cives
Massilie el qu ascumque alias person as ....... , coo3ulalui
Massilie appendenles ; eL baona eL pe nas apponenùi eisdem
el punieodi el coodempnandi prediclas persooas ex eis delinqneoles seeuodum ualorem se u crirninis qualilalem cum
consilio ta men consilial'iorum suol' um civium Massilie e t
�-
reddendi diconJi eLfacieudi ius personis dicto consulalu: appcndentibus supra diclis cLOIunia el si ngula facie ndi slaluendi
el mandandi que huius madi consules ~ I assili c (<lcere consucverllnl secundum formam slalulorum clcon ~ll e tudin em
Massilie . Pl'omillens diclu:) !.lamious vicél rius quicqu id per
eurodem consulem actmn se u fn cluITI ad iud icaluffi rueril seu
punilum se ratum el firmum perpetua hHhil.Ul'um . Mandans
el pcrcipiens diclUS dom inus vica rius omn ibus civibus Massili e el aHjs omnibus !..l ido consulil tu i suiJd ilis el subiectis in
parlibus Bogie constilulis quod obed ienlessin l prediclo consul i el fideles et ipsum habea nL el recipian t t(l0'luam co nsulem fa\"orabiliter et benigne ipsumque bona fiu e in persona
et rebus propossesuocustodiaul eL deITeuda n!. Qui prediclus Hugo Borgon ionus predictum consulalum sponte susci piens prom isit el conycni Ldicta ùomino "icario pres{}utis el
stipulauli nominibus qui bus supra se dicluffi consulalum eL
omcium ciusdem elomnia el si ngula nccessaria el otilia
circa ea se bene e l fldeli ler peraclufum et traclalu rum ad
I l
-
79. -
73 -
1268 . 8 dCi ides de jUill. - Duli e du pape Clémc lltlV , conO rmalh'e
de la donati on raile au't Marscill ais par Gui de Lusignan ) roi de Jéru salem , cn 1190.
""ous a \'o ns un inutile ,le r f' IH'Où uirc Ct, t :,dc qu i , ti ti
re s te , sa uf la rormu lo ùe l'at>llro\Jt\lion, est entièrement con forme 1\ celu i, ~ignc par le d u ,Hltc llr , f(\W
no us ayons insét'é .Ians Je 1ct \' 01,. Jll. g. 10-1 ct 5ul\',
1271. 5 des idcs de j uin , - Autre bulle dc Cléme nt IV par laquelle
il confi rm e,la 3- année desonpanlificat, les conces~ i o n s failcs aUI Marscillais pa r Al'méric. roi des
Latins el de Chypre, et par Isabelle , sa femme, Olle
du roi Amalric , dans lc mois d'octobre 11 &8.
Il )' a erreur dans la bu lle; l'acte de donalion qu e
nous ayons in séré dan s le 1 e r \'01., pag. 185 cL s ni\'. ,
est daté du mois d'oc lobre 1180 ; le trÔne de Ch ypre l'!tait occupé. en 11 88. par G"l' de Lu signa n .
127 1.
honorem e l utilil<l tcm cl conlodull1 di cli dom ini regis el ci-
des id es de ju in . - Âutre bulle tic Cl émenlIV, con lima li\'e
des franchises accordées à nos pères par Beaudoin III, roide Jérusalem. en 1HS2 , XIlIIll" indiction, - L'acle de Beaudou in III est inséré dans le
1-r \'01., pag: . 183 ct su i\' ,
vit<l lis i\Jassilie suprad icte cl redtlerc el race re ius secunclunl
128Q, G septemhre . - XIII ind iction. - Letires lJotentes , datées de
stal ula el consuetudin es j)f:.lssilie om nibus conquerenlibus
Urind es. par lesquelles Chartes 1 c r d'Anjo u co n-
contra co eL de hijs omnibus que in posse sua occasio ne de
consulatus pervcnerinl SUD loco el tem pore bene et fiJ eliler
redcicl'c l'ncÎonem sub obligêl lionem om nium bonofum 5UOrum prf'sentiumel rUlllfOrum. El bec oronia slipradicla <lttende re el complere iura\'it dictus consul sacro saoclis Dei evansel ijs nbeo sponle corporal iter Inclis.
Aclum in nula virirli palalii Massil ie in presentia el testi mon io Gui llelmi Boncli, Berengarij Ilorgonioni. Jacal>i de
Vellannc Guillelmi .... ' el Marg ..... notarij Massilie qui
mandata dicli domini vÎcarij et dicli cOllsulis hanc carlam
scripsi el signo Illeo signavi et sigillo pellùenti curie Massilie
Îussu dieU damin i vicarij sigi llav i all mnjo rem om nium prccedcntium firmilal em,
fir me les privil éges accordés all x Marseilla is pour
leur commerce dan s la ville d'Acrc.
Voy. les Acles de 113G, dc 1152clde 1212, ill sérés
dans le 1· ""01 " pag. 182 , 183 , 18.4 Cl 22G.
( Le seca" a été détar/"i).
(j
1289. 3 des Ii.alcndes de mars ( 30 mars), - III indictio n, - Acte par
leque l il est nomm é cleu, com missa ires charëés, par
la co mm unauté . de fair e maintenir la délimitalioll
précédemment faile du territoire de Marseille ) el
dc s'opposer, par toutes les "oies de droit , à l'introduction 1 soit dan s la , ille ,'icomtalc 1 s.)it dans
la \ iIIe épiscopale, du ,'in et des rais ins qui ne pro\'iend raient pas du territoire.
i'iulis ;\\'00 5 cru 1llIl tll(' ,1(' .1(111)('1' le t l'~l() ,ti c rd ad('
.llIu t l'onnly sc rait a~s,'7. c0 1I 1lllÎl1'1' t',lh)d,
�- ;;. 12\)3. -
U jllin .
Lellre de, co ns ul s e l des commerçanl s de
Bougie a u nobl e bm'on Gui lklume de Cad ene t ,
chevalier , vigui er de Marseille, et au conseil de la
même vi ll e, relativ eme nUmx loris el au,x' injtlSlices
( los 101'lz el la desmerzuras ) qu' on leur (a-it essu.yer
dan s la venle des é to ffes cédées par eux et q ue l'on
vo ulait le ur faire liv'fe"IIVUlll d'êlre payés ( que (os-
sail paglll!lz ).
1
1
,\1 noble baron sav i el discrel monseDuer En Gui lhem de
Cadenel, cavallier el "iguierde Marseilha, et al noble el onral
conseilh de Alarseilha de nos Eu Peire Jordan el En Peire de
Gerusalem consols el de lolz los merca di P. r~ de Marseilba los
cals son arae n Bogia sa\ntz et complimeotdc fcrmeza d'amor.
COD sa Si3 caun que DOS eLcastres mer cadi ers sian vcogulz en Bogia et ayam apo rtal vQstras leLras al senghor Rei
de Bogia el aquell as I c lra~ lieuradas el prezenladas a la fassa
de sengbor Rei de Bogia ( ca r am 10 Hei non DOS empogulz
vezeo ) e prcgal el requis que nas tres dretz el nostras franquezas Ilon fossan gardalz Cl ~a lvalz vos fam assaber que
ncguna l'en que promes DOS ba ya n anlendre ni observar non
nos volon. Ar vos fan sa ber srnghor que en eissi con nos
devriao gardar el salv31' nos fan lotz los tortz et las desmelUras que podODet eDcarque an balul deyaD t uos en la doana
alcun de Dosln:s mercadiers car non volian lieurar aleuna
rauba que avian yenduda enlro que fossa n pagualz et eDcar
DOS fan pagar per fossa 10 dreg de la rauba que vendem
eDanlz que siaD pagalz . Ellolaisso es enCODlra la pas que-zes enlre nos el els. Don vos prega m senghor a vos et al conseilh qu e en aques la cauza prcnaz bon cOllse ilh taIs que sia
onors de Die·1I et dei noble se nghor noslre nei de Gcrusnlclll
-
7li -
cl de Sicilia el de la uoiversilal de Marseilh'l , el encal' vos
falD mais a saber senghor que la Hais de Bogia es forl dolenlz
et iralz de Lotz los torts que am nos fa et i eHuon era encar
nos en faria barn mais que nos manlen en 101 son poder, Per
que vos pregam sellgbor que l'en fassias gracias el l'en escrivas una leUra que nos nOIl avem mais amie en Bogia mas
ell . Encar vos falll mais assabe,' senghor a vos el al cODsei lh
que nos lion avem pogut acabar que nos ayan fa g pagar de la
laverDa (1) del lemps que passai es si non de mieli mai en
sa IIi so que nos an leval de l' un fondegue (2) non aveD eocar
cobr31 ia sia aissa que fan ca var la pesason pel' far la tapia .
FOD fac ha a XV jorns de iUD .
(A,'chiv . de la Vitte , Reg , des délibérai ions du Conseil, Anllée 12n , Reg. n' l , f5 9 ),
131Q . 14 septembre. - Réquis ition raite 3 U ,'ice-sénéchal de Pro·
vence de pouf\'o ir. 1'> aux frai s relat ifs à l'ambassade
qui denil être eln'oyée à Bou gie pour obtenir la liberté des Marscillais qui y étaient délenus prisonnicrs; 2<> il la dépense des députés cbargés de conclure la pai x avec la Corse; 3<> à l'arm emenl d'un e
ga lère pour poursuÎne les Ca talans qui clerca ienl
la piraterie dan s la mer de Provence et m~ m e dans
celle de Marseille.
Ccl art o, déposé alll 3l'eh i\'cs d e la \' itlr, ûo) l)o)l\ ,j do) l a 'H ~
SCCtiOIl d e la 1" di\' bioll.
1321S . 27 juillet. - Ordonnance de Ros tan g de Sabran , cbevalier,
seigneur de Cbàteau-Neu f. \'Îguier dc Marseille ,
Qui autorise les habitant s de la "me ,'icomtalc à
exercer des gageries ( sa isies ) contre les hommes
de Pu yricard et d'E;uilles , jusqu 'à co ncurre nce des
objets sais is à l'occasion des Iléages ,
( Ut SII JlTà ) .
11\ I )fm\ sur le \111 .
(2) (ll1orli('!' f n ul1: qUIl po ~~('d aiell l li''' \ 1 ;U'~l',II;I1 '.
�-
-
76 -
IJ37 . 5 mar:s . VI indicliou . -Lettres de marque accordécsà Pierrc
Elie , drapier 1 d e L\] ,lr5cillc 1 contre les bommc5 de
:'tlontpcllicr.
( Ut suprd ) .
1339 .3 uo,cmurc. Indiction VitI. -Autres IcUres dcmarqu c déli.
,rées [laT Rostll ng Ganlclrnc. chcralier J s ei gneur
d'Aigu ières J ,igllicr de 1\t3Tscill e, el par)e con·
sci l-séné!';)j de la ville. assemblé ùans la sall e
rora le du IHllais, à Guillaume Elie marcban d, ct
à di \'crs autrcs . co ntre les hommes du Roi de France
q ui a,'oie nt relenu des draps leu r appartenant.
t
A œ il!' c!13rl r, COI nS(' rI' Ci' a ux a l'cllh'cs d(' hl , ' ille 1U d i,.
::!4· sc t't., .'sl 9 1131'111.' le SCCHU li e 'Iar~ ('ilh:::; oô r \'o h '
".'.UI! ('(Hè te n ls ll u cu ml e C hllrl c~/1 c h(' \' a l , (I,' t'c c{'~ 1U(l\.):
fllinsrefJis Karoli , /lIflt9<n'iœ PrOCÎ/lciœ et Forca{qllcrij
comrs . l" dc l'a utre cù lc 1." a r m e~ d' Ar :ljton , :l \' CC cr,
llIob: Act/bill ;III11U;lIl;S ur/JI /u(get Jlfa5SilielllÎl,
13:>0 , 16 fénier. IV indict ion, -A cte dressé ensuile d'une dilli culté
su n en uesur la q uest ion de sa \'oir s i les eorratiers
(courtiers) ct les crieur s publics préposés aux encans, de\'aienL prète r serm ent entre les m a ins du
\ iguier ou du cla,'ai re , notaire de la curie (1).
( A reMues (le la ville J 1 re div" 24- sect. ).
1360 .24 ll o\'cmbre, XIV indi ct ion, - Lellres pate ntC's de 10 re in e
Jeau nc et de Loui s de Tarente, son mar i , porla nt
mandement a u \'iguier de l\Ia rse illed 'informer contre les I)irlltes cata lans qui a\'ai cnt ca plUré des va isseau x np l><lI' tenant au comm erce marseillais, ct de
leu r faire cOll natLre , à Naples , le résullat de la
procédure.
77 --
t :162 . 12 aotH . "XV indiction, - Lellres potent es de
lB
reine
.ICt'1IlU C
Ilo rtanLque Ilar l'elemption de ce rt a ins droits dcport ,
raite en fa\'ettr dequ elqll es plliron Cl outres citoyen"
de Marse ill e, elle n'a pas e ntendu déroge r am:
chalJitres de paix.
( Ut SIIpJ' Ù ) ,
1399, 8 juillet. Il indiction, -Charle conte nant t - une cO llie des leU res
patentes du roi Robert , co mte de Pro\'ence . en dole
du 10 anil1315 , XII I indi ctio n. relath'eà l'en voi. à ses (rai s, d'ambass adeurs auprès du l !ci de
Bou gie el de 'fuui s pou r ob tenir la liberté des
marseillais pri son niers , 2- Une ordonnan cc ad ressée par le grand sénéchal de Pro,'encc Du clava ire
du r oi-co mtc, à Mars ei lle, pOlir le paiem ent de!>
rra is- des ambasso dcs e t de l' arm cment des ga lères
destinées à purger 10 Ill er des pi ra les qui Iï llfestaient. 3 0 Une ordonn a nce d u ,i ce sénécuo l de
PnH'cnce qui cnjoint au même clavai re de payer
les 400 Dorins dcst:nés annuellement au cur age du
port , et de fair e r éparer ID tour pla cée à l'entrée
du port dc Marseille .
( Ut ' ''prà ) .
1400. - Prol cstation des consuls au s ujet de la co nduite du yi guier ,
r elatÎ\'em ent à un corsaire nommé Diego, qu i e,cr~
çoit la piraterie jusq ue dans la mcr de Marseille.
( Utsllprà),
HOn , li jan , ier , indicLionXV,- Lcttres du s rand :;éll écha l de Pro-
Aut re lett re patente de la reine
r ence porta nt mandement au \'iguier de Marseille
de (aire payer au trésorier général des cunllés de
Jeanne qui , su r la réclamotion de Marseille, charge
Pro,'eoce ct de Forcalq uier , les 1000 fl ori ns du s.
le gra nd sénéchal de SUPllrimer les impôts établis
au préjUdice des Marseilla is ct contrairement atn
par la ,'iIle pou r la traite fo raine (1 ).
( Ut su prà ) .
1362 . 10 ao\l.t... XV indi clion, -
chapitres de paix, tant à Nice qu e daos d 'autres
lie ul de la Pro\ence (2) ,
( Ut suprà).
( Ut , ,,prd ).
( 1) Il J il I/lflrea ( pro/acta ma ree) que DII C3llge up l iqu e OlnSI : \ cfll sa lis Sl'Cdes; Illud nemJle quod prœst al u r Jl r o mcrcibus que in mareha$ \" cg ni uel l' I'o\'i nci ro i nter untu l" aut cx t is cHeruntu,' n05 11'i5 " 'a ite /orailH! I)'llpr i's "'I.'rri{-I'("'
.'c lle appe lla tio n est sy noll )'me 110 DOllan e,
"OTCl le j u !;ement du séuéeba l de PrO\'Cnfe re n.tu l e ,t 1I 0n ml,r r ' Hlli ,
xv indi ction , i n S~ T,\ e dans le Ij ~'& ynl. , (lil ge :\7 7,
�-
-79 -
78 -
H09. 20 j uin. Il indiclion . - LeUres patentes de Louis Il qui perm et.
à Marseille J le Inél de l' argent à 10 % (1).
\ Ut su,prd ) .
"'Ott . 20 juin. Il indiction. -Autre leu res pat clllc.S de LouiS. Il ,relati"es 3. l' étBblissemoot, par la H\le ct le "I guler,
d' un consul à Gênes ain si qu e dan s d'aulres lieut ,
co nformémenl311J chapitœs de pail:.
( Ut suprà ) .
14111 . 4 décembre. YIII indicLion . - Autres lettres palenles de Loui s Il
perm ettant aUll\1a rse ill ais de soumettre aUI droits
de gabelle . en conrormité des cba pitres de pais , le5
étran gers qui onl établi chez CUl des impÔts SU T les
mar chondises pro,'cnanl de 'Marseille.
( Ut $uprà ) .
1tU3.
Juillel 12 . LeUres par lesquelles Frnncois I"t lIérelld all X
li eutenonts et à tous autres officier'i, de troubler
les deux prud 'hommes oppelés Juges marchands d e Jlfa r$eille dans la jouissance de leur
j urisdiclion.
tISGO. Jall\'ier 13 . Vidimu s des lettres patentes du foi Rt né, du
3 mars 1474, ci- dessus énoncées.
1 ~60.
Mars 13. Extrait d' un arrOt du parl ement d'Ai '!; su r la
co mpétence des juges man'bands de :Marseillc.
1~Gt.
AO~1 29. Ordonnan ce de Charles I X confirmnti \'c de la
jurisdiction con sulaire de Marseille.
1ISG3, Octobre 2/S, Arrét du parlement de Prore nce qui ordon ne
l' enregistrement des leures pate nl es du 11 j uin
US~8 su r [a jurisdiclio n de l'am iraul t de Marseille.
i
156/j,
Elat des documenU relatifs il l'ancienne j urisdiclion co nsulaire dt
.i"[arseille, conservéJ dans les arcliives municipales de celte ville.
DATE DO .ACT.f..S.
Ann t\l'S .
~Iois.
Jours .
Analyse.
.
Juillel 29. Ordonnance de Jean deCosst\ , lieutenant-générai
en Provence , relath'e à l'éleclion annuell e des
juges co ns uls de Marseille (2) .
:) . LeUres du roi Réné cO llfirmalh'es de l'ordonnance
H74, Mars
précédente et par lesquelles il est ordo nn é de
remettre les pièce! origin ales, an lieu de fourni r
de sim ples co pi es dnn s les causes criminell" (3).
t482 . J anvier 30. Arlicles prése ntés IHlr la \' ille de Marseille à Palamède de Forbin , lieutenant-général en Provence. pour obten ir du roi la confirmation des
prh' ih~se~ de la jurisdict ion consulaire de Marseille.
HM . l am'ier 10. LeUres palentes de Cha rles ViII , roi de France,
portant confi rm ation de la jurisdiclion consulaire de Marse ille.
1466.
( 1) Cel ac te esll e m t\ rue que celu i clltdans le 4'· ' \'01. , lIage ;.Iii .
(2) Ce t ac ta est le mtme qu.. ('l'l\li lI on l il r~ 1 'ln cstio n dan s JI> 0\ ru. vOl. , Il . 381 .
(3)
,d .
Id .
p. ;.18:\ .
Mai
S. Edit de Cbarl es IX q'Ji mainlient la jurisdiclion
co nsulai re de Marseille,
1tsGlS. Octobre « Lellres patentes de Chartes IX portant réglemenl
pour la jurisdiclion con; ulnire (1).
1566.
«
« Ju ssion de Charles IX au parlement de Pro"encc
pour l'enregistrement des leUres palentes du
mois d'octobre 156ti préc itées.
1Ü09. Sept.
« Lellres patentes de Benri IV porlant con(irma tion des lettres patentes et des ordonnances
de ses prédécesseurs touchant la jurisdiclion
con sulaire de Marseille.
163;,. Férrier 9. Arrét du parlemenlde Prore nce qui rejcu e r appel fail d'un jugement des juges marchand s de
Marseille,
166/j. Juillet 8, Arrêt du co nseil-d 'étn.t porlant ré"Oc8Iion d'un
au tre arrêt du même conseil obtenu par l'amiral , lequel évoqu ait les alTaires co mmerciales
ail tribunal de l'amirauté d'Arles.
( 1) 1.0. MbUolhi'que pul)l i qu i' de Murseil la l'ossM I' \lne eO I)ie monu sc r i l e ùe \'d
It'l lru
1l8 t o nt r~ .
�I~;:L
80 -
jnillet. -I.ettres . Jatécs lie Paris, I)af lesquelles. ensuite des
S!t1,plicatiolu des cotiS/ds ct cOIlSflille,'s, manQUEs /!/
habita nts de Manflilfe. portant que la yi Ile C:.\
-
UlSO, octohrc ,-Lcllrcs, donn écs à Pa ri s , dans Icsq uell es Henri Il dit
uOllions et ·nous plaist que suyvant les dicte s décla rations que nous voultons sort!}r leu r plain et entier
effect, lesdicts suppliants et mar chands, trafiqua11J
c\cmp tc du!payclll cnt dcnom ea u'( droits ,aullcr mc<:
Je'> chapit res de pai x. fronço is t .. déclare : vOlilio ns
cl entendons ct
tlOlI$
cn ladic te uille d e Marseille , joui$Jcnt à l'auenir et
plait les d ic t: supplimlS ct maJ'-
perpétuUé et d Jamais , des di ctes exemptions et fran-
r/land s, tra(fiquaflls en notre d ic te ville de lffarscille.
u ll'c et d emeurer en teleslaC franchi ses et h"bertc!
'1 uïl: estaie nt aUlJaravanl (e renoutlcllement de l'édie/ dessus d ie t, foucllant ladUe ùnpositioll {orai1l6
,JOll r le regard d es mOl'c hand ises et d en rées que
lesdicls SU1Jpliants et l es tnarchands en flOslre ume
ct cité de lffarseille chargent OlL /ta ure et port d'icelle, pn payant par les (orains la gabelle appelée
la table de la mer selon et tout ainsy qu'ils on t précédemment bien etjustementjouy ct IIsé, en abolissant et rAlloql/ant les offices pour la dicte (oraine en
la dicte ville et cité de Mm'seille nouuellement et au
moyen d u renoltlcellement d'i celluy édict cl'ee; el
érige:, Ce néamnoing s serOllt telll':s les dicls suppliants , de {ow'nir comptant {adicte somme de qua tre millillres tournois et de rembourser les dù ts
officiers de la dicte (oraine nouuellement crée: et
ért'ge: comme dic t est ) d e ce qu'il trotluera qu'U:
at/l'ont payé pOlir (s(rc POUnlCIIZ des dict: offices
en nostre dUe uille d e 1I1m'seille.
chises d es dic t s d l'oits de (orain e en lJa:ian t et COI1(inuant par les (orain s [adicte ancienne (erme
appelée fa taùle de la m cr cC les au tres drotts a CCO tU~
turnés, a'i1lSi que par ((tsdictes déclaro tioflS est porté
et COtI tenu , et pour cest rffec t n OliS atlon s cassé et
,-éuoqu é, ca.ssOftS el r éuoquolls le slablissemtmt (aict
d" bI/l'eau de la d ic te (ol'oine en la dicte ville de
.lt larseille et tout cc que s'en est en sllyvy. El
semblablem ent nous aUOIlS eSla incl , supIJr;mé (lt
abbo/y ct eSLaign ons, supprimons el abolissons
par ces l}/'ése ntes, les oUices par nous nuuuellement crée.: et érigé.! pour le (a tc.t de la dicte (oraine,
sans qu'il y soil en ver tu de nos ed ic t:. , pourvell
par nous et 110S succcsse",'s en la di cte ville de
JlI arsei Ile,
( ÂI'chives de la ville, 6' di\'.
UG/f., no,'cmbrc -
( ÂI'cliives de la ville , 6- di \' , ) .
1!).i7. 14 oelobrc. -
81 -
~,
Lellres pate nt es, dat écs d'A rl es, par Icsq uclles
Cha rles IX cède el transporte pOlir six ann ées à la
1)1,{le d e Jlarseille, le droit de.! dro(Jlteries ct épi-
ceries et abolition d'iceU:/Y après le diet temps , le
tout elt (a veur d e ces te oille, à la charge d 'em-
LCLt rcs, datécs dc Fontain ebleau, par lesq uellcs
Henri Il sur les lIumbles suppUc ations de ses citers et
p loycr, ellaqu,e a1w ée, pendant le dict temps. la
bien amé: les consul: ct conseillers d es manaus et
et hahitafll.; de sa v ille ct cUé de ltlarseillc, or-
somme d e 1,000 lio. lJOur/a construction du quai
donne, veu t ct lui plaist que les dicts sup pUa fl t: ct
marchand.: (ora i ns, trafiquants, en la di cte ville de
port , outre les 3,000 liv. à laquelle/adic lc ville
c'es toit obligée de (ére valoir la (crfne de la table
de la mer et des droit s d'ancrage qlli lui a eslé C!;
devant d élaissée; avec obligation d e rend)'c compte
de Riue Neu(ue. la cure et l'entretiennement du
~farse ille,jouyssent à perpétuité et à ;amays d u con-
tenu de l'exe mption des droits de (oraine en payant
et conNnuant la dict e ancienne (orain e appelée/a
table de la mer,
à an à la cour des comptes, à e l'eml'/oi des
tlicus somm es,
d ' Oll
( Archives de la uWe , 6° d i" , ).
( ArcMvC! d e la ville , 6' di,-, ),
v.
(j
�I .)Li ~L
-
82 -
15 JUIllet. - I.cllrcs. llfl lées d 'Or I6ans, por lesquell es Charles 1X C\:C lIl pI Cles l'l Iu : ci ll ais d u payement des (hoi/\
el impruitioll s (oraill es . n,',W 6 . Jwult passaige ri
dOlllai /lo (orain. ct ordonno 10 restitu t ion de ce qui
se trOllvera a vu ir esld exigé des d i clS flabi l ollU 011
(1'(lII eU II S d'CI/ X 1) 011/' ray,w Il
d'icou /x.
( tlrclu' /Jcs da /a ville . G" di". ) .
15;7 . fé\'r icr . -
imposé sur les eS/liceries, drogu erlcs et QI/ tres n!nr·
C/iouclis6S déclar éss ""brectes cl icefluy en t ra l1S dans l I'
lJor t de 1lfarse irte , ct nonobstan t au ssi quelcol lqlH'S
ordonnances et leltres cl ca cOrll.rairc , donne en
m a ndeme nt à ses a m is et (coulx les {Jens telwn l ses
COl/rts lie parlem ent et dc ses comp tes et financu ,
trésorier de Fl'al1r.e el géll éraulx de ses final'ces Cil
P I'OUel1 Ce , sénéc /lal du dit pa ys ou son lieutenant
et ci tuus au tres ju sticiers et ofllcie"s (IU'il appa rtiendra, . . , d e (aire j Ol/il' et "sel' ladic le v ille de
Marse ille et Ics(tict s ori(j"wil'es de l'e:œmplio n du
dicl droit de douane auquel on voulu l, les contraindre
die l:ayer, àquoy ils S'0111JOsèrent,
( Arcllives d e la v'illc , 6° di v. ),
1!S84. ma ; -
Novemb re , 7 ,
Obli gat.ioD relati ve à la ùema nd e de Choisi, ambassadeur dé Lo uis XIV près la Po rl e-Ottoma ne .
co ncern ant le pav ill on de Ma rse ill e ( 1).
LOll res. fl onn écs à Illois, par lesqu elles le Roi,
fl Quobslan t l'iflS t ituNon de certain d l'Ml d e dOll atlC
l
1G1 9,
8:) -
Lettres patentes Var lesquelles le Roi déclare les origi110 (1:1:, IwbitarHs el résida'nts àA1arseille, qt, illes et
exempts des d ro its d e {ol'oine ct de traille doma -
niale. r esue Cl /iauit lJa ss aige et d e toutes autres
charges imposées sur les d enl'ées et mal'chan(Uses,
(A rchi ves de la vill e. 1re division , 24 - secti on),
Lettrcs , donn ées à Paris, (Jar lesquelles
le Roi , ouï Ics dir es et remonstrances basés s ur
1598. 27 Il o\·cmb rc. -
Ics conuentions et priuiléges de iI1arseiUe continue:
L'an 16·t 9 et j -' jour du mois de novembre, advenant
midi, conslilué en personne capitaine Jea D Bruc, de ces te
ville de Marseille , lequel de son ~ ré a confesse al'oil' heu et
l'eeC l! de noble Jea n- Bapl.iste de Villages , , ieur de la Salle,
Elienn cA rquier,sieUl' de Charlel'a l e!Jea n Arnaud dit Isnard,
bourgeois, consuls el gouverneur ùu dict Marsei lle, présents
et sli pulants : savoir est, un grand estenda rL dp. poupe (bmas
blanc, sur lequel esLdépein t l'image de Notre-Dame, St.-Jeau
et St.-Louis, avec les armoiries du Roi . de Mgr. le d uc de
Guise et du dict Marseille, semé de Oeurs de lys cl fe uillages
d'or , garui de son [lste el franges d'or et soie usé et rompu
sur lesdictesarmoiries, lequel les diclr, sieurs consuls lui ont
délivré ensui le de la déli bération du burea ll du co mmerce
cejourœ bui ) S Ul' ce prins pal' moi notaire eLsecrétaire de 1ft
maison commune p OUl' icelui eslendarl portel' et s'cn servi r p OUl' Péquipage el armement du g<lbion St.- Laza re SUl'
lequel i\l gr , de Cboisi, ambassadeul' pour sa majesté Louisle-G rand , viengdra s'emba rquer de passage jusques à Consta nlinople; duquel es(endar t el aste le ,licl Bruc se tien t conlent el promet icelui re ndre bien condilionné comme il le
l'eçoit, incootinanl le retoul' eLarrivée du ùit galion St. -Lazare en ceste ville à bon sauvement et en paix , el sans con-
des p"is la réduction d e la ville, mande etcommandc
et tl'ês ex pl'cssement enj oint. que les Ma rseillais
so ienl maintenus à llrésenl comme auparava nt les
troubles, dan s l'exemption et affranchissem ents des
droi ts de (orainlJ pOlir raison de tou t leu r n égoce et
commerce ,
( Arcfu"vesde la v ille , Gil d iv, ).
Il ) Arehi lJCS de la ville. " . d iVis ion . 28 N O scc tlOlI , UCl'c/arlat de i\le Unrnief ,
lIotaire . sccré hirc de la co mmuu out é . - L.e t10\' i1I OII lton t il ('s i qu estion da ns
\'obliga tlon du capi taine Drue , n'é tai l :lrboré, p~r le conlillerrc Il1nrsei ll :lis ,
quo da ns les me rs du L.c \'a nl.
Voyez ce (ild est dit aIl s ujr t d\1 l' A\'illon lit' ' Lol'scitlt: ! dons 10 /j ' b ' \'0 \ . • png , 103 ,
10
t't :122 ,
�-
84 -
U\';lw.a )c:n ec pàchc que si ledict vaisseau St-Laza re ne .enuÎt
point finit' son voyage en cesle ville 1 ledict Bruc sera tenu
d'env oyer l edic~ eslandarl aux dicls sieurs consuls de lene
part que ledict vaisseau finirait son ,'oyage, el c'est sur la première commodité rie vaisseau ou barque qu'illrouvera soubdz
bandière de ces le vina , aux risques, périls et fortune de la
communaulé de la dicte ville, en faisant apparoir du ch3l'gemenL par escl'Ïptures suffisantes ; Cl pour Pobservalion, le
dicl sieUl' Brue oblige tous el chacun ses biens présents et
ndvenir.
1621 . Mai, ti . -Délibération du conseil municipal portant. qu 'une
députation sera cfl"oyée li Tunis, à l'eO'et. a'obtenir
la rémissio n des qualre vaisseaux pris par les
Tunisien s.
(A rclu"t,;es de la v ille , 1re di\' . 1 28- section )
t04 ts. l\tnrs , 8. -Arrêt du parlement de Pro"ence, portant défenses
aux huÏ$siers 61 ser!Jents qui , à l'encontre des pritliléges d es ma rclia nds, iuges consuls de iUal'se-ille , du mois d'octob re 1565 , se permettaient de
s igoi(j er d es exploits de justice el d 'ajournemen!
aux marchands assemblés pendant la tenue de
ln bourse.
(Citation extraite deI al'chives de la v illll .)
-
85 -
U.'joies et. En.entes ,
1331\. 17 ct 29 novembre, V indiclion,-Sentencc l.Ie Ja cques d'Oraiso n , ,'iguie r de Marseille , porlant ré,'ocat ion d'un
jugement rendu pour crime d'homicid e con tre ln
forme et teneur des s ta tuts de la ,'ill e,
rArchives 1TIuru'cipafes, 1" dù;"
2'~e secti on.)
13111. mai 1 e r. III indi ction. - lettres par lesquelles le roi Loui s
Cl la rein e Jean ne remett ent aux Marseill ais les
amendes et les peines por eUl encou r ues lluranl
les derniers troubles .
1407 . octobre 25, - LeUres patentcs du roi Louis JI qui charge
Arno ux locale , ,'igui er de Marseille. de traiter
avcc les Ma rseilla is dont les m aison s étaient tom bées en commi se (1) , el avec les I) cr ~o nn es accusées
de cert..ain s crimes ou délit s', ains i que de "erser li
la c~ i s~e du clava ire , les amendes qui pourraientllt rc
prononcées,
(U. suprù ,)
1411. mars 16. V indiction. - PieTTc de Dornan , viguier de Marseille , m alt re d'hôtel du Roi-Comte. in slruü les
Marseill ai s que LouÎs nleur accorde moyennant 300
nor in s d'o r , des Iclt res de rémiss ion des crimes
ct. délits donl le déwi1 s uit: (l . , • • • • • •• 1~ url8
IC publi l:a 8u l prh'ala, m anifesta et non manifesta ,
Il homi cidia, in s ultus, in cendia, malefieia , lI SUIl ram. depopulalÏoncs 1 arb orum occupaliones Cl
(( fracti ones itinerllm et careerllm . ,'iolaliones muIl licrum. adult eria , inees lum seu iu cesla , slu a pru m se n Slupr 3 , ,'irginum dcnorillio nes, "im
I ( pub lieam se u prh'alaffi , erim ell ral si cl COll eus IC s ionis , pccllialus, rassos, 0\3nillolia, congrecc galiones il licita s cIe" , " l)
( Ut slIprà )
I l ) On cnt e lloJ<l Î t l'<lr CQlIIIIIÎ$(! l n COllllsfO tl ü ll fa i tc ~11 l'j'olit du St'i SIlt'UI' ,..r{l chl .
,'l' !" "eflui es l di! " Il s u jet d{' f C ,II' oi! d 8 11 ~ Io'~ ' \' 0 1. , pa lte 2 ~ ï,
�-
-
86-
14H . décembre H . -Lo Ures-pOlentes de Lou is Il. par lesquelles il
élend il ~lorsc ill c la rém is!: ioll gé nérale de Lous
crim es, délit s eL oo ndamn<:lti ons pécu niaires accor-
dée ant aulres \'illes de la Pro\'encc.
( Ut suprd .)
U 13. rénicr.$ , VII indiction. - Autres ICllrl!.'i:. patentes de Louis JI
enj oignant au ,iguicr cl aU I juges de Marsei ll e de
foire obscrrcr les dis pos itions des chapilres de paix
conce rn ant le jugement des ca uses criminelles
011
civiles.
( UlS"prà. )
~ 424.
juillel 18. -
Lettres 110lontes par lesquelles Charles du Mai ll e ,
lieUI Cllô'lnt de Loni s lU cn Provence. suspend . sur.
la demande du con se il de ville 1 les poursuites
failes co ntre CCliX des i\1arseilhlis désig nés sous le
nom dC11IQscarats, au sujet des crim es
Cl
délits 113r
cux tom mis pendanllïn \'fISion du roi d'Aragon, le
:o amedi 19 norembre 11123,
(Ut sup,'à. )
i' 1
1585 ..\lril , Hi ,
Lettre des consul s de Marsei ll e au Hoi l'elati veIlI elll à la cOll spiratio n de Dariés (1).
Sllm ,
,
L'inj llre du tem ps (lui , de fral ehe mémoire, a pris t;ours Cl prog rès Cil
rostre roya um e , 1I 0tlS a touché de s i près, que dês Je 9 de ce moÎl'
iU'i qu'a u 12 , ceste ros tre ville 3\oi t eSlé prodilOirement mise en \oie
de tot ale perle par aucu ns détes tables conspirateurs elln emis du bien
de \ostrc sen kc Cl de v os tre état ; mais comme toules choses d'inique fa ction pou r l'att ent e qu 'elles soren t , \iellnent à déco uvert , Dieu
'Iui il IIIlrt ieu lic r soi n des pr in ces Cl s pécia lemelll de YO stre majes té
très t;breslienlJ e, sc muU\'aul à pitié de nostre prochain e désolation,
no us auroit rai l \oir Cl déco u\'l'ir la \'érité de telle dam pnable ell tre.
1) Céli e lell re ('si la lIIi'IIIC ' t ue c("lI(' Cltt'(' dan s le
'''JUI: cc
4~
" 01., 1'(Ige :W:J;
lU!" ,
qu~ nOliS ;1\0 11 5 ,iii IIU s u jet ,Ii' S ~ n 'i d 3,' l lollcl dl' sa tr 31lhl'l"i l'iiOn dall~
Je IA O'C flo.r , IJ u " l ~ JUS 'h'(' UII ba) de III. IU \!IIHl I'UlIt.,
87 --
prisc, si bicn que lors même qu e nOli S estion s réduit s s ur l'cxtrêmc
période, cc fui alors que nos for ces \ inrent en leur plu s parfaite grandeur
ctsur ce poinl très tous unanimement résolu s , arm és dece bon zèlede
fidélit é Cl a,"ec nos CQHU'S éter nell emcnt cngra,és de ros lys, aurion s
~ i vertue usement ex ploité nos moie ll s , qu 'il. la parOn flOU S en se rion s
rendu s les malLres et assuré la \ ill e â 'os lre Majes té Cl fi IIOUSmêm es so us ' "oslre serrice 1 Cl encore , de plus , pri s et emprisonné
lo uis Dariés, noslre second co ns ul , et Cloude Bonifa ce J l'un de nos
quatre ca pitain es ordin aires, comme au lhclIrs de telle perni cieuse
fat;l;on ; lequel Dariés, homme qui avoit beau coup de l'en tend ement
lll:li s pas trop hozardeux, ma ~ qll é dn voi le de la reli gio n cat holiq ue
rOlllai ne pour en mal user , faisoit aisément croi re nu peup le (lue 5011
command ement pro"cooit de celui de ,"os: re majes té, Cl , so us ce pré·
ICI te , auroit. introduit in nocemment plu s ieurs zélalc llrs de ,"ostre
sen 'ice pour l'e xécuti on de ses pern icieux dessei ns; mais comm e le
bOIl Dieu nous fi st reeo nn oit re à très tous la méchan ceté de ses déporteme nt s qui Ile tand oie nt. qu 'à nOtls diss iper ct éc lipser ces te ,'ille
de ,'ostre obéissance , tout au ss it ôt ceste dil'ine bonté nous fil la gr:l ce
de le dissiper lui -même ct d'exterminer so n règ ne proditoi re dan s trois
jo urs a\'ee sa mort au quatrième jour s uivant ; en quoi nous \'Oll S
5111)II!ions très humblement , Si re , d oigner croire que 110 ur cc coup,
1I 0US a\'ons rait ,'o ir Cl paroilre combi en cs t cc qne peus l nostre
rorce unie ct résolue unÎ\'crscllemcnt parmi nou s, pour le bien de
'1l5Hro seni ce. à l'encontre dc tou s ceux qui s')' vnndrollt opposer
ai nsÎ qu 'cn avons rait \'oi r la preuve el démons tration il 1\1, le grand
prieur t.! o France , ,"os lr e lieutcnant général Cil cc pa ys, lequel nOli s
révérous et obéisso ns pou r la SU Ill'ême gr<lnd cur du lieu cl rang (IU ' iI
lieut, tant cn "os tre dict roya ume qu 'cn ceste p. o, jnce, ct Jl<l rce qu 'il
n'osoit Cil :5 urclé \'cnir l'ers nOli s pend an lle peu de temps de la t.!iete
entreprise san s e ... t r~ m e danger dc sa \ ie j lOti t à l'ins!ilnt de lIoslrc
rcslauration ct ass urance, il se seroit rendu d'.\i ... Cil ceste \iIle Ol!
avcc IOllte l'a ll égresse il fus t r C~1I cl reCOll ll U de tons ulIÎ \'ersellelll ent
ct par lui au ri on:;; esté de tant miel1 '( con firmés en ;\ostre bon ét<ll po r
le dépll.rtelll elit dC5es command emcnts ct on..l Oll ll ant;eS ; mc!:' me {\ussi
Il IIOUS e~t dememé très grand contentement Cil ce qu 'i l auroÎl rail
rendre la punition condi ônc à tels Co nsl1irale nrs cl iteux rail e'(écuter
à mort le 13 du d illll Ois, s i bie n qu e aya nt cu le bonheur que ti c
jouir de ce~ l e tant désirée pr!ic;cll ce du dicl ~ i ellr grllnt.! prie ur COIl \'O·
Hallt ct obte mpérant à ses rolonlés ct co mtt tanll emcllts, nOlis somm es
�-
88-
-
très Lous un is et résolus de , ine c t mour ir sous l'an cienne s i s ainte
inviolab le fidél ité ct obéissa nce qU'll l' OIlS de tout temps porlé 11. la
couTonn e, et lui consener ces te sienne l'ille ovec accroisse ment d'a lfcelion el "olonlé de faire relui re nos actes gé nércu:t cn tout CC qui
co ncernera so n dit sen icc "oire du plus gran d jusqu 'au plu s petit ,
exposer nos bienS ct nos' iIIes jusqu'à la dern ière go ule de oos tre
sa ng 1 cc que ,'ostre llltljesté se peut indubitablemeut promettre de
1I0US enl re tou les les plus fameuses cités de son roya um e qu'clle
liCOl el croit li sa dé\'Olio ll . la s uppl ia nt encore très humblement estre
contente de prom ptemen t OG l rO~C r les d é p ~c h cs poursu h'ics par oostre
premier consul le sieur d'A rène Cl le CO lli loin e Laza rin S pin a l , délégués de la " UJe , c~ t onl e n cou r pour les eI presses a lTa ires d'icelle,
a lln q u'ils sc pu issent a u plll stOt rend re "ers nous pour la roncli on de
leur charge qui est Irè.!' reqllise et nécessa ire 3 U temps qui co urt ~ i
lénébreuI , la seule présence desqu els pou r ~ t re person na ges d 'honneu r , ,'aleu r el iotégrité ct d u lou l p r o~crire l'ébra nlement qu e nouS
a\ons " CU; J' uni"erse l peuple de Marseille, Sire. suppliera incessam meot et très dé\ oteme nt le créateu r 'o u~ don ner en très parraite
1
1
san té. Irès heureuse CIl rès longuc, ie,
De "osl re Ma rseille ce 15 an;11 ~ 8~.
Yo s très hUlllbles, lr~s obé issa uts cl très fi dèles s ujets el
se n 'Heurs. les cons ul s , c i l()~' ens de Ma rse ill e :
l\1i che l de " il tagc , cons ul ;
Pi erre d'Hos tilg ier, cons ul ;
Na din Der tant. consul ;
t' ra nço is de POlllnl al i, assesseur .
! Archill, de la lIitlc, _1 111 (UI). - Secretariat d e lJ1" B erniflr el
Leuières, lIotail't!s secret aires d u la comllumau tê, )
89-
res te et mémorable de la pa rraite obéissa nce cl lo)'a uté eU\'Crs son prillce,
vous en a,'és cn ces te dernière occasion rendu témoignage s i ce rtain
(lu 'i1 \'OUS cn demeu re unc per pétuelle b Oll ll C renom mée a,·cc confirmation et accroissement de voslre mér itc ct scn ir d'e'te mple remarq ua ble à 101iS gens de bie n . zélateurs de l' hoT1neur de Dieu ct de la
con scn ati on dc l' a utorité de leu r prin ce , en q uoi con s is te pri ncipa lement le bien ct la manutenti on Cl dig nité de la patrie; doncques très
chers el bien aill és soïés ass ur és que com me pa r la fi dèle relatio n qu i
nous a es té ra it e par noslre très cher Cl bien aOl é fr ère le grand prieur
de Fronce et qu 'a \Tons connu par " oslre derniôre lettre d u 1::> de ce mois,
de l OS sages et généreul déportements , il nOli s de meure un s in gulier
ct pa rrait con tentcment , tel que le requ iert l'oppo r tunité d' 111l s i notabl e seni cc duquel nOli S aurons il ja mai s mémoire , auss i voas
e.d.lortons-nous paternellement de con tinucr cl co nsen'er ces le ,'ost re
r6. re YCrlu et bo nne con du ite Ilar les m eilleurs m oïens qu e \OUS pourrés en croïant. selon que \ OUS co nnollrés toujours de mieux en mieu x
par les effets que Dieu rous a donné , un prince auqucl ,rostre bic n CL
scurelé est co a utant d'a lTection que so propre pe rs onn e, qu i n'admettra chose quelconq ue pou r ,'ous consel',rer Cl départ ir de ses gr aces Cl
raveurs , Ce nous a es té pla isir inOn i d'entendre que cc mll urais ct perfid e ministère de molbeur a it reçu te châti ment condigno fi sa prod ilion
d u q uel incoménient vous aïan t Ilostre seigneur s i heureusemen t préseT\'és, nOlis a\'ons con nan cc qu' il se rortifi era de plus en plus et al'ec
ce Ù to ntes occas ions ne vous dérend l'o aucunement tOlite l'a ss istance ct
moiell de ,"ostre blln ro i et pri ncc, les droites intenlions du quel \'ous
entend rez toujours par nost re diet rrère auque l conti nuerez d'obé ir so igneusement.
Ce p e n da n ~,
VOUS diron s q ue nous oïallt "ostre premier
cons ul , les s ieurs d ' Ar~ n e CL Es pi na ss i . l'OS délégués , présenté "OS
a rticles et r emon tra nces , nous)' avo ns donné les r es ponses Cl remède
le plus cO In'enab le ct opportun q u'il nOliS a esté possible ct mis co core
Réponse
ou
de ces te ,'ostre leUre dernière remarqu e de fi délité, \ OUS 3\'onS gratifié bien "olon ti ers co choses qu i néa nm oins estoie nt 3U domma ge cl retardement par ticulier de nos fin ances . afi n que co nn oissiez de plu s en
Illns nostre béni gne Cl pa tern ell e " olo nté en ,'ostre endro it selon que
Hoi ( 1)
1)lus au long ,'ous I!nlendrez pnr les dicts d' Arèue ct Espinass]'. lesquels
Ue pa r le Hoi, comt e de Prorencc,
Très chers Cl bie n a més, s i jama is cilé l(u elconqu e fis1 llreure mallÎ( 1 <.. est le mt me ".'Ie ' 1lI C l'elui don l II
lo 11 8 11 111111"
le i'
\ .. 1., r" J;e :Jfl j,
sc so nl bie n ct dil igemment
mi ssion .
CL
avec honll eur 3CflUÎlI és de le ur com-
llonn é âParis , le 2·7 <l.\ riI1 58lS ,
�-
90-
11S96. J uille t .
Lellres de pardon des évé nemeo ls passés so us le
co nsulat de Casau lx e t de Louis d' Aix.
Henry par la grJce de ùicu roy de France ct Ù ~ N;) \'3I'1'e il lous
pl'ésenlset à venil\ salut. Dieu qui est auteur des monarchi <::s
cl puissa nces 1 qui pal' vile adm irable p,'ovidence les conse r ve
cl maintient pour sa gloire co mille il lu y plaist contre Lous
les elTor ls humains, a rail clairement CO ll naît re <lu';1a vn soiIl
particulier de la conscn alioll de ces le couronne, pOlI' lu y dt,;
si longtemps foud ée et entrelenue 1 non soule me nt pour le
saiul de taDl de peliples vnis SOliS l'aueto, it6 d'jcelle et du
chef souverain y établi, mais aussi pOlir le support de plusiellrs .mtres, laquelle, combien que par son sec rel juge.menl il ail permis estre ara igé depuis quelques an nées de di,'ision el guerres ci\'iles dangereuses à Lous etats, el assaillis
de JeboJ's ;wec grandes forces eL puissa ntes nrmées par plusieurs princes esLrangers, enn em is de la gran de ur ù'icelle,
qui ont vouln se prévaloir ùe ce trouble intestin, pOUl' en ,'alti !' ce royaume el esleindl'e le nom eLhonn eur qu e la ver tu
et générosité ùes français a faiL de si long temps r eluire
pa rmis les autres na Li ons so us la magnanimilé de leurs rois 1
toulefois sa bonté di\'ine, so u~ enanL d'vne main puissan te et
" 1
fa "orable cet estal, a rendu vai ns ju sques à présen t les iniques
ùesseins de nos en nemis, cL pour remèùe aux fraudul euses
persuasions dont ils vsa ie ut cn versce llX de nos sujets que l'in_
jure du lemps a tcnus sepa résd e noslre obéissa nce , com'e r lc
du zèle de la consenation ùe la re ligion catholiqu e, apos tolique et romaine, a faiL vo ir au contraire que leur bullendoit à P\'surpa ti oll ùe nostre couronne èl pm' cc moyeu
l'~duirc cc rova Ullle sous le joug d ' Vile injuste t yran nie,
~I om illatî o ll , pal' l)l'a tiqucs secrcll cs Cil ve rs les pcrso nn es
•
-
91 -
qu ' ils ont eslimé ùisposées à fair e le trnfic cl marcbé a \'o("
eux , dc le ur vendre nos principales \'ill es, e nse mb le la \' ie,
les biens el la liberté des fran çois à pri x J 'argenl el au tres
cODditions plausibles , aux âmes dévoyées de la justice cl
de leur devoir, Cf. qui s'es t remarqué e n nosll'e ville de Mar-
seille, laquelle ayanl de lout temps rendu tant de claires Cl
év idenles preuves de sa fid éli té , qu 'elle en avoit acquis le
nom de pu celle de la France, il il esté Déantmoins au pouvoi r de nos dic ts en nemis d 'y en tre tenir uue pu issante fa clio n , SOus J'injus te el tyrannique [Iuctorit é \' surp ée par
Louis d 'Aix, vigu ier, ct Cba rl es Casalllx, prem ie r co ns ul de
ladite v iii \:! pe rso nn ages auparavant au tan t incollnus CL
ense velis en la lie ùu peupl e, commes ils ont esté depuis.
J
signal és seulemeDl par leurs cruaulés, perfidies et d6testables
déportements , ce qu 'aya nt es té considér é pal' aUCUD S hab itants de nosll'e dicte ville de Marseill e, vrais fran çais el bien
affectionn és à Dostre service , ils ont réveillé en eux. Pancien-
lie ver tu et fidélité de leurs péres, el sort e,o! d'l'ne profonde
létbargie, ils eu ODt relir é leurs concitoyens pOil!' opposel"
aux arlifices de nos dicls ennemis la lumièrc lie la vérité de
nostl"e clémence, et les disposP.I', à l'exemple J e plusieurs
autres nossujels, à se reconnoitre eLnous re nllro l'ob 6i s.~an ce
4U)ils nous do ive nt naturell emenL En quoy les choses lell l'
ont si heureusement succédé r aI' la grace de Dieu, l 'a ssis tan~
ce, co nduite, el exécution de Dostre très cher eLam é ne\'e u
le Duc de Guisp. Gom'ern ellr J noslre lieutenanl géné ral en
Prove nce qui s'y est généreusemenl e mploy é, ('l pa r la \' ertueuse révolution ùes dic ts habitants qui Ill )' onl ouver t les
por t\:!s de Dostre d icte v ille, eLen lre les :H1 lres nostl'e che r
ct bien amé Pierre Libert aLqui a cu le courage el la \'aleul'
d'eutrep rendre ceste exécul ion et mettre le prem ier la
main aux arm es) que la dicte ville a es té rèduile ;1 nos trc
obéissa nce, el a sembl è qu e le nonl du <.Iicl Liber t<ll 50 soi l
fatél lcmenll'enco nt ré pO Ul' re ndrc il sa pa t ri o eL i'l ses co n-
�-
92 -
citoyens leul' liberté} qui avoil elé l ongu~l1lent oppt'i mée, el
sef\.il' d'instrument à les relirer c1'vne si injuste et insuportable domioalioll. an grand co ntentement des gens lie
bieu , repos el soulagemen t de la province, eL à }'vtilité
générale ùe ce royaume. Et comme ce témoigna ge d'a \'oir
bien fait, est deu à ceux qui se sont employés" ce bon
œuvre, nous ayons auss i estimé à propos de déclarer que
1I0tlS avous toujours ,'eu que nostre dicte \'ille de Marseille
aya nt de tout temps esté recommandée pour \'n exemple et
patron de fid élité el singulière affection au service de ses
Reys, le général d'icelle n'avoit jamais trempe en ceste faction et désobéissauce, laq uelle a esté seulement fomentée et
entretenue par les dicts Louis d'Aix , Casa ulx et leurs partisans. Comme le grauti eLsignalé service qui nous a es té faiet ce
jour de la dicte réd uctioo, nous a trés bien témoigné, outre
ce qui oous en a esté ,'eprésenté pal'les dépu tésenvo)' és devers nous de la part de nostre dicte ville, qui ont fait et presté
en nos mains le sermen t de fidélité, il quoy nous les avons
bénignement et favorabl emen t reçus, en intention de les
tenir dorénavant au rang de nos bons, loya ux, et obéissa nts sujets, et les traillel', en toutes choses, comme lels, en
considération de quoy et à ce qu 'ils ayent moyen de se mainlenir a,'ec Jadicte ville "ln union et repos sous Dost!'e obéissa nce; nous avo ns par nostre présent éd;ct perpétuel et irrévocable, dict, statué el ordonn é, disons, statuons et ordonnons ce qui s'en suiL
t.
Qu'en Doslre ville de Marseille, son teniloire , el dislroil
il ne sera fail, à Pav;;!oir , aucun autre exercice de religion
que de la catholique, apostolique et l'ornai ne, suivant la suplica lion très humble et ex presse qui nous en J esté fai cte au
nom des manants et habitants de nostre dicte vill e.
93
2.
Et pOlir la con6ance que nous p,'enons de la fid élité d',ceux,
el la ferme espérance que ~ou s avons qu 'ils persé véreronl
en cesle résolution, vou lant entièrement ronfier el déposer
en leur main la garde et sécurité d'une place si impol'tante
qui est une des principales portes de nostre Royaume, nous
vou lons et ol'ùonnons qu 'il n'y aura aucun gouv erneur parliculier en icell e ville) ainsi que lacbarge en demeurera dorénavant aux viguier et consuls tant que le di ct de Libi rlat
exercera la dicte charge, et après aux dicts consuls se uls sous
"auclorité du gouvern eur de la province et ùn ).jeutenant
général , en son abse nce.
3.
Comme nous DOUS assurons que les dicls habitants dt:: nostre
dicte ville, augmenteront plus tost leur fid élité et affection;'
oostre service, qu'i)s ne diminueront de celles qu'ilsonl portées à nos p"édécesseurs, nostre intention est de leul'
accl'oistl'c plus tost qu e rien rell'aocher de leurs anciens priviléges, lesquels, à ces fins, nous avons con firm és, approuvés
et ratifiés, comme aussi les conventions et cbapitres de paix
faicls At accord és ayec les com tes de PI'ovence) ensemble
toutes les fran chises , exemptions} pl'él'ogatives el immunités qui leur ont esté accord é.s pal' los dicts comtes de Provence et confirmées par les rois nos prédécesseurs, dont nous
voulons et entendons qu'ils jouissent ct usent pleinement et
paisiblement , comme ils en ooL cy devant bien et duement
joui et usé.
4,
El d'autant que duranlles présent s troubles et pendant
�-
9> -
-- 95
" ls Louis œAix Cl Cns~ttl x avaient Cm.pil'Lé Pauclo·
1 Ù1.
~e~
' t
r "ite en 1a d le
e,
'\ 1Il e 1 (a Il
,
'
,,'
,
IUCjuchce de nosll CSCI Vi ce, les Lwbltanls dïcelle qui négocien t en nosll'c pays du La ll gll cdo~ el
en nos V I'II es d e LyOll 1 Ad es el aulres J ont
•• eslé conlralnls
,'
,
de
foraine
et
a
ulres
imposlllons,
desquelles
payer 1es d 10h,5
l.
, .
' •
•.
ils ont eslé de lout temps a[rancblS, d eSlra nt les fau e JOUIr de
leurs premières exemptions) el reparer touL ce qu'à Poceasion des présents troubles on y pourroit avuir allér é , nous
voulons el entendons qu'ils jouissent de toutes les conces-
sions el immunit és dont ils onl joui auparavant leurs ,troubles , fai sant lrès expresses inhibilions et deffenses a Lous
nos sujels de les y troubl er , n'y molesler ,
5.
El afin ùe donn er occasion aux. habilanls de la dicle ville
de persé,'ércr en leur fid élilé et les Irailer à l'égal de ceux
des autres villes qui se sont réduites devant eux en nostre
obeissance, nous les avor.s maintenus et maintenons en Lous
leurs biens, moyens et fortunes, voulons et entendons ~lle
si durant les ll'oubles el à l'oecasion d 'iceux el avant la d Icte
,'éduclion, il avoit esté fail qu elques dons de leurs biens , m eubles et imme ubl es, lilres, hé,'ilages et possessions à qu elques personn es par qui el pour qu elqu e cause el occasion q~ e
ce sOil, ils demeureront nuls el de nul effet el "aleur, el des
à présenl nous les av ons révoq ués el l'évoq uons sa ns que les
donnataires s'eo puissent prévaloi r en aucune maOlère.
6,
pC'nJant qu 'elle a esté distraite de nostl'c obéissance, el qu i
n'cn sonl point absents maintenant, n'onl consenli à ce qui
s'y cst f:tiL tle mal que pal' la force ct violence de ceux qu i y
comOlandoianl ou pal' leurs faulces inductions , quoique cc
soil qu'ils sont repurgés de taules mauvaises inlelliions el
bien résolus et confirmés à ooslre service, n OliS voulons, enlendons el ordonn ons qu e la mé moire de toul cc qui s'est
passé e n la di cle ville e t lel'riloire d 'icell e depuis le commen-
cemenldes présents tronbles jusques à maintenant, demeure
esleint el aboli, lant pour l'adh éra ncc au l'm'ly d e nos en-
nemis, que ligues , pratiques el sociétés dressées avec les
cbefs Ju pa rt y el villes de la ligue, meurtres, ransonnements, séJilions et esmolions populaires, sa isies el expul sions des personnes, venle dt's bi ens, meubles, pl'ises, saisies
et vente des frui cts, fabrication de monnoye non conformes
à nos r églemenls e t ordonnan ces, et gé néralemenl loul cc
qui a esté faiL, géré eLcommis duranL el à l'occasion des présents troubl es 1 et en con séquence d'iceux jusques au jour
de la réduclion de noslre ùi cle vill e el Irais jours après icelle,
en quelque sorte que Je tout soiL advenu 1 à moins que cc fut
des cas réquél'ant plus particulières ex pressions, sans qu 'il
eo puisse estre fait aucun e recherche el poursuite civilemE:nt
ou crimin ell ement, à peine con lre ceux qui y contrevien,h'onl d'es tre lenus el r épulés l'OUI' pel'lu rbale"rs d u repos el
Iranquill ilé publique , imposa nl su r cc silence perpéluel à
nos procureurs généraux et à LOUS autres, fors el excepLé
toulcs fois les dél its el crimes non a voués el punissa bles e nIre ge ns de mème pa rly, et le dé les la bic pal'l'icide el assassinal com mis en la perso nn e d u reu roy no lre lrès honoré
seigneur et frèl'e, que nous n'enlendons remettre et abolir
pa r ces présenles, si aucuns des habita ns de noslre d icle ville
Et pour témoigner de plus en plus de quell e alJeclion nous
a vons embrassé la réd uclion de nos dicls sujets de noslre dicle
ville, voulanl croire que ceux. qui sonl ùemeurés e n icelle
de Marseille s'en trouvoient coupables, comme aussi nous
n'entendons que la grace et abolition générale con tenue au
prése nt arti cle s'élend e sur la mémoire de feu Chades Ca-
�-
-
96-
zaulx el les persouD0s de Louis d'Aix. et autres adbél'flns
dénommes en ,'II procès criminel intenlé à la requeUe du
,-jou
ier ct consul s de ln dicte ville répondu lequiozièrne mars
o
derni er , contre lesquels pour leur obstination e l s'estre rendus indjones
de Dostre clémence 1 nous vou lons et entendons
o
,
qu 'il soil procédé criminollemen t , et que leur pl'oees leur
soit ra iet el parfai cL, el eux pun is selon Pénol'milé el grandeur
des crimes dont il s se LrOUVCT'onL alleillis el conyaincus, el
pour é\'iter toute occasion de querelle eLclebal enlre nos
ùiets sujets de lodi ete ville, 1l0 US leur inhihons et dMeudons
ll'ès expressément de s'cnt re injurier, provoquer ou offenser
Pun J!aulre, pour raison de ce qui sIest passé, nly par aucuns
propos que le malheur du temps et les occasions qui sont
sUI'ven ues puisse faire naître, ains sc con lenir el vivre pa isi blement ensembl e comme frères, amis el concitoyens SUl'
peine r.Peslre punis el chCl tiés comme des~ll s .
7,
Et afiu de laisser quelque, mal'que à la postél'i té de la déloyauté, perfidie, crnaut é et tyranniqu3s déportements des
dicts Louis d'Aix el Charles Cazaulx, nous voulons et ordonnaos que leur mémoire soit perpétuellement condamnée et
leurs familles bannies à perpétuité de nostre ville de ~Iarsei ll e
et de Doslre royaume, leur faisant inhibitionsetdeffenses d'y
entl'er et fréquenler à peine de la hart ; et voulons qlle les armoiries que les dicts ù'Aix . et Cazaulx s'estoient attribuées ,
lesquelles ils auroient fai t meilre et poser en plusieurs places publiques , soient ostées, tous acles qui pourroient rendre
quelque memoire d'eux abolis et supprimés; el pour le regard de Matbieu MOlldo, François Cazaulx el Nétotin David.
nous les avons semhlahlement bannis avec leurs familles à
perpétuité de nostl'e dicte ville de Marseille et de nostre 1'0-
97 -
youme, sans espérance de l'appel; déclal'ollsque p:lI' les trnilés de paix que. nous pourrions f~iro cL accorder cy-après
avec aucuns princes étrangers et mi!me avec le roy d'Espagne, duc ùe Savoye et a\ltres princes de qui ils se pourron t
a vou e r~ ds ne pourront estre rétablis en )a dicte ville, ny en
leurs bICns eLfo rtunes; n'en tendons louLefois préjudicier aux
parents des dicls coupables qui se sont main tenus cn leurs
devo irs et fid élité du rant ces tl'o ubles, lesquels néan tmoins
s'abstiendro nt de l'habitalion de nostl'e dicte vill e jllsques il
ce que par nous autrement en ait été ordonné,
8,
Pareillement nous voulons eLentendons que ceux qui ont
géré la justice souveraine ell nost,'e dicte ,ille de Marseille
duront les troubles , en "ertu des provisions de no.;lre Irèschel' cousin le duc de Ma ye nne, ne puissent estl'e recherchés
pour avoir
vaoqué au fail de nostre dicte jU :itice sa ns léoitime
,
0
pouvoir t ct que tous arrests donnés contre eux par nostre
cour de parlement de Provence so ient de nul eITet, el Iou les
saisies qui pou noient avoi ,' esté failes de leurs biens révoquées avec pleine et entière main levée,
9,
Ayant esté donné tant en ladic te justice qu'en /losll'e co ,,,'
de parlement de Prove nce entre les habitanls de la dicte
ville plusieurs arrests et jugemenl:; aucuns, enLre parlies qui
ont contesté et autres par défaut el contumace , et enlre
gens de diITéren ls partis, nous ordonnons que tous arresls
qui ont esté donn és contradictoirement demeureront \'alables,
et seron t exécutés selon leur forme et Leneur 1 sauf aux
parties à se pourvoir par les voyes de droit et de nos ordonnances, et pour le regard des jugements donnés enIre
personnes de diITé,'ents partis) qui n'ont contesté, demeuI"eront nuls et sa ns effet s: et cumme tels les avons cassés
1
v.
/
"
�-
98 -
-
donn és lant par l'UlI.
comme aussv lt!s a rl.es1S et J'uoemenls
n
.' . e t par les J'uges subaltern
ce u.
que l'autre Justice
. es contre
11 cl M
ui ont lenl é d'enlreprendre sur noslre dl cle VI e e arqseille
.
secouer
pOUl. 1a r emellre en nos tre obéissauce et é
' d1_
. d
belles , vo ulan 1 qu e la m .mOIre 0
J'ou a el lyranllle es re
o
.
lé
el les
ce ux qm BIlI'o oL es e.xécutés à morl soit restablte,
.
.
biens
sai..
SIS et al 'Iénés pour les am endes el confiscatIOns rendus eL restitués.
4O.
Le gouvernemcut de la dicte ville despnis I ~ tem~s qu_l es
dicls Louis d'Aix et CI'za ul, avo ient usurpé 1 aulonté, ayant
eu pluslosl forme de brigandage , que d'aucune espèce de
L lé"Îtimc DOLI S déclarons Ioules les assemgouueroemen
t)
,
cl . islration
blées el conseils par eux leous durant leur a mm
convenlicules 1 monopoles el assemblées IlhCl l e~ 1 en con,sé-
droils à nOlis apparlenant en la dicté ville, lerril oire el distroil d 'icelle, de la repr6senlalion des qu els nous avons de. c
chargé el deschargeons la dicle commun ùul 6.
42.
Pour ce qu e plusieurs descr éall ciers de Ja diclecommunau~é
pourroient inlenter poursuites pour le pa yement ùe leurs
debles pardavant les juges des Ji eux olt les manans el habitants de la dicte ville négocient , et par ce moye n les distraire
d e leur juridi" ti oll naturelle el compé tent., et troubl er
la liberté el r epos du co mmerce , nOlis aVO DS ordonn é et
ordonn ons que les ùÎcls créa nciers ne se pourront pourvoir'
aill eurs qu len nastre cour de parlement de Provence à la,!uelle nous avo ns attrib ué laco Dnaissa nce de toutes Jes die les
debles priva tiv emenl à tous aulres, le payeme nl desqu elles
debles llui seront trouvées et déclarées légitimes sera surçis,
quence de q uoy nous avo ns supprime le co nsm l de I ~ dlc~
ville 'lui se Irouv oit en eslallors de la dl cle l'éduclt ~n, vou
Ions el enteodon s qu e les vi gui ers el coosuls de la dlde .Vllle,
puisseol appeller av ec eux nombre surfisa nt des pnnclP: ox
el plus nolables manans el habilanl s d'icelle po~r proceder
comme pour plusieurs grandes el noLablès occa~lo n s nous
les surçéons pendant un an, en payanl, cependant, lil rente
à la créalioo œ,'n nouvea u conseil et au jour ù esLID ~ élire les
Nostre di cle ville de Marseille recevant ses principales Com .
modilés du commerce el négoce , par le /Do yen duquel elle
s'étoit rendue a vanl ses Iroubl es un e des plus ricbes el fl o-
noureaUK officiers, gardant eLobservant néantOlolOs en ces
endroils les réslemenls raits pal' Ies r oys
41.
11 05
prédécesse urs.
,
Reco nn aissa nt qu e toul e la désobéissa nce de nostre di cle
ville de Marseille doil estre atll' ibuée aux d icls Louis d 'A IX el
Cbarles Cazaul x el leurs adhé rans, el non all gé néral de la
communauté, nous n'enlendons aussi qu'icellesoi l en aucune
sorte responsable ùe leur mauvaise administration , m~me ce
qu i regarde la saisie el employ durant la dicte rebellton des
.Je ni ers de nos fin ances, rerme~1, ga belles et tOllS alllre,
1
99 -
des di cles debles légitimes aud eni er dou ze.
13.
rissa nt es de ce ro yaume, et désirant donner moyens aux
manans el babilanls d'icelle de se remeUre de leurs perles
passées , nous voulons et entendons qu 'ils puissent cootinuer
leurs di cls négoce "e t Irafic al'ec Ja même rrancbise , exem-
ption el immunité, qu'ils ont toujours fail par cy devant.
H.
Et afin d 'o bvier à ce dont nostre di cle ville de Marsei lle .
reçe u sa principale incommodité, qui esl les courses des
eorsaÎl'es et pirates , nons inhibons el dcffendons ~ touô nos
�-
100 -
s uj ets de quelque qU31ité qu ' ils soienl d'~cI,eter aucunes
marchandises prises el pillées par les dicls pirates en quelqu e
lieu el contrée que ce soil, à peine d'eslre procédé con Ire les
Îofracteurs criminellement, extraordinairement cl selon la
rigueur de nos ordonnances.
45.
Ayanl esté ordonné pour le "églement du dicl négoce el
commerce, et rour la consenation de nos droits, que les
espiceries el drogues ne pourraient entrer en ce royaume
es t du coslé de la m er océane
sa ns estre descbaraées
o
,scavoir
.
en nostre vill e de Lorient, el de la mer Médilerranée en nosIre dicte vill e de Marseille, et par terre e n celle de Lyon, où les
bureaux sont establis, el se trouvant lonles choses graode-
ment altérées pour ce regard à l'occas.ion des troubles 1 nous
voulons el entendon s qne les réglemenls fails en cest endroil
par les rois nos prédécesse Ul's al'enl lieu el soient exaclemenl observés el ga rdés , el les infracteurs punis selon la
rigueur de nos esdil s.
46 .
I l
Par la déclaration de guerre con Ire le roy J ' Espagne ,
nous avons permis aux habitants d'a llcunes villes ùe nastre
101 -
soient autres que personne:; bien cautionn ées, pour répondre du ma l qui en pourroiL adve nir au préjudice de nostre
serv ice e t sécurité de la dicl e vi ll e.
o.
EL parce qu 'a ucuns de no. sujels onl fail cy··devan l sociélé avec les Espagnols , auxqu els prestanl eL acco modant
leurs noms, vaisseaux mariniers et noslre bannière , ils ont
fait enlev er plusie urs cbargemenls de marchandises et icelles
desobargées en Espagne, au li e u de les apporter e n noslre
vill e de Marseille, ce qu i redonde au préjudice
négoce eL
ou
dicte dim inution de nos droits, nous défendons très-exprcs sémeot à tous nos sujets ùe conti nuer et con tracter par cyaprès aucnne société pour le commerce avec les dicls espagnols, Dy charger eo Espagne aucune marchandise 1 Dy argent sur vaisseaux François pour les porter eo Levaot et retouroer après en Espagne, à peine de confiscation des marchandises, el d'estre ceux qui fairont le dict commerce
punis comme rebelles.
48 .
avons permis el permeUoos de conlinuer le dicl négoce eL
Nous ordonnons aussi que la dicle co mmnnaulé de noslre
dicte vill e ùe Marseille, jouisse des amendes el confiscalions
a uxq uelles les dicls Louis d'Aix e t Cbarles Casaulx , leurs
complices e t adh éranls auronL eslé ou sero nl co ndamn és,
el ce nonobstant lous dous e t concessions qui pourroienL
avoir es lé pa r nous accordées, lesquelles deme ureronL
révoquées.
Ira fic aux lerres dll dict roy d' Espagne pour le temps eL
espace d' vn an, à la cba rge loulesfo is que ce ux des di cls
19.
royaume de pouvoir co ntinu er le négoce aux pays e l. 1er l'es
de l'obéissance du dict 1'01' pour ce rlain tem ps, aOn ùe pou-
voir retirer leurs moyeos el racultés qui y estaient encore
demeurées eLd ésiran t que les babilanls de nos tre dicte vill e
de Marseille jouissen t de la mê me gràce el bé né fice, nons leur
habitants qui voudront aller au dicLpays ennemi s'inscriront
,
-
Ayanl eslé reconnlle l'vtilité qlli revi enl à noslre dicte
a u grcffe de la communauté de la di cle vill e et fairont les
ville de Marseille de la r éduclio n des nolaires royau x d'icelle
sou missions nécessaires; et ne permettront les consuls que ce
au nombre de vingt-quatre 1 laquelle réduction ful faite
�-
10i -
par édit du reu roy noslre Irès honoré seigneu,' et frère en
Pao mil cicq cent soixante et Huioze , nous avons confirmé
et confirmons I~ dict esdit, ,'oulons et enlendons qu'il soit
exaclement et irré,'ocablement gardé et ob,en'é, et toules
provisions octroyées et concédées "" préjudice d'ieeluy j'é'·oq uées.
.
20,
"'OUS "oulons et .n tendons semblablement, que les hospitaux et églises de nostre dicte ville jouissent des aumosnes ct
libé,'alités a eux faites et continuées par chascun an par les
ro)'s nos préd écesseurs, lesquelles en tant que besoin est
ou serait 1 nous leur avons confirmé el confirmons par ces
Jictes présentes,
2-1.
"
1 1
"
Et parce que du,'ant le COU" des trollbles passés, il s'est meu
telles aigreurs et animosités entre ceux de oastre ville de
Marseille et nostre "ille d'Aix, lesquelles mêmes plusieurs de
nos amés et fcaulx les gens tenant nostre cour de parlement
pe Provence ont esté meslés , que si elles ne sont muries et
adoucies par le temps, les habitants de nos!re dicte ville de
MCll'seiIJe auraient occasion de cl'i:tiodre que le ressentiment
d'icelles n'alt érât la sincérité avec laquelle nous voulons la
juslice leur estre renùue, et aussi que nous jugeons que pour
l'es!at présenl où se retrouve la dicte ville et y restablir enliè··
l'ement le repos et la seuret é, il est besoin que pour quelque
temps la justice souveraine soi l adminisLrée eo icell e par
personnes desquelles les babit an ts d'icello ne puissent avoir
Aucune jalousieJ avons orùonn éq u'il scraestabli en lloslre dicle vi:le dcMnrseillc un e cbamb,'e d" justice pOUl' y résider et
demeurer :mlaot seu lemenL que nous juger':>ns nécessaire, eL
y juger, décider eL terminer souverainement eL par arrcsL
l° us procès et différens cil' ils et criminels meus el à mouroi!,'
-
j03 -
entre les babitants cie nostre dicte viii. Je Mal'seille et
terroir d'icelle, sans qn 'a ucun des babitan!s de la dicte
ville puisse estre convenu ny dislrait ai lleurs en défendanL
que par devant les juges establis en la dicte ville pour
juger 00 première instance el par appel en dernier ressort
en la dicte chambre, à laquell e avons pour ces! effet d.
oostre pleine puissance , auctorité royale el souveraine
attribu é toute jurisdiclioll et coonoissance de ce qui concernera la dicte ville de Ma,'seille el babitants d'icelle ,
et génti,'alemen t telle auctorilé, pouvoir et jurisdiction en 1.
dicte ~' ille et terroir qu'ont nos aulres cours soul'eraines,
chascune cn leur distroit, Si donnons cn mandement à
nos amés eLféanlx les gens (enant oastre cour de parlement de Paris et autres nos cours souveraines, el à chacune
d'elles en droit soy, comme il appartiendra, que ces présentes ils fassent lire, publier et enregistrer 1 en tretiennent,
gardent et observent, et fassent enlrelenir , garder et observer in violablement et saosenfreindre, cessant et faisant
cesser tous troubles et empescbements à ce contraire, car tel
est nostre plaisir, et afin que ce so it cbose ferme et stable à
loujours, nous avons fait meltre nostre scel il ces dictes présentes, Donn é à Amyens au mois de juillet l'an de gril ce
mil cinq ccnt quatre-·vingt el seize) el de Dostre règne le
.eptièrne.
Signé: Hellry,
Par le Roy , signé: Deneufvill.,
Avec paraffe et duemenl scellé,
Regis!ré, oUi leprocureur général ùu roy, suivant les cbarges contenues au registre ùe ce jour. A Paris, cn parlemenl,
le quatorzième aoust I)ao mil cinq cent quatre-vingt-soize.
Signé: Bodin ,
Avec paraffe le tout à l'extrait.
Extmit des Regist.,.es du Pa1'l~me"t.
1'01' " présenl é en juge-
fi près que le procureur général du
�-
10, -
ment les leUres patentes ùe sa Majesté en forme œéd il Sur
la réduction de ceste ville de Mnrseille en son obéissance,
données à Amions au mois de juil let dea'nier 1 el autres leLtres
pa tentes porlant la nomination des cooseillers de ladicte coU!'
pour servir à la chambre ordonnée par sa Majes l~ en la pré"ente ville, d O !ln ~eS au dit Amiens le dix ième du di t mois,
el requ is la lecture, publication et enregistre ment d'icelles,
p OUl' estre ga rdées et obser vées selon leur forme et teneur )
la cour ayant esga rd à la réqu isit ion faite par le procureur
généra l du r0l', a ordonn J et ordon ne, que les dicles lettres
patent es eo forme d'éJit, seront publiées à son de tt'ompeet
cris publics, en lout es les places et lieux acco uslumés de celle
ville de Marseille, pour estre gardées el observ ées selon leur
forme et teneur , enjoiot au lieulcnant gé néral de la dicte
ville et autres officiers du roy de tenir la ma in à l'exécution et obserration du dict éd il , fai l inhibilions el défenses
,\ to ules personnes de quelque élal ct qualité qu'ell es soient ,
ùe contreveo ir, oy faire aucu ne recherche. pours uit e o u reproche des cboses abolies par led ict édit Sur peine d'amenùe
arbitrai re et punition cor porell e s'il y échoit" Et quaut aux
cas encour"s. réservés par le dict édi t, enjoint au dict procureur général du roy d'en faire les poursuites conlre ceux qu i
1
s'en trouveront chargés , c t po ur cet e lfet obtenir monitoi re
e n justice, faire publier a ux églises e t pa l' I'oisses de la d icte
\' ille afin de révéla tion , enjoi nLà Lous officiel's, mag is lra tse~
au tres personnes de quelque état et qualité qu'elles soient
de tenir la ma iu à l'exéc ution ùesa r rests, édits, el ordonn an.
cesdc la j ustice tou lesfois e l qua nles qu ' ils en ser ont req uis;
leUl" fait h"ès-expresses ichi biti ons et défenses d'empècber
""
en façon quelconque l't::xéculi on des a rl'cs ts et ordonna nces
c1c juslice, ny enfreind re la ma io du Roy, à peine de co nfi sca·
lion de corps el de b i en ~; ol'<..Ioone a ussi Ja co ur , qu o to us les
ans à pareil jour CJ ue la dicte vill e fusLrédui te à l'obéissa nce
de sa Majesté, sera fait procession gé nérale de tous les ordres
(
de la dicte vi ll e
pOUl'
105 -
re ndre g r~ cc à Oic uJ c l'insig ne miracle
par lequel i1l uy a plu de la délivrer , et a pare ill ement ordonné que le prése nt arrest sera publié l' la dicte vi lle" Fait
~ Marseille en parl ement et chamb,"e QI"donnée pa," le Ro y,
lesepLièrn e jo ur de l'a nnée mil cinq ce nl 'l u3tl'c -vingl- d ix sept.
S igné: Estie nne, ~, )'ex Lrfli l ,
(Cop'ie cx tra'î t e des manuscrits appartcllantù l'un des aul ct.L1·s. )
AN
i 596.
Mémoire historique sur la défaite de Casa ..lx ct f o,"i9i",
du sm'nom de L I DI! ItTA T donll e à ta, maison de BA l' UN ( I).
Ce rut à l'OCC3Sioli des hor reu rs de la Ligue , qu e LiberLaL se
rend it fa meux, en délivrant sa patrie de la ty ran ni e du consu l
Cllsaulx. Celui-ci s'était perpétué dans les charges mu nicipales,
av ec son co mpli ce Louis d'A ix , l' un en cell e de prem ier co nsul , et t'autre en celle de vigu ier. Séduits par les promesses
des Espagnols, ils voulaient leur li vrer Marseill e j ils tâchoient
de oc point rendre leurs m::mœv res suspectes, et pou r y réussir,
ils leur do nnai ent, ell ap p,-l rence, po ur motif, le main tien de la
r'eligion et le bOllheur de la nalioll .
Libertat avoil d'abord emb rassé le parti dc 1" Ligue , avec
fu reur i et à cc titre i l avo it obten u des décemvirs, le poste de
capitaine de la porte royale. Mais il relouro u à l'obéissa nce de
so n légi time so uvcrrain, lorsque Hen ri IY eul embrassé la religion ca tholi que.
Ators Jyant reconn u q ue d'Aix et Casaulx éla ient des sujets
rebe ll es à leur pr illce , qu' ils éta ient guid és par des vues d'intérêt parti culier, pG isqu'ils co ntinuaie nt d'opprimer lcurs co neitoyc ns, i l l'ésolut de déli vre r sa patrie du joug odieux. de ces
ty rans.
La plupart des historiens on Lécrit qu e Liberlat fiL part de
( 1) E~ rf ait ocs31 m on at hs Itis lo r'iqucs Ile ;\la r'!oCIlll', l'il r Gro:.sou ; (111 116.: l i8tl ,
cl suh·.
J'use I VI
�-
106 -
son dessein à Geoffroi IJuprc l i ), Dotaire, et po:..!' lors seel'ClalrEt'
de la "iIle, SOD fidèle ami, homme judicieux e l bon serviteur du
Hoi, ce qui a \'a it donn e lieu à Casa ulx de le faire mettre e n !lrisou, d'où il s'ctaiL heureusement échappé. eLque Dupré loua la
genérosité de liberIa!, et lui conseilla de prendre l'a\'is et "assis tance du docteur Nicola.s de (Jeat(.$sel .
~1. de Thou, dans so n Hi stoire Universelle ( tom. 8, li\'. H6~
pa g. 748 }1 raco nte la chose différemme nt. Il donn e Nico las dl!
Sausset , pour auteur du proj e t ùe soumeLtre la vi ll e au Roi ,
et dit qu'il détermina Libert.a L il l' exécu ter .
D'autres éc rivain s sont cependa nt d 'avis que l'on a ravi à
Geoffroi Dupré la gloire d'a\'oir, le premier, concerté celte im.parlante affaire: ct c't's tl 'opi ni on qui merite le plus d e confiance,
puisqu'elle es t étayée de l'au torité des mémoires du temps, Sur
lesquels rut dressée l' flistoire de la réduction de Marse ill e, par le
sieur Deimier (2) : Dupré~ zélé roya li ste, voyait à reg ret que
Liberta t, SaD ami intime, cù l pris avec chaleur le parti de la
Ligue. Il voulu t savoi r q uels éta ient les motirs qui J'y avoient
engagé, et reCOD nut bie ntôt que ce n' était que par r e ligion j eL
qu 'il était loi o œapprou ve r les déso rdres qu e co rnmettoientd'Aix
c t Casaulx. Il yit que Libe rt ilt se sou me llroi t yo!ontiers à son
légi time Prin ce, s' il éta it a bsous, et qu 'il se prète roit mê me à lui
livrer la ville. Sa ti sfait d'avoir trouvé un sujet fid éle dans la
perso nne de son am i, Dupré fit part de ces obsen'a tion s à Nicolas de Dausset. e t ils concertère nt e nsemble la réduction de
Marseille.
Dès qu e Henri IV e ut reç u son absolution e l que Dupré se
fut conformé dans l'opinio n qu' il ava it de la fid élité d e Libertat ,
ce notaire se déclara à ce d ernie r, qui d'abord comba ltu par sa
reconnaissa nce envers le consul e t le vi guier , e t par sa fid élité
pour le Hoi ) n'osoit se dé termin er à ê tre co ntrai re à Cas3ulx el
à d'Aix , à qui il avait des obliga ti ons.
1) Il é loU fil s dc Jaequcs Du pre ct d e "egdclellle C(l mt e ; Il épousa I.u ,·rèce ,le
flai us, OHe du upile ine FrançOIs e l de ) Ia r tbo du Fra ncisco !.
(2) HistoIre de la rMuclion de \Iarseille ou la l\oY3le libert n rte " a rsei lh' , :.! .
c.h tion , AD \'ers, 16 16.
\!. de Ca uHridr, d80S ron Il ,s IOlre de Pron:nc.· !In l\ OC lI 11ss i f)uprc. lH"ur 1';lU h' ur
~ " Ia
r lduclioo de la " flle.
- - 107 Deux mois se passèreut, sa ns que Dupré pôt résoud r e Libcrlat
;'t exécuter le proje t d e rendre lil ville au Roi , mais il se ,'e ndit ,
lorsqu 'il eut co nsid éré tous les excès auxqu els s'é ta ie nt portés
le viguier et le consu l. Il se l'appela a\'ec indi gnati on , que
voyant le portrait du Roi, il s l'a vai ent déchiré ,"'cc opprobre l
et 1'l1.vo ient même li\'fé aux nammes j qu e Casaulx avoit même
poussé sa cruaut é jusqu 'à vouloir t uer Fabry SOli l'il s ainé, qui
avait voulu le portel' à accep ter les offres qu e le Hoi lui ayo it fait
f<tire, Dupré, g lor ieux d'avoir dé term iné Lihertat , courut en raire
part à Dausse t } qui s'éta it réfu gié à Aubagne, après s'être sauvé
de la prison où les Duumvirs l'avoient fait me Ure.
Les dangers que devait courir celui qui feroi t les a ll ées et les
vcoues , pOlir concert er ce tt e affa irc, n'arrê tère nt point le zèle
du notaire Dupré, Il n'hésit a point de s'en charger IUÎ-même , au
péril de sa vie. Ce fut penda nt ces cou rses , qu e ces trois illu stres
ci Loyens, Bau:iSet, Liberla t e t Dupré, prépa rè re nt les moye ns de
délivrer leur patrie de l'oppression de Casaulx. D;tusse t fit part
du projet au Duc de Guise, qui le sa isit avcc empressement. Dupré
se port.a a ussi dans diO'él'eots lieux du ter ritoire de Marseille .
pour y conférer av cc les commanda nt s des troupes du Roi .
Les cond itions auxquell es Liberlat devoit faire e ntrer les Duc
dans la vi ll e furent approuvées pal' ce de mier ) qui lui en fit
expédier le brevet, par leque l il promit : «( qu' au cas que la villc
t( de Marsei lle
rédu ite à J'obéissan ce de S. AI. par le moyen
ft de Capitaine P'i cne de Libertat (1) ,celui-ci se roil vi guier de
ft Marseille,j usqu' au mois de mai 1:>97. » Les ieur Ogier Riqu ety ,
premier consul, Ga spard Seguin, second co nsul ) Desiré Mousti er , troisiè me consu l, Me Nicolas de Dausset , Assesseur, Balthazilrd Arvi eu } capit ain e au corps-d e-Vi ll e , Barthelemy dt'
mt
( 1) I.e tUrc de ca pit a ine n e so d o nnait ancie nn e me n t qu'! eeax qu i avaie n t
le commande me nt des t rou pes d e guer re . 0 0 n'accord ait a lors cc s rade fln 'à l a
no blesse c un rorm é me nt 0. l'ordo nna nce de Fcançois J, do 103<\ , rap llortéo pu
rou tlln o~ , CI ilprês de lon gs senl ce!. Les bis to r ie ns c l les gé néa log!e! des Camil les nou s cn (our nÎssen l des Clcn1[.l cs so ns nombre , Ccl USISO étoît gé néral on
PrO\'eDCC, c l reçu da ns le Co mtal \'Il naiss ln , l,cs re J;i5l res do nos nota ires ~ o u s
l'attes ten t enco re, On y trou ve nul fll e que les ca pit aine! tic Galères prcnOl c nt
a uss i cello qUIlU tc.
On "CITa ta ntO! que Li berl (l l ~\,(l il e n effet sr fl' I tlII IlS tl'5 In}llpes du " ai ,' 1
'1 u'iI é toU I5SU d'une lU a ison noble .
�-
10S -
Libert«t , capitail.le tHI quartier de B1 anqucrie 1 Honoré de Rains.
capit<.lÎlle au quartier de Cavailloll , eLau quarti er de Sl.- Jea n r
JeaD Viguier. capitaillc de l'artille ri e.
Alors Liberlal promit des récompenses à di \'c~cs personnes.
pour lui prêter leur seco urs 1 cL lorsque tout fut bi en disposé 1 il
fut conclu que le 17 rênier serùi t le jour de l'ex.écution de ceUe
enlreprise.
La vcill c, le Duc de Gui se, pour ne laisser aucun soupço n aux
1yr:tns , fiL semblant de s'é loigner () vcc ses troupes, e t fut jusqu'ù
fénÎcr , i l fiL quelques escarmouches
auprès de Marseille. D' Aix eL Casaulx en pri rent l'o[l'oi. Ils
fil'cnLsor tir l' infall terieel la cil \'aleri e espagnole , pour poursui-
Aubagne. Le mème joul'" ,16
1)
•
vre les soldaiS du Duc , et n'ayllnL rencontré personne jusqu 'il
St.-J ullieo , ils rentrèren t dan s la vi lle .
Dans la nuit, le Duc s'a pprocha de nos murs j ct 3)'3nt é té assuré par de Ra ins , beau-frère de Dupré, qui avait passé le port à
la nage à ce te(fet, que d'Aix. eL Casautx n'ava ientaucu o soupçon,
il fit dresser so n embuscade pour surprendre le lendemai o ) les
tyrans, lorsqu' ils sorti roient de la ville , pour all er à la découverte , aios i qu 'ils éto ient cn usage de faire tous les malills. Ir
avoit élé arrèté que Libertat fcroitabaLlre alors le tréb uchet de la
portelloyale, qui seule resto it ouverte, et que pal' ce moye n le Duc
battroit Casaul x qu i demeureroit sans seco urs J et ne pourroi t se
sau ver dans la ville; que pendant ce te mps. Lib ert-at forceroit le
corps-de-gardc qui é toit s ur la porte Roya le, et qu 'alors le Du c
n'y trouveroi t, plus de r ésistance, lorsqu' il e n approcheroiL.
A la pOÎlltedujour, Liberlat accompagné de ses fr ères e t de
quelqu es au tres personnes zélées pour le se r \' ice du H.oï et de la
patrie, se rendiL à la porte Roya le J c t co mm e les Duumvi rs tardoient de sortir. il prit occasion d e ce que quelques soldats du
Du c de Guise s'é toient montrés ct avo ient couru sous les remparls, pour en fa ire avertir d' Ais. et Casaulx, c t leur don ner sujet
d'all p.r à la décou verte. O'.\i s. arriva pe u de temps après avec
une petite troupej il c nvoya chercher Cas.."lu lx ct Sa ns l'attend re ,
il so rtitlui-mème. Les soldats du Duc fondirent sur l ui ; il fut
ha tLu et voulu t r en lre r dans la vi lle; il t rouva le tréb uchet
a battu, c t s'étant mis à courir le long; des r cmpnrl s, pour se
-
-109 -
$;l IlVer dans l'hùLel de Méol hon , Oil é toie nt Ics Espilgnols, il rentr:l/lans la vi ll e par le moye n d 'une eord c qu e lui j etta de dessus
les murs , un d e ses amis qui l'avoi t ape rç u. Ju sq ue-là le Du c
de Guise voyoit ses esp6rnnces trompées. pui squ'il n'avoit pu
e ntre.' d,w s la Vi ll e dont Libertat lui avoiL promis de lu i ouvrir
les portes i quc Casaulx y é toit demeuré, et quo les so ld ats de
d' Aix avo ient co uru su r ceux du Roi. Le Du c se retira ;:l la pla ine
St.-Mi chel, croya nt qu e tout avoit échoué e t qu ' il étoit la dupe
de ses promesses.
Libertat vit sa retraite avec douleur. JI sent,it qu e la réussite de
soo projet ne dépendoit plus que de sa yaleur ; il n' ayoit pas dépend u de lui 1 que les tyra ns ne fu ssent so rtis cnsemble etsi ,
après que d' Aix eùL é té battu , il n'ouvrit pas Ics portes de la Vill e
au duc de Guise, c'es t sa ns doute qu ' il cra igno it qu e ce premier
étant renlré , ne rama ssât du secours, cL nt!: vi nt fondre sur les
solda ts du Roi. En e ffet, CasauL\ ne tarda pas à avancer ,'crs la
porte Roy"lc avcc unhoo nomb re d' homm es, pour secourir d'Aix.
Libertat le voya nt venir, courut à lui l'épée à la main , il traversa
sa troupe dont le chef lui ayant présenté la hallebarde, fut renversé, d'un coup d' épée sur la tête j Casaulx, effrayé du danger
qui le men<:tço it J porta aussitôt la main sur son épée) disant it
Liberlat: QI1C (a,u t-il (aire, M. Libertat? Grier: vive le Roi ~
iu i r épartit ce demier et com me Casaul x n' y sa tisfit pas) il lui
donna nllssilot un si grand coup J qu' Hie renversa presque mort.
Le j cu ne rrè re de Libertat acheva de le tuCI' avcc un e piq ue. Les
sold ats, qui accompagnoieot Casa lll x, voya nt leur gé néra l ninsi
terrassé, firent feu sur LibertaL ; mais ce fu t sans e rret. Ils fur ent
au conlraire forcés ùese retirer a"ce la troupe que d'Aix aroit
ramasséc au corps-de-gard e de l' HOl.el dp. Ville, et qui acco urait
au seco urs dc Casaub•.. Dans le roème insLant , Uf] canon de la
batter ie de la Plateform e ) qui n'é toit point chargé, mais qu'on
fi l mine de tircr sur d' Aix , lui caUSa une telle frayeur J qu'il se
réfugia li PHOtel oe VHlc.
Libertat ava it fait cntrer le du c de Gui se et sa troupe i etco mme d' Aix la vit avancer vcrs son asile J il se jeta dans un bateau
;I\'CC Fabry de Casauls. , fils du consul , et il s se sauvèrent, l'un
;:l St. -Victor et l'alltre à N ,-D. de la Garde; d'oll ayant été chas-
�-
110 -
.ses, ils s'enfuirent
à Gè ucs , sur I~ ga l ~ res d'Espagne. On prétend mème que d' Aix périt dans le voyage.
Telle fut la punition qu e le ci"l fi t subir à des traîtres qu'uno
ambition criminelle avai t por tés jusqu 'à Illallraitcr ceux qui avaient
lâcbé de le ramencr à l'obéiss<IOCCde leur légitime souverain ,
ED ~ 594 1 deux <lOS avant lour dér:. ile par Lil>erl at , les excès
auxquels ils s'étaient livrés étaient déjà vcous à un leI point ,
qu' ils étaient insupport.ables aux citoyens de Marseille. La scco nù e fèle de Noël ) jour auquel la muni cipalité assiste à la
bénédi cti on du Sl. -Sacl'cment , à l'église des Dominicains , on
~' décounit un artifice de poudre à caooo 1 qui devoit faire
sauter cn l'air d' Aix et Casaul x 1 lorsq u'ils seroieul assis au
baoc qui leur étoit destio é. Ils firent punir du reu un jeune religieux calabrois , convai ncu d'è tre l'auteur de cet attentat , et
emprisonner beaucoup d'honn ètcs citoyens , enlr'autres le lieutenant Venlo et aulres des plus appa rens de la ville , jusqu'au
nombre de 30 ou 4.0 , faussement soupçonu és d' y avoi r eu
part (1).
D'Aix et Casau lx a\"o ient rejeté} avec mé[lris , les avis du président Bernard , conseiller au Parlement de Bourgogne , à qui le
duc de Mayenne ava it donnécomm i ion de présider la chambre
sou\"eraine qu'il avoit établie à Marseille (2), po ur lui rou rn ir les
fi ) BOOf he, tofll .2 , p. 80 1.
(2) Apr ès la t rCI'e des ~. t at s-Gc lI ".l r 8 11 J: do lo li gue, le du c Je Moye noe profi la nt
d e ce q ue l'au torilé d u parl eme nt Ctoi t llI ~co nnu e depUIS qu elques a nnces, 8VOit
f"lll" oyC à )lorse1lle le s iell r de ' 11I:5 11arr:l IlHe, ~ I c des requ ètes d e son 1I00 el, se us
pr,;!te.Ite d' y élablt r une Cba mbre 50u.,cra inc, mols son vCritable dessein éloil de
sC I'yir de Illi pou r I)Orlc r les l\Iarsell lois li se Illelt re sous l'obéissa nce du Roi;
et afi n de trait.>r sous des conditions pl os 8\'iln lage uses, a yan l e n m ai ns une vl ll r
8ussi i mpol·ta.n le. ;\lalp3 r raulle f u 1 a rrêté li Aix pal" le l' a r lelll e nt , q ui venoit de se
f e nd ~ a u ROI et rel:lche e nsu ite. N aot in for mé du s uje t do Son l'o )'oge . Il remit
~ o~ consuls one 1 ~ t1 r.:: du duc de Maren ne. pa r loquelle il Il'u r morquoit qu 'il
NOlt chargé de traller 3\'eC le nol, ma!.s qu'il ne fe roii r Îe n sa DS Icor con seoteme ul cl celu i d e l'uoioo . Nea nmoi ns, les co nsuls se méfi e re nt 110 ~ I as parr a ult l' .
vo yant que le du c ne pensoil qu'a ses in l6r els ou Il se re ndre, elle renl"oye r enl .
Ce ~ut alo rs que le president Betnn d e ut comm ission de "e ni r re mplil' sn place .
I O~Jo.u rs da n~. ICS mêm es ,'~es : m ais il parla trop oU \'c rtclIle nl a u x coo s uls, qu i
'U I dIrent ~u Il cùt il sc rellrer, Ilaree q u'ils no "oul a ie nt poi nl souff r ir d e tr:tit re
" a ns la \ lllr . 11 ne s'.' nfu t cepcndao t point c l f ut té moi n de la dUait c dl'
C,asa ull .
'I !
nutD . première Cdl t . p. 2&4 . FI S. 89 . 2- (oltil. tOIll . 1. p . 4 07. 12 . 17 . Ga ufridi
r 768. 6D. 7D. 822 .
t.o duc de ;\Ia ~'r nnc :lprl'~ a vni .. 1'1;1 r hd dl' 111 tigue "·(o lnil ~ nll m iJ Il IIe nr i IV,
<I n j:tnl" i<>l' 1 ~9 6 .
-
111 -
lnoye ns de les détourn er de leurs projets. Ils avoient egalcment
~t é so urd s au x ex hort aLioos de Robert de Hu (fi , no taire; et l'i ers
tles seco urs qu1ils reçurent de Gè oes , ils ne voulu rent pas
même écout er les propositions qu 'un Hoi toujours porlé à la clémence . leur 3\'oit fait raire. Ces propositions , dan s lesquelles la
bont é du so uveraiu se manirestoit , étoient de leur donn er le
gouvern ement de la ville eL du rort N. - D. de la Garde 1 de les
créel' capiLaines de Galères , leur assigner des pensions J ct leur
raire un doo de trois mille écus à chac un. s'ils voul aient revenir
de leurs éga rements . C'étoit un moye n honorable d'effacer leurs
tort s j mais ils persévérèrent dans leur s méchantes in tentions; et
Dieu , qui ne laisse jamais le crim e impuni l permit qu'ils expi assent le leur par un e mort hoo teuse. Le cor ps de Casaulx fut lraio ~
dans la bouc par la popul ace 1 et la mémoi re des tyrans de la
patrie est demeurée en exécration .
A la mort de Casaulx , la joie fut un ir erselle dans la ville et
eeux qui 1 intimidés par les crua ut es qu e les Duu mv irs a\'OienL
exercées) appréhend oient de se montrer d u p3rti royaliste ) témoignèrent lou t leur co ntent ement par des cri s répétés de 'v ive!
fe Roi .
Le lend emain le duc de Gui se présida le conseil de ville et
après qu 'il eût rait lire un e déclaralion 1 par laqu elle les offi ciers
créés par les tyrans éta ient destitués 1 ( il pourvu t cn leu !'
ft place , so us le bon plaisir du Hoî , des pe rsonn es de mérite.
« et qui étoient au gré œu n chacun ) » sui van t l'ex pression d"
l' histori en de ~larseill e (1j. Ces personn es firent. pOUl' co nsuls
ceux qu 'on 3\"oit promis d'éli re.
Henri IV eut un e tell e salisra ction de la nou\'elle de la réJu clion de la ville , qu'il s'écri a en l'apprenant : c'est à présen t que
j e suis Roi. Il écrivit mèmc à Liberlat 1 pom' lui lémoigner sa
reco nn aissance.
Après la mort de Casaulx ) la " ille députa iUl près de S. ),1.
pour a ll ~ r recevoir ses ordres , Pav ocaL de D au ~et 1 alors asses·
spur; Du pré 1 notaire et secrétaire de la ville ; Je<l n- l1 aplislc d(!
�-
1
1
11 2 -
-
0
' ·l e l .r de la Sa Ho', Marc-A ntoine Vento
) sionr des Penr1ll :.t~cs}
!S
•
' nes; François de Paulo, cL Pierre d'~l ost a~ l er (1). . .
.
Les troubles que les reli gionn aires a,'o l(~ nL exci tes . 3VOl cnt
e mpêché le par leme nt de tenir les grands j ouJ'~ à. l\larse i\~ e, ~L la
chambre, établie par le du c de Mayenn e, tl'adm l nl sl~ e: la Justice.
Le Roi y éwhliL alors un e chambre du parlement d AIx l ~o~t le
cher é.tai t Guillaum e Du va i"l premier présid ent , cL depUIS e.vêqu e de Lisieux cLg1l rd e -des-sce..'\ux , pour ,HTèter les, e nLrcpns~
qu e pOlll'roienLencOl'c Caire les rcli g io ~n a ircs 1 el ~)U n.lr ~eux qUi
.
aVOlenl
e' ,...e' I
es l
pli s se'diLieus:. . 1.. e IJJ'ésldeut Duvalf "mL Installer
.
.
la Chambre 1 acco mpagné du duc do Guise j et co mm e ,Il , avolt
reçu ordre de présider à la nomination des officiers mUOIClpam:,
parce que les citoyens étaient envenimés les uos contre les .autres, à ca use des iojusLices quïls s'étaient réc~proque me,ot faItes
pen dan..' la Lioue
l:I
, il fil co",'oquer le co nseIl le
. 26. decembre
d P
4596. Il v assista avec le duc de Guise eLles comUl1ssm res li arlement. '11 prononça, dans cette occasion , uo e belle harangue
(2) dans laquelle il ex horta les assistao s à se dépoui ll er de toute
ha;ne à oublier loules les offenses qu 'ils avaient reç ues, pour
ne p\~s songer qu'au servi ce du Hoi ct nu bien de la pat:ie,
{( Vous êtes maintenan l, leur dil-il. sur l'éleclion de vos offiCIers
Il de \'ilIe, de laquelle dépend prin cipal e menL Y
olre repos eLsù« rel é. Le Roi, bien averti des divisions qui sont parmi Yo.u ~,
ft YOUS eût bien pu nomme l' des offi ciers, c'est de son autOl'lte ,
. ft eLje ue doute nullcment quc ne lui w)'cz si bons e~ fid~les
tt sujets et se rvit eurs, qu e vous n'eussiez eu très-ag~eable ce
ft qu 'il eùLbi en ordon né pour vot.re bien. !\lais comme il esLbon
c( et indulgent à ceux qu 'il estime lui être fid èles, il a bien voulu
« qu e le chuix de ce ux qui yous doiveot go uyerner se fit par
« yous-mêmes, et m'a toutefois co mm andé d'être présent en
" toules vos éleclions, pour moyenner que rl'IlX qu.i doi vc nt ell-
143 -
« trer atlx chargcs laient tels 'lIt' ils puisscnt n ourrir la paix et
« l a foncorde par mi VO ltS , ct conlcllte-r l' ('SJ} rÜ de S, /JI . de la
C( stlrcU devostrc ville, ct m'a donn é très-expresse charge , puisj
tt
sa nce ct autori té, d'ernpèchcr qu 'il ne sc nt ri en ou co ntrairCi
« et pour cc, et YOU S, à qui il perm et la nomi ut:l l.i on j ct vo us, à
« qui il laisse b boloUe et le suffrage, résolvez-vous de mettre il
(c part vos passions, s'il vo us en reste au cune , ct de ne so nger
qu1au bien el salut de vostre ville; ct St:l r. s autre considération
particulière~ satisfa ire à 1<1 \'o lonlé ct repos: raites dOfi C q,,'i l
,( n c se {assc ch oix de1JC1'sonnes qui nc soient prop l'cs pour maitlII Iw'ir llamitié ct l a p (liœ entre vous ; ct n'ay cn t p OUl' tout bttt
c( quo vos tre salut ct cclui de l'estat: qlLt n'agenl par lellr v ic pas« s~e dOl/n é bon témoignagc de Ivur 'in légrüé en la condl/itc Ile
«( leur {amillc vt ménage, {ait lJreuve d e lcu.r prlld'/w mm ic cl qlli,
« out1'e cela, n'agcnt des bie'lI s ct des cn(un t$ qui puissen t st>rl'ir
l(
C(
« de garants de leu.,. fidélité ,
)J
Apr~ qu e le président Duvair eut fin i sa harangue , on procéda à la nomination des oflicil:!rs, Pierre de Sabatcl'is~ Jea n Vigui er et Thomas Savine furent élus consuls , et Germain de Salomon, assesseur : Etienne Dévo lan, Laurent Grosso n , :l OClell
ca pitaine de la légion de Douillon , Antoine Libertat , frère du
Vi guier , et Blaise Doria, des Princes des l\lelph9S~ capitaioes de
qutJrtiel's (1). Ce qui est un e preuve de la confiance qu e leur
fid élité leur avait méritée .
Le Hoi remit le gouvern ement de Marsei lle aux consuls par
l'édit de la reddition de la vi lle, donné à Amiens au mois de juillet ~ 596 , vérifié et enregistré au parlement de Paris le 1 '. aoùt l
et en celui de Provence, en la chambre établie à Marseille ,
le ·17 janvier 1597. Cet édit ful dressé par M. J e Villeroy, ministre 1 sur Ics belles 1'emonstrances ct sages discours dit cloctew'
Ha1lsset (2)
Dupré reçut du Roi un don de cinq mille éc us el Bausse t fut
gratifi é de la charge de lieutenant-général cn la Sélléchamséc ,
{Il Rufü , ']: < klit. tom . 2, p,437.
C'est de pu is ce lle époque que lesdits Ilostasc rs Ilort!'nl ulle Il eur Ile lys en
('O Ut bic d e l eurs ar mes , eonccs~ l l)n Ilu i fut f" ite à (';rrJ'C , c n r écollll1cnsl' de ses
,e n
(2
.-
ICe!.
Illlprim tle dall "e\ O'II\ rl'\ , p, I :H
olt l 'hUI . 111- 12 .
(Ir
l <i l l\ ,
( 1) Ilegisi rc de , '1I 0 Icl de Vi 'I e, de ee tln Dnn ée; Nns lmdo m u s. II. 10<\ 1
(2 ) n ôg lclU enl du So r! , i mp rimé il il IRI'sei l h:>, (' U I t.i 51\. Il . I I\U .
v,
�III -
,
1
•
6n l'éCO/II1)CII::>(, dt: st' SCI"tÙ'cr en l a n ~g(}d(l(ifltl (/(- III ,'clldil Ïlm
de la ville (1).
Nous pilrlerons lantùt des récompenses qui furent accordées à
Liberlal. Nous observons maint enant. que l'o n il cru pcndalll
long-temps, ct qu elques aut eurs modern es l'ont également peusé,
que Pierre de LiberlaL était d' une fam ille peu ilillst~e et qu 'il
fuL le premier sl1I'uolnmé Lib cl'lat.
Les écri vai ns ont erré sur cc point : c'es t ce que nous nous
proposons de relever.
Les uns ont écrit que les frères LibertaL fLirent anoblis, et que
Pierre prit le surnom de la libcrLc qu'il donnil ~ Marseille ; d'autres, ( qu'il consle par des actes authentiqu es que cc sUl'Oom fu t
Il donné à Jean Daya n 1 l' un de ses aïeux 1 qui avait fail longe temps aupararant des actions de yal eur Cil Sicile e t en Cala« bl'c ~ et qu'eu 159:> , Antoine Da yo n de Liberlat étoit juge du
({ Palais à Marseille : or, l'o n saiL que celle charge n'étoit coufiée
« qu'à la première noblesse du pa ys. »
La !loque, dtl llS so n Traité du Blason , pag. .i5 , assure J il est
vrai , que LiberlaL fut honoré de lettres de noblesse ; M. de
Thou ) que nous a\'ons cité, le dit de même, en ajoutaut que
Barthélemi. fl"ère de Pierre, fut au ssi anobli. II co nste ccpendant qu'ils étoient issus d' un e maison noble originaire de
Corse J ct que le Dom de Liberlat ne fuL point d,onné à JetllJ
llayon J mais bien à sou p~re qui , comme Pierre, délivra sa pa trie de l'oppression de deux tyra ns.
La preuve incontestable que le libérateur de Marseille Lelloit
le surnom de LiberLat de ses ancctres, sc tl'OU\' C dans les registres de nos nOLaircs autéri eurs à l'a n 11.196 J ou 1' 011 voit
-co ntracter Pierre, Anto ine eL n Cl rlh élcmi LibcrtaL frères ct
dans l'éloge funèbre de Pierre , pal' le présiJ ent Dm:air.
'
(e 1\ ya environ deux ce nts aus , dit cet autcur ( 1) co nlelll-
t t l llèSlc llIcul du so rl, lOf. clt. ... ,\ la Ulllrl d u N icolas ,It' n,Hl ~sc l . le 1':IrlcUlCII I
d '.l ilo!ll \oya d es .kl'llies POU l' uSSls lcr il ses Ollsè(IUCS, c t h- p r cmier l'I'ésidclll
,Jr Ollollça 50 11 Oraison Fu n è lJrl' /) ;,-t. l'rQI'. II(l r '1. ,\ rl,a nl , lo m . ' . \'c r " , ..111b(j(JlI~
(2 ) P. 20:1 dl' ~ ('s (Cu\' rC's,
,
porain J e L,bcr tat l qu'il sc trouva ;', C:'Il\' i l capit;t1 e rille J t'
corsèguc) deux t)'r~l1l S qui s'cn cmp:lI'è rcnt , lesqu els aprè~ avoir
duremen t et cruelleme nt Lyranni:!é leurs Cit oyens, vou lu rent rendre cett e \'ille là aux Espagnols. n i.lyOrl, trisayeul du déru/1t sieu r
de Libertat, qui ~l.oiL un des principau x ct des plus généreux
CiLoyeos J se résolut de la dcliner de ca ptivil6 J ct y ha ztl rd a si
courageusement sa vic, qu 'il la fit perdre à cos deux tyran s , ct
remit la ville ch liberté, dont il acquit le Surnom de Liberlat 1
qui est demeuré aussi fata l qu ' hérédilJire ~I sa maiso n. »
« Oaptiste, son fil s, ayant faiL plusieurs signal és exploits de
guerre , taot en Sicile qu}cn CalJ bre , mème eu quClquC3 duels ,
laissa un fils uommé Darthole, qui se vin t établir en coste ville.)
L'a ut eu r de l' Histoire de la réducti? Il de lJfarsrille, dit que
Pierre de Dayon l trisa'r"eul de Pierre de Libertat , cL Simon SOIl
frère , ayant délivré Calvi, celte ville tint , en reconnoissance:
Jea n-Daptiste de Dayon, fil s de so u libérateur, SUI' lèS fonts el
I\li donna le Ilom de Libert at.
M. Duvair ajoute ailleurs, qu e Pierre étoitd' ull e ùes plus iIIusIres familles de Marseille , d' une gra nd e ct gé néreuse noblesse,
qu''il avoit passe sa jeuness~ au Sl'roice des Roi ... f t que l'honn eur
des guerres ) où. il avoit servi en charges honorablef, étoit continué en sa postérité par une aussi heureuse 'lue certaine succession .
1\1. de Thou (loc. cil. ) dIt que Dausset , Cil S'ou"r~lIll de son
dessein à Libcrtat l originaire de Corse, lu i lillt ce discou rs ,
(( vos Ancêtres, à cc que vous m'avez dit plusieurs fois, ont mé« rilé cc Ilom aimable et glorieux que vous portez, pOUl' avoir
If mis en liberté la ville de Calvi , dans celle isle donL \"ous
« C:: Lcs origiuClire ; et lorsque les Génois s'en furent rendue
«( maîtres ) vo ire famill e viot s'établir à Marseille, etc.» La réponse qu ' il faiL faire à Liber tat, porte : u J'espère que ce mème
« courage et celle mêm e fennelé que C<llvi admira autrefois dans
« mes Ancè tres, lorsq u'ils s'armerent pour 5..1. défense, m'an i« meroot encore pour travailler à la délivrauce de Marscil« le, elc. ))
L'Histoire de Provence par Honoré Douche , nous fournit lIne
autre preuve de ce que ce citoye n porl oiL le nom cio Libcdat
,
,
�Il ;"'ant l'époque de 4{i96. CeL auteur rnpporl c , tom. 2 pag. SIG
de Sa D ouvrage. le brevet que le duc de Guise envoya à LiberlaL1 pou r ,'assurance des co nciltions :.mxqucll es il ilvoit promis
ci e li vrer la ville au n oi. On vient d'cn voir le conl.enu .
Il est donc cer tain 1 d'après les litres que nous ven ons de f <l)lpeler ct qui sont aut érieurs à l'acti on mémorable de Liberlal ,
et par les preuves histor iques que nous cn avons rapportées, que
la maison de Da yon porlaiL 10 surn om de LiberlaL 1 long-temps
avant qu e Pil!rre eût déli vré Marseille de l'oppression de Casauls.
L'illlrépidité avec laquell e LiberlaL avait exposé ses jours pour
le salul eLle bonheur de la ciLé, lui méritaient la reconnaissance
publique ; aussi reçut · il du Hoî ct de la ville 1 des témoignages
de gratitude plus éclat.ants qu e ceux auxquels s'était engagé le
duc de Guise.
No n-seulement Liberlat fut nommé Vi guier de la ville, ll1:)is
il reçut, en outre, du Hoi un don do 30 ,000 1. Il fut fait capit.aine de deux. galères el du fori No tre- Dame de IJ Garde. Il fut
confi rmé dans la charge de capitaine de la porte roya le. S. M.
lui donna encore un e exemplion de taill es pour les biens qu'il
possédoit jusqu'à la co ncurrence d' un feu , et à ses frères jusqu 'à demi- feu. Ce qui fut encore accord é et confirmé par la délibération des divers étaIS généraux. de cetle province. LibertaL
obtint par leUres patentes, le droit deportcr des fl eurs de lys dans
ses armes, qui sont parti J 'az ur et de gueules: l'az ur est chargé
d'une tour d'argent , CLics gueules d'un lion passa nt d' or. Depuis celt e co ncession , la famU le de Liberl at a en tour é la tour
de trois fleurs de lys d'or mal ordo nnées, une en chef et les deux
autres aux flancs de la tou r. Les descend an ts de cette famille les
porlent encore ainsi. M. de Gaufrid y, dans son Histoire de cetl e
Province, pag. 845, et B. de May nier , dans so n Hisloire de III
pritlcipale Noblesse de Provenctl, première pa l,tie ) pilg. ~ 84 , ne
leur altribu e n~ que dcux fleurs de lys.
On établit aussi que le 47 février de chaqu e année , les COIlsui s iraient il une procession gé néral e qui seroit fait e en memo ire ct en acti ons de srace de la reddition de la " ille (,1). A
-
01-1 7 -
la premi ère procession qui fut faite, on porta la chàsse de St.-L azare. Frédéric Rague nea u, évcque de Marseille, y assista avec
le duc de Guise et la chambre de justice. Le président Duvair
Illarchoit à droite et le Duc à sa ga uchc. La chambre venoit
après) et ensui te le Vigui er ct les Cons ul s (1).
Pierre de Libertat étant mort au mois d'a vr il ~ 597 ) son co rps
ruL emhaumé et cnseveli le ~ 6 de ce mo is , avec gran de pompe 1
dans l'église de l'observa nce. L'Histori en do ~Iarseill e nous
apprend comment se passa i:eUe cérémonie fun èbre.
. TouLes les compagnies de pén itents s'y trouv èrent ; les reliSieux de tous les ordres ve naie nt après eux i cnsu ile les paroisses 1 eL après l les solda ts de la port e rOyille, et ceux de N, -O .
de la Gilrde, tous CD deuil. Il y avait aussi un hom me vê tu de
deuil , qu i portoit le bàton de Vigui er ; huit pénilents qu i portaient chacun un grand Oambeau ) et douze hommes encore
<lui portoient chacun le flambeau que la ville avoit don né. Six
ilUtres person nes portoien t ceux que la maiso n de Liberlat avo it
fl>urnis. Les quatre capitaines de la ville marchoient en deuil
ct sui vn nt leur rang. Le corps de Libertat étoit ensuite porté
couvert d'un grand poële de ve lours noir , dont les pend ants
étoicnL souten us par les co nsuls eLl'assesseur. Tous les o(ftciers
de la chamb re souveraine menoient le deuil. lis étoi ent présidés par Guill aume Duvair. Le père c ~ les frères de Libertal y
assistèrent (2).
Au retour du convoi et à la porte de la maiso n de Liberl at .
le PrésidenL Duvair prono nça divcrses harangues funébres qu e
l'on trouve imprimées dans ses œuvres. C'étoit alors l'usage il
Marseille , de prononcer ainsi l'éloge des personnes de considération que l'on venait de co nduire à la sé pulture.
Barthélemy de Libertat, frère du précéden t, obtint, ;i sa mort l
le com mandement du fort N.-D. de la Ga rd e, et fut fait capitain e de ga lère : il lui succéda auss i en la charge de viguier, à la
réquisition de la ville de Marseille, qui d éli bér~ dans le co nseil
( 1) 110 Ill , 2 0 ' . cd il. , tOIlI . J , Il . ~ 3(j.
(I l n rg lcm f' n l ,III <;" 1'1 .
,
jl .
I HI.
(:!) DU l'uir, Or . (unoLof(' de Ullerl ll l , l' . :lOS dl' 50 Will r·o.!.!> .
�-
-
118 -
du 8 Ilovcmbrc Hi98 (1) qu 'lm é l ~ v c roiL un e slalue au géuércux
citoyen qui ravo it déli vrée de l'opp ression de Casaulx. En cfret,
en vertu d'une au! re dûlibéral,Îo n du 29 juillet ,16,10, cll e fuI
placée sur la priocipale port e de la vill e ('2). On fit gr,n'er au bas
une inscription qu e co mposa Lazare Co rd ier 1 avoCa t de celle
vi ll e.
Les Marseill ais fir ent encore gr;w cr cc disti que sur la por t\!
royale:
Occisus juste Libertœ Casa.lus aJ'I1t'lS :
LaU$ GIll°is /o, 111" 1S l'rgi , Liber/a s sic datltr ur bi.
Cc premier co nseil muui cipal statu a encore quc, Lous les ans,
te 18 ren ier) le vigui er ct les co nsul s assisteraient au service que
la vill e fcroit faire pour le repos de l '~'rn e de Pierre de Liberlal '
qu e le ca pita ine de la porle roya le 1 de la maison de Libertat :
précederoit co cette cé rém oni e les cap itaines de la ville, ct marcheroit avec eux à la dr ~ile (3).
Ccs dislincli ll ns étoicnt d'autant plus honorables, que nous
"oyons par le réglelllent dlJ Sort, dressé en '165.2, qu'ellcs étoicllL
exclusives. « Lesdits sieurs Consuls (y est-il ~l ih page 5:9)) n 'assis\1 teront ~ aucuns se rYÎces ct messes de mort, cu chaperon , hors
dc CÇ llLi qui se { ,l it all1l1tCllclIlcut en l'Église (le l'oQservqJl ce l
. . pour feu, M, Pierre cie Liberlat de bonne et glorieus(l mémo'Ïre,
« ct en ceste seule cérél1~oni e (ajouLc-l-il ai ll eurs), le ca pi k'\ine de
(( la parle royale . . . préccde les capilaincs de la ville (4.). ))
De tous ccs 61ablissemenls, l'on o'ô co nservé que FllS2:O'e dc faire
un seryicc fu nèbre, le ,18 révri er de cllaque ann ée , : llqucl Ul\
seul ~ ch eYÎ II assiste sans appareil cL sans 6c1a L. Hm'êtu de SOli
d mpel'oq, il rcpréscute le col'ps mun icipa l. Le prodi3ieux ôccrois-scmeut J es occupnlions des Admin istrateurs de la commun auté
Ile leur laisse pas la liberté d'assister tous au service in <;: tiLu é
1
' pour e repo~ de 1',lme du libérateur de la patrie j ils l'holloreu~
(l
,
(l,' 1\.\l rtI , :!< é,lit. t OIll . l , p . 43i. n c!; I ~ Ill ~ll t (l u So rt , 1'. M) c t GO .
{:. \ t... l'S t ceBu (Jlh' I\ ou a l'lac,,\; Cil lh' r llil' r lil'U da liS la lIo l.I. vdhl ailc ,le l'Il utcl
dc \ LIIe .
FI) Il''I;leli u: nl Li u ~' )I· t , " 1 H i
( ~ \ Ilécis jû o ,tu Ij uJ' ca u , ,l u 18 l u\
"
..
•
Il ü
'
L' IC I'
1 G:! 1
11 9 -
hi en plus di3nemenL, on travaillant avec zèle à entreteoir l'ordre , la paix. cl l'abonda nce dans la même vi lle , pour laquelle il
exposa sa vic; ils un iss~ n t leurs prières à cell es de celui d'eux
qui ass iste ~ la messe, eLle mérite de leurs actions, quand ils remplisse nt leurs obli gations, s'élève vers le trùn c de l' Eternel comme la fum ée d'un haulocauste de propitiation .
1
.\ Athènes, lorsqu' un citoyen [\Voit sauvé I:l vi e ;\ un autre .
lorsqu ' il s'était distingué par ses services ou par ses talents . le
sénat . qu elqu efoi s même le peuple nssem IJl é 1 lui décet'uoÎL une
conronn e, qui lui étoit donn ée solennellement dan s un jour de
fêto , en présence de tout le peuple. Celui qui l'avoit obtenue
jouisso it , non-seu lement du droit de ln portel' pendant sa vic,
mais clle étoit représentée sur les monumcnts élevés en so n honneur , SUI' la port e de sa m::liso n, et mème sur son Lombeau, co nlme le titre le plus glori eux dont pllt être or née son ép itaphe.
C'étoil un monument éternel de la reconnaissance pub liq ue , et
de gloire, qu' il transmeLLoit à sa postérilé. cc Ces couronlles gl'a« vées sur le marbre , placées dans les lieux publics, ne coùu toien t pas beaucoup à l'état: un jeune homme les voyoiL avec
(( respect dès sa plus tend re enrance, On lui nommoit le v;;J in« {lueur, ou plutôt celui qui ::lvoit mérité la couronne , 3vec dc..'i
« éloges qu' il brûloit de mériter ('1). »
Rome adopta des Grecs, l' usage de ces marqu es d' holmeul', et
no sc bortla pas non plus à accord er de si grand es distiucti ons à
ceux qui avo ient cu la générosit.é de bravor les dangers, pOUl' le
salut d' un seul. La co urono e civique y étoit regard ée commo la
pl us honorable, parce qu'ordinairement l'action qui l' ''l\"oit méritée, co nservo it un membre à l'étal. A plus rorte raison fuL-cll f'
la récompense de ceux qui avoient procuré le saluL de la l'épubli .
qu e. Le Sénat la décerna à Cicéron, pour avoir découvc rt la COIJjuratioll de Catilina. Pourquoi n' imi terions-'notl s pas les anciens si
supéri eurs à nous en tant de choses? Pourq uoi négli3eriolls-nolls
tic conserver d es lit rcs si respectables ,\ nos co ncitoyens 1 cLù la
famil le de coux qui se sont volonlairelHeut ex posés pOUl' le rcpos
ct la lraoquillit é ?
\ 1) CH)' IUS, h" u I\, p ' 18 11
�-
120 -
« Da ns toutes les parti es d'un état
-
on pourra it profiter utilet( ment de l'env ie de sc distin guer qu i nui t ;:" ,ec tous les hom( mes (1). D M"is 1 loin de rie n aboli r de ce q ui peul r appeler le
souven ir des actio ns de grands hommes ) il faut en perpétuer la
mémoire avec tout l'éclat et toute la magnifice nce possible.
« mandons que, par le fermier de ladicle imposilion, uous
(1
1397 , ...l t 20.
Lettres palentes de Henri IV s ur la pen sion
cie 2 ,000 écus faite à Lib erla t .
« Hem'i , pM la grilce de Dieu, clc.
Eoll'e aut res grâces que !l OUS uoulJumes fere au feu sieur
li Liber lat, uiguier de nostre ville de Marseille, en consirlé« ralion du boo scnice qu'il nous auoit fair! en la réduction
« de ladicle ville, nous lui accordasmes UDe. pension de deux
(t mil escus par au , laquelle est d ~m e urée eslainle par son
« déceclz el daullant que par le bail qui 1I01lS a esté faict de
« l'imposition qui se Caiet de deux pour cenl en noslre dicle
" "ille de Marseille pour ce payement de récompenses que
« nous avo us ordonnée pour la J'éduction d'icelle vous avez
« fa iet fondz de trois années pour l'acquittement de ladicte
pension dont ce qui en resle depuis l'extinction d'icelle
" par le décedz dudit fe u sieur Libe/'tat DOUS reslent de bon
û. cn noz finances. No us, désiranl recognoislre les bons et
u. ngréables services que nous recepuons ordinairement du
« sieur dl! Fresne, conseiller en nostre conseil d'eslat et
IJ Pl'cuosl de nos commanrlementz lu y auons faicl et faisons
« don par ces rrésa ntes de ce qui uous revient comme est
« du foudz de ladicte pension faict par ledict bail depuis le
t< déceoz tludi t Libertal. A CIlSTE CAUSE nOliS 1I01l10ns et uous
! I I C~r lu s.j () m .
·.
,
6 , 1' ISt,;
faicles
paier au dict sieur de Fresne ce qui deul'a
« nous reucuir du fonds faict par son hail de la pension
« dudict feu sieul' de Liberlat , desp"is 1. jour de son d,, ·
t<
(t
121 -
1
cedz et cn- rapportant par ledict fermiel' ces présantes
« avec quiUancn dudict sieur de Fresne; seulement nOli S
« uoullons ce que par luy baillé ct payé aura eSlé, lu yes tre
« payé et alloué en déJuction de ladicte ferme partout oil il
t<
appartiendra . ... . . .. •
( Archives de la ville, reg is tres dits : SEc RtTAnIATs ) .
uun, no\'cmbrc 9 . -
Délibération du conseil de " HIe reJati\'e ail placement de la s ta tu c Cil ma rbre de Pierre ti c
Liberta L s ur le to mbeau qui lui ru t éle \'é da us
l'Église de l'observ an ce.
( Ut $up rd ).
1645 m ars.
Le ttres d' abolition de l' émotion populaire arrivée à Marseille le 5 nov embre '1641. :
Louis, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Na varre,
FOI'calquier et lerras adjacenles , à tous présents et Il ve ni r
salut. Comme le devoir Jes Roys est non-seulement de
proléger leurs suiects, les deffendre et ga l'antir autant qu' il
leur est possible des entreprises, invasions et uiollences J es
ennemis de leurs eslalz , mais encore en preuenanL les inconvénients et malheurs inséparablement attachés aux di"isions domesliques , et qui par l'iustabililé de l'esprit de
l'bomme arri vent dans les prillcipalles villes, de rechercher
Lous moyens dJen arracher el anoéautir les semances, pour
les contenir en paix el union enlre eux et les faire jouir d'un
ferme el assuré repos ettranquillilé sOllbs l'auclorité des loix,
�-
12'l -
-
à l'exemple dC5 Hoys nos prcdécesscUl's CLparliclillièrc!I1cnl
du reu Iloy DOSLI'C très honoré seigneur cl père de très glorieuse mé moire, dcsl'uis nosLrc ad véncl\lcnLil la courOOlh!
Ch \.l.SClili sça it que quelques grandes Cl continu ell es occupa lions nous ayanL donné eL à lIosll'C très honOl'ee Dame eL
mère If! Reyne l'egenle les :J.mlircs de la guerre 1 nou s n'a\'o ns jamais relascbé de nos soings ord inaires el pat ernels
pour maintenir une parraile union cnLt'c nos sui ects, Dy cspHrgué aucun orn ee de remonstran ce et dilligellce pOUl' assoupir Il' urs divisions pal'licullières et speciall cmcuL Je oostre bon ne vill e de Ma rseill e l'une des plus co nsidé rabl es de
1
nostre royaume, soiL pour sa grande Ul', scilualion. soit aussy
pour l'in violable fidé lilé el obéissa nce des babilanls d 'icelle
à cesle couronne J conLre lesquelles despuis quelques années
l'eo vie el la jalousie de Padministration des affaires commu nes de la dicte vi lle a faicl oaistre quelques csmulations el divisions parlicnll ièl'cs dont les suilles el conséquences De pe u voient es tre qc:" très préj ud iciables au bien
de oostre scnice 1 el ensin tr oubl er la paix el le repos
de nos suiecls de ooslre dicte vilte, ce qui nous a obligé
despuis deux aos pour prév, nir les iucollv éni ents el les d ésorùres qui pouvaient arri ver de fcre nous-m esma choi x
de persoun es de fi délité, p,'obilé cl ca paci lé recogneues pOUl'
remplir les cbarges des co nsuls, de ca ppilaioes el du cooseil ordinaire de la dicte ville, pour leur ôler par ce moyeu
lout prétex le œennuys et les brigues qui sc fon t ordinairement pa l' ce ux qui y prétendent mais comm e les
succès ne !"espondenl pas lousiours à la since ril é el pu1
l'ctc Li e nos intentions
·.
123
pnrens ct amis seraient allez sans îl utres Mmes que ue
leurs espées ;l Phoslel commun ue nostre dicte villc pour
fai l'c nne sommation aux consul s J'icell e qu'il z rencontrèrent 11 la porte dudicl bostel commun , après laquelle les-
ùicls conslllz 8'esl[l llL retircl y aya nt un Irès gra nd nombre de peupl e qui s'es toil assemblé au devant de lad ito
porte pOlir enlendre Ie.l lecture de laùite sommnl ioll nï,ltLl
esté raict un gnmd brui ct les sieurs co nsulz tl lll'oicnt ('slé
conll'ainctz de sortir appréhendans lIne csrnoLion popubirc
cc f1u y ayanl obligé 1J0stro très chiers et bien amé cousin
le comte d'Alniz gouverneur Cl nostre lieutena nt géoél'al en 1I0sire pays de Pro\'e IlCC CSliHl t pOUl' lors d<lns Itl
dicte ville de sortir aussy de sa !l1n Îson, Il dissipa par sa
présence cesle lrouppe ùe peuple éH'ec tnn t œauclori té cl
1
de co nduicle qu e le calme parnl plnslos t dans 10 ville q u'elle
n'av oi l esté ad ve rli e de ce qui y estoiL ar r ivé et du désordre
dont elle esloiL menassée , mais néanm oins qu elques dilligences donl il ayt usé pOUl" sortir de son logis ce ne peust
eslre asseT. lost pour empescher qu e le sieul" Cad et d e
Donne,lluo des orficiers de nos gnllèrrs Clui estoiL ùc la
1
trouppe de ce ux qui avaient assislé ce ux qui fir enlladicle
sommaLioo aux dicts consul z ne reusl bl essé d'uil coup d'espoe duqu el il d écéda aussy los t après, ùe quoy aïanl cs lé
plainement informé laDl pa!" les pl"oceddures Cl informalions
~lui furent faicles lors , qu e pal" pel" ODnes de probité cl
,
. , l
'
lPex périence par nous choisies, nous avons csllm e p us a
propos, pour restablil' el affermir le repos de nos suiecls de
noslre dicte vill e de ~l a rseill e , œassoupil' la mémoire ùes
nous avon s vcu al'CC beaucoup
choses passées ct use r pluSlost de noslre clémence eLuonté
ùe dcsplaisir rescbauITer c~ r~!\ llI m cr cesle division jusques il cc point que le sa medy Jl wliu cinqu icsme lI ouaOlure dernier quelques- uns ne Pl'é\'oyanl pus le:; suill cs ct
les illcoll vcnÎcn lz, emportez pluslost p"'lI' itllpl'udencc que
pJl' aucun mauvais dessein , ;lÏan l, 1~1icl amas de leurs
l'oyall cs en les lraictaots fa vornù\ emenL A ces ca.uses aya nt
ftl icl mellre ceste affaire cn déli béruti on en noslre conseil
p Lif }l''ldvis ùe la U C)'UC régente nostre très h o nol'i~e dame
c l mère, sçavoil' raisons que de J)ostl'e certainc SCiC IICC, plnillc
Illliss:.mcc cl auctol'itç roynltc) IlOUS \'oullons ct entcndons
1
�-
I ~l
-
que ln mémoire de lout cc Qui est CJrrÎvé en lI oslre dicto
,-ille de Marseille, le di cl j01l1' de samedy cinquiesmc 11 0 vembre derni e,' pour lous les faicls cy ùessus spécif[jez
demeure eslainle el abolie, co mme nous l'estaignons el
abolissons; imposan t sur ce silence perpé tu el à nos procureurs généraux el IClU'S subSliLulz présens el ù venir
ct tous autres, mes ma all x parens dudict Bonne 1 enj oiGnons à Lous 1I 0S sui eetl de ladiclc ville ùe Marseille de vi~
vre désormais cn bonne paix, union cl intelli gence) S()Il S
qu'ils se facerü les uns aux au tres aucuns repl'ocbes dl!s
cboses passées, Sy donnons eu mandelllen t :. DOS amez
el fea ux les gens tenant nostre cou r de parlement de
Provence que ces prése ntes ils faec nt lire, publier 1 ga r -
der et observer fo:p.lon leur forme el Leneur, sans souD'l'il'
qu 'il y soit contreven u ~ et arfin qu e cc soil chose fe rm e et
stab le à tOllsiours, nOliS avons faict meltre nostre scel à ces
dictes présentes J ca r tel est nost re plaisir.
Donné à Paris 1 au Illois de Illars 1 l'a n ùe grùce mil sis.
ceot quarante-cinq et de noslre règ ne le deuxies me
Signé: LOUIS .
Par le Roy , la Reyne rége nte sa mè re prése Dte,
Signé: De LOMÉNIE.
Lues, publiées e t enregistrées, ce r equ érant le procu" eur gé néral du Ro y, ez registres des leUres roya ux
de la cour de parl eme nt de Provence, suivant l'arrest d 'icell
ùu 2, janvi er 1647.
Sigli.: EST I ENNE .
(Ârchives de la viUc, 1'1l div .) .
",
1646.
~c Jl\ c mbr c
12.
Letlres de s uranoalion des le llres pat enl cs qui
précèden l
LETTRES DE SURANNATION.
Louis, par la grilce de Dieu , ro)' de France el de Nauarrc,
coml e tic PI'o uence, Forcalqui er et torres ajaccn les, à nns
amez e l féaux co nseille rs les sens te nant nostr e Co ur de
parle ment de Prouence, salu l. Nous allons, par nos leures
paten tes, à va ns adressanles, dat ées uu mois de mars ùe
J'an née derni è re mil cinq cents qua ra nt e-cinq , esteinc t el
aboly la mémoi re de tout ce qui ('s t arriu é e n nostre nille ue
Marseille, Je sarnedy malin cinquies me noucmbre de J'allnée
mil six ce nts quarant e-quatre J eu un e es molion populaire,
Oll le sie ur Cadet de Bonne t. l'un des offi ciers de noz gala il'es fut frappé d 'un coup d 'espée, duqu el il décéda loul. auss i
los t apr ès; mais d 'a utant qu 'elles ne uous ont pas esté pré sentées dan s le te mps requis pour eslre ué rim ées et ellregistr ées seJon le ur forme e t leneUf') Cl qu 'eslanls à pl'é:3elll
surannées, UQUS eo pourriez faire uiffi cult é, si nusli e 1I 0 JODlé e t intention ne uous appa roissoit de nOlluea u , ~ ces
causes cl nu tres à ce nous mouua nt , de l'Huis de L1
rey ne rége nt e J nos tl'c très-honorée darne ct mè re) nOlis
lIoulons, nous mand ons e t très-expressémcllt enj oignons
pal' ces prése ntes, signées de nostre main , qu e nos JeUres
palent es du mois (le IU;Jrs de l'année derniè re 1 64 ~, cyattachées so ubz Je co nlrescel de nos tre chancelleri e, vo us aiez 1
sans VOLIS éH'rcs ter à la dicte s Ul'allnation 1 que II C "oul ons
nuire ny pré iudicier 1 à faire lire, publier 1 sn l'de r el obse rv er de poinet e n poinct eL seloo le ul' rot'me e t, tene ur ;
tcssant ct fai sa nt. cesser tous troubl es ou empèchcm cnLs à
�-
,1'26 -
-
ce conll'aire, car tcl esl n05h'c plaisir 1 nonobstant tous éclicts,
<arresLs et réglcmcns eL spécialement la dicte Sllraooalion .
0 0nn6 à Pontaiuebleaulc XII' jour de septembre, l'an do
gr;)ce mil six cenlS quarante-six 1 et de noslre règne le
quatriesme ,
Signé: LOUIS .
Par le roy, comLe de Prouence , la reyne régenLe , sa
mère présente.
Sign é: de LOI\IÉNIE.
,
Enregistrées ez rcgisll'es des lellres royaux de la cou,' de
pm'Ioment de Prouence , suivant l'arrest dicellc, donné cn
en audience, le XXIV, jour de 1647.
Signé: ESTIENNE .
(Archive! de la v ille, première di\'ision ).
1650 .- M. i .
Leltres patenles du roy portant abo lition gé né rale
de lou t ce qu i s'est passé à Marsei ll e du 22 janvier à la fio d'avril 1650.
Lovis pal' la grace de Dicu l'oy de France cL de Nnuarrc .
comte de ProueDce, Forcalquier el lClTCS adjassanLes: A
tous préscns el ad uenir salut. Nos chers ct bien-amez les
consuls, gou llcrn curs eLbabilans dc nOSlrc ville ùe MaI'scilie
nous onL lrès-bumbl ement rail rcmonstrcr, que le mal contagieux dool ladile ville a esté cy-deuanl amigée "j'anL empèché qu'on n'ail procédé au jour f\ccollslmé à l'éleclion des
nouuea ux consuls el orficicrs de \'illc celà a entretenu el
augmenté la diuisiun qui cstoiL parmy lesdits habi tans grandemenl ialo"x de cett e 61ection , de laquelle ils on t creu que
1
•
In -
Icul' rcpos ct sclIrelc dépcnùoit : EL dc f"icil dcpui3 le \'i nol_
dèll xieslllc du mois Je inlluicr dernier que les ll<lbilanI S~ l tl
I"dite ville eurcnt l'entrée librc dans le pays, Icsdites P"l'li;llitez cl le sounooil' des derniel's mOllucmellS auroicnt si fort
étigry les csprits quo lesdits habitans auroient commis quelques excez à l'enJroildequelques particulier; de lodite \'ille
.ct au tl'cs personnes qu i s'y esloient reli rées , ct ayant sCcu
qu'oll raisoi l des préparalirs pour s'oppose,' " ladi te élection
lesdits /",b itans l' rirent les al' mes le q"atoro ies me nI(", s de/':
nier, repousserent (OUX quiauoient ce Jessc in,se saisi ren t de
la p~rl c etdu capitaine qui la commandoit) leq uel fut arrcSl6,
cl vlIldrenLen Phoslet de vi lle deman der d'autres consuls
,
d l'
,
s Clnparer es leu x aUllolageux eLdes corps-de-ga rde, comme aussi de la Lour S . - Iean, S . - Victor 1 et fort Nostre-Damc
de la GarJe, cependanL que lesdits consuls eLornciers rurenL
fail s ~I voix publique; mais sur l'adu is qui leur fut donn é
qu 'à la suscita lion de que lques-vos qui csloienlsol'Lis de loditC'
vi lle , nosll'e très-cher et bien-amé cousin le comte d'Alais
noslre gouuel'nellr eL lieutenant-général aud it pays auoit
pris résoluti on d'y venil' en personnc) eL mesme qu'il s'app,'ochoiL a"ec des Lrollpes pour mal-trailLer lesd its habitans ,
( ainsi qu'on disait) et deslituer lesù its co usllis el officiers ,
10 pCt.: pl e témoigna bCél UCOUp plu s de chal eur qU )<lUparélvanl) co qll i ob ligea les ex pOS<l IlS d'envoyer par doux Cois
vers nos lre dil cousi n le suppl icI' de di(]'él'er sa \'enuë, ct
toulerois le sieur de Malhan capitaine de ses gardes se presCrlln à 1.. pOl'l é royale avec quclques-uns oesdit.:; gà"des el
:lull'es cavaliers, qui firont e lfort pour entrer , sur lesq uels
rut tiré par ceux: qui gndoient ladite porLe des coups de
mousquets, dont leùil sicur de Matban ruL LUl" quelques autres blessez, ct deux Olt trois voil ées de canon tirees ensuite
SUl' le gros dcsditC's troupcs qui fai soient ferme près ladite
ville, les habitants de laquelle sonL depuis ce temps là delllCllrC'2 sous les armes pOlir leur consol'vrdion , fl ya nt OllJ
�-
128 -
Irogû el fait sorli., de ladile vill e quelques p~rson,n es qu 'a,'oycnt creu mal affecliùnnécs cL d~tcnu pflsonnlCfs quel<lues au Ires 1 mesme ùoux• des anCiens consuls attendant ln
confirmat ion des nouveaux1lesquels noUS onltrès-humlJlemeul suppli é vouloÏl' abolir les choses susdiles arrivée; pal'
la cbaleu r et jalousie desdils habi lans, qui ne .'cspirent rien
plus qu 'à nOliS rendre l'obéyssa nce qu1il s ,nous doivent. El
ilien que nostre dit cousin le Comle d'Ala.s fusl le plus offencé, et qu il eùLgrand sujet d'eo demander la réparatIOn 1
né..1.nlmoins il nous a fSCl'iL à leur farcur . el témoigné désirel'
que nous ayons agréable de leur pardonner, A CES CA USES,
vonlant user de clémence, et par un oubly de loulle pass6
oblige.' tous les esprits à se réunir , leur ostel' loul sujet el
prétexle de division, et les affermir dans la fidélil é el inclilIation naturelle qu'ils onl à nOliS servir SÇAVO IR FA1S0 NS, que
Je nostre propre mouvemenl, el avcc 1'.Jvis de la Reyne
1
1
1
Regen te nastre très -honorée darne eLmè re, de nas tre très-
1
cher et très'amé oncle le duc J 'Orl éans el d'a ulres princes ,
grands et nolables personnages, de nostre consei l, el de nosIre certaine science 1 pleine puissance et <:lulhorilé royale !
nous a"oos esteint, assoup ~ et aboly , et pal' ces présenles ,
signées de nostre main , esLeignons assoupissons el abolissons à lousÎours el pour iamais tous les excez, atlentats et
désordres commis en nostre dile ville de Marseille à l'occasion susdite iusq ues au dernier iour d'aHi l Jernier , pM les
.upplian ls et autres, s'estanl trouvez en ladite ville lors desdits mouvemens, leurs adhérans et com plices, soi t contre noS
officiers, gelllilhommes ou autres personnes de quelque qualité et cond iliun qu 'ils puissenl estre, en quelque sorle el
manière que le tout se soit passé. Et Ct) fai sant leur avons
remis, quillé el pardonnJ, tanl en général qu 'en pm'Iiculier,
Quillons, remettons et pardonnons tou t ce qui pourroit estre
imputé à l'occasion susdite 1 sans aucune exception ny réserve, leur remeUant tOllles prin es corporelles, civiles et
1
-
129-
pccun.i(lil'CS qu 'on pourrait pretendrc conlro eux, sans qu 'ils
en ~tll sse nt cstre pOU l'suivis ny recherchez ores ny à l'adl'Cn lr , SO li S qtJ el~lIe prétex to que ce soit, et à cest effet, pal'
ln mes ma :Hlthonlé qu e d ~s:) us, avons anou llé . cassé et mis
au néant toutes informat ions , verba ux et procédures publiques e l scc.'àtes qui pounoienl avoir eSlé foi les , par quelques Juges, commissaires ou magistrats que ce soit. Ensemble tous arrests, com missions, lettres et déclarations Concernant lesd ites procédul'cs. Révoquons tous emprisolloemens
saisies 1 défauts, contumaces et iugcmens ens uivis, et impo~
sons sur ce sil ence perpétuel h nos F1dvocats et procu l'eurs
gén6raux et leu l's substituts présonts el advenir. Voulant
(lu e si quelqu 'un estoit détenu pour raison de cc ct en COIJséquence des susdits décrets ou ordonnances , il soit eslargy
de prison en vertu des préscn tes , et que (ous pr6\'eous eL
condamnez soient reslablis, comme nous les rcstablissons en
leurs bonnes fam e el renomm ée , ct en leurs biens non d'ailleurs confisquez.sl DONNONS EN MANDEMENT il nos omez
cLfénnl x conseill ers les gens tenant nostl'e Cour de parl ement de Pronence, ollous au tres nos juges ct offici ers qu'il
oport iendra, que ces présenles leltrcs de g6nérale abolil,ion
et pélrdon , ils fa sse nt lire, publier et en registrer, ga rder,
obseruer el exécuter selon leUl' forme et teneur, et du contenu cn ice lles, ra ~sent , so uffren! el laissent iouyr tous ceux
(Ju 1iJ appart.iendra pl ein ement et paisiblemen t tout ainsi que
si chacun œeux y es tait particulièrement compris el nommé, nonobstant toules ordonnances 1 édicts, lettres> arrcsts el réglemens à ce contraires ausquels et aux dérogaloires y conten ues) nous auons desrogé ct desrogeons.
CO I' lei est nos Ire plaisir, El afin que ce soit chose ferme
cl sIable à lousiours, nous y auons faict mellre nostre
scel. Donn é à Paris, nu mois de may, l'an de grâce
mil six cent cinquante, el de uostre règne le septième. Signé
Lo,'is, el sur le reply pOl' le Roy comte de Prouellce, la
1
1
V,
a
�-
130 -
rcy ne ré genle, sa mèl'c l,r ésen te , D. LOllRNIR, Etscelléc. du
.1
cO1re verte sur Ines de soie rouge e l verle .
grn ll d sceaU uC
Extraiel des !'egist1'es du Pm'Iement ,
Entre 1es consu1s, '0"ou uerneurs de la ville de. Marseille,
et
deman cl eurs et requ ér (.ns la vérifica tion, entérin
. . ement
,
,
d es Lettres de générale abolitIon a eux
enrco,strement.
.
v
1
y
sur
toul
ce
qui
s'est
passé
en
ladlCle
dé
Decor e par e 1'0 ,
. .
.
. le vin 0l'll- deuxiesme
lanUlcr .Jusques au dern ier
VI'11 C, d e pllls
,
Auri! derni er, dallées 11 Paris au mO Is da Ma y passé,
d'une part, el Monsieu r le procureur gén éral du r oy en
la cour rle(fendeuf, d'aul l'c, la Cour a ordonné eLOI'~onn e,
na lesdites leUres patentes d'aboli lion seronl regIstrées
le greffe ciuil d'icelle, pour jouyr par les consuls
el parliculiers de Marseille el au Ires , du fl'lu ct el ~ffeCI
selon leUl' forme ellene ur. El ex trai cls d'icelles J ellurez
au procureur général , p OUl' 1 à sa diligence, cs tre cnuoyés
aux siéges et sénéchaussées de la prouince, pour y eslre
pareillement reçues et publiées. F"il il Salon, en parl e-
~ardeuers
ment, le neuruiesme iuin mil six cenl cinquante.
Collationné.
,Signé : BONNET .
(Cop,'e d'unebrocllurc in-8° de 8 pa.yes, appart enant d l'II~I
des auteuTs, - ll1arJeille, che:= Clas de Ga rein , impn·
meur d r. Roy, cie motlseigne.ur l'ÉlJesqu e et de la ville,16501·
Décembr e 1632.
Le ttl'es patentes portant am ni sti e de tout ce qui
s'est passé en Pl'ovence du '20 ao(\t 1M9 jusqu'à
)' année 1G5'2, excep té l' assassinat de M. de Valbelle, lie utenant général de )'a U\ir~ll l é à Marsei ll e:
i
Lod s, par la grncc ci e Di eu l'oy de Fr j'lllCC et de Na uêl rre ,
Comto de Prononce, POl'ca lqll icr ct lerrc:- adjnccntcs , ft tous
prése ns cL aduenil', sn lut : les mouucmcns qui agittent cct
estaL depuis quelq ues années aya nt dez lell l' commencement
csc1~l é cn Prouence, les peupl es dudil pays onl eslé pa rlagez
p<1l' les diuerses fn cti ons qui y ont esté excit ées, Cl bien
qu1ils fu sse nt tous naturellement obligez de demeurer dans
Jlobéyssa nce qui nous est deuë, il est néa ntmoins souu ent
arriu é que la pluspart de ceux qui auoi enl le plus d 'obligalion do l'cconnOis ll'c les elfects de la bonté qn'à l'exemple
ùcs roys nos pl'éùéresseurs, nous au ions euë pOUl' eux, jls ont
cs té les premiers à blesse l' nosll'e aul bo ril é, el au lieu de
consel'ucr quelque gra titude de la bienveillance que nOlis
leur aUOns lesmoignée eo tous rencontres, onl fnit naistl'e
de nOllueaux prétex tes d'y brouiller , bien <]llC nous leur
eussions osté celu y donL ils s'estoien t vou lu seruil' dans les
premiers mouuemeos, el plusieurs des ,'ill es de noslredict
pays n'ont pas laissé d'y donner azile et retrilite à lous les
chefs du pnrty contraire au nostre, au préjudice des asseurances qu 'elles nous faisoient donnel' en mesme temps de
leur fiJélité cl obé)'ssa"cc, les vnes s'eslanl oubliées iusq ll e- I ~\ qu e de retenir nos galères cL vaissea ux dans leur
pori, ct nQS lt'Dupes ùalls leurs Illul'ni lles, résislé à nos
\'olontcz cl fnuorisé les Courses de nos ennemis, fa it des
aC les d'hoslililé, el employé des tl'ollpes noloi l'ementl'cbell .s
pOlir Jeuer des contributions con tre nostre intention, snI'
(Iincrs lieux dudit pays, sous prétexc de leur subsista nce ou
autremen t, onl chassé de nos vill es nos officiers qui tesmoignoicnt estre zell ez à oostre seruice, on Lfail ligues et associations aucc les factieux dud il pays, Icur onL donné assis·
lance pour execu ter diuerses entreprises SUl' plusieurs villes
d' icelui , el eofin il y en a eu qui se sont préparez ~ nous
res i~ l cr ~ force ouuel'tc, nyan t fa il amas de toutes sortes de
munitions de guerre ot de bouche pour soustenir des siégcs
�-
132 -
contre nous dans IfI craint e qu'ils ont Cl1ë du chastimcnl
flu' ils tIuoient mérité, cL bien que' nOlis eussions tout sujet
d 'e n faire rcs-,enlir les effects au gé né ral et nu particulier 1
nous nous sentons néa nlmoins co nui ez à yser de clémence
eu leur endroit par les très-humbl es cl tr ès-instantes prières
qu i nous ooL esté railes ell leur r.ueur par noslre lrès-cher
et bien amé cousin le duc de Mercœur, commallùant ponr
noslre sCl'uÎce audi ct pays, Cl sur l'asseurance qu1il nOliS a
ùonnée ou dé plaisir qu 'ils onL conge n de lenr raute, eL de la
ré:;oluLion qu'ils ont prinse de demeurer rlésol'mais inuiolnolement so ubmis à nostre obéyssance, el ayant aussi esgard
à la supplication qui nous e n a es lé raile de la part ùe oos trèschers et bien amez les gens des troisEsLats de nos lredict pn ys
de Prouonce, par le ca hi er qui nous a este prése nt é en lûur
nom par le sieur Marquis de J onson na guè res premiCl'
consul d'A ix procureur de nostre dicl pays , dé put é ve rs nous
à cest effet, S ça uoir fai so ns quo oous pour ces cnllses
el autres gruoùes considérations 11. ce nous mounant,
après avoir rail metlre ces te atra ire en d élibéra ti on cn
noslre conseil 1 où es toient la reyn o nostre très-bonorée
da me .et mère 1 plusieurs ducs 1 pairs et officiers de Doslre
couronne, et autres grands e t notnbJes personnages de nos Ire
dicl conseil , de l'aduis (Picelll )', de oos tre certaine science,
pleine puissaDce ct authorité royale, auons ;.. tous nos sllbjets de nostre di cl pays de Prnuenee , de quelle qu alit " ct
condition qu ' ils soient quilté , remis, pardonné, esleinLs ct
aboli y,el par ces prése ntes, s ignées de noslre main, quiltons,
remettons, pardonnons, esteignons el4lbollissons les fail s ct
cas susdi cls el gé néral ement toul ce qui s'est pDssé de part y
à party dans tou les les villes, lieux e t placesd uùict pays de
Prou ence , depuis les articl es de paix qlle nous leur auions
accordez le 8 aousl '1649, el notamment les é moti ons et
séditions nrriuées en ln vi ll e tIc Riez ès mois J'oclobre ct
nouenlbr e 4650 ; ce qui s'eS Lpassé en 1;) ville Aix [lU mois
•
œ
,.
<
-
133-
d 'octobre d o l'année 1651 ; all siége dlliiell ùe Montauroux
ùans le mes me mois; leuées de gens de guerre el attaque
fa ile contre les villes de Draguignan et Aix. e n la présente
année; les esmolÏons arriuées dans les villes de Tholon, Saint
Maximin et autres dudi cl pays, e t mesme ce qui s'esL passé
cn la ,' ille ùe DI'aguignan au mois de nOll embrc del'nier ;
auons cassé 1 l'éu0q ué et annu ll é . cassons) ré uoquons e t anoul lous taules d éclara lions, ar t'ests pûrticul jers, informations,
saisies el autres procédures fait es e n exécution d ' iceux par
nostre di cte cour de parlement e taut,'es luges dudi cl pays à
Poccasioo des prése ns mouu cmens, depuis ledit iOUl' 8 aoust
164 9 iusques à présent. Voul ons eL nOliS pl" it que le tou L
deme ure nul el comme non advenu, eL qu e la mémoire e n
ùen1 eure à iamais estein te ct supprim ée. comlll p. nous l'esleignons et supprimons par cesdi tes prése ntes, Sélns qu'à prése nt Dy à l'adue nir ils en puissent estre rech erchez ni inquiétez cn le urs personnes e t biens : el sur ce nous imposons
sile nce perpéluel à nos procureurs géné raux, leurs substiluts
cl lotiS alltres, défendons à tou ' nos subje ts de quelque
cs ta t et qualité qu1ils soien t d'en rcnoullcllcr la mémoire,
s'aUaque!' ni injurier Pvn l'a utre p<:'II' reproches de ce qui
s'est passé ct co n les ter ou qu ere ller n)' s 'ou trager , offenser
ùe Cait ou de paroles, mais lellr ordonnons se co nteni r et
"iure pais iblement e nsemble comme frè res, amis c t co ncitoyens, sur peine <lUX conlre uenaus J1estre pUllis co mme
inrracle urs de paix el perturbat eurs du repos public, Entendons nJantmoins qu e les choses e n louées de pn!'t)' à pDrty
cl qui sc tr Otlueront en es tal soient rendu ës el res tituées
aux propriétaires, Voulous pal'eill ement qu e tous nosdits
offi ciers el snbjets généralemen t quelconqlles, iOll)'ssenl de
lour3 charges ) offices ) bé néfi ces, honn eurs, digniLez,
maisons , c t de toult'S a utres choses à eux arpnl' t enan ~ cl
(1110 loul so il remi s ct l'eslably en l 'cs tal <luquel il e toit a upa·l'avan t lesuits llhJUltü'lICn s , ta nt à le ul' ,.'lgard qlle de tou s
�-
,.
f
,
• 1.
13'1. -
ceux qui ont demeuré Linos nù,Stl'C sendce. I1xcepfo11S
IOHles{ois de lI osl re pnfscll tf' 9"cke l'al/entaI commis contre
le siew' de l'albelle , lieutenant Cil l'admiroulé denoslre
1';lIe de J[urseillr, po"r le b,'u. I"/, (wec sa ("lIIille et s"
maison, pm' une caisselle pleine de poudre cl canon comme
ce crime eslallt exécra ble. Si donll ons en Ill3ndement à nos
nrncz et féau\ conseillers les gens t.enant Ilostrc CO UI' de
IMrlcmcnl de Prouenço, que C('S prl'sen lcs ayent à fail'e lire,
publier et. en registrer 1 et le con tenu cn icell es Garder et
obscrucl' de point. en poin t se lon sa forme et teneur, cessant
Cl fa isan t cesser tous troubles Cl cmpeschemeos au contraire, ca r lei est noh'c plJisir : Et afin que ce soit chose
ferme el stable à tousiours n OliS allons fait mettre nostre seel
à cesdites présentes, saufl en au tres choses, nostre droit, el
Pautmy en tau les. Donnè à Pa ris , au mois de décem bre,
Pan de grAce mi l six cent cinquante- deux, et de nostre
règne le dixième) signé LOV IS; DU reply, par le roy,
co m~e de Prouence 1 DB L OMEl"iJE ; scellé du grand sceau
Cil cire verle.
( Copie d'ttne brochure ill - S~ de 8 pages, apllartena/lt à l'un
d e$ ail leurs. _ lJ farseille. che: Clax d e Garein, imprimeur du Roy et d e fa v ille. - 1653).
1 Qij8, J uill cl 24 ,
Ex trait du Conseil des Trois CC1l ts, tmu le 24-juillet 1658 .
.. , , " A esté encore proposé pa r le di t sieur consul ,
(le sieu,' Pasca l , second consul ), qu 'il import e que le conseil
salt mformé de leur cond uite uespuÎs les dern iers mouvements, el que cbascun sDcbe qUI;! le lenuema in 1 sans prendre aucun temps 1 le sieur Jea n-AugusLin de Cabanes fust
envoyé vers MODseigneur Je duc de MercffiUl' 0o uvcroeur
'D
tic ceste prov ince , afill de lu y fai re entendre la vérité dcs
-
135 -
molif::; du nos csmotions, ct supli er Irès-lllIl1Iulemen t S.;\ .,
puisque le sen'icc du l'oy ne se tl'Oll ve ~ u c lln ement blessé,
de l'ouloir IIOUS cslrc favorable ct rClIlonstrcr la paix el le
repos de ceste villû , pal' SO li authorit é, le(lllcl !!lieur de Ca banes eslant de retour, auroit rappari é que S. A . Iui .mroiL
dit voulloir faire sort ir sa galère qui est ell nostre port, pOUl'
prendre les barques qui doibvent venir de la foire de Bea ucail'e , et qu 'elle nous traitoit de sédilieux et de l'évolt és ,
bien que nous fassions tous g6néralement profession d'estre
fid èles , obéiss" ns el hons servileurs de S, M, , ce qui aul'oit obligé l. ville de ,'enl' oyer vers S, A, Monsieur l'assesseur, qui esll 'un des m<lgistrats , ct ln sieur Lou is de Vento,
qui était premiel' consu l ,'année dernière, Jl un des principa ux gentil hommes de la \' ill e , pour tâchel' cPadoucir mon
dicl seigneur de l\Jercœur et lu y faire cognoistre qu'on ,'ouloit
tenir de sa main la paix elle repos, qu i n'esloit troublés que
par quelques esprits mal intentionnés; mais ils nIant pas cu
plus de sa tisfaction que le premier déput é; au contrll ire
S,A , a fail ad ,aDcer les lroupes du roy qui sont resté.s
dans la province , elles a logées aux Iimiles de nostre terroi r
pour nous bloquer et nous hos ter l' entrée des vivres,commc
aussi il a menascé de fermer nostl'e port pal' les gall è,'es el
va isseaux qui sont à Thollon , pOUf mettre à la faim cc
grand peupl e qui De subsiste que de ce qu y l'ien t de debors, du
jouI' à la journée, On ass ure mesme que S, A, doibt coucher
co soil' aux Paines , et qu'elle doibt aller à Aubagne pour y
assembler ses fOI'CeS, 11 eSI vrai que nos derniers déput és ont
dicl qu'ell es n/enlrcront. poi nt. dans le terroir 1 mais qu'elles
C1npècheronl que rien n'y entre, ce qu y est pOilrlant. a~ez
tlifficile à fairo ; ce pourquoy il seroit à propos sy le conseil
le trouve bon, en cas qu'on, , , , , , ' ' , , , , , , (1) du coust de
ue leur donner los deus: gallères qlle nous Dvons dans oostr a
1
port 1 pour cn l'eeouril' du cousté de la mcr , 10 lo ~t jusqu à
ce q~l l il (lye plu au roi œorùonner cc qu y lu y plaira sur
1
�-
.
i
-
l'eslal de nos affaires, el pour cesl effecl cl aulres desp""ces
quy conv iendra faire pour nostro jusle dcITcncc 1 qu 'oll
emprunte argent sur la place de ceste ville el ailleurs, sy
besoing est aumeilheur prix que faire ce pourra, cLqu'on sc
sen 'ira aussi des deniers prollvcnanL des fermes de la \'ilJe,
clonnant pou\'oir à messieurs les consul s de f"ire des emprunts pOUf cn passer les netes requis , requ6rant. le conseil
de délibérer ,
,
~
4~6
0
Sur quoy le dicl conseil. apl'oul'anl ellouantla conduite ue
messieurs les consuls co qe quy est des respects ct soumissÎons fuîtes à monseigne ur le gouvern eur, a unan imement
délibéré qu 'on sc servira dans ce besoing des dellx gallères
quy sonL daus le port, pour faire venir du bled, pro \'isions
el vituailles nécessaires el pour ccsl efl'ecl el encore pOlir la
nourriture des habitants sera prins argen t à cL ioLér esl au
meilbeur prix. que faire cc pourra 1 et messieurs les consuls
auront pouvoir dleu passer les actes req uis el iceux obligrr tous et chacun, les biens, l'enles et rc,'enus de ceste
comm unaulé en fav eur des créanciCl'S quy en feronlle presl;
aussi a eSlé déli béré que le Irésol'ier de la \'ille sera obligé
de fournir les deniers provenant des fermes de la vi lle 1
comme aussi le sieur Louis Gardanne, ci devant trésorier du
commerce reme ttra au potll'oir de sieur Goury Pral, que le
conseil a à cest effect nom mé 1 lous les deni ers qu 'il a cu son
pouvoir, prouvenant de transactiOIl passée l'ao née ùcrnièl'o
avec 1\1 le président de Ragusse , rcndus par 1(' Chau lan,
]bors lJota ire, ct soubz bonne quillance 1 moyennant ln
quelle le dicl Gardanne demeure ra bien el vallabicmenl
descbargé tant cO\'ers les cl'éanliers cJlAlIrxandrie que
tous autres 1 et par mesme moyen ceste commtlnnnté de~
IIlCllrera ouligée ùe paycl' ct acqui tter tous les dits créan1icrs d' -\lIcxaodrie. jusques à la concurrence des Ù CIJ iars que
le dicLsieul' t:;a rdanne remettra au dit sieu r Prat , 1cq uel senl
tC Ii U s'cu de.:;saizi l' onsu ito ÙUS (lJandals que IIIc:isicul's les
-
137 -
consuls Ill y adresseront, de quoy le conseil luy a donn6
plein pouvoir 1 sa ns cn pouvoir estre rccherch6 , en (asson
Dy manière que se so it , ainsi le tout sera mImis dans leur
compLe 1 et. en cas de refu s du dicl lrézorir r de la ville et
ùu dict sicur Gardanne) ils y seront contraints, nom émcot
le dict Garùannc pnr lout es royes, et néanlmoins le dict GarddDn c J en ce qui es t des ar'rcslcmonts ((lits à ieel/lI )', en )a
dile quolil é ue Irezorier, il remonslre les exploits quy luy
sont estés fail s 1 soiL à Ill y ou autres 1 dont il est saisy,
à MoJélcqllesBa l'hicr, al'chi\'aire, quy se chargera ùes dits exploits, et en CDS que le dicl sicII!' Ga rùanno en soill'ccberché
directemen t ou indil'ectcrnent ) cesle communauté prandra
garantie eL ùéfellce 1 el , en cas de perl e , le J'ellever du
lout cnsemble, drs dommages el int érèls qu 'il ponrroit souffrir comme seront les fermi ers contraints 1 cL, cn ou tre, a
es Lé ùélibéré qu'on se servira ùes dites denx ga llères pOUl'
les meUre en eslal de défence dans la présa nl e nécessité,
ct à ses fii1 s cll es seront arrn é(>s, mais aupara\'ant monseigneur de Marsei ll e cl monsieur de Pilles seronl pri és, ùe la
pm' t du conseil , de S{! porlel' l'ors S A 1 non point dc la
11<.1l't de ceste l'ille 1 mais comme ve nant d'culx-mesmes ,
pal' Ull pur zèle de leur part, afin que en uza nt des suumissions ct respect , on puisse 5<lvoir ùu dict seigneur
duc de Mercœur , goU\'erneur , ce qu y le pellt obliger d'uzer
de sévérité el de ri gueur envers ceste dicte ,'ille , attendu
Pav is que le dit soigneut' ùe Pill es a ùonné tout présentement qu 'il yavoit escouaùre de quatorze va issea ux anglois
pOlir bloquer ceste "ille, ensuit c de ce quli! <l\'oit :lppris
du sieur général de IDdile escoUDUrC,
0
0
(ArcMves de la ville , prcmièrc dhoision . 11 - scclion ,
rcg . no 58 , fb2S$ rOJo
�-
J39 -
C'u\teluIX ,les '·culles , d 'A •• bagne , d'A.I""u~ h 1
d'I!;guillel!i et dc S t.- ll.tu"ccl .
, J:iO. septembre .. - - ll..a ymond Bérellger, co mt e ùe Pro\ Cil CC t acco rde
3\11 chanoin es du siégc de M ::.rscill c le château des
Vellu es.
( Archives d e la vi lle, 1r· dh' . , 39~ sect. ).
1t 76. o\'ril . - I1déronsc, foi d'A ra gu l! , co mte de Provence . donn e
Oux I\I~m cs chanoin es le chàt ca u d'All auch, ct CO li firm e, en leLir rarcur, la donati on du château des
..
Penn es par Hay lll ond Derenger, cn 1150 .
(UI st/ prà J.
120"" . jamicr If.. l
no ymon d Al aman donne atu: mêmes chan oines
tout cc qu'il possède d ons le cMt CilU des Pe nn es.
( Ut sUl}rà ).
,
1357. décembre 7. Xl ind iction (1) . -A cte par lequ el , d'a près un e
lett re d'A h, Marse ill e consentit lai sser au ca mp de
Fouq uet d' Arsout , s rand sénéchal de Pro\'c nce,
pour ga rder ln ,'ill e d ' Ai~, le s 100 arbalétriers,
comm andés par Mont olieu do Montolieu ) eO\'oyés
au s iége du ehàteau d 'Eg uilles, dan s lequ('IAnloi ne
de Gaul, fr ère du com te d'A ,'cli n , s'éta it enferm é.
( Archives de la ville , ir- di\' ., 2q - sec l. ).
1358. Illors 7, XI indi ction, - Lettres pa r lesflllell es le l'oi Louis ella
rein e J ean ne autorisent les Marseillais à prendre
lesch.\leaux situés près de Marseille, occupés p:lr
les ennemis, ct il les dëm olir (2) ,
( Ut Stlprà ) .
13tj2 . aoô,t 10. X l V indiction . -L a rei ne J ea nn e pro roge àu n on , le
délai accord é aux l\Jarse ill ais, par elle cl so n mari, 10
feu roi Louis , pour la prestation do l'h omm age du
cbAteau d o St.-l\JartCl (3 ) ,
( Ut wprù ) .
( 1) Il
r
~
<'rl'l'l u r
d~n s
l' in,l ico ti o n ,le l' ind ietlo n, il fout
Xin~ Ii C t lOn.
(:!) (,., ;I(·to ,'s i le m è me '1 nc Ct'I u i ~· it,· .1:'11 5 10 ,,"'. " 01., l'IIg0 a:l7.
(:i l \''l' 'Z 10 ~ I ... t ut l' lln CITllall t 1" t'l nilt'i\ u ,le .-:,l. -,\lnrld, IIl li s l q u' un lJ II nlo re lul,\,(' Il lu .,,,s .. cssl,, " ,l u c h;llca u , , lans le 2 ",Q \'ul., l'a !!:1J :!o a, _ "urcz ll lJ Vi us hl
l ~'
I.a gl) 4 a ü , c l le 4 ,.. e " ul. , l'a j;CS a Il , :138 ot :J4{J .
,,,l. ,
�-
1>0 -
13lJQ. juillet 7- j our de la lune. - Nous consign an.:; ici que l'acte de
,'em1.fe dl' châttJau des P ennes allX !llarseillais,
citi dans le 4- vo l .• pflge d7G J a 6l c' lJaSSO (la~lS la
chambre de la maison do noble Ja cob de Favas ,
sihl06 dans la
nltl
d e J t!l'IIsalc m( 1), dam laquelle lia.
bitait l a rcillc ( acfum iflassif ie i n camera domtu
-- HI 1 '107 , ré rrier ,. 1 indict ion . -Autres IcUrc!!' pa\rnlcs de Lo ui 'i fr . fai s anL dércn se Il U marérhnl de lI oli cica nll • de réédi fier le c ltàl enll des Penn es aranl qu'il sù il stnt né 511r
la co nlestation e\iS lnnl entre III ,il1e de Ma rse ille
c t Illi.
( Ut S tl l'l'ci ).
nob ilis Ja cob i de Faua.u ia sile ill carrcria d e Jcru salem il1 qua habita t <licra domina noslra
regina ) .
t \tG . oclobre 6. X V indiclion . - Leltre::; do Loui s Il . datées d'A vi-
gnon. par lesquell es Pons de Cays sij, juge des
]Jremièrcs appellatio ns de llro\'c ncc. est chargé de
nomm er Ics juges dnns le procès entre 1\1o.rsc illc
ctmagnifiquc Jean l c M c n~rc dit BOllcicault, ell e.
l'alier. maréchal de France ( ,'irum ma gnif1 cum
JohAllncm le l\Icng re ol s DoucÎca udi mi lilem' regn i
Franciœ nlaresca llum ) . au ~ uj e t des r éparatiuns
faites au châtea u dei Pcn ncs (2) .
( Arcliiucs d e la ville. l r- dh'., 2'Je sect. ).
'I
1
HOG. octobre 30. XY inJiction.-Lettres patcnt es d e Louis )( pllr
lesqu cll cs El ienn e, é,'êque d' A vi g non , J nllien Chau.
na s. Jean deSa do et Jean de Genoua rd is . docteurs
en dro it , Sont nomm és pour entendre des tém oins
daus le difTérend s ur\'enu entre ~ I ar s e ill e el le scis neur des l)cnnes relativcment am: droils de péage
Cl de leusdc auxque ls le marécllOl Bou cicau lt " oulait SO llmellre les Marseill ais, ains i qu 'à la réédification cl à la rorti fi ca lion du châleau des Penn es (3)'
( Ut sltprd ) .
( 1) 1.:0 ru.e Jéru. salcllI , m aI ntenan t 1:1 ru e .Ie la I.ose. a aussi porlê Ic nom .Ic ,'lie
.1" r: h .lI se. I.u l' r em ill r c ~ 1 ' I\d l~lî(ln Illi " ieut (le cc ([ u '(' Ih.'c on ti lli s ~ ît .. 1:. l'one.
'1I:lIhl l'rie uescJlclali,'rs (le ~ t. - J rtl n tic JoIr uStl lOIIl , s it,,~lc Slll' l'cm plal'cllI c nl .Iu
f,.r t "' t .-J cu,. , I.a maison Ile JaC(I UC5 de Fa,' as, tl nnt! " sol l's! l'ul"I'ris tl tt ns celu i
s urlcquc l S'cU!"c nnlre l. ti lt'! tic ,' mc , IOll c h"tl le l'al" iS ,lu nui ,
,:!) v"l'.':I; k s :lc l\'s cît·,s 1I1. ns le 1 ~,r \ .. 1" ,'tlSI'S :1-1 i . :11 ;', :11(; ('j :11 i,
(3 ) V"rel I.'S :l " h'~'S Idlres l' II eu l es du 0 u c l ~l) r e 11 UU l, r ,'c ,',Ic allll 'J ut l'ÎI&'5,
d UI SÎ Ilu e la lI ù t.: \ 1'0.'1 :11 1\' (: ,
,
,
�-
! ' ·3 -
L'ste eles COI.itRlnes tle fI1l0rtie.·s tic
IG'" R .,88 (1).
Oo!sisnation des qu:.rticu.
1597.
Co rps de Ville .. '. EsLienne Dél'olall .
Dl anqu cri c ...
LJUfmlt Gl'Ossson.
C"vailJoll . . . .. . '.' Antoin e Libertal.
St.-Jean ....... , . niaise Doria.
OClobre 167.1.
Corps de Ville ... Phili ppe Doyer.
JlI anqucri c ....... An toin e Patat fi ls.
Cavaillon. . .. ..... Jea n Bourgu ignon.
St. -Jean .. ..... '. Charles Garda nne.
Ocl'O bre 1675.
Corps de Ville. .. . Jérôme Cornier.
Dlanquerie .. . . . . . Mathieu OJlivc.
Cavaill on . ... " . '. Gaspard Soleih cl .
St -J ean . . . '.
Jean-Pierre Durand .
OClobre -' 676.
Corps de Ville ....
81anqueri.c . . .
Cavaillon. . ... .
SL. -Jea n ..
EspriL Alliés.
Jean Roman.
André Laurent.
Antoine Calva ne.
OCLobre 1677.
Co rps de Ville .. .
Ulanquerie . ... . .
C,, \'aillon.
SL. -J ea n. '.
Louis Blanc.
Guillaume Pellico l.
L ouis Germ ain .
Nicolas ChasLeau.
( 1) "ov. le 2 e \' 01 ., Il:! \;. 28tl .
�-
0111 -
-
Octobre 1678.
Corps de Ville . .. . Sébastien Fort.
Bl~llqu c ri c . . . ' " . Antoine Hnymond .
Jean-Bapti ste Mazet.
Cavaillon . .. . .
St.-Je.Ul .... .
Jcan-.\nt oinc Lambert .
Oclobre ·1681.
Corps de Ville. .
llInnquerie ....
Lazare Pegnet.
Jea n-Daptiste Ju st.
Cavai llon. ....
Jean- Ant oine Mignot.
St. -Jean .. .. . . . . . Gabriel Gardanne.
DlauqucrÎc. . . , . . , . Jean Fort.
.'
Cavailloll . ........ Pierre Sércn.
St. -Jean . . •. . . ... François Roux (ils .
Octobre 1680 .
l'
Corps de Ville . ".
Dlanquerie . . .. ' ...
Cavaillon . . .. .....
St. -Jean ...... ' ..
Jacqu es Dupu)'.
Jean-Baptiste Ollirc.
Pierre Casteau.
Philibert Mai ll ard .
~
OClobre
Octobre 1679 .
Corps de Vi lle . .. '. Honoré Mar t,in .
l',.:, -
Corps de Ville . ....
D1anquerie . . .
Cavaillon . " ., . . ,.
St. - Jean . . , ... ' ..
685.
Je.:m-Picrre DIane.
Jean-Baptiste Vin.
André Moustier ,
Cos me Maillard .
Octobre
~
686 .
Corps de Ville . ...
Dbnquerie . ... . ..
Cavaillon... . ' " ..
St. ·Jean . .
Jeao-Pierre Rigo rd.
Jean-Baptiste Baulme.
Joseph Moustier.
Lazare Brunet.
Co rps de Ville .. . . .
Dlallquerie ..... . .
Cavaillon, ... .
St. - Jean . , ... , . . .
Michel Lebois.
Antoine Grange.
Joseph Mignot.
Jacques Charpuis.
Octobre 1687.
Octobre '168 t .
Corps de Vill e.. .. Ambroise de Guindon.
Blanqueric ..... ' . Joseph de SI . Jacques
Cavaillon . ...... , . Honoré Darrigues.
St. -Jean .. ' ... '.
Gaspard-Joseph
GOUjOll .
Octobre 1688 ,
Octobre ,t 68Z .
Corps de Ville. ,
Dlanquerie . ... .
Cavaillon. .. " . ..
St.-Jean . . . . . .. . ..
César Jlorrél)'.
Joseph DazJIl.
Simon Mousti er.
Denis Trouillwrd .
Corps de Ville . . . .
Dlanquer ie. .. .. ..
Cava illon.........
St. -Jea n ..... " ..
François Duroure.
Estienne de Greaux.
Joseph Jlérardy.
André Chaylan .
Oelobre 1689.
Octobre '1683.
Corps de Ville. . '"
Jean Gratian .
Dlanqllcrie '. .. ..
André llorrély.
Cavaillon .. ' .. .. .. Antoine Oo nn cco r~c .
St. -J ean . ..
Jean-Baptiste Pnscoll .
Corps de Villie .. . . Pierre Remusat.
Bbnqu erie . .. . ". Joseph Rimbaud.
Cavaillon. . . . .
Ra ymond lleisson.
St. -Jean . .. , ... ". Jlaltbazard Napollo n.
v.
10
�-
,I~G -
-
Hi -
OcLo bl'e 1690 .
Corps de Ville .. ..
Dhnqueric . ' .....
Cavaillon . ... . ....
St. -Jean . . .. .....
Nicolas Guïen.
Jean-Pierre Durand .
Philibert Ollivc.
Estienne Guillermy.
OCLo bre 1696.
l~O l'pS
de Ville. ....
Dlanquerie. " . ....
Cavaillon . . '. . .
St.-J ea n .. ... '. , ..
Louis Ga utier.
Franço is Dala n.
Joseph Marroly.
Pierre Barthélemy.
Corps de Ville . .. ..
Blanqu erie . . . .. . ..
Cavaillou. ' . . . ' ...
St.-Jean .. .. . ... o .
Louis Lerebvre.
Esti enne l\Iagy.
Jea n-Baptiste Roux .
Philippe Truilher.
OClobre ,169'1.
Corps de Ville .. ...
Blanquerie ..... "
Cavaillon . ... . ... .
St. -Jean ........ '
Estienue de St. -Jacques.
Barth élemy Sa vignon ,
Luc Martin .
Michel Gl eise.
OeLobre ~ 697.
Oclobre lGn .
Corps de Ville ....
Blanquerie .... . ..
Cavaillon .. ..... . .
St.-Jean. .. . ..... '
Oclobre 'L698 .
Claude Gros.
Joseph Bazan.
Pierre Gouiran .
Jean Vidau.
Corps de Ville . .. '.
Dlaoquerie . .. ' . '.
Cavai llon . . .... . ..
SI.-Jean . ... .. ... .
Jea n-Baptiste Vin.
Jeao-Bemard Cousinér)'.
An ge Lion.
Jea n-Bapti ste Féraud .
"
OCLobre H93.
Corps de Ville.
François Mazcl'at.
Dl allq :..:erie. .. . . . N icolas Trouillard .
Cavaillon .. . . . .
Louis Olli"c.
Sl.-J ean.. . .. . .... Nicolas Durand .
Octohre 1699.
Corps de Vi lle. ' .. .
nlanquerie . . .. . ...
Cavai llon .. ... .. ..
St.-Jean . . ' .... .•.
Balthazard Amphotlx dit Pôll'l'Oye.
AlIdré Ca ire.
Pierre Latte.
Jean Vidan .
Corps de Vi lle . .. .
Blaoquerie . .. .. . .
Cavaillon . ........
St. -Jea n ..... ....
Jean Ou ro ure.
Jean Villenem'c.
Frauçois Boniface.
Josepb Rocheror t.
Corps de Ville. . . ..
Blallquerie. '. " ...
Cavaillon ... .. ....
St.-Jean . .........
François Corail.
François Mazerat.
André Raoul.
Est ienne Anselm e.
OcLobre 1691.
Corps de Vill e. ' .. Jean-Baptiste Seren.
Dlanquerie ....... Claud e Fort.
Cavaill on .. . .. .... Nicolas Isnard.
SL.-Jea n ..... ' .... Jean-Baptisle Ollive.
OCLobre 1700.
Octobre 4695.
Corps de Ville. . . .. Pierre Oessaut.
Blanqueri e .. . ... Eti enne de Gréoul x.
C:l\'aillon . . ' . ..
Louis Gel'mnin.
!SI. - J('a n ... ' . ... Pierr'e Bardon .
Oelobre 1701 .
�-
14·8 -
-
OcLobre n02.
149-
Oc tobre Oi 2 .
Corps de Ville .. •.. Joseph Pasca l.
Corps de Ville . . . ' Dall on.
B1anquerie .. .... .. Nicolas Roux .
Blanquerie. .... ... Nicolas de V6nérosy PeEciolin y.
Ca"aillan .... . .... Nicola s Cbomol.
Cavaillon . . ..... '
St. -J ea n .. .. . .. .. . Philippe Truilh e!' .
St. -Jean .. . . . . . .. Dorell y.
Mazerat.
Oc tobre
Octobre ~ 703.
Corps de Ville ...
Corps de Ville ... . . Rod olphe MarLin.
BI::mquerie .. .. " .. hlichel de Jean.
Cavaillon .. .. ..... Jacques Despérier.
SL.-Jean .......... Jeau-François de Bosque
Jules de noulard.
BJanquerie ... ... . . Jean-DapListe Olive.
Cavaillon.. ... . . . Pierre Allier.
St-J ean . ......... Jea n-Jacqu es Desca llll)
Antoine Hochcfort .
B1anqtwrie . . .. '" . J ean Napo llon.
Cavaillon. . . .. . .
Jean-Baptiste Venturc.
SL. -Jean . . .... .
Franço is Theüs.
Octobre OU.
Octobre 1704 .
Corps de Ville. .
Corps de Vi ll e . . '" Charles Donnecorsc.
B1anquerio . . .. . ... Charles Napollon.
Cavaillon . . . .. ' ... Louis Oll ivc.
St_-Jean ..... . .... Alphonse Grange.
Octobre
Octobre 1705.
~7i3 .
n~
5.
Corps de Ville ..... Antoine DOl'rély.
Co!'ps de Ville .. ... Pierre Anfossy.
Blanquerie ....... De Montea ux .
Cavaillon . . . " ... . Louis Olive.
St.-Jean .....
Honoré de Dernard .
Dlanquerie . . .... '. Louis Isnard.
Cava illon . . . . . . . . . Jean Manillier.
St. -J ean . ... .. ' .. J ean DapLis te Méolan, auquel (ut subrogé
François Ba zan 1 par dCl-ibéral'ion du. conseil de Vill e, en date du 23 décembre t 7 t 5.
Octobre 4706 .
Octobre
Corps de ViHe . . .. Honoré Ca ire.
Ulanquerie .. .... ' . André Rousseau.
Co rps de Ville . .... Cla ude Allemaud.
Blanquerie . ....... Antoine Eyguésicr.
Cavaillon ... .... . . Jean-D ap liste Aymard .
St. -Jean. . . . . . .. César Dahn3s.
Cavaillon ... ...... Franço is Dazan.
St. -Jean. ... ..... Pierre Natte.
Octobre
~ 7H
Corps de Ville .. . . . Lafont.
B\anquerie .. . . ' .. . Dessaut.
Cavaill on. .. ' ... '. De St. -Jacques.
St.-J ean.. . . .. .... Bruno de Bosque.
~ 7,16.
.
Octobre 47 ,17.
Corps ùe Vi lle . . .. ' Jcan-Baptiste H o u ~i cl'.
llIanqucric .. ..... . Toussai nt \'ellin .
Cavai ll on. . .
Jeu il d'Albissy.
St. -Jean .. . .. .
Allluio c Ollivier Clli.llllal'li.
�-
1;;0 -
-
'\ 51 -
OClobre <l7 i!5.
Octubre 11 18.
Corps de Ville .. ...
Dlaoquerie. ... . ' . .
Cavaillon .. " ' .. ..
St. -Jean . . ... . ..
Corps de Ville . . .. . Jean Mignol.
Hlanquerie. '. . . . . . Au gusLin Laront.
Cavaillon., . . . . . .. Jean-Louis Douës.
SI -Jean ... ... . . ' Franço is ~\éo lan .
Joseph Anselme.
Joseph Gautier.
Joseph Venture.
François Espallet.
Oclobre 1726.
Oelobre ,171 9.
t:orps de Ville . . .. , Charles-François Gardanne.
Blanquerit' .. . .. ' " Dessault.
CavamOD. . .
Françoi s Manillier.
St -Jean .
Henri Delahayc.
Corps de Ville .. .. .
Dlanquerie .. ... ...
Cavaillon... . .. ...
5t.-J can . . ... . ...
Jean-Fran çois Surie.
Jean-Baptiste Margucrit.
Mathieu Vincens.
Jean-Antoin e de Blanc.
Oelobre 1127.
Octobre ., 720 Il Octobre
~7~2 .
Corp. de Ville . .. . . C.harles Napollon.
Blanquerie . .. .. . .. Jeau-Bapti ste Blanc.
Cavaillon... . . . . . . Jean Magallon.
St. -Jean.... . . . . . . Jean Descamps.
Napollon , Blanc et Magall on moururent "jetimes de leur dé,..
'\'ouemeot pendant la peste; ils fu re nl remplacés par Louis Desperiés , Estienne l10nQ aud et César leard .
Corps de Vill e . .. ..
Dlaoquerie. . . . .. ..
Cavaillon. . .... . . .
St. -Jean . . . . .. . . ..
Charl es-Noël de Dlauc.
Esttenoe Bain.
Pierre Alliés.
Alexandre Routier .
Corps de Ville ....
Dlanquerie .... ....
Cavaillon .. . . . . . ..
St.-Jean . . .. . .....
de n eynier.
Joseph VenLure.
Jean Couston.
Pierre Martin .
Corps de Ville .. . .
Blanquerie. .. . . . ..
Cavaillon .. .. . .. . .
St.-J ean .... .. .. . .
Didier Goujon.
Ange Couissioi er.
Joseph LaCont.
Jean-François Surie.
Octobre 1728.
Octobre 1722 Il Octobre 1723.
Corps de Ville. .
Blaoquerie.. . . . . . .
Cavaillon. . ' ... • "
SI. -Jean . .. ......
Jacques n ébuly .
Thomas Castel.
Louis Desperiés.
Charles Dieud é.
Octobre 1730 .
OClobre 172' .
Corps de Ville ... .. Jean-Bapti ste Castellane.
Bl anquerie .. . ... . . Jacques Charpu ys.
Ca,'aillon. .. .
Antoine Ollivier-Chautard.
~ ~ -Jean . .... . . " César Dalmas.
Octobre 4731 .
Corps de Ville .. . .
Blanqueric}.. . . . ..
Cavaillon .. .. . .. . .
SL. -Jcan. ..... . . "
Jean-Bapliste DelueiL
Jacques Aillaud .
César Vellin .
Marc-Antoiu o Pcll egrin .
�-
152 -
-
Oclobre 1ï32.
Corps de Ville ... ' Aotoioc Nicoll in .
Es lienne Ca illol.
Blanqueri e
Jacques Grange.
Cavaillon. . .
Jea n-Baptiste Fa bré.
SI.-Jean .. . .
Oclobre 1739.
Corps de Vi lle .. . . . Gu ill aume Pellicot.
Dlal1querie . . , . .. . ' An toine Luet Bisco ntin .
Cav\.Iillon. ' . ... .. ' Pi erre-Pascal Franchesqu y .
St.-Jeall.
Oclobre 1733.
Co rps de Ville .. . ' .
Blanquerie ........
Cava illon ........
S1.-Jean .. . .......
Gaspa rd Danrossy.
Jean-Fran ço is Arnaud .
Jea n-Antoine Porte.
Charles Venture.
St.-Jean ... ' .. . ... André , renlure.
Corps de Ville . . .. André Veuture.
Blanquerie . . . . ... Franço is Dubrd .
Cava illon.. . ... '. ' Jacqu es Grange.
SL.-J ean . '" '" ... Honoré Darthélemy.
Oc lob re 174-1 .
Co rps de Vi ll e ..... Ch,rles Die udé.
Dbnqucrie ... " . . . Ignace Simon.
Cava illon .. .. ' .... Joseph Cornier.
St.-J ean .... . . . .. . Jean-D ap liste Chah·c t.
Oclohre -17'2.
Oclohre 1736.
Corps de Vi lle .. .. Jacq ues Grange.
Joseph L.ront.
OClobre 1HO.
Oclobre 1734 à Oclobrc -1736.
Corps de Ville . .
Jean-Antoin e de Diane.
Blanquerie. . . . .. . de Reyoicr .
Cavaillon .. ....... Joseph Laron l.
153 -
Corps de Vi ll e.
B1 anqu erie .. .
l\Jarc-A ntoine de Pellcgl' in .
Ja cques Domergue.
Dlanqu erie ... . .
Antoi ne Durand .
Cavaillon .... .. . . . Simon Artaud.
Cavaillon .... ,
François Beoul uli .
Sl.- Jean .. . ... . .. . Antoine Caslellao nc.
St -Jean. ) " ,
Joau-Michel Ven ture.
Octobre -1737 .
OClubre -1743.
Corps de Ville ... . Marc-An loi oe P ell cgrin
Dlanquerie. . ... .. Philippe-Igoace Simon.
Co rps de Vi lle . ... André d ' Espagnel.
Bl anqu er ic ... ' .. ' . Antoine Lue t Ui Scolltin .
Cavaillon ... .. .. . . Charles Rcissoo.
Cavai llon .... . .... Joa n-Baptiste Der vieus. .
SL.-Jea n ...... .. . . Gu ill aume de Peilicol.
SI.-J",IO . . ' .. " . . . Charles Dieudé.
Octobre 173 8.
Corps de Ville . . '"
Dl anquerie .. . ... ..
Cavaill on . . '" .. ..
St.-J ea n , . ,
Octob re 4'H."'.
Joseph Durbcc.
Fran ço is Bcoulan
A.udré Vonture .
Co rps de ville..... André Venture .
llI:J1lq ue ri c.. . . .... Simon Arta ud .
Cavai llon . . .
Ilar th élcmy Oanfu$..';;~
Ga rpard Mê:lI'liu .
SL- Jlla n ...... . ... Louis Hous. .
.
�-
1;;1 -
Octobre 0 .\ ;;.
t:VllrES.
Corps de ville . . .. ' Pi erre Ma rtin .
Bbuquerie.. . ... '. Jacques Grange.
Evêch e d e M ane ill e.
Cavaillon . . .... . '. François Donn ecorsc.
St.-Jean .......... Charles Dieudé.
Octobre <171 8.
Corps de v ille . .. " Simon Ar laud .
Blanquerie ... " . . • Louis Roux de Mignot.
Cavaillon , . ' ..... J oseph Gri maud .
SL.-J03o......... . François Bopuecorso.
Octobre 4770 .
Corps de ville.. . .. Philippe-Ignace Simoll .
B1a nquer ie ...... . . Paul d' Ho urde L.
Cava illon ......... Joseph Sard et.
SI.-Jean .. .. .. ' ... Balthala rd D. nfossy.
Octobre n7 3.
Corps de vi lle ... .. Tira n.
Blanqu erie... ' . '" Den is Gal'o ulle .
Cava illon ...... ' .. Sa rd eL.
Sl.-Je.n .. .. .. .. .. Joseph Darthélemy.
Octobre 47H .
Corps de ville . .... Dampho.. )' cadet.
Blanquerie .... .. . Paul d' Hourd eL
Cavaillon . . .. ' .. '. BenoiL Féraud .
St.-J ean . . ........ André Mouren.
1219.
Ord olllla nce de Pie rre 1
é ~' èqu c
d e Marseill e.
Nous Pi erre, par la gr"ce de Dieu, évêqu e de Marsei ll e ,
à qui appartient 1. plein e et entière jurisdictio n temporcll e
de quelque espèce qu 'ell e soit dans la ville épi sco pale ... . . .
No us pt'ononçons en d e rni e r ressort eL nous condamnollS )
cassons cnlièreBlent , annu lons eLflbolissons tou les les sentences que nos infidèles Vflssaux ou leurs j uges , ou leul's
assesse urs , onL prononcées sous le nom de consuls ou de
podes tats dans le temps qu 'ils avaie nt créé ces charges. Nous
annulons également toul ce qu 'ils ont slaLué en ma tière de
tutelle de curatelle el de contrats ou sur toute autre <lff<l irc
1
qu e ce soit , et tous les ac tes où ils ont influé comme per-
sonDes publiques, elc.
(Ext rait de l' Hütoi re des
p. 91 ct s ui \', )
E I)~ques
de ltfarseille, tom. 2 •
1263, No\'cmbre Q, - L'Eréqu c Uenolt , de Marseill e , excommunie
ceux et celles qui publient , di se nt et enseignent de
ne point payer la dtm e,
( Ccl 3\'te Jwblii ct j'édl i dans l'égl ise llarroillSla lc de ln ~ l lljor le 4 LIes nones LIe
mai 12G7 et a uquel est a Uaclio le scea u e n circ de l'IN équ e , ed oonsen'é alti.
a~\' h l v es d d la \·î!l e . l ' C .U \' . , ~4 ~ sec ti on ).
Octobre ,t788 .
Corps de ville. '. . ..
Blanquerie ....... '
Cavailloc .. ,. ' ....
St.-Jea n . . ... '., . ,
Doyer .
Guizou .
Mouren.
Gibelin ,
1!H8, Mai 21.
Lettres du Roi sur les bois et forêts dépendant de
l'Evêché de Marseill e.
Henry ) par la grùce do Dieu, Hoy de France ) conlI e de
~) l'oYcnce , Forcalquicl' et lCl1.l·es aJjacenles au prcmi cr noslre
�-
156 buissier ou sergent SUI' ce ,'equis , salut. Pour ce que n Oli S
avons entendu la granrle indigünce ùe boys qu 'est aux enuirons de nost re ville de Ma ,'seill e et que nostre amé eL féal l'évesque du dicUfarseilie faicLordi na ircmen Labas trc eLessarter les boys du lieu de Signe y l\ouinoz cLlieu du BasseLprès
Marseille eLles fa iets réduire à culture el labeur non seulernent cOlltre les inhi bitions el (lefl'enses raicles de non abnlre
les boys el forêts appartenanlaux églises de nostre ro yaulme,
mais ail grand intéresl el détrimenl du pa ys rour l'aduen;,'
nous le mandons el commett ons par ces pl'ésanles que audict
éresqlle, ses officiers ct tous aultres qll 'il apparli end ra de f. ire
expresses inhibitions el deffenses de par nous sur certaines
el grandes peines à nous appliquées, qu 'ilz n'aye nl pas cy
après à desmollil" , dégrader , essarter ne al1llremen l innouer el changer la nature des boys el forests dessus dicles
ne aultres tle son dicl éuesché el pour le regard de ce qu'il
en a jusques à présent , dégradé 1 essarté 1 réduicl ou Caicl
,'édu yre en cullure el labeul' donne à lui eLautres , assignation brier el compétence à aparoir en ooslre court do
pa rlement du diel païs pour sur ce respondre aux conclusions que nostre procureur général au dict parlemenL cl
ault res qui l' onl int é,'esl vo uldronl contre lu y prendre ;
el de plus , eD cas d'opposition les inhibitions néanlmoiDs
tenantes, donne lu y eLassigne jour en nostre dite courL
p Olll' dire sa dicte c;'\use J'oppositi on el SUI' icell es procéder
en nos lrc dicte courl ainsi qu'il {lpa rtiendra, à laquelle nouS
ordonnons eLenjoignons en fere bonne el promple justice,
car tel est notre plaisir.
Donné Il Mon tauba n, le XX I' jour du may l'an de grace mil
ci llq cons quar:lnlc huicl eL de noslre r ègne le deuxiesmc.
Pal' le l\oy : l'évesque ùe Itie ux, maisll'e des ,'cquestl'es do
l' hostel.
Sign é: AUT lillm .
(Archi ves de la ville, 1re di\'o , 24 G section.)
1566 . Fénicr 7. -
·157 -
A r r~t tl e 10 Co ur du Ilar iemenl de Prove nce pM
lequ el il esl enjoint CHI.'!: éu esql/ es , a r,.hevesql/ c.( rt
chapitres d u ressor t de l' rQv': II cc d e p Ol/ rvo i!' de la
prem ière p rébonde qui v o cqucro't , 1111 d oc twr en
théologie qui presclicroit et a nn once roit la paro!fe
d e J) ieu ct d 'ull e a.utre prébandc 0/1 reve llll d 'iccllc,
lOI p récelJfCllr qui ser oit obligé d'illSln" re les jeu li es
en(a.nts g ratuitem ent el sans sa la1'l'c.
lIHi9 , Ju in 8. -Autrc amh de la m ~ m e cour qui co nda mne l' È\'Oqu e ct le chapilre de Ma rseille qui ne s'él aient pas
conform és li. l'arrOlpréCÎl é, li payer et (our lli.,. pa r
manière de prouis ,'o n l)our ces sala ires Cl e nlrctelJ,ll em ent d cs d rts d octcllr el p récep lwr , la somme d e cent écus p ou r ch ac u n d ·eu-3:.
Chronolog ie de, E vêque, de Marse ille :
.... n .
A"
35 St. Lazare ('1).
8~ St. R c ~ titut.
St. Car aunus.
Ha St. Pol ycarpe.
0132 St.. Peregrin ,
0136 St. Marcus.
H>8 Corcol'dien.
469 Jovien.
(lacune. )
98
314 Ores ius.
3"- 1 St, Victorin.
37::; Proc ulus.
468
St, I\ustique.
47 ~
Sal vi cn.
>75 Grœcus.
4.8 ,1 Sabinien.
.90 St. Honoré 1.
5'18 Agrccius.
1)30 Oalmulius.
ti 48 St. Gcnnade,
573 Sl. Théodore.
59/&. St. Sc renus.
• 20 PaulI.
62'1 St. Caunat.
61a.7 St. Antonin .
68 1 Peri nus 1.
71>1 St, Abdclo"us.
'29 St. Ven criu s.
7\~
452 St, Elistache.
76 8 SL. Mauront.
46"- Auxamius.
78·t St. Honoré li!.
' 18 Numidius.
I l ) \' O)'<'Z 1<,
' olm. , , 11;lge 711 !"t Sl1 iVQ n l r s.
St. Honoré II .
�193 Jenn 1.
8 1 1 Th éodeberl.
8 .~ ~ Peri ll us II.
S<l5 Alba in.
850 Lodoin .
88 0 Dérenger.
910 Venalor ,
923 Dragon,
9.0 Ul' aldus ou Vil'aldus.
96'2 St. Honoré IV.
98 1
,IOH
1074
II 00
H0 8
li Il
ll 2 1
ll ~2
li"
H 51
4112
H 7.\
li 86
~ ,1 92
42 10
42 15
,1219
·n: 30
~ 254
H68
4272
1289
1299
009
-13 12
Pons 1.
POilS Il.
Raymo nd 1.
Bertran d 1.
Pierre I.
Ray mond Il.
Bertrand II.
Ray mond Ill , de Solli ers.
Ray mond IV.
Pierre LI.
Ray mond V,
St. Foulqu es.
Nico las 1.
Ra ymond VI.
Rainier ,
Pierre R.ymond Ill.
Pierre de Montl aur rv,
Benoît 1.
Benoi td' Ali gnano Il .
Robe rt 1.
Raymo nd de Tisrnes VII.
Du ran d 1.
FredoL
Durand Il.
Raymond l'Ill.
r.
159 -
~ 320
Armal'd
132 1
1323
1333
133\
4 3'~ 5
Gaubel'Lde Lav al.
Aymard Il.
Rath cre de Larrach,
1643 Etienn e de Puget,
J ea n Gasq ui Il.
Hobert d c Manda gol.
( 1) J Cll n - D a l) l i S ~edc Gault il l ais sé Il Ile si IP'an d e rcn(l mn )(~e (' {'c ll n l'i l ~ ,~ t 114'IlÎI'I\',
fru e n ous nOliS f aIson s u n de\'oi r d'insl'rc r Ici l'Ids tor]qu c Je se~ rUlw !'ai lles i t on~
les fai lS IllHl no u s c il o os SOn I C(Hlslg n ~s d a ns les (l r ehi\'('s de ln \' ille,
16'10 Jean-Daptislc dc Ganlt ('1), ·1(;68 Touss:a in l (\ (' Forhi n dl'
~ 35 2 François Fonta ni el'.
1359 Hu gues d'Arpajou ,
0 6 1 Pie rre Fabri 1' (,1) .
436'2 Antoine de Hiparia,
H6 ,1
l3 66
1368
1378
Gu ill a lllùe S uelle 1.
Philippe de Cabassole.
Guill a ume de la Vo nte Il .
Aymard Ill.
4396 Guill aum e IV di t le lort..
H 05
1433
1436
H I5
1.\.47
H 66
1168
4196
l 508
4509
Paul de Sade II.
André Dota ri e .
Ba rth élemi de Racoli .
Louis deG la ndel'ès.
Nicolas de Drall C;lS,
Jacqucs de Carthagène,
Jea n Alard eau (2J.
~ 52 1
InnocenLdc Cibo.
Ogier d'Anglure,
Antoine Durour,
Claud e de Scisse!.
,1532 Jea n- Baptiste Cibo.
~ 5B 1 Chrislophe Dumonl ,
,t 556 Pierre de Rague nea u,
15 72 Frédéric de Rag ueoea u,
4605 Jacq ues Tur ricell a (3J.
16 19 Ar thu r d'E s pin ay.
H 22 Nicolas Coëmeteau.
1625 Franço is de Loménie,
1639 E ustache de Ga ul t
(' J.
(1) Il ne fu l pas s8('r é ,
(2) Il fu i nom mé goo\'er,H!U" d e " atis par I. o u is \ 1,
(:1) Il é tait le cooresseur de Merle ,le ,\lé,Ii Cis; 11 1II 01l 1' U( t" m poiSOIlI1(\ l,a l' url de
s!'s \'ale ts d e c ha mbre , le I !) ja n\'Î o.' " lO i 8,
(o!.) Il mOl lrll1 avan l d' N I'c s.,(' r(> , le l a n1D I'~ 16 311,
.1 3 11 50 11 ,
La descr ipti on drs dern ie rs hon ne urs r endu s (\ cc so lnt é n~qu e, illies !.'
d'une muni è re !Jlcn nulbclll l'lu e le ,' itlc do ul ou reux clics reiP'Ots uui\"ersCls (IUf'
~ a /Hol'I prt' mull1r\lc en usa da ns lous les r anGS de 1:1 IIOllulo li on IHal'SeilJa ise, Ici
no us R\'ons Irou\'6 des tl \llo ils cUl'ieux qu i rep rodui sen t, d'un e foço n loue ha n te c t
nUÎI'e, les mIC u,'s (le !'\llloque: Cal/ft e1 llirn)(l 23 mOi 1043; son co rps flü placé
da ns u ne bière qu'on cmlJl'unla a ux IJé lli l ~nts noirs de Sa i nt ,h~a n -ll a II U ~ l e, e t
por M li la ca théd rale , da ns la c hapelle de SlIln lc-Cécile, Le ruda n c Hait re \' N u
dc ses ha hits Ilouli fi cau J , n,'ec la Ill ill'e r i la c rosse,
I.C le ndCln ai n , jOlu' dc la Pe nlecùte, la foule q ui l'in t ]JO/H' cont~ml)fC1' JOIl visflge
qui était bcuu ct urei ll commc le vi,sagc Il'uli bicl/helll'cl/x, dunna de g"an des ma r '[ues de do ule ur cl <l e vé né rati on , Voi ci commen l )'cx[lrlme un con lem l'orai u ;
" Pe/l\lan [ ce ll o admi ra tion , qu('lques [le r son nes inSI1Î rées de Die u , atteillt eç
" d' illnrm itès , Ioueh è rcllt la IIlt're dnns laquelle il t toit re tlos~ , ct le lIoul ue ses
... l'ètellIe nts, el r esse nl i re nt du sQu la&e m e nt dans le mè mo ins lalll : re fui lIne
" (em me indispQsèe ti c Ill, l'eue q u i ressenlit la pre mière les e (fcl ~ de sa Iwié re,
" ct qu i fu t en tiè rc men t guérie de so n inHrmit é allx ye ux, En mêmo telllllS , un
" je une garçon boiteux, qui no pOII"oll IHIS sc sou le nir , aran t IHlreillcmenl tQU '( d ,é Ic eQrllS cl les ,'èle me u(s, revin t 11 l'in s la nt en son hon os[a t cou ra ni droi t
pa r l'église, ce (lU e les assista nls 6)'8nt l'eu , ils c rièrent Il lIallio \oix, dOlls 1'(:glise. a ll x mirllcles que Dieu al'oi( 011(:l'ès l'ou r !\la nifes l('I' la sai nteté de son
sen 'ileu.', "
Ul nouvclle ,le ces sQud aines guérisons IlrQd uisii une sensatio n e1trao rllinoi re
dnns ln ,'ille, l'ar!l uencc des IId èles s'acc ru t elle tu mu lte dr.s gens Ilui sc h,' ur.
laie nt ot so llOll ssaien t pour po n 'eni r jus<tU'i! ln il iè l'e dClinl s i grond , (l Ue les
~lI'è ll'eS sc vil'cnt con lrai nts de (erme r les I)OI'les tic l'''blise el tic se consu ltc/' s ur
les mesures Iwop r es il Clllpèehe l' le re[Qur dl' ('('s $r,\ II('s (lu II/'uit ('1 tI'cffcr\' !'sœnc(',
l'c ndant la nu it , le corps fut e mIJa umè ct placé (lc nouvea u dn ns la lIiè J'o; Illllis
l'Qn e ut soi n do ,'eleveJ' tlllpeU la. teste, r e9(, niall' I:e"s l 'elll l't!c de 1" !/l'alldeJl0l'lc,
afln qu'oll plU (ûsimellt l e toi,' , Les Sil I\ n~ t r e s e nllllo)'\\s il 1I 1'11IÎlIU !'I' les mMn iltl'S
,, ' les c ha llclels ail CO rtlS de l'é\',)qU 6 no pou,'Blen l s u fllre 11 l'cllll'ressement d6 ta
t.l ule qu i s lotio una it OUI porles de lB ('hapell c,
Le s llechclc q \l'orrr it l'a nti qu e chapelle \Ie\' i nl sn ishsa nt, d ~ s Illalades port ant
s ur leul's II s url'S l'cllI llI'eill ttl de gl'aves et IncurllIJln SOllUranCl'Si des 3,' t uI les, des esl ropiés, Iles enfan ts rachi tiques QU l'o ngés pllr des bU llleurs !H idcs,
hcurlolcnt AllI JlM'Ies de la elllll'elle qui s'Qu\'ra ienl seulellIeu t delanl eux; (('I le
foule e ndolQ rie tournait lIas trois fois autour dlL co r ll~ de l ' t\'~(I Lle . lou chait ses
!\Lllins. 1 ,~is8i t ses I.iells, [lriailll\'ec (erve ur, c t l'OU (le temps a p r~s lin inupr imJlbte IIlon-él re ci rculait dJlll S les ve i ne~ 0\1 coulai t na guè res u n so ng eor roll1 lJU "t
en fl Cl'fè, L('s eslrOI)lés jetaie n t Ic urs M ton s, l'cl rOUl'aieu l la fo rce m uselLI Jlire
(lu i n 'ail dis[l3f 1l de leurs c1111i l's desst'!eltées, les cou[ellrs de III san to rel'c naie nt
fl U1 fig llrcs pdUes pa!' 10 mal . cl co mQt : a,lI.% miracicl rcpll[è pa r millo bon e l ll'~
r," al t ,'cte ntî r les vo ût es de la vieill o l!gli se.
l,,' t"'n\! .... l'('~ (' 1JI'(,~ 1II ('I'I'eill(' II S0 m(' I1 \ "rrcelu "'('s ,It'fi llo 1(' r hopil re (' 1 l,,~ ('(ln-
�160 1679 Jea n-Baptisle II 'Etampes. 1708 Bernard de Poud cux.
1G8\ Ch. - Gaspard - Guillaume ~ 709 Ilc nri-françois-X::lvÎcr ùe
de Vintimille du Luc 1
Delzullcc de C\lslclmodes comtes de Marseille.
ron.
~ ul s l'l r{'lartler l' inllUl\Ialio n , jusqu' nu rt'lo ur d' une d.,'! rutalion c h(lr ~éc d'allf r
d('Ill(lll<ler 811 v h.'c-hlgat
ta
Avi gnon qu r llrs c\'l'l' lIIonlrs 011 Cl' I'ait ct (lUeUrs or ai-
sonson rée il ~ ra i l il. l't'nterrClllcnt du vC llé rllhlc Gatl/t, al l en(lu lous Irs miracks
('\1)~n.'S liaI' SO li
inlcrN!ssion .
Cc]'cll llan l, le co rr fui IrallS\lol' t cl Jans lu chapell o do Nolrc-OOI\l C, lIga ucllc , flui
t'laU rl' rm ~o par unc grille c n for . Ce tte lll'l'Ca ution n'cmpécha l'as les Ihlôlc$
d 'c nlCH::r des Ill(lftt:lln: d ll io ohasu ble c l d e J'au ho qui r c\'èlaicnl le rOf\ls; a usSI
sc (I ~"chl a- t -o n II. l'I"ufernlC L' o1a ns un ce rcueil tic l'10mb , Ce cercue il fut jUSé trOll
10uro1, on l'IL fil uo 8ulre, ct le (oq ls y oya nt (- I ~ plUct\, 10 pre mier cereueillle
plomb 1"1 la bière des llénil cns noirs laiss6; ti ans un des coin s de la c ha pelle
devinrent pour les f1 11 ~les des objets de l'cS jlecl, (l'a utan t pt us que des m alades qu i
s' y tourhèren t, s'c n r elevèrent pa rfa ite men t SUI'l'is,
Mais le bruit toujours cr oissan t des mirades ne resalt qll'aus menter le nombrc
Iles fi.I èles qui , OI a l s r ~ la r \!sislance des Ilrll t res, a rra c hoient Ilor Innlhea ux la
c has ub le l'a ullc ct les Aulres orne mens $Ocr...'S do nt 10 corlls Iltait r e\' 11 1u ; ces
IIrécieus~s dCjlollilles conqu ises a\'ec un o espèce de fr \! nèsio de\'l nre nt I~ur Io:-s
fa milles Ull pieui patri moine que les g\! nèl'ahons marse illaises sc sont lègu\!rsj
Iel' pé nitens Doirs c rai gnan l qu e la 1Iiè re o u 10 rorjls anlÎI N ô Il'a hord plo Cl' , nI"
disj)arùl pcu à peu, l'emportère nl d o. ns leur o:- h0l'ellr, pour la c on s{'f\'er soigneu·
seru{'ni , sous cH"
La rèponse du vice-Il\ga l fui rapllorl ce à 'lal'seillC !la I' les Ù~ ll ut es. Le vice-Il'Ga t
avait dllcidé qu'aucu ne au lro ccr tl nlOnlC, (In'au cu ne priè re que cell.:!s qui sc Ilratlquenl a u'l run ~ rJ.mes des cecll'sias tiqu es ~ I e l' Ils ft III d i gnH é ~I, isco llale , n'aUl'3 ient
lieu à l'l!nlel'reme nt de Gault, parce (l ue l'égli se (Inns sa sagesse ayant pl'escrit
des form8Jil ~ nécessai r es po ur ù(lle rmln el' la lJl:aliflcnlion , clic ne pOUl'ail,
I nnl de les ovoir reml)lil's, consenti r 0. cJJ3llger l'ordre hllbitucl des e~r(~ lII onies
r cloli r es à la sélJUllure.
Ces céréulOllies s'accomplirc nt 109 ju in 10"'3 . Le c0111'ei s uivi t l' ilinl: r ni re de
la 11roeessien g(: néralo de la Fè te-Oicu . Ce jour rut un jour .Io fê te lu gubre jlour
la \'ille; tout es les con !r(' ries dll l'(:nitens a u nom bre (le onze , tes COl' pS rcli gieux
II U 1\011\111'0 rte d ix, tou les l es paroisses, l es co l h~g iales de Not r e-Oallle (les ,\ ecoutC$
('1 de S t. -~I ar l iu, l e ChApitre, précédaien t la Mèr o de\' 3nl laqu{'lIe mal'chait a u~
sons d'une Illus ique rcli sieuse, l'ierre III" 1l3usset , Ill'è\'el, prN re otfi cionl, IIU I
porla il à la mai n j'anneau épiscopal qu e;\1. Callit lui 3\'a il !eg ué,
" c Daie nl ens uite de ux prl:Ires po rtan t l' u Il 1(1 mitre, l'a u t re la c ross(', "i ngt-quoIre pouncs de 1'1l0tcl- DieLI , vi ng l- quatre de la C hal'il~, les 1 G r ecl{'urs ,jc
la Cha rilé, les paunes de la ~ li st ri c orlle, les Recteurs de nt6lcl· Oleu ,
de la Miséri corde c l de Corpus Domilii , douzc Ilrl:Ii'('s te nan t , clLac un ,
U II fl ambeau aux armes «u CIJ aIlilra, les
\Lll s t -quatl'e 1.1 11"1 5 Ile \'ille
l el1311 1 a ussi un flambeau a U1\; 11 l'lll e~ ÙoM 81'sel11(', Im mé,li a leLllel1t a\'anl
l e e(' rcueU porté par douze pl'l'l r('s Cll SUL'p lis , c t e nt o ur~1.s Ile hu i l l'(: nit e n ~
,le St. -La :;are ayan t , cll(leun , u n lI(llllbcQ u 11 13 ",ain , S' n\'onçaien t ci nflu 3"lr
l!('nlils honuHI'!l \'è!u s ,Ir Il/l i" , 1 ''' llI~ 11 l~ rI'i lltur(' , l'I't\r'' oI,\~ ,h' ~ rnJlitai n r ~
,
1755
JC ~lO-llapti s l e
de DelIoi ,
479'2-1793 Jcan-lloplislc Roux ,
é \'èque conSlitutionnel .
.les IIUal'tlcrs (' Il ,Ieuil , Ic \'iguier e t les co ns uls sl1l\' nie nl le ce rcue il , La ma l'cLu::
Î'lllit tCl'lll iLl t\' l'n I' u ne InLme Llsc foule d' homm es (' 1 .I e r('m mcs.
')'lIlIl Ira rait ava it (:tt,\ interro mpu, les 1I01'Ies tl e III ville, les beutiq ues é la lent
fCI 'ml'{'S; dan s les ru es qu o le co uvoi del'ai l trln Cl'Ser , lIne fOU Ie hâ lclan le ,
e ll1!lI'('ssl'c, \1 ~ bol1ehai l (\e Inutes les issues Cl se pl'Ccl pllail IlU dO\'anl do la
Ilroc('ssion run ~ r ai r c , Des renet r es des li eux clH~s des ma Isons 10llLbai t une Illu ie
de fl eul's Ilui jOncba i[li'iolllpbotcLlle nl la rou le du conl'oi; 11 peine ln (TOil clics
Ioonni ères sc mOLllroiclIl-clles, qu' u n s ile nco j1rOfOlhL s'CI(: n, loit SUI' cett e foule,
('1 qLlC eha cun tomba nt ft genou x \'o}'ait dan s UI1 gl'al'e l'Ceue il lemen l Ilé nler le
cor tt1ge, ;'Iais cc rce ueillemcnl fut intel'I'om llu toul- il-cou p ft 1311lacc de Lo uche,
la 1\! Ie du eonl'oi c tait dl'jà en gagéc lIan s la. l'u e C.oul('\lcl·i(', une l' ume ur s ing uliil re cl l'cul ll de ran g en )'an !;; o n sc d isait qu o le corllS li e Gault olloit Illl'e cn le\'C
IllI e ) 1[lr sciJ\c IJe rdrail ces res l es vé nérés; alo rs cu l lieu unc scclle tc lle (lUe
mOl'c n.àge nous e n offr e souvent; Je peu pic s'cJ:as jlcre. on cric; aux lI/'mes, la
II1'0Cessio n s'a n 'cle, ses rangs sont IJerccs, le l umlille croll ct s'él{'nd, mais les
gl!lli lis hom mcs, les capitaines de qu ar tie rs, s uh'on i l'c'elUllle d u \' igULCI' c t des
l'ens uis, ti l'ent leur CIIêc, éca rten t la roule, c t ou l'I'CIL t au cOIII' oi un lilJrc ct l'esPCCIU CUI passage,
I.e COI'IIS f ui e ns ui le dé posé dans la 5CI)ullul'(: ord inai l'e des É I' ~q ues,
Un ,'egis lre conscrl'C jai.l is jlar le Cha lli t re de l' I~ s l ise Ca tlJClI rAle Lie Ma rsci lle (' )
l'cla ie lOtiS les miracles opêrês l'al' l'in tc rcession du Sai nt l' rcla l ; ce \lyre nomme
entre a ut res pe rsonnes gué ries: Jea nne Guelte, IICfCluso Ile s{'s memhresj Le uls
Durond, I>oiteul: de naissa nce; Jean-Ba illisie Gnnlelm i , de T rets, bOl'g ne j et
Denis Lieula u(1 d' Ail , es tl'OIJié. Ces fait s, ll utlJenliquelllcnl a tt estés, d ~ci dèrent
l'assclllblCe s~ " Crole du cle r gé il CCl'ire a u 50u\'c raill \lonli rc, peur ollt euir do sa
soll1 1e l6 la 1Il'a lificn lioLl de Gault, La ll'ltrc à cc suje t (ul rMigce pal' J'Ih 'èlluc
de Grasse; elle se Il'0u\'e à III l'age 8GO du Ill'oces l'eL'ba l oc l'Ilss{'IlLblœ tc nu e
e n 104 5,
I.el\oi in lel'l' in t; nous allons rap llorl el' Ies lieux le tt res Iju'il ècri vit, l' unc:\ son
omtmssodeur e t J'a ulre ait Saill i l'èr e.
1;
Lettre du roi UJuis XIV à son ambassadeur à Rome,
~l o n S Î e lLl'
le \Iarq ll is de St ,-Cha uUlont , Je cho noino de Gaut ?ls s'en allanl à
I\ollle d e- la !la)'1 du Ilo uple c t du c le rgl: Lie ) Ia rsciltc, \lo ur o Me ll ir d o noire Sain t
Pè re le l'ope la ca nonisa tion du bienh eureux Jca n- Baptlsh! Gn ult , dCl' nier Ih 'eque
de i'i a rscille, s ur l es i u!ormo!i ons fa ites J e ses \' ie, m œurs , mort et m iracles, je
\'ou s èl'ris celle-ci liaI' l'a\'is Ile ta n e )'ne rcsonle, m atlam{' ma mer", Ilour ,"ous
d ire qu n j'ai cha rgé le dit c ha noine .l'une lettro tlo ur sa SAi n l{' l ~ co nro rm ~ m C Qt
il l3qu e llê je \'OUS o rJonne d o faire t OILS Ics ofllc('s c t inshUirc (tui s('ron l n ~cessai
rl'S de ma 1101'1 selon lesmèmoi re5 111us am ilies qu eied itdeGa nt l'ls \'O US donner().
La prl'scntene (enù il nutre fiu, Je Ilrio Die u (lU' LI \' 0115 nit, Monsieur 10 Murquis
deSt.-ChaullLont , en sa sain te garde,
Ecri t il. l'ur is, le t 7 (~ \'fi e l' 16014.
Signl:: LQ IS i et tll \lS bM, De LOlUÊnE,
Copie de la leitre écrite à Notre Sain t Père le Pape par le Toi
Louis XIV.
Tres-Soi n t l'è re, la IliHé c t
d ~ l' e!io n
01el11 l' 13lre () \'ec l aq uelle a \'écu dCfllllt
(") Cc livre, ,œ\é n ,5 1 , $etrou,'c lIl a inlCII,'1U1
n ouchcs,.Iu. lu'l.ône, eù nous l'a\'on5 col\$ulté ,
v
Il U)!;
arc hi,'cs tic la l' réfclliurc des
"
�t 82'J Charles de Mazenod .
0 87, G déc. Cllarles - Eugène
de Mazenod .
Eglise de la M ajor. (1)
1358,
30th
6. XI indiction. - Testament de !\fnric Vincent , fille de
Gu ill aume Vi ncent, mo.rchand 1 [lar lequ el il est
laissé à l'église Sle.-l\I arÎc du siége de ]\1;)rscillc
(dic te ecclesic bcat6 Marie scdtS j)lassilie) ,'in gt
sous royaux pOlir la rond alion d'ua onnÎ ycrsaire.
Mmiro Jean-Baptiste Goult. de rn ier I~ v ~qtl e de Marseill e, cl lri mÎI'(l ci cs
con tinuels (lui sc fonl p" r SOli inte rcession, oll\l geanl lil 11CU1, ' e et le ('Icrgé .Iu dit
Morscillc à le n h'ércr 3\1 po int qui 50dol l et Ct lui de ma nd er d3n s le urs 3CDictions
les assis ta nces des bicnbcu rc tu , ilS nous ont (aH rc qu ~ rir de los au toriser de
notre reœmman(la lioli pres de voIre sai nteté; c'est M quo nous f3isons !Jar
« Hc It ltre que nous lu i éc ri\"ons IIU l'ad vi s de la r eine r égen le nolrelrès-honorée dame el mère, pour la s upplie r (le loul notre eœur de leur accorder re qui luy
Sf!ra de ma ndé pAr le cheulier de Gan lè$ lo uchant la ca non isa tion du dit dU ont
tl'equil s ur les in1orma tions faites de ses vie, mœurs, mort et miracles, s ur quoy
nous remettant a u sieur ~ I arquis de St .-Chaumonl , notre Ambassadeu r u lraordina.ire, d'e n fairt en notre nom II1 U5 IIU ti culiè re ins tance à l' otre sa intelé; n OU 5
ne faisons ecllc lt ttre plu s lon gue que pour Ilrier Dieu , très Sai nt P~ re, qu'il la
w nsen'Il longues aDnées pOl}r le bien ('1 utilité de son èglisc.
Ù r it à l'uris, le 17 1krler-l 6014..
" ol re tIll\'o l m s
1.(' noi de Fra nce el de ~av ll r.re )
Sig né: tOUI S.
Et plus bas;
De tOMÉ /U I! .
(1 ) Su i73,nt la IradiUoo , l'église de la Mtljor a rem pla ctl le te mpl e que nos l'è res
3vaient consacré Il Dia ne d' t llhèse. Eli n l'5 1 Bllpelt':n da ns les IlDcie nnes coartes:
Eccluia Sanlœ Il/a r ia 00 NOJtra Dom i/la alltlqllœ ScdlJ. Les pllpes l ui ont M'COl'tlé
de grands Ilr iv iléges; Grégoire IX, Eugèn o II I , Anosta se IV e t ,\l e13 11dre III 13
Illacè re nt sous leur protec li on , Luce III , Grésoi re VIII ct 1I 0noré III l'ont Clcm ph~ de l' I nt~rdit , même dons le cas ou le Salnt·Siige lallcerait sCS/Olldres cOlltre
tOIlU la krre, .wlu·tm que les o/jlctJ/IlSuntdits IOld baJ, sans sonner IC$ cloclles {· );
n3ymood Geoffroi , Gj) r a rd Adhé m ar , lIu ijuc$ tic B3UI , \ icoml cs de ~ I a rsc illc ;
I\trmond Béraogt'r , l'empe re ur Frêdê rÎc I ~ ', IId cl)llonso , Fréd l! r ic Il , n êntl,
Charlt's VIII dc Fra oce, François lU, Lo u is XIII el Louis XIV l a m i re nl sous
ltu r SiDfc· Sarde.
Le clocher, dool la partie q ui s'éle\'ait Ilu·dessus d o la lollure de l'j)glise 9 é tô!
démolie par mesure desùreté publique en 18 1 l , r cmOll le à 137D; leS !Jén(!llcicrs
du Cb3pilre cont ribuercut ta sa cons tructio u lJO ur les lIeul: tiers de leu l'S d lstribu,
tlons.
Vorezee que nous 3\'005 dît au sujet de II), Major dans l e 1e. r oi ., pag. G3, i08;
da ns le oi e 1'01. ,pag 3 11 el 33r; .
163 -
11109. Octobre 10, - Dame ltrarguerite de "I artin, femme et proeu"atrÎce générale de 1~oble H onoré d e 1tlontolieu 1
écu yer , déclare deva nt 1\1. Dnrn ier, quo son m ari
tie,ll et possède et ueltt lJOss éder sous la maJeur
directe. domaine et seiglleurie et emphytéose perpétuelle de messire P ierre Ferrier . arc!Ji(Uacre de
la cathédrale. eomm6 recteur d e la cllOpelianie
(ofldée sous le tit're de Ste.-Catherine, sa voir certa'flle 1)lace d e lo ng-temps l)ro(an ée 01' sOt/loit Stre
une chapellc sous le Ut rc de Ste.-Catherifle. la
dicte place assisc et sÜllée hors et près les murs du
d'iet Mars eille. lieu dille bourg de Ste.-Catherin e,
de la contenan cc d'enviro n un tiers de carterie, à
la censive a nnuelle ct p er pétuelle de six sols tOll r_
n ois payables d Nost re· Dame d e la my-a oût,
(Archives de la ville , 3° div " 3- sect. )
1620. Mai 26, - Le chapitre de la Major donne l'ég: lise et l'hôpita l de
Ste. -Marthe , supprim és, S UI pères de rO ratoi ro
qui purent ain si s'établir à Marseille presqu e dès
leur instiluti on.
(Almanach historique de hfarseille, pour tT:O , p, M. )
Monastère d e St.-Victor (1).
1098, Aollt.15 des kal. -
Foulqu e, prévôt de la Métropole d ' Ail ,
con firm e. en présence des chano ines de St.-Ssu yeur,
les bonneu rs ecclésias tiq ues qu e les arche,'êqups
d 'A.ix avaient accordés à des égli ses s iluées dans le
d iocèse d'Ai l el appartenant au monas tèro de St.VictOT ,
( Cartulaire de St.-Vic to,., )
1284 . Fé"rier,Hdes kaJ. {22rél'Tier), XIII indiclÎon.- Ven te a u
pr ieu r d 'A uri ol d 'u ne cense de cillq sous lourn ois
Sur un mou lin à fOliion. situ é à Auriol.
( Archives d e la uille. 1 .... div" 2~e sect,)
(1) Voyez ('(l que nous al'o ns Ilit nu s ujet de l'Abbaye dail s 10 l U vol. , pOli. 82,
11 8, 10\0, 162. TG7, 179; 1I 311S Je 2 G ,"01., p. 238; don s le oi ~ \'01., Il, 335 (>1300.
�-
16. -
1289. No, cmbre, 4 des ides (10 no,'cmbre), Il indiction.- Procuration
donnée à l'un des re ligieul du monastère de St.Viclor. assemb lés ad $on1l1n tabule in capitula
dicti monoate";i. pour pourSllÎ\ Te tOllS procès in-
H29. Mars 5. - Co lla tion du prieuré de Cadenet en fa,'eur de Pierro
fourds li. la maison ou qui pourraien t \'~trc.
J.432 . Juin 30 , -
(U t ,uprà. )
1329. Octobre ilS. - Délibéralion du conseil de "jlle porlant qll'il sc·
ra écrit il. l' é,~q uc de Di gne ct. Il son chapitr e J pour
les prier de permettre que l' on tran s porte le corps
de Guillaume de Sab ran , é\i~quc de Digne, ancien
prieur de St. -Viclor, afin de l'inhum er dans l'église
du monaslèrc,o.ul termes dlileslamcnt du prélat.
(Citalion extraite d e l' Histo ire de
pitT
Marseille ,
Ruffi , tome Il, p.154. )
1337. Mars 12. - Cbapitre sénéral le nu par les moines de Sl. - Vi ctor,
au sujet des réparati ons Que nécess iteraieotles bâtimenlS du monastère, ain si que Quelques -uns des
a utres édifices dépendant de la maison.
(A rchiues de la v ille, 1r'1 di" ., 24 0 sect.)
13ti7 , Fénier 19. - Testament de Rugues d'A uriol, par lequel il dé·
clare qu'i l ,'eut être cnso\'eli à Sa int-Victor , dans le
tombea u de son père el fait donation de deux chas ubl es au monas tère,
(Ut Suprà ).
11
13!S1S. - Donation au monastère de Sl.- Victor par le prieu r E tien ne,
Stephanus dei gracie abbas mon . Sancti Vict oris
Jtlassiliensis J du cher d' un e des onze mill e ,'ierges
enfermé dan s une châsse d'argent.
( Ut ,uprà) .
1361S. Juillet 22, - LeUres patentes de la reine Jeanne J portanl commission li Fulco d'Argout. sé nécha l de Proven ce.
de meUre en possession le prieur de St.-Victor , du
lieu de Roquevaire, sous le droit d'homma ge.
,
du Lac, par Pe rce"a l de Cla"oto, aumÔ nier du
monastère de St.-Viclor de Marseille.
(Ut ,up,·à).
Sentence de l'orficial de Marse ille, rendue li la pours uite de la cornmun :lUté, el par laquelle les particuliers y mentionnés so nt condamn és à restitu er les
bijoux cnle,'és a UI t~ tes de St. .. Victor , de St.-Cassien el autres qu'i ls avaiellt tra nsportés li Fuveau .
à eau se des troubl es de la guerre.
(Ut SUr1Jù) ,
1403 . Juin 25 à 1495. - Se ntence ct autres pjèce~ y rel!ltiyes du marqui:; de Rolhelin 1 grand stnt ch!l l de Provence . au
s ujet du dilTt rend entre la "itlc ct Je mona s tère de
St.- Victor . rclalh'cm ent aUI dtpenses fait es flar
la co mllluoautt contre les attaques de Ferdinand V,
roi de Cas tille el d'Ara gon 1 ainsi Que su r la fac uM
donnée au ,'iS'lier de Marseille de pourroir, le cas
échéant. le monastère de Gen s d'A rmes, a,'ant
d'en s ,'ertir le grand sénéchal ou, en son absence, so n
lie uteoant ct le conseil;du roi de la Pro"incej la solde
ct Ics frai s d'entret ien des militaires placés d a n ~ le
co m'cntsonl laissés li la. cbargede la maison (1).
( Uts"prà).
10'104 . - Déclaration de Laza re Barbani J r eligieux de SI.-ViClor • leq uel al'aitdérobé une part ie de la croix de Sl.-André, apÔtre 1 possédée )Ja r le mona stère:
Scnlior !Jou mi co tl(essi d D-iou el à 'l)OS qlte cerlemCtl lou raubatori loquai es estat {ach a S , J' itou de certa part de la cros de san'
Andrio" d equal rau.bato)'j siue laironici blosscm Glâllaume Calueria eissi present es estat de lal ct incriminat con/ eui que !Jou laï,
(ach en ucritat Ull jour de l'an et lou di ch Calucria es estat daquo
encrimirla t, ificarcerat et accusat CI graml tor t et grand pecat , pC1'.
quc demandi pardoun a Diou et al die/, iJfosse tn Calueria pregan
li 1J[a se mi pardanar et al (ti~ ,. vÎcari li plosc mi absolve et requer i
vos Hatari mc {asse inslrtmlcnl al dic" Caltu:da cl a qui se alJ1JartenclralJCr dcscaroamcnt ct cXQncI'atiQ tl de 1na conscience ct sat;s(ac•
( Ut ,uprd) .
( I l Cc l :. c lo a ,Icjà H tl ci l c dalls le
,
165 -
<\ ~
f ol " pa S,
36\~ .
�-
-
,166-
lien ct releuamen t de la honor clel diell Ca{ucria etc. quibus di ctis
Cl p rom ulga lis d ict us Dominu s \ ica ri us di ·d t. ct r cs pon di t q uod pOSt
qu od s ic el q uod ipsc l1 arll oni hoc recil CI il o co nfi tel ur s r onl e CIllctiil
"cniam ct abso lutio nelll quod die crastinn , clli et ad CUJO ct audiCl cum
lalius ct s ibi irnparliclur abso lut ioncm cl oscul atu s es t cu m et dictus
Dom in us G uill elmu s Co Ire rie d iJ:i l ct rcs po n'd i t quod licCl mult a
dampo3 dcdccus et dHTamalioncm sui honori s passus ru eril ind cbilc ct
iniuste oc to men ab honorcm Dei Cl "isa sua co nrcssionc ct relc\"otione
sui honoris impar til lls est sibi ucni am di ccnd o: D iou vos 1JardO-1l cor
you vos pordani d 6 ba Il cor. N oscnl Ol us es t cllm s imili tc r ct nlij
supra !l a min a lî rnon ach i ad rcq u is ilioncm illSius domini Dorb ani cont in ue prcscot is voni am de di clo raCIO oscu[ ali ru erunl e um UOII S post
alium .
( H iltoircde .~rar$ej{(6 pa r RlIm : 2- Mi t. , lom. 2, p . 121 ).
1391. Noyem b rc 15. - Le ba ron d e i\léoillon , ca ll ila in e du ror t Not re.
Da rne dc la Ga rde, s'e m pa re cL sc s a is it à dem:
heu res a l)rès mi nuil, du m008s tètc de Sa inl - Victo r,
et cela OHC rorcc ct ,iole nce j Ch a rl es de Cas aulx,
J ean CauveL eL le s ieur dc la Mu re, con s u ls de
M arseille protes tent co n tre cet acte de ,' iolence,
(Archil1es d e la v ille.)
1591.1 2 d éeemhreau 10j u in 1096.
Procuration Caite par Charles de Casaul x eLses collègues,
consuls de celte ville , il M. Chtlrles Cassaigne J docleur en
médeci ne, pour aller à Rome remOllslrer très-hu mblement
au Sa in l-Père le Pape que l'abbaye Sa in t- Viclor estant
sciltuée à l'opposile el p,'ès l'emboucbu l'e du porl de la d, le
vill e et btlslie en forleressc, auroit donné sujc t dnos lous les
troubl es e(guerres cillilles de la France, LIe craind re q uelque
surprise el invasion d'icell e, el la perle ùes corps sain ts qui
sonl en grand nOllJbre dnns Son Eglise , enricbis d'o r et d'argent ct pi erres de pr ix. ct valeur incsli mable, cl que pour la
conser\'ation ct pl u s gr~\1l(l e assurance d'iceux, des re ligieur.:
de la di le abbaye et de leurs ti tres et pap iers , la dile vi II "
a ill'oit ad, i, é et délibéré, sous le bou plaisir de sa Sai nleté,
'167-
de donner aux dicls religieux le mOLlaslère Saint-Sauveur
du mesme ordre et dans l'enclos d'icelle, pour y conserver
les dit es reliques et papiers avec tel ser vice di"in qu'il serait
ad.isô. el Sil!' loules ces raisons et aull'es déduites dans la
dit e procuration , supplier sa Sa inteté d'approuver la dite
déli bération et cn donn er les pl'O visions nécessa ires. Ensuite
de quo y les dicts sieurs consuls et l'économe de la dile abbaye
aUl'oienl obtenu une Duli e de sa Sa intelé porLant suppression ùu dict monastère de Sa illt-SallVCUI'I union d'icelluy à
la dile abbaye el des prieurés de la Celle, l'uveau el Grimaud ,
a vcc l' érecLion tI ' un collégo pour Pi il S! ruclion de la jeun esse,
cl présa nlé rcqucste à la cou/' pOUl' obtcnir anncxe sur la dile
bulle ë:l fin de la rcre IlIcUre Cil exéculion. y ayant un ex trait
d'un nr rè t ue la dite CO UI' du 21 janvie r t 593 par req uel fa
dilc <.I n DeXe esl octroyéc, sa uCà l'économe du dict mo nastère
Sai lll-S;l u\'cur cl prieur susuicl!', de se pour voi r pal' dc\'ant
les commissaires ecclésiastiques députés sur l'exéculion de
la dite bull e. Y aya nt allssy une copie des lett r.cs roya ul x en{
forme de requeste civile du prel1l im' juillet1 595 , im péLrées
par le dicLé,wnome Sa.int-Sa uveur cl une copie d'un aulre
arr~ l de la dile cour du 10 juin 1596 po rla ntl 'e nlérin em en~
de la di Le requesLe civile e ~ remelLant les p'arlies en }:cs L a~
~u 'e ll es éloient auparavaDt.
(E xtrait d ' OD an cien ÎlIYcnt a ire de<i archÎ\'es ù e 10 ,' il le ,)
Cbr ooolog,i e d es Prieurs du MODast è r e de St . -Viator ,
d e Marseille,
An .
1. 10 SI. Cassien , ronda teur du 90. Magne Il.
monaslèrc.
580 Anastasc.
588 Magne 1.
'180 St. Mauron,
[ves.
Hugucs.
92 6 G u arill .
960 Honoré,
Def\lord 1.
US \ Adal,rd ,
990 Hugucs 1t.
99 \
1'0 11 5
l.
�168 1003
~ 005
102 1
~ 048
1060
4065
4079
4 11 2
41017
4 1 ~6
j 127
41 30
4 1\7
4163
11 66
'1176
4209
12,10
1213
423 ,1
Ga rnie r.
Uvifret.
S t. Isam .
Pierre .
Durand 1.
Ilernard II.
R iebard.
Ollon.
Rodol pl,e 1.
Gan celin.
Iler nard III.
Pier re Salomo n.
Pi erre Gui llaume.
Fréllol d·Andu se.
Pi erre de Nogaret.
Di eudé de Scneirac.
Der lrand de Monle Mara to
Astorg.
Rodolph e II.
Raymond d'O neille.
Hugues de Dolon.
Mamier.
Guillaume de PeLra .
R oneelin (4).
G ui llauIUe d'Aligna no.
Bonfils .
Pie rre Gu ill ermy.
4235
42"
12:\5
42 50
1256
1258
Gui llaume de Petra n.
Pi erre.
Gui ll aum e de Portu .
Rossolin .
Dura nd rI.
Et ie nn e.
11 80
4 190
H 9\
oH 95
~
' 96
~ 2 03
1~67 Gui llaume de Gl'etzé .
4277 J ean OeconlmÎs.
4287 n aym ond d e LOI·de ll.
1294. G uillaume de Sabran,
132'2 Gui ll aume de Ca rdaillac.
"3 28 Rath ai re de Le na ch.
.f3.0 Gilb erl de Co nlobou .
.f3.8 El ienne de Clo pi er.
1358 Guillaume de G risae, (Urbain V).
Etien ne Alù ert..
4319 ]lo ns de Ulmo .
~ 383 Sav<t ri c de Ch ris ti an,
4385 Jea n Bou" io (2).
1405 Pi erre de Flame nquL
4.\2\ Guillaum e du Lac.
14 1.~ Pierre du Lac.
Philipp e de Le vi.
'1475 Og ier d' Anglure.
4506 RoberL de Ca laeh.
45 16 Claud e de Carsonvill e.
FrL-déri e de SL.-S évér ÎIl .
Jul es de Médecis,
. 53 1 Augus tin Trivul ce.
'1549 Jul es FelLri de nu ere, des
ducs d' Urbino
Pierre Rodulpb e.
1559 Laurent St roz z i, de la ram ille des Médecis.
4510 Juli en de Méd ec is.
4588 Robe rt de Fraocbipan i.
,1622 Antoin e deBourboll ) comle de Mor eL(3).
1632 Louis de Nogarct de la "alelle.
-
'16 9 -
1(j32 A lpho nse- Louis Dupl ess is 1728 Franço is- Honoré-Antoin c
do Riche li e u .
de Bea uvilli e r de Sa int
1655 Jul es de Maz <l rin .
Agn an , a nc ien évèque
1662 Ph ilippe de Bourbon de
e Lcomt e de Deouvais,
Vendo me .
475~ Ù ,1792 Fran çois- Ca mill e
003 Ja cq ues Gouj on de Ma Li de Lorroinc de Lambesc .
1
gno n , anc ien é vêqu e de
Condom ,
Nous croyons Gtre ag réables il nos lecteurs en
insérant ici deux notices historiques dont un e S!lI'
Saint- Picto?' et 1"HlIre SU?' la COU1'Se dit cheval de
Saint- Victor que nous e, 11'ayon s ln premi ère de
l'Almanach historique de 1I!arseille ( 1) pOlir J'a nn ée
'1ii.5, p. 58 et s ui v., la seco nd e du même almanach pOUl' l'ann ée I nlf, p. 48 .
Abbaye d e Saint-Viotor.
.Dissertation sur St.-nctor, martyr d e lJlarseilla, et sur la prétendu
monstre ql/ e la trad1'lÎoIl Vlû[Jaire dit qu'il terraJSa.
Il semble qu e le même génie , q ui a gu id é l'historien de Ga rgantua ,
sc soit plu à nous trans mettre par 13 tradition les raits les pilis s impl es,
par les id ées les plus giga nte sq ues ct. Ics plus bizarres . L'hi stoi re de
Victor , m artyr de Mars eill e, nous est tran smise a\'ec des circonslan ces
si co ntraires à la vér ité, qu 'i! s uffira de rnire la moindre allention pour
en con \'enÎr. Nous sommes perstlôld és qu e les personnes in str uites , ct
celles qUÎ ont quelque connoi ssancc loca le de l'a ncienne Marseill e , ont
déjta railles mêmes rénex ions qu e nous j m ais la trad itio n s ubs i ~tc lo u~
jours avec les mêmes erreurs. E ll e sc tran smet de bouche en b oocbe ;
c L nos derniers nevc ux apprend ront encore de leurs pères que « Victor
(c tua un fam eux dra gon J m onstre amphibi e , qui sc réfu gio it dans un
(1 ) " O!,Cl CC quc nous :l\OtlS dit tic lui , t OIUC l or, Il. 12;) , 127, 12 8, 13 2, 131 ,
2 IG,221, 5 2 5.2 !7 ,JOO.
( :!) Il
rut norn ru 6 conscillu-d'H al par Ma r iO do mois, Olè l'o dc l..ou is [1 ~ rN
de Naples, co mte de l' rOI'once.
Cl) Il d:lit fils Ilature l tl e Ihmri 1\ ,
( 1) La collecl jon des al m3n a(' hs l!i sluriq ucs do,) ' 1 ~lr sc lll e , ,lus ,1 Grosson , e)( rorl
rilrc aujo urd'hui; elle sc rOlll l'usc (le 2 1 \' Ohlllll'S , ch' 1770 li 1 iUü.
�-
-170 -
« mara is qui 5t1 b ~ i s t o it 3U Qu a rt ier de Hi\'c-ncU\'c. u T âchons de d é~
truire un e errcur, qui ne IJeut avo ir pris n"issa ncc Que dans ces siècles
d'igoorance, où r on amusoit le peu ille par des représentations., dans
J'idée de l'in strui re 1 tandi s q ue pa r cc moye n on l 'ent retenoit a u CO II traire dans la s upers tition el l' ignorance , fa ute de lui dé"cloppcr III \'é-
,1
1
rHé renfe rmée sous ces pieuses allégori es .
V ictor , cÎt oycn.dc Ma rsciJ[c, étoi t da ns la profess ion milit a ire, cn
l'an 303. sous l'empire de Dioclét ien Cl de M ax im ien . Cc dcr n Îllf pri nce
étant ," cnu à Marseill e J fi t ru isseler le s a n ~ des chrétiens de toule part.
V ictor , nct usé d'(\l rc ch rétien dc\'a nt les Ilrérels As .érius ct E Uliches ,
fut ,'oincmclIl sollicité de renoncer à J , C, Cruell ement tourm enté (t ),
il fu l co odu it de\'a o t une idole de JUllite r , d onl il ren\'er sa l'a u tel el la
st atue à cou ps de picd . IJo ur témoigner 11<l.r là Je re fu s (j u ' iI faisa it
d'offrir le sacrilÎce qu'o ll e:dgeo it de lui. pou r le fa ire renollcer au
christianis me, Après plu sieurs genr('s de supplices , cond uit dans
la prison , les ga rdes A lesa ndre , Longin cl Fé lic icn , ,'irent , "crs
la m in uit, les porte:; s'ou, r ir d 'e ll es-m ~ m cs, ct un e lumière des plus
éclata ntes répand ue dans le co chot. Cc llhéll omè ne m ira cu leux fut la
cau se de leu r co ",'ers ion , SL-Victo r les co uduisit à la m er , 011 il les
ballt isa. Le sai nt personn age , nprès n"o ir été tra iné par les r lles de
Marse ille 1 écrnsé sous le \laids d' ulle meu le de mouli n , reçut en fi n la
cou ron ne do martyre, ayant cu la t ~le tra nchée. Les gardes Longio .
A le .. and re ct Féliciell s'étant déclarés chrétiens, furent éga lemcnt Ill is
à mor t. Au moment de l'e!éculion de Victor , on enlcndit une\'o i'( q ui
prononç,ait ces m ots: verè vixisti, Vic tor. Victor , tu as Yra im e n ~
,'ainC ll , Les parens 1 ayant jeté les cad o. n cs dans ce br as de mcr qu i
fOrln e le port , au midi de Ma rseille, les Dots les porlèrent ail côté opposé, où se trtlllvo it la furêt sacrée , et un des c im etières publics de
l'a ncien ne Marseillc j les chrétiens retirèrcnt ces co r ps , e L les enSC\'elircnt da ns un ('a,'cau taillé dan s le roe (2) , do nt ta piété des fi dèlcs fi l
da ns la suitc un lieu de dé volion j eLlcan Cass ien y fiLbàt ir la célèbre
abbaye de St. - V ictor.
-
0171 -
le:; déta ils i nOli S a \'ons c ru de vo ir en c'\: poscr les pri nci paux (raiLS so us
les }'CUX du lectcu r. aOn de le Ill ett re mie u \ à portée de j uger de la
solidité de nos ra isons da ns ce q ue nous 01 10 11 5 di scuter . D'abord , Victor étoit s old aI. L ' histol'Îen des é \' ~qlles de Marseill e en fa illi n é\'~ qu e.
C'cst sa ns doute pou r r emplir le \' uid c de ~o n hi s toirc 1 occasionn é par
le défant de titres q ui nous d onnent les noms de plusicurs de nos PO Il lifes . La ra ison s ur laqu ell e il a plllIl'C so n scntiment, c'es t q ue Victor
répond AU préfet , qu'i l sacrifie to us les j our s: 'luotid ic mac to j mai s
qll el es t le fid èlc qu i n'e n pll. t dire {luta nt , sa ns ètrc dans l'épiscopat ,
ni da ns les ordres sacrés? Le s ac rifi ce de la m es~ c n'est-il pas orrcrt
pour et au nom de tous? ,Q ld tibi ofTerun t , dit le prètre en olTrant la
saint c hostie.
Les actes les pl us a uthentiq l1cs cil! m a rty re de notrc sa in t, tl ise ut
q ll c Vi ctor , pressé par les préfe ts Astér ill s ct EUlichcs, de renollIt cer al! ch r istiani sme po ur a\'oir la fa\'cur de l'em pe rcur , )) ré l)Ond it q u'é tant so ld a t de J . c., il re nonço it ct 10 111 ranf) dans far mée;
ce (lui prou\'e qu'i/ étoit militaire (1) . Ces derniers lIlolS da ns la bllUche dn s aint. ne so u(frcll tpa s des d outes .
Un sa int milita ire d on nait n aturellcmcn t a u peuple, d::m s le moycnlI gc. J'id ée d' un comba tta nt, et les souffr ances du m artyre, que les
OùèJ('s appela ient comb at , donn oicll t un e réa lit é à cclte id ée, Ma is on
nc se co ntcnta p 3S ù' un tffJ it de m orale , o n ,"oHlut donn er unc réalit é
(1
IJh ys iqu e fI U combat; on imag in a d onc da ns les siècles d'ignor ance,
q uc St, -Victor , qu i étoit r,c int à cheva l n,'ec un mons tre sou:; les pieds,
o\'oit réelle ment comb attu un dragon ou un monstre q ui bobi toil dans
la for~ t s ï) c rée. el se rctiroit da ns un maro is , q ui a ex is téju sqlles a ut
cn virons de 1730 J au quart ier d u P la n majo r. Exa mi no ns d'o ù r ienl
cet te fable . et tâchons de dé\'elopper le sens mor ol qu'elle ren ferm e.
No us observons en prem icr lieu, q ue d ans la portion du qu artier de
Pa radis, nomm é aujourd ' hu i le Cha m ,) major, il n' )' a,'oit an cienn emcnt a ucu n m ara isj que, du tem ps de St.-Victor , la montagne de la
Ga rd e éto it garnie de bois de hau te futa ie qu i retcnoient te ter rai n par
T elle est en abrégé l'hi sto ire el le mar ty re de notre sa in t co m pat riote.
No trc intention , en les décr ivont, n'a po int été d'en dé\'clopper tous
\'oy('z les d ivers ac tes (te son martyre.
( 2) C'cs t 3ujOIll',J'lIui la ehal'ell e Iléd i ~e il Ste.·)lagdclelnl.r, daus 1·... sUse Infer lcurc de l'abare Ile St.-"ictor , Le Ileuille t: ruit faussemen t q ue de cc cavea u on
\ ' a ,'al' un souterrain jusIIII';) 51"SlJu\'Clir . nu ilia caUu\drate, No us a\'ons \' jsil &
ec!l(' cr)'flle . ct le caveau ne \' 0 pas Il vi ngi llas loi n de l'enlr('c, J
(1)
( 1) Ac tes du mort yre de St ,-"ictOI' , I LIlllr i m ~ l'Ar l ~S soi ns de 1'811 1 Colomiés. :t
ID n u d ll (::'I rto phy l ox (te Gu illaum e, tl I.o ndres, 168 0,
,
é M ' l'
1,('$ \ t' r il ahles a clps M s mart yrs. r ec ue il lis l' DI' Oom Th )'(' ,·)' RUIIlarl " Il n I ~ '~ I ,
de III ('on gl'éga t ion de 5 1. - ' tau \', ~ I SS, (j e 10 hilJliut hê<[uOde S I. -G~'r tU \\ UI - d(, 5 -1 fi S.
MSS, <l cs Celes ti ns
J,lem , ,te
de Parts.
LonSI)ont .
Id elll , ,In Ilr 6s !d e u llloll h i\' r
�-
-
IH -
le urs f"cines 1 el que les COUt plm' ia lcs , trou\'801 du terra in 1 s'arrêtoient , au li eu de cou ler jusque dans la plaine. Lorsque par le lal)S
des temps on et\t détruit la rorè~ S o. C H~C , les eaUI cntrainèrcnt pe u à pell
le lerrain de la montagn e, CL finir ent par form er un marais dans le
quartier de Paradis. qui
1
élant un cimetière. n 'étoil poiut culti,'é. Ce
marais o'o,'oil pas cinquante pieds de Jong,
pcut-~lr c
20 ou 30 de
large. et trois ou Quatr e dan s la plus grande profond eur (1) j cc qui
n 'a uroÎt pas su m pour la retra ite du prétendu monstre , pour pelil qu'il
r~tj
eUt plus for le r3isoo 1 d'un mons tre , qui. scion ln trad ilion populaire. dévoroit des cnfJ n.:; j cc Qui s uppose lID être de gr rmlle toill e.
L' histoi re des drago ns et la certitud e de leur ex is tence sout aussi
a pocryphes ,' une que l'autrej et il se ra permi s de les r ejeter , jusques
à ce que des génies aussi éclairés dans l'histoire naturell e que les
Buffon , les Linn éus el I c..~ Jons lon (2 ~, nou s aient com 'ain cu par des
démonstrations analomiqu es aussi claires el au ss i é,' identes que cell es
que ces riraul de l)]jnenous ont donn ées dans Jeurs savan ts ouvrages,
s ur les trois rè gnes de la nature ,
L'origine de la fable des dragons est duc au paganis me. Les Romain s les nommèrent dracones,' les peuples du ba s Lan guedoc,
clracs. Les Romain s adoptèrent ce nom de3 Grecs, DnA.CON, dont
nous a \'ons fait le dra gon j lin fra gmen t d 'un e dissertation, écrÎte en
grec, in titul ée De draconibus, aUribuée à St.-J ea n Dam ascène (3) est
une preU\'e de cc Que nous a \'a nçons. Ce père, qui naq uil vers 616 ,
cl mourut ,'ers 7GO, n~ ru te l'op inion fri vole des dra gons 1 qui étoit
établi e do son temlJs. '1 parolt, par ce que dit. cet auteur, qu'o n ell tendoit alors par le nom de dragons , ce qu'on entend enco re parmi nous ,
Les dracs, ou dracones, furent chez les Rom ain s la m~m c chose qu e
les Lemures ou mau\'ais es prits j ce qui revient à. la su perstiti on des
es pri ts famili ers. On avoit enco re à Arles, en 121t , la. croya nce des
drac$. Ti llebérr, maréchal de ce ro yau me, qui a écrit (' n ces temps,
raconte mille fable s fi. ce sujet j ct nous retrou vo ns bien de la ressem ·
( I )Tc l est l'I\'eu de nomhre de nos res pectables conci to yens, (l ontl ':!geclla
1I01111e foi sonl f, l'al'ri de lout Sou pçon , ct (rui ont été à ml!mc d!} voir cc ma r a is
e l de le fri!quculcr d(los le ur je u nesse,
('l ) lluffoo , a uleur de l'J/iJlo;rt Na / I,rel/e,
Charles Llnn éus, Suédois, a ut eur d u SysUme Iklla N ature, cl de pl us ieur s ouH iges sur l 'his toil'c Il:lLurclle, Jean Jons ton , An Slois , ou teur du T I/CO. I"UI1l UI1 /t'crsille OJllll i ulII a)1;mllllum, etc,
C:I) l'a r 10 l'è re l.ellllÎen , 'lui a prOCUf": une édi tion des œuvres ,te co pll rc. en
Ji 12 ,
173 -
blance entre ces dra go ns ct celui dont on prétend q uc Victor ful va in queu r. Sc ion cc l au te ur (1) 1 (( La. demellre ordinnirc des dra es éloi!
CI dan s le crCUI des ri\'ières . i n ca vCnlts /ltwiorllm : il tâchoient ,
ff par des appas , d'au irer à eux I ~s enrans et les femm es . Il Les 1\0 main s so nt les premiers qui oient donn6 une fi gm e allx dragons , en
mella nt s ur leu rs cns eignes une sculpture représenta nt un scqlent
oilé j dracones, dit Vegece (2), pcr s'Î'ng ulas cohortes à dl'aconariis
(ertmttu' , L'église a ya nt conservé l' usage des enseignes , tra \'cs ties en
bannières dan s les processions, il es t 'probable qu'aya nt ce cha ngement, on sc s en 'oit tout unim ent dos enseignes militaires , pour donncr de l'éclat à la cérémonie, et les dragons durent être portés ~ la
procession , On llorloil ill fi gure de cc prétendu m ons tre dan s les process ions des roga tions . Dur and , dans son Rationale di vin orum offi ciorum, parle des dragons des rogalion s , comme d'un usage gé néral
cn France de son temps ( c'étoil dan s le XlIl s iècle) , CCl li sage a durê
dans l'église do Troyes j usqu 'e n 1728 . Le rameui dragon qu 'on portoil
dans les process ion s 'i était appelé la chair s alée (3) .
Celle cérémonie de porter Illl1gu re d' un dragon dans les proce ~,s ions
ù es rogations, sen 'ira. à démolltrer qu e le prétendu mon stre, terrassé
par St.-Victor, o'eslqu'une pieu!.e allégorie pour dés igner que ce soi n l
martyr , par s on exemple, ayant r animé la foi des fid èles , et co nverti
plusieu rs de ceux qui étoÎen tda ns les ténèbres du pa ganis me fut, par
ce moycn , 10 vai nqueur de satan, (lont les piéges tenoient Marseille
dan s l'idolâtrie . Durand , dan s son R ationale divi110mm officior"m,
nous dit préci semen t que le dragon qu'un porlo il allI roga tions 1 n 'éloil autre chose que l' e mbl~m e du di able: 'l'1:cmpa dl'aco istc significat
diabolum,
L'esprit des ténèbres est souvent dés igné dans les sa intes écritures,
par la qu aliLicalioo de dra gon des abymes. Draco abyssi , « Le gran d
{( dragon; le dr ago n a été encbotné; l'ange dll seigneu r a lié le dragon)) , el outres semb lables expressions, qui cll nfirlll ent notre opi..
nion. Les actes des martyrs fourmill ent. des mêmes qualificatio ns données à l'es prit des ténèbres. St.~T h éo d o te di t, pendant SO Ll martyre:
( I ) Tillcllér )' , dêeis io n 3, cap , 86,
( 2) " eSecc, L , C, 13 , CCl auteur \'i voi l sous l'cllll'Crc ur Valc ntinic n\cjcune,
\'c rs l '(In 380 ,
{3) L es EJ/MlIIer/des Tr'Oye7I11CS, Jlar M, Grostêc , de l' ,\ ca tlémi~ rO l'~ l e, 17G(;,
Cel a uteur nous Il \)llrc nlt qu o 10 dra gon. ou c hair snll.'C dc Tro)'C's. re l1fl'Seuto H Je1011 la trallillon , le 1'~ la g i:lnisme J'oo"ors(: ()31' S t ,~ \.O U Jl ,
.,
�-
174 -
-
m'ave.. choisi pour uaincre le dragon ct Ill" écraser la t~ l e (1).
Souffrir le martyre pour J .-C . , éloit donc vain cre le dragon; mais
les parlicularités que le créd ule vulgaire allribue ou co mbnL de St.-
175-
\ ' OUS
Viclor, ont besoin d'une esplication plus détaillée. Ce monstre , selon
la. tradition populaire, llobitoil dans un marais du quarUer du Chomp
major. Il dérorait des enfans. Tout ceci n'est. qu' une pieuse allégOrie,
que nOliS allons dé,tcloppcr.
Victor étoit un cilo)'cn cons idérab le de l\IarseiJI.e . Il étoit. in struit;
son disco urs à ~as ju ge5 est di gne d'un LlOmmc de leUrcs {2). Un mor~
tyr de cc fang J étoit un elemple fr apl)Ont ) aussi rûl- il capab le de confondre r ûrgucil des grands et des savants, dont plusieurs durent embrasser la reli gion chrét ienne. qui 6t de grand s progrès à Marseille
après la persécution de l\JalÎmicn. Les sacrifices humains qu 'on ofrroit dans la rorét sacrée (laquell e renrermoit. dons son enceinte le
quartier du Cbamp major ) 1 rurcnt abolis; et le dra gon 1 c'cst-à-dire
satan . le dra go n de l'abhne. ne dé,'ora plus des enranlS. parce que
c'cloÎlle ge nre de \'ÎClirne qu 'on sacrifioit dan s ceUe rorêt , qui J d'un
lieu d'horreur, de\'int au co ntroirCl un endroit. de dé,'olÏon pour les
chrétiens qui y ense,'elirent tes co rps des saints mart yrs. des conresse urs et des vierges j ca r lotit le quartier de Paradis rut long-temps le
cimetière public des Marseill ois; on 'i bâtit diverses églises. sous les
noms deSt .-Pierre de Paradis , Noue-Dame de Paradis, etc, . dans
lesqu elles reposoientles corps de plusiellrs saints. Le nom de Paradis
n'est autre cbose que le parvis de ces églises qui sen oit de cimetière (3), el qu 'on nommoit. Paraài3us, sive atrium in orientali parte
ecclesiœ.
1
On vo it par tout ce qu e nous l'cnOns d'exposer, que le dragon dont
SI.-Victor fut vllinqueur, n'cst qu 'un e pure ollégorie mora le, et non
un èt re ph ysique, que ce guerrier perça de sa lance. Tels sont dans
la légende, Ic rameux dl'oson de Ste.-Marthe, co nnu so us le nom de
7'arasco; ceux de Sl.-Georgc, de Sle.~Marguerile et de plusieurs
sain ts, qui n'ont el ne pel\ vent avoir d'autre explication .
Le tem ps qui consum c lout, détruit les erreu rs même.
Montesquieu.
( 1) Ac tes du mart yre Ù6SI. .TIIOOùole
Rec ueil de Dom Tbye q ' Ruina r t .
'
(2) Vo yez: lesnctcs d c son mar tr re .
(3) \'O)'Cl Duca n gc d an s S<I I1 Gl ossai r c aUI mots : Parvis et l 'arad/s ,
,
'Cours e du chevol d e SBÎot- Victo r .
Observations sur la collt'se du cavalier arm é de toutes pièces, tmlgairetncnt dile :e che"ol de St.-Viclor. autrefois en ulage dans
Marseille.
Il rut un temps où les hommes J privés des seCOurs que l'in relit ion
de l'art de l'im()rimerie nous 8 procurés depuis, n'ima gin oient pas des
mOl'ens plus oss urés, pOlir transmettre à léur postérité les événements
les plus intéressans de la potrie, qu e celui des jeux ct des spectoles
puhlics, à certaines épflqu es péri odiques. La reli gion ne dédoi gnoit
1)05 de mèler ses ron elÎ ons à ces solemnités ; les sacrifi ces cL les processions m~m e, précédoient , ou sUÎI'oienl presqu e toujours les ex crcice.;
publics, en ces so rtes d'occasions (1).
Les homm es ont sou"ent trouvé plus nisé de calqu er des t1 sogcs nouveaux, d'ap rès les ancicns 1 que d'cn imogi ner (f ui n'aient réellement
jamais été mi s cn pratique, JI es t rare d'en cit er qni aienl tou t-à- rait
le mérite de l'in\'ention, Quelques nuan ces im percept ibles des applications, il dcs objets plus rele\'és ct plus di gnes d'une morale ép urée. sc
font remarquer dans les lisages des chrétiens ; mais si nous mettons à
part cc qui est relatir à la spirituolité 1 nOliS retrou'"eron s dons nos fêtes,
qllo nt à la pompe , une mullilud e d' usoges 1 connus a\'anL que nou s
euss ions eu le bonheur d'être éc loirés par la prédication de l'E\'on gile.
Parmi ces usa ges, on peu t compter celui de porter les enseignes milit;aircs dan s les procession s, Il étoit cn rigucur chez les ancien s, CL les
Ilrcmiers chréti ens l'adoplèrent. Cet usage s'est perpétué ju squ 'à nos
jours por les bannières dC5 co ofroiries d'arti san s. Ces bannières étoient
ancienn ement les mêmes qui sen oient pour rallier les conrrèrcs, el
sous lesqu elles ils marchoi ent lorsqu'ils étoient obli gés d'a ller à la
gnerre j dans ces temps où les citoyens de tous les étols, s' hono rant du
titre de soldat, ne confioient poin t ô des mercenaires J' exercice de la
profess ion des armes, le so in de déCendre la patrie étoit une obli gation imposée à tous les rangs. Chaque gO ll\'ern ement , ebaqup. \' Hlc, tous
les seigneurs des gra nds fiers cu rent leurs oriOommes J leurs étend ar ts,
leur s guidons ou leurs panoncea ux , sous lesquels il s rassembloient
( 1) C'es t ai nsi que les solennih's, et les jeux I)uùtics ,le la Grèce et ,le nomc
l'ioient éi:'lôIJrés, en memoire Iles l\llros 011 ,le quclll U(' ~ \' é ll (' 1l1 0 nl ;nl(~rcsS3n l.
�,
-
176 -
leurs homm es d'ormes Cl leu rs sOl1d :m :. Ces ense ignes milil a ires étoien!
ordi nai rement déposées dans quelque ~s li se . au r etour de chaqu e expéditio n. Ou les cn rel iroit {l \' OC so lc mnité . lorsqu e la nêccss ité obli geait
de reco urir aUI ar ill es . Les pr(:lrcs béni sso ient l' ense ig ne cLi cs gllcrrie rSQll i dc\'oicntl iJ su hre. C'os ld e là probabl ement qu e la cé rémonie
de la bénédiction des d ropcau l est \'cnue.
La rolic des croisades co nSerY3 nou-seu lement les b3nni ères , mais
clle les multipli a à l'infini. L a ,Ille de Marse ille Ile rUlIH1S exemple de
l'épidémie des guerres de la Pal es tine; on sa il qu'clic y con tr ibna [l" CC
plu s d'ard eur qu 'aucun e ,' iIl e marilimc de l'occid ent. Le zèle de relig iun rut le motif de 13 première ard eur des marseilla is; mai s co mm e r~
iiants de tous les temps , ils n'euren tl)aS plutôt connu les ri ches contrées
de J'Orient , qu e l' enth ousias me des E uropéens se 1)la isoit à dé" aster ,
qu'ils s urent mett re à profi l l' a\'euglement de leurs compa triotes, Ils
tourn èrent toutes leurs ,'ues à l' a \'a nta se d c leu r co mmerce.
On leur d oit,à celle époqu e, l'ori gi ne des premi ers éta blissern ens dans
les écbelles du Le ,'ont, par les prh'i1égcs qu e les se igne urs croisés, de\'enu s
so m-erains préca ires de ces lieux, leu r acco rd ère nt, en r écompense des
sen ices qu ' ils,leu r a,'aient rendu s , Les marseillois curent dès lors des
posse3sions, des consu ls ou juges, ct des pr i,'i1 éges J et fir ent CO qlS de
nation dans ces di verses contrées , La q uanl itê de na ,'ires dont il s étoienl
possesseurs, leur d onnèrent la racili té de les fr éter po ur le cOlllpte des
croisés, et de raire un co mm erce d' im po rtation el d 'ex portation , en
porta nt aUI croisés les prod uctions de leu r patrie (1) , el en rapportllnt
celles des cl imats où un zèle lIl al e ntendu les a \'o it trans plantés . C'est
a insi q ue J'eSI)rit de calcu l a s u SO llvent lever des co ntribu tio ns \' 010l 1 ~
la ires jusqu e su r les roiblesses , les raules , e l tous les m alh eurs de
l'hum anité.
C'cs t à celle m ~m e époq ue des croisades , qu 'on doit r apporter le
changement. de la bann ière et !.l es armoiries de l\larse ill e, E lle portoit
a upara\'ant un lion d'or sur un champ de gueule ; ell e y su bs titua une
cro ît d'azu r s ur un cbamp d'arge nt. De\'enue un e seco nd e rois rép ubliq ue sll uYernine pend ant les gue rres de la Palesti ne, o n \ il ses \'a issea il I arbo rer son plI\' iIIon pa rticu lier (2) ; (c t cc pri \' i1ége lui rul même
(1 ) Les Morseilloi s venlloient un e si grand e quantité d'armes aus: CI'oisés ,
qu'une de leur rue , d'une 10 1l l!; Uell r cO ll sh.l ~ ralJle, étoi t remplie d'ateliers, d'ouvriers, pour la fal> rique des lances . Celte rue pri t de \1110 noUl de J..oncerie.
( 2) lI êloit blanc lI. .lo croi:rLJleuo; il 3 été odolltl'J I)OUr les na l'ires Ilrol'cnçaul
q ol l'on 1 au!: colouies fr&nçaiscs d'.\m triqu e. ou tOIi S les \'ai ssea u:r a rl!O ren t en
r 3de les p3 \' il!ons parti culier s des prOI' inccs d'oi, Ils 011 1 été expédiés, afin (lUe
Ics colo ns ~ I u l ssc nt èt rc Ol'Cl'US par cc signll l , du genre de proo ud iollS dont ils
l'eul'en ! (3lrc 3C(IUisition , lors dl' ln l'cnlc dcs rO I'goiS{lns ,
-
177 -
consené après que Charles d 'A njou . coml e de Proyence, se rul rendu
llla1tre de celte ,'iII e. )
Marseille Cul dans ces temps. il l' exempl e !.l es autres éta ts s OI1\'erai ns, son or in amm e parti culière; ell e étoite n so ie rou ge découpée à
panoncea ux j e t co mm e il étoit de règle de mcH r e 13 prin cipale enseigne milita ire so ns la protect ion de qu elq ue sa int, nos Ilèrcschois ireot.
de préréren ce cell e dc s aint. Victor J qu i réunisso it li la q ualité de mart.yr etde mil itaire J ccll e de ci toyen de MArse ill e : il fut. représenté su r
l'orinamme de ceUe \'ille . en cû \'a lier arm é de toules pièces 1 (l\'ee les
arm oiries de Marsei lle s ur son écu, ct fOlila nt aux pieds le dra gon de
l'ob1me, Le sceou dOlltla nou \'elle répu bliqu e sc ~ e r Yo i t , portoit la m~#
me effi gie el pour cri de guerre : Jllassilia m vore Victor civesq uo
(II Ol'e (1), On \' oit en core l'un el l'aut re ~ ur la prin cipale porte de l' égli se abbatial e, éri gée en l'honn eur de notre sa in t co m pat riote. L'oriflamm e des m a r ~e ill o i s élo it déposée da ns celte ég lise; ct lo rsqu e qu e lq ue ex péditi on mili tai r e ne la détenoit pa s a illeu rs, on la porto it li. la
proce<:s ion le j our desti né li célébrer la We d u s aint protec teu r. C'étoit
a,'ec raiso n un em ploi honor able ct digne d' un preu't che\'olie r que
d'être chargé de porter à la gue rre la prin cillole ense igne d' une nati oni
a uss i les marseill ois la conOoientà leur principale noblesse : ils élisoient. annuelle mcnt un capitaine q ui , n'aba ndounantj amais cc dé pôt
en d'autres m ains 1 le porloil ég alem ent li la procession que les moines
de l'abb aye faisoienlen l'b onn eur de Sain t Yictor. Il es t à propo s d'entrer dan s quelques détail s au s uj et de celte process ion . rclaU"em enl
au ca val ier qui porloit J'or iflamm e ; il s seryiront à prouver que cette
ense igne étoit cell e de la seig neu rie de Marse ille. Le capitaine élu s 'ar~
moiL de tout es pièces, c t r enoit sc poster de\'ant l'égli se de Sa in t- Jean
de J éru sal em , qui étoit s ituée au bout du port, à l' endroit où es t lIUjourd' hui la. chapelle du rort Saint-J ean . Les r elig ieux de Sain t Victor en
chapes précéd oient la c1H\sse du sa int martyr. Celle procession lra\'erso it le port s ur des bateaux , ct " enoit débarquer au même endroit
où le canlier étoit posté: il l'in stanldu débarquement 1 cc cavalier se
mettoit à genoui dc\'anl le pr ieur de l'abb aye . qui lui donnoit la. bénéd ictio n ct lui remett oit ,'or iOamme J sur laquelle éta it représentée
l' im age de Sai nt Y iclor . Le champion monl oit alors s ur un che,'alrichement barn acbé 1 s ui\" de poges e t ,'al els de pi ed à ses couleurs . etprécédé de la process ion , à laquelle LOUS les autres corps relig ieux ,'enoient
(0\ ) RufO, his!. oc ' Ia rsci! lc ,
v.
�- no -
-178 ic joindrc.
Ellcs ' (l rr ~ IOil
à dh'erscs reprises . (lcndanl ees pau se5, lcca_
"o lier fai soit plusieurs co urses dans les prin cipales rues (1) J d ont Rum
nOlisa conscnéles noms. LA process ion ell es co urses terminées, le ca\'alier rcmettoill'élcndard enIre les mains des moines qui lui ilonnoient
UR splendide-repas. Celle crrém on ie de\'cooil cot\lcuse à la communauté
de Marseille eL au capitaine qui portoit sun oriflamme. par le rastedes
harnois el des caparaçon s de damas blon c, semés de croit de larclas
bleu 1 ct des armoiries de l'abbo rc ( qui so nL d'azu r à quatre balons
cn sa ut oir pommelés d'or. cL l'écu de Marse ille sur le tout) ainsi que
par la Jhréc des pa ges cl nlels de pied j clle engageoit encore le C8 ,'0lier à remplir la cérémonie du guet de la ,'cille de S t..-Lnzare J qui se
raisoit à la lueur des torches, el dans laqu elle cc cavalier paroisso it avec
ses seniteurs richemen t ,'élU en costume ancicn . ,H CC des habits de
so ie enricbis de dorure, Cette dépen se excess.irc fit. interrompre en 1(;08
l'usage d'élire o n capitai ne pour porter l'étendard de Marseille. Un registre des délibérations de cette ,' HI c de l' ann ée 1ii:!8, nou s co nfirme
que celte bannière étoiL son étend ard. Voi ci I('s pro pres le rIO es qui y
sont in sérés .cn la ngue provença le : Noble François rj' J. lberta s (ara
c:ourt'e l'esteNdar de la Cioutat de ilfarsei/ho. loujour de la ( eslo de
san Vüo uprochana ,veneul d fhounuur d e/dit sant cl de la C1'ou tat,
c:oumme es de bonnacoustuma, c'es t-b.-di re , « ~o blc François d'AI·
« bertas rera couri r l'étendard de la vill e de ~lar sc ill e le jou r de la rèle
(1
prochai nedeSt.-·Victo r . il J'honn eur de cc saint ct de la ,' HIc , comme
« il e51 de bonne co utllme. ))
L3 cérémonie de raire cour ir ccl étend ard , après avo ir été int errompue , ru t. de nourea u re nouyelée; m ais elle ne le rut pa s n\'ec le mIL
me éclat ; il n'y eut. plu s de process io n ; au li eu d ' un citoyen recomm andable J cboisi pour porter cc dépôt , cc ne rut plu s q u' u n \'il d omestique de l'Hôte l de Ville qui sc l'e ndoit la \'eille de la fête à la peti1 e
chapelle de St. -Yicto r , il ln grande r ue, où lin prétrc de l'abba ye lui
{ i l Sur II! pavé d'u n e r ueou est si htOe une ll111ison , sur l a rnçad c lie 13qU('lIc
est r ellrêscnté St.·Vicior . Ru((l ne d Oline IJllS d'nutre inItie... d e cclle ruc . A
cello qui commence fi la m a iso n du roi ct il l' il olei de Ville . ... 1 va 1IÙ011(;r au '\:
Accoulcs (c'E'S t la l' UO (le la Prison). A la rue (ll'oite, {l U (levant de III l'rtill'
c. hollellc (le St , ·Viclor (c'est la Grond' ru e). A 13 r ue St..Christol'he j us1l uc ,Jenn t La porte du couven t des 1>0mlnÎco ins (c'c~ t Oujou r,I' h u i III rue des No IJl rsl.
I.e lo u g des relll]'arts. dCjluis la Ilorl e 'hl ma r c lul j usqu('s il 13 Coudi l1O ( la 1'01'1('
d u m3rcbc Holl situ ée llu lIl(!mo en d roi t 01\ sc trouvellt les ahreuvoirs du
C:ours; la Courtino où est la 1118et '13ronn r). Ennn, 13 derniè re con rse (, toit
laite d eva nt l'a bh3 Y('.
donnoil ln b énéd icti on: il pnrtoit d c là, Cl a lloit elécut er les courses
sn ns nucun e s uit e j en lln J'intrig uc parvint il rnire tota lement abolir cet
usoge. E n 17"7 un a uteur , sa liS un nom respcctable, 3"a nça que Victor n'n\'oÏl j nJn3is été mi lita irc. IM is bicn é\' ~que. Ln course du C3)'3lier co nscn 'oil unc tra dition o pposée à son système i il telw it à un corps
dont 10 puis5 an ce étoit al on~ presQuc san s limit es i il lui rut aisé de rai re
s upprimer cette cérémonie en t750 Ila r la com plaisance des adminis troteurs de la co mml1nn uté. Voici le nom de qu elqu cs· un s des prin cipaUl citoye lls qlli aroi('ut été chargés de raire les cO llrses de l' étendard
de l\"larseillc,
En 149n Hon oré de Vivaud (i l.
1508 Perce\'a ld eVen to.
1509 A ugier Bouquin,
1lS16 Clnlld c E mér ic.
1lS·18 Pantc lin Vnssa J.
15 19 La 7.3rc Gonlard,
1520 Frnnço is ùe Va ssa l.
152 1
1527
1528
1529
153.0
153 1
Fr ancois de Montaux ,
François d ' A lb er la ~.
H onoré Gantelme .
Fra nço is d 'A lbe rt as .
Cosme Vassal.
An toi ne d' Allo\'iti.
153 3 Clau de E mér ic .
11:)3<i Anto in e d'A ltov ili ,
ti)31
1538
!
' d e 11'1 onto l ICU.
'
Montolieu
( 1) I.e 14 septembre de l'onMe 1 3~7, il fnt {l'nu u ne assem blée d es notaùles,
Il laquellc assisllll'Cil i Ics IMIIUI !!S Ilc tOti S I('s li..: u'\: eircollvois in s: il S'agissoit
de S'o jlp o~e r ail!." d esseins d' Arno u l (\(' :::el',' ole (le Castcloa u . co n nu sou s lc nom
de l'arC bijlr~ t re. JI fu t r l!solu q\l t"! le d ima nrho t1' nllrès, on meU r oil s ur les rem·
porls I"He nd3rd lie Marseillc, su r lequel seroU d epei llt e l ' jmagcde St, - Y/clor salt
pal/.Oll:" Bt I('s r eli gie\II (.Ii t l' h istorien) .;Honl vcnus proceSliionneliernen l a,·cc
« 13 ,'clique du sainl;'l la l'orle réale, o n ar bora solenn t"! tle men t cct l! tendard
,( s ur la méme !lorte; e ns uite Ics i\larseillois mil'ont su r Vied les t r oupes qu'ils
tI avoie n t délibér é de leve r . "
Cc h"a it achè ve do nous cOll va i nc r o q ue l'éte ndard 1'0 l' te !lU le cavolier q u i
(3isoit les co urses le jouI' ou 10 " nille (le S I.· \' ic l(>r. n'étoil a u tre que l'o riR8mnu::
dc Mll ,.s('ille .
�J 539
1550
itslS3
f:S!lG
1~7
180 -
Gaspard Paul .
Jean de Boniface .
Fouquet de Vega.
181 -
138tt - La co mmun au té fait construIre sur la montagne de la Garde
un e tonr, laquell e est désignée dans les actes de
l'époq ue: 7'urris beatœ hfariœ ete Cardia aut turris
gardiœ.
(Archives de la tlille .)
François de Cépéd e.
Francois de Montolieu .
1567 François de Capel.
f~G9
Pierre de Huc.
1~70
Christophe do Montolieu.
1~2l;.
-
François [or fait con struire le fort de Noire-Dame de la Ga rd e
dans leq uel sont enclavées l'église élevée par Pierre
Oblat et ln vigie bâtie par la ville (1).
( Ut suprd ) .
'1 '14. -
La chapelle de Notre..Darne de la Garde réédifiée en 1A71 ,
est sacrée par 1' 6 ,' ~quc de Troye.
1618 Lazndn Muan.
11S19 J ean-Baplis te Padun J dit Breou lc.
1!S9t Fahd de Casauh • la ,'iIIe lui don nll 1200 liv .
1607 Frédéric d'Esp inessi 1 la ville lui donna aussi 12000 Ih',
( Ut s!lp rà ).
Chapelle de Saint- Viotol' J
tglise d e Notre-Dame du M ont.
Située à la grande Rue. au coin d e la rue B onneterie, presque en
face de la rue N 6grel.
UOO . -
Barthélemy Ra)'mond • citoyen de Marseille. fonde la chapelle de Sa inl- Victor qu'il fait construire li ses fr ais ;
il alrecte cncore J à perpétuité J pour l' entretien de
la chapelle les revenus d'une terre lui appartenant ,
laquelle est située au quartier d'A ren e.
(E:z;trait d'un manuscrit protlenant du rOllds hlichel de
Léon; ce manuscrit appartient d l'tut d es aul(mrs, )
lS16. - Din amius , go uverneur do Provence au nom de Gonlran. roi
de Bou rgogno, n une entrevue dons cette église
(sous le vocable alors de St.-Etienne du Plan), a,'ec
Gondulphe, lieutenant de Childebert , roi d'Austrasie, au s ujet de la souveraineté de Marseille que
Gontran et Chil debert se disputaient .
( Archi'ves lle la ville ).
:f~6 .
- L'église est rebA.tic et. sacrée sous le litre dc Not ra-D arne du
JU ont de Rome .
(U""prà ).
Cha pelle et Fort de Notre-Dame d e la Gard e,
214, - .Guillaume de Petra, abb é de Saint-Victor , donne à Pierre
Oblat la montagne de la Garde 8,'ec l'autorisat ion
d'y bât ir une chapell e , sous la cundition de pa~' er
annuell ement au monastère, lcjourde Sa int-Yiclor.
douze deniers royaul couronnés, ct qu'à sa morl
la colline et les bâtisses qu 'il y aurait fait éle"er
de\'iend raientla propriété du co u\'cnl.
( Arclliv6s d e la Préfecture.)
Égwe de 8t .-Laurent .
12~9.
_ Pierre dc Callomedio J cardinal d'Helbèoe, permet au prieur
de réalise da St.~Laurent du Chdteau Babon d'a,'oir des fonts baptismuUl (2).
( Areliives de la tlille ) .
(1 )
,Ior. le tomO" '" , II. 335 et 340 1.
(2) Voy, ce que nous 0\'on5 dit surie ('hO,le;!" Dallon , t om , 1· ' , p , 128
ct 1!JO.
�-
182 -
Chape lle de Ste.-Magdeleine (1: ).
Oc l'Riga (1 ) qu e de sos grands plors
De se is bels hueil s ciss in ,
Si l avc~ los ped s per dou ssor
E t. puis sos pels (2) prcnia ,
Torca"a los y humblaOleut..
A lI egroD sis cie,
122 1. - La cbapelle de Ste.-Magdeleine est rebâtie (2).
1013. - Tombant en ruine, clic est également recons truÎle pur les
soins cl aus rrais de Pierre do Longis, cbanoin e de
'0Moj or (3).
Il Ya,tait dan s celle chape lle un morcea u de sculp_
lure, assez estimé, rCIJréscnlo.nl Ste. -M agdelein e
cm'ironnéc d 'a uditeurs (4).
4.
Per dcmonslra mayor amor
Voici le cantiqn c en l'honn eu r de la potronnc dc la chapelle, que l'on
chantait anciennement, du Xi lle siècle à 1717 , le jour de Ste.-Magdele ine.
La dODO mai fas io 1
Que emb e l' ell guent de grand dOU SOf" 1
Lo cap (3) de Cbris t. ognia
D'um dom ric é précios enguent.
Att egroD s is etc.
CANTINELLA DB LA SANTA MARIA UAGDALENA.
All egrons sis los pecodor s, lauzant san ta Maria l\lagdalena de\'olamon .
~.
Murmureront en li plusor
Simon ansin dis ia •
Aquest ft qui fasscn honnor
Si aquest. professia
Non soO'rira tal loccamcn.
Attegron sis etc.
1.
Ella CO Dce la siou error,
Lo mal que fach lH'ia J
El BC dei fuec d'enfer paor
El mes si cn la ,'is
Perqu é YCng uclO sah't'lIncll l.
Allegro" sis elc.
6.
2.
Jesus-Chris t sap (4) d 'aqucllou cor
Le nuie (IS) el la rollia •
Simon le dis 10u bon s ignor
A tu parl a "ofri a (6)
Per donnat. li eusaignamcnl .
A lJegron s is etc .
A donc s'Cn "en al Sa h'odor
Que à loulo ses ia (a)
A quo de Sim on 10 Lcbr os!
Embe s raut! comllagnin 1
El ploret molt amaraOlenl .
Alleg roD sis elc.
( I) Elle chu t slia ée à la r ue dcs TreIze Coi ns, l'rl'S la Cal hl! tlrale.
(2) Ar chi\l$dc la viLic.
(3) Almanac/l llistorlquc cie JlIarseil/o, un o(!e 177 / ,
(4) Manuscrit
pro\'cllan l ou rontls Mic bcl de l.toü ,
( 3) Que à lable siéscait.
,
( 1) Do ail ua , cau.
(2) Cbcl'cux.
(3) De co put. lote.
(4) Du verbe provençal $a llp.'d , savoir .
(5) La llu U .
(6) Voud r ait , du ,'erlH:l lll'ovc u ça\ VO llclj, vouloir.
�181·
-
·18J -
7.
L'erat (1) un grand presladors
Dos dcbitor a\ ia .
Aqucl que cro. lou moyor
Ci nq ceolS deniers dorio,
11.
Quand la grand mort Josiou Ircid or (1)
Per lur grand rcllonia,
Et Joseph per sa grand doussor
Ccl de Dara Malbia
Lo met en lo u s ioll mourirnent.
A Ilegron sis cie.
L'aoutTe cinq uanlo sollamcnl.
Alleg ron sis etc.
8.
Quand oc \'iSl aquel prcstador
Que pagar non padia (2)
L'un ni l'aoulre d'aqucou dCoul our
Tota la compagnia
Pcr sa grand corlcsia
Aquitet los égolam cllt.
Allcgron sis cIe.
12.
Ello S'CII , en a près l'nubor.
Car l' honner la \'ollio,
Jesus-C hris t que queria
Le dis l' a ngi a g rand cleiror (2)
Re ~s u c ital est ,·cramenl .
A ll egron s is etc .
9.
13.
Diguas Simon qu'a may d'umor
A dei (3) port o. de"ia •
Pcr mi Signar. rcsilo nd S imon ,
Plus lenSut. cn seria
A pos tols s'cn van de
CO I'
Et dis hon lrobaria
J. C. lou s iou bon Signor ,
Suscital nlt.rès dia
En Ga llil cn ce rtllmcnt..
A llegron s is eLc .
Quel aqui mai' prcstcr d'argent .
Allegron sis etc.
10.
14.
A donc J. C. presto men
Si siret vcrs Morio.
J
Predicant. de Chris t la louzor ,
Dc\'anllOS li dis ta rollor (li )
Los pn gans (3) converlia,
Et l\1arsilho gitez d'c rror
Que prcdicant )'auz ia
Si com'erlians amanlamcnl.
A llegron sis ele.
Pardonalo li sia .
Car m'as amaL Cli licrarncnl.
AllegroD sis ctc .
( 1) Do 10110 CI'Qt
.
(2) De pal/Br 'lQnpo !lva i t. du verbe IlfO\'Cnça l,JOllclh .
(3) ~J 11li.
(4) Taloli e.
( 1) u onn Cl' ,
(2 ) Clar( d,
(3) l'a ycns
�186
·187
15.
11).
IUagda lcna per la d OUSSOf
Mels nos cn bOll na via. •
EL prcgu oostre Sa h'ador
Que pialou x (1) 1I 0S s io
Quand vendra al siou jugeamcnt.
A l\Jarsi lh o l'empero.dor (1)
Prom es que corans Burin 1
Si creses 10u s iou bon Sig nor
Ni sn foll or giguia
El fares lou siou mandament .
A ll egron s is cie .
Allegron sis elc.
Non
16 .
20.
despOTes pcccadors
Laissas la m nla ,'in (2) 1
Ayas de los pectos do loTs,
Decors, decors alleg ranlcnl
Den oc 10 Re y gauche feror (2)
PIOt' OS CO Ol you fa sio.
Quand yis qu'en cas \'i a
La rcgioa qu'cn gra nd.lris lor
E l trobarcs pardonamcnt .
Allegron sis etc .
!\Iorla Jaiss8la a"ja,
EL son enran llroube ga usent.
21.
AliegroD sis elc .
Or preg uens l OS los Sa l n~ dor
Fil s de Sa nt a Maria ,
Que nos ga rd e los de dolors
Et poblum (3) cu m <lue s ia
En ça ,'erge tos amBuHuuent.
17 .
La Magdalena 0.1 Créalor .
Lo R ey molt rort gralia
El ac en Diou mai de trcmor (3) ,
Car soleL el cresia
E t re creire molt d 'a utre genl.
Allegron s is elc ,
All egro n sis cIe .
22 .
E l son pairill Sa n Max imiu ,
Quc la en scbaillia
Presquc pcr nos cc ra matin
per s a gra nd corlC5ia ,
Tres loS (4) du xcnt a st\h'am enl.
18.
Eo la balma de grand reror,
Nostre Signor senia
A lJegron sis ctc ,
Fanran (4) auset au grand pilor (5)
Sen oui au tre paria,
23 .
Or diguen!' loS amen , amen ,
Ca isso s ensa bcaugill
Prencn congié dévotamell.
Sola eslet moltlongament.
Allegroo sis etc.
{il L'empereur ,
(21 Epouvante .
(3) Du la tin tremor, trcmo,.iJ .
(4) Mu si que, fanfa re.
(G) La montagne du Saiol · rilon.
"OS
Allcgron s i 101JCcadors la uza ol Sa nta Maria Magdalena dcvotam en.
( Manuscrit appartenant à l'un des auteurs) .
( \) l'ilh'.
(:.! ) Mau\' ais chemin ,
(3) nol pOllUhnu ,
(-1 ) To us trois ,
�-
-
-188 -
-189 -
La maladie conlilgiollsc (le (eu de St.-Amoine) qui avaiL donn é lieu
li 11 in stitution de l'ordre n'Cl islanl plus, GrégOire XV le rérorma cl
Église de Saint-Chatie"
extra-mura1.
1614. Février 4.- La dame Rou:elle, veuve de J64n IJarr8at'. dOlHie
au quarUor de Se.-Charle! ct cl litre (Jraluil
Ulle
portion do terrain sous la cond1'üo'1 expresse que
le quartier 11 {jtabliroit Ufle 4glise qui soroit dédiée
cl St. -Cllarlcs Borromée. 8vdqlt8 de .Jl IUan el que le
quartier en prcndl'oit 10 nom .
( ElIrait des minutes de 1\1- Do. rnier , notaire à l\farscillc) .
érigea les religieux en chan oines réguliers en leur imposa nt la règle
de St.-Augllstin.
On li sa it ces paroles s ur la porte de l ~ maison de Marseille: in le
domin o sl,eravi.
( iJlan!lscrit pl'ovtmant du (onds brichol d e Léon, appartenant à l'un des autwfs).
Religieux de N.-D. d 'Huveaune.
120';., -
Egli,e de N.-D. de, Anges.
fG3S. -
L'o rrÎ\'éc des Teli gieul de l'ordre des Prémontrés à Marseille
est inconnue; on sait sculemenLqu'ils firent reconstru ire leur CO U\'ent en 1204 au quartier de Bonn eveine , près l'embouchure de l'Hu\'eaune.
( Lt't;revert de l'ElJ~cfléde iJlarseille. f" 6. )
La ville r end divers ornements d l'église de N.~D, dcs
Âuges.
(Extrait du
1 °r
reg., page
11 ,
dit dll CÉRÉMONIAL, déposé--
Chronologie des abbés d e N. -.D d 'Huveaune .
aux arch ives de la ville).
IUai80118 religieuses .
Couvent! d 'homme"
Religieux scrvUcs.
1:HS3. -
Les pères servitcs s'établissent à Marseille ensuite d' une dé...
1203
12:0"
12tiÛ
1283
1318
134·2
13ti1
1392
1392
Guillaume J.
Troncus ou Froncu s .
Guillaume Il .
Jean 1.
Andinus.
Laurent Vergenij .
Ja cques Yir id arij.
Gu ill aume III.
Jean Il , é\'êque de l\:Iolinense.
libéra lion du conseil de la communauté j le viguier
Pierre d'A beill e , gentilhomme do Tarascon , les
reço it .
( Archives de la ~illc. )
Chevaliers hospitaliers de St. -Antoin e.
L'époque de l'établis sement. des religieu1 de St.-Antoine à Marseille
est inconnue ; on sait seu lement qu'ils existaient. déjà en 1180 , époque
à laquelle I1deronse, co mte de Provence el roi d'Aragon leur accorda
di,'ers priviléges.
'
Les commanderies d'Ais, d'A pl , de Ceyreste CL de Sa lon, dépenpendaient de celle de lUarscille.
C'est sous le gouvernement de cct abbé ct BU co mmencement du
XV· siècle que l'obba)'c de N.-D. d'Hu vea une rut supprimée ct réunie
au monastère de Ste.-Paule qui , plus tard 1 rut lui-même annexé au
co u,'enl de Sc-Sauveur.
(A lmanacf, historique de iJlarsoille , ann ée 177ti , p. 73 et s uh' .)
R eligieux de l'ordre d e St .•Dominique ( les Prêcheurs ).
121t), -
Les Dominica ins possédaient déjà à Marseille 1 en 121 5 , un
hos pice où ils receva ient les religieu! de leur ordre
qui se rend aient à l'étran ge r j en 1224 il s ront bâtir
�-
190 -
lIne ég lise à laquelle ils donnent, a in si qu'Al'hospice
qu'i ls tra nsfor ment. cn m ai so n cla ustrale, le litre de
St.-Michel .
En l'an 1300 , u n chapi tre général des dom ini_
cains csllcOli da ns le COU \'cn t de Mars eille.
-
194 - -
R elig ieux Grands Carm es.
1238 , - CeUe date eSl celle de l' arrivée tl es relig ieu1 Gra nll s Carm es
à Ma rseille. D'abord éta blis a u q ua rtier d es Ayga -
( Ut ' "P,ô ).
lades, ils "În rent ens uite hDbiter le Couvcnt q ue la
1320<1 . - Le cou" cnt et l'égli se so nt démoli s par ord fC de la commu_
fom ill e dc l'tlon taul leur Gl bàli rd ans la " illeet q u'i ls
occupa ient encore en 17DO.
nauté , afi n de d érendre la \'il le con tre le du c de
Uourbon qu i ,' cnait l' ass iéger j les re li gieux logent.
en ~llle ll d a nt d'a voir ra il bâtir un e aulre maison ,
dans celle qui Cl is tail àc6lé de l' église des prêcheurSJ
11;03 , -
es tt rou,'é, en creusa n t les rondalions, une pl aqu e en
ma rbre bl anc su r laqu elle éla it gra vée l'i nscriplion
s uh'anle :
laquell e dépend ait d es bâtim e n ts de l' hôpital Sl.-
Jacques.
D M
(VI suprà ) .
1617 .
N o~e mbre
La confrérie du sca pulaire roi t édi l1er l'É glise a ctuelle et il
3.- Délib ération du conseil de vill e relati ve à l'acM-
Q. MINATI CELERIS CL AUDIA NI FECE R. PLA RIA VE RA
UXOR E l Q . M1 NATIUS TIRID A ST A T (1).
,'ement. de l' borl oge des prêcheurs (1) :
Encore le dil sieu f premi er co nsul a remontré qu e pour l'em bellisse -
1361. J uin 2. - 1 e prie ur Go iIJo. ume André lèg ue ses biens au couH n Lpa r son tes tam en t d e ce j our . On trouye d ans
s a bibli otht'qu e les œU \'fes de Sa int-Th omas s ur la
m ét{l»h ysiq ne,
m en l de ceste ,'ille , fail long-tem ps q ue les s ieurs cons uls el conse illers {l\'oien t proposé de fai re un orloge s ur le clocher d e l'égli se du cou"enl des fr ères J accoppin s d e ceste " ill e pOli r sen ' ir au sollage men t du
publ ig ct d e fa it à eSlre fail la cloche Cl a utres prépara li fues nécessai res,
ayanll es sieurs cons uls " ieux fa il b ilhetle d e la som me d e trois cents
li u es pOUf acbcycr celle œune, laquelle n'a es té payée, laq uell e somm e
n'es l bastan te pou r le parfait para chèvem en t. du d it or loge et par ai nsi
a req uis que y 50 il do nn é q uelq ue autre s omm e d e de n iers pour l' an lier
Cl parfa it achè vem cn t du dit orlogc ,
A laqu cll e propos ition a e~ t é délibéré par le co nseil pour ache\'cr la
perfection d u dit orloge , se fa donn é ct et pédié aU I e nlreprene111 ct
cou\' eot des dits fr ères J accop pin s la somme d e tro is cen lS Unes el cc
au tre clpar d essus la bilh etle cl m and at d'autres tr(lis cen ts IÎ\'res , que
les s ieu rs co ns uls ,' ieu x onl fail l' an née der n ière pour le m ê m e subj et,
laq uelle bilhell e , le dil conseil a HUll que de bes oin g appr eué et ratifié Ilo ur laquelle en sera fa il bilheue adress nnte au tréso rier m oderne
po ur icell e payer .
(ArcMlies de la ville , 1r/l div., 28- sect., J'eg, de 1616 à
lG IS.r' l !l7 .)
( 1) Lc p ri% fajt tic la clocllc tic cc clocher , hHluell e sen ' ail ;\ annon cer les conse ils de l' Hi c c l il so nne r la rel r aite 0 11 COlt v/"c f cu , es t 11 l a dale .Iu 12 scpl emlJfC
1fi 1fi ; Il se lrnUl'C a u x ureh il'('s d e 1(1 1 illl', 1« dl l'Isl on , 2&~ section , reg. d e 1Ü 1Ü .
1629. Octobre 31. - Les cons uls d e Marseille, Philippe de Féli x, sieur
d e la Reyn ard e, La zari n de Senian el E lzéard Fararel fonl présent , a u nom d e la ,'ille, a ll x relig ie ul
gra ntl s Carm es d 'u ne lam pe d ' a rgenl (2) pour br~ l er
constamm ent d e\'a n t la s tolue de la V ierge ; ils5'en.
ga gen t en mém e tcm ps à d onn er a n nu ell eme nt au
CO U\'cnt la somm e de d ix- Iiu it liures (lou r l'achat de
l'h uile nécessaire à l'o. limen ln tion de la lamp e.
16qO, Ma rs 31. - La prem ière pierre du clocher es Lposée .
165tL -
La confrérie d e Notre-Dam e d u Sni n t.-Sca pul aire fa it cou ler
en arge ot la s lat ue de la Vierge,
Le cou,'ent d es gr an ds Carm es d e Mar se ille csl ln premi ère m a Î ~o n
de ce l ordre qu i se soil établie en F ra nce .
( Il ,tlll% diCTJ % /lian t s d e QllilltIIS Mill a /lls, cllc l'aUcr de III ligion c /alfdiClIIU! ;
l'lo ria r C1"(l. sa f em me, et QI/jlll/i s M iuat ll s tm l ftt it clet'c" ~ J/lOIl/fllHmt flmu
/#qlfel fa pourpre esl elifcrmCc.
(2 ) El l e I)('soit 3 1 'm o l'c~ , '2 onc('s ('( un Il u ar!.
�-
192-
-
103 -
Serviteur's de la Sainte-Vier ge.
1257. -
Les 5-CrvitcufS de la Sainle-Vierge. autrement dit les blancs_
manteaux, furenl appelés la Marseil le par l 'é n~quc
n enolt d 'Alig nano. J,our maison située au qunflicr
d'A Tcne , b. CÔlé de la chapelle de Noslra Domina
de A,-enis , rut opprotn'éc par Alela ndre IV le 26
septembre 12ts7 Cl par Clément IV cn 1266.
L'ordre des DIanes manteauœ fut abo li par le
concile tonu la Lyon cn 1274.
(h[anu$crit du ( otlds 1I1ichelde L éofl.)
1319 . Sell!embre 29.
(A l'c/til)t$ de la ville ,
1272. - Le bi cnhcurcu:t Derlrand de Marseille ronde dans celte ,'ill e
un cement de frères de la Pénitence.
(Alanllscrit dll fonds Aficlicl de L lon. )
1307. - Charles III , comte d e Pro yen ce • donne, étant à l'tlarse ill e,
au x. cflC\';)1i ers de Saint-Jean de J éru sa lem po ur s'y
étab lir, le cou\'enl ct l'hOpital des Templiers de cette
,·ill e.
Frères min eurs de Saint-Louis (1).
1308. Mars 16. - Charles II , comte de Pro\'e nce, lègue a ux Frères
m in eurs de ~hrseillo, 2,000 li" . de petit s tournois
à la cond ition de raire nn lom beau pour rece"oir le
corps de Sa int-Lou is , thréque de Tou louse , son
portant qLle ~icolas d c Fi lijs Urs i Nau lon J comte
palat in , \ cille ra li ce (Ille les jo}' auI du COU \' Cllt dc
Snin t-Lou is de l'o rdre des Frèrcs min curs ne so icnt
\C ndn s ou d is trait s par les rel igieu·(.
( Ut SlIpl'cI ) .
1402. FéHier 12. X I~ indiclio n. - Testam ent de nob le Béa tr ix de
Roquerort. par lequ el clio !(Igu e 15 norins d'or (le la
reine à l'i-:gli se du cou\cnt de Sa int- Louis de l'ordre
des fr ères min eu rs de Marseill e, li la charge de raire
d ire a nJl UCllcllI clltlL1l ce rlain nombre (.\ e messes .
( Uts"l,,.d ) .
11114. Mai 29. - Lettres du pro\ in eia l oc l' ordre des Frères min eurs
au vigu ier. aux sy nùlcs Cl au conseil Il e Marseille,
I\OUT leu r foir e eo nn att re qu e les l\Ia l se ill ais ont
pari QU X prières de l'ordre.
ms (2) .
(Afa nuscn'(s l n 6dits d a R u(fi. appartenant
à l'un d es auteurs .)
Robert. roi de Naples ct de Sici le, comt e do
1309. Nore mbre 18. Pro\'ence, rail transpor ter à Marseille et déposer
dan s le lomb ea u élevé dans l'égli se des Frères
mineurs, le corps de sn inl Lou is, é\'(~q ue de Toulou se , son rrère .
Le r oi R obert, la reille Sanche, sa fe mme et
Ioule la cou r ass Îstelll à celte pieuse cérémonie .
1
( Ut
S II/)I'Ù ) .
Ind ulgence accordée a ux Marseilla is par le séné·
Ta i de s Frères m in eurs.
1.lh . Octobre 17. -
( Ut ,,,prd ) .
Déce m bre H. - Les F rères min eurs de Marseill e Tend ent li la
comm unouté le couvenl des rel igieuses Béguines
qu'il s avaient reçu d' elle.
( Ut ,,,prd).
dl! ces r el i GÎeu'i . daLls le
(llI anuscrilS prove nan t dll (olld!i il/rcMI cie L eon,
a.l' lmrtenatll cl
(2 ) Ln lJulie de ca nonisa hon drs QlII1 I IIUis, d èccd~ l e J 911011 1 I:l OG . ('~t r1f1 I{'('
<!' ,\ vÎ Sllon , le 7 :lnÎ 1 I :J r ï ; J(' S ailli <;;,11\<' ê tail a lnl'S " CCII !lé 1):! r J('(\11 " " .
1re d itJ., 2',- section.)
1362 . Août JO. X' indicli on. - Lcttres patent es de la reine J ean nc ,
Chevalie rs hospitaliers d e Saint-J ean d e J é r u salem .
CO U\' CII '
LeUre.;: par les<llI elles le r oi
gent et d 'o r or nés de pirrrcrics , consen 'és don s le
CO II\e nt des Frères mineurs de Marseille , serOll t mi s
S OliS lrois clés, dont ull e à la garde d u sénécha l de
Prorcnce, un c il celle du dépu lé de l' Unh e l'SÎlé ma rseillaise el la troisième il cell e de 1' 11 11 des re ligieux
d li co u\'ent dés igné à cet. elTel par ses fr ères.
Religieux de la P én itence d e Sainte-Magdeleine .
( 1) \'o y. ccq ne nou s a\' oils dit au sllj et du
10111 . I V . Il . 33G 1'131 1.
vin- indicti on . -
Roh er !. , co mle de Pro"e nce, ord onne q LH! le chef
de Sa in t-Louis, so n Crère, ai ns i qu e les rIJsec:. d';) r.
v.
l'U)1
des (llllellrs .)
13
�-
19, dc Mart in ct de Fran( ois Scgu ier . el de l' é\ ~q u e
FrM éric Rag ll cne au 1 l'a ut orisa tion dc s'établir
Ma rscill e, Ils sonll ogés , en arri\la nt , dan s la maison
de Sa in te-Marth e. - L ' 8 nn ~c s ui\ 3nte 1 le t 5 j uin .
la reine-mère Catherin e de Médecis pose la premiè re pi er re du co uvent qu 'ell e fai l bl tir s ur le
ja rdin q u'cli c achète de ln m aréchale de Biron, fill :::
Reli gieu x d e Notre-D a m e d e la Mercy.
1ti l S. Ma rs 1ti . -
a
Ln comm unaut é d onne il Pierre G nillcrm y 1 supé_
den T des PP. de ln Mercy de Norbon ne , à condilion d 'établir une succursal e dc son ol'dre li 'Mar-
seille 1 le monD.stèrc des reli gieuses n~ g uin cs.
Les reli gieul de ln Mercy s'occupaient dn rachat
dcs esclnrcs; la mnison de celle yille délinoit les
Mar seill ais de prérérence ,
(lUX
de Bertrand d'O rmesson , g~ n éra l des g3lèrcs.
La cé rémonic cul li eu arec éclat j l'acte , écrit
f' ur parchcmin , qui nous cn a lran s mis le so u \'cnir,
mcnti onne {f liC la re ine rUl ass istée par le cardi na l
de Bo mb on , prin ce d u s an g , re\élu des ha bi ts
pontifi caux d 'U rba in V , conscT\'és a l! m unos tè re
d c S ai nt-Victo r , ct pol r Franç" is dc nourbo n , mar _
qu is de CO ll ti j Cho rl es dc Oonr bon , comte de
So issons j He nri d' .\ nsou l ~ ll1 e , gr and prie ur de
Fra nce. am iral et gou \'erncu r de Pro\'encc, CLics
du cs de Yend osme cl de Montmorency,
termes de III donation
du 14 mars tU S.
(,U I suprà).
Religieus ObsctvaDtÙl' de l'étroite Observance.
1Jfoison urbaitle.
H24. -La réception des religieux Obscrva nlin s li Marseill e date de
1426; d'abord établi s d ons un e pelite m a ison rapprochée de la Majo r 1 ils h abit ent ensui te 1 (l" CC la
pe rm ission d e Nicolas I V, le co u,'cnl etd cssen cnl
l' ég li ~ c
1
("'1'chivcs dc la v illc, ir- di v. , 11- ct 2" e sec t. )
sous le "oco bl c de Sa int-Dern ardin , qu' ils
ro n~ édi fi er a\'cc le secou rs d'A milhette de Sa rd a ,
s ur l'em placem ent de trois j ardin s , s itu és prt s la
porte de l'Ou rse, que leur d'onll e Julien de R amezan ,
La lêLC du notaire Dorgbinî, r emarqu able par sa
grosseur, était conseT\'ée dans cc cou\'ent..
( Ut 'slI pr à ),
1!i83 . - Hcnri 111 place le COll\ cnl so us s a sau\'cgarde el celle des
co nsuls de Ma rseille,
(U (tlluscrit " rovc nant dll {on cls M icllel d c
LéQ '~, app artena nt à l'un des ou t CII]'S,}
16 ~Q . -
Ma ison ru rale,
1470 , -
Le généra l des Car mes arr ive l Ma rseille i les co nsu ls r ont le
com plim en Lc r ,
(A reM ues d e la v ille , 1 r- (li v. , 220 sec t , )
Le roi Réné londe en 1470 , au qu arûer de Saint-J érôme ,
près son châtea u de U aou-pa.ua (1) 1 le second co u ~
vent d'ObscrYanlÎns que renferm ait Marsei11e , - Peu
a près , il fait. d on à la m aison du portr ait de Sa intF rancois q u'il ava it peint ,
( UI suprd ).
169<1 , -
La nouvell e église d u m OLl lls tère, d uc en pani c a ux libéralités
de P ierre de Sn bou lin , es t bénie par l'évêqu e de
Vintimille du T~ u c .
(b fatltlsc rit lJrQVC nant du (oFlds hlicliellP
L ~o n , appartenan t Ù l'tm des a illeurs .)
R eligie ux Capucius,
1.lS18, - Les religieul cap ucins obtienn en t du conseil de l' iIl e , sous le
cons ul at. de Andre de l arente , de Fra nçois Martin
( 1) C'est IIl IU oiSon de campagne maintenont l)OsséM e par M , Cr ozet de Sa1'T!lS,
R eligi eu."t Minimes.
HS78, - CeHe ann ée est encore celle de l'établissement des Minimes
li 'M arsei lle; il s s'inst all èrenl en nrrh'ont au prieuré
�-
f9G
-
de Nolrc-Dol"n c du Rouel. En HHJû 1 ils quiu enl le
IJrieuré pour prendre possession du courent qu 'il s
a ,nient foit bâtir Sur )'cmpiaccrncill Qu 'occupoicnl
l'ég li se de Sa int- Mi ch el , près la plaiue S&int-Michel,
I Oi -
eslé .. e[ormé pal' le clicL conseil que boull e!e S""ft faiele au
diel coullenL de la dicte somme de douze !Iorins purr,ée au
thr éso rim' moderne.
(Arcltives d e la ville l 1re div ., 28° sec' .• 1er Reg, de s d élibéra tio n s du co nseil, r 46 VO,)
el les terrains r co ntigus, échan gés s,'eo Ics moines
de Sain t-Viclo r.
( Ut slI prà ).
Religieux August.in. R éforméi ,
Religieux Gl'ands Augwtins .
12t1S. -L'établissement des Grands A u g u S1ÎUS à Marseille est antérieur
à 1258 j le co u"ent était alors situ é nu cbemin de
Saint· Pierre (1). Plu s tard 1 en 1361 , les religieux
sont o bli g~s de sc rcnrcrm cr dans la vill o pOur sc
160::;, -
Le prieuré du ROllet se rI enco re dc logcm cn l aUI AUgll Sli ns rérormés à leur a rri vée à I\Jarseille. en 160~ ;
mais les bât im en ts d u pri euré éla nt trop ex ig us,
les religie ux achètent des lerrains au quartier de
Sai ut-Daz il e 1 où ils font édiOer leur co oyenl qui"
sous lrnireà la brutalité d es bri gand s q ui ra\'llgca icnl
comm encé ell 1611 , cSltermin é eo 1613,
le pays. En 1363, il s ac hèlent, d C3 cheva liers de
(J'fauu serit p rove nant du {onds ]J/ iehel de L éa ll l
a ppartcllallt cl l'un (les auteurs,)
St.-Jea n de Jérusa lem , l'église Cl le coment des
Templi ers où ils s' În sHlltcul. En 14H ilsco mm en1
Religieux R ecollets.
cenll a co nstr uct ion de leur n ou \clle égli se arec les
Ilie rres pro,·cn anl. d e la d émolition de la tour d-c
Gaubcrq2) el le bois d ' un e ,' ieille ga lère donn ée
16H1. -
l'autorisation de s'élablir à Mar seille ; ils logent en
par J ea n d e Vill age 1 cap ilaine d e de ux ga lères.
arrh'Ilnt, comm e les Minimes ct les Réformés 1 au
Le roi Réné pla ce le co ure nt so us sa s au"cga rde
prieuré du Rouel. Vin gt an s après 1 il s quillen t
ceLle demeure pour celle qu 'il s ayaicnt fail b àli r au
hau t du Co u rs el dont le roi s'était d éclar61e fond a-
en 1447.
( Ut Sttl Jrà ) .
1 ~43, Mai 25. -
Les religieux Recoll ets réclam enl. ct obtiennent de la ,'ill e
teur en J621 ,
Délib éra tion du conseil de \' ilIe au s uj et du préd ica-
( Ut SU IJrd J.
teur Ju com 'cnt des A ugusl:ns pendan t le ca r~ m e
de 1M3 ,
Par l'eq ueste ve rba llement faicte au dicL conseil pa r le
prieur du couuent ùes Auguslins de la présant e ville, tendenL affin que lu y soiLfai cl boullele (3) de douze fiorins pour
les pey nes eL Ira vaulx du prescbeur qui a prescbé au dicL
couuenL el ault res lieux du diel Marseill e le ca resme prochain , passée suyuanL la coustnme de la présa ule ville, a
Religi eux Carme. Déchaussés .
1631. -
Les Ca rm es décbaussés éprou \'èrent bien d es difficultés a,'a ll l
d e pouvo ir s ' établir à Marseille; un arr ~ t du parlem enl de l' ro,'ence. rendu s ur les po u rs uites de la
commun a ut é leur enj oignit , en 1631 , d e sortir dc
la \'ilIe j mais ils n e crurent Ilas deroir tenir ,co lllpte .
à cc qu' il paratL , d e ccl. arrêt ; puisqu' ils repar urent en 1632 et (PIC trois d' enlr'C ut )' pr~eh è renl le
fi ) .A ojour ,J'hu 1
(2) Ellcêl ait
(3)
"and al
la rue d'.'ubagno.
s itu ~ e
Ilresque ell fa ce de la r ll (' des PIII,rI'S tout pr"'S le Clun i ll u l'ori .
carêm e, m algré la ,'olonté d es con su ls qui faillirent
fa ire exécu ter l' nrrêt du parlem en t CO lllre les cba-
�-
198-
-
Duill CS régu liers de Sa int-A ntoin e (lu i les Proté-
199 -
R eligi eux F e uillon s.
geaien t LlU'·c rt CflI Cl.lt.
Le Roi ter mioa le difTêrcnL cn aut ori san t , IJar Ses
leLtres patentes du mois de décembre 1632 , les rel i_.
giem: à demeurer à Marseill e c L â se hâ ti r lIll COHl'en t. Loi5 lll ars- 163Q cllt lieu IDIJOsc de la première
1(,ltS, _ L 'élabli s~ell1 cn t d es rcli gictl J fcuill an s fi M ~rseille d ate dc
16!j 8 i Ic dim anchc d c la quinq uogéslllle de 10 m ~ m c
année, Et ienn e du Pu get, é,~q uc d c Marseill e,
célèbrc la m esse d ans l'église d c leur eo u\'en t{t ) ,
pierre d e leu r égl ise qui s'élc\'oit s ur 10. ruc Vacoll ,
situ é (Jrès le co U\'cnl d cs CO\luci ns, /Ii la rue des
près la ru e Haxo .
Fe uillon s.
(Ut ,upf'à ).
ReligietU: Tr-iDitaires D éobauués.
R elig ieux Char treux .
1633. - Les religieul de la chartre use dcVill ene uyc-lez-A ,oignon fondent
1ô58. I1'1 (U. , t ·"... .
-
Le Co
nseil d c \ ille au to risc r étobli sscm ent des tri.
n ito ires Mch allssés ù Ma rsei ll c (2), Icsquels pren-
un COUlcn t d e leu r ordre à !\ ll1 rsc ill e oÎlcI isla il déj à ,
à la r ue connue de nos jou r s SOus le nom de rue des
nan l lc tit re d l! 'l'rinitaires d échau$$és de la Palud en ra isonl bilt ir Icu r co uycnlll a ns la cam pog ne
C/,arl reuz. une Succursale de la chart reuse de
d ite Fons Obscura , sit uée ou quo rli e r r ura l d e la
Mon lrieu. Les deul m a isons de Marse ille réunies
fon t bâ tir le cou vent du Qua rtier d e 10 Ma gdeleine .
P alud . qu c Icur d onn e à cet ccrcl l\hgdeleioe D.Cm ond ols de la Palud . Plus tal'd , en 1 i5G , les r~h
" icu t Quitl en t celle m aison po ur cellc qu ' il s a ,'<l ICII I
su r le bord de J arret.
( Ul suprd ) _
~it bâtir d <ln s la " ill o, <l U q ua rticr
d e Fong<lle ~3) ..
La partie du \ icu t chemin d e Rom c q ui cond Uisait
E n 1637 , F""H,jois d e FO fcsta , j uge d u palai s , rai t con s tr uire la l)rc-
a u nou\ cnu cou "cnt, prcnd alors le uom d e ru e de
mièro ccllul e d u cOII\'cnt ; son fils, J ea n - Pau l
la Palud (4).
d c f'ofcs ta , cn 1I05e la pierre ang ul a ire s ur laq ue lle es t g ra\'éc cette in scri ption :
D. O.
~1.
n. V. M .
Prêtres d e 10 Mission du Soi at- Soor em t"Dt .
Cla us lrocar thus ianoa pu d Massili am reccns cons ccralo ha nc prim am
cellul am ÎD st it uit u di l in Îlalis chari lali s im puls u sanctiss im i 1l0 rn ÎIIÎs
\
d la mi.:;.s
- ion du S t.- SaCrenlelll
.
1&37 . -La congrl'SBIi on des prcl rcs e
o été fondée l'or Christophe d ' A ulier d e S ignall, d.O
l\1 o.rseille, cn 163i i les statuts de la co mpa gnlc
J esu aus picijs elt rl1cnd u lll I)ropr ijs CX I)e ll s is cura l'il N _ D . D . Fra ll ci!'cus dc Fores ta, UOlllill ll S de Cas; clJa n , reg . a cons llijs , Ila laLij Mass il iens is pri mari us j lldc x. cujus fili us primo I:j:cni lus N. D. J oa nnes -
ëlP-PTO U" és pa r Inllocc nt. X Ic tO septe mbre 16-\7 ,
port c entrc aut res choscs, quc les prêlres de la
. .'
l ' . n t IlOnorer tout llar lieulièrem
en t
m ~~ (Mn
.
Pau lus de Fores lo, lopidcrn ban c an l:;u la rem fUll da m cll tÎs p iissimc
coop la, il pos uiL q ue ,prœSClltibus ae prœeinc\ibu s rclig iosis. _ A n no
le très-soin t-sacremclll, qu' ils d Olaient. ,'IHe en
Dom iui MDCXXXVI[ Urba ll o \' 111 , s uprem ojlOnlificc, Ludo,' ico X III
rcge cb ristiOlliss imo , die 2 j antl ll rij.
Lou is X I V mi l lc COln'en L des ch a rtrcux dc l\1a rscille sous s n
gnrde , en 1 Û5G.
S3U \'C-
( 1I1auliscriu ,In edits cie /lu{" , appartenan t à ('tm
cles allteurs ).
,
'Ile, aOllée ,1770 , 11. 70 .
( I ) "" llIIallach historique de M al',cl
( '»
-
(a;
.•
•
\r c h\\' ~s IlHlIlI Cl palls, 1
,
.
U
11
/ !lIU(UUl clt fIi$lOI"l'lIlC (Ic J
1" \' ., 28 &<'1' 11 0 11 ,
.1
. cllll.' IIl1n(!c 1770 , 1"' ,
NO
(li
S.
,
.
( 1) E~ll"ail I\' u n t r3\'aillll é.lit sur l'él ylllOlogl\l l
l'tir l' uli Ikli ,lu l ~ l1 rs ,h l "rl's,' lll oU\" l" nse .
hl
7'
.
nulll d<)s r ues Ile :'IlarseUll',
�-
200 -
CO lIIlIIUlIlH,H lr Ira\ aill er
-
,n'cc IJlu s li e; succès au
20 1 -
sa lul
des 3m 05, cl quï ls llcyai cnt faire des miss ions.
(. Mant/s eril provenant du fOllds AUchel de
LéO Il , appartenunl à l'lm d es auteurs ).
COll"e .. f,. fIe "'elillues.
Rt>lig ieu ,es CQu innites dites d e Saint-Sauveu r.
420 . - La fondali oll du CO u\ cnt des darn es cnss ionil cs de Mi.1 rsci lle
appart ient à S l. - Cassicn cl remonte à ,'a n 420 iO n
ignorait coco re • il Yil qu elques 3nnécs 1 Je lieu oil la
première maiso n claustrale avait é té silu ée 1 les Uli S
fa pla çaient à l'embouchure de J'II II\'Ca Unc , Ics nuIres dllO S l'intérieu r de la "ilIe. Rum dans son IIisIMre d e Jllarscillc cl d ons so n H is toire in édite de
t
BO
E Avr
FV TV
HITV J\J
TE BENE
AS CVl
l'A baye d e Sl.-SatlOctlr (1), SC raplJroche le plu s de
ra vérit é: i l suppose qu e le co u"ent des cassianitcs
se Irouvait dans le "oisinage d u monastère de SaÎntVi clor. La déCo u\'Crl e d'u ne inscripti on sur marbre faite d8H s le cou rant du mois de juillet 1833
en creusa nt le bassin de caré nage, a di ssipé lous
les dou tes i:l cct éga rd et démontré qu e la première
demeure des relig ieusos s'élevait au bord et près
l'emb ouchure du por' , à l'endroit même oit le bassin
de caréll age Il été creu sé. Celle in scription , conscr,'ée au ca binet des antiq ues de la ,' ille~ est ainsi
co nçu e:
o llEGV
v
o
lU N DI E
IlVMA
EVMEN A
T
V
VIXS
I-~
NOMEN
M
F
J\
1
1-
UJ
E
ETM
c
ERCE
DE SVPE
1
RME NO
T
CARN
-
-
(1) Le m llnnserit d e l' IIutoire Ik f.4baye de St.-Sauveur CSl llossMt'l 113r l'un des
antcnrs du prése nt ou n age .
DO
--
HIGlA
TET GEM
VLA CVIN
OMEN
M
E
N
APVTS
,
~
D SIS
CT
-
1
�ï:J 5. -
202 -
Cl! il ssécs de letlr dcrn clITc par les barbores cn 73ts. Ics C a ~·
s ianil c:; s'éto bli ssent . pell de tcmps o!}rès . à l'em b ouch ure d e IlJ u \ca ull c CI ) . proche l'endroit où
Ulle maison de moi nes de J'ordre des Pémontrés sc
Acco ul es (1 ). Les recteur s de l' h ôp ita l s 'opposent il
j
les religieuses res tent dans leu r
nou ,'Co u cOIn cnl jUS<lu CS cn ..... , .
lOGO , époque à laq uell e (lons Il , 6\(!quc Cl l'un des vicomtes de
Marseill e. leu r doune l'égli::c des Accoulcs a,'ce
Ioul es ses dépcnd anccs . -Lcs Coss ionilcs prennent , dès cc m Olll e nt ou on leu r (J onnc le nom dereligieuses de SOÎnl-Satll' Cur .
(.lIall uscril$ "Iédits provenan t du fonds il /telid
cie Léo n , IJosséd6s lJar l'lin des auteu rs. )
L'ég li 5C des ..\.cco ulcs, l'u ne ries plus anciennes
de Marse ill e, es t dé:i isnéc dons Ics acles du XI' s iècle
50U5 le nom de 1\'OS(,-O sCrl /wro rie ras accuas 011
de No slra dalla de la, accuas (2).
Un r~s l c m c nt dc cell e ann ée Ih e la c irco nscriplion de cclle
pa roissc, limi tropll e n,'ce celle de Sa int-Martin ,
( Ut $uprà)
Xllo s iècle, -
:t24 t1 , -
20:3 -
Ad ülusio , alJbessc l1e Saio l-S;:IlI\'c lir 1 cst mi sc c n l'osscsSiu li
d e la parL dit Sainl-Siége, oe l'h ôllit al dll Sa intEs prit éd i(h~ cn parlie sllr le sol du cimetiè re d es
ror m ;) cn 120"-
1t~6 , -
-
Les d am c5 de Sn În l-S<Ju\'cu r s' in sta ll cnt d ans la ,'aste
m aisoH q n'clles ,'cna icnt d e foir e bâ tir sur la place
oe Sain t Thom as (3) au co in de la rue de Roud C:l!I J (~ ),
( i ) Voge :. cc que nOl/s (l1'on" dit au I/ljet de Sail,le-Ellj/! bie erde! 30 rcligi.clucs
don t die était l a SIIpérirure, dmu le I ~ ' vO{lI mt! , p , 100,
I.e !iClI où ,:; t a ll sHuc l ~ ("011 \'('111 ,I ~s Cassi;wit cs, ;\ l'embouchll r e de l' Um 'caul' c
es t e ll r ore 'iC-Signe so us le nom dris dt'sIIaral!es, - C('l t e fl ll \lellot ion j us ti fi e plei nelIIent lc sejour ,les Cassill nil ..s dnll s cett e l(lealilè, Rurfi , d:llls so n I lIsloirc oc
JJ/ arsâlfe. 2 c édi li nn . l om , 2, p, li" , ('1 Cro~~o n , ,13115 son Afmml(lclt 1I ~ /orifJlle
de Jl1ar~jlle, ann ..\c 1 ï ;o, " , ;", ti e Iromp"n l d01l1\ qu and ils 3\'n n ecllt (I\! (' 1('5
da m es d(' S:li nl- S~ \I\'eu r n'o nt j:l Ul ais h al,i ' .... II' ry \lar l i('l' d e 3101l i r edon ,
( P Ori/!:' /(1 IlOte ,ur l'ltb/)(I!lt.I de Notrc- Dumc ,j'l1luJeali ne, IlUye 1 SO ),
VO)' t'z ce qu e n Oli S a\'fl/ IS dii s ur
l"rg lîse d es Acro ul('s; la loul' dC' Sll/lrt-Tt"r rc (pli SUll llorlc le clocher d es AccoulC's,
le fi lll {' li ~ r e du 1\I~111(' nom oil sc ten nieu t les n S5c mhl ~s IlOf.uloircs, la cha1'elle
IllIl' \(',;0 1I0lajr~ IKlssi'daiell 1 dans \"'I> I,se sout erra ine, le noël que l'on eilnnwit
\Inns c.' He cl'alll'He le jour \h~ la l'urillcBlion d e la \ ' ic r ge, el l'" tians le 2 · \-01 "
('31; , n, 13 :1.139, I tn , 233 ('l2 :J 1.
I:JJ La l'Iaec d(' L;,'IH' lu,' ,
i \ l,a r u(' Il;ld,':l 1l
( 2) J\'ol rt-Du lil /! du Arcs 011 tics AI"t:t:allr, -
(1) Voyez le 2 - vol. , )I &S- 20, 2 1 e l 130,
No u s ex tr nyo n, les li glw s suiva ntes do 1'.,fflllauacll II/sl or/fl"e de M w'scille Jlo r
C r osso n , \11111 (:0 17;7, Ilag, 201 ClSll lv,:
•• Lo c inl el h')re d es Aeco ul cs ê toit (ort \'(lste; Il oecu jloit lion -seul e me nt les lerr Bl ns do la (Ilaee \In (la lnis, ma is e ncore t outes les hll ul eul's J" sq u'A u l, rès de III
r ue des J'o lou li ns, utle pOl'tlo n de l' Il ù l" I- I) ÏI' u , la clw l'elle de Nolre- I)ome tic
1)0 11 CI Ctlllc des N n ittl nts d u SI.- ESll rlt , Il ~[[Ht l' luS ti c mu ru illes c t o rll ê dl'
r[u Olllité ,h') l om heuu x cl m a uSl,lécs, En 1 ti 62 , o n C(l IHIlICll ça do ,I~ mo l i l' cetl e
" mur~i llt' cl les 10 1l1 1>('OU1 da us la Il:ll' tl .' (J il l ~ Iu it au '",ni d u l'a lois; on permit
,l'y M Ur ,Ics m:'l sons , q u i ru r cnl d'ubord usslljdli('s (l IlC IIOU\'o ir è l r o éle" v ~ es (l u'(I ce r hlillc hau le ur , C'cs l ,la 115 e('[ lll eirro n s lllll(' C (lu e l'c lIIl ,la('cllient
,/ \'Itle (lu i r es tA , l' l' il le nom ,I c l'IHeC du l'Jla is_ L(\rS(IUe le cilll e U ~ re .Ics ,\ eeOI\ .( les cll s lolt en c nti lll', il al'olt sou l' l'II ( se n ' i l'OU I' l en lr (I('s eS I,èe ..s d 'assises ou
<\ n sse mlJI ~es sé ll ~ ralc s de to us les o r d r('s (. ) , .... 'lIes so nl cell es le lilles Cil l 'l ai,
10rSll ue Ch a rl ('s II ,l' Anjou , r OIl,1 1l d ll l'ro\ c n cc , l int j ure r l'vhs('n 'ali''n
d es cha l' Ures ,le l'ai l , qui l' tur e n t Ilullliés; en 12 88, 10 l'sq ue Cllarlcs Il ,
., dit le 1)l.Il leu1:, ,' ill t j u r e r 1('5 m è mes Cllu lli tr cs , ct con firm ('I' t l.l ut ce (I" i
avoi l N ô con el u avec SOli III~ re; en 13" 7, lo r sque 10 reino J eanllo fi t
son on t r~c solc nl\ e l h~ il. Ma rseilLe, c t (1 1I'cllo so rc n dl l l'II m ~ mo Clhlroit
l'ou r r eee \' oir le scrlll e llt ,tll fi,léli lc, cl ju r er e ll e- m ~mc l'olisc n ' Iltiull des
cbll ilit rcs de Imil, La Ilillee du l'ala ls sc rvo il Cj:;a\e l)lcn l (lour l'el cc u tioll des
u Cl' im lne ls, L0 s('lltiè me jo u r d u mois lie l1m; de l'olln(oe 1318 , il 5' ,' passa u lle
ti cs pl us r~\'o ll all t es t nlgêdi es q u'on Il!l isse i 1l1a!; inc r (' II cc Sen r e (o.), On con noi t
Il la (:l IllCUSO (liSllut e q u i s'él ai t ê lcvce da ns l'orttre d e SL-Pr ançois , s ur le cost u me d ":5 b allillClllc n Is sl'! r aphi q ues; les no u -con form is tes a \ oicn 1 (a il Lan de 0.
1'3 1' t ; ils :l\'oieut i) le u.' t èt e un nommé lI enr i de Ce\' o; Ics deu x l'or Us S'cc /tU u(fè l'cn l r êei proqu ';:lIIc nl ; 1 " III :t~in al io n exalt ce des no n-co nrOI' m is tes poussa ce t le
l'id icul e (IUe r ell e, j u sq u'à S(lllienir (l Ue la r ~s; ]o ti c St. - FI'on çois ~ t o i ll a m êm e
e l/Ose ' l ue l'(, \' nngile, ct (lue Ilar COIISl:(ll1 cn t le l' upe n' )' jlou\'oit r iO Il ch311gcr ,
Ils ajo ul oient à ces Oill n ion s j1lusil' u rs Au lt'eS ex l r:I\' a gallces qll' ils so uhl nvÎl'1I 1
:l\'ec IOllte hl c h ,He ul' lhêolo;;iq ue, Il )' :l \' oit 310rs nlA llleU re ll S<'IlIen l dans ' Iarscille lin l lHIII Îsi t eu r, q ll e 13 foihll'sSO d ..s Com tes Ile l' ro\' eneo avoi llalssé é tahlir Ila liS leu r s é tal s, Ccl inq u is ileu l' Noil l u i- llI ~ m e F r al1 eiscnin , le \les r ê d o
pa r en l é s pir it uelle "'~ tait j1rolJa hl('lI\e nt lia s u n 1lI0)'ell de r éc usation d nus so n
êtolln 3n l t r ili u nal , Früe Mic hel Mo n acbi , ilHI u i s i t~ \I r (le l'I,èr,'sle J1 r i\'l~ (ai ns i
" q u' il se qualifie l ui-mè m e) n e li gieu x Mi ne ur , fil ch;II' ital,]C llIcn l e m l'l'i s uIII1('r se~
co uCt'~ res Jean Unrr ouÎ , n ie ud u n nê i\licilaclis , Cu illa ume S3 u t on , IJr èl r cs '
P Ull S l\oc h a , tl ia r r e; cl UrrH:l rtl d e '\rJla , l' I'ot"'s d e l'Ord re , Ccs inforlu n6
(ure n l in le rt'os.,s pu r 1(' t riliunal du ( r ~ r c Mo nllehi; ils fu rent «ssn imbécilesque ,te so u teni r Ic u l's opiniOIlS a\'.;:c t ou le l' ol,in ia tr elê dc ]'\\colc, ma lg ré Ics
.( ,IlIlisers q u i Ics m en aço i.' n t , ('e ry n i l' rOIl\'I' le d t" ran gell h'nt de le u r eCn'eau ,
f;nfill , MOllaehi , l'al' II lle t res- lo n gu e S"II(cllce, con J u n"", (I\l ol r e d e ("cs in tor ( ') l;'1/<!4 JO IIt SOtH''''' ! d ùt{;lIùJ pur ln mOIJ d .. 1',,1,llçuOl\ P~ I'I :,," e lltuUl ,
II OUS 3.\'0113 di! au IlIj~t .1.:: cet ,~ ,' é n C lll r U t , J alls I,,:.! ' "01. 1'- 1:13
(' ' ) Voy, ct! ' Ille
�-
III prbc de IlOsscss ion j il s sonl délJ oUlés I)O,r uoc
sent ence du
-
201 -
tj
sept embre <.le 10 mèrn c année .
( Ul sIIprà ) .
13ti!:1. - La \'ille rait refair e ( rcraïrc ) la grosse clocll e ( 10 grosse ca m_
l'ana ) placée il la lourde SO U\ CICrrcCIQui Scrya i\ à
sonn er la retrait e Cl à IInnon ce r Ics Co nseils muni cipaux .
chi1CUll lI 'cux en particuliel' , ùe n'ètre p:1S :lSSCZ témérai rcs
que de danser 1 chonter des ehansonne Ucs 1 jouer el rolùIrcr à la manière des séculiers 1 dllns l'enceinte du Ino nas1ère de S l.-Sa uv eur . Si qudqu' un d 'eux ose violer celle
dérense, nous le maudissons par écri t ) 1'annlbématisuns ct
J'excommuni ons) les trois monitions canoniques préalablemenl raites.
( Archive" de la ville J.
(
seille l'our J'a nnée 1788 , Jl. 89 1 la traduction d' une
ord on nance rcndu e pOT l 'é,~quc de Marseill e, le 24
j uin '1364 J au sujet des danses ct des cbants qui
s ,'oienl lieu dans l'e ncei nt e du monas tère de SainlSa u\cur:
Nous Guillaume, pa,' la miséricorde di vino , évèque de
a\'erlissons une) do ux eL lrois fùis canoniquemenL Lous les citoyells de Mm'seme 1 hommes el femmes et
i\l a rseiH~)
,
Lù)l'(~
vort d e l'évicM de ltfal"scilfe ),
I.es co ul'tis annes ne pou,'aientloger , même tcmporairem ent , près le m onas tère de St.-Sauveur , c'es tà- dire dan s la r ll e de la Vieille Monnai e jusqu 'il
ccll e de Bernard d ~ ]Jello-Joco el j usqlles au fo ur
de Gu ill aum e Hu gues. ni au tou r de l' ég lise des
A-cco ul cs depuis la co llin e des l\I ou liu s j usques au
ma rché des To urs, el da ns Ioule 1 Ue de Carbo ne!
et de D3sc ulc . da ns ce lle de Durand de Villeneu\"e
et dan s celle d() G ir nu cJ Seyronie et. de Ri mba ud le
cb3ndelcu r .
VO)'CZ du rcste le cballitre XIl d u Iirre V des Sta tu ts cie ltIarseillo , in séré d3ns le 4me \'01. , p , IG4
ct su i"antes,
1364. Juin , 24, - NO lis puisons dan s ,'.Jhn U'lla ch histor ique de iJlar-
tun és à ètre IlH és au ura s s~e ul ie r . 1.0 frè re de ilarI'Oeut pour S3 P3 1'1 la pein e
de Ilorler un e eroi" jaun e s ur 1(' dos (' 1 unc nu ire sur la poit r ine, ct d'ôtrcenmurt!, comlUe dil la senten cc. L' Jh (;'1110 de i\lursdlle, Uaimond IV, d i\'crs nutres
prelats ct théologien s servirent d '(lSsc~sc u rs au frlll"cMonaell i. l,a sen tence fui
ft
lue ct exèculL'C da ns le cim etière li es ,\ C(O\l ]('s; IlI3is A\'an l de l'rocédCl' 0. son
" elccutioll , frère MOlla clli , (IU ol'1u o pc rs undô que l('s loiqu<,s no pou\'oienl ,
sans encourir le rcs$Cnli m( llt du Sai nl-Otfice , mod(;rel' la lleine des condamnés,
crut cependant dC\'oir s'int éresser pour cu x; la bienrai sance est toujours I,iell
placée. Il pr ia . aiosi que l ' ~;\' è qu (', les ju ges s6' uliers de ne \lfl S prononCCl' con« tre CUl. la peine de morL Us (ur('11 1 ensu ite dégradés solemnellemenldes or,jrcs
sac r~ par l'É\'èque , aSSisté dece lui dc Comm ingcs, des alJlJ{'s d'llu\'oaun c cl do
Sih'aca oc, ct ,j'u Ile ronle d'ccclo!siasi iques r e,' N us des 11H1 I'que! de leurs dÎ g nil ~s.
Après quoi, (rh<'S Bar raui , m l'baelis, Sa ulon el I\ocha furcnll,rùlès pour l'cdi" Il calion des Odèl<'S.
" 11 D'est personn e qui ne lr':misse flU récit d'un Aut o da Fi. l..a r eligion sc se ll ~
.. oHcnsée, l'humanités'in(li gne; cCf!endnllt nos pères se re n,j irenl en [ou le 11 ce
.. triste spectacle. n es j1(!I"$OlllleS ,je naissa nce d islluh' rent m ~ m o de rUl'iosÎlè
ft
al\x gens du peuille. L.a s('nlenre en cite l'Iusicurs l'lU C Il(lU S ne nOlllmerons
., p;s;. nous crai ndrions de rai re rougÎ r leurs tlesc(' nd 3nls, qui riroÎent a u; our., d hUI de la querelle et dcs opi nio ns dcs m ineurs, sans Îmo giner d'en la lrl'
grille r aucun. Ils pour rai enltoul au Illus con tri lJUer cll or it alllcmcn t li leur
.. procurer dc hons cons um k (0).
2ilti -
H01 , -
Sa int Vincent Ferr ier prêche le carême dans l' égli se des Accoules , ell 1401 .
( JlIan uscrits it!édilS de R uffl aplJQrl,e nant cl
l'un des autIJUI's ),
US30. - Lecouycnt de Sle.-Pau lc , lequ el s'éleva it àcMéde 13 lou rde
ce nom, près la porte de la Jolielle ct donl on ,'Oil
encorc la base, est uni au CO\l \'cnl de St. -Sameu r .
( Ut supl'à ) .
1 ~32 -1 533. -
Une horloge 3,'oit déjà été placée au elol:her (It:s Acco ules J pu isq ue Anto ine Peyroneli J trésoricr de la "ille
en 1113:2-1 333, porte dons so n comple des dépeoses.
ro10
1
l' or ti cle s lli "a nt (1) :
�-
~06
-
Nils ay pogot a
nWSS6 110 r
EsprillJellin, Cura (
cie (as .t ccole",. regidor 6l !/overllador dau reloge
I)er sous gages hordinaris da quatre 'l'leues seplembre, hoctobre . 1l0ll ucml./I"e et clessembre costa
per honeta cie 11° '27 clauge fl orins . . ',' ....... 12 Il .
1ÛJ6 . - ta statll e anliqllc pIncée dans un e niche prnliqute ,"crs l'etlrémité de la tour cn rrée du clocher dcs Accoulc"" cr:. t
donnéc à. Pciresc.
( Uuu prù).
HS38 . Fénier, 7. - Les reli gieuses de SI, -Se u,'eur cèdent aUl qu atre
prêtres desscn anl les Accou lcs , ct sou s les rése r" CS ex prÎmées dans r ac le, 10uS leurs droÎls Cl les
biens de ceueéglisc.
(blanuscrtts inédits de R"/fi 1 appartena" t
ri l'un des au teurs ).
15". Juin , 16 . - les dames de St.-Sam'Cllr pcnnCltcnl aUI péni tents
du St.-Esprit de Mtir une chapelle dans le cim etière
..a esAccoules, pour y chanier les offices .
( UI ,upra ).
1560. - Les prêtres des Accoulcs demandent el obt iennent l'érect ion
de leur égli se en collégiale.
( UI suprà) .
t5ïO . - l a place du Palais es!. agrandie aux dépens du cimetière.
Après bicn des contesta lions , la ,'iIIe est co nd amnée à payer au cha pitre des Accou les pour la lisière
de t(' rrain de 16 ca nn es de longueur Cl de 7 pan s de
largeur (i ), dont elle (H'ai l eu besoin p OU T cel agran·
di ss crn ent , la somme de 225 écus ct li florin s (2) .
( ManttS crits inédits de Rulfi appartenant à l'un des
auteurs J.
160a. Fé\'ricr, 9. Notoire de Ruffi (3). - le cha pilre dcs Accou les cède
à Ma gy , à Morconct cl li Ult ati , pour y MUr des
maisons, les I)arlies du Ciulclièrc de leur église
situées en race du palais de justice.
( UI suprd ) .
32 mètres de long ueur ct 1 mètre i :; centim ètres ùe lar geu r .
(2) La Quitta nce passée de\'llllt le notoi re ,\ nlelm r est n ia date du 12 jan·
vier 11>77 . - Les minutes de MC Antelm y sont maintenant possédées par M" Ti·
mon-Daviù .
(3) Les m inutes de cc oolai re lie lrOU" cnl Il ujourd 'hu i (jan s celles de ~ , . de
Casq u('l .
(1 ) Soit
207 -
Chronologie de. Abelle. de Saint-Sauveur.
~ U6 Darlholomée Aprimessc.
Respecta .
,1453 Sa nche Desealis.
Ste.-Eusébie.
4455 Catherine Hélè ne .
Tilisiola.
U69 Agnès .
Adalmois.
4478 Mololieu\'e de l\Ion tolic u.
Garsinde.
149/1 Isabeau Ayrerie.
Alasaï s,
~ 53 6 Cal her ine Marin .
Marie.
~ 5 37 Jeallne d' Isaac.
Alaȕs Il.
1546 CalherineRobin de Gra\'eEr meline de lI aux.
~on .
,1'2.\.6 Dulciana.
1558 Delphine Gaurridi .
1269 Paseh ale.
/1562 Marie Anselme.
4287 Alasaïs !Il.
,1288 ls narde ou (soard • .
"592 Adri enne DoriUe.
4609 Catherine Goutard.
4309 Nieolana .
46 12 Ca therine Allemand de
~ 329 Marie de Tournefort.
Chàtca une uf.
~ 34.5 Thomasse ou Thomasia,
"654 Marie de 1\astcau,
" 3f.7 Bertrand e de Sigue.
4356 Laurence Vi\'aud ,
1677 Claire de Sacco.
1698 Agnès de Sacco.
~ 364 Hugoue HeUes.
4699 Anne-Charlotte - Rose de
1387 Esmenard de Vivaud.
Cambis de Velleron.
"'43 Cécile de Derre.
~ 73 1 Jcanne-MariedeGinestous
44,18 Dourges Mézieres.
de Vernon.
1449 Doucette de Favas.
403. Garcette ou Gardelle Vi- 4763 à 1792 Anne - GabrielleFse de Suarez d'Aul an.
vaud.
597
735
867
40 3,1
4077
H 80
4188
H 99
4202
Rltr" ,
(Jlal1uscrits ifl édits de
possédéS lJar l'un d es au'eurs " Histoire de 1I1arseille par Ruffi, et Almanach
historique de lIfarlDille par GrolSon, annee 1774,
p. 76).
�-
208 -
Religi eus es d e N .-D . du M o nt d e Sion d e l'ordre de Citea.u.'C .
titre de N.-D. dc N07.0rcth. par Ics dames de SainlDamien d 'Assises de J'ordre de Stc.-Claire , les
reli gieuses de Marseille occupèrent e ns uite, pendont 211IlS, de 1359 il 1361 , un e Ilarl Îe des bâtit iment s de l'llncieull c mai son des templiers (1) ;
en 1362 , leur monastère s itu é à la rue qui prit dés tors le nom de rllC de Ste.-Cloire ( 1) étant termin é,
elles rur cnt l'habit er.
1242 . Ani!, 3 des nones . XV· indicti on . - L'église el l'hOIJÎlal de
St.-Michcl. s itu é.!> près la porte R éa le (1), aya nt
été d onnés le :3 des nonos d'avril de l'ann ée 1242.
X V· indi ction , à l'ïcolc de Roqu efort. abbesse de
Sl. -1)00 5, IHlr Ra ymond de Roquefort, Pierre de
Roqu efort , sos fr ères J Cl par Ri cha rd deRoqucforl,
so n cousin (2) pour l'engager .1 Conder une maison
de son ordre à Ma rseille. Le couvent de celle "il le
futélc\'és ur la co llin e de N.-D. du M'ont de Sion (3)
dont il prit le nom. Innocent IV apprOU\' 3 celle
fondation le j er jour des ides de jao,'icr ( 13 jan,ieT) de la j te ann ée de so n pontifical (4}. Obligées
( Ut SU I/ rd J.
I\eligieusc. Grondes Marie •.
1623. Mai 11 . -
de quitter leur monas tère cn 1361 pour sc so ustraire nUl YC la lions 'Ilu:quelles elles étaient cn
bulle en restant hor s des murs de la l' Ule, Ics religieuses rOnl bâtir c t ,'ienne nt s'ins taller dan s leur
nouveou couvent , près l'église de St. -M artin J à la
nie de Sion (Ii) ,
1769, - Les dames de Sion tran sportent leur monas tèrc dan s les bâtiments d 'u n hôpital s upprimé; l'Mpit al des eom'alescenlS, li. la rue des CO'lValescents (6) , là où sc
Irou\'c aujourd 'hui "hÔtel des monnaies.
(bla.nuscrits inédits de RuQi, appartenant à l'tlll
des allteurs , Almanach hi storiquc de Marseille cI e . J,
R eligie uses Cilliristes.
12:~. - Êta blies en 1254 dalls un des raubourgs de la ,'iIIe so us le
209 -
Françoi s d'O llières , ca pi scol de Marseille, reçoit
tes reli giemes d u premie r mona s lère de la Vi sita li on J enro yées par St.-Fra nco is de Sales , sur la
deman de Qui lui en hll rait e par direrses personnes
notables de celte \ ille . Les religieuses loge nt da ns
une petite mai so ll sÎluée près la ca théd role . en aU endanl r éreclion de leur cou\'cnt dont la première
pierrc es t posée en 1670 par le comte de Grignon ,
lieutenant général en Pro\'cnee, ct par Fran ço ise
de Sé l'igné 1 50 remme.
( ATallusc rits prove llaflt du fonds hUchel de
L éo fl, possülés par l'lin des al/tCI/I'S J.
Religiemes Capucines.
i623. Juillet 1Q. - Lecouycnt des capu cin es de Marseille a été rondé,
le 14 juillet 1623 , par Manhe d·Orai son. baronne
d' Allema gne , \'icomtesse de Valerne ; leor maiso n,
s ituée au quartier de Rire l'Iieu,'e 1 étant nécessaire
( 1) Voy . pour la Sit Ulltioo et l'(! tymotogie lIu nom de la porlc réa le , le 1" 1'01.•
p. 14; e ll e~' 1'01., p. 23 1.
(2) L'llcte fuI passé dans la cbapolle d e l '~ \' ~c1I1:i lie i\la r sci\lc, c n présence de
l '~ v~que cl de Guilla ume de )larÎ cl (le sa lemme Adalasir.
(3) On olllJoelai l ainsi la partlo d u rCI crI> d ~' la l'l ai no (lui descend a u boulcl'a rt
du Musée, il la ruc l'iscaloris, il la rue Neill e el aut rues du Cbâtea u-Iledon ct
d',\ uba gnr .
(4) La II ~ a on ée du pontifi ca t d' lnlloeentl Vcorrespoud 11 1244.
(G) La rue dt: Sion, ains i M nomml!c parce qu 'ell e con du isai t au couvru t des llames dcSlOn, cOiU !lIunique de la grande rue Il ta place S I .-~ 'a!' l i n .
{Ol t.a rue des Co n ,.~le sce nl s /l ]'o u/ii dl' la r uc Nll tl Ollolc ou hou !(' l' nr\ d ~ ~ Trois
Jo urn ~es
( 1) La maison des TeJ\lllli cr s s'cle\'ait !l lleu l'r/)s s ur l'em jlIQcelllcnt. de l '~ glise
des Augusti lls. 00 prétenù quo les écur ies des c hcva tie.rs du T(lI~lP I O élalent Situées
SlI r 10 le rr31 n OCCUIH:' ùe nos jours l'a r les 0 o u; pre mu:! res maisons de la rue dt'
Dausset , /1 ga uc he en e n trant pa r la rl/ e des Tellll)/Itws( · ).
( 1) I.a ru o de Ste .-Claire \'a du 1I0ulo\'a rl do Boll oy 11 la ruo Lorette,
C) l,a TU C du n ~ u ssc t aboutil Ùl t l':n·é-ù' /l.lllour à lit .Tue d.::, Temllii tn, 13qutlle
com mu niq ue de la rue de" Fa1>re" b I ~ pl . c.:: df I ~ COlill'll l'r •.::.
v.
�-
2010 -
pou r l't'lgrsndissemenl de l' arsenal, le ro i les Ctpropda en ~683 cl leur fit bâtir un beau monas tère au
quartier de SI.-Basile dont cli cs fi C prirent possession qu 'cn 1687; un e maison bou rgeoise leur servit de retraite pendant la co nstruction du nom'cl
édifice .
( Ut suprd ).
-
U I -
B e ligieu,c. de 1. Mi.éri(lorde .
1632. - Fondé en 1632, par le pére Antoine Yvon , de J'Oratoire 1 le
couvent des dames de la Mi séricorde, d 'a bord établi dans la mai son qui ovo il serv i d'hôpital sous 10
Dom de St.-Jacqlles de Galice. rut tr ansporté , le
13 octobre 1678 , à la rue des CoovalescenlS , où
elles olltres lé jusques à la révolution.
(Almanach historique de lJlarscîlle,.paf Grosson ,
année 1770 p. 79 CL Tableau historique de
Mars eille, par Béren ger de Labaume).
J
Religie uses Carmélite ••
1629.-
Le cardinal de Dér ulle ayant approuvé l'étab lissement d'un
coment de carrnrlilcs à Marseille. les nobles demoiselles Margue rit e de Gay 1 Honorée d'AlIo\'ili cl
Jeanne de Lacépède prièrent la sœu r Tbérèse de l és us , du monas tère de Ll'on J de les aider dans cette
pieuse fondati on. Celle-ci se rendit en celle \'iIIe le
9 mars 1623 .. "CC ci nq autres pro fesses de son mona ~ lèrc et rorma J après bien des flifficullés , le
noys u de la maison qui prit le titre de Sainte
!lagdeleine au pied de la Croix. Le cloItre et la
chapelle , laquelle fllt édi6 ée eo 1686 el béni te le
28 juin :t687 . étai ent situés entre la rue de ln JolieUe eL J'h 6pitnl de la Cbarité, ,· i s~à-vis le couvent
des Obsenanlins, La çbapclle que J'on ,·oil encore
cl qui apparti ent à 1\1. Rou mieu, a\'OCal, était remarquable par sa déco ration et les pe intures du
plafond, le retable. s urtout . était d'u ne exécution
parfaite j le tableau qu 'il renrermait était de Cha sse,
peintre marseill ais.
Les ca rm éliles portent une robe de drap grossier , d'un e cou leu r empruntée aUI ca rméli tes ellesmêmes j un grand sca pulaire de la même étofIc et
de la même couleur descend s ur ce lle robe, une
gu im pe bl anche, un e cein ture en peau Cl un chapelct
pendu à celle ceinture,
( Extrait d'un e notice s ur les ca rm élites de
llarsei1le 1 par l'un de. alaeurs .- Fé,·. 1836),
R eligieuse, de Sainte-Élizabe th .
1634 . -Les reli gieu ses de Sie - Elizabcth , du ticrs ordre de SI.Fra oçois ,
de Marseille, ont élé rondécs , en 1634 , pa r le
co uvent du même ordre qui el istait à Lyo!l . Etabli es, en arrh'ont, dan s unc mai so n situ ée \'is-à·,·is la
comm and erie de St-A ntoine , elles ruren t habiter,
en 1690, le com'ent qu'clles naicnt rait bâtir tout
près la porledc Noa il les. -Lc lbéAlre du G)'mnase
occupe l'emp lacemcnL mêm e s ur lequel s'élerai t
le monas tère.
( Ut sllprà ).
R eligieuse, B ernardin es.
163ï .-11 Y a\'ai t à Marse ill e deux co urents de religieuses de l'ordre
de Sl·Ucr nard . le premier situé à la rue du P etit
Puits (1. ), et le sccond, a\'ec l'asse nlim cnt des moincs deSa in l-Victor, au quai dc Rire Neuvc , dans
une maison que la s up érieure , l\l m· de Ballon 1
acheta , àcel efIcl, le 15 jan\'ier 1637, du baron de
La garde, général des ga lères. Les deux couvents
rtorent réuni s et ne rorm èrent plus qu'une seule
maison, quelque Lemps après que les dames du
monastère du quai de RÎ\'c NeU\'e eurent pris P05(1 ) La. n te du Petit Puits commun iqu e do 10 place I.ordte /1. 13 rIt. do rr ej~e
CoI1l& .
�-
2 t ~R e ligi ~ uscs
!c!sion du beau local qu 'cli cs 8"3Îcnl rai t édifier en
1ï~6 , pOl' Ics so in s dc l'archit ecte Dré\'cIQn , non
loin dc la por te l'"oo illcs , ct tout près du Couren t
dcs Capucines .
Le collésc ro ~' o '. le mu sée de ln ,ill o, r école de
dess in, la bibliothèqu e pub lique, le cabinet com-
165 1. -
(Ân :lu"lles d e la v ille , manuscrits in édits d e
Rllfli . Almanach historiqu e de lffarseille ,
ann ée 1170 Cl Ta bleau historique de Mar-
fondé en 1 t.i!S1, par les so ins do Is abeau de Carenlè llC; Jo. ,' Ut d es P etites-MarieJ (1) où la maison
est étatJlie doit son nom b. cctle circons\ance .
( Ur Suprc!).
R eligieu5cs du S a int- Sacrement ,
16150, - le mo nas tère des dam es du Saint Sacrement de Marseille
doit so n or ig in c li A!lt oin e Lcqnien , relig ieul d omil!ica in , flui l'ét31Jli i 36 <l U S aV3nl l'approbation de la
règ le flU ' iI créa, c'e:.l-à- d ire en 16!S9 . Le com'enl
était S iL I H~ il l'e n trée de la f li C d e l'E\' ~c h é r a r la
pl ace ùe l'Ûur.:iC,
seille ).
R eligieuses
~ o \' e mbre
R E'co ll e tt e~.
J t. - Le co nseil de \'iIIe délibère de recevoir les
dam es Rccoll clIcs à l\J arseili e j la reine-mère Ann e
d'Autriche sc d écla re la rondalri ce du courent , que
les religieuses rOnl édifi er, en t64t. sous le nOIll
( Ut SI/Wei , )
(;Ollfréloiel!l .te P é nitent.s .
P énitents bla n cs .
d e Saint e-Ann e .
La ru e des Recolleltes (1) qui co nd uisail au monastère, comm ença d ' ~ trc ain si d énommée en t614 .
( Ut sl/prà ,)
Conrrérie des Péllitcllts blancs d e Saillte·Catltertll e.
XII- s iècle. - Lo co nrréri e d es Pén itents blancs de S ainte-Catherin e
es t la plu s a ncienne co ngrégation d e pénitents de
Marseill e; ell e exis ta it déjà d nns le XlI" siècle j sa
Ch31)elleéla it Ill ol':; s ituée su r l'espla nnde de la Tou rrette, il côté de l'église de Saint-Laurent. Ces pénilents rc\'i\'enl m a in tenant dans les eo nrréries d e I)énilents bloncs de Sain t- La:are e ldu Saillt~E s ,mr.
( Ma nt/scr its i nédits d e RI'ffi , apIJal'tena ll1
Religieuses Presentine5.
1647,-Les religi cuses Urs ulines d e la présentation de ~.-D. ru rent
reçues e ll og ~ es à Marse ill e, près le pal ais épi scopa l,
en 16i7.
[ n t680 . -El1 cs ront bâlir leu r co u\'ent Ines la Plate·Forme (2), et en
17'9 , les Da mes Augustin es de Doria (3) d ont la
m aison su pp rim ée s 'éle,'ait fi la place des Au gustines (4 ) , leu r s ont réun ies ,
( U t Juprà ),
(1) La rlU: des Recol/cUes ~ I s l tu êt de rri èr e le CO u rs; e lle com m u n iq ue de ln
jI/O Cf' St ,·Lo u is à la r l~ d u Tap is P ert,
(:i ) La IJla te-fOI' me OCC\lllailla I)url le d u bOu lc,'a rt des Do mes si tu ~e c o l oco ,l e
la r lle tlu "ieu x Pa la is, c n dcseend::lU t l'crs la !llaee u t ~ r i e u re d e la Ilor tc d ' Ai x,
(3) l..es dames ... . ugusOues eta ien t a ins I d ~s i g o ée s (lu 11001 de la fam ille DMio , leu r
~ i"n la itri e c ,
\ ~)
I.a place des -4"{Jlfstiucs esl sit uée 1' 011'1' llll,/aee Ifu
P e tites-MQtie •.
Le CO ln'ent du second Ill on lis ière d e III Visita tio n de III Vierge ,
autrement dit de5 Peliles-Mari es do Marseill e . e Sl
munal dcs ontiques ct des mM oilles , CL l'acadé mie
des sciences, bcll os·lcllrcs Cl arts, occupent oujOllfd' llUÎ le cou vont des dames Bernardines.
1640.
213 -
l'fi /ail l' t
la nIf! Ca is$ f' ri~,
Ù l'II Il
des autours,)
P 6nit6nts bla ncs d e la T ri nité uieill e,
1306. Mars 22. -
Après l'établissem enl d es IJénitcnls blancs do
Saintc- Ca ll1Cri ne. le s conf rères d e Notre-Da m ,
( 1) LU I' utl ,les l·clit es· ~ l a r ie 5 olJou t it de la n lc dl's DomillÎfelillH o u ùOl/lCI'arl de,'l'l'ois J OII/'II U J.
�-
-
\lH -
Sl.-Anloi ne, ~ ln rue St.~AlI loine ( 1 ) ; elle elifile,
depuis HHS3 1 dens une cha pelle dépend ant du
couven t. d es Prêcheurs.
d '. ido , connu s e n d ernier li eu sou s le litre d e :
P ~ niterl ts
blancs de la Trinite" vieille pour la rédemption des esclaves 1 ru rent ÎIH;lit ués: leur cha_
pelle, d onll a pre mi ~ r e pierre fut posée le 22 m ars
1306 , éta it située tout près le coment des reli gieu x
de la Trinit é \ icille, lequ el s 'élc\' oil Sur J'empla cem e nt occupé par l'abauoir pu blic i plu s lard, en
1548, ils firent bâlir leur Dou\'cllc chape ll e, à c6 t6
du co uvent de J'Observan ce . Charles
IX ,
le 8 jan-
,'ier itS72 , à la réquisition des cons ul s de Marseille, m aintint les penitents blall cs de la 1h ll (cu
cieille de ce ll e \Îll c , el [e ur permit d e f aù'c CQn-
tinuer et garder 18 service divin de IQu l temps
cdlébr~
cs dite ga:elte.
Par ces letl res patentes, datées d' ..hi snon le 3
jon \'ier 1!i7~, Henri III confirma l' ord onn a nce de
Cha rles IX , précit ée.
( 1l1a nllscrils ,'nédits de Rufli , alJIJartenQIIC ci
l'un des Quteurs).
P é nitents Ca nnel in 5.
1621. -
Septembre 2 1 . -
Les P én itents séculiers décllQlllSés du
Saint-Sca pulaire do N . -D. du M ont Carm el
,' uiga ir e~ell l a llpelés P énitents Carmeli'ns, parc;
q ue le li eu de leu r réullion est s ilu é près le co u"enl des relisie ut co rm es, 11 la rue d es Carmelins (1) , ont été in s litu és le 21 sept embre 1621Les Carmeli ns ont pOlir bUl pri nCipa l ren se \'eIissemenl d es indigenls . - Leu r vêlement es t fait
aYee d e la toile gro<is iêre, de cou leu r blan che donnant su r le gris .
(Ut suprà ) .
Pénitenb Gris d e S.-Antoine.
11550. -
La confrér ie des pénitents sr is,
50US
le titre de S.~Ântoine ,
a été fond ée, en 11550, à CÔlé de la commanderie de
~(I.'k:Lali~e IkJ CarmelinJ ainsi ll ppelée IJa rec qu'clic cond uit ll ia cb a pcIJ e (k5
'P
III
Il
C
ce nom , ('oiUrnUD I(IOe dc la place
d Ci
\jraorls Carwl'ti 11 la rue l,Qrette.
~1 5-
( Almanach Mstorique d6
~farl6i11e,
année
1770 1 p . 8lS.
P é aitenb Bleu ••
P éniteflts Bleus d e N.-D. de Pitié .
ItsOG. -
LC5 11 énitcui s bl eus de N.-D. de Pitié ont été établis par l e~
pénitents blan cs de Sain le-Ca therine , en 11506 ;
il s se sont s uccess ircmcnl réunis dan s le prieuro
du Rouet , d ans l' ég lise souterraine de S t~J a ume ,
dans l'hÔ pit al d e Sa int-Jacq ues de Galice 1 et, en
1324 j us ques en 1792 , d ans UII loca l qu 'ils Ûrent
bât ir tou t proc he l'égl ise d e Sai n H \Janin , ce qUi
les fit au ssi appele r p éll iten ts bleus de St . - hl arlin.
( Ut SIllJrà ) .
P énitents Bleu s d es Grands Carm es.
1331.-C'esl au second prieur et il une partie d es confrères d e N.-D.
d e Pitié que les pénitents bleus d es Grands Ca rmes durent , en 1 ~3 1 , leu r Cond elion j ils prirent
le nom d e p énit6Jlts bleus des Grands Carmes,
parce qu e la chapelle fut édifiée d ans le voisina ge
d u cou vent d es Grands Carm es.
( Ulsllprà) .
P énitents Blcw d e la Trinité Nouvelle.
1MG. - Les Pénitents bleus de N .-D. de Alisericorde, général em ent
connu s sous le titre do pénitents bleus de la Tri~
nUé Nouvelle, o nt été ins litu és en 1866, sous l'épi scopal do Pierre R aguene8u; leur premièro
chapelle Cut s it uée s ur u n terrain appartenant
aux religieul trinilaires.
tes conCrères de N .-D. d e Pitié ont maintenanlleur ch!l pelle il la ru e Ca i s ~ erie, près la place
des Augu stin es .
( Ut Sllp rà) .
�-
~16 -
-
2 17 -
Pénitents Noirs de Saint-Jf'an-Baptiste .
Pénitent. d e Sainte-Croix.
US2 1.- L'établissem ent de ID confrer ie des IJ6nitelils noirs d e la d écollation de Saint-Jean-Balltiste remonte l'lu 8
anil 152 1; ccUre con frérie 1 rétablie sou s la rcstour ation , a mai ll tcnsnl sn chape lle sur la ploce
1607. - Les pénitents du Saint-Cru cifix, gé néralem ent appel és : 1)éni(ents d e Sainte-Croix 1 doh'ent leu r o ri gine nu
P. Dinon s, de l'ordre des Minimes . Leur première
chopelle fut s itu ée dan s le COIl\'e nl de Sain t-Ant oine;
ct la seconde, btltie en 1612, il la r ne de Sa inleCro ix (1) 1 ai nsi dén om m ée depuis lors .
1
des Grands Carm es.
( Almanach Mst otique de Ma rseille
Cl
Ta fJh!UlI
Mstor ifJ/l c d e Jl1arscille).
( Almanach historique d e Marse ilfe, ann ée 17"70,
p . 87 ).
Pénitents du Bon-Jésus .
tlS9t ,-
La confrérie des P üu'tenu du B on Jésus. appelés bourras
pa rce que le CDIHlchon de leUT " ~ I c m c nt (bOlit r as)
a la forme de la tête au lien d e se terminer cn
pointe comme celui des aut res con fr éries. a été
fond ée, cn HS9f pa l' Gab ri el Dcla ssus. Mascat
rOll 1 Chaba ud cl qu elques autres ciIO)'CLl S de
Marse ille. Le but d e Icur in s ti tution consiste,
prin cipalem ent, li cnsc\'elir les s uppli ciés . Le
nombre d es co nfrè res ne peul dépasser le ch iffr e
des di scipl es d e J .-C. L' un d e nous a p ui sé d o11 5
les archh'es d e celle congrég at ion qui out élé le pl us
gracieu sem ent poss ible m ises à sa dis posi tion par
M. le recteur Garein , u ne foule de Ilol es Irèsc urieu ses, en l ro aut res la liste des indh'idus illllll m és I)a r la compagnie d e Hm1 fi 17GS.E n II!Le de
celte liste, q ui Ile co mprend pas moi ns de 271
lIoms, IIg urent 3 ecclés ia sti q ues : messire DranCoull r, brj}lé le 20 fé\ d er 1fS03 j me ssire Dou ' ié ,
curé de Sa int-M arli o , pen dill e 23 du m ême m ois;
ct m essire Anloiue Delr iè\'e, bro.l é le 11 j ami er
1;;94 .
La confrérie du Don-Jés us a s a chapelle li la r ue
du B on-Jésus (1) , a in s i d énommée d epui s 159ï ,
époqu e à laquell e leur chapelle y a cté éd ifiée.
( A rchives de la confrérie des l)éllitcnts d u
Bon-Jésus) .
( 1) Ct: l1 c rUè COlllt Uu ni\IUil
1) Elle va tle l a r ue Tr i gance Il Jo r ue Tilll Qn .
\l~'
la rlf r '/'l'OIl -(/'. I 11'(Iill Ù lu
l'1ft
tltl Ctfl'mcll/Il .
�-
Défense de
'R
2 19 - -
"llIe , t;"vl\leades e' Jliliec8 (1).
131'1. Anil, 10 des l\alC' nd cs (23 mors ), X· ind ict ioll .-ÂClc p3r
lequel Ics s )' ndics de la cité \'icomla le déela rc nl solennell em ent au Yi gu icr que les Mar seillai s , S U ~
jets fid èles el dévoués. sont. dis posés à rournir nu
roi les chevauchées prescrites par les chapitres de
paix (2}.
( ArcMuc$ de la ville, 1re di!)., 24 ° sect. ).
13'13 . Aoth , 3 des ka lcnd cs (30 j uillel ) . DélibéraLions du con sei l général de Marseill e porta nt: t oque tou s les habila oLS
d e la ,' ill e Cl du ter ritoire sc fendron t auprès du
\' iguicr ou d e son IicutC' nanl , OH'C leur a rba lellc
et. au t res armes . d és qu ' il s en te nd ro nL le tocs in
( ad tinlillobuillm martelli ) i 2° qu 'il se ra ga rni
deux ,'oissea ux dCSLill és à ro ire des cou r ses , de
choses propres à 13 défense de la cité i 3- de réparer
la chat ne du port, afi n d'é\- itertoute s urprise; 4° de
rort i6er la tour de l\Jalb cr l(3) .
( Archives de fa viUe ) t r- div., 24 - sect. ) .
1'1.93 . Ao l\l 10. -Letlrcs patentes de Charl es VIII par lesquelles la
,'HI c es t autor is ée de (aire aba.ttre cl dé-molir les
bastimenls etjal'ditls con stru.it, dan s les rossés de
la In'lle , llonobstan t tOIlS les.bau$ et titrcs 1Jass és
aux possesseurs , réco lnpen se préalablemen t(aWe
aux mes m es l)oSSessCttl·s.
(Arc hives de la ville, 12- d1·v . , 13 sect. , <lossier suries alentours de la Cannebiere. - Citation.
{i l I\urn dan s sou /{ütoire de ,l/a r seWe po l'le longue me nt Iles IlIl1l'S cl Iles fo ..liOcations de 10 " ille; nous no pouvons que rClwoyer nos lecleu rs 11 cct tic rivaÎn
Il'un l'o re mérite , sous le rapport de l'cu ctilude .
( 2 ) "OrCl ce qu i cst dit au s uj" l Il es c hel'o. lI ollérs ù u c:l\ulcatles llans le 1<t \ o l ~
l'. J 10, 12 5 ; 2- 1'01., \' . 24 eI3 6 1 ; 3- 1'01 ., " . 18 7 ; <t,. \'01., p . 300.
(:J) 1...1 lo u r (le 't a tber l o u do Ma u!Ji:! rt s'plc yait sU\' I(' 1(,l'rai n o('c upé IJiII' la 1'\(1 (" .....
d'Orléa ns, tU'CSqIHl cn race do hl l'ur des F(lbrr s .
�-
~:1I)
1ti94 , AHil 3, Transnction enlre 10 ,'iIle ct l a. da me de T r CS5C llt atles ,
relatÎ\ement il 1ft cession raite Jlor ceUe domc à lil
commune , mo)'cnnonl 5:!5 fl orins, d es divers bas_
lim ents el jardins qll'elle possédoit dans l'étendue
des fossés de la v ille, à la Ca nn ebière,
( Archives de/a v ille, 12° di'V. , 1 3 ~ sect. )
1497, Octobre 8,-~ou\eau bail do nn é par le roi Réné an président
J e la Cepllède d 'IUM tel'I'e con{1'otl ta·nl les fossés et
tnuraillescle la v ill~, à la Ca nncbièrc , sous le C6m
Otuw el de I l'enl e-s ix salis.
( Ur sUllrà ).
1 ~2i.
- Liste des cito ye ns de ~l3r s ei l' e (lui se so nt distin gués lors du
siégc de la ,ilIe ll\1r Charles de Bourb on (1) .
Louys DUOlas, lieutenanl clu l\nt oille Goul arJ , juge (7).
roy e n ProuuclIco.
Lau renL Marqu éSYJ juge (S).
AUlhoin c de Glandevès , sieu r J ehan de Jarenl e, s ie ur de Sede Cuges, \'igui cr de Marseill e. nas, docte ul' en d roit.
Pierre de Yen lo, l· r consul.
Jn . Th yel'ri , docteur en dl'oi t(9),
Pi erre Comt e, seco nd co nsul.
Fouq ue t NoU\'eau .
Ma rtin Lau ze, 3 .. e consul (2).
Charles Forbin.
Estie nne d'AdJt , juge (3),
Thomas de MOllth olie u (tO),
Gu ill aume, juge (4),
Jeha n M;Jrtin.
Gaspard d'Esca lis, consul (5), Pi e rr e de Lacépède,
Ca din Dl aoc, coosol (6).
Honor é de illoololie u ( II ).
Jamn e de Pa ule .
Hay rnond Roux, cous ul .
(I l E~ l rait des JU3nllsrr iis tic ' 1. de Valùclle ct de 111. Tb ierri tic j' Ihu i tr.
(2 ) I, i$~ ;: l'IIa tWcu l.a uze. - ))e "enlo, Comle cl Lauze Ollt Cl cr ce la c!!orge de
cons ul tic uovemh re 1523 à orloilfo / :':124.
(3) Il a eté juge du IrilJU ool de S t.- Lou is jusquc~ c u nO" c llllll e 1524.
loi) I l a J'emllii Ics l onct iolls d e juge uu trib u nal tic S t.· Lazare jusques c u 1I0\'el1l'
ure 152.4.
(Ct) L IU;: Gaspard Dcsealis. - DescaJis, DIa ne ct nO tU 011 1 re mpli les fonc tions
de consul tic n O\'e mlorc 152.4 à ocloù r c J t>25.
(G) LEse;.' ClIarlcs Blanc.
(7) L iu;: Anloine Gou l a r.! , ju sc de SI.· l..ou is, il l'artir do 1l0\' IHu l.ro I lJ 24 .
(8) Li,!! ; : La ure nt Ma rqu o.'sy, j u ge Ile SI.·Lazll rc. Ù 11artir d c Uo\'cmÙre 15:14,
(9 1 C'cs l/'o u tcU t' d c la l isle flu e nous .I0l1 n on5.
( 10 ) L ise;;. : 'J'hom os Mo nlolicu lic Mon lOlicu ,
( I J) Lise::; ; Uon or é \louloliclI tic ,\Ioll tullell ,
Jehan Dla nclHl rd ,
Guill aume tl 'Al'l aus
J:lcques Bourgogne .
J chan Masse leaux .
Mr llau l Pa ul.
Jehan Hu c .
Lou is cVEyssaly,
Anthoinc de F lolis.
Jeha n d ' Arène.
Jcha n de Nav is,
Fran çois Forbin , I·icencil! e t ba- And l'é de Guind oll
Edouard Ht)u:<.
cheli er.
DéI'cngier Tourn ier, li cenci é c LJ oh an Gill is.
bacheli er.
Claud e Aim ar ic,
HoherL Ay min , licencié eL ba- EsLi e nne AroavcL.
cheli er.
Lou ys Dubois.
François Dell on, licenc ié ct ba- Pi erre Dcsca lis.
ch eli er .
Guill aum c Ma rian .
Nico las Vin cent , li ce ncié ct ba- Pi erre d 'Ou li Mes.
cheli er.
Joha n f'ay arel.
Jn. de Ycga, lice ncié et bacheli er . Bertl'and Oal cpt.
Mathieu , licencié eL bacheli e r . An thoine Diblis.
J Il BonéLy , licencié e L b acheli er. Jehan Descalis.
Louys Paul.
Jehan F:lure.
Dl ayse Va ye .
Cloud e Bourgui gnon .
Gaspard Lascour .
Call~t Sauron.
Nicolas d' Arè ne.
Pie rre Gan taut.
Vhilippc de Lacépède ,
Philippe de Cnsal1 lx ,
Edou ard de Fa bre} docteur c n Sim on Aubris .
médecin e.
Cha rl es d'U l't is.
An toi ne dlAlbe rtas.
J érosme A Iq uéz y ,
Bertrand LaureoL.
Il a naré Boulil e.
Claude Coudonneau.
Atn iel d'A lborlas .
Jehan Grosso n .
Dertrood de Condo le .
Pierre Blanchard,
Pi erre l\la rJ areL.
Alllhoin e Marqu ésy (-1 ),
Cosme Gon raro n .
Simon Belmon t , l' un des rec- Légier Binans
leurs des 0coles.
J\ nge de Via s.
Ja cques de Oliolis , l' un des r ec- André de Paris.
teurs des écoles,
Jérosme Martin .
Honoré Anlelme .
Hap haël d' Aix.
�122 Pierre Galllicl·.
Jlarnabé Capelle.
Gautier de Gaslaud.
Jcban de Lm'3 .
Fouquet de Montfort.
Jérosme Alphaotis .
Antoine Tourrel.
Jehan Silo ll e.
" ntoine Beausset.
Trophime Gras.
Gas pard Cape\.
Ra ymond d'Oulières.
Vincent Chaix .
Adam de Bouqui er .
Nicolas Moustiers.
Jehan Farlet.
Jacq ues OOUI"OIi.
Guigues Rav au .
Pierre Di llon.
Jaume Flango .
Louys de Cabre.
Jérosme Bouis.
Gu ilhen Baume.
Rau tel de Vau\.
Mi chaud Sa uzede.
Lazare Renau lt.
Georges Robel'ton .
Louys Pitre.
Jelli.\O Derengier.
Daslien Bus ra.
Jehan Dourgui gnon .
Pierre Vitrolle.
Jehan Reboul , dit Villefort.
Berlrand Bes..c:on.
Louys Fourrant.
Pei ron Cab re.
Jchan Legrant.
Jaume Bricard .
Martin Astbieu,
Jehan Timoun is.
Arnaud Eynard.
Bap tisle de Vega.
Louys Billard.
Cyr ys Gonfaron.
Tristan Bczougue,
Jehan Mazuyée.
Dérengiel' Anglois.
Estienne Rompas.
Léonard Billon.
Jacques Gromas.
Raou lx de Cabre.
Simon Bremo.
Jehan Lemaire.
Clément Arnau ld .
Jehan Martin .
Françoys Sague.
François Bardhon
Thomas Bounhaud .
Gilles Atine.
Claude Montagne .
Georges Jolli et.
Franço is Virolle.
Pierre Passide.
Jehan Dalbcrt.
Lamelot Vimbris.
Matbieu Francisco t.
Hugues Aubespine.
Pierre €adeneau .
Jeban PintaI.
Nicolas Ganlel de Guiton.
Pierre Faure.
Estienne Leclerc,
1iSS9. Mars 19. -
223 -
Procès verba l d 'nlljlllliciltitlo à !\lare lIc narre,
maçon , de la co nstruction de la muraille ou chemise qui est besoin (aire au bouleva rd hors et près
la porte R eale. à la Can ncb ièrc (1).
L'a n mil cinqconsquatre-vingl-neuf el le di x-neuf' jour du
mois de mars, env iro n tl'ois heures après miùy, en la ville
,le Ma rseille et à la place de la Loge au deuanl la maison
co mmun e d' icelle, en la présa nce el a uec l'authûrillé de noble Rolland de Castellane, sieur de Mon tmoyan, vigui er en la
d icte ville e t s ui uant la refforma li on du conseil du jour el
da te du dix-s. ptième mois p,·ésanl cy deuant écripl el retenu par moy notaire royal e t sec ré taire de la d icle vill e, par
noble Gaspard Albertas, si"urde Vi llecrose, François Creill y,
eUeun l'lalan, bou rgeoi s, co ns ul s du di c t Marseille , a esté mis
el exposé à l'enchère à l'inquanl public à la cbandelle allumée, suiuant les criées et proclamat ions sur co failles par
TonssaintPiquefcu, lrompello juré du dicL Marseille, par lous
les lieux e t canefours œicell e 3illSy qu ' il a ra porté à moy
dict nolaire et secréta ire 1 le prix fai l de la m urai ll e ou cbemise quy est besoin fa ire au belle ua rd hors el après la porlo
Rea lle du dic t Marseill e, laquell e mu rai lle sera fait le au lien
et endro it q ue leur se l'a mODs tr6 , d'é pesse ur au fo ndeme nl
de douze pa ns, réd uil au plus haul à sepl pa ns que sera il
taillus , le toul. Le del'an l d 'haul en hau l de pierre de tail le.
le dil fo ndemanL de car Liers de cinq pans de long el de ux
pans de large, que rempliron t la première fille , aura aussi
la dite muraille ou chemise d eux casamales "ne à chascun
coslé aussy de pierre de laille de la grandeur el fa çon aussy
que leur sera monslré; néanlmoills y aura de bulereaux de
canne en canne à cbasque fill e el la demi ·épaule sera de l'épesseur depu is le fond omant jusques au pare pi ed du bastion
de dix-bui t pieds d'baul en bauL que sera la face du flanc
<I l l'our la situa tion , la d eSl'ript ion de' la l'ORT II n~4Lt , l'tl l ymol ogio du !l(lIn ,
('11' ., \" oy, le tom <, l , p . 1,17 01 ~ \li \' .; lUlU . 2, Il. :13 1.
�-
~2 \
-
que cc joi ndra el eutrcra tl'ois pans d ~ n s la vieille muraille
de la COl, tin e . et ce , tanl d'un cos té que d'a uLre, fairontla
porte là oil leur sera iodiqu 6 que sera aussy toutto de pierre
de taille de la rn esme grandeur qu 'elle es L, eLen cas de besoi n croislre cLhausser la \'oùle de la dicte porte el s'il convie ndra faire le fondcmanl SUI' des paux ; ceux qui pranclraot le dicl prix faill es fouruirout el fnironL pauser ainsy
que leur sera ord onn é. Le dedans de la dicte muraill e sera de
bonne eL grosse pierre de ma s30 n c rj ~ el bon mortier, En
tout y a ura a uuir on t t ro is ce uls cnon es ca rrées 1 el forniroot
ceux quy pralldront le dict prix faiL loulles cbozes nécessa il'CS , el le rendrollL fait el pa rfai t clar.s Irois mois à compter du
jour de la déliu l'a nce e t baillcl'onl bonn e el suffisan te ca ulion , eLcriant eLproclamant le (Hcl Picquefeu , trompette, le
prix fail des dicles mu raill es ou chemises du belleuard au
prix et somme de se pl mille écus sols, à laque lle a esté baplisé par les dicls sieurs consuls , et quy fai ra la condition
meilleure au rabais sera reçuc aux qualites el conditions sus
dictes et person ne n'est compareu pour l'abaisser le dicl
pr ix parquoy a esté surcis et ord onné par le dicl sieur viguier
que le dict prix fai l sera l'COlis à l'jnquant pour la secoode
foi s, " sembloble lieu eL beure méeredy prochain vingLùeuxième ùu presanl mois .
Aducoa nlle dict jou r mécrcdy vingt-deuxieme mars au
lieu et présance que dess us cO\' iro01 les Iro is. heures après
midy, le dicl pri x fa il a esté remi s à l'enchère à la chandelle
alluméc eLà Pinquanl public olt personn e n'est comparcu
pour le dicl prix. fait diminuer, parqu oy a esté d'abo nùant
su reis el rem is à dimenche prochai n ,'ing t-sixiè me du présant mois à semblable heure cl présance que dessus, et que
les criées en sero nt l' é ilér ~cs pOUl' la sixième fois .
Ad uenant lequel jour dimanche vingt- t1'oisième mars enniron tro is heures après midy, pard euanL le dict sieur \'iguier
el consul , en la dicte place de la Loge , ledicL prix fail a esté
1
1
1
l'Clnis ~,l 'ench ère au !'... bais pOlir 10 troisièmc E'l del'lI ièl'o
fois el crianL le dicl trompette, le dict prix faiL au dicLprix el
somme do sept mille écus sols, est comparu Marc de Barre,
masson , qu y l'a diminué de c in~u <lO le écus sols ct réduil à
si." mille oeur ceo ts cinquante écus, Joseph Terrin allssy
masson 1 l'a pnreillemnllt diminué de cinquante écus et réunit à six mill e oeuf cellls écns; Baptiste Houx, oussy masson 1 l'a semblall iemant diminu é de di x écus; Guilbco Ardent d'a utre somme de di x écus 1 ell e dit Marc dd Barre de
mesme somm e ùe dix écus, réùuisant e llim;tt an ll ~ prix du
dit prix fail ~l la som me de six mille huit cent s septan te écus
sols, pour la qu elle som me il a esté d61il'l'é au dil Barre
par trauit ian de la plume il luy fni te pa r le dit sieul' viguie r,
comm e plus offran t el derni er enchel'isse ur ; altend u Clue la
troisième ct derniè re chandelle quc SUl' cc a esté all umée
c'es t sllr ce esteinte ct am ortie pal' sa consumation .
Et aùue nanl le uÎn gl-neurième jour dndict mois de mal'S ,
après midy , les sieurs cons uls Cil la dicte 'lualilé de consuls
el au nom de la co mm uBnut é de la dicte ,ill e , on l baill6 el
baill ent pal' ces présalll~s à prix fait au dict Marc dl,} B:lrl'c
présant stipulant pOlll' lui ct les siens, de fai re cl parfaire la
dicte mu rai lle ou corline dl1 bolleui'l rd quc con tienura trois
cents ca nnes de mu raill es J 'un part nn t il l'aulre de la murai lle de la dicte \'ille , el oulre ce ri.l in: les casc.mJa tles suivnn t
Ics pacbcs 1 quotilés et condi tion s auancées au pl'ocès verbal cl' deuanl , lesquell es le dicL Ila rre n pris leclure à lu y
raill e par mn)' nolaire ct sCCl'étairc, a prom is et promet/es
ga rd er , obseruer d'e{fectuer s~lI on leur forlll e et teneur,
r l l'andre la dicte besoigne raile ct parfél ile bi en ct du ement
(b ns trois mois PI'OC h<lills à co mptCl' du joul'rr hui. POUl' rai son clequo)' les dicls s tetlrs consuls au diC'l nom prome llent
donncl' et payer au dict de Barr e le ùict prix et somme ùe six:
mille huit ce nts sep tantc écus sols, suiuant la sllsJicte déli 1I 1'ance , s3 uoir comptalllia somme de uouze cents écus, que
1
V,
15
�-
~26
10 clicL Um'ra ri heue Cl rccctlO auj ounl 1hui cn ,'orlu d'un 111<111demanl do sembla ble somme 1> Ill ) ra il pal' les di cls sieurs
consuls adressé au c<lpitainc Lau rent Martclly 1 fermie r du
droi ld'lln
pOU l'
-
-
cent imposé, de la quelle somme de douze
cenls ecus sols, le dict Barre s'cn lient con lenl et quille les
ùicts sieu rs consuls et promet cn faire jamais demande. Le
prix restant les dicls sieurs consuls au dicLnom promt::llcnt
le payer cl satisraire con Unuan t el parracheuant la besogne
pl'oporlionneHemenl en argent comptant j ~ l de mcsmc cL
tout incooLioanl cslably Guilhem Ardent 1malt re massant habi lan l dudiclMarse ill e, lequ el de son gré pour IUl'el lessiens
aux prières ct rcsqucltr. du dicl de Barro, s'est pour luy cnllers
les ùicLs sieurs consuls prcsa uls stipullants ;'lll nom sus dit
rendu el c..oostiLué plein ct princip,,1en trepreneur el observilleur du sus dict prix rait et promesses railes par 10 di ct de
Barre, renonçanl all bénéfice du principal ; laquelle caulion
le dict J e Ilar re promet relleuer , garantir et indem niser
ùe tous dépens, domage~ cl int6resls C(u'il cn pourroil
souffrir et endurer 1 Cl p OUl' loul ce quc dessus entenù observer ct ga l-der ; les diclS sieurs consuls onl obligé el obli genl tous cl ehascuos les biens) l'Cilles ell'eucnus ùe la dicle
eomunaulé présenls eL adven ir, cL les dicls de Barre el Ardenl cbascuns en leur endroit, leurs personnes el biens ,
meubles, immoubles préscn ts c l aducnir aux cou rs des soumissions de ce pays de Prononce, renonciation b lous droils
Cl lois à ce conlraires, el é) est é: leu , jenré 1 fa,il au dicl MMseille ct Jlublié cu la salle de la maison ct dorr\icille du dicl
sieur de Villecroze, en présence de François Sauille el Emanuel Hibière et présence de Monlaud ùu di et Marseille, lémoins requis el ope!l és, Signés, Vil leCl'ozc, consul ; François
Ouilly 1 consul ; Jean Malan 1 consul; Ma l'c ùe Darre 1 Em<lnnd Hibière, témoins; Presccn:ll de Monta uù 1 lémoin ;
Franc,ois Sau ine 1 h l'original.
~
!
.
( Archives de la omo . l I'"' div., 28" sec t . . sec re-
In r;atde M" All te/m u) ·
227 -
158lJ. Mai 8.- l'rocés "erbal d'adjudi rolion à Jean Durand , de la
co nstrllction de la 1IIurailla de la conrl·e·escal'pe
du casto de d dllOrl. (lIa Cal1nebière .
L'an mil cinq cenls quatre yingt-neuf eL le huitième jour
du mois de lnay ct Sut' les quatre heures après midi, en la
loge el au deuant la maison com une de ces le ville de Marscille, en la présence et auec l'au lhoril6 de noble LouisHonoré de Caslellano , sieur de Dezaudin 1 viguier du dict
Marsei ll e, par nobles et houorables personnes Gaspard AIberlas, sieur de Villec roze, Fran çois Ouill y el Jean Modaro,
bourgeois, consuls 1 eL M· Jean-Baptiste Vias 1 docteur cz
droit, assesseur 1 a eslé mis el exposé à l'enchère à l'inquant
public et chandelles allumées, sui van l les criées eL proclamations sur ce railes par Toussaint Piquefeu Irompette
jUI'6 du dicl Marseille, par tous les lieux et ca rrerours dicell e,
ainsi qu'il a rnpporlé ft mo)' dict nolaire el secrétaire, le
prix iait de la muraille de la eonlre - escarpe du rossé du
ros lé de déhors au rabais , la quelle muraille la raironl au
fondement d' épaisse ur de quatre pans ycuant en taIlliS, il
denx pans el demy <lU plus haut, de bonne massonerie ,
pierres J chaux el sa ble 1 auec la rondemaille sufli:;;an tc et
nécessaire; seront aussi tenus les dicls maîtrcs masSlJns duranl un an lenir ln dicle mu\'nill e droite J el ln réédifieronL
à leurs dépnl)s en cas quc tonlbâ l uilns le Llicl lcmps, et randronl la dicle œuvrc (larfnilo dans deux mois prochains J à
compler du jourœhui , ,'uidcl'onl et meUronl hors les dicls
fossés la terre que sorlira dos fondemants, rourniront , les
dicls mnÎtl'es, tout ce qui sera nécessaire à 113urs dépa ns, tant
pierres , chaux sable, man œu"res , que aulres chozes J et
aussy caueront les maitres la d ctt! fondemanle, el fourniront les pans que y seront nécessaires, el uailleront bouDe
et suffisanle caution , et criaut et proclamant le dicl Piquerell,
Irompelle , le prix rail de la dicl e muraille des rossés, au
1
1
1
�-
~H8-
prix el à raison de ùix écus sols rhascune cannecarrée, à laquelle a élé bâtisée par les diets sieurs consuls , el qui faira
la conùitiùn meilleUl'e au rabais) sera reçu aux qualités et
conditions susdictes; le toul incontinent est comparu capitaine François Sacrine, qui la diminuée de deux écus el
réd uil à huit écus chasellne canne, hors mesme le diel Temple l'a aussy diminuée de deux éc us el limité il six éc us sols,
cl depuis persoooe n'esl comparu pour le dicl prix fail diminuer J pal'quoya ('sté surds eL ordonné pal' le sieur Viguier qu e le di cl prix fail se ra r emis 11 l'inquanl pour la secoude fois , à semblable lieu el beure, à jeud y prochain.
premier jour du prochain mois de juin , ad" cnu leq uel jour
premier juin , au lieu el présence que dessus, env iron les
trois heures :1près midy 1 le Ji t prix rail a été rcmis à Pencbère el cbandelle allum ée à l'inqllanl public, est compar u
Pierre Sam'on, qui a rabaissé le dit prix à cil!q écus et demi ,
et après plusie urs cri ées el proclamations faites par le d icl
Piquefeu , trompelle, personne n'est comparu pour le dicl
pri~ diminuer, el la chandelle que sur ce auoil esté allumée, ce serait par sa consumalion eSleinlc, parquo)' a esté
d'abonda nt surcis el remis à dimanche prochain, quatrièmo
du présent mois ùe juill J pour la troisième et dernière fois
,
'
a semblable jour, lieu el heure el pl'ésa nce que dess us,
Aduenanllequel jou r dim anc~ e, quatrième jour de juin
environ trois heures après Illid y , pfll'douan t les dicls sieurs
Vi;;uier et consuls el en la di cte place Je la l oge, le di cl prix
rait a esté rem is à l'enchère au raba is, pour la troisième foisau
public, inquan let cri ant et proclama ntle,dict trompelle,a u dict
pri X et raison de ci nq écus el demy ehase une ca one de ladicte
muraille carrée, esl compareu le dit Balthaza rd Temple,
qUI a raba Issé le diel prix de derny écu, la limité à cinq éc us
la canne. i Jean-Bertrand Masson Pa mis à quatre écus qua rante- clOq sols; Gllilhen AI'ùcnll'a anssy mis à quatre écus
el demy ; Raphai..' 1Duran d 1 b quatre écus sols Yinnt-qu<ltl'O
o
-
2:W -
soh ; le di cl Temple l'a mis all'cbaiss6 ct mis 11 quatl'o écus
"eufsols ; le dit Jea n Durand l'a BUSSy rebaissé de 'Ilia".
écus clwsculles des dictes cannes 1 3n qllel pri x a esté déliuréa udil Durand, par lradilion de la plume il lu y fai cte
par le sieur Vigu ier, comme pins offrant el dernier enchérisseur .' allendu qu e la troisième el dern ière cbandellc c.
seraiL , par sa consuma tion 1 éteinte el amortie.
( Arclu"ves de la ville, I r- di\' ., 28- seclion , sec ,.étariat
de Jl[o Alllclmy).
1591. Décembre 28. - l e co nseil de ville permel aUI cons ul s d_
donn er à lorcr le rossé de la po,·te riote.
( Le consei l a permis aux dicts consu ls, êll"renler pour Je
( temps qu'ils aduiseront , le rossé si ué hom'digon du parti tal réal venant au plnn Fourniguier el aux pacles et quali« tés qu'ils jugeronl ulil es J solempnités requises en lcl
( cas SMdéc3 cl obsen écs.
1)
(A rchives de la ville, '1r' di v. 1 28e secti on ) .
1
UUJO . -Juin t/S au 30 ju ill 1605.- Elab lissemenl d'un "h'ier à la
Ca nebière .
Le l il juin i il9G, Fran çois Olliuier, de Marseille, demanda au roy la permission de raire creuser un lassé à ses
dRspells et d'y amener l'eal< de la mer dans le (ossé joignant
les m,wailles de la ville de Marseille, despuis la porte dl<
plan FOIt1"llig,ûer (1) jusques au bastion de la parle Iléa le,
et de le leni,', ce fossé, sous la main du roy 1 ci la cense de
dix écus, en 1uy octroyant d'y auoir 'un uiuier .
A celte demanùe J renvoyée aux trésoriers de France 1 il
fut l'épandu que pa,' le creusement de ce {ossé , la uille serait de beaucoup (ortifiée et qu'il (armerait une belle contr.-
escarpe et que le don en doit atre accordé au dit Ollivier .
1\1 . de Guise, gouverneur de Provence, parla dans le même.
sens .
�-
1598, Octobro,- Lellres palent es du l'o y, par lesquelles il
estrait don au dict Oil'ivie,' d" elict/ieu et dans le dict (ossé,
desp"is la porte du pla.. 1'ou1'Iri9"';01' (! ) jtlsques à la porte
,'dale et à la tOUI' de Meuoilloll (2) pOlt!' (ai,'e un ui",i."
et en j OI';'r à pel'pétuité , sous la cense a"",,«lle de ! 'l écns:
1600, H décembre, - Arrêt do vérifica tion J esdictes letIres patentes,
1603, - Al' rêt de commission ,
1603, 12 février , - Procès verbal de mise en possessioll
dudic! Ollivier; opposilion de M, d'Alber!as et des cordiers,
1605, 30 juin, - Arrêt de la COUt' portanl permission à Ollivier de poursuivre l'entière exécution des leUres patenles
cl do l'arrêt , malgré l'opposition de M, d' Albertas et ùes
cordiers
( Archives de la v ille . 12" division , 13" lect'on ).
1603 Jam'ier 20. -
Procès "erbal d'adjudicalion de la reco nstruct ion
do ln partie de la muraille de la ,'Ille qui s'éta it dé·
moHe 1 lt la Canebière l ,'crs la Corderie:
Sachenllous présents el auenir, que l'an mil six cent trois
elle vi~glième januier, établi en personne Guilben Borrelly,
AugustIn Borgarel el Claude Ricard, gipiers de ceste ville in
solidum quy de leur gré onl promis et promellent il noble
Louis de Cabre, Charles de Seilhans , escuyers , el Ambroise
Bovin, bourgeois, consuls et gouuerlleurs de ceste ville de
Marseille, présenls, acceptants el stipulants pour et au nom
de la dicte communauté, c'ost de faire et parfaire bien et duement" chaux et sable la muraille que est renuersée au plan
( 1) Ellcl!lait sLtu éCo.l l)CU Ill'ès OIi .. 1.000 1.1 , ~ u r la CaocLw r c la ru c Ilu r a\ cd'A mour .
'
( 2) C'est la tOUI' ù e ' lBl herl t'lU Je ) 1J.\l bH t !.ion!!Il . Ile ) ! cu\'i ll'" 1 al'3lt (1101'& It'
commandement .
-
~30 -
231 -
Foul'Oiguier dans le fossé vers los Cordier;; et icelle redresse,'
do même banlou!' quo l'autre <luy est eocorcrlroite ) de l'épaisseur au fondement do quatre pans l'cuenant jusqu'à J'égal de la lerre 11 trois pons, el de la dilto teITejusqu'à l'hauleur d.a l'autre muraill e comme dit est rcuiendra SU I' le bout,
sera continué de deux. pans d'épaisseul' , fournissant les dicts
maîtres tout ce qlly sera besoin pour le redressement de la
ùicto muraille aux quels apartiemll'Cl les pierres que y sont, cc
qu 'ils promettent auail' raiL cL pal'acl1eué ùans quinze joul's
J1huy comptables, promettant les diclS sieurs consuls au nom
ùe la dicte communauté lellr ùonuer quatorze florins quatre
sols de cbaqu 'une cnn ne qU:J"ée de dicte muraille en ouancemenl de la quelle besogne les dicts maitres confessent en auoir
receu "in gt-cinq escllS que sout cent vingt flOl'ins dont s'cn
content ent el les quillenl cn forme, eLle reste que se montera le redresser de dicte muraille se payera en faisant ln
dicte besogne, donL pour l'observation de ce les dic\s maHres
obligent leurs persunnes el biens présents el auenir, cl lesdicts sieurs Consuls les biensde la dicle communauté à toutes
cours el l'ont juré, Fait à Marseille, daus la sall e de la maison
commune es présence de Claude Sicard et Pierre Simon, témoins apellés, Tenanl quille les dits Dorrelly, Borgarel et
Ricard la dicte communaut é de lous les domages ct illlérests
qu'ils prétendoient auoir soulTerl sur le bouchement de la
porte de la Frache et pl'éparatiues de munitions failes pOUl'
boucbercelle dumarchéel ùe celle de la besogne qu'il;; onl faite
au plan Fourniguier, promettanL de ce nlen faire jamais d~
mande. Augustin Borgare\ , Guilhen Bor rely 1 Alba)'c , ains '
sign6s à Poriginal.
0
( Âl'chivos de la vtile , 1.'. divis ion , 28 secHoll).
1.658. Juillet 28 . _ Dél ibcrBlioli llu conseil de "me rclolh'e il. 13
création d'une cumpag niCjlOU r la ganlc de la \illa :
,," ' "
il laquoll o assenlulée a
es~é pl'oposé pal' le c1ict
�-
~32 -
sicul' Pascal,second cousul , qu 'il est utille de pourvoir à l'assurancp, ùes habilans ùu terl'oir ct ernpèchel' que leurs perSonnes el biens ne l'eçoiveuL aucun domuwges ùes gens ùe
guerre qui sool à présent aux limi tes de nostre terroir, el
pour cesLeffel il esl nece aire œestahlir quelques com pagnies \'olaoles composées du nombre des soldals que l'assem.
bl ée trouvera à propos, mes rn ~ de ce qu ' jl leur faudra donn ~!I'
cl aux officiers, comme encore aux: capi taines qui eutrco L
le soi r en garde el autres qu 'il faul ('stablir pour la garde
tant de la pla le-forme quefanal , a)'desd icls majours de la ville
et dUlerroir , el au tres desptlnces (IU'il convient faire pOlir la
garde générale el de l' un el de l'aul re .
Sur quo)' a eslé unanimement résolu Cl dJlibé ré qu'il Scra
eSlabl)' ooze compagn ies vola ntes quy seront composées de
dix. hommes effectifs 1 lesquell es auron t chascun douze sols
par jouI' et les capita in es ci nquante sols aussy chascuns tous
les jours, lesquels capitaines l'assemblée a només ainsi qu'il
s'ensuit:
François Gueydon , lecadel (-1 ).
Jean Despuanj.
Pierre Saboullin.
Pierre Gueydon fi ls à fell Jcau (~) .
Louis Jean.
Laurent de Georges, caùel . Lie Greasq ue.
Vidal.
Mo ule.
Marc-Anlboine Darbaud , caùel de Porchere .
Jean-Baptisle Descalis.
Desavalioa.
En ce quy est de la plale-forme a eslé uom é,pour capilain e
et commandant ùïcelle Jean-André Guoydon (3) fils à reu
(1 ) Lisez François Goi lldon le cadet.
( 2) MIe: Pierre Guin!lou , fils tl teu. Jean .
( 3) Use: Jcan-AudréGlIi ndl}n , 61 5 ft r.:u JCd,II .
-
13:J -
Jea n quy aUl'a huil hommes dfcclirse Lung lambour,a uxqucls
sera donné douze sols pal' jour chascun comme dessus el au
diel sieur Glieydon, capilaine 1 quarante sols tous les jours.
Desplus a esté nomm é pOlir capit aine du fanal , sieur Demonier quy aura luy cinq hom mes , auxquels il ser;! ùonné
comme ùessus douze sols par jour pour chasc un, el iludicL
sieur Monier quaranto sols aussy pal' jour.
Il est aussy ,·ésolu cOllfOl' mément b la précédenle assemblée généralle du 2 1 ùu présellt mois, qu 'il sera mis les deux
capilain es y nomm és à la bourgaùe que l'assemblée a confirmés, auxquels sera donné pOUl' chascuil tous les mois qU;J l'ante-cinq livres pour lous les fra is e t ùespanccs qu 'ils pourront faire lau l ord inai res qll 'cx traoJ'Jinail'cs.
E t quanl à ce quy est des ayùes majors le bureau J donné
pOUl' la ville François G ras c t pour le terroir .. ..... ( n'est
pas désigné) auxquels a eSlé résolu de donner sca ,'uir : à ceux
du lerroir trois livres par jour pOUl' chascun, el à celu y de la
ville cinquante sols aussy pDr jouI".
Comme aussy a esté résolu qu' il sera ùonné au sieur Dt:i l'argues père 1 en qualit é de d lCr ct commandant au terroi r
tous les frai s qu'il fCl'a suÎ\'anll c compto qu 'il en donnera .
A eslé encore proposé par le dict sieur ùeuxième consu 1
que quelques uns des capilaincs créés par 10 susdite assem·
Liée géll éralle allroil fait pour . ... . . . (t )dc garde la nui l
on l déclaré ne pouvoir servir estan l nécessaire de pourvoir
à la pl.cc.
Sur quoy a eslérésolu que la place du sieur CadetdcG réa,que sera remplie du sieu r de lIeinier ; celle de François Descors cade t sera occupéc par le sieur Desabalroijs, cl celle
ùu sieur Jean-A ugustin ùe Cabanes par le sieur Anùré de
Si franj.
El ùe plus le dict sieur deuxième consul il l'clllon stré qu 'il
�- - '23i -
est nécessaire de régler cc qu'il doit cs lre donné [lUX ciJpitaines (le crée:; cn outrant en garde la nuil poursuuvcnir aux
frais qu'illuy cOIll'icnt Cui re enscruble ùe tous les ùcspnnces
qu'ils ont fai ls jus'lues aujoll l'd'hu y et autres despilnccs qu'il
a fnil faire soil on ùéputation ou autrement.
L'assemblée a unan imement résolu qu'il sera donné ~
chasque capi tain e de créés serv aat la nuit trcize
C5Cl1S plU'
mois el 'lue toules les déspa ncos qu'i ls ont fnilesju sq ues Il préseol leur serool rem bau l'sées , ensemble 'I"e les di cts mandats
que messieurs les consuls auront fail el feront à l'avenir
concernant les despances. des députations sui va nt ln dernière
délibération du susd icLconsei l ùu viugt-quall'c du couraot ,
despances, desbours taot à l'bostel devi ll e 'I"e au cabarel
quy sont es té desjà faites et qu'i l conviendra faire doresnavauI, réparalioos aux arlilb eri es ct gé nérall ement toutes
cellesq u'ils oo t es té fai te, ct fau ùr" faire leur seront al ouées.
Pnseal , consul ; Fabre, consul ; Poncy, secrétaire, ainsi
s ignés à l'ori gioal.
Coll ationné .
Signé: Poncy . secrétaire.
{ "frcMve, de la "Ville. 1r* diois'on. il· section 1 rc!} ,
n' 58, f' 289v • . )
!GGO,
2, juin.
Louis XI V permelh la vill e d'emprun te1' jtlsqu.'à let somme
rie 150, 000 liVl"es Cil principall)OUr employel' ri l'acquit de.
dépenses extraordinai,'es q,,'ils SOllt obligés ( les échevins ,
assesseurs , consei llers el hnbila nls ) de (aire l1 ou:uellemc1It
ri l'occasio" "" logemellt de pl usieurs compagnies des régiments de nos gardes {rançoises et suisse en ladicte ville . . ..
rncsme p01.l1' satis/(â1'C a u. don 9,'atHi t qu,lils n Oll S out accordé e ll dernier lieu et (tU 1,résent qu'ils ont al/ssy "ésolt' de
nous {aire Cil cllli sidé",t ion cle Ilot re mariage et ar/in de 1.111'
- 23~donller moyen cle poltvoiT ,'embouTser {a cilement [" dicte
somme à ceux qlli la leur auraient preSl ée, il le ur permet
ell me me temps d' ét"bli'r ""e ';'1I1)os ition sur les biell s {oncie)'s et immeubles de 1" dicte vWe et de SO Il te),J'oir à raisoll
de ! (2 0/0 S""le pied de l'estimatioll de 159 5, et sm' la {,,n:ne à ,'aison de 20 sous pOH1~ c!&eI,Tge 1 le tant jusqu'à conClwrence de 150,000 liures en principal, des intèrets d'icelle
et les fhti sde la levée de la dicte impositioll.
{ ,4 rehio8$ de la oille , 1f4 dioision, 24 e $8eNu /t .}
,
,
..
�-
23ï -
,
)
Quand on s' occ upe d e la ques tion qui fournit le
titre de ces lig nes, On é prouv e un vif se ntim e nt d e
surprise, en songeant qu' un e vill e aussi importante
que Ma rs eille a co ns tamm e nt s ubi un e p énuri e
d'eau e xtraordin ~ ire . Les puits que l'on y cre use
t.ari ss ent s ouvent en totalité pend a nt les forte s
chaleurs de l'é té, e tl' ea u qui aliment.e ses fo ntain es ,
fourni e pa r l'Huveaun e, di spa ra1t d ès qu e le moi s
d e juin arri" e; le lit s ur leq uel e ll e ro ul e d evie nt
un che miu d e gra vie r. Il a fallu réell e me nt qu e
l' Hu vea un e fOtl e se ul aq uedu c nat urel qui nous
appor tâ t un e ea u parcim oni e use men t dis tribu ée,
pour que ce rui sseau fi g u" â t da ns des cha,·tes,
d a ns d es arrè ts d e pa rl eme nt, devInt le suj e t d e
nombre uses contes ta ti o ns, e t fH sur nou s, Mar!eillai s, l' effe t d' un fl e uve. Ja rre t a au ssi son illu strat.ion hi s to riqu e; Ja rre t, c'es t un mince fil e t
d 'eau qui est di sputé av ec acharn eme nt par les
propriétaires riv erain s, e t s ur lequel la vill e, hr(\lée d e soif, lè ve au ss i son tribut.
Voilà les d e ux ri viè res qui fo urni ssent seul es ,
da ns ce mome nt e ncore , d e l'ea u à nos font ain es,
à uos usin es, à nos usages publi cs e t p a rti c uli ers ,
car nous ne cite rons qu e pour mé mo ire le rui sseau
( 1)
"or . ce qoi est di t au suj..:t (irs caUl: Illlhliqurs tlO IlS l e
''' ''ll1., p. 11 8, 1 10,1 3 7. 102 , 179 , '294 .
~
1' ·
3
Il . 18 3, 19 1.
" , ~ !:I 3 , :lM.
8G . J "7 , 3 ~ 7.
�:..-
~38
-
des Aygalades ct celui (le Plombières qui n' olll jamais désalLéré la ville, pal' des raisons qu'il est
inutile d'énumére r.
En présence d'un pareil é lat de choses, on se
demande co mment il se fa'lt qu'une ville presque
contemporaine de Rome, qui a dû connaltre ne
bonne heure les excell entes traditions de cette derniè re vi ll e, ait négligé jusqu'à ce jour , avec les
larges riviè res du RhÔne etde la Durance qui coulent à si peu de di s tan ce d 'elle, de se pourvoir
d'ea u à la mani ère romaine , par des aqueducs.
Cette pénurie est, cbaque année, plus intolérable;
si l'industrie s'en ressent toujours pendant trois on
Ljuatre mois, elle'ulJ'ecte les ménages et les particu li ers , Espérons donc que , g râces aux louab les
elTorts de l'admin is trati on municipale et à la chale ureuse solli citude de no s magistrats, nous jouirons bi e ntôt d es bi e nfaits que doit procurer à la
cité le Callal de Marseille.
La co nstru cli o n de l' aqueduc qui fournit à cette
vil le les eaux jaillissan tes indis pen sab les aux usases tl e sa population, remo nte à une époque du
moyen-âge déjà assez éloigné e, au dou ziè me ou
au treizième siècle. Les paro is e t les voû tes de
l'aq uedu c, formées de murs e n pierres sèches,
non taill ées, reçoil"entet rassemblent les eaux provenant de diverses prises placées sur le cours de
1' [Juvea une et d e Jarre t. , celles provenant de quelques cana ux dérivés de ces rivi è res pour l'irri ga-
,
•
-
'23H -
ti on des terres et le ,ervice des moulins, ainsi qllP
les infiltrati ons d es petites so urces qui se rencontrent s ur son trajet.
Une multitud e de branches prin cipales e t de
so us-embran chem e nts e n condui ls de poteries ,
6t~b li s aux frais de la commune, di s tribue dan s
tous les quartiers de la vi ll e, les eaux de l'aqu educ ,
Les ouvrages hydrauliques, e n y comp renant
l'aquedu c lui-même, ont reçu, à diverses époqu es, des accroissemeuts s uccess ifs, au fur et à
mes ure des asrandisseme nts d e la cité; la d é pen se
e n a touj ours été s upp o rt ée par la caisse municipa le.
Le premier et le principal e mploi des eaux de
l'aqueduc a pour objet l'alimentation des fontaines publi llues, réparties il des distances assez l'approchées s ur tous les points de la vi ll e, et cell es
des établissements publi cs, tels que les hôpitaux,
les pri so ns , les casernes e t les forts.
Les eaux surabondantes, après les destinations
pub liques et privil égiées ont été, pendant longtemps, attribuées pal' des co ncessions de nos mag istrats muni cipaux , purement gratuites mai s
révocab les à volonté, à d es particu liers qui en ré·
clamaient la jouissance , soit po ur l'exploitation
de fabriqu es, soit pour le urs usases domestiques.
Les demand es en co ncess ion s privées s'étant extrêm e me nt multipli ées, un arrêt du Conseil-d' é tat
�-
210 -
e n date du 2:; mai 1ï()(j ( 1) , rendu S UI' la P"opositi on de la muni cipalilé, allachaà l'oh lention de ces
(1) Void le l('lle de fol (l'Tet dH call1cit-d'dat du roi . qllijb:e ICI prix de III coucCUlon t l de III rf!(/f't:O'ICfJ alllwd/e pou r l a j(Jljusa llcc d cs COI4X d e l'aqlled uc public
P OtU'
1('..$ fOl1taines MS pn,.Uclllier,.
lh trllil dcs re gistres du Conseil-d 'Etat.
\' u pal' Io ,'ùi Na nt en son conseil, l' urre t renllu on icelu i 10 v i ng t-un (c ,' ri ~ r
d('r nier , Jla r leq u(' l , 3ran l !l1L\' unem cnt éga rd 1'1 la Mli hé r ol lo n Ilrise pll r 10col1 sell
nm n id pa l de 13 cO lllmuuou l t'l dc lIlarscll hl lt1l'rcm lcr ocl oL'I'c mi l sep l con l solun lerinq, sa ml\jl"Slo.I 3uroi t a ut orisé les ,\<'II(." \' 1n5 d e la dite ,'i ll e à inq)osc r diff(!r cns
UOU\' Cl!Ul droi ts po u r su b\'c ui " lll'nCllu ltt ClU cn l de s c ho r ses Ile ladite com UHin a ul tl,
ct 1l0la mmell 1 s ur les ro nl ~ i ucs drs I)arll ell tiers <le ul CCII ts 1ivrC'S pOUl' ta coneessiOfl
dcch3qlle denic r d'ca li cl soixa nte li\'res de ri'41 e\'once a nnuel te pou r la jou isson ce
cl aies.i ~ proportion de la \llu s gl'ande Ott m oi n d r ~ qll:lfltitê d'eau: les re p r jjse nl o~
t ions r..tUes:'t ~3; majestu Il!lr I{'sdits t'c bel' i ns , con tenan t qu e, d'QIWès l'examen
fjU 'o cl igé l'rlt'culiol1 de la dis jlosition ci- d c_~s u s énoncée, ils a uroient rcconnu
que la r edcn,"C'e allnu elle dcsoilO nte Ih' rcs I)OU I' la jouissance de Chaque denicl'
rl'co u est d3ns une llfoporlion Clœ,ssi \l' , ca llalJlc d'c lU jlèche r la ren te des eaUl de
1'3qucd uc llUlJ\J C; Qu'H leur a po ru auss i qu'il éloi! con\enalJle que la tale s ur Il!s
autres qu afl lît ~ o.I '\"a u rûl a utorisée s ur u n pir d tlNc rminé, c l (l Ue co nformément
à une onlon na ncc du reu s ieur le Dre t , illlr ndant cl com m issai r e délHtr ti e n Proren re, du \' in gl-dt' tll rél'firr ml\ selll cenl vln &t-s ix , il n' r edillos de prise d'ca u
a U-Ilessus .run ,Ienier , l'as mOnte pour l e~ commun au tés l'elîs ieuses, qu elque 1l01llhreus('s qu '('l\cs ru ssent : le lal"H dressé e n co n ~équ e n ce par lesd it s éC'ùe"ins, da ns
k'l'( llI'ln e conlprena nl que hl prise d'un tlc ni r r cl les prises i n/l:r Îeur es. cl raiu nt
{'II oulr(' un e lI iH,'re1\ee des (Iri ses a tt ac hées di r\"e telllcn t a l'uqu educ,d'aw'c cell es
qui lesoe t OUX Ilariages otalliis dans la \' illi', alt cn,lu (Jue lcs prem iè res l'cço:,'en t
loujou rs la ()u a lll1t ~' li 'co. u do nt ('lJe~ sont c,'\ pables,l'( q ue les secon des ne la reçoi?ell l
pas ,'glllo.'ul.:n t ,Ians toules Il.!s sa iso ns, il ~ Quroient pro posé rie flln Irs IJril de la
concession des ea ui d ... l 'u ne c t tic 1'(\lII1'c C'SPI'CC a u ," so mmes Ci-8 \lrès: sçavoir
113 r rappo rt a UJ P L'isC'S al laelJl'es à ]'all ued L1 C, ou Il Il rl'sen 'o il' des Présell lilles dafls
INIue t il sc dégor ge, Ilou r UIl\' Ilris{' d'un t1,' n :er trois ce nt s li vrcs, po ur eellc d'un
lia rd deux cen t IiHCS, IJO ur ('('Ile d'u li de mi- Ii anl ccn t l'i ngt livres; c t a l'égord
de! vr; s~'S dons les pnrl3 gcs des ,Iirrérens (I U,lI'liel'S de la \' ÎlI e, IlouL' la prisc d' un
d{'nierdeul celi is Ii n .!s, pour edle d'ull liurd cen t \' in gt livres, pou r cel le d' un delili-lia rd qualrc-\ingts ilHes, po ur les prises (lour u ne fo nl3i ne:'t 1'0IJi uci soixan te
li n t.i , ct (lour les prises pour une ci le rn e sa ns rUIle trellte Iines, el po ur la rede\'o oce ann uelle de chac un e des di tes Ilriscs le dil ième d cs sommes q ui 3u ront Hô
!"la yées (lour 19 concessio n , Vu aU5sll'a vi s du sieur de La Tour , Intendan t e t COlll llllssair e dêpa r ti e;l Vro\'cnc('; OUI le taVllor l du s~e ur de l',\\'el'dy , conse iller 01'dinai rea u conseil rO!31, con tr ôle ur &1'llêr31 des finan ces, Ic roi étont cn son
couseil a a ul orise el a utQ r i~e les {:dlel ins tic la \ ille .lc 'léH'~eille Il ,'cndre les eaul de
J'aqueduc public de ladite "iIIe llUur les fonl;Jill!'S dcs par liculicl'S aUI prilci-aprh
désign~s. loot pour la concession (IUr (lOur la reûl'l'o nce annuelle rela tivement oux
d ,fUrenl es Qu a\il~s c t 'lu Ju tilcs d esdj lc~ ca ux : sça\>oi l', Il l'éga rd de la con cess ion
des pr ises a ll3chées au,lit aqued uc . ou a u r ésrf\'oi l' (\('s Prése nh nes, pou r un e
pnse d' un deoier trois ('rois ti\'tcs, pour CCIII' d'ull liard d('UI cen ts lincs, c t pOlll'
'(ol!t' d'uo dl'lu :-liard ('('nt \' i ll~ 1 lifl't'~ ; t'l ft l'jlg:l r,t d(' ln t'on('t'<;~l nn r!rs I"' i ~cs
-
~ il
-
demandes , \111 prix de premi ère co ncession gradué
suivanl le vo lume d'ea u co ncédé, el le servICe
d' une redevan ce annuelle fixée au dixi ème du prix
de co ncession, Le bul de ces laxes, en général
extrêmemenl mod iques, fut de couvrir, e n parlie,
la vi lle de la dépen se que lui occasionnaient. l'entrelien e l la ré faction des condui ts principaux de
dis tribu lion où les pri ses des parliculi ers étaient
élablies, Nonohslanl le lexle de celarrè t, qui resta
lrès-long-temps sans app licalion , le p lus g rand
nomhre des prises parli cu lières con linua d'exi s ler
au titre gral uil purement préca ire e l par consé-
dans les partagel dei diUérens quorlier s de la ville , pour la prise d' un dellÎcr dr UI
('enls livres, pour celle d'un lia rd cant ving t livres , pour cella d'un denli-li:l rd
qua tre-vin Gts livres, pa ur les prises l' OUI' un e lonhillo i\ r ollill01 solUl otc livres
e t potlr les prises Ilour uné cite rne su liS !tllte trent e li\'rcs, ct lc dhi èmc de cba.cun e dcsdi tes sommes pOlir 10 rc(le\'3ltce 4uI1u elle , Il Ilciue de trois milla li"r" 1i
d'l\lllende conl ri."! ce ui qui usurpe rolen t lesdites caUl nns avoi r (I('qui tté le Ilril
filé pll ur ta conc('ssion , ou ulle plus , ra nde quantité QU c calle tloli i ils pa yc ron t
aon uell e mao t la jou isso nce , pour ét l'Il te produ i1 desd ite8 concession et jouissa nce
des '13 11 1 uniq ue men t dcs t in é cl employé Il la reco ns tr uction ct à l'en tretien lie
l'aqu etluc public de ladite Vittil; dérogcant sa Itt:l jes lé à l'orret de so n conseil du
"i ugt-un fenier d\! rnic r en ce qui est co ntraire au pr~sell l , lequel sera a u surplus
Cléru lé selon sa lormeel teneur : enjoint sa lll 8ju te audi l iie ur inlendon l c t commissa ire départi en Prove nca de te nir la ma in :'t l 'e l ~c ul i ou du pr ~ 5ent arré t ,
nonobstant toutes oppol ilioliS ou 811 tres empècùellleilh gônéralemeut qu elconques,
pour lesqu els ne sera diUér é el dont , si ~ u c un s in lervie nne nt, sa majes té s'esl
r {>sen é lll connoissance el Il son conseil, icelle inlerd isant Il toul n ses coun et
juges, Fait a u cooseil-d'état du roi , sa majesté r étan l , tl'nu:'t ' lersoilles le , in lttln quiè llle jour de mai mil sept ce nl !OiJall le-s ll , Si!lll ~ PII ELl.'I'BAUX .
C UA I\LItS-J U. /f -B,U 'TUTI: DU GAL OI S , Chevalier, vicomte d e C l ent , leÎgl1t ur de la
Tour, C/le:.ellel , Dompierre et aul/'u lieur, cOlueilfer dll l'O, Cil ses GOI1$eil$ ,
mallrtl des requüt..l ,hollomll'e dtl ' 0'1 hdte' , premier priJident du par/tlment tlt
i ntendant t'n Provence,
vu l'a rrél du conseil ci-dessus,
Nous ordooD ons que ledit orré t du conseil lic ra Clécuté selon 58 forme ct Ih
I\fellr , Fait 11 AiJ, le d iI juin mil sept con t soiu nl e-siJ , Sig/l é LA TOUl\.
( "'r()/Ji ~'CI
de (a t:/lI1l , 1 l ' diviJiO/l , marque,' k Il, Ile :'lb),
�-
24:2 -
qu e nt révocable, sous lequel ell es avaient été originairement obtenues.
Ce n'a é té que vers les années 1804 et 1805
que l'admini s tration lo ca le a mis en exécution
l'arrê t du Conseil-d' é tat précité , en soumettant les
concessionnaires anciens qui ont vou lu 'ê tre maintenus: dans la jouissance du vo lume d' eau ft eux
co ncédé , et les impélrants de nouvelles concession s à payer les taxes de premier établissement
e t les redevan ces annuelles fixées par le tarir.
Deux réglements rendus, le pre mier le 20 pluviose an XIlI. - ! ) fév ri<)r '180 5 - (l H par le
p réfet des Bouches-elu-Rh Ône qui r em plissait
alors dan s la ville de Marsei ll e, d iv isée e n troi s
mairies , les fon c ti ons municipales d ' int é rê t com mun; le seco nd, le G avrillS07 (2) , pal' le maire,
après le l'é tabli sseme nt de la mairie nniqu e, ordonn è rent la séparati on d es pri ses e t des serves
des eaux co ncéd ées à des particu lie rs, de cell es
destin ées à l'alimentation des fontain es et des é tablissements pub li cs, jusques ,dors confondues
dan s les mêmes ouvrages h yd ra uliqu es, exécuté,
a ux frai s de la ville.
La dépen se de cette séparation fut imputée sur
les Conds communa ux pOUt· les ancie ns usagers e t
mise pour l'avenir à la charge des co ncessionn aires
qui d e mand eraient à jou ir des ea ux de la ville .
(1) Nous donnt'rooslc tntc de ce r~, ICUI(' lIt dnns un ,'rorhnlll fol .
(2 ) UI Il./JWti .
-
243-
Les uns et les autres Curent so umis à régl e r , à
leurs Crais , dan s les nouvelle/! serves, l'orifice de
leurs prises res pecti ves au volume fix é par les titres de concession, suivant un mode uniCorm e
et déterminé par ces mêmes réglements.
Il fuI dit que les nouvelles serves des particuli ers seraient établies de mani ère à con te nir beaucoup de prises afin de diminu e r autant que possible le nombre des ouvrages hydrauliques placés
dans les voies publiques, et en même temps, pOUl'
rendre plus considérables pal' leur répartition ,
les frais des concessionnaires.
Les clés de ces serves de partage et celles de
le urs regards durent être déposées au bureau de
la direction des travaux publics de la ville, et
lorsqu'un particulier a beso in de visiter ou de faire
réparer sa prise ou son rega rd, il est tenu de veoii' en demander la clé à ce bureat], et l'ouvert.ure
en es t alors faite momentan é ment pour le temps
nécessaire, par l'inspecteur des fontaines .
L'usage des particuliers est toujo urs subordonné
à l' existence d'un superflu des caux publiques ,
ap rès qu' il a é té pourvu à cc qu 'exige i ndi spe nsablement le se rvi ce des fo ntain es e t des é ta blissements
publics , toujours préférés aux usages purement
privés , p~r la nature m~me de leur destination .
En co nséquence, aux époques assez fréqu entes
à Marseill e, d ' insuffi sance et de pé nurie d'eau ,
par la rareté d es pluies et la ha ute temp éra lul'e ùe
�-
illl -
nos é tés , les concessions parti c ul~res sont sou mises à des retran chements pa rtiels et quelqu efc-is
e ntiers , pour réserve r aux usages publi cs le volume d'eau di sponihle. Les co ncessions des eaux
accordées pour l' usage de simples habitations,
subissent celle rédu c tion avant qu 'e ll e soit é tendu e aux ea ux co ncédées pour l'ex ploitation des fabriques et d es usines.
L'administration municipale , dans les mesures
que 1I0US venons d 'é num é rer, a eu pour but de
conserver la surveillance et la haute direction
qu 'il était dans so n inté rêt d'exercer sur l'emploi
et la distribution des ea ux publiques, et en mê me
tem ps d' ê tre e n po sition de ré prim e r les abus et
les entreprises illi cit es que les font e ni e rs des particulie rs sont quelquefois e ncliu s à co mm e ttre pour
avantager ce ux qui les em ploi e nt, au préjudice
d 'autres concessionnaires.
Afin de rendre plu s complets les do c uments etles
renseignements qu e nou s nou s sommes procurés
sur les eaux et les fontain es publiques de la ville,
nous insérons ici deu x mémoires très-intére~sants,
l'un extrait d ' un TABLEAU UI STO RIQ UE D E MARŒ ILLE ( 1) , imprim é en
1ï89. arti cle (ontaines;
l'a utre par M. Lie uti e r , ins pec teur cl es font aines
de la co mmun e , de l' ob li geance d e qlli nOLI s le tenon s .
{ i l l' II CUIl11Jla ir c de cc l OUl'r 3@CaSSezrare a UJ o urd'hu i , st' l N l U\'C il ta !,ilJh otll èque IHllJhqu l:' de \'ar~{'Ll t f' .
-
'.H5 -
Fontaines .
" No us aU"ions bea uco up à dire s ur ce t article :
'2 de so n histoire, p. 303 et suivantes, nOU 5 apprend que les so urces qui fourni ss aient l' eau pour la bo iss on de nos ancê tres,
étaient très-abondantes, e t que ce n'est que depui s environ deux s iècl es qu ' on a fait dériver
dans nos aquedu cs les eaux du fleuve de l'Huveaune , qui ne so nt pas malsaines, comme l' a dit
Ruffi, mais qui nous manqu e nt. très-souve nt ,
« Rufli, au tome
"
«
«
«
«
•
«
" surtout penda nt les séch e resses .
" Le grand puits fournit un e ea u pure et dont
« la so urce est intari ssabl e. On m' a dit que des gens
« qui aim ent à tout chan ge r avaient formé le pro« je t de faire fermer ce puits. On pou""ait bien
« quelque jour faire là co mme on a fait en Rive
« Neuve du puits Fonrniguier, dont notre histoire
« fait mention, et qui contenait une ea u s ujette à
" s' altérer dans le, premiers jours de tran sport,
" mais qui , dans la suite, reprenait sa limpidité
" et pouvait être conservée des :lOn ées e ntières
" sans se corrompre. Se peut-il qu e dan s une ville
« maritime On ait privé les navigateurs d'une pa" r eille richesse 1 Comment a-t-on lai ssé combler
« ce puits salls y apposer un monument de la sa« lubrité de ses eaux? Des neveux plus amateurs
« du bien public, auraient tâuhé de faire reparai-
�-
~\.6 -
« tre ces ea ux bie nfaisant es , qu ' il ne nou s es t que
• pe rm is d e regre tt e r.
«
"
"
"
" Je ne d ois pas passer so us sil e nce un proje t de
font ain es publi é e n 1788, mais qu'on n'a point
adopté, pa rce que le temps des souscrrption s est
passé, et qu' on ne paye gu ère aujourd'hui à
moins qu'on ne jouisse.
" Ce proje t mé rite d'être transmis à la postérité,
" pa rce qu e son but peut être util e dan s la suit e.
" Je tran scri s ici le prospectu s en enlier; il é tait
" so us ce titre:
" Prospectus SUl' le moyen de p"ocurer de nouvelles
" eaux dans la plus grande partie des maisons de
« 1I1aneil/e el de ses faubourgs .
" Avant que ce tte ville de Marseill e fOt agrandie
" par les quarti ers ne ufs, la quantité d 'eau venant
" d e la rivi ère pa r les aqu educs, pouvait ê tre
" suffisante po ur l'u sage de la ville ; mais , à pré« sent , celte mê me quantit é se trouvant divi sée
« de vient d'auta nt plu s ra re, qu ' il est ab solum e n;
« nécessa ire d'en a ugmente r le volum e, atte ndu
" qu e ce lte ville es t s usceptibl e , tou s les jours ,
" d' un nou vel agrandi sse me nt ; e nfin, ce qui
« doit intéresser d ava ntage les citoye ns dans mon
" proje t , c'es t ceUA do nt le te rrain a rid e les prive
" d'avoir de l'eau sa in e e t limpide. Celles que je
" me propose de fo um ir sero nt plu s légères qu e
« lo utes celles qu ' on a e ues jusqu ' à présent , e t
" ne ma nque ront jamais.
-
247-
" On po urra m'obj ecter qu e les nouvell es eaux
" se ront co(l.te uses aux propri é taires d es maiso ns ;
« m ais si l' on con sid ère la pein e, le temp s qu' il
" fa ut pOUl' ce t ou vrage , e t les moye ns qu ' on e m« pl o ie maint e na nt d Dns la plu s grand e parti e des
" mai son s d e la vill e pour se proc ure r de l' eau ,
" e t le nombl'e d ' in conv é ni e nts qu e l'on souffre
« d 'en' ê tre pri vé , s ouve nt lo,'squ' on en a le plu s
" d e besoin, on verra qu e to ul cela l'a à l'infini ;
" e t qu'a in s i, lo rsq ue, pa r mùn proje t, la d épe nse
" d e l'acqui sit.i on d es no uvell es ea ux sera , quant
« a u fond, bea uco up moin d re, il n'y a aucun pa r« ti c ulie rqui ne d és ire de s' e n procure r .
« Car, si à un propri étaire de maison on di sait
" qu e moyennant d e ux d e ni ers pa r jour il pourra
« av oi,', pal' un robin e t placé, soit au rez de chaus" sée, soit au pre mi e r, so it au second, soit enfin
« au troi siè me ou qu a triè me de sa maison , dan s
« s a cui sine, bain s o u tout autre li e u il s a di spos i« ti o n , to us les jours, san s inte'Tuption , un e
« mill e role d' eau très- cbire e t très-excelle nt e à
" boire, je crois qu e chaqu e particulie r , co mp a" raut celle modiqu e d é pe nse à l' embarras d e
" descendre d e plu sie urs é ta ges pour puis e r de
« l'cau , e t la m ont e r pour le beso in journali e r ,
« pl'éfé re ra d 'en faire les fr ais , plutô t qu e de se
« voir priv é , ai nsi qu e ses locataires, du bre uvage
« le plus nécessa ire à l' homm e e t le plu s utile d a ns
" un mé na ge.
•
�-
218 -
-
« Quel avan tage ne serail-ce pas pour les par-
• ti culiers qui n'ont point de puit s c hez e ux? Et
« quelle commodité ne serai t.-ce pa s pour leurs
« domestiqu es obli gés, quelque temps qu'i l f<l sse,
\( d'avoir recours it des fontaines, qu elqu e foi s
" très - éloig nées, pour puiser de l' ea u où ell e
" manqu e le plu s so uv e nt , SUI'tOut les jo~rs qu e
\( les aq uedu cs n' en pe uve nt prendre , lors des
« arrosages , e t d ès que la rivière est troub lée par
\( des pluies con tinu e tles?
«
«
•
\(
«
'f
« Après avoir réfl éc hi su r mon projet, o n verra
clairement que mon hut en d e proc urer au public des eaux très-légè res e t claires cn même
temps; e t par ce moyen, vu la g raude quantité
d'ea u que ce la procurera à la vill e de Marseille,
o n pourra augmenter les fontaines qui servent à
oroer la vi ll e. »
OBSERVATIONS.
« J'ai, d epu is douze a nn ées que je réside en
« cette vi ll e, observé la situ ation des eaux qui
« pouvaient être propres à mon projet; j'ai enfin
« trouvé, aprèstoutcls les reche rches ima~inahles
"
,
" cell es qui passe nt au moulin de S, -Geniez , et
« qui vont direct e ment se perdre dans la mer , et
« Salls qu e personne, jusqu'à présent, n'ait pensé
« à en tirer a ucun parti: 1° j'ai calc ulé que la q uan" tlt é d 'eau qu'il fa ll ait pour faire all er un seu l
~19 -
" moulin, é tait d 'env iro n 500,000 mill éroles , ùe
« 24 e n 24 heures; 2° que dans to ut le co ura nt
« des an nées pluvi e uses, il Y ava it de l'eau pour
« faire all er co ntinu ell e me nt deux moulins d e
" front; 3° que, d~ns les a nn ées d e moyenn e sé" cbe resse, on ne pou rra en faire all el' qu ' un seul ,
" à l'exception d es mois d e juille t, aoOt e t septem" bre , où il n' yen nurait qu e la moiti é de ce qu' il
« e n fa udrait ; hO qu e, dans les années de séche« resse extraordinaire, on ne pourra faire all er le« dit moulin qu ' un ti e rs de temps, e t quelqu efoi s
« que le quart dan s l' é té,
« 0 .. donc que la plu s petite quantit é d'eau lors
" de la grand e séche resse es t de 100,000 milléro« les , ce qui n'arrive que l'es pace d' un mois en
" dix ans; de sorte qu'ord in ai re men t on y compte
" 200,000 à 300,000 mill é rol es; ct da ns celles qui
« so nt abonda ot es, on doit en trouver d e 500,000
« à 1,000,000 d e mill é rol es, d e 24 en 24 he ures.
« Pour tir e r un parti co nve nab le d e ce proj et ,
" on se propose d e cons truire deux machines; la
" premi ère en en lè vera 100 ,000 mi ll érol es , e t la
« seco od e en enl èvera 200,000; de so rt e qu'y
« ayant beauco up d' eau, elles e n e nlèvero nt
« 300,000 d e 24 e n 24 he ures,
Description du Projet.
« A co mmencer du béai , au desso us du moulin
�-
250 -
« de St.-Giniez, on ouvrira un e mine on ca n~ .
« souterrain de Iroi s cents ca nnes de longu eur ,
" qui ira jusq u'au dessous d e la pinède , campa-
"
"
"
"
"
"
"
"
.,
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
g ne de 1!. An toin e Rey; à ce tte pinède on creusera un puils qui ira re mo nl er ladile mine.
Au dessus d e ce puits on étab lira d e ux ma chines à fe u , sembl a bl es à cell es de Paris , qui
élèvero nt l' ea u du fond du puits en haut ; on la
co nduira vers la vi lle, e ns uite on la re ndra aux
e nl"ironsde St.-Su lfre n , près la placeCas lell ane,
pal' un ca na l qu 'o n co ns lruira horizo ntaleme nt
S UI' lerre, avec un pe u de pe nte , e n co loyant
la montagne depuis la pin ède ju squ 'à St. -Suffren .
On é tab lira un très- g rand réservoir pour donIl e r a ll x caux le te mps de se clarifi er, e t Oll en
e nt reposera une g.-and e quantité pour fournir ,
quand ell e manquera, au héal. On fe ra partir de
ce réservoir plu sie u,'s g ra ndes co nduites en terrées qui i" ont da ns tou s les quartiers où le niveau sera infé ri e ur au réservoir. et la couduite
passa nt d evant les maisons, on pourra acco rde r
à chaq ue pl'Opri é taire un droit d e pri se de grandeur ca lcul ée. et moyen nant le prix mentionné
dans le préambule, on lui fournira le no mbre de
mi ll é ro les dOllt il a ura besoin; bien e nte nd"
qu' il sera chargé d e payer les frai s des pe tits
tu ya ux qui ent "ero llt dan s sa maison .
" Après a " oir fa it le devis d e lous les ouvrages
qu 'e ntraî ne ce proje t c t co nsidé ré la nature de s
-
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
.,
"
"
"
"
"
u
"
"
"
25 1 -
terrain s, les circo nstan ces, quantité et qu alit é
des lravau x délermin és pa r des maîtres ouvriers de l'art et e ntrepre ne urs, qui s' e ngageroot d e faire lesdits ourrages au prix s tipulé
ùans un mémoire parti culier; la d épeose totale
monlera à la somme totale d e 500,000 liv .
" La dépen se de tous les e ntreli ens dudit projet, tant d e la maçonneri e, c1 es machines, du
charbon, d es canaux, d es co nduits, d es a ppointeme nts du tréso ri e r , du direc te ur, de l'in specte ur, du fo ul.e ni e r , d es co ndu c te urs e t d es o uvriers, fournitures, e tc. mo nlera à la somme
d e cinqu a nt e mill e livres pa r an.
" Don c le produit de la recette des ea u _~ \'eodues et dis tribu ées dans to ules les maison s, à
rai son de d e ux d e ni e rs la milléro le, monl e ra ,
pour les 200,000 millé rol es pal' jour que les
machines pourront co ntinu ell eme nt élever, ce
qui fait n ,ooo,OOO de millé roles par année, à la
SOllime d e 304,166 li vres 13 so us 4 deniers
par ann ée , d e laqu elle sO Olm e re tran chant les
50,000 livres po ur les e ntre te nir , il res te ra
251, 166 liv., 13 so us, 4 d e niers, po ur le produit des aC li ons; ainsi, cnm para nt ce prod uit J e
500,000 livres, on \'erra évidemm e nt que le
reven u annuel sera de plus de cinquante pnur
cent.
�-
:lJ! -
Conditions des Souscriptions pour
l'exécution du Projet.
« 0 11 d e Necker es t d e mat'bre; les co nnai sse llrs
«
«
«
«
"
"
"
"
«
«
«
«
«
"
«
"
«
,( Pour fo rm er la so mm e d e 500 ,0 00 li l'l' cS
nécessaires à l' é la blisse me nt du proje t , il y
a ura 500 aclion s d e mille li vres qui se paiero nt
pu qu a ,'t de s ix e n six mois.
'( Lorsqu e la plu s gra nde partie d es s ou scri ption s
sera faite , on fe ra co n vo qu e r ull easse mbl ée générale des so uscri p te urs, po ur la no minati o n
d ' un e co mp agnie d e pe rso nn es cho isies pour
adminis lre r e t délib é re r a u nom d e tou s .
« Ce lle co mpag"nie no mme ra un tréso ri er pOt,,·
recevo ir les acti ons e t payer les d é pe nses. Ce
lréso ri e r prév ien d ra, pa r des lei tres circ ul aires,
tous les so uscripte urs po ur qu ' ils aie nt à lui
fournir le pre mi e r qu art.
" La comp agnie s' assemble ra, qu and le cas le
requ erra, pour vérifiel'l es comptes de d é pe nses,
recettes e t paiem e nts, e t pa rti culi èrem e nt une
fois chaque ann ée pour vi site r le produit d es
acti ons.
No us a vons à Ma rseill e beau co up d e fa n laines, il Y e n a plu sie urs a ux qu ell es on a ad apté
des bassin s po ur a b re uver les ch e va ux, presq ue à Ioul es, il Y a d es lavo irs , ce qui es t fort
co mmod e pour les gens qui ne so nt p as riches
e n lin ge. Ma is o n ne vo it a ucun e fontai ne qui
mérite l'all e nti o n du curi e ux . Cc ll e d e L a t OuT
«
«
«
«
«
"
«
«
«
cC
«
trou ve nt la p yramid e tro p b asse, l'a igle mal
placé c t mille autres défa uts.
« La fo ntain e de Beauv a u, qu' on a co mm e ncée
au bout d es all ées d e Meilha n , se ra pe ut-è tre la
se ule à cite r , du moins on e n admire le modè le .
« La fontaine de l'Aum ône es t cU"ie ll se pa r le
sarco pha ge qui form e so n bassin .
« Qu a nt a ux autres, elles ne vale nt pas la
pein e d 'ê tre citées.
N o tice
SUI'
les eaux de la ville de M arseille
1
pal' M" Li euti er"
§ ,1" Moyens d·alimen talion .
La vill e esl aliment ée au moyen des eaux :
1° De la rivière de l'Hu vea une, laquelle a son ori3ine drans
le dép3l'tement du Var, au pi ed des mont agnes de la Sa intcBaume, à quarallte kil omètres env iron de distance, .1 Pcsl dd
Marseille;
2- Du ruisseau de J3I'feL, qui prend sa source \'e rs le ,"ill age
de la Bourdonni ère, situé à douze kil omèlres envirou de
distance) à l'est de Marseille ;
3' De la so urce de la Rose, hamea u sit ué ,\ cinq k il omèlres
e t demi envi ron de distance, à l'est de Marseille ;
,,' De celle de Mal-Passé, hamea u sil ué à q ualre k il omètres
environ de distaoce, à l'est de Mal'seille i
56 De la source dite du 9l'and p1dts, qui a son origine à
l'extrémité est de la ville, près de l'église des Rérorm és ;
G- D'une source existant sur la chnussée latérale au nord
ùe la place Noa illes ;
�7· De trois puil':; nrt~s i c n s existant 1 l'un Sur ln place
SI -Ferréol , l'au lre sur la place de la porlo de Rome ; le
troisième au milieu de la place Noailles;
8' Dos puils ou cilernes de dix à douze mill e maiw ns
existant dans la l'ille.
On mentionnera ici pour mémoi re seulement , IJ source
Lafràrbe ) appartenant ~, la "ille , mais aujourd 'hui II OU utilisée ; elle a son poinl de dépa rl " l'exlrémilé s up éri eur. de
la rue d., Pet iles-Maries, près la placo du Bernard ù" Dois .
§ 2, MO<k de distribu/ioll des divers cOllrs d'eau
ci- desslls désignés.
011
so" rces
, . Eaux de l'Huveaune eLde Jarret.
Les eaux de l'Huvea un e ainsi que celles de Jarrel sonl
amenées à Marseille par un aquelluc souterrain don t la
prise, pour les eaux de l'Hu veaune, es t située au-dessus
du village de la Pomme, sur la rive droite de la rivière , à
six kil omètres environ de distance de Marsei lle 1 el pOlir
celles de Jarret, à l'intersection ùe ce Cours d'cau avec Pa queduc , au quarlier du Pelil- Ca mas , à un kilo mè tre cl
demi enviro:> de dislanco do Marsei lle; el donl l'e .trémilé
sc Irou ve dans la vieille ville, à la ruo Fontai'.e Sl.-Lauren l,
près de l'église de ce nom . Son développemenl , dans ce
trajet, est de 7600 mètres cm'iron , sur lesquels sont compris 300 mèlres d c lu yaux en fOD le de fet' , formanl le svphon renve rsé qui a remplacé les ancien nes arcades de 'la
porte d'Aix. La pon le lolale de l ' a~u cd uo esl do six mèlres,
ce qui (aiL, par mètre une pellte de 0· ,0007 89 ; saur
touterois 1 Jes nombreuses irrégu larill\S de nivellemen t qui
existenl dans le parcours de l'aqueduc cl qui délruiso nl
l'elTel du couraul, ce canal présen lanl dans quelq ues endroits des bas Conùs, cl mème dos pen les dans le sens opposé
au fil de l'eau .
1
1
L'é1queduc , dans tout son porcours, passe en soulel'rain .
~55-
En pnrtrlllt Lie la Pomme, il tl'aver se les propri étés silu l\('s
dans les quartiers uc Sai ni - J ea n du Désert, de S.. int-Pierl'è,
d" Pclil Camas , de la Magdeleine el de Long Champ ; enlre
dans la ville cn passant au point culminant ùe la ru e des
Abeilles, à la cÔle d 'environ 30 mèlres au-ùessus d" nivea u ùe \a.-mer, Iraverse le loca l occup é par le pelil séminaire , au haut du boulevarl des Trois Journées et parcourt
la rue Bernard du Bois jusque vcrs SOIl extremil é oucst;
Il cc poinl , commence le sypbon form é de Irois luyaux pa_
rall èles en fon le de fer de 25 cenlimètres tl o diamè tre,
qui portent les eaux dan s UD bassin situé dans la caserne
des Présentiocs, à Fenlrée Ùll boulevnrt ries Dames' de là
l'aq ueduc reprend son cours en passant sous "église de~
Gra nds Carmes, sous les maisons uc la ruo de cc nom la
place Fontaine Neuve, la rue des Delies Ecuelles , la rue
du Panier , la rue des Moulins, les maisons de la ruo Montée
des Accoules, la place de I.enche , la rue Sninl-Thomé,
celle des Ferrats, les maisons des l'IICS de la Tourreltc ,
Sa int-Juliell, du Claret, de Janctin, et al'I'i,'c à l'ex trémité
de la rue Sai nt- Laul'ent , al! il sc lermino.
La natu re de la construction de l'aqueduc diffère sur son
parco urs: des parties sonL creusées dans le roc, dJanlres
son l construites en pierres sèches, <lui sont en gélJ éral recou\'erlcs l.Pl1Tl enduiL nat urel furm é p;u' les caux qui yout
déposé un luf séléniteux lrès-Jur ,' d'a ult'es " onfin so nl
consLruites en maçonnerie plus ou moin s hydraulique. Les
voûles cn gé néral, quand clics ne son l pas laillées J alls le
l'OC , sont construiles ~ n moellons plals d'échantill on ou en
briques. Les dimensions ùu canal vari ent eu tre 50 œ n!.
et 30 cent. de largeur ddlls œ uvre 1 <:L 1 mèt. 50 cen L.
à 60 ceul. do hauteur sous clé . On s'int rod uit ùans J'aqueùuc au moyen de HO puil s do r ega rd étaulis sur so n
parcours, entre le village de la Pomme cLle quar lier SaioLLaurent. La profondeur de ces reSat'ds va rie entre '2 0 ·
J
�e l :l mèl. CIl\' Îron 1 cn raison des acc ide nts plus Ou moins
lual''lués des lerrains au dessous desquels couri Paque-
la vi lle établil tln e prise d'cau sur J3ITel. Ce fait csl a lles té
duc . Ce canal est CD outre accompagné d'ouv l'ages accessoi re:; ; tels soo t : quatre bassins de d épôt, si tu és à la
Pomme. ct un cinqu ième déjà mentionné dans la caserne
des Pl'ésl!lltines; ce dernier l'l Ll'un des quatre situés à la
POIDlne, sont s~u l s recouverts d' une voûl e ; les trois autres
sont à ciel ouve rt ; ellrois déversoirs des tinés à vider Pa-
a nn ées 1598 cl C,99, déposées aux archives municipales.
queduc; lesqu els sonl silUés, le prelllie r , au-d~ssou s ÙU
,tillage de la Pomme. peu en aval
ue la prise; le seconù, an
qua rli er de Sainl-Jean du Déserl, dans la propriélû Anlboine ; le troisième au point œi nterseclion d e l'aqueduc el
du ruisseau de Jarrel.
L'époque précise de la consll uclion cle l'aqued uc n'esl
pas fix ée; mais généralemenl on la place du IX' a u X' siècie, époque à laquelle la ville haule ou vi lle épiscopale fil
conslruire ce canal (1). En 13'10, la yille basse ou Cilé vicecami laie acquit à prix d'a rgent, de la ville haule J !lusage de
l'aqueduc, En 1350, lors d' un agrandissemenl de la \'il1e, des
r éparations [ureul [ailos à ce canal . En 1449, des Ira l'a ux y
lu re nl égalemen l opérés. Jusque vers celle derni ère é po-
que 1 l'aqueduc n'élai t al iment é que par des sources particulières, découver les da ns dive rses prupriélés siluées sur
le parcours de ce ca nal , el dont quelques- un es existent
encore, notamment celles qui se trouvent aux qUi:lftier s de
Saint-Jean du Déserl et de la Magdeleine; mais la secheresse
qui, dans ces temps recul és sé\' issait en Prove nce 1 a ussi
•
2,7 -
bien que de nos jours) ayan t diminue les sources qui approvisionnaient l'aqneduc ; d' un antre côté 1 la population marseillaisd augmentaot) ICI ville épl'oura le besoin d'acrollre le volume ùe ses caux. C'esl Jans l'année t 558 que
pOlI' ùes délibéra tions du conseil do ln commu llo , on ùiJLC des
Mais bientÔl celle nouvelle ressou rce dovonanl ellco re insuffisan te , la ville prolongea son aqueduc jusqu 'à la l'Î,·ière de
l'nuvca une. La preu\'c en ex iste encore dnns la dé li bél'a ti on
du 7 .vril1 599 . E n 16 12 , la viJ1 e élahl il un e seco nd e prise
ùes eaux ùe PHureanno, sur le grand biez des mou li ns de
la Pomme j enfin , en -' 783 J la ville dé \'ia uno troisième
prise des eélux de l'Huveau ne, du petit bi ez des moulins,
t'lU moyen de trois conduites en poteri e établi es élU tr<l"crs
(le la propriét6 nosta n de Loricou, aujourd 'hui possédée
par la fa mi lle Denausse.
Ainsi, aujourd 'bui la ville possèd ù pour son aqueduc
quaLre prises dJclIu :
La p,'emiè re su dar re l , ~ui dulo de .. . . . . .. 1558
La second e direcle sur l'Huvea uno ..... .. . , 1599
La troisième :H1r le gran ù biez de l'B uvonunc . 1612
La quatrième sur le pet il oiet: ùe l'Huveaune. 1783
l\faJgré lanl de ressources en apparence, il arrivc souvc nt,
t'é té, que la l'We manque lJ 'eau. Cct in con\,(~ lli enl qui a
pou r principe la séchel'esse qui règne sé n é ra l ~me nL en Provence , est e ncore acc ru considérablement, raI' l' usage que
fonL des ca ux , les comm UOl'S supérieu res il cello de Mi.lrseille, kaversées pal' l'Huvea une. L'ab us, à cc Légal'ù , est
si près de l' usage, que non-se ulement les l'Îverains Cl tous
lesayanl droit se servenl des eaux pour arroser Jeurs terres,
mais que les usiniers el les meuuiers cn parliculiel', vendent
l'eau de leul' cbute aux arrosa nts, cl vonl moudre Jeu r
blé à ùes moulins él rangers , cc qu i leur procure un plus
grand bénélice que s'ils exploi taient eux-mê mes leurs usines. Dans ces momenls pénihles, la ville do Marseille sup -
( 1 Nous Ile parlaglXlns pliS l'Blis de \1. Ilcu ller qUI Init re monter la constru clioo de l'aqued uc 8U IX ~ ou "{r s lI'cle; nOU5 (n'lOnS, n01l 5 , que .:c Uc construction
n'ett pa, ao!.t'I"lt'ore au X II ~ t't m~nH' au XI II ' sll~('le , co r nous Il'a \'onlll'lf'O lr<lIJ\',·
duo, 11"'\ ar c hl\' Cs de la 1 in ... 1111 11ul O(lll~ rll, r" I,cn"~r II' ('(1111 1'11 11'"
prime les ayrosages dans son Lerritoi re , so n aclion ne pou van t pas depasser celte limile ct rclrnncbo, dans la \'i ll e los
V
17
�-
~:;8
-
t'aux des concessions particulières cL uc~ f;)uriques même,
pOlir la réserver uniquemen t aux fonlaines publiques ct
au x. hôpi taux ; et 1 pour assurer l'exécu tion (\e la mesure
concernaol la suppression des arrosages J ell e est ordi nairement obligée d'échelonner des lroup es le long de la rivi ère
de FHuveaune.
A leur arrivée dans la vi ll e, les eaux fourni es par l'aq ueduc, sont réparties dans diverses caisses de dislribution,
appelées dans la localité: &wves. Ces se r"es consis lent en un
petit bassin affectant ordinairement la forme d'un carré
long divisé co deux parties sur sa longueur 1 par un diaphragme qu'on fai l généralement eil cui vre mince, t 1 qui est
percé d'un nom bre d'orifices détermin é par la quanlilé d'ea u
à fournir. Du côté d'amont de ce di aphragme 1 se trouve la
cond uit e d'amenée des ea ux qui dégorge soit par le fond de
la sen'e . soit latéralement , su ivant la disposilion des lieux ;
du cOté d'aval, se trouvent des cloisons de di,tision form ées
par d'aulres plaqu es de mélal dans lesquelles se l'épand l'eau
fournie par les orifices, d'où ensuite celle ea u tombe dans les
conduites destinées à la porler aux diverses destinations.
On disti ngue parmi les serves, les ~e l'ves priocipales elles
serves seconda ires; les premières sonL celles qui reçoivent
les ea ux immédiatemen t et il ni vea u de l'aqueduc; elles so nl
si luées, la première au haut de la ru e des abei lles , la seconde au baut du boule"arl des Trois Journées, la lroisième au bfl lll du boulevarl de la Paix . Les serves secondaires sunl celles qui reçoÎ\'enL des premières l'eau nécessaire pour les divers services, soiLJe la ville, soit des concessions parliculières; elles sont au nombre de qu alre cenls
env iron , réparties sur loule la surface de la ville.
L'unité de mesure pour la division des ea ux estledenier;
c'cst un orifice rectangulaire de di~-sept millim ètres de côté,
percé en mince pa roi et doot le débit est essentiellement
variable, en raison de la charge d'eau plus ou moins forle
-
~o9-
que fOIlI'nit l'aqueùuc, Dn lls les serres princip31es olt l'cau 1
quand ell e est au maximum de hauteur dans l'aqued uc, se
maillticnt à ~ mètre 19 centimètres au ùessus du cen tre des
orifices, le dell ierd ébi le ordina irement de 20 à 2, m ill e lilres
d'ea u par ~ 1. heures, dans 1t15 sen es secondaires , olt la charge
d'ca u n'est, au maximum , que de fi centimètres sur le cenIre des orifi ces, le débit dolcroit il peu )l" ès dans la propnrli on de la charge, et il es t ordinairemenl cie 9 à 10 mill o
litres d'eau pal' :.H heures; aussi, esl-ce en raison de ce lte
différence dans le résultat ) qu'on a faiL varier la cole ùes
concessions parliculi ères el que Parl'è t du Consei l-d'état du
roi du 25 mai '1766, en réglementanl le service des ea ux ct
le tarif pour la ville de Marsei lle, a équitablement fi xé
à 300 fl'anes d'acbat primitif et 30 francs de redevance
annuell e, le pl'ix d'un deni!;!!' dans une servo princip<l le. el
à 200 fran cs d'acbat primiLif et 20 francs de redevance nnnuelle) le prix d'un den ier dans un e serve secondniro. Du
reste, la ville ne s'engage null ement vis-à-vis des conccssi0l1Oaires, à fournir à ceux-ci le nombre delcrminé d'hcùtolitres d'ea u par 124 heures; elle leur donne seu lement un
orifice d'un e dimension connue qui es t le denier, et ils subissent ensuite la chance d'une cbal'ge plus ou moi ns forle ;
celte cbance peul va rier ùepuis le maximum de charge dont
il a élé déjà parlé, jusqu 'à zéro 0 11 soit il l'orifi ce se ul ement
plein, ce qui esl eli général la cond ilion la plus défavo rable.
Il faut , pou ,' que l'eau de la " ille aUeigne, soit dans Jes
serves pl'incipales, soil dans les serves secondaires ce
maximum de hauteur decbarge, que la quanti té d'eau fournie soit par l'Huveaune seule, sail pal' JlHu\'eaune el Jarrel
concu rremment, procure à l'aqu~duc un débit d'envi ron un
dixième de mètre cube par seconde, el c'est le régime en
hiver. En temps d'éliage, au contraire, les ressources de la
ville se réduisent au cinquième environ de ce volume d'cau:
c'est ùonc à peu près mille deniel's d'ea u au maximum et
1
�-
260 -
-
deux cenis ~ 1I nlÏnimum, en compt::lI1llc dcniur il nenr mill e
cin('] cents lit l'CS J 'cau PDl' vingt houres, :lppréci;llion généralemen t ad mise à Marsei lle.
C'es t nu moyen de ces resso urces , convennblclllcll ll'ép.u'lies, que la ,'ilIe fOUl'nit au serv ice ùe
20 Fontaines de déco ralion l'épnndues sur les prin ci pales
places cl dépc nsrmt mo ye nnement ensemble, cm'il'on. . . .. . . . . . . . .. . . . . .. ....... 100 deniers.
1\ 5 B or n es -font ~ in es dépensant chacuo e un
dea ier d'eau.... . .. . ............ 1<·5 •
26 Lovoirs publics el dépensant moyennemcnL ensemble 1 cm'iron.. . . . . . . . .
80
"
Ensemble. . . ..
32:j deni ers
Ce nombre de fonlai nes, de bornes-fonlaines ou de lavoirs
publics est réparti ùe la manière su ivante :
Si 1'00 fail passer une ligne pal' l'ax.e de la. Cn nebièrc 1 de
la rue Noailles et de la chaussée lalérale dos all ées de
Meilhan , on divise rll III ville en ùeux pnl'lies, Pun e llll
norû, l'llulrc au sud; la partie norù qui c01l1 prend III
vieille ville est pouvue de
6 Fonlaines de déco ratio n .
23 Lavoirs publics.
78 Bornes-fonlaines.
Ces dernières se troul'cnL réparties sur lIÎ1c superfleie dt!
ler l'ai n d'environ 1,200,000 mè tres,
La parlie sud comprend :
l i Fonlaines de décOl·alion .
3 Lavoi rs publics.
6ï Born es- fon taines,
Ces dernières souL l'éparlics SUI' lIn e superfic ie de lenn ill
d'environ t , '100 ,000 mèt res; comme on le voiL, l'a vêl nltlgc
de III distribut ion ex iste on faveul' lies vieux qu"rtiers.
~6 1
-
Eu outl'e ùe ce nombro de fontain es publiques, la \'illo
rourn it encor6 à l'alimentation de:
3 Hôpilaux) ùonL la consommation ens('mble peut
~ lre évaluée à. . . ........ . ......
~O deniers
~ Ports , . " . . ..... , ., .. ,.,."".
»
5
ij
.f Casernes."" ...• . .•. , . ... ,., ..
"
Aballoir ..... " , .. , , ....... . .. . , .
8
»
2 Théâ trcs .. " , ... " . , .... . . , .. . , . 15
»
JJazal'eL . . ' .. .... , . ....... . . . ... . 18
»
22 i. Fabriques . . " ........ , ..... '. '" 18.
»
20 Élablissemenls de bains . . .. . . , . , .. . 26
»
19 Lavoir:; particuliers .. , ..... , .", . , 55
»
8 15 Maisons d'habitation. , ...•.. , , ... , , 33ti
»
C'esLa vec les. , .... . , , .. . , , . . , , , . ... . 325
) ues
rontaines publiques, porl ées ci- dessus, un
lolal de ... . . . .......... . .... .. .... ".. VV7 dell iers.
A cc tolal ajoulons environ,. , .... . " . . . 20
an'cclés au service des concessions uon soumises à des redevances annuell es, eLrésultanL
ùe transactions passées elltre la ville et des
particul iers; on aura en touL ull e dépense d o 101 7 deniers,
Il ,.ésllil e enoore du role,,6 qui précède, que le nombre
tolal des concessions failes pal' la vi lle est ac tuell omen l de
1108. Ces venles d'eau ont 6lé failes moyennant le prix ,
un e fois payé par les concessionnai,'es , de I l.. ' ,5 17 fr., ct
Pobliga tion raI' eux. de pa)'tl' an nuellemenL à la ville une
reclel'ance ùu di xiè me de ce pri x. d'achaL, ce qui IwoJuit à
la ville 1 cn ce momenL , un revenu annuel de 11"1151 fr, 70 .
Toutes les eaux de Paqueduc affectées à ces divers services sonL distribuées cn vil le de la manière s uiv ante:
l ' L'aq ueduc lui mê me, donlle parcours déjà décrit da li S
Pinlél' icul' de la ville, csL de ~, OOO mètres environ de dé-yeloppomen t cLquidcssCl'l ) dans ln vi eill e \'ill e, l'ab(l ltoir 1
�-
362 -
-
l'M tel-dieu , l'bosp'ce de la charité , le lavoir St.-Laurent
el quelque fontaines ou bornes font aines et quelques con-
cessions particulières.
_ [.(' canol dit des Capucins, autrefois destiné à conduire
le eaUI de Paqucd uc au cou \'ent neces religieux , alors situé sur la place où ex iste aujourd'bui le marché qui en a
conser\'é le nom. Ce c-imal , dont la dimension esLde 7Seent.
de lal'geu!' eL~ mètre de bauleur sous clé a son origi ne à
l'aqueduc même, au quartier de Long- Champ, el son ex Lré1
mit .) au boule rart du Musée; son déve loppeme nt esL
de 775 mètres, il fournit cDyiron ~O denrers d'ea u qui souL
affec tés à la fontaine de la plac. Royale, il qu elques bo rn es rontaines qui avoisi nenl le Cou rs el à des concessions particulières pour les maisons rapprochées de ces loralités.
3" Le canal dit des Petits-Pè res , aut refois affec té a ussi à
un couv en t de cc nom qui pa l'l de la pnrti e supérieure de
b rue des Abeilles et arrh'e jusque vers l'ex trémit é ouesL
ùe la rue Neuve, près li} rne d'A ubagne; son dé\'cloppemenl
est de 600 mètres, sa section cst à pt' u pl'ès la rnème que
cell e d\! canal des Capucins. Il fournit environ .i·O deni ers
œeau qui sont affectés au service des ront aines publiques ,
des bornes-rontaines ou des concessions particulières de la
partie sud de la ville, dans une circonscription doull' élendue est d'clH'Îron '250,000 mètres carrés ,
1
4° Une conduite en fonte de fer de 16 cen tim ètres de dia-
mètre intérieur, qui part de la serve ùe jonction cx istnnL
en tre l'aqueduc c l les (rois lu ytl m,: du syphon, à l'extrémit é
ouest de la ru e du Bernard du Bois et se termin e à la ru e
Mon tée des Accoules, au dessus de la rue Foud eri e Vieille,
à la côlc de 28 mèlrcs 50 centimètres au-d cssus du ni\'eau
26'3 -
sur 10 versanl à l'eside la Tourelle, ùans unc circonscl'iption
dOlltl'é tendue es t d'e nviron 150,000 mètres. Sur celle même
conduite, la ville a fait récemmeuL, à la delllande de ~1. le
l'l'Met, une prise de 3 d.niers d 'ca u, pour l'aigade, d 'appro-
\'isionnement des navires, SUI' le bord du quai de S t-Jean.
5u Une autre cOllduit e en ron te cie ~ ~ oenlimetl'es de diamè tre intérieur , qui par! de la même serve du sypbon ct
porte les caux de l'aqued uc au sommeL de la ruo Robo Verte,
à la eôte de 28 mètres au-dessus du niveau de la mcr; son
d éveloppement esL de 055 mè tres, le volume d 'eau qu elle
porte cst de 20 deniers, uniquemenl affectés au sen iCt: ùes
Dorncs-fontaines de cette par tie de la vieill e viII/) adossée
au vcrsant au sud de Péglise des Grands Carmes , dans une
circonscription don t l'étendue est d'environ 7 5,000 mètres
1
carrés.
60 Une autre conduite en ronte do t l centimètres de diamètre qui li sa prise à la seconde sc.rve principale situ ée au
haut du uoul eyarL des Lrois Joul'Oées eL son ex tré mit é au
cours Bonaparte, au-Jessus de la ru e FOI'L N.-D. de la
Garde , à la côte de 27 mètres 50 centimèlres :lU-ùeSSl1s du
nivoau de la mer, point culminanl d'arrivée dl!s ca ux dans
ce tte parti e de la ville. Celte co uduit o, dont le développement est de 2,073 mè tl'es et qui porto 15 deniers d'cau, est
aussi uniquement a(f~cléa au sen 'icc ùes bornes- rontaines
do la ville , si tuées au versant ~ nord du cours Bonapélrlc ,
vers )e port. eL comprises clans ulle circonscl'iplion LIe
300,000 mè tres ca rrés d'élendue, environ.
7" Une co nùu ile e n poterie d. 11 ce ntimè tres de dia mo11'0,
qui a sa prise à la môme serve du bouleyarl des Trois
LIe la mer, point culminanl d'arriv ée des eaux dans la yieille
Journées eL qui porLe les eaux 11 la place Castellane, pour
10 service soit des bornes-rontaines 1 soil des concessions
ville. Le d é veloppement de celle conduite esLde ~ 218 mètres ; elle porte 40 deniers ct'eau affec tés au service des borIles·fontaines cie celte partie de la vieille vi lle, co mprises
pal'liculières qui avoisinent cell e localit é, Le volume affecté
à celle coodui te esL de 1. deni ers, sail d é velopl'emoJlL esL
de ~,4-3:2 mètres . L 'eau qu 'clic porte an'Î\'c b III place Cns-
�-
%\. -
lellane 3 la cole Je '25 mètres au-dessus du nivea u de la
mer .
S" Une cond ui le spéciale p OUl' le grand lbé,Hre, qui
part de la mé,"e serve du bou le va r·t des Trois Jool'llées ,
p:'\rcourt un traje t de 1,56 1 mètres 1 sur lesflu els 130 mètres
sont en fonle el le resle en poterie, et porte ~ 3 deniers
d'eau . Ce volume s'crève, dans le théâ tre, à la hauteur des
second es loges eLDpr ès avoir fourni à l'alim entation du bassin Sil p~ ri c u .. de cel établissement , se ,-épand dans les vingt-
six iles de maisons particulières construiles SU I' le lerrain
du ci-devant arse nal , et dont le lhéâlre occupe 11 peu près
le centre .
g. Unc très-grande quantité de con duites de subdivision
tou les en poterie à l'exception de qllelques l,'onçons en
(onle 1 le tout formant, avec les déri valions principales qui
1
vien nen t d'êl re décri les , lin dé veloppement ùe 49,540
mètres.
Dans ce chitTre 1 ne son t point com prises Jes conduit es des
élablissemen ls publics, lels qu e les forls, le la zarelb , les
hospices et quelques autres adminis trations particulières,
ni lesconduiles des particuliers , pour leurs fabriqu es , leurs
lavoirs el leurs maisons d 'habitation. Le dé veloppement de
toutes ces conduites ne peut pas être relevé exactement, vu
la nalure de la distribn tion , mais on peut l'évaluer, par
appro:\Îrnalion, à un chiffre au moins éDal à celui des conduiles apparlenan l à la ,' iIIe .
"
Un seul entrepreneur est chargé, par la ville, dJentretenir
~oules les co nduil es des fonlaines puuliques, ainsi que les
ontallles elles-mêmes 1 les bornes-fontai nes 1 les serves,
re.sards, robinets el tous les objets généralerueo lquelconques
fal s.:"lnl parlie du sen icc des eaux de la yille 1 et cela 1
moyennanl un prix à forfai t pOUl' un mèlre, soit de conduite
en. fonLe ou en ~o t e ri e , soil de ca naux. Au moyen de ce
priX, Loules les C\'cntualités du sP-l'\'ice sont à la charge de
-
265 -
l'entrepreneur . Dans l'adjudication nctuellc,le prix ùu mètre
a é té fixé 11 0 fr·. 30. La qu anlilé de mè lres é la nt, comme on
)la YU , de 49.5.iO,le ch iffre tolal de l'entretien annuel
estde .... . .... " ........ .. ......... F. 14 ,Sf,2
Ce tl e so mm e a élé réduile par' le rabais à. . .
'H ,109 3.
Le prix de rev ient du mètre est donc réduit à 0,22.
On peut, pour plus amples délails à cel égard, recourir
au cahier des charges spécial de l'adjudiealion de la fon lainerie , dressé le 2\ oclobre 18.2 .
L'aqueduc et tous les ouvrages acces!;oires qui en font
partie, sont ésalement entrel<.: nus pal' un seul entrepreneur,
mo yennan t Je prix annuel et par abonnement ue 16,0 00 fr . J
au moyen duqu el Lou tes les cbances de réparation o u de re construcLion , son l il. la charge de l'entrepreneur . On peul
voir, .l ccLéga rd 1 le c,lbi er des cbêll'gcs ùe j'adjuùicalion de
l'aqueduc, pour l'année 1 ~3 9.
Les conduites des particuliers ou ùes aùministralions po1'ticulières sont entretenues par eux, à leurs fra is el pal' des
ron leniers commis par eux 1 à partir du poi nt Ol! la concession leu r a é lé fail e pal' la vill e, jusqu'à l'arr;vée des eaux .
La ville leur cède graluitement, à cet égard, le passage sous
le sol de la voic publique, sa llf le droit qu 'elle consen'c de
leur fD ire enlever leurs conduites, si son propre inl érdl
Pexigc.
Quoique le soin de toules les condu ites cl ca naux qui portcnlles ea uxde J'aqueduc aux fonlaines cl [lUX sources publiques, sail en géoéral à la cllarge de la ville, il ex is te
qu elques fODlaines publiques ùoot les co nduil es De sont pas
foucièr emenr la proprié lé de la ville et ue sont pas enlrelc~
nues pa l' son fonlrnier . Telles sont celles du cours Donap.rl e , de la place Monthyon , de la place Sl.-Viclor ct de la
p lace Caslellane. Ccl é lat d , choses es t le r ésllilal d e trail és
passés pal' la ville, soiL avec des associations do pll !'liculicrs,
soit avec le sieur Am pho Jx 1 fontcni cr, à des époques où les
�-
266 -
reSSources dl' Il' \'illc Ile lui permettaienl pas ù'étal>lir ùcs
cOlldui les à ses frais, cLOl! J'ea u 1 au contraire, était complée pour peu de \'3l eUl· . . \I ors, la ville fil cession à perpé-
luil é d'un certain volume d'cau à des pm'ticuliers , à la
charge pa r eu x de lui dOllner passage à elle même, dans des
conduites que ceux-ci élabliraienL à leurs frais 1 pour Pali meulation d'eau de diverses fonlaines. Tels sont les trait és
de .JI aoûl 1801, 1<1 novembre 181 5 , 18 oc labre et 10 novembre 1 S~O , ou moyen desque ls la ville a aliéu é 34 deniers d'e(l u , sa ns autre indemnit é que celle de la facullé
de passa ge dont il vienl d'être parlé. Au moyeu de l'accomplissement de celle clause , il est libre aux cessionnaires de
ces e<lUX d'en disposer par'(ailemenl comme bon leur semble:
c'est ainsi que le sieur Louis Ampboux , Ccnlenier, a vendu
son eau à des particuliers, dans 1('$ rues Lafont, Paradis,
Breleu il , Sa inle , de la Croix , bo ul evart du Mu y , rue Forl
N. -D . ue la Garde 1 Grignan, vieux. cb em~n de Rome ,
boulevarL des Parisiens , ruc Robert , Deuxième Calade .
Monl grand , des Vignerons, Neuve S le-Catherine, Troisième
Calade 1 Dragon , etc . ; el qu e les sieurs Granet, Samat et
Consorts onL vcndu dans le quartier de Rive Neuve, les eaux.
dont jouissent les principales rabriqu es de celle parti e de la
ville .
Tels so nt les rails relatifs aux ea ux de l'Huveaune et de
Jarret.
-
'267 -
Elle est distribu ee au mo ye n d o 1600 mèlres J e tll l'il UX
en foole de 25 ce nlim èlres de di amèlre, de 800 mètres de
lll Y" UX en fonle de 1 f, ce nlimèlres de di amèlre, de 2 \.00
mètres do Lu yaux ue fonle de 1 t centimètres de diamètre ,
de 370 lIlèlr~s de tUy ' l:X de fonl c de S ce nt. de diam ètre;
de 200 mèl. de lu ya ux de plomb de27 millimèl. ct de !' cenl.
de diamètre, de 1,500 mètres Je tu yaux. ('Il pùterio , eLdo
1,000 mét . d e tu ya ux en tôle galvanisée .
Ces renseignements émancnt de la compagni e clle-mème.
3' Eaux de Mal- Passé .
L'ea u est amenée en vill e. du hameau de Mal- Passe, par
ulle conduite eo fonte de 25 centi mètres ùe dia mètre .
Le volume est évalu é par le représent ant de la compagnie
à 200 ùeniers ; le point culminant d'arri\'ée est à 60 mètres
eoviron au-dessus du niveau de la Iller ; le nombre de maisons dessenies est de 150 .
Ccs renseignements émanent également de la compngnie
qui exploite les eau x ; nous n'avons pas été 'à port ée d'cn
vérifier l'exactitude. NOliS observons seulemenl qu 'en rapprochant le nombre li e maisons lIessen'ies avec celui des
ueniers accusés par le gérant. on es t fl' appé do la disproportion que pré!lcntcnL les ùeux cbifTres , surtout si l'on
considèrp. combien est faible en sénénll le \,olliIDe d'eau
alTecté à cbaque maiso n.
Ce qui vient d'êlre ex posé complèle ce qui a l'apport aux
2° Eaux de la Rose .
Ou a vu que celle cau était amenée des environs du vill age
de cc nom. Les tu ya ux qui la conduisent en ville sont de
'25 cenlimèt.,cs de diamètre , dont pa rtie est en fonte e l
partie en poteric .
l e débit de la sou r ce es t énlué à 60 deni ers . Sa hauteur
d'arrivée eo ville 1 au-dessus du niveau de la mer 1 es t
de 60 mèlres. Elle ùcsse rt 400 maiso ns .
caux qui proviennent de la partie extérieure de la ville .
4' Source du grand puits.
Celle ea u est amenée ù" soo point de départ, silué près
de l'éalise dèS Héformés, dans un puits situ é Jans \a rue lIu
Cl'and Puits 1 qui cn tI pris le 11001 , au moyen d'un can:!1
construit en maçonn erie ou cl'cusé daus le roc 1 ùont la section n'est pas réguli ère 1 mois qui peut Ôlre parcouru pal' un
�-
~68
-
-
hOlllllle Jans (oule st1longuenl' . Son ù,hclopPCIIlCIII cst ùe
2G!I -
CclII i tic la ploce S t. - Forr éol " t cclII i ti c ln Porto lie ROlllo
1
858 mètres . La (IUn utile d'eau qu'il fournit es t d'en\'il'on
~o
•
ùt! uicrs
1
répartis a i~ s i qu'il suil :
Fontaines de la placeSa int-Jc3 n....... . .. .
•
de l'hô tel de ville.. .. .. .. .. .. .... . ..
o du quai dc la BOLII sc . . . . . . . . . . . . . . . .
Il
du quai de Sain le- .\nuc. . . . . . . . . .. ..
»
~e
la place d 'Orl éa ns .. ...... " ......
située l'ue du Bon Juan.
3 deniers .
2
"
~
1
3
3
du quai d'Orl <Sa ns. . . . . . . . . . . . . . . . ..
1)
de la consigne ( iutendance sa nitairc ) '. 2
D
deux ma isons particulières ùans la rue de
la Prison .. .. . . . ............ . ... .
COllsommn lion pa r les deux pompes placées
sur le grand puils 1 environ. . . . . . . .. . . . ..::3
1)
»
"
»
»
)
&'''l'ce de let place Xoailles.
Celte source qui a
5011
j -
Puits de fllai$ons p articulières.
On peuL co mpt el' à Ma rseill e 12,000 ma iso ns ay a nL d es
Total égal . . . . . . . . . . . . . . . 20 de oicrs .
~.
alimentcllt chacun une L>ürnc- font.dnc 5111' la pJ ;ICC SninlFC l'r ~ol ; c<,lui ùc la l'ueNoaill cs alimente uno born e-font ai ne
origi ne à trois mètrcs environ au-
dessous du sol de la chaussée laté ra le a u nord de la place
:\oa illcs pa rcourt la rue de ce nom dans une conduite posée dans une galerie soulcrrnÎoc l établie au- dessous du
pa vé 1 ct arri\'e dans la prem ièrc Ile Je maisons de la Cane1
bière , faisa nL face au s ud . Son débit es t ùe 9 d eni ers; elle
aii me nt e 1S ma iso ns de l' îl e dOll t il v ient d 'être fait m enti on .
Celle source est un e prop rié té part iculi è ro .
puits 1 el dans chacune de ces mai sons 1 UIl O consommation
journalière cJ1environ et moyennement 50 litres œcau . Clest
un lotal approximaLif d e 600,000 liLres .
Tels sont les mo yens d'alimcnt{i lion ù'en u de la ,'ill e Je
Marseille, et le moue Je distribut ion de divers cours d'ca u
0 \1 sonrces d ont la vill e peut disposer.
En résumé.
La ville ùe ll a rseille r eçoi t , do l'aqueduc .
10 t7 deni ers.
De la source de la Rose .. " .. . . . . .. . . . . .
60
•
De celle de Mal- Passé ( la co mpagni e en a
accusé 200 ) 1 mais nous croyons. m~ lI1 e
en faisa nt la part de l 'exagération , oe
devoir la parle r qu 'à .. . .... . ....... .
De la so urce du grand puits . ..... . . ..... .
De cell e do la placo Noa ill es ....... . ' .. '"
Oc Irois pui ls al't ésiclls .. ..... ,. , ..... .
En touL .....
60
20
9
2
"
»
,
»
1 ,168 dcniC'rs.
En comptant 1" d ébit d u deni er Il 9,500 litres par 21,. heuon oblieut , dans le mêmo te mps .. \1 ,096 ,000 litres.
ajouta nt!'ea ll des puits év alu ée à. . . . .
600 ,000
"
l'CS ,
6 Puils a7·lésiens.
0
Ces puit s existenl : \. au mi lie u de la place S t. -Fe rréol .
2' .\u milie u de la place de la porte de Rome.
3' .\umili eu de la place Noaill es.
Le pre mi er a é té foré e n 1828 ou t829; les ùeux a utres
ell 1834: il eux lrois ils débitent e nviron J eux ùe me l's
d'ea u.
C'est un total lie . . 1 '1,69 6,000 lilres.
Si l'on compt e le nombre ù ' babita nt s à 160 ,000 on obti enL,
pour chaque habitant } 73 lilres par 2!, heures. Mais) comm e
on l'a déjà obsefl' é plus haut , la \'ale ur du d ébit de l'oqu o-
�- no -
f
duc est ici comptée au maximum ; on 3 vu qu'elle sc l'l''ùuisail ,
en Lemps de séchere e l nu cinquième de ce volume; les
sources parliculières ou de la villusnbissenl la même chance
de diminution; {'o fin 1 presque Lous les puits tarissent,
quand la sécheresse se p,'olonge par l'absence des pluies,
Nous pellsons donc être daos le vrai t en fix ant au sIxième
du nombre porlé ci-dessus, le volume d 'eau sur lequel 1.
,'ille peuL compler raison nablement el en toul temps 1 pour
chaque habitant j ce s~rait donc environ ~ 2 litres .
Marseille, le 5 mars 1846 ,
Aqueducs et fontaioes publiques e t particuliè res .
1<569. Seplembre 14. - Délibération du conseil municipal portant
nominalion de quatre commissa ires, pour e'laminer
les réparalions dont les aqued ucs pcm'ent être
susceptibles:
A exposé M, le consyndic ,qu'allendu que les .au,< sonl
nécessaires dans celle ville et principalemenl dans la saison
présente ôes ,'endanges, el que la fonl ai ne de l' AumÔne est
en ùommagée et presque ruin ée, il serail bon et utile J e Ja
(aire réparer, sur quoi il s'agit œaviser.
Le conseil a délibéré que ladite fonlaiae et les autres de
celle ville, ayant besoin de r épara ti on , seront r élablies aux
frais de ladile ville, el allend u qu'il est connu que les aquedu cs de ses ea ux , tanl hors de la ville qu'en dedans, onl
besoin de diverses r éparalions, le conseil a égalemenl délibéré qu'il sera élu qualre ou six personnes probes et instruites, lesquelles, conjointement avec MM. les syndics, examineront lesdits aqueducs et délermineron l les r éparations
nécessaires 1 pour ensuite en référer au conseil el déterminer
les dépenses nécessaires pour y faire travailler ,
( .Archives de la ville, 11- d(v., 29' !6ct. _ Traduction lit Mrale).
- 27 1 1474 . Se pl ('mbrc 12. a u~
D ~ liL ~rll li o n du co nc:c il
Itlllllici lla 1 l'clolÏ'fe
moyens dc pr~H~ nir el de réparer les dommages
raÎls p8r des Ila rlicu liers OU'l: reg8 rds des aqueducs:
A ex posé noble Pierre Imbert , cosyndio, qu o, dans quelques quartiers de la ville, cerlains p!JrticuliE'rs ont ouvert
les regards des fontaines pour en tirer de l'eau, ce qui est
de mauvais exemple, et pareillemen t dans la vigne que Guillaume SabCltier a crévé les aqucducs et que si l'on n'y
porle remède, il en résullera un dommage irréparable pour
la vill e; c'est à quoi il co nvi ent œaviser.
Le conseil délibère que MM , les synd ics examineronll es
obje ts dont il s'agi t pour faire ùémolir ct réédifier ce qui
leur en paraîtra convenable 1 d'abord dans ce moment ce
qui leur paraHra le plus pressant pour prévenir le dommage
et, ensuite, après la venùange 1 pour les répal'atioos les plus
importantes 1 en retenant aux particuliers les caux qui pourraienl ètre nécessaires pour les vendanges et jusques après.
( Jrchive$ de la ville, 11- div ., 1ge $ee l. - Trad uction lilllrale).
HïlS . Janvier 28. -
Délib ération du conse il ITIunicipall)Ortant qu e
les arbres planLés le lon g des aquedu cs seront nrradIés ct. qu 'à l';l \'cnir il ne pourra en ~lre planl é
qu'à la dista nce de quatre ca nnes do l'aqueduc :
Exposu ithonorabilis vir Carolus Bai lloni consinùicliS qualiter avisando opus osdeorum. civilalis 1 compel'lum est
quoù arbores sis lentes pel' loogl1U'l ipsoruru osdeorum mullum dampnificant osdea illa propte,' raôices lalium arhorum
qu re inlranl osdea ipsa et impediant conôuolum aqua> sic
quod labere non polesl el videretur ulile Qlnnes laies arbores scindi debere per longum ipsorum osôeorum el penilus
evebi el disrabari sic quod non possint a cetero cl'escere
neque vi vere ; ideo avisandum.
Placuit diclo concilio refol'mare etc" " Quod omnes arbores ipsi scindantur ct radices amoveanlu)' laliler quod pe-
�-
212 -
nit us deslruanlul' nec suu\'clli rc possinl ; commit lend o dominis si ndicis et evocandis pel' cos pro dcbita executiûn c pel'
cOlUplenda quibus omnimoda polestas altribuitul' et nichilom inus prohibealur quibu scumque de non plan tando arbores a quatuor cann is prope dicta osdea eciam preconiselur
fiaot que intcl'sigoa pel' longum ipsorum osdeol'um sic quod
uousquisque scial parlem a qua abs tin ere debel planlare el
a circa quat uor canDis non remaoeallt 3l'borc.s sed e vellanlur
el aODuatim precon iselul' ad penam cantum librar ulU qllOÙ
arbores ipsi eradicabu olul' .
TRADUCTION.
A exposé honorable homme Charles Bailloni l co- syndic de la
,'ille. coorormément à la délibération 1 il a remarqué que des
arbres phlOtés le long desd its aqueducs leur portent préj udice
par les racines qui pénétrant dans les dicls aqueducs,emp~chent
le libre cours de l'eau i d'où il parait qu ' il serait util e de faire
couper les dicts arbres et les arracher de mani ère qu' ils ne
puissent à l'avenir y repousser ni exister ; sur quoi il s'agit
d'ayiser.
Le conseil a délibéré que tous les arbres dOllt il s' dgit seron t
cou pés eL leu rs racines enlevées, tell ement qu e ces arbrcs IlC
puiS3C nt repousser ni ex.ister; messieurs les syndics en yerlU de
leurs pou\'oirs, étant cha rgés de Pcxécution de celte mesure i et
que de plus, il sera défendu à tous parliculi ers de plan ler des
arb res, a moins de quaLre ca nnes de distan ce des dicts aqu edu cs.
que la prése nte dérense sera publiée et qu'il se ra posé des termes
le long des aqueducs , afin que nu l n'CD puisse ignorer j qu e les
arbres qui se trouverai ent à un e distancc moi ndre de quatre
ca nnes seron t arrach és, ct que la présente dis posi tion sera publiée
tous les ans ct les contre-YCllao ts co ndamn és à l'amende de
cent livres et les arbres arrachés.
157:! . Juillel 22 . - Acte pardeY80l Dcsca li s, nota ire et secrétai re
de la commune , conlenanl le pri s rait pou r la co nstruction de l'~d1·~ce el couvert de la (Jrand ser vc de
-
273-
l'eau deI fOll l aill e l d e fa v ille qui sc trouve dBn s la
propr iété dite la DOllrgo(}tlc.
P,'ix {ait de l'édific~ ct couve,'t de la grande servc de l'ea"
des {onlai.. es de la ville.
Sacbcnlto us prése nls e l à venir qu e cejour d'hui , vingtdeuxiesme juill et mil cinq cc nt se ptante-deux 1 advenant la
Loge et maiso n com mune de la ville e t cité de MarseiJIe,
présenls e l assisla nl n obles e l honorables perso nr.es,
Pierre Bauquier 1 Panlellin Gra li an et Jacques Moustier 1
co ns ul s de lad icle vi lle, de moi nolnÎl'c cl tabellion royal 1
secré taire et arc biva ire de ladic te maiso n commu ne, e l plus ieurs au lresmanans e t Llab ita nl s en lad icle vi ll e; en exécuLion des ac les eLproclama lions par ci-devant fait es par Lous
el chacuns les lieux et carrefo urs de lad icle ville sui "anL Je
mandat el ordonnance 1 aura it Jn. Borrelli rai Lenlendre que
lous maçons el gipiers qui vouùroie nl enl endre à l'édi fico
du couve rt de la serve des caux dos fontaines de lad icle ville
é tant en la possession de Bou rgogne, co nle nant cinq ca nn es de
long b troi s de large, en la qualité ct sous la cond ition co ntenu e aux articles s ur ce dressés, à. sa voir, en premier li eu
curer el b ien nettoyer lall icle se r vo jusqu'au rond d 'ice ll e,
fa ire ledict co u" ert à m iége cÔ te, de toute pierrc de la hauteur de douze pans plus o u moi ns, s' il est a visé pa r lesdicts
sieurs co nsuls; laisscr à icelle se r ve un ('s piran t , après
co uvrir et splaner led icl co uv ert, clo re ct rermer ladicte se n e
ù e muraill es de l'é paisse ur de deux pans devan l ct derriè re
desdi ctes pierres, rournir à ladite besogne tout ce que besoin
se ra à icelle, raire c l raire pa rachever bien et duement entre
ici el le jouI' de rè lo St.- Micbel procbaiu , el pour ce raire en
passer dues ob li gations e t donner ca uti on 1 icelle besogne
sera délinée 11 ce ux qui pal' cons umal ion de la chaodelle
reron lla coudition de lad iclo ville meilleure auqu el se ra payé
le Li ers de la sommea udi el mois ùo di cte besogne, autre liers
1'.
18
�-
27~-
-
ireHe étaoL demi fnilc , el autre tiers au p:lrac hè\'crn cnt
d'icelle. Ce que entenelu par lesdicts maçons ct gipi ers, so roll issu le premier Baplistin Roux. , maître maçon 1 qui se
serait offert raire lad icle bl'sogne pour six ce nts fl orins;
Alexandre Boul'cl pour cinq cent nonante; ledict Roux p Olll'
cinq ceo lllonaotc-huil , Jequel prix. allcun o'a uroi t depu is
diminu é à ca llse desquels It"sdicls sieurs consul::; auraien t re-
suis les biens de ladicte l'i lle 11 tOlll es cours, l'enonç,,nt à tous
droits il cc con tl'aires, ct 1'0nL juré. Fail et publi é aud ict
Marseille J au lien ql1e dessus, présents Jacques de Ca mp
maçon, et André Gache, gipicr de I ~\di c l e vil/e, témoins à ce
appcllés i P. Bouquier , consul ; Palltellin Gl'atian coosu l '
ainsi signés à l'ac te original , Icsdicts Roux el l é~oios ou~
ùicl ne sayoir éCi ire.
1
(ArcJl'ÎulJs de la ville, ir- d,v. , sect. II- : d 4libératiot1s
dll cotue il . -reg. flD 9 , f> 200 ).
mis ladicle délinaoce jusqu'au joUi' vÎn gt-cinqu iesrn e desdicls mois el an, alilie u que dessu s e t à quatre he ures de rc-
levée , et que ledict Borrelli, trom pette, auroil fail entendre
auxdicts assistants, auquel jour} auùict lieu cl 0 la dicte heure,
pa rd c\'anl lesdictssie urs consuls et moi Dotaire, lad icle besasne auroil été proclamée au susdiet prix de cinq cent huitante-huit Gorins, lequel prix au roit élé diminu é par ledict,
Bourel de dix fl orins, et offert r,tire ladicle besogne pour
ciuq cent septante Gorins 1 ct après plusieurs et diverses
oITres de dimiouat:oo 1 élan t consumées trois chandelles,
enfin ledic\ Baplistio (\oux au roit été Ic del'ni er qui ali roiL
Cait meilleur parli et condilion à lad icte \'ill e, et offert f"iro
ladicte besogne en la qualité susdicte, pour le pri x do qua lre
eeot soixante Gorins , lequel prix n'ayant aucun ilulre valu
du mieux , "près plusieurs cl'iées et intervall es de temps
auroientlesdicts sieu rs cO,Osuls el déli vré à iee!ui Roux laJiclo
brsogne . En exécution rl \3 quoi la mème et tout inco ntinent
con~ lilué en sa personne pardcvant moi dicl notai re ct témoins sous-nommés ledict Baplislin ROllX 1 lequel de son
bon gré pour lu i, ses hoirs a promis et promet bi en et
duement Caire et parfaire ladic te bcsogne et éàifice dudict
couvert en la qualité que dessus 1 el suÎ"an l lesdicles paches
pour el moyennanl ladicle somme ùe quatre cent soixa1lte
Gorins payables en la qualité susdicte; ce quo lesdits siellrs
consuls ont promis eL promettent audit Roux. ct pour cc
faire et accomplir , icelui Roux a obligé f t soumis sa personne et tous el chacuns de ses biens, el lesdicts sicul's con1
1
27;; -
uns. Ani t
24. -
Détibé raLion du conseil m u nicipa l concernant le
,'olum e d 'ca u occord é li lU- So lo mon po ur ru saSc
du jardin d e so m a iso n.
l'iCl'ce assemb lée fai cle par les députés du conseil SlU'
l'appointement des roquestes.
. L'an mil . ci ~q c~nt septante-huit el le vingt-quatricsrnc
Jour du 11101 5 ~ a\'l'II a esté fai cle assemblée dans la gl'ande
salle de la maison cornmullc de Marseille 1 pa l' messieUl's les
co n s~l s de la dicte ville pOUl' )'épondre aux ref!Uestes pr(~
sentees ~ u x conseils tenus le sixicsme et di xiesme ùu présent m OIS , à laquelle asscrnblée ont été pl'ésens :
Fra nçois Marti n ,
Bcrn fl l'din J3oquÎcl'
Fra nçois Hcy niCl' ,
JHCCOIll OtO Amiclh (/il Bolhon
Antoine Huc ,
.J ea n Ayll1C's,
1
Grégoirc Cal'ontène,
J ea n Pichon COl'ni llc.
Et a esté procédé ~ l'appoinlement des l'equcstes comme
slensuit.
-~I 'erni èrcment 1 SUI' la l'cqucsle préscntêe pa l' ~1. GCl'n~aJ n Sa lomon, docteul' ez droi ts ct avocat au siége de ceste
vdle de Marseille 1 au x fins d 'avoir perm ission ct licence de
pouvoir prendre œ eau de la grosseu r d'u n doigt aux conduits d,c la dicte ."ill ~ qui sont là "uprès d 'un sicn petit jal'dm qu JI a acq UIS 1année passee au t!(,l'niel' de sa maiso n ,
pour la commodilp et arrosage du dic! jardi n , en considé-
�-
~76-
.'ulion des services 'lue le diet su ppliant a rail pOUl' la di cle
vi lle et lui donne!' occasion de continuel' de hien cn mieux
attendu mesme que l'eau qu 'cst dél'i\'(-c pnl' 1;\ dicte conduite et aq ueduc no prend sa source d'une fontain e venant
de la rÎvièreœ Huveauncqui ne dcffautjamais.
Poufl'oyant sur le con lenu de la di cte requesle et inlérimanL icelle par Messieurs les consuls eL dépUlés pal' le conseil , a été ordonné que en considérati on des services fai cts
par le dict suppliant h la di cle ville, lui est permis et donn é
licence de prend.,c d'eau aux conduils et aquedu cs de la
dicte ,'iHe, d~ la grosseur d'un doigt pour la commod ité ct
arrosage de son jardin. Estant sur cc commis et enjoi nt aux
maÎstl'es fontainiers de la dicte ville faire la distribution ùe
la dicle eau pour en joui., Cl user par le diet suppliant et les
siens pour lout le lemps h ven ir.
(Archives de la l,me, 1 ~ dit, .. 1 t· sec t., reg . 10 , f' 40~ ) .
1 ~98. Mai 28. _ Délibération du con<:;cil municipal relath'e à roffrc
raite pll.r le sie ur Jehan de Cépède , au sujet des
bonnc.s eaux de ,tourct,t (.lives et .taJubres qu'il pro·
mel de rournir pour l'alimenlali on des rontaines publiques.
Conseil tenu lejo!!!" des I nnocents .
L'nn mil cinq cent nonante-huit et le lund y vingtblliliesme jOllr du mois de décembre ap rès midy, assemblé
esl et duemenl convoqué 10 noble eL honorable conseil de
cc te vi lle de ~Iarseill e, dans la salle de la maison commune,
à son de cloche, voix de lrompe et cry public, à la manière
aecouslumée, par mandemen l de noble Barlh élemy de Libcrl ..ll, viguier pour le roy au ùicl Marseille, et de Messieurs
les consuls, auquel conseil a eslé présent le diel sieUl' viguier,
sonl eslé présens nobles el honorables hommes Honor é
de Moulolieu ; Dominique Dandré, ese uye r ; Codoneau,
-
277-
bourgeois, consuls; Messieu rs Anlhoine Capus; Amiel Forniel', sieur de SL.- Victorel; Georges Forma 1 syndics; Jehan
Hiqueli de Mirabea u ; Jeban-ilapli le Amiel ; baron de
Trels; Jehan de Marv eilhan , baron de l'allues ; Johan Viguicr j Dalthaza r Bourguignon 1 sieur do Lacombe : Amiel
Albertas j Eslienne Mévolan j Pierre Rlanc ; François Deau ;
Melcbior M6dicis; Nicolas Gratian; François Vélin ; lsnald
Eyglleisier ; Vincent Pcrlobri sj Anlhùine Roquele; Claude
HoUnnùin ; Eudon Jourdan ; Anlb oil~ e Vernet ; Alexandre
GlIill ermy ; Claude Reynard ; Simon Hipert; Anlhoine-Marie Sinély; Clauùo ~ oJ' li el'; Jnnnel Martill; Arnaud Rabaud ; Allthoine lsnard; Pi erre Tengue'' Prancois
. Devains ,.
Jacques Napolon ; Aymard Haymondis j tous conseill ers du
ll ict M\'Irsei ll e, eslnnt aussi je An lhoine Barnieu, nolaire
royal el secrétaire du dict conse il 1 soussigné:
Auquel conseil . . . . " ....... . .. . ........... . " s'est
fin alement présenlé Jehan de Cé pède, .scuyer de cesle diele
ville, le quel a l'cmonstré avoir cy devant présenté requesle
céans mes me au grand conseil tenu le jour St.-SÎlnoo dernier, rernonstran l que nos prétlécesseurs auroient faicl faire
recherche de plusieurs sources de bonnes eaulx 1 dressé
el condu ire de bea ux acqucducs et par ce moyen jouy de
très-bonnes ea lll x saines ~ mais pH nonchalance sa soot
ruynés y a environ quarante nns en plusieurs endroicts et
les sou rces diruples el perdues , ce qll tl astreignit ceste ri Ile
se servir de l'eau de la ri vière do Janet CL des puits de celle
d'U\'eaulne 1 eaulx crasses 1 illHnonùes et limoneuses qui
onl engend,'é et excil é plusieurs malaùies , ell e gra vier quo
nlliront, ont presque du tout rempl y les dicts acqueùucs,
ensorte que les funt~dn es son ll e plus souv ent sa ns caulx ct
sera pis si n'y est promplement pOI'VCU 1 pout' à quoi remedier le di ct de Cépèd e auroit dès quelques ans, olIert ct olIre
à la dicle ville de pourvoir cn nbonclancc tant les font aines
qui y sool ùe présent que e ll CO I'O deux.et trois ùe\'anlaige si
�00
n~ -
le veuil de bonnes eaulx J e sources vives cl salubre
qu"il f'ocherchera par le terroir , sn ns ~e scnir de celles des
l'Î\'ières cl les (era conduire cl amener dan s les dicls aCfJll educs qu'il remeltra eL aggranùira Hux. lieux que sera besoi uS,
et en tretiendra 10 tout bien et duc mont I lcs pac~ ùe quinze
ans moyennant que luy soi l permis sc senir de la dicte
caul que sera ùe surpl us que pOlll' les dicles fon taines el
remployer à des mouli ns et BlI ll'es engins qu'il pourra édi fier dalls la ville 3 \'eC l'a utboril é el far eur d'icell e, lnul pOlir
lui Ca ire don ner passaige à la 'tee/l erche el conduite des die,
les eaulx que I"s places pOU l' la co ns lruc lion c l edifi cal ion
des diels engins Cil ies payi:Jnl à cognoissance rl'expert s etluy
doo uaol par la dicle ville les droils e l ga belles d u peslres
duranlles dictes quinze années. et que Je dict conseil pourYoyaol sur la dicle requesle allroi l pe rmis au dic l de Cepèda
faire recherche par le dicll erroir des ea ulx. de sou rces vi"es pour en remplir les acqueducs, les r parer , ngrandi r ,
el remellre en l'élal parlé par la di cle requ èle pour e n pour-
"oir suf6sarumell l les font:l illcs el les ent retenir il ses despens l'espace de quinze ans el pour cesl e[ ecllu y sel'onL
expédi és les deni ers proye n" nl de la ga belle de peslres du raul le dicl lems que se ra 101lles rois ba ill é à fe rme sous le
nom el a ulhorilé de la di cle vi ll e el co mmunaulé , e l lui aU-
rOll encore accord é de disposer il SOIl plaisir des céJ ul x que seron l de resle et urplus de la provi !)ion des dictes fontain es et
quc lui fu st préfix certain tems à ce faire el aux dictes co nditions lu y fu sl par Messieurs les consuls passé contracLsous
bonne eLsuffisaote caution, cl que la ,'ille lu y prcsteroit sa
fave.u~ ct ~tt.lhorité pou,. la recherche, passaige , conduite
ct derwattOlt des dictes eau lx 1 placer des enoÎns qu 'il e ll lend faire dans la ville Ju surplus ues dictesca ~lx , en pDvanl
pm' le di cl de Cépèda ce qui se ra rai so nn able pour q~ e la
dicle. \'il1 e.e,nlre
, ·amSI
· · que mi. eux aper t par
. eo aul cuns flaiS
la dlCle deilool'u lion du conseil en da le du l'inSl' huilies me
-
979 -
de rni er , signé: Pral. l\e monlra lll c u oulre le di cl de Cépède a u dict cO llseil , qu e jusqu es 11 pl'ès. nl nI.ssieUl's lès
consuls n'ooL voulu lui passer le conlraet sous prétexte do
n'avoir pas agréa bl e la caution qu ' il le ur a o[ ert el bien qu'il
n'y a lioll de rechercher talltla suffisa nte considération que
la dicte ca ution nlest quo pOlir l'assllrnnce de la vi lle pour
les deniers qu lil retirera de la gabello do pestres eo cas
que ne ru sse nl ulil emenl employés 11 l'effet proposé, c'esl
que I(':s dicts deniers ne mont ent pas par année qu'env iron
cinq cenis escus , cllout es foi s dans la dicle année convien l
que le di cl de Cépède ail forny et employé plus de deux
mil escus pour e[ ectuer la dicte œ uvre e t par ainsi la dicte
ville ne sera que très-bien assurée pour le regard , il a requis
1
le dicl conseil y prol1voir offrant mouldre aux moulins qu iJ
fera éùifler b ra ~ son du trentain el an quaranlain pour ceux
qui 11 leurs despeos appor lerontl e bled,
Sur qu oy le dicl conseil en accerl an l l'oO're du dict de
Cé pède de mouldre au lrenlain el qnaranlain, a résolu el
ordo nné que l'acle lu y sera passé par Messieur s les cousuls
aux charges el condilions ordonn ées par le grand conseil
tenu le jour Sl.-Simoo derllier, eo donnant par lui bonno et
suffisanle caution , si mieux. il n'ay me foroir el despendrc
Ju sien pour ùescouvrir les ea ul x., f(lire réparer les acqueducs el conduit s de~ fonlain es jllsqu es à deux mil esclls
auanl que rien recevoir de la dicle r enIe de peslres à lu y
accord ée , la qu elle despeose de deux mil escus raicla qu 'il
aura dans le lems que par les diclssieul'sconsuls sera préfi x
tienùra lieu de ca ution, si mieux le did de C~pèùc n'aime
for nir c l despcodre du sien la baillel' bonn e e l surfisan lc
sniva nl la sus dicta pend enlo délibéra lion , Signé : Uarnier,
à J'original.
( Archives de la ume ,
t,· div .• il - sec tio n ),
�-
280 -
-
1309 . A,ril 7. - Acco rd Cl cOlI\ cnlion enlre la \'ille et uoble Jcha n
de Ctp Me pour le (ait de! fontaille$ et molitu :
Au Dom de Dieu soit-il. LIan mil cinq cen t quatre-\'ingtdix-neuf et le scpticsmcjoUl' du mois d'avril , avan t midi ,
régnant tl'ès-chrétien prince Henri quatriesme de cc nom ,
pal' la grâce de Dieu, roi de l'l'once et de Navan'e, co mte
de Provence, Forcalqu ier et terrcs adjacentes, que longuement en bon beur et félicité soit-i l. Sachent tous présents et
à venir. Comme ainsi soit qu'il n'y ail rien de plus nécessaire pOUl' la conservation, cntl'eténcmcnt de la santé, que la
bonte de l'ail' et de l'eau, qualités que les habitants des
\'illes doivent principalement rcchel'cher, et sera it que en
ceste ville de Marseille, par la commodi té du lieu et la fa"eur du ciel , la températUl'e de l'eau y est la plus douce
et salubl'c qu'on sauroit désirer , et pour le fait des eaux
nos predecesseurs auroient rechel'ché tous les moyens possibles pour sc servir de la commodi té de ce tm'roir 'lui contient plusieurs bonnes c t purcs sources d'eau , pour
105-
' Iuellcs recueill ir et dériver auraient esté fait s de grands
et amples aqueducs, qui auraient esté enll'etenus par le
cours de longues an nées; dans lesquels les sources du terl'air ayant pris leur déri l'1ltion ct conduite, la dicte vi lle
a esté par fort long-tems pourvu e de fort bonnes eaux ,
sa ines el propres à la conservation dc la santé. Mais despuis,
par la nonchalance de ecu x qui devoicnl avoi l' soin de
chose si nécesSc.1i l'e, pm'tic des di cts aqueducs ayant esté
ruinée ct comblée en di,-el's endroits, et les d ictes sOUl'ces
al'rètées et di"ertics, on fut con tl'a int pour remé>diel' à la
faute et necessitô des eaux , de mettre dans les diets aquedurs partie de l'eau de la l'Îvièl'c du Jarret ; l'nais ayant
reconnu qu'cll<.' tirait grande quantité dl? grn,-ier , par
moyen duquel les llie ts aqueducs sf'l'oicnt bi entôt remp lis
et t'toullës, aUloient ('hangl' de l'(!sOlut ion ct pl'is de l'eau
28 1 -
de la l'ivlt.'I'e d'Huveaune ; ma is Oull'C qu 'cli p IW lI'aine
(lHS moi ns de sa ble et gra\'ier, cmpol'te aussi touLes ks immondices qui se font long de la di cte riv ière, rt pOU l' cslJ'c
limoneuse CLgrasse a engendré ct exci té plusieurs malalIies, et presque du tout rempli et éloufl'ô les di ets aqueducs, Cil sorte que les dictes fontaincs demcurcnt Pëll'lic
du lems sans cnu ) en danger de plus gl'ande nécessité, sl il
n'y es t promptement l'emédil', ce qu 'on ne peul faire quc
avec unc grande el excessive dépense à laquell e seroit fort
dillicile de fournir , attendu Ics ruines ct incommaditcs passées par les grandes et excessives dettes des quell es ln di cle
ville el communauté de Marseille est pressée: SU I' quoi sc
seroit pl'ésenté Jean de Cepl'dc, escuycl' de la dicte \'ille} qui
aUI'o it olfc l't de l'~parer cl relllettre tous les dicts nqueducs
cn Pétat qu 'ils étaien t auparavant jusques:\ la bastide dicte
de Doul'gognc, mettl'e ct d6ri,'er dans les dicts aqueducs de
Lonnes eaux de sources, vives, pures, saines et salubrcs,
dont se fera recherche par le terroir J sans sc servi r ni employer celles des rivières; néanmoins les dictes eaux vives
ell aucun usage que nous so ient condui tes dnns ln dicte
ville , en seront sumsam menl pourvucs . Et néa nmoins
œagrandil' ct acco llloder les dicts aqueducs aux li eux ct
endroits qui ser'ont nécessa il'es, ct enl l'etenir le tout ;\ ses
pl'o pres cousts etdespens l'espace de quinze ans, avec ceste
condition que sera permis au di ct de Cépédc pl'cnd l'c Je
, ul'plus des dictes eaux pal' dessus ln provision des fontaines pour employer des moulins il bl ed ct à huilc , en lui
donnan t assistance ct faveur } tant seulement pour avoir
les passages n6cessail'cs à la recherche ct conduite des
dictes cnux et places pour l'édification des dicts moulins,
cn pa yan t raison nablement pal' le diet de Cépéde et sans
que pour raiso n de ce la di cte vi ll e soit tenue il aucune
d~ p e n se; el néa nmoins que p OUl' subvenir nux fl'ai s ct
dl~~ pcns qu 'il conviendra fail'(>pOUl' la pCl'fcClio n cl r nl l'l'-
�-
,
ten('l11enl de la di cte œ u\'!'c. le di c t sit"'lI l' de Cr pédl' Jouil'a
drs deniers de la ga belk de Pcstres, destiné pour l'enll'ettlnclllcnt des fonl,-l incs durant le rnême lems de quin ze
ails; SUI' qu oi auroit pl'ésent ~ r cqUt'tc au g r'and conseil
aé n,' ral de la di cte l'illl' lejoUl'ct fûtc Saint-S imon et J ud e
b
dcr'nier passé, cL remontré il's qualit és ct cond itio ns susdi ctes comme appel't par ln di cte l'cqucslc attachée et insél'(OC;
le d ic t conseil } pal' so n ord onnan ce cl dL:libé,'atio n auroit
accordé icelle reque te 'HI< qualités y spécifiées, el don né
pou l'a ir à Me -ieurs les consuls de lui en faire e t passer le
contrat sous bonne ct suflls..'lnle cautio n ; ct d u despllis SUI'
autrr rr queste pal' lui p,'éscnt tle au di et conseil, le ving'thuiticsme décembre derni er , le di ct conseil aura it accepté
l'om'e du di ct sieur de Cépcde de moudre aux dicts moulins à fa ire au trentai n et au qu aranta in pour ceux qui y
apport eront le bled , et ordonné que l'ar te lui sera pas é
par )lc ieurs les co nsuls aux di ctes charges ct cond iti ons
ord onnees pal' le dict précédent conseil tenu le jour SaintSimon 1 en donn an t par lui bonne el sutHsa nte ca ution , si
mieux il n'aime fourn il' Cl despendre du sien p OUl' d esco u~
\Tir les ea ux, fai re l'épal'cr les aquedu cs et conduites des
fontaines jusques il deux mille escus avan l que ri en
recevoir de la rentc de j>esll'c5 à lu i accordée J ct que
faic te la di cte des pense de deux mi lle escus dans le tems
qu e (laI' I ~s di cts sieurs co nsuls lui sera pl'c ll x tiendra
lieu de caution , si mieux le dict de Cépéde n 'aime la donner bonne et sumsan te suivanl la dicte première delibérat ion; et en ayant les di ets sieurs consuls long uement
confére avec le dictsicu,' de CépMe Cl pris avis de plusieurs
notables et apparens de la di cte \' ill e, ensemble de S'ens
experts et expérimentés en ces choses, onl donné, concédé
('l accordé la construction el perfecti on de la di cte œuVl'e au d ict dc Cépi'dc, au x qu alités et condit ions suivan tes : pOUl' cc est-i l 'lue co n titués cn perso nnes par devfl nt
983-
rnoi , no tail'c l'o yal ot sccl'cta irc t.lu l'o nsl'il , so ussig né, ct
témo ins has ('sni pt s, nobles H Ol1ol'(:' dl' ~ I o n t ù lieu ) Domini q ue Da ndl'é) ese uye l's , ct t;lIi ll aUIllC Codonca u , hoUl'Hcois, co nsuls modcl'I1es du d ict J\la rseille , ct en ceste
qualité, suivant les di ctes dplibérnti o ns d u conseil , d 'u ne
p<l l't ; ct It: d ict J eH n de Cépéde, p OUl' lui eL les s iens
d 'nut l'e; ont co nvenu Cl accordé, co mme pal' ces présen tes
cOll vie nn en t et accol'den L, moyennant d ue et mutucll e
stipu"' tion il ce ,'equ ise : prem ièrement que le dict de
Cépéde sera tenu et prornet ffli rè hien ct du emen t curC!' )
nettoyer , réparer à chaux et sa blc , ngl'élndiT' aux lieux q ue
sera de besoin , et remcttre les d ic ts nquedu rs lt )'es tat
qu ' ils étoient aup ara",ult , et cc j usqu es à la derni ère
sCl've qu 'est au près la bas tide d icte la n OI'gog nc, le tout
à ses propres dcspcns, comme aussi le g rand condui t des
fonlili nes qui est dans la vi lle, ensemb le les pcti ts condui ts
des fontaines publiques, tant de celles qui prenn en t l'cau
des arcs flue de tou tcs autrcs SOlli'CCS, ct sera perrnis ct
loisible il ses p"opres dcspens, péril ct fortun e faire re(' hercher tics cau x plU' le Len oir , des so urCûS vivcs, pures, sa ines
ct sa lubres, lesqu elles il pro meLfai l'c condu il'e ct d éri\'e!'
da ns les di cls co nclu iLs ct aq uedu cs en t.ell e a bo ndan ce
q ue tout es les fonta ines en so ient poul'v ues à sullisa rwe ,
et à ces Hns payer et t'o u m ir de so n p ro pre tout ce qu i
se n t de besoin , sans pl'enci re eL meslCl' aucun e cau de
Janct ) Huvea un e) ou d 'autre r Îv ièl'e, moi ns se ser vir hOI'5
la di cte vill e en aucun usage des di ctes ea ux v i\'c~; el cc
;1peine d e cinq cents escus applicablcs moil ié au roi nost rc
sil'e, stipu lée pn!' moi notaire, et l'aull'c moit ié à la dicte
communaut é 1 les di ets sieurs consuls uu cillent slipu lans ,
ct cc pour chacun j our que se tl'ouveroit le di et sieur de
Cépéde sc sen 'il' des di ctes cau x dc rivi t'I'c ct les meslûl'
avC'c cclles de SO urces vives desti nées :l UX d ictes fon taines,
sa ns leq uel pacllC cl peine le present acte ne fus l es té passé;
�-
cL laq uelle l'éparation des diets a<[ueducs, conduits t'
dérivation d 'eau~ dt:: sour'ces vives dans iceux , le dict sieur
de Cépéde promet fail'c parachever et parfairc bien ct
duclucnt Ü dict et connaissance des parties dans trois ans
prochains venant dujourœllUÎ cn lü comptalJlcs; el iceux
aqueducs) conduits \:t fon taines tant petites que gmndl!s
maintenir ct entretenir bien d clllement tant deùans l'cl1clos de la dicte ville que dchors, duranl le lems ct espace
rie quinze ans, le tout Il ses proprcs despens; el mo yennanl
cc , il aura et jou ira durant le même tems de quinze ans
des r,'uits el rel'enus de la ga belle de Peslres destinés ,\
l'e ntre t~ n e me nt des fontaines; laquelle ga belle sera toulefois baillée il ferme ct sc délilTcm annuellement sous le
nom et authorite de la dicte l'ill e ct communaulé Il la manière accoustumcc ; Cl icelui de Cépéde en prcnd l'a et exigera les deniel's et rentes des mains des fermiers, en vertu
du présent acte , de quoi SCl'a fait ct pa sé mention en
actes de ferme; ct cc commencera après avoir par le dict
de Gpéde despendu ct employé deux mille escus à la reparation su~di ct c 1 laquelle somme servira et tiendra lieu
de caution 1 suivant la déliuél'ation du conseil ; et pour
autant Ciue la dicte œUl're sera de gl'ande despense et
'lu 'cli c tourne au bénefi ee, p,'ofit , commodité et deooration
de la dicte vi lle ) sans qu'ell e entre en aucuns fl'aix et
dcspens , les dicts sieurs consuls ont donné et accordé par
ces dictes présentes au diet sieur de Cépéde, duement stipulant, les eaux (lui sc trouveront par dessus l'entière provision des fontaines p OUl' s'en scrrÎr et en faire dans la
dicte ville cl non hors l'enclos d'icell e ) un ou plusieurs
moulins à bled , et un ou jusques à deux moul ins à huile;
non toutefoi s au tres engins; ct cc aux lieux que le dict de
Cépédc aviseril plus propres , commodes ct moins dommageables il ses dcspcns ; il la ch aq~c qu1il ne pourra construire les dicts mou lins el conduits d'iceux dans les l'cga-
28:; -
les ct ,'ues ou chemins qui sont rnt l'c Ics h ~HT i s ct mUl'S
de la dicte vill e, ct les mai sons etjal'dins) Icsquell es l'cgn l l~s
Cl chemins demeUl'el'onl ft'anes; et de même) sera tenu
le di et de Cépede di vCl' tir l' issue cl tombée des enux des
dicts moulins dans la mer du Cô lé de POul'se) ct non du
côté du port , en sort e que le pOlt ct moi ns les mUl'ai lles
de la dicte ville nlen soient endommagées; ct à ces fin s
il sera tenu entreteni l' et fortifier les di cles mUl'a illes à
Ilend l'oit du trou où. Ileau sortira tant de pi erre de taille
suft1sante , que de deux grands trai lhcs de fer qu lil y
fera , l'un de la part du coté ct cledans la l'ille, et l'autre du eô t~ du dehors, en sorte ' lue pal' là il ne pu isse
arriver inconvénient ; parei ll ement sera tenu lc di ct de
Cépéde payer de son propl'c le juste pri x 1 domm nge ct
int';rest de fonds ct propriétés , auxquels il sera besoi n cie
faire passel' ct conduire les dictes eaux Pal' les lieux moins
dommageables ensemble des li eux ct fonds qui lui seront
nécessaires pOUl' ]1.1 construction des dicts moulins; ct en
cas de contredit ou oppositi on des prOIll'iètaires, les dicts
sieurs consuls et communauté seron t tenus de lu i assister
ct sc joindre pOUl' fait'c les poursuites acquises ct nécessai t'es par devant Messieurs les juges et justi ciers qulil
appartiendra 1 le tout toutefois aux fl'ais ) despcns 1 périls
cl fortune du dict de Cépéde, sa ns que la dicte vi lle Cl
communauté de Mal'seille soit tenue cie despenclre , fournil'
cl contribuer aucune chose en quelque manière que cc
soit ; aussi a esté convenu ct accordé que les citoyens
rnanans et habitans de la dicte villt:: ct son terroir qui voudroient rnondre aux moulins à bled 1 y seront reçus en
pa ya nt le droit de mouture il raison du quaranlain 1 pour
l'cgard de ceux qui y apporteront le bled à leurs despens ;
cl quant aux autres , à raison du lt'en tain 1 sans que pour
ce aucun soit sujet ni tenu (Pali er moudre aux dicts moulins , si non en tant que bon leul' semblera ; en outt'e, ont
1
�-
?8G -
COlH'cnu et accol'tll' que à ln fin des dictes quinze années ,
le dic! de Cl\pécll\ sera tenu ct promet r endl'C ct dl'laissC'r
tous ct chacuns les diets conduits Cl aqueducs) tant grands
qu e pclilS, dedan. la yi Ile , que dehors, bien ct du emenl
hHstis. ('épal'l-s à chaux ct sable, 1n"CC leurs "oustcs el
(TOUeS comme ellcs étoient anciennement; ct cc à dicl
Cl connoissa ncp œ cxp(' r~ 1 Cl trestons bien nestoyés ct
curés; Cl apl'ès les di cls quinze ans, le diel sieur de Ccpéde
cl ics siens ou aya nt charge, seront tenus aussi à leurs dcsprns, ncstoyer 1 CUI'!' I' toutes ct quantes foi s qu 'il Sera
besoin , Ics diclS Sl'ands aqueducs de lOBS en long 1 hOl'S
l'enclos de ," di cle ri lle, ct jusques aux mUl'ai lies d 'icelle
sans que pour le di ct nes to)'ementla di cte communauté
entre en aucun e des pensc, lant que les moulins que le di cL
de Cépéde aul'a fait construire sCl'o nt en es tat ; ct pOUl'
regard des breschcs, ruin e et desmolition qui par laps ct
succession des tems POUl'I'ont advenir aux dicts aqueducs
après les d icts quin ze ans, qu e le di ct de Cépéde les aura ,
comme dit ("st , l'end us ct délaissés en bon état , seront rcs-
parés à communs despens des pal'ties) savoir, aux despens
de la dic Le ville cLco mmunauté pour la moitié; et du di ct
de Cépéde et des siens cL ayant cause pour l'oull'e mo itié;
Muf en cas que les dicts moulins ,'inssent à manque!' ,
que le di ct de Cépéde en dcm cul'ero it deschargé; davan-
tage } ont com'cnu ct accordé que sera permis au dict de
Cépéde faire clos re et boucher Loutes fonl aines 'lui se trou-
reront aux maisons parti culi ères dans la dicte ville, n'en
ayant particuli èl'e perm ission de Messieurs les co nsuls ou
bien du conseil d 'icelle, fors et c,,'epté les fonta ines qui
sont à présent aux caves, ct qui prennent Peau à griffon
leur uSt'lge, lesquelles pourl'ont conti nuer tant que
bon semblera au conseil de la dicte communauté; ct quant
à ceux qu i sc tl'oun:ront permission, même les fal)l'iques
P"OUI'
de draps et autms , et pl'incipalemcn t la gran de fabrique
-
'287 -
dèS cscn rlnL
cs, cli cs con linuel'ont (Pen user, ('t cc toutcftlis
sans abus; ct il ces fins y tiendront un gTiffoll pOUl' eS"itrl'
Ioule superlluité ,
En ras de différend ) il y sel'a pourvu tout ainsi qu 'il en
scra nr isé pal' Messieurs les consul s ct ndminisll'ateurs de la
maison commune de ceste ville. Item sel'a tenu ct promet
le di ct de Cépède poul'voir il suflisance d 'cau des di ctes sou rces vin's et encol'ejusques il trois fontaines, si bon semblc
:l UX di cts sieurs consuls ct commu nauté les faire constl'ui l'c
dans la di cte vi lle , outre ct pardess us celles 'lui sont de
pl't'scnt ; et aussi sent permis aux di cts sieurs consul s de
divertir l'eau qui seroit nécessa ire ct elllreroit aux dictes
trois nouvelles fontain es en tel autre endroit que sern pal'
eux avisé pOUl' fabriques ou autres usages; davanta ige a
esté con,'cnu ct accordé que en cas de peste ou de siége qui
ad,'int au dÎct Marseille dUl'ant les dicts quinze ans } que le
di ct de Cépède doit jouir des di cls droits et l'cnte de peslres
pour raison de quoi y eut lieu de l'abais au fel'mier suivant
le pache qui de coutume es t apposé ,. la ferme d ' icelle f:abelle, le diet de Cépèdc continuel'" la perception ùes di cts
droits après les dictes quinze nnnées, autant de tems qu 'il
aul'a esté interrompu ct discontinué pOUl' les di ctes OCCil sions sans que la di cte cornmunaut6 lui so it tenue d'nutl'cs
dommages et intércst j final ement , ont con"enu ct accol'di'
que pour meilleure va lidi té cJu pl'ésent acto, les di ctes paI'tics en poursui vl'ontl'autho,'isalion , fl pprobation et confirmation pal'devant la souveraine cour du padcment de cc
pays de Provence, ct l'exécution des lestres patentes de sa
fl'wj esté, que la dicte vi ll e cn a obtenu dès l'année mil cinq
cent huitante-huit ct le tl'oisiesme mai , et pour cest effet,
ont fait ct constitué par ces pl' sentes leUl's procureurs
spéciaux et génél'aux , savoir , les dicLS sieurs consuls M. de
Ponle"ès ct le di ctde Cépède, M, 'l'hom6, procureur en la
di cte COUl', absents, comme présents, fl uxqucls ont donne
�-
- :88 l't donnent plcin pouroil' Je tl('mamlel', "C'qUt'!' ÎI', consentil'
etacconlet' ladicte aUlhorisation , homologa tion el confil'mation, ct Ics parties cSlre par Ul'I'cst de la dicte cour condamIll'.cS à Pobser\'ation de tout le contenu au pl'cSentaclc selon
53
form e et ten eur ; promeltant avoir agréable tout (' 0 que
par leurs clicts procureurs sera fait, et les l'clever de toule
charge de procuration cn due form e; au surplus, 00( 1)1'0mis et promettent les dictes parties et chacune d'clles respectivement commis, touch6, avoir et tenir à toujou l's pOUl'
ferme et agréable, garder ct observer tout le con tenu du
pl'ésent acte et n'y contl'ercnir SOus la peine susdictc 1 eL
re- titucr de tous dépens, dommages et intérest , et obligation de tous les biens de la dicte communauté, el de la
personne. biens présents et li venir du dict sieUl' de Cé péùe
:l toutes cours; renonçant à tous droits à ce contraires.
Ainsi l'ont juré aux saints évangiles, et demandé 10 présent
acte.
Fait ct publié au dict Marseille ct dans la salle de la maison commune en présence de noble etc.
Signé Barnier.
(J rcllivesde la ville, 1- div., U - secl., reg. 23,
f
12<i J.
i60i. Juillet 9. - Cession de delle pour le sieu r Jean de CépM e
Cout re la communauté de Marseil le:
L'an mil six cent quatre , ct le neuvicsme jour du mois de
juillet, ava nt midi ; comme soi t que sieur Je.1n de Cépède ,
escuyer de ceste ville de Marseille, ava it promis aux sieurs
consuls et gouver neurs du dict Marseille , de rapportcr et
remeUre tous les acquedu cs de ceste dicte ville en l'état
qu'ils estoient auparava nt jusques li la bastide de la Bourgogne , terroir de la diete ville , meUre et déri ver dans les
dicts acqueducs de bonnes eaux de sources , vives, pures,
saines et céléb,'ées, dont il en ferait recherche par le dict
terroir , sa ns le service ni emploi de celles de rivi ère , et ce
.89 -
dumnt l'espaœ de quinze ans; ct néanmoins (lue pOUl' su b~
"enil' aux frais ct despens qu 'il cOIl\"icnd" j) fai l'c pour la
pm·rection ct cntreténemenl de la dicle cau, le diel de la
Cépède jouira des deniers de la gabell e de pesh'es de la
dicte ville durant le même tems de quinze années et au dessus, ainsi que plus amplement appel't pal' l'acte de convention passé entre les dicts sieur consu ls et le dict sieur de
la Cépède, retenu par M' Antho ine BaI' niCl', notaire et lo,'s
secl'étairc de la dicte vil le, le scpLicsme ani l mil ci nq cent
nonanle-neuf depuis lequel lems à Poccasion de certains
particuliers de la dicte ville qui auroient formé opposition
tendnnt que la dicte eau ne vienne en effet J dont avec la
dicte vi lle sont des pl'ocès pardevanL la souvcl'aine CoU!' de
Pudemcnt de PI'ovence ou pardevant à dire droit J Cl considéré depuis que les dicts acquedu cs ont comblés de lerre
ct de icelle cause viennent en ruine ct décadence, el que
par ce moyen les dictes eaux ne peuvent venir cn la dicte
vill e à cause des dictes ruines Cl comblement de lerre à
faule de nettoiement ct curcmcnt d'iceux , les sieurs t!onsuis et gouverneurs de présent de la dicte ville nu"oient
sommé et requis le dict siour de la CepMe de ,'éparer les
dicts acqueducs des rlictcs fontaines suivant les susdictes
pnsches, et de bailler bonne ct sufnsante r,auLion j ce que flU l'oit faitdesieur Ambroise Bonin , Jehan Phi lipde Castellane,
Melchior Rcvestet Pierre Eyguisier , escuyer, au pied de ln
susdicte sommation retenue par moi nok'\ire le neuviesme ,
quinziesme et dix-hu itiesme juin dernier passé, et à présent
m'a fa ite que à lui pasehe, acte de cession tout ai nsi que Pal'
après se,'a dicl. A ceste cause, constitués en leurs personnes
pm'devant moi notaire royal et secrétaire de la maison commune du dict Marseillo soussignés ct les témoins sous nommés 1 noble Blaise Doria, Jean- Baptiste Cazes, escuyer, ct
Pierre Mostier, bourgeois, consuls, gouverneurs de la
dicte ville, lesquels de leUl' bon gré , et en la dicte qualil6
1
v.
19
�-
-
290
tle consuls 1 et non autrement , sn ti sfai s!'l1lt nu susdict acte
clt;;\ conrcntion fait par les autres sicUI's consuls de",lIlciel's,
ont par ces présentes rcdé 1 remis ct transporté au dict sieu!'
Jea n de Cépède J pl'cscot ct accep tant , stipulant , à savoir,
les dcnie,'s qui pro,'iendront ci-ap" ,,, de la susdide gauelle
de pestrr~ 1 pOUl' le dict lems ct terme de quinze anllées
Ü compter du premier octobre prochain et suivant le prix
et. délhT31lCC qulil en sera fait annuellement p:l r les diclS
sieurs consuls au nom de ladicte ville, dont mention est fait e
au dict acto de convention, pOUl' le tout exiger de tous qu lil
rrpparticndra J mesme de deux mois de la présente année )
des mains de Jea n Boel ci-présent fermier de la di cte gauelle, à compter comme di ct est du di ct jour premier octobre prochain , du ,'eçu les qui Uer en fOl'me, contraind,'c et
faire convenir les fermiers ct autres que besoi n sera pal'
toutes "oies ducs ~t raisonnables; mettant ct subrogean t
pour le susd ict tems de quinze annees seulement , le dict
sieur de CépMe au propre lieu et place de la dicte communauté , promeUant le di ct sieur de CepMe, pour lui et les
siens l de faire ou faire mettre la main à la dicte œuvre dans
trobjoul's prochains elcommenccr ~lla seryc qui est à la bastide de la Borgognc, et continuer venan t VeJ'S la ville jusqu'à
entière perfection de la di cte œu\'re, suivant le di ct acte de
COm"enlion ct accord 1 à la c1HlJ'ge que la dicte vine lui sera
tenue comme c'est naie deUc el non pasehe, de toute éviction cn form e , cnye.'s lous el contre tous 1 cl au surplus,
promettent les di cts sieurs consuls au di ct nom , et le di ct
de la Cépède ""oil' à gré ce dess us et non l' contre\'enil·,
sous restitution de tous dépens , dommages ct intérêts ct
hypothèques, ct les di cts sieurs consuls obligent les
biens, rentes et revenus de la di cte \' ill e, et le di ct de
Cépède ses biens , rentes ct immeuul , le tout présent ct"
"cnir, aux cours des tribunaux de l)rovcncc au siége du dicL
~r arseill e et autres de qu'il appartiendra , renonçant à tous
29 t -
droits et moyens à cc contraires, ainsi l'ont promis et juré.
Fail au di ct Marseille, dans la salle de la maison commune
d 'icelle en presence des sieurs Guillaume de Millonie et
Etienne Lautier , maîtres eharpentie,'s du di ct Marseille,
tous signés avec les pRrties il l'o,'iginal.
(Â ,.chÎV6s du la ville, 1ro div., registres des (j dfi b ~ ,.ations
du Conseil, reg. 24, page 408 verso ),
1GO~ .
Septembre 26. - Ordonnance des consu ls de Marseille au
SlIjel de l'us urpa lion des eaUl pu bliqu es :
De pal' Messieurs Ics viguier ct consul s 1
Ensuyuan t l'al'l'E::st donné pal' la Cout' de Parlemcnt de
cc pays de Prouuence le ncufuicsmodéccmbl'e mi l ci nq cent
nonante-neuf 1 sont fai ctes inhibitions et deffan ces à tous
les manantz et habitantz de ceste ville de Marseille de quelque estat et qualité qu'ils soyent d'usu"per ct empêcher
dans la dicte ville et son te''I'oir le cours et dérivation des
eaux des fontaines publiques, oUlll'ir et rompre les conduitz
et aqueducz d'icelles pour l'approprier à IcUl' usaige; cnjoinet à ceulx que ont faict des ouu ertures les fere bouchCl'
dans trois jours précizément, sur peinc de cinq cens escus
npli ea bles moictié au roy et J'ault,'e moictié à l'hospital de
St.-Esperit de la di ete \'ille ct aultres ar uitrai,'es,
Faict à Marseille, le vingt-sixiesme septembre mil six
cens cinq.
Signé Lange VENTO, consul.
F. d 'H ERMIT E, consul .
Fçois. VELIN, consul.
Pal' mesdictz sieurs consuls.
Sig né Deba''liane, secrétaire,
( ArcMlles de la ville, 11 ' div .) marque K
r. , ~8 J.
�1612. :'!lal 8. -
%9~-
Etlroil d'un arrNtlu p3rlcmenlde Pro\Cn('c indiq uft lH
quels sonl lcs hnbitnnt s de Ma rse ille (lui on t llroit i\
la jouissance des
CO II ~
de ln ,ille:
Par Celn rr"llo cour de parlement a ord ontl~ et ordantle :
1. Que les 'lOi ..s de Jullien Beissanjouyront de la (acuité
de prafld ..e .",e pal'Iye de l'eau 1,assallt par le conduit de la
(olltayne de Radeau,
2" Que l'économe et nl/igieux du COllUellt Saillt-Augllstin
jOlly.. ont la 1,e .. mission et (aclllté à wlx octroyée pa.. le
c01lseil de la dicte commulla"té le i 2 décembre '! .!tG, de
prandre la moityé de la (olltayne Saillt-Louys pOli" l' ""';ge
de la (ontaylle de leu,' conueflt et celle qu'est à la "ù" dll
Pori ,
3- Que par prouision et-,ans at .. ibuti011 du nouuel droicl
1,e"nel aux hoi .. s de Balthé.ard Fabre de cunti1wer de
prandre l'ea.u pour la (on tayne de IcUl' mai:;m~ au conuClIl
des Augustins .
4' Quïl en est de même n l'es9anl de 1I11glles Pellissic ..
po",' S01\ logis de Gallai,'e d'ho,'s la uille p,'t., la porte dll
Ma ..ché,
5· Que sera permis à Seruia1l de joui .. de la (awll é de
la (on tayne de Radeau de la 9,'osseu,' d'une plume,
6' Que aussy y - Sallo",on j01lym de ù. (aculté et permission à luy octroyée de
e et joui,' de l'eau des
cOl/duicls de la dicte ville de la 9,'oss...r d' un doigt po•.,.
l'arrosuige el commodité de sa maison.
7- Qucsem,blablement le S-ie1.l l· !Jcu,,.assoi continuera de
pl'all(l!'e l'eau de la grossellr d'un doigt pOlir l'emploger ft
l'usaige de sa {abrigue des draps ell la (ollrm e de l'ellise,
Que aduallt (airedro,'ct aux col1clusiollS l'rinses cont/"e
Clcwde j}ostiel"s, Ribiers! Fouqu ie,'s, Villecr o:,e, Françoys de Reins et Ihppel't , IJour l'eau nécessafl'e à lelU's
lait~ture~, letH' perm et de prandre l'eau de la 9,.ossew~ d'u11
pel,t <lo1gl pOllrl'lIsaige et nécessité de chacune d'icelles ,
p".,.,l ..
0' Que pOUl' le, CfltWltilé d'eau npcessaire lJow' la con tiIIUl/t;011 de la (ab ,';,/ue de l'escal'iale et m alli(acture des
drol)S d'icelle en la lourme de Venise , permet aux hoirs
de Jeall -Baptiste Drem d'icelle pJ'alldre de l'eau de 1"
grosseur d'un doig t par UII griffon quy seta d,'essé à lCllrs
despalls afin d'en pra",/, e la nu il el remplir les reserues et
bal·qlliouspou.1'la dicle 17uuti(aclllre el s'e n senûr dujou1'
il leur lIsaige.
10 Que pareillement Sltyttant le cV/l.st!nlement des diet;
cOllsul. sera lnysible au dict LOll ys Cab,'e de cOlltintle,' I'usaige de pralld're l'eall ,!I,'est at, Inûl s de l'es/ab le de sc,
maisolldel'nier /'aqueduicl pou,. la 1i écessilé de sa (canUle,
1 t - Que les hoù's de JJ[atÜII l'an'eil! chint1'gien, pr'cndl'ont l'emHlela serue etl'éseruoh' delafollla!Jnede la Jllajew'
par le peti t co nduitl CJ/l'es t à. leur maison pO lu'l'lIsaige de
leufs esltntes.
J2° Et que les Litl'cs de Doria 1 des heoit's de Riq" et , de
Venlo et d'Albertas s,,'olll vél'ifi és p our uoi,' s'ils Ollt dro it
comme ils le prétendent, à la jouissa,nce des eaux de le,
vi Ile .
Le dél101nbremell t de celix qlti so nt C011damnés eH soix anle Olt en quinze liu'res d'amandes pOlll' s'Nl'e ind ûment
approprié l'usage des caux , ai nsi que la liste de ceu.x qui ne
sont condanwés en aucune am.andes mais auxquels il est
elljoint de (cr me,' ICI"'s (onlaynes dans cinq jOli,.. aucc délance de les ,'éo tltl.l' ir à pe!Jne de cinq cens liures, pl'ûcédcnt.
dans le même acle, une lisle d ' au t l'e ~ pOl'sonn es mainlenues
dans l'usage des caux de la ville; ces pel'sonnes sonl :
l ' Anlhoine Lenche, pour sa maison el son jardin .
2° li'çois, Paul, pOUl' sa maison.
3° Gui llaume Giraud , pour sa maison.
1,° Naudin Berlrand 1 pOUl' sn rnaison.
50Georges Jan in , pour sa mai son,
()~ Louis Féli x pour ['eaH {lu e se perl rie l'(L'll/ed,liet dp /a
0
�-
-
~94-
(ontayn1J dûa Frache et qu 'il db'ille (w puits de son j ardill.
7· L 'église des Aecoul e .
8e Le couvent de la Ste.-Trinité ,
p OUl'
l'arrosage de son
jardin.
9- Le couvent de N.-D. de Lorette, pour l'arrosage de
son jardin.
( Archive.t de la ville, H - div., marqu eK V. ,,°(0 ).
t612. Juillet Tt. - Il existe QUI. archÏ\'es do la ville ( t t e dh'ision ,
marque le v , o· 6t ), un outre arrêt du parl ement
de Pro\'cnce reloUr OIlI habitants qui ont contre\'eDU 8 Ut dispositions de ,'orrêt du 8 mai de la mêm o
année, c i-dess us anal ysé.
t620 . Octobre 27. - Tr a n ~aclio n entre les consuls de Marseille et mademoiselle Cassa ndre de Jaret. ' CU\'C el héritière de
Jcan de Cépède, relative ment à une déri"otion d'eau
dan s les aqueducs , à loquelle Jea n de Cépède s'élait soumis cn"CfS la ,'ille, par acte du 7 a" rilt ~99.
L'an mil six cent vingt, et lc vingt-septiesme octobre
295 -
le dict acte d'accord , ct continucl' à faire la dicte œuvre 1 ct
sera it que pendant les dictcs quin zc années, mesme en
l'année mil six cent douzc, serait vcnu unc g l'andc sécheresse qui causa qu 'il n'y avoit entièrcment de l'eau aux
dicts aqueducs mesme pour la commodité des teintures et
autres fabriques qui sont en la dicte ville, cc 'lui auroit
donné sujet aux dicts sieurs consuls qui étoient pour lors
de faire ouvrir le coup pet'du le long du béaI du moulin de
IaPomme , et mis de l'cau de la l'ivière d'Uveaune dans les
dicts aqueducs 1 cc qui auroit causé que iceux se seroient
remplis de boue, ayan t à cest effet le diet Jean sieur Cépèdo
fait sommer les dicts sieurs consuls et pro tes té contre iceux
des dommages et intérêts qu 'il avoit souflcrt s à cause de la
dicte ouverturc, et nonobstant ce, il :lutoit toujoul's le dic t
Jean Cépède fait continuer le dicl curement ct autres choses par lu i promises pal' le dict acte ju ques en l'année mil
six cent quatorze qu'il auroit donné à faire l'entier net-
toyement des dicts aqueducs 11 Antoine Michel , comme
plus ofrrant et dernier cnchel'isseul' par autorité du siem'
lieutenant de sénéchal de ceste ville, moyennant la sommo
.vant midi . Comme soit que feu Jean Cépède, vivant
escuyer de ceste vi lle, eut promis de remell"e et réparer les
acqueducs de la dicte communauté, despu is la bastide di cte
de cinq mille liv"es, ainsi qu 'il ap pert du p"ocès vet'bal sur
laBourgogne, jusques cn ceste vi lle, et déri ver long des dicLs
aqueducs de bonnes eaux, et entretenil' iceux. ensemble les
fontai nes qui sont en ceste "illc 1 dUI'ant Ic tcms et espace
de quinze années 1 moyennant la l'ante ct revenu de la ga-
icelle par exper ts, lesquels par leur rapport du di x- neuviesme aoùl mil six eent dix-sep t, auroient déclaré les diets
belle de pestres durant le dict tems de quinze a nnées,
ainsi que mieux. appert pal' l'acte sur ce passé le septiesme
avri l mil cinq cent nonanlc-neur, reçu par feu Me Antoine
Bal'nier 1 mon père, ct pour lors secrétai re de la ma ison
commune du diet Mat·seille. Ayant ensuite de ce le diet
J ean CépMe commencé à faire le di ct nettoyement en
J'année mil six cen t quatre, el bai llé cau ti on de fai l'e le l1et-
toyeOlent des aCf/ueducs et aulresehoses pat" lui prom ises ]'"r
ce fait le cinqu icsme mars mil six cent quatorze, laquelle
œuvre le dict Mi ehol ayant pa l'achevé, nUl'oit fai ct visiter
aqueducs es tre bien et cntièl'ement nels, et eslant les quinze
années ex pil'ées , demoisell e Cassandrc de Jarret 1 vèuve el
héritière, avec in ventaire, du dict feu C6pède 1 auroit pl'é-
senté "cqueste pat'devant le dict sieur lieutenant de séné·
challe seiziesmc du mois d'avri l mil six cent dix-neuf , aux
fin s de faire barre,' et ea ncelle" les obliga tions passées par
le diet feu sieur Cépèùe ct ses em,tions, attendu qu'il avoit
satisfait aux. promesses pal' eux faites, Slll' iaquelic auroient
esté nommés ex perts pour visiter les diets acquer/ucs et rap-
�-
296-
portel' ùc l'élaL et qualité dïceux , mCSll1e s'il avoit es te en-
tièrement mis
è ll
œU \'I'c les choses pl'omises pal' le dici
contrat, lesquels e,perts par leur rapport du premier du mois
dc juin dernier ct par au tl'e rapport du seizième du mois de
septembre aussi dernier 1 fait s sur la visite des dicts aqueducs , mesme le dict dernier de ceux de la fontaine appelée
Saint-Louis , le Gl'and Puits , la PiCl're qui Rage et l. FI'ache; auroient déclaré les dicts acqueducs estre nets , fOl's et
excepté en quelques parts des "cqueducs venant. de la dicte
bastide dicte la Bourgog ne dans lesquelles il y • encore
quelques boues et IIne p.rlie de murai lle des dicts acqueducs
tombée , lequel mm"luement ayant les dicts expel'ts. eu
égard ;t tout ce qu'il a fallu auraien t iceuxdéclal'é se mOIltel' par le dict rappol't du seize septembre dernier , à 1"
somme de sept cent cinquante livres que la dicte demoiselle de Jarret seroit tenuc de payer pour faire faire le dict
entier nettoyemenl et redresser les murailles rornpues aux
dicts acqueducs , ayant les dict, l'apports esté reçus pal'
1
ordonnance du vin gt-deuxiesmc du présent mois, ensuite
de laquelle désirant la dicte demoiselle de Jarl'et estre desr hargée dcs obligations pa sées par le dict feu sieUl' de
Cépède, son mari , ensemble ses cautions pour y avoir esté
par eux satisfait , auroi t l'equis les dits sieurs consuls de la
présente année lui en vouloir passer qui ttance et descharge,
lesquels après avoir vu les dicts rapports et en tre eux
avisé qu'il ne se peut faire autrement que ce qui par les
dicts experts a eu son fait suivant les dicts rapports , ,'ont
accordé de leur gré. A ceslecause, constitués en personne,
pal' de\'ant moi notaire roya l ct secrétaire de la mai so n
commune, soussigné, ellcs sous-nommés nobles Jean-Bapliste de \ ï llages 1 sieur de la Salle 1 Etienne Arguier 1 sieur
de Charlevol , écuyel', et JaCClues Arnauddit Isnard , bourgeois consuls ct gouyerneurs du dict Marseille; lesquels
dp leul' gT é , p OU l' et au nom de la dicte co mmunauté 1 ont
1
-
'297 -
('onfessl' ct confessent avoir eu ct l'e('u de la di cte dcmoi scllp
Cnssandrc de Jal'l'ct ici pl'ésl.mtp ct stipulantc , enqua lito de
YClIYe ct héritière tcstfl mcnlairc du di cl feu sieur Jean de
la Cépède 1 la dicte somme de sept cent ci nquante lin'es
laquelle sommc a esté à l'instant remise cs mains du sieur
Jean Bonnecorso 1 ll't3sorier' modCl'no de cette communauté,
qu'il fi l'eçu en sizains et pistoles valeur au vu de moi notaire et tesmoins, ainsi que confesse pour icelle employer
au fait de sa charge , de laquelle somme k s di cts sieurs
consuls et trésol'iel' commun al , contcns aux dicts noms 1
en quittent la dicte demoisell e de Jal'I'et en la dicte qualité,
et promettent qu 'il ne lui cn sCl'njamais fait aucunc l'ccherchI! , pétition 1 ni demande ; ct moycnnant cc cl aLlendu
que la susdicte œuvre du t Ul'cmcnt et nettoycment des
di cts acqueducs et fontain es de la dicte vill e pl'omise pal' le
dict feu sieur de Cépède, sc tl'ouve entièrement fini e, faite
ct parfaite, suivant les qualités et conditions mentionnées
au diet acte pris ct reçu par le dict feu M' Barnier , mon
père, le dictjour sopties me d 'avril mil cinq cent nonanteIleuf, et conformément aux dicts rappol'ts de visite SUl' cc
ensuivis, les dicts sieurs consuls on l quittéet tiennent qui lle
la dicte demoiselle de Jarret, comme hél'itière susdicte,
présente 1 acceptante et stipulantc 1 ensemble sos pIéges et
cautions , ct promettent que de tout le contenu au susdicl
acte, elle ni autre quelconque n'en sel'ont à jamais querellés, recherchés ni inquétés pal' aucun que ce soit , pOUl'
y avoir comme dict est entièrement satisfai t, consentant
les dictssieurseonsuls, ensemule la dictedemoiseliede Jal'l'et
aux dicts twms, au barrement ct cancellation de l'acte ciLiessus daté, reçu pal' mon dict feu père pU!' la seule exhiuition des présentes, Cl au sU"lllus, les dictes parties aux
noms susdicts promettent avoil' et tenir à toujours pOUl'
ferme ct agl'éable tout le con tenu au Iw(:sent acte sans jamais y contl'evenir l h pei ne de tous dépens , dommat:cs f t
1
�-
298-
in térêts cl sou ~ 11obligati on, c'est lèS dicls sieul's consuls au
dict nom des biens et l'cntes de la dicte communauté 1 c l
les dictes demoiselles de Jarret et Bonnecorse de tous et
chacuns leurs biens présens ct à venir à toutes cours , renonçant à tous droits à ce contraires 1 ainsi l'o nt juré 1 Cl
du tout requ is le présent acte. Fa it et public au di ct Marseille dans la maison commune 1 1wéscns :AI- Pierre Bort ,
archivai,·e d' icelle ct Jean Canlel , pralicien du dict ~I a r
seille, tesmoins requis ct so ussig nés avec les parties à l'ori_
ginal , ct moi Jacques B:1rniCl' 1 notaire , gl'effièr royal , au
di ct Marseille 1 soussigné.
( .drcMuu de la villo ) tro div., tJélibü atlons du conseil, reg. 30 J ' 189 J.
1630. Septembre 11 . -
Rapport sur la concession d'ea u failcà M. de
Félit (1).
En l'année 1636 , 1. ville de .Iarseille voulut fai re répare,·
les conduits des eaux destinés il alimenter la fontaine de la
place Yivaux et reconstruire à neuf cclte fo ntainc, les dis-
cordes civiles etlcs dépenses qu'elles avaient entrainées,
avaient épuisé la caisse de la communauté, qui sc trouva
hors d'éla l de fai re les fonds de eette ,·éparati on, rCûonnue
urgente, pour procu,·er des eaux sa lubres il celte pat·tie de
la ville qu i en élait d"poUl·l' ue, et la délibératio n du conseil
de ville du 11 seplembre 1636 resla sans exécution faute de
moyens jusqu'en l'année 16'10 . ~Iessi eu rs les consul s de
cette annéecrurentdevoil' accepter les ofTres de ~1. Lazarin
ûe Féli x} trésol'ierde Fi'anre ct généra l des fi nances; ils traitèrent avec lui et passèrent de concert un acte le 21 avril
164.0 , pardevant le sieur Yachicr , notai l'c et secl'étaÎrc de
la communauté. P UI' eût acte il fut permis au sieur de Féli x
de déri ver dans son jal·din , silué près de la porte de la
<1> Ce rapport , rl'dl sll en 18 10 ou erl 18 11 , es t dl\ ~ '1. Casimi r 1\\15l ao , a rchil' Is le de la flUe, Rl e rul.ore de l'acaoJéulle de )Iarseit l(!.
-
~99
--
Frache, de l'eau des aquedu c publics de 1" gl"osswI" ,l' u"
petit doigt , tant seulement pOUl· alimenlm· une fonlaine et·
dont il ne pourrait se servir que la nuit po" r l'us(tge de
son dit jardin.
Le sieur de Félix sc chargea , à cette condition , ûe faire
construire à ses fI'ais et dépens les nouvelles conduites ainsi
que le puits ou réservoir nécessaire pOUl' la fontaine de la '
place Vivaux , le tout d'après l'acte de prix fait qui en
sel'ail passé.
Le 19 juin 1640, le conseil municipal assembl é confirma
cl ratifia l'acte susdit, en snlisfaisnnt aux conditions y mentionnées .
En conséquence de cette ra tifi cati on , J\'(~1. les échevins
désirant pourvoir à l'exécuti on des réparations de la fontaine de Vivaux et de celle de Rcboul , adjugèrent ces travaux par un acto de pri x fait, récipl'oquement consenti ) au
sieur Sau va ire Alb.is, maÎtl'c maçon de cette ,tille 1 pour
le p,'ix et somme de 750 liv ., dont il confesse par le mêmo
acle avoir reçu un comple de 500 liv. des mains de ~"l Lazal'Ïn de Féli x , qui slcngagca ft paycr les 250 li\' . l'cstant
à la fin de l'ouvrage , dont le détai l et le devis sont insérés
dans le dit acte qui fu t passé le 27 août 1640 , pard el'ant le
sieur Vachi er, notairc ct scrréLail'c de la co mrnunnuté.
Une quittance publique de 250 liv . fut concédée au sieur
de Féli x par Ic sieur Sau vail'c AllaÎ s , le 15 octoL)I'e même
année , en présence de ~DI . les é:che\' ins qui aSI'éèrent les
travaux fait s pal' le di t Illnçon , en exécuti on du pri x fai t,
dont on Pavai t chargé ,
En verlu des lil res ci-dessus ,·dalés , M. de Félix dut en"'er de suite en jouissance du 1Jetit doigt treau dont on lui
ava it rait la concession , ct qui ne deva it coule r que la nuit
tant seulement .
11 n1ex istc dans les archi ves de la ville de Marseille aurune autre concession d'cau h quelque titre (lue ce soit en
�-
-
faveu r de ~L de FClix . Toutes les personnes qui I,,"étendent
jouir dè's droits de M. dl) Fé lix 1 ne ci tent aucun autre acte
de concessio n faite par la ,'ill e , i cc n 'est celui du 21 aV"il
1610 , ct les ratifications ct quittances ~ui en sont la suite.
Il est donc bien cert ain que tout es les personnes qui réclament la jouissance gratuite des eaux en vertu du titre onéreux de M. de Félix n'ont d"oit, toutes ensemble, qu 'à la
joui ssan ce g"atuite d 'un pelit doigt d'eau qui ne doit coule,.
que la ",lit ; excepté qu'elles ne justifient par titres de con-
cessions postél'ieul'cs et valides.
L'on ignore si MM . les éche,'ins Ollt tenu ri goUl'eusement la main aux dispositions IiUMaies de la convention du
24 anil 1610, et s' ils ont veillé à ce que la fontain e particulière de M. de Fi'lix ne fùt que de la grosseu,. du petit doigt
et Ile couldt que la nt/il. Il n'est pas il présume,' cependant
qu'ils aient été plus ri goureux envers M. de Félix qu'envers
les aut res citoyens. Il estd e notO"iété publique , à Marseille ,
que les eaux nlont jarnais été rigoul'cusement réduites e t jausées conformément aux titl'es ou pet'missions de jouissance.
Tel qui n l ~l.Vait droit qu 'ü un liard d'eau, en a joui tl'ès-fréquemment et abusivement de plusieursdenie,·s. Ce n'est que
dans ces derniers temps que l'on a commencé il établir dans
cette partie un ordre plus sévère ; mais le plus grand nombre des propriétaires de cette ville qui voud "ont être de
bonne foi , de,'ront avouer qu' ils ont toujours joui d'une
quanti té d'eau bien plus fo,·te que celle que portait leUi' titre.
L'on ne peut douter que ~I. de F élix n 'ait profité, comme les
autres llJarseillais, de la tolérance paternelle d e M~I.l eséch e
vins, quand on vo il ses hrrilie l's peu œ années après 1 sous
titl'e de concession , vendre e l s'emparer pal' acte du 28
anil 1670 , not..1il'c Bcsaudun , aux sieurs Cousinéry ct de
St.-Jacques, la moitié des ea ux des aqueducs qui lui avaient
é té accoJ'décs par la co rnmunauté. Celle vcnle cut lieu pOUl'
Ir prix ct somme de
:,IX
301 -
300 -
ccnllivl'cs . Les ca ux [l('col'décs (lar
la communaut('
i'l.
M. de Félix sont
dt!tr l'mÎIl ('l'S
et li:<l'(' S
par tou s les ac tes que nous :won s l'C laI eS ; ("cs t pal' conséquent en droit la moitié J'un petit doigt d'cau que ses hl; l'itiers ont vendu à lIlill. Cousiné,.y et de Saint- Jarqu es. CI'
der'nicl' senrait de prète-norn au pl'cmier . Mais en faiL , on
ne peut douter que M. de Félix n 'eùt la jouissan ce auusive
d'un e beau coup plus g"ande quantité d 'eau , ct c'est celte
jouissance qui , quoiqu'essentie llement pro\'Îsoirc CL pl'écnÎI'C, n'cn éta it pas moins un avan tage réel que Cousinél' Y
a acheta au prix de six cents lines, Ainsi, non-seulemcnlM ,
de F élix a disposé de la p,,,,tie des caux 'lue la communauté
lui avait concedées, mais encore il a trafiqué de Pabus quI')
le rlon de la communauté .wait introduit el du l'ésultat de
la tolérance paternelle de ~JM , les ('chevins. Au l'este, tous
les actes qui ont pu èll'c passés cntre pm'ticulicl's 1 ne peuvent, en aucune manière, portel' atteinte aux droits de la
\'i lle de Marseille. C'est donc bien ,'ailloment (I UC Pon YOU(h'ait arguer du haut prix auquel ~l . de Féli x fi vendu la
moitié des eaux qu 'il l'ecevaÎl des aqueducs, pour affirmer
qu IiI avait droit à une quantité d'cau plus considérable que
celle que ses titres lui assurent. D'ailleurs, dans la transaclion passéc cntre les sieurs de Féli x ct Cousint:t'Y, relativement au partage des caux, en clntc du 11 fé\Ti c!' 1671 ,
notaire Sossin , il est dit. que le sicur' de Féli x cède au sieul'
Cousinéry , non-seulement la moitié des caux qu Iii tient de
la communaut(', maisenco!'e la moitié de celles qui proviennent des \'erSUI'es des eaux du jardin du sieur Gal'nier. Les
unes et les autres devant être condu ites à fl'ais communs
dans une serve de parl;lgc , Rion ne justifie que les caux du
jard in du sieur Jean Garnier fu ssent publiques ou privées .
Le sieu,' de Félix les "ece,'ait en sa qualité de p,'opriétHire
inférieur ; tant qu'ell es coulaient dans sa propriété, il pouraIt , sans contred it , Icul' donner la destination ct la direction qui lui plai snit, ainsi quJau x propriétaires situés nu-
�-
301 -
dessous de lui , pOUrl'U que l'ordre public n'y fùt pas intcres-
se; mais le trafic qu 'il il fait de crs eaux particulières) qu 'il
ne l'cccrait au reste que comme versurc, el qui étaient par
conséquent d'une jouis al1rc très-précaire, cc trafic , disonsnous, ne prouve rien contre la "ille de Marseille. C'est bien
en vain que les ,'oprésentants de ill. de Félix veulent con londre leurs droits aux eaux publiques de M , de Félix et leurs
(Iroits 11 ses caux p,'ivées dont il avait "gaiement disposé,
Quel que soit leur nombre et quelque exagérées que soient
leurs prétenti ons 1 ils n'ont droit entre eux tous) quand ils
au ront bien prouvé la descendance et la généalogie de leurs
propriétés, cc qu 'ils n'ont pas fait , ils n 'ont droit , disonsnous, qu'à se répartir un petit lJoi9t d'eau qui ne doit coule,'
(lue pendant la nuit, sans pouvoir prétendre à aucune aut.re
jouissance gratuite en vert.u des litres qu'ils allèguent contre
la ville, Ils pourront en uite, en vertu de leurs ti tres particuliers 1 sc répartir entre etu. J comme ils Pcntendronl , les
eaux particulières provenant des r ersures des propriétés
supéri eures à celles qu' ils occup ent et dont il s prouveront
qu'ils ont toujours eu la jouissa nce; mais si ces eaux particulières n'existent plus de nos jours, ou si elles ont reçu
une autre direction ) est-ce une raison pour que la ville de
ilIarseille soit ten ue de les en récupér er par la jouissance
gratuite d'une quantité égale des eaux de ses aqueducs?
Sur quel titre pourraient-ils fonder un e pareille prétention?
Quelle loi, quel sta tut ou quel usage parti culier pourrait la
justifier? En vain les mag isl1'ats de la ville de ilIarseille
auront-ils employé, dans les temps les plus reculés, la surveillance la plus active pou,' empêcher la dissipation de ses
eaux ? En vain n'en auront-ils fait des concessions qu 'avec la
plus grande parcimonie ct qu'avec toutes les restrictions
possibles ct toutes les ,'ôserves commandées pal' l'intérêt
de la cité? Si des actes p,'ivés où la communauté n'a jamais été appelée pouvaient atténuer ses d"oits et dé-
-
303-
Il'llil'C, pOUl' ainsi dÎl'c , tous les pl'incipes dc son adminisll'ation hydl':l uliquc; si des purliculiCl's }louraient N I'c
autorisés à arguer du défaut do titres pOUl' s'cn cl'éer d'i_
maginaires, ct s' ils pouvaicnt élcvcl', avec quclquc succès,
dcs pr<' tentions vingt foi s plus fo,t es que celles qui sont
justifiées par les titres qu 'ils allèguent , où cn serait-on '?
' -oil:\ pou,'tant la situation de la vi lle de Ma,'sei lle vis,,-vi s de quelques-uns de ses citoyens qui , l'acte du 24
aVI'il1G40 et ses anncxes à la main , l'cclament la jouissa nce
gTntuitc de vingt-trois deni crs '1/.4 d'en u des aqueducs,
tandis que leur tit,'e fondamental leu,' donn e à peine des
droits à la jouissance d'un denie!' d'cau, même en eX:lgérant la quantité désigné,:; d:lJls l'aetc lla l' tm petit doigt.
Cctte expression ne peut êtl'e pl'isc, selon l'usage êtabli ,
que dans le sens direct et naturel , ainsi que Ics ex pressions un sol , un demi-sol , un denicr, un lial'd 1 un pois,
un doigt et autres qui toutes sc rnppol'lent" des objets
connus et à des termes de comparaisons fami lihes.
Voici les résulta ts de ce qui p,'écède et de l'examen des
tit,'es et des pièces produits p'" divers particuli ers, ou déposés aux archivcs de la ville.
10 Les seul s tih'es cités pal' les PI'OI»'iéttli l'cS acluols dcs
caux de AI. de F élix dérivent tous de l'acte primordial du
24 aVl'i l 161.0. L'abus qu 'on a pu faire de ce t ac te n'augmente en aucune manière leurs droits; les mutations multipliées de propriété qui ont cu lieu depui s cette époque, la
vcnte, la r event e ct la sous-division dcs eaux consignées
dans vingt actes privés l ne pcuvent , en aucunc manière,
nuire aux d"oits de la vill e de MaI'seille,
2, Les personnes qui sc prétendent aux droits de il!. de
Félix n'ont pas loutesj ustifié la descendance ct la généalogie
de leurs prop,'iétés ,
3' La vi lle ne peut êt,'e tenue dans aucu n cas à ,'emp lacel't par descrlUx de ses aqueducs, les eaux pa,rlicuh~l'es )
�-
30, -
dont la pro pri" l'; de )1. de Félix pouvait jouir "ull'efoi s ,
e t qui so nt aujourd 'hui perdu es ou dérivées autre part.
4' JI p" ratl d 'aill cUI's, d 'a p,'ès l'examen approfondi des
actes pri, és du 28 avril J G70 , nOlail'e lles.1udun, ct du onze
fé"rier JG71 , nOl.1il'eSoftln , qu e les caux particu lières qui
arrosaient la proprié té d e M. de Félix , n 'éta ient qu e les
t'er.rures des terrains supe rie urs 1 et particulièrement du
jardin Jar ,,';e!' , ct que la propriété prétend ue d e ceS eau x
pUl'tit;,ulièr es était par conséquent subordonné aux ci l'cons~
tances ct à la commodi lé des propriétaires supéri eurs .
Nous allons maintena nt démontrer :
l ' Que les eaux des aqueducs doivent ê tre, pour la ville de
Marseille, un e p,'opriét" inaliénable, et qu 'elle ne peut en
concéder à quelque titre qu e cc soit que la jouissan ce essenti ellement provisoire ct révoca ble.
2' Que cc p rincipe e t celui qui a touj ours diri gé dans
tous les temps la communauté de Ma rseille, e t qu e son
mai ntien fi touj our s été confié à l'autorité administra tive.
3' Que l'arrl'lé de M. le Maire duG avril 1807 n'est qu 'une
suite d 'une fo ule d'ac tes de l'a ut orité publique e t entr'autres de l'al'\'(;t du co nseil d 'é tat du 1" nove mbre J699 , des
lettres patentes du 2 mars 1700 , de l'a rrê t du conseil du 25
mai 17G6, et des arrê tés de M. le préfet du 20 p luviose an
XIII e t aull'es antM ieur s.
l ' Les eaux éta ntd e tous les élémens d e premi ère nécessi té 1 celui dont la pri\'ati on dans un c g rande ville aurai t les
sui tes les plus funestes , perso nne ne di sco nvie nd ra qu e les
premiers magistrats d 'un e cité doivent veiller a\'~c la plus
gr, nùe sollicitude à leur co nserva ti on ct à leur salubrite.
Nous devons rendl'e à nos mag istra ts la justi ce de dire
que leur sollicitude à cet égard a touj ours été la m ême dan s
tous les temps ; ils ont touj ours é té extrêmeme nt ava res
des co ncessions d 'ea u que tout le monde rédamait ; ils n 'en
ont accordé que de provisoires e t si par le laps des années,
-
305 -
il ' es t opere
. des ali énations auusivcs, ils n 'ont cessé de réclame!', cont~'e c ll es Cl de les rame ne!' au principe commun
dontl In16ret de tous Ics habita ns demandait le maintien,
Pel'~o nn e ne contes te quc les magistrats d 'un e vi lle n 'a ienl
le drOll de requéril' pour le salut de tou s, les obje ts de remière nécessité. Ce droit dérive du dl'oit nature l ct 1 l' , ._
"'
' d e tou s l ~s peuples l'a co nsacl·é. Il est évidenl
,
a que
e
"."IatIon
SI Jan~ un o Ville ou les caux sont peu nbo nùantcs , )Io n était
assez'bImprudent
[lOUI' aliéner pal"liellemelllle':; ca(,u X' d ' une
.
maBl
re, Il'I'évocablc , les vi cissitudes seul es de's saisons,
.
1a
"
d lmmutlon
.
,
" des sources e t des l'ivi èl'e's, l' ounUlent
SOUl'e nt
l>rlver e ntl crement le pe upl e de l'ca u qui lui es t indi spensabl e , sous le pr~ textc qu e l'eau qui l'este dan s les aqu edu cs es t la pl'oproé té de qu elques pal'lie ulieo·s. Tout nou s
~nnonce qu e les eaux diminu ent dans nos pl'ovin ces
I.ordre de~ choses am ène, au contrairc, l'augmentation d~
la. populatl?o j les eaux doi'lcnl par conséquent êll'c résel'vces en entl OI' pOUl' les besoins publics, ct les alienations
ou concessions doivent n'être que provisoires e t révo cabl es
Les dépenses que les eaux occasionne nt aux vi lles , pour le~
a~ cner e t les entre tenir , justifi ent l'imposition qu J on a é tablll-~ po~l' le dl'oitd e con cession etde joui ss;lncc , ct comme
les mag istrats ne peuvent avoir flu cun in térê t a e nlever aux
con ce.ssio~na ires sans n écessité, les caux qu 'on leur aul'a
donnees , ols serontloujoursamplemenldédommages [laI' les
avantages de ce tte jouissance m r me provisoire , des sacrifi ces qu 'il aura fallu fai l'e pOUl' l'obtenir.
2' Cesont ces principes qui ontdil'igé, dans tou s les temps ,
les mag lstrals de la ville de Mal'sci lle, el qui ont été reconnus e t sanctionnés pal' le gouvorn ement ; il suffirait pour
s'en convaincre de je ter les yeux sur une foule œarrêts et
œOl'd ?nn~n ces, mais nous nous contentcron s de l'appeler
cc qUI arr iva au commencement du derni er siècle :
En 1694 e t les années suivantes, la sécheresse ayant fait
V.
20
�-
-
306
diminuer considél'ablCIllt!nl Ics sources ~t le:; l'ivii,t'èS du
tC I~l'Oir , M.U. les échcvins sc \'il'C'nl fOI'c';:) d'enlever, aux
cito)'ens de cette ville , les cau' dont ils jouissaient. Un
grand nombro d' nt,'e cux r.iclamèrent ct intentèrent dcs
procès!\. la communaUll: , sc pretendant cn (h'oit de CO Il sen-el' leurs eaux soit cn n'rtu des titres qu'ils produisaient,
soit à cause de leur longue jouissance. PlusicUI's de res pl'Ocès, intentés par la chica ne et ln mauvaise foi , trulnèrent cn
longueur , quoique Pissuc ne pùt en être douteuse, d'après
les arrêts que le parlement de P" ovence avait déjà rendus
h ecUè occasion i mais pOUl' s'éviter les emba t'I'as et les
f" ais de pl'Océdurcs juridiques, )DI. les échevins p,'ésentèrent requête au conseil-d'état pou,' fai"eévoqucr par de\"anl des commissai l'cs spéciaux , toutes les clauses l'clatÎYcs
il la jouissance des eaux que des p:u'ticuliers leur intentèrcnl. Le gou\'crnemcnl, conraincu de la nl'ccssité de l'endrc
l'autorité administrative seule al'bilre de ces discussions) fil,
pow' la \'ille de Mal'seille, ce 'lu lil avait précédemment
fait pour celles d' .\ix et de Toulon , ct, pal' arrêt du conseil du
1" novembre 1699 , lI' Cardin Lebret fut institué seul juge
compétent de tout cc qui ~ ta it ,'elatif aux caux publiques ct
prirées. Su,, la demande de M~r. les échevins intervinrent
ensui te des leW'es royaux en date du 2 mars 1700 , qui cassèrent el annulèrent loules les concessions , ven les , trans..'lctions et délibérations vrai cs el supposées , d\lprès lesquelles, à quelque titre que cc fùt , des parti culiers prétendaient ~\ la jouissance des caux,
M. Lebret rendit, en conséquence, le 29 novembre 1700,
un e ordonnance pour que tous le particuliers qui jouissaient des caux , eussent à p,'oduire leurs titres. ~DI. les
ochevins furent entendus sur chacun d'eux , et nonobstan t
toute espèce de titre de concession , ct de délibération du
conseil dc \;lle ou des échevins, il in tenint, SUI' chaque prétention , un jugement qui <léclara les titres produits ou no n
307 -
produits 1 comme non advenus , ct qui ordonna la réunion
des caux précédemment accordées . Aucune concession ne
fut exceptée sans la permission des échcvins qui requéraient
la cassa tion de chacune d'eUes; une pal'tie de ces juge ments
existe, en original ou en copie, aux aJ'chi,·cs de la ville :
nous nous contenterons de produire les suivants qui ont
cchappé au temps,qui a f.itdi sparuitre la plupartdcs autres,
nous choisissons ceux qui ,dans l'cspècc, pnraissent leplus se
rapporter aux droi ts p" étendus de M. de Félix ou do ses
représentants .
l ' Sentence du derni e,' mars 1701 , qui annu lle la concess ion du 24 septembrc 1671 accordant dcs Cfl UX aux maisons de la rue des Bannièrcs, dont les propriétaires avaient
fait constru ire, à leurs fI'ais , une fontai ne publique.
2' Sentence de la mÔme date qui annulle la concession du
2 juin 164.6, faite aux hoi,'s MalTotty pour avo ir construit
une fontain e à la rue de la F,·ache.
3 Sentence du m~m e jour qui annule la concession
d 'eau faite aux religieuses Présentines pa,' la déli hé,'ation
du 13 novembre 1650 , et dont le sieur Caire avait acquis
une pm'tie,
4 Sentence du m ~ m o joui' qui annule la concess ion d'eau
fait e au S, Robcrt-Fo,'!un é de RulTi par délibération du 16
ortobre 1671, en considération de son histoire de Marsei lle.
5' Sentence du même jour qui annul e la concession faite
au St' Honoré Brunet ainsi que l'achat des caux qu 'il avait
fait du sieur BaI' thélemy Cousinéry , pal' contl'at du dernier aoùt 1679 , et que celui-ci tenait du sieUl' de Beaulieu.
Nota . lIIonsieur de Beaulieu est précisément celui des
"eprésentants de M. de F éli x qui aliéna la plus grande
partie de ses eaux , soit à MonsieUl' de Cousinéry , soit à
d'autres particuliers qui sontau nombl'e des pétitionnaires
l'lIclamants .
Nous pourrions citcr encore unc vingtaine de pareilles sentences , mais nous pensons qu'il est suftlsammenl
1
0
0
�-
308 -
démontré que nonobstan t toule espèce de concession et de
titres la pl'opl'iété des ca ux a été conscl'\'ée ~\ la ville de
Mars.:iIIe, par ces divers actes de l'autorité publique, Sut'
lesquels on n'est jamais revenu.
L'arrêt du c,onseil-d'état du 25 mai 1766 n 'a rien changé
à cette Icgislatiotl , il a , au contraire 1 servi à la corroborer ;
en effet , à cette époque tous les p.'opriétaires des caux ont
été de nouveau cités pOUl' produire leurs titres et pour
payer 10 prix de la concession et de la redevance annuelle qui
avait été fixée, Les eaux furent enlevées à toutes les personnes qui ne se présentèrent pas; tous les titres furent soumis à un nouvel examen et enregistrés de nouveau dans
quatre registres qui corrcspondaientaux quatl'e arrondissements hyd.'auliques de la ville de ~Iarsei lle,
D'aprè les précautions qui furent prises pour la nou,'elle répartition des eaux, qui que ce fut , excepté les personnes enregistrées, ne purent espérer de jouir des caux de
la ville, M~I. les échevi ns auraien t pu exiger le paiement
de la concession et de la redevance prescrit par l'arrêt du
conseil du 25 mai 1766 ; s'ils ne le firent pas, c'est par
une tolérance et une condescendance purement paternelles;
ils calculèrent que la somme totale que ces redevances pourraient produire , form eraient uno augmentation bien peu
notable des revenus de la ville et fcrait naître beaucoup de
mécontentements , et ils renoncèrent, pour le moment, à la
percevoir; mais ils n'on t jamais l'cnoncé à exiger) de la pal't
des concessionnai res des eaux, la reconnaissance de tous
les droits de la ,'ille, En conséquence, toutes les personnes
qui , depuis l'an 1766 jusqu'à l'an 1789 , obtinrent un e
prise d'eau , n' importe à quel titre , furent enregistrées,
comme nous l'avons exposé , et durent sig ner l'acte d'enregistrement qui porte la reconnaissance expresse de tous
les droits de la ville, L'on ne manqua pas de relater dans cet
enregistrement les titres tels que les particuliers les produi-
-
309 -
sÎI'enl ; mais queUe que fut la natuI'c de ces titrcs, la clausi'
suivante ful lOUjOUl'S, ans ..émi ' ion , insérée , soi t dans
l'acte d'em'cgisll'ement , soit dans la copie qui en fut remise
à chaque particuliel' 1 afin qu 'il n'en prétendit pas cause
d'ignorance.
Tous les citoyens de Marseille", sans exception, qui jouissent des eaux de la ville , doivent êt.'e porteurs d'un titre
délivré depuis l'an 1766 jusqu'à l'an 1789, et dans lequel
est inséré ce qui suit, et « comme cette concession est ncc< cordée gratuitement, la communauté se réserve le d,'oitet
«( la faculté de la révoquer, supprimel' ou diminuer en tout
«( ou en p81'lic 1 lorsque bon semblel'a à M1\f . les maire,
(\ échevins et assesseur pl'éscnts ct h. venir, ct à leurs
« successeur 1 ct sera la présente soumission signée pal'
« Pun de nous 1 et dans nos registres pal' ledit ( nom du.
« concessionnaire) , pour y avoir au besoin recours. ))
Toutes les personnes qui ne vinrent pas prendre à l' Hôtel
de ville un titre nouveau de cetle espèce 1 durent sc voir de
suite privées des caux, en verlu de l'al'l'êt du conseil du 25
mai 1766 , et des avis que MM , les échevins firent amcl181'
et envoyèrent à chacun à domicile, MM, les échevins ne
voulurent faire d 'exception que pour les personnes qui
éwienl encore actuellement soumises à la chal'ge onéreuse
qui avait donné lieu à la concession primitivo j le nom de
tous les concessionnaires des caux sc tI'ouve donc consigné
dans les quatre registres des dép8l'lements hydrauliques;
quiconque n'y est pas enregistré a été dans lecas de perdre
tous ses droits, Comment se fait-il cependant que toutes les
personnes qui prétendent à la jouissance des eaux de ~L de
Félix ou autres, ne produisent que des litres anciens qui
ont été annulés ct renouvelés aveC de nouvelles clauses ?
Comment se fait-il quo tous , snns ex.ception 1 aienl perdu
le titre nouveau que lIlM, les échcvins leUl' ont donné dans
l'intervalle de 1766 à 1789 ? C'est 'I"e ces titres nouvcaux
�-
-
310-
wnt la mention exp,,'sse do la réserve ct des (h'oits de la
ville que ces pl'opl'iét3.Îl'es ne vcul enl plus reconnaître, cl
qu 'ils se gardent bien de produire des titres qui fourni ssent
la preuve de la nullité de leurs prétendu droits, puisqu o
les uns ont signé la reconnaissance dans nos registres , ct
que les autres en ont fait la reconnaissant:c tacite en venant
faire enregistrer leurs titres et cn en l'cccvant de nouveaux
a\"el~ la clause relatée ci-dessus, ou , du moins, en jouissant
des eaux pendant 30 il 40 ans , en verlu seul ement de ces
titres nouveaux dont ils voudraient effacer la trace 1 pOUl'
ne produire que des parchemins et des paperasses inutiles,
Il résulte de tout ce qui précède, que depuis l'arrêt du
consei l du 25 mai 1766, la propriété de la ,'ille SUI' les eaux
n'a plus Né contestée 1 que le princi pe en a été mis en yigueur et que le seul changement de la législation a pu
donner aux r écalcitran ts quelqu'espoir de r éussite. Nous
pourri ons entrer dans des détails qui démontreraient la
mauvaise foi des ayant cause de qu elques-uns des réclamants actuels) en 1766 et annéüs suivantes; nous démontrerions facilement que les déclarations qu'ils ont fait enregistrer ~l cette époque 1 étaient rédigées œune manière
ca ptieuse dans l'intention de surprendre la bonne foi de
MM, les éche,'ins , ct de leul' persuader que les caux de
M, de Félix a"a ient une origine bea ucou p plus an cienne
que l',année 1610 , en al'ançant qu 'elles furent alol's augmenlees et app,-altvées, cc qui es t de toute fausseté puis,
'
CJu ~ cC,tte annee est celle de la concession primitive, et
qu Il n a pu ~ tt'e ques ti on , en aucune manièr c} d'augmenter
un e concession qui n'existait point encore; nous pourrions
démontrer de plus, que le système d'indulgence'de MM , les
é<:he\'Îns n'a servi : dans tous It~s temps, qu 'ü enco urage!' de
simples citoyens à abuser des bienfaits de la ,' ille pour sc
f'l'rer lôt ou lard des ~lI' m C'S contre ell e; ce qui a donn é lieu
~ un grnnd nombre de proc('::; , dont heurcusement l'iss uc'
nc pntl"ai ll'tI 'C dou teusl',
3·1 i -
Nous croyons avoir rempli notl'e tolehe , si nous aVOll3
démontré la troisièrne proposition que nous avo ns avancée,
que l'arrêté de M, le Mail'c, du 6 a""il 1807, es t p",'faitement dans les pl'inci pcs de l'an cienne administration
municipale de la ville de Marseille, ct qu e les al'ticles 22
et 23 en sont applicables aux propriétail'cs des caux dc M,
de F~li x. l comme à tous les aulees citoyens qui ne sont pas
aCltl.ellemenl soumis ù la cha,.ge onéreuse qui avait dO/mé
Ueu à la concession p,.imUive.
Au l'este, le soussigné ne 'peut qu'applaudir aux considérations patern elles ct conciliatrices qui ont détermin éM. le ~ I a il'e h offrir au.x p6titionnaires la {aveu,,. d'un e
concession , par abonn ement, œun certain nombre de deniers d 'eau pour termin er tous les différends.
(ArcMvcs de la villa, dossiers d es s6ances du conseil municipal).
1637. -
Do Domport d'A nlibon, adjudicataire de l'entretien cl du
c uroge de l'aqueduc, cOll slruilb. l'endroit où 13 pris e
c) 'ea u de la ,'ille est étoblie et dans le béai des moulins, d la P omm e, un petit Mtiment ovea les armu
de la ville et une ou verture de taille pour (aire passer les eaux dan" l'aqllcdltc. et où Hllst tHabti un
homme pour avoir soin dcsditas caux.
( A rchives de la ville 1 tl - di vision ).
16"', - La l'il lc achète une maison pour étab lir la (ontaine d e la
Pierre-qui-Rage.
(Archives da la ville, 1re div ision, 1 er rcg. du..
CÉnÉlloN I AL , ,.
232 ).
1M2 . Juillel:S . - Sentence arbitrale , notaire Gabr iel , il Marsei lle',
porHlOt \1110 l'ou ve rture des tau X lJ our la ville doit
avo ir en largeur un pan et un pouce (1), en hautour u n 1JUIl (2) j el qu e ladite ouuerlure doit I!lre en
bron::e et élevée de 1/2 pan (3) au deUilS du sol d«
b~al
( 1) 27i> nlll1illlèlr(' ~.
( :1 ) '.l:a cClltimN rcs ,
{al 12t. m illim è tn', .
net et cl,ré.
�164S . ..\.06t j8. -
34~
-
-
Par un acte de cc j our J rière Va chier , notaire ,
secrétaire de la communauté , jJlorie Coudonnctfe •
~lwe d'.:hlIQine Clav ier , vend. tant en son nom
qu'à ct/ui de Jacques Clavier, son fils , min eur (1),
d Otl' elle goranW ta ratification, et solidairement
pour l'lin e' pour l'autre. OUl cons uls de 1\.I3rscille . tille prop riéM Ttlrale sans bdtiment ni muraille. au qua rtier de III Pomme , de la Coraellance
d 'environ deux carlertes. con{ronlant du levant
J ea n Baromette, du midi ltl béat du moulill du
,ieur de nas, dll couchant André Clavier, el dit
fi ord le chemin public de blarseille d Âubagne.
L'acqui sition 50 usc rit e au prix de 900 fr. a lieu
pour '1 rare couslro;r' un bosliment sur la pierre
d e rentrée d es tO Il$ d es acqlleducs de [ad iete ville
afm d'empescher que personne 11e getten t des immondices J qui remplissent lesdicts acqueducs e l
(o ntaities. et afin qu'o n fi3 bouche lad ie te prise
pour empescAer que l'eau n8 vienne dans la ville
com me on t (oiet di vers à (aute dudict bastiment au
gratld préjudiee du publicq qui est le pllu souvent
sous eau aux fon taines de lad ic te ville.
J
1637, Aollt12 , -
Dél ib éralion du Conseil m unicip al relali re au nettoiemeOl de l'aqueduc et à " étab lissement d 'lm coup
perdu a u quartier du U our lier;
L 'an mi l six cents cinquante-scpt et le douzies me du mois
d'aoû t apl'ès midi , convoqué et assembl b l'honorab le conseil
de cesle ,-ille , dans la salle de la maison commune, pal'
mandemellt de messil'e Jean-Pau l de Fores ta, sieur Ducastelan , juge du palais l'OUI' sa majesté en ceste l'ille de
Marsei lle, tenant le b"ton de monsieur le vi g ui er , :lltendll
son absence, et de mes!:Iire Lou is de Yento ) sieurs Jc.lIlBaptiste de ~lal' qllés)' , écu)'er, el J ourdan Fabl'e, bourgeois, consuls, gouvel'neurs, prolectcUl's etdeflè nseurs des
(1) J a~ qu es Cllflc r , duemt'llt iII/orme (tif S/u d k t acte, ra llil o cl Ol'll f OUI C 13
rc o le faIt e par 53 m(!re, le ht JUIllet 16 t6, uota lr e \'D c t. ier , li. ;\larSN II(' .
313 -
Iwivilégcs cl libel'tés du d ic t i\lal'scillc , cLmonsieur ~ I aih'('
Jean-Martin de Champ ourcin , avocat en la rOlll', assesseul' ,
Cl avec eux ont ajouté les conseill el's suivants , savoi r :
MilL" ", .
Dlai lleuI's, le di ct sieur premicr consul a pl'oposé que les
condu its des eaux des fontai nes de r cste vi lle, q ui, vers le
quart iel'd u Moul'lÎcr, sont extrao l'dinail'clllent rcmplies de
boue ct autres immond ices, qu i Cait q ue ln di cte cau croupit cn plusieurs endroi ts, ct n' a pa s son enti e!' vuidange ,
cc qui cause qtlt..l, cn temps de sécheresse, il ya ex tl'émité
d'cau nux fontaines , à quoi le publi c so uffl'e grandement 1
vu qu e le plus souvent IOl'squ 'il règ ne de pluie , la di cte
cau , par moyen du di et croupissemcnt , vi ent g rosse ct
poul'l'oit causer de ma ladies 1 s'estant le di ct sieul' consul
porté au di et endroit , visité le diet conduit , a trouvé (IU'i 1
es t très-nécessaire de le CaÎI'c ('urer C't nétoyer , ct pour
cet cftc.t, faire un coup pel'rlu au di ct qu ar tier du l\l oul'tier,
où les dicts conduits passent , donll" dcspense sc pourra
monter quinze ou seize cenLs livl'es, de quoi les sieurs
Charles Mazenod ct Antoine i\lousti cl' , écuyc l' 1 qui ont les
pl'opl'iélL'S voisines du di ct aq uedu c, nyanL cu nOli ce, afi n
d'évitcr quc la communauté ne souflHtcle ceste dcs pcnse 1
aU I'oient offel't aux di clS sicul's co nsuls de faire construÎ I'e le
di et co up perdu , grottes , so upirau x, devenus néccssnir . . s,
tic la hau leur , profondeur el qualités particulièrement expl'irnées aux al'licles SUI' cc ul'essés ct ei-a pl'ès enl'cgistl'écs
à leu l' (WO pl'Ccoust ct des pcns; savoil' : le di ct sif' ul' 1\lazenod
pOUl' dcux lier's ct le di ct sieur Mou bticl' pour 11autre ti Cl's 1
:l la charge, tou tefois , que sera permis ct loisible à iceux
prendre d'eau des dict, conduits et aqueducs, C'esl le dicl
sieur' Mazenod , du Ic)l'ge de deux deniel's, ct le sieur Mousti er , du large d'un deniel', ;1 l'endl'o il de leul' pl'ùpl'icté 1
�-
31~ -
(Jue iceux trouvent il propos pOUl' leur usage ct des siens, il
perpétuité; requérant leconseil y délibérer .
Sur quoi a esté unanime"t résolu et delibéré de faire le
dict cou p pe"du de la l on~eu ,' , profondeur et qual ités
contenues aux articles après en rcgiStl'és, pOUl' avoir rccours, en cas de besoin, et ce au diet quartier du ~rourtie r ,
il l'end''oit ou les diets sieurs eonsuls jugeront convenable,
ct néanmoins le dict consul a l'eçu comme il reçoit aussi
unaniment les dicts sieurs ~[ous ti e r et M3Zenod il leUl's
offres, et à ces fins pourraient faire construire la dicte
œuvre, el en donner les prix faits le plus tost qu 'il se pourra ,
i! leur propre cou t et despens, et moyennant ce il leur est
[lermis c t loisible de sc sel'l'ir ct leurs successeurs il perpétuité. de l'eau des dietsconduits ct aqueducs, savoir: le diet
sicUl' Mazcnod du large de deux denie,'s, et le diet )Ioustier
du large d'un denier pour l'usage de leur propriété, s.'ms
pouvoir être jamais troublés ni mollcstés , en la possession
Cljoui anre de la dicte fac ulté, il condition que messieurs
les consuls et sucee curs pourront en cas de sécheresse
en cClte yille, prendre toute la rliele cau pour les dicles
fontaines 1 ainsi que les autres qui on t mesme faculté sont
sujets.
1
( ..4 rchil'es d e la ville. Ir. dh'ision
1'348 ),
1Ga8. Juin 16. -
1
11 - sect Îon , res. ~7,
Délibéral ion <lu co nseil municipal par laquell e il
eSl accordé de l'ca u des aquedu cs de la ,'ille à Doble
Honoré de :\Iorlin .
De même lediet sieur premier consul ( Lazare
de Yento , seigneUl' de la Baume) , a remonstré que nohl e
Honoré de ~[ art in , de ceste ville , luya parlé sa plainte ct
il .Messieurs ses collègues, contenant que les caux des acqueducz de la \'ille, dé.-i"ant despuis quelques années dans
la propriété et jardin '1u'il pos ède , tout proche Bern ard
-
345 -
du Bosc, ils ont endomage les murai lhes de la clostu re
(Picello, et qu 'ayant fait ent endro à Messieurs les ~onsul.s
leurs dC\'ancicrs qui estoient en charge cn janvlCl' mil
six cent cinquante-six , iceux, après avoir fait vizittcI' lèsdi ctz acquedu cz et reeos nu le damage, al'l'estèrcnt l'erhallement que la ville ba ill co'oitau di et sieur de Mnrtin l'cau
des di ctz acqueducz de la grosseur œun denier, moyenant
'1 uoy ieellu)' feroil réparer 11 ses despens, pour une fois ta nt
seullement , les diets aequedu cz 11 l'end l'o,t de ladite propriété et quiteroit ln ville des domases ct intércsls 'lue les
dictes eaux lui avoient caU1.és; ensuite duqu el accord Messieurs les consuls th ont poser la pi errc p OUl' prandl'c la
dicte CH U de IH gl'ossour d'un dcni el' contrc la murai ll c ~c
la propriété du dict sieur de M.u tin 1 Sll ns quc ~u despUl S
aye esté pllssé aucun contl'at de la di cte convention J ct les
dictes caux continuant toujour!> Il descou lcr dans son fonds
luy ontcaulé ct ('alllcnt de plus grandz dornages, ay~ nll'e
quis Messieurs les consuls ùe vouloil' exécuter le dlcl accord ou bien de faire réparel' les aequerluez aux despens de
la dicte l'ommunauté et les metll'e en estat qu'ils ne lu)'
caUlent aucuns dOl11nges 1 ('t luy pnycr ceulx qu'il fi soufferts a cognoissance d'ex perts, si non qu 'il sc ret.il'cm ~ l ~
justice pOUl' le fa ire ainsin dire ct ordonner, cc qU I a oblige
les dictz sieurs consuil de fa ire vizitm' Ics dictz acqueducz
CL le dom age , cl de s'infol'mer du dict ac~ol'? 1 ct ay~nt le
tout vérifié le sieur , premier consul , a OX l ll11 0 d'cn [;.) 11'0 la
pl'opozition au conseil pour délibércl' cc qui trouvera estrc
l'aizo nnable.
Sur quo i le di et conseil a unanimemenll'ézolu et délibél'é que ~;essieurs les consul z mettront le diet accol'd en
exécution , ct en passeront le ('ontral flvet' le dlct Sicur de
Martin l'cquis cl nécessaire, pal' lequel ils permet.ront nu
dicl sieur de Ma rtin ct aux siens de I",enll l'o des dlfts acqueducz un deni cl' ù.' CilU p OUl' s'cn servir il l'endroit d'iccul x
�-
le plus commode; moyennant qu oi le diet sieUl' de Martin
s'obligcradc faire réparel', pOUl' une fois ta nt scul cment, les
arqucduez ft l'endroit de sa pl'opl'iclé, ctoulro qu 'il quitCl'èl
la communauté des di ctz dommages ct intérests qu 'ils pourront prûtcndl'e,
(Archi.,'u de la ville, 1r' d iv., t t· section , reg . n°:SS. ( o 263).
tG~.
Seplembrc 4. -
J.~aclllt8
-
316 -
et permiuion cie pr6l\dre del'eaude$
aqlledllc$ pour noble Honoré de Martin (1) :
L'an mil six cent cinquante-huit , et le quah'Îcsmc jour
du mois de sep tembre apl'ès midy : pardc\'ant moi , notaire
royal el secl'étaire de la communauté de ceste ville de
Marseille 1 soussigné ct t.émoins soubz nommés , ont esté
présents ct établis en leurs pOl'sonnes, sieur Boniface Pascal,
cscuyCl', ct sieur JoscphFabl'c ) bourgeois, consuls, gour crncul'S l protectcUI's et dHenscurs des privilèges , franchi ses et libertés de ceste di cte ville en la di cte qualité, et
en conséquence de la délibél'ation du conseil de la di cte
communaute tenu le sciziesme juin dCl'nier et du pouvoir
11 cux baillé par icclle, Gomme en appcl'l ri ère moi dict
notaire, de leur g ré ont oCIl'oyé et concédé comme pal'
vertu des présentes concèdent cl octroyent à noble Honoré
de Martin de la di cte vi lle , présent stipulant pour lui et
les siens J sçavoir est la faculté et permission de pl'endl'C
de l'eau des acq uedu cs de ceste vi lle de la grosseur' d 1un
denier 11 l'endroit le plus commode pour s'en pouvoir
servir 11 l' tIlage ct utilité de la prop"'iété qu'il possède hors
ct tout pl'oche les murailles de ceste di cte ville et les dids
aqucducz au quartiel>ape llé Bernard du Bosc, sans qu 'aucun trouble ni ûmpeschement lui puisse estre donné de la
l'arlde la di cte communaulé ni d 'aucun autre à perpétuité,
( 1) VO}{'Z l'acte pl'l!I't!d l'ot , l'II date du 10 JU~II IG ~8 .
3,17 -
moyenan! quoi le dict sieur de Martin a 'Juitlé ct quille
la dicte comunauté, Il'lCssieUl's les consuls stipulant pOUl'
icelle, de tous les dommages ct intérests qu' il prétendoit
avoir soulTel't aux murailles de la clostul'e de sa pl'opriété
ct au U'es endroits d'icelle par moyen de la dcscharge des
caux des di ets aqueducs faut e d'avoir es lé réparés par les
di cls sieurs consuls , avec promesse qu 'il n'en faira Jamai s
aucune demande ; et outre cc, le di ct sieur de Martin
s'oblige ct pl'omet de faire réparcl' les di cts aqueducz
pour un e fois tant seulement 11 l'endl'oit de sa di cte propriété, il ses propl'es cousts el dcspens sans que la di cte
comunaulé y contribue d'aucun e chose, le tout confol'mé·
mentà la dicte délibération ; ct pour l'observati on des présentes les parties obligentsavo il': messieul's les consuls les
b iens , rentes et revenus de la di cte comunauté} et le dict
,
sieul' de Martin ses propres biens à toutes eo urs reqUIses
et l'onljuré, Fai ~ et publié au di ct Marseille, dans l'hostel
de ville, présents, nobles Melchior Demonteux de ceste
ville ct J ean Eméric} résidant en icelle} témoins requis
etsÎ.-rnés avec les diet-s sieurs consuls ct le sieur de Martin
a
, '
à l'original retenu pal' moi } di ct notail'~ royal ct scc~e tatre.
Sign é: PONCY } secI'6tall'e ,
(ArcMves de la ville, 1'· div. , 110 sectioll, reg. n° M,
,. 313 ),
Eaux de
l'Hu'V'eauD~ .
(1)
1229, Jan\'ier 6 des calendes. -
Cette date est celle d'une sentence
rendue sur les conleSlalions entre l'ullh'crsité de
{i l vor, le lU \'01. , p . Il tI , 110 , 16'1, 170, 2-D1\., et Ir " . \' 01. , p. 35 3 Cl 35".
JI r (!s ull c \1\1 tub/clW /lIdl.:aUI de l u/or.:e molrire du talU' d~ l'UI/ veau" e, d(m, l e
Itrrll olr(' (le Marseille, rlr('ssé le 10 orlobro IIH 5, IJa r M. I.it uller, InSlleclcur
chorgl! (lu se ri ice .Ies l'lH,t 11Uhli(IUl'5 Il e la yi Ile , qu e 1'011 romllle acWelt~m~lltda~~
l e l eJ.,./lo/rc de M arseille , d('Jlllls sa l/mi!G (JI:tC Il, CO III lJ!wle de l a Pf:1I lIe jlls'J 11l'
1I l' mboucllllre d~ l'lIurwlfll e, lrtnlt·scpt trploitlll ions 011 IlJlu~s, ttf/es que
nu à/arille 011 à sllmac. scitries à lIlarbre o u l~ boll, IUI/h.' rle, gra.
_
; 'ne"su battoirs de sparterie, etc., Ioules mises Cil (leUt'lIé INir l'l'au de 1'1114r:" fine ("t rtpreJentall( Im G/Ol'rt motrice Ite Il r cm t ci" q cht'L'flll:r tic vlIpf"r .
.
'~
-nw.
�-
318-
3torseille cl le monas tère de St.-Viclor, relath'cUl ent au molle de jouissance des eaUI de rnu_
' ca une pour l'u sage du moulin appartenaDt 8U mooastère.
t :!59 . Seplrmbrr, t 0 des ulend es .-Con,'cnlion entre les propri étaires
des moulins & ea u situés sur les bords de l'Hu'can ne, dan s le territoire de Mars(':ille :
ln !lamine Domini an no incarnationis cjusdcm millesirno duccntcsimo quinquagesimo nono l decimo kalClldas
septcmbris, indicLione secunda , hOl'a circn terciam, nolum
SÎ l cunctis quod consLitutiones et conventiones seu paelianes infra scriptas fccerunt ct fiel'Î faccrun! omnes domini
et portional'ij molendinOl'um l'iparie de Ibelina non in
prejudicium eujuscumquc persone ut dixerunt domini
supradieli sci licet Petrus de Cabreria , prior sancti Genesij
ct celerari us monasterij sancti Vietoris Uassilie pro moleodinis sH neti Genesij ct alijs molendinis dicti monasterij et
pro eo.
Item J acobus Gaufl'iùi et Guelhelmus Gaufridi pro suis
molendinis.
Ilcm dom inus Johancs Yil'uudi et Hugo "ivaudi et Raolinus DrapCI'ius pro se ct socijs suis seu pm'tionarijs pro 010lendinis , Cj\'audorulll.
Item in molendino Gebcli norum dominus Guilhelmus de
Laurijs pro seet pro omnibus parti onar ijs dieti molendini.
Item pro molendino Isamus Ri eam s filiu s Berlllundi
mortui quondam proseet socijs suis.
Ilem pro molcndinis sancti Thircij dominus Hugo Ri caYUS miles et Hic","us filius Berlllundi Hicavi quondam pro
se et suis socijs.
Item pro molendino hospitalis Pel rus Guilhelm us conl'enerunt in quum omnt:!s predicLi domini dictorum molcndinOI'Ull'l suo nomine el.nomine pal'tionariol'um suol'um , et in
l
-
319 -
pactum dcùuxel'unt ct conslitucl'unt quod prt..'dictn molcndi na si ue domini corum uel tencnlcs ca dcbl':lJ1L uti inrra
sCl'iptis stalutis ct con"cncionibus do cetero scilicct a resto
sancli Miehacli s proxime uonturo usque ad decem anl10S
proximc UCiltUI'OS quibus uti consuClICI'unt Cl co neossum
ruit ois uti ternporibus aliquilms 1·01ro ncti s pero pl"obos
homincs ciui tati s i\Jassilie slatuCI'unt ùl conucnorlln t intel'
sc domini supradicti di ctorum molendinorllm quod a molendinis GcbelinOI·un1 usque a la fos Ybcline non ))rcstetur ucl pl"cstal'i possit aliqua meHol'ar io alicuj mulatcri o
ucl besti c uel ali cuj persone pro sc ue! IWO ali o aliquo
modo nisi mcdîetas consucla.
11CI11 quod a rnolcndînis dictol'um Gcbclinol·um su pra usquo ad molendina llcl't1'a ndi Dalrnatij non Iwcstcntu l· ud
pl'cstal'Î possint nisi sex casse de mcliol'Ilcionc ab aliquo uel
aliquihus personis pro sc lI el pro ali o SNI alijs aliquo modo
ct hoc concessel'unt domini supra dicti ct statucrunt pl'OptCI' longam distanciam dictol'um mol cndinOl'um .
Jl em statuel'unt et in paclum dcduxcrunt quod aliquis
dominus bestial'um non pl'estct uol prcstari possit bestiam
ad partem ni si in modllm infra scriptum scilicct quod mula tcl'ius qui ducet bestiam ad dictn molcndina hnbcat pro
laborc suo medi etatcm bladi quod OUIll bostia qual11 du cet
fuerit lucratus et medietatem denariorul11 et rie Illedi eta te dictorum denariol'um quam dictus mulaterius seu
mulaterij l'eceperint di ctus mulaterius seu mulaterij dcbeant facere medielatem expcnsa rum faciendal'um in di ctis
bestijs fenandis. Uel'umptamcn si dominus hestie pOlel"it
melius forum habel'e ((uam dictum est (Juod li ecat et accipere illud forum melius sed plus non possint donare pel'
sc uel pel' alium ni si modo predicto.
Item conuenel'unt et statuerunt ct in pactum deduxel'unt quod al iquis dominus dictol'um molendinol'um non
possit donare molendinul11 SUUIll alicuj persone ad cen-
�-
-
320 -
sum ucl ad loqucrium nisi illc cuj dal'clul' illud molendinum ad rcnsum uel ad loqui'riulll tcncl'clUl' attenderc <'onucnciones prcdicta sicul domini dictol'um molcndinorurn
Icncntur.
Item et quod non liceat molm'e bladum sine mollUI'"
alicuj pcrsone nec au molturam denariorum sed ad moltul'am bladi ut con suctum est do Illulalel'ijs assignalis.
llem Ciramus conccssit prcdi ctas conuenciones fh'mas
tenere pl'O molendinis de ArCf:llo pro se et pro Petro Bl'Uno .
Que omnia supradi cta et singula promiserunt. OlllllCS domini predicti Cl singuli sibi ad inui cem stipulantes attendcre ct complere et contra non uenil'e pel' se uel pel' aliam
quamcumque personam nec pm' u, orem uel pel' filium ,
uel quocumque modo sub pen a quindecim Iibral'um denariorum Massiliensium rninulorum de qua pena esscnl
cenlum solidi accusan tis el rcsiduc decem libre curie domini comitis qua pena solut..'l J uel non predicta omnia ct
singula l'ata sint Cl I1rma l'cnunciantes in premissis noue
constitucionis bencfi cio de duobus reis pluribusque debcndi et inducijs XXU dicrum ct quatuor mensium ct omni . Iij di lacioni Cl iUl'i pel' quod ct 1)8\' quam con Ira predicta uenire possent , uel a liquid de predictis infringere uel
,'cuoearc et ad maiorem cautelarn pI'edieta omnia ct singula atlendere et eomplel'c 1 ct contra non uenire di ctll ~
Petrus de Cabreria priOl' sancti Genesij, Jacobus Gaufre," ,
Guillelmus de Laur ijs miles, Launardus Pisanus, Pelrus
Gebelinus, dominus Hugo Hi",w us miles, Petrus Gui llelmus 1 Giramus, Rostagn us Ucguesi , Raolinus Drapel'ius 1
Ysarnus de sancto Jacobo, omnes et quilibel eOI'UIl1 super sancta Dei Euangelia a se sponle manibus tacta iUI'a uc ~
runt.
Aclum Massi lie in domo Hostagni Beguesi in presentia
et lestimonio domini Hugonis de Solerij mililis , Petri de
Podio BJanquerij , Tascui Geruasij , prioris Castri de Auriolo,
321 -
Guillclmi AyCflrdi tesLium lloca torum ct rogatorum Cl
mci Hugonis de Montercgali , publici notal'ij Massilie el
t:omitatuum Pl'ou incic ct Forcalqu Cl'ij pro domino K, il lustl'i comite Andegauie, Provincie et FOl'calquel'ij qUi
mandalo prcdictoru m dominorum dictorum molendinofum hane curtam scripsi ct signo meo signau i,
]}ost hcc aono quo supra 110no C'a lendas sept cmbris indictione secunda hora in ortu solis dominlls TI'uandus miles uicnrius Massili c pro domino K 1 illustl'i comite Andegauie , Provincie ct FOl'ca lqucrij aud itis ct intellectis coouencionibus predi ctis easdem conucnciones confl l'mauit et
authoritatem suam interposuit in cisdcm precipiendo mihi
Bugoni de Montcl'egali , J1otario supradiclo 1 quod de predictis e t faccrcm publicum instl'umenturn sCu publica instrumenta.
Actum in palacio i\fassilic, testes intCl'furrunt uocati dominus Hal'mundus de Courtoloco subuicm'ius Massilie, dominus Joannes Uivaudi miles 1 Aycardus Sal'I'acena , Nicolaus de Gall oneis, llal'mundus Requistonus, Joannes de
J\ cquis 1 et ego dictus Hugo, notal'ius, qui hanc chal'lam
sCl'ipsi et signo mco signaui .
TlIAD UCTlON.
Au Dom du Seigneur , l'an de son incarnation mil deux cent
cinquante-neur , le dix des calendes de septembre 1 indiction
seconde , sur les trois heures, sachen t tous que les propriétaires et pOl'tionnaires des moulins de la rj,'ière de l'Hu veaune dont
tes noms suivent :
Pierre de Cabreria, prieur de Saint-Geniez el cellerier du monastère de Sainl-Victor de Marseille . pour les moulins de Sain1Geniez et les au tres moulins du monastère , pour et au nom
duq uel il agit i Jacques el Guillaume Gau rridi pour leur moulin;
Jean et Hugon Vivaud el Raolin Drapier, tan t CD lour uom qu'à
celui de leurs associés ou portio n1wires, pour les moulins do
V,
21
�-
3~2-
-
\?i vaud ; Guill aume de Lauriis 1 tant cn sou nom qu'à ce lui de
tous ses portio-nnairt'J pour le mou lin des Gébc lios; Isarn Ri caud 1
fi lS de feu n ermond ~ ta nt en SOD llom qu'à celui de ses associés j
lIugon Ricaud 1 chevalier . c LRi caud 1 fil s de feu Bermood 1 tant
en leur nom qu'à celui d e ses 3ssociés 1 pour le moulin de SaintThys; Pierre Guillaume pour le moulin de l'hôpital i lesqu . . ls
propri étai res, lan t pour eux que pour leurs portionnaires cL
leurs successeurs, onl fail el fail faire les constitutions et
conv entious c i - de ous écrite . sa ns préj udi ce du droit du
tiers: à l'a ve nir et penda nt dix an s , à pa rtir de la SainlMi chel proc haine 1 ai nsi qu e J'a é tabli la couLume ct qu' il leur a.
élé acco rd é dans les Lemps anté rieu rs par les homm es probes
de la vill e de Marseille, il a été statué et conve nu eotre les
perso nnes susd it es d es susdits moulins, que de pui s le moulin des Gé beHns jusqu es à la ros d' Huv ea un e . il ne sera donné
aucune mélioration à aucun m uleti er ou bê te 1 ou à Ioule autre
personne pou r so i ou pOli r autrui J s i ce n'eslla moiti é , sui"allt
la coutume.
De même, que depuis JlJrde us les mou lins desdits Gébelins
j usques au mou li n de Ber trand Dalm as , il ne sera donné qu e si:+:.
casses de mélioralion, par qui qu e ce sO il , pour so i ou pour autrui J ce que lesdits seigneurs onl accordé e l ordo nné à ca use de
la longue distance desdits mo ulins.
De même, lesdits se igne urs ont ordonn é e t arrê té que les malIres des bêtes ne pourrooL donner le ur bè te fI porti on, s i ce n'est
à la maniè re ci -d essous éc rite, sayoil' : qu e le muleti er qui co nd uira la bète auxd its moulins, a ura pou r SO Il tr avail la moitié
du blé qu' il aur a gagné à co nduire J' animal et la moiti é c n argent j e t que sur la moitié reç ue c o argent , il sera obl igé de
supporte r la mo itié de la dépense occasionn ée par le rerrage des
Lètes.
S i le mail re de la béLe peut obtenir un meill eur mar ch é que
cc qu i vi ent d'ètre in diqué . il lui est permis de profit er de ce
mieu. J mais lesdits seig neurs ne pourront donn er davanta/Ye ni
' .
p ar eux , DI par a utruI.
.
De mème 1 il a été COll venu e t arrè té qu 'aucun se igne ur desd its moulins ne pourra donner u n moul in à aucune personn e, à
3~ J
-
cense ou à louage , à moins qu e lcl cen sier ou le locataire dudit
moulin soit obligé d'o bserver les conventi ons susdit es comme
les seigneurs desdits moulins sont obli gés de raire.
De même, il no sera pas permis de moudre le bl 6 San s donn er
la moulure à qui de droit , ni de payer la mouture en argent · il
devra étrc donné la mouLure du b16 , SUÎYilot la coutume
muletiers assignés.
des
De m ême, Guiram a promis do garder c t d'observer les conventloo s susdites pour les IUtmlins d' Aronc J tant pour lui quo pour
Pierre Brun.
Tous les seigneurs desdits moulins 1 chacun pour ce qui le COI1cerne e t sous due s tipula tion ont promis do ga rd er , d 'accomplir
e t de ne contreveoir à tout ce q ue dessus . ta nt par e ux que par
aucun e aut re person ne, ni par la fem me J ni par le fil s, Di en
aucu ne ma ni ère que ce so it J à peine de qui nze livres de petits
deni ers de Marseille ( 1) 1 applica bles, ladit e so mme payéco u non
payée 1 sa voir : ecot so us au dénonciate ur 1 c l les di x liv res restaut au se igneur comte. Et pour la plu s grande assurance et obsen 'Oltion de tout ce qui précède , pou r que tout so il rer meet
s table . lesdits seigneurs Pierre de Cabreri a ~ pri eur de SaiotGenie z ; Jacques Gaurridi ; Guill aume de Laudis , chevalier ',
Léonard Pi san j Pierre Gébelin ; Hugo n Rivaud , c hevali er ; ]lierre
Guillaume i Giram ; Hostang llegucsi ; !Haolin Drapier et Isarn
de St.-Jacque5, ont juré de le ur gl'é , la main sur les Sain ts Évangiles, de reooocer e L r enoncent au bél1 6fice de la nouvell e ordonllallce sur deux ou plusie urs débiLeurs , aux délais de vingt j ours
e t do quatre mois J ainsi qu 'à tous autrcs délais ou droits au
moycn desquels on pourrait y \'enir co ntre ou révoquer en
partie.
F ai t à Marseille 1 dans la maiso n de Roslang Bcguesi , Cil préseDce du s ieur Hugo n d e Sol iers, chevalier i de Piel're Dupu y ,
banqui er ; de Tasqu e Geo iais, pri eur du chàtea u d'Auri ol et de
Gu illaume Ayca rd i témoi ns requis ct appelés. et de moy Hugon
de Montréa l , not aire public de Marseille et des comtés de Pro-
(1) " oret. ce qu e n ous avo ns d il 011 s uj e l d u MarJilits Cl (lu peUt N arslUès dan.t
l e " ... volume, pase 308 .
�-
3H-
-
325-
ycnce ct Forcalquier, pour l'illustre seigneur Charles, comte
la}uslice contigu au rivage d'Uvcaunc, tomuant vers le
d'Anjou, de Provence et de Forcalquier , qui, au requis des seiSoeurs desdits moulins) ai écrit , signé et apposé mon cachet à
terroir du Camp-Major et par mo yens de ces vallats ils
enlendent diverscr le neuve ou pat' tie de l'cau de la dicte
,'ivière d' Uveaune pOUl' arroser les prés pa,'ticuliet's et
la presente copi. ,
Ensuite , la même année, le DCUr des calendes de septembre.
dans la deul.ièmeindictioD, à l'heure du lever du soleil , Truand .
cbevalier 1 viguier de Marseille pour l'illu stre seigneur Charles,
comte d'Anj ou, de Provence et de Forcalquier, après avoir ouï
cl enteudu lesdites conventions, je les ai confirmées par l'inter-
position de
SOD
autorité, et cn commandant à Hugon de Mon-
tréal , nolaire ) secrétaire) un ou plusieurs acles publics.
FaiL dans le palaiS de Marseille, en présence de Raioaud de
Court lieu , lieutenant du viguier de Marseille; de Jea n Vi vaud J
chevalier ; de Aycard Sarrasin ; de Nicolas Galloneis; de Raymond Rcquiston ; de Jean de Acquis, témoins requis , el de moi
Hugon , notaire , qui ai écrit ct signé et paraphé le présenl acte.
ù'/i"is composés dans tOLl t le te,'1'o;,' du dict Camp-Maja" ,
el par ce moyen changer la dicte cau de son cours naturel
dans lequel elle découle depuis tant de temps n'ayant
jamais usé ny exh-igé d'cs lre au co ntraire par mémoi l'c
d 'hommes, lequel changement estoit au grand préjudice de la di cte ville tant h occasion des molins que de
diverses autres choses et particulièt'ement dans le teml)s
d'esté, da,,! lequel/emps la dicte ea" d' (}veawlB décro1t el
dimin'ue el pal' le Pl'élcx te de celle dél'Îvation de sechesse ct
diminue beaucoup ; donc voulant le conseil de la dicte ville
sc pourvoir pour l'indemnitéel obvier il. celte dérivation , ils
vous requièrenl vous autres ouvl'iers qui travaillez aux
dicts vallats avec grande instance, de désister de travailler1281. No' embT e '" des kalcodes (28 octob re) - les rrères Guillaume
Etienne et Pierre Etienne , endent au prieur d'Auriol. leurs droits s ur un moulin nec fou lon sur
l' Bunaune.
( Archives de la ville, i l" division J 24.- 'tcHon).
H6~.
Jan,ier 17, -
Eslraild'un acte ( notaire Déolièrcs ) concernant
les réclama lions raites par la ,'iIle de Marseille
co ntre les ouneges entrepris par les habitants d'Aubagne. quartier du Camp-iJlajor pou r dirertir les
eaus de l'Bu nau De.
Dans l'acte passé p3\'devant M' Jean-George, autrement
Deolières , notaire , le 17 janvier 1465 , entre les hahitants
de la ville de Marseille et ceux du lieu d'Aubagne, il est dit
'lu'estant venu à la notice des dicts habitants de Marseille
' lue les particuliers d' Aubagne font nouvellement certains
vallals a\l lieu dcssoubs le pillier vulgairement appellé de
à cette œuvre et à la détention cl dérivati on journalière de
l'eau el que vous le fassiez effectivement, autrement pro-
testons contre vos personnes et vos biens de tous dommages, tant pour avoir cessé de travailler que des engraverncnts des moulins el autres soufferts par l'occas ion du dict ouvrage el de la dicte dérivation d'eau ; et
afin qu'. l'avenir la dicte ville puisse agir en son temps
et lieu contre vous tous qui avez donné lieu à cet ouvrage
ct contre vos biens, ils ont demandé au notaire de lui donner un certificat de vos noms et surnoms, lesquels le dict
notaire a inséré dans le di ct acte ct après les dicts noms
est dit que tous les subs nommés qui opèrent au dict
ouvrage et vallat n'ont rien respondu ni dit, ct que leUl'
silence est pris pour response, excepté Guillaume Cabofigue qui , de son gré et sans crainte de sa seule et libre
volonté, a dit et respondu à la dicte exposition, réquisition
ct protestation des dicts habi~,nts de MaI'seille, qu'il est
�-
-
326 -
conten t d~ désistel' de cet ouvrage et qu 'il n'a jamais entendu venir moi ns au l'este, et qu 'il a esté pl'océdé à cet
ouvrage et travai llé h icelu i depui s le commencement du
camp et terre d'E lie Gombert au dessous jusqu 'à 85 pas. Et
do tout ce que dessus les diets habitan ts ùe Marseille ont
demandé qu'il leur en feut donné un instr ument public,
et le mesmc jour h la réquisit ion des diets habitants de
Marseilleet en la présence de Pien e Demsse, le diet notai re
s'est transpor té au diet Aubagne ct a inthimé et signifié
aux diets habitants d'Aubagne dénomés au diet acte 1.
dicte protestation et réquisition , et a de nouveau p,'otesté
contre eu:>; Après le leur avoi,' leu pJenement et les diets
babi tants d'Aubagne ont seuls demandé copie,
Transcri t sur une copie libl'e et tl'aduction ancienne ,
sans signature.
(.4rchives d e la ville J 110 di v. Travaull pllblics. Eaux
publiques. )
1-i6:S. Jan,ier 20 . -
La communauté d'Aubagne renonce,
rière
 ntoine de ~a, is. notaire (1), s ur les plaintes des
cons uls de Ma rseille , à. l'e ntrepri se qu' clle n,'ail
h i le d'oun ir un canal sur )'O l1 \'ca une 1 au qU Orlier du Cam p-hf ojor.
H 74. Jami er 18. - Ce Ue dale est celle d' un aCle rela tif à l'exécutiondes leUres pa tentes du roi Réné du 1~ du même
mois ~ IC!JQuelles prescri vaient la démolilion d'u nc
oou" ell e écluse co nstruite s ur l' H ulea un c pa r les
habitants d' Au bag ne , Ou p r~judice de la ,' HIe de
Marseille.
1471 . AOlil 6, -
Su r le rapporL (aiL au conseil municipa l de Marseille
par noble Perce n tl de Yento , a u sojCL des plain tes
éle,'ées
Sll r
le mou lin de Julien Ri ea l' Î q ui end om.
( 1) ws ll.lIlIUtes d '.~ot o lD e de Na , is se tro uve"' l dan5 1'étudc de M' Floret , 11 0.laire' ~ larselllc , Ou l'u n des auleurs du p r~5en t ounalte 1(:$ a \uis.
321 -
mageo. ill e cbemin publ!c d 'A ub ag ne, l'a sgemblro
délib ère qu e ù di t Julien Rica ui sera ma ndé pour ex·
p oser ses m otifs et d ~ m o n ( re r la situation des lieux
t: ( si. Sts conlr uctionJ ont p o r l ~ quelqtle prêjtcdice
alla:: pa rticuliers ou au chef/lI'n pubUc 11 serQ tellu
d e les rdp arer en la f(J rm t , el la manière qui ne
po rtera at/ Cutl d omm a(Je .. et (lue s'il s'y r efu sait .
la v ille y ferait pourvoir par Ctux qui le doi tJen l et
auec co ntrainte,
( Archiv es cie [a v ilie, 11 0 division , marque K V ).
1473 , JuiltCL 13. -
RapporL co nccrnanl di\'ers propri étaircs rÎ\'crains
de l' Hu veounc qui détourn en t les eO I\J. de celle rivière au IHéj ud ice de Morseille, cld éli béroti on d u
conseil m unici l)ol de cettc ville q ui pronon ce des
peines conlre les usurpateurs:
Consilium secl'etum tenlum in logea d omus villœ COI1gregalum mandalo el juss u mngnifici Cl egregij domini J o·
hannis de Villages (1) regij l'icarij presente eo , die 13 mensis julij .
E t primo ex posuerunt nobi les ct hono". biles Petl'Us
\' mbel'ti ) Francescus lliancardi J Petrus Massatelli et Johannes Gal'nel' ij alias Grande Johan ) electi pel' d ictum dominum regi um Vi Cfll'illm , su per aqul.1 mo lendin ol'lIm Ibelina:! l'espiciend a qu od ipsi electi visita ntes ipsam aquam
l belinœ et bedalia ejusdem '1uod Johannes Chivall i , ho&pes, pro adequando l'rata magnifici domini Palamedis
Forbini reeipi t totam aquam bedalis molendini et Glande\'es Milhem s ,'eeipi t pro adeCJuando praia sua to t. m
(1 ) No us r ~ m a rqu on . qu o la q ll aUte de viguier est ici d o n n~Cl 11 Jea n d. VîllaSei
taudis que dallS la lis te ,les vigu iers du " an elll e, In stri'c dans le 2' ,'olume, p. 2: 1)
cl suiv. , liste d ressêc avec soin , ur (h's d oc ulU ~ nt5 uutb cn liqucl, ICl vi gllier de
t\!(l rscillc Naî t, cn ' 47:J, nohcrt Cr espi n, conseill er du roi t\C:n ~. Jean de " Hlo.ges,
. Ieur d'Alençon , maUre d'hôte' du rOI-co mto . a rempli Ics 10n('lIons de "I gule r
de l'o larseHlc cu 1468tt en 146 0 , et 10.:5 ron(' lIons de so us- viguier en 14 5 1 cl Cil
14 7~ .
�-
328 -
aquam Ibcline; c L Anthonius Ca ussamili c pro adequando
prata m agnifi ci domini Palam edis F orbini , recepit lota m
_quam bedalis molend in i et Gla nde" es Milheru s recipiLpro
adequando prot. sua tota m aqua m Ibeline e t Anthonius
Caussn mile, pro arlcqua ndo pral') nobilis viri llcrtra nd i
Can dole 1 reri piL tota m aqua m 1beline ; c t pa riter dominus E lemonisa ri us Sancti " ï ClOl'is pro adcqwmdo suis pl'alis ecia m recipit ipsam aqua m IbcJine e t sirn ilitcr Jo-
hannes 10 Martcgëllh, macc lia rius pro pl'atis Sancti Martini ;
et quod supra nom inati ipsa m aqua m [beline e t b edalium
recipiunt di clUIll , taliter quod molendini hujus civitati s
no n possun t habere sulTi cienti a l11 aqu e pro 1110lendo hlada
de Iota he bdomada sic eQ l' um l'ela tio nc de ges ti s pel' CO~
juxta com missio nem cis p CI' prcdictum consilium cl domi num vical'iurn data rn facictul' qual'c pelierunt consuli et
avisal'Î .
Placuit consil io reform arc quod precip iatur prenol11inatis recipient ibus ips..'lm aq uam Jbeli ne vide licet domino
E lem osinario ad penam temporalitatis , et alij s su per nomina tis el alij s ad pena m cen tum marchar um argenti nc a
celero seu ab inde in a nte a udean t t scu presum ant l'O·
cipere seu recipe rc facere aliquid de ipsa aqua [beline el
bedalium ejus donec e t qu ousque men sis a ug ust i p roxi me
futu rus, SiL p le nitCl' cfllu xus a tt e nta nccessÎk'l tc ipsius
aque I beli nc. E t nich ilomin us reform and o orùinarunt
quod fia t un a preco nisa ti o pel' tota m eivita te m Massil ie cL
cius loca soli la voce tube ut est moris nc a cetem aliquc
p ersone cujuscurnqu e co nd itionis exista ntes habentcs
pra ta propter beda li a m olcndinor um audean t seu P"csuma nt recipcre t scu capere aut "ccipe ) scu ca pe facere pel'
earum SeI'vÎtOI'CS aliquid de aqua ipsorum bedali um pro
ad equa ndo pra ti s doncc. e t qu ousque di etu s m e nsis a u·
g usti proxi me futu r i sit penitus emuxus sub pena centum
mar charUlll a rgenti fini .
{.I rc Mvcs de la ville , 1re d iv . , Ile section).
-
329 -
TI\,\DUCT IQN .
Conseil secret lenu dJIl S la lose de la maison de vill e , a:,se mbl é par l'ol'dl'o ct co mmand clll cnL du m.. gnHi quc et illustre
cigneur Jea. n de Vill ages 1 viguier l'oyal cl lu i prikell l , le 13"
jou r du mois d û juillet.
Et d'abord 1 Ollt ex posé les nobl es et honorables sieurs Pierre
Imber ti . Vro. nço is Blancard , Pieffe Mass<t tclli et Jea n- Ga rn ier
dit Gro. nd Jea n , élu s pal' Icd it scigncul' vigui er royal pour )' inspection de l'ca u des moul ins de l' Huvco.u no , laqu ell e , lesdi ts
élu s aya nt vi sité ainsi q ue les bé,lis y attenant 1 ils on t trou" é
qu e Jean Chi val, ét ran ger, pour l'arros:..ge des prés du magni fi que se igneur P<.lb mèdc de Forbin . reço it toute l'ca u d u bé<.l l
du moul in j quo Gl and e\'és J\I illerc reço it pour arroser ses
prés tou te l'eau dl} l'H u \'e<l unc i <lu e An toine Ca ussami ll e 1
pour arroser les prés de noble OCI'trand Cand ole, reçoit to ut e
l' eau de l' Hu \' au ne j q ue par eillement le seigneur aumÔnier de
St. -Victor , pour arrose r ses pr és , reçoit aussi la m~me ca u
de PHuyca. un e 1 ct pareill ement Jean le Mal'légal , boucher ,
pour les prés de St -M ar tin , ct que les susnommés reçoi ven t
la même cau de l' Huvea un e el des béais à des jours différents,
tell ement que les moulins de cette ville ne peuvent 3\'oir une
qua nt-il é d'ea u suffisante pour la mout ure des bl és dans toute I;}
semain e. Tel es t le rapport de cc qu' il s ont obser vé, suivi.l I1 L
la co mmission q u' ils ont reçue d u susd il conseil ct du seigneur vigu ier ; SUl' quoi ils demandent qu' il soit co nsul té ct délibéré.
Le co nseil délibère qu' il ser a presc ri t aux susnommés recov,m t la mème eau de l' Huvea un e, savoir : au oigneur aumônier , sous peine de SOD tempo rel } ct auS. au tres susnommés cL
autres, sous pei ne d e cent marcs d'argent quc mainten;} nl ni ~,
l'av eoir ils ne hasard ent ou ne p résum ent re cevoir ou rai re recevo ir aucun e partie de la mème cau de l' fl uvcaune et de ses
béais j usq u'à ce que le présent mois d'aoùt soi t enti èrement
écoulé 1 att endu la nécessité q ue l'on a dans cc temps de l'ca u
de l' Huveaun e.
Et néanmoins, le co nseil ordonne qu' il sera rail uoe publica-
�-
330 -
lion daus tou te la ville de Marseille el
li e u~
accoutumés cL ft
son de lro mpe . comOle il est d' usage ! pour qu'à J'avenir aucune personne de quelque co ndilion qtl '~ lI e soit . et ayan t des
prés contigus auX béa is des moul ins, n'ose . ni se permette de
prendre ou receyoir ou (aire prend re ou rece voi r par ses serYiteufS, aucun c parUe d e l'eau desd ils béaIs pour arroser 50S
prés jusqu';} ce que le mois d Jao ~t prochain so it entièrement
écoule 1 el cc sous la pei ne de cc nL marcs d' argent fin .
1473. Aoât 13. -
Délibération du conseil mun icipal de Marseille , rc lat h e li ceUI Qui d étourn enl les eaus de l'Hu\' caun c
ct à la prol>osilioo du ,iguier d'Aubagne s ur la con-
stnali on de ces caUl daos le Iii de la rivière:
Ex pos uit idem quod Illolendini rrcsentis civilatis non
hahenl ~ql1 a m ad Illolendum 1 CUlP3 dil'ersorum qui accipiuot aquam et iIIam pODunL in eo rum pralis eL nisi delur
remed iu m cctl et in magnum delrimenluOl prese nlis civilatis.
Pl acui t consilio refor mare .- ., ., .. quod quia fuiL diclum
C)lIoJ l" ic3 rius ,tille Albanee se preseolav it faclurum quod
aq ua Ybeli ne non perùt: lur per Le rril orium Albanee si sibi
man denlur aliqui bomines prese ntig civiLatis causa repoDcndi ipsa m aquam in matre Ybeline quod sibi mandentul'
tlu o bomines qui requ il"ant ipsllm l'ical'Îllm de supra diclis
et si fuerit opus quoe! facianl cxec uti oocm mandato ipsius
domini ,'icarij Alban ee et non alile,',
(Archives de la ville , registre d es d élibéraf io ns du
Co nuil , an née 1473 ) ,
TRAD UCTION,
Le mè me a ex.posé que les moulins de la présente cité n'onL
pas asse z d'eau pour la mou ture. par la faute de di vers particuli ers qu i pre nnent l'cau pour arroser leurs prés eLsi t'on n' y
porLe re mède 1 il CD résult.cra un grand dommage pour la
yillc.
Le conseil a délibérû..... , .. ,. attendu qu e l'on a appris
331 -
que le vigui er d'Aubagne a offert d 'emp~c hcr la pcrte des eaux
de l ' flu,,~a ulle dans le territ oire d'Aubagne ct de la conserv er
dan s le lit ord inaire, moyenn ant qu e J'o n mette deux hommes à. sa disposition pour rairo C'téculcr les lra\'a ux ordin ai rcs ,
qu'il sera envoyé à Auhagne deux hommes ~ cet effet p OUl' êlre
aux ord res dudit vi gui er d'Au bague,
1\73. Septembre 1· r , - S ur le dire du con-s yndic, relolh'cm en t Oll l
callX de l'Bu\'eaunedu béai des moulin s de Sainl-G enies et sur cc qu e le révérend abbé de SL-Yi ctor d e
Marseille, rail prendre un e cop ie d e certaines conventions ellraÎtes conce rn Ant ladite cau, cc qui lui parait
préjudiciable li l ' inl é r ~ t de la co mmun e , 10 co nseil
m unicipa l, ap rès ol'o ir ou }' lo lec lure d e ta copi e dont
il s' agit , d élibère que AfAr, les sy ndir.s, {tuessel,r
el quelqu es hommes tJOlable$ ap pelés 1 se parleront
ch,: le réuére nd abbé de Sl.· l'iclor pOli r ftl i re m onstrer ce qui est à rem onstre r et IO/)r ier de se d és ister
de U$ p rétention s, et s'il s'y refusa it de so uten ir
avec rigueur la caU$e ci e la ville, comme il est con·
llCtlable,
(A rcMves de la 'Ville, 110 d iv ., marqu e K V).
1474 , Mars 23. - Su r le ra p[lOrl d e noble Guillaum e d e MOllt olieu et
ain si q u'il (l\' oit été précéd emm ent exposé por nobl e
J llcques Cassini , eon·s )'ndic , relolÎ\ Cille nt li l'ouvrage (a il t)ar les habilanlS d'Auba gne pOlir d étour·
tler l'eau de l' rruvea une et s'e n sorv ir d l'arrosage
doleurs prés . a u préjudice d e la v ille de ftlar s eillc
ct d e ses mou lin s qui n'o llt lJas a sse: à 'eall p our la
m oulure , ce qui m ér ite bie n attention, le co nseil de
\'il le de ~1 8 f s cill c à élibèr~ qu'atten du qtle le révére nd
scign eu r ét;~qlle d e Marse ille es t nouvellem ent $oigneur d'Auba g ne , les siellrs a ssesse ur et synd ics
flvec lcu r suite et les qll atrc élus IJour ta défe,ue des
libertés, sc re ndront cli c; la <lite r hlérence pou r
Itli exposel' leu r cause el la prie l' de daigner 11 POltrvoir .
{ .d rchi vc$ de la v ille, 1 t· (lt'visioll , 1 û· sectio n )'
�-
-
33i-
Hi ... Août 30. - Su r ce qui est Cl posé ou conseil municipal de Marseille , rchlli"emcnl au! grands \'ALLATS que font
ceUI du lieu d' Aubagne pour d étour ner l'eau de
1'11uvuHmt . Cil qui en temp.r d 6 sécheresse p ou rrait
causer heaucoup de dommages d ceste ville . à se.s
prés, jardins et moulins, ce à quoi il (aut aviltl'
et commettre pour un an d es prud'hommes qui SB
nsndront chef: le rév érend seigMur Ifvique de Jl[ar~
seille. main tenant seigneur du ditUeu. pour fa ire
du ramonslr anCfS d sa révüende paternité. et ensuile se rendre au:!: lietu::contsntieux, s' il est nécessaire,le cOf138il a délibéré d' élire et ont étééhu N.
Guillaume de Montolieu t tJulUen R icavi p?ur sur·
veiller qu'il ne $oit porté aucun préjudice d la ville
ni d .fes proprjUés. et auxquels il esCaccord é un
l'OtHlOir iUif1lit ~.
( Archiues de la ville
1
11 - division 19" sec tion) .
1
1411. Scptemb rc 12 . - Lectlnseil de ,'ill e de Marscill es urlc rapport
de Ucrtran d Candoll e, con-sy ndic porlan t que les
habitants d 'A ubagne nB ceuent pas de travailler
1
aux V .\LLAT S qu'Us on t en trepris pour d Uourner
l'eau de l'Huveaune et au c ontraire les fortifi ent.
de sorl c que ces v .\L LA T S por tent un grand préjudice
aux mouHns d e cette commune, prend une délibé -
rat ion ains i conçu e: les habitants d'A ubagnesero nt
in uite" à sus pendre les t ravaux des dits v ALLATS
et dar: sle cas qu'ils n'y aura ien t pos égard enadresser des plaintu ail roi. et puisqu'ils continuent
lesdits travaux, la vilfe en (era autant de son
cdle.
( Jrcliiue. de la ville, 1 t - diuision, 1ge sec tion ),
141!j. , Jan vier t 1. -
Délibérat ion du conseil municipal rclati,'c a Ul
333 -
t1irrércnd s ex istant entro Marseill e et t\ub:l gnc , au
sujet d es CO UI d e l'IIuvca un e:
A exposé vénérable homme sieur Jacques, prélre d'Aubagne, que le jour précédenl M~I. les syndics do celle .il le
de Marseille, el avec eux œaulres ootables de la mÔme ville
sonl venus au (crroir d'Aubagne , pour voir el inspecler la
cause de la dérivation cl mu tation de partie de l'cau de
l'Huveaune dans 10 quartier du Ca mp-Major, el ool allégué
que le vallal conslruil à cel e(J'et esl préjudiciable ~ leur "i1le
el république, el ne pourrail èlre rétabli sans le même préjudice j el au con traire> les babitants d'Aubagne ont all égué
et démontré qu' ils avaient la rac ulté d' use r de l"dilO ea u
pour le super(]u, pourvu que dans cet usage ils ne porlassent
aucun préjudice aux Marseillais. Celle matière a élé lrailée
longuement de parl et d'au Ire , de sorle qu e les babilaols
d'Aubagne voulanl el désiranl bien vivre avec la ville de
Marseille cllui complaire, les sy ndics du susdillieu d'Aubagne se présenlenl au cooseil avec maltre André Daucel et
ledil Jacques Gomberl, élus el commis ex pressémenl par
J'uni versalité des citoyens dudit lieu 1 pour lui offrir uo
acle de juslificati op qu e la villo d'Aubagne rail à la vi lle de
Marseille, de laqu bUe céùul e il a élé rai l leclure cn pleine
audience du prése nl conseil el en langue \'ul~a ire, et s ur
laqu elle les commissaires d'Aubagne demandenl la r éponse
du conseil.
Le conseil a dtllibéré, considéranl le conlenu de ladile
cédul e et l'offre , comme elle parait d'abord juslifiée en cc
qu 'eUe procède du co nseil du prêleUl', donl les commissaires sonl bien inslruils el avisés, qu e la ville procédera
a\'ec prudence el en prenant conseil pour raire la r éponse
demandée, el qu 'on lâcberadegagne r un délai suffisanl pour
consulter sur celle cause 1 soil à Aix, soiL ailleurs i et néan-
�-
33, -
moios la dite cause s'étant déjà présent ée, il Y a longtemps, el aya nl élé relirée par l'opposilion el la coodamnalion obtenut:: alors par la ville, de sorle qu 'elle ne devail pas,
saos aulre délibération el inslruction, êlre présentée de
nou veau par ccux d'Aubagne , CE: à quoi ils n'ool pas eu
égard mais au conlraire on l mal icieusement con li nu é le
service du dU \'al1al à l'insçu de la ville qui serait autorisée
à le leur rai re remeltreau premier élal ; le conseil a délibéré
d'envoyer une d ~ pulalion au roi pour Caire remettre les
mêmes objels sous les yeu< de sa majeslé , afin qu'elle daigoe accorJer à la ville la possession lotal e de ladile eau
e l déCendre qu 'elle y soitlroublée à l'aveoir .
1
(Archive .. de la uille J 11- division, 19- section, traduction ) .
1475. l amier t't. - Délib ération du conseil municipal annonçant que
le roi a rend u des JeU res pate ntes portaot que les ha-
bitants d'A ubag ne scronllenu s de détruire les ou\'rages qu'ils ("aienl de nOu\'eau elécutés pou r arrêler le cours des eaU1 de l'Bunaune, au préjudice
de Marseille :
TRADUCTION .
A exposé noble Piel're Imberti , cosyndic, que , ayanl
é té ensembl e avec ses collègues, envoyé comme orateurs
A sa majcsté , pour lui porler les supplications arrelées par
le conseil J relativement à la restitution de l'ancien éta t de
l'eau détournée du cours de l'Huveaune, au territoire du
Camp-Major , par les ccluses el vallat , conslruils par les
propriélaires d'Aubagne, après el leur supplicalion fai le ,
ap rès divers pourparlers , le Roi a voulu que l'ancien élal
fùl retabli, suivanl ses lellres patentes accordées qu'on
expose de nouveau au conseil , lesquelles sonl lues dans
loull eur conlenu.
Le conseil délibère que le sieur Lieulenanl susnommé ,
el l'honorable sieur Jacq ues de Sepela, juge de ladile ba-
-
335 -
ronie œAuoagnc, ic i I)f'ésents J comme ils ont etc requis
d 'accéder sur lesdits lieux cl accompl i,' l'elrel du conlenu
d a ~ s les lettres pntcnles du Roi ; lesdits sieul's vicc-viguier
et Juge ;lyant offert œa ccomplil' et nccÉ'dcr, suivant le contenu ~ux~i.t es lettres, ainsi qu 'il fi 6t6 f11abord l'cquis, le
conseil dcltbère qu 'il sera acco mpli ct accédé, adjoi gnant
néan moins aux dites personnes les sieurs synd ics et autres
nommés, au nombl'e de vingt-cinq ou plus, à la discl'étion
ues sieurs commissa ires et suivant leur ù6libél'ntÎon.
( ..irchitJe.f d e la ville, 11 - di v., 19- sec l , traduction ).
1 "7~. A nit 10 -
Délib érat ion du consei l mtlnicipal par laquelle il
es t acco rd é li l'é\ éque do ,l\.l arsci lie de prcndrc de
l'ea u a cc idelltellemen t li /'UU\ CQu ne, Cl sous des
cu ndilions desqu cl les il résulte nOla mment que la
,il lo de Marseille eSI prolHiélai re des caU1 do celle
rh i~re .
TRADUCTION.
A ex posé le même co -syndic quo le sieul' évêque de
Marseille, désil'CI'ait que la vi lle lui accordàl la permission
de prendl'e de l'cau amenée plll' l'Hu veaune, el la conduire
au Camp-Majo)', le'Titoire d 'Aubagne, pal' le vallat commencé , et sur lequel sIest élevée une discussion avcc la
ville; et cela seulement pendant les tT'ois mois d'hiver et
annuell ement.
Le conseil a déli béré, considc,'anl la bienveillance de
Mgr. l'évêque envers la ville de Marseille, donl clic ,'eçoit
constamment des preuves 1 il sel'a aûcordë au dit révél'cnd
seigneur, et non à d'autres, Peau qu'il demande , et pendant les trois mois d'hiver de chaque année J savoir : novembl'e, décembre etjanvicl' , à moi ns qu 'clic fùt nécessaire
à la ville pendanl cc même lemps; à condition que
les habitants d'Aubagne fournironl à la ville la dépense
exigée par cel objel ; ct néanmoins qu 'il sera fail une décla-
�-
336-
-
les dits habiumts reconnaltront
que
la
l'a t ·IOn 1)"u 1' I"quelle
u
.•
.
di te eau de l'Hureaune appa l'!ient en proprleté à la vIlle de
l e) ·"n~, ~ qu'il puisse à l'avenir s'élever entre eux de
hl arse '11
discussion sur cct objet ; SC l'a encore ratifié Pacte pa~sé pal'
M- Antoine rivaud) nota Îl'c de la ville 1 et accorde 1 sous
h~ bon plaisir de la dite ville ct non au trement, de sorte que,
à sa premi ère r équisition , lesdits hahitants d'Aubagne
SCI'ont tenus de l'établir Pancien étal des heux , de détr~ll'e
ct clore la prise Cl combler le vallal , le toul 11 la volonte de
la communauté 1 qui pourra ouvrir , l'emplir et fermer le
dit vallal et détruire la p,'ise, de son autorit é privée, sans
avoir beso in d'autre licence ou patente comme de chose à
~lIe appartenant; et cela toujour aux frais desdits habitants d1Aubagne :et pour lesdites conditions, contracter ~ t
transiger par la ville.vec lesdits propriétaires d 'Aubagne, Il
sera tenu bon et judicieux consetl) pour malOteml' la sùreté
ct la conservation des droits de la ville, en présence de
MM. les syndics et personnes appelées par eux à l'hÔtel de
ville,
(Arc Mves de la viUe, il- di".
J
29- sect.
1
lraduction ).
t4ïlS. l'\ovembre 28.- Délibération du conseil municipal prescri ,'anL
des mes ures : Lo pou r le li bre cours des rivières
el des ruissea ux du territoire;
20 Pour s' opposer à ce que les habitants d'Aubagne rélablisscnl le ruisseau ou vallat qui deva it
être co mblé d'après des leUres patentes du roi
Réné.
TRADUCTION .
A eKposé Jean Garnier, que les inondations qui arrivent
dans le temps des Sl'andes pluies, le territoire de cette ville
éprouve de Sl'ands ct inépal'ables dommages, et qu'il importe, tant à la communaute qu'aux particuliers, de les
337-
éviter en tenant nettes ct dcblayées les z'ives des caux 1 SUl'
quoi il sera a\'isé pOUl' élnblil'des peines nux contl'cvcnants.
Le consei l a délibéré qu 'il sera fait un e publica tion par
ordre de ~f . le viguier , pou r que chaque et tous particuliers
ayant des prop l' i ~ tés qui bOl'dent les rive soient tenus de
les faire Mblayer, monder ct fortifier comme il sera nécessaire, sous les peines imposées par le vigui er, et que 1
après le délai fix é, M. le viguier accédera sur les lieux ou
s'en fera r endl'e compte pal' les alterm inateurs de la ville.
A été rapPol,té pal' le sieur Dai lloni , que plusieurs rapports ont annoncé que les Pl'opl'iéta)res d'Aubagne ont
ouvert de nouveau le valla l qui a été l'objet d 'un e contes ta tion avec la ville ct ensuite fermé 1 pAr l'ol'donnance du roi ,
SUI' quoi il convient d'aviser.
Il esl ordonné qu 'on nommel'a des personnes pour accéder sur les lieux, les examiner ct cn faire rapport.
Sont nommés MM. Julien , Daissani et Charles Dailloni.
(Archivude l a ville, 11· div. , t90 secl. ).
Délib éralion du conseil municipal tlo ~lar
scill c relal h·e à tl ne nOIl,'clle réclamation tic la commun e d'Aubagne, ou sujel de la jou issan ce des
ca u't de l'Hu vea un e.
t-iili. Déce mb re 21. -
TRADUCTION.
A exposé J ean Garnier, consul , que les Pl'opl'iétaires
d'Aubagne ont présenté un e supplique à Sa Majesté, l'elativement à Paltercation qui a eu lieu sur les ca ux de l'Hu-
veaune et les valtats qu'ils 8va ient consIl'uits 1 ai nsi qu1il est
plus amp lement contenu dans ladite supplique, portée au
conseil pal' M. le grand sénéchal pour y délibérer. Sur quoi
il sera consulté après avoir entendu lecontenude ladite supplique, dontlecture a été faite en langue vulgaire dans ledit
conseil.
Le conseil a délibérc '1u 'aynnt éti' SIII' cet te cause pronon-
v.
�-
338-
te par le .'oi en
f;weur de la ville , cetle disposition sera
maintenue jusqu 'l.cequ 'il en soil autrement ordonné. Quant
au droit de propriéte auquel se rapporte le conlenu de 1.
supplique, il sera objecté aux propriéta ires d'Aubagne, le
contenu de la transaction passée entre cette commune et la
ville de Marseille, laquelle sera présentée au roi et à M. le
grand sénécbal et seront appelés le sieur abbé et les sieurs
du chapitre en ce qui les concerne, le roi et le sieur sénéchal devant avoir une parfaite connaissance de }'acte passé
en faveur de la ville contre ceux œAubagne.
(Archives de la ville, U · division, t9-16ction).
UiG . Férri er 13 . - Délibération du conse il municipal de Marseille
re!eth e à une réclomalion de l'é\'éque de Mar'.cille , s ur un e transaction conlenanl la clau se que
les habita nt s d'Aubagne déclareront qu e l' eau de
J'H uveau ne appa rtient, co folier. à la ,'iIle de Mars eille .
TRADUCTION LITTÉRALE .
A exposé Jacques de Hemezan , consul , que la commÎ ssion nomm ce pat' le conseil dans la cause de Paltcrcation
relative à l'cau de PHuvcaune qui a eu lieu avec ceux œAubagne, ceUe cause a He défendue par M. l'assesseur , les
consuls et les élus devant le l'ai et le seigneur évêque, de
sorte que la defense aya nt été jugé'e sumsanle, le sieur sénechal a insisté dans l'appointelllent ; cependant le vénél'able seigneur évè"ue de Marseille sc plaint que la Il'ansaction passée par ln vi lle contient cetle clause ) que ceux
d'Aubagne feront une déclaration que l'eau de l'Huveaune
appartiend ra 11 la ville ct sur cela il convi ent d 'aviser .
Le conseil a délihéré que le sieur évêque sera supplié
d'cxaminer cc qu'il y aura il. réformer dans la susdite trans.'l.ction, et qu'ensuite les consuls la soumeUrontde nouveau
au grand conseil , cOlllme il a déjà été fait pour déli bérer
sur ladite convention.
( .4rcMvu de la vil/t. 1l t div ision, 19' section ).
1476 . Fénier
339 -
n .-
Délibération du co nseil dos douze de Marseille
porlooL qu e la réc lamatioll de l'é\'êquc. concernant
la jouisso ll ce des ellUI de l'nu,'eo.une, sera Cami.
née .
TRADUCTION .
. A exposé le sieur consul Jacques FOI'bin 1 que le s'leur
cvêque de Marseille a adressé au conseil une cédule relative
à sa déclara tisn sur l'altercation pou.' l'affaire de l'Huveaune, pal' laquelle il fail connaUrc Son opinion sa demande ct la proposition qu 'il fait dans cet ob ;et ~Ul' quo '
'1
.
J
1 co nVient d )aviser .
t
1
Le conseil a délibéré que vu leconlenu de ladile cédule
laquelle porte des déroga ti ons 3UX 81'ticl es arrêtés dans
grand conseil , sur quoi il ne peul N.'e st.1 lué dans le p.'ésenl consell des douze, il sera remis dly faire l'éponse au
susdit grand conseil , ct que cependant la cédule sera examinée par M. l'assesseur pour préparer à ce sujet une délibérahon convenablement motiv6e.
1;
(A rchit.lt$
(Ù
(a
tJiIIs,
u·
ditJiston , ige section).
H76" FéHier 29. - Délibération par laq uelle 10 co nseil municipal de
!\hrseille pcrsiste à so ulenir, con tre les prétentions
de la commUDO d"A ubo gue, les droits de la 'Ville
de Marseille su r la propriété et la jouissance des
ea UI de l'Hm'cau ne.
THADUCTION.
A été exposé par le consul Jean Gombe.'t , que ces jours
clemiel's et dans le conseil précédenl, il a été pris des disposi tions relatives à l'Huveaune et à l'altercation avec ceux
d 'Aubagne, et comme les articles "T~ tés n 'ont encore reçu
aucune exécution 1 il convient d'y aviser.
Le
. conseil délibère de soulenir la cause de la ville, en
mamtenant la possession selon la forme de la lransaction et
instrument fait en dernier lieu par Anthoine Bidaudi , jadis
notaire.
( Archivas da la ville. H . div{,ion, 1.0",ection ).
�-
340-
1476. Décembro 12.- Délibération du conseil municipal de Mnrseillc
portant que les habitants d'Aubagne scrtlnl de
nOUl'cau mi s en demeure ponf raire cesse r leurs
entreprises. relalhemenlQU libre co urs des cau! de
l'nU\ eaune .
non fOl'midavel'int electi itarum accedan l pel' 10ngUln ripal'le etdlsruant acquedellloliant P"OUt videbitul' ei. nocesse
vocato Roberto,
(4rchiv. de la ville.
t, ~
div. : déHbérations du co nseil municipal).
TRADUCTION .
THADUCTION.
A ete exposé par noble Guillaume de Monleil , qu 'ayanl
adressé dans la cause de la l'ille des lettres citatoires , ceux
d'Aubagne les ont récusees el différé d'en exéculer le contenu 1 sur quoi il convient d'aviser.
Le conseil délibère qu 'il sera écrit de noul'eau des lettres
plus ex pressil'es ct en temps plus opportun.
A exposé Jean de Monleil quo lui cl Julien Ricav Î ayant Ole
chargés de la commission de visiler les rives de l'Huvaune ct
d'empêcher que lc! moulins ne ,'inssenl à manquer d'eau par
l'effet de diverses écluses faites à son li t par des particuliers
d'où il résulle un domm<lge trt1s-é\'id ent ;
,
Que Je r<lppor t dêsigoe plusieurs êc1uses qu 'il s on t détruit es ct d'où il rés ullerait du dommage 1 il ajoute qlle lesdites
éc lu ses ont éLé déjà rétablies par les 1lll:IllCS p. . rti culiers qui les
avaient fait co nstruire ct qu'il con,'icnt d'y pourvoir et notamment pour cc qui rega rd e l'au mônier qui est exempté i
Le co nseil a délibér6, qu' ayant déjà élé défendu par M.le vi guier
3 tous les babitans de cr Ue "ine 1 sous de formidables pein es,
et aux ecclésiastiques pour leur temporel , de faire sur les ri ves
do l'Hu veaulle aucu no construction qui puisse parler préjudice
aux moulins , el do détourner le cours des ea ux qui vonL aux.
moulins) si cc n'est le jour de samedi etd aos la ouit, lorsque
ces ea ux ne sont pas nécessairos au xdils moulins i qu o néanmoins s'ils n'est pas eu égard aux défenses ci-d essus, les élus ac céderon t do nouveau auxdites rh'es ct d ~trlliron t ct démolirollt
lesdits ouvrilges , selon qu 'il leur paraitra nécessa ire.
(jrchiu. de la viUe. H e dit). H)' sect.)
14ïi . ÂoÔ,t 12.- Délibér8\ion du conseil municipal rclali\"c il des
ounages fails dans le iiI de l'Etm'cau nc.
Exposuit Johannes de Montilij s qualiler juxta commissionem sibi ct Juliano Ricavi dalam ad visitandum riperiam Ibeline ul molendina non paterenlur de aqua cum
diceretur multas clausuras facUls esse particulares inforentes dampnum cvidentissirl1um.
Et audit. relalione illius de multis resclausis inferentibus dampnum pel' cos ruptis quod dicit , quod illi quorum sunt iam reconstruxcrunt idco providendum ct signanler de elcmozinario qui exemplus est.
PI.cuit consilio refOl'mare et a quod placuit domino l'icario omnibus de hac civilale pl'ecipere sub fOl'mid abilibus penis ct ecclesiasticis ad pen am temporalilatis ne
aliquid habcanl atlemplare de .qua illius riparie quod
dampnum infer.1 molendinis nec aquam divertere a proprio alveo molcndinorum nisi diebus sabbali de nocto ubi
necessitas non o('('urat molendini s rt nichilominus si coire
1477. OClobre 28. -
Délibéralion du conse il mun icipal de Marseille
r ehH iv e 8US. rÎ\'cs de l'I-lu\Caulie.
Ad causam cxpositionis facle pel' ùominum consulcm
Jacobum Cassini , eo quod l'ipCl';' lbelino multum esl
plen. rumen lis al'borum et male scupata ob quod multi
conqu eruntul' et possat dampnum infCl'rc blndis si dill1via occunerent hac hycmc agi lur avi sandum .
�-
3U-
Plaeuit quod digantu!' duo "iI'i diligentes de consilio qui
eum probis alterminatoribus providea"t et penaliter requirant pro,-ideri per preconisaliones primo et inde per reparationes sumptibus illorum quorum el'unt frontel'ia ipsius
ripcri e et pro eOl'um salario eum atterminatoribus distribuant penas delinquentium.
Et fuerunt eleeti Julianus nieavi , Guillelmus Pauli .
(Ârchitl. de la v ille , i '· div.: délibérations àl4 conseil mllnic1'pal) .
TRAD UCTION.
Sur l'exposiLioll raile par le si eur consul JlCqUes Cassiani , que
les rives de l'HuYeauo c sont obstruées par des fractions d'arbres
et qu'elles sont mal déblayées 1 ce dont plusieurs personn es sC'
soot plain tes et qu'il Cil pourrait résulter du domma ge pour les
terres à blé. si l'hiver amCD3 iL de grand es pluies, sur quoi it
COD vien t d'a \'iser.
Le co nseil a délibéré qu'il sera élu deux personnes du consei l
qui , avec les prud'hommes atlermin ateurs , y pourvoiront et requerront d'y pourvoir, d'abo rd, d'apres les publications, et CIJsuite par des lravaax. faits des propriét:lires riverains i et que les
altermioa leurs seront payés sur les amendes enco urues par les
délinquants.
Ont été élus Julien Ri ca" j et Guill aume Paul.
UH1. Janvier 7. -
On trouv e daDS les minutes de &f' RaphaEl,
d'A il, notaire il Marseille , maintenant possédées
par lU - Ri golet de St. -Pon s , on acte, sous la dat o
du 7 jaovier 1ts11 , conce rnant l'écluse du sieur
Marqu ésr , Sur J'Dm'eau ne.
Naus n'&\'ons pas cru reproduire cet acte Qne
l'un de nous a vu 1 il Y a qu elques années , à cau se
de sa lungueu r ct par le peu d'intérêt qu'il parah
offrir.
11:156 . Mai ts el 30 Mars U:SS .- Pierre Caodolle et ses rrères cède nt
l'appuyage d'une écluse sur l'Hu veaune à Elienne
Marqn ésy _
-
3;'3 -
(COPIE L1TT"RAlS ) .
Sachent tous présants et aduenir que l'an de la nativité d..
nostre Seigneur mil cinq cent cinquan te-six, et le einquiesme jour du mois de may, très-excellent prince Henry,
par la grace de Dieu roy de France et de Nauarre, comte
de Provance, Forcalquier et terres adjassan tes , reignant, en
présance de moy , notaire royal, soubsigné et des tesmoins
si dessous nommés, establis en leurs personnes Pierre Candolle de la cité de Marseille, escuyer , seigneur de Guillan ,
et M" Magdalon Candolle, f,'ères, lesquels tous deux ensamble , tant en leurs propres el priués noms que au' nom
et pour la part de noble Cosme ct François Candolle,
fl 'ères, pour lesquels ils sc font forts et promettent qu'ils
ratifiel'ont le contenu du préscnt acte dans unS" an prochain venant, ct de leurs bon gré, certaine science, fl'anche ct Iibérare vollonté pour eux, leurs hoirs , successeurs et ayant cause, ont \'andu , cédé, quilté, remis
et transporté, ct par la tcneur du present instrumcnt 1 vel1dent , cèdent 1 quittent, remettent ct transportent 1 dès
maintenant à tousjOUI'S, sans l'ctansion aulcune, à noble'
Estienne Marquezj de la dicte cilté de MUJ'seille, présent,
stipulant et accptant pOUl' luy 1 hoirsct successeurs ct ayant
causse, a sauoir estJlapuycmcnt siué l'apl'élagc, d 'un e siens
rescluse pour faire aller ct condui" e les eaux de la rivière
d' Uveaune au molin ct preds dudit Marquézj de la Milhière,
le long du pred et du rivage du eothé d'iccluy pl'ed siue
tenes des dits Candolles appelées le pred soteyran , le long
de laditl e rivière, 11. où sera plus utile audit Marquezi de
fairc sa dicte l'escluse , là ct où. ladiclc l'cscluse sc fOI'a
lequel pred si ue terre, confronte de long en long avec ladite rivière d' Uveaune, du cousté de levant le prcd des heritiers de feu Dal'thélémy Candolle , ct du soleil couchan ~
avec la terre dudi ct Marquézj , vallat antique entre deux , et
avec ses autres confron s mcilhcllfs sy point cn y a, franc,
quittc ct libt'C de tou tl.'S sCl' vi lucirs ri pl'cslntinn dc ecnsi ~
�- auves; a esté làittc, ladicto \'cnte , pOlU',et moycnanllc prix cl
somme de treize cscus d1ol' sols, vallans quarante-six
sous piesse, 1 quels trcize escus, lesdicts Candoll e ont eus
et reçus assauoir, maintenant à compte 1 dix CSCU$ en tes·
tons et sous tournois, pl'océdant l'celle numération cn
présence de moy notaire ct tcsmoins 1 soussignés et
trois eseus que ledict Pierre Candolle doibt audit Marquézj , contenus ct déclarcs cn une cédulle Pl'iuée, faite
comme ils disent , de la main dudict Pierre Candolle,
de laquelle somme de trcze escus , I.sd icts Piel're de
M.gdallon Candolle frai l'CS , yandeurs, se sont tenus ct
tienent pour contans et bien payés , ct en ont quitté
et quittent ledit Mal'quézj et les siens, prometlant de cc
jamais ne lu)' cn fnire aulcune pétition ny demande, ny
querelle, avec pache exprès que , si ledit Estienne Mal'quézj
yeult planter aulcuns pibolles, sa ulzes ou autres arbres
pour soubstenir ct fortifier ladicte l'esc/use, sern loisible
audit Marquezj , Ics plantCI' ct mettre le long duditrivagc,
et telz arbl'es seront ct aparticndl'ont enliél'cment audit
Candolle, fors que cc que soit nécessaire audict Estienne Marquézj pour soubstcnir ct ramparer ladite !'escluse, Jesquclz pourra prnndre sa ns cont.radition au lcune,
ct là et quand le susdict apuyement siue aprélage dessus
uandu, désigné et confronté, vauldra plus à présant ou il
l'.dren ir que ladicte somme de treize escus d 'or sols, toute
icelle plus grande v.lleur j ~çoit que excédat oultre moitié
du juste prix , ont donné et don nent lesdicts v.ndeurs audict achepteur, presans, stipullans comme dessus par donnation pure, simp le el Îl'I'évocable ) dicte enh'e virz, ct par
bons mé.'ites s'en dcsmeltcnt , privent , desmeUent et despoui llent, lesdicts "andeur , dudit apuyementsiue aprélage
ct d'icelu)' en ont saizi et inuesti ledict Marquezj et les
siens pal'iebailh du présent instl'Ulnen t en ses mains libél'a lcmcnt fa it cL signe de \'l'aye poccssioll acquize, voullant
-
3.li -
et consentant que dudict apu yement siue al1l'él"gu, ledict
Marquezj ou le siens en puissent prandre ct apréhender
la ''l'a)'e, l'éelle, ar tuelle ct corporelle poccssion quand bon
leur semblel'a, sa ns de justice ou d'autre la licence, ou revenir , le constituant, audict apuyell'lCnt si ue aprélagc,
vray seigneur l\Jarquézj ) aquesteul' ct pl'OC'cUl'cur, le
mettant en leur li eu ct pince ct scy constituant , le
sieur Candolle vandcul' dud it apl'élagc J préclar6 possesseur, si flu lnuncment, les tiencnt et non autrcment ,
pl'omettant lesdicts vandeul's audict achepteur pl'ésant stipulant comme dessus, ledict apuyement siué aprélage luy
fairc avoir ct tcni r 1 ct pocédCl' J empal'er, ga rantir ct
delfcndrc envcrs ct contl'e tous, ct néantmoins luy êtl'e
tenu de toute éviction, univcl'sellc ct pal'ticulière que
sur iceluy dit , qu 'il luy plairn mcsmo cn tout ou
en partie 1 cL pl'cndre SUl' eulx la charge, garantie eL
de!Tance h leurs pl'opres cousts , ct despalls .vec bons
procureurs. Lapl'ésante vante, ccssion, l'emission eLtransport, pacte, ct tout co quo le contenu au pl'ésont Însh'ument, ont promis et pl'omeltentlosdicts l' iCl'!'e ct Magda lon
Candolle 1 fl'èl'cs 1 vandeurs, avoir ct tenir ferme 1 f1 gl'éable
et invariablement ODSCI'VOI' sans jamaiz nller fcro dire ou
venir au contl'ere, SUI' peine ct enti ère rcstitution de tous
fraitz 1 comp tcs) despans 1 dommages ct inb.\l'etz que ledict i\1al'quczj ou les siens, pourl'onl fere patir ou souffl'ir , pour raison de cc que dessus obligeant pal' ce lesdictz
l'ierre et Magdalon Candolle fl'bl'es, "andeurs tous ct
chacun IcUl's biens, meubles, immeubles présantz ct
advenir, Il'squelz ont obligé} soubmis, cl hipotéqué aux.
formes, ri gueurs, stylles et contraintes de la CU UI' des soubmi ssions de 1\1. le licutenant général du senechal au siége
de la ville d'Aix , de Marsei lle ou de la présante vi lle d'Aubaigne 1 et à toutes autres COurs l'oyales constituees d.ns le pl'ésa nt pais ct comté de Pl'ovance, FOI'c.l-
�-
3~6
-
quier et terres adjassantes et de chascune d'icelle , l'enonçan t à tous droits, lois, statuts , pri\'iléges ~ ce contraires
et mesmemcn t au droit , discution génél'alle 1 recusation 1
ne va IJ oir, s'il n'est spéciallement procédé , e l ainsi n fere
l'ont promis et juré lesdictz Candolle aux saints évangiles de
Dieu touchant de leurs propres mains, Et de tout ce que
dessus ledict Estienne Marquezj il demandé , req uis acte et
instrument, Fait ct publié à Aubaigne, en la boutique de
J ehan Verner , pré ant à cc M"' Louis-Albert ct Pierre Bauffet dudit Aubaigne, tesmoins à ce requis et appelés,
Sachent tous présans et ad uenir que l'an de la Nati uité
nostre Seigneur mi l cinq cent cinquante-huit et le trantiesme
jour du mois de mars , très chrcs ti cn prince Henri par
1. grâce de Dieu , roi de France, reignant , comme soit que
en l'an mil cinq cent cinquante-six et le ci nquiesmejour du
mois de may , nobles Pierre Candolle de la cité de Marseille , seigneur de Guilhan ct me sire Magdallon Candolle
frères, du dict ~I arse ill e, tant en leurs noms que de Cosme
ct François Candolle leurs frères, pour lesquels auroien t promis fbl'e ratifier la vente faite à noble Estienne Mal'quesj
du dict Marseille , à sçauoir d 'un ap uy iué l'ap rélage d'une
sienne rescluse pour f,,"e aller et conduire l'eau de la riuière
Huuenune au molin Cl pl'ed du dict Marquesj de la Milli ère
le long du pred et du rillage dn cOt/ste d'icelui pred sçiwi
terre du diet Candolle, lequel pred sçiue terre est assis an
terroir et alfar de la Pene appete le pred soteyran le long de
la dicte riuière , là où sera plus utile au dict Mal'quesj de
faire la dicte rescluse , 111 ct quand la dicte rcscluse se
rompra , lequel pred siué terre confl'onte de long en long
auec la dicte riui èl'C d'Huucaunc, et du cousté de leuant
auec le pred des héritiers de reu Barthélemy Candolle, cl
du cousté du couchant auec la terre du dict Mal'~u esj ,
valat antiq ue au milieu 1 cl auee ses autres plus vm ys co n-
-
3,1,7 -
fl'olls, poul'le pl'Ïx elachcpt de tl'èzcescus comme appCl"lactc
prinsel tenu pal'moy notail'c l'oynl, sous igné, les an et jouI'
en iccluy contenus. 0 1' C l, que en présancc de mûy l notaire
1
roya l, souss i gn ~ J ct des témo ins si dessous nommés, cstab li
en personne iey Fi'anço is Candolle, moi ndre de vingt-cinq
ans et plus figé de di x-hu it, comme appet't pal' l'aspect de la
personne, lequel renonce au bunrfi cc de minorit é ctrestitution encntièl'c, auce double serrncnt pal' luy pl'csté sur les
saincles escriptul'cs, pal' lequel a promis ct promet qu 'il ne
impéll'cra aucunes leUros de rescrit CO lltl'O le di ct contracl,
lequel est informé du dicl acte d 'achept pal' uision cl lecturc d'icclu y ) ayant iccluy ferme ct agl'éa hle :1la rcqucstc
du dict PielTe Candolle et du dict ~[a rqu esj , de son bon
gré, certai ne science, fra nche ct libél'ulle volonté p OUl' lu y,
ses hoirs et successeurs el ayant cause; cl icelle vandition ,
cession ct transport , en la meilleul'e forme ct mnnièl'e que
fère a pu ct peut, a ratiné, affirm(\ homologué ct confirmé,
ct par la teneur du présant instrument ratifie, affil'me, homologue et confirme le dict E stienne Marquesj, achepteur , présant , stipulant pOUl' lu y, ses hoi l's, sur,cC$seurs ct ayant
cause, autant et comme lu)' mesrnc leur rai et ct y feust esté
présa nt,promettant à icelu)' acte d'achnt, jn mnis n'y con trauenir directement ou par oub li en aulcune mani ère CJue cc
soit. Et ce moyen là récompance du pred que le dict Pien'c
Candolle a baillé au dict François, après le partage r.,ict
entre le dict Pierre Candolle et le dict François; donnant.,
cédant, quittant et remettant le dict Fr'ançois Candolle, dès
maintenant a tousjours, au dict Estienne Mal'quesj présant,
stipulant comme dessus 1 tous ct un chascun ses droits,
actions et raisons qu 'il auoit el pouuoit auoi,' cn ct SUl'
le dict apuy et aprélage de l'eseluse pOUL' fair'e aller ct. conduil'c l'eau de la l'iuière d'Huucaunc au molin et pl'ccl de la
Milière du dict Marquesj, pOUl' lcdict apuy ct aprélage dessus \'andu , désigné ct confl'ont0 , ens8mble la pl u.s s ,'nnd
�-
-
348 -
,-alue jaçoit qu'excedat aultl'c moitié du juste prix , et
tous les dicts droits, actions cl l'aisons, le dict Estienne
Marquesj et les siens en puissent fere jouir et user comme
de 5,1 cause l'rOpl'e , et comme fai soit et faire pouuoir 10
dict François Candoll o :lUant la présante cession , rémission
et transport , desquels dro its , actions ct raisons le di ct
François Cand olle s 'en es t dessaisi ct despouillô, et d'iceux
en a saisi ct inues ti le dict ~ I arquesj et le siens pour le bail
du présa nt inslmmenl, ('·n ses mains libéra lement fai ct et
signé! et vl'aye possession acquise, vou lant et consenlant
que d 'iceux ùro ils il en puisse pl'andre et appréhander la
\'l'aye, rée lle, acluelle ct corporelle possession quand bon
luy samblcra , sans de justi ce ou œaull'e la liccn c~ irnpétrer
ou requMir, le melt"n t cn so n p,'op,'e lieu et place , et soy
constituant le di ct François Cand olle des susdicts droits,
précaire possession, si aulcuncmcnt les tient et non autrement 1 promettant au dict Estienne Marquesj présant, stipulanl t:ornme dessus) que les dicts droits, actions et l'aisons
et apuy de la rcscluse lu y rj~ra auoit' el tenir, emparer, ga~
rantir et dcffcndre enuers et contre tous perturbateurs et
lui es tre tenu de toute éui cti on uniuer selle et particulière
flue SUI' k cux Illy SCI'oit meue en tout ct cn partie , et pran~
dre la charge, garantie et deffanse en ces prop,'es cousts
ct dcspans. La pl'ésante ratific.,1tion , cession , rémission et
transport et tout ce qu'est contenu au présant instrument
a promis et promet le di" l François Candoll e auoir ct tenir
fcrllle ct agréa ble et inuiolablcment obseruer, sans jamais
aBer faire dire ou tenir au contraire, sur peine et entière
restilutio n de tous frais , cousts, do mages-intéres ts ct des-
pans qu'il pourroit faire putir ou souffrir pour raison
J e ce qu e dessus, obligea nt, le di cl François Candolle,
tous et un chascuns ses biens, meubles, immeubles, présa nts ct adu enir, lesquels a oblig&.s , so umis et hipotéqu6s
aux fOl'mes, rigueurs et contraintes de la cour du susdict
3.9-
pays d'Aix ct à toutes autres cours ncccssail'cs , rc non ~
('ant à tous dl'oits, loix. 1 statuts t priviléges ct cautellcs à
ce contraires . Ainsy lIa promis el juré aux sa inctes 6uan~
gilles de Dieu , de laquelle pl'omesse et sel'ment le di el Marquesj a l'equis et demandé acte et in 'tI'umen!. Fait et publié au di cl Aubaig nc , dans la boutique de Gui llen Jay,
en pl'ésance de Nicolas Gautiel' et Vincens Dol , coulurier ,
ce requis.
( Archives d e la commune d'Aubagne .)
1:S8iS . SCI)ICmbrc 20 . - Tron saction pass éc en lrc JeB n· n opl ist p dc Forbin , I; ÎclIr de Gard ane . Pierre l\Iarq lI é7. Y, écu)'er,
cl A nn e Oarén c, él)l)lIO:C d' Ant oi ne Em cojaud ,
sieur dc Barras, relolh'cmenl li réloblisscmenl d'un
(0$56 de la largCllr et pro( on d eu r conve nables I)OU r
rcce\oir Cl conJuire les C8ut dérh'écs de l'Hu'caunc. ( C01Jie littérale ).
Au nom de Dieu soit-il. L'an de la Naliuité de noslre Sei-
gneur mi l cinq cent huictilnte-cinq et le vingtiesme jour
du moys de septernbrc, reignant pl'in ce Henr)' : lI'oysiesme
du nom , pal' la g l'ace de Dieu , roy de France et de
Polougne, comte de Prouucncc , FOI'calquiCl' ct ten'es
adjacent"-s, longuement en félicité soil-il , sachent tous
présents et aduenir qu e comme soit qu 'un procès soit esté
meu enll'e Jean-Baptiste FOI'bi ll , escuyel' de la présente
vi lle, sieur de Gardane, d'une part , et feu noble Louis
d'Arcne, aussy escuyer de la dicte vill e, d'autro, et dcspuis
continué entre le dict Forbin ct dame Anne œArcne 1
femme de monsieUl' ~I. ~Antho in c Emengaud , sieur de Barras, conseiller du l'oy en la CO UI' de l'al'lemenl de ce présent
pays de Prouuencc, scén nt à Ai x,
SUl'
ce que le dict sieur
de Gardane pressupose o'estre loisibl e au dict feu sieul'
�-
350 -
dO
Al'enc de faire p:\I'oirs, ni C'sduze p OUl' la dél'iuation des
ea ux au d iet paroir, a ttandu que par ieelle escluze il prétendoit souITri,' quelques do mages ct inté,'est à la préri e qu 'il
a lieu d ict Lamayo nct , terro ir du di ct Marseill e, si ue
Sa in t-~I n l'Ccl ,
et nu moyen de cc n,'oir intanlé, dez J'année
15ï1 et le sixicsmc aUI'il , vog estatut entl'e le dict feu
sieur d'Arcne lequel prétendoit 1 au contraire J luy estrc
loisible Fè re les di ets engins et rescluze, veu qu 'il faisoit le
tout dans le sien ct qu ' il os toit en possession despuis ce!ll
traille-quarante (UiS sécu lÎ uement d'auoi',. une esclu::e dans
le di ct sien pour y dériuer l'eau li son plaisir et volonté
el mesmes aux fi"s d'y (êre en9ins comme parcydeuallt
i l y auoit (aict 1In9 tourvail ; sur quoy les dictes parties
seroient entrées en grand procès parùeuant le sieur Lieunant du d ict Marseille tant prédécés que après le décès du
dict feu sieur d'Arene , le d ic t procès estant r eprins contre
la dicte demoiselle d'Arenc, sienne sœur et héritière par
bénéfice d'inven taire du di ct feu sieur d'Arene, Le dict
sieur de Gardane pressuposoit, au contraire, dommages et
intérest lu y es tre deuuz par le moyen du r egor gement qu 'il
d it estre causé par la r escluze de la di cte demoiselle
d'Arene dans les di ets paroirs du di ct sieur de Gardane,
ct par ce moyen prétend oit que la di etc demoisell e d ' M ene
ne pouuoit tenir aucuns engins ni ,'escluze qu 'elle ne payat
les dom ages et in térest par lu y prétendus et par le contrère la d icte demoiselle d'M ene prétendoit le tout luy
estre permis, ta nt par le statu t prouençal , que par antienne et antique posseuion de 1" dicte rescluze de laquelle
eUe prétendoit auoir conti nué la dicte possession despuis
l'an t 447 jusques à présent, et par ainsi plus de soixante
et septante ans au parauan t que le sieur de Gardann e et ses
vend eurs eussent aucuns fonds ni propriété et toute la
prérie à lui prése nt appartenant, et au m oyen de ce, disoit
la di cte demoiselle d'Arene, n'estre tenue à aucuns dom-
-
3M-
mages et inl cl'Cst.s au dicl sieur ùe Gal'danc 1 SUI' lesquels
dommages et intérests les parties seroient est.é remises en
jugement pal' deuant le d iet sieur li eutenant du di et Marscille, pardeuant lequ el auroit la di cto demo iselle d'AI'ene
demandé r enuoi pa,'dcuant le sieur lieut enant gé néral du
dict Aix comme son juge compétant, auquel sa cause cnHn
sOl'oil es té devoluc, par appel de la di cte cour de pal'lement, où les parties uoulant esuiter le p,'ocès fai ct et despan s ct cntl'ctcnir paix ct ami ti c au trnité de leurs ami s
CQrllmun s ont tran sigé 1 co nuenu ct
accordé 1
tran sigent ,
conuienncnt ct accoI'dent de leurs dicts différents , annexes
Cl co nnexes) circons tances et dépcndan('cs d 'ice ux 1 ct cc
encorc Pierre
~r a l'qu cs i
, escuyc l' 1 fl ussi du dict M'1I'scillc,
proche voisin de dict cscl uzc et en tan t qu e de bai soi n
pOUl' 60n prétendu intércSl , comme cst cn la fOl'me et
manière que s'ensuit. Les diets J C~l1l Jlaptistr: de Forbin ,
sieur de Gardnne, et Picl'l'c Marquesi, escuycl', d'une part,
et la di cte demoiselle Anne d'M ene d'autre part , lesquels
de leur bon gré, pure et fran he volonté pour eux et les
siens, auce duc ct mutucllestipu lation d'un couslé et d'autre
interuenant 1 la dicte demoisell e d'Arenc aucc l'entière
nuthorité, 0011 plaisil' ct consentement du dict sieur dc
Danas , son mary 1 qui l'aut hol'isc Cil tant que de ba isoin ,
ont de tous les di cts diJTél'cnts annexes et conncxes, circonstances et dépendances œiccux , transigé , conuenu ct
ct accordé, comme conuiennenl , Il'ansigent et accordent
comme cy-a près sera pal'ticulièrement escript, et déclaré à
sauoir 1 que les di('ts sieurs de Gal'clanc et Mal'qucsi seront
tenus, COfume ils ont promi s et promettent l'un pour l'aulre
et ung d'eux seul pour le tout suns diuision ) Cère ouuril'
et conduirc ung fossé de la largeur et profondeur conucnable, despui s le commencement de la fuite des moulins
du di ct Marquesi, et icellu y fossé fCl'ont , les di cts sieurs de
Garcbn e et Marqu esi , dans leurs préri es et terres respec-
�-
;J 5 ~
-
tiu es, par lequel fossC ils donneront d'eau il la di cte demoiselle d'Al'ene en telle ab ondance que scs deux engins de
paroir puissent travailler bien et ducmenl en tout temps,
tous deux à ung coup t ensemb le ct aussi bien et librement
que font il présent , lequel fossé ft' ront et conduyront 11
leurs propl'cs COU Si S et despcns, et icelui mantiendront
aussi à leurs despens annuellement ct perp étuellement, sans
que la dicte demoiselle d' Al'enc soi t on l'i en tenue au netoiemenl J entrelenncmcnt el curage œicelui 1 et lequel fossé
ils conduiront il leu!'s propres cousts et despens jusques
el dans les fossés de la dicte demoiselle d'Arene et en d l'oit
de sa reseluze, Item a eslé de pache, que tout ce que sera
nécessaire pour l'apuyagc, entl'ctiennemcnt 1 soustient el
vnidange des di ctes fosses jusqu es à la l'ccl uze de la demoiselle d'Arene, les di cts sieurs de Gardane et Marquesi le
feront il leurs pl'opres cousIS etdespens, sans que icelle soit
en rien tenue par pilche exprès conuenu ct accordé entre les
di ctes parti es ct par mutuelle stipulation d'icelles confirmée. Et faisanlles dicts sieurs de Gardanc ct Uarquesi 1 cc
que dessus ct non avec la di cle demoiselle d'Arone, icelle
sera tenue comme ain si fère )ln promis et promet, fnire
baisser sa diete recluse en telle façon et manièl'e qu 'elle ne
f.'lsse regOI'S'er Peau de J'Uveaune dans les pl'él'ies des dicts
s ieurs de Gardan e et Marquesi , ct encore la mettre de telle
façon que pour la dériuati on et conduite de l'eau de
l' Uueaune, la di cte demoiselle d'Arene' ne se pouna al'der
de la dirle récluze pour ses engins ou préries, si ce n'est
que aux charges, qu alités et cond ition y tantost après descriples, savoir : En cas que les dicls sieurs de Gardane el
Marquesi, leurs faUleurs, ranliel's et entremetteurs donassent aucun empeschemenl,ou délournassenlla dicte demoiselle d 'Aren~ ou ses l'entiers de jouir de la di cte ea"libl'em ent et pésiblement, ou qu e les clicts "an tier s de la di cte
demoiselle d'Aren(' n(" ('ussent abondance, ny suffisance
-
353 -
d\">au pOUl' fère travailler les dicts deux engins de paroit'
tous deux cn un coup , ensemble, Cl al'l'OSel' les dicls prés
('Il temps deub ct jo urs cy-alwès dcscl'iplS, au di ct cas sera
pcrmis il la dictc damoisl'l lc d'.\renc, si-x: joul's apl'ès auoi!'
inlerpellé par sommation les dicts sieuI's de Gardane el
Marquesi , la dicte sommation à eux fni cte en personne et
intimée ou à quelq u'un de leur dornici le, laquelle damoiselle d'Arcnc, au dict cas, pouna fère remettre la dicte
l'csC'l uzc en son pI'cmicl' estat cl qualité qu'est de présent
pOUl' s'cn pouuoil' aider ct se!'vir , ainsi qu 'il plairaà la dicte
damoisell e d'AI'cne, aux despcns toutefoi s des dicls sieurs
de Gardanc et Marquesi , lesquels, au dict cas, seront et de1l1cul'eronl cn leur pl'cmier cslal qu 'estoient aupamuant la
passassion du pl'ésent etsa quiuanre, nea nmoins, les di ctes
pal'tics, l'une ct l'autre réciproquement à leul's despcns,
domages ct intérests que en poul'roient demander l'un il
l'au tt'e en quelque façon el manière que cc soit pour mison
des di cts procès du passé jusqu es nu présent jouI' , auer,
promesse respectiuelTIent fai cte qu 'ils ne s'en fcrontjamais
3ucune pétition ni demande soubz les obligations, renonciations et sel'mont ry-apl'ès, Item a eslé de pache, que la
dicte damoiselle d'Al'cne bai ssern son cscluze de six pans
ct tnnt que besoi n sel'l1 , pOU l' ga l'dCl' que l'cau uenant des
prés des d icts sieurs de Gardnn c ct Marquesi et de l' U-
ueaune ne regorge aucunement dans les dictes prêl'ies , et
lequel baissement sc fel'a au x de pcns de la damoiselle
d'AI'cne, lorsqu'cli c cn SOI'fi requise uerualcment pal' les
dicls sieurs de Gal'dane cl Mal'quesi ct qu1ils auront mis
l'eau uenanl des fossês des dicts sieurs de Gnl'dane el Marqu esi dans le fossé de di cte d 'Arene, suffisamment pour
fère trauailler les di cts engins, Item a esté de pache, que la
dicte damoiselle pouna enll'etenir et maintenil' sa dicte
reseluze aux qualités ct conditio ns 'lue dessus ct pour luy
seruir de continuation de possession ct sans que pour rni-
v,
23
.,
�-
35\ -
son de ce que dessus, clic puisse préjudicier en la possession de la di cte rescluze dont en a protesté et proteste en
deue form e,
Item a esté de pache, conucnu el accordé entre les di ctes
""rties, que aux fin que les engins de la dicte damoiselle
d'Arenc ne demeurent aucunement en séjour , lorsque le
di ct sieur Marquesi \'oudl'a fèl'e réparer ses engins des
molins et P:WOil'S, qu'il sm'a tenu à ses despens fère [ère
uns fossé par lequel Peau uenant à ses eng ins puisse aller
et descendre en tout temps au grand fossé que co nduira
l'cau pOUl' fèl'e ballre les engins de la di cte damoiselle
d1.\renc, aux fins qu'ils ne demeurent en séjoul' et qu'ils
puissent trauaillertous deux en tout temps bien et duement.
Item es t de pache, que en cas qu IiI feusse nécessaire nestover les fossés estant requis uel'ballement par l'une des
dictes parties contractant es, les autres deux parties se l'aodron t faciles au nesloiement d~s dicts fossés, et iceux deuront estre nestol'és da ns deux jours sécutifs et précisés,
50ubz la pein e, uolon té 1 de uing t-cinq cscus sols, applica bIcs moytié au roy nostre sire stipulée par mol' , di ct no-
taire, et l'autre moitié aux dictes parties.
Item a esté de pache, conuenu et accordé entre les dictes
parties, moyenant la dicte stipulation que dessus, que en
cas que pour raison de la graue qu 'il y a à présent le long
de la riuière d' Uueaun e, des puis la l'ecluze du dictMarquesi
jUS<lues à celle de la damoiselle d 'Arene, en aduint aucun
ma l , incommodité ou inconuénient à la dicte préri e de
dicte damoiselle d'AI'ene ou aux fossés des dicts engin s, sera
permi à la dicte da moiselle d 'Arene fère oter toute la di cte
!,'l'aue aux propres cousts ct despens des di cts sieurs de
GUI'dane et Marqu esi, durant deux ans fi compter dujourd'huy,
Item a esté conuenu et accordé entre les di ctes parties,
que aducnant le cas que la l'escluze du dict Marquesi pal'
-
.. ..
3,hl
-
Je moyen dû laquelle faute (Ille l'cn u soit clél'iuée ct conduit e aux dictes fosses deuint i\ l'ompl'c ou incommoder,
Il' dicl ~I1Hques i sera tenu de la l'f.\parcl' ct fère meUre en es.
tat, afin que Peau puisse uenir liul'emcnt au x dicts fossés et
cc dans cinq jours précisément et sécutifs après la l'uine
et desmoliti ons, cl ce à peine do cinquante oscus sols à laquell e le di ct Marques i s'est so uhmis et soubmet, applicabl e,
moi tié au roy, nostre siro, stipul ee p ê-U ' moy) di ct notaire
et Pautrc moitié à la di cte damoiselle (PArene et les siens.
Ilem a esté de pache, que la di cte damoiselle d'Arene ne
sC'ra tenue aucunemen t à la répal'ntion , cntl'ctenerncnt et
refaction de la dictc cscl uze du dicl sirul' Mal'quesi , combien
(Ju'elle se servc de l'eau uenant pal' le moyen de la dicte
cscluzc.
Item, quc les dicts sieurs de Gal'da nc ct 1\JaI'(IUesi pourront prendre l'eau pour l'al'l'osage de leurs prés le sa medy
dcspuis midi jusques au dimanche au so i,', ct en laisscr uenil'
pour un molin durant le dict temps dans le grand fossé
jusques dans le fossé de di cte damoiselle d',\l'ene , afin
qu'elle puisse al'l'oser ses dicts pl'es bi en et duement durant
los dicts jours de sa medi et dimanche, ct cc outre Peau que
pou l'l'oit ('o ulel' sou bs les fossés des di cts sieu!'s J e Gard ane
ct Marquesi et pl'ès d iceux , laquelle ea u ne ser:l ra i' eux
empeschée, ni desloul'llée,
Item, que tes di cts sieurs dc Gardane ni les siens, ne pour.
l'on t fère, ni construiront aucun engin ü bled ct autres
despuis le molin ct engi ns du di ct iIIm'quesi j usques " la
l'escluze ct fossé dc la dicte damoiselle d AI'cnc, et ce par
pache expl'ès co mme est accOl'dé ent l'e les dictes parties,
ct d'au tant que pOUl' la commodité des dic tes pal' lies le
dict hlal'quesi pOl'met au sieur de GUI'dane de prendre ct
passel' la dic te cau da ns scs pl'es ct propriétés, el icelle
conduil'e jusques aux fossés de dicte damoÎ:,elle d'Al'ene j
il s'obl ige, cn ouh'e) comme il fi promis ci- dessus pal'
1
1
1
�-
3:;6-
- 3;;7 -
pache expl'l's de cntrctl'nÎI' , maintenir ct l'~parcr à se::, pro-
p,'es cousts et despens, sa ,'eseluze pa,' laquelle la dicte est
dt'riuéc ct conduite. Le dict sicUI' de Gal'dane a promis ct
promet payer el ex pédie,' au dict Marquesi pour la conduite et gratifica tion qu 'il ,'eçoil de lu y, la somme de cent
escus sols , laquell e somme aux dictes fin s
ft
1
ont renoncé el renoncent au dic t procès litig ieux et cause )
cl au surplus ont promis ct promellent , les dictes parties
contractantes ct chascunc d'ice ll es, rcs pec tiuement auo ir ct
tenir à toujours pour fe,'me et agréable le présent acte el
Instrument de transaction et accord c l pache et tout le cont nu en icelui 1 sans Y jamais contreuenir cn manière que
('0 soit, 50ubz re titution de tous despens, domages et intéfl'SlS que pourroient s'en suivre en jugement ou d1hors au·
moyen de la dicle cont,'auention, , .. , , , , ... , . , , . ct aussy
ronl juré aux. saints éuangil es nostre Seigneur , touchant
It's éuangiles de leur main dextre.
Fait et publié au terroi r du dict Ma,'seille situéà St.-M.rrc l el dans la mélérie de damoiselle d'Arene, en présence de
messire ,\lelchior Th oma , p,'être, et Fl'ançoys Ginicga ,
hlboureu,'du dictGardane, tcsmoins à ce requis et appelés ,
'E1'mengaud , Anne œArcnc , de Forbin 1 Vien e M.:1I'quesÎ 1
)l .-Thomas , preslrc , "icaire de St.-Jullien , ai ns)' signés
il l'original . et de moi, François Bernard notaire )'oyal
au dicl Marsei lle (l),
1
t
Cto l acte 3 rtr ,mb/If' u ru ba l'rt'
d lj
_ Juin 21. -
Arrèl dlJ parl cmenl de l'ro\cn co qui réd _dl
au QU3 rlier li e Dau {tinar te droil d'3rrosAse de la
commuilc d 'AlI bague . Ilo ur les IJI'Ollriélés rh'crai-
nes de r l:l \l\eoune.
confessé et
confe e le di ct llarquesi eue et reçue du dict sieUl' de
Gardanc cy-<leuanl , comme il a dicl , dont s'en est tenu cl
lienl pour bien content ct sati fai ct cl l'en a quilt6 et quille
et promet nlen rcrc demande . . .... . ... . Les dictûs parties
!! 1 luin 1 !>tf 9
t~9 .
JH.r/(lI1rll/ dr PrQl'rf/ct . s' mIt li Aj$
le
E..clra it des !'egistres dt< P"rlemellt ,
En ll'e Moller lran d Longy, not:lire l'o)'al , et Cosme Négl'el , de l\oquevail'e, appe llants de certaines ordonnances,
dUeT'cls, procédures Cl scntence définitivement donnée
par le lieutenant du sénécha l cn coMe vi ll e œAix , sur le
p,'crniel' chef de statut de quCt'clle , demandeurs en l e LLÎ'~s
royaux au x. fin s de faire évoquer le pl'incipal , ct faire VOII'
et viziter le lieu contancieux par ex.pcrts , et en après
faire le l'apport y mentionné d'une part , et les consuls ct
communauté du lieu d'Aubagne inthimés aux dictes appel·
lutions et deffandeurs aux dictes lettres l'oyau:<. , d'autre;
veu , pal' la llour, le procès et p,'océdul'es fai ctes pal' devant le dict lieutenant et la sentonce définitive pa,' luy donnée SUl' le dict premier chef de statut de querelle, par 10'Iuelle il restaLlit les dicts consuls et communauté en la pocession ct jouissance de prcndr'c J'caude la rivièl'e du "eaune
pour ses rnollins ct fl l'I'ouzagcs du cartier de Daudisnar , du
cinquiesme octob,'e mil cinq cent hui clante-hui ct ; appel de
la dicte sentence; ex ploiclS li la requeslre du dlct Longy
et Négrel , du vingt-deuxiesme octobre au dict an; re~ue~te
présantéeà la cour pOUl' avoir copie des l'écuzations ba, lI ees
pal' les dicls appellan ts conh'e M, Aymar , " eutenant particulier, Alban , conseiller , ct de Foresta, advocat du r~y
au dict si ~ge , du vinglrun du ùict mois d'octol)l'c ; appoll1tement fai ct pal' le dict lieutenant sur les dictes rcqueslres
du vingt-huillt du dict mois; aulrcs lett,'es d'appel exploi tées h la l'cquestrc des dict!\ Longy ct Négt'cl du déboute1
�-
358-
ment des dictes l't!cuz:ltions ct autres ordonnances faictcs
pal' le di ct lieutenant du trois du diet mois d 'octobre-,
requcsles présentées à la CQur
1
aux fins de faire porter
les diets actes appell.toil'es du qu.lI'e du dict mois; autres requcstl'cs pal' eux présen tées aux fins de faire
respondre cathéroriqucmcnt le dicts M . Aymar e t le
grettier au dict siége 1 du \'in g t-ci nquicsmc du dict mois;
l'csponses cathégol'iques des di cis Aymar ct Gaudy 1 gl'crfier , du sepliesme du dic t mois de noucmbre , suivant letIres royaux obtenues par les d icts Longy ct Négref, aux fins
de fère évoq uel' le princi pal de la matière pendant. pal'devant le lieutenant , ct faire ,·oil' el visi ler le lieu conten ti eux
par experts non suspectz , lesquels (airont rappo,·t sy par
la ,-écluse pn·ns. et dérit'ation des eaux que les dicls 0pl'elantsprétendent {ère, peut estre aucun p,'éjudice au molin
à bled et arrosages p,-étendus pa>- la dicte communauté et
habitons , et s i l'cau de la, i vière de l'Il u veau.ne est su{fisan/e
pOUl' toutes el autres fius y C011llmues du quatorze décem-
bresuil'ant; contrat d1al'l'cntement fait par les ùicts consuls
d 'Aubaigne des dicts malins à bled, au profit de André
Martin 1 du quatorze avri l mil rinq rcnt huitan te-six; Ql'donnance faiele par Je com missai rc dépu té pal' le 1'0)') au
pays du Lyonnais, Dauphiné et Prou ence , sur la dérivation des caux dc J3rignoles, du premier unit mil cinq cent
huictante i extrait des cadas tres des tenants bien du lieu
d'.\ubaigne J contrat de trnns<'lction faict e entre les consuls
et habitants du dict lieu d'Auoaig-nc et messire révesqu e de
~~m'Seille , sieur du dic! .\ ubaigne , du huictiesme juin rnil
cmq cent dix-hui ct , contrat Pal' le quelle dict messire de
Turricella ou son procUI"cur, permettpnl à Charles Forbin
prendre l'eau de la l'im"ère du r eaune 1 our 31'1'OSer certains
precis qu'il auoit au lieu de Saint-Marcel, du scize décembre
mi l cinq cent seize ; autrl' pel'mission donnée par messi re
Ragueneau, " ves'fue dll di ct Marseille li Joseph Albert ,
-
359 -
aux fin s de prendre œeau en la dirte rivière pOUl' al'I'o::'l!.
ses propriétés ct faire enginsautres que moll ins, du quinze
novembre mi l cinq cent septante-un ; arrest du procès par
escript, tant sur les di ctes appellations, qlle lettres royaux
du vingt décembrc rnil cinq cent huictnlltc-huict; leurs appcHatoires cscrists ct conll'cdi cts des dictes parties; ouy,
le rapport du commi ssa ire député ct tout considéré , d icta
esté que la cour , nya nt csgard aux dictes leUres royaux,
a évoqué et évoq ue, en tant que besoin seroit., 11instance du
pl'incipal, pendant pOl'devant Je d ict li eulenant pour es tl'e
traitée cnscmb lement ou sépal'émenL avec la causc des dicles appellati ons, ai nsy qu e de rniso n, et f1\'!:mt y flli l'e droi t,
a ordonné ct ordonne (lue, sans pl'éj ud ire du dl'oit des partics , les lieux. con lencieux CLdont est question seront veus
et visités en préscnce du commissail'c jà député ct les experts
que les parties accorderont dans lI'ois joUl's , par dm·an tl e
di ct commissail'c, autremen t seront par lui prins d'office,
lesquels fairont. ,..pport si pal' la reseluse prinse ou dériva ti on des eaux que par les di cts appelants entendent fail'e,
soit dessus ou desso ubz la prin ce ou rescluse des molli ns li
bled de la dictecommuna uté, peut étre faict aucun pl'éjlldice
aux di cts moll ins ct an'osagcs des pal'lieuliers du d ict Aubaigne, tenant eL possédant bicn au qUllrtier de Beaudinar,
ct si Peau de la rivière œHuvcaune estsufl1s:mte pour LOUS,
et s'il n'y avoit suffisa nce , si en réduisant eL rosh'eigna nt
les di cts appelants l'arrosage de ICllr s pl'opr iétés aux deux
j ours de la sepmaine que les di cts ne tI'avai llent. du despuis
le samedy à Dlidy jusques au lundi à mesme heure , ils
pourront arroser leurs dictes pl'opriétés, sans intéresscr l'al'_
1'0snge des particuliers du dict Beaudisnar, y ayant œcau cn
la dicte rivièl'e à sulTisance pour tous, et aux. fin s que
dessus, sera fait une fi gul'c des dicts lieux. contencieux pour
ce fait ct le tout rapporter pOUl' estre fait (II'oit ainsi 'lue
de raison ) etc"
�1629 . Arril26. -
360 -
Extrait d' un 3rr ~ t du parlement Qui permel 3Ul
sieu rs Rigaud et Doll on de jou ir de l'eau de l'U u\tauoe pour l'arrosage de Iruts propriétés.
Enll'e les consuls et communaulté dn lieu d 'Auriol , appellant:; de déc ret r;mdu p él l' le licutennnt-génél'al de cette
ville d '.\ix , port.mt permission de co ntinuer le bastimcnl
de l'escluze dont est ques ti on .. "" .... " ... . .. " ...... La COllr
...... ... ,-, ....... . a ordonné cl ordonne 'lue Icsdicts Riga ud
et Dollon (1) jouiront de l'eau de la rivi ère du Veaune , pal'
moyen de l'escluse dont es t ques tion , pour al'l'OSCI' leurs
prop ri étés di ctes des Octaves, tant que plaira il la di cte
communaute 1 et au moyen de ce 1 laissel'o nt cauller la
d ic te eau dans le lit ordinaire de la di cte l'ivière quand en
seront requis pal' les dicts consuls 1 sans entl'er en cognoissance de cause s1il y en a d e res te ou non pour )luzage des
mollins de la dicte co mmull3ulté el des habi tants du di et
lieu , et en cas de contesta tion sera permis à la dicte communaulté de combler le fossé à l'cmbouchUl'e de la d ic te
rivière durant r estendue et longueur d'une canne aux dcspans:des di cts Rigaud et Doll on , sa ns pouvoir estl'e réouvert que par la permission des co nsuls , à peyn e de tous
de pans, dommages el intérêts ........... ..
(~rchiueJde la vj/(e, U ediviJion, 19° section ).
1633. Juillel25. - Délibération de la commUDe d'A ub agoe ou s ujel
du mode d'arrosage des prop riétés rh'croiocs de
l'HmeauDC .
L es conseils vieux et nOt/veaux d 'Aubag ne, assemblés
dans la maison commune de ceste ville par mandement du
viguier et juge subrogé d 'Aubag ne et à la requeste de hon(1 ) Rlg/uwétailMtalre
~ol$
du me$lne tîeu
ro~al et rifJldtll' du dkt lk!u t1',\urlol, c l ToUon, IJOlJr-
-
36 1 -
!lombles hommes Simon-Alltoille Cab"e, LOI/yS Molet el
Claude Jean , conSltls (lu dicllicu , délibèrr nl , npri's m'oi ,'
ouï les dits sieltrS consuls cl de la !Jal/che dit dit Siell1'
Cabre , que tout le dit cartier des Ilaubes et tous (tIlires qui
ce pourron t al'l'oser s'il y a d'eau. cl suffisal/ce, mais p,.e mièremellL ledit cat'tier des 1fa t~bcs sera mis Ù, [lal'ro:.agc
]Ja,r le moyen des eaux de la dicte n 'V/'èr e qu.'on mcU'I'a
dans le dict canal de Beaudisnanl , sans IOllles{ois parler
préjudice au· béai des mollins à bled de la ditte ville, ny à
l'eall d'iceUuy, lesquels vallat de Beaudis/l c",cl seront
cru:;és , nettoyés el eslargis aux des]Jalls des part/cullicrs
des Aubes el snns que la communal/ lié ell tre en auleww
despance, ores ny pOtt?' l'advenir, Geulcmellt lc dicl carticr
des A ubes pOlir le présent et 1'0111' l'advenir.
1
(Archive! d e la commutle d ',.Jubogtu),
1633, Seplcmbrc!S. - Arrêt d'homolog:H ion de la délibérati on de 13
commune d'Aubognc du 21S juillel1633 , ci· dess u..
tra nscrite con cern ant le mode d'nrrol1i oge des
propriétés ri\ eraines de l'llu \'eo. une,
t
Extrail des registres d" parlelllellt .
Sur la l'cqu cstc pl'ésa ntéc à ln chamb l'e, ordonnée en
\Iaccation, pal' les co nsuls ct co mnll111au llé d ' Aubai gnc, tanda nte à fin pOUl' les c..'l USCS y co ntenues, sous le bon plaisirde
la ditte chamb l'e, il soit authorisé ct cs mologu6 III d6lib6raLion d e leur conseil SUi' le l'églement des arl'oza igcs du cartiC!' DaI' au bas terroil' du di cl lieu , pour ûs trc ga rdée ct
cxécUlé~ sello n sa forme ct teneur : veu la diltc délibération
du ving t.-cinquies me juilhet mil six. ('ont tl'cntc-tl'ois; la,l·e.qucs te dont est qu esti on, responduc pal' le proc,ur~u l '-S:,' nù
l'al du l'Oy , et la rech,uge duj oUl'd 'hui ; tout consldcl'é, dl cl a
esté, que la chambre ayant csga rd à la diue l'cqucs te, a au-
�-
363-
Ih o l'i ~u et csmologuc la dilt c délibération ) el à ces fins Ordonne qu 'elle sera enJ'cgistrée pal' de,'ant le g l'etre de la
COUI' pour esh'p, ga rdee et exécutée scion sa fOI'me ct
teneU l',
Fait à Aix , en la dill0 chambre, et publié à la barre , le
cinquies mc septembl'c mil six cent trente-trois.
(Â rehÎues de la "me, t1. . division, 19- section).
164'" Mars 7. - Celle date est celle d'une sent ence du li eulenant-général de la sénéchaussée d 'A il qui ordo nn e un
rapport l>our juger si les oU\'fages du sieur Marquerj s ur l'Hu\ ca une, so nt nuis ibles à l' csploi tatioll
des mou lin s Cl des usines.
-
363 -
a lIne l'ccl uze apartcnant aux hoil's do fcu Picl're Négr(> 1
qu e icelu i avoit fait faire , pal' mOYt'n de Inqucllc les di ets
hoirs font arroser beaucoup de pl'eds c t jardins 1 <.lU (Ittal'tier de laCrau , con tl'e desque/s jal'dins ct p,'cds au t"'\I'CrS
ùe la dite l'ivièl'c 1 y a aussy un c aut l'c rcdu7.c apal' tcnanl il.
M , le lieutenant du Bausset de la vi lle de )Ja,'sci llo, par
moyen de laquelle fon t tom er les molins à papier qu 'il a au
mcsmc carti er , ct fai cl ar roser quantité de tCl'l'eS, pl'eds
et jardins qu e ledit sieUl' lieutc nant fi au rn es rne ca l'ticl' 1
ct pour estl'e la v6rité telle avons faie t le prt'sent certifi cat
au requi s des sieurs consuls de Hoquo"ail'c, cc 7 mars 1012.
LO ~G ,
viguier ,
l ÈCRE ,
notaire 1 ainsi signés ,
(Arch "vcs de la ville, il " divisio tl, 1U" secfioll: IUvièrcr ct ruisseaux ).
(A,'chille.! dl la ville, 1t - div., lfIa rqlle K. V" 67 ter).
16-t2. Mars 7. -
Ccrtilieat du ,iguief el du notaire de n OQuera ire.
co nccrnant les terres arrosables de leur commune:
Certilions el attestons à tous qu ' il appartiendra 1 nous
Jacqups Long 1 viguier 1 et Louis Nègre 1 notaire ro yal du
p,'';sc nt lieu de Roquel'ai l'e , so ubsignés, que au long de la
ri\liè,'e d 'Hu" ca ulne 1 dan s le territoire du dit lieu ) y a
plusiclll'S rccluses pOUl' dcln'ier l'eau d 'icelle 1 tant pOUl'
faire eng ins que arro~ages , qui so nt cn prcmiel' lieu la
richesse des molins à bled des hoirs du sieur de Cabre ,
scitués au valon Saint-Vincent , pal' moyen de laquelle font
tornel' les dits molins il bled et font arroser quantité de
terres 1 jardins et preds , au dessoubz desquels et à tl'avers
la dite rivi ère y a aussy un e autre recluze appartenant à
M, CI ..'j du Coutron , juge généra l de l'abbaye de SaintYiclor-Iez-\Jal'seille, pal' moyen de laquelle le dict Cou'
tl'on fai ctarroser quantité de preds etjal'dins , au cartier de
St-Etienne 1 terroir du di ct Roquevai re, p lus au mêrne
"-"rlier et au-dessoubz la pièce du ressac de M, Gaultiel' , y
16<\" . Fênicr
~2 .
-Altt"slalion d u IÎ cll lcn3nl dujugc el des con suls
de Saint-Zocharie ou sujet de l'arrosage des pro pri étés ri\eraine s de l' lI u,eoll ne , dons leu r commun e:
Nous 1 lieutenant dû juge e t consuls du lieu de Saint-Zadlal'i e 1 att es tons etceltifi ons à lOuS CI u 'i 1a ppar t ie nctl'a , que à
dern y lie ue ou envil'on desso ubz la sou tee de la l' Îvièrc
d'Huvcaune l qui pusse dan s le tC'l'roil' du di r l lieu e t pardess us le vil lage et molins d 'icelu y 1 y ft un e esclusc de toule
anricnne to, par la qu elle on d61'irc Ics ca ux qui son t pOI'tées
pal' un béaI qui ne sert que pOUl' le seul al'l'osage des tcn es
de tout un ca rti e r du di c t tenoir qui pcU\'ent cs trc ;11' 1'0sêes , auquel tous les particu liers y peuvcnt fll'I'oser IcUl's
tCl'res durant tous leS jours de la semaine que bon leur
semble, lequ el cartier e:,t du co in Lie lI'émontanc ; druxiesmement au dcssouln du dirt villnç;r , y n une aull'c C'scl use
dan s le lit de la mûsme l'i\'i èl'c 1 laque lle dt' I'i,'c les ca ux
œicelle, pa r un bén i qui ,'a faire tournel' lcs di c ts molins du
�-
-
36\ -
36;; -
diet IICU , ct que lorsf(Uè les diet:; rnoli ilSne tl':lvaillenl point.
le samedi et le dimanche, les voisins le long du di c! benl )'
olllllibus ulldecumque se llllbiclImqlle sint ( 1). Les cxpress io ns aquis et n'pis , les ea ux c t les ri ves, ,I é-
prennent les ('aux pOU l' en arroser leul's terres) et en thesmoignage d(' ce :lrons si gn ~ le prése nt. Faict au lieu,
s ig ne nt év id e mm e nt e t ne pe uv e nt désigne r qu e la
so uv e rain e té e t la propri é lé d es ea ux e l des r iv ages
ù c la me r, d es ea ux c t d" s ri l'cS d es ne uves e t d es
ruisseaux, c'es l-à-dire r1 e l'lluvc a ulleet de Ja rret,
qui so nt les se ul s ne u,'es o u rui ssea ux du te rritoire .
Cet ac le ,, ' a ja mai s é lé in voq ué par MM . les échevin s, d ans les di vers procès qu 'i ls on l e ll il so uteni ,' au no m de la vill e , ma is i l ~ n' on t pas manqu é
d 'allég uc r l'a rti cleXX II d es r1wpitrcs d e pai x CO llve nu s e ntre la ville e t Cha rl e5 d ' Anjo u , co mt e de
Pro ve nce, d ont la Le ne ur s uit :
QUOO LOCA POOLI CA ET CA Rn Enl JE NON AnCTANTun (2) .
1
IL' vingl-ul2ux fCU\TÎcr mil six cen ts quarante-qua tre.
elle signa/lire illisible.
IL[I'EST,
Ilotaire et greffier.
n. Po~s .
( ArchiQeJ de la ville, 11· dh'.) .
EAU" de JA ....et (1).
M émoire
lUI'
la propriété du lit et de. eaux de J arret (2) .
Sans r e molltel' a ux p"in ci pe s du droit nalnre l ct
du droit éc rit qui considèrent co mm e publi cs les
rives e l le lil d es ruisseaux ct des rivi è res dont les
ea ux so nt co nsac rées à un usage gé né ra l , il rés ulte d es rech erches fai les a ux archi ves municipales de ~Jars ei ll e, que , dans l' acte d a lé des kalendes d e février de r a nn ée 1225 (il) , pa r lequel
les prin ces de la famill e des Baux céd èrent aux
citoyens el à l' Univers il é d e Marseille , la porti on
qu 'ils possédaien t de la so u ve rain e té d e la di te ville,
il est dit qu ' il s cédère nt to us le urs droits in terris
videlieet et terris e/ aquis e/ Tipis et ;nsulis et in alijs
It em. Quod loca pub/ica et commullia et que consuevenmt a,l IlS!tlit publicllm cOllcedi et pallia et
calTe,';e ill 1er ra et ju.rla mal'e in Ma ssi/ia el ;11 ejus
terrilorio non arctenlurnec occttpen/ur nec modo aliquo minuantur , sed libere concedalttll!' et perp etua
1tsibus consuetis inlelliganlur ipso JUTe concessa (3).
( Archives de ta préfecture des Oouches-du- RMne (4 ).
(t ) Sur les terres, à savoi" les terres et IDS eaux. les rives, Ics flcs
et les autres lieux en quel c6té et en qu /! /ql.4C fieu qlt'ils soient ,
(2) QUE LBS LIEUX PUBLI CS ET LES P.\ SS.\ Gl!:S NE SO IENT P AS
nRTIlÉclS,
(1 ) Yoy. le t o , \ 01. , p. 71.,118 , 137,29'1.;
le 2" \01. , p. 8Q . 347
J
3~7;
elle 3e , o1. , p. 183, Hfl .
(2) Une co pie de ce mémoire rut rem;:)c en moi 1839, à M, ll)gl)uJe,
adjoiol au mai re de Marseille.
(3) '-"01) , cel acte dans le i · f lO I. p. 294 et su i v,
1
(3) Que les liellx publics el communs à tOllS. qui, lJar la coutum e.
sont concéd~s à l'usage public, qll eles paeO!]6S, les IJossa!]8s intérie'Jrs
cf le IOIl!] d e la trier d Mars eilfe el danS son territoire , n c soient ni rllIr éeis. ni occupés ,nt' dimirw âs en quelque mani~ re J ",ai, eoncédéf
librement et pe rp~tuellement ri tous les !l' a {Je, accou tum és. qu'ils soient
enten!lu s avoir el6 acco rdés l>or le droit Ilt i-m~me.
(II) r'OY, aussi le ·h '01., p. 2'16 , 'l8i. 3 LO,
�-
366 -
11 a é té prouvé et reco nnu , en différe ns temps,
qu e le lit de Jarre t servait de chemin pour communiqu er d'un qu arli er à l'aulre, de passage pour les
trou peaux (ca rreriaJ) fJui a vai ent le droit d' y paltre
el de s'y abreuv er, de la\'o ir pourles pauvres bl anchi sseuses, e t de promenade pour les citoyens , Dès
101" , le lit de Jarret es t au nombre de ces li eux consac rés à l'u sage publi c qu 'il es t défendu, par l'arti cle flréci té des chapitres de paix , de ré trécir
( m'clan/lIr ) d'occ up er ou d' usurp er ( occupantur )
el de diminu er ( minuan tllr ),
1\ es t à remarqu er qu e les cbapitres de paix de
Marseill e avec le Co mt e de Prove nce , so nt des titres sacrés e t un co ntra t sy nall agmatiqu e e ntce la
vill e el ses so uverain s, co nfirm é de règne e n règne,
sans intel'l'uplioo jusq u'à Lo ui s X VI ioclu siv ement,
fJll i e n a juré l'obseJ'\'a li on co mm e lou s ses prédécesseurs, et dont l'admini strati on de notre ville n'a
pas touj ours l'a il val oir la force comme elle l' aUl'ait
pu el qu 'e lle l'aurait dù,
Qu a nt a u droil de passage , de pâturage et de
propriélé du lit et des ea ux ue Jarre t , il a é té, en
di ffé rent s lermes, l econnu d' un e mani ère in clirec le par qu elqu es-lin s des adve rsaires de la vill e;
il é tai t avé ré e t défe ndu par la généralit é des habit ants, e t il u'a jama is é té co nt es té qu e par qu elqu es particuli ers intéressés à défendre le urs usurpa ti ons el cell es de leurs a uteurs,
Les titres prin cipaux qu e la ville peut invoqu er
-
367 -
pour justi fi er la propri été des eaux , et par co nséqu ent du lit et du l'oi sseau de Ja rret, déri vent du
LIXc Chapitre du le, Livre des Slatut s de ~Iar
seille ( 1), dont voici la tradu ction liil éra le,
DE L' EAU DE JARRET DEVANT ÈrRE AMENEE .
Nous ol'donnons, parle présent statut , qu' il sem choisi deux ou trois "ommes p,'obes quoi seront c"wl'gds et
obligés de cOllduiTe ve"s Marseille les cal/CO de Jal'ret,
pou,' arroser les jardins et les blal! chissel'i~s, et q/û se,'ont tenus pal' un serment spécial. de conduire les di/es
eallx dans la diTec /ion lap/us COI/ven able ct de la manièl'e qui leur pamitra lalJlus utile, laplus avantageuse
et la moins sujetle cl inconvén:icn/s , el ce sans égard
poltr allcun mOlif de haine, predil ection , de pl'ière ,
de 1'écompense 011 de promesses que/conques, SalI S espoir d'allCltn avantage part'icu/ier, nOllobstant lOllte
cl'ainle de dommage personnel pOUl' eux Oll pour les
leurs ;nous ol'donnons enfin que les eallx so ient conduites
de man'ière qu'elles ne coulent pas d(ms le port de
Maneil/e.
Les dispositions de ce s tatut sont corroborées
par celles du LXIV· Chapitre du m ~ me livre que
nous tradui sons aussi liné/'alement :
OUE LES EA UX DE JARRET NE DOIVENT .'O INT ENTRER
DANS LE PORT DE ftUR SEILLE
(2).
Nous ordonnons que le rectell1' et/es consuls de Mar(t ) Voy. le 2° \'01. , p. SU, et le 3° \'ol 'f p. 183.
(2) l'oy. le 2- "01., p. 3iS7, ellc 3" "0 1. , p. HH .
�-
368 -
seille soient tenus de 1Ieiller el de pOl/n'oir à Ce que
les eaux de Jarret ne cotl/ent el n'arrivent ja711aif
jusque dans le 1,ort de Marseille ; si les jardiniers "ecet'aient Otl amient l'cru des eau x de cc ,'uisseau, ils les
,'ecenon! de maniè"e que ces eall,L' IIi aucune p arlie de
ces eatu: /l 'ali'ivellt ct /le cOlilent pas jusqlle dans ce
porto s; quelqu'lin d'e lltr'.IIx agit conwe celte dé!e,nse,
il sem condamné chaque (ois à tille amende ,le XX sols
,'oga"x covl"Onnés; afin de veiller à f observation du
présent slalut, Irois ciloge1ls probes dOIvent être élus
chaqu e année ,lors de l' élection des autres OfliCI"'S,
Il résult e év ide mm e nt de ces di spositions :
10 qu e les ea ux du r uisseau de Jarret é ta ie nt réelle me nt , d ès la plus ha ut e antiquité, considé rées
co mm e publiqu es, pui sq ue la comm un a uté é lisait
chaque anuée d es magi strats ch argés d' e n s ur vellle rle cours; 2° que les rive rai ns n'o nt pu obte nir
que par fave ur, la fa cul té d ' a rr ose r le tlr propri été
e t à d es heu res d é te rmin ées, la vill e é taut le se ul
propr ié ta ire d es ea ux, puisque e ll e e n concède la
jo uissance,
Tou s les ac tes q ui on t é té fou rn is d a ns les instan ces en "'a "'ées co n tre la vill e, ne pe uvent infirm er
e n au cune" mani è re les dro its essentiels e t pr imo rdiaux cie la co mmune , lesquels re posen t s ur des
litres auciens cie souverai ne té e t s ur les principes
cie droit civi l. ~ [ a i s comme ou po urra it objecter
que la vi ll e ayant perd u so n dro it d e so uverai ne té
a aussi perd u on cl r oit de sou ver aine pro pri é té
"
-
369 --
s ur ces ea ux, il faut enti èr eme nt se r eporler sur
l'acle de cession du mois de février 1225, cité plu s
ha ut , p ar lequ el la vill e acqu', tl a propri é té des terres , des eal/.x , des ,'ives, des tles et al/tres lieuro d es
prin ces de la fa mille des Ba ux, e t Sur l'a r rê t du
co nseil-d'é ta t, e n d ate du 19 mai 1695 , p orta nt
qu e la v ill e pa yera 47, .300 li v, d e fin a nces e t 4,730
li v, , dix ième du prin cipa l , e n tout 52, 0 30 liv"
a fin d'ê tre m aintenu e, comm e e lle le fut , le p aiem ent ayant é té e ffec tu é, d a ns la j ouissa nce ùes
eaux des r ivières, des rui ~sea u x et des So urces
ex is tant da ns le te rritoire, Le~ pi èces jus ti6ca ti ves
du p a iement d esdites som mes so nt j oi ntes à la minute de l' a rrê t d éposé a ux a rchi ves de la v ill e '
Les ordo nn ances e t les arrê tés des a utorités ~ u
p éri e ures r e ndu s, à la demand e des pa rti culi ers,
p OUl' r égle r les pré te nli o ns e ll es droit s de cb ac un
d 'eux, d' après le urs titres, n'o bl igent e n ri e n la
co mmun e, D' ai ll e urs, il ne peut y avo ir contre un e
vill e a ucune es pèce d e prescripti on , même cent en aire , s urtout p our ùes propri é tés publiqu es, e t
J ' un e nécessité a ussi abso lu e qu e les ea ux, Bi e n
p lu s, il serait facile de jus tifi e r , pa r des actes a uthe ntiqu es, qu e l' o n a to uj ours e fficace me nt ré cla mé e n faveur de la vi lle, lorsqu' il a é té qu es ti on
d es eaux publ iq ues,
A/ars", //e , le l Omai
v,
t ô 3~ ,
2'1
�-
370 -
J arret es t formé par la ré uni on d es ruissea ux de
Château-Gombert, du Pl a n-d e-Cuqu es e t d' Allauch;
il coule assez directement vers le s ud , et il parall,
par l' in spection du terrain e t par d' a nciens titres,
qu'il se rend ai t origi nairemen t dans le port de
lIIarseille , en suiv a nt à peu près le vieux chemin
de la Magdelei ne. A une é poque qui n' est pas connue , il fut dé to urn é d e ce co urs naturel, parce qu e
ses atterrissemen ts comb laien t le port , e t on le
diri gea vers l' Huveaune qu' il joint au-dessous de
l\Ionfuron. Ce co urs est celui d' un ancien b éai ,
me ntionn é dans les anciens titres, qui avait été
détourn é d e Jarret par les moines de SI. -Victor,
pour des moulins qu'ils avaient é tablis an dessons
de St. -Ju st. Le béa i es t d evenu le litd u ruissea u,
e t l' ancien lit es t maintenant occup é en partie par
le grand aqueduc de la vill e, e t en partie pa r les
canaux d' arrosage des jardins situés au dessous
du chemin de la Magdeleine jusqu' au chapi tre.
(5 talislique de. Bouchel-du-RMme, tome 2-, pag. 790).
-
371 -
Descri,Hion du canal des eaux des arrOlogos d e Jarret, d CIJUis l' ~efll r e
ill-s'}u'd la part ie d lldi l ca nal C~ "$ l ""lite cll/Jierre de tllilfe(1 ) .
(co PIe TRXTUE I. I. K) .
L'écluse sc roant à ranger les callt de Jarrel dans le ca nal des arrosants du qu ar tier d e l a l\logdelai nc , es t cons truite dons le lit du rui s-
seau cl ror m6e par un arc couché, oyan t so nciotre du côté de l' aucnue
des cam;; clle a cinq ca nn es s is POilS de diomclrc i clic occupe Iou le
l'csp3ce de Jarret, ct est couro nnée d' un e pierro de taille qui reign e
pres que de niu eau. butent du cO l6 du leua nt par lIn e cnco iglwre d o
pierre de tDilie dan s J'élla isseur du mur de clÔture de ln propri été dn
s ieur Grange, et du cO té du couchaut , butant par un massif de
ma çonn crie a dossé au m ur de clOture de ln prollriété de 13 Cha rtreuse ,
s ur le quel massir est un e nodl e olt commence le ca nal des arrosages
qui a l'embrasu re uÎsanl au nord, à la nai ssance de la qu elle uodtc se
tro ure une martelière , lB quelle {1 ses pieds droits de Ilie rre de t Bille
auec ra io ure et un se uil sans rain ure; les IJicds droits soul espacés à distancc de trois pans l'u n de l'a ulre. ct onl deus pan s Cl dern y de ha uleur jusqu'au ceru eau intér ieur i le reste de la uodle est en mall ons,
Le seuil sc lrouue posé à trois pans deux liers plu s bas Que le courone·
menl mo yen de l'éclu se , Le canal , so us le massif, cs t lie d té de dis
pan s Cl derny de longueur; il forme une portion de cercle J en rétrécissnot un peu la largeur de l'embouchure du dit ca nol i nll bout de ln
uoiH e il 'f a une autre m ar telière formée comme 10. précédentc, ayant
larncme largeur, m ais de trois IJ3nS ct demy de bouteur, depuis le
seuiljusqu'au cerueau intérieur de la uol\to, cl le dit dernier seu il US1
Ill us bas que le llremier de un pan deux pouces,
Du bout d'oual de la uOÔlCjuSqU '8u milieu de l'espocier du COUI)crdll ,
il 'f Il onze cannes de longueur de ca nal san s uodte , c'esl·à- dire déco uue rt , form é, du cblé de Jarret, par un mur do meçonn eric qui reigne
depuis le boutd'aua l de la uodte jusqu'à J'esp8 cier du dil couJlerdu , le quel mur soutienll'engrBu ernent que les torrents procurent , et sert.
déposer les jets de la cure d udit canal. l edit mur est de qualrc pans de
hauteur du cOté de l' cspacier et do huit pans de bauteur du côté du
tn3ss ifou du c3n31 UOAlé i 1'3u lre c bté, uis-à-uis le mur es t rormé. par
lID 1er Ire de terre de différente lorseur , depuis qU3tre pans la plu s
grande jusqu'à deux pan s la plu s petite, Sa bauteur es1 de cinq à
s i! pans au - dess us du lit acluel du ca nal ; cc tertre de terre est
adossé au mur de clbtur e de la Cbartrcuse.
t l ) No us n'",ons l' U nous
lIS~ lIrer
de II) J aLuJtI e;etlc I,jà«; tout ce ' lu e; 1I0U5 SIlVOII' ,
ç·""t ' Iu' dl e a ":t.! invo'luée J tlns d i,erses coultslal iou , . \.1 0 1740 10 I7Bt!,
�-
372-
CCli I.' 1'3rlie du cnn ni décou llcrl es.t de un 1':10 pins bri s que l';:'lncicn
lil, ain"j qu 'o n cn ju ge pilr le, \lcst1ges d o J'nncic n lil i ce c rll~(' IlI t:nt
a sa ,~ Ic" tondillion .:: du dudit mllr du Côlé de J arrel, depui s tl em~
pan jusqu'à deutlicrS de pa n . L'espacicr du coup pe rdu 8 été r éparé
el rétably àneufj il 0. \il fuite des CBUI cillosœà la face du côté d u
leu:ml , Cl sertn déri\cr les caU1 dan s J arret i rel es pacier est formé
cot re deut pied s droil.S ct un seu il de (lie rre fr oide porlant raineo re, les pit>ds droits so nt cou ronnés d'uno assise de pierre de ta ille
élooée aud e...'5 11S du seuil de quatre pans, ct de trois pans d o lar ge ur .
fr anc de r aincure d 'un pied droit à l' a utre .
A (listance do deul pa ns, 8U CÔ lé du mid y , cct espader , li été réparé et rélab ly à neuf ; l' au Ire espacier, se r uant à dériver les eaux
dans le canal des arrosages, es!. cons lr uil semblablement au précédant
et de la même maniè re; de so rte q u'u ne seule uane sert à rermer les
espaciers.
Le seuil de l'espaCÎer du canal des arrosages est posé à. qua tre pouces
drUI
plus bas que le seuil do la prern i~re m arlelière d u cana l uoo.lé , mais
ce pendant il se trou' e à sept pouces plus éleué que le second seuil de la
diUe notale,
En suHe, cc cana l es t de troi ... pan s à trois pans ct dem y de largeu r ,
aya nt du cOté de la prop riété des pères chartreul un autre peLit tertre
de terre, d'couiroo un pan el dem,. d'épai sseur su r quatre pans de hauteo r , que défend d'auLant ledit m ur , CL lec6lé uis-au is est un lerrai n
en r ioe sans mur . Dans celle pa rtie, le cr usement q ui a été fa it est de
un pa n eldem y de profondeur réduite el peU L ouoir été sa pé d 'eouiron
derny p~n.
A trois cannes de d is tance de la pa r tie précédente du c6 té d u m ur
de cl6ture, il r il un ter tre de rocber sous le dit m ur Qui est de deut
CJnncs de longueur. Cl de la hau teu r et largeu r de un pa n réd uÎ!. . la
largeur du canal étant de trois pans , de deut pans et derny, el de deui
pans un tiers. le crusemen l a été fa it dc un pa n et dern y de profondeur
réduit, et le mur de cl6ture ft été s apé de derny pans, ce q ui reigne
ainsi pendant dix caDncs de lon gueur 1 le cÔlé uis- an is étant uo terrain
comme le précédant ,
De celle distance jusqu'au petit punI pou r en trer à la propriété des
R . P., à dis ta DCC desh canncs deut po ns. le canal est de la m~ m e la rgeur qu 'à la partie précédilntCj le cr usement a été rail de un pan trois
quarts de pro fondeu r rédu ite . La fondation du d it mur, est counerte
et le tenai n uis-auis comme aUI deus ar ticles précédents ,
-
373 -
Du dit po n\ , à. d istance de deus ca nnes, 10 cru sern ent a été fail de
uo pan el dem y de profonll cll r , la fond at ion d u mur de clOture a été
s a p~e de un pan . et à douze pans de di sta nce, 1\ Y a un outre tertre
de rocher , da ns laq uell e partie le dit mur 8 été sa pé d'un Van de profondeur, et le crusc me nl, dans celte di sten cc, de trois ca nn es ct qua tre
pa ns a été fa it d o deux pans de vrofond eur .
Pendant onze ca nn es deul pans de la partie précédente, il reigne un
crusement de uu pa n e l dern y jusqu' à deut pans do profond eur Qui 8
sapé le dit mur l>resqu e d'autant , Dans ceu e pal'ti e, nous auon s r econnu une pierre de taill e posée d ans le ii I du can al , sen 'anl pour réSler la pente uni e j lecru semenlq u' on ft fa il est pou r indiq uer jusqu 'à
tello prorondeur se do iucOl fa ire d orén no nt les crusernenlS qui sc
fa iront.
Ledit mur form e un nan t-corps form ont lui-même cncogllure. Dc
ccl av an t co rps jusqu'a u co ntrefort , qui est I)éll ét ré pa r 10 co nol des
arrosages, il ya uin gt-deut ca nn es un pan de longueur, Dons ce ll e
6tendue, Jo crusern eol a été fait de deux pans à un po. n ct derny de
pro roodeur , Le ca nal élant de trois pans de largeur jusqu 'à deUI pons
et dern y, et le mur de clOture aya nt été sa vé de un lu n j usqu'à un pan
ct dern y de profondeur , le c6lé uis auis reig no de m ~ rn e qu' ous pan ics
précédentes ,
Le contrefort est de q11lll re pons el dern y d'épaisseur . percé (lar la
uoOte du can al de deut pans et dern y de largeur; ou parement d'amont
il y a ulle ,'ieille man elière rorm ee par des Ilieds droits de pierre do
taille de trois pa ns d' ha ut eu r , portant des rO)'lIu res m utilées, espacécs
ses roin eures de deus pans deUI liers de largeu r l'u ne de l' au tre, No us
auons reconnu q ue pa r le cru sement qu 'o n ya rail , les pieds dro its d e
la uoôte qui so nt de briques, ont été sapés sous leurs bases de un 11ilU
e t dern y de profondeur ,
Depu is le controrortj usqu'à la uoille sous le porlai l, il Y 0. dit- huit
can nCS de longueu r , da ns laquelle éta nd ue le crusement q u'on a fa it
est de deut pans à deus pans et dern y de prornndeu r sa ns sa pement
des fon dements du m ur du bâti ment de la cu is in e des di ts R . P .
La uoo.lo sous le porta il est de deUl ca nn es Sil pa ns de longueur . par
deux pa os ct dern y de la rgeu r s ur trois pa ns de ha uteur, cl pa rtie de
q uatre pa ns ct dem y aussi de hauteu r , compris leeru sern enl (J u'on '! 0.
(a il , qui es t de deul pa ns etd em y Cl le sapement des m urS de un 1)3 n
un qu a r\.
Depuis la sortie de la dilte uoùlC jusq u'ô ,'esIl Dcier des a rros ages,
�-
-
3H -
Il ra' in gt- unc caRR OS Cl cinq pans de longu eur j le cannl es t de dcul
panse! dern y d e la rgeur, forméen tro le m UT de clôture de 18 Cha rtreuse
ell e mur d e s UpOtl du terrain du cou é de Ja rrel. Celle pa r: ie n été
cru sée d 'couiron deus, pans de profondeu r ; on 0 m ~ m e abatu par ce
crusemenl un rampiétem en t qui auoit été fail au fond du di! ca n;)l auee
ca illou el simcol, sans qu 'il nous ail aparu qu e les fonda tions de ses
murs qui rormenl lcs deus côté,., du canal oyen! été sa pés .
Il 8 été remorqu é qu e depu is le crusemcnl d u rond du cana l, it :1
été construit , d e la pa rI des t ih'ét ends pères Chartreul, un e m art cli èrc
d:ms ledit c3 0al , tout au pr ~s el au côté de l' es pad er de Icurs arro-
S3ges .
Ceu e m ar lelière cou pe le canal obliquement ; clic 0 les pieds d roit s
el le seu il en r ierre de ta ill e tnec r ainure; les pieds droits son t csI)'3C~ dans leu rs obliq uit és d e cinq pa ns les un s d es aut res . cl le
~eu il de ceUe m arteliere a été pos~ plus bas q uo le seui l de l'aulre
es pader des arrosages de la Cha r treuse, d ' un pa n Irois qu art s .
Depui s ladiu e ma rlelitre jusqu' au comm ence men t d e la uollte 50",
le bâtim ent d e la fon t .. inc, il r a dit ca nn es q uat re pan s d e lons ueur le ca nal es t à peu p rès dc la la rgeur d e d eux pans e l dern y à
deu x pons on tiers de profondeu r , sa ns Qu' il nous a il aparu qn e les
murs des den x côtés q u i rorment le cana l a yen l été sapés .
t a u061e , sous le bât im ent de la font Bine. est ùe ci nq ca nnes de
profon deur s ur di lTérenlcs hauteu rs, m ême jusq u' à douze pO il S; po ur
la I.. rgeu r , clic es t li peu près de Irois pans à dem: 1ans Cl dern y, Le
ernse men l li élé co ntinué d 'eo,i ron d ent pl'l ns de pro fond eur s l'ln s
qn 'iI o ou~ .. it lI par u d es sa pements s e n ~ ib l es . No us ll YOn S pou rl 30t
obsen 'é qu'au bou i d u côté,d 'a\'a l de cett e uol\le, le canal a été réparé
rkcmm en t par des pieds droits d e pierre d e ta ille d e d eu x pans
et dern y de la rgeu r s ur Irois pans de ha uteu r sous la uous s ure ,
la quelle est icr cou \ erte d ' une pièce de taille à plate ba nd e,
A la d b,13 nce d e neu f lio ns deux ti ers d udi t bou t d e celle uollle, il
nous a été obse n é Cl nous o\ ons reconnu que d ans J'ép3isseur du
m ur de clOlu re ùe la Cha rt reuse , il r a la fo rm e d ' u ne ancienne
lOa rtelière qui sen oit a ut refois à la prise de r cspa cier des a rrossages
Lie s prIS de la Cha rlle use.
Ccue ancie n ne m a rlelicre es t rormée par d eul pieds dro its de pierre
de taille, esea rie ct m utilée , enclastrée d o11 5 l' épaisseur d ud it mu r
d e c lt~lur e. a ~' a n t les pied s droib eS lJocé5 r u n de ,'a olre d e ùell): )lans
"'u r deut r 'l ns ct dern y de ha uteur j le l r o i ~ ièlllc pi ed droil q ui d e\ 31
375 -
être posé par allèlem ent a u pied d roi t d '8l'D I d a ns l'élJo Îssellr d u m ur
d u côté de J a rret, ne s'es t point tro", é, Bya nt apara mm enl élé dém oly i los boses des deux pied s droits , ont été s opées d e deux
pans d e pro rond eur 6a ns q ne le m ur de clOlu re oit souffer t au cun
s apem ent.
Depuis celle on cien no m artclière , pendan t quor onlo cannas d e long ueur . le ca nal es t rorm é du cOté d e Jarret Jlor un e riu e de terre.
cl de l' a utre côté par le mur de clOtur o de 10 Char lreuse i il es t d e
trois pons à d eu x l'ans ct dern y etc largeu r ; il 0 été crusé d 'en"Îron un
Van sone; sa llern en t sens ib le.
El enco re pend ant hui t C3 nn cs qu atre pans d e lon gueur jusq u'à,
un e m ortclière d e trois po ns d e largeur sur q uatre )Ion s dO" hau teur ,
rorm ée par des IJÎerres de taille , le ca nal cst renfer mé en tre d cut
m u rs lesqu els on t deut pa ns el dcm y d e di stance l'u n d o l'a utre
d c large ur; le cr uselll eli i q u'o n a fa it d a ns celte par tie n' o IlU S nté sens ib le , attendu q u'o n est arri ,'é ou fond d u C3nol de la Ill ortclièrc
q ui a le mur du cÔlé de Jorret , co uronn é de pierres d e taill e co ofurmément à la t ransaclion . l à Hnit notre d escription,
Depuis le seu il d e la naissance du conol jusqu' au seu il d e la dern ière marlelièrc où fin it notrC' co mmission , le cana l 0 cent q Ua I re-,'in gt
sept C3nnes d e longueu r . ct nOlis 0 \ ons lrou\'é par le nil'ell emcnt q ue
nous en o"ons rai l qu'II y a ,'in gl-q l\ot re pouces d e pente condu Îl e
assez unimen t.
1469, Ao\\t 29 , _ Dél ib érat ion d u conseil mu nicillo l de l\ Jarseillo
relati ye ou cond uil d es cou x d u J OI'rel :
Tl1ADUCTI ON.
A c:<.posé le prudJhomn e Louis Dorgo nhoni 1 ja rdinie r . que le
conduit des ~ u x de celle ville , silué SUI' la riv e de J;l rret 1 menace ruin e ct parJ Ît annonce.' sa ru ine p roch ai ne, et comllle
:w Jnt qu' il sc détér iore d'n' antage il serait bon de le r cparer,
car s' il se d é truit c ll t iè r et1J.e n l el qu 'on n'y f:lsse pas un e pro mpte
r 6paration, celo ne sero } p e ut-ùlre , plus possib le su ns d e grand es
dépenses 1 sur quoi il faut ,w iser ,
�-
-
376-
Le conseil a delibéré de demander il M. le Viguier d'eo \"oycr
un tai ll eur de pierre expert avec deux Dotables , pour consk'\ter la rep3ralioo, afin que, sur leur r apport , ladite r épara tion
soit elTeduée.
(ArchivtJ de la oille, H. diuis1'on
1
:fge lecaion
J.
1471 . Juillet 17. - Délibérillion du conseil municipal de Marseille ,
rel8 lh' e aUI n UI d e J~re l.
Item exposuit idem quod dicilur quod "qua Jarreli
dampourn portui presentis civitalis essel bonum av isare et
proTidere quia asserilur or1013005 000 repooere aquam in
matre Jarreli ideo petil ",isari.
Placuit consilio retformare ..... quod senetur statutnm
Cl magnificlls dominus ,icarius faciaL servari e t ex hab unùao ti elliga tur unus homo si (uerit Decesse qui caveal oc
ipso aqua inlret porlum ipsius sumplibus orlolanorum,
la ville. tr- div.,
tefl municips/, (0 46v· J.
(~Tdiou d~
d ~libtratlo n
du Con-
TRADUCTION.
Le même a de plus ex.posé que l'on rapporte qae l'cau de
Jarret rai t préjudice 3U port de celle ville et observe qu ' il serai l
bon d'y avise r eL pourvoir , attendu que l'on assure que les
jardiniers ne r everse nt pas l'eau dans le lit de JarreL eLil demande qu'il soi t av isé.
Il a plu au conseil dclibérer .. .... que le staluL sera observé
el que le magnifique seigneur Viguier le fera observer; eL d'abondant qu'il sera élu un homme, s' il est nécessai re 1 leq uel
prendr a gard e que ladite eau n'enlre dans le port d e cette ville,
ct ce aUI rrais des jardiniers.
14i2. Juillet
6. - Dél ibéralion du conseil municipal rclati1'e 3
"arrosagc dcs propriétés ri\ craines dc Jorrel.
317-
TRADUCTION ,
Ledit noble Jacques n ostagni, l'un des sy ndics do bd He
ville 1 a exposé que l'eau d e Jarret 1 pour l'arros;lgc des j ardins
ou vergers 1 n' est pas divisée s uiva nt cc qui a élé ar rèlé 3 ce
sujet, ainsi que plusieurs personnes s'en pl aignent ;w ec rai so nj
sur quoi le conseil pourra avi se r.
Le co nseil a délibéré qu o ceux qui ont été élus pour raire la
division desditcs ea uX se con rorm eron t exactement auX articles
~r rê tés et ne se permettront aucun e infracti on à cc suj et.
( Ârchive de la ville , 1 to div., 290 section,' riviêres et r "i!leaux J.
H73. Mai 3. - Délibération du conseil munici pa l do Marseille, relo1Ï\' e à l'arrosage des propriétés rh'craincs de
J Drret:
Super aqua Jarr eti.
I tem exposuit nobilis llertmndu s de Bm'donenchia quod
aqua Ja lTeti non bene divid atur sed taliler quod aliqui haben les possessiones que de aqua ipsa ri sa ri possunt b ene
e t debite adaquantur e t alij habenl es posscssiones de
quibusctiam poss unt r igal'j nihil hau el'c possunl e tdebitum
est quod diviJatul' co nven icntcl' supe l' quo petijt ad visal'i ct
simili ter di ctus nobi lis P Cl'sevnllu s Ve nlo d e divcl'sis vÎl'Îdarijs situatis in Cava lione quod co nveni ens esse t aquam labentem per Cavalhionum di vidi ct talite,' '1uod habenles
viridaria in ca enconlraCla possint ha bcre debite de aqua
ipsa.
l'Iacuit di clO consilio refOl'marc et quod cum alijs electis
aù dividendum aquam J alTeli cligantur duo vi ,'i qui aquam
ipsa m laliter dividant quod qu ilibc t de ca ut debitum erit
ha bere partem p ossit e t aliis duo eligantu,' si mililer pro
aq ua la bente in Cava 1iloIlO seu in illa encontrac ta ,
( Ârchivcs d e la ville, i re divi.ioll, ref). des délibéra·
tiOllS du cou.scil munioilJal. )
�-
318-
TRADUCT ION.
A uposé noble Bertrand d e Bardoncnchc, que l' eau de Jarret.
D'est. pas bicD rép3rlic, t.ellement. que plusieurs propriétaires de
terres arrosables, peuvent se servir bien eLdue meuL de ces caux,
et que d'au tres aya nt également des terres bien situ ées, ne peu" cnL cn faÎre usage, ct qu'il cooviendlë)il faire de ces cau:"t une
division co nve nable, sur quo i il dernnndcqu 'il sail avisé.
Egalement noble Perseval de Venl o 1 reluLivcmeoL à divers
jardins situés au quartier de CavailhoD 1 propose qu e lesdils
jardins pui'" cn l jou ir de l'e..1 U qui s'écoul e daus ce quarti er, lcllement que ceux qui on L des possessions y comprises 1 puisse nt
Lirer parti de ces caus .
Le consei l a délibére qu' il soi L adjoi nt deux comm issai res à
ceux qui sont cl us pour la répa rtiti on des eaux de Jarret, afin
que celte eau pui~se être répa rtie ai~si qu' il est dû, et que deux
autres commissaires soieD l égalemen t élus pour l' eau qu i s'écoule daus le quartier de Ca"ailho n.
1577. - J uillc\ 2<i au 29. - Arr~L dc la cou r des comptes relalirj
J'éublissement du mou li n , dit illoulin dD Jarret ,
à Marse ille:
En 1577, du 24jusqu'au 29 juillet, il fut fa it une descente
par le conseiller Desca lles , commissai,'c député par la cour
des comptes, pour la desc,'ipt ion du lieu où le moulin de Jarretdevai t être construit :l\tce lceonscntcment dcs voisins, des
co nsuls e t du procureur du roi. Extrait à son Ol'iginal , signé
pa r le sieur consei llcl' co mm is:-.:ti l'c, étant l'iè re le greffe de
la chambre d es comptes, aidcs et finan ces en Provence l ct
icelui collati onné par le commis en icelle. Signé: ALGUIER.
le p,'esen t procès verual , attendu les offres et déclarations faites pa,· Honoré Amphoux ( p,·op,·iétai ,'c du moUlin de J arret, dit au pont Sain t - Picl'I'e), n 'empèch ons la
'-u
-
379 -
pel'mission et licen ce requises aux qua lités pOl't ées pal' Icdi t
pl'o('ès verba l , e n payant tellc co nsignati on (IU' il p laira à la
chambre imposer . Fait le 29 juillct 1:.lï7 . Ainsi signé :
Ano,\UD.
Arr41 qui permet l'édifice du moulin de Jarret ,
29 ju.illel 15, 7.
Les gens lenant la chambre o,'do nnéc en temps dc vacntions, pal' )a cour des co mp tcs) aides et fi na nces du roi ,
nota'c sire, cn so n pays et co mté de Prove ncc, Fol'calqu iel\
et terrcs adjacentes , résidant à Aix , savoil' fcso ns qu c
sur la l'equêle présentée pal' Honorat Amphoux, ma l'chand
de la ville de Mar scille , ann d 'a"oil' per mission c t liccncc
de cons truire e t édifier un moulin au-dessous cCI'tain bullc
de vignes eltcrres qu li) 3 joignant la ri vièrc dc J arret, pOUl'
la co mm odité du public, en pa yant tcll e cense qu 'il p laira
à ladite chambre imposcr. Yeu ladite requê te, réponse du
proc urcul'-général du roi, requé rant au député co mmissaire, pOUl' informel' sur la co mmoù ité ou inco mm odité du
bail acqu is , voir le Iicu et fairc amplc descripti on d'icelui ,
appelé le suùsti tut dudit Pl'oc ul 'eul'-gi' nél'al ) co nsul dud it
Marsei llc, cL a utres y prétend a nt intéressés 1 pOUl' Y ê tl'c
POUl'Hl ainsi qu ' il appartient. Aut l'e l'equüo ap po intée,
soit au préa lable le lieu visité, suivan t les co nclusions des
gens ùu roi , pal' M- AI'tus Desca lles , co nsei llcr .:m icelle
comrnission ) à cc fait dresscr pl'ocès vel'ba l SUl' ce) co ntcnant consente ment des y a ppclés et dénommés 1 moyennant la sa tisfacti on dc leurs dom rn ages ct intél'êts offe rts,
ct au tres qu al iL~s, conclusions ÙU pl'oeul'ûur-g('nél'al du
l'oi , au pied œicclui, quc, attcndu Ics offres faites pal' Il!
sicur Amphoux n 'emp êchent la licence et pel'lnission J'Crc<)uisc aux qua lités por tées pal' ledit procès verbal, et c n
paya nl tell e cense que plai ,'a à la chamu,·e imposer . Aut"ù
rrquêtr à mêmes ti ns: nous, pour toujoul's acc rOÎlrc e t aus-
�-
380-
menter les domaines de sa majesté 1 avons pel'mis ct Octl'oyé audit Honoré Amphoux la licence requise, et payanl
pal' lui tous les dommages et intérêts que les fossés qu 'il
entend raire aux possesions desdits particuliers, pour la
dérivation de l'eau dudit moulin , Icur pOUlTaient portCI',
tels que seront connus et estimés pal' gcns experts el esti.
mations , ct 1< la charge qu e en cas que ledit suppliant ne
fit ledit moulin, ou qu 'il ne fùt trouvé bon , et que, par ce
moyen , ledit Amphoux se servît de ladite eau pour l'arro·
sage seulement de sa possession 1 sera pel'mis auxdits par~
ticuliers participer si bon leur semble à ladite eau et usage
d 'icelle pour semblable arrosage de ,leurs possessions, en
contribuant proportionnablement à la dépense qu e ledit
Ampboux pourrait avoir faite pour la condui te et dérivation
de ladite eau , ainsi que sera connu par experts comme
de us 1 et néantmoins, aussi 1 cn payant présentement au
receveur du palais un écu sol, pour ladite permission, et
vingt sols de cense annuellement, à la veille de Noël ) bs
mains du receveur du domaincdesa majesté, en ladite ville
de ~Jarseille, elle droit de lods ct ventes en cas d'aliénation
dudit moulin, suivant l'estime qu 'en sera fait. Si donnons
en mandement par ces presentes à tous justiciers 1 oniciers
cl sujets de nos seigneurs, que ladite licence ct permission
ci-{!essus, fa ssent , so uffl'enl el laissent jouir el user pleinement el paisi blemenl ledil Amphoux, et sans lui faire
naître ou donner aucun troubl e ou empêchement, au contraire. Donné à Aix , dans ladite chambre, le 29 juillel
l5IT, Signé: B Oll P,lR , président , ct GEOF FROY.
Je, )!artin Piston , l'eCCI'eur dcs droits du palais, Cl
l'entes du roi en -Provence J confesse avoir reçu de Honorat
AmpholLx, mal'chand à ~1arsei lle , un écu d'or sol l'alant
soix.antc-six sols tourn ois, pOUl' la permission à lui octroyée par messieurs de la chambra des comples, de cons-
truire un moulin au-dessous une sienne propriété joignant
-
38 t -
la l' ivi "l'e de Jarre! , terroit' de laclite Mm'sei lle, dc laq"elle
somme lPun t'l' U d'or sol je quitte ledit Amphoux N tous
oUi l'CS ' Iu'i l appal'liedr" pannoi soussign6, A Aix, le 29"
jour dtl juillel 1577, Sign6: PISTON .
( ÂrellitHII de la tJWe •
11. div ., t9- section) .
1S84. Juin O. - Délibération du co nsei l municipa l do Marsei ll e par
laqllelle il es l nommé des commissaires pour rnire le
parta ge des COUl dcJorrcl. , Cl soumcllrc les co ntrc-
\'cnanls aUI peines y énoncées:
( De plus a eSlé cx pausé par ledit sieur Léo n, premier
(\ consul , qu 'il aurait l'CCCU plusicUI's plai nctcs SUI' Pa l'« l'oscment des jardins hors ct près les J"lluraillcs dc ceste
« vill e, de l' C:l U vcnant de Jarrct à Cl' qu 'cst plus quc né« cessail'c y l'cmédi m' ct dt' pputcz pel'sonn cs pOUl' fet'c Ic
I( parlaige desdi cles ea ux 1 r equC'rant sur cc cstrc délibéré.
I( A plcu audÎ cl conseil l'clTorm er Cl délibércr , I)!'ésent ,
« lcdi r l sieur Yiguier , qu 'il csl commis [lUX sieurs l)ierl'c
« Blanc, André Pillet, François de Bea usset ) Marcel
« _F abre, Gaspar Dosmellu ct les prieurs des jardiniers ,
I( pOUl' fer e le partaigc desdi ctes caulx ct scra mi s un g ai(1 gassicl' et la recluse, sCl'a l'auilléc aul x dépens des pl'O« priétaires J Cl faictl edi ct partaige, ne pourront les pl'O\1 pl'i6tail'cs desdicls jardins en cc contrcvenir à peine de
« cent so ul x pOUl' chacune rois qu'y y contl'c\'icndront ct
(t au hres pey nes contenues cs ordonnances pal' cl' devant
" fai ctes el lout ce que Icsdi ct deJlpUl6s sera faict, le p,'6« sent conseil l'a approuvé et l'atiené, »
(Archiu, d e la uille . tr. di u. t 1. e ,ecUon),
1
tG!St. No,'cmbrc HL - Délib crOlion du corps municipal de Marseille,
au sujet de ln prise des COUI de Jarret :
�-
383
389-
« Le dimancho, 1!l no,'ombre IG5J , M~1, les consuls onl
accordé donnel' ;l .\ nùl'ô Toachè un escu Pal' nlois à
• compler du jourd'hui ct durant le temps qu 'il sera beCl soi n de prendro gal'de à ce que le trou pal' où Peau de
« la rivièl'e de Jarret enlre dans les aqueducs de la ville ne
0: s'engrn\'c, et qu 'il aye oin de lever tous les jours, soir
• et malin, les feuillages qui cnll'eraient dans ledit lrou , »
(l
(Architl. de la villB, 1re div., t er reg. du eér~monial, p. 521 ).
Étot .. généro1lx et Étots .Ie Prowe .. .,e (1) ,
1406. Juillet 27 . IV· indict ion . - /\CIC dan S lequel nobl e PÎtrrc de
Scnt i~rcs, chc\'olicr, Cl "crnard de J é r l1~a l c m , dé·
pillés de l\Jarliocil 'e il l 'D<;~c mbl éc générale des lroi ..,
étolS, con \oqués à Ais, déclorent dc\ ont Louis Il ,
f oi de Sici le, comte de Pro\cnce ) que leur présence Cl Icu rs concours aus délibération s de l'a ssemhl ée, ne pourra nuire ni prtljudicier au:t l i ~
b cr\(~s, usages . Ilri\'ilé ges, bonnes coutum es et
cha pitres de pOÎ :( de Marse ille , ni soumellre la 'ille
8\110rd onnan ces ou contributions impostles par les
Etots.
(Arch'l'es d e la ville).
14108 . Amlt 7 . 1'" indi ction . -
Antre acte d ons lequel les dép utés
de l\Jorseillc il l 'o~fi:e mb lée générale des trois tltat s.
maltre Jean Rayna ud, li cencié en droit , Jacques
Marlin ct Guigues de Montolieu, déclarent à I.ou is
Il, roi de Sicile, comte de Pro, encc , que leur présence el assiston ce OUI états ne pourra nuire, ni
préjudic ier DUI libertés, usages, priviléges, bonnes
cout um es ct chapitres de 110ii de Marseille. ni obli~
ger la "iIle OUI ordonn ances Cl aUI conl ribntions
im poséc~ par l'assemblée,
1410. Jom'jer 1:S. IVe indiction . - Autre acte par lequel les dé~
pUlés de Marseille. noblo Bernard de Roquerort ct
mahre Raymond Aymes. déciMe nt ou gra nd sénéc hal de l'ro,en ce . que melgré leur présence el
leur assistance li l'a ssemblée des trois étalS , convoquée a Ail, il nose ra préjudi cié oUl lib erlés, pri,iléges , usages, coulumes el cbapitrcs de )lait
t 1 \ \ 0T , la ( Italio o d' un IIclc tlu ft IlOI c mbr c l "8U . tOIll(' t , l' aû6.
�-
3S,-
-
dt M arseille, el, en oUl r<", que la \'illc ne pourra
~l rc
obligée de sc sou mettre
crt~ l ées par les états .
aUI
ord onn ances dé.
(.Archives de la ville).
1414. Jamier 6. VIII- indiction. - A.utre acte dans lequel les dé·
putéS de Marseill e, Raymond Aymes Cl i\Jelchion
de Yoquicr , déclarent qll e malgré leur présence
OUI éta lS généraut de Pro\c nce, il ne sera préju.
dicié OUI pri\ iléges de Marse ille . ni imposé à la
"ille !'cléculion des ord onnances rendues par l'assembl ée .
( Uts"prà ).
UïG. Septemb re 21. - Oéli bér81ion du co nseil municip31 par laquelle
le s ieu r de la CépMe, premier consu l, ct François
Somaly, docteur en droil, assesseur, so nt chargés
de représenter la ,'ille am: éta ts de Blois, le i ~ 00"cmbre 1 ~76.
... ... Premièrement a été dit et remontré par ledit sieur
de La Sépède, premier consul, et fai t entendre que le roy ,
notre souverain seigneur 1 par ses lettres premières eirc-
cbarges, données à Paris le sixième jour d 'aous t, a mandé
députer et nommer un de chacun ordre et état , pour se
trouver au quinzième de novembre prochain en la ville de
Blois, avec pouvoir sufisant et amples instructions et mémoires pour faire entendre 11 sa majesté les remontrances,
plaintes, doléances ct moïens d'avis qu'ils verront être 11
proposer en l'assemblée générale des trois états mandés en
ladite ,"illede Blois, ainsi que plus amplement est porté par
lesdites lettres, la lecture desquelle ,req ui s être faite pour
aviser ct opiner des moïens des doléances, plaintes, et remontrances que conricndra faire à sadite majesté, et cn
ladite assemblée générale dépu te,', co mmettre et déléguer
38~-
personnages notables pour sc transporte,' et se tI'ouver auùit
jour et assemblée, en exécution des susdits mandements et
de la l'éponce qu'il conviendra fail'c AU sieur lieutenant de
sénéchal de la p" èsente vi lle, pour cc que dessus, requérant
Sur ce que dessus être avisé, consulté etdélibéré.
SUI' quoi, lecture fa ite desdites lettres premières et recharge en plein conseil , et que l'objet a été bien et murement débatu , avisé et consulté, le présent conseil avec
Pautol'ilé et présence dudit sieur viguier , a commis ct délégué, commet et délègue ledit sic",' de La Sépède, p"emicl' consul, avec M. François Somaty, docteur cz dl'oits l
assesseur de lad ite ville , ct en absence ou empêchement du dit sieur premier consul le sieur Spinas , second ou tiers,
en la compagnie dudit sieur assesseur, ex pressémen t POU l'
se transporter par devers sad itc majcsto, comparoir et êlre
audit Blois et autres lieux assignés pOUl' l'assemblée générale desdits trois états généraux , l'épondre, proposer,
remontrer et confél'Cl' toutes choses pOUl' la conservation !
autorité, franchises, libertés, conventions, immunités de
de ladite ville de Marseille et bien public d'icelle, suivant
les instructions ct mémoires qui leur seront dressés par
l\'IessicUl's les consuls, assesseurs rieux et nouveaux : avec
deux nolables de c1ncun quartiCl', il sçavoir : au corps de la
vi lle, lesieur de Lamure et Antoine Delorme; au quartier
de la B1anquerie , M. Lalll'ent AS'luier , docteur ez droi ts,
ct François Boquicl' ; au quartier de Ca\'uillon, Junon
Jourdan et François Blanc; au quartier de Saint-Jean , le
sieur de Pepin etle capitaine Grégo ireCarentène., où la plupart d 'iceux auxquels le présent conseil a donné et donne
tous et ample pouvoi r de fai,'e el dressCi' lesdites instruclions , mémoires ct remon trances, pour l'exécution desquelles et de ce que en dépend , le consei l a fait et constitué lesdits sieurs éonsuls ct assesseurs de ladi te communauté , procur('urs spéciaux et générau x avec lout ample
1
v.
25
�-
386-
-
pouvoir d ~ prendre argent et d,micl's co mmuns de Inditr
ville 1 ou d'autres pm'sonnes qu Iils aviseront à ÎnléL'ê t d
Ch:UlgC honnête ct. jusques à telle sommo que leur sera nécessaire p OUl' ércctuer leur voyage et ce que en dépend ) e l
pOUl' le l'embout'sement des sommes que lesdits délégués
prendront , obliger les biens ct facultês J droits ct gabelles
de ladite ville, tant de l'année présente que suivante.
( Archives de la ville, r eg. des délib. du conseil, vot. de
1~76,
j~.
Aoill 27. -
(- 3761,
Autre délibération du co nse il municipal , par laquelle il e~ l désigné les personnes qui doh'cnl rc-
présc nl er Marseille
lcmbrc U88.
aUl
étalS de Diois, le 16
~e p
. . . . . . D'avanlngc J toute ladite assemblée a requis
ledit sieur viguier et consul , de vouloir délibérer , s'il sera
bon de députe,' quelques pe,'so nnes de qualité pour aller
aux états généraux qui sont assignés par Sa Majesté, le
seize du prochain mois de septembre , en la vi lle de Diois,
pour repr senter " Sa Majesté l'état de cette vill e et proposer en iceux tout ce que sera nécessaire pour le bien et
repos de cette ville , et conservation d' icelle sous l'obéissance de Sa Majesté ,
Ce que aiant été proposé pal' ledit sieur consu l , ladite
assemblée a dit et délibé,'é qu'il est très-important ct nécessai re de députer pel'sonnes en COUI' pOUl' sc trouver auxdits états sui,'ant les anciennes coutumes, et en conséquence de ce aiant été nommés, par ledit sieur premier
.consul , pOUl' faire le voyage , Antoine-Nico las Albcrtas 1
sieur de Gémenos , noble hono,'li de lIIontolieu , écuyer,
ct MM , Jacques Vias , docteur ez d,'oit et avocat en la cou,',
ladite assemulée les a trouvés bons ct par icelle sont
387 -
clus de vive voix , nornrnes cl élus
pOUl' all('1' auxdils élnts
cl auxquels seront faites rnémoil'CS et instl'uctions de
'. 1
.
cc
' lu, s ont à requéru' et demande,' pal' devers Sa Majesté
pou,' lesquelles insll'uctions fai,'o et dresser sont été élu~
ct nommés à sçavoÎI' : au corps de ville, Jea n Léon écul'er
lII"lII
'
,
'
,
c~
1 arllllenqUl , avocal ; à la llianquerie, Pierre Dlanc ,
P,erre Cundole ct AI- Asquicr ; à Cavaillon, Jean Lombard cl François Ovilli; à Saint- Jea n, Pierre Caradet,
écuyer 1 .àto HOIlOl'é Saquin , avoca t , et Me Gel'main Salamon,
Donne, lad ito assemblée, pouvoir audit sieur Sépede
de prendre argent à change pOUl' fourni,. auxdites dépenses pour faire ledit voyage, jusques à lello so mme de deniCl's que sera avisé, et pOUl' cel effet oblige tous ct un
chacun les bi ens de ladite cornrnunaut6, pl'omctant, lad ite
assemblée) avoir agrcable tout cc que pal' lui sera fait ct
d~ I.e relever de toutes aull'es choses qu1il apartiendra ,
:1I11SI que de toutes les obligations que pourront êtl'(' passées à l'occasion de ce que dessus, Cl de prend,'e leur' garantie et défense envers tous Cl contre tous.
( ArchiveJ de la ville).
1:i88. Octobre 4 ct t3. - Lo cham bre d es ~ lal s {Jéll~rallx d o la noblesse d e France rcnd unc ord Onn (1I1 CC, d'après
loqu cll e Ics députés de l\larscillc Cl de la Pro\'COCC
sont admis, avec \'ois. délibérolhc, au. élals de
DIois pour J!SSS.
(Archives de la v ille, t f4 div., 2'1- sect. .).
Ul90 . Jom Îer 14. - Dêlibéralion du co nseil municipal rclothe aux
étalS de Pro\'cnce, assembl és à Ail, le 1!S jan\·icr
1~90,
, , , , , , , , A été aussy exposé pa,' ledit siellr, premiel' consul , come ils onl "cçu lellre, tant de la COUI' du
�-
3SR -
parlO'! ment qu e consul d'Ah': 1 procureurs ùu pflyS, par
lesq uelles leul' font e ntendre (lue. RU 15 de ce m ois ) I t! ~
~ tat de cC' pays sc doi ve nt convoqu er il Aix Cll'c C(ui s los-
dits sieurs C'onsulsdo vouloi r y dcputcl' personnes capnhlcs
de cette dit e ville 1 pOUl' Y ass iste!' au norn œicclle; p OUl'
ce req uie.' t au préscnt conscil y déli bé,'cr et avi ser qu elles
IlC.'sonnes y doivcnt être dllputées.
SUI' qu oy a plu aud it co nseil députer pour assister auxdit s états, ledit sieur 1 p l'emil~ l' consul , Pierre CtH'adet ) Mo
P ierre Cordier 1 assesseur , fl ccompag nés œu n des secl'étaires de lad ite vi lle ct tels autres qu1ils avis(,l'ont flUX depens d 'icellc.
(.drch. de l(lville cie Jlarseille. 1f4 dit) . • 28" !te l.) .
159 1. Okcmbre 16. -
Lu consuls d e l l ar$eille donnen t leur 1" 0-
dérogation 1 au:z; p ersonllfS luiva nles d eJpulteu ve rs mor.sei[Jnellr le du c d e Ma rteille: m euire J e/wn d e Pa ulo, doc teur e; droiU ,
premier et " filS ancien chanoine d e l'église cathédrale majeure, cl 1)/- Cosme Deydier. au ss i docteur
e; droicU 1 ad vocat en la coltr, assessetlr de ln
dicte v ille, et à Jelialt-Jacqu et Cordier , escuier d It
dict Ma rseifle.
( .drchives de la ville, 1r· divi.sio n , 26e seCliorl l
Cllre, Jans OtA Ctllle
reg .1g bi" ('43 ).
1M3. - Ellrail du procês-\'erbal de l' eslec tion et créatioJl des officiers
munici paux d" nut/ve t estat de Marseille pour t~93 :
. . . . . Et ce aut a ua nt que se Ilesiecti on des seize conseillers des honneurs qui d oibuent estre prins du di ct
nombre dcs ving t- qua tre que auee Ics hu ict vieu l, doibuent
('stre Ilcs tat nouu eau ) le di c t conseil en considérati on il a
que jay ci-dessus cxpausé 1 auroys rllanimc ment e t de vive
,'oix , sa ns co ntradictio n ne l'é pugnati on d 'aucung des di clS
-
389-
conseillers, prins l'ésollution c t tl'euué bon Cl très utill e ct
nécessaire pour le sallul 1 bien c t repos des ma nants c t hab itans de la di cte ville pour les raiso ns qu 'ont eSlé sUl'a bondammen t dcduit es, 111es rn cs poul'o btcmpé-l'cr a u mande rne nt
qu 'en auroil es té fai ct par l'n onseig neur Ic du c de ~I aye nn e,
lieutenant-géné l'al du di cl eSlal ct cOlll'onn e de France, pal'
sn leure escript e e t cnuoy6c aux seig neurs vi gui er , consul z
ct co nseil pal' Ic sieUl' COl'dicr , sCl'I'éta ir'c de la noblessc dc
France, dellégué pOUl' la di c tc vi llc aux estats géné.'au lx, cc
joul'd 'llU Y premi er nouu embl'e nonante-trois c t fini ssa nt le
derni er octobre nonnnl c-qu a Lre, ores qu ' ils s 'en soyent
voulu dém ettre etdeschêll'gcr , co mme ils ont publiquement
déclaré au di ct con seil , lequ e l Ics auroi t instamment pl'iés
ct requi s de l'acce pter ou y pCl'sé uércr pOUl' la preuu c il s on t
raict de leUl' f1d ellité de IcUl' va llcu.', attcndu la mallicc c t
injure du tenlps, à l'exemp le d ' un g Cayus Mal'Îus et au tl'cS
e mpereurs el sénateurs l'omains, qui pour Icur prouesscs et
vertus, es toie nt co ntinu ez et co nfirm és pal' le sé n:lt, en le urs
esta ts consullai.'es ct di g nitez pOUl' les b ons omccs qu 'ils
faisoient à leur patrie , co mm e reustl c dit ~ rariu s pal' cinq
années de suiU e co nl l'O les constit.uti ons du dit sénat , pOUl'
ses mérites} m cs mcs pOtlr av oÎl' tri omphé à I\ome de la
vic toire co ntre les Cimbres, c t pOUl' cc a uroit , le dit co nseil
confirm és et autol'isez en ta nt que de beso ing eSI , nomll"l és
e t eslcUl' les dit s sieurs vi gui cr et prcmi er co nsul en Icu l's
dits es tats cl c harges, cte.
(Archi ves de la uille , 2a-scrlio ll, re[J. 1~, .,.278. r- . ) .
U93 . Fé\'fier 16, - Les députés de lB noblesse de France décla rent,
par un a rrêt en dale du 16 réHicr 1!S93 , que III
,'iIIe de l\1 arseil1e a 10. préséan ce s ur celle d' A.rles
aux élo.ls-gé nérau x. de f'rance.
1G"' . Juin 10. - Le roi el la reine de France, par leur JeUre de ce
jour aux magistrats l1lullicipau :l de J\l3rseille 1 io -
"
�-
-
390 -
rormcnl la YÎll c de sc treuver aUI états-généraux ,
com'oQués pou r se rendre à Sens le 10 septem_
bre 1614.
( Ârchivu de la ville, 1re div. 1 24 · section. )
iGI4.
A o d~ t7 . -
Délibérat ion du co nseil municipal de Marseille ail
s ujet des états-générau, de France, assemblés il.
Sens le 10 sept embre 1614 .
39·1 -
de quelques au ta'cs gcnli lhommos p OUl' Ics accompagne!'
dans la dite députation , le dit sieur Vig uict' sc sel'oit lcvé,
ct auroit dit que p",'cc qu 'il est po.'le par les lett l'es de
sa Majesté de députel' un ou deux pOUl' all el' aux d its états,
il n'est point de besoin de y mand el' au cun nut.'e ct
que le dit sieur pl'emie.' consul ct assesseur suriront pOUl'
la dite députation ,
SUl' ce, s'étant le dit sieul' Visuier levé de sa place,
les di ts sieurs consuls l'auroienl requis d' y sc vou loil' l'~
Auquel conseil a été ex posé par le dit sieur de
Cuges , premier consul , 'lu ' il a plu" So ~I ajesté de eoOl'O-
quer les états-genéraux en la ville de Sens, en Bourgogne,
pour le dixième septembre prochain , aïant particulièrement mandé cn celte vi lle de faire députa lion pour assister
aux dits états. cn aïan t aussi la l'cille écrit , ct encore Monseigneur le duc de Guise, requérant le dit conseil de VQUloir délilJérer ct ordonn er SUl' la dite députation , et après
3yoil' été fait lecture par rnoi , notaire, secr6taire du dit
conseil des letlres de leurs Majestés, p or~,nt la dite convocation , ct de celle de Monseig neur le duc de Guise, en dalle
du ùixiûrn e juin dCI'nicr , aïant , le dit sieur pl'emier consul ,
exposé que de loute aœ iellflcté semblab les députations
sont été déférées aux premiel's consul ct assesseurs 1 ct que
lorsqu'ils ont volonf...'l ÎI'ùmcnt accpté la dite charge
1
le
conseil a touj ours reç u la dite dépu tation sans permell'e
qu 'ils fu ssent ball otés, pou r' êll'c de leur cbal'gc œassister ;t
semlJlables assemb lées;
A été délihéré par le dit conseil ct par plu ralilé de voix ,
'lue le dit nolJle Théocrènes de Gland evès, sieu\' de Cuges,
premier co n ~ul , el le dill\l- llalthazard de Vias, assesscUl',
sont dépULt:S pOUl' aller aux dits états-générau x r eprésentel'
cc qu 'ils trouveront être pour le bien , profi t et utilité de
celLe ville, sui,'unt les instructi ons ct mémoires qui leUl'
seront données;
Et , \'oul ant , le d il ieur consul, p.'oeOOe.' à la nomination
melre et perrnell'e qu'on ril nomi nfltion encore d'un au lre
pour a~si s ter les di ts siclU's consul ct :l SSCSSCUI' en la dite
députation
pOU l'
être telle Pintenti on du dit conseil , et (l ue
à une :1 lfairc si irnpol' tantc comll1e ces tu y-cy il ne sc ra quo
bon quo d'y avoir lI'ois députés,
SUI'
quoi le dit sicul'
Vi guicr nuroit dit (IU'il prendrait :1vis si cela sc devait et
pouvoit raire et qu 'il leur en rm'oi t l'éponce,
( Archivu de la ville, 1re div ., 28- sec tion. reg. de 16111 ,
f' 95 v' J,
16t4 . - Les d~put és de l'ordre de la noblene et dll tiers-état de Mar,e ille adressent par écrit ou roi J la. prière do iOllÏr
aux: états gênératt:c convoqués à P aris. les mêmes
h0ll11eUrS el IJrlvifê!J8S auribu és OUI dépulés des
autres provinces de Fronce .
eArchivu de la vllle, t ,. divÎsion J '24' section J.
�-
393 -
lIo'el de Ville (1) .
L'édifice de l'Hô leI de ville de Marsei ll e é lait an cien ne ment élabli pro che les Grands-Carmes; il
le fut ensuite sur l'emplacement , ou à peu près, de
la chapelle et de la co ur de l' hôpital du SaintEsprit, et recon s truit SUI' le même e mplacement
dans les premi è res années du XlII o siècle. Mai s
le noU\'el éd i[i ce ayant é té reco nnu in sufTi sa nt
pour l' usage auquel il é tait destiné, l'adminislrali on municipale le céda à l' hÔp ital, et le 27 noyembre 1415, ell e acheta de Jacq ues de Favas
une maiso n située à la grotte du change , aujourd'hui la rue de la Loge, sur le sol de laquelle se
trouve le bâtiment actuel. La constru ction, commencée en 1416, ne fut terminée qu'en 1557, et
encore fut-elle si mauvaise, qu'elle ne subsista
qne jusques ~ u 25 octobre 1653 , époque de la
pose de la premi ère pierre de l'édifice que l'on
voit actuellemenJ.
Les archives de la vi ll e po ssèdent tou s les actes co ncernant l'achat du sol et les différentes
co nstruc tions de la maison commune depuis 141 5 ;
nous "lions en donner l'analyse, ne pouyant , à
cause d e le ur abondance et de leur 10ngueUl' ,
les citer en en tier.
II) 1'0)'.1.2' vol. P'S. 12 ~ " 126.
.,
�UI !S.
~o,' e mbr e
39\ -
-
t4.-Jacqucs de "'ln'as , seigneur de t:hAlcauncuf ,
, end
a UI 5)
odics lie la cité de Marseille . I)Our III
somme de huit ceni s Oorins d'or du roi , chaque
norin valant trente-deut so us t013Ul (i ) , lin o
maiso n situü à la 9roll~ du CharlUS (2 ).
S440. Jaovier 7.- La reine Isabelle donne il J ea n Arlalan aUaché à
la maison du roi n éné, so n mari. un casai j oisnanl
l'H61el de Ville de Marseille (3 ).
1
1492. Janyier 28 , X' indiclion. - A cte do n~ ntc d'u ne r cdc\' .lnce
seigneuriale de ccnt SOÎlOnte Oorin s sur p\ usicurs
immeu bles , nu profil de Uon orat de la Tour d' A rlcs,
moycoD ant deux mille Oorin s.
1G07.
Oe~obrc
395-
26. - JoselJh-Del'Jitl Sicolfe, esct/ye,' de ces te v ille,
\'end à ln commun e )lOtir l'ooraJldi.uetnUlt do
l'Holtel de Ville. et moyennant cinq fUilIe cillq
cents livres , une maison, servile d Sa "lajesM J
scittllée dou,l'enc/os du dict Marseille. 011 qI/ortier du cori)' d'i celle 1 (e:a nt doux co ing: , j oignant la maison commune de la dicte ville vi:ant
par d ellus dan l la lo!}e 6t par dessoub: vers le
por t.
16tO. Décembre 28. - Le con seil de ,'ille délibère d e (aire UllB
chap elle dau s l' [Iostet de Ville pour y entendre la
mell/!, cr d e la place ,. e n l el endroi/ que Ic, sieurs
cOrl suls avi,ero nt,
Les immeubles grc\ é$ de la rcde,'aoco seigneurial e dOM il s'ag it, éta ient :
t o Le oou,'c1 Hôtel de Vill e ( in domo nood
consi/ij sirli 1'n carreirid v"fgoriter dicta dei,
1611. JaO\'ier 2t. - Les écbe\'ins adjugent à Antoin e Du cbainc,
serrurier , l'élablissemenl de la porte etl(er de la
chapelle de l'Hôtel de Ville.
Combis ).
2" La t oge , située dans la même
dicta lJu(gar iter (a Loia ) .
TUC ( t'rI
domo
30 L a mai son ditc du Sai nl-Esprit, dan s la rue
de la FonL ( in domo dicuJ vulgaritcr d e Sanct-
Esperit ).
1611 . Novembre 24 . - Le pria: (ait de ln con slrl1ction tle la chapeUe de l'Hôtel de Ville, es l passé , pH les échevins, à Mathieu Ch io lisse , Michel Mand ueeh , et
autres.
4- Trois m aisons co ntiguës au Quartier de Saiot·
Augustin , où se tro uvaient la gabell e du se l ct l' artillerie (in quibu, tellcri so(et gabela salis et ar-
Ihillarie) .
( 1) A l'tU pres 2~.600 fr , de notre llI oun ;ue
:.! ) C'esl s ur le sol de cette maison , comme nous l'a\ons ,hl 1)l us IJaul , quelc
nouvel bOlel de ,' iIle fut Mint'>, Ce nouI'cl bôtel de ville est 3)lltelÎl dans (I uclqu c~
anClellS tit res: l }alld iul1I commullfs !UalliUe .
3) Cec.asala tr, tllUS ta rd, Dchel': par ta comruune IJour l'as rano.l lsselllCJlI d e
l' InUe! de ville; C'est d u moi ns ce qu e (lorle une note i u s~ rœ dans un , icux reslsIr" di'(Iosl! aUl a r cbll'cs mUOltl llales.
Tronsoctioll et accord entre les sieu rs échevins ct CO mmUJl out ~ de bro r.teille • et (cs " ères Au~
gustins , par laquelle il est conve nu t o que les
r eligieux (air ont dire et célébrer annuellement et
perpétuelleme nt tOtiS les jours de (a semat,l e et d
l'heur/J de Im i t à fl eur 'l ou r es du matin , dans la
cha pelle de la maiso n commune de la dite ville J
une meue bosse soit en teml)' de paia:. guerre et
pe,re, avec les oraison" et prières pour le TOy et
la famille royale 1 et sous la condition que lesdiU
reUgi cux j ouiron t dCl si.e mo!}os ins qui leu r ont
1614 . Octobre 10. -
�-
396 -
tl~ dtl8mparu par contr at d" 8 ja nvier US94 , ensuite d'une dilibérafi')n du cO ll seil mun l' cipal ,. 2qu'il .era loisible aux sieurs carU"lIb el communaut~ de (aire jaillir, quand il/eur plaira. l'eau
de la (ontaine de la ville qtu' est /e long du port
et au devant du couue rle des P ères con tre lu nw -
raUles ct'icelui.
1633. Jam'Îer 29. - Ra pport de " isiUe des m aisons il acqu érir par
la commun aut é de Ma rseille pour r agran dinl!.
me rl( de r Dostei de l' ille, mouva ntes de la directe
dl' ro!! .
1633. Aoth . -
Leltres patentes do roy , donn ées à l'tfoncea ul, pa r
lesquelles la commun auté de Marse ille est afTran cb ie des droits de lod, demi-I od et autres droilsseigncuriau l s ur trois m aiso ns. joignant t'Dos rd de
l' ille J acquisu pour l'agrandintment du diet
H Oltel de lïlle .
1M3. Septem brc 7, - Su r la propos ition de M. de la Sall e, premier
consul, leq uel ex pose que dep ui s le ra pport deI
de l'art en date du 4 aoul t 1648 1 lu mura illeI ma;ltrel$es de l' HO tel de Ville lo nt reconnues
l'utre davantage corrom pu 6.I, fend uel el bos getU
rues, et les f ondemenl$ et solives affaissés encore
en plusieurs endroits. de telle so rte qu'on ne peu t
y demeurer sanl d. grands périls et dangers malheureuôl: qui pourroient survenir inopinément.
Le co nse il m unicipa l a rr ~te la démolit ion de 10dic te maison cornmlUle qui est et se trouve (or t
vieille et ruineuse.
-
397 -
est l'horloge ( t ) t t toute la crotte y joig nan t , et le
"asliment qui est autlessolls de [aeliete crolle. ( 1) lJartenan t d la COIll1)1I11101l1ll , à P ierre Deau mond . maisl re gi" ier, SOIiS l a caull'on d e Jean
Marlin . ma rchand , moyen nant !S77 livrel, s ur
l<l quell e so mm e fUl déduite ce lle de 142 li vru qu o
lcdicl Deaum ond oU'rit pour les flâles,
Le ca hier des ch ar gcs de la démolition , souscr it pnr IlCG UIII Olld , porte qu o le pré(a chier (l'adjudi c3 ta irc) rdt teou de con seryer, a ulant que poss ibl e, tOllll e bois, tuiles, ma{lons, yipa s , pierr e
d B taille et p ierre pastoll ire, afin q,,'ill ne se
cassen t el 11e se rom pen t , Il full cnu , co outre.
d'avoir {ait el parachev6 ladicte d4 molilion et
(ai ll)/ace ne lle, sfa vo ir: pOlir la {açade d u port
dura nt la longueur en tr\t dix et partou t le Vi110tiume oc tubre p rochai n, et pour ce qui est dll restant partou l le quin.:ielme de novembr e suivan t .
16!S3. Octobre 2lS . -
Pose de la première pierre an gul aire du nou,'el
Hôtel de Vill e . sur laquelle est graYée J'inscription
s uivante :
Anno à Christi natalibus
MDCLIII
InnocenLio X suprcmo l'eligionis antistitc
Ludovi co X IV a Deo ci nto gall iarum rege
Ludovi co Dorboni o de Va nd osme pari fran cire totiusqu c
maritim", avari corum principe duce de Mercœur gallo
pro"incire pro l'cgecomitialem basilicam "ctustale
labora ntem sua à prope l'uinam mini tan lem
nobilissimi clul'issimiquc
Massili", civit., (i co nsules, ejusdemque
gubernatoros " igilantissimi
1603. Seplembre 2lS . - Dél ibéra tion du co nseil de vill e q ui adjugo
la dé molition 10 de la maison commune qui avait
qualor;e cannu de longueur du cos té du pori , et
sep t cannes enviro n de largeur; 2° de ta 101lr ail
Nobilissimus Gaspard de Villages , D .de la Salle, Laurentius
( 1) Elle fut cODlitr ullcco 1(; '''' . -JI u /fi , IQme2, Il. 303.
�-
398-
r.lIIes, nohilis scutal'ius, Jacobus Deau CÎuis 1 nec non
lIobilis Ludovicus dc Monier D. de Maubousquct,
a essor,
Patres Patl'iœ
pro suo in rempublicam studio curaque singulari
Comitium hoc
usu pel' commodulll visendum situ clegantia singulat'e
A fundam entis extrui curavel'unl
iEdilibus
nob ilibus Petro de Sommati ct Antonio de Moustier ,
r etro Gucidon (1) nobili scutario et Aeassio noux civc
alque reternum memorandi
opcris monumentum .
hune primru'ium lapidem fausto amine
l'osuerunt
Die XX V octooris.
-
399-
1633. No"embrc 16, - Oélibéralion lIu conscll municipal qui nommc
une commiss ioo chargée de conférer el trcllver les
m oyens les lJ/." prolJrel ., conve nables lJOur reba,tir ledit OUIlel d e v ille el fair e leI a cqlo's ltiQtls
d es maisons j o,'uuantu, suivant le deuin que
sera par 1"ceUe advi,d (1).
161S3. No\'cmbre 18, - Jea n Dorthalon , lrésor ier de la ,'ille. parc
à Beaumont et d Jean-Bapli$te Cau vin 31t Il 4'
pour le pria; de la démolit'ion d e la maison commune et autres fra vai/a; qu't'la; ont faict IttÎva nt
les comp te"
16!!3, No\cmbrc 27 ct28, - J ea n Dortholon 1 trésorier de la ,'ille 1
payc 100 " d Pierre Beaumont 1 maistre maçon.
à - compte du I"ix (aict de la de$molUion d e r (fostel de Ville ,
16~3. No,'cmbre 2-8. -
La pterrc ful bénite Ilar l'illustrissime el f' 6u~ rendi$sim e blonseigneur
Estienne de PU!Jt t 1 êvuque de blaruille (2) .
1653 .
~ oH mbr e
10. - Jean Dartbalon , tré' orier de la ,'ille. paye
à Pierre B eaumont et cl Estienne Chieusse, quarante livres pour la be:ougne qu'ils ont {aüe pour
la mai.Jon commune.
( I l Lue ~ Petro Guuldoll .
(2) Le li!inU suivantes 50111 tex tuelle ment ins 41récs da ns le prem ier r egistre,
Ilag, 53 7 et 6 38 , du CAulnOnfal, dél>Olé aux archil'e de Il ,' ille ;
" Le samcdr. \'ingt·cioquiesme jou r du mOTS d'oetolJ re 1653, ,' Cr! uozo heures
du matin . 1) est6 mil et posé la pumière pierre fo ndame ol i lle de la m3isoo de
l'ille , t'o la préH oco de )Iessieur'l G3!I~n.l de Villlgl"$ , sie ur de la S;'IlIe, Lau·
reot Gilles, t5curer, et J:lcqu C$ Unu 1 bourl'jeois , consu ls, go ul'erneur do
cHte "lIIe do Maneille, prése nts a ussi Monsieu r ~t · LoUfS de " Doler , sieur de
ft )tauboUIque l , ISscSKur . ap r S qu o ' Iooseigneu r Estie one do r ugel , é\'esq uC
... de \(arseille, :I cu faH la ~ n Mictlo o de htdite pierre , laquelle ré monic l'ut
fau'l e au nu ct )lf t'M nCt dequa nl ité de l'jentilshomlllts, bour geois, marcbaodl
et g rand qU:lotité de peuple, et pendant icelle les oeoordz do tro lnpeUU et
.. tambo urs on t tOl1j(\urs lou", d .. la On d' Icelle oot ('S té t iré vi ngt · cinq
IIoi tl('s . ..
Jean Dorlhalon , trésorier de la ville, llayc
63 " ts. à Chri stophc Yo cbicr, p eireiro n J pou r IS:>
carliers de tailla nécessaircs à la reconstruction de
l'Bostel dc Ville,
( 1) Antoine d c Félix. fil s de Je3n·Do lltis to tle lidls: , sieur de la JQeonn lcre, CI
de Margue ri te <le i>lo ntoUc lI , S'Cl l'ri me olnsl , QU s ujet !le la maison commUDe de
Ma rseille da ns ses nlcHlolres InM lIs, tOl1l , l , p. 20fi {'):
" II Y a',ai t d iverses opinion s l ouchallt hl. ma lsun d e \'iIlO, Les u ~u vou laie~lI
laisser en Jllacc le l ieu où 1'110 cs l Mlle et Ilrend re toul l' 1'110 de loutr e côte,
l.u a utres "oulaient \JO.Ur sur la \l lnee NI' Ul'ee t abnllre 1('5 maiso ns de ~ Oll« ~ ..
Ion! du qn:li qui sont (Iontnt la me me place. Moiso ulro (I~ e le eonS('11 du A
1< selltc mhre de rn ier r Ol'Ol t IIOUr\ U l'II o rd oun lln t (IU'clle IC rolt Mlle "e t éltwllc au
mc me li eu où ell e Nalt ll ullar&\'8IlI , illIC s'en IlO U\'alt Ilolnl tr o u\ ~ r de lIlelL1< leur \', el la " lIIe est Irop vau' rc ct e lJa r«êe de Iro ll do de ttes I>o ur fOl r? ~o plus
l
' 0 J e me ranj;eal 8ussl d'aula nt piuS volo nt Iers de cette oplnlOo que
01 «ron d (eSS1 .
Id
1
l , 'allee:
.. c.~ t lloil celle des sieurs Àn tolno tle ollouslÎas ct l'Ierre Gue e n , tique s
.
tienoaienl II0 ur I('sdit I.o à tlmenls, ct Il 'qui le! consull, 1105 del'onden "Cl le
cOlllell, en avaien t d onné III conduite el III direction comme «cns do bien et
ea llaMes deeeloÎn ,)I ( En Mce llllire d e l ' ann~ 16(3 ),
( ' ) IAl m:lIluscrit de. luemoi re, inMits d "Antoine dc F IIl1 Qr~adrl icll t !o ~~, le, môlr~
qui. d'Albc rL :lI, ct nous d evon. l'ellirflit 'lull II O~ dOll no'lI ICI c cu wtIDOl ru
t'flbhS\'ancc de M . II' Illllrllui, d c forc' U .
�1G~.
~lH
-
~ tT(1
Décembre 17. -
Je80 Darlbalol\, trésorier do la ,ilJe, paye
12 · AI Éniar Bilondelle , ingénieur, pour avoir
{aiel un modelle r,llttJi en carlon pour /. dessoin
de la maison d,vill,.
16!U . Jao."ier tL - Délib ération du conseil municipal portant que
les mandalS prOycnanl de l'imposilioD mise s ur le
commerce pour subvenir aux (rais et despends do
la bo.st;"n de l'Hoslel do VUle • se ron t signés par
les consu ls el par les députés du commerce.
JG:S't.. Fénier 6. - Etlrait du procès·uerbal raieL en présence des
consuls . par 41. /e général Gralian. contenant
la description de l'ancienne maison de ville et le
dessain du nou veau bastiment .
Le général Gratisn dit que ayant faiet me.tI4rer
par J .·Baptislc Meollllan, ma ço n, les {ondements
.tur lu quell esloient bostie l'ancienne maison de
ville, il aurait tre u v~ que suivant les dict.: (onde·
manU encor en es tat. la dicte ancienne maison de
ville avait .1-" cannes de longueur de levallt d cou~
chant. et 8 canne, d e large de midi à septentrion,
et qu'elle con(rontoit quatre rues encore en estat,
SI)l'oir ! III première , celle de levant qui lire de
midi à u ptentrjou. qui a 12 pans du cos té
de sep tarltrion et 14 du. COIU du midi (1) ; la seconde,~ celle du quay du COllé de midy qui a 4.
cannel 1/2 <le laroe de1Juis l'ancienne {olça,de
de la dict e mouo» de villejulqu.'a la mu. dans
lequel e'pace le dict Mo Ravel, au nom dei dieu
conlul$. a diet qu e le, lieurl CO'lIUl.t de'sirent
{ere Uflg pavilhon du Cal le' du coucha,,' gui avall-
( 1) Le ,tQ~ra l Gratian Ijoule, 1\1 sujet de cette r ue: que le, con.ud, t:ordlant
agrandir la dide maison de ville
tU la lonl}ueur et laru"ur de la dicte r"., Ils
remJII..lccraien l cell e ru e pa r tm" "tau 011 tille autre rll., d., 28 pan, de larl}e
dM codt a. upWrttrum , tt 30 pans du to,U du midr par moven de, mai,on, qll"
lud.l, Ilt"UrI consuls ont dite achepler tfe Perrache et 1I0ir, de ROllquln , lH)fIr ln
aooltrc
-
100 -
(laru la dicte rue du quay sur de rlOu tle Cllil:
(ondeUlallt$ # qu'on ( era environ "i/lq paru. IcfJu el pavilJ40n va en biai;011l, 11'raril ci leva nt
dt/rant la lonfJueur d e cinq CMl1Ies, et laquellt
avance au bout d es dictel cinq cannes 'l e sera qu e
d e trois pans dOJlS la susdite rue du. "uay , e l If'
surplus du dic t nouveau bastimell t sera, conli1WC' ct eslev e' daliS Ics at,lrcs {ollllemali is salU
auCW1C aVWlce, La trois ième rue, COtl(rontant
la dictc maison d e ville du coslé du coucha nt,
était situ éc eft trc la mOÎSon dc Sa Afojut6 (t ) et
la maison d e v illc , ct lirait de 11Iidy li S( 1) tlHlIrioll; elle avait 8 pall-l de [ary c dll coste' de sep t an tr ion et tleur du coste' du midy,' il!J avait sur
cettc rue un e arcade qui l 'a/)p uyoit sur la maison
du ray durant l a 10rJ!lll eu r de la maison comrnWl e ct qui servoil d 'ograncl iue menl ci i"elle. _
L'inlenlion de la ,'illc l toit de porter li 12 palll la
laroeur de celte rlle durOllt la dicte maison de
ville, La quatritrn e ruc (2) c() lI{rolllalil d e septlUiIrian, laqu elle are de leva lit ci cOUC/WIlI ci Ce'otise
de Sailil-Jehafi (3), a 20 pans d e larg e. /1 y at/oÎl
aussi sur la dicle ,'ue tlne gra'llde vaille en partie
rompllC. ayant 0 cannu dc IOl/g/lCtH' cl (l u laru e
de la rue , prenant sa 'laiuonce sur lB coinO dc
la maison. du roi (4).
t6ts4. Mars:5, - Jean Darthalon. trésorier de 10. ville, paye 99 UIJ. à
Jacques Brazet , do Cassil, pour 66 poids de bai'
de pinqu'U a (ournis pour III recons lruction de
l'Hôlel de ,'ille.
( 1) Le sol de la maLson portant le nO l , ti ans la 'u ~ de la Prlse1ll , ft ait partie
de cel ui de la mai,ofl de Sa Maje,Uj Il fut donné 11ar le roll la fa mille de lIaut
de Bcaulleu .
(2 ) La rue de la t OilC.
(3) L'Église ûU chevaliers dc Sai nl ~ J ca ll de Jtl rusalem , rc nlCl'm ée da ns le fort
!)elu l-J ean,
(fi) Cett e voùle , démolie c u COl ler . ne (u11H15 rc('onSlr'uil e.
v.
�IG;S1
)Iar<:. 20. -
IO~
J ea n Darlh alon,
-
-
tr~;:.orie r
de la ,ille, paye d Ja cqut's
Amphoux pOlIr les gagcs de ,ix mois finis, (l 'ur ~
l'eiller l a COl1lerl'otiou des mot~riau:;r; et aUrails de
" " ollel de J'ilIe, la ~omme de deux cent ,ei:e
licru.
16."4. A\ril 18. -
t~ .
Dam oy selJe~tnn e F~raude
baUle, d ésempare et
vend BUt co n'Su ls pour l'agrandissemen t de la
communs 1 moye nnant 2,450 liv.la bouliql/e Qu 'elle
po s~ ède li la rue de la Loge, la dite boutique (ai,a ,H coing, confronte du levant l'Hostel d e Ville.
de midi la rue de la Loge, d o couchan t la rue
tirant au Pallai;r, de trt'monlan e maison du
110ir$ de Jean Gu eirar diel Suporte.
AHil 24. -
La ,ille achète pour
l'a g raodi s~c ment
de \,[(61el
de "me, de Louis et de Jean Arnaud, héritiers de
J ean Féraud, leur oncle, un e maison ( aisant
coing d la ru e de la Loge, en fIl ontanl au Palaix.
j oignant l' J1o.r tel d e Vill e, conrrontant de leva rit
l'"oste' de nUe . d e midy la Loge ct les maisonJ
et appart enan ces d e " /J oslel d e Yille déjà presqu e aballue , de cOI/clio nt la d ile rue el d e trémontane la maison du .rieur de Monteaux . - La
\cntc est raite pOlir et moyennant la somme de
3,6i2 livres.
:t6~ .
ll3i 11. - Jt!an Bartha lon. lréso rier de la ,'ille. pa ye 60 li v.
il Pierre Deaumont, mattre maço n, pour entier
pa yemen t de317liv. gui lui avaient eslépromi.ses
pour la dumolilion de la mailon dSl'ilie.
165\. ~I a i 13 .-
l cs co ns uls achète nt pour l'agrandissement de l'ElOtel de Ville, dç noble La;are de Fournier 1 sieur
d e Saint-lrictoret 1 une mailon ,ilue'e et (aisant
coing à la LOfl e, au carpI d e la d ic fe v ille, con(r on tant de Levant la n,e Traverse, de midi la
1.0ge. d e couchant l'Iloslel de Ville, et de trt!mofl-
la ne mai,o/1 deI hoirs d e(eu J érémie PaflèJ,
l 'achat est (ail pour et moyen fla n t 15 1 000 lil're.r .
403 -
1 tl!i<1, Moi 20, -
Prix (ait , donn é il Cau,'in , m ehre maçon, de la
rcco,utruclion et olJIJrOpriation de la maison
achelée, le 18 nnil 1<HS4 , de Anne Férnude pour
l'agrand issement de la maison commune.
t654, J uillet tL -
Les cons uls achètent deux aulres maisons pour
l' agrandisse me nt de l'HÔt el de Ville .
16tsri, Ao6t 22. -
J eo.o Darlholon l trésor ier de ln rille, paye 3i.2 Uv.
t 2 s. d Jean-lJapti.r te M eoUan, ,na1tre architec te,
pour sesjournéu el tra oailh et d essaim par lui
( 0 1'C II p our la baClISO1MII(de la moi son commune ,
jusqu es au 1i. dit présen t mois d'aolu'.
tGIS4. Octobro 23. -
Ls commune achète, mo)'cnnoDt 0,800 livres, de
Me A ntoine Perrache, advoca t en ta COllr, IJOU r
l'ogrnndi ssemcnl de l'Uôtel de Ville. (a maison du
diet P errache 1) o.J~6 da'ns l'anclos de ceste dicte
ville, COI'lisr du corps d'icelle cnla rue de la L OfJe,
confrontant de leva nt la maison de noble Gaspard deFClbre, de midy la rue Traverse, de cou~
chant au tre ru e desce'ldant sur 10 port et de tré~
montane la dicte rUB de fa Lone (aisant par a'nsin
la dict e mat"on coillQ.
Les consu ls achètent le mèmc jour, 23 oela bra
16!S4 J Ilour l' élorSÎ:5sc mcnt d ' une d es r ucs o.\'oisinnn i J'I1Ôtel de Ville , la moi son de Roch DOllqU{fl,
touchant fa maiso'l commune, située sur le (Juay
du port , cDfl(rantant de levant maison de Louis
Ripert. de midi et COUChalll la nJ.e du Port et
d e trc'montane ta rue Trav erse par derrière ,
L 'achat est fait pour Cl tnoyenna/il 18,000 Uv,;
Ill ais attendu la minoritc' de Roch Bouquin, la
,ille g3rde en .ron p ouvoir la dite somme , jll.rqu' à
la majorit é du dirt Bouquin en payant, la dicte
commu na uté, l'inte'rêt a'l Iwndeur fi raison cl"
denier 20 en d eux pay es (Jsg of[es, l'une à Posqlles
el ['outre ci St.-hIic/H:{.
�- .0. j 6:;~. Oc lo br ~
27. -
-
Le compte dc gcs li on do Jeau Uorlhalon. tré-
sorie r de la \ille, porte qu ' il rut po yé du 1er. no-
l'o n serait dons le cas de raire à la maison Cûm mun e, au ,asto pl ,1U q u i o,'ait été IlI'imilÎ\ cmcllt
con çu pour so n embellissement, plan qu'il étail I.1 c la
dignit é de la ,j 'Ic de Marsc ill(' de Ill care succcs~ i
, embre t6~3 8U 27 octobro16M p owr la bastin e
(111 " ouvet Haslet de Ville, la somme de 7,310 Uv.
8 sous .
'ement à C\ éC li lioll , en profitflllt dc.. rn O)C n ' C\ \I C des
ci rconsta nces Illu s heu rellses po ur raien t Ull lell er ,
1~:H. Xovembrc 28. -
PrL.:r (ait de la démolition de! moisons acq ui.r(!s . le 23 octobre tOM . de P erra che . et de
B Ol/ q uÎtI.
t(j:S~s.- JaD\ ier t8 . -
Jean-Picore Vin , trésorier de la ,'ille , paye
306 lil'. d Jea n-Baptiste j}(eo licHi pour j ourn ées
1G:SlS. -Octuure 31 , -La d ~ Jl e n .. e rllÎle pH la \ illo p Oll/' /es (Hu tilll cn(s
li eurs d c /0 II/(lis 0 1l COIIIIIIIII/(' , ùU premier nm'e mbre 1654 all 3 1 octo bre 16ti5 , s'é lb e , d'après Ic
co mpt e de ges tion de Jea n- Pico re Yin , à 526 1 Ii\'. t 7
emplo yü s cl la co nduit, de la fabrique de l'Y ostel
cie Ville.
1635 - Fé, rier 26 . - Âssemblée des directeu rs d,s bdtinci de l' B os.
tel de V ille, aya nt pOtlr obje t de s tatu er s url a pl ain te
portée por Riperl cl pa r fabre. au s ujet des dommages ép rou\ é,s por leurs m oisons li la s u He de la
dérnoiil ioo de cell es acquises pour l' agra ndissemiJu t d u d iel {Joslel de YilIe .
t UJ3. - Mars 11 • - Co n ' cotinn passée entre les co nsu ls el Louis l\ipcrt,
gipicr , pou r la rtconstructionde la m aison co mmune.
Cct acte, a insi qu e tou s les nut res documents de l'époquc déposés nUl archhcs de la ,'ill c, garde le s ilence s ur le nom de l'au leur du plan du nou"cl éd ilice; il es l dit s eulemenl q ue LOuis Riperl doit
(a ire MWt"r fa mura ille d u COJl e' d u p or t qui doit
srrvir de [ anade , et qu'on lui rera connoistr,
l'ordre qui doit es tre obser'vi pour la de'coratio tl
de l' /Joslet de Ville.
Lc fl om de Pi erre Pu ge t est cité pour la première
rois dans le ra l)po rt rai t nu conseil municipal le 6
mars n iO, P,H les commi ss aires chargés par lui
l.1'indiquc r les moyc ns d'ogrondir l'flOtel dc Vill e j
do ns ce rappor t . les commissai res u ;p ose nt la nécess it é de nc ja ma is perdre de ,'ue l' a llcie'l plan de
Pllyl' f , Cl de coordonner toutes les réparation s que
\·0;;
50 11 5.
16ts6. -Anil HI , - J ea n-n ll ptis le J\Iéo ll on , architecte 1 reço it ùe
Pi erre n omon , t ré.~o r i e r de la , ilJ e, la so mm e de
201I h'. 12 50 11 5 1)our jOllnl ù s em p loye'cs à la
cont/uite des bas tilllen ts rleUrJ d e la maiso"
commu ne.
161S7 .-Septembre 5. - Jcan-DoptislcJMéollon, Brchi tecte. r eçoit encore de Pierre Romon , trésorier de la ,'ille, la somme
de 1291i\'. 12 sous, mais pour 72jo"rnc'cs qu'il (l
empfoyc'cs ci la co nd uite de la f abt'ique d u bastimans cie la ,naiSO Il co mm une.
1657. -
OctOb re 31. - La dépcns e rait e pour la recons tr uction de
)' IIos tel de Ville , du premier noremb re 1G!:S6 ou 3 t
oClobre 16lS7 , est, d'oprès le co mpte de ges lion de
Pierre Roma n , trésori er de 10 ,ill e, dc il ,n70 li,",!
8 sous J 6 deniers.
1680, - A \'ril28. - La ma ison du Roy , p osséd ée p ar 10 sieur de
Ra:;ac SOIIS un dro it d'albe rg e, scifl llôe proche
l'Oostel d e Vill e, éta nt nécessa ire li l'oyralldisum ent d e la ru c Cll t ro f a (Lit e m a ison ct l'Clost et
de Ville , tira'i t cl" por t à l' e'glis e d es A CCO llfu,
les cons ul s s lipp licntl 'intell dant d e j us tice de Pro"cn ce de le ur accorde r l' aulorisation d'acquérir deux
caml es de la largeur (lu rond de la dic t6 maison
pour agrandir la dilC ruc. ( L'aut ori sal ioo r ~cla m t!e
ruta ccor d ~e le 2 ma rs iGSO
).
�-
107-
1"0Iso"8 de
Bien(aiNRoee.
Maisons l'lei/Iles avall lie 23 messido ,' ail JI (1)
ou supprÏtnées ti cette époque.
L 'bôp itBl de JaufJ'ret Autox (2) 1 cono u seul ement de nom oujourù ' hui , eSl cité dans les s taluts comm ercia ux el maritimes dés ignés,
plus lard , so us le tit re de Lfillte de CUllsQlat (3}. ~o u s croyo ns dc"o ir
citer Îci le passage de ces s talut s don s leq\1el il cn es t qu est ion :
Ell l'ony MCL.Y1l eft la mils agost {oroll (ermats en Ma rcella d la
Moyso d ei eSlJital en la peostria ( !/Os tel/aria) de SCT J au(fre .d ut()X
losdichs CO IJilols PCI- IMir los lems. Cc qui signifie: 611 l'oll/léc
AlCLfll, au mois d'août, {urcnt approuv és d Jf(Jrseilfe. cl la moisa'l
de l'Mpital , dam l'Mtellerie du sieur J alltrrel .turox lesdits statu ts
1
pour être observés en lotit tcmlJS .
L 'h ôpital de Saint-Antoin e {4l . s itué li la ru e d e ce nom (~), ru t
établi, quelques ann ée:; ap rès 1162, par los cheua liers d~ St.-dntol·rlt'
)Jou r r soigne r les personnes alteint es du (su lI'enfer ou dtl (eu de St.Antoine , espèce de maladie inco nnue aujou rd 'hu i . mais dont les rayages de\'3ient ~t re terrib les cl rréq uens dans notre contrée. puisqu e
lesche,'a li ers J e St.-An tùinc o\'aienl plu sieurs COIlHlHIIHJeries en Provence el des moisons hosp italières dans Ilresqu o tou les les ,'ill es un peu
importantes de la \)ro\'ince.
L ' hop ital de Pont_Saiut_Giniez est , peut-être, le plus 00 cie n des établis~emen ls de bienfaisance de Marsei lle, car il est dit
( t ) It Juillt'l1701.
(:.!) Ixs ht\I,i1:l\tl n\l1aienl autrefois1tue des botellcrles ou Ics \oyascurii t':trau·
Sers 1 CliHOic ul Ih secours (le l'h OS I,il a UI (r,
( J}/cHOIl/laÏl'(J de Jll orcri).
c)) Pov. le , - \01.,1), Il G d 1 :ln ,
( 1) 1 oy. ce quc nou s 11\'ons (\il au slIjd th', ehcvo licr$ lie !:>1.-,\otoUle, 1)· 188.
(:'J}_I.lI ,'lU! dt' SI_-.IIlloin t (lHlIIHUnlfJ u('.lr 10 l'lit f'lJ/ltaine NeuL'e il \a j'ue des
Ma lll'n/is
�-
108 -
qu'il elislBÎl depuis bien long-lcmllS, lors que IIdefonse , ro i d'Aragon cl couHe de Pro,'cnce 1 ct Hu gues de Bau t, ,icotllie de Marse ille.
le placérenlsous leu r sau\csarde, le premier cn 118t', ct le second en
121 L - L'hôp ital du Ponl-Sa inl-Giniez fut réuni à l'hôpi la l du
St .-Esprit Hrs la fin du X.llle s iècle.
L'hôpital de S t. -J Goqu es d es Ép ée. fut fond é en 1200, da ns le
quartier de Couaillot\ (l) , pour recero ir Cl loger les pè lerin s qui pa ssa ieol3 ~Jar se ill c . Lei soins intérieurs de la mai so n 1 rait connaflrc la
Statistique des Bouchef·du·RMI16 (2), éta ient conGés à des reli gieux
sen'ilcs, con formément fi. une co n\'entioD passée cuI re les prieurs de
J'hôpital clle pro, indal de J'ordre; les Ilè lcrins oyant paunle de leur
profession e l conf ession catllO/iqu t, apos tolique t l romaine, IcelUe du sceau de SI.· Jacqtlts, )' élaient logés p endatl l Irois jours
. eulement ; on ne leur accorda it qu e le (eu et la chandelle .
Les dèpenses de l'hôpital él<l ient com crics p<lr le produit des tronCI
plact's dans leI vaiueoux (3), el iJOr celui des bassi ns passés dan s
Ics églises les dimaocbes el les rO Les .
Il était ten u uo registre elact des pèlerins qui s'a rrê la ienL da ns la
m aiso n (\ ).
Une quiuance , eD date du 3 ju in 1693, signée par Doble Guillaume
de Laira c , sieu r de la Red elle , cbe \'a li er do l'ordre de SL .-Lazare ,
~ol~n~a nd ellr de GrelTe\ iII e , à, laquelle comm and eri e, y es t-il dit,
1 hopllol d e SI.·Joeques des Ep e'es de Marseilfe, où IO{J cllt les pè.
leri/ll, a élé uni el incorpore', témoig ne que l' adjonclio n des hôpitaU1 de Sl.-Jacques des Épées el de St.-Lazare a cu li eu en vertu des
mêmes leltres paLentes, en 1GB2 (5).
-
409-
IHtroisse de ce nom (1 ) 1 rurent ll ut ori sé-:, CU '120'•. par Ha)' moud 1
é\'t'lquc dc Marscill e, Ua r mond . prédH d c l 'é \~ c h é, ('l le chap itrc d o
l'és lise dc ln Ma.jor , il odm inbtrcr les sncrc mcnts 011'1: paUl rcs qu'ils
recenaient ; Ilo ur les maria ges seul ement, il s de\'oielllllblcnir, a'o nl
de les célébrer , l' assenti ment du curé de SI.-Ca nn :ll (2),
L 'hôpital du SaiDt-S épulcbrc e\i sloÎt d ~jÀ en 120oi . On cn Iro u\e
10 preu\ e dons un octe de cclle éllO quC. jn s~ r é dons le petit ctlrt ulai re
de St. -Viclo r (3) • et por lequc l l' obbé de S I.- Vielor \cnd à l' hôpita l
quoddalll/Jathuum Jeilice t a vallalO salinarllt1l /lsque ad podium (or11iÎguerij, habens vernIS mare a pariel e qui COllligllolur vie publico
qua ilur ad sanclum J'ie/orum quindecim callnas . Lo ,cnte cu l li eu
p er unam 1JlOsmodinam ouri nova {&\ .
Les pam'res Qui m ouraie nt dans l'hôpital du Sl.-Sépu lchre deva ient
~lre enterrés d ons les cimetiè res dè S t . -Pierre , de S t .-Ferréo l cl de
St.·Yictor . npilarteoani au mona stère.
L 'hôpÎ.to.l d e St.-Miohel fut élO lJli , en j 21 4- , par Pie rre Drcmond ,
pré\'Ot de ln Mojor . Bu snes R ormond Hier ct A yco rd de l\oc hefor t ;
on y rece \'ait les p auvr es p aua tlts.
La rondalion de l' Hôpitol de St, - ViDcent , s itué près la rh'Îere do
l'nuYea unc, à l'codroil mOme où se trouYO il enco re, en 1610, une cha-
Les r ecleurs de l'Hopital de St . -Co.UD&t , fond é en 1200 dans la
roy. le 2- \"01., 1). 280.
(2 ). Tome 3, p.403.
(3) .-\rcluves de la ville, 4- div., 10- iecl .
(1) Slal lsll!(ue de! Boucbes-du. nb6uc.
(;) Arc bives de l.Il \' llIe, i' d iv., 10· stchou
( 1) Lo quartier des carmes, -
(1) L'~ g IÎ SC de St.-Connaldol l adossœ ou 111110ls ~ !l lsCO lla t . lequel s'éh.' \·/J.i t tI cO·
I{\ de ta (lo rt o ùc III J oliette, 1),1111CI{\c alon l'orla Galllca, - 1'011. 1c 1'" \'01. Il. 14.0
ct 15 1.
(2) nurrl .-ToDlc2, Il , III .
(3) Jl"<I 100 vo,
Ci) ~ I o nn aic so rrasioc d'Bg )"lltc , commc qui "' irall 1II 0llolliclane.
( O UC(W~ ).
�-
410 -
pelle sous le ~·ocable de St. - Elienne, pa ratt remo nle r a UI p r enl1è r e~
années du XIII- s iècle. - II est rail menti(l n de celle m oiso n de bien raisance dans IIne pièce porlonlla date de 1230.
La M aiSOD d e l' AumôDe, s iluée à la. nHI de l' A '.I mdne, laquelle
communique de la Grand'Rlls à ln rue Ste. -Jlarlh e , rut rond ée par
une délibéralion d u conseil de , ill e de l'nnu ée 1299 j mnis co mme les
au mÔnes q ue l'on y resa it n'éta ient pas bien réparli es, le conse il de
10 co mmun e char gea q uat re de ses membres, le 4 mars 1319, de
l·t lller allx opi raliolt5 dl( bureau (1).
L'hôpital d e Sa inte -Ma rtbe. rondé pa r les religieux de Cru ys. ru t
don né en e m p h y t éo~e (2), H~rs la fin d u XIIIe s ièc le, li di ,·ers parti culiers
afin de pourvoir à la dépense occasion née pa r la répa ration de l'église
de Sa inle-llorthe (3). située 3 la l' ue de cc nom (li ).
L 'h ôpital d e Sa iDt-B eDoÎt elista il d ~jl\ en 1302. Les rechercbes
les plus minu tieuses D'ont pu rai re déco unir la da le de sa rond :ll ioll ct
le geore de seco urs q ue l'on y Bcco rd a it.
- 411 L'Hôpital d e Notre-Dame de l'Humilité rui 10nM, en 13GO, par
(..; na rd Eysués ic r dan5 une m oiso n qu 'il po"c:.edr111 li 1'. 1tHi oneric SII1)én'eIlTe. pres la P lat e-Fu/'f1l6 (l) , au hall l dc la TI/od e l 'Bellelle, derr it': re Ic co u' ent des s rand s ca rm es (2 ).
L n m a iso D d es Enranh Orphelin s, rondéc pnr la communaul é,
cl is tail déjâ cn 137t. Lo dircctcul' de l'œuvre {' n\jeignait à li rc el il
éc rir e 8U'( euront s reçu s dons 13 moil>o n (3) .
L 'H ôp itn) de J'A n noncinti on , rond é ct dO lé cn 1372 par Gi rnu li
j ur isconsulle. él3i' , ains i q ue les Mpi tau'\: de Soinle-lI lorlhc
ct de Sa iol-Ja cques de Galice, s itué n ia TU C Sainte-Martlle, L' hÔllilol
fic l'Annoncintion, dont les rectcu r!'l éta ien t an nuellement nommes 1)3r
les eonsul s fuL réuni, ensu it e d' un e délibérat ion du co nse il li e , ill e
de j 422, li l'hôpital du Sa int- Es prit; il rut rétobli Cl mis sous ln
dircction du In icur des J acobins cn H ts6 1 par Amilh etc de Sord a,
so us le ti tre de Not re -Da me de t'A nn oncia tion, pour servir de rel~ m é ri cJ
j
traite
3 \1 1
mendiants
Cl BUS pèlerin s
("l.
L 'Hôpit.al d e Saint-J ean , situ é jJrès de l' ég lisc des Che\'aliers de
L h ôpital Sa int-J acques d e Ga lli ce, s itué ~ cÔté de l'ég lise de S IC.:U arlbe, dôtso n origine à Der oard Ga rn ior , leq ue l légua pou r s a ro nd ation, par son tes tament dc l'ann ée 1358, la somme dc ~O liHCS rO) 3Ie5.
Une bu ll e de l' an née t ~93 s upprima cl réunit I" bôpÏl3\ de Sl. -Jacques,
rondéen ra"cu r des remmes seu lement, à J'hôpitn l du St-Espr il.
Les bâtiments de l"!lOril3 1 sUPIHimé rurcnt donnés, cn 1&32, aUl
religieuses de' la miséricord e (:S).
Il .\rduvesde la Hll t'" , l ' d'I
2) Rail a lon gues allné~,
3) RurD . - Tome 2., l' 3
Cclte ruc abouti l d o 1.1 I"IJ~ .\fl lIltc-lJurbr: .. 1.. ,·,/rl({j n fll("J L,·,,,lIo.
J -(l~. la l'J\jr 2 1 l ,lu 11r l"--t'1l 1 101 ri Ir 2' \ .. 1. 1. :,!/I
Sa inl-J ean de J éru salem, à l' entr ~e du por t, fui fond é cn j 384 1 IJor
R aymond Fronqll cric, dons un c loa ison que 10 co mmun auté lui , cndit
, 'ingt nori ns d'or . La délibérlll ion d u conseil de ,H ic (l ui aull.lrÎse celle
"cnte est ~ ln dalc d u 27 ja n,'ier 1384. t ' hÔpit al de Sa inl-J eo n ne
recev aÎ lqu c les paunes ma rins.
I l Il)· alal t .Jeu! aIllIOIlc.,·its \ IIIJ.fchlls o.u "Il" ) l 'III1110Jl ~,..t super/el/l''' '. il u,'o
,'rh la Illo te- forme, el l 'alinollcJ"je inJt ric/II·t ('1o.l,lI r (HI dCJ;llll l (/~ la manon flu
r ell1ple. l,rh le COll\ c nt tIcs \U 8U51111 5. \ '1» (1' (\ur 1l(IU30 OVOIlS di t :lU sUJel de
l"m ulOllcl'/C iIlJtrjt ,.,.(' 1' \ tlu JH)IIIs (lu unl/·a don s Ic 2- \' 0\., l'. 3 10, 332 e l 303,
1"1,1~ 1l ~ lc3· \1lI. , IJ. I (j I ,
I GOel l D7
La rllt dt l 'Ecllelic prend sou co mm c nce men t il la "u edc
\2) nu/n. - Tom e"!. II . 11 2
J) I\utn . rOUIe 2, 1' , 08.
i) l\ uIO . - '('\lILe:! l' . 11 2
f (J
Couronne.
�-
H3 -
·\ I ~
L e Bureau de l'Aumôoe de, P êcbe urs clislait cn t385; 00 Cn
VOil la preu,'e dans l'aClc de , cnlC passé coue année au profit dcs cinq
rectcors de la ma ison, par Ja cqu es de l'~ a ,' as. d' ulle galère Que la COIlfrairie d e l"aumônedes Picheursarll18 pour foire 10 guc rreaux Turcs.
l 'H ôpit a l d e Snint-Rnphaiil occ npail lino Ilorli c de l' enclos des
religieux cormes, aUl Aygalades (1); on y recc\'o it Ics personn e.!!
all eintes de ln teignc, Lcs bâtimcnts de l'b blli!al meno ço lll ruin e, il s
fur ent réparés 3'CC Ics fond s dés ignés à ccl effeL pa r J acq nes d e R ém éza ll , ~ don s se n tcstament de ]' onD ée 149 1 (2),
L'Hôpital de N otre-dame d 'Espérance, édifié au hau t de la rue
de Radeau, près la place de l.enche, rUl fondé, en 1381S, aUI frais de
J'hoirie de Guillaume Lbnlllaud de Carrio, juriscons ulte, lequel, par
son testa ment , ordo nna que fOIl prendrait ,"ur son hérilaue ce qui
stroit nécessaire pOlir la COllstruction d'Wl hôpital. La mai so n de
Notre-Dame d' Espé rance fu t réunie à l'hôpital du Sl-Esp ril cn 1422,
Un H ôpital so us le litre de Saiot-Étienn e es iSlail en 1'.20 ( 1) i
il est. probable qu'il s'agit. ici de la rn oison de cbarilé qui s'élcvait bors
la ville, non loi n de l'ég lise de Saint-Étienne du Pl an (2) ,
L'Hôpita l des Veuves fui fond é en 1469, par Douce Fouquière,
dans ooemaiso n qu 'clic possMa it au quartier d e Blanqllerie (3); on y
recevs it seu lement, a in si que le titre l'ind ique, les \'eu\'es rMuitcs à la
mendicilé (4).
L'bôpito.l d e Saint-Eutrope 01'1 l'on rccc,'oii les bydrop iq ues, fut
rondé cn 15tso à côté du co uyent dc la Sainle-Trini té (3); ln d ireclion
de 10 mili son , réunie qu clq ues années aYOnL la ré vo lution rr il n çili ~ c à
l'hô pit al du Soint-Espr iL . 0JlIl<lrl ennil aUI r cligi cu:t Trinitaires , à qui
cli c oyaitété dé\'olue par les rllnd.:neurs,
r.a MaisoD d es 611es g rises de So.iot-Pi erre , primitivcm ent connue
sous le tilre d'H dul-D ieu-j)farie aux: fill es Orphelines. tut tondéc cn
11S75 par Antoine de Glandc\'es , \ icoml C de Porrieres. chc,'olicr de
l'o rdrc du Roi, Icqucl a(fecln li. cet cfTet , pour l'entreticn de douze fill es
orphelin cs, le rC,'cnu de deux mille écus d'or sol qu'il 1)laça il con stitulion de rcntc nu profit de l' œuvrc,
'~ cs flllcs admises dan s la moiso n ttaicn l ha billécs d o gris ct plocécs
sous la dir ec tion d'une honnAt6 femme, 'lui ava it soin de les d/tucr
aux bonn es mœurs, au seruio/! d e Diett, d e les cO ll cluire tous les ma-
( 1) rOI} , la 110lle 19 \ .
(2) l\ ufD , - Tom o 2, p, 1 12,
L' Hôpital d e Saint-Maur fUl fond é en Hil, dan s la même ru e
où près de dens s iécles plus ta rd , en 1662, les ,}éntterlts de fa JlIis6ricorde diLS de Saint-J}Iaur , s'éu blirent (5) ,
{I l l\uffi .-Tome2. p . 11 2
\'0,., le If. ,·ot., p. 00, e l le IlrL'Sent ' 01.,
p. 181.
(J) Le qoarUl' r cn deçà du vorl. \'ov. le 2' \ 01. , 11.289
( i ) nora . - Tome 2 , Il. 11 2
(~) Les l":oileoLS de Stiot'''aur l'nsc\'elis,;,icn llc\ 1'3uHes d r'cedl's J;JOS l'I U( :::l) L'eglîsc de N,-O. du blont. -
l é rieur de la \'i lle.
(J) !.cs grands IrloUoircs s'elal/ll rent Il ~l arscllll'll'n 12ù2;Soln l- Jeal\ do '10 1110 ,
touda lcur de l'onlrc, les in stalla OUI frolsde 1111 11111'5 J o 30111, ,' Icolllio de ~ I o r ·
sei llo de Guill ollOlC \10 Daul prlllce d'Oroolla. 01 do I\o r mond ~ I Q D OUI,
Lei ~ClillicUldemC\Lr~ rcut d"ol/OrJ dons 10 maiso n l'd lllt'oo sur le so l O(,CUI)~ de
nos jours par l'aba ttoir, Il r~s 19 \lorle de la Joliette, c t CIlSUItC\ à ,l'BrI.lr Jo
1f.> 'l i . dans cclle (IU'il& firent {< I cn~ r su r les mires J e 10 communaute l J , SltUœs
Ù('r rl{'re le cO u\ enl des rl'iigicui de 1'{< lroiie Obse rva nce l"}·
Les rcl ill ieux de 10 Sainle-TrinÎt~ dc ~ l arscllJe, olnsl (1" 0 œ ux de 10 pnH'lnce ,
0\ \lIcol unl/ailil Ilo rli culior ; ccl haM I, ils le Illlltlèrent e n 170\0 Ilo ur ('('lui adopté
Iln r Ics a ntres maisons de l'ord ro Haillies cn Fronce
(') Ahn:lllach hÎ li lori llllc de Maur illc, - I\nn~c 17 70, " , 00 ,
l") } Of, la nolier ~ ur Ju rdig ictl:l de l'élrollc Obl rn'once , p. I I)~,
�tilu à l'~gli$c pour IcuY fa ire enlendre la messe 1 el d e telAr fa ir.
chanter tous les soirs d genoux le Salve R egina devant u.ne t'mage de
41 5 -
l e bure3u d e ln Rédclllpti on était étab li d a ns une Illoison al'pl.\rlc.
n3nt à l'OE IIUC, à cô té d e l'égl ise du COUYCnl d cs Grands Tri nitaires,
la três Sainte· Yierg c (1).
Les cons uls d e Marseille elle:; prud' hommes patrons pêcheu rs de
celle \ ille, étaient les recteu rs-nés d e la maison (2).
L'O dt,t-Dieu-blar ie 011.1: filles Orphelines, établi d 'a bord à côté de
rbOpilSI du Sa int-Esprit, rut in :; tallé cn 1607 dan s une maison con·
\igui! li celle des prud'bommes patrons péCheurs (3).
L'Hôpital g én éral de 10 Miséricorde rut fondé cn 1578, pour
sub \'eni r aUl beso ins d es ram illes rrapiloos par le m al heur . D'abord
établi d ans une des chapelles d e r église d es Accou les, le bureau rut
tra nsporté,
en 1693, li la naJ de la Miséricorde (4 '-
L'Hôpital d es fill e. orphelines d e Notre-Dame de GrAce où
l'e n ne pOln' nit recevo ir qu o 25 mIes , q ue J'on \ ~t i ss a it J o blan c, fut
fond é, le 13 no"cmb re 1635, dan s les bât im ents de l'ancien hÔpital d e
Saint·Jacques de Gal ice par Dési rée de Cal1\'ot , d nm e des Pe nn es;
Jeann e de Sacco, nU\'e l.ibcrt atj Isabeau de Féli1 de Oea usselj Ann e
de Capet d e G ratian j J ea nn e d e Lenche, dam e d e Mirobea u; et Franc oise
J e ï. érenton, d ame d e Utl leodè ne.
L' hôp it al d es fille s oqlhelines de Notre Daill e d e G rùce fut s up prim é
el réuni ta l'hôpita l d e la Cha ri lé, pM u n arrth du parlement d e Pro \'cnce
d e l'o nn ée 1642 .
L'Hôpital d e Saint-Joseph, généralement co nn u sous le tilre d o
La d irection de l' Œuvre d e la R édemption d es Captifs élait confiée d six habitants d e la 1.1ille,
Les rond s deslin és ou rachat des cscla \'es CL dont les recteu rs de
l'associaûon 8\'aient seuls la m anut ention , s'a ugmenta ient par le Ilroduit du tronc placé dau s la sa lle d e la bourse, ct par la Qu~te qu e les
recteurs ra isaient annuellement li d om icile ,
Une transaction passée le 7 se ptcm b re 1627, colrc 13 ,'ille et les rcligieux Trinitnirc5, obligea ces religieux d e concourir ail racha t des
uctalJu
Maison d " R efug e et s itu é à la ru e du R efug e (1), fut fond é, cn
16liO, pour 'f r cnfermer les p erso nnes d u sex e qu i m èneru unt vie
sCCl ndaleuse ou qui su bornent les j clmcs ge ns (2),
Ln M a is'1D d ~ l'Entrepôt ou J'on d étc nnil los femm es cncein tes 1
éto il allossée à la mai son du I\eruge j on l'éta bli t en m ~ m e temps Que
celte dernière m a iso n , c'esl-à·dire en 1IHO .
(D).
Les P énitents de la l'rinitéconcou raient aussi lt il, délivrance du
~dUelrédllits
à l'esclavage (6).
L'Hôpital roya l d es forçats mala d l;!s éd.fi é d ans l' arsenal , clistait
1 nurD . - Tome 2 , II 9 a
12) Arcluvcs de ta \iUe. - I\egls lrc tles déllllenlio ns du conseil. \01. tle 1 [)i:',
lenn par C;irolle. nolairt', secnllaà re de 10 commun.uh'.
(3) nom ,- Tome::1:, Il,90,
(4i Cette ru e n 'eliste Illus; ('Ile communiquait tif.' la rl/t tle la LtJyt; ~ la rlle de.
O/u'u,
t ;) )
1l6nltenls tic
( 1) Lu r//8 du n~fu()" Qoou ll. de III rU8 du Pallier Î1 to 1'118 illollU~ dn "'CCOl"n
(2J ,dlmanuell historique de ,llar$8il/e. 3. n n~(i 1770, Il, 08.
(I ) l\u rB - Tollle2, ,,
.\rcbives de la ville. - " •• di\".. 3". Sec lion .
G) 1'01/, eequi esl dllau SujN des
fi ~ 1 3 ('1 2 1 to
d éjà au mois d ej uill cl 16!i6 , époque à laquelle le roi s'en déclora le
fondateu r, il la sollicitation d e la duchesse d'Ai guil lon (3).
III TrinÎl('
dans le l,rés('nl \"01
{l7 .
�-
416 -
L'Hôpital de Notre-DaOle d e B oo R e n contre, généralement connu
sous le tHre d'Hôpital d e. e nfants a b a ndoDné., ful fondé, en 16ï2,
A la sollicita lion d e l'abbé J ea n-Oa lHÎ stc Chaulard . pour ab riter, pendant la nuit, les pailHes enfants au- desso us de l'ti ge de 16 ans.
Une nOllyclle fondation , appliquée. cn 17<54. à l' hdpilol d. No treDame de Bon Renco ntre paf l'abb é Ica rd en , cell e d e rccc,'oi r Cl d 'éIcrCf lesorpheli os pa unes d es dent SCies, d epuis l'A ge d o trois 8ns
jusqu'a sep t an s, el ige ... , que lques ann ées après, la tran slat ion de ,'hÔpilai, situé alors à la ru e des e'l(onu abundonnds (1), dans l'h Ôlel d e
M irabeau sur la place de l.,nche (3) .
L ' hôpital doNolre-Damo d e 8 0u Rcncolllre était adminis tré pardilneuf recle urs, au nombre d esquels de\'a ieot se trou" er d eux ecclésiasl;qu es (3).
-
~17 -
par Is abc3u d e Foresta. marqui5c d e ID RoqueHo, pour recevoir les
pailHes d emoisell es qui n'noient pa s les moycns d e S6 marier Ou d 'être
r('çu es dan s un co u\'ent (1 ) .
L' H ôpital des paralytique. et de. inourable. (ut fondé en 1699 ,
dan s le rrtubo urg de S L-La zarej mai s les bâtiments Qui le compos aient
de venant trop eli~us pOli r le nombre de li lS créés 1)1'1r do charitables
personn es, on le trac sfér a, cn f7U ,da ns un assez vas te édifice bâti à
cet effet près la halle P14o et (2),sur la ru e qui pritd ès lor! le nom de
n,e det lncurables (3) .
Une d éli bérat ion du co nseil d e ,' llle, en dOle du Hi a\'ril1 72ft., ba sée
Sur l'o rrét du co nseil d 'éta t du 27 seplembrc 1723. établit , a u prQfit de
"œuvre des paralyt iqu es e l dcs incurabl es, un e rente annu elle et perpétue ll c de 274 ft 16 so us (4) .
Parmi les bieora ileurs de ln m aison on rem arqu e s urt ou t, Mgr . de
Matignon, aocien é \'~que de Condom. abbé d e St.~Victor, lequel ronda
14 !i lS pour les paral yliqu es, Ila r huil acte pdssés d e,'anl rtt- Fa-
L 'Hôpital des soldats iovalid e. fut établi par le roi en 1G8G, dans
les bâtiments mèmes d e l'ancien laza ret, auqlwrlierde SLLamb erl (1),
lequel por te aujou rd 'hui le nom d e quartier dt!s Ca talans.
La MaiSOD d e r etraite de_ pnuvres d e moi selles fut. fond ée , en
1695, par P ierre de Dausset, 30cien prévôt d e l'église d e la Major, ct
bra n, notaire à Marseille (IS) les 1-', 17 et 28 fé\'ri er, 16 m ars, 27 juin,
1-' et 17 ju ill et. 1720. el7 juillet172~ (6).
Le Burea u oh ar itabl e fui in s titué vers 172lS, soil pour dérendre les
procès des paunes, so il po ur avoi r soin d es priso nniers â qui Oll fournissoit des ,'êtement s, d es COUl' Crtures et des draps de lit ,
r,e nombre d es m embres du bureo.u était de 60 .
( 1) La rUI! d~s Brifallts A bamloJlr.es, IIppelt'c rue dn l''I!UZ Enfants AbandonntJ
db la traoslation de l'bl\pl tal dl.' N,-O. d l.' Boo Rencontre à la place de Lenche,
communiquait, comm!" aujourd'bui, de 10 place M' Prû~lItllll!', si tu ee il l'entrée
do bou lnarl dfos DaITUS ct d e la plou d~ la l'orte ct'Alr, à 10 rlUI du Crands
Car/1lel.
12 La place de Lrnche cs teel!e qui ~ trou\'cà l'cl trénll ll' oord de la rue nad~a u .
L'bOte.! )Urabeau cst maintenant Occupé per l'DElll/re fUI Enfant. ete l'Etoile, dln,wc par les H om11lt" ete la Pro t:ldnic~.
(3) Rom. - T o mo 2 , p . !:I8, 1'1 Almanach Il. sto,' iqlu de Marseille, onnée
1ï70 , p 93.
l 'Hol pice de. servantea, établi s ur la paroi sse des Acco ul es, etÎ!-
( Il
(2)
(31
(4 )
(5j
f\u rD.- Tome2,p. go .
"Ilmanach lfutorlqlle de flIarJ r///e. 3nMo J iiO, p . 05 .
Ln rl~ lkJ 'ncurables ahou lil de 10 rI/e d'Aix è 18 rlle d" Sainte- Barbe .
Archive. dela vil le. - l ' - Oh'. , 24 · secti on .
LI'S m i nutes de '1° FlIhroo sc trouven t d aus l e9 ~c r l lures d e ;lf< Courl el .
(D) ;\lanuscrll s Intdll. p r O\'Cnllnl du ronds MJch1'1 de !.éon .
v
27
�-
>18 -
-
laÎl déja eo 1718 . 00 r logeait et nou rrissai t les Jeruanlcs renl'oy~t'S
d du heures indul.J ou qua était nt surie pat/I sam condition (1).
H9 -
DRiIOI ..1 rétablies ou eréée8 .tepuis le ~ 3
tlle88Î4lor Rilii (1).
L'Œuvre d e l'ASIociatioD de l a p énite n ce
pOUt
l es
paUVt H
~Dra D b
d es marins, app rouvée par des leltres patentes du mois de
mars de l'an née 1775, fut fond ée, cn 1.772, par \' .d..uoc iation d B la p ll nltence, pour les enfaots des deux sexes, de l'âge de tro is à sept ans,
appartenant se ulement à des familles de marin s.
.4. liées de bfei/han (2), ful fond ê,
t76~ et du mois de décembre 1772, paf AntoineAuberl, méd eci n, pou r les personnes aUein tes du !'corbul, du ca ncer, des écrouelles el de maladies, énérie nncs .
Le réglement qui fixaille mode d'a dministra tion de l' hôpita l du Sau,'eUf porte la date du2 t juillct1183,
L'Hopital du Sauve ur. s itué
DUS
en3u Îlc des lellres patentes du mois d'octobre
Œuvres diverse. d e bienfaisance , Indépendammcnt dcs nombreuses maisons de charité qu e nOU5 "enon s d 'énum él'cr , il ex istait
tians cbaque paroi sse, outre l'Œ,,,,'re de Notre-Darne de confession ,
érigée dans l'église de l'abba ye de Saint-Viclor, laquelle a\ait pou r
bol de soulager les pauvru pendant la rigueur d e l'hiver (3), un bur eaa qoe l'on appela il 'Ptl tite miséricorde . Ces borea uï , présidés par
les cu rés, rajsaÎent distribuer par la Gf'ande h1iséricorde, des sccou rS
en na ture el Qu elqo crois même en num éraire, aUI malb eureu l qui
résidaient dans leu r paroisse ,
1) Alrnana<:1l H ulor.q.u lM A/arume, année /77 0, p. 1 / J
(2 ) L' bt"lpltal du 5auveur, ap parli rn t III III \itJc il qui J'administratIon des
hospices l'a cedé; l' Lcolc de 'lu51que eODlIlluDalc r Cil moJutenan t Hablie .
(3) Almanach Hislm,que de Marseille, OllllL'>e 1 770, )1 . 1 1 1
L'Hôpital duSaint-Espri.t (2) a été fond é cn 1 t 88, dan s lIne mai son
\ eIH.lueQ cet clTet, par les dames de SI.-SaU\'eu r (3) aux frères et aux
procureurs d u Sai nt-Elpr ir. - L'objet princilHl1 do l'œuVI'e était la
guérison des hommes ct l'cntreli en des cnranl s trouyés. (\ COL hÔpita l ,
u s uccess i,'emenl agrandi. est-il dil dan s la Statistiqu e des Uou ches-du .
« HbOlle (.$ ), a rormé ce qu e l'on appelle aujourd 'hui l'HÔtel-Dieu,l eu que l sc compose de bâtiments co nst rui ts à dilTérenles époques. Les
u plus aocieosso nt les co rps de logis s itués au rond de la première
u cour derr ière l'égl ise y co mpris la sac ri stie. Ces co rps de log is ne
Il sont autre cbose qu e de petites maiSons achetées success Î\'cment, et
(1 percées pour la fa cilité dcs communica ti ons
intérieures. Elles O'O f.
(( rrent l)lu s rien de rema rqu able qu e quelques l'oli les d' une Conslru cIl tÎon trés-solid e . Elles)cn enlauj ou rd 'bui pou r lesonices clio pborIf macle. L'église cst du 16' s iècle; elle n' a de remarquable qlle le œI!: notapbe du présid ent Du Vair.
n l a première cour de l'Hôtel-Dicu et les arcades qui l'entourent
(( dalent de H,93. Ce sont les bâliments dont la première pi erre rut
« posée (Jar Louis d'Aix eL Charles de Cazaull . Celle co ns truction a.
« plu s de solid ité que d'éléga nce, m ais le plan en est assez régulier et
0. conform e à sa destinati on. En 171i4, on commença les nou,"ellcs
(1 const ru ctions Sur les plan s de l\Iallsard, nel'CU du célèbre a rcbiteete
Il de ce nom. Ces COllstru elÎ ons so nt au nord de l'ancie n édifice, On y
!( arri\'e par un grand esca lier qui a été percé dan s l'a ncien corps de
« logis, cie" ... " ...... Le plan de Ma nsard n'est point achc\'é. 118
Il reçu un commencement d'elécu ti on ou moyen de legs, dont trois
Il onl reçu celle deslinalion, sa\oi r: i0 ,00or par lU. Jacques-F rançois
« de l)au le de ROUI, 10,000 rr. par M .C la\ ier, mort à la Guadeloupe,
u et 300 ft par 1\1, Blan card , négociant , originaire de Ma rseille , CL dé·
u cédé à ï.énes, L'adm inistrati on a acquis, dans la parti e seplenlrioIf na le, un "8sle emplacemenl o ~ elle po urra fair e a\'CC le temps tous
(1 les agrandissements dés irab les, l)
( 1)
(:2)
\3)
(" l
Il juillet 17D ,l .
rOll,
le2~
vol., l'. 20 , 120 l'I l aR
Tome:2, p. !:ll
Tome 3 l' . " 29.
Ru f6. -
�-
I ~O -
Va rmi les docu m ents qui nOliS restent de l'h~pital du Saint-Esprit.
nous 8\ 0 0 5 ( t' marqué:
t - L'a cte du mois de décembre ti88. par lequel les religieuses de
Saint-8au\'cur permenent au x r ecleurs d e la confrairie du St. -Esprit
d 'agrand ir l'bôpilal, au m oyen d ' une maison donn ée à J'œune par un
-
'2·j -
cn ,' igueur à Marse ille en 1824, a bien chan gé le modo d ' adminis tralion étab li en l'aD V , mais la régie d es biens des hÔpitau"( ell' emploi
d e leurS finan ces ont toujonrs élé d h olus à une co mm ission adm in1'.rtrati tl l,
mus la surveillan ce du prérel , du m aire el du conseil muni-
nommé Bosimel (i ) .
2:- Lalransaclion pa ssée en 1203 par les mêmes recteurs avec les re-
ci pal.
Le maire es t le président 06 de la commi ss ion admini"lrative.
Les revenus d es hÔpitaux étant ins um sents l'our raire race à l eur~
ligieu ses d e Sa int-SeU\'CUf, au sujet d ' un ccn s qu 'elles réclamaient (2 ).
dépenses , la \'ill e accorde annuellement les rond s nécess aires pour
3° la d élibération du conseil de ville, cn date du 30 mars 1360, par
comb ler le dél1c it .
laquelle il es t rCo\'Oré aUI recteurs de la conrrérie du Saint-Es pr it, la
demande d e la d ame Jacobe RébulJète, tendant à être admi se au nom-
bre des sceursqui so igoaientles malades reçus dans l'hôpital . J acobeRébolfèle appoie sa dem ande par l'offre de payer, chaque année , aUI
rectenrs d e la co nrréri e du Saint·Es prit, la somme d e dit Oorins (3).
4° La rormol e des actes d e réception, en 1306 et en 1:S20, des per·
sonnes qui se \ oua ienlau sen' ice d es pauvres de la mai son (4) ,
:S. L 'a rr'~ t du parlement d ' Ai l . en d ate du 23 d étembre 1:S31 , qui d~
clare les cons uls d e Marse ille recteu rs n ~ de l'hOpi ta 1 du St,-Es prit (5),
6' La t ransacti on passée le 2ts juillet 1609, entre les consuls de
Marseilleell es courtiers d e comm erce, et dan s laqu elle la compagnie
s'e ngage, entr's utrescboses, à payer annuellem ent il l'hOpitalla somm e
de 720 Ihres, So il 30 liues pour cbacon des m embres d e la compagnie (6).
7° La d élibéralion du co nse il d e \' ill e, en date du:S 8\'ril 1691, concernant l'a grandissem ent d e la m aiso n hos pita lière (7) .
L'arrét du parlem enl du 13 JUÎn 1713 . qui défend d 'exposer les
enfants légitim es à l'DOt el-Dieu (8) .
La mai,on d e. repentie. ou de. fi ll e. p énitente, d e SainteMagdeleine n été rond ée en 1630 , pour leI p erlon nes du sea:t qwi
r eu ienn ent d e leurs égarem ents et qui vo nt volon ta irement chois i"
dans ct lte maison unt rt traite à l'abri d e toute -rtchute (1),
La maison des filles pénftentes d e S aintt -tlaudelt ine ~ tait situ te
à la rue des repenties (i) i sous la restauration. ,'ers 1820, elle fUI
trans portée au haut de la rue Paradi s ; elle est maintenant établie au
quartier du petit Camas. s ur le chemin de la Loubière. procbe
Jarret.
L 'holpioe de la Charité doit son ori gine à Emma nuel Pacbier ,
chano ine théologal de l' Eglise ca tbédrnle de Marseille.
La première pierre de l'édifice fut posée le 24 ju in 1640 (3).
Les di!'pos itions de la loi du 16 vend émiaire 8n V (9 ) ont so umi s
Le roi, en 1689, se d éclara le protecteur de la mnisoD qui reçut alors
l' a Otel- Dieu, ai ns i que les autres bôpitau :t d e Marseille, à un e administ rat ion un iq ue SO us le t itre de comminion a d minist ra Utle d es hospiCtS citltÏs. L'ordonn ance roya le du 31 octobre 1821 • seulement mise
le lilre d'hdpilal gén6ral de la Charit6 (4). Le nombre des recLeurs
élait de 26 (6) , et les personn es des deu1 SCI es y étaient admises (6).
L'hôpilal de la Cbarilé es t soumis auj ourd ' hui à l'Administration
( 1) ArcblVes de I·taôplta l.
(2) \rcbivt$ de la " llIe, " . d l'l' ., I I)" sec t100 • O' 1 .
( 3) MloDles de J ean Audi ber t , oo ta lr e.
( \) Voy. le 2' '1'01. p . 20 et 2 1.
( 5) Arcbl ves d e l ' HOtei-Oleu
161 Ar t' hl l'. de la \ili e , De div.
li
"rch l' ts dc la rille 4 - d lv .• r r..-, efli oo , neJ.
(8 ) Ut llJpra . - ; \" :! .
' !t
'; o(' w br l' 1i9G
générale des b6pilaul .
(1 ) Alma nach h b tor iqulJ dlJ lI/a ruill. , ,lnnél) 1770 , p. 06 .
(21 Cette ru c oo mmuQiqu e de la ~ e dll Rq tuJe lit Il rlle cU I·E\Jkhi.
(3) Ar t bh'cs de la ... iU o , 1" di,.. .• , .. r egi, tre du Cér émon ia l , p . 17:1 .
(4 ) Almanach h is tori qlU de iJ/ar.eUlIJ , aDn6e 1710 , p . 89 .
(ti)
A r cbivcs (I Q l a \· l lI e,4· dlv ., 14 ~ li ec lio Q .
CG) Alm a na ch historique de .'\ la r8(\i llc, an n{:e 1770 • l' · 89 .
�22 LA maison de 1. Pro vidence , au torisée par des IClIrcs patentes
d u Roi dalees du mois de fénier t 688 et cnregistrées au Par lement
de Pro' ence . le 2:i no\ embre de la même année (1), a été fond ec en
1678 par Dahbaz3rd de Cabane". religieui de St.- Vi ctor (2). Le terrain su r lequel s'éle\8 hl moiso n à la ru e qui prit. dès lors . le nom
de rutl d ~ la PrOl1id tl 'lCe (3) (utachClé a,ec les 27, 000 (r. donnés à cet
eITet par Isabeau de Fores ta , mltrqaise de la Roq uette et baronn e de
Trels (~) .
Le nombre des administrateu rs de l'amnc de la Pro\'id ence, dans
laquelle on rcee, Clil les de moiselles de famille à qu i les parent s ne
flOu \sicnt donne r une éducalion con (orme à leu r rond ition . étai t de
-
\.23 -
L"IOSI}ice des InJen16! de blaruille , érigé cn A!ile du alidnts dit
d 8parlem"H, li été lrans réré, il Y Il qllelqllc ", aDnées , d ons un H I "Ie
bâti ment, ~j(jé el près por 10 \'ille dans l'ancien ne propriété ROUI Labaum e , s it uéc près le pont de Jarret, au quartier de St.- Pierre.
L 'asile des aliéné! cs t adm ini stré sous l' au torit é du Préfet du département , par une co mmi ss ion de s UT\ eilla nce co mpGst:e de ci oq
membres.
Un directeur, un économe, un médecin en chef . un rece \'eu r el un
secréta ire sont ollacbés à 10 commiss ion de s Un'ei ll ance. laquell e ti enl
ses séa nces tous tes vendred is , chel colui des membres de la commis s ion qui rem plit les fonctions do président.
qUD torze (lS .
La nwiso'l dt ! fillu de la Providence est mainten ant établie au
qU<'Irtier de St. - Cbarlcs.
L 'bo5pice de, Insensé! 1) été fondé en 1692. Le titre d'Mpital de
St.-la :are. qu'il portait naguères en core, vient de cc que l'œu H e
(ut éta blie dans les bàlim ents de l'an cien Mpitat de St.-La:are , situ és au qnarlier de St.-Laz3re (6).
Le Mont-de -Piété doit son étab lissement li J ean de Puget, ge ntilhomme de Marseillc , lequel a lTecto dans son tes ta menl , li lB date d o
169~, un o som me de soÏl:a nte m ille (rancs pou r celto pieu se fondotion ,
L'œllne prêlo il sur gages moyennaol un modiqu e i n tér~ t( t ) , le nombre des admi ni st rateu rs étoit d e vingt (2 ).
Le l\lon t-de-I)iélé, qu' un décret de ln Conv ention nait rail di sparnhre, a reçu une noU\'ell e clÎsten ce par le d écret réglementaire du
10 mors 1807 .
{I} .\ rebi'\'i'li d l'l 10 f illl'l , 4' di'\' . , l <t " s«III'lT).
[:.2] Âlmmla(hhist(1~jqu~d,. J'a~uifle, an o c~ 1770, p. 100 .
[31 Cette rue abnulit de la rlf~ du Tapts J'ert à 10 r u!! Na tiona l e.
tl] Arc bhes d t> 13 \llIe, <t od il" . , J 1" sec:li on .
[a] ,lllfUmacllllisto~iqll~ de "farltille. onn ~ 177 0 , p. J 00 .
r61 L 'alldt'rl h6piUlI de $t,- LD ~rt fuI ins titu é IIU oomrn enCCffi l>n l du XI II" , Ièclo
pour J 105er les It'l,re ul . - (\ ou", IlonO Ol)s i (' j l'onolTSC des quelques actes qo c
possMentles a re!JÎl e!i de la \lJI I.' ("J s ur ('l' II i' maiso n de lJ icn (oISlHlce:
, 3 91 Juin 30 . - Jo ll m Ile CUtHl l ffi 3r ehan tl dl'l " au('ille , fil , de \ ndrè dl'l
CIISl U1: et dl'l \l a r ~ u (' rHc, mar ies, I ~" u e pu lio n ' l'sla menl en
date di'e(' jour, à chaq uc pauI' r l'l infirmc dc l enu da ns 13 malion
!lesl.-lazare et Il d ist rl boer 10 115 les ma rdi .. , un ql.la rli I.' r de
\Io uloll , qUlllre q ua rter on. de ,'i n et un pa in
1 136 . SeptemlJ re 6 . - ATea rdeU(' , 1l1I(' de Pi('rre An gcller c t rl'l mml'l do Jea n dCl
J~u.sa l c m . de ' Iorsl'ille • lèGu e par son lestoment do 6 sel'tem·
bre '4 36, ê. 1'Mri tal dl' ~ I.- Lararc de cell e ville , les Ct! 1I .e,
qu'elle possedai t dallii le tC'r roir d'Au bagne.
'4 36. Oéeembre 6 . - J ea n \la lhél i nStllue pou r 1('5 bCr lUers "éMraUl c l uo i·
versels les " Iulres d e l' b6,1i t al de St.-LalO r c de ' Ia rs l' Îl lc.
1~09 Septem bre 2 . - l3a rllu::le Ol i 1\.e)·oautl Il'!g ue par 80n Icsla Uleot de ce jcur
.Ii l' bf)pila l ,h.'5 pa o \res l':pre ux tl l'l St.- L.a18 re d e \l a rseiILe, da os
lequel hdpjtal il aJ:Q,t aut rt/oil lait $a detMure. quelques U1oitOOJ e l tles pres d on t le r{'\' pou" de I aie nt ,ervlr d acheter de l a
tofl~ et du l in9t polir ru,age deI d lds pau vr e, d~ $aint- lA(') . ~ di ... , ~~ ltelion
Lo Maison d e. Glles orphelioos , fond ée en 1714, reçul s a premi ère
dOlol ion par 10 délibération du co nseil m unici l)a l cn dale du -: sel>lemhr e 1720. Celle do.>talion co ns is tait à. un e pensio n lln nll clle do 2,000
Ii VrC!l. Ln délib ération du 7 septembrc 1720 ruL co rroborée pa r une
outre déliberalioD du consoil municipa l du 14 ré" ri er 1726 , el sa n c~
tionn ée pa r un arrêt d u co nseil d'état du 4 juin 1ï26,
L'œu n e des Glles orph elines dons laquelle se trou"a ient 1 ï direrlrices
ct lin directeu r sp irituel , a\'aÎl pour objet d'cntretc nir ct d'élc\'er
pieusement de p8U\res fill es que I"on rorm ail ou tr a\'ail , el que l' on
occupait, 10u r à tou r , aUI soin s du ménage .
S uppriméo à J'époque de la révolution, la mai soo de s of/lb elin es a
( I l A l man ach 'j ÎJ tol'iquc (Û M a r seille . (lnn cc 1770 , Ila Bo,) I Wo!
(2 ) Arfllivcs de la ,'Hic, <t e division , O" u ('Hon .
�-
HI -
-- \25 -
été rétablie eD IS-.! f i d epuis lors, le consei l nllloicipailui assigne, lous
les 80S, un e somme de 2.000 rr. dan s son budget.
la maison e91 maintenant établie 8U chemin d e SI.~CharltJ, Inès
le poste de J'octroi.
'''8'ruetion tull.li,.ne .
1M3. Mai 2::;, -
Délibérolion du co nseil do \ille s ur les éco les dont
la direct ion fUI co nO ée à Me n oll and i :
ÉCOLES DIVERSES.
L'Œuvre d ei orphelines du obolêra a été rond ée, en 1837, par les
soins de M. l' abbé }o' iss iaul . Le titre de l' œuvre indiqu e que l'on ne
reço it dans la maison qu e les enrants des pe rso nn es mories du choléra .
la maiso n es t !' iluée BU chemin de SaiUI-Charles, près la rolonde
de Lon g-Champ.
L'AuoruaboD dei hommes de la Providenoe représente en partie,
quant à l'in st it ution. l'ancien htJpital général des en fants abando,mu,
doot OOU58 " 005 parlé à la page 416. Communément dés ignée sous le
litre d'OEuvre des enfants d e l'étoile, "Âuoc iation des hommes de la
Providence , entrelie nt et élhe d a ns l'an cien h Ôlel d e Mirabea u , il
la place d e Lencbe, un certain nombre d 'e nrants. Ces enfants, q ue l'on
voit parfois assis 1er aus: co nvo is run èbres. ont un costu m e particulier :
tasquelle, \ eSleetpalltal on en \'elours bleu a"ec passepoi l jaunej sur la
teste el du côté gauche, es t cous ue une étoile (aile nec du drapjauoe .
Hem fi ex posé ledicL premi er consul que e n suyva nt an tre r erform ation que les cscoll cs de la pl'éscnle ville auroient esté mi ses eo d is pulalion ses fes les de pcnlhcco usle derni er passées,
et que en icell es di spulations aUI'o iL es lé trouvé plus suffi zao t e n
tuules !ciences ct bonnes cs p é r~n cesJ ung appell é maistre Dolla ndi, a por ce requis et y es tl'e aduisé CO lllm e l'on doi bt bi.lilher
lesdictcs escoll es a u(!ict Dollandi , c t quc lz ga ises on l uy doibt
bailher el auxquelles qualil és,
A esté refformé par ledict conseil, en le rapport d ~ maistres
Sarre e t de Gen lilli s, .:I e la so uffi za nce e t condu yle dud ict 0 01landi , que lesd ictes escoll es se ronl bailhées audict Boll andi a ux
sa iges con ditions et e n suivant l'o rdre e l quall ité esq uelles l'e L
présan tement mai stre Gilles à la nom ination de M. le Vi gu ier,
qui est commi s et député de MM , les co nsul s et assesseurs e L
subrestans des dicles escolles déjà ezleuz , de faire passer \'oblysation aud ict Doll andi , vis iter l'ordre qu e a uroict esté fai ct avec
lesd ictz ruai stres Gilles, et icellu y corri gé et amaodé co mm e
ice uh. sera 'l dui sé et seront desduitz (11).
Coll ége d e Sainte-MtU'the ou d e l 'Oratoire (g ).
Le collége de Sainte-Marthe, situé à la l'lle de ce nom (3),
fut élabli dans les bàtiments mêmes de l'ancien hôpital de
Sai nte-Marthe , ensuite des lettres patentes de Charles IX ,
( 1) Archives de la vi lle, 1" (Uv. , 1"' r OI , d es d(! l!Ȏra tl ol1$ du foosd l do l'i li t .
verso ,
(2) I nt.! (!p<' n dQ m me n t du collj)ge de l'ontoirr, il J avoll à ' lauclIIe lIu nt 1000 ,
un a ul re eoll(:ge, celui d it d c Salnt-Juulfl.e, rond6 le '21 jam'ler 1080 c l do ut nOUS
l'arlcrons da oslc OG volu me ,
No us dirons ici seulclll en t, que l'IlIQl!l hse mcnl de lu COmlJlIgnio d6 Jêsus da"s
f ~ 4I~
•
not re vi lle date du 28 j'IIII 1 {o 10 ,
(3 1 1..3 rlfe Sainte· J/a ,'I" e commulI Hluc
t: c lftllts.
,le 10 ,'ue Sai/t l e-Barbe
(~ fa
rue dt11 bel~s
�-
H6-
-
datées du 15 aoùt l57l. Mais ces b:Himcnts étant devenus
insufllsants, 3près qu e la direction du collégc ful accordée
aux pè,'esdc roratoi,'c, par acte du 26 fé\'ri cr 1625, le chapitre de la cathéd ,'ale céda définitivement à la ville pour
leur 3grandissement , Péglisc de Saintc-Ual'thc, dont un e
partie avait déjà été convertie en classes depuis l'époque
de sa suppression, arrivée le 26 mai 1620.
D'ap"ès les dispositions de la loi du 21 aoùt 1793, et
d'après les procès verbaux d'adjudication du 2 messidOl'
an Yll (1), ct du 8 vendémiaire an X (2), les premier et
deuxième lots du collége de l'oratoire ont été vend us au
profit de l'état, par l'administration des domaines. aux
sieurs Jean-Baptiste Régnaultet Paul Audibert. Les autres
lots ont éte acquis pal' le sieur Andoche Bar , serrurier.
Yoici l'analyse des quelques pièces qui nous restent
sur le collège de Saint e-~1arthe ou de l'oratoire
1612. Jamier 8. -
Comeolion enlre les consuls de Marseille el JW
Romieu. principal du eoll ége de Ste·l\larlhe, paT
laqueHe la cum muoouté s'oblige de donner ail/wei·
lemenf la somme de 1.::J50 liv. pour' une classe
de pfiilo,Qpht"e, d e rh étorique el quatre autres
clau es (3).
1616. Juin t6. -
Accord et réml.uiun de la 'r~gencd du collégede
Sainte-Marthe par les consuls et communauté, à
Messire A ntoine Ollivier, pour la rh étorique, lu
humanités et autres classes, movennant la somme
de 2055 liv.par an (4).
162lS . février 26. -
Rémi$lion aux cons-uls et communaute' de blar-
seille par Antoine Ollivier,
CI) 'lO juin 11 9!).
(2) 30 sCIIlc mhre 180 l ,
l3) \rehives de ia "Ille, I re dlVillO U, I I- sec il o n
(.) m supra ,
pr~tre,
de la direction
'-27 -
et régence du COlfCfJB de Sainte-Martlie. JOUS fa
reservB d' une somme de 400 livres l)Or ann ee, Ilour
lrois OIIS (1) ,
H\27 . MtlÎ 12, -
AnlOille Aurengue Hnd 110Ul' l'o grondi ;iscmenl du
collégc aux sieurs consuls et communau té, nlOy6,lnant t ,tWO Hv" tme maison situ ée dans l'ellceinte
de ct:Ue ville. quartier de Cavailiurt, et à la rue
d e la Verrerie J'ieille. cou(ron /antd e levant avec
la 'rue pllblique el de 'fllidi, du cOUclialH et de
tremoll ta ne auec la Il/ace e' pal'tie de maison,
du dit collé{Je (2) .
1627. Aota 14. -
Louis de Sigu e \end, pour 1700 lines, aU $ sieurs
consliis et cum tnllnallté de Jl1arseillc, loujours pour
l'agra nd issement du collése, une 111oilO I\ si/u ét
dans l'ence inte d Bcette ville, ql/nrtier de Co ua illon,
rue de la Verrf!ric Vieille, con(rontant de levall
avec la rue publique, de midi avec la m a ison de
Si",erlle, et de couc/lant et dt' trémontant auec le
découuert ( 10 cour) du collégc (3).
1627. Seplemb re 7.- Méolan el D3rnicr, mallres maçons , conslruisenlla porle du collégc (4) .
1627. OClobre 7, - Jacques Rimbaud ,'cnd aux "icur" comuls et
commllllalltll de Marseif{t, pour l'agrandi ssement
du collégc, ct moycnn out hl s o mm ~ do 2,400 lines,
une maiso n et (0111" sitl/ds (lcms l'enceifltf.l de ceUI.!
ville, quartier d e Cavaillon, rue DeUe l 'aille (IS)
con(rontant de levant la maison d e! Iioirs de
SisteMle , de midi, la rue lJUb/ique, et de couchant
et de 'rt monlatle avec le vieux colM!Je (6 ).
1628, OClobre 19.- Uonoré Anloi ne "cnd aU$ sieurs consuls et
comnuUlauté dl.! Marseille, ponr 10 somme de 1.000
Iincs, une nlaison utile à l' agrandi ssement du
collége, silll~e dwu ,l'encein ltl de cette ville, quarI I I Archives d e III ,·Hlc, !'· dl,'lsloll, II - ,ce lloo .
(2 ) LI suprd,
(3 )
Id.
(' )
hl.
IG ) 1!r1~ dc la lIelllJ Ta ble, Cello l' u e COIll Olun ique tic Iii r,lc SalU(c-il/(frUlc ~ la
!"lU" des f'c~(onl nougts,
(r. ) .\rl'hi\es dl' h " Ille, I r~ 111\ Ision , Il " sectlML
�- us-
-
1~9
-
li~r
de Cavaillon. rut! dire de Sainte-b!artht.
confrontant de IttJanl avec le pali du collige, dt
midi, la tnoi.roll d ·... ntoine Blancon . de couchant
la dite
nit,
Jfart~.
(1).
tl de tr4monrane,
"~gU$e
de Sainle_
.r"5ell de IUnrseille (1 ).
1306. Janvier 3. IV- indicli on. - LeUres liB tentes 1 datées de Naple.!'.
psr les quelles Robert fil s de Charl es Il , comte do
Prorencc, décide 1° Que les j uges du pala is el les
au tres juges de r\larsoille no Ilou rronl ~ lre réélu s
qu 'une année après l'cspiration de l'clcrcicc de
Icurs ronclions. 2° Que Ics dépenses concern ant. les
ambassa des el Je curage du port seront payées por
le claya ire roya l.
(ArcMu6s d e la ville , 1r· div . , 24e secHon .)
t<t04 . Sep tembre
1~.-
Leures de Charl es, fil s d e Louis Il, co m te dc
Provence, IJOrtn n l co mmi ss ion pour u nc seco nd e
année, de ,'o rn ee de ju ge du rolois de Morse ille, en
raleur de I\laurice Héb ufTe.
( Ut IlIprd ).
142iS. Jn in 2:S. - Lettres de Chartes
J lieutenanl du
roi Louis III ,
comle de Pr ol'ence, son rrêre, porto nl com miss ion
il Georges de J\osset, d 'exercer, Ilcndo nt nn an, les
ronctions de jn ge des seco nd es llppellOlions à Mars ei lle,
( Ut ,uprà ).
142tS, Septembre 18. - LelLrcs patentes de Louis III , co ml e de Pro" ence, trans mises por Cha rl es du Moine , lieutenont
général ('t gOll l'crneur d e Prol'cnce, portontIJrol' ision des chorges d e 1 igu icr, dc j'Ige du palai s. d e
JUÇ"e des premières 81)pellolio ns, de juge des secon( 1) YOV~;3 u s uje l des judicatu r es e l des ollcLCOSJUICS de ~1a rso ill e. ccquiest
d il daos l es précédent s l'c lum cl :
, .. \'131., p . 360.
2' \'0 1. . p. 18 , "8 , ' 00, 11 7, 1 10, 12G. l a3 , 137, 130, 14 0. 141 , 1"3 c t . uh· "
147 c l sul\' .. 15 1 c t s u il'" d 167 cl sulv.
:\0 1'0] , I r. pa rtie: 15 cls ulY ., 29 cl ~ ui v ., 3 1 c l ~ lI lv" 36 c t sull· . ,4 ' c t l ul\' .,
67, 125 c l s ulY" 193.20 1 e l su ly.
2' ,La rL le : ~III ct SIIII' . , X~XIX ct 5u lY., XCI , XC III CI III II' ., x c vlI
et sull'., l C1X c t Sui,·., et CIX c l s uiv .
•• Icl .. I'38 c I O cI 5I1i,..., I G, 17.2 14 f l i Uiv., 302,30a, 304, aOb, 307 , 32 1,
:J38, :j~ l , H o, 360 , 3~ I , :1/12 , :16:1, 3ù~ , a&7, :160,:162 , 3 6:1 .
( 1J ArchlvC$ de 1. TlIh'-. 1re . divuion
I l e . sed lol\
.,
�- 430 des a ppel13\i ons et de sous-\ ig uier de Marseille, (' II
f8\ cor de Pierre J e Gl andc\ ès, seigneur de Châ teauneuf J pour la cba rge de YÎguicr (1) i
De P ierre de Chausse Gros pOlir la charge de
j uge do pal ais i
De J acqu es Th om as POllf 10. charge des premières
appell ations;
De Geor ges de Rossel pour la charge des second es
a ppellations;
El de Bea udoin ti c J ean pour la cbarge de sous-
,iguier.
(JJrchi vu dt! la ville, 1re., d iv ., 24 6. sect.)
1429. Décembre ti . VIII- iudiction . - Leures de commiss ion donn ées
par J orda n Uricij 8U nom de Pierre Bcllln 'al , lieutena nt génér al en l'rovencc, pour les ch arges de juge
du palais eo ra\ cu r de A "s ustÎo de Pelet , licencié
cn droit . el de j uge des premières appell ations J cn
Ca,cur de Antoi ne 8 onili s.
( Ut .ftlprd ).
-
\ :11
-
tARzRret8 et I.. R'R.lies eont"gie tllJes (1).
Le lazaret a fi guré pendant long- temps, sous tous les
l'apports , comme une institution municipale: le conseil
de ville en nommait chaque ann ée, le 28 octobre, les intendan ts, au nombre desquels nos mag istrats municipaux prenaient pla ce; c1est sa ns doute pOUl" rappelcl'
qu elque chose de cc dOl' nier usago, qu ' il a été établi
quo le Maire de Marsoille scrait le p.'ésident né de l'Admini strati on sanitaire de nolrc ville. C'est aux co nsuls de
Marseille qu 'cn 1476 ) le ro i Héné d onn a des instructio ns
co nrcrnant le régime à sui vre à 11éga rd des provenances
des pays suspects. Au l'este 1 1<1 pes te ful tm itée comme
l'était la lèpl'e; le sys tème des maladl'".'ios dcvint celui du
laza ret.
Ce que nous venons de di.,c suffit pour établir que la
municipalité a"ait ) depuis 110ri gine du laza r tjusqu 1à un e
époqu e assez récente 1 la directi on de cet établissement 1
so it pnr les intendants que 10 conseil nommait lui- même 1
soit pa r les co nsuls ou Ics échevin s qui avaient leur place
parmi ses intend ants.
Vo ici co qui co nce.'ne la fondatio n des di l'crs lazarets
'lue not.'o ville a possédés:
Le 18 avril J526 , 10 consei l do vi lle délibera de faire
bâtir un lazaret dans le voisinage de la porte de l'Ourse 1
en tr e l'anse de l'Ou rse et do la Joliette (2),
Ce lazaret 1 po ur des motifs que nous ig norons 1 ful
aband onné en 1557 , époque 11 laquelle la ville aequit plusieu.'s Mi lices au port de Sain t-Lambe.'t ( les Cata lans),
( Il \'0). les dlSflositlons Ilrlses coutre les 1611 reu. , tom. " , Il· 107 ft le l'r(o$('nl
\01. " lI g. 122 .
(2 ) VOyCl Cil q ue nous ovo ns dit (l U su jet tic "!ttlse d e I"Oune r t de
lol'e ttedans 10 ' -' vol ., p. 00 ct 120
j ' enSIl
tl il iO
�-
,32-
qui appUl'tenaient il l'aubaye de Saint- Victor . Ce noul'eau lazaret fut tel'miné aux frai s de la ville, en 1560.
Lors de la construction du fort Saint-Nicolas , achel'ée en 1662 , sous Louis XIV, entl'e autres terrains qui
furent vendus par la ville nu roi , fig urent ceux de
Saint-Lambert. Aussi , la commune je~1-t-elle à cette époque les fondements du lazare t actuel qui , dès 1663 , put
remplir sa destination .
Le lazare t de Marseille est le plus grand établissemcnt
de ce genre sur la Méditerranée ; il al ,H9 mètres de longueur sur la mer, ct 2,923 mètres de circonférence intérieure , sa surface t'gale donc le 15' de l'espace occupé
par la \'ille. Le pal'illon d e la porte appelée porle moyen?le et celui de la ga lerie de passagers , ont été construits en 1666 et 1667 ; les halles et les enclos, successivement Il partir de cette époque; les deux petites halles de
l'enclos neuf datent de 1733 , et les grandes de 1757.
L 'exécution du Pl'ojel d 'encei ndre le lazaret d 'un triple
fan g de murs, au moyen de la cession faite par la ville
des terrains qui lui ap pal'tena ient , remonte 11 1787.
Après amil' tracé rapidement l'histol'ique ùe nos trois
lazarets ct a\foir montré la ,' ill ~ usa nt de ses seules l'CSsources pour les édifier , nous allons citer les actes 'lui
viennent à Jlappui de ce que nou s avons avancé. Nous
commencerons par les pièces l'elatives 11 quelques travaux
exécutés aux Iles de Pomègues ct de Ra tonneau :
1621 -
-
133 -
1827. AoÔt26. - Ces h311cs, il ce qu 'i l p3rah, ne rurent pas su rt'isa nt es,
puisqu 'un proc6s vtrballi la date du 26 aous l1627 ,
,"r la vi:itle {[es {[jeles fies pou r y fêredes nou"elles
halles pour la purge ([ es marc/.andises. ensuite du
lettres patentes du roi, témois ne , o.u moins, qu e
l'on D.\' ait l'intention d 'en augm cnte r le nombre ('l ),
L es consuls d e 1}1arseille écrh'cnt li L ebrel, promier
prés ident e{ in tendant d e Provence, pour ob tenir
qu'il soit Ol'dormB qu e hlatMeu Gay, olltrepreneur
maço n, adjudicatai.'e de la oonstruction des mu _
railles d" la:aret, ct Reynaud, inspecteur des tra ua wz: de la communauté, remboursellt à la ville la
somme d e <i , 76ts liv. 10 s., pay~e en plus à Gay ,
ensuite d 'un ra pp ort d 'es tlmatio,l du sieur Reynaud, altendu que les murailles fl'on t él~ estimées
que ts8,734 liu. i0 s. par le sieur Vallon, ùl(Jénieur
du pays de Provence , tandis que Reynaud a fait
payer d Gay 63,500 liures.
Les consuls demandent, en outre 1 que Gay ee
Reynaud soient solidairement tenus, m t me contra.ints par corps, au remboursement su, indiqu A(2).
1628. A n il. -
1628. Aodti4. -
Anto ine Sau vaire, marchtl nd , l'cnd 1Jour tsOlivres
ou:\: sieurs cO'UI,ls oc communa uté de iJ1arseWe ,
uIie torre située au terroir de ce tte ville, qllarlier
de SaintpLambert SIVB l'infirmerie. de la contenance d 'enuiron d et~ carteirades , co nfrontant :
de leuant, propriété du vendeur. muraille au mi·
liell ; do midi, propriété de JJmy. Chardousse .. d e
couchant les reyales de la mer .. et de trémontane ,
terro dUe de la dite infirmerie, apl)(Jrlenanc à la
communalltd (3),
i 6~6. - II est const ruil, ensu ite d' un édit de Loui s XIII,
du haUt. aux ilu de Marseille , pour y dépo. er
le. mart:ho rlllÎlu q ui arriven t deI fieux COli lagietlx (1).
(1 ) Arebi\'cs de hl ville , 0° dlv.,"' o section.
\ 2) UC supra.
(a ) \rt bh' C.lI de 18 \' iI1 e, l '· div., " . s('cI. , reg. de 16'1 S, r" 6 1.
V.
28
�1631. -
t e baftim"H
43\ -
-
de lïllfir muie eJ t CJggralidi (1).
IGGO. J uillel 3. - J ean Delislc. tréso rier de la \'Îllc , pa~' e à Gaspard
Puget. maftre maUO,l. 19 331 Uv., 19 SOU$ , IlOllr
jour n~u el Olltru d ~ maçons pour dresser cent soixante lieU dans l'infirmerie /Jour le cOPitomlulu.' ut
des SIIisses, ci ......•....•. '. Lh'. 33i 19
2- q,OGoi 1. t3 s. 9 d. pour 495 aut res
lits el 413 catIne" de bI/yeU raits
dat." la mt1me infirmerie, cf. ...... 4064 13 9
~35
-
Le dit consei l unanim ement a délibéré que MM . les eschevins
feront choix de personnes au nombre ci e quatre cL jusques à six
intelligentes, pour fcre recherche d' ua li eu propre pour construire
de nouvell es infirmeries, etl c choix qu' ils auronL f"it le rapporteront au co nseil (1).
166ti. 1\fai
ts.
-Le premier échev in prie le Conseil de vi ll e de ,'oter dos
fonds pour l'ocluhement des murai lles el des bAlimen ts du nOll\'eau lo zaret, - Une somm e de 10, 000
linp.s est rotée (2).
Li v, 4396 12 9(2)
t 661:$ Octobre 14. 1662. A o ~t 2t. -
Délibé ration du co nseil de \ iIIe duos laquelle il est
dit de quelle manière s'opéra le d ~ pla ce menl des in firm eries qui du port de Slo-Lolllberl oô. clles éta ient
établies, ~e lrou\'èrcnl trans portés su r le ~ rochers de
la Joliette:
. . . Encore a es lé repn!scnté par ledit sieur premier eschcYÎII ,
qu'en suille des instancesq u' il s on t faiUes en cour pour la conservation des infi rmeries que ceste co mmunauté se ser va it pour la
purge des marchandi ses cl pour s'en servir Ihors que la vi ll e cst
alta inte du lDal cont agieux , sa maj estés'eS l f"Xp liqu ée qu 'elles lu )'
estaient nece.."SCres, et Cl heu ceste bonté de fe re espérer un e
so mm e de considér a lion (3) pour Cil fere des autres , Cil sorte
qu 'il es t cscri pt de fa ire choix de qu elqu e autre li eu ct endroit le
" d ,au tres, ce (Ill y
plus avan tageux eL propre pOUl' en co nstrUire
es t de la derni erc oécess itté par les rai zo ns quy son t cognu es
à tous les abilans et particuliers, aux négoss ians , eL pour ce
subjet il est néce aire de nomefqu elques person nes exp érimentées afin de viziller el recognoi stre les avenu es de la vill e du
cousté de la mer pour raporter le li eu el endroit quy serait
lreuv é propre.
1 \rrhL"... lIe III lilil' , ~'lIh ; lIu rH , lia n s 'ou /li, tOH·ede .lla'·s(' i/lc . tOllle Ir
l'· 248 , St'lllriml' ;IL,n"i.
t e b(Ïl l m~' n l de II n Orll!l'rit' l's t a«f onll L8lJ r i's lA Ilesh'
d l' 103n. ,
'1)
Artbl\esd~lo\LHc ,1')~ dl\ eOLLl lltl' lrelOra lrcde 16 DO- [ 6an, f ~ 9 [,.
(3) 1_1' noi donna Of, Oll/lliHt
Le conseil de vi lle opprOll\'e, fi J'unanimité , la
dépense de 8,lSOO li nes (a ite au nom de la \ il/e par
le sieur de LouDe , pour 10 co ns trllctiondes no uTelles
infirm eries (;1 ).
La!p lus ancienne invasion de peste à Marseille et dont
les archives de la ville fassent mention (4) est celle de 1476 ,
pendant la durée de laquelle les consul s Bertrand de Candolè, An toine Aymés et Guillaume Roboli donnèl'ent des
preuves du plus grand dévoucmenl, l\'Ifi is si l'histoire nous
a.conservé leurs noms pOUl' les honorer, ell c nous a égaIement transmi s (5) ceux de ces magis trals qui, quelques
années plus tard , en 1483, dans des cil'constances semblabics, ne craignirent pas d'abando nner I~ ch ement leurs
fon ctions et de livrCl' ainsi la ville au désOl'd,'e,
Les consuls élus en 1504, eurent au moins le cou l'age
d'flvouer leur honte , cal' ils n'acccptt>rent leur nomination
(1 ) Arcbives d e la nlle , I <r lIL\ ., 2" ·soo l ioo , vol. de 1662 . ro J70.
Cl ) Archives do 18 vill e , 1n dil'., 2"- ,ee l ., vol. de 166f) .
( J) Ut ,"pra .
( ~ ) 4e. d ll'ision, 1Ge. s~'e ti ol1
( :'1 ) Arcllh'es de la VI ll e, 1re. Jh' Îs ion , 28c, 8ctli o lJ .
�-
436-
qu'à la condition expre'se qu ' il serait pourvu 11 leur .'emplacement dans le cas où la peste reparaltrait à Marseille
(1), La prévision ne se réalisa que Il'OP et le conseil de la
commune, assez complaisant pour accepter de pareils hom,
mes, eut 11 leur subroger , cn 1505, en présence du fl éau dé,
l'as tateur, l\I~L Jean de FOlll'bin , Jean de Paul e et Bertrand de Ruffi ,
La peste éclata encorc quatre fois à Marseille dans
lc XVI' siècle :en 1530, en lM7 , en 1580 et en1588. L'invasion de 1530 ne fut pas très-meurtrière; celle de 1547 fit
assez de ravages) mais les mesures prises pal' Pautol'ité
furent si bien coordonnées, que non-seulement la maladie
n'eut pas toute l'intensité que l'on crai gnit d1abord 1 mais
c'est qu' il ne fu t dépensé que 2, 600 écus (2). La peste de
1580 apportée Il Cannes par un nav ire venu du Levant, et
de Cannes à Marseill e par quelques personnes qui s'introduisirent nui tamment dans la ville, li t plus de 30,000 victi mes.
L'irrup tion de 1588 n'eut pas des résultats bien fun estes,
grâces à l'émigration qui s'en suivit: Dans trois jours, estil écrit, la vill. (lit presqu. vide, il n'y "esta pas quinze
cents habitants.
La peste ravagea de nouveau Marseille en 1630, où elle
éclata le 22 février. Alors, comme en 1588, nos pè.'es quittèrent leurs foyers et l'empressement qu'il s l' mirent fut si
grand, que les portes de la vill e furent pendant trois jours
trop petites pour laisser passer la foule. Le nombre des
émigrants s'éleva 11 plus de 50,000 .
" nous reste encore 11 parler de la peste de 1720 ; mais
( 1) An'hi,'es de la ,'ille, Ire . di"i, ion, ~8e . section.
(2) L'emprunt contracté par la l'lUe pour le remboursemen l des 2,600 étus
doot lieu question , fut comblé, en IM8, au moyen de l'iOlpOSltionétablicpar III
\ Ille sur lu 600 mai.ons ln plui rlcbesdc la cité : r;oo maisons (orcnt tal~es ~
deu s érus cbunne, et 1(10 m lllson~
j
un tlr u
-
437
comme les documents que HOU avons Il citer fi se sujet, sc
lient à des événements dont nous aUl'ons à nous occuper
bientôt , nous nous .abstenons do nous en entl'elenÎl' jusques au moment ou nous aurons, suivanl l'ol'dre de date, à
discouri., sur cet événement.
�-
.39 -
Poilee .
44 . Octobre 28 . -Exlrai t du conse il géll e,'al des seplatHe- d w,r,
lem. en la prdsen ttlv ille d e ATarseifie.
SU I\ LA MAI SON DU BOnDEL .
Plus, expose mon cliL sieur 10 premier co nsul qu e, il y a plusieurs
arrcsts cl comm and ementz à eul x el ù leurs prédécesseurs co osulz faicts par la souucrllÎn e Court de parlement de Prouucucc
d 'un e maiso n compecta ntc pour fl!re relirer les fil hes abaLldoo nées, ce qu ' il (J'a esté possib le fère, at:mdu qu e la dicle vill e n'a
po int d'a rgent commuo, eLpour co qu e les boc hi ers de la présente
vi ll e doi bventcin dcr e l ve ndre la chai l' de ung denie r moi ns pOUl'
liure qu e !levcnd ent pou r chocunc année 1 et est dcsja passé Ulle
année, Inqu cll c la d icte boc hcri c n'J point obse rvé la di cte qU:J llilé
eL parainsins est deu à la dicte ,tilla la d icte moias, ct soy l es te
adui sé par qu elques perso nages de la prése nt e vill e que un e lerre
(lue apparlipnl à Hos tari ,cst<:lnl au...cJ cssa ubz de son ma lin , est de
vcue compeclanle et propre pour raire la dicta maison ;
Et pour ce requi s y es tre adui sé CL co nsulté, a este reITorm é
par le dit co nseil qu esoubz le bail plaisir do la co urtel Monsieur
le co mmi ssa ire par yceHe depputé, qu ' il es t recommand é à
Mess ieurs les consul z vi eux e l Ilouvaulx que soront pour l'aull ée
que vient, de veoir el acco rd er auec les dit s bouchiers co que
pOllrl' a monter le cli ct moias auanl qu 'il aband onn o le ung pris
sa ns rebattre . le di cl denie r de l'arge nt que sera deubt par les
bouchiers sera employé pour achepler la di cle terre cl bastir la
Llicte maison pour retirer les di ctes fil hes abandon nées et inconti nent jusquos les cenL nOll ante remmcs, ct ce qui y rauldra
ll<:l uanl age se ra payô des deni ors communs de la di cte vill e jusques à ce que la dicte maison sora faiele,
(ArcMvcs de la ville , 1re d io., délibdrfl lÎon.s du cotiseil ,
r eg . n- 1 ).
1610 , Décembre 4 . -
D ~ptl.(atio n .ftlr
le (ait d os lIIorisques.
Ou qu atr ième jou r du mois de déce mbre mil six cen t di x,
a sembl és d<:l ll s la mai so n de ~ I o n s ieul' .\\le Loys Fm)!')', sieu.r de
�>0-
-
F a br~g ues,
a,'ocal cn la cour , messire ,\nthoine Garandel, grand
vi ca il'c Je Mousieur l'a rchevêque d'Ais. , Mo nsieur MG Pi erre
Deco rm i ,sieur de Beaurecuei l , aVOCa t en la dit e cour, le sieur
de Beaumont 1 écuyer 1 et Malhieu Bussan 1 aussi écu yer, assesseurelconsuls d' Ais. , prucureurs du pays i le dit s ieur de Fabrè.
gues, consei l du dit pays, et hl'" Thomas de Serl'aporte, sy ndi c du
Tiers É tal.
Par le dicL s ieur assesscHI\ a été remontre que Sur la r emontrance par eus. fai te à la dite COUf pour le faiL des Mo ri sques, y
3 eu arrêt le jour d 'hi cr troisième de ce moi s, portant qu 'il es t
fai l inhihitions el défenses ,1 Lous gardes des ports , pODIs el pa ssages du Rhône et Durance de lai er entrer aucu ns des dits
.Mor isques du Languedoc e l côml6 de ceUe province. Et quant
à cenx qui arriveront par me r, fail au ssi défe oses à tous patro ns
el lII arioiers d 'cu descendre aucuns eo terre , et aU):: consuls et
officiers des lieu x, de le permettre. Et s i les dits Mori squ es veulent cha nge r de " aissea ux pour aller en Barba ri e ou Ita li e, il s
seront renversés sur autres vaisseaux , sa ns descendre e u terre.
Et pour le regard de Ceux qui so nt da ns la province, ordonne
qu 'il s seront cond uits aux ports de la cole pour y è tre e mbarqués
et parlés là où il s voudront aUer,el sc ron llelJus, ceux qui auront
des mo~'e usJ de con tri buer pour les frais et passage des pauvres.
El en defaut de cc, e nj oint à nous, e n qualité de pro cure urs du
pa ys et aux consuls de Marseill e e t autres villes ma ritimes de
contribuer pour les frais du passage des pauvres mend ians , el
à ces fins qu 'il sera promplc me oL accédé à notre d iligeoce par
Monsieur Me Au lhoiu e Séguira n, co nsei ller du roi co la co ur
.
assiste d' un de vou s aux li e ux de la co le. e l de pourvoir diligemment à l'embarqu eme nt des dits Mo ri squ es, procéde r à la
saisie el délivrance de leurs facu ltés,j usllues à la cODc urre uce de
ce qui sera nécessaire a ux frais du dit passage, t-l con tra indre les
patrons qui les auroot déscmbarqués en ce pays pa r dessus leurs
cODventions 1 de les recharger. Et pour cc t c ITe l scront contraints les dits patrons ù'c,hiber leu rs cou\'e ntioll; e t sa ti sfa ireà
icelle, à peine de tOIlS dommages, intel'è ts e t dépe ns envers le di t
pays cl qu'il serajnfo rmé des ab us commi s con tre les dits Mori sques . .\ CdllSC de quoi e t pour ass is ler all di t s ieur conseill er
O'
.
,egulra n sui" ant le dit ~lrrcl ct poursllinc l'exécution d'i ce lu i.
.
.
~ .ll
-
c!JLde besoi n , t1 c put cr un de nous c t le plut ot es t le meille ur ,
élant à crailldre que la quanLit é des dits Mo ri sques joint e avcc
le ul' p auvrete et. indigence, n'engendre quoique maladi e co ntagie use daus la prov in ce qui serail un grand préjudice. D'ailleu rs)
que la pluS grande partie sont maumétisles, que telle race de
gens ne doiv ent habilel' parnli le clll·é liens. A aussi dit le s icur
assesseur qu e M· AnLhoine Fabry du li e u de Nans , habitant
d'Aix, leu r a donn é quelques mémoires, signés de sa m3in. qui
servent grandement au f<.lit de la dite com mission e L profitables pour le dit pays s i clics se trouvent vé rit ahl es, découvrant
par icelles une infinit é d'abus commi s, tanl par les dits patrons
que autres perso nnes au fait dcs dits Mor isqu es contre lesq uels
f,lud, ait f<lire procéde r j mais qu ' il lui se mble qu e sans la présence du dit Ifabr)' , cllrs ne pcuv ent servir . Qu ' il se rait il propos qu ' il accompagnnt au dit " oyage, celui qui scra député, s ur
quoi requi erl d'avise r .
A été délibé ré que le sieur con sul de Beaumont est dé pute
pour assister le dit conseill er Séguiran au dit voya ge, sui vant le
dit a rrê t, ct qu ' il sen accompa gné du dit Fabry pour 1 su iY:lnt
les dit s m émoires. indiqu e r . au diL sicur co nsul , les patrons et
a utres personnes qui o nt mal yers6 au faiL d es dits Morisques ,
afin de faire procéde r co ntre eux , ainsi qu ' il avi sera . Auquel
Fab ry sera pa yé un écu pour chacun jo ur pour ses fr<lis e t "accations, sa uf en cas qu e par son indu strie le pa ys retirût quelqu e
commodité consid érabl e, ill e rC lll onstre auX premiers élats pour
y avoir égard .
S ign es: P .
DE CORl1I S J
assesseur d'Ai:o.:
1
procureur du pa ys j e L
DI~ UEAUMONT , co usul d'Aix , procurcur du pays.
(AI'c Ml)es de ta llré(ec lttre d es /Joucl.es-(iu- /( htIll6, Etats
de Provc nce, reg. 9, (o2 1\).)
Promesse de l'c n/gvcm.enl d e.f ltlorisques
co ril re palrou J eot. DeJtliel de Si.z;-Fours.
Par cct acte , pa ssé par dC"1lJ11 lUe Robaud, nolaire , ~ecréla ir c de 10 commu08l1lé, J ea'i DOl/ iel
1"'Q lll et ous co n s ul ~ J e Marscil1e dc r /w/'y cr $111'
1G1 0. Décembre 20. -
�-
-
>42 -
l, l'aisstew Saitile- .lfarit, pa r lU!j-m e'me patroniHi, la qUatH illi d e cinq ct n.s jUorisqut's tant
hammt l , {t mm tl r i t ri{OIHs que se Irl'lllicll t en
a stt ville,' phi" sy le dit l' ai.sseau en p eu l.:c
par t H' et sera p,.ell à r~r6 vo ille dans IUliljours
flpprù, tt sera lt nu lt s porter, m en t r et rorlduire
a vtc le dit vaiueal' so it ci BotUl e, Tabargu e, la
Calle, AurRil et Qu'ru lieux de la cos te ci e Borborie, moy et/nalll le pri.x el somm e de müle liures
p ay ables 0 11 liom de la oUle; c'est à p re's ell t et en
compta n t trois ee rit.! liur fs .. .. et le r estant deI
d ites mil liures in cotl (i" lltit qu'il sera prest à rùe
l ' Olllt, elC.
(Arcbives de la ,tille, 1'" di". , délibér81ions
du conseil, reg. n. 26, f\I US , ' -).
1610 . Déce mbre 28.-
Â
exposé ouss y le premier ('o o <; ul qu'ils
(Hlt
(ail (les consul!") quelques d épenses 1)O IIr la nor-
riture des Morisqu ts qu.i sonl à l'infirmer ie el
qus au.rsy ont nolli:é Ion vaisseau pOlir en por1er jusqu ts enuiron cinq ce ns à la coste de B arbarie el qlle en ont paut le contrac t moyenanl
que la ville bailliera au p a lron du dit vaisseau
IJour le dil ,wUizement la som.me d e mil {jures
dont on a ja retiré une partie et encore que jusq!les d leur embarquement lu rauldra secourir et
entretenir, d ésiran t qu. e Je tout soit a pprcuvé par
le d it co nseil sy leur vo Uonlé est telle mesm e que
luya esté l)ermis ce ( èr e par l'auemblée d ern ièr e
et que en O,ll con(ért avec Jl onsieur le premier
président.
Le d ict conseill)ar p luralité de vo ix a ad/lou é ,
apprellu é et co nfirm é tant la despe'lSe (aicle pa r
les d icU sieurs consuls pour la " ou rriturc des
d icls Morisques. 'Jll e auss y le nol/i: em enl (aiel dll
dict uaÎsseau pOlir les apporter en Barbar ;e, et
encor e la d esf/ ence '111' i /s porront {ère 7JO!1r cetiT
par l' y (J ,l rès ",Jur leu,. entrelie'l el po u o ifJ C ; rf
.. 3 -
qu oy IJ,.ient les etic' sieurs co nsul5 d e y 1I 0iloir
rolltinuer et es largir la main .
(A rchh cs d c 10 \ iIIe, 1 re dh" délib éralion
du conseil , reg. n. 26, 1"20 r"\
:1 611. Ju in 2tS. -
P romesse pour la v ille cont re pa ,rol\ Lucou
Itlartin, de S r.-Troppef: .
L'an ~ 611 et le jour 'l5 du !l''IOys de juing 3uant midy, aya nt
patron Lu cou Martin , du li eu deSaint-Troppcz , chargé en ceste
ville de Marseille quantit6 de morisques pour parler hors d'icelle,
et esta nt lu y aduer ly des deffances fai ctes par les arretz de la
Cour Vour raisoll de l'cnl èuemcnt des di clz morisques, à ceste
ca use personn emenL eslab ly le di ci patron LliCou l\Iartin du di ct
lieu , Jacques Roux, Peyron Sibille, Ardi ssoll , Jea n Arnaud, Jacqu es Quinsons, Jean Mey so nier ct Jean Rossc, lous mariniers
et officiers du dict va isseau, lesquels de leur g ré, ta us ensemble.
l'un par l'au tre el ungchacun diceulx seul pour tous, on t promis
el promettent aux consuls. gouvern eurs de ceste \'ille de porter
cond uire et ad mener avec le dicLva isseau les dicts mori sques et
ceulx sur icelui chargés et les descharger au li eu de Taba rguc
et non ailleurs, et à ceffin s rapporter bonnc et valable desscnl e
du dict déchargemen t aux dits sieurs Consul s da os six mois prochains comptables du jourd ' hui, sans qu'i ls puissent charger aul cun es marchandises quelles qu e soient , il peyne de quin ze cens
liures de punition co rporell e, ct tout ainsin qu'est porl é pJr les
arrels de la dicte co ur , à quo y sc so umettent lun g pour la di cte
sollidJriLé en cas de contraven tion par eux aux dits arrets, et onl
les dits sieurs consuls eL onL mis sur le dict vaisseau aux fins de
ce prendre garde eLavoir soing du di ct deschal'gemeot des morisques, ct que les dicls pal rOll eL marioiers ohserve nt le co ntenu au préseot acte, Nicolas Pou os , lequel sera payé eL salisfait
de so n voyage parle di cL patron Martin (~ ).
(Archivesde la "ille , I r. div " délibérations du co nseil ,
reg. n' 26, (. 70 \'") .
( 1) Un e no te, losér jjo (l U J'h do:: l 'ur i e tlUlit i l l's t Ici ' 1" <: 511 0n , pOI' l e ' 111<: 10 de /.!arqll c lllcil t des 1/101' /$1 111:1 11 11 IIom/),.,.. 1/(' h urtmt/c o u !'n vll'oll , cul li eu 0 T /f/.!(ln/ 11 f' ,
le 18 juilfl't 1 (l I l , ains ll"tu c
l , tl ( 'I)1I
Mf/rit " c n fit
fI)1 /1(11' 011',
�W13. Septembre <i ,-
H4 -
D~claratio" ( aiet e IJur les l ieurl l'onsuh slir
le rt(fi.~ du delc/largement du bloriscolII,
L'an mil six cens treize et le qua tries me jour du mois de septambre nobles personnes Joseph Rey nis cl Simon Moustier, consuls, gouverneurs de la présente vi ll e de Marsei\lc, ont affirmé cl
atesl.é ;J tous qu'il appartiendra que <lU mois de juillet deroier
patron Alllhoin e Lemoyne du Martigues est arrivé au port de
ceste uil\e auec sa bal'qu e chargée de MOrlsCOUS, disilot uellir de
Carlagènes en Espa gne, lesquels il désiroit descharger ct désambarquer en ceste \'ill e , mais il ne lui a este point permi s comme
estant préjudiciable à la uille , au contraire de les amener et
désam barquer ailheurs ou bon lu i a sa mbl é et telle est la vérit é:
de quoy le dit patron Lemoyne a requi ac te là où besoin se ra
pour sa descharge, qui luy a esté co ncédé par mo)' not.aire royal
etsecrelaire de la dit e ,'ille de Marseille , en prése nce de capitaine Charles Palmes et Me Jean-Dapliste Olivier , notaire royal
et lesmoins à se appelés soubsign és,
ArchivU de la villt, 1 r. d iv" cléltbériltiotU du conseil. reg.
n'
-- •• 5 dit s Moriscous, toute(foi s cn tcrre des crcstiens (1) eLfera voille
au premier beau temps , et ce pour ct mo yennant la somme de
deux cens quarant e livres que les dits sieurs consuls au dit Dom
vromctenL fére payer par tout cejour d'hu y par le Irézorier des
deniers communs du dit Marseille .
(.circhive.t' de la ville, délibératiorls du oonu'l, reg,
,)0
261
l' 222, ".)
26 , ,. 221 , "'.)
161 3. Octobre 10 . -
Nolti:em ent (oi ct sur l'embarqt( emellt des
blori.fcous.
L'an mil six cens treize et le 4oe jour du mois d 'octobre auan t
midy, constitué en personuc pard euant moy notaire royal et
secrétaire de la maison commun e ... ,. " " patron Jean-Andre
Gaudoufle du di ct Marseille qui de SO Il gré a nolliz é et noUize à
Joseph Reynis, escuyer et Simon Mou stier , bourgeois, consuls,
gouverneurs du dict Marseille présent el stipullanl pour la communauté de la dite uille sçauoi r : c' est une sienne barque par lu y
pa lrooizée de la porLée d'eouiron huict cens quinLaulx estant de
prêse~t au port de ceste ville auec ses attraits et équipages pour
claus Icelle embarqu er l comme il a desjà faict 1 tant des Mor iscouS
qu e se pourra, lesq uels promet les prindr'c, les porter et désa mbarqu er hors de ('e roya ume en icell e part qu e bon sam bl era au:<.
I l ) Il r a lll'obablc m Cll l ICII\n o cr r cu r d CCO lllst e, Il nous se mble qu'lIf8l1llire
co nformllmell l il ia dcl ibé r allon ues étals d e l' rovenee du 4 tItleemlire 1 G10 , la·
quell e 1101'1 0 (lU e Ic i le rDee d e gens Ma ni JH(Ul mt tblt l , n o doi t habi ter l'arlUl les
Chretiens;.... ,. /Clqlulls promet le, prl"dre , ICl l)Ort~ et d bemollrq/lt!1' /jor, (Û
te rOllal/me (l'Il ;ct Ue pu,'t qlft bOIl umblwo /til T d/ I'/$ lfOJ' ; UO IU " 01'1 to" l rfloif NI
terre dt! (;,·tflieru
�-
147 -
PI·h·i1égeôl de lUnr8eille (1).
1288. NOllc~ de Déce mbre ( 5 Déce mbre). Ile indiction . _
Acte de
sc rmcnl pr~lé dons le cimcliérc des Accoures de
M on~eillo, l'or Char les Il , co mle do Pro\'cncc. d'obsenc r Ics chapitres do poil conclus cnlro Cho rl es
d'A njou, so n père, ct l'ullÏ rcrs ité marseil laise (2).
(Âr c!âv, de la v ille, 1'" div., 24' .foction ) .
1291 . Jon\'icr 16. - 11 10 indiCl ion. - Chorles Il , Co mle de Pro\'cnce,
donne le pouvoir Ou ,'iguier ctau jusc du llO /ois de
Marseille, de ré\'oqu cr un s tolul que les habilants
de la \'ille supérieure assurent être contraire aux
cbapitres de poix Cl OUI accords particu li ers cnlre
10 \illc inréricurc clla \' ill e SUI)éricu fc.
(Archiv. de la ville. I re div " 24- .feClion).
1307. Décembre 25. -
VI indiction . -
LeUres Ilate nl es par lesq uelles
(bar les Il , comte de Pro \'ence, s ubroge nyantl'époqu e fix ée par les chapitres do POil, Conrad de Drayda
à Audibert de Darra s . don s los fonct ions de \' j_
g uier de Marseille. Charles n ajo ut e dan s ces lottres, q ue la s ubrogilt ion do COIHod de Ura r do li
Audiberl de narras ne d oit pas Nre co nsidérée
co mme portonl nuointe oux prh'iJ égos d o la yille et
qu 'elle ne tirera point ft co nséquence.
(A/'ch. de ICl ville, 1re div. , 21.- seclion.)
1309. AodlHS des Kalcndes (18 ju illet) . -
VII- indi ction. _ Acte de
serm ent pr~U~ Sur les saint s E\'angiles, dan s 10 cimelière des Accoules, par Robert , conlle de Pro-
( 1) roy . lc Je r. \'0 1. , p. 137 , 1:)8 , ;\ 18, 323"cl aDtI .
Leilc " "01. , 1'. 276, 308, 333, :134 , 337 li 350, 3t12, :lôô
'1orseille, l'enfe rmés dons 11'5 2e .• 3c. et 4e . '0IUIIIC8 .
Il
:lO G, Cl I('S Slat uh cl"
( 2) rOll· 10 ole. vo l., p. 2i1 0 c t s ui\'., 283 1'( $tlh .; L'OII. do Illu5 ln Iloge 47ô .
�-
~l8
-
\C nce, d'obscn er les chnpil rcs d e pail Cl les J'l rh iléges de Ma rseill e . A la SUÎl e du serm en t d u prin ce
s e Iro uve le se rm enl de fi délil é pn~ l è cnlrc scs m ains
pa r les Mars eill ais, mais comm e l'beure était 0\'8ncée qu'il (aisa it un e gra nd e chaleur et qu 'il aurait
été lrop long de recol oir le serm{' nl de chacun dcc;
assis tants co parliculi er, le roi- co mle. ap rès al'oir
accue illi Je serm eold c plus ie urs membres d u conseil, ordouna il l'assembl ée de lever la m ai n droite
-
1348 . Ao o.l 2 . -- 1 ind iction . -- Ord onnan ce par laq uelle Ray mond
d 'Ago ut, se igneur de Sll l1h , s énéchal des co mtes
de P ro\'ence ct de F'orca l<l uiC' r, cha rge le viguier de
~J a r se il l e d 'ass lI rer l'exécut ion des lettres )J8tCIII CS
ti c Jo rein e J oa nne du 3 jon\'ier 1348, 1- ind iction ,
au sujetd e la réunion, sous les mêmcs fr anchises , de
la ville s upéri eure à la \'ille infér ieure (1),
(Â reMv, de l a v ill e, t · d i v . , 24e U CtiOll ) .
1
en signe de serment .. , .. el C/lm har o esset
mag na tt tn00tH4$ calor vigt ret. . . . dominus
rex voltât et prœcipit quo d omnel ho mines dictœ
uniuerl itatis ü,ibi existenl t!s in sacra m enti fideW atis man us dex tra I wart nt .
t3!S t- . Ma rs 11 . - Ordonn ance du grand sénéchal de Provence portnnl
restitution en r8,'eur des Marsei llais , des droits
indllm en t perçus pa r TOlllon , [( )'ères Cl nrignoles .
( Ul .fuprà ).
t3S:S. Aol\t 20 . -
Lell res Ila r lesqu elles la rei ne, en q ua lité de régen te
et de tutrice de Lo ui s II, roi de Sicile, comte de
P ro\'enee, co nfirm e tOli tes les fran chises accord ées
aux Marseillais por les co mtes de Pro\ ence .
r Ut SUIJra ).
14 10, Anil 2'2 . -
III illdietion . - l ouis III comte de P ro\'cnce,
permel il Marseill e d'a" oir un 8\'OCOI et un procureur
po ur dél'cndre Ics chapitres de paix ct les prh'iléges
de la vill e dans les ins tances où cela serait nécessaire.
(Archiv . de la ville, 1'" div., 24" sect io n).
t 3~6. Octo bre 23. -
X' indiction . - le sé néchal tle Pro\'en ce charge
le , igu ier e~ le j uge du pa lais de Marseil le, de faire
observer les com'entions pa rticulières elistant en.
tre la \'ille in fé rieure el la , ill e 5upér ienre,
(Ut su prà ),
13'1 3. Fénier 17. - Pierre Dieudé , Mon tol ieu de Montolieu , Ra oHn
Vh aud , Nicolas 8 0uvin , Pier re de Cépèd e et Lau rent Rica ud 1 chargés de sc tr ans po rter à ~aple s
po ur jurer foi eL homma ge a u nom de la \'ilIe à la
reine J ea nne, ct pou r obtenir de celle pr incesse la
promesse de ga rd er les libertés de la Comm une. reÇoh'cnl de la reine , après a \ oir Ilr~té le leur, le serment d 'obseT\ cr et de m ainteni r les chapilres de
pa it el les p r Ï\' i1 ~ g es de l\J a rseille .
( Ut l upr à ) ,
13 \7 , J am ier 29, - 1 indi ction. - La r eioe J ea nn e renou \'elle !
Mar seille, s ur la place du Palais (in pta l ed palat ii ),
en présence de pe rsonnes de distincti on ct d'un
grand nombre de citoyens, le serm ent prêté à Naples 1 d'obsC't r er e\ de ma intenir les chapitres de
pa il el les pri Yi léges de la commu ne.
( Ut .fuprà )
4.9-
( Ut ,,,prà).
14 11. Ao o.~ 31.- I V.- ind icti on , - Lettres pa r lesq uell es Lo uis Il ,
comle de P ro\'cnce, proroge do ns l'esc rcice de leur
cborge, tout en décla rant qu 'il n'entend préj ud icier
alu chapitres do I)o ix de Marseill e, les Sil conseillers
des honn eurs do la vil! e,
( Ut ' UIJrd).
t42:S . Mars 2'i. ,-
( 1) r fJ!I .
Loui s Ill , conlie de Pro,'cnce, déclare qu'en prorogea nt Hector de la Peire dan., les fOllctions de
vi guier de Marseille , il n'a e!ltendu porter a tteinte a ux chOIJi trcs de pail et a UI libertés Cl immun ités de la , ill e.
(Ut Stl p ,·d ) .
le <l e . '0 1. , 1) . :3:1 7
v.
29
�-
.50 1430.
~o \' e mbr c
2 .- Pierre de Dellc\ al, lieulcn ll ltl générai llu comle
tts26. Juin HL -Fran ço is . · ' , s ur Ir:, dires et t'emontrances du con-
de Pro\ ence, approu\ c le prh il égc de fl a n f.'.T t raht ndo (l ) dont j ou i 5sa i c n~ Marseill e ct décid e Q UI'
la ({'I rmule des Icllres Cl d es aCles à adresser 3\1\
<;ul Nieoills d 'Arè ne, d e Jncqu cs de Pallic et dc
Picrre d e ln Cépèd o, dépulés de Marsei1le, mand e
eL ord on ne au [Jrand sé néchal et [JOtW4rneur d e
P roue nct, ail parlt me,u d'A ix , u" uiguie r , oujuge
mage ct Gu juge d es seco ndes a11pellations d e
Mars eille, oins i qu ' à to'Us autr efj luticiersou lIwr s
lieuten a nu , d e ne point eom prendre lcs h ilbitants
de Marseille , illl cnrlu , cnlr 'ou lres choses , les {Jrandes pert es qu'ils ont souffertas au moyen du siège
qui (u.r titis d ernièrement devant la dite vitic , 1Jar
Charles d e Bourbon , don s le payemcnt dcs CO tlIribulÎoru , dons et oelroys im p osés d la prov ince _
(Archivej d e la ville,1 r• di v. , 24· "c liot/ ).
Marseill ais flar les offici ers du roi. "crs ccHe Il e
I"Cthort3 tion Cl non celle du command ement (Scribml tur tub hdc ( or md videlicet requù'; mtls el llOrla mur t l non utantu r tHlrbo prccip imus et 111011dœJ'llus ) .
(.4.rchiv cs d e rCl v ille, t u div. , 24 e sec t ion).
148G. M.. rs 4 .-
Aymardd e Poitiers S'de Saint-Vallier, grand sénéchal LIe Pro\'cn ce, adrcss-c aUI Marseillais les lettre"
pat entes du mois de novembre 1485. par lesquell es
Cha rles Yin confirme les pri' il égcs et rranchi!'e s
précédemment octroyées AMerse ille.
( Ut suprà ).
1~2Q . Juillct
12. -
t 5 11 . Mai. -LctlrC5 1)'Ilentes d Atée5< d e la Costt-Sa in t-Atldre', au mois
de may 15 1 t. pa r Irsq uellcs Louis Xll d e sa grace
spéciale, IJlaine "u.issanc e et a ftc tur it c' "oyal et
prou ençul , loue . confirm e , rat Hi e el apprOU H!
tous et chascu tn les p rluifég u , lIbertés, f ranclt.ises , 'UsanCCI, coustumes el traile: de paix de
Marseillt' , M tro yèHt co nfirm és pa r scs IJr édéces$turs.
( Ul su prà ).
1
"
Le droil de non extrahcndo cons is tall e n ce que les procts des \lorsoill 3i5
dC\'a le nt n écess~fc m e ot être j u g~s c n la \'ill e de ' 13ueill e , c t qu'il s Il e tlOIl \aie nt pas Nrc obU s e:> d'alle r plai de r ::ai ll eu rs ( 1)_
" Ce dro it fuI entre te nu pe ndan t Ilu O notr\" \ille c tai t fiOUS la domina ti on du
l'omt('Sdc Prof enée e t m ~ m e oprc ~ q u'clIc ru t un ie d la co uro nne de Fra nce ;
tell e me ut qu'après la créa lion d u pa r leme nt de " rMence, c n 1:>0 1, le ro i a \'OII
cout u me d'envorer l ~l a"t' il1 e un certain nnmloro Ile jU les du rulelllt' nt I,our
r juser les Ilrocts des ~I a rsei l la i s , On trouve qu'c n l'Bo ncc 113 t , un ~t llrseill a ls
aya nt battu un homme da ns la \ Ille d' Ait el les otfl cll' rs dc ce tte C3pitalc
11'3nl proccd6 con tre lUi :'1 uo e i nh) rm a t! on , la connaissa nce du d l'lit fu t rc n+
,'or ée a ul. IUt;C1; de !tlorseille, ct t1a r CU t Jugée suivan t le I!fnil cgc de RQII e:rIrallnltJo,
.. Il est I f::a! q ue dc pu is plus ieurs on nces on n'a lIa5 vu \ en ' f ;) ' I::ar<:eillc une
cbamb rc 111I ra rlC lllc nl pour ,. JuSt'r \l'S tlroces d", Morseill ois , mllis cc droi t
(lui cst s i oncieu C'I s · Ioien Na lo l!, Il 'e ~ t l'OS pou r celo detr u! I , "
Eli rait d.. l' ir. rnJ I{.ji,-e dCJ a.IC~11J titre. deI a r C/l it:e. de M (l r . eille, d r\'Ssê ('II
l'a n 1: III lia r fo urm es , orclL h'lstc de 13 \ 111,')_
Il
\o,,!,n
45 1 -
1.. l ' ,,01.,1, , 10 1.
Ordo nn ance du corn le d e T ende, grilnd sénécha l
cl go m orneur d e Pro\'cnce, co ncernant l'cs éc ulion
de l' ordo nn iln cc do Fronçuis 1 . en d ate du 1!S
juin U26, ci-d ess us 300 lyséc ,
(Ut sU1Jrà)
JlS28 . AoOt 22. -
A\' is dc Nicolas Esmcnjoud , ju ge m age de Pro·
\en('e, porlonl (lUe les co nsu/j , Man a nts et fw bllants du (!il ;Uar selUe sO llt et d o ivent gtrl1 fl laill·
tenus en leurs immtmités et Hbertés, el ainsi êtrc
csemplés de contr ibue,' ou don ct oclroy d<l la
somme de 3,000 Ih res fait 011 roy pH les procureurs du po ys el com té d cPro\ cn co pOli r Ics réparaUons de 18lou r do To ulon .
(Ut SU IJrà),
1ts30 . Mai 27,-- Mars tl ille oy3 nl été co mprise pour 2 ,200 lines d ans
le poyern cnl d es 30,000 Ihre!S cs igécs , Ilo r 10
roi, du po ys ctco tnté de l)ro\cnce , Fril nçois t d éclore. cl An{Jot,M rn e, ne \ ou loir que lucho pitrcs dc
pa ix . con ue nfio lu , p riuilé!}8S, exem ptions, (rilnehises , libertés ct louables cou Cllmes de celle
\' iIIe soient en( ro inU, romplts et violés en qu.el·
'Ju e manière qu e ce soit el ilins i exempte à j a rnais
les Marseilla is du porcm ent d e to ule somme qu i
pour rll Ît leu r êt re d e moudée à cet ég ord ou autrc1
ment .
( Ut SII Jl rà ),
�1M3. Octobre
t::" -
françois 1 statue que les ét rangers qui s'établiront. à Marseille ne seront pos sujets Ou droil
d'Aubaine (1) .
(Archioes de la ville, 1 ro div., 24 seclion) .
1344. Jaol'ier 12. - Ord onn ance de "· rançois [ portont confirmation
des prh'iléges de Marseille, el por suÎte rest itution do
lout es somm es ex igées des Marsei lla is à l' encontre
desdi ts pri,'il éges.
s "olr ouY les remontran ces des dé plll~S de Marseille.
ordon ne que les officiers et lJOreillemen t les bourg6oit, marclw.'lds 011 autr8l/labiWnUde la dil6 v illc
ne puissent ~ t re cot·i sés 'le imlJOsés aucunement
aux empr unts par ticuliers ou au tres que lconques ,
et que si pour raison lie ce leurl persorlJl es et bions
a vaient été prilll et saisil ou qu'ils cn ollss ont ét é
cOlls (raints d en fair o quelqu es payemen ts ) quc l e
tout leur soi' rend" ct rutit1l 6 ct eux eU et/rs bien.
mis à IJleili e et elllière cl6U lI r01lc e. Henri Il termin e n éanmoü. s ces lettres . en Dcceplanl l'offr e
qu'ils nous Dil I (les Marseill ais) lib éralem en t (aite
d e la dite SQmme ci e trois mille livres,laqu elle
nous voulolu par eux IUre mise on n otre r ecette
g énérale dcclofU un mois alJr ès la datte d e CCI
présentes, sans tou tcs (ois que ce la l e ul" putue
mdre Oll lJréiudicier d r avenir aU!Il {rcw chis os et
libertés 1)or l ées pOl' l es dit es co ,wCtJU OllS el COllfirmott'ons d'icell es ou (lut res, 11 6 'J !I.e 1,0 dit don
puiss e di r e t iré ci l' avenir à OUCIiTi O cOllséquenco.
1M7. fé,'rier .- Lcltres patentes d'Renri Il , don nées à Fontaioebleau,
co nfirmath es des pri\'ilégcs de Marse ill e.
( Ut s"prd ).
1M8 . Juillt>t 6 . - Autres lenres patentes, datées de Dijon, par lesquelles Henri JI approuve les ordonnances de ses
préd é<'cs5:eurs confirmallli es prÏl'iléges de Marseille
et dispen sant la ,'ilIe pOli r le pass é el pour l'n eni r
du paiement de loutes contrib ulions.
(Mmw.fcrits t·nédits d e Ruffi, appartenant à
l'wn dcs au teurs).
C) N O(lrtll" fO_U,'"'''' .'" I~
1',,\ l)a"'J,
-"peeL"'."" '.
-
11S57 . Juin 1"r. _ Lettres palelltos por leSoqllell es Uenri 11, après
( Ut slIpl·d ).
(1) Nous dh" isons, dit Julien (' J. les persoll nes CIl Fra nce Cil nalurols Frauça is
cl élrangers 00 .\u bains ........... Le! ,\ubains so1l 1 ceux qui so ol [)~ S hors du
roraum o. Les auteur~ 00 soot Ilas d'al'cord sur l'ét ym ologic dO ('0 mol. Bru ssel,
ulns son Iral1 6 do l'usa ge des oers, 10 01 6 :4, Il\' . 3, chal' . 16, n" 10, rap porlC les
dltrêrenlS scnliménl.i, I.e plus cnmmull es t que le mo l alli/n i. ou alba r l vient du
OIol laUn ailbl Da li . C'est le senlimeot de M , do Clapiers , lom. 2 , q . 1,0" 9 ,
d~mlur alb/ni quaIE alibi 'wU. Les \ubai ns .o ot ca l)abl es J o il ~g o ce Cil France
et de wus .etes coire vifs; roals III uo peuvent pas di ' I)OSe rde leurs bie ns I)a r des
.('Ie • ca use de morl, n i recueillir dcs soccessio ns ou des legs. Il s ne I)CUvent
poi nt disp05er de leurs biens pa r lest amen 1 ou d'aulres ae les de del" n i ~ r c ,'olonlé
n i noir d'I ulres M riliers do sa ng da ilS le rora um e flue leu rs enrenls n~s ctdo~
meurent da ns. le royau me, a dtra ul desqu els le r oi leur s u cc~ d e , C'est cc {ju'on
appelle lc droi t d'aubal oe ... ..
I.e 1.1 1'0'1 d '~ u ba in e, qu' l'est int rod Uit ell France l)3 r l'osage, ct qu i n'csllond t
u lsur .Ie d rOi t. na tu rel. n l lur le droi t des gens, n'eta it poinl con nu on l'ro \'eocc. 1I
r fut mtredult par l'~d it J e Frao\,ois 1er ., du mois de ja n\'ic r 1539 qui nc fut
cn rellist rce au parlcmen t que le 10 m ai l [,40 .. , .... , .. ,
'
Le drOit d'auba ine a été abolll 1'&1 " Iuslcu rs na tion , .... ' .. , ., ..
1\ r a ~neo r e ccll e dHr,'rcnee l'nl rl' les Jl('J l urcls .' r :l Ilçais t'I les \II IJ3 i n ~ (J Ul'
crs derulers oc lleUVi'll t r01ll 1 11o.b éJcr oies oro ces ct d ~5 bCnéfices en France. '
~ 53
HS48 , Aoô.t 30.-0rdonnanee du co mte do Tendo, grand sénéchal de
Prove nco el amiral des mers du Lel'onl , felalha
l l'e nregistrement des lollres potcntes d'Aenri Il
en dOle du fi juillCl1MS, ci · dcss us rclatées.
(11 rchives de la ville. 1 r- lIiv. 1 2'J" scct. )
( Ut s"prd ).
tlS~7 . Aoo.l1~.-Ordonnance rendue par de Mey nier) premier pr(:sidcnl ,
el par de Tulhe, trésorier général des fin aDces de
Pro,'ence, commüsoires députés pour la levée des
emprunts (airs par sa Majest6 en Provence, rcl3li"e
à l'enregistrement des letlreS 1)81entes du i t- juin
i :stS7 ci-dessus onoly s ~e s.
( Ut ."p,d).
,
•
1tStS8 , Octobre 3. -
Sur les rcpréscnt3l ion s de Amand Sommai CI
de UOllOro t S,J;lllkje, éc uye r, consuls de Marseille,
�-
45. -
3Ut emprun ts, HeDri Il , cn,u il e d e l' flj
faite libéral~,.,.eht par Indits co ns uls cie la, 0 "
d
.
1
omflle
t lrer;e mille livres. lient les Marse ill ais et
chot"Iln d'ellx, entièremen t quilles deld,·'" mprtUllJ,
rc13 11\ c
(J rc!aill. ds la vitte
t 3~8 .
,
'lé5Iell,ellt8 ~'ullieil·""~ ·
H ·7ts,- lb ril t ï .
Règ l em ent pour la (lité d e Maneille ( R ~o lemt,H (li t li e Coss é) .
v,..
1r. Il,·..
24 sectr.orl ).
HCll ilt us Dei grnlia Jcrusa\cm ! Arragonum utriu sque Sicilie 1
Valcnti c 1 Majori carum , Sardinie el Corsicc f OX 1 Ouca Luu01
And egav ie el Darri dux , comilntu umqu e B::\I'chin olli c Prov in cio ac Forca lquerii ae Pcd emonlis comes cxccUeot1 co miti Troye
JoaonÎ Cosse magna senesca llo ne gClll.ibu s e minentis nostrÎ
nabis assislcnlis elAqu is res id t' nlis co nsilii , nec non officialibus,
Détrlllbrc :10.' Dcrna
. rd in de Tu lh c ,che
\ arICI' . co nse .iller d u
rOI , tréso rI er de Fra nce , l'un des corn ml· SS31res
.
en
Pror
cncc
pour
10.
lerée
des
clUl)run
lS
ord
o
.
nn és I)a r
,
e 1'01 . ord onn e l'enreg is tremcnt ell 'csécliLion d
lettres palentes d' Henri Il , en d3ledu 3 octobre 1
ts5~
( UI," prd) .
1559. f éni cr 3 . -
majoribus et minoribu s urùis nostrc Massilie ad quos spectal.
sou spcctare pole ril cl prese ntes pervcllcrint , eo rumqu e cu ilibct
se u ipsol'urn loca tencnlÎ, prcsc nlibu s "idclî ccl eL rulul'Îs fid eli -
A rr êl d u pa rlement de Pro,'cnce portant qu e la
le~ture el l'enregistrement des lettres pat entes dl'I
rO I du 3 octo bre 15ts8, ci-dessus relaLées, o nt eu lieu
co nrormém enl à l'ordonnan ce de Uern a rdin de Tulh e
en dSled1l30 déce mbre 1 5~8.
( Ut nlprd ) .
toM . AoO'10 , -
L'
~ I.r e:;' patcnles de Charl es IX 1 confirm ati ves des
prm léges el des rroncbises de Marse ill e.
HSï~. J an,ier
Leu res palenl es d'B~nrÎ III é 1
li ves d
'.
1
ga ement confirma·
es prl\'llégcs eLdcs rra nchises de Marseill e,
(Ut .lllprà)
ï, -
( UI ,"prd).
1654 . Mai .- r~ ouis -'XIV
a pprouve et confirme tes privill1ges libertés
t! ( t'xem ptions de M arseille ,
}
,
( Ut .I!1pra ).
r
t 6~4 . Déce mbre 10 ' - . A rr éLd e la Cour du parlement de Prorence
relat lr à l' en r cg·ISLre menL des leUres patentes Ilré·
citées de l o uis X IV,
1Ut sl'1Jrà ),
•
bus oostrÎs dil ectis gra liam Cl bonam volunl alcm. Li ccl ad CUll eto:::.
subdilos Doslros habcoles uni\'c rsalcm aITeclum et camparclll
ad singulos tanquam rex utHis CL propitius att ente mentis nost re
acie m ex tendamus, Massiliam tame n camdem urbcln nostram
inclilam velut infra maics tatis Doslre brachia co nstitulaOl ct
quam prerogativa dil ectioni s cl spec ialis graLie aOlplectimur in
'\'isceribu s mentis nastre co preco rdi aliu5 intueOlur, qu o locus
itle variarum di gnitatum prccelsis t.llulis iosigo itus poli orj
dignoscilur venc rati one sccundus, inter ali as si quid am cura s
qu e men lem no strJ IU excit ant , qu eq ue urgen t hec nempe fc r·
ventior insidel fel' vcntius cordi noslro, CJu e urbs ipsa cum suis
1l1inistr is semper qui e ta pcr miJ oea t et SCCUI' i.\ exislat , sane pro
parle MiJssiii ensium nosll'arum fid clium subditorum pati ente r
audivimus, qu od gratam e t accep lam na bis devotam supliea ti one m sequ enle m, vidcll ent qualiter sy ndi ei. co nsi lium et non
llullî alii e x. se nioribus a~ grav iol'ibu s )ll'cdicle urbi s, pote nles
se nn one cl opere virtuosi , ad mand atum ct in prese nti ,l tam
pl'er;Jli se ncsciJ lli ac magnifiei cl Ilobilis ~cutiferi Joa llnis Ouplesii ,
Domin i de PerniJga moderni vicarii ejusdom urbis , ca lnb eHar iiqu e co ns ili arii fid eli s nostri sil1lu\ coogrega li pro\'ide pensa nt es,
eti ~m cha rilati s union e conjuncti, quod profcctim l'egionunl. seu
pl'o\'inciar um commodi s, tun e l'cele prospicitur ct ipsa rum indcmnitate salubr iter pregavetu l' , cum vins probilate co nspicui 6
.,
�-
156 -
ct l.lUd.thih cxpcl'icu li.a illu:,lrali:), iliarUlll cura conabitur suL
jucunda ct seCOra fidu ci<l , qutld stalus carulll de bonD il] melius
Ilell propilio dirigatur, ut ('l'go pax qua pi.l l'"a c reSclln t intel' Mas~diclIse:- ipsos ,igCtJ l et \ irtululI1 c:\cclicllti a in dicta urbc
maxime principctur , ae rC!)fluhlica ct stalus pl'ediclol'um Massi-
1
licnsiulll gcnel"alilcr et péll"licul ~lI'i l cr pel' l'CC tor es gubcrnentur
industrio pel' ducci; consp icuos dirigan tur , pel' expcrtas minis-
tros (ulgcant el l'cr di spensalo res prudentes honoris ct bonorum
omnium proficiaL incrcmcnlum , quia n<lvis qu~'C perito remige
ducitur li quid a rcete pereu rril ma rca, domus qu e paire familias
sludioso l'egllur J ube rl atr l'erum excrcssit , ,:inea quaqu e qu am
diligcns cultol' excolit fru etus) cxubera t opul entes el eger io
::;cgetem sec uodam fruelificalque b onu s agri eold slu diosc procurat. Hdrum igilur co nside ralione inducli } et ex cer ti s alijs causis
ad hoc mo\'eolibus meolem co rum , ccrta cflpi tul a que looga
premcdilaliooe pro, ide ranl cu m delibcratiùne co nsilii el exaclissima discretione in ter se conco rdit er, cornmuni ter et vicissim
sine discre patione quacumque pro bOllo etlltilit ateac feli ci dll catu
eL rcgilllio e prospero que statu , DCC non exalt at ione jam dicte
urbis prout C3ulum ne expediens fuit, precipue super crea ti one
syndieorum consilij et ali ol'ulIl ofllcialium ej usdem ul'bi s propter
qualll di scordia ad uniooeru jam di etoru m MaSSi lliensi~m cepe~al exo.riri} feceru nt , capitularuot eLord io arun t qu e sequuntur
vlIlgarl sermo ne seriosi us sub hi s "erbis.
CQpia clrls caritols cl,. Il. electioll 11 0VCUa. cn Afarscitha
E
.
Il nom de Ilostre senhor sego n si los av ises de la novell<.l
f~rma dei C;Ouycrnameo t de aquesta cieuta t pel' mec Lre la dicha
CleutaL cn bona pollicia ct un ion.
Et primo de elegi r quarante huiL cieu tadao s gens ap las a aquel
La i gouveroamenL, losq uals deian gou\'ern ar so es assaùer doze
cascung an el de tres en lres mcses} Ires presidiran como f<.l n los
send eg ues:et.. daras en aYant sian cnLilolas consols pe l' honor de
la cieut at lo-qual. l'
1
~
~Sl e cglran et (es partran en tre ellos juxla que
a, j - qu e l ' unS comporte l'au tre et SI. Don poOucssaD
lur se ra ,~
enlre "'II
d
0
'" es aCCor ,Jr que ho rassa n, et aque ll es tais doze aoran 10
go li , ernflll)enL d'aqu csl a cieul .. l pCI' un . .; ail , excep taLqu csisob re' cnclriJ n CilUsaS nO'<J~ de ÎlIlportalieia for:1de l'ordinari que deian
asscmblar los au tras dozenas et las dOilS parts si entenda estl'C
cOllselhs compl et non y poden t ast re) ct enlend ent qu e 0.1 00mense ran al di clh gou \' erL fint 10 temps dels offi ces qu e 3r:lS
so nt.
Itom qu e aqu cls lais dOle ai;:lll " co nselh;:lr totas causas
qll e occoreran Ll iferentes a balololas ct refor ma .. la maïor opini on et ensins auran il. cO llscilhar quant y contre\'eodran las
autl'es do zen as.
Item qu e en ncngun a de las dozenas non puescan estre ensemble dos frayres, ni sucgre, Ili genrl re, ni nangun jl1 l'ista. ni nolaris
quaD seran occupas en autres uflices. - Ilem que sia li cita ca usa a
caSClina dozcoa de prendre uilg assessor , eL que sera de l'una
dOlena non puesca cstre de las ;:luiras l eL duran t l'offici de so n
fln in liera en co nselh et aura sa \'os co mm e los aulres. -Item que
llquelos tais doze elegiran los los offiei.:; de l'[l n de luI' rcgiment a nomin ati on de ~1. la vigui er il IJalo lolas sensa calaI' et quo
non puescan meetre cn offici fils, IIi frai l'es et qne il la iOlrada
de lur ofiici deian juraI' et proOlelre de ben c l justamcot elcgir
cl go vern ar , el entre\' cnent cas de mOl'tquc Dieu ga rd es, qu e la
dCOlouraot de aquella l;:ll dozen a puesca elagir uns autre ell
luega d'a.quel ho d'aquels a b"lotol"s eLnomination de M. 10 \'~
gui er. - Item que sia li cite a C<lscuna dOlena de a\' er dos se~"I
dors durant la temps de luI' regiment ais des pens de b , Iila .
Item qu e l'a55e55ol' dei<.l 3Vel' per son an florin s vingt ct sillq.
It em que CaScuna d(\zen(l durant la temps de luI' an dcian
<.1 ver quinze florins CiJscung pel' IIl1a l'auba .
Item qu e los deni ers de la yilla (lu e si despelldrnn passa ran
pcr bolleta ct los seud egucs sa es co nsols las se nh<lr~1I1 co ma au
"costumat et en luoga dels sie)' de guerra S~ nh al'f.Hl la dozena
qu e vendra après.- Ilem. Quantlas dozenas seran elcgidassidera
mec tr e case una dozClw en una boll etfl ct Ifls mectre en un saquet}
eLqu e si liron;) so rt, el ;:linsi CO lI1e vendra deian regir an per an.
Hem que los lresa uri crs qu e seran el e~i s sian tongus de don~r
bona s et sufieiens formansat a conlen tament dols doze que reglrau <.Iquèl an d'a\'a nt que intron cn omci.
Ilcm que ncgun dels susdi ts quarant e huit que seran elegis per
10 gou"e rn ament de la Cieutat a quatre ans, de:.quels qualrea ns
nOIl pucsca n a\'c r in man autre offiei.
.
!lCln plus que los cl uze pel' tlquel an luI' scr;:l donada chani\
10
•
�-
'1 58 -
dc raI' l05 J llf('~ 1I0lcicl'!' lion pendran IlCg UIl aprèS in utll lLJl <.l 'aquel5 que 103 \'endran pr~ga r lur tlonessont ofilci pcr aqu cl an
mais seran te n gu~ et deian tala 3\'aril ia ct parentell a ) odi , pres
ct amor remogus las cl eC li ons rar juxt,1 Di eus ct lur co nsciencia,
et si si trou baya qu e 10sdiLs d oz~ ho a ucun s dels agucssan pres
ocoguoa causa de nengun per rar los d ichs officiers ho y agueS5a 1l
fach ncnguna machinali onqu e aquels tals qu es i troubarall avcrdcfa illit sial) just,lment inramcs el Lombal) en la pen a aquels qu e
donarao et qu e pendran de cent florins per chescuo el privatioll
de tout oillcis de la Cieutat perpeLualemellt , nOD entendent empero que aquesta 1l0veIJ a ordination prejudicat al capital ti c
la pax J per laquaI causa si suplicara il la majeslat deI r ey senhor
nostre et aldich mousieur 10 gl'ilnt senechal per a\'er pro\' ision
sus aquo, a-"'i qu e non sia derroga t aldit capilol de pax coma
,'oul ent eu aqu es la ca usa el autras la yolunlat et bon pl aiSir de
la dicha re...,1 majes tat enseguir seosa loqu ai Don es 10 youler de
la Cieutat aver p rocessis en ocogun a m\l niera mas nquelJ <ls causas vol a\' er por 001} fachas .
Item que la presen te ordonansia si obse rvara per qu atre aos ct
per pl us} si alLramcns 1100 sera ord onat per la Cieutat touj ours
et eo lous reservada la \"olontas Cl bOIl pl aisir de la masjestat dei
rey seohor nostre.
Humili supli catione subjun cta ut lot et tarn relix opus in quo
saIus predi ctc urbîs regulariLer cODsis tit, f;t vorabilius exequatur
supra di cta ca pitula ac contenta in eis aceptare, ratificare et conlirmare} dec lararequ e per ipsa capilula vcl alt erurn ipsorum
ca pitul o pacis s upra di cte urbi s expressius desigoato nullulll
prej udi cum afferaLur noslro se reoitas beoi gne ut subseq uitu r digoa relur .Nos itaque ut qu i circa co nserv ali orl cm di cte urbis eo solertius laboramus, quo po tiu s cupi mus eamdem urbem ad sa lubri am dirigi et l Dox ijs liberari queq ued ict.., cap itula lanqu am ioita}
facla et concoDcorda ta in prese uti a La m supra cJi cti magni se ll csca lli ) in q uo immetlia te nostra represeota lu r perso na de se
firm3 per fec ta el va lid a digoosca tur , tamen qu ia perfect is ncgotijs in lerd ulll robu r confJrm ati oni s adj ic itur non quia rati o juris
ho~ ex igi t, sed q ui a ca ulela circO Ds pec ta pru \' isinni s cxpoc il sepe
qlll dem cOllfirm antur, affeclus cx hoc benigne panditu r ct ut
-
•
•
\ 59 -
confi .. mate rei validi\ls l' jicacia mè'l nca l CO l1 sc nsu propl'i o nè'lt Llralil er obli gatur . Ex his igitur ct ccrti s è'l lij s ca usis ad hoc mo\' cnti bus s ingul ariter n'ICn tcm nostralll cil pitula ipsa ut s llpra in serta
io eorum tolali substanli a ac cfectll , de nostra certa scicntia ac
gratia speciali , prius capitulis ipsis et cont enU s in iUi s per gentes
nostr; nobis assistcntis consil ij ioler se rrequenti meditatio ne
scpius revolutum , acceplavÎllluS, alltoriso.vimus, confi rmavimus
e\ aprobuvimus, aceeptamusque au torisamus , eo nfirmamus eL
aprobamus etpreterea ex nunc volumus jubemus et declaramu s
per presentes firmiter ac eOlcnciler vnliLuras ) quod predicta
capi lula sive alt erum ex ipsis l capitulo pacis supra dicte urbis
sub rubeo qualit er elli gantur orTi cial es de Massilia et consili orij,
el per qu os et Cfuod dominu s Com es co rum n OIl dcrogetur quoqu o modo, nee iUi a feralur prcjudiciulll ':lliquale, quia imo capituluffi ipsum absqu e aliqu ali lesioll c inrracli one l'c l ruptura sil vi
sua perpetua firmitale mensu ram , proul craL aille lem pus ct tempore ordinationis d ictorum capitulorum lia quod memorati
~ I ass i\lienses possint et liberc valcant quando tolies eL quoties
\'oluerint aut eis \"id cbitur oporluDum ad predictum capitulum
seu cjus formam, modum et observantiam redire ) ex iIIis slare
aut aliam formam ct \-jam regimini s di cte civitatis el eleclionis
orri ciorum ejusJ em urbi s as umere similiter capitulis jam dicLis
in contrarium llullatenu s ohSlitul'u m Celerum prerillis Massilliens llms nosLris f<.l vore di cte urbi s, c t ut urbs ipsa in hoc digniori titulo honorellir de sc iell tia et graLi è'l spec iali premissis
lluximus. nihilomious cO ll cerleodull1 , qo od ill i tales Ires scilicCL
qui juxta rormam dictoruOl cap itulorum loco sindicorum ad ragim en urbis prerate clige ntur cllilsul es, debeam <lpelari alque
quascornqu e personas prefale urbes cuju scumqu e siot " cl fu eriot
stalus, gradu s vel conditioni s ubique preccdallL exceptis dunta:<.at
viguerijs etjudi ce Cllria pal atij di cto ul'bi s, ((UOS propt er auLoritalem Ilostram juxla consll elum celeris quibuscumqu6 pl'cemincre jubemu s et locum obli nere reverenlialilcr di glliorcm ) quo
circa volumus el \'obis olllnibus eL singuli s officialibus major ibus
el Illin ol' Ibus supra dicti s expresse percipicnd o mandamu s quat cnu s fo rm .. di ctorum Cllpilulorum ct cuju slibet corumd em ar
huju s nustre co nfirmati onis ~ec llte dili genter att enta illam mc-
.,
l'
�-
,60 -
moralis Massiliensibus oostri s quoli c5cumqu e requi siti fu erilis,
le nealis exeq ua mioi acobsen octis, fac iatisquc, lUondetis e Ljubeal is ab alijs obser\'ari, permiLt c nt cs c ti am quod id em i\J assiiiensis
Cc.lpil ulis ipsis in eorum lolali suhst"lIltia gaudea ntul' el fruanlur
absqu c impedimenta qu ocu mqu e ill quoruOl omllium et s iogulorum fid em e t testimonium ae prc folorulll .\Jassi ll ien sium cc rliludiuem et caut elam 1 has Il ostras IiU e ras (l e ri e l nos tro r ega li sigillo impcndentijussimus communiri . Ih tum Aquis apud basLitaro nostra m sub manus oostre proprie subscl'iption e di e d ec ima
scptima mensis aprili s aon o domini mill esimo quadringclltesimo
septuagesi mo quinlo. Signé Réne:l u bas, e t à cô té \'i sé par Vi'"audum Bonifacij judiccm rnaj orem . Au dessus du repli il y " : per
regem magno seaesca llo Pro\' iu c ie vice cancellari o ct alij s prese nlibus , signé, Merlin . A co té i l y aencore: registl'ala de Uaove ri .
Scellé du gra nd sceau en c ire jaune.
(Archiv . d e la vi lle, j e div. Réglbnents m!micipallx .)
tH)2:. An il 6 .
R ègl elllent d e l 'ét a t polilique de l a commun e de M aneille.
(Réglement dit de Sailit- Vallier).
Charl es , par la grâce de Dieu , roy de France. coml e Lie Provence, de Forca lquier e t terres adj acentes , sça voir ra iso ns à
tous prése nLs e t à ven ir , nous avoir ouï les requ è Lcs e l remontrances à nous raites, dites e t proposees, ta nt de bou che que
écrit, par notre che r e t bien a mé Bo nn or at Forbin~ écuyer, comme
délégué et e o\'oyé devers no us de la part de nos che rs e t bi ea
amés, les consul s, manans e t ha bitants d e notre vi ll e Cl cité de
Ma rseill e, en notre dit païs et comté , par lesquelles , entre a utres
choses, il a dit que puis naguè res pour pourvoi r à l'é ta t , r égime • gouvernemen t e t hien public de ladite ,'ille et par J'a vis
et délibération de nos amés et réaux consei llers, le grand séné cba l , et geas de Dotre consei l c t de nos procureu r e t avocat e l
au tres, nos offi ciers audit païs c t com té de Provence . o nt é té fait
statuts , régimes, édits et o rdo nn ances desquels so nt dit la teueur être telle pou r pourvoi r ..i l'éla l, régim e ct go uve rneme nt
-
,·61 -
de cette cil é de Ma rse ill e, a insi qu e avons é té requis tant par
ceux de quarante-huit qu e pal' aUc uns autres de ladite ci té en
bon eL grand nombre, ct pour cert ain es ca uses justes et raison-
nables.
A cc nous m ouva nt , qu e aussi pour le bi en cL honneur du
ro y e t p areill ement pour le bi en de ladite c ité e t pour la pacifi cation , bonn e union ct concord e des mana.ns c t hab itants d' ice lle , consid é rant aussi que pour l'étal desdits qu araute-huib j adis illstitués par rcuJ e sieur J ea n Coss6. pour lors gra nd sénéchal,
semb le à ceux desdits qua rante-huit que ez a utres de ladite opinion eue en ce l' opinion de tous , \'ou lant pourv oir comme dit est
au bie n et é tat de lad ite c ité et de la chose publiqu e, e n ensuivant
la teneur d es articles rail s par le dit Cossé J qu an t fi la r é ,~ ocn l io n
d' iceux , co rrec ti on ou ré para ti on, ice lui é trat prar l'avi s ct dé libéralio n des seigneurs du co nse il du roy, étanl. ic i aupresde nous,
avons dés m ainte nant rompu , cassé, 6 té, révoqu é, ro mpons, cassons, otons e t révoqu ons. et lequ el décl aron s être dor en ava nL
de nul effet pour les ca uses ct rai sons q ue l es dessus di ts nouS
ont dites c t remon t rées, ct pOUl' ce avons fait les chapi tres et
o rdonnances qui s'ensuivent. Pre mi èrement e n gard ant c Lobserya nl le chapitre de paix et la coutume all cienne de ladite cité,
avo ns élu e t nomm é septant e deux person nages cy-dessous nomIllés e t éc r it s , lesque ls avo ns pri s des six quarti crs de ladite
cil é , c' est à sçavo ir de chacun qu arti er douze, lesqu els se pta ntedeux s'appell eront dor en ava nt les co nse illers de la c ité e t jur eront e n nos main s ct en notre absence ail vigui er de ladîle c ité présent el avenir , de bi en e t loyn mrn ent co nseill er le fnit CL
les a ffaires de la c ilé et de la chose publi qu e, selo n la forme et
leneur dudit chapitre de pa ix.
Item lesdits seplaole-dc ux s'asse mbl ~ronL trois jours avant la
rè te de T ou ai nt prochaine, en la m aiso n du conseil de ladite cité e t prése nt le vigui er , appelé le notaire dudit co nseil 1 éliront
dudit nombre de septante-deux. , à la nomi nation dudit vi guier ,
vin gt-qu atre personn es fi balo tas et e n la fo rme accoulumée ,
c'est à sçavoir six qu 'o n appell oit ancienneme nt les six des honneurs ct dix-huit qui seront adjoint s à eux I>our év iter rr<l ud c,
engin c t mal engitl , c l to ule so uspic ion de cont.a min a l ion et de
.'.
.,
�-
16~
-
1 ct l('~UX ::ois el tli'\-h uil adjoi nt::- que fairon t 'Îugtquatre clus el bJlIo lCS • le dr J})c uraol dcstlit s eplan le sailliront
cor ruption
hors du consei l } ft:' tan t ICSlI its Yin gl-qua tre avec l esdits vi gui er
ct notaire dedans. et là inco ntin ent Cl' a nt que partir dud it CO I1scill esd its \ iugt -qu atre à lil nom ina tio n dud it viguier 1 eue consid eration et rega rJ condigue à l' cla t . di gnité ct q ualité des persou nes Domman t premi er. second cl tiers, rairont cL éliron t il
balatas comme dit est d ud it nombre de sc pLau t.e-deux , trois con-
suls se100 le co nt enu dudit chapilre de pais: ; lesquels demeureront au dit office de co nsul un a n entier q ui com mencera ledit
jour de la Toussa int procha in , eLauro nt lesdits trois co nsul s florins ecoL c inquante 1 l esqu~ l s Oorins cenL cinqua ute se p<lrlironl
el di"i sero nL ens:emble par éga les porti ous e t rairont le serme nt
accou turnéez m ai ns dudi t ,igui er , dé clarant que au nombre de
YingL-qu atre des ho nneur~ po ur faire et c rée r les oqiciers balotés, et é lire en y aura ou pourra avo ir huit des a nciens du
nombre de quarante-huit demeurés dedaos le co nse il J el les
seize seront des 110U '-eaus. cons:ei ll crs fai ts e t nommés par nous
el que nul qui soiL ou sera du nom bre des Yingt-quat re des honneurs ne pourra êl re consul ne assesseu r pour ce tt e année.
Hem fairont et éliront lesdits vingt-qu atre, incontincnt après
"dection desdils trois con~llis ('t avant que partir du dit coosell,
à la :'lOminntion dud it vigu ier ct ~ bJ lola s com me est de coutume , l'a ~es:seu r , les jug.es des auditoi res qu 'on appell e St-Lazare e t St- Lo ui s, les juges des ma rc han ds, les tr6sor ie rs tan t de
la cité que du pori, les notaires et a ul res offi c iers acco utum es
q ui se ron t publics après la publi c<l t ion desdits cons ul s, ledit jour
de la Toussa int oyec les so! enuit es ct tout ainsi qu'on sou laIt
faire le jour de la fè te de Notre-Dame d e m\' aou s !.
Ilem les dits con suls precederont [' un , l 'a~lre, se loH l' ordre el
pre rogati\"e de leur nomination el élec tio n, et e o cc se accord eront tous trois e nsemhl e, lesquels a '"ec tout le tle meur~lnt des
septante-deux ou de de ux parb d'c u:\. 1 o u de moindre nombre
selon l 'exig~ nce des ma tiè res, a insi que leur semblera pour le
mieux ) régiront et gom"erneront les arraires de b c ité et de la
chose publiqu e au long de l'an bien ct d ... cmeo t , ainsi qu' il apa r ti ent e t selon le serme nt par eux fait.
Item adve nant la finde lad it e a nnée , trois jou rs IXII- av ... nt 1<.1 fèle
de Toussaint , lesdit , Yingt-qu<l tre des honneurs de la premièl'c
-
Hi3 -
tl nllceen co mpngni e dudc mClIl'<l llt dndit nombre de sept<lnle· deu-..::,
co nv oqués e t assembl és to us cn la m aiso n du co nse il , s'co olel'ont
ct lévero nt les dits vingt-qu atre d es honn eurs, c'est les six ct dix_
hu it adjo ints de ladit e année précéden te, e t e n éliront à la nominatio n dudit vi guier et à ba lolas, s ui va nt la form e accoutumée,
autres vingt-quatre de ladite ci té gens de bi en, pour toujours avoir
le nombre des septa nte -Jeux. ; Cl éliront com me dess us est dit ,
autres vingt-q uatre pour faire les élections tant des cO lls ul s
comm e des autres olficiers à la nomination dudit vi guier. e n la
for me de la prem ière ao née comme dessus est dit e l déclaré , ad
idem sc raira suivan t l'o rd re de la premi è re année chacun fi n , ct
a insi lesdits sept.ant.e- deu x co nse ill ers p<lr nous é lus c t nommés
seront mués dedans trois a ns, et e n ce fai sant sera levée so uspic ion de su bornation e Lde tout e co rruption et c hacun de ladite
cité , au moïen dudit o rdre, aura sa part des chnrgcs e l des ho nneurs, comme r aiso n est, qui se ra ca u e de les ten ;" e n paix , en
nlllour c t en bonne uni on , cc qu e dési rons parei ll ement ; à l' oc·
c;\sioo de ce, justi ce aura HOll c t se ra ad ministrée t! n lad ile c it e ,
ainsi qu' il app . . rti e nt <lU bi en ct honn eur d u roi et de la ch ose
publiqu e.
Item qu e esdiles é lections ne l' n omees. ne co nse il ne puisse nt
être ensemble pere, IîI s deux rrères , ne s uegl'e ct gendre, ni deux
cousins germains , mesmemcnt ez offi ces de co nsu ls c l de vine:tquatre d es hon neurs.
Item s' il se trouve qu e pratique fmud ou m al engin soient fait:o;
en élisa nt e t créa nt les ofTiciers de la cité , tant ceux qui l'a urol1t
fait, tant ceus., celui ou . . utrcsdes vi ngt-q natro qui aura éco ute l'l
fait ou commis , eLquiconque CI'li sera e ntremi s ou le sçtaura ~t ne
le relevera , sera pri vé ct banni de lous priviléges , honneur~, li bertés e L préroga tives perpétuellem ent do la ci té c t enCOUf\ron t la
pein e de v ingt-cioq marcs d'a rge nt appli q ués au roi sans rém ission
null e, ct sera re pu té in ràme , ct e nte ndon s que le viguie r q ui pour
lors sera, faisant les nominations en y commell ant aucu n fraud e ,
e ncoure lesdilespeines e l privatio ns de son office, lequel Yi gui er
jurera chacun ::m ad ven . . nlle te ms des nomina.tions el élections sur
les sJi nts évangil es, présents lesdits vingt-qUJtre1de non no mm er
perso nne ft la requête d'autru y, mais selon Di eu e t sa conscience.
,
.
�He m que nul ne pui sse avoir de ux offi ces en u n (lll dedano:; la
ci té nc dehors , sur la pei ne de \ ingt-c inq ma rcs d' argent fin i ct
s' il ayenoit que aUC lO d es trois juges o u des notai res fût élcn
consul ou :} csse ur fera en o plio n de prendre l' un ou l'autre e n
gardan t ledit chapitre.
Ilem que nul d é bi ~ ur soit tréso ri er ou receveur ou au tre de \"
c it é, de qu elque état o u co nditi on , qu ' il soit liquid é ou qu ille, ne
ti enn e à lui l'l'dt de liqu id e r , ne sera e t ne pour ri\ è tre é lu ez honncursetoffices de lacité , c'est à s~avo ir cons ul , assesseur. des vin gtquatre des honneursd es COll eill ers, jusq ues ci ce qu ' il ail fail satisfaction co ndigue et païé dedan un mois :lprès sail élec tion, les
deniers qu' il pou rroi t de voir 0 la cite.
Item ordonnons que led it chapi tre de p<.l Î'{ fa isa nt mellLi on du
vi guier,ju ge du palais e t du sous \' iguie r , disposa nt qu ' ils ne seron t point de la c it é sera o bsen é, et au i les statut s et l'ri viléges sur ce octro iés à ladite cit é ta nl e n chef selon leur teneur,
co mme de leur lieutenant, et selon a uss i la di s positio n du droit
commun, ct pou r ce que Messi re Jaume Ca nd ole est à présent
juge du palaiS de celle ci té par verLu des le ttres du roi qui lui a
donné ledit offic e po ur celte ann ée, igno ra llt ledi t seign eur roy,
c Lnon certifié d esdils chopitres de paix, statut e t pri"il éges , auquel offi ce le jou r de sa réccplioo, co mme a vons sÇOpar ceux du
conseil de la cit ë aiao t élé faits des ac les e n protesta ti on à ceco nvenables pour non enfre indre , ne prejud icie r esditsc hapitres,staluts eL priv iléges e t q ue ledit messire a jà exercé ledit office
l'esp.lce de six ruois. ta nt pour lesdit es causes qu e pour autres
ra iso ns à cc nous mouvaot. o rd on no ns que ledit messire Jau me
Cando le doyee:< erce rl c dlt o ni cc de jugc du pal a is j usques à la fin
de soo ann ée qui sera le de rni e l' j our d'avril proc ha in emen t "eoan t
in clus , nooobstant iesdiis chapi tres de paix , sta Lu ts e t priviléges
c t notre di te ord oooance , auxque ls pourt a nt n'e nte ndons, ne vouIons déroger , ne préj udi c ie r pour le temps à venir , fini e l' aooée dudit messireJaume, ell façon quelco nqu c, m ais déclaro ns e t vo ulons
lesdi ts chapitres de paix, statuts et privi lèges è lre tenu s, gardés
c L observés selon leur teneur , e t tout a insi qu' il est dit c t décla r'é
e n iceux saliS infraction qu elconque.
lI cm qu e IC5 trois consuls c t assesseur qu i au ron t é té lin :ln
e5-
dilso lTIces oc le pui ssent èlr'e de c inq Il iis ap rès ct quant e z autres
offi ciers e L les septante-deux du co nsril a ia nt co nsidération à la
pau cité des se ns de la cit é idoin es e t s ufi sa ns. il ce voulons ct déclaro ns que les des5us dits ne It! pui sssent è tl'c jusques à t rois ans
ap rès qu 'il s auront é té é voq l1 és d esclits o nîces cl conseil.
It em qu e si a u le ms que se fa ira la é lection des six e t di x- huit
;Hlj oinls qui soot vin gt-qu a tro d es hon neurs pour faire la élect io n
el cré ati on des co nsuls e l autres offic ie l's de la c it6., n'éta it pou r
lors Lout le nombre de septünl e-de ux e n la ci l(}, qu e <lU dit cas
ceux qui y seront à la nominati oLl du vigui er e n pui ssent subroger autant qu e faudl'Oit du dit nombre d 'au tres de la cit é. gens
de bi en pou r avo il' touj ours le co mplé menldcs d ilsscp tanle-d e ll'X
j usqu es :lU re tour du dit nombre faillan t.
It em qu e les tréso ri ers ta nt de la c ité q ue du por t do i"c nt et
sO ient te nu s quinze jours après b fin d t! leur a nnée, c o présence
du dit nombre de se pt ante-cl eu x ou des dé putés et com m is par
eux, rendre compt e des t1 eni c rs dt: la c ité c t du port par eux reç us
c L paiés, e t s' ils se trouv ent eux ê tre débi teurs pnr la rc dition el
co nc lusion de leurs co mpt es, qu e l'a rgent qu 'i ls dm' fOnt so it
in co nti nent ct sa ns dé lai pa r eux baill ~ Cl trè:;ur icrs qui sero nt
a près e ux pour en faire rece Lte ct tenir com ple à la ci té t e t qu e
te ls deni ers, si beso in é tolt , so ienl lcvés cLox iges des dessus d it s
trésori ers, corn ill e pour d eniers roya u). more fiscali um debüorll1l/.
e t qu e les di ts trésoriers au co mm ence men t de l'a nnée donneront
fermnn se suffi sa nt e de re uore bo n co rn pte et l'c liqu a à la dite
ci lé.
He m pour les mati ères qui sur viendront ou pou rront sur"enir
au long d e l'ann ée, qu e les dils trois co nsul s apell ero nt ct rai ront
apelle r le demeuraotdu dit nombre de septanle-rleux mèmement
pour les causes qu i seron t de grand e imp ortance ou au lre moin dre nombre, tels qu ' ils av ise ront pour le mi eux. , du moins j usq ues
à vingt-qu atre po ur l'expédiLi on ct co nclusion des dil es mati ères.
He m car les juges d es marc!ltInds qui on t été institu és pour
co nser\'e l' le commerce de celle prése nte ci té c t ab révia tion des
ca uses. les meltent e n del.. i c t e n font procès ordÎn . . ires qui est
~IU grand domage et préjudice des lUarchand s, a ian t sur cecotlsidé mlion, o rd o nnons q ue cn q ue lqu e chose merca ll till e dor co
v.
.10
,
.
�-
i6~
aYant ne se fasse aucu n proœsa in s so mairClllcnl CL de pl ci n sill e
scripta, si ce n'est \,\ citation 1 pétiti on . réponses ) preuves ct
senlences et autrement en bonn e foi I)roceda tur, ouies les
raisons et droit des parties et si les no uvea u~ juges sont en
qu elque difére occ qu ' il s a pell ont les vi eux 1 s' il s Il 'o nt j ugé
des dit es cause 1 ct s'ils y ont jugé qu' ils apellent des marchaods non suspects en p;\reil nombre cL que l es ca uses soient
terminées cL défin; t's des qui nze jours du jou r qu e seront carnm CDcé~ aux élr3ngers eL dedans Ull mois cenes des gens de la
ci te . e l au cas qu'ils ne le décid ent ct tcrmine ut deda ns le dit
le ms s' il nc licul aux pa l'Ii es l ,'ou lant faire le ur preu \' c e o païs
lointains eLétrangers. que ù leur dépens les I1l J fchaod s demeureot e n la cit e, e l en ou tre païcront les dOlllages e t inté rêts, et
s'il y etoit aucun l,o int de druit apoUero nt les Iroi s juges de la
cité, s' il ne touche aucun citadin pour é ,' ite r suspec li on, auquel
cas en prendron t de Don suspects, et cum cotoillnrum. term ineront les questions 1 el si le notaire éCl'it plus av::m t q ue dix ter mes
Ili faul deHnir tous les jours fi la cou r des dits marchands, qu ' il
con tribue avec les dils juges ez dt!pcns, domages c t in lérèts
dessus dits ë'\ ceux des marchands ainsi plaidoïant, e t se liendra la
Jile cou r tous les jours, s'i l est besoin , à un e heure après midi , et
poul' lea gr a nds abus que on comlTI ct en la dite co ur au préjud ice
des juges ordi naires de la ci té 1 ordonno ns qu e dor en avan t les
ditsjugcs des ma rchands ne se e ntre mettent , ne évo qu ent;'a eux ,
ne a ient à COll Doit r e. si ce n'est de choses merca n! ill es et e ntr e
marchands , su r peine de vingt marcs d'a rgent fin pour chilcun
des dits juges, à apliquer a u roy , Cl priva ti on de leurs offices pe rpé:uelemeo t.
Iteroque nous aYOIIS depuiss~u que aucun es rois en tre les co nsei llers et gens du consei l de ladite cité) eux étant en la maiso n
duditconseil y a eu d es paroles ron tumeli euses e Linj u rieuses les
uns con tre les au tres conseille rs et traitant les affai res de ladi te
cité, doulalll qu e nprès les paroles on ne yicnne aux fait s, o rdonn ons qu e dor en "vaut e n ensuiv ant les co utum es :mcienn es ,
les conseillers de ladite cit e n'osen t po rler épée, cou tea n , ne ::\ 0Ire armure, pelite ou grande 1 deda ns la maison dudit conseil
ne injurier l' un l' au tre , ne ent rero m pre b voix d'u a qui pnrlerJ
-
467-
c n trai t:mt eL conse ill an L les affaires de ladite Ci Lt! Co mm e dit est
pour é viter les inco nvé oiens qui en po urroient avenir , auxquels
désirons obvie r 1 sur pei ne de ,' ingt-cinq mal'CS d'argf'nt à a pliquer
au ro y pour c ha cnn "ell ant ~I " enco lltre do ce tte notre o rd oona nce eL p OU l' chacun e foi , e L privation de l'entrée dudit co nseil
et de leurs offi ces de consei ll ers ou auLres o rfices pour c inq ans
~Iprès sa ns null e l'émi ssion , S'e nsuivent les ll o ms des septantede ux personages é lu s e l nommés par nous pour ~t,re co nseill ers
ct du conseil de la c ité en b for lll e et mani è re cy-d essus clite e t
déclarée pOUl' commence ment et interdi cLio n de ce 1J0uveau é tat
.
'
MeSSI re Jaume de La Ce pe ta, Me ire JaulIle Ca ndole, Mess iro
Loui s Ilooiface, Messire Pi erre J arcnt o, ~l css iro lJugo n Guit aJ'd,
J e han Fo rbi n s ie ur de la llorbant , Johan d a Monl cil z, Ca rle Gassin sie 'Jr de Pepin , Antonin No u\'a l , 1I 0nn orat Forbin , Peyron
Imber t, Hegoard All eill e. F r30cé de la Cépède, Julie n lln yssa n ,
1I 0onora L Disa, J ean Ricaud , Jeho n Mont oli e u Gab rie l Vi v3ud,
Guilhen Paul , S url éon Alb erlas, Loui s Chaud erii , Lazare Doria,
Mi q uel D e~ca lis, Pierre Venlo, Nicoloso Espinolle , Chri stofforo
d e Pe liUis, Peiro n Flo Ue, Lane t Grat ian, J ean Terrau , Jérôme
Manell y, Berth omieu Capel. Guill ea um c Bouquin, Pi erre Albe rtu s, Pi er re de n essutis, Oertra nd Ooq ui e l' , H.ostang Bl ancard,
J ea n Lombal't ) Jehannon Gom bcrt, Jea n Jal'e nle) Jacqu es Roubin , MoJ ea n n ourgoigne. i\J e Je han Oesca lis, M· llertho mi eu Darnet, l'II' Mal hi eu Oeo lio ri s , ~I o Bcrtl'an J Alphooti s, M' Guill.,
Pagesii, Pierre Carle, Gui lhen Ho bol. Be rlrand Espinol, Domergue Seguic r, Carli o llai ll e, Arvi e u l\l olct, Alphonce Castres, J ean
Yssa uli er, Loui s Cola, Grant Johan de Cavai lhoo, Antoine Gon(a l'on , Guilhen Em éri c, Je han de Balm aaL , Ali as de la Tour,
Claud a Claret, hl-P ierre le J\J egrc, Galtas Coslo) Je hano on Ca l'Io n, Peyron Tessière, Pey ron de la vigne, lle rt hom ieu Rey nard,
Honnul'at Armand, Jc han de Cacleneto, Je ha n Déral'di, Anthoino n Deydier, Andrieu Delbosc, Il ugo n la Mart égal
Signé Aymar de Poiti e l's i Arlursiu s Magnerii , j udex m ajor j
J ohanne i\J atharon, magnus presidens i Tossa oti us Ga rini , judex
primarum ; Joh ann es de Correys, prcpositu s Ma ssilli ensisj Pi erre
de Roll es , tréso rie r de Prove nce; Jacques de Angelo, cODsili arÎu s
e t procure ur req uis .
.
,
..
�10·69 -
-
168 -
En nous l't!qu erant hUlllblc lll cnt d c par lesdit s consuls Illa-
nants el hab iLanls quo iccux s tatut s, registres, édits el ord on nances dessus in corporées 1 leu r "ou lusions confirmer, ratifiel' cl
oprouvcr de point cn poi nt selon leur fo rm e et teneur , e l SUI' ee
leu r impar tir Do tre gràce, pourquoi 11 0US, ces choses considérées,
inclinan t libéralem ent à la s upli cat ion e t requ ête desdits su pli ans
pal' l'av is cL délibération des ge ns de notre grand co nseil , avons
confi rmé, toué, ratifi é cLaprollv6, ct par la tencur de ces presentes de notre grâce s péciale, pl ein e puiss<ln ce eL autorité 1'0-
ytl lc, confirmons, IOllons, ratifi ons eL nprollvons lesdi ts staLu bS,
étlil s ot ordonnances dessus inco rporés en tous el chacu llS leu r
point et "rUdes pour eo jou ir par lesdit s supliants ct leurs successeurs dol' en avant et touj ours plein ement et paisiblement.
Si donnons en mand ement à oos amés et féa ux co nseil h:!rs les
go u" el'll curs 1 gnmd sé néchal eLgens de notre diLpaïs el co mté,
au viguier et juge de ll arsei ll e, el à lous nos autres Justiciers et
onîciers dudit pays et ci té el leurs li euten ants présents ct à ven ir',
ct à chacun d'ellx co mme à lui ôpa rti cnd raque de nos présentes
gl'àccs , co nfirm ati ons, rôt ifi c<\ tions 1 aprobati ons CL octrois, eL de
toul le con tenu en cesdiles présent es, ils fassent, so ufrcnt cL laissenl lesd it s su plian ts cl leursd ils successeurs jouir cl user dol'
Cil aya nt. et toujoul"s pleineme nt el paisib lement selon leur forme eL teneur ) eLà ce faire et sou fri,., Leni r' cL clltrele nir , garder
cLobserv er les staLuts, régimes . édit s eL ordon nances d es~ u s
dites, con traignen t ou fasse nt contr aindre lesdil s bourgeois, manans et hab it.a. nLs de lad ite vine et cité eL tou s q u' il apa rli cndra,
par toutes vo ies eL manières dues et raisonnables l nonobstant
oposHi ons et apellaLio ns quelco nqu es failes ou à fuire, pour lesqu ell es ne \"oulons être diféré! ct afin que ce sa iL chose for me el
stable à toujours, nous i'l vons fai t meUre notre scel à ccsdites présentes, sauf en autres choses notre droit et l'autrui eo touLes.
Donné à Paris, au mois d'av ril , IJan de grâce 4492 ct de notre règne le dixième, avant pâques. - Sur le rep li est écrit pal'
le roy 1 comte de Pro \'once. à la relat ion des gens de son grand
00 nseil , sigo é Dumoul ins. - Scell és du grand SCC JU .
1585. -
Oclobre G.
Règlement pOUl' la Maison COlDmun e d e Marseilh.
(Ilégle .."n t dit d'Angoul ém e) .
Henry par la gràce de Dieu roi dc Franccet de Pologne, com te
de Provence, Forcalquier et terres adjacentes ;j tous ceux qui
ces présentes leUres verront, salut : Le seul eL unique buL auquel nous avons toujours diri gé nos principales actions après
l' honneur de Di eu, a été de faire vivre tous nos sujets eu bonn e
paix, uni on et conco rde , eLleur fôire con noÎtre par toute paternelle bien vai!l;mce, co mbi en nous désirions les garantir des injures et oppressions, en quoi si ootre boune volonté et intention
a été traversée et retard ée par la mali ce d'a ucuns esprits in qu iets
et turbulents : elle n'a point été amortic , sinon autant qu e leu rs
facti eux déportements on t obscurci son lustre, et en ont empêché
l'erret et exécution , au moïen de quoi désirant de faire de plus en
plus paroître à nos bons et loyaux suj ets de notre ville de Marseille, qu'elle est aussi uni e et en tière en nous qu' elle fut jamais,
et que nous nou s sentons obli gé à la leur continu er pour le grand,
sin cère et louable devoir, de celte ancienn e loyauté et fid éliLé
très-constante qu 'ils ont touj ours rendu à noLre servi ce , enLre
tant de tempêtes el orages, de divi sions et parti31ités qui oot eu
cours eo notre di cl royaum e, eLpar le moïen desqu elles plusieurs
de D OS di cts suj ets ont éLé tellement ébranlés, que leur légéreLé
et désobéissa nce a produ it beaucoup de Olaux , notl s aurions
com mandé à notre très cher frère le grand prieur de France 1
go uvern eu r et notre lieutena nt géné:-al en Pl'ovence. de rechercher toutes sortes de moïens par lesquels, en tre les dictes divjvi sions, les dicts habitants de nolre yill e de Marseille pussent être
maintenu s et conservés en repos eLtranquillité sous notre obéissance) lequel s'ctant , pour cet erret, plusieurs fois assemblé) assisté d'aucuns officiers do notre cour de parlemen t du d ict pays,
avec les magis trats et autres plus notables habitants de notre
di cte ville de Marseille 1 ct aïant reco nnu lous unanimement et
par l'expéri ence des choses passées, qu 'il n' yayoit rien si utile ot
nécessaire pour la maintenil' en paix et tranquillité so us notre
..
�-
~·70
-
d icte obéissa nce. qll e tic l'ûm ~dicr aux tl éso rdres c t à la lDauvaise adminis tration qui se trollvoit e n la maison commune d ' icell e , au moïc,; des brigues e t menôes qui se flint par aucuns ,
lesq ue ls fon t profession de s' inll'odllire cl perpétue r aux principal es charges el dignités d'j ccllt!, plutc\t pOlir e n li l'e r profit,
exercer lours p~tss i o ns et mauvai ses vo lon tés, et COlllmelt l'e en ce
(aisan~, i nfini~~ o ppress ions e t vi olences sur les habitant~ 1 que
pou e~ du ~esll' d ~ pl'ocu rer l'acc roi sse me nt et l' utilité publ iq ue
de la dI cte vd le, don t nou s avo ns les e xe mp les r écents devant les
yeux pa r la proditio n du consu l Dari es, dCl'Dièrement exécuté
en icelle; sçavo ir faiso ns qu 'après <lvoir m is ce fait en dé libé ration
de notre conseil-d'élat, auque l assistaient la reine ~ notre très
chè re e t très hODD orée dam e et mère, plusieurs princes et outrt!s gra nds e l notabl es perso nn ages de notre dict co nse il , avons
par l e~1' aviS, e t pour é vite r les da nge rs et in co nvén ient s qui
pourrOl ent arriv er e n notre di cte vill c, e n cc te mps qui produit
ta nt de monstres d'infid élit é et de perl1di e, s' il nly éta it par nous
re médié . ensem bl e po ur gr<l tifie r les habit ants d' jcell e el leu r
doon er occasion c t moïe n dc persévérer e n leur fid élité , dOll t il s
on t jusques ici re ndu preuyc si notabl e, que comm e e lle est rem arquée par dessu s tou tes au tres, nou s somm es ob li gés et d ésir~ux aussi de la maintenir eL corro bore r par tous moïens , dit
de~laré, voulu et ordonn é. et de nosLl'e cer taine science) pleine
pUIssa nce e t au torité raya le , d isons, déclarons , Il ,'don nons, vou10lls el nous plaît que l'ordre, poli ce et réglemenL qui e ns uit soit
cy apres suiv i et exactement obser\'é.
'
Et premi èrement, qu e nu l ne pourra c ntre r e n la m nisoo co mmun e de la vill e de Ma rse ill e en qu elle cha rge qu e ce so it s' il
n'est de la re ligion catholique , apos toliqu e e L ro main e, q~e le
nombre du co nse il générn l sera de se pt<.lnt e-deux, desquels Lou s
les a os en ~o rti~ont vingt-quatre les plus an c ie ns en charge, qui
auron t serVI trOIS a ilS, et en leur li eu en Sfl rout mis aUlres \'inotq~atre, qui seront de l'<ige de trente ans e t au dessus, ge ns Ode
b, ~n , con nus ! b ien qualil1 és, qui ne se ront pré venus d'aucun
~flm e. ~fficiers du roi, débiteurs de la ville , ~fiant procès a vec
Icelle, III e nfant de famille, possédan l.s en bie ns et facultés deux
m ill e écus pOUl' le moins , à la nominatio n et é leclion desque ls ser~
-
..1 1 -
procéùé cn la rorm e e ll11anière cy après déclarée , sçavoir est que
huiLjours avanL la r~ le S. Simon e l S. Jude , les con su ls et assesseur "i eux elnOl1 veaux , a,'ec les vio(;l-quaLre co nseili ers d e l'année précéde nte , s'assembleront en la mai so n co mmune et ) Cil lil
prése nce ùu viguier , en roll eront dix-huit homrnes de chaque
quarti er de la qu alité susdite , pOUf l'enl'ollemcnL rait et signe pM
tous les dessus dil.s at p l'ésanlé aH vigui .e r le dît jour de Sai n lSim on , :lprès avoir o uï u ne m,esse du S L.-Esprit et fait prê ter le
serme nt en te l cns requis et accouLumé , scront par lui nommés
au co nseil , pour être ballotés sans en pouvoir être rej eUés que
six de ch aquc quartier, dont les douze ou autl'c plus grand nombre resta nt , apl'ollvé 'par le dit co nse il, seron t mis e n de peLits billets de papier égaux o ù;leurs nom s e t surnoms seront éc rits publique me nt par le sec rétaire d e la dit e ville, e~ les d ils bill ets mis dao"
qllatre vases de verre , c hac un selon leur quarlier , se rout tirés
l' ull après j'au tr e a u sorL par un pauvre ga r o u casuélemcnt
trouvé , <.Igé de si:-i. an s ct a u-d essous , aïant le bras nud et qui les
baill era au dit "iguier, lequel pour év ile r fr aude . :\ l' inslantl' ouvrira et lira publiquement, et tout aussitôt sera e nregistré par le
secré taire de la dite ville jusques à sixd e ch<lque quartier , f<.lisa nt
en Lout vingt-quatre conseillers nouveaux , et les bille ts reslan t
déchirés e t brù\és publi quem ent, après avoir toutefois é lé reconnu
s' il y au!'a eu multiplic ité de noms , pour e ll ce cas rctournerLirer
le sort c t cel ui qui aura fa it la fraud e sera puoi co mme raussaire ,
et q uant aux élus e t subrog(>~, seront faits à boull etes de la qual ité
susdite le dit jour de la St.-Sirnon e Lde S L.-Jl1d es; le dit con~eil
de septa nte-d eux. é ta ut co mpl et pa r l'électi on des vingt-quatre
co nseill ers nouv ea uX en la form e susdite , les consuls vi eux et
nouv eaux se re tir eront uo e n lieu il part où, c n la pr{'sence dll "igu ie r , en roll e ront t.rois d' ~ ge et qualité requise pour ê tre premier
consul qu'ils prendront et choi si ron t , tant du nombre des dits
vin gt-qu atre consei ll ers nouveaux. que des qu a rante-hu it resLans,
qu ' ils co nnoitront 50100 Di eu e t leur co nscience ê tre plus propres e t dignes de la charge , e l sc re ra la nomina lion parle prem ie r
con sul d' un des trois, lequel, s i il la plurülité des voix est lrouve
bon et üg réab le\ sera mi s sur le l'oll e ) ct s' il o'étoit trouvé bon le
dit pre mi er co nsul Cil nomm era un autre qui soit agréable et mis
�-
i,72 -
sur le dit ralle 1 eo après le seco nd consul nomm er::. l'autre et
le dernier le troisième pour être prem ier consu l. Le sembl ab le
nombre de trois SCra observé pour !eseco od cL li ersco nsul , el
pour un c..1 pitaio c en chacun qu arti er qui se ro nt DOlllm és co mme
rlil es t par les prem iers, second et ti e rs co ns ul s.
EL quant à l'assesseur il cu pourra être nomm é jusqu 'au dit
nombre de troi s, si tant sc trouve au dit co nseil de docteurs eL
avocats, ::iinonl e nombre qui sc trouvera e l " e nroll ement ains i fait
cl. signé pal' les sus nomm és, ils éliron t se ize des dits vÎogt-quolre
conse ill ers nouv eaux , lesquels avec les huit co nseillers anci e ns
qu'on a pcll e des honn eurs, s'assembl eront en la sa ll e de la dite
Illéliso u co mmune , en la prése ncé du vi gui er e t, le secré laire de
la dit e ville, Lout le demeurant du co nseil étant so rti et là le dit
Noll e rai t ct signé co mme dessus, sera présenté titi dit viguier qui
le Seri.l e t nomme ra aux dits vingl-qualre e t e n après seront mi s
c n bîllets dalls les dits qua Lre vases de verre e t tirés au sor L en
la rorme susdit.e, parlant de la dite électi on des dits vingt-quatre
co nseillers} et. Lous les autres officiers de la dit e vill e seront élu s
par boulletcs par les dits vingL-qu aLrc. Lesq uels vi ngt-quatre) ne
pourront prendre pour eu x aUCUD é ta t ni offi ce qu el qu 'i l soi t, ne
le donn er ù aucuns de leu rs parens e n degré de paren té cy dessous exprimés à. pein e de nullité} e tcn cecasen sera mi s ua autre
par le co nseil de l' autb orie à la place rJ e cel ui qu 'aura été éleu
rraudule usement comme dit est; aucu n du dit conseil de septante
deux. de quelqu e qualité et conditio n qu'i l soit} ne pourra porter
épée , dague ) Di autres a rmes lorsque le co nseil sc ti endra, ct
n' use ront d 'aucu nes injures tant de parol e qu e de ra iL , ;l peine
decen t écus et d'è Lre privés d'entre r;} la mai so n comm un e pour
cinq ans. Nu l ne pourra ê tre premie r co nsul qu e ne so iL ge ntilh omme ou bi en ten u et réputé pour tel, aïanl vailla nt dix mill e
écus , le seco nd s ix mille e t le tie rs quatre mill e . et tous trois
t,gés de trente aus et au-d essus. EL quant il l'assesse ur , il pourra
èLre fils de ramill e de l'àge de vi ngt- ciLlq a ns e t retoum er en
mème charge de cinq e n cin q aos, pour la nécess ité ct peLit no01hre de doc teurs e t a\'oc::l ts qui est e n la dite vill e. Les qu atre
capit aines seront de l'àge de vingt-cinq ans} en Sti S possédant e n
bi ens 0 11 ra cu lt és six mill e éçus rhacl1n , cLpourroot ê tre pris c t
-
473 -
élus tanL du nombre de dit ssept anLe-d e ux co nseill ers que hors
d ' icelui , eLs' il s son t fil s de ram ill e ) le pè re sera tenu de répondr e
pour le fi ls ct au cas qu ' il ne le voulut foire, Ic co llscil de l'a uthorie
~ n élira d'autres e n leur place en la rorm e susd ite. Nul ne pourra
ê tre en charge qu ell e qu e cc soi t , s' il est pare nL en degrés d e par e nté suivants, sçavoir père et fils, rrères, beau-p ère et b ea u-fil s
ct cousins germains. Les cunsuls ct assesse ur auront pour leu rs
gages cinquante écu s cha cun eL avec cela ils reront la robbe
an cien ne d'écarlatte et le chap ero n , e t cha cun d es ca pitain es
,' ingt-cinq écus, qui se l'o nt respon sa bl es des rautes comises par '
leurs li f? utenans ct auLres offi cie rs. Cc us qui auro nt été co n su~ s
n e le pourro nt être de di x an s après,;} cO lll pter dès le jour de la
charge es pirée, soit pour le passé ou pour l'ave nir; lesdits vingtqu a tre co nseil lers cn procédan t à 1... c réa ti on du nouvel é taL. rerollt
élection de seize personages des plu s ap" "ents eL notab les qui
ser ont près du conseil desdi ts septante-d eux , c t hui t hors dudit
cO llseil , qu atre pour chaq ue qu arti er, pour assister et se n ' ir de
co nseil aus coosu ls durant l'année d e le urs charges, sa ns qu ' ils
puissent délibére r , conclure Di ordonner des den iers de ladite
vi lle nl d'aucunes aulres alTaires, qu 'avec le co nseil e t a vis desdits se ize 00 de la plus grand e partie d' iceux , à peine de nullilé
dont en sera raiL act e par le greffier et secré taIre de lad it e vi \l e ,
et à Perret sosdit, lesdit s co nsuls e t députés tienrJront le bureau
un e roi s la semain e dans la maison commune pour trai ter et delibére r d es dites a(faires, avec inhibitions et dérenses au trésori er
de raire aucun paieme nt en verlu des mand emens des dits consuls , sa ns l' avis et conseil des dit s seiz e ou de la plus grand e
parti e d' iceux , à pein e du quadrupl ej tous ceux qui sero nt préve nus c n jus tice d' aucun c rime} ct qui scront débiteu rs de la
dite vi lle ne pourront è tre co nsul s c t conseill ers d ' icell e, qu e
premi è remen t ils ne soient purgés dcs cas ct crime;} eux imposés,
e t qu'ils n'a ient rendu co mpte c t pa'ie le reliqu ê.l si aucun yen
, "
,
"
aura .
Qu e les dit s officiers so ie nt co nsuls, assesseur, capit aines ou
<lutres qui sc trouveront avo ir comm is acte indigne de leur
charge, se ront, eux eL leu r posLé rit e jusqu es à la 1roisième géné1':1 li on, décla rés indignes d'a ucun étal c t offi cc p\lbli c ~ et en
/
�- nlmémoirc de cc. seront leurs nomsccril s cu un tableau qui sera mi s
eL afficbé eu un lieu êmineoL eL remarq uable de la dite mai son
co mmune el au regis tre d'jcell e ; ne pourront les dit s consu ls el
seize du bureau pour lesassister ) raire plus grand e dépense en
leur anu ée, qu e ce il quoi les r ... "enus de la dite se pourront m OIlle I' cl, s'il s la ronl , la paieront du Ic ur 1 co m me a uss i ne pourront
mettre aucuns sur inquaul s po ur les formes des ga belles do la dite
vil le, à peine de les païc!' de leu!' propre, ni arrêter les dites gabelles pour plu s long-loms q uo d' un e anu ée j no pourra è lre entrepris ni ordonné voyage en cour , sallS délibér<l t,i on du co nseil
ou d'ull o assemblée des plu s apa l'cllS de la vil le, auqu el voyage
!Jul coosu ll1 c pou rI';) être député en faço n que ce soi t, ains seront
tenus les dilsco nsuls, de fai re r id ence actuell e ct persone ll e en
la dit e ,'ille durant l'a nnée de leur charge , except é le voyage des
états ou que ce fut p tU' exprès ma nde mcns du ro)', so n lieuten ant
généra l ou de la co ur Ile parlemen t; ceux qu i al1ro nt é Lé co nseil lers ne pourro nt de trois ans après, être élus ni su brogé.o;:, et q ni
aura cu ét.at ct onice de la dit e vil le} ne pour ra de troi s ans après
avo ir la même charge ne autre , à pein e de nullité, et en sera
mis un autre à sa place, com lU e auss i aucun du conseil de septau te-deux duran t les trois ans de so n service, ne pou rra avo ir
aucun état, ni offi ce de la d ite vi ll o qu el qu 'il soi t) excep té de
cons ul , assesseur , cap itaine, député des dits se ize et auditeur
des comptes j le conse il de l'authorie él ira de viv e voix huit
auditeurs (les comptes deux pour chacun quarlier. desquels
quatre seront du conseil et qua tre hors d 'icelu y , des plus apareDts ct qualifi és qu 'o n pourra trouver qui Il e sero nt parens des
ord oonateurs des deniersde i:.l di te \'ill e, ni du trésori er ez degrés
c)'-dessus spéci fi és. Les délibérations du co nseil se ront signées
par les consul s vieux et. nouyeaux , lorsq u'e ll es seron t, publiées
par le secr étaire de la d ite ville, et co défaut des co nsu ls vieux
qu'o n apell e sy ndi cs, trois autres des plus apa reots du nomb re
des seize qui se trouver ont du conscil, signeront avec les .d its
co lls uls, autrement les dites d élibératio ns seront nullcset de nul
erret ct ' Taleu r . Les co nsul s ct capitaines de la dite vi ll e nc
melront de Icur autorité les armes entre les mains du pe~p le
excepté en ce qui est requis pOUl' la ga nJo ord in aire d e la dil e
1
-
+75-
,' ill o, sa ns l'cxp rès comaud eru ent du l'oy ou de SO li li eut enan t
général , ou par délibération du cO I]se il de vill e, il pein e de co n ·
fisca ti on de co rps ct biens, ct n'use ront d'aucun s igne ou mot
tend ant à sédition et es moti on populaire.
Les capitain es n' userollt d'au c un e cO ll cuss ion, ne composi l ion,
pou r exe mpter ceux qui sont sujets à la ga rde de la dile vill e ,
sail des manans et ha bitans d 'icell e ou des li eux circon voisins, à
pein e d'être priv és de leurs charges eL de punition corporell e,
et ne pourront de nuit faire ollv rirl es parles des mai so ns de qui
que ce so it, sa ns la prése nce du vigui er ou d' un autre jus ticier ,
SU I' la pein o co ntenu e aux arrêts de la cour d e parlemen t sur
cc donn és. Et p:}rce que les consuls, s uiv ant leurs ancie ns pouvoirs, cond amn ent ordinairement pour les .. rra ires dc 1;1 police
jusqu es ù ce nt sols d 'amend e , il sera mis annu ell ement un lrésori el' pour reti rer les di tes ame ndes. so us le registre et cont rolle
du secréta ire de la vi ll e , lesquell es amendes sero nt adj ugées a~
profiL des pauvres el œuvres pies, ct pOUl' cu fa ire la d istribu tio n
sera fait mand ement par les co nsul s pou r la décharge du dit
tréso ri er. lequ el en ra portera ;lcq uit valable el de tout r codra
compte et l'cliqu a à la fin de l'année, etpour ob vier aux abus qui
se comm ettent par ceux qui obtiennent passepor ts apel lés pa tentes des dits co osuls, pour enl ever des bl eds qui ~ ie n souvent
T.' aportent sur leurs barqu es le chargement co nte nu auX passeports, ser a tenu cont.rolle el l'cg; istrc par le secrétai re de la dite
vill e , tant de l'expédilion des dit cs pa lenLes, co mmc JI! deschargement qui sera fait en la dit e vi ll e 1 eL lai dit s co nsu ls se prendront gtl rd e et vérifi eront la qU<ln tité des dits bleds deschargés
sur leurs passeport s qu' ils porleront , et Ile pourr .. le secrétaire
faire le ccrtifi cat du dil deschargemcllt qu ' il n'a it reç u un billet
dcs dits co nsul s faisa nt mention du dcschargcmcn t, ct le tout se
fera estant les dit s consu ls assistés de quatre des seize députés,
à pe in e de faux ct dc nullit é, ct d'a uta nt q ue les trésoriers des
deni ers communs et du port se trouve nt saisis plusieurs années
de l'a r3enl qui leur r este en main ap rès la charge ex pirée, faisan t
leur par ticulier p rofit des deniers de la co mmun au té. Dor en
avant ceux qui <'Ju ront été trésor iers dc la yi Il e et du port, fini e
leur année, seront tenu s de rendre co mpte et païerl c l'cliqua dans
.
>
"
'.'
�-
~7G
-
trois Illois après precisémenl , autre ment , ù faul Ctle l'avo ir rait. ils
païeront à 1.\ vi ll e un tie rs dava ntage de ce q ue se mon tera le ur
l'cliqua, fait, l'nrrè t de co mpLe, par les a udite urs il ce député;S
a vec l' inlérè t au deni er dou ze de tout ce que d essus , sa ns a ucun
dé port ni r émi ssion 1 lesqu els tréso ri e rs seront élu s des plus
"pareos de 13 ville , natifs el originai r'cs d ' icell e, et non œautre
qualité j ne pourront les subrestans du port , dispose l' et ord on ner
qu e avec l' avis et assistance des conse ils cLseize députés, ou de
la plus graod e parti e d' iceux e n la même qu alité qu 'a éLé di t
qt-dessus des consul s pour les deni e rs commun s de la dite v ill e,
il peine du quadrupl e.
Ne pourront les di ts su bl'estans, consu ls t ni les seize dépu tés
faire déli\'rer eL me tre en lib er té aUClln des ponton n ie rs, ni les
employer en au tre œuvre qued u serv ice du roy et cureme nt du
port 1 à pein e de cin q ce ot.s éc us, appli cabl es la moi ti é au roy et
iiaut re moitié au cureme nt du dil port et ce , pal' chacune fois,
que sc trouveront. avoir co ntreven u , e t seront décla rés indi gnes
d'avoir jamais éL3t et oŒce de la dite vill e.
Au cuos étrange rs ne pourront ê tre reçus cit ad ins de la ,Till e
qu e préa l.. blemen t , y venant avec leurs fem mes e t e nran s) n'aient
demeuré actu eleme oL e n 1(1. dite yill e avec leur dile famille,
te nant feu de maison ouvel Le à gens de bi en , durant dix a ns
eoti ers et révolus , y aïaot ",porté leurs fac ultés e t acheté bi ens
immeubles , et d'avoir ) a u l'este, observ é ce qui est porté par le
sta tut dont en sera pri se information et faiL preuve sufisa nle .
Et quant aux étrangers qui ne se ron t pas mariés, oc pourront
être reçus citadi ns e n qu elqu e tems, ni e n faço n que ce so il, si cc
n'est qu' il s épousent une fille née e n la d ite \' ill e.
Ne pourra tout e rois êt re r eçu .:\liCUO cit oyen qu e ce oc soit au
jour du dit grand co nseil te nu à la S L.-Simon e t Jud e. ou bien
au jour de l'au thori e, e t n'e n pourron t èLre reçus que deux chacune anuée de la qual ité susdit e, à peine de nullit é de la réception des autres, et pour r egard de ceux qui on t éLé r eçus citoyens,
e t n'ont observé \ ni observe nt lecontenu e n le st<:tlut d e ci tadi nage, s'es tant absentés de la vi lle qui es t co ntre leur é Lroite promesse f;lite à leur réception , ils seron t ct demeureront , dès
mainte nant il toujours, déchu s ct pl'i \'és du fruit et bé néfice de
-- 4n citadi nagc, co mme si jatnais n';w oic nt été f <'<; US) cl de même sera
absen'é pOUl' l'avenir, attendu la fraude que telles gens commctLent <.lUX gabelles du ro y el de la ville j el parce que aUX banquets
que par cy-devant ont été fait s e n la maison commune, a u jour
el fèle St -Simon à l'élection des o1Hciers du nouv el éta t , on y
a fail des grandes et excessives dépenses, il ne sera par cy- après
empl oyé ni despcndu pour les dits banquets qu e jusques à la
somm e de cent écus sol, sur peine à celui qui excèdera la dite
somme , de la pa"Ler e t re mplacer au lréiior ier du s icn propre. Ceux
qui seront par cy-après nommés PO\lfvi guier c n la dite vilJ esero nl
gentil shommes, seigneurs de place, a'ùml et possédant au moios
cinq ceo ts écus de re nte, es-trait s de maiso n noble, el ne seront
mnri es a\'ec fi lles de la dite ville, ni aparen tés d'a ucun de ceux
qu i seront en ch arge de consu ls aux degrés cy-d essus m e ~lion
nés ain s sero nt é tran gers, au:<.qu els oe pourra è tre don ne des
d e~i ers. de la vill e:) la fin de l' année de leur exercice , que
cinq uaille écus pour le plus, à peine d'èlre r épeLé sur les ordonnate urs. Le susdit réglemenl sera c~aclemenL el inviolabl eme nt
gard é et obscrv é scIon sn rorme el teneu r ) eL~el~i ou c,e~x q~i
y co nlrav iendront , seront déclarés inhabiles etlOdl gnes a J (\l~a l s
de te nir et e~crcer aucun étal eL offi ce de la dil~ ville, cl, neanmoins seron t chati és el punis comm e perturbateurs du repos
pUbli C: el afi n qu e pe rso nne n' en puisse prét end re cause d~ igno
ra nce en sera faile lecture et publicatio n le dit jou r de S\- S 1fion ,
toute ~ les années, el à la fèle de la Tou ssa in t qu'est le jourdesli né
à la prestati on du serm ent eL prise de possession d,es élats .~t
offi ces de la dite j s i oous donno ns co mand ement a ~o tre mt
frère le orand pri eur gouv ern eur e t notre li eutenant-genéra! au
dit païs
ProvC'n ce, à nos amés e t feaux co nseill ers I~S gens
te nant notre cou r de parl emen t e n icelle chambre ordonnee ~our
tenir la séance des grand s jours en notre dite vill e d~ Marseille,
qu e ccs présentes ils fassent lire ) pnblie r et ~n:eg~strer el le
co nlenu en icell cs garder , obsen er al e nlrct.eOl r In\',olab\eme~.t
de point en point, selon le ur forme e t teneur 1 sa ns permelre ~u 11
onanL.et fatS3 nl
y soit contrevenu en allcune maDl"è re , conlrai o
cl:
con traind re à cc faire et so ufril' lous ceux qu'il a partlenrlra par
tout es voies et manières duës eL l'ôiso nnnbles , nonobstan t tous
�<d i ts, ordonn,ul ccs, déclaraI iOl1s, mandem ens. défenses el lelLres
à cc co ntraires , ca r tcl est nolro plai sir ; en témoignage de quoi
nous avons fait metre notre seel à ces dites préseut es.
Donné à Paris , le sixiesrn e jour d'octobre , l'a n de grtlee mil
eioq cent qualre-vingt-cinq eL de notre règne le dO Il 1.ics me,
Sigué : Henry. - Pal' le roy , co mte de Prove nce es li.l nt en so n
co nseil , signé: de Neurv ille.
1651, -Dêcc rubrc.- t S.
R égl ement relatif aux ÉleDtion8 Municipales.
Av Dom de Diev, sçaehanL tous présens et ad uenir , que ce ioul'd'uy dix-hui cti esme du mois de décem bre mil SIX ce ns einquante-v n, enuil'on trois heures après mid)' . reign::mL très-chresti en
et très-a uguste prinee Lo ui s X I \' du IlOIll , par la gracc de Dieu
roy de France et de Na uarre, com te de Pl'ouence , Forcalqui er
cL terres adj<lcen les, longuement so it il auec co ntin uation de vi cloireset prospér itez, que en cell e \'il le eLcilé de ~I arseille, da us le
grand réfec toi r du co nu en t des réuére nd s pères dom ini qua iu!S, à
cause du dange r imminent d'assem bler \'11 1l'Op g l'<lIlÙ nombre de
pel'so nn es dans 13 sall e de l' Hostel de "il le qui se trouu e vieille
et l'u yueu5e, a esté tenu assembl ée généra le de tous les ordres
ctchers de maisons de la vi ll e, cOlluoqu ée il Uso n de la cloche, vo ix
de trompe et cry public. à lil mani ère accousLumée , et en suitLe
d' autres cries et procJa mnLio ns, pal' lesq uell es vn chacuu a es té
cODuié de donn er son ad uis sur la. rorm e et dessein du sort, doo t
les affiches ont esté veui::s et posées cz li eux publics, laquelle
Olssemblée estan t honorée de la prése nce de Monseigneur Es tienue
de Pu get, éuesque de cette vi ll e, ct de Mc ieurs les députez du
clergé, magistrats et officiers de justi ce, cL y assistant plusieurs
ge ntils-hoDlmes, bourgeois et m'al'chand s, les preud'hommes chers
des pescheuI'S, et aut res eu grande affiu aoce, et tant que ledit
réfectoir pouu oit co ntenirj
Koble Lovis de Moni er, Seigoeur d' Ayglun , premier consul de
cette yi Ile, a ditet remonstré que ce tte granlle ct hooorOlb le assemblée 0 '0l esté co nuoq uée qu e pour délibérer sur vne nouueHe
4.79 -
form e d 'eslecli on de M e~siell l's les cO:lsuls ct autres officiers
annu els de la maiso n co mmune de ceste ville de Marseille, capable
de fairo cesser toutes so rtes de brigues cLde jalousie, et d'apporter
quelque remède et réformation aux ab us, ce qll e par l'aduis d)aucuns qui ont es té cy deua nt choisis et députez pour y trauai ll el',
sembl e ne pouua ir mieux réussir qu 'en pratiq u<l ot le sort qu i est
en vsage etsuiu y aux meilleurcs villes de l'E urope eLen qu elques
vn es de ce tle proui nce, comme est<l nt l'vniqu e moye n d'entretenir la pa ix et bonD e intell igence, qu i est si nécessai re à la coosel'uati on et augmentation des villes et comm unauLez, et princip<llement de cell e-cy qu i sc trouue so uu ent, diui séc et c n troubl e au
suj et desd ites eslecti ons, el par co nséqu entqu ' il est très-nécessaire,
so us le bon plaisir du l'oy, de faire ct csla blir l'Il co nseil de tro is
cens, nbolir et supprimer le règlement duqu el on s'est seru y
iusq ues aui ourd' hu y, faiL pa r le Sieur de Sa in et Valier, cLprocéder ;1 l' adu euil' à la nomination de Messieurs les vigui ers et
eslecLi ollS de Me ieurs les consuls ct autres olficiers de la ville au
sort, tell ement qu e pour en dresser la ronne eLles articles, seront
pris auec cellX qui y ont desia t raua illé, telles autres persou nes
q ualifiées el capabl es qu e l'assemblée vo ud ra nomme!' , et, s'il est
trouué bo n pal' l'assse mblée) la prochaine nominalion des sieurs
vi gui ers ser;) suspendu ë iusqu es ~l cc qu ' il y aye pieu au roy de
f<l ire sçavo ir sa volouté, sur les très-humbles l'cmons LraDces que
lui en se rou t raites.
Sur quoy ladi te assembl ée, vllan imelll ent et à haute voix, a
résolu et délibéré qu e la nominati on des sieurs viguiers et l'esleclion de Messieurs les cO llsul s et aull'es offi ciers se feront à
l'adu enir au so rt, et qu e la ror me ct <l rti cles en seront dressez
pnr Messieurs les CO ll5Uls, qui prend ronL 3uec eux ceux qui ont
cy-devant trauaillé el tell es autres pers.o nnes qui se ront par eux
choi sies des plus qu alifiées et plus intelligentes de la vill e, pour
cstre en s uille le touL enu oyé à sa mi'ljesLé, qui sera très-humblement suppli ée, pou r le bie n de so n se rui ce et le repos de cette
,'ille, d'en octroyer les lettres patentes d'a uthorisatioD et coofirmati on) et à ces fins lesd its sieurs consul s et députez formeront
vn nombre de trois cens des piuS qual ifiez , plus ri ches et mieux
ramez , pour composer ledi t conseil , et en ce qu i es t dcsdit..5 sieurs
.'
,
.
�-
481
.80 -
viguiers, il sera supcrcédé il la prochaine nomination qui sc
deuoil faire le iour des In1l0C2nS, vÎngl-huiclics mc de ce mois,
i usques à ce qu' il aiL l'l eu à sa majesté d'cn ord ODIlCJ'.
Suiu ant laquelle susd ite délibéra tion., Messieurs les co nsu ls eL
0QU"cro
eurs de ce lt e vil lc, pal' diu ersc foi s assemblez au ûc Mes~
sicufs lcs députez, perso nn es choisies ont voani mcme ut réso lu cl
délib éré, so uz le bOIl pl aisir de sillUaj esté, Ics<lr ticles qu i su iu ent :
V.
Au cun ne pou rra cstre cons ul, assesseur, capitain e de quartier,
iuge aux tri bunaux du p,dil is ou du commerce, thréso rier de la
vi ll e et du porL, qu'i l ne so it. pour le moins} agé de trente ans}
ct en cas qu ' il apparust du co ntraire par so n bJpLislère , il sera
pouruell d' vn autre à sa place par le premi er conseil.
VL
1.
Q\"on procedera annuell ement;J la nomi nati on cL cslcc ti on de
Messieurs les vigui ers, coosli lsel aulres officie rs mu nicipaux de
ladit e ville, au sorl et en ra çon qu e P;.II'tiO ce et le minisLere des
hommes n' y puisse alloir aucune part .
Il .
Qu'à l'exemple des au tres meilleures vill es du royaume ct
mcsme de celle prouin ce} sera fait et eslab ly \n conse il perpélu el fixe et immuable, com vosé du nom bre de trois cens.
III.
Que nul De pourra estre adm is audit nombre de Ira is cens, n }r
en aucune charge dépendan te dudit conse il, qu'il ne so it de la reli gion ca tholiqu e, ap('Istolique ct roma ine.
IV.
Tous ceux qui ne sero nt pas nati fs el ol'igiu ail'cs, citadins ou
mariez auec des fill es de la ville, les min eurs de vingt- cinq ans,
les criminels et préuenu s en iustice , les dcbteurs ou comptables à
la commun au té, les rermi ers des ga bell es d'icell e, leurs ca utions
eLtou s autres qui se trouu eront auoir procez auec la ville, d'autre nature touLes rois que pour argent presté à la co mmun auté ,
co se ront aussi rejettez} et s'il arriu oi t que aucun des coosl!iller:;
plaidast auec la ville, t<)o t que le procez sem cn es.lat tel co nse il ler n'aura aucune séa nce, ny moins sera admis aux. charges de la
dite ville, comme au ss i lesdits fermi ers eL leu rs cautio ns pendant
le temps et terme de leur bai l, CL final ement ce ux qui par IJ
coust ume et \'sage de ces te ville en sonL présentemen t exclus, eL
eo seront aussi forclos ceux qui feront cession de biens, banqueroute ou 'ac tion in digne et in fa mant e,
Les LllI'ésor iers, ta nt de la vi ll e que du port , entrant en charge,
bailleront bo nne ct su ffisa nte caution , à quoy Messieurs les coos ulsserontobligez de ten ir la main ,et;\ faute d' y auoi r sa lisf(li ct)
ils demeureront solidairement responsa bles Cil leurs propres et
priucz noms, de l'adminis tration et du rcliqu at desdi ts th réso,.iers.
VI r.
Ceux-là qui au ront cs té consul s, ::lssesse urs, ca pitaincs, iu ges}
secrétaires, grelTi ers, intl!ndans du port , es timateurs des honneUl'S, thréso ri ers de la vi ll e et du pori. ne le pourront estre que
six année~ après, eLne pourront , lesdits iu ges} secré taires , greffiers, estima teurs et autres officiers, co mmeltre aucun à leu r
place} ains seront tenus eL ob ligez d'exercer eux-mcsmes, à peine
de priu ation de leurs charges.
VII1.
Le père estant dud it co nseil, exclura, sa vic d urant, so n fils
et petit fils en Iigoe directe et de ,so n estoc, et néa ntmoins,
attendu le grand nombre dont le consei l es t composé} les aut res
parens et aliez y serool adm is} en quelque degré que ce soit, à
cond ition , pourtant., qu'il n' y pourra alloir que deux frères de
chasqu e famille} so it qu ' ils soient sèparez ou qu 'ils demeuren t
en mesme ma ison.
IX .
La créa ti on des conseillers pOUl' remplir la place des morts, se
fcra à l' adu enir en la form e suiu ante : le grand conseil des trois
cens s'assembl era le dimanche 'lll aot la feste S5. Simoo et Iude,
auquel monsieur le vi gui er et en CilS d'absence eLlégitime empes-
v
3[
�-
482-
chemen l. Pv n de mC5SÎclll''S les Îu ges ou le plus ancien adl1ocat ,
eo défaut desdits sieurs iu ges dcüemcnl appeli ez . présidera ù
l'ordin3ire , et lors qu' vne heure ap rès mid y aura so nné el qu e
l'assembl ée ser a de plus de ce nt, ne pOlluant, le co nse il, trauai ll er
auec \'0 moind re nomb re . Lous les assis tans prendrontl cul' séa nce
Cl leur place sa ns distinct ion de qua!itcz, Cl cstans tous assis.
seront nommez par le sccrétairf' de la ,' il\ o, par ordre alph::'L uétique, pour voi r, l' vil après l'autre, escrire leu rs noms su r vn
morcea u de papi er"éga l, qui sera en mesme temps pli é el mis dane:;
"oe boul e faile exp rès pour co ntenir ledit papier el} en la pré sence de celui d ont le nom aura c~ 16 csc ri t, ce lt e boule sera
incontin ent joUée dans le vase du so rt, et lors que toutes les
bou les, qui sero nt d ' ,'ne éga le forme, auro nt este repli ées et
jettées dans led it vase, l'on les romeUr;) s ur la tabl e ou bure::m ,
pOUl' en fai re le comp te à la veüe de Lous) el le nombre se trouuant conro r01e à celuy desdits assistans, ell es seront coofusément remi ses dans le lll eSllle vase, ilprès quo y vo en f,lIl t
casuellelllellt (rouu é do l'ilge de sep t ans, eL s'i l es t possi ble au
de...~o u s, afin que l'innoce nce de SOIl age respoude à ce Ue de
l' actio n, sera iotroduict dans la sall e de lad it e assemblée, et
a)'il nL le bras nud ou b ien tenant vile cuill ère faite exp rès) tircra sept boules une après l'autre , lesq uelles eslant aussi
successiuemeot ouuertes par ledi t secrétaire , en la présence
de Messieurs les vigu ier et consuls , ceux qu e y ser ont desnommez viendront prendre leur place à l' ento ur du burea u pour estre expectateurs et s uru eillans de la co nd uite eLeslection fortuite
du sort, durant toute la teoiJ ë et séa nce dud it co nseil , sans que
par leurdite assistance ils soient exclu s du droict de nommer et
d'cstre nommez, et pour cet cffect leu rs noms se ron t rem is aux
boules el au mesme insta nt dedans ledit vase, e t ao fio que lesd its
survei llans y procèdent au cc plus de sin cérité CL de circonspection , ils jureront l' vo ap rès l'autre sur les SS. Évangiles, d'empescher tous abus et suppositions, et d'y <lppor ter leur aLtention
el fidélilé i cela fait, le mcsme enfant reprenant la cui llière ou
p longean t le bras dans le vase du sort, tirera "Ile bou le, et celu y
dont le nom se trouuera escrit dans ladite boule, s'approch allt
auec mod estie du burea u, jurera parei ll ement sur les saincts
-
,-83 -
Éuangil es qu e monsie ur le ,'igui er ti cndra Cil ses mains , d'eslire
ct de nommer au li eu et pla ce du défun cL celu y q u'i l Îugera en
sa co nscience I ~ mé rit er mieux , et tant que fui r'cse pourra de la
mesme condi tion etquLl lit é du dérunet, com me il la place d 'vn
gen til- homme vn autre gen til- homme, ct aiosi des autres rangs
cLqu aliLez, et ap rès le serrn euL pal' lu y presté, se tou rn ant respectueuse ment vers l'ussem bl ée, dira touL haut , ic llom'lne un tel,
le nom duquel ser a in con tin en t escrit ct retenu par le sec rétaire,
pour estre cn mcsmc tcmps le nomm é, approuu é ou r ejeu é par
cinq ap probat eurs qui se ront aussi pr is au sort eLtirez dudit
va se par ledit en fanL, lesq uels presleront le mesme ser ment de
pro céder selon Dieu et leur co ncie nce, Sans affectation et support,
cL ce l'v n après l'a ulre , en façon qu e le premier apprùba teu r de ce
nombre de cinq ayant donn é soo suO'ragc ct balote pour l'approbationou rerrus.on tirera lesecon d , puisle troisiesmc, quatriesme
etcinquiesme, et estant led it p remier nommé, t!"ouué <ldm issible
et approuué , il en sera encore tiré deux: au tres pour estre semblablementapprouuez au rejeu ez par vn pareil nombre d'approba teurs, qU 'OD changera à chasque nomi na ti on , eL se fera ladite
approbation ou reffus, le plus adro icLeme nt eL sec rètement qu 'on
pourra , ct dans une boette faitc ex pres, où l' on mettra et plongera
la main , sans qu e pcrsOfJne puisse apperceuoir si on la met au
hoc ou au oon , et en cas qu e l'V il des tl'ois nommez pour estre
co nseill er co la place du défuncl fust rejcu é, l'on changera de
nomin ateurs et d'a pprobatems, cL les noms des troi s qui resteront approuvez seront mis dans des boules d'argent toutes se mbl ables , lesqu elles estant remises dans la hoette doréc, en la présence de messieu rs les vigu ier et consuls et desd ils surueillaus) le
mesme enfant tirera vne boule, e l celle qui so rtira la première
portera le nom du conseiller esleu à la place du mort , et ainsi
sera procédé pour tous les autres co nsei ll ers qu'il y aura à faire,
afi n de remp li r tous les ails le nombrc de trois cells.
x.
Le mes me co nse il conuoqué et assemblé comme dessus le iour
et feste 55 , Simon et Jude , les portes de l'hoste l de v ille demeureront ouuertes iusqu es à vnc heur e après mid y, et après elles
•
�-
4S. -
seront fermées à tous ce ux du co nseil , qui pal' lI égligell cc ou
f\ut rc considé .. ~t i on manqu eront J e s'y rendre à ,' heure ordonnée, ct le nombre de ccnt, pour le moi ns s' y rcrlcontrant 1 chascu ll
ayant pris sa pla ce, les boules seront rempl ies, cornp lécs e L
rccognücs, eL les sept suru ei ll alls til'éz cn la mcsmc form e e L rnani ère qu' au précéd( nt conseil ct toul es lesd Ites boules rSlanl remi ses dans le grand vase l Vil enfan t de 1';lge susdit ) au tre toutcs fois que calu y qui 3 UI'a desia scru)'. tircfil au ec la main au
bra s nud ou auee la cuillicr c, vu e seule boule du mesmc V ,-150 )
laquelle porlera le nom du nominatcuf, ct icelu y Cil Illesmc temps
s'a pprocha nt du bureau aprùs ilu oir iuré s ur les S5. Évan giles
cie f<lire sa nomina tion sa ns co otrai nte ny ù la co nsidération e t
pri è re d'aucun , mai s deson propre mouuement e Lpal' I('seul motif du mé rite e t de la réput ation de celu y qu ' il entend nommer,
il commencera de dire tout I, aul e n se tourna nt ve rs l'assemblée,
Je nw un e un rd po ur premier consul , le qu el sera gentil- homme,
Ila tir e L ori ginaire de la \ illc, Jgé de tre llte a tlS, bi en fam é eL
ri che pour le moins de trente mill e liu res , p OUl' estre incon tine nt
"prouu e ou rej ett é par sept appr ob;ttell rs qui seront tous tire z
au sort auee cel ordre que le premier approba teur ira donner
so n su (frage e t balote auant que de lire r le seco nd , et ainsi cO llséeut illement iusqu es audit nomhre de sept approbateurs , e t Cil
cas que ledit pre mi er l1 omm 6 pour premier cons ul, se troullC
:lpprouu é par le p lus gr:Jnd nombre dcsdits SepL , so n nom se ra
escrit el re ten u p;)r le sec ré taire. e l en mesme te mps sera pri s eL
.tiré par le mesme en raot \'Ile autre boul e, et celui dont le nom
vi endra, après auoi r prcslé le mcsmc serment que dessus, nommera aussi VII autre gentil -hom me qu e sera pareillement approuué ou re jetLé par sept autres 39probateurs. c l aiosi sera pro céde iu sq ues a u nombre de qu atre ge ntils- hommes de la q ualité
e tde l'age s'Jsdit, lesqu els quatre, es ta nl approuue z ,seron t, le urs
noms, escris, e t mi s dans des boules d' argent. pour eslre tout il
l'heu re mes rne remises e n b boëte dorée, cL le p remi e r qui
sor tira sera prem ie r co ns ul, e t cas arriu ant que aucu n} desd it s
qua tre rust reje lLé, on pre ndra inco ntin ent pour rem plir le me5me nombre de quatre, d'a utres nOUlicaux nominateurs e t approbat eurs, et ce t ordre sera pareillemen t gard é pour le seco od c t
1
-
.85 -
le troisiesme co usul , Icqu r l seco nd co nsul se r;} riche pOlir le
moi ns ;) vingt mitl e liu res el le troisiesme à dix mill e liurcs.
Comme auss i on ga rdera ceLL e mesme formalité de ll f} mination et d 'app rohulioll pour l'assesseur , leq uel sera pd s du
co rps des arl uocats de celt e ,'ille; mais ceux qui a uront
vne fois nomm é, ne pourront , duranl la tcni..te et séa nce dudit
co nse il , f,-lire olUCllo e nomi nnLion Cl l'o n changera de nomi 113lctlrs à l' eslec lion J e chasqu e olficie r i il en sera pourtant "sé
d'aut.re ma ni ère pour les npproboteul's, desq uels les nom s se ront
remi s da ns le grand vase apr ~::) c h as~ u c cslccli on , pour pou ua ir
cstre , d'abondant , approbat eurs, e n cas (IU C le sort re lombast SUl'
eux, et se ront lesdi ts sieurs co o$ul s e L assesseurs , ca pit-a in rs,
iu ges e t au tres officiers, chois is, pris e Lnomméz tan t dudit nom ..
brc de troi s ce ns qu e hors d'i ceill y, eL par ce moyen/s i le consu l
e t assesseur esle u co mm e dessus n'estoit poi nt e ncore dudi l nombre de trois cens, il re mpli ra la pla ce du prem ie r de ce ux qui
décéderollt durant so n a nn ée, sa ns qu ' il so it nécessa ire de le
Lire r vn e tllltre foisau sor t.
Xl.
Et in contin ent après l'eslec tion des consuls et "ssesseur , se ra
tiré, comm e dessus, Lrois nomin aleurs l' un après l'autre . qui
nomm er on t c hascun vne personn e de la qualit é requi se et age
susdit, pour estre capitaine du quarti er de co rps de vill e, et seront
les dit s trois nomm ez pareill e ment ~pprouu ez on rej eti ez pa r
c inq diffé rens approbateurs tirez a il so rt, qui presteront le mesme sc rmen t qu e dessus; el ainsi se ra procerl é pour les auLres
capitaiues des autres qu arti ers el de l'a rtillerie, com me aussi à
l'csgard des iuges des tribu naux de Sl. -Loui s e l de St.-Lazare,
lesquels ne pourront estre nomm és ausd ites charges s'ils ne so nt
ad uocat s postul .. ns e t actuell e ment fr éq ue nt a nt le palais, .. gez
pour le moins de Iren te ans i et s("r a le mes me ordre de trois DOmin a te urs et c inq app robateurs gardé, absen té e t. continu é pour
les iu ges du comme rce, les notaires , secrétaires e t grefli ers , estimat eurs des hon neu rs, inLend:Jns du port, thrésor iers ta nt de la
vi ll e qu e duclit port , e t. encore poUl' les recleu rs des hopîlau x~dll
S.-Es prit e t de S.- La za re,
, '.
!
..
,
\
'
�-
486
487
XII.
XV I.
Et pour ce qui ('st des charges des ;olend;lns de la santé dont
les derni èr es pC'stcs arrin ées cn ce lt e vi lle ont fai ct co nnoisLrc
l' importa nce ) messieurs les co nsuls c t assesseur sorlanl de
ch ~lr ;;e , serontint end ,m s nés ct du nombrcdc scizc) cLl' cslecti on
des douze restant SCI'J fail c sça uo;r est de chasctlll par Vil nomi -
EL pour touLes les autres (' ha q;cs tl épe nd a nles dudit co nseil
qui no so nt pas esté q '-d essus c:< prill1ées, il y sera pouru eu par
\'11 nombre de \' in gl.-cinq Lirez au SO l't sur le tolal c1udil conseil
(à la résc ru c tOlltcsfoi s d e CCliX qui auront des;a esté esle us et
pouru ells des s usdites c har ges), lesquels vingt-ci nq s'assemb leront c n présence de Monsie ur le vigui er la nuit du mesma iour
ou le le nd e main au matin ) pour re mplir le restant , ctà chasc uoe
eslection qui so fe ra par ra ng e t ordre, suiu a nt le mémoire et
lis te des charges qui au ra esté remise audit sieu r viguier, on tirer:t
un desd it s vint-ci nq , leq u el aura droi c! de nommer celu y qu'il
iu gera e n sa conscience mé riter la cha rge , laq uell e sera in continent remplie du nom du nomm é, sans qu ' il so iL suj e t à balote e t
approbation , et néa ntmo ins le nom dud it no min ateur se ra remi s
dans le vase du sort pour pouu oir encore nom mer a ux autres
cha rges e n cas qu e par heureux re nco ntre il reso rtist vne a utre
na!eur e t, sept approb3tc ufS qui seront lous tirez a u sort
X III.
Ceux à qui par le sor t Ics nominations cschcl'l'ont, Il O pourront
nommer aux chJrgcsdc consul , aSsesse ur cl autres susdit es ) leu rs
pè res ) b 0 ilUX pères, j:!,cnd res, frères, oncles, n l!UCUX, en fa ns de
fr è res e t sœurs, cL co usins ge rm ains, lesq uels es l<lnL pare ns e l
allî ez ausdils degrez ne pourront ;lUSS; c nsc mbl emcnL exercer e t
posséder lesdites charges de co osI l1 el assesse ur ,
X IV .
Tout es lesdit es eslections estanl fait es e t paracheuées. seron t
tous les ons tirez au sor t cent du lolal du susdit co nse il , les présens et absens eslant mi s ind iffé rem ment dans le vase du so rt.
lesquels cent co mposeront el form e ront leconseil de la vill e, pour
délibé rer et réso udre durant l'ann ée les aITaires ord in aires e t
occuranles, e t ne pour ron t estre ensembl e ment dudiL conse ill es
fr è res, oncles, neue ux , beau-pe re e t gendre , bea u- fr ères e t cou ~
s ins ge rmains, s i bi en que le pre mi er desdil s pa rens nommés
exclura les a utres i e t ce lU es me co nse il restr,l int et limi té a ud it
nombre de cell t ,s'asse mbl e ra au son de la cloche (so it que les trois
consul s s' y troulIenl ou bi en " n seu l ) il. c hasque premie r dimanche du mois} et plus so uue nt ) si les am, ires le réqui è rent, sa ns
pOll uo ir est re d ifféré plu s long-temps qu e fl U dim"n che après, et
ou le susdit nombre de conse ill ers ne sero it en li cre me nL CO I1)pl~t vne heure après mic1 y sonn ée , le de meurant ( pouru eu qu ' il
~O lt de plus de la moit ié ) ;Jura Ir. mcsme pouu oi!' que si lout led it
nombre y esloit, cLa u moye n de ce les assembl écs qu'on appelloit burea ux se ron t à l' adu c nir supprimées c t e nti è rem ent aho1ies) sa ns pouuoir les re me ttre pOU f' qu elqu e occasio n qu e ce so it,
foi.
XVI I.
Le premi er dinn nche d'après le iour eUeste de lous les sa incts,
le co nseil des cent estant con uoqu é et assemblé en nombre enti e r
ou bi cn p"r dessus la moi li é, se ra procédé à la nominati on des
dé pllt ez du co mm erce ct des hui et auditeurs des co mptes, pareillement au so rt ct de la mcsma faço n el manie re qu 'il a es té cydeuant exprim é c n l'ar ti cle de l'eslectiou des ca pilaines des quarti ers , ne pouuant lesdits audite urs reteni!' pour leurs taxations
e t vaquations que lre nle liul'es pour chascull s ur peioede répétilion ' et e n cc ' mesmeco nse il on tire ra au sort, sur tout ledi t
nOll1b~e ~c cenl : soi t présens o~ absen ts, s ix. conseill ers, lesquels
s'assemble ron t le me rcrcd v e t sa med y malin de chasculle semaine dans l' hos tcl de vill~ auec Messic urs les co nsul s, pour voir
les mand31s, les di scuter, co n11'00l er cL rejette r si besoin est, ct
à ces fins les de ux plus agéz desdi ts six l ell cléraut e t absence
les vn s des a utres, s igneront immédi atement après lesdi ts sieurs
consu ls, tous les lnand als qui se fe ront à \'adu enir , sa ns que autre men t il s puissent estre rcceux par le thrésori er , n)' moins admi s cLall ouez en la redditi on de ses co mpt es,
j
.
'.
'.
:
�.88 XV.
X IX .
Les acles des délibérati ons qui sel'ont prises ct arrcstees dan s
lesdit s co nseils, se ront s ignez pal' Messie urs les co ns ul s c Lles s ix
conseill erscslcus c t nomm ez pour lesd it s manda ts, qu'oll pourra
;appeler sindi cs e L1 cn cas d'absence ou e mpcsdlC lllc nl., par ceux
dudit nombre de six qu i auront esté prése ns e t ass is té au sdit s
co nseils.
Lorsqu e Mess ieurs les consu ls feront des voyage:., ne pourront
me ner au cc eux que quatre personnes de co nditioll, à peine de
p<l yer e n leur propre, la dépe nse d' vn plu s gra nd nomb re,
XVI.
Les ferm es ordinaires e t ex taordinaires de la ville ne se dé li urerootpar Messieurs lesco osuls qu' enl a présence desdits six ou
du plus grand nombre d 'iceux , lesquel s par ce moyen signcl"ont
les verbaux eLles actes de déliuran ce, et à 1:) résc ru e de la gabelle du \"io, qui a de 10uL temps esté dest.in ée pour les despcll ces
ordinaires, toutes les autres rer mes e l impositi ons qui sont à
préseo t et seroot à l'adu cnir, demeure ront affectées pour le payeme nt des intérests des c réa nciers , lesquels seroo t annuell ement
payez par estat de desport cment e t assignation s ur les fermi ers
etadjudica laires, sa os que les co nsu ls, th résorier ou autres de
leur part, pui ssen t touche r lesdit s de ni e rs, oy les diuertir à auIres vsages, pour qu e ll e occas ion qu e ce soi t.
XVlI .
Lesdits sieu rs co nsuls oe pourront donner e t accorder aucun
rabais aux fermiers de la vill e, salJs l'auoir proposé e t f<ait délibérer par le mesme conseil , qui sera pl einement informé des dem:mdes e Lpréte nti ons desdils fermi ers.
XV III.
Ne pourront 0 0 0 plu s lesd it s sieurs co osul s, int en lel'ou accomm uder aucun procez J qu'après vne eo nsultati oll précédanl e d es
trois plus fameux adroca ls du parlement , laquelle sera Icüe l" l]
pleio co nse il cl en regis trée par le secrétaire, à pei ne de nullit é
des procédures e t des tl'anSac.l ions, c t d'estre lesdit s sieurs COIlsu!s, ,'esponsabl es en leurs propres e t priu ez noms, de tous les
despens, domm ages ct int érest'i des pa rti es, ct de ce ux qu e la vi lle
pourroit auoir fai ets.
XX.
Mon sieur l'assesseur a ll ant à Aix pour les procez cL a rTaires de
la ville, ne pourra prétendre ct :moir qu e cinq liu res par iour
pour le rembourcement de sa des pense et "aqualions.
XX I.
Les intendant s du port ne pourront e ntre prendre ny donner
il prix-fuicL, aucu ne nOtlu elle n'u ure qu 'auee la prése oce et))5sislan cc d e Messieurs les co nsuls, cLi cs cieux p lus :lgez des
si x esle us pour les mandats .
XX II.
Les dép utations il la Cour ne se ront proposées et délibérées que
dans le conseil ct ne pourront, les co nsul s , se fa ire députer eux
m eslll es, oy moins dé pute r et e nuoyer leurs pères, His , oncles,
neu eus , co usin s germai ns, beau-pères c t gendres.
XXIII.
L e Conse il géné ral :dcs trois cens s'assembl era le iour el feste
des Inn ocens, Yillgl-huiclicsme du mois de décembre, il J'heure qu e
dessus, pour procéder il la nom ination de Messieurs les viguiers e n
la for me su iuont e, sça uoir : qu e c hascun de Messieurs les co nsuls
nommera trois genLil s-hommes possédants Ci efs, or igin aires ct
habi tan ts de la Prouince pour cstre, l'\" o ap l'ès \'oulre, Oppfouuez
ou registrez par se pl approbate urs, lesqu els seront pris et tirez
au sa rl i et estant lesdil s neuf gentil s-hom mes appro\~uez, leu rs
nOIll S seront remis dan s neuf boules d'a rge nt , e t lesd it es boul es
·eltées e t meslées co nfu séme nt da ns la boëte dorée en façon que
~cs 1rois pre mi ères qui en
serol~t
so rtiront et qui
tirées par YO
enfant de J'age sllsr1 it aussi casuell eme nt trouu e J porteront les
noms des trois gentil s-h ommes qui seron t proposez au roy pour
cstre, l'vn des trois , re le nu pal' sa maj esté , e t pouru,eu annu ellement de la ch arg~' de v iguie r à la m,mière accollsturner.
XX tV.
.
1" ct bri"" ué les
Si qu e lqu\' n cstoit co nU;JltlCll
( l ' ,lU OI. I. monopo,e.
nominations ) approbation::- , ou ~lull'rnl('nt \' sé cl ,wtlficc c r de
.,
�-- 490 fr auùe pour <lltércl' la purc tê e l bonn e foy du sor t, l<l llllu y qu e
ceux lesquels .:lurant si I:. schemenl donn é les m a ins et prest6 1cur
co nscience à voe s i mauuaise cl s i dan ge reuse pratique , ou qui
le sçacbaut ne j'a uront, pas d'a bol'd dêcl"re ct réuélé, seront es-
gaiem ent rcjcllez du
co n se il ~
leurs noms ray és du cJlalogue, ct
décla rez indi gnes d'y po uua i!' csl.rc rcs1ablis, c t n'es ta nt pas du
!Jombre de trois cens 1 St' ront dénoncez eL"ccusez en iusti ce, cL
pOU rsUill is suiu aol la ri gueur des lois et, des ordonn ances.
xxv.
EL, en derni er li eu, afin que le prése nt règlement (qui form era
l'esga lil é et conscrucr<lle repos c t la paix d ans la ville ) so ilrui e ux
cog nu ct abserue, il en sera faiet leclure au co mmencemen t d e
chasque consei l. Ains i a esté résolu eL délibéré en plus iculls iours
ct con férances. escriuant mo)' 1e..1n-Esprit Jaubert, notaire roya l
héréditaire et secrétaire d e l' hos tel de ville, souin- signé.
Siané JAUBERT, "cre taire.
(Archives d e la villc , tf- div. , reg. des défibdratiolls d u
COrl Se ill1Hmicipat ) .
RÈGLEMENT DU SORT.
A l'honneur et gloire de Dieu so it-il. L'an mill e six cens ci nquante-deux, et vingt-huicti esmc du moi s d'octobre, jou r et fes le
des glori eux apostres 55. S imon cL lu de. sçachent tous présens
eLad uenir, qu ece Ue vill e et cité de Marse ill e a)'D nt depuis qu elqu es années ressent y les malheurs qui acco mpagnent les parti aliléz, ell e s'est veuë sur le poinct ue sa pe rte et d 'vne derni ère
et enti èr e déso la tion; mais la cause de tous ses lUaux procéd ant
de la jalou sie des .-.: harges e~ du go uuernemenL des affaires commun es, Di eu qui arme la paix cL qui prolége ce ll e ville, par les
iulercessioos eL pri ères des sa in cts, dont ell e ga rd e religieusemenL les préc ieuses reliqu cs, auroit inspir6 le moyen ùe réco ncili er les esprits et de faire cesser les partialiléz et les diui sioos,
par le moyen d 'v o so rt innocent. ct sa ns artifi ce j eL co mme il
-
491 -
n' y a r ien d' impossiblr. à Sa toul e-puissa nce. on a veu produ ire
vo si graocl effeL lorsq u'on s' y auend oi t le moins, CD r<lÇon qu e
M e~s i e urs d' A)'glun, de Gatines, Gonsolill eL de Hiqu ety, co nsul s
cl assesseu r cn la présen te année, en ayant plu sieul's rois co oréré el dcspuis s'estant assemblez cL rai t part de leurs bonnes
inten ti ons à Yll Ilombrc choisi de perso nn es qual iHées el inl cllilige nt es) pour lrouuer les [{'mèdes eL les ex pédi cns les plus
prompt s eL les plusconu enabl es à couper la ra cin e des inim ili e"l cL
querelles, tant gé nôrales que parti culi ères , ils auroient reconnu
o' y au oir point d'a utre expédient qu e de procéd er par le sort ;1
la création du nouu el eslal, co mme l' on pratiqu oit anciennement
en ceste vill e, et qu e 1'00 pratiqu e enco re aux meill eur es de ln
chres lien'é. eL mesme de ceUe prouincc; cc qui nu l'oit ensui lc
donn é occasion ausdits sieurs co nsul s de fai re con uoqu er à son
de Irompc lt e et cr y public, yne asse mblée gé néra le de tous les
corps, es taIs el chefs de maison de la vill e dans le grand rérectoire du co nue nt des Héuére nd s Pères Dom iniqu ain s. le dix-huiti eSOl e du mois de décem bre dernier , à laqu ell e assemblée
(honorée de la prése nce de monse igneur Estienne de Pu get,
éuesque de Marseille , eL authol'isée par l'assistance de messire
Jacques de Forbin, seigneur do la Barben, lors viguier) . ledit so rt
ayant esté proposé par M. d' Ai glun , premier co nsul, tous les
pl'é!'ens en icell e, en lI om bre de huit cens, l'auraient " naoimemenL vo ulu et acco rd é. ct par mesmc moyen, réso lu et délibéré
que Messie urs les co nsuls ou <.luLres perso nn es qui y <.l uroient
des ia fort heureuseme nt traua ill é, continu eroient d'e n r éd iger )
par escril ) la forme el les i'lrlides, pOlJl' serv ir à perpéluit é ci e
r èglement et d e statut s inui olabl cs, ains i qll 'ilpert du résultat et
arresté de l'asse mbl ée générale, estant par deuers mo)', notaire
royal cLsecrélaire de ladit e ville; après qu oy cl co excc ution des
cries publiques fCliles par mand ement de Messieurs les co nsuls,
cL affi ches qu' ils all a ien t fait meUre et poser en tons les li eux el
ca rrefours :J.cco\l stum éz, afin que chacun pust fournir de semblnbIcs proje ts et co nt.rib uër par ses scnt imens et ses av is , de vi lle
voix ou par escri~, à 1" meilleure form e ct csla blissemeot dudit
so rL) diuers desse ins cL moyens pO lll' y p'JI'ucn ir auroiellt eslé
dresséz, lant par lesdits sieu rs co nsu ls etd épllléz, que IXlr aut res
..
,
\
�-
492 -
pe rso nnes cil pahles c t de co nditio n de la ville j tous lesq uels projets aya nt es té vcus eLexa min Cs ('11 diucrses co nréren ces el séances ten uos dans ")1051el commun de ladi te ville 1>"1' lesdits sieurs
consu ls, assesseur e l personnes choisies , le tout cn nombre d e
viogl-\ïl des princip,lIIx CL plus qu alifiêz de 1:.1 "ille, ils auroient
enscmbl cmcnt co nu cnu el co nccrl 6 la rorm e duelit so rt, et pri é
le sieur conse il leI' de Fé lix , l' vu d'entre eux , d'on dresser c t minuter I('s arti cles et expéditi o ns néccS$a ires. co nrormément ù le ul'
co mmune délibération, ce qu'a yo nt esté par lu y f,lit cl rapport é ausdi ls sieurs consuls , ils auroient cnuoy é tout incontillent
les mCSnles ar ticl es , e nsemble Vil roolle de trois ce ns consei ll er s
qui douoient co mposer le co nseil, aux sie urs de Maubol1squ c t cl
Goosolin, fils <lisné desd it s sieurs co nsul s ct dé put ez de la vi ll e
cn co ur ) pour suppli er très-humbl eme nt sa majesté d 'e n octro yer
la coofirmation j ce qu ' ils auraien t ob te nu ct (ail agréer lo us lesdits aclicles : lU CC tant de so in , de dilige nce c t de bonhe ur , qu e
par lett res pate nt es d u p: é3en t Illois d'octobre . sad ite I)lajes lé
nuroi t au torisé, approu lI é ct rtltifi é la (orme el réglcm ent dudit
sort, ct agréé pa rci ll t'm ent le r ooll e de trois ce ns co nseill ers par
ordre a lph ab~liqu e, joiul ct att Jché ausdil es lettres , sous le
co nl re-secl de la chancellerie , S'eslJn t se ul ement sa Ol!lj es té vou lu
rése ru e r la nomination des consul s et autres prin cip.lUx offici ers,
pour ceLte première tlnn ée , comme droit l'O)'a l) et ainsi qu'a es té
pra Liqu é en semb labl e cas par les de ffunts rois ses prédécesseurs,
ct toul e fois sa ns co nséqu ence uy déroger audit réglement , statuts
e t priuil éges d r ladit e vill e ; cl d'a ul ant que l'adrt''sse desdites
leures patentes, tant de la forme et al'ticles du so rt., que de l'esleclio t! des nouueaux consul s, sc lrollue au oir esté raite il Monseigneur le du c de Mercœ ur , pair de France, com mand ant en cc
poïs de Prou ence, son a lt esse, sor l'avis e t pri è re desdits sieu rs
co nsuls , se sera iL, dès hi er au so ir, rendu e e n cette ville e t l e
conseil de trois cens aya nt esté co uuoqu e par bill ets cl au son
de 1" cloche et c r y public, pour s'assembl er;) Yne heu re apres
mid y l mondit seig neur le du c de Mercœ ur se rai t venu il ladit e
heure c n l'hoste l co mmun decestedite vill e, où ayant pris sa pla ce,
il a uroit, par vn di scours digne du suj et ct d \"' la gra nd e ur du
coura ge ct de l'esprit de SO li allesse) fait e ntcfldre ,'1 l'assembl ée
-
493 -
1.lu e les int enti ons tin roy esta ient , qU 'c n o ubli rlfll les choses pi\Sséc!' , chascun sc d isposast il ulle s incère réu ni on:et:'l n'auoir plu s
d 'a ulre ohj et <Iu 'à ma inten ir le re pos cL la tranq u illit é publique ,
!.lue sa mtlj esté procurait à la vill e par l'autorisa ti on du sa rl.
Après qu oi so n altesse a)'tl nt rait l'hon neur à moy di ~ notaire et
secrétair e} de m e re meUre lesdites le Llres pate ntes , il m 'a uroit
co mOlDnd 6 de les lire lout IMut pour , e n suite , les insé rer et copier dedans mon registre; à quoy obéissônt j'aurais leu lesd ites
pi.ll entes , desqu elles la te neul' s'ensuit :
Lo vis pôr la grtl ce de Dieu, roi de Fréln ce ct de Na ua rre , co mle
de Proue/lOc , Forca lqui er c L terres ad jacentes , il lo us prése ns et
ù ve nir , s<l luL: Les grandes CLco ntinue ll cs pein es que no us prenons d '<Isseur er le re pos et de pOlll'u oi r <lU Eo ul ogemen L de nos
peuples par Vil e bonn c et se ure paix, n'a uruie llt pa s lout l'effet
qu e nous en aUend o ns auec l'ussislance diuin e, si nous n'oslions
aux es prit s fa c ti eux, autant q u'il es t en nostre pou uoir, les ca uses
c Lles pré le'Xtcs d'exciter ti cs mouuen1e ll S dans nos t ra royaume, et
mesme dalls nos princ ipal,' s "illes , c t dauLant qu e la source des
diuisions des vill es , esll a jalousie qui !lITiu e o rdin Jire ment e ntre
ceux qui sont e nsembl e au gou ll crn cme llt des maisons communes) les 'bri gues qui sc ront pour y al'riuer el les autres abu s
qui se co mm el tenl en ces occurr e nces, c t aux choses dépe nd an tes
d e ce Lt e admini stra tio n, nous auons appri s a ll ec beaucoup de
joye, que li as bons e t fid è les suj els de Il ostrc "ille de Marseille ,
<lui o ut csté quelqu erois di,' iséz à cetl e occasion , mais qui sont
pourtant tousiours demcuréz à oos tre obéiss1Jnee, v!lis e Ld'accords
p OUl' lout cc qui a esté pour 1l0st l'e seruiec, on t d'eux mcsmes
prcucu les mau x qui procèc1ent de ces partiJlil ez, et qu'ayant
sur cc :l s~e mbl é VII nombre su fiiSil Il t de personnesc._q)ables c l expé rimen tées, ils on t, d',' n commun consenteme nt, proj etté ct ré di ~é par escl'it Vil nouu ea u régleme nt, pour re mettre au so rt
l'é lec tio n annuelle des consul s c l au ll'~S officiers de l'haste l
comm un de ladite vi ll e, ct pO lir a ll oir lieu sous oost re bon
plais ir, cc que nous au ons r eçeu très - rauûrab lement, co nsidé n.lnl qu o dans les d éso rdres ct co nfus io ns où nostredite "ille
se trollu oit en l'ann ée mille cinq ce ns q uatre-vingts et cinq 1
le roy He nry III , d' he ureuse mémo ire J n'euL poin~ d'all tre
�-
494 -
meill eur moyen pour eo asscurcr la tranquillité el d estourn er le
p éril des cabales el é moli ons qui s' y fai saient , que d'o rdonne r
que les consuls cL au tres prin cipaux offi ciers de lad ite vill e seraient faiLs a u sorL, s'es tant toutefois réseru é la nom ination des
consu ls pour ln pre mi ère année d'ap rès cct é tab lisse ment ) cc qui
aurait esté heureusement exécuté e t pratiqu é dur<lnL qu elqu e
tcmp<;j maissoi Lque par le mauuaiséuénemcnt des troubles suruc-
DUSda ns nostre roya um c, sail que par l'artifice de ceux qui ont laschéde se préualoÎI' du déso rdre cL d'vsurper l'authorilé. so it que
ledit sort ne fu st pas épuré de toutes fr nud es el qu 'on eus t seulement chan gé quelqu es arti cles de l'a ncie n rég le me nt fit par le
s ieur de Saiot Valli e r , on s'es t in sensiblemcnt déparly d' vn
,'sage si vtHe el si nécessa ire} e t qui c::. loit dans l' innocence qui
esl le nay so usti eu de toute bonnc c t ver tu e usc ac tion, et la
hri gue ayan t pris la pla ce dud it sort}lo feu roy nost re trés-ho Dor é
seigneHr c t pè re de glorie use mé moire, que Di eu absolu e} el
nous} auons reç:eu souuen tes fois de grand es plaint es des troubles
et des mouu eme us surucn us au sujeL desdites élûctionsj à qu oy
désiraull'emedic r} . . près auoir fait lire ledit proj et de régleme Dl
en noslre conseil el e n noslrc présencc, où es toient la reiue oos tr e
très-hooorëe dam e et mère, '\lI cu ns prin ces, offi cie rs de oostre
couro nn e, e t aut l'es grands et notables perso nn ages de oostre conseil ) de l'av is d' icelu y eL de noslre certai ne scie nce, pl ein e
puissa nce el au thoJ' ité roya le, a \'ons agrée) ap prouué 1 author isé
et ratifié, agréo os , apprOll uons, a uth oriso ns ct ratifions ledit rés le ment , ensemble le roolle des tro is ce ns conse ille rs cy-attaché sous le con tre-seel de lIostre chancelle ri e j et pou r plus
grande force e t va lidi té dudit regte mcnt , nous allon s} co nformément à icelui , dit, stat ué e t ordo nné, diso,!ls , sta tuons et ord oonous ce qui en sui t :
Articles du R églement du Sort.
1.
Il scra procéd é annuclle ment à la nom fil a lion ct élection de 1I:Iess ieurs les \'igu icr et cons uls 1 el aulres officiers mllni cipallx de ladite
\'ille au sort, ct. en faço n q ue l'arlilice el le mini stère des hl}mmcs n'y
p tl i s~e utau o ir aucune parI.
Il.
A l't'temple des <'lU lres meilleu res vill es d u ro)'ou me et meSlfle de
cell e prouince , sera fail cl e! labty ,'n co nseil IJerpétuel , (he el immuable, co mposé du nombre de trois cens.
Ill.
Nul ne IlOB rra eS lre admi s a udit lL ombre de trois ce ns, ny en aucun e charge dépendanl e dudit co nseil , qu 'il ne so it de la religion ca tholiqu e, apos tolique ct romaine.
IV.
Tons ceUI qui nc seront pa s Il otifs el origi naires. cita din s ou mari éz
aucc des fil les de la \'ill e, les mi neurs de ,'in gt- cinq a ns , les criminel s
Cl préuc nu s en jus tice, les débiteu rs ou comptables à la co mmunauté,
les fel'mie rs ri e! gabelles d 'icell e , leu rs cou tions rI 10US au tr es qui se
lrouu eront olloirprocèz auec la \'ille, d'a ulre natu re tou le;;, fois que pour
argen t pres te à la co mmun auté , en se ront <l 1l 3s i rejettéz ; ct s'il a rriuoilq u'auell n des co nseille rs tJla id as! auce la ,'ill e, lant que le procêz
fie ra cn estaI, tel co nseiller n'a ura aucu ne séance , Il 'y moins ser a admis
aUI cbarges de ladite ,'ille. comme a ussi lesdit s ferm ie rs ct leurs
ca utions, pendanl le temps et term e de leur bail ; ct fin alemenl , ceux
qui par la COll stume ct ,'s. age de celle yilte, en sont présentement.
exc lus.j Cl en s eront au ss i forclo s eL rej eHét . ceu,;: 'l ui feront cession
de bie ns, bonqu erùu t.e ou act ion indi.gue Cl infamante ,
Par ces mots de crimin els ct préuenu s en j us tice J on e nt end ce ux
co ntre lesq uels, à l'avenir , il y a ura décret de IJri se de cOrj)s,l es qu els ne
pou rro nt eSlre dud;t co nseil , n y auoir aucune cha rge qu 'il s ne s e
so ien t remis tl plI rgéz en just ice,
Les rer miers cl caution s des ferm es cl ga belles de la ,'ille, ne pou rront es Ire es leus co nseillers , n )' auoir aucun e charge déllen dante dudil
co nse il, duran t la len uë de la ferm e, à mois qu'il s n'ayenl ell tière lll eill
satis fai t au payement du prh d'icelle cl qu e leu r eonlra cl DCSO it barré
el ca nce ll é: néant moills, conformémenl il la délib ération du cons.eil des
ce nt, tenu le lrois. ies me réHier millo s ix cens cinqua nte-trois, Irs dils
fermier s ct cautio ns se r encon trant désia eSlre dudi l conseil, ils
n'amont aucu ne "O;t délib érali uc , ct nc pourront y ass ister tors qu'il
sera qu es ti on du rail desdi tes fer mes . Les bas lards nOIl légitimez par
leUres du prin ce ou s ubséqu ent mari age, ne IJO urront auss i es lre ad mis
audit c,onseil , ni moins en aucu ne charge.
.,
�.96
.97
Y.
IX.
Àucu n ne pourr a cs lrc co nsul , ossesseur. ca pita in e de qu artier, juge
aux tri bunaux dll pala is ,HI d u co mm erce, thréso rier de la , ill e ct dn
~ l'a ,'eoir cn la form e s uiuante: le grand conseil des trois cens s 'assem-
po rt 1 qu' il ne so it pou r le moius àgé de trent e ans, et en cas qu 'il
apparus l du contraire par so n bapt istère 1 il ser a pour ucu d' m autre
:\ sa pInce paf le premier co nsei l.
VI.
Les thresori crs, Lant de la vill e qu e 11u Ilort, entrant en charge ,
donn eront bonn e el suni santc caution, à qu oi Mess ieurs tes cons uls
seront obli géz de tenir la main , ct faut e d'y auoir satisfait , il s demell"
reront solidaircmcn 1 responsabl es cn [eul's propres et priu éz noms, de
j'administ rati on ct du r eliq uat desdit s thrésor icrs.
Ils rendront corn ple Irois mois
8 pr ~s
leurs charges fini es. passé
lesq uels s'il,; n'f QIll satis fait et payé le rcliqu a t, demeureront ehargéz
des io téresl$ d ud it r('l iq ua t , à co mpt er, lesdits in té resls , de puis lesdits
trois mois fini s, el en IJaSSer o nt les pro messcs et oblit,: at io ns d ans l'acte
de caution nemcnt q u'ils so nt obligés de pres ter à l' cntrée de leurs
cha rge::: , j us q u'à cc qu'i ls are nt en tièrement sa ti sfai t il. la reditioll de
leurs comptes Cl payement du reliq uat , il s ne pou rro nt cstre a dmis
aud it co nseil, n y a uoir aucu ne char ge, ct s' il sc rencon lroÎl qu'ils y
fussent désÎa admis, ils en d cmeu reront cIclu s j usq u'à cc qu' il s a ye nt
s atisrait ct pa )'é entièrement , co mm e d it est.
Y If,
Ce ul qu i a uront es té co ns lIls , assesseurs, ca pitaines, ju ges, sec réta ires f g reffi ers , intend a ns du po rt , est im ateurs des bonneu rs , thrésoriers de la yUle et d u port , ne le pourront estre que s i,; ;'In nées a près ,
et ne pourront le::.d its j uges, secréta ires , greffi ers , ostim ateu rs ct autres orti cie rs, comm cllre aucun à. leu r pl ace, <li ns se ronll enu s c t obligez d'elerce r leurs charges eUI -lll eSmes. à peine d'c n cs tre pri uez.
YIIl .
Le père estant d ud it conseil elclu la, dura nt sa ,' ie, son fi ls ct peli t
fil s en li soe d irecte, ct de son estoc, Et néan tmoins, Dtlend u le g rand
nombre d ont le co ns('i l est co m posé, les Outres porens et a ll :éz y seront
a dm is, en quelq ue degré q ue cc soit , à con dit ion pourt a nt qu'il n'y
pou rra auoir q ue deul frères de chaque famill e, so it qu 'ils so ient
sépa réz ou qu'ils demeurent en mesm e ma i::on .
L a creation des conseillers Jlour re mplir la Ilia cc des morts, sc fera
bl era. le dim ancll e a \'Bnt la reste des 55, S im on ct Ju de, a pos tres,
nuquel le ,'iguier , Cl en cas d'a bsence el lég itime em peschemeDt, 1" '0
d es j uges ou le plus ancien ad uoca t cn défa ul desdi lS j uges , deuëmeDt
appelé, prés id era li. l'ordin aire, et lors qu ' vil e heure a près mid y aura
s onn é, Cl qu e r assembl ée se ra de plus de cent , ne pouu ant le co nseil
(rauaill er au ce Hl moindre nombre , tous les ass is tans prendroo l ieur
séan ce ct leu r place sa ns dis tin ction de q ua litéz, cl estan t tOIlS 3ssis,
seront nomm éz par le sec rétai re de la \'ill c IJo r ord re a lph abétiq ue,
pourro ir, I' ,'na près l'au tre, écri re leurs noms s ur rD morce<l U de pa llier
ég<l l , q ui s er a en rn es me tem ps pli é Cl mis d il ns vne boule fa:te exp rès
)Jour conteni r ledit pa pier, ct en la présence de celu )' dont le nom ao ra
~sté écrit , celte boule sera in co ntin ent jeuée don s le "a se d u sort Cl
lorsq ue toutes les bou les, q lli se ront d ' une éGa ie for me, a uront es té
rem pli es CL jeUées d ons led it \'ase, l'on les remett ra Sur 1<1 table ou
b urea u pour en fa ire le compte li. la ,'euc de tous, cL ic nombre se trouli ant conform e à celuy desdits ass isLans, ell es se ronl co nrusé ment remises d ons le m esrn e \'ase; a près q uoy \ n enfa ntcasuellemell t trouué
de J'â ge de sept ans et s'i l es t pos~ ible nu d csso u!., aelll q ue J'innocence de son âge resJ)ond e à ce ll e de J'acti on , sera in trodu it da ns la
sa lle de lad ite assembl ée, ct aya nt le brDs n ud ou bi en tenant vne
cueiller fa ite ex près , lir er a sepl bou les \' '' l1 e après l'au lrc, lesq uelles
es tant auss i s uccess iucmenl oU li erLes par ledi t secrétaire , en la présell ce des " igui er ct co ns uls, cc us q u'y seront dénom méz , icnd ront
prend re le ur place li J'e ntou r du bureau po ur estre spectateu rs e t suryeHl aus de la cond uite Cl élect ion fortu ite du s ort , d urant tou le la
ten ue et séance d udi t co nseil , sa ns qll e par leur d Uc ass is tance ils
soien t clelus d u droit de nomm er ct d 'estre nomméz , ct pour cel effet
leurs noms sero nl remis <lUI boules c l au mes me insta nt daus led it
,'ose , E t afi n q ue lesd its su r ueill ans r procèd ent Ollec plus de sin cérité
et de ci rco ns pection, ils j ureron l l' ,'n a près J' a ulre s ur les Sa inlS ~ u a n
s iles d'em pescber tous abu s el s up posit ions, et d' y appo r ter toule attention Cl fid élit é. Cela ra il , le m esme enfa nt rellrenD nt la cueiller ou
pl ongcant le bras dan s le ,'ase dl! sort , tirera, ne boule, ct celuy dont
le no m se tro utlera écrit dans I<ldile boule s'Dpp rochant auec modes tie
du b ureau, jurera pa reillem ent s ur les Sa in \.s éuangiles , q ue le, ,'iguier
v.
32
�-
i98 -
tiend ra cn ses m ain!', d 'élire Cl d e nommer au li eu c t place du dclTunl
celu i q lt' il jugera en s a co nsc ience le mérit er l11i OIl,(, cl tnnt q ue fair e
sc pou rra de la m esm e co ndi tion Cl Qualité du d c(Junl: comm e
il la pla ce d ' \"O gentil - homm e '" Olllre gentil - homm e Cl ainsi
des autres r angs Cl q ualilél j Cl ap rès le !! crmcnt par lu )' presté, sc
tournant respectue usement \01 5 l' osscmb léc dira tout haut , 10 110mm é
lI rl tell le nom duq uel sora in contin ent êcrit cl retenu par le secrétaire
ponr es trc cn m csm c tomps le nomm é, BIJIlT Oll ué ou r ejeu é par cinq
a pprobat eurs qui seront au ss i pri s nu so r t ct tiréz dudit \'ase pOT ledit
enfant , lesqu els pres teront le Ill CSIl1 C serm en t de procéder scion Dieu
Cl le ur co nscience, san s alTcctation ct s upport , ct ce l' ,' n après l'autre,
cu façon qu e le premier opprob3teur d e ce nombre d e cinq, a yant donné
son sulTro ge ctb alotc pour l'a pprobati on ou reru s , On tirera le second.
puis le trois ics me, quatries m e ct cinqui es lll c; cL es tant ledit premier
no mm é trou lié ad miss ibl e Cl approuu é. il en sera encore tit é deux autres pou r estre se mbltl bl ement approlluéz ou rejeu éz par VIl par eil
nombre d 'approbateurs q u'on cb30 ge ra 11 chaqu e nomination j el se
fera ladite approbat ion o u re fu s, le plus adroitem ent eL secrètement
qu'on pourra , et da ns voe boëte fa ite exprès , où l' on m ett ra le bras
sans que personne pui sse aperceuo ir s i on le m et au hoc o u au no n .
E t en cas qae j',' n d es troi s n omméz pour es tre co nseiller en la pla ce
du d eO'un\. fuI rejellé, l' on chanser3 d e nomi na teurs ct d 'a pprohateurs,
et les n om s des trois qui r esteront apllrollu éz se ront mi s dans des
bou les d ' argent toutes semblabl es, lesquelles es tant remises dan s la
boëte d orée Cil la présence desdit s ri guier, co ns uls et s urueil la ns. le
m esme enfant Lirera voe bou le el cell e qu i sort ira la première portera
le nom du conseille r éleu li la pla ce du mort , et ain s i sera procéd é
pour lous les autres conseill ers qu ' il y au ra à faire , afin de r emplir
tous les an s le nombre d e trois cens,
Et au mes me in s tant qu e le secrétaire eslcu aura appe lé loul haut
les su rueillaot s par leu rs noms et s urn oms, g rauéz Sur les bourres qu e
l'enfant a ura tirées !'me a près l'autre, il remettra les dites boulles , au ssi
l'me après J'autre, s ur YI) pulpitr e qui sera fai t exp ressément et exposé
au mi lieu d e J'assemblée. afin qu e chacu n si bon luy semble pui sse
,'oi r s i les noms qui se trou ueront graucz su r lesdites boultes sont les
m esm es des s uru eillanLs qui auront p ri s leur pl ace il l'ent o ur du b ur ea u. pour éu Îter tout d ol ct fraud e qui s'en pourra ient ensu Î\'fe. E t
pour le m es m e s uj et, ledit secrétoire remettra pareillem énlloutes les
boulles d es nominat eu rs el des approbateurs sur le bnretlu au m es m e
- - ;·99 in s tant qu ' Hies aura nomméz el appeléz, afin qu e lesdits Sieurs:, ig uier,
consuls el s uru eillan s les pui ssent \'oir cl reco nn oiSlre n"a nt que d e
les remettre dan5 le ,' nse du Sort, ct lesdits s urueillolls nc tirer ont
pili s à l'o\'cnir les tiroi rs de !'/tocet de 'flo n, m a is bien ledit sccrN ai re
qui compler a les baloles dcsdit s tiroirs en ln présence desdil s s ieurs
,' jg uier 1 cons uls et s liTu eill a r. s, eL tout fi, l' in stant, s uiu ant le "ieuI \'sDge
Cl cO ll s tume , dira lout haut si le nommé es t approllué ou rejellé,
Allant que d c m ettrc les nom s cl s urn oms d es trois nomm éz el
apprOlluez dans les bou les d ' orgenl , on conulera les nomlnatp.urs de
s' ol>procher du bureau pou r vo ir r em ettre lesdit s nomméz el app rouuéz dans lesdi tes bou les et après don s la boëtc d orée, laqne1Je sera
remu ée par tou s lesdits s urueillon s , s i bon leur semble , Cl en dernier
li eu par led it secr éta ire q ui, a près l'a près Fauoi r relJosée s ur le burcau
à la \'cuë d e l'assemb lée, ouuri ro la porte ct rcce nr a la houle qu i cn
sor ti ra pOur J'oll urir et lire to ul han t le nom qui se trouu era au billet
qui aura osté m is dan s icelle, lequ el billet il remcttra tout à l'in stant
au milieu du bureau, à la \'euë d esdit s s ieurs ,' ig uier , consuls et s urueillan s i ct e n ca s que qu elqu 'vn a ya nt esté nomm é ct a pprouoé pour
co nseiller ne sorti st pa s de la boëtt e dorée , il pourra e5tTe denouueau
nommé et mis d 'o bond ant à l'a pprobation eL au sort. A la pla ce d ' m
gentil-homm e m orl., on sera obli gé de nomm er nécessa irem en t "n aotre
gentil-homme, el ains i des autres ran gs ct qualitéz,
x.
Le mesm e consei 1conu oqué ct assemblé co mme dess us le jou r ct reste
des Sa i nt~ S im on ct lude , les pori cs de l'El os tel do V ill e demeureront
ouuertes iu sques à ,'ne houre après mid y, et après elles ser ont rerm ées
li. to us ceuJ. du co nse il qui , par négli ge nce ou autre cons id éra tion ,
manqueronL d e s'y rendre il l'heure ord onn ée: le nombre de cent , pour
le m oins s')' rencontrant . ct chacu n a ya nt pri s sa place. les bou les
s eront remplies, comptées el recoonlJës, et les sept su r uei ll ans tiréz en
la m~m e form e et m anière q tl'3u précédent conseil , toules les dites
bou les cstant r emi ses d ans le grand \'8Se, ,'n enfaot de l'âge s usdit,
a utre toutes fois que celuy qui au ra désio. sorny. tirera au cc la main le
bra s nud . ou auec la c u ciller ,n e seule bou le du m esm e \'ase, laquelle
portera le nom du nomina teu r , cl iceluy en mesme tem ps s' approchant
du bureau, après au oir j uré s ur les S aint s éua ngiles de faire sa nom inati on sans co n trai nt e, o y li la consid ération ct prière d 'aucu n , m ais
�dc
~O n
propre n\o uucmco i CI pnr
00
le
se ul motir du mérite
Cl
-
dt) 10 répo~
ID lion de cclu )' qllï/ prétend nomm er, il co mm cncr r a de dire tout li ant
en sc tourna nt \('rs ra s5 e mb ~éc. le nOmtnéml (el pOllf prcll1 icr co ns u/
lequel sera gentil-homme, muir CL orig in airo de la \'ille. âgé de trCnl e
ons , bien ramé Cl riche pOLIT le moin s de Ircnlo mill e liures , pour csI,c
ioconlin cnla pprouué ou rejeu é I)o r sept 01)IJroba le urs qui seront tous
tiréz a u sorl , auce CCl ord re qu e le premier npprobalcur irn d onn er son
su ffra ge Cl balote ornnt que de tircr le secon d , CLa in si con sécut iucmcnt
Îusq ues an dit nombre de se pt app rObo.lcnrs; Cl en cas que ledit premi er
nommé pour consul sc LrOllue ap llrolÏué pa r le plus gra nd nombre desdits
se pt, so n nom sera écrit el retenu par le s ecrétai re, el en mesm e temps
SCrll l)ris ct liré par le mes lll c cura nt \' nc a utre boule , ct eelu y dont le
nom viendra , ap rès auoir pres té le mesmc se rme nt qu e dessus , nom ·
m era auss i ,' n 3utregenlil · bomme qui se ra pareillemen t 31)prou ué ou Tejclté Jlar SCllt autres approbateurs, ct a ins i sera procéd é ius q ues au nom ·
bre de quatre ge ntil s-h ommes de la qualité ct de l' tige susdit , lesquels
'I,ualre estant app rouuéL seron t leu rs nom s écrits el mis dans des
boules d'argen t pour es tre tout à !"heure mes llle rem ises en la boëte
d orée, Cl le premi er q ui son ira sera pr emie r coosul. En cos quïl arrilIas t que quelq U' III desdi ts q uotre rut rejeué. on pre nd ra inconti nent
pour remplir le mesme nom bre de quatre, d'autres nouuea ux nomioateurs ct approbateurs: cet ordre sera pareillement ga rdé pou r le second
ett rois iesrne consul j leq uel s econd cons ul sera riche pou r le moi ns de
\ in gt mille liures ct le Iro is ieslll e de di l mille. Comm e au ss i on ga rdera celle mes me rormalité de nominatio n etd 'a l)proba tion, pou r ,'o s sesseur qui sera pri s d u co rps des od uocots de celte \' ine: mais ceux
qui au ron t "ne fois nomm é ne pou rront d urant la tenuë ct séance dudi t conseil raire aucu l\e autre rlOmin aLio n, et l'on changera de nom in aleurs à l'élection de chaque of(i cier. Il en sera po urlan t vsé d'a utre
manière po ur les approbateurs, les nom s desquels se ront rem is dan s
le g ra nd ,'ase après chaque élect io n, pour pou uoir eslrc d'abo nd ant
approbateurs, en cas qu e le sort retombas t s ur CUI; e t scro n t l e~ di\ s
co ns uls et assesse ur, capita ines, iuges ct au tres of(i ciers chois is, pris
ct nomm éz, tan t dudit nombre de trois cell S que hors dïcelu y, et par
ce mOl'eo s i le consul et assesseur esleu co mme dess us, n'es toiL point
encore dudll nombre de Irois cens, il rem plira la place du prem ier de
ceux qui décéderont durant son a oo ée, sa ns qu'il soi t nécessaire de le
lirer vne autre rois au sort.
E t comme il a phl au ro y de s uspendr e tant seu lement le réglemenl
501 -
\lu i nll oit es té fait s ur tes conditio ns ct qualité! des co ns uls, il demoure par cc m oyen ord onn é ct dél ib éré (l ue le co nc:e il e<:; lnnL assem bl é ou ne l)Cauan t s ' a s ~ e lllbier ledit j our et res te de St. -S im oo ct
S t.- Iude, ~ ' iI ne IJeul llfocéder fl U X élecli ous , on r'a ssemblern Cl conlI oq uer a de OOlilleau le llI eSlll e cO llseilllo llr le lendenHli n ct il tOllsautres
jo urs suil1ant s ; iu sque3 il cc qu'on ait acheué de r emll!ir le nouu el eglat,
ct audit e!lllseil de tro is cens ne sera parlé, n i tr aité d'aucu nes affaires
qu e de la créa tion ct électi un des cons uls et outres offi ciers. Les cslrangers ne pourro nl es lrc nomm éz au sdi tes charges d e conSnls que dil
a ns après leur mariage suee une fill e de ln ,'iIIe, ou depuis leurs
leUres de citadin age qlli ne le ur seron t accor dées. comm e eSl de cousturne, que par le co nse il de l'oulh orité ct s uiuo nt la teneur d u sta tut.
E l néantrno ins pour préuenir loute so rte de dirficulléz 1 qu oique le
père soi t du nom bre des trois ce ns , le fil s po urra es lre nomm é et
od m b pour cons ul, li la cha rge que penda nt l'année de son co ns ulat et
l'a nn ée su iu an te, qu 'on appelle du sy ndi cat , le père ne pou rra entrer
ni assister audit co nseil, ni es tre eslcu consul que s it ans après le
consu lat de son di t fil s . ConCormém enl à la délib érat ion d u conse il
des trois cen s , du \ in gt-n eufu ies me octob re mille s it cens cinq uan tetrois, ceUI qui au run t ,'ne foi s nommé audit co nseil ne pourront fnire
aucune nomi nal ion le rn esme jour, mais bien s ux j ours s uiu ans, si le
so rt tombe sur eUI ; el pour les su rueillan s . ils seront changéz à chaQÎ,ejonr ct sé ance, qunnd mesm e le sort tomb eroit de Ilouueau s ur
qu elqu ' rll dï ceu~, Les nominsteurs " erront mettre les noms de ceUI
qu ' il s auro nt nomm éz. pour r em plir les chorges des cons uls dans les
bOil les d'argent ct boëte d orée, ell e secrétaire obserue ra les mesmes
choses e'ljJrimées en I"arlicle p n~c~ dcl1t j de plus , l'a sse3seu r se ra
du corps des adrocats , rréquenlant le palais ct. actuellement pos tu lan t.
Xl.
Incontinent après " élection des consul s et de l'assesseu r , sero nt
Li rés, comm e dessus, trois nomi nateurs l'''n après l'autrc, qui Il ommeTont chacun lO e personne de la qualité req uise et :ige susdits , pOOT e5tre
capitai ne d u quartier de corp:; de "ille, cl se ront lesdits lroi ; nomm éz
pareill ement approul1éz ou rcjcl\éz par cinq difTcre ns approba\eurs tiréz
lIlt sorl, qui pres lcront le rncs me serment q ue dessus; ct ai nsi sera
pro cédé pour les autres capitaines des autres q lHlrlier s. Comme aUSSi
.à l'égard des iuges des tribunau i Sa in ct Lou is ct SaÎncl La zare, iis
�-
-
502 -
ne pou rront .estre nomméz auxdil cs charges, s'ils ne SOllt adu oco ts
postul ant , ct'''aclllcllemenl rréqu cnt ant le IJolais, flg éz pOUt le m oin s
d e trenle an s. I.e rn cs mc ordre d e trois nornin81curs Cl c inq approbateurs se ra ganJé, obserué ct continu é pou r les iugos du com merce,
les notai res, !!.ccrét8 ires el greffie rs es timaleurs des honn eurs, in lcn1
d ans du port , thréso riers lanll.l c la ,' jll e « llC dud it, p" rt . Cl enco re
(Jou r les recleurs des bospit3u x du S. Es prit Cl d e S . Laza re.
Ou procèdenl" la l'aH nir. à la nominilli on, a pprobation el éjecti on
des capita in es des q ua rtie rs, iu ges des trib u naux d e Sai net Lo ui s cl d e
Sa in et Lazare, Îuge s du co mm erce, secréta ire de ln ' Ille. estima teu rs
des honn eu rs, intenda nts d u port, et th résor iers ta n t d e la , ill e qu e du
port , co nform émcnt au s usdit arli clc , POLIr tou les les autl'cs cha rges
rn cnlionn éesc n iccluy, afi n d 'cs uitc rl onguc ur , il r SCrO procéd é pa r "1)
seul nominoleuf et par cinq approbal curs , en obs er ua nt par le s ecrétaire tou tes les choses d cscrit cs en l' orlicle neufuicsme, non ~ell l c·
m ent en cel endroit, m a is en tous les ontres où il s 'ag ira d cs élcc ti ons,
n ominati ons et app robatio ns , Et néanlm oin s, pou r diuerscs co ns id é r at ions con cerna nt le bi en et 1 honn eu r de la , iI1e, nn l Il e pourra estre
n o mm é el admis en la charge d e ca pitaine d e corps de "ille qu'il ne
SO il gen til- hom m e : cell e Je cnpitaine de l'arti llerie sera exe rcée pa r
Messieurs les co nSuls qui, au:\: occas ions, obseru eroot et cxécuteron t de
po in ct co poin ct la tale s ur cc fait e, à peine d 'en respo odrc ell leurs
propres et pr iuéz n oms ,
X II .
Pour cc Qu i es t d es charges des in teod ans d e la sil o té, doot les
d ernières pestes a rri llées en CcUc \' ill c oot fa it co nn ois lre l'importa nce,
les consul s Cl assesseu r sorla ut d e charge sero nt intcndan s néz Cl du
nombre des seize : les au lres d ouze res tant seront éleu s chac un par ,'n
n omina teur et pa r sept a pprobateurs qu i seronl lous liréz au so rt.
IUessieu rs les consu ls c t assess eur q ui serout en cha rge, assemblero n t et con uoqueron t auec eu," le lend em ai n d u d imanche orant la
reste S , S imon , Me.5sieu r s les consu ls et assesseu rs d es d eux précê.
dentes a nn ées , faisant tous ensem bl e le nombre d e d ou ze, eL cn cas
que qu elqu 'vn d'i ceu x fu s t m ort o u absent , o n su broge r a en sa placc
celu yo u ce ul de son ra ng ct o rdre des a nn ées vrécédentes et plu s
proches, le!'quel s nomme ront "" Il après l' autre, co mm ençant par le
premier cons ul qui sera en charge, qu atre perso nnes chacun 1 et CCUI
503 -
qu' il s iu geront en leur cO ll scien ce sc {HHl tl oir mi eux ucquiter (te lodile
charge, to uS les qu els fa isan t le nombre de qu ol' an te- h uit , lenrs noms
seront escrits pnr le socréta ire qui sera atl ile ll é li ladite a ssemb' ~c, lequ el
en dre ssera " Il rolle al ph abé tiqu e q ui sera par luy s igné ct mi s por
orO che à l'c ntr ée du conseil, afin d 'es lre ,'eu (.\ "n cha cun , pour ne
pOlluoir .~ les nornin aleurs qui \'ie ndronl 011 sOl'tll ommcrponr I~S douze
inlend ans qu ' il )' a il fair e Ioul es les all uées, qu e de CC li X q UI seront
dcscri ls ct mention néz aud il rolle, la;sslln l toulefois ln lib ert é nUl nomin ateurs de pr endr e s ur ledit r ol1o , d on t ledit secrétaire au ro auss i
en m ai n ru aut re eltra it, tels qu'il s ,o udron t choi sir , iusq ues a u
nombre de d ouze , chac un desq uels sera oppr oullé ou rejeué par cinq
app robateurs seulement. Ces d ou1.e IH'ce Messieu rs les con s ul s et
l'a ssesseur so rlant d e charge, reront le nombr e des seize in tend an s.
XIII.
Ceu x à qui le so rt donnera le droit des nominatioos , ne pou rront
nommer am cha rges d e consul , assesseur el a u tres s usdites, leurs
pères, beaul-pères , gendres, rrères, oocles, neueux , enfons d~ rrêres
Cl d e sœ urs, cl cousins germa ins , lesQnels es la nt poreos et alll é'l aus·
d it s degréz ne pourront a uss i ensemb lement exercer ct posséder lesdites charges de consul et d'assesseur,
Mai s cumm e les par ents OUI. d egr éz s us-menlionnéz ne peu ~ent
point nomm er leu rs paren ts aux charges , il s ue po urront auss I les
n omm er pou r co nseillers , et ne pourron t e~ lrc ap~robaleu~s ,les rn s
tres ' el les beau l· frères q ui ont es té o ubh éz et qUI , ont d~
d es au
,
, ' . a dit art l.
m oins en paralelle auec les co usins germollls , se rontcomprl:S u
cie <:t ne pou rron l pareillem en l se lI omm er ni nplJro u uer les YIl S les
a u~res : n ul ne pour ra nu oir d eul charge s e n m esm e te~ps , bor s
,
CCIII qUI. sero n' nomméz auX cbarges de co ns uls ct d assesseur
.
lesqu els, s'ils ont d és ia qu elqu e au tre charge, pou rron t remplir Cl eler·
cer l' \'necll'autre ,
X IV .
Toutes lesd ites éleclÎons eSlant faite s Cl aCheuées, serontlouS les ans,
liréz au sor t cent du tota l du s usdit co nse il , les prése ns et absensestant
Illi s ind ifféremment d ao s le ,'a se d u s ort 1 lesqu els cen~ colllPoseroot e~
rormeronl le co nseil de la ,ille po ur d élibérer ct resoullre , duran
,
l'ann ée lesa ll'a iresordinaires etoccu rren eS, et ne l)ou rronl t.)tre ensemblern eo'l d lldil co nseil les fr ères , ùll ulcs, lI eue ux, beaU-11ère ct gendre,
,
,
.
�-- 501- hea nx·frères cl cou sin s germain s. Si bi en que le pf(lmi cr dcsdilS paren s nomm é etclllro les autres . Cc mcs rn e c<.I nsci! resL reint ct limÎté
audit nombre de cent, s'assemb le fa au son de la cloche (s oil que les
troi s co nsul s s'y (rounen t OU bi on Yn seul ) à cbaque premi er dim anche du moi s ct. plu s SO Ulient si les affaires le req uièrentl so ns POlluo ir
e5 1rc ditTér6 plu s long-temps qu e i usqu 'au dim anche d'oprès , ct où
ledil nom bre de conse ill ers nc sero it ell tièrement cO Il1I)let " OC heu re
après mid y so nn ée, Ic d cmcurant ( po ur ucli qu'il so llde [l Ius de la moilié l aure le mcs lllc pOlluoir qu e s i toul ledit nombre y estoi t; moycnMnl qu o y les asse mb lées qu 'o n appc l loi~ b ureaux seront il l' a.\'cnir
SUI)llrimées e l entièrement a bo lies , s ons les pouuoir remelt re pour
quelque occasion qu e ce so it.
Il Ll e sera tiré au sort à l'o,'enlr s ur le 10 101 du co nseil, que quatre vingts douze co nse ill ers, lesquels a ll ec les co os uls et J'a ssesseu r n o uuellemenl crééz , Ics cons uls et J'asses seu r , s indics ct conseillers néz,
rerontle nombre d ~ cent conseill ers pOlir s'a sse mbler et pour uoir nUl:
affaires occurre ntes, el aux j ou rs desl in é.z pa r le prése nt ar ticle, du
moi ns au nomb re de trc nte -lro i!', auee 1\1" les co ns ul s q ui sc Ir ou ueront présents, co nfor mél11 rnt il la délib éra li on d u co nseil des Ir ois ce ns
du 9 iuilleI16!S3 .
xv.
El pour toutes Ics autres charges dépen dant es dudit. conse il qu i
[l 'o nt pa s esté cr-d essus elp rim écs , il Y sern pou rueu par vn nombre
de vin gt- ci nq liréz au sort s ur le lolnl dudil co nseil , à, la rése ru e \.oulefoi s de ceux qui a uront désia es té élcu s et pouru ells des s us dites charges, lesqu e ls "in gt-ci nq s'o sse mbl ero nt en présence du ,'ig uier la nuit
du mesme j ou r ou le lend ema in au mat in pOur remplir le res tant . A
chaq ue élect ion qui se fcrn par ra'lg et ordre, s ui lHlnlle lIw moire cl la
lis te des cha rges qui a ura esté remi se aud it \'ig ui er, on lir era \'n desdi ts \'in gt-cinq , lequel aura droit de nommer ccl uy qu ' il ju gera en
co nsc ience mériter la cha rge, laquell e se ra in co ntin cnl rempli e du nom
du nomm é, so ns qu ' il soit s ujet à ba lote ny à l'a pprobation: e t néa ntmoin s le nom dudit nominoleur se ra remis dans le "o se tl u sort. po ur
POuuoir encore nomm cr aUl autres cha rges autant de fois qu e le sort
l'en rera sort ir ,
Le premier nom mé des "ingt-cinq exclura son porenl ct allié aux.
deg réz ma rq uéz ca l'ar licle tre ize, ct ne pour ront aucu n des dits yiog tcinq prendre pOur soy ni sc nommcr les \'ns Ics aut res à au cu nes.
efUlrges.
-
305 -
x,,'Le premi er dimanche d'après le j our cl fe stc de LOUS les sa int s, le
conse il de ce nt esta nt co nuoqu é et assem blé en nombre enlie r , ou bien
pord ess us la moitié, sera procédé il la nomin at ion des dép utéz du
co mmerce Cl des huit auditeur s des CO ml)les, po reillemen t au sorl et
de la rn es me faço n el manière qu ' il a esté cy-de llont exprim é en l'IlT licIe de l' électi on des ca pitaines de q uar ti ers , ne pOU ll ant, lesd its auditeurs, retenir pOlir leurs ta .,;otions ct va calion s q lle trenle li ur es pour
chacun, s ur pein e de répétiti lJ n, E t en cc me"m e cO ll seil on tirera au
.
'.
..
sor l s ur tout ledit nombre de cenl , Soil pr ésel1 s ou ob sens , six con seill ers , lesqu els s 'a sse mb le ront le mercred y ct samcdy de m ali n de
cbaque semaine dans l' hostel de ,'ill e allee les co ns uls pour ,'oir les
mand ats, les discuter , cont ro ller ct rejette r s i besoi n es t. A ces fin s
les deux plu s âgéz desdils six , à défaut ct absr nce les ,' ns des au tres.
s ignerunt imm éd ia tement après lesdi ts co nSul s tous les mandats qui
se feront li J'a"e nir , san s qu 'autre ment ils pui ssent es tre receus
par le lh résorie r , n y moi ns ad mi s et alloüéz en la redditi on de ses
compt es .
Les a uditeurs des comptes ne seront parents ou alli éz au.,; degrèZ
cy- dess us m arqu él, ennemis déclaréz ou parties en procèz ciu ils ou
criminel s nuec les c"lmptables; et cn ce cas sera pouru ell à la plo ce des
s uspects 011 »Iu s prochain conseil , en la ror mc presc rite a udil 3r~icle ,
Les s il conseille rs, qu 'on appelle s indics, pou r voir , ex amin er ct
s igner les mandats, sero nt pris il l' avenir du n(l mbre des cons ul s
cl assesseu rs, non co mpri s all di t nombre les coos uls, ct l'a ssesseur q ui
seront en charge , ni ce ux qui en sero nt s eul cment so rti s , qu'on appelle pareillem ent s indi cs ; ct pour CCl effet, il sera d ress é \'0 es ta l eL
ro lle dudil nombre des co ns uls et ossesseurs, et iceluy affiché dan s
le conse il , afin que les nomi nateurs desdit s s indics, qui se ront ti réz au
sort, ne pui ssent nomm er auxdites char ges aulres q ue des personnes
cons ul air('s qlli ser ont néa ntmoin s app rouuées ou rej e tl ée~ rar c inq
approbateurs, s llill Bnll a délibérati on du con<:e H tellu le di x·llU itiesme
nOllembr è mille s ix cens cioqu a nte-deux ,
XV II .
Les actcs des délibérations q ui s eront pri ses ct ar restées dans lesdits
conseil s. se ront s ig né1- pa r les cons ul s Cl ]Jar les s i.,; conse illers éleus
el nomm éz pou r les dits mand ats, qll 'on pourra appeler ~ indi ts ..
,1
,
�-
506 -
-
XV III.
Les rermes ordin aires Cl cl lraordi naircs d e la ri lle ne 50 d éliuTeront
pOt les consuls qu'cn 10 pr ésence dcsdilS sh: ou du plu s grand nom-
bre d'i ccus , ICS<llI c:s pOT cc Ill o)'cn sigu el'ont [cs "or blHlt cl les acles
dc d éliuranc{', il la résc rue de la ga belle du \' in , <l'lin d e tOll ll c mps esté
des tin ée pour les d él)cnscs ordinai res : I OIlI~ S les aut res ferm es ct impos itio ns qui s ont il. présent Cl sc ro n ~ Ù l' oveni r , dem eureront affec tées
POlif le payem ellt d es in lércsls ùes créa nciers , lesq uels scro nt 8n llu cltem en t p3yéz par es lal d e dél)3rlCmCnl ct ass ignati on su r les fermi er s
507 XX II .
L' assesseur oll an t à Aix pour les procèz ct olTa ires d e la \i lle ne
IJOUrrO prétendre et auo ir qu e cinq liures par j our po u r le rem bo urse ment d e s a d épen se et vocatio ns_
XX III.
Les intend nns du port ne pourront entreprendre ni d onner il prit
roit, aucun e no uu elle (fu tl re . qu ' auce la présence et assis tance d es
cons ul s el des d e u t plu s âgés d es s it éleus pour les mnnd alS.
Cl adjudicata ires) san s qu e les cons uls, thrésoricr ou outre de leur
Lesdils int end an s du port ga rd eron t CI obse ruero nt li l' a\'e nir le
parl puissent toucbcr lesdits deni ers 1 ni les diucrlÎ r à autres ,'soges
rég lement du seiziesm e noue mbre derni er, e n reg is tré en l' acte du
conseil dudil j our ,
pour qu elque occas ion q ue ce ",o it.
CCL article a e lé réro rm é pa r d élib ér ation du con seil du disies m e
m ars mille s ix ce ns ci nq uan te-t rois, pour les ca uses Cl raisons y m arqu ées, s u iuant laquelle réform ati on et délib éra tion le Vl'Îx d e toutes
les renn es sera es igé par le thréso ricr de la rille , pou r cn payer les
créanciers d e la co mmun au té, s uiuant les m and a is d e Messieurs les
consu ls et co nseiller s s ind ics,
la réser ue du pril de la gabell e du
,'in , q u i seu le est d estin ée pou r le pa yem eot des despenses ordin aires
el el traordina ires,
a
XIX.
Lesdits co ns ul s ne pourro nt do nn er el accorder au cu n raba is n Ul
rermiers de la \' ilt e, sons J'au o ir proposé Cl rait d éli bérer pal' le mesm e
ro nsei l qui sera ple inem e nl inrormé d es d em ondes cl prétentions
dits (ermi ers ,
XX IV .
Les députa tions à ln co ur lI e serOll t l)I'oposées et d élibérées q ue dans
le conse il , el les co ns ul s ne pou rron t se ra ire d éput er etlt- mes mes
. .
'
III m Oin s d éputer ct enu o)'er leurS pères , fil s , oncles, neueu t, cous ins ger m ai ns , bea U-11ère et gendre,
Les co ns uls ne pourront an ss i fair e députer leurs bea ut-rrères , e t
..:o nrormém cnt il la dé ' ib ération d u conseil du ,'ingt-q uat riesm e nouembre mille Sil cens cinquant e- d eUl , ceux qui par cy-a près sero nt
d éputél Cil cou r n'auront qu e dou ze liu res Ilar jo ur 1 à co m pter de puis
le ur d épart iusques à leu r arriu ée ct retou r en celle vill e,
d c~
XX .
lesd its co ns uls ne pourront non plus int ente r ou accomm oder aucu n
procéz, qu 'a près \'ne consu lt atio n précéd ente des trois plu s rameux
aduocats d u par le ment, laquelle se ra le!.lë en plein conse il e t enreg istrée pnr le secrétaire, 4 peine de nullit é des procédures et des tra n s acUons, el d 'est re lesdits co nsul s responsa bl es e n leu rs vropres et
IJr iuéz noms, de ln~ s les d e,w en s , tl ommil ges Cl in térests d es parties 1
el d e ceu t q ue la \'ille pou rroit auoir (a its,
XX I.
Lors qu e les co ns ul s rcron l d es ,'oyages , ils nepourro nl m encr 3UCC
eu'( qu e qu a tre personn es d e con dili on, il pein e d e pa yer en leur prùpre la ues pense d ' u n plu s gra nd nombr e,
XXV.
Le conseil général d es trois cens s' assemblera a u jou r ct reste des
Inn ocens 1 le \' in g t-h uicti es m e du m ois de d éce mbre à l1leure q nt"
d essus, pou r pr océder à la nomination des yig uiers en la forme s uiuant e, sçauoi r : que cbacun d es cons ul s nommera trois g'e olil s- horn~
m es poss éd nnl fi ers, ori gi n nires ct hab itll ns d e la pro uiu cc 1 pou r eSlre
l' '' n ap rès l'au tre approuu éz ou rejettéz par sepl approbateu r!', lesqu els
sero n t pris et tiréz au so rt j lesdit s neur gent il s-bomm es es tant a pprou lléz, leu rs nom s s eront remis da ns neu r bo nl es et lesdit es boules
jeUées et m es lées conrusément dno s la boëte dorée, en raçon qu e les
Iro is premières qui e n sor tiront c l qui ser on t tirées pa l' \ n e nrnll t d e
l'âge s usdit, aussi cas uell em en t tr iJu\'é, poneront les noms d es trois
ge n til s-ho mm es qui s eront prop0 3éz au roy pour estre J l''n des trois,
retenu (Jar s a ma jes té ct pourll eu a nn uellement de la dlil rge d e \ i; uier-
à la m on ière oCco ll s ll1mée ,
�509 -
-
508 -
Suiuunt la délibération du co nse il du si\ies mc ianuicr mille sÎt
cens ci nquan te- trois , il ne se ra donn é ou icntil - homm e qui aura
elerté la charge de ,'jguÎcr, par form e de présent ct g rotificati on •
Qu e la somme de cinq ce ns liures cl nOIl dauont ngc, so us quoiqu e
sc ruicc en Dostrcdit p aïs d e Proue nce) ù DOS améz c Lréaux les
gens tenant nus tre Cour de parl em ent, et il Lous 3111 r es nos officie rs eL iu s ti c iers qu ' il appartiendra , que ces présentes il s rassent
lire, publi er el enregis trer, cL leco nte nu e n icelles ga rd er, faire
d'abord déclaré et. réuélë, se ront également r cjcttéz du conseil, leu rs
nom s ra yéz du c8 taltlg ll c cL déc lardz indignes d 'y pOlJllOir estre res la-
ga rd e r, obseruer ete ntrete nirinui olahlcm e nt de poiocten pOiD ct ,
s l!lon le ur rorme et Le neur, sa ns pe rmettre qu ' il y soit co otreu enu
en auc une m anièr e, co ntraignant à ce faire souffrir tou s ceux
qu' il a ppartiendra, par "o yes d e uës e l rais onn ables, non obs tant
tou s édic ls, ordonnances, déclarations, m aod em cns, défe nses eL
le ures à ce contraires, auxquell es nous au ons, pour ce r ega rd ,
dé rogé e l d érogeo ns, ense mble aux d ér oga toires d es dérogatoires
y conleou ës. EL afin que ce so il ch ose fe rme ct s tab le à toujours,
n o us :lUons fa it m eUre n ostre see l à cesdiles prése ntes.
bli s j el n'es lant pas du nombre deo; trois cen s, !lCrOnld énoncéz el accuséz en justi ce ) el poursuiuis suiuant la rigu cu r des loil el des or-
Donn é à Pontoi se au m ois d 'oc tobre ~ 652 et do oostre r ègne
le dixiesm c,
prélC:t lc que cc sa il.
XXVI.
Si Quolqu" '1l es to it cO Il \'ain CLI d'nu oiT
monollol é ol. bri gué les nomi-
nations , a pproboti oll s ou aut rement \'56 d'a rtifico cL de fraude pour
altérer la puret é et la. bonno foy du s orl, tant hl )' que cc ut qui auront
si laschcmcnl donn é les main s Cl prc sté leur co nscien ce à "ne ~ i mau~
uai se Cl si dan gereu se pratique ou qui le sçachanl. ne l'auront pas
donnan ces .
Les cOll !?-eillers ne pourront portcr dans les conseils el assemblées,
aucu nes armes offensiu es ou deffens iu es , So il es pées, dagues , pi stolets
ou coutea u1 ; ni moin s len i!' Il ole 0 11 m émoire paf esci it , nuce plume
ou cra yo ns , des nominati ons. approbations el élections , n )' d'aucune
outre chose qui se rera, tra il era el déli!> érera , il pein e d' es tre in conli ·
nent mis hors du co nseil et so n nom ra yé du nombre et catalogue .
sans y pOllu oi r es tre remis par quelqu e prière cl con s idérlltion que cc
soil; el lesdits co nseill ers esta nt as!'is, ne pourront au ssi se leuer de
leurs places, parler ou cnllser les "il S aucc les aul res • mais garderont
le silence, à peine d ' e s tr e priu~z du droit de nommer et d'eslre nomméz
durant toute la lenuëetséa nce du mesme co nseil ,
XXVI!.
En dernier lieu, afi n que le présent réglement qui formera l'égalité
et CODse ruera le repos el la pail dan s la \'ilI e, soil mieux connu cl
obs erué, il en sera fail lecture au comm encement de chaque cons eil.
Aussi tous ce ux qui, à J' a\'cnir IJour des desseins cacbéz eL particuliers, parleront ct ent reprendro nt directement ou indirectement ) sou S
quelq uc prétexte ct par qu elq ue "oyo qu e ce soit, d e le rompre . seron t
eux el leor postérité troiléz co mm e perlnrbaleu rs du repos publi c et
déclaréz indi gnes de posséder iamais aucune charge dans ladile ,'ille.
S i d o nn ons e n mand e me nt à no ~ Lre très-chcl' e t très-amé cou-
sin le duc d e Me r cœur , pail' d e France, co mmandant pOUl' o ostre
•
Signê
LOVI S, el
phu bas par le ro y com te d e Prou ence :
LB
TELLIi!:R .
Teneul' du rôle alpbahetique d es trois cents Conseillers.
A.
Antoin e de Riquéty, s ieur de Né4 Antoinc de Paul.
André de Gaspa r y.
greau i.
André de Gérente, s ieur de Ve- A lela ndre de Vin cheguerre .
Antoin e de Mousti er, fi ls de feu
nelles.
lacques.
Arnaud de Ville-ne'Jfue, s ieur de
Anloi ne de La sco urs, fils de reu
Ville ~ ,' ieillc .
Pierre.
Antoine de FéliJ.
Antoin e Hobo lly .
A mbroise A l'taud.
Antoin e lJ ellin .
Ambroise Cornier.
Antoi ne d' Hostagier .
Antoine Rauel1 y.
AnlOio
e de Candolle,
Antoine Iss aulier ,
André
n onnet.
Antoine de Mous tier.
André "u ri e.
Antoine Gi rau don .
A ndré AlJard.
Ales andre Alphant.
A nl oine Caire,
Antoine Gra nge,
�!i l O Antoin e Delou rm e.
Antoine Cord eil .
Ant oi ne ]lou relly .
Antoine Dou nea u .
Antoine Allemand.
Andr6 Sc ruan .
Antoine Nico las d'A lb erta s,
Anloine de Yia s.
Antoi ne d'AlberI8s , s ieu r de S.
Ma)'ffi e.
André de F élix , s ieur de Dea ulieu.
Antoine d'Arénes de Septemes.
Antoin e de Monier , fil s de J ca n ~
Daptiste.
D.
Daltha zar d' Agoult, sieur d'Ol-
Benois t de Monier ,
Bal thaza r de ' lia s.
Dernard Ma ynard.
Ballhazar Goujon,
BArthélemy de Sacco ,
Dla ize de Drica rd .
Barthél emy Cell ier .
Baptiste Fran chiscoo.
Balth azar Gache.
Dénédictou d'Esea lis.
Bahha zar d' Agoult , sieur de Seil-
lières.
Dlaise de Salom on.
Darth élem y Verner .
nopLi s te Vion.
Da ptis te Dernard
Daltho 7.Ar l ulien .
De ll ois t Uolla ndi n.
n er trond Dosc.
lla hb :17.a r fe rr enc .
Ilahh ozar de Ciprian y, s ieur de
Cabr iez.
Daltha zar de F rmlin.
lons.
Balthaza r Ar naud . dit Isnard .
n oniface Pa scal.
c.
César de la Setla , sieur de Nan s,
Claud e Derard .
Cbarles de Cabre.
Charles Maze nod,
Cosme de Louui coll ,
Charles Mîlonis.
Dellot.
Claude
Claude·A nt ui nc de Ramcza n.
Cosmes d' Arènes .
Clémens Mazerat.
César François .
Cbarl es de Grotian.
Cbarles d'Hermite s ieur de nc· Cbristopble de Sabateri s.
coua dre ,
Claud e T orca t.
Chri stophle Deydier.
Charles Arnaud. dit Isnard .
D.
Do min iquc Tru c.
51 1
E.
Es ti enn e Th éric.
Es tienn e Micbel.
Es tienne AudilTret.
Es li enn e Sa int lacqu es .
Estienn e d'A méri c.
Estienn e Benoist.
Es ti enn e Olliue, fil s de feu Jacques.
, '.
F.
Fran ço is d'Arène.
François de Tourni er. s ieur de S.
Fran ço is de Bègue.
Victoret.
Fran ço is Napo ulon.
Fronçois de Bédarides, s ieur de
Fran ço is Pou Tfel.
Ca rcairanes .
Frederi c de No uu ea u des T ourres. FrAn ço is de lJI ane.
François de Bourgu ignon de la !\Jure. Fran çois de Mous tier , fils de
Fran co is de Diou nnea u, s ieur d'AiF ra nço is.
r argues ,
Fran çois de Cas tillon de Castelet.
Fra nço is dc Douquier.
François de Gardiole.
l~ r a n ço i s de Dau sset.
Fran ço is Mou tet,
François Der gier ,
François Simon ,
F rançois Campou ,
Fran çois Crozil.
François d'Ah.
Franço is Gensou lîn.
Franço is Chalcornas,
Fr ançois Gue ydon Cabrelte.
François de Caze.
Frauçois T estel.
François de Caradet de Dourgogne. Françoi s Em éric Cornille.
G.
Gaspard de Villages , s ieur de la Ga spard Aml)hoss i,
Sa lle,
Guillaum e de Corbières.
Gas pard Cou let, fil s de reu Marc.
Gaspard de Léon.
Gas pard de Dègue.
Gilles Macé de Gas tines.
Gas pard Rauell y.
Ga brie l Bousque t.
Ga s pard de Glandeuéz, sieu r de Guillau me ll eteille,
Niozelles,
Guillaume Truillier ,
Go spard d'Agu ilie nqu y, s ieur de Gas pArd Sica rd ,
Guillll ume Ca denel.
Chosteau-fort.
Guilla ume Chabaud .
Gaspa rd de Fabre.
Guill aume le Mais tre , s ieur de
nrosse.
,
.
.
.
�512
Il .
Rcn r y de nrica rd.
R euq' de l\lous lÎer.
Hubert de Méd oss in , s ieurde Bouc.
Honoré de Martin.
UUlloré Coroier.
Henry Prat.
Uiéros me d·Antoin e.
1.
loseph de Bourguignoll , sieu r ti c
lea n-Loui s f audra n .
la !\lure.
lea o de Riq uéty.
lea n de M eau l ~,
Jacq ues d ·Allouitis .
lea u-Franço is de Se rre.
lea n-Lou)"s Dupont.
Jea n Genso ulio .
Jean Ye ntnre.
Joseph Rimbaud.
l ea D-:F rançois de Manl élér )'.
l ea n l\1alaual.
Ita n-llaptiste de Gaoay .
lea n d'Arball d, s icurd e Porchères.
Ica !} de Co ban es.
lean de Chastagnier.
lea n-Fran ço is de Uéreng ie r.
IC80 Ségoouret.
Jea n Marrot)'.
l eon Dou lle.
l ea n-B ap liste Mazet.
Jean-naptiste de Va lbelle.
Jea n-D aptiste de Villages.
l eao -Âu gustin de La sca ri s, s ieur
de la Molle.
Jea D de Pu get.
l ean-Baptisle de Monier ,
Jean de Monier,
lean- Bnplis le de Rame\.
'Iea n-llaptis le d 'Olliuier.
lea n de i\lo18rgues .
Ja cqn es Legrin.
lacques Durand .
Ja cques Boisso n.
lea n Gardane.
lean Guei rard .
Icnn- l)icrre Sa ui gnon pere.
lea n-Da l>tis te Ar uieu .
Ja cques Feizo n.
lo cqll cs Gensou lin.
Jacqu es de l'Ourllle Aydous.
lean - Baptis te Deoülan .
lean - Bap tis te Torqn et.
Ieo u Arnaud.
Jean de Fargues.
lea n Vignon.
leon de l' Is le.
Jacq ues de Granier.
l acques Beau.
Iea u Tardieu .
Jean Ma gy.
Jea n Granier.
Jean-B3ptiste d'Âulis.
Jacq ues Alamand,
Joscph Beaume.
Jacq ues Esg uézier, s ieu r des Tour - leEm -François de George d'Ollière,
res.
s ieur de Luménie.
-
, 13 -
leo n-Paul de Cipriane, s ieur de
Trébillane.
IOSCllh d'A rmand, s ieur de la Ga reinière.
Josep h de Martin.
Ja cq1\es d'Achard , s ieur de Sa intc-
Jacques Taron.
Jea n Foucrie.
len n- Ilhilippe Cas tell ane.
lco n-Bolltiste Crouzet.
lea n-Ma rtin, !:i ieur de Cbampourcin ,
Co lombe.
Igna ce d 'Oraison,
leon-Augus tin de Caba nes,
lean de Bremond .
Joseph de Vilain.
reao d 'Oria.
lacqu es Sobain,
l ean Manillier,
lacoumctlou Bouil lon.
Iourdan Fabre.
Ioseph Ga)'.
lea n-Pierre Vin.
Joseph Ou ill y dit Vesque .
le an-Dapt iste Lebar.
Jco n-Bap ti ste MD rqu ézy.
Jea n \'iguier,
L.
I.ou is de Monier. s ieur d'Aiglun . Louis Vidal.
Louis de Félix.
Louis Napoloo.
La za re DarberouJ.
Loui s de l'Ourm e .
Louis DOlltass Î.
Léon d'Ecalis.
louis de Ville-neufue.
Louis Chambon.
Lauren s Durre de)lrutio, sieur de
Louis Dorély .
Pari s.
Lazare de VenlO, sieur de la BauLou ys Barar .
me.
Lazare de Tournier , sieur de St.- Loui s Gérard .
Louis Viguier .
Victoret .
Louis de PugeL, sieur de Fu,'eau . Lon ge Bounin .
Louis AUard .
Louis Sauollroio.
Léonard Roque.
Lazare de Cordier.
Louis
de Vento.
Laurent Gilles.
Louis Vaccon.
M.
l\1arc-A nloine d' Augustine, sieur
de Seplèmes .
Marc-Antoine de Vento , s ieur des
Penes.
Melchion de Monteou s.
v.
Michel Fréjus.
Mathieu Coissinier.
Muc-Antoine de Véga .
Marseille BroUillard.
Mich el Coll omb .
33
�5 1,
N.
Kicolas de Fél h: 1 sieur de lARcynarde.
Nicol as Mongin.
Nico las Curel.
Nicolin RiCO l! .
o.
Oliuicr Cbnulard .
P.
Pierre de Daussel, sieur de Roquc~
fort .
Pierre de nlane.
Pierre Gras.
P ierre ROUI .
Pierre d'Albert .
Pierre de Loule.
Pierre Sole.
Pierre Dupont.
Pierre d'Or ligues .
Pierre de Monier .
Pierre de Pau l.
Pierre de Caradet de Bourgog ne .
Pierre de Somauy.
Philibert Aurel.
Pierre de Moustiers, fil s de fcu
Pierre.
Pierre de ~Iou s liers, fils de feu
Simon .
Pi erre de Bor nier 1 sieur de PierreVert.
PilU! de Porrndc.
Pierre Dessan, fil s de fClI Ican .
P ier re Mormér)' .
Pierre GUCydOD.
PiCTre de Bonedon e .
Pi erre Dol..
Pierre Lalil.
PODS Agnel.
Pierre Piquet .
l'nul llarbarin .
Pierre Ginieis.
Pierre lourda n, 6Is de feu An toine.
Pierre Re ymondin.
Pierre Cora il .
Pierre Roma n .
Pierre Mercurin .
Pierre Du rand, fi ls de fe u Anloine .
Pierro Giraud,
R.
Raphaël [can .
S.
Simon Muret.
Scipion d'Armand .
Sprit Garein.
T.
Thomas de RiquélJ, sieur de Mi·
rabeau.
Thomas de les Cazcs.
v.
Vin cent Mazet.
-
:) 15 -
Cc qu' ayant esté fail lousÎoul's en présence de sadite altesse
ell e auro il Cilcorc remis à moy . dil secré taire, les lellres paten~
les d e la création des nou ueaux consul s, ensemble vile lettt'e de
cachet d e sa majesté écrite à messieurs les consuls gOllu erneurs
de cette vill e, que j'a ura is aussi Icuës el publiées en la forme et
leneur suiu anle.
Lov is, par la grâce de Dicu,.roi de France el de Nau:l rre, co mte
de Prou ence, Forcalqui er et terres ôdjacentes, ;\ nostre trèscher et très- ômé cousin le duc de Mercœur , pair de France,
comm andôn l pour noslre scrui cc et nosh'ed it païs de Proue'Lce,
et en so u abse nce à nos chers cLbien améz les \' igui er el consu ls
gouu ern eurs de nos tre vill e de l\Ia rse ill e, sa lut.
Aya nt pourueu au rep os de nostre vill e de Marsei lle par l' establissement de la nominati ou et électi on au so rt, des consul s et
au tres offic iers muni cipaux de nostrcdite \'ill e ct autres réglemens de police, ensuite de la délibéf31ioll de l'dsscmb lée générale
lenu ë en la dite \'ill e le dix-huiti ème jour du mois J e décembre
de l'a nnée dernière mille six cc us ci nqu ant e- vu i nous aur ions
pour Lonn es consid érat ions, comme il a. esté pratiqu é en pareil
cas par les roi3 nos prédécesseurs, \'oulu nommer , pour celle
an née seulement et sans tircr il co nséquence ny déroger audit
réglement. stalutset priuilégcs de bdite vi ll e. ceux qui doiuent
remplir les principales charges d' icell e, que nou s aur ions pris
eL choisis du nombre el rol le des tro is ceus conseill ers à no us en ~
uoyés , à la réserueseulement de l'assesseur . lequ el attendu que
son père se trouue désia dénommé an susdit roi le, sorti ra d u
conseil ùu dit hostel de ville in co ntinen t après sa charge finie ; et
à cet erret auons , de nosLre propre mouuement., pleille pui ance
eLauthori té ro ya le, cr éé, ra ile t nommé, créons} faisons el nommons par ces présen tes signées de nostre main, pour premier
consul, le s ieur Gaspôrd de Vi\lages , s ieur de la Sall e i pour
second consu l, Laureus Gilles i pour trois ies me cousul, Iacques
Beau j pour assesseur) Louis de Mon ier, sieur de Maubousquet
d'A iglun i pour capitaine de corps de ville, An toine De\lîo i de
Dlaoquerie, Frallçois Monier , sieur de Id Girade; de Cauaillon,
César Fra nçois; de S. Iean, Jacques Faisan ; pou t' capitaine de
l' artill eri e, le sieur de Sn batcr is; pour iuge de S. Louis, lea n deRi-
,
,
l
.,
'
�-
;; 16 -
octy; pour iu ge de S. La.tal'c. lcan- lacq l1 cs Gcn solill j pour premi er iuge des marcha nds. lc<lIl- D;lpLÎslc de Monier ; pour second ,
Philibert Aurel i cL pour tout es les ::lutres charges, vou lons el entendons quc les nominat ions cLélection s en so ient failes all sarL,
conform ément aux stlluls CLrég\cm ens fail.s par ladite vi ll e et pnr
nous coofirOl él.
Et qu 'à ces fios, cn vastre présenca, ledit conseil des trois ceus,
dcuëmcuL assemhlé à IcI jour cLlieu que VOllS choisirez , ait à y
trau,üllcr eL procéder incessamme ut; cLpour CC, nOliS VOliS m;:l.Qdons cLordonno ns par ces présentes . qu e VO lIS aye z à fai re r eceyoi r, cependan t installer el meLt re cn possession ausdites charges de consuls, capitaines et iuges, les cy-dessus nomméz eL
d' icell es les faire joUi l' et "ser} tou t ainsi {jues'ils auoien t esté
faits et créez en la maisOI(colllmune LIe ladite vill e en la maniëre
nccousLumée. nonobsta nt oppositi ons ou appellations qu elconques, pou r lesquelles ne \'ou lons e:;; ll'e différé. dérogean t à ces
fins et sa ns tirer à co nséquence, comme dit est, à tous èdicts,
ordoonnnccs. réglemens et déclara li olls à ce co ntraires, mesmes (1
celle du mois d e ma rs mill e s ix ce ns q uarant e-oe uf. Mandons ct
commandons à tou s nos iusticiers, offi ciers eL suj ets qu' il appartiendra , qu'à YOUS en ce fJ.i sao L, ils obéissenL, cLaux habiLan ts de
oostre ville de Marseill e, qu 'ils ayen L à reco nnoistl'e auxd itcs
qual itéz les personnes cy-dessus nomm ées, suiu l nt nostredite
in ten tion ) eL Pvsage accous tumé en nos Lred ile ville, car tel est
nostre plais!r.
Donné à Pontoise, le Lroisieslllc jour d 'octobre, l'an de gl'àce
mille six cens cin quante-deux,:et dc nostre règne le dixiesme.
Sign é L aV IS cl plus bas: par le roi comte de Prouence, L E
TEL LI ER.
De par le roi , co mt e de Prouence, très-chers et bien améz 1
n-ayant point de plus grand désir que d 'entretenir nos peup les
dans vn e enti ère uni on e Lcorresponda nce mutuelle pou l' le bien
de nost re serui cc eL pour leur propre co nseruation sous oostre
obeïssance , nou s auons estimé necessa ire pour yne si bonne fin ,
de faire expédier nos lettre.,; patentes co ntenant la form e de vos
élections et autres r églemens de l' hostel co mm u n de Ilostrc yille
de Marseill e.. faIsan t.- par cc moyen que plusieurs qui en estaie nt
-
5 17 -
cy-douant exclu s y so nt "ppoll ez, cl tlu e s :~ n s d ictincliun n)' parti alité aucuLl e) dont nous \'oulon s que la mémoire soÎl à iamais
csteinto) chacun se trouu era auoil' par t am: élections ct aux affaires pub li ques. Et bien que nous ne douti olls piJS qu e "ous ne
co ncouri ez auec oo us, auec vo mesme zèlo et lî délité cn vne chose
s i impo rtante à vostre repos ct satisfact ion co mmune, qui nous
se ra tousioUl"s très- chère , d'autant mesme qu e comme nous
"ous l'<l ll ons des ia témoign e, tant en génera l qu 'en particulier ,
nou s so mm es très-satisfait de voslre bonuo co nduite et de l'uffec tion du peupl e, ainsi qu o de chacu n d e vous) pour nastre
scrui ce, néa ntmoin s pour "ûus faire plus particu li èrement connoistre oostre intention su r ce sujet, nous auons bi en vou lu acco mpagner nos lettres rlaten les de celles-cy, par losquelle nous
vou s mandons do "ous conformer audit régleme nt à l'aueoir, et
cependan t de recoonoislre dans les charges do co nsul s et au tres
m unicipa les de ladite vill e . ceux que oous auons désia eslabl y
pour la présente année, com me il a es té faiL par les roys nos
prédéce..cseurs en selnblable ca~, vous ol'donnunt d'oublier loules
les choses passées entre "o us et de viure eo paix eL con cord e
parfaite, en sorte nous n'ayons pl us de plaintes de vos diuisions
et. qu e vous ne pensiez vn~nimemco t qu'à promouuoir le bien
public de nostredile ville, ainsi q u'à nous obeïr et sernir selon
"astre d euoir et comme nous l'attendons do "astre ûdélité aecoustum ée, n'y fa iLes donc faute, ca r tc l esLoostre p l :.l ï~ir.
Donnéà Ponto ise, le troisiesme jour d'octobre, l'an de grâce
m Ble six cens cinquante-Jeux.
Sign é LO VIS, et plus uas , par le roy . co mte de Prouence 1 LE
TELL I EH, et (lU dessus : à nos améz ct fea ux l ~s vigu ier. co nsuls,
manans et habitants de nostre yi Ue de Marseille.
EL ce fait, mooclit seigneur led uc de Mercœu r se serait retiré
et l'assscmbl ée a este remi se au lendemai n à·pareillc-hcure , pour
procéde r il la creation des chargcsa uxql1elles il D'a pas csté pou rli eu par sa majestû, cLdont :~lIè a remi s la L1i sposilion audit conseil J e lroiscens. Signé IA v I)ERT , secrct.lire, ~ l'ûr igi oal.
(ArcM v. de la ville, 1c d1 v.
J.
. '
, '.
�-
5 18 -
RC<lveil d e s princip av::I: droits et vloges d es consvls d e la ville
de Marseill e (1) .
Cc n'est point à faux. oy par vsurpa lion, mais au ec Îu stice el
à bon tiltre, que les cOIl e:uls de Marseill e y ont lout le mesma
pOtluait' qui est aUribué :.lUX gouuern eu l's parliculiers des autres
vi ll es el des places forl cs du royau me J el si le vigui e r auait autrefois la meilleure paiL de ce mesmc pOlluair, le ro y Henry IV ,
qui ne se trompait point aux choses qu ' il fai sa it , le Iuy osta eolièremenL el remit le gouuern cment cll'i.luthorité aux co nsu ls,
sa ns part age et sans co ndition .
Ce fUL par l'édicL d e la r éductio n de Marseille a u sc rui ce de
sa maj esté, lequel ful dressé par cc grand e t puissaut gén ie Monseigneu r de Villeroy, mini stre et secrétaire d'ostat 1 sur les
belles rClDonstrances et les sages di sco urs de 1\1". Nico las de
Dausse t, lors assessrur ct député de la ville vers ea majesté, e t
depui s lie ut ena nt principal, pOUl' réco mpense de sa ver lu et de
ses sirutces en la négociation de la réd ucti on de la Illesru e ville.
La qualit é de go uu erneurs J prûlec teurs e t à effcnseul's des
priul éges J fran ch ises e l libe rt és d e la ville de Marse ille, es t in sép~rabl e de cel le Lles co nsulsj il s ol'd ollu cn t dII fait de la guerre,aussi
~I en que de la pol ice, de j<Jquelle ils so ut les seul s iu ges; leu rs
lugemeoslson t prono nc6z el cxécutéz s ur-l e-c hamp ct il n'y a poinL
d'appel de leurs ord ono ll ll ces. Au ss i, en ve rlu de ce liltre de
gouu erne urs d' vne vill e si importan te, le fOy leur fail "hon neur
de leur escri re a ux occasions où sa majesté escl'Ît aux proui nces,
et de cons id é rer M a rse il ~e comme vne ville à varl ct séparée du
co rps du pays, laq uell e a voix et s6i1 uce e n la con noca tion des
es ta is géné raux qui se ti enne nt dans le royaume.
L.c prem.ier co nsul ga rd e les clefs de la porle roya le el de la
chalsne qUI ferme le port Je t ) pilr l'ex trail de la co nsione . il
ap~re,n d , tous les so irs, les noms des est rangers qui passent 0 11
q\ll ~ ar resten t et qu ell e quantité ùe bled eulre ch aq ue j our dan s
la YllI e, car c'est seul ement pour le bled qu 'il ecmbl e que les
co nsuls respondent au peuple de le ur \ ie e t de leur honne ur.
dont ses collègues s' inform ent a uss i, s i bo n leur semble. Le
~
( 1 .\.rclli\i':>
,le ];)
" il lt'. l ' UI\. CeriIllQllù,l.
mcsmc pre mi er co nsul a accoustumé de choisir le prédicateur
de l'égli se Nostre-Dame des Accou les que la ville paye, et de
faire toutes les propositions daus les co nse ils et dan s les assemblées, après en auoir conféré eteo estre demeuré d'acco rd .
Le seco nd co nsul garde les clefs do trois portes, sçauoir: du
Marché, de la Frache et du PorLale t, autrement dit le Plan Fouroiguie r.
Le troi siesrne consul ga rde aussi les clefs de la porte d' Aix el
de celle d ~ "Ourse, e l tous les troi s consul s e nsemble, dis posent
des gardes d e Riou et dcMarseill e-yoi rc, co mme cllilcuu d' eux en
parti culi er de celles des portes de la ville, qui so nt de leur déparlement , el font a uss i e nsembleme nt toutes les afTaires et
oxpéditions, opinan t par rang et par ordre. de sorte que la pluralité des voix l'emporte.
L'assesseur a bien le chaperon comme les co osuls, mais il ne
l'es t pas pour cela: il n'a point de voix. délibéraliue qu e dans les
conseils; toute sa fO:lc tioll S6 réduit aux procèz et aux affaires du
palais. Au sortir de la charge d'assesseur, il entroit en celle de
iuge au tribunal S aint-Louys, ce (~ e le r églement du sort a
corri gé.
Les consuls estant faHs en la forme du statut eL nouu eau réglem ent du sort, dont les lettres patentes ont dés i;\, par dcux
foi s, es té vé rifiées en la cour <.\0 parl ement de ce pa ys, le quinziesme Ilou emb re mille six cens cinqu an te-deux e t le dou zics me
octobre mille s ix cens cinquante-quatre,on fait, selon l'a ncienne
coustUll.l C, la publi cation du nouuel cstal da ns l' hostei de ville
le jour et festede lous les saints. Les consul s ancien s et nouuea uX
se rend ent Jans la grande sall e dudit hostel, sur les huit heures
du malin , et après le se rm ent prcsté par k s officiers nouuellement c rééz, eotre les ma ins du vi gui er ou du iuge du pahis,
les anciens co nsul s, c'est-à-dire ceux qui sortent de charge,
accompagnent eo robes rouges, sans chaperons. leurs successe urs qui march ent deuant e u);. ct vont ouïr la messe qui se d it
solennelle ment e n la cathédra le, qu'ou nomme, dans )larseill e,
l'égli se Maj eur .
Ce tle cé ré moni e a quelqu c c hose de 1"lllcie nno maj esté de
i\larsei\l c ct de la. pompe des Hornai ns , lorsqu 'ils a\1 oien t en
Il
1
�-
~'2 0
5'il 1
-
triomphe au ca pitole; ell e sc rail tousiours auec vne Foul e incroyable de peu ple que la llouea uté, acco mpagnée du bruil des
Lambours et de l' agréa ble SOli des violons , y attire de toutes
paris.
Au sortir de l'église, ils so nt salu éz par tous les cano us de la
Majeur , et de là cho cun d'cux se retire en sa maiso n, excepté
l' assesseur qui ne quiLl e poiulle premi er co nsul.
00 ne ~ç:.l.Uroit mi eux commencer qu e par les soum issions
et les justes recon naissances qui so nt deuës au maistre du sort,
comme cel uy qui peuL donu er de bon nes ou de mauu nises suit es
à ce que nous entreprenons, c'es t pourquoy, après les vespres du
mesme jour, les DOuuea ux co nsuls voot vis iter l' Rostel-Di eu,
pour recommand er les pau ures malades aux recteurs et autres
officiers de la maison i do là ils vont faire la visit e des po rtes de
la ville et de la chaisue du port, et ils y mettent d ~ gard es.
Le lendemain, ils vont en leur particulier faire prier Dieu pour
les morts , et dans ce mesme jour , par vne au tre action de pi été
et de r espect enuers l'église, ils font vi site cn corps et en chaperon à monseigneur leur euesque, pour lu y tesmoigner qu ' ils
désirent co ncourir auecqu e lu y ta la co ose ru ati on ct à la def(ense de b foy et de la reli gion ca thol ique, apostolique et rom ain e
dans Marse ille. - Cette vill e a eu l' honn eur d'auoir esté esc1airée des premi ers et des plus purs rayo ns de l'éuangil e par
le LaI,are, par la MagJ elcine, e t par les autres sa int s que la
diuÎll e Prou id ence fit abol'der à so n por t. Quelque temps après,
" éuesque, en rochet, les vieut visiter '-, l' hostel de vill e, les aya nt
désià veus cn leu rs ma iso ns, pour leur rendre la vis ite qu ' ils lu y
on t fai te chacun en particuli er, aupara uant le jour de la Toussaints.
Le premier dimanche du mois de oouem bre ou celu y d'aprés,
suiuant le rég;lement du sort , l'on assembl e le conseil appelé
de l'anth orie. non pas q ue ce co nseil se tien ne nécessairement
pon r au thori se r l'élec tion qu i a es té fait e, co mme qu elqueS-Vils
pourra ient cro ir e, mais parce qu 'aut refois dans ce Dlesrnc co nse il
on co nstitu oi t acteurs , éco no mes ct sind ics de la co mmunauté
les consul s nouli cHellle nl Cl'ééz, comme on leur donn e en co r~
aujourd ' blly le pOllu oir eL l'auth or ité de régir ct d 'admiui stre r
les affaires; c' est ce conseil qui rê.\i~ "csleclion GCS deux députés du commerce ct des huit au diteurs des comptes.
Dès les premi ers jours du mois de nou e mbre~ les consul s
nssistéz de la présence du vigui er ou d'v n des iuges, en l'abseuce
du vi gui er, commellcent les enchères des Fermes et des gabell es
de la vi ll e, qu ' ils déliurenL dans ce mesme mois à ce u ~ qui eo
Font la co ndilion meill eure, sa ns support eLsa ns compbisa nce.
Quant à la ferme de la boucher ie, les enchères el le con Lrac t
ne s'cn font que dans le caresme, mais il est tousiours mi eux de
l'arrenter qu e J e la meUre en libert6 ct de dépendre dcJ a discr étion des bouchers, que les co nsul s desintéresséz ne 'Peuuent
pas si bi en cha sti er, lorsque la boucherie n'est point affermée.
Le jour de Noël, les co nsul s com mencen t à prenJro leur robe
r ouge, doublée de pane ou deh'elours noir ; ils sortent ains i
ves lus de leurs mai sons, enui ron les hui t he ures du matin , ct vont
en l'hostel de villo où ils eo tend ent les trois messes j ap rès q uoy
estant suiui s d' "ue (oulo de personnes de condition) de bourgeo is. de marchand s de la v ill e. et autres de leurs am is, ils vont
ouïr la grande messe et Faire leurs déuolions en l'églis:e Majeur;
l'aprèsdinée, ils assistent aux "espres et à la prédica lion, en
l' église Nostre-Dame des Accou les; le lend emain , qui est la feste
de S .-Es ti enn e, ils \'ont à la messe el il la préd ication cu l'église
S t. -Mar tin , seconde paroisse de la vi ll e; et le vin gt- septiesme en
l'église
lea n) auquel jour, enuiron \cs t rois heures d e releu ée,
ils rcço iueot le serment des quatre preud 'hommes des pescheurs)
qu' ils meltent en suite en possc.....-:sion. Ces prcud ' bommes ont
"ne espéce de jurisdi ction sur la pesche.
Le jour des ro nocen ts, vin gt-huiticsmo du mois de décembre,
les consuls, en manteau eL5..'\ os robe. tienne nt le co nseil des trois
cens, dans lequel on nomme le viguir r, suiu an t le réglement du
so rt, article vi ngt- cinquiesme.
Le premi er jour de l'a n , ils r eprenn en t leur robe et vo nt
accompagner le sai nt sacremen t qui est porl\! au:\. malades de la
parroisse des Acco ules ; les consuls portent chacun \'0 flam beau
ct les capitaines les bastolls du dai s, ce qu' ils co ntinu ënt de Faire
le jour des Royse n la parroissc St . -Martin, 3ussi en robe rouge; ce Jl1CSnlC jour ou Lien le lcnd enl uin,,1es prcucl'hommes
51.-
.,
�-
522-
cL pri eurs du corps des calfats, vienn ent pre.5tcr le serm ent 01'cl ina ire cnt re les main s des co nsul s; lors de cc serm ent cl de
cclu y qu e les preu d 'hoUlmes des Vcschcu rs ont .ac~ouSlumé de
presler, le premier co nsul Li en t le bast o~ de v igUIer qu and le
viguier oe s'y trouue pas. comme -..1U ~1 lors du serment des
co urreliers, el de la r écepti on des apoticaires et autres rencontres.
Le second du mois de février, jour de Nostre- Dame, les COUfre~ie rs sc doÎu enl rend re auee leurs sindics dans l' hoste1 de ville
pour rellouuell er leur sermen t , confo rméfnc nt au s Lal ul et aux
anciens eLnouuea ux régle mens.
Le dix-septicsme du mois de fév ier , les consuls vo nt à la
procession générale, qu i sa fail cn mémoire ct en action de
grâces de la réd ucli on de la villa, et 10 lend emaio ) ils a is teot
au serui ce qui 5e ra it co l'église de l' Obseruallco~ pour le r epos
de l' âme de feu Pi er re de Libertat celu y qui tua Casa ux et mit
la yille en liberté ; dans cetl e seule cérémonio 1 le capit ain e de la
porte Royale) de la maison de Liber!a;, précède les capi taines
de la ~i ll e , et mardle auec eux :\ la droite.
Les consu ls peuuent aller en tendre les offices de la sema ine
Saiote où boo leur sembl e, tou tefoi s ils vont ord in ai rement le
matin du ielldy el du veoclredy Sa ints cn l'église des Acco llles,
qui est la parroisse de l'hostel de ,' ill e , et le sa mecl y, en la ca thédrale.
Aux restes de pasques} ils chaogen t de robe pour pre ndre
cell e de Damas cramoisi , auX paremeos de p ane ou de sa tin
noir', il s vont ou)' r la me.::se
- et fair e leurs dêuoLions en la ca Lh édraie , etl'apresdinée en l'église des Accnu les} oü ils reto urnent
le lendemai n au m:.ltio pou r en tendre la prédication et. l' adieu du
p rédicateur.
Il s paraissent avec la mes me robe de d:lmas cr:lOloisi, durant
les Irois fèles de la Pantecoste, pendant lesq uell es ils yo ot , le
prem ier jour} à la messe à la ca lh édral e, et le len demain à l'églisedu Saint-Esprit , d'où ils montent à l'R astel-Dieu pour vi siter
les pauvres malades.
.
Ils assistent, reuestus de la mesme robe, il la process ion qui
se fail solennellem ent par la vill e, le jour de la Feste-Oleu ; ils
portent 1en cell e processio n, le dais du Sain t-Sacrement, depui s
l'égli se ca thédral e iusq ues au co in qu 'on:appelle dc l' Uumilitat( 1);
ct là ils le remellenL aux cap it aines des qU <lr tiers ct à des gentilshorumes eLperson nes de co ndition , que 1'0 0 chao be aux li eux
ordin aires .
Le dimanche d' après , qui est le d imanche dans l'oc lane du
S<linL-Sacrement, ils assistent le matin à la p rocession d e la
pa nai sse des Accoul es, elle so ir du ieud y suiu anl, jou rde l'oclaue de la rnesrn e fes Le, ils von t il cell e des Réuérends Pères Preschr urs\ en chaper on seul eme nt.
Il s :lllu menL lous les feu x de joye qui sc fontà la place Neuve
c L celuy de l'église Sa illt- lt-iJn le soi r de la ve ille de sa reste; les
c:lpilaines des qU:lrLi ers de corps de vill e ct de Sa inL-l ean so nt
auec leurs com pagni es so us les ilr mes à l'e ntour du feu.
En "0 mol. , lescoosuls paro issent en taul es les actions et cé rémoni es pu hli ques, et y liennent le premier rang, qu/ils n'o nt
iamais cédé à person ne, lors mcsme de la réception de M. Léon
de Valbelle, fil s aisné de monsieur Antoine de Valbell e, co nsei ller
du roy en ses consei l ~ el lieutenant gé néra l de l'admirauté, personnage recom mandable par ses grandes ri chesses, par son courage , par sa probi té et par les seru ices qu ' il a rendu s au ro)' et
il sa paIri e, les consuls qui y <:Issistèrent, sç:l uoir: Messieurs Gaspilrd de Village, sieur de la Sale; Lau rens Gill es i ltlcques Deau ct
Lo uis de MOll ier, sieu r de Maubousqllet , assesseur , vou lurent
cstre assis, quoy qu' il s (ussent dans le pa lais , en la place la
p lus honorable, non en qu ali lé de consuls, ma is com me les
pr in cip aux chefs eL les gonuerncllrs de la ville.
Les consul s ~o ntl cs seuls iu ges de la poli ce, cL en onlle pounoir
ct la jurisdid ion par diuerses leUres pate nles, mai s cotre autres
par ce ll es de Hen r y lI . du dixics me ao ust mille cinq cens ci nquanl e- vn , yérifiées en parlement eL conceuës en ces lermes,
fJ!tc les sia/Ills ct ordolmancts COJlurnont l'Estat rt police qui
ont este {1l'tfS cy-tlcl:all t 01 ladite ville, et qui stl'ont (aits C1Japrés pt,r le conseil genrra l d'icellt: ou dépttlé= d'ireluy , seront
( 1) Le coin de rllumilite, I)U se \I·oula H UII(' nidle ,tans 131]Ucllc OlilOyllil la
s l;!lll c!l1' Nol,.e Daille dl' /'1111",11,/(',(:1(111 s Îlu~ :' ln ,.,,(' ('Oill r/(' fIJl/milit(' , fl l'n nç:ll'
Ile ln '·I/e Umcc,·i('; la t'lit! cOiu de fJ/llwililé c"mllwIlÎ(jUC du (/ '111/ dll l 'or/ il la
rue "·oll/aill(, IfOl/l' fel·c.
�,Jarde::,
obseru r.
52~
cl entretenus , el
-
CC liX
qu i y cOl1lrcl';cudrolll , cl
pareillement aux clt/fres 11HUld cmc rl s el injon ctions qui II "" seront
(lûtes par lesdiu consu ls 0 1& l'v n d'eu$ cn C(IS de nécessi te, prompt
et élnincnt p éril , condamn é.: ci L'a mende, selon l'ex ig ence du cas
ttque les officiers, auf·rcs toutefois que l es cOllsuls , cn :0$ de désobeissance, n égl ig ence ouautremcnt , de l'av is du cons eil de llldüe
villo, se ront sUSpCnd!lS de leurs charges, nonobstant opposi tions
ou ol>pellalions quelco nques , desq1H!lles cs , deffrnd'I' au garde des
sceaux de (lonn er au cuu relief.
El par au tres lettres patentes du mois d'octobre mill e six cens
tren te-deux , ils onL pOllu oir do co nd amn er au ca rca n et coHi er ,
ceux qui , après auoir eSlé pllnis vne 011 deux fois pour les maluersations par eux commi ses touch<lnt le f<lit de la police, et
notamm enL pou r les taux pOids eL pour les fau sses mesures, en 1a
venle et débit des denrées cL IUJ rchandises, persistent en leurs
fraudes ct sOllL conu ain cus de la mesme faul e.
Ils: iugent aussi souuerainemenl , cn lemps de pesLe, de loute
sorl e de crim es ) et en lout temps de co ux qui son t commis par
les officiors de mili ce cn la fonction de leurs charges, ce qu 'ils
fooL co mm e go uuerneurs et chefs de la milice, en co nseil de
s uerre. Il ya en a diu ers exempl es , eO lr'autres le juge ment
militaire rendu par mess ieurs les co nsul s de la prése nt e année
mille six cens cinquante-quatre, le dix-huili esme de septembre, au registre de !\le So uss in , secrétaire.
Les consuls ne sç:.a uroi eo t, ser de trop de ri gueur pour empesdlCr qu e le vin estran gel' o'en tl'e dans la ,'ille, c'est l',' n des
principaux et des plus ancie ns de nos priuiléges, et le seul
énon cé dans les cllilpilrcs de paix ; tous les autres furent conll.rméz eu termes généraux, mais celui-cy, co mme de trop gr:mde
importance à ta ule la vill e, 10 ful co parti culi er, Le roy Louys
XI II, d' heureuse mémo ire, adjousta la peine du fouël aux aociellnes dé:iio imposées à ce ux qui violeroi ent !ce priuilége ct
su iuant ce nouuea u pouuoir, les consul s de J'ann ée mille six cc liS
seize, coodamnèreol au fouët Vil certaio valet de bastid e qui
:JUoit charrié et por té du vin eSll'anger daus Marseille. Le maistre
mesme de ce valt~ t , qu elqoe dés:well qu ' il en fit, nc pût élliter
l'a mend e à laqu elle il fut conJamné par Messieurs les consuls ;
525 -
ses mul ets furcnl co nfisqu és ct il l'hcUI'e Jllcsme "endus, les
tonnea ux brûléz el le vin respandu en pleine ru ë J suiuant le
statut.
Ils doivent ferm er l'oreille nux prières, C<lr il n'est point d'a bus
cl de co ntreuention qui I)e trouu e son dcITenseur , et surtou t
n'escoute r perso nne quand il est c(uestion de punir "" hou langer
ou yoe bouchère, Vil marchand qu i se seruiro it d' nl poids altéré
ou d' vn e fausse mesure ; les consul s se doi uent persuader
qu 'cn ces occasio ns ils ne son t pas moi ns iuges que ceu x qu i
sont dans le palais, et qu ' il y va de leur co nscience et de leur
honn eur de donner à d'a utres, pal' l'impunité, la hard iesse cl le
moyen de co mmeltre de pareils abus ct de faire de se mblables
fraudes ,
lis acco modeotles qu erelles. donnen t des ga rdes aux quere llans, ct peu uent faire so rtir de la ville ou tenir prisonn iers dans
la tour de S, - Jea n ceux qui refuse nt de leur obéir et de reco nnoistre en cela leu r zèle et leu r authol'ité , cc q u'ils so nt obligéz
de faire auec d'autan t plus de soin et de dili ge nce, que par les
derni ères décla ra li ons et édi ls de sa majes té, il esl expressément
deITendu de donner ct de receuoir des appe ls pour se baUre en
durl ou en renco ntre, et qu ' il n'es t point d'injure pour qui nos
seigneurs les maresehaux de France n'ayent trouué de réparalion,
co mme il se peut voir p~r leur juge men t qui fut publié l'ann ée
pllssée mill e six. ce ns cinquante-trois,
On a <lCcoustum é d'aller receuoir à la por te de la ville, les cardin aux} les du cs et pairs, les maT'esc haux de Fra nce, les gou uerneurs de prouinces, les ambassadeurs ordin aires el extraordinaires . l',lrcheuesq ue d'Arles, comme métropolitain , le premier
présideot et l'intendant de la iusti ce en Prouence, lors que les
co nsuls en soot aduerti s,
lis visiten t aussi co cha peron, les généraux des ordres religieux,
les président s elles doye ns de l' \'oe ct de l'autre cour, el toutes
les au tres personnes de considération, dont la ville pourrait <luoir
quelque besoi n, ce qui n'est pas pourtant si exactement obserué,
Dy si précisémenl réglé, qu'il ne dépend e bien souuent de la
prudence ou du caprice de ceux. qui se trouu ent en charge, de
rendre ou de refu ser de semblables honn eurs : il est "rai qu'co
�-
~26-
ces reocoulrC'S. la ruiblcssc Oll lOI com plaisance des co nsuls ne
peu t i a nu~is scruir d'exemple ny de préjugé pOUf l'ave nir.
1\ yauro il de quoy grossir plusieurs volum es, si l'on voul ai t
publier lous les réglcmens de la ville de Marseille, tou t ce qui se
fait par messieurs les consuls, elloul ce qui est du pOllu air eL de
la fonction de leurs grand es el importantes charges; clles sont
d' yu e si vasle estcoduë ct d'voc telle haut eur, que ceux qui les
possÇden t pcuuent faire beaucoup de bieu eL beaucoup de mal i
mais 'Y estan t appe\éz désormais par le sorl , qui es t la manière
d'cs\irc les magis trats, la plus ionoccilte et la moins capable de
corruption, ils J aiuent se 50uuenir que les mauuaises inten tions
ou t toujou rs des succès faseheu..'\:: e t souucol funestes) et qu'au
contraire pardessus la salisJaclioll que les geDs de bien reçoi ueot
en eus. m~Ul - el d.m s leur ooDscieoce d
bell actions, la
bonne repu latioll De manque iamais au x personnes désinlères$L'CS qui s'efforcent de la Ulltriter.
(JrC'Ait'u dt la cillt, t re die .• H, 22. 2.t t 40 ( l 4i t lut .
-
~27
..
Salilles e. ,.renie.·s R sel .
Hoa.
Ju illet
1.
-
XIV indiction. - Loui s 11 exonère les syndics
Mnrse ille, mOl'cnnant300 florin s d'or, des punitions qu 'il s nVDicn1 mérit ées en ac hetanl du sel à
Hyères sans acquiucr les droit s de ga bell e.
(Archives de la ville, 1re division , 24e "ec tion) .
d~
l lj2G. Ju in 11.
Lellres patemes pnr lesquelles Francois l "r permet
aux Marsei ll ais d'n"o ir un gren ier ta sel.
(Archives de la ville, 8e division, ~ tse sec tion).
l ti7lS. Septembre 12. - Aut res Icllres patentes pa r les quelles Henri
III autorise le rélabliss ement d'un grenier li sel à
Marseille.
(Ut suprà ).
IU78. Juillet 14.
Autres lett res paten tes relati"cs à l'établissement d'un 1l0uYea u grenier il. se l li Marse ille.
(Ut slIprà) .
1~82.
Avril 15.
Antres lettres patentes éga lement relath'cs à l'établisse ment d'un nouycau grcnicr fi sel à Marse ille.
( Ut suprô).
1lS92. No\'cmb rc 8. - Dél ibérali on du cons<,ÎI municipal concernant
les sa lines de Marseille:
A esté aussi remonstré par le dit sieur consul qu'il au rait eu
a.dui s qu 'en certa in endroiL de Porl égalle (:I ) et Arcnc, près la
Ville, ce peuvenL raire quelqu es salins eL despu is l'arcéoal prest la
mai son du sieur MeoHoD (2), tiranLvers la porte Réalle (3), le loug
du fossé, joignant les murailles de la dit e ville, ce pourrait aussy
( 1) 1.8 J oliette,
(2) J.a maison du sieur de MOl'Ilo n s' Ntwait bors la \' iIle, Il peu près sur l'emplo ·
cement du Canal,
(3) La porte Réale Hait situ4le, ainsi que no us l'o \'ons d4ljà d it, à l'u lr4lmlté es t
tle 10 rue des Fabres, " oy. ce qui est iusé ré au sujet dl' (eUt' porte, dans 10 I U,vo L,
tla g, J 4 7j tlon s le 2·vol" 1133 1 et do 115 le IH'4lse nl vol.
�-
-
3~8-
Caire un pesquicr ou y auroit qu anlilë de poissons, cL que le tout
pourrait reucl1ir au p roffit el uli llilé de III dite ville, s i l'eau ùe
la mer entra it dalls ledit pcsquier el s'il elait cavé et avait la
proffondeur nécessa ire , r équérant y dl:\llibérer par le dit conseil.
tJubsi8toneel!!l .
1292. 1\1ai () des kalend cs ( 27 mai ). -
Délibération du con sei l municipal portant qu e l'on ne s aisira les barqu es , les
nefs et les bestial1 J portant du blé à Marse ille, à
moins qu 'il s n'a pp arti enn e"\ li des s ujets de Dertrand de Daux, seigneur de Ilerre ,
(Arc hives de la tl ille, 1'· di vis i on , 240 sec tion) .
Sur quoi a pieu au dit conseil retrormer et dellibérer qu 'il
était remis aux sieurs co nsul s de faire redresser les salin s ez li eu
sy dessus désignés) ensemble le dit pasquier iceux faire cauer
et mettre eu état 1 cLlesd its salins pOUf donn er proffH à la ditLc
ville , auX dépans d' icell e, aiosins qu e par cux sera mieux adu isé
~29 -
t3Rt , Juill 24. -
Su spen sion de l'interdict lancé pllr le pape conlre
[cs Marseillais qui a,raient pris du blé acheté pour
le senice de sa Saint eté.
( U. suprà ).
1362. Anil B. -
X V indicti on . - Quiuance de 727 charges jf2 de
blé, co ncédée li A,'ignon par le ca mérier du pape à
Et ienne de Drandi sic, syndic de Marseille, li compt e
de ce qu e les Marseillais devaient au souverain
pontife.
de faire .
(Jrchiu, de fa ville, 10 d i v . ReO. desdé/ib érationsdu conseil) .
( U. s"prà) .
1362. Aolll ttL - La reine Jeann e mande au sénécbal et
8U l. autres
officiers de Pro,'cn ce, de faire r évoquer, conformément a UI chapitres de pais, l'interdiction del'importation li Mars eill e des victuai lles el du bois
pro,'cnanl du comté de Provence ct du royaume
de Sicile.
( U. ".prà).
1362. Octobre 6. - E tienn e de Dro.ndisie proteste au nolU de Mar·
seille, dont il était un des sy ndics , contre le refus
qu e lui fait, à A vignon, le cam érier du pape de
l'o.dm ellre au pres de lui pou r acquiller le montant
du bl é que la ville devait au chef de l'Église.
( U. su prd).
1421. Juin 27 . -
XIV indiction . - La reine Yolande perru el ant.
Marseillais, s ur la demaode du conseil gén éral de
la commune, de raire le commerce du blé.
( Ut s«prci ) .
V
34
�11>\3. ilia;
t ~.
-
~30-
_ Acco nl (l3:is6 cnlre la co mmun e Cl Vo)'ssodc 11ère
ct Ols. bou cher s) IlOur l'nlim ontal ion des mar chés
de \'iond o de la ,'il lc :
Chappitrcs nouveaulx nouvellement faiclz eL cd lëb.rés s~r le
faiol des bou che ri es dl! la présa nle ville, ent re la université et
du dict Marseille d' une part otJehi) n etJehan VayssaCOllllDune
II t1' t
et le
des père el fils , bouchi ers de la présa nle yi Cl au rc ,
quiozi es mejou l' de ma y ,1543.
Et premièremen t,\ e-sl d e pacle entre la université eLcommu nc de
la présen te cité de Ma rseille , d'un e part el J chan et J chan V ~yssa
des père et fil s , bou chiers de lad ile cité, d 'Cl ultre, que les dl,ts M' :
bouchiers seront te nu s co mme aussi faire prome ttent de bien e
du ement rornir il la dil c cité de Marseille el boucha ri es d' i~ell e,
tant à la p etit e boueharie qu e grande eL en i eell e~ p~urvOir de
chairs tant de moton s que bœurs , chiè H es , herbls s l\'e fèdes}
menons, porez, chevreaulx et aul t res chairs bonnes e t s,o uffizantes
c t à sourfizance, p3r le temps eL cs.pa ee de troys annees. eLLroys
moys, accommançantz :l Ia rest.e de Sain c t J ehan et· Baptiste ~ro
chniae 1 en après co ntinu ée et fini ssa ntz à la feste de Sc:n nclMi chel , e n l'année mil ci nq cens qu arante-s ix ct aultrement.
pour le prix el pact es qu e s'e nsu yvent :
lt em est de pacte de pal' ehappitres exprès conve nus entre la
dicte cite de Marseill e si,'e Messieu rs les co nsulz au nom et pour
la part d' icell e cL les di cts mni str cs b ouchiers, que les dits
Vayssardes , maistl'es bou chi ers J seront tenus pourvoir les
di ctes deux boucha ri es de la présente ,-iII e, tant à la grande
que petit mclsel l~ ) , de mat ons ct bœ urs souffizans et a sou ffizance, tanl pour les citadins, manantz et hab itans de la dicte
vill e que pour les a.duentisses el de tels matons seront te mlZ , les
dic tz boucbiers, en faire qu atre tables CD chacundesdicts masetz
et vaodront la chair du dict mouton , durant le di c t temps , pour le
pays eLsomm e et à raiso n de s ix pata tz c t demi pour livre, sauf
e t réserué ung moy s de chacune année, lequ el moys sera esleu
( l) Le gra nd marcbé dc \' iandc, soit le (1"tllld M a:eau , ('tait s itu 4l à la Grande
Rue, entre la rUIf des Nûb les (Iii rue Dd:'ullcel el la rlill Triperie; le Iltli t m ar cbé ,
50il lepetit Ma uau, t'tai t ('tahli surla {lIa ce de ce n om , l'rès le IHlla is de jusli«.
53 -1 -
par lesdi tz mai stres bou chi ers, en aduertissant toutefToys Mes-.
sieurs les co nsuls de la présa nte vi lle que pour lors se ront,
quinze jours para van t, pon 'eu que ne so it te mps de carcsme,
:'Iuquel ye ndront le dict moton à rayson de c inq pa tatz et un
denie r pour livre e t ne pourront se ns; les dilz bouchi ers ne
permettront es tre leué la rognonade des matons; et e n lesdi c tes tables des dicls maton s ne pourront nc leur cstre loysible raire coupper aultres chairs que les motons , sur la poyne de
ci nq florin s pour chascune tnble el pour cha scune foys, apliquable la di cte pay ne à sça uoir la di c te: la Lierce pnrLie au r oy ) Dostre
sy re ; l'autre tiers à la partie dcnonciante el l'aulre tiers à la
œ uvre des hiod es des font aines de la présa nte vill e) laquell e
pa y ne est le uu ée, stippullée pour tous ceulx qui ya uront iotére lz, pa r le nolaire c t secrélaire du conseil soubzsigné .
Ilem sero nt teDus les s usnom més maistres bouchi ers, pouru air
les dic tes deux bou char ics, tant grande qu e petite d e la présente
vill e, de chairs de bœ ur et vaches bOIHle eL à souffiszance e t
dycclles e n formeront et e n rero nt troys tables e n chas cun des
di cls mazels, et uendront c t porront ve ndre la chair des dicls
bœ ufs e t vacbes pour le pryx est et à rayson de deux sols eL un
de ni er pour liure le di el temps dura nt , sauf réseru é despu ys les
fes tes de Pasques jusqu es aux. resles de Penlhecouste €l e chascu Ile année du di cL te mps duranL , auquel te mps u endroot et
porront ue ndre les di ctes c huirs de bœ ur e t vac hes pour le poy
el à rayso n de cinq pa cLat z pour liure, sur la payn e qu edessus eL
appliquable que dicl esl .
Hem se ront te nuz les dictsmais tres boucbi ers , pourvoir les
dictes de ux boucha ri es siu c ma zelz de la dicte vill e, de hœufs
et vach es de la Caumèle (t ) bons et gras , le di el temps durant,
(I espuis les restes de Pflsqu es jusques à la reste de Sain ct-J ehauBaptiste, pour prix et e n la forme et quallilé que dessus,
He m se ront te nus les ditz maistre bouchie rs, d e fournir les
dictes bou ch a ries de réd es, chieures e t mcnons , et de icelles e n
re rout une ta ble en chascuoe des di ctes boucha ri es, de telles
c hairs pourront " endre e t u endront pour le poys et raysoll de
( 1) J. (\ Cr au d 'Arl es.
l
.,
,
.,
�~ 3'i!
--
qu atre pactalz ct un denier pour liure le di ct temps dur;) nl , on
vrnyemcol fairont les dillz n,..lÏstrcs bouchi ers en libcrlc lelles
fèdes , chi cures eL menons ua nd rc cL faire vandre cn les tahl es
du bœuf, el menons, loutcrToys qu' il z ne vendront, n e pon ant
uandre telles chicurcs, fèdes eL menons , mesles auee le bœ uf ne
cn feront so uqu et do l' ung à J'aultrc J mais ch aseun il part eL
séparément, bœ uf pour bœ uf ) 010 110 11 pour m Cllo n , fède p OUl'
rMe, chi eure pour chi euro, sy non en tu nt que procéderont de la
volonté de l' ach apLeur 1 sur la d icte payne appliqua bIc commo
dessus.
Item serontt enuz les d icts maistl'cs bouchi ers romir les di ctes
bouch ari es dc pourcea ux eL troues ( ~ ) bons et souffi zans le di ct
temps durant , a COnll11,l llSanL dcspu ys la feSle de Sainel-Mi ehel
(2) de eh ascun an ) jusqu es à earesme prenant , el desdi cLZ por ez
{ I) Truies.
(2) L'égo r gem ent c lla ,' enlc dl's ,·iBn dl's (Il! coc LLo n , qu i nc I,o ll ,' aic n l a ,' oir liell,
d epu is lon gues a n né es, q ue ,' c r s la Tou ssai nt , on t l'l~ fi),: l!S de 1l0U ' ·CO U à 1:1 ti n du
mois de se ptemb r e tlo r Ull arrill{j du m aire a insi con ç u :
No us eon scilh,'I·.d'6 Ia l , ma ir e ti c la \" itle d e 1I1arse ille, m l'l1l lJr e de lB ('ho mbre a es
d êr u lcs, orD c ie r de l 'ord re .10 la I.Ci; iOIi- d ' Hon nl' ur,
'\' u no tre arre l':' d u !) octolJ r c 1833 Ilu i fis c au 1& ocl oh r cC) de ch aqu e l'Inné e
l'c lloqu e d e l'egor gc m r nt Cl ilc lB ve nie ll e. via n des de coch o n da ns l' inlérieul· d e
la ,· i1 lc;
T'l'enan l e n co n s i d~ rotio n les obscr,' o ti ons qu i nous onl tH é a d rc s s~ es I,o ur de ·
,' ancer l'époqu e in di qu ée d u J 5 octohre ,
AI\ IH~ T ONS :
A RTt CL I!. I CI'.
L'époqu e do l'égo r gl'Ill enl c l de lA ,' e nte tirs ,' Iun des d l' coeb oll , do ilS j'i n t el' jeur
d e la ville, fi t ee acl u clle lll t"! nl 8 U 1 5 oc tobre , ser a den't u cee, à compte r d e celle 0 nnœ , e t p ourra avoi r lie u d és le Ilr em ie r uct ob r e.
.ART. 2 .
Les autres disposi ti on s de not re a rr é l\! d u!) ol'Iob r c 183 3 sont rn a intc nu rs.
Fa i t iii Marse illo, cn l' h ôte l d e ,' ille, le 30 se p temb r e 18 0\0\"
Sign!!, I\E YNAR D.
(') Cct :u rètè porto 13 dut c d u 9 CI 'Ion du 15 oetoh rc 1833; en " " id la tcnenr ,
No us môlire de la vi lle de ~h rsc ille . ~·hC'f 3Iiu ti c la Légio n .d ' Uonn eur,
Vu les loi s du 16·2>1 .:.où t 1790, 12.22jui llct l i9 1, (lui ch3r genl l'a u tor ité Illunici·
pale de .. ti lle r Il tou t ce q ui peu t i nt ércss~ r II' prop,..,i, la lIiu l . t t II' salubrite pu·
olif/urJ ;
-
533 -
cLtr ..:: u c~ co reront et foroironL une table en chaseune des diclcs
bouchart es de souffi za nee bons cL sain ctz et iceu lx vendront
pour le po ys et à. ray<;oll de six pactactz pour livre, et ne pour-
Ilui'étSOllt r eco nnus. lépreu
x ou II ti cinlS d 'llu tres IM latiie.,
l':U les
ma h anus
• ou p ro·
l
re
P ri aHr~ , ce u x·el ne es ilitrotilliseni l'ob i cl ics vC lldent Oll dchors de la v"ll .
Co
,
e .
" nsidér .~ t qu," 1·Import e d
e ~re ndro des mesur es pou r \lr';Ve
lL ir les i nCO II'"énien1
$
llu l r Clullcr Olcnt pour la lalubrll u l'ubliq uo de l'uistcnce d'abattoirs clandeslius et
de vellles fraudu leuses ;
~o n s i dér~u [ q ue d'~ pr ~5 lu loi. mcnti onnées et eello du 28 pluviose Rn VIII. J.,
maire 0 droit de pTc3cr, re à tou t boucher c t charcut ier de la commune, do faire . b3Ur e
Sel b cstiaul< " la tucri e publique et nOn ailleurs; tle d éter mi ner h ors tI., la vill e les lieu.
où peuvell l èt r ~ abattus des hes ti au.t' ; tle fai ro enlio de, ré;Jements J e police 10c;l le
p ou r. t~ut ce q UI se ral uch e au su,..iee iutérieur des ~ b a uo ifl, d q ll e ces aUr ib utio os
,;;;;: ,paIU out été COll sacr ées par ' H ill de la co u r de c;llutio n du 18 d é<celDb re
l' lI r 10U$ ces motifs et con3iùcra ti o ns ,
AI\I\ÈT ONS ,
A.T' CLt ICT
T out IIb o u oir )Iart ieulicr des tiué à l'égor ; cment des porcs. vell tu: el aG nealis • et en
Général de qu elqu e es pêce de béloil (l'le ce soil, ne po urr ll être é tab li qu '?! un r a Yon
de 2,600 llIêlre3 au moi ns hors Ile l' cncei ntt! dt! ta viII." à 1)Orli r
13 barriêre de
l'oct r oi , et sur l'a u torisatio n l' r~~ l:l b le do l'Q Uloril lS ul u1l id jl3Ic.
T o utes personn es qui 3ur3ienl dO$ lI b3ttoi ri e\lIndestin.s. sail dans l' inu!ritu r de 13
ville, soi l ~ u u ll hors da ns un r;\yon moindr o q ue celui ci·dessus déter mioé, seront tenues
d 'en cesser illlmédiatemeni l'u plu it atioll .
I.ClI abauoir s ae tue ll emell t ellO iS13n t à plus de 2,600 m"t res tlo d iston ce d l! la ville, \
par lir de la IJ.,rrièrc de J'oct roi, sonl main te nus; t o u t e foi ~, leun propr iél3i rc!I de,'ront lcs
déclarer à l'aJlllin istr alion mUllicÎl'a le da ns lin .Jébi de 15 j ours ; faute de q uo i , i1<
seront l:ensidért.\s Clllll me iIIici tC5 CI ~u l' pr i ll ,é, comme tels .
d~
A_T. 2.
To us h oucber s cl ch arcut iers q ui n 'n l,loileraient lIas u n ab att oi r out e ri!é par la
disposition qui p ré«d. , dev ro nl alJJ ll rc leur Ucl3 il à l 'o b ~ tl o i r pub liç.
Ils 1"1 cond uir onl lIccompa;; né d' u ll l'llsse·debo ut dêliné aus b urellu. dei b ~ rriètcs
d e i 'oct roi, ensuÎ\e dc 1.. consignati on des tlro its , laq uell e sera rcmbourséc en r eprésen.
Uut avee led it )lJsse ·J eb oul le même nou, brc ti c b es ti aux ab att us et emp rcÎnts de la
lDa rque tle la ville, eOllsla tll nt la vér iGc31io n tl e l'ins pecteur de~ villodes.
Ilan! le cas 0 11 u n ou plw ie urs des besli au). é;;o r; és ail rai l'Ill été relcll us?! l'abattoir
pub lic pour cau,c d"insal u b rilê . il cn i era juçtifi '!:, 3U bureau dll l'inlroJuotioD, ~ u
moye n d'u n ( er lilicat de l ';usputcur prêeil'; , Ilu; d evrl .!t re vis6 f' Jr III ebef d u poste
CODsidi r3nt qu e l'I usieurs ah.:.tt oiu lla r ticuli rn ct c13 ndes tins ont élè élah lis depuis
'luelliue le,nps sur di ,,~n poilll' ral) l)rocb ~s do la ~ ill e, ct qu ' uli gr antl no mbre ti c
por cs y ont élé égorgk, 5a n ~ que le un " iandes aient été l'réalahleme nl Înspccltlcs À la
de l'octr oi l'bel! Jl r~ J' aba ttoir l)ub lic , Lu ,· i ~ndcs lIlalsaioC5 ' eronl tufouier da os
tuerie pub liq ue;
Qu' il u t COlu l3nl 'lue lorsque parmi Ics l'orel (lU' l'on :uu ène li ~ ht,e i ll e , i l en eSI
I:,;gor;emenl ct la "entc tles codI onS' ne po urr ont eOlumelletr , lanl dan' la 'fille q u ~
d ans la ban lieul', 3y" nt le Il') oclobre ti c chaque ann ée,
T o\,t e ro i ~ , p e ur respeetor IJ';\ ncÎeu'l tS h nuitudes ct l'our salÎsfairc ~ Ul[ réel arn alion$
le loca l dll i '3 b a ltoir p ublic Il co des tio \!.
,~ . T ,
3,
.
.
�-
-
534 -
TOD t les di cts boucbiers 1euer 1 Ile fère lever les pappes (les chain) ,
ne larc, si D'cs t que pour fai re les sa ucizcs et ne :lU ze rOll faire,
ne donner soucquetd es pieds) tesles, allreilles, ne mU leaux s iue
moures, mais cella uandront à part c'est cervelh es du poufceau
avec les mu seaux s iue mourres, à Tayso n de six pactalz pour
pièce, sur la di cte poy ne appliqu ilblc co mme dessus.
Hem sero nt tcnuz les dicls maistres bou chi ers ) uandre ou fère
uandrc les leuad es (., ) l-a nl des ma tons qu e berbis , chieuvres et
meoons pour le poys et raysoll de dix pactacz pour pièce assauoir
est, le foys six pacLatz , le leau (2) 1roys paclalz et le blesquin (3)
.le IJ gr3 IJ ùo mojorilé des charcutiers. le llClai eÎ -den us est li::u!, pOlif la prése nte ;:.n nét,
all 20 de ce mois_
Auni 13dite él,oqlle. 101,lt(:$ viundes de coch aI! Ilui Jlo urr::.iell( être déCOU'l'(~ rt e5 sero"t
ulsÎcs
~t
immêdÎ::.leLnoot en foui es p:! r [os soi ut d u eOIllLlllu3.irc do police.
.Au . " .
Les IKlres morU. introdu its cnlier.s ou dé l)cttS DprèJ le 15 octobr.... suont Inarqu ét
il eh;ud ~ u x b.urières Ù ·cnlr.1e. indèpelld 311lrneui .le p:!reille m3rquc qui del'r;/. leu r
êlre a ppliquée par l 'illspecteur de 13 tu erie aU!J ud ils scront présentls.
Ensu itc des iOi[lectiells qui seron t r~ i teJ chez Lu charelllÎen cireoluc rils daJI s la ... ill.
cu d3ns les limites ci·d(:j5U§ delcrLlLÎ u6~ . les Ti~n d u d o l,ore ' lu i 110 itr;';,1111 p as
r c... ètue5 d esdites marques seront Dun i saisies ct enfouies.
Celles VO UII.n l dll.Jehors cl qui s cr ~icn t sou misC5 11 [·inspecteur. ,S 3 U S le timbre de
l 'octr oi, seroul [lar lui f'i.! tcnuC5 j usqu e. 11 justificliliou de l 'acqu it du droi ts d'.nlrée
eusuile d ~ laquo lle il lcs N:: mcttr.a. mar1luécs de sa part. ou IlfOllfi ét:!ire, si ollcs sont
n iocs.
AUT, 5.
T ous coot~l'ooanb ou:! dispositions du présen t lIull té seroDt poursui ' Îs e l l,unis
con(orlDémeot au!; lois et n!s lcments de police.
An. G.
I.e prépod eo eb ef do l'oct roi. l n commissa ire., insp« lcur et IIscns do polite, les
,;udcs·champ~tres. l'inspecteur ùes viandes ~ l'ab3110i r public Clics scrs enu d e v ill~
lont chargo!t. Cb3C\lD ell ce q ui le contern e. ùe procurer et sur nlÏ lIl' r l'. x ~eutio lL d u
priscnt arrlÎt!!. qoÎ ,c ra prh l.lolemcnl $oULDi_ h !'::' llprob3ti on de ~ I . le préfet du dé·
l'arlemeot pour 6tre ensllil e Ilublié ct 31'fiebt dus tO llS lu lieul ac.:outllm1!s de cette·
ville CI de son territoi re.
F:!Ît Ir. Marseille, en 1'1I 6tei de Viii", le 90el obro 1833 .
Mu. CONStILAT .
Vu ct app rouvé par nous consti ller·d 'étlLt, pr6Ce t des Bonches ·du·Rh6ne.
TUOM,u .
( 1) Leso bba tis.
(2 ) Le w ou .
la} La r ate .
535 -
ung pact,lt el telles IcuaJes ll cndront ou (erront uand re, tant
eosa rnbl eo u séparémont , à la pétition et r cqu estre des achap teurs.
et ne pourront laysse l' desdits foys qu ant viendront à les uand re.
et les leuer de la bestequejusques à lesguard du roygnoo , sur la
dicte poy ne applicable co mme dessus.
Item se ront tenuz les di cts maistrcs houchiers uandre ou
faire uandre les leuadcs de pourcea ulx et roignons pour le poys
de six. li ard s pour pièce ) c'es t le foys un solz et le lea u deux
li ards , sur la di cte poyne "pplicab le comme dessus.
Item se ront I.enuz les diclz maistres bouchi ers uandre ou faire
uandre les s:).u lcisses bonn es et bi en faic les) pour le poys et
à rayso n d'un g solz pour liu re ) auec pacte et co nditi on qu e au\cun e auUre perso nn e ne pourra faire sa ulci sses pour uandre ,
au ltrement que les dictz maislres bouchiers s ur la poy ne de deux
florins (4), applicable la ti erce par ti e au roy , noslresire ; aux aides
des fontain es (2) de la di cte présa nle uille et l'aultre li ers auxdict.z
mais L.res bou chiers stippullant comme dess us .
Item est de pacle que les dictz maislres bouchiers seront teDu z
en libert é de llandre les piedz et trippes des diclz pourcea uh à
leu r pl aisir et libert é.
It em seront tenuz les d ictz mai stres bouchi ers, uandrect faire
uand re les testes des moustons . ber bis, chieures et menDons allec
les deux pieds de deua nt nels de co rn es ct peau) à rayso n de ung
pactat pour pi èce.
Item seron t tenllz les dicLz maisLres bouch iers uandre les trippes tant des moulons qu e ch ieures. berbi s, mennons, pour le
poix et à r ayson de cinq pa ctatz pour pi èce.
Item est de pacte que les d iclz mai stres bou chi ers sr-ront en
liberté et pou rront naodre tou te chair de l<lict à leur li berté, à
poi x ou sa nS poix et cy es loict cas que vendissent à poix les
d ictez chairs les pourront uandre pour le poix et à rayso n de six
paclactz pour liure co mme le mouslon.
Item est de pacte que les di ctz maistres uandroDt et pourront
uandre les chevra ulx en leur liberlé.
( 1) Su ,' ale u!' ét lli t Li e l G Il [7Iine5.
( i l Ollvl'Ïe,' des jontaillu .
�-
-
536-
flem est de pacte qu e aulclIoe aultrc personne de quelqu e
es lal et co ndition qu e soict ne pourra uandre chevraulx Cil la
présanle uille, mai s sy n'est que les di ctz bouchiers ou depputés
par eulx ; touLefoys} est permis à choselln de pOlluai!' achaptcr de
vifz pOUl' sa pro\lision el sa mu yso ll l sur 13 poy ne qucdessus de
deux Oorius appliqua bics comllle dessus.
Item es t de pacLe qu e les di ctz maÎslres bouchi ers uandl'olllou
feront uandrc les testes de chcurau\x à ra yson de ung sol pOUl'
pièce.
Hem es t de pacle qu e les di clz maistres bouchiers uaDdronl el
feroot u<lndre les trippcs des chcvrauls. neltes ) ;:) rayso n de trois
pt'lcta ctz po ur pièce.
" em uandront ct sero nt (enuz faire vendre les diclz maÎs tres
bouchiers les agnaulx de c3mp ( I) masles el femclles, à ra )'so n
de six paclatz pour liure ou vrô ye lllen t saas poyser à leur plaisir.
Ltem est de pactc que les dictz maislres bouchi ers seront en
liberté po ur uaudre les graisses à leur plaisir, excepté et réserué
qu'il z sero nt teoulx uandrc et ex pédier aux particulières person/J es de la présan tc uille eL aux paticiers pou r faire leurs pas tes à
mcnu J de gresse, pour leu r proui:;ioo , à rayso n de neuf paclatz
pour liure.
Hem est de pacte qu e la di cte cité siue Messienrs les consu ls
que à présa nt sou t etquc seront par le Lcmps aduenir, au nom et
pour la part de la un iuf1rsi tê de la di cte Ma rsei ll e sero nt lenutz
pourueoir d'adoubadours aux despens de la di cte uniuersité du rant le di cL tcmps pour accau tl'cf le di ct bé tail.
Ilem est de pacte que les di clz sieurs maisLres scront Lenut z
bien duemenL fournir la dic te ci té de toutes cha irs eLà souffisa nce
et que dicLest bouncs cl sero nt tenut z cie co rum uncer et à coppel' ct
te ni~ de chair les di ctz bouclieries, pour distribu er au peuple, de
matm à la aue mafia jusq ues à dix heures, et après dessus comm~nse~ont à copper et distribuer à uaodre de un e heure après
uUd.Y. J.usques à la aue mar ia de soir. La chai r qu' il z cop peront
et dIst ribu eron t le matin se ron t lenutz la (uer le malin eLle serre
(2) précéda nt, el les CIHlirs qu 'il z copperout après dessus tueront
~37-
de matin pour et aux fin s que Ile soienL chauld es quand les distri buero nt, fors et excepté all cas <IU 'il n'y cust assez , auquel cas
pourl'ontlu er fresche ch:J.ir sur la di cte poy ne applicable co mm e
dessus.
Item est de pacte qu e cy le bestail des dictz bouchi ers faisoit
ou faisait faire bonne l:lrc siue domma ge au taroir ( ~ ) du di ct
Marseille, ou vra yemeot pastorcaul x (2) ou g<l rdes du dict beslail
se ront tenuLz les di ctz maistrcs bouohiers pi.l ycr la rcten ue "ccclluy qui se rd d<'lmpnifié à la ex liruation des exlimateurs esleuzet
jurés de la dicte cité, ct la consign ation appartiendra à Messieurs
les consul s qui so nt ou seront pOUl' lors, el ne s.era loisible à eulx
recevoi r comme appellable, ct les quels exlimateurs ne feron t
aucun e cxtime ni tare qu e J) /'éallablement ils n'ayant noti sse des
dictz uouchi ers.
llem est de pac le que les diclz mai;,Lres bOllchiers n'auseront,
ne leu r sera lo)'sible tenir au terroir ou terre cie la diclecité de
l\Iars ~ ill e qu e deux mille motons CD un g cou p, et les quels moIons et aultres bestiaux n'ausero nt ent re r dans les uignes ne
prés (3) sans la licence ct co nsen tement de ceulx à quy les dictz
prés et ui gnes apparliègnen t, et se estai t cas qu e le di cl bestail
"iot entrer dans les dictz ui gnes ct prés les Ji ctz maistres bouchi ers se ron t teuuLz payer les domm\Ji gcs cl iotéreslz de tels pres
e t uignes d<lmpni{je z aux maislres de qu'dz seront à J'e:x lirnc
et cogooissaoce des di ctz cxtilllateursj el vutt re p:lyeron~ les
dictz maisl rcs bou cbi ers la payne quo dessus applic3ble comme
dess us,
Item est de pac le que les c1ictz maislres bouchiers n'ausero ll l
uandl'e ne faire uandre ny mettre ou fd ire mettre dans la présa nt e cité e l terroir d' icelle aucu n best<l il acLai nL ou suspect de la
maladie de CilS ny mof\' US (4) l SUI' la payne de cinquante florin s
applica ble comme dessus.
Item est de pacte qu e les di etz maistres Louchiers sero ot
tenuz de lenir une tabl e de 1110tOllS bons et souffizaos le lemps
( ; ) 'l'errO Il'.
( 2 ) Ilel·yer s .
(3 ) l'ré .
( 4) I)lllllulnll lcs co n t ngillu sl'S .
�-
~38 -
-
de carcsme bi en foroi e pOUl' les IUl llades, pour le poix cLà
r arsoa de s ix pacLactz pour liure, CO IllIllO dessus.
It(>11l est de pacte que les dicLz maÎstrcs bouchiers, cy aduenoiL
pesLe en la présa nle ville, que Dicu nous en ga rd e, seront tenu z
tellir au terroir de la présa Llle ciL6 d e Marseille six. tabl es de bons
moulons et so uffi zammeot romi es el aussi lad icte cité de Marsei ll e
bi en romi e eLse ront les dictez si~ tables en li eux suyantz assauoir:
uo e au terroir d' Ayga lades et l'au ltra ;\ la Crolle ( ~ ), l'au ltre à
Saiot-Hi er osme. tt aultre à la Font do us Pa yans (2), l'aultrc à
Sain ol-Th ys (Saint-Loup ) (3) et l'aultre à Sainte-Marguerite (').
Item es t de pacte qu'aucune perso nne ne ausera , ne pourra uan-
dre n)' copper chairs dans ne de hors la présante cité sy oest
que les dictz maisLres bou chiers ou depputéz par culx sur la
poyne de cinqu::l.Dte norins pour chascun e foys applicable comm e
dessus, et confisca tion de tell es chairs confi squées aux dict z
roai stres bou chiers,
Hem se ront Lcnu z les dictz maistrcs houchiers , payer ez ex~ i
ro uteurs jurés et députés par le co nseilde la présa nte uiU e , vinglcinq flor ins et ce pour la moitié de cinquante fl or in s que donne
la dicte ville et fité aux di ctz ext im ateurs pour leurs sallaires et
vaccations, et des taches el dommaiges, les dictz extim ateurs ne
feront point de mandementz, mais tant scullement ung tiltre des
dommaiges que se trouueront estre faiclz.
Item est de pacte que quant viendra le temps de tai ll er (5) les
pourceaulx) les dictz mai stres bouchiers seront Leouz raysonner
nolifi er au con fenu (6) de la gabell e des esLran gers qu' est au présa nt ou que pouront es tre por le temps aduenir ) tous et chascun
les pourceau lx qu'ilz fer ont entrer dans la présa nt vill e, ponr la
(1 ) Le quart ier d~s CroUes,dolit l e lWIIl viellt lU
crr/pte, voilte ,souterraint! .
(2 ) Le quartier St. - Ba rlwbé, lequd prCJ~d Jon nom de BUI'llabi Capclle. notai,.c
M Marseille, qui, en 1&3&,/l t à l 'eg lise de ce qllartier des dOlu cOllsid lÎl·able.s CIl llii
imposant son nom.
K.pU1TÎ-I),
(3) Son Il ocieone apllcllalioll est ~1l/hÎ$, doot on
II:
fai t . \Jar co rru ption, Saint-
Tbys.
(1 ) De M.l.fl.GAfl.ITA , la Ilcrlc.
S) Cha trer .
61 Au Icrmler ou, vcut-i'lr 6, au commis \l u fo nu ler .
~39
--
pl'OUÎsion des dictz bouchiers, d csqu elz ne payeront au cune
ga belle, fors etcxcept é de ceu lxque sa lleron t ou fero nt sa ll er, desquels payeront la ga bell e commme les au Ures cic ut<.ld ins, ct tous
les pourcea u lx que les di ctz maislres houchiers co nduiront e L
feront entrer en la présJote vill e) iceul x feront elltrer par le por_
lai ro yal (" ) et non pour aultre; prohibissant et d6fendant cl toule
persO lllle tan l estragiers qu e pouillgz fasse ut vindre des di clz
bouchiers) ils nayent ny permettent entrer ou faire entrer aulcuns
pourceau lx dan s la présa ole cité morlS ou vifs , si non qu e pour
ung ou ùeux pour la pl'ou ision de leu r mayso n , sur la poy ne de
confiscation de tels pourceau lx etde cinquante norins} appli cables
com me dessus.
Item qu e aul cune persoone n:.lusera uandre au lcuoe chai r de
pourcea u lx sa ll ée n ysal prese, quell c naye deuffi cnt qu in ze jou rs
au se l sur ) la poyne de con fiscation de tell es chairs.
Item que les diclS maistres b ouchiers nauseront mettre au
ter roir de la di cte cité de Marse ille. aul cung porc(,élulx ny bestai l
caboa n , ny les tenir au dict terroir sy n'est au terroir gast (2) i
en les cond uysant au di ct Marseille les feront passer aux chemins
ro yaulx et carrey rades (3), sur la. poyne de ci nq florin s pou r
ch ascun e foys ) appli cable comme dess us.
Item que les dicts mai stres bouchi ers sero nt francs de toute
chair que vendront fr esch e et de loute gabell e , et jouyront des
liber tés, staLulse t priuiléges de la di cte cité, co mme les cieu tndin s.
Item que les boucbi ers qui copperont le caresme nauseront
mai stre leur besta il au taroi r du d ict Marseill e) qu e qnin ze jours
auant ca resme prenant ) sur la poyne de d eux florinsa ppliquab\es
comme dessus.
Item sera tenue la dicte cité bailher et prester aux dicts maisIres b ouchiers pour néloyer les adoba.dos l quant en auron t
.,
, ,
..
( 1) La porte roy alc , litl/ ce ail COIll IIICll celll CII I ct Cil Jace de la rue des f'a b'·cJ .
Poyc: ce que 1I0llS allOlll di' rel ativellumt à celle poru. dmu le )tlr. vol . , p . 147 .
et dall,s le 2e. vol., p. 33 1 .
(<1) Dall,s les t n'/,C$ ga stes.
CARRA. I fl.f:S. Les CAR I\Af RES SOll t de I(/I'ge,s chelll in spar /tI,sqlleis lu troupeaux
"ellvcnt }J({U6 1' ri faiso ct t,'OllUer el! mtlmo . temps l ellr "oU/Tilllrc; les DRA.iES .Iont
Iles l'oie,s partic.llieres qtl Î coucl ,tisent (It/% p«h,ragcs de la~commll1u' et allx CAR~
13)
RAlRr: I .
'.
'.
�- - ~I-O besoi ng les pOlltonn airs (1) 1 sa ns aucung prémy n)' cous t , ~ i
n'cst ce que vou ldront donnel' aux di cls poulainers gra cieusemen t.
Item est de pacte que cy les di cts maisLres bouchi ers ueullent
ferm er les boucha ri es ou co uppcol, le pourro nt fa ire, pou rveu
tautefoys qu' ilsseront tcnuz tenir' les chairs au mi eu \x en public
co quallité que chascun les pu issent \'coil', s ur la pay ne de uo g
florin , applicuble com me dessus.
Hem est de pacte qu e lesd icts maÎslr es bouchi ers seront LeDUZ
bien eLduemcnt seruir tan t le pauuro qu e le ri che , chascun en
SOll endroict, tant en la présa nte vHlc que au laroir d'i celle il la
poy no qu e dessus.
Item es t de pacle que lesd icts maistres bo uchiel'5 au ront durant led iet temps toutes les bolles (2) accoustumées ponr tenir
leur bestail eL que anl cun e ~Illltre perso nn e de qu elqu e estat,
co ndilion que seront ne pourront meUre aulcun g bestail es autres
balles sur la poyoe de cinqu ante e eus el co nHsca tioll de tels
bestails applicable la tierce pa rtie au roy, l'a ull l'e ti ers aux réparations des ront aines de la présente vill e, l'au Ure tiers aux di cls
maistres bouchiers,
It em sero nt Lenuz les dicts maitres bouchi ers mettre et tenir
varlets et se rviteurs pour servir el tai ll er les chairs es di ctes
bou cheri es so uffisa nts et gens de bien , l e~qu e!s deme ureron t e t
reron t ch ascun so n prix SUI' la pay ne de conHsca t.io n d e la chair
eL quinze pacta z por chacun e foys que ce trcuu eront colpables
au ~i CL poix, et telle chair sera co nfisquée <.lU poy do la di cte
chail' et les d icts qu in ze pactatz serout pour pa yne est ipullée
comm e dessus,
Item seront tonuz les diclS m<liSlres bouc bi ers ou qui par eu lz
rera porter ou fero nt porter et gecler dehors de la pr ésa nle vill e
les immond ices de sang et aultres immondices el les condui re
e~ li eux aco uslumés J el q ue prè3 des adob~dos n y d edan s
~ I ses reront sueil hes pour tenir fum yer 1 o y aultres immon.
dlces , soubz la payne que dessus, appliqu able comme dessus,
Item est ,de pac te qu e cy durant Ic di ct temps, les di cls ma isIres bauchlers ou ault ras par eulx venant à rallir de raruir en la
manière ~l qu alliLé qu e dessus la prés<lote vil le, cn quelque temps
que ce SO lct et co mme est cy-dessus cappitu lé el aultres cas les
dieLs maistres bou chiers siu e pour eux et pour eux tous pro~et
tentdonner à la dicte cité pour leurs dommaiges eL intérêts d 'icelle
mi ll e escus dor sol (~ ) , lesquels mi lle escus la di cte ci té e~
puisso faire et dépenser à son plaisir et volonté, eL ce par
man iere de pay ne co mm andée et stippull éo comme dessus,
Item es t d e pacte et co nven u en tre la dicte uni versité et les
di cls maisLres bouchi ers l que si dans le di cL temps l'a il venait
mettr c ga rni so n dan s la p résa nte vill e de Marseille, qu e les di cis
mais tres bouchiers sel'On t ten us pourueo ir de t h<lir ou ltre la proui sion de la di cte ville J dos ga lères et aultres vaissea ux estao ts
au se rvice du roy , et d e ex traordina ire j usques à [roys mill e
.
homm es de tell e ga ro iso n,
!lem est de pa cte q ue les di cts mai stres bouchiers par meilleure ca ution de la di cte u nive rsitê et pour obseru <l ti on des choses dessus ca pilolées, en sero nt tenu s de donner plaignes
ydoy oes et suffisantes jusques à la somm e de mil escus incontinant raicle par les dicls bou ch iers,
Item es t de pacte que les <li cts maistres bouchiers ne leur
co mmis et deppu tés , n'au zeron L tu er ne raire tuer aulcuns
pourcea ulx, matons 1 bœu rs, ne aulLre best<l il par les rues, oy
au lt res parli es du dict Marseill e, fors et excep té es lieuz accoustum és el depputés pour ce fai re, sur la payne ri e cinq Oor ins
pour chasc uo e roys estippullée et <lppliquable co mme dessus.
Item est de pacte q ue les di cts maistres bouchi ers ou au ltres
p<lr cul x ne auseront, ne permettl'ont en trer, ne faire eo trer
aucuns besta ils daos lesdevendudes ('2 ) d es pu ys commfln cemen t
de feuri er jusques à la fin de may, soubs la di cte payne d e ung
(1) En l'nn 15 1Cl , dit Rufll do ns son lI iJtoire (fe il/orseille, tomn 2.p , 328, l 't!t:1J
d 'or sol L'olait vingt-cinq sols tOUt.,toÎs , 1.0 sol lourDais correspond à 30 ou 32
sous de nolre mo nna ie.
(2) Terres lOosles
( 1) De PO~'l'ON , sorte ck bate(UI doM 011 sc sel" p01l1' /1) CIf NIO C dIt port
( 1) Localités.
.
51-1 -
comrnUll ales.
,
.
�-
54'2 -
-
Horin pour clmscu ne foys, stippul l-e cLapplicllble comm o dessus.
Ai nsi signé 1 PI ERRE ALlJHRTA S 1 consul j A NDn É VA SSAL
1
co n-
sul ; B ART HÉLE MY HUFFt , :Jsscsseur subrogé cn absence de
Paul.
A esté receu le di cLacle dessus nommé ct chappitres y nomIllés et. déchrés par maÎ sl.re Rambert, notaire et secrétaire (lu ~ i
du dict co nseilh.
(.4reMu es de la ville,
28~
s6c tion, 1 e , ,'c!l is tre des d e'lib .
du cons eil mUIlicipal, f'> 3n d oU .)
1616. Jam'icr , 12.- Réfor mah'o " du prix du l)ai n à Marseille.
Sur la plaÎnte faicle, en l'a n0 60 ~ 583, au co useil de ceste vill e
par les maislre bolan giers de ce qu e, suivant les aociennes tar iffes cl réglemeo ts du pain , les pétrisses ou magaoièresqui r e Uê1DdûÎ enL le pai n brun estaient graod emcOLauantaigées, à ca use que
le bled qu e icell es traua ilhenl esl be;lucoup de moindre prix cl
beaucoup plus po isa ul que non pas celuy qu e s'employe pour /e
p"in blanc et moyen, et en cffil icl co mm e ce pcull voir cl folio250
du libure en pergemi n des estal ut z de ceste di cte vill e, en l'année 4213, lors qu 'on fislla preuu e eL cssay du pain el qu e le bled
valoil de 20 deni ers iusq ues à 60 deniers l'csmin e, l'on faisait 3
deni ers par ~s min e de diréran ce du bled pour le di ct pain brun .
EL J 'ailheurs qu e le pri x ci e quatre souhz et demyqu' iJ au ail p OUl'
chascu ne esruÎne de guan et manifa cture estait trop peu , d'aulta nt que des l'année ,1559 qne leur reust accordé le dict pris toutes
so rt es de charges et des pun ces estaient augment ées, ce que considéré par le noble et honorable co nse il de la di cte ann ée 11583 , aul'oient unanimement accordé auec les dictz maistres bollaogiers
que pour l'ndu enir ils leur serait augmenté la di cle man ifacture
de dix-hui ct deni ers qui sera it à raison de six. soubs pour esru ine
pour tout gasan et mnoiracture, et qu e pour le sel du di ct pain
brun parce qu e à la la ce du bled 1'0 0 meUoit les trois sortes de
bled, blanc. moye n et brun , lout ù ung ruesme prix, calculation
faicte de ce vault moings le di ct bled et tout auUre consid ération ,
aco rd arent que la masse d' un e esmi ne du dicL pain brun s'entendroit à l'a uenir es tre co paste de 420 liures 7 onces, que sont el
543 -
yeell es bien cuit: 96 livres 3 onces, soit U.43 onces i et que la
masse d' un e csmine pour de pain moyen s'entendrait en paste
estre de 96 limes 5 onces, qu e sont aussy 443 onces, et ycell es
r6duite5 en pains bien cU il z, s'e nt endrait estre 74 liures, 8 onces,
que so nt ,144 8 onces; ct qu e la masse d' une esmill c pour raire de
Vaiu blanc s'e ntendrait estre. en paste de 79 liures, ,11 onces que
sont 4 ~ 96 onces, et ycell es réd uite s en pains bien cuiLz feroi ent 62
liures 1 6 onces, qu e sont 936 ollces j tout lequ el debuoit seruir de
rond ement pour sau oir en tout temps le poix. du pain selon la
di uersité du pri x et maniracture. Or , survint qu e celu y qui drCSSJ.
la tariffc en IJ di cte ann ée ~ 583 lorsque reus L qu estion d'acomance r il un g bas prix qu 'est à 20 so ubz l'esmille et 6 so ubs de
manifacture que sont 26 so ubs, il lui donn a ad mira blement bien
sa ius te proporlioll , mais le mal reust, soi t par erre ur ou inauertance, qu e à mesure qu' il augmenta le prix du bled il augment"
a ussy /a dicte manirac lure, car à 40 so ubz l'cs min e voya nt que
40 estoit double de 20 eVque pa r co nséqu en t le pain fl 20 so ubz ( t)
dcbuoiL poiser Je double qu e à 40, ~e laissa aller à ces te erreur
sans prandre ga rde que de ceste falso n il doublait aussy b manira clul'e; car 26, comprins la manifaclure, es t plus que de la moitié
de 46) comprins la manifacture, eLjustement la moitié de 52 que
seroit à raison de ,l 2 soubs de manirac t.ure par esmin e, eLà 60
so ubs lu y en donnoit t 8 so ubs, et à 80 soubs lui en donnoit 24.,
et à ,100 so ubs lui en do nn oi l 30, se rond ant qu e com meà 20 süubs
les 6 so ubz ront 30 pour ce au ssy en augmentant le dict pri x, il
lui donnoi t lousiour 30 pour 20 de maoiracture, la quell e di cte
tarifTe a demeuré icy affi cbée depuis le di ct tem ps iusqu es à présen t qu e à ca use du dict erreu r a esté ce iourd'huy X II januier
~616 deschirée de commandemen t de noble Léon de Valbelle,
Josep h Debeguc, escuyel\ eL François Bea u/un ) bourgeois, cooseuls, Cil la présa nle année j et d' au!tanl que les di cls maistres bolaugiers honL force ex trai ctz ri ère eulx de di cte tarifTe les q uels
1' 0 11 n' a se u recourer ) et crai gnan t que à l'aue nir oe voulu ent la
raire renaislre, les di ctz sieurs cODseulz l'ont raicte afficher de
( J ) Il r Il ici erreur; on Il probablem ent l'oulu dire : ct qi/ fi . pa r C() II5t'qlteJlt .Ie
pain fi <10 S()lIU& deblloit p(){.ser le d()tlbl, qll e ri 20 , etc .
, "
..
t .'
,
,
�-
544 -
réparée nénulmoings Jn cl iet erreur 1 à celle fin que chasnoo u© u,
<
1 "
" ,
"' eLs'cn pOlluoir se ntir au )csolng\ all1 san ~
cun y "oye son drOll>
" 1Z 0 Ù I"a;\
l'erreur , cest la faço n qu'estait, la dicte
que aus end f OlO
l
,
" "II 1 r"œe qu 'on n'y doit all a i!' aul cun g esg3 rd . Et la ou est
VI CI e a lu'
l'
d ' bl
escriL suiuaol la "raye, ces t la réform ée} à la quelle on se 0 1
" et quand les parti
es ne peuu ent pmndre un g trenau ne
ICUlr
<
sont comptées pour ri en.
( ~l a,nuscrils du (onds bUohel de Léotl, appartenant d
l'un des auteurs).
M5-
'('Oltog rOltl.ie .
1288. Juin 16 d es knl cnd es ( 7 mai ). - Se ntence, rendu e à la requ~te
des ounicrs du port de Marseill e (portulan ; et
0l)cronï por tUl ), contre les moiocs de St .- Viclorel
re lati ve à la délimitation du ri vage de ta mer du c6té
du m ona stère, depui s le bourg de Ste.-Ca therin e
jusqu 'à la cbopelle de SC -Nicolas , c·es l-à..c:Jire depuis
le quai d 'Orléan s jusques a u fort $ t.-Nicolas, auqoe l
l'ancienn e chapelle q ui r 8 été enferm re a d onn é
son nom .
(Ârc lu'vcs de la vWe, 1u div., 24- scction ).
'289. 1\1ai 3 des kalend es, Il- indict ion. -
Rolland Au doa nd et
Guillaume Thoma ssin , cit oye ns de Marseille, so nl
dés ignés par Darras de Da rras . che,'alier , seigne ur
de Sl.- Elicnn e. "iguiel' de l\I o r ~e ill e , et par le cORsei 1
de la co mmun a ut é, pour term iner la délimi ta tion
du territoire de celle ,'ill e.
r Ut sUJl rd ) .
t290. Mai 3 des kalend es (29 arril ), IlI c indîcti on,-J acqu es :l\Iar tel,
s ur la r équi sition du vi gui er Alpha nl de So liers , indique la délim ilati on du qua rtier du terri to ire de
Ma rseille a ppelé le Cla pier de la mort 4u jui f
(ad clap eri!"n qui dicit uT morlis judœi).
( Ut sllllrd ).
1294 , Aoll t H.- Surla dem ande du conse il géné ral de la ,'ilIe yico mtale, des s J lldi cs d e la , ille supérieu re, du prér ôt
d e l'église de la Majo r , se igneu r d'Allau ch , et du
Cab iscol de la m~m e égl ise , ~eignc ur de St.-J ullien,
il es t procédé.3 la délimita tion des terr it oires de la
,-ille s upérieu re Cl de la " ill e in fér iel1 re de
el d e celui d'A ll a uch.
( Ut stlprà ).
v
l'I l a r ~ e iIJ e
,
,
�-- 546 t309. Juillet 5 des Ides (tt juillet), Vile indiction .- Att erminn ge du
chemin qui, parl3nt du port en passa nt au pied de la
colline de la Vierge de la Garde . du côté de la m CI' •
aboutissa it aut bouches de l'Bu\'ca llnc et nus plan s
(ad fos de l'belina ct ad planas) , so it ;\ la pla ge
,
,
,
,
de Montredon .
L es termes de la ch BriC nOli s
ront pen ser que le
chemin dont il s' agit n'est aulre qlle celui dildu cap
gros , lequel commence en fa ce de la porte de SainlViclor, à parlir du chemin d'Endoume, et ,'a aboutÎr à la plage de Montredon cn longeantle pied de la
colline de la Vi erge de la Garde.
r Ut suprà) .
TABLES
DU
CINQUIÈME VOLUME.
FIN DU CfNQ Vl fUIE VOLUftIE • . \
�ORDRE CHRONOLOGIQUE
ANALYT IQUE.
..
' · ' l';lrl,c. ' 2. Partie .
303
)
170
Cass ien ........... . ... .....»
200
"
Dinamios a une entre\'c 8rec
Gond olphe dans l'église de
St. -Etienne (No Ire-Dame du
1I100t). . . • • . . . .. . . . . . . . . .. . »
181
"
Les religieuses Cassiani les sonl
chassées de leur co urent par
les Bar bares. . . . . . . . . . . . • . .
1)
Pon s Il , Ihêque de Marseille
eL l'un : des ricomtes de ce lte
ville, donn e l'église d~"S Acco ules a UI religieuses Cassian iles. 1)
Il es t procédé à la délimilation
des pa roisses des Acco illes ct
de St.-Morlin. . . . ... . . . .. . . "
Fo ulque, Ilré\'ôt du diocèse d'A il,
confirme tes honneurs ecclésiastiqu es aUI ég li ses du di ocèse d'Aix 1 81lparlenanl il
l'abbare de St.~ Victor de I\1ar~
seill e... . .. . .. . .... . •. . . .. .
1)
Nom de l'égli se des Accou les 3
1)
èelle époqu e. . . .. ....... . ..
"
~20
St.-V iClOr est martyri...é. . .. . .. .
Les religieus es CassiaoÎlcs ( les
dames de IoSt.-Sau \'cur ) sont
établ ics à Marseill e par Sa iol-
576
1060
"
1066
»
kal.
1098
.o ~t
x ( s iècle ,
15.
)
202
202
202
1ô3
202
�jies.
:11 16 juillet 3.
HM septembre.
»
1162
1162
»
»
1176 a\'ril .
H80
»
1184
1188 décembre .
XII siècle . »
XII siècle.
Il
1200
D
1200
1202
»
1203
»
»
5~ O -
Jugement el accord s ur les co ntestati ons entre les religieux de
St. -Victor et. des nobles d'Aups.
Le chàteau:des Pennes eSl donné
aux cban oin es de l'église de
l\larseille ...... .. ......• , , .
Les religieux Serviles s'étab lisse nt à Marseille. , ....... ,..
L'hôpital de Joufl'ret Autox elistaiL déjà,., . ......•. . , . . . . .
Quelques ann ées après celle date,
l'hôpitul de Sl.-An toioe est
établi ...•..... .. . ,.... ... .
Le château d'Allauch est donné
aU1 chanoines de l'église de
.Marseille . • , . , .•..•... ... , .
Les clle,aliers de St.-Alltoine
existaient déjà li Marseille....
Jldoronse, roi d 'Aragon, place
l'bôpilal du port Sl.-Giniez
SOli S sa sau\'egarde.. . . . . . . • •
L 'bôll ÎUlI Ju St.-Espril est fondé.
Les Dames de Sl. -Sam'eur s'inslallenl; dan s leur nouveau couvenL, à la place St.-Tbomas. . ..
La confrérie des Pénitents blancs
du Sl.-EspriL elis tait déjà à
Marseille .• ... . , ., •.. , .... _
L'hôpital de St.-Jocques des épées
es t fondé .... . . . .... ,. . . . ..
L'hôpital de Sl.-Cannal es t fondé.
Les religieux Trinitaires s'établis ..
sent à Marseille.. . • . . • •• • • . .
Une tran s action es t passée entre
les recteurs de j' bôpital du
St.-E sprit ct. les religieuses (Jc
St,-Sa u" cu r., .•..•• , •.. .. • .
~.
t204 janyier
»
»
»
1204
"
1204
»
199
188
51H -
,Ul'nrli e.
Ra ymond Al:l1nan donne OUI
chanoines de l'église de Marseille tout cc qu'il possède dall s
~ c château des Pennes . ..... , •
L'hôpita l du SL.-Scpu lchre c'dstoit déjà à Marseille . . ... ,.. . .
Les religieu1: Prémontrés de
NOlre-Dame du Mont d'Hu-
»
139
»)
,.09
.,
\'ea une nrrh'cnt à Marseill e ...
»
»
1211
Du gues ~ de Baux , vicomte de
1219
Marse illc, place l'hôpital du
pont St.-Giniez sous sa sau,egarde .... . , .... .... " ...• , .
L'hôpital de SI.iMichel es t fond é.
Les religieux Dominicain s elislaient déjà à Marse ille . . . . . ,
Ordonnan ce de Pierre, é ,' ~que de
Marseille , s ur la juridiction
temporelle de la ,ille ép isco pale .. .•.. . .. , ...... ,."..
La chapelle de Stc,-l\1aric-Magdeleinc est édifi ée. , , ... , . . .
Les religieux Domini ca in s font
407
»
»
1)
139
»
188
1221
»
)
t224
»)
202
)
ka\.
t229 JODl'ier 6.
1230
Il
»
213
bâtir une église à Marseill e.. .
Sentence s ur le mode de jou is sa nce des eJu:< de l'Rnrealln e.
L'hôpital de St.-Vincent etÎs tait
déjà. ..... . ... . .. .. . . .. .. ..
Les religieut Grands-Ca rm es
arrivent à Marseille: . . ..... . ,
L'égli 5e el l'hôpital de St.-Michel
nones.
sont donn és à l'abbesse de
12.2 anil 3.
xv indi ction .
St.-PO!lS pour l'établissement
d'un COllyenl de son ordre .. "
( 13 jam'Îer. ) Innocent IV 31)id es.
prou re l'étahlissement des relii2<i4 jamier 1 .
gieuses de Notre - Dame du
Mon t de Siun à Marsei ll e,. , ..
2" Pa rt ie.
189
Il
~08
»
409
»
189
»
Il
182
Il
189
Il
317
•
409
))
191
»
20'7
1238
,.
408
408
»)
413
Il
420
:207
�1245-,13<$ï
1249
12<\9
..
II
l)
,
1254
-
55~-
1'" m aison d'Anjou , . , . .... , . .
Pierre dc Cnll omédio 1 cardinal
d'[1 elbène, perm et a u prie nr de
SL- i. a urent d'o,'oir dcs ronls
bopti !;nHll.I l d ans so n ég lise. , ,
L'a bbess e de St.. -Sou \'cu r est
mise en possession de l'hôpita l
du St.-Espr il par le St. -S iége .
Les Cloiris les s'éU'lb lissent à
Ma rseille" . , ... , . , . .. ' . ,.
12iS7 sept emb ,26. Al ex andre IV 01)l>roo \'c l'ordr e
des B la nr s-1I1afl teawD . . . ,.,
Les chapitres de pail coIre Char12~7
les 1·' d'Anjou ct Marseill e
~o nt s ignés , . . ... , . ,., ... . . .
u
Cha rles 1· r d'A njou jure l'obser1257
va tion des chapitres de pail . . ,
Les
~e f\ ile ur s de la Ste.-Y ierge
125ï
"
sont a ppelés à Marseill c . . . . . .
12!S8
Les Grand s Augus tin s e1 istaienl
déjà li Marseille .... . .. , . .. , .
kat.
Corn'en ti on entre les proprié1259 se pLemb , 10,
Laires des moulin s s itués le long
de l' Hu\'eoulle. , . .. . . , .,. . . .
1262
Un seco nd traité de paix es t pa ssé
cnLr e Charl es 1e r d'A njou cl
Marse ille ........ .. . , .. ... ,
1263 no\'embre 9, Deooll l é \'~Q lIe de Marseil le e1COIn -
181
1266
u
kal.
1268 m ai 13.
XI indi ction.
id es .
1268 j uin 8.
mun ie les personn es qui ne
\cu lent pas pore r la dî me .. ..
Clém en t I Y approu\'e l'ord re des
IJIones· M an teaux . .. , .. .. . .
Hugues n orgo ni on es t nommé
co ns ul dc Ma rseill e li Ooug;e.
Il
203
l)
208
)1
192
VII
u
Il
203
1)
192
"
»)
196
3 18
VIII
"
1~ 5
"
192
"
71
Clérn cnll V co ufi rm e la donation
fait e pa r Gui de Lusignan , roi
de J crlls almn ,
,111 \ ~ I a rse ill a i s .
1)
"
"
"
1re. Por lle . 21l, Par tie.
Do genesso étail viguier à Mor~ilJ e , . , •. . . , ... .. ... . . ... .
»
71
ides ,
Clément IV confirm e les conces 1271 juin~,
sions raites au x I\larseill ais par
 l'm éric e t par Is abelle, roi ct
rein e de Jérusa lem .. , • . . ....
73
ides,
Clément IY confirme les rranchit271 juin 6.
ses Occord ées aux Marseillais
par Beaudoin If(, roi dc J érus alem ... ... ..... ,.. .. .. . ..
Il
73
1272
Il
Les relig-ieUJ: de la Pénitence de
Ste . -lUal ie - Ma gdelein e _ sont
rondés ill\I a rseill c .. . . . . ... , .
))
102
1274
L'ordre des B l a ncs-J)Ia1lteaux
est aboli . ..... .. . , .. . . . .. . ,
II
192
1281 no\'embre 4. ( 28 octobr e). Les rreres Eli enn e
1268
"
M3-
"
73
kaJ.
t 284 ré ni er 2 .
XIII indicli on.
~2S4 seplemb . G.
1285 j ao\'ier 7.
kal.
1288 juin 16 ,
\ eod ent a u pr ieu r d'A uri ol un
m ou lin il foulon s ur l' Hu l'eaune . ••.. .. . . . . , . . ... . . ,
( 22 f6\'rier ). Veille ou pri eur
d'Auriold'un eceuse de IS so us
tournois s ur un moulin li. rOl1loo.siLlI é àA uriol... . . . . . . . .
Charles i n d'A nj ou conûrm e les
pri \' Héges acco rd és ou x M arseillais pour leur co mmerce
dons l a rille d 'Ac rc ... ... •. ..
Mort de Charles Jer d'Anjo u . .•.
(17 mai ) sent ence rela the li la dé-
limitation du port dl1 cÔté de
Ri\'e Neu" e ., . .. . . . ... . .. . .
1288 décembre 2. Cbarles Il d'Anjou a rrÎ\'e à
l\Jarseill e . . . . .. . . . . ,., ... , .
nones
( ~ décembre) . Charl es JI d'Anjou
1288 déce mbre 1. jure d 'observer les chapitres
11 indiction.
de pai x de Marseille . . . . . ,
kol.
(30 mars), d cte s ur la délimil a1289 mors 3 .
lion du territoire de !\Jorseille
v
1)
324
Il
16:;
"
73
»
IX
"
•
35'"
x
447
,
.
�- 55. -
1rc, Pa rtie ,
ka!.
1289 mai 3 .
et l'introducti on du YiD étranger don s cetta \'ille. .. . .....
Acte concern ant la délimitalion
du territoire de Marseill e .. . .
indiction .
ides
(10 no,'embre) . Procuralion don1289 no\'embre 1; . née à l'un des religieux du
Il ind iction , ~
monastère de St . - Victor, po ur
pours uivre les procès et les in stan ces contre le monastère. , .
kal .
(29 avr il ). Acte relatif à la délimi1290 m ai 3.
tation du quartier du clapier
de la mort d ll jui'. . . . . . . . . .
1291 jaO\'ier 16. Charles JI d 'Anjo u donne pouIII in dicl-ion.
voir au viguier et au JUGe de
Marseille, de révoqu er un statut conlrai re aUJ chapitres de
I)O Îl entre la \'ille s upérieure
et la " ilIe inrérieu re .. . .. ,. "
(27 mai) . Délibération du conseil
kal.
de \'iII e s ur le blé t;l les bes tiaux
1292 m ai 6.
a pparl enanl 8ul s ujelS de Bertrand de Bsu x , .... . ... , ... ,
LeUres des con s uls el des com1293 juin U .
merçant s de Bou gie au ,-igll ier
de Marseille, relalivement il la
\'ente des éto(Jes . . . . , .. , .. , ,
Délimitation des territoires de
1294 aot\t 14.
Marseill e et d'A llauch ,.,., ..
1296 ao ~t 19 .
St.-Loui s, é,'êq ue de Toulouse,
meurt . . , . . , . ... .. , , . ..•. .
1299 .
•
La maison de J' Au mône es t fondée . . .. . ..... . .. .. . .• . . . ..
l tll s iècle. »
L'bôtel de ,'iIle est reconstruit. . ,
VIII siècle. 11
L'hôpi tal deSte . - Marthe es t rond é
Xltl s iècle. »
L'hôpito l du pont St. ·G inie7. es t
r ~ tlni Ù l'hôp ita l d ll St. - Es pri t. . . , , , , , , , , . , . , , , . , , ' . ,
555 -
:.le _['or tic_
1 rc . ['a r lle. 2e. Pa rti e.
»
73
»
1S45
XIII siècle
1300
à 17t 7. Cantin ella de Ste . ·1tfarie-Magde.
,.
Il
1302
lein e , chantée pend ant cette
époque à Marseille •.... • . , . .
Un cha pilre général des Dominica in s es t tenu à Marseille... .
L'bôpilal de St.-Deno't exis tait
déJà..... . . . . .. . ...... . ....
,.
182
»
»
410
1303 avril 10 .
»
1)
Procuration relalÎ\'c au pri l etau l
droits de la seigneurie d'A ups.
t306 Jan vier 3, Lettre de Robert, fil s de Charles
lV indiction , Il d'Anj ou , sur les juges de
Marseill e, elc... .. ..........
1306 mars 22 . Les pénitenls hl ancs de la Trinité
Vieill e sont institu és . ... . . . .
Formu le des actes do réception
1306
des sœu rs hospitalières de
l'hôpilal du St . -Es prit. . , . . •
t307 décem . 2tL Charles Il d 'Anj ou s ubroge Con rad de Brayds à Audiberl de
Barras , dans les fonctions de
"iguier de Marseille . . .•• • • . .
• Proscription de l'ordre des Tem1307
pli ers .. . • ••.. , . , .... , •••• .
)
Cbarl
es II d'A njou donn e l'hôpital
1307
ct le couve nt des Templiers aUl
che'f aliers de St. -JeaD de Jéru sa lem •• • . •.• • .. ..•• •. ..•
1308 mars 16 . Charl es Il d'Anjou lègue UDe
somme 8Ul fr ères mineurs
pour con struire le tombeau de
St.- Louis . évêque de Tou-
»
Il
429
n
213
•
42~
»
~4 7
"
'l
H7
»
529
»
74
»
192
»
»
1309 mai !S.
»
1309 j uillet 5.
ides
louse ••. • .•. ··· · · , ··· · · · · ..
Charles Il d'Anjou meurl .....
(11 juillet). Auertnio age du ohemin du Cap Gros ..• . • , .•..
»
»
»
192
x
»
1S46
»
447
" .. indiction .
k al .
(t 8 Juillet). Robert j ure l'obserIl
1309 a06t 11S.
1'11
indiction .
"8Iion des chapitres de pail
de Mar!'eille " • •• , • . • •.• • . .
�-
M6-
rre. Pa rti e. 20, Partie.
t309 no\'cmb . t8. Roben rait transporter il Marseillo le co rps de Sl.-Louis ,
Ih'êquc de Toulouse . .. . . . . . . »
1310
» La ci té inférieure achète l'usogo
de l'aqueduc de la cité supéri eure., . . ' , . .... , . . . . . ... .
)
ka!.
(23 mars). Les sy ndics de la
1311 3\'ril '10.
cité inférieure déclarent que1 indiction.
les Marseill ais de cetle cité
sont dis posés à fournir les c&va lca des. .. . ...............
.1)
kal.
(30 juillet) . Délibération du conseil
1313 aodt 3.
de ,tille s ur la défense de la
cité .. , ..... . . . . , . .• .. . . ,. .
»
1314 septem,tti. Âctesur l' &mbassodcà eOl'oyer à
Bougie la dépe nse des députés
chargés de co nclore la paix
(nec la Co rse, ctc. . . . . . . . • .
)
1315 ani! ~O.
Lellre de Robert Sur les a m bas1111 ind iclion .
sodes auprès du "e1~ de Bougie,
au sujet de la mi se cn liberté
de prisonniers marseillais .•.
»
~3t7 avril 7.
St.-Lo ui s. évêq ue de Toulou so,
est ca nonnisé .. . .......•••
»
~318 mai 7.
On brille qua tre bérétiqu es dan s
le cim eti ère des Accoules • . . . .
»
1319 mars 4. _ Délibération du conseil de ,'ill e
su r la répartition des aum&nes
dn bureau de l'AumÔn e.... ..
,
1319 mai 22.
Robert et don Sance, r oi d'Arago n, a rriven t à Marseille..... I l
1322 janvie r 20. Ra ym ond Gaufridi , d 'Ollières ,
v ind iction . "end au comte de Provence ce
qu'il possède à Aups, sous la
Sainte Baume . .... , ........
»
1322 sept embre . Lettres du roi Robcrtsur le curage
v indiction.
du port . ...
r
•
•
'
••
.........
.
5 ~7J re. Parti('. 2e. T'sr !ic,
1324. Dnil 6 .
Au tres letlres <lu roi Rober l sur
VII indiction . le curoge du pOrl de 1\1arseill e.
192
1325 juillet 27.
206
Ordonnances de Ros lang de Sabran , \'igu ier de IUoncillc, SU r
1('5 gageries il exercer contre
"
69
Il
7:S
les hommes d'Eg uilles eL de
Puyri ca rd , au s ujcld es péages.
1326 octcb. 23 .
Le sénécha l de Proven ce cha rge
x indiction.
le ,tiguicr el le juge du palais ,
,
,
de fair e: exécuter les co nv enlions ex is tant cn lre les mar-
219
se illais de la ville infér ieure eL
ceu ;( de la l' ille s upérieu re.. .
219
~321
m ar s 5.
pel lie r .""" " " " , . , . " . .
~320 octob. 1!S . Délib ération du conseil de ,'ill e
7~
77
192
203
41 0
69
Il
lettre s de marque accordées à
El ie, de Marseille, co nlrr. Mont-
s ur le tra nSI)Orl du co rps de
Guillaume de Sab ran , é\'~que
de Di gne, ancien prieur de St. Vi ctor, ."." .. . . . ..•. . . , .
1336 no\'.17 et 29. Sen tences su r unjugemc nl pour
" indiclion.
crime d 'homid dc/ rendu conlre
la rorme des s tatu ts de Marse ill e . . .. . . ... . . . . . . . .. . .. .
~337 m ars 12.
Cha pit re général tenu par les
moi nes de Sl. -Victor. su r les
répara tions à faire a ux édifi ces
appartenant a u mona stère....
133:) sept. 29. Robert ordonn e qu e le chef de
VIII indiction. St . -Louis, é \'êq ue de Toulouse,
son fr ère , elles jo)'aul conseryés a u co urent des frères mineu rS de Marseille seront mi s
so us 3 clefs . .. , .. . • .. . .• , . •
~3 43 janv . 19.
MorL de R o~ rl , co mte de Pro,'ence .... . . , • .. . , . . . . ... , . ,
»
76
"
"
"
»
8~
))
164
193
11
�-
-- 559 -
5581re . l'ertle . 20. l'a.rtlc .
Les députés !de Marseille reçoiyent le se rrnenl de la reine
Jeanne d'o bseryer les chap itres
de poil. de Marse ille . . . . • • • . .
t3'ilS sept. 18. Mort de André de Hongrie......
1347 janv. 29. La reine Jeanne renou\'elle le se rment d'obsen'er les chapitres
de pail el les priviléges de
Marseille. . . . . . . . . . . . . . . . . ..
t3<\7 février 19. Testament de Bugues d'Auriol
en rueur du monastère de St.-
t 3n
ré" . 17.
Victor.....................
})
III
J)
1348 janvier 3. ta rei ne Jeanne réunilles \'illes
1 indiclion.
inférieure el supérieureJ de
Marseill e ..... . •..•.•••... , I II
1348 juin 19.
Vente d'A l'ignon au pape ..... . 111
1348 .011t 2.
Le sénécbal de Pro\'cnce charge le
1 indiction.
\'iguier do Marseille d'assu rer
l'elécu ti on des [cltrcs palentes
de la rcineJeannc, en dat e du 3
jan\'ier '13Q8 , 1 ind iclion. précitéo . . . ........... ... ' .•. • »
1350 févri er 16. AClesu r Je serment des corraticrs
IV indiction.
eL des cr ieurs publics préposés
aux enca ns. . . . .... . ........
13~0
.48
XI
203 , 418
164
"
449
Il
76
Il
236
•
L'aqueduc qui ,amène les caus il.
Marseille est réparé. . . . . . . . . .
1351 mai 1.
LeUres du roi Louis et de la
IY indiction.
reine Jeanne relali"es au curage
du pOrL de 1\farseill e... .... .
131H mai 1.
Autres leu res du roi Louis et de
IV in diction.
la reine Jeanne sur les amendes encourues par les Marsei llais durant les derniers troubles...... . •.... . ...... ....
t3!S3 mars 17.
Ord onn ance:du gra nd sénéchal de
Pro,'encc Ilortan t reslilu1ion ,e n
faveur de Marseille, des droits
1)
»
69
85
J re. l'erUe. 'le. l'erUr .
perçus par Tou lon, Hyères ct
Dri gnol es . ................ .
»
»
13M
Donation au mono stère de S1..Victor du chef d'une des
11,000 \'it:rges , . ..... . . ,....
))
1357 décemb. 7. Acte sur le siége du châtea u
X indiction ,
d'Egu illes ... .. . ... .. , ... ,..
Il
1358 mors 7.
Le roi louis el la reine Jeanne
XI indiction .
autorisent les Marseillais à
s'emparer des cbàteallx situés
près de Marseille ......•.. , ..
»
1358 aoth 6.
Testamen t de Morie Vin cent en
XI indiction.
fa,'eur de l'église de Ste.-Ma»
rie .. .. ..... , ... . . ...... .. .
»
L'hôpital de Sl.-J acques de Gali ce
1358
est fond é .. . , . ... .. " .. . .. .
13~8-1362 »
Not ice su r Guillaome de Gri san,
abbé de SI.- Victor ( Urba in v) :IV
La ,H ie rail feraire la grosse clo»
13U9
»
che de III tour de Sau \'e-Terre.
les darn es de Ste.-Claire habi1359-1361 "
tent l'égli se cl le cou,'eo l des
Templiers . . ... , . . • • . • . . . . .
))
Délib ération du co nseil de \'ille
1360 mars 30.
Sllr Ja cobe Rebufètc, sœur bospital ière du Sl. -Esprit... . . . .
»
LeUre du roietde la reine Jeanne
1360 aOlh 24 .
relath'e au cu rage du port de
»
l\larsei ll e .,., ... , .......• . .
1360no\'emb.2-4. LeUres de la rei ne Jeanne et du
roi Louis relalives aUI pirates
:uv indiction .
cata lans qui a,'aient cap turé
des ,'ai sseaux marseillais. . ... li
L'hôpital de N.-D , de l'Humilité
»
13bO
est rondé, .. , , , . .. . . ' . .. . . . .
Il
Le prieur Guillaume André lègue
1361 juin 2.
ses biens au co u\'cnt des Grands
Cannes .. , . ... , . , , ..... , . , , ))
449
164
139
139
162
410
»
204
209
420
69
76
411
191
..
�-
560-
1rc. l'ol'U\',
1361 juin 24.
1361
,
130t
Su spension de l'interdit lan cé
conlre les Morscil lois l)fir le
pape, au s ujet du bld ac heté
pour so n co mpt e . """ . .. . ,
Les religieus Augus tin s se réfugient dan s la ,'ill e.. . . . . ... . .
Les r eligieuses de N. -D . de Sion
s 'in s toll cnt dans le ur nOlll'e8 0
»
529
1)
196
J)
207
Qu iu ancc de 727 charges 1/2 do
seille...... ... .. ....... ....
ao~l
8.
IV Îodicti ou.
»
136::1 oelobrets.
~29
Loures de la rein e J ea n ne relatil'CS BU cu rtlgc du pllrt cl aUI
ambassades . . . . . . . . . . . . . . . .
)l
69
1362 aollL 10.
LCUrcsdc la reine Jca nn esur les
xv indiCl ion .
împlHS établis <l u préjudice d es
M arseill ais il N ice ct dans d'a u-
Lres lieux... .. ..... . . . ... ..
1362 ao t\l10.
Xl' indicti on .
J)
76
Autres leures de la rein e Jea nn e
porlant que les joyaux du CO ll\'Cllt
des frères Min eurs de
Marsei lle nc pCu\'cnt ~t re \'cndu s OU di s lraits par les reli-
gieux de ce COuvent. .•.. •••• •
Autres Ictlres de la reine Jea nne
IV indiction.
prorogeant à un an le délai acco rd é aUI Marseill ais pOur la
pres tation de l'homma ge du
château de St.-llarccl . .. . .. .
1362 aOlU 12.
Âutres lettres de la reill e Jeanne
xv indiction.
r clati\'cs à l'exemption de cerla in s droits de porl. .. ... " .
1362 aolll 15.
Lettres de la rein e Jean ne Sur la
1362
)
a o ~llO .
1362 oc tobre 6.
1362octobret3.
1 indiclion.
1362 nol'. 13.
blé en ra\cul' de la \'ille de Mar-
1362
levée de l'interdiction de l'importation des \ ictuailles .. . ..
Protes tation Sur le refus du ca -
1 rc , l'artic. 2c. Purtic.
montant du blé db ou sai nt
pdre . . .. ... . . ...... .
529
Quatre lellres de la reine Jea nn e
,
Cou \' Cn l .... . .. " ... , . . . .• .
1362 arril 8.
561 -
:lc. l'Il l" It' .
193
amba ss ad es, le curage du port
el la ga rd e des.ll cs de :Marseill e.
1463
Il
Les religieul Grands Augustins
ach ètent le CO u\ enl et l'égli se
des Templiers aUI che\'aliers
de St.-Jea n de J ér usa lem, oà
il s s'ins tal lent. . . '.. . .. . . ...
1364 juin 2'J.
Ordon nance de l'érèque de Marse ille Sur les dans es et les
cbant s qui a\'aient lieu dan s
l'enceinte du m onastère de SL. Sauyeur .. . . ...... . ... . .. ,.
1364 dPcemb . :20. La rcin e Jco nn ccède di\'ers droit s
136~
»
139
))
77
»
529
Sur le cura ge du porI. les ambassad es, la cloche du palai s de
j us tice, et les gages des juges
et des nOlaires . .. . ... . ... . .•
Lottre de la reiu e Jeanne Sur le s
amba ss ades el le curage du
port. ........... , ......... .
Letlre de la rein e Jeanne Sur les
»
136(s avri l 13 ,
1364
1365 juillet 22 .
t3il
méri er du pape de recevoir 10
v.
s ur la Basl ide d'Au1)S Oll moDastè re de SI. Victor. . .. . ....
Le conseil de \'ille commence lJ
s iége r dons l'hôl>Î tal du St.Es prit ... ' .. ... .. ........ .
Greffiers de la ville lJ celte époque.
Guillaume de Rémusat est nomm é ,'iguier de Marse ille . . . . . .
LeUres patentes de la reine Jeanne au s uj et du li eu de Roquevo ire donné au monostère de
S t.-Viclor .... , ........ . .. .
Lo m aiso n des Orphelines est
fond ée .. ...... . ......• . • , . .
"
69
"
70
"
70
II
196
»
20l
Il
59
»
63
63
"
»
22
»
164
"
411
36
..
�-
-
562 -
;;63 , .. Par Ue ,
L' hôpital de l'A nnon ciation est
1372
établi .. . ...... .. .... . .. . ..
Le clocber de l'église de la 1\1ajor
est construit ...•. . .... ····· ·
La rein e J ea nn e fail son testa-
1379
1380
ment . . .... .. .. . ...... .. • . .
1382 mai 2:!.
138. ,oOt l 8.
Mort de la rein e Jea nn e.. . .... .
»
»
l".
XVIIl
4t1
162
»
»
La rein e !\ob ri c et Lo ui s Il arri,"cnL à 'M arseille j il s jurent
1402 ré\'rier 12.
:1.1 indict.ion .
140!. septemb . t t .
l' obsen 'OIion des chap itres de
pai,; , elc . . , ...... ··· · ······
1384 scp temb . 20. Mort dn duc d'Anjou . . . ..... . .
L'hbpita \ de St.·Jca n csL fondé •.
138i.
Il
1~0 1
»
XV II
»
La rein e régente confirme, au nom
1385 ao ~t 20.
de Lou is Il , les prh'il éges de
»
Marseille . . . . . ...... ... ... .
La
,HI
e
fai
l
bâtir
une
tOllr
s
ur
la
1385
»
montagne de ln Ga rde.... . . .
»
L'hÔpital de ~otre-I)ome d'Espét3S:S
»)
rance est fond é. . . . . . . . . . . . .
))
le burea u de l'aum ône des p~
13S ~
cbellrs e:lisl3it. d éjà ... .. • . ...
Deux ième ma ison d'A njoll . . ..• XV III
1387 -1181 »
De Casallil tesle .cn f.weur de
i39·i juio 30 .
l'h ôpita l de S t- Laitre . ~ . . ...
)l
Le chàtea u des Penhes 6st rem is
1 39~ juillet.
»
a UI Marseill ais . .. ... ~ . ... . .
0;- jOIlr de lal onc.
Copie des lettres de Robert , en
1399 j uillet 8 .
dale du 10 arr il1 3HS, XIII inIl indiction.
diction. relatives altI ambassa»
des auprès du rei de Bougie .
1399 no\'embre 3. Lellres de marq ue accordées à
Éli e, de Marseille, co ntre les
F rança is, au sujet de draps appartenant. à Elie et à d'aulres.
»
»
P~otes t a ti o ll des consu ls de MarHOO
$cille au sujet de la conduite du
»
~11
~~9
181
t &05 octobre H .
1406 janvier 4.
xv ind iction .
t~06 juillet. 1.
XIV ind ictioll .
412
j)
»
U06 juillet 27 .
IV indiction .
~22
HO
U06 octobre 6.
:1."
indict ion.
1407 octobre 2i5.
77
HOB ao1\t. 7.
76
1
indictio n.
,iguie r rela\i\C1nenl ou Ilir alc
])iégo qui, enail jusque da ns
la mer de Marseille . . . . . . . . . .
Il
Sa io t- Vi ncent Ferrier prèche le
cl\rême dnn s l' ~glî s e des Accou les ... .......... . .......
1)
Béa lri l de Roque(ort.lèg llp. 15 00rin s d'o r al1l frèr es mineu rs de
1\larseill e. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1)
Lett.res de commiss ion de juge de
Marseille en (a\'cur de Maurice
RebulTe . ..... . . . ....... . .. .
"
Acte du ,'iguier sur les ambassa des et 10 cu ra ge du port de
Marseille. ... . . . . . . . . . • . . . .
1)
Lellre du grand sénéchal de Pro,'ence sur la Iraite fo raine....
»
Louis Il e:xo nère Marseille de
l'amende encour ue en acbeta nt
du sel sans payer le droit de
»
gabelle. .. • . . . . . .... .......
Les dépu tés de Marseille déclarent à Louis Il qu e leur présence o.UI lrois états ne pourra
préju di cier aUl prh'il éges de
Marseil le• .. . . . .... .. .. . .. •.
Lettre de Louis 11 sur le procès
entre Marseille et le seigneur
»
des Penlles ........ · ··•·····
Louis Il eharge le ,'igu ier de Marseille de trailer a,'ec les Marseil lais dont les maisons éta ient
tombées en commise. . ......
»
Les députés de Marseille déclarenl à Loui s 11 que lenr présence à l'a ssemblrc des 3 étals
ne pourra pl'éj uditi er aUl prh'iléges de Marseill e....... . . . .
2~
r Rrlle.
71
205
193
70
77
527
383
140 , \ 41
383
�-
56.-
, ' . !'arlic.
1\09 juin 20.
1~09 juin.
1410 jan\'ier i lS.
IV indiction.
1410 avril 22.
leUres de Louis Il relatires il
" éta blissement d'un consul à
Genes el au prêt de l'ol'gen\ à
Marseillo, autorisé à 10 O{O....
»
Louis 11 s'emb arqu e à Marseille. XIX
1410 sni! 22.
III indiction .
du I)O Tt .• ••.•. . •••. • ..• ••••
Louis Il permet il ln ,'iIIe d '3 \'oir
1111 avocat cl un procu reu r pOUf
dérendrc les cborilres de pail
14:t1 m ars 16.
IV indiction.
Louis Il Dccord e aux l\1arscill a'Îs
la rémi ssion des délits et des
))
383
»
70
1)
)}
crimes par CII I commis . .. ...
Louis JI bal Ladi slas .. . . . . . . . . XIX
Loui s 11 proroge les conseill ers
IV indiction.
des bonneurs dans l'e xercice
de ICUTS cba rges •....•.••.••
»
1411 déeemb . 14. Louis Il éten d à J\1arseille la
rémiss ion gé nérale de tou s Ics
crim es, déli ts, etc.. . • . . . . . . .
Il
1413 fén ier li.
Louis II recom mand e BU ,'igu ier
VII indiction.
et aU I juses de Marseill e l'ob-
VIII
indiction.
sen 'Il lion des di spositi ons relath'es aUI causes crim inelles ...
Lellres de Louis Il sur les frais
d'a mb assa des et le curage du
pori . .. . . . .. . . . ......... . ..
Les députés de Marseil le déclarent que malgré leur présence
aux Ètllls-Généranx il ne sera
préjud icié aUI priviléges de
nlarse ille . , . . ... •. .... , .. . .
1414 déccmb. 4.
141-i d é cemb.~.
v III indiction.
H1t mai 19.
1411 . odt 31.
1414 janvier 6.
78
1414 octobre 17.
de Marse ill e. . . . . . . • . . . . . . . .
1413 fénier 4.
l " l'urlic.
1414 mai 29.
Les députés de l\Iar ~c i l l c déclo-
Tcnl que leu r présence aUI
étals-généraux ne pr éju di ciera
aux prÎ\'iléges de Marseille . . .
Lettres de Louis 11 SUT Je curage
»
5G5 -
2 e l'orll e.
HI3 no,'cmb. 4.
85
»
1417 anil29.
14:17 déccmb.1li.
449
1418 mars 14.
86
86
1420
»
Le provin cial des l"rères mineurs
inrorme le viguier , les sy ndics
et le co nseil de vill e qu e les
Marseilla is ont part 8UI prières
de l'ordre . . . , .• ... , . ..... . .
Le généra l des Frères min eurs
accorde une indu lgence aut
Marseilla is. . • • . . . . . • . . . . . . .
LeUre de Louis 11 relolive 'au
cura ge et OUI réparation s du
port de Marseille.... . . .. ....
Au lre lellrc de Lou is ri Il ulo risant les Marsei ll ais à soumell re
les étrangers à payer à Marseill e les mêmes droit s que ceui
qu 'ils payent en ailantcheteul.
Jacqu es de F,n'as l'end une
maison à la com munc pour y
bâtir raôtel de Ville. . .... . .
l\lorl de Loui s Il . . . . . . . . . . . . ..
Les Frères mincurs rendent à la
communc Ic cou\cnt des Dé·
gu incs .................. . .
La ,'ille donne le mona stère des
Dégu in es au supérieu r de la
Mercy. à condition d'éta blir un
cou,'cnl de soo ord re à Marscille... ..... ...... . ..... . •
L'hÔpital de SL.-El icn nc cxistait
déjà .......... . .. . .... . ... .
1421 jui n 27.
1)
l)
70
384
:XIV
indiction .
1422
»
1422
»
La reine Yolande permet aut
Marscill ais de foire le commerce du blé . . .. . ........ . .
L'hôpital de l'Annon ciation est
réuni à l'hÔpit al du St.-Esprit.
L'bOpilal de No tre-Da mc d'Espérance est réuni il l'Mpilal du
SL-Espril. . .• , . .......... . .
»
2 e 1'1Irlic.
193
J)
193
»
70
1)
ï8
))
394
XIX
"
»
193
1)
»
.$12
»
»
411
4t 2
�-
-
566 1 rc, l'arti ... . :10 l'Ilrlic.
14:23 juin 5.
1 re, Parlle.
les droils d'oucra ge elle curage
»
142. juillel18.
Charles du ~Jaine s us pend , su r la
demande du conseil de ,'ill e, les
POufsuÎles contre les 1l1ascara rs .. . ....... ·· ······• · •
Les religieul Ohscnanlio s so nt
reçus à l\lar~ei ll c .• . .. . •.... •
Louis Ul proroge Hector de la
1424
Pey re
142~
ju in 25 .
70
86
roi d'Aragon ..• . ...... ·····
l
"
,
86
194
,'iguier de Marse ille ,
dans l'exercice de ses ron clio ns .
Lellres de Cbarles, lieutena nt. de
»
Loui s Ill , porta nt commission
de juge do Marseille en fayeur
429
de Georges de Rossel ...... . .
1425 se ptemb.18. Letlres de Lou is III porlaot pr o,'isio ll des chorges de ,iguier ,
de juge du palai s, de juge des
premières appell iltions et de
SO tlS - \lguier en fa\'eu r des
personnes y dénomm ées ... , ..
Collation du prieuré de Ca denet en
1429 mars 5 .
faveur de Pierrc du Lac . . . ,.
1429 décemb. 5. Lellres de commiss ion de juge
VIII indictio n.
du palais Cl de juge lies premières appe ll ations, ... .. ... .
1430 Doycmb. 2. ll ierrc de Delle\'al , lieu tenantgénéral du comte de Pro\·cnce.
approu re le prh'i1ége de fIOn
exCrahcndo Cl détermine la
formule il su ine en écrÎ\'ant
OUI Marseillais .. . .. , . , •. . , .
1431 aoQl 30.
Enquête relat i\'c aUI droils de
pâlurage cl de blicberase sur
les collin es de Montredon el de
SO l'mil s , etc . . , , , , , .. , ' .. , ..
"
429
"
16~
»
430
»
"
450
61
2e. [larli('.
Un marseillais aya nt ballo un
homm e dan s la ville d' Aix, ceL
hom me est jugé il "Marse ill e en
"erlu dll pri \'il ége de non ezl ra-
1431
LeUre de la reine Yolande sur
du porl . ........... ········
1423 nO" emb . i9. 5iége de Marseill e par Alphonse V,
567
hendo . . • , .... " •..•• , • . . . .
»
Sentence sur la restitution des bijoux enl e\'és aUI chefs de St. Victor Cl de Sl.-Cassien en les
tra nsportant à F U\'eall,., .. ,. »
1436 septemb. 6, Aycardeue teste en faYeor de
l'hôpital de Sl.-Lozorr .. . . . , ,
1436 septt:mb . )) Isabelle J comt esse de Pro,'encc J
s'embarQue à Marseille .. , .. ,. l l ili
J\Jathéi
teste en ra,'curde l'hôpital
J,36 décemb. 6.
de Sl.-La1.are •. . . .. . .. . . , ..
"
1437 déce mb. 7. ~ é né \'Îsite Arles .. .. .. . . . ... ,. xun
H3ï décemb, 13. Rénéd 'Anjoll arrÎ\·eàAix ...... XXIII
1437 décemb.1 5. Rén é ,'ient li Marseille j il confirm e
les prÎ\'iléges de cet te "iIles,elc. xu"
1440 janYier 1 . La reine Isabelle donne à Jean
Ar latan un Casal joignanll'hO»
Ici de \iIle . ....... ...... · ..
La
fami
ll
e
de
Rému
sAlélait
quali»
1442
fiée de noble à ('elle époque.,.
»
l't'Iorl de Raccoli , él'êq ue de Ma rscille .. .. . " .. , ....... , . . .. l'l ll
Le roi Réné d'A njou place les
H47
Grand s Augustins sous sa protection ... . .... .. .... ......
)l
Les Grands Augu stins com mencent la construction de leur
égli se .. . " . ... .. . . .. . . .. . . »
L'aqueduc q:J i amène le s caus à
»
1449
Marseille est rél)Oré .. .... ...
»
l\1orl
d'Isa
belle
de
"
orraine,
rem1453
"
me de Réné d'Anjou ... . . " . . uv
Réné
d'Anjou sc remarie arec
1455
Jeanne de La,·al. . .... . . , .. ' xxv
4~O
1432 juin 30.
,
165
422
"
422
"
»
394
22
"
196
,
196
2~G
»
"
,
.
�568 -
-
1rc. Pa rti t' . 2c . l'arli(' .
L'hôpital de l'A nn oncialion est
rétabli .. , . ...... ........ . . .
La l' me récla me contre Aubagne
»
au sujet des eaUI publiques, . .
1465 jaR,'jer 20. A ubagne renonce ta une l'fisc s ur
,'H uvea une ... , . . .... , ..... .
1WG juillet 29. Ordonna nce de Jea n de Cossé,
licu\rn anl général cn Pro vence,
sur l' électio n des juges co nsuls.
Dtl ibérlHion du conseil de ,'iIIe
1469 80~l29.
sur les callx de Jar ret. .. . ...•
Délibérat ion d u conse il de ,tille
1469 sept. 14.
su r les ré()arations à raire à
14i16
"
l'aqueduc ..•.•• . •••••. . • . •.
»
H69
1470
Il
L'Mil itai des , 'ClIVCS est rond é . • .
Le roi R ~ n é é18bliL un second
cou ,'col de reli gie ux de l'Ob ser-
vance à Marseille . . . . . ... . . . .
1410-1846
li
»
411
1473
»
324
14;4
»
326
78
»
375
»
»
1471
1472
t473
1473
1473
1473
ier 18.
U74 mars 3.
270
~12
1474
Il
»
19ft
aO ~l
30.
t47" sept. 12.
3
et s uiv.
t475 jau\'ier 11 .
t4ït juillet 17.
Délibération du conseil de ,'ille
rt lalh'c alll eaux de Jarret. ..
Rapport au co nse il de ,'ilIe co n·
30 th 6.
cernan t le mou lin de Rica ud
sur l'Hu\'eau ne • . , .• ,.......
Délibération du co nseil de vi ll e
juillet 6.
relalÎ\'e à l' arrosage des propriétés ri\'era in es de J arret.. .
Autre
délibérat ion J e ce conseil
mai IS.
sur le même sujel. •. . . . , . . ..
juillel 13 . Rapport au co nseil de \'ill e suries
rÎ\'eroins de Iï:lu" eaune qui dé·
tournent les eBUX de celle ri·
,'iè re. , ....... . . .. , . . . . . . . .
. oQlI3.
Délibérat ion du conse il de ville
sur le mOrne suj el. . • . . . ... .
seplemb . 1, Autre delilJéralion du conseil de
,'ill e Sur les eoul!. du béai des
moulin s de St.-Giniez, .. , ....
jOIl\
1474 marS 23.
Li sle des admin istrateurs muni-
cipaux de Marseille . . ... . . . .
1re. Partie. :lc. l'8rh\' .
Il
i474 mars 3 .
"
»
376
»
326
»
376
»
377
1li7tj jall\icr 17 .
1475 jaDYier 28.
147,'5 a\'ril 10 .
»
327
330
1475 3\1"il 17 .
))
569-
I\"orn du \iguier de Marse ill e li
cetle époque . . • .. . . . . . . . . . . .
)/
Acte rela tir il la démolition d'une
écluse Sur l'HU\ eau ne, étalJlie
à Aubagne . . .. . .. . ...... , "
René co nfirme l' ordonnan ce de
J ea n de Cossé , en da te du 2U
juillet 1460, sur l' élection des
juges co ns uls ....... . . . .... ,
n éné rend un e ordonna nce sur
les cau ses cr imin ell es . . .... . .
Rapport au co nse il de ,'ille sur
ceux qui déto urnent les caux de
J'Hu\'ea un e .• ...... . .......
»
Délibérati on du conseil de ,We
su r le même sujet. . .. . . . . . . .
.II
AUlre dél ibéralion du conseil de
,ille sur les regard!' de l'aque·
du c ... . ... . ....•. •. .... . . .
"
AUlre délibération du conseil de
, Hi e sur les dHférends e. . istant
entre Aubagne el Ma rseille, au
s ujet des caux de l'[J u\caullr. . . l ,
Aut re délibératio u du c OIl ~c H de
"ille sur Ics lett res pateilles du
ro i Réné, relatives au x O U \'r3~CS
d'A ubagne co ncern ant les eaUI
de l'Huveaune ..... . .... ....
»
Autre délib ération du conscil de
"iIle su r les arbres pl antés le
le long dc l'aq ueduc , ....... .
Autre délib ération du co nseil de
"ille Decord an t à \'éH~quo de
Marseille la racult é de prendre
de l'cau acciden tellement a
l'Hu ' reaun e...... . ..........
1)
Uéglemcnl muni cipal dit de Jeall
v
326
78 ,79
"
de
33 \
327
CO$$6 •. ..• .• ,.. . .
))
36*
331
332
271
332
324
2i1
333
�-
-
570 1 rc. Par Ue. : 2<.' , l'ortie,
14 7 ~
nov. 28.
Délibération du conse il do ville
concern ant le libre cours des
ri vières et des r ui ssea ux du
territoire, el s ur le vallat qu e
les hnbitnnts d'Auba gne "eulent rétablir pOUT prendrc de
,'cau dc l'[lm'clwn e ... ,. .. ...
))
3Mi
Il
337
H7/S décemb . 2t. Autre délibéroti on du co nseil de
,'î1Ie concern ant Ics
COUI
publi"
ques. ... ... ... . .. .. .. .... .
13ï6 rénier13.
Autre délibération du conseil de
,'ille s ur les cau s de l'Ou-
,'ca uoo . . • . • . • • . . • • . . . . . . . .
)l
338
1476 fénier17 .
Autre délib érali ondn ConJeildu
d o" sc rclath'c au mêm cobjel. .
Autre délib éraliùn du conse il de
)1
339
,' ille sur le m ~ m c sujet. .. . ..
Il
339
H76 fénier 29.
t3ia détemb . 12. Autre d élibération du consei l do
\' iII e concern ant les babitant s
d'Aub àgnc qui usurpenl les
ea UI publiq ues. . . .. .. . .. . . .
"
1q76
1417
1)
Il
3"0
Le roi Rén6 donn e des in str uclions sur le r ~g illJc il s uivre en
temps de pesle . . .. ..... .. . .
Il
... .
)1
431
435
»
340
1)
220
La pes le ran ge ."1\~ r sc illc ..
a o ~t12 .
Délib ération du conse il de ,'ille
sur les ca u ~ de l'Hu\'ca une..
1477 (i ) octob, 8, Le roi Réné donne à nom'ea u bail
à dt" la Cépède, un e Lerre confr ontanll es fossés de la ,'il le..
1477 octobre 28. A utre délib éra tio n d u co nseil de
Yilie s ur les ri res de l'lIu,'eau ne ... . .. , .. , . , . . . , . , , .
1480 j uill et 10 .
Mor t de Réné d 'Anjo u .. , . .. ". , XX YI
H St décemb. 11 , Morl de Charl es III , dernier comte
de Pro,'ence. , •. , •• . , .... , . . n." 1
"
(1) Cet fletr Q tlr iliu~ par crrcu r à l ' (l nn ~e 14 {li, :Jllpn rli r n t
1)
1 re l'artle.
1481- 1793.
1 ~ 82
»
Les 1'8i6 de Fronce, , . , . .. . , .... lX" 1I
A rt icles prése ntés par la ,'il le il
Pala rnèd e de Fo rbin pour obtenir la co nfi rm ation d es I)ri viléges de la j ur idi ction cons ul aire.
Il
La peste Hl \age Marseille . . . , ..
l)
H83
»
H84 jnn'Vier 10. L eUr e de Charles VIII co nfirmnth'o do la ju r idicti on con sulaire
de Marseill e, , . , ..... , .. , , . ,
1485 novembr e. Cborl es VIII confirm c les prh'iléges de Morseill e . . .. , .. , .• ,
)l
1486 mors 4 .
Ay m ard de Poitiers , gr a nd sénéchal de Prove nce. adresse a UI
Ma rseill ais )t"s leUres de Cbarles VIII, approba ti ves de leu r s
prh'iléges . .•. • ..... , ,......
»
L'hôpit al de Sl.-naphaël es t r é1491
pa ré .... . •.. . . ,., .. , ..... "
»
1492 ja m'ier 28. Vent e d'une redevonce se igneu1 ind iction.
ria le ou profi t de Honorat de
la tour d'A ries .• . •.• , . • . . . . .
))
1492 avril 6 .
R ég lern ent mun icip al dit d e St.Vallier . , ,. , , .. , ..• , •• ' , . ,.
)l
U93 juin 25 à H9ts. - Sentence e t autres pièces
con ce rn ant le différend entre la
"iJl e ct le monas tére de St.-Victor , au sujet de la dépense faile
pa r la commun a ut é pendan lles
attaques de Ferd inand V. r oi
de Cast il le et d'A ragon . etc , ..
»
Lettres de Charles \ ' 111 s ur la d é1493 ood t 10.
m olition des bâtisses existan t
"
d ans les fossés de la ,'ille ... .•
340
J494 a,'r il S.
"
1'0 Il nte 147ï .
57·1 --
1494
"
T r ansacti on en Ire la "me el la
dam e de Trcssem ane. au s uje t de maisons e:ds tant d ans
les fossés de la " ill e •. . . , ,., ,
Décla ration de Lazare Uarbooi q ui
"
2" l'orOc .
"
78
435
78
430
430
~13
394
460
"
165
219
220
�-
57'2 -
-- 573 1r(' . " :!fUr ,
1498
,
"
1501
",'nit d ~ r obé un e partie de ln
croi! de St.~A ndr é . . ... . ... .
Louis Cnso;; in tlle Jea n Ric3 nl
l'as!'Dssin de son père.... . . .. xxx
Rll)' 1ll0lHI fond e III chapell e de
St.-V iclor. à la grand e ruc ..
))
2(' . Parti e .
"cnee.... . . . ... . . . . . .
,
180
l)
150
))
~3 5
Les pénitents bl('u s des Grn nds-
Carmes sont institués. .... . . .
))
1509 5=cptemb re2. Reynaud tesle en fave ur de St.Lazare ............. . . . ... .
"
1311 janvier 7. Acte relalifà l'éclu se de Marquésy
sul'r8 u\'coune.... . . .......
l)
1511 mai.
Louis XII co nfirm e les prhil éges
de Marseille. . . .... .... .. ... XXI
1515 jan\' ier 1 .
louis XIJ meurt". """ . , .. . XXX I
1315 février.
François h r confirm c les prh'iléses de Marse ille , .. , .... , .. nu
1520
Formule des actes de récept ion
"
des sœu rs hospit aliè res de l'hôpital du St. -Espr it. , ' . , . . . ,..
1J
US21 arril 8.
La co nfrérie des Pén il enlS noirs
))
est in stiluée .. ..... •. , . •. , , .
1524 aodt.
Siége de Marseille par le connétable Charles de Bou rbon .. " ... XXX IV
1524.
Le couve nt des Prêcheurs est
démoli à l' app roell e du du c de
»
Bourbon .. , .. . .... . , . . .....
1524
»
François 1 e r fail co Dstruire le rorl
de No tre-Da me de la Ga rde..
l)
1526 juio 11 .
Fn:Jn cois j ·r perm el ou't l\Iarseil lais d' noi r un grenier à sel .. .
1526juin 15.
François 1 ~ r c'tempte les l\larse illais dc tous droits . .. , . . . ... .
1526 j uill cl 12. Ordon na nce du sé nécbal de Pro"ence relativc à l'ordonna nce
du Hijuin 1526 préc itée.... . .
J)
"
on il 18.
,
'0'"
Crélltion dn pa rlem ent de Pro-
In "<l.5;on de pes te ......... . ... .
Ir('. ":II'll c. 'le. 1'31'11<" .
Le consei l de ,'ille dél ibère de bâtir
le LO l Me! _. . . . . . . , . .... .. . .
431
Le
juge-ma ge de l\J orsei lie est
1528
22.
d'a\'is que les Marsci1lai3 doi"ent être maint en us dan s la
jouissance de leurs IJrh'iléges.
l)
F rançois d'A lbcrlas es t nom mé
1528
"
pa r le conse il de ,'ill e pour por1)
ter l' étendard de Ma rseill e . . ,.
178
Fronçois j "rconfirme les priv ilégcs
1530 m, i 27.
de Marfe iHe . . .......... . .. .
~5t
In,'as ion de peste . ......•... ...
1530
~36
"
Le cou\e nl de Sle.-1)3.ule eSl ll lli
1530
"
au comenl de SI.-Sall"eur.. .
)
205
11531 déccmb . 23. t es consu ls de Marseille so nt
déclaréS recteurs nés de l'bôpital du St.- ESIJri t . .... . . . ... &20
Les pén itents bleus des G r~l(Jd s
153'1
))
Ca rm es !;ont in stilU és........
1)
215
Une
horloge
C!H
pl
acée
au
clocher
1532- 1533 "
n
des Acco u!es, . . . . . , . . , .....
205
1533 octobreS.
Franço is 1' r arri\'c à ~Iar se ill e .. xxxv
"
15 33 octob re 11. Clément " II arrhe à Ma rse ill e, . XXXVI
"
1533 octob re 23. Cat heri lle de Médicis arrhe à
l\1 llrseille ... . . ,., ... . ...... XXXV
11S33 octobre 2-8. Calherine de Médici s est unie à
Henri , du c d'O rléa ns, pa r
Clément VU ... .......... ..
"
Les
reli gieuses de St.-Sauveu r
1538 té\'rier 7.
cèdent l' ~g li se des Accou les 1:1
206
quatre IlTèlres .. __ .. , .. . ... .
1M2 novemb . 1. Formulr des dél ibéra lions du
63
conseil de ,'ille à ceUe date . •..
Acco rd entre la l'ille el Vaiss ade
1543 m, i 15 .
père el fils pour l'a limentation
030
des marchés de ,iande .. . . .. .
Dél ibérat ion du conseil de ,'ille
1M3 mai 15.
sur les écoles confi ées à Dol landi ., " . , , , .. , , " . ,. , ,.
IJ
1~2G
215
~22
3~0
450
»
420
216
220,451
190
181
527
• 51
,
,
�-
574- -
I rè. l'u rl i e.
Délib éra tion du conseil de " ill e
s ur le prédicateur du cou ,'cnl
des Augustin s .•.. , .•.•••• ··
1M 3 mai 2ts.
1M3 juillet 12.
juridictioLl ..... •. " .. ·· • · ·· .
frant-tJi s 1 e r elcmple les Marseillais des nom'eaUI droits .••• .
1543 juillet.
1M3 octob re i/S.
15i4 janier t 2.
1 54<1 juin 16.
1544 oclobre 28,
1.5'14
1M7 oclobre 1Ji.
1lS1i7
François 1er l.I ércnd de tr oubl er
les juges morchands de Marseill e dan s 10 jouiss ance de leur
1)
1548 m ai 21.
1548 juillet Il.
1&18 oo~t 30.
»
~C!. JI" rli c.
196
Déli bération du conseil de ,'îlle
s ur la m aison du bordel . .. ,.
L'é,'êque de Tro yes consacre la
nou,'elle église de No Ire-Dame
de la Ga rd e........... .. ...
Henri Il confirm e les pri\'iléges
de Marseille .. .. .. , .•. , ..•.•
Henri Il cxempte les Marseillais
du droit dc roraine .. .... ....
In\'8s ion de pesle ., , ... ... .. . .
,
79
»
80
»
»
452
452
»
1550
Il
1)
Les pt nil.,mls gri s de Sl.-À nt oin c
s onL ins litu és ....• .•. .. .• . .
t'Mpil31 de Sa inl-E utrope est
fondé ........ . ............ .
Les pénitents gri s de Sl. -A ntoin c
prennent possession d'un e cha pelle s ituée à cblé de l' église
des
1556 mai 5
ct
1558 mars 30.
1356 <Jctobrc.
1557 juin 1.
Pr~ c h c ur s
. . . . ....•. . .••
Pierre de Cand oll e el ses rréres
cèdenLà l\1arqu és y l' appuyage
d' un e éc luse sur l'EIn yca un c ..
Henr i 11 exempl e les Marseill ais
du droil de rorain c . . .. .. .. . .
Henri Il confirme les prh'ilégcs
de Morsc illc . . . . . . . . . .. ...•
2c. PorUI' ,
,
"
413
"
2U
"
•
3.2
»
206
»
1039
1)
181
XXXVI
452
»
li
155
de nlarseille . ....... , ' ......
Ord onnan ce da comle de Tende
r elath'e à l'eoregis trement des
leUres de Henri Il, Cil dole du
»
452
6jui llet tlS48 précitées"" ".
»
453
D
Ordonnan ce du sénéchal de Pro"ence sur les leures palentes
de Benri Ir 1 en date du 1 0r juin
HSiS7 . pr éc it ée~ ... , .. ,., .. "
»
1557
On r enonce à bâtir le Laza ret ,'oté
le 18 anil11S2ô j celui du port
Sl.-Lambert est. comm encé. , .
1558 juin H .
Ordonnance de Charles IX s ur
l'a mirauté de Marseill e .. , , . , .
1558 octobre 3. H enri II tient qu itte Marsei lle
des emprunt s par lu i raits
m oye nnant le don de 13,000
IÎ\'res ... . , .. " .. "., .• . ,. ,
11S5S décemb . 30. Ord onn ance du sé néchal de Pro,'eoce s ur un édit d' Henri Il. en
date du 3 octobre 1558/ précit é. "., . .. , .•..... , . . ....
l M8
»
La \'ill e établit lIn e pri se d'eau
s ur Jarret. . , .... , , . , , .•. , . .
HSt:9 rch' ricr 3.
Arrêt du parlement de l'ro,'ence
r elatir à J' édiL de Henri Il du
3 octobre 11S58 ci-d ess us men-
8t
Il
lionn é......... """ " "..
u
"
»)
79
»
H3
"
l)
l)
:
.
..
1557 800t 15.
80
436
LeUre de Henri Il s ur les bois et
( orgU appartenant à l' é ,' ~ c bé
de Marse ille ., ' .. '.' ,. , .. . ..
Henri Il co n(irm e les pri\'il éges
1 rc. l'ortie.
1550
HUS3
Frant-ois 1.-' déclore que les étron.
gers s'établiss ant. à Marseill e
D8 sonl sujets 8U droit. d'aubaine •• , • •.. ••••..• · ••• · • •
François t e, confirme le s prh'iléges de l\larscille •. , • . .. • . ..
Les dames de Sl.-Sauyeur permellentOU l pénitents du SaintEsprit de bâtir lIn e chapelle
dans le ci melière des Accoules.
575-
256
•
�IlS59 jumel. 10.
USSO jlH)\' Îcr 13.
1r I' . l'K rUc . 2c. l'o rtll'.
))
Morl d e Henri Il •• , ••. . .• , . •• XUV Il
Vidim us des lcur es Ilat entes du
roi Réné, cn dato dL! 3 ma rs
1~74 • •• , • . •• . • .• . •••• . • . ••
t:S60 mlirs 13 .
t ~ 60
1~GO
li
Il
1561 • • dI29.
Arr êt. du parl ement d'Ah: sur la
t:ompé\ence des juges marchands de Ma rseille • . . . , ... , .
L' ég lise des Acco n\es est éri gée
en collégiole . . . . . . . . . . . . . . • .
Le Laz.aret du IJorl St. -LnmLJerl
est achevé . . . . . . . . . · ·, · ·· ··
Ordonnan ce de Charles IX coofirm a\i \e de 10 j urid icti on consulaire de Marsei ll e cl arrêt d u
porl ement )' rclatir. . . . . . . . • . .
1562
»
))
71)
J)
79
1 !) G ~
octobre
11S6G ré\"rier 7 .
206
))
t lSGG rén ier 10,
431
1066
1)
79
JI
203
On comm ence li démolir les murs
du cimclière des Accou les . . . .
1 ~ G3 octobre 2~ .
- 577 -
576 -
1506
Ârrêt du parlement de Pro\'cncc
qui ord on no l' enrcs is trem enl
))
1569 j uin 8.
des Icllres patentes d e Cb arles IX d u i l ju in 1 iS5S, s ur
79
l' amiraulé de Ma rseill e .... . . .
15M mai 8.
Edit de Charles I X qu i m a intien t
1564 ao l1t 10 .
la jur idiction con sul aire de
~fa r s c ill c . . . . . . . .. . •.. . .... .
Charles IX confi rme les priyil éges
"
79
1069 juillcll 5.
d e Ma rseil le . . . . . . .. . .. .. ... 111\'11
1iSM DO\'embrc 6. Charles IX el la co ur arrivent à
Marseill e . . ... . .. .. ..... . . .
1564 novembre. ebarles l X cède ta la \'iIIc le droit
sur les drO!;lIcric3 et les épicerics 1 à la ch orge de cons truire
le qua i li e Ri,re-Ne u\,{l , de
poun"oÎr a Ul frais de curage
el d'enlrelien du porl , el de
raire ! al oir les droits d'oncra ge ..... . . , . , . ..... , . .. .
l1J.Y ll
"
"
1 ~ 70
1571 • • Ql 15.
1572 janr ier S.
1 b72 juillel 22.
"
81
US74
"1r-e. f'arli (' .
Rég lern enl de Charles IX pour la
jur id iction consulaire dE.' 1\18rscille . . . . . . . . . . ......... . . .
Arrêl du parl ement de P ro\'cll ce
eDjoignant aU I é \'Oqucs c L a Ul
archevêques do "P rorcnce, de
pourroir d'u n docteur Cil théolog ie la première préLJande
"scan te J etc. . .. .. . , . . .. , . . .
))
Cha rles IX aut orise les nobles à
c() mm ercer en sros à Marseille
son s déroge r à la nobl esse . . ..
Ju ssion de Ch8rles IX au parlemenLde Prorence pou r l' enregi strement des le lires patentes
d u mOls d'octobre HSOIS, précit ées . . , . .. . .... . , , , .. .... .
Les pénitents de Notre- Dame de
Miséricord e son t institu és ....
Arrêt du parl ement de Pro\'ence
relatir à \' é\~ l' h é de Marseille
qui ne s'était pa s co uro nné à
son a r r~ l du 7 réni cr 1066 ,
précité . .. ... . , .. ... . . . , . . .
"
Charles I X ex emple les Ma rseilla is des droits ct impositio ns
roraines , rè\ es , haul- Ilassage
el d e doma in e roraine ..... . .
La place du Palais es t aggra ndie ,
Le co llége de Ste. -M arth e es t
établi . . . . ... .. ... . ..... .. .
Charles IX mainlÎenl la co nrrér ie
des pénitents blancs de la Tr η
nit é Vieille . . . . . ... .. , ... . . .
"
P r ix (ait de la construction de la
gran de serre de l'aqueduc des
ea Ul pu bl iqu es . , . . . , , . . • . . .
Il
Henr i I II succède à Charlcs IX .. Hl" l11
"
v
37
!le. Par ti e
'9
157
22
79
215
1
1
151
82
206
&25
214
272
•
�-
578-
579 I U I' tuUe .
Uenri III confirm e l'ordonnance
de Charl es IX 1 en datc du 8
joU\'ier 1!Si2, s ur les pénitents
de ln T rinit é Vieille.. ....... .
1~:'t)
jan\'ier 7 .
1575 sept. 12 .
1575
,
1576 sept. 21.
1 ~77
février .
2~
l'arlît' ,
1)
214
n enri III confirmo les pr Ï\' il~ges
de Marseill e •.. '" .....• ... n:x.vlll
Henri
111
rét.nblit le greni er il sel
de Mars eill e ... . •... ·· ·. · ··
La moi son des fille s grises est
rondée ..... ... .... . , . . . . • .
Délihérlllion du conse il de ,'îI!e
s ur la députation de Marseille
OUI états de Diois . . . . . . . . . .
HenrI lJ1 elemptc les ,Marse illai s
du droit de douane su r les
épiceries, les d rogueries, ete ..
II
»
1)
1584 moi.
527
413
38~
•
82
,
378
t~77 juillet 24.,29.A rrê t de 13 cour des.comptes rc-
lotir il l'étab lissement. d'un
moulin s ur Jorret .. ....... ,
uns
anil 2!j..
1~7S juillet 14.,
1078
1078
1078
,
t!Si9 j nin i !S ,
tlS80
1)
1582 anil ilS .
Délibération du conseil de ,'ill e
sur le ,'olume d'cau accordé à
Mo Sa lomon . .. " ... , . , ....
Benri III permet l'établi ssement
d'un grenier à sel à l\'lar seille,
Les capucins ob tie nn ent l'autori sation de s'é tablir à Marseill e. .. , ... , .. . .. .. .. .... .
Les mi nim es orri\'ent il Marsei ll e
L'hôpital de la Mi séri corde est
rond é •.•. . . .. .. . ... . ... .. ,
Catherine de Médicis pose la
première pierre du co uvent des
ca pucins de Marse ill e, édifié à
ses rrais • .. , . . . . . . . . • . . . • . .
ID\'os ion de peste ... "... . .....
Henri III autor ise l'étab liss ement
d 'un grenier à sel t\ Mar seill e.
, .. Pal'Ut' . ' 2° l'artlc.
lIenri
1IS84 juin 6.
1585 avr il 13 .
1~85 ovril 1~ .
11S8lS ovril 21 .
1585 sept . 20.
III
place le cou ,'cnt des
ca pucin s de Marseille sous sa
sa uve-garde et cell e des con»
s ul s de Marse ille •........ , ..
Henri III eJ.cmplc les Marse ill ais
des droits de forai ne, de troile
domnnia le, rè\'c, haut-passage ,
etc.) s ur les marchandises . . ,
1)
Déli bér ation du conseil de ,'iIIe
su r 10 nomination de commissa ires. chargés du portage des
caui de Jarret ..............
»
Dariès es t pendu •...•.•.•..•. XXXIX
Lettre des consuls au roi sur la
»
conspirat ion de Dar iès.. . .. .
Répon se du roi .. ......... ... .
Transaction entre de Forbin .
Marq ués)' ct d 'Au~ n e, sur un
fo ssé pou r recevoir l'eau déri\'ée de l'Hu\'cauoe ..•...•. •.
Réglement municipal de Henri
III dit rég lern enl d'Angon»
lIme .................... . .
•
..
82
•
381
86
86
•
"
275
527
»
1)
D
1)
1)
194
195
414
195
436
527
1585 octobre 6.
Le duc d'E pernon or rh'c à Marseille. . • . . . . . . . . . • . . . . . . • . III
L'église de N.-D. du Mont de
1586
,
Rome est r ebAtie ...... ..... .
11
Il n'est point nommé d'assesseur
1586-1587 .•
li Marse ill e pour ces deut an·
nées. . . . . . • . . . . . . . . .•.. . ..
Il
Délibération du conseil de ,'ille
1~88 ooQt 27 .
sur les états de DIois . .. . ....
Il
tlS88 sept . t6 .
Députation de l\Iarseillcoul étalS
de Diois...................
Il
1588 oCLob. 4,t3.0rdoDnancc por tant que les députés de Mal'seille QUI états de
DIois au ront \'oil délibérati\'e .
»
469
1586 octobre !.
»
181
li
386
386
387
•
• .1
�..
-
-
580 J n' ,
1588
1;;S8
1088
Emeut e des Bigarra/J ..... . ...
»
»
»
1589 ill aTS 19.
ParU e.
H It
Morl de de Lonche......... . . XLI V
I",'as ion ci e pesle ~ . .. ........
1)
:le . Pa r"c,
»
436
Co nstru cti on d'uno parti e des
à la Carem paris de ln
"me,
1589 mal 8.
1589 juin 21.
nebière . . . . . . • . . . . . . . . . . . .
Construction de la co nll'c-cscarpc
li. 1[\ Ca nebière .. . . . . ••... • ,.
Arr~l du par lement de l'ro\'cnce
1>
223
»
227
s ur l' ar rosage du quartier d e
fl eau din ar . . • . . . . . . . . . . . • . .
11S90 janvier 14. Délibératio n du co nseil de \'ille
)1
3~7
ossemb lés ta Ais le 15 janv ier
1590
»
)1
38i
Les minim es quillcnl le pri euré
du Rouet pou r IOUf Ilou\'ca u
CO ll yenl sit ué près la plaine
St.-Michel. . ........ . .. .. . .
))
1591 novemb . 17 .J\Iéolh an s 'empare du mon astère
deS. - V ictor •. . . • . .. . ..... XLY UI
1~9t décemb . 16 Députés de la ville vers le du c de
l\Icrcœur . . . .. ..... . ..••• . .
»
1591 décemb. 28". n est permis d'arrent er le fo ssé
de la porle Réale .....• ,....
»
<1591 décemb . » Ca sauli es t nomm é premier
co nsul ... ... . .. . .......... XLV III
»
1591
La co nrrérie des pén itenLs du
Bon-Jésus es t inslituée......
Délib ératio n du co nseil de ,'iIIe
sur le.:; salin es de Marseill e . , .
1li93 fénier 16. Les u/:'I)utés de 13 noblesse do
F rance déclarent que Marse ille
a la prtb éau ce s ur  ries o.UI
éta ts géuéraux d o Fr ance. ~ . .
1593 révrier 20. Mess ire Drancoull y est brillé . . ,
1593 révrier 23.. Le curé Douv ié es t pcodu . . •. ..
I re . l'a rI Îc .
1593
ao~l
:l e. l'a r tic .
8.
le duc d'Epern on enlre dans le
terrilo ire de Marseill e . .. .. ,.
1593 Doyernb. t . Le conseil de ,'ill e co nfi rme les
membres du corps municipa l
dans leurs fonction s pour
15n3-1594 .. . .. .......... ..
L' hôpita l de S l. -Jacques de Ga1593
li ce es t. réuni Il l'hôpita l du
St.-Esprit. ...... , ....... , ..
J~ a 1 .... Cou r de l'HOtel-Dieu ct
»
1593
les arcades qui l' entourent dalenL de ce ll e époque, . . .... . .
XL I X
»
»
388
,,
410
"
419
Il
216
1591. js mier 11 . MessÎre Antoi ne Detriè,'o est.
rclDli \'c aus élots de Pro\'encc,
15QO •. • •.•. , • ••...••••••••
581 -
»
196
brÔlé . . . .... . . .. . .... . . • ,.
décembr e 2d. Ca sau lx découne unc cons pi ration contr e lui. . .... . . ... . ..
»
Anto Îne de Dayon de Libe·rtat.
1595
el cree les fonct ions de juge d u
palai s . . • , .,. . . . . . ... ... ....
t~94
:1 596 fén ier 17. Mort. de Cas auh • .. , .. . . . . ....
15911 j uin 15
Ana lys e de pièces r elat ives à r é·
ail
tabli ssement d'un ,'h'ier à la
388
30juin 1603 .
1596 juillet.
229
»
216
1597 ani l.
1597 aot\t 20.
1592 noyemb.8.
)
527
1597
»
1598 mai 28 .
»
»
)
38\1
216
2 1(;
Ca nebière .. . . . . ... .. , ......
Lettres de pardon des é,'énem ents arrirés à Marseil le sous
le consulat de Cas aulI, . .... .
E nterrem ent. de Libertat , cérémoni al , elc .. . . . ... .. . . , . ...
Lettre d' Henri IV s ur la pen sion
de 2000 écu s faitc à Libertal . .
J. a cbapelle de la confrérie des
pénit ents du bon Jés us ~t.
bâtie, . .... . .. , . . . . ' .. . . ...
Délibér ation du co nscil de ,'ille
s ur les caus: de sources vives et
salubres oU'er les par J ca n de
Cél,èdc . ........ .. . . .. . . . . . .
»
L
Il
LU
Il
229
))
90
)
117
»
120
»
216
»
276
'.
�-
-
58\1 Ire . 1'0 rti \' ,
1!S98 novembre 8. Le conse il de ,'ill e d é lib ~ rc d 'élc,'cr une statue ta Libcrlot. •• ..
LI
20 l'ar!ic .
de roroine . . . . . . . . . . . . . . . . . .
»
Dupré est secrétaire de la mai son
commune •. .• . •...••.• ,. . . .
US99 an il 7.
Lo ,'ill e établit un c prise d'cau
1598
Hi99 aHii 7.
»
1599
L'église de l'H ôtel-Dicu dole de
celle époque. . • . . • . . . . • . . . . .
novembre 3. Marie de Méd icis arrh'c à l\!arseill e. . ....... . .. ......•...
jamier 20 Adjudication de la reconstruction
d 'une partie des remparts de la
"iIIe à la Canebière .. . ..•. .. .
»
Mor t de Ra guenea u, é ",~ que de
Marseille. . . • . . . . . . . . • . . . • ..
La con rrérie du Scopula ire rait bâtir l '~g li se des Grands Carm es.
XVI siècle
1600
1603
1603
1603
sur l'DOl'ca un e. .. .•• . .•. ...
Accord coire la ville e\ Jean de
Cépède ou sujet des ron Lsin es
el des moulins..... ... . .. . . .
Menu du dln é scni le jour des
électi ons municipales ... .....
J)
82
LII
»
2~7
»
280
»
1604 juillet 9.
t60iS rénier 9
Cession de deue pour Jea n de
Cépède contre la ,tille . .... ' "
Le chapitre des Accoules cède le
cim etière de cette église pour
y bâlir des maisons. . . . . . . . .
1605 septembre 26. Ordonnance des co ns uls de Marseille s ur l' usurpation des ea U1
publiqu es. . ... . . .. .... •.. . .
1605
I.cs Augu s tins rérorm és 5'établissent â Marseille .... . ....•
1607 octobre 26. Sico llc l'cnd lIne m oison pour
l'o grandi ssement de l'O Mel de
Ville • ............. . ... , . ..
LIli
"
1607
"
419
»
1610
1610
»
230
1610
Lill
»
1610
l)
191
»
288
Il
206
t es pénit ents du St. - CruciO l
sont inst ilués. . . . . . . . . . .. . . .
La m aison des fill es grises de St.-
Pi erre est ins tall ée dans un
flUlre imm eubl e ... •.... . .. ..
,)
1608
On cesse d'élire un ca pitain e pour
porter l'étendard de Marseill e..
1609 septem bre. Henri IV co nfirm e la jurid iclion
cOlls ul nire de Marseille... . . .
1609 octobre 10. Marg uerite Montol ieu déclare
1610
1610
l)
»
I f(" l'orti e.
1607
117
1598 novembre 27. Henri IV con Orme les Marseillais dans l' c1CrnlJtion du droit
583-
posséde r la chapell e de 5 te.-Cotherin e so us la directe de l' égli se de Ste . -l\for ie-l\Jajeure.
mai.
!\Iort de Henri IV ...... .... . . .
j uillet 29.
Le conseil de vill e délib ère de
pl acer la s talue de Li berlats ur
la porte Roya le.. . ..... . .....
décembre 4. Députa ti on s ur le rait des mor isques . .. .. .. . ... . . . .. . " .
décembre 20. Promesse relath e à l'em l,)al'q uem ent des moris ques . ..... ....
décembre 28. Délib éra tion du co nseil de ,ille
s ur les mori 'O qu es... .. .......
décembre28.Le cO ll seil de vill e délibère de
co ns truire IlIl e chapelle dan s
l'H61el de Vi lle ... . ....... . .
»
291
»
ln
16U jamier 21. Du chatne est chargé de la construction de la I}Orte en rer de la
chapelle rie l'H 6tei de Ville . . . .
1611 nore mbre 2.$ . Prix (ait de la constru ction de
la chaDeil e de l'H6tei de Ville .
Promesse de Lucou Marlin au
1611 juin 25
s uj et. des m orisques.. . . . . . . .
Le co u\ ent des Au gustins rMor1611-1 613.
més est bâti .. .... . . .... . .. .
161.2 ja n"ier 8.
395
La \'ille ,'ole t,350 lines IJou r les
closses de philosophi e et de
r béto riq ue, ctc. , du co llége de
Ste.-Marth e . . .•. . .. . ... .. . .
1)
2e . l'a r Il1'.
217
414
)l
178
Il
79
Il
163
L ili
»
LI
118
Il
439
Il
l)
442
1)
39iS
)1
39iS
»)
39iS
»
443
»
197
426
",
"'
�-
58·, -
ln
iG12 mai 8,
1612 juillet 27.
1612
»
'\rr~l
du parl ~ m c nt s ur les ca ux
publiques ................. .
Autre arrét SUT le m êmo s uj et..
La \'itlc étab lit une seco nd e prise
sur J'HIH'eo ullc ........ ·. · ··
Ltl Chapelle des PénÎtents de
1612
Sainlc-Croil ost co nstru ite .. .
t613 septembre 4. Déclaration sur déchorgoment des
mori squ es ... , . . .. " .• , . . , .
16 13 octob re 10 . Acte relatirà l'embarquement des
morisques. ' . , . .. .•........
,
La chapell e de Ste.-Marie-Magde1613
lein e est reco nstruile ..... • .• Les députés de Marseill e deman1614
dent au roi de jouir am: étalsgénérauJ. , eomoqu és à Paris,
t1es m ~ me 3 honn eurs el prh'iI ~gcs que les députés des autres
pro,'in ces . . , . ... , .. ..... , .
16 14 fénier 4.
La dame nouzell e donne le terrain s ur lequel esl bâ'ie l' ég lise
du quartier rural de St. CIHlrl cs , , ' .. , . , .. , , . , . . , • . .
LI} ville est inl'ilée ~ sc raire ret6t. juin 10.
présenter aux étals-généraux de
Sens .... • .. , . .. ,." .. ,. . ..
Délibération du co nseil de ville
1614 aoât 1ï ,
sur les étaLs assemb:és à Se ns
le 10 septembre 16t4. , ..... . .
l'ort ie.
..
..
1 re. l'ar ti c.
1616
Il
292
29.\
257
2-17
16'J8 jan\ier 19.
1619 no\'emb, 7,
"
i619
"
182
»
1620 mai 26.
1620 mai 26 .
1620 mai 2ï.
391
1620 octob re 22.
1621 mai 17.
)
188
1621 sepl. 21.
»)
389
1621
Il
390
))
1621-1626 .
tG14. octobre 10 . Accord entre la dllc Cl les feli-
1622 octobre 8.
1623 mars 9.
gicu't grands Augustins, nu
suj et de la messe il. dire tou s
les j ou rs dan s la chapelle de
l'Hôle l de Ville . .. ......... , _
1616 j:lmi cr 12. ftéform31ion du prix du pain...
1616 juin 16 .
La rbgence du co llégc de Ste.-Ma r the est remi se à Ollh'icr ..... .
tlllG septembre 12. Prix fail de ln cloche de l' égli se des pr~chc\lr s . • , . .. .
)}
395
1623 mai 11 .
)
. ..)l
1623 juill et 4.
HW
Les <,onsu ls
condamnent.
2ll, l'er t ill.
au
fouet l1n va let qui {H'oit intro-
161':' no\'cmb . 5.
.
,
585 -
v.
dui t du "in étra nger dans la \'ille JI
Délibération du oo nseil dc \'illo
relath'e il l'a chthemenl de
1'l1Orioge des Prêcheurs ,., .. .
Mort de Jacqllcs Turricella, évê- "
que de Marseille .. . . .. .. .. .
Obligalion reltHÎ\'e au pa "ilion de "
l\Iarseille ......•.. " ... .... • ,
Les religieul reco llels s'établi ssent à Marseille ........... ..
L'église et l'hôp ita l de Ste.-Marthe sont donn és aUI pères de
)'Orotoi re . ' .• . . .•.........
»
L'église de Ste. -M ar the est suppriTnée . ... .. " ..... ... . . .
»
Transaction relali\ e aUi eaUl
publiques .. , ....... . ... ... .
Obligalion relalh'e au banqueldu
jour des élections municipales. Il
Le conseil de ,'ille délibère au
s uj et de 4 ,aisseaux pris par
les Tunisi ens .... ,... .. .....
"
Les pénitents ca rmelin s so nt ins tHu és ..... ,. , . , . , . . ' . . . , . .
"
Le roi se déclare le rond aleur des
1)
Recollels de Marse ill e ... " ..
Il est construi t des balles aUI
Iles de Marseille, ..... , . .... ))
Loui s 3:1 11 arrî ,e à l\larse ille ... _ L ili
Les Ca rm él ites s'étab li sseol à
Marseille ... . " ..... ,. , .,...
»
Les Grandes-Maries so nt fondées
à i\larseille . . . , ... , .. _. ... ..
»
Le co urent des Capuc iu es de
Marseille es t rond6.. ' " . , '"
)
,
..
3ï*
524
190
1~8
83
197
163
426
294
66
84
214
19ï
432
»
210
209
209
�-
-
586 Ire . ParU\' .
2c . Pa rti c .
1G2ts rénÎcr 20. Ln direction du collégo de Stc.l\Iartbc est donn ée aux p~rc s
de l'Oratoire. . .. . . . . . . . . . . . .
1627 moi 12.
Il
426
Aurcn gllo "cnd un e moison pour
l'a gra ndissement du collégc do
Stc-Marth e . . . . .......•....
1)
427
1627 ool.\t H.
DeSigne \'e nd un e an tre maison
pOlir le m~m c objet. . , . . . . . . .
'fi
(~27
1627 ,o\\l 20 ,
11 cst construit de nouyc!lcs hol»
433
1627 sepl. 7 ,
1627 sept. 7 .
les nUI tics do Marse ille .. . . ,
Tran saction enlre la ,'ille ct les
rcligieu1: trinitaires, nu sujet de
la rédempti on des cscla,'cs . . .
Méolan Cl Daroier construise nt la
l n J'lartle,
1632 octob,»
the . ...... .............. ..
l es Cormes déchau ssés sont autorisés à demeurer à Marseille .
1632
1)
Les religieul de la Miséricorde
s'établissent à Marseille •. , .. .
1632
Il
Les bthim en ts de l'hÔpital de S t. ~
Jacques de Galice sont donn és
nUl reli gieu ses de ln Misérico rdo , ..... , . .. •.......•. . .
1633 jamier 29 . Rapport sur Ics maiso ns à oc.
"
4H·
Il
1633 julllr.t 2!S.
Sam'aire " cnd Ilnc tcrre a u quartier dc St. -Lambc rt pour 1'0 grand issemcntdcs infirmeries,
1628 octobre 19. Honoré Antoine vend une m a ison
427
"
433
"
433
427
Arrêt du parlement su r les ea Ul
de l'Huycaune .. . .. .. . . '" .,
1629 octobre 31. La yille donn e Dut Grands-Car-
»
360
mes lInc lampe d·argent . .... .
[ons ion tic pes te ... . •. ' .. . . . .
"
»
191
"
»
1631
"
436
La m a ison des Repc nties es t rOll-
421
dée, ..................... .
1631
Les Ca rm ~ déchau ssés s 'établissent à l\farsei1lo . . , .. , . .. , . .
Les bdti sses du
lazorct
sont
po .. p nrli ..... . . . . , • , . . . , • . • • • , •
ses pour l'agrandisse ment de
la maison commune , .. , .... ,
1633 sept. O.
1633
1629 avril 26 ,
1630
•
"
198
211
"
410
"
396
»
360
•
396
»
361
»
198
Lettre du roi su r les droit s seigneuriaux dcs Ol<lÎsons acqui-
~27
pour l'a grandissement du co llége de Ste . -Marthe ..... .. .
1630
de l'h6tcl de "HIe .. .• . . , ... .
Délibération du con se il de ,'ille
so.ge des propriétés rh'eraincs
dc l'lJu\'caunc ... . . ,., . ......
1633 .odt.
Ste.-Marthe ... . . , ......... .
1628 0001 14,
Porti e.
d'Auba gne s ur le mode d 'orro-
Rimbaud vend une maison pour
Lettre des cons uls s ur I ~ murailles du Loz3rcl. ... , ... , , . '
2~
Quérir pour l'a grandisscment
l'a grandissement du co ll égc de
1628 onU.
t es cons uls de Marseill e pou ,'aient condamner au carcan,.
1632 déc, "
porle du co ll égc de Stc.-Ma r162'7 oclobre 7 .
5~7-
"
197
»
1G34 fénlcr 9,
Ln délibéra lion du conseil de
,'ilIe d'A uba gne , cn dalc du
2iSju ille l1633/ précit ée, est homologu ée par Je par lement . • , •
Les Chartreux s'établissent à
Ma rseill e . ... . . ' ....••.•• , .•
Le parlement de P ro\'ence rejette
l'appel fait. d' un jugement
rendu par Ics jugcs marchand s
de Marseille .. , .. .. . , •• . .. ,.
1634 mn rs 25,
La première pierre de l'église des
CaTlnes déchau ssés est. posée ..
1634
Les religieuses de S le .~E li zabel b
s'établissent à Marseille •. , .. ,
"
79
»
198
»
211
103iS no\'emb. l 3, L' hÔpita l des filles orph elincs de
N ,·D . deGl'âcc e:- l fondé " ".
434
"
�-
~88-
1 rc. l'ortie .
1636 scpt. 11.
1636 sepl. il .
1636
»
'.11'. Parti e .
\ 3U' . . .....•. . . . . · ·· ···•• ·
298
Ral)I)O rl sur ln co ncess ion d'ca u
accord ée li 1\1. de Féli x ..... . .
298
La stalue ant iq ue qui sc trotH'ait
sur le clocher des ACCO liles est
donn ée li Pcircsc . . . . •. . " .. ,
))
206
1637 j Om"icr 15. Les Bernardi nes s'étobl issent ta
1637
»
1637
Marse ille ....... ... ....... ,
»
211
Ln prcmiêrc cellul o du COln' c nl
des Chartreux es t conslru \lc...
»
198
»
199
Les prOI Tes de la Miss ion de
F rance s'cta blissent ta Mar-
1637
D
se ill e ... , ... .. . ... . ... . .. . .
Oc Ilomp,lfl d'Anliboo construit
la pri se des ca ti S de la ,'iIIe ta la
POlume. ........... . .. . ....
1638
1639 mars 13 .
1639
•
1640 mars 31.
1640 nnil 24.
16~O
juin 24 .
J)
Il
»
191
298
recevoi r les Dam es Reeo lleltes.
La maiso n d IJ l'E11 t repdt es t
fond ée ..... .. .... .... •. .. ..
t 'bôpital de Sl.-Joseph est établi .
Sent ence re/alh'e aux ou \'ra ges
du sieur Marqués y s ur l'Elu,'eaun e ........... .. ..... "
»
1640
»
1641 mars 7 .
1~ 8
197
Il
»
311
188
J'hosp ice de la Charité.... .. .
1640 no\'emb. ft. Le co nseil de vill e délibère de
1640
.'
Marseille rend dh'crs ornements
à l' église de N. -D. des Anges.
MOI·t de E us ta che de Ga ult)
ércque deMars:eill e . .. ... .. .. .
Les Reco llets prennent possession
de leur co u\enL .. .. .. . ... •
Pose de la premi ère pierre du
clocber de l'ég lise des Gr and sCa rmes .. . . .... . . .... .. ... .
Acte s ur la concess ion d 'ea u raite
à M. de Féli' .. . . . .... .... .
Pose de ra premiérc pierre de
Ire .
Les Dames Recoll etles font Mtir
leu r COuyont . . . .... ...... . .
1041
La ,me ochète une mai<;o n ponr
établir la fontain e de la Pierre
qui Ra ge .... . . , . .. . .. . . .. .
1642 mars 7.
Cerlil1 cat s: nr les lerres arrosab les
de Roqueyaire. . .. . . . . .. . . . .
1642 juillet 5.
Sentence arb itrale s ur la prise des
ca ux de la ville. . .. . . . .. . ..
L'hôpital des fill es orphelin es de
1642
No tre-Dame de grâce es t r éu ni
il l'h bp itol de la Charité . . .. ' .
Mor l de Jean-B ap tis te de Ga ult.
1643 mai 22.
évê qu e de Marseille ........ .
L'é\'êqu e Jean-Bal>ti ste de GauU
1643 j u in 9.
est inhum é . . . . .. ...... . .. . .
1644 fênier 17.
Lettres de Louis XIV s ur la
ca noni sotion de Jea n-B aptiste
de Gau lt , é,têque de Ma rseille.
1644 fénier 22. Attesta tion s uries terr es orrosobl es deS t .-Za charie .. ...... .
1644 no,tembre lS. L'ém eute qui éclate il Marseille
il celle époque. es t pardonnée
en mars 1645 ......... , . . . .
)}
La rll e des Reco l1 eltes commence
1644
à être ai ns i dénomm ée ..... . .
ArrêL du parl entent de Pro"e nce
16~ 5 mars 8.
rela tif à la tcnll e de ln Bourse.
lcllrcs
d'oboliti on de l'émotion
1645 mars.
popu lai re du 5 no,embre 1644.
Sentence s ur la concess ion d'ea u
1646 juin 2.
fait e il Marroty..... . ..... ..
L'hôpital rO)'ol des rOll;ats ex is1646 j uill et.
tait déjà ..•.. . . . .. . .. .... . .
J646 seplemb . 12. Le ltres de s urn nn alion des leUres
d'a bolition du Ill ois de m ars
16-i 5, pr (:c i L~cS ...... .. .. . . .
104\
Délibénllion du co n ~c il de \'ill e
sur la r'mtainc de ta place Vi-
421
212
»
»
»
362
589 j'a rU c.
2c. t'arUc.
,
212
Il
311
))
362
))
31t
})
41~
"
160
D
160
J)
161
Il
363
121
»
212
»
84
1)
121
»
307
415
125
..
•
�-
~no -
Ire, Parlu',
16!i-;' seplcmb . 10, Innocent X opproll\'c les statu Ls
des !lrÔtres de Jo Mission du
St.-Socremenl. ..........• , .
Les Dornes Présc lilin cs sont
1617
reçues il Marse ille,........ .
Les Fe uillans s'établissent illU<Jr»
1648
sc ille.. ... . , ....•..•.. . •. , .
101i!) 000.t20
Voy . l'o rti ele SO liS la dote de
à 165'2.
165'2 , décembre.
1650 janvier 22 Leuros d'obolition de ce Qui
il
s'est possé à Marseille pendant
On sni!.
cette époque .•. .•... .......
1650 oct. el nov. Des troubles éclatent à Riez., .•
16DO no\'('mb. 13, Sentence relali\'e à la concess ion
d'cau faite 01lX religieuses Pr6senlines .•.••.....•.•..••••
1651 no\·cmb. t9. D ~ lib é ration du corps municipal
Sll r la pri se des eaul de Jarret.
1651 déccmb.18. Rég lem ent Sur les élections IllUnicipal es •. . ..••. . ..• ..•.•..
16S!
»
Le cou\'enl des Pelites-Maries
eSl fond é. , .... . .. . •..• •.. .
1652 octobre 28 . Réslcment municip al dit Réglement dt, Sort . • . .. . .•...••• .
1652 norembrc. Une émeul e populaire éclate à
..
...
Draguignan................
1032 décembre.
1653 novcmb. 28.
1653 déoe mb . 17.
Pnr l i('.
Il
199
Il
212
100
126
"
,
132,133
807
"
881
»
478
,
213
,
1)
"»
"
Actes sur la recons tructi on de
l'ROtel de Ville .. . . . . . . . .
1TC. ParU .. ,
10M. jan\'lcr IS.
16M fé\'ricr 6.
165~ m ors U.
t6M IllOrS 2{1.
1654 on il1 8.
16114 anil2.4.
490
133
»
"
"
"
"
"
130
396
3Q6
397
399
399
399
399
400
r
ACles sur la rcconstruclioo de
l'Hôlel de Ville ......... .
16SO juillet~.
1654 80th 2f,..
163'1, octobre 2.3 .
1GM octobre 21,
tOM Ilo\'emb . 28~
400
1)
400
"
•
\
Louis XIV confirmo les priviléges de Marse ille . . . .. .. .. . . ,
sur la reconstru ction de
de l'Uolel de Ville ....... .
ACICS
2c l'aTlle.
D
"
165.t moi 11.
10M mai HL
1654 mai 20.
1654 mai.
LeUres de pard on dcs évé ne-
ments nrrh és en Pro, cnce de
1649 à 1652, elcepté l'a ssass inaI de 1\1. de Valbelle ...•...
1mS3 scptcrnb . 7.
1603 seplemb. 2S.
161S3 octobre 2b.
1653 novemb.1 6.
1653 no"cmb. 18.
1G.53 nov. 2ï -28 .
~(' .
591 -
•
"
,"
•
•
•
1i01
402
402
002
402
402
403
li 54
403
403
403
404
40'1.
t6M d6cem b.10, Arrêt du porlement de Pro\'ence su r la confirm ation des
prÎ\'iléges de Marseille par
Louis XlV, . . , .... ,.,."".
16lSlS jan \' jer 18 ,
1lHSlS fé\ ricr 26.
16~5 mars 11.
1 O~a o"obre 31.
I
Actes sur la reconstru ction de
l'Hôte l de Villc . .. • . " .. ,
La confrérie de Notre-Dame du
St.-Scapu laire fail co uler en
argent la stOlu e de la Vierge . .
Méolan reçoit 201 fr. 12 s . pour
IOS6 a l'Cil 10.
la conduite de la reconstruction de l'BÔtel de Ville.. , . . . .
Louis XIV place le com'ent des
1650
•
Cbarlreux sous sa protection ..
Délibération du conseil de ville
1657 aoOll2.
sur le curage del'oqucduc . .. .
1657 septemb . 5. Méolan reçoit 12!) fr. 12 s, pour
ln con duite de ln reco nstruction de l' flOtel de Ville. , . . . . .
HlM
"
",
,"
"
19\
405
"
'198
"
3\ 2
1)
,
�-
-
592 II·C. l'arUe.
:1(' . Partie
...
pour la reconstru c\ ion de l' ROle I de Ville dll j e r nO\'embre
1ij56 au 31 octobre 1GiS7 .. ...
Le roi nOlllme • celte a nn ~e, aux
1657
»
charges de co nsuls ct d'assesseur de Marseill e, , , " , . . ... .
Le con seil de "illc autorisc r éta16:SS mai 12.
blissemcnt des trinitaires déchau ssés ta i\la rsCl Uc . ... ...
Délibération du conse il de ville
1G!S8 j uin 16.
sur la cOOl;ession d'ea u rait e il
BOll oré de Marli n ..... . . ".
16~8 juill et 2-4.
Au tre délib érati on du cO ll seil de
,ille sur les lroub les sur re nus
à Marseille . . . ... . . . . . ... ...
16:SS juillet 28. Aut re dclibération du con seil de
,ille s ur la créat ion d' une COo1l13gllie pour la;;a rd c de la ,'ill e.
lG58 septembre 4. Permission donn ée à Honoré de
Martin do prendre de l'eau de
l'aqu cduc . .. ... ' . . .. .... . . .
Le géuéral des Ca rm es arrhe à
IGoU
"
!\Jarseille , .. ,., . . . . . . . .. . ...
Le cou \ cnl des Dames du St.163U
"
Sacrement est rondé. " .. ' " ..
1660 j uin 25.
Louis X I V permet il la \'ill e d'elllI)ru nter pour pounoir au logement des sens de guerre... . .
1660 juillet 3.
Ga spard Puget reeoit 331 livres
19 s . el4,OG41 Î\'res 13 s. 9d .
pour des lils et. des bu gets
ra it s OUI in(irmeries . .. .. ... .
1û62 aoth 21.
Délibératio n du l:on se il de ,'ille
sur le déplacement dos infirnleries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1662
Les péni tents de Sai nt - Maur
s·étab li ssent. , ... . .... , .. .. ,
/re . l'o rti('.
1662
1657 octob re 31 . Somm e parée por 10 commun e
»
»
Il
JJ
16
19U
314, 316
Il
134
IJ
231
Il
3 16
Il
lU5
Il
li
593 -
Lo constru ction du rort St,-N i ~
colas est ache\' ~e . . , . . , ' " . . ,
1603
1)
La \ill eétoblit le La zoret actuel.
1664 juillel 8 . Arrêt du conseil-d'étal sur les afraires commerciales é"oquécs
ou tribunal de l' amirauté
d'Arles ....•. . ... , .. , ..... .
166~ mai ~.
Délibération du conseil de \'ill e
s ur les muraill es du nou,'eau
Lazaret. .. . ....... , . , . . . . . .
1(61) oclobre 14 . Le conseil de \' il1e approu \'c la
dépense faite pour la cons truction des muraill es du nou vea u
Laza ret . . , ....... , ... , .... .
1666-1667
Il es t constru it la ya{erie d es
pauogers an Lazaret •.. ... , .
1670 an il 28.
Les hoirs de Félix "cnden t de l'cau
au! sieurs CO ll sinéry et de St.Jacques , ... , . . ..... ,.". .. .
1670
La premi ère pierro du co uvent
"
des religieuses Gra nd es-Mories
es t poséo . .... "" . . . . . . . .. .
1671 septemb. 24. La vi ll e concède de l'cau à dirers
2e l'a:rtie .
"
432
432
79
•
Il
435
.35
)l
.32
Il
2U8
Il
20U
de la ru e des Dan nières . .. , .. .
JI
307
213
167J octobre 16. La ville co ncède de l'eau de l'aquedu c il M. de Ruffi . .... , .
»
1671
Le roi pounoi t au ! charges mu-
»
307
Il
17
23&
1672
"
Il
nicipales de Marseille . . ... , . .
L'hôpital de N.-D. de D o n-R e n~
contre est rondé •. , .. ... . . "
1674-1678 })
Li sle des ca pit aines de quarti ers
de .Marseille .•.. . . .. . , ... ...
1678 octobre 13. Les religieuses de la Mi sérkorde
prenn ent possess ion de leur
nou\'eau couvent. ... ... . .....
1678
»
La maison de la Provid ence es t
fond ée .. . . . . . , ... .... . . . , . ,.
»
»
416
Il
143
Il
211
»
422
. 12
v
38
�-
59~-
l U l'"rti(' .
167Q 30tH 31.
Srn tenee qlli annu le ln concession d 'cau foÎle fi Drunel , etc .
1680 mal's 2.
Ln cumlllun c demand e l'autori sation d'acquérir UIl C par tie de la
mai,o,l du roi pour l'ag randi sse men t de to.rtle de la Prison,.
1680 avril 28.
»
'1)
t <C 1)",'\1('.
168t mus 19.
»
408
160\
1004
1\ y
séche resse à l\lo rseille... .
1)
30~
:l Oi
"
405
1682
"
1686
))
1687 juin 28.
1687
•
"
Le
"
Les Présentin es fonl bàtir leu r
COIH'ent . ....... , ..... . ... . '
demoiselles est roo dée •... . ...
1699 nuyembre 1. Cardin Leb rel est crééj ll gc de cc
»
2 t2
qui s e ra llporte a ll l eaUl publiques el pri vées . .... .. . . ..
L'hôpital des paralytiques et des
Dorrély remploce l'échevi n Ro-
Les hOllilo.ux de St.-JocQtles des
Epées et de St.-Laza re sont
réunis.. .. . ....... . . . ... . . .
L'église du coment des Carmélites est. édifiée . ..... . ... ,....
L'Militai des soldats in\'o l ides est
fond é ,., .... .. , .... , ...... ,
1000
))
de Ma rseille bénit l' égl ise des Ca rm élites... ... . . .
"
18
incuroble s es t (ondé. . .. .. .. ..
LeUre du roi su r les eOUl I)ubli ~
ques ...... . .. .. . .. . .. .. . ...
1700 mars 2 .
1)
408
1700 no,'cmb . 29 . O rd onn ance sur les caUl publiqlles . ...... ,...... . .. .. . ...
1)
210
1'101 mar s 31.
»
210
»
1710-171.1
))
416
))
2; 0
L'é"~que
1711
Les CO llUei nes pre nn ent possess ion de leur nouveau cou ,'ent ..
L'établissement de 10 mai son de
la Pro\'iden ce est autorisé ....
1688 noye mb . 24. Arrèt du porlem en t s ur la maison de 10 P ro'idencc.........
1689 janrier 2'1. Le colJégedeSl.-Jaumeestfondé.
1689
»
Le roi sc déclore fondateur de
169'2
~.
es t fond é.. . . . .
210
l' hospice de la Cha rité. . . . . . . .
_Délibérotion du conseil de ,'ille
su r l'h ôpital du St .-Espr it. ., ..
L' hospice des in sen<;és est fondé .
"
)
417
JI
306
307
)
20
"
417
L'hÔp ital <les para l)' tiq ue5 et des
iocllroblcs es t tron s féré dans les
nou, eoux bâtiment s . .. .. . .• .
du parlement. qui dMe nd
d'ex poser les cnrants lég itim es
à l' hôll ita l d u St.-Es llril.., . .
La m ois on des Fill es orp helin es
est fondée . . ..... '" . . . . . . . .
171!S dt"cem b .2J . Dél ibéro ti on d u con seil s ur Ga-
Il
421
ID n ct Méuloo . capi taines de
Qu a rUer ................. .
422
Il
»
1714
17;0
306
Les élections m uni cipalcs do ces
a nn ées so nt cassées . . . , . .... .
A rr~ t
"
»
306
422
425
,"
•
41(j
Il
1113 juill 13.
422
420
4·20
li
423
»
t 'I!.!
Les Augu s tines so nt r éun ies aux
Présentiu es .. . . ....•. . . , .. . .
1720 fév. 1, 17,
mars 1ü.
juin , 27.
jui l.
32, 423
Autre ordoon oncesur les eaUl des
maiso ns de la rue des Dannières , ... . .. . .. . . . ... . .....
)1
1)
)/
1)
Ln mai son de retrait,e des l'ounes
1688 février .
1691 aniJ
Mo nt-d o-Piét~
40l)
pucines pour ograndir l'a r senal.
1686
"
Uénédietion de la nom'ell e église
des Ca pu cin s .•. . ....... , . , .
))
Le roi prend le cou ,"cnt des Ca-
;683
0.
son est aceorMe • ... . , . • ,. . .
1
Parlle.
L' hôl1Îlal de Sl. - J acqu es des
Épées es t \ln i il l'ordre de S I.Lazore. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
t 'autoris ation r écl amée poor pon-
,'el ly mort don s l'eterciee de
ses fonctions. . . . . . . . . . . . . . .
2~
16Û3 juin 3.
voi r ag ran d ir ln rliC de 18 Pri -
;680
59:; -
2~ l'M I I('.
1 , . 7.
28' l
2 J2
Acles de fon dolions de lits
da il S l'hos pi ce des 1'3ralytiques cl de5 ÎII CU l'll ulcs,
par;'\1. li e Matigno n " "
"
4 17
�-
596 -
1rc . l' tutie .
1i20 septcmb . 7 .
1)
(1
1 rc. l'or tie . :le. \'arli" .
»
"
Edit du roi sur le rétabliss ement
21
des offi ces de Moire, Lieu-
..
»
leno nts de maire, ctc ....... .
1722
"
Les
échc"in ~
u
22
Remusa t maire de Marseille..
1723 septemb. 23. Arrêt du co n s eil~d'étot s ur l'hôpila i des paralytiqu es et des
incurables . .. . . . . . • . . . . . . . . .
1724 s nil ilS .
Délibération du con seil de ville
s ur le même bOpital. • . • . . . . .
1ï24 juillet 7.
FC\ndalion par M . de Mati gnon
»
21
1726 révrier t4.
en ra\'eur du m~m e h6pital. ..
Le bureau charitable pou r les
pr'Ïsonni ers est fond é. . . .....
Délibéra tion du con seil de ,Tille
1726 juin
s ur la maison des Filles orpheli nes ..........•......•..
Arrét du con seil. d'é tat Sur la
1 i2lS
173'2
1733
Il
,i ,
»
»
173~
1736
"
Lombnrdon , éche\'in , cst rem-
1743
»
Les échevi ns. pou r cette année ,
so nt nomm és par Je roi. .....
Les échevins, pOur celle onn ée,
sont encore nommés par le roi.
L'abbé Icnrd cn lègue unc somme
tA l'hôpila l des enrants abando nnés . ........ .. '" ..•. ..
Les échc,'i ns, pour celle année,
sont nommés par le roi. ..••..
Les écherÎn s, pou r celt e ann éo,
so nt éga lement nommés par
le roi........... . . .... . ....
Les Bern ardines prenn en t posses sion de leur nouvco u couvent.
Les éche, ins, pour ceUe année,
pl acé par de Rémusat. . .. . . . .
méme maison....... ... .....
Le r oi pourvoit il la nomination
des administrateurs muni cipau l
do Marse ille... . . .. ... .... . .
Il est cons truit. deux halles au
Lazaret .... . . ..........•...
Les éche \'ins, pour cette année,
so nt nOlllm és par le roi..... ..
Les éChe"in s j pOlir cell e ann ée,
sont éga lement nomm és I)Or
le roi .. .. . . . . ... . . . . . .. . , , .
Il
»
417
417
II
H7
»
423
Il
~23
23
»
432
)
23
»
"
1744
"
174~
"
1746
»
17~6
»
1747
>l
1748
»
»
1744
21
pour celle année
sont nomm és par le ro i. . . . . .
Edit du roi qui nomme Pierre de
1723 sepl. 12.
"
ceux de 1719
cxcr ccnLju squ cs cn 1721 • . • . •
1722 oclobre.
1737
~23
n'cs t point élu d' ad minis troteurs
muni cipau x;
597 -
l'Ilrti~ .
Dél ib ération du conseil de ,ill e
SUT la mai son des Filles orphelines .•.•..•.•• . .... . .•.
1720
2e
23
>l
1749
174U-1753 »
1750
1754
1756
17 ~7
"
>l
1'16ts oclobre.
sont nommés par le roi. . . • . . .
Les échevin s, pour celte année,
sont encore nomm és par le roi
Les Trinitaires de Marseille quittent leur habit pou. prendre
celui des autres mai sons de
France.... ... ......•.... ..
Les éche\'ins, pou r ccs années,
sont nomméS par le roi . . .. . . •
La co ur se du che\'ol deSt. - Victor
es t s upprimée. . . . . . . . . . . . . .
On comm ence les nouvclles bâtisses de l'Hôtel-Dieu .. . . . . ...
Les Trinitaires déchaussés prennent possession de leur noul'eau couvcnt. . . . . . . ,. . . . ...
Il est cons truit de grand es halles
auLazorcl. .. . ... . . .. , . . .. . .
LeUres pat ent es s ur l'hôp ilol du
Sau' eur . .. . . .. . .. ..........
»
23
•
24
"
4 16
))
'1
212
»
24
»
II
413
Il
24
Il
179
»
419
»
199
))
432
»
�-
-
5981l'l} , PO I'lic 2e, l'(u' tlc .
1766 mai 25.
Arrêt du cOll sa it-d 'étal su r 10 pri t
de 10 concess ion cl de la r ode,'an ce a nnu ell e des caux pu-
bliques....... . . . .. . .. ... . .
1767-1760 »
1'i67-1789
II
Les maires de l\1ofscill c. veodont
cell e élloq uc, sonl nomm és par
le roi ....... . .. . ..... .. . . , .
!\Jaires, échc,"ins Cl osscssc urs
de
1769
»
Marseill e
pendant
époqu e.. . .. ... . . ... . . . ... .
Les da mes de Sion trans portent
le ur mono s tère il. la fli C des
Convolescent s . . ... .. ... . .. .
Le roi 0PI)to uv C la rond olion de
1772 décemb.
Lenres patentes sur l'Mpital du
S(l u, e ur. , .,.. ... . ... ......
L'ccm'fe do l'Associali on de la
l'hôpital du Sa m'cu r.. ... ... .
»
J771S mar s.
1777
1778
"
1779 mars 6.
1783 j uillel21.
1783
»
1787
1787
1787
..
"
pénite nce IJOU r les pOll u es e n ~
ranls malin s est rond ée . . . ...
L'éloblisseDl ent dc celt e œunc
est OIlVrOll\'é . .. • .. .... '. . .. .
L' hôl)i\al du Sauveur es t rond é..
L'hospice des servant es cl istait
déjt. . .. .. . .... , , ." .. . , . . .
Le pl an de l'bOt el de villc est
attrib ué t. Pu get dans li no dél i·
bérol ioll du conse il municipa l. .
Nouvea u rég lement pou r l'hOpilal
du SoU "eU I". , ..... . , . , ' •. .
La "ille établi t une troisième
prise d'cou su r l' I:Iu\'eou oe . , .
Maisons de bicnraisaHce qui cs. islaient alors 3 Ma rseille .. • .. • .
Egli ses paroiss iales qu i cl isto icnl
alors à l\larseille, ...... . .. . .
Ordres reli gieux qu i e~ i s lo i e n L
alors il Marseille ... " .. ". , ..
[r ~
1787
"
»
26
»
26
Il
207
Il
32
)
418
Il
.1 8
»
418
32
»
417
»
4 0 '~
"
01 8
"
257
31
32
"
Partie.
21' . l'orlH' ,
))
432
"
24 3
Le projet d'encei nd re le Lazaret
d'ull triple ra ng de mu rs remonte à celte époque.... ..• .
1789
N'o li ee su r les ronla ines de l\Ja rse il le qui e, iSlaient alors, , ...
1i90 b l'l\n
( 1790 nu 21 septembre 1795 ),
Maires, officiers municipau x,
procureurs cL sub stitu ts du
procureu r de la co mmun e, et
notables de Marseill e pend ant
ce Ueépoqu e ... . .... . ".... . .
1792 Juill et 22. Admini strateurs du di stricL de
Marse ille à celte époque ... , . .
1793
»
Les actes des A dm1'nis(ratioru
illégales de ce.lIc époqué so nl
brillés . . ... .. . , . . ... "' . . .. ,
1793 à l'an V II » (1793 au 22 septemhre 1ï9S). Il
nc peut être do nn é la lisle
complete des adm ini strateurs
mu nicipaux de Marseille . ....
An Il à l'an 1\'
( Du 22 septembre 179:S au 27
septembre 1796 ). - P:Jgès a
commandé le rort St.-Jean...
A n I V à l' an \' 111 ( Ou 23 septembre 17915 au 22
septemb re 1800 ) - Adminis·
trateu rs du bureau central de
Marse ille pendanl ceUe époque
An IV noréal 8 au 6 floréal an VIII. (27 ani l 1796
au 22 septembre 1800 ), l\Juni~
cipa li tés de Marseille; étnblisscment, elc ... . .. , .,. , .... , .
An '"111 ,'cntose 2 (2 mai 1800 ) à nos jours. Liste
des préfelS du départemcnt ...
An VIII ,"cntose 2 (2 mai 1800 ) à nos jours. Lisle
des secréta ires géné rons de la
prércctll re. , . , " .. . . .. ...•...
A Il \Ill germin al 12 ( 2 au il 1800 ) il 1SH" Liste
des com missai res généraux de
police à Marseill e . . , .. "., ..
,,, »
celle
1772 septembre.
177:!
»
2. 0
~99-
,
•
j)
37
))
33
'fJ
41
Il
40
Il
28
53
n
43
"
"
56
"
'.
�-
600 1 rc. l'artic.
An
X III
plll\'iosc 20 ( 9 féHicr1 805 ).A r rêt6 du préfet des OOliches-du-RhÔne sur
les ca ux publiques ..... · . . ··
An
2(', Partll,'
XIII
)1
,
( 2a septembre 180q Il U 112 sep-
tembre 1805 ). Cc n'cst guère
qu 'à partir de celle époque qu e
l'ilfrê l du conseil-d 'étaLdu r oi
1807 m llrs JO .
du 2.~ mai 11GG sur les concessions d'ca u, Il été mis Cil li sage.
Dale du décret réglcm ctl l3 irc sur
les hôpilaul ... . ' .. . • . ..•.. . .
1807 3vril6 .
,
2'1.2
,
423
AffilIé du maÎre SUT les ca us pu-
242
bliqu es . ' . .. .. •. • •• . . .• . . .•
1811 a01ll 11 .
La \'ilI e ali ène unccerls În e qua n-
181l
tité d'cau de M ~l aqu educ .••• •
Le clocher de l' ég: ise de la "Maj or
est d moli... . . . .. . . . . . . . . . .
"
Rappor( 1) ur la co ncession d'eau
faile à 'M. de Féli x . .. . . . ,. .. •
Liste des sous-préfets de Mar1 811-1 81 ~ n
seille . .... · .. . ... . . .. . .....
1815 mors31 à 18 19 . Liste des lieutenanls-générou x
de IJoli ee à 'M arseille . . . . . . . . .
1815 no,·emb . 11 . J~a ,'ill ccèd e un e cel'tai nc quantité
d'cau de son aqueduc .. .... ,.
1815 décemb.20. Une ordonn ance royale de ce jour
supprime la salis-p réfecture de
Marseill e. . . ... . ... . .. . . . . ..
LeUres de maintenu e de nobl esse
1817 a06t.
en f,n'eu r de la famille de Ré11111sat. . . . . ... . . .... ... ... .
1820 octobre 18 et. 10 nove mb re . La vill e aliène une
certaine qua ntité d'ca u de so n
oqueduc .. . .. ... . . . .. . ... .
n
La
maison des Filles orph eli nes
182\
es t rétabli e . . . . .. . . .........
Le pui ts artés ien de la pl ace St.1828 0ll 182~
Fcrréo l est. foré .............
1810-1811
"
Il
li
)1
1)
)
266
I)·l'. rorhc.
1830 noÔ,t 5 IlU 14. Commiss ion muni cipale. . .....
)1
t 833 juillet.
Il est décoli verL un e in scriplion
relati\'c au CO u\'cnt des Dames
cass ianites en creusant le bassi n
de ca rénage . • . . . . . . . . . . . . . .
1)
t833 octobre 9 . A rr ~t é du moire sur l'égorgement
li es cochons ... . . . . . • . . . . . . .
»
n
1824
l...es puits artés iel1 s de la pl ace
Noai ll05 c l de la pl ace de Rome
sODt. forés . . . ...... . .. .. ....
»
n
1837
L'œuvre des Orph elin es du cho·
léra est. fondée. ....•...•••..
»
183~ mai 10 .
No tice sur les ea ux de Jarret [l:lr
l'un des auteurS du prése nt
ou,'rage . . • • • • . . • • . . . . . . . • .
Il
298
~~
5>
266
»
55
»
22
n
266
n
60 1
162
Il
"
-
42.
268
38*
200
•
268
424
�ORDRE ALPHABÉTIQUE
ET
ANALYT IQUE.
A
Ire. Par tie.
A lJ all oir .. . . . . . . • . • • . . . . . . . . . • . • . . . . . . . . . . • . .
:! e. Putie.
261
413
530
Abbaye de St.-Sauve ur. "oy. Religieu ses Ca!isianiles .
Abbaye de S l.-Victo r .... . ... . .... , ...... .. . ,.. xv
59
163
409
515
Abl.l aycs.
Voy. Co uvents de fe mmes ,
Co uvents d ·homm es.
Abb é de Sl.-Viclor . Voy. de Gri soc,
B6p ital des paralytiqu es
el des in cur3b Jes ,
R6pilaJ du Sl. -Sép uJ cbre.
Abbés de Sl.-Victor. Voy. P rieurs de St.- Victor .
Abbés de Not re-Dame d'U un3 un e. - Chronologie.
Abbesse de St . - Pons. Yoy. Colli ne de Notre- Dame
du Mon t de Sion.
Abbe3ses de Sl.-Sam'cnr .- Chronologie ........ .
Acadé mie de Marseille . .... , . . .. , ............. .
Accoules
( église , clocher cl cimetière des).
»
189
"
"
x
206
212
202
203
521
522
.10
�-
-
GO. -
I l'\'.
1H l'll rlic.
( l,rédic,UCUT de 1'6g lise des ) ..•
Libcrl6 du commerce des Marse illai s dan s celte "me. . . . . . .
( Gérard ) m et l'ég lise de 1\1o.r-
Acco ulcs
Acre.
Adb6mar
Adjoints
8Ul
scille sous sa protecti on. . . . . .
Maires dos lrois municip alilés 1 de J' an
"III iL l'an XIV •• •• •••• ••••• •
»
»
73
»
162
»
el 5UÎ v,
Adjoints nUl Maires d e Marseille de l'tln XIT Ù nos
48
jours • • • ••••••••.. . .••••. , .
ctsuiv.
Adjoints
OUI
secrétoires générau" de la moirie de
l'an 111' 11 nos jours •• •. •. • .•
»
.8
el s uiv .
Administrateurs municipaux de Morsc illc J de 1.:iïO
à 1846.. . .. .. .... .. ... . . . . .
»
3
Cl s uif _
Administrateurs mun'Ieipaut de 1\1ar5cillc.- Dr oHs
et lisages . . , . .. .. ..•... . ....
»
Administrateu rs du distr ict de Marsei lle ct procu·
rcnrs sy ndics de cc dis trict. . ..
»
AdministrBtcnr$ du bur ea u cc ntrol cl comm issoires
du pom'oir clécu tir près de cc
l:I ureau",.", " .. , " •.•. , . •
Administrateurs du département ti cs Douches-duRhône (noms des) . au moment
de la su ppression de l' administration ce ntral e du dépal'tenlenl. . ..•... , . , , , . , .••.. .•
Administrations méga l c$ de Mar ~e ill e en 1793";
leurs acles sont brQl és ..... • .
(Fulco d '). Voy. Roqueva ire.
Agout
Agout
( Ray mond d' ) Voy. Jea nne.
Aimérie Rollandi , sé nécha l d e Prove nce, ..... . . ,
Aires de la eonlmune, ...... " . . .. , ... , .· ,· .···
Ah se décla re pour Charles de Duras .. . . ,. "." ..
\
»
( la cour sou"eraine d') es t
transrérée à Ma rseill e . . , , , ..•
AI,.
I\éné y arr i\ e en 1Ii3ï .... . .. . .
Ais ,
Voy. f~ molio n s populaires.
Ajournement
(ex ploit d') Voy . Dourso dc
Marseille .
AlornDn.
Voy . Ray mond Alaman,
Alb cl'tas
( d' ). Concess ill n d'cali . ..... , .
( F ronçois d' ). l'oy . d'A lb erIQ s.
A lberlas
(Sai m ) est baptisé par Sai utAle la ndre
Yietor,., .. ", .. , . ..... . .. ,
Al eJandre III pl ace l' ég li se de Ste.-l\1arie-majcurc
so us sa protectio n ..... , .. . . .
Alcs andre IV app rou,e l'o rd re des 1JIUtl CJ-1t1an-
XV II
::!c. Parll " .
"
1\ III
"
2Û3
•
tiO
u
162
u
1û2
n
86
AIpbonsc X , roi de Ca stille •..• . , .. ... .. ... .. . ,
v
"
"
~ 'l2
"
( Philippe ). l"Qy. H enri III.
( rrais d ' J. Lettres Ct décisions)'
relatÎ\'es .. . , . .. . . . . . , . . ... .
55
»
»
u
<\13
XV II
»
XIII
l'art1 c.
teaux . . . . . .. ............. .
(
hospice
des }.. ... .. .. ... ... .
,\ Iiénés
Voy . Den olt d'Al ign:mo.
Al ignan o.
( ter rit oire d· ). Dél imÎlatio!l . ...
Allau ch
l'oy . Château x des Penn es, d'AuAllau ch.
b ag ne, d'All auch , d'Egu illes , etc.
Alphonsc V , roi d'Aragon . assiégc el enlre dans
l\1or seille., . . . ,.............
Ahm'üis
Ambass ad es
»
60, -
. \mbassade uf à Ro me. l"oy. Loui s X 1V,
Anlbassadeurs.
l'oy. l'ersonna ges de di s tin clioll .
Amendes enco uru es llOr les Marseill ais. Le roi Louis
et la rein e Jeanne lellr l'Il ronl
la remi se, . .... "., • .. . . ,··
Amirau té d 'A rles. Voy. Co nseil-d'étal.
Amirauté de Marseille. YO!J. J uridiction co ns ulaire .
»
SiS
�-
GOG -Il'c, l'ortic.
.
II'(~.
li
»
( premièro maison d' ) ... .. . . ..
A njou
( deuxième maison d') . . . . .•.• . XVIII
A nn oncio lion
( Mpit a l d e \') . ... . . ..• ... ...
v
162
4-69
,"
»
»
212
411
»
»
43 1
212
})
238
Annoncr ie su péri eure. Voy . Hôpital de Notre-Dame
de l'Hu milit é.
Anses de la Joliclic cl de l'Ou rse ..... .•. ... .• .. .
Antiques
(cabi net des ) de l\Jn rscilic • .. ..
Aqu (' dllC qui amène les caus pub liques ill\1a rscill c.
Historiq ue , parco urs, CIC.. . ..
G07Pa rli e .
Argent
Aujon
Aune d'Autri che sc déclare ln fondatrice des Dames
Recolt cUes de Marseil le .... ..
2c. r'a rtic .
-
Amphou:\: reto it 216 1iv. Jlour ses soins dans la reconstruction de 1'801el de Vill e.
Anastase IV place J'église de Marseille sous Sil protecti oD.. , .. •. ...... .. . . •...
(droits
d'). l'oy. Drogueries
Ancrage
l
-oy.
Guill
aum e André.
André.
(
Réglern
elll
municipal dit d' ) ,. .
Angoul ême
(Le prêt de l') est au torisé, cn 1409,
à Marseille, à 10 0/°", . . ,...
Arlatan
( Jean). l~ll b (' lIe de Lorrain e ,
rernm e de n éné d'A nj ou, lui
donn e un casai joignant l' hôtel
de "ille •. ..• . . . , . .. . .. .. . , )1
Arles reste fidè le à la reine l canne . . .. . . . .... . . . , XI"
Ar les est. ass iégée por Bertrand Du guesclin, DU nom
d e Louis d'A nj ou ... . .. . . .. .. X"I
Arles .
Réné y arrÎ\'een 1437 ........ . . H ill
Arl es .
Marseill e es l déclarée avo ir la préséan ce sur clle ou'( étals-générau:\: de France .. . ....... .
»
Arm ement de galères. Voy. ambassades.
Arm oi ries de Marseill e. Pa,'illon de Ma rseille, cie.
1)
27t
280
312
A queduc.
r oy. Oc
C~ p èd c ,
Oc MorUn .
E au l publiqu es .
Arbres pla ntés le long de " aqueduc. - Délib érati on
du co nseil d e ,' ille y rclllli vc ..
Voy. Parlemenl de Pm rcnce.
( Arn aud de Sen'ole dit 1') •• •• • •
XIII
179
lIV
Archives de la 'ille . ......•.. . .......•. . . . .. . .. n
Ârc ne
{salin c éta bli e Du quorti rr ruroi d·) ........ . .... .. ..... .
"
•
"
389
76
176
177
Am and de Se rvole, ditl'ArcM,>rélrc .. . ... . ... . ..
Arnaud,
(Lou is et Jea n) "cnd cnt une maiso n p Olir l'agra ndissement de
l'hôtel do ville ., .. " ... , . ...
Arnou :\: l ocale était \'is uier de Marseille en 1407.
Arrosage des prop riétés ri \'(~ra i r.es de Jarret el de
l'H lIveau ne, .. .. ... . .. , .. . .
XIII
179
:u"
-i 02
85
,
271
ti on.
A rchc\'êqu es .
394
360
36 1
1)
Archc\ èq uc d'A rl es. l 'oy. Perso nn ages de distin c-
Arch ipr êt re
78
83
2M
26t
269
270
'le l'arll(' .
"
63
~27
376
Arrosage du quartier de Dcaudinard , à Aubagne,.
Arros ages.
Cer ti ficat du "isu ier de Roque,'aire Sur les terres arrosables
de celle comm une .. . • . ..•.. ,
Arrosages .
Alles tatio n des autorités de St.Zacharie sur les terres arrosables de celle commune.", ..
Arrosages .
l "oy. ca nal,
Eau x pub liqu es,
Jrureaunc ,
Jarret.
li
357
362
"
363
�-
-
GOS Il' c . \' 31' \11' ,
Arsenal de Mar5cillc .. .. . , .. , . . . . . .•.•... ' .. ..
»
:} ... . Partie.
210
3U'
A r\illcric.
394
(I\.l Oi50 0 de l') ... •. .... ... ... .
,\ sscsscurs de Marse ill e (consul s ct)de 1475 à 1659.
1)
3
c t sui\'.
Assesseurs de Marseille (échc\'in s cl) ile 1660 à
1766 .......... .. .... .. ... .
1G
el sui" .
A c.sscurS de Mar seille (moires . écllC\'ins cL) de
1767 à 1789 . . .•. . .. .. •••• • ·
II
2G
ct. suh' .
Assesseurs de Marse ille . Voy. 610Clio05.
Associa tion de la pénitence Ilour les pauHcs cnr.ants
111arios ..••• . ...•.•.. .. · · .
Association des hommes de la Pro\'idcncc. - DOpi~
lai g6n6ral des enrants abandonn és. - OEuvre des cnranls
de l' Eto ile. -nOlel Mirabeau.
-11 10co de Lenche . ... .••. . .
..\sile des ali énés .. .... .. •..•. o • • • • • , • • • • • • • • • •
»
»
»
Xl \'
A ubagnc est pillée ..•.... • . . , . .. . •.•... , •• ... , .
Auba gne
( l' é \'~que de J\1nTseill e, seigneur
d ') cleo ................. . .
r oy , châteaux des Pennes , d'AuAubas nc.
bagne, elc .,
Eaux J e l'l:Iu\'caulic.
l"Qy. droit d 'aubaine.
Aubain e.
(le médec in ) ronde l'h ôp ital du
Aubert.
Sau \'cu r ....... •.. . .. . ... . .
XLV
A ugu stins réformés (reli s icux) .•. . .... .... . . . • , .
Augus lincs
(reli gieuses ) . . .. .. .. ....... , .
Aumône
t ru c de 1') •••. • . . •.. . •.. . .••.
(fontain e de l') .. ..• .. . . . .• . . , .
Aum ône
(m aison de l') . . . . .... " .••. •
Aumône
1 rc.. l'(ulle.
Aumône
(confrérie de l') •..... . .. . .. ,.
Aumônes des pêche urs (burea u de 1') ••• • . • ,. .....
Aumônier de St . -Viclor . Voy . pri eu ré de Cadenet. .
2c. Pa rtie .
412
412
T)
»
Aups .
Anciens titres concerna nt ceUe
commu ne. . .... .. ... .. .....
»
Aurenguc "end un e maison pour l'a grandissement
du co ll ége de Sie ,·l't1nrlhe . .•.
Auriol
(Vcnl e a u prieur d ') d ' une cense
de IS so us tournois s llr un
m oulin il fou lon situé da ns
celte commune .... .. .. , • .. .
Au l OI
(hôpita l de JauO"ret) ..... , .. , ..
»
Avelin
(comte d' ) . Voy . co mte d'Avelin .
Avignon r este fidèle à la reine J ea nne •..... , ...... XI\'
Avocat de la communauté. Voy. assesse ur,
Louis If .
Aycard elte leste en fa\'eur de l'hôpital de St.-La zare .•• , •. , . . ..•........ , ..
Aygalades
(quartier rural des) .. , .... . . . .
»
Ayga lades
(ruisseau des). JToy , cou rs d'cau •
Aym a rd dePoili ers . Voy. Charles VIII .
A)'m ér ic, r oi de Chypre. Voy. Clément IV .
59
427
163
"
407
»
422
413
"
Aubagne menace Marseille ..•. .•.. . ..•. • ..... . .
Audibert de Barras . Voy. Charles H .
Audit eurs des comp tes. Va y. élections.
Au gus tins
(Religieux gr ands) • . .. . ... . . ..
418
609
42.
Id2
»
»
»
331
Il
418
B
»
1!l6
395
J !l1
212
»
41 0
2iO
»
410
n
»
26\
Dain s publics .. • , . ... . .. .... .. ... . . . ...•...•..
Danlie ue de Marseill e, J'oy. T erritoire de Marseille,
Topog raphie.
r
39
",
�-- 610
1· ' l'ilrl ir.
Ire. l'urlie . 2C. I'Il I'I I\'
nilnnièrc de Marseille. l'oy. A flll oirics de i\lnr scill c,
Palillon de Marseille.
(
And
oche)
achète Li ll O partie du
Dar
collégc de l'Oro loir e., . .......
(LOWfC) foy. Croix de St. -A ndré.
Barhou!
Barbares
..
1\
426
( les ) cho.sscnl les d amc~ Cassia-
ni les de leur
COIl\cn l. .•.. " "
Barnier .
J'oy. Méolan cl no rnicr.
Barras
( Audibcrl de ) Voy. Charles II.
Borrassol.
Barreau
Conccs~ ion
"
202
292
d 'CllU •.• ' ••••••. ,.
( Dollzelle , ,cu\'e) Voy. quartier
rur .. 1 de St.-Cborlcs.
nortMlami de Racoli 1 é\êque de Marseille . .. .. .. ,
Cass io de caréna ge ....... .. . ............. .... .
Baslide d'Aups. Voy . Jeanne ( 18 reine
Bateanl
( armemenl de) .
foy. Ambassades,
XXI
158
200
"
d' A\'elin, s' enferme don s le
château d'Egu ill es (lu e les Marseill ais ossiégcnt ...... . , . . . .
Dayon de liberlal (Ant oin e ) était juge d u palais
c nl ~9~ . . . ........... .
Da yo n de Liberlat. Yoy. Ubertat.
Dlilo n est sll brogé à Méolan dans les fonctio ns decaIJÎla ine de qnarIÎ er ... , . .. , ..
Béo tr is de Roqu efort lègue US florin s d'or am FF.
Mineurs de Marseille . .. .. . . ,
Bea ud oin de Jean ost nommé SO li S - \'iguicr à
Mar5elllc., ...... .. .. .. ..• , .
Beaudoin 11' , roi de Jérusalem. Yoy. Clément IV.
Beaulieu
( Ra zac de), maison du roi. H61el de Ville, ctc .. , . . , .•. . ,
Bea umont se charge de la démoliti on de l'H ôtel de
Ville , etc . . . ...... , .. . ... . .
"
106
"
113
X IX
»
162
BégUines.
Voy, Courent des Déguines.
Jleiss on
( hoirs de). Concession d'cau...
Delle Table
( r.ue dela ,) .. .. ..... . . .. , ....
Doll e,'al
( Pierre de ) . Troy. de Delle\'a!.
DenotL d'Ali gnan o) é,~que de Marseille ...... . . . .
Bernardines
( religieuse5 ) , ..... , . . . . . . . . . .
Jlércnger
Voy . Raymon d Bérenger.
Bertrand
( le bienbcurellx ) fonde à Marseille. en t2j2 , Ics FF. de la
péniten ce de Ste.-Magdelein e .
Bertrand l\'au din . Co ncession d·cou ... , . . , . . ' . . ..
Besa udun est. nom mé \iguie r à Marseille., .... , . .
llesliau x.
Voy, Dlé el. bestiaux .
Dibliot hèque publique............ .. . ... . ....•
llienfaisan cc
( maisons de ) .. . .. . .. , . , , . . . . .
Bienfaisa nce
X III
"
139
"
,
"
193
»
429
»
401 . 405
•
396
el su iv.
PiraLes ca talan s.
Battoirs de sparterie. Voy. Ea ux de l' HlIYcaunc.
Baudin af
\ quarlier de J. Voy. Arrosage .
Baumes d el s camp el d els Mnérils. l'ny. nlichcrage
et pAtlH3ge.
( bois du ) . J'oy. E,'èché de
Dausset
Marseill e.
(de)
aide Liberl'll contre Caso uh:.
Da ussel
(de). Le roi lui accorde la cborge
Dausset
de lieuten ant de la sénéchaus ·
sée de Marseille . .. .... .. . . . .
B3Ul
( château des) . Raym ond de Turenne le tenait. ..... ...... .
BaUl
( Bugues dl' ) mel I"église de Stc.Marie-Majeure SOli S sa sall\egarde. . .. . ...... , .. ,., ... .
Dam:
(A mi el el Ray mond de Boux ) fa,'orisent les bondes conduit es
par Arnaud de Sen 'ole, dil
l' A rchipr~ t r6 . .. . . , ..... , ...
Daul
(A ntoine de ) frère du comte
21.'. Partie .
)1
1)
VII
155. 192
»
211
"
192
293
"
XLI V
"
»
:;t2
l)
t.ü7
(OEuncs di\e r:<.es de ) ..... ,.. .
Il
Bigarrats
( les) , De 1enche, ctc. .. . , ..... n it
Bijoux enl e,'és aux chefs de St.-V ictor et de 51.Cassiell. J'oy.St.-Yic lor.
etsuh' .
418
�-
-
6 1'2 1re . l'arti e.
Diloodelle ra il
llD
modèle cn
2° Parlle .
carton de l' Uôtel de
~oo
Ville .. ..... ··••··•········
Blancard lèg ll e 31)0 li nes à l'h ôpit al du St. -Espr iL.
BlancJ manteaux . J'oy. Serritcurs de la Sa int e·
»
419
Délib éra ti on du conse il de ,'ill e
porlonl qll e les bestia ux au tres
qu e ceux de Ber lrnod de Ba uI,
ne pourro nt âtre saisis..... . ..
ni é.
1r... . " uth', 2e. l'a rl ...'
liourS de Ste. -Ca lherin e. , . " , , ,. , " , . ..... , ...»
MIS
Bourgogne
(de) Y. Car adet de Bourgogne .
BouQuier déliv re Mar seill e de la tyr annie de Dariès , n :lI:.I.
Bo uqu in ,"end sa ma iso n pour l'a grand isseme nt des
ru es a,'ois in an1. l' hMel de ,'ille.
Bourse de Ma rseille (lenue de la). Ar r~t du pa rlem ent y r elatir.. ... .. . .. .....
Vlcrge.
nié et bes lia ul.
li1a -
SubsistaDces.
Dois et forêts de l'él't':cbé. Voy. E \'éché de Marseille .
Dollaodi .
Les écoles publ iq ues lui so nt confi ées en 11143 ...•• ... · •••• ••
Donirace de Castell ane, troub adour , seigneur de Ct1S~
lell a ne el de R iez ... . .. . ... .
l)
Bou,'ié, curé de St .-Marti n, es t pendu en t IS93 . . ..
Douzelle, ve u,'e Bar reau, Yoy . q ua rlier rura l de St.-
»
Cha rles .
Dra yda
(Co ur ad de) . Voy. Cbarl es II.
Drazet fournit des pi lotis po ur la reco nstruction de
l' hôtel de ,.il lc.. .. ......... .
VO!}.
q25
(Jhl ,
VI
»
o. sses~e ur
1769 li t7 i 1. ......... ,.....
Voy. Dro it s
(Honoré) . Voy. Eo us pu bliques.
DODilis est Domméj uge des premières appell at ions •.
Voy. Serv antes.
Donnes.
»
Dordel
(s ur la maison du) . .. . .. .. .. . .
»
.\39
Dorgbini
(la tête du notaire) était conser,'éc dons le couycnl des reli-
gieul de l'Observance • • • ••••.
»
194
et de raire du bois s ur les colli-
lfol/. Bougie .
Dor gon ion .
Bornes-rontain es , , , , , •.• , ..•• , •..•• , . , .• ••• •• •
»
260
baum edels hllérits, etc . . .. , .
Botarie, évêq ue de Marseille •.•.... , •..••.• . ..••
XXI
(pOrl de) . . ..... .. .. . , . . . .... .
YI ,
»
Bo ucherie et boucber s •. ,.. . . .. . . ..••• , •••. , .•
»
»
439
~25
Doucherie et boucbers . Voy. Fer mes c l gabell es,
Sub sislance 8.
Doucbes-d u-RhÔne (prMels, SO us · llrérets ct secré1)
Dou lcva rl des Dames ....... , . . , .. . . .. , . ... , , "
Dourbon
55
cl suiv.
(Jea n Lernengre, dit) V. Louis Il .
Boug ie
(députés em 'oyés il), etc •• , .... .
Iloul angerie cl boul angers ... , , , .. , .. , .•. , , .... .
401
)l
27
»
61
Durea u central et comm issaires du pou\'oir exécutif
près de ce burp.ou 1 de l'on l V
à l' an
Ti ll, ' ••• , • • ' •• " ••••
Burea u charitabl e pour les prisonniers. " . ...... .
Burea u de la r édem l)li on des Ca l)ti rs .. , . ..• " .• , .
Dureaux dh'cr s de bienfa isance •• , , ... . . . •.... ..
taires généra u! de la préfectu-
Doucicault
»
Brunet
8tlcher oge et pâturage. E nquête su r les droits
qu' n,'aient les Marseil lais de
mener pattre leurs trou peaux
Durea u de l'A um ône des pêcheurs .... " . . . " ... ,
Durea u de b ienraisa ncc . l'O!}. Gra nde Misé ri cord e.
re des) ..... , ... " ' . ... ,, .
84
216
,)
nes de Mont redo n jusqu'à la
Dorn es- rontaines . Vo y , E au x pub li qu es .
Doue
1)
de Ma rse ille, de
HO
Bri gnoles.
Ij 03,4 04
'1t ,'1ti,75
»
542,525
XX.J.IV
(siége dp. Marseille par e hor les). llX II
e l s ui v.
220,451
"»
"»
"
~3
32)417
32
012
32,418
�-
Ga
-
61 5 1re. pa rU...
2... Partir
Ca rll"ell e
1 rc. ParUe.
»
Cnbincl des antiques cl des médailles de la ,'ilI e • • .
Cabre
(Loui s) . Co ucession d'coli .. . .. .
»
( aebel de Marseill e en 1339 . - Description . . .. ,
Cad enet
(G uillaum e de ). ,'iguicr de
Marseille . - Lettre par lui
écrile ou cons ul el aUI com »
mer ça nts de nougio . . .. .. •...
Ca lra ls .
Prud 'homm es et. prieurs ...... .
1)
Co h'inistes égorgés ou pendu s .. .... .. .. . . ... ... . XXIV Il
et sui v.
Camp
(baume del) Vov. DtlcheraSc et
pâ turage
Ca mp Major .
(Voy. Cha"11) J fajol') .
Camas
(qu a rti er Tural du P eti t) . . . . .. .
»
Ca na l de Marseill e. - l'oV. E 8U ~ publiq ues .
Ca nal des arrosant s du quartier de la Mag delein e..
1)
Ca nal des Capucin s . . . .•• • . . •• • . . . •• . . ••• . . . . .
»
CaD al des Petits Pères ... ........ . .. . . . ... . . ...
»
Ca ndolle frères . l'oy. Eclu5e de l\1orquésy .
Caneb ière
(rue de la). Voy. Plan Fo urnisu ier
Ca p Gros
(chemin du ) .. ... .. . . ... ... . ..
))
Capita ine de la port e Royale . ... ...... . . ..... . . . '
»
Cap ita ines de qu artiers . .. ...... ... .. .. , . .... . . .
Cap ita ines de qu artiers élus ap rès la mort de
Casa uls .• .. .. ... .. , . . . . .. . .
))
Cap ita in es de quartiers. l' oy . Électi ons .
Cop ucines
( religieu ses ).. . . .. " . , . .. . .. .
))
Capucins
(religieux).. . . . .. . . .. .. . . ... .
))
CaradeL dc Bou rgogne . .. . .. . . . . . .•. • • • • . . . . .. . XL V
))
20 . l'Ill'(ie ,
212
293
76
421
( ruiss eau de ). Voy. Co urs d'eau ,
EOUl publiqu es.
Ca rca n
( ,)cÎne du ). . . . .. • . . .. .. .. . .. .
Il
Cn rces
(comte de ).. . ... . . . . . . . ... . . . XLV
Cardina ux.
Voy. Person nages de di stin cti on.
Ca rdin Lebret.
Voy . Eou x publiq ues.
Carenage des bâtimenls. Vo y . B lls~ i n de ca rénage.
( péni tents) . . .. . .. . , . ...•. . ..
CSl'm elins
Ca rm élit es
( religieuses ) .. .. . ..... . . . . , ..
Can nes
( religienx grands) . . . .• • . . . ' ..
»
Carmes déchau ssés ( rel igieu x) . ... ' ... . . , ....•..
( on'aires . ' .. . . . . . ..• .. . ... . .... " . , ... . . . .. .
»
Carri o
( LhaUlaud de ). Voy. Hôpital de
No tre-Da me d'Espéran ce.
Casau h:
( de) leste, en 139.$, en ral'eur
de l' hO pital de St.·Lazare .... .
Casaulx
( Charles ) , co nsul à Marseille de
1591 à 159lS , elc . - Ma thi eu
Mou rin, Franço is ens lluls el
Néotin D in id sonl bann is.. .. . XL V
et suiv.
,.
371
261
202
524
"
2U
210
191
197
539
422
Il
90
etsu iy.
105
et suiv .
409
etsuÎ\'.
t;22
M6
522
31 , 143
113
209
HM , 2Gt
))
elsu ir.
Ca sau lx
(Char les do ). Voy, Reli ques du
monastè re de St.- Victor ,
( Franço is de ). Voy . Casaulx
Co soulx
( Charl es ),
Casernes . .. . . . , . ' .. . . .... . . . . . , . • . . . . . , . . . . . .
Cassaigne
(Charles) . Voy . Reliques du monastère de St.-V iclor.
Casso ndre de Jarrel. Voy. de Cépède.
Voy . Reli gieu ses (oss ioniles,
Cass ianit es.
»
26 1
�~-
Cas tell one.
Castelnou
-
ôlô-
_.
J r e.
l U PArtit' .
Voy. Doni(tlce de Castellane.
(de ) • dit l' archiprMre ..•...... xm
el slliv.
Armement d'nne ga lère contre
eux .•. . , ..•......•. . . . ....
(
pir
ates) . Yoy. Pirates ca talan s.
Catalans
(
port
ou il nse des) . Voy. port de
Catalans
Sl.- Lamberl.
( quartier rural des) on dc Sl) int~
Catalau s
Lambert . ......... ·····•·· .
(église ) ou de No lre~D8m e de
Catbédrale
la t\1ajor . .. .. . . ...... . . . •..
(église
dc Sa inte ). Voy. Cbapelle
Catherine
de Ste-Cat herine.
Catherine de Médicis pose la première pierre du co u"ent des Capuci ns . . . . . . . • . . .
Catherin e de Médicis. Voy. François 1er.
Causes criminelles. . .. . . . . . . . . . . . . • . . . . . • . • • • . .
Ca talans.
179
l' a rl 1(~ .
Chanoin es de l'église ti c Morseill e.
Voy. Ild efonso, roi t1'Ara gon,
Ray mond Alamon ,
Ra ymond Ilércnger .
Chan oines réguliers de St.-Antoi ne . .. . . . ..... . . .
Chonts profan es. Voy. Guillaume 1 é\' ~que de
t\J nrscille.
n
197
Cbapelle d e ['Hôtel de Ville . . . . . _ , ... . . ... . .. . _ .
Chapelle de
»
416
»
162
1)
)1
195
78
79
86
Cau,'in sc char ge de la d émoli~ion de la maison
Féraud pour l' ag randi ssement
de l'B 6\el de Ville. . . . . . . . • . .
Cavalca des el milice (défe nse de la ,'ille ) . ..•....
Ca\'alc3Dtibu s
(Octa,'ien de ), viguier de Marscill e.... .... . ... ........•.
Cnalier de Sl.-Vielor. Voy. Cou rse du ca,'alier de
St.-Victor.
Cnaliers de St.-Yictor (liste des ). .. .. ..... . . . ..
Cépède.
Voy. do Cépèdc.
Cérémonial des administrateurs munici paul de
Marseille. Voy . Droits et usages des consuls.
Chatne du port de Marseille .... . .. . '" . . . .. . . . •
Chambre des comples. Voy. Cou r des co mples .
Champ~Major
(quartier du ) ... . .... .. ..... ,
Chan ge
( grolte du ) . . .. ... . . . ... . . .. .
6 17
II
403
2 19
l UI
»
»)
»
179
Nolre~Dame
d'A rcnc ... , ... , .. . . • . ..
Cha pell e de St.-Nicolas ........ . .. • . , . .... . . . . .
Chapell e de Sl.-Viclor. il la Grand e Ruc ... . ... . .
Chapelle de Stc-Cathcrine.-i\Jargucrite Martin.Égli se dc Stc-Marie Majeure.
Chapelle de Sie-Magdelei ne, Ô. S l.-Vi c~o r .. ..... .
Chapcllc de Stc-Mari e-Magdelein e . . . . ' ..... . .. . .
Chapelle el rort de Notre-Dame de la Garde ...... .
Ch,lpelie des pénitents du St.- Esprit. ......... ' . .
Challell es .
Voy. Église.
Cbap itrc de la Major . .. . ..... . .. .. .. . ... . .. . . .
Chapitre de la Major. Yoy . Orato riens.
Chap itres de pai x de Marseille ... . .. ... ,
Chapitres de pail de Marseille.
Voy Ela~s généra ux el état de
Pro\'cllcc,
Prh'Héges de Marseille.
Charbonni er, hÔlellier . Yoy . Electio ns municipa les .
Charité
(bureau de) pou r les prisonniers .
Charité
(Mpital ct hospice de la) . . . . . . .
Cha rles 1e r d'Anjou, comte de Pro\'cnce ....... .. .
395
»
»
168
»
»
180
»
206
\'11
" III
))
1)
V,Yll
219.518
»
»
393. 394
163
182
408
Charles li d'Anjou, dille BoUeux, co mte de Provence .•. '" .. ... . . . .... " . I X
et SUi\'.
tH
15 .. 5
tï8 , 179
»
»
IX
Xl
H)2
80
203
417
41~ , 421
'?t
203
1!r2
203
447
Charl es III d' Anj ou, comle de Prol'cnce ... .. . . . . . X1V I
Cbarles Vin , roi de France .. . .. . . . . .. . . . . ... . .. x:n ' 11 1
Cl sui\' .
v.
192
78
162
450
460
3D~
•
�-
-
6~8 Il'c. P"rlic.
6~ 9
-
:le . l'arl i(' ,
ClI e\'nl ie rs du T empl e. Voy. Caval ca des .
Charles lX ) roi de France . ... . . . •. .. . . .. ..... .. . u:(\' Il
22
79
8t
8'2
2t4
42~
4ij4
Charles do Boarbon oss iégo Marseille, etc .. • . •. .. • llX Il
ct sui v .
Charles de Dourbon. Voy. s iégc de l\larsc ill o .
Cbarles de Dura s, fi ls adoptif de la reine Jeanne....
XVI
et suh'.
Char les du Maine. - blascaral.t • . . . • • . . . • . . • . . .
Cbarles-Quint
CD
4~1
Pro"cnce ..•.... .•• .......•.. .
Chartreux
Charlreut
Charlreux
»
lXX\'.
(quartier TU rai des)......... ..
»
(religieux )...... . . .... ... . . ..
»
(rue des )...... .... ... ... ....
»
Chaussegros cst 'nom mé ,'iguier à Marseille, CD 142:>.
CbAteau d'IL Vo y . tl es de Marse ille .
Château Dabon . Voy. prieur de Sl. - Laurent.
Cb,\ leaul de Mey rargues, de Pertui s Cl des DauI .Templ iers. - Raymond des
Baul, etc., " " , ' .", .. ,,'. X,XIX
Cbâteaul des Pe nn ~sJ d'Auba gne J d'A ll auch, d 'Egu ill es et de Sl,-I\Iarcel , •.. , .
Châteaul-rorts. Voy. Charles 1 e r d 'A nj ou.
Cbaumont
(de Sa int) . Voy. Louis XIV.
Cbem in de la Loubière .... , ........ ' ......•• , .
Chemin de la Ma gdelein e (\'ieux) .• , ..... .. •• . .•
Chemin de Rome ("ieux ) .• . , ....•.. , .. ..... . .. .
Chemin de St.-Pierre . ....• , •. . ..•. , .. . •.. . ... ,
Chemin du Cap Gros ..... . .. .. .... . . . . ...• ••. .
Cheval de51.-Victor (co urse du) .... ... ..... ... .
Cheva liers hos pitaliers de St.-Ântoi ne . ... . , •..• . .
Cheva liers ho<;pHaliers de St. -Jean de J éru salem .•.
,
)1
"
Châteaux de Mey rargucs
t'l de Perluis .
Chiousse construit la chapelle de l ' Iu~ll el de ville. . ..
Cho lén
(œuvre des orpbelin es du)... ...
Chri stin Dernard. Vuy. Electio ns municipales .
Chronolog ie des abbés de N.-D. d'llu Yeaune.. . .. ..
Chron ologie des abbe sses dc Sl.-8auycur . . .......
Chronolog ie des é\t~qne s de l\tarseille • •. •.. , ......
Chronologie des prieurs de St.-Victor . .. ••.•••. .. ,
Chypre
Prh'i1éges du commcrcedes Marseillai s J ons cette \'ill e ••..•. ,
Cimetière des Accoules ... , .. .... ... , . .. .. ,... .
"
".
»
"
»
,
39~
II
424
l)
189
206
l)
1~7
»
167
»
73
203
206
447
l)
1
86
,
t98
198
198
429
,
Cimetière des anciens Marse illais au quartier de
Paradis...... . .. .. .•.. . ...
Cimetières de St.-Pierre, de St.-Ferréo l et de St.Victor ... . ... • .••.... .••.•.
CilQdinage
(droilde), ele .. . ............ ..
Citern e avec el sans fuite. Voy. Eaul publiques.
Ci lernes et puits •.....•....••.•.••.•.•.•.•..•. ,
Cloiris tcs
( religieu sec; ) ..... ...... . , . .. • .
Clapier do la mort duju{{ (qltorlier rural du ) ,...
Cla,'oto
( Perceva l de) Voy. Prie uré de
139
Clément IV.
,
Il
421
370
199
196
546
t 7il
188,407
192
196
401
~'I
»
174
»
409
476
»
»)
»
li
Cadenet.
Fran chise des Marseillais dans
Chypre el dans J éru salem. Ordre des Blancs J1anteat'$, etc. xxxv
XXXV I
2114
208
1145
73
192
518
Clés de la porte Ro ya le ....... .. . ..... , .·.......
J)
~18,
519
Clés des por tes de la ,'iIIe . .. . . . . . . . . . . . . . • . . . . . .
1)
Clergé de Marse ill e, - Sa condnÎle \'is-à-\'is les ca l»
\'inisles el les protes tonts •. , . 111VII
Cloche du 1l o1 ais de Ju s tice. Voy. Jeann e ( la reine ).
Clucber des Acco ules .. .•. . , . . ........ . •... ' , . .
1)
202,205
206
.,
•
�-
620 -
frl'. Pnrln'.
Clocber des Accou lcs. J'oy. T our do Sn m'ctcrrc .
Clocber des grands Cor mes .. . .. . .. . .. . ... ... . . .
Coin de l'Humilit é • ..... .. .... .. . . .. ....... ...
Co ll alion du prieuré de Cadenet. Voy . Prieuré de
Cadenet.
Co llége de St. -J a utno .. . . ....... ....... . . .. •. "
Collégc de Ste.-Mortll e ou de l'Oratoi re .... ' • • ....
Coll4ge des Jés uites ••. ' " ...• . . .. ... , ...• •••.•
Co ll ége ro~' a l .. . ..• . . .. . . ........ . .. ... . . •....
Co lline de la Vi erge de la Gorde .. .. .• . ..•. . .••••
»
»
»
»
»
»
»
191
523
425
1>25
425
212
ISi6
Co llin e de N.- D. de la Garde. " oy. Ob'a t.
Colline de N.- D. du l\Jolil-de-Sion.-
Saint-Po ns. Sion
1
Reli gieuses de
Reli gieuses de
207
('te ••. .. .. . , .. .•••• . . .
Canin es de Montredon el de Sormil. J'oy. BOchera ge et pâturage.
Commanda nt de la marin e à Marseill e, cn 1787.
Voy. GIDnd c\tès.
Com merca nLS de la \'Hl e de Bougie. l'oy. Dous;ie.
Commerce.
ACles y relalirs ... •.....•..•.
Commerce.
Voy. Nobl es.
Comnl erce du bl é . .... ...... . . . •....... .. .. . .•
Commise
( maisons des Ma rseill ais tombées
en ) ... . . . ........• .... •...
Commissa ire cIlraord in oire du gom'ornemont dan s
les Doucbc-du-RbOnecn 1830.
Commi ssaires du pou\'oir exécutif près les tro is
municipolit6s . . ...... • . . . . ..
Comm issa ires généraul de police à l\Jarsc ille •.... .
Commi ssa ires généraux de poli ce. Voy. LieUL enonlsgénéraux de police.
Commission municipale de Marseil le 1 du 5 DU 14
aoQL 1830 .• " " " " " "'"
Compagnies de quarticr en 1787.- Uniform e. etc...
Comte d'Avelin..... . . ..... . . . ... . ..... . . .. ....
..
529
»
85
»
56
»
43
54
»
»
XIV
et suÎ\'.
Comte d' Are lin.
Voy.
DOUI
( Ântoin e de ).
7.
»
»
62 1 -
2c . I'll l"lIe
50
3\
Coml e de Carces. . . .. . . . .. . ....... . .......... .
Comt esse de Sault. .... . .. ' .. ' .... ' ..... .
Co nce s!lo ions d·ean. Voy. Ea m: publiqu cs.
Confrérie de l'oum ône .. . ... . .. . . ' .... . ...... . . .
Confrérie du St. - Espril. ... .. .. . ..... , ...... . .. .
Co nfrérie du Scapu loire ... , . .......... . . . . . ... .
Co nfrérie du Scapulaire. Voy Eglise des Gr and s Co nnes.
Confréries de Pénit ents .. , . ........ , .... . ... , .
Conrad de Drayd a. Voy. Ch3r1es Il.
Co nr3d eL Mainfro)', fils de Frédéric II
Cooradin, fils de Co nrad , cstlué por ordre de Charles 1 el d'Anjou .. ... ", . . ...
Co nseil-d·état.
Affai res co mm erciales. - Amirauté d·Arles . . . , .. ,.... . . ..
Consei ls de "i/l e. AS$emb lées 1 registres . elC.. ,.
Conseils de \'ill e. YoV, de Sa bran .
Tou r de Sauveterre.
Conseill ers de Ville ( li ste des 300 ) . . .. . . .... . . ..
Co nse il lers de ,'iHe. T'oy. EleCl ion$.
Conseill ers des honn eu rs. Voy. Elec tions ,
Lou is JI.
Co nserva toi re de rn usi('f ue .... . ...... , . . .... . .. ,
Conslll de Marseil le à Bo ugie, en 1268 .. , .. .. .• . .
Co nsul de Marseille à G~ n es . Voy. Gê nes .
Consuls ct assesseurs de Marseille, de 1'.75 à 1659.
.lU'
:IL \'
"
42
»
~19
"
\91
))
2\ 3
et su ir.
V III
•
V III
»
Il
/)
79
63
j)
609
"
»
»
418
71
3
e l sui v.
Consuls et assesseurs de Marseille pour 1657 sont
nomm és par le f Oi. . . . . . . .. ..
Consuls de Mar seill e. - Droits el usages . . .. , . ..•
,
16
»
~ 18
el sui\'.
Cons uls de Marseille él us après la morl de Casault.
Consuls de Marseille. Voy. Elecli,9 ns.
Contre-escarpe.
Voy, Remparts.
Contributio ns.
I.es Marseillais sont exempt és de
Icur paiement . . .. . .. . . .. ".
»
113
.5 1
et.suÎ\'.
.
'.
•
�-
62'2 --
-
623 -
Il'('. Par i j(- , :.Ie. I'arh r ,
1 rc. ParUt .
Voy. Horloge des
Con tribu tions.
Yoy. Cha rles IX ,
Nice.
Co rrDti crs el crieurs I)n blics . •.••••••.•. . •.•.•• • •
Corse.
Députés chargés do conclure la
(0556 .
Voy. J ea n de Cossé,
pai~
D"CC cl ic ..... . ........•
»
207
»
»
230
76
"
76
Réglcme nl.
Coup perdu du quartier du MOU TlicT. Voy. Aqueduc .
Cour des Co mptes de PrO\'Cnce (la) est tranrêrée à
Cours d'cau du terr itoire . . ...... . ..•.......•...
Co urse du chenIl de 5 1.- Victor ..••....•.........
•
Courtiers cl Cou rreliers ........ . ......... . ..... .
»
»
336
175
tl22
»
205
Marseille ..... •... . . . ..•..•
Elles DC Pou\oÎcnL loger près le
mona stère de St.-SoU\'eur .•..
Cousinér y.
Voy. Eaul publiques.
Coutumes de Marseill o. Voy. Etats généraul ct
étals de Pro\'ence,
Pririlé ges de Marse ill e .
Couvent do N,-D. de Loreue . -Concession d'cau ..
Cou \'ent de N.-D, de la Mercy , .. . . ...... . . .... .
CoOl'enl des Augustins .•...•.. . , ........ ' • .. .•
COln'enl el église des Templiers .. ,. , .. , ....... .
Co uvent et ég lise des Templiers. Voy. Charles Il.
Co u,'en lde St.-Sau\eur .................. , ... .
Co u \ cnt des Dl'guines ... ...• , . . ••..•..... . , .. , .
Come nl de Ste .-Paule. , .. .. . .. .. • . ....• • . •...
Cou \'cnts d'hommes .. .. . .. •....•....... . •... , .
COUlents de femmes,., ... .....•... . ....... . •..
COll \ en ls qui elistaienl à Marseill e en 1787 . ... , .•
(OU ,'CUIS.
Voy. obbayc de St.·victor,
Oratorie ns 1
Ueli gie ux,
Religieuses .
Tour de Sau \'Clerre.
( Robert) éta it \'iguier de Marseill e
en U73. au lieu dt> J ean de
Vil lage . •.. .. . .. • . . •...•...
Cri eurs publi cs préposés aux enca ns (s ur le serment
des).
Crime d'homicide. Sentence y relalive. VO!J .Jacques
d·O raison.
Crimes, émeutes ct délits commi s par les Marseillais .
Crim es et délits. Voy. Mascarats.
Croisés.
lfarseille leur roornitdcs armes.
CroÎI de St. - André. La za re Darbani , religieux de
SL-Viclor confesse en avoi r
dérobé une partie . • .....•...
Crottes
(quartier rural des ) •..•. . • . .. . .
CrYJ)Le dc St.- VlcLor ........................ .
Cultes .
Cu rage de l'aqued uc. Voy. Aqueduc.
Cu rage du porl de Marscille. - Actes y releUfs ..•.
Crespin
EtalSsénéraul de Provence,
( rn c des ) •.• • •• •. .••••• • ••••
Co nral csccnls
COD\'oi funèbre.
l'Dy . ~' opo ll o n.
Co rderie établie s ur la Canebi ère , elc •...... . ....•
2e l'a rite .
Pr~cheurs ,
X\'II
"
Cou rti sanes.
»
»
»
"
"»
»
"
"
"
294
194
411
196,209
1 8~
193,194
189,205
188
200
32
... ....... . .................
Curage du port de J\farseiIJe.Voy. Drog ueries.
Curé de St. -Ca nnat • . .....•. . ...•.. . .•....•. '"
Curé de St.-Martin . Voy. Dou\'i é.
"
327
76
85,86
"
176
165
538
»
"
69
el suh' .
77,.29
))
408
�-
6 ~!,-
- 62,
1 r c, PArU e,
D
Dageoossa était vigu ier à Marseill e en 12G8 .•••• , . •
d 'Ago ut
(Fu lco). Voy. I\oqn cr oire.
D'Agon t
(Raymund) . ' ·oy. Jea nne.
»
D'A i,
(Louis) , .. " " , '." , ....•. , ..
D'Ait
(Louis) . Voy. Casaull.
D'A Ibertas
(Ga spa rd), sieu r de Villecrose, est
( lié en i iS89 • . .•••• . •• , ••••• I LV
(François) est nommé par le conD'Albertas
seil de vi ll e IJOur porler l'élendord de Marseille. , . , , . . , . "
Il
D'Albertas
Concession d'c au."", ... . . ,.
»
D'Alignano
Voy. DenoH d'Alignano.
D'Altm'iti s
(Philippe) . Voy, Henri HI ,
D' Angoulême
(morl de Denri ), gouverneu r de
Prol'ence" . . " . ... , .,.,... ILl
Dan ses
VOY . Gu ill aume, é\'~que de Mûrsei ll e.
Darènc
(A,noe) , épouse d 'An toin e Esrn enjau d . s ieu r de Darra s .
Voy, éc luse del\Ia rqués y.
Dariès
(Marseill e sous), ... . , .. . ".,. x n Vj[(
"
IL III
71
419
1ï8
293
(8crtraud) , Voy. blé et bes ti aux .
(n " ac)" " " . . , ... .. ... . ...
(Nicolas ) . Voy . Beau ssel
Prh'ilége de fl an e:x:tralielldo, etc.
(s iége de Ma rseill e par Cbarle s) .
(Charles) . Voy. siége de Marseill e.
De Dourgog ne
Voy. Ca rad et de Uou rgog nc.
De Drayda
(Co nrad) . Voy. Cbarl es Il.
De Carces
(comte ). " ' " , , , . " " " , " . .
De Ca ni o
(Lhautaud ) , Voy. hOp ital de
N. -D. d·Es pérance .
De Casautx
Voy . Ca sauh: .
De Cas tell ane
Voy. Bonira ce de t:astellan e,
De Cas lelnau
dit l' Ar e b i\lr~tre .. . . . . ..... . . .
De Ca\'alcantibu s (Octa\icn), \ig ui er de Marse ill e . , .
De Coss é
(Jean) . Voy. Jea n de Cossé,
Rég lelllcnt .
De Cépèdc
(Jean )- Eau l publiq ues, Cassa ndre de Jarret, etc .. . . .. , .. . , .
2e.. Partie .
t01 ,405
»
»
450
41S 1
ILV
»
179
X III
2ï6
280
288
29.
De Cla,'olo
De Duras
(Perce,'aIJ . y, Prieuré de Cade net.
(Cbar/es ) .. , . . .. . . . .. . .......•
XVI
el s uiv .
86
469
164
199
162,408
De Favas
(Jacques) . - HOtel de "ille,. . . .
Déren se de la ville, c8\'a lcad es el milices . . . ..... . .
De Félix
concess ion d 'eau. - Cousinéry,
de St . -J acques, etc . . ,.... . ..
De Forb in
(Palamède de) .
Voy. Loui s XI ,
Palam ède de l<orbi n .
De Forb in
sieur de Garda nne. Voy. éclu se
de IUarquésy.
De Gaudclllor
Voy, Gaud eUl ar .
De Gau lt .
Vo y. Gault.
De Glandevès, é ,' ~quedc Marsei lle. , ..•... , • . . .. .
v
,
•
"
D'Auriol
(Hugues) tes te en raveur du monas tère de Sl . - Victor, , .. . , . .
1)
D'.!u ti er de Signan (Chris tophe) rond e, il Marseill e,
les Pr~lr es de la Mission d u
St . -Sa crement. , . , , . . . , . . . . .
»
D'A relin
Voy. Comle d 'Avol in .
Da "id
(Néolin ) . Voy. Cosaul , .
De Rarra s
(Aud iberl). Voy. Chor les JI.
De Bani
(Hugues) . -Eglise de Ste. -Ma rie
majeure. - Hôpital du ponl
St. - Gi nicl ., ... , ... .. . . .. "
»
De 8au1
De Beaulieu
De Deausset
De Bell e\'a\.
De Bourbon
De nourbon
,
»
39.
»
219
1)
298
Xli
40
"
,
�-
626-
1re. l'Artic . 2e . l'art le.
De Grisne
(Guillaume de) 1 abbé de St.Victor , - Urbain V .. . ..... .
De Guise, goU" erneur de Provence ... .... ... . •. • .
De Jarret
(Cassandre) . Voy. De Cépède .
De Jean
J'oy. llea ud oi Ll de Jea n .
Voy. De Cépédc.
De la Cépèdc
D e la Pcy re
(B ector). Voy. Louis III .
.,
168
L
De Reins
De Remu sa l.
De Rieux
Oc Roquefort.
II
394
De Lencbe.
Voy. Bigarrats.
Délibérations du co nseil de ville. Voy. Co nse il de
,·iIIe.
Voy. Libertat.
De Liberlat.
Délimitation du territoire de Marseille. Acte de 1289
y fcla lir. . • . . . . . . . . . . . . . . . . .
Voy. Crim es Cl délits.
Délits.
( Bonoré ). Concess ions d 'ea u ...
De MarLin
Voy. DOpilal des para lytiques et
De Malignon .
des in curables.
Do Médicis
( Marie ct CatheriDe ) .
Voy. Ca th erin e de Médicis,
françois ] · r,
Marie de Médi cis .
Demoiselles
( retraite pour les paunes ) .• ..
Denier d·eau .
l'oy. Eaux pub li ques.
De Pelet est nom mé j uge du palai s en 1429 . . •....
D'Epe rnon , gouverneur de Provence. arrh'c à Marseill e .•• . .. . . . ... . ...... . ..
De Petra
( Guillaume ) , abb é deS t.-VieLor.
-Pierre Obl a t. - Col lin e de la
Vierge de la Garde .. . .... . . .
De POiliers
( Aymard ). Voy. Cha rl es VIII.
Députés chargés de conclure la pail a,cc la Corse •.
I r l!. l'l' rlic. · 2c. l'-arlic.
Dé putéS CR\'oyés à Dougie. .... . .. . . .. . . . .. . ... .
Députés d e l.\1arseille. Voy. Ambassades,
E tat s-généraux et. états
dc l'ro,'en ce.
De Rocoli , é\'êqllc de Marseille...... . .....•.....
,)
111
1~8
u u
De Lo Tour d'A rles (Honoral). - Rôlel de ,'ill e. Rue du Chang6,Ru e de la Loge.
- Mai son du St.-Es prit Rue de Laront. - Ga belle du
sel. - Artillerie. - Arsena l.
etC.. •.•••..•••.••••••.••••
627-
»)
J)
»
ï3
314 , 316
416
»
»
180
1)
292
1)
21
l)
429
D
419
Il
t6~
De Roquefor t.
Voy. Déa tri x de Roquefort.
De Rossel est nomm é juge à l\1arscille en H2!S. .. .
De ROUI donne 10,000 Ih'. à l'h ôp ital duSt.-Es prit.
De Rum .
Voy. Eaux publiques.
De Sabran, é\'êque de Digne, anc ien pri eur de Sa intVictor ... . . . .... . . .. ... . ...
Voy. Rostang de Sab ran .
Do Sabran.
De Sa int-Chaum ont. Voy. Louis XIV.
De Saint-Sa,'onrnin. Voy . 'Meo Hlon de SamtSa\·ournin .
De Saint-Valli er . Yoy. Rég lem en t.
De Saint-Victoret. Voy. Fo urnier de Sl. -ViCloreL.
( com tesse ) ............... • ..
De Sault
Voy. Ârnaud de Se n ole.
De Senole.
Voy . D'Autier Lie Signan .
De Sign an .
_
Co ll égc de Ste-1\1arthe. . .. ..
De Signe.
Desflarodes.
Voy . Reli gieuscs Ca ss ianil es,
Dessi n
Delriè\'e
dites de St.-Sam'cuf.
( école de ).. . ...... . ... . ... .. .
( messire An loine ) est brell é en
1594 ....•••........ ,. . ... .
430
I Ll
( F ran çois ). Concess ion d'co u ..
Notice historique s ur celle famille. ..... . . . .........• . ..
( Rénée ). Voy. Henri III.
( Nicole ). l·oy. Colline de No lreDa me du 1\1oot de Sio n.
De Tnrennc
( Raymond ) ra,'age 10 Pro\'cnce ..
DcuJ ième m aison d' Anjou. De 138i 1\1481 ... .... .
De Valbelle.
Voy . Émollons populaires .
Ue VenlO .
Concess io ns d ·ea u ..•• . . , .. .. . .
( J ea n ). Église de Sl. -A ugus tin .
De Vill ages
l LV
II
»
427
»
212
»
216
J,V I1I
XV III
"
293
196
�-
6'il8-
1 '~
De Vill ages
J f(' .
{ Jean ). Voy. Cres pin ( RobcU ).
De Vins. cher de la li gue en Pro\'cnce. . . . . . . . . . . .
UI
D' Rostagers ou d 'l:Iostog iers. Armoi ries de cell e
fanlill e.. .... . ..•... • . . ... ..
Voy
. Denolt, é\'êq ue de Marseill e.
Dlrue.
Dinamius , gou \'Cr nCU f de Provence, 0 un e 2ntre\'u c,
cn 576, avec Gondull'lhe. li eu-
))
112
tenant de Child ebert , don s
l'égHse
de
Notre-Dorne du
)1
181
)
293
"
,
~3
1\1001. • . .•.•.•••• • ••• . • , ...
Dtné seni à l'occas ion des élections muni cipales.
Voy . Élections muni ci l» les.
D'lsnard 1 maire de .Marse ill e, CSl appelé !t "A sse mbl ée des notab les . .... . . . . . . .
(admini strat eurs du ) et procuDistrict
reurs sy ndics près ceUe de administr3lion . ... . . .. ...... . .
Dollon
Voy. R igaud.
Domaniale el roraine.- Charles IX. - Henri Ill ..
Domes tiqu es.
Voy. SCn'ant es.
Domini cains
(religicux )...... . . .. . . ...•.. .
Donat ions faites aUI l\1nrscillois à Chypre el à Jérusa lem. Voy. Charl es l or,
Clément 1V.
D'Oraison. J'oy. Ja cqu es d'Oraiso n.
Concession d'eau . . . ......... .
Doria.
Dragon terrassé par St. -Yi clor. 'Voy . Sl.-Y ictor.
Draguignan se déclare pOu r Charles de Duras .. .. .
Draguignan.
Voy . EmoLions pop ulaires.
Dra'ies el chemins . ....... . .•.... , .. . ..... . ... .
Dran coully
( mess ire) eS l bnllé . ... . . . .... .
Draps .
Voy. Fabriq lles dedraps.
Dréra
( Jea n - Jlaptisle ). Co ncess ion
d'eau ... . ......... . .. .. . .. .
Drogueries el épiceries ( droÎls sur les). Cbarles IX.
- [fenri III. - Quai de Ri\'eNe u\ e. - Curage el en treti en
du porl. - Droit d'o ncrage... .
629 -
r llr ti c .
82
189
"
IV II
"
293
»
539
216
Droit d'aubaine. Na lur alisnlioll .. . . .. . '" ' . ... .
Droit de flon eXlrahendo. ~o lice .. . .. . ......... .
Droit d'ancra ge. Voy. Drogue ries.
Droil de 2 0/0 sur les épicer ies . ... . ... . . ....... .
Droits de port.
Lettres de la reine J eann e y relath" es ... ,....... .... ........
Droits perçus par Tou lon , Hy~res et Brignoles .
restitu és en raveu r des '!\1arseillais ........ " .. .. . . , . . .
Droits perçus contre les I\larseillais . Voy. Nice.
Droits de bllcherage CI de pâ lu ra ge. Voy. DÔcherage Cl pâtlJro ge.
Droits el usogcs des consul s de l\lBrse ille . . ...... .
Droits dh'ers.
Voy . Char les IX ,
Henri ln ,
Lou is fi.
Dllchaine établil la porte co rcr de la chopelle de
l'H Otel de Yille ...... .. .... . .
Duc d'Anjou
( le) meurt en 1384 .. .........
Duc de Gui~e, gou\erneur de Pro \'ence. .. . . .. . . . .
l)u c d'Épernon : gou\crneur de Pro\'ence . nrrhe il
Marseille.. .. ........ .. . . ..
Duc d'Orléon s
( Henri ). Voy. Fran çois 10f.
Ducs Cl pairs.
J'oy. Pcrsonn ages de distin ction.
Du Lac
( Pierre). Voy. Pri cllré de Ca denet.
Dupré
( GeoO'roi) , notoir e j LiberlatlnÎ
co nfie ses des sein s sur Casaul:t:.
- Un don lui cs ~ rail par le
roi .. .. . . . . . . . ....... ,. . . . .
)Juras
{Cha rles de) .... . .. . .. . ......
l'a rlLô.
»
"
Dm'oir
"
)
81 , 82
( le pré5 id enl ) . Disco urs. Casou lx. - Hôpita l du SaintEsprit . etc .... . . .... . . .... .
4l'.S2
450
LI
»
i7
~18
"
39~
XVII
L
"
XLI
"
»
XVI
et s ui\' ·
293
2e . Parti!' .
10~ ,
11 3
"
112, 419
�-
630 -
-
631 l r{' . 1'8rU c,
Ealll ilubliqu cs.
2<" I'a rlî ('.
Prises des caUt.-Concess ions
d'cau. -
Henri de Marlin.-
Usu rpalion. - Ca rdin Lebret 1
nomm é juge des affaires rel8til'cS aUI caUl publiques. Â rrêts du co nsei l-d'étal du 2tJ
mai 1766 , du 8 mai el du 21
jui llet 1712 . - No tice par Lieuli er. - Fontaines des rues des
Bannières el de la Frache.-
E
tre. l'o rtie.
Eaul de Jarre\. . . . . .. . .• ••. .. . •.. .. ..... .....
"
Marroty . -
2c. Pa rlie.
De Rum . -
Reli-
2~6
gieus es PrésenlÎn es. - Drunet .
277
- Cousinéry, etc., etc . . .. ...
u
280
281
Eaus de la Rose ...•.•...••....•.....• . ... . .. .•
EOI11. de la source de la place Noa illes . •.......•..
2~3
»
266
269
268.269
250
Eaux de l'Huyeaunc ...••. . •. . ......• ·· · · . • •..•
jusqu'à
36.
,
277
382
ÉcarlalC.
Voy . Fabriques d'écarlate.
Ecbelle
( rue de l' ) .. .. .. .. . . . . . ..... .
Échev ins el assesseurs de 1660 à 1766 ..... , .•..•
Eche"ln l
•
411
"
16
etsuiv.
( maires ) ct assesse urs de 1767
à 1789•..•.•..•. . . . •.• , ., . ,
II
281
317
elsuÎv.
a18
324
326
Ea ul de mal passé . ... . ........... . ... ... . ....
)
263
Éche\'in s de Marseille, Droi ts eL usages. , ., .,.. ..
Eche v:ns.
Voy. Adm inistrateu rs muni ci-
»
Cép~dc.
Eaul du grand puils ......................... ' •
Il
2'~
2~3
267
269
Eau1 da puits Fouroiguier ...••• •• . •.. . .•• • . •. • .
24 1>
26
el sui \'.
018
paUl ,
Napo llon.
Eclu se de Marqués)' sur l'Hu \'caune. Pierre Ca ndolle el ses (rêr es) elc . ......
)
26 7
269
EaUl de Sou rces. Voy. De
237
ets uh'.
340
349
Ecole communale de dessin . . .. ... . •• , . ... .. ... .
Ècole co mmun ale de mu s iq ue . . , .. , . .. " , .•.. , , .
Éco les dhterses ...•.. ". ....... . . . ........ . . . .
Ècoles di,'erses .
Voy. In struction pub liq ue,
Or aloriens,
Parlemcnt de Prol'ence.
Il
362
212
418
»
42~
Il
�-
632 -
I l' O. POI' Ii('.
Écu d'or so l.
, •• l'lI rlu',
Sn \tireur cn HHlS ...... .. .... .
Édo uard , roi d 'A ngletc rre. co u\'oi le la Pro\e ncc . . .
Êglise de Nolre-Dame de Paradi'i ... . .. . .. . .... .
Êg lisedc No tre-Do mc des Anges ... . ..... . .... . .
Eg lise de Notre- Dam e du !\Ionl dè nome (S oinL-
633 -
20. I'n rtie .
:1. , ' )
"
"
17.
Egli se des Accoules. . . . ... . . ... . .... . . . . . .... .
»
294
202
206
188
414
~1 9
181 ,~21
Étienn e du Plo n ... ... ••••..
~21
Eglise de No tre-Da me du Mont de Rome. Yoy.
~22
Hôpita l d e St. -E ticnn c.
Eglise de l'O bsc nancc ...... ... .. . .... , ..... . . .
Égli se de l' Obsc rya nce. ,roy. Libertol.
Ég lise d e S t.-CannaL . . . .. .. .. .. . .......... . .. " .
Ègl isc de Sa int- Charles exlrd muros .... ..... .. . .
_ Ég lise de Sl.-Fcrréol ... . .. .... •.. . . . .. ........
Église de 5t.-Jaum e ... ,., . •.•. • . . ,., ...•. , . .. ,
Egl ise de 51. -J eo ll ., . . . . . . .•.. ... . ... .. .. , ' ••. .
Eglise de 5t.-Lourcot .. ..... . .. . . . , . .. .• •••.•..
É glise de St. -Ma rtin ., . " , . . . ... ,. ' . . . • • • • • • . .
Église dt! Sl.-Michel ... .. ... , . , , .•..... ,. " ,., ,
Egl ise de St.-Pi er re de Para dis. , .. " . .. . . , .... , ,
Eg lise de 5t.- Victo r , Voy. Chapell e de St-Viclor ,
'Mona stère de St,- Victor ,
Eglise de Ste ,- Catherin e. Voy . Chapelle de Ste.Ca th erine.
Egli se de Stc,-Mar ie !.\Iajeure ( la .Major ) ant:Îe nnement co nn ue so us le nom d'Eglise de Marseil le.-Ca th édrale.
Eg lise de Ste.-Marie-Majeu re.
Voy . IId eronse, roi d'Aragon,
Ilo )' lll ond Alaman,
Ra l'Ill oud IJércngcr.
Eglise de Ste-Marth e. , '. ' .. , , . , , .. , , . . '. ' .... .
Eg lise de Stc-l\tal'lhe. Voy. Oratori ells,
20. Parlle .
LI
~22
4,On
,"
"
188
30
"
!.S23
181
"
"
"
,"
21 ~
202 ,~2 1
196
174
1G2
408
519
522
Eglise des Capucin s . . •.... " .•... . , . . .. , . .• .. ,
Eg lise des Grand s Ca rmes .. , .. . ,." ... , .. , . . . '.
E !;lise des Pr~e h c ur s . . •. . "" .. ",., .. , ... , .. .
Egl ise des ebeva li ers de S,-Jean de Jéru salem, , .. '
Eglise et couye nt des Templiers. - GrandsAugusti ns, eIC, ••• . . . , ..• ,.,. · · · .
Eg li se du 5t. -Espril . .. , .... , •. ,. ,., ... , .. .... ,
Eglises du diocèse d'Ais appartenant au monastère
de Sl.-Victor. Voy. Foulque.
Voy, Cbâtea ux des Pen nes. d'AuEgui ll es,
bogue, d'A ll oueb , d'Eg uilles, etc.
Eguilles etPu )' ricard. Les Marseillais so ct autorisés
li exercer des gageries (s aisies)
co ntre les homm es de ces deux
loca lités . .. .. .. .. .... , .. ·· . .
Election des juges cons uls. Voy . J urid icli on consulaire.
Elections mu nicipales. Réglemell Ls , etc .. . ..•..•. ,
190
191
L
"
401
411
"
196
209
522
,
,
7~
~ im
el su i\',
460
et suiv.
469
et su iv.
"
4tO
426
427
478
clsuiY.
Electi ons municipales.- .Mcnll du dtner scn i à celte
occasion , au t rrais de ln ,'ille,
en 1:S99,lla r ( uri slinllerna rd.
r
Jl
40"
6ti
�-
63> -
1r. Pur ti(' .
.
Electi ons mliniCilJllles. Obtigntion de r.lleidan , pàtissier, ct dc Charbonnier. ponr
le l!tn er donn é ,; t'occasion dcs
élcclions en t ti20 . . . . . . . . . . . .
l'oy. Lcllres de marqu e.
Elie.
( Oaume (l cfs ) Voy . nùchera ge ct
Emerils.
pâtura ge.
Emeu tes.
( Crim es ct ).. .. . .. . .. .
Emotions populaires . .. .. . . . . , , . , . • . • . . . •• ..• ..
'l~
l'or O"
1)
12\
Emotions populaires. Yoy. C a s au l ~ ,
Encans.
Voy. f ri eurs publics .
( Bergiers d ols ). J'oy . DOchero ge
416
»
Enfants aba nd onnés, l rOll , Hôpital dl! St.-Esprit.
Enfan ts de J' Etnile ( alUne des ) , . . . , . , .......... .
Escla\'es
Esmenjalld
162
.3
II
»
.3
157
el. suÏ v.
331
33~
.16
337
338
<i24
(pannes) . .... " ... . . . . .. , . ..
( maison des ) . , , .. , •. .. •. . • . .
Voy Na pollon,
{maison de l' ) . ... ... .. ..... ..
Voy. d'Epern on.
(droits sur les). V oy. Drog ueries.
( r ac h a~ et œune de la rédemp·
tiondes ) . . . ... . . . .. ... . . ..
( ra chat et œune de ln rédemption des ). Voy. OEmre de la
r~dempti o n des captifs religieu x
de la i\Jercr.
( Nico la s ), j uge IlHlge de l'rore nce, est d'n\'is Que les Marseill ais doh ent étre mai ntenu s
dan s ln jouiss ance de leu rs
droits . ' .. . ' .. , . . . . . . . '. , ..
»
,
40Q
E\'êché de Marseill e. - La muni cip ali té du nord a
siégé /lU palais ép iscopa l de
l'a n I l' à l'nn V iii . . . . . . . . ... .
E\' ~ch é de !\Jarseille. Voy . E'~ques de Ma rsei11e.
E\'êq ue de Co nd om. Voy . Hôpital des po.r alytiques
et des in curables.
E\'êq ue de Digne. Voy. de Sabran .
E\'êq ues de Ma rseill e. - Chronolog ie, etc . .. .. . •• .
424
Enfants marin s
Enfant s orphelins
Enlerrement.
EntrepÔt
Epernon.
Ellice ries
Esclaves
383
j ~~
.16
1)
2(', I'a rtlc
),)
85
"
»
126
etp:\tura ge.
Enfan ts abandonnés ( rue des) . . , , ... , . .
En fants a b ando nn ~ ( h ôpi~a l des )." . . . , ..... ,..
1f'C. Pa rti e.
Et abliss ement de bienfaisancc. Vuy . Mai so n de
bienfaisance.
Etats gé nérau x et eta is de Jlro\'cnce. . . . .... . .. . ..
Eugène III place l'égli se de Ste. Marie sous sa pro.
teclion .. . . . .. . . ... . . ... . . . .
E,échéde Marseill e el lJaJai s épiscop al . . . ... . . . .. .
130
'Enfa uts
635
Il
J)
»
"
1
~1S
" H
214
EvêQ ucs de Marseille.
Voy. Denoltd 'Alignano ,
llotnric,
de Glandc\'ès,
de Racotli,
E,'éché de Marseill e,
Gau lt ,
Parlcment de Pl'o\'ence.
IJ ierre,
Rag uenca u,
Raymond ,
Turricell/l.
E,'éque de'foulousc. Voy . St.-Louis.
E~ploi t s de justi ce ct d'3j0l1rnClll ent. l roy . Dourse
de Marse ille.
E)'guésier
( Isnard ). Voy Hôpital de N.·0.
de t'Hl1milil é . ·::~
�-
636' -
-
637 1re. l'artie.
Fête de St.-J ean· Baptiste. Cé rémoni al des admini stratCurs muni cÎI)(lUX • . .. , . . . . ) )
Fêt es de Pliq ues Cl de Pent ecôte . Céré monial des
od mini slrateurs mun icipa ux ..
Feu d 'enre r ou de St.- Antoi ne. , .... , .. , ... . ,.,.,
(rel igieu s. ) .. . , ., . . . . , . ... , ' ..
Feuillant s
Filij s Urs i Naulo n , eomle l)alatin , est chargé par la
rein e J ea nne dc \ ciller à cc qu e
les joyaux du cou "clIl des
Frères Mine urs de Marseille
ne soien t H nd us ou di !'lraîts
»
par les reli gieux du cou\'ent.. ..
F ill es de la Pro\ ilienee , Voy. Mai son de la Pro\'ide nce.
Voy . 1\ laison dite de l'entrepot.
Filles ence intes.
Fi lles grises de Notre- Darn e de Grllcc. ( Hôpita l
"
"
"
Ir e. l'a rti c.
}' abrc
Fabre
( nallho zard ) . 'C Conccssion d 'cau.
II
( le ca pitain e) .... . .. , . . , . .. .. . IllVIJ
Fabl'iQuc d'éca rlate. Concess ion d'eau.... ... . . ..
Fabriques de draps . Co ncess ion d'cau .... .. .. · · •
Fabriques diyerscs .. . .. .. . .. .................
' ''oy. Eau't de l'H uveau ne.
Fabriques .
Tcioltlrcrics .
Familles henteuses. Voy. Hôpital génpral de la
2 e l'artie.
)}
»
293
292
Il
261
D
~
des ) . . . ......•..... . •..•...
~li sé ri co rdc .
FaV3S
Félicien
Féli x
( Jacqu es). Voy. de Favas.
( Sa in t) est bapti sé par St.-Viclor.
( Lou is de). ( Voy . Concess ion
d'cali. . .. . . . . ...... .. .... ..
170
»
293
les) .
»
4t ~
Fe mmes pub liqu es .. ..•...•. .... . . . . .•• •.•• . . . •
l)
415
Femmes cnce intes ( ma ison de l'entrepôt
pOUf
Femmes publiqu es. Yoy. CO llrlisannes ,
801)it al du Reru ge •
'M aiSOD des repent ies •
!\toison du bordel.
( Anne ) . HOtel de Vill e. - Rue
Féraude
de la l oge. - Rue du Palais.
- Ru e de la Prison .. . . .. . '.
Ferdinand V 1 roi de Cas till e Cl d' Aragon. Monas-tère de SI.- V ielor .......... .
F erm es cl ga bell es de la \+illc. Enc hères ...... ... .
FesLon s r ouges
( rue des ) ..... . ... . . •. ... ....
Féte-Dien .
Cérémonial ~d e S: a dmini s lr(lleur S
municipaus .. , ... .. , . .•... ,
»
402,403
»
165
»
521
427
»
"
522
Fil les grises de St. -}>icrre . ( m aison des ). Orpbeline:; ..... . . .. ....... , . . . . .
F illes orph el in es (maison des ) . . . . . .. . ........ ·
'F illes pénit entes de Sie-Magdelein e . . . . ..... . . . .. .
Fi lles r epentantes. J'oy. l\Iaison des repenties.
Fill es sou mises . . .. . . .... . ........ , . ' ..... . .. .
}~ ill e s so umi ses.
Voy. COl.l rt i ~ an n es,
J-lOpital du Refuge ,
Maison des repenties,
1\1ai ~ on du bord el.
F lorin d'or .
Sa "ale\1r en 13~S ... . ..... .. . .
( quartier rur al de) .. . ........ .
F ot1S obscura
( r uede la ) .... . .. . .. . ... .. , ..
Fo nt
(
quartier de ) . . . . •... . .. •. ... .
Fongate
Fontainc de la Pierre qui rage ............... ... .
Fo nta in e de la pl ace Vi, ('\\lt • • • ••• •• •• •• ' ••
Fonta ine de la r ue de la Frache. VOy. Ea \l l publiques.
Fo nt aine de la rue des Ba nnières. roy . Eaux )) 11b liqu cs .
Fontai ne de J'Aumône.. . .. .. . .. ... . . . . ...
p'
•••
2c . l'a rlîc.
1S23
~22
189,407
199
193
"
415
"
413
32,423
),
»
421
41iS
1 11
»
"
»
»
»
»
"
199
39i.
199
311
298
270
�-
638 -
1 r~ . P(lr!l('.
fo nta ine de Rad eau . . ... .... , ....... , . ••. .... .
Fonl ai ne de SI.-Lou is .........•.....• . ..... .. .
Fontaines de la ,'ille . . . ... ' .... . ... · ...• ... .. ..
"
"
"
292
292
de 10 ,'iIle . Voy. Eau x de so urces ,
Forbi n
(Palamèdc de) . Voy. Louis X I.
(de), sieu r dc Ga rd ane,
Voy. Ecl use dc Marquésy.
(1:l0llilal rO)'81 des) . ... . ... ....
(P UilS) eu RÎ\'e Ncu,'e . ...... .
(Fo ntai ne de la rue de lil) . Voy.
EaUl: publiqu es.
Frai s de guo rre . lellres de lil reine Jeanne 'i relati-
80
81
82
Fran ço is 1er.
180
P agès l'a command é de l' an Il à
l'an 1\' (1793, 1795) .........
»
28
432
2"5
"
»
Eglise de Ste . -:\'ar ic m ajeu re.
Fort N.-D. de la Gardc . Siége de Ma rse ille par Charles
,
f orlil1ca lion s
Voy. Ch orl es 1"r d·A njo u .
Fossé de la porte R e'ale. Il est perm is dc l'a rrente r.
)
Fossés de la "il !e...... . .. . .... . . . ..... . .....
»
229
219
220
229
Fossés de la ,'ille. Voy. Rempa rts.
de GO llrb oo . - Droil d'Aubaine - Grenier à sell etc .. .
nll
79
IXXV
80
XXXV I
neurs ecclés ia stiqu es auxégliscs
situées dans Ic diocasf! d 't\i l el
!1-5t
4,2
b27
F ra nçoi s Il
(Marseille sons)... . . . . . . . .... IUVII
F rédéri c I ~ r met l'église de Ste.-Mari e maje ure sous
SO ll S sa Sou\ c-garde.-Conrod
el lUainrroy . . . .. ,. . .... . .. .
F réj us ~e dédarc pour Cbarles de Dura s .. .......•
à l'abbaye de St.-
"
163
162
181
sa sO ll\'e·garde ...... , . . . . . .
F rédéric Il m et l'ég ise de Sle . -l\Iarie majeure
Foulquc, pré\'Ôt du diocèse d'A ix, CO nÛl'Ill C les hon-
Victor dc 'Mar scill e .. , ... " ..
69
Clé-
26-[
al)IJOncn ant
402
229
Prhiléges .
Son arrhéc Cl celle de la CO UT à
i\la rseille. - Co nl1rm alion des
pri vil éges de Marseil le . -
»)
Fort Sl . - Nicolas
Forts de la ,'ill e
292
ment VI I . - Cat herin c de Médicis .-Uel1l i, du c d·Orléans .
Juridi ction
cons ulaire.
ché de Marseil le,
Fort St.-Jcan .
»
21'. Parlic .
Cléme lltl V,
»
Fort de N .-D, de la Gard e (Chapelle CI) , ..•. . . ...
sac rée
..... .. .... . .. ' . .. ...... . . . .
Forêts Cl bois de l' é \i~ch ê de l'Inrsc ille. Voy. E,'6-
»
(PI' n) ..................... ..
ves . .. ' .... . . • ....... , .. ,.
415
170
For~l
fon rni g ui er
Forlrnigu ic r
Voy. LeLlres de marqu e.
F r a n c hi sc~ de s Marseillais. Voy. Charles I. t,
))
Forçats malades
,
grandissement de "h Otel de
ville . . ........... . .. . .. . . .
Fron çais
les I X. - Les Marseill ais cn
so nt eJemptés. - Table de la
Fo rbin
1 re. l'arU('
l~ rac h e
Eo ux publiques.
FOlltaines à rob in ets. l'oy . Eou). publiq ues
forain e
(droit de domoin e).- I1cnri Il.Henri 111.- Be nri IV. - Char-
Ill er, CI(' . ... . . . . . . . . . . . . ..
-
fonq ni er s
Co ncess ion d·clltl ... . ' .. ' ..... .
Fo nrnier de SI. -V iclorel l'end une maiso n pOur J'n-
24~
260
270
280
}~ onto in cs
U3~
2e. l 'rU'lll'.
1)
VIII
XVII
162
162
�-
MO 1 rC! . l'nrlic.
Frères Jacobi ns. J'oy. I\eligicu'( prêcheu rs.
Frères mineurs de St. ~ t OU i 5 . . ..... . .... . ..... ..
Frères min eurs de St. -Lolli s . Voy . ordre des rrèrcs
192
min eur s.
Frères min em i>
(le général des) Decorde lIn e indul gcnce
F u!co d'Ago ut
<1U1
Morsci llu is ..
Voy. n oquC\'flÎrc.
193
"
Fun érailles de l' évêq ue de l\ln rscill ~, Jn . -fll e . de
159
Ga ult ... . , • .... . ,' •. • .. . . .
Fuuéraill es de l' é\:ll crin Na\lOllo li . Voy . N"po ll on.
Fu \ eau
Voy. Sl ,-V h.:lo r .
' '- l'ortie·
Gardes françaises (logement des). Voy. LOu is XIY.
Gaubert
(To ur de) . . .. ' " . . ..... , . . . ..
»
Gaudemar
(Not ice su r la fam ill e de) .. .. . .
»
Gaufridy , IJrêtre, est brôl é li Ail pour crime de
sortilége el de ropt ... . . ,. . . LIli
Ga ufridy
(Raymond ), d'O llières, re nd ou
COOl le de Prol'cn cc, le20jan"1er 1332, ce qu 'i l possède à
Aups sous la Saiule-Baume ...
))
Gault
(Eustache), é"êque de Marseille ,
fi
Gault
(Jean - naIHiste), évêque de Marseille-Historique de ses fun érailles, elc. .. . . ..... . . . ... .
J)
196
34
•
liS8
HS9
etsuiv.
Gautier
G
Gabelle du se l
enchè res; etc ...... . . , .... . .. .
3iM
52 t
"
527
Gageries ft Clercer par les Marseill ais co nlre les habililnls d'Eglli lles el de Puyricard . ............ . . •. ..• · ..
Galere
(la ) . Voy.hô llÎta l du Jl. cru ge .
Galere arm ée co ntre les Ca lalans ..... . .• .. . .. . .
Galères marseilla ises Voy . Ambassad es ,
Pi rates cala lan s,
Garda nne
(de Forb in , sieur de) . Voy. Eclu se
de Marquésy.
Garde de la \'ill e .... . . , .. , . . ....... . ..... .. .
Gard ede l'île de Riou ............ , ... . ... . . . , .
Gd rd e de .U arseiflc- Ve'iré •..•...••••• •• ••••• ...
Garde des Iles de !\Iarseille ..... .••••• •• .
"
70
23 t ,52i.
iS t 9
519
"
"
19~
"
78
162
»
105
\ ' Ill
Xl
"
"
( Dertrand ) . Voy. Ra yl.laud de
Simiane.
Gay et Rer n,aud. Voy. Muraill es du laza ret.
Généra l des Ca rmes (Le) arrÎ\'e à Marse ille . . 1••• • •
Généraux des ord res religieu! . Voy. Perso nn ages de
distin ction .
Gênes.
LlIuis Il autorise l'cn,'oi d'u n Consu l ma rseillais dan s ceUe , ill e . .
Geoffroi
( Ray mond ) , ,'ico mte de Marseill e 1 mcL l'ég lisc de Ste.Marie-majeure sous sa sau\'csarde . ..... , . .... . . .. . . . . .
GeoŒroi-Dupré, notaire. Libcrla t lui co nfie ses dessein s sur C8sa1l11. . . ........
Gibelins
fFaction des) . . ....... , ... . ....
70
Girnon
(Notice sur la famillc) .. . . .. .. ,.
Glande\'ès
(de ), (hêque de Marsei ll e,.,...
Glandevès, commandant de la ma rine à !\Jarseilte. Rue Gri gnon, ctc ..... . ... . . ,
Gondulphe,
Voy. Dinamius.
Gouve rneurs de Provence Voy. d'A ngo ulêm e,
J)u c d'E pernon ,
L8\'lllelle.
v
l)
XX I
l)
34
158
30
�"
-
64'2 -
1rc. Partie
2e . Parti e.
Gom'crneurs des provinces Vuy. Personnages de
distinction.
Voy.
Marchés de ,'iandc.
Grand Ma zeau
Grand Puits
Grand Théâtre.
24B
2B3
267
(rll e du )........ .. . . . . . . . . . . . »
- Condu it des eaut , etc.... . . .
)l
267
264
418
Grande Miséricorde ..... . .. .... ... . . · ......... .
. ... .... .. ..... ... ........ .
Grande Ruc.
Grandes Maries (Religieuses .. .. . . . .. ..... .. . .
"
Grands A ugusLins (Religieux). • • • .. •• •.• •• •.• • . •
Il
Il
Grands Carmes (Religieux ) ... .. ......... . ....
Il
Grasse reste fidèle à la rein e J eanne .... .......... uv
Gratisn
(Le général ) décrit l'bôtel de ville
démoli e n t61S3 . . .. .. , . .. .. .
Il
(secrétaire) de ln commune. Voy .
Greffier
Elections.
Greffiers dela \'ill een 1364.. ............... .. . »
Grégoire VIII elempte l'église de Ste.-Marie-majeure de l'interdit. .. ....... ••
Grégoire IX pla ce l' église de Ste. -Mori e-majeure
•
SO US sa protecti on. ... . . . . . . .
Il
"
<trisae
Voy . de Grisee.
Grolle du Change......... . ........... . . ......
Gueidan, pAtissier. Voy. Electi ons municipales.
Guerre.
Les adm inistrateurs de Marseille
1 rc. l'arUe .
2e. ParUe .
Guise
»
Grand pUiLS.
6..3 -
»
1)
avaient le droit de la d éclarer .
Guerres de religion . . . .. . ........ . ... .......... XXXVII
et su i\'.
Guet.
Voy. Garde de la ,'ille.
Guillaume André, abbé des Gr8nd s-Car~es de 1\larseille. - Couvent ~c s GrandsCarmes. - OEuvres de St.Thoma s s ur la métaphysique, etc. u
Guillaume de Caden et. Voy . Cadenet.
Guillaume, é,'éque de Marseille, rend une ordonnance s ur les dan ses qui a,'aient
liru dans l'enceinte du mona stère de St.-Sauveur .•... . . '"
(d uc de ) , gou,'erneur de Pro\'ence . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Guy de Lusignan, foi de Jérusalem. Voy. Clément IV .
Gymnase
( tbéâtre du ) .... . . . ... . ...... .
L
"
211
B30
209
196
191,413
"
Il
400
63
162
162
393, 394
BI8
Baut-passage
( droit de ). - (harles IX en
elemp te les Marseillais .... _.
Il
Hector de la Peyre. - l'oy. Louis III.
Droits de forain e ou de table de
Henri Il.
la mer . - P ri viléges de Marseille. - Doi :. et ro~é t s de l'évêcbé de Marseille. - Emprunts. - Dons ....... .. .... nITr
"
20~
80 ,81
452.
Henri III.
191
82
Droil s ur les épiceries, Ics drogueries et les autres march8ndi ses. -Cons piralion de Dari ès.
- Couvent des ca pucins. Pénitents de la Trinilé yieille.
- Prh'i1éges de Marseille. Réglemenl municipal. - Gre...
nief li sel , etc ...••... • .... XXIVlII
~ B3
82, 86
19B
,
1
�-
-
ôH -1rc. l'ortie.
Henri IV .
Juridiction consulaire. - Cûns u ·
lat de Casou lt . - Libcrlat .. "
~!o nd
r artle.
XLIX
79, 90
120
prieur de
t'rance . gouvern eur de Pro·
Tence. •.• . • . • .•••. . .•••.•. . XL"I
Henri, du c d'Orl éo ns. Voy. François 1· r,
Hommes de la Pro\,jdcnce •. , . . . ... .... . . . . . .. .
1rl1 . l'o rtie.
H6pilal de St.-Antoine. -
etsuiv.
Henri d'Angoulême ( mort de ).
~c.
)J
1\
416. 424
Honneurs
(conseillers des). Voy. Loui s II.
Honoraires des Juges cldcs nOlaircs. - teurc de la
reine Jea nne y rclati,'e . . . . . . . "
Honoré 111 exemple J' égli se de Ste. -Marie de
Marse ille de l'int erdit . .. .. .. . »
Hon oré An toine yr.nd une maison pour l'ograndissement du collége de Ste-!\]arthe.
j)
Hôpital de JaulTrel Autox.......... . ........ ....
),)
Hôpital de la Charité.... . . ........ .. ...... . ...
Il
69
162
427
407
G.5 -
Voy. Hospitaliers de St.-
Antoine.
Hôpital de St .-Benoh . ... .. . .. . .. . . . . .. .. ..... .
Hôpital de St.-Caonal.- Raymond, évêque de Marse ill e.- Ra ymond , pré\'Ol dela
l\1ajor. - Chapitre ct église de
la Major . Cu ré de St .Cannat. . . . .. . , ....... . ... . .
Hôpital de St.-Etienne. - Eglise de Sl.-Elienne du
l'ian (N.-D.-du-Mont) ... .. .
Hôpital de St.-Eutrope pour les hydropiques . - Couvent de la Tri nité.-Bôpila l du
St.-Esprit . • .............••
Hôpital de St.-Jacqllcs de Galice . - Uernard Garnier. Reli gieuses de la
mi sé ricord e....... . . . . . . ... .
2e. ru Ue.
»
410
»
408
•
412
32,413
l'J
190,211
215) 410
31 , 41~
411 , 415
Hôpital de l'Anno nciation. - HOpitaux de Stc.Marthe el de St.-JacQllcs de
Hôpital de St.-Jacques des É pées pour les pèlerin s.
- Reli gieux Sen ileS. - Ord re
Galice. - Rue Slc.-Marlbe.-
de St.-Lazare. . . . . . . . . . . . . . .
de SC -Jean. - Paunes m arin s. - Eglise
des chevaliers de St.-Jean de
Jéru sa lem . ... .. ... .... . .. ..
de St.-Jean. Voy. Hos pitaliers de St.-Jean
deJ érusa lem.
de St.-Jos eph ou du Refu ge . - Rue du Refu ge. - Filles pub liqucs . .....
de Sl.·Lazal'e pour les in sen sés..... . .....
Mendiant s. - Pèlerin s. ..... .
Hôpital de N. , D. de Bon -Rencont.re pour les enfants
abandonnés. -Ruc des Enro nts
abandonnés. - Place de Lenche. - Hôtel de Mirabeau. L'abbé Icarden . , ......... ..
H6pîtal de N.-D. de l'Humilité. - Is nard E ygu ésier .
- Annonerie s uperieure. Plate-fo rme . - Huc de l'Ecbelle. - Cou"enl des Augustin s. - Maiso n dll Temple. ..
Hopit al de N.-B. d'Espér ance. - Rue Radeau. _
Place de Lcnchc. - lbaulaud
de Carrio. - Hôpital du St.Es prit. . . .. . .. ... . . ... . . . ..
Hbpital de Sl.-Antoinc. - Fell d'Enfer ou de St.Antoi ne 1 cIe.. .••. ..... . . . .
XI
411
Hôpilal
Hôpital
»
416
Hôpital
Hôpital
»
)l
Il
»
32,408
411
415
32, 408
<i22
411
Hôpital de St. Lazare pour les lépreul.. .. .. .... . .
Hôpital de Sc-Maur. - Pénitcnts de la mi séricord e
dits de St.-Maur. . ..........
»)
412
),)
407
Hilpital de St.-lUicbel pou r les paunes passanlS....
H ôpital de St.-Rapbaël. - Reli gieux Carmes. Qu arti er des Ayga lades . Teigneu x. - Jacques de Ra11Iézil n . . .. , ..• . ........•...
»
Il
422
1)
))
Il
413
�-
6 .. 6 -
1ro. I'o rlie.
HÔpital de St.-Vincent. . . ............. . ....... ..
»
Hôpital de S te.-Marthe . . .•...........•.• . . .. .. .
»
409
410,411
42~
Bbpilal des filles grises. Voy. Moison des fill es grises.
HÔpital des fill es orphelin cs de N.-D. de Grâce. HÔpit ol de St.-Jacques de Galice . - HOpital de la Charité ..
Hôpital des para lytiqu es ct des in curab les. -
»
41 5
Rue
des Jncurables.- De1\latignon.
HÔpital des sold ats lm'slides ....... . •..• ·· ···· ··
BOpilal des Templiers. Voy. Charl es III.
HOpita l des Veu"cs . . ............ . .. .. . . .. . ... .
HÔpital du Pool-S t.-Giniez .......... . ......... . .
H Ôpital do Refu ge ou de St.-Jose ph 1 a utrement dit
la galère pour les femmes
publ iqu es .. .•... .. •.•• " •.•.
HÔpital du St.-Esp rit .. . .... . ........ _ • . ....•..
"
32,417
416
"»
412
»
647 -
20 . l'artio.
Irc . l'artie. 2e. parti!' .
nôpital.
V(.y. Hospice.
Hôt el-Dieu-Mar iea ux fill es
orphelines 1
Mai sons de nienraisa nce.
OE unes des orphelines dit
choléra.
Hôpitau x.
Ce qu 'étaienl les hÔpit au1 aulrefois ......... ..... . . ... .. . .
HÔpitaux ct bos pi ccs de Marseille . . ...... ...• •...
»
»
407
31,261
»
190
420
189
407
»
»
407
32
31,203
393,394
4û8,410
et s uiv.
419
et s uÎ\'.
Horloge des Prêcht: urs . - Couvre-feu .....•.. . ...
Hosim el ronde l'hô pital du St.-Esprit. ..... . .... ..
Ho spice des Dominicain s . . ............... . .... ..
Hos pi ce des sen'antes . . ...... . ..... . .... . . . ... .
l'oy . HÔpital,
Hospice
»
"
417
OEune des or phelin es du
choléra.
Hospilaliers de St..-A nt oin e.. ... ....... ..........
Hos pitaliers de St.-Antoine. Voy. hÔpit al de St"
Antoine.
1)
188
Hos pital iers de St. - Jea n de Jérusalem (cbc\'aliers) .
Il
192
196
'520,522
H ôpilal du St.-Esprit. Voy. Conseil de ,'ilIe .
Hôpital du St.-Sépolcbre.-C imetières de St.-Pierre,
de St. Ferréol ct de Sl.- Victo r.
- Abbé de Sl.~Viclo r .. . . ... .
»
~09
401
Hos pit ali ers de St. -J eân de Jéru salem. Voy. R6pital deSl.-Jeall.
HÔtel de préreclure. Voy. hôte l Roux de Co rse.
HÔtel de ville. . .... . . ........ ...... . .. . .... .
393
Hbpita l da Sauveur pour les sc rofuleux. les cancéreUI et les personnes atteiotes
du scorbut .... . ... . ...•...•
Hôpital général de la Miséricorde . .... . .... ..• ..•
Hôpital des paoues enfants aba ndon nés ou des
orpbet ins .... ..... . ... . .... .
HÔpital royal des forçal s malades ................ .
HÔpital ou maison des orpheli ns . ................ .
HÔpital ou amne des enfa nts de l' Eto ile ..•......
Hôpital ou OEuvre de l'A ssoc iation de la Pénitence
pour les pauvres enfants marin s.
et s uiv.
»
»
»
»
»
»
»
32,4 18
31,414
32
415
411
4·16
418
HOtel de \'i lle
(Chapelle) . .. ... .... . ..... . .. .
B6tc l- Dictl l'tIarie aul. filles orphelines.... .. . ....
Hôte l-Di eu
Voy . hôpita l du St.-Esprit.
Hôtel des monnaies . . . . .. . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . .
HÔtelleries
Voy. hôpitaux.
Hôtel Mirabeau .
Hôtel-Mossy.
La municipalité du centre y s iége
de l'an 1\' li l'an Vtll ........ .
HÔtel RO\lI de Corse. - La muni cipalité du midi r
s iége de l'an, lv à l' an \'111 . Le
D
395
413
»)
208
»
416,424
43
�-
-
6481 r~. r orli o.
ches-du-R1lônc cl les burea ul
de III préfecture ln rempla cent.
Huguenots égorgés ou pendu s ...................•
1)
I n"11
43
"
ct s ui".
Hugues de BauI , vicomte de Marseille, met l'ég lise
de Ste. -Marie-majeure sous sa
sauve-garde .. ,... .....•....
Voy. caux de l'Huveaune .
Buitième époquc. -Les rois dcF rancc ..... _.....
l:Iumilité
(coin de r )... . ..... ... ... •...
fi
1G2
Huil eries
Humilité
(h6p ilsl de N.-D . de )') .. . . . ...
Bu\'ea une
(RÎ\'ière de \') . -
Eaux.. -
IHII
))
~23
u
411
Force
motrice. -Huileries, marbreries, etc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
»
233
el s ui" .
277
2&
MG
Buyeaune.
Y,·y. Ea HI publiques.
Hydropiq ues
Voy. hôpital de St. - E utropc .
H yères res le (Idèle .l Ia rein e Jeann e . ... . . .... .. ..
XIV
Hyères se declare pour Cbarles de Dur as" , ., .....
'\'11
Hyères
Voy. droits.
l U l'Drill' .
2.e. l'orBI),
)ogcOl cnl du prt~ rC l des Oou-
"
"
Louis Il.
1
649
Udefonse, roi d'Aragon, mel l' ég lise de Marseill e
sous sa sauvegarde .
Ildefon se, roi d'A rason, pl ace, en 11 84 , l'hôpital
du pon t Sl. ·G iniez sou s sa
sa urego rde . .. ....... .... ..
Ile de POlllèg ues •.•....• . ....... , . . .• • . .. , .... ,
l1e de Ratonueau ........ , ... .. ....... , . ... . , ..
162
"
408
432
"
1t-32,433
519
"
"»
..
»
,
207
422
4 ~3
et su i\'.
Inlendant de la sant é. -Ill\asio n de pe51e . .... . ..
Intendant dt:l la sanlé.- Voy. Élections.
Intenda nt du port Yoy. Éleelion s .
Intendant de Pro,'ence Voy. Personnages de di st inction .
I",'olides
(H6pila l des soldats) ... . . . .•. ,
Isa belle, rein e de Chypre. Yoy. Clément IV .
Isabelle de Lorraioe, femme de Réoé d 'Anjou .. . ,.
486 , ~O2
lJ
416
lU
111 11
Icarden
(l'obbé), Voy. Bopilal de N ,-D,
de non~Rcncontr e.
IIdefonse, roi d'Aragon, donne le cluheau d'All auch
e l confirme la possess ion du
chàtea u des Pennes en fa,'eur
des chan oin es de l'ég lise de
Marseille, . , ' . .. ... ... .. , , ..
»
»
Il. de Riou
(gard. de l') ."" " " " " " " "
Iles de Marseille (garde des) . - l~e l\r e de la rei ne
J eanne y relo th e .... . .... ,.
(Hbpital des paralytiq ues cl des).
InclIIables
In curab les
(rue des) , "."., .. " "" """
Voy. Con frérie del'Aum6ne ,
Indi gents
B6p itaul el ho s p ~
Pallnes mar ins ,
PaU \'TeS passants.
Infirmeries
( Voy. L zaret.
Innocent IV approuye rétabli ssement des relig ieuses
de N.-D. du Mont de Sioo, à
l'Ja rseille .......... . . . ..... .
CHospice des)..... . ... . . , .. .
In sensés
Ins tru cti on pub liq ue . .. , . , . . , ... , • . , .. ,. , ..... .
2' Partie.
UV
Isabelle de Lorraioe donn e à J ean Ârlo la n un
casai joiglUlnt l'Mtel de \'iIIe, .
Is nard Eyg ués ier
139
v,
»
Voy. O'l snnrd,
Hôpita l de N.-D. de l'Humilit é.
4 1'"
394
�-
r,~o
-
-
6511n' , Partie.
J
1ra. (l od ;" .
Ja cque:; d 'O rai son
1
\'iguier de Marseill e. -
2e Pa rtie.
Crime
d'homicide.. .. .. . ..........
:II
8~
J acques Th omas es t nomm é juge du palai s en 1425.
»)
Janin (Georges).- Concession d'eau . . ... . .. ... .
Jarret
(caut de). .. . . . .......... . .. .
»
029
293
»
2~3
1tfonaste re de SL-Victor .-Uaslid e d'Aups, - Curoge du port,
- Cloche de lojuslice. -Gages
des juges el des Dotalres. ImpÔts . - Nice. - Ambassades. - Garde des tics de
Marseille. - Pirates catalans .
Droit de port. - Châleau de
SI.-1\farcel . - Roquo\'aire.
Couyent,desrrères mineurs. Chapilres de pait .- Ciruetière
des Acco ules. - Villes s upérieure et inférieu re 1 etc . ... ,.. SI
et s uh' ,
2342M
8~
360
el s uh' .
370
JauO'retAutol
(hôpÎlal de) . • ...• ..•...• .. • . .•
Jean XIl Ga noDnise St .-Loui s, é,'êque de Toulouse.
Jean , comte d 'A rma gnac. La reineJcaDnc.-Ârnaud
de Servole •.. . .•. . .. .•.•.•. uv
J ea n de Cossércod une ordono8ocesur l'élection des
juges consuls ... . .......... .
J ean de Cossé
Voy. réglement.
J ean Lemengre, dit Doucicault. Voy. Louis Il.
Jean
Voy . Deaudoin de Jean .
J ea nn e
(la rein e) . - And ré de Hongrie.
- Loui s de Tarent e.- Prh'iléges de Marseil le. - Louis ,
duc d'Anjou,- Charles V,-
"
.\07
192
"
78
~9
69
70
139
164
193
203
elsuÎ\',
Jarret
1
77
280
Voy. Cours d'cau,
Eaul. publiques.
(Cassa ndre de) " Voy. deCépède.
l)a rUe .
76
277
Jarret
~ e,
.\.\8
Jeanne ou Jannelle, reine de Naples, .... "., ... .
Jea nn e de Lo\'a\ épou se de BéDé d'Anjou . .. , ..•..
J éru salem,
Liberlé du co mmerce des ltfurseillais dans celle "ille .••....
(Collég. des) . ........ .. . . .. . .
Jésuites
(ArnOUl ) éta it ,'igu icr de MarJ ocale
seill e en 1407 .............. .
Joliell e
(anse el portc~ de la) ••....••.••
Ju ge du palais. -Ville inrérieu re ct :S upérieure, etc.
Ju ge du pal ais.
Voy. Charl es 11 .
Ju ge du tribunal de SI. -Louis ••• . ••••. .. .. - ' " ..
J uge ma ge de Pro\'ence. Voy, Esmcnjaud.
Ju ges de Ma rse ille . ... ..... . , .. , .....• , •. , . • ,.
Juges de Ma rseille. Voy, Elections .
n
"
Il' '
"
»
73
•
42~
»
"
8~
009,431
.\.\8
~19
»
429
�'.
-
-
652Irc.rarlic.
Juges ct notaÎres. Voy. Honoraires .
Juges marchands de l\Inr::cill e ..•............•..• uv
J ustice
(cloche du palais) . Y"y. J eanne
Justice
(elploiL de) . Voy. Dourse de Marseill e.
2(' .
(Pierre du ).
Lenche
La Major
lU
»
»
( égl ise et cha pitre de ) ....... . .
(
religieux de Notre-Dame de) ..•
La Mercy
Lamottc-Dariès. Voy. Dariès.
»
Lanceri e
( ru c j . . . . . . . . . .. . .. •. ....•.
La Peyre
(Heclor de). Voy. Louis n.
LarréguJ , commissaire cstraordinairc d u gou ,'crn ement co,"oyé Cil 1830 dan s l es
llou cbes-du-Rb6nc . . .••••.• . .
»
Laurel
( poids du) ..... . .... . ... , . .. .
La\'alette} goU\'crneur de Proven ce .. ....•..•... XLI
etsuiv.
Lavoirs publi cs . . . . • . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .
»
La zarels et maladies contagieuses . ....• . • .... ....
Lcbrcl
(Cardin ): Voy. Eaut publiques.
le Meng re
( Jea n ) dit Douci ca ult. Voy .
Louis 1[.
Leoche
(A ntoi nede). Concession d'cau.
Lcnche
( de ) . Voy . Bigarrats .
»
»
( Illacc de )........ .. ..... , ...
tLiV
202
~12
78
416
Voy. Prieuré de
Cade net.
Ladislas est ballu par Loui s Il ........ . .........
Laront dom payans (quartier rural dit) ..• .. ....
I re , rarllc, :le. Partit" .
Par1I~.
L
Lac
603 -
»
538
162, 408
'194
176
56
41t
»
260
et.su iv. ]
416, 431
293
Lfpreut
( hôpital pOllr les) .. •.. , .. , .. ,
Lettres de ci ladina ge . VOy. Droit d'a ub ain e.
I~cUres de m arque . É li e . - Draps , - FI auçais. Cit oyens de Montpellier .. . .. .
Lhautau d de Ca rrio. Voy. HÔpital de NOire-Dame
d'Espérance .
Voy . Eaui )\Obliq ues.
Liard d'eau_
( Pierre et Barthélemy Ba)'on de ).
Libertal
Notice bistoriqu e, - Cassu lt.
- Dau!set. - Récom pen5es
acco rd écs. - l\f01l1in du J arrel.
- ~lolUe . - Purte royole. Tombeau. - Senice funèbre.
- Eglise de l'Obsen 'once. Ârmoiries, etc ... , .. . ...... .
"
424
422
76
"
10.
etsui".
~22
IJib ert és de Mar seille, l'oy. Charles d' Anjou JOf.
ClémenllV.
É tats généron(ct états
de Provence .
Pri\ i l ~se s de Ma rseille.
Lieutenants-généra ut de police de Marseill e ( li ste
des) ..... .. ... · · .· ···· ····•
Lieuticr ) inspecteur des rontain es de 10 ,'ille. Voy.
Eau1 publiques .
Ligue pra,'cncale ( De Vin s , cher de la ) ... , . . . • •
Ligueurs.
Voy. Ca soult.
Lisle des c8,'alier5 de St.·Viclor •.. , .... . · .. ·····
Sa valeur au milieu du Xlllo
Line lournois.
sièclr ... ... . ....•.... , .. ,..
( rue de la ) ,.,., ... . •.• ·•··
Loge
, 1
»
"
ILl
,
VIII
))
179
»
393
394
402
403
�-
654-
1ru. l' ortie .
Loge
( ru e de la). Yoy. Féraud e.
Logement des troupes. Voy. Lo ui s X IV.
Lomb ardoD. écbcyjo , est remplacé pa r de Rcmusat.
Longin
( Saint ) es t baptisé par Sa inlViclor . . . . .•••..•.••.•.. . .
( Pierre) fait reconstruire la chaLongis
l" Pu lie.
"
"
pelle de Ste-Marie-Ma gdelein e.
»
LI
(chemin de la ) •. .. ••• .. .....•
Louis d'Ail .•• . . . •...••... . .• . ..•... . ....•. • ••
Louis d'A il.
Voy. Cas8 ul l.
Louis de Gl and erès , é \' ~qu e de :Marseille •.• . .••. .
Loui s, d uc d'Anj ou , frère de Charlcs V, est odopté
par la rein e Jeann e . ..• .. •••.
Louis
(le roi) Cl la reine Jea nne. - CbAtca ul près de Marseille. Èmotions populeircs. - Cura ge
du pOrt ,ele . ... .. . . . ••• . .••
»
Loubi ère
170
'2< Partie .
182
421
419
:lX1
»
XV I
"
1)
w uis XII .
Ma rseille. - Palamède de Forbi n , etc . . ....• . .• . ......... Il \' U
Pri"iléges de Marseille, elc, . . . . lU
,
lU I
Loui s XIII.
I.unis
xrv.
Son arriv ée à Marseill e. - Église
de Ste-M a ri e-Majeure , etc .• . ,
-Pri \'iléges de Marseill e.- Logement des gens de troupe, Reli gieux Chartreux. - Régiemenls m unÎcipo ul , - J ,- D. de
Ga ul t , é\'êque de Marseille, Eglise de Ste.-Ma ri e Majeure .
- E molÎl)ns po pul aires. - De
Valbelle. elc ... ,...........
Lili
Il
69
85
139
Louis 11 el la reiD e 'Marie, sa mère. - Po rL de Marseill e. - Sel. - H yères. Ca uses crimin ell es. - Prh'iléges de Marsei llo. - Chapitres
d e pait. - Crimes etdél ils. Mais on s tombées en commi se.
- Gên es . - Prêt de l' argent.
Châlea u des Pen n es. - Ladislas, ctc ., ctc . . . . . ........ •
655
" arOc.
louis XI . roi de France , contirm e les prÎy iléges de
( ru e) •..•.....•.. .. •••••••• .
Lorett e
, ~o.
162, 197
121 , 1 2~
126 , 130
161 , 162
198,234
4M, 478
490
Luce 111 elemplo "égli se de Ste.-Marie de Marseill e
162
»
212
»
Ma gdeleine
( chapelle de Ste. ), il St.- Victor ..
Magdelein e
(v ieul chemin de la ) .• . •• , . ..•
l\Iainrroy et Conrad , fils de F rédéric II.- Charles 1-' .
- Conradin . , ... . • . . . .•.• ,. VIII
168
370
Lycée.
lV lI
I nll
II I
de l'int erdi t. ... , ... . . . . ,. . .
( Guy de Lus ignan ), roi de Jérusa lem. Voy. Clément IV.
Coll ége roya l . .. . . •.. . ,.,.. . . .
»
Lusig nan.
70
78
8~
86
lU
140
449
527
LJUis 1Ir.
- Hector de la Peyre, etc....
:lI
44 9
XX I
Louis IX s'embarqu e il. Aigues-Mortes . ..... . ....
IX
"
•
,
�-
-
656 Il'c. l'ortie .
:le. l'tl rll c .
ftlaires de Mafseillc.- Adjoints à III Mairie. -Procureurs el s ub S1ÎLnlS de la COlll-
mun c.- Scc r é la.ir e.~ el adjoints
OUI secrétaires de 1a Mairie. etc.
»
Maison co mmune. Voy. HOtel de Vi ll e.
Maison d'Anjou ( première }. .... .. .. ..... .. ... v
.M aison d'Anjol1 ( deul ième) . .. •.•.. . ...•• . ... XVIII
nlaison de Casauh:••• ' • . . ..... . •. .• •. 0'.. .. . .... LU
Maiso n de l'aulnOn e ................ · •. . •• ····•
oU
~Ja i~ on
de la Providen ce.... ...... ...... .......
Maiso n de l'entrepôt pou r les femme s enceintes....
Maiso n de retrait e des paunes demoiselles. . ... . ..
Maiso n .;tes enra nlS orphelin s ....... .... ... · ·..•
MaisoDdes filles grises pour les orph elin es . . • . . . . .
Maison des filles gr ises de St.-Pierre so us le nom
d'BOt el-Di eu-Marie aUl filles
orpb el in es. - Hôpital du Sl.Esprit, - Prud'homm es, patron s pêcbeu rs ....•.. ..... ,.
Maiso n des fill es orphelioes .... ....... .. . . ..... .
Maison des Repenties 00 des fil les pénilen tes de
Ste.-Ma gdeleine. - Rue des
Repenties. - Quartier d u Camas.- Che min de la Loubière.
l\laisoo du bordel •....• .
Ma iso n du roi ..... . ......•
o •• •
• •• o •• • ••••••••••••
0
••••••••
,
•••••••••
Maison du St. -Esprit, ru e de la Fon t . ..•..•....
l\Jaiso li du Temple .... ... .. . ... . ....... . ...••.•
Maison s de Bienfaisance . .• . • . . •..... . .. ..• .• •••
Il
»
JI
1)
JI
21, 26
et s ui\' .
"
"
410
32 , 422
32, 4liS
4 16
411
32
1
1 rI' . i'arlll'
arscillais tombées en commi se.
l'oy. LOG is Il.
Ma iso ns d'hnbilalion desservies pOl' les COIiI
publiqu es ...... ... .. ... •. . .
2G I
Moisons Tlospitali èrcs. Voy . l\taiso ns dc Oienraisa nec. "
Maisons religieuses. - Com'enls de fem mes . .... .
200
Mo isons reli gieuses. - Couven ts d'hommes ....•..
j,
188
Ma iso ns parth:ulières ( pui lS des) . '" . ... . , . . . •.
2G'J
1\1alades hydropiqu es. Voy. Hôpit al de Sl. -E ulrope. "
Ma lades paunes el. enfants t1' ouyés. Voy . TJ~p it a i du
Sl.-Espri l.
Maladi es conta gieuses (lazarets el) ...• . ... .
189 , 431
l'th ibert
( Iour de )o ............. . . . . ..
»
219
1\10.1 passé
( Eaux -de ) .... . ......... . .. ,
»
2,3,2G7
269
1\1 alé lices.
" oy . Crim es ct délit!'.
Mano ly
{ A-nl o in c~ R c}'nie r ), H crélaire de
Pagès, commamlnnt d u fort
S1 -J clI n. '" . •.•.• . .
28
•
Mlln s3rd ne,'cu est l' auleur du plan de l' escalier dc
l'hôpita l du St.-Esprit. ..... .
»
Manufactures.
l'oy. Fabriq ues.
itfaou passa
(chàtellu de). Voy. Religieux obse r\'anlins.
Jlarabouts .
Voy. Henri flf.
Marchandises
(droits s ur les). - E:<emption.80, 82
Tobie de la mer.- Forain e, etc.
~
Marchandises
(droits s ur les). Voy. Droguer ies,
Louis IL
Marchés de ,'iande. - Grand et petit Ma zea u. .. ... »
530
l\laréchaul de France. Voy. Perso nn ages de disti nct ion.
( la rei ne ) ct Loui s If. - PrhÎ Marie
Itlges de Marseill e , etc .. . . . . . 1\' 11
eL sni\'.
449
Marie de l\1 édicisD rri re à Marseille ) cIe . . . . ...•... 1. 111
"
Mari ns paurres
( hôpita l pour les )...... . . . . ..
»
l\Jnrone
( place). . ...... .... ... .. .. .. .
Il
1ï8
es
~
0
o
"
"
. 13
31,32
"
32,421
439
"
"
42a
178, 401
40.
39~
»
4H
"
31 ,407
eLsu iv.
1,.19
ctsuh'.
1,.18
l\iaisons de la ru e des Bannières. Voy, Ea ui publiques.
Moiso ns d
657-
••
0
••
•
•• ••• •
.11
v
�-
-
658Ire. Pa rtie .
~ 3 rq uésr ·
MarrOlr·
Marsei llais .
Ma rscill ais .
Marscill e.
l\13rscill c.
2(', rorli r
roy. Eclu se.
r oy. Eo ux publiqu es.
659 It·Il. I·ll l' lIe
hléolon d iri ge la reco ll str uctio n de l' HOtel de Ville . .
L'o rdre des rrères min eurs pri e
pou r cu, ....... . .. . ..... ,·
Le gé nérol des rrères min eurs
le ur acco rd e one indul gence . ..
Ann oirics . •• ..... . ..... . •...
J'oy . Pa \'ill on parti culier d e
Mar se ill e.
elG on tran se dis putent
Child
ebert
Marseill e.
sa so m 'eroinclé . . . ... .. . . . . .
Marse ille es t M clorée a\'o ir la préséan ce s ur Arles
aux étalS-génl'l raul de Fran ce ..
l\f ar!'cill e
(sous-prUels de) .. . . .. . . . . . . .
Marseille - Y cire
( gard e de ) . . • . .. ... .•.......
( Honoré de ). J'oy. do Martin .
Mar tin
( Marguerite ). Voy. Chapell e d e
Mart in
Ste. - Catherine.
du Maine s us peud les
Charles
Uas carats .
"
"
l\léo lnn ct Bar nier constru isent la Ilor te du collége de
Ste.- Marthe . . .... . .. . .... . .
1\1éoI30 .
J'oy. Baza n .
{ poi ds Ct ) .. ... . ....... . ... .
l\Jc:. ures
l\Jélapb ~' s ique .
Meyrargu es
"
181
»
3sn
»
55
»
51n
pours uites diri gées co ntre CUI.
»
Yoy. Cr imes et déli ts.
1I1ascarats.
MassaCre conn u s ous le nom (le v tp res Sid Ee nn es . IX.
Mat hoi tes le en ra\'eur de l'hôpit:lI de St.-Lll zarc . ..
l)
'M ati gnon
( de) J'U!! , H Opital des paral ytiques Cl des in cu r ables .
1\Ianbert ou l\lalb crt (lourde ).... .. • .. . . .. •. . . ..
II
Voy. Morisq ues.
Ma ures .
Maximin
( l' empereur ) orri re à Marseille .
~
(grand ct petil). l'oy. l\I archés de
Mazea u
,'iand e.
(ca
bin et des) ... .. .... . ...... .
Medailles
J' oy. Catherin e de Médicis,
l\I éll:cis.
Fran ço is le"
Mari e de IU Mic is .
Mendi ants .
Y oy. Uôpila l de l' Ann onciat ion.
l\1éo ill oo de St.-Sayou rn in. "i gu ier de 1t1ar s eill e ~ . • 1111
IU éo illoo s'empar e du mona stèrc de Sl.-Viclor . Tour de Méo illon ....... . ....• . . XL,' III
•
r
ln3
86
"
422
Mey rar gues
l\ lili ces
Minimes
( œu\'res de SL-Thom as, SU I' la ).
Voy. Guill aum e And ré.
(e hâteau de ). Itlly mollLl de Ture nn e le tenoit. .... ... ..... ,
( Voy. Châtea ux de 'Mey rargues el
de Pertu is.
(dHe nse de la \ ille, ea,'alcad es ct)
( reli gieux ). .. ... . . . . ... . . ....
( hôtel de ).. . .. . ... ... ..... ..
Mirabeau
Mir acl es opérés par l'intercess ion du bienheurcux
J.- D. de Goul t , é\~q ue de
1\Jarseille . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(
hôpital
général de la ) . . . . . . . . .
Misé rico rd e
(
grand
e
)
.. . . . . .. . . . . ...•. . . .
l\lisérico rd e
(
pénite
nts
de la ) ou de St -Maur
1\lis ériconJ e
(
reli
gieuses
de la ) ... . ...... , ..
1\1 is éri co rd c
( r ue de la ) .... .. ..... . · . ··· · ·
Mis éri co rd e
1\1i55 ion du Sl. -Sacremcllt ( prÔl res de lil) .. . . .... •
Moin es de la Pénitence de Ste.-Magdelein e . .. . , . ..
170
1\lo in es dcN. -D . de la Mercy . ...... · ... · · ·· ·· ··
Moin es de Sl.-Dominiquc . .. . ... . .. ··, · , ··· · , ..
Voy. Co u\'C nls,
!\J oin es
Reli gieux.
2 12
Mona stère de St. -Sauveur . . . .. .. .... ,······· · · ·
Mo nastère deSt-Sau\'eur. V. Co urell l dcs Oégu in es,
Reliq ues .
Monastère de 5t.- Victor. - Casnub:. _H eliqucs de
Sl .-Viclor . - ~I o n a s l èrc de
Sl.-Sau\'eur. etc ..... .. . ... ..
»
230
1\Jonas tèrc ùeSt.-Yiclor . roy . Ea u ~ tic l' Um eou li c.
»
2c. l\utic.
403.
cl sui\'.
4'2i
II
~IX
1)
»
2H).
5:!~,
)l
l V~
"
lllli , ti24
»
Ion
))
lJ
3 1. 4 1 ~
IdS
l)
&12
"
"
»
21 t
»
192
1V,
»
lSn
»
lsn
IV
4 11
1n~
'163 , 1G6
200, 40~
5'liS
�- 660 -
Il'C. Part ie.
Monastere de Ste.-Paule.......... .. ... ........»
Monastères.
189
205
roy. Co uvents de rernmcs,
J\cli gicux,
Religieuses.
Mono oies
( bOleT tics ). .. .. . . .. . .. .. . . . . .
l\lant-de-Piété •..•.... ... . ' . . . •.•. .. . . . .••. ..•
"
JI
208
32
.23
207
Il
181
JI
•
JI
.39
•• 2
H3
"44
~ I ossy.
( qml flÎcr rural du clap1'er de la).
T'oy . BOtcll\l oss y.
Mos ti ers
( Claude J. - Concessio n d'ca u •.•
Mou lin de Jarret. - Eta blissement, etc ... ••.. .• •
llo ulin de Ricau d ... •. . • .. .. .••. " .. ••...••..•
.\Ioulin de St.-Ginicz appar tenant ta l'ab baye de
Sl. -V iclor . . ........... . ..•
Mou lins sur l'Hm cau ne. -l'tJoulins à cau, li fari ne,
à sumac, elc ..... . ........•
~jou lio s
à ea u.
- Accord de la ,oille arec de La
Cépède ........ . . .. .. . " '" .
Moulins li foulon situés à Auriol. _ Etie nne frè res.
- Abbaye de 81.- Viclor . ....
MouriD
( Mathie u). Voy. Casouls:.
,, - r aril l'.
l)
"
!S'ta
"
292
"
"
326
»
331
"
3.0
378
280
Il
:!~ l':II' U(' .
43
elsu iv.
433
212
Na poUoll .
Mü
!..H
.lloTl du Juif
l\lllllicipalité de Marseille. - Etablissement , cie.
Mura ill es de la ,'ill e. Voy . Remparts.
Muraill es du Lazarcl. -Ga y Cl Raynaud ........ .
Mu sée de la 'illc .................•...... .. . '"
Couve nt s d'bommes,
Mont-de-Sion
( religieuses de N. -D . du ).. .. . .
Mont ag ne de la garde. La ,'ill e y ra it bâti r une tour
eniS81S ....................
~Jo nl ag n e de la gard e. '~oy . Ob lar,
1\1oolooro01.
" oV. Emolio'tls populaires.
lIonl() li ~u de Montolieu. Voy. Daux ( Antoine de ).
Montpellier.
l'oy. LeUres de marque.
Montredon
( collin es de ). Voy . Ul1chcrage ct
pâturages.
MontredolJ
( plo ge de ) . .. . .. .. .... • .. .. ..
Morisques.
- Arrî\éc, embarquement, cie.
66 1 -
:le . P3rnC.
324
Nolice sur le cérémonial obscn é
lors de l'i nhum atio n de ce l
échc\'in , décrdé dall s l'exercice
de ses fonclio ns . .. . ..• .. ... .
Natura lisations ..•... . . . .... .... ..... . . . . .•...
Na udin
( Berlr and ). -Cclll cess ion d·eau.
Nau lon .
Voy. Filijs Ursi Nau lan.
Na"ires pro\·cnçaui. - Pu\'ill on parti culier .......
Néo lin DiH'id .
Voy . Casa lll x.
riice reste fid èle à la reine Jeanne.. .....•.. . .. .•.
Nice.
Des impôts )' sont élabl is co ntre
les Ma rseillais..............
Nico le de Roqûcro rl , obbessc de St.- Pons. Voy. Col·
lin ede N.-D. du 1\Ionl deSion.
I\'(Jblcs
( les) Ilo uvaient co mm ercer cn
gros li Marseil le sans déroge r
à la noblesse. . ... . .... .... .
Nobles
( rll e d es} . ... . ... ... . .. . .•...
Noël.
Cérémoni alobscné par les consu ls el les éc he"ins pcnda nll es
fêtes de la Noël. • . . . . . • . . . . .
»
29
476
293
"
176
XIV
"
»
D
76
»
22
»
178
JI
521
�'.
-
-
602 I r Q. r a d ie .
Nogaret Je la Yalclte. J'oy . La Vo lette.
lf on ext rall endo ( prh ilégc de ). Voy. De Uoll o\'o.1.
'le. PClrtI C.
"
37
»
63
( chapell e de ) . ..........•....
N. -D. d'A renc
N.-D. de Bo n Rencontre ( hôpital de) ... .. . .•..••
»
»
l'" . - D . de Con fession ( œuno de) . .. •.• . .•••. . ..•
( hÔpital des fille s gr ises de) . .. .
N.-D . de Grâce
"»
192
.16
,,18
N.-D. de la Garde (chapelle cl forl de ) . . ..... .. , .
N. -D . de l'H umilité ( hôpital de ) .. . ..............
N.-D , de l'Ilu milité ( coin de ) ............... . . .
•
NotabÎcs de Marseille de 1790 il \ 'n ll IV •••••••••• •
( a ssem ~l éc des ). Voy. D'lsoard .
r\o\Rblcs
Notaircs.grcffiers de ln ,'ille cn 1364 .. ... , •... . ..•
1 r t" .
OE une de l'Association de la pénit ence pou r 1re;
pam'res enran ts marios. .. . . .
OEune de la Propa gol ion de la roi.
OEuvre de la R~demption des CaPlir~·. ~'.: '.: '.::::::
OEU\re de N. -D. de Co nfess itm..
OEuned es Enfanls de l'étoile
. ...... . ..• •.. .
.. . . . . . . . . . . . . . . . . .
No taires ct juges. Yoy. Honoraires.
41~
180
»
411
~23
de Lorett e (cOlntenl dc).- Co ncession d'ca u.
"
»
N. -D . de la Mercy ( reli giell l de ) ... ...... . .. .. . .
N.-D . de Mi séricord e ( penitent s bleus de ) •. . .....
"»
~ . -D.
~.- D.
des Accou les (pgli se de ) .. ..•........ .. ..
"
( Ig li se de) . . .•.. ... ...•.•.. .
"
21:1
412
Voy. Hôpita l de SI. -Et ienn e.
N.-D. du Mont.
N.-D. du mont de Sion ( r e Jî s i e n ~ es de ) ... . • .. . . .
N.-D. du Rouet. Voy . ll rieuré deN.-D. du Roucl.
"
207
o
Obl a'
( Pierre ) rond e la chal)cllc de
N. -D. de la Gard e .. " .......
(lg lise de l' ) .. .. . .. .. . .. .. . . .
Obse rrance
Obsen'iln tins
( religieul ) • . .......... . .. , ...
Oeta,'ien de CQ,\-alcil ntibu s, \' iguier de Marseill e . "
)')
180
LI
t)22
»
XIII
194
rarllr .
»
'.le. Porti t".
li1 8
32
::
))
1)
"
"
3
,
cl sU Î\' .
37
CI 5 U1\' .
Officie rs municipaux de Marseille, an VI II il. J'an
202
et sui Y.
18t
52t
N .-D. du Mon t
Officiers municipaul de Marsei lle de 1790 il. l' an n' .
21~
N.-D. des Anges. Voy. Eglise de N.-D . des Anges.
~ . -D.
OEuvres de St-Thomas. Voy. Guillaum e André.
Officie rs munici paul de Marseill e de 1410 il. 1789 . . •
Offi ciers municipau x de Marseille, an
"
"»
d'Es pérance ( hôpital de ) ....... . .. . .. . ....
OE uvres des Orph elines du choléra
OE ll\'reS dh'orses de Bienfaisa nce .....
. ... ..
. .......
. .. . ....
. ...
294194
174
N. -D. de Parad is ( ég li se de ) ..... . .. .. . .. ......
{péniten ts bleus de) ...........
N .-D. de Pitié
663
I V il.
l' an "III . •
"
XI V.
»
Omcicrs municipaux de Marseill e de l'a n XIV à 1816.
"
Oli yes
Oratoire
Orator iens.
(r uc des) . .. . . ...... . . . .. ...
( coUége de \' ) .. ......•. . . .. ..
Le chapitre de la Major leur
donne l' égli se et l'h Opiln l de
Ste ,-Ma rthe ... ..... . .. . . .. .
Ordre deS t.-La1.ore . Voy. 1:I0pit al de Sl.-Jocques
des épées.
Ordre des rrères min eurs de Marseill e .. .. •. .. ....
Ord res reli gieux. l'oy. Cou"ents.
Ordres rel igie ux (générau x ou supérie urs des ).
l'Dy. Person nages de distinction.
Oriflamm e Il e Marseille. Voy . Pa\'illon de Marse ille.
Orphelines
(maiso ns des filles ) . ... ...... .
Orphelines du choléra ( œm'rc des ) . .... .... . .•..
( maison des enfants) . . . .• .... .
Orphelin s
Orph el ins de l' hôpital de N . ~ D . de BOil Rencontre . . ,
Ours\:
( onsc ct porte de l' ) ......... , .
Lti
43
et sui v.
46
cl sui".
~8
etsuiy.
"
1G3
"
193
»
32
413
,
"
"
q23
"
424
4 1t
"6
~2~
4. 1
�-
GG4 -
Patrons-pêcbeurs, Voy.
665 1'· l'arlie. 2_ ParU e.
,l iai sons des filles grises de
St. -Pierre.
Pâtura ge
( d roit d e ) • • •• . ... ... . . .• .•••
Paul
(F ran co is). - Concess ion d'cau .
P a uvres demoise lles ( relr ailc pOu r les) . . . ... . .. .
P
"
364
"
"
293
. 16
"
418
Pa unes malades et enfants troU\'és. Voy. HÔp ita l du
Sl. -Es prit.
Paunes marin s ( hô pita l pour les) . . .. . . ... . • ..
»
Pau Hes oppressés. Voy . n ureau charil able.
Pau\'res orphelines. l'oy , Maison des filles orpbelines.
Pa unes pa ssa nt s. Voy . Hôpital del'A nnoll ciatio n ,
4tt
Pauvres enraots ab andonn és. Voy. El61)ilal des
paunes enfan ts aband onn és.
P auvres enfants marins
1r e r arl le .
Pogès . command ant du (orl Sl. -J can , de l'an II à
l' an IV .•. . .. • . . .• .. . ..• •.. •
Réronn
at ion de son pd..; Cil 1616.
Pain.
Vu
y.
Personn
ages de distinction.
Pairs de France·
Voy
.
Ér~ch
é
.
Palais é pi ~ cO p 8 1.
Pal ais de justice (cloche du ). Foy . Jeanne ( la
rein e ).
( pl ace du ) .. . •.. • ..... . ••••••
Pala is
Palais
( r ue du ). Voy. Féraude.
P ola mède de Forbin . Pri viléges de la juridiclion
cons ulaire ..... .. ..• .... , .•.
( ru e de 10 ) . . . . . .• . .. , . . . ...•
Palud
Pâq ues.
l'oy. F~l es de Pâqu es.
( qu artier ) . ... .. ... . .. . ..... .
Paradis
Paralytiques ct incurables ( hôpital des) • • ..... . ..
Parlemenl de Pro,'ence. - Charl es IX. - Jn strucli!) n publique . - Ju ges-marchand s. - Amirauté, etc. . . .
"»
2e. l'urli e.
28
5.2
Hôpila l de St.- Mirhel.
4qS
PtH'illon de Marseill e . .
"
78
100
Péage perçu Cont re les ~Iarse ill a is ( droilS de ).
Voy. Louis II ,
Nice.
P~c h e ur s
(bureau de l'aumôn e des pau .., res).
Pêcheurs
( pru d'homm es patro ns) .. . . . . . .
Peines enco ur ues par les Ma rseillais . Le roi Lou is et
»
»
»
»
171
eL s ui v.
417
79 , 1 ~ 7
))
202
de charit é. .. . .. ... .. .. . ....
Voy. Eglises.
»
32
( droi l de haut) . • . . . • • .. .. • • • •
( paun es). Voy. Hor ital de l'Annonciati on.
Pa trons-pét.·beurs ( pruù 'homm es), .. . , . . . . • . . . . .
Il
Paroisses .
Passage
Passants
y~~'. '~~~~:a'l .~~ ~t~-~l;;r~~~:
"
450
Parl ement de Pro,'cncc. Voy , Dourse de Marse ille .
Paroisse de Sl.- lUarlin .. ,', .. . .. • . . •.••. ,. ••.• •
Paroisses de la "ill e. Elles ava ient toutes un bureau
Pau n es h )'dropiqu es.
la reine Jean ne leur en font la
reln ise.. . .... .. . . . . .. . . .. . .
Pei resc.
Voy. Clocber des Âcco uJes.
P ~ l e rin s
( hô pita l pour les ) .. . . . . . .. . . .
Pèlerin s.
Voy . Hôp it al de )'A nnonciati on ,
Hôpi lal de St.-Micbel.
Pel li ssier
{ Hu gues ).-Concession d'eau .. .
Péni tence de Sle.- Magdelei ne ( religieux de la ) .. . ..
Pénitents
( co nrréries de ) . ...... . .. .. ..
82, 364
Pennes.
li
...... . , ... ... .. , ... .. ..
52 1
voy. ChAlea ux des Pennes, d'Au -
bagne 1 etc.
Percelal de Cla\·olo. Voy . Pri euré de Cadenet.
v.
»
83, 116
»
.12
"
~2 1
»
Il
»
»
»
.08
292
192
160 , 206
213
ct s uir .
41 2 , .1 4
�-
-~
666 l U Parlle .
'l~
1'8rti c.
Pères de l'Oratoire . Voy . Oratoriens.
_A "' randissemenl de l'Hôlel de
0
r cnache .
Vill e . ...... ... .•. .. ......•
403, 404
»
"I, tinetion. Cérémoni al obsené
Personna ges d e d
pour leur réception ....... .. .
uV
Pertui s . ...... , .. • . • . ..... . ... . .......• . .. . ..
Pertuis.
Voy . C!lAleo ul de Meyrargues et
de Pertuis.
Pesle
Petit Camas
Petit Mazeau
Petit Mazeau.
Petit Puits
Petits-Pères
Petilcs-!tI ar ies
Petiles-Maries
»
(in"8Sions de) . .. · ·· · ····, ··· ·
•
( quartier rurol du ) .. ... . . . ... .
•
(pl.ce du ) . " "" .. ····· .. .. · ···
Voy . Marehés de Viande.
(canal des) .. , . ............. . .
( religieuses) ... . . ..... •. . . ...
( rue des) ... .. . . .. .... . . •....
Pétra.
Voy . de Pétra .
Pierre, é,'èque de Marseille . - Ville épiscopale ...
Pierre du Lac.
Voy. Prieuré de Cadenet.
Pierre Oblat.
Voy. Oblat.
Piraterie.
Armemenls pour la détr uire . etc.
Place de la Plate..-rorm e ........ .. o ' o " 0 •• 0 • •• 0 ••
Place de Lencbe ou de Sl.-Thomas ..
•
•
•
•
•
•
•
•
••
»
155
»
XLIV
Place du Pal ais. . . .. ..... . . ...•. •. •.. . ..••.....
1)
Place Maronne . ......
)l
Pl ace Neuve . ..•.•....•••• . •.. ······•
XX:lYI
Place NOllilles ( Eaul de la source dE". la ) ... •• . , . . .
»
0
'
•••••••••
0
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
o •••• ••••
Place du Palais .. ....•.. , .. .•• . , . . . • . . . . . . . . . . .
J)
Plate du Petit-Mazeau •....• ........
1)
Place VivaU1
( rontain e de la ). .. . . . . . • • . . . • .
Il
Plage de Montredon . .• . . .•.. .• ,
»
plaine St .. Micbel •.. , ••. • .....••. . .. . . · •. · ···· xnvlI
Plan Fourniguier. - La Ca nebière •..•.. • •. ..
Il
Plale-forme
( place de la ) 00 •••••• , • •• 0 . • • •
II
0
0
•••
•
•
0
'
•
••
•
•
•
•
•••
•
•
•
,
•
0
435
et s nh',
486,502
524
421
530
»
»
•
"
211
262
213
2 13
»
»
(rue du ) . . .. · · · ·· · ···· ·· · ···
0
1rc. l'arUe.
~e.
ParUe.
])Iomb ières
76,77
212
202 , 412
416 , 42~
418
178
399
2b3,268
269
203 J 206
~30
•
••
•
•
298
506
»
229
212
(r uisseau de ). Voy. Eaul pUbliqu es .
Poid s du Lauret ...•. . .• . .. . ...... . ....• . ..
Poid s et mesures
Police.
Administrateurs .-Commissaires
...... .. ... ..... .. ...... ..... .
»
»
411
52lS
et lieut enanls-générllu l de Police. elc •.•.• .. .......•..• .
»
114, 439
et s uiv.
MS, 523
~24
Police.
Voy. Garde de la \·ill e.
Pomègues
( Il e de) ..... . .. . ...... . . ... .
Pons Il , évêque de Marseille et l'un des \'ieomtes de
iUarseille J donne l'église des
Accoules aUI religieu!'es Cassia Di tes •. .... •.•. . • . ..•.. . .
Port de Marseille. Cbalne, délimitation . etc . . . . .. .
»
432 , 433
»
202
70 , 219
429, ~18
»
1143
Port de Marseille. Voy. Curage du port.
Port de St.-Lambert., dans la rade de Marseille , .. .
Vorl s de Doue et de Toulon. ... . ................
Porte de la Joliett e .... ........ •... . .......• .. .
Porte de l'Ourse . .. .. .. • .•......•• ... ......... •
Porte Re'ale ou RO)'8Ie.- SlaW e de Libert8t.-Fossé.
- Capi tai ne comm andant le
pos te de la parle •..... . ..
O
"
Portes de la vill e ( t iers des ) .................. .
Po rtfga le. - La Jolieue . - ( sa line étab lie à) ... •.
Prêcheurs
( religieux). . . . . . . • . . . . . • • . .•
Prédicateurs des Aceou les et des Augustins . ... .. .
Préfets et Préfecture des Bouches-d u·RllOne ..•.•. .
Préfets el Préfecture des Bouches-d u-RMne.
Voy. Hôtel Roux de Corse .
P remier présid ent de Pro\'en('c. Voy. Per!'onn ases de
dis linclion.
»
431
\' 1
,
»
LI
»
409
43t
207
229, 518
~22, 539
519
527
523
196 , 519
55
11 ~,
�'.
-
668-
I l'c. rarlic. 2" . I'a rl ie.
Premfère maison d'A nj ou. . .. . . ..... . ........... v
Préséance.
Marseill e l'tH'a it sur Arles DUI
Étals-généro us. . .. . ........
1)
Préscnti ocs
( religieuses ) ...... . .. . .......})
Présentill cs
(religieuses ). Voy. Présentines.
Prétres de la miss ion da SL-5acremenl....... .. . . . »
PrévÔt de la Major ( le) litaÎt seigne ur d'A ll a uch . . . »
Prieur de Sl.-Laurent du CbAleau-Da bon . - Fo oLS
bapli smaUl. . ... . .•.. . ..•. . .
»
P ricur de St.. - Victor . - Cbronolog ie........ . .. . . .
Pri eu rs et prud 'hommes des ca l rats ••..•••••• . • n
P ri ~u ré de Ca denet ( le) est co nféré à P ierre d u Lac
par Pcrcc\'s\ de Cln\·oLo......
Prieuré de N.-D . du RoueL -Religieus l fi nî mes,
Récollets. Augusti ns réforru és, etc. . . ... . ........ . ...
199
ts4ts
181
»
167
521
1)
1 6~
»
li
Prisonniers
( Bureau de cbarité pour les ). ...
Prh'i1eges de Marseille. Confi rm ation. e t c. - C h a r~
les l er. - Chnrles lll. -Réné.
- louis X I. -Charles vnr.
- lo ui s XII. - F ranço is Ill'.
- He nri II. - Cbarles lX_
Henri Ill ... . .... . ... . .. .. . .
389
212-
Il
1)
Prise des eaUI su r Ja rret. - Actc y relati f..... . ...
Prise des ea ux sur l'H m'ca une . Voy. Eaux publiques.
Prison
(ruede la ) .. . . .... . . . . .. . ....
l,)
»
195
197
215
381
401
. 02
405
.\17
IX
76
XliV
78
:lX\'1
80
XlV II
447
XXV III
"»
X"
XXII
XI VV II
"
"
XISV III
»-
XI XVI
"
6691 ro . l'urtie. 2c. ra rtir .
Priviléges do Marseille.- Voy. n Ocherage ct pât urage.
Cléme nt IV,
Elats généraux el étals
de Pro \'cncc.
Prh'il éges des admin istrateurs municipaux de Ma r seille. . . . . . . • . . . • . . . . . . . .. .
1
Procession de St.-Victo r . ... . ..• . . ,". . •.. , . . . . . ..
J)
Processions. . • . . . . • . . . . . • . • . . . . . . . . • • • • • • . . • •
1)
Procureu rs de la commune................... .. .
Il
P rocure urs-Sy nd ics près l' administration d u di strict. »
P ropaga tion dc la foi ( œune de la ) ...... . .. . ....
»
P rop ri étés rh'crain es de l'Bu\Coune et de Jarret.
Voy. Arrosages,
Protestan ts égorgés ou pend us . • . ... •. , ... .. . , • . . XXXV II
et.sui.,..
P royence
( la ) est désolée par les Tards venus . . F ' • • • • • • • • , • • • • • • • •• xv
Pro\'ence
( la ) est com·oitée pa r Edoua rd ,
roi d'Angleterre . ... .. . .. .... XV I
P roycnce
{états de ) .... . ....... ... . •.•.
JI
( bommes de la ) ..............
»
P ro\'idence
618
177
62~
37
53
3~
"
•
"
363
~ I «>
424
P roy idence
( maison de la ) .. . ..•..• . , • • . .
Il
32
422
Proyiden ce
( ru e de la ) ... . .....•..••....
P rud 'homm es et pri eu rs des ca lfo ls ... .. . , •..•...
Prud'hommes P a l ro n s - p~c h ellrs ...... . ... , . . . .. ,
( Gaspa rd ) fait. des lil s el des buPuge l
gelS aUI Infi rmeri es .... .... .
(Pierre)
est- il l' au teur du plan
P u ge~
de l'hôtel de yille? ........ ..
Puits 8r l és i e n ~ •.....• • . ..•. . ..• , .•........•...
P uits Fo urmiguier, en Rh'c-NeuYe ( eoul du ) . .. ..
P uits
( eaU I du gnnd ) ••....•.... , .
"
422
52 1
»
»
521
»
434
"»
404
254
»
268
269
245
245
253
269
JI
�-
-
670) r ll. )':trUc.
PuilS des maisons particulières .•.•••..•.•...••••
Puil s el cilernes . • . • •. ... . •.. . . .... •.•.••••..•
Putains.
Voy. Cour lisannes,
.,
671 Ire. Partir. 'l e Partie.
!le.Parlie .
269
Quartiers
( liste des capitaines de ) de 1674
à 1788 . .... ...... . . . ... .. .
2M
Quartiers Urbains de
~larse ille ...
,.,.,., . , . ... . .
143
31
".,
Mai son du bordel.
Puyricard.
Voy . Eguilles .
R
Q
Raccoli
(de) , é\'êqoe de Marseille ..... . ,
11.1
n ,II
Quai de Rive~Neu\'e. Voy . Drogueries.
Quartier de Fongale ou de Fons obscura. . . • . • ..• .
Quartier de Paradis ou du Champ major . ..•.. ...
Quartier rural de Daudinard. Voy. Arrosage.
Quartier rural d'Arenc.-II y es\ établi une saline.
Quartier fural d'Arcnc. Voy. Serviteurs de 10 Ste.-
»
L
199
171
elsuh'.
527
Vierge.
montrés de N.-D. d'Huveau ne.
SI .~narn8bé
ou de la Font dous
payans ...... •.••• . •.. ••..
Quartier roral de St. -Charles .••............•.•.
Quartier rural de St.-Jérôme . Voy . Religieux Obse n 'on tins.
Quartier rural de St.-Lamberl. ..•..•••..•••.•.
Quartier rural de St.-Louis ou de Sl.-Tbys • •..•••
Quartier rural de Ste,-Marguerile .. , .••.••.•••• •
Quartier rural des Aygalades .... , ... , , .. .... .. .
»
,
538
188
»
416
•
538
538
»
.,
191
413
Quartier roral des Charlreol . .. ... , ' . ,. ,. , ., •• . ,
Qoartier rural des Crotlfs .. , .•.•.... , • , , , , , , , , .
Quartier rural du Petit Camas
Quartier rural du Clapier de I~ ';;o'r't .~~ ';,:.,: ', : ~ ..
"
Il
412
Lili
158
»
RaoHn , drapier, sy ndic de Marseille .. , . , ., .. .• • .• VII
Ratonneau
(Ile de) .. " .... , .. , .. · ,,·· .. ·
)
432
433
))
Quartier rural de Donne\'eine. Voy. Religieux PréQuartier rural de
(rue) ... " ..•..... " .•..• , ..
Radeau
Ragueneau, évêque de Marseille . . , .. ...•. .• . ,...
198
"
538
»
421
»
Mo
Raybaud de Simiane. -Seigneurie d'Aups, etc.,.,
Raymond
(Barthélemy) ronde la chapelle de
St.-Viclor ..••..•...... , .. ,
~9
Il
D
180
408
Raymond. évê que de ~Iar se ill e ..... . ... ··· .• ,···
Raymond, prévôt de la l\lajor .. . . .. .... . , .·.. ....
Raymond .llaman donne aus: chanoi nes de Mar~
seille sa partie du château des
Pennes. , • . .•. •.•.. , .. . . ...
»
139
Raymond-Bérenger donne le cbAteau des Pennes
aus: chanoines de Marseille .•.
»
139
"
162
l)
Raymond-Bérenger mell' église de Ste . -Marie-Majeure de Mar seille sous sa
sauvegarde .. .. •.•. · ····· ·, ,
Raymond d'Agout. Voy . Jeanne
Raymond de Tureone rn age la Pro\'ence , .••• , . .. 1Vlll
Raymond.GeoO'roi, ,'icomte de Marseille , mell'église
de Ste. - Marie Majeure sous s a
sa uvcgardc ..• ,., .. · ,· · ···, .
408
l)
•
"
162
�-
67~ -
1 re . l''Rr tlc.
»
Ra zac de Deaulieu ..• . .. •• .•• . •.. . • . •••.•.•• ...
~ 01
40 ~
Ra;au.
Voy. Henri Ill.
R ébllfèlC, sœur bos pilaHère de l'h Opital du S l . ~ Es pril .
»
419
RébufTe est nomm é juge à Marse ille cr. t 1 0~ ••..•..
Récit historique •.•... . ... . .• . .... . . . ..... . .• , .
»
~29
Récollets
(religieu,; ) •.....••..... .• ...•
R écollcu es
(reli gieuses) ..•. ... .... ... •.•
V
cl s uiv.
,
(rue des) .......... . .. . ..... .
R écollcu cs
ReCleurs de la conrrérie d u Sl.-Esp rit, .. . . . .. . .... .
»
»
Rédemption des escla ves ... . • . . . ..•. . .• .. . . ....
»
»
(reli gieux A ugustins) .
Re ruge
(hôp ita l du) . . ..... . ........ .•
0 '
•
•
•
•
•••
)
»
(rue du). . ... . ...... .•. .. . ....
»
Rega rd s des aq ueducs . ..... . .. .. ..... . ..... . ..
»
Régleme nls municipa ux . . ... .. ... . .. . .• . .• •... . xxv
B erllge
XX IX
ll'c. P:H lie
Reli gieuses du St.- Sacrement. . . . . • . • . . • . . . • . . . .
Reli gicuscs Gran des - Ma ries. . " . . . ... . . . . •.... .
Rehgieu'!'es Petiles Maries . . . • .. .. ......• '" • . . .
Reli gieuses Présent inc.os . - Ursulin es .......... . .
Re li gieuses Présentin es. Voy . Ea ux pUbliques.
Ueli gieuses Récoll ellcs ............ . . . .... .. . . . .
Religieux A\}~ l1 s Wns •..... , . .... , ..... . , ..... .
Il
»
»
211.
197
415
415
2ït
41 5
"
(Jn .-Ble. ) achèle une parlie du
coll ége de l' Oratoire, . , . .. . .•
R ej de Bougie.
Vo y. Amba ssade.
Religieuses Augustin es .•.......... . . , .... . ... . .
Reli gieuses Bern ardi nes ... .• . ...• ..... . .•.• .. ..
Reli gieuses Ca pu cines .. . .. ....... , .. , .. . , ..... .
Religieuses Carm éliles . .. .. .. . ........... . ... . .
Reli gieuses Cassia niles. - Voy. Religieuses de 81.Sa m'eur.
Religieuses Clairisles .. . , ........ . ... . ..... ,...
Religie uses de la Miséricorde. -Hôpit al de St. Jacq ues de Ga lice, etc .• , ... .
Religieuses de Sle. - Elisabeth . ... . ... . ....... .. . .
Relig ieuses de Ste.-Paule, ........ . . . .... . ... . . .
Religieuses de St. - Sau" eur ... . .. o • • • , • • • • • • • • • •
426
»
»
»
212
2 11
»
210
»
»
197
,
»
»
190i
19\
ti l 3
Relig ieux Carmes déchaussés . .... . .. .... .. . .. . .
Religieux Chanoines rég ul ie rs de St.-A nlo in e..... .
Re ligieux Charlreux. .... . . . . . .. . ..... . . , ... .. .
Religieux Cheva licrs de St.-Jea n de Jér u~ ale m ... . .
"
"
",
Religieux de la Pénite nce de Sle. -M agdelein e.... . .
Reli gieux de l' urd re de St.-Domin iq lle. Voy. Reli gieux Prêcbeu rs.
Ref igieux de N.-D. de la 1Ifercy . .. ... . . . . . . .... ,
Reli gieux dc N.-D. de l'Hu\'caun c (Prémonl rés) . . .
,"
Religieux de SL-Louis. - F rères Mineors. , ... , . .
Rel igieux de St. -Victor ...... . •..... . . . .... .. .. ,
»
II
209
208
211
410
21t
189
166
189, 200
419, ~ 20
2U2
oi ll
Religieux Aug ustins réformés ... , . .. . . . ... •. ...
Religieux Ca pucins ..... . .•....•.. ... . . ........
n ellgicul COflnes ... . .•.. , .. . ... .. ....• . ••. . ..
el s ui v.
Il
196
3i)5
XL
Régnau lt
213
209
213
212
212
212
212
~19
2c. rartif.
Il'
197
~14
R érorm és
673
2.e. l'arllc,
l Oi
1!)i
198
192
1U6
411
192
19r,
189
202
192
163
-etsuÎ\'.
409
Rel igieux de Sl. -Victor. Voy. Eaux pu bliq ues.
Reli gieul Fcu ill ans . . . ..•.... . ......... . .. . .. , .
Reli gieux l\lioimes .... , ....... . . . . .. .. , . . . . . , .
Rel igie ux Obsen'a nlin s. - Premier et deux ième
co u,'ent. - Qu& rt icr de St. Jérôme. - R éné d'Anjou. .Maot( Passa. - elc. .. . •. . . •
v
»
)1
199
195
194
522
43
�-
67 ~-
675
1 rr . l'lIrllo.
ReligioUl Prèchenrs . . . ······,·, , . . .. .. . . .
2c. r"rllc .
189
L
~23
Religie ul P rémontrés de N .-D.du \\1on t d'Hu,'cilunc.
Voy. Relig ieux de N.-D. d'Uu·
,·cau ne.
Rel igieux Récollets .... . ··· ·• ··· · . . ....• • , . • • . •
Reli gieux Sen 'Îles . .. •.••...... , ..... .. .• ,... . ..
})
Reli gieu! T cmpliers. - Maison d u Temple .... , · ··
Jo)
Rcli gicUl Trini L8 ircs. -
Co u\'cnts. -
197
188
408
)l
411
Concession
d'cau, etc.. .. . .... . ... . ..•.
»
294
413
l\cl igicu1 Tr initaifcs déchaussés. - Rue de la Polud.
_ Quartier de Fon s Obsçura .
RcligicUl .
- Quartier de Fongatc ..... . .
l'oy. Chovaliers hospitaliers de
Sl.-A nloino,
Com'cuts,
Serviteurs de la Slc-V icrgc.
»
199
R eligion rHo rmée . l'Dy. CahinislCS,
ProtcSlQnts.
Reliques co nsen 'écs au m onastère de St.-V iCIOI"'.- '
Casalllx, - Monastère de St.RemparlS .
Sau\'cu r. etc . ,· .. ··, ·,·· · · ..
_ Canebière. - Contrc-escarpe .
))
1rc, ParUe,
Ré née deRteux .
Repenties.
RepenUes
Relroitc
166
(rue des) • . • ..•..•....•. . ..••.
(cou\'Te-feu). - Borloge des PrOcheurs .. . . , •.•...... . .. . , .
l' oy. Tour de Sa u\'Clcrre.
Retraite.
Retraite pour les paunes demoiselles
Rè\'e
(droit de), Chorles ~~ ~~ ;;~I~;i';l;
en c,;em ptent les Marseilla is ..
(Guy el). Voy. Mura illes du LaRey naud.
zar et...
Iloynan d leste CD favcur de l' hÔpita l de Sl.-Lazore.
(mou lin de) .• . . . .... , . ..... . . ,
llicaud
CRénée de) . Yoy. Henri III.
Rieux
Voy. Emotion s popu laires.
ltiez.
R igaud el Dollon. - Eaux de l' H u\ ct\Une .. , . .•..
R im baud .
Coll ége de Ste.-Marthe ..... . .. .
R iou
(garde de l'Il e de) ., .. . , . . , . . . .
Ri ,)C rl esl chargé de la reconstruction de l'hôtel de
de "I lle . . , .. , " . . " ...... . .
- Concess ion d'cau .. ... . , . . . .
R ipcr l.
- Concess ion d'cali . . ... '" ',.
R iq uet .
R i\'c-Ncu\'c
(pu it s Fourn igu ier en). ' .,,'. , .
Ri \'ière de l'Huyca un c . •.. . , .. ' " .. , . . , . , .. , .. .
223
227
Remparls.
l roy. Fossés de la ,'ille .
»
Remuzat.
(notice sur la famille de ) •. . ...
Réné d'~nj ou, comte de Pro\'ence. - Pri"iléges
de MarseiUe. - Ses mllrÎagès.
_ Aix. - Arles. - Marseille.
_ Jeanne de La,'al. - RéglemenlS municipaux, elc .... . . nI
ctsuiY,
21
78
79
162
1!:)4
1.31-
2e. Partir ,
l'oy , n enri Ill ,
Voy. Mai son des repe nUes .
»
421
»
190
"
416
»
82
»
422
»
326
»
»
»
3GO
»
401
292
"
"
»
"
oi:!7
~19
2~3
215
277
2J3
281
:MO
R h'ièrc de ,'Hu\'caune. Voy. Ea ul publiqucs .
RoberL fil s do Charles IL - Ju ges de Marselll e. Curage du port.-..\ mbnssades.
»
429
x
69
71
Ro bert, cOllltede Proven ce. - Cimetière des AccùuJ es. - ChDpi~res de pail. Pri\'il éges de Marseill e . - Curage du port. - Ambassades.
_ Rei de Dou gie . - St.-Lou is,
é\t~que de Toulous e . "" ... ,.
4~5
192
C1Suiv.
:U7
�-
-- 676 Il'C. l'a l' U t' ,
Rois de Fronce
Hoqu crorl.
(les). - Oc US I à 1793 .. .. ....
Les Mar seill ais y tenai ent une
!XV II
:l e .
l'art,l' .
»
garnison. - Oc Baux s'cn em-
porc. . .. .. .. . . .... . . . .. . ..
xv
Roqueva ire.
- l'r ieur de Sl. - VicIOT, etc . ....
»
Roqueyt~i r e .
Yoy. Arr osages .
Vo y. De Rossel .
(Casimi r) . Voy . De Félh .
I\ oss ct.
Rostand.
Uos tand de Sabran éta it ,'iguicr de l\1a r scil le en 1325.
Voy. Prieur é de N.-D. du Rouet.
Uouel .
Roux
(de). - Hôpital du S. - Espri t. . . .
l'oy. 8Ôle! Rous de Co rse.
Ru e Be lle Tab le . . . • . . . . . . , .. ... . . . . . . .. . .... . .
Rue Coin de l'Bumi litl' .. ... , . . .. .. . . . . . ..... . , .
Rue d'A uba gne. - Ancien chemi n de SI.-Pi erre .
R ue de l'Au rnO ne .. . . . , . . ... . . • . .. .. ... . . .....•
Ru e de la Canebière. Yoy. Plan Fourn igu icr .
»
n ue des Dlil·cs . . ... , . ... . . ... .... . . ... . • . .. . .
n ue des Rccollell es . .. . . . ...• • ... . .. •• • .• •• ....
n ue li es Repenties . . .... .. . ... . . . . . . . . . . . . . . .
Rll e des Templi ers . . . . .. . .. ...... . ... . . . .. . . . .
n ue lIroit e ou dev ant de la chopelle de SL. - Vielo r ..
»
427
»
~23
»
HO
D
»
393
394
403
»
»
1,14
190
»
401
402
»
»
422
4 0~
Ru e de 10 P rovid ence . .. . . .. . . . .. .•. .. . . ... • • • . .
Rue de l'Echell e . . ... . ... . • .. . . , . .. . . . . .. . . , . .
Rue de St . - Antoine . . • . ... . . , . .. . ... . . . . ..•...
Ru e de Sion ...... ~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... .
Rue des Danoi ères (maisons Cl rontai nes de 10 ) .
Voy. Ea u:\: pub liques.
Ru e des Cbarlrells . .. . , . .. . ... ... . . , . .... , . , . .
R ue d u Don Jésus . " ... . ... . . .. ... . . , . . . . ... .
R ue du change .. . . .. .. . ........ .. ..• . . . . .. . ..
1 ~6
4 0~
R ue de la loge .
Voy. Féroud e .
Huc de la Misér icord e . . .. . .. .. . . .... . ....... ~ . .
Ru e de la Palud . . . • ... . ... . • . . . . . . .. . . .. , .. •..
Rue de la P ri son . . . .. . . ... . " . •. .. . .. . . . ... . ..
Rua des Fes tons Rouges . . ... .. . .. . .. . . ........ .
nue des Feui l1Iln s . . . . .... . ... . .... . ...... ,. 0"
Rue des Petites-Ma ries . . . . , .. .. . ..... . .. ..... .
bliques .
Ruc de 10 Lose .. . .. ............... . ....••• • . .
1 r~' r .U·U L'
Rue des Co n\'alescents . • . .. . . . . . •. .. . ..• . . . . .. .
nll e des En rants Aba nd onnés . . . ..... . .. ... .... . .
nue des Ine urllbles . . . . .. . .. ... . . . .. . . . . ... • • ..
Hue des Nobl es. - Ru e Bels un ce .. . . . . .... . • , .
ROUI de Cors e.
Ru e de la Font .. . . . . . . .. . . . ... . . . . . .. . . . . . . .. .
Rue de la Fr ache (rontaine de la) . l'oy . Ea ux pu-
67i -
»
411
215
207
»
198
»
Rue d u gra nd Pu its .. .. . . , . .. ... . ..... . ..
Rue du Palais.
Voy. Féraud e.
n ue du Pel it Puits . .. . . . . ...... . .. .. . .. ....... .
R ue du R efuge ... . . . . .. .. . . . . .• . . . . .... • o • • • •
Rue La nccri e . . .... . . . . . . .. . .. • , .. , ... . . .. . . ..
Huc Lorell e . . . . .. . ... , .. . , • . •• • .. .. • • •• , . . . .
0 •
,
»
»
2c . l'ar fl('.
207
416
427
199
"
"
L II
41ï
178
"
213
2 12
"
.2 1
"
»
1ï8
»
2 16
"
303
aU'i
20t)
267
•• •
"
»
211
41.
LI
"
"
"
176
Huc S l.-C hris tophe . . , . . .. . . •• • . . • • •. . .. , . . •• •. .
»
1, 8
Hile Sle .-C laire . . . .. .. . . . . .. , . .. , .. . . , . , ..... .
R ue Slc . - l\l arl be , ... , . . . •. . . .. . . .. . , . " .. . .. .
»
200
1,.10
.11
Rue Radeau ..... . .. . • • . . . . . , . . • . . • • • • , • . . ...
Rue S l. -A n lo ine . . . . .. .. .. . . . .. . . . . ... . . . . . . . .
U2
215
407
q2~
Ruffi
(de) Voy. Eil U ~ publiq ues.
Ruisseau de Car a \·cllc. J'oy. Co urs d'cau ,
Eau 1 publiques .
Rn isseau de Jarret. . . . , . . . • . , ... .. . . . • ' ' " . . . .
Ru isseau de Jan et. Yoy. Cours d'ca u,
Ea ux publiqu es.
'1 l .oy.
R uissca u de: P lombières
Ru isseau des Ay galades.
Co urs d'cau.
J~ aux publiq ues.
»
21S3
'ln
281
370
�-
-
678 -
679-
Sa lines cl greniers à sel...... . ••. . ....•. . •. . .. .
Salomon.
- Concession d'cou . . , ........
Sanche, roi d 'Aragon , arrh'e ta Mar5eî\lc .. ........
Sault
(comlesse de) ............. , .•
Sau\'sire ,'cnd une lenc pour l' ag randissement des
Infirmeries , , .... .. , . . . . . . . .
275
292
})
XI
XL V
"
1)
lI33
»
202
76
Souvelerrc
(Iour de) .. . ..................
Sceau de Marseille ... . ... ...• . .. . .. . . .. .... , , . .
s
527
li
D
177
Scieries à boi5, il marbre, elC. Voy. Ea ux de l'Bu"ca u ne .
Séché resse .
Voy. Eaux publiques .
Secrétaire de la commune. Voy . Elect ions .
SccréUlires grcrfiers près les Irois municipalilés.. ..
43
J)
cl s uh' .
Il'c. Pa r Ue . 2c. Partie .
Voy. Croit de S l. ~AOllr é.
Saint-André.
Sl.·Cass icn fonde le mon astère dcs d 3mcs Cass Îani.
tes. CODmles pl us lard sous le
St -Cass ien.
SI.-CbauIDont
St.-Jea n d'Acre.
nom de dam es de St. ·So. u,'cur .
'·'oy. Reliques.
(de) . Voy. Lou is XIV.
(Lib erté du commerce des Mar·
seiJIais dan s) .. . .. • . .••. ...•
SI.-Louis, éréquc de Toulouse..................
Sccrélaires des trois m airies . . ..... . ... . ···· .•..
1)
200
Sab ran
Sabran
geis ics .
Secr6la ires-généraul el secrél aires~adjoints de la
mairie........ . ... .. .. .....
48
J)
ct s ui\'.
Secréta ires-généraul de la préfecture des nouchcsdu-Rhône ................. .
11
73
xx
192
»
»
»
16~
pr~c hc
))
Séditions.
l'oy . Casau lx,
Sel
Emotions populaires.
(g.belle du ) .... .. . .... ...... .
,
Cérémonial des anciens administrateurs municipaux pendant
celle sem aine . . ........ . ... .
,
Semoine Sa in le.
Sé nécha l de Pro ,·cnce. - Traite foraine. - Cura ge
du port. - Tour du por t. cIe.,
167
le car~mc dan s l'égl ise
des Acco ul es . .. .•.... ......
(G1lillaumede). Voy. DeSabran.
Voy. Ros lan g de Sabroll.
Voy . Gngerics,
St. -Vin cent Ferrier
46
el sui v.
Sl.-l\Iasimin est saccagée par les troupes d u comte
de Dalll. . . . . . . . . . . .. ... . . • xv
St.-Mo.limin se déclare pour Charl es de Duras ... . XV II
St.-Tbomas
( œu\'res de ). Voy. Guillaume
André .
SL - Victor cL St.-Ca ssien. - ?tJnrlyrcde St.-Viclor.
-Reliques de St.-Viclor Cl
de St.-Cassien, etc.. .. ... . ..
»
20~
Sénéchal de Proyence. Voy. Aiméric R4Jlland i.
Sénéchal de Provence (Aymar d de PoHiers) . l'oy .
Ch orles VIII.
Sénécbal de Pro"ence (Fu1co d'Agout) . Yoy. Roq ue,·aire.
Sénéchal de Provence (Roymond d' Agout ). ' ·oy.
Jeanne.
Sépèùe
(de). Yoy. De Cépèdc.
"
394
77
�-
680
1f(' . l'arth'.
::! t ParU r ,
Serment d('s co rrnticrs c l des crieurs llu[)Jics préposés
aux cnCD ns . . .. . ... . . . ..... .
·76
J)
Sena ntes
(hosp ice des) . . . •.•• •• . .•.• .. •
Se rvion .
- Concess ion d 'cau •.. " .•.•..
SC r\i cc run i>b rc en comm émoration de Liberlal . . ..
Sc n'ice run èbrc. J'Dy . Nopollon .
ScnÎ leurs de la Ste.-vierge. - lJ latlCS Manteaux .
-Quartier d'Arcnc. -ChapcIJc
"
4 17
"
522
Sen
Îles
(rclig icm:) ...... ..... .... .. "
"
Sc n'ole.
Voy . Arnaud de Son 'ollc.
Sico llc ,"cnd un e maison pour agrandir j 'h61cl de
\ illc ..... .. .. ... .. ... ... . . .
Siégc de Marseille par le roi d 'A ragon . . ...... . .. .
Siége de Milr scillc par le roi d 'A ra gon. Voy . 61as-
"
"
l " Parti e. 2" Parti e .
S ta tu e de le Sainle-Vierge.- Coorréried u Scapu lai re.
Il
StalOe de lib ertat. ..... . . . . . . . . . . . . .. . •.... .
»
Subs is tances . -
Boulan gerie. -
Bo ucherie , etc . • .
192
188
408
191
11 8
~18, ~2~
292
d'A fcn e. - ncnotL d'A li guano.
- Alexa nd re IV .- Clémont IV.
681 -
ts29
Subs titut s du procureur de la co mm une . . ...... . .
S uisses
( logement des) J'oy. Lo uis XIV.
Sy ndic
( procureur ) près le dis tri ct Ou 23
ju il let 1792 .............. . •
Sy ndics de Marse ill e ....•...... . . .... . ... . .•..
Sy ndics de Marseille. Voy. Adminis Lrll Leurs munici-
"
37
",
~J
»
262
3
paus ,
Elecli ons.
Sy phon ren,'ef séd e la porte d' Ail ......... . .. . . ..
390
"
cQI'alS •
Si~gc de Marseille par Charles de Bou rb on ....... . XXX II
Sig oan .
Y-Qy. D':\u lier de Signan.
Sis ne
( de ). Vov. n e Signe.
S imi ane
( de). Voy . Raybaud de Sim iane.
So l lou rn ois.
Sa \'oleur Cil 131 5 ... ..... .. .. .
So lda ts invalid es ( bOpi'" des ) .. . ..•••.•• ... ...
~orcell c rie .
Voy. Gaurridi.
5Qrmils
( colli nes de ). Voy. BOchera ge ct
els uÎ\'.
,
"
Taro scon es t ass iégée par Dertra nd Dug uesclin .. "
1V I
.sc déc lare pOur Charl es de Duras .. . .. "
XV II
Tarasco n
O/G
1'lo'd- Venus
T eigne ul
Teillture ries .
Temple
pâtur ages.
So urce des eaut de la pla ce Noa ille s . . ' " ... . . . .
»
Sou rce des eaut de la Rose ... •. . . .... . ... .• •.•
,
Soul'ce des eaux de Mal pa ss~ ...... .. .. .. ... .. . .
Sourcc deseaux du Grand P uits .. . . . . . . .. ....••.
Sou rces
( caux de). Voy. De Cépède.
Sous · prérets de Marseille .... . .. . ...... . ..... .
T
2~O
t,êi l
253.2GS
269
253.266
269
253
267 , 269
»
55
Templi ers
( les) désolent Jo Proye nce . .•. . .
( hÔpital pour les ) ....... . .. . ..
Co ncess ion s d'eau ...... . . . .. . .
xv
( maison du ).. .... ... ... .....
»
»
(égli se el co u\'enLdes)....... . .
( ruede s).... . ... . ... .. .. ... .
Templiers
T e mpliers .
)
"
0·1 3
29'2
411
»
209
209
XIV
»
VII
73
Voy. Cbarl es lU ,
CMleaul de l\Je )' rars ues ct
de Pertuis.
T crres Dau ssenques ( les) menacenll\J arseitle .....
T erri to ire de Marseill e.. .. . . . ...... . ..........
Territ oire de Marseille. Voy . To pog raphie .
(batloirs de). Voy. Eaux de l'Hu-
Têles de St -Viclor et de St.-Cass ien . Voy . St..-Victor.
" Cuu ne.
Stil tue antique donn ée à. Pci resc . J"oy. Clochcr des
Accoules.
Th éâtre du Gymna se . . ........... . .. . . .... . .. . .
ThéAtres de Marseille ................... . ... . .
Thoillos .
Yoy. Jacqu es T homas.
Spa rterie
»
"»
v
»
43"*
211
261
�_
6H2 _
-
( porI de ) ...... . . . . ......... .
Tou lon
Tou lon reste fi dèle à la rei ne JC:lnn o . . .
Tou lon sc (il' clare pour Charles de Du ras ..........
Tou lon
( tou r de ) . . ........... ····. .
To ulo n.
Voy. Oroil!': •
EmOII{, n!' popll iaire5,
To mb C:Hl de Lib ort at . ... . . ..... . ............ .
Topog raph ie de Ma rseille . "
( Honora t de ) . l'oy .
T OUf d'A rl es
nc la TOIIT
".
l lV
,
"
n'II
l)
li
q!J 1
•••
11 7. 11 8
522
"
Mts
"
»
196
219
"
230
77. ~525
202 , 204
d'Arles.
TOU T
de Ga ubert ...... .
T ou r de Ma lbert ou de Ma ub er t. ........ . ...... .
Tou r de Méuoil hon .. . ..... . .. . ........ . ...... .
TOU T de St-Jea n d ite Tour d u porl de I\1nrsciPc • . •
Tou r de Sau\'c- Terre . .. .. ........ . ........ , .. .
»
Touf de T ou lon .••• . .• . •..
»
~ ........ . ........•
Tr ailc do mani ale 00 traile fora ine . . .. . ... ' .. . .. . .
Tra ité de Pail:.
Voy. Chapitres de Pail.
Trésorier de la maÎson co mm une. Voy. Electio ns .
T résori er du po rt. I ~oy . Elections.
Tri bunal du Co mmerce. Voy. J urid ic ti on ro nsul airl'.
Tribunal de r Amiraut é. Voy. J ur idi cti on co ns ul aire.
Tribun al de SI.- Lo ui s ( juge d u). Elec ti ons . . . .. .
Tribunau x de Marseille. Voy . Ju ges de Marseille.
Tribunau x.
Voy . Cou r sou , erainc.
Trinité
( pénit ents de la ).. . ... . .. ... "
TrinÎt é " ieill e
( pénit ent s de la ). " ..• . •.• . •..
Tr inité nouI'clte ( péni te nts de la }..... . • .. •...
T rinit ai res
( religieul ) . .. . .... .. ....... .
Trin ita ires déchaussés ( reli gieu'( ) . . ....... . ... . .
Troupes
(logeme nt des ). Voy. louis X IV.
Tu erie . . .... . . . . ....... . ........ . .... . . ..... .
"
"
»
4 14
2 13
215
»
»
29/0.4 13
199
»
261. 413
53 0
T un isiens
( les) IJrenncnt r1 c ~ l'aisseau:\:
marsei ll ais. Délibération du
Co nseil de , iJie l' rclat ire . ....
Turenn e
( Raymond de ) ralage la Pro' ·enee... ", .. ......... , . . . . XV III
TloIrricelln, é,'êqu e de l'tlar seill e ..... . ..... , .. , .,. Lili
..
I r o. 1'31"1I., . 2e . I'll l"li r
Urb ain V, pape. - Son IIrrh'ée il Marstille. - Abba ye deS t.-Vi ctor , etc . .... ,.
Voy. Reli gieuses Présenlill es.
Ursulin es.
(droils el) des co nsul s de Marseill e.
Us ages
Usages de Marseill e. Voy. Elats-généraul: et états de
Pro\ence.
Voy. Eaul de 1'1Im eau ne.
Us ines.
·Voy. Cri mes ct délits .
Usure.
).v
518
Il
45 1
519
"
u
77 . 82
»
»
G83 -
8/0
.)
l li8
Va chi er rournit. des pierres de tail le pour la reco nstruction de l' HÔtel de Ville.. . .
Vaissea ux pris par les Tuni siens .... . .. .. .. . ... ,
Vaissea ux.
Voy. Amba ssades .
Valbell e.
( de) . Voy . Emoti ons I)O pul aircs .
Vay ssa de père ct fi ls passen t un accord a, cc la \'ill e
pou r l'alimcol 3ti on des marchés
de \ iand e . .. . . . . . .• . • . .. . ..
Vent es publiques. J'oy, Crieu rs publ ics.
(de j. - Concessio" d'ca u ...... .
VenlO
Vèpr es Sicilie nnes .... . . ......... .. ..... . . .. .. .
Vergier dels enfants . Voy. Uôcherage etl"Hurages.
( hÔp ital des) .. . ... ... . . • . ..•
Yeu' es
Viand es
{ marchés de ) ... . .. . . ..... . . .
Vice-sé néchal de Prove nce ( le ) éc rit aUI Marseillais
sur le cu rage du IJO rl Cl la réparal ion de la (Ou r dtl porl do
Marse il le .. .. . . .. , ..... , ... .
»
399
»
84
..
530
•
293
IX
»
•
•
412
530
et suiv.
77
�-
68~-
I re. Partie.
Vicomtes de Marse ille. Voy. Gérard Ad hémar •
Bugues de Dalll ,
RSl'lllo nd GeotTroy.
Victuai lles.
J'oy. Subs istan ces.
Vierges
20. Pa r tie.
IrC. I'arl lo.
t e .l'a rtle.
Vincent Ferrier.
( donation du cher d'une des
11 ,OOO ) au monastère d e Sl.-
Victor. .. .. ....... . ........
)l
Vi eux chemin de la Magdeleine ..• ... ........ '"
164
370
Vieul chem in de Rome... .. . ... .. . ... . . .. . .. . .
Il
Viguier de Marseille ( Guillaum e de Rémusat. ). . . .
Vigu ier de Marseille (G uillaum e de Cade net ) ... . . .
Il
Vigu ier de Marseille . Le gr and sénéchal lui écrit
685 -
"
199
22
74
Voy. St.-Vincent Ferrier .
Yin Etran ger
( le) ne peut être in troduit à 1\1arsei lle................... ...
Vi ntimille du Luc ( l'é\'êquc ) bénit la nOII\'clle église
des &Apuci ns en 169!... . . . . . . .
Vin s.
VO!l . de Vin s.
VÎ\'jer.
Il est permis d'en établir un à la
Ca nebière en 11S98 •••• . ,. . ..
Voya geurs indigent!=. Voy. Hôpital de l'Ann onciaLÎon,
H ôpit al de St.-M ichcl.
1)
7U24
Il
1 9~
11
229
»
329
"
70
Cil
1406 s ur la traite (oraine. ...
1)
Viguier de Marse ill e en 1407... . .... . . . . . . . . . . .
1)
Viguie r de Marseille (le) est chargé de faÎre ob!c n 'er
les conve nt ions el istant en tre
les "Wes supéri eu re et iofé rie ure })
Viguier de Marseille. Voy. Cbarles Il,
Jacqu es d'Ora iso n ,
Louis III,
Octavien de Ca"alcs nlibu s.
Village
( Jea n de ). Voy. de ViII'ge.
Ville inféri eure ou "icomta le ..... ,... . . . .. . ... . .
)
Ville Jnférieure ou \'ico mlai e. J'oy. Charles IJ ,
Vin el raisin s.
Ville supérieure ou ép iscopale.. . .... . ........ . ..
»)
Ville supérieure ou ép iscopale Voy. Chnrles Il ,
Jeanne,
Pierre, évêqu e de
Ma rse ill e.
Vin el raisins.
Villes épiscopale el ,'icomta le. - La rei ne Jeann e
déci de qu'clics ne feront plus
qu'u ne seule eL même cité. et
qu 'elles seront rég ies par ln
même ad mini strati on ... . .... XII
Villecroze.
- Co ncess ion d'eau .... .. ....
Jl
Vincent
(Marie) teste cn fneuf de J'église
de Ste. -M arie .. .. , .. " . . .. . . .
u
77
8~
448
Yo lande
Yoland e
( la rein e) permet aUl Marseillais
de faire le comm erce du blé .•.
( la rein e) écrit au sujet du cnra ge du port de Marseille, ••••
448, M t;
44!~ .
ts45-
ERRATA.
•
292
162.
»a g. XLV III li g, 28 au Ua" de (1) Voy. le 2- "01., p. 40,
lise.: (3) roy . le 2c "01. , p. 40.
Pag. 21 Iig . 16 au lieu de dont jouissoi('.nt, lise: dont jouisso ient._
.46 011 lieu de Id ., lise: p . 22 _
47 au lieu de Id. , Usez p. 23 .
60 au lieu de Voy. la p . 22,lise: Voy. la p . 23.
!S1 au lieu de Voy. la p .. 23, lise:: Voy. la p. 2~.
53 au lieu de Voy. la p. 21,. lise.: Voy. la p. 25 .
�Pa g. iO
6R6 -
lieu ri e el do la cure d u por t, lise:. ct d u cu rage
du Ilorl .
7 ou lieu de III indi ction , lise: IV indi cti on .
au l i ell d e V ind icti on. /isc: IV ind ic tion .
7
011
in
13Q
162
J 9"2
jQ3
202
203
2 15
J)
»
28 au lieu d e
1 au {iCll ete
16 au lieu de
11 au lieu de
2& au Iit.:v de
XI V indic.lion, lis ez X V indiction.
1387. lise:. 1831 .
Cha rles Ill , lise: Chorl es Il .
X indi ctio n, lis e: X V i ndi cti on .
générol des Car lll es 1 IiSC1 généra l des
Capucin s.
<\ au lie" lie Pémonlrés . Hse:. Prémontrés.
19 au lieu de Cha rl es Il . lis e:. Charl es 1er ,
3 après les m ots Cou\'r nt des Pr~c h eu rs . et à La ligne,
ajoute:. : l e so l de celte cbopcll e. démolie
cn 1819, fail mailcn onL partie de la ,'o ie
publiqu e j il a 5cni à l'ag randissement
tl e la rue des PrAcli et,rs .
14 après les mots PénÎl cn\..s bleus de St.-M artin , ajoute:. l es pénitents de N.-D . de Piti é onl
ma intcna ntl clIr chopelle à la ru c Caisse rie, près la p lac e des Augus ti n es.
32 au lieu de Les confrèrcs dc N.-D . de Piti é etc., lise :.
Les co nfrères de N.-D. de Mi sé ri co rde
n'el istent plu s aujou rd 'hui, la co nfrérie
nya nt élé disso ut e o \'cc toules les :lutres
co rporo lions , cn 1792 ,
No us tém oignons id notre reco nn a issa nce à i\J. Hen ri R , , •• l'un des
digoita ires de la cq nfrérie des pénit en ts blancs de la Tri ni té-Vieille ,
pou r les renseignement s qu'il 8 bi en \'oulu nous d on ne r s ur dir erses
corporations r elig ;('u ses de Ma rs eill e. nota mm ent s ur la confr érie d on t
il foit porlie. Un R ecueil des transac tions, lctt res patentes, arrets du
cOMeil , du parlement , et o ulres pi èces pour le maintien dll· bureau
de la rédempti on d es pa uvres escla ves de la oille d e lfla rseille el son.
lerroir (1), que nous te nons de SOli obl igea nce, pro uve Cl ue les pénitents de la Trini té-Vie ill e rn 'aie ntla d irec tioo du b nreau de ]'OEu \ re de
b Rédemption des escl a\c", CI q ue Ics chon oines rrgu liers de la S te . Tri nité, don t le mi ni st re- éta it le d irel:teu r né du burea u . ne fai s(l ienl
(] ue co ncourir. a\cc l'OEu \re de la Hédcm pl ion , au ro ch(li des es cla\ cs. Les rel igieu1 de la Me rcy racheta ient au ssi les escla \ cs , m ai s
se1l lemc nt ceu:( él rauger s li la \·ill e cl Ill! te rrit oire de l\1arse ill e,
l t ) ) 1 'H~~ l tI ('. l'hcz SH,IC, j lll p!"!m ~ur d u l'(li cl
1\11'1. ' tOCCLX\ . I II 'i 0 lie 9:! pa ;;c~.
,te'
I,L \ ,I ll' , d lihrall'c ,
~ 'lr
tl'
Pog . 220 li g. 7 ail lieu d e 1497 oc!. 8, lise: 11$77 oct. 8. - Ilor su ile
de celle rectifi catiun . l'acte dont il s'agit
do it être placé il la poge 2 19, Cnlre l' acte
de 13 13 Cl ce lu i de Jti93.
17 au lie" de Ilu its FOllrui gu ier lise: pu ilS Fournil;u ier.
364
26 (Lit lieu de fut remise lise; a tté remise.
388
25 après 1593 ajoutez no \ embre 1.
26 au licll (/e pOli r HS93 lise :. pour 1593 - 11S94.
1j 07
21 au. lieu d e h6pitol de Ponl-S1.-Giniez lisez hÔpita l du
po nt Sl.-Gini ez.
1113
414
433
4 '11
520
-4 au lieu de RéOl ézan lise: Rilm éza n.
22
lieu de co ncou raient au ss i list:. (l\·aie nt la direction
de l'œ ln re de ln Tédernption des captifs.
2 01Jrès le.' mots COll\Cn l des g ron ds T ri nita ir es aiol/te:.
Ir: tableau général des biens el d es cliaroe.,; d e {'œul'rl' de la réd emption par l iculière des pOli ores escla ves de MaTs eilie
dr esse le 11 ni \05e an Il ( 31 déc. 1793 )
éhhe !'aclir de l'œu\ re à !)28,339 Ih'. U s.
7 d ., prod uisa nl36,607 Ih'. 18 s . 1 d.
o ' ill t(rê ts. el le pa 5s fll 3,459 Ii\ . 8 s . 3 d.
22 au lieu cie Anto in e Sa u \aire , marchand , "end pOlir 00
lh'res lise; A nl oine 5nu \·ai re. ma rchand.
\ e nd I)Ou r l'a gr and issement dn laz3rct ,
morcnnant 150 li\ res.
32 o u /teu d e Jean Daniel deS h:-Fou rs , lisez Jean Ua nie l , de Si.l.·Foll rs.
2~ all licH d e (it abord cr à s on por t. Q U(':\lue lemps après
Use; fil a bord er à so n j)l)rl. - Quelque
1eml)S ap res .
(1Il
Nous ne S(l ul'Ïons termin er le \o !ulI1 e sa n:; e:tpri merà M. J ,-D. Ga briel-Ma rie Tim on-Da, id . Ilo taire à ùJu!'e ill e J comm e nOli s ,'enons de
le fa ire en \erS !\J. f-Ienr i R . ... noI r e g rOl it urle pou r les précieU1: d ocum ent s s ur l'hi ~ toirc loca le qu ' il a mi s li notre dis pos itio n. M . J .-B.
Gabriel-Marie Timon-Da\i d est l'arrière I)eli t-fil s de A nge-Bar théle mi
T im on , aS5css eur de la comm unau té cn 1695-Hi!l6 (1) et juge du tribun al de St .-Louis en 1696-1697 . Le père de Ange-Ba rtbélemi- Gaspa rd Tim on a\'ait, aup(l ra\(l ilt . rempli les 1ll ~ lll es fon c tion s. sa " oir :
cc les d'assesseur de l(l \ ill e cn 16ïQ-'J 6ïl (2 ) , CI celles dcj uge du tribu(1 ) Vo y<, z 1<1 pa se 10 ,Ju IJl'l'sen l ,·uhlm e.
{~ l
l,J .
t7
l,t.
�-
688 -
nal de SI .-Loui s en 1671-16ï2. J ean Tim on-Do\'id (1) , pelit-fils de
Ange- BaflhelcmÎ Timon 1 ful dispensé des chorges municipales SO us
Louis XV , cnsuhe d'une Icu re \.Ill COOlie de St .- l' Iorcnlin .
NOlis Illirons plu s ieurs fois l'occas ion de citer la famille Timon-Da-
,id daus le prochain "olume j qu 'il nOli s su ffi se de diro. mainlenant.
qu e nou s pourrons, grâces il la bi en\eill;Hl cc dcM. J. -B.-Gabriel-Maric Tim on-Oa ,'id . donner les remarquables discours prflnoncés par
An ge-Borthélemi Timon pend ant son o s~ c ss or a t. pièces que nOlis 8,'ons
yaÎnement cherchées dan s les {lrchh'cs do la ville .
(1 ) L'Adjonction d o nom de D3\'i d à ('('lui de Timon . r emonte ou contrat de m ari age d e JCft ll Timo n :l,'re \Iadc m olsl"ll0 FOr l'S t a-tal1oIlG u e , l'rl r ('ci licie , en drllc du
(1 lII ai 17 a l , nola i re Solomé (Ol, les rr è r cs 1)f1\' itl ( " ) ro nt donatio n do t ous le u rs
bie us à Jea n Timon , leur n eveu , il co ulllll o li d'ajouter le nom do David il son
.0111 et dc le trans mett re à sa pos tüi t é.
,1.
(') Les nlinutC$ de ~f . Solo mé sO Ul 3ducllc11lcut Jlo~.é(lées II ~ r
Timon- Dn .. id .
C" ) Un des fr hes D3v id , J e~n D ~ v id . Il relllpl i les fonclions rt 'ûchc .. in cn 1730 l7a r . - Voy. 13 p. 2.3 dl! présent "oluln ".
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/216/RES-020945_Vol6.pdf
c3dc0bd748832b9107320f76d03ae399
PDF Text
Text
-HISTOIRE
ANALYTI9UE E~' CIIRONOLOGI91lE
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
Uf:P V IS LE X IDO SIÈCI. E .JUSQU' ,\ NOS JOUn!
J
LOUIS lUÉllY,
.1.0 "101> brcb,v,,,t.. d .. la VIllot, Inspecte\,!< dn !JOt",>: onu BI~lortqu .. <lu d {lsrt.<n>oew
de;> BoU<:DU-du_Rh6oo et du G~.<l .
F.GUINDON,
Atu.c!ui aul: Arc!:"",
r.:r .. r~eU!",
do la Soc,_toi do SUtlll,qU. d, e,u. ""II., Ccru&pOOCt.IHa
d, 1" Soc:tèt.l! du Belloll-Lettrcll, Sc,oncu ot Art.3 du d,,,..t~mll .. t d~ V"r. ~C'Ilt " Toulon, c:.<:.
h!eUlbNs do r ACa.dcllllfi d"
~'onle
Sixièllle.
------~- .,' -----
. ,~
./!
1:_
-,
lUilICSEILLE.
TYPOGIIAPIiIE BH~ LATJE'R-FEI SS A'I' f 'l DEMO ~CI1Y .
rll c Ca n cbi ~ re. H<> 1!J.
�COlllillualioli dc la dcuxièlllc Parlic.
II UlT l kl'tE t; 1>OQUE .
( SClT6 ).
De U 81 à n 93 , e5pace de 312 ans.
La municipalité marseill aise donn a, en 1623,
un e nouvell e preuve de sa sollicitud e , bi en na turelle d'a ill eurs , pour notre comme rce dans l' Orient;
ell e obtint de Louis XIII , qu' un de ses membres,
Sam son Napo ll on, se r endU auprès de la Porte
pour lui exposer les exacti ons dont le pacha
de Trip oli accabl ait les négociants marseill ais. En
mê me te mp s que Sa mson Na poll on faisait le voyage
de Constantinop le da ns le b ut d'obtenir du Grand-
�-
n-
Seigneur, la répression et mêm e le cbàtim ent des
avanies intéressées du pacba , notre municipalité
songea it à metlre les navires marseillais à l'abri
des in su ltes et des déprédations exercées pal' des
corsaires africains. Ces forban s se livrai ent impunément, depuis quelques a nn ées, à leurs actes de
piraterie, e t nos pères , pour en empêcher le retour, chargèrent Jean-Louis-Antoine deG landevès ,
premier consu l ( 1), et Lou is de Case, d'all er supplier
le roi de faire rentrer ses ga lères dans notre port,
afin que la ville eût à sa disposition une défe nse
toujours prète. Ce qui fut accordé.
En négociants avisés, nos co nseillers municipaux
s' inquiétaient de la quantité de numéraire que
les marchands Arméniens emportaient de notre
vi lle, ap rès y avoir vendu le ur soie . Le parlement,
dans les grands jours qu 'il v int tenir dans notre
ville, ordonna, par un arrê t aux Arm éni ens, de
co nvertir , d~sorn'lais, leur argenten marchandises.
On nou s sa ura g ré de raco nter jusqu'à son terme
la négocia tion dont Napollon ava it été chargé, s ur
la demande des Marsei ll ais , par le roi Louis XIlI ,
auprès du sultan. Napollonparvint, après unséjour
de quatre ans à Constanti nop le , à oh tenir ù u GrandSeigneu r , un véritab le traité de paix de la Porte.
L'es prit municipal qui animait nos pères, e t l' heureuse absence d' une centralisatio n qui finira par
(1) VOl'. te 5' vol. , p. 14.
-
VI( -
l' éteindre, co ncoura ie nt à imprimer à leurs actes civiques un e véritable grandeur. Une fois la sanctio n
roya le obtenue, nos pères agissaie nt dans toute la
plénitude d' un po uvoir s i réd uit maintenant , d' un
pouvoir so umi s au contrô le d' un préfet et au bon
plais ir d' un ministre. La négocia tion dip lomatique
de Napo ll on nou s fournit un e des mi ll e pre uves
qui a Ll es tent l'ind é pend ance de nos pères, et nous
fait voir dans quelle large sphère d'activité politique ils se mouvaient. Non co nten ls d'avoir nbtenu
la répression des sévices du pacha de Tripoli,
Napoll on demanda nu Grand-Seigneur un firman ,
pour obliger le dey d'A lger à meUre les cap tifs
fran çais en lib erté. D' un a utre côté, les récla mati o ns in cessantes de notre conseil avaie nt décid é
la co u,' à ordonner la délivrance des ca ptifs
Turcs retenu s da ns les ports fr onça is, e t la remi se
au Dey de deux canon s qui lui avaient é té pri s.
Ces acles d~ co urtoi sie ne pOllva ient que rendre
plus faci le et plus fl'U cl,ue use la mission de Napo lIon. To utes les sommes que les dispositions prises
pour la lib erté des Turcs devaient coûter, s'é levaient à 60 mi ll e livres; un droit, appe lé cotimo,
fut étab li , pour assurer la rentrée de cet argent.
s ur les bâtiments qui venaient du Levant, d' Itaiie
et des Il es de la Méditerranée.
Napo llon part pour Alger où il arriva le 17 se plemb re ne l' a nn ée 16:18. Une mi ssio n auprès de
ce faro uche pirate africain n' étai t pas sa ns péri l ;
�-
VIII -
'so us pré texte de lu i fa ire h':lUlJ e ur , le conseil du
Del' pla a auprès de Na poll on de ux o fficiers qu i
avaie nt o rd re de ne pas le perd re de vue,
Notre compatri ote ne se laissa pas intimide r pa r
l'a pp a reil pe u rass ura nt avec lequ el on le reçut ; il
se re ndit à la Cas ba h , e n tra versa nt d es rues p leines d e so ld a ts, se p résen ta fi è re me nt a u Dey qui
le reçut au mi lie u d e so n co nseil e t présenta le
fi rma n du Gra nd-Seigne ur, Na po ilo n a Ul'3it vo ulu
qu e sa prése nce à Alger fOt sig nalée pa r la délivrance de tous les chré ti ens; ma is la fie rt é d e so n
langage, le soin qu' il prit d' exalte r la pui ssa nce
de so n Ro i, de s'é ten dre long ueme nt s ur la vo lonté
d u S ulta n , si favo rab le à ses com pa trio tes, ne
ré ussi re n t q u'à dem i a up rès d e ces écum e u rs d e la
Médit e rra nee; ils consentire nt bien à r e ndre, sans
ranço n , les es claves qu i é taie nt a u pou voir d es
Juifs e t des Ma ures, mai s ils ex igère nt q ue le prix
d es captifs qui app a rte naie nt a ux T urcs fOt in tég ralement r e mh oursé, Ain si fut con clu le traité ,
Napollon fit prome ttre a u divan qu ' il s'opp oserait ,
à l' avenir , à so ume ttre à un e hont e use mu til a ti on
les je un es captifs fran ça is, ain si qu'à une co ntra in te
po ur les amener à ren ie r le ur fo i, Il fi t a uss i ré tablir
les pri viléges méco nn us d e la ma iso n co ns ul ai re
à Alger, laquelle devait res ter , à l'avenir , fe rmée
à tout so lda t du Del"
En 163 0, la pes te amenée e n Fra nce pa r l' a rmée
d u ma rquis d 'Urel, q ui se re nd ait en Italie, écla ta
-
IX -
à Ma rseille (1): plu s d e ci nqu a nte mill e hab ita nt s
dése rtè rent le ur foyer e t cherchè rent d ans le urs
bastides un a b,'i co ntre un fl éa u qui revena it, avec
un e pé ri od icit é fa tale, fr a pp e r no tre cité, On ne
co mpta à pein e d a ns No tre vill e qu ' un mi lli er d e
pe rsonn es qu e la comm u nau té se vit fo rcée de
n o urrir , Le nombre d es vic ti mes de la contagio n
s'éle va à près d e ne uf mill e,
An mo is d e juin , pe nda nt qu e la pes te sévissait
a vec force, les co nsuls Léo n d e Valb ell e, sie ur
de la To ur , Ni co las Gratia n e t Alpho nse Sabati e r (2) , fire n t vœ u pour fléchir te courrOU:1: du Ciel,
de co mmun ie r e t d e fond er un e maiso n de refu ge
p our les fi ll es d e ma uva ise v ie; ils prononcère nt
à cet e ffe t pub liqu e me nt e t à ha ul e vo ix, d ans la
cha pelle de l'H ô tel de Vi ll e, les paro les s ui va ntes:
Dieu tout puissant, seigneur et maîl7'e de nQS vies,
flOUS consuls, gouverneurs, protecteur's et dé(enseurs
des priviléges, fr anchises et liberlés de ceUe ville de
Marseille, (aisons vœu, al! nom de toule not're ville, à
votre divine majesté, Ct l'honneur de lag/oriel/se Vierge
Mar'ie et de Sain t- Jean-Baptiste, de (aire (aire une
commltl1iongénérale (Ct laquelle nous désù'ons tant que
nous pouuons d'obliger tous ), mais principalement /p.s
che(s de (amille , un mois environ, se/on que sera auisé,
après l'en/ière sanlé ,'endue Ct nolr'e ville assiégée, et,
de plus , (aisons vœu de donner commencement à une
(1) Voy, te 5' 1'01. , [l. 430 ..
(2) Voy , le 5' 1'01. , p, Ho
�-
x --
-
XI -
maiso'l des filles "epeuties (1), donnant pour 1~lle (ois
tant ou tous les ans quelque chose pou,. l'établissement
(l'icelle, selon la ua/ollté dll cOl1seil , et (aisons ces vœux,
afin qu'il plaise à sa divine majesté fléchir, pa,' les
prièl'eJ' de la Vie''ge et de Saint-Jean-Baptiste; de détOUI'IW1' la juste colère que nos péchés ont mérité de
(1) Le vœu fut l'empli en l640 (Al ct l'œuvre se fortifia
d 'un legs de 18,000 f,'. qu ' Isabeau , ma"quise de Trets,lui
fit en 1686 _ Plus tard , l'évêque de Ma" seille, adherant à
une demande qui lui fut faite, convertit celte maison en
couvent et lui imposa une règle monastique . .. . .. Indépenrlamment des filles repenties qui fesaient des vœux, il
torisé pal' lettres palentes du mois de décemb,'e 1685. Le
23 févri e,' 1688, le ro i donna un règlement pour la pun ition des femm es et des fill es d'une in conduite publique et
scandaleuse (A), dans l''quel il définit la manière dont elles
yen ava ittoujours un certain nombre qui ne sejournaient
dans la maiso n que dans l'intention de réparer leurs erreurs et d 'améliorer leu,' conduite., Celles-ci étaient reçues
dans un local séparé et n'avaient aucune espèce de communication avec le couvent
(8).
La maison du Refu ge ou hôpital St-Joseph , dit la galère, dont la ville d'Aix vena it de donne,' le modèle, fut
établie pal' arrêté des consuls du Il décemb,'e 1640. Le
but de l'institution était de renfermer les femmes dont
l'inconduite était notoire etdont l'exemple pouvait devenir
contagieux. Des statuts dressés en 1665, et appro uvés par
l'é,'êque, soumettai ent les femmes à un rég ime int érieur
assez sévère et 11 de frequens exercices de piété. Quelquefois les femmes de mauvaise vi e se présentaient d'elles - mê-
mes à la maison clu Refuge; plus souvent elles l'étaient enfe"mees de force et par al'rêt du parlement. Le 'l 0 décembre
1G80 , cette cour suprême aulorisa les recteurs à percevoir,
dans ce dernier cas, une rétl iuution pour les dépenses faites par la mai son. La pension men su ~lI e des femmes détenu es fut réglée
fr. 10 sols . L' hôpital St-Joseph fut au-
à'"
(A) VOl'. le 5' \'01. , p. "" 5 .
(n) Les archives de cE'tétablissemcoL sont à la préfect.ure ,
(A) II Y a erreur: les leUres pal c nt~ s du 23 févri er ~ 688, ne
firent que confirmer le rè-glement rail à VerSa illes, 10 23 février
de la môme année et dont yoici la teneur :
lleglemcnt que le roivcut cstre exécuté pour la punition des femmes et des {ill es d ' tnl/~ débau.clte publique ct scandaleuse, qui sc
1JOUrTOnt (Touver dan s
la
ville et terroir
de Marseill e.
ct
du
trait ement qu'on leur doit (aire dan s la maison des (emmes et
fill cs pénitent es du Refug e, sous le litre de Scu'fll Joseph, érigée
d(ms ladite ville ait quartier St-Jean , où elles seront enferm ées.
l.
Les fill es et rem mes d'u ne débau che et prosLilutioll publique
eLsca ndaleuse, ou qui en prostitu ent d'autres, seront renferru ées dan s lad ite maison du Refuge,
IL
Ceux qui vomiront faire renfermer daD s lad ite maison lesdites
filles eL fem mes d'une débauche publ iqu e , s'adresseront nu bureau, établi pour la direction de ladite maison des fill es et femmes pénitentes, cLcelui qui se trou ve ra y présid er, commcttrn
deux directeurs pOU l' info rmer de la vérité t1u fail, pour, sur le
rap por lqu'ils en fairont, en a,'er lir les échevins, juge!'! de pol ice
de ladite ,'ille, lesquels, après "voir verbalisé 0 11 in for mé sommairement de la vé rité du rait , pou rront donner leur ordonnance, pour .{ln'êter e l fair e l'enfermer dans ladit e maison lesdites OUes cL femmes du consentement cl avcC la permissio n dll
sieur évèque de Ma rsei ll e ou de son " i ~ ail'l.! gé néra l, sans frai s
�-
XII -
dpssus /lolre l'ille , el [airc cesser par les dou ces entmilles de ses miséricordes la peste qui 1101lS (/.f~ige cl cornIll e nous le demandons inslammenl ; aussi esp é7'onsdoivent ~tre traitées dans la mnison du Refuge. Cette pièce,
autrefoi s déposée aux archives de cet établissement , n 'y a
pas été ,·etrouvée.
Ce qu 'on appelait l'Entrepat n'était qu 'une succursale de
ni forme de procès l et ce pour tel temps qu'il sera jugé à
propos.
\II.
Sa ~lajesté veut que les ordonnances desdits juges de police
en ce fait particulier et dont elle leur attribue en taot que besoin est toute jurisdiction et co nnaissa nce, soient exécu tez comme de ju g~s en derni er resso rt : et cc par le premier hui ss ier
ou serge nt sur ce requis, auqu el elle eojo int de ce faire san S
difticullé.
IV .
Veut encore, Sa Majesté, que le s latut municipal de ladite
vill e de Mar seill e. par lequel îl est derrendu à toutes perso nn es
de loger dans leurs maisons lesdites femmes cLfil les de débauche et prostitut ion publique, soiL observé et €\xécuté par lesdi ts
juges de police. à cet éga rd aussi en dernier ressort.
V.
Permet Sa Majesté, ausdits directeurs sa nS rorm alit ez de j uslice et sur les attestations de deux proche$' parents pa tern els
et de deux mater nels , ou à derf:ml des parens. sur un certifi cat
du sieur Evèque de M:l rseille ou de son gran d vicaire, de recevoir les filles et rem mes de débau che qui leur seroat prése ntées par leurs père ou mère, pour t~s l re renrermées et corrigées
dans lad ite maison.
VI.
En cas que lesdites femmesayeol des maris compli ces de leur
mauva ise vie, lesdits juges de police cn dresseront des procès
-
"\ 111 -
de voire infinie bOlllé l'enlé"incment de llOS humbles pr ièrcs. A insi soil-il. Le 21 iuill 1630 , dan s la
110US
la maison du Refu ge. Les mê mes admini strateurs go uvernaient les deux établissements . On renfermait dans l'ont"epôt les femmes débauchées qui éta ient enceintes, dans
verbaux , qu'ils cnvoyeront auX juges ordin ai res de bdil e vill e,
pou r estre par eux pourvù sur iceux suivant la rigueu r des ordonn ances.
VII.
Lesdites femmes e t illies entendro nt la messe <.lU moins les
di manches et les fêtes, et ell es prieron t Dieu lout es ensemble
lin qu ar t d'heure le matin et autant le soir, ct, durant la journ ée ,
on leur faira la leclure du catéchis me et de quelqu e li vre de
piété pend ant le travail auquel on trouve r:) à propos cie les
empl oyer.
VIII .
Elles seront habillées de bure, ou de tiretain e, avec des sabots;
cli cs auront du pain. du potage et de ,'eau pour nourriture ; ct
une paill assade, des draps et un e cO~l vert e pO lir sc co ucher.
IX .
On les raira travaill er le plus long temps ct aux ouvrages les
plus pénibles que leurs forces le poul'J'on t permettre . en la
mani ère en laquell e les directeurs qui en auront le soill pa rli c u~
li er, le trouv eront à propos.
x.
Lesdit s directeu rs pourrout 1 ap l'ès qu elq ue temps , permeltrc
~l celles desdites filles el re mmes qui paroitl'ollt avoir ret;l'cLde
leurs désol'dl'cs) de travaill er à des o U Vf3 gCS moin s rud es, et
d'acheter, du gain qu'elles y pourront rai re 1 jusqu cs .... demilivre de viand e chaqu e jour que l'on Cil pe uL 01 :1 0 gC I', ou des
rl'uit s cLautres rafraichi ssemens , .:linsi que lesdits direcleurs le
jugeront il propos.
�-
XI \' -
-
maison de ville, ait dit Ma"seille, d'liTan t la messe en
laquelle les conruls ont communié (1).
l'intention de prévenir les infanticides . Ap r~s leur accouchement, on les fa isa it passer dans la maison du Hefu ge.
( Statis tique des Boucht's ·(/'U-lIhÔIlC,
lome 3, p. • 23 el 424 ) .
XL
On pu ni ra les juremens. la paresse au travail J les empo rtemens ct les autres fJutes que lesdit('s femmes e t'fill es pou rront
commettre J par le re tranchement du potage, en les IllcU<l nt au
carca n dans les malaises dura nt ce rt ain temps de la journ ée,
ou par d' autres voyes semblables, que lesdits di recteurs estimeront necessaires.
X II .
Pou rront aussi rcce voir lesdites fill es e t km mes qui voudroot
y enlrer vo lontairCllle ll t par uo es prit de penitence. ou ensuite
de coodam nati oos, e t co nformémeot aux le ttres paLentes de Sa
M<ljes lé , du mois de décembre 1685 ,
X lll.
Ne pourront , lesdites fill es e Lfemmes qui auront é té reorermées dans lad it e maiso n , co Eo r'br qu e par delibérati oo du
bu reau J s ignée de caluy qui y présidera e t au mo in s de la Illoilié des aut.res direc Leurs.
FaiL à Versa ill es ) le 23 jOllr fé vri er ,1688.
Si(]llé LOUI S,
Et plus bas,
XV
Da ns le temp s qu ~ les co ns ul s s' engageaient ,
a u nom de la vill e , par le vec u qu e nous ve nons
de faire conn aître , Oll fut in s truit qu' un e escadre
es pagnole , sur laqu ell e devait s'emb arqu er uu e
infante attendu e e n All emagne pour y é pouse r
l' empereur, é tait s ur le point de so rtir du port de
Ba rcelonn e, e t l'on a joutait qu ' en passant deva nt
Ma rseill e, t'Il e pounait bi en sais ir l' occasion de
s'emp arer de cette vill e. Ces rum eurs prirent un e
grand e co nsis tance, d' autant plu s qu e le pi tpyable
état où la pes te a vait mis notre vill e, devait favo ri ser un pareil co up de main. On ne douta plu s des
perfides intention s des Es pagnols, qu and nn vit
l'esca dre traverser e n bon ordre notre golfe e t se
diri ger vers la passe du port. Aussitôt le can on du
Grand Horloge ( 1) tire ses coups d' alarme , les clo(1) La vi lle fit Mtir, en l'an ' 417 , dit Hum dans son
Histoire de Marseille, tome 2 , p. 303 , la tour du Grand
Horloge, sur un rocher appelé la Roque des .Moulins ; e11e
coùta 626 norins , et en l'an 1429 un fit refa ire la cloche
du poids de 40 quinta ux.
La Roque des Afouli'lls (le Ro cher des Moulins) comprend
toute la partie de la vieille ville qui s'étend , en contourna nt , de la rue Négrel (A) à celles des Belles Ecuelles (8) ,
COLBt-:r\T ,
(Archives dl' la v ille . i.e div . , 2c section .)
(A) La ruc de Négrel ou de Nég reall x , c t où M, de Nég reaux
ava it sa maison 1 commun ique de la Grand'Ru e à la rue Sainte
Mart he.
(1) Archivesde la ville, 1" division, 8' section, et IIisloiTe
de Marmi/e par Rum , tome 1, p. 478.
'"-----
....
-
- - ...
(0) La 1'ue des /J elles Ewelles
à la rue d" Panier.
~ bO liti t de la
r uc Sa.Î1lte-Martli e
�-
-
XV I -
cll es ébranl ées an noncent le dange r à la ban li eue,
peup lée de fugitifs , et les clo chers des égli ses rurales prolongen t le tocsin j usqu'aux cxtrémités de
cette banli eue. Soit que les Espagnols n'e ussent
" " Panie,' (A) , de l'Évêché (8) , ct de la Alontée des Accou,
les (c), 11 la Place du Palais (0) , et à la Grand'Rue (e) ,
jusqu 'à la rue Bonnete,·ie (Fl. La tour de la Grande Horloge était située sur le point culminant de la Roque, der'rière l'hÔpital Sain t-Esp"; t (G) , à l'extrémité de la rue qui
en porte encore le nom (0).
(A) La TU e du Panier, où se trouvait l'auberge du Panier, communique de la rue des Belles Ecuelles à la r ue des 1'reü e Coins.
(D) La rue del.'É vêché aboutit de la rue dts Trei=e Coins à la
Place de Lenche. - Vo y. le 5° vol. 1 p. '15.
(c) La ru e Montée des Accoules communique de la p lace du.
Palais à la place de Lcnche.
(D) La place du Palais est située au deva nt du Palais de Juslice. - Voy . le 5- vo l. , p. 203 , 206 et us .
(E) La Grand'Rue aboutit dc la place Jean- GuÏ1i à la place
cl" Palats.
(F) Les marchands de bonnets, dit Grosson l daDs son Alma nach historique de Marseille, pour Pan née 4783 , p . -194 , qu'on
confondoit anciennement avec les fabricants de ces sortes de
coiffures, avoîcnt leurs magasins dans cette rue, d'où lu i est
,'cnu son nom , La n ie nonneler ie commu nique de la Grand'R ue
à la 'ru e de la Loge,
(c) Voy. Ic ~ e \' 01. , p. 20, 1:6 ct ,138 ; ct le 5" vol. , p, 31 ,
203, 393,394,408,4 10 cl sui \'.; 419 ct suÎ" ,j 520 et 522.
(II) l a 'rue de la Grande Tlorlog e , où ne se Irouve nt plus que
quelques maisoDs. les autres aya l1l servi à l'agrandissement de
lïi Otcl- Oieu , a son entrée sur ln rtl e des 8 ell es f'c uelles, cn face
de la ruc Fordail1 e Neuve, laqurll e commuoiquc de la ,'W' S ain l eMarthe à la r ue des Isno)'ds.
X" II -
paS les intenti ons qu ' on leur avai t pr() lées, soit qu e
s'ap erce va nt des préparalif.. de résistance qui leur
dénooçai ent l' imposs ibi lité de leo ter , avcc des
chances ùe succès , un rapide co up de ma in , ils
reprirent leur route et l' alarme qu e leur présence ,
dans les ea ux de no tre go lfe, avait fait naître dans
Marseill e, fut ainsi diss ip ée, Lo uis XIII, qui , à
ce LLe époque, tena it sa co ur à Lyo n , fut , disent du
moins nos hi stori ens, très-sa lis fait de la condui le
qu e les Marse illais avaient tenu e, en apprenant
l' appro che de l'escadri ll e es pagnole et se répandit
en élo ges sur le courage de nos pères, qui n' avait
pas été, cependant, so umi s à l'ép reuve att endu e.
Au res te, de temp s en temps, les Espagnols in spiraiellt ùe séri euses craintes aux ~I a rse i l l a i s ;
ceux- ci appri re nt avec de vives appréhensions,
qu e ces infatigables enn emis de la Fra nce , à ce ll e
époqu e où de si grand s succès dans l' Am ériqu e et
en Europe leur enflaient prodigieusement le cœ ur
et les rend aient les arbitres de la des tin ée d' un e
foule de peup les, s'é taient rendu s ma1tres de deux
Il es vo isin es, de l'île de Sa inte- Margueri le et de
cell e de Saint-H onoré ( 1). Prendre un e île , c' es t ,
comm e de ra ison , afficher' la prélenlion de domin er
(1) Les îles Sa inte-Marguerite, placées da ns le voisinage
œAn tibes, appelées pa r Sll'ahon Plan a sia e l Lero, avnient
des étab lissements marseill ais. Le premier no m sc l'e irouve
dans celui de plusieurs îles des co lonies marsei llaises d'Espagne, et se conserve enCQI'C dan s J' île de Planier; où est
VI.
Il
�-
XV III -
la mer du sein d e laq uelle ce tte îl e s'élève, e t il ne
co nv e nai t nulle me nt aux Marsei ll ais d 'expose r
le urs navi res à traverse r des ea ux où leurs ennemis , g râces à cl e forl es pos iti o ns, pou va ient aisément s' e mbu squ el', Aussi so ngè re nt-il s à se mettre
rn é tat d e repre ndre aux Espa gnol s ces !lrs, avant
qu' ils eussent eu le le mps d e s'y fortifi e r ., Comm.e
la centrali sa tion n'ex is tait pas e nco r e, on n attendIt
pas les ordres du mini stè re , po ur élire un m es trede-camp qui d evail, Ôlre chargé d es opératIOns lllllitai res . Leur choix tom ba sur Jea n-Louis du Mas
de Caslellanne, baro n d'Allemagne , U ne fois ce
choix fait , Henri de Séguiran, premi er prés ident
d e la cour d es co mptes, se rend it à Marsei ll e, par
ordre du ca rdinal de Ri cheli e u qui é tait à la fois le
Mars et le Neptun e du co nseil, car il joig nait à
to us ses litres, celu i de g rand mallre des me rs,
ce qui l'autorisait pl ein ement à se m êle r des opération s navales et à régler les mes ures qui devaient
ê tre pri ses pour d é busquer les tenaces espagno ls
des Il es de Saint-Honoré e t de Sainte-Marguerite,
admirabl e ment choi sies pour inqui éle r no s rivages
proven ça ux , Da ns un é la n qui lui é tait familier ,
Marseille promit d e mettre e n mer six vaisseaux,
maintenant le phare du port de Mal'seille, Quant à la
seconde, elle tirait son nom d'un lempl e él'igé en l'honneur du héros Lb'on, qui deva it être une divinité ligurienn e.
(Statistiq lle des BOllches-du- llhOne , tome 2, P. '227 ,)
-
XIX-
d e ux polacres e t d e ux bal'qn es; c'é tai e nt là to ul es
ses ressources naval es.
E nco re un e nouv elle ale rte d e la part des Espagnol s . On tou chait à la lin d e l'ann ée 1635.
Le 20 d éce mbre l' al a rme se répand d ans Marsei ll e
qui apprend qu e, so us les monl ag nes d e Jl1arsio-àVeù·e . trei ze galères e nn e mi es, s urpri ses par le
m a uvais temps, é tai e nt venues moui ll er tian s un
li e u assez pe u Sûr, - Slalio malefida caTinis. Les
mé ridi o naux exagèrent assez vo lontiers un dange r . Or, on crut qlle ces ga lè res précéd aie nt un e
fl oUe nombre use et l'on s'empressa de prendre,
avec qu elque co nfu sion , les préca uti o ns d'usage.
Les cap itaines d e la ville se rend e nt à le ur place
d 'arilles; les co nsuls , fai sa nt de ux divisions d e la
mili ce, s'occupent de mettre e n é tat d e dé fe nse la
cité e t le territoire; des compagnies so nt d ésig nées
pour se re ndre à l'embou chure de l'Huv ea un e , à
l' e nd roi 1. où l'ou croya i t que l' e nn e mi e n'ec lu erai1. sa
d escente ; mais on se tromp a e nco re s ur les inte ntion s d e ces espagno ls qui fire nt "oil e, d ès le le ndem ain du jour où leur arrivée au pi ed de Ma!'Sio-àVeù'e, avait é té le signa l d ' un e si chaud e ala rm e .
L'a nnée 1638 fut s ig nal ée à Ma rseill e pa r les
fêles qu e l'on y célébra, à l'occasio n de la naissance inespérée du prin ce qui d evai t portel' le
nom d e Louis XIV.
L'année précédent e, le 28 ma rs, on rep rit a ux
Espag nols les Hes d e Sa inl e-~!;,rg u eri te e t d e
�- xx Saint-H o noré, malgré les cinq forts qui , li és pal'
d es li 5nes de co mmuni cati on, re nd aie nt la première de ces îles ex trêmeme nt res pectable .
En 1649, au mois de juillet, la peste écla la
encore à Marseill e . Dès qu e la ville d 'A ix apprenait
qu e le fl éa u s'était ùe nouveau "baUu Sllr sa voisintl, le parl eme nt, e lTrayé, d éfendail à nos pè res,
par un arrêt, de quilte r le li e u d e la contagion;
c'es l Ctl qu'il fil e ncore ce lle fOIs. Mais la peste
ne fra nchit pas moins les mur s où cet arrêt aurait
voulu la co ncentrer e t ne vint pas moin s con traindre le pa rlemen t , qui la vit se manifes te r d a ns Aix,
de déserter honte usement leur pos te.
Le fl éa u em pêcha, e n 1650, les élections consulaires à Marseill e . Le roi nomma lui-mê me d' office .
pour consuls, Franço is d 'A rè ne, Cbarles Mazenod
et Antoine Grange, el pour assesseur, Pierre
d'Orli5ues (1).
Les Marseillais s'empressaient bien, il est vrai,
de témoigner , par des feux de joie e t d es procession s, de leur attachement aux roi s de France;
mai s tout es les foi s qu e ces ro is s"immisçaienl
un polU trop dan s leur administra li on municipal e
ct touchai e nt à le nrs pri vil éges, le vieux levain
républi cain e ntrai t e n fe rmentation e t J" a utorité
ro ya le se voya it méco nnu e . On vie nt de voir que
des co ns uls avaie nt é té nom més par le bon plai(1) Voy. te 5' vot. , p. 16.
-
XX I -
du pri nce; cet em pi é teme nt SUI' nos immunités exaspé ra nos pères au po int qu'il s don nè rent
à leur résista nce le caractère d'une série use e t
men a a nte r ts belli on. Le 15 ma rs, le peu pl e s'arma ,
s'em para de la port e Royale, d e l'abbaye de Sa intVic tor, de la tou r de Sai n t-J ea n, du fort de la Gard e,
et, une fois maître d e ces pos it.i o ns q ui me ttaie nt
la vi ll e ellti è re sous s a main , il marcha fiè re ment
contre la maiso n comm un e, e t e n chassa, a u mi lieu
d 'un effroyab le tumu lte, les o ffic ie rs muni cip a ux
nommés par le roi. Les notables se ré unire nt a ussitÔt so us la présiden ce de J'év êq ue (1) e t élurent
co nsuls Nicolas d e Félix, seig neur d e la Reynarde ,
S il·
Pierre Dupont e t Jea u-Bap ti ste More t, e t pour assesseur Henri de Coutron ; un autre co nseil de vi ll e
fut au ssi form é et J'on c réa d ' autres ca pitain es d e
qu a rti e rs. Cependant les nou veJ UX co nsul s voyaient
bien qlle d e pareils actes devaie nt a ttire r la co lè re
royale s ur le ur ville e t che rchère nt à les fa ire légitim e r, e o écriva ntall gouvern e ur , le co mte d'A lais,
d e les approuver e t e n e nvo ya nt un d es plus distiogu és ge ntil shomm es du pays, Montoli e u, au roi ,
pour le s uppli e r d e co uvrir d e son pa rdon la co nduite d es Marseillais. Le pa rlem e nt , qui se perme ttait de résis te,· a ux vo lontés du prin ce , ne pou vait
pas trop se montrer irrité e nvers un e vil le à laqu ell e
il avai t so u ve nt donné l' exe mpl e d'une rés ista nce
(1) Etienn e de Puget. - Voy . te 5' vo t . , p. 150 .
�-
XXII -
b ru ya nt e a u bo n pl aisir de la co ur ; au ssi accueillitil fort bie n les dé pu tés de not re vill e e t ne blam â-t-il
pas tro p la rébelli on municipal e; mais ces d é putés
qu e les co ns uls avaie nt cha rgés d 'essayer de désarm e r e n mê me te mps la haut e cour du pays et
le go uv e rn e ur, Irouv è rent le comte d ' Alais, nonseule ment sourd à le urs pri è res , mais dan s un tel
é tat d' exas pé ra ti on, qu' il dis ait ne vouloir rien
moin s que le châ time nt e xe mplaire de l'in solente
cité . Ces résis tan ces bo urgeo ises suivi es , alors , s i
promp te me nt d u re pe ntir , indi g nè re nt ces gouverneurs, q ui ne co mp re naie nt pas que d es commerçants se plaçassent , qu elqu efois , sur un pied d 'opposition à l'égard de la CO llr. D' Alais se mit au ssitôt
en ma rche pour e ntre r d a ns Marseill e a vec un appa reil militaire, s ur l'e ffe t duqn el il comptait, pour
intimide r e t e ffraye r les habitant s . Mais illrouva
les portes rerm ées e t soi g ne usement g ardées, et
tandi s qu' il s'é tonnait de ce redoubl ement d'insole nce, e t qu e, d ebout deva nt la porte Ro yale , il
de ma nd ai t d ' un ges te impéri e ux qu e cette porte
fOt. ou verte, o n lui ré po ndit pnr un e d écha rge de
mo usqu e te ri e qui tu a, à ses cô tés, Ma than, le capitain e d e ses ga rcles. Ce la ngage a3sez é ne rgiqu e
fut compri s , e t d 'A lais so lli cita lui-m ê me près du
roi un a a mnis ti e po ur Ma rseille .
Il ne fa udrait pas croire, ce pe nda nt, que tous
les Marseillais fu ssent du même avis, s urla mani è re
vra im e nt dé mo cra tiqu e, avec laquell e on s' était
-
XX III -
co mp orté à l'égard d es co nsul s uomm és par le
roi ; un g ra nd nombre d 'entre e ux a ppro uvaient le
lan gage que d ' Alais a va it te nu à un d éput é , e t p end a ntque ce go uvern e ur avait l'ail' de prendre assez
bien son pa rti sur l'affron t qu 'on lui av ait fait , ses
parti sans , ayant il leur tê te un nommé Caze , che rchaie nt à s' empare r des forl S, po ur me ttre la vill e
hors d 'é tat d e se d éfe ndre. Caze pa r vint à s urpre ndre le fort de No tre-Dame de la Garde, auqu el qu elqu es vers d e Bacha um ont o nt fait un e plaisant e
ré putatio n. Les adv e rsaires si nombre ux du comte
d 'Alais vire nt, d a ns ce t he ure ux coup d e main
exécut é par Caze , l' a nnon ce d e la prochaine exécutio n d ' un proj e t que l'on prê tait au go uv ern e ur ;
o n l' accus ait d e vouloir livre r la ville a ux Espag nols, el les Espag nol, é tai e nt , comme on sait,
J' obj e t d e la g rande terreur du mom e nt. Aussitô t
o n co urt a ux arm es , on gravit l' â pre se ntier du
fort , e t on le re pre nd a ux parti sans du gou verne ur. La mi ss ion d e récon cili e r les Marseillai s a vec
le roi , d e ve nait , comm e o n voit, de plu s en plus
diffi cil e; Montolieu d e vait d éses pére r d e la re mplir
à la sa ti sfa c tion de ses compalriot es ; un a utre
ma"seillai s, Antoin e d e Fé lix , se d écida po urtant
à alle r joindre ses pri è res à ce ll es d e Montolie u, e t
il dut s'y prendre avec b eauco up d 'adresse, pui squ 'il pa rvint Tlon- seulem e nl à calm e r le roi, mai s
à faire pOrLe r toute la res po nsabilit é des é vé neme nts, à ce prin ce d ' Alai s, co ntre lequ el le Parl e-
�-
\XI\' -
ment venait. de fonnuler un e plainte, à l'occas ion
des L'ertificats qu'il donnait à tous ceux qui en
deman daient pour obten ir' des évoca ti ons . Anto in e
de Félix profil a ha bilemen t de ce ll e pl ainte et fit
passer le go uve rn e ur pour le fauteur des troubles
qu 'il avait, pourtant, cberché à réprimer. A la vérité, il avait eu le tort d' y écbouer. D'Alais fut
don c rappelé à Pari s, et le marqui s d'A iguebone
reçut le commandement provi soire de la Provence.
Qu elqu e tem ps après, le l'ai nomma pour go uverne ur Louis de Vendôme, duc de Mercœur .
Cent membres du co nseil général , nommés par
le so rt, formaient alors le conseil de ville.
Tel étai ll e règlement du sort ('1). Au mois d' octobre 1657, un parti, qui avait à sa tête Louis de
Vento, se prononça contre ce sys tème, et s'en
plaignit à lIlercœur, ce parti demanda que les
co nsuls fussent, à l'avenir, choisis par le roi, ce
qui révolta tous les généreux sentiments marsei l-·
lais et inspira les plus é nergiques résolutions,
quand on sut que ce tte demande était acc ueillie.
En elTet, le ro i nomma co nsul s , par lettres patentes, Lazare de Vento , sie ur de Labaume ; Boniface
Pascal et Jo seph Fabre, et pour assesseur, Jean
Desca mps (2). Jamai s magistrats ne pay èrent,
d'une plus honteuse mani ère, leur arrivée au pon(1) Voy. le 5' vol. , p. 490 et suiv.
(2) Voy. le 5" vol. , p. 16 .
-
xx\' -
voir : un e immense hu ée tomba s ur eux; ils tinrent
bo n , et, sou s le pr'étexte menteur qu'on avai t
signalé à l'horizon de notre go lfe des corsaires ,
il ô fir ent venir, au mépris des privi léges de la cité,
la ga lè re du chevali er de Ve ndôme, fil s du du c d"
Mer'cœur'; d' un autre cô té, ils favori sè rent r entrée cland estine de quelques hommes d'armes .
La turbul ence marseillai se, qui é tait depui5
qu elq ue temp s ass oupie. se ranim a et éclata avec
force à la nouvelle de ces me. ures pri ses dans le
but de faire prévaloir la vo lonté royal e sur les
désirs hautement exprimés de la majorité des babilants de la ville . Un jeune gentilhomme, qui
portait un nom cher aux marseill ais, Gaspa rd de
Niosell es , frond eur de son naturel et grand co ntemp teur de l' autorité mini s tériell e , devint tout
naturellement le chef ri es mécontents. 1\ s' agissait
d'abord d'empêcher l'a rmement de cette galè r'e
qui excilait , dan s les ru es, s ur les places publiqu es, où le peup le di scutait et c3ssai L les ordres
du mini stre, d' énergiques réclama Lion s . On se
divise en deux camps; les uns, les moins nombreux, é pou se nt la qu erell e des con suls ; les
aut r·e., s'a rm ent pour for ce r les consu ls à se dépouill er de leurs ch aperons. Il y e ut , le t.) juillet
1658 , un s iége en r ègle, diri gé co ntre l'Hô t.el de
Vi lle où force co ups de mou squ e t furent tirés par
les deux parti s. La ville s'emp lit de tumulte. Après
une s uspe nsion d'armes qu e des médiateurs avaient
�-
XXVI -
ob tenu e, les hostilités furent rep ri ses avec un indicible acharnement. Au bruit faux, il es t vrai, de
l' arrestatio n de Nioselles, ses partisa ns co urent aux
arm es et se précip itent vers l'Hôtel de Vi lle oil
Niosell es et so n frère, le com mand eur de Cuges,
accourent en toute hâte. On co nstruit des barricades dans les rues, les femm es elles-mêmes prennent part à la lutte et on inve,;tit l'HÔtel de Vi ll e
qui , en ce moment , se co uvre d' un nuage de fum ée
que les balles déchirent. Le cons ul de Vento-Labaume se déguise en abbé et prend la fuite,
ses collègues se soumette nt au vœu populaire
qu'on leur ava it signifié à la pointe de~ épées, et la
galère quitte le port au cri de (ollel'o la galero!
Nioselles resta le maître de Marseille. Mais le
duc deMercœur se disposait à cbâti er ce tte rébellion, qui n'é tait , au res te, qu' un e imitation provin ciale de la fronde parisienne. Il plaça un corps
de troupes à Vitrolles, un seco nd aux Pennes , un
troisième il Aubagne, et donna ordre au chevalier
Paul (1J de venir mouill er, avec six vaisseaux,
dans not re golfe. Marsei lle était bloq uée .
On songea alors à opérer un e réco nciliation enlrecette vill e et le go uvern eur plu s nav ré qu ' irrité.
Les co nsuls de Toulon et d'Arles se charg'èrent de
cett e mission de paix, et obtinrent du prince-du c
une am nistie qui fut proclamée le 14 du mois
(1) Voy. le présent vol. , p. 18 8.
-
XXVII -
d' aoOt, à Marseille; les opposants quittèrent les
armes, les troupes et les va issea ux s'é loignère nt.
Un arrêt du conseil d'é tat , du 3 octobre, reuvoya au 28 décembre les élections qui devaient se
faire le 2::; du même mois d'oc tob re; les Marsei llais ne se so umi" eot pas à l'arrêt , et n omm èrent
co nsul s Antoin e de Bausset, Loui s de Vaco n,
écuyer, et Fran çoi s Gran ge, et assesse u l' , l'av ocat
De loull e (1J. Un nouvel arrêt du co nseil, en date
du 15 novembre , défendit aux co nsul s d'exercer
leurs fonctions; Loui s XIV les mand a à Lyon , oil
il se trouv ait. Niose ll es, le commandeur de Cuges, de Lasa ll e-V ill age , et d'Arène reçurent le
même ordre ; ils refu sèrent tous d·obéir. Le co nse il municipal , von lant prévenir les maux qu'i l
pressentait , envoya Buprès du jeun e et impéri eux
mon arque, Gérente-Venell es, d' Arène et d'OrLigues. Mazarin leur dit qu e le roi oubli erait tout ,
si les perso nn es qu' il avait mand ées auprès de lui
s'y reod aient. Ils obéirent, même Niosell es, qui,
à la vérité, demanda e L obtint un sauf-co nduit.
Maza rin adressa de véhémentes et raill euses
paroles aux co nsuls, et s'pgaya aux dépens de la
co nduite des Marsei ll ais qui vo ulaient imiter les
Parisiens qu'o u avait su réduire. Loui s XIV consen tit àadmeltre en sa prése nce ces co nsul s, tout
étourdis de la réception de Mazarin dout la ca us(2) Voy. le 5" vol. , p. l6.
�-- XXV[J( -
licilé italienne les avai t profondément b lessés . A la
v ue du jeune roi qui leur faisait ses grands ai rs, nos
cons uls tombèrent ,\ genoux, e t débitèrent d'une
voix ém ue, leu r harangue; mais cet ac te d 'humilité truuva à l'instant même une muette et
é loq uente protes tati o n ùa ns la nob le eL fi ère a tti-
· .
tude d e Niosell es e t de d e Cu ges qui res tè re nt
debo ut , bien qu e le comte d e Brien ne le ur eût dit,
à baul e vo ix: Messieurs de Marseille , tous à genoux ,
le "oi l'entend ainsi. Louis XIV ne d it rien, mais il
se so uvint tout en amn istia nt.
Les leUres de pardon et d'abolition des esmotions
et tumultes pOUl' le (ait des esleetions de 1658, qui
furen t acco rdées par le roi, so nt ain si conçues:
OCTOBRE
1658.
Louis, par la grâce de Dieu , roy de France et de Navarre, comte de Provence, Forcalquier et terres adjacentes, à tous présents et advenir sallu l. Nos chers et améz
les habillans de nostre ville de Marseille nous Ollt trèshumblement fait remonstrer que le commerce, qni est la
seule chaze qui fasse subs ister ladicte ville, se tl'ouvant
tort afllùibly par les di verses SOI' tes d 'impozi tions qui y
ont esté mises et les gra ndes pertes, cou l'ses des pil'ates et
banqueroutes que les marchands ont souffertes, elle est
presque à la vei lle de son entière ruine, dans l'apréanlion
de laquelle les habitants ayant sceu que quelques marchands avaient demandé qu'une ga lèl'e fust employée pour
garder la coste, ainsin qu 'on avo ienl faict aux deux années
précédentes, et que plusieurs autres s'y opposaient sous
prétexte de la grande despanze que cela apporterait au
-
XX IX -
commerce sans cn reti rer :lUcun Cruit , quelqu es-uns dcsrlicts habi tall tsse sC\'oientattroupés dev"nt l' Rostel de Vil/e
le tl'eiziesme juillet dernier , auxquels quelques gentil shom:
mes ct auLI'CS particuliers s'estant joi nts, il se sel'oit tiré
quelques coups de fusils et de pistoles (1) , dont il ye ust
quelqucs personnes légèremen t bles,ées , et ensuite une
plll'tiedc ceux qui avoient co uru devant PHostel de Vi lit., se
sa isirent du eOI'ps de garde de la Par le Roya l/e, qu 'il s quittèrent le mesme jouI' pal' l'ent remize du sieur de Pilles ,
gouverneur pOlir nOns du chastea u d'If et isles de ladicte
ville; mai s ce qui les auroit eigri s de nouveau 1 c'est que
quelques soldatz insolents aU I'oient, le 19 du mois de juillet , fai ct in sulte et menacé di vers merchandz qui sollicita ient leur congé et par là leur auraient donné subject de
fère du bruit, aux artizans de fermer leul's botiqucs, et à
tout le peuple, tant hommes que femmes, de prendre les
armes et exciter une si grande csmoli on, qu'après avoÏl' fait
divel'ses barricades en plusieurs endroictz de la ville, environ neuf à dix mille hommes armés, assemblés au son du
toc. in , auraient investi l'Hostel de Ville, où les consuls
estaient ; en conséqu ence de quoy estant fai ct s rand son
de part et d'autre, dont il y en aUl'oit eu environ cinquante
de morts ou de blessés, tant d' un cous té que d'autre, cela
auroit contraint lesdictz sieurs consul s de pl'cndre un e compoziti on par J'entremize de quelq ues gentilshommes de la
mesma ville, qui fu st que lesdicts consul z congéd ieraient
tou s les soldats qu'ils avaient levés à l'occaûon desdicts
mouvemans, et qu'on baillera it récipl'oquemant des ostages pour leUl' mutuelle assurance; ce qui fu t exécuté,
s'cstant, Icsdicts soldats, retirés de l'Hostel de Ville. Par ce
moye n la vill e demura soubz la garde dcsdictz habita ns ,
et direction du second et troix iesme consuls 1 le premier
( t) Pistolets. - Voy. le present vol. , p. 60 .
�-
xxx -
est sorti de ladicte ville, leq uel second , all ant au co rps de
gn rde de la pl atte- rorme (t ), suiv y de quelques-uns desdi ctz
babitants pou r en ra il'e Pllreillemant des loger les sold. tz,
il auroi t es té tiré un e vo ilée de canon et quelques coups
{le ruz il de lad icte platte· rol'me, dont q uelques-un s seroi ent
demeurés bl essés, et la nuit survenant là dessus , une parti e d udict peupl e seroit allé desmollir les murailhes qu 'on
avoi t rait des puis peu pour rermer un e ru e (2) aboutissant
à la place de l'O bservance (3), et Butl'es murailhes raites en
conséquence, et res tabl y, par ce moyen, le lieu en son premier estat, ensuite de qu oy, le lendemain , auro it esté député le sieur de Ca banes, ri ère nostre très-cher et bien
amé co uzin le duc de Mer ûœur, gouvern eur, et nostre
lieu tenan t- général audi ct pays , pour luy donn er l'advis
de tout ce qui s'estoit passé, et l'assurer que nul desdictz
habitans n'avoit jamais heu la pensée, dans ce tUlllulte, de
blesser ta nt soit peu l'obéissance q u'ils nous d oibvent, ave0
offre de se soumett re à tout ce qu 'i l lu y plairoit de leur
ordo nn el' de plus, en mes me temps que la di cte esmoti on
rust appaisée et que les deu x co nsuls et assesseur qu i
estoient demeurés dans ladi cte ville ser oient dans un e
plaine liberté de l'exercice de leurs ûharges; ils députèr ent
(1) Voy. le 5' vol. , p. 212.
(2) La r ue des CarmélitCl, établie enlre l'hOpital de la Charilé (A) el l'ancien couven t des c:.rmélites (n) i ell e commu nique
Je la rue.de la Char'i té à la place de L'Observa·nce.
(3) La place de l'Observance, qui doit son nom aux religieux
observantins de l'étroite observauce qui y ava ient leur maison (c) , est si luée en face de j'anse de l'Ourse ct communique
aux ru es l 'rigancl; ct des Carmélites.
(A) Voy. le S' vol. , p. m .
(u) UI suprd , p. ilO .
(e) Voy. le S' vol. , p. 194.
-
XXX I -
dabondant lediet sieur assesseur avec le sienr de Vento
vers nastre dicl couzan, pour lui donner les mesrncs assura nces de la par t de lad icte ville, lequ el , pour con ten ir
Icsd ietz habitants et em pêcher de nouvelles esm otions et
tumultes
1
aurait en mesme temps fail
aV~lO cer
el loger
quelques tl'oup es de nos rens de g uel'l'e dnns les villages
circonvoizins , comme aussi SUl' Padvis de nastre dict CQUzin une escadre de vaisseaux anglais et celle du chevalier
1
P aul , notre lieul enant-général en nos tre arm ée navall e' ,
qui es toit dans le port et hav re de nostre ville de Thollon ,
sCl'oient aussi approchées de la rade de Marse ille, où les
chozes auro ien t demeUl'é en cest estat jusqu es au second
du mois œaoust 1 et dans cet intervalle les mesmes mouvemenls qui estoient dans la ville s'estoient étendus dans
le tClToir et aux lieux circonvoizins; quelques habi tans de
ladicte ville et terroir auraient , en diverses rencontres,
prins les " l'mes et blessé ou tu é deux ou trois personnes.
du nombre desqu els estoit le nommé Cout ron , du lieu de
Roquevaire, qu 'en haine des susdictes divisions et mOuvements, auroit eu des paroles de courrou x nudi ct lieu de
Roquevaire, le 26 juillet derni er , avec Nicolas de Bea uli eu
de Razac, qui l'obligèrent de tirer l'espée et d 'en rrapper
ledi ct Coutron , qu e en es t demeuré g l'iervement iJlessé et
en danger de mO I't, auquel jour second d 'a oust , nOsll'e di ct
e ouzin aya nt ra it une ordonn ance portant q ue les co nsuls,
nssesseur et autres officiers de I"di cte ville seroientrestablis
J ans un e plai ne et entière fonctio n de leu rs charges, et
qu'ils agiraient en toute liberté, ainsin qu'il s faizoientauparavant 1 <:-t que toutes choses seraient l'emizes au mesm e
llsta t qu'clles estoient avan lle trciziesme et dix-neufviesme
du mois précédent, avec injonctio n aux hab ita nts quy au ·
l'Oient pris les ar mes de les met tre iJas et désarn,el' inco ntinent apl'ès la publicati on de lad ic te ol'donn ance, el que,
ü ces fin s 1 les portes 1 qui ~1\'oien t esté mu rées durant 1,,1"
�-
XXXII -
désordres, sel'oient ouvertes, perm ettant loutefois aux
dieU habi tans d)avoir une garde bourgeoise pOUl' rnaintenir
le repOS et la sùreté publiq ue, jusques 1\ cc qu 'il nous heust
plu de leur aceordel' une abolition; lesdi cts habita ns satisfaizant 11 ladicte ordonnance, auroient , en m esme temps
qu 'elle leur fust signifiée , désarmé entièrement , ouvert les
portes , qui avoient esté murées, et fait publiel' ladicte
Ol'donnance à son de trompe en tous les lieux et carrefours
de la mesme ville, ainsin que nous a esté assuré tant par
lesdictz habitants que par l'adv is qui nous en a esté donn é
par nostre dir.t couzin, qui J outl'e ce J nous a in s t~lInment
requ is d'affermir le repos et la tranquillité qui est maintenant dans ladicte ville, par l'abolition qu'il leur a fait espérel' de nostre bonté et clémence , 11 qu oy ayant volontiers
incliné , à ces cauzes et autres considérations à ce nous
mouvant , après avoil' fait mellre cette affaire en délibération dans nostl'e conseil , ail estaient la reine 1 nostre trèshonorée dame et mère, nostre très-cher et très-amé frère
unique le duc d'Anjou, plusieurs princes, ducs, pairs et
autres officiers de nostre couronn e , de nostre grâce .pécialle , plaine puissance et author ité roya lle, avons à tous
les habitants de nostre di cte ville et au tres, qu y pourroient
avoir prins part ausdictz eSlnotions, tumultes et voyes de
fait , circonstances et dépendances de quelque qualité
qu'elles soient, quitté, remis, pardonné, estain et aboly,
et par ces présentes, sig nées de nostre main, quittons ,
remettons, pardonnons, estaig nons et abolissons les fails
et cas susdicts, et généralement tout ce qu i s'est passé entre
les dictz consuls et babi tants et autres, despuis ledi ct jour
treiziesme juillet, tant en ladicte ville de Marsei lle, son terroir, que autres lieux circonvoizins) à l'occasion et en
conséquence J e ce que dessus, jusq ues au vingt-quatriesme
ÙU présant mois; avons cassé) rél'OCfué et annull é, cassons}
révoquons et annulions toutes les sentences , jugements ,
-
XX XIII -
arrèts, informations, décrets) saisies etaull'es procéd ures qui
poul'l'oient avoir été faites pa .. nostre co ur de parl ement de
l'I'ovence et autres juges de nosll'e di ct P"ys pour le mesme
>uject. Voulons ct nous plaist que le tout demeul'e nul et
comme non advenu) et que la mémoi re en demeure à
jamais estllÎnte et supprimée , comme nous l'estaignons et
supprimons par "es présentes, sans que, Il présent ny 11
l'adveni .. no pui ssent estre l'echel'chés ni inquiétés en leurs
personnes et biens, et su .. ce nOUG impozo ns silence perpétuel Il nos .dvocats, procu .. eurs géné .. aux, leUl's substituts
et il tous autres, afin que toutes chozes soient remi zes au
mesme estat qu )elles estoient auparavant. Si donnons en
mandement à nos amés et féaux conseill ers, les gens tenant
nostre cour de parlement de Provence, que ces p,'ésenles
ils ayent ~ fère lire) publier, enregistrer et le con tenu en
icell e, garder et observer de point en point , selon leur
form e et teneur, faiza nt cesser tous tro ubles et empêchement il. ce contraires, cat' tel est nostre plaizir.
Donné il Paris, au mois d'octob .. e , l'an de brâce mil six
cent cinquante-huit , et de nostre r ègne le seiziesme,
Signé LoUIS.
Par le Roy, comte de Prouence
1
visa pOUl' servir aux
lettres d 'abolition accordées à la vi lle de Marseille,
Signé
DE
LOMliN IE (1) ..
J ,INVIER 1659.
Louis, par la grâce de Dieu, roy de France e l de Navarre,
comte de Prouence, Forcalquier et te .... es adjace ntes, à tous
( ~ ) Archi ves de la ville, ~ •• di vision , 80 section , reg. nO58,
.nnées ~658- 1 659l, fo 399 vo.
YI.
c
�-
"
"
.'
x:C((V -
- xxxv -
pl'ésens et advenir salut. Ayant esté averti qu'au préjudke
de l'arrest rendu en nostre conseIl , nous l'estant , le trOIsiesme octobre dernier , nos chers et bien aimés les habitans
de nostre ville de Marseille auroient procédé à l'eslection de
nouveaux consuls le jouI' et feste de St.-Simon et St.-Jude ,
auquel ils auroient ncco ustumé de faire parei lle eslection ;
conseil , de leur avis, oous en amplifiant nos dictes lettres
d'abol ition du mois d'octobre d ~I'nier, cl' attachées sous le
contrescel de nostre chancellerie, et d 'abondant en tan t que
de besoi ng il nouveau, quitté remis, pardonné, estaint et
aboly et de nostre grâce spécialle, pleine puissance et autborité royalle, quittons, remettons, pardonnons, estei-
par autre rendu aussi en nostl'e conseil , nous y estant , le
quinziesme novembre en suivant, nous aurion s cassé et ~n
nullé ladicte eslectiol! et envoyé l'un de nos vallets de pIed
en ladicte ville por ter ledict nrrest, lequel ayant esté notifi é le seiziesme dudit mois de novembre à Anthoine de
Bausset, Louis Vaccon, Fl'ançois Grange et M" Pierre DeIoule, qui avoient esté esleus consuls et assesseur de nostre
dicte ville, lesdicts de Dausset, Vacco n, Grange et Deloule
déférantaudict arre-<tauroient aussitost qu'ils en auroient eu
cognoissance, dépozé les marques consulaires, lesquelles
toutefois ils auroient esté forcés de reprendre par le peuple
que y seroit accouru sans néantmoins avoir despuis fait aucune fonction desdictes charges et s'estant ensuite rendus
près de nous, avec les sieurs de la Salle-Vi llage père et fils;
Glandevès, sieur de Niozell es, et le commandeur de Cuges,
son frère, pour se justifier de leUl' conduite, la satisfaction"
que nous avons eue de leur obéissance nous convie à les
faire jouir de l'effet de l'abolition que nous avons accordée
aux habitan ts de nostre ville de Marseille du mois d'octobre
dernier, el d'y comprendre aussy le sieur Jean-Daptiste de
Félix de la Reynarde, lequel ayan t esté al'l'e~ té par nos ordres et conduit dans le Chasteau de pierre de nostre ville de
Lion, nous aurions fait meLLre en liberté, et dézirant restabli, pleinementle repos de nostre dicte ville, sçavoir fai zons
qu'après avoir f.it mettre ceste affaire en délibération en
nostre conseil où estaient la Reyne, nostre très honoree
dame ct mère, nostre très-cher et très-amé frère unique le
duc d'Anjou , et au tres notables personnages de nostre dict
gnons et abolissons par ces présentes, signées de nosh'c main )
tout ce qui a esté fait , déli bél'é, résolu , .''l'esté ct exécuté
pal' le général et le particulier de nostl'e dicte vi ll e de Marseille, soit dans les . ssemblées faites ùans l'hostel co mmun
d'icell e ou ailheurs en quelque lieu que ce soit dans ladicte
ville ou hors d 'icelle, tant à l'occasion de ladicte prétendue
élection, l'epl'ize des marques cOllsulaires, que généralement
pour quelque occazion que ce soit de parti il parti , à cauze
desdicts mouvements despuis le treize juillet dernier jusques
il présent ; voulons et nous plaitque la mémoire en demeure
à touj ours estainte et supprimée, comme nous estaignons
et suppl'imons par ces dictes présentes et sur ce nous imposons silence perpétuel à nos procureurs gé néraux , leurs
substituts, présents et advenir età tou s auLres, il condi tion
néantmoins, que tout ce qui a esté fait par lesdi cts de Dausset,
Vacco n, Grange et Deloule , esdi ctes qualités de consuls et
d 'assesseur de nostre dicte ville de Marseille et pll r les juges
magistrats pol itiques eslus en ladi cte assemblée St.-Simon
et St,-Jude au préjudice dud ict al'rét dudi cLjour xm"oc,tobre demurera nul et de nul eft'a it, fors tous jugements
rendus par lesdicts juges, actes et pl'océdUl'es de justice. Si
donnons en mandement il nos amés et féaux conseill ers les
gens tenant nostre cour de pal'Iement de Pl'ouence, que ces
présentes ils fassent enregistrer et le contenu en icelles obsel'ver et entretenir inviolablement , fai sant cesser tous
troubles et empeschements à ce contrère. Car tel est nostre
plaizir et, afin que ce soi t choze ferme etestableà toujours,
nous avons fait mettre nostre scel il ces susdictes présentes
�-
XXX"1 -
donnt" cs tl Lion J au mois dc janvicl'
J
J'nn mil six cent cin-
'Iuante-neuf etde nostre règne le sciziesme.
Signé: LouI s.
Pal' le roy , comte de Provence,
Signé: DI! LOMÈNIE.
Visé pour servir aux lettres d'aboli ti on accordées à la
ville de Marseille, lesquelles susdictes lettres patentes sont
jointe ensemble soubs scel et co ntl'e s~el en cire verte (1).
L'électi on d'oc tobre ,1658 fut , co mm e nou s venons de le dire , déclarée null e; le 2 t janvier , le
du c de Mercœ ur enlra ,\ Marseille et fut accueilli
au bruit d' uu e cbanson patoi se diri gée contre
lui (2). Le 26 du même mois , on refit. l'él ection
pour la forme seul eme nt ; on De mit dans l'urn e
du scrutin qu e les Doms des quatre ma gistrat s
dODt la co ur avait annu lé la nomination . Par cet
esca mota ge électora l , de Bausse t , de Vaccon ,
Gran ge et Deloule , parurent avo ir été régulièrement nom més. Une immen se acclamation de joie
s'éleva daos toule la vill e. Des séditi eux d'Aix
vi nren t à Marseill e chercber un asi le auprès de
(4) Archi ves de la Ville, t .. di\'ision , 8' seclion
1
r eg. n . 58 ,
ann ées H58 -1 659 , ro 402 ro.
(2) Un des couplets de cette chanson conl enait les \'el's
suivants:
Mou ssu de Mercœu.r, sias lOti ben vengu;
Aven fa lei consous coume aven V ()U,gu,
En despié d'aqllelei que noliS ,m vend,,,.
-
:Ct XV Il
-
Niosell es, qUI les ~ cc u e illit ; ce jeun e patri cien
se laiss ait toujnurs vo lonti ers toucher de tout ce
qui se recomman dait à lui, pour l'opposition au
mini stre. L'assass inat, en pl ein jour , d'un bour geo is nomm é Charles Perret , attaché à 1"lDcien
parti co nsulaire , fut at.tribué à Nio sell es. Le parlement d'Aix le déc réta d'ajournement perso nn el.
Niosell es refu sa d' ob éir . Le parl ement lança co ntre lui un décre t de prise de CO I'pS. Mais, comment
l'e xécut er ? iosell es sortait toujours armé et suivi
d'une escorte dév ouée. Le roi lui fit signifi er pal'
La Gouveroelle , lieutenant des gard es du du c de
Mercœ ur , l'ordre de la COUr souveraine de Proven ce.
La Gou\'ernell e arrive à Marseill e le lG octobre
16 59, et va lire à Niosell es et aux co nsuls réuni s
à l'Hôtel de Vill e, l' ordre du roi . Nio sell es parait
décidé à ob éir, le nom du roi avai t touj ours so n
pres ti ge sur ce no ble cœu r ; mais un ci e ses partisa ns, moin s ébloui que lui, par la maj es té cI ' un
ordre l'O)'al, co urt ra sse mbler qu elqu es amis et
rev ient à l'Hôtel de Ville qui retentit du bruit des
arm es. Les am is du jeun e chef des opposants marseill ais se précipit en t dan s le ca bin et co nsul aire
et, après avo ir arraché à I.a Gouvern ell e ses lonn-ues
"
mous taches, il s mettent en pi èces l'ordre signé
Loui s XIV. Sa ns l'i nterven ti on éne l'giqu e cie Niose ll es, La Go uvel'l1 ell e CC,t péri de la main de ces
furi eux.
�-
XXXV UJ -
Le:28 octobre fure nt élu s, pour co nsuls, Antoine
de Candole , Pierre Gueydon e t Barthélemi Cousin é ry (1), do nt la famille s 'est , plu s tard illu strée
dans le commerce e t les co ns ulats du Lev ant.
Claud e Rey naud fut nomm é assesseur .
Cette in sulte faite au Roi parut mé riter un ohâtimentexemp laire e t Louis XIV la ju gea assez grave
pour venir , eu perso nn e, la punir. On apprit
donc à Marseille qu e le Roi , accompagné de la
Rein e-m ère, du duc d' Anj ou , d e Mademoiselle,
à qui nous devons des mémoires spirituellement
écri ts, du duc d'Orléans, du cardinal Mazarin et
de plusieurs autres perso nn es (2), s'avançait, dans
tout l ' appareil de sa puissance, vers les murs de la
citéoù l'on déchirait ses ordres et où l'on avait arraché les moustaches de so n envoyé. Déjà le jeune
mon a rque te nait sa cour à Aix; Marseille tremblait;
des vaisseaux la bloquaient. Le 20 janvier, le duc
de Mercœur parti t d 'Aix avec sept mille hommes; il
campa à Arenc e t y reçut les clefs de Marseille. Il
entra dans la vill e, avec un e fi gure o ù se réflétait la
colère du roi; il avait l' air g rave e t menaça nt. A
peine eOt-il mis le pied dans la ville, qu' on vi! se
dresser de hautes potences à la pl ace Ro yale, à la
place Neuve , à la place Saint-J ean , à la place de
(1) Voy, le 5' vol. , p, 16,
(2) Voy, le présent voL , p, 57.
-
XXXIX
~
Lenche et à la Toure tte (1); la vi( le prit un e phy·
siono mi e patibulaire et le du c de lIIercœur lan ,a
aux Marsei ll ais des rega rd s sinis tres , e t gard ait un
s il e nce qui semblait co uvrir les plu s funes tes dessein s. Il parla enfin, mai s so n la ngage ne fit qu e
co nfirm e" les craint es qu e so n aspect e t ses me sures avaient fait na1tre. Il a nLl o nça qu e to utes les
fran chi ses muni cipales serai e nt supprim ées ; c'éta it
fr ap pe r a u cœur la jus te fi e rt é ma rseillaise . Ens uit e, on publi a dan s tou s les carrefours que
Niosell es et tous ses adh érents é taie nt d éclarés
c rimin els d e lèse-majesté, e t le go uverneur de
Pilles fit signifi e r à de La Sall e, à de Bausse t pè re
e t fi ls, au major de Félix , à l'ab bé d e Félix, à
(1) Histoire de P1'Ovence, po,' llouche, t. Il , p, 231.
La place Royale était situee au devant de la porte de Ci '
nom. - Voy . le présent vol. , p. 61.
La place Neuve, la plus vaste place de la vi ll e en 1660,
est la même que celle 'lui pOl'te co nom aujoUl'd'hui.
La place Suint -Jean, qui n'existe l'tus depuis quelques
années, était situee à l'extl'émite du quai du port, un peu
avant les bùtimenls de Pintendance sani taire.
La place de Lenche était généra lement connue sous le
nom de place de Saint-Thomas, en 1ü60 . - Vo y. le 5'
vol. , p. XLI V, 202, 412, 416 et 424,
La Tourette, qui est le nom donné 11 l'es planade qui
s'étend de Sai nt-La urent 11 La Major, doit d'ètl'e a insi
. ppelée à quatre petites tours dites tOllrrettes qui défendaient la rade,
•
�-
XL -
Charles de l\Iazenod ( 1) el à l' avocaLCornier, l'ordre
du roi 'lui les exilait d e Marsei ll e, On désarma
-
XLI -
to us les habitants ; à huit heures du so ir, les cl o.:hes so nn è rent le couvre-feu, les canoos furent
sciés ( 1) ,
(1) L'ordre qui fl'''ppait d'ex il Charles de Mazenod, ne
reçut pas son enlière exécution ; la disgrâce fut de si
courIe durée que nOll'e compatriote eut l'honneur de logel'
le duc d'Anjou , frère de Louis XIV, pendant le séjoul' de
la cour à Marseille (A),
Nommé par' le roi second consul en 1650 (n) et l'un des
:JOO conseillers en 1652 (c), Charlcs de Mazcnod a rendu les
plus grands services à ln cilé, soit pendant Pinvasion de
peste qui désola nolre ville au milicu du XVII ' siècle, so it en
repoussant les sabreurs qui voulaient , après avoir été
chassés d'Aix , étHblir à Marseille le siège de leur ligue
pour les princes conlre le cardinal Mazarill .
Yoici comment Papon s'exprime au sujet de la faction
d e~ sabreurs , dans son His/où'e de Provence, t , IV , p, 536
e-t sui\'. :
I.e baron de S t.· ~I ::t rc. (u'emier procureur du pays ct l'un des plu s grands alita.
louis les du cardmal , méco ntent de la cour, parce q u'clic favorisoit co minis tre,
c l'ul que l'occas ion e to it favoralllc Jlour fo rcer 10 1'01 à 10 lenir é loig ne, Da ns cetlc
l'UC, il forma, daDs la vill e d'Ail, un pSI'1i Ilou r les pl'Io cos; il Y eut assez d'ùal>i·
la nl s qui, partagcant son mtcoutoo tolllc lll , se Iiv l'~ reDI Il so n Imllulsioo. 00 I I'~
apllola sabreurs, parco qu eSu iol·Ma ro. Icur elld, porlail, au liou d'cpee, Une
espèce do sabro e t q .....i\ disoil, quand quelqu'un l ui résistoit, je le $abrerai Cl lè
IIfeUrai ci ta TaÎ$On, Presque tous les au lrl'S habitants sc déelarèrent pour le l'ai
t't o n Ics 3ppela canivets, comme Ilour leur reproc hcr de n'é ll'o que des gcns de
rollt' ou des toil/e--phnnu, On leu r don na ouss i le oom do ma;orinistes, nom odièU l
qu i le ndoit fi. leu r ôter 10 mé rite de leur ztle. en raison t entell dro qu'ils Il'éto ienl
que les créat ures du card inal, I.e même délil'c sag na Mo rs e ille e t Illusieurs autrl's
\ illes, mais le loye r pri oeilll.ll do la sedi tion (lloit fi. Aix , tl ont les labret/rl vouloielll
' .. ire le \leotre de tous les mou\'e me nls do la IlrO \'lnce ; , ", .. Obligés de sorlil'
/l ',.Ijr aprh s'c Ire emparés dc 1'1I0 te l de \'i llo, d'où ils SOll t biellt6t cIIauis p3 r le
pa rl r men t presq ue lout rOl'oli ste. les .ubrClIrs, rqKJlJuis de tOUI cdUs , Ic r eUI'tnt
(f. J/arsâllfJ Où Ils loot les derni ers errorts I)OUr rch~ \'e r lem parl i. mais CblU'les 11~
o\hllcood, consul, rcodilleurs tc utalh'es inutiles,
tAl fi S. M. , dit Pal?on dans so u l/isloiredeProvence. t. IV . p. 5D2, aUa loger cbu
Thomas do Riquelli. seigneur de ~ I i rabea u. cl la rcl ne all a descendre c llcz U'o n
do:- \' albelle, seig neur de Montru roll i le duc d'Anjo u, fl'è re du roi , c bez le si!' ul' de
Marenod, ct le cardi nal c hez BnlllJunnl de CYIl l'ianl.lI
(a) Voy, le 5- vol ., p, 10 et 4aO, e lle prése nt vo l., p, xx.
{pI Vo !' ,le5 c "ol. , p,5 18,
On voyait, a u dess us de la porte Ré a le , un e
large plaque de marbre noir sur laque lle é taient
('1) TENEUR
DE L ' ORDIIE DU 11 0 1.
ItQO I.LE DES NO MS O'AUC Ui\"S D.tDlTA NS DE LA V,I LL E DE MARSE I LL E QUE LE n o Y A n ÉSO L EU D'ESLOI GNER DE LADI CTE VILLE ,
CON TENANT LES LI EUX OU S. M. " RU LT QU'ELLES AILI~ ENT FERE
LEu n DEMEURE JUSQU 'A NOUVEL ORDRE D' ELLE.
Les nommés La Salle pé,'C et fil s , doivent all cl' it
Moull ins ;
Les nommés de Bossct père ct son fi ls le lieutenant , à
Issoudun ;
Les nommés Félix , le major , et le prestre, i, Bourges:
Le nommé Mazenod 1 il Poictiers ;
Le nommé Cornier , advocat, ü Saumur,
L'intention de S. M. est que les ci-dossus nommés sorlent de ladicte ville de Marseille aussi tost qu'il leur sel'a
ordonné, de la part de Sa Majesté, par Monsieur le duc dt'
~l crcœ ul' , gouverneur et son lieutenant-général en Provellce, et qu1ils s'acheminent incessarnment et par le droit
chemin aux lieux ci-dessus marqués pour y demeure,' jusques à nouvel ordre, enlendant néanmoins, S, M., que les
dicl s de Bosset père et fil s demeurent en ladicte ville de
Marseille jusqu'à ce que ledict Bosset père ayt esté ouy p''''
les commissaires députés de la chambre du Parlement
d'Aix qui y sC/'a enra yée pa l' Sa Majesté, SUI' lcs séditions
�-
XLII -
écrits, en grosses lettres do rées, ces mo ts: Sub
Cltj!lS imperio summa libe,'tas, L o ui s X IV sm'ail
qlli yont esté exc itées et qu'il y /lit déclaré les noms d"
ceux qui y ont tl'emp" ; ap rès quoy Sa Majesté " cul t que
Icsdicts Bosset père ct fils partcnt pOU l' sc l'endrc inccs, ammen l en ladicte ville d'Isso udu n.
Fait il Aix, le XIX janvier IGGO ,
Sigllé : LOUIS.
Et plus IJas, Signé: LU ELLlEII.
I\cceu copie de la dicte ordon nance ct de l'ordre du I\oy ,
,.\ ~Iarsei lle , cc 2G rcb\Tier I GGO.
Signé : FÉ LI X.
J'a)" receu copie de la(licte Ol'dOll nallce ct ordre de ~n
,\\;\jesté avec l'honneUl' el lc rcspect qui appal'tien L
~Ial'sei lle, cc 26 rehnicr 1660.
Signé:
FE LI X.
J'al' rcecu copie dc ladictc ordon nance ct ordl'c de ~"
.\I ajesté avec l'honneur ct Ic res pcct qUI appartienL
~Iarseille, ce 26 fe bvriCl' 16GO .
Si9né :
-
J 'ai rceeu copie de ladicle ordonna nce et ordro de S.
Majesté avec l'honneur et le respect qui appartient.
Marseille, ce 26 rebvrier 1660 .
Signé:
J'ay reeeu cop ie de ladicte ordon nance et ordre de Sa
) lajesté a"ec l'honneu r et le respect qui appartient.
)Iarseille, ce 26 febvriel' IGGO.
Signé : A. CORNJ ER,
DE BA USSEr ,
J 'ni receu copie de la dicte ordonnance et ordre de Sa
Majesté avec l'honneur et le respect qui appartient.
Marseille, ce 26 rebvrier 1660 .
Signé:
DR BA USSET.
Le mesme jour vingt-sixiesme febvrier audict an, par
devant nous, notaires et secrétaires soubsignés, l'extrait de
la susdite ordonnance et copie ùe l'ordre de Sa Majesté a
esté donnée par le sieur Marc-Antoine de Cros, de l'ordre
du dict seigneur de Pilles , à dame Jeanne de Thomas,
femme du sieur Mazenod , attendu l'absence d'icelui de
ceste ville, qu 'elle a pris avec l'honneur et le res pect qui
appartient et promis d'en avertir ledict sieur Mazenod , S0n
mari, ct s'est soubsignée avec ledict sieur de Cros et nous
dicts notaires et secrétai res.
L A SAL LE.
L A SALLE.
~ -
assez de .l atin pour compre ndre celte fi ère et bell e
devise marseill aise; elle ne pou vait qu e choqu er
Signé:
J'ay receu copie dc ladicte ordonnance ct ordre dc Sa
)I ajesté avec l'honlleur et le l'espcct qu i appartient.
)Iarseille, ce 26 febvrier 1660,
Si9né :
xLln
GROS , J eanne DE 'l'DaMAs,
secl'étaire, B EZ,\UDI N,
notaire et secrétaire. (Al.
DE
B ÉRARDI ,
r'
(Archives de la ville, 1" division, 8"" section, reg , n' 60,
Hv") .
(A) Bezaud in qui a rempli les foncti ons de notai re- secrétai re
de la vill e, de novembre ~658 à fi n octobre ~ 659 a ass islé Bérardi et Miltrc, ses successeurs 1 de novembre 465~ à fi n ol;tobre
1660. - Voyez
l e~'
volume, page 236.
�-
-
X tV -
I LI V - -
ses yeux et so n cocur , La pl aqu e de marb" e disp~rut et ell e est enco re cachée dans un co iu des
archi ves, so us la charp ente de l'Hôtel de Ville ( 1),
Le moment nous paraît assez bi en choi si pour
la remelLre au j our ; ell e prouve q ue le sentim e nt
républi cain si én ergiqu ement rendu par le summa
Liber/as ne s'es t jamais é teint dan s nos cœ urs et
qu e, so us ce ra pp ort , nous so mm es les aln és des
Pari siens, qui ne s'en doutent guère ,
Un e chambre de ju s ti ce arri va d' Aix , le 27 tlu
mè me mois; ell e co nda mn a à mort Niosell es , se s
qu atre comp lices, un Da taire a pp elé Jaub ert e tn euf
a utres, D'autres ci' oye ns fur ent exil és, Le même
arrê t ord onn a qu e la ma iso n de Nio sell es serait
ra sée, e t qu ' nn e pyramid e infamante se rait éri gée
s ur l'empl ace ment qu e ce tte maison occupait ; la
pyramide a été dé t,'uite , mais son nom es t res té à
la ru e où nos pères l'avaient vu e (2), Malgré les
six mille livres qui de vaient ê tre le p,'ix de la
déli vra nce de Niose ll es, celui- ci qui s'é tait cacbé;\
l'arri vée du duc ùe Mercœ ur , par vint à s'éc happ er
et à se réfugier avec ses am is à Ba rcelonn e, d'où il
ne reto urna q u'à l'âge de quatre-v in gts ans (3) .
(1) "oye? le l" volu me, page 147.
(2) La nIB de la Pymmide comm uni que de la ,-ue du
Grand Puits il la place des llommes.
(3) " NiosellCô, di t Augusti n Fabre da ns son Histoire de
Alm'seiUe, tome 2, p, 299 ct suivantes, fut vivemen t sollicité d'cnll'cr au ser"ic~ du l'oy d'Espagne; ill'efusa, disant
Le 2 l11 a"5 1660 , à qu a tre heures après midi ,
LOlli s XIV qui ,pend ant qu e ses (,rd res cru els épouva ntaient ce tte vill e, s'était li vré dans les pl ain es
e t les collin es d'A ix, a u Mduit de la chasse, (IU'il
u' i'J terr'o mp ait qu e pour faire des excursions à
So li ers, à Toul on, à la Ste-Baume, à No tre-Dame
de Grâce, entre dan s Marseill e pa r un e b,'èche ,
comme si elle e Ot é té un e ville pri se d'assH ut, Un
offi ciel' refu sa de pass el' pllr ce lle brèche, e u di sant
qu 'il ne voulait pas s'ex poser à portel' les armes contre son
pays . Un jeune seigneur , don Th omas Cnsuerès, osa toUl'-
ner en dé,'ision celle noble répugnance, el pa,'ta même de
Louis X I V avec peu de respect.
Nioselles, impalient rie venger l'injure d'un prince qui
l'accablait du poids de sa colère, fit mettre il Cazuerès
l'épée à la main , le blessa au visage, elle pun it ain si de sa
témérité. Ensuite, poursui vi pal' la fa mille riche et pui ssante
de son adversaire, il se mil sou s la PI'otcctioll du cal'dinal
de Bouzi et du marquis de Vitlars, ambassadeur de France
à Madt'id. Ceux-ci pl eins œadmiration demandèrent sa
grftce au l'oy (Jui lui permit de se reti rer dans ses terres, il
condition qu 'il ne pHraitrait ni à Aix, ni à Marseille. »
Louis X I V abandonna, au moi; de mai 1663, en faveu,'
1
de Marguerite de Félix, mère de Glandevès de Niosell es ,
les biens confisqués sur celui- ci par arrêt de contumace du
partement d'Aix, en date du 28 février 1660 .
Cet abandon ne fuI effectué ~ue vers la fin de 1671 ,
Marguerite de Félix ayunt taissé périme,' les p,'em ières lettres patentes qui furent maintenues, le 2 févrie r 1671 ,
(Archives de la pré(eclltre des BOl/ches dt/- RM1le , reg, AUl'nosÎ caplio, f1J 851,
�-
XLVI -
qu' il ne le resait que lorsqu'il pé né trait dans une
cité ennemie. On ne dit pas co mment ces nobl es
paroles rure nt accuei lli es par le roi .. Louis XIV
alla lo"'er d a ns l' hôtel des de Riquettl MIrabeau,
~
.
situé su r la place deLen che (1). Le je un e rOI reçut
l'hospitalité de l'un des an cê tres du tribun qui
co ntribua le plus an renversement de son antique
maison. Louis XIV, pal' so n éd it daté de Marseille ,
le f> mars, supprima le consu lat et le remplaça par
deux échevins; la charge d'assesseur rut maintenue ;
le conseil municipal réduit à soixante-six membres. Voici le texte d e cet édit que nous avons
cru devoir reproduire en entier mal gré sa longueur:
Louis, parla grâce de Dieu, Roi de FI'ance et de Navarre ,
comte de Prouence, Forcalquier et tel' res adjacentes, "
tous présents et a\'enir salut. Les soi ns continuels que nous
pranons pour le bien, repos et avantnge de nos sujets nous
obligeant, après qu'il a pIeu à la div ine bonté de donner la
paix à nostre estat, de tourner nos pensées à faire cesser les
divisions particuli hes qui y peuu ent res ter. Nous avons cru
qu'il n'y auuoit aucune ville qui eù t plus de beso in du remède de nostre autorité que cell e de Marseille, pour la
déliurer de l'oppression de quelques séditi eux qni , par
fOI'ce et violence, s'étoient emparés du gouvernement publi c, détruisoient en tièrement le commerce qui y a esté
autrefois si fl orissant , esloignan t par les désordl'es de leur
cabales ct factions , les est rangers de leur port et les marchands de nostre Ro yaume, de commettre leurs biens et
leurs facultés en un lieu où il n'y nuoit point d 'accès à la
(1) Voy. le 5' vol. , p . 416 et 424.
-
ILVII -
Justice, ni de seureté publique, ce qui auoit mis l'este ville
à la v';lIe de tomber dans une perte irréparabl e. ccla joint
à la grande dissipation qui s'est faicte des deniel's de nostre
dicte ville, laquelle se trouve engagée ùe la so mme rle deux
millions soixante mille livres, outre celle oille commel'cc
se trouve chargé; ces séditieux ayant même empesché nostre dicte ville de nous donn er des marques de sa fidélité,
en nous assistant dan s la guerre, comme toutes les au tres
de nostre royaume, pOUl' avoir plus de moyen de s'approprier des fa cultés entières de cette ville, nous auroient,
d'autant plus obligé de venir en personne pOUl' y pourvoir,
que l'ex p~rien ce nous a faic t voil' que les remèdes de douceUl' aUl'oient esté ;o utiles jusques à présent , puisqu'après
les avoir comblés de nos grâces l'année dernière à Lyon,
oublié leurs empor teme ns, donné abolition de leurs crimes
et reçu de leurs bouches des assuranCes nouvelles de leurs
obéissances et de leurs fidélités, au lieu de reconnoistre
nostre bonté, ils se seroient engagés en de nOuveau x crimes
par la contra vention et mépris qu'il s auroient faict de nos
ordres reçus avec beaucoup de d ~mon stration de reconnoissance, dont ayant chargé nostre lt'ès-cher bien ai mé cousin
le Duc de Mercœur, pair de France, gouverneur, et nosh'e
lieutenant-général en nostre dict pays de Prouence, ils
seroient venus à tel point de rebelli on que de le retenir,
establir des corps-de-garde devant sa porte, faire des balTicades. Sonller le toccin , exciter les séditieux et commettre
tous les manquemens de respect à nostre autorité et à sa
personne; et comme depuis long-temps ils auoient conservé
cet esprit de rebellion , ils auoient entretenu des ca balles
secrètes avec nostre ville d'Ai x, auxquels ils envoyoient
publiquement toute sorte de secours et assis tances, pendant
la détention de nostre amé et féal conseill el' en nos cOllseils
d'estat et privé le sieur baron d 'O pp èd~, pr~mi e r président
en nostre Cour de Parlement, ce qui a pal'U encore plu s
�-
:n,,'11i -
XL I X -
visiblement et esclalé avec plus de sca ndale en la retl'aite ct
protection qu 'i ls ont donné aux condamnés par les arl'e~~s
de Ilostre Parl emen t et Jugemens rendus par les comml ~
saires par nous députés , au prejudice des ordres de noslre
dil cousin le du c de Mercœur et depuis encol'e des nostres
et arrest de nostl'e Conseil ; ct pOUl' parvenir plus faCI lement
il leurs mauvais desseins et former des nouveaux tr?ubJ e~
dans J'estH! lorsque no us songions à conclure la paIX, qUI
,
,
1
a tHé si heureusement négociée eLachcvee, que ques-uns
d'entl" eux auroient entretenu des cabales au-dedans et a,udehors du l'oyaumc contre nostl'e service , ehass~ pal' V.10lence des principaux habilants de noslre di cte VIlle qUI se
pouvoient op posel' à leurs entl'cpl'iacs, eO ~'llUis des assassI-
nats , excité des séditions au son du tocem , aLLa q~ e~ des
maisons de nuit, fai cl ga rde de leur propre autho nte, et
voulant de rechef tenter la "oye de la clémence, aupara"ant
que de prendl'e cell e de la sévér ité, étant bien informe q~ e le
nommé de Nioselles esloitl 'un des prmelpaux chefs et 1 8U-
theur desdi ctes séLlitions, nous lui auri ons envoyé nos
ordres pour sortir de lad icte vi lle , se rendre près n?Slre
personne, esperant que son éloig nement lalsseroltlleu à
ccux de noslre di cte ville de se reconnoitre, et aux gens de
bien d'y res tablir la tr3nquilité publique, Mais nos orol:es
ayant ete portés par le li eutenant des ga rdes de n ~s~re dlCt
cousin le duc de MercœUl', et la lecture en aya nt ete falcle
dans l' Ho,tel de Ville, en présence des consuls et dudi ct Nioselles il s se sel'oient portés à ce derni er point d'insolence
que d~ desc birer nos ordl'es et excéder celui qui en était le
porteur; en sorte que l'on n'auroit peu le tirer de~ mains des
séd itieux , qu'après 3voir souflé rt mille ou trages . Toutes ces
cons idérations nous aura ient obligé pour empêcher la .. ume
entière et inévitable œunc vi lle qu e nous avons toujours
honorée d lune affection particulière, d'y envoyel' une chambre de justice, composée d 'omciers de nostre Parlement
de PI'ovence pOUl' y punir les coupab lesde t.n t de cr imes e l
séditions, el par cetcxemplc l'amener reux qui y pouvoient
cstl'e engagés, en retenil' d'autres qui , peut-esll'c, auroient
esté entraisnés un e autre foi s en de semblab les cl'imes s'ils
en cussent veu faire le chastiment et CO nfil'Oler dans de bons
sentiments les bi en inlentionn éz à nostre servi ce et à l'a\'antage de leUl' ville et y restabli .. lajusti ce dontla force auoit
es té enti èl'emen t abbatue et les foncti ons infe .... om pues , et,
d'nilleurs, estant touché de commisérati on pour lù mauvais
estat où un e admin istration intéressée ct peu fid èle, a
réduit les .ffaires publiques de cette vi lle, pal' la fa cilité
d'emprunter et par les dépenses excessives qui auroientesté
faictes sa ns y ga rder "ucun e forme, ce qui aUI'oit produit
les grandes dettes dont la ville se trouv e chargée; nous
aurions aussi nommé des commissa ires pour exa miner ladicte adm in isll'a li on, afin que les deniers en revenans bons,
puissent estre employés à l'acquit de ladic te ville sans estre
divertis à autre usage; considél'ant aussi, que tous ceux qui
ont l'ou lu uSUl'per l'authorité dans ladicte Vi lle se sont
sel'vis des mêmes voyes qui ont fait les derni èl'es agilations
mesme chassé et banni ceux qu 'ils eroyoienl es lre contrail'tS à leurs desseins, ce qui a mis cette ville pnr plusieurs
foi s sur le penchant de sa pel'le, dés irant y pourl'oi l· solidement , empescher semblables suites à J'a veni r , assurer le
commeree par un calme qui ne pui sse plus jamais estre
altéré, et a ltirer les étrongers par la proleetion qui leur sera
donnée et par la justi ce qui leUl' sera rendue , avec liberté
aussi bien qu 'à nos bons subjets 'lui ont esté ohligés de
souffrir so uvent l'op pl'ession des factieux sa ns oser en porter leurs plai ntes, nous aUI'ions pour cet efTet résolu de
faire constl'uire un e citadelle et quelques fOI,ts dans ladicte
ville (Il. pou r melll'e fin POUl' toujOlll'S il ces désordres , et
(1 ) La pensée de la construclion de la cilad cllc SI. -Nicolas,
cette bast ide (lU e Louis XIV 'fOulu l am'si al'oir
"1.
(/alls
D
fe ICfT ilo;rc
•
\
,
,:
'. ,
..
�"
-
POUl'
pal'renil' à J'accomplissement de nostl'c intention 1
nous avons estimé il p" Op05 de l'Mo,'met' les ab us qUI
estaient dans ladi ctc maison de villo, en y establissant un
nouveau r églement perpetuel et stab le qui puisse empeschel' la dissipation qui a est.p faicte) et retienne ceux qui
•
pal' ambition ou intét'cst poul'I'oicnt porter nostrc dicte
vi lle dans dcs exlrémilés semblables" celles où elle s'esl
t,.ouvée . A CES I.:AUSES ct autres consid61'ations à ce nous
mouvant, de J'av is de n05tro consei l ou estait la reine nos·
tI'e très-honorée dame et mè"c, de nOSll'e ll'ès -cher eq lrès-·
aillé frère le du c d' Anjoll , de plusieurs princes, du cs el
pairs el officiers de nostrecOUl'o nnc J et aut res g rands el
cie Mors, We, est ant é ri eure ;j j'arri vée du roi da ns nos murs e t à
la publi cation de l'édildu 7 mars que nous dc.> nno us ci-dessus ;
la pose de la pre miè re pi erre de u tte bastide, édifi ée su r le plan
de Vauba n , elsur laqu elle l' im;c riplio n s l1ivanle ful g ravee, e ul
lieu pa.f le duc de Mt!rcœ ur le Il fô nie r H60 (.\ ).
S t (ld elis .VassiUa , IIc{ariis al iqu() rwn motiblls sœ pi Ils eonritala
111 1Jro]J ri!lm regniqu e dam?!!lm. tll'l alHlacÎol' um peLulantifi , vel
nimiŒl liberlatis cupidi1/ c lOI/clem ruel'ct , Ludo tJtc;us XIV, Gallorum r ex) op/hM t'lun P01JUlique Stc uritati li tic arec prouidil j llex
iu.~,~it ; Julius cardin. Ma;arÎnus, pliee ad Pyrcnem compositâ ,
suasir; Ludovic us de Vendôme , Provinciœ 9"bernator, executtlS
cs,.If. U. C. LX (Dl.
L3 médaille frapp ée fi l'occasion de la con slru c li on de 1::.1 ci ta(A) Voy ez le présen t \'01. , page 1:19,
( II ) De peur qu e la ('hl èle Marse ill e, \l'Op souv{>nt en I)r oie aux cri·
mineH es agi131ions de qu elques- uns, ne I)crdlt en fin la ,'ill e el le
royaume, ou par la fougu e <.les plu s hard is. ou par un e trop grande
passion de la IiberLt', Louis XIV. ,'oi des F'r:lIl ç'a is, a pourvu à la S l)re té des grand s el du pellpl e en conslrlli s2 nl ce tte citadell e, Le r oi
ra ord onné; Jul es Ma zarin , card inal, ap" ès la paix signée aux P)'rénêt!s, l'a co nse illé; Loui s ri e Vend ôme, go uverne ur de Pro" ence, l'a
exI.!ClIl".
-
L -
(His toire de Marseille, par A. Fabl'e, tom e 'i, p. '!94 ).
l..I -
nOlables
personnages de nostre conseil ' de rrost re cer f ame
.
.
SCience, pleille puissance et nuthorité royal e el comta le
nous avons par cel édict pel'pétuel cl irrévoccabl
( e , cass éet'
annu lé, cassons et annulions les consuls ) conse'1l e1 genera..
lemenl lous les officiers crééz en l'eslection del'Jlière de
nos!"e dICte. v,lIe, ellesdicles charges
offices municipaux
..
"
J
avons supl'lmé et supl'imons; e l cc f:lisant ) avons dit, statué et ordonn,é, ~ i sons , s laluons et ordonnons, voulons et
nous plalt qu à 1 avemr Il y a ,l un viguier dans ladicte ville
le,
au mesmc
estai
qual'lé
. qu 'II.
de Marseil
•
•
,. ' .
()
< 1
et POUVOll'
estOlI auparavant 1ed,ct du mois d 'octobre 1563 (1), el
delle ~l.NiC?bs porte, d' un cÔté, J'effigie du roi avec c~s mols:
LIldtW1CUS ~1 V, Tex clirislianissimus; de l'au tre, Je plan géomé-
tral de la citadelle, du fort St Jean (Al , de l'cnlt ée du port el
des rochers de la c()te.
Légen de: lfIassilia , arec. m unita.
Exergue: M. D. C. LX.
Voy . le sevolume, p. 432.
(A) Le fort St-Jean, don( le plan fut al'rêté en 1660, n'a été COIl StruiLqu'e n 1664.
. La tour c,arrée qui a sef\'i de pri so n , pendallt la pr emière r évolution, aux pnnces de l.:1 maison d'Orléans. est du 15- s iècle .
Voy . le 5- vo l. , p. HO et 401 .
Les arch,ives de la préfec tur e des Bouches-d u Rbône (rcg istre Op.
pressa, foli o 79), possèdent le s JeUrcs palentes, .1 Il date du 13 anil
1661, contresignées de Lom énie. par lesqu elles Loui s XIV accorde
des ~etLrej de provision de la chm'ge de ca pitaine et gouverneur de
kI ,cltadelle et fort St·Jeafl, à messire Hent'Î d e Déril/{Jhen, chevalier
d'ArmanuilUers et de Gréz, cOflSeillel' d" r oi et son premie;'
~elgfl eur
ecu_ye,' ,
Voy. le prés en l voL , p, 185.
('I) Par ce Lédit le viguie r de Marseill e de vait ètre a nnu e J\ e me n~
choisi par le lieut enant-géné ral , gouvern eur de Prove nce 1 sur
,
.:
,,
�-
LI! -
cd ui de 15% \ 1), ~,cepl é nll' choses oh il sel'a ci-nprès
cJe rogé.
-
Lili
-
du vigui e r , et scra tenu dc fai rc résidence ac tu elle dnns
I.dicte vi Ile (1).
•,
Il .
IV .
Et comme l'expél'ience nous a faiet co nnoish'e que le
gouvern ement des villes es t très·dnngcl'eux entre les main s
des mag istrats municipaux e l politiqu es, so it pOUl' nostre
servi ce, soit pour 11intérN du public, nous voul ons que
Icdict vi guier soit go uvern eur de ladicte vil le, avec pouvoi r
de commander , tant aux habitants qu 'aux gens de guene
qui sel'ont en icelle, Il la résel've de la citadelle et fort ,
ainsi el en la l11e!:l me n'lanière que sont les go U\'erncurs des
autl'es villes de nosh'e l'oya um e , et sans qu e ladicte qualité
de gouvem eur puisse csll'e désuni e ni desmembl'ée de celle
Auquel , pOUl' cet effet, nous avons 0"donn6 Ia sommede
trois mi lle li vres pOU l' so n entl'eti en pal' cha cun an , qui
sera payée de qua l'ti er en q Ual' tier pal' le tréso r ier de la
de viguier .
Ill.
Qu'à cet elfet , il sel'a par nous choisi, de deux en deux
~\l1 S, un genti lhomme de nom et œarmes qui ne soit point
de la ville de Marseille, ni marié en icelle, auquel nous
donnerons provisions ct leUres patentes, signées cie Jlun
des secl'étail'es de nos commandemens et scellées de nostl'e
g rand sceau , leque l se ra mis en possesion le premier jour
de may , de deux en deux an Ja ux mes mes fOl'mes ct cérémonies qui esto ient pratiquées auparavant fi la r éception
uu e liste de trois suj ets pr ése nt és par les co nsul s et les conseillers
de la vi ll e. - (Archives de la \' ill e, ~ ,e divis ion, 6e sec ti on , § :t er),
Ull autre édit du 6 aoû t ~571 , réduisit de trois à un an la durée
des fonct ions du \' iguier et constitu ;:l ft la communauté les greO'es
des ju ridi ct ions.
(1 )
Voy ~
le 5" vo l. , p. 90 ,
(1 ) Par d'autres lettres pate ntes , Jntécs de Marsei llc , le 6
mnrs 4660 , e nregis trées l e 4 septembre de la même année par
le co nseil de ville (A) \ et qu e nOlis croyons devoi r pincer ici ,
Paul de Forti n de Piles fut nom mé gouverneur-viguier de
Marseille (u).
1( Lou is, par la gràce de Dieu 1 roy de France ct de Navarre ,
comte de Prove nce, Forcalquier el Ter res adj ace ntes, à tous
ceux. qui ces présentes leUres ve rront , sa lul. [.'alJec tion pater nell e qu e nOliS avons pour les peupl es qu 'il a plu ci Dieu de
soubm ettre;j llos Lre obéiss::lllce , nous nyant fai ct rega rder avec
desplais ir les désordres qui out es tés ca uzés en di\rers temps
dans oos tre vil le de Marseill e par des parti cu liers qui } par les
mou vement s de leurs mauva ises inten tions contre oostre se rv ice
ou dans le d es~e in de profit.er de la co nfusion de oostre ville,
s' elTorçoicnt d' y engage r leu rs co ncitoyens, nous a vo ns souvcnt
voulu ignorer ces pratiques, et au lie u d'e n faire chas ti er sévèrement les co upables, nou s avo ns emp loyé toutes les voyes de
douceur possibl es , pour leur donn er le temps de rentrer dan s
leu r deb\'oir , mai s ay ... nt rccognu que tous ces soin gs estai ent
inuLil es et qu e le mal aug mentoi t de jour en jour, nous nous
so mmes exposé aux inco mmodités d o l' hi\" er pour nous y porter en person ne sa ns plus de re tardeme nt , e l après nOlis yes tre
rendu , au li eu d' uzel' de la r igueur des loix con tre to us ceux
qui s'estoient laissés aller à la pers uas ion des fa ctie ux , nous y
(A) A,·chivcs (Ill la ville, \ ,. di\'., S' sec l . , r eg. n° 60,
(II) Voy . le 2 ~ \"0 1., p. 4'% e l 47 1.
r
t
137 " ".
"
.
,
;,
�-
maiso n de vill e) aux mes mes formes que les autres d ~ni e rs
de la ville, ensemble six hallebal'diers 11 deux cents livres
de gages chacun, pOUl' se rvir auprès de ln personne dudi ct
vjgui er , l' acco mpagner partout a vec leurs hall ebardes e t
habits de li vrée blcuë, qu 'ils ser ont obligés de sc faire
fai re eux-m es mes moyennant lesdi c ts gages) les quels ser -
avons presque employé oostre authorité que pour y apporter
quelqu es chaogemens dans le gouv ern ement politique de oostre
dicte vill e eL pour y régler, ai nsi qu e nous avons filit par lin
édi ct daté du prése nt mois , la mani ère dont nous désirons qu 'à
l'ad\'coir tout es choses y soient admin istrées i eotre au tres officiers nous avo ns créé par ccl édicl un go uv ern eur-vi gui er, avec
aulhorilé de command er tan t a'ix habita ns qu e auX ge ns de
guerre qu i sC i a nt en ga rniso n tians nClstre dicte vil le 1 el co nsldérant qu e pou r y maint enir le repos el la tranquillilé qu e nous
nous somm es proposé d'y establir so lidemeDt . il n' y a ri en de
plus nécessai re qu e de remplir ces te charge d' un e perso nn e
dont la sage conduit e et. 1" fidélit é naus so ient cognu es 1 nous
avons chois i pour ces te fiD le sieur de Pities 1 gouverDeur de
nastre chaslea u d' If lequel , après avo ir doou é de~ tes moignages en plusieurs emplois militaires qui lui oot eS lé donn és pa r le
feu roi, nas tre très-honoré seigll eur eL père de glorieuse mémoire 1 que Dieu a b~o hfe, et par nou s , de sa valeur et de son
expéricnce en !a guerre 1 el qu ' il a faicL paroistre dan s le com maodement de nostre di cle ville 1 qu e nous lui avo ns con fi é
durant des temps difficiles i qu 'il a un e parfail e cognoissa nce des
affa ires d' icelles , eL tou te la prudence, intégrité et affec ti on,
autres services et aulres quali tés qui sont requises pour se bieo
acqui ller de ladicle charge, sÇ<l voir faisoos qu e pour ces ca uses et autres bouoes considérati ons à ce nous mouvant , oous
,\Yoo s ledict sie ur de Pill es co ns titu é, ord onné et es tabli, co nslitu ons. ordonnons et establisso ns par ces présentes 1 sigoées de
oostre main , gou ver neur- viguier de nos tre dicte ville de Marseille , pou r, cesle cha rge, exe rce r jusques au premier jour de
1
L\' -
viront pare ill e me nt à l'exécution ues mnndemcns rie
justice et cn plures des cl'Îmi n e L~, c t sfl ns que ledi C'1
go uvern eul'-vi~ui cl' puisse rccevoir , soubs quelquc pré4
texte c t maOlère que ce soi t, aucun présent o u autre
gratification de lad icte vill e, à peine d 'MI'o considél'é
comme concuss ionnai re.
may de l'ann ée mi l cinq ceot soixante- deu x 1 ct en ceste qualit é
commander t~nt aux habita ns de nosll o dicte vill e qu 'aux ge ns
de ,~u e rre qU I y s.oot et y serooL q i-après eu g<l rni soa , tou t ce
qu Ils ~uronL à faI re pour le bien de nos tre sen ice et pour la
seurete
et co• nse r va tion d' icelle en nos tr. obé",s"anc
' r "lre vivre
"
•
:l
~,a
lesdlcts habItants eo boune union eL conco rd e les un s avec les
aU.lres, et lesdi cts gens de guerre en bonn e di scip lin e el police ,
sUivant nos règ lements, el , a u surplus , jouir de ladi cle charoe
aux ho~neurs, authorîté , préroga ti ves 1 prééminen ces 1 dro~ts
eLa~)polOtemellt s de trois mille livres par an , Ù prendre sur les
dcolCrs provenaot des re ve nu s co mmun s de ladi ctc ville et aux
fonction s qui y apparlielltlcnt , el qui sont ampl cment cx primées
dans oostre di ct édit. Sy doonoos en mand ement à oaslre trescher el féa l le sieur Ségui er, co mt e de Gui cn (1\ ) 1 com mand eur
de oos o~dres, chancelier de France 1 q ue lui es tanl 3pparu de
bo~ n es vI e ct mœurs, coo\'crsati on et religio n ca lholique J apostolique et rom ain e dudi ct sieur de Pilles ct de lu y pris et reçu
le seremcat en lei cas requi s et accoustumé, il le melte e l institu e ou ra sse meUre et instituer de par nous en possessio n de
ladicle charge et en fasse jouir ensemb le de tou t le co nlen u cydessus plainement et paisiblement. Mand ons e L ordoDlions il UX
eschevins, assesseur, co nseillers ct habilalls d e nostre di cte
ville eLà lous au tres qu ' il apparti endra de le l' cco~ Ll o i st r e Cil
ladi cte charge et de lui obéir en tout es cboscs qu i le co ncerneront 1 san s Y apporter aucuil délai 1 ni diffi cult e . sous pein e
(A) Pi c l'I'C Séguic l', né 3 P:wis Cil 15S8. fil s {il; J ean S(' g- Ui ~ I ·, lils dc
Pi elTe, d('c édé :1 S;'lint -Germ ain - c n-Laye , c n 1672, Ù 8 ~ an:,.
�-
LVI
".
Que ledict gouverneur-viguier pl'ésidorR à loutes
les
8ssemblties publiques et conseils de \" ille, et , pour cet
elfet. qu 'auparavant que ledict consei l soit assemblé, il
sera ad rerti ct prié de se rtlndre 1\ l'Hostel de Vi lle par le
secrétai "e d'icelle qui lui sera envoyé ex près , et ledict
LVII -
viguier autorisera toutes les choses <lui seront délibérées
audict conseil, auxquels le premier eschevin et, à son
défaut , le second , feront les propositions sur lesquelles il
se,'a opiné par l'assem blée. laquelle estant fini e , lesdicts
eschevins accompagnero nt le go uverneUl' jusques hors la
porte de la salle et au premiel' degré,
VI.
"
..
"
,
1
de désobéissa oce ; ordoonons, e n outre , au trésori e r de la maiso n com mune de ladic te vi lle , que lesdic ls appointeme nts de
trois mill e livres pour chascunc c1 csdi ctes de ux anoées, il ait à
lu y payer doré navant de quart ie r e n qu arti e r co rapportanL
copie collationn ée des prése ntes 1 pour un c fois seule menL ,
avec quittance dud ic t sieur de Pilles s ur cc surfl sanL ; lad ic lc
somme de trois mill e livres ser" passée eL "Houée e n la dé pense
de ses comp tes parlont où il appartiend r" 1 car tel es t noslre
plaisir.
Donn é à Marsei ll e , le s ixiesmc jour de mars 1 l' an de grâce
mil six cent soix ante , et de noslrt! règne le dix-septiesme.
Signé LOUIS.
Par le roy , com te de Provence,
Signé
DE LOMÊNIE, (A)
En absence du gouverneur-viguier, les cschevins qui
seront ci-dessoubs establis , feront toules les fon ctions du
gouve,'nement , ct le juge du palais toutes les fonctions de
justice et celles qu'il avoit auparavant le règlement du
sort, tant dedans que dehors la maisou de ville, privative·
ment 1\ tout autre, lequel , à ces fins, lesdicts eschevins
seront obligés d'advertir ; et tous les cris et bancs publics
se feront au nom du Roy, du viguie,' et des eschevins.
VII .
Les esehevins ci-après establis auront la conduite de la
police de ladicte vi lle , ainsi et en la mesme manière que
les consuls l'avoient , et pour cet eO'ect , lesdicts eschevins
signeront les certificats de santé et autres ex péditi ons
accoustumées , et les sceaux demem e"ont 11 la maison de ville et feront toutes les expéditions concernant la police et le
commerce, comme les consul s fai soient auparavant
VIII.
(A) De Pilles, n'aya nl pu prètel' le serment de fidélit e entre les
mains du chanceli er de Fran ce, d'Oppèdc, premier président au
parlement de PI'o'·cnce, fn t délégué par le chancelier, le 17 mars
1660, pour rececoir ce serment dont la prestati on eut lieu à Marieill e, le 9 mai suhant.
( Archives de la ville, 1'· dÎ\'ision;
S' sec tion, l'cg . n" GO, fo 13 8 vo.)
Et comme il importe pour la faci lité et la liberté du
commerce) que l'entl'ée et sortie des vaisseaux et barques
soit libre) comme il se pratiquoit auparavant, voulons
que lesdiets eschevins ayent la di,'ection de la chaine pour
faire entrer et sortir lesdicts vaissea ux et barques à tel
temps ct heure qu"ils le jugeront à propos , et qu 'il s donnent les OI'(h'es nécessaires il cet eH-et , ai nsi que les consuls
'.
:
�-
LVIII -
fai lioient pal' ci-devant , sans que ledi ct gou\'el'neul'-viguier
puisse Pl'enùrc aucune co nnoissance de ce (lui est de l'entrée cL sortie desdi cts vaisse!l ux ct barques; lui estant
néanmoins permis d'cn faire la visito aveC les officiers de
l'amirauté, lorsqu'Hie jugera nécessaire pOUl' nostl'e service , sans que, pour raison de ce , il puisse prétendre
aucun dl'oil~t di rectement ni indirectement.
IX .
Ne pourront pareillement , les souverneurs de la citadelle et forts et autres commanda nts, s'insérer en façon
quelconque, ni prendre Ancunc connoissance de ce que
dessus touchant rt'ntl'ée el sortie des vaisseaux et barques,
ni saisir et anester les vaisseaux et marchanclibes soubs
préte~te de garde, ni l'etardel'l 'entréc et sorti e au~ heures
accoustumées , ainsi qu 'il se pratiquoit auparavant , moins
encore mettre aucune taxe, impÔts, droits , pas mesme
d'an crage 1 ni soubs prétex te de visi te quc nous ne voulons
pas estre faicte par iceux, ni pour aucune autre raison et
occasion quelconque 1 bi en poun'ont, en cas qu'ils eussent
quelque raison de soubçon pour nostre service, en adv ertir le gouverneur-viguier et les eschevins, pour en conférer
pour le bien de tous.
x.
Et comme nous a\lon s reconnu , depuis plu sieu rs années,
que l'ambition de ceu~ qui prétendoient au consulat , et
l'émulation parmi eux pour y parvenir, ont fOl'rn é toutes
les cabales qui ont troublé la tranquillité de ladicte ville
ct le repos pal-ticuliel' des familles ct que, pour celle raisont le commerce est enlierement l'uiné, voyant avec douleur que les vi lles voisines ct les esl)'angers se sont prévalus de ses désordl'es pour l'atti )'er chez eux sous ces prétexles , désirant les establir en sa première splendeur et
-
LIX -
l'augmentel' par nos soins continuels 1 nous avons supl'imé
et ~steint le consulat de ladicte ville ; voulons et 1I0US plaisl
qu'à l'aveni)', en la place des consuls, il n 'y ail que deux
eschevins ct un assesseur qui seront choisis ainsi et en la
manière qu 'il sera dict ci- après .
Xl.
Le premier eschevin seJ'a choisi du nombre des gens de
lose tenant banque ou nésocians, de la qua lilé de ceux qui
entroient au second chaperon, et le dernie)' de la bOUJ'geoisie ou marchand , de ceux qui ont toujours occupé le t)'oisiesme chaperon 1 et l'assesseur, ainsi et avec les mC:5mes
fonctions qu'il avoit auparavant, auxquels eschevins et
assesseur nous avons all,'ibué les mes mes prérogatives,
honneurs et priviléses, prééminences et marques qu 'avoientlesdi cts cOllsuls, e~cepté pour les choses où il auroit
esté desro gé par ces présentes; en l'absence de l'un desdicLs eschevins , nous voulons et entendons que tous actes
soyent va lidés par l'assistance de l'autre, et qu'ils ayent la
mesme force que s'il s y avoient assisté tous deux,
XII.
Et comme nous avons suprimé le p)'emier chaperon ,
nous avons pareillement supprimé les gnges, livrées, valets
de ville et de livrée et autres choses qui lui estoient afl'ectées, lesquelles nous avons esteint et retran ~h é, esteignons
et retranchons pal' cesdictes présentes, \'oulons qu 'il ne
reste aucuns va lets de livrée et à gages dan s la maison de
lille, qu'au nombre de ceux des deux eschcvins et assesseur,
et un trompette de la ville,
XII I.
Et d 'autant que la multitude des conseillers politiques
empesche la prompte ex pédition des alTai res el donne li eu
,,
,
"
�•
-
LX -
-
LXI .-
au, cabales qui s'y fonl , voulons et nous plaist que doresnavant le conseil ne soi t composé que du nombre de
soixante-six personnes de 1. qualité susdicte, tous m.jeu,'s
de vingt-cinq ans et aucu ns fil s de famille , sçavoir : les
deux cschcvins el asse~seul' anciens qui assisteront comme
sindicqs, pendant toute J'année, les nouveaux en l'exécution des choses qui seront résolues par le conseil , et notamment en celles qui ,'esteront il exécutCl' du temps de
leur administration , eL les deux nouveaux eschevin s et
assesseur , et soixante conseillers, lesquels soixante-six
composeront le conseil de ladicte vi lle, et en présence duLiict gouycrncul'-viguicl', délibél'eront de toutes les affaires
d'icelle.
XIV .
autres , de la quali té ci-devant dicte pOtll' relllpli,' le. r. har.Tes de deux cschevins et assesseul' .
t>
Qu'il cet effeet ledict ~o n seil s'assembl era tous les premiers dimanches du mois à son de cloche, à l'heure et
manière accoustumée, en l'Hostel de Ville, et plus souvent,
si besoin est, en advcl'tissant néantmoins ceux dudict
consei l , le jour auparavant , selon J'usage ordinai l'c , et
pourront délibérCl' valablement de tou tes les aft'a ires au
nombre de vingt·cinq , il la l'p.serve des cslections desdicts
esehevins, déli vrance et rabais des fermes, où il faudra
qu 'ils soient au nombl'e de tl'e nte~c inq .
Et comme notre principal but est d'empesehe,' qU ' il
n'entre aux susdictes charges que des personnes p,'oprcs à
y maintenir le repos et la tranquillité publique, y soutenir
le commerce dans la splendeur avec abondance e Ldétruire
entièrement toutes sortes de cabales pour y pouvoi,' parvenir avec plus de seureté, huitjoUl's aupa"avant ladicte
eslcction et nomina tion , les eschevins ct assesseur anciens
et nouveaux dresseront un l'Dalle des personnes qu 'ils
jugeront capables pour remplir lesdicte3 charges, dans
lequel l'oolle seulement les eschevins et assesscUl' sOl'ont
pris et nommés par le conseil , lequel sera po,'té. au go u,'erneur de la province, ou à celui qui commandel'a cn son
absence, pOUl' exa miner si les personnes y desnommées
sont propres à serv ir le public et conse,'ve,' les avantages
(lue nous voulons establir en ceste ville ; el en cas qu e le
go uverneur de la provi nce ou celui qui commandera en
son absence, jugeast que quelqu 'un des proposés n'eùt
pas les qualités requises, il pour"a les rejetter, ensort e que
ladictc eslection et nomination ne pui sse C's tl'C faict c flu 'après la susdicte approbation .
XV.
Et pour donne,' part a u maniement de la chose publique
11 tous les habitants de ladicte vi ll e qui sont de la qualité
requise, voulons et nous plaist que toutes les années, le
jour et feste Saint-Simon et Saint-Jude , les eschevins et
conseil s'assemhlent au moins au nombre de trente-cinq,
en présence du gouvem eur-viguier en l'Hostel de Ville, à
une heu,'e ap rès midi , et à la pluralité des voix, lesdicts
cschevins et conseillers nommeront, chacun à haute voix,
quatre personnes de chaque eschell e, les uns après les
XVI.
Les noms des quatre de chaque eschelle qui auro nt le
plus de voix seront retenus par le greffier et leUl'sdi cts
noms seront mis dans une boNte et ti,'és l'un après l'au t,'e
au sort sans fraude; celui qui sortil'a de chaque rang
demeurera eschevi n ou assesseur pou,' ladicte année, ct
alin d'éviter tous abus, les autres bi ll ets seront levés
ct ouverts publiquement dans led ict conseil.
XV II .
.
• .'
'.
�-
-
LXII -
XVIII.
Ne pourront entrer en ladicte charge d'eschevin ensemble les parens au degre de pal'enté co tté ci- aprè. pour le
conseil politique ni succeder 11 ceux qui leur seront parents
au mesme degré, comme aussi sont exclus ceux qui n'ont
point les qualités requises pour entrer audi ct conseil politique et ne pourront rentrer auxdi ctes charges d'eschevins
que cinq années après en estre sortis , et entreront en possession le jour et feste dc la Toussaint, ainsi et en la mesme
cérémonie que les consuls faisoient auparavant,
XIX,
Le lendemai n duj our ct feste Saint-Simon et Saint-Jude,
sera procéde 11 la nominati on et eslection des autres officiers, sçavoir : des quatre capitaines de qual,tiers , du trésorier de la maison de ville, qui sera parei ll ement trésorier
du por t , du secrétaire et greffier de la ville , greffier des
taxes du commerce, ensemble des deux juges dudict commerce, des deux intendans du port seulement , des esti-
mateurs des honneurs ürtendans de la santé, recteurs et
1
trésoriers des hospitaux , fontaini el's et horlogeurs, etce en
la forme et manière ci-dessoubz.
XX ,
Ledictjour, à l'heur" du conseil accoustumée, les eschevins et assesseur anciens et nouveaux s'assembleront dans
!:ne cha mbre à par t et entre eux conviendront des personnes qu'ils auront à proposer auxdictes charges, dont les
noms seront retenus par le greffier , et ce fait, lesdicts
eschevins et assesseul' viendront à la salle où le conseil
sera assemble , ct là, en présence du gouverneur-vi ocruiel' ,
le premier escbevin , et en son absence le second , proposer. les noms de ceux destinés auxdictes charges , et SUI'
chascun d'eux sera opiné il la ballote secrette pour l'ex-
LXIII -
clusion ou approbation et en cas de rejet d'aucun d'eux.
il en sern nommé d'autl'es par les eschevins jusqu 'à ce qu e
lcsdicts offi ciers soient remplis , et l'eslecti on de tous lesdiets offi ciel's ne pouvant pas estl'e achevée ledict jour , cli c
sera continuée et para chevée le jou I' suivant.
1
XXI.
l esdicts sieurs c<::chevins et asscsscur sel'ont aux gages
nccoustumés \ aussi bi en qu 'en Ii\'l'ées, ensemble les capitaines des quartiers, juges du commerce, lesquels , pourtant, n'auront aucun valet, intendans du port, Parchivail'esecrétaire ou greffi er de la maison de ,rille , tl'ésot'ier, médecin chirurgien, fontainier, horlogeul's, san s pouvoil'
l'ien prétendre au-delà ni aucune gl'utiHcation ; l'assesseur
sera laxé 11 I,.i son de huit li vres par jour pour les voyages.
1
XXII .
Et quant à toules les chal'ges municipales et de poli ce
qui ne servent qu'à favori ser les bl'igues et n'estaient œailleurs qu'à la surch.rge du public, ell es demeureront supprimées, sauf auxdicts eschevins de nommer quelques personnes propres à ce sujet , pour , avec iceux) veillel' à la
police et autres emplo ys desdicts officiers supprimés,
sans que ceux qu i seront commis puissent prétendre aucun
salaire ni droit sur la communauté ) ni SUl' le particulier,
à peine de concussion et d'être exclus 11 perpétuité de la
maison de ville, leur d"fendant pal'cillement de recevoir
les droits et gl'atification qui avoient accoustumé d'estre
fnictes.
XXIII .
Les deux intendans du pOI't sel'ont choisis du nombl'e
des gcns -:le loge marchands, négociants, banquiers ou
bourgeois, lesquels prendron t soin et surveill eront 11 1.
cure du port et entl'elien des qu ays, dont néanmoins la des1
•
, 1
�-
-
LXIV -
pense sera ordonnée pal' le mandement des eschevinset pal'
délibération du co nseil , ct pour cela voul ons que les deniers provenant du demi pour cent affectés pour la cure du
port, ne pu issent estre di vertis ailleurs, à peine de répétition contre les déli bérants et ordonnateurs.
XXIV .
Pour maintenir la santé si nécessaire en une ville de commerce el faire surveiller à l'entrée des marchandises) vaisseaux et personnes suspectes, sera estHbli le nombre de
seize intendans, dont les deux eschevin s et assesseur SOftant de charge ser ont et les treize autres choisis et esleus
ledict jour en la form e que dessus.
xxv.
Et quant à la nominati on ct eslecti on des iuges de St.Louis et de St.-Laza re, g,·effier du palais de St.-Louis et
de St.-Laza re et des appellati ons, lesdi cts eschevins représenteront dans trois mois en nOSIl·e conseil les titres en
vertu desquels ladi cte ville est en pouvoir et possession de
eommeltre aux di ctes charges sans prendre nùSprovisions)
et cependant, sans préjudice de nos d,·oits et ceux de ladicte
ville , il ne sera procédé il aucune nomination desdi cts
officiers.
XXVI.
Le jour après l'eslectio n desdicts olliciers, sera procédé en
plein consei l, en présence du gouverneur-viguier il llheure
accoustuméc) à la nomination de vingt conseillers qui entreront annuellement , desquels les e3chevins el assesseur
anciens et nouveaux conviendront et les noms seront reteDUS par le greffier , pour estre proposés par lesdi cts eschevins au conseil , et SUI· cbacun d 'eux sera opiné à la balotte
secretle pour l'exclusion ou aprobation , et jusques à ce que
LxV-
le nom ure de vingt soit rempli, ainsi et en ln manièrc qui
a esté dit ci-dessus pour l'eslection des cap ita ines ct autres
officiers.
XXVII .
Et pour faire place aux ving t conseillers qui doibvent
entrer, il en sortira pareil nombre de ving t chaque ann ée ,
Scavoir ceux qui auront esté lI'ois an s dans le consei l sans
pouvoir y dem eUl·er plus long-temps; ct d 'a utant que les
conseillers qui serontci-dessoubs nommés, l o rs~u c la p,·ochaine eslection se fera, n 'auront pas achevé le susdict temps
de trois ans , il sera tiré sur le nombre de soixante, vingt
au sorl, lesquels sortir'ont et des quarante qui restel'ont, en
sera pareillement tiré vingt au sort en l'cslection qui sc
fera en mil six cent soixante-un , après quoi le présent ré glement sera exécuté, et ceux qui auront se,·vi les t,·ois ans
sortiront et sera le mesme jour procédé 1\ la nominal ion
des esleus il la place des morts, pour servir le temps qui
leur restait à courir.
XXVIII .
Le mesme jour de l'eslection de3dicts con.cill ers et au
mesme conseil, les eschevins pourront nomm er et proposer tel nombre de personnes qu 'ils juger ont à propos pour
composer la chambre du commerce, lesquelles sCl·ont approuvées par le conseil , et Ile pourront s'assembler ni déli-
bé,'er qulen présence des nouveaux et aneiens eschevin s pl
nssesseurs.
XXIX.
Nul ne pourra estre adm is auJ ict conseil, qui ne soit de
la religion catho lique et apostolique ct ,·omai ne, nalif, originaire, citadin ou mar ié avec des femmes nfl tivcs de ladi cte
vi lle· ne pourront aussi les Mbitetll·s o u comptables de la
com~unauté) y enll'cl' fermicl' ou cauti on des fermiers de
VI.
E
•
,
\
"
"
••.
'.
�,.
-
LXVI -
ladicte ville pendant le temps de leur ferme equsques 11 la
SOIt en pro·
ed dition et closture de compte. ni aucun 'Iut
l'
,
'
cès avec la ville. à moins que ce fùt pOlir de 1 argent preste
li la vi lle , ni aucune personne qui eùt faict banqueroute ou
mis ses biens en distl'ibutioo, ni prévenu ou condamné en
personne ou pat' déf"ut, ou contre lesquels il y eùt d écret
ùe prise de corps ou d'ajournement personnel.
-
I.X"II -
XXXII .
Le lrésorier de la maison de ville sera pareillementtl'é_
sOl'ier du port, recevra les deniers de Ioules les fermes
apartenanles 11 lad icle maison de vil le, mesme celles destinées pour le curage du port et donnel'a bonne e t suffisante
caution qui sera reçu~ en plein conseil à la diligence des
eschevins.
xxxm.
xxx.
Ne pourront aussi les bas lards non légitimés par. nos let·
ll'es ou par subséquent mariage, estre adnus audlct conseil ; ne pourront pareillement le père et le fi ls, ayeul ct
petit-fils, soit paternel ou matern el, les fl'ères. oncles et neveux, cousins germains, beau père et beaufils et beau frère,
estre assemblés dans ledict conseil . et en cas que pendant
ledict temps qu'i ls seront dans le conseil , il se contracte
quelque alliance par mariage au susdict degré, 11 la prochaine eslection celui qui aura esté le plus long-lemps dans
le conseil, sortira enlre et pardessus les vingt. et en sa place
sera esleu un autre, et slils estoient entrés en mesme te~lp S,
il sera liré au sort quel des deux sortira, comme aussI les
conseillers estant sortis du conseil , ne pourront y entrer
de lrois ans.
XXXI.
Tous les ouvrages à faire , soit pour réparalion de chemins entretien des quays et curage ùu port. réparation de
la m~ison de ville et collège, seront publiés au rabais et
adj ugés en plein conseil au moins disant, l ~s ~ n ch ères reçues devant les eschcv ins aux formes ord malres et sans
'lue les entrepreneurs puissent enlièremenl eslre payés
qu'après la recepti on des ouvrages .
'.
Et pour cet elTect sera donn é au lI'ésorier enlrant en
chal'ge, un estat de recouvrement, ensemble un eslat de la
despense à faire pour le payement des intél'Ns , et sera laissé fonds de la somme de tl'ente mille livres par estimalion ,
non comp l'is les deniers provenant du dem i pour cent affeclé pour la cure du port et pour les despenses ordinaires
et exll'aordinaires de ladicte ville, qu 'il ex pédiera sur le
mandement des eschevins en bonne et deube forme , lesquelles despenses ordinaires et extraordinaires seront
avouées et authorisées par délibération du conseil.
XXXIV.
Le relicat de ladicte somme , s'il y en a, ensemble le
restant de la recepte, sera employé pour l'acquittement des
debles de la vi lle et autres despenses pOUl' le bien et avantage d 'icell e. ainsi que par le consei l sel'a dit et ordonné,
et sans que lesdi cts cschevins puissent ex pédier aucun
mandement pour lesdicles despenses ordinaires et extraordinaires, que jusq ues à la concurl'ence de lad icte somme
de tren te mille livres, outre et pardessus les despenses du
curage du port , ni le trésorier les acquittel' , Il peine de
perte en son propre et pri vé nom (! ).
(1) Un arrêt du conseil d'état du H mai i 676, prescri,'it l'observation de ce t articlea iosi que du précédent, fi peine, par les contrt'vena.nts, de répondre en propre de l'rxcédnnl dts somm es payée8
sur celles (illou ées .
,,
,.
,
�-
LXVIII-
XXXV ,
Défendant pareillement les esche"i ns et consei l, de faire
aucun emprun t excédant 1. somme de di x mille li vres pOlir
un an que par nos ord,'es exprès, excepté en cas de maladie contagieuse, do guerre ou achats de bl edz, desquels
achals et reventes des ventes de bl edz, il en sera donné
compt.e en plei n conseil de vi ll e,
XXXVI.
Sera tenu le IrpsoI'ier de donne,' son compte de ,'ecette
et despense par un estat abrégé, au conseil de ville qui
s'assemblera tous les premicrs dimanches du mois, et sa
charge tinie, il rendra son co mpte ll'ois mois après, passé
lesquels s' il n 'y a satisfait et payé le relicat. demeurera
chargé des inlérests dudict relieat à compter depUis les :rols
mois finis, lequel compte sera exami né, clos et an'este .par
huit auditeurs qui SCl'on ttil'és au premier conseil qUI sc
tiendra le mois de décemb,'e après l'eslection des eschevins I3l officiers, et sur le nom1>ro de soi xante qui composent le conseil politique, et la clostu!'e dudi ct compte sera
rapportée au prochain consei l suivant pour estre leué et délibéré sur icelle,
XXXVII,
Ne pourront estre mises aucunes nouvelles imposi tions
sur !cs marchandises en transit ou sortant du port} mesme
pour payer des debt es, sans nostre expresse permission Pal'
lettres patentes bien ct deubm ent expédiées, A l'égard des
fermes dont jouit lad icte ville à présent, de quelle nature
qu 'elles soient, voulons et nous plaist que la publi catio n
s'en fasse par aniches en ladi cte "ille et celles d'Aix , Arles
et lieux ci ,'convoisins et qu'elles se jugent en pl~in conseil
qui ne pou,'!'a eslre composé de moins de l,'ente-cinq con-
-
LX I X -
~eillel's} ct les cnchèrcsseron t l'ercues nu x rorlllcs ol'd inail'es
ct sans qu ' il puisse êt,'e donna aucu n ,'abais que
délibé,'a lion du conseil , apl'ès avoi ,' esté pleinement infol'm é
de la justice ,
p."
XXXVIII.
Et d 'autant que par les monopoles, dissipations ct mau vnise adminisLl'fltiol1 ) les fermes n'ont pas es té portées ~l
leul' juste valeul', voulons et no us pla isl, que pou,' cette
année seulement, elles soient mi ses cl ,'tgies pal' pe,'sonn es
qui seront ci-a près commises à cet effeet par les eschevin s
et pal' déli bé,'ation du consei l, sur l'administl'ation desquelles les anciens et nOuveaux esehevins el consei l auront
l'inspection, lesq uelles r endront compte lous les pl'emiers
dimanches du mois en pleir. conseil et les den iers qu'elles
auront en leUl's mains seront remis en cd les du IrésOl'ier de
ladiele vi lle ,
XXXIX ,
Taules les délibérati ons pl'ises en plein conseil , seronl
signées du gouvern eur-viguier ) corn me nutO l'i S~lllt ledi ct
conseil , eschevins et assesseur el sa ns que ron puisse tran sig0r ni termin er aucun procès et différend sans con sul lation pl'éalable, faire aucune députation en cou r, ni payel'
les salaires des députés que par délibération du conseil.
XL.
Les eschcvins el assesseur assisteront aux processions
ol'dinaires ct cérémonies des resles solennelles at.;x joul's
accoustumés avec leurs l'obes et ornements de parade,
ainsi que les consu ls avaient accoustumé de:: pOl'ter) flUXqucls joul's manderont Ics ca pitaines de fluiHticrs au gouverneul'-vig uiel' , poUl' le pl'ier de sc l'end l'e à l' Hostel ri e
Vi lle ct assister auxdictcs eét'émonics) si bon lu i semble, et
i'
�-
-
LXX . -
marcheron t, sçavoir : les valets de ville premiers et devant
tous les hallebard iers, ensuite et immédiatement devant,
le go uverneur-viguier et les échevins qui marcheront à costé
dudit gouverneur-viguier ; quant aux autres cérémonies,
actions de civilité, visite des gl'ands et personnes qualifiées
ct autres dl'oiets honoraires, J'undes esehevins 1 accompagné des caJJitaines de quartiers, J'ira prendl'e chez lui sans
chaperon pour le mener 11 la maison de vi lle.
XLI.
Le gouverneur-viguier aura les clefs de toutes les portes
de ladicte ville et establira les ga rdes de la pOl'te royale et
de la chaisne seulement, et toutes les gardes des autres portes et autres seront establies par les seuls eschev ins.
XLII .
Et comme pour empescher l'impunité des crimes, les
rois nos prédécesseurs avoient ordonné qu 'il viendroit en
la présente ville de Marseille tous les ans une chambre de
grands jours, l'expéJ'ience nous ayant fai ct voir le préjudice
'1u 'a receu nostl'e service à ladicte ville par l'exécution de
ladicte ordonnance, voulon' et nous p laict qu 'il y soit satisfait par nostre cour de parlement toutes les fois '1u'elle
le jugera ai nsi nécessaire 1 au moins tous les trois ans une
fois, sans pou\'oir sIen dispenser, ni qu 'elle ait besoin pour
raison de ce, d'aucune com mission de nous; et que leurs
fraix et leur vacation se prendl'ont sur la recette des
amendes et autres fonds accoustu més sans estre en rien à
charge à ladicte vi Ile .
XLIII.
Au surplus, voulons et nous plaist que tous les points et
ar ticles portés par le réglement du sort et ùe police auquel
....
_- -
.......
~
~
-
~
'.
LXX I -
il n'est pas dérogé Pal' ces présentes, ensemble les statuts,
privilèges et commissions accol'dées 11 ladicte ville demeureront en leur force et vigueur ainsi qu 'ils estaient auparava nt.
Si donnons en mandement à nos amés et féaux conseillers
les gens tenant nostre COU I' de parlement d 'Aix , que le présent édict ils fa ssent lire, publier et enregistrer ct le contenu on.icelui garùer et observer inviolablement et 11 toujours
selon sa form e ct teneur sans y contrevenir , ni permetlrû
qu'il y soit contrevenu en aucune manièl'e, nonobstant tous
édicts, réglements, statuts, lettres , arr~ l s et autres choses
à cecollb'aires, auxquelles et aux desrogatoiJ'es des desrogatoires y contenus nous avons desrogés et desrogeons pOUl'
ce regard seulement et sans tirer à conséquence , car tel est
nostre plaisir, et atln que ce soit chose ferme et stable à
toujours, nous avons fai ct mettre nostre scel à ces dictes
présentes, sauf en autre chose nostre droict et l'autruy en
toutes .
Donné à Marseille, au mois de mars l'an de gràce mi l six.
cent-soixante et de nostre règne le dix-septiesme.
S igné : LOUl ,.
Par le roy , comte de Provence,
Signé : DE LOMEN,. .
Enregistré ez registres des lettres royaux de la cour de
parlement de Provence, suivantl'arrest d 'ieelle du huitiesme
octobre mil six cent soixan te .
Signé : GUiLLADERT (t ).
(1) Archives de la ville, 4re di vision, 6' seclion, carlon 0 - 2.
§ 2. - Manuscrit sur parchem in ;n'cc sceaux cn circ
A f, 21,
"orle .
-
-
-
.•,
�-
LIXII -
Noos feso ns suivre l'édit du 5 mars 1660, de
l'a rrêt du Conseil d'é tat relalif aux officiers municip aux nom més par le Roi (1) e t du rôle de ces
officiers annexé à l'a rrêt :
AnREST DU CONSEIL RELATIF AL :EXECU TlON DU RÉG LEUENJ' FAICT
PAR S. i\r. EN LA VILL E DE i\I!\RSEILLE pou n L ' ltT,\ULI SSEMENT
DES OFF ICI ERS MUN IClrAUX NOM~IÉS EN SON nOLE .
DU 6
MARS
1660 .
(Extrait des registres du Consei l d'Estat).
Le roy, s'eslant rait représenter ses lellres patenles portant réglement pour la maison commune de la ville ùe
Marseille, en date du cinquiesme du présent'mois et an, et
ayan t considéré qu 'il est nécessaire pour le bien de son service que ledict réglcment !::oyt exécuté pendant son séjour
en ceste ville et en allendant que l'enregistrement en ay t
pu esll'e rait en sa cour de parlement d 'Aix, Sa Majesté,
estant en son conseil , a ordonné et ordonne (lue, par le
sieur duc de Mercœur, pair de. France, gouverneur, el son
lieulenan t gé néral en Provence, ~ t les sieurs de la Roque,
président, de Ballon, de Villeneurve, cOD seillers , e t de
\ -ergons, son procureur-général audict parlement, quy , 11
cest effect, se transporteront dans ladicte maison de ville,
led iet réglement soyt publié et enregistré ez registres
d'icelle, et d 'autant qu'en conséqu ence de la cassation des
conseu lz, conseil poli tique et !lutres officiers nommez au
moys d'oclobre dernier , il serait impossible de procéder,
(1) Voy. l'al'ticle
volume.
XXXVII
de l'édit , p. l,XIX du présent
-
LXXII I -
quant à présent, 11 l'eslection des eschevi ns, conseillers e t
autres officiers municipaux , Sa Majesté sans presj udice du
dict réglement a pOlir ceste roys seullement ct sans tirer à
conséquence, nommé pOUl' eschevins, nssesseur et conseillers pour le l'este de la présente année ct jusqu 'à l'eslection quy se fera au moys d 'oclobre prochain, les personnes dénommées au l'olle qu'elle en a aujourd'huy raict
dresser et signé de sa main , voullant, Sa Majesté , qu 'aprez
avoir, par lesdicts commissaires J pris le serement du sieur
baron de Pilles, nommé et choisy pOUl' gouverneur-viguier
de ladiete ville, suyvant lediet réglement, ct des eschevins,
conseillers et autres omciers contenus dans led iet l'olle, ilz
soyent installez en Pexercicc et fonctions desdictes charges)
enjoignant aux habitans de ladicte ville de Marseille et
tous au Ires de les recognoistre en ladi cte qualité. Et, quant
aux au Ires officiers de lad icte maison de ville ordonnés par
ledict règlement et quy n'ont po int esté nommés dans ledi ct
ra lle, veut et en tend , Sa Majesté, qu ' il y soyt pourveu pal'
les viguier , eschev ins et consei l en la forme et manière
portée par ledict réglement qu' y sera pOlir le sUl'plus
exécuté selon sa forme et teneur en vertu du présent
extrait.
Faiet au consei l d'estat du Hay, Sa Majesté y estant ,
tenu 11 Ma rseille le sixiesme jour de mars mi l six cent
soixante.
Signé: DE LOMÉNIE. (1 ).
nOtLE DES PERSOi'\NES QUE LE nOY A CEJOURO ' nOY CHOISIES
ET N0I1L'l iŒS POU R LES C[IARGES DI! GO UVEIHŒun-VlCU llm , Esc nEVINS , ASSEss eU R, CONSEILLERS ET AUTRES OFF I CI ERS MUN ICIPAUX
( 1) Archiv es de la vi tl c , l '· di\'isioo , 6",e !icction , carlOn nO 2,
A f. 22, §. 2. - Manuscrit SU," pal'chemin. Et t u di vision ,
Sm. section , T'cg. \,0 60 , [ 0 45 \'0.
"
,,
..
\
�-
LXXIV -
-
DB CESTE VILLE OH MARSE ILL E ET rOUR LES EXE RCE R SAVO IR , L[-
DICT VIGUIER JUSQUES AU PREIl1ER JOU R DE MAY DE L' ANNÉE
1662
ET LES AUTRES OFFICIE RS JUSQU'A L'ÉLECTtON PROC HAINB QUI SE
DU CONSEIL DE SA MAJESTE DE CEJOU nO 'BUY :
Pour go uvern eur-viguier, le sicurde Pilles (t ).
Pour premîereschevin 1 Jeau de Fargues,
j
Second eschevin, Louis Gardann e,
Assesseur , Antoine Gras.
(2)
Capitaines de quartie,.s (3).
Corps de Vi lle, Gaspard Caullet, fils à feu Marc.
Blanquerie , Barth élemy Cellier.
Cavaillon, J ean-Bap tiste Mazet.
Saint-Jean, Rolland-Fréjus.
In tendants du PorI .
Aeassy- Roux .
François Mazé rat.
Juges du comme,·ce.
Gi lles Masse-de-Gastines.
Etienn e Audilfret.
(1) Voy. Je 2e vol., p. 42
1
47 ' , et le présent vo L, p. Lili eL
LXXVIII.
(2) Voy. le 5' " 01., p. 16.
(3) Voy. le 2' vol., p. 289 ; le 5' vol. , p. 3~, H 3 et 143, elle
présent >01., p. ~05 , 264, 270,27_, 304, 305, 3~O , 3·18,3 19,
332, 333 .
'.
r,·tsorier de la ville et du curage du port .
•
Jean Delisle.
. \
FERA LE JOUR ET FESTE DE SA INT- SIMON ET SA INT-JUDE, XXV III
OU MOIS D)OCTOBRE DE LA PR ÉSENTE ANNÉE, SUIVANT L'ARREST
LXX V -
Greffier.
Mittre, notaire.
C()"s~ill~rs .
Scipion Darmand .
Etienne Audilfret.
Gilles Masse-de-Gastines.
Accassy -Roux.
François Mazérat.
Gaspard Cauvet.
Jean Lefebvre.
Louis Boutassy.
Antoine Belin.
Joseph Bains.
Louis Fauch'an.
Louis BO ITély.
Louis Napollon.
Rolland- Fréjus.
LaurentGi lies.
Antoine Daméric.
Nicolas Curet.
Robert Sabain.
Louis Pory .
Courraud .
Barthélemy Caire.
Ambroise Artaud .
Guillaume Bételhy .
Jean Turcat.
Jean-Bap tis te Blanc.
Jean Abeilhc .
Balthazard Bonnecorse.
J ean-Bap tiste Franehiscou .
Cosme de Louvicou .
Barthélemy Céliel·.
J ea n Venture.
J ean Rouvi ère.
Antoine Gi raudon .
Dominique Truc.
AnI. Guindon diL CabreLte.
Nicolas Grimaud.
J ean-lJapListe Maze t.
Gabriel Bousquet.
Pierre Homan.
Guillaume Tiran.
André ViLte.
Bertrand Hose.
André Boissély .
Pierre Mercurin.
Honoré Ricard.
Joseph Estelle.
Jean Mallava!.
Jean Glcise .
Honol'é Marion .
An toine Bonnaud .
André Durand.
Phi lippe Morel.
�-
LXX,'I Jea n-Daptiste DU l'a nd .
Jean Mage pè,'e.
Philippe Morel.
Ambroise Rimbaud .
cut~r
Es tienne Jea ,l.
Pierre Hemusat
Devay.
:Fait à Marseill e 1 le sixiesme mars mil six cent soi xante,
Signé: Lo u,s.
Etplus bas :
S igné: DE LOMÉN ' E(1).
Pa" les lettres patent e, s uivantes, datées de
Saint-G ermain-e n-La ye, au mois d'août 1662 ,
Louis XIV porta le nom bre des échev io s à quatre,
doo t deux anciens et deux 1lOuveauX' :
Louis par la grace de Dieu , ro y de France et de Navarre, comte de Prouence, Forcalquier et terres adjacentes, à
10us présens et avenir, salut. Ayant ci-devant jugé nécessaire pour le bien et avantage de nostre ville de Marseille
d'en changer le gouvern ement poliLique, e t ayant pourveu
à la forme que nous dési,'ions y estre ga rdée à l'ave nir pa r
nostre édit du mois de mars de l'année 1660, nous aurio ns
ordonné qu'à la place des consuls qui y estoient esleus annuellement, il seroit faict choix et esloction de deux esche-
vins et d'un asse:5seur tirés et choisis d'entre les habitans
de ladicte ville, et de la qualité p,'escr ite par ledict édit , et
aurions obligez à la fin de l'année de leur exercice, de conti nuer il servir Pannée suivante, en qualité de syndics, aup,'ès de nos eschev ins et assesseur dans l'exécution des
choses qui seroient ,'ésolues et délibérées par le conseil de
ladicte vill e, et notamment en celles qui ,'esteroient à exé-
DO
60 , fQ45 v. ,
"
du temps de leUl' administ,'ation ; ce que nous au-
l'ions ai nsi e.;;tnbli , jugeant que les deux eschevins et asses·
seur m~ pourraient pas vacqucl' suffisamment ~ ce qui serait
Barnoin,
(1) A rchit1es de la t'il/e, 1 r~ di, ' 1 St sect, 1 reg.
LX:\VIl -
du deb,'oir du ministère de la cha"ge, et considérant que
re!te qualité de syndic no donn e pas assez d'autorité auxdic ts anciens eschev ins pour les obliger de s'attacher aux
fon ction s que nous leur avons attribuées, et que l'expéri ence nous a fai ct co nno isLI'e qu 'il n'y a que les deux esche·
vins et l'assesseur qui sont en cha"ge qui se charge nt du
faix de l'administration des alfa;,'es publiques, lesquels,
attendu leur petit nomb,'e, ne peuvent pas fourni,' aux nécessités de leur emploi dans une si grande ville, remp lie
rI 'un peuple et d'un commerce considéruble, se renCODtI'ant fort souvent que l'un desdicts eschevins estan t obligé
d't:stre av ec Passcsseur à la campagne pour les affaires, il
ne demeure dans ladicte ville qu'un eschevin, nous avons
résolu d 'apporter les remèdes convenables aux inconvéniens qui en pourroient arriver. A CES CAUSES, après nous
estre fai ct rep résenter ledict édit du mois ri e ma" s 1660 en
nostre conseil , de l'avis d'icelui et de nostre certaine scien-
ce, pleine puissance et authorité l'oyale, nous avon s, pal'
cet édit perpétuel et irrévocable, sans loutefois ri en change r au susdict édit du mois de mars 1660, qu'au faic t seulement du nombre desdicts escbel'ins, Ji ct , stalué et ordonné , di sons, statuons et ordonnons que doresnavant, à
l'avenir et à commencer du jour de St-Simon et de St-Jude.
il y aura quatre eschevins en lad icte ville de Marseille avec
un assesseur , sçavoÎl' : les deux anciens eschevins el les
deux nouveaux et l'assesseur , qui seront tous trois esleus
chacu ne année au jour accoustumé , ensorte que lesdicts
eschevi ns serviront deux années chascun et ledict assesseur une ann(·e seulemenL, et auront, IcsdicLS anciens eschevins, tous les droits, honneurs, p,'é,'ogatives, di gnités. préé·
minences ct a!tribu ts app.,'tennnt h ladicte qualité ct con-
.
'
•
.
\
�'.
-
LXX\'II! -
tenus en nostre édit dn mois de mars 1660, avec la préséance, parole et nomination pardessus les modernes qui
l'auront en su~te, à leur tOUl' , sur les autres nouveaux esleus
la seconde année de leur exercice; voulons qu'au surplus
Dostre édit soit gardé et observé en ce qui n 'est pas desl'Ogé par celui-ci; si donnons en mandement à nos amés
et féaux conseillers les gens tenant nostre cour de par'lement d'Aix , que celui nostre présent édit ils fa ssent publier, lire et enregistrer, garder et observer' de point en
point selon sa forme et teneur, sans souB'rir qu'il y soit
contrevenu en quelque fa çon et manière que ce soit, car
tel est nostre plaisir, et afin que cesoit chose ferme et stabl e à touj ours, nous avons fa it mettre nostre scel à cesdictes présentes.
Donné à St. -Germain-en-Laye, au mois d 'ao ust, l'an de
grace mil six cents soixan te·deux, et de nostre règne le
vingtiesme,
Signe: LoUIS.
Par le roi, comte de Provence,
Signé: DE LOMENIE.
Enregistré ez registres des lettres royaux de la COur de
parlement de Provence, suil'ant l'arrest d 'icelle du vingt
octobre mil six cent soixante·deux (1).
Avant de quitter Marseille, le 8 mars 1660 , où
une garni son de trois mille cinq cents hommes fut
laissée , Louis XIV nomma Fortia de Pilles gouverneur-v iguier (2). Cette charge resta dans la
( 1) Archive.f de la ville, ,1,. div .• 6t section 1cartoc n" 2 A. fG23,
§ 2 .- Manuscrit s ur parchemin avec sceaux cn cire verte.
(2) Voy . le présent voL , p,
Lili .
-
LXX IX -
fumi lle de Pilles (1) j'Isques à la premi ère l'évoluti on (2).
(1) Voy . le 2' vol. , p. 42 et 47 1.
(2) Jean-François Donneau , professeur de rhétorique ,
osa, seul, faire l'éloge de Louis XIV ; il publia une id ylle en
vers français, sous ce titre au "'oi, sur son heureu se arrivée
à Marseille. Cette pièce fut imprimée Il Marseille, chez Garein, en 1660.
( Histoù'e de Marseille, pal' Fabre, tome 2, p . 299. )
Montreuil écrivait alors de Marseille où il était venu avec
la cour, «cette ville a toujours fait l'entendueav"c ce qui est
de ses privi léges , mais elle a été toujours très-fidèle au roi
et bien éloignée de se donner à l'E spagne; de sorte, qu'on
peut bien dire: que c'est une femme d' hon neur qui n 'est
point coquette, qui n 'est pas capable de se laisser posséder par un galant ; mais qui , Il cause qu'elle est femme de
bien, croi t qu 'il lui est permis, toutes les fois qu'il lui
plaira, de faire enrager son mari ,» Lell1'es de ~lontre u il ,
p. 376 , 377.
(Ul sup rà).
L9 dépense faite par la communauté, pour la ve nue
de Louis XIV Il Marseille, ne s'élève pas à moins de
l'bI,503 ' 2' 3 ' dont :
89,950~' 7· 6 '\ 93 ,955' 7' G' pour objets divers
4,0 0 l) »
e t 30 ,547 H 9 , pour le logement des gens do guerre (A),
(A) Archi ves de la vi lle. g. div, ) 1'· partie 1 "2" sec ti on , §
reg. de l 659-'1.660, ges tion de Je, n Doliste, p. 67à 102 .
~. r
"
..
.'
l",
,,
�-
LXXX -
-
Un édit du mois d' aoQL 1700, créa à Marsei ll e un
lieute nant-général civil, un lie utenaut-général cri -
"
LXXXI -
minel, un lieutenant-général des submissions, un
lieutenant-particulier oivil, un assesseur criminel ,
Les 89,955 1. 7 s. 6 d ., se composent des sommes suivantes :
JANV1&1\ ~ 66 0.
A Honoré Salive, M· orph èyre de ceste ville,
cinq cents c inquante-une livres qu 'il a fa uroy
pour deux clefs d'or qu 'avons faict faire pour
présent er a u f Oy à so n heureu se e ntrée qu'il
vient fair e e n ceste vill e e t ce nt livres pour
la fasso n et Lra vailh desdi ctes clefs , apert du
mandal du 46 ja nvier a"cc l'acqu it du 19 dudict,
et le seco od mars lesdi ctes de ux clefs d'o r les
ay re mÎses à monsieur de Pilles, go uverne ur"igui er de ceste vill e, pour les présenter au
roy (,\), fust en la prése nce de l'as embl ée, el le
cinq dudic t, le conseil m'a deschargé des dic tes
clefs d'or , ri ère M· ll ezaudin , cy . . .. ' . . . . • . . . .
A Jacques Allèg re, pour 439 poids bois de
pÎn à brusler, à 2 .. sous le poids. ' . . . . . .. .. . ..
devises de la ville à cinq bannîMes pour cinq
trompettes . ... ' . ' ........ . .. . .. . .. ' . . . . . .
A Berges, ml) ca nonnier, pour fair e parle r les
ca Mns et les boines Sur les muraill es . . . . ' ....
Au patro n André Bernard, pour .1 19 poids
bois de pin <.\ brus 1e r 1 pour dis tribuer aux COl'pSde-gardè: 1 à
sous le poids . ..... ' .... . ... ..
Au patron Mathieu Me ifren 1 pour ,103 poid s
de bois de pin à brus ler, pour fournir aux corpsde-garde , à 24 sous le poids .. ........ .. ..... .
Au patron Honoré Bea ussier, de la Se in e ,
pour 404 poids d e bois de }Jin à brusle r, pour
rournir aux co rps-d e- garde 1 à 24 sous le poids.
Au patron Jacques Pe ugro s, de Dorme 1 pour
51 poids de bois de pin à brus 1er, pour rournir
aux. corps-de-garde , à 24 sous le poids ..... .. .
A Jeaa -Baptis le ùe Suat , pour le port du bois
à brusle r, po ur son estiva ge , Je cou page e t la
distribulion journaliè re aux corps-de-ga rd!:: . . '.
A Jacques All èg re , de La Cio lat , pour 9'1
poids de bois de pio à bruslcr , pour les cOl'ps-d egarde , à 24 sous le poids ..... . ... . . ' ... •. . .
2,
554 1
466
» ' »"
46
»
A Esprit Chasta gnier , ml) pe in t re de ces te
vi ll e, pour peindre sur taffetas les armes t:}t
(A) Led it seigneur de Pilles a encor e rait entendre ~ ladite assemblée (a u conseil de ville tenu le 5 mars 1660), que !l l'ol'rivée du roy
qui feu st mardy dernier , second de ce mois, il présenta à Sa Maj esté
hors les murs de la "iIIe, les deux clefs d'or qu'on avait fai ct fair e
ex pressément pour ce subj et, suh'ant la coustum e, lesq uell es Sa
Majesté lu y remit à l'in stant luy disant ces mêmes paroles: Garde=:les, Pilles, vous l es [jard e:z fort bien, je vous les dOfUle j I.': e qu'il :t
\'ouleu fère S3yoir à I... dicle assemblée en t..l ut que de besoin g, laquelle a dit que ledi t se igneur de Pill es, tenant lesdictes clefs de la
m~in du roy, il n'y a rien à dé libérer là- dessus.
(At'chives de la 1Jille,1 u diVision,
Se sec/. , reg. n° 60, fo 4~ , r·.)
~
8•
'Il • :'1 d
H8
»
H2
~6
.
123
12
»
~ 24
~6
.
61
4
»
~
1.
108
•
••
3
FÉYRI ER.
A Pie rre Sil vy, ma çon , pOUl' fou rnitures eL
journées, pour le corps-de- garde de la Tourette.
Au pat ron Mathie u Mey tfreD , de La Ciotat ,
pour ,155 poid s de bois de pia à bru sle r pour
l
les corps·de- gard e, à 24 sous le poids.. . ... . ..
A Pi erre Sil vy et Gaspard Puget, maço ns,
pour les li ts de corps-de·garde des ge ns de gue rre
qui sont daDs la ville. ...... . ... .. .....
VI.
P.
25
16
•
186
, .
GOO
» ..
�-
. ,
LXXXII -
-
"
LXXX III -
huit conseill ers, un procureur du roi e t deux avocals du roi , pour comp ose r un seul corps de
si ége et sén échau ssée, charcré d'admini s lrel' la
.
D
Ju stICe en premi ère in s tan ce.
Au patron Jea n GraoeLte, de S t-Nazaire. pour
254 poids de bois de piu à brusler pour les corps30 '1. 1 16' »4
de ga rd e ~ à 2~ sous le poids .... . , ......... .
Au patron Baptiste Don , pou r 1\.16 quintals
bois de pin à bruslcr pour les co rps-de-gard e, à
9,1 10 »
2'2 livres le centenal de qui ntals .... . . ' .' . ... .
A Lou is Jou rda n . de Saint- Tropez, pour '208
quinLa ls bo is de pin à b rusler, pour les co rps-de45 15 l)
garde, à 22 l,ivres le cent qu intal . . .......... '
A Pierre Silvy el Gaspa rd Puge t , m~' maço ns.
pou r leur besogne eL Couru iture pour les li cls
300
" )1
d.es co rps-de-garde des gens de guerre . ..... ' ..
Aux deux lrompeLtes du ro,,!, pour avo ir
son né aux cérémoni es de la publica tio n de la
66
)l
n
paix généra le .. ... . ...........• . ... . . ... . '.
Aux 1uatre " alletz de la maiso n co mm une J
pour achepter nes sa rments et autres despenses
pour assortir le Ceu de joye Caict sur la pl ace
Ke ufve , en signe d' all égresse et réjouissa nce de
l5
, "
la paix gé oéralle . ..... " . . . . . .. . . . .. .. ... .
A Pierre Charlot , pour s,a pein e cl'un voyage
q u'est allé faire à Tholon pour les affaires de
25
Il
11
ceste commu nauté, y aya nt demeu ré 4. jours . .
Au patron Angelin Mart inenc, pour 252 quintal:; bois de pio à br usler , pour les corps-dega rde , à 21 li v. le cent quinta l. .. ... . . . ' . . .. .
A Jean Mou reton, Ca izeu r de pavé, pour 66
cannes pavé Caict de neuCau chemin lirant des
66
Il
Il
arcs vers la po rle de la Frache (A) . . . ...... . .
A André Chieusse, me canonnier , pour un
qu intal 97 liv . poudre Cournie pour Caire tirer
les deux ca nons du Canal (A), e t sept boittes au
retour qu e la ga lèro fis t des isles , Ou' son
Allesse (D) eS loit all ée promener .. . . ..... . .. .
78 l ,16
. Au m csr~ e, pour la despcnse faicle pour faire
tirer
. les ('J[lq Ca non s de la place d e l' esg 1·rze
Maj eur J c t 2' boittes au chanIer d II Te DCron
lalldam'Us, en actions de °" rfices de 1-li paix
. gene,.
rall e .. .. . ... ' ... ... . .. . ' . .... . . . .. . . . ... .
18
(A) Voy. le 1" vol. , p. U S.
.
d
,.
8,00 0
A C~n s La ntG asqu YI pour avoir aydé , pend ant
un mOIs, à la distributi on d u bois ct SJrrnefl 1
anx corps-de-ga rd e ... .. .... .... .... .... ' . . .
, "
l8
" ,
A Jea n Delphi n J l'u n des six serv iteurs de la
maison com mun e J vale t des sieurs juges du
commerce , po ur J'empl oyer à s' habi ll er pour
ho nn orer la v il"~ à l'a rrivée eL séjo ur d e S. 1\1.
,100
,
»
Aux qua lre vale ts de vill e, pou r Ip. me~ m e
objet. .... , ...... . . ......... ... . ... .
.00
JI
))
• . • • .•• ' ... . • ' .•.•• . •. • ' •. ' ...
'
»•
A Pierre Darbes , greCfier de nos se igneurs de
la.11chambre de jus lice estant à pr6sent en. c c." 1e
VI e, S,?OO 1., e t avec les 4, 000 1. pa r lu i reçues
d: fermier de la boucherie d e cesLe vill e, faÎct
L ,OOO l. pour la despense d 'un mois de ladic Le
cha mb~e 1 à raison de quatre ce nt s li vres le jou r
que ladlCte communauté a esté chargée de paver
par. ordre exprès de S. M., du 45 du prés~ nl
1110 15 . • . '"
.
A Pierre Sil vy et Gaspa rd Puge t, mu maçons,
(A) La tO ur carrée de St-J ean, q ui senail encore alor's de ph are.
(0) Le c;lf.dinnl de Mazar in.
�-
-
LXXXI\' -
Le 6 mars l iO l , les ducs de Bo urgogne el de
errv
de reto ur des Pyrénées o ù il, avaient acB
.
L X:\~V
-
"
cO lllpagn é leur fr ère Philipp e V, appelé à Id co uron ne d'Espagn e en 1700, par le testame nt de
'
entre les compagn ies des ga rdes fr ançaises,
suisses et mosqu etons de S. E . pour la solemp nit é du l 'c Deum au sujet de la paix générale.
pour tou te la besogne cl forn iture qu 'ils onL
(ui cte pour les liels ct couverts des co rps-dega rd e ........... .. .... ' ....... . ... . ... .. .
A Claude Nalin et Barthélemy Utre , Lrompell es de la yille, pour empl oyc r à ~c fuir e des
habits e l mant ea ux pOlir honoorer la "ml' à J'a rrivée e t séjour du roy .. . ........... .. ..... .
A Louis Ucza udin, notaire ct secrcltaire d e
la maison commune, pour employer à se raire
un habiL et manteau tant pour honnorer la yill e
et séjour du roy , que pour peynes ex traord inai res . . ...... . " ... . .... . '" . .. . ....... . . .
A Jacques Baro ier, archivaire de ces te co mmun auté, pour le mesme objet .. " ' .... , ... . '
A moy-mesme Jean Delîsle , trcsori er, pour
le mesme obje t . . . . . .
. .. .. ... . ....... . ... .
A François Jullia o, hoslC du log is du Louvre,
pour un so upé et di ~né donnés au sicur Dagnier
et trois autres gardes de Monseigneur le car-
755
1
l>'
li
MAns.
A Mathi eu i\fey rrren , de la Cio ta t, pOlll' an
quintals bois de pin à bruslcr pOlir les co rps-
200
Il
li
...• ............... . . . . . . .
Aux Prud' hommes du quartier de St-J ea n
pour le pri,. du poisson qu ' ils ont achep lé s uivant le compte qu'en a esté baillé par lesdicls
prud'hommcs qui a es té treuvé bon pal' l'ad vis
de plusieurs des plus nppa renls de la ville ,
d'envoyer à Yéres, sachant que la cour y deva it
aller d iner . ' ........ '. ' ....•...•. . ...... '.
A Pierre Silv1' et Gaspard Pu get, maîtres maçons J pour 43 lits de camp, faiclS dans 3 to rps-
de-garde. . . . .. ... .. .............. . ..... .
•
A Jean Ourbec, m' poudrier, ponr 9 (juinl als
septan te livrl's , poudre à mousquet, parta gée
n
de gard e, à 22 1. le cent quintal.. . .. .. ......
A Jean-Baptis te de Sua, pOU l' port , co upage
1
di"~
3881
d
450
J
450
» »
,t 50
0
»
1\
t0
»
25:J
10
))
90
»
»
1)
el distribution de bois aux corps-de.ognrde. . . ..
Au patron G-uithen Rou land , d' Hyères, pour
25.2 quinlals bois de pin ft bruslel' po ur les co rps
de- ga rd e, à 2 \ li vres le ce nt quinta ls. ... . ... .
A An thoine Rayolle, fil" "errier de ceste vi lle 1
pou r 75 fioles verre pour rem plir de vin mu scat
et blanc, e( baill er au nom de h ville à plusieurs
seigneurs de la suite d e la cour . .. . . . . . . . . . . .
A J e St-Marc, consei ller du ro ycn la co ur du
parl ement d' Aix .. ' .. , ........ . . '1,000 1 ),) • 11 "
De Lin cel , co nsei ll er en l<l cour
des comptes, aydes cl finances ri e
..... 1,000
li
ludi cte vi ll e .... ' .. '
De Bon fils , cy-deva nt li eutenant
en la sé néchaussée dudict Aix ... , 1,000
l>
Aruou l j uge d'Usès .......... . . 1,00 0
De Vergo n, procureur -gé néral C il
ladicte cour de parlement.. '" •.. ~ ,000 )) /)
tous co mmi ssaires députtés par
S. M. pour procéde r, conjointemen t
a"cc M. de IJesson , consei ller ordinaire de S. hl . en ses co nseils, ft
l'examen et rév isio n c1 es co mptes
des deni ers co mmun s de ceste _ _ _ __
.4 repo rl c/' . ..... 5,0001 »' ))
(L
200
.,
, ,
t;2
18
Il
~5
15
»
�-
LXXXVIt "
Charles Il , arriveDt à Marseill e ( 1), où le plus
vif enthou siasme les accueille. L'agitation guer-
ri ère el politiqu e, produile en Europe par I" avèncmeutdu petit-fils de Louis XIV au Irone d'Espagne,
,,
Report . . . '.
~ , OOO
ville cl à la verification des debtcs
d' icelle j
De plus, à mfl Por talon, gre ffier de
ladie te comm ission.. . . . .. . .... . 400
A Girard ct Lebo n, archers dela
pré"OSlé de l'hast cl ctgran dpré \'osté
d e France .... " ............... . 300
1 ))'
l)
))
•
»
A Claude Malin, trompette, pOll r quinze criéps
qu 'il a raitesa\'ec ses compagnons, suivanll'ordre
de M. de Pilles ..... . . . ........ .... . .... ' . .
A moy Jean Oclisle , tréso rier, pour des pense
raite par Darnier, archivaire . . '" .. ' . .. . . .. '.
A Gaspard Estelle e t Toosslinl Charles, po ur
a,'oir accompagné, pendant cinq jours, les maréchaux-des-logis et fourri ers du roy pour leur
monstre r les bas ti des du terroir propres au logement des cheva ux de la suitedu roy . . . . . . . "
A Jean-Bap tiste de Sua pour port, coupage e l
distribution de bois aux co rps-de-ga rd e ...... .
A André Chieusse, m· ca non ni er. pou r avoi r
fait porter e t tirer les cano ns et boites il l'entrée
du roy, ... . ................. ' .• ......• ....
A Louis Pons, m· masson, pour la be::.ogne et
rournitures railes all X maisons de M. de Ca briès
et de Ca mpou pourle logement de Mgr le ca rdin al
A mlJy-mesme Jea n Delisle, pour 86 pis to les
d 'Espagne données aux gens du 1'0)', de la re)'ne,
de M OXSH~ fi et de S . E ., en présence de M. de
Pilles .. ... .... ...... ' ... ' .. .. ..... ...... .
Aux trompettes du fOy rour dix louis d'orqu Î
(1) r oy. le Jll'ésent \'01. , p . 67 .
a es té trouv é bon t1 c Ic urd onn er pour cst r:l inc et
droi ct · à cux dcubs aux v ill es où S. M. passe. .
AliX archers ct ga rdes de la porte du roy pour
7 loui s d' or qui a esté trouv é bon leur donn er
p OU l' cSlrain c c t dwit s à e ux doubs aux vill es où
S. M. passe........ . .. . . . .. .. . . ... . . .. . ..
))..L
5,700 1 ))
30
' ) ) <1
»
»
60 16
3
24
9
»
100
»
Il
80
Il
»
30
l)
»
9.1.6
l)
Il
110 1 1) '"''
77
))
))
pJsse ............. " ........ " ..... ' ..... .
Aux ga rd es du corps du f Oy pour 20 louis
d'or qui a esté treu vé bon leur donn er pour estra ine et droicls à cuxd eubs aux v illes où S. ~l.
passe .... ' .... , ................. ' .. . ' .... .
'220
,)
))
A l'huissier de J'anti-chambre du roy pour 2
pisloll es d' Espa gne qu e a es té Ireuvé bon lui
donn er pour cstraio e et droi cts à lui del1 bs [lUX
villes Ol! S. M. passe. ' .... ' ..... " . . ...... .
2-2
»
Il
Aux marescbaux-d cs-Iogis du roy pour ·Hi pistalles d'Espa gne qu e a e~ t é treuvé Lon leur
donner pour es lrain e et droicls à eux deubs aux
villes où S. M. passe.. . . .. .. . . . . ......... .
165
»
Aux fou rri ers du fOy pour 8 pisloll es d' Espa gnc queacs té trcuv é bOll leu rd onllel'pou r es traine et droicls il eux deubs aux vi ll es 0 li S . )1 .
passe ..... ' ..... . ...................... .. .
88
«
Aux porLe-chai ses du roy pour 4 Jouis d'or qui
il es té trcu\'é bon leur donner p OUl' cstr;.lÎnc cl droicts ft eux dellbs aux vill es Olt S. M.
Aux tambours ct fifr es du ro)' po ur 4 pistolles
d' Espa gne qu e a es té treuvé ba il Icnr donn er
pour eslrain c et droi cts à cn~ deubs ;IUX "i ll ~ s
où S. M. l./asse ... . ....•..... ..... ...
Aux gard es suisses d u co rps du roy pOlir s ix
loui s d'o r q ue a esté tt'cu vé bon leur donn er
«
\
�-
•
L \ \ HIlI
-
-
LXX XI X -
fu t \'i\'eOlcnt resse ntie à Marsei lle, à ca use des mouvement s milit ai res auxqu els la pl'ise d' armes de
ViClor-Amédée , qui se réunit aux enn emis de la
Frunce, donn a lieu en PI'O \'ence. Notre pa ys fut en-
pour rsLraine au::\. droicts à eul. deubs aux yilles
où S. M. passe . . . . .... . . . ' ...... . ' . . . .. , .. .
A l' huissie r du Co:1.bi lic.t de la r ryne pour di x
louis d'or quc a csté trcun) bon lui don ll c r pou r
cSIraine et Jroicts à lui deu bs all:\ d ll cs où S. M,
passe . .. .. . , . . . " .... ... . ............ ' ... .
Aux gardes de la rcyne pour di x Jou is d 'or
que a esté lreuvé bon lui don ne r pOU l' est ra in e
cL droicts à eux. deubs aux villes où S. M . passe.
Aux por te- chaises de la re)' Ll c pOUl' deux
louis d'or que a esté trcuvé bon lui donner pour
eslraine eL droicts à eux deu bs aux ,illes 0\.1
S. M, passe...
, ... . ' . . . .. . .. . . .. . . ....
Aux valets de pi ed de la rey nc, pour cillq
louis d'or que a esté trcuyé bon Icur donner
pour cslraine e t droi ts à eux deubs aux villes
oü S. M. passe .. , .... , .. ' .. , ' ..
Aux "ale ts de pied de S. E. J pou r qua tre
louis d'o r que a esté Lreu" c bo n leu r donner po ur
cs tra ine c t d roi ts à eux de ubs au X' iHes où S. M.
passe ... .. . ' . ....... ..... .. , ........... . . .
Aux gardes de M ONSIEU R 1 po ur dix pis toll es
d' Espagne que a esté treuvé bon leur donn e r
pour est raine c t droi tz à eu x deubs aux villes
oûS. l'Il . passe. , .. . .. , . .......... . . . .. . . . . .
A l'huissier de la chambre de Mo~ s llm n l pour
quatre lou is d'o r qu e a esté treuyé bon luy donner pour es lraine et d ra ilS à eux dcubs aux vil les
où S. M. passe ........ , . . ..... '" . . .. , .. .
Au Suisse de S. E. , pour deux pist oll es d' Espagne que a esté ,tl cm é bon lui donner pou r
eSlrai ne et dro its à lu i deubs aux vi ll es où S.I\I.
passe .. .. . . ' , .. .
A Franço is Gui lhermi . a poth ica ire , p our le
prix des fla mbea ux qu' il a baill és et qu i ont é té
consum és po ur la vill e ....... ' . . , .... , ......
G6 1
Il '>> Il
no
.
11 0
» »
ordres ex près de S. M. .. .
»
55
..
»
»
»
11 0
»
»
»
.
881
Il
1
II Il
A Pi er re DlI rbès, greffie r de n os se igneu rs ci e
la chl.l mbro souv e ra in e de justice, présent e me nt
en ceste ville, pour reste cl en ti er pilyement
J cs " accJ tions de I::.dicte dura ot cc te mps, de la
séance qu'ell e fail en ceste ville, ct qu e ceste
communnu té a esté char gée de payer pa r les
. .............. .
" "
A And ré Ja uyas , d e Dormes , pou r 208 quin laIs bois de pi n à brusle r, à ra iso n de 2'2 l. ·10 s.
le cent q uin ta l , pOUf les cor ps-de-ga rde .. .. .. ,
41
3
»
A J acqu es Oécugis J de Cuges , pour 2 ~8 qu inlais bois de pio à brusler, pou r les cO l'ps- deSil rde , <.i raiso n d e 22 1. ·10 s. le cen l quin ta l. .
55
16
1)
z\ u patron Aligel ill Mar lin cnc, de Six Fours,
pour 344 q uinta ux bois de p in à b r us le r pour
les corps-d e-gard e 1 à r aison de 22 l. ~ 0 s . le
cerlt qu in t.a l ..
77
8
»
A An toine Mou tlon, de DOI'mes, pou r 292
quinla ls bois de pin à bl'uslcl', pO U l' les corpsde-sarde, à ra iso n de 22 1. 10 s. Je cent q uin tal
65
4 »
Au pa tro n Jacques Allegre ) de la Ciotat 1 pour
400 qui ntau .... bois de pin à brll slel', pou r les
o:;orps de garde, .ù raison de 22 1. lO s . le cenl
qui nla l ........... ,.,
. . .... ..... .. .
~o
•
Au patron Jacqu es Décugis 1 p ou r 3 ·~0 q uinta Is de bois de pi n à br usle r pou r les corps-dcsa rd e , à r<li son de 2'2 1. ,l O s. le cent quin tal. ..
7G 10
,
A J.- B. de SUil • pOlir la distri bution du uois
aux corps-de-go rd e ..
10n
li
»
,,
.
�-
cvahi de tous côtés par les tl'o upes étrangères ;
l'armée impériale s'étendit s ur les collines qui vont
XCI -
ùes Alpes auVar; Saint-Tropez aperçut à l'horizon
la fl otte co mhin ée qui vint moui ll er devant To ul on .
~ lAY .
.\ u pa tron Jean Comte ) de aint-Nazaire,
pou r <161: quiotals bois de pin à brus ler , pour
les gens de guerre , il ra iso n de 21: 1. e t '/'2·····
A Andr~ l auvas, pour 23:! quintals J e bùis
de pin à brusler, pour les corps-tle-gôrde, à 2r:?: l.
10
s... ..... .. ...
.. ........ .... .
36 1 g. ))
52
4,
J.
»
Au patron Nicolas Bon net , d' Hyères. pour
5'2\ quin tals bois de pin à bru 1er 1 pour les
co rps-de-ga rde , à '22 l. 10 s ..... " . . ' ....... .
A J .-B. de Sua pour acha t de sa rme nts , le
co upage du bois el sa distribution au x corps-de-
11 1
18
1)
g. rd e ...................... · .......... ..
ItsO
Il
Il
1
A Aothoine de Gras, 3(1\"oca t cn la cour e L
assesseur de ces te ville 1 pour despense et fourniture au vOyilge qu 'il il fai cLà A'figoan vers la
157
•
co ur, ,. , . . ....... ' .. . . .... . .... . ' . .... . .. .
A Laurent BermonJ 1 pour la despense du
voyage que le ,1" eschevin ct l'assesseu r , en
compagoi e des s ieurs Frilo chi scou 1 Giraudoo e t
Napollon , députés 1 e l encor le s ieur Baron et
ci oq vallels 1 oot raic t jusques e o Avignon, sui660 4 2
VJo t la cour, pour les affai res de la com mun a uté
Au patron J acques All ègre, pour 300 quiolals
bois de pio à brusle r pou r les co rps- de- ga rde 1
67 10
à~ :l \. l Os. le cent qu inla l. .... ' ..
A Ticolas Bonue L. d' li yères 1 pou r 968 quinla Is bois de pio à brusler, pour les corps- detp rd e,à22 1. IOs ..... .. . . ...... ... . ..
'2 17 IG
A Co nSlant Gasqu y, pour a voi r ayde pendant
2. ru ois ... la di stributi on du bois au x corps de
36
1)
ga rde ..
II
1)
A J ea n-Ba ptis te de Sua ) pOUl' achat de sar ments c t 10 mespartime ot J e ces sa rm ent s et dL1
hai s aUX corps-dc-ga rde .. . . .
Au mesme, pour le mes me obj e t . . . . .
A Illoy-m esme Jea n De lisle, tréso rie r , pour
despense aux ba rrières du co rps- de-garde de
Sainl - Jea n .. ...... .. . . . '. '. ' ...... . ...... .
A Anlboine de Gras, advoca t, aSsesseu r de
cesle villo, pou r d espenses raictes en trois voyaq,es à Aix , où il a de muré 25 jours pour les
alTaires de ces te commun au té, e t pour a voi r une
copie du nouveau r égle me nt. .. . . .... .. ' .... .
A Dern a rd de F ou rnilli e r, pré"os t e t lieutenanL e n la maresc haussée de ce pays de Provence , pour ses [rais et des pense tant de lu y
que de six archers venu s ex près e n ces te vill e
pour traduire des pr ison s roya ux d'i ce lle en
cell es de la vill e d' Aix , le nomm é Ayluar, sui vanl l'o rdre de la cou r ..
Au patron Jacqu es ,â.llègre, de La Ciotat , pOlll'
300 quintals bois de pin il bru sler, pOlll' les
corps-de-gartlc . à 2.\ liHes le cent quintal ... .
A Jean - Daptiste de Sua 1 pour achat de sa rmen ts, louage de ma gu.es in s pO lir les y rnellre , ~ ..
.. ..... . ......... . . . . . . .... . .
~
00 1
100
41
204
Il
»
8
n
12
77
J)
72
4
»
1 03
19
•
JUI N.
Il
11.1
,.
~.
Il
A Andr é Chieusse, mGca non ni er , pour rom itUrc et despcnses fa ie les pOUl' fai re tire r les
ca nons ct boi ll es ù i::l sOl'ti c ct despa rl du 1'0)'
1)'
30
�-
XCIl -
-
Tanùis que le siége de ce tle vi lle é tait vigo ureu sement poursuiv i. Marseille se défendait con tre les
XCII I
éventualités d ' un e attaque , par un co rps de ne uf
mi lle sept ce ot s homm es . To ut tourna à la honte
l'
A G"briel Moyreuc, pour 9 quiutals 73 liv r es
poudre fournie eL baillée tant pour faire feu sur
les murailles quo faire tirer les canons de la
place Majeur à l'en trée du roy et il so n d - part.
A moy-mes me, Jean Delis le l trésor ier, pour
dcspense faicte à la responco du co mmandement
e t arrestemen t fli et par M. de Bejoun , intendant pour S. M., ct des seigneurs de la chambre
sOllyerain e des fr"n cs-Oers. . . . . . . . . . . . . . . . . .
A François Reboul , pour d espcnse qu 'il a faiet
pour la coo duicte des enrants qui ont porté les
b:lIlni ère.s de\'ant le roy, lors de so n enLrée.
389 '
17
81
i.'
d.
1)
»
D
1)
JUILLE T .
•
A Pierre Gardmbot cl Pi erre Charlot, valets
de MM. les escbevins, pOUl' des peDse qu' ils oot
f.lict à l'a chept des sa rm ents et au tres choses
po ur <Jssq rtir le reu dej oye fa icl à 1:1 plaeeNeur\·c
ta nt pour le mariage du fOy t qu e cie cellu y de la
veil he de Sain t-Jea n. ' .. . ..... .. ..... . . ' ... .
A Claude Ga rcin , m. p<Jsliciel' , pour ,:iande,
pain , vi n , frui ts eL autres choses despeosées
pour le sou per des mu siciens qui chant oien t
devant I ~ chariot triompbant qui a marché par
la yille lesoi rdu feu de joyc faicl pou r la réjouis·
S..1 nce publiqu e de J' heu reux mariage du roy ...
A ConstanL Gasquy, pour ses gages et sallaires
de rleux. mois el demi 1 pendant lesq uels a esté
empl oyé il la di~tribl1lioD du bois eL sarme nts
(lUX corps-de-gorde.. . . . ... . . . . . ... . ..... .
.A An De Fouquière , pour deux. mill el'oles "in
III usc:) 1, achetées par ordre de M. de Pillcs, pou r
faire prése nt à la cour, lors de la veoue du
roy .... .. · .. . . . . . ..... .. ......... .. ... , .. .
A André Cha stagni er , ma peintre d e cesLe vill c,
pOUl' les armoiries qu ' i1 a faicles eL fourn ies pour
ceste co mmun aut é , tan t à l'en trée du roy que
pour les mays et process ion de la feste Dieu .. .
Cil
25
'1.5
\5
»
18
li
»
»
»
A André Chi eusse, me ca nonn ier, pour la despense Cl fourniture qu' il a faictc CD ports de
boitt es , laps t alt irailh d e cano nni ers et autres
chose:; pour faire tirer les d ictes boilles le so it'
du feu de joye faict pOUl' la r éjouissa nce du
mariage du r oy, la veil he de Saint-Jea D, e Lau
Te Deum chanté à l'esglise Majeur pour le dicL
mariage. . ... . . . . . . .. .. .. . . . .. .... . ... . ...
PO
l
69
Il.
li J
li
"
70
" ,
A moy- mesme Jean Delisle 1 trésori er , pour
aulanL expédiées à messire Franço is de Mollins J
cheva lier, seigneur d e 1 ' ( ~ l c, go uverneur de la
,'iIIe et chasLeau de Delenn e, à bon com pte des
60,000 livres accordées au l'oy pour le d eslogement des ga rdes fran çoises i ensuite do l'o rdon nance de Mgr. le du c de ~-rerc œ ur , lad ictosomm e
à employer aux trava ux de la citadelle . . . . .•.. 30 ,000
» »
A Jea n Cousin éry, marchand d e ceste vi ll e ,
pour la(fc tas t soye, rubans, faço n et aultres
choses qu ' il a fourni es cl payées pour les ci nq
b<Jonières qui on t esté préparées pour l' en trée du
f Oy pour ci nq trompettes ......... ..... '. . . ..
H!:2
8
10 0
»
A Jean-Baptis te de Sua , CD recon naissance c\ e
I<J bonne éco ll omie et espargoc qu ' il a fai ct pOUf
la vill e cn la di s tribution du bois , sa r me nt s Cl
chandelles ::lUX corps-de-garde .. '. .
A Jea n- Baptiste Larn ailh , pou r les vins el
»
)l
•
•
\
�-
- xcv-
XCIV -
de nos ennemis; Toulon fut sauvé, ct le prince
Eugène se voyan t arracher la victllire par le coumalvoizies pris eL achetés des personnes mentionnées dans son compte . . .. .. . .. .. . .. ... . .
A Jea n-Baptisle de Sua, pour ses gages de 7
mois, pendant lesquels il a distribué les bois ,
sa rments et chandelles aux corps-de-garde. . ..
A Constant Gasquy. en reco nnaissa nce de la
bonn e économi e et esparg ne pour la vill e, co la
distribu tion des bois, sarment s el chandelles
aux corps - de-ga rde ..... . '. . .. . . . . . . . . . . . . .
204
,' 89
50
~8
»
»"
»
»
" ,
Il
Il
OCTOBRE.
A Charles Drebion , pour papier el encre
fournis aux archi ves et pour 37 1 banderoll es
papier, failes pour donner ml''( cn ranls lors de
l'entrée du roy ....... , ..... , . . . ... ·.·.,., .,
6G
Utrecht , e ntre la France, l'Es pagne , la Savoi e,
le Portu ga l, la Prusse, la Hollande et \' An gleterre.
Au commencement du mois c1'aoQt 1714 , la reill e
de Pologne arriva à Marseill e; les échev in s . après
avoi r a tt endu vainement les o rdres de la co ur
pour lui rendre les honne~rs dus à son ran g, se
rendiren t , le 1 e r septembre, à l' hô tel du com le de
Grignan où ell e é tait desce ndu e avec sa s llite, et
SEPTEMBRE .
A moy - mesme Jean-Delisle 1 tréso rier 1 pour
auta nt expédiées à messire François DemolHns ,
chevalier et seigneur de l'Isle 1 etc:, Lant pour
payement de ce qu'il peut enco re res ler des
60,000 livres du deslogement des troupes françaises, après avoir de duit les 30,000Ii\'fesjà
payées que les 3,300 li\'l'es de la cession provenant de la maison du sieur Sabolin 1 qu e à
co mpt e des 90,000 li vres promises pour la ceinture de la reyne et don gratuit, laquelle somme,
expédi ée aujourd'hu y, doibt estre employée aux
ouvrages li faire à la citadelle ...... . .... , .. . , 25,000
A François Marguerit , m' chil nd elicr, pour 50
qu in tals chandelles di stribu ées aux corps-degJ rdl:! , ft cinq sous la li,·re ..... ' ...... .... . 1,250
l'age tl e nos intrépides so ldats , repassa en toule
hâle le Var.
L'a unée 1709 ajoula a ux malheurs de la g uerre ,
ceux que produisil un froid lellement excessif, qu e
le port de notre ville fuI e nti èreme nt gelé el qu e
des glaçons nouèrent dans Ilo lre golfe. Les oliviers
périrent ; une misère ex trême, rés ultat tlu manque
des récoltes, affiigea tou tes les vi ll es de Provence.
Le Il avril 1713 , la paix fut e nfin s ig uée li
I~
)J
A Jea n Velin et Guillaume Cadenel , Jlour le
prix de deux canons de fe r, prcstés à la \'ill e
pour meLtre sur les murailles à la ycnu e du roy.
60
Et à Clilude Deleaune, pour 560 livrcs poud re
de mosqueL, fournies aux compag uies des
Sui sses le soir du feu de joye pour l a réjo uissa nce
du mariage . . ................... ' ... .... . ' .
20 1
"
»
" "
( Archives de la ville, 9~ div. , ~ rC part ie , 2~ se.~L io n ,
§ ,l e" regist. de 1659- 1660, ges ti on de Jean
Delisl" , p. 67 à 89. )
�-
~
1
,-
•
"
.
•
-
XCVI -
XCVII -
Auge-Barthé lemy Timou , o ra te ur de la ville ( 1),
pronon ça à la reine , au nom de la communauté,
les paroles suivautes:
gra nd roy, son époux, le pousser même et lui faire oublier
pour un tempo cette tendresse conjugale qui amollit les
plus grands cœurs, quand elle est fortifiée par les charmes
de la beauté,
Les magigtrats municipaux de cette ville sont entin
libres de venir ,'end,'e à Vot,'o Majesté, les hommages
qui lui sont deubs, La cont,'ai nte dans laquelle ils ont été
jusqu 'à présent n'a fait qu'accroit!'e les désirs du peuple
qu'ils représentent. Cc peup le sou/froit étrangement
d'avoir dan s son sein une si grande reine qui se c3choit 1
qui ne voulait pas se disti nguer ; il lui prenuit des transpo.'ts que V. M. n'aura pas manqué d'appercevoir , Cette
avidité à la suivl'e partout ct il se laisser entraîner aux
endroi ts qu'elle honorait de sa royale présence, vous est ,
madame, une preuve de ce que ce peuple souffrait dans
son cœur. Agréez, madame, que ses magistrats vous
expliquent ses sentiments,
Cette amuence de peuple que vous trouvâtes à votre arrivée, ces mouvements tumultueux et ces arden ts regards
d 'une population qui ne pouvoit se lasser d'admirer V. M.,
. n'était pas tant un effort de la curiosité du public , qu'un
sacrifice et une action de g,'ûce qu 'il étai t bien aise de rendre à une p,'incesse auguste à qui la République cbrétienne
est si redevable. Nous pouvons, madame, en parler sans
tlatterie, ce n'est pas des Polonais, ce n 'est pas de vosamis
seuls que nous avons &ppris ce mystè,'e, c'est de vos ennemis, c'est des ennemis du nom chrétien, c'est des Turcs
que notre commerce nous donne lieu de voir et de fréquen.
ter, que nous avons app ris quel a été votre courage et vo tre
ardeur pour le soutien de l'Empire; c'est eux qui nous ont
appris qu'il y avoit en E urope une autre Judith qui, pOUl'
la défense de '" religion , avait sçu seconder l'ardeur d 'un
Aussi, madame, nous sommes-nous "pperçus depuis lors
que si notre religion n'est pas aimée parmi les nations
(1) Voyez le 5' vol., p , 687 ,
barbares) elle est , nu mo ins, crainte ct respectée' les
Turcs savent, maintenant, qu 'il se peut élever des fem:nes
fo,'tes qui , pal' leur courage poUl' la foy, peuvent exciter
les hommes aux plu s vigoul'euses entreprises; voi là,
madame J l'obliga tion que C1'o it: avec raison, vous avoil'
le peuple; voilà ces empressements , ces agitations et
ces h'a nsp~rts expliqués, Aussy ne sommes- nous pas
surpfls , s, le chef visible de l'église a fait tous ses
efforts pour retenir dans son sein une reyne auguste, corn.
blée de tantd 'honneur et de gloire. Nous avons sçu, madame , les circonstances de cette cl'uclle séparation, mais
aurait-il été juste que la France, qui a le bonheur de vo us
avoir donné le jour, eùt à jamais été privée de votre royale
présence 1 Non, madame, il fallait que V, iI'I. vint donner
à sa patrie ces beaux exemples de sagesse et de piété 'lue
nous voyons br" IcI' dans votl'C auguste pel'son ne; aussi
pouvons-nous dire de la F.'ance que c'est une mère qui
reçu.t un enfant que la g loire. lui rav issait et que la tendresse lui redonne,
Heureux le pays, heureuse la contl'f-c qui jouira du
bonheur insigne de posséde.' V, Al,; s'il tenai t à nous
madame, ou si le roy avait daigné nous favoriser de c~
precieux don, nous nous estimerions le peup le le plus
heu.'eux de la terre . Mais puisq ue nous ne sommes pos
avan tagés Œun si gl'and bonbeur, d'un bonlleu!' si exquis,
du moins, madame, q~e nous ayions celui de passel' dans
l'esprit de V, hi. pour le peu ple de 10 France Ijui l'honOl'e
ct la ,'espccte le plu s,
VI.
G
�-
~CVI Il
-
XC I X -
--
Clesl, madame, dans cette vue 'IUt' nous souhaitons du
l'rus profond de nos cœurs que la Province qui vous est
destinée, soit un endroit de déli ces pour V . M. comme
V . M. sera une occasion de gloire et d'édification pour
cette province.
Ce sonll à, madame, les vœux de cette ville et que le peupl e a déjà fait comprendl'e à V . M . par ses tran sports, et
que seS magistrats lui réitèrent avec la plus soumise et la
plus l'espectueuse vénération 'lu 'ils puissent avoil' (1). »
Le 27 octobre l i 14, la rein e d'Es pagne , acco mpagnée de toule sa mai so n , ar riv a à Marseille
et ùesce nùit à Ill ôtel du com te de Grignan, qu 'ell e
qu illa quatre jours apl'ès pour co ntinu er sa route
vers Paris, où ell e se rendait (2).
Le 24 févri er de l' ann ée sui va nte, eut li eu l'in stall ation de M. de Pilles, go uv eru eur-viguier de
Marseille, en qualité de lieute nant du roy en Pro vence. Les échevi ns fnr ent le complim enter le
même jour et ~1. Timon, orateur de la ville (3),
pronon ça le discours suiv ant:
Voi(',j les magistrats municipaux de la ville qui vi enn ent
témoigner à V. G. la joye du publi c sur sa nomination à
l'importante charge do nt S . M. vient de l'honorer .
Le 1'0)' ne pouvoit remettre sa lieutenance en des mair,s
qui nOU3 fussent plus chères et plus précieuses, et ce glorieux dépôt nous prouve parfaitemell t quel est le cas que
noll'e mon arq ue a toujours fait de l'OS s,,"vices dan s cette
(1) Manuscri L appar tcna t à laf<.l mille Timon- David ,
(2) Voyez le pl'~sent volu me, p. 75 .
(3\ Yo)'. le5' roI. , p. 687.
foul e c1 'empl ois qui sontconfiésà vos soins, ct dans lesquels
vous marchez si glorieu sement SU I' les lI'aces de vos ancêtres.
C'est don ~ , m o~sei gneur , so us cc nouveau titre que nous
prenon s aUJourd hu y, au nom du peuple, la liberté
de vous demander votl'e proteotio n ; nous espérons que
vous ne la refu serez, ni à ce peuple, ni à ces magistrats
qui ne souha
.
' itent
.rien tant que de mal'quor
' à V.G
" par
~ne parfait e soum ission à ses ordres, l'attachement particulier de leur personne il son set'vice (l ).
Le chevalier d'O rl éa ns aya nt été élevé à la
charge de général des ga lères à Marseill e, les
échev in s se préseul èrent chez lui le 8 octob re
17 18 pou r le féli cit er ; Ange Barthélemv Tim on
assesseur de la vill e, s'ex prima ain si à c~ ue occa~
sion au Dom de la co mmune:
Les magistl'ats muni cipaux de Marsei lle viennenttémoignC!' à votre excellence, 1. joie qu e son élection à l'importante charge de général des galères inspire au publi c. Ils
a tte n~ent bien J monseigneur 1 de pal'li ciper au bonheur
que 1 dlustre corps des galèl'es reço it auj ourd 'hui de vous
avOIl' pOU l' chef; ce COI'pS a toujours fait le plus bol ol"Oe ment de celle ville ct ils espèrent que sous vOlreautorité il
l'epl'end,"" bientôt son ancienne spl endeur. Il ne nousre~te
d?nc qu 'à souhaiter que V. E. jouisse, pendant long-temps,
ct une charge SI glon euse ; ils prennent la libel'hi de mêler
leurs vœux à leurs respects très-profonds et supplient vo tre
excellence de les accepter et de vouloir bien leul' accord
1'1lOnne~l' . de sa protection.
'
er
Ils tilcheront, monseigneur,
de la merl ter , tant par leur vénération que par r allache('1) ~ I a nu scril appnr lenan l à la f<.lmille Timo ll- Da yi d.
�- c -
0,
ment pa"tiru li er de leur personne à la gloi,'e de votre
service (1) .
~I a l'se ill e avait é té so uve nt vis itée p" r ce fl éa u
con lre lequ el ell e pre uait tao t de préca uti on s s ani tai res; à a ucune é poq ue de son hi s toire , malgré son Lazare t (2), la pes te n' exe rça nes ravages
pa reil s à ce ux qu'ell e causa, da ns notre vill e , en
'1720. Le capit ain e Chataud pa"tit de Seyde, le ;j 1
janvier '1720, s ur un navire nommé le Orand Sain/Antoine. Il avait pa tente neILe . Ce nav ire all a réparer ses mâ.ts et prend re des ma rchand ises à Trip oli
de Syri e, où il fut co ntrain t de rece vo ir q uelq ues
{I} Manuscrit apPiHlcnant à la ra,mille Timon-Da,·id . V oyez le
5e vol., p. 687.
-
turcs pour les transport er e n Chypre , Le lendemai n du départ , un tu rc tomb a malad e et mo uru t
donc pu , depui s 1730 , être consid é,'é comme une p,'opriMé nati onale, caractère qu 'il eonscrv Cl'a , sans doute ,
tant qu)il ne changera pas de destination, mais si le Laza-
ret était t,'ansféré aill eu,'s , si les ten ains su,' lesquels il est
établi cessaient d'Hre affectés au sel'vice des quarantaines, la
vil le serait, sans ùoute J en droit ) il notre avis, de revendiq uer .
non
seulement
les te''ra ins qu'elle a achetés avant 1730 ,
.
,
ma's encore ce ux qu ell e a gra tuitement cédés en 1820 ,
Voici l'indication des documents qui se rallachent
aux d,'oits de propriété du laza ret de ~I ar'sei ll e, ainsi qu 'il
la police de cet établissement :
1662. Août 2 1. -
L e conse il de vi ll e vol e le déplace ment des
infirme ri es e l charge lIne com mi ssion de re-
(~ ) La propriété de la vi Ile su,' les terrains et les const"uclions du Lazaret, venant œè!tl'C mise cn question pal' suite
chercher un li eu propice pour en cO ll struire
d'au tres (Al.
du changementde système dans les ,!uaran taines et du projet
( Archives de la ville) délibérations du
de tra nsporter les in fi l'meri cs au Fi'ioui , de nouvelles re-
cherches pour consta ter les d,'oits de la commune , ont été
faites dans les archives de la municipalité ct de l' intendance sanita i,'e. Il résulte de ces ,'echerches que la vill e ne
peut êt,'e, sans injustice, dépouillée pa ,' l'état d'un établissement qu 'elle a créé de ses p,'op,'cs denie,'s. Si , ve,'s
1730 , l'intendance sanitaire parait avoir eu la direction
exclusive du Lazaret c'est qu'clic s'est trouvée tout simplemen t substituée à l'autorité municipale, car nous voyons
1
encore après celle époque, le conseil de vi lle nommer,
annuellement , les intendants de la santé et concoUl'ir,
quand les fonds de l'intend ance ne suffi saient pas , aux
•
dépenses ex igées par le.:5 besoins du sel'vi ce. Le Laza ret
:l
CI -
conse il, reg. nQ 62 , fI) 3iO fO.)
Le con se il délibère dt! fa ire cession, Imnsport etd dai.tsemm t au prnffil du Roy, de; lieux
et bas lù"clll s appelés IfS Vi eilles Infirmeries d p
la ville de Marseille et le (ond d'iceulx l sei:
sur le rivage de la mer , lJrès la citadelle 1
npparlenan t à la ville et co mmunaute de Marseille 1 pOttr en {aire, ordon ner cCdi poser par
S. M. et ses Sllcccucllrs, ainsi que bOIl/ui semblera , moyeunant la som me de 62,(00 livres .
'166 3. Fév l'icl' 2 l. -
(Ut supri), reg.
4663 . Fév ri er 26. -
63 ,
r, 63 "·.l
Pl'ocuration donn ée au sieur de "accon tic
l)Oltr ct au /l om dcsdicts sieurs ('s('hevins cl
(A) V O ~' . le 5- \'01., p. 434,
,.
�..
-
trois jours après. Les deux mate lots qui jetèrent
le cadavre à la mer, périrent auss i. Le capitaine
co mmU1lauté de ceste t'ille de Mars!ille, aux
fius de pou'l'oh- pOSSt"f co ntrat de vante 1 cession.
et transport ct de/essement QIJ p,'ofic t du 'T'Dy
noslre sÏt'e, des licu$, bastimQnt= a'p'p elés les
1n{inneries de ces te v ille, {ond s ct les fOlld s
d'iccux , sei: stn' le ri vage d e la mer , pri's le,
citadelle, appartcl1œnt à reste ville et commu'lauté . l}our e'l {/âre , disposer et ordonner pa,Sa Majeslé, ses slIOC CSSCtlTS 1 ainsy qu e bon leur
semblera, moyennan.t lasomm e de 62 .000 livres.
(Ut stlprà , f· 67 v· .)
~66 3. Juin 30. -
. ,
•
CIII -
CI I -
Leàid sie ur de Bonin (A) a 7)1'Oposé au co nseil
de ,tille que s'ds unt tan' tard é à tenir ce conseil ' es t à cat,:;e qu'on re:oit c!Cpercr d'uuc
urdinaire à l'auitte, la somme qu'il a pIeu à
Sa Maj est é d'accorder il. ces te vi lle pour l'i ndemniser des in{trmeries, pour en construire
de nouvelles, cL que maill.tfflant, ponI' cc subjet .
a esli: envoyé par fe sie ur de Vaccon, députté
en cour, trois leUres de c"ange ti1'ÜS par les
sieu'rs di-recleurs de la gabelle du scel au sieur
de Cliauppiny, ent.rl'prelleur général en ceste
provi nce 1 une de, ' . , ' " ....... . . 2ts,456 1.
payable il. d·i.3i jours de veue, la. se cOlldedt> .. ' .. ........ , ..... , .... 47,106
payable Ct la {In de juillet , et la trui·
s,ème de . . ... " .. ........... ,."
'17 ,438
1Jayablepar le mois d'aollt cOmlJlant._c-:=-c
En tOIlt. , ...... " . ' ... ... , .. , ... 60,000 1.
auxqu elles ajoutant, . .. , , ... . ,. " ' 2, 00 0
ci-dess us , Oll oblient 10 somme de , , 62,0001.
(A) La\l~ e de Uonin , éc uyer, andcn éclJ e,rin.
Chataud SC séquestl'a "lors et donna ses ol'dl'es,
de la pr udent e retr« ite où il s'é tait retran ché, dan s
fai sant Lantier com1Jlémcnt des, ' .. 62, 000 1.
contenues en ladicte désigllntÎnn du roy ct
employées pm' ledict sieur de Vareon , en donnations et recogtloissances {aie/es pOUl' ((l cili/c r
l'obtentiun des cJ' péd'itions, (l.ux quefl es a encore
adj/JusLé 7 à 800 livres, y comprù, s lI: prix de
q uelqu es agc/billes que i fdirt sie ur de J'accon
demande luy envoyer, iesdù tes donnalions {aictes ensuite de la dëlibératiol1 du cOllsdl du ':l4
( évrier dernier, aycnH , ll'dirf sie ur de Vaccfln 1
employé tou s ces soings pour obtenir {ad ic te
cxpédition et r en con tré beauco up d'obstacles qui
c'estoieuLprésentù qui cau:oient le dillaynnent j
tt d'a.uftant qu e l(ldicte somme fl oilA es Lte em ployée à ['uchep! des (on ds el t01Ist "uction s des
nouvelles infirm eries, a (nid "cqu isilion au
conseil dell ibére r s'il 'reuve Ct lJrolJos {aire
{a(,Uc te constru ction (lesd';ctes nouvelles ill{i1"meries au ca rtier SainL-M artin d' A'rene, qu'es t,
le lie" ct endroic! q ui a esté recoyneu le l Jlus
propre et al.lfLlllageua; pOUf' ce suùjeet par Mg r.
le duc de Mercœur, g Otwe ,~ne u r pour le roy en
Provence, et Mgr le pr cm'ier 1Jrés ida11t 1 qtLi
" eurent la bonl é de se p orl ef' su r le lieu au
mois d 'oc tobre deln ie,',
' ...... ... , ......... . . .. , ...... '
Et, ayant ledictcollleil, opinê s ur la propo;ition par pluralité de voix a dellibéré {aire
construire de nouvettes ùlfil'lllCl'ies le plus
promptement qu e ce 1Jourra , al talldu l'impor tance el nécessi/.é , sut reté de ladic tc ville, audict ca rtier de Scûnt-J1!a1'tin d'Arenc ct y el1lploy e-r tes susdictrs (j% ao 1. , dOIl71(Wt , il ces'
.. ,.
"
1
�-
Clv -
-
la poup e. Trois autres matelots moururent à LiVOUille .
effocts tout pou.voir li. MM. ICI eschcviu s, fair e
Z'«chapt des ronds " ùeSSlL;res ft donner ù. prix
Cv
-
Le ca pitain e Cha taud 3ITiva à Marsei lle, le 25
mai; il remit aux intendan ts de la Sa nté le certiJ' GG3. Jui lle t 1~. -
Rapport d'estimati on de la propri été d e
J acqu es Guer ville, si:e au cf/rlier de SainrMart in d' Arenc, où doibt rs tre cons tr uit de
110uvellcs in{lnneries .
Contenance, ~ 2 carteiradcs t\.8 dexlus cultes 1
cl 7 car leirndes '2lj. dextres incultes, estim ées
e nsem bl e ... , , ... ...... "
3,'262 \ 6 5 8 d
et les ( ruits pendant s . . .. , .
,120
)}
Il
(ai et la cO Pi struction (l VCC l'a dcislancc et advi,ç
de sieur Nicolas Delourn e J oan Arnaud ,
1
Dominique Luq et Jcan-Antho'Ïl1C Ro1,olly, ct
encore do deux sie"rs 'Î1ltendants de ta santé et
le sieur Spelly ou d'l'1J/-u s gralldnombre d'ice ux.
(Ut s'}lrà, 1'> ,163 "'.)
., 663. Juillet -10 . - Rappo rt d'estimntio ll d'url coing de la pro-
2,38'2 1
pr-iété dt la demoiselle Sibille, veuv e de Ca mpDu,
~ilu ée au cartier de Saint-Martin d' Arene, oit
(Ut "}lrà, 1' 473 r'.)
doibt estre construit de nouvelles infirmeries;
cc coi ng nécessaire pour la construction des
in firm eries J est reconnu être de 30 dextres,
lesquels 1 à 2 li v. pour dextre
(0 1 )1 ' 1) d
(Ut suprà , f<> 163 " ' .)
IG63. Juill e tH. - Rapport d'es timation de la proprié té de Pierre
Figue, si:e a.u taroir de ceste dict e ville, cartier de Saint-Martin. d'Arenc 1 où doibt estre
"663. Juill e t 41 . -
donnent. ... ' ... '" . . . . . . ..
construit de nouvelles iTlfirm eries .
"
.
•
Con tena nce 4 carteirades , plu s 2 carteirades
38 dextres, estimées eosemble , eu éga rd à la
partie cu lti vée, à .. . . . ...... 17371 1)" I)J
(Ut sl/I'rà, 1" '172 r".)
H63. JuilJ el iO . - Rapport d'es timation d'un coin g de la propriété de Melchio,' Reynier 1 si:e au carlier
de Saint-Martin (1'.4rtnc, où doibt es fre COf/Sfruit de 110uvellts infirmeries, nécessaires à
l'es tabli sseme nt dcsdic tcs infirmNies.
Co nte nance 77 dexlt'es, lesquel s à 200 Liv .
la carteiradc, dIJnnenL.. ' .. . .. 76 1 10 5 /) ,1
(Ut svprà , f0 172 vo.)
8d
6 5
J' 663. Jui ll eL'14.. -
Rapport d'estimation d'un e portion de la
propriété de An toin e Aube rt , si:e au cartier
de Saint- Martin d'ATCll C, où doiu' es tre COllS"
truit de nouvelles infirmeries.
Coote na.nce 3 ca.rleirades t\.0 dextres, eotimees, eu egard à tout ce quc de beSflill g. 700 \ 5 J
(U t suprà, ('0473 r n et vo . )
Achept par la communau té de AntilOinc Giboin ,
mesnager, de b propnë lJ ct terrc, vigne ct
arbres et basti mcnt, de la COnte nance de I.rois
cru'teirades, des d mÎ ts et appartenances, situ.ées
ait terroir d e ceUe ville f t audit car tier de
Sain t-M artin d'Arcnc, pour fa construction
dcs no uv elfes in firm eries.
La vente est passée pour, ' 1,275 1 > "
q ....
»
plus pour droil de quint. ... ..
.aa
"
En tout.., .. ', ....
'1,530 1
( Ut s uprlÎ , (0 017 3,,0 e L 17.i· 1
00
•
"
. )
1663. Juill e t JI7, _ Pri x fait pour la cOllstru ction du condu il
�,
0,
-
CV I -
-
fi cal des médecin s et des chirurgiens de; infirm eri es
de Livourn e; ce ux-ci d é clar~i e nt imperturbabl edes eaux des nouvell es infirm e ries pa~é à
Coudonn ea u , moyen na nt. . ... .. t ,600 1 s d
(Ut supl'à , f\' ~ 74
ett 75 r o.)
1663 . Juill et 17 .-Q uitlance don née par Afltlwinc G1'as ) de2.} l iv.
pour le co in de terre aband onn é p"r lui il la
,,0
vi lle pour l'é tablisse menl des nouvelles infir1663. J uill et ~S.
..
•
(ne ri es .. . .. .. . . .... . ........ . . 24 1 ~ cl
_ J ean-Jacql'es Bonn et et Clémen t A'lIgély,
lIlcrchands 1JÜC i1'iet's de ceste vi lle, de leu,.
g,.é et qualit é, et tou.! àtu$ m semble solidairement , ont promis et promctt etlt à la C01l1mlmaldé de ces t e v ill e ... .. ' .. de (b e, dam
l'ensain te des ùl(i,.me-ries que doiven t es(re
édilfiées, .' .. , la COflstrllCtiO" de delt$ murailles de lad1'cte ctlsain tc, sçavoir : celle du costê
de levant et midy qui set'ont de ['-auteur et
espe.!st!ur que sera treuvée ci. propos par lesdicts
sieurs escli etJins . . ... , . . et ce 'moyennant tl11e
livre quatre sols fa rann e desd'icles murailles
réâtûtes li deux pans d'épaisseur,
(Ut , uprà, ro1S,1 1"'.)
1663 Août 014 . - Le duc de Mercœ ur, accom pagné de M. de
Pilles el des échevi ns, assistés des capita ines
de quartiers el d e diverses perso nn es, pose la
première pierre des 110uvelles infirmeries (A).
1663. Août 17. - Prix fait pour la co nstrucLion des Douvelles
infirme ries à :'aiol-M ar tin d' Arenc, passé ci.
Nico las Chieuse, Long , Ma sse et Cllarbo1l1tier,
mestres maçons de ceste v i lle 1 acceptant et
stipullant, sçavoir: la c01istruclio n de lOlll es
(A) Voyez le pl'csenl vol . , p, 18t e l suiv.
CV II -
meut, ~vec l'a plomb qu e donne Ull e sc ie nce aussi
conjectul'nl e que la le ur , que les trois dero iers
les murailles de l'anlainte desdictes nouve lles
irtfinneries 1 l c( qu elles seront raietcl par les
pré{ac hiers, à rais{Jn de vingt liv res cinq sols
P OU?' chascunc cannecarrcc desdùtes mu rail/(!s.
(Ul suprà , ro 1S\ \".)
1663 , Août '19. - Acte par leq uel , moyenna nt le payeme nt
de 0100 Ii \' . , Ma gdeliJio e Réjus permet Je
passage du con dui t des eaux des nouvelles
infirmeri es dans sa prop rié té et s' interdit
toule réclamatio n à cet ég,ard , ci,. 100 1 1 tI
( Ut suprà. r•. 17h'. )
H63 Août 2'2, - Pierre Dot, escuy eT, et Blai:e IJr acguepot,
bourgeois de ceste ville de Marseille, experls
nommés par M. le lie utena nt de lénéchal au
siege de cestedicte dUe, ensuitc de la Tcquesle
à llly presentée de lapart des sieurs eJcli evins
de ladicte ville, le 9l\lO du cOlm.. nt , aux {l'1IS de
procéder à la description et viziUe des p1'Opriclt!s dont il e~ t qltestion , pour y construire
des r,ouvtlles in{lrm eries, .,., . . s'acheminen t
ensemblemcnt a l':& susdictes propriétés, scil!t ies
(Ian s le tl'TrOtr du dict 1f1af,feifle et au cartier
de Saint-M artin d'Armc; orrù;és, il l'heure
assignée, e11 lJrësellce de quelques- uns desdicls
1JrOpl'iéta:res, lesdi ts expe rts procèdenl ail faiet
J e leur Cc.mmis s l~on , desc ription ct vi:ilte
desdicl' lieux , savoir:
1'" La propri été de Jacq ues Ga,rv ilh, mestre d'escrip lure 1 con fronta nt, de lel'a nt , A11 thoine
A ubert el Roub in diet [.(Jubet; de midy, l-edict
Loubet .. de CO I/cl/ont , Pierre Figo el la mer, et
de septentrion , o!(ssi lamer .
Conlen,w ce, 12 carlerécs 4·8 dc:&lres lJO ur le
�-
·.
-
CVIH --
matelots avaient succomb é à des fièvres malignes.
Le capilaine Chalaud avoua aussi les décès préet 7 carterét.'s 24 de:r;lres pour t';n~ ull ou
rocll ,,· le long de la m er, y ayant Irois bas li mcnt.s .
f Uit
2" La propriété Giboin, confrontant, de le'va,n l,
Jacques Garoilh,' de 11lidy, Jacf/u es Gras ; de
cO llchall t , la mer , el de sc-ptenl1'ion. lediet
GlU·call.
Co nleoance, 3 carl eirad,.s, dans lesq uelles
il y a UFI petit basli me'if.
3° La proprié té Jacqu es Gras, co nfronla'H, de
levan l, Jacqu es Gal'vilt; de midy , Pierre INgo:
de cou.clwn t., la 111 er, et de septentrion, An/haine
G1boin.
Cootenance l 'l: carteirades 56 dextres. sans
baslim en t.
.}o
La proprié té de Pi e rre Figo, dit Louperri guù:,r ,
co nfrontant, de levant, Jacqtus (,'arvilh, v iol,
sur une l'ibe au milieu, R oubin d.it Loubet, et
Nicolas Taxi!; de midy , ledict Taxil el Honuoré F abre; de couchan t, la mer , et de seplCfl trion , Jacques Gras.
Co ote nance, " cart eitades . Dans cette propriété y a une ha um e qui sert de relraicle,
cru:éc sOltb: le ,·ocher .
5° La propri été de Anthoi ne Aubert, confront an t )
de let'ant, A/elcMor lleynier; de midy , R ou bin
dict L oubet , et Gan-illt; de co uchant, ledicl
Carvi/h , et de seplanlrion , le r tstant de ladicte
lJropriélc.
Contenance, 3 eartcirades 48 dextres, y ayant
tmg bastim ent,
CIX -
céclenl s. On sava it dans notl'e l'ille que la pesle
séviss ait dans le Levant; mais, au lieu des pré6<l Le bastim ent de la propri été de Melchior
Rey ni er , con frontant , de couchant et de levant ,
Anthoine Aubert , pl" s 'l/1I e portion de propri ét é de la contenance de 55 dextres, con frontant, de ltvant, dtmoysclieSibillr, veuv e Campou ) ct Roubin dit Loubtl; de midy, ledict
Lo ubet et Auber t ; de co uchant , lediet Aubel't ,
et de seplllnlrion , le restant de la propriété.
7" La propr ié té de Sibill e, VCll\' e de Dominiqu e
Campou , con fr0111011 t, cie lct:an t , le res tant de
la propriété; de ulidy, Roubln dict Loubet.
et Ileynitr; de co !(c!i an l , lcdir l ReynifT) et de
.ieptanlrion, reslant de la propriiU .
Co nte naoce , 30 dext res .
8° La propri é té ùe Lilu rc nL Roubin dit Loubet ,
con fron fa nt, de levant, demoiselle ve!(ve Ca mpDU el le chem in traversier allant il SI- Marti'!l.
d 'Arm e el cl la mer ; de ?/l'id!} , dem oiselle Reyn e,
veuve Vi (' tor M ichel , el .N icolas Taxil; de
couchant, Jacq!( es Gurui/h, et de sC]Jtan tr ion,
Reynier et demoiselle veuve Campou.
Con tena nce, le bastimet1t 38 pans carrés ct
2-î: car feirades) dans lesquell es
y a 1:'"e gran de barre de roc Iles , o!i l'on a
treuvé une grande baum e qui lui appartient .
l{~ ter re environ
9° La proprié té de la demoiselle Reyn e, veufve de
feu Victor A/ichel , con rrontant , de levant, le
restant de la propriété ; de miely 1 Nt'co llas
/latf areau 1 la "i be de lu dicte Reyne au m1llieu ..
�- ex"
-
caulions qu e cooseillaieot les déclarations du
ca pitaine eL la ce rtitud e des ravages du fléau
de coue/l an' J R ou bin diet Loubet. ribe
matie". et d~ septantrion, ledic' Roubin.
Conteo:J ncc, 66 dextres.
~ 00
Jan s les pays d'où le Grand-Saint-Antoine arrivait,oo s'aveugla, non pas par co nfi ance, mai s
à Lcjean ct AntilOillC CotlOll , mm'tres ma ssons
de lJla,rscifle, moyennant 580 liv. par llalle,
soit.. ' , . . .. . .... , ... ...... .. ' '1, 7 ,~O 1 8 t.I
( Ut supr:!, f" -194 ,.... )
(lU
La propri élé de Nicollas IJatlareau. , dit
Sigallc con{rolltant, de lovamt , le pere FLou e.
J
reUgieux dominiquai1/. , ribo et mura ille pardessus au -milieu; de midy, Jea n-Baptiste
Beaulan , mtlraille d~ice ll ll y en.tre d eux,' de
co uchant, JY.icolial Taxil'I r ibe aussy et pel'ite
,1663. Septembre 23, -
~G63 .
muraille au milieu 1 ct de sep laltft-ion, Roubin
diet Loubet , et Reyn e, ribe au milieu.
Co nl enc, l1cc ,
2. ca rt eirades
90 dexfres.
41 ° La propriélé de Nicolas Taxil , co nfrontant ,
du levanf, Oattarealt; de midy , Jean-lJaptistt
B eaulan, muraill e ent re deux; de couc hant ,
Honfloré Fab,'c, et de septontnon , Roubin
diet Loubet , Garoilli et Figo
Contenance, 3 carteirades U2 dextr es .
La propri été de HOll oré Fabre, co nfron tant ,
de levant, ledict Tatril , rillc , barre de rochers
et peUt viol au tnillittl.; de 1nidy , la m cr ; de
couchant , aussy la mer . et de scptantriotl , Pierre
Figo. granderibe et barre de 1'oell ers au mUie« ,
Con lenance, 3 carteirades 96 dex,.,.,s.
(Arc liives de la ville, 6 e div ,
19' sect. )
~ 663 . Août 30. - Procès-vcrb,1 de réceptio n du travail (ait
par Coudonneau pour la rond'.iit e des eaux
des Tlouvellrs infirmeries.
(Ut suprà, f· 486 V".)
,1663. Septembre 3. - Prix fait de trois halles aux nouvell es
infirmeri es passé, sous les ca utions énon cées,
Amortissement de la direr.te du chapitre
de La Major sur l' emplaceme nt des nouv ell es
infirmeries.
(Ut suprà 1 fo 20 1 ro.)
Septembre 24. - A c t~ d'acl'ept pa r la vill e de MeLeI,ior
Rey nier )maître tajllieur d' 110 bits, d'u ne portion
du bastiment ct d'une lanyu, d e terre de la propri;té possédée par led it au carti er de Saint Marlin d'Â u nc, nécessaire pour l'établissemeot des nouvell es in l1rmeri es, estimés, les
55 dextres terrain, à raison de 200 livres la
ca rteirade, ci .... . ,., .. . .....
76 1 ~O s d
ct la portion du bastimenl à .. .. 200 1 » »
276 ' 40 '
~'2 0
..
eX I -
d
(Ut s"]lrà, f" 203.)
~6G3 .
SeplembTo 25. -
Quitlaoce, en faveu r de lil ville, de
33 1 li" . pa ée par Melchior Rey ni er pour la
eessioo J ' un. (0 Î11 g de (erre ct p ortion de ba-slÎ-
ment néecssfl ires à l'é lablisseme nt des nouv elles in firmeries . ci .... , .. ... ' . . .. 33 1 l " t.I
(Ut sllprà , [°207.)
4663 . Septembre 2 1. - Acte d'«chept d 'un e portion de la propriélé de AntllOÎne Aubert , maitre mus1iier ,
si tu ée au ca rtie',. de Saint-Martin d'Artnc où
1'0 0 construit les nouvelles i1ifirmerit-s pour la
somme de 700 Iiv 'l plus 40 li ". pour droit de
. ..... . . , ... 7.iO l sd
<l uint, ci......
( UI Sltp,.,i, fo 20• . )
�-
CXI[ -
-
eX III -
par cupidité. La cargaison du Sœinl-Anloinc était
riche et abondante; les principaux négociants y
étaient intéressés, et l'approche de la foire de
Beaucaire le ur en ass urait un débit avantageux. La
1663. Scptcmbl'e2i. - Quittance, cn fav our de la ville, de 20 Uv.
1663, Septembre 25. - Quittance en fa " CUl' de la ville, de 75Iiv .)
passée par Pierre Figue pour les fruits peodants de sa propri été acq uise pal' la commu no
pour l'é t<lblissemeDt des nouvell E's infirmeries, ci '" ...... , .. , ....... , •. 151 • J
(Ut suprà , (ù 201 V O,)
passée ll Ar Alltlioine Aubert, pour les fruict s
p en<lunts de sa propriété acqui:e par la co mmune pOUT restablis.sement des 710lwllles infirmcties , ci. . .... . .. . •....... ,... 20 1 5 d
( UI , upr", [0 ~ O.\.)
~ 663.
Seplembre 25. - Acte d' Acllept d' un e portiou de la proprié té Ja cques Gras , meS'llaycr, situ ée au car-
tier de Saint-Mar tin d'Artl'l c, où l'o n const ruit les tll' llVe/les in{l,rm cries pour la somme ,
les 2 ca r/eirades 56 (Iextres lJr'ises à raison de
400 Uv. la ca rt crira<lf, de .. ' ., ... 924' 8 $ .J
( UI suprà . [0 205 r".)
ACLe d'acll ept de Pierre Figue, marin ier,
dit Dupeil'éguis 1 d' une propriété situ ée au
quarli er d e S<li nt- MartiD d' Aren c, pour l'établissement des nouvelles infirm e ri es.
Cont~ nan cc, , cartci-rades dt fonds meilleurs
à raiso n de 350 liv.l' une, ci.. . 1, 400 1 ! <1
4663. Sep tembre 27. - Achept de Laurolt Roubitl dit Loubet,
pour l'établissemen t des nou velles infirme ries,
d' une propri été de 23 curteirades, dont ,17
en terre 1 vignes et basHments 1 estimées à
175 liv. l'une, . , .. ' . , .. . ... , . 'l ,775 1 $ d
(t6 incultes, 83 li" , 3 s ...
500 » 1)
{G63. Sept embre 'l5. -
cL2 cartei-I'ades 38 dextres cu lt et
i,~ c ult à raison d e 156 liv, l'une
à laqu ell e somme ajou tanLpour
leI f,'uits pendants . . ' ..•. , , "
droi t de quint. ... _ ." .. . ' .. .
(Ut suprà,
ro 208
3,2'751 $
655»
Il
3,930 \
Il
r O et
VO
s
tl
)
1663. Scptembre27.-Qu itlance de 20 liv., en [a ve ur de la
vi ll e, pa r Jacques Gras, mé nllgcr , pour les
rruÏl:i prn dan(s de la propri é té rurale par lui
370 10 "
cédéc pou r l' établi ssemcnt des nouvell es infirmeries.
( Ut supl'à . fo 209. )
30»})
~6G3.
Acte d ~acli ept de Jacqu es Guercy , maistre
d'u ne propriétê si tu ée au carl-i er
de Saint-Mar tin di Arenc p our la construction
des nouvelles infirmeries; ladite propriété ,
estimêe par Ils esti mateurs des honlleurs, est
de la con tenan ce de 19 cal'leirades 72 dextres,
savoir: ,I:::! carleiradcs 4-8 de:rtres en t'N'C 1
vignes, arbres et bas/imc,,' , el 7 cartcirades 24dextres i ncu it et rochers, lesquelles so ul payées,
Septembre 28, -
d~esc l'iptur e,
~ , 73711O s d
(Ut , uprà, [, 206 et sui v.)
A Pierre F1'gue, marinier, dit Dupeiréguis, pour d-m it dtl quint SUl' la propriété qu'i l
4663. Septembre 25. -
a ve ndu e pour l'é tablissement des Douv elles
infirme ries . , .... ..... •..• ' . . 3(7' ~ 0 s d
( Ut , uprà, f" 206 ct suil'.)
"1.
fi
�..
-
exl' -
e XIV -
tentation était tro p fOI·te et [' on s ut g ré au médecin
lil'oUl'nais d' avoir écrit les mots de fièVl"e mali g ne
à la place de celui de pes le. On reçut donc, avec
co nfian ce, l'équipage, les passagers, les hallots où
&1.\'oir : l es 1'2 ca rteirad es &.8 dextres à 250 Ii\'.
Michel, d'un coing de sa propriété pour l'es lablissement des nouvelles infirmeries , de la cootenance de 66 dex tres 1 esLim é 418 1 ~ 6' ù
rruits pend ants ... " . ... ,. ,
4. J) Il
la carlcréc, ci. ...... . . .. . "
et les 7 ca rt cirad es 2" dex tres
à 25 Iiv. la ca rtcr éc ... . .. ' .
3,083 1 6 $ 8 d
479
» »
l
3,262 ' 6 ' 8"
à laquell o somme ajout a nt la
va leur des fruit s pendants, soit
on obtient un tot al de ......
420
»
n
3,382 ' 6' Bd
1663 . Septemb rc 'l8 . - Acllcpt de JaCftu eS Guercy, mes tre d' csC1iplurc, d' urlc propriété lJOur l'eslabUssement
des nouvelles infirmeries , de ,19 carteirades 72
dextres 1 dont 42 ca rteirades 48 dextres en
terre , v ignes, arbres CL bas tiru ent, eL 7 carteirades 24- dextres in cuit ; les 42 ca rleirades
.\ 8 dexlrcsà2501iv ...
3,083 1 6 $ 8 .1
et les 7 ca rtcirades 24 dextres
à25 Iiv .......... . ....... .
479
)1
»
3)262
,.
rruit s pend30ts .. . ' ..... ' ..
droit s de quint .. . . .. . .... .
HW
652
1
65 8d
»
j)
9 »
( Ut s"prà, f· 2-12. )
,1663. Sep temb re 29 , -
Prix
ru il de la cons tru ction de trois ailes
ou arcades dans lesdictes nouvelles infirmeries,
..
d
. .,
1
J'
passé à CoLta, mestre masson , sous la cautioo
de Pierre Lombard, aussi mestre masson, pour
Je prix de 650 liv .. . ,.. .. .. .... 6501 5 J
1663, Octobre l''T . - AC/lept dc Magd elein e R,;jtu, veuve de Vielor
(Ut suprà , f" 2 13 r' et v'.)
1663, OclObre 3. - Achept de JJonoré Pabre d' un e propriété
pour l'é tabli ssement des nouvelles infirmeries,
de la con lemlllce de 3 carleirades 96 dc!dres
estimée à 150 li v. la ca rLeirade 5501 • li ,
droit de qu int .. ... .. .. ..... .. HO 1) Il
660 '
s
Il
(Ut suprà , f' 215 r<' ct v".)
l66 3. Oelobre 4. - Quillance en fa ve ur de la vill e de 40,\ liv.
pur Jacq ues Gu ercy, pou r les rruits pend ants
de la propri été par lui cédée pour l'eLablisseruent des nouvelles infirmeries, ci. ~411 s li
(Ut sllpr,i, 1" 216 r<'.)
'1663, Oc tobre 8. - Achept de Nicol/as Taa; y , escuyt r, d 'un e
propriété à Saint-Martin d'Arenc pour l'establissement des nouvelles infirm.eries , de la
con tenacce de 2 ca rteirades et ,122 dext res,
est im ée, ci....... . .. , ...... '99 L 47 ' d
droit de quint .. ,. , .. , . . .. . . .
99 ~ 6 »
599L 43 5 d
( Ut suprà , [0 2 17 r· et \,0.)
1663. Octobre H . - Actc d'Â chcpt de SibiUc Durand, de cette
ville, d'un coing de la propriété qu' elle possède au cartier de Saill t-Mm·tin d' Aren c) pour
la constrllction des nouve lles i1lfirmeries ,' ledit
•
"
f"
( Ut suprl., f" 2,12 r' .)
'1
122' 16 5
"
1
�-
e X\'1 -
-
la peste était renferm ée , dans les infirm eries. On
fiL davanl.a ge; on admit trois navires venus du
Levant avec des patentes brutes, aux mêmes conditions que celles qu'on avait imposées à Chataud .
coülg d e urrc, estimé par les estimateurs des
J
honneurs, à." .. , ... .. .. , .. ".. 60'
plu s pour les fruits pendants. ...
23
1)
1)
,
J
83'
par le ro y pour l'achept d'un (onds et pour la
construction des nouvelles infirtnef'ics de ceste
'ville se trouce p resque enl'ièrement consum é
(Jt parce qu'il est nécessaire de clorre ct (erm e-r
l'ellsain( e qu'on a ]Jrins pou'r ce dessein, et
mesme pOUT cO'lti1luer les halles voutées Q'u'on
comm e7l ce de ( aire, qui ts t le lieu oli les officiers doibvent Itdbiter, afin que s'U survenait
quelque malheur de contagion on se IJùt Stt'vtT
de ce lieu.
Sur ce ,leconscil a unaltimement résol" et déUbére que la co mmulIauté contribuera la somme
d e diœ mille livTes lJour Sub vNlir à ceste despense, et que AIrs les esc hevi1ls et intrndan ts
de la sante en auront la direction.
sup"à, f'> 230 r'.)
1663. Octobre 0 , - Achept de Nicollas Battareau 1 d'une propriPté à SaÏ1ll-Martifl d~ Anne, pour l'établissement des flou t'c llcs in{irmct1ts, de la coulenançe de 2 ca rteiradcs 90 dex tres, es timées.
(Ut
ci • . " ... , . . ' . ' . . . . . . .. . . ..
droit de quint. .. . . _.. . . .. ..
524 '
404
~5 )
6~8'
~5 '
•
J
»
(Ut suprà, f' 2·19 .... et v'.)
~6 63.
Octobre
'1
,.
,
.
,1664. Mai 5. -
3~
(du 1"' novembre 4662 au). - Le compte trésarairc de cette époque mentionn e le pa yemen t par la v ill e , pour la construction 'deI
'lOuvellts infi'rmeries, d' une somme de (A) huit
mille trois cent quarante-quatre li vres troi s
sols, ci . ... ' .... '" . . . . . . .. 8,344 1 31 li
(Archives de la ville, 9"'· div .,
~ .e partie, 2e sect., § ~ u, reg.
d, ~ 662 , ~ 663 , ges tion de
Gab ri el Lagarde, fo ~ U et
su iv.)
Il est reprcsente au conseil de ville par le p remier eschevifl., que l'argent qui a esté accordé
(A) Nous n'a vons pu nous assur er si ce LLe somme re présen te le
prix ou une partie se ulement du traité conclu par la \'ille , le 17 aoùl
1663, anc Nicolas Chi eusse et conso rts.
CXV II -
( Archives de la ville, déltbéralion du.
conseil, f·eg. nO6,., ,1663, ~ 664, fo 5.)
t66'. Octobre 3,t
(du~ "
novembrc ·t663 au ) . Le co mpte tréso-
raire de celle époq ue, mentionne le payem ent
par la ville, p our 1(, construc tion des n o u ve lle~'
infirmeries, d' un e so mme de (A) 32,788' ~ $ cl
(Archives de la v ille, 9111 • diu .,
~ro partie, 2'" sect., §2, reg.
de 4663 . •166., ges tion de
Germain Damcric , fo 208
à 229. )
4665. Mai 5. -
Le pre mi e r échev in prie le conse il de vill e de
(A) ",ous n'avo ns pu nous assurel' si ce lle somme représcn te te
prix ou un e partie seulemcnt du trai té co nclu par 1ft \'ill e, Ic 17 aOtll
16G3, :l \'CC Nicolas Chieu sse e t consorts. - Voyez plu s haut.
,
•
�-
•
s~ nté
placé Slll' le premi er nav ire, un matelot et un
mousse du mêm e bord . deux portefai x employ és
votcr des fond s pour l'a chèvem ent de::; muraill es et des bàtiments du nouveau Lazaret i
il est voté (A) . ....... . , . . . , ~O I OOO ' s o.l
par cet acte, la faculté à l'intendance sa ni taire de fai re démolir la mur aille dont il s'ag it
Sa ns que Ip.sdit s propriétair es et successeurs
4665. Oclobre 'l4 . - Le conseil de ville approuv e) à Punani mité l
la dé pense de 8 1500 li v. fail e par le sieur de
puiss(!fi t opposer dir ectem ent ou fn diuc temt'nt ,
ny pret endre audict, cas aucuns de8'p et1s, Mmmages et intérêts.
410 . A"ril -15. -
.
r.X I X -
Un qu atrième mouill'1- dans le port le 2 juin ;
les passagel's eurent la libre en lrée; un gard e de
Loune pour la coos trucli on des no uv elles
infirmeries (D), ci.. ... . '. . ... 8 1500 1 $ J
'-
-
eXV lI1 -
Convention en/re le burcalt des in tendants de
la santé et les SiCU f'S Charpllis, AI eilfl'cdy )
Campou et Silvy, par laqu elle Charpu is, Meifrréd)' 1 Campou eL SiI " y , propriétaires dt's
bas ti des j oigllOnt le chemin derrière les infirm eries 1Jo ur aller à la barr ière d' icelles du eosté
du flO rd . perm eLtent au X sieurs intendants
dit burctlu de la SOtlté ... ...... . de f erm er
l'entrée dudict chemin il. l'endroit ci- dessu s
désigné ( à l'cnlree d ud ict chemin, vis-à- vi s
Pune des tours des in{irtJ1Cf'ies et la p ropriété
du sieur Jean Campou ) J avec une m uraille
de l'auteur que lesdicts sieurs in tendants treuveront à proposl qui s'appuye-ra sur la muraille de la p roprieté Caml'ou CL sans qt(icelluy
p uisse préten dre aucun dro it d'apP"!lage pour
rnison de ce. , . . . .. . le tout a,ux despen s du
bureau d e la sauli, lequ el sera auss i obligé
lflnlr etell i r à ses {ra is et desp c1! s tant ladicte
mura ille qu e la pot te y pratiqu ée pour le passage desdi cts propriétaires. Il est réser vé ,
(A) Voy. le 5· \'01. , p. 435 ,
(0) Ut suprà. - Il est probable qu e les 8,500 li". dont il s'agit ront
parlie des 10,000 li". vOlées le 5 ma i t 6ij5, par le conseil Ill unici pal.
La clôture du chem in, eSL-il dit dans l'acte,
est demand ée par les inlendaots de la sanLé
pour (aire cesse r les fr équ entes plaitltrs ql/i
leur sont failes de ce qu e cc chemin . . . . , ...
est le rende.:-tlous des t;agabotl s et des ( emmes
de mauvaise tric, qu'il sc tcnnine d'ailleurs à
la 111 er el qu e l'on p eul p ar ret endroit (ac ilemen ' communiquer aux in{irmen'('$ au préj14d1'ce de la sanré publiqu e.
( Archi ves de la 'villc, d é lib éra.tioTt s~
ducol1 seil, reg . 004119, f~ 06 v o .)
~72 '1. ~ écem bre 4 2. - Acte d'a chat du sieur Louis Meifr édy, pa r
l'intendance san ita ire ) d"ume p artie tuur de
clMuJ'e, d' une p ar tie galerie de tl?1'Toins au
quartier de St-:\:Jarlin d' Arcnc.
( Archives de l'intendance sanitaire ,)
,1721. Décem bre -13 . - Acte d'achat du sieur Cabasson 1 par
l'i ntendance sani ta ire, d'une partie mur de sa
propriéte 1 sise au quartier de Sainl-)l artin
d'Ar eDe.
(Ut ,uprà. )
l724 . Oelobre 31 (du 1" Do"mbre 1723 au ). Pa yé par la COIDmune : 10 A Franço is et Mathieu Gay, déli vrataires de la cons truction de la double enceinte des infirmer ies . , . .. . .. 8,000 1 • J
( Areh1 ves de la v ille, 9 .. t div . ,
,1'. partie, '2". section , § 2,
gest. de J .-D. Yellin art. 60.)
�..
-
cxx -
-
à la purge des m arc handi se~, moururent. On
cbargea un chirurgien appelé Gu~rard de faire un
tt,) Au sieur Margaillan 1 pour terrain à lui
pri s pOllf l'agrandi ssement des in firme-
ri es..
. . .. . .. . .. ",
460
l
6 - ~O tl
(Ut suprà, art. 65. )
3° Aux sieurs Seguin ct MicheL, cxperts . . . . ' ... , . . ... . . . . .. .. . . . 'i6 l , cl
( UI sup rà, ar t. 46. )
~72.4 .
Novembre 23. - Vente, par Th érèse r.alllpou, à la commUDauté de la bastide , de 9 carleiradcs ct ~ /2,
qu 'cll e possède, compr ise dans l' agra ndi ssement de la do ubl e encei nt e du Laza ret .
prix ... .. .. o. • • •• • • • • • • • • • • • 5,500 1 S <1
( Arc/lives de la v ille, délibérations
du conseil, reg. 0 0 126, f"92 ro.)
4724. Décembre ,19. - V e nt ~ par Franço is CabassoD , jardinier
à la communa uté, pour le prix de 12,428 li v. )
d'une propriété el bastide, de ~7 cu rterées,
située au carlier de Saint-Martin d'Arene ,
co mprise dans l'agrandissement el double ensainte du La::arel, ci . . . . " ' . 12,42!P s ù
(Ut suprà, f095 vo.)
, 1
oI7~5 .
•
Janvier ~7 . - Vente à la co mmun au te, par .André E sménard 1 consC'ÏUer au siegc et sénéc hau. ssëe de
Marseille, pour la so mme de ~ .050 liv. , de la
prop riété paf' lIû possédéc au quartier de
Saint-Martin à'An nc, 1l écessaj1'6 à l'es tabUssemenE de la double C1isainle du La:aret ,
ci ... .. ... .. ...... . ......... 4,0501 • Ii
( Ut suprà, ,",g. n" ,127, i" 4 r' .)
025. Juin 27. -
Les échev ins , en présence du subdélégué de
l'intendant, déUvre1lt définil ivement les ouvra-
CU I -
rapport s ur ces acciden ts; soit qu' il eO t été gagné,
soit qu'il n'y entendit rien , ce médicastre déclara ,
gel p OUf' la construction de la double ensainlè
des murailles à (ai re auz infirmeries, au sieur
François Gay , mestre masson.
Le 4er arti cle à 3 1 )). ,1 la canne .
Le 2'
14 40
»
"
Le 3'
8
"
"
"
Le 4e
7 '1 Q
"
"
"
Le 5e
» 07
"
"
"
Le 6» 05
"
Le 7e
16
"
"
"
(Ut s"prà, reg. n' 126, r· .6.)
1725. OClobre 31 (du 1" Dovembre 172. au). - Payé par la ville ,
1° A Ma thieu eL François Gay, déli vrataires
de la cons tru cti on des murailll.::s de la dou ble
encein te d es infirmeries. . . .• 36,8001 • cl
(A rchives de la v illei 9"u div.,
~ re partic, 2- sect ., §2, gestion
d e Joseph Vespin, art. 59.)
2 A Jean-Bapti s te Audimar, pour dommages causés dan s sa bastide auprès des infirmeries . ....... .. ....... . , ....... 3001 • Ii
( UI s"prà .)
3° A Thérèse Campou , pour pens ion du
capital de 3, GOO liv. .. .. . . . .... 30151 S d
( UI ,uprà. )
025. Décembre '!8. - Venle à la communau té par Franço is
Guroi er , pour la somme de sep t ce nt quatrevingts li vres, de la propri été lui apparte nan t,
size au quartier de Saint-Mart in d' Ji rcnc ,
nécessaire à l'cswblisscmclit de la dOllb le ensaÜl le des infirmeries, ci . . .....
7801 • Il
(Archives de la ville. délibération s
du con seil, reg. nO46, Co 75 r o .)
"
"
"
0
"
"
. ,',.
..
�"
-
,
,
C ~XII
-
-
qu'après le plus minutieux ex amen , il avait acqui s
la co nviction de l'absen ce de la conlagion . Malgré
d' autres décès , Gu érard persista dans son outre cuidante déclaration . On se défia lrop tard de lui ,
Payé par le trésl.rier de la commUDe à
4- A J ea n Garni er, menuis ier 1 J élivrataire
lJIathieu 6l Fra.nçois Gay, mestres masson s,
des ouvra ge-s de menui se ri e pour les infirme ri es e t le nouveau Lazare t. . .. '1,500 1 • d
47 25. Décembre 28. -
0
entrepreneurs des J.lou vell es muraill es de la
doubl e enceinte des infirmer ies 36,800 ' • tl
( Archives dt la v ille, 9lu e rJ;i v. ,
~ rt partie, 2' sec t., § 2, gestion
de Joseph Yespin , art. 59. )
t1'16. Juill et 12. - Al arcll é des murailles ct ouprages de la double en.sai'n le du tlO t lVCau L a:m'e t , donné, pa r
les échevins, à Antoine Br un t t , 10 U$ le cautionnement de Mathieu Gay , pour la somme
de ..... , ........... . _. ... 14,000' $ il
( Archive.s d e la ville, délibérat ions
du. comeil, reg. no ~ 28 , rD63.)
( Ut suprà.)
50 A Marlin Ra)' Da ud, pour plan eL devis
du nouvea u Lazare t.. .... . . .. . . ;\751 • d
(Ut slIprà , art. 38 .)
,1726. OClobre 3,1 (du 1" novembre 1725 au). - Ordonn ance sur
la police du Laza ret de Marse ille( A).
t 727. Fé vri erH .- Prix fait de la constructio n des molles passé,
pa r les échev in s, à Pierre Véran , Devaux et
A ntoine Mère, mestres ma'sons . . .. préscnts,
accep tan ts et sli pulttntJ solida iremen t l'un
pour l'autre et t'un d'eux se" l pour le tout ,
pour le p rix et so mm e de ... ' "
7,700 1 • d
(A rchives de la ville, déli bérations
du consril,reg . 1l0 129, fo 1 6.)
!7î6. Oclobre3 1 ( dul " novembre 1725 au ). Pal'é parle tréso-
ri er de la commune: 40 A Mathieu Gay. maiLrc
m açO l1, eL Jea n Grani er, maître menuisier :
cntrcprfn eurs des nouvelles murailles de la
double enJainte des infinneries et L aza.rcl des
patentes brutes. . ... . . . . ... . .13, 8'161 • li
(A ,.chives de la ville, gmodiv. 1" part 1
2- sec., § 2, ges tio n de PierreEydin ,
art. 25 .)
201 A Mathieu Gay, maître maço n, délivralaire de la constru ction des murailles du nouveau Lazaret , à compte du pri x desdites
muraill es ....... . ... . ..... '. 9, 6121 1 li
.
,
•
CXXlli -
(Ut suprà. )
30 Au dit Gay, délivr alaire de la doubl e
enceint e des infi rmeri es. . .... 2 ,705 1 • d
(Ut sllprà . )
,1727 . Févri er 101 .- Payé , par la commune, à Ma thieu Gay , pour
la dou bl e ence int e des infirmeri es. 8,200 1 $ li
( A'rchives de la villc, g.. c divis1'0l1,
• r. part.ie , 2c sect. , § 2, ges tion
de Jean- Ble Hi card, ar t. 28.)
0 27. Oclobre 31 (du 1" noyem bre 1726 au). Pal'é t oà divers par
la com mun e pour le mole des pa tenles br ules (n) ............... . .. , 16,648' 9' 10"
(Ul su prà , ar l. 30 .)
(A) Voy. l'ar ticl e so us la dale du 16 se ptembre 1793 .
(D) Celte somme Ll oit probab leme nt comprendre cell e de 7,700 li " .
du pri x fait passé pa l' la vill e, le il fé \'r icr 17:1:7, ~ !lienc Véran,
Deva ux Cl Mt:rc.
�-
- exxv -
cx.xtV -
et 1' 00 eul recours à d'autres chirurgieos qui reconDureot la présence du terrible venio asiatiqu e;
2° A J ea n Ga rn ier , maitre me nui sie r , pour
le prix. des ouvrages (ails ou. à (ai1'e pour la
dou bl e enceintc des infirm eries. . 4,580 1 • Ù
(Ut sup"à, a rt. 35.)
172S. Sept embre 4O. - Le cooseil de ville abandonne à l' RôlelDieu un reco1'u de terrain rcstant de la prupriété CampDu , acquise par la communauté,
pour l'agrandissemen t a" chemin d'A ix et le
viol (chc min ) qui alloit ci. ladicte propriété
Ca mpou; ce l aba nd on est fait à l' HÔtel- Di eu
pour le r écupére r du te rrain pris à un e ca mpagne a ppartenanL à l'h ôpital pour l'agra nd isse ment des infirmeries.
(Arc /livcs de la ville, déli bérations
du. cOtlScil, reg. nO , fa 79 v·.)
I ns. OClobre 3·1 ( du 4" novembre 1727 au ). - Payé pa r la
commun e: 1° A Mathieu Gay, pour la doubl e
e nceinte du Lazar et. .. . . .. . . ". 500 1 • .1
( Archives de la ville, 9me division.
4t. partie, 2e setcl .) § 2, ges ti on dt:'
Honoré Darthalon, a rt. 26 )
Guérard les traita d'ig norants e t tint les mêmes
propo S qu e bi eo des do cteurs de notre époqu e
4730 Avrili e ••
meries et procurer une plus gran de co mmodité
aux halles qui vont estre construi tes. et cc pOUT
le p rix de.. ' ... " .. ' ... . . ". 2," 00 1 S tI
(Arcl!ivCl de l'intendance sanitaire. )
4774. Juin 40 . - Arrê t du conseil-d 'état su r les droils de pa tente
et de certifi'Ja ts de santé délivrés aux ca pit.ain es e t passage rs sortant du port de Marseille (A).
Les inl enda~lts du burea u de la santé ont
présenté aux écllcv ins un co mparan t, paT lequel
ils demande nt, pour la surreté p ubli que, que
la ville leur cede le ten Gin attenant leI infirmeries et qui appartimt à la commune; ils
observent que ce local est fréquenté par le peuple, cc qui lJetd occasionner des accidents {àcheux et qu'il conviendrait de le clore, 1Jour
,1784. Déce mbre 30. -
adju dicalai res du mole des patcllles br ules . . .. .. . ..... ..... ..... . 7, 145 1 S. ù
(Ut sup rà, a rt. ~ 7. )
•
Le conse il de vill e, ell approuvant le payement
qui a esté (ait à Dct'aux et à Mère, adjudicatairrs des molles des infir meries, et à Charlois,
déNv ra,tai l'e de la contre-jetée, charge les
éche vins de réif é,'er leurs instances auprès du
contrôleur giméra l 1Jour obtenir le remboursement des avancee (ai tes par ln communauté
pOUT lesdicts molles et contre-j. tées.
(Archives de la t;;Ue, délibérations
du conseil , reg. 0° ,132, ro32.)
1'7 56. A" ril! cr. - Achat, pa r l'intendance san Haire, d' un e par tie
de la propri été du sieur Gérin } au ca rti er
d'A reoc, pou r être j ointe à l'enclOI des infir-
2° A Pierre Vérau, Deva ux et Antoin e Mèr e,
li'29 . Oc tobre 31 ( du "er novembre 1728 au ). - Payé~ divc rE,
pa r la ville, pour le môle des pa tentes brutes. . ........ .............. 3,787 ' • 8 ù
(Archives de la ville, 9' di vision,
4 Te partie, 2e sect., § 2, gestion
de F ra nçois lIo11a nd , a rt . 33. )
-
(,0\)
Voy. l';lrticle sous la date Ju 18 vend émiaire
3n I X ,
.
,
"
,"
'
�-
colportent et imprimen t avec une homicide imprudence. Cependant. de sévères mesures furent
les prévenir , de mdm e qu e de (aire l'acq'Uisi_
tion de quelques emplacements contig1lS 1 qui
c!tposent aux mdmfs da1lgers. Ils Cotnmufl iquent de plus. une lett:re à eux écrite 1 le
23 dudit mois, par le capitaine des illfinn erics,
qui leur donne a1'1"$ que su r l'esl>lanade q'ui se
trouve derrière "cn elos de Sa int-Roch, où il
y a journellement du monde, des cha sse urs et
un e cabanne de chasse, qu'un bergtr est dans
l'usa ge d'y introduire un troupeau et finalement qu'on s'introduit dans ce local par les
ba stides voisines et par les murailles qui so n'
très·basscs par cet en droil; la leUre observe, en
ou (rc, que ICI ve'11ts impétueux qui s'élève'nt
fréquemm ent dans la 1luit, peuven t empor ter
dans ce 10cClI des {loco ns de cotons qui sont en
lJIJT ge•
Lé conse il municipal , ouï la lecture du.
comparant ct de la lettre y join te, délibère,
li l' unanimité, de céder gratuitement au
bllreau de la santé le terrain appartenant à
la comm un e, et que l'acq1l1'sition des terrains
contiglls nécessairts pour la suret é du La:aret ,
ainsi qu e la desptn se des murs des clôtures
serait aux (rais dudic t bUTeau, sous ' ;autorisa tion de Mgr l'in ttndant .
..
(Arch1"'ves de la v ille, déliberation s du
conseil, reg . nO185, ras ~86 et 487.)
.
.
•
-
CXXVI -
4786. Aol1.t 27. - Ordonnance royale Sur la police du Lazaret
de Marseille (A).
(A) Voy. l'article so us la date du 16 septembre 1793 .
CX.X VII -
cnOn prises. mais il n' était plu s temps. La maladie
envahissait la vi ll e. Le 20 juin. ces mots sinistres
~ 790. Juillet ~3. -
Proclamation de b municipalité de Marseill e
sur la police du Lazaret de cette ville :
« Nous maire et officiers municipaux de
cette ville de Marseille, informés quo des perso nne s, autres qu e celles qui so nt empl oyées
au ser vice du' bureau de santé, parcourent
librement l'isle de Pomègue, où est le port de
la quaranta in e; qu e so us prétexte de se baig ner ou de pêcher, elles s'approchent du rivage
s ur lequ el es t situé le Laza ret de Marseille;
que plusieurs se baignent dans la hanse de la
Jolielte, s'avancen t vers la po in te du nord,
où est le mur qui co upe et sépare le rivage
libre d'avec celui du Lazaret, qui est prob ibé;
qu ' ils se permelten t de passer à gué cette
limite pour se répandre sur toute la côte du
Laza ret; co nsidérant, que ce lt e fréquent-ati oD,
interdit e par les ordonnances du roi de ~ 726
c L-1786 , peut compromettre la sa nté publique
par la f.3c il ité qu 'elle donn e de co mmuniquer
avec les objets sou mis à la qu araotaine ; 00 0sidérant,~que de pareils abus, pouvant a voir les
suites les plus dan gereuses, doivent être réprimés avec la sé vérité qu 'exigent la sa nté
pu blique et le salut du royaume ; après a,'oir
ouï le procureur de la commune, faisons trèsex presses inh ibi ti ons et défeoses à tous maîtres J patrons ct marini ers de bâtiments J
bateaux, chaloupes de quelqu e espèce que ce
saiL, et à toutes personnes de qu elque état,
sexe etcond ition qu 'el/ es so ient, qui ne se ront
J)as CD purge ou commi ses pour le ser vice du
�-
CXX:VIIl -
retentirent dans Marseille: la peste vi ent cie tu er
une femme à la ru e de l'Echelle . Cette rue fut toule
,
,.
.
'
•
bu reau de la sa Dté de Marseille J d' abord er
l' isle de Pomèguo et son por i, ni les en virons
des infirm er ies du La za ret. de Marseille ,
depu is la poin te de Portéga le jusqu 'à cell e de
Sai nt-M arti n d' Arenc, el no tamment de descendre sur le rocher di t l' Esmel'aud e , sous
quelqu e pr étex te qu e ce puisse être , même
de pèche ou de bains, à pei ne d' un e année de
prison. de trois ce nts livres d'amende cl de
confiscatio n, tant des bâtiments qu e des fi lets,
mar chandise,;, har des ct autres effets qui y
seronllrom'és, eL de plu s grandes pein es s'il
y échoit, suiv ant l'exigence des cas ; ct seront
les amendes et produits des confisca ti ons
appli qués, un tiers aux dénoncia teurs . et les
deux au tres tiers aux hôpit aux de ce tt e ville,
laquelle peine ne pourra être réputée com-·
minato ire. Faisons au ss i deffenscs aux maü res
et patrons des va isseaux , barques et autres
bât iments , étant en purge et mou illés audit
port de POID lllègue, d e ne souffrir l' approche
d'aucu ns bMiroenls non sujets à quarantaine,
sous les peilles ci-dessus prononcées. Enjoignons aux employés des fermes du ro i, qui
auront rail des saisies ou des visites à la mer,
de n'aborder à ter re qu'après avoir fait leur
déclaratio n aux officiers de sant é} et de ne SI!
rendre sur l' isle de Pomègue, dans les cas qui
l'exigeron t, qu ' après s'être mu nis de la pe rmission desd its officiers, qui leur donn eront
un garde s' il y a lieu ; enjoi gnons à la gard e
nationale de saisir les co ntrevenant s el de les
traduire aux prisons du pa lais. Et sera la pré-
-
0,
C:O ,I X -
in rec tée. Marseill e flll saisie t1 ' ull e inexprimable
lel·reur. On Louchait à la fin de ju ill et.
s~nte proclamati on 1 impri mée ,
pub liée el
;'I ffi chée pa ri out où besoi n sera , pour qu e
personn e n'en prétend e ca use d' ignoroncc.
« Fait et délibéré à Marseille, dan s la maison
comm une et chambre du conseil, cc 23 jui llet n 90 .
Il
Sig, : les Maire e t offi ciers mu nicip aux .
(( Co ll ationn é.
Cl
179l . Aoû t 3 1. -
Sig . : L Oi\lD ARD , secré l. greffi er.1l
( Arc/lù; cs de la v ille, ,1rc dIV ision ,
'1r. section, 1Jorle{cllille nO~ .)
Délib érati on d u corps mu n icipal de Mar seille
sur ta police d u Lazaret. (A)
( Archives de la v ille, dfli bératio ll s
du corps 1Uun ici,ml, reg. n· 3 ,
[0 152.)
Dèli bération po r lfl qu ell e le co nseil
mu nicipal déclare qu' il rera poursui vre et
pu nir de mort tout cit oyeu qui tentera de
s' introdu ire forcément da ns le laza ret (Il).
Anhivc$ de la ville , ,1" di vis ion , 8° sec lioll ,
reg . n . 4 , f0 74- ,,0. )
1793 , Septembre ,16. -
(A) Voy . la page cxx...x du présent volum e.
(8) Voici le tex le de ce lte délibération :
0: Un membre du co nseil ayant exposé que di verses infractions
ét:lieut fa iles 3 U r èglement su r la police extél'ie ure d u la zaret . en
dépassant les lim ites ùe son encein te el en s'introduis ant SUI' ses
co nlins ;
CI Le consei t • considéra nt que la liberté con siste à (:l ire tout te qui
ne nuiL pas à anll'lI i, et qu'il ne saurait y avoir d 'ac te plus nui sibl e
~ la soci c-té entièr e qu e l' introd uction ùcs pa l'licul iers S\l I' le ri r age
ct les qll ais des in fi rm el' i e~ , hahitu ell emcnt occ upés pal' des équi pa-
'I V
1
�"
- exxx -
-
CXXX I -
Le parlement d'Aix défe nùit, so us peioe de mOl't ,
toute communica tion avec la vi lle de MarseIlle ,
médec in s de Mootpelli el' se rendirenl par
ordre du ùu c d'Ol'i éa ns, rége nl du roya um e .
AnY!. Ther . 17 (4 ao ùlI7 38). - Arrêté du directoire exécutif
desqu els la co mmuDe de M<.lrseill c jouissa il du
revenu des pa lenles de sa nlé Cl des certifi ca ts
mari limes , on ne sa uraiL se di ssimu ler que
c'esL en abusant des mots qu e le bllreau de la
s:lIHé cs t parve nu à su rprendre à la reli gion
du mio ist rc , un e décis ion qui lui allri L>u ce Ua
déli vrance des pél tcnles ci e san lé ct ce rtifica ts
maritim es 1 et Je mont;lnt du droi t qui en
011 des
,
porlan t que les co nse rvat eurs de la santé verseront tous les mois) diJns la ca isse du
burea u ce ntral de Marseille, Il' pl oduit des
droi ts perçus , lesqu els SOI'ont employés à
uCiluiLier tout.es les dépenses du lazarel. )
(ArcII'iI"CS de l' l ntf'f1dance SanUaire. )
An IX . Vend . 18 (10 octobre 1800 .) - Délibéralion du eODse il
muni cipal , relative an droiLs ur les patentes
maritimes el les cerlificil ts de SloLé:
{( Un membr e, nu nom de l a commission des
finances 1 faille rap port suiv ant :
Après avoi r exa min é les titres en ve rtu
(l
gas el des marcllandi:-es qui n'ont subi encore aucune purge, Cl , SUI'
lesqu els naltent io\'oIOIl13 irc ment , et malgré l~\Ites les précautions
possibles , des parcf ll es de marchandises <Ill: pcurenl donner la
peste;
.
Co nsid érant, que la pein e de mor t doit ètl'e le juste chàtJm ~ nt de
toul être malfaisa nt , qui , gagné par les ennemis de la rép ubliqu e 1
lant intérieurs qu ' el téri eurs, chercll el'a il, pal' ces contraventi ons ,
à répandre sur nos con ll'écs ce Opau destru cteur ;
([ COllsid éralll , qu e dan s ces circo nstances , le fran çais, entouré
ù' enn emi s qui 'Teul ent om dir les plus horribles complots con tre sa
liberlé , doit avoir sans cesse l' œil ouvert SUI' tout , ct soupçonnel'
le cl'im e et la trahison dan s tou t ce qui peuL enfanter des ca lamités
publiques ;
Il A délibéré , oui le procureur de la com mun e, de renouve ler et
renouvelle le disposiLi f de la délihération du co n~ eil municipal J en
liMe du 31 aoùl 1792 (.) , dont la Lelleur suit :
G: Le corps muni cipal , ouï le procureur de la comnHm e 1 déc la re
l '
•
' ) \ U!' , 10
prés.:! ",
\ O!"
p, CXX I l: •
"
,.
." ,
,
'.
! ..
1.
"J 1
qu'il fera poursui vre el punÎl' de mO"l, co nfo rm ément aux lois cx isU!.ntes . tOut citoyen qui tenlera de s'i nll'oduire forcé ment dans
l'enceinte du lazal'ct, ct renouyelan t les disposition s porlées pal'
l'ordonnance de 1726. et cell e du 27 aoOt 1786. ainsi que la
I>rocklma tion de la. muni ci pali té du 23 juillet 1790, le co rps
municipa l , au Il om du sa lut puolie, fait Irè!'-exp l'esses inhioiliûns el J éfcnses a tous maîtres , patl'ons el m:lI'ini cl's de b:itilll cnlS, batea ux, ehal ollp~s de quelque espèce qu e Ce soit. et à
loutes person nes qui nc seront pas en pUI'gc Ou comm ises pOUt' le
scnice du \..lul'ca u de la santé, d'aool'der n ie de Pomègue ct sou
port , ni les envil'ons des infirm eries du la 7. rlze l de Mal'seill e, depuis
la poi nte de POl'légalle jusqu'à celle de Saint-M:ll'Iin d'Al'elle , et
no:ammcnt de descend.'e sill' ie rochel' dit l'Ém el'3ude, SOus qu elque
IIré tex te qu e ce puisse êue, même ceux de pèc he Ou de hain 1 :1
I)ei ne d'uu e année de !u'iso n. de 300 fr , d'amende et de confiscati on
tant des bateaux que des fil ets . m:ll'chandiscs . hardes et aull'es
efl'clS qui y sel'ont Il'O U\'és , ct de plus gl'alHJe peine s' il y rc heoit 1
sui ra nt l' exi gence du cas ; le tiel's de s amendes CL du produit dcs
conl1 scalions ap pl icables , un ti ers aux dénonciatcUl's, cl ics deux
ti ers co con fol'mité de la loi , Le co rps muni cipal fait aussi défcnses
aux maîtrc , et patrons de ,'ai sseau x, o:lrqu es CI autl'CS o:'ltimcll Ls
élant en pl/I'ge ct mouill és audit pOl't de Pomègue, de soufrd l' l'apprOche d'au cull s bâtim ents non suj ets à la quarantain e, ~O ll S Ics
pein es ci-df'sS US pronon cees,
0: Enj oint aux préllost's des douanes H a l ion ~lI es qui aUl'on t fai t d e~
�-
Ceux- ci y lrolll'èrellt plu s ci o vingt mille morts ct
neuf à dix mill e m O IlI'~lIl s, Ce spectacle leur serra
résul te. En effet J I.l mun ici pali té de Marseille
do te mps immé morial , déli vré les patentèS
de Siwlé par son secrétaire bu ll etai re , qui
était ordin :1iremonl un notair'c i ell e fut main Icou r. d;lOS ce droit par un arrèt du con sei l
du 40 juin ~7'7 1 1 portant : (1 Les drpils de
« p:\leole eL certi fica ts de santé q u i seront
« expédi és pl r le notaire bullct aire aux capi-
.
..
le coouJ' cl leul' UlTuch" des larm es, Le nombre ùe
morls augmentail au poinl quïl dev in t, imp oss ib le
« tai nes el passage rs q ui so rtent du port de
il,
,
"
e XX XIII
(1
ladite vill e 1 se ront compt é.; au trésor ier de
« b comm un auté, de la m<) ni ère qui se ra réa glée par les maire, échev ins ct assesSC ur
1
lesqu els sonl autor isés :J co ntinu er de fj~ c r
« et étnblir le laux desdiLes p"lenlcs c t ce rlil' ficJ ts de sao té , selon qu ' ils le trouveront à
(1 propos .))
«
« Ce n'es t pas le seul lit re q ue l' on puisse
fai r e valoir en faveur de la co mmune de
saisies ou des visiles à la mer, de Il'a borù er ~ tert'c qu'après avoir
fa il leur déclal'rt tion :lUX CQ nSC l'\ :llcurs de la saoté. eLde ne se rendre sur l'H e de Pomèguc, dans les ca s qui l 'ex igcl':1ient , t'lu 'après
s' être munis de la permi ss ion desdi ts cOli se n'aleurs, qui lellt' don-
neront
Il
gal'lle, s'i l ya li eu.
LI llO
La municip:l lité jlni te 10llS les ci toyens J e \'ei ll er cllX -mèmcs b
l'exê(;ution des lois to nserntl'i ces de la santé, et ordonne qll e les
contre\"ellaflLs à ces lois seronl relenu s en pri son dan s l'enceinte des
infirmeries el y subi l'onl qu al':l llt ai ne s'ils ont des ce ndu sur les
quais ou que les conServat.eurs cie la ~ a nl é le jugen t nécessail'c,
el qU':l utremcut ils s(' l'o nt lr=l Juils par la ga rd e nationa le dans les
prisons du palais,
Il Le conseil a de plus délihéré, ouï le procureur de la commun c ,
c,;c pl'é \'eni r le pub l i~ qu'il mettl'a la pl us rig ide surveillance à fa ire
el écuter la présente dClibél'ati o'l ,
« El pOUl' que personn e n'en pl'étend e cause d' ignul'ance, ell e se ra
J
imprimée e t affi c hée parto ut où besoin SCI'a,
II: Co mm e des plaintes on t é té faites que des enfant s 1 soit à la n::lge,
soit en co toJan t Je r ivage , 50 sont intro rJu its sur les bord s de l' ence inte du laza l'et , le co nsei l recomm ande aux ci toyens et ci toyen nts
à fair e cooll:l ill'è à IcUl's enf::l 3ls les défe nses et peillc s portée s d:l lls
sa délibération , l'àge ne pouvant excuse l' des conl l'a\'en ti or: s (lui
compromett ent si fOlternent le salut publ ie , »
•
(Archives cie la l'WC. i ' · di vision , s~ sC(' lÎon , rt:g . ~ , fo 74 "•.)
Ma rsei ll e. Oulre celu i de sa po~sessi on immémoriale , il exi s te un édit de 17 17, qui porte,
art. 95 : « qn e les échevin s ne signeront
I ( au cu ne pat ente de san té pOlir lcs bàtim ent s
« so rta nt du pori , Sun s qu ' il leu r apparaisse
(1 d' uD cer tifi ca t qll e la prov ision Ju vin a él é
(!
faile dans ~ ln rse il1 e, ))
« Il esL io con ce\'a ble qu'après des titres
au ss i respecti.lblcs eL qu e touL 10 mond e counait 1 le burea u de la sant é aiL osé arnrmer au
miais tre qu e le druit de cl eli v rer les patentes
maritim es et le produ it en résultaor , lu i avai t
Cl é enlevé par le burea u cen tral.
«( Les patclltes maritim cs cL certifical s cie
saaté so nt d es actes de l'autori té publi que ; c'est le ma gistrat chargé de veiller à
la sûreté de ses concitoye ns 1 qui ce rlifi e
l' étal dans lequ el se trOln e la localité SOli mi se
à son inspection au moment Ol! il délivre
l'a cte ; il f,lUt doac èlre rcvèl u d'll ll ca ractère
public pour avo ir une lell e ali ribuLÎon , el
cela es t si vrai 1 qu c les édits ct décla rati ons
qu e nOliS ve nons de citer ex igca ient même--
•
�exXX I"
-
- cx xx" --
de les cnt err er ; on les j etait ùans les l'u es 011
s'accumul aie nt des monceaux de cadav r es" La
qu e le secréta ire qui contresignait fùt lin
hom mc public 1 un notaire r evê tu de Jo. co o li ance de scs co ncit oye ns, Qu e so nt les
co nservat eurs de la sa nté? Cc so nt d e simpl es
délégués de l'ulltorit é locale ch,)rgés de
\'ci ll er avec ell e à J'entrée du por t et dans 10
Inaret, ~ la sa nl é publique , toujou rs so us
l' inspection imméd iate cl u magislrôlt q ui les.\
llelegués ct fi qui ils do ive nt co mpte de Icu r
conduile,
\{ 11 eSl clair que c'cst sous la q ualité dl'
co nse rva teur de la sanle et cn abusa nt de cc
titre, que cc bu rea u est par\'enu à se fa ire
cons idérer comme un o autor ité publique revêtue d'un carac tère cie m<lgislrature, el que
c' es t so us cc rappo l'I fa ux, que le mi nis tre a
été induit 0 erreur et qu 'à la fa\'eur de cell e
erreur, les co nse rvateurs de la S<lot e ont rav i
à la commun e un e resso urce absolu me nt nece dire aux dépenses publiqu es, ct li ses magis trats un e attributi on qu e tout es les loi s el
les prin cipes les plus so lenn ell ement reconn us
leur a urent ,
Ct II est tcll ement vra i que lescoosc r va teurs
de la sa nté ne son t que des préposés de l' autorité pu blique et locale, que dans tous les
temps el par l'effet de l'éd it de 17 17 qu i co nfi rmait 1 à cet éga rd, UII ancien usage, ils
étai ent ann ue ll eme nt nommés pa r le cO ll seil
de vill e, présidé par les maire , échev in s el
assesseur ; leurs se ul es attributi ons et ai ent
de recevoi r les décl3rati ons des capiLJines cl
pa trons des b,\t ;men ls qui ar ri\'aient en ce
1
•r
•
ten'eUl' fit désel'l Cr à des rOll cti ono ail'Cs, à des
pr~ tr es,
Ull po ste où le devoi," et l'hum anil é
port , de faire purge r par un e qu arantain e au
Laza ret ou à l'He de Pomèg ues, ce ux de ces
na vires qui ve nai ent d 'un pu ys so upço nn '; de
contagion et , e nco re, duns ce lte attribuli on
étaient - ils s ur ve ill és cl prés id és par les deu x.
échev ins qui so rl aient de leurs fûncti onsr.hJqu e aDnée , lesqu els étaient réputés cO llse r va teurs nés de la sa nl é,
(( No us développerons dans un prochain rap port sur l'oq;a oisa ti on du burea u de la sa nté,
les droils de la cO lllmune eLdu conseil muni cipal sur CeS conserva teurs, Il nous s uffi t,
quan t à présent , de démoDtre r que la délivr ance d es patent es maritimes appa rti ent aux
magi5trats qui re présente nt l'a ncienn e auto rilé admini strati ve, et qu e le produit est un
revenu commun ,d qui J oit être empl oyé au x
charges local es,
(\ Dien loin qn e le burea u cCllLral ll it r" vi
ce tt e attribu tio n au burea u de 1<1 sa nl é , il est
de fait qu e c'est le bureJ u q ui l'a ra vie
lui-m ême à la co mmun e , puisqu e toutes les
mu ni cipalit és qui ont précédé le burea u ce ntrai J tou tes cell es qui ont t'x isté av ant et
depuis la révolut io D, oot touj ou rs été en p o~
session de ce droit eL n'oo t jamais cessé un
În sta ot de l'exe rcer, et ce n'est qll 'à l'époque
de la su ppression du burea u centml eL
dan s les premi ers momen ts de la nouvell e
orga ni sati on adm inis trati ve, que le bu l'ea u de
la sa nté il. fin ement abusé le mini stre pour
f:lV ir ù ln co mmun e une r rsso urce te ll ement
"
�-
,\
,
1
'.
'
"
"
-
CXXX\'I I -
auraien t d" les retenir, Les moin es de SL,-Victo r
s'enfermèrent d:l ll s leur fort eresse; ma is ce Lexe m-
pi e de lâcheté ne fiL que d0nner un plu s grand reli ef
au co urage de ces hommes vraimen Lhéroïqu es qui,
esse nti ell e, quo, dans tou s les temps , elle en a
rnit une des principales bra nchcs de son
reve n u .
certa in , à plus forte rai so n 1 lorquï l est démontré qu e ce n'est qu e pa r un e usurpation
bien caractér isée, que le bureau de la sa nté
est par venu à s' attribu er ce droit et ce revenu
dont il ne rend comp te à personn e , ain s i qu e
du droit per u SUI' les huil es au burea u de
vingt pour cent , cc qui nai sembl ablement
forme ra l'objet d' une autre réclamation de la
pa rt du co nseil j c'est vainement qu e le burea u s'appu yera it d' un e lettre du ministre
pour couvrir son us urpatio n j s i cette letlre
existe, il doit en donner con naissanf;e au préfet; et comme tout porte à croire que le ministre se borne il lui dire que s ' il est vrai qu e
le bu reau central lui ait ravi ce lle altrlbuti oo, il doi ~ s' y réio tégrer eU' cxe rcer j qu e dès
qu ' il existe en fait qu e le burea u ce ntral ne
l' avait poiut ra vi et qu' il exerçait un droit
dans le cercle de ses attri bu ti ons, le bureau
de la sa nté doit cesser de jouir du frui t de
so n usurpation, restitu er de s uile, cn vcrsa nt
dan s la caisse de la co mmun e, tout ce qu ' il
a perçu jusqu 'à ce jour 1 ct s'abstenir poUl'
l'avenir de tout ac Le il cet égard, puisqu ' il es t
v rai qu 'au sous-préfet s,eu l appartient le drOit
de les raire et de les déli vrer.
11 Il est de toule justi ce qu e ce rcvenu rclourn c à so o ,,"ritabl e propriétaire qui cst la
com mune , ct qu e l'ac te de magistrature retour ne ù l'autorité ù qui cli c est db 'ol ue ct
qui a remplacé , pal' l'e lTet de la nou yelleorgani saUon, le burea u ce ntrill d<.lns ses att r ibutions ad ministra ti ves.
{/. C'est le so u s~ pr e ret de l'nrrondissement
qui, ensui te de la loi sur 1.\ nouvelle organisa lion du territoire rrançais . est chargé des
fODctions adm inis tratives que l'ancie n bureau
ce ntral exerçai t cl qui sont cons id érées comme indi visibl es.
0: La déli vra nce des certifi ca ts de sa nté es t
de ce nombre ; c'est donc au sous- préfet
qu 'ell e apparti ent.
11
,
CX :\X\' I -
" Il fa ut donc qu e le conseil muoi cipal
invite le préfe t de ce dépar tement qui excrce
dans l'arrond issement ri e Marseill E" les roncli ons de sous- préfet, (\ e sc réintégrer dans Ic
d roi t incon testable qu ' il a de déliYrel' les pate ntes de sant é, afin qu e le produit en soit
consacré aux charges locales, co mme reve nu
co mmunal. Les besoins pressa nts des hospices, " ar riéré énoflll cd cs appointement s des
ro nctionnaires publics, des comm i:; de s admiList rations, de tous les emp loyés Cil général
cLdes deu es qu ' il a rallu co ntracter, lui en
ferü ient un e loi, si son droit n'était p<l S
« Après avoir fait res tituer ce droit à qui
il apparti ent, il est nécessa ire de s'occup er
d' un tar if qui redresse les erreurs cl les vices
de l'ancien. L'arrèté d u co nseil-d 'Elat qu e
nous avon s rapporté, attribuait ce droit aux
maire 1 échév ills et assesse ur , ct c'es t ,Hl
�-
CXXX\'rtl -
rayons de leurchal"ité évangéliqu e. Langeron , commandant de Marseille, a au ssi mérilé d'avoir son
conseil municipal ù proposer aujourd'hui au
préfet les vues d'amélioration qu'il croit utiles à cet ég<l rd. l'ancien tarir est vicieux
en ce qu'il esl basé sur les diverses désignat ons données aux navires, tan dis qll 'il ne
devrait l'être que sur leur port en tonneaux!
base beaucoup plus sÙre et beauco up plus
ju slc.
« L'ancien mod e de déli vra nce ne peut plus
être adapté à J'organisation actuell e, mais un
commis ex.péditionnairc, placé daas le li eu le
plus central , peut être chargé de ces expéd itloas, sauf au porleur d'aller ensui te les présenter à la signature du préfet.
~c Ce mode serait Sa ns incon vénient et la
receUe assurée, puisque le com mis expéditionnaire serlit obligé de tenir un registre
d'expédition et que le préret pou rrait le corn·
parer à un autre état qll'il ferait tenir en
signant la patente.
(( Cette marche réunirait à l'économ ie ,'activilé en employant à ces expéditions le mème
com mis qui en élait chargé auprès du bureau
central , lequel est actuellement employé au
commissariat général J et qui, nourri de cetle
partie, pourrai t, avec un supplément d'appointoment JI; trois à quatre cents fran cs, se
chal ger de cetle distributio n. Il verseraille
produit de ses recelles, toutes les décades,
dans la caisse du préposé spécial et rerait
arrêter ses comptes, <.t u moins tous les moi3 par
le préfet.
cc Le conseil municipal, après avoir entendu
la leclurc de cc rappol't ct l'opinion qui a éle
émise par plusieurs dû ses membres qui 1
Henri-François-Xavier de Belsunce de Castel-Moron
naquit le 4 décemu)'e 1671 , au cMteau de la Force, en
Périgord" d'une ancienne fami lle originaire de la Navarre.
Il enlra chez les jésuites en 1691, d 'où il so rtit quelqu es
années après, pOUl' être fait grand -vi caire d 'Agen. Il devint
évêque de Marseille en 1709.
Voici la copie de so n acte de décès:
« L'an mil sept cent cinq uante-cinq et le dixi ème du
mois de juin, a été inhumé dans son église cathédrale,
Mg)'. l'illustrissime et révérendissime Henry-François .
Xavier de Belsunce de Castel-Moron, évêq ue de Marseille,
prélat d 'un mérite extrao rdinaire devant Dieu et les hommes , abbé de l'abbaye royal e de Saint-Arnou ld de Melz
et de celle de Notre-Dame de Chambon, âgé de quatrevingt-cinq ans, après quarante-cinq ans d 'épiscopat, mort
..
le quatrième du courant, environ les six. heures du matin ,
en présence de nous, curés soussignés, et de messire
Joseph-Matbieu, prêtre, et d 'Etienne Brieu. sous-diacre,
soussignés .
Signés : Goujon, curé; Mathieu, prêtre ;
"
•
CXXXIX -
le saint év(\qu e de Marseille Belsun ce ( 1) à leur
tête, firent briller sur ceUe ville agonisante les
(1) Voy . le 5' 1'01. , p. 160.
'.
-
Rey naud , curé. et Brieu, so us-diacre.
(Archives du bureau de l'état-civil de
la mairie de Marseille, reg. des
décès de la paroisse de la cathédraie, année 1755 , fo 211 r '.)
"
l'
1
J.
•
1
�-
.
'
-
CX L -
CX LI -
nom inscrit au nombre des bi enrai teurs co urage ux
de Marseill e. Pendant ces jours néfas tes, avec les
nom s du viguier de Pilles, des échevins Estelle,
Moustier, Dieudé , Audemar, de l'assesseurPichaUy
tous, ont appuyé les justes obser va ti ons qu'il
renferme;
« Délibè re, à l' un anim ité:
« 10 D'inviter le préfe t de se réintégrer , co
sa qualité de sous- préfe t de l'a rrondissement
de Marse ille, dans l'a ttributi on de la délivran ce des patentt"s mar iti mes e t cer LiG ca ts de
sa nté.
Il 2<> De fai.·c ,'e rse r de suite dans la cai sse
spéciale de la commune , les somm es qu e le
burea ll de la sa nté a pe rçues prol'e nant du
droit des patenles maritimes par lui délivrées.
« 3° De charge r , à l'avenir, de l' expéditi on
des paten tes maritimes ( lesqu elles seront
ensuiLe préseut ées , par les parleurs J à la signature du PréfeL), le commis e xp éditionnaire
e mpl oyé au co mmÎ ssariat général , leq uel était
chargé de ce tte partie auprès du bureau
central ) e n lui all oua nt un suppl ément d'a ppointemeot de qua tre cenlS fran cs par an, à la
charge par lui de l'erser tau les les décades
1(>< produit des expédi tions dan s la ca isse d u
préposé de la co mmun e ct de f(l ire régler ct
arrêter les co mptes tous les mois a u moins
par le préfe t.
« Il délibè re de plus de soumettre au préfet
le ta nf sui vant :
près le congé ou le r6le d'équipagc, nes'é lèvera pas au dessus de dix ton neaux , payeront
cha rgés ou en lest , uo franc de d roit de
patcn te maritime.
TARIF POUR LA
PEnCE PTloN DU DROIT DES
ET CERT I FICATS DE SANT F. .
PATENTES llARITUIE S
Cl Art. 2. Tous ce ux desdils na vires portan t au-dessus de dix tonn ea ux , payeront cinq
ce nti mes cu s us pour chacun desdits tonnea ux
s' ils sont en lest , et dix ce nti mes s' ils ont
des marcha ndises .
A.rt. 3. Tous les nav ires expédi és pourl es
gra nd es mers ct ceux qui , quoique expédi és
pour la Médite rranée 1 le sont po ur nn a n .
qu' il s soien t chargés ou Don , paye ront le
doub le de ce ux qui ne sorte nt po int dans 1<1
Médit e rra née.
NAV lI\ ES ÉTRANG EI\ S.
« Art. 4. Tous les navires étra nger !!- dont la
portée ne dépassera pas di x lonn eaux paye .
ront un fr anc cinquante cent.im es de droit de
patent e.
CI Ar t . 5. Tou s CCliX desdits na,'ires dontl a
po rtée se ra au-d r.ssus de dix tonnea ux, payero nt dix ce ntimes c n sus pour chaque tonnca u quand même il s nc sero ient pas chargés.
a Art. 6. L'article trois relatif aux navires
frança is est commun a tous ce ux des navires
é tn:lDger s qu i aur3ien1 la mème des tin a ti on .
DBS PASSAGhRS .
NAV III ES FRANÇA IS.
A,.t. I "t Tou s les bateau x e t autres na\' Îres
porlant pavill on fr ançais dont la parlée, d'a-
(( Arl. 7. Les pa tentes ind ividuelles de
passogers, ùélivrécs aux fran ça is pour aller
•
�-
eX Ll1 -
de Croissainle, ora leur de la ville; du chevali er
Rose (1); de Higo rd ; du s ubd élégué de l'inlen-
-
eXL III -
danl ; de Cap us , archivaire cie la comm un e; du
lrésorier Bouis; de Rolland e l Hose l'al né, illl e n1
,
l'
dao s UD des ports de la république, seront
payées septante-ci nq cenlimes 1 il en sera de
même de celles pour les étrao gl!rs qui retourDeront dans leur pays.
<t Art. 8. Toutes celles déli vrées à des français pour all er daos un pays étranger et aux
éLraogers qui ne relourDeront pas dnns leu!'
pays seront payées un fraoc ci nqu ante ce nIÎ mes.
Il Â1't. 9. Les défeoseu rs de la pa trie qui
s'embarqueront pour aller joiodre leur corps
el qui sero nt mUD is d' uD e feuille de route
seront exempt s du droit depaten te. Dans celle
exception ne so nt pas compri s les em ployés
dans les administra lioos militaires.
DES CEI\T IFI C.\TS DE S,\ NTÉ.
1 1
, '
Art. i O. Les cerLifica ts particuliers el autres
qui ne porteront pllS au- dessus de di x co lis,
ball es ou ball ots, seroot payés un franc, et
ce ux qui en porteront UD e plus grande quaclité seront payés dans la même proportioD 1
c'e::;t-à·-dire à raisoD de di x ce nti mes en sus
pour chaque colis. balle ou ballot.
« Art. 4·1. Su r le tarif ci-dessus nesoo t pas
compris les droits de timbre qui seroDt toujours ù la charge des particuliers.
( Archives de la ville 1 dél ibérat·ons du conseil,
reg. nO4, f') H et suiv. )
(1) Commi ssa iregené,'a l pour le 'Iua"lie,' de Rive-Neuve,
Ali IX , Vendémiaire 25 (47 octobre 4800). - Rapporl fail au
conseil municipal de I\brscille sur l'orga ni sation du bureau de la saoté ct l'élec tion périodique de ses memhres :
Un membre obtient la parole ct rait au
conseil le rapport sui vant:
«( Dans le premier momeot d'un premier
-()rdre de choses, il est presque sans exe mpl e
'q u'il oe s'introduise quelque usurpation à la
faveur de la confu sion momenta née. mais
inévitable, que produit un changement quelconque j ce tte vér ité qu e l'expéri ence nou s
ap prend , s'est vérifiée dans Marsei lle, lors de
l'établissement du bureau central et de la
divi sion de la commune en troi s municipalités: c'est alors que le bureau de la santé,
j usque-là borné à inspec ter, so us la surveillance des autùril és locales, les vaisseaux qui
arri ven t journell emE.ot dan s Marseille, es t
parvenu à se sous traire à cette surveillance
salutaire et, abusant d u li tre rl éféré à ses membres de co nsef\'ateurs de la sa nté, es t devenu
lu i-même aut or ité publique indépendaDte. et
a été jusqu'à s'a t.tribu er les droilS, les prérogatives et les fonctioos de la magistrature .
« Nous avons déjà fixé l'attention du conse il sur la délivrance et le produit des patentes
de san té et certifi ca ts maritimes i nous avons
démon tré que c'é tait là une des principales
fo nction s des autorités lo cales usurpées par
le bureau de la sa nté, et le conseil a pris dans
Sa sagesse la détermination qu 'exi g('aie nt
.
~,
,
,' •..
,'
J,
,
�-
danls sanitaires; de Serre, peilltre ( 1); des médecius Peysso nel père et fi ls, Chicoy neau, Verny,
..
et l' importa nce et, la nature de Jlobjot. Mais
qu elqu e majeu r qu e nous ait paru cet objet,
ce n' t's t pas le seul qui demande loute votre
attentio n ; celui qui lie nt en q uelque so rle à
J' exi stence de l'aut orité publique, à l'essell ce
el à 13 nature des foncti on'5 de nos ma gistrats,
à la so.reté de DOS contrées el de nos conci~
ta yens J ne le se ra pas moin :, p1mr vous et
excitera , n'eo douions pas, tout votre zèle et
loute votre sollicitude.
{( La position de Marseille, la so. l'eté de so n
port , la rendent le centre du comm erce du
Levant et l'entrepôt de tou tes marchandises
qui nous vicnnent de ceUe par ti e du monde
où la peste sembl e Il atu raliséc ct exe rce si
so uvent et si naturellement ses ravages.
(( Il fallai t pour préserver Marseille et la
France de ce redo utable fl éa u , des précautions
extrao rdinaires que trop souvent des événements funes tes ont fai t co nn aître insuffisantes. Le magistrat publi c chargé de tan t eLde
si div erses foncti ons, De pouva nt , d'ai lleurs,
se trouve r partout, a dù pouvoir veiller plus
particulièrement à celte partie de la sûreté
publique par des délégués qui , chargés de
tous les détai ls d'exécu tioo, ne lui laissa ient
plus que ceUe surveillance générale iuhéren te
à se fonctions et suffi sa nte, cependant,
pour le mellre~, portée de prévo ir et de calcu ler les moyens d' entretenir l'ordre, la sù-
(1) É lève de Puget.
-
CXLIV -
CXLV -
Montai gni er, Be rtrand , ~liche l e t Dey di er , de~
chanoi nes Bouj arel, Estay el Gu érin , et des pères
Milay (1) et Leve r , jés uites.
l'eté publique el (J'écade,', r al' des di positions
sages et bien ord onn ées, lout cc qui pourrait y
nui re ou les troubl er.
« Le seul raison neme nt s ufOrôi L pOlir ét<lLUr le droit du m:lg isll'llL sur cette p:}rlie
essenti ell e de la sû n' té publique i el qui osera it co ntester à l'au torit é locale de connaît re
de tout ce qui intéresse la sûreté des citoyens?
Et qu oi plus que la SiJ nté publiqu e peuL les
inté resser ? L'a ut or ité peut l5i en être repré~e nt ée dansceLle partie, co mm e dan s d'autres ,
par des delégués spéciaux, par des agents ,
ayant l'exercice hab ituel el journali er d'une
portioo de celte autorité; mais ces délégués,
ces agents, De cesseot pas uo moment d'ê tre
so us sa surv eill ance immédiate eLlui doivent
co mpte de leul'S acles comme l'autorité locale
le doit a u go uve rn ement qui est le cen tre
co mmun d'ai.! émanent tous les moyens d'exé....
cution,
<1. Il o'est, pas beso in de s'appesa ntir sur ces
véri tés) ell es sont connues, ell es tienn ent à
l'orga ni satio n sociale ; les méco nuail re, c'est
tendre au bouleversement ri e l'orJre publi c.
(( Ce ne ptmt donc ètre qu e co mme délégués ou magis trat e t son rcpréseolant, que le
bureau de la santé peut exercer un e portion
(1) Commissaire-génél'al pour la ,·ue de l'Escale (la rue
de IÉchelle) , laquelle communiq ue de la nte de la Couronne à la Plate-Fm'me .
YI.
�-
eX!."1 -
No us der ons à l'o bli geance de 1\'1, Sego nd-Cl'esp,
avoca t distingu é du barr'ca u de Marseill e , la communica tion des tto is lellres suivantes, écrites
'.
,
'
de l'autorité publ ique. Ce burea u, né de la
nécessit6 d'un e sur veillance jou rnalière et
perm anente, ne peut se prétendre indépendant de l'a ut or it 6 qu ' il représente, sa ns expo·
ser la cité, S.IIl S vio ler les prin cipes les plus
sac rés, sa ns détru ire l'ensembl e ct l'unité
d'action , si néces&Jires dan s tout ce qui a
rapport à la sùre té Cl à la tranquillit é publiques ,
«( C'est un principe consacré par not re
législalion , qu e le premier devo ir du magistrat , sa ronc ti on la plus honorable esl de préven ir bien plut()t que de punir les délits et
roui ce qui peu l troubler le bon ordre et
l'hal moni e sociale, Et comment pou r rai t-il
s'acq uitter de cc de ,'oir sacré, si on lui dérobait la co nn a i ~a n ce de ce qui intéresse plus
particu lièl'ement et ll' one mani ère auss i essenti ell c la généra lit é dcs citoye ns? Si on le
laissa it dans un c ignorance a bsolu e sur le
rait de la sa nté publ ique? S'il ne sava it pas,
jour par jour, si les mesures d'e xécuti on
prises pOlir l'observation des réglements
sa nitaires so nt surtisa nt es pour év iter qu e la
ci té nc rùt comp rom ise ? PeuL-on se di ssimu ler
qu e 13 moindre négli ge rlcc dans celte par tie
pourrait porter les ciLoyens ala rmés) épouvan tés pal' la cra inte du plus terrible fl éau, aux
extrémités les plus r..tcheuses , détruire dans un
fIl omen t l'indus tl ie ct le commerce et rai re
d' un e cit é norisaa ntc eL populeuse un vas le ct
ténébreux désert ?
-
eX L\' 1I -
pal'M , dcBel sun ce à M, Cap us, arch iva ire de la
co mmune , au suj et , la premi ère, enll" autres
,~ \
I( C'est donc au ma gis traL c t au
magis LraL
responsa ble qu ' il appéll'l.ieuL de s urveiller toutes les parties de J'adminis tration publique.
c'es t s u,' lui que sc reposent c t les admin is~
Irés cL le gouvern ement; il vcille pour les
un s e t rend co mpte à l'autre, e t dan s cet
ordre de chuses qu i es t le vra i, quelle place
donnerons-nous :lU X conservateur:; de la sanLé
si ce n'es t ceHe de délégués s pécillux subor~
don nés au magistrat ct surveil lés par lui?
(( Ou i , citoye ns, Je bureau de sa nt é n'es t
rien par lui -lU~me, il est tout par 1"..IUtorité
publique; c'es t la sentin clle placée à l' entrée du port; eJ\e lui a prescrit une co nsigne) elle doit ve iller à son exécution, Aussi
"oyon8-no us qu e, dan s 10 US le8 temps et SO U3
lo us les régimes, il n'a jamais été consid éré
q ue so us ce poin t de \' ue, so it dans l'opin io n
générale, soit dans tous les ac tes publics,
« Daos un temps de calamité , il es t vrai ,
sous un régime prov isoire où les talenls et le
mérite n'éta ient pas toujours appelés aux
pr io cipales mag is tratures J aux emplois importants, le go uv ern ement d'alors se ntit la
nécessité de rendre co quelque so rte le bureau de la sa nté nou absolument indépendant
de l'autorité locale, mais correspo ndan t a vec
le ministre; il fa/Ja it de deux maux é \·jter le
pire J mai s heureu seme nt cet état de perplexité cessant, un go uvern emen t défi nitir et
for tement coostitu é l'aya nt remp lacé, le bureau de la sa nté doit ren trer dans la ligne de
ses deyoi rs, et il eût dù lui- même raire cesser
�"
-
CX LIX -
CXI." III
choses. du don rail par le pape Clémenl XI (1)
d'un chargem col de blé pour les indigents, el
les deux autres à la co nduite de quelqu es ecclésia stiqu es et des commu naut és religieuses de
,'e lral d'un o innovatio n qui devient blâmabl e
dall s ,'élat actu el des choses, dés<l,"ouée par
les lOI s positives CL par tou s les principes , e t
qui ne pont pluS long-temps dure r , sa lis donne r li eu il uno in ubonli nati on dan gereuse et
qui pOUL avoir los suites les plus funestes. On
aime à croire qu e les co uscrvat curs ue se
son l main tenus dan s des attributions provisoires qu e par zè le pOUl' tout ce qui interesse la sa ulé ùe leurs concitoyens; mai s
qu a nrl le zèle nous Ca iL dëpa sser les born es du
poU\>oir , il devi ent rc pl'eheosible, et il es t
temps qu e les conse rvJ tcurs de la san té r entren t dan s le cercle de leu rs a Uribulions.
« Le uurCôll de la sa nt é, nous l'avons dé ·
rno ntr~, De peut avoir e t n'a, en e ffet ) qu' un
pouvoir subordonné à J'autorité locale , un
pouvoir spécial q u' il exerce par déléga ti oo et
par ma niè re supplétoire, à la cha rge de ren-
dre compt e, et s' il faut des preuves écrites de
celte vé rité, les monume nt s qui l'uttestent sc
prése nt en t en foul e ct oe nous la issenl qu e le
seu l embarra s de les classer av ec méthode.
Mai s l'a ns rem ont e r
des s iêcl cs recul és
fixon s noire I.ltLention , pour éviter d 'ê tre inu~
lil e me nt faslidi eux , Su r les loi s encore existuntes , sur les monuments récents,
« Les regi stres de la commun e attestent que
les inte ndl.lnts de ll.l santé, aujou!"d 'hnÎ conse rvateurs de Il.l sa nt é, étaie nt des officiers du
conse il de \'ill e, élus chaqu e année pa r lui,
avec le co nco urs des lDl.lgis trtl ts d 'a bord appelés consu l:; el e nsuite échevi nsJ co mm e mCltJ bres de ce consei l , pour en e xe rce r te mpora iremeot et à le ur l' Ince la s ur"c il 'nnce sur lou s
les bâtime nt s qui e ntrai e nt dl.llJ s le port ou
a rri vl.l ient aux is!C's de Ma rse ille, pou r leur
prescrire la quarantain e I.lUX cas et dan s les
formes dé terminées pl.lr les réglement s eL pou r
ordoon er el faire exécut er dons le Lozare L les
purges des marc hl.lodises ve nant des échell es
du Leva nt e l an tres li eux s uspects,
,l; C'es l ain s i qu e l'on considère le régleme nt
du sorL ) arrê té en ~G 52 , fixant le mod e des
électio ns aux charges municipiJl es. L' a rt. X I,
porte ce qui suit : i( Trois nomioaleurs propocc se ront all co nse il muoÎci l)a l, ap rès l'électio n
il des consuls. , " , les iotendaots du port(,\ )i( c'é tait
ainsi qu 'é tai e nt alors dé!'ignés le.
(( co nserva teurs de la sil nl é - c l qu 'il se ra
"
(~ ) Clément XI (Jean·F,·anço is Albani ) , né à Pesaro en
16.9, créé cardina l en 1660, fut élu pape le 23 novembre
1700 , après Innocent XII ; il n'accepla la tiare qu 'au bout
de trois jours ct qu 'après avoi l' consulté des hommes
1
pieux et éclairés, pour savoir s' il ùcvait se charger de ce
fardeau . .. .. Son pontificat fut troublé par les querelles
du jansénisme; il d onna , en 1705 , la bulle Vineam Domi"i
Sabaoth . . . . En 1713, il publia la fameuse constitution
Unigen itu s .. .. . Cl ément XI mourut le 19 mars 1721.
(Nouveau Diction.naire Historique, par une
société de ge ns de lût t"es , tome 2 , p. 255 .)
a
lA ) Voy. le 5' \'o \. , p, 501.
�-
"
CL -
Marseille pendant les jours néfastes qu ' elle venait
rie traverser ;
reçu, monsieur, un bref de nastre saint-père le
pape , qui me fnit l'honneur de me mander qu 'il m'envoie
(l.
J 'lIÎ
procéde à leur é lection par le con seil de la
mani er a dé te rminée pour lèS autres offi ciers
(t municipaux j Il ils étaient don c r éputés de
simpl es orH ciers du pouvoir muaicipal , des
'ldj QinlS donnés par la c ité aux c(lll suls , chargés
J 'exerce r en leur Dom c l sous leur surveillallcc
une parti e de le ur autorité.
I( L'édit de 1717, ne laisse aucun doute S UI'
cct obj e t, pui sque J'a rticl e 43 porl e expresséIll ent li qu e ce so nt les ècllHins qui so nt
Il chargés cl c tou s les o bj e ts de police. ' . .. . .
(1 e l de veiller il la sant é publiqu e et a u com(( meree, en signant les certificats de santé ct
(!
Il
« au tres t'-3.pidilions C<J11 CCf' n ant la 1JOUce ct le
({ commen.;c. » C'est le mè me édit qui con-
11
1
•
lë rc au conseil muni cipal , pa r l'articl e 59,
le droit d'élire annu e ll eme nt les intendants
Je la santé, au nombre de quatorze, nOD compris les deux échevin s, sortant de c ha rge
chaqu e a on ée, r éputés inleDdauts nés sa ns
a voir heso in de ballotage ni d 'a t.:!clIll autre
Lilre qu e celui de leur magistra ture. qu ' il s
termin aie nt dan s les fOll c tio ns attribuées il
cc burea u .
« Si que lqu e doute pouvait se former sur
le droit immédi a t du ma gistrat dan s ce lte
parti e, r e Cre t seul des deux éche vins qui devenaie nl i nlendan ts nés par ccla se ul qu ' ils a vaient
é tc e t qu' il s é tai e nt enco re cchevins à l' in sLant
où jls é ta ient J ,IIMlés aux fonc ti ons d'iu lendaus
-- CLI -
unc grosse quantité uc blé , pour que je la distribue gmtis
auX pauvres de ceUe ville , pour laquell e il me témoigne
unc grande atlection ; il m'envoie un second b,'ef d'indulge nce pour les peS lifé r~5 . les méd ec in s
1
les c hirurg ie ns
1
de la San té, surffirait pour co ns taLe r C(! droit
ct pour dissiper les douLes de vant tout hom me
de bonne foi .
«( L'ordonnance donn ée à Font a in e bleau , le
43 septembre 11724. voulait qu ' il oc fln plu s
élu par le conse illllunicipai que six int enda nts
de la sant é, chaqueanu ée, pour servir avec s ix.
des anc iens el touj ours avec les deux é ehevinssorlanL, de mani ère qu ' il n' y eùt pé riodiquement que la moiti é du bureau re nouyelée
e t qu'il e n restât touj ours la moiti é d e ce ux
qui avaient se r vi l'année précé dente 1 mesure
sage qu 'avoit al ors exi gee le fl éa u de la co ntagion qui ve na it ù'a fTIi gcr ce lte c ité.
« Or, le droit de nomination des t on se nateurs d e la santé pa r le co nseil muni cipal , la
pré rogative du ma gistrat s ur ces délégués, ne
saurait en droit et CD fa it ê tre mi e ux. co ns tatée eL plu s sol enn e ll eme ot é tabli e. Au cun e
loi n'a dé rogé, ni modifi é, ce ll es qu e nous V I!-
nons de rappeler , e l c'est un principe de droi t
public qu e touLe loi qui n'es t po int rapport ée
s ubs iste e L doit ê tl'e exécutée en SO li e nti E'r ,
e t qu and ce pritl c ipe est Hai da ns \'é lat on Jj naire des choses e t pour tous les objels Cil
gé né ral, à plu s fOl'l e rai so n doil- il è tre appliqu é dans un e parti e auss i esse nlidl e qu c la
sant é puhlique, qu i inté resse no n-seul ement
les habit a nts de Ma rseill e , mais e nco re Lou s
les ciloyell s de la Hépubliqu e fran Ç<IÎ sc .
( Au ssi vo yons- nou s qu c, mê me depui s la
�-
CLiI -
les s3ges-femmes, el gr'nél'o lcment pour tous ce ux qui
secourent nos malade::; ; il Y a ausg j d es indul gences pour
les morts. J 'a ll ois vous cn écri l'e lorsqu e j 'ai l'CÇU vo tre
lettre,
revolutio n , ces lois n'out pas toujours cté
méconnues, puisque c'est le conseil gé n é r~1
de la cOlUlllun e, Ile avec la r évolution , puisque
c'cs t le couseil, créé lors J e la prp.mi ère Constitut ion, so us le r égime de 1795, qui a donné
l'exemple de leur observation la plus stricte
et qui les Cl exéc ut ées en éli sa nt lui-même les
conse rv ateurs de la sa nt é, dont un e partie est
enco re ell ronctio n , et c·est de lui qu e le
bu reau de la 8::1IlIé tie ot les pouvoirs qu 'il
exe rce et qui , depuis long-temps, so nt ex pirés,
pou \,oir, il est \' rai , qu ' un gouvernement
prov isoire Jvait laissé cntr e ses mains, mais
qui n·cn out pas lUoins cessé d' exister par le
ch<lll gement de l'Cia L des choses qui l' avait
reudu n écc~s aire .
ri eur et ex térieur du Lazaret, qui ordon naie nt
leseotrées et lcs sorties, qui , enHn , dirigeaient
e L admin is traient en chef cotte partie.
« Nous vous proposons donc :
u ~ o De demand er au gouvern emeot, par
l'int erm édiaire du citoyen préfet, de faire
restitu er a u conse il municipal l' élec ti on an-
c'es t à lui qu ' app~rtient le droi t de faire les
réglemen ts eL les actes d' au to rité qu e peuvent exi ge r les ci rco nstances, et il est impossible de Ol éco nna it re SOIl droit sa ns foul er au;{
pi eds tou s les prin cipes.
«( Au ssi voyons· nous qu 'en '1580. ~630 , ~ 6i9,
1650 e l plus récem men t, en 020 , c'e taitles
ec he"i ns qui mandai ent auprès d'eux 1es ink ndallis d e la s;Hlt é, qui leul' donn aient des
ordres cl leur prcscl'Î vai C' nt la régim e inl é-
(( l es dif6 cultés de Sai ut- Vi ctor, Monsieur, Ile vienn ent qu o
de l' abbé , dont le grand prieur suit toutes id ées. D'abord ce ne
serail pas à un e tille qu e Dieu sc se roi t co mmuniqu é, ce se roiL
à un é\'èqu e ou per:iono e constitu ée en di gnit é . Eh 1 grand Dieu 1
s.."lintc Genev iève , palrôoe de Paris, n'é toiL-ell e pas un e fill e e t
un e bergé re? Sainte Th érèse, sa inte Catherine de Sienn c eLt3n t
d'autres ; sa int Il éll ézet , à Avi gnon , étoit-i l évêqu c? cela fait
pitié cLdépit tc.>u t à lil rois. Les religionn aires pl ai ~a ot e ront ; vo:là
une forte raiso n. Sur ce prin cipe nous ne devrion s jamais faire
de lwOccss ions pour d emand er de la pluie , ct d<.lns les i.llltres
C'es t le ma gis tral public qui est charge
gués dû so n pouvoi r ; c'cst lui qui doit veiller
•
M, \'o!l'C fils a un mois pour prcndl'c possession ; ainsi
ri en ne le presse,
Prencz g"rde que l'abbé (1)' ne veuillc assisler à la procession: cela nous causero it du trouble pour le cérémonial ;
;J tout ce q ui intéresse 1... sùre té publique,
li
'
CLiIi -
(1) L'abbé de Saint-V ictor, Jacques GOlljon de Matigno n ,
ancien évèqu e de Co ndoOl . - Voy . le 5e vo l., p . '169 , e t la 2partie du présent "01.
Nous de"ons é-ga lement ft l'o bli geance de M. Scgo nd Cresp la
communi ca tion des quatre lettres qu e nou s a ll ons reprodu ire 1
de M. de Belsun ce à M. Capus, SUI' le diffé rent élevé entre
l'évèqu e de Marsei ll e e t M. de Matignon , au sujet du rang qu e
l'ab bé de Sil int-Vi clor prétendait occuper à la pr ocession qui
de\'ait se faire 1 et qui eut li eu ell cO:et le ,1er no vembre '1 7~O ,
pour obten ir du ciel la cessation du ma ! co ntag ieux:
Marseille, le 13 oc tuhre 1720.
de la sûreté de la cit é eL non de simpl es délé-
..
-
.,
\
�-
-
CLiV -
Cl pOUl'l'Oil-i lreôlel' là pendanl que je di l'ai la messe à l'aulei que VOus ferez dresser à la place de la Loge, Où les
rel iques seronl reposées ? Quel jour com pte-t-on faire la
procession ?
Dites- moi, je vous prie
CLV 1
nu vrai, s i le mal augmente
ou diminue. Je suis occup é à traduire mes brefs.
Je vous embrasse de tout mon cœul'. »)
• >
A Marseille, le 2.\ sep tembre 1720,
nu elIc J es cooservateurs de la santé en la
forme prescr ite pal' l'ordonnance de Fontainebleau, sa uf les modifi ca ti ons ex igi cs par
les ci rco ns llnccs actu ell es;
(l De modit1 er cett e ordonnance de la mdni ere qui va être désignée, sa voir :
Les deux échevin s sortan t de place et qu i
étnient intendan ts nés de la san té 1 seront
De toutes les communautés de religieux de celle ville,
Messi,mrs, oeil es qui m e pal'oisse nt avoir le plus besoin de
remplacés par le préfet co mm e excrçant dans
Marseill e les fonctions de Sous-préfet , auquel
sera joiut par alterna t, de qu atre en quaLre
moi s, un des trois maires de Marseille;
(( 3° Les conservateurs de la santé, au nomb re de douze, se ront renouvelés, par trois ,
chaque année, lors de la sess ion du conseil
m uni cipal et par lui él us au sc ru tin secreL et fi
la majo rité absolu e des su lfruges j
(1
'.
.
'
nécessités publiques 1 car l'on ne sait assez quels so nt sur cela
leurs discours. Hélas ! Moosieu l' J co ne serait pa5 co fai san t d es
processions que l'ou denoit craindre de faire tort à la r eli gio n 1
mais bi en ..plutôt en paraissant dan s la vill e J prêtre et r eligieux
tou t à la fois , a\'cc des airs, da ns des compagoies peu convenables, pour ne rien dire de plus. La vraie rai son , au ss i pitoyabl e
que les autres , est que ('abb é voudrait paraÎLre dans les r ues
en mi tre 1 comme il y paruL il y (l peu de jours 1 à un e fenêtre
de l'abbaye Que fairo à cela , Mon ieur ? Quand on a fait ce qu e
l'on peut. Dieu n'co demC\ode pas davantage. Pour mo i , je
r emercie rais ces tim ides religieux de leurs prières et de leurs
actioos de grâces, ne dépend ant null emeDt d'eux de faire daus
la ville des processions ex. trao rdin aires j c'cS L le principal point.
du procès qu ' ils perdirent et quc je gagnai cn ,17 15; ain si 1
ils olTrent ce qu'ils ne peuvcnt faire. Mon avi s se ra it donc t'Juc
l'on leur demanda qu 'ils di scnL oui ou Don, et s' ils r efusent s'en
passer et exécu ter dans nolre pa rticuli er, notre dessein , ell partao t les cbàsses de la ca thédrale et ce ll e de Sai nL-R och j ce n'es t
pas là fa ire cc qui a été demandé , il es t vra i , mais c'est implorer le secours du ciel e t faire lout ce qu i dépend de nou s. Le
reste n'élanL pas en nostre pouvoir el nc pouvant être exécuté
vi olences qui déplairaient à Dieu , il aura pitié de nous.
Proposez-le à MM. les échev ins, avec qui je veux agir de
concert.
A l'éga rd de la le ttre anon yme qui ord on ne de la part de Dieu
d'avoir reco urs au B. Jean-Baptiste de Gault, je la voudrois
signée pour pou \'oi r examin er de qu el esprit ell e part; je rega rd e
ce prélat comme un sa in t , el j e garde un rochet et un e de ses
bagues com me de préc ieuses reliqu es ; je suis tout prêt à faire
en cela , de tout Ill on cœu r ce quïl faud ra, mais l'éc ri va in ignore
les règles, lorsqu' il demand e que le corps du fi. so it exposé;
tOut cu lte public est défendu par rapport aux serviteur s de Di eu
qui ne sont pas béatifi és par l'Église. La pl'emi ère des inform ations pour la béatification est sur ce point là , et si on découvre , que l'on <Jit prévenu le jugeme nt de l' Église par un cult e
rendu, il n'en sera plus par lé. C'est cc qu i a fait qu e J'on a eITa cé
l'image de M. de Gault et mis {'ell e de SJ io t Louis sur l'au lei de
saliS des
, ,-
.,
�-
CL \' I - -
secours et qui mp.l'itent le rlus vastre attention et mesme
voll'e reconnoissaoee, s'estnnl sacl'ifiécs pOUl' le service du
public dans ces tristes lemps, sont :
Les Capucins (1).
Les Jés uites deSaint-J aume (2).
I::eux de Sainle-C roix (3).
Les Observ antins (4).
Et les Heco lels (5) ; ils so nt presqu e tous sans bien , leurs
communautés sonl nomb" euses el le nomb" e étonnant de
malades et de morts '1u 'ils ont eus les fi en ti è"ement
épuisés.
Qu)i1 sera déclaré, en tlnt que de
besoin 1 quo les magistrats de la comm~o e
conserveront sur cette parLie, la surveillance
qui a de Lout Lemps été exercée par l'autorité
publique eL lo cale, et le droit de raire tous les
ac Les que pourraient nécessiter les circonstances, à la charge d'en rendre compte au
go uvernement
«( 4
CLV II -
Vou s avez encore:
Les Carmes déchaussés (1) ~u i nous ont servi avec csdi fi cation et qui ne sont pas à leur aise;
Les Trin itaires décbaussés (2) qui demeurent dans la
paroisse Sai nt-Fen éol (3), so nt en pelit nombre, mais
pauvres; il Y en a eu qui ont con fessé les malades et un paul'rc frère qui s'es t sacrifi é au servi ce à l'hÔpital , au x
Co nvalescents (4) ;
Les Héformés (5) nous ont es té d 'un très- peti t secours en
loute manière, mais je les crois aussi despourvus de bien
'lue de cOUl'age.
A l'égard de nos religieuses, vo icy les communautés les
0
la chapell e don Lil est parlé, ct que son corps J qui éloit sous
l'au tel , a été remis da os l'ind écent tombeau qui est des tiné pour
les évèques. Si 00 avoit qU E'.lqu e cercueil où il eû t été mis
d'abord 1 el qui ne rôt pas dans Iz tombeau , on pourrait s'en
serv ir à l'égard des malades, et pcut-ètre Dieu voudrai t faire
connaître la sainteté de son serviteur.
Je reçois Lous les jours des leUres n'avis pOlir la cessa tion de
..
-
(1 Le conseil municipal , après avoir en tendu
la lecture du rappori. ci-d essus 1 eLaprès une
longue et mùre discussion ;
Cl Considérant qu'il est de la plus hau le im-
la peSle de Lucques en Italie ; on me mande d)a\'oir recours il
Saint-Michel de Castres , en Languedoc CL on m'écrit qu 'il faut
qlle la ville promette d'csdifier un tombeau au B. Jea n-François
Régis 1 ainsi que je J'ai fait proposer par le P. Milley _ On
vous a proposé une rondation de la Trape. Le P. Combe propose
que l'établissement de la retraite soit rondé , à quoi connaissan t
son utilité et nécessité je donnerois rort, et je vous assure que
(1 ) Voy . le5' vol.. p. 197.
(2) UI suprà, p. 199.
, '
( 1) Voy. le 5' vol., p. -19.1.
(~ ) Ut suprà, p . 215 el ~~5 ,elle présenL vol. , p . 396.
(3) Voy. le préscnlvûl. , p. 397 .
(4) Vo y. leS' vol. , p . 194.
(5) Ut , uprà. p. ,197.
(3) UI suprà, p. 30.
(4) L'hôpital des Couvaleseenl s était silué " la ru. dts Convalescents 1 laqu elle commu nique de la rue NatÎlmale au boulerurt
des Trois Jourll éts .
(5) Voy. le 5' vol. , p. 197.
�-
-
Cl Vll1 -
p lus pauvres. les plus nombreuses et des prières desquel_
les nous avons besoin :
Les Religieuses de Sainle-Claire (1).
Les Capucines (2).
Les Lyonnaises (3).
Les Religieuses de la Misé,'icorde (4) ,
Je crois les Recoleltes (!I) dans une g rande pauvre té; le
m al a gagné leur monastère et elles sont di g nes de
compassion.
Les Religieuses d u Peti t Puits (1) ont aussi, qu oiqu 'en
petit nombre, besoin de secours.
Voilà, Messieurs, les communautés dont vo us m 'avez
fait l'honneur de me demander le rÔle; je n'ai gardé de
vous ri en inspirer sur les charités que vo us voul ez leur
fai,'e; ce sont les pauvres de l ,-C oqui vous secourent nonseulement par leurs prières , mais encore par leurs travaux
apostoliques, au moins les hommes . Vous suivrez vostre
charité, vostre piété e t la bonté de vos cœurs, en les assis-
Les Dominiquaines (6) qui sont de sainles filles. Ile sont
pas dans l'extrême pauvreté, mais elles soufl'rent et vous
fe rez un e très- bunne œuvre en les soulageant.
du bureau de la santé, soient promptement
mises à exécu ti on ;
cc Délibère d'inviter Je citoyen préfet de
transmeLtre au gouvernemeet le rapport CÎdessus sur le bureau de la san té, et de réclamer de sa justÎce J'adoplion des articles
portance pour la sûreté de la commune de
Marseille et pour ceUo de la république
entière, que les mesures sages qui y sont
proposées Sur l'orga nisation et la survei llance
s i je n'étois à présent abîmé el hors d'état de vi vre dans la suite,
j'en f~ro is de touL mon CŒur la fondation , en connaissant tout
le méri te. Un autre, qui es t inconnu.., propose une chapelle
dédiée à la Sainle- Vierge ct à tous les sa in ts, et semble avoir
connaissance que nos maux onL diminué depuis Saint-H émy. A
(1) Voy, le 5' vol. . p. 208 .
(2) Ut suprà, p. 209 .
'1
(3) Les religieuses de Sainte·Eliza beth. - Voyez le 5- vol. ,
page 2·" .
(1) Voy. le 5· vol. , p. 2H.
(5) Ut suprà, p . 212.
(6) Lc cou"cn t des Dom inica ines , fondé en 1636 , était si tu é à
la rue des Dominicaines, laqu elle commun iq ue de la nie d'Aia:
<.l U
boule lJal't des Tro is JouT1iées.
eLi x -
tout cela je voudra is tout fa ire , Car il n'y a plus que de Dieu
ct de nos sainls que nous puissions espérer la vi e et la san té,
mais encore une fois je suis tellement à sec que je ne comp te
pas, si la pest.e nous quitte , de pouvoir demeurer ce Lhiver à
Marseille , car il faudra y donner l'aumOne, et il faut vivre; je
DC puis me mettre dans aucun e communauté J elles sont taules
empestées J ni recevoir le débri de ma ma ison 1 qui a eu J'affeclion et le courage de ne me pas abandonner dans un péril aussi
évident. C'est donc à MM . les échevi ns à prendre leur pa rti , je
vous envoie toutes les dernières lettres, vous les leur ferez voi r.
Je vous prie , Monsieur, de leur représenter qu'il ne convient
point) lorsque les commissaires von t leu r demander du secours,
de me les renvoyer. Je ne suis chargé d'aucuns deniers de la
ville , je donne tout ce qui peut être à ma disposi ti on , et si je
(1) Voy . le 5· vol. , p. 2011 , arli cle in'ilul é
BERNA RDI NES.
nEL lG' EUSES
.-
�-
CLXI -
CLX -
tant dans leur misère. Je VO'IS p"ie Je ne pas oublim' les
Repenties (1 ), le Refuge (2), les O"phelines (3) olt la P"ovidence ( 4).
Vous connoissez la pauvreté de ces maisons dont vous
êtes les pères, ainsi je ne vous en ùis pas davantage.
J 'ai Phonneur d'est,'e, 1\Jessieul's) vostre très-humble
ct très- obéissant serviteur.
"
Mal'seill e. le 1r. oc tobre 17l0 .
Je reçois, monsieur 1 la plus ex tra\'l.lgantc rcponse qui rusL
'affi, is do la part de ~nJ. de Sa int-Victor, qui dêclarcnL ne
~Ol1\'oir COllscntir à la procession, qu'~ condition qu 'il y aiL deux
An Xlli. Therro. 6 (25 juilleL~ 8 05 .) - Décret imperial sur l'orgnn isa ti oo de l'admini stration sanitaire de la
Signé: HENRY, 6vêque de Marsei lle.
ville de Marseille.
(Archives de l' Int endance Sanitairt. )
réglemenlilireR qui y sont proposés comme
renfermant le vœu du conseil municipal de
la commune de Ml.lrseille.
,1816. Novemb re ~2. -
Délibération de l'administration de
sa nt é publique J portant co nsentempnt à la
radiation de l'inscription hy pothécaire prise le
~ c . I.lvril ·18 14 l5 ur les immeu bles du sicnr
Jea n-Joseph Flotte J ndjudicataire des réparations du lazaret.
(Archives de l ' IntCJldance Sanilai1'e
« Signés: Dominique Sarmet , président i
Gautier , adjoint; Massy, maire; F. Granet i Laroret , adjoint; J.-J. Roumieu
ainé , adjoint; p, Harmitte ; J. Cougourdan; J .-D. Audibert; L. Peirier j J, -D .
Billaud; J. Long; P. Deleuze; F. Bellon
aîn é ; Brouchier; Dolier; J .-D. Cresp;
Sil vy; Chantelot; Siméonis; J . Matel ;
Bayai ai né ; Q. Lcpeintre; 1\1. Sigaud;
J, VerneL; Bergerac; N, Argéme; et
Hian ts 1 secrétaire.
(Utsuprà. ro 23vo etsui v.)
pouvais vendre mes meubles, cela serail bienl<H rait. Ma ramille
a eu la bonté de m'ell\'oycr des secours considérables . et mes
amis aussi; je crois bien avoir donné prés de cinquante mille
,
•
(i ) Ut suprà, p. 32 et .21 .
(2) Utsuprà, p .• 15.
(3) Ut suprà, p. 31 , 32 et H3 .
(4) Utsuprà, p. 32 et .22 .
livres, mais enfin la ville n'y a nulle part , je n'en suis point le
trésorier , j e n'ai poin t les ce nt mille lincs de M . Los; !\lM . les
échevi ns m'ont envoyé deux mi lle qll elqu es ce ntain es de livres
comptées pour mille écus; la destination en était faile par la
ville pour Sain t-Ferr éol ; ainsi, je rcmis cent 6c us à M. Sené
sur-le-champ 1 et, sur-le -champ aussi, le reSle au vicaire 1 qlli
Je fiL distribu er dés le lendemain; je vou drais bien qu'il cn eù t
été raiL de même ailleurs ; enfin, Monsieu r, il n' y a rien entre
mes mains que du mien, eLil est désag réable de ,"oir venir des
gens qu i disent : 1\1. tel , échevin, m'a dit de venir vous demaoder de l'argent pour mon quartier j s'il en revÎent enco re, je
les renverrai à l'tl. l'échevin J lui indiquant les cent mi lle livres,
d'autan t plus qu e si YOus ne me raites donn er de l'arge nt pour
mes billets , me voi là à bout de mes pauvres financ('s.
Les intérê ts de M~1. Bougerel ru e so nt allssi chers qu e les
miens. Dieu De m'a pas donné un cœllr ingrat cL inse nsible à
l'amitié; ainsi, dès les premiers moments de ma très-vive dOllVI.
K
..
�-
• •
"
CU. II -
-
CLX III -
autels dresses à la Loge, à l'un desqu els le ur abb é ct à Son défaut
le ll1oineoffi ciant célèbreroit cn mê me tem ps que may . voulant,
disent-ils, marqu el" leur illd épencbn cc J et pour la marquer, ils
veulenL l'égalité parfaite; c'est à quoi ) vous le croyez bieu , je ne
consen lirai jamais, quelque chose qui arrive. IIsci tenU 'cxcmple
cl e l'enl rée d' un roy Ch.rles ( 1), en 14S0 (2); lors il n' y .voit
point de tran saction pa ssée , point d'arrêts obtenus contre eux
pal' les é vèq nes, et si j'avois icy l'histoiro de Marse ill e 1 je suis
s~ r qu e j e ne trouveroi s pas que l'évèq ue de ce temps là ait cé lébré S lll' ua autel e L un moin e su r l'autre. Peut-cstre dans le
~8 1 9.
4820 et 18'2 1. -
Av ril 7. - Ordonnance l'oyale qu i autor ise l' admi nistration de la sa ol 6,à acquérir d iverses propriétés
oécessail'cs pour l'établissement d' un t rois ième mur d'enceinte au lazare t de Marseille,
cODrormêruen~ au projet arrêté par le minist re
de l'inté rieur, le 12 mars de la mê me année.
( Ut sulJrà.)
~ 8 20,
Juin 26. - Délibération du conseil muni ci pal , qui accorde
grat uitement à l'administration de la santé,
ics Lerrai ns appart enan t à la v ill e eL situés en
face de la porte prin cipale du lazaret.
( Archives dt la Mairie. - Délibération du
co nse il, portefeu ille nO~7 . )
leur, je recommanda i le so ilJ do la maison de moa pauvre ami,
que je crois très-fo urni j j e sui s sùr qu ' il a fait un testament eL
q ue louL ser:} trouvé cn ol'dre, Je serai rav i , moi , (l 'étant pas
chez mo i , que vous pren iez la clef de ma maiso n , et dès que
\'ous la voudrez, je vous la ferai envoyer; e n r épondant à M. de
Fonli enne J je vous pri e de l'assurer pour moi d'un attachemenl inviolable. j 'ai déclaré vacants cL remplis tous les caoo.
nicals de Saint-Marlin ; il Y a\'oit enCore qu elqu es déma rches à
fai re pour les Accoules, Je suis cha rm é de l'arri,~ée du s ieur
Varins , chirurgien 1 qui a des secre ts ndmirabl es. Dieu veuille
les bénir.
je suis de tout mon cœu r, Monsie ur,
VoIre lrès-humble et très-obéissant serv iteu r .
t
Sigl1 é liENIH' J e\r. de Marseill e.
Prop ri étés acquises pa r l' intendance sa oitaire,
pour agrandir le lazare t et l'e nl oure r d'u ne
troisième encei nte.
", 0 Propriété de Jh, Alartin, fils de Maximin.
-Uoe ma iso n délabrée. dite C HATRAU-GÉnIN ,
situ ée à l'extrêmité du faubourg Saint-Lazare,
et au bord de la mor j une petite maisou dépendant de ceHe c i-d essus , et uoe étendue de
terres , tant culles que in cultes, en corps cl
non en mesu re j prix .. , . . . .. ... F. ~8 , OOO
2 0 Propriété Seytres. - Une maison et son
jardin , avec toules les appartenances e l dépendances 1 s itu és au faubourg Sa int-La za re ,
de la contenance , eo tout , de 2,636 mélres
96 c. j prix ......... .. ......... F. H .,033
3' Propriété Hubert. - Une lerre de la
(1) Charles III dn Mai ne 1 neveu et hériti er de Réné d'Anjou , roi
de Sicil e 1 comte de PI'ovence. - Voyez le 4- volume, p. 38t., et le
5" vol.,p. XXVI.
(2) Le 10 juillet. - Voici commen t Rum , dans son histoire de
Marseille, tome 1, p. 281, rend comJl t~ de l'arrivée de Charles lfI
en cette ville et du serment qu'il fit d'obsen er les priviléges de
Marseill e:
«Mais pour ne pas priver le public de ce qui se passa dan s Marseille
en la réception de leur Dou ve.:m seigneur , et que j'ai recueilli dans
l e~ ,'ieux titres, it faut remarquer qu e le même jour de SO Il ar rivée, il
ful au palais Où l'on ad min istroit la justice, et s'assit sur un trône
élevé, très-somptueux et très-magnifiquej le plus grand nombre des
babitants de toute sorte de conditions ~'y trouvèrent par mandement
�-
CL:l. IV -
distri ct, le cl13pitrccéd a -t-illa droito aux reli gieux , d e q uoy il
n'esLpas ici question . Tont es t é lonnant dans leur le Ure, que je
pui s appel er in solente jusqu es à la s igna ture d' uo secré taire qui ,
en la contresignanl , me L par m and emcoL d e mondi t seigneur 10
grall d -prieur, e lc . Qu oiqu 'il en soit d e ce se igneur moin e et de
conte na nce de 80 a res ~ 2 centi ares 1 faisa nt
p DrtÎ<' d'ull e propri é lo ru rale siLu ée s ur le
chemin de M"Javal ; pri x .. .. .... .. F. 7 ,8 30
4.. Propriété des hoirs POltcel, - De ux locaux
faisa nt parti e d ' un grand emplacement su r le
ch emin d'A ix e ld ans le faubo urg Sa int-Lazare,
c nsemb le d e la conlenance d e 3,915 m ètres
67 c. ; prix . . ...... . . . ........ F. 6.907 80
:;0 Propl'iété DutJUl·Pou /.r el. Uo terrain de
ln con teoan ce de '%84 mè tres carrés, faisant
partie d 'un e 'propriété rura le siluée da ns le
mè me fa ubourg; prix . ......... . , .. F. 852
G· Propriété Vitalis , époux Marel. . - Une
partie de terra in de la con tenance d e 53i
mè tres, conLiguëau lna rc L; prix .". F . ~ 80
1 1
(Archives de l'lu tendan ce Sanitaire,)
\ 1
du con:.eil <IU 'OIl a,'oil tenu à ce desscin ; Jacqu cs Cando lle. assesse ur (A), que la cbarte nomm e t\\'ant J:lcqu es de Forbin , Cabriel
Viv:l UtI et Je:ln pa ya n , consuls (o), assistèrent à celle cé rémonie, où
Jacques Candolle, :lprès avoir fai t une bell e et éloqu ente ha rangue,
dan sla~ u e ll e il fit tousses cffor ts poul'parlcl' digne ment de la justice, de
clémence. de la bonté e t de toutes les autrcs ve rtu s dont Charles
étoit a"antageusement dou é, suppli a très- humbleme nt Sa M:ljesté de
...
•
(A) Jacques Co ndollc a rcm pli les ronctio ns d'assesseur, de novembre 14ï8 11
oc tobre 1479, de novembre 1480 li. octobre 148 1 et dc novembre 14 86 il oclo',re l4 &ï. L'assesseur co elercice le 10 juill el 1480, Il lait Guillaume I\IlOOly ,Voy, le !:o. vo!., p . 3 c l 4-.
(0) Lise:l : Anciens consuls. I.es co nsuls en char ge le 10 juillet 14 80 él.aieot
POliS I\aza u d, Ber t ra nd Ca nd olle c l Antoin c Aimpz . - "0 r . le foot roI. , P, 3,
~
CI..:\\' -
sa lellre,
VOli S \'oycz bie n qu 'iln c faut plu s penser à e ux ; d'ai llours, des prièr cs accompagnées de tant d eva nités, ne pou rro ient
qu 'è tre rej e lées d e Di eu , et il n'est pa s possible d 'entrer avee
eux daos des compositio ns d a ns Icsq uelles je ne pourro is en trer
avec aucun ca rdinal ou é v 6que dons mon diocèse. Dien tOt il s vo udront avo ir au ch œ ur , oux ossembl ées d u elergé un fauteu il
avec moi. Il s ne d é pend e nt pa s d e moi d ans l'e ncein te d e leu r
monas tèr e, mais ils en dé pe nd e llt si fort c n d ehors, qu e 1\1 , leu r
abbé m'a so u vent pri é 1 au tre fois, d e le u r me tlre mon pro moteur
.,
,
l '
••
,
• .'
i.
\'ouloir confi l'mcr ta ules les conve ntions, les pl'h'il éges, fran chises,
immunités Cl couslumes de la ville. A qu oi ce prince , après avoir
confél'.! a,'cc son con seil-d'él<1L qui était. présent, répond it qu 'il n'accordoit pas sculement ce qu'on lui demandoit, mais qu'i l l'ouloi'
même augmenter les prh'iléges d' une Ville qui a,'oit très- bien mérit é
de ses prédécesse urs, et qu e, comme cll e n' avait jamais manqué a
Icul's besoins, il espéroit. qu'e ll e fe rait la même chose à son éga rd,
ct pOU l' cet effe t il en confi rma toutes les cOIl\'enLions ct les PfÎ\' Îléges, et jura sur les saintes évangiles de les obseJ'\'er; il co mmanda
au grand sénéchal, au chancelier e t au juge-ma ge et aux autr es de
son conseil-d'ét.at, résidant à Aix, qui étoien t alors prése nts, ain si
qu oje l'ai dit, comme aussi au g l'and présiden t et aux maftres rati onaux de sa cour des comptes et de ses archi ves, et aux autres officiers, d' observer exac tement le contenu des cOJlventions, privil éges
el cous lu mes de Marseill e, à pein e IJe nco mil' son indign ation , et
al ors l'aSSQsse lll' et les consuls rccon nu ren t ce pl'ince en qualité
d'héritier du roi Réné el lui prêtère nt hommage, lige Cl serm ent de
fidélité sur les sa intes é\'angiles, tête nu e et les ma ins jointes entre
celles du l'ai, qui leur donna le baiser . De tout ce que dessus, en
fut f:l it un :lct\.' public à la réqui sition de Jea n de Jaren te, chancelier de Provence, de l'assesseur et des consuls de Mars.e ilt e, en présence d'i llu stre FI':lnço is, seigneur de Lux embourg, gé néreux cbe\ alier (ce qui confi rme le dire d' uu aut~UI' célè hre de ce tem ps
qui :l écrit que les pl'in ct:s étrangers en France tenoient à honn eur
lie prendre seul ement le titre de cbe\'a li er ), de Pierre, se igneur de
la Jaill e; d'Olh·iel', :ll'che\'êq uc d'A ix; du chancelicr susnomm é; de
Marc Atbanelli ; de Sifred d'AILCI'tas el de Jea n Veltcl, jurisconsultes; de Bel'lI'and Candoll e, de Jean de Mon teaux e l dc François
Blancard , citoye ns et babi t"nts de M:ll'seill e.
••
\
�-
CLXV II -
CLXVI -
• n oClobre 1720 (1 ).
en queue. Je prie donc Mess ieurs les echcvins, de laissel' ces
mess ieurs trduquilles daus la cl6ture qu' ils ue gardèren t jamai s
que pr ' cillemen t" cL nous rerou s, dès qu ' ils sera ut prèts, notre
procession eu pa rticulier . Di eu qui sait qu' il n'a pas tenu il nous
de raire la j O Q"~ lio n , aura égard à la droi ture et à la co mpon ction
de Îlos cœu rs e l nous fera mi sé rico rde.
Je suis de tout mon tri ste cœur, Monsieur, vo Ire Lrès-humbl e
et très-<l béissa nl servit eur .
Signé
t
HENny ,
év. de Marseill e.
« Marseille, le 17 octobre 17iO.
cr Je n'ai pas trop co nsenLi , Mons ieu r, à ce qu ' il n' )' eû t pas
de messe, alleudu que ces Messiems out J'in solence de dire que
si je rais des prieres, il s eu rerOOt, cL que je ne dois pas donner
la béuédictio n en leur présencej je l'ai don née devaot plus de
trente cardio 3.ux ou al'chevèques et évêq ues à Paris, dan s une
cérémonie que j'y fesois, ct je ne la donnerais pas dans mon
propre diocèse, eo préseoce c!e qu elques moi nes qui se sont, par
la transactioo , dépouill és de toute jur idi cti on et qui ont perdu
tous leurs procès dans leurs ent rep rises moins extravaga nt es
que cell e- ci. Je voudrùis donc, s' il vous pl ait, ne leur point parIer el qu'i l pùt n'y avoi r pas de messe, CU I' alo rs la di ffic ulté
seroit plus grande . Je voudrais bi en aussi, savoir s i ce se ra ou
samedi ou dimanche que nous rerons la procession, car il y a
des ordres à donner, afia que par tout les prières soien t red oublées ce jour-là. Quand Monsieur votre fils viendra, il se ra
bien reçu, il raudra ave rtir à l'é\'èché, Car il n'y a rien ici.
..
'1
•
CI
Je YOUS embrasse du mcill eur de mon cœu r.
« S igtl é
t
li ., év. de Marseill ea
u C'est prudemment fait à M. le commandeur de Langeron ,
que je sa lu e, de prendre III maison de l' Oral aire pOlir ces pauvrtS malheureux, de même que la mai son de Sa in t-Sauveur el
plUIj)t que vo tre v ill e ne pé risse, s' il y en a d'autres, il (aut les
prendre, sans éga rd et tenir rel'me, ca r ce n'est que par là qu e
vous so rtir ez d' affaire.
Quallt il Saint-Victor, Mon seigneur, quelque porté qll e jesois
à \'ous croire, je ne puis m'im agi ner qu'on ai t fail des propositions semblables à cell es qui sont portées par " otre lettre
du '2 1. Ell es sont contre tout droit et rai son, contre l'usage et
VO liS ser iez blâmé de tous, t:lnt qu e nous so mm es, s i vous pensiez à consen tir à ri en de sembl abl e. M. l'ahbé de Saint-Vic tor,
de même que tous m essieurs les reli gieux de cetle abbayt!, doivent savoi r, hormi s qU ' ils ne veuill ent oubli er à lire , qu~il s n' on t
Dulie j uri sdiclioD dan s votre ville, pas même dans ce q u'c n
appell e districldeSaiot-Yictor, qu e leur exempti on se ren ferme
uniqu emen t dans l' int érieur J es murailles de Saint-Vi ctor , et
que de tout ce qui se rait au-delà , vous seul èles le maitre, pouvez j)gir par vous, par votre promoteu r et par votre orfi cial.
Il est vrai que ce qu e VOllS n'exe rcez pas par vous- même 7 ce
qu'on appelle la jurisdiction gracieuse , \'ou s êtes ob ligé de la
f<lire exercer par un des reli gieux de l'a bbaye en qu alité de votre
grand-vica ire. Maisc' esttoujours votre jurisd iction qu ' il exe rce
et en vertu de votre pouvoir, et 000 du leur . Mai s quand tout
cela ne scroit pas, je su ppose qu e M. l'abbé et tout le corps de
l'abba ye ait un e jurisdiction de mème que b vO tre , com ment ,
dans un e occasion semblable à celle-ci ) peut-on faire naî tre de5
difficultés, lorsqu ' il n'est qu est ion que d'édifi er et cO llsoler un
pauvre peuple affli gé qui demande les prières qui ne peuvent
lui ètre fa vo rables el util es, qu'autant qu e ceux qui les ront se
prêse ntent avec un esprit de pénitence et d'humiliation pour
arrêter la colère de Oieu? II est bien qu estion de mitre et de
(1 ) Celle lettre a été copiée sur un e amp liaLi oll . f<l ite par M. de
Uelsullce, d'un e mi ssh'e écr ite par I" arcllevè l]u e d'Aix h j'é \'êqu e de
MOl'se ille .
.,
,., "
,.'
1.
,.
\
�-
crosse! ' -coleol-ils vous disputer la qua lite d'évêque de ~I ar
seille? Peuvent-ils ignorer qll e vous cn ètes le légitime ct seul
'.
-
CLXVIII -
past eu r , après tout ce qu e vous vonez de Caire ? Si VOliS en ètes
le pas teur } quï ls se joigne nt à vous e l unisse nt leurs prières aux
\'6l res pour arr ivel' à la mèml' fin j quand nous assistons en
corps de clergé, revèt us du m èmc caractè re que celu i qui no us
préside c Lqui dit la messe, nou s fai so ns- nous hoot e de nous
trouver à ce sacrifice? Messieurs les prélats du Languedoc refusent-il s de se trouver ù la messe cL à la même processio n q ui se
fait à l'ouver ture de J'asse mblée, quoiqu e qu elquefoi s l'év êque
diocés..'lin où se tiennent les états soit le plu s j eun e de la troupe l
et qu 'il y ail souvent des cardinaux , des archev ~ques e t évêques,
tOll S anciens de celui qui fait L'office? En vérité, Monseign eur, il
y a de quoi rire et plcurer d'entendre ces contestations. 11 es t
,·ra.i. hlooseigpeur, qu e L10 US ne nou s m ettons point à genoux à la
bé nédiction ép iscopale de nos confrères. Vous ne pré tendez pa s
aussi. qu e M. de Condom sc mette à genoux. , non plus que
lI ess ieu l's de Sa int-Vi clor. De quoi peuven t-il s sc plaindre 'i
.-\. l'éga rd de cel autel qu'on veu Ldresser pour que vous disiez
en mê me temps deux messes, qui est-ce qui est l'auteu r de cette
id~e là ? Bon Di eu, Monse igneur , est-ce qu o ~1. Grenier est marI
de la peste ? Reovoyel., s' il vo us plai t , ce lle questi on à son t ribunal. Messieurs de Sa iot-Vic tor peuvent dire un e grande
messe dao s leur église et faire précéder la processio n par une
messe sole nnelle chez eux eL par ull e commun ion générale;
Monseigneur de Condom peut ,!e ni!' dire un e messe particulière
..;hez vous, si la dévo ti on l'y porte, et VOliS se rez J sa ns (Ioute ,
disposé à l'y faire recevoir eL placer ainsi qu'il co nvie nt à son
ca ractè re e t se lou nos usages; mai s deux autels! e t donner deux
chefs à un seu l troupeau ) par ma foi , cela est risible. J e suis
fàché, Monseigneur , de yous dire tout ceci, car j'aime et honore
.\1 M. de 5aint- Victor et je \' OUS prie de le leur dire , e t j e prie
M. le commandeur de Langeron de vouloir bien le le ur dire de
ma parL e t de vouloir lè ur témoigner , en même temps ) qu e j e
suis hunteux e t très-m ortifié de tout ce que j 'apprends e t que je
ne pais croire que cela vien ne de leur part.
Quoi qu1il en soit, Mon seig ne ur , si on insiste, la pruden ce veut
CLXI X -
que \ous f3ssiez vo lro process ion av ec votre seul clergé. Ce
n'est que par un cœur con trit ct hu mil ié que l'o n fl éch it la colère
du Seigneu r, c t celui qu i est processif et vaniteux fe ra trc ibien de sc tcui r chez lui .
':
.
A P:) ss ~ , le 16 juillel 1723.
" .'
.Je vou s doma nde , mais e n secret, Mons ie ur , de voulo ir bien
m'cil voyer au VIus tôt, la copie des lettres que .M onseigneur
l'archevèquc d'Aix vous écriv it pour engager J\lessie urs oos
échevins à me de mand e r la destituLion des fugitirs de 53101Martin (1) et des Accoul cs (2), eL de cell es <!U' jJ peut <lvoir écrit
auX echevin s . S'il y a des choses qui ne doivt" nL pas ê tre montrees : copiez seu le me nt l' a rtic le qui r ega rd e la requè te; ce la
m'est nécessaire cl l' us<lge que j 'eo veux faire ne peut déplaire
ù qui q ue cc so it.
J'ai mi s dan s mon m émoire l'arrêt du grand conseil dvec
bien des réflex ions capabl es ;de f:lire agir l'asse mblée. J e l'a i
reco mmandé b Monsei gneur l'a rcbevêque d'A ix ct je le verra i
demain pOUl' cela, au ssi bien que les évèq u(' s qui so nt du bul'cau de la ju rÎsdictioo . Je n'y oubliera i ri en. En tout cas, nou s
sommes toujours su r n os p ieds au conseil dc~ parties dont j'espère in fi niment.
Je suis de tout mon cœ ur , Mon s ie ur , voL re très-humbl e ct
tres-obé issant se n ' iteur .
Sign é: HE NHY , évêque de Marseill e .
(1) Voy. le s- \'0 1. , p. 202 et S't1, et le présent \'01., p. 370 eL396,
(~) Voy. te 2" \'01., p. 47,133,139, 'i40, ~33 ct '23 ~, et le S- "01.
Jl ' 200 et sui". , 414 . 519 , 5~ t et 5~S!,
.'.
"
,'
.
�-
CLLX -
Ce ne fut que pendant l'ann ée 1722 qu ' un édit
ré tablit les communica ti o ns a vec Ma rseille, d 'où
la pes te s'é lait éla ncée s ur toute la Provence.
Le dénombreme nt offi ciel des personnes mo rt es
de la pes te à Marse ille e t d ans le territoire, e n
1720, élève le nombre des d écès à 39 , 107, dout
30, 1:37 d ans la ville e t. 8 ,97 0 d a ns la b a nlieu e.
Nous a vons cru d ev oir re produire ici le d é tail de
ce dé nombrement , bi e n que les cbilTres qu' il acc use
nO li S paraissent inexac ts. E n e lTet, il ne sembl e pas
probab le qu e l' o u a it e u le loisir, lorsqu e le te mps
ma uqu ait pour ad minis trer les seco urs de la religion aux malades e t pour inhu mer les cad avres,
d e d resser . dans les paro isses, les :Ictes de décès
de toutes les pe rso nn es qu i mouraient.
-
Report. .. 13,4.00
Les Accoules (1)...... . . . .. . ...... .. .. .
5, 41 ~
Saint-Laurent (2) . . .... ... .... . .......... . 2,668
A reporter. " 2 1,483
conservé au bureau de l'Etat-civil de la Mairie de Marseille.
divise ain si, par les îl es 9'14·6 décès de ce tte paro isse:
NOMS
,,,
NOM I3 IlH
Maison de la ChariLé ' ... .
)) de J . Rampal. DO t. . . . . .
E. I\oz ier.....
Corbière
9,146
A rOpol'ter .. 13,4 00
>'
de Chaud . ........ ' .. .
)
Isle des R.n . P. P. Augus lins(. ) .
(2) Voy. le 5' volume, p. ~ 02 eL 551, eL le présent vo lu me ,
L'élat général des personnes mot'l es de la pes te dans la paroisse
dt Saùlt-iJfartin, qum'Uer de Dlctnq uel'ic, dressé en mai ,172 1 e t
L' I,I
;.>
1
j
95
1
"'1
;~cUdUrier : . ~au~,~ : Geo~roy:
vo l. , p. 3 11 e1 335 ,
p. 370 et 396.
'1
Isle de Mallhe .. . . . .. .. . . . ..
» Goutton, à la Canebière....
II
Cousinéry, ru e des Fa bres ..
» Bresson, rue des Fa bres . . .
Maison de Bausset . .. .. ......
lloutller . . " ..
)
Roll a o ~ . . .. . ... ... . ..
4.8
»
CarfeuIl , elc. . . .. '" " .
~ Is":: du sieur Raphel , maisonsl
n'phel .
( Il Voy. le ,1" vol. , p. 63 _t 708; le
elle 5- yoL, p. ,162.
'l 33 (A l
»ap par t. aux Jésuiles de
Saiol-J aume . . .. .... .
)}
_t RoulI er .
Saint- Mal'tin (2). . . . . . . . . .......... .. .....
d,
I ND ICATI ON DES IL ES.
l'A ROISSES DE LA VIL LE .
4,254
~
A reporter. ' . . .
106
--::=-893
, (A) Etienne Rozier déclare de pl us, da ns un rapport annexé ~
1él3t. que 4S 1Jerso1lll es, attein tes de la peste dans son arrondiss emenL, Otlt
esté sauvées.
(Il) Vosez le 5& \'01. , p. 196.
II) Voy. 102' vo l , p . 47, 133, 139 , 1.0 2:13 ot23.>, et le5'
\'01. , p. 200 Cl suiv. , 414, 519, 52 1 et
(2) Voy. le 5' vol. , p . 181.
522.'
•
,
"
. .. .
Demoussl3u
La Major (1) . ...... . .. . ..... ,. . .. .... . ....
CLXX I --
,:
"
�-- CLXXIII -
CLXX II -
Report. .. 21,~83
Saint-Fel'l'éol (1) . . ... .. .... . ........ .... . 2, 601
Quartier de Rive Neuve .. . ... .. ... - . ..... .
592
Repor/. " ~, 6i6
Le Faubourg ............. , . . . . . . . . . . .. . .
G16
Hdpitaux de Rive Neuve . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 3,4 58
A ,·eporter ... 28,750
A ,-eporter . .. 24,676
NOMS
~OM S
d~
I N DICA TI ON 0 65 I L BS.
NOMIII\6
d~
d.
Co,",nu ... u.
Report .. . .
i
Report ...
893
Ollivier
et Samata n.
Isle J. Borrély .. .. ............
1)
Oclislc ................ .
33 1
Armêny
» Ga mbo ny .. . . " . . , ...... .
Il
D.une Le noi r .. . , . ... , .... .
Isle Rigord, maisons AuriV ilIier,\ 60
Ver net. . .
Florens, Vellin , etc ... , ..... .
IsIE's, au nombre de 4., lourn ant)
de la place d es Hommes, de{
SegUi n.. . . . .. . \ Samt-G illeso u de la GUir.lan,dC,\. 208
....j
t
!co::~tri~.'(...) e~ dup~~e. d .A~
Ves pin . . .. ... , Isle des" coings de St-C hristophe
Cb:üx .. ... . .. '
» de la p)rramid e .. '" . .. ' ..
J . Isnard... .. . » de De<l u ct Meifredy . . ... . .
Roust<l u ....... » de la place Jean Guill . . . .. .
Franco ul . .. . ..
» de la place des El om mes .. . .
~ Mai50ns de la place Jean Gu in
Brest .. '. '. "'l ti ran t à la Pyramide . .. . . . ' ..
Nic. d'An lboine'j Quartier du GI'and Puits. ' . . .. .
Darbe .... ,.. .. Isle de la V ie ill ~ Monnaie. , ... '
~02
74
~ 7S
(DI
64
~ 30
'138
HO
2:13
,---
A reporl er
(A) La r ue de l' Étrieu.
(n) Isle de Bea u . . . . .. .. 70
Isle de lI eirrédy . . .. ' . 108
( 1)
1'0)' .
NOMllnR
1N OI CATION o l!S I L HS.
d,
" loriS.
an.,'IS.5A . ......
le 0-
\'0 1. ,
p. 30 .
178.
2,55 1
,.
1 Isle des deux Pucelles ...•.. . .. /
2,55'1
270
Isle " cuve Astoin .. .. . .. .. .. . . (
Isle de M. des Tou.'es .. ... . _ 69 \
Paris . . .. . .. . ,
78
Pelite isle devant St-M3rliu . . 9
Artirel ....... . Islc du sieur Lieut aud . " . . . . ' .
83 (Al
Barthélemy. . .. Maiso n de M. de Croix .. .. " ... 107
Et· Jourdan ... Isle de la maison do la Rédemption . . . ' . ... . ...... , . .... . . 111
Franco ul eL
Chaix .. ... . . .. Maisons Suri an J Piébord e, etc ...
76
A.ubert. '. '. . . . Isle ou demeure Jea n Roustan ..
23
Gu eidan . .. . . . ), de la Triperie ...... ' . .... . 201
B. Michel . . .. .
l)
du Grand ~I azea u . ... . , '"
138
Arnaud .. .. .. . » de la Mercy. . . . . . . . .. . .. 244
Capela ..... .. . Poissonnerie Neu" e ..... . . " .. 219
Guiot. .. " . . . . Qua tre isles \'oisines de la ru c de
l'Echelle ......... .. ... ... ..
177
Soulié , " . . ... Isle de M. de Malaval . ' .. . . . . . 195
Isle de l'Echelle, depuis la Plate
Form e j usqu'à Ste-Barbe ....
Michel ....... . Isle de la fontai ne de Robe Verle. B23
Isle de l'Echelle en montant à 1.
Plate Forme . . .. .... . . .. " . .
Isle des Faisses Rouges . . . . . .. .
A reporter. , . 4,91)6
(A/ Dont 22 homm es, ·18 remm es e l 43 enfants, dont ~6 garçons et
17 fi les .
.
"
• '
,
'.
\
�-
-
CLXXIV -
Report . " 28,750
608
779
Hôpital de Ir. Charité (1) . ..... . . . ........ .
Hôpital du Mail . ... . ..... . . .... . ... . .... .
30,137
Total. . . .
NOMS
NOMnRB
d"
IND ICATION DES ILRS.
de
n eport .. . 4,996
'11
ESQUI
an . . .. .1Isle de la Tarasque .. ... ...... . \
Isle do la Fargue . . . . . . . .. . ... .
Dou. .. . . ....
Jourdan.. . . . .
Artufe1 .......
(Sans
..
commISS3lrf') ..
\
Isle de la rue de l'Echelle, lou t!
près la Philo Forme . . . ... . . ' ~
77
Isle de Jourdan . ... .. ......... ~
li
de Mme. de St-Jacques.. . . 2'l8
li
de Sainte-Barbe. . . .. , . , ..
l
'1236 (A)
Isle dde la Samaritaine
... . ....
"
e M. ROU\'lere. .....•.....
1Isle
!
lsledessus dc la rue de l'Echelle.
\ Isle Lombard oo .... . .........
GéOér:lIl'. .. . /
-•. 80
·1
M:il~o~.d~ la .Vierge ~~ .la G.ar~~: \
(""OS ) 1 Isles di verses ... ..... .. ......
commISSaire .l
250
H5
'13,03.
Tolal ... . 9,H6
(A)
Dont 53 hommes, 80 femmes ct l 03 enfants, dont 60 garçons
PAROI SSES OU TRRRITOIR E.
Notre-Dame de la Garde (1) ...... .. .. .•... . ..
Les Petites Crottes .. ...... .... ..... ....... . .
Le. Crolles, St-A ntoine. . .. . . . ... . . ...... . . .
Saint-Louis . .. ... , ... . . .. . ..... .. ..... '" ..
Notre·Dame de bon Secou rs ...... " .. ..... . . .
Le Rouet . . ..... .. " ... ' . . ' . . ...•..... .. . ..
Sainl-Piefl'e ' ., ............ , . .. '.. ..... . .. .. .
Pierrefeu ....... . '. .. . ... ..... ... .... . . .. .
La Bédou le et Camp-Long . . ... ... .. ...... . ..
Saint-Marcel .. . .... . .... . . ... . . . . .. . ...... .
Saint-Julien . ............... . . . ' .. . . ...... .
Sainte-Marguel·ite. . . . . . .. . . ..... .. .. .. . . . .
Sain t· Barnabé ....... . ... . .. . .... .. ... . ... .
Saint-Loup ........... . ........... . . . . " . . .
Saint- Giniés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. ..
Saint-Jea n du désert ....... . .... . .......... .
Sa int-Laurent de la Capelette . . .. .. .•. . .•....
Château-Gomb ert ..... ... ..... ..... . . . .. . . .
Saint-Jérôme . . ...... " .. . ... . ........ .... .
La lIIagdeleine ... '" ...... .. ..... . ... . .... .
Les Olives .. ........ . . ..... . .............. .
Sainte-Marthe ............ . ...... .. .. ... .. .
Saint·Just . . ...... .. ....•. . .... .. . . ... . ..
Sain t-Chades ........ .. ......... .. ... '" . .
Saint-Bal·thélemy . . . .. . . . . • . . . . •. ....... . .
Le Gannet. . .. . .... . . ...... ... .... .. .... .. .
Les Aygalades ......... .. '" . . .. ...... .. . ..
Bonl1eveine . . ....... , .. . " .. . .. . . ... . , . .. . .
et 43 fi lles .
(1) Voy. le 5' vol. , p. 34 , . t5 et .21.
CLXXV -
A reporter...
(1) Voy. le 5' vol. , p . 180.
308
284
250
171
153
130
103
85
69
508
275
386
323
521
362
68
121
641
357
381
249
218
179
160
95
445
325
101
7,268
'. .
•! •'
'. ..
"
,.'
\-,
.
�-- CLXXVI -
-
Repo,·t . ... 7,~68
.....
. ..... " 22t
Montredon .. . ... . .... . ... .
Mazargues . .. ... . . . . .. .... ... . . ...... - . - .. 228
Les Cayols . ... .... . . . ..... . . .. •.... .. . ... 273
Les ~J a rtegaux ....... . .. .... .. .. ... .. ... . . 58
Les Comtes et Saint-Vincent. . .. ... .. . . . . ' .. . 59
La Pomme . . .. ··· · ········ .............. . 134
La Valentine ... ' .... . ... . ........... .. ... . 59
Notre-Dame du Mont ..... . ... " ........... . 274
Saint- Mené. . . . . . . . . ... . . . . . .. . . . . .. . ... . 76
Eoures ......... .. . . .................. . 29
Les Acates, Fabre et Roanes . . . , . . . . . . ... . . . . 48
Les Camoins . . ... . ....... . ........... . ... ' 62
Séon ........ . .... . ...... .. .. ... " .. . .. . . . 18t
Total. . . .
8,970
RilcAPITULATlON:
En Ville ..... . . ...... . . ....... , . .. .. .
30,137
Dans le Territoire. . . . . . .. .......... . .. . 8,970
Total .. ..
39,107
( Archive$ de la Ville ,
4.lI div ,) ,n,e sec lion ).
..
Le médecin Bertrand, qui a publié une bi sloire
de la pes te de 1720, contes te l' exactitude des
chiffres qu e nous veDo ns de ciler; il évalu e les
décès il 50,000, dont 10,000 à la campagne.
De tout le territoire, il n' y eut que les deux
quartiers les plus éloignés , ceux de la Nerth e et
de la Treille qui furent préservés du fl éau.
CI.X XV II -
On nou s saura gré, sans doute , d' avoir placé
ici les Ilotes sur les quartiers rura ux de Marseill e,
que l'Ull de nou s eut à rassembl er lors de la
publica ti on du deuxi ème vo lume de la Statistiqut'
des Bou ches-du-HbÔoe. No us aVODS cru devoir,
en reprodui sant ces noies, leur fair e s ubir les
changements qu'indiquaient les renseignements
obtenus depui s leur réuni on.
C;unton d ..
~o .. d
.,
,.
,
..
LA MAGDBLBINB. - C'est un petit hameau situé à l'embranchement des chemins de la Magdelei ne et des Chartl'eux. On y voyait , avant la révolution de 1790, une
petite chapelle bâtie vers la fin du XV' siècle.
Population: 380 habi tants.
Distance de la vill e: 250 mètres .
LA Cnolx-DE-REYNIER (hameau). - Ce quartier, attenant
aujomd'hui à la vi lle, dépendait du hameau de la Magdeleine. Les capucins y ont établi leur couvent , il Ya une
vingtaine d'années (2).
Population : 358 habitants.
Distance de la ville: 150 mètres.
LES CUARTREUX. - Co village doit son nom au monastère que les chartreux y . vaient fait bfitir, et dont
il ne reste plus auj ourd'hui que l'église. L'emplace('1) A,·chives de la ville, 2- division , 6e secti on.
(~) Ut $u.p rà, p . ~98.
YI.
\
L
�-
CLXXVIII -
menl de hl chartreuse, ùivis6 en lols el vendu pal' l'administl,&tiùn du distri ct en 1ï!J3, a été convel'ti en jardins
,\
d'agrément , parmi lesquels on distingue le jardin botanique de la ville, ct le jardin de M. JsaacA ltaras (1).
Populalion : 9>1 habi tants.
Distance de la ville : 625 mètl·cs.
Ce vill rlgeJ connu autl'crois sous les noms
ùe ~lo11 la "d ct de Malcp oui9ne (MaZa P"9na) , est silué
au dessus de celui des Chartl'cux, cntre le chemin de la
nourr\onni ère elle ruisseau de JUlTet.
Population: 699 habitan ts.
Distance de la ville : 3 kil. 266 mètres.
S.UNT
JUST . -
S ,\l NT-B,\nNAnÉ. - Cc \tillage 1 qui s'appelait anciennement /es Payarts, doit le nom qu'il porte ac tuellement
• n arnabé Capell e, no tai re de Mal'seille (2), lequel, cn 1535,
til des dons consiùérables 11 l'église. Divcrses section s de ce
qual·tier ont porté les noms d'Embo"guier, de Colombier,
d'Eyssariade el de N o,·t ie,·s.
Population : 1,20 .. habitants.
Dislance de la ville : 3 kil. 250 mèll'es.
MALPA SSÉ. - Ce hameau dépend de la succursale de
Saint-J érôme; le roi Réné avail dans le quartiel' une
maison de ca mpagne qu1il appela Maoupflssa, c1est-h-dil'C
mal passé ou guéri , parce qu 'il s'y était rétabli d'une
indisposition_ assez gl'ave (3). Le quartier portait autrefoi s le nom de Pas de Rode/ .
Population : 8;; habitants.
Distance de la ville : 6 kil. 500 mètl·es.
(,1) Yoy. le 5' vol. , p. 49 •.
(2) Yoy . le 5' vo l. , p. 538.
(3) Vo y. le 5' \'01., p. 49.\.
-
C1..XX IX -
L" ROSE. - Petit hameau dépendant de la succursale
de S.int-JéI'Ô me , situé sur le chemin de la 1l0ul'donnière, ol arrosé par un rui sseau qui se jette dans Jarret.
Popubtion : 451< habitants.
Dislance de 1. ville: 5 ki l.
SAlNT-CnA.LEs (hameau. ) - Le nom ancien de cc qum'tier était Garbari",n, nom qui dérive de gerbier, en provençal gm·bié. Les uns disent que Ih Mait le marché aux
grains, fl'équenté par les Albiciens, du temps des anciens
Marseillais et ùes Romains; les autres pensent que les collines de Saint-Chad es étaient les aires où l'on fou lai t le
blé( t).
Population : 1,053 babitants.
Dislance de la ville : 2 ki l. 250 mètr es.
BELLE-OR-il!." (hameau. ) - Il n'y a point d 'agglomération dans ce quartier, situé dans un bassin fort bas et trèspittoresque , au nord de Sai nt-Charles, dont il dépend .
Population: 398 habita nts.
Distance de la ville: 4 kil. 500 mètres.
SEcouns. - Petit hameau dont l ' ég li s~ a ét6 suppri.
mée ; il dépend aujourd 'hui de la succursa le de Sai ntCharles.
Population : 201 habitants.
Distance de la ville : 2 kil. 250 mèlres.
B ON
LE C,INET (village. ) - Ce quartier portait autrefoi s le
nom de Champ- Mar Zet, qui lui fut donné, h ce qu'on cl'oit,
parce que Charies-illartel, poursuivant les SalTasi ns, ca mpa
(1) Vo y. le 5' vol. , p. ,188.
�-
CLXXX -
oaos ce lieu . Le nom actuel vienL de ce qu'il y avait des
marais r emplis de petit ,'oseaux appelés callnes en provençal ; c'est un hamea u assez bien Mti ct dont le terrain est
arrosé por le ruisseau des Ayga lades.
Population : 726 habi tants.
Distance de la ville: 4 kil.
SA INT-JÉRÔ"" - Vi llage assez considé"able où le roi
Rénéavait établi , en 1470, un monastère de religieux observantins (1).
Population: 895 habitants.
Distance de la ville: 7 kil . 500 mètres.
MONTOLIVET. - Mont Olivet ( Mont des Oliviers) , est
un petit hameau dépendant de la succursale de SaintJérôm e.
Population: 11 4 hab itants.
Di stance de la ville : 7 kil.
Ce village 1 traversé pal' ta grande route d'Aix
à Marseille, est très-fréquenté , à ca use de sa situation
AREN -
au bord de mer et des nombreuses guinguettes où l'on
se rassemble le dimanche; c'est là que se tr ouve le
Château-Vert, a"ez bel édifice qui, depuis long-temps, cst
occupé par des traiteurs renommés par les bouille-baisse,
espèce de matelotte très-usitée en Provence. On y mange
aussi d'excellents oursins. Le nom d'Aren dérive d'Arena,
sable, appelé encore m'eno en vieux provençal. C'est en
effet une plage sahlonneuse oi, se dégorge nt les ruisseaux
des Aygalades et de Plombièl'es (2).
Population: 521 habitants.
Distance de la ville: i l,il. 800 mètres.
•
("l Voy. le 5'
" 01., p. ·t9'.
(2) Voy . le 5' \'01. , p . 192 0' 527.
CLXXXI -
Les CIIOTTES (village). -
Le nom de ce qua,' ti er vient du
gl'ec Kpu'it'tl), crypte. voùlc souterraine, parce que les
rochers de ce quartier sont percés de g rottes naturelles .
Diverses d';pendances de ce village, qui a un e succursale ,
portaient autrefois le nom de l' Hospitalet, Caravelle, la
Ch audelle, la Pinède, et la Baume-! snard. On y trouve
encore I!n moulin qui porte le nom de Caravelle (1).
population : 1,488 habitants.
Distance de la vi lle : ~ kil.
., ,
~
-,
• '-
• •1 ..
'..,
SA'~T-BARTUÉLEMY
(village.) - Quartier dontl. succursale a été supprimée; il dépend, aujourd 'hui, de la succursale du Canel. Les noms anciens étaient Alignes el
Roque-Taillade .
Population: 175 habitants.
Distance de la ville: 3 kil. 500 mèlres.
LA PALUD (hameau. ) - Son premier no m était Fons
abscura , auquel on a substitué, dans la suite, celui de
Fangate (2).
Population : 179 habitants.
Distance de la ville: 5 kil.
SAINT-LoUIS (vi llage). - La succursale a été construite
en 16t9 et rebà tie en 1683 . Les pénitents de la trinité
vieille y avaient élevé , en 1.51 5 , une ~hap eJJ e sous le
titre de Notre -Dame d'Aide (3). C'est dans ce quartier
qu'on trouve une g rande plaine abandonnée, connue sous
le nom de plaine des mo,·ts , la tradition porte qu'elle a été
le théâtre d' un combat et qu'on y a enseveli les morts .
(1) Vo y. le;;' vo l. , p. 538 .
(2) Voy. le o' vol. , p. 199.
(3) Voy. le 5' volume, page 123 et suiv.
\
,
,
.
�-
CLXXXII -
Près de là, vis -li-vis hl mai so n de ca mpag ne d e M. lJar-
-
CLXXX II I -
SA INT·JOSEr" (village) , -
Il Y avait, ava nt la rél'olutiol,
thélemy Bél'urd , appartenant , depuis une dizaine d'années
de 1790 , comme aujourœhui dans ce quartiCl', un d succur-
à M . Charles- E ugène de Mnzenod , évêqu e de Marseille(1), es t un e colline co niq ue, co uverte d 'un bosqu et de
pins que qu elques perso nn es p,'éte nd ent Nl'e le tumul e
de Protis, fondateUl' de Mal'seille (2),
P opulation ; l , O~O habitants.
Distance de la viile ; 6 kil. 250 mè t.
sale . Le village es t peu co nsidél'abl e, mai s assez bien bâti .
Le château de Sa int-Joseph , éri gé en baroni e par Napoléo n
en fal-eur de M . d 'Anth oine, maire de Mar seille (1) , es t
d'une assez belle arch itecture. Il y a plusieurs sources
dan s le quartier , notamment cell e qui ,,'l'ose la terre de
la Floride, Le quartier de Saint- Joseph for mait anciennement trois divisions appe lées Cas /elar , F.. emo- mouarlo et
LA VISTa, -
Ce ha mea u situé, comme Saint-Louis,
sur la route œAix à Marseille, avait autrefois une SUl!cursale; il dép end maintenan t de cell e de Saint-Antoine, Son
nom ri ent de la supel'be vu e dont on y j ouit .
Population ; 83 habitants,
Distance de la ville; 7 ki l , 500 mèt .
SAI NTE-M ART"E (village). - La c hap elle de Sa inte-Marthe
formait , e n 1344 , un prieuré l'ural; ell e fu t ensuite érigée
en succursale . On remarque da ns le quarti er une bellc
source appelée la /o;' lai"e de Sainle-Marlhe, qui alimente
le ruisseau de Plombi ères. Le l'ai d 'E spagne, Cloa ri es IV ,
a fait constamment usage rie Peau de cette so urce pendant
le séjour qu 'il fit à Marseill e, de 1808 à 1811 ; il lu i donnait
cette préfél'ence exclusi ve d 'après l'av is des médecins , qui
avaient reconnu qu 'il n'y cn avait pas de meilleure dans
la ville e t dans le tel'ritoi l'e . !' lusie Ul's parties du qu artier
de Sainte- Mar th e ont été co nnu es , à diO'érentes époques,
sous les noms suivants: Bernasset, Bouscm'/o, Camp-long ,
Can laloux, Escalier, le. Loque ou la Leque e t Va/oull
Jussiou .
Population ; 875 hab ita nts.
Dista nce de la vill e; 6 kil. 500 mèt.
(1) Utsuprà, p , ~ 62.
(2) i' 0l". te t,- vot. , p . 76 .
la Granique.
population ; 408 habitants.
Distan ce de la vi lle; 7 kil. 250 m t.
LBS AVGA L,\DES. - C'est un des vi llages les p lus agréables du terroir de Marseille. L'église a é té érigée e n
paroisse dans la nouvelle ol'gani sati on. Dans le XIII- siècle,
les religie ux Grands Carm es y fondè re nt un monastère
que le roi n éné éri gea en couvent roya l (2), Ce prince avait
aux Ayga lades un r epos de ch asse . L 'église n 'a é té bâtie
que l'crs la fin du XVII' siècle, en m6me temps que le
châtea u pal' le maréchal de Villars; son fil s e t so n succes-
seur dans le gouvernement de Pro ven c,~ PhabitaiL dans la
belle saison et y rasse mbbit une nombre use société, Ce
château fut acqui., par Barras, qui vint llhal>iter après la
chute du direotoire, Il appartient auj ourd ' hui au co mte de
Castellann e , C'est après le châ leau Borrell y, situé à Bon -
neveine la plus bell t! maison de plaisance des environs de
t
Marseille , Au s urp lus, il n'y a pas de qu artier où les
maisons de campagne so ient plu s agréables et les siles
plus pittoresques. Le ch:iteau de Fontainieu , qui es t
au·dessus des Ayga lades, m él'itc d 'être cité, par sa b elle
(1 ) Voyez te 5' volume , p. 48.
(2) Ut suprà, p. ·t91 et 413,
�-
CLXXX IV -
e'positi on ct les bois qui l'en tourent. Le banc de tu f qui
borde le ruissea u est pel'cé de longs sou terl'ains, pra tiqués
à main d'homme pou r la condui te des eaux. On pense que
du temps des Homains, ces ea ux alimentaient les fontaines
de la ville. CeUe opin ion pal'ait appuyée pal' le nom
d'Aygalades, qui dérÎ \!e de aq11a ta la, ea u portée; c'est en
effet le nom sous lequel ce qual'tiel' ~s t désigné dans les
anciens tiLI'cs. 11 était divisé en deux sections appelées
Cal·t" et cros de pèbre. On y voit encore le 1'0,,1 de carlz.
Population : 992 habitants.
Distance de la vi lle: 7 kil. 500 mèt.
SAiNT-A ~TOINE ou LES BAUMES (village). - li Yavait une
église très- ancien ne, qui, étant tombée de vétusté, fu t
reconstruite en 1680; elle est encore succursale comme
avant la révolutio n. On avait placé da ns ce quartiel' un
bàpital pour les malades attaqués d'un mal ap pelé Feu de
Saint-Anloù,e, qui était une espèce de lèpl'e (1). Le nom
de Baumes lui vient des grottes creusé~s dans le tuf; on sait
<lue les Provença ux appellent Baou11los toutes les cavi tés
natu relles.
Population : 1,040 habitants.
Distance de la ville: 10 ki l.
NOTR E-DÀ ~ e
..
De L.l DOUANe. - C'est un hameau dépendant de la succm sale de Saint-A ntoi ne; "le bureau des
douanes, du temps de la franchise de Marseill e, y
avait éteétabli, mais il fut ensui te transporté à Septèmes.
11 y a de belles SOUl'CCS dans ce qua rtier, no l3mment à la
propriété de Notre-Dame et à celle de M . Chaudoi n : les
aq ueducs de ces eaux son t att ribués aux Homai as.
Population : 5i habita nts.
Distanœ de la ville: 10 kil.
( Il Ut ,u(lrà, p. l SS.
-
CLXXX V -
SÉON SAI NT-ANDRÉ (village) . - Le bassi n qui est audessous de la Viste ne form ait anciennement qu'un seul
quarlier connu sous le nom de Seon, en provençal Ense,,;
il fut divisé en deux succursales sous l'épiscopat de M. de
Belsunce. Le quartier de Seon, dans son ensemble, forme
un demi-cercle librité du côté du nord par les collines de
la Viste et de Septèmes, et ouvert du côté du midi sur la
me". C'est le quartier de Marseille olt les fru its sont de la
meilleure qualité; malheureusement il est privé d'eau.
L'église de Saint-And l'é est très- 3ncienne; il en est fait
mention dans une bulle du pape Anastase IV, de l'anH53;
c'élait un prieuré dépendant de la Major; on y trouve beaucoup de ruines romaines.
Population : 1,003 habitants.
Distance de la ville: 8 kil. 750 mètres.
SÉON S,IINT- HENItI (village). - C'est une des deux succUl'sales établies sous M . de Belsunce . Le château des
Tourres, appartenant à M. Maxence de FOI'esta , do mine
lebassin et jouitd 'un point de vue mag ni fique; SU I' le l'ivage
est la tour de Saumati, qui esl d'une constr uc tion for t ancienne j on croit qu e c'était une tour des signaux, bâtie
sur les ruines d' une plus ancien ne, qui avait la même
destination chez les anciens mal'seillais ; ceux qui ont cette
opinion font dé river le nom ùe saumali de la racine grecque 1:U~I A, signe, signal: Freeh-pestel; vallon de Gavedon,
Saut de Alaroe, les Eycardenqnes sont les noms des dépendanees du bassin de Séon .
Population : 3,554 habitants .
Distance de la ville: 10 kil .
L ' E STAQU E . -
Petit hameau situé au fo nd du go lfe de
�-
CLXXXYI -
Séon ; habité par des pêcheurs qui dil'igent la pêche des
madragues de la cô te (1),
Population : 401 habitants,
Distance de la vill e: 11 kil. 250 mètl'es ,
LA NEnTUE, - Ce hameau , situé au ' nord de l'Estaque , est dépendant comme lui de la succu l'sa le de
Séon Saint-Hemi, C'est le hamoau le plus occidental du
territoire de MaI'seille; le sol est montagneux et aI'ide, à
l'exception de quelques vallons (2),
,
Cautou chi Centre .
LA Po.mlR . - Petit village ayant conservé la succursale
qu'elle a"ait arant la révolution , C'est auprès de la
Pomme qu'est la p,'ise des eaux du grand aqueduc, Un
ruisseau qui vient des collines d'Allauch ) contient une
si grande quantité de fel' hyd r'até en dissolution , que les
eaux J l'ouges comme du sang, déposent ce Lte rnatièl'e
colorante SUI' les rocs ca lcail'es) au milieu desquels elles
coulent.
Population : 3H habi tants,
Distance de la ville: 5 kil. 500 mètres ,
SAlNT-MAnCEL, - C'est un village considérable situé
entre la grande route de Toulon et le petit chemin
d'Aubagne j traversé par le grand béai et par PHuveaune.
Dans un titre de l'an 1054, Sain t-Mal'cel est appelé
•
-
CLXXXVII -
Cas/el/tinI !Uassiliellse ; le chl.teau était sur la colline qui
domine le petit chemin d'A ubagne, Les pénitents de SaintMartin y fondèl'ent , vers l'an 1569 , la confrérie des pénitents bleus, Saint-Marcel était une prébende affectée à un
chanoine de la Maj or, et.le village avait une juridiction particulière et formait une commune di stincte et s6parée de la
ville de Marseille, à laquell e il fut réuni en 1790 (1).
population : 1,492 habitants ,
Distance de la ville: 7 kil , 500 mètres ,
LES COMTES. - Petit hameau situé sur les bords du
grand béai, entre Sai nt-Marcel et la Pomme,
Population: /,9 habitants .
Distance de la vill e: 6 kil. 250 mètres ,
SAINT-DoMINIQUE (hameau).- La succursale de SaintDominique existait avant la révolution ; elle a été conservée.
Population : 155 habitants ,
Distance de la ville : 6 kil. 250 mètres ,
SAINT-]EAN-DU-DÉSERT (hameau). - C'es t un des quartiers les plus agl'éab les de Marseille; il Y avai t , autrefoi s,
une succursale . Le train est très-fréquenté et la fête votive
était , anciennement ) une sorle de pèlerinage.
Population : 174 habitants.
Distance de la ville: 3 kil. 750 mètres.
EouRes. - Le nom de ce village nom mé les hoires dans
la caI'le de Cassin i , parart provenir de DlU'de' ou ouire')
espèce de tas de pien e, d i' posé de manière à l'assembler
les eaux.
Population: 307 habitants .
Distance de la ville: t6 ki l. 250 mètres ,
(t) l' oy, te 1" ,"ot. , p, 68 .
(2)
Ut suprà, p, 75.
('1) Vo y. te 2- 1'01. , p, 203 ct 363, clle3- \'ot., p. 75 ct 107.
�-
LES CAILLOLS (village) . - La carle de Cassini porle
Scayeaux et les anciens plans du territoire de Marseille les
Escayeaux. No us donnons ici le véritable nom : il vient de
la famille Caillol, qu i, selon la tradition, a défriché tout
le quartier et en a partagé la terre entre tous les descendanL;. Presque tous les habitants porlent encore le nom
de Caillai. C'est un assez gt'and village avec un cbâteau et
une église succursale. On y exploite des carrières de
gypse , qui renferment du soufre natif.
P opulation : 316 habitants .
Distance de 1&ville: 6 kil. 250 mèlres.
S'I'l'-J ULl EN (v illage) . - On voit que Jules César avait
établi sur l'emplacement de ce village un camp d 'obser-
vation J et qu'après le siége on y bâtit un bourg qui conserva le nom de J"lii-Castra., d 'où est venu , dans la suite,
le nom de Saint- Julien (1). On y voit encore les restes
d'une encein te de m urai llcs qui date d'une époque trèsancienne. Un puits taillé dans le l'OC passe aussi pour un
ouvrage des Romains, et , entr'autres monuments d'antiquité, on trouve un autel votif qui sert de pié.,)estal à la
croix placée devant l'église. Cet autel porte l'inscription
suivante en beaux caractères:
D. M .
M. CARIS\. MAXI
MI NI
M . CAR IS. PACA
l'VS
..
•
F RA TRI. P IISSIMO.
C'est l'épil.aphe de Marcus Carisius Max iminus, éri gée
par M. Carisius Paca tus, son frère. Uay mond Bérenger,
comte de Provence et Alph onse, roi d'Aragon , prirent le
(~ )
CLXXX IX -
CLX x..'XVIII -
Voy. le 1" vo l. , p. 76.
village de Saint-Julien sous lcur sauvegarde ct protecti on,
l'un en 1150 , et l'autre en 1176. L'église était une paroisse al'a nt la révolution ; clic n'est plus auj ourd'hui 'lue
succursale. E lle avait été établie primi ti vement dans une
vallée voisill e appelée Logognana, dont il est parl é dans
dos actes du X U' siècle et dans laquelle il y avait un petit
lac, qui a été ensuite desséché ct cultivé . Saint' Julien
avait un e chapelle de pénitents blancs, fondée le 11 mai
1606, sous le titre de Sainte-Anne. Op ex ploite dans le
voisinage, des carrièl'es de craie provenant d'un banc de
tuf , percé de plusieurs grottes ou baoumos . Le sol de ce
quartier es t une terre rou geâtre d 'une nature ocreuse. Ce
sol est assis SUI' un plateau de nature calcaire , dont les
rochers saillent hors de terre, et sont tous crevassés et
perciIlés . On les ex ploite pour construire les grottes de
rocaille dans les jard ins de la ville. Ce sont ces pierres
qui ont été employées pour la constructi on du Calvaire
en 1820 , sur l'emplacement de l'a ncienne église des Accoules (t ).
Population : 573 habitan ts.
Distance de la ville : 6 kil . 250 mètl·es .
LA VAL ENTI NE. - L'église de ce village était une annexe
de la paroisse de Sai nt-Marcel; c'est maintenant une
succursale.
Popul ation : 393 ha bitants.
Distance de la vi lle: 10 ki l .
LES ACATES. - Le nom de ce village vient, dit-on,
d'un bosquet d 'érables consacré à une divinité champêtre par les anciens marseill ais; le nom grec de
l'érable est Ay..." (Acastos). C'était aussi une annexe de
(.1) Voy . le 5·' vol .. p. 200 el suiv .
, J.
l'
l
,.1
'.
"
~,
�cxc la paroisse Saint-Mal'cel ; c'est maintenant une succur_
&11e.
Population: 301 habilants.
Distance de la ville: 10 kil. 625 m(oll·es.
LES FABRES. - . Hamcau habilé, comme les Cai llols ,
par une fami lle du nom que porte le quartier et qu i en a
défriché le ter roir .
Population: 43 hab itants.
Distance de la vi lle : 10 ki l. 835 m ètres.
SAtNT-MEl'iÉ (hameau). - La fondat ion de l'église remonte au·delà du XI' siècle. Le pape Luce III la prit
sous la protection de l'Eglise l'omai ne en 1182. Elle dépendait , avant la révolution, de la paroisse Saint-Marcel j
elle a, maintenant , le rang de succursale. Le nom ancien
est AJemnius ou .Al em1l'l.ls, dont on a fait /lfem,nos t JJ/enos
et Saint - Menet ou Aléll e. 11 parait qu 'il y avait eu une
villa apparlenant à une famille l'omaine de ce nom.
Population : 403 habitan ts.
Distance de la ville: 10 kil. 700 mètres.
L. TaEILLE. - C'est un vi llage situé à la source d" va llat
du Beiou qui se jeue dans le g rand béai à Sa int-Marcel .
Il Y a près du vi ll age un e belle source , connue sous le
nom de Fontaine-du-Pérou .
Popu lation: 14.1 babitants,
Distance de la ville: 15 kil .
LES CAMOI NS (vi llage). - On croit que ce quartier a été
peuplé par une famill e pOI·tugaise , qui pOl'tait le nom du
célèbre Camoëns, auteur de la Lusiade ; mais il ex iste
un vieux titre dans lequel on lit le passage suivant : (( Un
« frèl'e convers de l'ordre de Saint·Dominique du co uven t
-
CXC I -
« de Mal'seill e, nommé Camai", dégo ùtô de la vie monas·
« tique. obtint la permission de qu itter le cloître; ses vœux
(( ayant été cassés, il s~ maria 1 et 1 comme il éta it sans
~
ressources dans son nouvel état, il s'adressa à ses an, ciens confrères pour obten ir la perm ission d 'habiter
« avec sa fam ill e une partie d'un domaine que possédaient
• les Dominicains, et qu' il s'engagea à défricher. Ces reli" gieux lui don nèrent à nouveau bai l les terrains qu'il
" avait désignés.)) Tell e parait ê tre l'origine du village
des Camoi ns; mai s il serait possible que le moine fondateur eùt été portugais, d'autant que les premiers domi nicains qu i s'établirent 11 Marseille étaient d'origine esp.gnole ct portugaise . Alors, on pouro'ait concilier le
témoignage qui vient d'être l'apporté avec la tradilion popu laire. L 'église des Camoins, autrefois dépendante de
Saint-Mal'cel, est aujourœhui une succursale. On' y ex.ploite des carrières de gypse. C'est dans cc quartier que
se trouve la source d'eau minérale conn ue 1 dans la pharmacie de Marsei lle, so us le nom d'aque< Cambresiana, du
nom de la famill e Cambrai, 11 qui appartenait la propriété
où elle se fait jour. Cette source est très-abondante et ne
subi t auc une diminution dans les plus fortes sécheresses.
Les pluies locales ne la troublent pas, ni ne la font gl'ossir . Mais on a remarqué qu 'ell e éprouv e des crues en
quelque sorte périodi,ques 1 ou 1 du moin's , qui arrivent
assez régulièrement au moment du printemps et de l'automne . Ces crues ne peuvent s'expliquer qu'en admettant
que la source vient d'une contrée éloignée où la neige doit
séjourn er, car les crues du printemps ne viennent dans
notre pays que de la fonte des neiges dans les Alpes.
M. Laurens, qui a analysé l'eau minérale des Camoins,
• trouvé qu'à la température de 0 , ct sous la pression de 0 ,76 , elle contenait un 15" de son volume
d'acide hydro-sulfurique, et un W' de gaz acide carboni-
.,
•
�-
- cxc", -
CXCII -
que à la température de 10 d"l!rés et à I ~ pression de 28
pouces. Quant aux principes fixes, Il n y a troUl'é que
de la craie et du sulfate de chaux.
L'ea u min ,..Ie des Camoins est employée avec succès
dans les maladies cutanees, dans les mal ad ies Iympha·
tiques et les obstru ctions des viscères abdominaux.. On
l'administre en boisson froide, parce que la momdrc
chaleur suffit pour fah'e évaporer les principes gazeux .
Population : 521 habitants.
Di stance de la vill e: 14 kil.
LES M,"'TEGAUX . - Hamcau situe entre Saint-Julien et
J arret. Il est probable que le quartier a été défri ché par
des famill es du iIlartigues .
Population : 118 babitants.
Distance de la ville: 7 kil. 500 mètres.
L ES .A un E~GUEs. - Hameau placé sur la limite du terroir
ùe Marseille, du côté d'Alla uch.
Population : 38 hab itants.
Distance de la vi lle: 8 kil. 750 mètres.
LES OLI VES . - C'est un vi llage avec un e ancienne succursale qui est restée dans la nouvelle organisation . La
majeure partie des habitants porte le nom d'Olive, ce qui
fait supposer que des familles de ce nom ont défri ché le
sol et bâti le village.
Population: 3ïS habita nts.
Distance de la ville: 9 ki l. 500 mètres.
CSATEAU-GOAIDERT. - Ce vill age est le plus g rand et
un des plus peuplés du t'Jrritoire de Marseille; son
nom latin est Castellum Humbert. La gro Ue Lubière ,
curieme par ses s talactites, est dans ce quartier . L'église
était paroissia le; ello n 'est plus que succursale. On r ecueille sur les coll ines voisines un e assez gra nde quantité
de kermès.
Population: 1161 habit.1nts.
Distance de la ville : 10 ki l .
Canton du 8 .. d .
SAINT' Loup. - C'est un gros village placé entre la
grande route et l'Huveaune; son nom ancien est Centhis,
dont le vulgaire fit Saint-Tys (1). Le nom ac tuel vient du
patron de l'église. Une section de ce quartier s'appelait
le Gail'on ; ce nom est resté à un des sommets de la chaine
de montag nes voisines. Le nom de Sa int-Cyr, que porte
celte chaîne, paraî t provenir de Saint-Tys. Sain t- Tronc,
autre sommet de cette chaîne, vient de cent,·on. Il paraît
qu e c'était dans l'origine des noms grecs , qui ont été
altérés d'une étran ge manièr e .
Population: 1,630 habitants.
Distance de la ville: 4 kil. 800 mètres.
LA CAPELETTE . - C'est le premier hamea u que l'on
rencontre SUI' la grande roule, en allan t de Marseille
à Toulon . La petite chapelle, sous le titre de Saint·Laurenl, qui lui a donné son nom, ne date que du XVII'
siècle (2) .
Populatio n : 377 habitant,.
Distance de la vi ll e: 2 kil . 500 m ètres.
(t) Voy. le 5' vol., p. 538.
(2) Voy. le 4" vol., p. 76.
VI.
�-
S.~INT-PlimRE. - Saint-riel'rc l vu lga irement San-Peyré,
est un hamcau avec succu rsa le situ é SUl' le petit chemin
d'Aubagne . Les sections de ce quarller sont m ention_
nées dans les anciens ti tres sous les noms de Caù'ans ,
l'Escaillon d'A "bagne, Pic- Picou", Roudier et TerroBlanco.
Population : 3~3 habi tAn ts .
DistAnce de la ville: 2 kil. 800 mètres.
SAlNTE-MARGUE R'T E ( vi llage). - L 'église, qui est fort
ancienne , s'a ppelait Ma" garida ( la Perl e). Réné d'Anjou
possédait dans ce quartiCl' une maison de campagne, dési«née
so us le Dom de vrande-Baslide, où il venait prenb
dre fréquemment le plaisir de la chasse aux cerfs. Alors le
quartier était fort boisé, puisqu e le d éfrichement n 'a
commencé qu'après le siége de Marseille pal' le conné·
tab le de Bourbo n, en 152~ (1). - Les noms anciens de ce
quarti er sont Caravaillan J Féjeans 1 Canto- Pe,'driœ 1
Champ-Fleury, OEi l-de-Faucon et Tntilla.·d. Les sommets des montagnes voisin es sont : S,,;,, !e- Croix, CollePélado et Vau{règB. Il y avait un e tour ancienne appelée
La Tour-de- Tassy.
Popu lat ion : 1,190 hab itants,
Dist.1 nce de la ville: 5 kil ,
MAZARGUES (vi ll ag.).- C'est un des quartiers les plus
anciennement cultivés du terri toire de Marseill~ ; On y
tI'ouve des ruines romai nes . 11 y a trois opinions sur l'étymologie de ce nom: mas al'gos, maiso n des champs (2) ,
Marii ager, le champ de Marius, et mas aggeris, maison
ou habitAtion du chemin . La voie romaine, li ttorale de
(1 ) Voy. le5 e vol. J p .
XXX II , 2~0 1 \ 5 1 el5 18.
(2) Voy . le l n \'01 , p . 76
-
CXC IV -
cxc\' -
Mal'seille il Cytharistc, passa it devan t Alazo l'gues. Au
sUl'plus, on ne sait rien de positif sur ce vi llage a\'fmt
l'an née 1J82, A cette époque, il Y avait un e église qui fut
mise sous le titre de Sa int-Victor el sous l'invocation de
Spint-Pierre par le pape Lu ce III ; c'est, maintenant, une
des deux pAl'oisses du territoire de Mal'seill e. Ce quarlier l'enferme de très-bell es maisons de campngne 1 entr 'autres cell e qu 'ava it fait bâti " M . Bastide et qui a été
habitée pal' le roi d'Espagne, Charles IV, dur'ant so n
séjour à lIIar,eille , Cette maison de campagne appart ient
aujourd 'hui il lI! . Vidal.
Populati on : ~,280 hab itan ts.
Distan ce de la vill e: 5 ki l. 500 mètres,
LE ROUET (hameau). - C'était anciennement un priem'é
dépendant de l'abbaye de Sa int-Victol': ,,'es t aujourd 'hui
une succursa le (1) ,
Population : 1062 habitants .
Distance de la ville: 2 kil. 800 mètres.
SAi NT-G 'N' EZ (hamea u), - Anciennement Saint-Genest.
L'/!glise est très-ancien ne. Elle a appal'tenu success ivement aux moines de Sa int-Victor (~) et aux Prémontrés de
l'abbaye de l'Huveaune (3) . Il Y avait aup"ès de celle
église un cM teau-fort . Les nOllls des secti ons du quart ier
so nt Ji rcoulens, Consolés, Courollel et Roulells,
Population : 1,320 habitants,
Distan ce de la vi lle: 3 ki l. 500 mètres.
(1) l'al'. le 5" vol., p. 196 e1 197 .
(2) Voy. le ,1cr \>01. ) p. 82, '11 8 , HO , H2 J ~ 67 ct ~79; le 2\"01. , p. 238; le 4'''' vol., p. 335 el 360 J c t le 5tne vol. 1 p. ~63
et suiv.
(3) Voy. le 5" vol" p. 189.
,
"
.
�-
CXCVI -
MONTREDON(hallitations 6parses)-Le nom de A!a1ltredan,
Mons-Ratandus, donné li ce quartier, vient d 'une petite
colline isolée qui était , à ce qu'il parait , beaucoup plus
éloignée de la mer au XII' siècle qu'elle ne l'est aujourd 'hui. Le rivage qui s'avanç.qit jusqu'à l'ile d 'Endoume , a
é té "ongé pal' la mer ; ce qui a eu lieu également dans
toutes les auh'es pa,·ties escarpées de la cÔte . Il n'y a point
d'nglomo"ntion dans ce qua,·tim· ; les babitations sont épar.
ses, et il y a une multitude de guinguettes où les gens du
peuple affiuent le dimanche . La Baauma Roland, grotte à
stalactites l se trouve dans cc quartier.
P opulation : 661 habitants .
Distance de la ville: 5 kil. 500 mètres .
BONNEVE' NE (village) . - Le nom ancien de ce quartier
était Gas-de-Rofllag1lac. Il y a un e église succursale . Le
château Borrély , appar tenant à la lamille de Panisse , est
dans ce quartier ; c'est la plus belle maison de plaisance
du territoire ; elle renrerme un e chapelle remarquable par
son élégance, un e galeri e de tableaux et divers objets d'arts
et d'antiquité (t).
Population : 660 habitants.
Distan ce de la ville : 4 kil
L ES CATALANS (hameau) . - L'anse des Catabns s'appe·
lait , autrerois, le ]lart Saint·Lambe,·: et appartenait à
l'abbé de Sai nt- Victor. On distin guait alors à Ma rseille
trois port s : Partus-Antiquu s ou Partus-Majar , q ui est le
port actuel, ap partenant alors à la ville basse ou vice-comitale ; Portus-Gallic"s , qu i est l'anse de la Jo liette , dépendant de la vi lle haute ou épiscopale (2) et POl- tut Sanct j·
-
CXCVII -
Lambera, 'lui est l'a nse des C atalans, sous la dépendance
de la vi lle abbatia le ou des moines de Saint-Victor (-1). Les
ion"meri es étaient d'abord placées hors la porte rIe l'Ourse,
à l'entrée du Portus-Gal/ieus ; on les tra nspo rta au ]lO/·tus
Sallcti-L ambB1'U et, plus tard , au lazaret actuel. C'cs t
pourquoi cc quartier s'appelle les Vieilles-Infirmeries e t
la pointe septentrionale de l'anse est quelquerois désig née
aussi sous le nom de Porte-Galle, PRl'ce que les plus an·
ciennes infirmeries avaient pris ce nom du lieu où elles
ovaient été placées. Les bùliments du qu arti er des Catalans avaient été construits pou,' les malades et les employés de la santé . Lorsque les infi"m eri es furent abandonnées, les pêcheurs c<l ta lans fréquentèrent cotte anse, et
plusieurs d 'entr'eux s'y fixè"ent avec leurs famill es.
Populati on : 670 habitants.
Distance de la ville : 800 mètres.
LE PRARO ( habitations éparses). - Le Pharo rait partie
du quartier des Catalans. Il y avait , autrefois , des maisons de campag ne et des terres cult.ivées .I1 n' l' a plus maintenant que des guing uettes très· fré quentées poudes parties
de me,·. On a trouvé sur le plateau de la Tête·de·.Maure
un assez grand nomb ... de tombeau x et de squelettes . On
les attribue communément aux Sarrasins; mais il est
plus probable que c'était le lieu de sépulture des infir·
meries.
Population : 137 habitants .
Distance de la ville : 500 mètres.
ENDOUME (village). - Il y a deux opini ons s ur l'é tYlll ologie du nom dece quartie,' , Ol! vient d 'être b" lie une église,
;1) l'oy . le 5" \' al. , p . 189 .
(2) Vo y. le 1" vol. , p . 67 .
(t) Voy.le5· 'val. , p . • 16 , 431 cl sui l' .
�-
CXC\'III -
érigée en succursale sous le vocable de Saint-Eugène: les
uns déco mposent le nom de manière à y trouver le mot
g,'ec qui signifie c..ainte , 11 ca use des fréqu an ts naufrages
dont la côte a élé le lémoin ; les .u lres celui de Poseidon , une des appell ntions de Nep tun e, laquelle viend ,'nit
d 'un temple élevé à ce dieu non loi n de là , sur le sommet
de la Vierge de la Ga rde, peut,ê tre (1) .
Population : 316 habitan ls,
Distan ce de la vi ll e: 2 kil. 600 mèt,'es,
-
CXClX -
li ALLON DES AUFFES (hab itat io ns divCI'ses). - C'es t dans
co lieu que, d 'après un règl ement d e poli ce, les comme,'çanls allaient faire laver et sécher les auffes (s parte), plante
s ,'aminée dont on fait des co,'dages , des nattes, etc.
populati on : 161 habitants.
Dislance de la vi ll e: 1 kil 500 mètres.
,,
,
,
,.
.,
,
",
..
VALLON DE L'AuR'OL. - Ce va ll on, situé entre Jes qu arti ers d'Endoume et de Montredon, doit probablement
son nom au Loriot oiseau très-co nnu en Provence so us
les noms d'aoltruou ou de Bel-aot/seou (bel-oise. u) , ou au
maquereau , poisson de mer, en provençal aOltTlIOU ,
appe lés l'un et l'autre auriols ou oriols,
i. ~
1
NOTRE-DAME DE LA GAnDE ( habitations ép.rses). - Le
quarl ier doit so n nom à la chapell e de l'iotre·D.me de la
Garde, bâtie par Piene Oblat, 11 qui la collin e fut cMole,
en 1214 , par Guillaume de Pétra , abbé de Saint- Victo,'
(2 ) . La colline était alors boisée et Pi ene Oblat y planla
des vignes et y p,'atiqua des jardins (3) . Au-dessuus de
cette coll ine et derrière le quarti er Paradis, commençait
une grande forêt qui s'étendait par les collines d e SainlC)'r j usqu 'à Cuges et au-de là. Cetle rÔl'Ct, ap pelée anciennement sylva Sacra, es t désignée dans les charles du XlI'
siècle sous le nom de sylva S.- Victoris , ct au temps du
roi Réné sou s celui de boués de San- Vi/ou . La rue Sylvabelle formait la lisière de cete Cô,'eL
Population : 287 habitants ,
Distance de la ville :,750 mèlres.
,
,
•
(4) Voy. le 1" vo l. , p. 75.
(2) Voy. le 5m e vo l. , p. 480.
(3) Nolurn sit ctc ... . quùd . .. dam us el cOllcedimus tibi ma gister P Collem qui. supe r cminens 1MlIasterio, de gardia 11.0minatur. ut tibi ecclesiam. œdifices , et dflI/tOS .. , nec 110n Iwrhwl
t el v ineam J ctc. J aIl 4'2 14 ,
. ",
Population: 31 habitan ls.
de la ville : 2 ki l. 600 mèt,'es.
Di s l a n e~
TERn.\l NS DORS LA PORTE SAtNT-V, cr OR ( atte n ant~ la ville. )
- Ils dépend ent des quar Um's de Notre-Da me de la GaI'de
et d'Endoume,
Population : 159 habitants,
Nous feso ns s uivre, afin de les com plé ter, les
docu me nts s ur la pes te , ci tés ou a oalysés ci-d essus, du journal teo \l à Marseille e n 1720 , pal'
Pichalty de Croissainte ( 1), du procès verb al d e
ce qui s'est passé en ce lle vi ll e, le 29 juill 182 / ,à
l' occas ion de la fê le séc ul aire pour la cessa tion d e
(q Voy . le présent vol. , p. ex LI.
"
�-
CC -
la peste , et de quelques aulres pi èces sur la conlagion de 1720 , con servées les un es et les autres ,
aux archives de la vill e :
-
CCI -
hommes de son équipage; mais il fait voir pa,' le certifieat
des médecins de santé do Livourne, qu 'ils ne sont morts
que des fi èvl'cs malignes causées par les mauvais aliments
dont ils se sont nouI'I'is.
Le 27 mal' , un de ses malelots meurt da ns son bord.
JOU RNAL ABRHGE DR CE QUI S'EST PASSE EN LA vn,LE DE i\1t\RSEILLE
1
DE1'0IS QU"ELLE EST Al<' FL ICÉ E OK L ,\. CONTAGION;
TIRÉ DU MÉMORIAL DE LA CUAMDI\E DU CONSEIL DE L'nôTEL
Le 28 , les intendans le font porter da ns les infirmeri es;
Gu éral'd, premier chirurg ien de santé , le visite c t déclare,
pnr son rapport ) qu 'il n'a aucune marque de contagion.
TENO PAR LE slRun PI CDA TIY DE CHOISSAIN1'E 1
Le 29 , les intendants r èglent la purge des ma rcha ndises
CONSEIL ET D IU.T BUR DE LA COMM UNAUTÉ , ET PROC UI\ EUn DU
de la cargaison de ce vaisseau à 40 jours entiers, compta-
DE VILLE
1
ROY DE LA POLI CE
(t ).
L es côtes du Leva nt étant toujours susp ectes de peste,
tous les bâtiments qui viennen t de là à Marseille, s'arrÔtent aux isles du Châ teau-d ' If, et les intendants de la santé
règlent le temps et la forme de leurs quara ntaines et de la
purge de leurs mar cha nd ises, pal' la quali té de leurs patentes e t de la santé des lieux particuliers d'où ils viennent.
Da ns le commencement du mois de mal' derni er, on
appre nd à Marseille qu e, depuis le mois de mars, la peste
est e n la pluspa rt des vill es maritimes ou échelles de la
Palestin e e t de la Sy,'ie ,
L e 25 du même mo is de mal', le vaissea u du capitaine
Châtaud qui en vi ent , c'est-à-dire de Seide, de Tripoly de
S yri e et de Ch ypre a ni ve à ces isles, mais ses p a tentes
sont nettes , parce qu 'il en est party depuis le 31 janvier ,
avant qu e la pes te y fût.
II déd a re pourta nt a ux intendants de la sa nté que, dans
sa route ou à LÎ\/ourne, Où il a touché, il est mort six
(t ) Picbl ttl' de Croi ssainte es t mort à Marse ille le 23 décembre 4737.
bles seul ement du jour qu e la derni ère balle en sera trans portée dans les infirmeries.
Le dernier may, trois autres b:\timents arrivent à ces
mêmes isles : la barque du ca pitaine Ailla ud , qui vi ent de
Seyde, d 'al' elle es t parti e depuis que la pes te l'est , la
corvette du ca pitaine Ailla ud , qui vie nt du même lieu ,
et la barque du capitai ne F ouque , qui vi entd 'Alexand,'elte.
Le t2 juin, le va isseau du capitaine Ga briel y arrive aussi
avec pa tente brute , venant des mêmes lieu x,
Cc jour, le gard e de quarantaine, qu e les intend ants ont
mis sur le vaisseau du capitaine Cbataud, y meurt ; le même
Guérard, premi er chirurgien de santé, le visite, et déclare,
par son rapport, qu 'il n 'a point de marque d e contag ion.
Le 14 juin , les passager ~ venus sur cc vaisseau ont le
demi el' pa rfum dan; les illfirmeries, et on le ur accorde
Pentrée comme à l'ordinaire.
Le 23 , veille de Saint·J ea n-llaptiste , M, le gra nd-p,'ieur
arrive de Gênes a vec les galè res du n oy ; MM. les éehevi" s
ont l'honnem' de l'aller saluer, etj 'ay celu y de le haranguer
au nom de la ville,
Ce jour, un mo usse du bord du ca pitaine Cha ta ud , un
po,'tefaix qui est dans les infirmeri es à la pUl'ge de ses ma r chandi ses, e t un autre qui es t à la pUl'ge de celles du
l ,
.: l ,.
�-
CC II -
capitaine Gabriel , tombent malades , Rapporl du même
chirurgien qu'ils n'ont aucune marque de contagion.
Le 2~ , un au tre portefaix étably à la purge des mar chandises du capitaine Aillaud , tombe auss i malade ; visite
et même ""ppo,'t,
Lo 25 et 26, mort successivement de tous les quat,'e ; ils
sont visités; rapport qu 'il s n'ont aucune marque de COn tagion.
Nonobs tant ces r"pports, les inlendanls délibèrent pou,'tant de fai r'c 1 par pl'écfl ution 1 enterrer tous ces cadavres
dans la chaux vive) de faire retirer de Pile de Pomèguc 1
les trois l'aisseaux de ces capitaines, Cha taud , Aillaud et
Gabriel, el de les envo yer à un e isle écartée, appelée JalTe,
pour y recommencel' leul' quarantaine, et de faire fcnner
l'enclos oil leurs marchandises sont cn purge dans les infh'meries, sans cn laisser sortir les portefaix. destinés pour
les évant.er.
Le 28 juin, un autre billimenl, qui est la barquc du
capîL.'line Gueymard , venan t de Seyde 1 arl'ivl3 enco re en
ces isles avec palente brule.
Le premier juillet, délibé,'aLion deo intendants de faire
retirer tous les bùtiments venus avec patente D' ute, à la
grande prise de l'isle de Pomègue ,
Le 7 juillet , deux autres pO''lefaix enferm és à la purge
des marcha ndises du capitaine Chataud, dans les infirmel'ies tomben t malades; le chi rurgien leur tl'ouve des tumeurs à l'aine, et dit pa,' son rappOl'! qu 'il ne cl'oit pourtant pas que ce la soi t la peste, (II porte la pei ne de son
incrédulité et d'avoir, peul-être, méconnu ce mal , car il en
•
meurt lu y-même bientôt ap rès, avec une partie de sa
famill e ,)
Le 8, un troisième portefaix tombe aussi malade ; ce
chirurgien lu y trouve une enOure à la partie supéri eure de
la cuisse, et alors il déclare que cela lu y pal'oit un e marque
de contagion J ct qu 'il demrtnde à consu Iter ,
-
CC 'II -
Les intendants appellent à l'instant lrois autl'es maltres
chirurgiens pour les visiler , RappOl'! qu 'ils sont tous réellement auei nts de la peste,
Le 9 , ces pestifé,'és étant morts, on les enterre dans la
chaux vive 1 et on brùlc toutes leurs hardes.
Les intendants délibèrent en même temps, de faire tirer
des infi,'meries toutes les marchandises de ce capita ine
Chata ud, et de les envoye!' en pUl'ge su,' l'isle de Jarre,
et ils vont à l'Hôtel de Ville, avertir M~'l. les échev in s
de cc qui se passe,
"
La chose paraissant de conséquence, on en écrit au
co nseil de ma,'ine et à M, le maréchal duc de Villars, gouverneur de Provence, et on députe M, Estelle , premiCl'
échevi n , avec deux intendants de la santé, pour aller à
Aix en instl'Uire M. Lebret, premier président du padement , et intendant de justi ce et du comme,'ce,
Ce jou,', MI', P eissonnel et son fil s, médeci ns, viennent
fi l'Hôtel de Ville, avertir ~nl. les échevi ns qu'aya nt été
appelés Il un e maison à la place L inc"e , pOUl' voi ,' un jeune
homme appelé Hissalene: il leur a paru atteint de la co n-
tagion.
Dès le moment on envoie des gal'des à la porte de cette
maison pour empêcher que personne n'cn sorte.
Le lendemain 10 juillet, ce malade meurt , et un e sienne
sœur se trouve malade; on redouble la garde de la maison,
et s'agissant œcn levcr l'un et l'autre, pour le faire tl'an·
quillcment et sa ns don ner aucu ne alal'me au public, on
attend la nuit, ct so r les 1\ heures, M, Moustier, autl'e
premicl' échevin , s'y rend sans bl'uit fait venir des portefa ix des infirmericls, les encourage à mon ter dans la maison,
et ayant descendu le mort et la ma lade , les leur fai t portel'
avec des bl'a ncar.l s, hors la ville, dans les inlil'mûries, y
fa it aussi conduire toules les person nes de celte maison ,
)t::s accompagne lu y-même avec des ga rdes , pOUl' que pel'1
,
.
�-
CC IV -
sonne n'en approche, ct il revient ensuite faire mùrel' à
chaux et 11 sable la porte de cette maison,
Le 1 l , on esl averti que le nommé Boyal est tombé malade au même quartier ; on envoie des médecins et des
chirUl'giens le visiter ; ils MeI ..'ent qu 'il est atteint du mal
contagieux. ; on fail à l'instant garder sa maison, et la nu il
venu e, M, Moustie,' s'y porle, fail venir les co,'beaux des
inlirmeJ'ies) et tl'ouvant qu'il vient seul ement œexpirCI\
fait prendre le cadavre, l'accompagne, le fait enterrel'
dans la chaux, et revient ensuite f:.tire conduire le reste
des personnes de la maison , ct en mùrer la porte,
L e 12, on rend compte de tout cela 11 M, le grand prieur,
qui se trouve alors e n CQ "C à Marseille; on en écril à M. le
premier pré,ident , ct on fail asse mbler les iotendans de la
santé pour fai ,'e reti,'e,' en l'isle de Jarre tout le reste des
bàt imens venus du Levant avec patentes brutes, et y faire
transporter aussi toutes leurs marchandises 'loi sonl dans
les in~ rme,'ies, M, Audima,', échevin, fut p,'ésider 11 leur
assemblée pour les porter à le résoudre,
Le même jour et les suivans , MM, les échevins fonl de
très-exacles perquisitions dans la ville pOUl' découvrir tou-
tes les personnes qui ont eu communication
a l' CC
les pes-
tiférés , et ils fonl condu i,'e les plus sus pects dans les infir,
meries, et sequestrer les autres dans leurs maisons,
Le 14 , ils écrivenl ce qui se passe au conseil de marin e,
ils arrêlenl de ne plus donner des patentes de santé à allcun
bâtiment jusqu'à ce qu'ils puissenl être certains que Ce
mal n 'ail poi nl de suite,
Le 15, pour empêcher que par ce refu s d 'ex pédier des
patentes de santé, on ne croye dans les pays étrangers que
la pelte soit dans Marseille, et que cela n 'interrompe tout-
à-fa it le commerce, ils écrivent au'\. officiers conservateurs
de la santé de tous les ports de l'Europe, la vé,'ité du rail ;
CC v -
c'est,;)-dire qu 'il ya bien de la contagion dans les infirme,'ies , mais qu'elle ne fait aucun prpgtès dans la ville,
Le 21 juillet , n 'élant en elTet du depuis plus rien arrivé
dans la ville sur le fait de ce mal, ils le fonl sçavoir avec
joye au conseil de marine, et ils continuent de pourvoir à
tout cc qui esl nécessa ire dans les infirmeries pour la subsistance des personnes suspectes qu'ils y ont envoyées, et
de celles qu'ils onl séquesll'ées dans leurs maisons,
Déjà le public , toul-à-fail rassuré, commence de tancer
d'inuliles les peines que MM, les échevins se sont données,
clloutes les p,'écautions qu'ils ont prises; on prétend que
les deux personnes mortes à la place Lincbe , avoient tout
au tre mal que la contagion; on insulte aux médecins et
aux chirurgiens, d'avoir donné, par leur erreur, l'alarme
à toute la ville; on voit faire le. esprits forts à une infinilé
de ge ns qu'on voit bientôl après plus frappés de terr eur que
tous les aulres, et fuir Rvec plus de désordre et de précipitation ; leur fermeté ne dure guère: à la véri té la peste
est bien à craindre et à fuir .
Le 26 juillet , on avertit MiII, les échevins qu 'à la rue de
l' Escale, dans la vieille vill e, quartier qui n 'est habité que
par des pauvres gens J un e quinza ine de personnes viennent d'y tomber malades : ils envoient à l'instant des médeeins et des chirurgiens les vi siter ; ils examin ent le mal
et rapporlcnt , les uns , que cc sont des fi èvres malignes ,
les autres , des fi èvres contagieuses ou pestilentiell es, causées par les mauvais nlimens dont la misère a obligé ces
pauvres gens de sc nourrir depuis long-temps; aucun ne dit
positivement que ce soit la peste; il falloil aussi , pour le
dire, en êlre bien assUl'é , le public avoit déjà paru disposé
à se ressentir œune fausse alat'me qu 'on luy eu t donnée.
MM, les échevins ne s'arrêtent pas lout-à-fail à cela, et
délibèrent d'user , par précaulion, to ut comme si ces maIlldes étoient réellement atteints de la peste, de les envoyer
,
,
~
,
,
,
"
.
,", f
l, ,
'
,
. .,
'
. ,"
'
'
�-
-- CCVII -
CCVI -
tous sans ùruit dans les infi l'lllcrics , ct de les séquestre!' à
l'instant dans leurs maisons.
Le lendemain 27 1 huit de ces malades meurent ; ils Vont
eux-mêmes dans leur qual'ticI' les fa il'e visiter ; on tl'ou\'e
des bubons à deux. Les médecins et chirul'giens liennent
toujours le même lanGage, ct atLl'ibuent la cause de ce mal
aux mauvais alimons Mais, nonobstant cela 1 dès que la
nuit est venue , M. Moustier va SUl' le lieu f/.lit venir des
pOl'tefaix des infil'meries) leur fait de gl'é ou de fO l'ce
enlever les cadavres avec toutes les précautions qu 'il faut ;
on les porte aux infirmeries où ils sont mis dans la chaux
1
l
1
vive, et tout le l'este de la nuit iil y fait tr.nsmar cher les
malades et tous ceux de leurs maisons.
.
Le 28 , au plus matin , on fait chercher de tous côté,
tous ceux qui ont cu communication pour les séquestrer ;
d'autres personnes de la même rue tombent malades, et
quelques malades qui ont l'esté mourent. SUI' la minuit
M. Estelle (pour 101·s de r etour d'Aix ), s'y porte , fait veni:·
les corDeaux des intirmeries , leut' fail transportel' et enterrer les cadavres dans la chaux, et fait ensuite, jusqu 'à
l'aube du jour, faire le tran sport de tous les malades.
Le public, qui aime à se tromper, et qui ne veut point
absolument que ce soit la peste, allèg ue cent fausses rai-
sons: la peste 1 dit-on , n'attaquerai t-elle que des pcH1vres
gens comme ceux-là? agirait-elle si lentement?
. Que nese donnent-ils seulemen t quelques joul·s de pa-
tience) ct Ils verront tout attaquer de suite indisti nctement
et u~e rapidité la plus furieu se et des ravages les plu~
hombles dont on ait jamais ouï parlel·.
Quelques opiniâtres veulent même que cette maladie nc
pl'ocMe simplement que des vers. Mais tandis qu 'ils ja sen t
avcc tant de hardi esse, tremblant de peur dans leur iÎmc,
Ils font leurs paq uets pour être plus prêts à fuir: on la isse
• pensel· ce qu c fonL tous les autl·cs; chac un épouvanté
prend déjà la fui te et cherche des asiles de tous côtés.
Le mal , cependant, continuant toujours 11 cette ru e de
Lescale, le 29 juillet et pendant dix jours su!vans consécu ·
tifs, MM. les échev ins sont toujo urs 11 continuer les mêmes
.xpédiLions nocturn es, et , dans le jour , de contmuelles
perquisitions de tous ceux qui ont communiqué avec les
malades et les morts; il se fait de nouvea ux malades en
divers autres quartiers; on les séquestre partout avec des
g,,,des; il en meurt, et toutes les nuits MM . Estelle et
Moustier vont ainsi alternativement les faire enlever, les
portel' aux infirmel'ies 1 et murer ou parfumer leurs maisons, expéditions aussi pédlleuses q~ e fati ga ntes, surtou t
lorsqu'en veillant et restant ainsi toute la nuit sur le pavé,
on est ensui te obligé de travailler pendant tout le jour, à
mille auLres choses qui ne le sont pas moins.
MM . Audimar ct Dieudé, au tres échevins, sont accablés, de leuI· côté , de fatigu e, oc soin et de peine; quel
redoub lement d'affaires dans un e communauté, où le seul
courant en est touj ours presque infini. M. Dieudé va pour·
tant deux nuits de suite accompagner les autres au transport des morts et des malades.
M, le marqui s de Pilles, gouverneur ct viguier, se donne
continuellement avec tous des mouvemens inexprimables;
il est tous les jours, du m:llin au soir, à l'Hôtel de ville, 11
agir el à trava iller infatigab lement 11 tout ce que son zèle et
sa prudence peuv ent lu y inspirer, ct à tout ce que le bon
ordl'e exige en pareille occasion.
Il ne se trouve cependant alors pour toutes espèces, que
1100 liv. dans la caisse de la commune. et l'on voit que si
la ville a le malheur d 'être véritablement attaquée de la
peste, tout péri ra faute d'argent: cela oblige ~nr. les échevins d'écrire 11 M. le prem ier président pour le priel' avec
instance de vouloir leur en procurer.
�-
CCVIII -
Le bled , qui manque, renchéri t d'a bord au dernier excès,
~t pour empêcher que nul ne le resserre, pour le faire encore
plus renchérir , ordonnance, à ma réquisition, pour en défendre le resserrement sous des peines sévèl'es , Deux autres
ordonnances sont rendues en même temps pour empêchel'
que personne ne tienne et laisse rien dans la ville qui puisse
contribuer au mal en causant de l'infection,
Le 30 juillet , revue générale de toutes les provisions
qui peuvent êll'e dans la ville; MM, les échevins n'y
voyent presque ny bled , ny viande , ny bois , non plus que
d'argent dans la caisse pour en faire venir, un e cherté
excessive de toutes choses , tout dans un déran gement
affreux, la populace aussi misérable qu'alarmée ct tous les
principaux, les plus r iches et plus aisés déjà en fuite; ils
écrivent à M. le Péletier des Forts, et luy exposant ce
triste et déplorable état de Marseille , le supplient d'intercéder auprès Son Al tesse Hoyale, pour qu 'il lu y plaise,
de grâce, leur accOl'der quelques secours.
Le dernier juillet , autre ol'donnance, à ma réquisition ,
pour obliger tous les gueux et mendians étrangers de sortir de la ville par tout le jour, et ceux de la ville de se
retirer dans l'hôpi ta l de la Charité, à peine du fou et.
Mais cette ord onnance n'est point mise à exécution,
parce que l'on apprend le même jour 'lue la chambre des
vacations du parlement d 'A ix, sur le bruit que le ma l contagieux est à Marseille, a rendu un arrêt pOI'tant delfen,es
aux Marseillois de sortir des limites de lem' terroir ; aux
I,.bitans de toutes les villes et lieux de Provence de communiquer avec eux et de les y recevoir, et aux muletiers ,
voituriers et tous autres d'y venir, n'importe le pr6texte ,
à peine de la vie,
En cet état, comment faire sortir de la ville 2 ou 3,000
gueux et menJia ns étra ngers qu 'il y a? ne pouvant plus
passer au delà le terl'oir, ils sel'oient contraints d'y rester et
de le ravager pour pouvoir subsister et vivre.
-
CC IX -
Le premier ao ût , les sieurs Sicard p ~ r~ et fil s, médeviennent ~ l'Hôtel de Ville, dire à MM . les échev ins
u'iI n'y a point 11 douter rlue le mal qui est dans la ville
soit vél'itablement la peste, mais qu' ils se font for ts de
CI'ns ,
~e
la faire cesser, s'ils veulent faire ce qu'ils prescriront , qui
est d'achepter quantité de bois, de sarments et de fa gots,
les faire porter et mettre à monceaux de di stance en distance procbaine tout le long des murs de la ville, du
Cours, des places publiqu es et des can efours ; obliger
chaque particulier d'en mettre alJssi devant sa maison dans
toutes les ru es généralement ; allumer tous ces feux" la
même heure à l'entrée de la nuit , ce qui , très-sùrement ,
faira cesser la peste.
Tout le monde t6moignantqu'il falloit faire cette épreuve,
et tous les autres médecins qu'on fai t asse mbler tous les
jours 11 l'HÔtel de Vill e pour spvoil' le progrès ?u ma l , ne
l'improuvant point , MM, les échevins font aussitôt acbetel'
tout le bois, les fago ts et les sar ments qu'ils trouvent, et
MM . Audim nr ct Dieudé von t, avec tou te l'ard eur du soleil ,
en faire l'arrangement et la disposi ti on tou t le long des
murs, du Cours et des places puh liques,
Le lendemain 2 ao ùt, ils font une ol'donna ncc pour
obliger tous les habi ta nts de fai re chacun dr, pare il s fe ux
au devant leurs ma ison:; et de les all umer sur les D heures
du soir, au moment qu'on all umera ceux des murs et des
places publ iques , Cela est ai nsi exccuté; o'cst un spectacle
qui pitroU magni fique de voir un ci l'cuit de murai ll es SI
grand J si vaste, si étendu, tout ill uminé; el i la ville ~ué
rissoit pal' là, elle guéri roit cert.:1inement d'une manière
bien réjouissante et bien agréable.
n es magistra ts qui , poUl' contenter le public et puur
qu'on n'ait rien à leur reprocher , font de pal'eilles épreuves 1 ne peuvent pourtant poi nt s'endormir sur le succès
qui leur en est promis, et la prudence veut qu'ils ai llent
j
VI.
N
'.
,,,
•
1.
�tOUj OUl'S leul'
train
-
ccx -
ne rester pa s COUl' tS SUI' un I:! \'aine
espérance: ils éCl'ivent à M. le p,'emier président et le
prient 1 attendu que les chemins leur sont bafl'és, de vOuloir dépêcher pour eux un coul'l'ier à la cour, pour repré_
senter leur misèl'c 1 et I ~s inconvénients qu'ils ont lieu de
craindr~ 1 se trouvant sans un sol œal'gent 1 tandis qu'ils
~ont à ln veille de mon'luer de tout, et d'avoir, par sur1
pOUl'
cro!t , avec la pesle, la famine,
Jls man dent cependant de leur cÔté au conseil de ma,'ine,
1. nombre de malades qu'il y a actuellement, el de morts
'((u'ils onl fail portel' Cl enterrer dans les infirmeries.
Le même jour, dans l'assemblée qui se tient journellement à l' Hôtel de Ville avec ceux des officiers municipaux
et des citoyens qui nlont point encore pris la fuite, où
111. le marqllis de Pilles préside, o n délibère:
l ' Que, comme le nombre des malad~ augmenle de
plus en plu s , surtout Il ln rue de l' Escale, il sera mis un
corps-de-garde Il chaque avenue de celte rue, pour empêchel' que personne n'y entre ni n'en sorte et qu 'il seru
établi il cet effet des commis étapiers pour aller distribue,'
des vivres aux familles qui s'y trouvent habitées,
2' Que 10US les capitaines de ville mettront chacun sur
pied un e compagnie de 50 hommes de milice à la solde de
la ville , et que cepend ant les cinq brigades du privilége du
vin , avec leurs offi ciers , serviront, par tour, œescorte à
MM. les échevins, aux expéditions qu'ils vont faire la nuit
pour enlever les morts et l~s m alades, et les transporter
aux intirmeries.
3' Que pou r que les médecins et les chirurgiens déjà
employés servcnt avec plus d'ardeur, et qu 'ils n'exigent
rien dtjs malades, ijs seront mis aux gages de la vi lle, qu'on
leur donn era des san 'ols de toile cirée et des chaises à porteurs, afin qu 'ils puissent plu s facilement all er partout,
~t •• qu 'attendu que la communauté n'a point d'argent,
1
CCXI -
ct qu 'il cn fallt indispensablerncnt , on mettra des affi ches
d'emprunt à l'intérêt au ctenie,' ving t , pour tenter pal' là
,,
d'cn avoir , ct que le trésorier ne pouvant venir rester dans
l'HÔlel de Ville, le sieur n o uis, prem ier commis des archives, y sc,', étab li cai ssier pour fail'e les payements jour-
,
naliers.
Le 3 août, 111. le marquis de Pilles et MM . les échevins
étant ,'éassemblés avec les mêmes citoyens , établissent
150 com missaires dans les cinq pa,'oisses de la vi lle , pOul'
veille!', chncun dan s leur' dép31'1ement , aux besoins des
pauvres , leur distribuer du pnin et nutres subsistances aux
fraix de la communauté et agir à tout cc qui leur sera
pl'escrit pou,' le bien et le salut public.
A cette partie de la vi lle appelée la Rive-Neuve, qui est
par delà le port, depuis l'abbaye St- Victor j usqu 'à l'Al'-
cenal, on y établit le sieur chevallier' Rose, capitaine et
commissaire-général.
Et dans le terroir, qui est comme une \'nSle ville, pUÎ:i qu'il ya plus de di x mille maisons qu 'on appelle bastides,
dans quarante-quatre qUal'tiers ct pal'oi sscs succUl'sales
dont il est composé, outl'c di vers hmnenux assez considél'obIes, on y nomme aussi un ca pitaine et des co mmissaires
à chacun ) pOUl' Y vaquer aux mêmes soins.
Dès ce JOUI', pOUl' empêche,' la communicntion entl'e les
enfanls , qui , à ce qu'on dit, sont les plus susceptibles de
la peste , on fait ferm er le co llége et toutes les écoles publiques.
POUl' les feux des sieurs Sica,'ct , on ne les r.\itère plus ;
on apprend que ces médecin s ont dése"té de la ville et
d'ailleurs, on ne peut plus trouver du bois, des fago ts " ny
des sal'lnens , mais on achète quantité de soulphre on le
fait distribuer aux pauvl'es dans tous les quarliers , et on
f3Ît faire des parfums da ns I'intérieul' de toutes les maisons.
1
SUl' le soi", M. le ma r quis de Pi lles ct MM , les échevins
•
,~ \
�-
CCX II -
étant encore .ssemblés dans l' HÔlel de Ville, on vient les
avertir que 4 ou 500 personnes de la populace att"oupés
dans le quartier de l'agrandissement, y font un désordre
extraordinaire, criant qu'ils veu lent du pain ; les boulangers de ce quartier , par le manquement de bled, n'en
avoient pas fn it la quantité ord inaire et plusieurs nvoicnt
eu dift1cullé d'en avo ir , M, le marquis de Pilles et M, Moustier y accourent 1 suivis de quelques gardes; leur présence
les alT~te, et ils les "pai sent tout-il- fait , en leur fai sant
donner du pain _
Le. , MM , les omciers de la ga rnison du fort Sain t-Jean
viennent à l'Hôtel de Vi ll e, dire à MM, les échevins que le
bled leur manque, et qu'il s les prient de leur en fournir ,
qu'autrement il s ne leu r r épondent pas que les troupes de
leur garnison ne viennent dans la ville en prendre par force;
ils leur font réponse qu 'ils leur en donne!'oient volontiers
s'ils en 8voient suffisammen t, mais que dans la disette où
ils sont , ils ne sçauroient le faire et que si on vient violenter les habilans , on les trouvera à leU!' tête pou ,' les
défendre,
Ce jour, voyan t que l'arrêt rendu par la chambre des vaca-
tions pour interdire toute communication entre les habitans
de la province et ceux de Marseille, rédu ira il un e fami ne
extrême, si personne ne vient plus y appor ler des grains
et J es denrées , MM . les échevins ont reco urs à M, le premier président , le priant très instamment de vouloir fa ire
établir, comme il s'est pratiqué au t,'efois, des marchés et
bureaux de conférence à ce,'lai ns end ,'oils convenables
qu'on barrera, où les étrangers pourront, sans être exposés à aucun risque, venir leur apporter des subsistances
et ils prient en même temps MM, les procureurs du pays
de Provence de vou loir y concourir ; on ne peut pas certainement plus compâtir aux malheurs de celte vi Ile am igée,
1
CCX III
qu 'ils ont la bonté J e le fa ire , et pareillement MM . le.
consuls de toutes les villes particuliè,'es; Morseille n'o ubliera jamais les servi ces qu 'ils lu y ,'endent dans ce tte
calamité, non plus que les gracicu3cLés, le zèle et l'ern]11'essernent qu 'il s onl à le faire.
Le même jour , MM. les échevins co nsidérant les désordres qui arri vent souven t en temps de contagion , la
nécessité qu'il y a de pouvoil' promptement les réprimer
et de faÎI'e des exemples pOUl' contt::ni r les ma lfaiteurs e~
les rebelles, et que toutes les fois que cette vi ll e a été ami gée de la peste, comme en t580, t630 , 1649 et 1650,
nos roys ont toujours oct,'oyé à leurs prédécesseurs l'nI'
des letll'es patentes, le pouvoi,' de juger de tous crimes
prél'olalement et en dernier ressort, ils écrivent encore à
M. le prem ie,' président, et le prient de vou loir bien leur
obteni r de Sa Majesté de parei lles lettres palenles.
Le 5 aoùt, réitération d 'inst"nce et de prière d'avoir la
bonté de leur procurer du bled; ils éc,·iv. nl aussi il ce sujet
à M~I. les consuls de Tou lon ct il ceux de loutes les vi lles
maritimes de la côte du Languedoc ct de Provence , leu,'
offrent d'a ller recevoir le bled à lei endroi t éca!'lé de la
ville qu'ils voud ront choisi!' pour débarquer, et ils pl'ient
ceux de la ville du Mar ti gues d'envoyer des bâtiments il
celle d'Arles, pour en cha" ge r,
Le 6 , ordonnance à ma réqu isition , pour défendre il
tou tes personnes de transporte,' d'un e maison il l'autre les
meubles et hard es des malades et des mo,'ts, ny d'y toucher et en fa ire aucun usage, à peine de la vie. Autre
ordonnance portant UlU .t des vivres el denrées, pour réprimer l'excès du prix auqu el les portent, à cau se de la rareté
et de la disette, ceux qui veulent profiter de la misère
publique,
Le 7 aoùt, la chambre de. vacations ayant permis à
MM , les procureurs du pays de venir il conférence .. ec
,, ,
�-
CCX I\' -
MM . les échevins, 11 un end"oit SUI' le chemin d'Aix, appel ~
Notre· Dame, distant de Mnrseille de deux lieues, hI. le
marquis de
V~lUV(;nargucs,
prernicl' procureur du pays, y
vient accompagné de plusieurs gentilshomm es et des prin-
cipaux officiers de la province, escol,tés des gardes de M. le
-
ccxv -
Cependant J comme on voit qu 'il n'est pas possi ble que
MM. Estelle et Moustier qui, jusqu'alo,'s , ont toujours été
nlternati\'crnent , toutes les nuits, faire porter les morts,
les malades et suspects aux infirmeries, ct murer ou dési nfectCl' leurs maisons , puissent durer un plus long temps à
maréchal de Villars, et d'une brigade des archers de la
maréchaussée.
Une ville a nligée ou so upçonnée de h\ peste, d'où même
tous les habitants sont presclue déjà en fuite, ne peut pas
correspondre à cet honneu ,·. M. Estelle, premiCl' éohevin ,
un e telle fatigue, surtout le mal commençant de se glisse,'
en divers quartiers de la ville fort écarté, et quoyque MM .
Audimar et Dieudé olfrent de les y relever, M. le marquis
de Pi ll es jugeant nécessaire qu'ils ménagent leur sa nté el
leur vie, on délibère dans l'assemblée:
s'y rend, sans suite, snns train et sa ns cs~o l' le, accompagné seulement du sicUI' Capus , lll'chivaire de la vi lle, qui
morts; qu'on se sai si ra de tous les gueux les plus vigou-
par son habileté, sa probité et son app lication , est comme
]e gouvernaill! e toute ccLLe communauté.
A cette conférence, où l'on ga rde la précaution de se
parler de loin , on passe un concordat portant qu 'il sera
établi un marché en cet endroi t , où il sera fait un e double
barrière; un autre au logis du Moulon 1 SUI' le chemin
œAuuagne, nussi à deux lieues de Marseille, et une autre
pOUl' les biÎlimens de mer, à une anse appelée l'Estaque,
dans le golfe de; isles de Marseille: qu 'en tous ces ma" chés
et barrières les officiers et gardcs sel'ont mis pm' MM. les
procureurs du pays et payé, par MM. les échevins.
Le 8, le concordat est homologué par alTêt de la cham-
bre des vacations. MM. les échev ins écrivent en conséquence 11 tous MM. les consuls des vi ll es et lieux de la pruvince, pOUl' les exci ter à envoycr promptement des grains,
des denrées, du bois , du chal'bon à ces marchés et baniè-
l'es, où tout se négociel'Cl sans communication.
Ils s'appliquent , Je même jour, à dresser une instruction gé nérale, où ils ar ti culent toutes les fonctions auxquelles doivent vaquer les commissaires qu 'ils ont déjà
établis dans toutes les parois; es ct qua,·tiers de la ville pour
soulager les pauVl"es et poul"I'oir aux mal ades.
10 Qu 'on se servira de tomberea ux pour enlevcr les
reux qu'on trou" era pour servir <.le corbeaux ; qu'on préposera quatre lieutenants de santé pour les conduire, et
qu'on employera le sieur Bonnet, lieutenant de ,'iguier,
pour les commander.
20 Qu'on fera incessamment ll'availler à ouvrir de gl'andes et p,'ofondes fo sses ho,'s les murs de la vi lle, pour y
enterrer les cadavres avec de la chaux vive.
Et 3', qu 'on établira en toute dili gence un hôpital de
peste; on jette d 'abord les yeux sur cel uy de la Charité,
on s'y porte, mais la difficulté de loger ailleurs plus de 800
pauvres de tout sexe qui s'y trouvent, les réduit à prendre celu y des Convalescents, qui est près des murs de la
ville, du côté de la porte de D'1I'nard du Doi s.
Le 9 aoùt, on s'aperçoit 'lue quelques médecins et
presque tous les maîtres chir1lrgiens ont pris la fuite;
ordonnance nma réquisition pour les obligel' il revenir J à
peine, les premiers, d 'être exclus pour toujours de leUl'
aggl'rgation , et les autl:es de leur jllrand e et maîtrise) et
d'être procédé con tre eux extraordinairement.
Autre ordonnance, aussi il ma réquisilion, pOUl' défendre
aux bouchers, ell écorchant les bœu fs et les moutons à la
tuerie, de les enner avec la bouche, par où la peste peut.
•
�-
-
Cr.X"1 -
sc communiquel' à la viande, mais se servi!' (le soumets
1
,. peine de la vie,
Une autre 1 pour défend l'c aux boulangel's de convertir
cn biscuit la farine que la vi lle leur donn e pour en faire du
pain pour les pauvres, nI' de fai.'e aucun pain blan c, afi n
de leur Oter l'occasion de d.l Oo"eI' la farin e destinée à ce
pain .
E t une autre, pour defi'end.'e à toutes personnes de
détourner les eaux publiques pour les al'l'osages de la cam-
pagne, pOUf que les fontaines ne tarissent pas et que
l'eau coule plus abondamment par toutes les rues de la
ville et en emporte les ordures,
Ce jour et les suiva nts, ce ne sont pas de petites difficuités, de mell.'e à exécution tou t ce qui a été délibéré le
jour précédent ; il faut des tombereaux, des chevanx , des
harnois, il faut en aller chercher à la cam pagne, et personne n'en veut donner pour servi., à porter des pestiférés;
il faut des ge ns pour les alleler et pour les conduire, et
cbacun abhorre de prêter ses œ uvres à un servi ce si dangereux ; il faut des cOI'beaux pour aller prendre les cadavres dans les maisons , et quclque excessif payement que
l'on o/fo'e, les pl LI S misé.'a bl es fu ye nt un métiér si péri lleux
et fontd es elTorlS te.'ribles pour l'éviter ; il faut des paysa ns
pour ouvrir des fosses ct nul ne vcut venir y trava iller)
par la crainte et l'ho''I'eur Jont il est saisi ; MM, les éche-
vins sont obligés de se donnel' des mouvemens extrêmes
pOUl' avoir les uns pal' adresse , et les autl'cs par la force
et pal' la rigueur .
Mettre en état aussi promptement qu 'il le faut un hôpital de peste, et le pourvoir de tout ce qui est nécessaire qui
est presque infini, n'est pas certainement un embarras
moins .'empli de diffi cultés et de peines: cet hôpital des
conva lescents dont on a délibéré de se servir, ne se trouve
pùint assez grand , il faut l'aggl'a ndil' par la jon ction du jas
CCX"I I -
de la ville qui est presque attenant ; mille cho,es s'y trouvent à fai re, f t on ne peut cependant disposer de qui que
cc soit: M, Moustier est obligé d'y aile.', et d 'y l'ester
lu y-même , ct faisant to'availler tant la nuit que le jour ,
fait si bien que, dans deux foi s 24 heu.'es il le di spose, e t
le rend p.'êt, assorti et en état de recevoir les malades,
POUl' y avoir des économes) des infirmiers, des cuisiniers
et autres bas omciers, et surtou t le grand nombre qui faut
de ge ns po"r y sel'vir les pestiférés, la chose est comtamment très-diffi cile; on met des affiches partout, pour tficher
d'exciter de ces âmes que l'avarice jeuc dans les dangers ,
ou qu'un e chao'ité surab ondante fait dévuuer au bien public
et à fo.'ce de chercher, d'encourager, de donner et de promettre, on parvient à en avoir: la phar macie et la chi.'u.'gie
y sont établies; deux médecins étrangers appelés les sieurs
Gayon viennent d'eux.-mêmes se présenter pour y servir et
s'l'enfermer; la mort, par malheur, termine trop tôt leur
charité et leur zèle,
Trois fosses de 10 to ises de longueur et de largeur, et
de U. pi eds dr. profondeur, sont en même temps ouvertes
hors les murs entre la porte d 'Aix et celle de la Joliette;
pour en veni ., à bout et contraind.'e les pa ysa ns à travai lle.',
M, Mou stier est obligé d'l'aller .'este.' lu y-mêmeexposé,
presque d'un e aube à l'au tre, à l'ardeur du solei l.
Le sieur chevali er Hase qu'on a é", bli ca pitain e et commissaire-général à la rive neuve, au delà du port , y rait en
même temps la même chose; il met en état un autre vaste
hôpital sous les voû tes d 'un e co.'derie; fait ouvrir de grandes et profondes fosses du cô té de l'abbaye St-Victor,
ramasse des tombereaux et des corbeau", et toutes les per-
sonnes nécessaires pour pourvoir a':JX vivants, aux mourans
et aux morts , et ce qui n'est guères moins remarquable
que son activité, son courage et son zèle pour son infortunée
patrie, c'est qu 'il fournit à toutes les g randes dépenses
,'
,
"
.
�-
CCXV III -
qu 'il faut faire pOUl' l'entretien de cet hÔpital etde tantde
personnes qu'il faut tenir su.' pied, dcson propre argent ,
sans se mettre en peine quand ct comment il pourra en
être remboursé,
A peine ces hôpitaux de peste sont ainsi prêlsà recevoir
les malades, que les voilà en moins de deux jours en tièrement remplis : à la vérité ceux qu 'on y porte ne les occupent pas long-temps , le mal e, t si violent que ceux qui y
entrent Je soil' J vont le lendemain dans les fo sses; les
hÔpitaux n'étant ainsi qu'un reposoir d'un moment ) le$
morts 1 chaque jouI' successivement y font place aux nouve.'lUX malades .
Le 12 aoù t, les sieu rs de Chicoyneau et Verny, prem.ers
médecins de Montpellier, al'l'ivent à la barrièreNolre-Dalllt
pour venir examiner, par ordre de son altesse royale,
quelle est véritablement la quali té du mal qui am ige ceUe
ville; on leur fait préparer des logements et on envoie 11 la
barrièl'e des voitures pour les prendre,
Le 13, hl, le mal'quis de Pilles et MM. les échevins les
prient de veni., 11 l'hÔtel de ville, 0Ù il s ont convoqué tous
les médecins et les maîtres chirurgiens de la ville: ils y viennent, et après avoir long-temps conféré sur les symp tÔmes
du mal , ils d'Têtent entr'eux , d'aller ensemble les jours
suivants visiter, tan t les malades cles hôpitaux, que ceux de
divers quartiers de la ville et de fai.'e toutes les expériences
qui sel'ont nécessaires.
Jusqu 'alors, le mal n'a point encore déployé toutes ses
violences , ny exercé toules ses fureurs; il lue bien tous ceux.
qu 'il attaque sa ns qu'il en échappe presque aucun , dans
toutes les maisons où il frappe, il fait bien rafle de tous ,
du plus petit jusqu 'au plus grand, mais il ne donne encore
que sur la populace, ce qui entretient plusieurs perso nlles
dans la fausse idée que ce n'est point véritablement la
peste , ct qu'il ne procède que de la seule mi sère et des
-
œX lx -
»lauvais aliments ; les gens de mer qui ont vu fréquemment la peste dan s le Levant, croyent y t.'ouver des différence,: bref plusieurs personnes sont encore dans Je doute
et attendent avec un empressement extrême la décision de
M~1. les médecins de Montpellier , pour prendre le par ty
ou de rester , ou de fuir .
Le 14 , MM. les échevius écrivent au conseil de marine,
pour remercier très·humblement Son Altesse Hoyale de
l'attention et de la bonté qu 'elle a eue de leur cnvoye~ ces
méùecins,
Le 15 , ils écrivent à M. le maréchal de Villars l'état et
la misèr'e extrême de la ville, y ayant une populace de
près de cent mille personnes, sans bien, sans pain et
sans argent; il s écrivent aussi à M. de Bernflge, in tendant
en Languedoc, el à M . le marquis de Caylus, commandant en Provence, pour lors il Montpell ier, pour les prier
de vouloir leur procurer du bled, pour les préserver de la
fam ine, qu'il s n'ont pas moins lieu d'appréhender que la
peste. M. le marquis ùe Caylus a la bonté de s'l'employer
si puissamment , qu' il leur fourni t un crédit considérable
pour en avoir .
Le 16 , fête de Saint·Roch, qu'on a de tout temps solomnisé il Marseille pour être p.'éservé de la peste, M. le marquis de l'illes et MM . les échevins , pou r éviter la communication 1 veulent empêcher la procession qu'on a coutume
de fa ire tou tes les an nées, ou l'on porte le buste et les
reliques de ce saint ; mais il faut céder aux exclamations
du peuple qui est presque furieux en dévotion, lorsqu 'il
crnint un néau auss i terrible que la peste dont il voit et
ressent déjà les affreux eH'ets ; ils trouvent même il p.'opos
d'y assister eux·mêmes avec tous leurs halebardiers et
gardes, pour empêcher que personne ne sc mette 11 la suite
ct qu'il n'y ail ny foule ny confusion .
Le lendemai n 17 aOll t, MM . les médecins de Montpellier
1
.. ,
,
.
.
"
,
•
, .'
" ,
�- ccxx viennent il l'Hôtel de Ville leur apPI'end re ce qu'ils ont
reconnu de la natme et qualité de la maladie, et leur déclarent en peu ~ e mots que c'est véritablement la peste.
!\fais voyant que tout le monde est presque d6jà sorti de
la ville et que la terreur et )'épouvante qu 'iI y a , met lout
dans un désord l'e aff.. eux, ils t1'ouvent bon, pour ne pas
Paugmentel', que Pon dissimul e, et que pour Utchel' de
calmer et de rassurer les. espl'its , on affiche un avis au
public portant qu'ils ont tl'ouv é que ce ne sont là que de
fièvl'es contagieuses causées pal' les mauvais aliments, (lui
cesseront bientôt par les secours qu Ion va avoir de tous
côtés, qui ramèneront l'a bondance de toutes choses.
Cette affiche est aussitôt mise, mais clic ne produit
aucun effet; la mor t.,lité qui depuis quelques jours a extrêmement augmenté la malignité et violence avec laquelle ce mal commence li ft'apper de tous côtés i ndistin ~te
ment , et la subtibilité avec laquelle on voit qu 'il sc
communique , a déjà convaincu les plus opiniâtres et les
plus portés à vouloil' se tromper, que c'est vérit.,blement la peste, et sans vou loir plus l'ien enlendre , chacun
prend si rapidement la fuite, que toutes les portes de la
ville ont peine l, suffire li la fou le de ceux qui sOI'tent.
Si c'étoient là les bouches inutiles , ri en ne seroit plus
convenable et plus so ulageant ; ma is les personnes les plus
nécessaires et cell es même que leurs fonctions obligent le
plus indispensablement de .'este.', son t les plus promptes à
déserter ; presque tous les intendants de la sa nté, ceux du
bureau de l'Abondance, les consei llers de ville, les commissaires de police, les recteurs de tous les hôpitaux et de
toutes les maisons et œuvres charitables, les commissaires
.,
méme qu'on vient d 'établir, depuis quelques jours seul e-
ment dans les paroisses et quartiers, pour vaquer au
suulagement des pauvres, les arlisans de tous m étiers et
ceux qui sont les plus nécessa ires à la vie, les boulangers,
-
CCXX I -
les vendeurs de vivl'es et denrée;, jusques mêm e ,'eux qui
doivent garder les autres et les empêcher dc quilter, c'eslà-dire les capitaines et officie.'s de vi lle qui ont leur compagnie en pied, tout déserte , tout abandonne, tout fuit;
bref, M. le marquis de Pilles et MM, les échevins restent
preslJue tous seuls, chargés d 'une populace infinie, prête
11 tout ent .. eprendre dans les extrém ités où elle se t"ouve
l'éd ui!e par la misère et par la calamité qui multiplie avec
le mal.
L'aspect de la vi lle excite déjà compassion , tout y a
J'air de désolation, tous les magasins, toutes les boutiques sont partout généralement fermées, la plupart m ême
des maisons, des églises et des couvents, toutes les places
publiques sont dés..'tes et personne n'est plus par les
rues que des pauvres gémissants ; le port est dans un
dérangement total, les galères sont reti.'ées du quay et renfc .'mées daus un e estacade du côté de l'arsenal , où les
ponts sont levés et de hautes barri ères posées, et tous
les vaisseaux et ùtlliments marchands sont hors de )'amarre
cU. l'éca. 1.
/
Cette superbe M'lI'seille, peu de jours avant si Oorissan te,
cette sOurce d 'abondance et, si on l'ose dire , de féli cité ,
n'est plus qu e la vraie image de la Jél'usalem désolée; heureuse encore si elle en demeul'oit là, et si le Iléa u qu i a
commencé de l'afO ige r ne la rendoit pas, dans moins de
quin ze jours, le théâ tre affreux des plus horribles ravages
que sa fureu r ait jamais fait dans aucun e ville du monde.
Le 18 aoùt, un e fou le de populace du quartiel' Sai nt-Jean
vient émeutée devant la porte de l'HÔtel de Ville cria nt
,l
'
qu e les veulent du vin , et qu 'il n'y a plus personne dans
la ville qui en vende. Le corps-de-garde se met en 6tat de
les repousser; M. Estelle arrive, el peu ap.'ès M. Moustier·
ils l'apaisent , promettent de lui en fa il'e avo ir et e~
effet , on rend à Jlinstant lIne ordonnance portant ~lle ~ous
"
,
.
.
,•
'
i, ,
.
, '
,
:~
,
.
�-
CCXXII -
ceux qui ont du vin ayent Îl le rnettre en venle par tout le
jour, autrement leurs ca,rcs seront enfoncées et leur vin
vendu par les gardes qui fairont tOlll'née dans les qu artiers ,
La contag ion s'est déjl\ pour lors répandue ct a gag né
partout , quelques soins el efforts qu 'on ait fait pour cou,\
per les communic9 tions , et elle commeJ, ce de s'échauffer
et de faire ravage; il faut, pour pouvoir enlever tous les
morts, mellre sur le p3l'é une plus g rande qu antité do,
tombereaux.) ct surtout avoir des corbeaux en grand
nombre.
Mais voilà ce qui est tout-II-fait impossible; on a pres déjà usé tout ce qu 'il y a clans la ville de gens qu 'on"
pu sacrifi er Il ce péri lleux métiCl', ils n'y durent pas seule,
~ue
ment deux jours en vje; ils prennent œabol'd la peste au
premier cadavre qu'ils touchent , de qu elque précaution
qu 'on les fa sse user, on leur donne des crocs à manche ,
mais la seul e approche des "" rlavres les infecte. On les pa ye
jusqu'à i5liv, par jour, mais quelque puissant que soit cet
altrai t pour des gueux et des mi sérabl es , il ne les touche
du tout point, à la vue d'une mort t!ertaine et in év itable,
il faut cou,'ir pOUl' les chercher et les prelldre de vive force,
et soit 'lu 'il s se cachent 'bien ou qu 'ils soient géné,'alement
-
CCXXII I -
On nc peut pas disconvenir qu'on ne doi\'c au seco urs de
ces forçats, c'est·à· dire de ceux qui on t été accordés dans
la suite 1 une partie du salut de la \'illc, mais il faut convenir aUfSi qu e pour des échevins qui se t"oul'ent acca blés et
ab3ndonnés sans pouvoir se reposer d'aucun soi n sur personne ce sont de fatigants fard eaux que de pareils <':01'1
beaux.
Il s sont dépourvus de tout; il faut les chausser, et à cela
dans un temps qu 'on n'a ny souliers, ny pas même seulement un cordonnier dans la vi lle, il faut les loger et nourrir,
et personne ne veut ni l'eceyoi,', ny approchel', ny communiquer avec des forçats, co rbeaux de pestifé,'és; il faut être
jour et nuit à les garder à vue ; jls pillent et volent dans
toutes les maisons où ils vont pl'endre les morts , et ne
sçachant ny attele,' les tombereaux, ny les conduire , ils les
renversent à tous moments, les brisent avec les harnois et
tout ce qui en dépend , sa ns qu 'on puisse les fai re ra CO lTI model', pal'ce qu'ou tl'e qu 'on n:a ny charron, ny sellier,
ny b,'idie,', perso nne ne l'eut plus tou cher à des choses qui
sont infectées; il faut êtl'c pal' là, conti nuellement à mandCl', quNer par la ca mpa g ne des tombereau, qu e tout le
monde cache soigneusement, et demeurer supp lan tés dans
tous morts, on n'en trouve plus aucun, et les cadavl'es
restent cependant dans les maisons et à la po,'te des hôpitaux, entassés à pilles les uns SUI' It!s autres , sans pouvoir
un travail, le plus p,'essa nl qui puisse jama is être, el qu 'ils
affectent de fai,'e avec une lenteur et un e molesse 'lui fait
en être tirés etll'ansportés aux fosses .
Que f"ire dans cette ex trémité? MM. les échevins ont
recours à MM . du cO"ps des ga lères et les p,' ienl très-ins-
Dans quell e vil!e du monde a- t- on jama is vu les con suls
être livrés 1\ de te lles sollicitudes, et réduits encore 1\ faire
tous les tristes et périlleux offices auxquels sont contrain ts
de se sacrit1er M~1. les échevins de Marseille , puisqu 'on l'a
voir bientôt que pour fair e travai ller dili ge mment ces for-
tamment de vouloi)' leur donner des forçats pour servir de
corbeaux 1 avec offre de passer soumission de les leur remplacer , ou d'en indemniser Sa Majesté; il s ont la bonté,
attendu cette ausolul:! nécessité, de leur en accordi;r vingtsix des invalides du bagne , auxqu els ils promellp,n! la
liberté pour les excite,' à ce t,'a l'ail .
enrnger.
çats et leur fail'e enlever les cad:l\'l'es pourris et empestés
qu'ils ne sça uroient avoir le cœur de toucher et non pas
même d'approcher, sa ns Nre vivement pressés et animés ,
ils sont obliges de se mett re eux-mêmes à leur têle et d'aller
•
�-
-
CCXI I" -
les p,'emiers partout où l'infection es t la plus horrible, les
leur faire enlever; bien plus, M , Moustier est Contraint , pendant p,'ès de deux mo is, de se lever journelle_
ment à l'aub e du jour, pOUl' leur a 11 01' faire attele,' les tom-
bere.:'1ux , et empêchel' qu1ils ne les brisent j les suivre aux
fosses pour qu )ils nc laissent pas les t.!nd avl'es SUI' les bords
ccxxv -
l 300 pa,' ceu x 'lu e l'on y emp ort e successivement chaqu e
Jour .
Le 20, un e partie de ces fOl'ça ts qu 'on fi reçus deux jou,'s
aupal'avant so nt atteints de la peste, et hors d'état de travai ll m'; on va e~ demand e,' de nouvea u à MM. du co rps
des ga lères
1
qUi ell accordent encore trente. tl'o is.
les chevaux aux écuries , mettre en place les harnois pour
les retrouver le lendemain, et prévenir les inconvénients
qui pourraient interrompre la continuité d'un travai l al! il
y a danger dan s la demeure ; les consuls romains, si rem-
Ce jour , presqu e tous les meuni ers et tous Ics bou langers
cessent de trava iller , pal'ce que tous les ga rço ns les ont
quit.tés et on t pr'is la fuite . Ol'donn ance à ma rùquisition
pOUl' con trai ndre les déserteurs à l'evenir ) ct pour défendre
à ceux qu i res tent d e quitter, à peine de, la vi e. Il ne sc
plis d 'amour de leUl' patrie, n'ont j amais constamment
pou"é leur zèle jusqu e là.
Le 19 aoùt, on ohoisit dans toutes les paroisses, des per-
trouve plus aucun maçon dans la vi ll e, et il faut faire divers
ouvl'ages aux cimeti ères et aux. hôpitaux ; autre parei lle
ol'donnance pour Jes contl'aindre à revenil', ct une autre
sonnes quJoo charge de faire du bouill on pour les pauvres
encore pour défend ,'e de sorlir de la ville la farin e et le pain
bis de. tin é pou r la subsistan ce des pauvres, à peine d'a-
sans les ensevelir , et le soir les aller fai ,'e dételer , conduire
malades et de le leur distribu er , et on établit un hôpital
particulier , que des cas les plus touchants qu e la calamité
puisse prod uire 1 l'end absolument nécessaire.
Plusieurs femmes nourrices meurent de la contagion ) et
laissent des enfants au lait ) qu 'on trouve gémissunt dans
leur bercea ux en allant p,'endre les cadavres de leur mè,'e ;
n~ l'eut les recevoir , ny mo ins encore Jes nou ri'ir,
ny les secourir ; il ne se trouve plus de pitié en temps de
peste, la craint e de prend ,'e cet hon'ible mal étouffe tous
personne
les sentimens de la
chal'it~
et ceux même de l'human ité j
faut-i l cependant laisser périr tous ces pauvres peti ts inno-
cents qu10n trouve ainsi de tous cô tés et tant œaut res ÎnfOl'·
tunés enfants de bas âge que la peste rend orphelins? On
p,'end l'hôp ital Saint-Jacqu es de Ga lice et le co u\ ent des
pères de LoreLle, qu i se t"ouv e vuide pal' la mort ou la fuite
de tous ces religieux et là on les fait nourrir) ou avec de la
soup e , ou en leur faisant traire des chèvres. Le nombre
de ces infortu nés est si grand, qu e qu oy qu 'il en meure
tous les jours 30 ou 40 , il s'y en Il'ouve toujou rs 12 ou
monde et de confisca tion .
Le 2 1 aoùt, la peste commence d'agi,' avec tant d 'ardeur, et le nombre des morts se t"ouv e tout à co up si mu ltiplié, qu 'on considère qu 'il es t du tout impossible qu 'on
puisse venir 11 bout de les enleve,' avec les tomberea ux. ,
pOUl' les transporter dans les fo sses ouv,,'tes ho,'s la ville
p.,'ce qu 'outre que les tomb erea ux ne peuvent poin t aile,:
au haut quartier de Sain t-Jean , ny en plusieurs autres de
la vieille vi ll e dont Jes rues sont étroites et scabreuses,
1
,'ues cepend ant où se tro uve le plu s grand nom bre de cadavres, étant habitées pa,' une fourmilli è,'e de populace, il y
a de là aux fosses hors les mu,'s , un éloig nement el un e
distance qui empêche qu 'on pui sse pal'l'enir 11 faire tout le
travail qu )il faut pour transpol'ter tant ùe cadnvres, et ne
point tomber dans J1incon\'énient de les laisser alTél'ager,
et d'avoir par là un e infection générale qui empeste l'air.
SUl' cette d ifficulté Cl su,' plusieUl's aut"es embarras--
santes, qui demandent Pavi s d'un nombl'e de pel'sonnes
YI.
0
,,
,.
�-
CCX:\VI -
j udi cieuses, AI . le mM'Iuis de l'i1les et MM . les éche,'ins
prient MM, les officiers génél'aux des galères de vouloil'
s'assembler à l'Hôtel de Ville pour leur donn er leur av is,
et il est délibéré:
1, Que par les raisons qu'on a obse,'vées et pOUl' éviter
les inconvénients qu'on ap préhende, qui sel'oient funestes,
on ensevelira les cadavres tant dans les fosses ouvertes
hors les murs que dans les caveaux des égli ses des religieux
Jacob ins, des Obse,'vantins, des G,'ands-Carmes et de
Lo,'ette; que ces églises étan t si tuées dans la hante ville,
oh il ya le plus de morts, et où les tombereaux ne peuvent
pas fa cilement roul er , on fera faire des branca rds avec lesquels les forçats les y portel'ont ; qn ' il sera fait dans chacune un amas de chaux vive et de barriques d' eau pour
jeter dans les caveaux, el que quand ils seront remplis, on
les fera ferm er en y employant du ciment , en te lle so,'te
qu 'aucune infecti on n'en pui sse exhaler ;
20Qu 'il sera mis un homme de co nfiance, avec des gardes
il cheval, à la tête des chariots ct de chaq ue brigade de força ts, pour les obliger à travailler dili gemment , et les
empêcher de s'amuser à vole,' ;
3" Que pour éviter 'lue les fosses et les divers cimetiè,'es
où. (Ion a ensevely de ces cada\'l'cs, n'exhalenl pas de 11in _
fection, faute d'avoir été couverts de toute la quantité de
terre et de chaux. vive nécessaire, il en sera fai t une revue
exacte et générale pour y en faire remettre à suffisance;
4' Que manquant de commissaires dans plusieUl's paroisses et quartiers , attendu qu'ils ont fui et abandonné,
ct ne se trouvant pas des personnes pour lesremplace r, on
obligera chaque couvent à donner des religieux pour servir de commissaires dans ces quartiers, qui en sont dépourvus;
5' Que pour empêcher la communicati on , Mgr. l'évêque
sera prié de faire cesser tous offices dans les églises;
-
CCXX \'II -
Et Go qu e pOUl' contenir' CL in timider la populace 1 on
faira dresse,' des potences à toutes les ploces publiques de
la ville,
Le lendemain 22 aoùt , MM , les échevins apprenant au
conseil de mari ne l'augmentation de la m,lodi e, le supplient d'agl'éer que tou tes les affê1ircs demeurent désormais
suspendues, pour qu 'on ne pense plu s enti è,'cment qu 'à cc
qui regal'de la santé; quand la peste s'ennamme ainsi dan s
une ville, chacun se regal'danL à peu près comme à J'agonie
de la mort, n'est plus en état de s'a ppli~uel' qu '. cc qui
tend à sa conservation.
Tout manque cependant dans la ville, jusques aux choseS qui y a bondent le plus ordinairement ; il ne s'y t"ouve
pas seulement de la toile pou ,' faire des pai ll asses pour les
hôpitaux, qu oyqu e pour en chercher on fa sse ouvri,' et
fouiller tous les magasins ct toutes les bouti'lues; le bruit
de la pes te a écarté tout ce qui vient jou rnellement dans le
po,'t de toutes les par ties du monde, et On est obligé
d'écri ,'e à M, le premier p,'ésident, pou r le prie,' de vouloir
bien envoyer tout ce qui s'cn trouvera il Aix, ct même des
souliers pOUl' donn er aux força ts, n'y ayant aucun cordonnier à Marsei ll e pour en fai re.
Sans les secou,'s qu'il a la bonté de donner à MM. les
échevins, sans Paltention qu 'il a à leurs besoins , et à les
ayder de toutes choses, ils seroient cel'tainement dans mille
étranges inconvénients; deux ou trois foi s du jou r ils prennent la liberté de luy écr ire, et c'est toujours pour quelq ue
chose dl1 plu s fatigant ct toujours, avec une égale bon té, il
pourvoit à tout , jusques au choses qui sont beaucoup au
dessous de son mini stère , et comme si ce n'étoil point
assez de se voil' occupé nuit et jour de ""nt de peines et de
soins pOUl' le s dut de cette ville in fortunée, il pl'end encore
celu y de s'y rep,'oduirc (pOUl' ai nsi di,,") pa,' le ministère
de M. Ri gord , son subd élégué, qui agit avec tant d'ar -
•
�-
CC XX"III -
deu,', rI 'applica tion et de zèle, qu 'il voit le feu de la peste
dans sa propre maison, et péri ,' Il ses côtés Mme, Son
épouse , sa famill e, ses commis et tous ses domestiques,
saDS que tous ces coups de foudre CL toutes ces horreurs
l'ébranl ent ny le tirent d 'un moment de son application
continuelle à travaille,' au besoin de la ville,
Ce jour, sur l'avis que plusieurs boulangers , pour couvrir leur évasion, ont l'emis leurs fours à leurs garçons,
qui ny sont que par fi gure, ordonnance à ma réqu isition
pour les contraindre de veni,' les reprendre, avec défenses
de les quitter, à peine de la vi e, Autre ordonnance pour
obliger pareillement les intendants de la santé, ceux du
bur eau de l'abondance, les conseill ers de ville et tous
autI'es ofliciel's municipaux de revenir dans les 24 heures,
à peine de 1000 IiI' . d'amende, et d'êt"e déclarés incapables
tle toutes charges municipales.
Ce même jour, Mgr. l'é,'/lque, à qui M. le marquis de
Pilles avoit fait sçavoir la délibé,'ation prise dans l'assemblée du jour précédent, luy mat'que par une lettre plusieurs
raisons qui s'opposent à faire ensevelir les cadavres dans
les caveaux des églises des couvents qu'on y a destiné,
Sur quoy M, le marquis de P ill es ayant prié MM. les
officiers généraux des galères de vouloir se rassembler il
l'Hôtel de Ville avec MM, les échevi ns et quelques autres
citoyens zélés, après avoir bien examiné et pesé les raisons
contenues dans cette lettre, avec celles qui les ont déterminés de prend,'e le pa,'ty de faire ensevelir dans les églises,
qui sont la nécessité absolue et indispensable qu'il y a de
le faire , il est unanimement résolu que la délibération tiendra, mais que l'exécution en se,'a supendue pour 24 heul'es, pour voir si , dans cet intervalle , la mortalité viendra
à diminuer, en sorte qu'on puisse s'en passer ; que cependant, sans aucun retardement, on disposera avec dil igence
les caveaux de ces églises) et qu 'on y faira charrier toute
la chaux et l'eau nécessaire,
-
CCXX IX -
Le 23, s'agissant d'y tl'3va illcr, comme toutes ces églises
se trouvent fermées, et que ces religieux refu sent de Ics
ouv";r, M, Moustier s'y porte, les fait ouvri,' et y fait charrier toute la quantité de chaux et de barriques d 'eau qu'il
faut . POU l' faire les brnncards, faute de menuisier, il fait travailler les pl'emiers qu 'il tt'ouve ; on tire service de tout dan s
les besoins pressants, quand on sça it presc!'ire et commande,',
Ce jour, bien loin que la mortalité dim inue , près de
mi lle personnes meurent, et comme on voit qu 'il n'y a
plus à hésiter d'enterrer dans les églises, qu'autrement on
va se trouver successi voment surchargé de cadavres) et
qu'on ne pourra plus venir à bout de les enlever; on dispose toutes choses pour que le lendemain matin on puisse
y travailler pa,'tout dans le même temps, et MM , du corps
des galères ont la bonté de donn er pour cela un renfort de
20 forçats encore,
Le lendemain 2/, aoùt , pour qu 'on fasse toute diligence
et qu'on ne ralentisse pas dans un travail qui rebute par le
dange,' ct par l'horreur de la mo!'t , ~J. Moustier y va luymême , pressant et animant les força ts, autant par son
intrépidité et par son courage, que par ses mouvemens ,
et lo,'sque les caveaux sont ,'emp lis et qu 'on y a jeté toute la
chaux vive et l'eau nécessa ire 1 il prend soi n de les faire
boucher et d 'en faire cimenter toutes les fentes et jointures,
M, le marquis de Pilles et les autres échevins agissent et
courent, cependant, d'autre côté pour mettre à exécution
toules les autres choses qui ont été résolues par la délibération ,
Ils établissent des gens les plus de confiance qu 'ils peuvent trouver, pour aller à cheval , avec des gardes 1 à la
tête des tomb~reaux et de chaque brigade de força ts; mais
ils ne durent guère à ce péri lleux métier, et ils sont bientôt contraints eux-mêmes de se mettre à leur place,
"
�-
cc:\.:\.x -
-
CCXXXI -
Ils n'ont pos besoin d 'aller prier Mgr, l'évêque de faire
cesse l' les offices dans les égli es, elles sont déjà toutes
devoienL êtl'e plus soigneux que tous autres de consel'vcl'
leur vie et leur san té.
génél'alement fermées ; il n'y fi presque plus de messes
aucune part , plus d'ndministl'ution de sacremens , plus
même de sonnel'Ïes de cloches, tous les ecclésiastiques ont
vins nc pensent seulement qu';'l co nserver la vie et la santé
œautruy, exposant et sacrifhtnt partout sans ménagement
pris la fuite , et un e partie
m ~me
des curés ,
Pour des religieux il ne leur est pas possi ble d'en
trouver pour fèlil'c les fon ctions da commissaires dans les
1
quartiers qui en sont dépourvus: les uns ont déserté, les
autres 50nt déjà morts, et il n'en l'este pas autant qu 'il cn
faut pOlir aller confe"er; il n'y fi que le père ~Iilay,jés uite,
qui, ne trouvant jamais ll'OP à fail'c pour remp lir ce saint
zèle et cette ferv ente charité dont il a toujours été animé
vient leur ofthr de se charger des fonctions de com missair~
à la rue de Lescale et à tous ses environs, département que
personne n'a jamais osé pr'endre, parce que c'est le siége
le plus enOammé de la peste , et qui est même comme
interùit r.l barricadé avec des corps·de·gardcs aux avenues,
pour que personne n'y el1tl'e , ny n'en sorte; ils y établissent ce snint religieux, qui depuis le com mencement de la
contagion y a toujours confessé les pes tiférés; il Y fait
des actes de piété qui sont plus qu 'héroïques, mais la pes te
ne l'épargne pas long-temps et l'nvjt à la religion ce nouvel
apOtre,
Ils vont ensuite faire la revue des fosses et des cimetières,
spectacle certainement horrible à voir et dangereux à
approcher; tout ce nombre infini de cadavres pestiférés
qu 'on y jette ac tuellement y étant encore tous découverts,
entassés à milliers les uns sur les autres.
Autrefoi s les go uvel'lleurs ct les consuls, pendant tout
le temps de la contagion, demeuroient enfermés dans
l'Hôtel de Ville, avec de tl'ès-grand es précautions ; tous
ceux qui ont fait dcs l'égimes pour les villes affli gées de la
peste l'ont prescrit de la sorte , jugeant que les magistrats
'.
,,
-••
Ici cependant M, le mal'quis ri e Pilles et MM, les éche-
la leur pl'o pre et ils sont, tant la nuit que le jour, Sllr le
pavé, partout ou ils voyent qu e le dao gel' peut éloigner les
ftu tl'es.
M. le marquis de Pilles est si peu soigneux de luy·même,
qu 'il laisse d'abord établil' le pl'incipal hôpital de peste (qui
est celuy des Convalescents) , '1quatl'c pas de son hôtel,
M. Estelle va avec si peu de cra inte, pendant la nuit ) au
transport des cadavres à la rue de Leseale , que, glissant
SUI' le pavé, il ne manque que d' un travers de doigt d'embrasser le cadavre d 'un pestiféré qui est à terre deva nt luy,
M, Moustier se joue tellement des péri ls qui font frémir,
qu'un emplâtre fumant du pus du bubon d'un pestifél'é,
jeté d'II ne fen être, luy tombe sur le visage et se collant à
sa joue , il le déta che de sang-froid et ne fait que Se séchel'
avec son é.ponge à vinaigre, sans que cela le fasse reculer
d'un pas et l'empêche de passer outl'e aux ex péditions après
lesque lles il est, et c'est ainsi à peu près des autres,
Le 25 août, le feu de la peste es t partout les qu atre
coins de la vi lle et y devient dans sa pleine fureur ; dep uis
alors, jusqu 'à la fin de septembl'e, elle continue toujours
de même , agi ssant tout comme la foudre, donnant partout,
entralnanttout, renversant tout et tuant chaque jour plus
de mille personnes ; sa violence n'allaque qu 'cn foule , et
sa fureu r porte mille mOl'ts à la fois,
Voilà pal' con~équcnt, les hôp itaux de peste qu 'on a faits ,
insuffisants à recevoir tous les paunes rnalad es; on délibère
d'cn faire un nouvea u qui soit ca pable dc tout contenir
ct n'y ayant ny hors, n y dans la \'ille aucun édifice assez
gl'and ny assez vaste pOUl' cela , on l'éso ud de le faire (ainsi
,,
.~
,.'
l,
, '..
,
.'
�-
CCXXXII -
que l'a. oient co nseillé M~I. les médecins de Montpell ier)
dans les allées du grand jeu de mail , qui est hors la porte
des J·ainéa nts, aU enant au co uvent des Augustin, 1\éfo,'-
més 1 avec des charpentes qu 'on couvrira de grosses toiles
cotonines; nouvel embarl'Rs pour ~n1, les échevi ns d 'avoir
à fabriqu er un parei l Mpita l , sans pouvoi r co mpter Sur
l'aide ny sur le secours de personne, et sans me-me avoir
ouvrier 1 car tous généralement ont pri s la fuite.
aUCUD
Le 26 , la chambre des vaca tion s apprenant que presque
tous les bou langers de Marseill e ont déserté, et voulant
prévenir l'extrémité oü cette pauvre vi ll e sera réduite, si
dans un e tell e co nj oncture de te ms, on P'y fait plus les
cui les de pain nécessaires 1 ell e l'end un arr~t porlant injonctio n à tous les boulan gers et mitrons qui o nt quilté de
revenir, à peine de la vie 1 et au'\. consuls des li eux où ils
peu vent s'être réfu giés de les dénoncer à peine d 'amende
et autre punition.
Toutes les boutiques de l" egrl1ttiers et revendeurs se trouvant fe,'mées , et le peupl e ne t"ouvant plus à ach epter les
choses nécessaires à la vic, ordon nance à ma réquisition
pour les obliger à les ouvrir dans 24 heures, autrement
enfoncées ,
Le 27 , la même chambre des vacations, touchée de
l'état de Marseille et de ce qu e le peupl e y souffre, rend un
autre 31'fêt portant injonction à tous les ouvriers 1 marchands et magasin im's, d'ouvrir leurs boutiques et magasi ns dans les 24 heures , à peine de la vie,
Ce jour, M, le marquis de l'illes , qu i depui s le commencement de la contagion a toujours été co ntinuellement à
l'Hotel de Vi lle et partout ou so n zèle le porte, c'est-àdire ou il se trouv e le plus de dange,' et de diffi culté , sans
ménager sa vie en rien , cède cnlin aux accablantes fa tigues
,!,l'il s'est données, et tombe ma lade, hors d 'état de sortir
de so n hôtel. La crainte de perdre u~ gouvern eur-viguier
-
CCXXX III -
dont le nom , le nlI~,'ite ct la personne es t en vénération à
Marseille, met en alJarme généralement tout le monde,
Le 28, la pes te , edoubl e touj ours ses plus cruels ravages
et toute la vi lle n'est plus qu 'un vaste cimetière, qui n'offre à la vue qu e le triste specta cle de corp s morts en tassés
à monceau x les uns sur les autres,
Da"s oc t,'iste et déplorabl e état, mille choses so nt à
fa ire, mille besoins à pourvoir, et l'on ne peut tirer secours
de pel'w nn e ; les gens du tel'l'oir sont so urds à tout ce
qu'on leur demande, on ne peut, pal' nul ord" e, les réduire
à venir se ulement apporter de la paille pour l'emplir les
paillasses des hôpitaux et du foin pour les cheva ux des
tom berea ux, MM, les échevins qu i voyent qu 'ils ne pourront venir à bout de ri en que pal' la force, supplient M, le
premier président de leur procurer le secours de 'Iuelques
cents hommes de troupes réglées,
Ils vont ensuite à MM, du corps des galè,'es, leur remon-
trer qu 'il s'agit du sa lut commun , que tous les forçats
qu 'il leur ont déjà acco rdés sont presque morts et qu e le
nombre des cadavres , dont toute la ville se trouve l'emplie
étant excessif 1 ils ne saurai ent être en levés s'ils n'ont la
bonté de leUl' en accorder un nombre sumsa nt à pouvoi r
faire un coup de main ,
M, le co mmandeur de Hancé, lieutenant-général, commandant les galères , M, de Vaucresso n, intendan t, et tous
MM , les olliciers généraux , so nt touchés de ce triste état
ou ils voyent Marseille, il s en composent une trop noble et
trop éminente partie, pour n'Hre pas sensi bles de la voir
tout-à-fait péril' ; ils ont montré en toute occasion leurs
bonnes intentions et, en celle-cy 1 il n'en est aucun qui ,
pour s'aider à la sauver , n 'eùt sacrifi é sa propre vie, ilIais
n'.yant po int encore reçu des ordres pour cela du conseil
de marine, ils font diffi culté de donn er une aussi grande
quantité de força ts qu 'il faudroit , et n'en veulent accorder
..
', .
• '
l"
•
�-
que quatre-vingts, et c'est encore avec prolestation que ce
sonl les derniers, ct qu 'ils n'cn donneront pas davantage.
Ceue protestat ion mel fort en pei ne M~f. les échevins et
les oblige à s'éve rtuer plus que jamais pour til'er de ces
forçat.s le plus dc serl'ice qu 'il sera possible . hl . Moustier
ne se contente pas de con tinuer le pénible soin de leu r
logement el do leur subsistan oe, ct d'aller le matin les
mettre
aU
-
CCXXX IV -
travai l el Icul' fu i,'c altelCl' les tombereaux,
il se mel à ln tête de la plus gr osse brigade, les mène au x
endroit.s les plus inabordables, où sont les plus gros monceaux de ces cadavres pourris 1 el les an ime à les enlevel'
ou entiers ou à pièces,
On écrit cependant au conseil de marine pour supplier très-humblement Son Altesse Hoyale de vouloir mander des ordres pour en faire donn er tout " utant qu 'il fau·
dra ; et, en même Lemps, cornmc la 'lille manque de tout,
qu'il nly a pas de viande pour fai l'c du bouill on aux malades, et que la faim tue ceux que la peste pourrait épargner,
de vouloir ordonner aux provinces voisines d'y eJivoyer du
secours pOlir la subsistan ce du peuple,
Le 29 août , plusieurs ordonnances so nt rendues à ma
réqu isition:
l ' Tous les balayeurs de rues ont déserté depuis le com-
"
ccxxx\' -
3' Faute de portefaix et crocheteul's, on ne peut pas
seul emcnt faire charr ier dans les magasins le bled qu e les
bateaux apport ent de la barri ère de Les /ague; ils sont tous
ou servi ce des pal'liculi ers réfugiés dans le terroir ; ordonnance pour les obliger de quitter et venir exercer leur
métier dans la vi lle, à peine de la vi e , ct défenses aux particuliers qu ' il s ser vcnt de les r etenir , 11 peine de 3,000 IiI'.
d'amende ct de priso n.
I~.
Faute d'asn iers , les boulangers ne peuvent pas f('lire
transportel' le bois 'lue la ville leur fournit , et tous les
pnrliculiers sont dans le même inconvénient ; ordonnance
pOUl' conlraindre ces asniers de revenir avec leurs bêtes,
à peine de la vie,
Le même jour, la chambre des vacations 1 instruite que
les intendan ts de la santé et les commissaires établis dans
lCô paroisses ct quartiers, qui ont déserté, n'obéissent point
aux ordonnances de MM, les échevins et ne reviennent
pas j arrêt qui leur enjo int de se rendre in cessamment à
leurs fonctions, 11 peine de la vie.
Tous ces arrêts ct toutes ces ordonnances ne manquent
pas d'être bien publiés 11 so n de tro mpe, et d'''tl'e a/lichés,
lant 11 tous les carrefo urs et places de la ville , que ùans
tous les quartiers du terroir, mais tou t cela n10père du
mencement dt>. la contagion, crainte qu 'on ne les fasse
servir de corbeaux ; toute la vi lle J depuis deux mois) est
tout rien ; la peur ùe la peste est si fOl,te et si terrible, qu e
l'emplie de fumier et des ord ures empestées qui y cl'oupissent ; ordonnance pour les obligel' de revenir, à peine de
la vie _
2' De toutes les maisons on j0Ue dans les rue; les matelas,
Aussi , est-il presque impossible qu e le cœur ti enne
ferllle à toutes les horreurs, à tous les affreux spectacles
qui se pl'ésentent aux l'eux dans celle infortunée ville et
aux épouvantables effets du fléau fur ieux, qui sem ble
les paillasses, les couverlures, hal'des et haill ons qu i ont
menacer de ne pas asso uvir sa fureur par la seule mort et
par l'extinction généra le de tous ses habitants , mais par sa
destl'uction et sa ru ine totale , cn rendant toute sa vaste
enceinte un Iil3u imbibé de pourritUl'e ct de venin qui soit
servi aux pestiférés, le passage en est boucbé partout ;
ordonnance pour le défendre et obliger de traîner le tout
sur les places publiques et de l'y brûler sur-le-champ , 11
peine de p,'iso n.
le canon même ne serait pas capable de la vaincre.
1
pour toujours inhabi tabl e au res te des hommes,
•
..
�-
CCXXXVI -
De ~uel côté que l'on jette les l'eux , on voit les rues toutes jonchées des deux côtés de cadavres qui s'entretouchent
et qui, étant presque tous pourris, sont hideux et effroya _
bles à voir,
Comme le nombre des forçats qu 'on a pour les prendre
dans les maisons est de beaucoup insuflisant pour POuvoir,
dans tous les quartiers, les en rctirer tous journellement ,
ils y restent souvent des semaines entières, et ils y reste_
l'oient encore plus long- temps si la puanteur qu'ils répan,
dent et qui t!mpeste les voisins 1 ne les déterminoit ) pOUl'
leur propre conservation et pour éloigner d 'auprès d'eux
cette peste , de faire un effort sur eux-mêmes "t d'aller
les tirer des appartements où ils sont pour les tra îner SUr
le pavé; ils vont les prend,'e avec des crocs et les tirent de
loin avec des cordes jusques il la rue; ils le font pendant
la nuit , pou,' être libres de les trainer le plus loin qu 'ils
peuv ent de leurs maisons et de les laisser étendus devant
celle dlun autre) qui fl'émit. le lendemain matin 1 dly
trouver ce hydeux objet qui l'infecte et lui porte l'horreur
et la mort,
On voit tout le Cours , toutes les places publiques, tout
le Quay du port traversés de ces cadavres qui y sont à mOIlceaux, entassés les uns sur les autres ; la place de la Loge et
les palissades du port n'en sont pas moins jonchées par le
nombre continuel qu'on y en débarque des vaisseaux et des
bâtiments, qui sont tous remplis de ces famill es efi"rayées
que la peur y a fait réfugier, dans la fau sse croyance qu e le
feu de la peste n'irait pas les atteindre au milieu de l'eau,
Sous chaque a,'bre du Cours et des places publiques ,
sous l'auvent de cbaque boutique des rues et du port , on
y voit, entre tous ces cadavres , un nombre prodigieux de
pauvres malades , et même des fami lles toutes entières ,
étendus misérablement SUI' un peu de paille ou su,' de mauvais matelas; les uns sont dans une langueur qui n'attend
-
CCXXX"" -
plus qu'une mort secourable , les autres ont l'esprit troublé par l'ardeur du ven in qui les consume et les dél'ore ,
implorant le secours des passants, tantOt par des plaintes
tou chanles , tanlÔt par des gémissemen ts que les douleurs
ou la fI'bnésie leur font pousser, Il s'exhale d 'entre eux une
puanteur qui est insupportable, et comme si le mal dont ils
sont atteints n'était pas assez terrible et assez cl'uet , ils
souffr ent encore taules les rigu eurs de la di sette et de la
misère publique , qui semblent être de concert avec la
pes ta , pour faire souffrir tout 11 la fois plusieurs morts 11
ces malheureux, qui pé,'issent misérablement sous les
lambeaux dont ils sont couverts , et augmentent à chaque
moment le nombre des morts qui les environnent. Le coeur
se fend d'y voir tant de pauvres et malheureuses mères qui
ont à leur côté les cadavres de leurs enfans , qu'elles ont vu
expirer sous leurs yeux sans pouvait' leur donnel' aucun
secours , et tant de pauvres petits enfants qui sont encore
attachés aux mamelles de leur mè,'e , qui ont aussi expiré
en les tenant serrés entre leur bras, sucsant sur ces cada-
vres le rtste du venin qui va bientôt leut' faire avoir un
sort égal.
Si quelque espace se trouve encore dans les places et
dans les rues , il est rempli de hardes et de meubles pestifé,.és que l'on jette de par toutes les fenêtres des maisons ,
lesquels n'y laissant aucun l'uide, font qu 'on ne trouve pas
seulement à mettre le pied pour pouvoir passer,
Tous les chiens et les chats que l'on tue, sont, par sur-
croU, entremêlés partout avec les cadavres les malades et
1
les hard es pestiférées, et ces charognes sont horribles dans
l'enflure extraordinaire que leur cause la pourriture ; tout
le port est rempli de celles des en l'irons qui y sont j et~es
et semblent n'y surnager que pour mieux joindre leur
puanteur à l'infection générale qui est dans toute la ville,
qui saisit le coeur, l'esprit et les sens,
! ,
",
�-
,
,
CC XX XV III -
Si l'on rencontre qu elques personnes sur le pavé, cc Sont
des personnes li vides et languissa ntes) dont l'lime a presque déjà aba nd on né un e parti e du corps, ou qu e la violence
du mal a mises dans le délire 1 qui 1 errant sans sçavoir oh
tant qu 'elles peuvent se so uleni,', tombent bientôt accablées
de foibl esse et ne pouvant plus se ,'elever, ex pirent au lieu
m~ me de leur cllute , où elles "estent dans des aWtudes si
éll'anges el si contorsionnées, qu'elles font connoitl'c Par.
deul' du venin qui a l','nppé leur cœ ur, /1 en est même
d'agitées par de si violens transport s, qu'elles s'égorgent
elles-mêmes, se précipitent dans la mer ou se jettent des
fenêtres de leur maison pour mcttre fin à leurs mau x ct à
leurs peines, eLprévenir la mort qui ne peut tarder longtemps,
On n'entend de tous CÔlés que cris, que pleurs, qu e ploin.
tes 1 que sanglots 1 que gémissemens 1 que déso lation ,
qu'effl'oy, que désespoir'; pOUl' concevoir toutes ces horreurs , il fa ut se l'eprésenter tous les maux et tou tes les
misèl'es 11l~maines, et lIon ne peut slex poser à les l'oi l' de
près sans se liv rer ou à ln mo,'l , oU J' des elhoys et à des
inquiétudes les plus terribl es,
Le 30 août, ces monceaux de cadavres qu 'il y a par toute
la ville ont encore grossi de benucoup pal' les nouveaux;
un e seul e nuit y en ajoute toujours plus de mille, et voilà
cependant qu 'on est tout-à- fait sa ns forçat.s; ils se trouvent
tous morts ou attaqués de la maladie 1 sans qu'on puisse
plus en demander de no uveaux, après la protestation qu e
MM, des ga lères ont faite qu 'ils n'en donneroient p"
davantage.
Que fai,'e dans une situation si désolante 1 MM, les éche·
vins sladressent à leur recours ordina ire, M. Je premier
président , et le prient de dépêcher pour eux un IOourri er
à la co ur pour obtenir la g râce de Son Altesse Hoyale,
qu 'elle envoye des ordres pour qu 'on leUl' en donne toul
-
CCXXX IX -
autant qu 'ils en aUl'ont besoin ; ils le supplient de vou loir
en même temps écrire à M, le commandeur de Hancé ct
à M de Vaucresson, pour les porte,' à leur en accorder
cependant au moins encore une centni ne.
Le derni er août , il n' est pa s possible que les hôpitaux
de peste soient assez grands pour recevoir le nombre prodi gieux et p,'esque infini de matades qui s'y p,'ésentent en
foule. SilÔt que dans une maiso n un e perso nne se sent frappée de ce mal , elle devient à l'instant un objet d'horreur et
d'elfroy à ceux-mêmes qui lu y sont les plus proches; la
nature oublie d'abord toutes ses obligntions ordinaires, et
les lois de la chair et du sang, moins fortes qu e la crainte
d'une mort certaine, plient honteusement et ~a n s la moindre résistan ce; com me le mal qui a attaqué cclu y-Ih menace
de les attaq uer eux-mêmes, que la con tagion suit et se
communique avec une ex trême précipit.ation , que le danger est presq ue égal en celu y que l'on voit soufi'rir et en
ceux qui sont à ses approches et qu 'on ne peut avoir, en le
secourant , que la m91heureusc consolation de lui survivre
de quelques jours, il s prennent d'abo rd le barbare party ou
de le jeter hors la maison, ou d 'en fuir et d'en déserte,'
eux- mêmes, et de l'y abandonner tout seul, sans aide ny
secours, livré à la faim , à 13 so if et à tou t cc qui peut l'cndre la mort plus dure et plus cruell e.
Les femm es en usent ainsi envers leurs lllaris, les maris
envers leurs femmes , les enrans envers leurs pères et
mères, et ceux-là envers leurs enfans; vai nc précaution que
Pamour de la vic et Phorreur de la mort leur inspire; ils
ont déjà reçu , lorsqu 'il s s'y déterminent , les impressio ns
subtiles du tuneste venin dont ils veulent sc gal'antir ; ils en
sentent bientôt et l'ardeur et la force; un e mort prompte
est la punition de leur cru elle lâcheté, on a pour cux la
môme dureté, on les met à leur tour à la rue ou on les
laisse seuls dans leur maison , périr sans aucun secours .
�-
-
CCXL -
C'est de là qu e l'on voit cc nombl'e infini de malades de
tout sexe, de tout lige, de tout état et condition, qui sc
trouvent couchés et étendus dans les rues et dans les places
publiques ; si tous ne sont pas jetés cruellement hors leur
propre maison pal' leurs parens ou pal' leurs amis, ils pré-
viennent eux-mêrnes leur cruauté, pOUl' ne demeurer pas
exposés il y "1I'e abandonn és par leur fuite, et vont se
présenter aux hôpitaux , ou ne pouvant point êtl'e reçus,
ny même aborner de bien loi n , pal' la multitude de ceux
qui les ont devancés, et qui, les ayan t déjà tl'ouvés entière_
ment remplis, se sont couchés sur le pavé et en Occupent
toutes les avenues, ils so nt co ntraints d 'aller chercher place
plus loin , parmi les cad.vres POUITis, dont 1,1 vue ct la
puanteur sert il leur procurer la mort, qui es t la seul e nn
de cette maladie.
A des ex trémités si tou chantes, MM . les échevi ns redoublent leul's mouvem ens pour ava ncer le lI'avail du
nouvel hôpital qu 'i ls font faire dans les allées du grand jeu
de Mail ; et cependant ils font dresser de grand es tentes
sur cette esplanade bOI's la ville, qui os t entre la POI·te des
Fainéants et le monastère des Capucines, so us lesquelles
ils font mettre tout autant de paillasses qu 'il peut y en
demeul'er, et à peine so nt-ellcs dl'essées et les paillasses
jetées en place, qu 'elles sont remp lies de tant de pauvres
pestiférés, qu 'ils s'y mettent plusieurs sur un e seul e ,' il en
faudroit un trop gl'and nombre pour en avoir pour tous
et l' on a le malheur de manquel' de tout et de ne pouvoir•
trouver n)' de la toile, ny de la pai lle po ur en fai re.
vent les choses, se meltant d 'abord 11 la têl~ de ces nouveaux forçat s avec onze chari ots, leur fait enl ever tant
~u' ils durent, plus de 1200 cadavl'es pa r jour.
'
Lo deuxième , pour qu e ce trava il se fa sse avec moins
do diffi culté, comme les cadanes qui sont enferm és dans
les maisons, sont ce qui fait p~rdre le plus de temps aux
fOI'çats pour les y aller prendre, 'lue même se trouvant
presq ue tous pounis pal' le long tems 'qu 'on les y laisse
ils no peuvent les tirel' qu 'à pi èces, et pour empêche;
d'ailleurs les pilleries qu e ces forçaIS font dans les maisons
"
où , n'y ayant personne , ils pillent tout ce qu 'ils trouvent:
ordonnance à ma réquisi tion, pour qu'aussitôt qu'il y
aura un mort dans une maison, ceux qui y seront soient
tenus de les descendre à la ru e , en usa nt de toutes les précautions requises el nécessaires.
Ce même jour, arrêt de la chambre des l'aca lions , portant injonction aux recteurs de l' HÔtel de Dieu de la Charité, des Enfans Abandonnés, des maisons des Hepenties
et du Hefuge , aux capitaines de vill e , aux médecins nommés pour les hôpitaux, et à toute sorle d 'intendans et officiers municipaux, de se rendre il Marseille il leur devoir
autrement declarés in capaoles de charges publiques e;
condamnés à 1,000 IiI' . d 'ame nd e.
Le 3 septembre, MM. les échev ins se trOllv"-nt à l'Hôtel
de Ville presque tous seuls avec le sieur Capus, archivaire (1) (le sieur son fil s afn é , qu 'on ne peut pas méconnoître à ses mérites et à ses vertus, ct qui , depuis le
commencement de la co ntag ion , l'ai de il sout enir le redoublement d 'affair~~ qu 'il y a Il ses burea ux) , le sieu,' Bouis
Le premier septembre , M. le premier président ayant
la bonté d 'écri re il AI. le commandeur de Rancé et
à M. de Vaucresson, pour les priel' de vou loil' bien
encore accorder 100 forç.1 ts à MM. les échevins, ils les leur
envoyent aussitÔt, et il ne s'en es t j amais fait un plus fort
. .
'
caiSSier, et may, sans y avoi!' plus ny gardes J nl' domestiques 1 ny aucune personne de commandement. On peut
usage, car M. Moustier, ému par j'ex trémité où se trou-
(1) L\ \rchivi ste Ca pu s es t mortà ~larsc ill c , le te. oc tobre 1731.
eU
"
CCXL I -
assez jugCl' des furi eux ravages que la pes te a déjà fait s dans
YI.
,
1
)
�-
'.
CC XLtl -
cette grande ville, pm' ceux qu'clic a faits dans cc seul
hOtel , puisqu 'il Y est péri plus de 500 pe.'sonnes, savoÏ!':
30 "ard es 11 qui on a donné la bandohère; tous les g. rdes
de police; tous les ca pitaines de ville, à l'exception d'un
seul ' tous les lieuten.ns , excepté deux; presque tous les
capi;aines , Iiilutenans et so.'des des cioq brigades du privilége du vin; tous les sCl'gens de guet ou de patrouille ;
350 hommes des compagnies de la garde, et tous les valets
de viiie destinés 11 servir les magistrats, qui se voyent
ainsi seuls et dénués de tout.
Les hommes ne sont déjà plus que des ombres; ceux
la
qu 'on voit aujourd'hui l>icn sains J o~ les voit le le~d emai n
passer SUl' le.., tombereaux ct ) ce qUI est le plus etrange ,
ceux qui sont les plus l'enfermés dans leur maison et les
plus atten tifs à n'y ri en recevoir qu 'nvec les precautions
les plus exactes, la peste les y va allaquer et s'y glisse on
ne s{'.ait comment.
Le 4 , rien n'est plus déplo.'able que de voir ce nombre
infini de malades et de moribonds dont toute la l'ille se
trouve l'em plie, aUlan t privés de secours spi,'i luels que des
temporels, et .'éduits au triste et malheureux sort de mourir presque tous sans confession ,
Il ne manquait pas 11 la vérité de ministres du Seigneur,
tant du ctergé séculie.' que régulier, qui s'étoient dévoués
à sacrifi er leur vie pOUl' le salut des âmes et à assister et
confesser les pestifé,'és; il ne manquoit pas même de sainLs
héros (car il faut appeler de ce nom tous les capucins et
jésuites des deux maisons de Sain t-Jaume et de Sainte·
Croix et, même, tous les observantins, . tous les recolets
et quelques autres) qui , avec un courage plus qu 'héroïque,
une ardeur, une charité et un zèle infatigable, .couroient
partout et se précipitai ent même pour aller dans les maisons les plus aba ndonnées et les plus empestées, dans les
ru es et les places les plus lI'aversées de cadavres pourris,
--- CCX LIII -
et dans les hôpitaux les plus fumans de la contagion,
confesser les pestiférés, les assister à la mort ct recueillir
leurS soupirs contagieux et empoisonnés, tout comme si
c'étaient de la l'osée.
Mais ces sacrés ouvriers, qu 'on peut bien regarùer com-
me de nnys martyrs (puisque ceux qui , dans Alexandrie,
sous l'épiscopat de Sai nt-Denis, eu.'ent la charité d'assister les pestiférés , furent honorés' de la gloi.'e du martyre) ,
la mort les fi p.'esque déjà tous enlevés, lorsque dans une
si grande mo.'talité leur secours est le plus nécessaire. 42
capucins ont déjà pé,'i, 21 jésuites , 3'2 observantins et '29
reeoleLs; de plus 10 carmes déchaussés, 22 Augustinsréformés et tous ceux des grands-carmes, des grands trinihlil'es 1 des trinitaires-réformés) des religieux de Lorette,
de la Mercy , des dominiquains ct dC3 grands-A ugustins
qui avo ient resté dans leurs couvents, oull'e plu sieurs prêtres séculiers et la plupart des vicaires des chap ilres ct des
paroisses .
Dans une si grande extrémité, Mgr. l'évêque réclame
ceux qui, par leur caractère parti culier et par le tilre de
leurs bénéfi ces, sont dans l'obligation indispensab le de
confesser et d'admini strCl' les "emèdes spirituels aux mou, anLs, et qui , frapp és d 'une hon leuse terreur, ont lüchement cherché leur sal ut dans la fui le , sans se mettre en
peine du salut d 'autl'u y.
Quand leu r propre devoir n'eùt pas été capable d'allumer
dans leur cœur ce feu de charité dont ils doivent brùler,
le seul exemple de ce saint prélat devoit constamment
l'exciter j en vain dès le commencement de la contagion,
on le presse de sorlir de la ville pour titcher de se consel'l'e.'
au reste de son diocèse; il rejette tous leS consei ls et
n'écoute que ceux que lu y inspire l'amour que le souverain pasteur lu y a donn é pOl!!' son troupeau; il reste avec
une fermeté inébranlable, ,'ésolu de donner sa vie pour le
salut de ses brebis , dès que D\eu va ud.,. la lu y demander.
1
1
�-
CC XLIV -
JI ne se born e pas à restOl' aux pied des aulels pl'OSterné, et 11 leve.' les mains au ciel pOUl' dema nder à Dieu
la grûce de vouloir apaiser sa colère i sa,charité est acUve;
il est tous les jours SUI' le pavé, dans tous les quartiers de
la vi lle, et va partout visiter les malades dans les plus hauts
et les plus sombres appartements des niaiso ns, Jans les
rues , 11 travers les cada vres, SUI' les places publiques , Sur
le port, sur le Cours; les plus misél'ab les, les plus abando nn';s , les plus hydeux sont ceux auxquels il va avec
le plus d'empressement , et sans c.'aind.'e ces soum es mo.'tcls qui portent 'le poison dans le cœur , il les approche,
les confesse, les ex ho.'te à la patience , les di spose 11 la
mort 1 verse dans leurs fimes des consolations célestes, en
leur l'eprésen tant le bonheur de la souffran ce et rie la pauvreté , et laisse à tous des fruits abondants de sa généreuse
charité, répandant de l'ul'gent partout et surtout en secret,
SUI' ut! pauvl'es fami lles désespérées., qu'une sainte curiosité luy fail recherchOl' pour les soulager, Pl"s de 25 millc
écus ont déjà co ul. de ses mains, et il chcrche encore 11
tout engager pour en pouvoir répandre davant.age; mais il
ne faut pas révéler ce que son humili té prend soin de
cacher, il faut le la isser so us les voi les qu 'elle luy fait tirer
pour le couvrir.
La mort a respecté ce nouveau Charl es Borromée, elle
l'a toujours environné et fauché presque jusq ues so us ses
pieds; la peste gag ne son palais, la plupa.·t de ses officiers
et domestiques en sont frappés, il est contraint d'aller
p,'end re retraite en l'hôtel que M. le premier présiden t a
il Marseille; la peste l'y poursuit encore et n'attaque pas
seulemenl le reste de ses domestiques , mais deux personnes qui lu y so nt très chères pal' leur mérite distingué, et
' lu i sont ses aides dans ses saintes peioes, le père de la Fare,
jésuite, et le sieul' Bougerel , chano ine de La M3jOI' ; s'il
a la conso lation de voil' l'échapper it: pl'cmier , il a bl dou-
-
CCXLV -
Icurde voir ex pirer l'autre ; tout cela cependant ne J'('branle
pas ny ne supplante d 'un moment aucun e dés fonctions de
so charité fervente ; il court touj ours partout visi ter les
pestifér~s.
Mais la peste m oissonne trop rapid ement pour qu 'avec
le débris des confesseurs qui restent 1 il pu isse pourvoir cl
suffire à tout ; il faut lm plus grnnd nombl'C d'ouvriers, el
les chonoines de la collégia le Sai nt-Maltin ct qu elques-uns
de celle des Accou les, les bénéfi ces desqu els sont curi aux
eLqu i ont fui ) sont ceux qu'jl réclame pour v('In ir confesser
chllcun dans le distr ict de leurs paroisses.
1tI~f. les échev ins qui voyent tous ces curés sourds à la
voix de leur évêq ue, et insensibles à la pel'te de l'â me de
leurs paroissiens, donnent requête 11 ce prélat pour ordon-
ner qu'injonction leur soit fa ite de venir incessamment à
leu r devoil', autrement leurs bénéfices déclarés vacants e t
pourvu 11 la nominati on d 'au tres sujets capables pour les
remplir .
Le 5 septembre , les prud 'hommes des pêcheurs pouvant être de quelque util ité, et troi s ayan t pris la fuite ,
ordonnance à ma réquisition pour les obliger de revenir ,
11 l'cine de 3, 000 liv. d'amende, et d 'être déclorés incapables de leur cbarge,
Ce jour, ~J~:l . les échevi ns, constern és de l'excès de la
mortalité et de l'horribl e état où se tl'ouve la ville, soupirant aprés les dépêches qu 'ils ont faites 11 la cour pour
avo ir les secours qui leur so nt nécessaires , écrivent 11 M. le
maréchal de Vi llars pOUl' le suppli m' très-instamment de
vouloir bien les appuyer ; cet illustre gouverneur, qui 1
entre toutes les villes de son gouvel'ncment de Provence J a
toujoUl's honoré Marseille rI 'un e affection pal'ticulière , est
si touché d 'ap prendre qu 'elle es t dans un e désolatio n si
c' tr~m e , qu 'il mande qu 'il est résolu de venir pOUl' la
secouri r! si son Altesse Hoynlc veut bicn Pngréer.
�-
,
,
.
CC XLV! -
Le 6 , MM les échevins sc voyent dans les plus affreuses
de toutes les extrémités; les derniers forçats que MM, des
galères leur ont accord és à la prière de M, le p,'emier président , se trouvent déjà ou morts , ou tous attaqués de la
maladie , et qU blques efforts extraordinaires que M, Moustier ,it faits tous les jours , précédents pour enlever des
cadavres plus qu'il n'est possible, il en l'este pourtant
encore SUl' le pavé des rues plus do 2,000, sans compter
ceux qui sont partout dans les maisons; ils voyent donc que
s'ils en restent là sans avoir de nouveaux forçats ct que
MM, des galères ne se relâchent pas de leur en donn er
encore, du train que la mortalité continue d 'aller, il yaura
dans moins de huit jours plus de 15 mille cadavres sur le
pavé, tout pourris, pal' où on sera tout-à-fait contraints
de sortir de la ville, et de l'abandonner peut-être pour
toujours à la pourriture , au vcnin et h Pinfection qui y
croupira.
Sur cela, ils s'assemblent avec le peu de citoyens qui se
trouvent encore, du nombre desquels sont deux intendan ts
de la santé qui n'ont jamais lâché le pied, le sieUl' Rose
l'alné et le sieu,' Ro land; on propose divers ex pédients:
les uns, veulent que pOli" se déf. ire de ces cadavres et de
tous cenx qu 'il y nura journell ement, on ouvre un grand
fossé tout le long de chaque rue, pour les y jeter tous
<ledans ; mais deux choses s'y opposent : l' une qu'on ne
sçauroit ounil' ces fùssés dans les rues sans couper en
même temps tous les condu its des fontain es qui y passent,
et l'autre qu'il faudroit avo ir plus de di x mille homme,
pour pouvoir ouv,'ir promptement tant de fossés dans nne
si vaste ville, tandis qu 'on n'a qui que ce soit en état de
rien faire, oulre que per'sonne ne voudroit jamais fossoyer
dans des rues, étant actuellement pavées de ces cadavres
pestiférés, cra inte de s'infecter en les touchant : les autl'es,
veulent qu 'on laisse tous les cadavres où ils sont , dans les
'.
.-
CCX L"II -
rues, dans les places publiques et dans les mai,.o nS' ; que
là, les couvrant avec de la chaux vive, on les laisse consumer sur les lieux et que, tout le long de chaque rue, on fasse
charrier telle quantité de chaux qu'on puisse ainsi y faire
consumer tous ceux qu'il pourra y avoir dans la suite;
mais plusieurs choses s'opposent auss i à cela: où pouvoir
prend,'e tant de la chaux pour consumer tant de cadavres ,
ou avoir des gens en état pour en fai,'e le chanoy ? Et qui
pourroit, d'ai ll eurs, tenir dans la ville à l'horrib le infection
que ces cadavres exhal el'oient en se consumant.
Le party que MaI , les échevins jugent le meilleur à
prendre est, sans rien résoudre , de prier ces citoyens
assemblés J e vouloir les accompagner et d'aller en chaperon et en corps en l'hôtel de i\f , le commandeur de
lIancé, le prier très-instamment de leur accorder tous les
secours dont ils ont besoin pour le salut de la ville,
~f. le commandeur de Honcé convoque li l'instant 1\1. de
Vaucresson, intendant des g. lè,'es, et tous MM, les offid ers géné,'aux,; ils sont tous, li la vé rité , autant touchés
du zèle de ces magistrats et des conditions onéreuses sous
lesque lles ils leur demandent ces seco urs, que de la gra nde
extrémi té de la ville, aussi leur a~cordent-i l s tout ce qu 'ils
demandent sous de telles condition s , et comme ils sont
bien aises qu'il en conste pal' écrit, je dresse SUl' le lieu
l'acte qui suit , pour être couché dans les registres de
l'H6tei de Ville et leur en être expMié éxtrait,
Ce jour, MM, les échevins, protec/enrs et défenseurs de.
privilèges, libertés et immunités de cette ville de MaI'seille,
conseillers du 1'Oy , lieutenans-généraux de police.' étant
assemblés en l' Hôtel de Ville , avec ql/elques officiers
municipaux , le conseil oratCll?" de la ville, f,'ocU1'eur du.
TOy de la police, et aut,-es notables citoyens, ayant considéré que qlloy que le secOllrs de deux cens soixante (orçats
..
1
:' \
t~. ,
�-
CCXLV II! -
que MM. du corps des galères Ollt eu la bOllte d. leur
accorder en difftrentes (ois, po",' ensevelir les cadawes
depu.is que la ville est affligée d... mal contagieux, les ait
extr~mem ell t aidés jusques à présent , it est pOl/rla"t
iasu.(fisant po",' ta quantité de plus de deux mitle cadavres
ql/,i "eslent actuellement da .. s les "ues depuis plI/sieurs
jOl".S, et qui causellt une infection génémle, il a été délibért pom' le salut de la vitle , de demwllder un ptttS g1"and
secours; et à f 'instant, MlII. les échevi"s étant sortis ell
chape"ons, accompag"eS de tOIlS les susdits officiers municipauœ et not"bles citoyells, 0111 été en corps enl'hotel de
M. le chevalier de Ra .. cé, lieutenant-général commandant
les galères de Sa lIfajesté , et luy onl "ep"ésellté, que la ville
luy a des obligations in{lnies des services signalés qu'il a
eu la bonté de leur rendre dans cet le calamité , mais qu'il
ne leur esl pas possible de la sauve,', s'it ne leur {ail la
grace de leur accord." encore ce.. t (orçats avec qualr.
officiers de sifflets (presque tous ceux qui ont été IJrécéàemment accordés 1 étant morls ou malades) 1 qu'ils s'en
servi"ont si utillement , que po",' les (aire travail/er avec
ptus d'exactitude à la levée de tous ces cadav"es, its s'exposeront eux-mémes, comme ils ont déjà fait, à se mettre à
chevat en chaperon à la tilte des tombe,'euux et atler avec
eux par tOIl,te la ville; qlle de plus, comme il importe que
leur autorité soit soutenue de tu {orce, dans un tems où il
fie reste dans la ville qu'une nombreuse populace qu'il (out
contenir, pour empécher tout tumulte et maintenir partout
le bon QI'd"e, ils le pdent enr.ore très-instamment de vouloir teur danner au moins quarante bons saldats des
galères sous leurs ardres, pOUT les s"ivre et empécher en
m~me tems l'évasion des (orçats; qu'ils ne seront commandés que par eux; qu'ils les diviseront en quatre
escouades) dont ils cDnchûront une chacun , et comme il
(allt qu. au moins l'un d'ellx reste touiol"-s dan$l' Hotel de
-
CCXL IX -
Vi lle pou,' les expéditions des affaires, une desdites
escouades sera conduite et commandée par AI. le chevalier
Rose, et qu'en cas d' emp ~chemen t de leur part, ils proposerollt à leur place des commissail'es nommés des plus
distingués qu'its pourrant trouver, pour les conduire et
commander. Su,' quoy, Al. le chevalier de Rancé, assemble
avec M. t'intendant et !JIll!. les officiers généraux, tous
sensibles à l'état triste et déplorable de cette grande et
'importante ville, et étant bien (lise d'accorder tout ce qui est
..écessaire pour parvenir à la sauver, ont eu la bonté
d'accorder il AfAl. tes échevins et à la communauté, encore
cent (orçats et quaranle soldats, y compris quatre capo?"aux, avec quatre officiers de si(flets; et étant nécessaire
de prendre ceux qui seront de b,mne volonté et de les attacher pa!' la récompense à un service périlleux, il a été
délibéré et nrrélé, qu'outre la nvu,.,.itu,·e que la commu1laulé fournira 1 tallt aux uns que aux autres, il sera
donné par jour à chaque officier de si(flets dix livres, à
chaque soldat, cinquante sols, et ap,'ès qu'il aura p/û à
Dieu Je délivrer la ville de ce mal, cent livres de gratification à une {ois payer à chacun de ceux qui se trouveront
en vie, et aux Capor-aux, cent sols par jour à chacun , et
en outre, une pension annuelle et viagère de cent livres à
ceux qui seront en vie J ayaul cru ne pouvoir assés les
gratifier pour un service uussi important et aussi périlleux,
ce que l'assemblée a accordé attendu le besoin pressant et
lallécessité du temps.
Délibéré à Alarseille, le sixième septembre mil sept cent
vingt.
Signés: Estelle, Audi11lar, Maustier, Dieudé, échevins;
Piclwtty de C?'Ossainte, orateur, procureu,' du roy, et
Capus, Q1·chivain.
Le 7 sep tembre, ces mas istrats qui considèrent que la
peste étant un fiéau de la colè,'e de Dieu, tuus les secours
t,. ,
,"
..
l'
�-
•
CCL -
des hommes et tous les offorts qu'ils on t résolu de faire
sel'ont vgins et inutiles, s'ils n'ont recours à sa miséricorde
pour tAcher de la fléchir, délibèrent de faire un vœu au
nom de la ville, pOUl' qu'il leur accorde la grâce de la délivrer de cette cl'uelle contsgion (ainsi qu'avaient fai t leurs
prédécesseurs lors de la dernière peste) et promettent, à cet
effet, quela communauté donnera, chaque année, 11 perpétuité, la somme de2, 000 IiI'. 11 la maison charitable établie
sous le titre de la protection de Notre-Dame de Bon Secours, pour servir de retraite aux pauvres fill es orphelines
de la ,'ill e et du terroir .
Le 8 , ils font ce vœu solennellement entre les mains de
Mgr. l'évêque, clans la chapelle de l'Hôtel de Ville où il
célèbre la messe,
Le même jour, ayant eu les forçats et les officiers de
santé qui leur ont été accordês, ensemble les soldats (dont
ils établissent le corps-de-gard e dans la grande salle de la
Loge) , et Ai . Moustier ayant disposé les tombereaux et
divisé les fOl'çats en diverses brigades , ils se mettent , cha- .
cun , à la tête d'une de ces brigades, en chapel'on , avec une
escouade de soldats, et vont allx endroits les plus entassas
de r.adavres et où ils sont les plus pourris, avec une
ardeur, un courage et une intrépidité qui étonne les soldats
même et qui contl'ai"t les forçats de travail/el' de toutes
leurs forces, sans craindre les pél'ils qu 'ils leur voyent si
fort mépriser ; ils continuent ainsi tous les jours, depuis le
matin jusqu 'au soir, et toujours M. le chevalier Rose, 11
cheyal , y tient b place de celu y qui, par tour successivement , est obligé de rester 11 l'Hôtel de Ville pOUl' ex pédier
les affaires courantes j c'est constamment une merveille que
tous n'ayent pas péri en s'exposant si terriblement 11 des
dangers qui sont si grands, que les 40 soldats des galèl'es
qui les accompagnent y ont tous (excepté quatre) péri à
leur coté.
-
'.
CCLI -
Le 9, ils envoyent au conseil J e marine l'acle contenant
les conditions sous lesquelles MM. des ga l~res leur ont
accordé ces soldats et ces forçats, et ils l'envoyent aussi à
M.le maréchal de Villars et à M. le grand prieur.
Le 10 , M. le premier président, qui veille continuellement 11 tous leurs besoins et qui sçait qu'ils manquent de
tomberea ux P,t encore plus de charretiers pour les conduire,
n la bonté de leur en envoyer d'Ai x, qui leur sont d'un
très-grand secours, et MM. des galères , en leur donnant
encore 25 força ts pour rempl&cer les invalides qui se trouve nt parmi les 100 qu 'ils leur ont accordé, ont aussi la
bonté d'yen joindre six , qui sont bouchers de profession,
pour les fai re servir dans les boucheries de la ville, où
tous les bouchers étant morts ou ayant pris la fuite, il s n'y
a plus personne pour égorger les bœufs et les moutons.
Le 11 , comme ils n'ont presque point de médecins et
moins encore de chirurgiens qui ont déserté ou péri sans
que leur art ait pu les sauver, M. le premier président leur
envoie MM. Pons et Bouteillier, médecins de la faculté de
Montpel/iCl', et les sieurs Montet et Rabaton , maitres chirurgiens très-habiles_
Le 12 , MM. les éc.hevins apprennent que M. le commandeur de Langeron, chef d 'escadre des galères et maréchal des camps et armées du Roy, a été nommé par Sa
Majesté commandant dans Mal'seille et son terroil', et qu'il
en a reçu le brevet.
Une nouvelle si satisfaisante et si salutaire , les relève
d'abol'd de toute la tristesse, de tout l'accablement et de
toute la consternation ou ils sont 1 et leur inspire, noD-seulement à eux, mais à tous les citoyens tant sains que malades, qu'à tout le peuple en général , autant de joye, de
plaisir et de contentement que de cor,fi ance , de fOl'ce et
de courage; on ne croi t plus pouvoir périr sous un si digne
command ant , et on ti ent le sal ut de Marsei lle assuré sou s
1
•
., ,
,
.
�-
CCLII -
-
ses auspices et sous sa conduite; l'affection qu'on lu y a
toujours vue pOUl' cette ville, celle qu'il a marqué depuis
qu'elle se trouve amigée de la co n~~g ion , ayant bien l'oulu
non-seulement venir assister aux assemblées dans l'Hôtel de
Ville) mais encore extrêmemenL contribuer à tous les
secours obtenus de MM. des galè,'es (corps dan s lequel il
est aussi distin gué par son ,'ang qu'il l'est par son mérite
et par sa valeur ), sa réputation, depuis si long-temps si
pleine et si entière, son illust,'e nom, sa personne qui
impose et en qui la douceur, jointe à la gravité, le font
accompagné de M. le chevalier de SOissans, ofli cier des
galè res, qu 'il a pris à son aide, et qui dès lors se donne
avec tant d'ardeur au secou,'s de la ville, qu' il est tous les
jours, du matin au soir, à cheval , courant partout où il
faut agi,' ou pourvoir et remédier aux inconvénients qui
paroissent les plus insurmontables , méprisant le péril et
forçant les autres par son exemple à ne point mollir ny s'y
arr6ter, mettant à exécution les choses qui semblent les
plus impossibles, avec une activité, un e prudence et un
zèle si infatigable, que tout se fai t par ses soins et par son
craindre en Je fai sant aymer et l'especter 1 sa prudence, sa
sagesse) sa pénétration ) son courage, sa fermeté vertus
secours.
J
par lesq uelles on sçait qu'il ne manque jamais de p,'end" e
le meilleur party dans les occasions pressantes et qu 'il
1
1
exécute avec vigueur tout ce qu 'il ajudicieusement résolu ;
tout cela, dis-je, fait d 'abo,'d concevoir à tout le monde
et particuliè,'ement à Mill . les échevins, toutes les espépérances salutai,'es que la suite a bientôt vérifiées; ils vont
avec empressement , en chaperon et en corps à son hôtel ,
avoir l'honnelll' de luy l'endre leurs premiers devoil's.
l is apprennent en même temps que M. le marqu is de
Pilles, gouvern eur-viguier (de q ui la santé commence seu-
lement d'être rétablie), fi aussi reçu un brevet de commandant dans la ville et le terroir ; ils vont pareillement à son
hôtel lui rendre les mêmes devoirs , et l 'un e t l'a utre ayant
mandé enregis t,'er leurs brevets dans les regish'es de l'Hôtel
de Ville, l'on voit que M. le commandeUl' de Langeron ,
en qualité de maréchal des camps et arm ées de Sa Majesté,
, ,
CC LIII -
corn mandera en chef.
Ce même jour, 1\1. le commandeur de Langeron monte
à cheval et vient à l'Hôtel de Ville pour y voir la disposition
des ChOSbS et en avoir connaissance, atln de prendre làdessus les arrangements ct les mesures nécessaires pour
appor ter à des mdUX pressants de p" o mpts remèdes ; il est
Le 13, M. le marquis de Pilles vient aussi à l'Hôtel de
Ville; sa présence , après la tristesse et l'alarme que sa
maladie avoit causé, fait à chacun un plaisir inex primable;
M. le commandeur de Làngeron s'y rend pareillement , il
ne manque jamais d'y venir à cheval tous les jours, le
matin et de relevée , par quelque temps qu'il fa sse et d'y
tenir séance presque toujours, jusqu'à huit heures du
soir ; c'est le plus souvent après avoir déjà fait ses tournées
aux hôpitaux , aux fosses et ci melières et autres endroits
dont l'approche est très-périlleuse, qu 'il veut voir par ses
propres yeux et où il s'expose , sans ménager en rien sa
santé ni sa vie.
Le ! 4, MM . les échevins continuent toujours d'H,'e chacun Il la tête d 'un e brigade de forçats avec les tombereaux,
à tra vailler en différents quartiers à faire enlever et transporter aux fosses cette prodigieuse quantité de cadavres
dont toute la ville est remplie, et plus ils en ô tent et plus
il s'en t" oul'e touj ours par la continua ti on de la mortalité.
Mais il y a un endroit où il ne leur a pas été possi ble de
toucher, c'est à une esplanade appelée la Tourrette qui
est du côté de la mer, entre les maiso ns et le rempart ,
dep uis le fort Saint·Jean j usqu 'à l'église de la Major ; là se
trou vent étendus environ mille cadavres qui s'entretou1
,
-,
,
,
,
•
•! :
"
.
"
,
.
.
�-
cetlv -
-
CC LV -
" hent ; les plus récents desquels y sont depuis plus de
de la mer, il n 'y aura l'ien de si aisé que d'y jeter tous ces
trois semaines entières 1 en sorte que quand ::!e n'nul'oicnt
point été des pestiférés, un si long séjour à un lieu Où le
cadavres 1 qu 'on couvril'a ensuite avec tout autant de terre
soleil darde pendant toute la journ M, auroit suffi de l'este
pour les empester ; tous les sens sont saisis à l'approche
d 'un lieu d'où 1'011 sent du plus loi n les vapeurs contagieuses qui en exhalent ; la nature fl'émit ct les yeux les
plus assurés ne peuv ent soutenir un aspect si hOl'l'ible et si
et de chaux vive qu' il faudra pour empêcher 'lu'aucun e
infection n'cn exhale.
autrefois soutenu , il Y a deux mille ans, les attaques des
armées de Jules Césal', lesquels sont altenant il l'esplanade
Cela ai nsi judicieusement projeté, il revient à l'HÔtel de
Ville et dit à 1\1 . le commandeur de Lange ron et à
MM, les échevins, qu 'il se charge d 'enlever tOIlS ces cadavres de 13 Tourette, leur explique son projet, ils le trouvent
merveilleux, mais il faut pour pouvoir l'exécuter un trèsgrand nombre de forçats, pour que cela soit fait pal' un
coup de main dans un seul in stant, étant bien évident que
nulle Ame vivante et q ui respire ne sauroit tenir plus de
quelques nlinutes à un endroit si empesté , dans le remuement qui s'y fel'a de ces cadavres, pour en tirer les membres du sol et les jeter dan s les bastions. M. le commandeur
de Langeron , qui vient de recevoir des ordres de la cour ,
pour pouvoir prendre tout autant de forçats des galères
qu'il jugera nécessaires pour le service de la ville, promet
'de luy en faire donner 100 pour cette ex pédition ,
Le même jour, la mortalité continuant toujours sans
diminution et toutes les diverses fosses qui ont déjà été
ouvertes se tl'ouvant l'emplies, M. le commandeur de Langero n , accompagné de M, Mousti er, échevin , et de M, le
chevalier de Soissans, va parcourir tous les dehors de la
ville , pour voir quel endroit sera le plus convenable pour
y en fa ire ouvrir promptement de nouvelles, et il en fait
désigner il côté de la porte d' Aix, de 10 to ises de long SUI'
où sont ces cadavres
~ 5 de large; en même temps
IJydeux i ces cadavres n'ont plus aucune forme humaine ,
ce sont des monstres qui font horreur, et l'on diro it que
tous leurs membres remuent pal' le mouvement qu 'y donnent les vers , qui travaill ent à les détacher,
Ri en n'est constamment plus pressant que d 'enleve!' de
ce lieu ces cadavres; chaque moment qu'ils restent fournit
des ex.halaisons qui achèvcnt d'empester l'air; mais comment faire pour les en lever ct pour pouvo ir les pOl'ter aux
fosses ouvertes hors la vi lle , qui sont à un tl'ès grand éloi-
gnement ? Des cadavres aussi poul'ris ne saul'oient tenir
dans les tombereaux ; les entrailles) les membres même,
qui sont tous détachés, en couleroient et se r épandroient
tous , et l'on parsèmCl'oit ainsi la peste et le venin pal' toute
1. ville,
1\1. le chevalier Rose, qui est homme d'expédient et
aussi industrieux qu'intrépide, va sur le lieu et visitant le
rempart , jl s'aperçoit quc deux anciens bastions qui out
1
quoy qu'ils paroissent tel'I'assés
1
sont pourtant voùtés en dedans, ce qu'il découvre du pied
d 'un de ces bastions, à travers l'échancrure que le temps a
faite à une pierre, cela luy fait d'abord concevoir qu'il n'y
a qu 'à faire ôter quelques pieds de terre qui couvrent la
"où!e de ces bastions, enfoncer cette voùte et que les trouvant tout vuidcs en dedans jusqu'au pied , 'lu i est à niveau
"
1
s'agissant d'avoir au moins
cent paysans pour y travailler, il dépêche tous ses gardes
dans le terro ir avec des ordres aux ca pitaines des principaux quartiers, pour les faire venir de gré ou de force,
Le 15 septembre, il fait une ordonnance portant commandement à tous les intendants de la santé, aux conseillers
de ville 1 aux capitaines des quartiers et aux commissaires
,.
..
�-
CCLV I -
des paroisses qui ont déserté , de venir dans 24 heures se
rendre à leurs fon ctions, à peine de désobéissance,
Il en rend un e aulI'e, conjointement avec M, le marquis
de Pilles et MM, les échevins , qui porte tout ce qui doit
Nre fait, gardé et exécuté dans le terroir où la peste fa it
aussi de très-grands ravages et a gagné dans tous les
quartiers,
Le 16 , pour Ôter cette horrible infection qui est dans le
port , par plus de dix mille chiens morts et pourris qui y
•
surnagen t ; il mande venir les pruœhornmes à PHôlel de
Ville et leur ordonne de trava iller avec des bateaux à les
prendl'e dans des tirasses ùe filets , et les trainer si loin hors
la chaine, que le courant de l'eau ne puisse plus les y rapporter,
Ce jour, M,le chevalier Ro;e, qui a fait enfon cer , le jour
précédent, les voùtes tics deux bastions du rempar t de la
Tourette , et trouvé qu'ils étaient effectivement concavés
jusqu'au pied 1 comme il Pavait avancé, ayant reçu les cent
forçats destinés pour l'expédition des cadavres de cet endroit , fait si bien , qu 'après leur avoir fa it mettre à chacun
un mouchoil' mouillé de vinaigre autour de la tête, qui
leur bouche le nez, et les avo ir disposés d 'une manière à
mettre tous la main à l'œuvl'e dans le même moment , il
leur fai t J dans une derny heure, enlever tous ces cadavres,
qui viennent tous à membres détachés, et jeter dans les
caveaux et ventres de ces has tions, qu 'il leur (ait tout de
suite couvrir avec de Ja chaux vive et de la terre jusqu 'à
l'ais du sol de l'esplanade,
Le 17 , MM , les échevins continusnt toujours avec plus
d'ardeur et de zèle d'aller chacun , à la tête des tombereaux , à la levée et charroy des cadav res da ns tous les
différents quartiers) qui s'en tl'ouvent toujoUl's plus l'elllplis et plus entassés ; M, Estelle apprend que les fosses
Qu'on a remp lies du côté de la Major, se sont, dans la nuit,
-
CC LVII _.
toutes cntr'ouvcrtes el crev3ssécs; il va auss itôt 1 pour
qu 'on les recouvre, prendre les pnysa ns <lu i travaillent aux
nouvelles du côté ùe la porte d 'Aix ; mais on n'est pas martre
des paysans aux appro ches des lieux pestiférés; les so ldats
des ga lères qui l'accompagnent ont beau les p ou ~se r , ils
reculen t , Il prend luy-même un e pioche et se met il travailler de toute sa force pour trICher de les animer; ce n)est
pas eux que son exemple pique, c'est les soldats; ils mettent tous à l'instant leurs armes à terre, luy viennent ôter
la pioche des mains, en pl'enant cbacun une de ces rustres et lâches paysans, et r ecouv rent les fosses (malgré
Pinfection) avec un e ardeur qui nlest point ex primable;
c'est dommage que tous ces soldats ayent pé,'y, ils ont
servy la ville avec un zèle qu i, à la vérité, les faira toujours
regretter ,
Ce jour , ~f, Audimar, échevin , fait enlever dans le quartier Saint-Jean un entassement de cadavres qu'on avoit fait
dans un e traverse appelée la rue de Ferrat, et qui n'étoient
guèl'e moins pourris que ceux de la Tourette,
~f. le commandeur de Lan geron, voulant pourvoir,
cependant, aux besoi ns du peuple qui manque de tout eL
qui souffre et pél'it même , pal' la fuite de presque tous les
chirurgiens, de tous les apothicaires, de tous les marchands
détaillistes, regrattiers, revendeUl's ct revendeuses , coupeurs et cou peuses de la viande, dont toute5 les boutiques magasins , étaux et bancs sont toujours l'artout
généra lement ferm és, il rend une ol'donnanee pour les
contraindre à re\'enir dans 24: heures précisément, à pein t>
de la vie,
Cc même jour, MM , les médeci ns de Montpellier, qui
étaient venus dans le mois d'aoùl pOUl' examinm', par al'dl'e
ùe Son Altesse Ro yale, l'é tat et la qual ité de la Illa ladie,
rC\'Îennent accompagnés du sieul' Soulliel's , maUre chirur·
sien du roy , qui était alors aussi venu rlvec eux ; ils sc
1
"1.
Q
•
.-
,
~\
�-
o'ouvoient enCOI'e 1 depuis leur départ 1 il une maison de
campagne près d'Aix qu 'on leur avait 3ssign é~ pOUl' y
faire leur quarantaine, pOUl' pouvoir repasser à Montpellier; mais Son Altesse Roya le voulant secourir Marseille
1
1
et voyant qu 'une si grande ma ladie demandait les plus
grands, les plus habiles et les plus fameux médecins, avait
eu la bonté de leur envoyer des ord,'es d'y revenir incessamment ~ t de les faire joindre par 1\1. Deidier , au tre
fa meux mMecin et professeur ùe Montpellier , qui arrive
ensemble avec eux.
La peste, jusqu alors , a été lI'ai lée comme la peste; les
1
malades ju geaient aisé ment du péri l et de l'horreur de leur
mal par hi manière avec laqueUe les médecins les visita ient. Le chancelier de l' Uni versité de Mùntpellier, !IL de
Cbicoy nea u, M, Verny et M, Deidier, leur donn ent au
contraire lieu de croire que c'est de tous les maux le moins
dangereux et le plus ordinaire; ils les approchent de sang,
froid , sans répugnance et sans précaution , ils s'assoien t
même SUI' leurs lits, touchent leurs bubons et charbons,
et restent là avec tranqui llité aulant de temps qu 'il en fa ut
pour se bien informe l' de l'état olt ils sont, des accidents
de leur maladie , et pour voir exécuter par les chiru rgiens
les opérat ions qu 'ils ord onnent ; ils l'ont partout , ils par courent tous les quartie,'s , ils abo,'dent tous les malades ,
dans les rues, sur les places publiques, dans les maisons,
dans les hôpitaux, on dirait qu 'ils so nt invulnérables ct
de. anges tutélaires envoyés de Die u pour sa uve" la vie à
un chacun ; ils l'efuscnLI 'aI'gent que les riches leul' offrent
et n,) reçoivent de personne que mille bénéd ictions qu 'on
leur donn e de tous cô tés; leur manière de procéder, jointe
à la réputation de leurs noms, ,'elèvent se ules les malades,
par la confiance qu 'elles leur donnent.
Le 18 septembre, on fait ouvrir so us les ,'emparts ,
entre la Porte d'Ai x ct ln tour Sa intc· Paulc, une autre fosse
"
-- CC LIX . -
CC LVIII -
de dix toises de long Sur cinq de Im'ge, M, le commandeur
de Langeron a mandé, le jour précédent, aux ca pitaines
du tCn'oir de faire venir des paysa ns, ~I , le cheva lier de
Soissans va , dès la poi nte du jour, à l'entrée du faubourg
les attendre pour les conduire Il cc Iravai l qu'i ls rebuloient
extl'êmement , à cause de la prox imité des autres fosses
qu 'on a déjà remp ly à cet end,'oit.
On en ouvre aussi de nouvell es du cO té de l'agrandisse -
ment pour les cadavres de la paroisse Saint-Fel réol, quarti er le plus beau et le mieux Iwb ité de la ville, où le sieur
Sel're, aussi bon citoyen qu e fameux ct habile pei ntre ,
J'un des commissa ires qu 'on y a éll1blis et zélé jusqu'au
pointde sacrifi er sa propre vie pOUl' le Stcours ùe sa patrie,
s'est chargé seul du pénib le et pé,'illeux soin d'en faire
lever et enterrer tous les cadav ,'es, avec <Iuelques tombereaux qu e MM, les échev ins lu y ont donnés ct un e brigade
de forçats que MM, des galères luy ont fourny , qu ' il prend
jusques le so in ne nourrir et entretenir, et de loger et tenir
à sa garde: un citoyen à qui la patrie est si chère, mérite
certainement bien d'en être chéri,
Le 19, la ville se t" ouvan! toujours abandon née et tout
le monde en évasion et en fuite , par où l'on y est dans la
cru elle ex trémité de ne trouver qui qu e ce soit , pour pou-
voi r faire transporter dans les magasins de la communauté
les bleds qu 'on fait venir pal' batea ux de la barrière de
Lestaque, M, le commandeur de Langeron f.it donn er pour
faire Cé charray 13 couples de forçats ct 2 aut res coupl es
pOU l' npprêter à manger à ceux·cy ne se trouvant pas
1
seulement des gens en état Il pouvoir être ehm'gols de ce
soin.
Le temps des vendanges s'ap prochant , l'on considè,'e
que les vapeu l's du vin nouveau , dans une vi lle Oll on en
recueille lIne quantité si prodig ieuse, pourra ient bea ucoup
se,'vir Il y désinfecter les maiso ns ct l'on se l'appelle que
..
�-
"
CCLX -
ce fut en effet pal' là que cessa la dCl'nière peste qui a m ig~a
Marseille; sur quoy , o,'donnance de M, le commandeur de
Langeron , de M, le marquis de Pilles et de MM , les échevins , pOl'tant que les vendanges seront faites comme à l'ordinaire.
Ce jour, nouveau secours de trois aull'cs m~d ecins de la
fa culté de Montpelli e,', qui viennent de Pam en poste,
par ordre de Son A Itesse Royale (M, Mailhés.' professeur
de l'université de Cahors; M , Doyer de ParadIS , de Marseille , et M, de Lahadie, accompag nés de deux martres
chirurgiens de Parb); ils sont munis des excellentes instructio ns qu' ils on l reçues de l' illustre M, Chirac, premier
médeci n de Son Altesse Hoyale et su,'intentendant du jardin
royal des plan tes, qui n'a r ien négligé pour le salut de
cette vi lle infortunée, Des médecins si bien choisis et si
bien instruits 1 ne peuvent pas manquer de bien faire, la
suile le fait bientô t voi,',
Le 20 septembre, on ne trouve dans la vi lle aucuns
remèdes composés ny aucunes drogues pour cn pouvoil'
fai ,'e, par la fuite et la déser ti on de tous les maitres ap poti caires et de tous les marchands droguistes et épiciers; les
malades meurent , sans pouvoir user de la liberté de tester,
par la fuite de tous les notaires royaux ; les femmes grosses
viennent à accoucher sa ns aucun secours, par celle de
de toutes les sages-femmes accoucheuses ; ordonnance de
M_ le commandeur de Langpron , de M, le marquis de
Pilles et de MM , les ochevins , rendue à ma r équisiti on ,
tanl contre les uns que contre les autres, pour les obliger
tous de reveni r dans 2 .. heures, à pei ne de la vie (les seuls
notaires royaux y obéissent 11 l'instant. ) Le term e ordinai re
des baux à loyer des maisons commence et finit à la SaintMichel, ettoutes les maisonsse trouvent prcs~u e infectées;
il seroit dan gereux de laisscl' faire ces changements et le
transport de meubles, la plupart pestiférés; autre ordon1
CC I.XI -
nnnce pour le défendre jusqu 'à ce qu 'autl'pnlcnl il cn soit
dit et ordonné,
Le 21 , accroissement de soins ct de peines pour ,MM ,
les échevins; les commis qui ont dep uis long-temps la
direction et la rég ie du bureau de jlabondance des grains
et des boucheri es, meu" ent de la peste; ils se trouvent par
là contl'aints (Je vaquer eux-mê mes à tous ces délails,
tandis qu 'ils en ont d 'ailleUl's un e infi nil6 d 'autres, M , le
commandcUl' de Langeron J pour les faciliter à survenir à
tout , les porte à se répal'tir cntl,leux le h'3va il. M. Estelle
est chargé de l'ex pédition de tou tes les affaires courantes
de l'Hôtel de Ville , des cO''I'espondances , des ordres et de
la police; M, Audimar, du soi n ries boucheri es ; M, Moustier, de tout ce qui concerne la levée et l'cns,welissement
des cadavres, les fosses et cimetières, le nelloyement des
rues, les tombereaux J les força ts et leur sllbsistance, et
M, Dieudé de tout ce qui regarde le bled , la fa ,'ine , le bois
à brùler et les boulange rs,
Le 22 , il faut faire de nouvelles fosses; M, le commandeur de Langeron envoie ses gard es dans le terroir , pou,'
faire venir 150 fossoyeurs po ur y travai ller, et le lendemai n
23, on en ouvre un e de 22 toises de IonS' sur 8 de large et
de 14 pieds de profondeur, dans le jal'din des Observantins,
p"ès les rempar ts,
Le 24 septembre, dans le temps que la misère et la calamité sont à leUl' demie,' période, que tou t gémit, que tout
soupil'e, que tout se meurt , tant à la campag ne qu'à la
ville, que ceux que la fu ,'eur du mal épa"gne tombent
dans la faim et dan s le désespoir, plus cruels et plus redoutables que la peste même, que les so urces de charité qui
ont coulé jusqu 'alors , se trouv ent tout-à-fait taries; que
le ciel semble devenu œairai n et la tel'I'e de fer , selon l'exP" cssion de l'Écriture, et qu 'on n'espère plus abso lument
que de mouril' ) voylà une main sec')urable qui vient. s'éten-
..
• ,,
,'
..
�-
-
CC LXII -
dre du plus loin sur celle vi lle infortunée: M. Law, plus
gra nd pal' so n esprit e t par ses vertus que par ses dignités
et par sa fortun e , y fait tomber un e assistnnce di gne de la
grandeur de sa ch arité; il env oie à MM. les échevins une
aumÔne de cent mill e livres pour les distribuer a ux pauvres; mille bénéd ictions s'élèvent d 'abord de tou s cOtés;
CCL:-" I I I -
pédition des galères, cie comi ttes, ('t de bons lUTes ; Messieurs les échevi ns coul'ent parlout pour cherch er du bois
ct de la coton ine J tout est en action et en
m OU\fc m ent ;
AI , Mousti er et M . le chevalier de Soissans l'estcnt sur le
lieu pour an imer le tra,·a il et pour donner les ordres avec
les sieurs Marin et Beaussier, commissa ires nommés à la
qu 'on y destine; il en fait donner 20 a utl'es pour fendre
direction généra le de cet hôpita l, qui se sont sacrifiés pour
le faire co nstruil'e, et qui ont é té, presqu e e n tout ce ~ui
s'es t troLlvé de plus pé nibl e à faire , des principau x aides
de Messieurs les échevins, depuis qu e la cl'ainte de la conta gion les a fait a bandonn er de tout le mond e.
Le 27, on considère qu e qu elque grand et vaste qu e
soit cet hôpita l, il ne pourra poul'tant jamais sullire, pour
ce tle multitude de malades qui so nt couchés de tous côtés
ct qui augment e touj ours de plus en plus, par la continu ation de la malad ie; qu 'il faut pense r sans pel'dre tem ps, de
le bois à brùler qu 'on fournit aux boulangers , ne se trou-
pouvo ir en avoir un autre et nprès <'Ivoir bien jete les
vant nl' bucheron, nl' a utre pel'sonn e pOUl' le faire .
L 'obstinalion des appo ti caires , des drogui sles e t
épiciers à ne pas vou lo il' reve nir da ns la vi lle , e t la néces·
sité qu 'il y " de les y co ntraindl'e, pour nvoir des remèdes
yeux de toute pal'l, on délibère de sc sel'l'ip de l 'hôpital
général de la Charité, qui se trouve to ut prêt et où il l' a
actuellement près de 800 lils en é tat, avec loutes les usten -
une œuvre de miséricorde faite si à pl'OpOS et dans une si
ex trême nécessité, sCl'a gravée pour l'éternité dan s le cœur
de ce pauvre peuple, co mme ell e le sera dan s le li vre de
vie et Dieu, qui en es t le princi pe, en sera la récompense.
Le 2 5 , le tas de hardes e t de meubles pe' tifél'és donl
loutes les rues so nt re mpli es, e mp ~ch an t encore plus la
liberté d'l passage 1 que les cadavres et les malades qui y
sont gisants; M. le commandeur ue Langel'on fait don ner
25 força t' pour t1'avai ller à les e nlever avec les tomberea ux
et des drogues pour en composer, l'oblige d'envoyer des
gardes dans le terroir pour y saisir les principaux .
L e 26 se ptem bre, cet hÔpital qu e l'on co ns truit avec des
charpen les dan s les all ées du g l'a nd jeu de mai l , et que
tan t de pauvres peslifél'és qui so nt éte ndus dalls les rues
et sur toutes les places publiques, l'éclament depuis tant
de jours, se lrouve au point d 'ê tre enli èl'e ment achevé
après des peines infin ies ; lorsqu 'un vent de nOI'd le plus
fUl'ieux qui soit ja mais, sou me si terrib lement, qu 'il brise
et re nverse presqu e toutes les charpentes, et empol'le
toutes les lentes qui les co u"rent. POUl' répa rer promptement tout ce fatnl dom mage, Monseigneur le commandeUl'
de Langeron \'il
SUl'
le 1ieu, envoie chercher des gens ct 'ex ·
1
silles qui sont nécessaires.
La ditliculté nlest seul ement que d'avis.er', où pouvoir
mettl'c tous les pauvl'cs qui y sont enfermés; ri en n(~
paroi t plus conve nable que l'Hôtel-Dieu, où il y a de
la place à sullisance; mais il y a eu des pestifél'és et il y
en a actu ellement plus de cinquanle; il faut a uparavant le
désinfecter et en lirer tous ces malades; on les porte dans
J
un e chapelle de p énitenls qui est tout près, e tM. Estelle
va ensuite en fa ire faire la désinfection avec tout le soin
qu 'elle demande.
Du 28 jusqu 'au 3 d'Oclobl'e, ce n 'est pal' lou t qu 'action ,
que mOllvernent , que tl'Hvailnuit ct jouI'. Au jeu de mai l
on y travai lle à force, ft répnrcl' le dommage du vent , à
munir lin tel hôpital , de ce déla il infin i de choscs qui y
,
.
�-
CC LXI"
-
sont nécessa ires; ~I disposer' lcs logelTlCnls des médecins ,
des appothicail'es, des chil'urgiens, des offi ciers et de!)
-
CCLX,f -
servants dans le co uvent des Augustins Réformés qui est
attenant J et dans les bastides ùcs environs et à y ouvril'
tout auprès, des g ra nd es et profondes fosses; à la
Charité, celles qu 'on R déjà ouvertes dan s le jardin des
Le 4 les deux nouv ùa ux hôpitaux de pes te du jeu de
mail et de la Charité sont enfin en état de recevoir les malades , et aussitôt ils s'y tralnent en a muence de tous les
côtés: un nombre de forçats sont destinés, pour aller
prendre ceux qui ne peuvent pas s'y conduire et qui sont
couchés et gisants , tant sur les p laces publiques , et dan s
Obsct'vanti ns , se trouvent justement dCl'l'ière, mais il y
les rues, que dans les maisons.
faut enCOI' p lus de trava il qu 'à l'au tre, pour le disposer
et le mun ir de tout : à l'Hôtel-Dieu , pOUl' la dési nfection, p our la so rtie des malades e t pour le p lacement
de tou s les pauvres de la Charité qu 'on y fait entrer, ce
sont des pein es qui sont in ex primables ; M , le commandeur de Langerùn est obligé d 'ê tre à cheval du matin au
soir pour courir d 'un endroit à l'a utl'e. Messie Ul's les éche-
Le 5, tous les médecins, ta nt é trangers qu e de l'agrégation de la ville, sont convoqués 11 l'H6tel de Ville en présence de M. le commandeur de Langeron , de M, le mal'quis
de. Pi lles et de Messieurs les échevins , et Messieurs de
Chicoyneau et VeI'ny , comme leurs chefs, et ceux d'ailleurs à qui on a donn é l'inspec ti on gênél'ale, font le dépar .
vins d'agir sans relâche, et de sc dél'ober jusques Its heul'es de leurs pl'opres repas pou r ne perdre pas un moment
de temps; tout donn e une pei ne infinie à avoir, jusques la
paille pour remplir les paillasses , que perso nne ne veut
venir apporter du ter'roir, sans y être contr'aint pal' la
force; il fa u t chercher des officiers et des servants pour
tous ces hôp itaux ; il faut, surtou t , un g l'and nombre
de chirurgiens 1 tant maitl'cs que garçons; on ne peut en
allirer de dehors qu e pal' l'excès de la l'écompense; on
envo ie pour cela des amches de tous cô tés pal' lesqu elles
on promet à tous les chirurgiens qui voudront venir sçavoir ; aux m3ÎlI'es des villes principales 2 ,000 livres pal'
mois , a ux privilégiés des mê mes villes e t a ux maflres des
peti ts lieux, \ ,000 li vres pal' mois , ct au x ga rço ns 300 liv,
par mois et la maî trise d ans Mal'seille , ou tre le loaement
0
et l'entretien penda nt tou t le temps qu 'ils serviront,
Le 3 octobre, un e pal'ti e des tl'oupes qu e M, le co mm andeur de La ngeron a tte nd oit p OUl' le service de la ville,
et pour exécu ter ses ol'drcs, nI'l'ivenL ; ill'eçoiL tI'ois compagnies du régiment de Flandre , qu 'il rclit campel' il la
Chartl'euse, hors les mul'S,
tement des endroits ou chacun servira et des chirurgien s
qui y travailleront sous eux. Si tous les étrangers se sont
fort signalés par leur babileté et par leur zèle, ceux de la
ville ne l'ont pas certa inement moins fa it, tant par un
endroit que par l'au tre, ils ont se rvi avec un zèle si peu
ména gé, qu e trois l'ont perdu la vie: Messieu", Peyssonnel, Montagnier et Audon , et un qua tl'i ème qui es t le sieur
Ilcrtrand , n 'a pas été fort loing des portes d u tombeau .
Le 6, trois des capitai nes de ville sc trouvant mor ts ,
Messieurs les échevins nomment à leurs charges, le sieul'
Despérier, éCUYCI', et les sieul's Bonnancau et Icard , qui,
depu is le commencement de la contagio n se sont livrés
volontail'ement à tout ce qu ' il y a eu de plus fati gant et de
plus p61'ill eux à faire pour le sel'vi ce de la ville .
Le 7
J
la peste (:tant plus ennammée dans le terroit,
qu 'elle n'est dan s la ville, et étant important d 'empêcher
les malades d'y venir, M. le co mmand eur de L angeron fait
mettre à chaque porte, un COl'pS de garde de soldats des
troupes du roy 1 sous le commandemen t des ca pitai nes et
ornciel's de ville, e t fait u ne ordonn ancc qui leul' prescrit
la co nsigne des portes.
.•
0
••
' : .,
,•
, 0'
1.
.,
,'
�-
CCLXV ' -
Le 8, comme depuis que les deux nouveaux hôpitaux
sont ouverts, les malades ne sont plus couchés dans les
places ni dans les rues et que tous les cadavres en sont ôtés
journellement pal' le gra nd nombre des tombereaux qui
roulent incessamment sur le p'lvé, on se met en état de faire
travai ller à les nettoyer dans tous les quartiers, tant pOur
en rendre le passage lib,'e, que pour en ôter l'horrible
infection qui y est, par la prodigieuse quantité d'o,'dures
et d u fumi er dont elles sont toutes l'emplies, On fait poster
à cet effet des grands bateaux à boue qui servent au clll'age
du port, tout le long du Quay à chaque palissade, et tandi s que Messieurs les échevi ns vo nt chacun dans un qu>rtier
avec un e brigade de forçats, faire brùler tous les tas de
hardes et de meubles pestiférés qui ont été jetés par les
fen êtres, d'autres brigades de fo,'çats vont avec des tom-
bereaux , enlever les ordures et Je fumi er qu 'ils emportent
dans ces bateaux, qui vo nt ensuite les jeter le plus loin
qu'il se peu t hors l'entrée du port , t,'avail si long et si
considérable, que quelque effort qu'on fasse, il f.ut tout
au moins un mois pour pouvoir Pa chever.
Le 9 octobre, Messieurs les échevi ns reçoi vent un e nou.
velle, qui les remplit de joie et de consolation ; ils voient
par une lettre que Messieurs les consuls d'Avig non ont la
bonté de leur écrire , que le père commun des fidèles catholiques romains, touché d'apprendre le mallleu,' d'une
ville, qui a été la première des Gaules à recevoir la foi cath olique pal' Sain t·Lazare son premier évêque, qui en a
conservé dans tous les temps la pureté, sans qu 'aucun e
hérésie ail jamais pu s'y introduire, et qui a toujOUJ's eu
pour le Sain t-Siége un attachement Il'ès-particul ier et un
respect et une vénération aussi profonde qu'inviolable, ne
se contente pas d'ordonnel' dans toutes les églises de Rome,
des prières publiques et des processions , où Sa Sai nteté
assiste clle·mêmc, à pied ) POU l' demander au Souverai n
-
CCLX VII -
Père de miséricorde, d 'apaiser sa colère sur Marseille, et
de détourner le fléau terrible qui la désole , mais que voulant eneore soulager la misère de tant de pauvres qu'il y a,
et leur donn er le pain qui leur manque, Sa Sainteté a fait
acheter dans la Marche d'Anconne, 2,000 roubies de bled ,
faisant environ 3,500 charges, qu'il s recevront incessamment, par les bâtiments qui les dJa,'geront à Civ ita-Vecchia, pOUl' les distribuer aux pauvres 1 suivan t la destina·
tion que Monseigneur l'évêque en fera.
Le 10, les chanoines curés de l'église collégiale SaintMarLin, persistant à ne pas venir à leul's fonction s) 00nosbstant toutes les diverses monitions à eux faites, Mon-
seigneur l'évêque rend sentence, ct fai sant droit aux fin s
de la requête de Messieurs les échevi ns, du 4 septembre
derDier, déclar e leurs bénéfices vacants et qu'il sera pOUl'·
vu d'autres sujets capables à leurs bénéfi ces; ce qu 'il fait
en conséquence.
Le Il, il Y a dans les hôpitaux plusieurs malades, qui
ont le bonheur d'échapper de la peste; il faut un lieu
pOUl' y fai re passer tous ces convaleseen ts et où ils l'es·
tent pendant 40 jours , ap rès leurs bubons et chal'bong
entièrement guéris et cica trisés; on délibè,'e de sc servi!'
pour cela des grandes intlrmel'ies ; il faut les faire disposer et les munir de toutes les choses nécessaires . M, le
cOI~mandeur de Langeron s'y porte, accompagné de
M. Estelle, et tous les ordres sont donnés pour le faire
incessamment.
Le 12, il arrive de nouvelles troupes pour le servi eo
de la vi lle; M. le commandeur de Langeron r eçoi t tro,s
compagnies du régiment de Brie, qu'il fa it camper à l,
Char,,'euse, avec les trois autres ~ui y sont déjà ,
Les 13, 14 ct 1~ , tand is qu 'on travai lle il disposel' Ies
infirmel'ies 1 pour Y envoyel' les convalescents ; il .mande
des ul'dl'CS dans le tenoir 1 pour contraindre il l'COll' ceux.
••
�-
CC LXVIII -
-
CCLXIX -
des in tendants de la santé qui se sont absentés, et divers
gio n , malgré tous les elfol'ls qu 'on ai t déjà faits pOUl' tâcher
autres officiers munidpaux , dont le service est dans la
de l'éteindre, ne laissant d'espéranl.:C qu 'en ln miséricorde
ville d 'une néces;i té tout-Il-fait absolue.
Le 16, il ét.,blit un corps de garde de trente soldats,
à côté de l'Hôtel de Ville , pOUl' escorter Messieurs les
échevins et exécuter leurs ordl·es.
Le ~7 , on délibère d'envoyer dans les infirmeries, nOn
pas seulement les convalescents des divers hôpitaux, mais
du Seigneur par l'intel'cession des snints, Messieurs les
échevins s'étoient proposés de prier Mgr. l'évêque, de
fail'e sortir toutes les châsses des saints et toutes les reliques de l'église Major , et de les accompagner jusqu 'à la
place de la Loge, où ils fm'o ient dresser un g rand reposo ir
pour les y ex poser et de prier pM'eillement Mess ieurs de
l'abaye Sa int-Victor , cie faire sortir dans le même temps
toutes celles de leur église, et de les accompag ner au même
endroit, où étant joi ntes et ex posées toutes ensemble sur
le même autel, Mgr. l'évêque célébreroit la messe et on
diroit toutes les prières et oraisons qui ont été prescrites
sur la peste. Mgr. l'é,,êque l'avoi t aussitôt accord~, avec
toute la joye et la satisfacti on que peut inspirer la piété qui
l'anime, M. le commandeur de Langeron avoit donné de
très·bons ordres, pour empêcher qu 'à cette sainte action,
encore tous ceux qui sonl dan s la ville, qui avec leurs
bubons tous ouverts et fluants, vaguent de tous côtés, et
communiquent le mal à tous ceux généra lem ent, qui sans
savoir leur état, ont le malheur de les toucher ou de les
appro cher.
Le 18, les difficultés que l'on trouv e à pouvoir entière.
ment di sposer les infirmeries, où pour fermer les côtés
des halles qui sont ouver ts, il faut un e quantité de bois,
de planches et de toiles cOllonine, que l'on ne trouve
pas, obligent de chercher un autre endroit, qui se trouve
tout disposé par lu y-même ; tel paroit le collège de la
mai son des Pères de l'Oratoire, dont les classes sont suffisan tes pour contenir un très-grand nombre de personnes,
et où le logement des officiers, chirurgiens et sel'van ts,
est tout prêt dans le l'este de la maison, qui se trouve
entièremellt vuide par la mort des principaux de ces prêtres , qui , l'ayant infcctée de la contagion, a ensuite contraint les autres d'en sortir , Si la suspension où ils étaient
de la confession , les a empêchés d'y vacquer dans cette
triste occasion , ils on t d'ailleurs exercé plusieurs actes de
charité aussi édifiants que secourables.
Le 19 , M. le g rand prieur claustral de l'a baye SaintVictor et deux religieux députés de son chapitl'e, viennent à l'Hôtel de Vi lle , pOUl' sc justifiel' sur le refus qu 'ils
on t fai t de ve nir av~c les ch"sses et reliques de leur église
jusqu 'à la place de la Loge ; la continuation de la conta-
il n1y eù l aucune foule , n'y même aucune communication
il ne restoit plus que de di sposer Messieurs de l'abaye
Saint- Victor : M. Estelle fut les en pri er ; ils l'accorùèl'ent
mais à des condition s si impraticables, qu 'ils voulaient ) ou
qu e l'on dressât deux autels, ou que ce ne fut pas Mgr.
l'é, êque qui célébrAt la messe, de peur que leur exemption
n'en reçût quelque atteinte; leur grand prieur claustral
et deux religieux de l'abaye , vien nent ce jour à l'hôtel de
vi lle, pour témoigner qu'on ne doit pas prendre leurs raiSO DS, pour des prétextes de refu s.
Le 20, aucune cloche dans la "ill e ne sonnant plus depuis
la contagion, non pas même celle do la retrnite, M. le
commandeur de Langeron ordonne de la sonner tout comme auparavant.
Le 21 , il ordonne aux officiers de vi lle de faireexactement
les patrouilles dans tous les quart iers ar ec le nombre de
soldats qu 'il Y destine.
1.,)
"
.,
�-
CC LXX -
Les 22 et 23, les prisons sc tt'ouvant remplies ùe malfaiteurs elles effets d'une infinités de maisons étant ex posés
au pillage, par la mort de Ioules les personnes qui les babilaient, il envoie des ordres dans le lerroir pour obliger
les commissaires de police de revenir, pour faire les procédures nécessaires, instruire le procès il ceux-là et pourvoir
à la seureté des effets des autres,
Le 24, il rend avec M, le Marquis de Pilles et messieurs
les échevins, une ordonnance à ma réquisition , qui enjoint
à tous ceux qui se sont sa isis des clefs des maisons ou des
effels des personnes décédées, ou qui les Qnt reçus en dép~t
en qu ol' qu'ils puissent consister, de venir dans 2'1. heures
en l'hôlel de ville , en faire leur déclaration par devant les
commissaires de police, pour êlre pourvù à l'asseurance du
lout.
Le 25 , aulre ordonnan ce pour la seurelé et la so n lé publique, parlant, que pour em pêcher les l'ols qui se font
pendant la nuit et qu'on n'augmente la contagion) en
lransporlant d'un endl'oit à l'autre des hardes pesliférées,
ceux qui , après la relraile sonnée, seront surpris volant les
maisons, ou transporlant des hardes ou des meubles, seront punis de mort et que ceux qui seront trouvés avec
des armes prohibées, seront cond"mnés aux galères.
Le 26, la peste semble n'avoir diminué, que pour faire
augmenler la misère et la disette: ce mal qui a gagné les
lieux voisins et la capitale même de la province, fait que ni
grains ni denrées n'en viennent presque plus aux marchés
des balTières; on les a même lous changés et reculés si loin ,
qu'ils se trouvent hors de portée, et l'on est à Marseille
dans des plus gra ndes exlrémités qu'on n'a jamais été .
M. le commandeur de Lange ron eL messieurs les échevins
voyent la nécessilé qu 'il y a pour éviler bienlÔt un e enlière
fam ine, d'envoyer des bàlimenls de tous cô lés, pour apporter du bled et autres cl1 osc~ nécessaires à la vic; mnis
-
CCLXX I -
n'ayant point œargent, ni de moyen pour en avoir, cela les
fait délermi ner de faire des dépêches Il la cour, pour en
implorer le secours,
Le 27, les hôp ilaux du jeu de mail, de la Chari lé el de la
Rive neuve, étanl par la diminution du mal, plus que suffisants pour conlenir tous les malades, et celuy des convalescents reslant tout-II-fait inutile, on délibère de s'en servir
pour y enferm er les convalescents, et de ne pas employer
Il cet usage le collége de l'Oraloire, comme on l'avoit précédemmen Lrésolu .
Les 28 et 29 , on travaille Il le disposer elle garnir de
nouveaux lits) après en avoir fait transporter à celuy du
jeu de mail tous les malades qui s'y lrouvent.
Le 30, l'affiuence des chirurgiens, lant maltres que garçons qui viennent de lous côlés, excilés par les affiches du
30 seplembre , qu'on avait envoyé meltre parlout et par
les grandes rétribulions qu 'on y promettoit Il ceux qui vou-
droient bien venir servir, oblige œen envoyer meUre des
contraires, pour faire sçavoü'que le mal ayant heureusement
beaucoup diminué, on n'en a pas besoin davantage.
Le dernier octobre, pour a\'oir les convalescents qu'on
l'eut p.nfcl'mer 1 qui avec leurs bubons encore ouverts et
fluants, vaguen l par les ru es et infectenltout le monde par
leur approche, M, le chevalier de Soissans s'avise d 'un
expédient loul-à-fai t aisé: ce ne sont là que des ge ns nécessileux qui mendient et qui ne peuvent pas manquer
d'aller où l'on donne l'aumône journ ellement à lous venanls;
il fail cacher des soldats aux environs de l'hôlel où M. 1'';vêque a pris relraile, il s'y ramasse dans moins de derny
heure plus de 500 de ces mendianls et lorsqu 'il l'oit qu 'il
yen a de resle, il les fait envelopper par les soldats qui sorlenl et les fail conduire dans l'hôpilal des Convalescenls,
où les chirurgiens les visitent et retiennent tous ceux qui
sont dans un élat il devoir resle l' enfermés.
,
.
~\
�-
CC LX XIl -
-
Le premier no"embl'e , fète ùe tous les saints, M. l'ev';que sort de son palais en procession, accompagné des
chanoines de l'église d~s Aeeoules, de ceux qu'il a nou vellement pourvus à celle de Saint-Martin, et du curé ct prêtres
de la paroisse Saint-Ferréol, et voulant paroitre comme le
bouc émissa ire, chargé des péchés de tout le peuple, ct
comme s'il était la victime destinée 11 leur e.xpiation, ilmarche la corde au col, la croix entre les bras, et les pi eds nus,
et va ainsi jusques au bout du Cours du côté de la porte
d'A ix , où il célèbre la messe en publ ic, à un autel qu'il Yfi
fnit dresser, et ap l'ès une très- belle ex or tati on qu'i l fait au
public, pour le portel' à la pénitence, afin de fl échir la colère de Dieu, etd 'obtenir la délivrance de cette cruelle peste
il fait un acte de consécration de la ville au sacré cœur
de Jésus, à l'honneur de qui il a déjà établI', il cette intention, une fête chommable toutes les années, parson dernier
mandemen t, dont il fait faire la lecture; les larmes qu'on
voit couler de ses yp.ux pendant cette sainte cérémonie,
jointes à l'onction de ses pal'oles , excitent la componction
dans le. cœurs qui sont les moins sensibles, et chacun pénétré d'une vive douleur, réclame la miséricorde du Seigneur. Saint-Cbarles fitautrefois la même chose dans Milan
à pareil jour de la Toussaint, lorsque cette ville cut le
malheur d'être amigée de la contagion; et il ne manque il
l'imitateur du zèle, de la piélé, d"- la charité ct de toutes les
vertus œun si gra nd saint , que la pourpre romaine qu 'il
mél'ite et que tout un peuple qu' il com ble de biens spil'ituels et temporels, souhai te c1u plus profond du cœur ,
Le2 novembre jusqu'au 5,M, Iecommandeur de Langel'on
travaille avec MI's. les échevins, 11 faire des nouveauX départements de tous les quartiers de la ville; et ils établissen t
presque à chaque isle de maisons, un commissaire pour
,'ei ll,,' à l'exécution des divers ordres qui sont donnés, et
e mpêcher tout ce qui peut contribuer à la continuation dc
Ja peste, ou en produire dans la suite un e rechute,
CCLXXI II -
1.e 6, pour réprimer le prix excessif de tous les vivres et
denrces, qu'on augmente abusivement de jour en jour , en
se préva lant du malheur de la disette, ils convoquent dan,
l'hôtel de ville, une assemblée de négociants et marr,hands
pour en fa ire un taux général; ils continuent le lendemain
d'y trava iller et le 8, ce taux étant fait, ils r~.ndent ordonnance portant deffences il tous marchands, détai llistes , resratiers, revendeurs, revendeuses et au tres, -de vendre à
plus haut pr ix 'lue celuI' pOI'té par ce taux , 11 peine du
carcan , de restitution du prix et de confiscation des choses
vendues,
Le 9 jusqu'au 43, M, le commandeur de Langeron Ira,'aille à donner des ordres de tous côtés, pour régler et
secourir tous les qua rticrs du terl'oir où la pesle continue
de faire des ravages; le 14 il rend une ordonnance avec
M, le Dl ..'quis de Pi lles et Mrs. les échevins, qui prescrit
de si exactes et si judi cieuses pl'écaution s pour l'entrée
des portes, que le commerce indispensable de la ville avec
le terroir est entretenu, sans. que le mal qui y est , puisse
en aucune manière être porté dans la vi lle et empirer celuI' qui continue d'y être eneore,
Le 15, les boulangers étant à la veille de ne pouvoir plus
travailler faute de bois 11 br,der , on dépêche des bâtiments
du côté de Toulon, pour en aller chercher ,
Le 16, M, l'évêque prend la sainte résolution de faire un
exorcisme contre la peste, qu 'il voit continuer avccdouleur;
il cet effet ayant convoqué tous les débris de son clergé
dans l'église des Accoules, il commence pal' faire dire toules les prières que Sa Sainteté Illy a envoyées ct qu'elle fait
réciter journell emen t dans toutes les églises de Rome, pour
qu 'il plaise à Dieude délivrer Ma l'seille de ce néau, et après
une très- belle et très-touchante exhortation, il monle le
saint sacrement sur la tel'rasse qui est sur la voùte de cette
cglise , d'où. l'on voit il découvert tout e la villect le terroir ,
"1.
R
"
�'.
-
CCLXXI\' -
l' donn e la bénédiclio n ct fait l'exorcisme contre la pesle,
avec toules les prières et les cérémonies que l'église y a
prescrit.
Le 17 novembl'e , M. le commandeur de Langeron reçoit
réponse de la cour aux dépêches qu'il y avoit faites: AI .
Leblanc..,t M. Lepelletier des Forts luy manden t que son
Altesse Royale étant ex tl'~ mement touchée du malheur
de Marseille , a donn é ordre à la compagnie des Indes,
de lui faire remeltre 2;; mille piastres et 1~00 marcs d'argent dont elle veut bien aider cette .vi lle , en attendant de
pouvoir luy procurer d 'autres secours ; M . le marquis de
Lavrillière et M. Law ·mand ent la m~ mc chose à Mrs. les
échevins, et que son Allesse noyall e fera tout ce qui dépendl'. d'elle pOlir leur soulagement. Cet augusle prince a eu
toutes les attentions possibles pour cette infortunée vme ;
depuis que son malheur lu y a été connu , elle n'a cessé
de donn er Iles ordres de tous côtés, pour luy procurer tous
les secours nécessa ires 1 tant pour remédier au lllal , que
pour pourvoil' à la misère et à la disette : tous 'ses ministres ont secondé avec tant d 'ardeul' et tant d'application
ses intentions, qu 'il sembla qu'ils n'ayent été 'occupés
" 'autre soin , que d 'accélérer ces secou,·s et de les rendre
plus effi caces. Qu~lIe sensibilité n'on gardel'ont-i ls pas
toujours dans le cœur, des sujets auss i soumis et aussi fidèles? la l'CConnaissance d ~ leur conservation et de leur salat,
jointe à l'al'deur et au zèle qui les a toujours distingués
dans la soumission et l'obéissance qui est deueà sa majesté,
ne les fera plus brûler que du désir d'immoler leurs biens
et leur vie, pour l'honneu" el la gloire de son sel·v ice.
Le 18 , le sieur Taxi l , agent de la compagnie des Indes
il Marseille, remet il l\I~1. les échevins les 1600 marcs de
matières d'argen t et 20 mille 49 marcs de piastres, qu'ils
font à J1instant 'encaissel', pour les envoyer convertir en
no uvel les es pèces il la monnoye de Montpellier.
-
CCLXXV -
Le 19, la maladie , qui avait ex trêmemen t baissé , ayan l
un peu augmenlé et l'ayant suj et de croire que la communication qui s'est faite dans quelques églises qu 'on a
ouvertes l' a donn é lieu , on prie Mgr. l'évêque de vouloir
bien les faire refermer.
Les 20, III el 22 , on travaille il préparer des bâtiments
pour aller charger du bled dans le Levant, afin de n'en
êlre pas tout-à-fait dépourvu cet hiver et qu'apl'ès la pesle
et la dIsette on ne se lrouve pas dans une entièl'e .famine .
t e 23, on apprend qu 'un des bâtiments sur lesquels les
mlOlstres de Sa Sainteté ont fait charger à Civita-Vecchia
le bled destiné pour les pauvres de Marsei lle, a malheureusement fait naufrage à l'isle de Porcilerolles et que de
mille charges qu'il portoit, on n'a pas pû en sauver que 300.
Les 24 et 25, la conlagion continuant toujours dans le
terrol1' et les personnes qui s'y trouvent , surtout celles
qUI en son t atteinles ou qui soubçonnent de l'êlre, usant
de toute sorte d 'adresse et J 'arlilice pour pratiquer d'enlrer dans la ville, où le mal a presque enlièl'ement calmé
M. le commandeur de Lange ron travaille il é lablil' de si
ex ~ctes et de si bonnes précautions , qu 'aucune fraude ne
pUIsse y êlre faite.
Le 26, il fait une ordonnance qui sert de consigne aux
portes et qui règle les divers certificats qu'il faut rappor1er , pOlir obtenil' la permission d 'enlrer et les cas où il
faut êlre pour que les curés , capilaines et commissaires
puissent les expédier .
Le 27, en la mandant publier dans le lerroir, il envoie il
tous les cUl'és, capitaines et commissaires des quartiers
une lettre circulaire pOUl' leur servil' d'avis et d'instruction .
Le 28, deux au Ires bâtiments, sur lesquels le res le du
bled de l'aumône de Sa Sa inteté se trouve char"é arrivent
il T
0
,
, oulon ; Mgr. l'évêque vient il l'Hôtel de Vi lle, coneel'ler avec M. le commandeur de Lange ron ct MM . les
..
,~
,
�-
•
CC LXXVI -
échevins, les moyens de le faire conduire en cette ville ,
où ces b,Himents ne veulent point venir 11 cause de la contagion .
Le 29 , I"-s difficultés que font les bâtiments du Languedoc , de venir chargés de denrées au port d u Frioul, en
l'isle de Rotollea", une des isles de Marseille , où l'on a
transféré la barriè.'e de la mer qui étoit li Lestaque , sur ce
qu'ap rès qu'ils ont déchargé leur cargaison li cette isle , ils
n'y trouvent point de lest , sans lequel il, ne peuvent point
naviguer à vuide et repasser à leur pays , obligent M. le
commandeur de Langero n et MM. les échevins de mander
venir les prud'hommes des pêcheurs li l'Hôtel de Vi lle , et
de leur donner ordre qu'aucun bateau ne puisse aller à la
pêche . sans avoir auparavant porté une charge de lest
sur cette isle de Rotonea",
Le dernier novembre, M. le chevalier Rose se charge de
tenir la main à l 'e~écution de cet ordre; il fait si bien,
qu'il l'a aussitôt SUl' cette isle toute la quantité de lest
nécessaire pour tous les bâtiments qui pourront y veni."
Le premier décemb.'e l'hôpital de la Rive-Neuve , régi
et dirigé par M. le chevalier Rose , se tro uvant inutile et
surabondant, on fait passer 11 celuy de la Charité le peu de
malades qui s'y trouvent et on le ferme entièrement ;
M. Boyer de Paradis, l'un des médecins venus de Paris
par ordre de Son Altesse Royale, y a servi avec toute l'ardeur et le zèle que l'amour de la patrie peut inspirer,
Du 2 jusqu'au 5, on s'assemble pour prendre tous les
arrangements et tou tes les mesures nécessaires pour pouvoir pa.'venir li pu" ger et désinfecter généralement toutes
les maisons de la ville où la contagion a été, ouv" age
const<l mment de longue haleine et d'un détail presque
inOni , et qui va Nre aussi pénible qu' il est délicat et im- ,
portant.
Le G, les g.'andes inOl'lnerics se t"ouva nl purgées depuis
CCLXXVII -
long- temps , ~L Michel , médecin de l'agré.ga tion d; AiarsCI lle, .qUI Y éto.t enfermé depuis le commencement de 1a
contagIOn ., en sort a.vec le reste des chirurgiens qu'il avoit
avec IUY i li ya serVI avec un zèle, une fCl'meté et un succès qU I 1 a fait admirer de tout le monde.
Le 7 , Mlf, les intendants de la santé s'assemblent à
l'H6tel de Ville , en présence de AI . le commandeu. d~
Langeron et de IIUi. les échevins, pour délibérer sur la
purge de to u~ les bâtiments qu i sont dans le port , qu i
avolCn t charge leurs marchandises avant que la peste y fùt
encore; ces Inlendants (dont les absents sont revenus
d e~u is long-temps) font si bien leur service, que quo y
. 'lU.Is na sOIent tenus de servir q'Ue par tour, ils servent
pourtant tous ensemble généralement , sans 'lue presque
aucun slcn exempte.
Le 8, comme le danger de la communication empêche
qu'on ouvre encore les églises, Mgr. l'évêque ordonne de
dresser des autels en dehors et d 'y célébrer les messes en
1
public.
Ce jour, M . le commandeur de Langeron l'end une
ordonnance, avec M. le marquis de Pi lles et MM. les échevi ~ s 1 qui prescrit aux commissaires des quartiers et parT'QISSes tout ~e qu'ils doivent fail'c génél'alemenl, tant pour
empêcher tout ce qui peut contribuer il entretenir la contagion dans la ville ou l'augmenter par l'introduction du
mal de dehors , que pour concourir au grand oUVl'age qui
reste encore de la désinfection généra le de toules les
maisons.
Le 9,
SUI'
la notice qu'on a ouvert plusieurs cA barets ,
~:vernes, bouchons, cafés et autres endroits de cette es pèce
ou le public se trouve en foule, ct oil il se foit une mortelle
c~mmuni cati o n , ol'donnance il ma réquisition pour les
f'~"'e tous .'efe.'me.', 11 pein e de p"ison ct de 30 li vres
d amende .
'.
.:
•
•
•
"
.
:~
,
,'.
•
�-
CCLXXV lIl -
Ce jourd'huy 10 décembre, la maladie a si fort cnlmé
dans toute la ville , qu'il n'a été porté aucun nouveau
malade dans allcun des hôpitaux; il Y a lieu d'espérer que
la colère de Dieu sera entibrement apaisée; que cette malheureuse et infortunée ville sera tout-à-fait déliv:'ée de ce
néau cruel qui l'. si terl'iblement désolée, et qu on y sera
même à couvert du malheur de toute rechute pal' les sages,
exactes et judicieuses précauliùns que M. le commandeu,'
de Langeron prend, de concert avec MM , les échevins,
,
1
avec un zèle si infatigable, unê assiduité si laborieuse 1 une
vi~ilance
si éclairée et une application si singulière, que
b
le salut de Marseille ne pourra être regardé que comme
son ouvrage "t qu'on sera obligé de bénir à jamais son
glorieux nom et ceux de MM, les échevins, qui le secondent si bien et qui méritent à si juste titre, par l'ardeur
avec laquelle ils ont ex posé leur vie le nom de pères de la
patrie, - Marsei lle, 10 décembre 1720.
l'rocès yerbal de ce qui s'est passé à ftlarseille à l'occasion de
la fêle sécnlaire pour la cessation de la peste de t 720 cl
de la pose de la t rc pierre de l'église du Sacré-Cœur de
Jésus,
Cejourd 'hu i t"ente juin mil huit cent vingt-un, nous
Maire de la ville de Marseille, officiel' de l'ordre royal de
la Légion·d'HQnneur, chevalier de l'ordre royal co nstantinien des Deux-Siciles, avons recueilli et consigné dans le
présent procès verbal les détails relatifs à la fête séculaire
pour la cessation de la peste de 1720 et à la pose de la
première pierre de l'église du Sacré-Cœur de J ésus, sur
l'emplacement de l'ancienne église de Sa int ·Femiol (1),
La peste se manifesta Il Marseille le 10 juillet 1720 ; ses
ravages furen t aussi l'apides '1u 'clfrayants et s'étendirent
(1) Yoy, le 0' \'0 1. , p. 30, ct Ic présellt " 01. , p. 497.
-
CCLXX'X _
bientôt dans plusieurs villes et villagès de la Provence.
L'histoire et la tradition ont signalé les administrateurs et
les habi~,nts de Marsei lle qui, à cette époque, se distinguèrent par leur zèle et leur dévouement, mais elles se
sont fixées et elles ont dù se fixer plus particulièrement SUI'
l'illustre Belsunce , qui occupait le siége épiscopal. Ce
digne et 'vertueux prélat , qui ne donnait aucun repos il ses
vives et tendres sollicitudes, ne crut pouvoir mieux apaiser le COUrt'OUX du ciel, qu'en consac,,"ntla ville de Marseille au Sacré-Cœur de Jésus, Il dûnna il ce sujet un man .
dement le 22 octobre 1720 et , malgré les dangers de la
contagion, il fit dresser un autel SUI' le Cours . s'y rendit
en procession et, après y avoir célébré la sainte messe, il
Y voua au Sacré-Cœur de Jésus le reste de ses ouailles. Ses
vœux ne tardèrent pas à être exaucés.
Sur sa proposi tion et par une d ~libérati o n , en date du
28 mai 1722 , MM. les échevins déclarèrent qu'ils s'eng-aseaient, eux et leurs successeurs, il perpétuité, à aller
loutes les années, le jour du Sacré· Cœur de Jésus, entendre la messe dans l'église du premier monastère de la
Yisitation, dit des Grandes-Afaries, offrir un nambea u de
cire blanche du poids de quatre livres, pour brùler devant
le Saint-Sacrement et assister il une 'p,'ocession générale
œnctions de grâces qui aurait lieu le même jour'.
Ce vœu fut exécuté fidèlement et annuellement pal' le
corps municipal, mais les événements de la révolution en
firent interrompre l'exécution, qui fut rétablie ensuite d'une
délibération du conseil municipal, sous la date du 13
mai 1807,
L'année 1821, formait le retour séculaire de l'époque à
laquelle la ville de Marseille nvait vu cesser le lIéau de la
peste, Mgr, l'Archevêque d'Aix et d 'Emb,'un , et les auto,'il';s loca les se Joignant au vœu un iversel des habitan ts de
la ville, ont jugé qu 'une plus gra nde solennité devait Nre
donnée au renouvellement de celle année sécul ai ro,
.,
.
•
1.
•
•
.'
�-
-
CCLXXX -
Le conseil municipal, reconnaissant de son côté l'insuffisance des églises qui ont échappé au vandalisme révolutioDnaireetconsidérant qu'aucune circonstance ne pouvait
être plus favorable pour l'empli r le double objet do reconstruire l'ancienne église de Saint-Ferréol, et de rendre Un
hommage éclatant à la mémoire du prélat dont le pieux
héroïsme oe pouvait s'eftacer du souvenir des Marsei llais ,
délibéra dans sa séance du 12 janvier 1821:
1° Que l'église de Saint-Fel1'éol serait reconstruite Sur
son ancien emplacement ct consacrée sous le titre du
Sacré-Cœur de Jésus (1).
2 0 Qu' un monument serait él'igé dans cette église à la
memoire de M. de Belsunce et qu' une pierre monumentale y serail en outre consacrée à la mémoire des magistraB,
fonctionnaires et citoyens qui signalèrent leur ,He et leur
dévouement pendant la durée de la eontagion.
30 Et que la p"emière pierre de l'église projetée serait
solennellement posée en 182\ , le jour de la fête votive du
Sacré-Cœur de Jésus.
Ainsi, les habitan ts de Marseille trouvaient dans les
augustes cérémonies dont ils devaient être témoins le 29
juin, le précieux avantage de manifester les senliments de
piété qui les an iment et clont ils viennent de donner un
exemple remarquable, 11 l'occasion de la retraite donn ée par
MM. les missionnai.·es , qui ont dignement contribué à
raffermir ces sen timents par leurs touchantes et édifiantes
prédif'Al tions.
Jugeant qu'il convenait de ne rien négligp.f pour rendre
celte fête digne de son objet, nous communiquâmes le
programme au conseil municipal, qui l'approuva dans sa
séance du 20 du présent mois de juin. Ce prog"amme est
ainsi conçu :
« Nous, Maire de la ville de Marseille, officier de l'ordre
royal de la Légion-d'Honneur, chevalier de l'ordre royal
constantinien des Deux-Siciles,
« Vu la délibération du conseil municipal de cette ville
du 12 janvier 1821, sur la reconstruction de l'église d~
. Saint-Ferréol et sur la consécration de celle entreprise par
la pose de la première pierre de cet édifice religieux, le
jour de la fête séculaire pOUl' la délivran ce de l'horrible
peste de 1no ;
« Vu la letll'e de M. le préfet, en date du 24 mai dernier,
par laquelle ce magistrat nous fait connaître l'approbation
donnée par S. E. le ministt'e de l'intérieur Il ces détermina-
tions du conseil municipal ;
« Après nous être concerté avec M. le lieutenant-général
commandant la 8' division militaire, Mgr l'Archevêque
d'Aix et d'Embrun et M. l~ préfet du département ;
« Considérant, que le vœu unanime des habitants de
Marseille et les résolutions de l'administration qui les
représente, se sont réunis pour donner la plus gra nde
solennité à la célébration de la fête séculaire pour III cessation du redoutable fléau qui , dans le siècle dernier, affiigea
nos pères ;
« Que cette fête doit êt.'e essentiellement religieuse;
« Que nous devons laisser à la voix du premier pasteur
ecclésiastique, le soin de faire connaltre aux fidèles et de
réveiller dans tous les cœurs les graves et touchants souve_
nirs et les pieuses dispositions qui, en sanctifiant cette
journée, en feront le plus bel ornement;
« Que le devoir du magistrat civil se borne, ell conséquence, à informer ses concitoyens des diverses cérémonies
qui , d'après les mesures concertées entre les deux auto.'ités . doivent rempli., cette intéressante journée;
«
(1) La reconstruolÎon proposée n':\ pas cu lieu,
CCLXXX I -
Donnons avis, que le vendredi 29 juin prochain j jour
de Ir, fête du Sac,'é-Cœur , instituée pa.' feu Mgr. de
...
~
•, :
'.
..
\
�-
-
CCLXXX II -
Belsunce, èvèquedc Marseiile, d 'après le vœu de l'ancienne
municipalité de cette ville, pour la cessation de la peste de
1720, sera particulièrement consacré cette année à la commémoration du retour séculaire de l'époque de cetLe-lJ<uT'cuse délivrance.
« A huit heures du matin, Mgr. l'Archevêque d 'Aix ct
d 'Embrun célébrera une messe solennelle sur un autel élevé
au haut du Cours, au même lieu où ce sacl"Îfice d 'expiation
fut offert, il Y a un siècle , par l'illustre et vénérable
Belsunce, son prédécesseur en ce diocèse.
« Seront invités à cette cérémonie, toutes les autorités
et tous les fonctionnaires civils 1 militaires et judiciaires,
ainsi qu e les divers corps et adminish'ations particulières
de la I"ille, nommément MM. les Intendants de la santé
publique (1) , au zèle et au généreux dévouement desquels
(l) JI est vraisemblable que le bureau de la sanléJut formé
dès le moment qu'o n en sent.ill e b esoi n (A), mais les registres
de 1640 so nt les premiers qui fonL mention du nombre e~ des
noms des in tendants. Ce fuL seul ement en ,1G.i7 que le regislre
des délibéralious prit un e forme régulière.
Le nombre des intenda nts a vari é assez souventjÎI a été de
2. eD '1640, HII , 4646, 4648; de 47, de 1650 à 4652; de '15, en
464,2; sa uf ces exceptions. il a touj ou rs été de "6 membres et
la durée de leurs fonctions fixée, à un an, a été portée successivement à deux , à quatre (8) et enfin à 6 (c). C'é tail le conseil de
,'ill e qui nom mait ) chaqu e anoée, Ic 280 tobre, les intendants
qui devaient remplacer ce ux que la durée d e leurs services
fa isa ient so rtir de l'admini st rati on i les échevin s y furent nominativement placés , dans des circonstances graves, au nombre
la l'ille et tout le royaume sont particulièrement redevables
de leur sécurité contre les dangers et les ravages de la
contagion.
« A midi très-précis, sera bénite par Mgr. l'Archevêque
et posée par nous avec les formes d 'usage , en présence
des mêmes autOrités , cor'ps, adm inistrations et fonction-
,
••
.
,
de deux ou trois; mais il paraît que l'ordonnance du 13 septemure 17'24- les rendit tous membres nés de l'i ntendance.
Ces fonclions ont toujours élé gratuites eL elles offrent un e
s uit~ d' import an ts serv ices qu'on ne ~aurait assez louer.
Aujourd'hui , le nombre parait définiti vement fixé à seize
membres, par exception aux autres intendances nouvellement
créées qui n'en comptent que douze, eLleurs fonctions ont un e
durée de six ans 1 par suite de la disposition que prescril le
renouv ell ement triennal de )a moitié de ces mèmes administrateurs , Le maire de Marseille en es t prés id en t né et chaque
membre remplit alterna ti vement, pendant une semaine les
fonction s de président; on le désigne so ns )e Litre de président
semai nier, L'offici er gé néral ou supéri eur, le plus élevé en
grade 1 le commissaire de la marine elle direc teur de-s doua nes,
peuvent assister aux séances avec voix délibérative.
Les atlribulions de Pintendance sa nitaire exigent uo assez
grand nombre d'officiers eL d'emplo yés, soit à la Cons igne, so it
dan s les lieux des quarantain es; nou s all ons en doun er le
tableau.
1
A LA CONSIG NE.
Officiers . . . , . ,
~
.\
4
2
(A. ) Voy. Je 5· vo L, p. 431 .
(n) Décret du !5 juillet i80::i ,
(c) Ordonna nce du 7 ao ül 1822.
CC LXXXIII -
Employés . ...
13
2
Secrétaire en chef.
Secrétaire-adjoint,
Commis ,
Percepleur des patentes.
Préposés principaux ,
Concicrge ,
Gardes sédentaires;
Palachi ers des quaraotain cs.
•
'
t,. ,
.,
,.
,
:
�-
CC LXXXIV -
naires, la pl'emière pierre inaugurale du temple qui doit
être r éédifié sur l'emplacemenl de l'ancienn e église de
S.int-Ferréol et ~onsacré au Sacré-Cœur de Jésus.
• Un discours analogue à l'objet de la cérémonie y sera
prononcé par M. de Rauzan, directeul' de la congréga tiOli
des missions de France.
AU LA ZARET.
Aumônier,
1 Capitaine ,
Li eutenant ,
~
Officiers.... . .
2 Médecins,
Employés. . .. .
2 Chirurgiens.
7 Portiers,
3' AiJes surveillanl.s ,
1
Gardes du riv age.
Officiers . .. , ..
!
AumÔni er ,
Employés..
!
1
'"
A POMt:GUE.
2 Capitaines se rvant par mois.
3 Gardes de terre,
~ Patron du bateau de serv ice 1
2 Mariniers.
Ain si 1 le personnel de cette administration se compose d~ n
orficiers et de 28 employés, auxquels il faut ajouter eOVlron
420 ga rdes de sa nté pour le service des quarantain es , qui De
sont payés qu e du moment où ils so nt employés, soit au Lazaret,
soit à bord des vaisseaux.
Quant aux locaux où l'intendance sanitaire a successivement
tenu ses séa nces, voici ce qu'o n peut avancer comme pOSi lif :
Jusqu'à l'année
~ 660
(,, ), le bureau de la .. nié éloil élabli
sous la tour carrée qui est à l'embouchure du port eL qui fut
enclavée dans le for t Saint-Jea n , dont la construction remonle
il cette époqu e (H). Les intendant s ayant vai nement réclamé près
(A) Il Y a erreur, li sez 1664.
(II) Voy . le pl'ésen l "DI., p. LI.
-
CC LXXXV -
• A quatre heures très précises après midi, les autorités
ct fon ctionnaires ci-dessus désignés se réuniront dans l'église
majeure Saint-Martin , pour assister à la procession votive
du Sacré-Cœur de Jésus et du Saint-Sacrement.
du gouvernement pour conserver la possession de ce local, la
"HIe fit cons truire un e patache 011 bâtiment floUant , mais l'établissement d' un édifice plus convenable s'é tant (ait sentir, le
roi autorisa (A) la construction de la Consigne sur Pemplacement
actuel . et la première pierre fut posée solenn ellement le
~ 2 juillet 17~9; le devis se montait à ~7,8 tO 1 H', mais la
dépense fut portée à 31,614 1 2 • 7 4 , au gmen tation qui fut causée
par la cons tru ction des bàtardeaux. le placement des pilotis,
l'épuisement des eaux, etc.
En 1803, le billiment de la Consigne rut augmen lé Ici qu'on
le voit aujourd'hui; mais les besoins du commerce, le nombre
plus grand de ,'aisseaux que la crainte de la fièvre jaune r end
passibles de la quarantaine et le surcroît d'attributions données
à l'intendance, exigent un accroissement dans les bâtim ents où
elle siege; on se propose de les prolonger dans le même ordre
d'architecture , en cons tru isant sur l'emplacoment de la cour,
qui alors sera transport ée sur la petite anse don t le com blement
est projeté (D). Chacun sait qu e 1. bas-relief de Puget représentant la peste de Milan et le tableau de David, qui rappelle si
éor.rgiquement les ravages de la peste, ornent la salle de la
Consigne .
(Statistique des Bouclles-rlu-RM." par de Villeneuve.
Tome III . - ~ 826. - P. 360 el suiv. )
(A) Par ordonnance du 24 aoô t 1717 . Cc t acte relate les faits que
nous "enons d',nan cer.
(D) Le prolongcmen l des b:Himen lS dont il est ici que stion, a eu
lieu il y a un certain nombre d' années.
•
�-
CCLXX XVI -
.. La mal'che de celle procession sera dirigée pal' la rUe :
Du Grand-Puits ,
La Grand 'Rue,
Les rues de la Prison,
»
de la Coutell erie,
)
de la Pierre-qui-Rage 1
»
du Pavé-d'A mour,
"
de la Canebière,
»
de Saint-Ferréol ,
» de Larmény ,
1)
de Rome.,
))
et le Cours,
, Une station sera préparée au haut du Cours, au même
aulel où la messe aura été célébrée le matin ; ~fgr, l'AI'chevêque y prononcera l'amende honorable au Sacré-Cœur de
Jésus et donnera pontificalement la bénM iction du SaintSacrement.
« Noire présent avis sera im primé, publié et affiché dans
tous les lieu" accoutumés de la ville et du territoire,
« Fait à Marseille , en l'Hôtel de Ville, le 22juin 1821. "
Nous reconnûmes éga lement avec MM, l es adjoints et les
membres du conseil municipal, quP-, quoique d 'après les
règlements sur le cérémonial, aucune place particulière ne
fût assignée à M~L lesjntendants de la santé publique , il
convenait néanmoins de leur céder le premier rang en considération du zèle personnel dont ils ont donné et donnent
journellemen l des preuves dans l'exercice de leurs fonctions , et des rapports de ces fonctions avec la fête de la
journée, Cette détermination a été exactement observée
dans chacu ne des cérémonies qui ont eu lieu et toutes les
a u lori tés civi les, militaires et judiciaÏl'es ont ad héré avec
plaisir et empressement à la proposition de celle préférence
accordée à J1administration sa nitaire.
D'un autre côté , l'administration municipale désirMt ne
-
CCLXXXV II -
point sc séparer des administrations particulières de la
ville auxquelles il n'est assigné aucun rang par les règ lements SUI' les préséances , • déterminé qu'elle se pl acer~ it
après tous les autres corps et fonctionnaires invités dans
chacune des cérémon\es de la journée.
Indépendamment des dispositions déterminées par le
programme ci-dessus, nous prescri vimes, par un arrêté
du 23 du même mois, les mesures nécessaires pour le maintien du bon ordre et de la sùretJ publique.
Entrant maintenant ôans les détails de la fête , nous
commencerons par faire observer que non-seulement les
babitants attendaient avec la plus vive impatience le moment où ils devaient jouir d 'un speclacle aussi touchant
qu'imposant , ma i~ qu'un nombre inlini d'étrangers ';lait
accouru des villes et villages circonvoisins pour ~tre
témoins de ce spectacle, et joindre leurs vœux à ceux des
Marseillais, La fête qui se pl'éparait n 'était pas seulement
locale, elle rappelai t aux habitants de l'ancienne Provence
les mêmes souvenirs qu'aux Marseillais et il n 'est pas
étonnant qu'ils aient accouru en foul e pour y prendre
part,
Le ciel fut constamment pur et serein pendant toute la
journée; trois cérémonies devaient la parlager : 1. première
avait pour objet la célébration de la messe au haut du
Cours et au lieu même où , cent ans auparavant, elle avait
élé célébrée par l'immortel Belsunce. Un autel paré de
guirlandes de fleurs y avait été dressé, et une enceinte,
protegée contre l'em pressement des curieux par les gardes
nationaux et la troupe de ligne, y avait été préparée pour y
rec."voir le clergé et les autorités civiles, militaires et judiCiaires, ainsi que les membres des administrations et corps
de la ville invités pour assister aux cérémonies de la journée, Nous nous)' rendlmes à sept heures et demie du matin
avec MM , les adjoints, les membres du conseil municipal,
..
~ \
,.
,
• .'
"
"
�'.
-
-
CCLXXXVIII -
les intendants de la santé et MM . le colonel Borell y, commandan t la garde nationale, avec MM. les chefs de légion
et MM. les officiers de la garde nationale qui n'étaient pas
retenus par le servi ce du jour .
Les membres de la chambre de commerce .
Les membres du conseil généra l d'administration des
hôpitaux.
Les membres de l'adminiS\l'ation centrale des secours
publics.
Les membres du mont-de-piété et M, le directeur de cet
établissement .
Les administrateurs de la société de bienfaisance .
Les membres composant le conseil de prud'hommes.
Les commissaires répartiteurs.
Les membres de la commission pour la surveillance des
prisons.
L'académie des sciences, lettres et arts ,
La société royal e de médecine.
La société académique de médecine.
Le bâtonnier de l'ordre des avocats avec Mrs, les membres du conseil de discipline et du bureau de consul lation
gratuite des avocats.
La chambre des avoués.
La cbambre des notaires.
Les syndic et adjoints des courtiers royaux de com-
merce.
Mgr , de Bausset, archevêque d'Ai x et c1 'Embrun, accompagné d'un clergé très- nombreux ct Mg r. Maximos
Madum, archevêque de Myre, qui habite Marseille clepuis
environ quinze mois, se rendirent au même lieu , ainsi
que :
MM. le lieutenant-généra l baron de Damas, commandant
la Sme division mili k1 ire avec MM, les offi cie,'s d'état-major
<le la Sme division .
CCLXXXIX -
Le p" Me t avec lIIM . les co nse illers ci e p,'d ectu" t ct le Secrélaire général de la préfecture;
Le maréchal-de-camp baron Corsin , commandan t la
1ro subdivision de la Bme division militaire;
Lecommandant de la place et MM . les omciers de l'étalmajor <le la place;
Le préside nt du tr ibunal civil et MM. les membres du
tribun al :
Le président du tribunal de commerce et MM. les mem_
bres du tr ibuna 1 ;
M.Bleschamp, commissail'e de ma1'Ïne , chef du service
1
avec MM . les officiers de l'administra ti on civile de la m..'ine,
MM. les officiers de la marine roya le qui se trou vaient dans
la station de Marseille et MM . les p,'ud 'hommes des patrons
pêcheurs ;
Les six juges de paix ;
Les commissaires de police;
La présidente du cunseil d1adm in istration de la société
de chm'ité maternelle et les dames composant le conseil ;
Le provi seur du collége royal et Ml's. les censeur, pmfesseurs et aum ônier du collége ;
E t le cher d 'escadron commandant la gendar merie roya le .
Déjà et depuis long-temps un nom bre infin i de spectateurs occupait les deux rues latérales du Cours, celles d 'Aix
et de Rom e, et les estrades qui avaient été élevées en amphithMtre au devant des por tes des maisons.
t a messe commença à hnit hellres du matin ; elle fut
célébrée par Mg!' . l'Archevêque d 'Aix et d'EmLrun et un e
mul titude innomb!'able de speclateu !'s prit part au sai nt
s"c!'ifice. Il se ... it dimcile de dépei nd,'e le spectlcle que
présenta cette auguste et imposan le cél'émonie. Qu1il nous
suffise de f. ire ,'emal'quer que tou s les assistants étaient
l'ivement émus et pénét!'és de l'objet de cette nouve lle consécration el qu 1ils donnèrent ù l'envi l'exemple d'un pieux
recuei llement .
YI,
s
•
•
"
1•. •
�"
- ccxc -
-
L'heure de midi etait ti xée pOlir 10 pose de ln première
pierre J e l'église du sacré cœur de Jésus SUl' la place de
Sa int·Ferréol, à l'emplacement de l'ancie nne église pOl'tan t
ce nom. Nous nous l'endimes SUI' cette place avec MM. les
adjoints, les conseill ers municipaux, les fonctionnaires 1 les
membres des ad ministratio ns et corps de la ville qui nous
:-lvaienlnccompagné pOUl' assister ft la première cérémonie;
le cl ergé p,'écédé de Mgl', l ' a1'chev~q u e ct les autorités
civiles, militaires ct judiciaires s'y rendirent également. Les
habitants et les étrangers étaien t aceOUl'US avec un égal
empressement , ct ils attendaient, avec la plus vive impatience, le moment ou devait s'accomplir le vœu émis par la
délibération du conseil municipa l précitée. Des cantiques
analog ues 11 la cérémonie rurent entonnés et répétés par les
assistants. Dès qu 'ils rurent terminés, la p,'emière pierre
rut bénite par Mgr, l'Archevêque et posée SU I' le point de la
place qui avait été détermin é. Une inscription composee
pa l' l'académie de Marseille y avait été préalab lemen t
gravée.
CCXC I
insCI'iption est ainsi conçue:
D. O. II.
l\ edcunte seculo
Ab extincla peSle
Qllad l'3slnta Millibu s cÎriulll
!\1 ise re creptis
OEterni numini s episcopi
Henrici-Fran eisci-Xa\'ierii DE BELSVNCE
Nec non
•
••
'.
Gloriœ ae per ieul or llm consortium
De Pill es, de Langeron , Estelle, Moustier, Andimar, Di eud è,
Rose, Milay, Piehatli ~ Chi coyneau, Verny, Deidier, Bertrand,
Ali orum qu e l'eligionis ae humanÎl:ltis heroum ,
Memoriam conseerantes
Senatu s populu squ e Massilicnsis
Hanc impiè dirutam
Ch'illm intel' furores
iEdem l'esLÎtuerunl
JlI\'ante rege chri slianissimo
Lud o\'ico x VIII
Et Christi sa ncliss imo cllrdi
Voti pall' lIlll memol'CS
Velu ll\1assilien sium pl'o pugnncu lo
Dic:tve l'c
Hanc posuit lapid em J.B. J.G .F. de Montgl'a nd marehio urbis Prefec lu s
Ab int erior ibu s l'egni nego tiis ad ministl'o S. S. Siméon comite ;
Ads tnntibus P . F. de Dausset :ll'chi cpiseo po aq , ne Throdum
Max. de Dama s Barone, in ocl:l\'à consc l'iplione militari lega to.
C. de Vilieneu\'c Bargemon t comite Pro\,iDciœ prefec to,
S. 8 . E. de Cillon equite, L , S. V . Du demaine equite, S. E. F.
Fa bre equite, P. Au tran , J.
Di e
Celle
•
:XXIX
n. A.
Vidal urbis propl'œfeclis.
Junii :lnn o l'epara t.a sa lutis MDCCCXX I
Regnante Ludovi co X\' III .
M " n. l)cll chaud , al'chilccton.
,.
�"
-
CCXC II -
Ap.'ès que la pi erre inaugurale eùt été posée, M. le
comte de Vi lleneuve, préfet de ce dépal'lemenL , prononça
un rliscours conçu en ces termes:
«
MESS IEURS,
« Un siècle vient de terminer sa révolution, depuis que
nos aïeux rendaient gl'Aces li la div ine providence de ce
qu 'elle les avait enfin déli vrés du fl éau le plu s redoutable
qui puisse acca ble.' l'humanité: et pour être Il Jama .s préservés de la colèrecélesle, ils se placèren t sous la protectIOn
spéciale de celui qui déjà s'était offert en sacriRce pour le
genre humain .
« Tel étai t le spectad e que présentait Marseille il y a cent
ans; tels sont les souvenirs que .'appelle cette g.'ande corn,
mémol'i.\tion dans une magnilique cité, si éminemment
dOlée de tous les avantages qui pouvaient la rendre riche.
fl orissa nte et en faire un séjoUl' délicieux pour ceux qui
ont le bonheur de l'habite.', comme pour les étrangers,
• Eh bien 1 celle p.'ospé.'ilé, cette gloire, cette illustration , ces délices dont Marseille était en possession depuis
tant de siècles, qu 'plie avait obtenues par tant de travaux,
tout avait disparu dans l'espace de quelques mois 1
« Ce vaste horizon de mer, ces Oots majestueux couverts
naguères de nombreux navi res chargés de pro d u c tio~ s.de
toutes les contrées, tou t cela n'inspirait plus que de SIni Stres idées, depuis qu 'un de ces vaisseaux nous avait apporté cette affreuse maladie qui , pl'esque toujours, exe l'c~
ses ravages d:t ns l'Orient. Notre climat , jadi s si pur, SI
bri llan t, si renom mé, ne recevai t, ne communiquait
plus
.
,.
que des exhalaisons pesti lentielles; l'astre du Jour eta.t, en
quelque sorte, voi lé d'un cr~pe fun èbre, La t~rre se troul'ai t frappée cie stérilit é et les campagnes etUlent totalement négligées. 'Ioules les affail'es commerciales, tous les
travaux. de J'industrie él\'aient été successivement s u s pe n ~
-
CCSe ur -
dus et à peine pouvait-on pour\"oir aux p.'emiers besoins
de l'homme , Les temples de l'éternel étaien t fermés , Les
maisons n'ayant plus assez d'esp:tce pour contenir les
individus atteints chaq ue jour, les places publiques, les
promenades, les rues, se trouvaient encomb l'ées de mouronts et de morts, Les dépositai.'es de l'autorité qne le
ciel avait doués de tont de piété, de coul'age et de zèle, partageaientleUl's soin s entre J'arrivage des subsi stances et
les secours dus aux malades, entr e J"oh ligntion de maintenir rOl'd.'e dans des moments 6i critiques, et la nécessité
de faire donnel' la sépulture aux infortunés que la mort
moissonnait par milli ers. Chaque fami lle Hvait des larmes
à verser ; plusieurs étaient enlevées lout entières et une
multitude d'orphelins ven;lÎent encore accl'oÎtre les sollicitudes de l'admi nistrntion publique.
«Ln famine, le désord re, la terreur , le désespoir, la mort,
régnaient dans cette vi ll e, que nous :tdmil'ons aujourd Jhui ;
et les seules consohitions qui puissent être offertes à cette
ma lheureuse population , en qu elqne sorle repoussée du
.'este de l'univers, elle les trouvait dans le dévouement
admirable de M. de Ilelsun ce et dans l'infj tigable activité
des dépositaires de l'autodté civile el mi litaire,
(( Ent1n, le saint prélat leva les mains vers celui qui di spose de tout, pour le supplier de metl.'e un terme Il ces
calamités; la vi lle entièl'c se joignit il ses maGistr:tts qui
se montraien t si dignes de la confiance publique, pour
sanctionne.', pour éterniser le voeu formé par le pasteur
que son auguste mission , non rnoins que son beau ca ractèl'e) destinaient à servir de médiateur entre le ciel irl'ité
et le troupeau frappé par la foud.'e,
{( Ce "œu) prononcé avec tant de ferveur et si fidèlement
exécuté, n'a pu cesser d'ôl.'e un e loi sacrée pOUl' la \'ille
de Ma.'seill e, que pendant ceS années dés"sl.'euses, oit
pal'mi tous les mnux qui 1':l\'agenicnL ln Fr:tncc 1 l'impiété,
,
.
,~
.
�-
-
CCXCIV -
l'ingrati tude, le mépris de tout ce qui rappelait des sentiments génére.ux et la proscription dc tout ce qui é tait boo
et juste, présidaient principalement à tous les actes du
délire révolutionnaire_ Depuis le vœu fait par la ville, •
l'époque de la cessati on de la peste" jusqu 'au jour où
la contagion politique vint ravager la France et Marseille,
depuis qu e l'ordre commença. renaître jusqu 'à la der-
nière année de la période
s~cu l ail'e ,
chacune de ces année.:;
a vu la population tout entière se ralli er autour des ministres des autels et des magistrats, pour accomplir, renouveler des promesses faites dans un péril si imminent,
«Les décrets de la Prov idence sont impénétrables et nous
devons les environnel' œun saint respect ; frappés (Pun
coup terrible l nos aïeux en furent délivrés , au temps marqué, par la toute-puissan ce de Dieu et depuis, rem:uquonsle dans toute l'effu sion de la reconnaissance 1 depuis. Clestà-dire pendant le siècle auj ourd 'hui révolu, Marsei lle a vu
la plupart des lieux avec lesquels so n cummerce la met en
l'elation , frappés de la contagion qui fit coul er dans so n
sein tant J e larm es , tandis qu 'elle seule et les points sur
lesqu els sa jUl'i sdi ~ ti o n sanitaire s'étend en ont été miraculeusement Pl'éservés_
« Qui pourrait ne pas reconnaÎtl'e dans un si fp'and bienfait, la protecti on divine obtenue pal' les prières de Delsun ec, par la piété de ses coo pél'ateurs et pal' la confiance
qu e le peupl e mal'seill ais ava it si ju stement placée dans la
foi, dans les ve rtus de ses chefs spi, ituels et temporels 1
Si quelquefois l'affl'euse ma ladi e introduit e dans l '~ncc inte
des tinée. lui se rvi l' de réceptacle, y a été co mplétement
étouffée, n'est-ce pas un e sui te de prodiges pOUl' lesquels nOlis devons bénil' l'auteul' de toutes choses , cn mê-
me temps que nOlis entourons de 1a vénération et rie l'estime publiq ue, ces magistl'nts recommandables qui 1 voués
au maintien de la sant é publiquc) savent si bien reconn nÎ-
ccxcv -
tre que tous leul's travaux seraient vains, sans la puissa nce
surhumaine qui les protége?
C'est don c aujourd 'hui que nous devons plus particuli è-
,~
rement remercier Dieu d'avoil' exaucé les supplica tions de
nos anc~ tres , et lui demandt r pour nous et nos descendants
de diri ger sans cesse des regards tut~ l aires SUI' la ville de
Marseille , où les principes les plus religieux savent s'unil'
d'une manière si touchante au x sentiments que tous les vl'ais
fran çais aiment à portel' au x fi ls de Sl- Louis et de Henri Il'Comment ne seraient-ils pns nccucillis, ces VŒU X si vivement sentis, si hautement, si unanimernent manifestés lorsqu 'il s vont être de nouv ea u consacrés par le prélat qui occupant si di g nement un siége vénéré dès les temps les plus recul és, est touj o urs prêt à suivre les exemp les ,!ue lui ont transmis les plus illustres de ses p"'édécesseurs ; par un pasteul'
qui nous a été donn é comme le gage de la réconciliation du
chef de l'église et du sce pll'e des lis à jamais rendu à so n
légitime possesseur? Ils seront accueill is ces vœ ux solennels,
n'en doutons pas, par celui qui , li sa nt au fond des cœurs,
eonnaÎt toutes les pensées dont ils so nt pénétrés dan s cette
jO'lI'n ée mémorable.
En mémoire de ces grandes calamilés et de leur cessali on miracul euse, un temple va se construire sur Ics débris
de celui qulavai ent détruit les fureurs révolutionn aires; un
monument y sera élevé à la gloi re de Mgl' _ de Delsunce ,
de tous les ecclésiastiques qu i l'ont si saintement secondé,
de tous leurs coopérateurs dan s l'ordl'e civil et militaire, tt
de toutes les personn es qui se so nt dévouées aux soins ré clamés par une populati on si infortun ée; partout , le bronze
retraçant les traits de l'illustre évêqu e de Marsei lle, perpétu era le so uvenir de l'époqu e où se manifestel'ent les plu s
éclatantes vertus; des écrits transmcttront pal'to ut le r écit
do tout ce 'lue Marscille. doit à ceux qui se dévo uèrent pour
elle et de ce qu 'elle fait pOUl' honol'cl' leul' mémoire . La
•
.
�'.
-
CCXC\'I -
chair" évangélique va l'elentir de la voix de scs plus élaqu ens QI'ateurs rapp elant ces terribles év~n emens pour faire
sentir la nécessité de tout rapportCl' à la providence ; des
larmes d'attendrissement et de regret coulent de tous les
yeux , en même temps que les accents de la reconnaissance
et les louanges du Seign eur se font entendre de toutes parts,
le nom sacré du roi qui, portant dans son cœur la ville qu 'il
a qualifiée d'excell ente, connaft et partage .vec son auguste
famill e tous les sentimenl s qui y règnent ; tout se réunit
-
CC XCVII -
gnons de sa gloire; comme eux nous saUl'ions nous dévouer
au salut public, nous en prenons ici l'engagement sacré
comme l'hommage le plus dign e d'être offert aux héros de
de la religion et de l'humanité dont le souvenir préside à
cett e cérémonie, »
Nous prononçümes ensuite nous-même le discours dont
la teneur suit :
MESSIEUR S ,
pOUl' compléter les omements d 'un e fête unique pour le
temps, comme pour les lieux et dont Marseille seul e peut
faire admirer le magnifique co up d'œil.
• On avait vu des hommes troubler la terre et fonder
des empires, à l'aide d'"ne fau sse religion dont il. étaient
C'est dan s une telle solennité, c'est sous d'aussi favora-
en matières de r elig ion diviser les peup les et causer des
bles auspices que va se fonde r l'édifice sacré où r etentiront
des cantiques d'action de grAce p OUl' la délivrance des maux
passés, des vœux pour qu 'ils soient constamment éloignés
de ces lieux el des prières pour voir s'y perp étuer les principes de religion et d'amour pour nos rois, qui font le
bonheur et la gloire de celte belle cité, De tels hommages
seront agréés , livrons-nous à cette douce espérance; ils sont
purs, comme le sont les cœurs qui, les adressant au ciel,
s 'efforceront sans cesse de persévérel' dans les réso lutions
généreuses qu e doit inspirer celte ineffable cérémonie,
• Cb,cun de nous y puise une nouvelle ferveur pour
l 'accompli ssem~nt de ses devoirs envers Dieu , envers le l'oi ,·
mais nous: mag istrats, nous en contractons de plus imp ~
rieux encore 1 non-seulement envers l'arbitre souverain de
nos destinées et le monarque qui règne par sa grAce, mais
encore envers les peupl es confiés à no tre admin istrati on,
Si jamais ils étaient menacés de ces affl'euses cdlamités que
tout aujourd1hui rappelle si vi vement et dont nos soins les
plus vigilan ts tendent à pl'évenir j usqu 'à la moindre invasion : nous aurions toujOUI'S devant nous les exemples
mag nan imes que nous ont laissés nclsun cc et les compa-
les inventcu i s ; on avait vu les controverses et les erl'eurs
g~erres s.anglantes ; mais on n'avait jamais vu les tyrans
dun e nallon, pour exercer plus impunément leur règ ne de
dépl'édations, de sang etd e désastres, proclamer l'absence
dd toute religion ou , n'accordant que pal' une déclaration
dérisoire l'existence de Dieu, vouloir 1 par la mort 1 que
Dieu fùt sans culte, sans ministres et sa ns temple. , Et
quelle contrée a épouvanté le monde de cet attentat
inouï jusqu 'à nos jours ? C'est la contrée il laquelle Saint-
Louis avait donné ses lois, c'est cet antique royaume qui
toujours avait été renomm é par les sentiments religieux
de ses habitants, pal' le pieux attachement qu 'ils professaient à la foi de leurs pères, Mais, hâtons-nous de le dire,
la France abhorra le crime de ces hommes impies dont elle
subissait l'effl'oyable puissance, J 'en atteste le religieux
empressement avec lequ el, aussi tÔt qu 'elle fut déli vl'ée de
ses chaînes , elle releva les autels abaltus et y repol'ta SOD
culte et ses respects , Marseille se signala dans cette sainte
réparation , comme elle s'était attirée , par la piété constante de ses hah itants , un e persécution plus longue et plus
aChal'O tle,:Jamaiscette pel'sécuti on ct les sup plices do nt elle
l'onvironnait J n'avaient pu comprimer le sentiment de la
�-
"
CCXCVIII -
religion dans ceUe cité essentiellement chréti en ne; de
dignes minist.res du Seigneur , avec un zèle inspiré de
Dieu même, y nounissaient ce précieux sen timent : hommes admirables qu e l'on voya it bravel' la ha che du bourreau
ou le suppli ce plus eft'rayant enco re de l'exi l sur un rivage
infecté, pour donner il un e popu!ation désol ée les secours
de leur saint ministère et ses ineffaùles co nsolations. Avec
quelle sa inte joie, ceux d'entre eux qui sUl'vécurent à cc
d évo uement sublime n'appe lèrent-ils pa s cette population
dans les temples de l'étel' nel , lorsqu 'il leur fut permis de
les r ouvl'ir? /J ais, hélas lla pl'ofanation de ces temples n'avlit pas satisfait les sacl'i léges oppresseurs de notre mal-
-
CCXC IX -
remarquables parmi ceux dont se paraît chréti enn ement
notre cité; nous l'édifions en ex piation pour le sa ng de
tant de vi ctimes, et notammen t pour l'immolation du vénérable pasteur auquel était confiée cette même église dont
nous chercherions vainement ici la moindre trace; nous
l'édifions enfin comme un signe de notre vive gra titud e en-
vers Dieu
J
dans ce jour où cent ans après la cessation du
plus terribl e fi éau , nous accomplisso ns le vœu quo l'immortel Belsunce fit au ciel pOUl' obtenir la fin de scs
rigueurs . Une vo ix plus digne que la mienne de vous
retracer les désastres de l'époque que je rappelle vien t, pal'
celte p eintl1r~ même, de vous faire sentir toute l'éteodue du
heureuse patrie. Dans tou te la France, le plus grand nom-
bienfa it dont nous remercions la divin e p,'ovidence; elle
bre des édifices sacrés était délL'ui t. La piété publiqu e il
Marseille et le zèle gént\re ux d ' un prélat dont cette ville
vous il montré la mort planant SUI' celte vi lle comme 3ur
son domaine, nos l'ues, nos places publiques encombrées
de cadavres infec tés, to us les êtres humains d 'a utant plus à
honorera toujours la mémoire, s'efforcèrent de pourvoir
aux premiers besoins. Cependant, nos églises sont encore
loin de sumre et par leur nombre et par leurs dimensions,
11 la foul e de fid èles qu i sc pl'essent 11 leUl's portes, Leur
absence se fait SUI'tout sentir dan s cette parti e de la "ille
dont la régulorité attire l'admiration de tous les étrangers
qui nous visitent 1 mais qui en même temps, s'étonnent de
n'y pas trouver un seul monument religieux digne d'une
ci té si importante et si belle . Celui dont nous venons au,
jourd 'hui jeter les fondemen ts fera cesser un e telle ca use de
regrets et c!est à vous, messieUl's) que sous le règne d!un
monarque répa rateur , en était résel'vé le mérite. Oui c'est
a tous les Marseillais, je n'en doute pas, qu e l'éd ifi ca tion de
ce temple sera due 1 pal' le zèle qu 'ils rnettl'ont à secondel'
dans cette grande entreprise , l'administration qui en a
conçu la pensée et 11 qui l'apP I'obation et l'assistance du
souverain permettent aujourd'hui d'en co mmencer l'exécUlion . Nous l'édifions, ce temple, SUI' le sol où nous avons
vu, avec une douleur si profonde, renversel' l'un des plus
plaindre que, dans le cœur de chacun d',-ux , le sentiment
des maux d'autru i se refroidi ssait par l'exc,'!s de leurs propres misères, Au milieu de cet épo uvantable tablea u, elle
a présenté à votre admiration ce prélat d 'i mmortelle mé-
moire, ces fonctionnaires, ces ministres de Di eu , ces médecins, ces citoyens de tqutes les classes qui 1 tous il l'envi
sc dévo uèrent avec tant de "<lsolulion, de ferm eté, de cons-
tance, pour diminuer, autant qu 'il pouvait dépendl'e d'eux
les so uffrances auxquelles Mal'sei lle était en proie. Sujet
intarissable de douleur pou r tan t de maux , d'hommages
pour tant de "el'tus! Sujet
VCI'S
leq uel nous ne pouvons
reporter flOS souvenirs 1 sa ns apprécier toujours plus ce que
nous dm'ons à celte administl'ation vigilnntc et dévouée,
dont, après Dieu, la sollicitude constantE\ nous, a depuis un
siècle, préservés clu l'etou r des mêmes calamités. Ses services inappréciables sont encore relevés, en ce jour ) par un
1
mél'ite de plus; c!est elle qui ln premi ère érnil 1 heul'euse
pensée de co nsacrer un monument au prélat dont cette fête
�-
ccc-
-
séculaire nous rappelJe les vCl'lu s el la gloi re; la première,
elle. voté des moyens pour ériger ce monum. nt dont la
place es t marquée dans l'église que nous .1I0ns édifier ,
Sous les voùtes de cette église, seront aussi ex posés il la
reco nnaissance et il ln vénération publiques, les 1I0ms de
tous les autres héros de la religion et de l'humanité auxquels 1. fatal e ann ée de 1720 assig ne li jamais un e place
CCC I -
libles, alors elles édifient tous les fid èles, elles l'animent 1.
piété, elles font les impressions les plus vives, sur les cœ urs
mêmes les moins religieux et les moins sensibles , et elles
procurent au très-hau t la plus grande gloire qu 'il puisse
recevoir ici bas, par les hommages des faib les mortels,
« Voi là, Messieurs, le spectacle si consolant que vous
dans les annales de Marseill e, C'esta insi que vont se l'at-
nous avez toujours donné.
« Une miss ion a eu lieu dans cette vi lle; elle devient l'objet
tacher à l'hommage que nous rendons au tout·puissnnt
de vos plus chères sollicitudes , vous vous faites un devoir
1
nos soU\'enil's de gl'ati tud e pour les hommes dont l'immense
charité lorsq u'il nous frappai t dans sa colère devint l'action
d'assister à ses saints exercices J de rendre ses processions
de ses miséricordes. Félicitons·nous donc, Messieur:o:, de
encore plus que par votre surveillance, vous avez le bon-
l'acte que nous feso ns en ce jour et auquel préside au nom
heur de contribuer au bien infini qu 'elle opère ,
« Rt dans ce jour solennel, qui nous rappelle tout ce que
le tout-puissant ava it fait pour nos ancêtres, lorsq ue après
les avoir frappés par le plus terribl e fléa u, pour les "amener
à lui , il leur fait ép rouver toute l'étendu e de ses miséricordes, dans ce jour où cet immortel pontife qui, placé entre
les vivants et les morts, et intercédant pour son peupl e,
arrête le bras de l'ange ex terminateu r , est l'objet de notre
du ciel , ce prélat respectable en qui nous verrions revivre
Belsunce si Dieu l'appelait aux mêmes épreuves que son
illustre prédécesseur ; félicitons-nous, car tous les sen1
timents les plus élevés app laudissent à cet acte; la religion
l'agrée et les bénédi ctions célestes en seron t , pour
cette vi lle toujours fid èle à Dieu , l'inapprécia ble récom-
pense.n
plus solennelles par vo!J'e présence et, par vos exemples
Mgr, l'A,'chevêque d 'Aix et d 'Embru n fit également en-
vénération el de notre reconnaissance; dans ce jour où vous
tendre sa voix et prononça un discours conçu en ces
termes:
allez immortaliser le vœu de nos pères, en éleva nt un
temple à l'éternel sur celte place, qui réclama it depuis si
long-temps celle expiation du crim e co mmis par des mains
M ESS IEU RS,
aussi barbares .... ue sacriléges; dans ce jour enfin où une
multitude immense accourt de toutes parts, vient se réunir à nous pour célébrer cette fête unique, celte fête
j
Nos fêtes, nos cérémonies religieuses, ont toujours , tant
par elles-mêmes que pa,' la g,'and eur de l'être sup,'êmc
auq uel elles sont co nsacrées, beaucoup d 'éclat et de
majesté,
Mais lorsq u'un illus!J'e et pieux géné ... l, lorsq ue les pre-
mières autorités œune ,-ille, lorsque des m~gi strats dignes
d'être les chef., d 'un peup le auss i fidè le li so n Dieu qu 'à son
roi , emp loient tous leS moy~ ns qui son t cn IcUl' pouvoir
pour leur donn er toute la splendeur dont elles so nt suscep-
lIationale, qui e.t aussi celle de la religion et de la charité:
que n'avez-vous pas fait pour répondre à son ~lten te?
« Aussi, vos noms associés à ceux de Delsunce, des Lange"on , des de Pilles, des Estelle passeront , al'ec le monument dont vous allez poser la pierre, jusqu'à la postérité
la plus reculée,
{t,
Ma is :\près vous a\'oir entendu vous-même exprimer vos
..
�'.
-
CCC II -
-
CCC II I -
sentiments 1 je dois me taire pour laisser' un ornteur dol).t
la France admire les talents 1 VQ,US r c tl'acCl' toutes les merveilles d'une si belle journée.
«( Je me bornerai donc à prier notre divin Sauveur, de
maintenir dans vos cœurs les feux sacrés dont ils sont em~
brasés pour la gloire de son sain t nom et la prospérité de
cette ville.
R Puisse-t-il continuer à répandre sur elle et sur ses habi·
tan ts, sur notre diocèse et sur toute la France ses grâces
et ses bénédictions les plus abonclan tes l "
Ce discours fut suivi par celui de M. de Rauzan, direc·
teur de la congrégation des missions de France 1 qui s'était
éminemment distingué dans la dernière retraite et avait
édifié les Marseillais par une éloquence évangélique. Son
discours ayant été improvisè 1 nous avons à regretter de ne
pouvoir l'insérer ici.
Ainsi se termina une cérémonie qui quoique rappelant
aux Marseillais le souvenir d'une impie dévastation 1 leur
donne néanmoins la consolation d 'en voir bientôt réparer
les pertes am igea ntes.
Une troisième et derni ère cérémonie ne tarda pas à succéder à celles dont nous venons de parler.
A trois heures après midi, la procession générale sortit
de l'église majeure de Saint-Martin (1) , et parcourut les
r ues indiquées dans le programme et dans l'ordre suivant:
Les pauvres de la cha,-ilé (2) ;
Le corps des poissonnières;
La Congrégation de Château-Gombert (femmes) ;
Id .
des Saints- Anges ;
Id.
de Saint·Cannat ;
Id .
de No tre-Dame du Mont.
el des ad mi ni strate urs hOllo rail'cs, l)ans ce co nseil es t choisi un
bureau de di rection. chargé exclusivement de la correspondance.
du mouvement des fond s. des mesures urge ntes et de la pl'éparation
tl es trava ux sur lesque ls le co nseil do il dé/ibél'er, Chaque branche
lie senicc a son burea u particuli er; ses ,Tues et ses opérations SOnt
soumises au bureau de direction. qui rait lui- même son rapport au
Conseil administratir.
Chaq ue burea u se compose de neuf membres. dont un président
et un sec rétaire; le réno uYC llemenl se fait par quart cbaque année .
Chaq ue année la société tient une séa nce pub lique dans laquell e le
secré taire fail un rapport sur Ics travau x et rend comptc de l'emploi
des fonds,
(1) Voy . le 5e vol. , p. 202 cL521 ) cL le présent vol. , p. 370.
(2) Voy. le 5' 1'01. , p. 31, 415 ct U 1.
(Statistiqu e des Doucll es .du-RMPl6, lame 3. - U!6 - p. 486 .)
Nous aurons l'occasion de pal'l cl', d:ln s les volum es sUÎ\'ants . de
tCll c socié t ~ , dont les œuvres de ch:lT ité bicn cntend ues sont ~i
UOmbl'Cllses.
La co ngrégatiùn de Sain t- Victor;
Id .
des dames du Saint·Sac,·emen t de Sain tFerréol ;
Id.
de Sai nt-Vincent de Paul ,'
Id .
de Saint-Laza re;
Id .
de Sai nt-Martin ;
Les demoiselles directrices des O"phelines (t ) ;
Les dames directrices du Refuge (2) ;
Les dames de la Maternité (3) ;
(1) Voy. le5 m .vol. , p. 32,413 et423.
(2) Voy. le 5' vo l., p. 42 1.
L'œuYre du Refu ge a été rétablie cn 4820, par les soins de
M. Forbin de Janson , nommé, quelques années plus tard 1
évèque de Nancy.
(3) La sociélé de Charilé Maler ne!!e ex istait à Marseille dès
l'an xm ('1805), comme branche de la société de bienfaisance (A),
1
(A. ) Cet établissement. formé à Marseill e en 1. 804 , eslle seul à peu
l'l'ès de ce genre qui ex is te en France. _ Tous les souscr ipteurs
sont memb .,cs de la société, cl ils dés ignent 35 J'en tre eux pour
fOI'lll er le conse il admioistruif auqu el sont atta chés quatre suppléants
, ~\
�-
CCC IV -
Les élèves des écoles chrétiennes, ovec les r,'ères ;
Le corps des lonneliers ;
Id .
ùes boutiers ;
Id .
des bergers;
Id . des cordiers ;
Id .
des bouchers avec le bœur;
Id .
des menuisiers;
qui s'était e lle-m ême formée un an aupa ravant. Pour être admi se
au concours, il fallait être m ère de trois en fants et reconllue
inrlige nt e; ces informati ons se resa ient par l' e ntremise de dames
r espectables que le burea u s'adjoignait. A ce tte m ème époq ue
l'administration des secours publi cs (A) r emit en tre les ma ins de
(A) Le bureau de bienfaisan ce de Marse ille, long-temps connu sous
le nom d' Administration centr«le des :Iecoun publ1cs. remplace
dh'erses œunes qui ava ient h peu près le même but, et parti culiéremen t la GranddJis éricorde (\'oy . le s- vol., p. 41 8), qui fut établie
le i.4 fénier 1578 • par une associa ti on de pieux laïques qui visitaient
à domicile les pauvres malades.
En septembre 169 ~ , LOuis XIV donna à ce tte œUHe des leures
patentes de confirmation , so us le titre d'hôpital géné ral de la Grand e
Miséricorde (Voy, le li- \'01. , p. S1 ct 414 ). En t 7i4, le pape Benort XIII
lui accorda des bulles et par su ite des dons que les fidèles s'éw.ient
empressés de lui faire, la Grand e Miséricord e jouissait d'un revenu
d'em'Îron i SO,OOO fr . Par l'effet de la révolution, ses bi ens pa ~sè re nl
au Gouvernemen t , qui en investit ensuite la commi ssion des hospices.
Un arr êté préfectorial du 17 se pt~ mbr e 180 4 (l " complémentaire
an Ill), 3pprou\'é par le gou\'ernement , créa l' adm ini strati on r.entraie des secours publics. 3. laqu ell e fur en t réuni s tous les titre, et
biens restant de la Grande Miséricorde Ct de quelques autres œU\'fes
pies. Ce lle administration fut alors co mposée de onze membres honora ires nommés par Je gouvern ement sur ull e liste de candid3ts présentés par ell e-même, el le maire de Marse ill e, son présid ent né.
La Grand e ~ti sé ri co rd e est destin ée à ~eco urir les p3U\'res honteux
pris da ns toulf.s les cl3sses de la société.
(St atistique des Bouchef-du-RlI lJI16 , lom ~ 3. - 18C!6 -». ~i3 .)
1
Le corps des toilleurs :
Id .
des cordonniers;
Id.
des porteraix ;
Les admin istrateurs de No tl'e·Dollle de la Garde;
Le corps des pêcheUl's ;
la société tou s les food s dont ell e disposa it annue ll ement pour
le lail et demi-lait accordé aux mères indigentes; ces secours
furenLréduits de 'IOOà36. tlonl '18 fr . pour la la relle , 9 fr,
pour les fra is d'accouchement , e t autant po ur les beso ins pres sants; o n fourni ssa it les draps aux plu s nécessiteuses i le secours
du lait enti er é tait de 6 fr . par moi s e L de 3 fr. pour le demilait , pendaut un e a nn ée; les enran ts po rtaie nt à leur co u uu
plomb timbré, afi n d'é vi ter toute substitution fr audul euse.
Le gouverne ment , pa r acte du 25 j uille t 1811 , a ya nt fondé
ponr toule la France un seul é tablisse ment de cha rité mate rn elle,
la société de bi enfaisJ nce du t cesse r de s'occuper de cet objet.
L'administra ti on se cumpose a ujourd 'hui. de 36 dames, qui e n
désignent ,12 d' entre e ll es pour former le burea u , auquel sont
allachés un tréso rier hon or3ire et un sec rétaire . La présidente
et la vice-présid e nte sout r enouvelées, chaq ue ann ée, par le
bureau; les comp tes sont a ussi re ndus a nnu ell ement en assemblée générale ; le bur ea u s' assembl e lIn c fois par semaine pour
pronon ce r s ur les affa ires co ura (} tes 1 pou r entendre les rapports
des ::IJmes qui ont visité les persollnes réclamant des secours 1
et pour ent endre ces mê mes personn es qui , pou r la plupart , se
présentent avec leu rs enfan ts.
Oc légèl'cs modifications dans le mode de di stribution des
secours et l'adoption de qu elques prin cipes appliqu és, d'après
l'exempl e de l'adminis tra ti on de la ca pit..a lc, à lou tes les commi ssions dl l ro ya ume, sont les seuls changements qu 'ait é prouvés cett e œ uv re depuis so n é tdblisscmenL en 18 11 .
Chacun des dix a rrondisse m en ts for mes dans la vill e e l le
territoire 1 est confié à la sUf \'e illallce d'une dam e du bureau; il
yen a au ssi un e q ui es t chargée des familles honteuses 1 e t une
autre qui diri ge r~chat el la co n recti on J ('s layC' u C's. Dix chirul'\'1.
T
..
••
~
�"
-
CCCV I -
La co ngrégation de Saint- Loui s d e Gonzague du peti t
séminaire (hommes) ;
Saint-Enfant de Jésus;
Id .
Id.
de Saint-Laurèllt ;
Id.
de Sai nt-Joseph de Notre-Dame du
Mont ;
Id .
du Sacré-Cœur de Notre-Dame du
Mont ;
Id .
de Saint-Victor ;
Id.
de Mont-Carmel ;
Id .
de Saint-Vincent ;
Id.
deSaint-Laza"e ;
Id .
de Saint-:Uartin ;
Les messieu,'s de la Providence ( t ) ;
"U
gicns et aulant de sages- fl'mmes sont a ttachés à l'œuvre pour
secourir le, perso nnes qu 'clic désigne à leu rs soins.
Le secours ell tier s'acco rd e aux fe mmes qui ont trois en fants,
Cl celles qui n'en ontqu e deux reçoivent seul ement le demi-lait;
on <\ccorde au ssi, quanL il y a lieu , une grande et une petit e
pai llasse , Ull e co uverture et le prêLd'une paire de draps de liL;
un secours cn argent , des bons de pain eLde viande soot remis
il l'accou chée , en mème temps qu ' un e laye tte du prix de 16 (r.
environ. Lorsque des (emmes I: ll cou che ou leu rs enfanLs sont
malad es , ils so nt traités au moye n de dispensaires, pour
l'abonn ement desqu els le burM u paye annuellement 500 fr. à
l'administrati on dcs seco urs publics; 9 ou G fr. par mois , suivant la position des famill es, so nt cnfin accord és pour faire
nourrir les enfants, eL (IU elqu cfois on lionne 3 fr. aux mères
indi ge ntes qui nourri coL ell es- mêmes.
( Staful1qu e des IJo1Iclles-du- Rll6nc, lom . 3, p. 480.)
-
Les pénitents du tm"'itoi" e (l ) ;
Ceux de ln ville, savo ir :
Les pénitents de Saint-Henri (gris) (2);
Id.
de Saint-Maur (id ) (3) ;
Id.
des Carmelins (id. ) (4) ;
Id.
de Sainle-Croix (rou ges) (5);
Id.
du Bon ·Jésus (gris) (6) ;
Id.
de Saint-Lazarn (blancs) (7) ;
Id .
de Saint-Anloine (gris) (8) ;
Id.
de Saint-Jean-Bapti ste (noil's) (9);
(4) Ces pénite nts qui existe nt enco re. sont ceux des co nrréries
des quarti e rs de Saint- Louis , de Saint-i\farcel , de ChàteauGombert e t de Mazargues.
(2) Les pénitents de Saint.- Hcnri donL l'é tablissement datait
de ,t720, ensevelissa ient les morts de l'hÔp ital du Saint-Espril.Voy. le 5' vol. , p. 4\9 .
1
(3) Vo y. le 5' yol. , p .• 12 .
(' ) Voy. le 5' vol. , p. 20\0.
(5) VOl'. le 5' vol. , p . 217.
(6) Voy. le 5' vol. , p. 216 .
(7) La confréri e des pénit e nts de Saint-Lazare, à laquell e la
confrérie de Sainte- Cathe rine, fond ée dans le X IV- siècle (Voy.
le 5° voL, p. 2,13), et celle du Sa int-Esprit , institu ée en j 5H
(Voy. le 5- voL , p. 2 13), fur ent réuni es, r emoote à ·1550j d'abord
établi e dans uue chapell e de l'égli se des Trinitaires ( Voy. le 5.
vol. , p. 2 13, 2,15 et 'Li ), die se tran:sporta en ~ 559 , dan s le loca l
où ell e es t e nco re aujo urd' hui 9 cô té du cim eti ère de la Major
(Voy . le II ~ r voL , p. 63 et 708; le 4* vo l. , p. 311 e t 335, et le
tic voL, p. ~62 ).
j
(8 ) Voy. le 5' vol. , p. 2.10,
(1) \"0)'. le 5"· \'01 . p .
~ 'H
CCCV II -
(9) Vo y. le 5e vol. , p. '.H 6.
�'.
-
-
CCCV III -
Les pén itents de la Tl'inité (blancs) (1);
Id .
du Saint-Esprit (blancs) (2) ;
Id .
de Notre-Dame de Pitié (bleus) (3) ;
Les trois bannières séculaires portées par les ecclésiastiques ;
Le clergé du territoire, savoir :
Le curé de Mazarg ues, précédé des recteurs de ses succursales;
Le curé d'All auch , précéJé des recteurs de ses Succursales;
Le curé des Aygalades, pl'écédé des recteurs de ses succursales i
Le clergé de la ville, savo il' :
La succursale de Saint- Laurent (4.) ;
La paroisse de Saint-Cannat (5) ;
La succursale de la Trinité (6) ;
Id .
de No tre -Dame du Mont (7) ;
Id .
de Saint-Victor (8);
(1) 1(0 )'. te 5' vol. , p. 2t 3, 2<14 , 2 15, 4He1686, - LouisXIV
accorda , au mois de févr ier ~66 2, des lettres patentes d'amor-
tissement d'une maiso o, situ ée a Marseille sur le quai du Port 1
léguée à l'OEuv re de la Rédemption des pauv res tse/a ves àéte,lUS
fil Barbarie, par le sieur 8 a ltllO:ard dc Mad elon. (Archives de la
préf~ctu re des Douches-du - Rh one, reg. Oppressa 1 (0 79.)
(2) Voy. la 7e note de la pa ge CCCY II .
(3 ) Voy . te 5- "01., p, 2,15,
(0) Ut .uprà , p. ·18t.
(5) L'église des Pl'êcheurs 1 lllainlan anl sous le vocable Je
Sa int-Cannat - Voy. le 5- vol., p . L eL,189 .
(6) L'église des Trini ai res Oéchau ssés. - Voy . le 5" voL ,
p. ~99 .
(7 ) Vo y. le5· vol., p. 181 ct 52 1.
(8) Voy. le 5' vol. , p. xv, ~ 63 , '166 , 200, 109 e15t 5.
CCC IX
La paroisse Saint·Ferréol (1) ;
La succursale de Notre-Dame du Mont-Cal'mel (2) ;
Id ,
cie SalOt-Vi ncent cie Paul (3) ;
Id .
de Saint-Tbéodore (4) ;
Id.
de Saint-Lazare (5);
La paroisse majeure Saint-Martin (6);
Le corps des calfats ;
Les thuriféra ires ;
Le Sa int-.Sacremen t, porté par Mgr. l'cll'chevêqu c ;
MM, les Ifltendanls de la san té publique;
Les autor i ~és civiles, mil itail'es .!tjudiciaires, ayant une
place détermlflée pal' les ordonnances sur le cérémonial '
M. le maire, le corps, le conseil muni cipal et les diver~es
ad ministrations et corps de la vi lle.
Attendu le grand nombre de personnes qui assista ient à
celte procession et pour éviter qu'elle se prolongeA t trop
avant dans la nuit les assislan ls avaient été ran fJ'és SUl'
quatre tiles au lieu de deux, suivant J'usage ordinai~e . .
On y remarqu ai t trois grandes oriflammes en formes de
gUid,ons, qui étaient portées sur le même :'ang par trois
eccJeslasliques; eUes étaient de couleur blan ohe : celle du
milieu présentait l'image du sacré-cœur avec deux inscrip tions, au dessus Votum Vovit. D. De Belzune•. Ep.
(4) L'église des Grands Augustins, maintenant sous le vocable
de Saint-Ferréol. - Vo y. le 5" vol. , p. ~ 9G , 292, 395 eL4H.
(2) L'église des Grands-Carmes. - Voy. le 5- voL, p. 491
elOB.
(3) L'église des Augustins - Réror més . maintenaul sous Je
\oca bl e de Saint-Vi nceotde Pau l.-Voy. le 511 vol. , p.4 97.
(4) L'église des Reco ll e ts, lllaioienaat sous le voca ble de SaiutThéodore. - Voy . te o' vol. , p. 197.
(5) L'église de 19 Major. - Voy. le 1et \ToI. , p. 63 et 708 j le
, . vol. , p. 31~ e t 335, ct le 5° vol. , p. 162.
(6) Voy. le 5ovo l , }> . 202 cl G'2 I, cl le présenl voL, p. 310
cl 396.
•
.
,
�"
-
cccx -
Mass , Anno 1ï2t, ct au d essous: Rellov"vit D, De Beausset,
aI'chiep , Aq , An, Sœc , ·t821,
-
CCCX I
Nous cl'oyons devoiJ' ajouter aux détails dans lesquels
nous venons d'entrer, que malgré le nombl'e infini d'!Jabi.
tants et d'étrangel'S qui ont assisté aux différentes cérémonies de cetlê mémorable journée 1 on n'a pas eu à
L es deux autres portaient le ch ifl'l'e du Saint Nom de
Jesus SUl'ffifmté œune Cl'oix, l'une avec cette inscription
au d~ssus: Marseille déli vrée de la peste en172 1, et au
dessous: Actions de gruces étemelles au Seignev.r, et l'au-
regretter le moindre acc ident fà cheux ni le moindre désordre,
Ma1'seille consacrée
Sacré-Cœur de JëStM en 172J ; ct aa dessous, Renouvellement sole,,,,el, l'am,,!e séwlai,'e 1821,
Il nous parait éga lem ent convenable de ne point terminer ce procès ve l'ba l sa ns faire l'emarquer qu e les di,positions prises pour la fêle séculaire ne permettaient pas au
indépendamment de ces grandes ol'in.mmes, les dames
corps municipal d'assistel' comme les années précédente~
et demoiselles composant les cong'l'égati ons qui assistaient
et conformément au vœ u exprimé dans la délibération
précitée, en date du 28 mai 1722, il la messe qui , sui vant
l'usage, aurait dù être célébrée à l'ég lise du monastère de la
tre, avec cette inscl'ipLion au dessus:
Q'U
à la procession en portaient de petites de diverses couleurs
ornées de )limage du sacre-cœur avec cette inscription
Année seculaire 1821 ,
L es grandes et les petites ol'iflammes avaie nt été bénites
solennellement pal' Mgr. l'Archevéq uc d'Aix et d'Embrun
il l'offertoi l'e de la messe qu 'il avait célébrée le matin sur le
cours.
La plus wa nd o décence et un ordre cons tant ont été
obser vés pendant toute la durée de la procession , Dans
visitation ,
Monseigneur ('Archevêqu e que nüus avions consulté à ce
suj et , nous avait fait l'honneur de nous répondre que les
cérémonies extraordinaires indiquées pour le 29 juin,
devaient appol'terun e dérog<ltion nécessnircà la eélébl'a tion
particulière de cette messe, parce que ce serait une cumu-
toutes les l'ues qu 'clle a parcourues les maisons étaient
lotion de cérémonies identiques qu 'il était convenable
d'éviter, ~Iais aya nt aj outé qu e Ic surplus des observances
couvertes de tentul'es et le pavé jonché de lleUl's,
religieuses dépendantes du vœu des anciens échevins de-
Arrivée
SUI'
le cours à huit heures du so ir! au même en-
droit où la messe avait été célébrée le malin et où elle devait
termin er sa marche, la pl'ocession s'at'I'êta et les corps qui
la composaient se placèrent dans les l'angs qui leur étaient
assignés. Mgr. l'Archevêque d'Aix eLd'Embrun prononça
la même amende honorable qu e ~l g l' , de Belzun ce avait
prononcée le 20juin 172t ; elle fut suiri e des p,'ières etdes
cantiques indiqués dans le mandement de ~Igr, l'Archevêque du cinq rlu prése nt mois, La bénédi ction du SaintSacrement termina la cé,'émoni e, La population de la ville
et les étrangers étaient accourus en foul e et y avaient
montré le même respect l'cligicux et le mC-me recueillement
que dans les
pl'écéd~ nt es,
vait êtl'e maintenu , le flmnbeau qui était otTel't chaque
année au nom du corps municipal pOUl' bl'ù ler devant la
statue de la tl'ès Sainte Vierge , a été p,'ôsenté pal' nous il
l'offrande pendant la messe célébrée SUl' le co urs p"
Mgr, l'archev êque, et remis ensuite 11 deux sœurs du pre
miel' monastère de la visi tation qui étaient présentes il
l'a utel et qui l'ont porté 11 la chapelle de IcUl' co uvent apl'ès
la célébrat ion de la messe,
Fait à Marseille, en J'Hotel de Ville, les jours] mois ('1 an
qu e dessus,
Signé: LE
M ,'R QUIS ilE
MONTGRAND,
(Actes de la Mai,'ie de Ala/'seille, registre u' 7,
p, 232 et suivantes, )
,
�-
CCCXII
..
de ttÎte de mouton, ou avec une poig née d'herb es de plain-
1720.
M ÊTOOD E DU SI I!UI\ A UDlBl': nT , CIlIllURGll!N DU ROY , DA NS
L'UOPITAL ORS CITADeLL ES DE MAn SE ILLR ,
MALADIES CONT,\GIEU SES , EN
CCCXIII -
PCl un TRAITER LES
1ï20.
Dès que l'on connoit qu 'un e personn e est attaquée de
la maladie contagieuse, il faut lui donn er 11 qu elqu'heure
'lue ce soit l'émétique. composé partie de ta,'tre, qui es t
du Verre d'antimoine bien calciné, ct pm'ti e œhypékecuana
bien choisi ; il faut en prendre une once de chacun et les
môler ensembl e; la dose se donne suiv ant l'âge des personnes) depuis s i~ ans jusqu'à dix, trois à quatre grains,
depuis dix jusqu'à vingt 1 cinq gTains) et depuis vingt jusqu'à cinquan te, six, sept, et jusqu'à dix grains suivant le
tempéralllment ; il fai t son effet en trois quarts d'heul'eou
une heu,'e au plus; dès qu 'il a opéré ou pa.' haut ou par
bas, à toutes les fois que le malade vuide de l'un e ou de
l'autre façon, il faut lui donner de l'eau tiède à boire autant
qu 'il en pourra supp orte,' et deux heures après un bon
boujllon fait avec du seul mouton , dans lequel on mettra
dix , quinze ou vingt gl'aÎns de poudre de vipère suivant
l'flge ; on continue ~l donne!' des bouillons bien dégraissés
de quat,'e en quatre heures; si le malade n'es t pas bien
sain du ventre, environ douze heu l'es après avoil' pris Je
remède, on lui donnera un lavement fni t avec une décoction émolliente, comme mauve, guimauve , pariétail'e,
feuille de violelle, un e petile poignée de son , et dans la
colature y di sso ud re une once de cath olicon pro ore ou
comp osé, qu atre onces de miel rosat , et un e dragme de
sel de prunelle,
S'il arrivoil que Je malade eù t un e es pèce de lenesme ,
ce qui arrive souvent dans ces sortes de maladies J il faut
donner en ce cas lin lavement détersif fait d'un bouillon
tain, d'orge , de son , de consoude dans la dissolution , deux
onces de sucre rosat ou muscavadc, avec un ou deux jaunes d'œuf ; à l'égard des cordiaux on en donne suivant la
force et la malig nité qu e l'on remarque dans les malades;
on peut donner trois heures après l'effet de l'émétique,
une potion cordiale faile avec les eaux de Bug lose, chardon bénit et scabieuse, dans lesquelles on met un scru pule de poudre de vipère , une d,'agme de confection d'alkermès, autant de confection d'hyacinthe, di x à douze
goutes d'eau de eanelle, une once de sirop de limon , et s
le malade est ex trêmement échauffé et dans un e grande
insomnie, il faut mettre demi-once de sirop de pavo t blanc,
il faut prcndre cette po ti on en diflë rentes fois dans le j our
et dans la nu it,
Vingt-quatl'e heures après avoir pris l'émétique 1 si le
malade n'a pas assez vuidé, il faut le purger avec deux ou
lI'ois verres de lisane laxative, faite avec trois dragmes de
séné, une dragme de rhubarbe, et demi-once de tamarin ;
il faut mettre le tout tians t,'ois verres d 'eau, à laq uelle il
faut fai,'e donner un bouillon et le laisser infuser sept 11
hcit heutes, et après l'avoir pnssé au tl'avel'S d'un linge,
y dissoudre un e once de sirop r osa t à c~aque ver re, Il faut
une heure tI'inter valie entro chaqu e verre ; deux heures
après le derni er , on donne un bouillon , dans lequ el on
met dix g rains de poudre de vipère; il faut continuer à
purger les malades plus ou mo ins , et jusqu 'à deux, trois
et quatre fois dans hu it jours. suivant que le malade est
libre du ventre, et lu y donner des lavements de temps en
temps et éviter la sa ignée,
Quand la fièvre cesse, il faut cesser aussi les cordi aux ,
sinon continuel' 11 donner la po ti on marquée cy-dessus
entre Jes bouillons,
La ti sane ordinai,'e doit être faite tle deux pots et demi
.
~
•
.' .'
1.
\
�-
-
CCt:X I V -
d 'eau de fontaine, aans laqu elle il faut faire bouillir un e
•
once de racine de chiendent éCl'ssé l'espace d'une demi.
•
heure et, en la tirant du feu , il faut j~ter dedans environ
une once de feuilles de cap illai res, demi-once vulnéraires
de Suisse et neurs de mauve; cette tisane est for t ap péritive et adoucissante; on en doit donner tunt qu e le malade
•
en voudra boire.
Il est orclinai l" e que celte maladie commence par une
grande douleur de tête, des envies de vomir, un abattement géné,'al de tous le COl'pS; si dans .. ou 5 jours il nc
paroit point de bubon, il est certain que la malignitt a été
emporté-e par les purgati fs ou par la transpiration.
Il est for·t ordinaire que chaqlJe malade atteint de ce mal
a un ou même deux bubons; dès qu 'ils pa raissent il faut
applique,' dessus le cataplasme suivant :
Il faut prendre dou ze limasses dont on a ôté la coquill c ,
deux onces de vieux leva in du rneilleur , un
O'I'OS
b
mun, le sapa, l'oignon de lis, une once de levain et de
deux onces de savOIl.
Quant on voit que le pus es t formé, on fait une bonne
incision au bubon et, quand il est ouvert, il faut faire un
petit di gestif pour oindre la tente et un plumaceau que l'on
met dedans; ce digestif se fa it avec une once de basil icum,
un dl'agme de thériaque, un drag me œhui le de scorpion,
et un jaune d'œuf ; Oll le panse comme une simple tumeur
soir et matin , tant qu 'il suppul'e bien.
Quant au charbon , dès qu 'on le voit parotlre à quelque partie du corp s qu e ce soit , il f.ut lui faire un e incision cru eialle jusques au vif , et le panser avec le même
digestif qu 'au bubon,
La prudence du médecin ou chirurgien qui condu it les
malades, doit régler la dose et l'app licati on des rem èdes ,
suivant leurs forces et leul' étal.
oionon
b
(Marseille, imprimerie de la
blanc cu it so us la cend re et deux onces de savon ,'aclé ;
veuve Henri Bl'ebion! et
on pile Je tout dans un mortier et on y ajou te une once de
thériaque et une once d'onguen t basilicurn , tout cela bien
mêlé ensemble, et on en fait un emplâtre de la grandeur
du bubon , cela es t pOUl' un seul bubon; qu and il yen a
plusieul's on augmente les doses à propo rti on; il doit être
l'enouvelé au mo ins soil' et matin ; quand il y a de grandes inflam nl.1tions au bubon , le cataplasme suivant est
aussi fort convenable: il doit êtl'e fait avec du lait, du pain,
un jaune d'œuf, un oignon de lis et de Phuile de lis , et une
drachme de sa ffl'n n et on en met selon la quantité qu'on
en veut faire ; on le renouvelle toules les lois qu'il s'est
desséché, surtout le soi r et le matin.
Ce calapl"sme se fait avec une décoction d 'her bes émol-
lientes) comme pariétaire, mauve, guimauve et , suivant
la quan tité qu 'on en veut faire, on met plus ou moins des
articles suivants) com me les quatre fal'ines, le mi el com-
cccxv -
de J .-P, Brebion , 4 pages
in-4', )
14
SEPTEMBRE
1720.
Le roy éta nt informé que le bruitde la maladie contagieuse dont la ville de iIla ,'seilie est afiligée, ayan t l'épandu
la crainte et l'inq uiétude, non se ulement dans les provinces
voisines , mais dans les lieux les plus éloignés, plusieurs
parlements de ce royat.;.me ont Cl'U devoir rendre des arrêts Où leur zèle, pour la conservation des Provinces de
leur resso rt, le. a po,'té à p,'end,'e des p,'ccautions surabontes ct r.npables, non-seulement d'augmenter l'nllarme et la
consternation dans le cœur des peuples 1 mais encore
"
..
�-
"
CCCXVl -
d'intel'fompre le cours OI'dinail'e du commerce et de priver
leur pays même, pal' un excès de prévoyance, des secours
qui leur sont le plus nécessaires. Sa Majesté, dont les vues
s 'é tendent également ou besoin de toutes les Provinces de
son royaume, a jugé à propos de renfe,·mer dan s un seul
arrêt toutes les précautions qui ont paru nécessaires et
sutrisantes, pour empêcher d'un côté la commun ication
du ma l , dont elle es père que la vi lle de Marseille sera
b ientôt déliv,·ée, ct conserver de l'autre la liberLé du
commerco entre les dilfél'cntes provinces de son royaumè,
e t veill er également à Je u,· sù,·cté et à leur abonda nce: A
quoi désirant poul'voir et prévenir en même temps I~
conflits de juridicti on qui pourroient naitre entre les flIUll'autés, les juges de poli ce, les oft1ciers municipaux etaull'cs:
sur uoe matière si importante et qui n'admet aucun délai ,
le roy é ta nt en so n conseil , de l'avis de M. le duc d 'Orléans,
régent, sans préjudic. des pré tentions respectives desdits
officiers, et sa ns tirer à conséquence pour leur compétence
a ordonné et ordonn e ce qui ensui t:
ART. t ·, Sa majesté fait très-expresses inhibitions etdéfenses aux habitants de la vi lle de lIIarseille, et à Lous ceux
qui demeurent dans Petendue des limites ou barrières qui
ont été marquées aux environs de ladite ville par les commandans et intendans de Prove nce, de sort;'· hors desdites
limites ou barrières, et d'en transporter aucunes mal'Cha:ldi ses, ni delll·ées, à peine de la vi e.
ART. 2. Défend pa reillement sa majesté, sous telles
peines qu 'il appartiendra , aux habitants ùe Provence 1 dem eurant hors desdites limites et à tou s ceux des prol·inees
voisines, d)aller dans les lieux compris dans lesdites limites
si ce n ·est e n ve rtu d ' un ordre exprès et par écrit des
commandans ou intendants susdits , ct à l'égard de ceux
qui y seroient a ll és avant la publica tion du présent an·!!t,
ou qui pou,,·oi"nt y ail e!" au p ,·éj udi ce des défenses, ils ne
-
CCC XVII -
pourl'ont en sortir qu 'il la charge de faire qual'anlaine dans
les lieux qui seront désignés à cct effe t par lesdits comm andans ou intendants , nu personnes par eux préposées .
ART. 3. Il ne ser:! permis Il aucun des habitants dudit
pays de Provence, ni de ceux des autres pays qui y so nt
actuellement, encore qu 'ils soient hors des limites dont il
a été fait menti on dans l 'article premier, de passer les rivières du Ve,·don , de la Durance et du Rhône , san s avo ir
fait la quarantaine penda nt le temps qui leur sera prescrit
par lesditscommandans et intendants et ce, dan s les lieux
qui seront désignés par lesd. commandans et intendant,
ou par ceux qu 'ils auront préposés à cet effc t; comme au ssi
sans rapporter des certificats de santé donnés par les consuls ou officiers municipaux des lieux d'où ils seront partis,
lesquels certificats, ils seront tenus de faire viser et dater
par les officiers municipaux des lieux par lesquels ils passeront, et en outre, par les commandans et intendant de
ladite Province ou par des personnes par eux préposées, le
tout il peine des galères à temps con tre les hommes, du
fouet et du banissement il temps contre les femmes et fi lles
pour la première co ntravention, et de mort en cas de
récidive .
4. Et afin qu e perso nn e ne puisse prétendre ca USé
d'ignoran ce des défenses portées par les articles précédents,
il sera planté il toutes les entrées et chemins où il n' y aura
point de barriè,·es, des poteaux avec des inscriptions qui
contiendront les défenses ci-dessus marquées .
ART . 5. Les courriers qui partiront des lieux situés audelà d.es rivi ères du Verdon, de la Durance et du Rh Ône
du CÔté de la mer, ne pourront prendre d 'autres rout es
pour cntre!" dans les autres parties du royau me que celles qui
ART .
leur seront marquées pal' lesdits commandans etintendant,
à peine de mort .
AnT .
G. Ceux qui seront chao·grs de lettres de Marseille ,
�-
CCCXV III -
ou autres lieux renfermés dans les lim ites mentionnées
audit premier article, seront tenus de jele!' leul's pnquets il
trente pas de distan ce de la barrière de Notre-Dame, ou
autres qui auront élé posées à cet effet, où l'orticier qui y
commandera les fera prendre avec des pincet t~s trempées
dans le vinaigre 1 et parfumer ensuite chaque lettre en la
manière accout.umée en pareil cas, pour, après les avoir
rait sécher et avo ir donné au cOUlTier la décharge de son
paquet, les emoyer au plus prochain burea u de la posle ,
où il en sera donné décharge : et, à l'égard des lettres qui
seront écrites du rp.ste du royaume pour la ville de Marsei lle et lieux renfermés dans les limites mentionnées au
premier acticle. )'oflicier commandant auxdites barrièl'es ,
les fera jeter pareillement à trente pas de dislance au-d elà
desdites barrières, où elles seront reprises par le courrier ,
en sorte, que J'officier 1 ni les gens du corps de garde 1
ne puissent avoir aucuue au tre communication avec ledit
courrier , et quand à la forme des envois , remises et
décharges desdi ts paquets et lelll'es , il Y sera pOUlVU par
ledit sieur intendant, ainsi qu 'au pa yement des frai s de
l'é tablissement et entretien des borrièl'es et corps-de-garde
et "utres dépenses nécessaires pour l'exécution du présent
arrêt.
ART . 7 . Fait Sa Majeslé, pal' prov ision et jusqu 'à ce qu'il
en ait été autrement ordonné, très-ex presses inhibitions et
défenses à toutes sortes de personnes de quelque élat el
condition qu 'elles soient, de transpol'ter aucunes marchandises ou denrées de quelque nalure et qualité qu'elles ,
pui;sent êh'e , au delà desd. rivières du Verdon , de la Durance et du Uhône, et aux commis établis par l'adjudic alaire
de ses fermes au.x environs desdites rivières, de les laisser
passer à peine de la vie .
ART . 8 . Sel'ont néa nmoin s exceptées des défenses POI'tées par l'article précédent, les denrées et marchandises qui
suivent, sçavoî r :
-
CCCXIX
Les poissons secs et salés.
Les oli ves , câpres, oranges, citrons, grcnades, amandes.
avelin-es, prunes et pruneaux, fi gues, marrons, châtaignes,
noix , et au ll'es fruits élant en barils.
Les huiles en cruche et vases de terre ou lonnes, ou
autres fUlailles, hors les peaux de bouc.
Les vins et autres liqueUl's entonnées en futaill es.
Les poivres, clous de girofle , gingembre, muscades et
autres épi ceries, et Jrogues aromatiques, purgatives et
préservatives .
Les parfums, les cendres et souldres barillées, natrons, et
savons noirs et gl'Îs.
Le tout sans cordes, emballage ni sac, et à la charge que
lesdites marcbandises exceptées, ne pourront être tl'ansporlées <le la Provence, au-delà du Verdon , de la Durance
et du Rhô ne, qu 'après qu 'elles auront séjourné pendant
l'espace de quarante jours sur le bord desdites rivières du
côté de la mer , dans les lieux qui seront à ce destinés par
lesdits commandants e l intendant, ou personnes par eux.
préposées.
ART. 9. Perm et Sadite Majesté à toutes sOI'les de personnes de tl'ansporter librement Ioules sortes de mal'chandises
el denrées de toutes provinces du royaum e dans celle de Provence, el d'y conduire toutes sortes de bestiaux 1 et ~e aux
lieux qui seront indiqués par lesdits comman danls et intendant , par rapport aux denrées , bestiaux et marchandises
qui seront nécessaÏl'es pour I\ mtretien et nourritul'e des habilanls des lieux suspecls.
ART . tù _Il sera élabl i dans tOIlS les lieux de la Provence,
où lesdils commandan ls et intendant jugeront à propos de
le faire, des bureaux de santé composés des officiers municipaux et autres principaux hab ilants qui seront choisis à
cet effet 1 en la form e et manière qui sera prescrite pal'
lesdits commandants ct intendant, pOUl' veiller aux pré-
,~ \
"
�-
- cccxx cautions néccssail'cs pOlll' cmpêcher la communicn tion du
mal contasieux , maintenir la police et la discipline qui seront établies Il cet ég"rd , et faire exécuter les ordres qu'ils
l'ecevront de leurs supérieurs.
ART. 11 . Lesdits commandants et intendants , et lesdits
officiers mun ici paux pourront llussi établir des gardes aux
portes ou entrées des vi lles et autres passages qu 'ils estimeront convenables, el dans les lieux où ils jugeront que
cette précaution pourl'a être nécessnire.
ART . 12. Ordonne Sa Majesté, que les vaisseaux venantdcs
ports, rndes et havres de Provence ne pourront moui ller
l'ancre dans les ports, rades et h. H es de la Méditerranée,
ni dans ceux de l'Océan et dans les rivières qui y ont
leul' embouchure, qu'aux endroits qui y seront désignés
par les maires, écheyins, jurat s el autres officiers municipaux des villes, en sorte néanmoi ns que ces vaisseaux y
soient à l'abri, tant des accidents de la mer que de tous
autres. Veut Sa Majeste que lesdits officiers municipaux
procèdent incessamment Il celte désignation , si fait n'a été;
qu 'ils appellent .vec eux les maftres des quays, et que
lesdits maitres des quays fa ssent obsCl'ver ce qui aura
H" réglé pour cet égard , à peine d'interdiction des fo nc·
tions de leurs offices J l aquel1~ en cas de contravention
pourra être ordonnée par lesdits juges municipaux , auxquels Sa Majesté en alt,'ibue le pouvoir et l'autorité.
ART. ~ 3. Veut pareillement Sa Majesté, qu 'aussitôt après
Parrivée de ces vai sseaux, avant qu'aucun homm e de l'l'quipage puisse descendre à tel'I'e, ni aucune marchandise
être débarqu ée , tous ceux qui composeront Péquipage
soient visités par les médeci ns, chirurgiens et autres qui
seront à cet efrel commis par lesdits offi ciers munici paux ,
el qui 1 en C,1S de refus ou négligence y sero nt contraints
pal' amende arbill'ai,'e , laquelle sera par lesdi ts omeiel's
ordonnée . Fai san t Sa Majesté, sous la même peine, ll'ès -
CCCXXI -
c:\ prcsses défenses à toutes personnes de faire, avant la
visile, lesdites décentes ou débarquemen ts et à ceux qui
sel'ont pOUl' cet effet préposés pal' les offi ciel's municipaux
de le soum'i,· .
ART.14 . Les capitain es ou mail l'CS des v!\ isscau x, remcttl'ontaux médecins, chirurgiens, Ou autres qui ff~ ron L la vislUe, leurs lettres de santé ex pédiées par les magistrats ou
officiel's publir,s des pOl'ts d'où ces vai ssc1 ux sel'ont partis
et de tou s les ports où ils auront pris leurs chal'gements ,
ensemble leurs lettres de mer ct co nnaissements, pour
être ensuite lesdites pièces repl'éscntée~ auxdits officiers
mun icipaux , après les avoir tl'empées dans le \'inai ~p'e ou
pill'fumées et pris toutes les autres précautions qui seront
estimées nécessa ires.
ART . 15. Si par la visite qui aura élé faite, il paroit qu·au ·
cuns de l'équipage n'est nttaqué de la mal adie con tagieuse
et si les lettres de mCl', celles de sanlé et .ull'es pièces du
bord sont en bonne f~rm e et font connoître que les
\'nisseaux ne sont partis d'aucun port de Provence et
autres lieux suspcets 1 ou n'y ont pris leur chal'gement
entiel' ou en partie, ' les offi ciers muni cipaux donneront
à Ces vaisse:iux , à leurs équipnges et nux mal'chandises
une enli ère libel'lé.
AnT . 16 . Si , au contl'ail'e , quelqu 'un de l'équipage se
tl'ouve, lors de la visite , attaqu É' du mal contagieux, Sa
Majesté ordonne auxd ils oOiciCl's municipaux de l'envoyer
incessamment le vai sseau el de ne souflhr qu 'il soiL débarqua aucune person ne du bord, ni marchandises , ni
qu 'il séjourne dans les pOI'tS , rades , havres ou ririères,
quand ntème il seroi t muni de lettres de santé.
ART. ~7. S'jl ne se trouve dans le va isserlU aucune personne infectée de la ma ladie contngicuse, cLqu e néan moins
il paroisse , pur l'examen des lettres de mcr ou Hu ll'es pièces
du bord , que le vai ssea u , qu oiq ue muni ùe lelt,'es de
1
VI.
,
�-
CCCX:\: 11 -
santé , Soil parti d'un pOl't de Pl'ol'ence ou y ail'pris des
marchandises, lesd its officiers municipaux établironl SUI'
ledit l'aisseau un gardien, en la présence duquel et d'au Ires
gardes ou commis qu'ils 11I'époseront à cet effet , seront
déchargées, par une partie des gens de l'équipage dudit
navire 1 les lai nes, étoffes de laine 1 toiles , chanvres 1 lin,
soie de pOI'C, poil , bOUl'l'e, ploc, crins, plumes de dUl'et
et à écrire, cuirs J peaux fourrures, pelleteries et tous
les emballages des ùUll'CS marchandises 1 qui seront mis à
l'air , maniês el remani és dans les lieux que lesd its officiers
auront désigné3 el où lesdites marchandises demeureront
en dépôt pendant 40 jOUI'S, à compter de celui auquel le
déballement aura été parachel'é, à peine de punition COI'pOl'clle 1 tan t contre les gardiens que tous :lulrc,s qui, avant
ledit temps expil'é, auroient enlevé lesdi tes marchandises
ou partie œicelles.
ART. 18. Sel'ont tenu s 1 lesdits officiers municipaux 1 de
préposer des bateaux 1 pour porter, a\'cc les préca utions
nécessa ires: aux gens de l'é'Iuipage et autres l'lant en qua~
l'an(aine les vivres ci rafraîchissements qui leur seront né~
cessa ires et qui seront t:n:és pal' lesdi ts officiers suivant
.
le prix cot1rnnt.
ART 19. S'il ne se lrouve aucun lieu convenable pour le
débarquement et dépôt des marchandises mentionnées
dans l'article précédent , lesdits officiers municipaux pourrontles fai;;c Il'ansportel' dans quelque bâtiment vuide qui
se Iroul'era dans le port, en dédommageant le propriétaire
de ce bâtiment.
AuT. 20, Ceux de l'équipage qui auron t débarqué, déballé ct manié les marchandises cy~dessus spécifiées, seront
obligés de l'este l' penda nt la quarantaine dans les lieux où
sero nt cés mal'chan dises, sa ns qu)eux , ni ceux du même
équipage qui seront demcul'és à boru , pu issent avoir aucu ne com mun ica tion ensemble, ni les uns ni les autres,
1
-
CCCXX III -
:l\'CC les habitanls dèS li ~ux, ni même avec les équip<lg~s
des ;mtres bâtimens qui sel'on l en qU:lI'anlaÎl1e.
AIIT, 2 1. Ceux qui auront été préposés pour assister au
débarquement , déballement et maniemenl des marchandises cy-del'ant ex primées, ou qui y aUl'onl été emp loyés,
et m ~ me les habitanls des lieux qui auront reçu dans leurs
maisons ou Mtimens des gens de l ' é~uipage ou quelque
marchand ige du vai sseau, seront contraints par lesdits officiers de faire pareillement la qual'antain e.
ART. 22, Les marchandises, aulrp.s que cell es énoncées
en l'al'ticle 17 , ne POUI'I'ont (:II'e débarquées ell'eSlel'onl il
bOl'd du vaisseau jusq u'à ce qu e la quarantaine soit ex pirée,
sous la peine portée par ledit article 17, à l'exception
néa nmoins des bll's , lesquels pourront, aussitôt leur al'ri"ée, NI'e transportés dans un autre bâtiment, sans aucune
futaille ni snc, el sans être assujettis ft aucune quarantaine .
ART, 23, Si, pendant le cours de ia quaran laine, aucun
de ceux qui y auronl élé . ssujeUis es t attaqué du mal conlagieux, lesdits oniciers rnuni cipallx lelll' feront faire une
seconde qual'antaine , qui commencera du jour que le mal
sera déclal'é,
ART, 24, Si après l'exp iration de la quarantaine, il n'a
paru aucun ind ice de mal contagieux lesdi ts oniciers
permettl'ont rentrée et 1:1 libre communica
tion et disposi,
lion du Vai SStl3 U ) de l'éq uipage ct Jes·mal'chandises.
ART. 25. Si Je vaisseau n'esl pas muni de leU l'es de san lé
ou si les lieux dans lesquels les lellres lu i auront été accordées , sont si mplemt!nt suspec ts, sa ns au cun avis certain
qu 'il y ail de la contagion, lesd its officiers municipaux
sel'on t tenus d'observer et faire obscf\'el' les fOI'malilés
prescrites par les articles 17 et flUtl'cS suivants. P el'met
nén nmoin s , Sa I\Ifijesté, aux sieurs intendants ct commissaires d é p~\rli s dan s les prO\ Îu ct:s J d'nbl'égel' ou proroger
la quaranlai ne , ainsi qu 'ils le jugcl'ont" propos,
1
..
••
~
.,.
.'
�ART .
CCCXX IV -
-
26 , 'J'ou t cc qui sera ordonné par lesdits sieurs
commanU,1I1S et intendan t ou par lesd its officiers municipaux, en exécution du prrsent arrêt, som exécuté, n o~obs
tant opposition ou ap pellation quelconques, dont, SI a u-
cune intervient, Sa Majc!) té se réserve le jugement , leur en
attribuant toute juridicti on et co nn oissance, qu 'elle a
interdit à toutes ses aULI'CS cours et juges J jusqu 'à ce
qu 'au trement pal' ell e cn ail été ordonné et ce 1 sans avoir
éga rd aux dispositions des al'l'ê ts rendus da ns ses cours de
padement, qui seroient co ntl'aircs au présent arrêt ou
qui é tablil'oie nt d 'autl'es e t plus gra nd es préca utIons qu e
celles qui sont cy-dessus marquées, Mande et ordonne, Sa
Majesté 1 aux sieurs commandants et inten~ans et ~ommis
saires départis dans les provin ces et auxd lts omcler~ m~
nicipaux el à tous autres qu'il appartiendra, de temr SO Igneusement la main chacun en droit soy, à l'exécution du
1
présent al'l'êl, qu 'ellc veut é tl'e lu , publié et affiohé partout
où besoin sera.
Fai t au conseil d 'éta t du roy, Sa Majesté y éta nt , tenu
li l'aris , le quatorzième jour de septembre mi l sept cent
vingt.
Signé
l'U ELYPEAUX ,
(A,'chives de la ville, 1" di vision, t " secti on ,)
30
SEPTEMORE
cccx:\.\' -
maréchal des camps et armées de Sa Majesté, co mma ndant
dan s cette ville de Marseille, son tel'roil' e t lieux circon-
voisins, etl\fessicurs Estelle, Aud imar, àIoustiel' et Dieudé,
échevin s, protecteurs et défenseurs des pl'iviléges, franchises et liber tés de ce tte dite ville, co n3eillers du ro y,
lieutenants-gé né raux de police, étant assemblés dan s l'Hôsavoir : le procUl'e ur du ro y de la police, les intend ants
de la sa nté, les députés de la cha mbl'e du co mmerce, les
directeurs des bôpitaux , plusielO l's des com missaires généraux et parliculiers des quartiers et pal'oisses et au lres
notables citoyens.
M , E stelle, premier échevin , a repl'ésenté il l'Assemblée ,
qu e l'incertitude où l'on peut N I'e dan s les pa ys étl'angers
de l'Etat où la san té se trouve dan s cett e ville, pouvant
emp êcher ceux qui y ùnt des affaires e t négoces, de prendre les mesures qui leur co nvi en nen t , il sel'ait à propos,
pour qu e chacu n fùt instru it et certain de la vérité, de
manifes ter par un acte, le bon état où la santé y es t il
prélent e t qu e le jour d 'hy,,', après qua l'a nte jours passés
sa ns qu 'il ail plus paru aucune marque de contagion 1 le
Te Deum fut chanté en ac ti on de gnlces poUl' la déli vl'ance
de ce mal.
ny suspect Ju ma l co ntag ie ux dans cette vi lle de Marsei llo
I.!C mal avoit si fort baissé et diminué depuis qu elques mois, qu 'il n 'en tomboit plus que
et comme précédemment
S I TUATION DE LA SANTÉ PUBLI QUE A
MARSEILLE.
Ce jour, derni er septembre mil sept cent vingt-un , M_
le baill y de Langeron , chef d 'escadre des ga lè res du roy,
.•
te! de Vi lle avec les principaux officiers muni cipaux,
Sur quoy, aux fin s susd ites Cl en foy ct témoignage de la
vél'ité, Nous , commandant, échevins, ofl1ciers, citoyens et
assembl ée, disons, déclal'ons et fai sons ~avoi l't que depuis
le dix-neuf aoust dern ier, il n'y a eu aucun malade atteint
1721 ,
.,
très -peu et encore pnr intervalle eL de loin en loin, qUcl
la communication pal'oi ssoit même n'avoia' plu s aucun
effet dangereux ct qu e Ics désin fect ions générales a \'o i e~1t
etc réitél'ées tant de fois et al'ec tant d 'exacti tude , qu 'il ne
• .'
i •• '
..
,
,'
,
.
.
�-
CCCX XVI -
reste rien (lui n=aiL été parfaitement pUI'gé, ayant lieu de
croire dans cette heureuse situation , que Dieu nous avoit
fail 1<1 grâce de nous délincl" enti èrement de ce mal) nous
p,'iàme, Mgr . l'évêq ue de faire chantel' le Te Deu m en
action de gl'àces, ce qui fut f<lit le jour d'hyel' vingt-neuf
septembre à l'église cathédl'al c Où il officia pontificalement et où Nous, Commandant , assist<1mcs n,'ec Messieurs
les échevin s, au ssi bien qU 'Il ia procession généra le qui fut
faite ensuite, avec toute la solennité possi ble et un concours ex trn ordinail'e 1 tant de la nob lesse, que des négo-
ciants et du peupl e, cc qui fut suivi des feux de joye ct
Hutl'es réjouissances pub liques, el d'nu tant qu 'il impor te
au bien du r.ommel'ce de mériter la confiance de nos voisins et cles Halions étrangèl'cs, voulant employer pour cela
les moyens qui nous pal'oissent les plus effi caces, nous
avons déterminé de commence!', dès demain, unc seconde
quarantaine de sa nté, pendant laquelle les mêmes Pl'éca ulion::; dont on a usé dans la premièl'c, sel'on t exactern ent
gardées et obser vées; en foi de quoy le présent acle a été
-
CCCXX VII -
Seren, intendant; Cornier , intendal/t; Barthalon, député; E, Remusat, dépu.té ; P . Remusat, député ;
Aillaud, député ; Nogaret, Grimaud, Costelane, Guillet, Dm.,ttphin, Ricard, P. Gros , P. Seren, Ganteaume,
Marin, Beaussier, L . A/al"tin , Secu'i n, le chevali'er
Rose, Depuis , Guillhermy, Rebutty, Poete , Amirat,
Chaud, Atlclier , Amoureux, ROllstan, l sséry, Guieu,
Armand, COIta, Lebois, Long, blane, Gubert, Constant, Compian, H . Latil, J.-J, Seren, J .-B . ~/a9Y,
J, ArnauII, J. Roman, Roux l'ainé, Lambert , SaintAmant, Cauvin , Demandais, Allemand , G. AiaU1'in,
David, J. - B. Besson, échevÎ11s.
Collationné par Nous , archivaire et secl'étairc de la
Ville ,
Sig"é : CArUSo
( Archives de la Ville, 4' di\' .,
2° section , no24 . )
dressé au lieu, an et JOUI' que dessus, au x ex tl'aits et exemplaires duquel , signé plll' le sicul' Capus , al'chi\'aire et
secréta ire rie la ville ; foi sel'a njoutée comme à Poriginal
p", Nous signé.
Signé: LE BA ILL Y DE LA N GERON ;
E STELLE, échevin; A UDIMAR , échevin; MOUSTIER ,
échevin; DIEUDJ1', échevin; Pichaty de C.'ois.aùl/e,
IJrO CW"eUl" du roy; A. j /aga/on, intendan t; C. Rose ,
intendant; E. Roland, intendant; 11. de St-Jacques,
ùl tendant; C.· J . Tiran, in ter,danl; J. -B . de S. Michel, intendant; J, Laurens, in tendant; Piquet, intendant; Gtteydor, int e"dan l ; J. Dl/Intis 1 intendant ;
Bptalldief', Î11lendan t; . l. - M . Barré/y , intendant ;
1
SITU.\T1 0N DK LA SAIST!! PUB LIQ UE A 'l'OULON.
Cejourd'hui , septième novemure 1721 et le vingtième
jour de notre derni ère quaranlaine de sa nté , M . Dupont,
brigadier des armées du roy , commandant dans la ville de
Toulon etdnn sle pays, et M . d'Antl'echaux , pl'emier consul ,
lieutenant de roy au gouvern ement de lad;te ville, lieute nant-généra I de la police, seigneur de la Val-Dardene,
étant assemb lés à l'R ôtel de \' ille, ave" les principaux offi-
.,
~
�-
-
CCCXX VIII -
CCCX XIX -
cier5 municipaux 1 les intendants de lA santé, ceu'\. de la
police, les recteurs des hôpitaux , tous les commissaires de
la campagne el aull'e5 notables citoyens 1 et le5 consul s
ce qui rût le dern ier octobre, dans l'église cathédrale 0 ..
il officia pontific.lement , au so n des clocbes et.u bruit du
des lieux d 'Ollioull cs, du Hevesl, de la Va lelte, de la Seine,
de Saint-Nazaire , de la Garde, de Six-Fours et de SainteMarguerite ;
JI a été l'eprésen té par M. d 'Antl'echaux, r l'emier con,ul,
d'autant qu 'il importe pour Ic bien de cetle ville, et pour
en l'établir le commerce, de manifester par le même acte
qu'il convena it , pour mél'ilel' ln confiant!c de nos voisins
désinfectés, les consuls d'Olliou les moyennant serment,
ont décloré à la pl'ésente assemblée n'avoir eu ni mor ts, ni
ct des nalions étran gères, de 'nan ifester par un ac te le bon
état ou so ll'ouve celte vi lle, qui n'a eu nulle atteinte de
contagion depuis quatre-vingts jours;
Que l'on y a com mandé 10 del'l1ièl'e qu,rantaine de san té
le <Iix-huit du mois d 'octobre, après soixante jours de
santé ;
Que le trente-un du même mois, veill e de la Toussain l,
l'on y a c.hanté le Te Dewn en action de grâces pour la dé·
livl'ance du ma l contagieux el que tous les lieux circonvoisins de cette ville, dont les consuls icy prése nts peuvent
attester la sa nté, do ivent être comp l'is dans le p résent acle,
après leur :.1voil' fait pl'êtet' serment j
Sur quoy , pOUl' témoignage de la vérité, nous commnn·
dant, consul , officiers muni cipaux , citoyens et assemblée,
canon
1
le bon état où se
trO~lVent
tous les lieux circonvoisins, qui
ont l'en tl'ée dans Toulo n , pour être sains et par faitement
1
malodes de la ma ladie contagieuse dans leur lieu , depuis
le dix du mois d'aoùt;
Toutes lesquelles déclarations,
fa i l~s
en notre
pr~sen ce
pal' lesdits sieurs consuls, le pl'ésent acte a été dl'essé au
terroil', depuis le septième septembre, il n'y a eu d'autre
rnalade que le sieur 130nnegrflce , au quarti er des Houtr.:s,
Sig. : DUPONT ; D' A_VTRECIfA UX, consul; Portalis,
qui y moul"Ut le huitième au soir ; qu e la vi lle a été pendant
Il'ois foi s désinfectée par les parfums et pal' le feu, avec
toute l'attention et taule l'exactitude possible; que nous
avons commencé le dix-ll uit octobre 1 après soixa nte jours
de santé, une derni ère quanHltaine qu i finira Je vingt·sept
du présent mois, pendant la<luelle nous avon s prié Mgr_
l'évêque de raira chantel' le Te Denm en net ion de gl'Îlces,
,
.
.
'
Ceux du Reves t , depuis le vingt-cinq juillet;
Ceux de la Valette, depuis le deux juillet ;
Ceux de la Seine, depuis le trente-un aOllt ;
Ceux de Saint· Nazaire , ùepuis le quinze ~oùt ;
Ceux de la Garde, dcpuis le quin ze aoùt ;
Ceux de Six-Fours, dans un de leurs hameaux se ulement
appelé les Guigons , depui s le six se ptembre,
Et ceux de Sainte- \'I arguerite , depui s le premier août.
dans la ville de Toulon ; que dan s toute l'élendue de son
il ny a eu ni mOl'ts , ni ma lades de la maladie contagieuse
.
avec un concours de monde extraordinaire 1 et
lieu an , cl jour que dessus 1 aux ex traits duquel , signés
par le sieur Roustan fl l'chi\'ai l'c de la vill e, ou pal' le sieur
Senez, notre secrétaire, nous prions tou s ceux qu'il nppar·
tiendra d'njoutel' foy , comme à l'OI'iginal par nous signé.
déclaro ns et attestons qu e depuis le d ix- huit du mo is d'août
,
j
j
Tournier, adjoint s; Paves, Galle , Navarre, Mou ton,
Boissière , in tendants de la saIlle' ; Durand, RaisSun,
Glapie1', Cogorde, Gai1'ouard, Aurran , Allemand
conseillers de v ille ; Ghabef't , Verg uin Beaussier ,
intendants de police; le chanuine l'Armodieu., BrtLfI, t
Bousquet 1 Delamer, Satu'i n el Granet, f'ec t.em's des
h6pilaux; Sabran Saldon, le chevalier Gineste , Cm-J
1
�"
-
ccc xxx -
-
deil, B)~Llar, Merle, Flamenq, Cord.il, B""'lOlId ,
CCCXIX I -
la santé, les députés de la ohambre du commerce, les
Gar-nie1', Afonier, Cavasse , Delat J Tournier d'Anl1'e-
capitaines de ville, les médeci ns ùe l'aggrégation, les di·
chaux, Marùt 1 Portalis
recteurs des hôpitaux , les commissaires généra ux et parti-
J
Portrait, J. Afarin 1 Curel,
culiers des quartiers et paroisses, les inspecteurs du terroir
Brunel, Aiguillon, Ba1Ty , Laia1'd, Gautier , Sanson
Durand 1 Pomet 1 Ica'rd, Albert, Paves, Vacqn 1
A llemalld , MO)'el ; Jeall Olivie>', consul d'Ollioules',
Louis Sauvaù'c 1 COu sul du Revest ; Ricaud 1 consul de
la Valelle; Piel-re Dragoy , consul de la Seine; Bar,.i" ,
consul de Sainl-Nazaü'e; Chabert, co"snl de la Garde;
Denans, consul de Six-Fours i l.ot,is Tourn'ier., consul
de Sainle-Marguerile.
cette vi lle et son terroir, n ' ay~mt, en elfel, reçu au cune
atlein le ny altération penùant la quarantaine de sa nté que
nous venons de faire, qui a commencé le premier octobre
dernier et qui a fini aujoUl'œllUy neuvième no\·embl'e mil
BEA UVA IS THOMAS, DOR UES , CREISSEL, com-
" pt cent vingt- un , non plus qu e pendant la pl'écédente ,
qui commença le dix-neuvi ème aoùt dern ier et qui finit le
1
missaires génér aux .
( Archives de la ville de Toulon.)
et au tres notab les citoyens de cette ville.
~1. Estelle, premier échevin, a représenté à l'A ssemb lée,
que la sa nté ( par la grâce de Dieu ) à pri'sent parfai te dans
vingt-neuvième septembre suivant: et que la:communicalion depuis long·temps n'y paroissa nt plus dangereuse,
quoyqu'elle fùt aussi libre qu 'elle l'étoit ava nt la contagion , jointe à l'attention qu e l'on a eue de se gOl'der du
dehol's et de ne rien recevoir d'aucun endroit , soil par
9 NOVE""RE 1721.
Exposf:
DES FA I T S RE LAT I FS A LA CONTI\ GION'.
mer ou par terre, qu 'avec toul es les précautions les plus
exactes; il a aussi représenté, que la désinfection d'une
aussi grande vi lle qu e cell e de Marseille, éta nt d'un déta il
très-é tendu. l'on pourro it oroil'e dans les pays élran gers
qu'elle n'a pas été faite dans toute sa perfection et qu 'en
désinfectant tous les linges, hardes et meub les des maisons,
Cejour d'bu y neuvi ème novembre mi l sept cell t vin o" t-un
.
,
M _ le bailly de Langeron, chef d'escadre des galères du
roy , marécha l des camps et armées de Sa Majesté, commandant dans celle vi lle de MOI'seille, so n terroir et li e~x
on n'aurait peut·être pas purgé el désinfecté aussi exacte-
circonvoisins, et Messieurs Estelle, Audimar, Moustier et
Dieudé, échevins, protecleurs et défanseurs des priviléges,
ment toutes les marcbandises susceptibles et qu e l'on se
seraitl'clàché dans un travail aussi immense 1 il t::st à propos de l'assu rer là- dessus tout 1e monde et de manifester
par un acte authentique, l'exactitude avec laq uelle tout a
été purgé ct désinfecté.
franchises et libe''tés de cette d ite vi lle, conseillers du roy,
iieute nants-généraux de police, étant assemblés dans
l'Hôtel de Vi lle et chambre du conseil, a,'ec le procureur
du "oy de la police, Ol'a teUl' de la vi lle, les intendan ts de
Sur quoy, aux. fin s susdi tes et en foy et temoignagesi nt}t authentique de la vél'ité, nOLIs commandant, échevi ns, procul'eul' du l'oy, intendants de la sa nté, députés
du commorce ) c<t pi laines de vil le, médecins, directeurs
c~l'e
,~
.
�'.
-
-
CCC XX XII -
des hôpitaux t commissai res généraux et pal'ticuliers des
quartiers et paroisses , in specteurs du terl'oir, officiel's .
citoyens et Assemblée générale, disons, déclarons et faison s
savoÎl', que pendant notre quarantaine de santé qui a flni
aujourd'huy neuvième novembre mi l sept cent vins-un,
non l'lus qu e pendant la précédente, il n'l'a eu (pal' la
grâce de Dieu ) au cun accident suspec t de contagion dans
cette vi lle de ~ I arsej ll e, ny dA ns so n terroir ; que la santé y
est bonne et parfaite, et qu'iJ n'y a l'ien dans aucun endroit
de cette vi lle, églises, hôpitaux, communautés de religieux
et religieuses, port, faubourgs, terl'oir , hameaux et bastides, qui n'ai l été purgé et désinfecté avec la derni ère exac-
titude, et cela par plusieurs fois, pour plus grande SÙ I'I::lé,
et ensuite hien vérifié Pal' diverses revues gêne ral es, et
pour ce qui concerne les meubles, hardes, linges el effets
des maiso ns Où il y avo it eu des malades ou des mOl'L'
aussi bien que de tous appa,'tements et recoins d 'l'celles,
depuis la cave jusqu Iau grenier, la désinfection en a été
faite dans la form e réglée pa,' un e mû ,'e délibérati on prise
CCCXXX IIf -
poutres ct les solives, après plusieurs parrums, ont été
nettoyés, frott és et lavés al'cc du vinaigre ou du blanc de
chaux, et cette d ésinfecti on général e a été ensuite ,'.ii térée
lusieul's foi s et en divers temps à la vi ll e et ~I la campagne,
~n exécution des ordonnances des
huit février, buit juillet
ctqualol'zième août derniers; et pour ce qui est de toutes
les marcband ises susceptibles qui étoient dans lesdites
maisons, vestibu les
~t
appartements d'icelles, magasins,
boutiques, fabriques et >ur les navires ct bâtim ents du
port, elles ont été toutes sans exce ption s ( à la diligence
des intendants de la sanlé el cn exécuti on d 'un e ordonnance
rendu e 11 ce sujet, le seize décembre 1720 J, transportées
sur l'île de Pomègue, di stanle de trois milles de la ville, ct
l'ont demeuré en purge et à l'évent pend ant plus de quatre mois et de là encore rort long-temps dans les infirme-
ries ou lazaret t d'où elles n'ont été retiréeg que depuis la
fin de toules les désinfections, Ap,'ès un e purge aussi bien
exécutée, l'on ne doi t plus faire de dilliculté en au cun en-
droit du monde, d'y recevoi r lesdites marchandises; tous
commi ssai l'es des quartiers et sous ceux des inspecteurs
les navires même et les barqu es et bfitiments du por t, leurs
agrès et apparaux , et notamment les voiles , tend es, bannières, flamm es et bandero lles ont été pareillement bien
purgées et désinfectées, à la di lige nce desdits intend ants
de la santé, et en exécution de la susdite ordonn ance du
vingtième décemb,'e 1720 . De so rle qu 'if n'l'ari en d~ n s
celle vi lle el dans son terroi ,' qui ne soit bien net, bIen
sain et hors de toutes so rt es de soup ço n et qui puisse faire
chan ger n y altérer la bonne sa n té dont on y joui t à présent.
du terroil'; ap,'ès al'oi,' fai t briller tout ce qui étoit le plu,
inrecté et qui ne mé,'itoi t pas ln peine d 'rtrè consCI'l'é, le
surplus a été échaudé, lessi vé, lavé et parfaiteme nt pUl'ge,
changement co nsidéra bl e de maiso n, qui
sur ce sujet et qui fut prescrite pal' les ordonnances
SUI'
ce rendues les 30 décemb,'e 1720 et W janvier 1721 , 1,,quelle form e a été la plus ex acte, la plus silre et la plus
scrupu leuse que l'on ait pu imag ine,', et qu e de plus elle a
été faite lI'ès-exactement et avec toute l'all entio n possible,
par des gens experts et de con fi ance, sous les yeux. des
co mmi ssaires gé né,'aux et pa''1icu liers et m ~me de ~L'1. les
échevins, et à la campag ne, sous les yeux des capit3ines et
ou sur les lieux ou hol's la ville. aux lavoir s et lieux de
désinfec tio n établis à cet effet. Tou tcs lesdi tes maisons,
appa rtements et cc qui les co mpose ; les mUl'ai lles, les
La libre communication qu 'il y a dans tous les endrOits
de la ville et entre ses habi tan ts et ceux dè son terroir, le
fi
été fait le jour
de Sai nt-Mi chel dernier et qui a donné lieu au maniement
ellransport d 'un e infini té de meubl es et de hardes; l'o uverture généra le de toutes les boutiques, fabriques et ma-
..
,
l,
'
�-
- cccxxxv -
CCCXXX I\' -
gasins J l'acbat continuel que Pon y fait de toutes sortes
de marchandises, tant pour la subsistan ce qu e pour l'habil_
lement ct entreti en des familles; tOlit cela n'ayant produit
aucune altération ny chan gement 11 la sa nté parfaite dont
on jouit dans cette ville et dans so n tcrroir depuis près de
les (olltions de major; Bertrand, médeci"; Raimond,
médecin; Robert, cy-devant médecin cr, c".rde l'Mp"
tal du jeu de Afail; Colomb, médecin; AIichel, méde-
trois mois, l'on ne doit plus douter de notre heul'euse si-
cin ; ~Nogaret, di1'ectew'; Guieu, directeur; Guillet,
diTecleur ,; Grimod, directeur; Calelin, directeur', Arnphou x, d1.recleur; Alar11'ier, direcleu1'; Hetmand, di-
tuation dans laquelle nOUS tâcherons de nous maintenir ,
,'ectell,r; lIJarin, directeur de l'hapital d1ljeu de li/ail ;
en continuant nos précautions sur ce qui nous vient) tant
du cô té de la me.' que de celuy J e la te",e, lesqu elles p,'écaution s consistent à ne rece\'oir personne ny aucunes
marchandises sa ns leur faire fail'e une quarantaine plus
ou moins longue, selon les endroits d'où elles viennent ,
n'en exemptant pas même celles qui vicnr.ent des lieux
Beaussier, directenr idem ; COlla , commissaire ; Lebois, commissai1'e; Duput's , commissaire'" Reboul
commislu'ire; Rostan, commissaire', Sa.l!arl,
com,mt'$.
saù'e ; Armand 1 commissaire'" Long commissaire',
L. Guillhermy, commissaire; Rebu ly, commissaire;
Caslelane Afa:. attgues, illspecle u.r; &boi'in inspl:cteur;
sains, en fol' ct en témoignage de tout ce que dessus, le
présent acte a été dressé et signé au lieu , an et jour sus-
Casteau, inspecteur; Roboly, inspecteur, etc,
1
j
dits , aux extraits et exemplnires duquel, signé par le sieur
Capus, archivaire et secrétai l'c de la villc, iJlei ne et entière
foi pourra être ajoutée comme à l'origi nal qui demeure
annexé aux archives de eelte ville..
l
Collationné par Nous, archivaireetsecrétai.'e de la Ville,
Sig1lé:
CAPUS.
( MarseiIle, J , -B , Boy, imprimeur; 4 pages in-.",)
11 NOI'EMDRE 1721.
Signé: LE BAILLI DE LANGERON;
ESTELLE, échevin; A UDIAJAR, échevin ; MOUSTIER ,
échevin; DIE UDÈ , échevin; Pichalty de Croissai"te,
prof!ureur du ,oy, orateur; And1'é Al ugalon , intendant; d{'. Saint-Jacques, intendant; Roland, intenda'lIt;
Tirail , illt endan t; de Saint-llfichel, intendan t; J. JJupuis l intendant ; C. Rose, intendant; Piquet, in ltndant; A.-ÀJ, BOl'rély , inttfidant ; J . Laurens , ùltendant ; L. Seren, inlenda11t; Bélandie r, inte 1ldant; Cornie-r , intendant; Gueydon, intendant; Bartha lofl , dé-
puté; E . Remusat, député; p, Remusa t, député; Ai/Laud, dépu té; Descarnp, capitaine; Despél'ier, capilaine; Bonaneau, CalJita.ine; l card, cct,pitaille, (aisanl
ApPROBATION DES JUGE MENTS lIENDUS PEN DANT LA DURÉE DE LA
CONTAGION A l\lAIlSE ILLE.
Louis, par la grâce de Dieu, roy de F.'ance elde Navarre,
comte de Provence , FOI'calquicr et
tCI'l'CS
adjacentes, à
tous ceux qui ces p,'ésentes lettres l'elTonl , salut. Les
officiers qui composent la chambre de police de notre ville
de MRI'Sei lle , nous ont repr ésenté qu e, pendan t le cours
de la maladie con tagieuse dont cette ville fi été si long-
temps affli gée, ils ont été obligés d'exel'cer, en del'nier
l'eSSO rl la justice crimin elle à l'exemple de leurs prédéces-
seurs , qui en ont usé de la même mnnièl'e quand ils ont
"
.,
,'
�-
CCC ~~XVI
"
-
eu le malheul' de sc h'ouvCI' dans une sembh.,ble ::;ituation
e t ils nous ont très-humblement supplié de vouloir bien
autoriser et approuver tout cc qui a été f:lit pal' eux à cette
occasion 1 ainsi que le feu l'0Y 1 notre très-honoré seigneur
et bisayeul , confirma par lettres patentes du '17 novembre
.1649 , les jUf;eme nt~ que les officiel's de police de ladite
ville de Marseillc :lVoient l'cudus pendant la maladie cont3f;ieuse dont cette vi lle étoit alol's pareillement attaquée, Et
comme il est impol'tfl nt d1empêchcl' qLle, SO LI S prétcxtc du
defaut de pouvoil' de juges, on att,'que des jugements que
le mal heu l' des temps, la nécessité de fail'e des exemples
et Pimpossiblilîté d'y POUI'\'OÎl' d'une autrc manière, ont
luis au-dessus des règles communes) nous avons jugé à
propos de les au toriser et d'étendre la même disposition
aux jugements l'endus pal' le sieur cPEscragnolles , pl'é\'ot
des maréchaux ) résidant dans la ville d'Aix , en confirmant , en tant que besoi n seroit , l'attribution que nous lui
~l\' on s donnéc par notrc arrêt du 6 du mois de janvier dernier. A ces ca uses, de !lavis de nOLl'e très-chel' et très-aillé
oncle le duc d'Orléa ns, petit-fils de FL'ance, régent , de
notre très-cher et très-amé oncle le duc de Chartres , premier pr ince de no tre sang ; de notre très-cher et tl'ès-amé
cousin le duc de Borboll, de notre tl'ès-cher ct très-a mi: cousin le comte de Charo llois ; de notl'e tl'ès-chel' ct très-amé
cousin le pl'ince de Conty , pr inces de notre sang , de notre
tl'ès-cher ct tl'ès-mné oncle le comte de Toulouse, pl'ince
légitimé, et autres pail's de Franco, grands et notables personnages tle nOLl'e roya ume ct ùe notre cel'taine science
pleine pUissHllce ct autorité roya le , nous avons ordonné
ct pal' ces présen tes , signùcs de noLl'o main J approuvé J
autorisé et con firmé , approurons) autorisons et confil'JTIons toutes les procédurcs , ol'donnances, sen tences ct
jugements rendus en matière criminelle par lesdits ofiicicrs
de la ehambre de police de notl'e ville de ~Jarse i ll e, depuis
1
-
CCO,XX \'11 -
que. la conta g i?1l y a cOlllmencé jusqu 'au jouI' que les
olliCICrs de la senéchaussée de Mal'seille ont recommencé
l'exCl'cice de lem s fonctions. Voulons que lesdites ol'don nances, sentences et jugements soien t exécutés , si fait n'a
é~é , comme s'ils avoient été rendus pm' des juges supérieurs, cc que nous entendons avoir lieu pareillement il
jlé~ard des procédures, ol'donnances ) SCIlLenccs ctjugcmcns
qUI aUl'ontétéou seront rendus dans lescas ûl'dina il'esetnon
pl'évotaux par led it sieur d'Escragnolles , dans la rille ct
tCI'I'Îtoil'c d'Aix , en verLu de notre dit a1'l'êtdu 6 du mois de
janvier derniel', jusqu 'au jouI' que notl'c parlcmcntdc Provcnce aura l'ecommencé sa séance dans ladite \'ille œAix ;
le tout sans que ce qu i sIest passé en ceLLe occasion puisse
nuire ny préjudiciel' à la juridiction des juges ordinaires
ni êtL'e tiré à conséquence en autl'c C:15. Ordonnons a~
surplus, que les procédures SUI' lesquelles lesdites ordonn~lIces , ~enten ces et jugementS on tétél'endus, lantpm' lesdits officlCrs de la chambre de police de Marseille que pal'
ledit sieur œEscl'agnolles , soient remiscs au gl'cftc dc notrc
cOm' de parlement d'Aix , ainsi quljJen a été usé en pareille
occasion. Si donnons en manJemcn t 11 nos amés et féaux
les gens tenant notre COur de pa l'lcment à Aix , que ces
pl'ésentcs ils aient il faire lire ct cnl'egistl'el', et le contenu
cn icellcs garder et ollsol" 'cl' selon leul' form e ct lencUl'
cessant ct fai sant cesser tous troubles ct empêchements
ce contraires , cal' tel est notre plnisÎl', en témoin de quoi
llOuSavons fa it mettre notre scel il cesd itcs présentes.
Donné à Paris , le onzième jour de novembre, Pan de
sr;;ce mil sept cent vingt-u n et de notre règne le septième,
Signé L OUIS,
Et plus bas: Pa>' le.-oy , comte de Provence, le duc
d'Orléans 1'égent pl'ése"t , PUELYr EAUX,
Et scellé du gl'and sceau de circ jaune.
(A,'chives de la v ille , l ' di r. , Lo, section , n . :16,)
à
\'1.
r,
••
,•
"
f, . •
�-
CCC XXXVIII
-
toujours
••
25
~LII
1ï 22.
•
EMPR UNT l'I\OI'OSÉ .
L ETTR ES DU MARQUIS DE BRA NCAS , Ll EUTENANT-GÉNÈRAL EN
PROVENCE
J
AU MARQUIS DE PIL L'ES ) GOU VERNEU R-VIGUIER
DE M ARSE ILLE .
A Aix, le 25 mai 17!!.
Je ,'ous ay déjà rnarqué Monsieur , que j'avois demandé
des secours en cour pour la ville de Marseille , et je ne
doute point qu'on ne nous en envoye J l'expérience du
passé m'en assure , et encore plus l'attention toute particulière que S. A. R . a toujours eue pour cette grande ville.
Mais comme ces secours peuvent tarder dans un temps
où la misère se fait sentir partout , et que d'aillcul's vous
ne sçaul'iez vous passer d'argent dans les besoins continuels
que vous en avez dans celte pressante nécessité, nous ne
pouvons éviter de recourir à un emprunt volontairc 1 d'autant pl us fa cile à l'exécuter dans une ville comme Marseille,
qu'il y a un nom bre infini d'aisés et de riches negociants,
tous intéressés à sa conservation ; ils ont fait paroître en
tan t de rencontres Icur amour pour la patr ie et leur zèle
pour le bien public t que je suis assuré qu'ils ne voudront
pas se démentir dans une occasion aussi essentielle.
Je vous prie cependan t de leur fai re sçavoir que ce n'est
ni au roy , ni à la ville qu'ils prêteront leur argent , que
c'est moi qui le leur demande elieur en répondrai sur to ut
le bien et charges que je puis avo ir, trop heureux de té~
moigner par Gct endroit la tendre affection que j'aurai
1
1
p OUl'
CCCXXX IX -
.
une ville aussi respcc~, bl e que Marseille ct
où jc n'oublierai jamais que j'ay passé les premières anné('s
de ma jeunesse.
Dans le temps de tristesse et de calamité, j'ay trouvé des
secours semblables il Gironne, où j'étois étranger, p,'esque
inconnu l et au service d'llll maîtl'e dont la. domination
étrangère à ces peuples 1 n'uvoit pu réunir tous les cœurs ~l
soi.
Vous sçavez, Monsieur , q ue je soutins dans ceUe place
un blocus assez long pour être secoul'U ct assez opiniâll'e
pour faire sentir à tous ceux qui y étoient les plus extl'êmes
nécessités; J'argent me manqua bientàt i malgré tant de
raisons que j'avois de l'ne défi er de mOn crédit J fouvris les
emprunts volontaires; je dis} je fi s sçavoir à tout Je monde
que c'est moi qui emp"unte, et que je réponds du payement ; le croirez-vous, Monsieur , je trouvai cinq cent mille
Iivl'cs 1 ct tel qui ne se trouva pas de l'argent comptant me
ùonna sa vaisselle et ses pierreries.
Si j'al' trouvé sur mon nom et SUI' mon crédit de pareilles
l'essources dans un pays étranger, malgré t..1 nt de raisons
contraires, que ne dois-je pas espé,'e,', MonsieUl', de la
ville de MarseiJie où mon bien , mes chal'ges , mon cœul'
et mes intentions sont si parfaitement connus.
Je ne vous en dirai pas davantage et je vOus prierai de
rend,'e ma lett,'e publique,
Je suis J avec les sentiments que vous me connoissez J
et plus que pel'sonne du monde, Monsieur,
VOll'e tl'ès-humble ct très-obeissant serviteUl'.
Signé:
DR ANCAS .
(Mal'sei lle , Jn .-Ail t. Mallal'd , impl'imeUl', 172-2. 1> p. Î1b1' .)
,
••
,
•
':
.•'...'
l,
,
.'
�-
CCC~ LI
-
CGC XL -
cOl'ps-ue-g<\rdeétabl i il cet hôpital , pOUl' qu 'ils n'en pussent sortir sans escortc) afin d'éviter lcul' fu ite dont la
Province avoit eu licu d'êtrc justement .'l larmée pendant
la dern ière contagion , par le défaulde pareille précaulion ;
il fuI disposé des chaises à porteul's poud es femmesenceintes malades et des brancards pOUl' les aull'es; il fut choisi
dcs emp loyés pour servir dans rct hôpital ) aux condition:..
qu'ils y l'cstcroient enfermés pOUl' éviter les suites râchcuscsauxquelles 011 avoit été ex posé par leur libre communication dans la villc ; afin que les malades ne fussent pas
dépoul'vus des secours spiri tuels) M. le mm'quis de Pilles
et Messieurs Ics échevins prièrcnt Monseigneur Pévêquc
dc nommer des confesseurs pOUl' servir dans cet hôpital,
cc qu'il leur accorda , en ayant établi un nombre suffisant.
Les médecins fUI'enl apelésà l' HÔlrl de Ville; ils s' y présentèl'ent au nombre J e sept, arec le sicul' Nelaton1 chirurgien- major ; le sieul' I\obel't, un d'entl'eux, offrit deserril'
dans l'hôpital des malaues ; les six autres sc partHgèrenllcs
six quartiers de la ville) choisissan t un chirurgien chacun
pour l'aider dans les visi tes dcs nwlnùcs ; Ic sieur NeJaton
sc chargea de visiter les quarantenaires de l'observance.
Lc jour œaprès, trois chirurg iens furent choisis pOUl' visiter les malades qui tombcroient dans Ic tel'l'oÎl'j on anima
les uns et les autres par un e anll1Cc de cinq cents livres aux
médecins ct au chirurgien- major 1 et de trois cc'nts li\'l'os
aux autres.
Les quatrc inspccteurs et les capitaines du terroir avec
les commissaires généraux de la ville 1furcnt ensuiteapclés
et l'établ is dans les mêmes fonctions qu1ilsiwoient exercées
lor's de la dern ièl'e pesle; les commissail'es particul iel's de
la ville ct ceux du 10\'l'oil' fu ront sommés de reprendre leurs
fonctions.
Le domicil e des lltedcc ills et chirurgiens de service pour
la ville} fut aRk hé dans tous les quartiers pO Ul' facilito\'
1
M ESliR ES I\OOPT ÉES P,\!\ LES A UT O I\I1'~:S LOCAL ES COI'\1'I\": LA
PESTE .
Sur les décl a l'a~io n s que les médecins ct les chirurgiens
fir ent il M. le marquis de Pilles et il Mrs. les échevins,
qu;ils al'oient ll'our é dans ln rue de la Croix d'Or quelque,
malades attaqués de la conlagion , il fullenu un e assemblée
dans l'H6lci de Ville , les int enda nts de la sanlé appelés,
dans laquelle il fuI délibéré, q ue les malades ct les habi-
tants des maisons infectées 1 seroient enlevés et condui ts
aux infirmeries ; ce qui fut exécuté.
La l1Ième ,'uc ayant founû rie nouveau x rna lades 1on les
enleva de même avec leurs familles et Pon tint un el)nscil
génél'a l dans lequel il fuI déli bér é, que, pOUl' ne pas s urcharger les Înfil'mcries des malades et des quarantemures,
il seroil établi un hOpital pOUl' les uns el un entt'epôt pour
les autres; l'h6pital de la Charilé ct le eoul'entdes pères de
PObSCI'\'i.lflCe furent choisis pour cc dessein i les pauvres de
cel hôpiwl furent condu its li celui des cOllYa lescent.' qui
sc trouvoit vuirie 1 et celte maison fut destinée aux malades ct le COU\'Cl1t des obserrantins pour ~erv ir d'infirmerie.
Ces deux établissemen ts furenl di sposés avec un ordre et
une célél'ité sUI' prenante; il fù l creusé des fosses profondes
à la porlée de l'hôp ital; il y fut tl'anspol'té la chaux nécess.'li l'e pOUl' couvri,' les <.:adarres; il fut pris un nombre suffisant dc cOl'heaux pOUl' sUl'renil' aux enterrements et aux
tl'rUl~pOl't s des maJ;tf! rs; ils fUI 'rnt enfcl'Illés el co n si ~n és au
�-
CCCXLII -
l'indication des malades; de la pal'! des commissaires particuliers, l'habitation des chirurgiens de service pour la cam-
pagne fut aussi désignée aux officiers du terroir.
Pour pl'évenÏl' la communication du mal dans les bâtiments de mm' , pal' laquelle sa majesté perd it un nombre
de ses ma(elots, parce qu 'il n'yavoit point été pourvu pendant la derni ère contagion ; M, le marquis de Pilles établit
des capitaines de vaisseau pOUl' commiss8Î1'es, afin de faire
un dénombrement des fami ll es qui s' y seroi ent réfugiées
et sçavoir par leUl's visites journalièr es tout cc qui se passel'oit dans le port.
Les Prud'hommes furent ensuite appelés à l'HÔtel de Vill e
avec lesquels, ayant été convenu que les patrons pêcheurs
qui avoient resté dans le port n'auroient point de communication ave~ ceux. qui avoient transporté leurs familles sur
nos côtes, il fut délibél'é de concert, que l'entrée en seroit
refu sée à ces derniers, en recevant pourtant à la chaîne
leurs fil ets pOUl' les faire teindre et les leUl' rapPOI't.n t
après la teintUl'e; qu e le poisson qu'ils apporteroient seroit
r eçu SUl: le pillon qui se Il'ouve à l'embouchure du port
et qu'il seroit fourni à ces patrons, le pain , le vin et les
provisions nécessaires ;\ leurs dépens.
Les pall'ons pêcheurs, les matelots et leur famill e s'étant
attroupées sous des cabanes ou dans de peti ts taudis le
long de nos costes, il fut établi des commissail'es pOUl'
les visiter et les eOl'egistrer , surtout du côté de la Nerte
qui est à une distan ce de deux lieues et demie de Marseille,
afin qu'au cas que la maladie s'introduisît dan s ces familles,
on ne les vit pas pél'ir entièrement , comme il étoit arrivé
"
-
CCCXI. II 1 -
Il fut proposé des personnes pour fai.'e ensevelir les morts,
Il'ansporter les malades et leurs familles, L1nt dans la ville
que dans le terro ir.
Dès la découverte d'un malade, il étoit sur-le- champ
visité et, s'il paroissoit tant soit peu suspect, ou véritablement atteint, il était transporté à l'hôpital de la Charité et
placé ou dans l'appartement des malades, ou dans celui
destiné pour les douteux; les habit.ants de la même maison
parfumée: précaut.ion dont on aUl'ait pu user , quand le
grand feu de la derni ère peste fut. passé.
Il fut nommé des recteurs de service 1. l'hôpital de la
Chm'ité ct. il l'entl'epôt de l'observance, pour éviter les
pilleries ct les abus qui s'étoi ent pratiqués dans la del'nièl'e peste, de la pal't des employés au service des hôpitaux .
Quelques morts soudai nes ayant etrra yé la plupart des
habitants et les ayant portés à quit.ter la ville ou à s'enferm er dans leUl's maisons, pOUl' prévenir l'avid it.é des
mal'chands de denrées et des salaisons ct des revendeurs,
il fut publié un taux S UI' tout le comestible.
Pour éviter la mortalité des boulangers, des bouchers} et
condueteul's des troupea ux , il ful ordonné dcsbnrrièrcs il.
leurs boutiques et il. la tuerie.
Il fut éL1bli deux capiL1ines il chaque porte pOUl' )'
servir alternativement, avec une consigne et un corps-dega.'de.
Il fut dressé des barri ères aux ex trémités du terroi .. ,
t -on pas vu jusqu 'à pl'ésent , un seul malade dans tout le
' Iua.·tier de Sa int- Jea n, habi té presque uniqu ement par des
marins.
tôte pratiquée pendant la dCl'nièl'c contagion , au gl'and
conserver au l'oy un nombre de gens de mer; aussi n'a-
,
. • ' .1
'. ,
mis en quarantaine à Pobservance et la maison infectée,
auxquelles il fut placé des commis , pOUl' tenir ln main Ü
l'exécution du k'lUX sur les denrées} qui futcommuniqué ü
Messieurs les procurelll's du pays et qu'ils l'econnurent
supérieur au prix. cOUl'u nt de la Province; on évit.a par là,
que quelques particuliers ne continuassent la même mal-
lors de la derni èl'e contagion ; ces précautions pou voient
..
"
,'
�'.
-
cco uv
--- CCCXL\' -
préjudice des pauITes hahi tants de cette vi lle infortunée.
\1 fut "tabli des banières au Fl'ioul ct il l'Estaque , qui
\1 fut choisi un endroit clos hors la ville pour y tl'ansportcr tout ce qui devroit être lessivé, échaudé ou aéré , en
sont les deux extl'cmités de nos côtcs m1l1'Îtimes; la garde
Quelques person nes au - dessus du commun Hya nt été
attAquées de contagion , on projeta de faire deux autres
prenant la préca ution de distinguer par des numéros et des
lilets les cHets de chaque famill e, pour éviter la confusion
arrivée lors de la précédente désinfection.
Il fut fait un essai de la com positio n des parfums; elle ne
fut pas tl'ouvée dans la form e ,'equ ise , pal' le défa ut de
de qual ité et de q uantité de d" ogues qui devoiant y étl'.e
emp loyées ; on appela le sieur Dufour , maitre apothieail'e
établissements, l'un d'un hôp ita l pour ces sortes de per-
qui en avoit le secret; il fut chargé de les composer ) après
sonlles et P:1 utl'e d'un entrepôt pour y recevoir les quarant enaircs de b même classe, en supportant les unsetlcs
la vérifica ti on faite des drogues , en présence de M. le marquis de Pilles etd e MI's. les échevins , et les parfums furent
aull'cs les frais de leur malad ie ct ceuxd e la purge,
Cc p" ojet ayant été du goust du public, on choisit le
rectifiés.
Les commissaires généraux ont ensuite procédé à la désinfection , en conformité du réglemeot fait pal' Monsieur le
en fut commise il deux c:lpitaincs de Yflisseau.
II fut insér é dans les pa ten tes de santé qui furent expé-
diées que depuis le commencement du mois de mai cette
1
l'ille était attei nte de soupçon de peste,
rOm'cnt dcs pères augustins déchaussés pour en faire un
hôpital et celui dcs PP I'CS minimes p OUl' servir d'infirmerie; il fut nommé des recteur!) pout' remplir en ces deux
endroits les mêmes fon ctions Llue ceux de la Chal'ilé et de
1'0bse,'vance ; il fut creusé des fosses, établi des corps-de-
gardes) choisi un chil'lIl'gien-major ct des employés pOUl'
sOl'rit' dans ccs deux établissements.
La maladie ayan t ba issé au commencement du mois de
juin (qu)on regardùit comme une époque critique) à cause
du plein de la lune que les leva ntins croyen t décisif ) ne
tombant plus qu 'un ou deux ma lades par jour , tant dans la
ville que dans le terl'oir et quelquefois aUClln 1 les commiss,,'\il'cs généraux fU I'ent assemblés à l'Hôt el ùe Ville à Jlheure
du matin que i\l. le marquis de Pilles avoit coutume des)y
rendre rhaquejoul'; il fu t unanimcmcntdélibél'é en sa présence qu 0n pl'océderoit incessamment il la désinfection
des maisons contaminées pal' l'enlèvement de tout cc qui
sc tl'ouvi'roit dans l'appartement du mn lade ou du mOI't ,
1
1
p"r les lessives ri es li nges , les p" ,'fums des boisages,
Cil
époussel.n nt ct aérant Ics ha1'(1es et mruh lcs , et IXlrfum ant
tous les appal'temrnts.
marquis de Pilles et de Messieurs les échev ins, qui a été
rendu public par l'imp,'ession et affic he; il ne reste plus
qu'un dem ier parfum à donn er pour qu e la désinfection
soit parfaite, ce qu i nnira le 12 du mois de juin.
Les parfu meurs, hommes de confiance et autres employés à la désinfection sous les yeux des commissaires
généraux , fu rent enfermés) à la (in de chaque séance, à la
maison des enfnnts abnndonnés destinée à cet usage , à
laquelle il " été étah li un cOI'ps-de-garde pOUl' empêcher
qu'ils ne communiquent) pl'écnution dont on n)avoit point
usé jusqu)à présent , la commullication libre de ces
employés ùans la ville ayant eu des suites fun estes au
public,
On n'es t point cntl'é dans le détail d'un nombred'ordon-
nnnces ct l'églerncn ts faits pal'
~ I.
le marquis de Dl'ancas ,
pal' M. le maz'quisde Pill0s et pal' ~ IM . les éc hevins; il n'est
l'ien échappé à lem s attentions, elles ont mème été portées
au-delà dc cc que leurs places exigeoient.
Il a pnl'll inutile dcdénirc l'arrangemen t de chnque éta -
�'.
-
CCCX LVI -
blissement en particulier , il suffit d 'observer qu 'ils ont tous
é té portés à un tel point de perfection, par le choix des sujets et la manutention des recteu.·s , à l'exécution des
r églements, qu'ils Ile laissent rien à désirer pour le secours
des malades, la sùreté des quarantenaires et le ménagement
des intérêts de la communauté.
Il a été transporté dans l'hôpital de la Charité jusqu'au
septième j uin , cent trente-cinq malades ; il en est mort septante-quatre; des soixante-un qui l'estent, il yen a quarantcsix hors de dan ger et parmi les autres on n'en compte que
quatre de dangereux; c'est ce qu 'ont déclaré les sicurs
recteurs de serv ice audit hôp ital.
Après qu'il a ete fait lecturc de l'arrangement cy-dessus
dans le conseil géneral, qui a été convoque.da ns l'Hôtel de
Ville pardevant M. le marquisde.I>illes et Mrs. les échevins
etauquelles sieurs conseillers de ville et les sieurs recteurs
des hôpitaux se sont trouvés, ils ont unanimement déli béré
de signet' ci1acun ledit arrangement.
Fait et délibéré à Marseille, le 8 juin 1722 .
Signés: PILLES , MOUSTIER, D' EUDÉ , RE!!USAT , SA' NTMICHEL, échevins; lJ1artin, lJremond, Germain, BOllnachère, Rouslang, Arnaud, BeaUrlie,., Paradis, Guis, Cm'di,r,
Vespin , AJallel, Guillermi. Roulier , Lambert, Nogarel,
Blanc , Durand , Rebo.L!, Dol, Fe,ran, Afalaval, Eydill,
Grimod, Pabron , SoucheÙ'on, Dalmas, Seren, Mane, Lombardon , Latil , Caire~ Brunet, .Mestre, Biscontin.
( Marseille , J.- A. Malla.'d , im pr imeur. 8 p. in-4' .)
-
bles
CCCX LVII -
(1); mais en 17 12, les finances de la ville
à cause
n'étant pas dans un étal sati sfaisant, soit
( 1 ) Les actes de l'autorité supérieure qui , jusqu'à 1712,
modifièrent le mode d'administration ou touchèrent aux
droits et aux fonctions des échevins, depuis leréglementdu
5 mars 1660, sont :
1667. Octobre 25 . - Arrêt du Conseil d'Etat qui proroge les fonctions des échevins ct des autres officiersmunicipaux de Marseille:
.
« De par le Roy , comte de Provence.
« Sa Majesté voulant, pour des co nsidérations imporlantes il son service, aussi bien qu'au repos età l'advantage
par ti culier des habitants de sa ville de Marseille, que l'es-
lection des eschevins etautresofficiers municipaux œiceIle,
qui doit estre faite le jour et feste de sainct Simon et sainct
Jude prochain , soit remise à un aull'e temps ; elle défend
h'ès-expressément au sieur de Pilles, gouverneur-viguier
de lad icte ville, aux eschevins et à tous les autres officiers
d'icelle qui ont droict d'assister et de suffrage ,. ladicte eslection, de s'assemb ler pour cet effet, so us qu elque prétexte
ct occasion que ce puisse estre et, cependant, désirant
pourvoir à l'admi nistration et gouvernement politique de
ladicte ville, ordon ne , Sa Majesté , que lesdicts e,chevins
et tous autres officiers municipaux qu i sont actuellement
en charge continueront œen faire les fonctions tout ainsin
qu'ils ont fa it ou dù faire jusques à p"ésent, le tout jusqu'à
nouvel ordre ; néanmoins 1 pour ne faire aneun p:'éjudi ce aux priviléges de ladicte ville, elle veut et enlend que
Depuis 1660 ju sque ve r s la fin du règne de
Louis
XIV,
l'admini s tra ti o n munic ipale d e Mar-
sei ll e n 'épro uv a p" s de chan geme nl s remarqua-
cct exemple ne puisse estre aucunement tiré à conséquence
pOUl" Padvcnir ; et afin que personne n'en puisse prétendre
cause cPignol'ancc, enjoint. Sa Majesté audict sieur de Pilles
ct il tous Autres ses officiers qu'il appartiendrn , de faire lire,
�"
-
- cco ux -
CCCXLVIII -
de la diminution de ses revenus, so it pal' quelqu e
négligen ce dan s l' observation des arti cles ùe l'édit
du cinq mars 1(;60 (1) , relatifs à la fixation de ses
dépenses, le roy jugea nécessa ire de faire UIlIlOU-
publicl' et affichcl' la p,'ésent e pal'tout ou besoin sel'a , tonant la main qu'clio soit ponctuellement gardée ct obser,-ée.
( Fait 11 Saint-Germain-en- Laye ) le 25"'· jour d'ocIObre 1667 ,
" Signé: L OUIS,
pas suffisa nt pOUl' seconder nos bonnes intentions en cc l'cncontre, nous aurions estimé à propos de différer cette éleclion jusques au joul' et feste de saint Simon pour) de nostre
propre mouvement el pOUl' les rncsmcs considérations ,
remplil' nussi les charges des eschcvins et autres officiers de
notre dicte ville qui viendroient à vaeq uor en ce temps-là 1
de personnes que nous jugerio ns les plus propl'es ct plus
capables de faire refleul'ir le commerce dans ladicte ville.
A ces causes, ayant faict expédier la liste ez attachée sous
Ic contresel de notre chancellerie, contenant les noms de
ceux que nous avons choisis pour exercer leselictes charges, nous vous avons commis, ordonné et député (A) commettons , ordonnons et députons . ... poUl' vous tl'ansporter dans la maison commune de notre ville de Mal'scille au jour et reste de sai nt Simon prochain et, après
y avoir déclaré ce qui est en cela de notre intention , faire
lire publiquement ladicte liste avec ces dictes présen tes et
pl'océdCl' il la réception et installation dans Icsdictes charges des pel'sùnnes dénommées en ladicte liste pour, icelles,
exercer en la manière accoustumée sans que Ilu lz autl'es y
puissent estre nommé, ou admis pour quelque cause et
oc('asion que cc puisse esll'c, etc, ... .
«
Plus bas, Sigué : DE
LO~lIli\' [E .
« Nous sieur de Pilles, certifions avoir exibé et fa itlil'c
publiquement dans le conseil général de cette ville, POI'dl'C
du Roy à nous adressé, dont l'extrait est ci-dessus mentionné, lequel dict extrait nous avons signé et remis entre
les mains de MM , les eschevins,
Mal'seille, ce 3' nùvem bre 1667,
Signé:
DE P,LL ES ,
(,lrchives de la vil/. ·, l " div ision ,
6 seclion, § 2" A f. 25.)
0
'
1670. Octobrc 12. - Lcttl'es patentes portant cl'éation
ct nomination des officiers mun icipaux de Marseille 1
pour 1670 :
« Louis , etc. Le dl'oiet de nommer à la place de Germain
Emeric , escllevin de nost ['e dicte ville de Mm'seille (A),
nous estant dévolu pal' SOli dcccdz , nous aUl'ions l'ésolu
de la l'empli!' de quelque personne ex pél'imentée ct capable de conll'i buer au l'établissement du commerce de ,"dicte "ille ) mai s aynnt considéré qu'un seul sujet. n'estait
{A ) Voyez le 5' vol., p.,Sc 17 ell e présent yol., page 209.
(Ul sUl'rà,'\ l' 26, )
(1) l'oyez le présent vol. , p .
XLVI.
(,\) Les lettres paleotes étaien t ad resEêes au comte de Grignan, lieutenan t-général en Pruvence. el ! en son absence, au
sieur de Pilles , gou ucl'flcwo-v1°g uicr de Marseille.
.• ,
'.
�-
-
CCC L -
veau l'églemenL qui ne fuL d'abord que provisoil'c
et qui devint , ensuite, définitif. Ce réglemenl,
en dale du / 5 novembre 1712, prescrivit ce qUI
suit (1):
\1 y aura à l'hôtel de ville de l'tIarseille, des
Liste des officiers que le Roya choisys pour exercel' les
charges suivantes dans la ville del\fal'seille.
Anciens Eschevins.
Nicolas Roux , sieur de Bonneval (A).
Louis Chambon , pour remplir la place de Gel'lllain Emeric ,
décédé, et parachever le temps qui restoit audict
Emeric, dans ledict eschevinage (n).
Nouveaux Eschevins.
François Mazerat (cl.
Honoré Rigord (D).
Timon , advocat (E).
Conseillers de Ville.
(A)
(B)
(c)
(0)
(E)
Nicolas Delorme,
Jacques Sabain ,
Jean SOllssin ,
Léonal'd Roque,
Claude Monin ,
Louis Porry,
Jean Daignan ,
Paul , gendre de Bousquel,
Bouchet, fil s de Henry ,
Abraham Valinbergue.
Voy. le 5' vol., page O.
Utsuprà elle préseDt vol., pa ge 209.
Voy. le S' vol. , pagel7 .
Ul suprà.
Voy. le S' vol., pa ge l7et 687.
..
•• •
Capitaines de quartier, (A).
De COI'pS de ville, Pierre de St-Jacques,
De Blancarie, Ollive, fil s de Jean-Antoine,
De Cavaillon , Achard, demeurant aux Tanneurs,
De Saint-Jean , Soussin , fils de Hiérosme.
Juges (n).
Juge de Saint-Louis, Pellicot, advocat,
Juge de Saint-Lazare, Virillet, advoeat.
Secré/aire (c).
Assesseur.
Louis Villeneufvc,
Augustin Dupuy,
Henry Venture,
Joseph Bain,
Guillaume Bétoille,
Jean-Baptiste Mazet,
Louis Napollon ,
Nicolas Delierbis,
Louis Alliés,
Gabriel Lagarde,
ccr.1.I -
Soussin , notaire. (D).
A l'égard du trésorier, attendu qu'il faut qu'il donne caution suffisante et agréable au conseil de ladicte ville, Sa
Majesté veut et entend qu' il soit procédé à sa nomination
en la forme et manière ordinaire.
Fait au conseil d'eslat du l'OY, tenu à Càambord , le 12'
jour œoctobre mil six ('.ent soixante et dix .
Signé DELORME.
(Ut $uprà.)
(1) Archives de la ville, 1" division , 6' seclion ; § 2,
4.0 .
Manuscrit sur parchemin avec sceau en
A folio.
cire.
(A ). Voy. le 2e vol., page 289; le 5- vol., page 3. el le présent
vol. 105.
(u). Voy. le 2' vol., page 439 et suiv.
(c). Ulsuprà, page 233, et le présent vol., page233.
(D). Ut suprà, page 236, où il a été par erreur imprime
Jossin au li eu de Sossin 1 qui est le véritable Dom du notairesecrétJ.ire.
, ..
�-
-
CCC LII -
assemb lées géll é rJ les e L des assemlJ lérs parliCIIli è r es .
'.
CCt:l.Ill -
L'assemblée g é né rale , co nv oq u ée e L co mposée
cO ll[ormement aux r~g l e m e nl s d e
1652 (1) e t d e
, ,
1660 (2), se tie ndra, le premier d e ch aq " e mois,
1691 . Aoùl. - A\'I'éL du conseil pOI'lanL quc, au cas de
mort d'un échev in pendant l'année de son exercice) le cOllseil
de ville subrogera , suivant l'm·ticle 15 d'.. règlement du
mois de mm's ~660 (A).
(Ut '''p,'à , A. f. 27 .)
1688. Décembrc 20. -ArrCLdu conscil d'état qui casse
l'élection du sieur Déliard) avocat 1 premiel' échevin 1 ct
ordonne qu1il en sera élu un autl'c parmi les gens tenant
banque ou négocia1lts , en conform ité du réglemen t (0).
(Ut suprà , A. f. 28).
169'1. May 29. - Arrêt du conseil por tant réunion au
COI'pS de la communauté de Mm'scille , des omces de pl'Ocureur du roy ct de gremer de la vi lle:
(( SUf cequi a été représenté au 1'0)' en son conseil ct pal'
les échevinset communauté de la ville dc Marscille, que S, M.
ayant, par son édit du mois de juillct 1690, créé des omces
de procul'eur du l'oy et de greffi ers secrét.ai l'es dans les villes
et communautés du royaume Où il y a hostel commun , pal'
le l'olle an'esté audit conseil J le 6 mars dernier, la finance
desd its offices, establis en la ville de MaI'seille, :l esté réglée)
"",oir : pour celu y de procureur du roy , il 36,000 li v. , aux
gages de 2 ,250 , et pour celu y de gremer il 24,000 liv. , aux
gages de 1,500 li vres, ~l prendre 1 lesdits gages 1 SUI' les
octrois 1 deniers patl'imoniaux et re\'en us de ladite \"ille J ct
comme les sup pliants ont cu advis qu'un particulier a fai t
un e enchèresur l'offi ce de greffi er, de la somme dc'17 ,200 li \' .
(A) Voy . le présent vol. , p. XLY J.
( o) Voy. le ts· vol. J p. 18) cl le prése nt vo L, p . 381\ 39·' cl 39Z .
1 :,
ct qu1ils ont intérest œacq uél'il' lesd its offi ces pOlll' cn réunil' les fonctions à l'hostel commun de ladite ville, et pOUl'
empcschel' que d'autres pourveus desdits offices ne troublent le l'epos des habitants , tous gens de négoce, en se
rendant les maistl'cs de ladite "illc et anéa ntissa nt PautClrité des e:ichevins, nécessaire dans un lieu où aborde toutes
sortes de nations 1 pOUl' la tranquilli té ct seul'cté publique ,
ils auroient fait uneenchèl'e de G6,OOO Ji" . sur lesdits offices,
dans l'espérance que S, M, leur en accordera la préférence
et. réunion il leur hostel commun 1 pour Y eslrc par elle
poul'veu sur leur nomination , comme clic a fait à plusieurs
autres villes du royaurne .... Le l'oy , en son conseil ) ayan t
csgard à ladite requeste, a réuni et r éunit il l'Mlci commun de la ville de Marseille, les offices de pl'ocul'eur de
S. M. ct de greffi er secrétaire dud it hostel commun , créés
par éd it du mois de juillet 1690 , avec les fon clions y attachées, sa ns en pouvoir cslre désunis pour quelque cause
ct. occasion que ce soit 1 et ) en conséquence a ordonné ct
ordonne que 1 sur la nomination des eschevÎns ct. communauté de ladite ville de Marseille) il sera pOUl'V U à IJavenir
par Sa Majesté auxdites charges 1 en cas de résignation 1
vaca nce Pal' mort 1 forfait.ures ou autrement 1 ct que les
pour"eus pl'esleront le sCl'ment pm'devant lesdits eschevins 1 sans qu'ils puissent prétendre plus grands gages 1
appointements ct vacations que ceux dont jouissent les
J
(1) Voy , le 5' vol. , p. f190.
(2) Yoy. le présent vol. , p. XL\'I.
Yl.
,
'.•
.,
•
�-
e n présence du " iguier qui la préside"a et de l'inten rlant ou d e so n dé légué. en absence;
Il sera d élibé ré dans r assembl ée générale sur
•
particuliers qui les eXCl'cent il présClllt ; le .tout en payant
pm' lesdi ts eschellins et comnmnauté de la v,lIe de Mal'sm lle
la somme de .... . . . ... . ... " .......... 66,000 1.
et celle de. " . ..... ' .. ..... .. . ' . . . . . .. 6,600
pOUl' les deux sols par li\'l'e, etc . . . , . . ... 72,6001. (.\)."
(Ut SII1Jrà , A. f. 29 bis.)
1704.. Mars 29. - n églement pour la communauté de
Marseille:
Le roi ayant éte informé qu~ pal' les ..' ticles 33, 34 et 35
du ré~lement fait pal' S. M. au mois de mars 1660, pour
Pordr: et administration des nflaires de la ville de Marseille,
il avoit été très-ex pressément défendu aux échevin s de
ladite vi lle de Marseille de faire pa,' chacun an des dépenses
tant ordinaires qu 'extraordinaires au- delà de 30,000 liv.,
ni aucuns emprunts excédents 10 )000 lîv., aussi par chacun
an , sans permission expresse de Sa Majes té, à peine de
(A) Les n,600 1. ont été ain si payées par la ville :
20, 000 1. le 'II juillet ,169,1.
10,000
le 23
id.
6,600
le 7 .00 t 1691.
20, 000
et H,OOO
le ~ 5 jan\' i e r 469-2 .
le 4- fév ri er suivant.
72,600 1.
(Arc1d ues de la t ille. 'Je di vision , ·1re partie, ~ section,
§ 2. - Comptes de 169 1 ct de , 69~. )
CCC LV -
tou tes les affaires de la com mun 3ul é; les d élib éralion s rel;tlives aux rece it es e t aux dépe nses ne
,.
.,
pOI'te en IcUl' propre et privé nom de Pexcùdcnt desdites
deux. sommes, lequel reglcment a été suivi d'un alTêt du
conseil d'ét"t du 11 mal' 1676 qui en ordonne l'exécution
sous les mêmes peines, et cependant qu'on nla pas lai ssé
d'aug mente,' annuellement les dépenses, il mesure qu e ladite vil le s'est agr'andie, et pOUl' ne pas laisser aux administrat curs la liberté de porter les dépenses à des sommes
excessives, Sa Majesté, désil'ant de fi xer lesdites charges,
lesquelles se troul'ent consid érab lement augmentées depuis
ledilréglement du mois de mars '1660 , tant par le3 inté,'êts
des emprun ts considérables qu 'elle a été obligée de faire
p OUl'
le service de Sa Majesté que pour les gages œofficiers
et aut res dépenses, dont le payement a été ord onné par différcnts anèts du consei l ~ clic auroit ordonné par autre al'rût
du conseil du 31 janvier demiel' , qu e par le sieUl' LebrcI,
intendant en Provence, il SCl'oi t procédé à la rél'ision des
co mptes de ladite vi lle, rendus depuis 1690, dont il dl'esseSCl'oi t son p,'ocès verbal ) sur lequel ct SUI' son avis il seroit,
pal' Sa Majesté, pOUl'\'U cJIun l'ùglemcnt tel qu 'il cOlwien-
droit pou r l'administration des rel'enus de ladite l'ille et
l'églement de ses charges) tant ordinaires qu'extl'30l'dinai"es; el Sa Majesté, après s'être fait représenter les procès
verbal et al'is donn é pal' ledit sieur Leb,'et, en exécution
dudit "lTôt , ouï le ,'apport du sieur de Chamillard , conseiller au conseil ro yal , con tl'oleul' gé nét'al des finances, le roy,
étant en son conseil, conformément à l'av is dudit sieur
Lcbrct, a ordonné et ordonne qu'à l'avenir toutes les dépenses ordinai,'es et annuel les de la \'i lle de Mat'seille ,
dcmcUI'cl'ont l'éduitcs et fix ées à la sommc de dcux cents
tl'cnl e-sept mille, tl'oiscenls ci nquante-qunt rc livres, troi s
,.
�- eecu'lI i'eront exéc utées qu' aycc l' au torisation de l'in tendant ;
sols, neuf deniers et payées ainsi qu'il suit, sçavoir ; aux
maire, échevins et assesseur, aux quatre capitaines de ville,
nu trésorier , à Pal'chiwlÎl'c et sous-ul'chivaire, chacun un
fana l de quatre li vres, à qual'ântc-huit livres; aux violons,
pOUl' accompagnel' les rnaire et échevi ns il Péglise cathédrale, e l ensuite à leur maison, le 1" novembre, dix-hui t
livres; pour 10 prix des chaperons fournis tous les ans à
chacun des maire, échevin s et assesseul' ) il l'aison de quarante-une livres, quatre sols, neuf deniers chacun 1 deux
ccnls quarante-sept livres , huit sols, neuf deniers; aux
quatre capitaines de ville, cent cinquante- six livres chaque
mois, sur le pied de trente-neuf livres chacun pour leur
bulette ordinaire, di x-huit cents soixante-douze linos; à
quatre gardes de police, soixa nte IiVl'cs par mois, il raison
de quin ze livres chac un p OUl' lours gages, sept cents ringt
livres j auxdits gal'des p OUl' chacun un habit, à raison de
quatl'c- vingt-sept lin es, di x sols, pour chaque habit, trois
cents cinquante livres aux sopt serviteurs de vi lle, qui sont
ceux des échevins ct 3ssesscur ) trompettes ct yalets Lies
juges-consuls, mille huit livres, à ra ison de doute livres
chacun pal' mois ; auxdi ts serviteurs, deux cents di x livres,
à raison de trente linos chacun , p OUl' se faire un habit
d'hyvcl' ; à trois gardes de la POI'te n oyale, quatrc cents
ll'ente- deux livres, à raison de douze livres par mois chacun ; aLL'\. di x ganles des dix autres parles de la ville, dixhui t cents livres, Ü qui nze livres chacun pal' mois; aux
deux gardes du fort Notl'e-Dame de la Gal'de, il l'aiso n de
douze li n es pm' mois, ccnt quarante-qua tl'e Iivl'csj il la
concierge de l'Hôtel de Vi lle, il raison de di x-huit li,'I'es
pal' mois. deux cen ts $Cize livres, au moyen de ((uoy (·110
Le secrétaire- no taire de la I,ill e ( 1) tiendra registre des délibération s q ui seront signées . le mème jonr , par le présid e nt et les échev ins et COffi-
sel'a tenue de mettre l'hui le au fanal, d'QUVI' ÎI' et fermer la
salle ou sont les négociants; aux deux juges-consuls cent
cinquante li vres chacun pour les indemniser de la du~ense
qu'ils SOll t o bli g~s de fail'e pOUl' leur l'obe violette aux
maire, échevins et assesseur , qu inze cents livres , il :a ison
de trois cents livres chacun pour les indemniser de la basse
dépense qu'il leur convient de faire pour la nomriture de
leurs valets; ~our-Ies robes d'éca rlate, doublées de panne
noire au x p~l'ement s J des maire , échevins et assesseur,
onze cents cmquante livres , SUI' le pied de deux cents
tre nte livres chacun ; au notaire- secrétaire nouvellement
élcu) trente livres pour ses appointements; aux pères de
POratoire, deux mille quatre cents livres, paya bles de trois
mois. en tL'ois m OIS pOUl' la subsistance des ré"cnts
qui
0
enseignent les écoliers dans le collége ; nu commis établi
il la. porte Royale pOUl' tenil' contr61e et note des étran"crs
0
qUI entrent dans cette ville et leur donn er des bi llets pOUl'
(1) Voy, le 2" vot. , p, 233 , et le pl'ésent vot. , p. 233.
Le notaire-secrétai re sortan t de charge , ét..'1 it ordi n:ül'ement nommé secrélaire-b..Uetaire. A t'emploi de secrélairebulletaire , (lui consistait à riser les manda ts ou bulleti ns
payables pal' le trésorier de la ville J on joigni t , vers ln fi n
du XYU - siècle J celui de ln dëli"l'unce ou du visa des patentes maritimes et de san té dont. la ville retil'ait alors les
drOits; le secrélalre-bulletaire prit , dès cc moment J le
litre de secrétaire-bulletaire de la ville , secréta ire pour
les patentes maritimes.
,
.
~
l
'
•
..
• '
f.
,
,'
..
\
�-
CCC LVIII -
muniquées, lo rsqu' il s le demanderonl, aux syndics
qui seronl nommés;
aller logm' chez les hôtes , deux cents li vres; pOUl' les robcs
de damas rouge des rllail'e, échevins et assesseur aux mLcs
de Pùques de chaque année, à raison de deux cent s dix
lines chacun , mill e cinquan te livl'csj à celui qui fait drcs-
-
CCCI. IX -
Les écbevios présenteront , chaque mois , l'étal
des dépe nses failes el '1faire;
li\'res pal' mois) cent quatl'e-v ingts li vl'es; audit valet, trente
li vres pour un hab it que la co mmunauté lui donn e tous tes
cinq sols; h ccl uy qu i a le soin de fail'e apprêter le déjcùncl'
ans; aux contrôleurs établis au Marquisat et au magasin
du munitionnaire, quatre cents li vres, payables de quaI'tiel'
en qual'tiel' ; pour Je loyer du magasin au bout du Port, servant pOUl' le burC8u du vin , cent vingt livres; pou r le loyer
d'un autre magasin servant pour le poids l'ouge de la
farin e au dessus des Accoules, tl'cnte-six livres; aux trois
le jour de la J'èLe-Dieu ct saint LHztll'e avant la procession,
y compris la dépense, quatre-vingt-dix livres; au trom-
porte n oyale, à douze livres chacun par mois, quatre cents
sel' le reposoir au del'ant de l'Hôtel de Vi lle le jour de la
Fête de Dieu et le dimanche de l'Octal'e pOUl' la procession
du Saint-Sacrement, suivant lu coùtumc, quatorze li\'l'cs,
peseurs établis aux poids de la Fal'ine, dits noir, rouge et
pett e pOUl' ses peines ct soins pendant le cours de l'année
trente-deux li l'res ; à deux pese urs établ is au poids de
à sonner tous les soirs la cloche du grand horloge en signe
de retraite, douze livl'es j à celui qu i f~it courir le cheval
la veillc de sa int Victor, sui,'ant l'usage , quinze livres; au
LaUl'et à raison de seize livres chacun p[lr mois, trois cents
quatre-vingt-huit livres seize sols; au contrôleW' établi il
chef des arquebusiers pour le prix de dou ze pans de drap
cn ladite ville par tcne, cent quatl'e-vingt livl'es, à quinze
livres pal' mois; pour le loyer cP une boutique prisc cn
,"iolet Ciue la communaut6 donne tous les ans à l'honncur
Je la fëte de sa int Lazare, treize livres six sols j aux quatre
capit ain es des brigades étHhlies p OUl' la conservatlon du
privilége du viII eLempêchCl' qu'il nlen entl'e poi nt dans
ladite ville, tant pOU l' eux leurs lieutenants, que pour ses
gal'des) onze mille, lI'ois cents soixHnle li vres; aux ofticiCl's
du batea u du vin et matelots, deux mille sept cent.s quatre
livres; aux tl'ois contrôleurs des Baumes ) La Hose et SainlMarcel, SUl' le pied de quin ze li vres chacun pal' mois, cinq
cents quarante livres; aux deux contrôlelll's de la porte
Saint-Lazare ct des Augustins réformés J ~l trois cents
livres chacun , six ccnts livl'cs j aux trois contrôleurs établis, un au quartier de Séon , un à Sainl-Mal'cel et l'autre
il la pOI'te de I\ome, cent ,~ c ux Iirres pendant le5 quatrc
mois de vendange ; au va tct du hut'cau du "in , à quinze
1
l'annonerie pOUl' tenir co nll'ôle des bleds qui sont apportés
arrentement pour le poids de 1/1 farin e de la porte Hoyale,
quarante-cinq livres, payables en deux termes, J'un à
Saint-Michel ct l'autre à Püq ues par ava nce; flUX troi::;
peseurs de la viande établis pOU l' veiller à cc que les
bouchers fa ssent le poids au public, il raison de dixsept livres chacun par mois, six cents douze livres; à
l'inspecteur éta bli à la tuel'ie pour que les tab liers
soient pourvus de viandes de receple 1 à raison de
dix-huit livres par mois, deux CC llt S seize livres ; au
peseur établi il la tuerie pour pesel' la viande qui en SOl't et
est portée aux IIOUchel'sl cent cinquHnte lines ; au secl'6taire du lieutenant du l'oy, en l'cconnoissance des services
qu'il l'end à la communnuté pendant le cours de l'année,
sept cents li l' I'es il chaq ue mois de novembl'e , IOI'sque les
�"
-
CCC LX
-
CCC LXI -
L'assemblée par ticu lière sera composée du viguier , des écheyins, des six syndics et de six
consei llers pris, selon l'ordre du tableau , el renouvelés tous les mois ;
échevins ct fl SSeSSCUI' vont fnire leur visite à J..ambesc; à lui
pour son logement , quntrc cents li n cs; au secrétaire du
gou\'cl'ncUl' de ln province, sept cents li\TCS; au trésOI' ÎCI',
un mandat de l'cmbourscrncnt de quatre- vingt-seize livres
trois deniers, pOUl' par'cille somme qu'il donn e, de l'ordre
des maire ct échevins nu couvent des mendians de la ville
dénommés au l'olle joint au mandat, à Phonneur des f~t es
de NOël ; au secrétnirc du sieur intendant de la province
u
HU 1 janvier , trois ccrlts-soixante-qu inze livres pour les
expéditions qu'il fait délirrcl' nux maire ct échevins pendant le cours de )lnnnéc; au sous-secrétaire dudit sieur
intendant , quatre-vingt-onze livres di x sols, sçavoir : pOUl'
luy , soixante-deux livres di x sols ct trenle livres qu'il
distribue aux domestiques; au gUl'de, près M" l'intendant ,
cinquante livres pOUl' gratification , à c[Iuse des services
qu'il J'end à la communauté; au prédicateur de l'églisc
paroissiale dcs Accoules, Il'ois cents livres pour la rétribution que la communauté lui donne pOUl' pl'èchcl' pcndant le caI"ùme et l'avent ; il cetui de l'église de St. - Martin ,
cinquante ti","es; à ceux de St. - Laurent, St.-Ferréol ct les
Augustins, trente livl'cs chacun , faisant ensemble cent
quarante livrcs; au trésoricl' de la confrérie de Notl'cDame des Carmes , di x-huit li\'l'cs pal' chaq'Je mois de
mars, pour fai re Lrùlel' nuit et jour la lampe devant Pirnagc
de la Yierge, p OUL' obtenir par son intcrcession la grâcc œèll'C
préservés du mnl contagieux; au tl'ésorier de l'hopi ta l du
Saint- Esprit, quatre-vingts li\Tes p HI' an pOUl' le prix dc
deux qu intaux de fit de chan","e pour faire d." d,"aps POU'"
les pa uv l'CS ; au tl'ésoricr, un mandat de remboursement
de quatl'C'- "inf!'t- di x-R('pt lin'('~ , ~cj z(' sols, qu 'il donnr , il
Phonneul' des fètes de Pàques, au x. couvents dénommés au
rollc; au trésorier des Convalescents, dix-huit livres que
la commulHlUté donne tous les uns aux fêtes de P<lques;
au trésorier de la maison du Refuge, quatre ccnts livres
pOUl' aumônes annuelles accordées il ladite communauté;
il lad ite maison du Refu ge, pour te pain des HlIes ct femmes
de débauche qui y sont mises en 1'C1"tu de jugement des
échevins, pal' année commune, deux. mille quatre cents
lines que la communauté lui donne annuellement, en actions de gràce de ce que la ville fut délinée de la peste,
dont elle étoit POUl" lors menacée; audit trésorier , pOUl" tes
habits ct lin ge des fill es ,"epcnties, huit cents lines par
an ; pour le logement du lieutenant du roy de la pl'o,'ince,
tl'cize cents cinquante liv. j à deux peseurs établis aux poissonneries Vieille et Neuve pour l'ciller à ce que les poissonnières fassent le poids, deux cents quatrc-vingt-hui t li" .;
à Pal'chivail'c, quin ze cents li "., pa ya bles pal' quartier ; au
sous-archiva ire, sept ccnts cinquante li\'. ; HUX commis des
archives, cinq ceni s li\' ,; aux quatre chirurgiens des hôpitaux , deux cents liv .; aux quatre médecins des hôpitnux
quatre cents liv ., à raison de cent liv. chacun ; à celui qu i
a soin du gl'and horloge, de celui de la Loge, des Prècheurs
el de Sa int- Laurent, tl'ois cents livres j il celui qui a la
conduite et déri\'3tion des cau x des aqueducs et enu'ctien
des fontai nes de la ville, quah'e cents cinquante livres; au
sous-fontainier , deux cents livres; aux trois gardes de la
chaine, trente-six livl'cs pHI' mois, à raiso n de douze livres
chacun , quatl'c cents deux liVl'cs; pour le loyer de la maison
où loge le sieur inlcnd3 nt , douze cents livI'cs; au conciel'Sc de IadilC maison, soixante-quin zc lines; au jardi-
..
,~
.
�'.
-
CCCLXII -
-
CCC LX III - '
On y délibérera sur tous les objets provisoires
et les dépenses urgentes au dessous de cent
li vres ;
Il sera ten u un regi stre particulier de ce qni
aura été fait et arrê té dans les assemblées particulières ;
dinier qui a soin du jarùin, cent vingt livres ; à Pagent
de la communauté en COUI' , quinze cents livres; pour
un garde du Cours, à raison de douze livres par mois ct
trente livres p OU l' un habit, cent sojxante-quatorzc livres',
pour un ga rd e nt'èu es pOUl' empêcher qu 'on enlève le
sable J à quinze livl'cs pat' illOis et trente livres pour un
habit , deux cents di x livl'cs; Ù Pagent de la cornmunaute à Ai x, deux cents livl'es; pOUl' les tapisseries qu'il
faut pour le joUI' de la Fête-Dieu, celui de la naissan ce de
Sa Majesté et autees, cnvil'on cent vingt livres; pour le
present que les échevins font tous les ans au secl'étaire
d'état aya nt le dépul'tement de ladite province, deux mille
livres et à son pl'cmier commis, mi lle livres; pOUl' les
présents qui sc font aux gens de condition lorS(lu)ils fl l'I'ivent dans ladite ville, feux de joye, baptêmes , thèses,
flamheaux, bOëtes, réjouissances publiques, par année,
quin ze cents livres; pour l'entretien des archers de Ph6pik'11 général, tous Ics ans, dcux mille quatre cents li\'l'es;
pour les dépenses ordinaires de la l'edditioll des comple,,;
du trésorier de la communauté, cinq ccnts livres; pOUl' le
papier , plumes, encre , impressions et autres choses de
mème qualité, pa r annéc commune, huit cents livres ;
pour la petite dépense faite dans la communauté pal' le
trésol' iel' œicclle, chaque mois ct pOUl' chacun an, deux
mille livres; à l'asscsseur qui fait tous les aos, le cinquième
septembre, jour de la naissallce de Sa Majesté, le panégyl'ique à $.1 louange, cenllines et cinquante livl'es au religieux Augustin qui di t, lous les JOUI'S , la messe ft l'Hôtcl do
Vi lle; pOlU' l'augmenta tion des gages du maHl'c de pos te,
deux cents livl'c::;; pOUl' Pindemnité de r entrée du vin
accol'dée au gouvern eul' de Notre-Dame de la Garde, cent
livres; pOUl' le gouverneul' de ladite ville ct ses gal'des,
qU;ltre mi lle deux cents lines; pOUl' l'abonnement des
lattes et inquant s, ct des saisies mobilière::;, quin ze cents
livres; au pl'ofesseur œhydrographic , six cents livres;
pOUl' le logement de quatl'c ingénieurs, onze cents livres;
pOUl' l'entretien de la manufactlll'c des étoffes de soye, huit
mille livl'cs, suivant les 31'1'êts du conseil de dernier février
1690 ct 22 mar s J692 , t p OUl' tout le temps qu 'il plaira il
Sa Majesté œen fail'e continuel' le payement ; aux pères
jésuites de ladite vill c) pOUl' la théologie) neuf cent s livres j
Jlour le pain qui est disll'ibué aux pauvres extern es de
l'Mpital général, six mi lle livl'es; pour le logement du
commissaire des guen os, l'indemnité du droit d'once
compris, six cents quatre-v ingt livres; pour le loyer des
salles et pOUl' les gages des manl'es ct maîtresses d'écoles
destinées à l'éducation et inSlI'ucti on dcs jeunes fill es,
huit cent di x. livres; cent cinquantc-un mille neuf cent
quatre-vingt deux livres, deux sols, pOUl' le payement des
arrérages ou intérêts courants des sommes principales
dues par ladite communauté; trois mille livres, pal' estimation, pour l'entretien de Phôpital dcs Insensés, sauf à
diminuer apl'ès que le compte en aUI'a ét.é rendu pal' les
l'ccteurs particuliers dud it hôpital, sa ns que ladite sOOlme
ne puisse excéder lesdites tl'ois mill e lines; revenant
toutes lesdites sommes à lnd itc première de deux cent
tl'cnte-sept mille, tl'ois ccnt.sci nqunlltC-<lun tl'c lincs; trois
sols, ncuf de niers ct cr , non C01l1 1)1'is ln dépense du Ilct-
..
,~ 1
�"
CCC I. X\"
-
CCCLXIV -
Il sera fait rapport des délibératioDs des assem_
blées particuli ères et de le ur exécution, :. l'assemblée générale du premier jour du mois suivant;
toyement du pOl't, laquelle sel'a r églée pal' le compte qui
en sera rendu ct qui sera nutori sé par ledit sieur Lebret ;
à Pégard des réparations des chemi ns, rues et fontaines)
aquedu cs, maisons de vi lle et lieux publics , Sa Majesté a
fait de tl'ès-ex prcsses défenses auxdits échevins de donner
à journée d'uuvriers, celles qui excéderont la somme de
cent livres, ni d'ell délivrer aucun bail sans une délibération précédente, autorisée du sieUl' intendant de ladite
pl'oyince, avec le devis y joint, lequel sera publié et atnché,
les enchères reçucs au r:lhais et les adjudications faites au
moi ns disant , dans l'H ôtel de ladite ville, pal'le sic ur intendant ou son subdélégué, en présence dcs échevins 1 sans
que l'adjudicataire ct ent,'epl'eneur puisse être payé du
tiers l'estan t de son adjucation, qu'après l'examen etréception de l'ouvrage, t~'1 nt pal' l'architecte qui sera nommé
par les échevins, (fue pal' l'adjoint qui lui sera donné à cet
effet. Fait aussi, Sa Majesté, défenscs de faire aucuns pl'ésents, ni gratification , sous quelque prétex tc que ce soit ct
au trésorier dc ladite ville, œen acquitter le mandement
et le pri x, à peine de radiation des sommes qu'il alll'oit
pa yées ct auxdits échev ins qui en aurOllt signé les mandats ou déli bérations sa ns êtl'c autol'isés du sieur in tendant de la prov ince, d'en dcmeul'er responsa bles en leurs
noms, cnsemblc l'archi\'ail'c de ladite vi lle qui les aura
con trôlés, lequel sel'a tenu dc lire le p,'ésent arrêt auxdi ts
échevins IOl'squ'ils entreront en charge, lesquels signcront )
SUI' son l'cgistl'c, que la lecturc 1CUI' aura été fait e. Fait
pareillement 1 Sa Majesté, défenses auxdits échevins et
autres admi lli strateurs des deniers de ladite communaut e,
Les mati ères importan tes se ront d·abo rd proposées dan s l'assemblée parti culière e t ensuile dan s
de faire aucuns présents ordinaires de vin , confitures,
boissons et hou gies qu'on offre à Parrivéc des personnes
titl'ées ct autres dépenses extl'aol'dinnil'es, non compl'ises
cy-dessus, de quelque qualité qu'clics soient , qu'elles
n'ayent été r ésolues pal' le conseil de l'H"tcl de Ville à la
pluralite des voix , et la délibéz'ation autorisée, sçavoir :
pour les dépenses qui n'excéderont pos la somme de mille
lines, et qui nc pourront souffrir aucun retardement, Pal'
un e ol'donnanre de l'int endant de la province, et cell es qui
excéderont la somme de mille Iirres, ct qui pourront être
différées sans inconvénient , par un arrêt du conseil ou
pa,' un ordre de Sa Majcsté; laquelle ordonlle, en outre,
que les audi teurs des compt es du tl'ésol'iel' de ladite communauté procéderont à l'examen et clôture d'iccux dans
trois mois au plus tard, 1l compt.cl' du jour de lelll's exel'cices fini s, et qu'ils e.'Xamineront si, dans les payements
qui auront été faits, tout es les formalités port ées, tant Pal'
les articles 31 et 36 dudit l'églement de 1GGO , que cell es
portées pal' Ic présent al'I'êt, aUl'ont été obscl'vées, dont ils
chargeront le rapport; faute pal' eux de rejeter sur les
ordonnateurs les sommes qui sC trouveront payées sans
cause juste et nécessaire, ils cn demcureront responsables en leur propre ct privé nOI11 . Veut, Sa Majesté, que
pour rendl'e le trésorier de ladite vi lle plus atten tif au
I"CcoU\'I'cmcnt des rcyenus et créances d'icelle, il lui soit
payé à l'avenir pOUl' lui tcnil' lieu d'appointements, un
demi pour cent de tout ce qu' il recevra pendan t le temps
de son administration, tant desdits revcnus que dcsdites
créances, sans néanmoins qu'il puisse rien prétendre pour
la recopte des deniers que les échevins sCl'oient obligés
.
'
�-
-
CCCl.XVI -
l'assemblée générale qui soivra , laquell e pOUrra
être convoquée extraordinairement ;
"
CCC LXVII --
L'archivaire (1) gardera les clefs des archives,
sans pOUVGil' les co nfier qu'au so u ~-a r chiv ai l'e ou
au commis desdiLes archives , lequel devra être
d'empruntel' pour le serri ce de Sa Majesté ct autres alfai l'cs
de lad ite "ille, Enjoint , Sa Majcsté, audit sieUl' Lebl'ct de
tenir soigneusement la main il Pcxécution du présent UrI'èL,
ct audit réglement de l'année 1 GGO en ce qui n'l'a point
été dérogé pal' le présent arrêt.
Fa it au conseil d'état du roy, Sa Majesté y éUl nt, tenu:\
savoir: 60)000 lil'. pour les deux offices d'échevins , et
Versa illes, le vingt-neuvième jouI' du mois de mars mil sept
tions 1 faites ainsi qu'il sera jugé il propos par ladite com-
cents quatre.
munauté , laquelle somme de . , ... . ... , . . .. 66 ,000 IiI' .
et les deux sols pour lil're ... .... . .. , . . . . .. 6,600
Signé: COLBERT
mail'e , échevin s et commullfluté de Marseille, suÎ"fl nt IcUl's
om·cs, la somme de 66 ,000 IiI'. et les deux sols pour livre,
6,000 pOUl' celu i de concierge .. .. Lesdit s officcs demeul'cl'ont réunis à lad ite communauté pOUl' en êtl'e) les fonr.-
(Ut suprà, A. f' 33.)
170ft. Juin 28. - Ai'rèt du conseil d' état du roi , relatif
au x. offices œcschevin s cl de concierge de la ville de Mm'seille:
« SUI' la l'cquestc présentée au J'oy en son conseil J ptt ..
les maire, échevins ct communauté de la vi lle de Marseille,
contenant que Sa Mlljesté ayant , par édit du mois de jan-
vier det'nierJ créé dans toutes les villes du royaume 1 des
échevin s, consuls, capitouls et jurats, pour y l'empli!'
moitié des places qui ont été jusqu'à présent remplics par
électi ons cl, par le mêmc édit, créé des offices de concierges , ga rdes-meub les des hôtels de vi lle , le tl'aitant chargé
de la vcnte desdils offices, prétend en établir dans la ville
de Marseille et priver pH là cette communauté du droit
qu'elle a toujours cu de choisir les offi ciers (lui doivent
composer le corps de ville .... Les suppl iants, pOUl' conserver à la communauté cette faculté , ont proposé :\ Sa
Majeste la réuni on desdits offices , moyennant le paiement
de la somme de 66 ,000 IiI'. ct les deux sols par lil're....
Le roy, cn son conseil , a ordonn é qu'cn payant pal' Ics
72 ,600 IiI'.
sel'a payée 1 savoir : 12,000 Ji". dans quinzaine 1 et le surplus en trois paiements égaux 1 de deux en deux mois .... )
(Ut suprà , A. f. 311. )
1ï04·. Novembre. - Edit du roi , porta nt création de
tl'o is cents mille livres d'augmentation de gages , au denier
seize, pour être répartis aux pourvus des offices de maire,
nsscsseur , etc.
(Ut suprà, A. f. 35.)
1712. Octobre 15. - Arrêt du conseil d'état portant
destitution de MM . Sude, Lombard , Lioncy et Chaulan ,
échevins , ct Sossin 1 al'chivnil'c 1 ct contenànt nomination
de M~L Po""y, Boissély, ConsUlnt et Vincent , à la place
d'échevins , et de M. FOI,t il celle d'al'chivaire (A) :
(1) Voyez le 2' volume, p . 42, 165, 189, 195 ct 305.
lA ) Voy. le
o' vol. , p. 20.
.
•
1.
•
',
,
,'-
.
�-
CCC LX\' I!! -
CCC I.XI X -
:Jgréé pa,' l'int en dant , à qui les clés sel'Onl remi ses
e n cas d 'a bse nce nécessa ire;
Le lréso rier dev ra êlre approuvéparl'inlendanl;
II percevra seul les deniers co mmunaux el ne
pa ye ra que s ur , mandats des éc hevins: ses lin es
Le l'oy aya nt été in!'ormé que le d é~ordl'e qui règne,
depuis long-temps, dans les "lTn ires de la vi lle de Mat'scille
provenoit, tant des brigues ct cnbales qui s' y sont intl'Qduites l que de la négligence des adrninÎstrateul's et aulr'cs
offlcicl'S municipaux l cn sorte que Ics comptes n'étoient
point a1'l'estés dep uis plusieurs annûes , ct que ceux qui
avoient été rendus cy-de\'ant , se trom'oient remplis de
dépenses inutiles ct même pl'éjudiciables à hl communauté,
Sa Majesté auroit , pal' a1'l'êts des pl'emier févriel' 1710 ct
deux juin 1711 ) nornmé des commissail'cs pour ll'araillel'
à la l'eddition desd its comptes ct il la révision de ceux qui
ont été al'rêtés; elle au roit pareillement ordonné} pm' un
autre arrêt} quo pOUl' l'cmottl'o les titres ct les archives de
ln vi lle cn état il en sOl'oit fait un in"enta il'c et l'ecollement
exact , mais l'exécution de cet <1l'l'l1t est deven ue tl'c's-longue
et t,'ès-difficile par la confusion dans laq ucllé l'm'chivairc,
occupé de toutc au tl'c chose que de ses véritables fonctions,
a laissé lesdits lill'cs depuis qu'il en a eSlé cluu'gé. En cctélat
de choses} Sa Majesté a Cru quc, pour tra vailler effi cacement à l'établir l'ordre, il étoit néccssaire de commettre
une autre personne pOUl' fairc les fonctions d'archivail'e,
et de nommer ) 'pOUl' une fo is sculement et salls tirer à conséquence, pOUl' l'emplil' Jes placcs d'échev ins, des pel'sonnes distinguées pfl l' leUl' probit é, leur affection au sel'vice
de Sa ~hj elé ct au bien public, lesquclles pal' leul' capacité
puissent Mt ,'uire l'esp,'il de ca bale ct de dissipation qui :l
prévalu pèndant plusieurs an nées, ct s'appliquer il fnil'e
ohservel' les régle!'l1cnts qui ont été ou pounont Otl'O faits
pour la bonneadministl'ation des reven us de la com munauté,
Oüy 10 l'apport du sieur Desmarest conseiller ordinaire au
conseil ,'oyal , contrôleu,' général des finan ces, Sa Majesté
éUlI1t en son conseil , pOUl' cette foi s seulement et sans
tirer à conséquence) a commis et nommé pour faire les
fonctions d'échevin s de la ville de Marseille, à commencer'
du jour et fète de saint-Simon-sa int- Judo prochain , les
sieurs Jacques Porry , Jean-Baptiste Boissély , Charles
Constant et Antoine Vincent , sçavoir : lesdits Porry et
lloissély}pendant une année, et lesdits Constant et Vincent,
pendant ùeux années, en la manière accoutumée , Sa
Majesté ayant à cet elTet révoq ué les nominations des écherins présentement en charge, pOUl' le temps qui en l'este il
expirer , avec défenses d'en fairc aucunes fonction s et aux
officiers et habitants de ladite vi lle de faire aucune au tre
nomination , à peine ùe nullité , désobéissance ct d'y êt.re
pa" Sa Majesté pourvu. Et, à l'égard de la placc d'archivaire, Sa Majesté a parcillement cornmis et nommé p3l'
prov ision , à commencer dudit jour et fêLe de saint-Simonsaint- Jude} le sieur Claude }<'O l't} auquel les tiLi'es et archives de la communauté seront à cct effet remis, tant par
celuy qui exerce présentement lad ite fonction œarchivail'e
quc pal' tous autres qui pourront s'en trouver déposi taires,
lesqucls scront ) à ce faire contrai nts, mêmc par corps
nonobstant toutes opposi tion:; ou au tres empèchements
quelconques, quoy fai sant ils en demeurcront bien et \'n labJement déchnrgés }sau!' à ètre , Pi lwen tail'c dcsdites a1'chives ct titres, qu i a été commencé en exéculion desdits
3 1'l'è t s du conseil , continué tant (' Il présence dudit Fort)
quede l'ancien arc hiraire auquel Sa Majesté" fait de/fenscs
de s'imm isccl' à l'ave nir dans le:5dileS fonctions 1 il peine
«
l
••
~
l
l
YI.
•
�-
CCC LXX -
sero nt paraphés el son camp te final examlD e par
quatre commissa ires du con seil de v ille, également
•
de punition ; veut , Sa Majesté, que les échevins nommés
pal' le p,'ésent ll rr~t soient mis et installés dans les fonctions desdites placcs pal' le sieur de Pilles , viguier et gouyern eur de ladite vi lle de Mnl'seille, après avoir pl'êté
serment entre ses l1'H.l ins, et que le lendemain de laditc
installation ils soient tenus de proceder à la nomination
des autres offi ciel's municipaux à la place de ceux qui doivellt être changés l en faisant pareillement 1 par oeux qui
seront nommés , prêter le serment entl'e les mains dudit
sieur:de Pilles , d'obse,'ver les règlements cy-devant fait s
ou qui pourront être cy-a près faits, Enjoint, Sadi te Majesté,
aux habitants de ladite ville de Mar seille de reconnoitre
ceux qui sont nommés pal' le présent arrêt et de IcUl'
obéir et entendre en t out ce qui concernera les fonctions
de feul's chal'ges J comme s'ils i:lvoient été élus en la forme
ordinaire, Enjoint pareillement audit sieur de Pilles et à
tous autres qu'il appartiendra J de tenir la main il Pcxécutian du présent arrêt , qui sera lu , publié et enregistré au
greffe de ladite ville, et exécuté nonobstan t toutes oppositions ou autres empêchements quelconques, pour lcsquels
ne sera différé.
« Faitau conseil d'étatdu roy , Sa Majesté y étant, tenu à
Versa illes, le quin'zième jou,' d'octobre mil sept cent douze,
" Si9né C OLllEnT ,
" Louis, par la grùce de Dieu, roy de France et de Naya"l'e,
comte de Provence, Forca lquier et terres adjacentes , à
notre cher et bien-amé le sieur de Pill es, viguier et gouverneur de la vi lle de Marseille, salut. Nous vous mandons
et ordonnons pal' ces pr('sentes, signées de nous) de pl'océ-
"
-
CCCLXX' -
approuvé par l' intenda nt , lequel le ur adjoindm
deux gentilshommes de so n choix ;
Dans la 1 re assemblée géné rale il sera nommé un con trÔleu r pour le même temps que le trésorier et de la même manière; il tiendra douhle
registre e t con trô lera les mandats ;
~
••
Les s ix syndics de la comm unauté exam in eront
e t visiteront les mandats deux fois chaq ue semaine ;
ils rejetteront tout ce q ui n e sel'a pas conforme aux
délihérations du conseil et aux ordonnances de
l'inte nd ant ;
Le trésorier ne pourra payer les mandats non
visés par les syndics ;
der à l'exécution de l'arrêt cy attaché, sous le contre scel
de notre chancellerie, ce jourd'hui donné en notre conseil
d'état , nous y étant , poUl' les causes et considérations y
contenues; commandons au premier notre huissier ou sergent sur ce requis, de faire pour l'entière exécution dudit
arrêt toutes significations, cornmandemens et ..wLl'es actes
et exploits nécessaires, sans autl'cs permissions, nonobslant
toutes oppositions ou autres empêchements quelconques
pOUl' lesquels ne sera diftë ré, cm' tel est notre plaisir,
«Donné à Versailles , le quinzième jour d'oelobre 1 l'an
de STace mil sept cent douze, et de notre règne le soixantcdixième,
« Signé L OUIS,
( Pal' le roy, comt.e de PI'ovence,
«
Signé
(Ut
COLBE RT. »
s"prà ,
A.
f. 39 ,)
, ,.
.'
,,.
�-
CCCI.XX II -
Les syndi cs se l'o nt nom més et remplacés pal' 10
roi pour un temps ind éfini ;
La ch3rge d'assesseur est suspendu e; un avocat fera provisoirement les fon cti ons d'assesse ur ;
Aucu n procès ne sera soutenu que par délibération de l'a ssembl ée générale qui De pourra
prendre une décision sans qu 'a up aravant les affaires n'aient été exami nées tant par le sieurTimon ,
avoca t , qui fera les fon ctions J 'assesseur à Marseill e (1), qu e par Me Aud ib ert , avocat au parl ement d'A ix, et par cl eux au tres, selon l'importan ce
des p,'ocès " les cons ultation s se ront écrites;
Les comm issio ns d'age nt s à Paris, en co ur ou
ailleul's so nt ent ièremen t supp rim ées; Me Gabriel
Lenoir, avocat au co nsei l , fera se ulles poursui tes
et dili gences nécessaires;
Les échevins ne pnurront faire ou faire faire
aucuns vOy3ges dan s la Province, à Paris, à la
cour ou aill eurs, ni en voyer aucun s messagers ou
co urriers;
Dans la première assemblée gé nérale, il sera
nommé, pour chacun des quatre quartiers de la
vi lle, deux bourgeois pour avoir soin séparément ,
les un s des pavés, les autres des co up ements,
alignemen ts, répa rati ons aux maisons, aux infir meries, aq ued ucs et chemin s ;
Il sera également nomme dan s la même assem-
III Vo\' . le 5'
\'0 1. .
p. 687 .
-
CCC L~XIIi
-
bl ée uu in speeteur gé néral pour veill er à ce que
chacun des huit com mi ssaires s'acquiu e de ses
fon ction s;
Nu l ne pourra être c0 nseiller de vill e qu 'après
avo ir passé par ces co mmi ss ions et en avoir digneme nt rempli les fon cti ons;
Les co mmissa ires pour J' entreti en du pavé dans
cbaque quarti er de la vill e fero nl. ave rtir , le cas
échéa nt , les propri étaires des maiso ns au -devant
desqu ell es il y aura des réparati ons à exécuter, de
faire fair e ces réparation s dan s huitain e, sinun ils
ferunt travaill er eux-mêmes aux réparatio ns aux
frais desdits propri étaires, qui seront co ntraints de
pa y~ r le montant des réparation s;
Les commissaires remettront , tOIlS les mois, un
éta t de situ ation aux échev in s , lequ el état se ra
comm uniqu é à l'a sse mbl ée gé néral e qui , après
avoi~ obtenu l' agrément de l'intendant , adj ugera
les ouvrages à faire; la réception de ces ouvrages
aura li eu dan s la même form e que la prop os iti on
de les exéc nt el';
Les dépenses ordinaires et ex traordin aires de la
ville ne pourront excéder annu ell ement la somme
qui se ra fix'ée par le roi;
S' il survenait qu elque dépense imprévue et indispensa bl e, il en serai t délibéré dans la plus procbai ne assemhlée et la dé li bération so umi se à l'intendant :
Les ferm es seront alljugécs dans l' assemb lée
,'
�"
-
CCC LSXIV -
générale, trois mois avant l'expiration du bail courant;
JI ne pourra être emprunté ni fait aucun impÔt,
sans ravis de l'intendant, d'on arrêt do conseil et
d'octroi de lettres-pa tentes enregis trées;
JI sera nommé, dans l'assemblée générale, un
receveur particulier pour les amendes de police;
Tous les trois mois, il sera adressé un é tat des
amendes reçues à l'intendant et tou s les mois à
l'assemblée particuliè re;
Les réglements de 165'2 et de 1660 seront sllivis pour tout ce à quoi il n' est pas dérogé par le
présent.
Un arrêt du co nseil d' état, du 24 fév rier 1714,
en interprétation et addition au réglement du 15
novembre 1712, prescrivit, en ou tre, queles mandats ne pourraient être quittancés en blanc, qu e les
syndics seraient conseill ers nés de la vi ll e, qu'il
serait nommé douze comm issaires de plus pour les
travaux publics, que les conseill ers de vi ll e ne
pourraient ê tre élus intendants de la santé et qlle
les in spec leurs des manufac tures et des denrées répondraie nt de le ur gestion ( 1),
(1) Voici le texte de cet ulTèt :
Le 1'0)' étant infol'mé du rl'Uit et de l'utilité qu'a p,'oduit
le l'églement pl'ovitioil'e du quinze novembre mil sept cent
douze J fait pOUl' Padministl'ation des affaires de la "ille de
Marsei lle, voulan t en aSSU1'er encore davantage Pexécut.ion
ct )' ajouler , dans ceLLe \'ur , qurlques disposition s, Sa Ma-
-
CCC LXXV --
Peu de temps après l'a vénemen t de Louis X V ,
le régie ment administratif de la communauté de Ma,'jesté connaissant d'ailleurs l'utilité de l'établissement et la
nécessité de la continuation des syndiCSflu'elie a nommés
par ledit réglement du 15 novembre mil se pt cent dou ze ,
celle de suill'oger h la plaee du sieur de Saint- Jacques que
ses incommodités ont fait dispenser) et qu'il seroit à propos
d'étendre leurs fonctions, afin que l'examen des affai ,'cs
étant partagé, elles puissent être terminées plus promptement et les échevins plus soulagés dans leurs occupations assidues et importantes; Sa Majesté étant pareillement informée que le nombre de huit commissaires qui ont soin du bon ol'dl'e ct de la police , de
l'entl'etien des pavés des rues ct des chemins dans la ville
de Marseille et au dehors, nesumt pasà pl'ôsent, à cause de
la grand eur de la ville , de l'augmentation du nombre des
habitants et de la multiplicité des soins qu'il est bon de
pal'ta ger entl'e un plus grand nombl'e de personnes qui ,
après avoir servi en différentes fon ctions puissent ensuite
remplir avec connoi ssance et capacité les prin cipales chal'ges municipales J qu 'enfin il seroit nécessai ,'e que les inspecteurs qu)on nomme tous les ans il Marseille SUI' les arts
el métiel's, aussi bien que SUl' la qua lité ct le prix des
denrées qui s'y débitent s'acquittnssent plus exactement
qu'ils l1 'ont faitju squ )~l pl'ésent ùe leurs fon ctions 1 ouy le
rapport du sieur Desmaretz , cOllseillerol'dinaircau conseil
roya l 1 contrôleur général des fin ances) Sa Majesté en son
conseil , intel'prétant en tant que besoi n sCl'oi t Pnrt icle 19
dudit règlement du quinze novembre mil sept cent douze
et y ajoutant 1 ordonne qu'à l'avenir aucuns mandats ne
seront quittallcés Cil blanc et que ceux au pror,t desquels
lesdit s rnandat s seront délivrés , seront -tenus de meW'c au
J
J
"•
�"
-
-
CCC LXX\'1 -
CCCLXXV II -
modifi é par UII édi t du roi, donné à Paris
au mois de mars 17 17 , dont voici [e texte ( 1) ;
des rcglefil en ts faits pal' le feu Roy n.llI'e très-honoré sei-
Louis, pal' la gràce de Dieu , Hoy de France et de Na-
sion , que nous avons jugé absolument nécessaire d'y ap-
seille
fllt
varre, comte de PI'o\'ence, Forc.alquier et terres adjacentes :
A tous présens et à venir , salut, La mau\'aisc administl'ution
des affai res de la vil le de M ~ r se illc , jointe à l'inobscl'v.tion
dos le jour et la datte de tell\' payement , à peine conll'c
ceux. qui auront donné leurs quittances dans une autl'O
forme , de restitution de ce qui leur aura été payé ou .de
perte des sommes qui leur seront ordonnées et qu'nu SUl'-
gneur et bisayeul , pOUl' la conservation des rcvenus de
celte communauté, y avaient causé une si grande confu-
je.té que l'al'licJe ving t- un , portant que les syndi cs représelllel'ont tous les mois les registres de leul' co ntrôle au
subd élégué de l'intendan ce pour le viser , sera exécuté,
Que Particle vi ngt-cinq dudit l'églcment sera pareillement
exécuté, ce faisant que les consultations des avocats nOIl"}més pOUl' donner leul' avis SUI' les affaires de la commu-
plus ledit article dix-ncuf' SCI" exéc uté . Ordonne Sa Ma(l)Les actes de l'autor ité supérieure qui , de 1714 à 1717,
touchèrent au mode d'adm inistration ct aux droits ou aux
fonctions des admin istrateurs de la ville, sont :
171 4.-1716. - Pièces relatives il des co ntestatio ns entre
de Villeneuve, lieutenant-général en la sénéchaussée, et les
échevins, au sujet de la présidence du co nseil de ville, ell
l'absence du viguier (1\ ).
(Archives de la vi lle, 1" division,
6 section,§2" A. 1'43.)
0
•
1715. - Pièces concernan t une consultation faite pOUl'
savoir si la légalisa tion des actes des notail'cs appartena it
aux échevins.
( Ut suprà , A. l' 44.)
1715. -
O,'donnan cc du Roi portant que le mat'quis de
(A). Un arrêl du parlement d'Aix 1 du 9 décembre 4715, fiL
droit à la demande du lieutenallt.-général en la sénéchaussée j
les éche\'Îns Jlo rs se pourvu rent au conseil du Rai l mais rien
n'indiq ue , du moins aux archi,'cs de la villc 1 qu'on ait stalué
sur leu r reql1 ête.
Pilles 1 commandera cn qualité de lieutenant-général en
l'abse nce du comte du Luc,
(Ut suprà, § 1", A. 1" 35),
1716,-1718.-
Mémoires pOUl' la ville conll'e les avocats
et cop ie de Pacte de som rnation fai te pal' ceux- ci aux
échcvins, à l'effet œètre admis au nornbrc des conseillers
de ville,
(Ut sup,'à , § 2"
A.
l' 4.5),
1716,-1724. - Mém oires et l'equ êtes pour et contre les
prétentions de la noblesse dans l'OI'dre municipal.
(Ut supr à, A.1'46),
1717, Février 3. -
Arrètdu co nseil d 'Etat qui ordonne
que les sieurs Surie) J~ombard) Lioncy et Chaulan, anciens
éChevi lls, dont l'élection fut cassée pal' al'l'êt du 5 octob,'e
1·712) jouiront des mêmes honneurs ct prél'ogati\'es quo les
autres éche,'ins (.1),
(Ut suprà, A. f' 47).
(A). Vo y. le 5- voL, p!Jbc ~O cl ic pr6scot \'01. 1p. ,i,62.
�-
CCCLXXVIII -
porter un prompt.'emèdc, de prendre les plus justes meSUl'es pour faire recOuv.'cr les sommes qui lu y sont dùes
et de rét..1 DliI' un si bon ordre dans Padministl'Ulion de se~
denie.'s publics, qu'elle puisse payer les arrérages qu'elle
naulé, seront enregistrées au greffe du secrétail'earchi"aire
seulement. Veut et entend Sa Majesté que l'article vingt-
trois dudit réglemcnt soit exécuté, ordonne que ceux qui
ont été nommés pal' ledit article pour faire les fon ctions
de syndics , seront ct demeureront continués pOUl' une
année, à cornmencer du jour de la publication du présent
réglement, et néanmoins que le sieur Jean de Gaye sera cl
demeurera subrogé à la place du sicu.' de Saint-Jacques,
dispensé du syndicat Il cause de ses infirmités; Sa Majesté
nommant Il cet effet ledit sieu.' de Ga ye, ellsemble les aull'es
syndics conseillers de ville pour le temps qu'ils exerceront
lesdites fonctions, et se réservant) après Pannée expirée ou
en cas dc décès de quelques-uns, d'en nommer d'aull'es,
Veut pareillement Sa Majesté, qu'à l'avenir tous ceux qui
seront nommés syndics soient conseillers nés de la ville,
et qu'ils examinent et rapportent les affail'es avec les
échevins et les ,mll'es conseillCl's de vill e , d éro~eant
à cet
0
effet en tant que besoin SCl'oit à l'ar'ticlesix dudit réglement
du quinzc novembre, comme aussi qu'à l'aven il' il ne soit
élu , par chaque année, que le nomb.'e de di x- huit conseille.'s
de ville, pOUl' fa ire, avec les Sy nd ics, le nombre de soixante
conseillers qui dùivent senil' pendant trois ans dan:; cette
fonction. Ordonne Sa Majesté, qu 'oull'e les huit bOUl'geois
qu'on nomme tous les ans pOUl' avoir soin des quatrcquartiers de Pancienne ville , il en scra nommé deux par le
premier conseil de ville qu i se tiendra après la publication
du pl'ésent fl lTcst, p OUl' fail'e les mèmes fonctions dans la
par'tie de Marseille qu'on nomme l'all'.'andisscment , lesquels
-
CCC LXXI X -
doit il ses créanciers, dont elle est en al'l'iè.'e de trois années, et continuer à les acquitter exactement à l'avenir.
Dans cette vue nous avons, par arrêt de nôtre conseil du
5 fél'rier 1716, commis et députés nÔt.'e très-cher ct bien
nur(lIlt soin des pavés, maisons et autres choses concernant
la police dans ledit cinquième quartier ; qu' il sera pareillement nommé deux commissaires pour avoir soin des réparations à fail'e aux maisons et lieux appartenant à la
communauté, un pour celles qui seront à faire dans les in fll'meries , lequel sera choisi du nombre des intendants de
la santé actuellement en exercice, quatre pour avoir soin
des réparations à faire aux aqueducs ct conduites d'eau ,
deux qui l'eilleront au bon état des chemins royaux hors
la ville, et quatre à celui des chemins des bastides, lesquels
suivront les règles établies pou.' ce sujet pal' les articles
trente, tl'ellte-un , tl'ente-deux et trente-trois du susdit
règlement. Veut et entend Sa majesté que l'article vingtneuf dudit réglement soit exécuté , ct en l'ajoutant qu'aucun conseiller de ville ne puisse être élu intendant de la
santé qu'un an après qu'il sera sorti de ladite charge et
fonction deconseiller . Ordonne Sa Majesté, que les inspecteurs que le conseil de ville nommel'a annuellement sur
toutes le::; manufactures, ouvrages qui se font et denrées
qui sc débitent dans la dite ville, s'acqu itte.'ont exac.tement
de leur devoil' ct de leurs fonctions, à peine de répondre
Cil leurs propres et privés noms de tout ce qui se trouvera
contl'aireaux réglements et au bon ordre dans leur département ; enjoint à Pinspecteur établi SUI' tous lesd its commissaires , de veiller et avertÎl' à cet effet, tant les échevins
.
que le viguier ct Pintcndantdc la pl'ovincc, en cas que leschts
commissaires négligeassent ou s'acquitk'lsscnt mal de leur
devoir ct de leurs commissions, Enjoint Sa Majes té au sieu.'
. :,
•
•
f., ,
.,
•
�_ . CCC LXXX -
aime cousin le mal'~chal duc dc Yillars, gou,·crneul'dc PI'Ovcncc, nôtre amé el f6al le sieur Je Brel, premier président
de nôtre rouI' de padement ct commissai.'e départi pou.'
l'exécution de nos ordres en cette province, el nôtre amé
et f&11 conseiller et président des enquestes en nôtre dite
cour le sieur de Bezieux, ensemble notre amé et féal le
sieur de La Garde , nÔt.'e procureur-général en nôt.'e dite
cout' de parlement, pOUl', conjoi ntement a\'ec nôtre ame et
féal le sieur de Raousset, comte de Bou,'bon , président il
mortier et nôtre amé et fealle sieu.' de Félix , marquis du
Muy , conseiller en nôtre dite COUf , procéder à la révi sion
des comptes de lad ite ville de Alarseille, et nous donner
leur a\'is sur les réglements qu)ils estimeront de\'oir êtl'C
fai ts pour l'utilité de cctte ville, si importante Pal' Son
commerce et si considérable par le nombre de ses habitants 1 tant pour conserver les prérogativcs du viguicr ,
que pour fixer le nombre des eschevins, des conseillers et des.aut.,es offieiers municipaux, procéder à leur eslection , régler leurs dl'oits et leurs fonctions, ensemble cellc
du trésoriel' ) du secréta ire et al'chivaire, des personnes qui
leur sont subordonnées, des juges, consuls ct des intendants de la santé , assurer la ga.'de du port et celle des
intendant de la Province et au viguie.' de la ville de Ma.'seille de tenir la main à Pexécution du pl'ésent réglemenL ,
nonobstant toutes oppositions ou autres empêchemcnts
quelconques, dont Sa Majesté s'est réservé la connoissance
et icelle interdite à toutes scs cours ct autres juges, Fait au
conseil d'état du .'oi, Sa Majesté y étant , tenu à Versailles
le vingt-quatrième jour de février mil sept cent quatorze.
Signé, COLBEHT,
(Archives de la ville , 1" di"ision , 6' section ,
§ 2, .\. f. 41. )
-
"
CCC LX XX I -
portes de ln ville, conse.'vo.' le dépôt des till'es ct papiers,
modérer la dépense , pl'océdcl' il l'adjudication des baux ,
fail'c 'rendre les comptes , prévenir le divertissement des
deniers publics) accommoder Ou poursuivre les procès,
empêchel' les fraud es qui peuvcnt êtl'c faites à l'occasion
des immunités, pl'iviléges et exempt.ions accordées ü diffél'entes personnes 1 faire obscrver les ordonna nces l'endues
SUl' le fait de la police , l'épal'CI' ct entretenir les chem ins
ct les oll\'I'ages publics et procurer l'abondance. A quoi
lesdits sieurs commissaires onL travaillé avec tant de soin
etœapplication , qu'après avoir entendu les gentilshommes,
les bourgeois, les négociants ct au tres pl'incipaux habitants de ladite ville ) el apl'ès avoil' pl'ol1Qncé plusieurs
jugements de révision des comptes rendus pal' les trésoriers de la communauté depuis Pannée 1716 ) ils ont
dressé leu.' procès "C1'bal des défauts qu'ils ont remarqué
dans l'administration des affaires de la communauté, et
nous ont ensuite proposé les moyens de les prévenir. A
ces causes el autres , il ce nous mouvant, de Paris de notre très- chel'et très-aimé oncle le du.; ù 0l'léans, régent, de
not.'e très-cher et tl'ès-aimé cousin le duc de Bourbon ,
dc notre très-chel' ct. très-aimé oncle, le duc de Maine, de
notl'e très-c.her et t1'ès-aimé oncl e, comte de Toulouse , et
autres pairs de Franco, grands ct notables pCI'son.nages ,de
OOI I'c l'oyaumc, et de notl'o certaine science, pleme PUI Ssance ct autorité royale, nous avons dit , statué et ordonné,
et pal' le présent édit, disons, statuons et ordonnons, VOllIons ct nous plait ce qui en suit :
1
Anr. J.
Que le vi ~uier de 1I0tre dite "ille de Marseille, préside à
toutes les a;semblées publiques ct nux conseils de ville, et
qu'à cet effet , un peu avant que ledit conseil s'assemble, il
soit a"crti ct p.'ié de sr rcnd.·ù !\ l'Hôtel de Ville, l'nI' le
.
• '
'.
,
,,'
�-
CCCLXXX Il -
secrétaire ùe ln communauté qui lui sera em'oyé expl'ès
ct ledit viguict' autorisera tout cc qu i sera délibé'ré aux
dits conseils.
AUT. II.
JI pourra fu ire la visite des va isseaux et barques avec
les officiers de PcunÎ I'auté) lorsqu'il le jugera nécessaire
pour notre service, sans que pour raison de ce J il puisse
pretendre aucun droit directement ni indirectement,
ni apporter aucun obstacle à rentrée, ni aucun retardement au départ des bAtimcnts qui auraient à sorti,·
du port.
ART. III.
Le viguier am'a les d efs de toutes les porles de ladite
ville et établira les gardes de la porte Réale et de la
chai ne seulement.
ART . IV.
Aux jours de fêles solennelles , les échevins enve!'l'ont
les capitaines de qum'ticr au vigu ier pOU l' le priel' de se
rendre à l'Hôlel de Ville et d'assister aux p,'ocessions et
cérémonies ordinaires, si bon lui semble.
ART .
V.
Dans ces sortes de c6rémonies , les valets de ville marcberont les premiers, les hallebardiers ensuite et immédiatement avant le viguier et les échevins qui marcheront à
côte el à la gauche du viguier.
ART.
VI.
Aux autres cérérnonies, actions de civilité , visites de
personnes qualifiées et autl'es occasions pareilles, l'un des
échevins, accompagné des capitai nes de quarLiel'} l'ira pl'Cndre chez lui sans chaperon , pou,' le mene" à l'Hôtel
de Ville.
CCC LXXX III
ART . VII.
Le viguier aura six hallebardi el's à cieux cents li vI'cs de
gages chacull } pour servir aupl'~s de sa personne 1 l'accompagner partout avec leurs hallebardes et habits de
livrée bleue, qu'ils seront obligés de faire faire il leurs
dépens, moyennant.Ir'll lits gages j ils sCI'vil'ont pareillement
il l'exécution des mandements de justice et à la capture
des criminels.
ART . VUI.
II y aura toujours quatre échevins en exercice: suivant
la disposition du réglement de 1662, savoir : les deux anciens eschev ins CL les deux nOuveaux qui seront eslus
chaque an liée, en sorte que les échevins sen iront toujours
deux ans.
ART, IX .
...
,
..
Auront les anciens eschevin s, chacun suivant son l'ang,
la p,'éséanee, la parole ct les autres p,'6rogatives qui leur
sont attribuées pal' l'édit du mois d'août 1662, pa" préfél'ence à ceux qui auront été nouvellement eslus 1 lesquels
l'auront pareillement il leur tou,,, pendant la seconde année
de leul' exercice.
ART. X.
En cas d'absence de l'un ou des deux desdits échevins,
\'oulollset entendons que tous actes soient va lidés pal' l'assistance de trois ou de deux autres 1 et qu'ils ayent la
même force que s'ils y avoie nt assisté tous quall'e,
ART.
XI.
Le premier cschevin ct à son défaut le second , feront
dans les conseils, les propositions sur lesquell es il sera
opiné par l'assemblée.
ART. XII.
Les gardes des portes, excepté ceux de la pOrte Héole,
'
•
�-
"
CCC LXX XIV -
aussi hicn que tous les au tl'c::; gal'des } scront établis p HI'
les seuls rscheyins, conforménwnt au l'églement de 1660,
CCC l.XXXV -
AnT, X 1'1.
Les vi ngt ou vingt-cinq hommes que les artisans ou
ART . XIII.
Les eschevins aur ont la dil'ection de la police de ladite
,-ille} tiendront exactement la main à Pexécution dûs
ordonnance et règlemcllt rendus SUl' le fait d icello; veillcl'Ont sur la bonne qualité et SUI' le poids, tant du pa in que
de la viande, poisson et autl'es denl'ées; fcront tenir soigncuscn1t?nt le contl'olle des bleds qui cntl'Ol'ont pal' IClTe
et du prix auquel ils aUl'ont été vendus à Fannonncl'Îc ;
veilleront à ce que Ics boulangers et ca baretiel's n'achcptcntde la pl'cmièl'emain 1 au pl'éjudice des boul'geoiset habilant.s ; seront attentifs à faire nettoyer les l'ues et entrctenil'
les payés} aussi bien que les chen lins ct les édifices publics;
signcl'Onlles cCl'tificals de sanlé ct autl'cs expéditions, COI1 cernanlla police ct 10 cornmcl'ce, ai nsi quJil estaccoutll ml~ ;
les SCe.1UXdemeureront dans l'Hotel de Yi Ile.
1
AnT. X II' ,
Ils tiendront soigneusement la main à Pexécution de Po\'donnance du fcu l'OY 1I0tl'C tI'ès-honOl'é seiglleur et uisayeul
du 23 février lu88, des lettres patentes ex pédi ées SUI' ladite
ordonnance et de l'fl n'ôt du pal'lement du 4 mai 1601 ,
rendu en conséquence) concernant la punition des femmes
de mauva ise vic.
ART, XV,
Attendu que les quatre capitaines de quartiCl' , lems
lieutenants et sergents, jouissen t de la somme de dix-huit
cent soixante-douze livres 1 qui IcUl' tient lieu d'émoluments, et que leur prin cipale fonction consiste à slemployer
à veiller à la sù,'eté de la ville , nous or'donnons qu iJ Pavenir lesdits capitaines, lieulclln nts ct sergents) vaqueront
pa l' semaines aux patrouilles,
S'ens tenant boutiques sont obliS'és de fournil' chaque nuit
pour les patrouilles, seront divisés en deux escouades,
dont l'une sera conduite ct commandée par le capitaine,
Paut" c pa r le lieutenant qui partageront, entrJeux, tous
les quartiers de la ville et les rues qu'ils devront l'isiter,
AnT, XVI/.
Six des vinS't hommes qu i auront été fournis pour faire
la patrouille, l'esteront dans le cor ps-de-S'arde étahli à
l'Hôtel de Ville, avec un serS'ent qui les commandera et
qui sel'a toujours prêt à donner du secours aux escouades,
lorsqu'il en sera besoin , ou qu'il sera appelé.
ART. XVIII,
Depuis le premier octobro jusqu'au dernier mars ,
les pall'ouilles sortiront à neuf heUl'es du soir et fer ont
leul's l'ondes jusqu'à deux hem'es du matin , et, depuis le
premier avr il jusqu'au dernier septembl'e, elles sortiront
à dix heures du soir et pareoul'I'ont les qual'tiel's jusqu'à la
pointe du jour.
AnT, XIX,
Les quarante sols que la communauté payait chaq ue
jour pour lesdites patrouilles, seront employés pOUl' le
feu du corps-de-S'arde et autres menues dépenses; faisons
défenses auxdi ts capitaines et lieutenants, de les employer
à d'autres usages, ni de contrevenir au présent réglement,
à pei ne de destitution de leurs emplois et de plus S'rande
slil y écheoit.
AIIT . XX.
1
Et comme rien n'est plus impol'tan t pOUl' le bien du
commerce, que la libre enh'6e ct sOI'tie à toute !Jeure
des vaisseaux ct autres bâtiments 1 les pschcvins auront la
V!.
•
�-
CCC D: XX"I -
-
CCC I. S. X ~ VII
-
direction dt:' la chaine du port 1 pOUl' faire cntrcr et sOitil'
les raisseaux et bfll'qucs 1 à tcltcmps ct heure qu'ils jugeront à propos ct donneront les ordres nécessaires à cct
efiet et cc, cn prescnce de l'officier de mari ne ou de galèl'CS qui sera de garde au port.
cOllununautè , des visites de dcvoil's ou de civilité ) ils
seront payés à raison de dix livl'QS par jour , y compris la
depense de leurs valets et de ccII cs des voitures, pOIlI' le
temps qu'ils demeureront en chemin et SUI' le pied de
huit livres seulement pour le séjour qu'ils feron t.
AnT. XXI.
ART. XXV .
Les gouverneurs des cit.adelles et forts 1 ni autres
comrnandan ts pal'ticuliel's ne se mcslel'ont en rien de
Pentrée ou de la sortie des vaisseaux et autres bâtiments,
ct ne pourront mettre aucune taxe 1 impôts ou droits,
pas même œancl'agc , ni sous prétexte de visite, sauf ;l
eux dans les cns qui pourroient intél'esser nôtre service ,
œen avertir le viguicl' ct les échevins 1 pour conjointement avec eux fai re la visite des bàtimcHts sur lesquels
ils auroient un légitime soubçon , bien entendu que les
eschevins rendront compte de tout ce qui entrera et sortira duùit port au go ul'cl'Ocur dc la Pl'ol'ince, ct à celu y
qui commandera en sa place 1(lt'qu'i1s se trouveront dans
la ville.
ART. XXII.
Les échev ins sortis de place ne pounont eXCI'cer les
mèmcs charges qu 'après un intervnlle de cinq années,
Les eschcv ins assisteront aux pl'ocessions ordinaires
et cérémo nies des fêtes solennelles, aux jours accoutumés,
avec les robes et 01'Oements qu'ils ont accoutumé de porter1 et marcheront à la gauche du viguier,
ART. XXIII .
Ils continueront de jouir des mèmes prérognti\'es) honneurs, priviléges, prééminences et marques qui leur ont
été atlt'ibllées pal' l'édit du mois dc mars lGGO .
ART . XXIV .
Lorsque lesdits esche\'in s set'ont obliges de fail'c dcs
"Qyages dans la 1l1'0\'in ce pOUl' les a{fnÎrrs de ladite
ART. XXVI.
L'avocat choisi pal' l'arrêt dll conseil du 15 nO" embre
1712, pour être le conseil de ladite ville, prendra connaissance de loutes les affa ires de la communauté l Où le
ministère d'un avocat pouna être nécessaire, afin de
les poursuivre) ou s'employer à les terminer sur les
déli bératio ns qui en seront prises en la forme ci- après
prescrite ct, au moyen de ce, les fon ctions du procureur
du l'oy en ladite ville et communauté, restablies par
arrêt du conseil du premier may 1714 , demeureront
supprimées.
ART. XXVII .
Le conseil de ladi te vi lle scra composé desdi ls échevins,
et de soixante conseillers du nombre des gens de loge ou
négociants, bourgeois ou marchands qui scrviront pendant trois années, à l'efte t de quoy on en élira chaque
annee .ingt , pOUl' remplacer un pareil nombre qui
sortira aussi chaque année, après avoir servi trois ans,
AnT . XXVIII .
Tous les conseillers seront tenus de se trouver au
conseil au moins en nombre de vingt , sa ns quoy il ne
pourra être pris aucune déli bération , ct allx conseils des
élections des eschevins et autres offi ciers municipaux , au
Illoins au nombre de trente.
~
••
•
.,
�-
CCCI. XXXVIII -
ART .
XX IX.
Lorsque les conseillers seront sortis dudit conseil , ils
ne pourront y ren trer qu' "pr~s trois ans d'intervalle.
ART. XXX.
Nul ne pouna être esohevin " ni conseiller de l'Hôtel
de Ville, tant qu'il sera sous la puissance paternelle.
-
CCC LXXXIX -
aUl'n décret de prise de COI'JlS ou d'njournement personnel , dont ils n'auront pas été pU I'gés ou qui auront
été repris de justice, notés pal' quelque condamnation
ou par défaut.
ART. XXXV.
Ne pourront les bùtards non légitimés par nos lettres
ou pal' subséquent mariage, être admis audit conseil.
ART.
ART.
XXXI.
Les eschevins et conseillers, et les capit.:'1ines de quartier , juges- consuls , tresol'ier de la ville, députés el
conseillers de la chamb re du com merce, intendant de
santé, secrétaire 1 notaire de la communauté, estimateurs des honneurs , recteurs et trésorier des hôpitaux
et autres officiers, ne pourront être esleus qu'après avoir
atteint l'àge de majorité.
ART.
XXXII.
Nul ne pourra êlre admis auxd ites charges, ni entrer
audit conseil qu'il ne sail de la religion catholique, apostolique et romaine , natif, originaire 1 citadin ou marié
.vec une femme native de Marseille.
AnT.
XXXIII.
Ne pourront aussi enll'er dans ' lesdites charges les
débiteurs ou comptables à ladite communauté, les fel'miers de la ville ou leurs cautions, pendant le temps de
leur ferme, et jusques à la reddition et closturc de leur
compte.
ART. XXXIV .
Seront pareillement exclus, tant desdites charges que
du conseil , ceux qui seront en procès avec ladite
communauté 1 ceux qui auront fait banqueroute ou mis
leurs biens en discussion , ct ceux contre lesquels il Y
",
XXXVI.
Ne pourront aussi , le père et le fils, l'ayeul ct le
petit-ftls, soit paternel ou maternel , les frères , l'oncle
et le neveu , les cousins germains, le beau-père et le
gendl'e ou beau-fils ni les beaux-fl'ères, êtl'e ensemble
dans ledit conseil de ville et , en cas que pendant le temps
qu'ils seront dans ledit conseil , il se eontl'act.U par mariage
'Iuelque alliance aux susdits degl'és , celui qui aura été le
plus long-temps dans ledit conseil en sortira et, en sa
place il en sera élu un autl'e , et s'ils sont entl'és en même
temps dans ledit conseil , on til'era au sort pOUl' décider
lequel des deux en devra sortir.
ART.
XXXVII.
Les parens aux degrés expl'imés en l'article précédent ,
Ile pourl'ont succéder à leurs par'ents dans les charges d'eschevins.
ART. XXXVIII.
Toutes lesdites charges seront remplies annuellement
pal' élection, à l'efte t de quoi le conseil sera convoqué au
son de la cloche, en la manière accoutumée , dans la salle
de l'Hôtel de Ville, le 28 octobre , jour et fète de SaintSimon-saint-Jude,
ART. XXXJX.
Les conseillCl's ne pourront l'orIel' dans les conseils aucunes armes offensives ou défensi\'cs, soit épées, pistolets ou coutea ux .
•
�f,
- cccxc -
-
ART . XL\' II.
ART. XL.
Dès que le conseil se tl'ouv er. composé de trente- cinq
personnes ayant voix , Cl que Pheul'c ûrdinHil'c sera passée,
les viguier et eschcvins pl'cndl'ont leurs places ordinaires 1
Ceux qui auront tiré les balottcs blanches 1'0toul'nel'ont
il leurs places, et ceux qui en auront tiré de bleues, passeront sur-l e- champ dans le cabinet de l'HÔtel de Ville.
et les conseillCl's se placeront indistin ctement.
ART. XLI.
11 Yaura au milieu de la salle un vase sur un piédestal
assez élevé 1 pOU l' que personne ne puisse voir ce qu'il
conlÎcndl'a.
ART. XLII.
Le secrétaire 31'chivaire 1 après avoir compté les eschcvins et conseillers , mettra dans le vase les balaltes en nOIlibre:égal à celui desdits eschcvins et conseiller s présens.
ART. XLIII.
Six desd ites baloUes sCl'ont bleues et les autres sel'ont
blanches.
ART. XLIV.
Lorsqu'ellcs seront dans le vasc, J'ul'ch ivail'c les couvl'i,'a
et les l'omeUra entl'c les mains du viguier) ct successivement de chacun des cschevins pour les remue,' 1 cn sorte
que les balottes soient bien meslées.
ART. XLV.
Après avoi r mis le vase SUI' son piédestal et l'avoir découvert , il se retil'era à so n bUI'eau, d'où il appellel'a les échevins l'un après 1'3ut1'O, ct ensuite les conseillers, suivantl'Ol'dl'e dans lequel ils seront assis.
ART. XLVI.
Les eschev ins ct comieillcl's) après avoir pl'esté le serment accoutumé entl'e les mains du viguier, prcnd,'onl
dans le v[(se une bal otte qu 'ils rendront nu secl'étail'c
Ilolail'c 1 ::l pl'ès que la coulcul' en [(lII'a l'té reconnue.
CCCXC I -
AIIT . XLVlIl.
Les six qui auront tiré des balottes bleues, étant assemblés dans le cabinet , choisiront quatl'e des gens de loge ou
négocians pOUl' le premier chaperon , et autant de bourgeois ou marchands pOUl' le second , dont ils remettront
la liste au premier eschevin , leq uel les pl'o posera au conseil pour être approuvés ou r ejetés il la balotte seCl'ète.
'.
'.
ART. XLIX.
Ceux à qui le sort aura donné le droit de nomination ne
pourront nommer leurs pères, heaux-pères , gendres, frèl'es, oncles , neveux ou cousins germains.
ART. L.
Si qu elqu'un des conseillCl's presents fOl'll1e opposition
à la nomination ) le viguier et les eschcvins examineron t
entr'eux) avant qu'il soit pl'océdé au ualottemcnt , si le
sujet nommé a les qualités requises pal' le présent règlement. Et en cas que l'opposition sùit trouvée bien fond ée,
il sera tiré d'autl'es nominateurs au sort) qui seront tenus
de choisir un autre sujet que celu y dont la nomination aw'a
été trouvée contraire au présent l'églcmcnt , et s'il est jugé
capable, il sera balotté pal' tout le conseil en la manièl'c
accoutumée.
ART. LI.
S'il arrive qu' il y ait plus de balottcs au rejet qu'à l'approbation 1 ou que le nombre soit égëll à l'un et il Pautl'e .,
On til'cm de nouven u d'autres nominateurs au SOl't 1 pour
proposer d'autres sujets , jll :;qtl '~\ cc qu1il y cn ait (luatl'e
de chaque colonne approuvés pat' le conseil.
,
•
�-
CCCXCII •\J\T .
Ur.
Lorsque le conseil aura approuvé quatre sujets pOur le
premier chaperon 1 leurs noms seront écri ts pm' le sCCl'é-
taire-notaire et mis par le secrétaire-archiva ire dans
quatre boul es d' argent 1 ct les quatre boules dans un e boite
dorée 1 laquelle sera remuée pal' les vi g uier et eschcvins ,
ct ensuite remise au secrétail'e-notaire qui ouvrira la boîte,
et celle des quatre boules d 'ar gent qui sortira la première
sera ouvel'te , et le nom qui s' y trouvera renfermé, lu pal'
les vi guier et eschevins à haute voi x 1 mis ensuite sur le
•
bureau p OUl' être vu de ceux qui en auront ln curiosité et 1
sur- le-champ enl'cgistl'é pendant que le vig ui er et les eschcvins vérifieront le::; tl'ois autres nornscontcnus dans les t1'ois
boul es ; celui dont le nom sera trouvé dans la première
boule, scra premier eschcvin ct il en sera usé de mèmc
pour l'élec ti on du second .
AnT . LIlI.
Dès qu e l'élection des nouvca ux cschevins aura été faite,
les cschevins en cXCl'c.ice seront tenus d'en r endre compte
au sieul' gouv ern eur' de la province, pOUl' en informer
Sa Majesté; à l'effet de quoi l'installation desdits nouveaux
eschcvins sera di Jf6rée jusqu'au prem ier janvier suivant ,
auquel jour' elle scra fa ite cn la l1l:ln ière acco utumée, <lpl'ès
que le sieur go uvern eur de la pl'ovince aura fait sçavoir
que Sa Majesté approuve l'élection .
AUT.
uv.
Le lend emain de la fète de Saint-Simon-saint-Jude, le
co nscil J co nvoqué en la manière acco utumée et assembl ~
conmle il a été ci-dessus ordonné, procédera à Pélecti on
de ving t co nsei llel's, suivant la forme cy-dess us prescrite ;
à Peffel de quo i les six nominatem's qui seront tirés au
sort , Ilommel'ont soixa nte suj ets , lesquels élant approuvés
par le conseil , seront mis trois 11 t,·ois dans la boite dorée.
-
"
CCC XCIII -
ART. LV .
Ceux dont les noms seront ,'estés dans la boile dorée
ou qui ne scront sortis qu 'en second ou en troisième 7
pou,','ont êtl'e de nouveau nommés ct mis à l'approbation
ct au sort.
.
~
.
ART. LVI.
Le jour d 'après l'élection des conseille,'s, le conseil s'assemhlera de nouveau pour procéder à l'élection des aut"es
officiers, sÇt'woÎl' : des quatre cap itain es de quartiCl', du
trésorie,' de la vi lle, des juges-consuls , des députés et
conseillCl's de la chambre de commerce, des intendans de
la santé et autres, à l'effet de quoi ledit jour et à l'heure
accoutumée, les eschevins s'assembleront dans une chambl'c à part et conviendront ent r'eux des personnes qu' ils
auront à proposer auxdites charges, ~dont les noms se,'ont
retenus pal' le secl'étaire- archi\'aire de ladite \'ille, et
ensuite lesdits eschevins se rendront dans la salle où le
conseil se,'a assemblé, et en la présence du vig uier , le premier échevin et en son absence le second , p,'oposera les
noms de ceux qu1ils auront destin és au xdiles charges, et
sur chacun d 'eux il sera opiné à la balotte secrète, pour
Pexclusion ou PapPl'obation , ct cn cas de rejet œ aucun
d'eux, il en sera nommé d'autres par lesdits eschevins J
jusqu 'à ce que lesdites chal'ges soient l'emplies.
ARr. LVII .
Les élections, tallt des eschevins que des conseille"s de
ville, qui ne pourront pas être faites le même jour qu 'elles
auront été commencées, seront continuées le lendemai n
ct les jours suivan ts, si besoin est , et il sera changé de
nominatcurs à chaque séance.
AUT. LVIII .
Comme l'expéri ence a fait voir que les deux juges
COI1-
• '
f.
.
\
�l,
-
CCCXCIV -
suis qui ont exercé jusqu'à présent la juridiction consulaire,
peuvent à peine sutlil'Cà la grande quantité d'affaires qui
y sont porlées ct qui ont au gmenté considérablement
depuis l'élablissement de ladite juridiction , voulons que
ladite jUI'idiction soit exercée à l'avenir par trois jugesconsuls; ordonnons qu'il en sortiT'a un de charge chaque
année) sçavoil' : celui qui aura servi en qualité de premier,
en la place duquel il en sera élu un autre pour rempli l' la
tro isième place , en sorte qu'il y ait toujours trois jugesconsuls,
ART ,
LIX.
-
cccxcv ART .
LXII .
Le conseil de la ville , composé des eschevins ct de
soixante conseillers, s'assemblera dans ledit Hôtel de Ville
tous les premiers jours de chaque mois, et plus souvent
lorsque le cas le l'équerra , au son de la cloche, en la manière accoutumée et en présence du viguier , pour délibérer SUI' ioutes les matières de la communauté, tant celles
qui regaI'dent l'administration des biens et l'cvenus de
ladite ville, la recette et la dépense de ses deniers, que de
lout ce qui concerne l'intérêt d' icelle,
AllT . LXIII .
Les intendants de la santé 1 au nombre de quatorze 1
seront pris et choisis tous les ans parmi les gens de loge 1
marchands, négociants , et seront élus en la forme susdite,
pour s'employel' au rnaintien de la santé ct serviront, avec
les deux eschevins sortant de charge 1 qui seront intendans
nés après le temps de leur eschev Înage 1 sans pouvoir être
ballotés.
Les délibérations prises pour les dépenses qui seront
trouvées nécessaires ct qui excbdcl'ont la somme de cent
livres 1 ne pOtinont être exécutées si elles ne sont autorisées par le sieur in tendant de la provi nce, et au moyen de
ce, les synù ics établ is pour le réglement prov isoire du 15
novem br e 1712 demeureront supprimés.
ART, LX .
ART. LXI V.
Nul ne pourra avoir deux chao'ges en même temps.
ART.
LXI.
Si quelqu 'un étoit convai ncu œavoil' monopoIé ou hrigué
les nominations ) approbations, et aull'cment usé d'artifice,
de fraude ou de solli citation , tant lu y que ceux qui auront
donné les mai ns et prèté leur ministèl'c à une si mauvaise
pratique ou qui ) le sçachant 1 ne Pauroient pas d'nbOl'd
déclm'é et r6\'élé, seront r ejetés du conseil , privés de leul's
charges et déclarés indignes d' y être jamais admis 1 ct
n'étant point du nombl'c des esche\'Îns 1 consei llcl's ou offi-
ciers de la ville, seront poul'suÎ vis cn justice et punis su i'iml la ri gueur des ord onnances.
En cas que fa ute du nombre des vingt conseillers p OUl'
les conseils ordin aires qui se tiendl'ont tous les mois et du
nombre de trente pour les élections, on ne pût pas tenil'
lesdits conseils et y prendl'e les délibérati ons convenables,
chacun des conseillers défaillants sera condamné en dix
livres d'amende, qui sera encourue SUl' le simple certificat
du secrétaire ou al'chivaÎrc de ladite communauté 1 et dont
le trésorier de la ville sCl'a tenu de rail'e le recouvrement
dans le mois et de s'en charger en recette dans son
compte, à peine d'en r épondl'e en SOn propre et privé
nom.
ART. LXV.
S'il se présente des ft ffail'cs de si gl'ft ndes discussions
qu1cllcs méritent œôtl'c examinées en particulier ct par un
�-
'.
CCCXCVI -
moindre nombre de personnes , le conseil pourra députer
un nombre de conseillers, lesquels joints aux csChcvins
discuteront les affa ires qu'on les aura chargés d'examiner,
pour en donne,' leul' avis au conseil.
ART, LXVI.
Toutes délibérations prises en plein conseil seront signées pal' le viguier , comme autorisant ledit conseil, et pal'
les eschevins.
AUT. LXVII .
Ne pourront être mises aucunes nouvelles impositions
sur les marchandises entrant et sortant du port, même pour
payer des dettes, sous aucun prétexte et sans notre permission expresse.
AnT. LXVIII .
Défendons pm'eillement aux eschevins et au conseil de
ladite ville, de faire aucuns emprunts qu'en vertu d'arrêts
du conseil , à peine d'en demeurer gaI'ans et responsables
en leurs propres et pl'ivés noms.
ART. LXIX.
Toutes les fermes de la ville seront mises aux enchères
trois mois 3\'ant l'expiration des baux à ferme et après
trois publications de huitaine en huitaine; l'adjudication
en sera faite pardevant Je sieur intendant de la Province ,
ou en cas d'absence pal' celui qui sera par lui commis à cet
effet, et approuvés ensuite pal' le to nseil de la ville.
ART. LXX .
Faisons très- expresses défenses aux eschevins de faire
donner aucune pension ni gl'3til1cation , directement ni
indirectement , SUI' le Iwi x dcsdites fermes, à peine d'amende du double de cc 'Iu'ils aUl'ont fai t donner , même de
destituLÎon s'il y échet.
CCCXCVII -
AnT. LXXl .
Les demandes en indemn ité ou en rabais du prix des
fermes de la ville ne pourront êt" e proposées au conseil
de la communauté qu'après l'expiration des baux.
AnT. LXXII .
Si le conseil de ville approuve les raisons SUI' lesquelles
les fermiers pou'Taient fonder leurs p,'étentions d'indemnité, il sera fait un exa men exact des pièces pa,' lesquelles
la vé,' ité 'en pourra êt,'e justifiée, après quoi l'indemnité
sera accordée, s'il y a lieu, par une délibération qui sera
homologuée par arrêt de notre conseil.
,.
•
ART. LXXllI.
Le bureau de l'abondance, établi pal' lettres-patentes du
feu Roi notre très-honoré seigneur et bisaïeul , continuera
de s'assembler toutes les semaines pour veiller à la police des grains et plus souvent si les nécessités publiques
le requièrent.
AnT. LXXIV.
Le bureau du vin sera assemblé dans l'Hotel de Ville, en
la manière accoutumée, au moi ns une fois p3r semaine et
plus souvent si besoin est.
ART. LXXV.
La nomination des capitaines, contl'ôleurs, gardes des
brigades et des portes marinièrcs et autres employés pOUl'
empêchcr l'entrée du ,-in fora in, tant pal' terre 'lue par
mel' appartiendra aux éCherins, lesquels seront tenus do
Hommer auxdits emplois des personnes de l'âge et de la
qualité requise pour pouvoir s'cn bien acquittel'.
ART. LXX \' 1.
En cas de m"lve,'sation ou incapacité des capitaines et
•
�"
-
CCC XCVI 11 -
employés, ils ne poul'I'ont être destitues que pal' le burea u
du vin assemblé, lequel sera tenu de ve iller i. la conduite
desdits employés.
ART. LXXVII.
-
CCCXC IX -
Les billets qu 'ils ex pédieront à cet effet , contiendront
la quantité de vin dont l'entrée sera permise et le nom de
ceux à qui ils seront délivrés.
d'Oppède, premier pré,ident de nolt'e parlement. de
l'l'ovence, le ~. février 1G67, pOUl' l'état major ct. la ga.·nison du château d'If, déclaré commun avec les officiers
des é~1tS majors et garnisons des citadelles Sai nt-Nicolas
ct fort Saint-Jean , par arrêt du conseil du 8 mai 1714 ,
lequel scra exécuté suivanL sa form e~eL tencur , sa uf n6anmoin s à l'égard des états majors desdites ci ~1dell cs Sa intNicolas ct fort Saint-Jean , pour lesquels il sem délivré des
billets jusqu'à concurrence de t.'ois cents mille.'oles l'or an,
savoir : cinquante milleroles pour l'état major de la citadelle Sainl-Nicolas et deux cents cinquante miJieroles pOUl'
celui du fort Saint-Jean.
AnT. LXXIX.
AnT. LXXXIII.
Tous lesdits billets seront enregistrés pal' le secrétai" e
at'chivaire de la ville et paraphés pal' l'intendant du bureau du vin qui sera ùe semaine, lequel pourra nussi les
faire enregistrer dans les registres du bureau.
L'entrée de la quantité de l'in portée pal' ledit règlement
du fi février 1GG7 pOUl' les offi ciers, les sergents ct les soldats, sera permis SUl' le pied du complet des compagnies
qui tiendront ga rnison dans lesdites ci tadelles ct fort SaintJean, ct les échevins délivreront leurs billets à cet effet,
(lui seront contrôlés en la manière prescl'ite pal' Particl e LXXIXdu présent .'églement.
Les échevins ne pourront permettre de faire ent" er du
vin étranger ou forain dans la ville, qu'à ceux qui en ont
le pri,'ilége et pour leUl' usage.
AnT. LXXVII/ .
AnT . LXXX .
Les brigades eLemployés n'auront aucun égard aux
billets qui leur seront présentés , s'ils ne sont en la
forme ci-dessus presc.'ite et s' il ne leur apparaît de l'engislt'emcnt.
AnT. LXXXI.
Les brigades serviront SUl' le bureau et dans les qua.'tiers du tcrroÎl' alternatÎvement et changeront tous les
mois de département.
AnT. LXXXII .
Le gouvernement de notre dite ville de Marseille ct
les garn isons des citadelles Saint-Nicolas , fort Sa intJean, château ù' lf et Iles de Mat'seille, jouiron t de l'entrée
du vin étranger , en conformité du régloment faiL pal' le
SICUt'
ART . LXXXIV .
Et pour éviter les abus, ordonnons que les portes de
seeours desdites citadelles Sa int-Nicolas ct fort Sa int- Jean ,
seront fermées d'une simple muraille et les fenêtres grillées, cn sorte que le vin forain ne puisse être introduit dans
lesdites places, que pal' les portes principales.
AnT . LXXXV.
Ordonnons que les a'Têts du conseil des 2!i septembm
1681 et 24 novembre 1684, qui fixent la quantité de vin
forain , dont les échOl'ins permettront l'ent" ée pour la consommation des officiers de nos galères , set'ont exccut és
sUÎ Yflnt leul' form e et teneut' .
..
,
• '
i. ,
, ..
�'.
-
- ccee -
AIIT. Xc.
AnT . LXXXVI.
Les mTêts du conscil des 22ju in 1685 ct 26 janvier 1692,
portant réglement p OUl' l'entrée du vin nécessaire :lUX équipages des chiourmes de nos ga lères, seront pareillement
exéeutés suivant leur forme ct teneur.
Faiso ns d éfenses aux hab itants de l'Ifarscille d'acheter du
vin desdits officiers et soldats, ou aUll'es , ayant privi lége
œen faire entrer, à peine de dix livl'es tPamcndc J pour
laq uelle ils seront contraints nonobstant oppositions ou
appellat ions quelconques.
AnT. LXXXVII.
•
échevi ns ot qu'ils pourront vérifier conjointement avec
les intendan ts du bu,'ea u du vin ct SUI' leq uel ils délivreront leurs billets, à raiso n d 'un pot ct demi par jour
pour chaque homme de liberté, qui sera toutefois habitant de Marscille, ct d'un demi-pot aussi par joUI' pour
chaque forçat.
AnT. LXXXVIII .
Défendons auxdits échevins de pe,'mettre à aucun autre,
soit offi cier , soldat, ou emp loyé pour 1I0tl'e se,'vico sur
( 0 "" 0 ou SUI' me,', do faire entrer du vin étran gor dan,
ladite ville,
ART . LXXXrx .
Faisons défenses " tous offl cie,'s de tOlTe ou de nos ga-
lères 1 de faire
cn tl'Cl'
Le dron d '9nce de la chai ,' sera rembOursé aux garniso ns desdites ciladelles Saint-Nicolas, fOl,t Saint-Jean,
fort Notl'~Ji)ame de la Garde et Chàlc." u d' If sur le pied
acc{)Utu'mé-, ct aux gouverneurs dcsdites places tant qu'ils
y feront résidence.
ART. XCIJ.
Le commissaire des guerres chargé de la police des troupes qui sont en ga rnison dans lesdi tes places, jouira de 1.
fran chise du droit de l'once, en conformité de 1'00'donnance du feu sieur Lebret , premiCl' président, intendant en
Provence, du 7 ma i 1694,
ART. XCIII.
Les in génicUl'S pflr nous entretenus en ladite ville de
Ma" seille , jouiront pareillemen t d'e ladit e frallch ise suivant
leurs titres.
du vin sans la perm ission desdits
échevins, ni en plus grande quantité que celle qu'ils con-
sommeraien t dans leurs maisons, œen vendre ni distribuer
gratuitement en lad ite vi lle, ni dans les ci tadelles ct fo"t"
à peine de co nfiscat ion dudit vin et d'ètre déclarés déchus
de leurs fl'anchises, et aux solda ts de fa ire aucune contl'ebandc, li peine de tl'ois mois de prison. Enjoignons aux
commandan ts desdites ci tadelles ct fo"ts, ct à ceux de nOs
gal res œy tenir soigneusement la ma in ct de nous rendre
compte de leurs di ligences .
, ,
ART. XCI.
Les échevin s permettront l'entrée do la quantité de vin
nécessaire pour la consommation des employés aux magasins du munitionnaire ct bagne Ou manufacture des forçats, suivant Pétat qui en sera remis tous les mois auxdits
CCl..ct -
ART, XCIV.
La transacfion passée, le 2·7 octobre 1618, ent"e le corps
des officiers de nos galères et la ville de Marseille, portant
réglement pour la f,'.nchi se du droit d'once de la chair,
dont les officiers de nos galèl'es doivent jouir , sera exécu-
tée suivant sa forme ct teneur, ct. les échevins chargeront
les fe,'miers de leur boucherie do rembourse,' ledit droit
d'once aux général 1 lieutenant-général, chefs d'escadre et
capi!." ines desdites galères, pendant le temps qu 'elles seront
VI .
~l
•..
1.
•
,'
,
.
�-
lXCC II -
dans le port, au major dcS(litcs galères, il l'argousin Cl au
pilote l'pal , sans qu 'aucun autl'e officiel' Ou employé
SUI' lesdites gall>,'es puisse pretenrh'e l'exemption dudit
AUT ,
XCV.
Confùrmément aux priviléges et statuts de la ville de
Marseille, confi rmes par le ' arrêts du oonseil , et aux
ordonnances de police} tous les capitaines de va isseau }
patrons de barques eL tous commanda nts des autres bMiments de mer) ne pounont faire la provision de vin nécessaire pour leurs équipages, 100'sqll' ils sortiront du port
de Marseillc} si ce n'cst du vin du tCITOi l' de ladite ville 1
sous les peines établiesconll'e les contrevenants au privilége du vin , et pour prévenir les contraventions au présent article, les cscherins ne signeront aucune patente
de santé pOUl" lesdits b>\timents de Iller qui se,'ont nolisés dans ladite ville et qui cn partiront ) qui ne leUl'
soit appal'U des billets de visite de deux intendants du
bureau du vin et de leur cel'tincat portant que le vin
qu'ils auront ll'OU\'é dans lesdits bùtiments de mer pOUl'
la provision de leurs équipages, a été achepté dans la ville
de Marseille.
ART.
XCVI.
Les baux à loyer des appartements et boutiques de
l'Hôtel de Vi lle, appartenant il la communauté, ct des
bureaux des censaux ne pourront être faits que par contrats publics et passés pm'devant notaires , lorsque le prix
excédera la sornme de cent livres; lorsqu'il sera moindre de cent livres, lesdits haux pourrùnt être faits par
conventions privées, à la chal'ge néanmoins qu'elles seront
" pproUl·ées par dél ibération du conseil.
Al\T .
XCVII .
Tous les oU\Tflges publ ics pOUl' l'êpal'aliol1!' des che-
-
cr.CC Il 1 -
mins , cn ll'Clien des fonta ines Cl autl'cs qui dcvront êtl'ü
fait s flUX dépens de ln comrnunauté, dont le pl'ix excédcm
la somme de cinquante li vrcs, SCI'ont publiés au l'abnis,
après qu'il en au,'a été dressé un dev is p'" le conseil de
ville, qu 'il aura élé délibéré SU I' la nécessite ou utilité de
Pouvrage, et que la délibération aura été approuvée pal'
le sieu,' intendant de la Province.
Al\T .
XCVIII.
I l ne pOlll"l'a être payé par arance aux entl'epreneu,'s
qu'un ticrs du prIX de leur adjudication ; le second
tiers ne sel'a payé que lorsque la moitié de l'ouvrage aura
!:té faite et ce , sur le certificat de deux conseillers de l'Hôtel de Ville députés pour en fa ire la vé,'ification.
ART.
XCIX.
Lorsque les ouvrages ou l'éparations sCl'ont entièrement
achevés, il sm'a nommé deux conseillers de ville au moins,
el un plus grand nombre si Pimportance de l'ouvrage le
requiert, pour procéde,' à la réception desdits ouvrages ou
réparations, lesquels prendront des personnes ex pé,'imentécs au fa it dont il sera question , d,'esseront leur procès
verbal qu i sera lu et exa miné au conseil , et lesdits ouvrages ou réparations étant trouvées conformes au devis et
adjudicntion ) la réception en scra faite ct le payement
entier pal' le trésorie.' SUI' le mandement des eschevins qui
fera mel1tion du devis, de la délibération du conseil de
ville, de l'app,'obation du sieu,' intendant, de la réception
de l'oul'1'age et des payements qui auront éte précédemment faits.
ART. C.
Et voulant soulagCl' à l'avenir ladite com munauté des
dépenses auxquelles l'entretien des ba tl Cl'ies consh'uites
pOlir la défense de la l'ille ou po,'t ct de la rade de ~'lar-
.~
\
�CCCC IV -
-
sciJle Pont engagée) et lui fournir pal' lit un nouveau
moyen dlacquittel' les arrerages qu'clle doit à ces cl'éancim's ) ordonnons que les canons) mOl'tiers, bombes t
boulet et géné,'aLement tous les agrès desdites batter ie"
seront in cessamment remis dans les magasins de Farsenal
de nos galères, sous Pi,nventaite exact qui cn sera dressé
et dont le doubl e se,'a déposé aux arcbives de ladi le vi lle,
ART . Cl.
Et, dans le même esprit, voulons que jusqu' .. ce qu'il
•
en soit pa.' nous autliemcnt olldoBOé, la somme de vins tcinq mille livres destinée pour le curage et nettoyement
du port , soit payée chaque année pal' la chambre du
commerce , ainsi qu)il est pOl,té par l'arrêt du conseil
du 20 juin 1669 dér ogeant pour ,'aison de ce au règlement
de 1708.
AnT. CIl.
Les secrétaires-notaires de la communauté qui passeront les baux des ferm es ou· des prix- faits , les acles d' in"estitures, les quitMnces et autres actes dont les droils
do i.ent <itre payés par les Fm'm iers emphytéotes ou débileurs, ne pour,'ont prétendre aucun droit de la com-
munauté pour ra ison de ce, et ne pourront recevoir
des adjudicataires des fe,'mes des d,'oits imposés sur la
farine , la chai" et I ~ vin , que t,'enles livres par chaque
bai l et quin ze livres pour les baux des aut"es fermes,
en ce non eomp"is les droits de eontrôle et le coût du
papier 1 à peine de concussion e~ de cinquante livres
d'amende.
ART. CUI.
Et, en ce qui est des contraels de constilution de l'cnte
que La communauté pourroit passel' à Pavenil' il ne sel'a
l
payé que ,,""II'e livres
pOUl'
chaque eontract de dix mille
lines en principal cl au-dessous ) ct de six livres pOUl'
cr.n:v -
tous les autres qui cxcoocl'ont ladite somme de dix mille
livres, fai sons défense ausdits secl'étail'cs-notaircs d1ex iger
de plus grands salai" es de ladite communauté, so us les
mêmes peines.
AUT .
CIV.
Conformément à l'arrêt l'endu par nôtre cour de parlement de Provence le 13 septembre 1608 , lesdits notai,'es
qui exe,'ceront la charge de secréta ires de la ville,
sel'ont tenus, il la fin de leur exercice, de remettre et laisser
aux archives de la communauté, les registres de toutes les
délibérations qui auront été prises, li peine ,le mille livres
d'amende et de demeurer responsa bles en leurs propres et
privés noms de tous dépens, dommages et intérêts enl'crs
la communauté.
ART , C\" .
Il ne pOW'l'a êtl'C entrepris, ni soutenu , aucun procès au
Bom de ladite communauté , soit en demandant , soit
en défendant , qu'en vertu d 'un e délibération dudit conseil , et ledit conseil ne pou 'Ta délibére,' la pou,'suite
dlaucun procès, qu)auparavant il n'ait été examiné pal'
l'avocat étab li pour conseil de la vi lle; et, 100'sque les
affaires seront importantes, elles seront encore consultées
par trois anciens avocats de la vi lle d'Aix. ; faisons trèsexpresses défenses de poursuivre ni d'accomrnoder aucun
procès qu'en conformité desdites consultations, qu i seront
lues dans ledit conseil et Clll'egistrces aux archives de
la vi lle , et sans un e app"obation exp,'esse ct par écrit du
sieur intendant de la province , il peine de null ité des
tl'ansactions , si aucunes ont été fait es ct de répondre
p<ll' les eschevins en leUl's propl'Cs et l)I'ivés noms de
tous les d6pClIS, dommngcs cl int érêts que la communaulé POU I'I'ilit souffrir.
1
..
"
• '
,.
�'.
-
CCCC '" -
"nT. CVI.
L es eschcvin s ne pourront fa ire pal' eux-mêmes, ni fail'C
f,lire pm' autrui aucuns voyages dans la prorincc, à Paris, à
la COut' Ou ailleurs, ni dépècher flucuns courri er s SOu s prétexte d'affaires) que p OUl' des causes urgentes, et en Con-
séquence d'un e délibérati on prise dans le conseil de ladite
ville, laquelle délibération en contiend l'a les motifs, et sel'a
autorÎ sée p:1I' le gouverneul' de la provi nce quand il serll
SUI' les lieux, el par le sieur intendant, à peine d'cn répondre cn IcUl's propres et privés noms; et le trésorier ne
délivl'cl'a aucuns deniers p OUl' ('[t ison de cc, si la délibé-
ration homologuée n'est joiJlle au mandement, à peine de
l'adiatioll r
AIIT,
CVII.
Conformément " l'article XX VI du règlement de 1712,
les commissions d'agents à Paris) à la cou!' ou ailleurs
pour les affai res de la ville de Mal'seille, seront et demeul'Cl'Olll entièrement supprimées à Pavenil'; M. Gabriel
le Noir, avocat au conseil , choisi et nommé pal' la COIllmunauté, par la déli bération du 12déeemIJre 1712, ou tout
autre qui poulTa être dans la suite nommé li sa place, fel'a
seu l les poursuites et dil igences, tant pour les affail'es 'lui
se traiteront à ])(lJ'Îs, que pou)' celles qui seront pendantes
en nos conseils et généralement tauLes les affaires dont les
agents étaient chargés.
AnT .
CVIII.
Et cOlUme il impOI'te de donllel' a ux titl'es ct papiCl's de
la communauté, un ordre leI qu 'il soit fac ile de les tl'ouvcr
-
t:O~ C\' t
1 -
au sieul' gouvcrncUI' de la province qui nous la pl'ésentera ,
pOUl' être pal' nous fail choix de la personne qui nous
pm'oltl" la plus convenab le, li laquelle les clefs des 31'chives seront remises sans qu'elle puisse les confier qu'au
premier commis des archives en cas de maladie ou d'absence légitime et pOUl' cause nécessaire; enjoignons audit
archivairc, qui sera par nous choisi, de procéder incessamment à Pin venta ire et à l'arrangement des titres et
papiers de la communauté, suivant l'ordre des matières
' IU'ils concernent, à l'effetde quoi il sera fait , dans les archives de la ville) des armoires CL layettes, suivant le devis
qui en sera drossé el approuvé par le sieur intendant de
Provence.
ART .
CIX .
ConfOl'mément li l'article XI du réglement provisoire
de 1712, toutes lettres et mémo ires que les eschevins recevront et leurs réponses, seront enregistrées pal' l'm'chivaire
dans un registl'e particulier, pour yavoir recours en temp~
ct lieu. Il sera pareillement tenu un registre particulier
de toutes les ordonnances, atTêtS et règlements qui interviendront et qu i regal'deront les affail'cs de ladite communauté, à peine, con tl'e l'al'chivaÎl'e, ùe l'épand re en son
propre et privé nom des dommages et intél'êts que b
ville pourroit souffrir pal' la pel'te des lettres, p ièces et
mémoires, al'l'èts et ordonnances qui ne seront point
enregistrées.
ART .
CX.
Le trésorier ne payera aU Cun mandement, slil n)est f;,it
lorsqu'on en <1 besoin pOUl' la défense de ses droits, nous
ordonn ons 'lue pal' lesdits eschevins, il sera procédé à la
mentiOn des causes pOUl' lesquelles il aura été délivré.
nominati on de trois sujets ca pables de meUl'e lesdites
:wchires en hon orOI'C, 1\ la charge toutefois que lesdi ts
AIIT ,
sujets ne seront de Mnl'scill c ct quc la liste cn sera remise
CXI.
Les mandements faits pOlll' le pa y(,ment du Jwix des
ouvrages publics ou d'autres dépellses) dont le détail c1cna
"
,
,'
�-
CCCCVIII -
êta'e expliqué pal' un Ûl..1t, compte, parcelle ou mémoire,
ne pounont t tm acqui ués si les devis, les procès verbaux
d''llijudicat.ion desdits oUl'rages ou les états et mémoires
des fournitures Ile sont attachés aux mandemens, à peine
de radiation ,
ART, eXil ,
Faisons defl'enses nux eschevins de signer des mand",
mens p OUl' ces sortes de dépenses, sans avoir les certificats
desdits conseillers qui auront été chargés de visiter les
ouvrages publics , les ,'appor ts de réception desdils ouvrages, les états et mémoires des fournitures ct autres pièces,
ct aux audileUl's des comptes de les allouer , à pei ne de
répondre en leurs propres ct privés noms de tous les dépens, dommages ct intérêts que la communauté pourrai t
souffrir .
ART, exIll,
Faisons pareilles dëfenses auxdits eschevins, de signer
aucun mandement en blanc et au trésor ier de les acqu itter,
sans y faire mettre la quittance au long datée en bonne
form e, comme aussi de l'eceyoil' en payement des sornmes
dues '1 la cpmmuna,lté par les fermiers et autl'es débiteurs,
aucuns des mandemcns que lesdits fermim's ou débiteurs
prétendroient avoir payés à la décharge de la vi lle, il peine
de cinq cens livres d'amende et de l'adiation,
AIIT. e XIV .
Lorsque les affaires de ladite communauté exigeront
qu' il soit envuyé de l'at'gent 11 Paris Ou aillcUl's, par leW'cs
de change ou autrement , il sel'a fait mention dans les
mandements et déli bérations qui l'auront ordonnée, des
ca uses ct des motifs qui aUl'ont donné lieu à les envoyer,
~t s'ils sOllt f,lit& pal' lettres de change, lçs mnQclats qui
seront a{h'(>ssés aux tl'ésoriers de ln ville contiendl'ont le
-
CCCC IX -
jour 'Ille la lellre de change nura été envoyée ct à qui crIe
aura été adressée, et ce qui aura été payé pour le change
ou remise.
ART.
~
•
exv.
Le sccl'étaire-at'chivaire tiendra un livre en debet et
crédit de tous les biens, revenus ct dettes acti ves et passives de lad ite communauté, en quoi qu'elles puissent
consister, lequel lil'l'e sera divisé en autnnt de chapitres
clu'i1 Y awa de créances ou de delles, pour chncune des'Iuelles il sera dressé un compte distinct et séparé.
ART.
exvl.
Faisons très- expresses défenses auxdits eschevins et
conseillers de faire aucun don, présent, ni gratification et
autres dépenses que celles qui seront portées dans l'état
des charges annuelles de ladite ville, ci-attaché sous le
contre seel de nôtre chan cellerie, sans en avoi r obtenu une
permission pal' écrit du sieur gouverneur de la prov ince
lorsqu'il sera SUl' les lieux et du sieur intendant, à peine
de l'estitution et de tous dépens, dommages et intérêts que
la communauté en pOtinait SOUffl'ÎI', même de plus grande
s'il y échet , et au tl'ésoriel' d'ell faire le payement il peine
de radiation.
ART . eXVII.
Les dépenses, tant ol'dinaÎl'es qu'cxll'aordinail'es 1 ne
pounon! excéder annuellement la so mme fixée par ledit
état 1 à peine, contl'e les ordonnateurs, de restitut.ion des
sommes qu'ils auraient fait payer, ~ t , contre le trésorier,
de radiation de ce qu'il aura payé au delà de la somme
contenue audit état,
ART . exvIII.
Enjoignons aux eschcvins de Inditc ville, d'établil' un
trésorier ((ui soit chargé de l'CCOnn'er les re"enus ct aut'I'cs
,'
.
• •'
1.
..
,"
•
�..
'.
- ccccx dettes actives, et dlacquilter les charges de la communaulé
à leul' échéance, au moyen des taxations dont ils COnviendront.
ART. CXIX .
Le trésorier de la ville donnel'a bonne et suffisante
caution , qui sera reçue pal- le conseil à la diligence des
esehevi ns.
ART. CXX.
Voulons qu'il l'eçoive seul tous les l'evenus et deniers
appartenans à la ville de quelque nature qu'ils soient ;
faisons tl'ès-expresses défenses aux eschev ins de donnel'
aucun mandement SUl' les fermiers et débiteurs de la
communauté, à peine de l'épétition des sommes qu'ils
auront ol'données et seront, lesdits fermiers ou débiteul's,
tenus, à peine de payer deux fois, de remettre lem's fonds
en entier au trésorier , qui seul fera les payemens sur les
états ou sur les mandcmens des eschevins.
AnT . CXXI.
Défendons audit trésol'ier de se charger d'aucune autl'e
recette ou maniement de deniers, même des nôtres, tant
qu'il sera t.résoriel' de lad ite communauté, et jusqu'à ce
que ses comptes ayent été clos ct arrêtés.
AUT. CXXIl .
Confol"lnément à l'édit du mois de juin 1716 ct il la
déclaration du 10 du même mois, le trésorier tiendra un
registre-journal , l'eli6, coté ct paraphé par le sieul- intendant de P" ovence, dans lequel il écril'a , jour par JO UI', de
suitcct sans aucun blanc ni transposition, loutes les parties,
tant de recette que de dépense qu'il fera pendant l'année
de son eXCI'cice.
AnT . CXX III.
Le trésor'icr sc!'a tenu d'énoncer dnlls cJJaquc 81'1 iole
-
CCCC Xl -
qu'il écrira dans ledit registre-journal, Je jour du mois ct
Pannée, le nom du particu lier, ferm ier, locataire ou autre
débiteur de la vi lle de qui il recev ra ou du créancier à
'lui il payera le montant de la somme en toutes let.tres et
sans chiffres dan s le texte, en quelles espèces il aUl'a reçu
ou payé et la cause du payement 'lu'il fera ou qui luy
sera fait.
ART. CXXIV .
. !",
,•
.:
1. ~
Enjoignons aux trésoriers de ladite vi lle de Marseille,
œavoir ct de tenir leurs registres-journaux en la forme
ci-dessus prescrite, à peine de tro is mille livres d'amende
et de l'cslitution des sommes obmises cn recettes ou faussement emplo yées en dépenses.
ART. CXXV.
POtinont, néanmoins, lesdits trésoriers , tenir divers
livl'es de dépouillement dudit registre-journal , de la manière qui leur sera plus convenable.
ART. CXXVI.
Seront tenus de représenter led it registre-journal , toutes
les foi s qu'il sera ainsi ordonné pal' les eschevins et par
le commissnire départi ou cclu y qui sera pal' lu y commis,
de le remettre aux auditeurs de sùn compte, pOUl' servir
à en vérifier la recette et la dépense, ct en cas que ledit
registre ne soit pas tenu en la forme ci- dessus prescrite,
les peines portées pal' l'article CXXIV ci-dessus seront et
demeureront encourues.
ART. CXXVII.
Le trésorier de ladite vi lle ne pOUlTa p,-étendre auc une
indcmnitê pour diminution d'espèces, s'il ne justifie par
un procès verbal dressé pal' les eschc\'ins, de Pat'gent
tl'ouvé dan s sa ca isse, le même jour que la diminut ion
aU l'a été publiée .
•
1
�'.
-
,
-
CCCCX IIr -
cccol! ArIT ,
AnT, CXXVIII.
Les eschevins seront tenus, 101'5 des augrnenlalions des
espèces, de d,'esser leur procès verual de celles qui seront
trouvées dans la caisse dudit trésol'ier , atin que la communauté profite de ladite augmentation,
AnT, CXXIX,
En l'un et en l'autre cas de diminution ou d'augmentation de la valcu,' des espèces, les eschev ins se feront représenter et examineront les livres-journaux ) ensemble
les comptes de la recette et de la dépense dudit t,'ésorier,
pour connoître au vrai ce qu'il doit y avoir dans la cuisse
au jour des diminutions et augmentations.
AnT , CXXX,
En cas que le trésorier reçoive des espèces fausses pendant l'année ùe son exercice, il nlen pourra prétendre
aucune indemnité,
AnT, CXXXI.
Le tI~sorier ne paycm aucun mandement, s'il ne fait
mention du motif qui y a donné lieu, et s'il s'agit d'ouvrage ou autre dépense qui soit susceptible d'état,
compte, parcelle ou memoire seront joints auxdits maodemens avec les dev is, adjudica tions et réceptions des
ouvrages qui demew'cront ès mains du trésorier, pOUl'
servir de pièces justificatives l\ la dépense de son compte,
AnT , CXXXIl,
Les trésOl'ie,'s de la ville seront tenus de rendre compte
de toute la recette et dépense qu' ils auront faite pendant
le tems de leu,' exe,'cice, trois mois au plus tard après la
fin de leur année, et d'en payer le débet , sinon et à faule
de ce fai,'e, ils payCl'ont les inti,..Ns dudit débet, à compter
du joUI' 'lue le délai des trois Illois sm'a expi,'é,
CXXXIIJ.
Les comp tes des trésoriers sCl'ont ,'end us à l'avenir pardevant six auditeurs hab itans ùe ladite ville, du nombre
dos conseillers de ville, qui seront tirés au sort en la manière pO"lée par les articles précédens du présent ,'égle-
.,
, ~\
1:
mcnt.
AnT, CXXXIV,
Chacun desdits audileUl's pour ... déuatl,'e les articles du
compte qu'il jugera à p,'opos, tant de la recette que de la
dépense) s'il se trouve qu'ils soient conll'aircs à ce qui est
prescrit pal' le présent réglement, ct 100'squ'il aura élé fait
une opposition ou représentation essentielle de la part
desdils auditeurs ou d~ la part de l'un d'eux seulement,
Particle ne pourra être passé, ni le contenu en icelui
alloué qu' il n'l'ait été pourvu pal' le sieur intendant de la
province, après avoil' entendu lesdits auditeurs, si bon lui
semble, le comptable , les administrateurs ou eschevill ,
même les parties prenantes, si besoin est.
AnT, CXXXV,
Sm'on t tenus lesdits auditeu,'s des comptes de rejeter sur
les Qrdonnateurs 1 les sommes payées sans cause juste et
nécessaire ou contre la disposition du présent l'églement
ct de l'état de dépense cy-joint, à peine d'en demeurer
responsables en leurs prop,'es ct privés noms,
AnT, CXXX VI.
Et, afin qu'ils aient des règles certaines et toujours présentes pour l'cxnmen desdits comptes) il sera , [lvant que
d'y p,'océder et dans la preséance, fait lcetu,'" du présent
réglement et de l'état de la dépense fixe, attaché sous le
contre scel de nôtre chancelle,'ie et dont l'archiva ire en distribuera des copies à chacun des auditeurs, lesquels seront
tenus de faire mention dans le procès verbal de clôture
,
.
•, ,1
t,. ,
�-
CCCCXIV -
(ludit compte , Jc la leclul'c dudill'üglemellt. L CllI' fai sons
défen ses d'y conlrcvenir, à peine œcn répondrc cn Icul's
propres et privés noms, ct de tous les dépens, domma ges
et intérêts que la communauté en pourroit souffril'.
ART.
CXXXVII.
Les auditeurs, en fixant le reliquat du compte du tl'éso1" ~,
0 1' chal'~eront
b
le trésorier subséquent d'en faire le rCCOll\'rement avec intérêt depuis la demeure, ainsi qu 'il a etc
dit ci-dossus, article CXXXI!.
ART.
CXXXVlIl.
Lesdits auditeurs vérifi eront SUI' les quittances données
aux tJ'ésoriers pour Icurs debets, aux fermiers pour le prix
des baux , ct aux autl'es débiteurs de ladite communauté,
slils ont payé les intérèts des sommes qu'ils auront été cn
retard de compter à la recette de ladite ville, sans qu'à
l'avenir les récépissés des trésoriers puissent servir à
lad ite liquidation, s'ils ne sont visés pal' les eschcvins,
contrôlés et enregistrés par Parchivaire, pour en n SSUI'CI'
les dates.
ART.
CXXXIX.
Et afin que les tr~sori ers a~ent une entièl'e connoissancc
de tout ce qui sera dû à ladite communauté, il leur scra
remis, le lendemain de leur élection , par lesdits eschcvins,
un état par eux signé dcs recouvremens qui doivent êtl'e
fait s au profit de la communauté, pour faire les diligences
nécessaires contre les redevables , sur les biens et effets
cll iceux , dont ils donneront connoissance tous les mois
auxdits eschevins qui leur feront délivrer Ics contraintes
nécessaires; en cas de négligence ou complaisance pOlir
les débiteurs de la communauté , les un s et les autrcs cn
demeureront solidairement responsa hles.
CCCC X\'
CXL.
",
Les [l'ésoriers pounont emplo ym' cnrepl'ise Ics sommcs
dont le recouvremCllt n'aura pu être fait , et clics leUl' seront
passées en justifiant de leurs di ligenccs, dont les audileurs
fel'ont mention dans leurs "postilles.
ART.
AIIT.
J.
, .'
'.
,'
1
1
1
CXLIII .
CXLlV.
Les eschc\'in s ne pounont faire rembourser aucune
rente constituée sans permission du siclll' intendant de la
prov ince.
,
,:'-
Voulons que le lendemain de l'élection du trésol'ier, il
lui soit remis un état de loutes les renIes ou pensions que
la communauté pourra devoir, en la mal'ge duquel état les
créanciers feront leurs acquits; cn cas qu'il se trouve
des créanciers qui ne sçachent pas éCI'ire , l'acquit sera
attesté et signé par deux témoins d ignes de foi, au moyen
de quoi il ne sera plus délivré de mandements aux créanciers pour les l'entes qui Icur seront dues,
ART.
'.
0
CXLII.
Enjoignons au trésOl'ier de laditeville de présenter, tous
les premiers jours du mois au conseil de ville, dès qu' il
sera assemblé, un état abrégé de sa recette et dépense
signé de lui et certifié véritable, el d'en remelll'e une copie
aussi certifiée au sieur intendant de la province.
,
"
CXL!.
Le trésorier se charge ... de toules les amendes qui auront été prononcées, tant pour contraventions au priviJége
du vin , que pour contraventions aux ordonnances de
police et toutes autres contraventions aux réglemens.
ART.
\
,
•
�-
Cr.r.O.'V 1 -
.\nT . CX L\' .
Sera donné tl'Cni Clivres à chacun dcsdits auditeul's POUl'
leurs peines et vaca tions.
r.CCC HIl -
É tat des sommes dont le roy en son con seil , de l'avis de
M. le duc d'Orléans, r égent, a permi s ct perm et aux eschevins de la ville de. Marseille, d'ordonn er le pa yement Stll'
AnT. CXLVI.
les premiers deniers du prix des fermes ct autres revenus
Le secrétaire-archivaire fel'a lecture du présent l'eglement en plein conseil ) d1nutorité et en déli vrera , sur-Iechamp , un e co pie à chacun des eschevins, conseillers et
trésorier, dont il sera fnit mention dans le pl'ocès vorhal
de la tenue dudit conseil.
de ladite ville, pour être payées par le tréso ri er et allouées
en la d épense de son compte, par les auditeurs d 'icelu y ,
AnT, CXLVII .
Faisons défenses tant aux cschevins qu1aux conseillel's
ct à tous autres otncicrs municipaux œy contrevcnir directement ni indirecternent) à peine de répondre de tous
les dépens, dommages et intérêts ·que la communauté en
poul'I'oit souffrir, et de plus grand es s'il y échet .
Si, donnons en mandement à nos amés et féaux) les
gens tenant nôtl'e co ur de parlement d'Aix , que le present
édit ils fassent lire, publier ct registrer, et lé contenu en
iceluy, garder) observer et exécut8l' selon sa forme et tcneul' , nonobstant tous édits, déclaration s, l'églcmens ct
autres choses à ce contraircs, auxquelles nous a,!ons dérogé et dérogeons pal' ledit présent édit,
Donné il Paris au mois de mal's, l'an de gl'âce mil sept
<:ents dix-sept et de notl'e règne le deuxième.
Signe LOUIS.
Plus bas: Pal' le l'oy , comte de P ,'ovence, le rluc
œORLi~ A.~s )
D AGUESSEAU .
l'égcnt ; )) UELlH.\UX ; Visé pal'
Vu au conseil , sig. VILLEI\oY .
(Archives de Laville, 1" div. , 6' sect. ,
§ 2, A. f. 50, manuscrit $!Ir parchemin avec sceau en ciTe verte. )
sçavolr :
A u viguier pour ses appointements, 3,000 1.
Aux six hallebardiers dudit viguier , 11 raison de deux
cents livres cbacun , 1,200 1.
Aux quatre eschevins, pour la nourriture de leurs v.lets
à raison de trois cents livres chacun , 1,2001.
'
Auxdits eschevins pour leurs l'o bes d'écarlate, 766 liv .
13 s, 4 d.
A eux pour leurs robes de damas, 700 l ,
A eux pour leurs chaperons, 165 1.1 s. Gd .
A eux pour leurs fanaux , 20 1.
Aux quatre capitaines de quartier pour lelll's bullettes, 1 , 87~ 1.
Au secrétaire-notaire, 30 1.
Au secrétaire-archivaire , 1,5001.
Au premier commis des archives, 7501 .
Aux commis desdites archives, 6001.
Aux quatre médecins des hôpitaux , 400 1.
Aux deux chirurg iens desdits hôpitaux , lH 1.
Aux deux gard es de la porte réale, 288 1.
Aux deux ga rdes de la chaine du port, 1441.
Au concierge de l'Hôtel de ville et de la loge, tant pour
ses gages qu e pour l'huile de la lampe dn fanal , 166 1.
, Au ga rde établi à la plage d 'Arenc, pour empêcher qu 'on
n enlève le .able et le gl'aviel', tan t pour ses gages que pour
un habit, 210 1.
, ~\
•, '
i .. ,
, ,.
..
Aux quatre serviteurs de ville, au trompette et au va let
des juges-consul s, pour leurs gages , 864 1.
VI.
n 1
..
�-
Ct:CC:\V III -
Aux quatre gOl'des de police, 7201.
Au sieur Lenoir , avocal allx conseils de Sa Majesté ,
1,000 liv .
Au garde du cours, lant pour ses gages et son habit, que
pour arroser l'été, 1701.
Au controllellr rie l'nnnonerie, 180 1.
Aux deux peseUl's de la far ine, au poids de Lauret,
3881. 16 s,
Au peseur du poids l'ouge, 1441.
A l'inspecteur de la tuerie, 216 1.
Au peseur de la tuerie, 1501.
Aux trois peseurs des mazeaux , 612 1.
Aux deux peseurs des poissonneries , 288 1.
Aux quat,'e brigades établies pour empêcher l'entrée du
vin forain, 7 ,\l00 J.
Aux employés sur le bateau établi pour le même sujet , 2,000 J.
Pour l'huile, le charbon et autres cho;es nécessaires aux
employés qui servenl sur ledit bate"I , 30 1.
Aux controlleurs des vins qui ent "enl dans le marqu isat,
le magasin du munitionna ire et le bagne , 760 l,
Aux coolrolleurs du vin aux Baumes, la Bégude el
Saint-Marcel, 540 1.
Pour le loyel' du logement du controllellr de la Bégude ,
50 liv,
Aux con trolleurs qu 'on établit pendant les quatre mois
de vendanges à Séon , Saint-Marcel et la porte de l\ome ,
1801iv.
Au controlleu r de la porte de la Magdeleine ou des
l\eform és, 200 l,
Aux gardes des huit portes de la ville, ~ ,440 J.
Au ga ,'dc de la porte dite des Carmes, pour ouvrir la
porte dite des Bernardines aux temps marqués par l'artiale du réglcment , ~O 1.
-
ê CC Cx ' X -
Au valet du Du,'ea u du vin , 180 J.
Pour le loyer du magasin servant de bureau du vin ,
t20liv,
Au gouverneur du fort Notre-Dame de la Garde , pour
luy tenir lieu de f,'anchise du vin , 100 J.
Aux pères de l'Oratoire pour l'entretien du collége,
2,.00 l ,
Aux jésuites pour l'entreti en de l'école de théologie ,
900liv,
A eux pour l'entretien d'un prêtre puur assister les malades, 1001.
Pour les prix qu'on distribue tous les deux ans alJX
écoliers du collége, sur le pied de cent cinquante livres pOlll'
deux ans , 75 l ,
Au x sœurs des petites écoles pour leur entretien et le
loyer de leur maison, 815 1.
Au maître de la poste, 360 J.
Au fontanier, à la charge de fail'e g,'atuitemenl huil cannes de conduite et à condition que la plus grande quantité
ne sera payée que sur le pied de tl'entc ci n,] sols, 450 J.
A l'aide du fontanier, 200 1.
A l'horlogeur , pour entretenir les qua tre horloges,
200 J.
A celuy qui sonne la retraite, 18 J.
A celui qui court àcheval dans la ville, la veilledeSaintVictor, 15 .
Aux capitai nes de quartier, trésol'ier et archivaire pour
fanaux , 24 1.
Au juge-consul qui sera élu chaque année, pour sa robe
de damas violet, 1501.
Pour le prix des arquebusiers, 49 J. 16 s.
Pour les habits des valets des eschevins, 2.0 l ,
Pour celuy du Il'ompelte, 30 1.
Pour celuy du valet des juges consuls, 30 J.
,:
f. , ,
"
�-
,1
r.t:ccxx -
Pour celuy du valet du bureau du vin , 301.
Pour ceux des quatre gardes de police, t 20 1.
Pour la dépense que l'on a accoutumé de faire du reposoir de l'HOtel de Ville, le jour de la fête du Saint-Sacrement, 141.
Pour les déjeunés des escbevins, les jou rs et fêtes duSaintSacrement et Saint-Lazare, 90 1.
Pour les violons, ~ 8 1.
Au secrétaire d 'état ayant le département de Provence,
2,0001.
A son premier commis, 1,0001.
Au secrétaire de l' intendant en Provence, 375 1.
Au secrétaire dudit intendant , 44 1.
Au garde de la prévoté de l'hôtel , servant près ledit intendant, 50 1.
Au secrétaire du lieutenant-généra l pour le roy en Provence, 7001.
A lui pour son logement, 400 1.
Au secrétaire du gou verneur de la province, 700 1.
Pour le loyer de la maison où loge l'intendan t, t ,200 1.
Au concierge de ladite maison , 751.
Au jardinier, 1201.
POUl' le logement du gouverneur de la province, ~800 1.
Aux gardes du gouverneur, 40 1. 10 s.
Pour le looement du lieutenant-général, 1 ,8001.
b
Au commissaire
des guerres pour son logement et d'
rOl t
d'once de la viande, 680 1.
Aux ingénieurs du roy pour leurs logements, suivant
les ordonnances du sieur intendant de Provence et par estimation, ~ , 100 1.
Pour l'abonnement des droits de laites et inquants,
~ ,500 Iiv.
Pour le papier, plumes, encre, cire d'Espagne, impressions, et autres frais du bureau, 800 1.
Pour les exprès, port de lettres, chaises à porteurs,
bois, chandelles et autres menues dépenses de l'hôtel de
ville, 3,000 l.
.
Pour les haptêmes, thèses , feux de joye, réjo uissances
publiques, cérémonies fun èbres , présents aux personnes
de distinction qui passent dans ladite ville et autres dépenses de pareille nature, ~ ,500 1.
~,
1 :.
Pour l'entretien de la lampe de Notre-Dame du Mont.
Carmel, ~ 8 1.
Au prédicateur de Notre-Dame des Accoules, 200 l.
A celui de Saint-Martill, 501.
,'
A ceux de Saint-Laurent, Sain t-Ferréol et des Augustins, 901.
Pour le chanvre que la ville est en usage de donner à
l'hôpita l Saint-Esprit, 80 1.
A l'Mpi t, 1de la Charité, pour le pain des pauvresexternes, 6,000 1.
Audit hôpital pour l'entretien des archers , 2,200
li vres.
A l'écooome de l'hôpital des insensés pour ses gages,
'l80 1.
A l'hôpital des insensés, 3, 000 1.
A la maison du refuge, 2,800 1.
A la maison des repenties, 1,2001.
Pour aumOne aux fêtes de Pâques et de Noël, 3001.
Pour les frai s du compte, 400 1.
Au lieutenant du viguier et ses archers , 2, 0001.
,,\ u commissaire provincial des guerres, pour partie du
droit de logement à lui attribué par l 'édit de création de
Son offi ce, 500 1.
A l'avocat nommé pour N"e consei l de ladite ville,
1,000 IiI'.
"
�-
.-
•
-
r.c t CX XII -
Au professeur d'hydrog raphi e pour ses appointements,
600 li\' .
Somme totale du présent état, soixante dix·sept mille ,
deux cents dix-neuf livres, seize sols, dix deniers .
Fait et arrêté au conseil d'état du roy , tenu à Par is le
sixième jour de mars, mille sept cent dix-sept.
Signé: LOUI S.
Et plus bas PHELIPEAUX _
(Ut stlprà ).
Le r églemen t de 17 17 ful ,
à son
to ur . mod ifié
p a r ce ux de 1752 e t de 1766 (1); voi ci les prin cipales disposition s de celui de 1766.
Il Yaura à
Marsei lle un m ai re , quatre éch ev ins,
dont d e ux ancien s e t d e ux nouvea ux, et un assessellr; la durée d e le urs fon c tion s sel'a d e trois ans ;
le maire d ev ra ê tre pris parmi l es nobles et l'assesse ur parmi les avocats; le pre mier éch ev in
(1) Les actes de l'autorité supél'ieure qu i de 1717 li 1752,
de cette époq ue 11 1766 ct de 1766 li 1780 jusques au 5 mai
1789 , touchèrent au mode d'administration et aux droits
ou aux fon ctions des administrateurs de la ville, sont :
1' 1717 aoùt. - Edit du roi portant SUppl'cssio n des offi ces de gouvel'neul's , lieutenant du roi et major des villes 1
C\"éés pal' édit du mois d'aoùt 1696 et décembre 1708.
(Al'chives dela \'illc, t ,· division ) 6~ sectioll ,
~
~
1" ,
l'
A..
3"v . )
CCCCXX III -
dev ra ê tre u ég'o c ianl ou marc hand e n ° TOS'
v
"
,
Je
seco nd éch ev in se chois ira pal'mi les boul'S'eois
de
t718, Mars , 21. - Arrêt du conseil d 'état qui met hors
COUl' et de procès les échevins de 1708 , le sieUl' Sossin .
,
3I'chi\'ai-rp 1 eL Je sieur Vincent Fnbre, cirier, accusés de
(aux sur une double fournit",'e de ciTe pass~e en d~pense
dans le. comptes de la ville.
(Ut SlIprà, § 2, A. f. 5t ).
1719. Novembre. - Pièces reiativesà l'élection de Jeannaptiste Magy li la charge de premi er échevin ,
(Ut suprà , A. f. 52),
1721. - Octobre 6 et novembre 27. - Ordonnances du
roi portant fixation du jour des électi ons commun ales,
prorogées par suite de la con tagion de 1720.
(Ut suprei , A. f. 53 ).
1722, Septembre 27 . - Ordonnance du roi portant
nominati o n de M. Luc ,Martin et E tie nn e Remuza t aux
fonctions d 'échevins (A).
(Ut suprà ,A. f. 54).
1723. Mai 3, - Leltl'es de pl'ovision de viguier de la
Vi lle de Marseil:e en s'" rvivunce, pour le marquis de
Pilles (u).
(Ut supTà, § l, A. f. 37 .)
t723 . Sep tembre 12. - Lettres patentes portant nomination de Pierre Hemuzat aux fonctions de maire de
Marsei lle (c) .
«
Louis, par la grÏlce de Dieu , roy cie France et de
(A) Vo y. le 5- vol. . p. 21 et 12 .
(u) Voy . te 2' vol. , p . .\2 cl 47 1.
(c) Vo)' . le5· r oI. , 1' .2 1.
..
• 1
'
, ;~
,.
�. '.
-
•
-
CCCC XXIV -
ccccxxv
ou marchands ayant cessé de teni,' bo utique ouverte; les conseillers de vill e', réduits au Domure
cle trente-six, devront être renouveles par tiers
chaque année; le maire devra posséder 30,000 liv ,
Navarre, à notre amé Piene Remuza t, salut. Par édit du
mois d 'aoust H2~, registré ou besoi n a été , nous avons
créé et rétabli les offi ces de maire, lieutenant de maire et
vant et ce , tant qu 'il nous plaira ; mandons à notre amé
et féal conseiller en nos conseils, ma ître des requêtes ordinaires de notre hôtel, le ,ieur Lebret, premier président et
intend.n t de Provence, ou en son absence au sieur Ri gord,
son subdélégué à Marseille, qu 'après qu' il luy sera apparu
de votre religio n catholique, apostolique et romaine, âge
compétent et qu 'il aura de vous pris et reçu le serment en
lei cas requis et accoutumé, il ait à vous fa ire installer et
admettre ell la présente commission , vous en faire jouir
pleinement , paisiblement et en conformité de nos dits
arrêts. ensemble les droits de vacations, priviléges et
exemptions y attribuées, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchements contraires, car tel est notre plaisi r ,
autres oftl ciers anciens et mytrienntlux,
al t~rn a LÎfs
et my-
trienn aux dans les hôtels de ville de notre royaum e, pou r en
jouir par les pourvus aux mêmes honneurs, rangs 1 séances, prérogatives dont jouissoientles précédents titulaires
desdits offices avnnt leur suppressio n , ordo nnée par édi t
du mois de juin 1717 , et aux gages à ra iso n du denier cinquante, de la finance principale desq uels gages nous avons
ordonné, par arrêt du 6 septembre suivant, qu e les fonds
seraient fait s pour Nre remis 1 à commencer du premier
octobre derni er, à ceux qui auroient acqu is lesdits offices
avant le dernier décembre 1722 , et où les offices n'auroient
pas été levés des mains de ceux qui aur oient été nomm és (pour en faire les fonctions en allendantl. vente) par
Martin Girard, préposé pour la vente desdits offices, par
résultat de notre conseil du six du même mois de septembre, avec défenses à toutes perso nnes de s'immiscer dans
lesd ites foncti ons après qu 'il aurait été com mis par ledit
Girard , sous les peines porté~s pa r lesd its édit et arrêt, et
étant bien informé de vo tre probité . suflisa nce , fidélité et
« Donné à Versai lles, le douz ième jour de septembre, l'an
de grâce 1723 et de notre règne le neuvi ème,
• Signé LO UIS,
« Pal' le roy , PURL'PEAUX,
fi
Et à cô té, vu au conseil, DoDUN • :0
affection à notre service 1 fige compétent , nous, en consp-
(Manuscrit appartenant à la ramille
de Rémusat) (1).
qu ence de la nominati on qui nous a été faite de votre per-
sonn e par ledit Martin Girard,
\' OUS avons
commis etcom-
mettons par ces prése ntes, signées de notre main , pour faire
l'exercice et lesdites fonction s de l'offi ce de notre conseiller
maire ancien et mytrienn,,1 de la vi ll e el communauté de
~Iarse ill e, conformément à notl'e édit du mois d'aoust
1722 ct audit al'l'êt de nOU'e conseil du '6 septemb,'e sui -
('I ) L'original de ces
lettres
p<lt c n te~
n'existe pas aux archives
pas même
de hl vi ll e ; les regist res ùu Cé,.6monial n'en font
mention.
1:
•,"'
f.
..
�-
CCCCXX" 1 -
-
ell bien fond s, les échevins 20,000 liv. et l'assesseur 10,000 liv. ; les élections du maire, des éche-
CCCC XXVII -
vins et de l'assesseur seront soumises à la sanction
du roi; le conseil ordinaire devra se co mposer
sent ~
1
PROCÈS VERB/\L n 1NSTALLATI ON DE PlBRRE REMUZAT COMME
MAIRE DE MARSEILLE .
ordonnance seront enregistrées aux archives de la
co mmunauté pour y avoir recours en cas de besoi n.
• Fait à Marseille, en présence des sieurs Jean-B, plisle
Saint-Michel , Luc Martin
«
Vu ·par nous, Jè3n-Pierl'e Rigord 1 chevalier de IJordl'e
de Saint-Michel, co nseiller du roy et subd élégué en CbUe
ville de Marseille de M. le premier président et intendant, les leUes-patentes de Sa Majes té contenant commission pour l'exercice de l'offi ce de mai re de la communauté
de cette dile ville , en faveur du sieur Pierre Remuzat 1
premier échevin de la m ~ me ville, en date du 12 du présent mois de septembre, signées LOUIS, et plus bas, par
le roy
1
PU EL IP EA UX,
et à côté, vu au conseil,
D ODUN
"E tienne Remuzat , échevins;
1
du sieur Nicolas Pichatty de Croissainte , co nseil et avoca t
de la communauté de cette dite ville et procureur du roy
de la police; des sieurs Charles Dieudé, Jac ques Charpuis
et Jea n-D ap tiste Castellane, capitaines de qllartier; du
sieur
A I ~xandre
Yellin commi ssaire de police, et du sieur
1
Marc Capus , secrétaire-archivaire de la communauté de la
même ville et autres 'lui se so nt tr ouvés présents.
" Le vingt-sixième septembre 1723, dans la salle de
l'Hôtel de Vi lle.
1
du emant scellées, par lesqu elles lettres· patentes il nous
es t donn é pouvoir en absence dudit seig neur premieI'
président et intendant ~ ' i n sta ll e r le sieur Remuza t en nous
apparoissant de sa religio n ca tho lique, aposto lique et
romaine At lige co mpétent , et en recevant de luy le sel'ment en tel cas requis; vu aussi l'extrait baptistaire dudit
sieur Remuza t , du 21 juin 1660, sig né DOLE, vicaire de la
paroisse des Accoules.
(j Nous, fai sant droit à la réquisition verbalement faite
par ledit sie ur l\ému za t , avo ns installé et admis icellu y
à la commission et exercice du susdit office de maire de
ceUe dite ville pour en faire les fon cti ons, co nform ément
à l'édit de Sa Majesté du mois d 'aoust derni er et aux dites
lettres-patentes, et à ces fin s nous lui avo ns fait prêter I ~
serment en tel cas requ is et du tout no us a\"o ns concéde
acte et oràonn é 'lue lesdit es lettres- patentes et notre pré-
« Signés:
MARTI N
RI GO RD ; RE!IUZAT,
J
REM UZAT ,
maire;
échevins;
S ,u i'i T-MICfiEL ,
PI CUATTY DE CROIS-
SAINTE, DIF.U D ~, CUARPUlS , C ,\ STELLANNB, VELL IN
et
CAPUS , "
(Ut suprà.)
t i24 . Juillet 27. -
Lettres patentes déclarant les négociants nobles éligibles au cbaperon , nonobstant les
pl'iviléges de leurs ollices.
tt Louis, par la gràcc de Dieu} roi de France et de Navarre,
com te de Provence. Forca lqui er et terres adja centes J à tous ceux
qui
ces présellt es lettres verront, SaiuL : l'ancienneté de la ville
de Marseill e, la situation de son port, qui il de tout temps atti ré
It! co rum erce de 1" mer Méditerran ée, et le génie deses habitan ts
qu'une IOIlO'ue expél'ience a rendu s ca pables des plus grandes
o
cntrcpl'ÏScs en fail de négoce
1
ont p.rlé les
,
.
rois nos predeces-
�-
•
CCCCXXVIlI -
de seize personnes el ce nombre sera porté il vingtcinq pour le conseil d'élection ;la présidence, la
~urs
et particulière ment le reu roi, de glorieuse mémoire, Dotre
tres honoré seigneur et bisaye ul , à lui accord er toutes les grâces
ca pables d'augmenter son commerce el de le rendre plus florissant et plus utile au res te de ses sujets; nous avon s con tinué,
depu is notre avènement à la couronne, de donn er à celle ville
toute l'attention qu e mérite un po r~ si considérable et, après
avoir confirmé ses pri viléges, nous avo ns encore pris so in de
pourvoir, par notre édit du mois de mars 17~7 • à la régul ière
adm inistration des affai res et J es revenus de la commun anté de
lad ite ville de Marseille, ains i qu 'à la manière dont les maire,
échevins el nos lieu tenants au gouve rn ement de lad ite villp.
seraient an nu ell ement él us, ce q ui a été suivi d'un sucees si
heureux, que nonobs tant tous les engagements que ceUe ville a
été obligée de cont racter à l'occasio n des dernières guerres el de
la di seUe des gra ins, dans le tem ps q u'elle s'est faite sen tir daos
r. otre royaum e, on comm ençait à voir dimÎnu er ses dettes par
le bon ordre qu e nous avi ons établi daos so n administration ,
lorsque la contagion a exi gé qu'ell e en conlractàt de nouve ll es
pour les dépenses qu e cette ru neste maladi e rend ai t ir.di spensables, auxqu ell es il lui auroit été même im possible de subvenir
sans les seco urs qu e nous lui avons acco rd és. Mais comme par le
réglementd e ·1660 et par notre édit du mois de mars ~ 7 ~ 7, il est
porté que les échevins de la ville de Marseille se raient cboisis
parmi les ge ns de loge ou négociants J il est arri vé que DOS
cODseillers-secrétaires en notre grande chancellerie, ceux des
chancelleries près nos cou rs de parlement et des co~ptes, aydes
et fi nances, et ceux qui se sont fa it pourvoir de différents offices
dans les bureaux de DOS fi nances . on t prétendu se dispeuser
d'accep ter les charges d'échevins, encore qu' ils ayent continué
le mème co mm erce qu' ils faisaien t auparava nt l'acquisition des~
dits offices de nos secrétaires ou de trésoriers de finance, et à
leur exe mple plusieurs particuliers ont vo ul u aussi se dispenser
des mêmes fOllcti ons en se chargeant de quêtes pour la rédem p~
-
CCCC XXIX -
préséance et la paro le, en l'absence du VigUier ,
seront dévolues au maire et successivement aux
deux plus an ciens éche"ins, à l'assesse ur et au x
deux derniers éch evin s .
,
Les q uerell es théologiques occupaient an com-
.
••
,
" .'
tian des capli rs, pour la terre sainte ou autres bonn es œuvres ,
ell faveur desqu elles les rois DOS prédécesseurs on t acco rdé des
priviléges, ce qui prive notre dite ville de Marseille de pl usieurs
adm inistrateurs capa bles et, eux- mêmes, des recompensesetdes
grâces que l'on peut mériter de nous, en s'acq ui lla nt bien des
cha rges de maire e t échevins d'une vill e si co nsidérable; à ces
causes et a utres à ce nous mouva nt , de r av is de notre conseil
et de notre certaine science, plei ne puissa nce et autori té royale,
nous avons, par ces présentes signées de no tre main, <l it, déclaré et
ordonné, di so ns) déclarons e Lord onnons, voulons et no us pl ait,
qu e notre édit d u mois de mars ·1 7~ 7, soit exécuté selon sa forme
el teneur, cl) c n interprétan t en ta nt que de besoin seroi t ledit
édi t, en ce qui concern c l'élec ti on des maire et échev ins et nos
li eutenants au gouvero ement de notre dite ville de MarseilJ e ,
" oul ons e t ordonn ons qu e ceux qui seront élus auxdiLes charges
de ma ire ct échevins de ladite yme de Marse il le, soient tenus de
les accepter ft d'en raire les fonc Lions, sa ns qu'ils pu issent en
être dispe nsés , qu and même ils seroien t nobles d'extra ction
ou pourv us d'offi ces de nos conseillers- secré taires en notre
grand e chan cellerie et en celles établi es près nos cours , ou
d'o(fices de trésori ers de France, des bu rea ux de nos fin ances,
ou so us pré tex te qu 'ils seroient quèteurs et fabriciens, aya nt des
lettres de ceux à q ui nous avons donné pouvo ir d'en déliv rer ,
pourvu toutefois qu'ils négoc ient ac tu ellement, lors de leur n o ~
mioation et élec ti on , dérogea nt pour ce t effet seulement à tous
pri vil éges co ntrai res à ces présentes. Si do noons en ma ndcment
à nos amés et féaux , les gens teDant notre cour de pa rlement à
Ai x, qu e ces présentes ils aye ot à faire li re, publier et registrer
ct le cu ntenu en icelles, garder, obser ver ct exécuter selon leur
f. , ,
,:1>
�'.
-
ccccxx x -
-
men cClllent ùu règ ne de Louis XV, l'att enlion des
Parlements; ces qu erelles exaltaient toutes les
forme et ler. eu r 1 car tcl eslnotre plaisir 1 Cil témoin de quoi
nouS avons fai l metlre notre sec l à cesd ites présentes.
Donné à Chantilly , le 27 de juillet , l'an de grâce 1724., el de
notre régne le neuvième.
Sign é : LOO IS.
El plus bas, par l e roi comte de Provence, PIIELYIlEA UX . VU
3U conseil, DODUN 1 Cl scellé du grand sceau de cire jaune.
(Archives de la ville, 1" div ., 6' section, § 2 ,
A.
f. 55).
17~~ . Juin 23. - Arrêt du padement qui homologue
les leUres-patentes par lesquell es le roi arco,'de 11 Joseph
Hivert , au nom de la communauté de Marseille, les offi ces
municipaux de la ville.
(Ut suprit, § 2, A. f. :;6).
CCCCXX XI -
t~ t es et l'o n doit regretter qu e le vénérable Bel-
sun ce, y prenant un e trop vive part , ail. vivement
,
1727. - Juillet 26 . - Commission de ca pitaine gouverneur-viguier de Marseille, en faveu,' du cI,evalier ùe Pi lles .
(Vt suprà, § l , 44).
1727. - Décembre 24 . - O"donn ance du roi sur la
prestation du serment des échevins et officiers municipaux .
( Vt supr", § 2, 5S ).
1731. - Novembre IS. - Ordonnance du "oi qui nom me l\och Grimod el. Toussaint Catelin, échevins, en "emplacement de L-D . Gratian, el. An toine Seguin (A).
(Ut St<p rà, § 2, 59).
1732. - Mai 26 . - Mémoire des échevins contre le
chevalier de l'illes, au sujet des permissions de battre la
caisse dans la ville pour faire les revues.
(Ut st/p"à, § 1, ,\of. 49).
1725 à 17S0 . - Mémoires el. autres pièces pour el. contre
les p"étentions de M . de Pilles, au sujet des contestations
survenues entre lui et les échevin s, relativement à l'intitulation des ordonnances du tribunal de la police générale,
etc. (. ).
(Ut suprà, § 1, A. f. 3S/43, 45148, 50, 5t ,
55159 , 61163 , 65167) .
1732. - Juillet S - Ordonnance du roi qui continue
l\och Grimod , el Tou ssaint Ca telin dans les fon ctions d'échevins (B).
(Vt mprà, § 2, A. f. 60).
1726. - Octobre 9. - Ordonnance du roi qui nomme
échevins, Jean D.rthalon , Zacharie Ricard, Etienne l\oland
et Louis Dauphin (B),
(VtSllp,à , § 2 , 57) .
1737. - Décembre 20. -- Ordonnance de l'intendant
de Provence, portant qu 'il se"a procédé, le 22 décemb,'c,
11 l'élection d'un troisième et d'u" quatrième échevins de la
(A) Voy . le 2' "01. , p . 42 et .7,1,
(B) Voy . le . ' vol. , p. 22 .
• >
173i . - Décembre 4 . - A"rêt du conseil d'étal. concernant la vente des offices muni cipaux.
(Vtsupr(" §2, A. f. 61 ).
ville et commu"auté de Marseille.
(Ut suprà, § 2,
(A) Ut suprà, p. 23.
(n) En qualité d'ancien s échevin s.
A.
f. 62).
".
,,
.'.
•
'
f,. ,
.~
"
�-
- cccexUII - '
poursui vi ceux de ces prê tres qui lui pa.·ai ss aient
suspec ls d e jans é ni sme.
1740. - Décembre 20. - Mémoire des échevins contre
la demande de M . de Pilles, tendAnt à êlre autorisé il faire
porter des bandoulières à ses ha llebardiers.
(Ulsuprà, § 1,A . f. 52).
17"'6. - Décembre 20. - Ordonnance du roi qui casse
e t annulle celle du marquis de Pilles sur la fi xation des
heures pour fail'e ouvrir et fermer la chaine du port.
(Utsuprà, § 1,
A.
f. 53).
1748. - Octobre 25. - Arrêt du conseil d'état , concernant l'élection aux charges de consei llers de ville, in·
tentlants de la santé, juges-consuls et dépu tés de la cham·
bre de commerce.
Le roi étant inrormé que pl usieurs négociants de la "ille
de Marseille, nobles d'extractions ou pourvus d'offices de
secrétaires de Sa Majesté en la grande chancellerie, et en celles
établies près Jes cours et des trésoriers de France , faisa nt
actuellement commerce, refusaient d'accepter les charges de
conseillers de l'HOtel de Ville, intendants du burc<lu de la santé,
de députés de la chambre de commerce et de juges consu ls,
lorsqu'ils y sont nommés, prétendant en être dispensés par leur
naissance. , par les orfices dont ils sont pourvus ou par pTiv iléges particuliers 1 quoique ces charges ne soient pas moins im~
porta ntes que .:ell e5 d'échevin s 1 auxquelles il ne peuvent sc
reruser, en conséquence de la décbration rendue le 27 juillet
~72 \ et comme cette prétention, si elle étoi t autorisée, pr jvc~
ra it la communauté de nombre de bons sujets et d'une expérience consommée dans le commerce, qu i lui sont nécessai res
dans les diΎrentes administrati ons qui la rega rden t cLqu'clic
ncpourroit remplacer que diffi cilement, atlcnJu qu'i l est porté
ccr.CXXXtn
Nous ne mentionn erons ici un pro cès qui eut, à
celle é poque, un r ele ntisseme nt e uro pée n , q u'à
dans le rég'lement du mo is de mara ~ 7,17, que ces charges ne
pourront être rempli es que par les gens de loge ou négociants ,
à quoi voulan t pourvoir, Sa Majesté étant en son conseil , a
ordonné et ordonne que ceux qui seront élus aux charges de
conseillers de l'Hôtel de Ville, d'intendnn ts de la santé, de dépu tés
de la chambre du commerce et de juges consu ls, soient te ous de
les accepter et d'en raire les fo nctions, sans qu'ils puissent s'en
dispenser à cause de leur naissance. des oHices doot ils sont
pourvus ou priviléges particuliers , dans le C3S, toutes fois , oit
au jour de leur nomination et électi on , ils n'auroot pas discontinué le commerce.
Fait au conseil d'état du roi , Sa Majesté y étant, teou à Fontainebleau, le 25 octobre n 4S .
Signé: PU ELTPBAtT.I. .
( Ut suprà, § 2 ,
A.
f. 63) .
1748. - Décembre 1. - Copie d'une lett re de M. de
Mirepoix à ~f . de Saint·Florentin , portant envoi d 'un mé·
moi re des échevins tendant à, obtenirdes lellres de noblesse
en faveur du premier échevin .
(Ut suprà, § 2, A. f. M ).
1748. - Décembre 12. - Ordonnance du roi qui continu } Jean·Jacques Cauv in , dans les fonctions de second
échevin , en remplacement de Pierre Devoul x, décédé (A) .
(Ut suprà, § 2, A. r. 65).
1749 . Novembre 9. - ArrH du conseil d'état portant
réglement pour Marseille:
SUl' la requ ~te présentée au Roi, étant en son conseil ,
par les tlchevins et commu nauté de la ville de Marseille ,
(A) Voyez le 5' vot ume , p. 2• .
VI.
c 1
"
, ,
,.
..
�-
CCC.CX XX 1\' -
- ccccxxxv
ca use de qu e lques scè n es populaires auxquelles il
n~ge de ce procès, le p è r e Girard, éta it veuu,
donna li eu dans Marseille , 00 le principal pe,rson-
plu s ie urs fois, faire admirer, dan s l'un e de n os
contenant que, pal' l'état arrêté au conseil , le Gmars 17 li
en exécuti on de l'édit du même mois, portant réglement
pour lad ite ville et communauté, et par les arrêts des
16 mai 1ï19 et 17 al'ril1722, Sa Majesté auroit fixé chaque
article des dépenses an nu elles de ladite communauté, al'ec
défenses d 'en raire de plus g randes, mais que le prix de
toutes les choses ayant considérabl ement augmenté depuis
cette fixai ion ct ayant d 'ai lleurs !:té établi de nouvelles dépenses qui n'y al'oient pas été comprises, soit pour l'exécution de quelques l'~g l em en s partir.uli ers, soit pour la
sûreté et le bo n ordre dans la ville ou pour la manutenti on de ses priviléges, soit enfin pour l'avan ta ge des habitans et l'utilité publique , les échel'ins se sont vus, chaque
ann ée, obligés de se pourl'oir ,"crs Sa Majes té, pour la supplier d'autoriser les dépenses qu 'il s aI'oient été dans la
nécessité d 'ordonn er pendant l'année, au-delà de la fixation qui sont pour la plur.art del'enu es ordinaires et
•
qu e Sa Majesté a annuellement approuvées par des arrêts
de son conseil ; qu'il seroit cependant plus conforme aux
dispositions dudit éd it du m ois de mars 1717 et plus conl'"-nable pour constater l'adm ini stration des revenus de la
ville, qu e Sa Majesté vou lût bien ther de nouveau géné,'alement tous les articles de dépenses .nnuelles ct ordinaires à faire pour ladite ville et commu nauté de Marseille, et dont il sero it permis aux supplians d 'ordonner
acnuelJement le payement sur ses revenus J ~\ ces causes 1
reqnéroient qu 'il plût 11 Sa Majesté faire ",Tête,' en son
conseil un nouvel état, dans lequ el seroi ent compris général ement tous les arti cles de dépenses annuelles et ordinaires 11 faire pour la l'ille ct communauté de Marseille,
t
tant ceux établis et autor isés par leJit état du G mars
1717 et par les ",Têls du conseil des IG mai 1719 et
17 al'ri11722, qu e ceux.qui l'ont été depuis, ainsi qu e les
a~gmentations qu 'il seroi t trouvé ju ste et nécessa ire œy
falfe et permettre aux supplian s d 'ordonner annuellement le payement des sommes qui seroient fi xées par
ledit Mat, sur les p,'emie,'s deniers provenant du prix des
fermes et autres l'e\'enus de ladite vi lle, en la forme et
manière portée par ledit édit du mois de m..'s 1717 , ,'U
ladite requête, ledit édit du moi s de mOl'S 1717 et l'é;at y
ann exé du 6 dudit mois et an , lesdits arrêts du conseil des
16 mai 1719 et 17 avr il 1722 , l'état des dépenses dont
lesdits échevins demandent l'autoriSUlion et Pavi s du sieur
de La Toul', intendant et commi ssaire départi en Pl'Ovence.
oui, le rapport du sieur de Machault, conseiller ordinair~
au co nseil roya l, contrôl euq;énéral des fin ances , Sa Majesté étant eo son co nseil , n ol'donné Cl ordonne qu 'à commence,' du premier janviet, de la pl'ésente ann ée , 10s dépenses ordinaires de la tille de Marseille , demeUl'eront
fixées à la somme de cent hnit mille sept rent I,'ente-une
livres , quatre sols , qltal r e deniers, pal' cha'Iuc ann ée, ct
ne pourront excéder annu ellement lad ite somme conform§ment Il l'état qui en a élé arrêté ce jour d'hui en so n conseil, et qui demeurera annexé à la minute du présent
arrêt pour être substitué 11 celui du G mal'S 1'717 ,'
pCl'met Sa Majesté, aux échevins de ladite l'ill e, d 'o,'don,
ner annuell ement le payement des sommes compl'ises
dans ledit noul'el état, SUl' les denie rs p,'ovenant du p,'ix
des fermes et autres l'evenus de ladite ville, en la forme et
manière portée par l'édi t de réglement du mois de mars
"
~
,'
.
!'. ,
,
,'
"
..
1.
�-
Cr.CC:X:O:V I -
églises, son talent d e prédicateUl'. On sail que le
••
pè re Girard fut accusé pa rdsvant le Parlement
1717, leur faisant très·expresses défenses d'en ordonner de
plus grandes que celle fixé e par ledit état, sous les peines
portées par ledit édit, qui sera au surplus exéûuté selon s.
forme et teneur en ce qui n'est point contraire au présent
arrêt. Fait nu conseil d 'état du Roi, Sa Majesté y étant ,
tenu à Fontainebleau, le neuvième jour du mois de novembre mil sept cent quarante· neuf.
Sig nd " POELYPEA UX.
CHARLES-JEA N-BAPTISTE DES GALOIS, chevalier,
vicomte de Gléné, seigneur de La Tour , Chezelles ,
Dompierre et autres l·ieux , conseille?' du Roi en ses
conseils, premier président du parlement, intelulant de
jt/stice, police et finances en Prove"ce ;
Vu l'arrêt du consei l ci-dessus et l'état qui a été arrêté
le même jour, neuf novembre dernier,
Nous ordon nons que ledit arrêt et ledit état seront exécutés selon leur fO"me et teneur , et à cet effet enregistrés
dans les archives de la ville de Marseille , duquel enregistrement il nous sera envoyé par les sieurs échevins un
acte en bonne forme . Fait à Aix, le vingt-quatre décembre
mil sept cent quaran te_uf.
Signé:
LA TOUR.
État des sommes dont le roi permet aux échevins de la
.ille de Marseill e d 'ordonner le payement :
Au secrétaire d'état ayant le département de Provence,
2,400 lA son premier commis , 1,200 1.
CCCC:O :X VII -
d'Aix, qui l'acquit\a, ainsi qu e laj e une Catherine
Lacadière, d ' avoir fait servir s on ascendant de
H ÔTEL DE V'LLE.
Au viguier, pour ses appuintements, 4,000 1.
Aux six hallebardiers dudit viguier, à raison de deux
cents livres chacun, 1,2001 .
A eux, pour leurs habits de livrée bleue , à raison d.
cinquante livres chacun, 300 1.
Aux quatre échevins, pour leurs chaperons, robes de
damas et d'écarlate, nourriture de leurs valets et autres
dépenses qu ' ils sont obligés de faire durant leur échevinage, ~,OOO 1.
Aux quatre capilaines de quarlie,', pour leurs appointements, à raison de quatre cent cinquante livres chacun ,
1,8001.
Aux quatre lieutenans, pour leurs appointemens , à raison de trois cent livres chacun, 1,200 1.
Aux huit sergens de quartier, pOUl' leurs salaires, à
quinze livres par mois pour chacun , 1,440 1.
A l'avocat nommé pour être conseil de ladite ville, 10001.
A lui , pour faire les fon cti ons du substilut du procureurgénéra l en la juridiction de la police, 200 1.
Au tr~sori e r de l'Hôtel de Yi Ile , pour toute remise sur
sa recette et dépense, 1,600 livres.
Pour tes f"ai s de l'audition, jugement et clôturation de
son compte, par les auditeurs d 'icelui , 4001 .
A l'avocat ès-conseils, chargé des afI'aires de l'Hôtel de
Ville à Paris, 1,0001.
Au secrétaire-garde pour Sa Majesté des arc hives de
l'Hôlel de Ville, 4,000 1.
Au premier commis desdites al'cbives, chargé de la même
ga rd e en absence, 2,000 1.
,:"
"
,
.
�-
CCCCXXXV III -
co nfesseur s ur l' imaginalion troublée de sa pénitente pourobtenirdecell e-ci dehonteuseset crimiAu commi s teneur des comptes de l'Hôtel de Ville ct du
bureau d'abondanco, chargé de la dresse des mandemens
sur le trésorier , 1,2001.
Au commis chargé du déuli l du bureau du vin , de
l'exercice et du dépÔt du greffe de la police, 700 1.
Au commis chargé de la dresse des états annuels des
intérêts dus aux créanciers de l'Hôtel de Ville et du d ~pô t
du greffe de Pécritoire 500 1.
Au commis chargé de l'enregistrement des déclarations
d'entrée et sortie des bleds et de toutes les lettres elmémoires, 300 1.
Aux deux trompettes de la ville, pour leurs goges, . 001.
A eux , pOUl' leurs habits , 1501.
Au valet servant les archives de l'Hôtel de Ville , le
bureau du vin et celui d 'abondance, 2501.
A lui, pour son habit, 501.
Aux quatre brigadiers de police et du guet; à quatorze
sols par jour à chacun, 1,022 1.
A eux, pour leurs habi ts aux couleurs de la ville, à
raison de ci nquante livres , hacu n , 200 l ,
A vingt gardes de police et de guet, à raison de douze
sols chacun par jour, 4,380 1.
A eux, pour leurs habits aux couleurs de la ville, li quarante livres chac un , 800 l ,
Pour le loyer d 'un corps-de-garde dans le qua l'lier de
Rive-Neuve, 300 l,
Pour pap iCl" plumes, encre, cire d 'Espagne et aull'es
frais de bureau, 1,800 l ,
Pour les baptêmes, thèses, feux de joie, réjouissances
publiques, cérémonies funèbres, présens aux personnes
1
-
1
CCCC XXXI.'\: -
nelles complaisances . Le peuple , fort ement impl'essionné par les détails vrais ou inv entés de ce
de distinction qui passent dans ladite ville et autres dépenses de pareille nature, 3,0001 .
Pour les ex près, ports de lettres, chaises à porteurs,
bois , chandelles et autres menues dépenses de l'HÔtel de
Ville , 4,5001.
Pour la dépense des reposo irs de l'Hôtel de Vi lle le
'
jour de la fête du Saint-Sacrement , 301 .
Pour les violons, 24 l ,
Pour le déjeuner des échevins et officiers ffilln icipaux 1
chacun des jours et fètes du Saint-Sacrement et de Sa intLaza re, 180 1.
A J'arquebusier , pOUl' l'entretien des armes de l'Hotel
de Ville, 150 l,
A l'horloger , pour entretenir l'horloge de l'Hôtel de
Ville et les trois horloges de la vi lle, 300 l,
Au concierge de l'Hôtel de Ville, pour ses gages ,
2001.
A lui , pour son habit, 601 .
P OLICE,
A l'architecte, inspecteur des ouvrages et travaux publics,
à la charge de trace r les alignements et élargissemens des
rues, places et chemins, pOUl' ses appoi ntemens , 1,200 l,
Aux quatre fontnini ers , pour leurs gages, 6501 .
A l'inspecteur de la tuerie, 250 1.
Au peseur de la tuerie, 300 1.
Aux trois peseurs des ma zeaux ou IH~lI es de boucherie,
6601.
Au x deux peseurs des halles au poi sson, HO 1.
,~
! :.
l"
,.10
,
• ,
, \.'
,
.
�-
CCCCXL -
-
CCCCX LI -
scandaleux procès, poursuivait, surtout, le père
Girard de ses imprécations, L' agitation était
dans tous les esprits, en Provence; des enfants
agitant des clochettes qu êtaient dans les rues des
Aux deux peseurs de la farine au grand poids de Lauret, 50'0' 1.
Au peseur de la farine au poids rouge, 'l(JOI.
Au peseur de la farin e à la Parle Royale, 20'0 l ,
Au contrôleur du marché au blé, pour tenir ètatde tous
les blés qui arrivent et se vendent au marché de terre,
250' 1.
Au gard e du Cours, tant pour ses gages et son habit, que
pour ar,'oser l'été, 250' 1.
Aux deux gardes de la porte Royale, 2881.
Aux gardes des huit autres portes de la vi lle, 4,440 1.
A celui de la porte dite des Bernardines, pour l'ouvrir
aux temps mal'qués par le réglement du mois de mars
1717, 24"
Aux deux gardes de la chaîne du port, 288 1.
Aux deux ga rd es de Notre-Dame de la Garde pour faire
les signaux des navires qui abordent, 144 1.
Au garde etabli à la plage d 'Aren, pour empêcber qu'on
prenne du sable ou du gravier, tant pour ses gages, que
pour son habit, 240 1.
Au mailre de la poste, 360' 1.
A la brigade des cavaliers de la maréchaussée, 2,0'00' 1.
Pour le loyer des écuries et greniers servant à ladite
brigade, 30'0' 1.
A celui qui sonne la retraite tous les soirs, 36 1.
Pour le lo yer du bureau de cette brigade à l'entrée du
port, 150' 1.
Pour les chandelles , huile, charbon et autres choses nécessaires audit bureau , 50' l ,
Au garde magasin de l'entrepôt des eaux-de-vie étrangères, 40'0' 1.
Au contrôleur des vins passant debout par transit, pour
ses appointements, 250' 1.
Pour le lo yer du bureau et du lo"ement
du contrôleur ,
o
30'0' 1.
Au garde servant à l'entrepôt des eaux-de-vie et audit
bureau, 2.0' 1.
Au contrôleur du vin à la porte Royale, 250',
A un même contrôleur à la porte des Réformés, 2501.
A un autre contrôleur à la porte de Rome, 250' 1.
A ces tl'ois contrôleurs pour leurs chandelles, à huit li-
PI\IVILÉCES.
A 13 brigade et autres employés pour empêcher l'entrée
du vin par mer , servant sur le bateau, 2,0'00' 1.
vres chacun, 241.
Aux trois officiers des brigades qui sont de ga rd e à ces
portes, pendant les quatre mois indiqués pour l'entrée des
vendanges, pour leurs chandelles, 2. 1.
Aux deux contrôleurs des vins du munitionnaire et de la
manufacture des galères, jusqu'à ce qu'il en soit autrement
ordonné, 760' 1.
Aux quatre brigades établies pour empêcher l'entrée du
vin étrange r , y compris les deux gardes d'augmentation, 7,888 1.
Pour le loyer du logement de la brigade au poste des
Baumes Saint-Antoine, 6n 1.
Pour celui de la brigade au poste de la Bégude, 60 1.
Pour celu i d 'une pareille brigade au pos te de SaintMarcel, 60' 1.
, ~,
..
�-
CCCCXLII -
-
fago ts pour bnUer le père ; on en voyait d'autres
qui éleva ie nt en l' air une chaise, cal' cadière
Aux tl'ois contrôleurs é~,blis aux mêmes trois postes,
pour leurs appointements, 600 1.
Pour le laye,' du logement de ces trois contrôleurs aux
mêmes postes, t 72 1.
Pour les chandelles de ces trois contrôleurs, pendant les
quatre mois de l'ent,'ée des vendanges, 24 1.
Aux sept co ntrô leUl's qu e l'on étab lit tous les ans pen-
dant ces quatre mois aux quartiers de Séon , des Olives
1
de Vachon , de Sa int- Julien , du petit Saint-Marcel, de la
Tuilière et de Sa in t-Ratier, à soixante-douze livres chacun , 504 1.
Aux mêmes pou r chandelles, 56 L
Pour le loyer du burea u et du logement de ces mêmcs
contrôleurs, à trente li vres chacun , 210 1.
Pour les frais de visite et estimation des vignes aux extrémités du territoire, qu e le3 intend an ts du burea u du
vin ont accoutumé de fai re, 400 1.
COMMERCE ET MANUFACTURES.
Au juge consul qui sera élu chaque ann ée, pour sa ,'obe
de damas violet, bonnet et rabats, 300 1.
Pour le loyer de la Halle se rvan t pour le burea u du contrôle, visile et marque des étoffes venant à Ma,'seille pour
y ê tre commercées, 300 l.
Contribution ou logement de l'inspecteur des manuf,tetures en Provence, 376 1. ,4 s., 4 d .
LOGEMRr\TS f T PRANC DI SES.
Pour le logement du go uverneur de la Province, J,800 1.
Au secr~taire du go uvern eur de ladite province, 700 1.
CCCCX LlIl -
siguifie chaise en patois , et demandaientaussi des
fagots pour faire s ubir le même supplice du feu à la
A lui pour son logement, 400 1.
Aux ga rdes du gouvern eur, 50 l ,
Pour le logement du lieutenant-général pour le roi en
Provence, 1,800 l.
Au secrétaire du lieutenan t-général, 700 1.
A lui pour so n logement, 400 1.
Pour le loyer de la maison de l'intendant de la Province
à Marseille, 1 ,2001.
Au concierge de ladite maison , 75 1.
Au jardinie,', 120 1.
Au secrétaire de l'in ten dance en Provence, 6001.
Au sec,'étaire du ca binet de l'intendant, 144 1.
Au ga rde de la prévôté de l'hô tel servant près l'intendant de Provence, 50 1.
Au commissai re provin cial des guerres pour la contribu tio n au logement à lu i att ribué par l'édi t de créalion
de son office, 500 1.
Au commi ssaire des guerres particulier') pour son logement et sa franchise sur la viande de bouchet'ie, 680 l ,
Au gouverneur du fort de N. -D , de la Garde, pour lui
tenir lieu de fra nchise du vin, 100 1.
Aux ingé nieurs du roi , pour leur logement, suivant les
ordo nnances de l'intendant de Provence et par estimatian , 1,1001.
COLLÉe E ET ÉCO LES.
Aux pères de l'Oratoire pour l'entretien de huit régents
du collége, 2,400 1.
P OU L' les prix qu 'on distribue aux écolie,', d u collége , 150 1.
, ~
,
\
,
,,
. ..
~
..
�"
-
CCCC XlIV -
-
CCCCll.V -
pénitente, pour laquelle l'évêque de Toulon réclamait la peine du fouet. Si ces deux troupes se
rencontraient, elles se précipitaient l'une sur
l'autre et se di stribuai ent des coups. Le fils de
Aux jésuites, pour les trois régents de l'école de théo.
logie, 900 \.
Aux sœurs des petites écoles, pour leur entretien et le
loyer de leur ma ison , 900 \.
Au professeur d'hydroG raphie, pour ses appointemen ts,
à la charge d'enseig ner le pi lotage aux enfants de l'hôpital
général , 800 \.
Et pour aumÔnes aux fètes de Pâques, de Noël, et autres
fêtes de l'anqée, 600 1.
Somme tota le du présent état, cent huit mille sept cent
tr"-nte-une livres, quatre sols, quatre deniers.
Fait et arrêté au conseil d'état du roi, Sa Majesté y étant,
ten u à Fontainebleau, le neuvi ème jour du mois de novembre mil sept cent qual·ante-neuf.
Signé:
PAROISSES , HÔPITAUX BT ~U!IÔNES.
Pour le logement des curés de la paroisse Saint-Mar·
tin , 400 \.
Au prédicateur de N. -D. des Accoules, 400 \.
A ceux de Saint-Martin, Sa int-Laurent, Saint-Ferréol et
des Grands Augustins, 150 1.
Aux Jésuites, pour l'entretien d 'un prêtre pour assister
les malades, 1001.
Aux quatre médecins de l'Hôtel-Dieu, 400 1.
Aux quatre chirurg iens du même HÔtel-Dieu, 200 1.
Pour le chanvre que la vil le est en usage de donner à
I"Hôtel-Dieu, 100 \.
A l'HOpi :al général pour le pain qui doit être distribué
aux pauvres externes, 6,000 1.
Pour l'entreti ell des archers dud it hôpital, 2,200 \.
A l'HÔpital des Insensés, 3,000 1.
A l'économe dudit hôpital, 200 \.
A la maiso n du Refuge, 2,800 1.
A la maison des Filles lIepenties, 1,200 l.
Pour l'entreti en de la lampe de Notre-Dame de Mont Carmel , 2I~ 1.
PO ELYPEAUX.
(Marseille, Sibié, imprimeur, 1772.)
t750 . Mars . - Lettres d 'anoblissement en faveur de
Nicolas Borély , échevin, et demande y relative (A).
(Ut Sltp,." , § 2 , A . f. 66.)
1754. Avril 25. - Lettres de provision en faveur d'AIphonse-Toussaint-Joseph de Fortia, comte de Pilles fil s,
pour la charge de capitaine-gouvern eur-viguier de Marseille, en survivance de son pèl'e (n).
Ut sup,·~ , § 1 , A. f. 54.)
1756 à 1769. - Pièces concernant la contestation entre
les avocats et les échevins pour et contre le rétablissement
de l'assessorat.
( Ut supra , § 2 , .. . f. 67 .)
1759 . - Décembre 6. - Requête des échevins et décret
de la cour du parlement de Provence, fixant le jour de
l'élection d 'un premier échevin.
(Ut suprà , § 2, ... f. 68.)
(A) Lises ancien échevin . - Voy. le 5t vo!. ) p. 24..
(D ) Voy. le 2' votume, p,se '2 et "L
,
.
:~
.
,"
�-
CCCCX LVI -
-
Chaudon, l'avocat de laCadière, grand amateur de
chasse, étau! veu u dans une bas tide à deux lieues
CCCC XLVII -
de nolre ville , pour se livrer à son exercice favori ,
ful enlrainé par son ardeur jusques aux portes de
~
•
1759 . - Pièces concernant la demande
ment du con sulat à Marseille.
du rétab lisse-
Copie de la lettre de M. de Saint-Florentin aux üllevins
de Marseille.
Q
Versailles , le 2 mai 4759.
« Lorsque la noblesse de la ville de Marseille , l\I essieurs, a
eu présenté le mémoire par leque l ell e a suppli é le roy de retablÎr l' ancien co nsulat 1 c'cs t à \10US, Messieurs 1 qu e Sa Majesté
a ordo nné que ce mémoire seroit communiqué pour y répondre
au nom de la communauté. J e remarque r,epe nd ant qu e c'est la
chambre de commerce qui y fournit des [ épouses eL que vo us
n'cn avcz donné aucun e. Je vou s prie de vous mettre en règle
à cet égard j la chambre d~ commerce peut, si elle le juge à propos. demander la permiss ion d' int ervenir et je suis persuadé
que Sa i\J :'jesté l' Jccordera sa ns peine 1 mais c'es t vou s que Sa
M:Jjesté a voulu principalement entendre sur la demande de la
noblesse. Vous devez donc 1 après en avoir communiqué au
conse il-gé néra l de la vi lle 1 ou la combattre ou déclarer que
vous y adhérez.
Il Je suÎs 1 etc.
« Signé SA I NT-FLOnEi'iTI N.
(Archives de la ville, 1 f · divi sion, correspondance.)
Copie ,le la lettre écrite par le. éclwvins de la v Ule d e Marseille,
Ù M01Ueig nel.lT le comte de Sain t-Florentin.
« Marsei lle, le '13 juin ,1759.
«( Monseigneur,
« Le conseil muni cipal , assembl é le <Ii de ce mois pour dél ibérer sur la deman1le de la nobl esse cn rétablisse ment de l'an-
cien consulat. 3 été parla gé Cil trois OplOlOOS différe ntes: la
première et la plus nombreu se, portée par seize délibérants,
a élé de supp lier Sa Maj esté de laisser les choses dans l'état où
elles avaient été mises en 1660 , où elles ont été successivement
confi rmées pa r différents arrêls du conse il , et notamment par
l'édit de '1717 , rendu sur l'a vis des co mmissuircs respectables
qui avaient été nommés par l'arrêt du conseil du 5 février 17'16 '
ce lle opinion étoit fond ée sur les rég lements , sur les avantage~
qui en sont résultés pour la communauté par l'agrandi ssement
de la vi ll e et l'acc roisse ment du nombre et de la fortune de ses
habitants; on l'établissoit même, Monseigneur , sur ce que les
cbange men ls , quelque avantageux qu' ils paroissent 1 ne se
forment pas sans qu elq ue dérangement, qui balance souvent le
bien qu'on s'en éloi t promis.
c( La seconde opinion adoptée par dix des délibérants fut d'ad_
mettre les gentilshommes en conco urs dan s l'administration
municipale, sa ns préfér ence exclusi\'e pour le premier chaperon et sa ns aucun changement daos la forme des élections, ni
da ns celle d e l'adminis trati on. C~lte opinion étoit fondée sur ce
que tous les; communécistes ont un droit éga l à cett e administration dès qu e Sa Majesté ne lrouv e pas convenab le de les en
priver, conséquemment que s'i l plaiso it au roy de permettre,
par une dérog<llion à la di sposition des diITércots règlements qui
a\'oient attribué le chaperon aux négociants et aux. bourgeois,
que MM . les ge ntilshommes pussenl. y être nommés, ils le
se raient au choix et à la vo lonté du co nse il municipal dans les
form es presc ri tes, sans qu e le co nseil fllt astreint à nomme r
annuell ement un ge nt ilh omme au premier chapero n.
« La troi sième opinion , portée par neuf délibérant s , fut d'adhûrer à la demEmdc de la noblesse sa ns aucune réserve j la délibération es t cy- jointe:
« Dans cetledi\'ersil é, Monse igneur) le conseil n'a pu conyenir
d'une détermin atio n précise; nou s prenons la liberté de YOUs
, :.
..
•
�- ecce XLV III
"
-
Marseille et y entra pour se repoger; un de ses
amis qui le reconnut , le nomma: aussitôt son nom
en rendre compte el nou s aLtendons, avec autant de soumission
que de confia nce, ce qu'il plaira à Sa Maj eslé, qui seule peut
distin guer les Qualites, ainsi qu'ell e l'a fait su r les règlemenls
de ~660 et 4747 , d'ord on ner sur un e dema nd e qui parut assez
délica te à la com mission de 4716 pour ne pas l'adopter.
a Nous somm es, etc.
Cl L es écluvins de la ville de Marseille signés. »
(Ut suprà. )
Reponse de M Otlseigneur le comte de Saint- Florent in
à la lettre ci-dessus.
({ Versailles 1 le 29 juin 4759.
« J'ay reçu , Messieurs, la lettre que vou s m'avez écrite, ct
la délibération prise le H de ce mois par le conseil municipal de
Marseille, sur la dema nd e de la noblesse, pour être établie dans
le consulat. L'intention du roy, à qui j'en ay parlé, n'estpoiut
qu' il soit apporté aucu oe gène à la liberté des suffrages 1 oi qu'il
soit rien changé à la manière dont se prennent ordinairement les
délibérations; ainsi 1 puisque la pluralité des voix a été pour
s'opposer à la prétention de la nob lesse, YOUs pouvez, co oformément à cet avis, fa ire dresser et m'envoyer une requête 00
un mémoire qui con tienne les moyens sur lesquels ce~te oppositi on peut être fond ée.
cc Je suis, etc.
«Signé: SA I NT-FLORENTI N.
Copie de la lettre écrite paY les échevins de la ville de Marseille 1
à Mons eigneur lecomte de Saint- Florentin, mini.stre- secrétaire
d~é ta t .
« Marseille, le 22 aoust. 4159.
« Monseigneur,
« Le conseil municipal ayant été assemblé le ~ 8 de ce mois
pour les affaires courantes de la co mmun auté, nous CrtHnes
-
CCCCX LIX -
vole de bou che en bou che, la fo ul e g ross it a ut our
ou fils du défense urd e la lr op célèbre pénitenle du
qtre dans l'o bligation d'informer J'assemblée du compte qu e
nOtl s avions eu l'honn eur de vous ren dre des opi nio ns de cell e
du ,II juin derni er, s ur la demande de la noblesse; s'agissa nt
d' un e suite des délibération s du co nsei l , quoique le règlement
ne nous cn fiL pas one obli ga tIon précise, il nous pal ut , M1mseigoeur,qu e nou s devions nous conform er, dansceUe circonslaoce,
à ses di sposi lions particu lières et à l'usage établi de rapporte r aux.
assem blées su bséquentes la su ite des déterm in ations prises dans
lesdites asse mbl ées qui out préc6dé .
(f No us prenons la libert é de vous ad rcsse r ,
Monseigneur ,
l'e:ilrait du procès verbal où celle rela tion es t rappo rtée 1 et. d'y
joindre l'ac te proteslatif qu 'elle nous a attil'é.
e: Le procès verbal était alors clos; on en ""oi t même achevé
la lecture, lo rsqu e les deux co nseill0rs qui nou s ont fait signifi er
ce t acte se levèren t lJour for mer leu r pro tes tation et eo demander acte ; ce tte démarche fit élever un murmure dans l'assemblée l qu' il nou s parut co nv enabl e d'a rrèler, et qui seroit d'un
exem ple dangereux et d'une conséqucllce pent êlre plus il
craindre.
ft Nous dés irons ,
Monseigneur, qu e notre co nduite vo us
paro isse aus sy régulière que nos iotCDlioos soot pu res et
droites.
« Nous so mm es, elc.
a
Les écl.evüls de Ma rseille signés.
(Ut suprà , § 2 ,
A.
li
f. 69.)
1761. Janviet' 16. - Arrêt du pal'Iemenl de P"ovence
(lui casse l'élection de Jean-Bapt iste Martin , fils de Rodolphe, second échevin, fa illi .
(Ut suprà, § ~,
4761. MaI's 13. VI.
.\ .
f. 70. )
Mrêt du parlement de Pl'Ovence
D 1
..
,
.
�-
cCCct. -
-
CCCCLI -
On lui improvise uue ovalion, on
co urir nos rues, le fu s il e n b and o uli èr e, dan s so n
au lo ur de lui e t il esl forcé d e par-
éq uipage d e chasse. a u bruit des appl a udi ssements.
qui ordonne que Gui llaume Paul , ancien second échevin,
aura la préséance sur les échevins nouveaux (A).
(Ut suprà, § 2, A . f. 71. )
so it le mème et que l' usage les ai Lco nfondu s dan s la déoominati on com mun e de négociants 1 ct l'ordre tracé pa r l'édit depui s
un siècle, a é té fid è lement sui" j dans les élec Uo ns annu ell e ment
confir mées par le fe u l'Di et pa r nous, et dans les no min3tion s
faites de notre propre mouvem ent. Par le ttres pat en tes d u moi s
d'aoû t mil six ce nt soixa nte-de ux, le feu roi créa deux nouvea ux
échev ins, vou lant qu ' ils fu ssen t au no mbre de qu a tre, dont deux.
seroient élus c haqu e année au j our acco utumé c t so rLiroient de
charge a u hou t de deux. an s , tous <!C\'ilflt également re mplir un
exercice de de ux années i e t co l'n me lcséchevins so nl égauxeo
authorité e l di g ni té 1 e t. ne diffè renLc lIl re eux, pour :linsi dire,
que par l'ordre d û nomina tion e l la nécessi té de déc id er la préséa nce, il rut ordon né qu e les a nciens auroient toute préséance
e t prérogali\'e sur les mod e rnes; de fJçon qu'il n'y a poi nt de
prim aut é a bsolue ) ch aque p remicr uya nt d'abord céde le pas au
second de l'a nnée précédente eL chaq ue seco nd dc\'an t précéder
le premi e l' de " élûc li on postél'icure à la sie nn c. Cet ordrca lterna tif e t ce tic con rusion de ran g indi CJuent aSsez ce qui es t
confirmé pa l' lo us lcs litres c L les monUUl ents de l'Uotcl de Ville
de l\larseille, qu e le de r nicl' chapc ron ne peulètre remp li qu e
par des no tabl es; cependant, on a prét endu depuis pcu que les
marcha nd s en gros d CVI'oien t être exclus du second chaperoll ,
lorsqu'i ls resoi en 1des actes de commerce maritime qu i pouvaien t
les faÎre e nvisage r comme négociants e t pa r là susceptibl es du
prem ie r, co mme s i l'id onéilé pou r le premicr rong, e n la supposant pl einement acquise, é tait incapacitê pou r le ~ecoDd; et dans
cette supposition les marchanùs e n detil il ont so ut enu qu 'à défaul de marc hands en g ros , boro es <lU seul commerce de terre,
le seco nd échevinage leur etait dc\'ol u COIICUfl'cmment avec
les bourgeois; préte nt ioll d'a utant moins conciliabl e ,n'ec l'état
actu el du comme rce de .\l arscillc . qu lil n'y a poiot de négociaot
qui ne ven de sous balle et sous co rde, c t nc soit par conseq ueot
marcha nd en gros) et poi nt de marcha nd en gros , qui nc fasse
ère Girarù.
~at des mains
1761. Juillel11 . - LeUres palentes interprétatives des
édits el déclarations, et lettres patenles concernantl 'échevi·
nage de la ville cie Marseille.
(Ut 81Ip l à , § 2 , A. f. 72. )
Loui s, pa r la g ràce de Die u 1 roi d e Fran ce ~L de Nayarre ,
comte de Prove nce, Forcalqu ie r c L te rres adJacentes: A DOS
amés cl rêa ux conseillers. les gens tenant notre cour de parlement à Aix, salu t: le feu roi 1 no tre très-honoré seig~eur et
bisayeu\ J par so n éd it du mois de mars mil six cent so.,xante 1
abolit l'a ncien co nsulaL de Marse ille , su pprima le premi er chaperon e Lcréâ l'échev in age, composé de deux échevi ns, dont le
premi e r doit ê tre choisi du nombre d es ge ns ~e loge, tenant.
banqu e ou négocia nts, de la qu ali té de ceux qUI e~ lrOlcnt :lU
second chapero n, e t le seco nd, de la bourgeoi sie ou ma rchand ,
de ce ux qui avo ien t toujou rs occu pé le troisième cJla peron .
Cette Joy qui a serv i de m odè le à no tre édit du mois de ma ~
mil sept 'cenl dix· sept , a été constam ment exécutée. Le f~u rOI
donn a l' exemple de ces nomina ti ons co plaça nt de sa Dlaln au
pre mi er et second échevina ge, deux suj c ts chois is daus les deux
ordres de co mmerçants c o g ros q ui en tra ient au second el au
troi sième chaperon e t qui , appelés a lors ma rcha nd s} préfèrent
aujo urd' hui la qualificatio n de n égociants , donn ée pa r l'édit 1
a ux plus con sid érab les des gens de loge. On a toujou rs dis tJ~g~é
e n conséquence de ux classes de com m erça nts, l' une d eSll ? e~
au premier 1 l'autre au second chaperon ) quoique leur ela
(A) Voy. le 5' vol. , p. 25.
�"
-
,
.
,
..
eCCC LIl
-
CCCC LIII -
Après le jugement , qui ne conùamna personne,
on brûla à Marseille des mannequins de paill e ,
qui figurai ent des j<\suites.
Dans u ne des causes qui contribuèrent le plus à
ladeslruclion
de l'ordre célèbre d es J'ésuites , fiaura
.
a
.,
exécutée selon sa forme et teneur et que ledit sieur Martin .
sera incessamment install é aux rormesordioairese Laceoutumécs'
si vous mandons que ces présentps vous aviez
à Ltire f' nrcC)is~
•
0
trer, même cn temps de vacation , et le contenu en icelles garder et exécuter selon leur fOl'me ct Leneur : car tel est nO'replaisir.
Donné à Versailles, le onzième jour du mois de juillet 1 l'an
de grâce mil sepL ceol soixante-un .
1
des ac tes de négoce maritime, par où il arriveroit que les comm e r~...\nts eu gros se tl'ouvero ien t exclus du secood chaperon
contre la disposi tion des édits, e t que la plupartoe pourroient
raisonnablement aspirer au premier affecté aux plus considérables des gens de loge j et comme de pareilles contestations tendantes, par leur nature, à resserrer le commerce de Marseille et
à changer laconstÏlution de l'échevinage sont devenues par leur
durée infiniment. préjudiciables à l'administration de celle ville,
nous, à qui il appartient spécialement d'expliquer eL interpréter
les réglcmenls émanés de nous et des rois DOS prédécesseurs ,
avons cru devoir interposer noIre 3uthorité pour faire cesser des
débats nuisibles à l'ord re public eL prévenir toute incertitude
dans les élections futulcs. A ces causes, nou s étan t fait représenter l'édit du mois de mars mil six ce nI soixante , les leUres
patentes du mois d'août mil six cent soixante-deux, notre édit
du mois de mars mil sept cent dix-sept ct nolre déclaration du
vÎngt-sept juillet mil sept cent ,'ingt-quatre , de l'avis de notre
conseil et de notre certaine science, pleine puissance el authorilc
roya le, nous avons par ces présentes signées de notre maio,
dit et déclaré, disoos et déclarons que l'intention du feu roi el
la nôtre ont toujours été de n'admettre à l'échevinage de Marseille que les seu ls commerçants en gros par préférence aux.
bourgeois pOUl' le premier chareron , et en concours a\'CC eux
pour le second j elque le moL marchand dans les articlesonzeeL
quaranle · buit des édi ts des mois de "Jars mil six cenl soixanle
eL mil sepl ceot dix-sept doit êlre appliqué ~u bourgeois vivant
noblement, qui fdit le commerce soit par terre , soit par mer:
Ordonnons en conséquence que la délibération de l'Hôtel de
Ville de Marseille du vingt-hlliL octobre mil sept cent soixante
porlant nomination de quatre négocians J et élection du sieur
Martin pour remplir les fonctions de second échevin , sera
..
Sign é : LOUIS.
Par le roi J comte de Proveoce.
Sign é: PRELIPEAUX.
1761. Août 17. -Arrêtdu parlement de Provence re.
latif à J'exécution des lettres patentes du Il juillet l761
précitées .
(Ut supn), § 2, A. f. 73 )
176t. - Consultation au sujet des al'l'êts du parlement
de Provence rendus dans l'alfaire des marchands drapiers
et merciers pour le second chaperon.
(Ut supr" , § 2, A. f. 74).
1762. Novembre 27. - Requête et décret de la cour de
parlement de PI'ovence pour l'élection d'un 2' échevin en
l'emplacement d'Elzéard Sibon, failli .
(Ut supl'à, § 2, A. f. 75.)
1764 (vers). Projet de l'églemen t municipal et observations sur l'administration de la ville.
(Ut sup,.à, § 2, A. f. 76. )
•
�-
CCCCL IV -
-
CCCC LV -
une maison de banque de Marseille, la maiso n des
frères Lion cy et Gouffre. Le père Lavalette, visi-
teur-général et préfet apostolique des missions
établi~s à la Martinique, avait créé une maison
1766. Septembre.-- Letlres patentes cn forme de nouveau réglement pour ln ville de Marseille:
tuons et ordoDnons par cos prése ntes, signées de notre main
voulons et nous plaît ce qui s uit.
Louis, par la grâ ce de Dieu , Hoi dt} France e t de NaV3ne ,
comte de Provence. Forca lqui er c t terres adjacentes, à tous présens ct à ven ir , salut. P;L r nos édits des moi s d'août mil sept
cent so ixante- qua tre et mai mil sept cen t soixante-cinq, nous
aurion s poun'u à l'admini stration muni ci pale des vill es eLbourgs
de notre royaume , et par notre décla ration du seize déce mbre
mil sept ccn t soix ant e-quatre, r endu e pour la Prov ence, nous
aurions régie provisoirement celle des vil les} bourgs et communau tés d'habilan ts de ladite province, en nous rése rva nt d'y
sta tu er définilivemt!nt, après que nous aurions fait examiner les
réglemcl's de chacu ne en parti culi er , qu'e ll es sero ient lenu es
d'e nvoye r au co ntrôl eur généra l de D OS fina nccs , avec des mémoires co nt enant l'étal de leu rs l'c ''enu s, dc leurs dettes eL de
leurs dépenses ann uelles, ordin:Jires et ex.traordi naires. Sur le
compte qui nou s a èté rendu d e la situ atiolJ des aITi.lires de la
ville el co mmunauté de l\larseille, nous av oos reco nnu qu'il
étai t in :lispensabl e de faire div ers changemt'ns 3 SO D administratio n municipale, ci-deva nt réglée par notre érli t du mois de
mars mil sep l ce nt di x-sep t ~ laq uelle par ledit édit et pJr les
aut res rëglement s int en enu s en conséq uence a été principalcm(:: nt co nfiée à un seul ordre de citO)fenS qui so nl les uégociants
ct ge ns de logc, et qu ' il con ve nait d' r app eler les dirrérent s ordres de citoye ns qui , par la réunion de leurs lumières et de
leurs int érêts rcspc.-cti fs . seronl en étaL cie procurer en cetl e
ville une meill eu re <ldminis lrali on , d'augmenter ses revcnu s eL
de d im inu er ses dcpcn6es, pour qu 'ell e puisse parvenir à l'amorlissement des dettes con:,idérabl es qu' elle a contractées j usqu'à
présent. A ces c;.t uscs CL aut/'es à ce no us mou va nt, de l'av is de
nolre conseil et de no tre.! cel tai ne science, plei nc puissa nce ct
au torité royale , nOliS avons di t, s talu é et ordonn é, d iso ns, st;)-
J
ART. l e,.
Il y aura, à l'avenir, dan s notre ville de Marseille, à commencer du premier janvier mil sept cent soixante-se pt, un
maire, quatre échevins, don Ldeu~ anciens et d~ux nouveaux , el
un assesseur.
AnT. II.
Leur exercice sera de trois an s, à l'effet de quoi il en sera élu
deux chaque année, savoir: le maire et l'assesseur la première
année, deux échevins la seco nd e, la troisième deux é,che\' ins, ct
ainsi s uccessivement d' une ann é~à l'autre.
ART. Ill.
Le maire sera pris el choi si parmi les nobles négociants ou
non négocian ts, cLl'assesse ur dan s l'ordre des avocats; le premier échevi n de i': haqu e an née parmi les négociants et commerça nts en gros, non nobles , du uomb re desqu els pourront être
élus des marchands qui , après avo ir cessé depuis trois ans au
moin s de ten ir boutique ollve rte, feront le comme rce en gros;
eLle seco nd échevin aussi de chaqu e <Inn ée, parmi les bourgeois
ou les marcha nds qui auront cessé de ten ir boutique ouverte
depuis trois ans au moins, et ne feron t point de commerce.
ART. IV.
Les consei lle rs de l' Hôtel de Vill e seront réduit s à l'avenir, à
co mmencer du susdit jour premi er jan "ier mil se pt ce nt soixa nte-sept, au nombre de lrente-six eL leur exerci ce sera pari illement de trois an s, à l'effet de quoi il en sera él u douze chaque
nn née qui se ront pris et chois is, s... \'oir : trois parmi les nobles
négociants ou non négociants, un daos l'o rdre des avocats) trois
parmi les n ~oci a llts ou commcrça nts en gros , non nobles ,
.'r.
, .
�-
eeCCLV I -
-
CCCCLVH -
de co mmerce qui jouissait en Europe d'uu crédit
immense . En 17 55, les Anglais s'emparèrent de
plu sieurs navires du père Lavalette adressés aux:
banquiers Lioncy et Gouffre, de Marseill e. Ceux ci,'
trois par mi les bourgeo is et deux parmi les marchands leo:mL
moins lrente mill e livres cn maiso ns dans la ville ou faub ourgs
de Marseille, ou en bi ens-fouds dans le territoire de ladite ville
ou en capitaux de rentes constituées sur la communauté.
boutique ouverte. Ceux desdits marchands qui , après avoir cessé
depuis trois ans au moins de ten ir boutique ou ve rte, fcroientlc
comm erce eo gros, pourront pa reill ement être élu s co nse illers
parmi les négociants eL co mmerça nts cn gros, noo nobles, et
ceu x qui nc (ea'o ient pas le com merce, pourront auss i être élus
conseill ers parmi le3 bourgeois; se rése rv e SJ Maj esté de 0 0 111llle r pour la première fois seul ement auxdites places de maire,
échevins , assesseur c l de conseill ers.
AUT.
V.
Les médeci ns pourront êt re co mpris au nombre des hourgeois pour être élus consei ll ers, sa ns néa nmoins qu' il s pu issent
êtr e élu s échev ios J allbodu les occupations contin uell es de
leur profession dans un e s i grande ville.
AI\T . VI.
Les maire J échevi ns et assesseur sortant de charge contin ueront d'a\'oir entrée et voix délibérati ve dans tontes les assemLi ées du conse il de vill e} imm édiatement après les maire, écll evins et assesseur co exe rcice.
ART. VII.
Nul oe pourra être élu maire, échev in , ni assesseur, s'il n'a été
auparavant ou n'es t actu ellement consei ll er de l'H Otel de Ville.
et, alt eodu que depuis notr e éd it du m ois de mars mil sept cenL
dix- sept jusques à présent , lèS nobles non négociants et les
avocats o'ont pas eu enlrée dans le conse il de vill e, 'vou lolls que
dans les trois prl~ mie res éleclions eLnomina ti ons qui se ron t fa ites
du maire et de l ' a~sesscur, il p ui s~e être com pris des nobles
non négOCiants ct des avoc;\ ts q ui n'auront pa=, été ou ne seront
pas actu ellement co nseille rs.
AI\T. VIlI.
Nu l
tl l~
pourra Olre 61u maire, s ' il ne possède uctuellemclil au
ART. IX .
Nul ne pourra être élu échev in } s' il nc possède actuell ement
au moins vin gt mill e li vres en bi ens, li es qualit és parlées par
l'ar ti cle précédeut.
ART. X.
Nul ne pourra être élu assesseur, ni co nseill er de l' HOtel de
Ville, s' il ne possède actuellement au moi ns dix mille livres en
bi ens, des susd ites qualités.
AIIT. Xl.
L'élec tion cIu maire, des échevi ns, de l'assesseur et des autres officiers muni cipau x. sera fai te aux jours ct en la manière
purt ée par les art. XXXV II[ cl sui va nts de notre édit du mois
de mars mil sept ce nt dix-sept 1 nous r éservant l'approbation
du m ::iÏr~ J de l'assessell r eL des échev in s. en co nfonuilé de l'ar t.
LllI dudiL éd iL.
ART . XII.
Il ne pourra être pris aucun e délibération par le conseil de
vill e. s' il n'es t composé au moins de seize personnes aya nt voix
délibérati ve; aux conse il s des élections du maire , de l' assesseur, des éche vins et des autres officiers munic ipaux, le nombre
des person nes aya nt voix délib érati ve se ru au moins de viogtcinq .
ART. XllI.
La préséa uce et la paro le appartiend ront au maire et } en son
abse nce} aux J eux anciens échevins, chacun su ivant son rang .
ct, en leur abse nce} à l'assc..."Seur, aV31lt les deux nou"ea ux échevins qui les auront':' tellr tour avan t l'assesseur, lorsqu' il s se root
anciens échev in s,
,.
�-
CCCCLVIIi -
s'attendant à recevoir deux millions de marchandises, avaient accepté pour quinze cent mille francs
CCCCLI X -
de letlres de change. 'Les navires ayant été capturés. force leur fut de présenter leur bilan . le 19
février 1756 , et Lavalette que le général de l'ordre
ART . XIV . .
Le gouverneur-vigu ier de notre dite ville de Marseille continuera de présid er à toutes les a.sse mblées publiques et aux
. conse ils de vil le, et au torisera tout ce qui sera délibéré auxdits
conse ils. En so n absence, lad ite préséa nce et autorisation apparti endront au maire 1 eL cn l' lbse oce d'icelui à l'un des éche\'ios
ou à l'assesseur, chacun suivant so n rang.
que ce soit chose ferme et stable à toujours 1 oous avons fait
mettre notre scel à cesd ites présentes .
OOllnées à Compiègne , au 'mois de se ptembre 1 l'an de grâce
mil sep t cent soixa nte- six. et de notre r ègne le cinquanledeuxi ème.
Sign é :
LOUIS ,
AnT. XV.
Au moyen des dispositions des présentes J nous avons supprimé la place d'avocat au co nse il de ladite comm uu au té, provisoirement élabli e par l'arl. XX [V du r èglem ent de mil sept
cent douze cL con tinuée par l'ar t. XXV I de l'édit de mil sep t
cent dix- sept , nous rése rvant de pourvoir, ainsi que nous a\'Î~e ro ns , à l'exe rcice des Concti ons de notre procureur au Tribu nal de police.
AUT. XVI.
La s imple allian ce ne pourra Caire un motif d'exclu sion pour
les suj ets qui auroieut d'ai ll eurs les qualités r equises pour être
admis dan s ledit conseil de vill e, la parenté se ul ~ en sera exclue.
ART. XV II.
Tous les autres arli cles de notre éjit du mois de mars mil
sept eco t dix- sept. co otin ueront d'ê tre exécutés en tout ce qui
n'est poiot cont raire aux prése n tes et jusqu'à ce qu' il y ait été
par nous pourvu.
Si don nons co mand ement à 005 aill és et féaus. co nse illers les
gens tebant notre cour de par leme nt à Aix 1 que ces prése ntes,
sig nees de notre mai n, ils Cassent lire 1 publier ct enregistrer, ct
le conte nu cn icell es garder, observer ct ex.écuter selon sa forllle
et teneur , nfJn obs taot tous éd its, déclarations, régleroens et
autres choses à ce co ntraires, auxquels oous avon s dérogé ct
dérogeo ns par ces pré~enl es 1 C<.l r lei est notre plaisir ct , aOn
Et plus 'bas ,
p ar
te roy, comte de Prov ence,
PUBLIPBAUX.
Visé:
LOUI S.
Du emenl scell ées du sceau en cire vc rte,
Collationn é , Signé : TAHlSIt:l\.
EXTRAIT DES REGI STRES DU PAnLBatENT .
Vu par la cour 1 les cha mbres assp mblées, les Icltres ratenles
en forme de nouvea u rég.lement pour la vi ll e de Marseille 1
don nées à Comp ieg ne au mois de se ptemb re dernier , signées
Louis cL plus bas, par le roi : comte de Provence, Ph élipea ux 1
et à cô té yi sé 1 signé Louis, dll ement scellées du sceau en cire
ver le en lacs pendant s de so ie vcrle et rouge; ouï le procureur
gé néral en sps conclusions \'crbJl cs , qui en a requis l'enreg istrement pur el simple j ouï le rapport de l\t- Jo:,eph de Balan 1
chevali er, seigneur de Sai nt-Jullien 1 la Penne et au tres lieux 1
conseiller du roi cn la co ur; tout consid éré, di t a été que la
cour , les chamb res asse mbl ées, a vérifié lesdit es Icll rps patent es
en forme de nouveau réglement , ol'do nn é qu 'di es sero nt cnregis.
trées ès- registres do la cour 1 pour 611'0 exécutées selon leur
,
.
. ,.
�-
CCCC LX -
ne voului pas secourir, déclara sa faillite de trois
millions .
Nos pères furent témoins , dans le XVIII" siècle ,
-
d'un exemple de longévité assez l'are; Annibal
Camon x, ne en 1 G37 dan s la va llée de Barcelon1767. Décembre 22. ment pour Marseille.
fOl'me pt teneur , ct néanmoins , so us le bon plaisir du roi , que
l'art. 36 de l' édit du mois de mars ~7~7 1 se ra exécuté dans taules les élection s subséquentes à h. nomination prochaine que
ledit seigneur roi s'est réserv ée , et au Ino yeu de cc 1 que J'alliance 1 ain si qu e la parenl e) exclura les conjoints jusqu'au
second deg ré in clusivèIl1 ent, en conrormité dudit ar ticle.
Fail à Aix 1 en parlement, les chambres assemblées 1 le 43
oclobre 1766 .
Collationné. Signé: T..uuslEl\ .
1766. Octobre 1" - Lettres patentes portant nominalion, des maire, éChevins,assesseur et conseillers pour 1767.
(Ut suprà, § 2 , A. f. 7S. )
1767. Avr il 4. - Ordonnance du roi qui dispense de
remp lir les places de conseillers, les sieul's La Salle,
Brethoux, Greling et Chaudon , et nomme pour les rem·
placer Pierre· Joseph Verrier, Servel , Cosme Micbel et
Capefig ue.
(Ut suprà, § 2, A. f.S!. )
1767. Octobre 5. - Ordonnance du roi qu i suspend l'élection des officiers municipaux .
(Ut suprà, § 2 , A. f. 82 .)
1767. Nove mbre 17. - Ordonnance du roi qui nomme
Louis·Jea n illillot e~Marc -An to in e Houx, échevins (A) et
qui permet l'électi on des autres officiers municipaux ,
sa uf 12 désignés.
Ut suprà, § 2, A. f. 82 bis.)
(A) Voy. le5' 1'01. , p . 26.
CCr.C I.XI
Arrêt du conseil portant régIe·
Vu par If} roi 1 éta nt en son conseil , l'éd it du mois de mars
mil sept c~ot dix-sept , porlan t réglcment pour l'adm inistration
de la ville et co rnmUnaul;! de Marseill e. l'éta Ly annexé des dépenses annuelles ordinaires de ladite commu nauté . mon tant à
la somme de soix.ante-dix-sept mille deux ce nt dix-neuf livres,
seize sols, dix deniers; au tre ét<l l desdites dépenses arrêté au
conseil le neuf novemb re mil sept centquarante-n cuf , montant
à celle de cent huiL mille sept cent trente- une )i vres, quatre 501s,
quatre deniers, les arrèts du consei l du vingt-neur av ril mil sept
cent cinquante-cinq ; onze, vin gt-cin q mai et quinze juio mil
sep t eeot cinqu an te-sixj vingt- un juin mil sept cent cioquaotcsept et dix-sept mai mil sept ce nt cinq uante-huit , et décision
du conseil contena nt de nouveaux ar ti cles dcsdi tes dépenses
ou augman tations d'ancien nes d'icelles, co couséquenee desquels
lesd ites dépenses mootent à environ eeot trenle mill e livres 1
et les lettres paten tes du mois de septemLrc mil sept cent soixan te- six, portant nouveau réglement sur la form e de l'administration municipale de lad it e ville et com munau té de Marseill e,
Sa Majes té auroit reconnu 1 qu e si d'une part l'augmentation du
nombre des principaux offi ciers mun icipaux ex ige cell e de
qu elques ar ticles desdites cl épenses, il est indispensable de l'autre de soulager lad ite communauté de l'accablement où ell e se
trouve, et de la meUre en état de parvenir à la libératioli des
deltes immenses qu'ell e a con tractées jusqu'à présent j que le
premier des différents moyens qui doiven t être emplo yés à cet
effet, es tde re trancher dcsdites dépeosescell es qui ne devaient
point être à la charge de la comm unauté, étant fait es pour des
objets ind épendants de la municipa lité, ainsi que celles auxquelles il doit ètre pourvu par des impositi ons particulières 1
<l' en diminuer divers ar ti cles four les réduire au point où
1., '
',:"
�-
CCCC LXII -
-
CCCC LXIII -
nelle , e t dés igné par les Proven çaux SO II S le nom
depè,rc Annibal , te rmina sa carrière à l' âge de plu s
de 12 1 ans. On attribue sa lon gue vie à sa frugalité et à la modéra tion de SOn caractère (l) .
ils doivent être , et enfin de nc pas comprendre dans les dépenses ord inaires des articles qui é tant dnns le cas d'être alloués, doivent néa nmoin s l'ètre séparément, afin qu ' il y ail plus
d)o rdre e t de clarté dans l'ad mi nis trati on des deni ers de ladite
commun auté, el dans les co mptes qui doivent en ètrc rendu s; à
quoi Sa Majesté voul ant paunoir, elle aurait fai t arrêter en son
Etat des sommes dont le roi permet aux maire, ù hevins et
a$lesseu-r de la ville de 1Ilarseille, d' ordonner le p ayement.
co nseil un nouyel état des dépenses ann uelles ordin aires dont.
lad ite ville et co mmunauté de Marseille doit être et demeurer
chargée. Vu ledit état 1 ou ï le rappo rt du sieur De l'A \'crdy 1
co nse ill er ordinaire e L au co nse il roya l J co ntrôleu r géné ra l des
finances, le roi étant en son conseil , a ordoll né ct ordonne qu'à
commencer du prp.m icr jallvier 1768 , Ies dépenses ordin aires do
la yille Cl communau lé de Marsei lle J demeurerùnt fixées à la
somme de cen L quatre mille neuf cent huit liy rcs par chaque
année, et ne ponrront excéder annuel lement ladi te somme J
co nformément à l'élat qui en a élé arrèlé cejour d' hui cn SOli
co nseil , dont l'ex péditi on est ci-jointe, pour être led il élJ.t
substitué il celui du 9 novembre 17 4.9 et aux augmentations
port ées par les arrèts postéri eurs; permet, Sa J\J ajesté, aux maiTe , échevins et assesseur de ladite ville, d'ordonn er annuellement le payemen t des so mmes co mprises dans ledi t nouvel état
sur les deni ers provenant du prix ùes fermes et autres reycnus
de ladite "iHe 1 en la forme cl manière por tee par "édi t du mois
de mars 4717, leur faisaot lrès-exp resses inhibitions et dére nses
d'en ord onner de plus grand es que celles fixées par ledit élat ,
sous les peioes parLées pHr ledit édit , qu i sera au sur plus exécuté selon sa forme et teneu r , en cc qui n'es t point con traire
au présent arrêt.
Fait au conseil d'étal du roi, Sa l\Jaje~ lé y étant, tenu à Versailles le Yingt-d euxièmejour de décem bre mil sept ceD t soixan tesept.
Sipll é : PHELYPEAUX.
Au secrétaire d'état ayant \edéparlement de Provence, 2,4001 .
A so n premier commis, 4,2001.
Pour le logemen t du gouveroour de la Province, t, 800 1.
A son secrétaire, 700 1.
A. lui pour sou logement, oi.OO l.
Aux Gardes du gouv ern eur, 50 1.
Pour le logement du lieutenant-général pour le roi en Proyence, 4,800 1.
A son secrétaire, 700 1.
A lui pour son logeme nt, '00 l.
Pour Je loge ment de l'intend ant de la Province. ~ ,800 1.
Au secrétaire J e l'intendance, 600 1.
Au secrétaire du cabin et de "intendancc, 014·4 l.
Aux ga rd es de la pré"o lê de l'h(Hel , se rva nt près l'intenda nce de Provence, 50 1.
,.
!,
•
<
pagné de la croix de celle paroisse; pris près les infirmeries vieilles. Témoins Victor Lestrade, signé avec nous 1 et
Jacques Martin , illiléré.
année 1759 , f' 180 r'.)
• •"
,.
.,
,,
'.
sacrements , mort hier , a étk enseveli dans l'église des
(Archives du bureau de l'élat-civil de la Mairie de
Marseille, - Reg. de la paroisse Sa in t· Ferréol ,
'f
"
pp, Picpus, cejourd'hui "di x-neuf ao ust 1759, acco m-
et ARNOUX , vicaires.
.'
•
cent vingt-un an s) tl'ois mois el treize jours, rnuni des
LESTRADE
,
1
(1) Annibal Camous, veu f de Marie F ontaine, âgé de
Signés,
,
•
�-
Le
CCCC I.XIV -
-
18 mai 177 4, la nouvelle de . la morl de
Louis XV arriva
à
Marsei lle, e ll e lenùemain, pré-
CCCCLXV -
céù c'e des trolll pelles et d es limualli e rs, la mllnicipa lil é parco urut les ru es e n a nn o nçanl l' ,wène m e Dt
au trône d e Louis, seizième d e nom
Au gou verneu r-vi gui er de ladite vi lle de Marseille, pour se.;
appoin tement s, 4,0001. et avec l'augmen tati on de 2.000 1. portée par l 'a rr ~ t du co nseil du 7 mai ~7 ts8, 6,000 l.
Au gom ' ern eur- ,' igui er de ladite vill e de Marseille, pOUl son
looement
o
, sui vant led it arrêt, . ,200 1.
Aux six hallebardie rs dudit gou vern eu r-vi gu ier, à raison de
200 L chacuD, l ,200 1.
A eux pour leurs habits de Ii vree bleue à raiso n de 50 li v.
chacun, 300 1.
- Au maire, aUx quatre échevins et à l' assesseur, pour leurs
chaperons. robes de damas et d'éca rlate, nou rriture de leurs
valets ct autres dépenses qu'i ls so nt ob ligés de faire pendant
leu r exercice, à raiso n de 2,000 1. chacun , ~ 2,000 1.
Au sa bsti\ut du p rocureu r général en la jurisdiclÎon de la
poli ce, 300 1.
Au tréso rier de la "iIle , pour toute rem ise sur sa rccelle el
tl épense, ~ ,600 1.
Pour les frd is de l' audition du jugement et cloturation de son
compte par Jes auditeurs d' icelu i, 400 1.
A l' agent des aO'aircs de la com munauté à Pa ris et la
cou r , ~ ,000 1.
Au secré laire-arcbivaire pendant l'exercice du secréhire
actuel, 3,000 livres, lesquelles seron t réduites après lui à 2,000
livres. 3,000 1.
Au premier comm is des arch i\'es, ~ ,500 l.
Au comm is tcocur des comp tes de l' Hotel de Ville et du bureau d'a bondance,' chargé de la dresse des maodemeoLS sur le
trésorier 1 4,000 1.
Au commis chargé du détail du bureau du Yin, de l'exercice
et du dépOt du grelfe de la po lice, 700 1.
Au commis chargé de la dresse des états annuels des intérêtsd us aux créanciers de l' Hôtel de Vill e, e l du dépôt du grefre
de l'écritoire, 500 1.
a
(1J.
Au commis chargé de l'enregistreme nt des déclar<l tio ns d'e ntrée et de so rti e des blés, et de toules les letl res et mémoir es,
3001.
Au sec rétaire-notaire, 301.
Aux deux trompettes de la ville pour leurs gages , ù raiso n de
200 livres chacun ) 400 1.
A eux pour leurs h3bits ) à raiso n de 75 li \'. chacun, .150 1.
Au va let servanl les archi ves de l' HÔtel de Ville, le bureau
du via et celui d'abondance, 250 1.
A lui pour son hab il , 60 1.
Aux six valets des maire, échevin s et Jssesseur, pour leu rs
gages, à raiSOD de HO Iiv. chacun, 9601.
A eux pour leurs habits, à raiso n de 60 li v. chacun, 360 l.
Pour papiers, plu mes , encre, cire d' Espagne) port.s de lettres,
(1) Le 18 ma y 1774, ~Df. les maire , ér,hevins et assesse ur reçurent, so us pli , de M, le due de la VI'illière, la letlre
du roi Louis X VI, adr essée it nos chel's et bien amés les
officiers municipaux de Ala.·seille, (/nIée de Versai lles, le
10 mai, laquelle élait conçue en ces lcrmes :
( DE PAR LE ROY,
• Chel's et bien amés , Dieu ayant appelé 11 soy le feu roy
notl'e très-honoré seigneur et aïeu l , nous vou s écrivons
celte leltre pour vous donn er avis de celle perle que 1.
France a fa ile avec nous . E lle eû t eu besoin qu e sa vie eût
élé aussy long ue qu 'elle a été remplie de g loil'e et de modération, el qu 'clle nous eût donn é le temps d 'acqu éril' l'expérience nécessaire pOUl·l uy succéder ; mais sa divine bonté
en a autrement disposé et " vou lu lu y donner un repos
E
'1
�"
-
f.O: f. L:\\'1
CCCCLX" II
P e ndant le règne qui ve nait d e s'écoul e l', l'académi e de Marsei ll e Cul Condée , Quelquesmarsei ll ais
exprès, bois , chand ell es, c t autres m e nu es dépen ses de l' Uotel
de Vill e, ensemble pOU l' les bapt êmes. th èses} feux de joie,
réjouissa nces publiqu es, céré monies funèbres, prése nt s aux.
pe rsonn es de distin cti on q ui p<l ssenl dans ladite ville et autres
dépenses de pareill e na ture , 7,000 1.
p our la dépense des reposoi rs de l' n otel de Ville, le jou r de
la fète du Sa int-Sacreme nt, 301.
1.
po!.:r les violons,
A l'horloge r pour en tretenir l' ho rl oge de l' Hôtel de Ville et
les trois horloges de la ville, 300 l.
Au co nci e rge J e l' I-Iolel de Ville. po ur ses gages, 200 L
A lui pour son habil , 60 l.
A l'archit ecte- in specteur de:-, ouvrages publics, à la charge de
tracer les aliguemenls ct élargisse ments des ru es 1 places el
chemi ns, pour ses appointemen ts , '1,200 1.
Aux quall'e ronlain iers , pour le urs g .. ges, ~ raiso n de 100 li",
'2'
chacun , 400 l.
A l'inspecteur de la. tu e ri e, 250 1.
Au peseur de la tu eri e, 300 1.
pel'pétuel } nprès tant de tI'3vaux dU I'anl son l'ègne, pOUl'
mainlenir la mona l'ch ie dans le hau t point de gloire ou il
l'avoil trouvée il son avènement ü la couronne et la fnire
joui r, aulant qu'il a élé en lu y, des douceurs de la paix. Il a
tini S3 vie avec la piélé et la résignali on qu 'on devait allendre d 'un prin ce VI'ttÎ men l c hré ti e n nous pouvo ns es pérer
de la m~me bonté divine qu 'elle conservera cette p~ix à
noIre royaume; elle es t le C,'uit des tl'avaux qui onl signalé
son règne, Nous le devons aussi attendre de la fidélilé de
nos sujets, et comme nous nous promettons de la votl'e en
particulier et de votre affection au bien de cet élat , que
le Urés (1) s' t' lai ent ré uni s, pcndanll'invasion
da ns la cam pa g ne de l' as lronome de POITade ,
Aux trois peseurs des Mazeaux ou Rall es des bouch eri es 660 1.
1
Aux de ux peseurs d ~s Hall es des Poissonneries, 440 1.
,'ous serez toujours soigneux de conteni r nos peup les dans
ledevoi r et J'obéissa nce qu 'ils nous doivent , nOlis vous
ass urons aussy flu e nous nous souvienrll'on s dans les OCCasiom:; des servi ces que vo us nous l'eod l'cz.
" Donné il Yersailles, le 10 mal' 1774.
" Signé:
« Plus bas, Signé:
L OUIS,
PU EL IPI'EAUX.
J)
" Cette lettre fut accompagnée de celle d 'envoi de M, le
duc de la Vl'illière, datée pal'eillement de r el'sailles, le tO
mal' , qui fut le j<lUI' de la mOl' t du roy , dont la leneur
suit :
" Versai lles, le 10 mal' 1774,
(( Je j oins ic i , 1\Iessie1Jl's ,la leu l't que le roy vous écrit
au suj et de la mor t du l'OY, son ayeu l.
« Je s ui s J Messieurs) vo tre Ll'ès- humbJe ser vi te ul' ,
Il
If
Sigllé LE DUC DE LA VH ILLI ÈHE.
Au bas de la letll'e est écrit :
If
Messieurs les officiers municipaux de Alarseille, »
(A,'chiv<s de la ville, 1" dirision , 7' section,
.l, g, Beg , n' 3, p, 622/24, )
1
1.1) Berlrand, doctelll' en médecine, Carry el l'eysonnel,
avoca ts; Hob ineau) co mmi ssai l'~ des guerres, Du lard, Aymard , Le Foul'ni el" de Guérin , Oli vier, Soissans, Vaco n et
Chalamond de la Viscléde.
(Histoire de l'llcarlémi e de Marseille),
"
, !' ,
�-
relig ie ux di s tingu é par l' étendue et la variété de
ses conn aissan ces . et di scutaientsurles plan ètes,
Aux deux peseuTs de la rarine du graod poids ùe lau-
CCCC LXIX
quand la mort désolait leur vill e . Tels furent les
créateurs de notre académi e qui obtint , au mois
Pour le lo yer du b urea u ot du loge ment de ce, contrôleur,
ret , 500 l.
3001.
Au peseur de la farin e de la Porte r oy al e, 200 l.
Au co nlr61eu r du marche au bl é, pour te nir état de tous les
blés qui arri\'cnt et se vend ent au marché de terre, 250 1.
Aux deux gard es de la Porte roya le , 288 l.
Au ga rd e sen'ant à l'entrepÔt des ea ux-do- vie el audit burea u,
2. 01.
Au co ntrôleur du vin à la Porte Roya le, 250 1.
A celui de 13 Port e des Réformés, 250 1.
A celui de la Porte dl! Rome , 250 1.
A ces tro is contr() leurs pour leu rs chaoddl es 1 à 8 li \' r es chacuo, U 1.
Aux Ira is officiers des briga des qui sont de ga rde à ces port es,
pendanl les qu atre mois des vendanges . po ur leurs chandell es ,
à 8liv. chac un ,24 1.
Aux deu x. co ntro leurs des vins d u munitionn ai re et de la
manufac ture des galéres. jusqu 'à ce qu 'i l en so it. autrement
ord onn é, 760 1.
Pour le loye r du loge ment de la bri ga de au posle des Beaumes
Saint-Antoine, 60 1.
Pour ce lui de la brigade au poste ci e la Bégude. 60 1.
POlir celui d' un e pareill e briga de au pos te Sa inl-M arcel , 601.
Aux trois co ntrÔ leu rs éta blis à ces trois pos tes, 6001.
Pour le loye r du loge ment de ces trois con trôleu rs aux mêmes
postes, 472.
Pour les chand elles de ces trois contr Oleurs, pend ant les qu atre
moi s de l'en lrée des venda nges, 24 1.
Aux sep t con trÔ leu rs qu e l'on établi t tous les ans pendant ces
qu atre mois, aux qua rtiers de SéoD, des Oli\'es, de Vachoe ,
de Saint-J ullie o , du Petit Saint-M arcc l , de la Tu ileri e et de
Saint-Rati er, à 72 li v. chacun 1 504 1.
Aux mêmes, pour ch~ nd elles. 56 1.
Pour le loye r du bureau eL logement de ces mèmes con trôleurs , à 30 li\'fes chacun , 2 10 1.
POUl' les frais de visi te et es tim ati on cl es vigncls aux extr émités
du ter rit oU'e , qu e les int endants du burea u du vin ont aCCOUtum é de faire ) 400 1.
Au garJ e du Cours, tant pour ses gages et son habiL, que pour
arrose r l'été, 250 1.
Aux gardes ll es huit a UX po rtes de la ville , ~ ,UO 1.
Au garde de la Po rle des Bernardi oes , pour l'o uvrir au temps
rua rquépa r le règlement du mois de mars ~71 71 241.
Aux deu:l gardes de la clw ia c d u po rt, 288 1.
A la br igade des cava liers de la m aréchaussée, 2,0001.
Pour le loyer des écuries el gre niers, servant à ladite brigade, 300 \.
A celui qui sonn e la retraite tous les soirs, 36 J.
Au gom'em eur du fort No tre-Dame de la Gard e, pour lui
tenir li eu de fran chise du vin , iOO J.
Aux cinq cl.l pitain es des bri gad es établies pour empêcher
J'entrée du vin étranger , à ra ison de 4. 0 livres chacun par mois,
suivao t l'a rrê t du co nse il du 29 avril '1755 , 2,4. 00 J.
Au x cinq li eutenant s desd itcs brigades, à raison de 30 livres
ch acun par mois, sui "n ntl edit arrêt , '1,800 1.
Aux vingt- neuf gardes ou empl oyés desdites brigades, à
r aison de 2 \ Ii v. par mois, sui va nt le mêmo arrêt , 7 ,308 1.
Au patron dll bateau serva nt à la brigade à l'ent rée du port,
à 2' li v . pa r mois, 288 1.
Pou r le loye r du burea u ci e celle b rigade, 450 1.
Pour les chandell es, hu ile, charbon el autres choses nécessaires aud it bu rea u , 501.
Au gard e-magas in de l'entrepôt des ea ux-d e-vie étran gères,
400 1.
Au contrôleur des vins passaut debout par tran sit , 250 1,
.. •,
~
•
,
,
,.
�-
-
CCCCLXX -
CCCC LXX I -
d'ao ilL 1726, un e existence légale et se mit sous la
protection du du r. de Vill ars, Bienlôt après l'aca-
démi e fran çaise s'empressa de s' affi lier la nouvell e
co mp agni e (1),
Aux pères de l'O ril IOÎre, pour l'entretien de buit régens du
collégo 12, 400 livres et J avec l'augmenl i\lioD d ,~ 600 li vres, por-
!769 , Octobre 48, - O,'ure d u roi de p,'océder, sui va nt
l'usage, ord inaire, le 28 octo ure , à l'élection des offi ciers
tée par )'arrèt du conseil du H mai 0 5G1 3)00 0 1.
Pour les prix qu'on distribu e aux écoli ers dudit collégc, ·, ~ o l.
Au x sœurs des pelites ecoles, pour leur entreti en et loyer de
muni cipau x, à l'excepti on de cell e œassesseul'.
(Ul suprà, § 2 , A, f. 83, )
17'70 . Mars
l eur maiso n 1 900 1.
Au professeur d'hydrographie, pour ses appointemens , à la
charge d'enseigner Je pilotage
800 1.
""
lUX
enfa nls de l'hôpital général ,
Pour le logement des curés de 13 paroisse Sain t- Marti n , 400 1.
Au préJicateur de Notre-Dame des Accou Jes ) 400 1.
A ceux. de Saint-M artin . Sain t- Lau rent , Saint- Ferréol et des
G ra nd s -Au g:J~ l i n s , ,150 1.
A l'hôpital gênéral de \a Chari té 1 pour le pain qui doit être
di stribué au x pauvres es.ternes, G,000 li vres et , avec l'augmentation d ~ '1,000 lines portée par l'arrêt du con sei l du 2,1 j uin
~757, laquelle doit être de 3, UOO li\'. en temps de guer re, 8, 000 \.
Pour l' en tretien des archers dudit hôpilal , 2,'2001.
A l'hôpital des insen sés, 3,000 1.
A l'économe dud,t hôpital, 200 1.
A la maison du Hefuge , 2.800 L
A la mai soll des Fill es repenlies, 1,200 1.
Pou r l'entretien de la lampe de Notre- Darn e du Mont-C<lr mel,
2H
A l'académie de peinture , sculp ture el autres arts, suiv<l IJl
l'arrèl du conseil du 15 jui n 1756,3, 0001.
Somme tutale du pr é~e ll t é lal , l Ol ,90S l.
Fai t et arrêté au conseil d'ciaL du roi , tenu à Versailles, le
vin gL- deuxi ème j our du moi s de décembre mil sept cent
soixante-sepl .
I ~' -
L ettres patentes
le lapis du ma ire,
échevin s cl assesse w' de Ma,'seille , à la loge de la Camédie,
(Ul suprà , § 2, A, f. 85 ,)
1771 . -
Pièce3 co nCCl'oa nt
(Marseille. -
P II ~ Ll'P E ,\ U X .
Sibié , imprimeur . -
<11 72 .)
SUI'
les droit s et les redevances
honorifiques des échevi ns .
(UI sllp,'à,§ 2 ,
A,
f. 86, )
(1) Aussitôt ap,'ès so n éta blissement , le d uc de Villars
fi l parveni,' 300 li v, à l'académie des belles leUres de Marsei lle, pour la fonda tio n œun pl'ix de littél'alul'e à décerner
au meilleur ouvrage de poésie cll\'oyé au concoUl's .
E n 1i32, de Villars remil " l'assemb lée l'acte de fo nda tion
d 'un e re nte de 30u IiI', pour fai ,'e f,'a ppe,' une mérla ille d 'or ;
il eut le ti tre de protccteUl' de l'académie, jusqu'à sa mort,
,U'l'i v(~e le 17 juin l ï24.
En 1735 , le du c de Villa,'s, so n fi ls, lui succéda cn cetle
qualilé, ct vin t, la même année,
Sign é:
du roi in terpl'€tatives
de l'arti cle 108 de l'édit d u mois de ma,'s 17 17 , pa rlant réglement pour Mal'seiIle.
(Ulsup , à,§ 2, A, f. 84 ,)
1771 , Décembre 23 , - Mémoi,'e
J'
p\'ês jd~ l'
l'acadt:mie .
Le 1" octobre 1ï . 6 , l'académie f,'ançaise délibéra que
les membres de l'académie de Ma,'seille affi liée , prendraient
,
..
..
,
�CCCCLXI Ii -
-
CCCCLXX III -
En octobre 1 i65, nos pè.-es apprireul que l'Il e
d ' être érigée en roya ume par un soldat de la petite
de Raton eau , peuplée de quelques lapins, venait
garnison qui occupait le fort de ce rocher vo isin
1772. - Pièces relatives aux assesseurs et à l'assessorat
de Marseille.
(Ut suprà, § 2, A. f.87 .)
1785. Aoùt 7 . - Consultation , signée Porlalis , Sim éon,
Gassier et Dubreuil cadet, portant qu 'aux seul s premiers
échevins et, aux cas de droit , aux autres administrateurs,
cam pèlent le d roit de convoq uer le conseil municipal et d'y
faire des propositions.
(Utstlprà, § 2 ., •. f. 89.)
place aux seances publiqu es et particulières, lorsqu 'ils se
trouveraient à Paris.
En 1760 , le (lu c de Vi ll ars fonda un autre prix de 300 liv.
pour obje ts relatifs aux sciences.
Le 6 mars 1ï66 , le roi accorda de nouvelles lettrcs paten tes qui con férèrent à la com pag nie le titre d'acaJemie
des sciences, belles·lettres et arls .
Le réglement joint à ces lettres patentes, approuvé pal'
Louis X V, porta à 30 le nolmore des membres de l'académi e, dout 15 pour les belles-leUres et 15 pou r les
sciences.
Le 10 juillet 1767, l'académie reçut la co pie du codicile
du duc de Villars pa,' lequel le du c léguait à la compugnie
20,0001. don t il indiquait le place ment sur le cor ps de ville
et communauté de Ma,'seille, à la ren te de 3 '1. ; cette
rente devait (it,'e employée, moitié pour un prix l'elatif aux
sciences eL moi tié pour un prix l'clatif aux lettres.
La quotité de 6 livrss par an que chaque académicien
était obligé de donner au trésorier :de la compagnie, fut
porté. il 12 liv. en 1769.
Le 2 décembre de la même an née, la vi lle, priée la veille
par l'académie de lui pl'ocurer un logement sLableet commode pour ses séances (A) , concéda à l'assemblée l'appar-
(A) Du premier décembre mil sept cent soixante-oeuf. Pardevaut. nous les maire, échev ins el assesseur de ce lte ville de
Marseill e, sont compa rus .MM. Demende, de LUOlin y el de SaiotJacques, députés de J'académie des belles-leUres , sciences et
arts de cette ville, lesquels, en celle qualité , DOUsoot dit et exposé que Sa Maj es lé avait bi en voulu permettre à ladite académie ., de s'assembler dans une des salles de l'arsenal des
ga lères qui , par de nouveaux arrangemeuts fut ensuite deslinée à
d'au tres usages. L'académi e ful dans la nécessité de se chercher
un autre asile e l e lle s'estima heureuse d'cn lrouver un dans Je
cloître des carmes déchaussés. Ces retigieux vou lurent bien lui
céder pour sC5séa occs parliculicres) l'usage d'une ga lerie extrêmelll enl resse rrée où ('.ll e s'assembl e encoreaujourJ 'hui , maisoù
l'on n'a pu placer qu 'avec pein e les li vres et a utr~seffetsappa rle
nant à t'a cadémi e. Dep uis lors, 1\1 . le du c de VilJars son pro lecteur
a bi en vou lu solli ciler e t a obtenu de Sa Majesté de nou velles
lettrt's pate nt es pour l'union des sciences aux bell es-le ttres) et
non co ntellt d'avoir ajouté à ce bi enfait la fondation d'un second
pri x, il veut bi en encore s'occupe r du soin de procurer à l'académi e un loge ment plu s fixe et plu s commode. C'esl sous ses
auspices qu 'elle vient recourir aux admin istrot curs dD la cow munauté el les prie de leur acco rd er un appar teme nt dans la
maison des ci-devant j ésu it es de Sai nt-hume: cette waison
avoi t éLé desti née fl sen 'ir d'asil e aux beaux- art s, et feu M. de
BelzlIllce, évêque de ce lt e viUe, y avoit établi Je ~oll ége qu'Havoit
'J
,
J
�'.
-
CCCC LXXIV -
-
CCCC LXXV -
de notre ville. Ce so ldat nommé Jea n Go urrin, dit
Francœur , profit a d' un moment pendant lequel
les inv alides ses ca marades l' ava ient laissé seul
dans le for t , po ur hisse r le pont-l ev is et faire les
lement situé au dessus de l'église de Saint-hume (,,). La
co mp agnie y tint sa p"e mi ère séa nce le 21 fél' rier 1770 .
Les séances puùliq ues del'aien t avo il' Iieu à l'hôtel de l'illc.
Cette même ann ée le cn rdi,)"1 de Bernis fut nomm é protecteur de l'académ ie .
Un "l'rêt du co nseil-d 'état du 5 octo bre 1781, acco rda à
Pacadémi e la direction de Pobservatoi re de la marine {Al:
fond ê e t qu i porte son nom . De pui s la di SEolu tio ll de la société
des jésui tes e n F rancc,- ce ll e ma iso n se trouve vaca nte 1 la communaute en a éte mise e n possession e l c'es t à ses re prése l1tans
qu' il appartil~ n l de dispose r de tou t ce q ui en dépend, de maoiè l c toulefois fi oc pasc o cha nger la des tinatio n primiti ve . La
~alle où s'asse mbloie nt aut refo is les congréga ti ons di tes des
Messieurs et dames, abso lume nt ind épe ndant e de la maison 1
eL ou l'on arr ive par un escali e r p3rticulier ) cst celle que J'academ ie cro it po u\'o ir de man de r a vec le plu s de confiance, d'autant que , pa r sa positi on au -dessus de l'égli se J elle ne peut être
desti née à des loge mea ts pa rticul ie rs 1 ell e n'es t pas même susceptible d' une a utre dis tributio n que cell e actue ll e qu i com ÎeoL
(A) VOl'. le5' \'01. , 1'. 2 .5.
Le ,19 j uill et 1623, notai re Taxi l il :Uarsei lle, Mcssire GaspUId Pine/li, tm des Cha1lOin es de la Major 1 et , en cesle
qualIté, juspatroll de la r,:clorerie de ladic te églùc de SlLinlJaume, (OlIIe nl à l'union (de l'égl ise de SJitlt-Ja um e à la maison
Jes jésuit es conti g\lë) , sO ll s l1' bon pl aisir du clwpitrc, avec ceste
réserve qu e, en ca~ que lesdiels pères j és uites quittassent vo!oll /air em e/lt ladictc église t tn ' y vo ulu sse nt " lus {aire leltrS fUll ctiOlu,
lcdit sieur chano ine sera ,'éin réyré e1l son droit et les parties remises comme ell es étaient auparcUJOlll.
(Minu les du nolaire Tax il , possédées a ujourd ' hui par jUo LageL)
•
par fa it emen t il l'objet pO Ul' leq uel l'académie ose e ll r écla mer
l' usage.
Da ns ces circo nsta nces 1 lesdi ts sieurs députés nous prient et
req uièren t de ,'oul oir bi en accorder à l'académie l' usage de
bdi le sa ll e e t J.é pendaoce~ pour y tenir ses sèa nces, ainsi q ue de
l'esca lier q ui conduit J el l'au tori ser à y faire transrérer les
li vres c tau Lres effe ts à ell e ap ~Jart e nan l, e l onl signé.
Signés : Demende, l'abbé de Lum iny et G. de Saint-Jacques.
(Archwes de l'académie de A/arseille.)
Vu Je co mparant c i-Jessus et au(>odu l' uli lité cL avan tage
qu i résullent po ur la v ill e e L le puLlic de l'é ta bl isse ment de
1'<4cadé mi e des belles- le LLreô 1 sciences c t arts de Cf:tLe ville,
nous mai re 1 échevi ns cL i.l sse~sc u r, co nseill ers d u roy J li eutcn3nts-gê néra ux de po lice de ce tt e vi ll e de Marse ille, n'empêchons q ue les membres de ladite académ ie J se servent et employe nt gratuitement pour leurs exercices e Lasse mbl ées générales e t part icul ières, de la chapell e des ci- devant j ésui tes de
Sai nt-Jaume , di tes des messieurs et li es dam es, située au -dessus de l'église de Saint-J ulIm c, mèrne qu 'i ls usent d u pe lit escalie r se l' van l de pa s~ a ge pour sc rend re à ladtt e ch<lpell e en s' y
faisa nt, si beso in est, auto rÎser par qui de droit e t ce, jusqu'à ce
qu 'i l en so it f:-li tallssi par qu i de droit, lou te autre dcs tin<\lion ou
qU' II soi t aulrc meo l di t et o rdolln e , sa ns préjudice d'aucun des
droits de la co mmuna ute ou de toul autre tie rs pour la proprié té
de ladite chapelle e t sa ns que, par le présent, coosen temenL, la
( A) Nous l'epl'odu iso ns ici UII O lIotice historiqu e sttr l'o bse11Jatoire de Marseille, q ue l'uo de no us eu t à l'M iser et, que le maire
,..'.'
,.
.,
�-
•
CCCCLXXVI -
-
CCCC LXXVII -
préparatifs d'une résistance meurtrière et désespérée, Quand ces invalides retournèrent au fort ,
ils se virent accueillis par UD e vive mousquetade
que le roi improl'isé de l'Ile leur envoya avec ulle
ainsi que l'usage des bâtiments et des instr um ents qui y
étaient attachés .
Peu de temps après l'académie reçut du Roi et pa,'
M. de Castries, ministre de la marine, 6,000 fr, pour les
réparations à faire au local de l'Obsel'\'atoire.
l'académie de Marseill e ti ent, aujourd'hui , ses séances
co mm unau té soi t en aucun temps tenu e de l'entretien e l de 1 ~
réparation de ladite chapelle et de J'escalier envers Messieurs de
l' académi e. duqu el entreti en et réparati on ceux-ci demeureront
tenu s à la déch.a rge de la communauté, tant el si loog-tempsque
ladite académ ie use ra de lad ite chapelle el escalier pour y
arri ve r j bien entendu qu'ava nt d'eotrer dans ladi te chapelle, il
se ra rai l rappo rt par les sieu rs Moull ineur, pei ntre, el Bour re.
inspecteur des travaux publics, expert s convenus, de l'état de
la dite chapelle, tableau x Cl bancs y étant pour sen tir de future
caul ell e el qu' cn ou tre l'accadémie, en acceptant la concession
ci-dessus, ferél par ses députés ladite soumission au bas de.s
présentes. Fail double, à Marseille, le deuxi ème dp.ce mbre mil
sept cenl soixante-neuf.
Signé: De Jarcn te, mai re; L. -J .• MilIol" échevi n; Roux,
échevin ; Lejea lls, assesse ur ; Arnaud . échevi n eL J . Mi chel ,
échevin (.).
(A rc/lives de /avilIe, ~re di v., SI/section. )
Nous, députés de l'académi eetayan t d'clle pou voi r à.cet efTet,
avons accepté avec reco Dnaissa nce le co nsentement CI-dessus,
aux condit io ns y ment io nnées . A Marseille, le deux décembre
mil se pt cen t soj~a nt e- n e uf.
Signé : Demend e, l'a bbé de Lu miny et G. de Saint-Jacques.
(Ut suprà .)
de celle ,'ille adressa au préfet des nouches-du -H hône, le 18
sep tembre 183'2, eo répo nse à la demande de renseigne men ts
qu'il lui avait faite su r cet établ issement :
, En l'aouée 463 0 , les jésuites firent jeter les fondements
d'une maiso n sous le Litre de Sainte - Croix, sur un emplacement
situé dan s l'e nceinle cie ce lle ville, au quar ti er appelé Le roc de!
",oulins (.J ; Charl es de Lorrain e, du c de Guise, goU\'ern eur de
Pro ve nce, fit pose r la première piel'fc de l'église et légua la
somme cie -18, 000 li v. pour être employée à la cOflslr uc tioo de
cet édifice qu i ne fnt ter min é néanmoins qu e vcrs la fin du
XV II & siècle (H).
«Une fo nd eri e apparte n~nt à l'état y était con tiguë et sur les
sollicitalions des jésuites, le Roi en fit cession à la co mpagnie en
~ 695. Le Roi lit égalemeut construire SU I' l'empl acement de la
fond eri e, un obse rva toi re qui fut mis cn ac ti v il ~ en l'ann ée ~'102.
La direction de cet établissement fut confiée au père Laval,
jésu ite, qui ayant été nommé en -1718, professeur royal d'hydrographie des ga rd es de la marine à Toulon , emporla a \'ec lui
hea ucoup d'iostrumens pou r cn ga rnir le nou ve l observatoire
que le co nseil de mari ne fit co nstruire co celte ville. Le père
Péze nas lui succéda à l'observatoire de Marseille (."J.
« Le ,19 mars -1763, époque postéri eure à la suppression
des jésuites, le père Pézenas fut remplacé par M. de SaintJacques de Snyabe lle.
0. L'abo li tio n des jésuites ay'lOt fait naitre des récla mati ons
Sur la mise en possessio n et joui ssa nce des biens qui avaient ap(.) Voy. te prése nt vol. , p. xv .
.
(. .) Histoire de Mar seille, p3r Flu m, tome 2, page, 76, et archives
de la ville, 5"· dh1Îsion, 6"· section.
(....) De l'attraction des mon tagnes, par le baron de Zac, tome i ,
p3ge 580.
..
�"
-
CCCCL XXVII { -
-
r.CCCCX XI X -
telle pe rsis tan ce, qu 'il s fur e ût forc és de se cacher
derri è re d es ro cs e t d 'a tte ndre la nu it p Olll'
é vacue r l'Ile, Maitre lIbsolu de so n royaum e
san s sUJ e ts, Fran cœ ur prit au sé ri e ux son rôle
tous les premiers jeudi s de chaque mois , à midi J f'· l un e
séu nce publique pal' an , le diman che après la SaintLouis.
Eo j R01 le co nseil gé néral du dépa,'tement alloua
3,000 fr , de dotation annu elle à l'acad émie de Marseille ,
et le cooseli muoicipal un e somm e de t ,200 fr, Depuis
"•,..•
.', '
,
'
i, ,
partenu à la compa gnie, te pa rl ement s ta tua sur ces récl amations
e lpar arrê t d u 20d écembre 1765. détermin a ceu x. dont la ,' ill e de
Marseill e deva it ~ trc m ise e n possessio n et ce ux qui de,'aie nt
res te r da ns les mai ns de l' Etat; l' obser va toi re fut comp ris au
nombre de::; é tablissemen ts attr ibu és au roi .
« La direc tio n de l'obse rva toire de Marseille qui prit, dès 1'166,
le nom d'Observatoire Toyal (le la marine, fut conll ée, par arrêt
du conseil- d"état du cin q octob re 17::S l , à l'académie de Marseill e. Ce t arrê t cst conçu en ces Le rmes :
(1 Art.. 1H • Sa Maj esté acco rde l' observ aLoire de la mal"ineà
l\larsei lle el l'usage des M lim cnt s e t ins truments qui y saut
attac hés, à l'a cadémi e dcs scie nces e l belles-Ie ll res de Illdite
ville; m,lillLi enl néan moi ns le sie ur de Sl- J;. cqu es, actuell ement
charge des t ravaux dudil obse rv atoi re, da ns la j ou issan ce de son
tra itement et logellle nt, a insi qu e da ns la corres pon dance donL
il es t tenll env ers l' admini s tra tion de la ma ri ne.
( C Art.
2. Lors de la vacance do 13 pl ace de co rrespondanl,
il sera proposé pa r l' acad émie, a u secrétaire- d' t3laL aya nt le dépa rtement de la 1TI3rin e , troi s sujets qui sero nt pris parmi les
m embres d~ ladite acadé mie ou parm i les professeurs de mathéma ti q ues des compagnies des gardes de la ma rine, dans les
trois dé pa rtement s de llrest, To ul ûn e t Rochefo r t, ind istinctemen t o u, même, en tre les professeurs d' h ydrograp hie du port
de Marsei ll e ct des au lres ports rie com me rce. Su r les trois suj e~ p ro posés, Sa Maj es té en chois ira Ull auque l appa rtiendra
le trai te ment allnue l de douze ce nt s livres pour la tenue des
r egistres J la réda ction des observ ations astro nomiqu es qui
•
pourront ê tr e fail es pa r lui ou au cun s des membrt:s de l'acadé Illi e e L pour la correspo nd ance.
\( Art. 3. -II-sera alJo né à ladit e aca démie un e somm e de
six cents livres pou r chaque a nnée, pour la r éparation e t )'eolre Li en des instrum ents.
Art. 4 . -Indépe nda mm e nt de la cor respo nda rJ ce immédiate
de J'ac<.l dé mi cien entretcnu po u. la rédacti on des obse rva ti ons
il slronom iq ues , l'académ ie rend ra comp te à la fin de chaque
ann ée, de ses trilvaux e n ce tle pa rti e , au secrétaire d'état aya nt
le dépa rt e me nt de la mari ne et en ti end ra registre.
« A r l . 5. - Le 3ie ur Ma loue t, commi ssaire-gé néral, chargé de
l'exécuti on des or d res de Sa Majesté, e n ce q ui co ucerne le département de la ma rine à Ma rse ill e, fera à ladite aca démi u , la
remise des bàtiments, me ubl es e t instruments dépend ant dudi t
observatoire, procès verb ... 1 c t in venta ire préa labl ement faits (-).
({ D'Jprès les ordres cl u go uve rn emenl , M. Malouct remit il
l'aca démi e, le sept n ovembre ,178 1, les Lâ~im ents, meubles e t
instrume nt s de l'observatoire. Le procès ver bal e t l'inventa ire
dressés à cette occasion, doiven t se trouve r dans les archives de
l'académi e ou de l'observa toir'e.
« L'académ ie de Marseill e il conserv é la direc tion de l'ob servatoi re j usqu 'à la révolut ion de 1789 j il se lroU\'e actuell eme nt da ns les attribut io ns du mi nistère de l' intéri eur .
(1 Aux te rm es de l'arrê l d u co nse il-d 'é ta l du 5 oc lobr e ~78 t ,
(+) De l'ultruclioll des mOlltagtleS, p:H' le baro n de Zac h, tome 2,
page 590 j archives de ta. "ille, S"· db'ision, et Jlj s/oire de l'académie
de Mar seille.
,.
..
�"
-
CCCC LXIX -
nouveau et se mit, à l'aid e de ses pierri ers,
à rançonner les b âtime nt s qui passaient à la portée de so n ar till erie. Vainement, pe nd a nt les
premiers joul's de son règne, chercha -t-on à le
déloger de sa retraite ; il fesai t sur les assaillants
celte époque la première de ces allocation s a subi quelques modifications.
l'académie de Marseille ava it le droit de proposer au goU\'crnement des candida ls pour les places de directeur et d'adjoint.
Lors de son rétablissement, eHc demanda d'être réiotégrée daos
l'exercice de ce droit, mais ses réclamations furent infruc-
tueuses n.
M. de Sai nt-Jacques, décédé le ~o révrier 180 -1, fut reru pl3cé
immédiatement par M. Thulis. qu i occupa la place de directeu r
j usqu'au vi ngt-cinq j anvier t 8 10, époque de sa mort. M. D1 an-
pain qui succéda à ce dern ier, a été ensuite remplacé par hl.
Gambard , directeu r actuel (_. ).
a Dans SOD Voyage dans le midi de la France, lome 3, chapitre 84, page 267, l\lillin s'exprime en ces lermes an suj et de
l'obser vatoire de Mal'seille . . .... ' Une ill sc riptio n placée sur la
porle, dan s l'intérieur de la grande sa ll e, apprend ql1e ce l observa toire a été commence en 1699 et achevé en 170'2; qu'il Cl
été réparé eo l'an I V (179'-1795); que S3 lon git. est de 3- 2' 6" à
l'orient de Paris j que sa latitu deseptenlrionale es td e 43 0 t'7' t9"
et que l'éléva tion de celle sall e au-dessus de la mer, es t de 129
pieds 6 pouces,
(*) Hist oire de l'académ ie d8 Ma rseille, tome ~, page '28.
(.. ) D8 ,'ath'action du montagnes, par le baron de Zach, tome, 'l,
page 58~.
La direction de l'observatoire est aujourd'bui con fi ée li M, Benjamin WaLz,
-
CCCCLXXXI -
un fe u si nourri , qu 'on e ut recours à un s trat agème nocturne, pour le d é trô ner. Francœur é tait
épié des Iles voi sin es, d 'où l'on s'ape rçut qu ' il se
livrait volontiers au plaisi r d'inspec ter ses é troits domaines . Une compagnie d e soldats d ébarqua sans
bruit et vint se place r sou s les rem part s du donjon ;
Francœur, malgré une forte pluie, voulut faire
sa ronde ordinaire, mais il eut à peine abattu
le pont-levis , qu 'il se vit in\'esti e t arrêté . Se
redressant, alors , de toute la fierté de sa taille,
il demanda qu' oll lui permit d'e mporte r sa pipe ,
seul e t dernier troph ée de ses é phémères grandeurs ;
on le me na à l'hospice des fou s.
Ma rseille venait d e donn er un e ex te nsion prodi gieu<;e à son co mme rce de bl é; elle recevait
des navires chargés d e g rains d es pOI·t S d'Ancône,
d e Tri es te e t dtJ l'Adriatiqu e. Les deux Sicil es, les
Etats du pape, la Toscane, la Bourgogne por le
Rh ô ne , la Hollande, Hamboul'g e t la mer n.t/tique
lui e n expédiaient. Le co mmer'ce généra l de Marseille s'élevait à 3 51> millions : le Levant figurait
dans ce mouvement po ur 92 millions.
La bran che du commerce améri cain occ upait
tin capital de 15 à 18 millions pour notre ex portation , et de 20 à 22 pour l' im portati on des de nrées
co loniales. Le co mm e rce des Indes ne formait
qu ' un objet d e t!"Ois millio ns, vale ur d e cargaiso ns assol·ties pour l'I le Bourbon et l'Il e d e France,
la côte d e Coromandel, leBe ngale e t la mer Rouge.
So utenue e t é lectri sée par l'ex te nsion de so n
ft
FI
,
~,
,
·i •.
, ,
�-
CCCC LXXXll -
co mmerce, notre ville ag,'andit so n encein te; de
nouveaux quarti ers s'élevèren t comllle par en chantement ; au delà de la li gne depuis long-temps
effacée de ses remparts, qui l' a uraient à pein e mise
à i'abri d' un co up de main , on traça des promenades qui furent bientôt bord ées d'élégantes
mai sons , Ses fa ubourgs s'é tenùirent ; on perça des
ru es, la ville s'a van ça da ns les champ s et l'on vi t
un mouvement de co nstru cti on qui a été, il est
vrai, de bea ucoup dépassé r ar celui dont nous
avons é té les té moin s , C'éta it déjà le présage de
cet accro isseme nt qui a prisdep ui s la paix d'i nouïes
proportion s, A la ve ill e des grand es ca tastrophes
politiques où de vait di sparaltre l' ancienn e socié té
françai se, Marseille, co mm e tout le roya ume,
plei ne d'une séc urité que de signes préc urseurs
des temp ê tes altéraient à peine , fai sait de sa vie
commerciale deux parti es, l'un e aux affaires , l' autre
a ux plaisirs, Si nous ajoutons foi aux récits des
derni ers témoin s de ces années brill a nt es, un refl et
d'opu lence heureuse se répandait sur la wciété
marsei ll aise , qui donnait à Do tre Cours, pendant
les promenades du soi ,', l'air de la meilleure co mpa gnie (1) ,
(1) L'établissement des Allées de Meilhan (A) et des ruCS
latérales fut au to,'isé par un an ét du conseil-ù 'état du 8
octobre 1ï61.
(A) Du nom de M. de Sénac de Meilhan, intendant de Provence,
-
CCCC I.XXX II! -
De temps en temps, on ava it à Ma l'sei!le le
plaisir de vo ir débarqu er un envoyé turc, C'é"·1
La plantation des doubles aUées d'arbres , tant au COUl'S
dit des Capucines (A), qu'à celu i appelé des Lyonnaises (B),
date de 1774.
L'ouverture du co'/.ws du Pommier ou Devilliers
''emonte à 1776.
,
,
Les diverses ru es aboutissant aux Allées de Meilhan fi
l'tle ùu ceotre de ces all ées , Ont été Successivement formées de 1764 à nos jours,
Le Grand chemin de la Magdeleine 'lui se réunit aux
Allées de Meilhan, fut ouve''! en 1788; c'est à partir de
cette époque que le Cours du Cha,.itre, co ntis u au Chemin
de la lI/ agdeleine, a commencé à se former.
Avant J'année 1774, quelques bàtisses ex istaien t , hors
la porte de Rome, sur le Chemin de Tou lon ,' ce chemin ,
mai ntenant appelé Vieux chemin de Rome, fut abandonn é
en 1774 et remp lacé par le chemin actuel qui sc dirige en
d"oite ligne de la p lllce de la port e de Rome à la pldce
Castelanne, établie sur des terl'ai ns appartenant à la famill e
de Castelanne dont eUe a pris le nom. Dès 100·S, s'élevèrent
les maisons qui bordent cc chemin et se formèrent les
rues laté,'ales qui composent le quartier appelé de la pOl'te
J.,
,'
1., •
,
de Rome,
Celui de la porte Paradis n'a pas une origi ne plus ancienne; il s'est rormé successivement depuis J774,
(,\) Voyez 1 pour l'Il(jpital du. Sauveur, qui y fut édifié en
~ '7'74 , le
5c yoIume , p. 4- 18.
Le nom de CO II T,j des Capucines, donne il ce lt e p\.Irtiedes allées
de Meilhan, vien t du co uvent que les dames Capucines ya vaieut.
- Voy. le 5' vol. , p. 209.
(Il) Du surnom doooé aux religieuses de Saili le-Eliza bclh , qui
y avaient leur maison , - Voy . le 5- "01. 1 p. 22·1.
, ,
�-
CCCC L''-'XIV -
-
CCCC LXXXV -
tait là un spec tacle qui o ffrait toujours , à cet·
te époq ue de céré monial, un a ttrai t assez vir.
Le 29 mars 177 1, un ,"nb assadeur tuni sien ,
Ibrahim Coga, vint recevoir., à l'Hôtel ùe Vi ll e, le
café, les confitures e t les liqueurs que la muni cipalité avait la co utum e d'ofl'rir aux perso nnages
dip lomatiques. L'ann ée s uivante , les m êmes honneurs furcnt rendus au ch iaour Seid,l li-Ou lù, qui
fit admirer, pa rmi les présents destin és à Louis
XV, par le bey de Tunis, don ze cbeva ux et un
certain nombre d e lion s e t de ti g res.
Vers la fin de sa vie , Louis XV avait ~upprimé
les parlements; le premier acte de so n successeur
fut le ur rétablis sement . Quand M. de Marville,
cù nseiller-d' éta t, qui avai t la cha rge d'in stall er le
parl ement d'Aix, vint, le 1f. janvie r 1775, visiter
Marseille, il Y fut., ma lgré l' in cognito qu'i l demandait à garder, l'o bj e t d ' une ovation populaire,
dans laquell e les bouqu e ti è res se firent remarquer par la véhémence d e le ur joie e t l' é normité
des bouquets qu'ell es offrirent; l' une d' ell es, dans
l'effusion de son co nte nteme nt, embrassa même
Qui d e nou s, marseillais, n'a pas recueilli, d e la
bouche d 'un co nte mp orain, les d étails fée riqu es
de la réception si brillante qui fut faite, en 1777,
au je une comte de Provence , Monsieur, fr,è re du
Roi ? A ce souvenir la fi g ure du vieux narrate ur
s'animait et. la joie do nt so n àme avait été inondée, au s pec tacle d ' un e vi ll e électrisée, y re paraissait tout entière. Il dé peignait toules ces
com pa g ni es de quartiers échelonn ées sur le 1'3,S.
sage du cort ége, tou s les co rps d'arts e t métiers
so us les a rm es, avec un e g rande variété d' uniformes, les je un es g~ nti l s h o mm es forma nt de
brill a ntes cava lcades, so us les ordres du marquis d es Pe nn es , les tre nt e-s ix tambourins jouant
en tê te du co rt ége des ai rs tri omp hants , six cents
e nfants co uronn és de fl e urs e n agitan t des band erolles, cette belle s uite d e seig ne uI's où fi guraie nt
le du c d e Laval , le co mte de Mod ène, le prince
de Saint-Maurice, le marquis tl e Lév is, le com te
M, de Marville .
Le 20 av ril 1776, tous les corps de métiers,
to ut e la garniso n et la municipalité furen t sur
pied, pendant to ute la journ ée, pour fêter l'arri·
vée d a ns nos murs du du c et d e la duchesse
de Chartres. Mais le prince (1) qui, plus tard ,
devait retourner dans notre vill e, po ur y être
(1) Le duc et la duchesse d'Orléans étaient accompagnés
de Mesdames de Genlis el de Rev ily, el de Messieurs Noé
de Genlis el de Lang/e,
( Archiues dela Ville, 1" div .,
7" sect. A g. l'eg., 3 , p, 701
et sui v.)
(1) Philippe d 'Orléans , père rie Louis Phi lippe 1" .
logé co mme prisonnler politiqu e, daus un donjoo .
n'arriva qu'à la nuit et fit son e ntrée aux fl ambeaux (·1).
�l,
-- CCCC LXXXVI --
de Chabri ll ant , le marlJuis de Montesquiou , le
co mle d'Ava rey, le mal'quis cie la Châtre, le co mte
de Crenay, ce magnifiqu e portique érigé à la porte d'Aix , tout pa vo isé de devises et d'emblèmes;
s'exaltantà ceLLe description d' une fête ravissanle,
le vieux conlemporain ajoutait q"e la pureté du
ciel couronnait l' écl at de ce lte entrée qui s'était
faite 3U-X acclamations d'uue foule immen se, au
son des cloches, au roul eme nt d' un mi lli er de lambours, au bruit des fanfares; il di sait encore que
partout où le corlége passait , les maisons étaient
or nées de tent.ures et de guirland es de neurs, et
qu e les plus belles femmes de la vill e surcha rgeaient
des amphith éâtres sur les quels se port aient volontiers les regards charm és du jeune prin ce, Venait
ensuite le réc it de fabuleux di ve rti sseme nt s, de
ce tte felouque parée de damas cramo isi et d' un e
lenl e omée de fran ges d'o r, deces ram eurse n uniform e d'écada le et d' un e pêche mira cul euse,
pend ant laqu ell e, armé d'un trident doré, le co mte
de Pro ve nce se li vra au plaisir de sais ir une quantité co nsidé rab le de poisso ns (1) ,
Le 18 févri er 1780, ùes lettres patentes érigè rent une ancienn e réuni on de peintres, de sc ulpteurs et de dess in ate urs de Marseille (2) , en un e
(1) Voy, le p,'ésen t vo t. , p, HG et suiv,
(2) Cette réunion qui ava it pOUl' but de développel' ct
tle n' pandre le goû t des beaux-a rts à Marseill e, en fondant
-
CCCC LXXXVII -
académie royal e de peintul'e, de sc ulplure, et d'architectur~ civile et navale,
Le 8 juin 178':2, Lous les n ~goci a nts réunis dans
la sall e de la Bourse votèrent une som me de
t ,200,000 li vres pour un vaisseau de cent dix
pièces, qui fut oITert au l'o i, penùant la guerre que
la Fran ce ferait à l'A ngleterre , ilU profit de l' iod épendante américaine; l'a sse mbl ée délib éra, en
oulre, qu e Louis XVI sera it suppli é de nomm er ce
vaisseau le Commerce de AJa'l'.eille_
L'État, sur le rappo rt de M. Ma louet, comm issai re
généra l, vendit, en 178 1, à la vi lle de Marseille , au
prix de 10,000 ,000, l'arsenal qui a disparu pour
faire place aux plus beaux quar ti ers de notre ci té,
La vill e reve ndi t les terra in s qu'occupa it ce vas te
arse nal à uu e co mp agnie qui voulut être aut orisée
à bâtir, ',ur un e partie du so l dont ell e fiL J'a cquition, la sa ll e de th éâtre acLu elle dont les dessi ns
un e école publique de dessin , remonte à l'année 1753.
Le duc de Villars, gouvel'oeul' de Pl'ovence, protégea cet
établ issement naissa nt aU'luel il fi t aceorJel' un local dans
PA I'sena l .
Vacaùémie royale de Paris en agréa la di rection géné-
rale, et pal' les soi ns de M_ Dandrc-Bardon, l'un de ses
membl'es, de grands encouragemen ts furent donnés à la
nOllvett e académie de Marseille,
En 1756, un arl'êt du conseil , solli cité pal' les échevins ,
aulorisa la comm unau té de Mnrseille à fOUl'nil' une somme
destinée à pourvoir à l'entretien de cet établissement qui
a'subsistéj usqu 'à la l'évolution frlln ça ise ,
( Statistique des Bouches-du-Rhone , tome 3, p, 550, )
,~\
l '
�-
CCCC LXXXVIIi -
(mt e u pour aut eur Bé nard , architecte d e Pari s ,
e t dont la pre mi è re pi e rre fut posée , au nom du
muréch al Bea uvau, gouvern e ur , par l'Inte ndant de
la provin ce , le 14 juille t 1786. La s all e fut ouvert c
au public lé 31 octobre 1787 (1).
(i ) Voy. le présent vol., p. 100 et 2G4 .
L'arsenal des galères étail devenu inutile au service de
l'i:tat et onéreux Il ses tinances.
La ville le réclamait pour son agrandissement , sa plus
grande régul.,·ité et les besoi ns de son commerce .
E ll e l'acheta, le trois septembre 1781 , au prix de sept
millions et le revendit au même p,·ix, le six juillet 1784 , à
une compagnie (le négocia nts et de capitali stes , qui prit
le nom de Compagnie de l'A ,·senal.
Le seul avantage qu'cll e stipula pour elle fut :
l ' Une somme de deux cent mi lle fran cs pour un monument à ériger à la porte d'Aix et qu 'elle ne reçut pas, le
trésO!· s'étant emparé plus tard de l'actif des communes.
2' L'obl iga tion à la compagnie, suivant ses propres
offres , d'y construire uno salle de spectacle, d'après léS
plans donnés par le go uvernement. Ces plans conlenaient
le tracé des rues, des Iles, des places, du canal et des
quais; Il compagnie devait s'y conform er en tout point ;
c'est ce qu 'elle fit , en insérant dans les actes des nombreuses sous-aliénati ons, les clauses et pactes nécessaires.
La vogue de ces so us-acquisitions fut telle , qu 'outre le
bénéfi ce considérable qu 'elle en retira, cll e eut le bonheur
de trouver un e autre compagnie qui , partagea nt ('enthousiasme géné,.,,1, se chargea à sa place de construire la salle ,
des spectacles, moyennant la cession gratuite du sol sur
lequel il fall ait l'édilier et d'une cm·taine quantité de maté-
-
CCCCLXUIX -
Le 9 se pte mbre 1785, les négociants réunis à
la Bourse, apercevant le ,bailli de Suffren sur le
riaux 1 et moyennant encore la cession de divers terrains
environnants, à un pri x inférieur à celui des cours dtalors.
Cette seconde compagnie prit au sUI·plus, à son compte,
risques et profit~, tous les engagements de la première
envers la ville à ce sujet.
L'empressement à construire rut général ; l'a ncien arsenal fut presqu 'aussitôt et comme par enchantement, couvert de b,ilisses neuves et devint un des plus beaux quartiers de la ville , qui peut , à juste till'e, le disputer aux
autres par la beauté de ses rues, de ses îles , de ses places,
de son canal, de ses quais , le nombre et la magnificence
de ses éditices.
JI est possible que la seconde compagnie ait fait un mar _
ché onéreux en prenant la charge de la première sans
participer à ses bénéfi ces ; mais le traité entre les deux
compagnies est co mplétement étl'anger à la vill ~, dont il
faut juger des droi ts d'apl·ès les clauses et condi tions de la
vente qu 'elle a faite, le six juillet 1784, à la compagnie dite
de l'Arsenal.
L'engagement pris par cette compag nie de construire
une salle de spectacles a fait pm·tie du prix, et il est évident que, sans ceUe obligation, le prix de son achat eùt
été porté plus haut et par conséquent ses bénéfices diminués d'autant.
Voici ce qui se passa pour la revente de l'arsenal :
Deux compagnies de spéculateurs s'étaient formées pour
acheter de la vill e l'arsenal , J'une à Paris, l'autre Il Marseille; celle de Mal·seille fut préférée avec juste raison.
Elle avai t présenté, le vingt avril 1784 , aux maire,
échevins ct assesseur, un comparant portant qu'ayant
1
l'
,'
.
,
�1.
-
CCCCXC -
quai, se tourn èrent tous vers lui, se déco uvrirent
et saluèrent de leur acclamation le vainqueur des
An " lais dan s les mers des Indes.
"
formé le projet d'acqu érir de la ville l'arsenal , elle avait
remis au gouvel'nement sa soumission , accompagnée de
diverses propositions.
Ces propositions étaient contenues en dix articles; elle
déclara it être en état d 'elfectu er les offl'es , si on les jugeait
avantageuses à la communauté et si elles étaient agréées par
le roi . Il lui en fut concédé acte par un appointement du
même jou r, pou r en ê tre référé au conseil municipal.
Parmi les dix articles de propositions, les 3· et 4· éta ient
les seuls relatifs à la constru cLion d'une sall e de spectacles.
Le 3- était ainsi conçu : {( La compagnie fera bâtir sur
ledit terrai n et au lieu qui sera indiqué sur le plan par elle
présenté, un e sa ll e de ' peclacles sùre et commode, qui
sera enLièl'ement construite et ouverte aux fêtes de P!lques
de l'année 1786, »
Et le 4· : « Elle emploiera pour cetle construction six
cents toises de terrain et si x cent mille li vres en somme
d 'arge nt , non co mpris la val eur du sol. "
Voilà un e oO're bien précise, un e promesse bien nette
H bien ex presse.
Le consei l mun icipal l'adopta par sa délibérati on du
trois mai 1784 , avec l'ex plicat ion formelle « que le sol
demeu rerait inévoc. ul ement affec té à une salle de spectac1es, laq uelle serait conservée et entre tenu e à perpétu ité
-
CCCCXC I -
Le l or décembl'e 1787, eû t lieu à Marseille la
solennelle ouverture de l'hôtel des monnaies (1) .
établi par un édit en date du l or février 1786.
de six cen ts toises se trouverait la propriété de la commu-
nauté. »
C'est en l'état des propositions ci·dessus faites par la
compagnie à la vill e, et de la délibération du conseil mu-
nicipal du trois ruai , qui les adoptai t avec J1explication et
Paddition qui accompagnaient Particl e 3 que le gouver1
nement qui , d.ns un but d 'ordre ct d'intél'êt public, J evait
approuver la seconde ve nte , comme il ava it fa it la pre-
mière, puisqu 'il s'agissait d'exécuter des plans qu'il avait
donn és pour percer et aligner des ru es, fo rmer des places,
construire un cana l , des qU :lis et une salle de spectacles,
arrêta, le dix juin 17811 , les articles et conditions, au
nombre de 18 , ùe celle seco nde ven te, qui furent acqu iescés le 25 du même mois par la co mpagnie, le 30 par le
conseil munh;ipal , et dont l'ex posé fa it aux notaires par
les maire, échevi ns ct assesseur , suivi des clauses génél'ales
usitées en matière de vente d'immeubles, constitua le contrat du six juillet 178.. , approuvé par un arrêté du
conseil du 15 aoùt sui va nt , et dont ln seco nde compagnie
il , à diverses reprises, d, el'ché à éluder' les obligations ,
après la disparition compl ète de la première compagnie et
après 1 par conséquent J s'': ll'c partagé It!s bénéfices de sa
spéc ula Lion .
par l'acquéreUl' à ses fI'a is , et soumise, comme de droit, à
l'inspecti on de la police et que, venant à ê tre détruite par
(1) Les monnaies qui furent frappées à cette occasion en
qu elque évé nement que ce ,oi t , l'.cquéreur, ses succes-
présence du maire 1 des échevins et de Passcsseul', par
seul'S ou ayant- ca use, refu sant ou ne pouvant construire
Gaillard, directeur, portent pOUl' type M ;\, ancienne
un e autre salle dans les mêmes dimensions, l'emplacement
l'narque de-s monnaies
~n a l'sc ill a i ses .
,
.. •
•
�-
CCCCXCII -
-
CCCCXCII' -
Le 2 1 juin 1788 , on fit une réception brillaute
Nous tou chons aux g rands é vé nements dont
à trois ambassadeurs indi e ns de Typpo-Saïb,
rassemblée nationale ouvrit la longue série . La
nommés Mahomet-Durven-Kan, Akbyroli-Kan e t
Fran ce r éclamait la c onvoca tion d es é tats-géné -
Mahomet Olchman.
raux. Déjà une assemb lée de notables à laq ue lle
Il est évident que la ville est en droi t, le cas échéant,
de tenir aux propriétaires du théâtre le langage qu'elle
tiend"ait à la Campagnie de l'Arsenal, avec laquelle seule
elle a contracté et que toutes les raisons opposables il
cette compagnie, le sont nécessa irement à ces proprié·
Et l'article U : " l'adjudicataire renoncera à toute moins
value et indemnité quelconque dans tous les cas prévus
et imprévus, pour lesquels il se déclare non recevable à
tai res.
Dans le nombre des IS articles et conditions de l'acte de
vente du 6 juillet 17M, il n'y a de re latif au th Mtre que le
S' , le 9, et le 14· .
« 11 sera accordé, dit l'art. 8 (c'est le go uvernement
qui parle), il sera accordé à l'adjudicataire, un privilège
exclusif de bâtir une sa lle des spectacles dans l'endroit
indiqué pal' le plan ci-dessus mentionné, au moyen de quoi
il const"uira ladite sa ll e conformément aux pl ans appro uvés par le roi, lesquels seront remis audit adjud icataire par
le commissaire départi en Provence, de lui vi sés e~ paraphés.
« L'adjudicataire J ajoute l'art. 9 , s'obligent ~ fi nir la
constructi on de laJite salle des spectacles, dans l'es pace de
deux années, comptables du jour où il sera misen possession
dud it arse nal ; dans le cas où ladi le salle viendrail à
Illre dél'ruile, el ne serail pas reconsl ruile par l'adjudicala;"e el ayanls ca"se , ils seronl len us de la ve ndre en l'élal
quJelle se l1'olLVua, à dire d1experls J soil à la communauté,
sail à lous a ul" es qui seraienl agréés, pour en (aire la
reconstruction (m marne lieu.
J'avenir .
n
Telle fut la loi que se firent la ville et la compagnie de
l'A,'senal.
JI est à remarquer que toute la différence qui existe
entre les offres de la compagnie, consignées dans son comparant du 20 avril 1784, la délibération du conseil municipal du trois mai suivant qui les adopte avec l'ex plication
et l'addition qui accompagnaient l'article 3, et les dix-huit
articles et conditions ar,'êtés par le gouver nement le 10
jui n el dont l'exposé, dans l'acte notarié du six juillet, a
constitué le contrat de vente, consiste ùans les trois points
suivants:
1° Ni le comparant, ni la déli bération ne parlaient du
privilége exclusif que le roi se proposait d'accorder à la
compagnie ou que la compagni e soll ici tait, peut-être, de
la bienveillance du gouver nement pour la salle des spectacles.
l'article Bdit : " il sera accordé à l'adjudicatai re un privilége exclusi fde bâtir une sa lle des spectacles dans l'endroit
indiqué par le plan ci-dessus mentionné ,moyen nant quoi
il construira ladite salle, conformément aux plans approu-
vés par le roi . 1)
2- La dél ibération du 3 mai avait accompagné l'offre
de la compagnie de prendre l'engagement de bUtir une
.,,
.
,,
�-
CCCC XCIV -
avait assis té d' Isnard, maire de Marsei lle, avait été
tenue et n'ava it pu mettre un terme à la crise
•
salle de spectacles, de l'exp li cation form elle qu e « le
sol en demeurerait irrévocablement affecté 11 une salle des
spectacles, laquelle ;er ai t conse rvée et entretenue à perpétuité par l'acqu éreur , à se. fl'ais.»
Cetle explication ne se trouve pas dans les al'ticles et
conditions arrêtés par le go u \'el'nementle 10 juin ;
3· Enfin , la déli bérati on du 3 mai ava it ajo uté à l'olTre
de la compagni e, un e di sposition portant qu e « la salle
venant à êtl'e détruite pal' qu elque événement qu e cc soit,
Pacquéreul' , ses successeUI'S ou ayant-cause 1 refu ~anl ou
ne pouvant construire une autre sa lle dans les mêmes dim ensions, l'emp lacement de 600 toises se trouverait la
propriété ùe la commu nauté.»
Celte disposi ti on add itionn elle à l'a l't. 3 des oft'res de la
co mpagnie a éLé conservé par le ge des al'ticles et conditions arrêtés par le gouvernement, le 10 ju in, sauf qu'au
lieu pal' la vill e de repl'endre en ce cas la pl'opriété du sol,
la compagnie est ouli gée « à vendre la salle en l'état
qu'eHe se trouveJ'a, à dil'e d'experts 1 so it à la communauté, so it à tous autres qui seraient ag l'éés pour en faire la
l'cconstl'uClion . )
C'est pourtant dans ces tl'ois poi nts, qui apportent au
fond un aussi léger cha ngemen t 11 la réda ction combi née
du 20 avri l et du 3 mai 1'784, que les propriéta ires du
tbéâ tre trouvaient le prétexte de demandel' l'anéan tissement de l'obliga ti on la plus solennell e ct la plus sacrée,
que puisse prendre un l~ compagnie de spécuh.lteurs envers
une ville importante pal' la médiation du gouvernement.
Nous verro ns, bientôt, combi en étaient frivoles les
l'aisons sur lesquell es ils appuyaient leur étrange prétention .
-
ccccxcv -
finan cière que Calonne croyait co njurer avec des
mots spiritu els et ses grand s airs de sécurité ,
Aux élection s pour l'assemblée qui devait chan-
L 'ordre des faits ramène au x lettres patentes qu e la
compagnie de l'A"senal obtint le 27 janvier 1785, portant
que « pour la mettre ~ portée de se dédo mmager des dépen,es considérabl es qu 'elle serait obligée de faire pour
la constru ction et la décorati on de la salle, il lui est accordé, pour le temps et espace de soixante an nées, à compter
du 1" av r il n87, le droit et privilége excl usif de louer
ladite salle, pour y donn er tous spectacles et bals publics,
à l'exceptio n néa nmoins des petits spe~ta cles pour lesquels il n'est besoi n que d'ur. e simple pCl'mission de la
police .
Ce fut le 6 avri l 4785, que la com pagnie dite de l'A rsenal
céda gratui tement le privi lège de ladite salle, la propri été
du terrain destiné à sa constru cti on, les matériallx procédant de divers corps de Mlisses, i\ la compagnie dite de la
salle de spectacles, qui , il so n tOUl', sc so umit à rempl ir
toutes les condi tio ns et à a"qu ittCl' toutes les obligations,
cha rges et servitud es imposées, tant pal' le contrat du six
juillet 1784, que pal' les lettl'.s patentes du 27 janvier 1785.
Par un acte du même joUi' et en cuns,:déralion du précédent, la compagnie de l'Arsenal vend it à l'autre 11;' toises
carrées du terrai n formant toute la fa çade à droite et à midi
de la place projetée et dite de la Comédie, au prix de 1,000
livres tournois la toise carrée : prix inférieu r à celui du
prix counmt œa lors; aussi1 est-il dit que c'était au bénéfice des pactes et conditi ons de l'acte précédent, qui seraient indi visibles aveC le présent et sans l esq uell~s la
valeul' de ce tel'l'ain aUl'ait été por tée plus haut.
"• •
..
�-
CCCCXCVI -
ger la face politique et administrative de la Fran ce.
Marseille fit choix d e s député s Miraheau, Vi lle-
-
cr.CCXCV II -
chanoine d e S aint-Ma rtin , d e Cy piè res Ct d e Siné t y;
d e Lejean, de Rouss ie r, d e Liquie r et de Labbat ,
neuve-Bargemont , comte de Saint-VictOI', Davin,
D"ns le système de défense à l'appui de leur prétention,
les propl'iétaires du Grand Théâtre souten"ient :
l ' Que la suppression du privilége attaché à la sall e , les
av"it dégagés de l'obligation de conserver à ceUe salle sa
destination;
2' Que la perpétuité de ceUe destiuation n'était pas exprimée dans le contrat et que , dans le doute, il falla it se
décider pour 1" liberté;
3' Que ceUe perpétuité de destination , si elle avait pu
être invoquée, étl it une servitude personnelle probibée
par les lois;
4' Que l'obliga tion imposée à 1" compag nie, là où la
salle, venant il ê tre ddtruite par cas fOI'luit , elle ne voudrait P"S 1" reconstruire , de la céder à la vi lle en l'état
qu 'elle se trouverait, à dire d'experts, "vail pour objet un
retrait"boli pal' la nouvelle législation , lout au moins une
fa culté de racbat prescrite par le laps de temps ,
Les principes du droit, repoussant ces propositions sont
connus ; il suffit de les énoneer brièvement,
S UR LA PIU~M1 Èn E OBJECTION.
II ne f'lUt pas pel'dre de vue que c'était la compagnie de
l'Arsenal et non la compagnie du Grand rhéri /re, qu i était
le vér ik1 bl e adversaire de la ville.
La construction de la salle de spectacles, qui est un objet princi pal Jlour la deuxième compag nie, ne fut qu 'un
objet secondaire pOUl' la première, qui n'en prit l'obligatia n , que comme une charge qui devait diminuer ses
bénéfi ces.
La spéculation de la compagni ~ de l'Arsenal était tout
entière dans la revente, par pat'cell es, des 18,808 toises
carrées de terrain qui lui restai ent de disponibl,,, sur les
24,206 de la totalité de la superfi cie de l'Arsenal , après en
avoir prélevé les 5,400 pu ur les percés et les places .
On ne peut croil'e que, sans le privilége pOUl' la salle
de spectacles qu'elle s'obligea it à construire en compensation de partie des pri x de son achat , elle eût renoncé au
marché dont elle avait calculé d'avance les bénéfi ces.
Ce privilége eut si peu d'inOuenca sur son traité avec la
ville, soit qu'elle se fl attâ t de l'obtenir sans peine du gouvernement , soit qu'elle vit bien que c'était là un point
étranger à la ville, qui ne pouvait ni l'accord er, ni le
refllser , qu'elle n 'en parla pas dans ses offres et propositians du 20 avril 1784, adoptées par le consei l mun icipal ,
le 3 mai suivant.
Et si le n' 8 des articles et conditions arrêtés par le go uvernement, dit : « il sera accordé à l'Adjudica taire un privilége exclusif de bIltir une salle des spectad es dans l'endroit indiqué par le pl an 1 moyennant quoi il com: truira
ladite salle, etc. ,) c'est moins là une condition constitu tiv e
du trai té ùe la ville avec )'adjudicatail'e, q1l 'une énonciation
de ce que le r oi se proposa it de fai re en celle occasion en
faveur de la compagni e. Mais en supposant que le privi lége
eut fait condition entre la vi lle et la compagnie, ceUe conditi on eût été casuelle comme dépend. nt de la volon té d 'un
tiers, et suspensive comme devant opérer la perfection du
co nt rat.
Or, le pri vilège aya nt été acco rdé par les lettres patentes du 27 janviel' 1785, la condition aurait été accomplie ,
G 1
VI.
,:
.•
,
. ,
�.
-
CCCCXCVIII -
et de Peloux ct Cas te lanet, no ta ire, comme s up-
ecce XCIX - '
Mirabeau n e pUl accepte" l' honneur que l ui
pléants.
fai sait Marsei ll e, pal'ce qu e d es raison s p o liliques
puisqu 'elle consistait au fait un iq ue de la délivrance du
privilége, sans aucun tra it à son maintien et à sa durée t
ce qu'exprime très-clairement ceUe phrase: « il sera ac.
cordé à l'adj udi ca tai l'e un privi lége de Mtir un e salle de
speclaclesmoyennallt quoi, et no n pasmoyennanlleq"elpri_
vilége, il construira ladite sa lle, etc.; la condition une fois
accomplie, les événements ultéri eurs demeurel'aient à la
Mtir une sall e de spectacles, dont la destination ne peut
charge de la compagnie, suivant la max ime si connue,
conditio semel impleta
resolvitur.
"""q""m
All ant plus loin encore, et supposant que cette condi-
tion purement suspensive au moment du contrat, pùt devenir résolutoire par trait de temps, comme .uachée au
mainti en e t à la dUI'éc du privi lége; attendu que la co ndition résolutoire est celle qui , lorsqu'elle s'accompl it, opère
la révoca ti on de la convelltion et remet les choses au même
état que si elle n 'avait pas existé; attendu que les pacles
d 'une convention sont ind ivisibles les uns des au(res,
qu 'ils sont tous corrélatifs entr 'eux, leur réunion et
leur ensemble ayant eoncouru il la former , el que, par
être changée, mflis, en outrp. 1 drlns la partie contenant la
, 'ente de l'Arscnal de la part de la ville à la compagnie,
Pune et l'a utre partie constituant la convention qui a eu
lieu ) et de manière que les choses fussent remises au méme
étal, que si la convention n'avai/lJaS ex isté .
Et si, par hasard, il se tl'ouvait que les choses eussent été
mises par la compagnie dans un état tel qu 'ell es ne pussent
(>Ire remises comme ell es étatent avant la convention, ce
serait un e cil·consl.mce làcheuse pou, elle, elle en devrait
sub ir seule les conséquences, et puisq ue l'accomplissement
de la condition résolutoire ne pourrait révoquer en en tier
la conven tion , celte co nvention dcnait subsistel' dans son
entier. Telle estla règle inexorab le de la loi.
Or, comment pourrait-on rétab lil' les parties dans l'état
·où elles étaient avant le marché ? Impossible, l'ancien état
des choses, ayant cessé d'exister, sans retour. Voi là le résultat d'un système qui ne reposait SUl' aucune base /ëga le.
Les propriétai res du th M tre raisonnaient dans l'hypothèse
conséquent, le priv ilége ne sent it pas seulement le corréla·
donnée d'une condition résoluloi l'c qui se serai t accomplie,
tif du pacte concel"Oant la destination de l'édifice, mais
qu'i l serait, en outre, le corrélatif de tous les autres ; que
sa défai llance les an éantirait tous sans exception, si la
compagn ie voulait se fa ire un titre de la per·tedu privilége,
pour change r la destination de l'éditlce et priver ainsi la
vi lle d 'une salle de spectacles, il l'ex istence de laquelle
elle a sacrifié tous les bénéfi ces qu 'elle aura it retirés de
l'Arsenal , en le revendant p3f parcelles, comme la com-
"omme s' ils pad aient à la compagnie de l'A'rsenal avec
laquelle ils n'ont traité que pour la constru ction de la salle
mais , ayant pris il leur compte toutes les obligations ,
cha!'ges et servitudes imposées à la compagnie. s'étant mis
entièrement à sa place , ils ne pouvaient parler il la ville
qU è de la manière qu 'aurait pu le faire la compagnie .
pagnie l'a fait ; dès lors il faudrait révoquer la convention,
non·seulement J ans la partie qui oblige la compagnie à
D'autre part, enfin , le pl'ivilége est une chose et la durée
de la destination de ln s. lIe en est un e nutre.
Cela est si vrai, que le privi lége n'avait que 60 ans de
du rée, tandis que la destination de 1. salle est perpétuelle
f"
•
...
..
'
�-
or -
le co ntrai gnaient d'opter pour Aix. Il vint recevoir
dans notre ville les honn e urs d'un véritable triom-
phe; toute la ville se précipita au-d evant de lui ,
et sa présence au théâtre, dans n os rues, donuait
et n e peut cesser que par la destruction de la salte, à la
suite d'un cas fortuit .
Le privilège peut don c cesser, sa ns que la destination de
l'édifice cesse pour cela· D'où il faut conclure , que si la
perte du privilége par l'elfetde la loi de 1791, loi modifiée,
au surplus, par des rég lements postérieurs, sem Liait autoriser, il y a quelque temps, une aclio n de la pal"! de la compagnie con tre la vi lle, cc qui ne pouvait être fait avec justi ce
nul n'étant garant du fait du chef de l'état, ceUe action Ile
pourrait avoit· pour objet aujourd'hui de se dégager de l'obligation quela compagllie a prise de consacreràjamais la
saHe à la représentation des spectacles, puisqueladuréede
son privilége a cessé. Or, d'une part cette réclamalion
serait repoussée par la disposition de l'article 14 ducontrat
portant que l'adjudicataire renonce à toute moins value et
indemnité quelconque dans tous les cas prévus etimprévu,
pour lesquels il se déclare non recevable à l'avenir.
D'autre part , le droit en serait né en 1791 el il se trou·
verait éteint par la prescription de 30 ans, à laquelle la loi
a soumis toutes les actions tant réelles que persomwlles.
On se rirait de la r.O/npag1\ie de l'arsenal , si , prenant le
fait et cause des propriétairos du théâtre dont elle serait le
garant form el, là ou la pe.·te du privilége tomberait sur le
vendeur, elle élevait la prétention de vouloir sur ceprétexte
changer à son gré la destination de la salle.
ùes offres et propositions de la compagnie de Mtir une salle
de spectacles, l'ex plication littérale que cetle sall e serait
conse.'\'ée et entretenue à perpétuité. II est certain, que si
cetle expli cation avait été répétée dans les articles et
conditions arrêtés par le go uvernement le 10 juin , les p.·opriétaires du théâtre n'aUra ient pas eu recours à cette chi-
SUR LA DEUX lÈME OBJECTION.
Il est à obse,·ver que la demande des propriétaires du
grand théâtre, justifiait la p,·évoyance du conseil municipal
lequel, dans sa séance du 3 mai 1784, avai t joint li l'art. 3
•
-
0-
1 :.
.
•
• el'
'
". ,
cane.
L'absence de celte explica tion he prouve pas que le gou·
vern ement ait entendu modifier la condition proposée par
la ville .
Le go uvernement n 'apporta d 'autre changement à l'ar·
ticleadditionnel du conseil municipal , que celui d'obliger
la vi lle, en cas de dest.·ucti on de la salle, d'en payer le sol
ail lieu de 11avoir gratu itement.
Quant à l'omission de l'explication, il CSt évident , au
contraire, que le rédacteur des ::Irticles ~ regardé comm.e
superflu e l'explication d'une chose qui résultait néceSSairement de l'ensemble el de la natu re des conditi ons du
cont.·at.
C'est une règle fondam entale dans l'interprétation des
conventions, de rechercher 10 quell e a été la commune tnll:ntion des parties contractan tes, plutÔt que de s'arrêter
au sens littéra l des ter mes; 2· de prend,·e les termes suscep·
tibles dr. deux sens, dans celui qui convient le plus li la
matière des con trats; 30 d' interpréter toutes les clauses
d'un contrat les unes par les autres, en donnant à chacune
le sens qui résulte de l'acle entie.·.
0 .. , de ~u o i s'agissait-il ? De l'obligation prise par la
compagnie de l'arsenal, en co mpenS3tion de part~e du pnx
de son achot, de Mtll· une salle de spectAcles à 1 usage des
~ ,.
(
•
•
�-
nn -
toujours lieu à des scènes d'enthousiasme indescriptib les,
0 111 -
L'opinion publique ainsi l'éveillée et excitée,
s'échauffa au point que des actes repréhensibles
.,
j
hahitants, Comment ; upposer dès lors à la ville, qUi nnposait une telle condition, et à la compagnie qui s'y 50U meUait, l'intention que cette salle ne fùt bâtie que pour Un
temps ?
Cette interprétation se concilierait-elle d'ailleurs avec la
clau,e qui suit immédiatement et qui porte :« ladite salle
« venant à être détl'uite, et n'étant pas reconslfuite par Pa.t~
a juiicataire ou ayants ca use, ils seraient tenus de la vendre
« en l'état ail elle se trou verait, à dire d 'experts, soit à la
a communauté, soi tà tous autres qui seraient agréés pour
en faire la reconstruction au même lieu ? »
Celle clause est formelle, il la faudrait exécuter, le cas
advenant. Donc, la perp étuité de ladesti nationde l'édifice
est implici te dans le co ntrat ; donc, cette pel'pétuité a été
dans la commune intention des parties contrack1ntes ; donc,
cette perpétuité est dans le sens qui convient le plus à la
matière du contrat; donc, elle résulte des clauses du contrat in terpré tées les unes par les autres dan s le sens de l'acte
entiel', Elle est la conséquence obli gée des condi tions Ju
contrat réunies ensemble,
Dès lors, inutile de Jlex primcr, nûcessité, au contraire,
de déclnrcl' , cn termes form els, qu 'on reSll'eigna it ü un
temps limité la durée de la destination de l'édifice , si te lle
avait été l'intention des pal'ties,
«
TROI SIÈME OIlJECTION.
La t1'oisirme objection é tait tout aussi fl'ivol e 'lue la
deuxième, attendu que le con/rat est du fi jui llet 1784 ct
que les conditions sont régies p"rle droit romain,
Or, le droit romain reconnaissait deux espèces de servitudes, les personnelles ou mixtes et les réelles,
Les premières étaient celles qui étaient établies sur les
héJ'itages au profit des personnes, elles étaient réelles,
quant aux fonds assujettis et personnelles quant aux personnes à qui eUes profitai ent; voilà pourquoi on les appelail
mixtes. Parmi Cc3S sCl'viludes on comprenait l'usufruit,
l'usage, l'habitation et une foule d'auh'es droits tels que
ceux d'une communauté d'h3bitnns sur des marais, landes
bois, terres gastes 1 etc ., connus sou~ le nom de droits de
pèche, de chasse, pacage, buoherage, ligner age , feuille
morte, glandage. abreurnge, etc., etc., qui subsistent encore, qui ont été établis par d'anciens titres et transactions
et que la jurisprudence respecte ct maintient tou s les jours,
ainsi qu 'on peut le voir dans les recueil s des jugements de
nos tribunaux, des arrêts des cours d'appels et de la cour
de cassation.
Les "éelles étaient celles établies sur un héritage, au protit d 'un autre hérik1ge, Le code civil ne parle que de cette
dernière espèce qu 'il définit de même ,
L 'usufruit , l'usage et l'habitatio n y form ent un chapi tre
à part.
Il n'a pas osé les qualifier de servitudes personnelles ou
mixtes, d'après leUl' nature propre; il a craint de choquer
pal' là la définition qu'il a donnée du droit de servi tude en
général; il s'est borné d'cn conserver la nature, sans les
qualifi,,r d 'après leur espèce,
~Iai s le code civil ne régit pas les conventions antérieure, qui ont pu établil' des sel'vitudes personnelles ou
mix tes.
.
,
.,
.
•
'
f.
(
,"
..
�-
DIV _.
-
eurent li eu, Un fe rmier nommé Rébufel, dont la
fortune é tait un scandale, e ut sa maison pill ée le
Or, le droit résultant de l'obligation prise par la compagnie de l'arsenal , en faveur de la ville, d 'y bâtir un e
s. lle de spectacles, ne r essemble-il pas à ceux conférés
à des communautés d'hab itants, dont nous avo ns parlé plus
haut? L'ana logie parait parfaite et puisque la juri sprudence
respect~ et maintient ceux,l à, pourquoi ne respecterait-elle
pas et ne maintiendrait-elle P" S celui-ci?
Au reste, sans s'embarrasser de l'espèce ou de la classe
à laq uelle le droit appartient, sans cherch er à éclaircir une
questi on plus cUl'ieuse qu 'uti le et qui ti ent plus er,core
aux sll btilités de l'école , 'Iu'au véritable savoir et au
bon sens des magislrats, on ,'erra , si l'on consulte les
lumières de la raiso n , qu e ce droit est légitime,
Qui se persuader:l qu 'une convention qui esl Pœuvre, à
la foi s d 'un COl'pS de vi lle, ù'une compagnie de négociants
etdecap ita li s tes n o~1b les , des minis tres du roi , du roi luimême et du parlement de Provence, puisse être frappée
de nullité après son entihe exécution d'un e et d'autre part.
Or, si la compag nie, au lieu d 'un théâ tre, avait fait une
église, un port, un chem in , une fontaine ou autre monument, même avec attributi on à elle de dl'oits casuels à pel"
cevoir sur le sCl'V icc publ ic, comme un dl'oitde péage, par
exemple, Sur le passage d'un p Olit ou J'un chemin, ce serait donc aussi une servitude et ulle sel'Vitude illégale de
sa nature et intolérabl e l'al' sa perpétuité!
En voilà plus qu 'il n 'en faut SUl' la troi sième objecti on ,
QUATH IÈME OOJ HCl' ION.
Deux
lion.
m u Ls
s ufli ~ent
p OUl'
réfulCI' la quatrièmc objcc-
DV-
23 mai 1789; en mêm e temps, des brigands vomis
par la mer sur nos quais, menacèrent de pillage
Il ne s'agit ici, ni du drùitde retraitlignagerqui compé toit au parent du vendeur pour retenir l'immeubl e en remboursant à l'acheteur son prix et les loyaux coùts, ni dn
retrait féodal qui compétait au seigneur du fi ef pour retenir au, mêmes conditions, ni de la fa culté de l'achat ou
de réméré qui est un e résol uti on de la vente en restituant
le prix reçu,
L'obligation imposée à la compagnie, dans le cas où la
salle l'iendrait à être détruite et ne serait pas reconstruite
pal' elle ou les ayan ts cause, de la vend ,e en l'état qu 'elle
se trouvera , à dire d'experts, soit à la communauté, soit à
tou s autres qui se raient agréés pour en faire la reconstru ction au même lieu , est un e véri table promesse de vendre ,
tel cas échéa nt. Or, ces sortes de promesses, soi t de vendre,
soi t d 'acheter, dans un te l él'énement ou dans un e telle
circvns tance, obligent !J'ès- légitimement celu i qui les a
faites, quoique celui en fal'eur J e qui clic; ont été faites,
ne soit pas obligé ; l'obliga tion est ttni-latérale; or , attendu qu e la co ndition en es t suspensive comme dépenda nt d'un évé nemen t incerta in , elles ne s'exécutent
qu 'après l'événement, Ces sO I'te; de promessessont trèsfréqu en tes dans le commerce de la vie civile,
Il est permis d 'y sti pul er qu e la r hose sera payée au
prix 'lui sera es timé par experts; et celle manière de fixer le
prix est sage, pour une vente qui ne doit arriver que dans un
événement qui peut plus ou moins tarde,' de se réaliser,
Le coùe civil veuL aujourd 'hui que, dans les ventes dont
le prix est à fi xer pal' des ex perts, ces ex pert; y soient
nommés , disposition inappl icable à un e promesse de vente
dans un événement incertain qui peut être très-éloig né,
.,
~
,.
,
• •
�-
DVI-
les magasins de la Riv e-Neuve et, sans l' énergie
d' une garde bourgeo ise improvisée, ils auraient
réalisé leur funeste proj e t.
même ne se réaliser jamais. Mais telle n 'était pas la disposition des lois romaines, sous l'empire desquelles le contrat du six juilletl7S~ a eu lieu.
Les quatre objections sur lesquelles reposait tout le sys.
tème des adversaires se trouvent donc réfutées.
Ajoutons que les propriétAires du Grand Théâtre di·
-saient, au sujet du contrat du 3 septembre 1782, par lequel
le Roi vendit à la ville l'arsenal, que ce n'était là qu 'un
antichrèse.
L 'antichrèse est un acte par lequel le débiteur, pour
sûreté de la dette, remet en nantissement à son créancier
un immeuble, pOUl' le garder jusques à ce que la dette soit
payée.
Mais l'anti chrèse ne transporte pas la propriété au
créancier, elle demeure au débiteur.
Le ~réanc i e r ne peut vendre le nantissement, ni se l'approprie...
Les caractères de la vente sont très·différents.
L'acheteur est dès l'instant propriétaire, il peut disposer
de la chose à son gl'é, tous les événements ultérieul's le
regardent.
C'est une ven te qui a eu li eu le 3 septembre 1781 , entre
le roi et la ville; le l'oi a vendu à la vill e l'arsenal, a u prix
de sept millions et d' un emprunt de tro is millions qu'elle
ferai t 11 Gênes pOUl' son compte .
L 'acte contient donc la chose et le prix, qui constituent
la ve nte.
On y tl'ouve, en outre, toutes les autres clauses usitées
dans ces sortes de contrats.
-
DVlr -
Le conseil municipal renforcé, se nomma alors
le conseil des Trois Ordres; la nouvelle assemblée
La question était d'autant plus oiseuse, que si la compagnie avait acheté l'arsenal directement du roi avec la
condition de bâtir une salle de spectacle s, son obligation
envers la ville ne serait ni moins légale, ni moins légitime,
le principe général que les conventions n'ont d 'effet
qu 'entre les parties con tractantes et ne profitent pas aux
tiers, admettant deux cas œexceptions, celui où on se porte
fort pour le tiers et celui qui serait le nôtre, où la stipulation au profit du tiers est la condition d'unestipulation que
l'on fait pour soi-même.
La compagnie de l'arsenal a reconnu que la ville était
propriétair e incommutable de l'immeuble, puisqu'elle l'a
a cq~is d 'elle le 6 juillet 1784. Il ne s'agirait done pas de
l'acte du 3 septempre 178l , mais seulement de celui du
6 juillet l784.
Les considérations ne sont d 'aucun poids dans la balan ce de la justice, mais le cas échéa nt, si les propriétaires
du Gl'a nd ThMtre les mettaient en avant dans une nouvelle
demande, on observerait :
1- Qu e l'obligation imposée h la compagnie de l'arsenal
de bâtir une salle de spectacles, a fait partie de son prix
d'achat, qui, sans cett e char'ge, eùt été porté plus haut;
2· Que les bénWces co nsidérables que la compagnie de
l'arsenal a faits dans les reventes de terrain par parcelles,
l'ont bi en dédommagée ;
3' Que les mêmes lois, qui ont aboli le privilège de la
salle , ont aboli également le cens et le lods que s'était
réservés le Roi;
4' Que la compagnie do l'arsenal n 'a pas ca lculé les
revenus de la salle au-delà de 2 p. % de sa mise hors , pour
la construire et la décorCl'j
•
•
1
f. ,
.,
'
'
�-
DVlIl -
diminua le prix du pain et de la viande, Mais eu
même temps que les cœurs battaient à l'approche
5" Que la ville ne saurait être, au surplus, la victime,
soit d'une fau sse spéculation qu'aurait fHit la compagnie
qui a sous-traité avec la compagnie de l'arsenal, soit du cas
fortuit qui, dans l'intervalle, à ce qu'elle dit elle-même,
aurait accru le prix des matériaux et de la main-d'œuvre ,
soitde l'incurie de ceux qu'elle employait poul'la dil'ection
des ouvrages, qui n'avaient pas su, comme le leur a repro ché la compagnie de l'arsenal dans un mémoire produit Il
l'époque, tirer parti des matériaux immenses qu'elle leur
avait cédés et qui , mieux ménagés, auraient pu suffire à là
construction de la sa ll e;
6" Qu'il serait aussi inéquitable que contraire aux règles
de la loi et aux pactes du contrat, de rejeter sur les contribuables la somme énorme qu'il en coùterait à la ville
pour se procurer une nouvelle salle de spectacles, quand
l'autre SUI' laquelle elle a un oroit réel et de quasi-propriété, a été bIltie au moyen des bénéfices auxquels elle a
renoncé et qu 'elle a cédés à la com pagnie Il laquelle elle a
revendu l'arsenal ;
7" Que la compagnie de l'arsenal s'attendait d'abord à
dépenser au-delà de 800,000 fI', et qu 'elle finit par s' obliger
indétel'lnin ément à constl'Uire conformément aux plans 'lU"
donnerait le gouvernement;
8" Que les propriéta il'es du théâtre prirent ceUe obligation à leurs ft'ai s, risqu es, profits ou pertes;
-
d'une grande régén ération politique, les passions
s'allumaient de plus en plus; on connut la prise de
la Bas tille; Caraman , commanùant de la force
armée en Provence, fit lirer Sur une foule exaspérée qui. réuni e à la Tourette, y proféraient des
menaces et l' poussa ient des huées ; on voulait
une réforme de la garde bourgeoise; le cadavre du
nommé Garcin, tr-alné daus les rues aux cris de
vengeance. ne fut arrêté que devant la maiSon
de l'échevinLaflèche; celle maiSOn fut pillée et à
demi-brll.ltle,
Suivant les ordres du roi, on procéda, le 25
novembre, à l' élection des nouveaux échevins,
dans l'an cien ne forme . Gimon alné , Basi le Samatan,
Etienne Martin dit le Ju ste et Josep h-Gahriel
Merle furent élus, Sama tan , mell acé de mort par
des affiches, donna sa démis sion (1).
(1) Nous reprodui;o ns ici les letlres par lesquelles
M. Basile Samatan donna sa démission d'échevin et expli-
qua à son beau-frère, M, Timon-David (A) , les motifs qui
le décidèrent à quitter l'administration municipale:
A J1essieurs leI membres du conseil t1Iuniripal renforcé de la
vill e de Marseille.
9" Que ces propriétaires ont toujou rs retiré un loyer de
plus de 50 ,000 ft' " non compris celui des magasins extérieurs et au tres objets particuliers ;
10" Et que le padement d'Aix, dans un procès entre
eux et l'entt'eprise dos spectaclcs ) n'avai t thé ce loyet'
qu'à 45,000 fI',
DIX -
Messieurs,
Ne pouvant nccuserquc la fata lité des circonstances orageuses
que DOUS éprouvons 1 j'ai été violemment. alTecté de ce lles qui J
(A) Voy ,
le 5' vo l. , p. 687,
.,
••
,"
"
i" •
�-
DX-
Un decret donna le droit de suffrage à tous les
ci toyens actifs, e t divi sa Marseille etsa banlieue en
an dernier conseil , ont cond uit à mon insu mcs trois nouveaux
collègu es chez M. le co mle de Ca raman. J e n'a i pu prendre
leur sil ence à mon ég3 rd 1 da us ce momo nt. que comme une
exclusion 1 quoiqu'IO\'olont.aire. Mes parents , mes amis cL les
citoyens ri e l'<l ttachetncot desquels j e ne puis et ne ùois douter,
ont enco re porl é le ur vu e plus la iD et n'o nt a perçu , dan s Cc l~e
démarche de mes co ll ègues , qu' un fàcheux prooos li c pomnoi rc
un ion , e t qu 'un e l igne de dé marcation qu ' il y a urait s..1 DS cesse
entr'eux c l moi da os l'op in ion d 'un e partie du publi c. Je sui s
in st ruit que nos ennem is c n out déjà profité pour accrédi ter èL
renforce r dan s l'esprit des ge ns fac il es , pour oe pas dil'e a,'id es
de croi re le mal . leurs ancien nes asserlion s.
Ces id ées sc SO l)l tellemen t propagées, qu'ell es m'imposenllc
deyoi r de les détrui re el je ne vois pas de moyens plus efficaces
d' y parvenir que la retrai te. CeL effort pénibl e, coûte beaucoup
à mon cœu r, ma is il es Lforcé i j'ose me naller qu'o n me le pcrrncLlra et qu e la méchanceté n'y tro uvera pas un prétexte
spécieux pour ca lomnier mes se ntiments v raim en t patrioti ques.
En effet , Messieurs, qu e les gens qui me sont le plus contraires examinent a\<cc la plus scrupul euse ri gidi té ma conduite
passée.
Depuis le 23 mars, jour malheureuse ment mémorable, j'ai
fai t à la pa trie c L uux affa ires publiqu es des sacr ifices de tous
le::; ge nres. Celui ùc ma sa nté; elle est délabrée au poin t que
maintenant (au mo is de déce mbre), je suis forcé de prendre un
bai D cbaque jou r i j 'CD joins ici la preuve par un certifica t de
mo n médeci n. Celui de ma for tu ne; j 'ai eu à pein e deux heures
à doon er par jour à un comm erce très-co nsidérable qui , plus
que jamais, avai t besoi n de mon ass iduité. Celui enfin de mes
so ins à une nombreuse ram ill e. J e n'"j déserté aucun des pos les
que mes supér ieu rs et l'a mour du bi en public Ifl'on l assignés.
Fier d 'être de qu elq ue util ité, j 'ai bra vé les placards, les
let tres anony mes, les p31llphlets et les menaces les plus posi-
-
DX I -
32 section s pour les opéra tion s municipales .
Etienne Martin, pro clamé maire le 9 février 1790 ,
obtint 3,555 vo ix; Lejourdan fut é lu procureur de
la comm un e, et Juli e n Bremo nù , subs titut.
Nous termin ons à ces profondes modifica tions
introduites dan s les règleme nt s de la municipalité
tives et les plus di rectes, J'ai toujours repris mcs for ces et
(rou vé ma conso latio n dans l'intérieur de ma conscie nce le
pçemi er et le plus sé vère de tou s les tribu naul. Je n'a i ja~ais
~mbiLion n é que les su ITrages des personnes les plus à por tée de
Juger mes opi nions eL ma condu it e. Ce son t les vÔtres doot je
vcux parler, Mess ieu rs, et vo us m'avez prou vé d'une manière
non équivoque qu e je o 'av<l is point démérité auprès de vo us.
Auss i 1 ~ '.es t- ce que par pure dérérence à vos volontés, qu e j'ai
consent. a donn er l' exemple pour not re adjonctio n ft l'échevina ge. J'ai passé par dessus la loi res pec table des déc rets n,.lionaux.. qui me présen tai ent un e exe mption dont j'avais gran d
beso lD et dont je n'ai pas alors profité. l\J ais vos suffrages se uls
ne so nt pas u ne égid e surtl sa nte contre la malignité qui poursuit
mes a.~ t iofl S les plus inn ocentes i je me dois à moi-m éme, j e
dois à un vieill ard r espec table qui m'u servi de modèle dans
tou t ce que j'ai faiL pOUl' mon pays 1 je dois à ma jeu ne fam ille,
je do is même à mes détracteu rs la démarche qu e je vi ens faire
auprès de vo us. Elle consiste en la démission qu e je don Il e, dès
ce moment à l'honorable conse il, de mon adjo ncti on à l'éc hev ina ge, de celui pour mon servi ce dans la ga l'de citoyenne en ma
qualité de capitaine. eL de tou tes les places dans IfS divers
comités où ma présence pourrait euco re donu er li eu à de fausses
interpré talions. La qualité de si mple yolo nl ai rc dan s la gard e
citoye nn e eL de conlribuob le dan s la cit é 1 es t la se ule que je
puisse désormai s accepter; c'es t le prcmie l' usage ql1e j'aspirE'
à faire de la liberté qui vi ent de nous être rcoduo par notre
hcu reuse cons tituti on.
Une abse nce qu e ma sa nté nécessite, m>cmpèche d'all er moi-
••
•
1
1.
,
,.
..
..
�!)X III -
-
DXtl-
mar~ei\laise, par un e assemblée qUi refaisai t en
enlier l' œ uvre décrépite des siècles, cet aperçu
historiqu e, e t nou s re nvoyons nos lec teurs à
toutes les pièces qui se lient aux faits nont ils
vienn ent de parcoul'Ïr la série. Nous fai so ns précéder ces pi èces de la snite de l'Histoire dit droit
mêm e solliciter Yolre délibération. J'ose vo us suppli er, quelle
qu 'cll e so it , de voul oir bien y faire annexer ma le ltre , afin quc,
par la voie de l'impression , ma co nduite reço ive au lant de
publ icité que les torts dont on a voulu la couvri r (A).
Jc suis avec respect J
Messicu rs,
Voire très- humble et très-obé issant serviteur.
Signé:
D. SUlAT A~ •
Lettre à M. Timon-David .
Marseille} le ,1er fénier
~ 79 0 .
J e te remerci e de l' int érê t que lu prends à mcs persécutions
prétendu es j mais, g râces à Di eu, quoiquej'llie f<lit mon dcvoir
.ayec auta nt de fe rm eté quc peuL cn J on ne r le sentiment de sa
bonne c,:,oscÎence e t l'a rd eur de fair e le bi e n , j e O'ar éprouvé
c n tout que beaucoup d'agrément, surt out dan s l'opin ion U D~
Dime des honnêtes gens. C'es l par suit e de celle op inion q ue Jc
fus nommé échev in avec trois hommes faib les, mais que j'est ime trop pour les croire do la cabale. A force de solli cit a tio~ S
et d'in stances, j e mc laissa i gaguer à servi r eL à êt re in stallc 1
(A) Cette lettre, communiqu ée au conseil municipat par les éche"ins, le 16 décembre 1iS9 , ne fisu!'e pa s dan s le compte-rend u de
la séa nce de ce jOli !', imprimé par la vcm'e Sibié e l reproduit par
Moss)' pèl'e ct fil s ùans leur collection des Délibérations du Conseil
municipal renforcé de Mar sei/,Ie.
tnlt1liciplll il Marseille, dont nons avons donné la
première partie dans le 2" vo l. , p. Il et sui v., et
mal gré les peines eL l e~ da ngers même où ce ll e place ex pose un
homme in ca pabl e d'approuver le peuple dans ses écarts. Deux
jours ap rès mon in stall ai ion J qui nc plaisait pas trop à une cert.aine cl asse de pe rtu rba teurs, on sa isit J à la sortie du conseil ,
uo de ces é ue rgumènes appel é Chomp ré, qui , depui s le co rnru ence mrnt de la révo luti on semait la di scord e el le troubl e
parmi le peuple , par ses décl ama tions dans les ca rés J sur les
places pub liqu es et dans le co nseil mème. Le prévot le décré ta
e ll e fit sa isir ; il e ut beau cr ie r : à mOI! Les bons ci to yen~ et les
bons pa lri otes qui l'c nl endaienL c rurent que ceUe cap ture était
un g rand pas vers la tr<.Jnquilli lé publique. Croi rais-tu, mo n
che r am i , que mes tro is co ll ègues eure nt la condes.cend ance, la
faibl esse, pour ne pas dire la trahiso n, de se transporter ensemble
chez le com ma ndan t e t chez le g rand prévÔt, pour demander
l'éla rgisse ment de ce prisonnier. On ne ffi3nqu3 pas, le lendem ain J de répand l'e parmi le peupl e que je n'a vais pas voulu
all er avec mes co ll ègucs pour de mand er gràce pou r le protecte ur des pauvres, qu e j 'é ta is et serai touj ours un aristocrate, etc.
Sa ns m'e mbarrasse r trop de ces bru ils et sa ns in culper mes
collègues d'un e dé mar che a~ss i inco nsidérée, pour des magistra ts
qui doiv e nt êlre auss i im pa r tiaux qu e la loi, j'envoyai Je jour
même ma démi ss ion a u conse il ; elle ne rut po in L acceptée 1 et
c'est toujou rs en mou nom qu e sc rend depuis lors la justice et
to ut ce qui a trait à l'admi nis tration , jusqu'à ce que de nouvelles
nomin" tio ns, qui auro nt lieu daos huit jours (,\ ) , en la forme
décrétée par l'assemblée nati ona le , me donnent des successeurs.
Si j e succombe encore à la bonn e opinion que l'on pourrait
avoir de moi , je me con duirai sdon la cÎrcooS130ce 1 si je suis
b ien asso rli j au trement mon parti est pris de persister.
(Manuscrit appartenall t à l'un dei auteurl.)
(A.) Les élec tions e urent li eu le 9 févrie r 179(1.
VI .
R
·1
.,
•
••
1.. ,
,'
..
•
�-
DX IV -
d' un e notice SUI' l'étab lissement des frères ùe la
doctrin e chréti enn e et des sœu rs de Sai ut-Charles
daus notre vi ll e. Ces pi èces , ain si qu e la su ite de
rHisloim dt! Droit Municipal Ct Mal'seille et la notice
SUI' les éco les chréli enn es, form ent la '2,no parti e
du prése nt vo lum e.
••
1
/,
,
,'
'l'ABLES
SIXIÈME VOLmtE.
_8_
_
..
�-
DX IV -
d' un e notice SUI' l'étab lissement des frères ùe la
doctrin e chréti enn e et des sœu rs de Sai ut-Charles
daus notre vi ll e. Ces pi èces , ain si qu e la su ite de
rHisloim dt! Droit Municipal Ct Mal'seille et la notice
SUI' les éco les chréli enn es, form ent la '2,no parti e
du prése nt vo lum e.
••
1
/,
,
,'
'l'ABLES
SIXIÈME VOLmtE.
_8_
_
..
�ORDRE CHRONOLOGIQUE
ET
ANALYTIQUE.
(Dans un lil.'C de l'an) Le qu al'li cl'
de St. -Ma rcel c ~ t appelé Ch:)t ea u
de St. -Ma rccl. ....... . .... ,...
(L' église du quarti er l'ural de St. Mené a été font.1ée ~,,' a Ll I le ) . ..
XI !'ièclc .
11 ,3
11 7G
1 182
11. 8't
•
Le pape An astase IV mentionne
»
Alphonse d' Aragon prend le ,-iIIage
»
»
XII siècle.
XII s iècle.
»
1't H
l' église de Séon St. - Andr é dans
une bull e de celle ê poqu e . . . ..
de Sl.- Jull icn sous sa sauyegard e .. . ...... . ........ . . ...
l e pape Lu ce 111 prend l'ég lise du
qu ar Li el' )'ul'a l de Sl.- Mcné so us
sa protection ...... . ....... . .
L 'église du qu nl'ti cl' l'ura l de Maz:lrgues es t mise sous l' in vocali on de St.-ViClor e l de St.-Pi c l'rc
pa r Lu ce III ..... .
Une l'a llée du quarlÎc l' l'lu'31 de St.JulHen était alors appelée: Lo(jogllal1a. _.. .. .. .. ... . ........
Le Mont- Bedo n étai l, !\ celle é poque. plus éloigné de la mer
qu'a ujourd' bui . . ... ..... . ....
Pi erre Oblat obtient la colli ne de
la Vie",;e-de-Ia-Garde de l'abbé
de St.-Victor ......... ........
XIII sièc le,
li
les r eli gieux Gralld s-C:lrrues foudent un co u\'ent de leur ord l'e
aux Aygalad es .. , . . . . . . . . . .
t: LXX_" "
cx c
CLXX-XV
C LXXXVII I
cxc
cxcv
CLxxxn:
CXC VI
CXC VIII
CLX1.Xl1I
�-
,
141 0
»
H 78- 147 V
14 80
H SO
,
XY ::. ièclc .
HI I
15'!4
1)
»
1535
J550
1;)69
»
»
1571 JOll l G.
dan s le) .......... , ......... . .
l e ,'o i n é né é t:l blit lIll comen t
d 'Qhsc l'\'a nlin s au qu arti er rural
de S l- J é l'ôme,., ..... .
La tOUI' de la g rand e horloge es t
refaile.
Jacqu es de Car: dol le " tait assesseul'
de la ville ............. .
Enll'ée c t séjour de Charles III du
Main e ~ Mnrseill e ..
Guill au ille Hé boly é L!lil assesseu r
de 13 vill e ... . ' . ...... . , ..... .
( La c ba pelle du qu artier l'ural de
la Magdele in e avs it l~ t é b:î.ti.e "ers
la fin du) ...... '
..... .. ..
Et..., bli sseme nt des peniten ts du
Sl.-Esprit ...... ... .... . ..... .
Le dé lJoiseme ot du quartic I' r ural
de Ste-~lar s u e r ite n' a commencé
qu '.ap rès ce lle é poqu e ..... ... .
B:u'llabé Capelle fait des dons co nsid él':lbl es à l'église du quarti er
rura l de S t. -Ba rna bé . . ....... .
Les co nfréri es de pé nite nts de
Ste.-Cathc l'ine et du SL-E spJ'il
sont r é unies... ., .......... .
Les pénitents de S t .- Martin fo nde nt ull e c onfl'éric de pé nitents
bl eus tlU quartiel' rura l de S t. Ma l'cel ..... . .. .
La durée d es rOllctions de vi gui Cl'
à hl an:eille es t fix é e de tl'ois à.
un an .. .. ..•............ . ....
1578 fé \'I' ie l' 14 .
1583 oc tob rc,
Eu.b li ssc me lll de la Grande-Mi séli co l'de...
. ............ .
Éd it S lll' la c haq;;:e de vig uiel' :1
Mal'scill e.
J 5%
-
(La confl'crie des pëni len ls lJlanes
de Ste.-Ca th erin e :1 été fondée
XIV si l'cie.
1 ~~9
OX\' 1I1 -
•
Au lre. {' cl it Sll r la même c hargc .
160 r. IIl ai -11 .
sous le lÏtl'C de S te.- Anne , cs l
fo ndée au quartiel' r ural de Sl. Julli cll ................. .
Les pé niten ls blancs de la Tl'ini léVi eille fo nd e nt un e cll apcUe de
pé llÎte1l ts au qU:ll'ti cr rur:ll de
Sl.- Lou is, . , . . ... , ....
La municipalité obti e nt de Lou is
XIII qu e S:llnson N:\jl olloll sc
l'cnde a llpl' ~ s de la Ilor te pOUl'
\'éclamel' co ntl'e le j):l cha de
li
CL Xxx
'16i:.l
-
UUè confre rie do pénitè ll ts bl:ln cs.
CCC VII
Jo l 5
I~X I X
))
CLX I \ '
CLX III
TI'i IJol i . .
CLXIV
1630 juin .
CLXX\'II
1:
C L'-.'\.;( 1
f.
CX CI \'
CI. XXVIII
•
VII I
Les Jésuites fond ent le ur maiso n
de Sa inte-Croix . . , .. .. .... ... .
'1635 déce mbre 20. 'l'I'eize galhcs espag noles. mouil lent daus la r ade pl'ès MUrlio (~
Vei,'d ; alarme de nos pè l'es, e tc,
Les ti cs d e S l e,- M aq~ u e l'i te el de
S l.-H onoré sout l' e pl' i ~es :l ll X
1630
E spagno ls.. .. . .. .
'1637
CCC VI I
16~S
»
1640
LI!
CCCIV
LI
'1641
1.1
16H
•
,
CCCCL X~, ' 1
:< 1"(:
'
É poqu c de la naissance d'Annibal
Camous, cc nte nail'c, ..
Naissa nce ùe Lou is XIV; fê les publiqu es h ce lle occasion . .... .
Él:lblissement ùe la maison lin
Hefuge. - Hô pital S t. -Joseph dit
la Galère, etc .... ········ ·,· ··
Les regi slres du bureau de la
Sall lt! commen cent a [flil'c menlion d u noml'I'e c t drs noms des
intendants de la S:mtc; lIombl'c
d' inte ndan ts .. ..... , . . ...... ..
(Nombl c d' in tend all ts lh~ I:l San té
cn)..
.. . , .......... .
(NOlubrc (l' inl ('lI d:lIl b d e h\ Sallté
c n), .. , .. , ... . , . .. . , .. ,., . . ...
,,
" et s ui ~
c t suk
CCC \ Il
••••
\
Fai ts qui se so nt passés à ?ll al'seili e
peud ant celte épo'luc .... . . , . .
La peSle écla te à Mar seill e l " œ u
des c onsuls . etc, .....
16H- t 790
(: l.x"(:"(:n;
"XI '-
CC L.'\. '- '\ 11
CC I, X:tXll
�-
OXX-
-
•
ombre d'intendan ts de la Santé
en) . ...... . , ... , . . . ' . . .. , . . ... CC I.. ~XXII
1647
C'est à celle époqu e se ul ement
qu e les l'eg istl'es des délibérations du bm'ea u de 13 Santé ont
pris un e forme rég uli ère . ..... . CCLXXXIJ
1648
(Nombl'e d'illtendants de la San té
en}.............. .
CCl.XXXII
'16~9-16 5 0
li
La peste éclate à l\I:lI'scill e ...... .
xx
1650 mars 15 .
(Ém eute populaire de) ... , ..... .
xx
:1650
Ji)
Consu ls et assesseurs nomm és pal'
le l'oi ........ , ....... . .. , ... . .
;{X
1 650- 16 5~
JI
(Nombre d'intend ants de la Sa lllt:
en}.. .. ........... .. ........ . CC LXXXII
~65!
»
(Règlement muni cipal li e) . . ... ' ,
CCCLIII
1657 octobre.
Règlement municipal dit du 80f'l.
XX I \'
1657
II
Consuls et assesse ul' nomm es par
le roi. ............... .
1658 juill e t 13.
(Émeute populaire tic) . .. ...... .
x.,,\'
1658 aOlH 14.
L'amni sti e ob tenu e du du c de McrCŒur est procla mée ll l\l al'seille.
XX" I
:1658 octobre 3.
Un arrê t du co nseil d'é tat retarde
les élections du co nseil muni cipal jusqu'au 28 décembre ..... ,
XXV II
1658 octobre.
Elections municipal es. , , ...
1658 octobre .
LeUl'es d'abolition de l'émeu le populaire de 1658 ............... :n . \'1I1 ct suÎ \'.
1658 novembre 15. Arr!!l du conseil défendant aux
consul s et assesse ur, élu s le 'lS
octobre 1658, d'exercel' leurs
fon ctions ............ .
XX\' II
1658- 1659
JI
Beza udin était nOlaire à Marseill e.
X LIII
1659 janvier 21. Entrée du duc de Mercœ ur à Mal'1~6
seille ............... .
1659 janvi er 26 .
1659 janyier.
Élections municipales .......•...
Leltres du roi por tan t annulation
des élections muni ci pal es du 28
octobre 1658 . . .. .. ........... .
1659 octobre 16 . (Émeute populaire d u) .... . ... ' "
1659 octobre 28 . . Êlce llons municipales ... . , ..... .
1659-1660
X ,"(.X\' I
Marseille .. , ... , . , .. , . , , . , ...
1660 jaU\'iel' 20.
1660
janvier 27.
1660
révri el' 't6 .
1660
lIJ;)I'S ~.
Entrée el SéjOLll' de Loui s XIV c t
dc la co ur à 1\131'sci lle ...... . . .
ll èglcment mulliciJl31 . .......... .
1660 m arS 5.
1:
:x I~ IV
XL JI
XL"
X LVI
CCCI.. III
1660 lI1al'5 6.
Personn es désignées par' le l'oi
I)OUI' r e mplir l es c h:l1'ges muni-
t 660 ma,'s li,
Anêl du conse il l'clatir à l' ex éculion du règleme nt municipal de
1660 mal'S 6 .
Pa lll de For lia de Pill es cSlllo lllmé
gou\'cl'n eur-\'iguicl' de Mal'seilJ e.
cipales de Marse ill e........ , .. .
-1660 ....... , .•... . ............
'1660
mars 17.
1660 ma l's .
1660 mai 9
XXXJtI
xxxvn
XLln
•
XXXV III
Une chambl'C Je justice arrive
d'Aix à Marsei ll e el cond amne à
mort Niosell es, Jaubert, etc ....
Le major de Félix , l'ab hé de Féli x,
de La Sa lle père Cl fils, de Bausset pèl'C et fils, Cl Charles de
1660
•
- Lellres patentes ......... .
D'Oppède, premier présid ent au
parl eme nt de Pro\'ence, estd élégué pOU l' recevoit le serm ent
de de Pilles . ..... ... ... , .... .
Leures de pardon et d'abolition
des émotions et tumult es pour
le fait des élecLÎons de 1658 .. ,
Pres t3lion de serm en t de Paul de
FO l'tia de Pilles, gouvero eur,'iguiel' de Mal'seille" . ", .... .
Le bureau de la San té a été établi
sous la tour ca n ée du fO l't St.Jean ju:-qu'!'\ ce ue époqu e"."
Dépense, faite par la com munauté,
à l' occasion ct »cnd anl le séjour-
.. •
:XLI
XI. lIl
16GO
XXXVJ Il
OI'4..II'e du roi qui ex ile de Marse ill e
divers ci toyens .. , . . "........
Le duc de Mercœur marche sur
Marseill e .. ............. , . .. '..
Ma zenod sont ex il és et l'CçoÎ\"cut
l'OI'dl'c de qUÎltf'1' M:l r se ill c ....
XXX"1
llérardi ct Miltre é taient notaires
~
janvier 19 .
1660
OXXI -
LXXII
LUII
LIt
XXVIII
1.
v.
CCLXXX'"
�-
1661 aV I'il 13,
1661. aoù l 21.
166Z .'lOtIL .
166'1-1663
D
1663 féniel' 24.
1663 fé\'l'ier 26.
1663 juin 30.
1663 juillet t o.
J663 juillet 1J .
166:J juillet 14 .
166J juillet 17.
'166a juill e t 17,
DXXll -
de Louis XIV eL de la co ur :1
M :\r seill~ ...... . . . . , , . . ...... ,
LeUres de provision de la charge
de ca pit.'liue -go ll\'crneur de la
Cil:1d ell e et du fort St.· Jean , cn
fa,'eUl' de Henri de llérin gben ..
La vill e vote le dépla cement des
Inrirm el'ies e L ch:wge un e eOlllItlission de l echerchcl' un Heu
Pl'ollice pour en COIIst l'uil'e d'autrcs .. . ...... . .. . ..... , . . '
Lett re s patenles porlant le llomIne des éc he\'in s à ([uall'e". , . .
{Tr ésori el' d e la \'ill e co ) ....... .
Le co nsei l de \'ille \'ote la ven te
des vieill es infi rme l'i es au roi. .
La ,'ill e charge d e Vaecon de négocier ce lt e \·cnte .. ....... , .. .
Uélillé l'alÎon tin co nse il s ur la co nsu'uction des oou\'elles inIJrmeri es au fluarti er d'Arenc .... ,.,
Es timaLion des parties des prop l'iétés l'u1'3l es de Picne Figue , de
Me lclliol' Hey ni e l' et de la dUo
Siblil e \,eu\'c Campon, nécessaires pour l'é ta bl issement des
nOll\'ell es infirm eri es,
Es timation des lu'opri é tés rurales
dcJacquesG nel'\Tille Cl d'Antoi ne
Aubert . nécessa ires pour J' éta blisseme nt des 110U\'elies infirnl erics . , . ' , , , , , , , , , , , ..... '
La \'illc achète la pl'opr iété rura le
d'Antoiue Giboiu, nécessail'c
pour l'établi ssement dcs nouve lles inl1rmeries ".,.",.,
Pl'ix - f.. it pOUl' la constl'llt! tio n du
fond uit des e~ ux des nou\'ell es
infil'llI el'ies passé à CO lld o ~tIl ea u .
An toin e Gnl.s déclar e avoir r eçu
k l'ai ell1cllt de 1:\ p:II'lic de la
-
LXXIX
CI
LXXVI
eX \ ' 1
CI
CI
Cil
CI \'
C"
CV
1):\:<111 -
propri éLC rur:llc pa l' lui c~d éc
)JOUI' l' établissement dcs nou"c li cs inl1rmel'ies, ,,' .. ,. ,., ..
1663 juillct ~8.
Je:l ll-J acques Bonnet et Clément
AnSély prolllclleoi {] e fa ire ulle
parti e (le l' ence inte des nouvelles illl1 r meri es. "'. ' • .. ", . ...
J663 août H ,
Pose de la première pierre {] es
nouvell es inl1rm er ies ,., ... ,.,.
1663 août 17.
Prix- fait de la constru ction des
1l011\'cll es inftl'lneri es passé :..
Chi euss e, Lons, Masse et Chal'lIonni cl" .. , ..... ,." .. , .. ' ...
1663 aOllt Hl.
M as d e l ~ in e Héjus pCl'meL le passase du cOllduit des ea llx des
nouvell es infirmeries dau s sa
propr iéLé .
.,
1663 auù t 2~.
Blaise DOL el Ulai se DI'acg ue pot ,
ex perts nommés, \'isi tent les
propriétés rura le" destinées pour
la construction des Ilou \'ell es
infirmeries; noms des possédant s, ctc ..... " ......... ",
1663 aUlIl aD,
Pr ocès vcrbal de r écep ti on des
trara ux f:li ts pal' Coud oun eau
pour le conduit des ea ux des
inlil'ln cri es" .. ,. ,
1663 septembre 3. l'l'i x- I':li t (le la COUSII'uclion dc
lI'o is hall es allx nouvelles intll'Itlcl'ies, pa ssé:\ Lejean et Co llon.
1663 seplclldJl'c 23, Amor ti ssement de la dir ectc du
chapitre d e La lIbjor SUl' l' empl:1 cclllen t des nomellcs in(irluel'ies,. "., ... , .. ", " .. , ... .
1663 s eplembre~4, La vill e achète une parti e de la
prol>r iété rur ale d'AutoiDe Aube l't pour l'é l:1blissemenL des
1I0u\'clles infirmeri es .. . , ...
J6G J sep tem brc 2.4 , La \'ille ac hète une pal'lie de la
Ill'OIH'i été l'tll': de de MelcllÎol'
Heyni el', pOUl' l' établissement
dei' Ilo tl \'c rt e~ infirIlI CI'iei:" . .
", •,
cn
•
1:
CVI
"
C"
C VII
(Vit
C'
CX.I
CXl
e Xl
�-
UXXIV -
1663 septembre '!:;i. La vi lle ach ète la pl'opl'Ïé ti! rurale
de Pi erre Fig ue dit Dup eirég uis,
pour l'établissement. des nouvell es infirme ries . . .......... .
1663 se ptemlH'e25. Il est pa)'é le droit de quint 11
Pie lTe F ig ue, pOUl' la propriété
rurale par lui cédée, pour l' établi ssc ment. des nouve lles inG I'nlcl'ies .... . .... . ............ .
-
eXil
1663 octo bre 8.
1663 oc tobr e i l .
exn
1663 septemlwc25. La " ilI e achè te une partie de la
pro pri été r urale de Jacques
CI':lS 1 po ur l'établissemcnt des
no u\'cll es infirmeries ........ ..
t 663 sè pte mbre 25. La \'ille adèle de Ro ubin dit
Lo ube t , un e propriété rurale,
po ur l'é t:lbli sse ment des nouvell cs infirm c ri es . . . . ....... . . .
1663 oc tobre 13 .
eX il
1663 octob l'c 31.
CX IlI
1663 septellllH'c 27. J:lcques CI':lS acc use avoir r eç u
une ind e mnité pOUl' les fruits
pendants de la propl'ié té rurale
pal' lui cédêe, po ur l'éta bli sse-
llI en t des nouvelles infirmel'ies.
1663 sc ptem bl'e 28. Jal:ques Cuercy l'end h la ville un e
propri été rurale, pour l' é tabli s~e m en L des nouvelles infi r mel'i esj fl'uits pe ndants, droÎls de
quint, e lc ........ ......... .
1663 septe mbre %9. Pri x de la consll'uctio n de trois
ailes o u a l'c:ldes a ux nouvell es
infir meries dé li vré!l COlta, sou s
la cautio n de Pie rre Lombard.
1663 oCLob r e 'J.
La vill e achète de Magdelei ne Réjus veuve Miche l , un coin de
tenc , pour l'é tlblissemen t J es
nouv ell es infirm eries ......... .
Honoré Fabre vend !lIa ville un e
·1663 oc lobre 3.
pro prié té rurale, pour l'é tablissement des nouvell es inGrme1663 oc Lobl'e 4.
!"i es . . ..............•...•...
Ja c<lucs Gu e rcy donne quittan ce
a la vill e d es fruits pend ants de
166 4 mai 5.
'166 4 octobre 31 .
CX IIl
1665 mai 5.
eX1l1
CX IV
1665 octohre M.
eX I\'
1665
1667 Oelobrc ~5 .
euV
16iO oc tohre J 2.
ex \'
nxx\' -
la propr ié té rural e par lui "c ndue à la ,'ill e , pOU l' l' é tabli ~ s emcnt des nouvelles infi rme ri es.
Nicolas T axy ve nd un e proprié lt!
ru rale pour l' é tablissement des
nouvell es infirm e rie s .. .... . .. .
Sibille Durand vend ~ la ville un
coin de terr e pour l' établi ssement des nouvell es infirmeries.
La v:ll e ac l.l è le à 8a ttareau un e
propriété rurale pour l'établisse ment des u::mve ll es inÎl I'mel'ies ..... . .. ..... . ' .. .. . . .. . • ..
So mme pa yée par la vill e pour l'établissement des noU\'e lles infirmeri es pcndantl'c:\erc ice 1662'1663........ . ... .. .... . .. . .. . .
La ville accorde 10,00 0 lines pour
sllhvenir !l l'é tablisseme nt des
nouvelles inÎlI' me ries ... ' .. .•. .
Somme payée pat' la \'ill e pOUl' l'ètablisseme nt des nouv elles iofir·
mel'Ï es pendant l'cxer cice 1.6631664 . . . . . . . .
. . . ..•. . . ' .
La vill e accorde de nouveau
10,000 livres pOUl' l'é tab li ssement dcs nouvelles inHrmel'ies.
Le consei l municipa l appl'on,'e la
dé pcnse de S,50 0 1i\' I'c S faite
l>:1 r Detoll ue pOUl' l'é tablissement
dcs nouvclles infil'merics..... .
Des statut s son t (h'essés pour la
maison du refuge.... ... ......
Arrèt du conseil d'é tal q ui proroge
les fonc ti ons des fc hc \'i.1S e t
des 311h'es otlic ie l's muni ci paux.
LCUrcs patentes pOI't3n t nomination des o01cicr s muni cipaux de
Marseillc pour 1670 -1 671. .....
1:
ex\'
"
ex v
ex "1
ex".
CX")
e;n 'II
ex\'u
exvm
:x.
CCC: X ), yn
ceCXLvm
1671 décembl'c 4. Date de la naissa nce de M. de
Be lzun ce, é\'t:quc de Marscill e .
"
ex\'
CXX XVIU
•
1
f '.
~
,.
.
�-
DXXYI -
-
i6H
MUI't J e Pierre Séguie l' ...... .. .
i 6S0 M('rmbl'e 10. Les l' CC h~ lIl'S (j e la maison du rcSOnl :ntl ol'isés li perCCYOi l'
rétrilmlioll des femUl es J{-détenues .. .. . .
L'église du quarli er 1'l1l':!1 de Sl. 1680
Antoin e es t reconstruite . .... ..
Isa beau, marquise de Trets, donn e
'1686
18,00 0 li v à la maison (lu l'efu gc
de Marseill e., . . " ..... , . . ... .
1688 féni er ~3,
Règlcmellt p Olir la maison du refu ge de M:!r seill e., ......... , .. .
"GSS décembre iO. Arrêt du co nseil qui casse l'élection de l' écbe"În Déliard . ..... ,
i691 mai ~9.
Arrêt du conse il s ur la réunion
a u COI' p S e t communauté de
Marsei ll e, des offices de procureur du ro i ct de gre ni er de la
yi Ile . . • ..... . ..•............ '
i69 1 aO ilt
Arrêt du con seil rclatif au remplacement d'un écbe" in décé dé
dans l' exercice de ses fonct ions.
~ 691
De Belsun ce, nom mé plus tard à
l' évêché de Mar se ille. entre chez
les j és uites . ... ... . , ... , ..... ,
1691 septenlbre
Loui s X I V confirme l' é Lablisscment de la. Grande mi sé l'i cord e .
1696 aOtlt
»
Edit dll roi créant des orn ces de
go uvel'ncurs, li eutenants dn roi.
1699
Les b:\liments de l' ot.sel'\'aloir e
sont commencés .. ' . .. . .. .
L'égli se du qU :lI'liel' l'Ura l de Sl.X "11- sièc le "
Laurent- Ia-Ca peletle ne date que
de ce tte ~ r o CJu e .. . ..... . ... . ..
.xVII- siècle 11
(L'ég lise du qu artier rura l des Ayga lades es t bàti c \'crs la fin du) .
Edit du roi c réa nt à Marseill e un
1700 aoû t
»
cor ps dc siége et sénéc hall ssr e
de Marseill e .. . . .. '. ,
Charles Il , ro i d'Es pa gne, fail SOli
1700
te stllm ent. ..... , .
i iO I mars 6.
fuge
UIl O
,
,
DXXV II -
x
CLxxnv
x
ceCUI
CCCLII
CCC LJl
CXXXV IIT
CCC I V
Les du cs de DOUl'gogne e l de Gerry afrÎ\'cnt ~ Mal'se ille .... . , .. .
17 0~
li
L'obser \'a toil'e de Marseille est mis
en ac ti \'ité ......... ..
170't
L' obscn 'atoÎl'e de Marse ill e es t
acbe\'é .. , .. . . .. . .. ' " . . .. .. .
t 704 mars 29.
Règlemen t muni cipaL ... . ..... .
170'. juin 28.
Arrêt du conseil-d 'état. sur les offi ces d'échevins et de concierge
de la ,'iIIe de MarseiJJ e . ... . " .
17011 no\'cmbre
Ed it du roi ponan t augmentation
d e gages des olllces de maire ,
assesse lll', etc. . , ..
17 07
Siége de Tou lon . . ........ ,
1708 déce mbre
Edit du ro i créa nt des officcs de
gou \'crneur:s, li eutenant s du roi
etc . .... , .... , .... ' . . . ' ..... .
j 709
(L'hiver de) :1 été très-froid , .... .
1709
De Belsun ce est nomm é:\ l'évêché
de Marseille. . . . . ..... ,., . •.. .
1712 octobre 15. Al'1'èt du conseil port ant destitu ti on des éc bevins et de l'arcbi vaire, et co ntenant Domina lion
d'au lt'cs personn es à leur pla ce .
171i novembre 15. Hèg lemcn l municipal . , ... . . '
1713 avril 11.
La paix est signée à Ulrecll . ... , .
1714 février 24.
Addi tion au règleme nt muni cipal
,
,
,
CCCCXX II
J7i4 aoùl
CCCf: I. X'< ,"
li1t; octobre 27
17U-1716
C.'~ C III
1ï 15 fénier 24.
C I. XXX II I
LXXX
L.lXX \'
171 5
de 1712 .............. . ...... .
'.xxx ."
CCCCLXXVII
CCCCI.XXX
CtC LlV
CCCLX VI
CCC.LX"11
XCI
CCCCXX II
xcv
CXXX"111
CCCLXV II
CCCX LVII
XCV
CCCLXX I V
La reine lI c Pologne arrÎ\'e à
Marseille ............. , .. .
La rei ne d' Fspagne arri"c à Marse ill e ... .. . . . , . .. ... . . ...... . .
Contestation entre de VilIenc U\'e
el les échevin s .... , , .... .. ... ..
Ins tallation de M, de Pill es, go uver neur de Marse ill e, en qualité
de li eutena llt du l'oi en PI'O\'enee ., .. . ... . .. . .... . ... , ..
Les religieu x de St. -Vi clor pcrdenl leul' IH'ocès contl'C l' évêque
de 1I1:lI'seill c . , , , .... , , ... , . , , ,
XCV
XC VIII
CCC LXX".
XCV III
CLI"
,.
..
�-
\7 15
•
1717-1 7'18
1716- J7'14
Il
17' 7 fé,'riel' 3 .
17 17 mrl rs
•
'11 i 7 ani l 15.
1717 ao':lt 24 .
1717 aoû t
D
171 7
DXX\' il( -
-
Ordonnance por ta nt que M. de
Pilles comm audera en Prov ence
en qU3lite de li eutenan t générai , en absence d u comte d ll
Luc " " " ... " " ....... .. ", CCCL XX VI
Cons ultati on fa ite pour savoir si la
légalisation des actes des notaires
appartient aux échevi ns . .. . , . . CCCL XX "1
Mémoil'e pour la vill e contl'e les
avocats demandant leur admission au nombre des c onseillers
de ville. " . ' ' . .. . '.'" , . . '., .. CCC L XX VII
Mémoires e t req uêtes pour et
contre les prétentions de la noblesse dan s l' ordrc municipaL ,... CCCL XX " 11
Arrêt d u conseil sur les écbevi ns,
Surie, Lombard , l..yoncy e t Cbaulan ............ . , . .......... ' . CCCLXX"11
Règlement municipal ... .. ...... ' CCCLXX ' "
Convention ent" e l' intendance sanit.'l il'e,'.Cbarp uis, MeiO'l'édy, Cam·
I)OU et SU,')', ,'e laü,'C à J' établissementd es nouvelles in fi rm eri es.
CX"111
Lp. roi autorise la conStr ucti on de
la consigne ...... . . . . . . , .. . . . ccr.. :u: ~"
Edit d u roi. por tant suppression
des orfices d e gouverneurs lieutcnants ù u ro i, etc. ... . " .. . ..•. CCCCXX II
Lettres pa tentes inter pl'étath'es de
l'al'ticle 108 du règlement muni cipal ùe 17 17. - l u mars 1?iO.
CXXX III
CCCCL XX I
1717- 1789
171,3 mars 2'1.
1718 octobr e 8.
Actes de l' autorité relatifs au mode d'admin istrati on etaux droits
ou fon ctions des adm ini strate urs
de la vill e . . ..... ...... . . .....
Arrêt du conseil s ur Sossin , arcbÎ\'ail'c dc la vill e, et Vi ncenl
Fabre , cirier. . . . . . . . . . . . . . •..
Le chevalier d'Orléans est élevé à
la cbarge de général des galères
à Marseil le ... . ............ ".
DXX IX -
t7 19 jui ll et 1't .
Pose de la première pierre de Ja
con5igne ......... ... ... .
CC LXXX , ·
i 719 novembre
Pi èces slIr J'élection de Magy ,
eche,-in ... . ....... . .. . ..... . CCCCXXIIi
17' 0 janvier 3'1 .
Le cap ita ine Ch at aud part de
Seyd e pOlir Marse ill e, où il apporte la pe:-i te ........ . .... .
t i iO mai 2a.
Le navire le Grand Saint-A n toine,
comma nd é pa l' le cap . Chataud ,
arril'e à ~b r scU l e, où il appo rl e
la pes le ............ . . .
cv
tno juille t 10 . La pes te se dél'l:lre à Marseille. _
Mesures sa nitaires, etc ... , .. " CCI. x.." '1I1 el
suh'. , ccc x v
t ':'iOSeptembre21i . Lettres de M. de Belsun ce, éVêqu e
de Marse ill e, à l'Il. Ga pus, archivaire de la vill e, sur AI . Capus
fils , SUI' la condu ite des commun autés rel igieuses qui sc sont
dis tinguées pendant la pes te, SUI'
l'fl hba ye de St-Victor, et c .... .
Co LU' ,
CLV ,
CLXI
C LX-V I
tHO oc tobre 'U.
Lettl'e de l'rll'c he\'t:q11 6 d'Aix ;i
l' é,'t'-qu c de Mm'seill e , sur l'abbrlyc do Sa int- Vi ctor ... ... . ... .
CI. X""
t 72 0 novembre -1 . ' . Une. pl'ocessio n a lie u pour ohten ir
13 cessa tion de la peste .. .. ... .
e Liu
O ~ O décembre t o. Journa l de co q ui s't'st passé à
Marseille pendant la pes te, pal'
Pi chat)' de Croissa inte..... . . .. c,c et SlI h ' .
17 ~ O
»
Nombl'e uo pel'sonnes mortes pendant la peste . .......... .. . ... .
CLJX
In o
(Peste de) , . . ....... ... ..... , .... C C l sui r.
(Documents slIr la pesl e de) ..... cxax et sui,·.
!7 ~ O
(Ord onna nce prol'ogea nt I\ ;poqlle
d es élections cO lllm u Jl a l e~ penda nt 1:1 peSle df') . .............. CCCo j: XX IIl
Procès verba l de ce qui s'est passé
:.a Marsl"ille h l'oeeasion de la fêle
,
CCCCX~ II
CCCCXXIII
XC I X
•
•
, ' 1.
1
1
.. ,
•
,.
,
.
�-
IH,XX-
.J'~ ul:lir e
pour la cessa lion ùe I:l
peSle d e 17 ~0 eL d e la pose de
1:1 premi ère pi elTe de l' égli se du
Sacré-CO' \ll' dc Jés us.. ..
bl hsC!IICIl( ()u vœu le '13
CC LXXX III
cl
IB O
»
i. 7'Zù
ni1. mai 10,
'l n t oc lobt'c G
Cl
Méth ode pal' le sieur Audibel't
pour u':ütet' les malad ies co nlagie\\ses .. . . ..... , . . . . .. .. ... .
It labli sse ment d es pénitents de
S t- Henri. ... , ...... . .
( I~ t:-' l dressé en) ti cs personnes
mortes de la peste en 1no .
d::ms 1:1 paroisse de S:-.in1- Martin
\ û,'donnrt nce prol'ogeant l' époque
des élec ti ons commun ales .....
no\'emb ,'c 2.1
11:!\ sep leml)l'e~O. Situ:-. lion de la s.'tnté publiqu e à
Marseille .... , .. .. ... . , . . .. ..
n 'l I no,'embre ï. Situati on de la san té publique à
To ulon .... ........ , . ... .... .
ni t no\'emlJl'e 9. Exposé des faits relatifs à \:) santé
publiqu e à Marseill e . .. , ...... .
-1 n i no,'em bre 1.1, ,\ ppl'obation des jugemenlS rendus
pendant la peste ... · ..... .. ..
1721 décembre 12, Meyfredi vend à J'intendance sa nitaire un e parlie de mur de cl ôlme et de ga lerie de ter rain
n (~cessa ir es pour l'agra ndisse ment des infirmeries.
17 21 décembre 13. Caba sson ve nd un e pat'tie de mur
à l' intendance sa nitaire, nécessa ire h l' agrandissement des
inIJrmel'i es ... . . ..... .. . . ' .. ' .'
Emprunt pro posé p:J r M. de Brancas
-17U mai 25.
pour payer les dépenses faites
par la vill e durant la peste de
1720 .......... ' , . , . . . . .. , .. . . .
l n'! mai 28 .
Les écllevins , sur la prop osi tion
de M. de Belsun ce, évêque de
Mal'seill e , consacrent la \'iIle au
Sacré.Cœm de Jés us. - Réta-
IIX\\ I -
suh',
CCCX Il
CCC"II
CI':\'::<
CCCCX XIII
CCCXXI V
CCCXXVI
17i! juin 8.
1li ~1i
1.807.......... .... .. . .. .......
Mesures ad o pt~es par les autorités
loca les cont re la peste.. .. .....
CCI. "(XI.'l'
CCC"" 1.
17'!'! sep tembre ~7. Luc Martin ct t ti enne Rt! muza t
sont nomm és éche"Îns ()e Marseille pal' le roi. .... . .... . .. ...
1712
1)
Un édit () e celte année rétablit les
comm unications avec Marseill e,
interrompu es pend:-.nt la peste.
1723 mai 3.
Lettres de prov ision de la chal'ge
de \'is uiel' pour le marqui s de
Pill es.................. . . .....
-1 723 juillel1 G.
Lettre de i\I de Belsun ce, évêqu e
de Marse ill e, à M. Ca pus , archi"a ire de la \'ill e ........ . .. . . . .
1723 septembre 1.2. Leill'es patentes I)ortant nomi nation de Pierre Remuzat au:t ronctions de maire ... . .... . ... ' .. .
CCCC.x :J :l1l
CI , X"(
CCCCX I.III
CCCXXXV
CX I X
C 'tn
r.CC ~XX"11I
1723- '1724
1724 juin 17.
(Trésori er de la ,'ill e en) ..... .. .•
Mort du duc de Villars ........ '.
'17'14 juin 23.
Arrèt du parl ement qu i homolog ue
les lettrcs patentes qui acco rd en t
11 Jo. Hi vert , au nom de la co mmun auté, les o m ~es municipaux
li t:: la ville .......... ........ ..
172(1 juillet 21,
Lettres pa tell tes déclarant les né{;ociants élis ihl es au cbaperon ..
172 4 septembre 13. Ordonnance s ur l'intend::m ce sanib ire . . .... .. .. ' ,. . ....... .
17i!1 Octobre 31. La ,'ille payeS,53G I. 6 s. 10 d. ,à
Fçois. Matbieu Gay , Marsa illall ,
Segu in etMicbel, pour cons truclion de murs. t er rain cédé et
expertise nécessa ires pour J'agrand issement des infirm er ies ..
n :M novemhre i3. Tbél'èse Ca mpou ,rend une proprié té ru l'ale ~ la l'me. pou r
l'ag ran disseme nt du lazaret. ....
n'l!, décembre 19. Fr.:l nçoi s Ca hassoll re nd une Jlro-
,.
..
CI.X1X
CCCC.xXII
CCCCXX III
CCCXX" 1
r. ~ .
CX I X
CCCC L ~'(U
CCCC.x.xx:
CCCC'XXYII
CC ', X~X 'II
C.l.I:I:
CXI:
�-
pl'Îé tc l'ur31e 11 la vill e po ut'
l'agrandissement du lazQret. ....
Le pape BeDoit XIII accorde des
bull es à la Gra nde-Misé ricorde ..
(Tresorier de la ville en) ....•. , ..
17i4- t n5
li
1725 j:lIlvi cr 17. "nd l·t! Esmenard ven...l une propri été l'urale h la vi lle pOUl'
l'agrand issement do la zare t. ... ,
L es écbc\'ins adju gen t h Fçois Gay
1 n. 5 jnin ~ï .
les ouvrages pour la cons lrUC
lion de la douh le encei ntc des
infirmCl'ies ............. . , ... . .
17!5 oc tohre 31. Somme payée pli' la vill c 3 Fço is
et h Mathie u Gay, pOUl' la douhic encei nle du la7.lr e L pendant
l'année 'l7 2 /, -1 723 ., ." .....
1 H: ~ d(>('("mhl'c ~8. Fçois Garnicr vend li la "ille ull e
I>ropriété r urale pour l' étab lisscmcnt de la double encein te
du lazare t. " .•.. , ... " .. . ... .
1 'i ~5 décembre 28. Somme payée paf la vill e h Mathie u
el h Fçois Gay, pour ln double
encein te du lazaret ....... . . . ,.
ll émoires pOUl' et con tr e les préten17'!5-17S0
J)
li ons dc ~l. de Pi ll os, s ur l ' i~ t ilu
lalion des ord onnanccs de police
1726 juillet 12.
La \ill e charge All toinc Brune t ,
SO u S le cauLionnementù e l lalhi en
Gay, de d ivers lrava nx pOUl' l:l.
do uble enceinte dn laza r et. ....
i H6 aoùt
II
Cr éation ci e l'Académi c de Mars eill e .... . ..... .
1716 octohre 9.
Bartbaloll, Ri ca nl. Rolla od et Dauphin son t nomm6s éc hevins . . . .
1n6 octohre :l I . So mme pay ée en 1725 - 1726, à
Mathi eu Gay et 3 Jean Gran iel'
ou Garnier. pour la doubl e encei nte du lazaret. . . ...... .. . . .
17!6 octohr e 3 1. Ordonnance s ur la police du lazal'e t dc Marseill e .... , .. . ... .. . .
1H7 fénicl' 11 ,
CCCI \'
exxl
4
cn
CX XI
exx l
r.xx n
r.CCc.xx-x
C \:X H
CCCCLXX
CC.CC 'l:x:t
cxx n
C:XX III ,
cxxvn,
CXXX1
UXX.\l 1I
La ,'ille )la yc 8.20 0 1. , à i\l:J tlli c lI
Gay, pour la doubl e encei nte du
lazaret .. . . " . . . , ... ' . . .. ' , ....
(.'\10.1 11
17!!7 fé, l'let' i l . 'Prix fait de la co nstructi on des
môles du la zar et . pa ssé li Vél'a n.
Devaux d Mèl'c .......... ,' ...
CXX JII
1'i27 juillel 26.
Le chel'al ier de Pill es eH nOlll mé
gou verneur-vig1lier dc Marseil le CCCCXX .'\ 1
1727 oc tobre 3 1 . So mme pa)'ée 11 ùi\'el's IJo ur le
môle des pa tentes brutes du
Inar et ... , , , ... , '
C'(X III
1ïi? d{-celllbre 24 Or donnance sur le serm ent des
échc\'in s c t des autres offi ciers
muni cip aux ... ", . . ... " .. , .. CC (;C;\' ,'tXI
17%.7- 17')8
II
(Trésoricr de 1:1 ville cu).. ......
c xx l r
17'l8 sep lem brc 1 0 La commun e aband onn e ;1 l'BMe lDieu un co in de terre restant
J e la propriété Ca mpou située
près le lazarct .. , .. , . ... , .. ,.
e ,u;n
1728 octoure a l. Somm e payée en 17 27-lï:!S 1) :\Iatlli eu Gay pour. la tloubl e ence int e du laz:H'et. ., ........ , ..
C XX1\'
17~8-ln9
»
(Tl'ésoriel' de la vill e en) , ..... ".
1.729 oc tobre aJ. So mme pay t!c en 1728-1729 pour
CX ,X I\,
Je môle des patentes bl'I,ll es, ...
J 730 :lVril 1,
Le conseil de ville approuve Jr
paiemen t f;li t pOlir le mOle el la
C:c.:X\·
co n t l'e -j e t~e des infirmeri es. , ..
n ao
L'intendance saniL't il'c pal'ait a\'oil'
la dircctio n exclusive du lazac
ret depuis ce tte .~ poqu e, , ... "
Mor t dc Cap us archiva ire de la
17iJ 1 oClobre 1 .
CCXLI
ville. ' .. " ... . .. " .. "., ... . .
1731 nOl'embre 18 Grimotl et Calelin so nt nomm és
éc hel'ins, en re mpl:!ceme nt de
GI'3ti an et de Seguin ......... . CCCCXXX I
Mémoire
pOUl' la vill e contre le
HH mai '1G,
che"alier de Pill es, au sujet des
permissions de battre la cai sse
d:m s 1:. vill e pOUl' fail'c les r eCCCCX:c.:X l
'll es. ,
., ,
,.
..
�-
I1 X:\X I\' -
Cl'imod ct C31el iu so nt cOll fi rmé~
dan~ la c harge d'éc ll evin ......
Le d uc de Villa1's ronde une l'en te
1iH:
de 30 0 1. en f3ve m' de l'académ ie de Marseill e .. , ... "......
Le d uc de Vi llars fils succède à
l i3 5
son pè1'c dans le protec tor at de
l'acad ém ie de Marse ille ....... .
l i3i d eCCllI h l'e t, . 1\l'l'êt du co nseil SUI' la ve nte des
o rfi ces mu nicipa ux .... , ..
173i J éce lll b re ~ o . Ol'd onna nce de l' intcnd:lIlt sur l'élec tion <l' un éche,'in ...
1ï:lï d(:ce m br e 23 , Mo1'l de P i c b ~ty de Croissa inte,
conse il ct orateur de la co mm una uté ........... .
17I. O dê cc llllll'e ~O Memoil'epo ur la vil le contre 'M . de
Pillc ~, ~ u s ujet des bandoulières
des hallebardiers . ...... , ......
ii40 oNobrc 1.
Délibé ration de l'académie frança ise pOl't'lnt q ue les me lll b res
de l'acadé mie de Ma l'se ill e ass i,,leraient à ses sé ances, lorsq u' ils
sc t rouvera ien t à P:l. ri s. ".
1ï46 déce mhr e 20. Ordonnance d u r oi qui cas!e e t
:l nnul e celle du marquis de Pill es
s ur le s he ures d'o uver ture de la
c ll:\1 ne du port. .. , . . ....
1 7 ~S o Cl ul.w C 25.
Art'!!t (\ u c on seil -d' é ta l Slll' l'é lection de s conseillers de vi lle.
in tendan ts de la santé, jugesconsu ls e t dépu tés de la cha mhre de comm erce.. ...... ....
1 i4~ dél:elllb l'c 1. Le llre s ur un mémoire l'clat ir
l'oblenti on de ICl ll'cs de noblesse
e n faveu\' du prem ier éc he\·in ..
1748 dcce mul'e U . Cau\' in, J ean-Ja cqu<,s, est nommé
par le r oi deu;-.;ième écbe,' in , e n
l'em placeme nt de Pienc Dero nlx
décédé, .....................
Hi.:g lc me nt mu nicipa L ., ..
..,.
1750 1ll3rs
JI
Xiro la s IlQI'I"ly , é l'lI C\'ill, es t :1 nohli ..
t 73t juill et S.
,
Hèg: lelllen t llIunicipal. " . . ...... . ceLe' ,TI
Le tt res de p1'o \tÎsion pOUl' A. - T .J h . de Forlia, conlle de Pill es,
capita ine - go U\'el'neur - vig uier
de Mar seille ............... ..
CCCC I.' \'
MOl't de M. dc Belsunce. é\'êque
C:('\:X \ ' III
de Ma l'se ille .... , ...... , ... ..
CXXX \' IH
"\ (;lC de décès de M. dc Be lsunce ..
Lt sa ng lais s' e mpal'c nt de pl ueccc i. \'1
sie urs M\'i l'es d u père L:wale llc.
Les banqnicl's Li oncy Cl Go uffre
pl'I!sentent leur bil an. - Faillit e
eccc l. \'1
ctc. " ........ , .. .
L'i nt e ndallcè !'anilairc acht: le uue
pa l'l ie dc la pro pri élé Cpl'i n pOUl'
J'a g l'a ndissemen t ùes ioli r mee x.X\'
des.. .... . .. . , ... ,.,. , .... .
Art'l: l d u couseil autorisaut la ville
!l PO Uf\'Oi l' ~i l'eu ll'c lien de l'acaùé mi e de pein tUl'e e lC, .... ' .... CCCC I, x x X\' 1.1
Pièces pOUl' e t con tre le l'é tablissement de l'asscssorat. .... , ,. ..
CC4.:cX 1.. \'
1751
CCCC '\ 3X I
J 754 .:m 'iI i5.
CCCCI. XX I
CCCC I~ XX I
1755
1755
10.
CCCCXX ;-';1
1756 ré n ic l' 19.
CCCC;-.;x xt
1756av l' ill .
ccccx,," ,'
CCCC LXX I
cccc xx xll
cccc;(.x '<II
a
cccc.o :':OI1
CCCCXXX III
cccc x ,(X III
CCCCXL \'
17S u
"
1756-1769
"
1739 ma i 2.
1759 juin 13.
1759 juin 2~.
1i59 ao ût 22.
1i59 aoill 19 .
1 LcLLres S UI'
~
le ré l.:lhlisseme nt d u
consu lat
eeec.,
1..\' 1
el
s uivant.
Mor t ù' Anni ba l Ca mous . ce/lleCCCC I. XIII
naire., ..... , ... , .. .. .. ... .
1759 décem bre 6. Bequ ê te des écllevins Slll' j'é lecCCCC XL\'
ti oo d' un premi e l' cchc \'in ., ..
Le duc de Vill ars fo nde un p l'ix
1760
})
de 300 1. en fave ur de raca démie de Marseille , .. . ,.,.". CCCt;l. 'XII
nG1 j:l nViel' '16. Al'l'è t du pa rle me ot qui casse r éIcc lÏon dc l'échevin Marlin...
cccn Ul:
J76 \ ma1'S 13 .
A1'I'l:1 d u parle ment su\' l' éc hevi ll
Guilla ume l'.3ul. ............ , CCcc , ux
176 \ j uille t Il .
Le Ures pa tentes SUl' l' échc \'i n:lgc
de M :lI · ~e j U c.... . ...........
CCCt;L
,\1'1'.. 1 du pal'l c lIl cnl rda lir :l UX
176 1 ~ ù llt 17 .
.. •
, ,
~
�-
O:<XX\' I
-
leltl'es !latentes du J t juillet
~ ur l' échevinage .. . ,. , . ...
CCCCL III
Etahlissement des allées dites de
176 1 o{' fobl'è S.
Meilhan ..... , . ........... . ... . CCCC L XXX II
Co
ns ultalÎon relative à l'alfail'e de s
176 1
•
drapiers el des merc iers SUI' le
seco ml chaperon , , .. , . , , '. . ,.
CCCCLIII
L'Il e des all ées de Meilhan e~ l for17Gl
Tll ée~ . ... , . .." ...• . ,. , .. . ,.. CCCCLXXX IH
1762 novembrè 7 . Requête et déc l'e t du parl emen t
de PI'p\'ence sur l' élection (\'EI'l.~a l ' d Sibon, ell quali té d' éc be"in . , ... .. . ,..... . ... . . . . ..... CCCC LIII
nss IUal'S 19
Le père Pézena s remplace d e StJacqu es Sih'ahelle da ns la direction de l' ûbsen'a toire . . , ...... CCCCLXXVII
n6~
Pr ojet de r ~g: l e m C' nl municipll. . .
CCCCLIII
1765 oc tobre li
Jean Gounin dit Fi'ancccm' se rend
mail l'e de Ratonnea u .. . . , . . . . CCC CLX'\ 11
Leltres paten tes du l'ùi pa l" les1766 mars 6.
qu ell es le titre d'a cadémie d es
scie nces, bell es leUres cl arts
cs t accordé à l'acad émi e de Ma l'se ill e ... , .... , •.. , , , . . " ' . .. .. . CCCCL XX II
1766 se ptembre, nèglemenl municipal.. .. ...... . CCCCXxll
1767 1I0\'embre 17 . Nomina tion, par le roi, des éc he vins
po ur 1768 et perm et l'électi on
des autre s officiers mu nicipaux,
sauf U désignés .. .. .. . .. ..... .
t 767 décem bre 21. Règlemen t municipal . . . , . . , .... .
1767
D
Maire, éche\'Îns et assesseur pOUl'
1761
CCCC LI V
1766 octohl'l! 1.
1766 oc tobre 13 .
»
1766
17 67
a\'fil
II.
t 767 juin 10.
i767 octobrc :;.
Le w ·cs patentes pOI'lant nomi nati on des maire, éc hev ins, asses seur etconseillel's pour 1767...
Date de l'cnI'eg:is trcment, par le
pal'le menl , du rt>g:lemenl mu nicipal du mois de se ptembre 1766 .
L'Obsel'\'alOire prend le titre d' Obse f\' rt toirc roya l. .. , ..... . .. . ..
Ord onn:'llIcc du r oi qui di spense
diverses personn es de la cha rge
de conseille r de " ille e l nomm e
t'l Ia pla ce de ces personnes .,. .
Le du c de Villars lè:; ue '1.0, 000 l.
à l' académ ie de Ma l'se Ul e......
Ol'do nnance tl u l'oi qui suspend .l es
~ " l c C'li O ll S mun icipa les pOUl' !76 8
CCCC I•.t.
<:CCC L"
CCCC LXX""
CCCCLX
Ct:CC LXXI1
CC (~CLX
UX.XXV II -
1767 .... . ..... .. . . .... . ..... . .
.. ,
CCCC LX
CCCCLX I
CCCCLX
1769 oc tobre 18.
Ord onnance du roi sur les élecli ons municipales. ", .. , . . . .
CCCC I.•:O: 1
~ 7 69 d éce m bre ~ . L'AcarJ émie de Marseill e pl'i e la
ville de lui procurer un logemen t
pour ses séances .. .... ,... .. .. CCCCLXX III
177 0 ré\'l'Î e l' '!1 .
Date de la premi ère séance de
l'Acad émie de Marseille, dans
le loca l de Saint-hume .. " . . . . CCCC L :U .n '
17 i O m:ll'S '1-'.
LeUres pate ntes in ler pré tatÎ\'es de
l'article 108 du règlement municipal de 1ï i 7 •.. , . . . . .. .... ,.. CCCC l..Xll
I77 J juin JO.
Arri:t du co nseil d'é tat s ur les
droits de patente el ùe certificats
de sa ntê ...... , ... " ., . , ..... .
CXX "
'17 71 juin 10.
Droits de patente et certificats de
sail té . , . . . . . . .. , ... . ........ , CXL'l 1i
1771 décembre 23. Mémoire sur le tap is du corps
mun icipal :l la comédie ... ,.... CCCCLXX I
1771
Pi èces SlU' les droits el les rede»
vallces honorifiqu es des écll e\'ins CCCCLXX I
Le cbi ao ur Se idali-Ou ld, ambas1773
»
sadeur lunisien, arrive à Marse ille . ...... , ..... . , ... . ...... Ct:CCLXXX I \'
Lettre SUi' la mort de Louis XV. . . CCCCLXV II
1774 lIlai 10 .
Lettre SUl' la mor t de Loui s X V el
177 4 mai 18.
l' a\'ènement au trône de Louis XV L CCCC I. X\'
La nou\'ell e de la mor t de Louis XV
1774 mai 18.
arrive à Marsei ll e, - Cél'émonies funèb res, etc .. ... ... ' .. . CCCCLXI V
Etablisse ment du chemin de Rome CCCCLXXXIIi
1774
1775
Le quarLier de la por t e Pa radis
»
s' est form é dep uis celte époq ue CCCC LXX'-III
M, de Man ille \'ient "Îsitcl' Mar1775 janvier 1 r..
seill e .... . .,,, ..... ',, .... . . . CCCC L'\X't I V
,.
..
�-
t776 aHil
1i76
'Ii ïï
to .
Il
»
17S0 févl'i er 18.
178 1 octo bre 5,
I>XXX"111 -
AI'I'i\'ée Ju du c Cl de 1:.1 Ju chcsse
de Ch;l l·tres ... " . . ..... . .....
Ouverture du co urs du Pommi er
ou Dc\'iIIi ers ... ' .. , . . , .. . .. "
Arrivee de Monsieur , comte de
Proven ce ...... . .... , .... , . . . '
L'Académi e roy ale de pei nture,
de sculpture et d'al'chitec llll'e
de Marse ille est fond ée., .. , .'
J..,' Acad émie des sciences , bell es INtres et ::u'ts obti e nt la directi on ci e l' Ohse natoÏl'e ... .. ,. ,,'
CCCC I~ XX:X I \'
CCCCLXXX III
CCCC LXXX"
1789 m:..i ~a.
Pill age de la Illaison Hé bu fe l. . ..
1789 novembre 25. J!:leclions des nouvea ux échevins.
1790 fé"r iel' 1" .
Lettre de M . Basil e Samatan à
M. Timon-D:wid .... . ... .. .... ,
1790 fé \'l'ier 9.
Étienn e Martin est nommé maire.
1790 juillet 23.
Pl'oclamalion de la municipa lité
sur la police du laza r et. , .' .....
1790
»
179'2 <lOtit 3 1.
Sa in t-M:wcel est l'é uni à Marseill e.
Délibération du conseil municipal
SUI' la police du laz,net.., . , .. .
CCCCLXX \ '
CCCCLX.' \ ' 111
DXI
.,
CXXV II
CXX"II ,
C '\"XXI
Le Gl'and-Thbi ll'e est OU\-Cl' l au
publi c, ........ . ,. . . ....... . CCCC I. LXX \'1Il
CCCCXCI
1787 déce mbre 1-'. Oll\'er lul'e de l'h ôtel des monnaies
1788 jllin i 1.
Al'l'ivée de ll'ois amb<l ssa(le ul's in CCCCXC Ii
di ens ...... , ...... , ..
J7 SB
l:aa hli :isemCUl dll g l'all(1 chemill de
CCCC I. ':\J:llt
la Ma s delcill c . , .. ' .... , .
C '\:.XL't
CLXX VIII
} L'Obse l'\'atoil'e est r é paré.. . ...
CCCC LXXX
li
An IV
(1794-1795)
,"
sur la police du lazaret de Marseille . . .. , . ..... . .. .. , . .. . . ' . .
Le com'enl des Chartre ux est morcelé et \'endu , .. . . , ........... ,
CCCCLXXL'(
Le l'ai ve nd l'a l'senal h la \'ille.
CCCCLX'XYII
1i82: juill 8.
Le conHllC l'ce de Marse ille offre un
vai ssea u J e '} I 0 pi èces au r oi ., . CCCC LXX~X" 11
1 784 j uillel G.
Reve nle de ]'a l':icnal par la \ille ... CCCCI.X XX\' 111
1785 aoù t 7.
Le dl'oi l de co nvoquer le conse il
munkipal es t reconnu app:lI' tcni!' aux écbc\'ills .. . , ,.. .
CCCt.:LX ,XII
1785 septembre 9, Le bailli de Sll!fJ'en al'l' iyc à i\Ial' seil le, . .... , .. , . . ... . . , . . . ... CCCCLXXX I X
'l78 5 décembre 30, Les intendants d e la santé demant.l Cllt c l obtiellilent de la ville un
terrai n comm unal p OUl' l'ag l'a nC'Xx\'
ùiss,eme nt du lazare t, e tc . .. ,.
1786 juille t 14 .
Pose de la pl' emièl'e pi erre du
GI'tUld-Théiltre .... . ... .. ' ..... cccc r. xxXV IIi
CX XVI ,
1786 30Ùt 27.
Ol'd onnance SUl' la poli ce dulaz:lret
178 t
CLX"C:.X"U
C TXlO:
1793
Arrêté du dlr ectoirc exécutif sur
les r ece ttes de l'intendan ce
sanitaire.... ..
. ' ...
Délibéra tio n du conse il municipal
An IX vend. 18.
SUl' le dl'o it des palen tes brutes
(180 0octobr.10.)
mal'itim es et les certifi cats dc
sa nté . . ,
Rapport au conseil municil)al sur
An IX vend. 25
l' organi sa ti on du bll1'ea u de la
1l!OO octobre 1ï.
santé ........ , .. . , , , .. , .... '.
1801 révrier 10 .
Mort de ~1. de St.-Jacques J dil'ecte ur de l'Obscnatoire . .... ,
1. 80 3
«
Les btlLimcnts de la consigne sont
augmentés., ., . ..
1804 sep tembre 17 Arrèté du pl'é fct établissan tl 'admini stl'ation central e des secours
publics .. .. ....... . .. " .. . .. ..
1 804
»
La société tle bienfai sance es t
rondée., ...... . .. ... .. . ..... ,
Dec ret impcl'Ïal s m' l'organisation
An XIII th er. 6.
de l' a(lminisll'alion sanitail'c de
(1805 j uille t 25.) }
Ma \'se ill e ..... ' ... , , .. .. ... . ' .
An VI th erm . 17
(1798 'o~t 6) }
i
.
D X II
093 septembre 16 Délibérati on du conseil mun icipal
li SI lIo\' embr e 7, L'Acad émi e l'eço it les me ubl es et
'1787 oClohl'e 3 1,
.,
CXXXI
CCCCLx.'n:\'1
CCCC I. '\",,"\'11
les in strulTlenlS de l' Obsef\'aloll'e, etc . . , , ... , ,., .. . . ,...
"'V
DJ.'t
CXX IX
exxx
CXXXV
CCCC LXXX
CC J.XXXV
CCCIII
CLX I
1;f: I. xx X III
.• .
�-
l>XL -
n cLabtisscmenL du ,'œ u lIu iS Ulai
17 2~,- Voyez 1722 Dl ai ~s ,
Cllatles 1\' , roi d'E spag ne , a bu,
1808-1S 11
)1
penda nt son séjour ~ Marseill e,
de l'eau de la fontain e deSa inte!'tIarllle , ... ........... . ....
1S1 1 j uill et 25.
Le gouvernement ne fond e q u'un
seul é tab li ssement tle chari té
m::ltel'nelle pOUl' tou te la Fra nce,
1814 anitl o,.
Inscr iption hypothécai re prise sur
les immeub les de FloUe, 3djudi c;l t3Îl'e des l'é p:u alions du lazare t , . , . . . .. .. ..,., ..... , ...
l816 uo\'embrc 12 . Délibél'ation ùu bureau d e la
sante sur l'in sc ription hypothécaire, pl'ise en 1814, sur les
imme ubl es de FloUe adjudicataire des r é par ations du laza ret
18 19 (m 'il 7.
Ol'donn3n c.:e qu i autorise l'3d minis tr:uion s:mi taire de Mar seill e ~
3cqu él'i l' les terrain s nécessaires
p OUl' la troisième encei nte du
la za ret , .. . ,. " . . " . . . .. .... • .
1810 juin 1!6.
La l'ill e donne ~ l'in tendance sanita ir e les tel'l'a ins lui appal' It::nant
situ és en face de la por le pr incipale du laza r et ........ ' .... .
-
1807 mai 13.
t S't" juin U
ccc ,'
CLX I
CL XI1
CI
CLX II
18îO
18~O -1 8~ 1
»
·ISi·1 j3fl\'iel' ti .
Le ca lvaire , é tab li sur l' emplacement de l' église des Accoules ,
a été fai t a,'ee dp.s pierre s d u
quar ti er de St.-Jullien .. .. . . '
L'œuvre du l'cruge est r élabli e...
Pl'opriétés acq ui ses par l'i ntendance s3nilaÎl'C t)our 13 trois ième
eoce inte lIu lazare t .. . ...... .
Le conscil muni cipa l vote le rétablissement de l'ég li se de Sa in lFerréol .- Pi errt! mOll u mentale
à la mémoire de "M . de Be lsun ce
t't e . .. . .... ' ....... .. ,' .... .. .
Arrêté du maire sur la fète séculaire pour la cessa tion li e la
pes le ...................... . . . .
CLXXXIX
CCCUI
CLXII I
cc " XXX
CCLXXXI
suÏ\'ant.
Procès ,·erbal de ce qui s'est pa ssé
!:l. Mar se ille, ~ l'oct.: asion de la
fèle séc ul aire pour la ee~s3 ti o o
ue la pes te de 17iO el de la pose
de la pl'e mièl'c pi crre de l'égli se du sac ré cœ u ~ de J éSlIs . .. CCI. XXY I U
s uivant.
tsn 30t'117.
ûl'(lonnan cc sur l'int end ance sanitaire .... .. .... . ..... .
CC LXXX II
1826
Nombrc des inlcnd anls de la
sa nté . . .. ' ......... ' . . ...... . CCLXXXII
t8 ~ 2 sepcmbt'c 18, Notice sur l'ohscn3toire de Marscille ...... . . ..
CCCCLXXV'
1 !Ji l juin 30.
CLXXX II
DXLI -
,
�ORDRE ALPHABfmQUE
., ,
ANA LYTlQUE.
..••
,.
Ah~LLoir
Voy. Tu er i e.
Abbaye de l'H uv eaune . .. . .. ... · · . · . .. . - . . . " . . " ... .
Abbaye de St.-Vic tor ... . . .... .... . .. . . , .. - .... . .. .
Ahh3 ye de St. -Vic tol' . l' oy . Anse des Ca talan s,
Église du quarti er rural
de St. -Giui ez ,
Prie uré du Roue t.
Abb é de St. - Victor. DilJél'c lld entre M. de Mati gnon (a ncien é\'èqu e de Condom)
e t M. de Belsunce. évêque de
Mal'seille . au sl1 jet de la ))1'0CCSSiOll qui Cllt li e ll pend ant la
pes te. en 172 0 . .. ... . . . •. -
cxcv
XX I
CLIII
el suÎ\r.
Abbé de St-ViClOt' . Vo y . de Pélt'a .
(J eao), conseill er de vill e, désigne
Aheilh e
pal' te l'oi cu '1660 . .•.. . . .....
(bureau d ') . . .. . ...... . . ... .. , . .
Ahomlall ce
Acadé mie de Marse ill e . . .... . .... . . ' . . . ... .
LXXV
CCCLXXXVII
CCLXXXVUI
CCCCLX"l
ct sui" .
.\ cad é IllÎè llc p ei ntur e. :-.cu lplut'è 1 e lC •. ..• •• .. . . ..
CCCC LXX
CCCCLXXX"l
Acad é mie de médeciuc . ... . ... ' .. ......... . . .. .
Aca tes
<villa ge Cl paroisse des) .. . . .. . .
CC LXXXV".
CLXX Vl
CLxxxtX
Accassy -Rom:: , cOli scill el' de vi llc e t intend:lOt du
POI'L " ,., . . . . ". " , , ' ., .. . •
LXXiV
LXXV
�-
Acco ul cE;
-
OX lI V -
(èglise ct p::u'oisse oes) .. ..... . ..
C LXXI
(Jacq ues) \'c nd du boi s 11 bl'ûlcr ~
13 vill e . "", ... " ....... , ... .
All ègre
CLXXXlx
Accou1es
(chan o in es ct prédica te ur de l' égli se lies) ... "' ..... .
XVI
CCCLI
CCLXXXVIIl
CCX ;tXV II
Admini strateurs ct adm iois li'3tions de la " il le ... ..
de la c hapelle de No lre- D3 nl C de la
Gal·de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .
Admini slrnti on centr:l le des seco urs publi cs .........
CC LXXXV III
AdmÎ nÎshalÎon de la Socié té de Bienfai san ce . .... . ..
CCLxxx, rm
Admini slra lion des hôpi taux (membl'es de 1'), .... ...
Administration du Mon t-de-Pié té .... , ...... . ,."".
Admini str:.ltiou de la San l ~. Voy. Intcnd;lIlce S3 nitaire.
Adoubadou, l'oy. Tu erie.
Affaire de la Tourrette .. "., .. , ......... . , .. ,.,.,
.\ gents de 13 vill e de Puis , , ... , .... •... ' , ..•... " .
CCLXXXV III
CCCCXX II
A d m ini s lr~llclll'S
cccv
CCCIV
CCr.1 1I
CCI. '\':XX" II I
DIX
CCCI. X XII
CCCCVI
CCCCLX I V
XV111-
sièc le ... , " .'
CCCCLXXX I
et snh'.
Aimez
(Antoine), consul de Marseill e en
14 80 ....................... '
Akbyroli Knu , a mhassadeu,' indie n, 3l'1'ive 3 ~J:JfseiJle ,
Alais
(d'), gou"e l' neuf de Pro\'t nce" ..
Alhanelli
(Marc)". '." .. , ...
Alberta s
(Sifred d'). Voy. d'A lber tas.
Albicien s
" - , , ..... " .. ........ " .... ..
Alger
(dey d') Voy. Naf)ollon ,
Allauch
(Clll'é de la paroi ssè d') .. , ... , ' ,.
Allées de Mei lh3n ou des Lyonnni ses, - Établisseme nt, e tc .. , , , ... , ... , .. ..
CCCCXCII
"( \: 1
CL't:V
CI. XX n:
CCCV III
CCCC LXXX II
CCCCLXXXII I
(Louis), consc ill c!' de \' ill c." . ".
Arno ul , juge d'Usès .... , ." .... , .. , ' .... , ....... ' .
Alphonse d' Aragon pr end le \'i113ge de St.-Jul li e n so us
S3 sa uvegarde " . , .... ",,, .. "
Alt3r3 s
{Jardin de M, Isa3c}, si tu é :l ll
quartier des Chal'lreu:c., , , , .. "
Amb3ssaùeurs indiens" . , . , .. . , . , , , , . , ..
Am ba ss3deurs turcs.
_'.' "'.' " . "
"' .. ,
Anas tase IV
( le pape) menti oll1le J' égli se de
Séon-S t. -And l'û d;'ln s une huile
de 11 53 .. , ....
Angély
(C léme nt) , Voy. Bonnet.
Angleterre
Voy. Ut l'ccll .
Annih::.1 Camous, ceutenaire. - Acte de décès, etc ..
Anno nerie.
M3rchû 3UX ~p' ai n s .-Ga l' de, ele.
Anse de l'O urse. _, , .' . " .. . . , . . .. ' " , , " . , ... , .. "
An se e t port de la J oli ette." .. " .. "."." .... ..
An se e t port de St. L3mbert ou des Cata lans.", ..
Anthoine
Voy. D'An lboine.
Ant ic hambre du roi. Voy. Hui ssicrs ,
AOltTUOU ,
Poisson el oisea u ""., ,.
App31'temeots c t boutiques de l' Hôtel de Vill e ,
1'0 ,1), Hôtel de Vill e.
Aqueduc
(eaux du STand) ,, ' .... ,.,., .. '
Archers de l'hop ita l de la Ch:\I'itt! ..... " ........ ,,'
Archers de l'bôpilll du S3 int-Esll l'it.. ... ' , . , . " .. , ..
Arcbers du \'iguier .. " ......... ,., .. , ... " , .... ..
Archers c t gardes de la pOI'te du roi pe nd3n t le séj our
de Loui s XIV à M:ll'seille ..
Arcbevêque de Myre. Voy, iU3 z1um ,
Archevêq ues d' Aix et d' Arles, Voy . De llausset ,
O'Olh' iel',
Archit ecte de la ,till e, .. " ..... " ... , ........... ,.
Arc hitec te, in specteur des oU\' I'ages publi('s ... ,...
ArclJiLeelUl'ê' .
Voy. Acad émie ,
ArcbÎ\'ail'es 01l31'Chh' istes et 31'c bi vcs de la vi ll l! .... , .
VI.
•
C LXXXVIII
CLXXVII
CCCCXC Il
~
..
CCCC LXXXfll
CLXXXV
,.
~
CCCCLX
CCCCXVIII
X,."{X
CX~' I
CXC: VI
CXCIX
CLXXXY!
CCCc..~1
CCCCX LIV
CCCC'CU
I. ~XX""
CCCCXXX IX
CCCCLX"1
xun
ex Lil l
C(.(; I.
L
LXXX"
CCCCLX X
CLX I V
A II ~es des Capucines ou de Meilhan .... , , .... . " ",. CCCCLXXX III
,\I\i(.s
LXXXIX
CLX I X
CCXC I
Ag rand isse me nt de Marseille. -
.. ,
LXXX
LXXXVI
CCCCXXI
Acco ul es
{l'ue Moutée lies).... . . .. ..... . ..
Aclwrd , ca pitaine du qual'tier de Cavail lon... . . ....
Adjoint s
(syn di c e l) des co urti er s royaux,.
Adj oints ::l u maire de ~hl' se i l l e . . . ,. ". .. . ..... .. ..
UXLV -
�-
III 1. " ) -
AI'tlli\'ail'cs ou al'cIILl'is t('s et :lrchÏ\'es dc la \'iII e ., , .
-- UXI. VII
CCC L X Vll
t:ccc v
Arqu ebusiel's. " ... ""., . " . . .... ..
Noti ce . ven te ct \'C\'cn le .. , ..... '
CCCCV I
CCC L XXXV Il
CCCCI X
CCCCX" 1
r.CCCX \'1t
el su i\' .
Ar ta ud
(Ambroise) , conse ill ci' (je \'ille ...
Ar tifel J conlTllissail'e (je quar ti er penda nt la pt!ste dc
1no" . . , .. , . . ,.
CCCCX I X
CCCCXXX " 1l
17 ~O"
,. '.
",., .. ,'. ,., ..
Assesse ur niminel , Vo y , Sénéchaussée de Marsei ll c.
Asses::eur
(office d'), ... , ...... " . ... ' ..
Assesseurs de la ville ..
CCCCl."1I
Cr.CLX "1I
X~
LXXln
(\:lle t des) . . ...... , . . . . .. .. .. ... ccccxxxn n
L"t.X I V
CCCCL X V
xc
CCCL"X.1: 11
CCCc..'(XIl
x
CCCCXX " !1
CXCV
CCCC LX
CCCCLX I V
X XXV III
cm
CLXXX
CCCCXV II
CCCCX L
(d'). Voy. Consu ls nommés p:ll' le
roi cn 1650,
Gérentes-Venelles .
Argème • consei ller de vi ll e .. ' ... , .. .. ' ' ... ,.",
Ar méniens,
Le parlement leU!' défe nd d'empor tel' de l' argent ma noyé de
Marsei lle, e t leuI' ordonne de
convenir le produi t de leurs
VI
yentes en m:l l'chandises , .... ".
Ar mény 1 com missaire de quar ti er pendant la peste
CLXXIl
deI7iO .. .. . ............... . . .
.\rnaud 1 commissaire de quarti er pendaot la peste ùe
CLX X IIl
1120 .. . •.... . .............•..•
ccccr.xxVI
Aroau d , échevin, ., .. .. " . ... , . .. ....... .. ..... ..
Al'naud
(Serin) , Voy, De lourn e,
Arène
CL x xn'
""\:.\:IV
CCCCLX IV
Arcbi"t!s de la prHectme des Bouches-du- Rhôn e (les)
poss èden t celles de la maison du
l\efu ge de Mal'seil le . ... ' .. ....
Arcolûe'n
(quartier rural d'). - St- Gi nicl . . .
Aren
(q uar tiel' , \!ilI age- et plage d') ou de
Saint-Martin d'Arcn .. ........
CJ. XX IlI
X "tl
cCCCXXXV II
Archives
I. XX "
Artu fe l , comOli ssai l'e de Qual'li cr pendant la peS le de
CCCCL"( IV
). l'th ifail'CS ou archi\'istes el :l l'cbi \'cs de la r ill e.
Voy, Barnier.
Sassin,
(commis des) .. ,., . , .. ", '"
Archi yes
U .LL1I l x
CCCCLXX II[
ccccr. ~.:n
Assesseurs de la ville . Voy, Timon ,
l.ejean,
Tap is de s maire. écbc\'Î ll s
et asse s ~e ul' ,
Assesseurs de la vi ll e (les) sor tant dc ch:H'ge éta ient
de droit membres de l'intendanc e
sanitaire ... . ..... . , .... , .. , .. ,
(vo le ts de') ... . ......... . ... .
Assesseurs
Assessorat.
Personn es qui pou\'aieut y pl'étenlh'c, t!lC., .. , .. ",.". , ., . ' ,"
LX IV
CCCCI. X ' ·
LI":
LXII I
Assessora t.
Pi èces (Jour et contre son rétablisseluent., . . . • ... ,., ... ,., . .. ,
Aubagne
(petit chemi n d') , " .. , ........ '"
Au bert . co mmi ssai re de qu al'lic l' penda nl la peSle de
l ï 20". , . . . ", ., . ..• ' .. ' . ,' .,.
Auber t
( Ant. ) E ~ tim :Jt i on
el \'ente d"me parl i c de sa pl'o prit! Lé l'umle pOUL'
J'ét:lbli ssemen t des nouvelles in-
CCCCA:LV
cr.3..XX vt
CL XX llt
•
�-
OXI.\ III -
ti l'merles j il délivre qu ilt.3llce 1
etc . ... . ·· . ......... .. . . .... .
Andemar 1 éc hev in , s' est di stin gué pendant la peste
d e 17!0 .... .... .. ".
Audibert
(Jn- thpti ste) 1 cO ll seil ler de vi ll e.
A udibert , avocat, cOll seil de la vill e, .... . ...... . ' .
Audiberl.
l'o y. Maladies contagieuses.
AudiOret
(Eli.enn c), in t enùa nt du por t , juge
dit commerce et conseill er de
vill e..
.. .. ..... . ,
(Jean-Baptiste). La ville lui donn e
300 lincs pour Ic!' d ommages
c:m sésà sa \)a slide, en établissant
les nou" cll cs illfil'lllcries .. .
Auditeur!' des comptes de la \'ill e ........ . . . .. .
,.
Audimar
Bagui el' est le Ilom lie l'u n li es gfU'lIes dU' c<.lnli ual '
CXX I
CCCCXIl1
ct sui" .
Auffes
Augustin s
(quarti er du ,'allon des) ........ '.
(Êglise et cou\'ent des religieux
grands) . ....... ' ..... .. . ' ... .
CXCIX
CCClX
CCCCXX I
Augustins réform és (Êg lise et COUl'ent des reli gieux).
Augustins réform és (les) se dî slinguent pendant la
pesle de 1720 ........ ........ .
Aumônes . .•.... . . , ..... ' . ... ... ,
CCCI X
CL,'II
CCCCXLI V
CCCCXI. ' ·
Aum ônier du col1 ége , Voy . Collége royal.
Aurengues
(hameau des) ....•... ' ...
Auriol
(quartier du va llon de \') ... .
Autran, adjoint au mai re de Marseill e. .. . .. . . .... ..
A vocat de la "ill e" . .. . ... " .
.. .. ........ .
CXCII
CXC I X
CCXCI
CCCCXXI
ccccxxXVII
Avocats
Avocats.
Avoués
Aygalades
(ordre des) .... '.' ...... .. .. ....
Voy. coaseil de ville.
(chambre des) .. " . . .. . . , .. .. . ..
(qu artier rural , paroisse, curé,
égli se, ru isseau c t ch:l teau des)
CCLXXX"JIl
CLUV
(LXXX
CCCV I Il
XC I
CCCCI, X.V ll
t;XX,X I V
CCCCLXX.X I X
LXXV
CCCL
naill s d'eau millérale des Camoins . . .... .. . . .. . " ....
Banderolles.
Voy. Brehion.
Ban lieue.
Vo y. Territoire.
Bannières et bande l'alles. Voy. Bl'cb ion .
Ba nquiers ou ge ns tena nt banque . . ... .... ' . .... . .
Banquiers.
Voy . éc hevins et assesseurs 1
Intendants du pOl't ,
Lionc)' ct Go uJfre .
Dans ct publ ica tion s (cri ées) ....... ......•. . ..... . .
BaoltmtJ Rou /alld ..... . ................... . . .. ... ,
Barbe , commissaire de quartier pendant la peSle de
oJ720 • . •• . ...• . • . ••.•. .•• •• ••..
Darn ier
(Jacqu es), archiviste ou archi"aire
de la ville .. . .. .. ' .......... .
C .~Cl
CCCLIl
LV II
CXCV I
CLXXII
Lx.LUV
LXXXVI
CCLXUVllI
C I. Xx.~ nl
Aymar, emprisonné pal' de Fo ur nill ier .......••. .....
Ay mard, académicien ... , . . , . , .. .... ... ' ..• . • •....
Bailli de Suffren
Bain
Mazari u , 100's de sa \'enue à Marseille... ... .. . . .... . ... .....
(le) arrive à Ma rseill e ...• . ..... '
(Joseph), conseiller de vil le.. ....
Darnoin , conseill er de ville en 'lGGO ... . . ' •. ,
Daron Corsin.
Voy. Corsin .
Uaronie de Saint-Joseph ... . ............... . ..... ..
Barques .
Voy. Bâ tÎments ,
CI'and Sa iut- Antoine,
I)01't de Marseill e ,
Vai SSC3 \lX .
LXXX
CLX ~X IJ I
�-
fil. -
nar ral:l ~ po ssêdé le c hâtea u des Ayga lade s e t y :l
demeuré...... .... .. .... . . .. .
Barth aloH
(Honoré) , trésorier de la ville...
133rthal01l
(J ean) , tche\"in ... '.' .' ...... '.
B;lrtb élc my, commi ssa ire de qU ~lI'ticr pendant la peHe
d e 1720., .. . .. . ... ,. .. ... . ...
Be lsun ce
cr. XXXIII
CXXI\'
ccccxxx
CLXXI II
Bas-relief de !llige t , r e prése nt an t la pesle de Mil an ..
CCLXXXV
H:1 stide
(campag ne située â Ma1.a rg ues,
ayan t 3p p::wle nu ~\ M.) ..... .
cxr.V
U ~ILim e n l.::.
(ba tea ux e l) sol'ta nt du port de
Marseil le .... , ......... .
CX XXIfI
nfltim enl.s.
Voy. C I'a nd S3in t-Anto in e ,
Port ùe Marse ill e,
Vai ssea ux ,
Râ toll ni er de l' ord re des a"oea L.;; ... . ... ' ..
CCLxxxvm
Uattarc:lU
(i'\ic .), vend a la ville un e pro prié té
l'lIt'ale pour l'é tablissement des
nOU\'ell es infirmeries ......... ..
C" ' I
Baume-f:-n:ll'd
(quarlier rural de la) ... . .. . ..:.
CL XXX I
BaUOl e Rola nd ... , ... ' .. , , ... , ...... ". ..... " .
CXCVI
Bau mes
("illage de St-A ntoine ou dl:s) ... , CLX XX I V
(Antoi ne de) , Voy . Consu ls e l assesDausse t
se ur nommés le ~8 octob l'e 1658,
Dausset père e t fil s (d e) So n! exi lés de Marse il le.,."
XXXIX
XLI
Be:m ssc t
(de) , ;:uche" l:quc d'Aix ct d'A rl es ,
Voy, Do! Beausset.
B:lyol aîné. con seiiler de " ill(' ............... , .. .
Béai de l' Hm'eaune (gl·and) , ...... , ... . , .... .
Belsunce.
(de), t! ,'èqu c tl e M:lI'sei ll e.
Voy. Sac l'é-Cœu r de J esus.
lléuard , ar chitecte, esLJ'auLeur (,\ cs dessi ns du Grand
'fh é~ l re . . ....... . ............. CCCC LX'\'VII
lle noÎt XIII :1ccorde des bulles a 1:1 Gt'a ude-MiséJ'icorde ................ . . . '., ..
I..I..C I\'
(L'a ncienne campagne Je M. Bal'Ih éle my) , a ppal'li enl aujo urd' hui
!\ M. de Mazenod , évêqu e de
l\I ar~e ill e.. ....
.. ...... ",
CL).:\X Il
Bérardi ct Miul'e é laienl notaires à Mal'$cill e e n
1659- 1660 .......... . ..... . ... .
Bé l'engel',
J'oy. Ray mond-B él'enger .
Berg era c, co nseill e,· municipal. ... . ...... .
Oe l'gers
(corps des) . .... , .
Berges, ma iu'c canonnier, es t employé à l' occa sion
de l'arrivée e t du srjoUl' de
Lou is XIV !l Ma rse ille ....... , ..
Ué l'i ng he n
(Henri dc) Voy. de Bél'illghcn.
Be rn ard
( Andl'é ) \'en d du ho is à brûler a
1:1 ,'ille .' . . .... . . ....... . . .. . ,
Be rnal·tlin cs ùu Petit-Pu its (les) se sont dis tinguées
pendant la peSle de 1720 ...... .
Bel'nasset
(qu a rti e l' rural de} ... ,.".......
Bertrand . médec in , memlll'c de J':1cadém ie de Marse il le, 1)'est disting ué pendalt t la
peSle de 17 20.
CL~
,;\:'\::"( 1
L L'\::X l
x un
CH
CCC IV
LXX,l 1
L'~X I
CLVIII
CL XXX.II
CX LV
CLxxn
CCCCI .XVU
CLXXX V I
CLX-'\::XV II
Deaul::m
(J ean-Uap tiste) . l'oy , Dot.
Beaulieu de Razac (l\ïc olas de) ... ' .
Beau s~ ier
(R Oll on:) l'end ùu boi s à bl'ùlel'
à la ville .................... .
Béjoun.
l'oy . De B{'jouil
Bel-Ao useoll.
LOI'iot. - fiel-oi seau ..... , .
Bélia rd , éc hevin. Son (-leeHon es t ca ssé e. ..
. De lin
(.\ htoille), con se illel' de vill e .... '
Belle-de-M ai
(h:lIn eau de) ........... ... ... ...
Bellon a iné , co nseil ler de ville,. " ' ,.'
Ocl5-tl llCC
((le») .hcqu c cie l\1:Il'5-eill e .l'oy. De
nu -
Voy. De Bcsson.
Besso n
(Guill:\\Ime) , conseill e r de ,'ill e.. .
Ilé télhy
(Guillaume) • couse iller de ,'ille . . .
Bé loille
Be,'ay, con seillel' de ville .... . ............ , ....... .
Bela udin, Ilotaire-secrê laire de la ville, etc .. , ..... .
LXX"
CCCL
L \:.'(,\"
XL IU
L XX.:u. V
CXCIX
CCCL II
L'XXV
CL'XXI ~
CL'
Bi e nfa isance
(bureau de) ., ...... , . . . ' . . . .. .
Ui enfa isa ll ce
(soc ié té de) . . .. .... .. ........
Dillaud
(Jn .- Dte. ) , conseille l' mu nicipal..
Ul 3U1pain 1 dÎl'cc le ur dè 1'01lscl'"ato Îl'e de Ma l'sé ille,.,
Bl:1n c
(Jean ·B:1 plÎsle), conseill e l' de ville.
Bl ant::lI'd
(Fra nço is) , ci toye n de l\IaJ'seili e.
CCClV
CCCUI
CL'X
cccc r.x xx
LXX \'
C l . 'H'
,
.,
�-
Dlanquerie
Blé
Blé.
DUI -
(ca pita. in e du qua. rtier urbai n de).
(conun cl'ce d u) .......... . ...... .
Le p ~ p c Clément XI e n donne un
chargement pour les paunes de
Marseill e, pend ant la peste de
1 7~0 ........
, . . •...• . . . .. . ' . .
CCCLI
CCCCL X XXI
CXLV III
et sui v.
(ach,lls d e) " ers 178 0 . . . • . ' , .....
Hl é
Hleschaulp . commissaire de mal'ine .... . ..... , .... .
8œuf de la Fête-Di eu....
.., ...... . , . . ... .
Hois à brfiler "cndu à la vill e pour les corps-de - g:nd e
CCCCLX,X .\:1
CCLXXX IX
LXXX.
LXXV
CCC Lx\' U
L XX I X
LX X X
CVI
X\'I
la ga rde nati ona le en 1Bi l ....... .
(Louis), conse ill er d e vill e ...... .
(Nico las), éehe \'in , es t anobli ... .
(Ch:i tea u) ... . ..... ' .......... .
CCC L
t: '\': CHU
CL,"XX
CX LlU
CX L V
Hl' elh oux, dispensé d' ~ lI'e cO llseillcl' de \ ill e, .. .. .. .
Brigade des cavali ers de la maréchaussée....... . ..
CL VII
CLX X Vl II
CLXXXU
LXX\'
L X X ,T
CCCI V
X CI\'
CL L "l:1I
CCCCLX
CCCCXL
CCCC LXVIlI
C XC'I
Bl'igade du vi n ..... . ........ . ...... .., . .
CCCCX"III
CCCCXL
CL x..' \'
CCL XXX"I II
LXXV
(CCCX L'CLX_XXI II
CXCVI
IhlUcll cl'ies
ÇCCIV
CLXI
Boulangerie.
Voy. Burea u d'a boudan ce.
Boulevart des TI'ois-Jour llées ......... .
Bourd onni èl'e
(chemin de la) ... .. ...... .. ... .
Bourgeois.
Voy. Echevinage Cl assesso ral ,
hlleudan ls du port.
Bouscarlo
(lluar tier rura l de la) . .......... .
Bousquet
(Gabriel) , co nseiller de \'iII e .. . .. .
Boutass)'
(Louis) , conse iller ùe ,till e ... .
8 0utiers
(corps des) . . ... . . . ............. .
Voy . Hôtel de Vill e.
Boutiqu es.
Bracguepot
(Blaise). Voy. Dol.
(de). l'oy . Peste de i H O.
Bran cas
(Cbal'Ies), fournit les baod erolJ es
BI'ebion
port ées deva nt le roi 3. SOI1 entrée
~ MarsciHe.- '1 660 .....
Or est , commissaire de qual'ti cl' pcndant la peste de
1720 .... ... •........ , . . ..
.\: C
CLXX I X
Borell)', co lonel de
Do rel y
Dorély
Bordy
Boucbers
(corps des) .... . .............. .
Boucbet, til s d'Henri , conseill er de vill e ..... .
lJouès de San- Vitou. - Colline de la Vierge de la
Gard e . ....... . . . .. . .... . . .. . .
8ouille- baisse, espèce de matelote usitée en PI·o\'ence.
Bouis, trésorier de la ,'iIl e , s'est distingué pendant
la peste de 1720 .......
Uouj are l , chanoine 1 s'est di sti ngué pell danL la peSle
do 1720... . ....... . .... .
CCCI V
et suh·.
(Andl'é) , conseill er ùe \'ill e . . . . , .
Uoissé ly
Hoissély, t;r hcvi n.
lJ onfil s
Voy De Bonfil s.
Boni n
Voy. De Bonin .
BO lIl ~s ll !>
( I)t~ ni te nt s du ) .. '.' .'
Bonn aud
(Anto in e), conseille l' de vi ll e . " .
(Jn.- FI'ançCl is), fa it seul l' éloge de
Honn e3 U
Lou is XIV, ~ l'occasion de l' arri \'ée du roi 3. Marseil le . ....... .
Honn ecol'sc
(Balth :-.zard). conse ill er d e vil le ..
Bonnet
(Jean-Jacques) ct Clément Angé ly
promettent de faire 1 le ~S juillet
1663 , un e p:lI'ti e des muraill es
des nouvell es infi r mel'ies .. . . . , .
Bonn et
(N icolas), "end du hois à br ùler
à 1:"1 vU le .......... .
Ilonn eterie
(l'ue de la), ........ . ... . ...... .
.lJoune\'al
Voy. De Bon neval.
Bonn eveine
(vill age ci e) .......... . ... .
Bonn evein e.
Voy. qu artier r ura l de Don neve ine .
Bon Secours
(hamea u ct paroisse de N.- D. de) .
DUI! -
CCCCL X VII
Bl'i gad e du yin .
Voy. BU1'ea u du vin .
Brigadiers du guet .. . .. . .. .. . ... . .......... . .. ..
Hrouc bier , conseiller de \'ill e .... , . . . .. . . . . .. . . . . . . .
Brune t
(Antoin e). La ville le cbarge, sous
Je ca utionn emen t de Matbieu
Gay , d e di\'ers lI'avaux pour la
double enceinte du laza ret. . . ·.
BUl'ea li ce ntra l de Marseill e . .... , .... .. .... , . . . . .
CCCC XXXVIII
CLX
CXXII
CXXX III
et sui \'.
�UUl' e~ u d · ~Uollllallce.
-
DLI\' -
-
GI'a ios, bou l:m ge ri c, e lc . .. . CCCLXXXVII
CCCCLX I V
Burea u d e bi enraisan.ee. - Secours publi cs. - Gl'and e
Miséri cord e. - Hô pital généra l
d e la Misé ricorde, - PaUHes
hont e ux .,.... ..... '..
CCLXXXVIII
CCCI V
Bureau d e la mal'in e. - Co mmi s~;l il' e eLoffi ci el's tle la
mal· ine ..
Burea u d e la santé.
Burea u du vin .
Cain'all s
(q uarti er l'u ral de). - Sa int-Pi e rr e
(Barthéle my), co nse ill er de vill e ..
Ca ire
Cairo1l
(quartier rur;11 d u). - Sa inl-Loup .
(cor ps ti cs) .............. .. .... .
Calrats
Cal\'aire é tab li à Marseill e CH 1. SiO......... ' .
(,'illage, paroisse, église e l ea ux
Ca moins
therma les des) ....... . ... , .. . .
CCCLx.xxvn
CCCCLXIV
(\'alc. ti n) .. ....... . . ..
Bureau du \'in.
Burea ux des censaux ..... . . ......... . ... . ....... . .
C:c:crv
LXXV
CXC III
CCClX
C L UX I X
CLXXVI
CXC
CC LX XX I X
Call1 ous
Voy
Inl1 l'1n el'i es,
Intend:m ce sa llitaÎI'e.
Dl'igade du \'in, e tc ...... . .. .
DL\' -
Camp- Long
Camp- Long
Campo u
(Annibal) , ce ntenail'e. - Acte de
d écès, etc ...... , . .... ..
(paroi sse de la 8edoule ct de) ..
{quarti er ru ral de) ...... ..... .
( Thé rèse),
vc nd un e
ccccxx
r u rale~
CCCCII
meut du lalal'cl .. '
C<':CCL~
CLXXV
CLXXX II
pro prié te
••
la "il e pour J'agrandi sseCL~
C't.X I
Ca ll1 pou.
Candoll e
Voy. Hôtel-Dieu 1
Infirmel'Îes .
(Bl:I' L), consul de Marseille eu 1480.
CLXl\'
C LX V
Ca nd oll e
Candoll e
Ca.1livels
Cane t
(Jacqu e;;). assesseur de la ville ...
Voy. De Candoll e.
(pal'li politiqu e di t des) . . . .. . . .. .
("ilJage paroisse e l égl ise du) . . .
1
CLX I "
XL
CLXX "
CLXX I X
Ca noa t
Caba sson \'c nll un e pal'li c d e 11\ 111' à l' in tendance
san itaire 1 ntcessairc au x Înfll'IneJ'Ïes .. ... ... " ............. .
Caba sso n
(FI'a nç.) " end une p ropri é té l'urale
pOtll' l'agrandi ssement dul az.ar et
Cabinet d e la re ine (huÎS!' iers d u) pe ndant S0n srjour
à Mal '~e ille , en 1GGO ....... . .. .
(Antoine Guindon dit), co nseille r
Cabl'e tl c
de vill e .... ...... .. . ....... ..
Cabl'i és.
Caden e l
Ca illols
l'oy. De Cab:,iés .
(Gu il laum e) CL Jea n Veli n \'t' nde nt
deux canons à la ville e n '166 0 .
{pa rois!:e e t vill age des)... ..'
Canta/oux
C01l/o-Perdrix
cx l X
(congrrgatio n de Sain t-) ...... . . .
(quartier rural de) ..
. ..... ....
CX x:
Cap elelle
L XXX VIll
CCC'"
CLXXX II
(qu ar tier ru ral de). - Sa in le-Mrll'-
guel'i te. ... .
.. .. . ... .
Ca pe figue , conseill er de \ ille ..... ...... . ........ .
Cape la , com missa ire de quai lier pendan t la peste de
1i20 .. ....... ' ...... '.' .. ... . .
(ham ea u, p:l roisse et ~glise de
S;lillt-LaurenL la) . . ..... ...... .
CXC I \ '
CCCC L X
CLXX IU
CLl:XV
C.xClIl
L XXV
Capell e
(Barnabé), notaire de Marseille 1
f:li l d e~ dOl1S clIn!:o iMr:lb_es à
l'égliM! de Sailll-Bal'lwbé . ..... .
xcv
(; LXXV'
CL';:X X, rlll
•
CL XX VIII
Capitain e d u quarlier urbai n ùe OIauqu eri e .... .
CCCLI
Ca pita in e d u quar tier Ill' baÎ II dc Ca" ai llon . .. ....... .
Ca pita ine du q uar tier lll' bai n de COI'j)S d e "ille . ..... ,
C:l pitai ne (l u quarti e r d e S:ti nt-Je:tn .. ........ ' ..... .
CCCLI
CCCLl
tCC I .1
�-
-
ULVI -
Capitai uc·go u\'el· neur-vig ui er de Marseille .
Voy. Dt Forlia.
Capitaines dc qU ~lI'tiers ..... . •.. .. . . .. . . ' . . ...•
LUI
I. XIII
LXX:
LX XIV
CCC L(
(;CCLXXX l,r
(;CCCXVII
CCCCX I X
CCCCL~XV II
C:l.pit'lin cs, lie ute nants ct gan.l es de la brigade du r iu .
Capita in es marins. Voy. Droits de patente.
Capti fs
(œu\'re de la rédemp tion li es) . .'
Captifs.
Voy . Cotimo.
Capucines
( les reli gieuses) se di stinguent
pendan t la pes te de 1720 ...•• ".
CCCCLXVllI
CCCV IlI
CL VI
CLVIII
t.:âpu cines
(:.\lIées des) . ..... " ...... " . ......
Capucins
(coU\'ent des) ...... ".. ' . .. . . . . .
Capu s, arc hi\'ail'c ou arch iviste de la \'ille.. ....... .
CCCCLXXX IU
CLLX\'l1
cnUl
CXLVII
CL
et sui\' .
CCXLI
Capus, fil s de l'àrchi va ir c ou ue l'al'c hi \'is te de là ville
CLIIl
CLXVI
Caraman , co mmandan t e n Pl-o\'en ce .... ' ... " . , .... .
Ca1'avaiUan
( q uartier rur:."!l de). - S te.-Margue ri te .............. '
Cara\'e lle
(moulin de). . . . . . ' " •. . . . ..." ..
Cardi nal Mazarin .. ". . . ' .. " .... . ... . ...•.. , • ..... ,
(pénilents) ... .. . ....... ' . .. . .. .
Carme lins
CarmélÎles
(rue des) ... , ... .... . ...... . .. ..
Carmes décbaus sés ( les) se di stingue nt. pendant la
pes te tic 172 0 , e tc ... . "., ......
DIX
DLV II -
Caste llànne
(place) . . . ... .. . . '" .. .. . . . . . . . CCCC J~ X1X Jl r
Castellanne
(co mte de) . VO'y. de Castellanne.
Cas te ll anne
(de). Voy. Espagnols.
Ca stellann et, dé puté à l'assemblée nationale . .. .. ... . ccccxcv
Castella,.
(q uar tier rura l de) . .. . ...... "... CLXXX"t
Ca ta lans
(hameau des) .... . .. . . ... • . ....
CXCVI
Cata lans
(pêcheurs) .... , . ...... , .. • . . .. ..
CXCVI
CXCl'1I
Catelin
(Toussa inl), échevin ....... , ... . ccceLUI
Caull et, I11 s de Marc (Gaspard), ca pitain e de q uartier .
LXXIV
(au vet
(Gaspard ), conseiller de ville, .. ,
LXXV
Ca u vin
(J ean-Jacques) , éche \'iu, ....... , CCCCXXX III
Cava illon
(capitaine du qu,H'tier UIbain de) .
CCCLI
Ca\"3 li e l' de St.-Victor., ...... , . ... , .. , ...... . .... .
CCCCX I X
Cavalie rs de la maréchaussée ... . ... . ... , . . ... . ... . CCCCLxvnl
Caze, panien t à surprendre le fort de N.-D. de la
Gard e ... . , .. . , .. . .... ....... .
x :u n
CLXXVI
Cayols
(paroisse et \'illage des) ....... ,".
CLxxx, rrn
Ceintu re de la r ei ne et don gratuit. ......... . . , . ,.
Célicr
( 8arth ~ l emy ) . conseill l!r muni cipal.
Cellier, capitaine de quartier .. ... ......... . ..... . .
Cen sa ux.
- Courtiers, ... ' ... .
Censeur du collége. Voy. Collége roya l.
Ct,~this
(village de). - St.-LouJ) ...... .
Certificats de sa nté ........ .. . ' ................... .
Cer tificats de santé.- Voy. Paten te!; bl'u tes maritim es.
Ce rrs.
Voy. Cha sse aux cerfs .
Chatne du port. . . . , . . . .. ' . , . ...... .. , . . . . .. .. . . . .
cxerl'
Lxxn'
eeccn
C:telll
LVII
LVlI
CCCCXVII
CLXXX!
CCCC.XX...~1l
LX.XXl'1
CCCc..X,L
CCC" 11
CCCCLX"III
C I~ VIl
Chair
(droi t d'once de la) .......... .. ..
Chaix . co mmi ssa ire de quarti er pendant la peste de
17'lO .. . .. . .... . ... . . '
CCCCLXXlII
Carry, acadé micien .. , .. . , ........ , ......... " .. " .. .
Carriè res de gy pse du quartie r d es Ca ill ols, ... , .. .
Cartz
(quartier de)" ..... , . • . ... . . ....
Ca se
(Lo ui s de) e t J ean-Louis de Clandc \'ès sont députés \' CI'S le l'oi ,.
XeI\'
LXXV
LU
xxx
CCCCLX" II
OLXXXVIJI
CL"<:XX IU
eecci
eLXXII
CLXXlfi
Cha lamond de la VisclMe 1 académicien .. ,
Cha mbon
(LouÎ!;), échc \'În ., .. , .' .. .. ,
Cha.mbre de comm e rce ..... · .. ' . .. .. ' . .... .. ' .•.. '
CCCCLX."II
CCCL
I. XV
CCLXXXVlll
VI
"
CCccx.xxn
,.
�-
l ) LVI Ii -
ChamJ)I'c de co mm CI'CC. - Voy. Couunc l'l,;c.
Chambrc de justice des grands jours . . . ...... .
-
I. ~
\
nUl -
Charles III du M:lin e. - Son arri" é e à Ma l'scill e, etc .
Char les IV, roi d'Espagne ...................... .
LX.;un
Chambr e des avo ués ...... . .. . .... . . , ......... , ..
Cbambre des nouires ...... , . .. ........... ' ..... . ..
Chambrc e l ant ichambr e du l'Oi. - Voy . Huissiers.
CliQm.p {lol"" Y
(quartier l' ura i de). - Sai nte-Mat·g ue ri tc . . . ....... ... .
Champ Marlot
(qu ar tier de), .... "
Chanc.elie l' dc P l'ov ence. Voy . De J arcn te.
Chanoine de St.-Mar tin. Voy, Dayin .
C b ~Hloines des .\ccoules . .. . . . .
Chanoines de St.-Mar tin . ... " .' ..... . '
CCL'X...'tXV III
CC I. xxx \'tn
CXCI "
CL X tx
C!. "i H
C L\. ' \.
Chan oines qui se sont di stingués pendant la pes te
de 1720 ..•.....• .. - ... .
Chan son paloi se co ntre le du c de Mel'cœ ur ... . .
Ch:\Iltelol, couse iller munic ipal ... , ... .
Chapelle d e l'Hot el de Ville ..... " '. _........ .
Ch:lpelle du qll:lrtiel' l'ural de la Ma gd e!ein e ........ .
Chapelle de l"églisc des Triuit:.\ Ircs .......... ...... .
Chapelle de N.-D. de la Garde (adminis ll'ateurs de la)
Chapelle sou s le litrc de N.-D. d'Aide . ......... ... .
Chapelle
Voy. Egli se du , illage de St-An toin e,
Eglise du village de St-Louis.
Chapitre
{cours du) ........ .. .... " " ' ' ' '
Chapitre de La Major.. ... ........
.. ....... .
Charbonnier
Voy. In fi rm eri es.
Chariot Lriomphant prom ene d:lll S la " ille en 16GO, à
l'occas ion du ma riage du ro i.
Charité
(hùpital de la) ..... .
CX LV
x"\.:\: , ' 1
CI. ~
"
CL \.X "II
C I. ~"'(X I
CCCC t..X.xS lli
( le capitaine), co mmandan t le
GïQt1d-Sailll-. l nto i Il C, arrire à
!lJal'seiJle, Oll il appol'te la pesle.
XCII
CCCCLXX
xxx
CCCII
CCLxxx t ~
CCC III
Cbarles
(To ussai nt) . Vo y. Es te lle.
Cba1'les H d'Espa gne tes te, e n 1700, e n fa\ctlt' d e Phi -
c ~~"
LXXXII
CLXXVII
CLXXV II
CXCI V
LX'(.X
c
Ch:Heau Bord)' ... ,.
CLXXXlJ I
Chàlea u de FOlltainieu ... , .... ' .. . . . .. .......... .
Château de St-J oseph.. . ....
. .... ' ...... .. . ..
Ch:îteau de St-Marcel. ..... .. .... ............... ..
Châtea u des Aygalades ..... . ..... ... . ..... .. .... ..
Châtc:\U des Tourres . .. ......... . .. . ..... ' ....... ' .
Ch:1 lCaU d' I f ........... . .. . · . . ···· .. . ............ .
Châte:l.n Gérin
(le) es t ac he té pour la formation
d' un e partie de la troisième enceinte du Ina re l. ....... . . . ... '
Chûteau-G omber t ("iIIage. p:lroisse, pé oilenl s, con grégatio n ,e tc. , du CJ.llarti er de)
CLXXX III
C.'(.C"I
CLXXXl U
CLX XX"1
CLX.x X1U
CJ. xxxv
cc
CLXUI
CLXXV
CXCII
CCC"11
I.~X'\.V
l' '
XCII
cccn
lippe (l' Anjou , pe tit- fil s de Loui s
...
.,
XCltl
Ch alau d
CX I
CCCC XL I V
XlV ........... . ............ .
CLX ~ I X
eL SUÎ\' .
CCCCXX I
Cha-rité
(rue de la ) ... . ... .... .. .
Charité
(pa uvres de la) ...... . . . . . .
Chari té ma tc rnc lle (socié té) . . ... . . ........ .
C.,;,cv
Charles-M arte l poursuit les Sarr:l!; in s .. ' ..... ' .. .. . .
Char lois.
Le co nse il approuve le paiement
q ui lui es t fait pour les l ra "aux
p :U' lui CXl-Cll tCS p OUl' la cOll ll'cjctec des infirmcl'ies .. '.. . .....
Cha l'lot
(Pie l'I'c) ra t'l Toulon da ns l' intérè t
de Marseill e.. .... ...... .......
Charlo t
(Pie l' re) e t Picl'l'c Garambot, raleLS
de ville .
., ...... ".'
Charpuis .
Voy . In(h'meries.
Char treux
(quartier rural des) ... ...... .
Charlre ux
(chemin des ). .. .. .. .... .. ..... . .
Chasse :H1X cerfs. Le l'oi Ré né 1:::1 fesait d:ms le q uarti er de Ste. -M arguerite ... '.'
Cbasta gni er, peintre, pe in t les bannièl'es el les armoiri es por tées dc, a nt Louis XIV 'à.
son entl'ee h lIar seill e, .. " ... '
CCC"It
ccc,"
CL.'UH
CLXL~ "
, ..
�DL X -
CMteau Vel't. .. . . ... . . .
. .. . . . . . . . . . .. ..
Cbaud ell e
(quarti er l'ural de) . . . ... .. . , ..
Chaudoin possède un e bell e source d'ea u au quartier
de Sa int- Antoin e. . ... . . .......
Cballdon est di spensé d'être conseill er de " me. ..
Chaudon, :1\'OC:1 t. Voy. Pl'ocès de Laead ière .
Chaulan , échevin . ........... . ..... ' .. ,.
0
Chemin d' Aix.
J'oy. Hôtel-Di eu .
Chemin d'Aubagne (pelit.) .. , .. . , ................ ..
CLXxx
CLXXX I
CLXXXIV
CCCCLX
CCCL:IVII
Ct.:CLX X"1I
CLXXX\'1
c x(av
Chemin de la Bourdonni èl'e .
Ci holl
(le cIJe\'aliet' de) , aujoi nt au mairf'
de Marseille ... . ........... . '
CiiJon .
Voy. Sibon.
Cimeli èl'c de La MajOl'. , . . .
. ......... ..
Ciladelle de Sai lll- Je:m. Voy. Forl Sa int-Jeall .
C, iL"'ldeli e de Sa int-Nicolas ...... . . .. .
.
.
.
... .
...... .
o'
0
..
.
... .
.. . ....
.
..
0
CCCC LXX:IlII
CCCCL L't.'<1Il
CL XX \'II
CX VIII
C:(1 X
Chemins et fontai nes de la ,'ill e. . .. . ......... , .. . .
Chem in s publi cs . , .. .. ". . . . ' . .. ', . •.. . • . . , . . . .. .
XXX I
•
Clément XI
CX L"tlJ
e t suiv .
CLx'\;vn
CCCCLXXXIII
Chemi n de Home (\lieux) . . .... .. . ........
Chemi n de Rome o u de Toulon ... . . · ..
Chemi n des Charll'cux ... . . . . . ... , .' .. .. , ....... .
Chemin passaht derrièrc les infirmel'ies .. .. .. •.. ...
CCC"1f
(les) se son t distinguee s pendant la
pes te de 1720 ..
(le pape) donn e un cha rgement
de bl é po ur les indigenl.S de Marseille, pendant la I>este de 1720
CLXXVIlI
o .
( ,C\:C I
XUX
ClaÎl'isle:.
C L.XX IX.
Chemin de la Magdeleinc . . , .. . ... "
I>LXI -
CCCCIi
LX\'I
Clés de la ,'ill e , faites Cil 01', pour être prése nt ées à
Louis XIV. Voy . Soli \'e .
Clés des portes de la vil le, .. ... .. .. .
Cloche tle la grande horloge (l a) eSl l'e·fa;~e:.·. '.-.·.·.·...... .
Coga
(Ibrahim), amba ssadeur tunisien ,
arr i,'e ~ Marseille . .. . '
Colle-Pélado
(collin e dite) .... ... . .... . ..
Collége de l'Oratoire . . ..... . .. .. . , ., . .... '.
CCCCLXXXlII
CXC IV
CCCCXlX
CCCCXLlll
CCCCIII
Chemiu s .
Very . Route.
Che\'al de Sa int-Victor .. , . . ,
Cbeva lier Rose.
Sa conduite pendant la peste de
1720 ... . ..... ....... .
Chkoy neau, médecin , s'est di !'tin gué pendant la peste
de 1720 . . ... , .......... . .... .
Chicusse
(André), mailre canonni er, em ployé
pendant le séjour de Loui s XIV
11 Marseill e . .. .. ...... .. .... . . .
CCCCLXX
CCCCX I X
CX LJl
Lxun
I~ XXXJ It
r. 'txxv '
XC I
.~CIII
Chieus se (Nicola s). Voy . Infirm eries.
Chirurgiens
( bref d'indul gence pour les)
accordé p ~U' Cléme nt XI - 1 720 .
Chirurgiens des hôpitaux ... " . . '
Chil'urgiens .
Voy. Hop ital ,
Hospice ,
Val'il\S.
CLI
f.CCC :I \' JI
Co ll ége de Saio t- Jaume .. . ' ... .. ........ . .. "
Coll ége des jés uites . . . . .
. . , . .... ..
Co ll ége
(Réparations fa ites ou à fJire au),
Collége l'oyJ I.
Pro\'i seul', cen seu r, professeurs et
aumôni er . ... . . ,. ' . . . .
Colline de Sa inte-Croix. ' , .. .. .... .. ' .. , . .. .
Colline de Vaufrège . .. .... ....... .. .. ........... .
Collin e dite Colle·Péfado . ... .. ... . . .. .. .. .
Collines de la Viste c t de SelHèmes ,. , ... ..... .
Colli nes de Saint- Cyl' ........ ... .. ... . . ' .. ...... .. .
Colombie/(q uartier rural de) . . . .. .. . .. .. . .
Com édie
(mémoire SUl' le tapis du corps
municipal à la) ....
Co mmamlant de la gend:H'm eri e royale.... . . . . . .
Co mm and an t de la place de Mal'seill e . . . .. . ... . . .
Com manda ut la 1'- subdi\'isiou de la 8- division miliL'lire . Voy , Col'sin ,
Com m:l ncl eur de Cuges , f..ère de G;l ~ J> :\I' d de Niosell es
VI.
K
CCCCLXX III
CCCCXLrv
L XVI
CCLXXXIX
CXCI V
C;tC'V
CXCIV
CLXXXV
CXCVIII
CLU YUI
CCCC LXXI
CCLXXXIX
CCLXXXIX
1
XXVIII
, .'
�-
DLXII -
(c ham brc J e) . . . . , ..... ' ...
Comme l'ce
(j u ges ~c) ..... " .. ' .. .
Commerce
Comme rce
(g l'eflie l' d~ s taxes du) . .
Comm e rce et manuf:lc ltll'es . . , . . ' .. ' .. . . , ...
Commercc.
Imposit ions nom'e lles S Ul' les march andi ses ..... " ......... .
J. ~ l'
L'\II
LXII
C~ I "
CCC LXV I
CCCCXV II
ecccxx:xlX
LX VIII
CCCCLXXX I
LVlI
CCCC L x..XX\' I1
CCCC I. XXX I
CCCCXXXVII
CCCC LXIV
conlilli ssa il'e de marÎlle (Ul esc halllp) ...... ' . ' ." .... CCLXXXI X
Commi ssaire pl'o\'incial lie s g uerres, .. ' .. , ... .
CCCC XLIII
t:omrui ss.'1i res répa l'tite uI's des con tributions ...... .. CC LX XX VIII
Commiss!"l ires de police.,...... ...... ... .. . . .. . .... Ct : LXXXU.
Commi ssion 3thnin i::M ah,'e des hôpitaux (ule mbres de
la) . . . ...... , .... .. .. " .', .. ' .' CCLXXXVI1I
Commission pour la sUl'veillallce des pl'Ï sons, ...... . CCI.xxx vm
Comm un autés re ligieuses qui sc so nt dis ti ng uées penCLV
dan t la pe ~ le de 1720 h Marseille
Commun e d'Allauch (curé de la pal'o isse de la)... ... .
CCC VIII
Co mpagnie de J'al'sell::ll. Voy. AI's ena l.
Co mle
(Jean), \fIlU du boi s à bl'ùle l' à
13 vill e ..... , ... " , ... , . . . . . .
.H
Comte d' Alai s,
l'oy . d'Alais .
CO nlte deCas lellane. Voy. de Castell ane.
Comt e de Gri gnan (lIô lcl du ). Voy. Hôtel,
comte de Pilles.
Voy. de ForUa. co mte de Pill es.
Comte ce Pl'o\'ence. Arrivée e t sl:jo ul'. - 1777 . .. ' . CCCCLXXXV
Comte de Sa in l- Vi c tol', Voy, Villene u\'e-Bargemont. .
Comtes
(ham ea u ùeil) ..... , .. " ...... , CLX].X l'll
Comtes
(paroisse de s) e t de Sain t-Vi ncent.
CLXX l'1
Cotimo.
Origiu e e t é Laulissem(:I1 L de ce
droi t. pe rç u à r.larsei lle pO Ul' la
ùélh l':Hlce des ca ptirs . , . . .. '"
CO lla t' St d l~ll' gf J e 1:\ ('o n ~ t lllCli OJl de Irois arcades
:I U:l /lomell es infirmeri es. sous
la Cal1ti Ol1 ùe Pi e rre Lom.hal'd.
Cunciel'g e de l'Hôtel de Ville (Milice de) ...
CCCCx ur
~CC LXXX l' l
Co mm el'ce de Ma l'se ill e.
Com me rce de M:1 1'seille (eX l}éditions CO Il CC1'nant le).,
Co mm el'ce de Ma l'se ille (le) otfl'e nu ,'aissea u de 110
pi èces :lU r oi. ............ .
C.ommerce dll bl ê, ... ' .. ' ....... ". '
Comm erce.
Voy. ConÎ mo.
Por t de Marseille .
Com mis des a rch i,'cs . .. ... , ... . , ..
I>L:<III -
CCCCL'XVI
Conduit de s eaux des lI o 11 \'ell~ s infll'me l'ies . conSll' uit
par Coudonneau ... ,
Con rrérie de pé nitcnts blancs. dits de Sa inte-Anne .
elablie à St-Louis ...... .
Conrréri es de pénite nts du lt:l'ritoÎl'e .. . ... .
Con rréri es de pén iLe nts. Voy. Pénitents,
Co ng réga ti on de Ch~·lte3u-Gomber t. . ........ . .... ' .
Congr égati on de N.-D. du Mont. .................. .
Cong l'égation de St. - C:llln::tt. ... . ..... ... ......... .
Cong réga tion de St.-Jose ph et de N.-D. du Mont .... ~
Congréga ti on de St - Laurent. ' . " ...... , ..... .
Congrégation de St.-Lazare . . ........ . . , .......... .
cv
C LXx.,"( IX
CCCl ' ll
CCCI I
Ct;C ll
CCCII
CCC \'(
cccn
CCCIII
CCCYI
Congr égation de SailH-Lou is de Gouzague du PetitSéminaire" . ...... . . . .. ..... .
Congréga tion de St. -Martin ... . , ....... , .. ,
CCCYI
Congr égati on de St. - Vic tor . .... '
CCCl'l
CCCllr
CCCVI
Congl'égati on de St. -Vincent de Paul. , . " .. . ... ,.
CCCItI
cccm
CCCVI
Congrégation des D:Jmes du Sa iot-5..,cremeo t de St.Ferl'éol ..... .. ............... .
CO ll gr~ga tion des SainlS-Anges .. , .. ..... . .... , .', .
Congregation du MOlJt Carlll el. .... . .. . .... ,., . .... .
Congr ég3tion du Sacl'é-Cœur de N.-D. du MODt ..... .
Congréga tion d u S::linl-Enfant Jésus . . ............. '
Conse il et conseillers lie ville. - Composition du conseil, mode d'c lection des conseillers. conditions d'!"I dmission, CIC. ...
cccm
CCC II
CCC YI
":CCl'.
CCCl ' l
LIX
LXIV
LXY
\' 11
cccl.1n
C t~ C LXXIII
�(~(l n se il
et
co n ~c ill e l's
lILXI\' -
-
de \'ill e. - Co mposition d u conse il , mode d'é lec tion des co nseill e rs, co nl1itions d'admi ssion,
rtc... ........ ... . . .
Co nse iller de \'ilJ e. Voy. Roq ue.
CCC I. )..\. \ ' l
CCCLx'X\' 11
CCC LXXX" II
(CCCXX.III
f:CCCXX" 11
CCCCXXXII
I:CCCLV
CCC CL X
CCCCI. X"t ll
Conseil de vi ll e.
Vv y. Avocat.
Conseil et oratelll' de la vill e. Voy. Pi chaly d e Crois sai nte,
Timon-David.
Conseil des troi s or<h'es ........... .. ...... . ... .
Conseil des prud'hommes .. . ... .. .......... "," .. .
Conseill ers de \'ille. ( Dispen se pour dive rs d'exercer
la cbarge de) .•... .. .......
Conseiller s de ville pour 1767 .•..• , . , .......... .
Co nseill e rs de \'ill e. Vo y. Alliés,
Bain,
Bé toil e,
Bouche t.
Dretboux,
Cape fig ue ,
Cha ud on ,
Dai gnan ,
Delierbi s.
Delorme,
Dllpuy.
Creling .
Lagarde,
La Salle,
Maze t .
Mic hel,
Monin,
Napollon ,
Paul ,
POl'I'y,
m .IV
D,ru
CCLUX"1lI
Sabain,
Serve l ,
Soussin.
Venture,
Verrier,
Vill ene-ufvc.
Conseil lcl's muni cipau x (maire, adjoi nts c t) , . . , . . ...
Conse ill el's du co mm erce. , .. . ........ ' ... ... , ... '.
Conse ill ers de préfectul·e . . . ... .... . . .... . ... .. . . ..
Consel'\'ateurs de la Santé. - Attributio ns , e tc... . . .
Con ser\'ateurs de la Santé. Voy, Intend ance sani taire .
Consigne.
ConSl!·uc ti on. e tc . . .. , ... , . . .... ,
Consigne.
Voy. In tend :.IIlce sa ni taire.
Consoles.
(qua l'ticl' l'UI'al ue). - St.-Gigll iel..
ConstanL , éc he\ il! . . , ......... . ......... , , . . .. ... . .
Co nsul
(juge) .. , ............ .. .
.,
CCLXXXV III
LXV
CCLXXX I X
CXXX IV
CCLXXX \ '
CleC\'
CCC LXVii
CCCCXIX
CCCCX LII
CCCCLX.
CCCCLX
Con sul marseillai s!). AIge l'. Vvy. Nal'o ll oll .
Consul at remplacé pal' l'éc hevi nage et. l'assessol'at en
1660 ..... . .... . ....... . ..... .
Co nsulat
(le Ures SUl' le ré tabli ssemen t du).
L"llf
CCCCX.L\l
el suir.
Consuls cl asscsseul' élus pa l' Je peuple e n 16aO ...
xx
XX I
Consuls e tassesse ul' nomm és pal' le roi e n '1657 .
XX I V
Consul s e t assesse ur nomm és le !8 oC lobre 1658 ....•
XXV II
Consuls et assesseur nommés le 26 janvier t 659 ... , ..
XXX" 1
Conlagion
Voy . Pesle .
Contribu lÏon s.
Voy, Droi t d'once sur ):. c hail',
Impositi ons.
Contributions directes. CommisS3ires r é partite urs .. CCUXXVUE.
Con trôleur de l'an noneric ..... . ............... , • .
CCCCX"III
CLvn
Com'alescents.
(bôpital des) •.•. , ......... ..... .
COltoo.
Voy. Lejea n e t CoUon,
Cor bière. comm issaire de quartier pe nd ant la peste
de 17îO., . . . .. .. .. , .. , ..... ,.
CLXlll
CCC I \ '
Cordier s
(corps des) ... . ..... ' . ... .
ccc\'
COI'do nni el's
(corps des) ............ ..... ... ,
XL
Cor ni er, avocal , es t exil é de lIarscill e. ' ... ' ., . , .
xu
..
�-
I>I.:nr
CO I'ps- dt! -ga rdè . Voy. M:U'g uè l'it.
(capit.ai ne du quartier de)., ... . .
Corps de \' ill e
Corps des be l'gcl's . . . . ' , . , . ' ... , . .. .. , . . .. , .... . .
f.orp s des bouc he rs. - Bœ uf de la Fê te-Di e u ... ..
Co rps dcs houliers .. ... ..... ' ...... ' . . . . . ...... . .
Corps des calfats .. .. ..... . ........... ... ... . .
Corps des co rdiers ................. . .. .. . .... ..
Corps des COl'dO lllli or s , ...... ..
Corps cles me n uis ie rs .... ". , .... , .......... . .
Corps (l es pf:c beu l·s ... ....... ..
Corps des por te faix. .
. ...... . , ..
Corps des taill e ul's . . . . ......
. ... . . . .. . •..
Corps dcs to nneli e l's . . . ..
.. . .......... ..... ..
COfi'alic l's.
COIII' tie l's .. . , ..... .. , .... , .. . .. •
Corsin
(bal'on), commandan t Iai n s uLu)i ,i sion de la S· divisio n miHtaÎl'e.
Co udonnèa u .
Procès "erb:l l dc !'t!cc ption des
tl':l"3 UX fai ts pal' lui pOll l' le co nduit des caux dc s no uvell es
inllrmCI'ies ................... .
Cougo urdan
(J .), co nseill c l' municipal. ...... .
Couronllel
(quarti er rural <le)- St- Gi ni ez ..
Courraud , co nsei ll e l' de ville .. . ..... , . .. ... , .. .
(garde du ) . ... , ........ . .. , ..
COlII'S
CCC LI
CCC IV
CCCIV
CCCIV
CCCIX
CCCIV
CCCV
CCC IV
cccv
rr;cv
CCCV
CCC I\'
CCCCII
CCLXXXIX
ex
CI,"(:
~CXCV
LXXV
CCCCXVI11
CCCCXL
CCCCLXVIII
CCCC LXXX III
CCCC LXXXIII
CCCCLXXX III
CCCCLXXX III
CO UI'S des C:lp u<: in es o u de Me ilh an ... '.,
.. ,
COUl'S des Lyonna ises ou de Me ilh an .. , . ... .
. ,.
Cours de Villi el's .. ' . , . .. .,, ' . . .... , ., . . ... ,. . "
Coms du Chapi tre ........ '..
.. . , .... ,'" .. . .
Co urs d u Pommier '., . ... ". ' .. . . '
CCCCLXXXIII
Co urticrs d c commC I'CC.,.
CCLxxxvm
tll . ~\'1f
-
CO II\'Cn l ùcs ~ l allJ s AugU!)lin s (~gl isc Ju) •.
CCC I'Couven t des gl'and s Augu stin s, Vo y. l)rédicateul' .
Co uvent des Aug ustin s r éfo l'lnés. - Sa int-Vin ceut de
Paul. (ég li se du) .. . . .
CCC I ":
Co u\'ent des ca puc in s .. ,
.... ,., . . .. . , . . . . . , .. .
C f."1 :XV I'
Co uvent dcs STa nds Ca nnes (égli se Oll). ' ....... .. .. ,
CCCI":
Co uve nt des grands Ca l'me s. Voy, L::.mpe de Not rcD::lmc du Mont-C::.rmel.
CO U\'C ll t des g l'aml s Carmes, ét~, b l i :lUX Aygalades
CI. XXX III
Co uvc nt des Carmes déc haussés..
. ..... '."
CCCCI. XX flr
Couve nt des Domini cains ." ... .. , .. , .. .. ,. ,
cxc
Co ul'e nt dcs Obse r \'a nlin s t' tabli à Sa i lll- J é rôn·I~',·.:',
CLX \: 'L
Cou\'e nt des Reco llet s (~glis c dn) .
CCC I XCo uve nt des Tri .. il ail·cs .. , .....
CCC VII
Co uven t des Tl'Înilaircs déc hausses,
CCC \' III ..
Couv cnt du Refugc, VO !J . Ma ison d u I\ cfuge.
Couvre-feu .
(gages li e la pCl'sonne c hargéc de
sonn er la l'eU'ai te 0\1 le) " . . .. . (;CCC l.~\ 11'1
CI'éant.:icrs de l' hôt cl de \'ill e . .. , ... , ........... .
CCCCLXIV
Cl'CSp
(Jn -UaIHis IC), con ~e illèr munici pal
CLX
Cris e t ban s publi cs.. .. . .......
.. .... " ...
LVII
CI'o issai n:c
( I)ic ha ty de ). J'oy . Pkhaly dc
Cl'oissa inte .
Croix de Rey nie r (hameau de la) .... ... ... ',.
CLX .'t \ ' 1I
Cros de Pébré
(quarti cr de), .. , .. '" .. , .. , ... "
CLX .1:X 1I f,J
<':rolles
p,Hoisse e t
(qu:lI'Lier . vill:lge
rgH~c des.,. , .
., .... .. ""
CLXXV:
C LXXXI
c.uges
<le co mma ntl cu l' de) . f. 'è re ùe
Ni oseUes ...... .
CIII'agc du POI't
(quais e t) . '. "
CCCC II
Cousiné ry
Cousin é l'Y
(Ba l·thé le my) . l'oy. Candolle.
(J ca n) fournit la so ie et les autres
at'ti cles néccssaircs à la confecti on des banni èr cs 1>OI,tées de \'a ul
le l'oi à M:lrse itle, en 1660 .. .
Cou tron es t blessè clans Ic mOuvcment pop ula ire d e
'1658.,., . ..... . , ... ,' . . . . ... .
<':o ullr ou
(lI c llri de). Voy, <':o ns lli s ola sscsSCII\' tl IIIS p:lI' le l'CU pie en '1650.
LXVI
L~VII
Curage du pMt .
SC III
XXV III
XXX I V
l'o v · In tcndants du port,
Trésorier dc la ,'ill e.
Curé d'Allau c h ....... , ..... ..
ClH'é de Mazargues .......... , ... " . " .. . ... , " .. ..
Curé des Aygalades. : ....... , ..... , . ........ .... .
Curé dc S:l int-Marlin,." .. ,. , .
(Ni co las), con se ille!' d c \'- ille,. ".
Curct
Cypiè res
(de) Vo y, de Cypi è rcs
Cy pl'Î:l ll i.
1'0.'1, d-.! Cy pl'ial li.
CCC VIII
CCCVll l
Ccc\' m
CCCCLXX
LXXV
•
\
.
�-
IJI.X " fi 1 -
-
DLX IX
n e Baussel pèl'e et Ols, . ..
XXX I V
,
XXXV I
XXXIX
De Ue:l uli eu de Bazac (Ni<.olas) ...... . ... . ...
n e Beausset , arcbevêq ue d'Ai x et d'Arl es., .. ,... ..
)J
XL '
XXX I
CCLXXVIII
c t s uh·.
CCXCI
De Béjoun , intendant du roi en 1660 •....
De Belsun ce , évêque de Marse ille., .....
XC II
CXrxV l 1i
CXLVI
Dai guan
D' Aiguebonne
(JC:Hl ) 1 cOll se Îllel' de ville, ... .
( le marqui s ) 1 go uverneur I))'o\'isoi re de Prorence .' . ......... .
D'Alais. gOU\'el'neur de Prorcnre .. , . ..... .. .. . ... .
D'Albert."
(Sifred ) .... , ,' .. , ' .. "" .. .
Damas
(de). Voy . De Dam as .
(Antoine), conseiller de vi ll e ....
Daméric
Damél'ic
( Germ:lin ), trésor ier de la ville
en ) ÛG3-1G64. .•......... , .... .
Dames de la socié té de chal'Ïlé maternelle ........ .
CCC L
XX I V
U
d e 1720 .......... . .... , . . . . .
O'Anthoine, ma ire de Marseill e de 1806 à 18 13 . , . . . .
Darbés
(Pi erre) 1 greffiel' de la chambre de
jus tice ven ue à Marseill e en 1660.
CCCCXXX I
CLXv
LXXV
CXV II
CCLXXX IX
CCC III
CCC III
.'u .
CLXX II
cr. xxX IIl
LXXXII I
LXXX IX
D'Arene
(François) . Voy . Cons uls.
D'Arène
Voy. Gére ntes-Venell es.
Darmand
(Sci llio n), conseiller de \'il le ... '
Dauphi n
(Loui s), éc heri n " ... , ..... .
Dayid
Voy. Peste de Marse ill e.
Davi n , cha noÎn e de St. -Martin , député à l'a ss~mb l ée
n:l Lionale .......... '
CLXXXV
I
CCC III
. . ..... , ..... . .... , . . . .
Dames du Heruge ... ....
Dames du r eruge. - Voy . Maison du Rerllge,
Dames du Sa int-Sa cr eme nt de l'égli se de St. -Ferréol
(co ngréga tion des)" ., ... "" ..
D'Anjoli
(le du c) lose chez Charles de l'lI azenod, en 16r,O . ..... . ...... . . .
l)'Anthoin e , commi ssa ire de quarti er pendant la pes te
CL in
ct s uiv.
l.XXV
ccccxx'
CCCCLU III
Of' Uelsuncè.
De Béring hen
Vo y. Sacré-Cœur de Jésus,
(Henri) , gouverneur du rort S:)io tJean ....
De Berni s est nommé protecteur de l'académie de
Marseill e .................... . .
De Besson . co nseiller aux conseils du roi ....... .. , .
De BantUs . li e utenant de la sénéebaussée d'Ai x ..... .
De Bonin, an cien éche \'in ......................... .
De lJonn eva l
(Houx > sieur) . échev in . . . , .
Voy. Peste de 17 20.
De Drancas
De Cabriès
(maiso n de M. ) . . . ., ......... ..
De Ca mpou
(Maison de M. ). ...
.. .' ..... .
De Ca nd oll e
(Antoin e), Pierre Gueydoo . Barthélemy Cousiné.'y ct Cla ude
Reyn:lud so nt élus consul s et
assesseur le 28 octobre 1.659 ..
De Ca stellanne .
Voy. Espagnols.
De CJs telianne
(M. le co mte) possède aujoUl'd'hui
le cM Lea u des Ayga lades . . . .. ,.
De Cibon. adjoin t au maire de Mar,!;eille . ... , . ... . .
De Coultron
(Hen ri). Voy. Consul s e l a ~s e ssc Ul'
élus par le peuple en 1650.
Oc Croissa intc
Voy. Picbaty de Cro issaiote.
De Cuges
( le commandeur ). rl'ère de Niotell es ... ...... ' .. . .. .
CCCCLXX IV
LXXX.V
LXXXV
C il
CCCI.
LXXX"\'J
T~ XXXV I
XXXV ltl
CLXXX III
CCXC I
XXV I II
\:~ X I V
.
"
�-
l)l.~X
-
(Jacques) ve nd du hois à brùl e r à
la ville . . . . . . " . . . . , . .. ',
De Cypières, député à l' asse mblée na tionale .. ,
De Cypria ni
(Ba lth :ll.ard ) loge la l' cine e n 1 660.
De Dama s
<le ha l'onl, commandait la S· division mili laÎl'e en 1821.. ' .... . . . .
(J ean) , échevin., .. , ... , ., ., .. ,.
Oc Fargues
(le major) t::s t ex il ,; de Marseill e
Oc Félix
-
De Langeron s' est disting ué pend:,"t la pc:. lc de 17'tO .
I)éc ugis
cn ·1660 . . . .... , . .• , , . .. , .... ,
CCC C~CV I
LXX I V
XX.xL'(
xc v
C LX
CCC L
LXXV
CXX I X
e xx't.
D é lib ér~ ti o n s
CL:tIV
1660 ..... ' ..
XC I
CL"(x.xV
du conse il mun ic il)al (les) de\'l'ont è LI'c
sig nées pal' le go u,'el'nem'-\'iguiel'
Delol' me
(Nicolas) , co nseill er de vill e, .. " .
( Charl es ) , .. ' . ... .. , ' . , . , ... . . .
Oc Lorrain e
De Loulle, avoca t, assesse Ul' de la vi ll e. Voy, cOllsuls
el assesseurs.
( Nico la s), J ean Arnaud, e tc., sOllt
De Lou ne
c hal'gés d'ac hcte l' les terrai ns
nécessai l'es pour les uou\'ell cs
infirmeri es, etc . . .... " ... '.'
LXIX
CCCI .
CCCC L XX VII
CI V
CX VIII
L XXV
CLV
XC
eX I
Oc Grignan
CCCCLX \ ' 11
CCCCLX.X.VII
CLXV
CÇCCLXXV I
De Lou\' ico u
Delphin
(Cosme), conseill er de '·ill e, .. ,
( Jea n ) , l'u n des sC l'vÎleurs de
la maÎ$on co mmune .. " ,'.
Oc Luminy , membl'e de J'académi e de Ma rse ill e . .
De Mad elon lèg ue ull e ma ison :\ l'œ uvre de la
r éde mption des ca plirs,.......
De Marvi ll e vi site M:useill e a près a\'oir réinsl:"lll é Je
p:lI'lement d' Aix ... , .. , ,'., . . .
VlJ y. Abbé de Sl.-Vic Lor.
De 'Mati gnon .
Voy, Maza rin.
Dc Maz:"l l'in.
(Chal'les). Services q u'il r e nd à 1:"1
De ~1 :l ze n od
vill e, etc. , ... ,.
••
LXXXV
C"
Délibé ration du conseil municipal sur la poli ce du
lazare t. . , ...... , . . ... , ' . " .' . .
.,
CCCC L XV II
LXX,\': VI
CCCCX I. V
(comte). Voy. Hôtel du co mte de
Gl'ign::m,
Oc Gu érin , acadé micien ..... . . . .. .. . , . ' . .. , .. .. . . .
Oc Guise
(duc) ...... ... .. ..... . ..... .... .
De Jarcllle
(Jean) , c hanceli el' de Provence. , .
Oc Jal'e nLe l 11l3 il'e d e Marsei ll e .. ", . """ ,.", ..
(Chalamoml). acade micien . . , . ...
Delea ulile vend de la po udre à la ville e n 1GGO •• ' • •. . .
Dele uze, co nseill e\' mu nicipal. ,,'. ,. , . ' , . , ..... , ..
Ocli el'l)is
(Nicolas), conseiller de "ill e ..... ,
Delin eel , conse ill er à la cOtir des compt es d'Aix .....
(J ea n), tl'é ~ orier du pOl'td c la ville.
Oeli sle
xu
(M, Max e nce) possède le c hatea u
des TOlLI'I'CS.. . ....... , .... ,.,.
De FOI'lia , cllmte de Pilles, Le u res de prov ision pour
la c b:lI'ge de capit..1 in e gouver neur-viguie r de Marse ille . . ", .
Oc Fortia
Voy. FOl'lia de Pill es.
De Fo urmilli cr, pré vôt e t li e ute na nt de la ll1 .lrl!c hall Ssée de Prov c nee, c har gé de
l' e mpri sonn e men t d ' Aymar, cn
(Giles Masse), co nsei ll el' de vill e,.
(Jea n-lJap li sle) , é \têqu e de Marseille ............ . .... . , ..... .
De Géren te-Ve nelles, Voy. Gérente-Vcnell es .
De Gl'as , avocat, assesse ur <.l e la ville . .. .. , ....... .
De la Visclt!dc
l.x..L'\: l\'
Oe FOl'esta
De Ga stin es
Oe Ga ult
XXX I V
:XXX.I V
XXX I.t.
Oc F ~ li x, seigne ur de loI Hcy nard e ([\'i colas) Voy. Consuls e t iiSSeSSC UI' élus pal' l e
pe uple cn 1650,
Oe Félix
(Antoin e), Voy . Mon tolie u.
Oe Forbi n
(Jacques), co usul à Mal'se il le en
Hi S- 1479 ..... , ....... ..
De la Reyllll'de
(Féli x) .... .. .. , .. . ... , ... .. .. . .
De la Sa lle-Village père et fils ...... , . ........... .. .
.'(X.\': ' X
CCLXXXVIII
(r ahbé) es t ex il é de Mal'seill e e n
J66O .. , .. .
cx). .... ._
CLXVlI
I. XXX Ll:
X LI
Dt! Félix
DL!!I -
LXXV
L XXX llI
CCCCLXXVI
CCC VIII
CCCC LXXUV
..
�-
l)i.. x...t lr -
-
De Mazcnod
Charles-Eugène ), évêque de
Marseil le. ... ... ... ..
CLXXXII
De Me ilhan
( de Sé nac) ."' .' .. ' .......... . CCCCLXXX II
De mende, me mbre de ,'acadé mi e de Ma l'seill e ' . .... . CCCCLXXVI
De Me rcœ ur marc he sur Ma l'seill e, etc ...... . . .... .
XXX".
XXXV II
XL"tV III
De l\Iercœul·.
De Mirabeau .
De Molli ns
Vo y . Du c de MCI'cœur .
( Hique lti sie ur ) Voy. Mirabe au .
(François), gouve rneu l' d e la vil le
e t du château de CoUe nn e,....
De Mollteaux ou Monteoux ( J ea n ) .... .. ... . ...... .
Oe hl ontg l'and , mail'e de Marseill e. , ...• , ..•. • .
De Montolie u.
Voy . M(,n lO lie u.
Demoussian, commissair e de qu artie l' pendant la
peste de 1ï20 . .......... .... ..
Oc Panisse.
Voy . Chfl Le:lU Panisse.
De Pétra
( Cuill aume ) , cède la collin e de la
Vierge de la Ga r de à Pie rre
Ob lat e n 12 14 .. .. .......... ".
De Pie rre, seigne ur de la Jaill e ... . , ............... .
De Pilles, gOm'erne ur-\'ig ui e r .................. . . ,'.
XCIII
XCIV
CLXV
CCLXJ.VIII
et sui\'.
CCXC I
~ ( irabeau ,
Pe lou",
Houssie r ,
Vill c ne uve. Bal"gcltl ou L,
(),'pulés tle la c ham hrt:' de co mm erce .......... .
r.Cr.C.'(X't 11
Oc H a U"l3 H, di l'cc te ur de la cong r éga lion des Missioll s de Fr:mce ............. .. CC I, XXX I\'
Oc l\ :lZac
(N ico las d ~ Uca uli e u, sie ur ) .....
XXX I
Oc Sfl int-.lflc qu es (Pi e rre), ca pit ain e du quartiCl' de
CO I' PS de Ville ..... ' .......... .
CCC LI
Oc Sa int-Ja cq ues, membre de l'aca démie de Marseill e, direclrur de l'Ob sc n aloil'f' ................. " ..
CCCC f, X.'tVI
CCCCLx..., VU
CCCC LXXX
Oc Sa int-Ma rc
( baron) , c he f des s3.bre urs . .... .
XL
De Sai nt-Mar c, conseille r a u parl e men t d'A ix .... ".
LXXXV
I) csca mps
(J('an) . Voy. Consul s e t assesseur
nommés par le roi en 1657.
De Senac de Meilban, intendlnt de Provence .. .. .' CCCCI.XXXII
De Sinéty. député à l'asstmblée national e.
CCCCXC\' tl
LXX3 .
LXXXV
LXXX" I
CLXX I
De SII :1t
CXCVII I
CLXV
(J . -B. ), est chal'gé de la disL:'i bulioo du bois aux corps-de-garde
en 1660... ....
.. ..... ..
XXI
LXXX IX
XC
LX,XIH
XCVIII
CXLI
CCC LXXvi
CCCCXXX
CCCc xXXI
De Pill es.
Voy, FOJ'lia de Pill es.
De Puget
( Eti enn e), é vêqu e de Marseill e...
Déplltés de Marse ille. Voy. Casle ll a nn e t ,
Da vin ,
De Cypi èl'es,
De Sinély ,
Labat,
Lejea o,
Liquier,
IJL XX tll -
XCI
XCIII
XCI\'
Ue Suffre n
De Thoma s
( le bai lli ) :J.l'I il"e ~l ?Ilal'scillc .... CCCCLXx'X I;{.
( J c:m ne ) reçoit l'ordre d'exil de
Charles de Ma ze nod, son mari . .
XLIII
De ttes dc la \'ille
Oe lles de la \' ille. Voy . Creanciers.
I) r ll xièmc parti(' dll présen t ounage.- Continnalio n.
- S"'· é poque. - Les l'ois Je
France (~ lIile).- De HM ~ 1793.
1.,,(:\, 11
"
rI s uh'
De
raCO li
J'oy. Môle dcs Ila tc nt cs l)l'nt es,
j lôlcs du Laza re t.
(Lou is). J'oy. Consu ls e l .\ ssesS<' UI'S .
..•
~
,
.,
h
�-
DI.XX I\'
l'oy. de n~:lll Sse l .
De V:lcon.
( Léo n) loge la re ine e n 1060 .
De Valbe ll e
De Vendôm e, go u" el'Ileul' de Pro\,(' nr.e . . ... ... . ... .
(L:l1.are), sieur de Labaum e ..
De Vento
Oc Vento
( Louis ) . , .......... ... '
De Vergon, procure ur sénél':ll a\l parlemen t d'Aix. . .
OC Villars pèr e ct fil s, go uverneu rs d e Provence ....
-
co nslruction des nouve ll es infirmel'ies, etc, . ", .... ' . "
X I.
XXI
c l sui\' .
XX IV
LXXXV
CI. XXX 1lI
CCCC LXXI
De Vill eneu \'e.
Voy. Co nsei l de Ville .
De Villen e u\'c-Dar gemo nt , préfe t de s BO llches-du HhOne . . . '. , ....... ' .. . . ..... CC I.. XX \ ' ITI
et sui \' .
CCXCI
CCCCXXX III
CVII
ct sui" .
X;\: IV
CCCCLXX
(Pi erre), éche\'in ..
De\'ouh:
Voy. Napollou.
Dey d'Al ge r.
Di e udé, éehe,'in, se di sti ngue penda nt la pesle
de 17%0.. ..... . .... ..
Direcleur du Mont-de-Pi été ... ... ' . . ..
Direc te urs de l'Obsen';) toi,.c. Voy. Dlampain,
De St-Ja cques ,
Gambard,
Tlmlis.
Dis trict de Marseill e (le) vend, en 1793, le comen t des
Chartre ux: . .. '
Dolier, conseill er municipal " .. ", .. , .'. ,.' .. , . . .
D'Olivi er, arc be \'êqllc d' Aix, , ' , . ' " ..... . . .
Dominicain es
( les) se son t di stinguées pendallt
la pes te d e 1720 ..... .
Don
(J. -B.) vend du bois a brù. lel' à la
ville " . . .. ,., .... , ...... ,' .. ,
Don gratu it el cein tu re de la l'cine. - 1660. ' ...
D'Orléans
(le cheval ier) est élevé à la cha rge
de généra l des ga lères à Marseille, .............. , .. .. ..
D'Ortigues es t nom mé asse~s c ur par le roi en i 650 .. '
D'Orti glleS.
Voy. Gél'en te-Venelles,
Dol
( Pi erre) et Blaise Braeguepol
S(l nt chal'gés de l' estimation des
l'l'o pr iétPs des tinées pour 1:\
DL:\ X" -
0011 ,
commi ssaire de (I ual' li er pendant la pes te
de 1720 .... '.' ..... . . ',
Douane
( Haill ea u Notl'e -Dame de la ) ., ,
Dl'api el's et ~l el'cie r s,..
. . ," .. ' ."
Droit d'once de la chai l',
Droits de Jattes et inqu :l. IlI S ,
Droits de paten te et de cel'ti ficals de santé . ,
Du c d'Anjou
(le) loge chez Charles de bla7.enod .
( le ) .
. . . ."... . . '.'
Duc de Guise
Du c Je Mercœur ( le ) pose la première piel're des
infi r mel'ies . .. . .... '
Duc de Mer CIY1I1'. Voy. Merc((' m',
Du c de Vi ll ~l's, go u\'er neur de Pro\'ence ,,' . . . ... .
CLXX'"
CLXXXIV
CCCCLl Il
ccccr
ccccxx
exxv
X.L
CCCCL XXV I I
C\'.
CCCC LXX
CCCI.LXXl
CX LI
CCLXXX \ ' III
CLXX\'1I1
eLX
CLX\ '
CL V ili
LXxxn
XCIV
XC IX
Duc et duchesse de Char tres ( les) ar riven t à Marse ill e . . , . , .. ' , .. ' , ... . ... . ....
Du cs de Bourgogoe et de Berry ( les ) 3l'1'i\'ent à Marse ille , .. ' . " .. ." ...... . ,...
Dudemain e
( le chc"3li el') . adj oint au maire
de Marseille ... , . , ..
Dular(\ , académicien, " , . ' .. ' , . , . '
Du Mas de Cas tellanne . b:ll'on d'Alle magne,
Vo y. Es pagnols .
{Pi erre Fig ue (\i t ). Voy. F igue.
Dupei regui s
( Pi è:l'l'e ) . Voy. Consuls et AssesDupont
seul' .
( Au gustin ). con seill er de l'ill e.
Dupu y
(.\odl'é ), conseill el' de, iII e . . .. . .
DUI'and
(Jea n-Carl is te). conseill er de "ille .
DUI'and
( Sibi lle ) vend u n coin de te rre
Durand
pOUl' l' (' ta\)lissc mcn t des IlO U\'Clics in fi l'me l'Îcs ' .. . . , ... , .
( Jeall ) vend de la poudre au l'oi, .
DU1'hee
DU 1'\'Cn Ka n, :nuuass3de ul' in,lien
Duval - Poutrel.
J'oy. La7,al·Ct.
CCCCLXXXIV
LXXXIV
CCXCI
CCCCLXV II
CCC I..
LXXV
I .. XXV
exv
J.. XXX'"
CCCCXCII
•
"
�-
Ol.x :n 'l -
l~ c h è V ilt ,
OLXXV II -
Voy. Martin, tlit lc jtl <: I(' ,
i\l az~ r:H
•
"•
Merle,
.Mi.chel ,
1
Millol ,
Paul ,
Hicnrd.
HigOI'd ,
l,>
Roland ,
Roux,
Boux , sieur de Ilolln c\:d ,
Samatan ,
Segui n,
Eaux des nouvell es in fi rmeri es. Voy. Cond uit dE'ts C::lUX .
Ea ux dll gra nd aqued uc........ . ..................
CI, XXXV I
Eaux min éral es des Camoin s . . ............ '
Ecclés ia stiq ues qui se sont di stiogués pen cbot la peste
de 1720 . ... " ...... ,.. .. ......
(:l l'f l!l du conseil fixaolle mode de
CXCI
Echevin
Écbevin
Éc he\'in ,
picrs CLi cs mCI'cir.rs .. , . . , ... .
EChC\'inagc , éC hc\'in s, asscssorat e l asscsseurs . ... ,.
CCCCLUI
LIX
CXLV
LXII I
subroga tion d'lin) .... . .... ,', ..
(Ol'donnanc e du 20 décembre 1737
CCCUI
CCCLx...,"X III
l'élection ù'un) . . . . . " .. . ,.
(r eCiut le SUI' l'é lection d'un preInier) ......... ,,' ' ........ .
(premier). Vo y . Lettres de noblesse.
(second). Voy.l.!: chcvinage),
Voy. Al' naud ,
Ilol'é ly,
Barthalon ,
CCCXXX I
CCCCx.x:s:"U
ccc ex LV
CCCCLIII
SUl'
Echevin
Sibon.
Èc he \'inage . - CollsullaLion pour les m31'chnnds dra -
CCCLXVI
CCCLXXXVUI
CCCC L
Êohc\'ill S c t I~cll cv inagc.-Nom itl:lli o n s, SCl'lllcnlS, c tc.
L .'UV
LXXllf
LXXIV
L.~VI
CCCX,LVIJ
el
Béli:ll'd ,
Catelin.
sui\'.
CCCLXX"IJ
CCC LXXX"I
Chambo n ,
D:l uphin .
Eméric,
Cimon ainl: ,
CCCLXXX VIII
CCCCX"11
CCCCXXIl
CCCCXXIII
Crat ian ,
Cc.cCXx.u
Crimod ,
CCCCXiJXV l 1
Laflèche,
CCCCL
C('.cC f~ 1I1
Magy,
MMLi n ,
t.:CCC I. X
VI.
1.
•
�[du! '
il!s èlt;t hè\ in:lgc-
OlX:\\ III ~ o min a li ons, ~ermenL~,
ULXXIX -
eh' ,
l.CCCL ,1\
Rglise de Saint - Laurent. .................. .
Cl.CCX.1.
CCCCLX·U
CCCCXL IV
111X
(maire Cl),. .. ... ...... ........
(\ald':' de:')..... ....... .......
l 'oy. Lt'hc\inage,
T:lpis des maires. ~c h e \'ills el
a:, .. esseur ,
Lcol~ J·b~drogr3rhie .
. ......... . ..... . ..... .
Ecole di' lhrologie . . ..... . ............ ' ...... ' ...
I~coles
(sœurs des petites) ....... .
Écbe\ ios
t('he\ins
Êehe\ ius.
cccel. '
CCCCL'H
CCCC.,;, '( II
CCCC~T\
eccC'\ LIl'
Lco lescbrl·tienoes {~ ll'\eS de~)., ...• ... ..... •.
Êcriloire
(grerre de l')..... . . ...... . .... .
Êglise de Bon Secours..
• ••...........••
l'~t;lise tic La Majur. .. . . ' . ..... . ....... .
0
CL't'tn
(CC \ ' n
CCCVIl
~a L:rrgues (~ ur c
de 1'), ......... .. .. .. . ..
tglise de 7\.-D. du Mont. (Église elcongrég:llions de
Sain l-J osep h e t ùu SacréCœurdc l' ) •.... .. ..... .
de
XXX I X
CCCIII
CI. "\: '( "( \ ' 11
exe
Église de Saint-Martin ...... .. ' .. . .....•.•.. . ... ..
Eglise de Sain t-Martin. Voy. Chanoines de t.-Martin.
Église de Saio l-àla l·tio (co ngréga ti on de l').
Êglise de Sainl-Théodo l'e. - (Les n ecollets).. . .... .
Église de Saint-Victor ... , .................. ' . . ,
I~glise de S:..int-V ictor (congr~gaûùn de l') .. ....... .
CCC II
CCC III
CCCI \
CCI;\ ' II.
CCCIII
CCCVI
CCC VIII
Église de Sa inl-Yin cent-de-Pa ul (les Rerol·més) ..... .
CCC \ '1
CCCIII
CCCI X
Eglise de5 Accoulcs. . . . . . . . . .. . .. . ....... .
CLXXX I X
CCCI X
CCCCX'(l
CL't.J.~' "
CCCCXL I V
CL:tXV III
CL'( 'U l:
CCCCLX"t::
Église des Acco ul es. Voy. Cha noines tl es A('coules .
Itg li sc des Augustins .. '. . ............... ,...... '.
CL' '(.J. II
CCCIJ1
ccccxn
CCCCXLIV
CCCC L'('( IY
CLX:t: I '(
X"(~ I\
{.C4;\ ' 11I
CCCI '(
CCCC't\: ,
CI, VII
CL '(l
Eglise de Saio t-Ferréol. Voy. PeS le de '1710.
Église d~ Saint-Jaume- ...... ' ............. .
f;gli~e de Saint-Jérôme .................. .
Église de Saint-Laurent. . . ' .. ' .•...•. .. .. .... .. •...
CCCI I
CXCI
CCCV III
CCC"11l
t:gtise de N.-D. du Monl-Ca rmel- (Ies grand s Carmes)
Itglise de Saint-An toine ... . .. , . . , . ' ............ , .. .
Égli se d ~ Saiol-Barnahé .. ........... . . . ' .... ..... .
Église de Saint-C:l.On:ll. fl'oy. Ëglise des Pr êche urs.
Église de Sainl-Cllarles ......... . ..... . .. ..... .... .
t':glise de Sainte-)lartbe. . ......... ... . ....... ... .
Ëglist~ d(' Sain t- f er rpol. ........ o· ·.0 .. · .. ··· ... .. .
CCCV I
CXC IU
CL'\:XXIX
CCCCL'tlV
CCC \ ' 111
Ê 61i~
I~g lise de Saint-Lazare. l'oy. Egli ~e Je La Major.
Eglise de Saint-MarceL., . '
. .. ........... .
CCCIV
CCCI\..
(glise ..le La lbjnr. l'oy Eglise Je St-Lazare.
Ëglise de la Trillit\!.. . ...
. .......... " ...•.
CCCCLX"t::
ÉRlisù de Saiul-L3urent (congrégation de l') . . .. .... .
Jo~glise de Sainl-laurent-Ia-Capclcllc .. ..... , ,. . . . .
Église de Sai nl - l az:Jre. - l:l Major ... , . .. , ..•.... '
Jo; S li sC de Sain l-L:lzare. - La Major. - (Cong rt\gation
de l') ... .. ............ . ..... .
CCCC't:L I \'
Églb.e des Augu:,tin s rêrorlllcs (Sl.-Vi ncent-de- r au 1).
Église deR Chartrcu"( ........ . ... . .... . .... ... .. .
Êglise de Scon Saint-André. . ................. .. . .
Eg lise de Séoll Sa int - Helll'i..... "' ...•.. . . . .•
t;gli se des gr::l nd s Carmes ... ' .' .... . .... , .... .
Ëgli se dcs rlJ. Pi c pus . . . .... " .. .. ...... , ... . .
Égli se des rr!.!cll e urs. - Saint-CannaL, .... , . . . .. . .
Égli se des Trinitaires (chapell e de l') .. ... . .•.......
J~glisc des Trinitairrs dér hau" .. \...... . . , . . ... . ,., ..
0
•
••
CCCI'\:
CLXXV II
C L'{X.X,'
CL'{'("t::V I
CCClX
CCCCLX IIl
CC(;VIII
r.Cr.V I I
CCCV II
CCCV III
•
�-
l)1. U~
-
...e du Canel. " " ., ...... " .. ... , ... ...... " . .
t glise du b3m e:l U de la Yb te., .. . ", .. · .. , .. ...... ,
Ëglise du
c r ~-Cœur de Jês us, Voy. l·e!l. le de 17'10 ,
t glise el tfuarlicr rural de Il nn(weine . , • . " . , . . " .
Ë g li ~ et quartier ru ra l de Ch:\te.'"Iu -Gombcrl. . . , . . ' .
Êgli stclqu artier ru ral de Ch~ leau·Gombert 1'01/. Congrt'S3 lion de Ch:\teau-Combert.
Eglio::e el quarli er rllrol de la Val entine, ." .. . ,. ,., .
Ëglise et quartier rural de Mazarg ues, . ... " , ' , ... , .
~ g li se et qu artier rural d' Endoum e .. ' " . . .. • . . , .,
Jo~g lise et quartier rural des ,V'ales ., ... , . .. "",.'
F.gUse et quartier rural de Sainl- Antoi ne .. ... . .. , .. .
Église et quartier rural de Sainl- Dominiqu e ... , .. , ,
Eglise el quartier rural de Sa ioLc- :tlargucl'it c ... . , ..
Eglise et quartier rural de Sa int- Gilli e7.... , ... , .. ,.
~g lise et quartier rural de Sa inl-J ea n du Désert ., .. .
Èglise el quartier r ural de Sa iot- Jullie n., ..... . . , . . .
Ég lise el quartier rural J c ~ illl - L o ui s ... , . , .... .
~gli
CLJ:'IX I
~lU é l'Î('
(Ge rmain), éclle\in ) , ".' . " . ..
Em eute populaÎl'e de 165 l ..
Êllleutc populaire de 1658. . '" .. . , .... ,' . ....... .
CL~X,(II
..... " . .. .. ... .. .
C~CV .
Êmeu le populail'e l.I e 1659
Empl'lllllS :l faire pal' la ,' iI; ~""
Endourn e
CLXXXIX
CXC I V
CXCVlt
IX
CL'('(x n '
CLxxxv n
CXCIV
cxcv
~g li se.
CLX);'( \ ' 11I
CLX'LU
CCIII
CXC
CL'{'(X III
CLX.·C(V III
C~CI
•
Voy. C~ap c l l c ,
Paroi sse.
ÊleclioD des députés ~ l'a sse mblée nationale ..... ,.
Êlecli ons municipales."., , .. ' ... . .. ... , ... , ' .. . . ,
(rt e et
..... .... ,....... ..
\'ill~~c' ~:)',::: ~ :: :: ::: :::::
Enfa nts de l'hôp ital gé néral, Voy. Professeur d'hy .
drograpbie .
En seu
(,'Blage d') .. . .... . . . . . . .... . .. .
Entrcpûl
(ma ison dil c do \'), Voy, Mison du
Hefu ge,
Eo,"oyEls tu rcs., . ........ " ...... ' .. , .... , .. ,.', ..
Eoures
(l ill age el p31'o issc d') .. '., ....
CLXJX \ ' 11
CCCV III
Église et quartier rural des Ca illols " . .. ' .. . ••
Eglise ct quartÎ er rural des C:mwins.
CCCCXCV
"('{xn l
LXVIII
t'tC \ ' 1
E scalier
(qual'ti el' rural de l') .... . .. , .... .
E scaillou d' Aubag ne (quartier rural dc \' ) - St.- Pi cl're
E'sca yea llx
( quartier 1';lral des) ... . . . .... ,'
Escla\'es
( OEU\ll'e dc la rédemption des) .. .
Esc lal'cs.
l'oy. Cotimo .
Esménal'd
(Andl'é) \'Clld IIn e proill'iété rurale
à 1:"1 vill e pour l'agrandi sse ment
Ju lazarel .......... .. " ." .
Espagne .
Voy . Utrec ht.
Esp:lg nol s.
Nos pèrcs leur att l'ibu cllt l'io lCIJ tio n de s'emparer de )Iarse il le, etc .. ,., .. . , ... . .......•.
LX
C_:CCLit.
CL'(XVI
Cf. X"{,X II
CXC1V
CLX'(XVIU
CCCV III
CH
xv
X IX
Esquillan . cOll1ntÏss.'lire de quartier en t a o... , .., ..
Estaqu e
( hameau de l' )" ' ... .. . . . , .'
EstaY t chanoin e, s'est di slingué pendant la peste
cccxc
cœcS.XIll
CCCCL'('('( III
.,. VII
X'C'( \ '1
XUV III
C"'XXV
CLX"(X 'U
XXV III
XXXVII
de 1720 " .. ... ' .. ... .. .... ,.
Estelle
Estelle
CCCCLXX I
DIX
Electioos municipales. Voy . Consuls et aS3esseur.
Embouqui~r
(quartie r rural de 1') , .. . . •••. ...
Emeraude
(rocher dit\') . Voy . R('cher ,
n
~.xv
C"I':'\ ' II
CLXX:J II
Église et q uartie r ru ra l de Saiot-Loup ,...... • ' ,.' ..
Église el q uartier r ural de S a int · M e n ~ ............ . .
Eglise et quarlÎer rural <I lS Aygalades, .......• ' .... .
CCC '\ 1. \ III
~"V fll
C'tCIl
CLX '\.
DL1'\ .\1 -
Estelle ,
~c lle\' in ,
(Joseph), conse ille r de vill e .... ,
( Gaspard ) et Toussaint Challes,
cmpl oyes pal' la l'ill e cn 1660, à
l'occa sion de l'arrivée et du séjour de Louis XIV ~ lbrs ~ ille .,
s'es t di stingue pendant la I)este
de 17 ~O ..... , ......... .
C I. X
IV
Cl.XXX\'
C\.LV
L'(XV
1: 1 1. 1
•
�-
l:.liUl3te urs des lwllneurs ........... . ... . · ·· . • . · · ·
ruts géotra ux - Cl,)nnx3ti oo .... . . • ...•.. .• ' .. . .
l.;tienne de Pu ge t, é\'l~ qu e de Marseill e. ... ... . .... .•
ElIllTes 3r r i,'aol !l lla rs e ill e ...... . .. .. . ... .. ...... ,
Evi!clu:!.
(rue de l' ) .. .... . .. . ... ........
E\"t!'que de Condom (ancie n ). Voy . Abbé de 8a\nlVic tor .
l\' ~"Qu e de lIarseille . f roy. De Bels un ce.
De Maze nod ,
Elie nn e de Puge t.
(4uarti e r rural dil des). . ..
E ycardt nq ut$ .
Voy . Aygalades.
Eyg.l.des .
L'ys Gn Me .
{quarLÏer rural de l' } . . ........
LXXII
CCCCXCIII
F:Hldr.l1l
Jo'/"t')I! CJu .,
XXI
c c c c un
111.\ \!\ III -
(L ouis), co n:.eill e l· de \ ill l! .... . . .
(\11I3Ilicl' rura l dc). -Sain te- Mal'Gu erit e ......... . ' . .. . .... . .
(l'abbé de) est e xil é de Marse ill e . .
X\ 1
'1. 1
Fé li:t
l'cI Î'(
CLX.J....XV
CLX 'HIU
•
C\.. C I\
' \: \: 1 '(
(Antoinl' de ) . Voy. MontoUe u .
( le major de) est exi lé de M:n sci lle . . . ... . .
Fe mmes de tnlu\'ai se \'ie .... . .. . ..... . . , .. ,. , .. .
Femmes de mauvai se \'ie . Voy . Fill es r epenties ,
Maison du Befuge.
«'CI'lU es de la ville .... .. ........ " ...... .. . ..... .
•
L'U:
CCCL\. '{ I ll
CCI"; L ","X \
r
CCCC I V
Fêle-Di eu .
(Bœuf de la) ... . . .. .. . ....... .. .
FI\ le de Sa in l - Lnar c ....... ...... .. .. . .... . . .. .
CCC I\
eccc ..:"
cc rC""'t" n
Fê te du Sai nt-Sa cr e me nt ....... . .... . . . ...... . ....
F.
CCCC '{X
CCCC'{.L'{. 1 '(
CCC CL",, " 1
Feu de j oie de la Sai nt-J ean .',...... . ........ ... .
Feu de j oie fai t SUI ' la pl ac e Neu\ c IOl's de la publicati on dc la jl3 ix gé né rale (" n1 660.
Fe u de jo ie fait s ur la pl ace Ne ure 3 l'occ15i01l d u
m:1l'ia ge du roi e n 166o, ... . ..
Fabre, fabril"::Hll de tire .. . ..... ' . , .... . . . .. . . .. . .
Fabre
(Honor é) ,' e od un e propri é té rura le à la \lll e po ur l' é l.3.bli sse lUeut des nou,'ell es infirmeries .
Fabr e
(Joseph) . Voy. Co nsuls et asses-
CCCCXXu .
C:XV
se u,. .
Fa br e
Fabres.
(h: cbe\'ali er), adjoin t :l u maire de
! Iarseill c .. .. .............. ..
(Hameau des) . .. , .......... .. . .
Farine.
(Jea n de), cc bt:\in ......• ' .. ' ..
(I)ese urs de la} . . ......... . ..... .
CCXCI
LX"( I V
CCCCI. X:V'"
CL"
'U V
C\
Co' III
,,'lIes 1 e pc nlÎ l!'" . ................... ..... ...
Voy . Fe mm es r epe nti e:.,
Filles repenties.
CCCCXV I II
(CCc;l L
"}.CII
.... \..1 1
CLXXY I
<xc
Fargue!)
Feu de Sai nt-t\ ntoinc ( Mpilal pOUl' les m:1 lad es a lhdnl S dll ) ... .. . .. .. ... . . .... .
Voy Tambours c l fi fres du r oi.
fifres du roi.
( Pl c rr (') . - Estimation de la IlfOl; igu e
prit! lé rural e lui appa l'le n:1Il1 ,
pritit! pour l' é Lab lissemcol des
1I01l\' elics infil'meri es, etc ..... .
~ C II
Florid e ,
l'- !otte
~t 3 i so n ùu Hl' rugc.
( Maison de campagne J it e la) ...
( Je.:.. n-Joscpl l ) . adjudic:llaÎl"c (\1':.
l'èp;lI':1 lions rlu lat.3 1'el . -l8 1'.- IG.
crCt,'L IV
C I.. "
": 111
~ J . "( '
�-
OLI .\:\.tV -
..lOlle, religie ux domini ca in. Voy . Dot.
( quartier run i de) ou de Fons
Fougate
Obscura , .. . . .. ..... ' . ..... . . .
Fonlaine de ainte-Marthe .... . . ............ . .. . .
Fontaine du Pérou .......... . .................. ..
Fontaines de la "ille ........................... ..
Fontenier de la ,ille .. . .. . . . .. .. • .. . •.... . ..•. . . ,
Fonteniers dt! la vi ll e ......................... ....
-
C LXXXI
CLX'tX I1
exe
CCccm
CCCCXIX
LX II
LX III
CCCCXXX IX
t;' 1'3uchlsCOll, dé-Ilulth le la vill e vers le roi, e n 1660 ...
Francœur, roi de R310nn ea u . ...................
François, se igneur de Luxembourg. . ........ . . . .
Franco ul, commissaire de quartier pendant la ,les te
de 1n.O . . . . . . . . . . . . . . . . ". . .
(ch5.teau de ) . ......... , .. " ... ,
Forbin .
( de ) Voy . De Forbin.
Foresta
( M3xence de). Voy . De Foresta.
"~o r ê t sac rée.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . .
Forl, arc bi"aire de la ,' i!l e ..... .. ............ .. . .
For tia de Pill es
Paul de) est nommé go u,'eroeur-,iguier de Ma rseill e, Louis
XlV lUI donne les clés de la
l'Ille, etc . ................. ' . . .
CLXXX III
(quartier ru ral de) . . .... . ..... .
( Rolland), co nseiller de vi ll e .. . .
Frêmo-mo uarlo
( quartier rural do la ) ......... .
Frères J t:s écoles chrétiennes. Voy. Êco les cbréFrech pestel
F r ~ju s
Friou l .
C L"'(V
CI. "'(x n
Fro id de
CLX"'( tV
LX"'(V
CLXXX III
lienncl'\ •
( Le go uverneme nt a le proj et de
tran sporter les inlirmeri es au ).
cxc, III
1C
CCCCL--=XII
CLXXIII
CCCCLXVI
t;~ olltainieu.
OLL\":n -
1709 •.... . .•..•.. ..• .••.•..•• . .• .• . . ...
c
xcv
CCCL'(VII
LII
LXXVIII
LX ;t\:
Forlia de Pilles.
Voy. De Fortia .
Fort Notre-Dame de la Gard e . .............. . .... .
G.
XXI
XXUI
ccccxn
CCCCXLIII
Fort Saint-Jean .
u
LL'(X IH
CCLXXX I V
Fort Saint<\icolas ........ .. .... .. .. . . . ....... .. . .
"~O rt Saiol-:\'ï cobs. Voy. Citadelle Sain t-Nicolas .
Fouquière
( A.nne), vend du lin mu scat ll. la
ville . .. . . .. . ... • ........ . . .. .
FourniUier
(de). Voy. De Fournillier.
Fourriers de la maison conlmun e. Voy. Gardes de
, iIIe.
Va lets de vill e.
"'ourriers du roi pendant le séjour de Louis XIV ~l
Marseill t: ....... .. . . .... . .. . .
Fous.
( hOllital des ) ................. ..
Franchisco u
( Je31l-Bap lis te), consei ll er de
ville ........... . ........... .
XXXI
"XC II
Ga illard, directeur de J'hôtel des Monnaies. . .. .. ... .
Ga/ère
CtCC'-C 1
( la ) . Voy. Mai so n du refuge .
Gambard, direc teur de l'Obsen3toire ....... . .. . .. .
Garambol
( Pierre) et Pierre Charlot, ,'alots
de ville en 1660 •• • . .•• . .. ... •
Garbarilull
(hameau de ).- Sl-Cb3rles... ...
CCCCLl. '{~
XCII
CLXXV
CLxxn
I~ X
'(,...'(\111
CCCCX--= 1
LXXV
Garein
(CI:lUde), pâtissier .............
XCII
Garein
(mor t du nomm é) . ... ' . . . . . . . . . .
DI.'t
Garda nne
(Lou is), é bevi n. .. .. .... .. .... .
L:t J:t\'
Gard e ho urgeoise.- A{fa ire de la Tourrette. . ......
on.
Ga.r de nationale
(offi ciers de la) .......... .. ... CCLXX'(V1I1
�Gard~5
DLIX:\TI -
-
de 13 C' hliue du port. . . . . . . . . .. . ..••..
ecccx Vit
CCCCXL
CCCCU "III
(~ardes
de la place d'Aren., . ,. ,. , ... '" .. , ..... "
CCCC:t"u
CCCCXl.
Gardes de la porte du roi , - Voy. Archers,
Gardes du corps du roi.
Gardes de la porte réale ou royale .. ,., ,' ... " ....
CCCC1: "11
Canilh
IlL'-XX\1f -
(Jacq ut's). J'oy. Dot.
Gas de RomCl!1l1aC ( qu arti er rural de) , -
801l ne-
\'eine . . """ " , ..... " , . ,
Gas de noma!1nac. Voy. quartier rural de BOlJne,'e ine.
(Constant) employé pour la di stribution du bois aux corps-dcg:nde,en1G60 ............. ,. ..
CCCCX L
de la reine. , .. " .. ,., . . . ,, ' ......... ', .. ,
de
de
de
de
l' Mlel de l'intendance de Pro\'cnce ... , . .
Jlonsieur, duc d 'Anjou ., ............. "
:So tre-Dame de la Garde., , ......... ",.
police el du guet, ." .... , ... " ........ '
LXX X VIII
CCCCLXIII
1_"'{"t"t: \'1Il
CCCCXL
CCCCXVIII
CCCCXS
ccccxxx \ ' 111
Gardes des pOl tes de là \ ill c d dt! la chaine du
pOTt .. ", ....... " .'" .......
L]."t:
CCCC"1:y m
XCII
Ga stines
(Gile Masse de ) , cOII!>ciller de
ville, ...... ,' ... " " ....... .
Gastines
(Masse d,~), juge de orumerce.
Gault, évêque de Ma rseille , Voy. De G:wl l.
Gautier, adjoint, conseiller municipal ... , .... , .. , ...
Gay
( Françoi~). a l'adjudi ca tion de la
douhle encein lt: du lazaret.. .. '
( Mathieu). Tran\llX railS par lui
pour la dou bl e encein te du lal.a r~ t " , ...... , " , •.. . ... , .. .
CCCCX I..
................... . .. ... .
Glrdes de \~ille. Voy. Patro uill es.
Gardes du corps du roi ..... . . . . .
Gardes du cours. .. ... . ........ ..
. •..........
ccce.
CCCCXV II(
CCCCXl.
CCCCLXV III
Gardes du gouverneur de la prO\ ince
CCCt;XLtlI
Gardes du vin ....... .. . . ..... , .... .
r oy. DI'igade du vin.
Gard es du ,in,
Gardes suisses du roi pendant le séjour du roi à
Marseille, ... , .. ' ........... ..
Carnier
{François} \Cnd 3 la ülle une propricté rurale pour l'établissemen t de la double cncein tû du
lazaret ... " .. . , , . , .. . .... , ...
Garnier ou Gr3nier. Somme:' lui payée pour 13 doubl e eucc inle d u lazaret ..... •..
CCCCLX\'lIl
CCCCLX UI
C;(.t l
C1t ll
CX t lll
L1:'CIV
CI.. X
eX Il:
CX ~11l
\ ' Tl
LXXXVIl
L'("(V
CXX II
CCCCLXVI II
~~.de . me
Lt1:1:IU
xc
CCCCLXV III
Cardes
Gardes
Grlrde.s
Gardes
Gardes
CXC \' I
CX .t1V
Gend:lrlU el'ÎC ro)'a le ... " .............. " ...... ..
Généra l des galères!i Marseille. Voy, l)'Ol'léa ns.
Cenerelty, commissa ire de quartier pendan t la peste
de 17l0 ..... ....... ....... ,.·
Gens du roi el de la rci ne. , .. ,."., .. ", .. " ...
Cens sa ns aveu
Voy. Vaga bonds.
Gérentes Ven ell es, d' AI'è ne eL d'Ortigucs sont déput l'S \ ers le roi .. .. ... .. . ..
Gérin ,end !i l'intendan ce san it:lil'c une I)ar ti e de S~I
propriétv l'urale pour l'agrandissement des inlirrucries , . ...
Giboin
(.\ nloine). L3 ,ilIe achè te une pro-pri élé rurale lui appartenan t ,
nécess3 ire !J l' établissement des
nou\elles infirmeries., ' "" "
(Laurent), cOII~ciller de yille." , .
Cilles
Gim on aîn é, éche\'in . ",' .
. , ... , .. ", .. " ..... .
Cil':l tldon , depulu ,'e rs le l'oi p3f 13 \i ll c, .,' '.""
<.CL X1:Xtt;
CL1:X l\'
L"t
\..l:VI
XXV II
CX.1V
cv
LXXV
"'~
xc
•
�-
DLlxxnll -
Ginutlon
(Antoine) ) co nseil le r de \ille . ' ..
Girard t arcbe r de la gt'ande Pré \ll té d e France ... ...
Girard
(le père). Voy. Procès de La Cadière .
Glalllh~\ès
(J ean- Loui s de) et Lo ui s de Case
son t dèpu tpS " ers le t'oi. . . .... .
GlanJe, ès. sie ur de Nioscll es .... . .. ' .. . , . ...... .
LXX,.
L UXVI
VI
Xx.x I V
x~xu.
Glcise
(Jean), conse ill e l' de vil le., ..... .
Goull're Cl Lro ll cy, ba tlqu ie rs. - Fa illite, e lc ...... .
Courr in , dit Francœur, r oi li e Ra ton nea u. Voy. Francœur .
Gourerneur de Notre-Dame li e la Carde ....... .
CCCCX LIII
XXI
XX IV
CCCCXX
CCCCXLII
CCCCLX III
C:cU\crneur de Pr oH~nce. Vo y. Me rcœur.
Go uverneurs d u fl,)rl Sain t-J ean, .... , ... , .. •. .
Gouyerocur pro \'isoirc ùe Pro" c nce (d'Aig ueboDnc ,l
Com'emeur-\ iguler de Marse ille ..... , ... . .... . .... .
LVIII
XJU"
LL~1I 1
CCCCXVJl
cCCCXx..l :Vll
CCCCLXIV
Gou,rerneur-vig uier de Marse ill e. Voy, D ~ Fo r tia .
Gouverneurs.
Créa tions d'offices ..... . , .. . . . .
Gra ins
Voy. Burea u d'a bondan ce .
Grand béai de l'Huveaune, a Sa int-ltaree l ......... .
ccccxxu
CLXXXVI
CLXXXVll
CXC
Grand chemin de la Magde le ine . .. . . . .. .. .... .. . . .
Grande Miséricord e. , ...... , ..... ,., .... . . . ..... .
Grande Rue .. , . .. , . ... ... , . . . . . . ..... . . ..... , ... .
(religieu ses). Voy . Sacré Cœur de
Grandes Maries
J ésus.
Grand poids du Laurel. . . . . . . . . .. . .. " . ........ ,
Grand Pui ts
(rue du) ., ..... , ........... . .. .
Grand St.-,\otoine (le navire le), co mmand é par Chata ud , apporte la peste 3. Marsei llc
Gra nds jours .
Crane t
Gra llc llc
LXXV
CCCCLV ll
CCCCLXVlli
Gomerneur de Provence (d'Alais,) ... . . . .. . ...... .
Gourerneur de Proycnce (Lo uis de Ve ndôme,) ... .. .
Com'c rn eur de Pro\'ence (logeme nt du) , e tc . .. '
t.: rands Augustins
Gl'!l nd i-A tlg uslins
Grands Carmes
Gr:l.Ilds Carmes.
..
CCCCLXX 't111
C l·ange.
(,io li se du l'o u\'e m d~ s re li gie ux) .
(prédica te ur d es) .. ' .. .. .... , ..
(églisc dll coUl'en t des reli gie ux).
Voy . Lampe de 1\otro- D3mo du
MOllt-Cn r mel .
Voy , Chambre de juslice.
(F.) , c onseill E' l' mu nicipal.
(Jean) , vcnd tlu bois ~ brûl e l' !l Ia
,rille . .. ... . , . ...... . ..... ..
Vo y . De D!JuSSOl,
Consul s nOlllm és IJa r Ic l'oi ,
Crani e r o u Carni e r (Jean ) , a fail la double e nceinte
du bZ:lfCL .. . .... , .......... .
Granique
(llu ~lIli e r l'ural de) .... .
Cras
J'oy , Dc Gras,
Cra s
(Antoine), a'>sesseur de la l'ille . ..
Gra s
(Antoi ne) . déclare a,'oir reçu le
)l:liemen t de la panie de 'Oa propri~ t é rura le aba ndon néc pOUf
l' é tablisse ment des lI om e lles infir mel·ies .. .......... . . , .. .. .
(J aC(lu e~) a cédé un e propl"ié té
rurale pour l't"lta hli ssl me nL des
nOUl'c Ues infirm er ies , .. . ... .
GraLia n
(J ean-Ba pti ste) . (-c liC' in ... , ... ' .
Gratian
(Nicolas). J'oy ":lIbell e.
Gr:l\'ier, ga rde de la plage d' AI'c nc.,. , .. , .. , ...... '
C l'e rre J e j'écriloi re ...... , ..
C I'e rn er de la "Ul e {proc ure ur d u l'oi e t) ......... , .,
Greffi er des taxes dn cO lllm erce ...... .
Gre niers du palai s} de Sain t- L ui s, de ai nt- Laz:l l'c
ri des ap prlla tion s, ... " , . ..
GI'er(jers- sec ré ta il'("S de la l' ill e .......... ,
X LIV
c
c l suiv
CCCI "
C f. X
LX\:';II
CI \:11
CL'tx III
1. 't\: I V
CVI
C.lU I
CCCC ~'t.x1
CCCC '- VI I
CCCCLXIl'
CCCLII
1. \: Il
' . \l V
LI li
LXII1
CCC I V
CCCC LX , ' Ill
CCC I't
CCCCLXX
t.:re ling est dÎ"pensé de la c h::lI'ge de co nsrill e l' de
,ill e.......
. . . ....... ..
r. rign:ul
(comte de) l'oy. lI ôte l du ('o nlt "
de Gl'ignan.
Grimaud
(N i co l a ~) , co nsei ll e r tic ,ill e . .. '.
GrimOd (Roch) , êchc,in .. .
. .. .. , ....... .
GrO lte de la Louh it' rc, ." '., ..... , . ...• ' .' . .. .... .
CCCCI . '\
l . \:" ,
CCLC 't't't1
CXCII
�-
D~C
-
-
Groue lie RoLl!loll
C't C\1
Grolle.
t.:U ~ d:lD.
Cuere)'
commissaire de quarLier peod:iDl 1:1 pes le
de 17tO ...... . .. ... .......... .
( Ja cques) . vend une p ro pri é t~
rurale ft 1:1 \'i1l e pour l' c labli ~ement des nouvelles infirmefies 1 etc..... ........
CLx '{III
CX II(
ex v
G uerin
1
c h:1 noine 1 s'es t di !)tin g ut- pend:1nt la
de I7 ~O . . ..
(de) 1 acadtl miden.. . . ....
(co mm i!)!)aire pro \i ncia l des). ....
( Jacq ues), \cnd un e propriété
rurale pour l'é ta blis!)emenl du
lazare t , elc .... . .. ..... ..
(Pierre). l'o!!. de Candolle.
000
Guerin
Guerres
Gu€'n ille
p e~ l e
0
000
0
0
00
0
000
0
.0
CXLV
CCCCLX \ '11
00
0
0
0
0
000
0
0
00
lI all es à la \ ialllle ( pl'se ur "' e~) . . . . . . . . . .. .
IJall es an poisson ... . , ... , ... , .. " , ..... , . •.. ,.' .
lI alles e l boucheri es .. , . .. ........ .. ...... .. .... ..
Hall es des infirme ries, .... , . '
... •.. • ' . ... , . .. '
lI amcali de Delle de Ma i,., .... . . .... , ...... .. ... .
Hameau de la. Nerthe" ......... . .
Ihm ea u de la Palud ............ . . , ........ .. . ..
Il ameau de la Bose, . ...... " • . , .. , •... "., . •. ...
Hameau de la \'i !)te ,.,."., • •.. . . •• ,'.'""., . .. "
Hameau de l'E slaq uf'. .
. .... . ". . .. ...
Ham eau de Malpassé .............. .. ......... ,...
lI amea u de Nolre-Dame de bon ~ecours., ...•. • , .• . .
CCCCXLIII
CCCCXX .l IX
CCCCXXX I X
CCCCLX VII
cxxv
CLXX I X
C LXXX".
CLXXX I
CLXX I X
CLXXX II
CLX"{"t V
CLxxv m
C L'tXV
CLXX I X
Hamea u de NOlre-D"me de la Douane .... ... . . .... .
lIamea u de Sai nt-C ha r les ... , .... , ... .
cv
Gueydon
Guet
l 'Qy P a t rou; lI e~.
Guet
(gardes ue polil e t> l brigad iers d u) ccccx 't 't \tlTl
Guilbermi
(Fr:l!l.;oh). apothicaire........ ..
LXLt I't
XV I
Guill
(plal'c J~aH-) .. . " ... . . . ' .....
Guilldon di t Cabrette ( Anh>iue). conse ill er de l'ille..
L"'tXV
Guiot, commissa ire de quarti er pendan t la peste de
1i!O . .................. ' . .. .
CL.'tX 1lt
Guise
(du c ~ e)
CCCCLXXVII
Gypse
(ca rrÎ t: fe de ) du qu arti e r des
Cai ll ols ........ .
CLXX'{ "ltl
000
W( CI
Ham ea u de Saint-Dominique " ..... . ' . .. ,., ...• , ..
Hamea u de Sain t-G inicz .,. '. . . . ...... .. . , . ... .
CI, \.XXIV
CLX.X"
CL'('{ I X
CL XXV II
CI.X XV
cxc,'
Ha meau de Sain t-J ean du d csert .... ' ...... .
CLXX "
CLXXXVIl
Ham ea u de Saio t- Laurent la Capeleltl' .' . ... .
CLXX'-
Hameau de Sai nt· Mcnè .................. . ... .. .
CLX XV I
lI ame:llI de Saitltw Picrre .. .. .... .
C LX
C'CC III
exe
000.
v
CXC IV
Ibm eau des Aureng ues .................. ...... ..
Hameau des Ca talans . . .......... . . ' ....... '.
lI ameau des Com te!' .... .. ........ '
cxCU
CXC VI
CI. XXV I
CLXXXV II
Il
Hamea u des Fabres, ................ .
C L't.X\I
II amea u dcs Martcg:w!( . ... . .
. ...... ' .. , .. ,. " ,
CLx..x.\' 1
Hamea u du RQuet. - NO Lre- Oame du BouN ..... , ..
CLXXV
cxc
CXC II
lI aliebardiers du go u\'erne ur - ri g ui e r . .... ..........
Ln'
CCCCX VII
Ccccux !r
CCCC 't.XXVII
CCCC I.:UV
r.xc ,'
J'oy. Quarti er JuraI,
Village.
( I).), ('on"eillf' I' mu nicipa l. .
lI armi lle
lIi\"er ri gou reux de 1.i89 .................. '
lIi \{'rl
rJ o~e ph ). l\ rrêt le co ncerMn t sur
k .., omres munic ipall't .. . . . ...
Ha mea u ,
CLX
xcv
CCf:C't.xx
�-
In. CI! -
Hummes lie la Pro\idèll Ce lœ uvre:-. de ) " ",' .. '"
lI ùoneu~
(e~ lilllat~ur:-. des)", .. ,,' .'.. .. .
lIôpi131 de la Cbari lé " ,,", .............. . . . ... ,
l)
Lce, 1
1•.:\.11
CIII -
nÔlel de Ville. - CréBoders, coneierg('s, l'epusoÏl s
siég6S, chapelle, e lc. . . .. .' . . .
C L.}:.xl\r
CCCC X't1
CCt.:C XLI\'
LIVI
CCCCLXX
CCCC II
Hôpita l de Saint-Joseph . - l "oV . Maison du l'efuge ,
Hô pital des Comal e cents .. , .. , ........ . " ... , .. .
Hùpi131 d t"s insensés. - Sa int- Laz:\ l'e . .. , .......... '
f:CCcxv n
ceCCLx n '
CCCCXXI
CCCC LXVI
r.C CCXLlV
CCCC LXX
Hôpital du Mail ... . ............ .. .... .
Hôpita l du Saint-E sprit. - lI ô te l-Oi e u .
C I. XX I \'
X "I
CX 'UV
CCC, 11
CCCCXX I
ccccxu v
HùpiL:l1 du Saint-Espril,- IToy . Hôtel- Die u.
Hôp ital du S:luH'ur . . . , ...... .. . .. .. .. . ... .
Hôpi tal genéra l de la Mi séricorde . . . . . . . . . , . .
Hôpi tal génêra l de la Mi séricorde. l'Otl . Professe ur
d'hydrographie .
lI ôpilai pour les malad es au e iolS du fe u de Sa ill tAntoine .......... ..... .. . ...
IIllpil::Hl.X - Admini stration Cl admini stra te urs, c hi rurg iens, médecins, tréso r iers,
.~..
.
..... . ....
..
X.IV
CCCC LXU III
cccn
cceCLXXIV
lI ùtel- Di e u .
Voy . Hôpital d u Sai nt-Esprit .
HOte l du comte de Grig nan .. .... ... , .. .. ........ .
Hô te l du Loune, Voy . Jullian.
lIu bert.
Voy. Laza re t.
Hu issiers de l' anli c ba mbre d u roi , ..... • . " ....... .
Huiss iers de la c lJa mbre de Monsieur, duc d'Anjou .
Hui ssie r s du f:lbine l de la r e ine ....... .. .. " ..... .
Huveau ne
( abbaye de l' ) .............. ..
Huveaune
(g rand béa i el prise des co ux de la
"ille sur l'). , . . . . . . . . . . . . . ,
Huvea un e
( rivi ère de l' ) .... . ......... . .. ,
LXXV III
HydrOGrap hi e
CCCCI Ll\'
( proresseur d') . . .. , . •..•.. . ,."
xcv
LXXXvn
1, '( X1v nl
C XCV
CLXXX\'1
CXCIII
reCCLI:&:
C LXXX I V
LX II
CLIXIlI
CC LXXx,'111
CCCCX ' Il
CCCC:U. I\
Horloge
( to ur de la gra nde ) ..... ..
lIor loAer N horl08'('S de la \ill e . .. ...... . ..... _
1
L'e ll
I. X III
CCC(.XU
CCCC ,;'(tl'(
CCCCLX ' 1
Hos pice.
l'oy. lI ô pila l
J/ospitaltt,
( quarti e r rural de l' )
lI ôte l dc J'I ntenda nce , ... " ... . ..... . . . ... ..
IIt'1 tl"'I,lcs Mnnnaies ...... . . .
Ir
C. ,"t'eX I
CCCC L:<rn
CCf'C '( CI
(chi"Heau d') .. , . . ..... . .. . ...... .
Ile d' Endoum e . . . . " . ' . . ... , . .. , . . .. , . .. ..•. _. ...
Ile de l'lanier . . . , . . . . . . . .. . . . . . . .. . . .. . . . •.. , .. ..
Il e de natonoeau (Francœur, roi de l'), .. . ,
VI .
). 1
Cle\ ' .
X \ ' II
CCCC f. IXII
•
�-
OXC TV -
Ile de Saint e-Marguerite ..
He de Slint .Honoré . .. . . .. . .. •. . • . . ..... .. ..• . . ..
IIO! des :tllées de Meilllau .. .. . . . . ... · .. •.. . . . . .....
Ile et port de Pomègue . .. .. . ... . . .. . , . ' . .. . . . , ... .
X VII
X VI1
DX CV -
Intendance sa nita ire. - Burea u de la santé 1 laza ret ,
co nsigne 1 Cle . •.• . . • . . •.• •• • "
Impositiolls s ur le co mmerce . . ...... . .... . . . ... .. .
C~X I
C;'(XX
cxxxv
CXXX I V
L X Vltl
e l suh'.
CI. X II
et sui v.
CC L XXX II
CCCXCI\'
ccccxxx..
C"I
C Xl
e~V I
CX \'1I
C1 \ ' 1I1
CX IX
et sui\'.
CLXU
et
Infi rmeriu
CLX I
Voy. Droit d'once sur la chair.
Voy . Clément XI.
(nouvell es) . Pose de la première
pi el're 1 pr ix fai t de la co nstruction des mur:lill es. direc te. doub le encein te, troisième ence inte
CCC LXX I V
CCCXCIV
CCCCXXX II
tCCCXXx ll1
CXC \' II
CCCCXLIII
CCCCXX
CCCCXXI
Inlend ants de la sanll". Voy. Inlenda nce sani L'l Îl'e
Lazaret ,
•
Bolland,
Bose .
Intendants du 110ri
cCCCX"UI
CCCCXXXIX
CCCC L:I ' 'l
Inspecteur des travaux pu hli cs <'h.' ~ 2. ... il le . . . ... . .. , .
CCCLXX I V
ecCC Lli
1S
cccc1U
CCCCLXV I
LX II
LX iii
LX I \'
CCCC LXX
Ins pecteur des manu fa ct ures .. . ... · . .. . · .. · .
LX II
L XI V
CCCCx LlV
Insp ecteur de la tu eri f' .. . . .. ... .... . ... . ... .. . . ..
CCCCI. XIII
CCL XX X"III
I\éj us .
..... ... .. .... ....... ... .. ... .. .
Intendance sa nitaire. Voy. Coudonn eau ,
II Ôpil:l 1 du Sa in l- Esprit,
Int end:lnce sanitaire .
Intendan ts de la sa nté
Lazaret,
'
Réjus.
Intenda nl de la provin ce . ..... .. . .. . . .. .
. ...... ..
Intendan ts de la s:l nlé.... . .. .......... ... . ...
~ u i\'.
(nain ell es). Voy. Co udonneau.
Hôtel- Dieu ,
Intendance sanitaire,
Laza ret.
(\'ieilles) ....... . .. .. . .. , .. ..
Infi rm eries
Infté nieur du roi . .
{droits de la lles el}.... .... ..... .
IIl'l U3nts
(hôpital des) . ' . . . ....•.........
In sensés
Il
LX I V
CCCXCVI
Impœiûons.
IndigenLS .
Infirmeries
.xXJ: I ~
1.
CCCCI. XXX II1
CXX' 111
Isa beau , ma rquise de Trets. Voy . M:l isoll du Refuge .
(J.). commissa il'c de quarti er penlsnard
dant la peste de 1720 ......... .
Isnard , maire de Marseil le ...... .
C LX XII
l'CCC XCIII
�-
DICYI -
OXf: \' 1t -
Judic~ tu res de Sai ul- Luuis e t Je Saint- L:J.l.3 1·c.
Voy. Ju ges de Saint-Louis eL Je
Sai ni-Lazare .
Juge do Sain l-Lazare (Virillet, avoca t) ... . . . ..... .
Ju ge de Sai nl-Louis (Pelli co t 1 avocat). ...... . . ... .. .
Jll gements relld us pendant la peS le de t a o (les) sont
appro u\ és ... . .. . .. . .
Juges.
Voy. Sénéc haussée de Marseille.
J lIges consuls ...... . ... . . .. ........ .. ..... ...... .
.J
,
CCCLI
CCC LI
CCCXCI II
CCCcxn:
CCCCXXX 'I
CCCCXLII
J:lrdin de botanique de la vill e • .... . · .. ·. · ... .. ... .
br eute
(de) maire de &Iarseill e • . ... ... . .
Jarente
(Je::m de) . chancelier de Pro\'eD Ce
Jarret
(rui sse:m de) . .. ' . . • .. . . . . . . .. .
CL1X \ ' 111
CCCCLXX \ ' 1
CL3. \ '
CLx.x "1I1
CLXX I't
Jaubert, Dota ire ,est condamné!l. mort (1.659-1660) ••
Jau\'as
(André) , "end du bois à brû ler à
la "ille . .... . . •..... •.. ... .. . . ,
XLIV
(Eli enn e) , conseiller de ,'ille .....
(place) . . . .. . ... ..•...•. . .. . ... . .
Jean Guin
Jésu ites de Sainte-Croix ... , .. . . . .. . . , ...... .. ... , .
Jesu ites de Sain t-Jau me. - Collége . etc .. .. . ,.
Jug~s d u tribun al d\'H de
Marse ill e (prési~~I:~ 'e'l}:::
Julh en- Ilrernontl, substitut Ju procureur dè la cornIlI uo e . ..... . . . . . . . . . . .. .. . . .
Julli an
(Fra nçoi s), lcn311l l'hùtel du Lou -
I.XXX IX
XC
Jean
Ju ges consuls
(ralets des) . .. . . ... . ... .
. ·1···· ·
JJu ges de comm erce. . ... .. . . .... .... ..........
. .
uges de paix . . . •. . . . . . . ...
.
Juges de Sain t- Loui s Cl d'c Sa'i~~~~'a~~~~:"" '" .. . .
V I·e • • • • ••• • • ••••••••• • •• •
JuridichOIl consul.t ire .. ....
... ... ........ ..... ... .
CCCCXVII
LXU
CCLXXXIX
LXIV
CCLXXXIX
DI'
LXI IV
CCCXCIII
LXX\'
XV.
CL".
CL"I
CCCCXI X.
CCCCXL1V
CCCCLUIIl
Jesuites qui se sont distingués pendant la pesle de
t ?'!o ... . .. ... . . . ' ... .. ...... .
Jésuites
(ordre d es) ..... . . ... .. . . . .. ... ..
Jeu de mail
(hô pi ta l établi a u) . .. , .... .. .. .. .
CLL1: Il'
(a nse el porl de la) .. .. ....... . . .
Joliette
(Loui s) , l'end du bois à brûler à
Jourd an
la 'ill e .. . .. . . ' .... .. ...... . .
Jourdan 1 commi ssaire de quarti er pendant la pesle
de 1. 7~O ... .... .. . ..•. . . ... .. ..
(Êticnn e) , commissaire de quartier
Jourdan
pendant la peste de tUo .. . . . .. .
li
CXLV
CCCCLUl
CXC,' I
LXXXII
CLXXIV
I\all.
Kan.
CLUIU
K~rlll;·!.
l'oy . A"byroli h:l n .
Voy . Mahome L Dunen-Ka ll .
On en recueille SUl' les colli ll es
de ChAlca li - Coml)(H'l ... . ..... .
c..:XCIU
�-
-
L'lCVIII -
LH.UX -
Lal'nailh fournil les \Ï\'res sen'is !l la cour pend:"lll le
séjour de Louis \.IV à Marseille.
La S:l ll e Clil dispensé de 13 ch:nge de con.,ei lle r d e
\ille..... . .. .. ..... .............
La Sa ll c-Vill age père e l fil s (de) . ...... . .... . .....
Lalles el inqll allts (Jroi ls d e)... ... ... . .. ... . .. •. ..
Laur p: L
(poid s du).. . .. . ... . .. .• . .. .
L
XC III
cceCL'(
X .' X I\
x, ,;"
c'(,
eccc\: VlIl
ceec \! .
La. Vi ste
(bame3 11 de) ,. . . . . . . . ... .. . . • ...
Lazaret dc Marse ill e . ........... ·.... .. ..... .. .....
C L X"
'((1
.x.x:u~
L'Il
Labat , dépul~ il l'assembl ée na liona lp.. . ...... . ....
La Bedoule et dë Camp-Lotlg (paroisse de la). .. .. ..
Lacadière
(procès de)...... . ... . .......... .
La Capclelte
LaOècbe. écbe,i n
Laroret , adjoin t ,
Lagarde
(hamcau de aint- La urent )...... .
Sa maison es t pill ée .......... . . .
conseiller mulli<:ipal .. ... .
(Gabriel) , trésorier de la \ ill e en
16G!- 1663 •. .•..• .• ••••.• ..• ..
ugarde
(Gabriel) , co nseiller d e ,'ille . .. ..
Lagel, notaire . possède les mi nutes du notaire Tax i!
Lagouveroell e, li eulenanL des ga rd es du duc de
Mercœur ..... , .. . . . .. .... ... ,
(quarti er rura l et paroisse de) . ...
La Magdele ine
rt
CCCCXCV III
(chapitre, paroisse, église, cim etière. etc .• de) ....... ... .. ..
d~
CXX IX
ex '1: '(
DI<
CX ,;xt
eLX
CL\: I U
CXVI
CCC L
CCCCLXX IV
XXXV II
C LXXV
CX I
CCC I '\"
Lampe
CxX \1I
el s uiv .
exclU
eCC\ ' 1I
Voy . ~glb.e de La Major,
Êglise de Sain t- Lazare.
:\otre-Da lli e du Mont-Ca rm el. . .......... ,
":X '(\1
CCCCXXX III
CLXX
L3 Major .
C IXIII
CLXXV
CLXXVII
La Major
ecccx Xl
l'oy. Cll ud l, nnea o •
Ihipila l t.1u S:li nl-E!l pril,
Inflrmcr ies 1
Intend ance s:lIlil aire,
In tendant de la "an lé .
n ~jLl s , etc.
Lebon . al'cher de la grand e pré\'OLé de l'·r:mce ..... .
Lereb u e
(Jean) 1 onseil ler de \'ille . .. ... .
Lerourn icr, académi cien. . .. .. ........ . .......... .
Lejean 1 Mpult: à l' assc mblée nationalc . ..... .. .. · ..
Lejean et Cotton s'c ngagen t h construire troi s hall es
aux Ilou\'cll es infirm cri es .. ... .
Lcjea ns. asses!leur...... . . .. .....................
Lejourdan, procureur de la commun e ........... .
Len lb e
(place de) ...•... , .... , •... . .... .
L ~noir
(Gahl'ie l), a"C lll d e
eeeC L'<'(
J'oy. Oe L ~ n gc r o n .
{h:l ffi Ca U de) .. , ......... , . ......
\\ill al:)c (I ~}....... ........ ......
C I"XX
't\'1
LXXV
CCCCLXVU
o :eC\:C\' 11
ex
CCCC LX;( \l
1)1(1
""V,
la
\'ill e à
P ari::. .
CCCI. XII
eccC ~V III
Le\1einlre. co nse ill el'
CL Xo:r
LXXX \ ' ,
XXX I \:.
eccc '<LI \'
Lange ron.
La Palud
LOI Pomnu!
c
!l ui, .
U>PI'C.
IIlti IIÎl::1pal
. . .... .... .. .......
Vo y. 10'\: 11 de Sa int - Alltoin c.
CL '-
�-
nr -
l.cllrèS d'3nllolJlissement ro ur ~icolas Doré!)', éc bc'in ...................... . ... .
Lettres de noblesse. Voy . Premi er éc he\'io.
Luer, jésui te, s'es t d isting ué pend:ulI la pe ste de
1j~O . .. . .. .. .. • .. ' . ..•.•• .. . . .
Li eut enant du \iguier .. .. ....................... .
ti eUi enan l-gcoéra l chil. Voy. énécba l1sséc de ~I a r
sei lle.
Lieutenant-généra l cl·iminel. Voy. Sénéchaussée de
Marse ill e.
lieutenan t-généra l des s ubmi ssions. Voy. Sénéc haus~ée de ldarseille.
Li eutenan t-sé- néral pour le roi e n Provence..... ... .
-
Loui & Xlii .
CCCCXLV
~
'(vu
XXVII
XLV
CXLV
LXXII
CCCCXXI
LXXX
CCCIV
CCCCXL III
Lieutenan t particuli er chil. Voy . Sé nêc h::m sséc de
M ~n seille.
Lieutenants des brigades du \'in .. .... .. . . .... .... . .
Lieute nanlS du roi. - Création d'offices.... .. .... ...
Lieutenants d u roi en Pro\·e nce. Voy. Oc Pilles.
Lin ce l.
Voy. De Lillcel.
lioney e t GoulJre, baoquiers. - Faillite, etc... ..
li olloaises
( les re li gieuses) se sont lIistioguées pendant la peste de 1720. ....
Lionnaises
(co urs. des). - All ées d e Meilhan .
Liquier, dép uté à l'asse mbl ée natio nale ... " .........
Loge
{rue de la)... ... ... . ... ........
Logements et franchises .... .. .... ... ........ . .....
Logog"aJlB, nom ancien d'une des va llées du Quartier
de Saint-Jullien.. . ... .... .. ...
Lombard, éc he\'ill . . .... .. ... .. .• .. . ...•... .. . . ..
........... .. .............. . ....... ..
Louis XlV .• ... . ••.• . •.••. . . • . • •....••..••. .. . . '
CCCCLXIU
Lieutenants de quartiers .. ... . ... . .......•... ... ".
J'CI -
CCCLXIXIV
CCCCXXXVII
CCCCLXVIII
CCCCXX II
CCCCLVII
Louis XV ... . .... . ... ..... . . . . ... . ...... . .. ... ..
Louis XVl. ." .................. . ... .. .. • . .
Lou is de Vendôme 1 du c de Mercœur ... . ...... . .
Loun e.
Voy. De Loune .
Lou\'icou
(Cos me de), conse ill er de vi ll e
Luc
(Dominique). Voy. Deloun e.
Luce 111 Ill ct l'égli se de M31.a rgues sO us l'in\'oca tion
de Saint- Victor et de St- Pi erre.
Lubi èl'6
(g rolle de (, ) . . . .. . .. ... .. ... "
Luminy
(de). membre de l'Académi e de
Marseille .......... . ...... .
Luq
(Dominique). Voy. DeJoune.
Lux embourg
(François, se igneur de) .. . . . .... .
Ly cée .
Voy . Collége.
Lyoll cy, échevin, es t destitué ..... . ...... .. .
CCCVIII
CCCCLX IV
CWCLXV
XXIV
cxxv
C:\C '
CXClI
CCCCLXXV I
CLXV
CCC LX VII
CCCLXXV II
CLv m
Lyonnaises
CCCCLXXX III
CCCCXCVII
x,'.
LyoUrl:.ises
(les reli gieuses) sc so nt di stinGuées pelldantla peste de 17iO .
CL VIII
(co urs des), - All ées de ~Ieilhan , CCCCLXXXIU
CCCCXLII
C LXXSlJ':
CCCLXVII
ill.
CCCLx..:n'lI
Loog 1 cOlllleiller mu.nicipal. .. .... .. .....•... •. .. ..
CLX
Long.
Voy. Inlirm eries .
Loque ou U fJ ue
(quartier de la) . . . ..• . •...•.. '..
CLXx.x 1l
Lorio t , oiseau . .. . ..... . ......... . ....... . '
c x cu
Lor:raiJle
(Charles lie) ....... . ............ CCCC LXI"1f
Loube t
(Robill dit). Voy. Robin dit Louhet.
Louhi crc
\Srolle de la)... . . ......... . . ....
C:lCU
Madeloll .
Voy. Oc Mad elon.
Madragues de la t.:o te de l' Es1.a4'1ue ( p î\c heur s dil'i gca nt les ) . ... . . ' •. .... , .
CLXXXVI
�-
De ll -
de l'h ôte l de \ ill e. - l 'oy. Ilôlel de \ille.
( cbOUlin de la). " " " " " " " .
Magdelei ne
M ag3~ in s
CLXXV II
CCCCLXx..' 111
}lagdeleilJe
J'oy. Chape ll e ùe la Magde lei ne.
Mage père
(J ean), conse ill e r d e \-ill e._ -. _...
Magy
(J ea n- Uaptis le) , éche \ in ."
Mabo me t Dun e n-K an, alUba ... sa.deu r in dien ....... ' .
Mah ome t Olcb man, a m bass;uJe ul' indie n -' . . .. ' . . . . .
Ma il
( hôpi lal l'la bli au j eu d e ) - t HO .
Mai re d e Ma rsei ll e «(lflice d e), e tc . . . .... . ..... .
LX'(V
CCCC X. 'U H
CCCCX CIi
CCCCXCII
C I~XX I V
CCLX XXV II
CCC LX nl
CCCCL"O I
CCCCXX IlI
CCCCXX' "
CCCCLV
CCCCLX
CCCCL I V
Maire Je Marseille ( \alet du ) . . . .............. "..
CCCCL X ' Maire de M ar~e ill e l'oy. D'An toine,
De Jaren te,
De Montgra od,
ISll:lI'd ,
)J af lin ,
Be mu za t,
Tapis.
liai so n consulaire dl!s M a r ~c il l:li s !l Alt;er . _. . ...... .
VIII
Maison d e ban<lue. Voy. Lyo nc y Cl Gou ffr e.
Ma ison d e ca mpagne d i te la Floride ........... _, .. . CLXX-.l" III
MaisoD de l'éc.lJ c \'in L:'l Oèche (la) es t pill ée ....... . .
DIX
lIaison de J'i nte nda nt de la pro \ince à Marseill e . . .. . CCCCXL Ill
CLX \ ' II
Ma isoD de l' Ora toire ..... ,
CCCC L't.XV I
Maison de ain tc-Cro ix ..... . .... . ....... .
l iaison des Jés uites de Sa int-Jau me ' ........... ' ._ CCCC LL1. 111
e l suiv
Maison du rerm ier Reb u rel (la) es t pil lée .. " . , . . . ..
l ia ison du reruge po u r les fi lles repe nties, - Coul e nt du reruge, hô piL31 d e S t. JOli:cph , la ga lè re, l' e ntre pô t e tc,
DI V
IX
e t suh'.
C.CCC 1;X I
CCCC l lA V
r:CCC:: I-, 't ~
De lli -
Mai tre d es postes d e Marseille .............. .
CCCCX I '(
CCCCXL
Malad ies co n13gieu!:.es (Méth od e pOli r ll'ai l l' le!') .. . . .
ccc Il
Ma ladies cOllt agie uses, Voy. Peste,
Ma ladi es c utanées. - E a u ~ d es a mo in s, .... " , ... .
CXCII
Malad ies Iympb atiqu es.- Eau, d es Ca ll1oin s, , .' .. "
C ": CII
Mal a\' a l
(J ean), conse iller d e \ ille , .. ,., ..
LXXV
llIalepouigtlc
( qu arlier rUI'al d e) , .. . ... , . .. . ' CLX'tV III
Mali n
(Cla ude) ou Na lin, trompette d e la
\'il le, ., .. , ., . . . "., .. ,.'.",.
LXL":V I
CL 't l:V III
Malpassl!
(ham eau d e) . . , .. , ..... , ... .
rt13nur3c lll res
(co mm e rce e t ) .. , ....... . ..... . . CCCC X LII
Manurac tu res
(i nspecteur db). ,... .. ...... . CCC LXX I V
( hamea u de) ................. .. CL1.XV II I
.JlIaoupasstl
)Iarc ha nd ises
( il ne pourl'a ê tre éL'\bl i d e nou,'oll es impositio ns su r les) . . . CCCL"\::t":V I
J·oy. Eelle\'i nagc e t assesso ra l,
Marc hand s.
l nl .. danls du port.
CL X 'H,(
Mal'c hé aux gra ins établi au q uartie r d e St-Charl es ..
al arché a ux g ra ins . " 0'1 . Annonerie,
Marchés d e \'ian de . -M azea ux, Iloseurs , e lC . . . . ... CCCCXVIIi
CCCCXXX:U:
CCCCLX \ ' 11
Maréch3ussée
( briga de des c:l \'alic rs de la ).... .
C CCCl: I..
CCCCLXVllf
Mal'l!c baux d es logis d u l'oi pen ùa nl le Séj Olil' d e
L\": \. '\V II
Lo ui s XIV à M:u'seill c."., .....
Margaill all a cédé d u te nain pour l'a g randissemen t
cxx
d es in fl ,' me ,'ies, . . . , ..... .. . .
)farg uer it
( Fran ço is) , end les c haod e ll es
X CI V
pour les corps-de-g:lrd e, en 1660.
XC II
!'!I a l'iage d e Loui s XlV ........ . ..... , .. " ,
rtl;ll in e
(Obsen :l Io ire de la) .. .. . .. , . . . CCCC LL": "
Marion
(Honoré), conseill e r de \' ill c ..... .
Marquis d 'Aig uebo nn e. comm and e ur pl'o \' isoi rc c n
",-X I V
Pro\'euce . .. ' , .. ' . " . . . , . , " , .
Marqui !:. de Pill es, - Lett res de p ro\' i~io n s d e 1:1
c harge d e , i ~ u ie l ' ... . ....
CCCC XU II
!'!I ~ rqui s
de Pill e!'. Voy. Oc Pill es
Mar(lUi s(' d e l'l'ch (Isa heau). l' oy. Maiso n du rertl ge.
�-
-
Delf -
Marseille. - AgrandisseUlenl. - XVIII- sÎ~cle. .•. • • CCOCLXx:I1
Marseille dirisée en 3! secti ons.... . ... . . .........
DI
Morsio-à-veir8.. . . .. . ............. . . . . .. .. . _.. _. .
XIX
( ham e3 u et paroisse des) ... _ • . .
CLXXV1
Mar léga ux
lbl.e nod .
VOY . Dl' Ma,u:m od .
Mazerat
Afazerat
1. l-~ 1'31l
Malet
(C barles) ........... . .......... .
Martin dit le Jus te (Etieone) , m3ire . . . . _. ___ • _' . . _
CLU IS.
DXI
!l la ,-ille .. . .......... . .. .
Marville .
Masse.
Voy . De Marvil le.
Voy. Infirm eries.
Masse de Ga::,lines, juge de co mmerce . . _ . ... . '
LL\.IV
Ma~se de Gastin es (G ill es). co nseille r de ,'itle . ..... .
L'{...'{V
~Ia lel
(J. ). conseiller muni cipal. . . ... ..
t;LX
!Ialel
(\'italis, é po ux). Voy. Lazaret.
Materoilt!
( Dames dt" la ) .. .... ... ...... ..
CCCIII
Mathan, capitaine des gardes. du comte d·Alai s.. . . ..
x..'{ JI
Matignon
(de). Voy . Abbé de St-Victor.
Muimos Maz lum, arcbc\'èque de Myrc .•......•... ' CCLXXXVIII
( village. paroisse. c uré 1 péniMazargues
telHs, e tc. de) . .. . .. .... ' . .. . CLXX VI
CXCIV
cccvu
Mazaria
CCCVUI
( le cardinal ) "ai ll e les c onsu ls de
Marseille. loge chez de Cypriauy, etc .... . . " .. .... .. . ..... .
Ma-zenod
Kaze nod
LXXXVI
( I-'!lc lioll dite des).... . ....... .. .
M arcb ~s de viaode....... .. .....
(Charles de) .. . •.. . ..• . •..• • .
CCC I~
Maz lum
Médecine
Médecine
(M3:<Îmos), arche \'êqu e (te M)'1'e .. CC LXXXV III
C311ÎI:'liue
dè
quartier.... ..... . .. . .... .....
l, XX1\'
(a cad ~ m ic <1<') . . . . .. ... .. . ...... ' CCLXXXVIH
(soc ié té rOy!,!tc de) .... .... • .. . CCL~'{XX" 111
Médeci ns qui se sont di stingués
pendant ta
peSle
de 17!O ......... ".
C LlV
CXLV
Médecins de Marseill c (bret d'iudulge nce accol'llé au>. )
par Clément XI, cU ~7'!O ..... .
Médeci ns des hOpitaux . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . .
MeilTrédy
(Loui S) veud :l l'inlcnd:lOce l'l anitaire une partie de mu rs e t de
ga ler ies de terra in, nécessaires
aux infil' me ries . .... ... . ......
MeilTren
( Mathi eu) l'end du bois::' brl'll er
à ta \'ill e . .. ..... . . ... .
Meith:ln
(de Séna c de) . .. ........
)( embl'es de l'a cad é mie de Marse ill e . .
Membres dc l'admin istra lion des hOpilau\: .... ..
Membres de l'administration des secou r's publi cs ....
Membres de l'ldminis tratioll du Monl- de- Piété . . . "
Membres de la c hambre de commerce . ... ..... . ....
Me mbres du conseil des Prud ' hommes.•. . ..........
Membres du conseil municipal. I·oy. Conscillers mu-
CL'
CCC(!'{YII
c,;n
LXXXI
CCCCLXXX II
CCLXXXVIII
CCLXXXVI fI
CCLXLl:VIII
CCL';Ll:VIII
CCLXXXVIU
CCL,","",""VI11
XL
Membres pour la sun'cill 3nce d"s pri sons . .. " ._ .... CCLXXXVIII
Men uisiers
(corp, des) .. ......... . ......
Merciers el drapicrs.. . . . ... ....... ... ............
Mercœur
(c banso n patoise conll'C le duc de)
CCCCX. VItI
Mercœur
CCCCXXXlX
Mercurio
CCCCL,"VII
Mè re .
Me rle
Meiffren
D-
e l sui\'.
(Charl es). 1'0/1 . Consuls no mm és
par le roi cn 1650.
LXXV
ni cipaux .
XXVII
XL
Mazarlnis tes
Mazeaux .
CCCL
\ Jean - Uapli slc ) ,
LXXXU
LXXXJ
. .. . ........... . .•.
1•.l.1V
Ma7el
Dlr
Martin fil s de Max imin _ J' oy. Lal.:trel.
Martin
(J ean- Bap lis Le) , t!che ,' ill.
CCCCXLlX
Martin
(Luc), éctl e\in . ... ... ..... .. . .. . CCCCO UI
l.I3J'Linenc
( Anl;e lin ) ve nd du bois à ùrùler
'ob ), conse ill er de \'illl' •..
(François) , éche\in .. ... ........ .
( J ea n-Uaplist e), conseiller dc
\ ille. . . . .
C.xCII
Martel
nev -
(duc dp) . l'oV. Duc dt' Mercœ ur).
(Pi erre), consp illcr de ,ill e ......
Voy . Môles du lazaret.
(Jose pb-Ga briel), éche\'in ........
(Malhi e u), "end du boi s h bruler
~ la \'ille ... , ......... .. .......
CCC IV
CCCCLUt
XXXV I
I. XXV
DIX
I. XXXV
•
�-
DCVI -
Mic bel, commi"s.:1irl! de q uartie r en {no ........ .. .
!licbel. éc bel' in ............
Micbe l. médeci n, s'est disûo .... u pendant la pesle
de n !o .. ................... .
( O.). commi ssaire de \}uarli er
Mi chel
en t iiO . ...... • ... . .. . .... ".
(Cosme), co nseill er de l'i lle ..... .
Mi chel
(Magdelein e-Réjus. ve u'fe) ,'cnd
Michel
un coin de terre pour l'é tablissement des nom' elles inGrm eri e~ . . .. . . . . . . . ... . .......... .
Micbe l
(rictor) . l'oy. Dol.
Michel .
roy. Seg ui ll el Mi chel .
alignes
(quar Lier r ural de) . . ' . . .. ' . . ...
!Iilay,jésui te, s'est d i s l ing u ~ pe nd ant la pcs te de i7~0.
Millot
( L oui~-Jca n ), éc he\ in .. . .. . .... .
Millot. écbe\'in . ............................ ..
Mirabeau
(T homas Riq ucui, sieur de ) loge
Louis :\ IV ... ... ' " .......... .
Mirabeau .
on arrivee h Marseillc, etc .... '.
o '
• • • • ... •
• •
•
.. .
• ..
.
C L~ ~II '
CCCC L~X \' 1
Mont-de-Piclé
(a dm i n i~ t r 3ti o n du) . ..... ....... .
Montea ux ou Monteo u'\. (Jea n). ... . ..... " ....
Mon tée des Acco ules (rue} ........... . ........... .
Mont grand
l 'oy. De Montgra nd.
Montolieu es Ldé put é \ ers Louis XIV par la ,'i1l e; de
Félix se join t h lui . ... ....... .
o ••••
CLX 't ITI
CCCCl.'t
CC I. X XXV III
CLXV
xv.
::t'{ J
XX III
Montr edon
(quar tier rura l el paroisse de) ....
CL XX "I
C XCV I
CXIl'
CLX't X l
CXLV
CCCCLX
Morel
Moret
(Philippe) . ro nseiller de vil le .. . .
( Jea n-Oapti!olo). l'oy. Consuls et
a~sesse ur .
.Mor tier
(qu arti er f u!'al du ) ..... . ....... .
Mort re uit. - Son opini on sur Marsei ll e .. ....... . .. .
Moss)" , mai re, constill er mlilli ci lla i .... . ... ... . ... .
Moulin de Carl \'ell e .. . . . ........ .. . . .
MOureton
(Jea n), paveur de la \'ill e ..... . . '
Moustier, éche\'jn j S3 conduite pend anl la [leS le,c lc.
Mou tton
(Antoine) . ,'cnd du hois à brl)\er ~i
13 \ill e .. .. .. ........ . ........
MoyreDc
( Gabri el ) ,'end de la poudre à b
vil le, en i 660. ..... ..........
o'
CCCC l.X X VI
CCCC L x.x ~ I 't
ccccxcv,
(les reli g ie uses de la) se sont distinguées pendant la peste de i 720.
l\littre
(Oérardi ct) él:l ien l nOl.:l ires à Marse it le en 1659- 60 ....... '
&Iôles des pa tentt!s brutes a u lazare t .. .
IlCVII -
Misé ricorde
. . . . . . . . ..
L "t"{V
CLX"{\' 1I 1
LX 1.1 X.
CL X
CLX"t U
L
'{X II
CSLI
L"tX~ ' X
XC Il
Cl.\' 11 1
_ L 1I1
C"t X.UI
CL"( I V
c c<v
Moll ins
( fran~o i sde). ' ·oy. Molli ns.
Monas tèr e
l'oy . Couve nt ......... .
Monastèr e de la "Îs itation (pr emie r) . - Gra nd es Mal 'oy . Sacré-Cœ ur de
r ies. Jésus.
Moni o
(Claude). consei ll er de \ille.
Monnaies .
Voy Hôtel des Monnaies.
Monsieur, com te de Pron.nce .' .. .... . . . . .. . ... ..
ltlonl.:lign ier, médecin, s' st dist ingué pelllianti a peste
demo ... . ....... .... ...... .
Montaud
Mont Ca rmel
Mont Clirmei.
(quarli er ru ra l de) ... ..... . ..... .
(co ngrfga li on de) . .... ' . . . . . .
j·oy. Lampe de Xo lrr- D:'lIn c Je
MOJll Ca rmel.
CCC l.
CCCCL"{XXV
Nalin
CXL \ '
C I. "( '{ \ rlTl
t'cc",
(Claud e) ou Claude Mali o. et Uarlhéle nl\' Vire. occ upaie nL ,' emploi d... trompeLlcs de la \'ill e en
1660 ......... · · ·•• · ·•··•··•· •.
LXXXIV
I. XU VI
�-
:SspoliOQ
Napollon
OC."1II -
(Samson). Louis~llIllti <.I ..mlle 1' ~ 1I
LOrisation de se rendre auprès
de la Parle pour r~ I Jmer, 3 U
nom de la municipalilc Olarseil13ise. t.:on lte le pacha de Tripoli.
v
(Samson) demande e l obtie nt du
dey d' Alger lalib er t ~ des cap tifs
fr3nçais et la promesse de ne
l'lus soumettre ceux qu' il fera
désormais à la castra tion. e tc.
- Maison consu laire!l Alger.. .. vu e t VIII
(Loui s) . conseill e r de ,·iIIe... . . . .
L~V
-- llt.:ll. -
NO lli r es- secrétalres de ln "ille ... .. . .. . ..•.. •..... •
XLIII
CCCLI
CCC LVII
CCCC IV
ceccv
CCCCX VI
CCCCXVII
CCCCLX V
Notre-D3me d'Aidc (chapell c de) .... . .......... . ..
Notre-Dame de Bon Secour s (hameau. paro isse el
église) ..... ... ......... .. .... .
CLXXX l
CLXXV
CCCL
NapoUon , député de la ville ver le roi cn 1660 .....
Navires.
Voy . ll:ltiments.
Gr:.mtl Saint-Antoine .
Port d e )lar~e ille .
Négociants
(les) so nt M c larés é.ligibles au
ch:lpe ro n . ....... . ... .
XC
l\"é-greau'(
'eplune
f'r th e
Xios~ne"
l'oy. Comme rce.
Êc be \'inage e l asses~ora l ,
Inte ndants du port.
(ruc de) ou Négrel. Voy. Rue [\" pgrel.
(temple de) . . . . .. ... . .. .. . . . . . ..
(q uarti e r e l hameau de la)... .. ..
Notre-Dame de la Oou3ne (hameau de) . • . . . .. . . . ....
Notre-Oame de la G'l rde (quarti e r, fOf t , gou, e rn eurs
CLXXX IV
du fon c t ~g li se de) . . .... ... . .
CLXXV
C'tCVIIi
CCCCXLIII
CCCLU
CCCCXXVII
~ tlgoc i :lnl .s .
CLXXIX
No tre-Dame de Pi lié (pénitents de) . . ..... .. .
Notre-Dame dèS Accoules (prMicateur de) ... . . ... ..
CCCCLXVIII
CCCV II(
CCC(.XL n '
CCCCL'(X
C'( CVIII
CL~XVI
Notre -Dame des Accou les. Voy. Eglise des Accoutes.
Notre-Dame du hloot (paroi sse , ég li se c t congréga li on
de St-Joseph e l du Sa c ré- Cœ ur
de) . . . ..... .. . .. . .... . .. .. .. .
CLXXVI
C LXXXVt
CCCII
xxv
CCCVI
CCCVIII
XX;UV
'('('(IX
Notre-Dame du Mont Cal'me l (église et lampe de) ... .
CCCIX
CCCCXX I
'1: 1.1 V
Noblesse
Nobl esse
(le Ures de) . l 'Dy. Pre mie r éche,' in .
pl émo ires e l requê te s pour et
cootre les prétentions de la) dans
l' ordre municipal.. .... .. . . ..
CCCLXXVII
Noblesse
(la) demand e le r é tablissement du
consulat .... ... . .. .. . ' . .. ..... CCCCXLVI
CL sui v.
NOlaire-bulletaire de Ja ville.. .. . . . • .. ...... .. . . ..
CXXXII
Notaires
(cbambre des) ... . . ....... ....... CCLXXXVIII
NObÎre5.
De la l~g3li sa ti o n de leurs actes.. CCCI,XXVI
CCCCXLlV
CCCCLXX
flio tre-Dame du Rouet (paroisse de) ..... .... . . . .. .
Notre-Dame du Rouet. Voy. Hame:! u du n ouet.
\'l ,
N
CLxxv
1
�-
~c ~
-
-
lit \ 1
1. '(, III
loce 't. \ ' lI
CL " .. h .
(; (;f.C '\ \ \1
Olli cic rs d e la gard e Il uiù na lc . ..... . ........•..•.. C(;I. '"(\\:V III
Om ciers (le la 8- di\'Îsioo mili L'l Îl·C ................. t ·C I. '('(X \ ' 1I1
Oni ciers de 111 fll·ÎI1 C.. . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . t;C I. X\':\: IX
Ol chman .
Voy. Ma homel Olr hnn n.
Olives
(quarlie l' l'uf:! 1 ri. paro i ~!'e d cs)." ..
r. I..U. v
o
C '(Cll
U b l~t
Oli \'ie r , acnM mi cie n ....... . ......... '" . . .. .. ...
Oli\ jer
(d') , a rc hevl'qu e J ' Ai ..:. v. d·Olivi cl·.
Olhi e rs.
J'oy. II h'c r rigo u rc u't de 1709 ...
Olli vc. capitaine du «lI arli c l' Ut'hai n de Illanlln eri C-.,.
Once d e la c hair {droi t d·) .. . " ... ...... " ..... . .
Ora tr nr d e la ville . J'oy. Pi c h:! ly d c CI·o is":l inLe.
Timon.
Orat oirc
(lIl âiso n et cùlltlgc de l') ...... . . .
'.iCl'fC} oh li e nt tle l'a lJbé Je SairllVic tor la colline tic 13 Vi erge ÙC
la Garde . ...... . ..... · . ..... .
Ob Cr\ 3ncc
Obserra ntin<;.
(place de 1') .... . .... . ... . ..... .
(cQu,en l d~). l es re ligieux de la
maison urba ine se di slln guclH
pe m.l 3nlla pesle de 1720; maiso n
ru rn h.' . . .. • . . .... , ..... ' .....
OI·a lOI'ielh.
Voy. Co ll é'g\' de r O I:l t o il'l~
LlrdtH lna nc(' t.1 e I,u li('c (i ntitu l:tli on (les). MI' IIiOires pu ll l'
Cl cu rHI'C M. ti c Pill es.
On lonn;III Ct'S SUI' 1;1 po li ce du L:l7:H'rt ..
ux
\'
CCCCLXX\' 1
C ,(~ \II
C'( '( ~ 1
Ol'lll' C t.J c~ 3HJC:lb .•.•..•.. ..•....• •• ••.••..••••••. CC I.
'\::tV III
CCC IIl
Ordr e d es avoués .... . ...... . .......... , ..........
Ori ol.
- Poissou ........ , .......... '..
Or l':'a ns
(prince d e la 1Il :li ~o n d')..........
Orph e lin e~
(maison ct dcmoise ll cs dil'ccll'Î CC't
d ... l'o:: u\'l'e de") , . . . . .
'1
CL'
CCC VI
OEU\'re de la rédempti on des ca ptifs ............ , ..
OCuHe des or phelin s. . . . ... .. ... , ... . •..•.• .. . ..
OEUHC du refu ge ........... . .... . ... ,_. .... . . . .. .
CCCV lIt
CCCIII
CCCLX \' 1
e ccC X '( '( 1
CC I. 1:'(\:V III
C '(C I X
cu :
t.C C III
Urti guc't
(d'), 3~!'cs~e ul' n OlllrrHi pal' le l'ui
OrLig rr cs
Ou ld.
(J'). ' ·oy. Gérc ili c- Veue ll c't.
"oy. Seida li -Ould .
(anse Cl port r ti r l') .......... .. .
CCCIII
CCCCXLI V
Œ uvre du refu ~e. r oy. Maison du r efuge.
Offi ces munic ipa ux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
C \\l1I
CLXX I\
ocié lé de Cha ril"
Matern ell e.
(Jeune de la Pro, ide nce. . . . . . .. . . . . . .. . . ... ... . .
C I:l .C 't \ .\
c'(\ "
( qu arti er rural de l' ) -
OCUHC de la Ma te rn ité. l 'oy.
fL'( \1I
(;(' CC I. \ \
C CCC LX~
Sa in leMarg uerite .. ............ . . .. . .
(J[u n e de la Maternité ...... . .. . . . ... .. ... . .. . . .
('CCC I
CCCC\': I. III
CLXX)'
OCII dt faucon
'- c v
l.1. '( ..: III
e c cC 't I \:
CL\' I
OIJ!'c r\'310ire de i\larscill r- ....
O · ('C I. '\\' 11
o.! n
O IIl"Se
~
650. . . .. . ............ .
xx,
XCV II
�-
-
ueUI -
I.H.. 1111 -
P~I·o i :.se de Mazal·"Uèi (~lu3rlier rUla l d ) .. .. ..... .
C I~.x1 1'1
CXC.\·
CCCV II
Pàrobse
Parobse
Paroisse
P:lroisse
Paroisse
de Montl'edon . ... .. ..... . ... ,........ .
Je No tre- Dame d e Oon Seeo ur:). .... . . .• .
de Notre- Dame de la Card e ... ,....... . .
de No tre- Dame Ou Houet. . ' ..... ,.... .. . .
de Pil'fI'c{cu ............... .
Paroi~se de S:.liU l-Ual'ualJé ..... " "". , , ..... , •. ,
Pal'oi sse de Saiul-Ba l'lhélemy... " . . , ... , . . ....... .
Paro isse de S:.l int-C:.tJloat. . .. ................... .
P.
P:lcbad c Tripoli
l"oy. Loui s XIII.
Pain distribue :lU'C pauvres de la Cb:uité .. . " .. , . .. . .
CCCCXXI
CCCCXLlV
CCCC LXX
(place du) ........ . .. . ... . .... . . .
(hameau de la) ........... . ..... .
(de) I·oy. CMleau-Bo rély.
(qu:lTtier de), ... . " ... ,., .... . '.
( Ie ures de) . Vo-y. Enleu te populaire de !658 .
Paris, commissaire de quar tier pendant la peste de
Palai!
Palud
Panisse
Paradi s
Pardo n
t7tO .. , . • •..... . .. . ..........
(le) dHen d tOute com munica ti on
!)yec larseille ~ l'occa s ion de 13
peste de 1.720 . . ... . ..... ... . . .
Paroi sse de Bonne\'eine . . ... . .. .. .......... .
CI.X\":\,
CLU\'
t.L),,\.\
LL X'\ \'
t.CC \"I 1I
CL.I.
\.
CLXX V
CL't.'{V
CLV II
CCCCL 't't
CXCl ' l li
CI. XX ll l
Paroisse de Saint-Fel'réoL - Les Aug us tin s.,. . .. .. . .
Paroisse de Saint-Giniez ... . .... . ..... . ... , . .• , . . .
Paroisse de Sa int· Jea ll du Dt!sc l't ..... ,' . .. , .... ' . .
Paroisse de Sa int-Jérôme... . ............ . ... . .....
Paroisse de Sa illt-J ullicu . .... ,... .. .. ... . ... ..... .
cccu
CLXXV
CLXI v
CL '(\.. V
CLXX V
CLXXXII
CLXXV
CLLl V
cxcu
Pa roisse d'Eoures .. . . . . . . . ......... . ......•.•.
Paroisse de la 8édoule et de Camp-Long . .. , .• . ....
Paroi sse de la Ner the . . ' .. , . . . . . . .... . . .... . . . . ..
Paroisse de la Magdeleine .... , ...... . . . , .. .
Paroisse de la Yajor. .. . .... .
. ... • . ... .
Paroisse de la Pomme, ... ... .
Paroisse de la Valenûne . ...... . . .. . . ' ... , ...... ..
Paroi sse de NOire-Dame d u ~l o ol. . .. .. ...... . . . ..
f':L'(X \ '
CCCCL'( 11t
CLXXX I
CXCVI
....•.... . ' ••...• ..
CI.. X \. \
LL't't1l
XVI
Parlemen t d'Ai x
Paroisse de Cbâteau-G ombt>r t
Paroisse de Sa illi-Ca nnat. - l'oy. Coogl'tlga tioll de
Sain t-Can na t.
Paroisse de Sain t-Charl es .. .... .. ...... , .. , ..... . .
Paroisse lie Saintc -)I:ug ue rite ...... .. ... ,. ' ... , ..
Paroisse de S:l inte- ll al'tb e .. , ., . .. .. . .. .... , .,." . .
Paroisse de Sa Ïllt-rcl'l"t!ol. ., ... ,., ......... .... .
CCC \ ' 111
CLXX \ ' I
Pal'o is!'e de Sa inl-J ust. . . . . . .. , . . " . ... . . , ., " . .
Paraisse d e Sain t- Laul·c nt.. . .. . .. , .. . . ... .. .. ..
Pàroisse dc Sai nt - Lalll'e nt la Capele ttc ..... •. .. , .. ..
Paroiss e de Sain t- Louis., ... . ..... . , ., . ...... . . ... .
Paroi sse de Sain t- Lollp, ..... ... .... " ... . ... .... , . .
Par oisse de Sai nl- :\I 3I'cel ... , .• . ' .. .... ........... .
CLX'C V
CLUV
CLXXV
C C
CL XXV
C,'(C I
CLXX VI
Pal'oisse dc Sain l-Mar tin ((' uré , pn'(\ icalc ll r , (og lilôc et)
CLX"
ceC I l:.
CLL't.
CCCCX't 1
CLX XV I
CCCC 'tLIV
CLXXV I
CLX XV I
CLXX I
CL X X\'
CLXXX I X
CL,;:XVI
CL XX V
CLXX V
CCCC I~ X.X
P<troIS~1!
de Sa int- Me né .......... .... . . " . ... ' .. .
CLIXVI
�nr.\ll -
l'aroi
~
Je
S~illt - Pi erre
-
. . .. .... ... ......... .
CLXXV
Parnisse de Séon . .... . ... . ...... ... .. •... .. . , ... ' .
CLXXV'
Paroisse etes Aca tes. des Fabres el de R030es ..... .
Paroisse des Acco ul es ... . . ' . ' . . ... , ............. .
I~ro isse des Acco ules. r . ~o tr e~ O a m l;! des Acco ules.
PMoisse des A)'gll :.H.lCS ... ..... . ...... . ........... .
CLXX \I
CI. XXI
L)C\V
Jlau\·res.
l'oy Clément \1 .
l'all\'res honte u'( .................. .
PaU\' res honti.' ux . l'oy Ilure:lu Je llienfaisa nr e.
P;lU\' rE'S d e 1:1 ch:'lrib:· ..... .. , .............. . ... .
CLXX \
Pàrob,se des Ca moill s.... ....... ........... .... . ...
CLXJ:\' I
1)3roisse d es Cayol ...... . . . . .......... ' . . . . . • .• . ..
Pa roisse des Com tes el de Sa int ~V ili ce nt.. . ........
Pa roi!'se d es Croues Sain t-A ntoine ...... .. .. · .•.. ..
CLXX\ 1
CL XX\'I
CLXX\'
CLXXV
CLX.XV I
CLXJ:V
CLX~ \
CCCC\. I.I\'
ct
SUÎ\'.
CI. \.J:V
et suÎ\.
(UoLliracc). ' oy. COllH1 ls ct assesseur .
cI~
(qua l'li e r r ura l de'.............. .
Passage rs :.urtaD I du pori d e Marse ille. - Voy. Droits
de patent e.
P:Heutes hl'llles.
Vo y . Mô lc des pate ntcs bru tes.
PateDtes mal'i limes e t ceI'tifi ca ls lI c sa nté, dro its, e tc.
Pas
Rodtl
CLX\:\'III
cxx "
C~X \.
CX:l'( 1I
C:l1:1 1\1
CXL III
Cl suh .
CCCL VII
P ; ,IItIlI ~ p l·dl~· ur ..
PI'ud' ho mm es) éI cu rll:. J e:. Pê-
r he ul's ....... . '. . . . . . . . . . .
CC LX \ \ n.
ccc\'
' )a lflJuill c"
Paul
(PerSOllll e5 o hlig éc~
(1(' f' hC\:'llicr) . . ,.
a fairc
d es) . .
CCCLJ.J: '( \'
x xv
X"\":~ I
P;lul
((;11111 :"1111111''. , ,·dlc\ ill .... '
I\a ul , gc ndrC' d~' l!uII,,{! u CI, (' 011'.('illl'l' tI~· \ ill e ..
CCCCI..'(1:
(J ea n) , !;() n ~ ul .. .......... ....
Pa y u,./ s
{Citl :l l'lier l'mal liit des) .. .. ..•...
l'ay cur de la ,'ill e. Vf)Y. Trésoric l' oc la \ Hi c.
PècbcllI's catalan s ............. .,...... ....... . ....
Pf:c he urs dil'igcJ nl lcs madrag ues d e la CÔlO! d e l ' F. ~taque .............. . ..... .....
PI1-: llc urs
(pl'ud ·homm es. patrons) c t CO I' p S
OCS pt'c he urs .... . ............
!),qall
CL\: 1\'
C I.:\. \,\· U I
CXl: VII
CI. \.\\.\I
CCL'; \ \1 \
ccc\'
CL "\X
CCCC "\":I.I\
Pal oi:.:.e::.-I m ale::... . .. • . . .... • .... . . . . . . . . . . . . ..
CCC II
lXC.:\. \ 1
CLXU IlI
Paroisse des Peti tes Croll es .. . ... .... .... .. ··· •····
Paroisse d es Martégaux . . ... ,..... ....... ... .. ....
P:u'oisse J es Oli\"es ..
P:ll'oisse du Cannet. .. '. '. ... . . .. . .'
P::.....>isse
J'oy . Eglise.
P:lI"ois::-cs de b \ ill e .. .......
. ........ .. ..
CCC I\'
fCC.C "tI.l\.
CCCI .
Pêc he ur:..
l 'o y
PrtlJ ' lh) lIlut è~
pall' o n S· llt\~
c h e ul"~ .
Pei ntul'e.
l 'oy. Académic d e pcinlurè.
Peir ier
(L.), co nseill er muni cipal ... , ...
Pcn c haud, archit ecte . ... . ...... . .................
Pé llit e nt s blancs de Sainte~Annc. rOll dés ~ S I- Jullic n .
Pl"nilc nLS bla ncs de Sain te- Cath erine...... ..... ... .
Pénit c nts bl e us l.Ie Saj nt~ M ril·C C I. - Voy . Pénite nts
~I c &li nt- Marlin .
Pé nite nts Car mr li n-; ............ '..
.' .. . . . ..
l)é nÎte nl s d e la Tl'Înité............. . . ...... .. .....
Pt'nil ents d e la TrilHt é, SOliS le litre d e NOll'e- D::lIn e
J ' Aid e, à Sai nt- Lou h, .. .
Pénile nts de Notre- Daille de Pi li é ...... . ... .
Pénite nts d e aint- Antoine . . . . . ......... .
Pénitents
Pèn Île llls
Pé nitents
Pénite nts
Pénitents
de Sain le-C roi:c ............. . ......... .
de Sa inL· I·lenri ....... .
de Sain t-Jea D- Bap ti sto ....... . ... . . .. .. .
de Sain t- Lazare.. .... . . .. .. .. .........
(le s) de Saiol- Marlin fondcnt une cOllfr 'ri e
depéni l(,ll tll hle u .. ~ ai nt· Marce l
Pé nitc nLS d e Sa illl - ~I:tur ...... .
Pé1litC1l1S du Ho n · J és u ~ ... .
P4: lIil c nt ll (I II S:lÎllt - Ell pl'it
CC'(C I
CI.. \'1:.\:I1:
CCC \111
CCCVII
CCCVIII
CI. '('{XI
CCC \ IIII
CCCVII
CCC VII
tCCV II
CCC \ Il
CCC VII
(,LX.'(X VII
CCCV II
CCC , ' I I
CCC\' Il
�-
DCIVI -
-. DCXVII -
PJDitenb du te rriloire (confrérie de). . . ... . ... .
Pellicot, a"ocat , juge de Saint- Louis .. ' .. . ...... ...
Peloux. député ~ ra ssemblée nationale . ......... . ..
Pe rret
(rassa sinat de Cbarle ) est 31U'ibué 3 Niosell es......... .. .. ...
Peseur du poids rouge.......... . ..................
Pe le lie Toulon eD 1710.- Si tu atio n ti c la sao to pu -
CCCVII
CCCLI
CCCCXCVIII
XXXVII
CCCCXV lll
CCCCXL
Peseurs de la rarine . . .....•....... . .. . .. . .. .. ....
CCCCX \' 1lI
CCCCXL
bliqu e ~ Toulon ........ " ....
( bas r eli ef d e la) , par Pu get.
Voy . I}a s r e li ef.
(IJref d'indulsco cc pour Ics), Ila r
Pestiférés
Ch!mcn t \1 .. , ... . . , • ..••....
Petit chemin d'Auba gne .... . ......... . .. . . . ..... ' .
Pe tites Cro u e!:
(paroi sse de s). .... . ...•.•......
Petil es écoles
(!:œurs des) ... " ...............
Pe ste de
CCCCLXVIII
Pesf"JI'S de la tu e rie . ..
CCCCX\IIII
CCCCx..~'l:rX
CCCCLXVI
Pese urs d e!' Mazea u x ..... '. ' . . ......... . .. . .. . ' ...
CCCCXVIII
cccunD
CCCCLX "II
Peseurs des poissonneries . . ... ..... . .......... . .. .
CCCCXV III
CCCCXXX IX
CCCCLXVII
Pes te de 1630 ...... . .. . ... '. ' ... . ... . ......... . .
Peste de 1649-1650 .. . .... .. .. ' ........ . ......... ..
Peste de 1720.
Mes ure de police, cas de peste
nombre de morts, quartiers infe ctés. personnes qui se sont
dévou ées 1 elc. 1 etc.. . ........ .
VIII
xx
t
J.XVIII
C
C I.!
Cf.. 'tXXV'
CLXX"
CCCCXI;(,
CCCCL":"l
Petit puits
(les Dc rua rilin e5 du) sc SOlit di stin guées pe nd a nt la pes lè de 17'tO.
CL "III
PHiL seminaire
(congrég:nion de Sa int- Louis de
cccv ,
Gonzagues du) . . •..•..•...... .
Pélra .
Voy. Dè Pétra .
peugras
(Jacqu es) , cnd du bois à IJrùler
la ,·ille .............. . ....... . .
L":XXI
Pe)'500n el , académicien . . ....... ' . .. ... . .... . .. . .. CCCC LX"11
Pe)'soooe\ pè re e t Gi s, IIl(· lIcdns..... ... .... ... ...
CX LlV
Péze na s
(le père) ........ . .............. . CCCCLXX\'11
Phare
(tour carrée de Sain t-J ca n, sel" ao t
de) en 1GGO... ...... ... . ......
L3:XXIII
Pbaro
(quarti e r rura l du). ........ . .. . .
CXCVI1
Pi c baty de Croissai nte, co nse il c t orate ur de 13 ville.
s'est db,ting ué pendan t Il peSh::
CX LI
tl e 1720, e tc .. . .. . ...... . .. · ..
et suiv .
cc
cxxx
cl sui".
CLXX
CLXXVI
cc
e l suh·.
CCLxxVllf
e t suh
o
•
cccxv
cccxxx
cccxxxv
Pic PiCO t,"
Picpus
Pierre
Pi erre Oblat
Pierrefeu
Pilles
Pill es
CCCXXXVIII
CCCXL
CCCC"C'UII
r e5 te de ~I:lr seill c. - T:lbl ea u peint p:u ' O:H'id . . . ...
CCC1XX
Mi'~n
CCLX X":\
Pilotage.
Pint-t1e
(qu arti er rura l de). t.·Pi erre.
(COU\'cnt des) . ....... ,....
(de). J'oy . de Pi erl·c.
Voy . Obi,\.
(paro isse de) ... . ....... · . ...
(de). gou"er neur-\ig ui e r de M:wseille.... .......... .... . ....
(de) . l'oy. De Pill es,
Forlia de Pill es.
Marquis de Pill cs,
Ord onn ances de police.
VOII. Pro fesseur d·hydrog ra phi c.
(quar ti e r rur31 d e la ) .. .. .... '."
CXCIV
CCCCLX III
CLXXV
LXJ.IU
CL't'XI
�-
n C1" 11I -
Place C3!1tc llanue. ..... . ' . .... ........ . ... . ....
Place de la Loge.............. ...... ....... . ... . .
Place J e la Porte de Ho me ......................
PI:1ct! <Je 1:1 Tour rette ..... "........ . .... ........
PI:1ct' de Lenche - place S:1i nl-Tbolllas)...... .....
ceCCLUX Ul
tCCCLXXXl1I
XX.J: n:
X\' I
Plaiue des Mo rts
Plaoier
Plate· form e .. . ...
Plomb ièr es
Poills d u laureL
cx '( 1
CCI.'('('t1't
C L'('( VI
(vill :"lge Cl pal'oisllf' d (' 13) ...
CL'('t'( V I
(Louis), mat;o n , emplo) II par 1:"1
X\I
Pons
li. \ ' 1
vi ll e en t 660 .............. , . .
Por talon, g renier de la cO lllmiss ion r barg~c , en 1660,
de la fl\\'ision dcs comptes de la
vill e .. . ..... . .. . ............. '
Port Je Marse ill e . - c.ura ge. lrt\~ of i e l', c haine,
XKX \ ' 1I1
XXXV III
quai s. elr ................. ..
!.'(XX, 1
1. \ ' 11
X\'1:I1:
l. X II
"\,:'('(\'111
1; \:111
XXXJX
1. '\ VII
CLXXX
L'X
eCCCX Vll
CCC LX't'("1
cceCXL
ecccI V
CL Xx...'U
eeCCSVl1
( lit! de) . .. ........... ...... ...
XV II
ccccx.x '\ Il
....... .. . ... . ....
(r ui sseau de) . .
(peseur du)..... ..... ..........
ex LV
(li eu ap pe l ~ la, ... . .. . ... . . •• . . . .
CLXL't
eCCCXV l1i
CCCC L XV III
(peseur du) .................. ".
CCCCXV III
CCCCX L
P o i ssonneric~
Pommè
X I. I V
CCCCX L
Poids r ouge
XC \ '
C'('{ HIt
c '(x'tv
~C II
1\lage d' AI'eoc . . . .... ' ..... . ... .
Pomègues
l'oy. Ordmmall CO dt~ poli ce.
de la f eine de) .... . .
(II , cl port de).. ..... . ...... .
( arl'i"t~ 1!
'txx
xxxn.
Place Saint-J ea n ....
Polic{'.
Pologne
X'tX I"
L I: 't X II
Pl ace Ilo )'ale . . ........... . .. • ....••..
Policc d u Lnarc l ..... . . . . ..... . .
CLI\'
AX"\' 11l
Pla ce de l' Obsena nce.
Place de M:trseille (co mo.an,la nt de la) . ....•. ••• •
1)lace des Hommes.. .• ...
. . . .. . . . . ..• ..'
Place du Palais .. ........................... .
Place J ea D Guin ............... '" ..
Place Neuve .............. . . .. .... ' .. . . . . . . ..
n C\"lX
pese urs de .. )....•........ .. .. ' .
CCCCXVIlI
CCCCL.'t:XLX
CCC(lL X\ ' 1.
Poli ce
(l'o mm issa ircs de) ...... • ......
Police
(ga rde !> de) .................. ..
Policc de la 'ill e . .... .... . . . .... . ....... . . • ... . .
l'oli ce du lazarct .........................• . ....
CCCCX I.
Ilorl J l' Marse ill e. Voy. D" oilS de (l3 h! 1l te ,
Intend an ts du port ,
TrtlS(l ri e l' de la \'ille.
POl'ts de Mar!lcille :"I llliqll C' ....... .
l'orle de la F'':ll' hc ...........................•... .
I)or te de l'Ourse . . . . . .. . . .' . . . . ' . . . ., . . . .
Po rt e dc n OIll C
(qll;lrLi el' dr !a) .. ..... . •..•....
POI·teraix
(co rps d e~) ...... . ......... .
Portsoolr
fl ie u dil) ........ . ....... ..
..
..
..
.
L \l1
CX'U II
eX'\Vl
C'(,\VII
CXCVI I
ecce.... "'{"'{snI
ccc v
(,.'( '\. VIII
e"'{
CC I. X:L,{ IX
CCCC XV '"
exc vl
LXL'(11
XI
C, (..V II
POl't(; Paradis
( qu~l\' l il'r rh' la) ............ . ... .
Por te réale o u ro ~a l(' (l'ort{' , gal'd{'s r i !)r<"cur .. Ile 1:1)
f;CCC L '- '( '( I II
XXI
;('< 11
�-
Porte réale ou
rO~' ale
Dell -
(porte, gardes et peseur!'
d~
Il)
-
Ln
CCCCXVII
CCCCXL
CCCCLX \ ' III
Porte-c bai ses du roi et de la reillc
~
Marseille en
1660 ...... . . ' ... . .. .. .......
LX.'tXV Il
L'tXX \ ' l ll
Porte::. dc la \ iU e
(clês, gardes, e tc ., des)........ ..
L'tX
~ :CCC 't\' JfI
CCCC :CL
CCCCLXVII I
Por t el anse de Saillt-Lamuert. ... . . .. ... .. ....... .
Port et tle de Pomèg ues . ...
C~CVI
C'(X \ ' III
CXU I
Porrade, acadcmicien ................ ... ..... " ...
Pony
{Louis}, conseiller de \'ille • ......
.
.
Porry, écbe,-in . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. ....... . . .
Pos le
(maître ùe la) .................. .
Pllrlugal.
Voy. Utrecbt.
Pouce!.
l 'oy. Lazare t.
(Duval). J'oy . La zare t.
Pou trel
Prébende de la Major. Voy. Eglise de S:1ill l-Marcel.
(église des) .................... .
Prt'l-c heur
Prédica teur de l'église des Acco ul es . . ............. .
CCCC LXVI I
LXXV
CCCL
CCCLXV II
CCCCX I X
Prclui( l'
';l' h è\ in
(Ielll'e SUI' un mémoire relaLif au
leure s de noblesse eDfaveur du)
Prt.'lIlolltr(ls de l'a bbaye de l'Huveaune.,...... ......
Prèi!o id enl et juges du t ribunal CÎ \i1 ••••••.•. ,. • .. ...
Prc::.laliou de serment. Voy, Serment .
Pr..: lres
(noms des) qui se sonl di s t ing u l\~
pendant la pC!He de 1710. . ... ..
Prêtres.
T'oy. Chanoines
')l'icuré du Rouet . .................. ...... , .. ... . .
Prieuré rural.
r O!) Eglise de S:linte-~tar l he.
Princes de la maison d'Orléans détenus!l Marseille . ..
Prise des caux de la \ille sur l'Hu\eaune... ....... .
Prisons
(membres de la comm ission pOttr
Id sUr\·eillancedes) .. .. .. . ....
Pfivil ..;se du li a
. ........ ........ .... . ...
Prhiléges de Marsl!iIIe. - Charles III du Alain e jure
de les observer ..... ..... . .. , ..
Procèi contre la \'i lle (de~) ..... . ..... . ........ ,..
Procès de L3cadière..... .. ........................
municip ::ü il~
sur la police du 1[lI:lfCI
CCCVIII
CCCCXXI
CCCCXX I
Process ion pour rte mander la cessa ti on de la peste .
r'oy. Abbe de S::ain t-\' iclor.
Pr ocession pour remercier Di eu de la cessation de la
l'es te. ' Ouy. Sacré- Cœur cle
Jésus .
Cérémonial . reposoirs, etc ....
Processions.
CCCCLXX
CCCC'tX I
t.:CCCXLlV
cccarc:
CCLX '<'< "III
CCCC't L
CL'U II
ccccv
r.CCCXX XIII
CX'< \' II
CCCCX].: 1
CCCC I. '{';
L'tU
CCCCX X I "
CCCCL VI
Procureur de la commune en i. 790 . . . . .. . ... . ... . .
Procureur du roi et greffier de la ville . . , . .... . .. ..
Professeur d·hydrog rapbie. - Pilotage - Enfants
de l'hùpil...! généra l, cie.... . ..
DX I
CCCLII
CCCC'H II
CCCCXLlV
CCCCXLIV
8 3 1·~('mo lll .
LI
CL.tXXV I
(CCCXX
CCCCXX I
CCCCX LlV
(lrHel des Bour bes-d u · nbône I?o!). I) e \ iII ene u\ e-
r.xCv
CCC L'<UVJ
CCCCLXX
Prétlica teur de l'ég lise de Saint-Marlin . ......... .
UL \
CCCIV
CCCCXLIV
Prédicateur de l'église Sain t- Lauren t ........ • ......
C:lC '
CC LXXI I '
CX 'f 'U
CCCCLXX
PrédiC3teur de l'église de Sa int-Ferréol. . . ........ .
CCCCXXI III
et suÏ\.
ProciamatioD de la
CCCCXLtv
Prédicateur de l' égl ise des Aug ustins ....•........ .
DCII I -
XL I
CCCC LXX
Professeurs du co llége. Vo y. Collége ro)'a l.
Protis
{tu mule de) .. , ....... .
CL'tXX II
�PI'1J~llllllluu
Ul. \ \ 11 -
-
pullliq ue . l'vy_ ) Iai..,ùu tl u Hcl ug(· .
PnHC nt'C
(gOu\ C"UCU I tic) . gartl~~,
T raiLPlHènl •
e lC... . . . .... .......
Cl.CC " . 1I
cece l . \. 1I1
l 'r o\ ent:e
Ilro' cnre
(int e ndan t dc).. . . .. . . . . . . . .. . . . .
(!:>tCré laire d'éta l 3)':ulll e dé par tcme DLd e ~ ..
... .. . ...
CCCC l.,; III
ccccxx). ,.
OC\\ I II -
Quar tiel IUI .il ,Il' Clialt.'a u- Gulu h'·1t (pl\IlÎ lt' nt, du) .. '
QII :II tic i rura l lI t~ Ch:·,tea ll -Gù mhert. ' oy. Co n ~"'(:r:a ~
(io n de Ch;',te3 11-Gomher l.
QU:u'll cr ru. al de Co{o mbj'H' ....
Qll al'l ie r 1ur31 dt, 1.1 C3 j)elclLe. r oy. QU3"lic r l'u ra l lIe
S3 in l ~ La ti re nt 13 Ca pclcltt!
Quartier r ural J e la M3gJ elain e.. .
.., .... '.
(maison de la)." .....•..
CLX
Quartier l'UI al de la
N e rl h ,~
rOyil l . , .. ' . , . . . " ... ,.' . ...
l)rud' hoOlIll CS
(me mb res du consei l des) . .. .. . ..
Pnurhommes pall'ons pt':c heun) , ............ . . . ' . . .
CC l.XXX I X
CCLXXX "II'
UU:ll'ticr l' UI al lie la Pal uJ ...
OU:I1'ti cl' l'II1'al lie la Pomme.. .
PU ~C I
l'oy.
I. XXX I"
B~l:··- relief.
~ li cnllc de • l' \t-:'quc lie Marseille .
l' II;;cl
(G:t! "I'.lfll).
Ptll3in ~
r Oll· ~ l aÎ"uli du Id uoC"
rO) .
H'
:< VI
C LXX~ I
C l.X '(\'1
(. LXXX \ 1
C l. X X"(V Il
CC L"('x n
Puge t
CLAA.V I
(' I~ '
CCCVI
P ro \' i!'cu r du co ll ege
CL"(A \
CI.• XXV I I
CCCCLX III
Pro vi Jeli cc
1 t l. \ ' 11
QU:1r lic l' rUl al de la n ose .. ' .• ' .•..•.
QU:1 rti er rura l Je 1:1 Treill c ........ .
CI. 1::< I '
CI. X ).\ I
C<C
Sih).
~ lIa l' l iN
r Ul'al de IfI Val ... ntine .. . . , ...
C L~~V I
CI. XXX I X
r ura l de la Vi ste .. . ... .
rura l de l'Embouqluer ..
rur:1 ! de l'Estaqu e.
. ..... , ...
r ur3 1 J(' l'Esta que. Voy. E ~ l a 'lu e ,
rUl'al de l'Eyssar;ade, .. .
Quar li el' l' uI'31 de M3Ip:1ssé.
QU;'lI'li cr ru rtl ! de Maz;,rgu('., .
Quartie .'
Quarti er
Quartier
QU:II'li er
Quartie r
CLXX :U f
CLXX \ III
CL\:X:\\I
CL XX , ' III
CLA''' ''I
C I. X X\ 1
C'tC I V
Qua l'l icr l' uI'3 1l1e MJ zaq ; ues ( ( ' 1 1I' ~: de 1:1 p31'oisse du ).
QU:1r tier r ural de Mazargues (pe ni telll:!. dll ) ..
QllarlÎC' I' rural de Monlolh el
Qua l'ti er l'ul .11 de Mont redo n.
un P Ol t.
Ouai :; du l'url
Quai
l 'o!;.
IlI lc n lial)~
CCC \ Il
CI. AX:\
CI.. \" , \ t
C't C, l l
Liu purI.
J·oy. Intcndance ~:..n i L3irc
Quarlicr rural d'Arene. ' "oy. Quarlier flll'a i de Sai nlMarlin lI·Aren e.
UuatLiel' l'urJllie la Gelle de MaÎ ........ . .. , .. . ... .
Quartier rural de Bonnc\-ein(' .......... , .•. . ••. , .. .
CCC VIII
Quar li cl' r ural lie M orlicr~. . ...... ' ' ..... , .. .
Oua rticl' r ural d·Endo unl c ............. , ..... "
Quartier 1lirai Je NO lrc- O:.u nc de Oon Secourr.
Oual'a OLainc.
CI. "
\' 11I
C "( C\ ' II
C L'X \
C I . XX I X
C I. X ).I"<
CI. \: \. \
Qual'ti er ru ral de No trc *O:Hn c de 1:1 Oouane.
QU:J l'li el rur31 de Notre-Dame J e la Ga rd e ...
CLX' \" I V
C l.XXV
C XC VIII
C 't C \1
Quar lier rura l de No tr e-Damc du Mont. " . .. . • , .,' .
QU:lI'ti er ru ra l d'Eou res . .. , .. ," .. . . , . , . . ", . "
C l.XX \ ' 1
CI. XXV I
Cl. XXXV U
�-
OCl.IIV -
Quartier rural lie Pie l'rercu ..... , .. , '.""
Qu:artier rural de Saint-Antoine. l'Dy, Quartier rural
de. Crott es Saint-Antoine.
Quartier rural d~ Saiot-Barnah é.. . .. .. .. ..........
'
CLl:X \
Quartier rural de Sain t-BauM le my . .. . ....•. • .. . .
CLXXV
Quartier rural de Sain l-Dominique..... .... .. ..... ..
QU3rtier rural d e Saint-C harles ........... . "".
Quartier rural de Sain te-Margueri te ... , .. . , . . , ' . .. .
CL:::t.xXVII
Qua rtier ru ral de Sain te -M arthe .... ... . . •... • ,.,...
CLXXV
CLXXX I
CLXXV
CLXX"
cxc,,'
CLXXX II
Quartier rura l de Séon Sain t-n enrl ... , .... , ....... •
QuarUer rura l des Aurcogues , .... .. ... , . ..... , . . .
Quartier rUTal des Aygalades ..................... .
li er rur:'! 1 des CrO Ues St.-Anloine.
QU:\ I'ti c r rUfal des Camoins.. ... .. ..
Quarti e r rura l des Cat..'l lans ...... . .. . ' . .. ....... ..
QUlrti e r rural des Cayols . .. .... . ..... .. .......... .
CLXXV
Quartier rural des Chartreux ... . ... '" ...... .... .
Quarti e r rural des Crolle!) Saint-Antoine . . .... . . .. .
Quartier rural de Saio t- J o~ep h .. .... •..•...•• . ... .
Quartie r ru ral de aiD t-JuSI .. ... ..... . ......•. . ...
CLXXV
CI. XXV
CLXXXVIII
Quartier rU r3 1 de Saint-Lauren t la Ca pele tle . , .. , ...
CLXXV
Quartier rural de Sain t-Louis ........ , . ..... , ... .
CLXXV
C:XC III
CCCl' ll
CLXl:V
CXCIII
Quartier r ural de Sainl-Marce l. , ... , ... ... ..... .. .
CLXXV
CLXXl:VJ
CLXXX l'l1
Quartier rUr31 de Sraint-Mareel (pe nitents du) .... .
Quartier rural dc Saint-Martin d'Arene ..... , ....... .
CCC" 11
Quarti e r rural de
aln t- Pi erre . ... . .. , • .. •. ...•...
CL't'(V
CXC II
des Oli\cs . . . . . . ........•.. ' •.. , ..
CXCII
Quarli er rural des Pe tites Cro lles ......... ' . .• . ...
Qua l'lier rura l du Caon c t. "' .
CL.lo.X'U
CLX.x \
CLl: .l: I l:
Quarti e r rural du PhafO ... ' ..•..• , .... , .. , ..... .. .
Quartier rU r:l 1 du Hou ct. . . ........ ,., .. , ..•. . .....
C C\' fI
CLl\.\'
CXC \
QuarLier rural d u , allon de l'A urio l. .
. ......... .
Quarlier rural du \allon des AulTc s . , ... , .......... .
Quartier rural.
Voy. lIam ea u,
Village.
Quarli e rs ruraux de la Dédoule ct de Camp-Long ....
Quartie rs rura u"< de lUarseille - (noti cs hislol'iqucs
s ur les). , .. , .. ,.. . . . .... " ...
CX.CI X
CXCIX
CLXX"U
e Lsulv .
Quartie rs ruraux <les AC3tcs, de Fabres el lie Roan nes.
CL
VI
I~ LXX' I'(
(;XC
QuarLiers rur :1UX des Comte s ct de Sa int-Viocenl ...
CL IV
CICIV
CL '( '( \ '11
CI. XX\
l'u I'3l
CL 'tX l ' I
cxc
CL't XV I
Quartier
CLXXX
Quartier rural de Saiot-Mené .. , ....... '"
cxc
(XC \' I
CL '(XVI
CJlI
e t sui\'.
CI. XX" I
CL XXIV
CLX 'tXI
Quartier ru ra l de Sain t-Louis (r é nite nts du) . .• . . ,
Quarlier Ju rai de Saio t- Lou p ......... ... . , .....•.. .
(;C \'III
Quarûe r fu ral des Martéga ux .... . ..• , ....•..
LX"{\'r11
QU:lrlier rural de Sain t-Jullien . . , .. . .
CXCII
CL"l:XV
CL'tX ''U
CLXXV
CLXX\:
CLl:....l:X IfI
CI. 't \: 1. \
CLl:'t..:( \ ' ,U
e l. X:XXl' II
Quarti er ru ral de Sain t-J ér ôme , ..... , ....... • .... ..
C I, \: \. \ 1
C Ll:XXIH
Quar li e r rUfa l des Ayga lad es (c uré du) . . .. ......... .
QU:H'tier rura l <l es Baum es S3inl-A ntoinc. Vo y. QII~II'
CI. XXV
cxcv
Quartie r rural de Saio t-J ea n du d ésert. . ..... . .... . .
........... .
CLl:X' \ '
CLxxnll
Quarti er rura l de Saiut-Gioiez ....... " ............ .
1Il.\)."
CL:u,y
CLXX" I
CL't xS \' 11
VI.
0 1
�-
De XIVI -
Ou,rllers urlliio s de Mar ~eill e: dc La Major , .... . . -'
de la porte de Rome,
de la porle Paradis . .
de Ri,'e·Ncuve . . ' ..
de Saint-FerréoL , . . ,
de Saiol-Laurent ... ,
<le Saiot - ~Iarlin , ... ,
des Accoules ... , .. . .
du Fauhourg" .. ... .
Paradis, .... ..... .. .
QUIU
CL1.X
CCCCLX1.X 11i
CCCCLXXX U l
lÎers urbains de Marse ille (capita ines d es) .... . .
CLXX It
CLXXII
CLXXI
CLXl<
CI. XX I
CLxx n
cxcv nl
CCCLI
De.\ .\ vu -
Heccveul' d t! la \iIIe . Voy. Trésorier de la \ill e.
I\ ecoll ettes
(les) se so nt di stin g uées penda nl
la peSle de 17!0 ............ ..
Recoll ets
(les) se so nt distingué3 pen ,bnt ha
pes le de 17i0 . ...•.... . .. . . '
Recoll ets
(église d u COm eo L des). .. . . ... .
Rec teurs des hôp il3ux . .. .. .. .... ..... ... . , .. o . . . .
Rectoreric de Saint- Ja ume ... , . . ...... . .......... .
Rédemplion de~ ca ptifj (œuvre de la) ..... . ..... , ..
RUormés
(les Aug ustins) se sont di!'l ingués
pen d3nt la peste de 1720 .. . ... .
Réformés
(église du co m en t des Augustios-)
Héformés
(église d u COu \ cn l des Augu sti ns-). l'oy. Eg li se de S:1in tVincen t fIe P:1ul.
Refuge
(Maison du). - Darn es, directrices ,
hôp ital , ................. ..
CL VI f!
CL VI
CCCI X
LXII
CCCC LXX II!
CCCV IIl
CLvn
CCCIX
.X
CLX
R.
CCCIII
CCCC:tX I
CCCCXLI V
Règlements mun icipaux.. ..... .. . . ........ .... .. ..
CCCCLXX
'{LV I
I. XII
CCCII. \ III
Rapbcl , commisS3ire de quartier pe ndan t la peste
CL1X I
de 171!0 . . ... . . . . ... .. " ..... .
Ratonnn ea u
(Francœur, roi de) ..... . .... . ' .. CCCCLX,: 1l
Raula n .
Voy. De Ra uzan .
Raymond-Bé r e nger pre nd le "illage de St-Julli e n SO liS
sa sa uvc-ga rd e . . ... . . . .... ' .. CLXX,Xvlll
(Antoin e) , "errier , ve nd des bo uRaroUe
Lx.J:XV
te illes ~ la ville en t 660 ..... . .
Rauc
Razaud
Réboly
Rebo ul
Hébure l
'icolas <le Oeauli eu , sieur de ) . .
(Pons) , consu l ................. .
(Guill aume), assesseur de la ville .
(Fran çois) a surveill é les e nfa nts
. qui ont porté des banni è rcs de-
vant Lo uis XIV à son entrée il
Marseille ... ... ... ... ... .. . .. .
(pill:lge cie la mai son du fe rmi er ).
CCCL III
CCCLIV
f':CCLXI1V
f':CC LXX"1
CCCCXXl I
4':CCCx..xXII I
CCCCLIII
CCCC' . IV
xxx'
CCCCLX I
CLXI V
CCCCU:ll
CLX' "
Hein e
(la), femme de Louis XIV, est logée chez Léo n de Valbe lle .
- 1660 .. . . .... . ............. .
Xcn
l' n '
Reine de Pologne (13) :1 rrh re 11 &f:1rseille .-1714 .. . .
Rein (' t1 'Espagne (13) arrilre à M:lrj;(' ill e. - 1714 .
~L
XCV
XC"111
�-
-
DU,~ " lI t -
(Magde leine) permel le IHI ~ 5..'lge du
~o nd tl il dt$ e au'( des oom e ll es
infirme ri es d:ms sa prop ri lé , .'
Relig ie uses Gra nd es-M:rri es. - , ~. Sacr é cœur deJ ésus.
1'0y, Communau tés reli gieuses .
Rc ligie" e!'.
Religie ux Grands Aug ustin .. (églis e du co uycnl des)
Reli gie ux Graods-A ug ustins, - Voy. Pr tidica lc ur .
Religie ul. Atl g u s tin s-- r ~ fo l' m és (eglisc d es) •.. . . .... ,
fl e li gie ul Capucin s (co uvent des).. . ... " ........ .
Religie ux CU ffi es (les) fonde nl \ln e mais on de le ur
ord re a ux Aygala des, e tc . ... '.
Rel igie m: Ca rmes. I"oy. Lamp e de rio l re - Da me du
) ll. nl-CJrme l .
Religieu'( Carm es d t!cbaussès .......... ", ... " . . "
R e li~ie u x de l' ordre lie Sa int- Dominiqu e à llarseill e,
Reli gieu'( " de SaÎn t- \ïc tor i le ur co ndu ite pe nd anlla
peSle dè 1720 , etc .. " .••......
Re ligieux de Saiot-Vic tor. - ,'o y. Abb i! dc St-Vic tor.
Religieux Obser\·aulÎn s . . "
CH t
ne l}O!\uir t h.~ l' lIùtd dtH ill e ......... ..
n clt-a il c
l 'oy. COll\ re-fc tlHc \ ues
(li u droi t ti c ro Ure là cJisse pO lll'le~)
Ih' yn:lII tt
(C la ude) . l 'oy. De Ca nd oll e .
Heyn:lllt!
( l.b r tin ), esl 1':)U te ur d u plan C'l
du dc \ is de la t.Itlllhlr encc ilil c
du l a z a l"t~ t ... .......... .. .. .
\ Melc hio r }, \ eull une IU'oIU'it'- ll1
ru ra le néccssait c pllllr l' é tabli sseme n t des nou ve ll es 111111'Ul eries .... ,
C(jC I ~
cccn
CL X .:\.Y U
C I~ X~"{ tll
CCCC LXX III
C' C
CX X X VI
XX '(
Rem uzal
(Éti enn e) , éclH" in . . . ....... . . . .
Ré né d' Anjo u, r oi J e Sicile, ('o mte de Pro\·ence .. . . .
CCCCL "t: llt
Hianl S. l'O tlSeil! cr municipal ., .. " . . " . . ".
Hi c:u'd
(ll onol'é), conseill er tl e \i llt' . ' . . . .
Ili card
(Za charie) . éc hevin ... . . ... , .. .
Bigo rd s'est t.li ... lin ~ u l' pend31H la peS le de 1H O.. ' . .
l\igord
(Houoré), ~chc,'in . .... . . ..... . . .
Himh:wd
( \mhroisc), co nseill e r de ,me ..
Hiq uelli, sieur de :Mi ra beau . Voy. Mirahcau.
Il oa nnes
( pa roisse des AeMes , des Fabres
Hoboll )'
HOC/1 er d es ,lfotllin s (Qtl artl e r urb3i n dit d tt) .
C,
CL'
L"t\. V
CCCC {\. 't
C"{LU
CCC I.
1. '1(
,
(J ca n-.\ ntoin e) . Voy De lo u nc.
CCC' I I
xv
CCCCL X \. VII
Hocher di t l' Emlt l'autic .. .
Cl" VIII
CXXJ:. I
L X""t V
CCCCX Xll1
ccccx x' 1
cccc:S XI1I
CLXIU
e l suiv
CLl. XVIII
CLX", X
CXCI V
Repe nti es
eccc \. \. \.1
clde ) ... . . .. . . . . ..... .... . .
' L"{"{ " 1
acarh"m irie n ... " .. , ... , . .. .. . . . ,
ccceL'(VII
cxc v
CI. X 1: Xlii
Réparûteurs
n o b i n ('~lU ,
CCCI X
CCC " 1lJ
C Ct I I \. , ' 1
C 1: t
CLX X X
Religie ux Picpus (~ g l i s e d..:-s) . . . ... ... ' ........ '
Religieux Pré montrés de l'abbaye de l ' II u\'eaune ..
Religieme. Bl:colie ls ( égl ise des) ... , ..... . ' . .. . " . .
Relis ieu'( Tri oit.a ires ( égli se des) ...... . . .. . . .. . .. .
Religieu"{ Triniw ires d ~ ch:1 u ssé s ( égli se des) .. , . ,.
I\ eligie ux ,
' "oy. Communaull1s reli gieuses ,
Re mu za t
(Pie rr e), conse iller de \ ille .. .
Rcmu ta t
(Pierre), maire d e Marse ille., . .. ,
n O \IX -
(co mmi ss3 ir e~) .
. . ... . .. .. .... . CCLX'<XVIlI
(maiso n des) . - Religie uses, e tc .
CI.. \.
nodel
(q uartie r r Ul'a l t.lu pas de) ,
C L""{'I(V III!
n oi d e Balon ne.l u (FrancO' u r) .. .. .. , . . . .. ... . .. t:C I!CI. ""t't.1I
n olland, in tendan t lh~ la sa ult! . s'est di sti ngué pcn lia nt la pes te t.l e 1720 . ,
lI oll and
(Eti e nn e), écbc \i n . . .. .. .. "
n olla luJ
( Fr3 nçois), trésori er de h. \ i1 lc
e n I 72S-~ 9 ..... "" '"
eX' I'
nolla n I- I<' rt\j us, capita in e de quartier , .
L' "t f\
n o ll :l llfJ · I? r !~ju s , l'O nbt'ille r de vi ll e . .. . . . . . . ..
L 't ' V
L \:\: V
Hom3 1l
(Pi c r n"», cousciller de \' ill e . '
Boque
\L "Olla rd), co nse ill e r de vi ll e.
CCC L
Ifuqtu (les JJou/ilt.f (qua l'lie r urha iu J e la), . .... . . .. ,
XV
(CCCI. X'V Il
CCCCU I
CCCC:t: L I V
tCCC I. XX
lI oq ul'laÎ t lad e
« ltJ ~lrt i t.! 1
"ural de)
..
CL't'"
�-
DCIIX -
\8ertrand). consei ll er de vil le.
( le cbeva lier); son ùth'ouement
penùaotla peste de i720 , e tc ...
hose l'ain e . intendan t de la sa nté. s'cst disting ué
pendan t la peste de IHO ..... .
Rllse
(bamea u de la) ........ . ' ... . ... .
l\ oublll dit Loube t (Laurent) "end une proprit! t é rurale à. la "fille pour l'élablisseme nt d u lazare t .... ...... .. . . .
(q uarti er rura l de). - St-Pierre . .
lIoud ,u
(hameau et paroiso;;e de N.-D. du).
Roue t
-
H lb!.!
CX LU
C.J:LI II
CLx.xn:
CX III
CXC IV
CLXXV
Di':U:tJ -
Ru e li es Ca rmêliles.. . . . . . . . . . . . . . .. . ....•........
Ru e des Con\'aleseents .. . ..•. ..•... ... .. .....• .. .
Rue des Isnards ... .. . .. ... . . ..•• ..•. ..•..•....•.
nu e des Trei ze Co ins . .................. . ....... __
Rue du Grands PuiLs .. .. ... ........
Hu e du Pani er . ..... ... ..... .. •.•. . . . •. . ....•...
Ru e Fontain e-Ncu\'c ......... . .... , .. . . •.. . .. .. . . .
Ruc Mon tée des Acc~ul es .. .. .. .......... . ...... ..
Hu e Na tioll :1 le . .. .... .... .. ......... . .. • ..... .
Ru c Nég rel Ol! de Nég rea ux .. .... .. .. . . ...... ... . .
Rue Sai nte- Marth e . . ......... ... . .• . ,.. • ....... .
<
..
.
..... .
.. .
CXCV
(Guilhen) vend du bois à br ùl er à.
l\oulamJ
laville ...... __ ...
RoulcAS
(l] uarlier rura l de) - St-Giniez ..
Roumicu aÎlh; • adjoint au maire, conseiller municip al .
nOll ~~ie r. Ôl;(lUlt> à..l'assemblee n:Hion:.1lc . .... .. '., .. .
RI usun. commiss:!ire lie quartier pendan t la peste
de \7:1:0............... .•... .
cxc v
--
CL""(
CCCCXC \' 11
XV I
XVI
X LI V
X\
A"
:XV I
CLVH
XV
x,
:CV.
Si l\'abelle ..... " .. .. . .... . .... • ... __ .... . .
I\U 6 Tri ga nce .. .. . . .. ......... .. . ... .... " ' ' ' '
Huisseau de Jarr et. ... ... ....... .. ........ . .. . __
Ru e
L\.XXV
XU
CLVII
eXC "11i
xx:.
CLXXVIII
CL L"t 1X
Bu isseau des Ayga lades ct ôe Plombi ères .. ........ .
C I. SI: X
Sabain
(Jacques) , conseill er de ville ... ' .
Saba Îl)
(Robert) 1 conseill er de ville. .....
Saba thier
(Alpbonse) . Voy. Valbell e.
Sabl e.
Voy. Gardes de la pla ge d'Aren .
Sabreurs
(ra ction dite des) .. . .... . ... . ...
Sacré-Cœ ur ùe Jésus (Ma rseill e est co nsac rée au). De Belsun ce. co uvent des Gra ndes- Mari es. process ion .... . . ..
Sacré-Cœ ur (le Jésus de No tre- Dame du Mont (~Oll gl'égalion du). . . . . . . . . . . . . . . . .
CCCL
LXXV
CLX XJI
HOUlt! ô·Ah. .....
CLXXXIl
ROllle J e Toulon.
CLXX X" (
CXCIII
Route.
Voy. Cbemill.
Roulier. cO lllmi ssaire de lluarti er pendant la pes le
d e17~O
........... . ........ . .
CLXXI
(Jean). con seiller de \'ill e . . . . . .
LXXV
Roux, sieur de Con nc\al, échc\in . .... ...... . .. ...
Houx
(Accassy-). conseill er de ville. . . .
Roux
(Mare-Antoine). écbevin . . .. . ....
ROUI
(éche vin) .... ..... . .... . .. .... .
Rozi er
(E.). commissaire de quarti er
pendant la pes t ~ de l 'BO..... . .
Rue Bonneterie ... . ............ ' . .... . ... .... . . .
Ruc de la Charité ....... . . '" .......... . ..
Rue de la Couronne ........... __ ... . ..
Rue de la Grande Horloge ............. ".
Rue de la Loge. . .... ... . .................. .. ....
Rue de la Pyramide.. . . .. ..... .. .. ... . ....
Rue de r Escale . .. . ..... .... .•. . •.. . .. .••...• ..
Rue ôe
l'E\~cbé. . ....
CCC L
LIXV
CCCCLX
CCCC LL"t VI
CLUt
x "t
xxx
CX LV
XVI
X,' f
XLIV
CX LV
............. . .... ..... ..
XYl
nu c tle .. Bclles Ecuellc~........... ......... .. . . ..
,;:Vl
~L
CC LXX"CCCV I
�~
U:l'cment
"3gCS-remllll'''
" .IIh
Saint'.\nd rè
.ltnt-.\otoillc
or:n.:\11 -
(fê le du ;:,aint}. .. ... ..... .......
(bref d'ind ulge nco pour les) pe ndan t la peste de 1120, par CléOlent XI. ......... . . .........
J"oy. Typo al1).
("iJJage de Séon)."...... . ... .. ..
(\illagc Cl paroi ~~ e des CI·oues)...
-
cccc ,,(
{pa"uïsse de} . ..... '. ".
CCCCL"<'t.
CU
Sa int-Fe rréol .
Voy. Ëglise de Sa int- Fcrrt.lol.
Sai nL-Ci ni el
(haOl ea u e t paroisse de) . . . ' . . . .
S:lÎ nL- l l cnl'i
:li nt- He nri
(\ill:lge de Si!o n-)...............
(pêoitc ll Ls de).... ..... . ...... . ..
(tIc de).... ... . .... .. .........
Voy. De Sa int -Jacques.
Mai son religieuse , colJ ége. c tc . ..
CLXXXV
CL
v
IV
SJÎut-Anloine
' ,j illt- Ba roal>é
( IH~D il en ls
"'Ollo t-Barthéle my
(paroi sse el \'illage de) .....•....
S:linl-C:l onal
aint-Charlcs
(église de) .. .. ........ . . . . .
(bameJu e t paroisse <Je) ... . .
Sainl-Cyr
air.t-Dominique
(collines de) ................. .
CXC\ 'III
(bameau de). . . . . ... .... .... . CLXX't HI
(conrrérie de péni tents blancs de)
fond ée à S:ün l-J ullien ........ . . CLXXXIX
(pénitenlS de) . . . . . . . . . . . . . . .. ..
CCCVII
{les jt!suÎles de } se distingue nt
pendan t la peSle de 1720 ... .. . .
CLVI
(maison religie use de) . .. ...... . CCCCLXXVI
( p~ D iten ts de). .. .... . ....... .
CCCVII
CCCVII
CLXXV
CLXXVIII
Sa int- Ilonoré
S:l int-Jncquès.
S:l inl- Jaume.
CLx...'\: V
CCC VIII
CL'tXV
CLX\':IX
Sainte-Catherine
a inte-Croix
aime-Croix
Sa inte-Cr oix
aiole-Croi\:
(colli ne de).. .... . .. .... " ... ..
Sainle-Marguerite (île d~) ......... . .. . .. . . ' . ••....
SaÎnte-llarguerite (rilJage e t paroisse LIe} ......... "
CXC IV
(villa ge, égl ise e t fontain e de) ... .
CLXXV
CLXXXII
Jint-E of:ilnl Jésus (congrégatio n du} . . .....•.....
Sain t-E spri t
(bôpit..'\1 du) ...... .. .. ....... . .. .
Sain t-Jea n Baptiste (pé nit ents Je) .. . ... . ' .. . " ..
Saio t-J érôme
(,mage, paroisse el église Je}... .
lpenitents du) . . .. . ...... . . .
hJint-Ferrt.'ol
(paroi sse de) . ' .. . .
CCCVIII
Sai nt- Ju st
CCCVII
CL't.XV
't..."<
CCC VI
CL\':"<XIII
CL'\': .J'UII
CL XV
(qual·tie r rural et paroisse de) ....
CLX'(V
CL .IV IIf
Sa int -Lamllc,·t
ai nt- Laurent
(port Cl anse de). .. .. . .. .. .. . .
(p:lroisse 1 église et pr t~dicaLeur de)
CXC VI
CL X'U
CCC\III
CCCCX '\:l
CCCC '\':l..IV
CCCC L"<X
Saint-La uren t
(co ngréga Lion de l' ~gli se de) .. "
Sai nt -Laure nt la Capele lle (quartier l·ur:!.1 el paroisse
de) . " .. " " .
. .. ,,""
CCCVI
CL'X V
CXC III
C L'tI
('co 't.
C LXlV
CLX .'tXVIlI
C I~ \' 11
CL't\':1I
CCCLI
CL
SaÎ nl-Josepll de Notre-D:lme du MOllt (co ngréga ûon de)
Sain t- Joseph
(c htt tea u e l baronie de) . . . . ... . ..
S;IÏIll-J oseph
(\iIJ:lge de) ............. . . ... . . .
Sai llt- Jull ien
(village, paroi sse, égli se, pé nite nts
CL co n fP'~ga li oll dr ). ..... .. ... .
CCCl ' l
CCCV II
C I. VI
CL '-XIt.
CCC..;\ ' 11
CCCCX LlV
XV II
CLXXXVIl
ccccxn
Saint-E .. pril
'(v
CCC VII
CCCCI. ,"XlV
Sain t- Jean
(capitain e du quartier de) ... . .. "
:li nL- Je:lIl .
Voy . To ur ca rr ~e du for t St-J ea n.
Sl.-Jcall d u désert. (llalllc3 u e l p:lroÎsse de) .' .... .
CXCIV
Sa iote-M ~r tb e
CL\..
CCCCI. Xl.111
X l ' II
CLXX "
CI. '( '( V
C'( CV
CLXXXI
:ünte- .\nn e
ccc '\: '\1
CCCCX LI\'
CLXX
de) ... .......... .. , . ..
(paroi sse e t \' illage de) . .. ".......
'ai IIl- ~'" rrcOl
OClX\" 1I1 -
~ai lit - L a1. :IL ('
((o " gr~ga ti o l l
lie) ..... . .
t: CC III
('f
Col' 1
�-
DCIXX I V -
(r-:te et procession de). ... . .. . ...
CCCCI't:
Saint-Victor
CCCCXXXII
Saint-Laure
Saint-Lazare
(église de) . - La Maj or . . ....... .
(pénilents de) ... .... ... ..... .. .
Saint-Lu.are
(Mpital de) pour les insenses .. '. ,
CCC I
CCC" 11
ccccxuv
CCCCX.'t 1
CCCCLxx
ll'illage et paroisse de} ..... . ... .
CLL"t:V
CLXXXI
Saint-Louis
lpénilents du quar tier rural de) ..
ai nt-Louis de Gonzague {co ngr éga tion de) ....... "
Saint-Loup
(l'illage et paroisse de) ........ .
CCCVII
CCC \' 1
(baron de) , chef des sa breurs...
(ritlage, parois!te et pénitents de)
XL
CLXXV
CLXXXVI
CCCVII
Sain t- Martin
aint-Martin
(chanoines de) .. ... . . . . . . . .. . . . .
{paroisse, égli se, curé. préd icaleur e l cong rega ti un de) .... . . .
(al,)baye de). V01J. Abbaye de SaintVictor.
Ansc dt"s Ca13 lan s,
Ëglisc el '1uartier
rural de Sa intGi[]iel..
Prie uré du Rouel
(église de). ' ......... .. . , ...... .
(ca va lier Cl clJeval de) .... . .. ....
(co ngrégati on de) .... , . . , ... ,....
CLXXV
CXC IiI
Saint-)Iarc
Sain t-Marce l
Sa in l- Victor
Sa int -Vic tor
Saint-Viclor
DCl1.1V -
CL 'UX
CL'\'t
CCCV III
CCCCX IX
CCCIII
CCCV I
Saiot- Vincen t
(congrégati on de., .•.... , .. '"
Sai nt- Vincellt de Paul (église de)........ . ,... .... . .
Sai nt- Vince nt de Paul (congl'égation de) .... . .•. ,...
Sa int- Viu cen t
( parois~e des Comtes) ... . ....... '
Sa ints-.\nscs
{congr éga ti on des)... . .. .....
S:l li \e
(Honoré-). orrè\'l e, a rai t ~ I cs clefs
de la ,llle offertes il louis XIV.
Sa llc- ViII:lgc père et fils (Je la) .. ....... . ....... .
CCCVI
C.CC I X
CCCIII
CI.
\. VI
CCCII
I. \.S'\::
CCCII
CCCIII
CCCV I
cccu:
CCCCXX I
CCCCXLIV
CCCCLXX
Saint-Martin d'Are ne (quarti er rural de) . . . .
Saint-Martin d·Arenc. Voy . Lu.are t ,
ai nt-Maur
Sain t-ll eué
CIII
Plage d'Aren
(pênitents ;de) . ..... , .... ,
(quar tier r ural et paroisse de) .....
CLXXV I
iquar ti er rural e t paroisse de) ....
CLXXV
CCCVII
C<C
aint- Pierr e
CXC I V
Sain t-Sacremen t
{procession de la r~te du) ....
Saint-Théodore
Sai lit-Tronc
Saim-Tys
Sai nt- Yi cl.Or
(égl is~ de) -
CCCCXXXIX
CCCCLXVI
Les Recollets ..... . .
(quartier r ural de) .. , ... , . ...... .
(\'illage de). - Sa int· Loup .. . , . .
(relig ieol de) .. ......... ..
CCCI X
CXC III
CXC ItI
r. XX'(V I
Samatan, com mbsairc de qU:lf ti er pendant la peS le
de 1720 .. ................. '..
CLX'<. III
DIX
Sa m3ta n
(Bnile) , échev in ., ' ....
Samso n Na poUon, Voy. Nal>ollon.
LXIl
S:lOté
(intendance de la).. ............. '
San té publique à Marseille (é talJ e la).-S{'p temlll'e t 121 CCC'<. ,n v
Santé publiqu e à Toul ou {éUL de la).- No \'cmbrc 17i 1. CCC l'I
Santé
(bureau J e la). "oy , llIlirmeri cs,
Intendance sa nitaire.
Sa il té
(c ertificab de). V. Pahm tes brules,
P:llentcs m;JI'Îtimes.
CL'
Sarmet
(Dominiquc). IlJaire 3 Marseille ... .
CI.:n :1X
Sarras in s poursuhis par Charles-)Iaf tcl. ..... . .... .
C"tC \lI
Sarrasin~
( lo mbeau~ atlribués alll) . . ... , ..
CL
XIV
Sauffiati
(lour de, .......... . ' .... .... .. ' .
CLXX.I.~
.. allt de Maroc
(quartier rural dit) ............ ,
au\'e ul'
(Uopit.a.1 du) ........ , ........ ". CCCC L't 't 'tI 1I
C"<CI V
Scaillolld'Aubagne ('1u ft rLi cr rural de 1').- L- Pierre.
C I~ XXXV IlI
C:1yea ul
(quartier rur:! 1des) .. . . . ... .
I. VU
~rl':lnx de la ville .......... ......... , . .. .... . . ,'.
�-
oc). 'X....X VI
-
-
l' ulp lUr e
(a .::a d ~ Ul i e
ccours publics
(adminislrn lio n des) ... . . .. . , .. ' . CCL"t.XX. \ III
tl e) e l de pei ulUl'e
CCCC LXX'{\1
CCC I V
ecrctaire d'c la l aJaol le dPpartemcnt de la l)rC' ve nce . CCCCl: XX "I
Secréll ire de l'in tenda nt de Pl'ove nce.. . ...........
eU t'laire d u gou \'er ne ur de I~ pro\tin ce ... . . • .. ,. ..
CCCC LX III
CCCCL X III
CCCC LX III
CCCC "t.L IlI
CCCCLX llI
ec r ~ t air e -b u ll e laire de la ville . . .. .. . . . . . . . . .. . ' .
Sec rétaires-greffiers, notaires, archh aires ou archi "istes de la ville . . .. . . " . . . . .
CCCL "11
LX II
L XIII
LX XX I V
CCC Ll
CCCL VII
CCCCIV
CCCCV
ccccu .
CCCCXVI
(CCC XVII
CCCC l":L"t.VII
CCCC LX I V
CCCC LXV
ecrétaire- gc oéral de la préfecture . . , .. .. . ' ., " ....
eelions
(Marse ill e est divisée cn trcntedeux) ......... . . . . .. . .. ... . .
Segood-Cres p , avoca t , possède dcs lellr cs au log l'apb es de M. d e Bels unce) ......
Sf' itl;\l i-Ould, a ll\ b:1 s~ all c ul' tunisien
CC(:CL"C X "\: I\
eiglle ur de tu embollf g (Fr:l nçois)...
. ...... .
C I~XV
Sen3c do Meilh an (de).................... .. .. . C CCC I~ X"C Il
St~ lI éc b:l u SS I~O de ~I a l's c ill e, Clabli ssemcnl , eLI' .... .
t,"u :x
8(>011 Sa Î n l - An dl, ~t (\'ill ages el qu ar liel's dt:') et do Sé-on
Saint-Henri.. ., .. , ...
CL "C: "C: V I
1: I. U 't V
cccc xx
eccc x L it
Scc l'~ ta ire du lie utenan t pOUf le roi cn Provence. .. . .
v elU. VII -
CCCCL'tX
cc r.. 't xx. l x
DX
C"'( 1. VI
CL III
egu icr
( Pi erre) ... '.
LV
ég ui er, comte de Cui en ...... .. ........ '., .... ..
~eguin , commi!'foa ire de qu arti er pendant la peste
de t 7 ~ 0..... . ..
. . . .... . . . .
CL "{ II
Seg uin
(Aotoiop.) , éc bevin ..... . . ' . . ... . CCCC ,;;'t X I
' eg uio e t Mich(' I, experl5. eS LimeUl's des terrains pri s
pOUl' l' {- la blisseme nt des infirIneri es . .... , ..... '. " . ..
('guira n
( li enri de). l'O'!I. E:. pa gno ls.
'.V
Se pt~ m e <:
(colli ues de), .. . . . .• . . ..
SerGcnts J e Cl uarliet' . , . , ... . , ... .. . .... ... ,.
CL"C X XV
CCCLXl":'t l V
CCCC""CX'( \'11
Sr l'men t des échc, ins ct des autres omcicrs Ol unicipau x ......... . . , ., . . . .. " . ,. CCCC XX "\: 1
Se rl'c, peintre, s' est distingu é- penda nt la p,"'ste de 1710.
CXLlV
Servel, co nseill er de vill e . ... . ' ... .. .. . ... .. ... .. , .
r.CCC LX
Serv iteurs de la maiso n de 'til le . . ......... , .. . . . . CCCC"t ,' 11
Seni leurs <..l e la maison de vil le. l'oy. Valt' LS de \tillc .
Scytre.
J ~oy, Lazaret.
ibille, ,e m'e Campou . cèlle un e par tie de sa propri é té rura le pou r l'établi ssement <.l e!>' lI ou\" eli es infir meri es ,
CV
, ibon
(Elû ard), t:c bcyin , .... .. .... . .
CCCCL III
'"( "{ Il
Sit:ge de Marse itl e par d'Alais.
. .... . .. , ..
S i l~ge de Toulon en t 70i . . ...... , .. .. ......... ' .
' CI
Sieur de h.l Uau me. ' ·oy. De \'cnlo.
Sieu r de la Tour . '"oy. \'albel le,
(NicC\l:l s Ball.1 r C:l ud it), r~oy. 0 01.
Sig alle
CI. \
Sij(aud 1 conse illel' mu nicipal. .. "." . .. ..... " .. ,.
Voy . Vi gie .
SigIl 3U't.
(de Sain l-J:lcCl ues). l'oy. Oc &1i nlSih:\belle
Jacq ues.
... ........ , . .
CL'
Si h'Y, conse ill el' municipal . . .
(Pi erre) el Gaspard Puget .... , ".
L 't"
Sih )'
Cl sui\' .
CLX
Sim co nis conseill er nlunî CÎ lml ..... , . .... " . . ' , ..
•
\
Sin t' t)
(de) . Voy. 0 e S'ItlCly,
So ci c t~ acadcmiqu e de Ill,tdecinc . .. . , . . . " ........ .. CCL XX XV III
ocié lé de bi enfa isa nce . ' .. , . . . ........ , . . . . , ., . . CCLL'tX "1I1
CCCI II
Sociélc de cl13l'Î lé mater nell e ... ,
CC L1:X,1:I X
CCCItI
So('Î él(o roya le de
1l1 ~ (l e ('i n ('
... '
CCI . X
't"111
�-
OCIX.:nllJ
-
Sœurs des peliles !!COles......... . ..... _.
-
DelII I!
-
CC":C't..tx
CCCC'-..LlV
CCCCLXX
SoiSs:lOS, acad émicien ........... ' _.. ... . . ... .. ..
Sossin, arcbi\"aire ou arcbiüs te de la \ille • . _.. .. .
CCCC Ll.Vn
Cf:CLI
CCCLX " II
CCCCUIII
oulié, co mmissaire de quartie r pend::m tla peS le Oe
1 7~0 ... ... . . .... .. . ..... . , ._ .
Sources d'e3u du qU3rti cr de aint-Antoine .... . .. . .
Soussio
(Je3n), conseiller de vill e ..... . . .
Soussin, cap itaine du quarti er de C3\aillon . . .... . . .
Spelli.
l'oy. Detoune .
uat
(Je3n- Bapliste de) . Voy. De SuaL
S ubdélégué de I·Întendaot de Pro\ence (Rigord), s'es t
dis tingué pendan t la pes le de
1i'i0 ........• . ......... . .•••
(lieutena Dl-g poéral des.) '"o-y. énéch:lussl!-e de Marseille .
ub~istances.
Bureau d·abondance .......... . . .
Substi lut du procure ur de la commun e eD t 790 . ... .
Succul'S3les.
Voy. Églises.
u(l'ren
(le bailli de) . Voy. DeSufTren
Suisse du cardinal Mal.:1rin pendant Je séjour de
Louis XIV tI. Marseille .. _. . . . .. _
SurIe, échevin, est destitu é ...... . . . ... .. .. . . . .. . .
CLXX III
CLXXX I V
CCCL
CCCLI
Cl:LlI
ubmissions
CCCLX:U. \ '11
DII
LXXXV II I
CCCLXV II
CCCLXXVII
yndic el 3d joints des courtiers roya ux ... . ... . .•.. .
Syndi cs cb:lrgés de 13 ,'é ri6c::ation des comptes du
trésorier de la ville ... . .
T.
CC I. "'("'("'(\'II '
CCCL"'C"'CU
Tableau représe ntant la pesle de Marse ill e par Da\·id. CCLXXX \'
cccv
Tailleurs
(corps des ) .' . .. ' . . . .. . .. ..... ,
Tambour:, el IUres du roi pendant le séjour de
LXX"'C.\ ' 1l
Louis XIV à Marse ille . .. .... "
Tapi s des m::.irc, rche\ iDS et assesseur ?l 1:1 com édi e CCCCLU I
C'\':.CI V
1'as3)'
(Tour de) _.......... . . ... .. - _.
L'\':. l1
Taxes du co mm ercc (greffier des). .. . . .. . . . . ..... .
Taxi l, notaire .. ... ' ... . ....... . - ...... . ...... . . . CCCCLX't.1II
Taxil
( Nicolas) \ end une propriété rurale pour l' (o tabli sscmcnl dc!
CIV
nouyclles infirm eri es . . .... . . . .
CXCVIII
Templ e de Neptune ...... .. . . . ... .. .. , . ..... .. ..
Tenaill!\ el coostruclÎons du Ia.zaret . 110y. Lazaret, .
CCCV II
Territoire
( co nrl't! ri es de pénitonts du ) .....
Terri loire .
Voy . Quartier s ru ra ul. ,
VilJ3ges.
CC I V
Terro blanco
(quartier rural de).- St- Pi erre ..
CXCVII
Têle de maure
(plateau dit de la) ...
Tbéâ tre
(grand ). 1'01/ . Arsenal,
Comédi e
CCCC'\':. I '\':.
Théologie
(éco le de) . ........ ' . ... .
CI CI
Th erm es des Camoins ..... .. _. . ... . . .... ... . .. . .
Thomas
(Jea ooe de). Voy . De Thomas.
Thulis, directeur J e l'Obllef\"3loi re . . . . .. .... . . . , CCCQLXXX
Tim on
( An ge- Bartll élemi ) , at-Sessc ur ,
XCV I
conseil et or:Heur de la \'iIIl" .
XCV III
XC I X
CCC L
~;CC LIX II
�-
l iran
-
lI(.\L -
l Guilbume), co n"e lllf'f ti c \ill e.
Tonneli er ..
1. '\ '\: \
(corps des) . .. .. .. . .. . ... . '.
Toul on
(la ,-ille de) ~ t assiégée en 1707.
Tuulon. ilu:Hion de la san té publique . no\ cmbre 1721 ... . . , .. ' .. " ..
Tour carrée du for t Saint-J ea n ............... ,_ .. .
CCCIV
't e l
CCCL'{ \ ' 1
X'{I
LI
LXXXIII
Tour carrée du fort Saio l-Jean. V'oy FOrl St-Jea n.
Tour de Sa um:lli. ' .............. ' .. ..... . .. . ..... .
CLX'{,'{V
Tour de Tassy ........ . ............. . . , .... .. . .
C'tCl l'
Tour de la grande horloge ..... ... ... . ... .... . . . . .
(cbàteau des) ..... . . .. . . , .. . . .. .
Tourres
Tourre lte
(p lace de la) . . ' . . .. ...... .. . •. . ,
Tourre tt e
(affaire de la) ...... ... .... '.' ' . .
Treille
(quar ti er rural de la) .. , .. •. .. .
Tresorie r de Il maison de rille . .
DelLI -
l'ri g!lUl'e
(ru e) . . ............. . ..... . ..
Trinitaires déc l.J aussés (Ie~) se J is lingucn l pendant
la peste de tno ..... . ....... .
Triniwires déchaussés (égl ise des) .. . . . .. . . ' ... . .
Trinité
(pénitents de la)....... ..... . ..
Trinité
(péniten~ de la) d u quar ti er r ural de Saint-Loui s .... . ....... .
Tripoli
(paCha de). Voy, Louis XIII.
Trompette de la vi ll e.
...... . '
........ ..
LXTI
CCCCL X V
Trompe ttes du r oi . . ...
LX1:X Il
L:c:tXVI
l'nûllard
( quattier rural de ). - Soin teltlargul!rite ... . .. .... . . .. ... ..
(Dominique) , cOD!eiller de l'ill e ..
(inspecteurs el pCli8 urs de la)...
Tru c
Tuerie
LXIII
LXXXIV
CCCLVII
CCCLX"IJI
CCCC"11
C1C IV
L
xv
(C(C:1. '1II
~ccC'(
LXVII
LX xV
LI<
CCCCXIX
CLUVI
C C
CCC V III
t:CO:J,X '\\ "1
XXX I X
01<
..... V ll
CCCV III
(' CCCXV II
~v
CLXXXV
HI
Turcs
(envoyés) .......... . ..... . ......
Tumul e de PI·o tis... .... .... . . ......... . . .. ...... .
Tumulte .
Voy. Emeu te populaire.
Tu l'cat
(Jea n), co nseille r dl) ,tille .
X '( 1 x:
CCCCU.l' l
eCCC l."" 1 111
CL'\KXII
TYPo-S:.ltb, amb.:assadeur indi e n .. . ..•..... . . .
CCCC<t.
ccccx.
e l suÎ\' .
CCCCX IX
CCCCXL'{ VII
•
IJ
CCCCL X IV
Trésorier de la yille. ïoV' Lagarde.
Trésorier des hôpitaux ... ' . . ', .. ' . . ,. . . . ' .•_ . ' .
Tré~orier du port. .. .. . . ' ...... . . .. ..•...... ' .
L X II
LUI
LXVJJ
(Bar th élemy) cl CI:lUd e Na lin , trompetlcs de la ,'ille e n t 660.......
(la paix est signée ~) cotre hl
Franct", l'Espa gne, la Sa \'oit::,
le POl'lUgal , la Pru !!.!!!c 1 la 11011::mc1e cll'Angll'lc rr{'...........
Utre
L XXV
Treize coins
(rue des) . " . . .. ....... .. .. . ....
XVI
Trihuoal civil de Marsei ll e (président el me mbres du) CC L ~ '\ '\ l '{
Tribunaux de Saint- Loui s e t de :lint-Lazare. Voy .
Juges de Sai nt- Loui s e l de StL :)):~l r e.
VI
p
I . XXX I\'
xcv
�-
IJCItli -
Vacon
Vacon
~r3démicien
.... . .. . ....... . .. ....... . .... .
(Loui s de) • écuyer. Voy. Consuls
et ass.esseur.
(de) . Voy. De Dausse t.
" a<.on
V 3~ bonds . ................... ... ............ ,
Vaissea u offert au r oi. J'oy, Commerce.
Vaissea u:t • barques el MtimenlS. - Entrée c t sortir .
Valbell e
\ albelle .
Va len lin e
Voy. Dà timc nlS.
Grand Sa int-Antoin e ,
Port de Marseille.
(Léon de) • cons ul •. , ......
Voy . De Valbe ll e.
<,'lI lage e t paro isse de la) .. ,
('('CCL X VII
CLXXVI
CL,"X'(IX
Va lets de pied de la r e in e pendanlle sejo ur de la cour
à Marse ill e en 1660......... . . .
Yalets de pied lIu ca rdina l M3Zarin pend an t le séjour
de la COur à Marseille ....... . . ,
\'a l(' ts des arc hins de la vill e.. .. . . ..... . .....
"XXXVIII
L'tXXVIH
CCCCX X Xvl11
CCCC I.X"
l alets des échevins ...... . .......... .,. " ... .
CCCCX IX
CCCC LXV
Ya)eu des juges consuls" ..... .. ....... . . . .. .
Vll e u de ville ...... , ... .. , ........ ' •.. . ..... , ., . "
cccc'{vn
Ccccx n :
LI x.
' . :lUI
UC~lIt1
\'a leb du lHII'l'aU du ,iu .... " ... ' . . ,
' aliubergue , coo:,ei ller de \illc . ... ............. " ..
Vallon d ~ Gelltdoll (quarlit> r rur;ll du) . . . , ....... ..
\ '3110n de l'Aurio l (q uar tie r du) ... ... ...... , .... .. .
\' all on tl es '-uffes (quartier du) . . •. . .. . . .... .. . , ..
l'allon Jussio"
{quartirr rural du) ... , . . ' ".,. ,.
Varios. chil'UI'gi en • 'len t pOlil' ~o i s n L' r lèS (lèSlifllll's,
en 17 ~O ...... , ... . . ,. '.,.".'
\ aurl'\.:t;é
(~'ol lin e de).. .. . . ...... ' ... .
(Jean) Cl Guillaume C.,den t'! ' CII" clin
den l deux ca ll ons li la '111(' .... ,
, l'lin
( J t!a n-Daplislc) . lrésorier de la
' ille ., . . . .. .. , . ......... . ... .
YClllhi me
(Lou is de) , duc de Melcu' ur .. ..
Veue lle
(tic Gércnte). J'oy. Gl' rCn le\' coelles.
Ve lltl)
lLoui s de) ... " ........... . . ..
(Lazare de). l'oy. De VCIH O.
\ enl o
Ven lure
(J ea n), conseiller de 'il le ....... .
\ enlure
l Ucnri). consei ller de yille ... .
Veran
l ~o!l. Môl e des patentes bru tes.
l'oy. De Ve rgon .
Vel'goll.
lJh. ) , co nse ill er municipal ... ,
Ve l'nt t
Vcro e t . cO lllm b :,ai l'e Je q ual' lier pc nuau t la p C~LO de
t i~O. ' , ... , ...... . . .. .. . .. ' .. .
Veru y, médeci n , s'es l Ji sl inguù penuall l la pest e de
17'J0 •.. , ....... . . . . , . . . , .. ".
( Picrre-J osr ph ), co n:sc ill c r Je
,iJle . ....... , .. , . .. .. . ' .. , .. .
VCI'hH
(J ean) , jurisco nsulte, .. .... . . .. .
\' espin • CO llHll i ~:,a il'e de q uarlier pen dant la pe Sl e d c
rl.C(.X 't
CCC I~
C '#1' '\"
C l. CI l.
C'(C I'\
C l.X'\ '\ IL
C L'XII
C 'tCH'
'{cv
XX I\
I. X'\ \'
CC(~ I .
CL'\:
CX ... v
Ve nie l'
17~0 ..•...
\'c ~ Jlin
u ;cct.l.
CLXV
.... ..••• ....... ' . '
(Joseph) • 11 ('so rier de la ,ill e e n
IH4-1U5 .................. ..
Vic lor - AUl éllc c cll\ ah illa Pro,'cocc . - ~\'I II · sièc le .
Vidal , adjoin t a u maire de :\ Iarse ill e . .. .. . .. . , . ... .
\ iJa l
(I.:a lllpagne ~i lu i'e a ;\lal3 rg ucs,
:'ppal'tena nt il M. ) .. . " .. , .. . .
Vieill es infifln eri es ...... ' ........ ..... ,' .. . , .... ' ..
, icu;< <;henüll J e HOllle ....... , .... · .. · .. · ..
Vi g ie de Nolre- Dame de la (.;,mJc, ............... "
CXX I
L'\.X'tIX
CC l:(. 1
CACV
Cl:CV l
CCLCLXX. '(. 11 .
t;CCU: L
�-
UCXLIf -
\ï~;'I u en. lie .\1 :Jn.eill~. . . . . . .. . . . .... . _.. _... . . ... . .
LI
DelLV -
Vill~ge de Saint-Marcel ...... , .......... " .. ..
LU
LXXUI
<.les Aygalades . . ... . . . ......... '"
... .
Villa ge des Crolles .. .......... ......... ..... . . . ...
CLUXt
el suh.
Village de Séoll Sa int-André.... . ... . ........ ..•..•
l'illage de SéOLl Saint- He nri. .... . . .... .. .... . .....
Village des Ollives .......... .. ................. '.
\' ill ~ ge du Ca net ..... .. . ...... . . .... .
Vi ll age.
Voy _ Hameau ,
Quarti e r ru ral.
Vilhll'S
(duc de) . .........•..........
C LXXXV
CCCCX \ ' 11
CCCCLXtv
riguier de Marseille. Voy. Forlia de Pill es.
XXl. lV
xxx )"x
Village
\ illage
Village
Vill age
d' Aren .•... . ..... ' .... ' .. , ..• . . '. ., .•....
de BODlle\-ein e ....... " . . ............... .
<.l e Cb;ileau-G~)mberl .... '. . . . . ..... .
ue Cbâteau -Gombert. Voy. Cong réga tio n de
Château-Gonlbert.
, illa~e de la POlUme . ........... .............. ..
CLUX
CXCVI
CXC II
Cl.XXX\ 1
CLXXXVII
\'ill .. ge de la Treille ..........•...... . ...• • .. ' • .. ..
\ ilIage de la Yal en tine .. ... , .. .. ..... ... . . ... ..... .
Village de Al3zargues . .. ..... ..... . . ,., .. . . ...... .
' 'il/age d'Endoume .. . . ..... " ... .. .. , ........... . .
\1l/aJe d' Eoure ..... . ....... .. .... , ..... ' ... ... .. .
Vil/age des Aca tes. .. . .... .. ....... , .. . ......... .
\'il/age des Cai llo ls Ou des Cayols 1 a utrefois S Ca llea16x
ou ,EfCa ytau.x, , . .... . ...... ..
CXC
CLXXXI '{
CXCIV
CXCVII
C l.XXXVII
CLX'{XV
CXCII
CL t: XI\'
CCCC LXX
CCCt l. XX l
Vil/ e ne u' e-ll31'ge mOnt . com le ùe Saint-Vic tor. M lluté
à l'assem blce na tionale . .... . . . . CCCC C;V I
Vil lelle ll\'c- Barge mo nL Voy. De Vill eneu\e- Oal'gemont.
VilienclI\ e
( de). Voy. Conse il el co nsei ll t!h
de l'il/ c,
Vill ene uh e
(Louis). conseiller de vill e...... .
CCCI.
Vin mu ~ca l donn é ~ la cO ur lors de la \ toue du roi à
Marseill e " ...... . . .. .. . .. . . .. .
XC II
Vin
(pro\' isioo de) pour les b limc nts
sO I' lant du (lOI'I. . .. , ... ... . ' . . ,
cxxt: !JI
Vin
(bureau , bri ga des. (l l'h iléges du). CCCLX 't'{ VII
CLXXXiX
CCCC X VIII
CLx.xVI
CCCC LXV III
CCCC't IJ
CLXXX"III
\ 'ill.1ge des C<:rmoios ... ... . ... .. . ....... .. .. .... .. .
\'jUage de Sain t-Antoine o u des Baumes .. .... . . . . .. .
Village de Saint-Oarnabé. _........ , ....... , ....... .
' illage de S3in t-Oar tIJ élem) ......... . . ... ..... . .. .
Vill age de a inte-Margueri te . .... , ...... . .... . .... .
Village tle aillle- Martbe .......... .. , .... , ..... .. ..
Villagt" de Sailll-J éro me., .. .. . • •.• • " ......... " .
\il/age de aill t- J osepb., ........ ", .. . .. , ...... . ,.
Villag e de ::tint- Ju llie n .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
\ ill:lge de Sain l-JU:d,..
. • . . ,.' .... . ......... ,
Villag .. (It! S.lint - Loui s. .. .. .." .• '......... . . '.'.
v.
CCCC L.X...'t11
CCCCXXXVII
Marquis de Pill es.
Village pè r e e t fils (de la Sa ll e-). ... .... ..... .. .....
Village
CLX 't_"-
Cl.XXXVIl
Cl.'t't..X.1Il
cxc
C LXXXIV
Vin e nl , éche \' ln .................. . .......... ..
Virillet . a\'ocal . juge de SaÎnt- La7:are, .. ,. , . .. .. .
Vi ~ te
(coll ine e t quartie l' de la) . ,. , ..
CXC IV
C I. XXX II
\'italis . épou'\ Matel. Voy . Laza re t.
Ville
(André) • c.)nseiller de ville., . . .
Vh3Ud
(G:lbriel). consul .......... , " , . .
CLXXX
CLx'oall
CL:\....'\:XV III
C I. '( .'(Vlll
CLXXXl
C XUII
OCCLI
CLXXXII
CLXJ'(V
C l.X.xVIH
CI. XXX I
CCCLX. VII
--
_. ...
,,~
--
L'\XV
C;LI.IV
�-
- nex l\ 11
OC.lLYI -
-
jlag~ VU~I'\ IIHne 3J aU li!'l. de e t qu'il sl,.'ra, liu.;: e l il sl' I'3 .
(1.1\
li gne 9 (114
ne modifier
celte ordonnance, Ij,tf'S
De mod iO er ce lle ordonnance.
Page {, LX" lig ne 17 au lieu de lIélib ~ ralion lIu co nseil , lisn dé libéPage
fieu cl"
~.
Page
C L~'tt lig ne 6 lIU heu de
l'3.tions du cûnseil
divi se ai ns i. par les fies 9,146 Mcè .. ,
lis .. ;; di\' isc ai n .. j par
ERRATA.
jJ c~
les 9,U 6
déc s.
Pa gec L~xxll ig n ei3au lieu de 1515, lise;; 16 15.
Pagcccc "{Lyltlli g nc ct l au. lie" de pou~ 1670. hse:l I>our 1670-1G71 .
Page CCCCL '{XVII ligne 3 1 att liel~ de par le baron de 7.:-ae, lise.: p:-ar
le baron de Zaeb.
~age O'{VII entre 11l,~ liY'les S et 9, place:; ctlle-ci:
11 50 « ( R:lymond-B ércnger prend le \itl:-a ge de S:li nt-JlIllico so us
de GuillJen n o ulamJ , lise~ Guilhen
(Guillaume) koul::and.
CI
ligne 8 au ItI'" de s::ans dou te, lise~ indubitablemenl.
cv ligne 17 au lie" de 3 carteÎ1'atles. 40 de~lres , éOli méf's. lise:; 3 car tei rades, 40 dextres eSlirul?es
C<.I
ligne 2~ au IjtU de 1663, sep tembre 25. lise~ 1663 ,
septembre "!i .
Cl: 1I ligne 21 auant les chiffres 1,737 1.1 0s.6d., ajou tu
o n obtien t la som me de.
e nv Lig ne 4 au lieu de la car leréc c i . , . . 3,083 1. 6 s. S d .
lise:; la ca l' te rée ci (1) . . . . 3,083 1.
6 s. S d. ce qld exige l'addition, au
bas de la paye, d'ulle lIole ainsi conçue . (1) Ce t acte, pour les t,'~6i 1.
6 s. S d. I>ara it è t re la ré pé titio n
l.Iu pré\:éden L.
c xxv lignes 24 c l ~5 au lieu de les in tendants de la sa nté on t
Page L';'XXV ligne l i au
Page
Page
Page
Page
Page
Page
(jeu
présen té aux éche \ ins un compa-
not. lise.: les intendants ùe la
san té presen ten t au't écbe\ins un
Pa Nc
C '{'t!X
comparan t.
lign e 35 ail liel' de la siyllaluI'e dlJ la feuille ai"si Indill"ù par rrrwr: IV - I . Met-
PJge
V U . \!
ligue
ft::;
R
alj
'1 -
1.
ne flit ('om pro m bc, fise~ ('i l"
ne sui t \.'omp romise.
Ijl'u rie t'Ï té
s:-a s3u Y e-garùe en) C I~'{X~V IU .
Page DIU entre les ligrlllS 9 et 10 place;;s celle-ci
1 8~ 1
c
(Dor réll', co mm:-andait la garde Il ali onalc de ltlarscille) ... " ....... CC I. X'{ \III .
Page J)LV t'ntre fes lignt's 4 d
place:: celles-cI.'
Caisse
(d u droit de battre la) pOlir I{''i
rc\'ues ... .. .. ' . ... .
CCCC1:\ 'U
p:-agc n't CI a" lieu de 1789, hse:: 1709 .
•••
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/216/RES-020945_Vol7-8.pdf
f447e973857b2ce5a3cab6723d69ac27
PDF Text
Text
-HISTOIRE
ANALYTIQUE ET CHRONOLOGIQUE
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
...
LOUIS IU É RY ,
A ncien Archi \' lsto de la Ville, I nspecteu r des Monumens I-I ISlori(I UeS des dopaTtowen s
des Bouchcs- du-RMoe et du Ga rd .
F. GUINDON ,
A ttac h é a ux Ar c hi" es,
Membres de l'Academie de Marseille, de la Société do StatistIque de cette Ville,
Correspondants de la Société des lIelles- Lettres, Sciences ct Arts du département
du Var, séa nt à Toulon. etc.
Tomcs septiè m e e e ImUiè mc.
AIX.
AC H IL LE
MAKA I RB )
I M PRI MEU R _ LI B II Al l\g ,
ruc Pont-Moreau , no ~.
1873.
�HISTOIRE
DI U
COMMUNE DE MARSEILLE .
1
,
•
�HISTOIRE
ANA.I."TIQlJE ET (;BRONOLOGIQlJE
DES ACTES ET DES DÉLIBÉRATIONS
DU CORPS ET DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ
DE MARSEILLE,
UEPlJl!!f I.E
X IIIe
SIÈ(lLE .. 118911' ... NOS .rOI1BS ,
".
LOlJlS ttIÉRV,
Ancien Archh'lstc do la Ville, Inspecteur des Monumens Histo riques des dcpar tcmens
des Boucbes-du-RhOne et du Gard ,
F. GlJINDON,
Att ac h é aux Ar c hi ves,
Membres de l'Academie de Marseil lo, de la Sociétd de StatlstHlue de cette Ville,
Correspondan ts de la Société des Dolics- Lettres Sciences ct Arts du département
du Var, séant à Toulon, etc.
1
Tome8 sepHèDle et huitième.
AIX.
A C HILLE
MAKAIRK
1
IMPRIMBUR - LIDRA1RE .
rue Pont-Moreau, nO'2.
1873.
�DOCUMENTS.
•
�CÉRÉ~IONJAL
BT
FÈTIlS PUDLIQlJES.
4.CtlOIlS de gr Aces pOlir le rétA.•• lIsseruent
de 1.. santé d" Roi.
1ï
JA~V I ER
1687.
De par le Roy , mon sieur de Fon il le de Pi ll es. ca pitai ne d'ulle
des galères de Sa Majesté J gom 'erDcur \'igu ier, eL m ess ie urs les eschc-
yjo s de celle \'iI\e de l'tIar5eille, faisan s les fonclions degou\'crneur, en
ab sence:
Comme nous n'al'ons ri en de plus important ct qui nou s so it plu s à
cœur que lil conservat ion de la sacrée perso nn e de nost re gran d el invincib le Monarque, pour Icquellolls les peuples et ses suj ets parliculiéremcnt dob'cO l 3\'oir un e ,'énéralion singulière, nou s 3\'On5 est imé
estre de Ilostre deroir de donner des marques publiques de la joyc que
nous avo ns de l'e ntier r esta blissemeut de la sa nté de Sa .M ajesté, par
des act ions de grâces, des aumÔnes et des feux de jo ye.
A CET EFFET, nou s im'ilons tous les chers de famille el leu r enjoignons de se rendre à l'hôtel de vill e diman che IJrochain, dix-oeu \ iéme du présent mois de Jam'ier, à un e beure a prés mid y, d'où nou s
sortirons a,'ec nos habits de parade précédez dc quarante -quatre pau,res, proprement babilléz aUI dépens de ln Communauté, portant cbacun Ics armes de France s ur un guidon , des ,-iolon s, trompettes ct
tambours pour aller joindre monse igneu r l'intendant, command ant
pour Sa Majes té en cette pro\'incc. à SOD hôtel, et aller tou s ensemble à
l'égli se Major assis ter au TB DE UM qui y sera chanté so lemnell ement
en oction de graces d'un bienfait s i s ignal é et si important, et pour
demander à Dieu la conl inualion de la santé de Sa l\Iojeslé . Tl y allra
�- 4 cc nt bol!:tes préparées ou..de\'ont ladite église 1\Iojor pour raire feu à
la fin des prières ; et, ofin qu'elles so ient mi eux reçuiis, nou s irons de
là à l'bÔp ital Saint-Esprit donner à ~o up e r am: pou \'res malad es qu e
nou s scn 'irons nous- mesmcs, où se ront au ss i les quara nte-q uatre
pam'res que nous aurons fait habiller, en mémoire du nombre des
ann ées du règne de Sa Majesté, ousquels nou s donn ero ns au ssi à so uper, et aUl malades pendant les dcux jours su i\'ons, et feron s distribu er des aumônes pour la délinan ce ou le so ula gement des prisonniers, cc qui sera cont inu é par CCliX dc nos habitants qui vOlldront
fairc cette allmône ct pratiquer celte bonne œU"re c",'ers les paunes
mnla des de J'h ôpital pou r la mcsmc fin, à qu oy nOli s Ics in\'itons. Au
so rtir dudil hôpilal nous irons à la place N'cuve (t ) précédez par la compagnie du ca pitaine du corps de ,'lIIe, composée de cent bourgeois ou
autres habitons , pou r y al/um er le fClI de joye , pendant qu e ladi te
compa gnie fera plusieu rs déchdrges, el au bruitdc cent boëtes qui seront prépa rées à cet ellet sur lad itc place. El , afi n que tous les hobitans témoignent leur jo)'e cbacun en particuli er, il s fero nt allumer un
feu, cha cun au-de\'ant.l a porte de leu rs mai sons. li quo)' nous leo;; in, ilons : Et, afin que personne n'en ignore. nostre présente ordonn ance
sera leuë, publiée et affi cbée parto ut oÙ besoin se ra,
Fail à Marseille, le di t -septi éme JOD\'ier t68ï.
Sign é: :
UOn ELY,
eSelle,' in ; CUARP UVS, esche\'in;
AGNEAU , cscheY in j A, Ponnv, cschcr În .
( drchfues de la Vilf f' ,1ro di v" (rescc!.)
!\IARSEILL},;, LB
Â
16
S'E PUlU BR8
1714 .
Messieurs l es Consuls d e ltlars eille,
Le Ro)' , messieu rs, m'ayant arlressé ses ordres pour fai re chanler
le Te Deum ct faire foire des réjo ui ss an ces publiq ues dan s celle pro\·ince en actÎon de grâces dc sa cOm'alesccDce, je \ OUS prie de prend re
so in de raire exéculcr ses ordres dan s "ol rc ,ille ct dans les lieul qui
cn dépcndent .
Ccue f~te doit être faite 3\"ec tonte ln so lcrnnité poss ible, Cl je ne doute
(1 )
Yov. te S· fOI. p , XXXVI et 3!l!J,
-5pas que les co mmuna utés ct les peuples, san s qu' il soit beso in de le
leu r prescr ire, ne s'empressent il donn er, dons celle occas ion, les
marq ues les pl us distin guées de leur zèle ct de leu r attachement pour
Sa 31ojesté.
Jo suis très-parfaitement, Messieurs, vo tre tré s~ bnmble et lrésobéissant Ser\'il eu.f,
S1'Und," Lou is l'tlmEPOlx.
(ArcMves de la ville, lr- di v. ) 70 sccl. :
6
AOUT
A. G. )
1ï21.
Lettre du Ro y, écrite à M. le Marquis de Cailus, lieutenant-général des armées du Roy et commandant pour Sa
Majesté en Provence.
lUon!'ieur le Marqui s 'de Ca ilus, je \'iens de rece\'oi r une nouvellc
marq ue de la protecti on de Dieu , dans la mala die co urte, mai s dange reuse, dont sa Pro\'id ence m'a tiré: J'al' ressent y da ns celte occasion ct son pou\'oi r ct sa bonté; l'un et l'autre m'engoge nt à luy témoigner ma so umiss ion ct ma rcconuoi ss ance ; c'es t par d'humbl es
actio ns de grâces que je dois m'acq'Ji ller de ccs j ustes de\'oirs) cl ics
tendrcs témoigna gcs qu e j'a y reçCl s de l'am our de mcs sujets, m'assurant qu'i ls seco nderont avec zèle mes sCllt imeo s. j'écris a UI Arche\'êqu es et E\'(~ques ae mon royau me, de fair e chanter le Te Deum
dan s toutes les ég lises de leurs diocèses. ct "ous fais celle lettre
de l'ov is de mon très-cher ct trè s~ amé oncle, le du c d'Orléa ns, régent,
pour "D US dire d'assiste r à ce lu)' qui sera célébré dan s une des ,'illes
de l'étc ndue de vÔtre comm'll and emenl . qu e bon vou s semblera, de
foire trou"er à semblable cérémonie par loutes les ,'illes oà yOtre
pou,'oir s'étend , les Officiers tant de justice qu e Ma gistrats, de donner
aussi ordre pour faire raire les feul de jo)'e et tirer le canon, m~me
SUl goU\'er neurs parliculiers des places. ain si qu'il est. acco (Uumé,
pour marque de réjo üissance publique: Ce qu e me promettant de\'Otre zèle et. dc ,'6tre affec Lion, je prie Dieu qu'il "DU S ait, 1\1, le Marqui s de Ca ilus, en sa sa inte ga rde,
Eer it A Paris. le 6, jour d'aou sl1721.
Signé : LoUI s .
E l pfw bas , PUBLVPRAUX .
�-6-
-7 -
El au dessous est êcril : d Monsieur le Alarquis d e Cailus, liel4le nant-g6/1)ral de m es arm ~e s et commandan t pOllr mon service en
p,.{·ve nce .
(Archives de latlillc, 1'· div ., t re. sect. )
MA.RSB ILLE,
.Â
4 SKI'TE iU BR E 1721.
M essicllTs les Echevi'rl s d o Ma rseille .
Vous \ errés, Messicur.;;, por l'exemplaire, ci-j oint, d'une lellre du
Ror adressée à M. le marqui s de Ca illis ct qui m'a été envoyée J les
in tent ions de Sa Maj esté ponr les acli ons de Sl'dces que nou s devo ns
rendre à Dieu du rétablissement de Sa Santé, et les réjouissa nces publiques dont elles doh'ent être occompagnées, je YOU S prie de ,"Oti S y
conror mer cl de vo us dispose r à lout cc qui pourra faire le plus éclater ,'otre joyc dan s celte occasion, je ne sçaurois douter qu 'clic ne soit
lr~ grande après les ollormes où je ,·ous or "eu dans le terme du
péril de ce lte santé si précieuse à l' élat et parliculiérement à cette "ille
qui a déj j ressent y de s i grands effets de ses bontés.
J'ay l'bonneur d'être très Yéritablement , Mess ieurs. l'Olre très
humbre etlrèsobéissa nt serviteur .
Sig. LE
RULLY DE
LA NGERON.
Nous clhortons tou s les prin cipaul habitants. de sc lrouver ,
l' hOtel de ,-i1le, IU Ddy prochftin quillliémc de cc mois. il trois beures
après mid y, pour aller avec nous ass ister au Tc Deum qui sero chanté
dons l'égl ise ca tbMral e en actions de grâces du rétablissement de
la sa nté du Roy, et nOlis accompagner C!l suite te soir lorsque nous
irons allumer le feu qlle nou s feron s dresser BU bou t du Co urs. Nous
ordonnons, en ou tre, à LouS les hab itons de cc l V~ ,'iIl e , de faire
des illuminations nUl fen êtres de leurs mai sons ct des fCU I à leurs
portes. pour marqu e de réjoüissance publique, et que loutes sortes
de lrO"8UXcesserontet les boutiques sero nt fermées ledit jour à midi,
Ù pein e de 10 li v. d'amend e Conlre les conlre,'enon s, Cl, afin que
perso nn e n'en prétende cause d'ignoran ce, nÔtre présen te ord on nance
ser a IOë, pu bliée ct afficbée partout où besoin sera. Donné à Marseille l'onziéme Septembre t 721.
5i9. PILLES.
Sig.
ESTBLLE,
AUDuua , MausTIBs, DIEUDE' E. L. G. de P.
Par 1uesdiu Seioneurs ,
CAPUS , Secr . Arch.
( .4 rchiocs de la ville,
1'~
dt'v ision, 11'" sec tion ).
22 AOUST 1726.
( Archives de la 'ville, 1r" divùion, 70 section, Â. G. )
11 SEI'TEMDIU:: 1721 .
De par le Ror, Monsieur le marquis de Piles , gO l,,'ern eur \·jguier,
mess ieurs les écbe"Îns de celle ,tille de Marseille, conseillers du
Roy. lieutenants génêraux de Police .
SOlVANT les ordres du Roy qui nous ont été communiqu és par
M. le BajJJy de Langeron, marécbal des camps et armées de Sa Majes té. chef d'escadre de ses ga l~res et command ant pour sa di te
Majesté dans celle vill e et son terroir, portan t d'assister au Te Dettm
qui sera cbanté dan s la catbédrale de cette vill e, en actions de
irâces pour l'b eureul rétab lisse ment de la santé du Roy, et de faire
raire des fe ux de joye , désirant que chacun dODo e dan s celle occasion
des marqu es d'unc parfaite réjoüissa nci,
cl
De par le Roy, Messieurs les éche\'ins, consei ll ers du Hoy, li eutenants généraux de police. comlOo ndans en celle ,'jlle.
LE ROY ayant ordonn é de faire cbonter le 1e D eu m, pour remercier
Dieu du rétabli ssement de la santé de Sa Majesté ct pou r lu i en
demand er la consennlion, cL désirons d'exécu ter les ordres qui nous
ont été donnés à ceUe occasion IJar Mon se igneu r Lebret, premier
présid ent du Parlement , intend ant ct comm andant pour le Roy en
celle prov ince,
NODS el horlons Lous les priocipaus babitans de celle ville . de se
rendre en l' hôtel de ville Dim anche prochain , vin gt- cinqu iéme du
co ur ant , sur les quatre beures oprès midi, pour aller de là arec nous
i.1 l' église catbédrale. oule Te Deum sera cha nté en actions de grâces
de l'h eureuse coO\'alescence du Roy, et pour nou s accompagner ensuite lorsqu e nous irons allum er le feu de jo ye qui sera prépa ré au
bout du Co urs . ORDONNONS à tou s les habi tons de ce tte dite \'ille de
�- 8-
- 0 -
faire de leur port le même jour des feul dt joyc devont la porte de
leurs maisons , pour marqu e de rcjoU iss8 1lCC publîquc, à peine dc dix
Iines J 'amende . ET se ra nOIre prése nte ordooll s ll ce luë , publi ée e l
affichée p3rlouloù besoin sera 1 oOn que person ne n'en prétende cause
d'ignora nce. FA.IT à Marseille. le \'ingl-dcuxiémc aous Lmil SC IH cens
jou r de
r~IC
ct d'Dction s de grâces pour le rétablissement de la sa nt é
de Sa Majesté.
INVITONS les principa ut chefs de famill e cl hobiton s d e sc rendr e
le mOI in du m~m c jour à ncuf heu res en l'h6I cl - dc- \Îllc. pour nous
acco mpA gner il la ca thMralc ct y assister à la gronde messe qui sera
ch3nl éccn actions de gràces pour le rétabli ssement de la sa nté du n OV ct
,'ingt-sil .
Sig, DAYlD,
DE\UL IEU, ES Tl ENNB,
E. L. G.
INVITON S pareill cmentl esdils chefs de famille ct pri ncipau:r: habit311S dc ~ e trou\cr l'ap rès-mid r du m ~ lll e jou r . à trois beu res, en
Par m esdits Seigneu rs ,
C,\PUS, Secrél. arch.
1'h6tel·d e· \ BIc , po ur nOli S acco mp agner à la ca th édral e où le TE
( Archives de/a " m e, 1TC) divis ion, 1 f* sul ion , )
10
SEPTEMBRE
Dahbazard Mille, Pierre de Ga il , écuye r, et J ean Fourrières. éche\'in s
de cene \'iIle de l\lorseille, conseil lers du Ro y, lieuteno nts-gé né raux de
police .
publique qui fail le pl us précieux ornement des
réj oüi ssances , animera celles que lede\oi r, l'a lllour el la fid élité nous
ob ligent de fai re poc r le rét:Jblissemrnt de la santé de S,\
DEUAf sera au ss i chanté pou r le même s ujet au bru it d'un e lr ip le
sa l"e de lautes les batteries de la rad e et nous s uhrre il la pla ce St.Loüis pour y allu mer le. feu de joye q ui sc ra pré ,)a ré à cet erret.
tï44 .
De par le Roy , 'Mon sieur le Ma "Q uis de Pill es, ,'igu ier , Cl Mess ieurs
Georges de R oux, écuyer , cbe, alicr de l'ordre roya l de Sa int-Michel ,
L ' ALLÉCRESSP:
à laquell e monseigneur nÔlre illu st re E\~ qu e offi ciera I)O ntificalemenl .
~I.\JE:STÉ ,
Si nos fét es doi,'elll se meSu rer {lar 10 grandeur de cc bi enfait el de
nos précédent es alla rm es, les m agnificences les pin s étudi ées ne sça ur oient y s uffire, repen dant pour tâcher de sa ti sfaire J' empressement
du peuple. don ner des prelnes de nôtre zéle el s ignaler 10 joye commun e pon r la consenotion de la PER SONN E SH Rh D U ROl' el la
co nlinüation d'une san té auss i I)récicuse , no us aYo ns rég lé e t ordonn é.
r égll'l il s et ordon nons ce qui s uit:
ESJ OIG NO:OOS à lo us propri étaires Cl locatai res des m oisons des rUes
par lesquelles la marcbe du co rps de \'ill e doi t sc raire Cl donl il s
sero nt a\'crl is à so n de trompe. de faire balB )'er le de\'a nl de leu rs
maiso ns. cL c nle,'er les pierres el décombres pour r endre la \' o~' e pro-
pre ct libre à peine de di x lines d'amend e pO lir les contre\ena nt s.
O RD ONNONS q ue lous les hab Han s de q uelqu e état CL condition qu'ils
so ient , illum ÎnNon tl es faça des et fenêt res de le ur s m aiso ns et aparlemens , Cl feront des feu l de joye au -dc\'ant de le ur s port es le soir du
m ~me
jour; leur défennon s de tirer des s erpenleaux il la main, à peine
dans to us les ca s d'a mend e arbitraire .
ET pOlir pré\'enir les accid ens et désordres qui pourra ient a rri rer li
l'occa s ion de la compagnie de cen t hommes du co rps de ,'ill e qui se ronl so us les armes, faisons très-espresses inhi bitions ct défenses à
10US fu silliers de ladi te compa gnie de lirer auc un coup de fu si l sa ns
ordre de leu rs officiers, ni de I)rendre qu erel le les un s a,rec les a utres,
Lirer l' épée et se baure, à peine de si:!: mois de pri son; à l'effet de quoi
IL Sera distribué au nom de 13 co mmun3uté de celte yille des au-
enjo igno ns au cap itai ne ('.l aotn.:S offi ciers de lad. compag nie d'y lenir
soigneu sement la main , el de ' raire emp ri sonner les contr e\'e nanLs.
môn es aUI hôpitaux et dans tou tes les pa roisses, ol1n que les pauYres puissent prendre part à la réte pub lique, et qu'il s rendent avec
ET sera nôtre présente ordo nn ance im pri mée . lüe cl publiée à son de
trompe et c ri public, el affichée par tou s les lieus: etcarre roursde celle
nous g râces il Dieu de nous a\'oir consen 'é nôtre très-auguste Mo-
ville accoOtumés, afin que personne n'c n prétend e ca use d'i gnorance.
ex hortant, à cet elfet , les habilan s, Qui so nt en état par leurs
moyens de soula ger la misère des pa unes, de concourir à celte bonn e
œUVre en rayeur d' un au ssi beau motif.
NARQ UE,
à tous marcbands, arlisans el autres de rermer leurs
magas ins el boutiques jeud y IJrochain , 17 de ce moi ~ de Septembre ,
ORDONNDXS
Signés: Roux,
MILLB , GA IL, et POURlllERES,
escber in s, lieutcna ns générau x de
Collat io nn é.
po li ce, à l'Ori ginal.
Signé: C,u os, Sccr. Arch ,
( Ar chives (te la v itte, 1 " div" 1'· secL)
�-
10 -
-
21 AOUST 1its2.
À
11 -
27 SEI'TfiMDR R 1 ilS2.
MM. lu Echevins de Marseille.
De par le Roy, M. le marquis de Pilles, vigui er,
Cl
MM. Antoin e
Martin ) J ca n-Oapti slc Martin, Jca n-naptis lc Loti! ct Is nard Ca rraire,
De par le ROY,
t: hel's ct bien arnez . aya nt donn é nos ord res 110ur faire chant er le
Te Deum en act ions de grâces du rétab lissement de la sa nté de notre
ms le Dauphin, nou s ,"OUS raisons cetl e lellre pour "ous mander
d'assiste r à celu y qui sera chanté dans la prin cip ale ég lise de nôtre
\ ille de Marseille, en la maoière acco utumée. et faire. en ceUe occas ion,
tout ce qui dépendra de ,'ous pou r donn er tou tes les marques de
réjo uissan ces publiques: ca r te l est nOlre plaisir. Don né à Yersaill es,
le 21 aoust 17;12.
Sig. LOUIS.
Plus bas:
Sig . PU ELIPPEA UX.
(Arch1'ves de la " We,
1~
div., 7· sect. 1 AG .)
A MM . les Échevins de Marseille.
YEnSAILLES, le 31 AOUT 1132.
Mess ieurs,
Je \,o us eO\'oye la lellre qu e le Ro ya bien "oulu ,'ous écrire, au
sujet du Te De-um qu e Sa Maj esté a ordo nn é es tre chanté en actions
de grâces du rétablissement de la santé de 1\1. le Daup bin. Je suis
persuadé de ,"ol re e mpr es~eme n l à \'OUS co nformer BUI intentions de
Sa Maj esté.
Je suis.
Mess ieurs,
Votre très affection né senÎleur .
Sig. FLORENTIN.
(JrcM'uts de la J'iIle, 1ro div., 7" secl1'ofl, AG. )
échevins de celle ,oille de Marseille 1 consei ll ers du Ro y, lieutcnanlsgénéraux de police.
Le rétabli ssement de la santé de 'MONSE IGNEUR LE DA Vpa l N
d oit ~lrc le s \Jje~ de notre reco nn a issa nce Cl de notre jO)' C j ces d CUI
motifs sont réunis dans la leUre don t il a plù au Roy de nou s honnorer . portant ordre d ' ass is ter a u Te Deum qu i sera cha nté en acti ons
de grâces d'u n bienfait s i s ignal é ct de fo ire. fi. CCl te occasion, des
pOUf nous co nfor mer aux intenti ons de
réjoüissa nccs pub l iques. C'est
S,l MAJ BSTÉ et pour fair e éclate r nos justes senlim ents de respert ,
d'amour e ~ de fid élité que nous a\'OIiS réglé et ord onn é. réglons et
ord onnon s ce qui suit.
ENJO IGNONS à tou s marcha nds , artisan s et autres de fermer leu rs
rna gl'lsi ns el bou tiques mardi prochain, trois octobre , jou r de rête e~
d'actio ns de gràces ponr le rétablissement de la sa nt é de ~10~SEI
GNEUR LE DAU PHI N.
INVITONS les notables habito ns de se trouv er le mÔme jou r, a troi s
heures après midi, en l'bOt el de \'ill e, pour sc rendre a\'ec nous chez
Mon se igneur le du c de VILLARS, gou verneur de Proven ce, l'accompagner fi la Cat hédrale et ass ister au Te D lr llm Qui sera chC:lOlé pour le
même sujet et aller ensuite all umer le feu de joye qui sera préparé
sur la pla ce Neu\'e.
FA ISONS injonction à tous propr iéta ires Cl loca lai fes des maisons
situées au x ru ës où Monseigneur le Gouvern eur et le Co rps de Ville
passe ront, de les tenir propres ct libres, à peine de di l lines
d'a mende ,
OnDoxNoNS à 10ll s les hab ita ns de quelque état el co ndilion qu 'ils
so ient, d'illuminer les façades et renêtres de leurs mai sons el de
faire des reux de joye auderant de leurs po rtes le soir du même
jour, à peine de désobéïssan ce.
FA ISONS très es presses inh ibitions eLdéfenses à tous particuliers de
tirer des armes à feu , pétards, serpenteaul el autres artifices, ni de
r ien foife ct entreprendre qui puisse cau ser du désordre .
FAISONS pareil les défeoses à tou s fu silliers des qu at re compa gnies
�-
-
12 -
de quartiers de tirer aucuns co ups de rusil sa ns ordre de leurs om~
ciers, de pre nd re querelle ni de se baUre, à pein e de S i l m ois de
13 -
Pllarln.ge de Louis X" .
pri ~on .
E.."' JO IGNONS
aUI officiers de ,'ill e, commiss aires de police. briga-
diers du guet et de police de roirc e mpriso nner les control'ona ns e l de
H'!nir exactement la main J chacun en d' Oil soi 1 à l'exéc uti on de la.
préscnleordoonaocc, laquelle sera imprimée , IIlU, publiée cl affi chée
paflO ul où besoin sera aG o que personn e n'cil ignore.
F.UT Cl donn é à Marseille J le' just-sept septembre 1752.
Sign l" A . MARTIN , J .. D. iIIARTIN, LATfL et CAIIRAIRE,
écbe\'ins, Iieutenans - généraul de poli ce, à l'orig in a l.
Collationné.
Sigflé : c'uos , Secr. Arcb .
( Archives de la Ville , 1t l d iv., 1rl section. )
5
SEPTEMBRE
i 725.
Leure du Roy au cnrdimll de Noa ill es:
Mon cousin . l'Cml)reSScmcnt qu e mes sujets onl toujours témoign é
de m e voir o~s ur c r, par un prompt m aria ge . la tranquillité de l' E tal ,
é toit trOll j us te, pour ,dilTérer de répo udre ft leurs \'œlU , par un ehoix
pro pre il les rcm ill ir. J 'al' cru que nos communes es péro nces ne POll\'Oienl êlre mÎ(>Ul fond ées quc s ur les verlu s et la pieu se êdu calio n de
la pr incesse Marie . Le trai té de nôtre mariage concl u avec Je Roy so n
père, n ét6 acco mpli d ans ma ville de Str asbou rg, ob mon oncle le
due d'Orléa ns l'épou sa e n mon nom , le quin ze du m ois pa ssé , et la
céré moni e en ayanl été célébrée ce jourd' hui, il ne me reste qu'à
demande r à Dieu de m e co nlinuer sa protectio n ; Cl je \'OUS fois celle
lettre pour \,Ous dire que mon intcntio n eSLq ue "o us fa s:iiez à ccte(fet
ch a nIer le Te Deum dan s l'ég lise métropolita ine de m a bonn e ,'ille de
Paris , le jour que le Grand Maitre ou le Maitre des cé. émonies \'ou s
dira de ma porI. Sur ce je prie Dieu qu ' il vous ait , mon cou s in , en
sa sa in te cl digne gard e. Ecrit â Fo ntai neblea u , le cinq SelJlembre
mil sepl cens vin gt -cinq, Sign é : LOUIS , E t plus bas, PUELYf'EAUX ,
Et
Olt
dos es t ecrit :
Â
mon co us in le ca rdin al de Noa illes , pa ir de
Fran ce, arch evêque de Paris
1
comm a nd eu r de mes ordres .
( Paris , cli e: J ean-Baptis te DetespÙle, ÏlnlJrimeur -libraire .
MDCCXX V (luee privilége du R oi . )
;
25
SEPTEMBRE
1:'25.
De pa r le Roy.
El trait de s registres du greffe de la lieutenance générale de
pol ice.
Su r les ord res du Ro y à nou s em'o)'és par lU . Lebret, premier
prés id ent du parlement, intendan t et co mm and ant général en celte
!Jro,'ince, pour le Tc Deum el réjoüissances publiques a u sujet de
l'augus te el hcureul maria ge de Sa Majesté, lesquels ord res nOliS
�-
14-
8urions pré\'CnllS, s i nous ln'ions pl\1l01lS lai sser conduire por la seul e
ardeur de nôt re zéle Cl par les mouverncns de la joye de tous nos
cHo yens à lin érénemcnt si désiré qui 8 comb16 nos vœux el nos
espérances . el qui en nous donn ant un e reine qui joint à la majesté
el aUI grAces de la nalure 1 toules les beautés de la ver lU CL toules
les Qual ités dont UD e prin cesse puisse étrc remplie pou r partager
dignement avec le plus l)ui sS8Ill, le plus accompli, le plus aimab le CL
le plus ai mé de tous les roys, le premier trÔn e du monde. nou s ,
don ne droit de nous promettre bientôt un au guste Daupllin cl un e
postérité qui affermira po ur jamais la gloire et la réli cité de la Fra nce.
Etsnl nécessaire de rég ler cc qui doit se faire cn ac tions de grâces et
eo signe de réjoü issance publique, afin Que l'ordre en accompagne la
solemnilé , el que chacun y puisse concourir un animement. A CES
CAUSES, ce requé rant le procureur du Roy.
NOUS ECHEVINS, conseill ers du Roy, lieute nans généraux de
pol ice, ord onnon s que !es réjo üissa nces publiqu es au s uj et de
l'heureux mariage de Sa Majesté, commenceront dimanche prochain,
dernier du présent mois de septembre. el dureront pendant trois
jours co nséculifs, à l' effet de quoy lund y ct mardy sUÎ\'ans seront
feriés depuis midy jusqu es au so ir, pendant lequel lems toutes les
boutiques seront rermées.
INVITONS tous les officiers muni cipau l et Lous citoyens et chers
de famille, de se rendre en l' hôtel de ,'ille J sçavo ir. Dimancbe J sur
les quatre beures après midy , pour aller avec nous à l' égli se ealb édraIe assister nu Ts Dewm qlli s'y cbantera en actions de grâces de
cet heureul mariage, eL do là all umer le feu qu i sera dressé à la
place de Sl.-Loüis. ct lund y el mardy , b. l' entrée de la nuit, ceul qui
seront dresséz aOI pl aces ~eu"e et de Sc-Jean. Enjoignons à tous les
habilans, de quelque état et condition qu'ils soient , d'illuminer, dès
l'entrée de la Duit pendant ces trois jours, les re n~lr es de leurs maisons, et de raire en même-tems des feui à la ru ë , cbacon devant le ur
porte, 8 peine de 10 li vres d'amend e. Leu r fa isons lrès-elpresses
inh ibilions et défenses de meUre ni repo!er aucun es choses sur les
fenêt res ct balco ns. qui en tombant par accident , puissent bl esser
ou endommager les passa ns , sous les peines parlées par les réglemens, et à tous parûcu liers, de ti rer des ru sil s ni autres armes à
feu , ni des pétards, ru sées et serpentea ux, soit dans les ruës ou
par les fenêtres, à peine de prison. nlandon s aUI commi ss oires de
-
15 -
police Cl officiers de ,'ill e, de tenir 10 main à l'Ctécuti on de la prese nte ord onnan ce . Et afin que perso nne n'e n puisse préte ndre ca uso
d'i snora nce, ell e sera Itlë J publi ée li. so n de trom pe et cry public 1
et affichte pAr tOus les carrerou rs el lie ux publi cs de celle ,'ille.
DONNE' à Mar seill e dans l'MIel de ,'ilIe 1 le vingt- cinq Septembre 1725.
Siy" d , CORDIER , MALLET. ALPBANTY. DA VID. E. L. G.
de Police.
Coll atio nn é. S igYl é ,'
CA P US,
greffier.
(ÂI'cMv6S d e la Ville, 1"" div ., i l'" section.)
------~.~~~---
�-
16 -
-
17-
'Placés les ,'iolon s, les religieux de tou s les COu \'cnts de la ville et le
~'RlssR."cc
tics .... lnccM.
Na inanoe du Daupbin.
le 16 no\'embre 1661 , les E che\'ins ayant. receu une lettre du Roy
par laquelle il leur fait sço.,'oir l' heureu se naissance de mo nseigneur
le Dauphin &: leu r ordonne de r endre grâce à Dieu eL faire faire feux
de joye et lirer te canon 1 il es t. foict 1 le mesme jour, par s ix lrompell es qui marchoie nt D"ec deut Oambea ui de circ ja une , des criées
portant d'assister le lendemain, à neuf heures du matin , à 10 gra ndmesse , célébrée en acHons de grâces don s l'ég lise cotbédrale, OUt
rêpres Oll serai:. dicl un pan égyrique, à la procession généra le. au
retour de laquelle serait. chanté un Te Deum 1 de fair e des feui de
joye à l'en trée de la nuiu , chascu n au deuant de la porle de s a
maison et. de meUre des lumières aUI fenestres Ct cc durant troi s
jours . le lendemai n 17, s ur les 9 heures du m atin , .. , ...... .. .
lU. de Pill es el les Escbe\'Îns se rendent à la Ca théd ral e dan s l'ordre
SlIi,'ant : Sil lrompelles, dont deut .1 la Ih'rée de la ,'ille et quatre
sonnant de temps en temps, Sil gardes de 1\1. ri e Pilles avec leur
perlui sa ne , les "a lets des escbe,'io s , une grande bonde de "iolons,
AL de PiIIl"s , les Esche\' in s en robe d 'éca r late, les capitaines de
quartiers, et quantité de perso nnes de condil ion el autres . La grand-
clergé de cha cu ne des paroisses.
A l'i ssue de la process ion . le Te De/un est ch3 nté.
Après le Te D eum, le co rlégc sc rend à la pla ce Ncu \'c où deux
fCU I d'a rtifice s ont préparés aut deux coi ngs du coslé des rues de la
Loge CL de la Cou tellerie , Cl a uxqu els MM. de Pilles , les Eche\'in s eL
l'A ssesseur meUent feu , su ivis des cn piloincs de quartier ct des
trompettes .
AUI fCUl
de joye succède un fort beau ct ma gnifique feu d'ortilice,
lirée u milie1l de la rn~mc pla c~, cl que l\1!\1. de Pilles, les E schc\' in s,
l'A ssesseur
CL
une partie du cortége ,'oient. de 10 maison du sieur
Guillaume Ja cques.
Des
fCUI
de joyc sont au ss i brulés pa r les hab itants au dc"a nt de
leur moiso n.
(Ârc hi\Jej de la "ïlle ,
1.... Div.,
7- Section: .Li . G.
Cérémonial
n'g. 1
1),679 el suiv. )
messe est dicte par mon seigneur l'Evesqne de :Marseille. pendant
laquelle les ,'lolons jouent ct les trompettes, restées à la porte ,
sonn ent.
Après la messe 1 le co rtége relou rne à l'hôtel de ,'ille dan s J'ordre
ci-dessus dict.
L'après disoée , 1e5 mêmes personnes pa rlent enco re dans le mêm e
ordre de la mai son commune et se rend ent. à la Ca th édra le oil ils
assistent a ux ,'êpres &:: où il s entend ent le panégyr ique dict par un
père de l'OrMoire .
,.\. la. procession qui so rl après et lllaQuell e ass is te nt Monse igneu r
I·E"~Que.l\I. de Pilles , les Esche,'in s ell 'Âssesseur, les capitaines de
quartier ct une foul e de montl e, il est porlé les bu s tes de la Sainte.
Vierge , de Saint-La zare et de Sa int-Cannat , au de,·ant desqu els sont
2
�-
18-
t9-
Accouohement de IR R ei De.
N.is.8 Dce du duo d e Bourgo g De.
Le ~ dPcembre 1662, les Eche\'ia s ayant reçu ",16 leUrs du. Roy,
datée de Paris le 18 nove,nbre 1662, par laquelle il leur es t marqué
qU8 la R eyne est heureusement accoucMc d'une filhe ledit jour 18
novembre, etqu' ils doivent, à celle occasion, (air e chanter un Te Deum
et faire des fella; de joye et t irer le canon, la municipa lité prescrit, le
rn~mejour, que les boutiques seront (eNliées le lenàemain, qu'il sera
(ait des feux de joyeeLQuc l'on adcistera au Te D eum qui sera chanlé
à l'église majeure.
Le lendemain. 6 déce mbre, Ics boutiqu es sont rermées, le Te Deum
est chanté à l'l;glise majeure (la ca thédrale), 1\1. de Pilles, les Eche\'ius
et les Capitaines de quartier, li. l'entrée de la nuit, allument un (eu de
joye préparé au miUttt d e la place Neuve, il es t tiré vi11{Jt~quatre bot.
tu pendant Que le feu b rô'l e ct chascun (ait (eu dej oye deuant.ta porte
de sa maison.
( Ut '"prd, p. 093).
2~ AOUT
1082.
De I)O r le Roy,
l\Jon sieur de Fon'il le de Pilles, ca pitaine d 'un e des ga lères de Sa
Majes té, gouyerneur-\'iguier, ct messieurs les Ecbev in s de la ville de
Marsei lle j
A )'ant ph), à la DiYioe bonté de fovor iser la France, de l'heu reu se
naiss ance de monseigne ur le d\'c de Dov rsogne, il es t j us te de témoigner une ioye proportion née à un s i grand bien fait . ct pour nOli S acquitter dignement de ce del'oir ct suiva nt les ord res de Sa Majesté, il
est enjoint ù toutes personnes da fai re fêt e et fermer boutiqu e pendant
Irois jours de celte semaine, sçavoir : vendredy, samedy et dimanche,
ct tous les soirs desdits jours faire un feu de ioye devant la porte de
leur maison, Cl mettre,des lum ières li. toutes les fenestres i pareillement
à tous chefs de mai so n d'envoyer un homme à la garde, eomme aussi
à tou s cap it aines et patrons des bâtim ents qui se trouvent dans cc port,
de lirer au tanLde co ups de caDon qu'ils po urront. pendant lesdits troi s
soirs, à peine de cinq livres d'amende contre choscun des con trevenon s.
A Marseillc, ce ,'ingt-cinquièmc aoust mil six cens quo.trc·"io gt-dcux .
•
Signés: nORRELY DE DRESE, cscheyin j
A. BERNARD, escbevioj
B. DONNECORSE, esc he"inj
A. CONSTANT , esche" in .
("reMues de la uille, 1 f t div" 1 ft sect. )
�- 20 -
NaÎssooce du dao d e Bretagne .
ï
AHUI.
1ïOï.
- 21pliants ta l'occasion de la nai ssance de Mgr le du c de Bretagne et coolenlle 8ud . état. monla nt à-Ia so mme de deux mille trois cent s01'xan te
et quatorze liv res, dix - se pt Sl)!s, pour Nre all ouée dan s la dépe nse du
trésorier, par les auditeurs d'i-celu y, so ns nucu ne diffi cu lté.
Fait il Marseille, le 7 avr il 1701.
A Monseigneur \'Int end ant de justice.
Su plient humbl ement les sieurs Moire ct Echevi n de la ,'ill e de Marseille, disant qu'ayant reçu les ordres de monseigneur le comte de
Grignan, lieutenant-général des ar mées du roy, comm and ant pour Sn
Majesté cn ce lle pro,'ince, le 24 ianni er dernier, de faire chanter le
Te Deum et tirer le ca non des réjouissances publ iq ues cn acti ons de
grâces de la naissance de Son Altess e monseigneur le duc de Bretagne,
ils se mirent en eslat d'eséculer lesd its ordr es, ct pour cet elfet, il s
firent lirer les ca nons, des boites. ordonnèrent des illumin ations pendant trois jours par toute la ,ilIe, all umèrent des feui de joye aux
places publiques, 3\'CC les quatre compa gn ies de ,'ille sous les armes, de sorte que la Mpen se qu 'ils ont faitc à ce suje t, revient , sui "aot l' estat ey-joinl . il deu x miflc trois cent soixante et quator:e
livres, dix-sept sols, et attendu que les s icurs s lIppli ants n'ont pas pu
aupara\·snt. en confo rmité de cc qui est porté par l'arrC!t du co nseil du
39 mars 170-1, fai re one delibération. n'aya nt cu que tro is jours pour se
préparer à toutes choses ct ne sachant pas mème à quo y ladite dépense
reviendrait, requiérl nl qu'il \'ous plaise, monseig neu r, app rom'er ct
aUlhoriscr la dépensedcsdits deux mille trolsccnt soixan te et quOCor::.e
1ivres, dix- sept sols, co nte nu s en l' es taI ci-join t; cc raisa nt , ord onn er
qu'clle SO il passée cl allouée en la redd ition du compte du sieu r trésorier, el sera justice.
Sigllés, CAIRE, E., GU II.HERMY , E., Cl FERRARY , E.
Veu la présente requ~te , l'étal )' mentionné Cl la lellre à nous écr it e
par M. d'Arm oll, i1Ie, directe ur des fin ances, le 29 marS dernier.
Nous avons app rou vé ct autor isé la dépense faîte par les sieurs sup-
Par Monseigneur,
Sig. H. GAY.
( ArcMues de la viUe , ge division, comp tes trésoraires .J
Estal de la. dépense faite par les Eche,'ins de la "me de Ma.rseille, â
l'occa.s ion de la nai ssance de S. A . monseigneur le duc de Dretagne:
Le 3 f6nicr 1707, aUI douze tambours el fifre s Qui onl. battu la
ca isse cL ioué du Cirre pendant trois iours ct demi par Loule ,I8 ville,
ct aUI co mpa gnies mises sous les armes, so ixa nte trois livres
ct ci. .,. .........•. . ..... . .. . .. .. . . .. ... . .. . .
63 L . s. D .
Ledit iou r, aUI.quotre lrompcues Qui ODt so nn é pendont led it Lemps, cent lirrcs, et
Le q,
ci ...... . . .. . ......
1.00
1)
1)
Ica n-DaptisteTrossÎcr, ccnt quatre YÎo gt li n es pour 300 boites il. la Major , le i UUL q:J"o n chanta
le 1e Deu.m cn acti ons de grâces de la Ilaissance de
Son Altesse monseig neu r le duc de Breta gne. ct OUI
Ù
trois fCUI de ioie. fait s pendan t tr oi s iou rs 1 Cl
SOÎ18ntc Sil Iincs pour le b ois, safm ons et a utres
dépenses, po ur dresser les feul de iOJe, il raison de
\'int deut livres cbacu n , en tout.. deul cent quarante six !ivres , ct ci. . ... . . . . .................. . 246 ))
Le 7, aUI ' quatre cap ita in es de ,'ill e pour les
indemniser de toutes les dépenses, en quo)' qu'ell es
puissent consister, pour mett re leu rs com pag nies
sous les armes , y compri s leur lieutenant . enseig nes
•
-!i09-)) ,)
Li rellOrler . . . .. .. ,.
�-22-
L.
Report.. .. .. ....
S.
D.
1)
»
409
et serge nts , pendant Ics trois iours, quatre cen t
li\'res, elC'i .. . . ••. .... •.•• •.• . • •• •. ..••• ' ., .. ,. 400 » »
Ledit iOllr, a UI cinq "Diets de ln ,'il le J pour les
peines ct so ins cI lraordinaires par Ctlt pris pendallt
les Irois iours, ,'iogt un e Ii\'res , et ci. . • . . • . . . • • • . . .
21 » 1)
I.cdit iour, aut qualTC gardes de police, au ssy pour
les peines C~ soins ex tr aordinaires par CUI prises
pcndantledillemps. Quinze lines, ct Cl' . . .. ... .•..
15 Il )
le 9, aUI s ieurs Vernier, cbond eliers, pour le prix
de sept quintaul quatre "ingt quatre linos chande ll es
pour faire l'ill umi nation, peodaoll cs dits trois iours ,
anl end roits n écessaires, deut cent trcnte ci nq
Jines. qu alre so ls. el cl' ... •.•..... • ... . . . . . • ... 235 4 »
Le dit iour, 3. Rouballd . aum er , hllitlincs, huit
sols. pour le priI de douze grosses cor des ct quatre
cab as pour scnir à l'illuminalion faite à l'hOlel de
,.ille, o!. cr ..•... ... .. ..•...• . .•.•....••• • . •• .. •
8 8 Il
Le dit jou r. aut sieurS Desson ct Caron, chefs
des deut baodes de \'io10n s, cent cinquante livres
pour noir iou é 8Vec leur bande pendant les dits trois
jours et ei. ................ ... ................. 150 1)
Le 11 , à Anto ine Gébelin pour les journées des
che,'oul qu'il a fourni s aUI trompettes pendant tout le
temps de la réjouissance, seize livres, ci . ... .. .. . ..
16 J)
te 16, au sieur Manin, cent soinole ncor livres,
cinq sols, sçaooir: 'lM /iv. pour le prix de 39 douz. de
fu sées,'à J3 isonde4liv res la douzaine, livrées pendant
les trois iours, et13 lh'. , IS s ols. pour av oir fail hisser
les canons de 18 baUerie de l'ég lise cathédrale lorsqu'o n
achanlé leTe Deum.etci ........................ 169 !S
A monsieur Carri, libraire, pour le pril de cinq
mill e deul cent ci oquante gobelets pour l'illumination
penda nt les trois jours, à quatre lines le cent , deul
cent dillivres, el ci............ ....... ..... .. .... 210 Il
Pour le prit de120 flamb ea ul de 41iv. pièce, pesa nt
488 lines, donnés OUI quatre Capitaines de l'ille po ur
Â
reporter .. .. '"
1633
17
1)
»-
»)
Il
)
23 L.
S.
1).
Report ....... ... 1633 17
»
éclairer leurs compagnies les trois soirs de la réiouiss ance. et pour 48 cierges pour meUre au soleil qui
estoit au balcon de l'bostel de ,'ille , à raiso n de 220
la line, cinq cent quarante unelines, ct ci.... . ......
1S.t1
f)
»
Au sieur Maurin, menuisier, pour lestro is iournées
des hommes, pendan t :) jo urs, pour l' illuminat ion do
la fa çade de l'MI el de ,'ille, pour des choses néces·
saires aU ,s ujet, lI eul cent lines, et ci ........ . .. ..
200
»
J)
Total. . ..... . . .. .. .... 2374 17 •
(Archives de la ville, 9a division, comptes tréloraire, ).
�-
24-
Naissa nce du duo d 'Anjou . fih du duc d t'! Bourgogne.
20
ril' RISIl
-
Nai ssAnce d e deux fille, de Louis XV.
17tO .
Lettre du Roy à AI. le comte do Gri!J"a'tl.
Monseigneur le co mte de Grignon, la nnissance d'un second fil s
dont ma petite -fill e la duchesse de Gourgogne est heureu sement accourbée, et que j'a i nommé duc d'Anjou. est pour moi un nOln'eaU,
suj et de remercier Dieu (j es bénédictions qu 'il co n tjnu~ de répandre
~ur ma ramille. Co mme je sça is, pnr une longlle es:périence, combien
mes sujets s'int éressent il so n aug mentation. je "eux au ss i qu ' ils
j oignent ù mes remcrciments les actio ns de grâces dues à la Oh'ine
Pro\iden ce; c'es t pour cel effet que j'éc ris aUI arche\~que s ct é\'~ques
de mon royaume d'en faire chanter le 1'0 Deum dan s leu rs ég li ses . et
je désire que ,'ous y ass isliez dans le lieu où " OUS l'OUS ren co ntrerez
el que ,'ous teniez la main 11 cc que les officiers de jU!'li cc ct autres
co rps qui doivent assister à ùe semblables cérémon ies, ayent à s'y
trom'er> et qu 'a u surp lus \' OUS donniez les (l rdres nécessaires dan s
l'étendue de "otre départem ent pou r faire allumer des feux de joye
dan s les rues . tirer le ca non, et donn er toutes les autres marq ues et
démo nstrations de réjouissa nce publiq ue accoûtu mées en part! il cas.
Et la préseote D'éta nt à autre fin , je ne la ferai plu s longue que pour
prier Dieu qu 'il rous ait, 'Monsieur le comte deG rignan, en sa sa inte
garde. Ecrila Versa illes, le ~O fénier 1ïI O, Signé, LOUIS. Et plus
bas , signé. COLBERT. Et au dos est écrit: A .Jltonsiellr le comte
de Grignan , chevalier d e m es ordres el mon lieutenant .gén éral en
PrOV t fH;e.
( Ârcfu'ves de la ville, 1 r . division , t r- section).
25 --
J4
A.OUT
1727.
De ()lir le Roy .
Très cbers ct hien-améz, il 0 plu à Dieu de comm encer à bénir
nOlro mari3gl' par la na:ssa ncc de deu x fill es dOlltla reine nÔlre lrèschère épouse et compaf'oc a élé heureuse ment déli née auj (\uro 'hu Yj nOliS
es pérons de sos bonléz l'enlier accomp li ssement de nos '-œux, ct de
CCliX de nos pou pies pour la nai ssance d'u n Dauph in : C'cs t lJour le l uy
demander cl le remercier des grâces qu'il nou s a déjà raites, que
nou s donnon s nos ordres aUl orchc\'êqucs Cl é\' ~qucs de nOtre r oyaume
d'cn faire chonl er le Te Deum dans toules les ég lises de leurs dio cèsesj
cl \' OU5 faisons celle lett re pour "ous mander ct ordonner de vous
rendre à celuy qu i sera célébré dans l' ég lise princip ale de nOtre ,'ille de
Marseill e, ct ensuite faire faite des feus de joye, el tirer le canon ainSI
qu'il est acco lHum é pour ma rquer la r~joui ssa n ce publ ique . Donn é à
Ve rsa illes, le qualorziérne jour aoust 17').7. Signé LOUIS, Cl plus ba s,
t>UELYl'EAUJ: .
Et sur le repli est écrit : Â nos tra's-ch ers et bien amé.:, les
.Maire, Echevins et Consuls de tl~tre ville do Jlfarseille, avec le
cachet ordinaire.
Ensuite de l'ordre cy-dessus, le Tc Deum se ra chanté dans J'église
Cathédrale de celte ,'ille le premier septemb re procbain, sur les ci nq
heures du soi r, cL le même jou r, il l'e ntrée de la Iluil, tous les parli euli ers rero nt fdire des reux de jore au- de\'3nt de la porte de leurs mai so ns, A !\lal'sei lle, le 28 aou st 172ï '
(Archives de la ville, t r- division, iN sec tion).
�-
26-
NaiSl8nce du Dauphin , fils d e Louis XV.
4
SEPTBMD nn
1729.
Lettre du Roi à JJIM. les Echevins,
Très cbers et bien améz, de tOUles les grAces qu 'il a plO. lt Dieu de
répa ndre su r nous, depuis nOtre a\(~nc m ent lt la co uronn e, ce ll e qu 'il
nous accorde aujourd'hui par la naissance d'un fils dont la reine nOtre
trl\s-chère épouse el co mpa gne ,'icnl d'étre heu reusement délinée, es t
la marque la plu s \'isi breq ue nous arolls encore re~ue de S8 prolectiOll j nous y somm cs d'a utant plus sensib le, qu 'en combl ant nos
\œu s el ceUI de nos peuples, elle ass ure le bonheur de nOtre état.
C'est daos Ics senlimens de la juste reconnoiss an ce que nous 8\'0 0 5
d' un é\'ènement si avanlageuI, qu e nous croyons ne pou,'oir trop tôt
rendre à la di\'ine Pro\'ide nce les aclions de gràces qui luy en so nt
dOes, ct nOlis donn ons nos ordres 8US arche\'équcs el é\'(~ques de nôtre
roya um e d'cn Caire chanter le Te Deum dans toutes les ég lises de
leurs diocèses , et \' OUS faisons celle lell re pour "ous mand er et
ord onn er de vous rendre il ce lu y qui sera célébré dans l'église principa le de nôtre ,-iII e de Marseille, ain si qu'à la process ion général e et
autres priérespubliques que nous avons pareillcment ordonnées, ct ensuite raire raire des reut de joye et tirer le cano n, ai nsi qu 'il est accoâtomé en pareil cas, pour marq ue de réjoüiss ance publiqu e. Donné à
Versailles, le -4 septembre 17 29. Signé: LO UIS j Cl plus bas, signé:
PUELTI>8AUI.
Et au dess us de la leUre est éc rit: A nos très-cbers CL bien améz les
Maire, Ecbe\' in s de nOtre ,'ilI e de l\l arseill e.
( Archives de la 'Ville, 1re di,'" 7e sect ion, A. G. )
4 SE PTEMIIRR 1729,
Lettre d" Roy à M. Lebret intt:lldant de Prove nce.
1
Monsieur Lebret , de tOutes les graces qu 'il a phl à Dieu de répa ndre sur moy depais mon avénern ent à la couronne, celle qu ' il
-
27-
m'accord e aujourd 'hui par la naissance d'un fils, don t la rei ne mB
très-cbére épouse ct compa gne vient d'élrc h cu r c u ~e m enl délinée.
es t la marqu e la plus ,'isibl e que j'oyc cncore reçd de sa protection .
.l'y suis d'au tant plus sensible , qu 'c o comblan t. m es "roux. CLCOUI de
mes pou pies , ell e assure le bonbeur de Illon état i c'est don s les sen·
ti men s de ln juste reco nnoissan ce qu e j'oy d'un é,'éncment aussi
,n'8otagcux , que je crois ne pou vo ir trop 11It rendre il la Divine Pro·
\'iden ce les aclions de grâces qui lui co sont da os j el j'écris aux
archevêques de mon ro)'oum e d'en raire chonler le Te Deum dans
loutes [cs églises de ICUfS diocèses. et "ous roi s celte ICllre pour vous
dire de \'OUS trouve r à ce lui qui SCra célébré don s uo e de celles de
Pro\'cnce que bon vous semb lera, ct, cn l'absence du go u"e rn eur de
modil o pro\'ioce, y donner ordre aUI orficiers de justice et mag istrats
des villes, d'assister à ce lle cérémoni e, ains i qu 'à la procession générale et autres prières publiques qu e j'ai pareillement ordon nées, ct de
r3ire raire des reUt de joyo el tirer le canon J ainsi qu 'il cst accot\tumé pou r marque de réjoüissance publiquc; ce que me promettant
de "Otre zèl_e ct de "ôlre affection , je prie Diell qu 'il \,ous ait, monsieur Leb rel, en sa sainte ga rd e. Ecrit à Versaill es, le qua tr ième jour
de septembre 1729, Signé: LOUIS, Et plus bas P0 8LYPEAUX, El au
dos est écrit : A Monsieur Lebret, consci ller en mes conseils,
premier prés ident en ma cour de parlement d'A is, ct intend ant de
j usti ce, co mmandant pour mon senice en Pro,·ence.
( Archives de la 'V illa, 1ro div " 7- sect. A, G, )
8
SEPTHlUURE
1i29.
Lettre de M. de Sa int-Florentin au x EchevÏfu de lJlarseille.
Messieurs, je vous en\'oye la leure que le Roy "oos écrit au sujet
du Te Deum que Sa Majesté a ord onn é être chanté en actions de
grâces de J'b"eUreUl acco uchement de la reine el de la nai ssance d'un
Dauphin.
Je suis ,
Mess ieurs,
Votre très-affectionn é serviteur.
Sig, FLORESTIN,
A Versa illes 1 le 8 scptembre 1729.
( ArcMves d e la 'V ille, 1 r· div ., ';'" sec t. A. G. )
�-
'28 -
-
29 -
tinguéc que sa profo nd e sou mi ssion cL son Îm'iolal> lc fidélité. élant
AU
1
t3
SBPTHMBRE
1729.
nécessaire pour que l'ordre de cetle joyeuse fêle cn accompagne la
pompe Cl la sole rnnité, d'indiquer el régler cc qui doit être fait cn
ultre de l'inlendant de p,.ovence auro E chevins de .Marseille.
s igne de r éjouissance publique, à ces cau ses,
OU y,
sur cc, le Procu reu r
du roy .
Vo uS "crrez, Messicurs, par Ill leUre du Roy, dont ln copie est cijoiLlte, qu elles sont les in tenti ons de Sa Majesté . li. l'occasion de la
naissance de monseigneur le Dauphin, Je s uis bicn persuadé qu'un
é\'énemenl aussi heu reux et aussi intéressant pour la nation, " ous
portera à donner toutcs les démonstrati ons de la jo)'e qu e ' 'DUS el
''os hab itans co ayez saos doute i CL qu 'al)rès no ir assisté au le
Deum que Sa Maj es té ,'eUL !lIre chanté cn action de grâces . YUliS
ferez faire des feU I, CL donnert>z toutes les marques dej o)'e accoô.tum&:s dan s les occasion s les plus solemnelles ct les plus agréables. Je
suis , Me ~s i e urs. très-sincèrement à "ous.
·LEURET .
( Archives de la Préfec ture des Douchcs-du-RMnc. )
24 SE(lTE;U BRE 1729 .
De par le Roy,
Monsieur le marquis de Pilles, viguier, el mess ieurs les EChe l'ins,
co nseil/c rs du Ro)', lieutenants-généraux de police de celle ,'iUe de
Marseil le.
Sur les ordres que nous avon s reçu du Roy, par la lettre de ca chet
dont Sa Majesté nOlis a bon oré , pour les actions de grâccs et réjouissances publiques au sujet ùe l'h eureuse naiss an se de monseigneur le
Dauphin . quo y qu' il nesoit pas besoin d'cxcite r nos cito ycns il donner
des marques de la ,'ive joye qu'i ls ressentent de ce gra nd évènement
qui a comblé nos "œux et nos espéran ces J ct qu i promet un bo nh eur
sans fin. mais plô.S-IÔt d'user d'un e dOll ce yiolenee pour en retenir
l'emportement el J'excès j comme dans celle heureu se occasion celt e
,'ille doit sc signaler. ct foire éclater au x ycut de toules les n'alion s
que l'étendue de SOD comm erce 'i nu ire. cc zèle ardenl Cl s incère dont
cHe a totljours brt\lépour Sa Majesté, zèle qui J'a toujou rs autanld is-
Nous Echc\'Îns , co nseillers du Roy, !icutenon s génér;Hu: de celle
,'iIl e de Marseill e, ordonnons que les réjouissAnces publiques pou r
l'b curcusc nai ss ance (j e mon seigneur le Dauphin co mm encero nt mercrcdy proc hai n , 28 du présent mois de septembre, cl co nt inu eront.
jcud y ct. ,'cndr cdy s uh'3nlS ct qlle , pend an t ces trois jours con sécutifs,
toules les bout iques seront ferm ées .
Im itons tous les officiers municipaux, Cl tou s les citoyen s et chefs de
famille, de se re ndre en J'Hôlel de Vill e , sça\'oir, mercredy, sur les
trois beures après midy. pour aller avec nous il l'égli se Cathédrale
assister au Tc Deum qui s'y cha ntera et à la process ion générale qui
se fera ensuite en actions de grâces de celle heureuse na iss ance , el au
retou r nous accompagner. lorsque nous irons allum er le feu de jo)'e qui
sera dressé li. la place Neuve , etjeudy el "endred y lorsque nous irons
pareillement all um er ceux qui sero nt dressés 3 la pltlce de Lin che 1 el
à la place Sai nt-Loüis. au bout du Cou rs .
Enjoignon s li tOIlS babilan s de qu elque étal et cond it io n qu 'il s puissenl l:lre, d'ill uminer , pendant ces trois jours, dès l'entrée de la nuil,
les fenêtres de leurs maisons , ct de faire, en m ~me-te m(l s, dcs feux
dan s les rues, cha cun de\'anlleurs port es, àpeine d'amende arbitraire.
Leur fai son:: très-e~ IJr ess cs inhibitions et dércnses, de mellre. ni
reposer aucunes cboses su r les fenêtres , saillies Ct balcons. qui en
tombont par acc ident pu issent blesser ou end omm ager les pass ants,
so us les peines porté(>s par les réglemens .
El à tous porticulîers de ri en fai re ni entreprendre qui puisse trou bler la joye publique et ca user du désordre, à peine de punition exempla ir e, à J'effet de quoy permcttons aux officiers dc ,'ille el aux huissierS et gardes dc poli ce. d'emprisonner lescontre,'enants, pour, à la
diligence du procureur du roy, l:tre procédé contre eux sui,'ant l'exigence des cas , Mandons aux com mi ssaires de police de tenir soigncusementl a main, chacu n dans leu r qu artier, à J'exéculio n de la présente
orù onnance J laquellc sera lu e, publiée à son de trompe et cr)' public.
el affi chée par tous les ca rrefours et out res li eux de celle ,'ille accou-
�-
-
30-
3i-
tumés , afio Que personne n'CD pui sso prétendre ca use d'ignorance .
Doooéà Marseille , dans ,'BOlel de Ville, le vingt-quatre septembre
mil sept cent ,oin gt-ncuf.
Relation des réjouissances qui Ont Hé faite. dan. la ville de
Maueille , à l' oocasion de l'heureuse naiuaDoe de Mgr. le
5;9"'" RA VEL, AIARTIN, REMUZA T, ROMAN, éc bevins
licu tenon s générous de police.
CJUationné. Sigtl d : CAPUS 1 secrétaire-archh'aire.
( Ârchives de la ville, Ir. division,7' s8ction. A. G.)
Dauphin.
la naissance de mon seigneur le Douphin ft ca usé unc si gra nd e
joye dans tout Je royau me , qu 'il n'cst pas surprenant qu o toules Ics
villes oyant ,'oulu la signa ler par des resles publiques 1 ce lle de Marseille qui lient un rang co nsidérable don s l'élot Dit \'ou1u se
distinguer dan s · celLe occasio n. E lle reçut celte grande Dou\'elle le
12 septembre dernie,'. dès lors la joyc fut uni \'Crse lle ct on peut dire
quc ce qui s'es t passé dans la suite n'cst qu ' une légè re express ion
de tout cc que les cœurs re ssentirent d'abord,
Mess ieurs les éc he\'ins eurent l'bonneur de rece\'oi r, le HS, une lettre
de Sa Majesté pour les actions de grâce et les réjou issances publiques;
ces magi strats (ce sont à prése nt Ml\[, Ravel , écuyer, 1\1artio , Remusa l
ct Roman ), don nèrent d'abord a\'ec empressement tous les ordres nécessa ires , mais comme il falloitdu temps pour l'elécli lioD de lellrs projets,
la citadell e CL les forts commencèrent à faire leu rs réjoui ssances particulières. Le 18 ou soi r, tous les remparts, co urtill es, bastions, tonrs et don jons furentporfaitemeOI illuminés et l'on fit trois sa l\'es de toute l' artillerie; lU, de PU6el, command ao t dans la citadelle, CL1\1 , de Grandmaison, dan s le fort St.-Jcan, assemblèrent, cbac un , les officiers de leurs
garn isons et plusieurs pe rsonnes de distinction de la l'iIIe, Cl leur
donnèrent un so upéo ll l'on porto les sa ntés du Roy, de la Rein eet de
monseigneur le Dauphin au bruit de tout le ca non .
MM. les officiers du rég im ent Dauphin dont le second bataillon,
commondé par M. de Branyille,étoit alors en ga rni son dans ces places,
intéressés sin gulièrement pour ('bonneur Qu'ils onl d'al' oir Monseigneur le Daupbin pour co lonel , se distinguèrent, le 19, par une feste
particuli~re , tout-à-fait ingéniel1se el éclatante.
Le bruit de ces festes et de celles qu'on préparoit , attira de toute
la pro"ince un nombre prodi gieul de personnes dons la \'iIIe déjà
fort peuplée,
Mess ieurs les Eche\'in s, à qui rien ne colite quand il s'ogit de la gloire
l ~U prin ce el de l'honneur de la patrie, a\'aient rait chercher qu elque
homme capabl e de compose r et de conduire un bea u feu d'a rtifi ce selon
�-
32 -
leurs ,'ues; n'(>n aya nt pas trouvé 1 il s pressèrent tellement. les autres
préparat irs qu emonscigncur l'E ,' ~quc 8}'Onl Înr1iq llé le Te Deum Ct311lr05
prières
8U
28 de sept emb re. il s fi sèrent. de leur coté le commence-
ment des réjouissan ces au même jour.
Le 2 ~, l'lIll . du Corps des ga lères firent les leu rs; dès le malin. les
galères parurent ayec Icursétcnù arls. pa,'cs adcs, Oommes ct ,Lcndclon s.
A 4 heu res du so ir, 1\1 . le com te de Roonés 1 IiclIt en3nt-séné ral ,
hl. VOllché, comm iss aire gén éral ord onnateur , foisant les fonctions
d'intend ant en absence , to us les offi ciers d'épée ctd c plum e se rendirent sur la Réale (1) où Mgr )'E \'êquc ent onn a le Te Deum Qui
fu t chonté po r les au mÔniers des sa leres. Le prélat fut sa lué de 4 coups
de ca nons. A 7 heures, les ga lères, l'arsenal et un arc de tr iompbe
éle\'é entre la porte do gr and pnillon et ce ll e de la maison du roy
furent illuminés. T OUl le monde sa it qu e J'illum ina ti on des ga lères
form e un ries plus beaux spectacles que l'on puisse "oir. Au signal
ordonné , les galères firent une sahe de mou squete rie et de canon,
su i'Îe d' une décharge de quantité de bolles placées dans l'arsenal. La
citadelle 1 le rort St.-Jea n ct celu i de NÔtre-Dame de la Garde y répond irent par une décharge générale. En mérn e temps , de la proue de
chaque galère et de la plate-rorm e de l' arsenal s'éle\'a une si grande
quaOlité de fusées que le ciel en parut tout embrasé. Ces décharges
fin ies , M. de Roa nés fit sen 'ir dans la maison du roy un e table de 80
cou \'erts; le repas rUI magnifi que cl ru t sui vi d'un bol qui dura toute
la noit. Le 26, la mêm e reste rut réitérée cl1\1 . Yau ché donna dan s la
même maison un repas et uo bal. lU, de n orras, cher d' escadre, donn a
une fesle qui , tend ant tOUle au soulagement des paunes, les mit \'érilabl ement en état de prendre part à la joye pub liq ue. La tro isième
réjouissance des galè res rut remise au 28, afin de concou rir avec la ,'ille
qui de,'oit comm ence r les sienn es.
Le 2ï, Sur le 6 heures du so ir quatre trompettes à cheral, précédés d'un
timb alier , accompagn és de plusieurs tambours ~l\'ec leurs fifres, tou s
varés aux couleu rs de la \'ille el sui\'is d' un gran d peuple, publ iè rent
dan s toutes les places publ iques J'ordonn ance de MM. les échevi ns qui
portoit , qu 'on ferm eroit les boutiques pe ndant trois jours, qu'on iI lum ineroi l tou tes les maisons et qu 'on fe roit des feul de\'anl toules lcs
po rtes. Le bruit des trompettes, des tambours ct de tout es les cloches
(1 ) 1.3 saUre Rl!31c pl 3Cét .lU de va nt de f ll ùf c l de Villl',
-
33-
de la ,'ilI e qui so nnèrent en m~m e temps, anima le peupl e : tout r e te n ~
tit de cris de joye et d'acclamations .
Dès le ma tin du 28,1es ga lères rurent orn ées, plus de cent ,'ai sseaul
ct autres bâtiments qui étoient dan s le port arborè rent leu rs pavillons
eL enseignes, a,'ec un e ,'ari élé surprenant e. Le peupl l' dansoÎ t autour
des tambours dans tou les les places pUbliques ; on avoil ouverL de,'ant
l'IlOtel de Vil le cl au Co urs quatre rontaines de vin.
M, lemarquisde Pilles, go uve rneur-v iguier el l'tU 1. les Eche\'in s, en
robe rouge, suh'is d'un nomb reux corlége, sc rendirent le malin à
l'ég lise Ca th édrale pour ass ister il la messe solemn elle qu e Monseigneur
l'E\'éq uc céléb ra pontifica lement; ell e ru t chantée ell mu siqu e; on tira
à l' élé\'otio n, 21 pièces de canons , que 1\11\1 , les échevins a"oient fail
meUre cn batterie sur la plate ·rorme de III Major .
Cc jour, 1\1 . l' E\êqu e donna à dln er à ecnt pa unes dan s la cour de
l'é\'êcbé, di stribua des aumÔnes à touseeul qui se prése nlèrent à la
porte pendant ces troi s jours. en fil gli sser dan s le5 moins des bOnleu1:
par les Curés des cin q paroisses de la ville. Ain si 0 traité les paunes,
dan s des jours de joye, celu i qui , dan s des jou rs de deüi! et des temps
pér illeul, les a,'oÎt assistés sans les ahandonn er jamai s .
Sur les 4 heu res du soir, Mlf. les Officiers muni cip aul et les prin cipaUl citoyens se rendirent à l'HOtel de Vill e pour occo mpagner les ma~
gistrats au Te Deum; une troupe de plus de mill e jeun es garço ns porta nt des gu i(l ons et band efQ ll es 3UI armes du roy et de l'tl onseigneur le
Dauphin ounoient la marche. Les trompeLles ct timba li ers précédoient
un corps d'inrant erie tiré des arts et métiers, di\'isé en qu atre co mpa ~
gnies avec leu rs différents drapea ux , et command é par les qualre capi tain es de la ,'ill e, Ces so ld ats éto ient prOI)rement vestu s et a\'oicnt
des coca rd es , dont la "Driélé des co ule urs disli nguo it les différen tes
co mpagn ies i ils marchoien t quat re de front ct par inlerra lles, leurs
ran gs étoien t mél és de hau tbois , orres cl tamb ou rs , Une bande de
,'io lons venoi t après. Les ga rdes de police, la linée de la ,'iIIe, cell e de
AI. le Gouycrneur-\'ig uier ct les hallebardiers précédoient rtlM . les
Ecl.le,'in s qui marchoient deux à deux. M. le marqui s de Pilles étoit
à droite des deu x premiers, et les deul. au tres avoie nt j leu r ga uche
1\1, Pic h a ~t y, orate ur de la ville, Une suile nombreu se Cl dist ing uée
fermoit ee Ue marche; un peuple infini bord oit tous les passages. En
aniva nL à la ca lhédrale, ils rurent sa lu és par une déc barge de toute
la mousqueterie et de 2 1 pièces de ca non. Ils se pla cèrent dans le elJœuT
3
�-
34 -
où Mi\1. lçs offi ciers de la sénéchau ssée s'étoicnl rendu s. M. l 'é \' ~ qlle
offi ciant pontili ca lcmcnt, entonn a 10 Te DeutU. qui fut chonté par la
musique IlU bruit. des canon s el de tou le la mousquete rie .
On fit cnsuite la process ion générale, le clergé séculi er ct régu lier
y ass ista; on r porta la s tatue de 18 lrès-S lc.~ Vierge , les châsses de
St.-Lo l ore el de St.-CDllnot , (Il les reliques de 51.-Victor . Ai. l' E\'équc
éta it cn babilS pontificaux; M. le go u"ern cur-\rigu icr CL MM. les Ec beyius y ass istèrent 8\'eC toule leur suilC. A mes ure que les reliques
so rlaient de J'églîse, elles fUTent saluées du co non ct de III mou squeterie . elles le furenl de cent bottes d3n s toules les ploces publiques,
eUrent le même sa lUl cn entrant; 'M. l 'E H~qu e donna ensuite
eu~ lI es
la bénédiction du très-Sl.-So crernent ou bruit du canon ct de la mousqueterie. Âu sortir de la cat hédrale on marcba "crs la place Neu re. o'ù l' on
avoit préparé un fCll de joye orné dc portiqucs et de pei nturcs. Plus de
cenl flambeaux de circ bl anche éclai roienL la marche de MM. les Ecbe'fins j toules les maisom: étoicntilluminées depuis le haut jusques au
bas; des feux brllioie nt de\'ont Ics portes. La ci tadell e, le fort Sl.-Jean ,
celu y de Nôt re-D ame de 13 Ga rde, l' arsenal . les tours de l'a bba ye de
SI.-Yictor, la Rh e-Ne u,'e, les galères, le po rt, IOtil étoit écla iré, et la
vill e en tière parais soit ~tre dans un embrasemcnt général, Les quatre
compa gnies, ran gées autourde la pla cc, fir enL unc sa h'c de mousqueteri e suh'ie de cell e de 200 bol tcs 1 lorsquc l\J, le Ora /'qui s de pilles ct
MM, Ics Ecbel'ins eurent allumé le feu de jore; en même temps)
de quatre grandes caisses, posées autour du feu, s'élc\'a une prodigieuse Quantité de fusées .
Le co rps de ville prit la marchc, par Ic quay du port, pour se
rendre à l'HOlel de Ville; alors les galères til'èrent leu rs ca nons ct
leu rs courliers pendanL trois fois, l'arsenal toutes ses bolles ,les ,'ai sseaUl disposés en li gne au milieu du port, la citadelle, le for t St.Jean, ce luy de I\"olre-Damc de la Garde , toule leu r artill erie el leurs
conons, et trois fois aussi, des gerbes de fusées remplirent le port
d'une plure de feu ,
La façade de l'H ôtel de Vi ll e, si estimée des co nn oisseur s, si re~
marquable par de riches embell issements , objet déjà (rappant par la
beauté de son architecture, excita ce jour là l'admirat ion publique, Plus
d' un million de lumières arrangées a"ec sy métrie en fit vo ir non-seulement Ioules les beautés, mais en marquoit enco re les ornèmenls les
-
35-
plus déli és des dilTérents ordres dont elle est composée J en les co ntournant cl les dess inant en feu,
MM , les Ecll c,'ins, se dépouilla nt pour ain si dire de la qualité de
ma gistrats, pour rentrer dan s cetle de si mples citoye ns, ,'oulurent
témoigner leur zèlf' particulier et perso nn el, el donnèren t, en leur nom,
des festes qui se fireot remarq uer, 1\1. Ro"el iO\'ito tou t le corps de
,ritleà souper chez luy _S\I maiso n étoit artistement illuminée; des boites
furent tirées à cbaq ue santé rOl' ale que J'on porta j au so rtir de table
on fut. au ba l qu e MM. les éche\'io s donnoient dans la sall e de la Loge
(c'est le li eu où s'assemblent tou s les négoc iants) j ceUe sa lt e qui a
90 pi eds de lon gueu r s ur 4!:S de largeur, étoit tapissée, éc lai rée par
qu anti té de lustres de cri stal etde fl ambeaux portés par des bras. I.es
portrait s du Roy et de la Re)'ne éto ienLso us lin dais de ,'eJours cra moisi , en richi de galons. crépines ct franges d'or ; les vio lons éto ient
pl acés sur des amphithéâtres aux deux bouts de la salle j ditrérents
buffets étoicntremplis de toute sorte de rafralcllissement s. On présenta
iudirréremmcnt à tout le monde el à profUS ion, des co nfiLu res, des
liqu eurs et des ea ux glacées de toute espèce j la salle fut all.sez grand e
pour y danser en trois différcnts end roits j le bal dura jusqu 'à 7
heu res du malin el tout se passa a\'ec ordre ct sans confusio n.
Le second jour , les pau\'fes resse ntirent les effets de J'QUcntion de
MM , les Ethe,'in s j su r les {) heu res du matin , une co mp agnie de
bou chers habillés cn gla dia teurs, qui marchoi ent a\'ec des tambours,
c~cor t o deu x bœufs qu 'on ayoit égorgés et qui éto ient ornés de guirl andes de fleurs; il s rurent portés, cbacun par quat re de ces gla diateu rs,
Ù la pla ce Neu,'e où on les rÔti t tous entiers, Peu de ge ns se refu sèrent
il cc spectacle. Su r les 4- heu res du so ir, ces bœufs furent ra po rtés de"anL J'Hôtel de Ville, dépecés et di stribués j on y donna deux mille
Ilo in s , Ics fonta ines de \'in co ulan Ltoujours. Outre cela , on fi Ldistribner des charités à plusieurs personnes Qui, sa ns ce secou rs, n'auroient
pas participé à la joye publique.
Sur le soi r, les quatre compagnies s'élant rend ues de\'a nll'Uôlel de
Ville, ct toute la ,-ilIe étant déjà éclairée comme elle l'étoitle jou r précédent , 1\L le marqu is de Pilles et 1\l~I. les Echc,'ins furent allumer un
feu de joye à la pla ce de Lin cbe, au bruit réitéré de la mou squeterie,
des bolles et de trois décharges que les ,'aissea ux du porl firen t de leurs
ca nons; on y jeta un grand nombre de fusées, Le Co rps de ,'iIIe fu t
ensuite chel lU , Marl in , éche\'jn,qui ù so n tou r, l' llyoi t im'iléà so uper;
••
�-
-
36 -
S3 maison rut éclairée al'ce tfislinclion ; les san lés royales ct de Monseigneur le Dauphin rurenl sa luées ou bruit de toules les bolles.
!UI. les Echevins avoient rail éle\'cr uo orc de triomph e ou milieu
du Co urs. entre les deux grand s bass ins de marbre blan c. Cet édiOcc,
composé de dent ordres n OÎt , depuis le socle jusqu 'au rronton qui le
couronnoit , 54 pieds de bauteur sur 36 de large ur. ses deux pr incipa les
faces éloicnl lourn ées 1 l'une l'crs 18 porte roy ale ct l'autre "crs celle
de Rome. Il y 8,'oit au mil ieu de cha cun e un grond arc, donl ,'o U\'erturC étoit de 37 pieds de hauleur sur 20 de largeu r .
Le premier ordre étoit posé sur un socle de marbre brllD, de trois
pieds de bauteur d'olt s'éle\'oicnt " pi lastres sa il lants 1 d'un ma rbre
jaspé, dODt les bases et les ch apitea ux cHo ient d'or parl ant une co rniche
qui régnait tou t autou r, et qui sen'oit d'i mposte à l'ouv erture de l'arci
les plu s ,'oisin s de cette ou"erture formoient un 8\'ont corps, Cl des piédestaul de marbre bl anc orn és de moulures d'or, Qui s'éle\'oicnt du socle, y étoienl adossés, L'c ntrée d'un des pil astres étoit rempli de panea ux
et de ca rtouches à defises, dont les bo rd ures éto ient d'or sur un fond
de marbre gri s, dont toull 'édifice élo it bâti , et tou t l'entablement étoit
de marbre blanc, excepté la fri se qui éloit de lapis, enrichi de tous
les orn emenlS se lon ordre.
Des pilastres accou pl és et saillan ts qui s'élevoient dessus, donlles
bases et chapi tea u! étoient auss i d'or, formoient lc second ordre Qui
étoit couronné d'une corniche de marbre bl anc régnanttout au tour,
el de laquell e s'élcroit un front on tri angulaire, dont le tympan éloit de
marbre noir j les enlre·deui de ccs pi lastres éto ient remplis de
cart ouches à devise suspendus à des fes tons de Oeurs, attacbés à des
masqu es bronzés, atl! \'olut es c t au! chapitea ui .
Dans la face lOurnée ,'ers la porte roya le, ou ,'oyo it dans le fr onlisp ice les armes du roy soutenu es pa r deUI gra nd s géni es. et dans un
ricbe ca rto uche, qu i for moitl a cle f de l' arc, on Iisoit celle in scr ipti on
en leUres d'or: - PubHcœ lœtitiœ monumelltum MossiUa cùJitas
posuit , lU DCCXX IX,
Sur le sommet du fr onto n qui couronnoit lout j'édiOce, s'éle\'oil un e
bell e et grand e figu re richement drapée, représent ant Marseill e
tena nt le portr ait de Monseis oeu r le Dauph in, avec ces mots qu'on li soit
dans uo ca dre d'or su r SO:l piédestal de marbre j êl~ p é : Massilia voti
co mpas,
1
Sur les; deul piédes têlu1 du fronton, à cÔ té de
~l a r s e il le,
on royo il
37 -
À droite une figure représentanll a religion babil lée en res tale, tenant
un \'ase d'or qui elhaloitdes parfum s, et à ga uche la justice tenanL un e
ba lance d'un e main et un raÎsceau d'arm es de l'autre sur la corn iche;
de l'arrière-corps du pre:n ier ordre . d'un cos lé, on voyoit. A pollon Cl
de l'autre l\IiDen c, éle,'és en pied, accompagnés de tous leu rs altribulS,
et devant les pil astres de l' nant-corps sur les piédest li ul qui s' élc,'oient du socle, on voyo it d'un cGlé le Dieu du commerce , Mercure,
tenant une bourse remplie, et de l'autre, Thétis, tenant un \'aisseau
à "oiles enfl ées avec des co quillages , des perles et du corail à ses pieds,
Tous les cadres el ca rtoucbes étoient remplis de pei ntures symboliqu es; ceUI dont étoient embellis les pil astres supérieur.; co nt enoient
ces qu atre de\'ises.
La première avo it pour corps un aigle \'olan t et un ai glon un peu
moin s élevé a,'ec ces mots: Superas docet ire per auraI.
Pour corps de la seconde on noit, peint Alcide dans le berceau .
étOUO'Aot deui serpents n ec ces mots: Nuno Alcides mox He r cule~,
Le corps de la troisième , éio it. formé d'un e corne d'abond ance présent ant. trois roses ct. un lys a u-dessus beaucoup plus éle\'é, et ces
mots en fai so ient.l'àme: Dives j am copia cornu.
La qu atrième S\'oh pour corpli un dauphin couronn6, sortllnt de la
mer 1 enYironné d'une mu ltitude d'a utres poissons, avec ces mots:
PatTiis regnabit in undis.
Sur le piédestal d'où s'éle\'a lt la fi gure de Mercure, on avo it peint
dans un cadre d'or: un e an cre où étoit entortillé un dauphin l a"ec
ces mots : Firmal et ornat , et sur ce lui d'où s'éle,'oit T hét is on n oit
peint la pl aneue de Jupiter el un de ses satellites. avec ces mots :
Jt10nstrat mi'nor Îgnis He r ,
Dans les ca rtouches qui , au-dessus de Mercure el de Thé tis, remplissoientles entre-deux des pilastres du premier ordre, on voyo it ces
deux autres deYises .
L' une 8\'oit pour corps troi!:> bommes rega rd ant un arc-eo·ciel et
tourn ant le dos à un so leill e\'ant , n ec ces molS: Dat sig na ct {œderapacis. Le co rps de l'autre étoit un soleil naissa nt ct trois étoiles
qu i commençoient à disparaltre, et ces mots en faiso ient l'àme : Majora da bU sol lumina terris.
Dans la face lourn ée "crs la porte de Rome on liso it dans le fr ontispice, qui étoit de marbre noi r, cette inscri pti on en lett res d'o r :
Serelu'ssimo GaUiar. Delphino, nato prid " non. sept, COllSS, fi.
�-
-
38-
Joan . Ravd, Francis, ]fl ar' trl , Jac , Rc,"u.sat , Joan. Roman.
MDCCXXIX.
Sur la clef de l' arc, un riche ca rtoucbe dont ell e éta it fo rm ée, con·
tenait ce dystique , aussi en leUres d'or :
Bspcctatc di u, 11er 10 gl'ns (r3 ncicll llcc lil ,
Perpet uas I)aei lœtH lro(IUO morllS.
Sor le tympan on ,"oyo it s'élever trois grand es fi gures en pied sur
leurs piédes tau l. richement pei nt es, Ce lle du mili eu, qui paroissoit
sur le somm et 1 représentoit la Fronce, tenant d'un e main les arm es
de monseigneur le Daupbin , eL de J' outre des liens de fleurs, a\'ec
lesquels ell e tena it co mm e eocha1nées la Paix et ln Joie, représe ntées par les deul autres figu res qui étoient à ses côtés. La Pail qui
éloit à droite avoit à ses pieds trois génies, dont lin lu i pl'ésentoit un
rameau d'olh'ier j l' au tr e une co rne d'abondance, ct le trois ième paroissoit occupé à brise r des lances ct des Oécllesj la Joie, qui étoi t à
gauche, tcnoit à la main un caducée et a\'oÎt li. ses pieds des fe ux
d'artifice , des pa,'ols Cl tou te so rle d'instru mcnts de mu sique.
Su r les piédestaux Qui s'éle\'oient du socle , adossés au pil astre du
premi er ord re, on ,'oyo it de chaque cOll~ une grande figu re ; à droite
étoi t celle de M, le maréchal duc de Villa rs, gou\er neu r de Pr o\'e nce.
armé d-une cu irasse et d'un bouclier , tcnant le bâton de comm andement â la main; un petit génie, à ses pied s 1 portoit J'écu de ses arm es,
el au-desso us dans un cad re d'or, sur son piédes tal , 0 0 lisait ces ,'ers:
l(
La Guerre au plus bautlloin t a,'olt
por l ~
mu gloil'e,
"C'cst à m cs SOi ns qu'o n dul la l'ail ,
.. Mais son plus sùr garant l'olle 1) lu s plein d'atl r,li ls
,t
Manquoit t'l m3 double \' ietoire;
-n héros en naissant r met les dern iers traits ,
La figure du côté gaucbe rep résentait Marseille , \' ~tue en nymp be
ct en attitud e majcs tueu se, rega rdant le port rait de Mo nseigneu r le
Dauphin qu e la France pré5cnloit du baut du tl' mpan, au quel ell e
ad ressoÎl ces ,'ers qu'o n lisoit daos un cadre d'or s ur so n piéd es tal.
't ~Ioi
qUI dans des lemp! moi ns !J eureu);
Il
Mettois m B gloire fi n'avo ir \loint de rnaltrc ,
pt
AU bonbeur d'obéir au r or qui \' 005 fit nailre
Il
COlU llJC il est mou héros vo us devez un jou r l'être,
le oorne aojo urd'lI u l'
~t o is
tous mes vœuI ;
39-
Deus gTands génies. qui s'élovoient s ur la co rn ic he du premier
ordre, lcnoient chas un on cartoucbe à dev ise; on avo il pe int à \'UII
IIne colonne so utenant un c parti e d'u n édifice, 8YCe ces molS : Colu·
m enqu6 decusque : el à l' a utrc des ill umi nat ions e Ldes fcul d'artifi ce,
a vccces mots: Pec tora ardcntitu.
Dans deus autres ca rtouches placés nu-d essous, dans les eolrcdeus dcs colonn es de ce premi er ordre, 00 "oyoit d ans l' un des oliviers receva nt les ra yo ns du so lciI.lc\'anL , o,'ce ces mots : Oleas
(œc "nd a ~
ab orlu, ct dan s l'au 1re un vaisseau , sur ln poupe duqu el
paroi sso it A rion j ouant de la l yre . cl. sur l 'ea u un daupbin avec ces
mols: Cantu precibus que vocalu.J.
Les cartouches d'or pl acés des deux cOtés dans les enLre·deul des
pil astres supérieu rs contenoient quatre autres rl e\'ises : la première
des deux qui étoient sous la figure de la Joie, a\'oit pour co rps un
soleil - levant rega rdé par un lion . un aigle et un léopa rd 1 a\'ec ces
OlOtS! Unum SU.J piciuut omns.s , et le corps de l' auLre étoit un dauphin sur la surface de la mer, n ec ces mols: mole minor, .sed moj e.J tafe tl8r end u.s.
La première de celles qui étoient pl acées de l'a utre côté. sous la
fi gu re de la Joie o\'oi t pour corps denx bergers tend ant les main s "ers
le cie l ~ la ,'ue d' un e plu ie qui tombe, et la ter re co u,"erte de fleu rs
desséchées, a\' ec ces m OLS : Pre cibus cœle.stia: ct ponr le co rps de
l' outre on a'Vo it peint trois étoiles, deux ensemble et un e plus éloignée,
et toutes trois toocbées par les rayo ns du soleil-naiss ant, ct ces mOlS
pour âme: PulcM ios cxibit si prœcessero mt'nOTes .
Cet arc de tri omph e qui , pa r la b('n ::lé du dess in , la magni ficence
de S8 stru cture ct la réussite de l'exécution, o,'oit déjà attiré tous les
rega rd s , les fixa en tièremen t lorsque, le 30 septembre, au soi r, il fut
éclairé d'une mul ti tude infin ie de lampio ns, qu i join ts à l'il lum ination
de lout le Cours, diss ipèrent entièrement les ténèbres. Les Quatre
compagnies entrère nt dan s: le Co ur s par le bout qui cs!. du cOté de
la porte Réale, passèrent sous l' arc de tri omphe. fi rent un e sah'e de "3nt et allèrent. se range r autou r de la place Sl. -Louis ail le feu de
joie éta it dressé. Lo rsque M. le Gou ,'ern eur ,'iguier ct MM. les Ecbe ,'ins l'eu renta ll umé, il so rtit des huit colonnes posées autour des portiqu es du feu eL des caisses placées sur les corni cbes de l'a rc de triomphe, un si grand nombre de fusées qui , se croisa nt ense mble ,
fi rent porul lre comme un e yoôte de feu dans l 'e n tre-d c u~ de la place
Ile \' OUS p/'csséz Illl S, le plus lard c'es t le mieux,
••
�-
40 --
-
41
St.-LoQis et de l'afC de triomph e. On entendit a lors un e salve de toute
la mou squeterie, celles de 200 bolles, et plu s de 300 coups de ca non s
que tirêrent les va isseau l. Ce bruit , joiot à celu l des trompettes 1
Naillaaoe du duc d 'ADjou , fit. d e Loui,
xv,
timba les, Orres 1 tomb ours, hautbois et violon s. et OU I acclamations de
tout un gr and peuple 1 fiL un eO'et surprenant.
1730 .
Le Corps de ,'ille se rendit ens uite chez 1\1 . Rcmusa t. premi er écbe,'in nouvca u, qui l'noît io\·ité pour cc soir . Sa m aison étoit ingéni eusement éclairée; il Y cut 50 boit es lirées à chaqu e santé roy ale que " on
but . Au sortÎr de table, on rut (lU con cert qu e 1\11\1 . les Echevin s don-
De par Je Ro y, comt e de Provence.
ell e tHo it orn ée comm e on l'a dil. Le
Très· chers Cl bien arnéz. les tendres témoigna ges qu e n ous receuons
con ce rt étoit composé des me illeurs ins truments et des plus bell es voit
de l'Acatl émie et de l'opéra; il y c ul un e omu ence inlinie de monde;
en tout es occas ion s de J'amour el du zèle de nos s uj ec ls, nous rend ent
nèrent dan s la s alle de la L oge
j
au concert s UècMa le bal qui dur a j usqu 'à 9 heures du ma lin.
M. Roman, éche,'in , qui pendant ces tro is jo urs n'3 \'oit p6 donn er
la fes te en parliculier , imi ta le co rllsde \'ille l sou per, le prem ie r octo.
br e. La s ilu a tion a\'antageuse de sa m oison fi l encore plus remarqu er
son illumination : les bolles se fi rent entend re le re r as fut sU Î\'i du
1
bal ct sa feste fuI com me une euensio n des r rjo ui ssa nces pu bli q ues.
L a propreté, la délicatesse et l'abo nd ance régnèrent d ons tous les
r epas don nés pa r lU ~J. les Eche\'ins.
Le 2 octobre, 1\1, le Go u\'erneur-,'igui er termin a toutes les festes
par la sienn e i il a \'oit fail dresse r un arc de triompbe orn é d'emblè mes ct de dev ises j il occupoit to ute la large ur de la vaste rlie de St,Ferréol . Il fut bien éclairé el on lira un feu d 'a rtifice qui fil plaisir
aU I spectateurs .
( Ârchives de la ville,
{ ra
divisiot), 1- section. Cérémonia l.
reg , 2, pag . 164 et s uiv , )
encore plu s sensib les a ux éuènemen ts de nos tre règne qui peuu ent co ntribu er à leu r bonh eur ; r ien n 'es t plus ca pable d'e n aSs urer la durée
q ue la naissa nce d' un second fi ls, dont la rei nel nost re très,cbèr e
épouse ct co mpag ne, vientd 'cs lre heurc u~emcnl déli vrée, CeLéuènemcnt
es t un e s uHe dcs bénédictions Qu 'il pla is l à Die u de r épandre su r nous
el sur nos tre éta t. II cxcite de plus en pl us nos Lrej us te reconnoissa nce enuers la Prouid cnce diuin e, etc'es t ponrfu y r endre les aCLi ons deg rAces
qu i lu y en sont deues e L obtenir de sa bonléi par les plu s reruentes
pr ières, la conse r uati on de ses précieul dons qu e nous donn ons nos
ordres OUI a rcbeuesqu es et éuesqu cs de nos trc roya ume, de faire cha nler
le 1'0 Deum. dans lout es les ég li ses de leurs diocèses; et no us " ous
faiso ns cette leLtre po ur uous ma nd er et ordonn er de vous r endre à
ce/u y qui "Ie ra cé lébré dans l' ég lise prin cipale de nostrc vill e de Ma rseill e
ct ens uitc raire faire des reux de jor e et tirer le ca non, ainsy qu'il est
occo ustum é cn pareil cas 1 pour ma rqu e de réjo uissance publiquc.
Donn é à Versailles. le XXX I e jo ur d'nous t . 1730.
Sig. LOUI S.
Plus bas ,
Sig.
PnELIP PEAtlX.
La suscription de la lettre est ainsi conçue: À D OS très c.bers et
bi en a méz les Maire ct Echel'Îns de nostre vill e de Marseill e.
(Arc hives de la ville , 1ro d ivisio'l, 7· see' ioll, AG. )
�- 42-
Na ,ssaDoe du duo de Bourgogne . 6t. do dauphi.o de Loui. XV .
20 OCTonRB
1
17~t.
LeUre du Roy : Messiours les EcheYin s.
De par 10 Roy .
Cbers ct bien am és, a yant donné nos ordres pour faire chanter le
Te Deum , en action s de grâces de 10 na issa nce d'un prin ce. dont
nOtre très-chère Olle la dAuph ine a été heureuse ment délinée; nous
l'OllS faisons celte lettre, pour \'ous mand er d'ass ister à ce lui qui sera
chanté dans la prin cipale égli se de uotre ,'iIIe de Marseill e t en la manière 8ccoô'tum ée . ct de fa ire à celte occasion, tout ce qui dépendra de
' ous 1 pour don ner des rn 3rques des réjouissances pu bliqu es: ca r tel
es t nOire plaisir. Donné à fo ntai nebleau, le 20 octobre n:H.
Signé: LOUIS.
Et plus bas .
Signé: POELIPPBAUJ..
( Archives d o la v ille , 1" dÎ\'iso n 1 7· section, A . G,)
6
NOV EMDRE
17!S t.
De par le Roy,
Monsieu r le ma rquis de Pilles , ,'igui er , cl Messieurs Gabriel Remuzat . Gas pard Sieuve, Â nto ine I\lBrtin et Jean-Baptiste Marlin .
échev in s de celte" i!le de Marseille, conseillers du roy, lieutenants généraux de police.
Après a\'oir reçu la lettre dont il a plu au ror de nous bon orer j
portant ordre d'ass ister au Te Deum qui sera chan té pour rh eureu se
-
43 -
naissn nce de monseigneur le duc de Dourgog ne , ct de (oire, a celte
occosion , des réjoüi ss an ces publiq llcs i nous 3" On5 cru ne pouvoir mi eu!
signa ler notre zèle et notre reconnoissa nce pour le préc ieul bien rait qu e
le ciel lions cm'oie, que de doter des deniers de la communauté, de
pau"rcs filles, à l'exempl e de la capitale du rO y3 urne, ct d'appliqu er
à un e œuYrc s i di gne des pieux dessein s et des bontés patern ell es de
noIre 811 gusIC mono l'Que, les sommes destin ées il rend re nos fêles plus
écl313nlcs . Néanm oin s, pour nou s co nform er en tout nux intentions de
Sa Maj es té ct po ur marquer par Quelques démonstralions ex térieures,
13 joyc qu 'un si grand é\'énement a répandu dans les cœurs des habi ton s d'un e ,'il le qui s'es t toujours di stinguée par sa Odélité Cl par son
amour en\'ers l' auguste sang l'l e ses maltres ; nous o"ons réglé ct ordonn é. réglons ct ord onnons ce qu i suit.
E nj oignons à tous marchand s, arti sa ns et autres, de rerm er leurs
ma sasin s et boutiqu es. mercredi procha in 10 de ce mois de no,'embre,
jour de f~(e el d'actio ns de grâces pou r l'heureuse nai ssance de Mgr ,
le du c de Bou rsogne.
In vitons les prin cip aut ch cfs de ramill e et notables habitons, de se
rendre le mêm e jour à troi s heures après midi, eD "H6.tel de Vill e.
pour aller arec nous à la cat bédrale assister au Te Deum qui
sera chanté pour le même suj et , et nous acco mpagner le soir lorsque
nOU6 irons allumer le reu de joyc. qui sera prépar6 à cet erret 1 sur la
place Sainl-Loüi s.
ln \'itons pareillemeOllesdits chefs de famillo et principaux habitants,
de se trou,'er le lend emain matin , s ur les di t beures, à l'Oblel de
Ville, po ur all er avec nous à la cathédra le entendre la messe solemnelle
qui sera célébrée en actions de grâces de CCl heu reux él'éllernent .
Faisons injonclion à tous propri étai res el loca taires des maiso ns
situées aul. rués où sc fait la marche du Co rps-d c-V ille en pa reilles
occasions . de faire nettoye r le deranl de leu rs maiso ns et enleve r les
pi erres ct décombres. aO n que la l'oye so it propre et libre, la peine de
di x li vres d'a mende eo ca.s de contral'enlion.
Ordonn ons que tous les habita nts de quel qu e état el condition qu'ils
soient, i1I umin ero ntl es faç ades et fenêtres de leurs maisons ct appartements, ct feront des feux des joye au-de\'ll nl de leurs portes, le
soir dllditj our de mercredi, sous la même amend e que dessus.
El, aOn Que la décence et J'o rdre co nve nabl es soient obsen és, faisons
très·ex presses inll i bit io n ~ el dérenses il tOIi S particul ie rs de tirer des
,
..
�- M-
-
armes à (eu, pélards. serpenteaul et autres arliHces , ni de fien fair e ni
entreprendre qui puisse causer du désordre el troubler la jo ye p u b l i ~
que, li.. pei ne, en tous les cas, d'amende arbitraire 8t, même, d'CD être
informé.
Fa isons pareilles défenses à tous fu s ill iers des quatre comp agnies de
quartier, de tirer au cuns coups de fu s il , crainte d'accident, de prendre
querelle les un s avec les oulrei. ni de se bOllfe, à peine de sÎl moi:;:
de prison.
Enjo ignons 8Ul officiers de ,till E', commiss aires de pol ice, brigadiers
d u guet Cl de police, de fa ire empri sonner les contro\'ena ots, et de
lenir OJ8clcmcnt la main , cbac un cn droit so i J à !'elécutioD de la pré-
scnte ordoDn ance, laquelle sera imprimée,
I o.~,
pub liée il son de trom-
pe ct cri public. et affi chée par tous les lieul de celle ,'iIle accoOtumés,
ati n que personn e n'cn ignore.
Fa it et donn é à Marseill e, le s il novembre 171S1 .
Sign és . REMUZAT. SIEU VE. MARTIN et MARTI N,
écbev ins, lieutenants généraul de police , à l'o rig in al .
Co llatio ,~n ~ .
Signé : CAPUS , secr. arch.
45 -
Nai .. anCle du duo de B e rry.
16
SBPTEMBR E tï !S ~ .
De por le Roy .
Mo nsieur le marqui s de P illes , "i guier, ct messieurs J ean-An ge
Porry . Pierre Thulis. l\Jathieu T rui/bier et Kicolas Samatan, écbev ins,
co nseillers du Roy, lieut enants générau l de police, co celte ville de
Marseille.
E n co nformité des ordres qui n()us ont été ad ressés pour rendre des
actions de grâces ct fair e des r éjoüi ssanccs publiqu es, 8U s ujet de la
naissa nce de monseigneur le duc de Derry.
Nous in\'itons tous les orticiers municipau l et lous les cHoyeos ,
chefs de famill e, de se r endre il l'HÔtel de Vill e. le je udi prochain, 19
du présent mois de septembre, à qu atre beures après midi . pour aller
a\'ec nous à l'église cathédrale, assister au Ta Deum, qui sera chanté
en actions de gr âces de l' heureuse naissa nce de m onseigneur le du c de
Derry, elsur le soir nous accompagner à la place St.-Loüis. pour allu mer le feu de joye qui y sera dressé : ordonn ons à tous marchands .
arti sa ns et autres, de fermer leurs bou tiques ledil jour, ct à tons les
hab itants de faire sur le soir des feul de joye ou·d e\'ant de leurs maiso ns, ct d 'en ill umin er les raçades , il pein e d'amende j et, afi n qu e
personne n'en prétend e cau se d'ignoran ce, noi re présent e ordonn ance
sera lùë, publi ée et aŒcbée par tous les li eul et ca rrefours de cette ville,
A Marseille, le seize se ptembre mit , s ept ce nls cinquant e· qu atre.
Sig. : PORRY. TO ULIS. TR Ul LHl ER et SAMATA N.
Collationné,
Sig.: C..\pus, sec r. archi v.
( Arc MveJ de la ville , 1'· div .,
1~
section . )
..
�-
46 -
-
Na.iuauCle du oomte de Provence l fils de
16
47-
Naiuance du Da,uphio . fils de Loui, XVI .
DRCUIB RE 1j ~5.
2~ OCTOBRE
t 781.
t,
Oc par le Ro )'.
Mon sieur 10 marqui s de Pi lles. \' Îgll icr , ct mess ieurs Mathieu
Tru ilbi er, ~icolas Samatan, Pierro·EJonoré ROUI el André Vil let.
échevins , conseillers du Roy, Hrutcnants-généraul de police en celte
ville de Marsei lle.
En con formilé des ordres qui nous onl été adresséz pour rendre de s
actions de grâces Cl faire des réjoüissa nccs publiques, au s ujet de la
naissance de mon seigneur le comte de Proven ce, é,'ènemcnl double-
ment heureux pour ceUe Pro,'ince.
Nous in\'ilons tou s les officiers municipaux et tous les citoye ns,
chers de ramille. de se rendre il l'BOt el de Ville, dimanche {Jroehain.
21 du présent mois de décembre} à trois beures oprès midi, pour aller
a,'ec nous à l'égli::.e cathéd rale, 3ssister au 1'6 Deum, qui y sera chanté
en actions de grâces de l'h eureuse nai ssance de monseigneur le comte
de Proyence J ct nous accompa gner ensu ite è la place St. -Loüis, pour
allumer le feu de joye qui y sen dressé: ord onn ons à tou s les habitan ts, de faire sur le so ir des feu l de joye ::lu·dc\'ant de lenrs m::lisons,
ct d'cn illuminer les façodes, à peine d'amende . Et, afin que personne
n'en prétend e ca use d' ignorance, notre présente ordonnance sc ra lûë .
publiée et afficbée par tou s les Iieul ct carrefour s de cette ,'ille. A
Marseil le, le seize décembre mil sept cent cinquante- cinq.
Sig.: TRU/LBlER, SAMATAN, ROUX al VILLET .
Lettre du Roy à Mess ieurs les maire , éche\'in s ct assesseur de
Marseille.
De par le Roy,
Chers el bien arnés, nous écrh'ons aUI arche\'~ques el e,'~q u es de
notre royaume, de faire chanler le Te Deum dan s Ioules les églises de
leurs di ocèses , en oction de grâces de la naissa nce d'un fil s , donl la
rein e notre chère épouse el compagne, vient d'être heureu sement délin ée; et nous vous fai sons cette teure, pour voas mand er ct ordonner
de \'OUS rendre à celni Qui sera chanté d,ms l'église principale de
Marse ille, et de foire faire des feul de joie, ainsi qu'il est occoutumé,
pour m::lrque des réjouissa nces publiques. Si, n'y failes faute, car
tel es t nOlre plaisir.
Donné à Versa ill es, Je 22 octobre 1781.
Signl: LOU/S,
et plus bas,
AMBLOT.
( Archt'tJes de la vills , 1ro dt'vision,7" section. iL G.)
Collationné.
:i
NO\,EYDRB
1181.
, Signé: CAPUS , secr. arch .
De par le Roy.
(Arc/Jives
<le l a ville J 1't1 division, 110 section , )
Mon sieur le marquis de Pilles, \'iguier, et Messieurs les ma ire,
échevins cl assesseur, conseill ers du Roy, lieutenanls·sénéroul de
police de celle ville de Marseille,
••
�-
-\8 -
Ordonnance de police, portont de raire des réjouissan ces pour ln
naissance de mon seigneur le Daupbin.
Extrait des rcgis'res du greffe dtl la poUce.
-
49 -
Faitâ Marseille, dan s notre chambre du conse il, Je cinq norembrc
mil sept ccnL qU 3lre- ,'in gL-un .
Signés: l\f.\lAnGUES ) mailc i DERMITE , échc,rin i GAUDRAN ,
écho,'in ; nn ES. assesseur; EVOIN, éc hc\'in ct SAUVA IA t:. échc\'in s ,
liculenilots-gr.néraus de pol ice.
Sa Majesté oous ayant ord onn €: par la ICUre de cachet , dont clic
nous a bonorés, le 22 oclob re dernier, d'ass is ter au Te Deum qui sera
cbantédans l'église ca thédrale de celle ,oille, ct de rai re des réjou issances
publiques, à l'occBsion de l'heureuse naissa nce de monseigneur le
Dauphin, les citoyens de ce tte ,'iIle, dont le zèle, la fidélilé et l'am our
pour la personne sacrée du roi , et la prospérité de son auguslemaiso n,
ont élé con nus de tou s les temps, auro nt l'avantage, en remplissant un
devoir précieul, de témoign er par des démon stration s pub liqu es, la
joie qu'ils ressentent dan s leur cœ,ur, d'u n é\'ènemen t qui donne un
hérit ier à la Cou ronne, ct assure le bonh eur de la nation. En conséquence, el pour nou s conformer aut ordres du roi , nous ord on nons
ce qui suil :
Nous in\'itoDs tou s les citorens ct chefs de famille, de se rendre à
l'BOlel de Ville, jeudi prochain huil de ce mois, à trois heu res après
midi, pour aller a\'ec nou s assister au TB Deum qui sera chanté dan s
l'église cat hédrale, en action de s rAces de CCL heureut é\'énement. et
ens uite nous acco mpagner lorsque nous iron s allumer le feu de joie
qui sera dressé à ta place St.-Lou is.
Toutes les boutiques seront fermées ledit jour buiL novembre , el
enjoignons à tous habitants de quelque éta t el condition qu 'ils soient
d'illuminer led it jour, dès l'entrée de la nuit , la façade de leurs maisons, el de faire en même temps des feul de joie dans la ruc, au-devant
de leurs portes.
Colla tion llé.
Signé:
tOMB ,ln D ,
( li rchives lie la villc, 1re (Uv " t ,· sect, A. f. , )
Mand ons aut commissaires de police, el aUI officiers de ,'ill e, de
ten ir, chacun en droit soi, so igneusement la main à l'elécution de la
présente ordonn ance, el à ce qu 'il n'a rrive rien qui puisse troubler la
joie publique, et cause r du désordr e: leor mandons aussi de veiller il.
ce qu e les ordonnan ces précédemm ent failes, qui défendent à tous habitants de tirer des artifices, serpenteaul, pél81'ds el fu sées, ni de
co ups de fu sil , soient ponctuellement eléclltées, so us les pei nes y
portées.
Et sera notre présente ordonnan ce imprimée, publiée et affichée
partout ou besoin sera, fin que personne n'en ignore .
••
�- so -
-
51 -
Majes té à 10 co uronn e, puissenl se dis pense r de sa tisraire .:. cc dc\'oir ,
don s les déloys ordinaires.
Foi c t hommnge r e ndus 1\ Loui. XV
Fa Îlou conse il d'Es tat du Roy . 50 Majeslé y es tant , tenu fi Paris.
le (Jllotril!me jou r de juil lct mil sept cents d it -n eur .
AnntT DU C.ONS ,,-: IL n ' t: TAT DU ROI
Prorogl'a /lt Jusqu'al' IJremie,. jon vier 1ï2C', {cs clélais accord é.! aux
l'OS $O IlX
du R oi .
pOtO'
r endre l n
Si[Jn~: l'U E I.l'P RAU1.
( Paris, imp rimerie royale 1 ]JI DCCX IX, 4, p. in 4 0 . )
( (J i e t hommage dds () Sn
Maj f' sl é, cl cottse de son It curcu.$ avè11eme tlt à la cO l/ronn e.
Du 4 JUlLU;.T 1719.
E x trai. des rcgi5tresdll conseil cl'Esta l.
Yeô. pa rle Roy. estant cn son co nse il. l"arrcsL rend u cn icc lu y. le 24
décembre 171 8, par lequel Sa l\I ajesté a pr orogé j usqu 'a u premi er
du présent mois de juillel. la surséa ncc accordée à ses \·a SS 8lU. pa r
les arresls d u conseil , des 21 juillel J1 16 , 2 1 aùus t ti 17, 13 j am'ier et
30j uin HiS. pour la pres tat ion des nOIl \"clles fo )' ct homma g equ'i ls
sout tenu s de luy rendre li ca use de so n heu rmn: a\'ènemcnt à la
con ronne. eL, en con séquence. fait m a in - lc \"C~e des saisies féodaÎes
qui pourroient a,'oir es té fa ites pour raison de cc, co ntrC au cuns
desd its \' aSsaU1; et Sa Maj('"té estant informée que les motifs q ui
ont don né li eu à cellc prt>rogat ioll s ub ~ i s t e nl encore, oü)' le ral)port.
le Roy eslant en so n conse il , de !'8\'is de Monsieur le du c d'Orléans,
rége nt , a prorogé el proroge. jusqu 'au premi er janvier 1;'20, la surséance accordée Jlar lesd its arre SIS du co nst!il . au~ HlssaU1 de Sa
Majesté pOUf la pres tation dcs nOIl\'ell es fuy el hommage qu'il s sont
tenD s de luy rendrc, li c:mse de sun heurCU1 avè nement à la couronn e. En
conséquence. rait Sa Majesle main-l c\'éc, des sa isies féoda les qui
pourrai ent avoi r esté fRiLes pour raiso n de ce, contre aucun s desdits
,'assa ux, sa ns nèa nlmoio s qne so us préte xt e du présent arrest , les
,'assaut de Sa Majesté, qui doi\'ent ln foy et homma ge pou r muta t ions
arri"écs de leu r chef , ind épcnd 3m menl de J'h eureul (" 'Cnemenl de 53
,
..
.
'
�-
52 -
-
53 -
( f Auqu el co nse il ..\ Iessieu rs les Ec h c\' ~l S, par 10 bouche de M, n o ux ~
u ont diL: qu e la ,'ill e de Ma rseill e, qui 0 donné da li S tous les tems,
Inau g ur a tion du portrait d e Loui s XV ,
des marqu es de son Dmour, et des pre u\'es de SA fid élit é, pour ses
(( sou\'erain s , vie nt de sig nal er ces mêmes se ntim ent s c nrers Sa
t Majesté. par l'a rdeur du zèle q'le ses habit a nts (l nt fait parohre,
lt lors de l' heu reu se ex péditi on Ju port 1\1a hon.
Qu 'on fi l'li dan s
(f
L'an mil sept cllnt ci nquante s Ît ct le ,'in gl trois ièmc jou r du mois
de déce m bre : nOUS Pi erre-ll onoré ROUl , And ré Villet J Pi er re- J oseph
Rému za t ct Louis- Cés3r Ri ca ud, éc hevi ns, protecteu rs el défenseurs
des rri\lil éges ct immuniLés de ces te \ illc de Marse ille . co nse illers du
Ro)', licut enants gé néroux de poli cc , sç:l\oir foiso ns: Qu e Sa Majes té
CSIo n! inform ée du zéle auee ICQuelies marseill ois s e sont
u cett e occas ion tous les citoye ns, sa ns distinction d 'état , d'àge el de
sexe, s'empresser auee une célér ité , qui ti end roit du prodi ge , s i elle
(( n'étoil ordinaire aUl fr ançois , lorsqu 'il s' agil de la glo ire de leur
(1
mattre, à co ncourir il équiper , cu moin s ti c h uil jours, plus de
u cent cinqu ante ba s tim ents pou r IJOrter les tro upes tlu R o}' à 1\Ii-
c mprcss~z
(1
de donn er des preuves de leu r ancienn e et co nstante fid él ité. don s l'ex-
I}Mqll ej qu e la co nqueste de ceste is le ct la pri se du forl Saint-Phi(( lippe, oDt esté au ss i glorieu ses pour les arrn es Ju Roy Cl pour l'illu stre
pédition r~cen t e qui a sou m is à la domina ti on du Roy, l'isle de Mi norque, nostre auguste mOll3rquc
0.
1(
daigné honorer de so n portroilla
ville dc Marseille , pour lui donncr unc m arque de la satisfaction qu 'clic
a de ses scn icco:, ainsi q ucl\t , le m arquis de ~ I ari gny , d irecteu r c l
ordonnatcu r géné ral des ba Sliments d u ro)', arts ct manufa cturcs de
Fran ce. nous l'a écrit , par sa leUre du tre nt e juillet dernier et dont
la tencur s'cnsuit,
(( C'est a\'ec bien de l'empressem ent, )Ies;:: ieu rs, el ouec bien du
Il pla is ir, que je ,ous anno nce l'o rdre, qu e le ro}' m'a dOOllé, cc m a tin ,
(( de ,'o us ell\oyer son portra it, pou r ètre pla cé don s l'1:los tel de Yill e
(( généra l il qui il les a \'oit con fi ées. que cet é\'ènern ent a été hurni« li an t po ur le5i ang lois c t a\'antageu:t au comm erce dc cc tte IJlacc ,
u pui sq ue ses négocia nts c t ses naviga teurs ne seronl plu s ex posés,
dans la Méditerran ée, OUI cou rses el aUI pirateries d ' une nat ion
Il injus te q ue cet ns }'le enhard isso il; que Sa Maj e<; tê, \olljo urs juS\C
a dons ses récollljJenses , a (r u ne pou,roir donn er à sa ,'ill e de
Il
(( Marseill e. de marque plus éclatante dr. la sat isfa ction qu 'elle a de
If
ses senices, qu 'cn Ini do nnant son propre po rtr ait , et qu e pour
Il
de Marseill e; ceue marqu e de di sti nction , dont Sa Majes té hon ore
(1
nou s faire jouir de cell e grasce, mons ieur le marq uis de Marign y,
te
\'otre ,ille, est une preu, e bi en écl atante J e la s atis facti on qu 'elle
a de ses scruices, du zè le ct de l'ard eur Buee lesqu el.; elle ,'ient d e
I(
directe ur ct ord onnateu r gt néral de s ba s Lirn cnts , a rts ct manu-
f(
c( se s ignaler. J e "ais donner les ordres les pl us ' précis, pour "OllS
(e metlre â porLée de jouir incessam men t de la grasce qu e le roy vous a
(( occo rd éç, rou i d'a r oi r ceUe oC":ll sion de vous témoigner les st nti« ments auec les quels, j'ai l'h onneur
d '~ lr e,
Mess ieur s, votr e
tr ~
(( humb h:: ct très-o béissa nt SCn' iteu r ,
(C
Signé: le marqlJÎs de Marign Y,'l
Le portrait du R oy étant heureusemen t a rrh'é e n ce lle vill e, le
Il factures de France a en voyé, d'ordre de S, 1\1" cc gage précieux de
(( ses bonté5 po ur les m arsei ll ois, dont In jus te ,rnni lé ne peut qu e fa ire
(( IIne partie de leur profond e reco nno issa nce; q ue pOur rendre un
homm f.lge pub l ic à noSt re in vin cib le mo narque de celle reco nn a issa nce
ct dem an der en mes me tems au cie l la co nsen olion de sa pcrson ne
(( s acrée , it es t nécess aire de r emplir cc do uble dCll oir pa r des prièr es
(( et des rfjQ uissa nces publiqu es. le j our que le portra it d e Sa Ma fi
Il
(( j es té~era pincé dans l'Hos tel de Ville, cc qui ne sça ur oiles tre exécuté
a uce trop de décence, ni auee trop de pompe, ct Qu'à cel e(J'e t. les
(f
douze du présent mois , notre premier so in a esté d'assembl er le conse il
(( di ts sieu r s éche\'ins, pro posen t de fai re le"e r les qu at re co mp agni es
municip31 , pou r lui cxposer le sujet de la jo)'e commun e cl com 'enir
rie ce q u'il fall oit faire, afin de solcmni ser l' honn eur qu e la yille
(( de qu arti er, chanter un Te Deum en mu sique, allec de s sa h'es dc
recc"oit .
E n conséqu ence, le conseil assemblé, le dil- sept du même Ill ois,
dél ibéré su r la proposition s ui\'ante, de la llIanière C)'- a l)rès,
Cf
«(
ft
boëtcs ; distrib ue r des aum osnes aux paroi sses etaux hos pil a ul, ct
du pain c t des ,'iandes au peuple; illumi ner l'Hos te l de Vill e c l a llu -
(( mer UII feu dejore, avec des fu séesi ell(in de donn er un ba l public
CI dons la salle de la Loge, ct alllre s Il\ arqu es de réjo ui ssance qlJe le
u con sei l a,'isera, requ éran t ti c délib érer, !)
•
�-
5\ -
Su r laquell e propos ition il Il eS lé uu anim emclii délibéré et arreS lé:
10 Que le por tra it du Roy, don t Sa Majesté 8 daigné hono rer la vill e
de Marseill e, en récompense ùe ses se rvices, se ra pl acé d ans la
chambre d u conse il a"cc Ioul e la solem nité req ui se .
2° Que Je jou r q ui sera th é pou r cell e auguste cérémonie, les co m pagnies bou rgeo ises des fl uatre ql.l :l rli ers de la ,'ilIe sero nt le\'ées pOUf
fai re obse f\'er le uon ordre et sen "ir à l'écla t do la f~ l e.
3° Que I" après mid y d u même jou r , il ser a chant é un Te Deu.m en
mus iq\IC Cl io pri ère I)ou r le roy. dans la chap ell e de I"H os lel de Ville,
par la permi ss ion de Monseig ne ur l' E ''esq l1e , qui sera prié d 'o ffi cier.
et qu 'il sera fa it tro is sa lues. chacu ne de cent hocles .
~ o Qu r q ual re fo nta in es de ' in coule ront s ur la pl ace de 1"80s lel de
Ville, et qu 'il se ra distribu é dan s les places publiqu es , du pa in ct des
,·jandes au peuple. de mesme qu'a u, paunes des h osp i tau~ de la Charit é
Cl de l'Boslel- Dieu. ct ce nt lin es d·au rnosne à chaque paroisse cl à
1
l'
I"hos pital général de la Mi ~é ri co rd e.
;So Que les faça des de l'H ostel de Vi lle seronl illumi nées, ct qu 'il
l'o cra allumé un feu de joyc. liré s i, caisses ùe fmées ct un s alut de
l'cnt boëtes su r la place de Sai nl - Louis.
(;0 Quïl sera do nné lin bal pu bli c da ns la s alle de la Love, aucc
l"iII llminat ion ct les rafratchissc mcnl s con\C nables, cl (]u11 y aur a des
ta mbou rin s s ur les places dl) la l' ill e pour di \"ertir le peupl e, le tou l
aU1 (raix de la co mmun aut é.
EL qu'enfin il sera dressé Cl pu blié un procès ,'erbal de ce qui aura
été eléc ulé en conspqu ence ùe la présent e délib ération, CL de tout cc
qu e le res pect, l'a mour, la recon noissan ce ct le zèle auront in s piré
3111 in arse ill ois, pour tascher J e rl!co nno is lre la gr3sce qu eSa Majes lé
3 daig né lem (a ire .
POLI r no us con form er li la délibéral ion du co nseil de ,'ille. et contribuer autant Qu 'il es t cn nous. à I"o rn emenl d' ulle (êle Qui bri llera
touiours, plus par ses moti fs que pu ses elTets, Quel qu e recherchés
Qu 'il s pu isse nt <!Ire, nous a,'ons fait pu blier, le \ingt-t.l euxième de cc
mois , I"ordonna nce s uh ante .
li
Oc Pi)!' le Roy.
(i Mons ieur le marq uis de Pill es
\'igu ier J ct Mess ieurs Pi erreJ
• Honoré n ous: , A nd ré V il lc l , l)icrr e-J vseph I\ emu za l ct Lou is-Char
-
55 -
u Hi coud . éc hc\ i0 3, conseillers du Roy . Ii cule n311lS générau l dll
police de ceste vill e dc Marseille .
• Le Roy oyan t. honoré dc so n por trait la ,,;110 dc Marseil le, Ilo ur
es1fC Illacé dans l' Hos t el de Ville, co mm e une lIl arqu e éc latante de
(f la sa tisract ion qu e Sal\l ajes lé
8 daigné ouoi r de sc!' scnices, t:l
If ri en n'estont pin s ju ste qu e dc rendre il L oui s le bie n-a imé, un
f( homma ge IHlblic de lI os1rc reco nn oiss an ce, Cl de demand er il Di eu Iii
fi
(1
consc fl'olÎ on de ses jour s précieux, dc la ram ill e f lJy alc ct la pros« péri lé dcs arm es du roy . c'est Ilo ur r emplir ces dc\'oirs. aussi chefS
ff
qu 'indispensabl es qu e nous o\'o ns rég lé cl ord onn é, rég lons ct
(( ord onn ons cc qui sui t:
m a rc h a nd ~ , artisan s el autres, de fermer le urs
magas in s cl bou tiq ues. marù y prochain ,in g l~ hui t de cc mois de
décembre , jou r auq ue l nOlis a' ons fixé la cé rémoni e du pl ace m en~
de l'auguste portrait de S .1\1. dans l'B os lel de Ville .
ct Im'ilons 10us les notables et principa ul habit anls, ùe se Irom·er
I" après mid y dumémejou r, ,'ers les 2 h e ur es d e r e l er~e, dans l'B osle l
de Vill e pour êt re présents à celle cé rémoni e, et ass ister ens ui te au
1e Deum Qui se ra chanté en mu s iqu e, d ons la chape lle J avec les
prières pour le roy . auq uel Monse igneu r I"E ,·êque offi ciera; les
iln'it ons auss i à nous acco mpag oer à la place Sa in t-Loü is po ur y
allumer le feu dejoye qui l' ser a dressé .
II Ord onn ons à tous les habit ants, de qu el qu e es lat et condit ion Qu· ils
« E njoignons il tous
(1
ct
«
«(
((
«
((
(1
«( so ient , d·illum iner , le soi r d u m ~ m e j o llr.l e s foça des et fenêt res de
(i
leurs m oisons , ct de fair e des feu x dejo)'e dera nt lellrs porl es.
«( F aiso ns défenses il tous fusillicrs des (]u nt re com pag nies des qua r(( liers, de tirer auc un coup de fus il s ans l'o r dre de leurs offi cie rs, n i de
0. prendre q uerell e les u ns arec les au tres, ti re r ], é l)(~ e et s c ball re, li
i i IJei ne de s i{ Illois de prison.
(i Et ser a nos tre présen te ordonnan ce, ilu pr im ée , lue, pu bliée à son
ct de trompe ct cri public, ct affi chée par to us les lieux cl car refou rs de
« ces te ,'ille acco ll stu més, aû n qu'on n'en ignore. »
Fa it ct donné li Marseille, le ,in gt·deuxies me décemb re mi l sep t cc nl
ciu (lu anle s ix.
Sign és : Roux , VII. LE T ,
U F: .\ IUl.l T
el
nI C,\UD ,
éche\'ins.
Collatiol/né.
Signé: c.U' us.
( A I"ell ivcs de (u ville, )
.
'
�-
56 -.
-
57 -
Le 28 décemb re 1756, Icportrail du roy . dOlllSa Majesté a daigné
honorer ces te \ iII e. a été solcmn ell cment pincé dans l'Oostel de Villt:
D\'eC les cérémo nies rapporlées dons le procès "erba l co nscn é dons
les nrchh'cs Cl enregist rées aux écritures de Mu Ollh'icr Cl Hazard ,
oOlaires, secrélaires de 10 co mmun auté.
A.rrivee et .éjour de Loui. XIV .
(ArchitlCs de 1« ville. 1" div .. 7- sect. CéréniO'lia{, reg. 3, pag. q61 J
----~.- -
Le sa med i 17 jom'icr 1660. jour Cl reste de SI·A oloi nc, abbé, le roi
Louis quatorzicsrn c, accomp agné de ln Reyne, 5 0 mère ; de Mgr. le
du c d'Anjou, son frère j de Mademoiselle. fill e do Monseigneur le du c
d'Or léa ns, sa co usin e ge rmain e; de Monseigneur le cardina l Mazarin,
mini stre de l' Es tal de France, Cl outres rJrinces Cl grands seign eurs
de sa CO UI' , a fait son entrée dons 10 ville d'Ail, et lemercredi sui \'ant ,
21 du rncsme mois, Mon seigneur le duc de Mercœur, go u"er neur
pour Sa Majesté eo cesta pro\'ince, est entré dans la présente \'ille de
Marseille, d'ordre de sadi Le Majesté, a\'ec enl' iron six mill e hommes
armés, tant de la garde du roi que autres français el suisses, sail 3
che\'al Que à pied, lesqu els ont prins leur logement par la l'ille Cl a UI
fauxbourgs, ct en même temps se sont empa rés de touLcs les portes,
co rlls-de-ga rd e c t pl aces de la ,'iIIe, ob partout ont po zé son corps-degarde. ct ledicl Seigneur du c de Mercœur aurait mis pi ed à terre à la
MaÎson Commune eL monté à la sall e d'i celle il au roiel fait faire leclOl'e par son secrétai re des ordres de Sa Majesté, portant que lesdicls
sieurs do Can dolle, Gueydon, Cousinéry ct Reynaud, consul s et assesseurs (t ), remeuroient leur chaperon cz main s dudi cl Seig neu r de
Mercœur, avec défense de ne plus s'in gé rer en ladiClC charge, à quoy
jls auroient au mesme in sta nt sati sfait, en suite du verbal faicl ,l)ltr
Mo Loui s Ue7.audin, secrétai re de ceste communaut é, es tant M, de
(lilles enl ré dan s ladicle Maison Commune ob ledi ct seigneur de
Mercœur, sui\'anll'ordre de Sa Maj esté, l'auroi ct establ y IJour go u\'erneur de ladic te ,'ilIe jusques à noU\'eau ordre de Sa dicte Majesté.
Despuis le lund y, 26- dudicLmois de jnn\'ier, ledi ct seigneur de Mercœur auroicl, par son unlonnanee, faiL crier à son dc trompe Que tous
les habiLan s eu ssen t a porter dan s trois jours, à pe)'n e de la \'ic, toules
leurs arm es tant li. feu quc autres, à la résene seulement des cs pées,
ti ans la tour de Sai nt-Jeao , et les rcmettre cntrC les main s de ecu ,:
( \ ) \' 0 ) .
le {J '
\' Ql "
l' _ 1r. ,
..
�-
58 -
-
qu'il comml"ltroit, li quoy le peuple ouroieL obé)' (1). Le diman cho
8- reburieT oudict an 1060, 8 esté crié ct foicl les feut de jo re de la
pail générale ent re le ro)' cLic roy d' Es pagne Pbilippe IV . Ell e mcsme
jour est en tré ollogé don s la ,'iIle clHiroo 500 Su isses ê pied. Le mardi,
10' dudicl mois de fcburier , est ,'cnu cn ces te "jl le nou\clle certai ne
que l\Ion seigneur Ga slon de Bourbon. du c ct 'Orléans, frère du dcffull l
( 1) A la sollicita tioLl ues adminis t r a teurs mun ici paul, l es a rm cs rem ises (u rc ul
re ndues pa r lesicur DauigllOlI, lic/llenant llour l e TOY CIL la cÎladelie dc ceste ville
elllelllCllQnt -colollel du re9imeut C/drambaud, cOllrorm 6men 1 il 10 l e ll re s u Ï\'a Il te
de Louis X IV, ad ress60 Il S, ,4 . /t, lIIolIselgucmr le dllc de JJlercaJlfr.
MOIl cousit), aya nt (re uu é 1.1011 do fè re re nu/'e a U;l; l,ourSeois cl ba hitants de
~ Iarse ill e l es a rmes q u'ils \'OUS o n t re mises au mols d e re lJur ie r do l'année I GGO,
en conscque ll ce de mon ordo nna nce du 2 1 d u dicl Illoi s, l esq ue lles o n l este
IiHées daDs les magasins de la citadelle do lI\arseilie. je \'OUS escri \llez ces le
le Uro po ur \' oUS d ire, qu'a ussilos l qu e \'OUs l'o urez reç ue, \'OUiares li fè re re ndre
les d ites a rmes susd itz bourgeois c l ho lJil a nl s, \'O U$ ad ressan~ l a despesc he
IIcctssalrea celu ,' q ui comlll a ndeda ns la dite citlhlelle, a fin qu' il ne s'r r e ncontre
a u c un e di((jcul l ~, ell a prcsentt.' u'esl a lltpas pou ,' aulre fin , je pri e Dieu (I U' II ,'ous
lire , IllOU COUSi ll , en S1l sa i n te c l d Ig ne ga rde , Esc r lpt à Pari s le X" décenlbrc
I GO~. Sig, LOUI S, c l plus IJII S; LETELI,IER.
CoJla!ionD 4! 11 son o ri gin a l par nJOY , co nsei ller ct ser r4!la ire,Je S. A, n., (j AIl
CC -1- ja u\'icr I GG3. _
(Sisno lu rc iIlisilJlc . )
( ./(J'clti"c$ de /a YilIc,
I n ùi\' .,
7' sec tio n A. G.
Ceremonial,
Reg. l ,
p. 70 -1 ).
I.e nOllllJre des a r mcsl'os li1u ~cs s'Clè\'e 1l 4,4ù5, don 1 3, 120 mo us qu e ts morollt
el gros, a rqueLuses;i se r(le nlill C, lt cro!' , il roue i e t tu zi ls (' ):
5 3 5 CO Dons d <! m v nt ~s ;
8 0 piq vcs,
Et iOO hallelJa rd es, Ilc rl uisancs et bas to ns fe ,' r(!s,
(Ut SU]/Tfl
p. 705,
•
(") Cc [u tau commellccme nt du X'" si~cle , aIH'csq u'o n eut e mployé la po udre (Al
li faire sa uter des mines et 11 l ance r des projecti les dans dc gros tubes de fer
ap pelé~ bombardCJ et canons, (lU e s'intl'od uisit , en France, l'u sage des armes a
leu pQrtatlves, don t sc sen 'ire nl qnchill es COrtlS d'infa nterÎe c l de ca \'ole r ie .
l es pre mieres l urent des tu bes en fe ,' lla ttn , nom més c(wons à main, comm o
[llus man ia lJles q ue les Grosses p i~ecs (l'a rUlI e r ie de cc 110111 , DelB homnH's l'or-
\.l: Ule
lut tl cco u\c rl e l'crs le lIull ou du SIl'cIe Jlrccéli cu t.
59 -
ro y Louis XIII es t mor l à Paris. Le mercredy , jour des cendres . 11
dudict mois de feburicT JOGO, en,'iron les 4 heures après mid y, lediel
seigneu r duc de Mercœur, go ul'erneur de ces le pro" in ce, Il: mis 10
~re mièrc
Ilierre pour la cons truction de la Citadelle o u Fort roy a l que
le roy entend faire sur la montagne appe lée l 'este d e jJfourou . prenant
,'cr5 le Faro , à l'embouchure du port de ces le vi ll e, CL tiré plu sieurs
a
toioul un ,le ces caliOIlS lII(lin c t Ic c lw\'alet s ur leq ucl 0 11 l'6talillssa lt, (Iu a nd
ou ,"O uloill e Urer ; o n le cbar gea it a\'ee des pi erres ou du morCea u x de fer, e t
0 11 lUe ttu it le f" u li la cbor ge arec u ue m~ c h e a llu lU~e , oins l (IU 'O II le Ilra liqu e
e ncore pour Irs pièces d e s iege,
La pesa nte u r des al' mes c t l'i mposs ilollité de le ur don ner J'i ncli naiso n cOIH' e na·
bl e, po ur a tte indre a ux d h'trses d islanccs , Cil re nrla ie nll e scr \'iee dif fi cile, c t 1..,
tir tI'ès-i nce rlain, On re m cdia a u IJre mier in coOl'c nie nl , e n di minu ant 13 lonIl ueur e l l'é p3isseur du tu be. c l ou second , e n a daptant à so n cen t re de gra\' ité,
deul ton rillons se n a n ! d'axe de rota tion , qui re lloSil ien t s ur u ne fourchette ou
croc, fi lce e lle- mê me SUI' un Iré llied : e ll e lu'i1 alo rs le no m d'arqlletnue ci
croc,
Ces nrrnu ne se r \'aie n t qu e dons les s i(!ges, o u Ilo ur la défense de Ilied ferme de
(Iuelqu es positio ns iml10r lan les da ns l n gl!crre dc co mpagne.
"crs 1480, on d imi nua enco re les a rque lJu scs de lo ngue ur c l d'él,aisseu r , Cl on
les e ncll:'lssa dans un /dtde bois; o n l, raUq ua il l'cxt rcmll 6 de cc f ùt, un e es pêce
de croSso I)our les a pllu re r à l'~ p a u le qu a nd o n lira it ; mllis le poids de l'a rme
enlp(!cll a ll t de l a mettre e n jOlie sn ns a ll1Iu ;, on sc se n oi t d' ull o béquille o u
loul'cllet/e, S UI' Jaqu e Jle on appuyait le lJout du ca non , lorsq u'on l'o u lait tire r .
On r ajo uta un Imss in cl pri:s de la Ju m l ~rc, qu 'o n pe r ça a lor s SUI' 10 cblo, co
commu niqua nt toujou rs le feu il l'a ul or ce, al' ec un o mèche 3 1IuU1~e {(u'on Ilort ait
tJ la ma in.
Cetl o a l' llIe, f e ndu e plus commode, del'inl a ussi plu s co mmun e da ns les a /' mces
fran ça ises, ,"crs la fin du rè:; ne de LOuis XII (Al.
I.a diffic ullC de \'is('r en mettan l Je feu tJ lu c ha r ge a ~ ec l u m ai n q UÎ te ll ai t la
mèche a ll u m4!e, ta ndis qu e l'aut re ass uj êl issai ll 'a rme il l'é pllule, nt e he l'eher l e
mo ye n de I,orter Je fe u tJ la ch arge li l'ai de d 'un m (:ca nis lll e, c t o n r panÎ nt de
de ux ma n ièresdi trc re nles da ns l es pr em ièresll nnêes d u XV I s iècle.
Un de ces mcea nismes consistai t en un e pt'lile foue ou NIl/il ,l'acier, can nelé
da ns ~o n pourlour, Ill llcu so us l e bassinet doot il Jl c n ~ tr e le lo nd au milie u
de l a poud re d'a morce. Cc ro ue t , tra\'e rsé à so n centre par un alO q u'o n peu t
fai re to urn e r ,;) l'aide d' une manÏ\'elh!, étai t monté, a u moyen d'u ne chaine tt e,
(\) A celle opoq ue, )alllajcul'e pa rti e d c l'infan te rie ~tai l eJ\co re 3 rlllce de
piques, lLalle lJ31'Ms, pertuisan nes, ar!'s e l a rbalHesi la ra" alerie 31'ai t pOUl'
a rme ta la n re , l'a rbal c te c l le sabre .
L'a r ce ll 'a rlJalcte l urent e n usage dans lesal' m ~eS J u S(lu 'c n 1500 " t les I,i qurs
o nt s ubsislê j usqu'aul derni è r es a nn Ces du règne d c I.ou is XI\' , t'poque 011 1'0 11
co m1tle nça il sc se n ' ir de l a ba)'o lln e lt e.
Un Ilers de l'i nfa ll te rieClai l encore a rm 4! de pi tt l/l'S t' Il 1iO:I, flu a n,1 e ll es ru!'!' ]) t
e uti ~r(' lII e nt a t!O li .:s e n France,
••
�-
60 -
CO UI)S taot de boites Que de mousquets. Le fOY, après aroir esté de ln
v ille d' Ai l à la Sa inte- Bau me. Th oll on, Yêres el a ut res li eul de ceste
pro \' ince et relourn é dans lod icte ,ill e d'A il, scro icl d' jcelte venu cn
ceste "il/c, accompagné de la Rey ne, sn lU ercj du duc d'Anj o u, So n
rrèrcj de Mademoisell e, sa co usin e, fille dudi cl feu se igneu r le du c d'Orléans j dudict seigneur ca rdin all\l aza rin j do Messieurs les prin ces de
Il
oon tre l'odion d' un r ('ssorl ; on preiSll nt lu detoll ta, on fai sai t éch oppe r 10 CI'lI li
'lu i retenai t le l'ouet bolldê, 1'0 roue t foisa il alors Ulle demi- rêvol ullo n sll r So n
ai l', ct IIU son rro Uellll!nt contro une COml)os Hion IUClolliquo ( rO'I' et an ti moine ) tenu e en lre Ics deuI mâchoires du chie,1 (A) (IU'OII allO Uait s ur la roue ,
flV::all t do !::aire partir la dôtente, il Ilrodui sn il dcs Nincellcs qui en flam maie nt
l'ameree ( a),
Celle espèce d'a lill o tu t alors nomméo QI'qlltlnl$c (i, rOI/cl; elle !u t assez allégée
pour pou\ol r Mre m ise en joue, sa ns poin l d'a ppui 11 l 'e llr ~ llI i tè d u conon , les
dl!UI mains d'ailleurs IJo u\' onl en s UjlpOrler le (loi,ls ,
Peu de telli psap rils (\'ers I b45 ), on fit des a r1Iu(>!Ju ses a rouet !Jeaucotlp pili s
Ile lUes , mo ntèes s ur Hils, mois so. ns crosses, sc Uraul il. bras tendu, 11 l'usage d(>
la cavalerie; elles Ill'ireoi le nom de pi.stoles ou 'Iis/olets, de pistoye en Tosea n o,
ou l'on fab ri(IUa les premièr es,
On fil ensuitedesa rquchuses mo ren nes, dont la el'osse Irês-reco ur bée s'n l'pII)'oil su r le milieu de la poilri ne; on les appela , pal' ceUo 1'3isOIl , poU,'inals
ou pdrinals. L'in fanterie clio cavalerie Cil faisaien l usage,
I.'a u lre llI ~co lli sme, pour enlJOrlllller la cha r Se, Nai l beaucoo il plus simpl e:
c'étai t une pièce alll>clêe ~crpcn (ill, (l ui , toisa nt hascule au more n d'tlne déten te,
l'cnait pori cr S ll l' la poud re d'a moree un bou t ùe mèclle all umée q ui é la it co n/ euu
]lur uno vis ent re l es m(aehoi res d u sC rjlenlin ; on (n 'ail soin d'ou" r ir le cotlvrcwusir.et ava n t de pl'esser l a délento; cc (,o lH' re- ba ssi nel eta il ;) cou lisse ct
ga rantissait de la pluio la l,oud re d 'a morce, ou l'elllpècllOi t de lomber, q uand
on amorçai t d'al'anco.l,
Celle nouvelle arme , d'u n ca libr e moind re que celui d(>s arll uelJu scs, et plus
facile:' fabr iquel', del' in t (l'un usage plus Ijll nêral q ue ce lles-ci , c l les remplaça
mème e nllère mcnt dan s )'Infanterie, ,'c rs le co mmence men t du XVII siècle ,
Elh! pril le nom de mou.sqllet li miche, ou si mplement mousquet, ct l'esta en
usage j usqu 'en 1 G80, êpoqu e ou l'o n a rm a tic fu sil s qu elqu es co rps d'dite ;
elle ne fut entiè rement s upp r im l>C qu'en 170:1, lorsque to u le l'infan lerio r eçu t
tics tusils
(A) On donna le nom de clliln il eetle pièce , llrèson tan 1 (Ieux macllOi res, Jlal'
un e sorte de rcssemiJlance nveelo gueule de ('c t an imal ; on a eonserl'é le m ~ lIl e
nom à, la pièce de la lllo. line d u rusH (illi Ilorte la pierre à reu.
( Il) Ton tes les plat ines a rouet n'é laie n t pas ex:letelll on l eO ll foJ'lll eS au w ude!e
fJu 'on \'icnt de dêcr il'e; clics ,'oriaicnl rnlr'eJ1es dons quelques 1lll l'lieS, III\li ...
daus le rond , le srs t è H1 o~ t oi l loujo urs le mêmc,
-
61 -
n co ufOr l cl de Cont)' ct a lllres pr inces cl pri ncesses, g rnn ds
s e i g n ctl r ~
cl dames de la CO llf, Cl faiet. son entrée le mordy , second jou r de
m a r ~,
aud icl an 1660, envi ron les q ual re he ures après m id )', esta nt en tré en
ca rosse pOT la brcschc qne lediet seigneur de Mercœur fiSL foire qu c lflu es jo urs après qu 'i l Cus t fa ict entrer lesd icts so ld olS en ces te \'ille il
la por le Roy al e (t ), Le len dem ai n, 3° dud it:l mo is de m ars, jour de la
r,
Il Ycul de ux espèces de mousq uot s: cel ui de plac(', du eol ill re de 12 il le , el
('elui do Ctllll l' i! s no, de 2011 22,
LO 6o vol crie eQ nsC I'\'O les tli slol ets a rOll el ; les car nbinie rs cIII'ent des ea:'3bines l'o )'(oes 1) r ouel, ain Si (IU ' UU O eOJlJ po gnie Ilor ChtHIUe rêg imenl de
cA\'a lerie.
1.0 dirneulté do ch3 1'ser ce llc dern ière cS lfêce d'orm e, fil renoncer a so n uS3gC
Ilou r 13 c;u'nlel'ic, ct l'on ro lir iqua de petits m o u .;qu e l ~, (lit s mousq/ll!lOIl$ ft rOIl('t
(A) qu i l'elll lllacêl'en t les ra r ab inC's.
Tetl ('s é taienl . "Ilrès trois sÎt'clcs qU'O D s'en se rv ait, 105 arn;es il reu Ilo rtoli \'(,5
rll usoSr d ons I('s a rm èes fran ço. ises, lorsqu'u no lIou\'cll e invent io n \ int
('n ehan se r la fOrlllO ct le m lica nisllI o, cl en fit almndon ncr l'('milloi pour celui
du rusil Co),
Au ro uct, il l'o rq uebuse, q\li dem andai l Irop de temps ]lonr l'Ol'nH!r , ct au
serpent in du mousquel, (Ini cxigc3 i1loujours une mèc he nlllllll l!(' près lu pondr.::
d'nmoreC' (C), on s ubst ilua l::a f,lnUnc, uenIJflc de ces (leux IIl CO IH'ênle nls,
I;O l'me il loquelle on l'o;la llta prit le nom de fI/sil de celui dl) pi clTe fi rell
(Joci le en îl Olien); don t eSl arlllé le chi en , ct (lui, lia i' son riJ oc co nll'e la
boiterie, pl'odui l les Ni ncell èS qui enflamment l'amor('e.
Mols en dor, nont Iles al'mes à feu 11 Ull O parll e de l'inran lerle, on en :nail
loiss6 un tie rs arm é dc piq ues cl de s poli ions, pOU l' con server l'a\'o nl age des
nrmes de llI ain co u l re les choJ'ges de C3 1'0 1(>I'ie; la bafOlwetle, du nOI1l de
/Jl/I)omle, oil l'o n raiJri(jlla les ]lrc m it'I'('S en 1 G7 ! , J'elll illaça avant age use ment
ces arm es d'hast, (l ui (u rell l e nti è remen t S ll(lllrim ~es do ns les aJ' mécs rl'o nçll isC's
r n 1703 (D).
( Extr ait Ile l'In$lrucliolt sur le service etc l'artillerIe Ila r lI ulol. - l'a rIs, magimel , 18/3,3 ' édition, - P. 18 s ui\' , - No us devollS la ('ommunicalÎon de ('e
lI\'re, assez rare aujourd' hui , fi l'ol,li gea nce(le i\I . ;'ro ~ !)er fimr, agr nl s peci al
,le la règ le du Jlesa ge, jaugease et IlIcsurogc ,)
( A) ta e;'I\'olcrie conscna les al'Jlles fi rouet , 11 couse de la dlrneulh' dp porter
la milc h(' aJlu llHlc,
tU) t es ca no ns des arqu ebuses, mousq uets ct fu sils, 111 r('nl toujours en rt'I'
lorg/! , comille on hl prali'lu e enro re aujou rd' bui ,
(c) Cell e mêehe a llu mée trahissa it d'a ill eurs les embUSCAdes cl les mnrrhcs t1~,
nuit; le besoio eon llnu el d'avoir du rcu quand on \'ou laH sc S(' r\'irdu 1ll01l Sq ll l'l,
Nait encor o un autre inCO Il\'éolcu t.
( D) Les offlcl crs et sous-o rn ciel's eOlls(>I'\'t' rCllt le SI'ontOIl.
CI ) Elle il ia il silu êe nu commC'ilrelll ent de la r uc des I;al,res, du eMc du CO III' ~,
\ ' 0 ), le 1er \'0 1. , l', 147 ; le b " 1'01., JI. 4 1 , 11 8 , 207,220, ü l 8, 522 rI 5:.10.
�62 -
-
63-
my·C8 re:!:IllC, le ror es t. allé à la pesche des poissons 8\'Ce les Preudhommes au li eu d iCl de l' Auriol ; le sa mrdr 6 - dudicl m oys c~ l allé
voir le chaslelUl d'Ir ; le lendemai n . 7· dndict mois, jour du sai nt di manche. le co nseil des trois ce nts du Sort (1) Il cst~ assemb lé dans la
Mai so n Comm une, en prézancc du sieur de Mercœur oà n esté raiel
leclLlre des lellres pate ntes de Sa Majes té , portont ré"oc8 lion dudi cl
conseil dll so rt . ct nouveau co nseil de soixan te personnes bourgeois
el marcha nd s de la "ille, Ics genti lshomm es CJ:C I'J 5 d ud icl co nse il ct du
chaperon, oya nt cslcu sieurs Jea n de Forges Cl Loui s Gardanne, éc he·
vins. In- Anlhoine Gro s, ad\'ocllt.. assesseur (2). Et encore, ledi ct. se igneu r de Pilles . Paut de Forlia (3) • a esté créé ,'isu icr el gouve rn enr
de la ,'ille, et li lïnst8nL so nt entrés en elercÎ<'e de leurs charges, et le
lendernein lund y, S" dudit mors de mars, le roy , arec toute sa conr,
est sort)' de ceste "ille pour aller d'a.bo nd ant à Aix,
( Archives de la ville, lr" division, 7 " ,~ecti on,
Cérbno'lial, reg . n, 1, p, 672 et su h'.)
1
1
•
I I) " ')y. le
f)<
1'01. ,,_ 400,
(2) VOf. le S·yol. , p. l e;.
(3\ Yilf. ICI
..
,or "01.,
p . 47 1 ,
A.nivée du Duc et d e la. Duobuse d e Tosoan e.
Le 6 juin 1661, seco nd e feste de la Pentecoste, Messieurs les éc h e~
rins a)'8nt esté odverli s et le motin , que ladite dam e debvo it ar ri ve r le
soir, montèrent li cheval immédiatemen t, il une heure nprès midy,lnec
M, le comte de l\I érilnill e, lieutenant du roy en ces te province, cl
1\1. de Pilles, gou\'crneu r \'isuic r dc la ,'ill e, suiv is de plus dc trois cents
senLil sll omm es ou bou rgeois qu i les acco mpa gnèrent. ct allerent au
renco ntre de Madame la princesse qu 'ils treuuère nt en\' iron trois quarts
de lieue loin de la ville dans so n ca rosse; la portière duquel feus t
abbatlue à mcsme temps qu e le se igneur comte de l\IériO\'ille , le se i~
goe ur de Pi lles el les seigne urs écbe\'ios qui rl\'oient le chaperon sur
le dos mire nt pied li terre, eL là, le sieur aduoclJt Chomel, qui faisait
la ronct ion d'assesseu r de la ville, atten du que le sieur d'Oraison , assesse ur, estait député il Pari9, harangua lad ite dame; la harangue fini e
tOIlS remontèrent à che,'al el \'inrent en diligence à la ,'ille, où es tant
arrhés, le se igneur de l\I ér in vill e s'e n alla il son log is et le sieur de
Pilles a,'ec les sieurs éehe\'in s elle sie ur Chorne l, D,'ec les capitaines
de quarti er, avec un grand nombre de peuple , !'attendir('ntà la porte
de la ,'ille où ell e fe usl haran guée une deu :desme rois par lediel sieur
de Chomel , en robe noi re , lesdiels sieurs éche\'ins estan t en robe de
dama s cram oisy, attendu!J r('s te de la Pentecoste, en lui oO'rant ledais
qu'el le refusa, ne \'oulont bou ge r de so n ca rosse dont la portière avait
esté abattue pendant [a secon de Il ara ngue au ss i bien que lors de la
première, et cc, durant qu'un nombre infini de boilles retenti sso it sur
les murailles de la " îlle; ct estant ladicte dame arr Î\'ée cbel elle. lediel seirz: neur de Pilles a,'ec lesdiCls sieurs éc he\'ins. occompas nés de
tous les officiers cie la ,'ille, reurent la sa lu er Cl ledie l sieur advoeat
Chomella harangua, ou nom de la ville, pour la troisième rois.
l~ e lenJ emain, jour de la derni~re reste de Pentecoste, le seigneur
de Pilles et lesdicts seigneurs ~che"i n s au mes me équipage et compagnie que le jour précédent, acco mpagnèrent lodi cte dame Hl'entrée
dr! port el au balcon qui est hors la tour de Sain t-Jea n qu'ils avaie nt
rAit parer de riches tapisse rie s et carrea ux de "elours, par où clic ,'il
entrcr toutes les gallères de Florence, en nomb ro de neu r, 1rès-richement
o rn ~es de plusieurs ~ rand s estendarls de damas el d'o utres cs toO'C$ de
�-
61 -
SO)' C de di \crscs cou leu rs. eS lan \ toul es en rell por le grand nombre
de co ups de co non, p ~ ri c r s Cl mous qu ets qu 'cllc!= lirèrent: ay an t , l es~
dicLS seigneurs de Pil les ct seigneu rs échev ins, assesseurs ct ca pitain es .
aucndu le seigneu r prince Mat hias de Tosca ne au so rtÎ r de la gallère
où il reut harangué, au nom de la ,'Hie, lJor led iel se igneur de Chornel j
le lendema in des resles , lesd icis sieur s Eche, ÎII S, cn simple chaperon,
a"cc le se igneur de Pil les, le seigneur de Chomel Cl les capil aincs de
la ,ille reurent sa luer le ~c i g n c u r pri nce l\l ot hia s à so n te,"cr Cl il fOllSI
haran gué duront une demi· heure par ledi el s ieur de Chomel. L 'ap rès dtncc, Icsdicts seig neurs éc hev ins cm' o)'èrCnl les prése nts à lours
A Ilesses.
t
•
Lc j cud i, leu rs Altesses \ oul ont parti r , les sieu rs éche \ in s, aya nt.
réso lu leur mre un prése nt Cl lraordin aire, députèrent ," crs Ma dame la
Prin cesse ledi cl sieu r de Chomel pO lir sovoi r il qu elle ga ll ère il fa ud roit po rte r les préscn tes i luy aya nl esté répo nd u qu'e ll e le pri ait les
pOrl er il celle du pri nce l\l at hia s, ccla fut clécuté ponctuellement, car
ap rès que les ga ll ères reu rent sor li es du porL toules en fe u el arm ées
des mesmes bandNolles Cl dOlll as Que 10 1' 5 de leur entrée, ledicl se igneur Chomel, acco mpag né de sepl ou Imiel de ses :unis feust aux tl c:où les gallè res 3voienl mou ill é J'ancre Cl offrit ct I)résenta le présenl
de la ,'ilJe au seig neur prin ce Ma thi as Quï l harongua une tro isicme
rois.
La réception du di ct seigneur de Chornel reust assez solemn elle, ca r
le se ignenr pri nce Math ias IÏSt ollumer six, grands flambeaux bl ancs
portés par .!O ix de ses estafie rs qu i sc port èrent sur l'éclwll e de la gal 1ère où un gentil homm e dudi ct seigneur prin ce "illl receyoir Jedi cl sieu r
de Chornel, à l'entrée duquel do ns la ga llère on lira cinq voilées de
ca noo,
Le prése nt feUSL très-co nsidér3ble, car il feusl de
Six "eaux ,
DOllze gras mOU lons,
Trente - six poulets,
T renle-six coqs d'i nd e,
Trente- six paires poul cs,
Trente- six paires pi geo nn ea ux,
Six cantin es d'e xcell ent ,'in,
Deux de Rossoli,
Et deux gros ct grilS bœufs pour l'équipa ge;
-
65 -
et COlllllle le tout reust entr6 dans la ga llère, après 1(\ co llation que ledicl se igneur prin ce doun a oud ict seigneur de Chomel el il ses ami<;
qui "lI \'Oienl acco mpag nt, il reust reco ll(luit j usqu es li l'esche Ile de la
ga l/ère I)ar le mes rn e genti lhorn me arec le mesmes fl ambe3u x qu i
l' ln'oient reçu, et saloé d'a ulres cinq \'ollées de canon : s'eSlant le lendemoin m3tÎn lesdi cles gallères mises à la l'oile pour l' 'talie,
t.orsqu e moda rn e 10 princesse de Toscane , inl en cetle , il/ e, co mlll e
ell e estoi t cond uit e por modame la du chess e d'Ango ul ème. lesdi cts se igneurs de Pilles Cl éc be\'in s (i re nt solu er Ifldi cte dame d 'An so u l ~ m e.
laquell e feusI Il3 ran gll ée, 0 0 nom de 10 \'ili e, pa r Je sei gneur a"ocal
Chorn el qui raisait la fonction d'osse!:.seu r j plus, rCust enroyé le présent ordin oire,
( A "cMve$ d e la ville , 1 r. d Ivision , 7" $eCliOfl , A. G .
Cirimon ia l, reg, n, 1, p , fi;!:) et suh',)
' J
"
.
'
�-
GG-
-
67-
Arri.ée du vice ·roi. de Serda igne .
Le 22 du Illois d e SCIJl cIllbrc t1362, est orri\'é don s le porL trois ga-
A .... ivée et séjour des duc. de Bourgug o e et de Berry.
lères d ' Espa gno pOr lJ nl le prince Ludo\' ici , tl Cp,'e u du rcu pape,
allant pour l'iee-roy en Sardai gne i Monsieur de Pill es, go u\'crnenr
\' iguief , 3\"ec Mess ieurs les éehe\'lns . "onl le vis il er dan s la ga,lère
patronne el lu)' ron l présen t de 12 boil t'S co nfitures, de" douza mes
3 JUAn s t iO t.
Oambca Ul de tab le Cl de 12 bouteilles d e \ in .
( ..lrchitles cie la dl/e, 1re di v" 70 sec tion. A . G .
rére"monÎal , re g. 1, p. 659.)
\
De par le ro)'. Mo nsieu r le marqui s d e Fonille de Pill es, chevali er
d e l'ordre milita ir e du f Oy. lieut enant de Sa Maj eslé e n PnH'cncc, cber
d'esca dre des galè res d e Fra nce , maréchal d e ca mp des arm ées de Sa
Majesté, go u"ern eur ,'iguier de la ,ille de Marseille, et Mess ieo rs l e~
MaÎre e t Éc he\' in s de la même ,'iIIe.
,
J
Comm e il est de nOi re de voir de re ndre, aul a nt quïln ous ~e ra possible. l'entrée d e nos se igneurs les pr Înces le d uc de Bou rgog ne cl le
du c d e Derry en celte ville, la plus m ag nifiq ue (1 \I'i1 sc pourra. ct de
recherche r avec soio tout cc qui pe ut leu r don ner des milrqucs de n Ot re
zèle cl de la j oye publique,
C'es t pourqu oy nOlis in\' Hon s les prin ci pallX chefs d e famille de sc
rendre à J'H Ote l de Ville le jour de leur arr ivée, pou r aller arec nous
les rece "oir hors la porte Roy al e.
---
Ordonnons à tO ntes pe rso nn es d e que ll e q ual it é Cl co ndition Qu 'clles
soient, d e faire ba llier le de,'a nl de leurs maiso ns. d'en faire enl eyer
les pierres et d éco mbres, ct d e les tapisse r le plu s l)rO prcm cn tqui lenr
sera poss ible , et cc aUl r uës où nos seigneu rs les pdnces passeront.
donl il s en se ront are rtis par le trompette : leur fai sons d elTenses et à
tous les marchand s boutiqui ers eL aulres IIrtisa os de len ir leu rs boutiques ou" ertes ct leu rs ovans abattu s, pend an t le séjour qu ' il s feron t en
celle ,'ille ; leur enj oignon s d 'i llumin er IO Ule la fasso d e de leu rs mai-
•
sons, sço\'o ir : ce lles du Cou rs. depuis la port e Royale jusqu ' ô la por te
de Rome . el d e to utes les a" enu es des aulres rues qui y a bouti sse n t, le
soir de l' a rri vée de nos se ig neurs les prin ces, el d e toules celles du
port de l'un etl'aulre q uay , ct de tou tes les 8"enu es d es ru es qui y
aboUlis.sent le soi r do l'illumin ation des ga lères. el d 'allum er auss i un
fcu dcva nllcurs portes j ct , afi n qu e pcrsonn e n'c n ignore , nOlle pré-
'1 · •
.'
..
�-
- 68
ra Il'I.e, publi ée à so n de \rOmilC el cry public,
cl
scnl e ordon n'n ec se
.
.
fi
ell
e
dan
s
Lous
les
endroits
el
ca
rrefour
s
de
cettc
\'Ille.
mise par a
'
A
~lorsc il1 c,
ce 3 marS 1ïOt .
69-
100 I)O IS de 2 douzènes Cl demi fo nl
2tsO douzè nes.
100 pOIS de 2 d ouzèncs
100 pOIS où il )' en o\'oil entre tou s
200
122
300 pots à feu plus pelits font
:Sï2 douzè nes se rpent.
De plu s, 16 ,'ases de fl eu rs ga rnis de
FORVII.LE .
COUSTAN , éche,'in .
MART IN, ~chc,' in ,
JOUR DAN , échevin .
SIGAO )) , échc\'in .
SI'C tiQll . )
poches o u poquets
pétard s et tri c- Iracs o u ga rrots. foisa nl512 poches li un e douzène el
dern y seq)enl eRllx font
Les 300 petits pot s cy- de\ on t
Les 620 gros pots
TOUS les serpentea ux fo n t
(.ü clli-ves (je la v ille, I rQ division. 1r e
id .
cho cun s remplis d ' une douzène ct. derny de seq le nt eoul , de que lq ues
Par Messeigneurs:
Signé, J OSSI N.
lre nte~ d eul
id .
768 d ouzèr. es.
572
id ,
2660
id .
qOOO do uzènes .
A US sols la dOllZène les un s porla nl les aulres, montent 3,0001. s , d .
Il Y a\'oit encore 5 1 ~ pelits pétard s pou r ga rnir les poches des ,'ases, un por poc he, à 3 sols la pièce. montent.
76 16
De plu s, 200 douzènes tric- tra cs ou garrots pour le5-
,
9
~I,\ I\ S
1701 .
1
Etal des pièces d'artifice faîte s par les ::.o ios du s ieur Manin , s lli~
"ant les ordres de Me ssieurs les Moi re cl Echc\' in s , pour le feu d'arti -
130
.ft
1)
les péta rd s montent seu ls à qu inze sols la pi ~ce. . .... . . .
120
"
1)
fi ce ti ré le 9 m ars 1iOl , cn présence des ducs de Bou rgogne et de fl errr :
De plus, 48 roues de feu rep résentant la fi gu re d' un soleil, sçaro ir: t r e n te~ d e ul s ur la ba lustrade el seize s ur la
Premièrem ent,
\1 v noît s ur la première cornisse, ou · dessou s de la bal ust rade des
plu !1- hau te co r nisse, ga rnies, les unes de s ix fu sées el les
autres de h uit fu sées, à s ix livres la pièce, m ontent .. . . .
arcs de triomphe qu'on a"oit co ns truits, !'S 'l0 pots à feu des gros, s Ça,'oi r : 130 pour chaqu e fassade, ga rni s les un s de s i ~ d ouzènes ser-
De pl us. il r avoi t 65 u d ouzèncs de fll !1-tles m oi lié coe f~
rées , moit ié à pot d ir isées et di s p e r sl;t:~ C il 88 cai sses.
co mm e cnco re ISO d ouzènes pou r le premicr dépar t,
peOle8 uI de toute grosseu r, le~ autres pOIS de quatre d ou1.ènes et le"
autres de trois, e l cho cun desd it s pots ayonts so n lance il feu.
De plus , il '! avoil100 pots de la nl es me gr osseu r su r la co rn isse
plus haute, d u cos lé q ue nos seig neu rs les pri nces es to ient logés , fai sa nt
en lou t620 pots ga rni s loul de mes me, 5ça \'oi r :
200 pots de 6 d ouzèncs font 1200 douzènes serpentea ux.
•
dictes poches de \'ases • .l Quin ze sols ra dou z~ n e, m ontent
" r a\oit eocore, tan t Sur la corni sse d'en hau t que s ur
10 balu s trade , 160 g ros péta rd s D. r ec cha cun son lonce à feu ,
200 pots de 1,.
id.
800
id .
id .
22.0 pots de 3
id _
6ÔO
Id.
id -
10 ca isses
10
id .
20 id .
10
id .
34
id.
id .
,
288
)1
..
sça\'oir:
fu sées de 8 doo1.ènes chac une font 80 dom:.
id.
7
id .
id.
70 id.
id .
6
id .
id .
120 id .
id .
id.
5
id.
~ O id .
id .
4
id .
id .
136 id .
i<l .
id .
36
id .
144 id .
•
..
88 caisses , sçaroi r : ts2 à l'ent our de la ba~
620 pOIS fo o t serpentca ux
2660 dou zê nes.
De plu~ , s ur la deux ième plus bou le corni ssc, s ur Ics au lres fass ades, il r a \'oiI300 pOIS à feu plus petits qu e Ic!' autres ga rn is tou t d e
mes me a\cc r ba cun 50n lance à feu, s( B\oir:
Iu s lrad e el 3G au plu s hau t j de plu s, 50
dou zèncs l)O ur le premier départ. ..... ,
50
id .
T outes les f usées font. ..... , .. . . , .... 650 dOll z.
---
A rC l )QrUr . . ..... 1. 3,634 1G s .d ,
. ..
�-
-
70L.
S.
1. .
D.
n "port. .. , ....... . . 3,034 16
Lesqu elles ù sis liHes l1i douzènc. les unes Ilorlon t s ur
0
.. ...
les autres, mon 1cn l ... . ...... . . . . . ....... .. .
'... 3,90
1ance:.- a. rcu , tant pour ilium mer
Il y (WOil enCMt' "().\D
:. :.
..
})
»
loulle feu que pour les gros cl petits pots a feu, les gros
pé tarùs, les roues de fcu, solei ls ou girondoll es et outres
sçtH'oir :
illuminations,
Pour les gros pOIS à feu ........ . ü20 lanccs à feu .
id.
Pour les petits pOIS.... . .. .. . .. . JùO
id .
•
12
Pour los pocbes des va ses . . . .. '.
id.
Pour les gros pét31ds ...•..... ·· lGO
id .
48
Pour les roues de feu . ... . . . , .. .
• 00
id .
.
sols la pièce 1 à •...•• . ...•. . •.• , .. , ... . •.•.... . .' . . • '1,020
De plus, les seize \'8Ses de fl eurs, trnaillés de plU Sieurs
pièces de bois, cercles, garnis d' un grand bouqu et de fl eu rs
naturelles et art'fi ciell es a\'ec sa cou\ crture Cl gar niture de
ca rton pei nt, fa isa nt la figur e d'un ,'ase, à 9 li,'. la pièce,
montent à • .. •.•....•.. . .. . .. , .. .. ... . ..• . •. . . , ••. H4
II r a\'oilen co re 620 pOIS à feu de car lon a\'cc leu rs co u\'ert s de ca rlon et cu lot de bois, orn és Cl embellis des armoiries du Roy e l denos seigneurs les prin ces, à 1) so ls la
pièce mon lent li ... ... ..... . . , . .. .. . .. , .. . .. . . . .. ,. 155
Plus, trois cents peli ts pots à feu ga rnis tout de mesme
60 "
des armes du Roy. il 4 so ls la pièce., .... .. .... . ... , ..
Pour les 5 12 poches ou paquets des \'a5CS pour conte nir
25 12
les arlifices. à 1. so l la pièce. ,., . .. . , . ... " . . , ...... .
De plus, 200 lh', mècbes poud rées pour illum iner tout
le feu et les pièces en pa rliculie r, à ilS sols la IiHe.... . . . 150
"
»
,
l)
50 »
8
~,
147
(1 ) La Ilommun o fit faco au Ila)'ement de ce lte somme au mOTe n de
.
" "
8
Oaus le dtHail d l! la dépen!'c faite à l'occasion de la "cnue des princes
de Dou rgog nc et de Berry à Marseillc, lli qu ett e ne s'élève pas à moi ns
de !SlS,800 liv . (1), nous a"o ll s remarqué les articles s UÎ\'anlS :
11 jan,'ier. - A Jean Garauaque, sculpteu r du roy , li comple des journées el autres choses nécessa ires pour la peinture des
arcs de triomphe et feu d'artifice donl nous l 'a u o ~ s prié
d'avoir soin et de fai re exécuter d'après les plan s et
dessins qu 'il a dressés à ce l effet. .. .. . . ...... 600 ,.
27 jarl\'ier. - A Fournier, maflrc dore ur, Ilour a"oir doré la bordure
du tableau représenlant l' entrée du roy Louis XIII en
celte "ille . .. , . ...... .. . ... . ,.. . .... .. ..... 1301.
17 fê"rier. - A Gra ni er, brod eu r, pour le pri x de cinq manches ou
écussons aux armes de la \'ille, en broderie, pour meUre
s ur les manteaux de nos ,'s lets lors de l'arrÎ\'ée de noS
seigneurs les princes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 22!:S 1.
2'. fénÎ er. - t\ Legay, mahre de l' académie ro yale de mus iq ue et
opéra (2) à compre des 3,000 Ji" . promi ses pOlir les
" "
11 " a\Oil encore taO cou,cns dc ca rt on pour les caisses d~ fusées en a)'anl rechangé quelques-u ns à cau sc de
la plasse , à ·10 so ls la pièce ................. . ..... . . .
l'lu s, 4 grands cou\crlS dc carto n pou r Ics 4 grand es
ca isscs, à 40 so ls la pi èce . ................. .
A r Clwrler,. '
8
r •
Compt es trésorai res . )
" "
1
1) ,
( Arclu'ves de la. ville, ge divi$iol! .
2 ,Or.0 lan ces à feu.
t es deux mill e quarante lances à feu montent. à dit
1
~ .
R eport.. . . ..... .... 9, 117 8 0
De plus, pour le pa llier, jour nées d'o unÎcrs pOil l ' co ll er
ct boucher les fcnl es cL j oinlures des caisse des ru sées . . .
30 )) II
De plus, pour :'OU5 les ai s, pour lOti S les dépa rlemens
des pOlS à feu, fil s de fer gros cl peti ts, pour tous les QU\'rages el pièces en parti culier, pou r les cl ous cl autres
fournitures ..... , . .•...... ,....................... 100 » »
Tota l ... . ... ,... 9,2ï7
Pour illuminer les.$ fassades de feu
et les figares, ..•....... ·· · ·· ·· ··
71 - -
"
G,OOO Ii,.,
'Iu'ette put distraire de ses recetles ordi nai res et de Ira is e mprunts autorisés .
(II/ denier villgt . par Lebret. inlendant de Pro\' enee, slH'oir. le premier de
!!6,OOO L•• contracté en j,lIlYier, le seCo nd. de 10,000 L., en fé\'rier, elle ll'oi~ ième , de 14.800 L, e n orlobre, 170 1.
(2 ) Le théâtre s'éle\'ait a lors tl la ru e de la lIcU'IC"·lle . laq uelle com munique de
1 ~·"'I. e de la Logo t. la place d es Augl/.stilles.
Vùid eOnllU Eln t la Stntistillfe du d dpal'l f: lIICllt des IJo llcll cs -dll - III. {me (A) s''::l1!I'illl El au sujet d u th M t rc de la l' UC d c la Re) li arde, 10111 0 3 , Il. (Hl 1 c t suh' . ;
(A) Ma l·scille. - Antoino Ricord, im ]lri m Cli l' du
l/OCCCXX" I. _ ~ \'01. in-1 " a\'ec at las in_r".
nui ('1 de la l'I'Mcr turc.-
,
.,
�•
représe nt at ions
el o rn em cuts fJu 'i l s'cs t
obli gé
de
raire à l'occas ion de l'ar rh'éc de nos se igneurs [cs prin -
ces . .. .. ... .. .. . .................. ··. · · 1,lSOO 1.
2 mars. -
22 I1n il. -
A Roye r. pour 6 Qu int ino'! de vin m uscal pour les prese ~ l s faits à nos se igneu rs les prm ces . . ,.' .... , 1 ~1 1.
2i ani!. -
A Dit- Il ourgo f el, V- Jura m y. po ur r ossoly eL lin mu sca t
A J ea n T il lon, rorço t sur la ga lère la Favorite, pour mil le
lantern es cn papie r pOU f éclair er le CO UTS lorS de l'orri-
, ée de nos seigneurs Ics prin ce!'.. .. . . ... . . .. .
1~
30 t.
m ars. -
Au:c: \'iol'l ns qui ont joué li. rH Otel-de-Vill e el Sur le
Co urs tnrsqu c te fCII d'a rtifice a été liré. . . ,. .. . tH 1.
'2 1 mars. -
Ali s ieu r Gros, t' 3pÎloinc .. dc la co mpa gnie des j euIl es
en fants qui sont alléo;; olH lc\'a n l d e nos seig neu rs Ics
pr inces, pour le rem bou rsem en t de cc qu 'il a payé au,;:
tambours Cl j oueur s d e corn elllu se ....... . · .. · 24 1.
13 av ril. _ A L ou is Doms. m archand . pOUf le prh: de " clours bl eu,
franges, ga lons d ' ar ge nt el toile [lour les d eul fauteu il s ,
d cn1 ca rrca U1 el qualre 13btlurelS pour orn er 1<, m aison
ft ma i. -
cll al d e Tourv ill e el autres personn es d e le ur suite 420 J.
A u pere procureur des Charlreu x, pour le prit du "in des
prése nts rails à nos seigneu rs les prin ces el au tres per -
tOm ai. -
Au " ieur Navarre, pour les [llanches fourni es pour senir à
m eltre dess us les gou belleLS de l'ap ier .. . .. . . . . . 25 1.
2:' mai. -
A l'in specteur du poisso n sa lé, Ilo ur la d épen se par lui
so nnes d e leur s uite ..... . ... . .... . .. ,
"
19 a \ril. -
le soir q ue nos sc igneu rs les pri nces vi ren l tirer le reu
d ' arUfice •. . .... , ...... _ . . ,. . .. . . . . . . . . .. . .. 70 1.
25 m ai. -
Au tréso ri er d e la " ill e, po ur se re mbourser d e la s omm e
I)ar lui payée aUl Eche\irl s et A ssesse ur pour leur robe
d 'éca rl ate el habit noir pour l'a rrh'ée d e nos seig neu rs
le s prin ces ...... . . , . ' . . . , , ., ... , .. . .. ,...
A l o uis Signoret , pou r le ca rlon qu'il a fourn i pour fair e
les lanternes d e papicr pour l'illumi na lion qui fe ut raile
A Pi erre Ilu g ll el, pour le bois el dor ure d es d eU1 fauleu il s d e " elo urs, leu r ga rniture et faço n des d CUl di ts
fa u tcu ils ....•..... . . . .. , . . , . .. . , . . ... , .. ' 200 l.
1301. 7 s. 6 .
faite pou r m eUre les IrlIltern es d e pa pi er le lon g du Cou rs
A G ranier, b rodeu r , pOli r les h uil houpes d 'a rge nt , pour
les deu x carreaux de re!ours pour nos seigneurs les
princes . .... . ....... . .... " .. . ... , .... . . ,. 130 l ,
pou r les prése nts ra its à nos se igoeu l's les princes el r.
MM . de ~oa ill es et n esgra nges, g rand ma1tre des cé rém onies • . . . . . . .. , . ........... '....... ~62 1. 9 s.
A J acques Turc, conris eur, Ilou r co nfilure fournie pour les
présents raits il nos se ig neurs les pri nces, à M. le maré-
10 mai . -
d e bois , da li S loquellc n us seigneurs les prin ces , s ur le
Cours, onl , ' U lirer le feu d' arUfi ce .. , , ,. , .. .. 568 1.
13 aHil . -
73 -
"
le so ir qu e le reu d ' ar lifi ce lira s ur le Co urs .. 2b 1. 7 s.
A Jusq uin , pour '1 quinlau l 53 li nes chandelles fou rni es pou r l' illumin al ion fa ile à J' occas ion de r a nh'ée
d e nos seigneurs les princes, 'i compris le poid s et le
\Jort. . . .. , .. .. ' • .. .. . . . .... . .. . .. , . . .... ' . 228 1.
8 juin . _ A Ri pert, ma ço n, pour a vo ir reposé les pil ie rs de la fcrm al ure d u Cours enl evés po ur dresser le feu d 'a rli -
1500 t.
~ ........
. . . . • . • . . •... .. .....••... . .
4D I.
7 jui ll et. _ Â Lou is-Fran çois Alph onse, "itrier , pour les ,'itres et
•
" I.e Iw e lUi e r Ih \';l lL'e qui :tit c li s lc :\ MlIrsclilc ct oil sl lu û dllns la ru e de l a
nep IQ.'d e; des com éd iens 311111 ul a l1 s \('n:1ielll r rCllr l!scntcl' les essai~ d c n o~
aU ClCIl S Iloèles dranJntiqu es et les o Un"a gl's r üens d es Cor ne ill e, d es I\a e in e l'I
de l'tolie r e. t:clle sallel! t:1i l alol's au ce ulre liN; h.'311:( (IU arlie rs; !l'ais les lISfa Udl5se lll eots d e III ,Hte Ih~re n l les IlrirH:i llll les haLi ta 1iOlls ,crs III pa rtie orie n ta le
du Cours, e t 13 sa ll e ti c s pec tac le se Irou\3111 Irol' l! loiglll'e, un e n trep r e ncur
maço n projela d'I'n const ru ire un o Ilo lre. Il oblin l il cet effct de" l'admi n isl r lltio ll
mun ici ll:lle, Ilar bail d u S :l\ ril 17 :J:J , la locatinn tI' un te rr ai n cn l rè la r uc dc
n o me et la rll c d' Au l,ag n e, d t ns ln llir('ctlo n de la ru cVaeon ; c'cs l s u r cet cll1l!l a.'c me nt qu e Je m(lço n GiI) blll ii sa Il oul'ellc Mllh' , Il ui a l'l é ou " c rt e a u pu bli "
pC'1<13n l dn quank-chHI ans; e n 1730, le' Ir <l\' 3 t1 ~ é lliUI t CL'Ill ;n és, tles I c llrt'~
" alcnt('S IlIèrent c'(cl us ll'(' m c nl les rf' I ' I' l'l>e n l o tion ~ IlI éà l ral cs il ('c loc al . o"t
on l o n n ~ l 'c n l 13 ct,j lul'\' ,II' n' Ilti ,II! III II n ' n ll n ll' .,
,'erges pour les so nt enir, posées aUl fen êtres de la maison de bois . pou r )' place r les prin ces pour roir tirer le
reu d ' artifi ce ....... . . . .... . ... ··· · .. · . 2331. 15 s .
1 t j uill el. -
,
..
A Pi erre Mau rin , m enui sie r, à co mpte pou r la m a ison
de bo is raile s ur le Cours . , ..•. . . _ . . ,..... 1,5 001 .
27 octob re. - A u m êm e, sol d e . , . ' . . ... . . . .... , . . . • . . . .. 375 1.
6 ju illct 1702. - A Gaulier. pou r les ruban s fourn is pour oroer les
présents raits pa r la comm u nau té a u x IJerSOnn es d e co ndilioll " ... . .. " .. . .. . " . . ... . ... , . . .. ',...
{A rchives ,
t re
3i 1.
"
di v., 7" sec l. A. G .)
••
�-74 -
-
75 -
ArrÎ"é e e t . éjoul' du roi d'E.pagne. -1702 .
Arrivée et séjour de la Reine d 'E.pagoe . -
1714 .
La seu le piete rela li,'e il celle circo nstance qu e possèdenlles archh'cs
( t r • dh'., 7- sec l. A . G. ) , esl la lis te des perso nnes chez lesque lles il
fut logé la suite du Roi.
Le 27 ocloure 1714 , les échc\'in s aduerlis qu e 10 Rein e d'Es pagne
dc\'oit passer pa r cette "ilte in cog nito et qu 'e ll e dcuoit y arrh'er ccjourd' hu y, ils ont élé , en robe de cérémonie Cl chopero n, l'allend re à
la porte de Rome où elle es t arrh'ée à l' entrée do 10 nuit . el co entra nt
". '.
daD S 10 ,'ille l\l css icu rs les Echev in s lui ont fa it la ré,'ércncc salis harangue, ains i qu 'il auoit été arrété o,'cc M. de Gran ges, gran d mahre
1
1
des cé rémonies. en\'oyé de la part du Roy, Qui étoit a,'ec Messieurs les
Échev in s, Les ca nons de la ,'ille onl comm encé à tirer eL après cenx de
10 cil adelle,
La Rer ne a loSé à l'hôtel de Monseigneu r le co mt e de Grig nan a"ec
les penlonn es qui deuoient y être et les autres de sa suÎteaul maisons
,'oisin es.
Le28. les Éc he\'in s adu ertis que la n eyne d'Espagne deuo it ,'enir à
l' l1l.lel de Ville, les écbe\' in.; desce ndi rent en robe à la sa lle de la loge
et l' auend irent au bas de l'escalie r, sur le porl. o\ec 1\1 . le go u\'erneu r
et 1\1. de Gra nges, Dès quel a Rey ne par ul au bas du ùi l esca lier, il s lu y
firent la ré,'ére nce sans complimenl ct enlrèrent les premie rs dan s la
sall e o\'ec 1\1. le go u,'erneur ct de Grangl! s i la Re)'ne y enlra en chaise,
aya nt à cOté de sa portière 1\1. le marqui s de los Dalbazes, grand d'Espagne. Cl d\\'ers aulres seigne urs et dames de la suit e de la Re)'oe , La
'salle alloit été orn ée du grand tabl ea u de la famille ro yale et tapissée
lout aulour .
Les porles étoient ga rd ées au comm encement ct ouont qu e la Reyoe
vint par les gardes de M. le Sou \'ern eur . ct dès que la Re)'ne fut arrili ée, elles fur ent gardées par celles de l\I onseigneur le corn le de Grignan ,
La Rel'oe, ayant \'eu le tableau. promena dans la sa ll e ct reu int sur le
seuil de la porte. sur la place. pour voir les trois décharges d'artiHcrie
que fire nt les ga lères. Pend ant to ul ce teml)s-Ià Monsieu r le go uu erneu r
ell\lessieurs les Eche \'in s eu reoll'honneur d'accompagne r Sa M3j est~j
elle sc remit dans sa chèze sur le se uil de ladite portc, el se relira le
soir du mêm e jour , l\Jessieu rs les Éche\'in s, de l' a,'is dc 1\1. de Gra nge.;;,
fur ent porl er le présent pour la Rey ne au palais; il co nsis toit en conHle ures des plus exqui ses, au nombre de trenle- sis: bœlles, pl us douze
..
�-
76 -
Oil mbc;J u'( de cire bl aucbe dc qualre lines pièce P.l Yin gl· qu31re lirres
bougies.
Il s se rendiren t au palaix couirol! sur les hui t heu res du s oir, ct la
Rey ne, élant rel'enue de l'O péra , il s curcllll'hoD oeur d c lui présenter
led it présa nl; l' ayont attendue dan s son an licbambrc, le présent alloit été
mi s su r "ne grande labl e de lodilo antichRmb re. lU . de los Balbazes
qui donnoÎllo moio à 13 Reylle lui dit que 1\1. le gourern eu r Cl Messieurs les Éche\'in s ouoicnll 'hon ncuf de lui offrir ce I>résanl , les salua ,
-
77 -
ro}'o le lorsque Sa Majes té leur faitl'h onn cur dc ,'cni r Cil ceste ,'ille. Cl
illeur fit cntcnd rc qu'cnes ne se départiroit jamais de cell e e\e mp li on, Cl qu'il s den oienl par er Icur nourritur e el Icur logcment , el
quelques in stan ccs qu 'il s aycnt fai t, il s ont payé cc <lu il s dcuo ient fi
leur s hos les.
{ A rchives de la v ille, 1 re division , 1e scc l iQtl. A.
r..
Cé rém onial. rcg. 2. f<' 31 ct s n;\' .
resta \'n mom ent ollce cu'( el entra dons sa chll mbre où elle s'enfermA !
et tout de s uÎle ils firent le présent à M. de los On lbo zcs cons is tant en
P ersQnnel de la 1IlaiSOll <le la Heyll e ,
dou ze bœttes de confhcl1fcS.
6 li\'. boug ies,
El4 Flambeau:!: dc qualre li "Tes.
Il s fir ent auss i présenL 3 1\1. de Gran ges de dou ze bœlles co nfi tellres.
Après quoi MM . le gou \'ern eur cl Ec he\'ins joignirent les qualre
co mpagnies de milice qui éloient sur les armes à l'occas ion de la prise
de Barcelo ne ct all umèrent le fe u dt- joye qui auoit été dressé à la croix
de Sa int·Fer réol, aGn qu e la Reyne peut le "o ir de son bol co n, alt endu
'lIIe c'était il l'occas ion de la pr ise de Uarcel one, el led it feu feul fait
auec plu s de décor ation, parce qu e Sa Majesté honn ora cette réjouis sa nce de sa présence; on y ti ra di x-huil dou zain es de fu sées qu 'on auuit
lardées dan s le feu .
Le trente-un au malin , la Rey ll e es t partie de cel le \'ille pou r aller à
A.il. Mess ieurs les Éche\'üls, s uh'ant ce qu'il auoit été arrêté avec
1\1. le gO U\'crneur, ont faitlire r troi s fois les ca nons de la Major et
ec ot bœlles, moiti é à la porl e Royal e Cl l' autre moitié il l'extrémité du
faub ourg el à l'égl ise de Saint-Lazare. Mon sei gneur le comte de Grignan , quoiqu'ab sent, fi faÏl toules les dépenses des meubles ct tables
du pa laix de la Rey ne.
11 es t à obsener que les ge ns à la s uite de la Reyn e auoient prélendu s estre logés por étapes ct ne rien payer de leur nourriture cl logement. su r qu oi 1\1 . Guillermy (1), échevin , auquel les dits offi ciers Cl
domes tiqu es s'étoient adressés, répondit qu e la \ iII e de Marseill e.
Ilar ses droits ct son exempti on d'origi nc, confirm és par So MOIjesté
m ~me, étoil excmp le dc lout o so rte de loge ment, excc lHé de la maison
1.0 princesse dc Piombino (t ).
La comtesse de la So rn ailla (2 ).
Quatre demoisell es d'honneur (3).
I.c marquis dl' los Balba zcs (4),
t e contrôleu r de la RC~' n e (5).
L'escuyc r de la Reyn e ou majordllOmme (U).
Le cbef de cuis ine (7).
I.e cher d'offi ce (8).
Lc sommeiller (9).
L'oum6nier de la Reyn e ( tO),
Le garde r obc (ft ).
L'apothicaire (12).
:M. de SI-Donnet, secrétai re de la Reyne (t3 ).
1\1. Palac, sccrétaire de la Reync (U ).
Le chirurgien de la Re}'nc (15).
I II Logt!e a u pa la is de la re ine.
(2) I dem.
(3) I MIII.
(t ) Logt! DU Ilo lois d c l a rei oe o"cc IroiJ de ses
If») Loge a u palois d c la rci n c tH'CC son valct.
( 6 ) !.ogéchcz ~ I . Ch al' ig u oL
(7) Lo gé au rol ais de la r ei n c a\'cc ses
91!JU.
a;dc ~.
(8 ) Idem.
COI Idllm.
li 0) LOI;{: eh cz
~ 1. de Maude avec SOli IJalet .
(I I ) Logt! c hez ~ t. d e Monl gra ll d a vec .son va l el.
( 12) 1.0 5Îl ellcz M. lI n'"lh t! le lll )' . l'tiC Snin l · Fnrrt!o l , tirer sou
(13) LQ SÎl c hez 1\1. Monla gn iê L' , ru l' S~ inl · "" (' '''' l\ ol.
(/ld t'.
.." '
(\ <I l I rlelll.
I:!) "o ~ . le 5 "
,,,l. , l'. :W .
( l a ) I.us t! e h ù)': \1. Auh:lOcI , ru e
Ih~
11011 1\' .
,", .
.
.
�78 -
-
79 -
M. le marqnis d'Escollry (t ) .
1 gentilhomme d e 1\1 . d e G Tille ct 50n ,' oleL(1) .
V n genLilh9mme de Mm-
'2 po ges de M. de los Dalb ar.cs (2) .
Le R. P. con resseu r
CL
la prin cesse de Piombino (2 ) .
so n co mpagno n (3).
Le m édecin de la Rc)'nc (.i).
1 "o lcl de M. de Grille (3).
Le marqui s impérial (q).
Le trésorier el son " olct (tS) .
J garde d e corp!> du R oy Cl son ,'olet (~).
L'officier des gardes de la Rey ne ct un vnlet (6).
Le Du c Delceslo (1).
Ile trésori er de la Rey ne douai rière Cl son "81ch) (6).
1 \'oll et de cbombre de 1\1. de los 8a lba zos et son yalet. (i ).
,'al et de chambre Cl so n ,'olet (S).
id .
id .
(9).
1
(10).
id .
id .
1
1\1. Pi gcty, envoyé du du c d e Parme (lt ).
1 ge ntilhomm e d ' honneu r d e M. Pigély (12) .
1~' II\1m 6ni er d e lU . Pigély (13).
1\1 . le marquis d e GO Dzagnes (10$ ).
Plu s : 34 ,'alets d e pied (U ).
0 00 Carlo Grill o
O\' CC LIll
yo let (8).
Un gentilh omme (l e Mm. In pri ncesse de Piombino et son \'0 IC1 (9).
2 pa ges
3 "olets de chambre
1 cher de cuis ine
6 ,'a lels de pied
de I\l mo la prin cesse de Piombin o (10).
1
1 gen ti lhomm e d e M . de los Ualba zes elso n " nlel ( 11 ).
J~'aum6oier de 13 princesse de Pi ombin o el son va let (12).
1 genLilbom me de M. de los Ualbazes et so n " alel ( (3).
Le mattre d ' b6le l d e M. d e los Dalbazes el so n valet (t4) .
r ,
( 1) t..ogê chel;\1 Aill aud, r ue de RO Die.
1 gentilh omme de M. de los Dolbazcs et son l'tllel (15).
(2)
1
id.
id .
(J6).
t secr étaire de M. de los Balbazes e t son ,'s iet (17).
1 trésorier de M. los Bolb azos Cl so n rnlct (t8).
1 secréLaire de M. de r. rill e ct so n " 8le t (19).
(Il)
Logé chel M. Ca u,'iè re, rue de la Darce.
(3) Logé chez M. Fer rier, ru e de nomo.
(-i ) Logé cbel """,e la géu(!rale Oèidi er .
Logé chez M . Faure. rue de Rome.
(6) Logé c llet M. Ginics, r ue Sai nt-Ferréol.
(7)
Log6 chez M . Ca rraire, rue de 1I0me.
(8) Logl': chez M. Mart in, r ue de Rome .
(OJ
(1 )
(2 )
(al
(4)
( f; )
( 6).
(7)
(8 )
(9)
( 10)
{J 1}
I.ogé chez M. Armnud (I\'ec ses deu.! secr 6taü·es.
Logé cbez M. Elias, ru c Sai nt~ F e rréo l.
Logés chez M. Ua l' Id , ru e Sa int-Ferréo l.
Logé chez lIl. Rao ul , ru e Sa i ni-Ferréo l.
Loge chez M. Péris, r ne Sa iot-Ferréol .
l ogé chu)!. Gurmo n , r ue Soi nl -Ferrêo l.
Logo cbez ~1. de i\lizon, rue Sainl-J.' er r éol.
Logé chez;\1. Grimod, rue Sai nt-Ferréol.
Logé chez M. Castille , ru e Saint~Fcrréol.
t..ogcs chez '1. de Castille ne" eu , rue Saint~Fc rr éo l.
Logé chez ~t. de Sai nt -Michel, rue de 10 Do ree.
(12 ) Idem.
•
( 13) Logé chel M. Mar tin , rue de 1(1 Darce .
( U ) Logé chez M i\lieliel , rue de la Uarcc_
(16) Logé chez M. Granat , ruc de la Darce .
Logé chez M. Mag ll au , ru e de Rome.
(1 6)
Logé chez M. Marl et.
( I O) I.ogo chez M. lIIêrell lié .
( II)
Lo gé chez M. l.cbret, rlle Noa ill es,
( 12J I.ogé chez M. Lchret, rue Notl itles, Avec son volet .
( 13) Id em.
{Ioi l Idem.
( I f;) Ces ,' ale ts a i nSI qu e les per son nes ind iq uées a llri!s, fore nt log(>cs don s tes
chlllnbres ganlics de la demoisclle I /o:.c, nll: dt! l a Darce, de M . Siluy, rlle Venture, dc M MilIlall , éga lement nie rcnture, de j}{adcflloiullc Tri/y , à la Fontain eL.ongue, de Reynaud, Ilôttl fics Demr-Cro i x d(l Malt e, ru e Saillt-Ferreol, de .
II(Htl flts Dtll%~ Pllcelles, de Joseph Nicolas , hdtel aN Laurier, rue des l' ucelles , dc
Allflri lfeYllfllld , lIotd des n ellX-P01llmu (A), de Elie/Ill e Ca:.an , ',ôtel du IkuxIndes ( II) de Rousset , à l'enseigne du Sui sse, au Qmrs , tl e Eti," " e Yacliier, /ldtel
dll Mouton-COl/rOllll e, sw' le COli l'S, dc Cllerin, fi l't1Ueiglle du Petit-Saillt-Jea'l ,
.(llr le C(jurs, d e LOl/is Ollrdml , IID/el dit CheJ;af-Rolfge, SUI' le Collrs, de- Paul
Armalld, hôtel fic Jllontpnl5ier, sur le Cow's, d e JOSl'ph Rellollx, hôUI de ca.Jsis , ct
tic Geol"!;cs Couzies , IIQtd d(' l'endOS"'''.
,
..
( I i) Logé chez M. Catel!n, ru e de Mme.
(18) Logé chez M. Durand . r ue de 110 me.
( Hl) I~ogé Ch~l M. Gérard, rue de III Da rce.
(A) "ur le CO\l I·~.
(II)
Su r le
(_ o\lr~_
,
..
.
'
�-
-
80 -
81 -
1 chef de cuisin e,
1 chef d'office.
4 al'des ct Ull gorçon d 'omec,
PIUlA'ge projeté de dom Culos, infant d 'E.pagne.
1 Iilpi s~ i cr de la R or ne.
4 pages de la l\ Cy Il C,
t mahrc d'bOte1.
6 coureurs de la Hey ne,
2 coureurs du maj or d ' h o mm c~ )
2 courriers de l a Hey ne ,
3 conducteurs des ba gages de la Rey ne,
6 I)Orl eurs de la Reyne.
1 balayeur de la ma ison de la Re y ne,
(} pos till ons de M. de los " nl bales.
t m altre d'écuri e,
btcRlILln e n 31.
•
r r
L'in fant n'éLantpas YCIIU à Marseille, nOliS o's,'on s reproduit le m émoire suÎ vont qu e pour fair e cOlln ahre le molif du différend, éle\'é .i
celle époque, entre le gOtl\'crn cu r ·rigu ier ct les éc h e \'in ~, <lU s ujet des
préparatifs fails pour recc \'oi r le prin ce, co rnill e auss i pour établir les
tlllribu tions des magistrats muni cipaux cn pnreille circo nstan ce,
"
t cocher,
2 valels ds chamb re du major d 'homm e.
6 porteurs d u Ill arqui s de los Ds!bales,
ilft moire pour les Echevins d e M arseille au suj et cie la p laù lle
(ormée contre eux pa l' M , le clievaUer d e Pilles, viguiel' (1),
3 l aqua is du marqui s de los n alba zes ,
2 ,'si ets de cbombre du marquis de l os n albo zc".
2 gentil shomm es de la Re)'ne.
2 laquais de ces gen til shomm c,"
ct 1 cocher de la la Rern e.
(J rc M'vu de la tlÎlle, 1re ,fec t., 7 e dio, A . G ,)
•
Le deuxièm e déce mbre 1731 , ;'tl . Lebr et , premi er prés ident du
parlement, intendant et co mmand ant en chef en Pr o\'ence, manda aUl
sieurs éChe"in s, qu e S. A . R, l'infant du c étoit dall s le dessein de
passer par Marseille el d' y !'éjourn er un jour, et ord onna de fair e de
leur mieux pour les logements et Ics honn eurs à rendre il cc prin ce.
Lcs sieurs échc\'in s n'curent pas plut ~ t reçil cel ordrc, qu c pour l' e~é
cuter el s' y conrorm er, ils cxamin èrent le cérémoni al dc l' HÔtel-de-Vil le,
el il s lrotluèrent qu e la co utum e éto it, en se mb la ble occasion, qu'cntrc
autres choses, tes écbe\'in s faiso ienll eve r les co mpagnies cJ cs qu arti ers
ct cell es des corps dcs arti sans cn nombre s:u tllsa lll po ur border les
rues à dou bl e bayc, depuis la porle de la uill e Ila r où le pri nce deuoi\'
entrer, jusqu 'à l'endroit où il deuoit loger ,
Comme le temps étoit très-cou rt pour tous les différents pré paratifs
qu'ils au oien t à faire ( n'y aya nt d'al ors jusqu 'a u j ou r qlle le prioce
deuo it arri ue r qu e quatre jou rs d'interu ale), les sicu rs éc hc\ ins mandèrent d'abo rd venir les capi laines de , ille el les sin dics des princ ipau1 co rps de marchan ds el arti sa ns, ct leur ordoll nêren l de faire .
"
( 1) VOT, I)O ur les n o ms , l'r('ll onu ('( li t r es de M, d e l' IIl es, 1<, 2' \'01 " fi , ~7 1 .
YI.
6
'
�-
82 -
cha cun co mllle de co utum e, des comp ag nies d ' enui~o n ci nqu onte
hommes 1cs Il1li S prop res cl les plu s les tes qu'il s pourrOlcnt, el d'C51ft
~ .!O on seul nom , en qualité cl e capitain e gO llu crnc ur-,' ig uie r, non po s que
S,A ,R ,l'inrant dll C ne pa ssoit puint par Marse ille , mais blcn que tout(' ~
norch er Icjom que le prin ce dcuoit arfiner pour s'aller
pOli d rc,
nl que d'a uoiT des fuzil s pOt parade ct non pont
ne , 'of"Îssa
D
'
nou\'el ordre il pei ne de désobéiss an ce , et alin (l'être plus !'Iu r que celle
criée rut raite , il ob li sea cc tr ompette de comm ence r d'o bord !J la faire
M. le chc\'alicr de Pilles qui n 'auo it li ou qu e de louer le zèle des
dc\'ant sa porte , et il le Dt cnsuit e accompogner par Iln de !'es haleb tl rdicrs pour l' obli ge r à la co ntinu er pal' Loule III uille .
tirer.
sieurs écJIC\'ins. par tou s les soins qu'il s sc don noient, pour re~Plir
les compagnies de quartiers et ce ll es de s a rtisan" eusse nt il se reUrer ,
o,'ec clelTenses de plu s r epa ro Ître a,'ec des armes s ur le pa ué jusqu'à
de la politesse quïl s auoient eü à so n éga rd . puisqu 'aussit ôt qu 'il s
Celle cri ée générale, au seul nom de 1\1. le che\'fllicr de Pilles, et cn
ce lte qlltllilé de ca pila ine-gouue rn eu r-\'i g ui er , co nlre l' usage ct Ifi di sposit ion e~ pr e ss e des régleme nls , l'il d'a bord, dans le public, tout
euren t reçeu la lellre contenont l' ordre de 1\1. l e bret, ils la lu )' auo ient
l'clTect qu ' il s 'é toit proposé, ca r chacun pen sa dfln s le mom ent, Qu e
envoyée communiqu er par un offi cier de ,'ille , au co ntraire porté ,à le,s
troubler dans leurs droits, le ur fi t. l'lire deut j our s ap rès qu ~ c élOlt
parce QII ' il prétendoit, qu e c'étoillu y se ul qui 8\'oit le droit d 'o rd onne r
leurs otd .'cs cl leu t s del'oirs, Cl qui dcuoit au surplus leur SCO\'OIr gré
à lu'f à ordonn er la leuée l'l e ces co mpagni es et non il CUI, ~t 1 on apprit ens uite qu' il auoit enuoy é uo cou rrier à 1\1. Leb ret qUi s~ lrounoit alors à Tor nsco n , ce qui fi l prés llmer nu~ s ieur s éc he\' JOs qu e
c'étoit pour se pl ni ndre à ce s ujet,
la levée des co mpa gni es, il fe ur delTend oit ain s y de parollre j u ~ qu ' à
nouuel ord re de s a pa rt , afi n de fai re peine aux sie urs éc he,'in s, et de
rai re \'o ir à tout le monde qu ' il aunit pOllu o ir de defTendr e ce qu ' ils ordonn oient.
Tou s ces arti san s zélés Qui co mpo<: oie nt ces co mpo gni es, et. qui
Le Sil décembre . jour auqu el on auend oit le prin ce à Mars eille, quo
tou s les préparatirs q ue les sieurs éche, ins au oient raits pour son e n-
auoient rait de la dépcnse pOlir parotll c prop re". s'ét<ln t d 'a bord dis pe rsés ct reti rés to us cra in tirs et cons ter nés , et chacu n r<l iso nn a nt da ns
trée et pour les r éjouissa nces publiques étoient prêts , q ue ~ es co n~pa
la nill e s ur cela , les sieurs éche\' in s, qui l'appl'i rent par Je br uit public,
enuoyèrent le sie ur Capu s, arc hiuai re de la communrlllté, chez !\J. le
cheual icr de Pilles, pOur sçouoir de lu }' s 'i l avo it reçe u d cs o rdr('s qui
goies s' assembloien t pour s'a ller ranger , et q n ~ toule la \' Ille étolt ~ ~~
joye, l\1 . le cheualier de Pilles reçeut , Sl:r le Illld y, un e lettre, cn r ~-;
ponce de 'M. Lebrel, par laquelle il lu)' marq uoit q ue So~ AI~esse
rautorisasse nt d'auoir rai L rair e une semblable criée, su r <lu oy il le ur
R oyale \'enoit de décide r qu 'e llc ne pa sseroit ni par Ma~s e ll1~ ni ,par
Toulon, et Qu'oin s)' tou s les s oins Que 1\IM , les EcheV in S s éto lent
enu oya III lettre de M, Leb ret, co nte n<l nt q ue So n Altesse n oya lc ne
passait po s par Marseille , leure teOlÎe sec rè te jus qu'al ors.
donn és seroien t inutiles .
M, le cheualier de Pill es ne trou uan l pa s apilaremm ent il ses3li srai re
e n publiant cette noou elle , ct "ou lant raire peine aUl sieu r s éche\' in s
pa r qu elqu e chose Qui peu t raire entendre au pUbl ic, qu ' il auoit droit
de détruire et de d c(l'en dre cc qu'i ls or donn oie nt, el que ce fI 'étoit pO :;
il eUI, m ais à lu)', à ord lJnner ID leuée des co mpa.gnies pOli r
•
83 -
A
IOUS prds pour,
, ..
.
.
Tanger i,I' d ail bl C'~ h'l'C d e pui ~. la port e d A i l Ju ~ qu
. à. 1 arrcnol , à
l'effecl d c quo y 1'l, dcD'endltcnt ta cho cun de d istribuer oucun e
l'
-
l'entrée des prin ces el. pou r les réj ouiss ances publiq ues, tut celle
leU re portant Qu e le prince ne possoi t pas par Marse ille, cl
s ur-le-champ enuoya chercher le trom pelle de la communauté.
qu'il ob ligea, arec mena ce de l'en\'oye r en priso n s' il reru,sail
L1 'aller publier à cry puhlic c t ~o n ci e trompene pa r tonte la Hile.
tes sieu rs éche \in s, ap rès lu y auoir r enu o)'é ce tte JeUre pOlir lirer
le publ ic de l'att ente où il étoit , ct pou r l'in s trui re plu s e~aClemc n t,
firent publi er \'n aui s port <l nt que le prince ne passoi t poi nt pa r Marseille.
Après quoy, a ttend'l la raute que le trompette de la co mmnnou té
auoit commise d'au('lir fait celt e criée à l' in sç O des s ic nrs éehe\' in s , il s
l'in terdi rent de ses ronction s eL le mirent en a rr~tau corps-de-garde
de l'Bblel-de- Vill e, et ils ne le r établirent que qu clq ues j ours après
Sur la justiG ca tion qu ' il leu r d onna , qu e 1\1. le eheuoJ ier de Pilles
l'ouoit forcé par ses menaces, ct qu'il l' o.uo it mêm e rail <lccomptlgner
el co ndui re par ,' n de s es hallebardiers pour l'y co ntr ai ndl'e ,
De tout cela il rés \llLc b:en éuidemm enl , que les sieur s éc he \' in ;;.
r >
"
.,'
~'
"
�-
S~
-
-
sonl les seul s qui ont l~gilil1l c sujet de 1,la inte contre M. le chcunlicr
dc Pilles, el que qn nnd Ô Ill )', il n' en sçonroit o\lOir co nlre les sieurs
éche\'ins .
Cependant , comm elcssicllrs échc\' ins onl oppri s que!\J. le chCl101 icr
de Pilles n '8 lJOortant pas laissé qu e se plaindre la la co ur 1 en présuposant ql1ïlappOrlienl à Ill y seul , et non nllx sieurs échc \'in s. d'ordonner la louée des co mpagnies de qU<lrti crs Cl des co q )S des ga rdes
arUso ns, pour l' entrée des pdlll'CS. rtl l CS Cl réj oui ss ances publiques ,
les sicurséchc\' in s, Cn sc dclTendolll , so nl ob li gés de ~'y plaindre 811SSy,
Et il s '001 monlrer que la leur est a ll 55 y jtl~lc q Ile cell e de 1\1. 10 che .....
lIolier d ~ Pill es e3 t dénuée de fond ement.
R niSO/lS
CO lltre la plaillrcde M. le
Cfi c/wlier de
Pilles,
11 r"nt d'a bord \Cni r à ce po; nl, qu'il est de fa;l constant, q ue les ré·
glements n'attr;bllelH poi nt à 1\1, le cheualÎer ùe Pilles la disposition
des r,hes, cérémonies ct rt~jouissa ll ces IHlb liqlles, n)' le droit d'ordonner, permettre, ou deffendre aUl sieu rs écheYins, de les raire plus ou
moin s di 'ipendieuse5, en r faisant ou n)' faisanl poi nt meUre les compa gnies de qLlafliers eL des corps des arLisans sons les armes. Bien
loin de là, ledit régle menl du mois de mars n l 7 n'a don né en ce~
so rtes de cérémonies, fê tes et réjou issances publiques, q ee les sieu rs
échc,· in s ront , ;:\ll\rc droit au , igllicr que cel u y d' )' ass ister fi lenr
•
droite;
Com me ce sont les sieurs éche\'Îos qu i Ollt l' administration des deniers Cl dépenses de la com munauté, san s que le ,'iguier y pui sse 3,·oir
,·oh: o l' su ffr age, c'est li cu, seu ls, dans ces occasions, il raire tout cc
qui es t prescript par leur cérémonial, ct cc que leur iu s pire leur zë le
cn le réglant su r l'éla t où se trouuent les a(fai res de la communaute.
Tont cesurquoy, M.le cheu olier de Pilles prélend. appu)'er sa préten·
lion: il ne le tire que de ce que le dernier régle ment, conforme en cela
allJ précédents, porte que les ordonnances qui seront ra ites pour 10.
guerre et la discipline mililaire, la garde et la seu relé de la uill e,
~('ront in titul ées de so n seu l nom en qualité de capita in e go uu crncur·
,iguie r, el Que celles qui seront fail es pour 13 police et le com merce
~e ron l intitulées de son nom en quo.lit é de Yiguier seul ement et du nom
des sieu rS ée hedn s, d'où !\f. le che\'o ller de Pilles prétend inrérer que
85-
tûut le mil ilaire luy allpo rt ien t et quo par co nséquont , dit-il , le droit
cI 'or donn er la louée des compa gn ies de ((uartiers el des cor ps des artiso ns, et ce lu}' de les meUre ou de ne les ])oinlm ellre so us les armes
lors des entrées des prin ces el des frtes el réjt:lIl isse nces publiques.
!\lais c'cSllà un e conséquence qui n'cst pu s juste, co r qu 'cst-ce qu 'a
de co mmun ln guerre cLio discipline milit ai re, la gard e et la sOret é d e
la llille ouec les fêtes el réjouissances publi<1 ues, et les el\lrées des prin ces et des granù s 11 l'occas ion desquelles los sieurs éc he,'in s mettent
les comp ag ni es de quartiers ct celles d es co rps des arlisa ns sous les
orm es. selo n q ue le cérémonial le prescri pl, et q ue ln communauté est
en étol de roire plu s ou moin s de dépence. Rien n'ost ce rloin cment)Jlu s
dilTérent et mêm e plu s opPl1sé, pui sque q U'lino chose n'a pour objet
que les ennemi s de l'étal, el l'autre, au co ntraire, que la solemnité ct
le témoigoage de la jo)'e publique: à quoy n'o nl certainement aucun
rnpl':lrlles ord onn iluces et les règlement s que le roy a faits pour ses armées et q1li sont contenus dans le code mi litaire.
Anssy 1\1. le chcu alier de Pill es a lu )'·méme sr bien reconnu coUe
dilTérence, cl que cc réglcment portant que les ordon nances qui se ront fnitt es pour la gue fl e el la discipline milit aire, la garde el la s1l.relé de la uill e, se ront intitul éès de son senl nom en qu alité de Ca lliloine gou uerlieur-\'igllÎer , ne poulloit pas comp rend re dircctementuy
indirectement Ics fêles et réjouissances publiques Cl les cntrées des
princes el des grands, ct luy en all ribll cr, au préjudice des sieu rs éc he·
,'ins, la di spositio n ct le droi :' d'Cil faire les ordon nances , qu'clI elIecl
1- Quoy qu'il ail fail tanl de différentes ent rcpri scs s ur les droits
des sieurs éche\'ill s, il n'a pourtantji.lll1ais t'Iltrepri s (non plu s q ue les
uig uiers ses deuan ciers) de faIre Il )' prétendu faire de so n chef aucune
ordonnonce dans ces occas ions de fê tes, réjoui ssances publiques el
entrées des princes el des gra nd s, el au co ntraire, ce sonl les sieurs
él'he'În s, qui , il son 'cu et à so n sçù, ont toujou rs fail loutes ces ordonn ances , réglé ces f~tes, ordonné tous lenr!' préparlltifs, fait mettre
ou non les co mpa gnies de q ua rtiers et celles des COI ps des artisans
sous les armes , tant ôt les \·nes sans les autres, tantôt celle sou le du
Cl,)fj)S de uil le, selo n qu 'ils l'ont jugé conue nab le, 1\1. le cbeua lier de
Pilles aya nt toujours reconn~ lu y· mOme for mellement que c'étoient là
des cho scs que ce rèslement non plus qu'au cu n aUl re, ne luy auri·
bu oient point et dont les sieu rs éche\·ill s all oient la pleine ct entière
disposition , laul parce q ~' il s ont seuls l' ôdmini s trol ion des deniel s et
,
..
.'
'
"
�-
-
86 -
dépenses tl o la co mnunaulé, que parce qu 'i ls onl
0 1l 55 y
seuls et à ~on
e~c1 u s!oo ) s uiuaoll'e:q Hcssc dis po sition de l'o rticle treize de l'édit de
réglcmenl de 17t7, ta direction de Ioul e la polic e de la ,>il lc. qu e ces
sort es de fê les, el réjo uissa nces publiques , cé rémonies el entrées, eL
tout ce qui se fait el sc pratique il. leur occDs ion cn signe de réjouis-
sa nce publiqu e, regal'tlc ent ièrement.
20 Sa Majt!slé l'I d'oill cUfSdécidé cela d'une mon iè re bien auth entiqu e.
pui squ e tou l es les fois <lu 'cllc
{I
ord ol1né des fèlc 5. Cl r ~joui ss an ccs I)U~
bJiqu es ) ouce ordre de fair e allu mer des feus: dejo l'c cllirer le ca ll alt
en signe de r éjo uissa nco publiqu e. co mm e lOfS de son heu reux ma-
riage. de l'heur euse naissance de Mesdam es (!c Fra nce cl de Monse ign eur le Dou phin , c'cst au:( sieurs échc \ in s qu e Sa Majcsté a touÎours
faÎl l'h on neur d'co uo)'cr Cl d ' addre ~ser les ordres par ses lett res de
cachet, el non poinlà M ,Ir, igu ier, et que dans toutes ccs occas ions les
~ i e !.lrs écbc\'Îns ont touio urs fail mettre les comp ag nies dc Quartiers
ct celles des cor ps des artisans Sou s Ics armes , sa ns que M . le cbcuali cr de Pilles ny Ics précédents ,iguicrs tlycnt ja moi s prétendu que
cela dépendi t d'cu:( et non de s sie urs éche' in s,
3 0 L'a nn ée dernière Mad ame la princesse) troisième douairièr e de
Conty et Monse ignc ur le pr ince de Co nt y, so n fil s, étant \ cntl. à Marseill e,
les sieurs éche\·in s <1 ya nt reçeu ord re de M, Lebret de leur rendre les
honn ellfs qui leur étoient dùs , il s ordonnèrent d'abord aux ca pitaines
de \'iIl e d e faire leurs co mpa gnies I)o ur bord er la hare tout d e long de
la rUe ll e la Port e-d'Aix, lors dl: l' entrée dc leur s Altesses Sé réni ssimes
mais Al, le cheuali er de Pilles n'c llt ga rde non plu s de préten dr e QUC ce
fut il Iuy cl non aux sicurséche\ ins de l' ordollll er ny de se plai ndrc qu'ils
l'cussent fail. Et pourquoy pflurr a- l-il donc se plaindre aujourd 'huy puisqu e les sieu rs éc he\'in s l'ontt oui ours prat i<{ué de même de toul lem s
et en tou tes :.embl ab les occasions.
4 0 [0 celle derni ère occas ion, il s urfit que sc SOil aUI sieurs éc he\tiFls
que M, Lebret ail faÎtl'h onn eur d'add rcsser ses ordr es , qui , portaot de
rendre à soo Alt cs~e RO )'<l le l'lnrant du c, les mêmes honn eur s qui lu y
éto ien t dlls , porLoient par conséquent d'arm er les co mpagnies de
qu artiers et celles des co rps ti cs arL i s an ~, ])lI is qll 'on l' a touÎours pratiqu é à Marseill<,' en se mbl abl es occasio ns, Jlou r qu e l'on doi\'e inrérer
de 12 qu e c'es t aUl sieu rs éc be\'in s dan s ces occasions de rl!tcs, cé r é~
monic:; Cl rrjo uiss ances Jlublil"Jues li. le li er ses compagui es ) et non
87 -
Ilo int à M. le ,iguier, ca r I\l : le premier prés idcnt ne railja rnai s riCrt
Qui ne 'soit dans les règles, il con noll parraitement ce qui est des droits
des un s et des aulres, ct il sa it si bi en les réglemenLs qu 'il s onltous
êté rcndus s ur ses au is;
~o Si, enfin , M. le cheua li er de Pilles au oit le droit (l' ord onn er ,
permenre ou de[J'endrc lors des rhes, réjouissan ces publiques ct entrées des prin ces Cl des gra ods, d'y faire ou de n'y pa s fai re marcher
les cOtn l)agnies des ca pitaines de ,,; lIe ct. cell es des co rps des artisans,
il se trouueroit que non- seu lement il auroit. ( au préjudi ce des sieurs
éche\'in s) la dis positi on dcs f~tes ct cérémonies pub liques ct ce ll e d e
l'ordrc du cérémoni al de J'Bôtel-de-VilI e, mais que même il seroit
maître, en Quelq ue manière, des deni ers de la co mmun auté et de ceux
de touS les CO fJJS de march an ds ct orlisa ll s, puisqu'il t.Iéllc ndroil par là
de lu y de les engager à des dépe nses dans toutes les occa sions qu 'il
le ,'oud roit , lan dis q ue bie n loi n d'ê tre ad minis trateur de la communauté, il ni peu t auo ir, s uiua nt les régle ment s, n y voix n ysuffr ages, ct
que bien loin non plu s, d 'ouoir aucune autorité s ur les co rps et co mmun autés des marchand s et art isan s. ils rés id ent tous, au co ntraire ,
sous celle des sieu rs écbe\'in s qui son t Ii c ut en3 n t s ~géoé r 3ux de police,
par ol'l ces cor ps ne peuue nt s' assembler, sans leu r permi ssion, et délibérer aucunes dépenses ct empru nts de den iers san s leu r autorisation, et que d 'a illeurs toutce qui re garde [cs fêlC S et réjoui ss ances
publiqu es, ellout cc qui se fa it en ces occasions qui co nsiste [HiocipaJcm ent à raire meUre les compag nies uc,; qua l'tiers ct cell es des co rps
des artisan s so us les a rmes, n'est d'auLre ressort ct d 'antre dépendan ce qu e cel ui de la police dont 1\1. le vi gui er est en tièrement exeh)
per les réglement s,
Après a\'oir ai nsi montré que la plai nte ct. prétcntio n de M, le c h e ua ~
lier de Pilles contre les sieurS écheyi ns est sa ns fondeme nt, on "a
monlrer que la pla in te des sieurs éche,'in s con tre M, le cheualier de
Pilles ne sçau l'oit être plus juste,
'"
, ~,
.,
Raisons de pla inte pour les sieurs Éch ev in s con tre bf. le cheuo{jer
de Pilles sur la criée généra le qt{ il força le trom pette de la comnmnaute' de ( aire en so n nom le six déce mbre dernier.
10 1\1 , le che\'alier de Pilles, en raisan t fair e cclle criée il SOli seul
nom,
ni non seul ement \'nc entreprise co nt raire <lUX
r~ g l c m ent s
el 3 U'
.
,
"
�-
88 -
.
droits des sieurs ~c h e "ill s , nuis il leur (jl même Ine ,éritallie injur e.
puisqu 'cn fai sa nt procla mer oinsi que Iou les tes co mpag ni es èusscnl
à sc retirer s ur le-champ 811ce d efTcnscs de plu s rcparohre sur le pa ué
311 ce des armés ju ~ qu ' à. I\ouucl ord re
.'
li. peine d e désobéissa nce J
tan di s qu'il' tai <1.o itl o noullcllc qu'il allo it r eçcLle por ln ICUrC de M. le
prem ier prés idenl : il indni soit par là le puhlic à penser qu ' il al'oi l 10
pOln"oir d e rlétruirc , réll oqucr cl dclTcndrc cc q ue les sieurs écb c,"in s
faisoient Cl ord onn oient., cl Qu 'il dcITcnd oil b ces co mp ag nies de por olIre, pSlce que cc n'auo it pas été li Cllt li. les Ic\'cr ) mais bien à lu y.
2- 11 n'y a aucu n résiclllcnt qui ait jamais donné droit à 1\1 . le chcualier de Pilles do faire faire des cri ées publiques dan s Marseill e à SO Il
seul nom, celn est sans c'templeet n'a ja mais été foit dans aucun temps,
mênie lorsque le ,'iguier étoit gOlluerneu r , ca r l'édit de 1600 portoil
uprcssément, par J'anicle six , que tou tes les criées publiques seroient
faites au nom du ro)' , du viguier eld es éche\ins .
30 S'agissant d'un e f~te de réjo ui ssa nce Ilubl ique et de l'ent rée d'un
prince) dODtle s ordres auoient étoit addressés por ~1. Lebret , commaudant en chef dan s la Ilroui nce , aux éche, lns) ct do nt tous les préparatirs d l] nombre desq uels étoien l les compagn ies de quartiers et des
corps des artisans 8\'oient été fait s pat' CUl, r arrangement de q uoy
nc concern oit d'a il leu rs qu e la police, 1\1. le cheualier de Pill es ne pou'oil en auco ne man ière ~' t o u ch e r; il pou\'oit seulement faif e sça\'oir
aUl sie nrs éche,'ins tn nouuelle qu 'il Ouoil reçeue qu e le prince ne po ssuit poi nt par Marseill e, et alors les sieurs échc\'ins auroie nt rem ercié
les compagn ies Cil la man iere accoutum ée, Cil se faisont ren dre en
mArne tems, cl aut s )'odicS des corps, tout cc qu 'ils leu r a\'oil remis
pour sc parer , au lieu que la criée de !\J . le cheualie r de Pilles les
aya nt fait disperser en co nfusio n cl déso rdre, tou t cela sc trou"e perdu
el égaré.
4- M. le cheuaHer de Pilles ne p ouu~i t \las menacer ct violenter leIromllelle Je la comm unaut é pou r an préjud ice des ord res qu'il a des
sieu rs échev in s dont il est domestique, de ne rien publier sans leur
permission, luy faire faire cetle criée à leu r ill sçù ) en le raisant acco m1
J.lagner par lIO de ses hall eba rdiers pour l'y con traindre, pui squ e les
sieurs écbe\'ins éta nt lieut enan LS - gé néraux de police, le crieur pllblic
ne peut rien publier ct proclamer san s leur permiss ion , soi\'ant les
arreslS du conseil rendu s en conséquen ce de l'édit de créa tion des li eutcnants-génénllil de police,
-
89 -
Toul conco urt, cnOn , à montrer que la plainle Jes sieu rs échev ins
es t aussi j uste que celle J e M,l e cheuall er de Pil es est sons fond ement ;
ils espêrenl que Sa Majes té auu la bont é de leu r rendr e justi ce, pour
qu o M. le cheuali er de PîIles cesse d'entreprendre s ur leurs droits Cl
IC61 aissc ill'ol'cnir plus lranquill cs (1).
( Archives tic fa uille, 1" div" 7- sec t. A. G. )
r ,
, ~,
.
(1) Il parait quo ga m de ea use rut don n.! aU1 Éc heV ins , pu isqu 'on les vo11
prendre seuls, a l,rés, les m esures eOllvcno.bles po ur 10 r ~eev ll on des personnei
de dlstineti on,
Parmi los aubergistes qui del'ili e nt rer,Ho ir une partie du domestiq ue du
princc, se tro uvent cclu i (Ics Trei:.e cantOll s Suiues, "II Il Saillt-Ferréol lA), de
JlE,ueiYll e deI Leurettes, te nu par Jean Y incell s, place de l'Or iol ; d e l'A lyle d'Or ,
tellu par ReVllalld, rue d' ,{ubagll e .. d e l 'Elll eiylle de Sa i llt e-Darbe, le nu Ilar A lIèvre , rue d c l'Opera ( 0 ) ; de l'Auriol , len u "al' J/ian courl , place de l',{uriol; de
J'Eli selgne deI deux Coqs, te nu p3r Clu'iJtopli e Caut , lJla ce de l'Auriol; du l, o(J ls
du RrPOI, tenu par A"1I0U:t , li l'entrée de l a "/le d'Aubugn e ; du LO'Jis de Cauis,
lenu Ilor Arnaud, ru e de Ro me; du Pet. t Paris, len u par Crou:.ier , rue du Petit
Sa int·Jeon ,
(A) L'hôtelleri e des Trei:.e cantolls Suisses tu l , qu elq ues an nees plus t a rd .
Irallspnrl êe à 1(1 rue des Tr ei:.e Cantons ( des coi ns ), l3quell e co mmun iq ue de
Il place des Tre/:.e Cantons, Oll commencen t les rues du Panier ct du Petit
PuU" (l Ia place de la M ajor,
(II ) La rue de la Ilel/llarde où se lro uvai l o. lol's le tMUre a llpe lé l'npe"ra, La, ' U 6 de la I .allce, de 1703 a ux premi ers
l'Ile de III Reynordc a port é le nom de
mol5de l'ft n XI" ( octobre Il déremllr e t 8()5 1, ê po'l ue
I licte n nom ,
(1
la(lu cll e cHe rc pr il 5011
..
.,
••
.'
�-
90 -
-
91 -
de sa co ur el d e s a s uite, el po ur d eUI perso nnes qui l'accom pagnoient
Arri"ee et .éjour d e "lofant Dom Philippo d 'E.pagoe.
1i-l.2 .
.
,
M . Desgran gcs, m ollrc des cérémoll ies de Fron ce, a)' nn l fQil partÎr un courri er d e Phonas, le 23- du m ois d e mars 1742, pour appo r ter l' a\ is dl! la réso l ution que S. A. R. l'fnrant d'Espagne d om Philippe,
gend re du Roy, a uoit prise de (HiSSe r il 1\Ia rseil le, cl l'aya nt ch3rgé d ' une
lettre pour MM . les Ec he \tins, ils 10 reçurent te 21S , jour de Pâques, à
si1: beu Tes du matin. et en mêm e temps deux lellres que le ur éc ri voit
1\J. d e la Tou r , premie r présid ent , in tenda nt et command ant cn P ro-
"t nce qui sc trom'oit à Tarascon , pour la récepti on de ce prince Sur
la fr ontière de la pro, inee, pOT lesquelles il lcur don noit les ordres nécessai res pour les loge m f' nl S eL la s ub sis tance d e la suite et d es équi-
lui- même j le s ur plu s de la maiso n et des ge ns de S, A. R. d ovo Îl
ousSJ êt re co n\'c nableme nt logé , qu ' il fa ll oit au ssy prépare r d es éc u ~
rics pour les che\' aut et aul re!s bes les de lroil d es éq uipages du pri nce
au nombre d'em'iron 600.
Por une seco nd e leltre , 1\1. de Lat our leu r presc ri\'o it cc qui étoit
du cérémon ia l à obsener I)Oilr la réce pti on du pri nce. el qu e l' inte n tion du Roy éto it ll lle tï ofil n t dom Philillpe reço.l tous les honn c urs
(lu i étoient dôs b sa naissa nce ct il sa qualit é d e ge nd re de S. lU ., ct
qu'il en rOl usé à son égord de 10 m ême m an ière qu 'o n en usa e n 1ïot
.'
pour les prin ces d e Fran ce qui \'inrent cn Pro\'ence Cl (lui pa ssèrent il
,
por te de la "ill e en ha h it de cérém onie à l'o rri\'éo du prince pour le co mpl imcntcr à 10 I>o rtière de SO li carrosse, que lor squ ' il seroil a rrh'é à la
maison préparée pou r le loger, ils luy fai ro ient»o rter les prése nts d e
\'ille Cl qu ' il falloit égale m ent fair e un présent à lIJ. le m arquis d e
pages du prince , et pou r le cêrémonial d e la réception de S. A. n.
M. Desgranges m andai t à MM . les Eche\'ins qu ' ils d evoient sc trou-
Santa Crus, maj ord om e m ajo r, Cl une à M. Desg ran ges , mallre des
\'er à la porte de la "i!le en habi lS de cérém onie à l'arri vée du pri nce ,
cérémonies d e France.
De plu s, q ue les r ues dc\'oic nt ~ I r c tal)i ssées depuis la por te de la
uÙ ils lu y fairoie nt Ull petit compli ment à la portière de so n ca rrosse , et
qu'e ns uÎle un ~ d em y·ll eu re al>rés que le prin ce seroil rendu au palais
qui luy seroit préparé, il s ira ient lu y porter le présent de ,'ille; qu 'il
fall oit aussy en faire un au grand m att re de la m aiso n d u prin ce, qui
étoit lU. le marquis de Sa ll la Cru sj de plu s, que n'y a ya nt po int de
troupes réglées dan s la ,'ilIe il fa udroit fai re prend re les armes aux
compa gnies bourgeoises et o rdonn er que les ru es par lesque lles le
prince den oit passer. en arrivant, fu ssent la pis!'ées, que le so ir du j ou r
de l'a rrivée el de ceu x d e sr.jo u r les ru es fu ssent éc lairées. et q uc
\fs isemblablement le prince a rri vero it à Ala rseill e le premie r d u m ois
d' ani!.
M . d e la T ou r, pa r la première leUre, éc riroit q ue l'infa llt dom Phi ·
lippe ayant pris la résolu ti on d e I)asse r à l\Jorsei lle en allant. s'emb ar-
\iIle, par oille prin ce en trera it , jusqu ' ô la maison Oll il serolt logé, et
(IU' il de\'oit y a\'oir auss i un e illuminotion gé nérale d ans la vi lle le
soir du jour de l'arrh'ée d u Ilf ince ct d es jou rs de séjou r ; qu'il fallait
assembler la mili ce b o ur gcoi~e en nombre s uffi sonl pou r form er unr.
double hore s ur son pa S::5 age d epuis la porte d e la "ill e jusqu'à son
logis, Cl pour m ont er la ga rdc chez le prince a u nombre d e ce nt ci n ·
qu anle homm es . qui sero ient comm and és por deu x cop itain es et par
les offi ciers s ubalternes d épendan ts, a'lec un drape au de cou leur, en
comm ença nt cett e ga rd e n,'ant q ue le prin ce mt arrh'é.
Qu'il falloi t enco re faire lir er d es boëtes à portée du pal ais d u prin ce
lorsqu 'i l y seroit r endu , néa ntm oi ns après que ses équ ipages seroi ent
retirés pou r é\'Ïter lout accident. E n conséquence , quOil fallo it porl er
une att ention pa rliculière à ce qu ' il ne fut tiré aucu n coup de feu lors
q uer il A ntibes, il en d onn oit avis à MM. les Ecbe \' ins pour qu 'ils eussent il (aire d es provisio ns de \ ivres et d e fou rr ages s uffiso nts pour le
de l'entrée du prin ce, Cl le de(fendre trè s -e~i>ressé m ent el so us peine
nombren l corlége et pour les équil>ages du prince do n t il leur addresSOil un état.
de Imnition el emplaire.
Ces ord res rcçus le 25 mars au malio ) MM. les échevin s co mm encère nt à tra\'ailler aUI dispos it ions nécessaires pou r les exécuter avec
Il leur ma rqu ait encore qu 'il étoit également n écessa ire de prépa rer
d es logemen ls con\'cnables ta n l pour le prince que I>o ur les pe rsonnes-
.
nlll.rsc ille.
En cl1nséqu cnce, il leur marqu oit qu ' ils de,·o ient. sc lrouye r à la
"
toute l'euctitude que poU"o it. requérir J'importa nt objet qui les oc ca-
..
�-
, 1
•
92-
sio nn oit. e1IJU:J T donner des prcu\'(!s éclatant es de leur zèle cl de celuy
de lout s les hab itant s pour les prin ces de 1'9ug ll stc moi;;o n de Dourbon,
ils disposèrent les logements de la mQni ~rc qui leur parul lo plu s co o, euable el dans l'ordre qui sera cr-après lro nsc ril :
La maison de M.Bruo y SI ~ Co nnaL aranl po ru la plus COo\'cnobi e pour
)' loger S. A. R.] MM. les l!cll c\'lns ~cri,' irc nl à 1\1 . Ilrun,- qui ~e lr o u ~
\ oit à Ai l pour l'en pre,'coir ; par 10 réponse qu 'il leu r fit il leur marqu a quo dao s toutes les occas ions il scroillrès- thlllC de pou\'oi t concourir 3Ul soin s Qu' ils sc donn aient pour ['honn eu r de 58 p8triC~ el
qu 'ayant prérÔ qll'ils pour roiCnI8 \'oir beso in de sa maison, il avo it
déjà donn é des ordres pour la mellre Cil éLn L do pou\'oir lour se nir.
l es perso nnes qui co mposo ielll lo' co ur cl In su ite du prince furenl
logées aul. en,'irons de la maiso n de 1\1. Drun)'.
Il fUl encore déterminé le même jour, que l'on feroil des amas de
fourrages, que l'on désigneroil les ~curies nécessa ires pour conten ir et
rece\'oir les équipages du prince, ct qu'il seroil foil toutes les pro\'isions n ~ssa ires pour sa subsistance,
Pendant que MU. les Eche, ins tra,'ail loien t à ces arroli geme nLS, ils
ell\'o)'èrent le sieur Jelt n-Joseph Si mon, faisa nt fon ctio n de major,
co mm uniqn er à M. le \'igul er les ordres qu 'ils 8\'o ient reçus pour la
cérémon ial de l'arrirée de S' Â, R , el pOUl' la lerée des compognies
bourgeoises, eusuÎ tc dequoy ils ordonnèreil laui copit ain es des qu arti ers de la ville de le\'er, cha cun dan s leur département, un e co mpag nie
de 200 homm cs, el au endu qu e ces co mpagnies, si nom breuses, ne
pou rroient que bien difficilement être co mm and ées par un se ul cnpilai ne el un sous-lieuten ant, 1\IM. les Echelin s délibérèrent qu 'il seroil
oom:Dé un ca pi ta in e, un li eutcnant Cl deux sergents, d'au gmentatio n
pou r chaqu e compagnie. Ils établi rent. enco re le sieur Ph ili ppe-Ignace
Simo n pou r majo r, conjo intement a\ cc le sieur Jea n-Jose ph Sim on SOIl
frère, elles sieu rs Discous in el Ca illol, oidc-mojors.
l e lend emain , 26, ~ 1. Oaumond, premier éche, in , ful ,'oir 1\1. le
,'igu ier pour co mmuniqu er nec luy su r les di spos itions qui a,'oien t
été raites sail pou rl ale,'éedes com llagnies bourgeoises, SOil rour cellei;
des corps et communa uté des arts et métiers que Mr\L les éc he,'in s
8,'oieot fait ave rtir pou r cela, cl surtout les arrangemens qu i pou·
\'oienl avu ir du rapporl à la réception et aux honn eu rs qui deroien t
ttre rendusà S. A. R .
M. Beaumond alla aussy ,'oir M, le commandant de Maulc\'I' ier, chef
-
93 -
d'escadre, co mm an dan t les galères, po ur le prie r de prêter à la commune les scco urs qui pOU voient d6pendre de son co mmand ement el
luy olfrir cem de la ,'ille, ce qui rut agréé de port ct d'a ut re.
1\1 . l osbros, éc he\'in , alla , de so n cO té, ,'oir 1\1 . de Monl grand,
comm issai re ord onn ate ur , pOllr le prier d'acco rd er il la \'ilIe. cc
' qui pou\'oit luy être nécessaire dan s l' ar senal , cc qu c ?If. de
Montgrand lu y Ilromit fort gracieuseme nt. 1\1. t esbros pa ss a p.n suite chez 1\1. de Lnn geri e, ca pi ta in e du port, afio de le prier de
co nsentir li ce qu e MM. les éche,'in s (issent meUre en rade nu mili eu
du porl dh: li douze vaisseaux pour faire des sal yes de leur artill eri e,
lors de l'illumin at ion do l'HOtel de Ville. à quoy 1\1 , de Lnn geri e se
prêta do bonne grâce. M. Ueaurn ond all a encore chez un cha cun des
principau:\ habitants les prier de donner dan s leurs mRÎsons les appartcrnens que MM. les échevi ns a,'oient dest in és ;l m: offi cicrs de la
cour de S, A - R,
t es chemin s pltr oJ) le prin ce dc\'oit passer en "enant en cette ,'ille
el en con tinu ant sn route, pouvant a" oir besoi n de quelqu es réparoli ons.
MM , les éche,'ins firent demnnder à M, l'érêquc la per mi ss ion de pou"oir y raire tra\'oiller pend ant les restes, Cl ces réporali Qns fur ent inconti nen t ordonnées el commen cées .
Pour marq uer à S. A. R. la joye qu e ca usoi t so n passage en celle
"illc, et lui rendre, autan t que le peu de temps qu 'il )' avoit à s'y préparer, un e parlie des honneurs qui lu )' éloient dOs, MM . les éche\'ins
ordonnèrent qu 'il seroit éle,'é un porUil à la porte de ln ,'ill e par où le
prin ce rairoit so n entrée, et que ce portA il seroit acco mpag né d'u n pavillon de "erdure en dedans la ,oill e, so us lequ el le prince devoit êt re
haran gué, que de plu s il seroi t éle,'é nn arc de triomphe à l'e ntrée de
la rue de Noa illes, fa isa nt fa çade sur la Cn ncb ière, 50 l1 S lequel 16
prin ce passe roit pou r se rendre à son logement.
TOlites ces dispositions arres tées le 27, 1\11\1. les échc,' in s dépêchèrent un cou rri er il M, de la Tour, premier préside nt, in ten dant ct Co mmand ant , pour les inror rn er.
le même jour, ils fir ent un e ordon nance pour faire co nn oltre oIII
hab it ans les d e,T o ir ~ particuliers d' un chacun dans celte éclata nt e occasion el pour tm'Îler 16S prin ci pau x habitants li les accomllasner à la
porte de la \'ill e où ils de\'o ient rece"oir le prince. en ordo nn ant à lous
de raire des feliI de joye et d'illum iner leurs moiso ns le soi r du jour
de l' arrivée ct ceUI des jour s dés ignés, arec défence à Ioules person-
r r
,
.
"
•
\
..
..
,. '
,
,
,"
,<
•"
'
..
,
.'
�-
94
nes de qu elqu e é\at et co nditi on J cL nolOmment aux compognies
bourgeoises cl des arts Cl mét iers, de tirer aucu n coup de rOll à l'arrÎ ,tée du prin ce à pein e de punition clcmpl aire j de plus, que les bouti ques seroient rerm ées pendant loul le temps que S. A. n. demeureroit co celle ,'ille; ils fireut ensu ite prier, por des billets, les principaul
babi l8ns de se rendre en r BMel de Ville cl de les accompagner cn 01 -
lan Lrecel'oir le prin ce. Cetle ord onn ance rut publi ée le lend emain p3 r
.' .
trois trompettes
don ~
lou ts les quartier s de la ,tille •
Le méme joo r, M. de Maulevr ier, comm andant les ga lères, fit sço\'oir
à MM . les écherin s, por le sÎPu r D' Heureux, aid e- m ajor des gll lères.
qu 'il auro it J'honneu r de donner à so uper à S. A. R. l'un des jou rs de
son séjou r en cell e ,'iIIe j que le so ir du même jour les galères seroient
illumÎnées pourquoy illes pr ioit de faire en même temps l'i ll umin atio n
de l'Bè.tel de Ville, li quo y MM. les éc he\'in s rél)Ondirent qu 'il s seroient
charmés de concouri r à rendre la resle que M, de lUaulenicr a"oil
l'honn eu r de donn cr, aussi brillante qu'il se roit possihle, et qu 'i ls fairoient de leur mieux pour faÎre illuminer l' ElOtel de Ville et que de
plus ils ordonneroient OUt cap itaincs de ,aissea ux marchands qu' ils
auroient arrestés pour faire des sa ll'cs de leur artillerie, de le s faire
success h'ernent après celles des galères.
Le 1-' an il, au mali n, 1\1. de !\laulenier cn\'oya de nOU l'ca u le sieur
D'Ueu \'eu:t 11 MM. les écllc\'in s pour leu r don ner av is que Ic prin ce
arr i\'an tl e 3, l'illumination seroit faite le 4) de qu oy MM. les éche\' in s
ayant pri é M. D ' He u,,~ ul de le remercie r j 1\1. Beoumo nd, prem ier
éche\'in , y alla lu y-même l' après-m id y pour l'o ss ur er que la yill e sc
rénniroit avec plaisir aUI corps des ga lères pour emb ell ir les fesles
res pecth'cs qui seroient don nées ou prin ce.
Le même jour, les compagnies bourgeoises et celles des arts et métiers ayant été assemb lées à la plain e de Sainl-Michel, elles ,'inrent
passer en re\'ue deva nt MM. les éche\'in s qu i étoient descendus à la
porle de la Loge pour les "oir pa sser j en desce nd ant de la Pla in e ces
compagnies o\'oient déjà pa sse de\'ant M. le ,'igu icr.
Les compagnies défilèrent dans le meilleur ordre poss ible, il l'elception de celle du corps des marcha nd s drapiers, laquelle n'ayant pas
"oulu suh're le rang qui lui a\'o it été donn é par MM. les éche\'ins, le
sieur Jean-Josep h Simo n, l'un des majo rs de celle mili ce bourseoise,
l'anoit rait retirer de la pla in e Sa int-Mi chel , de quoy MM, les écbe\'in s
orertis , ordonnèrent les arrêts dan s leurs maiso ns à tous ceux qui
-
95 -
formoient celle co mp ag nie des mar chand s drapi ers et la pri son il Irois
cl 'entre eus qui :l \'oient été les plu s mutins, accusés d'avo ir excité les
autre" b la désobéissance,
Le rang auquel les compagnies de\'oient marcher , qui A\'oil été
arresté la \'eill e Sera transc ril ci-a près:
1\1. Desg ra nges, maistre des cé rémoni es de Fran ce arr i\'3 le 2 du
même mois, sur les cinq beures du soir , el ne pouvant ,'enir à l'HÔtelde-V ill e, il fil pri er MM, les Eche\'in s de ,'enir le lend emain , par l'un
d'c ntre eUl , pour conrérer Sur les arrangern ens qui pourroient êt re
entore 11 prendre pour l'arr ivée ct la récep ti on de S, A. R.
Le 3 . au matin, M, Deau mond, pl'emi er éche,'in , occomp og né du
sieur Ca pus, sec rétair e archh'ail'e, se ren dit "ers 1\:1. Desgran ges cbez
M. Donigue, dan s la maison duquel il étoil logé,
M. 8eaumond rendi tcompte i1l\f . Desg ronges des di sposil ions générales qui a\'oiellt été faites, de l'indicat ion des logements, de la levée
des co mpagnies bour geoises el de celles des ar ts et métiers; il lui présenta) de plus, un étal de toules les denrées pour en Oser le pri:t, mais
1\1. Desgronges ne "oulut pas l'a rreste r . disa nt qu 'il s'ell rop portoit
l'olontiers Il. cc que 1\IM. les Eche,'ins feroie nt. Cc tau l devoit être
arreslé a\'ec M. le Prévos t de l' bOtel.
La garde qui devo lt être établ ie au pala is des Prin ces etq ne !\J. de
la Tour avo it éc ri t d'être de 150 hommes, fut réglée par M. Desgranges h 50 hommes seu lemcnt , o"ec un drapea u de co ul eu r,
M, de Deaum olld aya nt rendu co mple à ses co llèg ues de la co nfére nce
qu'il \'enOild'o\'oir a" ec M, Desg ran gcs , MM . les Echcvins ordonn èrent ou sieur de Pellegr in, capitaine de la co mpa gnie de Corps- deVille, d'all er, dès le mid y du méme jour, poser tille ga rd e de ci nqu anle
homm es cbez le Prin cc, co mm andée par quaue officiers a,'ec qualre
sergents ct le drapeau de cou leur, ce qui fu t ainsi elécu té.
Il s ordonné rent ail sieu r Si mon , major , de fai re baUre l'a ssemblée
pOlir que tOli tes les lroupes fu ssent prestes à marc ber à une heu re
après-mid }' ct de les fai re ensui te range r en hore le long de la rue
Ro)'ale, de la porte d'Ail et du Cours, j usq ues ou palais rtu Prince.
Les marchancl s drapiers ayant au mes me temps rait demander grâce
el ayant promi s de marcher au rang ordonné par .MM . les Eche\'ins cL
apres les marchand s merciers, les arrests leur furent levés et les tro is
qui o\'oien t été mis en prison fur ent relAchésj étant ensu ite "enus remcrcier MM , les F.che\'ios de la bon téqu' il sa,'aient de lellT pnrdonner
,,,
",
,"
'
..
�-
96 -
lenr r!lUle , '11s se r cndirent 011 lieu de \'BS se mbléc de toules les tr oupes.
où il s se pla cèrent ou ran g qui leur a,'oil été donn é.
gcs cOL dit à M. neo lllnond qUi" S. A.. R.
1.1 · D"'gran
..!'
Q UO 'IQ UC '1
n'arril'eroÎl quo sur les 5 heures d li soir du méme jour. MM . If's Echc. S d onn èrcn li eur,' ordres pour que looles les troupe!' fu sse nt rendues
\' III
Cl cure nt. bord é 10 ba ye depui s la porte d'Ait jusques al! polais du
Prince dès l'après-midr, IlréSenlOnl.l es arlllCS Oll passage de S. A. n.,
les 18~bours_ b3ltOnI 8 U I c.homl)S et les drapco uI déployésj ils envoyèrent de plus un postillon au Pin pour "coir les A\-crlir en tonIe di1is~n cc
• • aux fin s d'Nrc à 10 porte 11 son orrll'éc.
1orsque S . .'\ . R . au roit po s~é
Celle précaution fut auss i utile qu'elle QI'oi t été prudente, ca r S. A. R ,
ayantpa ssé ayant deux heures après- mid y Oll Pin , ar rh'Oà 10 porte de
10 ,'ille eo\'iron su r les troi s heures el demy e.
MM . les Ecbe \ ins s'y étoient déjà rend us peu oya nt de l'Hôtel-deVille où ils s'étaient assemblés,
Dès que le postillon cul donné o,'is de la procbaineentrée du Prince,
M, Crozct., dernier écbc,'in, so ns cha peron (1), olla prendre le marqui s
de Pilles, v igu ier, chez lui pour "cnir en l'IlOtcl·de-Ville; à son retour ,
MM . les Èche\'in s s'étant re\'eslus de leur robe de damJJs cramoisy el
du chaperon, M. de Pilles, n leur teste, s uj,'is des principaux babilan s,
se mirent en marche pOlir sc rendre à la port e d'Ail. Ils étoien t précédés de qu at re trompeue s et d'un timbalier à che"al , de leurs gard es
el ,'a lels aya nt des chapeaul bord és à neur a,'ce des coca rd es aUI couleurs de la ,til le , et des hallebardiers de M,le Viguier nec leu rs manteaux el d 'une band e de sy mphonistes .
s.~. R. élonl arrÎ\'ée à la porte d'Ait , le sieur Artaud 1 a"ocat el
consei l de 10 commn nauté. l'a haran gué il la portière du carrosse,
M. Desgrao ges qui a,oit dtl se rend re :\ la mesme porte ne s' y trou."a
pas , le prince étant arrh'é plutM qu e lU. Desgra nges ne croyoi!.
La harangue finie. le ca rrosse de S. A. R, parcou rut au pas des cbe\'8Ul la rue de la po rle d'A il el tout le Cours jusques à "arc de trÎom·
phe éle\'é à l'enlrée de la ru e de Noailles; \'ingt-quatre IGmb ourios
ayaot tous des coca rdes aUl cou leurs de la \'ilIe passoie nt de\'a n~
bauant one marche sous l'arc de triomph e, el dan s un e tribun e qUI
a\'oit été pratiquée. MM. les Echevins a"oie nt rait pl acer un timbali er
et sixlrompelles qui son noient des fa nrares.
Lorsque le carrosse de S. A, R. enfila la r ue de Noa illes. les golèrcS ,
la cilodelle elles fort s Orent une décharge de leur artillerie.
-
97 -
M. do Pill es se relira de la porle d'Ai:l san s revenir ù 1'00lel-l1cVill e, ctMM .lcs Ecbe,'in s se remirent en marche o\'ec le méme corLége
1"lU'ils étoiont ,'en us.
Lorsqu o los équipoges de S. A. n. rurent éloignés de so n palais, on
ti ra les boi!tes de la l' HI c q ui aroiellt 6té di sposées aupr~.
MM. les Echov in s.. oprès ," 'oir aU elldu qu e S. A. n. sC' fIltun peo
rello s~c, en continll antl eu r marche du reto \1r , acco mpo gnés touj OUTS des
prin ciflo\l:l hobitan s et pTécédés (l e lOlls les gens tic !h'réc, des lrom)lCues ct du timb alier , allèrent offrir à S. J\. R . les hommages ct le
pr~ s e nl de la \'ille , dont i l sera cy-après écrit cn d étail, de méme Qu e
1.Ie ecu", qui furent raits le lend emain alU: perso nn es de di stinction auxquelles il rul dét ermin é d'en f-aire.
:M . Desgran ges les fil in troduire 'C l ils eu rentl110n neur de fair e leur
présent ; S. A. R. les reçut arec bOlllé, ct il parut Qu 'e lle ayoit été
so tisfllitc de tous les préparatirs Jlour son arrirée . MM . les Eche\'ins se
Tctirérent ensuite ct re\ inrent à J'Hl..le l--d e- Vi lle d ans le même ord re.
Dés que la uuit fut forlll ée, MM . les Eclle\i ns fir ent co mmencer
l'illuminlllioll sé n ~rale par celle dc l'IJÔtel· de- Yil le . La façade de cet
édifice étoit orn ée pJr des lampions cn co mp artiments Qui représe ntaient
toutes les partie s d 'orchit ectn re dont elle eSl compt)sée. De plu s, on
a\'oit élc\'é trois pyramides s ur les ba lcons garni s de lanternes en
s rrn étrie. La plu s haute de ces pyramides, pl aeée dan s le mili eu , ~toil
su rmontée d'u ne rcp réscnl<lli on d li so leil par rnitcmcnt écl ~irée , autour
de laq uelle étoill(J. dc\'~ s e ordin aire N ec pluribus im poJ': s ur cha cune
des pyramides la térales ù celle-là on aroit posé deul l'el:0 111 ru ées portant.
sur les banderoles de leurs trompl tt"C'i rUile ces rn olsl u/ol! t JJorfJ onium
sidus et l' autre ce llx- cy procul e$tc tcnebrœ. Toute la \ ill e rut dans le
m~me in stant illum inêe d ans tou s les q uartic rs .
,
.'
.'
\
,'
....
"
'
.'.
,
Le lendem ain 4 , MM, les Echc\'in s en cha pero n allèrent rendre
,'isite à 1\1 . le marqu is de Sa nta-f:rux, grand mallre de S. A. R., et
Ill y fir cn lle présent de ,il/e.
Ils all èrent au ssy rend re le m~m e de,o ir ct fa ire même un présent à
1\1. Desgra nges , mallre des cérémonies de Fr.. ;lCl'<.
1\1 . de la Tour ù)'a ntl'honn eur d'accompa gner le Prin ce depuis Taras~
'C un, il s crurent dero ir lu y fa ire auss)' le présent de la \'i!le ct il s allèrent
le même matin , toujours cn chaperon 1 lui rendre visite et lu y présenter le I>résent. Ce s trois présents rurent prése nt és par :'a rchi ra ire en
abseuce du tréso rier.
( 1) VOT . le Ge "01. , p, 23.
VI.
7
,
, ,
••
�- 98-
-
S. A. R . 0C\ anl , cuir le m~m cjou r sur Ic:;; 1 t heures du OlMÎn pOlir
"
,"
1:\1 le "' Echc\'ins 1 dès la "cille) tI\'oient
ord onné
au
VO lf les ga I,; TCS. \1 . '
.
.
<1
.'
. r de donn er le m ol all~ co mp llg olcs d es quarlH~ r s d e
S le Uf 5 11110 n . m OJo •
•
" ct. à cc " e d e', co rps des arts el mét iers de sc tCllIf prêles l)oU r
la nlle,
" b\) Tder" ha)'c loulle Ion"~ du quay du Ilort Cl de form er, par nn
" un CO: ' lïfC nn arré s ur la pl ace de 10 Lo ge, au dcra nt de
~
•
•
dou b' e r , n01
13qu cll c III Réale 1l\' CC tous ses orn emcns ct aviruns 11\' 0 Il éto lt placée 1
à l'cITet d"éca rter 10 popul ace cl de laisser libr e l' s\'enue de ,la galère,
, 'c nlf
clcclh~ de l ' BÔlCI~ d c- Ville ) si le Prin~c A\'o it en vie d 'y ,"COIr .
A onze heu Tes Cl dcml'C. le cn rrosse du Prilh.:c arrh'o à la pla ce des
cl S.A.R' o,'ont
mi s "icd à tCrre , Ioules ses galères
•
.n. ugus ,ons
1
,
.
,
,
fir enl un e décharge de tOlite la mousqu eterie et de toulf leur art iller ie,
Le Prince éto it accompagné de touS les gran ds d' Espa gne cl. de sa
s uite . de 1'1. de Maulevrier , co mm andont des galères el de plusieurs
" "S . A . R , étant arr i,'ée à la pl anche de la ga lère, 1\J. de llau o mCiers,
leHier lui a donné la main pour )' mon 1er , el dès gue}e Prin ce monta
su r la galère il rut r\lil un e secon de décharge de la parl. des ga lères Cl
•
par la citadelle el les rort s.
S. Ii.. R. demeu ra quelq ues temps s ur la Réale, après QU OY, éta nt
c;ortie et ,'enanl du côté de l'h Otei • M~1. les Echev ins en robe ct en
: ho peron a,ec M. le marq uis de Pil les , q ui se joignit à euJ , s'avancèrent ,'erS le Prin ce ct Grellt une proro nd e in cli nâÎson.
S. A. R. enua dons la salle de la Loge, au rel de chau s:;ée, qui
a\'Oil élé préparée pour cela , da ns le m~me temps il fut fait une
sa ire de 100 boë tes fi la pla ce Neu\'c ; ceUe solle éloit tendu e de belles
tapisseries de houl e lice, le pori rail du roy régnant avoit été mis ~1I
fondd e la salle, so us un dais de "elours cramoisy il fran ges d'or, cl \'IS3-\'is. à l'autre rond , sou s un aulre dais de la m ~m e étoffe J Oll o\ oit
placé un faut eu il sur un e est rade. S. A, R , con sidéra le ponr,a il du roy
après quoy elle ,"olliul monter aUJ apparlemellt s du premier éta.ge:
:MM, les Echcvins eurclIll 'honneur dc l' acco mpagne r. Lorsquc le pnn ce
rut pan enu à la salle d'assemblée du Conseil , l'al. les Ecbc\'in s Grent
remarqu er il S. A. R. un tablea u représe ntan t la famille royale du reu
roy Louis le grand, dans lequel, le roy d'Esp Bgne, père du Prin ce , est
peinl tou t enfant assis s ur un ca rrea u au côté de la gou\"ern anted~s
enrants de Fronce, taudis qu e Monse igneur le Daupb in , Monselgneuf le Duc de nou rgog ne ct 'Monseigneur le duc de n er ry son t IJe ints
debout.
99 -
,,"
S, A. R. rut (ort sat isfaite dc ce tabl ea u Cl parut s UfJJrise de l'id ée
du pei ntre qui ~e mhlail a \'Oir pré\"u long -t emps avant qu'il flit Arrivé,
le glorieu! é\'éncmenl de la domin ation de Mon seigneur le duc d 'Anjou
sur les royou mes d 'Es pa gne.
\ "
Dc la salle. S. A, R. pa ssa dan s la chambre où MM , les Eche,'in s
sc tienn ent et elle co nsid éra lal.le:1uté de la situation de l'J:M:el-d e-Vilie,
ou ce ntre du quay du port.
S. A. R. étant ens uite de scendu e pour s'e n reto urner à so n pa lais , clic
repa ss a por la salJe de la Loge ct dès qu 'e lle parut reprendre la rout e
de son polais, par le qua )'. du port, les galères ct les cit adell e el fort
(irent un e troisième décharge de toule leu r ar tillerie .
,•
1
~
"
S. A. R , relmssa au mili eu de la double ha re des lroupes b o ur~
geo ises tout le long du qna y jusques à la pla ce des August in s où clic
remonta en ca rrOj:se jusqu es à so n pa la is .
Le so ir du m~m o j ou r, lU. de l\Jau le\'rie r J commandant des ga lères
eut l'bonn eur de don Ge r à so uper au prin ce dons les appartements de
1\1. le ~é n é r al des galères.
, ~"'
...
A l' ent rée de la nu it, S, A. R. sc rendit à l' arse nal où ell e ru t saluée
en entra nt d'une déchar ge de boëlCS, pell <l près le s igna l aya nt été
donn é toules les faça des de l'arsenal rurent i l lumin ~cs ct S. A. R. rut
con duit e sur 10 terrasse du d té du port pou r voir l'ill umi nat ion des
ga lères.
Toutes les ga léres ran gées su r une méme ligne du cll té de la vill e.
(urent en m~ml" temps illumin ées par des lante rn es de pa pie r di sposées
~ur tOules les manœunes, ct elles fir ent par inteT\'allcs trois déclHlrges
de leur artill eri e et de plu sieu rs caisses de fu sées, cc q ui fournit un
très-he Ou spcct3cle don t S. A. R. sc montr a fort sntisfaite .
L'DÔlel- de-VilIe étail ég<lle ment illuminé, comlll C le jou r précédent.
par des lampi ons ct par des la ntern es , ct sl1ccessi\'ement alHès les trois
décharges de l'artill erie des galères, il en rut fnit aut ant de telle de dix
"aisseau! marcha nd s q ui avaient été prépa rés el mi s en rade au milieu
du port, de la pa rt de MM. les Eche,'in s; il ru t au ss i tiré plu sie urs
caisses de fu sées d u balco n de l'EJ Otel-de- Yille .
l e :s onU, S. A. R , éta nt allée entend re un co nce rt dan s la
sa lle ordinaire, MM . les Eche\'ins ordo nn èrent un détacbement de
30 homm es co mm and é par deu~ offi ciel's pour se sa isir des portes
ct garder les al'enues dès l'<l prês-mid y.
Le G, le Prince 3)'ant \'oulu ,'oir une l'eprésentation de co méd ie,
••
'
�-
100 -
-
S. A. R. sc rendil à lu sa ll e ordinaire du SI1CCloclc, dont les porl es Cl
les .. ,·cnu es éloicnl il uSsi gO fll 6cs dcllUi s l'oprès·mid y ( 1 ).
Le -: 1 S. A. R. 811 n \'Îsitcr la manufacture forale des étoLTes, façon
des Ind es; la fnca ll e de l' édifi ce éta illupisséc ct les porlos gard ées por
n ma réc.housséc.
S. A. R . all a de la manufacture \'o;r les dan seurs de co rd e dan s lu
sall e ord inaire des S\lCCl llclcs , 'M~I . les Echc\'in s cn 8ya nt fait garder
les a,'cnues ct les portes co mlll O il s a voient fu ill cs jours précM cnts .
Le S , S. A . R . 0 )' 3 111 désiré faire un o prom enad e s ur l' COll
1\1 . de MaulcnÎcr luy olTr it de vo ir
aU {HH O,' nnt
la sa lle d' a rm es des
"alères. Le prin ce sc rcnd ilà l' orsenal ,'ers les trois heures 3IJrès- mid y;
~ so n entrée. il ful s alu é d' un o déchll rgc de cc nt boëtes 1 e t lorsqu e
S. A. R . entra et sorlil de la s alle d'ar mes, ene fu t pa reillement
101 -
s31t1éee . Le prin ce se mil e ns uito da ns l'esca mp ,) \ ie, petit bOl im ent
en rorm e de ga lère qui IH'oïl él ~ euns truil lors de ln ,'enu o des prin ce!l
de I;' ronce à Morseille; la ponpe de ce bât im ent étoil o rn ée d' un e
ga rnilure de \ elours cromoisy 0 rranges d'or , les m à ts chorgés de bonderoles ct de flamm es 41 e 13 mêm e étolTe; l'étend ard élant posé su r
l'o\'onl de 13 poupc, 3U coté droit.
I:esca m,,:l\'ic éloit 3rm é de romc urs en IHlbi ts t'ouge un irorm e.
S. A. n. elle!'seigncurs del a co ur ent rèrent d nll s ce bàtimCllt 3\'eC
1\1, do ~1 8 111 0\' ri e r el Ics autres personnes de cons id ér ati on d il ll S des
,
relouques dorées qui "" oicnt élé prépa rés pour la s uit e du prin ce.
L'escompa r ie élo it p r é c~ d é d' un o felouqu e ar mée de 25 sold a ts com -
"
"
mand és IJ3r trois omeicrs, et de dellx pierriers,
Lorsqu e S. A. H. rut en ,' \le de ln cit3 delle Cl du ro rt Sai nt- J ea ll ,
Ics troupes de 13 gar ni so n q ui :J \'oient été mi ses sur le pa rapet J e:;
chemins CO lI\ ert s, fir ent une d éc ha rge ùe m011squ etcrie qui fu t s ui \ie
de celle de l'a rtîllerie des deux pl aces; le ron NO lre-Darn e-ll e-Ia-f, 3rd e
l'e llllllaCeUle~lt OCCU III~. d e n os
Il:l~ la haneChu rICS- d~"l a-C roi l; 10 rue qUI}' co nd uisa it ( la Ilarllc d e la
(1) 1.8 salle d es SI\C\:13c\es s'del':l I' a lo r s s ur
Jo urs
ru e Vacon c ntre ln rut dc lIolne c t 13 ,"ue .l'Auba9ne l porta illc nom de nie dt:
l,
l 'Opera qu'clle 11crllil , Cil 1;V:I, (Jour celui .Ie rue F tuclOlL Lc nom lie ~t. Ile
vaco n , d t:pu t ll (le Ill. CQ II IIIlUlioui ll uu p r ès de lu COUI" sur les t e rrai n s dUilu el la
dl' u ltii::m e ()3 I·t ie ac tue ll e de 10 ,"ue l'acon , l' unl(lue tl lor s, ce ll e 'Iui comnllll~iflue
1
,le \a rucM /lome a u qI/ni de la Frat e" IIi1o (A) CI (lui a oussi llo r t ll le n o m de
"ue F énelon, fu t rest itué'l la "lle r acoli ct .Io n ué il la l'lW tU l'Opera da ns les
t ro is IJf e m ic r s nl ois de l'a il '\ 1" (octoL I'c à dèccmL I'e 1805) (8).
filnu !ôs )' un e J écharge de la sienn e.
S. A. n. 011 0 j usqu'au chàtcau d·l r. où cli c rut s aluée Il' ull e décharge
de loute l'a r tillerie cn entran t et en sor ta nl du ro rt .
Au retour , le Pr ince rut encore s3 1ué par la c ita delle et les rort s de
la
( \ ) Le qltaj de la FraU",u tti a l)U rt llle n om d e quai Monsieur, do 1;85 fi r 792.
de quai R OIIUCOff , dc 1;!)2. ~ l 'a n ), 111 ; do '1IW/ IlIlpdria/. de J'a n X III 11 J 8 1â,
J.!po qu e il \ (Hllle ll.:: il r Clw il l'a ncie nne dé no nli n a li on d e quai Mon sieur qu' cllc a
con sefl'c jusques Cil aoùl 1830 ; l't d e qI/ai d'OrlàulS , d u mois d' ao '" J 830 à
la ré volution de U.~ nil'I· 1&48.
VOyCl ce (l u e nOll s :l'' OilS dil au ~ uJet du luù;i tr~' de l' Opera, fi la page 72.
La StaUs!iqm: titi de1j (wtt' :: len! des lloucltes-d,,·R/It)lIo ojoule, a u s ujel de la
sa ll e qu i nous occu lle . Cil l'Q I' la nt (lu Gfa nd-Th ~ ~lre . lome 3, p. 5 92 :
" , ' en; l i80 . l e so u l' e l' n e lllc nt aIon t 1111 5 e n \' cllic l' arsc n a l (oJ nd é pal'
J.ouis XIV , en 1684 , la \ilJc ac b ela ce lerrtUIl , I)Q . ac tc d u 3 d écembre 118 1 ;
c lle le rC l'C udit . le (j juiilel j i84, à u ne cQllI jlagnio q u i n o eo nsc ntil à se
c harger du m a r ch é qu 'à l a ('on diti o n d' un IlI'i \'i1ége 1l0llr bl\li r , s ur u ne par Uo
du sol qu 'die acbetail . la sall e d o s llc(' laele (lUe Il l'ui n e imlllin enie de la
salle de 10 r ué "a co n r en d a it indispen sable , ct Ilo u r l aq u elle d ivers a utus
e mplaceme n ts al' aient é t ll Ilro j,osès de puis 17i :l., .. .. . .. La salle ( celle du
Cinnd+TII(hHrc) fu i Qu\'cr le a u Inliltie le 3 1 0('(0 1, 1'(' 1;87. l..n so lll' .Ie la ru('
, ' acon {u l r(' rm ée dHlni! 1\' l' nH' 111 ~ l' (' lte ~ JlO(I \II·."
{B
monière q u'i l ra r oi t été en pa ssa nt.
n, s'éta nt déborqu ée ou bon l dll port.
mo nta Ù3\l S son
carrosse pour aller il la co méd ie où MM . les Echevi ns olo ient foit pose r
13
"
m~m e
S. A.
m~m e gard e de 50 hommes .
Le soir du même j ou r , il fu t enco re fa il un e illulll ina tion gé néroie
daus tout e la vi lle, lïl ôtel-de-Yil1 e , 1' 3rc de t ri omp he ùe la rue d(;
Noailles el le por tiq ue placé a u de\'3nt de 10 por te de 1 'o[lilles, à côté dn
jJOl3is du rrin ce , rment ill umin ées par des lam pio ns ran gés en ordre
d'orchit ecture s ui \"an l l'ordonn 3nce de chil qu e éd ifice; 311 dess us de
l'arc de tri omph e on a" oit placé de ul rl)' rll mid es qu i s'él e,'o ient à i tj,
toises de haut eu r , cell e de 1'3rc de lrioml)hc com jl rise.
Ce~ pyramid es étoient éc lairées par des la nt ern es di sposées s ur des
gradins; peod a nl qu e dura ce lte illllmin ation de l' arc de tri omph e, il
rut ra it du ha ut de l'édifice plu s ieurs déch3q:;cs de qu at re ca isses de
rl1 !:écs qui y 3\'oient été placées.
Le ft du m~m e mois, S. A . R " P[l SS B la jou rn ée d l) ns son palnis.
ell e n'en sorlil qLl e le so ir pour 311er ent endre l'e'(cc utio n du co nce r t
dan s la s[l110 ordin3Îr e i 13 g3rde fut posée co mm e ell e \' [I \'oit été précédemm ent.
"
.
.
,,
..
"
�-
-
102 -
I.e tO J le Prin ce étant 1l1lé "oir les dan seu rs de co rd e dan s III salle
de specta cle. le détachem ent de M hommes pour la ga rde des avenu e"
el des portes fuI co mmond é cl posté b. l'ordinaire.
Le 11, S. A. R . oyanl passé la journée dans son palais , fut
amusée par un j oueur de gobelets Cl por un émailleur Qui eUll' hon neur
de travailler dc\'anllc Prin ce j 3 la fi .. du m~me jour S. A. R. 0110 il. la
co médie i le déta chement pour sa ga rde fuI co mm and é et pos té à
l' ordinaire .
Le mOmc jou r , 1\1:\1. les Echc\'lns oyant été 3\'Crlis qu e S. A.
n.
de\8il pa rtir le lend emain. 12. il. dC111 heures après- midr, et .M . Dcsg ran ges leur oyant dit qu o le Prince dc \'oit rccc\o ir en parlant les
mêm es honn eurs qu'cn a rrirant . ils ordonn èrent au ~ic ur S imo\!.
majo r de rairc ra sscmbler toutes les compa gnies pou r le lendemain,
tant cell es dc la l'ille qnc cellcs des corps des art s ct méticrs; l'ordre en
rut an noncé dan s toute la ,ille par les tambOurS.
MM . les Eche \ in s firent , en outre, publier à so n de trompe Que
toutes les boutiques ru ssent rermées le lend emain , il s cO\'oyèrcnt
ensu ite ler~ ;:\1. le 'li gu ier pou r sçrnoir s'i l dés iroi t sc trou \'er al'ee
CUI il la porte de Rome , lorsquc le Prin ce y pa ssero it , rourquoy un
de lUl\l . les Echc\io S irvit le prendrE' cbez lu)'. AI . de Pill es fit répondre
qu'il se ren droit de sa maiso n à la pOrlC dc Rome ~a n s l'enir fi l'Hôtelde-Y ille, sans qu'il rÔt nécessa ir e qu' un de Ml! . les Echel'iu s alla le
prendre.
Le lend emain , 12 , M. de la Tom , premier président, intendant et
co mm andant, es t parti de ce lle "illes ur les dh heu res du matin pour
aller à Aubagn e. Pendant so n séjour, un de 1\11\1 . les Echel'in s alternati\'ement a été ttUllrès de 1\1. de la Tour cliaquejou r afin d'êt re il porl ée
de rece roir ses ordres.
 mid r du même jou r toute s les co mpa gnies ont t'.I é a!'=scmblées
sur la place Saint-Louis. et elles on t été ensuite ran gées en ha ye aUI
deul clHés de la r ue de Home dcpni s l'a rc de triompbe, à l' entrée de la
ro c de ~oai11es, jusques à la porte de Rome. les drapea uI dépl oyés.
A trois heures après-mid y, S. A. R. cst mont ée en ca rrosse pou r
continuer la rout e el est allée coucher à Aubagnc.
Les cn aliers de la maréchau ssée alee deul ele mpts à la leste
précéd oien tic carrosse de S. A. R. , un détac hement de ga rdes du
corps l'entouroient. il Il passé depuis l'arc dc tri omphe de la rue de
N'oailles jusq ues à la porle de Rom e, au mili('u de la doubl e ha ye.
J
1
'.
103 -
Lcs tambours balloient au, champs et [e3 soldalS I)résculoient leurs.
ar mes ,
Le ca rrosse éta nt arrh é à la porte de n Olll e MM . les Eche\ins qui
s'y estoient reudu s étant en robes ruuges Cl ('hapcrons a~' a nt à leurs
Icstes M. le Vigui er qui étoit "e nu les joindrc ont Cil l'honneur cl e
raire [0 révérence à, S. A. R. après quoy elle a coutinué sa roule ct
dan s l'in stant la citadellc t! l les rOrl s Ollt rail une décharge de leur
artillerie. Eu so rtant de la ,iile S. A., R. a jeté de l'a rge nt au 1 eu ple.
t e 13, M. Deaumond est allé remercier les princi poux habitan ts qui
a\'oient fouru i des logements pour S. A. n, Cl pour sa suile, il a oU'e rt
à ~l. de Sa illt-Cauot de raire réparer aux dépcns UP. la com munaut é
des domma ges ca usés à sa maison ct à ses meubles i mais 1\'1 . de Sl.('anallu r a r(l l)ondu que la comm unauté n'a , o it rien à raire réparer .
<Iu' il étoil trop flatt é de pou\'oi r lHre ulÏlc à sa patri e Cl qu e lU M les
Echc l'ioS I)OUrroic nt toujours disposer de sa maiso n eL de tou t ce qui
dépend de luy; M. George ROU I a pareillement rerusé que la co mmunauté rit répa rer ceux de sa maison ct de scs meubles. et ainsi tous
t ,
,
1-
"
.
,
~ , t
"
"
;.
les aut res.
Pend ant le séjo ur que le l)rin ce Il rail en ce lle \ il le. so n palais a
toujours éléécla ir éà l'edérieurpardes polS à reu de même Que l'arc
de tri omphe de la pla ce Noa illes.
Le fourrir r de S, A. R. ne conoaissanl pas les di ~ p0 5 i t ion s que l\Ji\J,
les Ecll e\'in s o,oient faites pOlir Ic log emt' Ill de la co ur du Prince , et
n'étant I)oi nt \cn u à l'llôlel-d e- Ville pour t onférer <l"CC CUI sur la
différence qui existe enl re l' état enl o)'é par' 1\1. de la TI /ur ) el Ip.
\'éritable nombre des personnes à loge r, déran;;cll !nnte~ les dispsilÎOOS
faites par I\tM . les Ec hel' io s, c'es t pourq uo i ou IJ 'U l'ui nttranscrill'arron gement qu'ils a\"oient roit.
Etat du lJrescn t{ait à S. A.R. I'In{an td'Espagll c dom Phillipe :
48 flambeaux de nuit i
018 paqu ets bougies de table de 3 li vres pièce i
48 bouteilles de ,'iD , dont 12 de Cb ypre, 12 de Frollti gnan • t2 de Riez
ct 12 de t.amalgue i
48 bouteilles liqueurs, dont 12 de BarLade, 12 eau de !\Jarse ille. 12 de
parrait amOllr el12 de cédrat rouge i
48 boëles de confitures asso rties ,
'. ,
••
�-
10.1 -
-
Etal du I)r~seflt (ai t à. JI. d e Santo·C-rux, Chambellarr
ct !Jrand 'WIo,tredc l,a maison d e S. A. R .
12 fl om beaux de nui! ;
12 paqu ets bougies de table de 3 li vres pièce.
12-boutei lles \ in , donl 3 de Chr\lrc 1 3 de Front ignan. 3 de Riez .
Cl
3 de Lll malguc;
12 bou teilles liq ueu rs, dont3 de Jlarbadc. 3 co u de 'Marse il le , 3 de
parrail am our el 3 de cédrat rouge;
12 boites confi tu res assort ies .
Il ru t ra il un semblabl e présent à 1\1. Dcsg rnngcs, mahre des céré·
monies de France, cnYo)'é par S. 1\1 . ponr le pa s ~3gc de S. A. B .• ai ns i
'lU 'ù M. tle la Tour, premir r prési dent el intenda nt de Provence ( 1 ).
( AreMues, 1re diu . • 7- sect. A. G. ,
C~rc"motlial , reg. n. 2, p. 2ÛOel s.)
l
Rang d es !.. compognies d e la. ville et d e celles d es orIS el tnélier.s
levées à. l'occas i01/ d e l'arrivée lie Son Altess e R oyale dom Philippe , ùl(arlf d'Espa(J 'le.
Co mp3gnie de Co rps- de- \'il1e, tenanll ieu de colonelle: ('o mposée de
HW homm es, 2 capi laincs., 2 li eu tenans, 4 se rgens; le chapeau bordé
d'un galon d'or, drapcau bl anc el cocarde de m ~ m e co ulenr (2).
Compagnie de 81anqueri e: même nombre de fu si lli ers el d'o ffi cie rs i
le chapea u bord é d'uo galon d'o r, drapca u blanc il la croi:c:. bleue et
coca rd e de même couleu r.
( 1) Les naU1lJeauI , le paquets de I,oll sies c t les boites de confiture (uf('nt
placées, seloQ l' usage, dans des eorl le iJl c'i gar ni es d e la rrrl as l,le u ct Ile rubans
aUI cOllleurs tic la "ille; les bo ulel iles .I c liqueur c ili e \io furcn t IIl I~cs d a n ~
;\es ('aiss("s de coute u r blene a"ce l)(I r.!u rc "la nche , et s ur lesq uelles les a rmoirièS
ole la ville rure ul pein tes.
( Archil:Cs dl!
, .. div. ,
f(t
i- scrti on A. G
Cir émonial.
I\es. 2,
ro :jnto) .
( :!) \'')~ . l e
r,'
\'01. p . :) 1 , (' t
le
2~
\01. ,
(1 .
:!6U.
rml!,
10;; -
Compagn ie de CD\'aill on: m ~ m e nombre de rusil/f ers cl d'officiers;
le chapea u bord é d' un galon d'or, dr alJea u blcu il la croix rouge et coca rd e de mt mc coul eur.
Compag nie de Sai nl-J ean : mtm c nombre dc fu silli ers cl d'officiers,
le chapeau bord é d' un ga lon d'o r, dr of,cau bl eu à la cro ix noire, cocarde
rouge et noire (1 ).
Compa gni e des merciers: l' habit d'un iformc dr ar éca rlat e, tl boulo ns
J 'or trail, ,'es te et cul ott e \elo urs !loir, bas b l a n c~1 les bord s dn chapea u avcc un gal on d'o r, drapca u blan c, les cocar des de même.
Co mpag nie des drapi ers: l'h nbit d' uniforme drap ~ca rl ale. les pa rements el le collet de "elonrs bl eu, boul ons d'o r Irait, "E's le el cul ou e
"elon rs noir , bas blancs, chapeau bordé a\cc un ga lon d'o r, coca rde
rouge Cl blanchc.- Enlre les pre:n iers rangs Ge la co mpa gnie il )' 8\'oil
tro is haul- bois Cl deu:c:. bassons.
Co mpag nie des magasi niers : l'habit d'unirorme de ponne c i s el~e
grise, les poreO!('nls el le co ll el de panne rouge, bo s blancs, les bord s
du chapcau a\/~c \In ga lon d'o r, le drapeau blon c, ponceau el noir , les
coca rdes de même co uleur.
Compagnie des cordonni ers: lcs bord s du chapea u arcc galon d'o r,
le drapeau ponceau il l'écusson de sai nt Crépi n Cl de sainl Crépi nic n.
la coco rd e bl anche Cl ro uge.
Co mpngnie des port era :x: les bord s du chapeau an'c un galon d'a rgenl, le rtra pea u ponceau de m ~ m e que les coca rdes.
Co mpa gnie des tai lleurs d'habit s : l'habi t d'unirorm e en ca mel ot
d'écnrl ale, il boutolls d'o r, l es te r i cul oHe noi re . ba:; blan cs , les bortl s
du chopeau a\ec un ga lon d'o r, le drapeau \crt à l'éc usson de sai nt
Clair, la coca l'de verle ,Hec rose tt e rouge.
COm l)agn ie des ti sse rands et coto nni ers : les. bord s du ChalJCa U ,n'cc
un ga lon d'a rge nt, le dralJea u blan c Cl \e rl co mm e les cocanlcs,
Co mpagnie des chapelic rs: les bords du chapea u \l\'ec un galon
d'argent, le dr apeau blûn(', la coca rd e de mêm e co ulcur.
.,
"
(I l Il )' a proùa lolcmen t crrcur dans l e manu scril e o nse rv 6 aUI a rclii\'("s que
r eproduiso ns ici , à m oi ns, cc q ui n'es t s uè r<,s proùa hlc , qut"! l e~ COUICUI'S
Ites drapl'D.Ul des qunrtiCl's de lI1anq uerÎc, de Cavaillo n cl de Saint-Jeoll , a ient
Nu rlHln SCcs seu leme n t pour l'a rl'I\'ée Cl le sujoul' de l'infont dom Pldlil)llt"!.
I.e Ilraptla u du qu ar t iel' d o l3I a nque ri e Hait hte ll c t /lIane ; eelu[ du I[U ;l rl!<'r
ltc Cll\'ailJon . !Jl a nc c t ron se, <'1 cel u i d u quartic r d l' ~ ;Iint · " ('a n , l'ou ge Cl
noir.
n Oli S
VO)C Z ic
r:."
\' 01.., . al cl h' ~e \'01 . l' . :.!~O.
'
..
.
'
�-
106 -
-
COllll)agn ie des boulangers: les bords du chapcau D"CC uo ga loll
d'argent. le drapea u bl :lIl c à " écusso n de sa int- Hon oré, la coca rd e
blanche el ponceau.
Compog ni e des mat.ons : l es bord s da chnpea u
tH CC
un ga lon d'a r-
gent, le dr:lpcau b/3n c Il l'écusson de J'A scen sion , les l~oco rdes blan-
ches el bleues.
Compagnie des m e nui ~ i c r s : les bord s du chapeau d'un golon tI'orgCII l, le drapea u bl unc el rcuille morI O, 10 toca rd e ou): m~mcs cO lileur~.
Compagnie des cordiers : les bords du chapeou I)\'ec un ga lon d'argent, te drapeau rose Cl bla nc li. l' écusson de sa int-R och , la cocorde aUI
107 -
augu ste na iss an ce el à sa Qualit é de ge udre de Sa Maj esté, et jlour
donner lors de s on entrée et )Jeud ll ilt son séjo ul" en celle' il le toules les
111 orques dej oyc pUbliqu e qu e le de \'oi r elle zè le e:t isent de nous, au lont que la briéleté du tem s pcull e perm etlre , nou s a,'ons r ~s l é e l ordonné cc qui !'o'CIlSUÎl:
NouS Î1l\' it ons les prin cipaux chefs d c ramillc el lHl bilan s de se rell tire en 1'00tei de Ville le jOlJf de l' orrh'ée de SO li Altesse ROY31e pOUf
r.ompagnie des tonn eliers el borrill3l s : les bord s du cha pea u d ' un
d' Ai x. du Cou rs ct de ~ooillc s , por lesq uellcs SO li Altess e Roya lc doit
Jlo sser , dc les raire lapi sse r Ic l'lu s pro lHemellt q ui leur sera poss ible ,
de foirc bala yer le dela nt de leurs dit es moi sons , et d'enle\C r les
ga lou d'argeDt, le drapea u blan c à l'écusson de sai nt-Alb ert, 10 cocard e
pierres ct déco mbres pour rendre la \o)'e libre , le lou t à peine tic
de la même cou leur.
I)risu n Cl d'omende arbitr ai re.
Ordonnons à 10US m a rcba nd !', bou tiquiers, a rtis ons ct au tres , de
mêm es co uleurs.
Compag nie des rOlisseu rs: les bord s du chapeau 8\ee un galon
d'or , le drapeau poncea u à l'écusso n d e s oint-E li en ne, les coca rd es sotin pon ceau D'CC un e roseHc bl anche .
Compagnie des se rr uriers: le!' bord s du cha peau D,Tee un galon d'a rgent, le drapeau rose, blan c Cl bleu , coca rd e ponceau,- Entre les premi er el deuxième ran gs de la co m pag nie, il y avoit deu l hatll-bo is.
Com pagni e des ta illand iers : les bords du chapea u
d'arge nt, le dra l)eatt poncean co mm e la coca rde,
D\CC
un galon
Chaque co mpagn ie 8,'oil en têle deux tambours et un firre.
"
olier orcc nou S la rece l'oir il la I)Orte Ro yolc .
Ord onllon s il tons projJriéloires o u loco taires de s m ai son s des r :l CS
" .'
ferm er leu rs ma gas in s ct bout iques le jour de l' entrée ùe SO li Altes:,e
HUl ole, ct pendant tout le lems de son !=éj our cn cClle 1 ilIe , à peine de
' d il Ii I res d'omende co ntre les conl relCll ll ns.
Enj oignons à tOtltes per so nn es, de q ue lque état , con dition et qualité
qu 'ell es so ient , d' illum iner les faç.adcs de leurs m aisons généralement
dan s tous les quartiers , rues, places et q ua ~' s de la ,il1e, el de raire
t-g;ticmcot des reUt de j o)' e le so ir utl jour de 1'0 rrhéc de Son Ailcsse
I\.o)'olc, Cl des jours de son séj vtlr en cett e ,"ill e, à pei ne de I)a reill e
ue
( ArcMt>es de la ville .1 ro division,
i~
scelloll.
Cerémo nial, reg. n. 2, p. 305 eLsui". )
27
iJtARS
1742.
De par le Roy,
M.
I~
marqui s de Pi lles, ,iguicr,
El Mlf. J ea n-D apti ste Dea um ond , secrétaire du R oy , Alexandre
Lesb ros, Noël-Ju stinien Remu zat Ct J osep h Crozet , échc\ in s de celle
\;lIc de Marseill e, co nse ill ers du Roy , li eu tenants- généra ux de police .
Dan s l'heuleu se obligalion où nous so mmes de rcndre à Son Altesse
Roya le don Philippe. in ra nt d'Espag ne, 10115 les hOlln eurs do.s à SO Il
ame nde
dix Ii \'fcs.
Et , pou r IHérenÎl' les accidens Cl dés.o rùr es q ui pou rraien t a rl'Î\"cr il
l'occas io n des co mpa gn ies bou rgeois.es Cl de cell es J es arts et m ét ie rs
<lui seront so us les armcs el bord eront la ha ye lor s de l'entrée de Son
Allesse Roya le, faisons trè s - e ~pr e s st' s in hibi tions ct dére nses à to us
rusilliers des diles eo mpa gnics , de tir er l"éllée , ni de pre ndre qu e relle
les UliS alec Ics autre:) , à peine d 'êt re puni s s uÏlanlla ri gue ur des
ord onnan ces: leur rlli !'ons pareillcs in hibitio ns el dére nses de tire r aucun COtl l) de rus il pendant lo ut le lem s de ln m arche, ni après; d'3\'o ir
de la jlou<lre s ur CUI ni da ns leurs rusHs. il peine de s ix mo is de prison, CL, même, de punilion etemplai re.A l'errct de q uoi enjoignons aux
ca pitain es de quartier et aulres offi ciers des s us d ites co mpag ni es, d'y
tenir soigneu se men t la mai n, el de faire em llfi so nn er les m ul in s et
contre"cn ans .
Et sera nÔtre prése nte or donnan ce publiée à SOli de trompe Cl cri
"
,
"
...
.
.
�-
109 -
...
-- 108 lt ep Of·l. . . ••. . ..
Jlublic, im prim ée Cl affi chée cn tous les licU I el
correrours de celte 'ille
263 .. l.
S.
1)
, d,
Au 5ieur Hoisson, m archand chape lier . pour
nccoô;lumcz, afin que personne n'c n prétend e couse d'isn orancc.
le pri:t dcs chapcaux bordés qu'il a fournis
Foit fi Marse ille, le 2i mors 17.:112 .
allx offi ciers d es quatre co mpa gnies, Cl il 10 li-
12110
Il
»
9604
J
4
n ... ,., . . ....... , ..... . ·.· 765i
11
\'rée de la ,ille, .... · .... ·,··.,.·· .. · .·...
Sjg na:; :
nE .\UIIIONO ,
Cl e nOIET ,
LE snno s,
E.
L.
AIL'\: s ieu rs Gérard frère s, arch itc ctes. pour
HEMUZ ,\T
III dépense ct fournitures por ellX faile s, co ncer-
G.
nonll'arc de triom ph e élc,-é au bcuL du COll rs,
Collationné .
Si{}nd :
CAPUS,
Cl illumin tl li on d 'jcel1ul'J opert leurs comptes
ct
!E-cc r. orch.
o cquit ~ ,
, , . •.......... , ........ , .... ,.
Au sieu r Dourre, géo mètre de Iti com mu -
(Archives de la ville, 1r. div.,
7 ~ sec l.
A. G.)
Il~ulé . pOlir 10. d l!pellce et fourniture d e l'or c
de triomphe eltle la sa ll e de \ crd ure de la port e
d'Aix, de même que pour le portiquc Cl illumination dt: la porle de Noailles Cl l'elllrée du
ptllois de S. A,
Elat cie la dëpensc (aite l)al' 10 communauté IJour la réception elle
AU:t peintres cl bro yeu rs, pour les figure s ,
e mbl~m cs cl
séjouI" cl J[orseille àe l'infant clom PMlippe .
outres Ol\vrages d es deul arcs de
triomphe , 0l)erlleurs co mptes Cl acquils. , ,...
1
H lSO
,
Il
Ali sieur ltou s lon, pour la toile emplorée Il
St:lroir:
l'arc de tri Onl l)he du Cours, apert so n compte.
Au sieur Girard, id em . . .. . ... , . . " . .. . .
AUI qualre cap itaines de quarUer, pour la levée el la d épense
de bouc he de leurs compag ni e,;, à roiso n de ao Ij\,.llour cha cu n, suivaot les acquits .. . .. .. .. ,.... . . . .. . . . .....
6001. Il s. 1) d .
Aux tambOurs Cl filTres dcsdil CS co mllog ni cs.
162
li
'1
Aux lrompclIes et timbaliers, 84 1. ,6 1. • ..
90
AU I \'iolon s apert racquit.,.,. , .. , . . ... . .
24
28
AUI
méné tr ie rs ettanJbou r in s ChamJl~l r es ..
Aux \'allets de \ill e. pou r le prix d e d eux
cenlS boëles Qui ont été tirées
"
»
"
"
tribuc'e
OUI
gé nérale de la ,oille c t
3~47
8
"
2390
»
"
des galères, ope rt.
réparation s qu'il a raites au grand ehemin
d'Ah , aperl son co mpte .. .. .... , ... , , . . ....
so
Ics répa ra tions qu'il a faite s au gra nd chemin
"
de Toulon , opert so n co mpte ,. , ... , •. ' '" ..
fournitures qu'il 0 fail es en cocardes, pour les
A Rolland (Ju llien), ma1tre menuis ier, pour
officiers et milice bourgeoise. linée de la ville
les ounagcs par lu y fait s pour l'illumination
et a utres cmplorés, el en ruban s pour les pré-
de l'OOIel de Ville, apcrl so n eo mp le"., ,,'
A re IJOrter ... , . .
"
voi sseaux qui éloicnl en li g ne don s
A Jean-J osep h Beovil, mahre ma ço n, p our
Payé an s ieur Samatan, marchand , pour les
sens, SUÏ\'3nl so n comple Cl acquit , m odéJ'é à,
lSGï
"
le port pour les sll h 'es, lors de l'illumination
A André A llèg re, mohre ma ço n, pou r les
à rai so n de 8 s.
pièce , . ... . . .............. , . . •... ,. , ... .
"
"
l'our I~ prix de lSB7 li,'. poudre à conon di s-
1' 3cquit ..... . ....... , , .. , . . . , . " ., ' .... .
"
590
30
1650
»
2634
» t.
"
s.
1)
250
- - -"- -"-
A rC/)orte/'., .. ,. 2flS6 0 \.
2 s.
!)
d,
d,
" '
.
.
,
,
�-
11 0 2 s.
n eporl. ....... . 29860 1.
A la demo:selle T hérèzc Ma uri n, po ur fourn iture de clou:!; , a pert de son com pl c. . . . . . .. .
159
A I.e \ éz r , pour un qu inlo l chandell es. . . . ..
JO
fi d.
les fou rni tures pa r lu y faites en gobelets o u
lantern es eti ml)ressio ns, apcrl so n co m pte ....
1i92
Ail sieur A ur il , mor chond ci rier, pour les
bou gies cl fl amb ea ux de n nit qu'i l a Ih r és,
pour les présents fa its il S. A . R. ct au x seigneurs de sa s uite, ape rl son com pte . . . . ... . .
Âu sieur J oseph Fiq uc l, pour les \ ins el liqll curs, apert so n acqui t. . . . .•. .... . . . . . . •.
Aux sieurs Gautier, et DOllis, marchands cn
l8[fcta s, 40i J. 5 S., 121. . . • . . • • • . . • • • . • • . • • •
"
"
CUI
rail es
011
"
des dépenses par CUI fait es cn hab ill cments
elaut res . aperl J'étot, 11 88 1. , 2"- 1., 9 1. . .. . . .
"
,
•
»
300
»
»
280
»
"
1SG
"
Pour pert e Cl non " !l Ieur s ur la fourn itur e
de 13 poille ct d u fo in , . ... . . ... ..• ... . ....
P3}'é !l U t offi ciers ct e3 \'3Iiers de la lIl ar(:-
"
,,
100
•
20R
190
,
1 ~3
4
"
11 9
1-1
"
1200
»
"
J50
))
))
chtl tl!'séc cl aux gar des d u gO .l \e rn cment.
d'o rdre de Monse ig neu r l'in tend a nt , 1123 1. (~ s ..
Pour Ics elp rês cll\'oyés en dilTércnt s e nt t aulres me n us frai s , c)' 18 1. , 14 1. 6 s. ,
li l, 13 s" 4 1. 2 s" 7 10 s., 15 1., 121..6 1.,
20 1. 8 '. ,71 . 3 '. 2 1. , 1 1. 12' .. .. .. .. . .. .
A MM . Il'S éche,'ins . pOlir le prÎ x d ' une robe
"
57
8
c r a m o i ~y
il chaq u' un, t'I r a iso n de
\rois ccnts Ii \'fes l' un e, cy .. . ..•... .... . .. ,
A 1\1. Artaud , 3\'or.a l e t conseil de la commUll au té, po ur le pri t d ' un e robc de g ros d e
Tours noir . . .. .. . . , . . . . , . ... . .... . ... . ..
A Loca rd et Cas te, pein tres, po ur o\'oir pe in t
quelq ue:; ca isses desLin éc!' pour les présent s,
apc rt les acquits, 40 1.. HS
la distribut io n des fo ins , pa ill e. bois cl ch,u bon
l'our perte Cl non \' al eu r s ur la fc urni Lllrc
tlu bois Cl du charbo n , .... . . . .. .... , . . . " .
de d3mas
163
A ux sy ndics des maftres fri pi er s, pour louage
des effels qu'ils onL rou rn i s po ur les gon !' li e l a
s uite deS. A. R. , ape rt les acqu its,IS2 1. 8 s " IS 1.
1221
so in s fi
ll roits de la pro \ ince, loua ge de che\'au x, ports
pala is de
S. A. R. eL louage de tap isseri es , 90 1. , ';'3 1. . .
Cl
400 1. .. ....... .. .. . .. . . . . .. . .. . . ... .. . .
A Darbe, Du guel ct Galab r un , tapiss iers .
pour rournlt ures pa r
bour geoise , pour gra ti fi cation ou ind emnité
1600
A 10 ,"e u \'e lUore t, po ur les co nfitures, operl
son acquil .. . . .. • . . . ..... . .. . .... . • .... ..
»
Au sieur n éola n, pou r s es pein es
1 ~"
s. fi d .
A \I X offi ci ers cl s urn um érai res de la m il ice
,
•
A R im baud. fon ta inier , I)ou r ou n aaes IJar
lui faits au palais de S. A. R . • aJlort s~ n
conl ptc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . .
A u s ieu r Doy, m a rchan d iml)rim eur, Ilo ur
Rcp ol·l. ... • .. .. 336fM 1. 13
38407 1.
J • •• • •• •• • •••••••
"
A H enri Creisson, Delronc, Cau "el et Carbonn el, pou r d omma ges par eU I so uffert s , a perl
les ra pports, 36 1., :f 3 1. 3 s. , 9 1. , 9 1• . .. .. . •
5 ,.
9 d.
"
( Arrhives de la vill e, ge div ision ,
3
Comptes trésora ires . )
 Gérard , pour d h'crses fourn itures de bOll-
che, apert. l'a cqu it. . . .. . , . . . . .. ... . . . ... . .
A d h'ers em ployés, pour ind iqu cr les loge-
71
menls, 239 1., 60 1. , 60 1.. .... ... . . . . .. .. . .
309
Ji rep orter . , ... 33694
15
,
"
»
1. 13 s . 9 d,
[''inrant d om Ph il iPllC ar r h'a t'I I\l arsc ille , ains i q ue le co nstal ent
dh'crses pièccs conservécs 3\1:\ archh'cs de la "'lIe ( Ire d i\' is ion .
"
i
"
,'
,
"
�7~
sectio n : A. G.),
11 2 -
-
11 3 -
•
:I\ CC
2'.
carrosses,
lm ca lèches,
t8 cba ri ots,
!) cbariots co uverts qui furent remi sés à ln corderie de l' arsena l.
Pauage d e Madame l 'Iofante, du ch @lIe d e Parm e .
"
1749 .
351 mu les de tr ait,
t i1 mules de pa s.
620 che,"aUI éLaiclll afTeclés au scn; cc rl csdits ca rrosses , calèches ct
person nes , parmi le5Qucil cs on remarqu ait le marquis de Sanla-Cru7.,
du Ro]'. est arri vée en celte ville în cog nilo: S. A. n, 0 cc pendanl fail
pcrm Clirc li MM . les éche\'i ns de s c trou \'er li. la porle de son palais
à j':Q desce nte de ca rrOSSe el d o s'y trou\'er il 5 0 1\ déport; il s
logé cbez 1\1 . Georges n om:, !llace Noa il les (2) ; dom Lorenzo Dupuig,
étoicnt ell robe rOllge ct en choperon ; il s a\'oien t fa it armcr les co m-
premier au mônier du prin ce. cL le père Jean All er , confesseur de l'in fanl, logés chez le baron d'Allemagne, ru c Thuba ncau (3).
pDgnies d'orl s et méliers, oin s i q ue les co mllognics de quartiers q ui
chariol3 (1).
Le per son nel de la m aison s'élc\'ai t, )' compris le domestiqu e, à 3gG
( Archiut! de la t,m e, 1re div., 7' section. A. G. )
\1
l ~ milles r l lcs (' bcntu x fu ren t l oges dans les éc uries de 13 7'tIC Iloyalc (A)
:) celles des bOldlc r ir s des Trois l.èuri ers, des ruce ll es, du Leur ler, du r elit
Sa int-Jea n , du Gra nd Sai nl -Jea n. 11u /IIouton Couronn e, du l'('til Paris. ti rs
De us-Iudes, des Dcus 1'0lllm cs , l1 u Suisse ct de l' ..tl s le d'Ol .
Les êqu i paSes de N . de Lutour , int endant , (urent logés au l'oids-de-Ia Fal'i ne (s ).
(,,/ reMues de Ut rillIJ , 1'" div . , i " !cetion , A. G.)
,•,
te 23 OClobre ti49, !lledome l'Infan te, du chess e de Parm e, lillealn éo
" .'
"
"
"
bord aient la h8rc, dellUÎS la porle d c ln ,'ille , A l' arri vée et au départ
de S. A. n,. il s ont fai llirer 20 0 hoëles. S. A. R. a donné le mot PO Ul'
la ,'ille, pour la matine el pour les pla ces.
....
,.
( Archivas de fa ville , 1'· div ision , 7" stetion, A. G,
Céremonial, f ('g. Il 3, p. 396. )
~I
1
1
(~l
Celj e pla Cl" , situ ée au h au t de la rue du Illlllll e nom, avou llt a ux /)oulet;ar U
D WJO lllmi.er ct du il/ usee.
( 3)
Ell e ('om mun iqu e d u
lÀJfl /'$
. . ;,a~L
au bonlevar u D uyolnmier.
•
kY.~
(Al La rue d'A jr, :. u baut de laqu oll e so Irou\' ail . s ur l'empl ace ment m ême
ot'cu pé 8u jourd'bu i par J'a r c de tri omllhe, un e des )Iorte$ de la \·ille. la l'OI'tC
Royale.
( 0 ) Il étai t si t ué a la rue pouJ.s de fa FariJlc , pr ~s le Co urs, Cetl e rue a pp('lêc
"uede l'Ancien Poids de la Farine lors de 1(1 transla tion du l'<.li ds de la Farine
daos un loca l M lfi é Cl j)rl!S il coté de la (lorte de Rome c t da ns la lice intérieure {' " commun iqu e du Courl il la l'Ile LOllyue dcs Capucins, Lc nou\'eau
Poids dc ta Far ine n'Cl iste 1)lu s, il a é té r('m plllcé, il r a quelques années, !lar
une ball e 0 0 marché dit de la l'orle de /tOIllC .
( ' ) La porte do Rome ', 'êlevait su r la Illace do cc Dom , situ ée. commo cbacun
sa il . au JI3ut do III rue de Rome enl re ('('Ue rue ct le Cr/tlld Ch emin de
I/olne.
" 1.
s
"
.
.
,
�•
-
114 -
A1'riv~ tt séjour de M llderne l' Iofantc, duchesse de ParOle.
tj~3.
Le 1 t octobre i7!S3 , !\lodomc l'Infonte, duchess e de Parme, I1Il e Dtnée
du Roy, es t arri\"ée cn celle dllc incog nito i cepc nda nt S. A. R. a fait
perm ettre à !\lM. les échedns de sc Irou ,'cr il 10 porlc de so n palais
lorsqu 'clle est descendue de so n ca rros se Cl de s 'y lTou,'er li so n départ :
ils étoient en robe rOllge cl cn clHlJ)CrOn; il s In'oi ent rait a rme r les
corps des arts el m éti ers ct les quotTe C11m llo gnics de quartiers qui
bordoient la ha ye. depui s la porle de la ,ille jusQu'ouI cn ,'irons du
palais. A l'a rri\'t~c Cl au Mpqrl deS. A. R ., ils ont fail tire r 200 boHcs ,
sç3voi r : cenl à la port e de la ,illc cl cent ,Hll cm irons du pal a is. Un
dét achement d e la compag nie du Corps de Yi1Ic a g3fdé les équi pases
-
11 5 -
Yoici la li ste des pièces d'étoffes offert es el le pril qu'elles co Ôtérenl
à la commu nau té:
Une pièce blo nche il. car touc be reha ussée de bleu loul en
or, pour 1\1adnnlc ...... . , ....• . . , .• ... , . , " ' ..... , .. L. 1300
Une pièce satin blanc ct or, pour 3hdnmc,., ... , •... "
1200
Une Ilièrc de gaze blanche eL or, pOur Madam e...• , . . , .
500
Une pi ècc fond poill e à ga lon en argent, pour l\Jadnm c ...
800
Une pièce, pour M, le com te de Noa illes ..•.. , ...... ..
11 50
Une I>ifce à fon d blan c il colon ne en or, pou r Mm e de Leyde
90u
Une pièce à fond blan c à gran des guirlond es cn orge nt ct
bouquets cn or, pour I\ lm c de Na rbonne ... , ........... . .
7~O
Une pi èce ~ouc)' el argenl, pou r ~lrn e de Gonzagucs . " .
800Une pièce blan c ct or , pour Mme de SCIJlm ai son s . • ,....
700
Une pièce pour M. le cbe \'olier de Breteu il ....... • .. ,..
700
Deul 1lièces d'herbages, une fond blan c et l'autre poille
en so)'e, à 225 1. pièce, p(\ur les deux hui ssie rs de la chambre
450
TOTA.L........
L, 93!S0
deS . A . R.
l,
•
MM. les éche\'ins D\oienl fail ill umin er les appartement s ct les dehors du palais.
lU. le co mte de Noailles, ch3rSé du so in d'accompagner Madame, il
prié à sou per M. Latil, premier échC\';n, cl le Icn demain. jour du départ, il a pr ié il. dlner MM , Ics éche\ins en co rps el leur Il témoign é
beau co up desatisfacl Îon de la part de S. A. R.
Le 12, Madame est "enue promener s ur le qllai du Por i; il ~ on pa s ·
sage, en allant Cl \ enanl , !\lM. les écllC\Î ns ont faillir er ce nl boëtes
s ur la plo ce l'ieu\e; les eoml>ag nics de qua rtie ls cl des arts ct métÎrrs
bord oient la haye.
:\J1\1. les échevin s ,1\ oienl fail tapisser 13 sal le de la l oge ct prépo rrt
un dais ct un fauleui l pou r s.. A. n. qui es t repartie le m~me jour,
toute la mili ce borda nt 1a haye COlUIll e à l'arrhée.
MM . les échevin s onl Cil l'honneur ti c prése nt er il S. A. R. cl aUl
dames el seigneu rs de sa s uite , quelqu es pièces d'étoffes dcs manufaclures de celte , Wc,
( Archives de /a v iII" , 1" div " 7- sect ,) A, G,
Céré monial , reg. n. 3, pa S. <'127 ct 428.)
( Ârchi ves d e la ville, 1re di vi$ioll, 7- $ection , A. G"
cl 9- div ision , comptes trdsorairrs.)
La su it e de la Princess e se comp osoit de tiS9 personnes.
(Archives d e la ville, 1r- ditl ., 7" uct. A. G.)
,,
.
"
�-
-
116 -
Ani"ee et Jéjour de MO l'lII n :u R , C01ntc d e Provence ,
fr è r e de Louis XVI.
077.
JOII"'I(I I drs (êles dOllluj('s à Marseille à, l'occasion dr l'nnÎ véc
de MONSTEU R, (r èIC dit Roi ( 1).
Le p rocl13in Yoyage de Mons ieur, dans les provÎu ces méridionales de la France) ay ant élé annoncé:) Versai lles, J'av is en fnt
doone il àlM . les mai re, éc hevins et 3ssesseurs ~2) par M. de
Cipieres, maire , député à PilrÎs, par S:l Jellre du 2l mai 4177, e l
ensuile par N . de la Tour, premi er préside nt cl inlend anLd e
Pro\"cDce, par Sa lettre du '2 juin su i vant.
L'av is por lai l que Mon sieu r partiroit de \"e rsaî l1cs le 10 ju in ,
el qu 'après avoi l' parcouru les principales vill es de la Guieooe et
du Languedoc, il sc rend roit le premier ju illet à Marseille, qu 'il
y séjourn erai t le 2 e t le 3, qu 'il logeroi t chcz 1\1. le marq uis de
( 1) L'i ll tc r~ 1 bis to r iqu e q u i s'aU nc he il cc jou rOll l, r éd i gé lIn r Th icrs , secrClai re archil'ai r e d e la co m munau té, nou s Il décidé, ma lgr é sa lon gue ur, de le r eJlrodu ir e Cil clllier ; n o us le don n ons te l q u' il se 1I'0 1l1' C consi g né da ns le a.... \' 01.
do lAremonial, p, 7 1 7 Il 748 , eOllse r\'é a u:< ar('h i l' CS d e la v i Il e , 1 re d il' . , 7" SC('L
A. C.). - Les a r ch i\'es .I c 10 l' IIIe possèdent aussi 1111 exempla ir e imprimé du
m~mcjo ur nal (A); il porle le
de 10 collection d'im pri més e n ca l,iers, composa nt la 2- section de 10 , n dnl sloll.
"
nu",
(2 \ ) IM . Louis-A ntoine de Ci l'ii! re, cl,nOli e r , a n cien officier .Ie la mnrine et
commandant d es ga r des du I)al'iiion am ira l , c he\ alin de l'o rdre roral c t m ilitaire
de St- Lou is, Illalre ; Lazare Jo'errar i cl l'ierre-Lo u is ~a l) OIlOn ,é Lbc"i n s; i\I- JeonBapt iste Richard , c.)nsel iler do,'on au sie ge de j'a miraul(\ asses sc ur .- III~ I . Lazare
hirier c l Joseph r. uey, IInclens éeh el" ns, rur en t adjoi n t ~ a il co r ps muni ci pal pOil r
la di rec lion des rM('s. Vor.ll' 5' \'01. . p . 27 (' 1 28,
•
(A) Mar5eill(', chez AntO Ine FO I'l't , Imprhl1r.ur o u l'o i .': de l A l'ill(',
vill on, prh ln plll('e Sai nt - Lou is. - Moee l ,XX I' II . 68 p:l gl's io-1°.
•
l' U('
(l u
l'~
117 -
Pilles, cap ilain ~-go uv e rll eu l'-v i gui e l' et cOlllmandant les troupe s
du Roi, ctqu' il parti roit le 4 pour se rendre à Toulon .
Le mèru e av is donnoit l'état des seigncu rs qui devoient être il
1.. suite du prin ce,
MM . les ma ire, éche"i nse t assesseul' n'curent pas plus 16t reçu
ceL3\'is, qu 'ils s'empressère nt de fai re leurs di spositions, pour
mani fester leul' zè le dan s un e occasion aussÎ inlérc3sanle.
Leur premi er soi n fut de c..>mmander gra nd nombre de lraraill eurs pour metlre les chemins et les ru es dan s le meilleu r
él, l possible.
Ils dresserent le pl;-.n des fêles qu 'ils se proposoien t de donner ; ilseu firent parL fi M. le marquis de Pi lles, et le comm uni quèren t à M. l'intcnd an t qui l'approuva. Et pour que tou t concourût à leurs vues, M~1. Peirier c t Fer rari se rendire nt chez
M. dr: Sai nL- Césai re, com mand ant la marin,~, chez M. Bertin ,
commissaire-général, chez M. de Pleville-le-Pelley, capitaine
de porl , chez ;-'[' 10 co mm and eur de Jarantc, co mm and an t dl! fort
Notre-Dame de la Ga rde, chez M. .-\ m é de Sa int- Pau l, colonel,
dircc l eur- ~é ll ér ÏlI de l'a rtill erie, ct chez M. de Pierron , directeu r
du gé nie, po ur les prier de vouloir bicn concouriJ' avec eux dans
les obj ets relatifs il leurs départements. Ils furent acc ue illis par
ces Messieurs avec ce zèle qui les caractérise dan s tout es les
occasions.
L' un e des priLlcipales fêles projelées de,'oit s'exécut er dans le
port et sur la montagne de Nolre- Dl.I IJIt! Je la Ga rde , lU. de Sa intCésaire, n o n -s~ ul eme nt ,'oulut bien s' y prèler pour ce qui conce rn oi t le porL, mais il pria M. de Pléville de se concilier avec
~IM . les échevins pour tout ce qu 'ils tro uveroient à propos de
raire, M. le co mm and eu r de Jarcote se prêta pareillement. de la
meilleure grâce à touL ce qui concernait les appr oches du Fort
Notre-Da me de la Ga rd e.
La pèche el la jouLe de\'oienl faire llO des divcr tisse mens
destinés pour le prince. Les prud'hommes des pa trons pêcheurs
s'e n réservè rent l'ex écu ti on . Le zèle dont ils avoien t déjà d onD~
des preuves Cil pareilles ci rco nsta nces, étoit un sûr ga rant de ca
qu'ils feraient dans ce tte occasion.
Ces fêtes devoie ntêtre suivi es d'un bal ; ~I M . l cs maire, éche-
'.
r
,
.'
{,
.
"
"
"
�- us \'ios et assesseur Cf} orJ onnè rent les disposi ti ons dans la gra nd e
sa lle de la Bourse; el pou r c n assurel' la tranqui lli té, il fut détermin é de faire dresser des barrières su r IouLes les avenues.
Dans le même temps) deux arcs-de- triomph e fu rent ordonnés )
l'uo de voi t orner la porle> Uoyate pilf où Monsie ur devait faire
500 en trée, l'autre élo; t des tin é pour la porte de Rome par laquell e le prince d cyoi t so rtir pOUl' se rendre ft TO ll lo n.
00 pOU f\'ut ensui /e aux logcmclls des seigneurs qui accompagna ient le prince. A cc t effet MM. Poirier et Fe rrari furent
chez les princip<lux citoyens des environs de j'hôtel de M. le
,
l,
marquis de Pilles, pour les prier de "ouloi,' bi en recevo ir ces seigneurs et Jeur suite. Chaque part.i culie r s'y prêta avec celle
bonne ,"olonté, na tu rell e aux l\larseillois, lorsq u'il s'<1gitdu service de sou prioce.
00 leva les quatre ccmpagnies de ville qui fureol parlées à
200 hommes chac un e; l'on dOl.• ùla èn conséqu ence l'élol-major
elle nombre des officiers, cL l'ail ordonna pou r chacu n d'eux
l'uniforme de la yiUe.
Le co rps des marchaods ( 1) sc prése nt a de lui-même jJour former la première co mpagn ie, qu i, étan t la colonelle, deyoit avoir
la garde de l'hotel du prince.
Les Irois aut res compagn ies furent co mposees des dilTéren ts
corps d'ar ts et métie rs, qui sonl en pos5c55ioo de marcher dans
les cérémoni es publiques.
Tous les aut res co rps d'a rts et mélie rs furen t in vi tés à prendre
les armes pou r foruJC r un e mili ce bourgeo ise, chacune so us sail
drapeau particulier, e t illeu r fut permis de se choisir dans leur::;
co rps tels officiers qu 'ils sou haiteraient sous lecommandemenl
néanmoins, de j'état-majo r d..:: la ville. '
,
La noblesse de Marse ille s3isit un e occasio n aussi intéressante
pour sigoaler 500 zele, cLapres a,·oi r ob teuu l'agrémenL de M. le
marquis de Pilles et de ~l M.l cs maire échevi ns ct assesseur elle
forma une compagnie ci toyen ne qui d~"oit monte r à cheval 'e t sc
trouyt!r à la porte de la yille lors de l'en trée de Monsieu r.
(1) Cc co rps est composé d ~s drapi~I'S, merciers, loHiers, d~nl('lIi ~rs , joai1tirrs
et ql1ioraill:crs, tous r';lllHs 1'3rart (:1 du l'lIns rl l,
-
110 -
~r.d e
OcHoy, é,'èque de Marsei lle, dont la piété eL le zè le éclafent Cil tout e occasion , fit publier un ~f<Hld emenl qui e njoignit
:lU clergé séculier c l régulier de fnire son ner les cloches de
leurs églises, lO IS de l'en lrétl de Monsieur, pour exho rter les
l'I dèles;) re ndre gràces à Dieu d ~ l'heu reuse arri vée du prioce, ct
à prier pour la co nserv ation de ses jou rs.
Une ord onnance de police, publiéc dès le 20 juin, enjoignit à
tous les hJbitan ts de faire nett o)'H t: t. arroser les ru ës, dr. tenir
les boutiques ferm ées pendant le séjour de Monsieur, de tapisse r
les façades des maisoos partou t où le prin ce passeroi t, dïllllmÎ nergénél'alemenL dans tou te la vd le pendant.l cs troi s joursj eL
il n'y eut de feux de joye pernlis, si cc n'cst devanll 'h6tel du
prince, les maisons de ~ IM. les maire, échevins et assesseu r, el
sur les places publiqu es pour préveni r tout accident de feu.
P:l r le mème motif, i\1. de Saillt-Césai re, comm'loda nL la marine, lÏl publier et afficher, le '2[) juin, un ex trait d'articles d'ordonnance du Roi du Il aoùl nI 9, concernant les incendies.
Cc digne olTiciera nnon ce au public qu e la vill e de ~lal' sei ll e sc
proposa nt de donne r des fè tes dans le port, ft l'occasion de l'arrivée de Monsieur) où l'on tirera du cano n) des fusées et autres
nr ti lÏces, il a cru de"o ir fairtl affic her les articles de l'ordonnance ci-ap rés:
Œ IQ Il )' Jura de jour ct de nu il cI<ln .:: r h:lqu c vaisseau ou bâ« timent m:lrr·hand , deux gù rdi ens qui .::ie secou rron t en cas d ~
fi
,.
.,
rell,
2 li n'y aura aucun s feux all umés sur les btHi ment s.
3 Il e~ l défendu à taul es perso nn es de fum er dans les bâ ti u mens ù que lque heure que ,~e sail .
(1 40 Tous propriétaires de s bâti mens donlleroDt à leurs gar• diens un e hàche, une baille et six seaux quï ls auronL soin de
li le nir pleins d'eau , deux gre lins ct deux haussières.
li 5" Il ne pourra ê tre embarqu é daus les chaloupes, canoLs et
.. bateaux de passage, plus de huil perso nn es spec ta teurs 101"5
Il des fê les qu 'on destioe à Monsieur . 1)
Après ces précautions priSéS, et att endu la quanti té d'étran gers
qui arri" oient de toute part à Marsei lle, on s'assUl'e ra de la subsistance publique pa r le rece nse ment des fJrÎn cs qui se trouIl
0
ft
0
, .,
,, ..
..
�-
120
voie nl e n maias des boulan gers, e t " on pourvut tl Dsuile à la
sùreté du peuple par des patrouilles extraordinaires qui devaient p1rcourir nuil et jour tous les qu artiers de la ville pendrant le séj ou r du prince.
On pourvut aussi à l'a rra nge ment CLù la di scipl ine de la milice
bou l'geoise, e LpOlir qu e chaqu e offi cier de ,ilJc connût ses solda iS, c t chaqn e sold a I les o rIi ciers d e sa co mpagni e, il fuL dressé
des billets imprimés dont les blancs fureot remplis lorsqu e taules les co mp:1 gnies furenL form ées Ces bill ets étai ent conçus
dans ces lermes :
COMPA GI'\ I ES BO URG EO ISES lH: COfiPS- IlE-V(LLE .
Capitaines, !\lM .
Lieut enans, ~BI .
De la parL de M . IG marquis de PiUr-$ ct de MM . lcs lIIairl'.
irhevi ll s et assesseur, il l'st ordonne à
dl' pren dre
les armes 11lnrdi p roc hain, prem'icr j uillet , et de se re ndre SO Ii S le
dralJeaU lie la compagnie lUt liw el a l'I~ rure qui sero nt i ndiques,
à j'occasion de l'a rrÏi:ee de Monsieur , ( l'ère du. Roi. Il t's t dr{el/ du
très- exprosémOi l aux trot/ pt s de tirc l', à pein e d'amtnde (t de
pu nition exempla ire.
La mème ordo nnance port ai Lqu' il y nuroit rev ue gimerale du
troupes aux allies de Meilhan Il' 29, j /Jur (le dinnlldle, à dcux
',curcs après u~id i.
MM. les ma irc, écbe vin s e l assesseu r fire nt imprimer des b ille ts d'invitation à tOl!S les nota bles de la vill e, pour J'Sis le r avec
eux à la r écepli oo du prin ce Je j our de so n e nlrée j e l [Jou r
qu e tous les é ta ts eusse nl part ù la joie publiqu e, trente-six
tambourins furc ol com ma ndés pour an no oce r les fêtes dans la
vill e, cl se l r Juver ensuite dis tr ibués dans to ut es les places pOU l'
rai re danser le peuple .
0 0 fiL pareilleme nt imprime r des bille ts d 'en trée a u bal, qui
flu en t distri bués, Don-se ulement au x no tables de Ma rse ille, mais
e nco re a ux perso nn t s les plus distinguées J e la provi nce, (;!t à
uo grand nom bre d'é trangers.
Pour re ndre les fè les de la vill e plu s agréabl es à tuoosieu r, il
ell fut dressé un plan , c t il fut délib cré qu e MM . Pe iri er e l Fcr-
-
12t -
ra ri, éebe\ins, se rendrolentà Aix, le 30 JUin , pour Y recevoir
les ordres du prloce à so n arriv ée re la tive ment à la dis positio n
journali ère de ces fè tes.
Le 29 juin, jour assigné pOllr 10 re \'ue géné ra le d es troupes,
on les vit courir e n fO uie allX a ll ées de Me ilh an se ra nger so us
leurs drapea ux, e t les spec ta teurs fur e nl agréa bl eme nt s ur pris
de voi r Id plùpart oe ces compag ni es so us d es un iform es les
mieux assortis CL les pl us var iés .
Les habit ants vire nt s urtout avcc sa ti sfaction le corps des offi ciers de vill e e t l' état- m:Jjor so us l' un iforme d e la vill e,
Ccl un ifor me é toit ha bit, ves le c t c ulo Ue de ca melot bl eu,
avec brand ebourgs e t bou tonn iè rps. en a rgen t de chaqu e cô té
sur l'habit ct la ves le, les boutons bl a ncs e t pla ts, les é pa ul e ttes
en argt:nt, chapea u uni avec ga nse e n a rgen t ct bouLon bl anc
comm e ce ux de l' hab it, la coca rd e e t les dra pea ux aux coule ur s
de chaque compagn ie, les bas bl ancs e Lles cheve ux en qu eue.
La co mpagn ie du Co rps- de-Ville, co mposée ùe deu x cent s
marchanJs) qui, é tanL la colonell e, é~oi L des tin ée à mon ler la
ga rde à l'hotel du prince, se ror ma à la place Neuve e t y ru t
inspcctce par le maj or ct les autres o01cie r3 de ville,
L'un irorm e de ce tle compagllÎe étoit, hab it de drap éca rl a te
galoné en arse ol, a ya nt pa reme n t e l co let d!' ')i l il la j és uite, drap
bicli -de- roi, avec bou tons a r ge llt és jusqu es a ux poches, la doublure cn soie d e la co ul eu!' d es pa remens , les é r a uleUes e n
frange d'argent , la ves te e L la cul o tt e e ll basin b la nc uni , des
Ileurs dp. lis de drap éca rlate aux qua tre bouts de l' habi l, bas de
soie bla nJs, cha pea u un i avec bou ton et ga nse e n argen l, coca rd e
blJllche: et pou f s ur le chapeilu.
Ce ll e cvlll Pi.gnie avoit La mbours c t fifr es e l un co rps de mus ique co mposé de q lwtl'e h au tb oi~ , d eux cors- de- chasse, deux
cymbales e L Irois bassons,
"
,
"
,,
,
"
,
.
:'
Les trois autres corupêJ gn ies de la vi lle , savoi r : Bla11qufric,
CavoilloJl c t Soin l-Jean, co m posée ùe deu x cen ts hom mes chacu ne, rUI'eo L fOI mées J e d ive rs co rps d' art s c t me li ers, dOLl t le
mélanse ne permit pa s d 'a voi r u n un irorm e e n règ te .
Après ces qu ;). tre comp ag ni es de la vill e venoi tl a mili ce bou rgeoise, qui rll t levée ex trao rd ina ire me nt pour ce ll e oC<'<1 sion.
..
"
�122 -
",
La pre mi ère fut ce lle des marchand s orfèvrcs et joailliers,
co mposee de cinqu ante hom mes, aya nt pour uniforme habit
éca rlate en frac, ga lon é c n o r, bouto ns de Ol ème e t boutollières,
frnn ge, ch.3peau un i avec pouf blan c, coca rde bl anche, épaul ette
cn or, ves te et culotte b lan cbes, bas bla ncs, drapea u bl ol.D C aux
..!rIues du corps, tambours e t fifres habi ll és de même.
La seconde fut formée par les ma rcha nds fabrican ts de bas, au
no mbre de quaIre-vingts i leur uni form e é toitd 'u n ca melot Su rfi n éca rlate pour l' habi l, les pare mens et les r eve rs eo taITe tas
ble u, les maoches, les revers et Ics poc hes ga lonés en argent ,
les hou tons auss i d'argent, la doublure blan che, l'épaul ette en
grai ue d'épinards cn argent, la ves le at la cu lotte de basin blanc,
le chapeau uni av ec bouto n ct gan se e n a rge nt, la cocord e bl anche et po nceau, ornée d' uo pouf b la nc, le drapea u bl aoc ct
rouge ; les tambours et lcs fifres étoient en babils bleus, a yant
les manches ct les rcn rs écarla tc ga lon es c n arge nt, la cocard c
el le pouf com me les sold aIS.
Les officiers de ce lle com pagnie avoie nt leur un iforme ga looé
eo plein, la ves te el la cul otte d'un drap de soie blanc galoné
com me J'habit, doubl e é paule tte en fr angc d'arge nt j les sergens
a"oient doubl e galo n aux manches .
La troi siè me co mpagni e fut ce lle des marchands composan t
les ci nq a rts de 1" soie: le ur uni forme étoit, habit de drap écarble, les r evers, pa re mens c t colle t en gros-de-tour de soi c bl e ude-roi , dix bou lonières sur les revers e t deu x s u r le co lle t e n ar gent, bou tons Llancs avec é paul eu e d'argent po u r'c h aqUt~ soldat,
veste et culolle de basin bla nc, bas bbn cs, le drapeau aux co uleu rs de l' uniformc .
Les marchands fabricant s et garni sseurs de cha peaux co 01posèrentl a qua triè me compagn ie i il s avoie nt pour u niform e, l' habit ve rt, les poches bou rgeo ises, les paremt:os e t revers couleu r
de chamois, le collet de même co ul eur q ue l'habit , trois boutons
jaunes uni s à chaque man che, trois a utres à chaque poche, la
ves te e t les cul ott es cou leu r de chamois , bas bla ncs, ép;:lUl ello
eu or, chapea u bordé cn or à la mou sque taire, orn é de troi s
plum es et d 'un pouf, cocard e blanc he avcc rose Ue "cr te aU mi lieu, le drapea u blan c a vec c roix \'crte cl jaune, les tam bours ct
fifrcs habill és aux mèmcs cou le urs .
-
123 -
Les marchands parfume urs e t liquorisles form è ren t la cin quième compagn ie, ayant pour uniformc, habit de drap coul eur
de chamois, poches bourgeo ises, pare mens cl co lle t drap éca rlate, troi s boulons s ur chaqu e manch e e t troi s s ur chaqu e poche, boulons à l' habitju squ 'a ux poches, le tout arge nté, l'habit
doublé de blanc, veste et culotte de bas in b laoc uni, bas b la ncs,
chapeau u ni, bo Mon noif, l'é pau le tte e n a rge nt, la coca rde bla nche, le dra pea u de ux carreaux éca rla te, de ux coul eurs de chamois, la cro ix bla nche au mil ieu .
Les marchand s verriers, li monadi e rs eL cafe tie rs co mp05èrent
la sixicme co mpagni e, ay ant pot.r uniforme l' habil ve rt, paremcns cramoi!!:is, veste et culoUe bla nches, la cocarde 3ssor lie, le
drapcau à ca rreau noir, blan c cL c ramois i.
La sep ti ème compilgni e de \'oit ê tre form éc par le co rps des
porte-faix . Ce corps se ul fournit ;\80 hommes don t 200 formèrent la J euxième co mptlgnie de la vill e, c t les 280 restants fire nL
la rompJgni e du co rps.
La huiti ème fut formée par les cordonni ers, au nombre de
~OO . L'uniforme étoit un habit de ca melot gris rayé, pa rernC DS
ct coll et éca rl a te, ves te et cu lo LLe de ca lam" ndre rayée cou leur
de chamois , le drapea u pon cea u, r ep résentant sa int Cré pin et
saint Crépinieo , lu cocarde blanche c t poncea u, cinq tambours
ct deu x fif[·es.
La oeuy ièlll p- co mpa gni e fut form ée par les maîtres m ~ l r c h tl ncJ s
têlilleurs, au nombre de 100 , len r ull iform e cHoit, habi t éca rlilte ,
les revers et les p:Hc01en s ye rt~, bOlltons dorés, ycs te et culolle
blanches, char'ea u bord é en or avec un pou f, le drapea u vert
ayant au luili eu la repr&e ntat ioll de saint Cl:..lÎr, la coca rd e aux
cou leUl s da drapca u, deux ta mbou rs et un fifr e , a,lec un corps
de musique, dont les mu s iciens avo ien t pour unifor me l' habit
vert., les revers e t parc mens écarla les, ga loo és en a rgc nt , chapeau bordé en a rgc nt orné d 'un pouf.
Les mail l'cs se rruriers form e re ntla dixi è me compagnie, composée de ,1ho !1Ommes , ayant pour uniform e, l' ha bit, \' es te ct culoll c dc ca melot gris m i·so ie rayé, les parcme ns c t co ll e t éca rla te,
le chapeau bo rdé en a rge nt , la cocarde bl a nche, bl eue e t rose , le
dl'apeau n fond blan c, traversé pa r un e croix en bleu i le bùton
.•
"
~"
.
"
�-
124 -
bl~u orné de Ue~ rs do lis d ' un bou t d l'autre, ayant au milieu
les armes du l'oi , el au revers les armes du corps, avec musique
composee du co rps-de-ohasse e Lde c1arioettes, sui,:ie de ,tambours et de fifres. L'éta t-m ajor de Cp.Uc co mpélt!n le avolt des
épaulettes en argent, el d ~s ga lous de même sur ',CS manches.
Le corps des mai:trcs ma ço ns cL tai ll eurs de pIerre for ma la
onzième comp:lgn ie, com posée de 200 hommes , doot l' uniforme
é toit gris, la vesle et les culottes bl anch e.;:" les parem ens el les
revers bleus, le drapeau fond blan c, avec écusso n en bosse
représcnLanL l'Ascensioo, les ar mes du roi d' un côté et celles de
la \'ille de l'au Lre, aya nt quatro tambours, deux fifres et divers
instruments é tran ge rs e n usage dans te Levant.
La dou zième co mpa gnie fut form ée pal' le corps des maîtres
menui sie rs, e t composée de 100 hommes, ayan ll'uniforme d'un
camelot gris clair rayé, parclllcns, revers et colle t bleu céles te,
veste el culotte blanches, deux drapt~ nux écartelés e n blanc el
aurore les coca rd es fond blanc a . . ec la rosette aurore; l" étatmajor ~v()it les épau le lles eLl argent, et les sergens avoient des
galons sur les manches .
Les maît res tonneliers c t barrilats formèrent. la treizième compagnie de 280 hommes, dont -120 mailres en uniforme puce,
pareme ns e t coll e t vert s, vesle e t culot te blan ches, le drapeau
de sai nt Albert en blanc, la coca rd e blanche, deux ta lrJbours et.
un fi fre, e t -160 ouvriers en habi t bourgeois avec drapeau de la
ville, noir e Lcroix blanche, la cocarde aux coul eurs du drapeau ,
ùeux tambours e l deux nrrt~ !'.
La quatorzième compagni e fuL form ée par les maîtres li sseurs
à toile et cotonniers, composée de 50 hommes, aya ntl ' nniforme
d'un c<.Imelot bleu, paremens et co Ue t \'e r1s , veste e t culoLL~ de
basin blanc, bds blancs l ies officiers <lvoien t les epau letles en
argent, et des galons dc mèrue sur les revcrs et collet; les se rgens avoient douhle gi,llon sur les mé'lnrhes; le drape<'lll vert et
blanc, le Saint-Espri t au mili eu, les armes <.le la ville d'u n côté
e t la figur c d' une navellc de l'autrc , la coca rd e blanche et vc rte,
deux tambours e l un fifre.
La quinzième compagnie, co mposée de 50 hommcs, fut formée
par les maî tres rôt isslm l'S e Lpâtissiers ; le ur uniform e éloi t ve rt,
125 -
arc mens ct collet blancs ~ ga lonés en or ; les officiers a vaient
bord é de môme, orn é d' un pouf,
"este et cu lotte bl anches et bas blancs, le drapea u blan c et cramoisi, la cocarde de même, deux tambours et un fifrc .
La seiz ième, formée par les au be rgisles, et composée de 60
hommes, avoient pour unifor me, un habit dc c<l me lot gris rayé ,
les paremens et re\'crs cramoisi , veste ct culotte dc basin bl aoc,
bas blan cs, le drapcau cramoisi, ves te c t cu lotte de basin blanc,
b3 S blancs, le dl'ape<lu cra mois i ; les officiers avoient les épa ulettes en or, et des ga lons sur les man ches, ,)\' CC tambours et
~es épauleLtcs en or, chapeau
"frcs,
r ,
"
.'
.
LèS marchand s sa lcurs et maga sin iers formèrent la dix- septième compagnie dc 50 homm es, ayan t pour uniformc , l'habit
bleu· marin , ga bnn é en or, les parern e ns e t coll c t éca rl ate, la
ves te et la cu lolle de basi n bbnc, Las blancs, les épalJ le ltes ct
le bord du chapeau en or, le drapeau blanc el rou ge, tambours
et fifrcs.
Les maîtres emballeurs form èrent la dix-huitième compagnic
composée de -\ 00 hommes, ayant l' uniforme d' un g ris blanc, paremens e t colle t bl eu -d e-cie l, veste ct cu lotle blan ches, drapeau
bleu-de-ciel portant l'effigie de sa int Jea n-Bapti ste dan s un solei! rayon né d'or , les armes du roi d'u n coté, ce ll es de la vill c de
l'autre, la cocarde aux cou leurs du drapeau, avec tambours eL
fifres.
,
,,'
"
La dix-neuvième compagnie fut form ée pal' les maîtres caissiers dont l'uniforme étoit, habit gris, pa remens et colle t cramoisi, yesle et culolte hlanches, chapeau bordé cn argent, les
épau lettcs des offic iers en frao ge d'argent, les serge ns ayoie nt
double galon s ur les manches, le drapea u blan c et cramoisi,
tambours et fifr es.
,
La vingtième, composée des mailrcs tapissi ers, armuriers ,
chaudroniers el se lliers, for mant 60 hommes, a"oit pour unirorme, l' habit gr is doubl é dc bl eu, paremensJ r e yers et collet
en tart:las bleu-de-ciel, boulons b lancs, yeste el culotte de basin blanc, bas bla ucs : les officiers a'roient l' habit galo né e n ar gent, l'épaulette de même , le chapeau bord é, le pouf, la cocarde
blanche, le drapeau bl eu ayant qualre nenfS de li s en or, deux
;J il es co uronnées, bmboufs c t fifres.
"
"
,,
'
�-
1
1
-
126 -
La vingt- uniè me fut fo rm ée pa l' les maîtres fo rgerons, Cl COfl) \Josée de 70 hommes en habit bourgeois, aya nt le drapea u écar,,,te, parsemé de neurs de li s en or, a yant d' un côté les armes du
roi, et de l'a utre cell es de la vill e, la coca rde de la cou leu r du
dra peJu, tambours et fifres.
Le s maîtres cordi ers formèr e nt la v ingt-deuxi ème compagnie
composée de 60 homm es e n habit bourgeo is, ayan t le dr<lpeau
deux qu art s c n cra moisi e t deux quart s e n blanc, e t l'e ffi gie de
sai nt noch a u mili eu en broderie , la coca rd e aux co ul eurs du
drapeau, ;l\'eC tambours c l fifres.
Les mailres fe rblan ti Clr5 et vitr iers composèrent la vin gt-t.rois ième co mpagni e de 100 hommes, ayan t l'un iforme vert , avec
pareme ns e l coll et cramoisi, ves le et cul olt c bla nches, les é pauleu es des officiers e n or, leur chapea u bord é de mê me, bas
blancs , les se rgens ayant ga lons e n or sur les ma nches, le drapeau aya nL deux carrea ux cramoisi et deux noirs, une croix
bbn ch e au milieu , b coca rd e aux co ule urs du drapeau, aVl;!c
tambours e l fifres,
Les tOUrD e urs e t ta ble tiers formèrent la vin gt-qu a tl'iè me
compagnie, donll'uoi for me é toit habit vert, pa remens , coll et et
revers éca rl ate, ves te ct culotte bla nch es, bas bl ancs, le drapea u
bla nc ayant l'effi gie de sa int Joseph au mili eu, la eocarde de la
cou leur du drapeau , avec tambours e t fi fl'es.
Les fabricans charcutie rs form èr ent la " jngt- ci oquiern e co mpagni e, composée de 50 hom mes, aya nt pour uniform e l' habi t
ca me lot de Lisle ver t, paremens e l coll et écarla te, bout ons argen tés, veste et cu lotte de basin bla nc ra yé, bas blancs i les
offi ciers aya nt le chapeau bord é en argent, ayec épaule ttes de
même, un pouf su r le chapcau , le drapeau bl a uc et cerise, portant au milieu l'im age de sa int Laurent, pa tron du co rps, la cocard e aux couleu rs du drapeau , aya nt tambou rs et fifre s.
Les couteli ers, les fabricans de manches de co utea ux, les
rondeurs et les bou rreliers fo rm èrent la Yin gl-six iérne co mpagnie,
ayant pour uniforme l' habit gris-bl anc, les par emens e t co llet
rouges, veste e t cu loUe bla nc hes, bas blan cs, chapeau uni , le
drapeau blanc tr ave rsé par une cro ix noire, \a coco rde au:\:
couleu rs du drapeau, ayant ta mb0urs et riffl~s .
127 -
Les marchands fripiers fOf mè re nt la vin gl-septiclll c c l dcr'l iere compagni e, a yan t pour uni forme l'ha bi t came lot d e Lis le
vert, parcmens, r cve rs e t coll e t rouge, ves te et c ulo tte d e basin
bl anc rayé) bas blancs, chapea u u ni, le dra pca u dc ux carreaux
vcrts, cL deux ca r reaux rouges, trav ersé d' un e croix b la nchc) la
coca rde aux co ul e urs du drapca u, avec tambou rs et fifres.
Les ga rçons laneu rs et divers autres ou vri ers furen t in corporés dans lIne des co mpagni es d e vill e.
Ton tes ces troupes , qui co mposo ie nt un corp s d 'en viron 6000
hommes, sc form ère nt e n ba tai ll e aux a ll ées de Meilha n ' le urs
arm es éloieot mises à neuf c t brillant es ; le zèle fut si ~rand ,
qu e ton les ces troupes se t rou \' èr ent habill ées dans moins de
quinze jours.
J\ près que les troupes e uren t é té arrangées e t in spectées dans
J'ordre qui vicnt d' è lre d écrit , e t qui avo it é lé arrè té prov isoireIIItrlt
r ,
le 28j uin par I\IM . les ma irc, échev Îns e t assesseur, SalIr le
(lroit des parties, ell es dé fil è rent par co mpagnie d a ns le même
ordre et entrère nt dans la vill e, les drapea ux déployés, les ta mbours battant au cha mp, e t par in tcrva ll e les différcns cor ps de
musÎque all achés aux compêl gni es fa iso ient e nt en dre les ma l'ches
les plu s analogues à I.. j oie publiqu e.
EIJes descendire nt pa r la ru e d e Noaill cs à la place Sai Dt.-Lo ui s,
do là, cli cs monte re nt par la rue de Rome, prire nt à droile la
rue Grignan, et vinreo t dé filer dcva nt l' hote l de M. le mal'qui~
de Pill es, qui reçu t le sal u t des dr apeaux e t des ::l rm es de tous
les onlciers.
Ce lte troupe con ti ou a sa march e pa r la rn c Paradi s cl esce udit
à la place Lat our, passa sur le Port et vio t d6fi1cr au~ d e\'ant d e
l'BOtel de Vill e, où MM . les maire, échevi ns e t assesseur e n
chaperon, reçuren t pareill e me nt le salu t des drapea ux et des
armes de la pa rt de t'lUS les officiers, qui , après ce la, congédièrent les troup es.
. Le lend emai o, 30 juin , MM . Pe irier e t Fe rrari se rendire nt à
pour y attc ndre l' arri vée du jJrince et recevoir ses ordres
'
ainsi qu'il avoit é té délibéré précéde mm e nt.
AIX
Le prin ce ar riva à Aix. su r les sept h cul'es du soi r ' MM . Poirier
ct FOI'ra ri. f urent tOllt d c SUl' Le chez M, le du c de Lava
' l, prc mi e r
" ,
'.
'
..
'.
�-
-gen tîlhomme de la chambre, et lui pl'ésenlel'enl ':6tat des logemens des seign~urS e t officiers Lle la suHe de Monsieur, e t le plan
des fè tes projetées.
M. le du c de La val leu l' ré pondit qu e Mon sieur s'en rapportait
entiè rement auX dispositions que MM . l~s maire, échevins et
asse%eur pouva ient avoir rait.
Après ce préalable, M~1. Poirier el F crr<l ~'i pri è re nt M. le duc
de Laval d'oblt,m ir du pt'jll CC la graca de !lu prese nter les hommages e L les respec ts de la ,' ille de Marseille, cc qu e le prince
d aigna leu racco rd er .
.hl le marqu is c1es Peno es ct !\fI'. c1es Tou rres s' éta ie nt pareilleme nt rendus à Ai x pour offrir au prin ce le servi ce de la
compa gni e noble, dont Id pre mi er é ta it cap it ain e, e L le second ,
maj or.
.
,
Ils ob linrent de sa bon lé "honneur de raire aupres de sa perso nne le ser vice de ses sa rd es.
Enfin le jour désiré arriva , et dès le mati n du pre mi er ju ill el,
plus de cent tambou rs ru re nt commandés pour ba Ure Il genél'a le dan s tous les quar tiers de la ,' ill e.
Dans le même tem ps trenle-si x tambouri ns, aya nt à leur tète
le sieur Arna ud, eurent ordr e d'a ller an noncer la rêle dans la
ville , et e Cl suite de se porte r e n avant su r le chemin d'A ix pou r
se trouver su r le passage du prin ce.
Dès les trois heures après midi , les notab les citoyens de MarseiHe qui ava ie nt é té in vités pa l' bil lets imprim és, se r endiren t à
l'H ôtel de Ville pour acco mpagner MM. les mai re, échevi ns et
assesse ur à la parle Royale.
Mr. le marquis de Pill es st! trouvant in disposé, fit sçavoi l' sur
les qu a ll e IJeures à MM . les maire, échev ins e t assesseur, qu 'il
all ait se rendre en ca rrosse il la par le d 'A ix , e t qu' il pri oill'u u
d'e ux de se dis penser de se reudre chez lui pour " accompagner
à l' Hùlel de Vill e en chaperon s ui " a nt l' usage; on co mm ença
,
-
128 -
dès-lors de se me Ure en mar.:he .
Qua tre trompeltes e t u u timbali er à che val ouvraient cette
marche po rta nt l' unirorme de la ville; 1es tim ball es e t les Panouceaux des trompe ttes étoie nt en ta(fetas aux co uleurs de la
\' ill e· vena ie nt ap rès les quatre bri ga des des sa rd e~ , su ivis d'un
corp~ de mu s icie ns nombreux ; qu a tre ga rd es précédaient
129 ,",,
M~f. les maire, éche \' in s e t assesseur qui Ilia l'choie nt c n robe
J e damas rouge, revêtus de le urs chape rons i ils é ta ie nt suivis
du corps muni ci pal e l d' un grand nombre de nota bl es; la ma rche était rormée par quaLre au Ires gardes pour cca rt er la roule
du peuple qui suivo it.
00 monta par la ru e du Palais de Ju sti ce, on sui"jtl a Grande
Rue, 00 passa a u Grand - Pu it s, c L de lù on se rendit a u Cours,
où les troupes bourgeo ises bordoi enl la h aie de droi lc CL de gauche jusques à la porte Roya le, ba llant au champ, les drapeaux
"
"
,,
"
déployés,
MM . les maire, éche vi ns et assesseur e t Lonll e cor ps muni cipal se rendire nt dans cet ord re à 1<1 port e Hoyale, où sc trouva
presq u'en mê me lems 1\1. le marquis de Pill es.
Daos le même in sta nt arri va la co mpa gni e noble il cheval ;
cette co mpagn ie é tait commn nd ée par M. le marquis des Pe nnes:
MM . des Tou rres e t Bérenger de la Baume e n é taient les
majors, tous les trois c heyali ers de Sain t-Louis; elle a"o; Lquut re
brigadiers.
L'un irorme de celt e co mpa gn ie é toit, h<lbit rouge, doubl é de
bl anc, les revers, parem e ns eL coll e t blnncs, une co ntre-épaule tte
cn argent , YCSLe et culotte blan ches , les balles à l'écuyère , ch apeau uni à plumets.
Cell e compagni e éto it précédée d' uo co rps de sy mphoni e à
cheval, composé de tro is cors-de-chasse, d e deu x trom pe ttes et
d'un timballi er ; leu r u ni rorme é tait habit r ouge comlUt:; dess us,
galon é CD argen t s ur toutes les tai ll es, les ma nches garnies en
rranges d' argon!., les tabli e rs des tim b •.-dl es e L les gu id ons des
trompettes en ta lfetas, aux armes de l\I onsieur .
•
"
Celte compagnie s' é tant rendue à la porte d' Aix , mit pi ed à
terre ; M. le marquis des Pen nes dépu ta i\J. des Tourres, major, " crs MM. les échevin s, e t leur dit, qu ' il leur a vait é té ordonné, à Aix , de se rormer e n ba tai lle Cil dehors de la pOl'te, et
qu' il "enoit de mander l' agrément de M, le marqui s d e Pill es et
le leur, cc qui leur rut acco rd é.
,.
La parle Roya le se trouvait décor ée d'un arc de tri omphe,
form é par un portique d' nrcbitecture d'o rd re dOl'iqu e, rl'e nviI·o n 36 pieds de hau te ur SUI' une largeur proporti onn ée, soulenu
VI ,
9
.
,
,
'
•
"
�-
-
130 -
A chaquccôté du por tiqu e, en tre les pilastl'cs, étoit placée une'
figure, dont l'un e à droite représen tait la Provencc, tenant d'un e
main !l'es armoiries, de l'au tre un e co rb eille remplie d'o ranges,
de pommes, de grenades et d'autres fruit s du pays, Autour de
cette corbeille, régnait un ruban sur lequel étaient écrit.s ces
mots:
Numquàm magis ubel' fat e sIf1)erba,
par des pilastres, ornés d'e mbl èmes dans les e nlr epilas lres; les
corni cbes, cha pitea ux, bases et piedes lau:( étaient en relief, cLics
fi gures et armes isolées.
Sur le milieu de l'atliquc é taie nt les armes de Monsieur, ae·
co mpagoées de deux lïgures, dont l'une repré5entoit la renommée, et l'autre le géni e de l'histoire, groupées avec des trophées
d'armes.
"
Au-dessous des arrnes de Monsieur, on li sai t ce tte inscrip-
Da ns le paneau du piédestal , on lisait CfS a'utres mots:
tion en lettres d'or.
Gattdel cogll omir. e terra.
/line fl(Iscitur orb i
Aut amor
(IU t
La figure, à gauche f représentoit Marseille iw ec ses a rm oiries,
tcnanl de la main droite une co rn e d'a bond anœ, et de l'a utre
une pelite chaî ne d 'o r attachée il un globe terrest re; au tour du
globe était un ruban su r lequ el on lisoit ces vers:
ten'or.
Aux deux bouts de l'atti que, étaient des groupes d'enfantsayec
des iostrumcns de gur-rrc.
Les métopes de la fri se étaient ornés de flen rs de lis et de lrophées d'armes.
Dans le premler emblème, il droite, étai t le busle de Monsieur
cou ronn é de fleufs par un génie; au bas é toit Ull grau pc d'enfan s, dont l'un lcnûit un lis, l'autre un e branche d'oli\'ier, et le
troisième Ull ram eau de laurier •.wec ces vcrs:
Accipit et spar9it ga:;as, dulcique calend,
Conjullgit populos, ' "
Au paneau du piédestal étaie nt cm- mots :
Prima mea es t iUi placuisse voluptas.
Allte Leves ergQ pascen t,,1' in œUlere UI'Vi 1
Quàm 710s(ro il/ius labattt r peClOJ'C v u/t·us .
Dans le premi er embl ctll c, il ga uche, étoit un chêne majestueux sur un globe se divisa nt eo Lf'ois branc hes; celle du milieu, plus haut0 que les deux autres, portai t ces vers :
Gloria Borboni, dù,m m.ilIe amplificata lJer annos ,
Summa venit, poptllis factura vel hosliblls Umbr(I11L
Le second embl ème, a dro ite, fi gurait un soleil caché, dont
on n'apercevo it que que lques ra yons, tandis qu e I:l lune éclairait sur la ville cie .\Ja rs(·i llc, a"cc ces mols :
Germana iflius quo .tplen dit imago.
..,
131 -
Au second embl ème, à gauche, étai t le génie de Mal:se.i lJe,
désign é par ses armes, lenant de la craie blanche à la mai n, ct
écriva nt da os l('s an nales de la " ille, avec ce VC I'S:
Cressa ne carca (, pule/n'a dirs 1lnla,
\
"
Ces emblèmes é tuient de la co mposition de M~f. de fa congrégation de l'Oratoire, chargés du collége de la ville, et l'a rc de
triomphe fut exécnlé sur les dessins du sieur Kapeller, pein tre
ct géomètre, membre de l'acadé mi e royale de peinture eL sc ul pture de Ma rsei lle.
Vers les six. heures, la maréchaussée ann onça l'ar ri vée du
prince, doo t la marchc ava it été retardée par l'afflue nce du peu4
pie et des gens de la campagne qui étaient accourus de toute
part, et qui, bordant le chemin ù den : lieues loi n de Marseille)
l'avaien t obligé de fa ire marcher au pa.; .
Les vin gt-quatre tambourins qu'on avoi t envoyés en ava nt,
précédoient les Ca rrosses du pri nce j cinq ou six cents j eune:;
garçons, porta nt des banderollcs (lU X armes du Roi et de
Monsieur, criaient sa ns cesse: Vive le Roi! J'ive Monsieur ! Enfin
son carrosse parut, su i"i de ceux des seigneurs de sa suite. Dès
ce moment les acclamat ion::) d'un peupl e ionombrable qui se
Irouvoi t Su r la grande .. "eoue, su r l'esph.lOade ct S UI' les remparts, aux fe nêtres et ju sque sur IC3 toits des J11(lisons du faux~
"
'"
T ,
,.
"
�-
132 -
ùO llrg, se joignirent <lUX cri:; de ces jeunes enfa nts, el l'ai r rete nU l, pe nd an t un temps, de ces c ri s d' a ll égrc~se: J'i.ve le Uoi !
•
l'ive Monsil'"r!
Le prin ce cn parut é mu . Cc se ntiment fuL le présage de ce tl e
bont é et de cetle affab Hit c dont il a laissé part out des traces ho ·
norables pend ant son séj our à Marseill e.
Sa D carrosse s'ar rè la ; M. le marquis de Pill es e t MM . les
maire, échevins et asSCSSC U !' se prése ntèrent à la portière, et
:I près avoir faiL au prin ce un e pr ofond e ré,rérell ce, M. Richard ,
assesseur , cut l' ho nneu r de lui faire le cOlll plime nt au fl om de la
,' ille, auqu el le prin ce daigna ré pondre de la mani è re la plu s
flatteuse.
Monsieu r ,"ou lu t fai re so n entrée 1.i pied avec tous les se iglleurs
ùe sa suite, et dès cct În s lnn l loull!S les cloches de Ma rse ill e ru -
1
'1
..
rent c n mouv cment; 100 hoëtes de la vill e tir èrent , les tambou rs
hatt ir ent au champ, les trompe ttes so nnèrent , ct le bruit coMuS
ci e tous les in strum ens sc joignant aux cr is mult ipliés d e: Vive
le Roi! T'ive Monsieur! produisirent dans tous les cœurs, à l'aspect du prinec, un fr ém isse men t de joie, de respec t e l de tendresse qu' il n'es t p<Js poss ibl e d' ex prime r.
Cc qui frappa le pl us le prin ce, com ml! un e chose uniqu e dao s
le roya um e, rut le co up d 'œil de la por te d' Aix ù la por te de
Rome; ccnt mill e h abita ns se prése ntcH'e nt toul-à- collp à ses
ycu x dans l'éte ndu e de la rue qui tra vcrse la vill e en li gne droi te
d 'une por te à l'au tre, e t qu i a près de de mi - li e ur. de longueur ;
les fe nètres, les toi ts des maisons, les a u,'cnt s tl es boutiq ues, les
arbresdu Cours, to ut étoit co u\' crt d' hommes, dc femmes, d 'c nfans
de tout tige ct de lou t é ta t ; c l co mme on a voit pré \'u l'cmpressemenL des habita nts à voi r le prince dès so n entrée, on a vait pra tiqu é en divers c ndroils des amphith éâ tres é levés pour ~uppl ée r au
déia uL d'espace ; les l'u es étaie nt tap issées j les troupes bOI'doie nl la haie de droilc e t de ga uche depuis la porte Royale just[u es ~ l'hùlc\ du prince i les lf.lln bou rs balloic nt au champ j les
lliffére ll s co rps d e m usique fa isa ien t ente ndre des airs d'a ll égresse ; les cris de: Vive le /l oi ! Vive Mon sieur! marquaient
chaqu e pa s du prin ce qui , malgré la longueur du chemin , ne sc
la ssa pas ci e donn er partout des ma rqu es de sa sa. ti s fac tion ,
-
133 -
M. le marqui s cio Pill es ( qu i attc ndu Sa lll ilUv;lÎse sa nté avait
cru pouvoir sc reti rer, et qu e M. le marqui s de Lev is fil p lace r
ct moreher à c61é du prince), c t MM les ma ire, échev ins et assesseur a \'oie nt l'honneur de l' acco ropagner avec les seigneurs
de sa suite ; partie de la co mpag ni e nobl e précédée de sa mu s ique, marchai t à pi ed a u de va nt d u prillce., l' au tre parti e veno it
après, com me fais:lOt ln foncti on d e ses gardes, a ya n t tou s l'é pée
à la main , e l fermoientl e cortège.
C'est dan s cet ordre e taux accla mations d' un pe upl e innombrabl e, qu e Mon sieu r parv int par la ru e d 'Ai x, le Cou rs e t la ru e
de Rome à cell e de Grignan} qui le cond uis it à son hOtel.
C'est là où il trouva sous les arm es la co mpagnie colon ell e de
la ville, form ée par le co rps des ma rcha nd s} qui reçut le prin ce
au bruit de ses tambours e t de sa musi qu e gucrr ière, e t qui , dès
ce moment ~ prit possessio n de la ga rd e de l'h6tel, com me la
compa gni e nobl e, ce lle de la gard e du prin ce, où les deux compagnies r este re nt en b Cli on pendant tou t le séjour . A mesure
que le prince e ntra dans l' h61el 100 autres boë tes de la ville
tirerent, cl tau les les co mpagni es bourgeo ises vinre nt déril c l'
Je\'ant l' h6te l <J U bruit de leurs fan fares,
M. le marquis de Pill es e t i\IM . les maire, échevin s et assesseur eure ut l'ho nn eu r d'acconlpagner le prin ce jusqu e dans scs
appar tcmens; eL après qu e I\J . Hi charcl , assesse ur} eut e u celu i
fi c le complim ente r pour la seco nd e fois , il s offrirent au prin ce
le présent de la vil le, qu ' il daign J <lcccpter de la manière la p lu s
gracieu se,
Le prése nt co nsista it, SUi Vllll t les ancie ns usages de Ma rse ill e)
en trois co l'b e ill ~s ga rni es en taffetas bl eus , ornées de nœ uds
de rubans bl ancs a ux couleurs de la v illc, clontl'un e cont e noit
48 flambeaux de poing) entrelassés de rubans bleus e t b lflll cs; la
seconJ e) 48 boëtes de fr uits co nfi ts du païs; la troi sième, 48
paqu ets de bou gies de tabl e) de 3 livres l'un ; et une ca i e contenant (i 8 bouteilles vins et liqu e urs des qu alités les plu s exquisesj le tout garni Cil ruba ns aux mê mescou le ul's .
Les princip:mx co rps de la \' ill e s'étoient re ndu s s uccessivement à l'hôtel du pl'in ce, un e heu l'c ava ll t so n a.rr ivée , pour lui
présent er le urs homma ges,
'.
'\
,,
"
",
;
,
,
�-
134 -
M. de Belloy, é"~ CJu e tl e Marseille, à la tète de so n chapitre
e n co rps, précédé de ses traie; bedea ux , de son massier, aiasi
que de so n mattre des céré monies, s uivi de tout le clergé de
l' Eglise, s'y rendit le premi er .
Ensuit e, a rri ,'è renll e nobl e e t in signe chapi tre de Saint-Victor
avec tous les dignitaires Cl chanoin es - co mt es, r evè Lu s de leurs
•
man teaux longs, décores de leurs Cl'o i:\ , et porlant leur bonnet
ca rré J la mai n, précédés d'un ecclésiastiqu e en m<tntcau long
et bonn et carré, port ant la masse deva nt eux;
MM . les offi cie rs du cor ps de la mar in e, du génie , de l'artille -
"
.
rie et du régiment de Gui cnn e cn ga rniso n ;
La sé néchaussée, ayant à sa tète M. Paul, lie ut enant-genéral
civil, et M. Cho mel, li c lll c [) a nl- g é n ~ra i crimin el, précéJ és e t
sui vis de Lous leurs hu issiers portant la baguett e Oellrdelisée.
MM . les déput és de la chambre de co mm erce eLMi\! . de l'académi e royale des belles-Ieures, sciences et arl s, s' y rendi rent
aussi.
Tous ces différents corps furenL admis ù 1',lUdiellce du prince
peuapres so n arri\'ée, et eurent l' hl) nn eur de lui présenler leurs
hommages el leurs r e&p~ C I S , ;.i mes ure qu 'ils 610ie nl appelés par
M . le du c de Lav<l l, premie r ge ntilhomme de la chambre. Le
prince répondit à tO lites les haran gues de la mani ere la plus
affectue use.
M. Peirier, premier échevin, demanda, pend ant la marche, à
M . le du c de Laval , s' il serail agréa ble il Monsieur d'all er le
mèOl e soir à la comédie? Il lui fuL répondu par ~1. le du c de
La va l que Monsieur s'y l'endroi t sur les 7 heures ; les ordres
furent donnés en conoéq ueoce.
En effel, le prin ce, élprès avoir reçu les complimens de tous
ces différeos corps, par ti t de so n hùtel, précedé ue la garde
noble, et se rendit à pied fi la comédi e, où il trouva la compa gni e
bourgeoise so us les arm es, bordant la haie et gardant les avenu es. La sa nt é de M le marquis de Pilles étanL très-chancelante
depüis long- temps, Monsieur lui ùCfendit absolument de le suÎ vre da os aucun e de ses Cou r cs il pied .
AllI. les mai re, éc hev ins et assesseur, co robe de dam as, re\"ètu s de leurs chaperons, l' y avai ent précédés , ct se placèren t
dan s lelll' logo aux arill es de la vi lle.
-
135 -
Le spectacle com mença par un di verti ssement à l'hou neur de
Monsieur, suiv i de vaud~villes et de d on~es , ct ful termin é pa r
l'opéra de la Rosière de Sale ncy.
La s~rd c noble, faisant fon cti on des ga rdes du corps, ne quilta
plus la personn e de Monsieur, el ful mise en factio n pendant le
spectacle aU X. postes ordin aires, sur le tb éùtre e t daus la loge
dn prince .
Aprcs le spectacle, Monsieur et tou s les seigneurs de sa suite
sc rendirent ù l'h6tel dans les car rosses qu e MM . les échevins.
ilvoient di sposés pOUl' cela, et qui furent toujours à la suite du.
prioce pend an t lou t le séjour.
It y cuL ce soi r là illuminatio n ~é n é r a l e dan s tou te la ville et
des feux de joie dans les endroits indiqués, J e même que les
jours suiVa os.
Monsieur soupa en publ ic avec les principaux seigneurs de sa
suite; M.le marqui s de Pilles eut l' honn eur ùe présenter h serviette au prince, qui lui fi t celui de le fai re asseo ir à sa droite, eL
Madame la marq ui se de Pilll':::'s à sa gauche. ( Monsieur leur a fai t
le même honneur tous les jours à dîn er et à sou per pcnd aut son
séjou r). M. le Innrquis des Pen nes, f;) isa nt fonction J e capitaine
de ses ga rd es, fu t admis aussi cha que jOll r à la table de Monsieur .
Les aulres officiers de la sui te du prin ce occupaient un e seconde table qu e Jeur avai t fail préparer M. de Pilles, qui en
... voit éga lement pour tout le rfs te de la suite sa ns exception.
Dès le lend emain matin , 2 juillet, I\JM . les maire, échevins et
assesseur furent faire visi te aux principaux seigneurs de la suite
du prince.
Ces seigneurs étaien t, M. le du c de Lava l, lieutenant-gé néral
des al'mées du roi , go uverneu r du pays d'Aunis , pre mi er ge nLilhomme de la chambre de Monsieur',
M. le com te de Chabr illan t, maréchal des ca mps et arm ées du
roi, capitaine de ses gardes, en exercice;
M. le marquis de Lé vis, lieut enant-gé néral des arm ées du roi ,
che~a lier de ses ordres, gouve rn eu r de l' Artois, capitaine des
garoes de Monsieur, so rlant d' exe rcice ;
M. le marquis de Montcsquioll , l)I'e roi er écuyel' du prince ;
M. le cOlule df- M,')dène, ~ I . le prince de Sa int- Mauri ce, M. le
,,
"
'''.
,;
.'
~
,
, .",'
:
i
,,
•. . .
.
.
j
�-
•
.
"
,'
136 -
comte d' Ava rey, M. le ma rq uis de la Chatre, 1\[ . Le co mte de
Cre nay , gentilshommes de la cham bre de Monsie ur ;
1\1 . de ta Tou l', pre mier prés id ent e t int e ndant de Prov cuce.
Il fut pourv u, dan s ce tte ma tinée, à quatre nouveaux logemens qui fu rent demand és .
Les prud 'hommes qui Il ':.lVoi enl pu ê tre admis la veill e à l'audie Dce du prin ce, se r endire nt ce ma tin à son hôtel, précédés de
leu rs qua tre vi eillards habilles, sui vant J'an cie n cos tum e, en
habit noir, larges cul ot tes de mè me, ayant sur leur tète un bOI) ~
ne t de yc lours noir frésé, c Lporta nt le urs a ntiqu es épées sur
l'épaul e ; venaient ensuit e les qll alro prud 'homm es e n exe rcice,
(' Il ll abits uoirs de cérémoni e, suivis de tous les anciens habillés
de même i ils avoient avec eux la compag ni e de ville de Sai nt.
J eau, qui ID:lrchoit e n ayant a vec tambours et fifr es: le patron
Louis Carle, premier prud ' homme, eut l'honn eu r de co mpli mcno
ter le prince dans le patois du pays ~ mais e n le rmes s i expressirs, qu ' il rut en lenJu et très - applaudi .
MM. les mai re, éche vin s e L assesseur, après leurs visi tes,
se rendirent en chaperoo chez le prioce, e l eure ot l'honn eur
de l'accompa gne r à la pilro i::.se Sa int-Ferréol, où il fut en tendre
la messe.
Une brigade de ga rd es de ville avait é l ~ postée, dès le ma tin ,
au x po rt es de l'égUse pour e m p~c h e r la foul e,
Mo osie ur sortit à pied de son htl lc l s ur les onze heures, précédé de sa sard e e t suivi de taule sa cour ; les troupes bourgeu ises bordoienL la haie depui s l' hôLelju squ 'à l'église.
Il fut reçl1 à la porte de l'eglise par messire Ollive, curé de
cett e paroisse, e n su rplis et eo é tole, e t il eu l l' bono eu r de lui
présen ter J'eau béni te; il élo it acco mpagné de tout son cl ergé.
Le prince fUL reçu p(lrcill e mcot sur la parle pa r MM . les margu illiers de la paroisse j M. de Doisson, premi er ma rguillier, eul
l' honneur de lui faire le co mpliment,
De là J M. le curé et MM, les ~I a rgllilliers co nduisirent le
pri uce daus le sa ncluair e J et à la placc qui aro iL été préparée à
ce L effe t ; et Monsieur s'étan t mis à genoux su r so n prie-Dieu ,
la messe co mm ença J pe nd ant laque lle les musicie ns du co nce rL
exéc ut e re nt lin mote t à grand chœ ur .
-
137 -
, j.
La messe finie, M, le curé, suivi de son c lergéJ e t MM . les
Ularguilliers accompagnè rent le prin ce jusqu'à la por te.
.
Monsieur se r e ndi t d e là à la fabr ique de faye nce du sIe ur
5avy ainsi qu 'il l'a voiL ao noncé la veill e, les troupes bourgeo ises
bord~nt toujours la haie sur so o pa ssage. Ce fabri cant ava it fait
mettre, dans la nu it, sa manufactu re c n é ta t de recevoir celte
visile,
Tous ses ouvriers é toient postés da os leurs dirfé rents ate lie rs
e ~ les choses se trou\'èren t te ll ement di sposées J que le sie ur
Savy eut la satis facti on de montre r a u prin ce touLe$ les opéra tioos de sa manufa cture, depuis le commenceme nt jusqu es à hl
perfectio n d'un c pièce.
M, de la Tour e t MM . les maire , échevins et assesseur y
a\'oient précédé le prin ce , e Le urent l'h onne nr d e le conduire
dans les div ers ateli ers.
Monsieur fut iot roduiL en suite dans la gra nd e gale rie de
celle manufacture, où il vi L uo e imm ense qu an tité d'ouvrages
de fa yence de toute espèce, et don t il e ut la bon té de louer la
perfection , Le prin ce pa rut si satisfa it, qu'il permit au sieur Savy
ri e meU re sa manufacture SJ US sa protection, d' y placer ses
armes, ct d'é leve r au mili e u de la gale ri e la s ta Lu ,a du prince
qu'il se propose de fabriqu er.
En sortant, le prio ce fit ré pa ndre ses largesses sur tou s les
ouvriers de la ma nufacture.
On lui avoit parl é de la man ufacture de porcelai oe du s ie ur
Joseph-G aspard Robert ( ., ) ; le prin ce parut curie ux de la voir ;
elle éloit à portée, il s'y rendit avec toute s.a s uite .
Cet habile ar tiste n'a voit point éLé pré venu , mai s son activ ité
et son zèle suppl éère nt à tout. Le prin ce vit d' abord dans un
' 1) Les IJatilllonls de coti e manu((Iclu re, s il u ~s au boul evarl des Parisien s (A\ au
toin li Jc,·on l du \' iellx ellem :n de nome (D), sc "oraieu! encore il y (1 à peiue un
an. Ils on t ê l ~ r Cll1pJ ar(>s I)(lf de joli(,$ maiso ns bourgeoises.
r.t.) Il
corn mun i(IU Cde la porle de I tom/! CI la place d 'Al4lm!lllc.
(11 11 aboutit du l.lOII /tt'a/·' des Parisiens au ynnutcfl clllIlI de liolll c.
r ,
"
1~
,~
"
"
�-
138 -
salon un g r'.lDd va se de porcclaio e dont la form e) le dess in et la
scul ptu r e fix è re nt ses rega rd s. Ceci m érite d' êlre v u ( dit le Princo
aux seigneurs de S~ suit e ). Us exa min ère nt e n su Île di ve rses
autres pièces qui se trouvoient à cù lé de cc vase , c t q ui Ioules
atli rèrent au sieur Robert les é loges les plus fl atteurs.
Monsieur ent ra daos le magasin d(>s porcelaines t et s'a r r êta à
1
,\
..
un se r \' i c~ complet q ui par ut mérit er Ioule SOD a ttention. Il
apprit lV CC plaisir qu e ce scni ce éloit des tiné pour l' Angleterre.
Ohlers se igneurs de la suite eu ren t la bo nté de lui f<l ire re marqu er sur- tout l'executi o n de diITé rc nlcs fl eu rs e n porcelaiD e~ . doot le feuillage é loi t a uss i légp r que celu i des fl eurs
naturell es.
Le sieu r Robp.rt saisit fort fi propos ce Ue occasion pour p:xp o·
sel' a u p rin ce qu ' il étai t arrèté dan s sa rabricatio ll par les difficultés de trouver dans la prov ince les mati ères nécessai res
n ces so r tes d'o ll v rilges, e t il ajout a qu e la chose ne se ra it pas
impossible, si le gouv e rn emen t vou lait bi e n r a id er dans les rrais
de cette reche rche. Il se nall e qu e ces mot s n'a uront pas été
en tendu s inutil eme nt pa r un l'rincé amate ur et pn>tecteur des
beaux-art s-.
Le prin ce, a près avoir parcou :- u les divers ateli ers , daigna
excite r les ouvrie rs pa r de nouvell es l a r gesse~.
Mo ns ieur se ren dit de là fi so n ho te l, où il d ina e n publ ic.
•4. 4 heures après-midi, Mo ns ieur so rtit en carrosse avec lou s
les se igneurs de sa suit e, les troupes bo urgeo ises bordant toujours la ha ie s ur so n passage i il mit pied à terre à la porte de
l'a rse na l , où il !rOU\Ta le régiment de Gu ie nn e sou s les arm es i le
prince traversa l'arse na l, visita le parc d 'ar till er ie) et vint so rti r par la por te ma r ine pour se r e ndre à la tè te du port , au '
devant du bureau des cla sses , où les troupes de marine bordaient la h aie.
C' es t de là qu e le prince vit (l'un cou p d'œ il plu s de 900
navires de toute nat ion, a mar rés à qua y du côté de Ri ve-Neuve,
qui IUÎ prese ntère nt une rorêL imm ense e t une mult itud e
inno mbra ble d 'homm es su r le::i mùts e l su r les ver gu es des
bâtim ent s.
Au mili eu du port étoic nl 3'l va issea ux pl acés s ur deux lignes,
-
139 -
à ':)0 pi eds de dis tance l' un de l'autre 1 qui occupoi ent tou te la
longueu r du port de l' Es t à l'Ou es t , de puis le bureau des
classes, jusqu es au-devan t do la pla ce Sa int- J ea n.
Ces vaisse aux étoie nt gréés e t pavois6s, aya nt leurs équ ipage s
ct leurs c<l nons à bord pour sa luer le pr ince à sou pa 'slge, so us
les ordres de leurs capitain es. Et co mm e il devoi t y <l voir le so ir
iIIuminnti on des v<l issea ux e t a rtifi ces ) o n avoit pri s toutes les
préca utiona possibl es po ur préve nir lout acc ide nt.
Chaq ue bâ time nt avait un ca lfa t J u n charpcnti e r , avec les
oui ils nécessa ires c n cas de reu, deux bai ll es, 42 seaux remp lis
d'eau sur le pont 1 e t quantité de rauxbergs Stur les hun es. Un
sold at éla it posté sur l' éche lle pou r d ércndrc l'en trée.
Au cent re e t à chaque ex trémi té des de ux li g nes , avo icnt é té
places des bateaux à po mp e, ar més de 9 ho mmes 1 commandés
par lin pat ro n prud ' hom me cal ral.
I\U sen 'icc de chacun de ces bà teaux à pompe, avoient été
affectés deux au tres ba tea ux à r ame pour re morquer e t meUre
dehors les navires qui pourraie nt ê tre ince ndi és.
r
,
"
"
.
,-
"
En dehors é ta ient Irais pontons ga rnis de caisses de rusées
qui devaient è tre tirées du mili e u des li gnes .
Chaqu e ca pii ai ne a,'o il par ecrit so o ordre de po lice, soit
pOlir les salut s de la voix e t du ca no o 1 sa iL pour le cas
d'incendi e .
La ga lcre l' Ambitieuse rut ar mée e t prête à sort ir, a ux ,'a iles
près,
On avait rendu to ta lement lihre le q uay du cÔ té de la vi ll e ,
pOUf que le pr in ce . ve nanl à pieJ , pùt déCO ll v rir toute
l'étendue du porl , e t voir l'arra nge ment d es va isseaux sa ns
aucu n obstac le.
Tandis que le prin ce pa rcoura it des y<, ux " é tat du po rt dans
l'ord re qui vient d'ètre décrit, so n a rrivée rut a nnon cée aux
lignes par le signal doo t o n é ta it co n" enu, c t dès ce mom ent il
rut sa lué plI' tous les canons des nav ir es q ui ti rerent de d eu x à
deux Sl1 ccessiveme nt j usqu 'à l'ex tré mit é des lignes.
Le prince entra pour lors dans la relouqu o qui l ui 3"oit ét é
préparée ; elle é loi t parée e o damas c ra moisi , c t COll verte d'un e
lenl e de même é to ffe orn ée de rr angcs d'o r .
"
"
"
,,
'. '
..
�141 -
- uo -
•
L'cquipage étoit co mposéJ de douze rameurs ~ tous capitaines
en second de bàtimens marchands, ayant pour uniform e, l' habit
cc..'u late à la matelote 1 les parcmens blancs ga loués en or, le
chapeau à l' Heuri IV, abballu s ur le devant, un panache blanc
sur le derri ère, et le couteau de cbasse au cMé .
M. deSaiol-Cczaire faisait la fonction de patron de la felouque
sur l'arri ére, el M. le chevali er de Vintimille, celle du Major
sur }lavant.
Immédiatemen t ayant la felouque du prince , e tait uo canot
'.
conduit par uu se rgent de port, où étaient douze ll1usitieus
militaires qui exécutaient les sy mph onies les plus 1lgréables.
En avant, é toient huit chaloupes de police eL deux. ca nots
occupés par les scrgcDs de marin e, commandés par M. Mallard ,
enseigne de porI.
Quatre-vingts ca nots suivoient la felouqu e du prince , aya nt
chacu n quatre ra meurs habillés à la matelote et en blanc, ornés
de rubans aux couleurs de la ville.
Ces cano ts furent occupés par les seigneurs de la suite du
prince et par la compagnie de ses gardes, par MM. les commandans de la marine, de l'art illeri e et du génie.
La ligne fut fermée par deux cano ts occupés par les sergens
du port.
M, de Pleville, capitaine de port, et M. son fils ) lieutenant )
étoieut dans un canot particulier. et se portaient par-tou t pour
prévenir les embarras et veiller à l'ordre gé néral de la marche .
Nul ne pouvait mi eux rem plir celte fon ction, que celui
qui avoiL bien voulu se charger de l'exécu ti on de cette parlic
de la fète.
C'est dans ce t ord re qu e le prince eL toute sa suite parco ururentl'éLendu e du porLentre les deux lignes des vaisseaux et au
bruit de toute leur artillerie.
Le prince fut débarqu er au qu ay de la citadelle Sa int-Nicolas,
e t mettant pied à terre, il fut salué de tous les canons de la
place. Il y fut reçu par l'état-major i trois compagnies du
régimentde Guienne, qui s'y trou va ient en ga rni so n, bordoiellt
la haie depuis la porto JUSqU 'dU donjon j M. le marquis de
Comeyra s . maréchal des ca mps J co mmandant la division de
Provence, é toit à la tè te des troupes,
Monsieur parcourut t-oute la ci tad elle, Ily:lnt :lUprcs de lu i
M. de Pierron , major de la brigade des ingé nieul'3, qui lui
montroit.le plan de s ouvrages. Il fut aisé de juge r par les questions que lui fit le prin ce. combien il étoit instr ui t d" ns la parti e
des fortifications . Il délivra qu elques soldats priso nniers,
apres s'ètre informé qu 'ils n'étai ent détenus que pour des fautes
légères.
Après avoir visité la sa lle d'armes , Monsieur se reposa un
quart d'heure chez M. de la Roq ue. major de la citadelle 1 et
fut. salué co sortant par tous les canons de la place. t-omme il
l'avoiL été en entrant.
Le prince se l'éem barqua daus sa felouque avec la même
!'llile, ct traversant le port, il fuL sa lué pour la secoode fO IS
par tou s les canons des tren te-d eux "aisseaux qui se trouvoÎent
en ligne.
Il vint descendre au fort Saiot-Jean. où il fut reçu à la
barrière par M. le chevalier de BausscL 1 comma ndant de la
place, et dès son entrée il fut salu é par les canans du fart. La
garnison bordait la haie depl,lis la porte intéri eu re jusqu es sur
les remparts j l\f. le marqui s de Comeyras vint se mettre encore
à la tète des troupes,
Le prince parcourut les fort.ification3, il fut reconduit avec les
mêmes bon neursj mais sa bonlé naturelle ne lui permit pas
d'oublier les prisonniers j il les déli vra tous. <1 l'exception d'un
seul , qu'il ne jugea pas di gne de sa clémence, pour :woi l'
commis une fau te grave contre 1<\ di scipli ne militai re.
Du fort Saint-Jea n 1 Monsieu r vint visiter le burea u de la
Consigne, où l'on reçoit les dépositions de tous les capitai nes
qui arr ivent. Il y fut reçu et co mplimen t6 pil r les intend ans du
bureau de la sa nté, et après avoir co n ~id éré cet édifi ce qui se
trouve enti èrement bâti dans la mer) on lui fi t vo ir le fameux.
bas-relief en marbre blanc. représen tan t la peste de Milan . où
Saint-Charles Borromée preod soin des pesti fé rés. Le prince
étoit instruit que c'é tait l'un des chefs-d'Œu vre ùe Pierre Puoe
o t,
marseillois, dont diverses statu es de sa main ont été jugées
dignes de décorer le parc de Versailles.
A la sortie de kt Consigne, les prud'hommes eu rent l' honneur
"
.'
.'
•• "J
,
l'
,
�-
U2 -
-
143 c,
•
de saluer le prince p OUl' la secoad e rois ; ils sc trouvaien t Sur
so n passage, bordant la haie avec 10uL leur co rtége au-dessous
des fenêtres de leul' maiso n commun e. Le prince voulut bien )'
mooter avec tou s les se igneurs de sa suit.e. Il remarqu a dao s
leur salle d'audi ence div ers tableaux qui la déco rent. ct cntre
autres celui de la pèche qui ruL donnée à Louis X (lI . lors de
so n arrivée à Marseille il fit di verses questions aux prud' hommes sur leur jurisd ictiOD l auxquelles M. de La Tour}
premier président e l intendan t} eut la bo nté de satisfaire pOlir
eux.
Le prince co ntinua Sa marche à pied tout le laD:; du qu ay,
trouvant par- tout les troupes bourgeo ises sous les armes. C'es tlà qu' ua " ie ux soldat , devenu cordounier e L enrôlé dans ces
Iroupes, oubliant la discipline militaire pour se livrer au
transport qui l'anime, quitte son rao g, se précipite aux pieds
du prince, ose saisir sa main , et le prioce Cl la bonté de la lui
laisser baise r .
A qu elques pas de là, des femmes dans leur transport
de joie 1 à la vue du prin ce, lui fon t mille souhaits heureux
et lui do oneot mille bénédi clions; leur langage était inco nnu
au prince, ru ais le cœur était sur leurs lèvres, il ful sans dout e
enlendu .
A mesure que le prince ava nçai t su r le quay venant vers
l'Holel-de-V itl e , le:, va isseaux en li gne le saluoienLde nou vea u
de leu r canon, et les équ ipa::;es de la voix j les fenê tres des
maisons étaient remp lies de monde, el l'on n'entendo icn tqu e le
bruitdu C:lll00 1 mêlé aux cris de vive le lloi, vi've Monsieur.
Il moola sur la ga lère arm é!! 1 la parcourut de la poupe à la
proue 1 et vi t Caire par la chiourm e le mouvemen t des rames ,
comme elle l'aura it fai t si ell e eût dû marcher.
De la galère, le prince se rendit au concer t. La compagn ie des
marchands en ga rdait les ave nues et la porte. La compagnie
Doble prit ses posles dans l' intérieur de la salle et aup rès du
fauteuil du prince. )J . le marquis de Candolle, l'un des commissaires d'orches tre, à la tète de i\lrs. les com missaires de celle
académie , eut l'honneur de recevoir le prillce SUI' la por te de
la ru e et de le co mplimenter j il fut introduit daos la salle où
se trouvait un e assem blée aussi di s till ~uée qu e 1J0mbreuse.
,
.
Par les soins de Mrs. les co mm issa ires, il avait élé fai t un
choi:tdes meilleurs morcea ux de musiqu e de di ve rs opérasj tout y
ful exécu tëavec la plus gra nd e précision , ell'on y entendit avec
la plus agréa ble surprise, des couplets qui furent chantés à l' hon neur du prince, cL qu i étoient de la composi tion d' un cles MM .
les commissaires.
Le concert ful termin é par la chacone de Céphale et Proeris,
cl pa r le chœur de ce même opéra . Le prince daigna applaudir
à toul, el ne garda le silence qu e Sur ce qui fut chanté à sa
louange.
Le concert fi ni , Je prince fi t le tour de la salle, et passan t devant les dames, il dit. presque à toutes quelques chose de
gracieux.
Il vi nt de là il j'Hotel-de- Ville 1 le~ troupes bourgeoises bordant toujours la haie. Les mai res , échevins et assesseur 1
en chaperon , eurent l' hoD neur de le recevoir sur la place
de la Bourse, dontil tra,'ersa la salle du rez-de - chaussée, qui
était très-bien decorée. Il passa au milieu de la com pagnie des
marchaods qui étuiL so us les arm es, e l de là il monta au premier étage 1 parcourut toutes les salles , où il trouva les portraits
de ses augustes aïeux l et parut ensuite sur le balco n. d'où l'on
découvre toute l'étendue du port.
La raçade de l' SOlel- de-vi lie se trou vo it déjà ill uminée , on y
voyait du dehors com me en pleio jour ; les yeux du peupl e ne
s'y lrompèren t pas, le prince fut di slingué clu milieu des seigneurs qui l'en louraie nt , et so n apparilion Sur le balcon fut le
signal de mille et mille cris de: V ive le Roi ! Vive Monsil'!O' !
que ne put co uvrir le bruit des ca nons qui furent tirés dan s cel
instan t par tous les va issea ux des deux li gnes.
Ce spec tac le ful si louchant, qu e le prince en parut ému 1 et
après avoir donn é au peuple la sa lisfac ti on de le voi r pendant
quelques instants, il se relira d:} ns la chambre dr. police 1 qu'il
choisi t pour laisser aux dames la liberlé d'occuper les fenêtres
des autres salles.
!\! . l'É \'èque , rtI . de la Tou r 1 M. le marquis de Pilles el
~DI. les mai re 1 échevins et assesse ur étaient auprès du prince 1
POUl' sa tisfaire à toutes les questi oos qu 'il daigna leur f"ire , el
clirent l' honneur de lui prése nt er des rafraîchissements.
"
,,
..
�-
144 -
Après que le prince se fut r eposé pendant qu elqu es instan ts ,
il parut 3 la feuêtre; ce fuL le signal qui avait éLé donn é pou r
"illumination du port et celle de la montagne de Notre-Dame
de la gard e i qui se présentait eo face. Tout fut éclairé et embrasé dans lïns l.a nt. Trois vaisseaux illuminés étoient placés audevant de fIFl à lel-d e- Ville ; celu i du centre présentait le lravers
et se trouvait illuminé en voiles auriques. Il avait à sa droite un
au lre vaisseau i1 lll1uiné en voil es all ant cn poupe i à sa gau che
un troisième vai sseau voilé eu vergues et à l'ancre. Sur la poupe
du premier éloit un tableau illuminé porLant les armes de France
avec le cri de joie Vive le Roi. Le second portait un aulre lable!l u où è to ieol les arm es du prioce , et le cri Vive MonsieltT!
Le troisième prése ntait les armes de Marseille eLles cris réunis
de Vive le Roi, Vive Monsieur. Celle illumioati on formait le
coup d'œil le plus brillant el le plus agréabl e qu 'on puisse
voir.
Chaque bâtiment avai t vingt ma telots, un soldai , deux charpentiers avec leurs hàches 1 six caIrats avec leurs escops , six
bai lles pleines d'eau, vin gt seaux Cl qu atre fauxbergs .
Les bateaux à pompe s'étaie nt rapprocbés de ces trois vaisseaux illu minés, et tout étai t disposé selon les événements.
Les vaisseau x des lignes ava ient pour lors amené leurs pavilIons, et dès l' instant de l'illumination, ils allumèrent des fanaux
placés à la lète de leurs màls 1 dont la hauteur inégale représentait dans le lointain un hori zon tout étoilé.
Au delà du port , et depuis les remparts jusqu es au fort de
Notre-Dame de la gard e , s'élevait un lriangle ennammé dont
la base avait 300 pieds sur 500 de longueur de chaque colé. Ces
lignes de fe u étaient form ées par un nombre prodigieux de
barils goudronn és, farcis de matière co mbustible . qui fu rent
lous eonammés daos un insl,lOl, par le moye n d'une mèche
d'art ifice qu i commuoiquoit à tout le tri angle.
Sur le so mmet de la montagne et à l'extrémité du tri angle,
s'élevait un volca n dont les Oammes se joignant aux deux lignes
du tri angle 1 formoient comme deux ri vières de lave embrasée 1
qui semblaient venir se jeter daos le porl.
Du même point de vue 1 partaient par intervalle des gerbes de
-
145 -
fusées qui couvraient l'horiz on, co mm p, les éruptions cx.tn\Ord '·
Mires du volc[l n qui sembloienld evoir embrase r l\hll'seillc.
Lorsqu e I ~ volcan paraissait suspendre ses fureurs, il partait
des pontons, placés au milieu du port , un e qua ntité de fu sées
étoi lées, dont la clarté prése ntait aux spectateurs un tableau
lCJutdi{ferenl du feu du vol ca u.
Ces images ! où 1'<1 l't a,'ai 1 surmonté les diffi cult és de l' in éga li lé
du terrain , eloù il a\'oi t fallu sauv er p OUl' le co up d'œil des profond eurs considérab les , parurent amuser le prince pendant
plus d'un e heure. Il estjus Le d'en donn er la gloire à M. PJévillePelley, c.. pitaine de por t , qui en ava it donn é le plan. eLta
M. son fil s qui se chargea de l'exécu ti on .
Le prince se retira su r les di x heures j l\ 1~1 . les mai re, échevins et assesseu r eurent l'hon neu r de le l'econduire jusq ues sur
le milieu de la place de la Do urse, JI mon la à pied jusques aux
pav illon du porl, ail il trouva ses C~ l' ros ses et les troupes bourgeoises sous les arm es,
Il y eut ce soir-là spectacle gratis po ur le public, illumi nation gé néral e dans la ,'ille, feu x de joie ! et danses sur tout es
les places publiques .
Le lend emain, MM. les Mai re, écbev ins et ass ~ sse ur se rendirent cn chaperon au lever du prin ce 1 et eure nt l' honn eur de
l'acco mpagner à l'abba ye de Sai/lt-Victor 1 où il fut ent endre
la messe .
En metlant pied à tefl'e 1 il fut salué pal' les Ca nons de ta citadelle de St. -Nicolas qui es t tout auprès.
Il fut reçu à la porte d'elltrée de l'église par le c.hapi tre. qu i
s' y était rendu processionn ellement avec la croix et soo clergé .
MM , les chanoines- comt t:5 étaient revêtus de leurs rochet et
camail , et déco rés de leu r croix ; le clergé éloit en surplis. M. le
Comte de Villeneuve-Bargemo n , chantre 1 à la tète du chapitre
ayant à ses cô tés le por te masse eL le maÎlre des cérémonies eo
surplis 1 eut l'honn eur de prése nt er l'eau bén ite ft Monsieul', et
de le complirnenter.
11 fut conduit dans le san ctu aire ayan t à sa :lroite M. le co mte
de Villeneuv e-Bargemon 1 et (l u-I our du prince étaient ses pr i n~
VI.
10
,,
.'
�-
..
146 -
14ï -
cipaux offi ciers 1 sui\'Îs immédiatement nprès de MM . les digni.
il cn fil l'ourcl"ture, et trouva SUI' Il! Cil lion ces illOiS: Vive
ta ires et chan oin es- comtes.
Monsieur sc miL à genoux devant l'an tel sur un pri e-Di eu
COllvcrld' un lap is ct de deux ca rrea ux de velours violet préparé
à cet orrel ; MM . les disnata ir es el chanoines étoient ran gés autour du prin ce dans le sanctu ai re, moitié à sa droi te 1 e l moitié
il sa gauche. En s'agenoui llan t , le prince donna SO Il chapeau
ù M. le com te de Villeneuye - Barge mon , fa isant) au nom do chapitre, les foncti ons de premier aumùnÎ cl' .
Immédi ate ment après !'é"an gilo . 1\1 , le comt e Vitleneuvc- Dargeme n présenta au prince l'éva ngile à baiser l et à la fin de la
messe le corporal , ensuite l'eau bénit e. Pend ant la messe, la
musiq ue du chap itre exécut a un molel ;) grand chœur .
La messe finie , I\J . le comte de Villeneuye remÎl le chapeau
au prince. qui ful reco nduiljusques à son ca rrosse dans le mèrnc
ordre qu 'il ayoit été reçu en entrant.
Oc là le prince se ren dit à la ml n uf~. c ture de sou fre des
sieurs Greni er frères 1 :-égie p3 r les sieu rs ra rrenc . Marti n cL
co mpagnie.
Dès le 1U 3tin, les a"c:JUcs eL les po rt es de celte manufacture
avoien t été occupées pa r Id. co mpagnie des rnarchanJs fll ilgasiniers saleu rs.
Il y fut reçu par M. l'int end ant et par 1\11\1 . l e~ maires ,
échevi ns eL assesseur , qui cu rent Phonneu r de lui prése uterl e
JllolIsie"r, qu 'il lul à haute voix , cc qui fut suivi d·un c ri
général de tous les ouvriers de la fa briquo , Vi ve Monsieur.
Il passa de hi aux fournea ux à fl eur , dont il se fi t ex pliquer
le méca nisme dans le plus grand délail : il y observa qu e la
matière premi ère étoit rédu ite en fum ée, par la violence du feu
etque c'étoit ce Lle mÔme fum ée qui produ isoit la fl eur du soufrej
011 en lira du fourn ea u en sa présence, il la toucha ct Cil admira
la fin esse ct la co ul eur ,
Je suis très~Coflt e1lt , dit le prince ell sc retiran t , j e 1Jfotégerai
toujours le commerce, et en particulier vu l1'e Tolfinfwi c de soufre.
Eldaos cet insta nt M. de Chabrillaot répandit , par ordre du
prillce, ses largesses aux ouvriers de la manufa cture. Sa bont é
s'étendi t jusqu'à permettre qu e la manufacture fùt mise sous sa
pro tection, et déco rée de iion nonl sur la principale porte
d'colrée.
De là, le pri nce se rendi t il son hôtel pour y din er , et n'eo
sortit que sur les quatre heures du soir 1 ~ uivi de toute ~a co ur .
II ,'int desce nùre au pavillon où il s'était embarqué la ve ille.
les troupes bourgeoises bordant la haie jusqu es cl la por te de la
Darce.
Leport lui présenta ce jour-là un nou\'ca u ta bleau. La ligne
des "aissea ux de la droite s'é tait rap pl'ochée d:J. ns la nui t dc celle
de la gauche, presqu e à bout loucha nt , cLa,'oit laissé pal' celte
manœuvre un grand es pace qui déco uvrait l'enlrée du port au
couchant , et lout e l'étendue de la mer jusq u'au bout de l'horizon . Le prince voyoit à sa d roite le co rd on des ma iso ns situées
sur le port, don t les fenètres et les loi ts étoi en t occupés par uo
monde prodigieux. A sa ga uche! se trouy oit un e agréa ble conrusion de vaisseaux pavoisés de toute es pcce, ou plut ôt c'é toit
une fourmilière d'homm es et d'enfa nts qu i c.lchoientl es mâ ts et
les cordages.
Après s'être amusé quelque tem ps de ce nouveau spectacle,
le prince s'embarq ua dans sa felouq ue pour aller voi r la pèche
que les prud'hom mes ava ient préparée dans l'anse du Phal'o.
Sa suite fut la même que celle de la veille ; les co nsuls des
nations étrangères, que les Echev ins avoi ent fait in viter, s'y
fabrican t..
Le prince " oulut ,'oi r en détail tou tes les opé rati ons de ce tte
ma nufacture. 00 lui fil yoi r d'abord la ma tière première ; et
ayant demand é d'olt l'on tiroit ce minéral , il lu i ful répondu
qu e c'étoit du royau me de Sicile, de Rome etd'Ancone. Il passa
aux fournea ux pour \'oir meUre la matière en fu sio n ; il Y en
.. ,'oil sept chaudi ères rem plies, Ch<l CUD e J an:; un degré de cuite
llifférenl. Le pri nce \'ou lut voi r meUre la !TI 31ière en caoon, on
lui en fit su r-le-champ de trois sort es! et on eut occasiOn par là
de lu i fai re conn oilre com ment on avoit enl evé cc tte branche de
commerce aux Hollandois 1 qui le fai soient seul s auparavant.
Dans le même instant. le sieur (tarrenc eu t l'honneur de pré~
se nIer au prin ce un moule qu'o n venoit de rcmplir en sa présence.
,+
-
"
.
,
:. !
. ., '
:.}
'
�-
1108-
joignirent Jan s les call ots qui leur av a ient été prépatës
1
portant
chacun le pavillon de Sil nation i un nombre infini de dames et
de personn es de di stinc tion sc mire nt d ;t/ls des canol s à la suit e;
la mer d3!1S un instant (ul Couycrle de bateaux, eL le qua y étoit
occupe par le peuple.
L'afnuence av ai t été p,'év uc, cL on avoiL di sposé des chaloupes
de di stance CI1 dis tuo cc pour
sa u \'el'
les person nes qui pourraient
sc laisser tomber dlln s la mer. Il était. jus te qU '<lprès avoirpour\' 11
:tvcc tant de soins au x ilccidenB du feu 1 la pol ice veilh\t au salut
du peuple.
Le prince partit au x cris mullipliés de : Vive lO! Roi ! Vive
Mon sieur ! au bruit du calI on des V :"Î SSC3UX cn ligne 1 qui fu t
sui vi de ceu X cl es fOl'l S cl des citad t' iles ;i mesure qu e le pr ince
so rtit du porl..
C'es t là où les prud' ho mm es l'all end oicllL 1 et où ils eurent
l'hormeu r ùe le rece\'oir et I l!::. seig neurs de sa suite , dans les
batea ux qu'ils avoi€' ot préparés.
Celui du pr ince etait pein t co bleu , parsemé de fl eurs de lis
de m ême q ue les rames. 1\ éta it co u\'ert d' ulle tente de damas
cra moi';Î, orn é dp. rranges cL de Slli ons en or i les rid ea ux étoie nt
CD taffeta s dl' même co ul eur , et l'interieur était tapissé el garni
a e qu antit é de ca rreaux de mèmc éloITe. Le bateau rlu prin ce
portait à proue le p:_
w il lon blanc à ses armes , fl ott ant Jans la
mer ; les rameurS, ::lU 110lllb l'C de llU it , étaient des anciens
pruJ ' homm es ,command és pal' un aulre an cien 1 q ui tenoit le
go uvern ai l ; UII autre était SIlI' I'3\'a nt 1 ct tous éta ient habillés ,
sui va nt le costum e 1 d' un corse t Doir , large cul olLe de même ,
ccharpe blanche de taITèlas il la cei ntu re, la rraize au-tour dit
col, le chape<au à l' II enr y IV J borde d' un ruban blanc, arec
plumes blanches au chapea u.
..
Le second ba tea u desti né aux. seigneurs de sa sui te 1 quoique
moins décoré, étoit cepend ant orn é d' ull e maniè re Lrés-clégante, et équ ipé de huit rameurs ancie ns prud' hommes 1 tous
habillés de mème qu e les premi ers.
Ces batea ux rurent sUÎvi s p ~ r les ca nots où se trouvoien t
lI. l'lotenda nt de' la provin ce 1 M. le Comm and ant de la marine,
149 -
MM . les Maire 1 Eche\ ills ct Asse~s{'ur , ct di verses persor)o cs
tle dislin l! Lion .
Quanti té dè mond e s'étoiL rendu e par Lerre au lieu de la
pèchej on Y 3" oi t praliqué sur les émin ences di\'ers arnphi lhéàlres, qui rurenL bienlùL rempli s j le peuple se répandit sur le
rivage , el cet ensemb le rorma enco re un labl eau qui nc rut pa s
le moindre "grément de cette rète.
Arri\'és aU parc 1 où l'on avait tmrCl'mé qu antité de poissons
dc toute espccc , le premier prud'homme euL J'honn eur de p .. 6sunler au prince U Il trid en t d'acier su rd oré 1 tres-arti stement travaillé, tJ"cc lequ el le prince prit d'ab ord plusieurs poissons, On
lui en donn" IJO second d' un e alltre/or me; le prince l'employa
avec encore plu ~ de succès, On lui prése nt a des dard s, qu 'il
lança sur les poissons avec un e ::l tJresse admirable. On lui donna
des lignes pOlir lui r:l ire co nn oilre les différent es raço ns de
pêcher. Finalement on tira Jes fih~ t s qui étoient ) u ro nd de la
me r 1 ct qui amenèrent lIne si grand e qu an tite <l e poisso ns sur
l'eau , que l e prince, tran sporté de joie, tira so n épée, et la maniant bÎen mi el!x qu e les trident s 1 il enfila di\' cr~ poissons de
tou te espèce; ce qui parut l' )01usc r bea ucoup.
La chaleur du jour engagea les prud'homm es à prier le prince
de passer dans un e sall e verte qll e 1'00 il voit pratiqu ée sur J'eau,
tout auprès du rivage, et qui <l" oi1 I:t rorm e d'uo arc-d e~riolllphe dcs mi eux entendu s, Le (JI"Îu cc s'y reposa qu elqu es
mstants avec les seigneurs de sa su ile. C'e!- L de J~ qu ' il vil
d'un cO t~1 la Iller couverte de ba teaux, cL de l' J utre uo monde inOni sur le rivage i il étoiL bord é d' un e partie des troupes
bourgeo ises , au nombre de lJOO en unirorm e ro uge 1 pour co ntenir Il! peuple eLprévenir tout accident.
La. pèche devo it être sui vie d' un e parti e de joùte, qui devoit
sc faire dans l' intéri eur du port , au <l evant la place de St.-Jean.
L
.
: prmce se rembarqu a da ns le batea u des prud' homm es. l eur
zele oc perm it pas au prince de raire uo pas; ils le prirent dans
l' "r> bras e li e cescenu
1
. 0 ·lrent dans le bateau . Ceux des seigneurs
el dl's personnes de di stinction suivirent cL arri vés à l'endroit
Où les prud' homm e::;_
.
. ce,
' .lis le re mire
. nt dans
aVaient
reçu le prlll
sa felouque , ct il rcn t ra {an
1 s 1e port cl ans 1e llI ôme ordre qu ' il
'.
r"
.'
..
.
;
,.
..'
o'
..
�-
-
150 -
en étoil so rti . En passu nt so us le for Lel 50 uS la ciLadell e J il fu t
salué de nouvea u pnr tous les ca nons de ces places 1 eLpal' ce ux
des va isseaux I!n li gne qu i ti rèrent dès qu ' il flll eo vuc.
Le prince, sorl<l nt de sa fe louqu e 1 monla sur un e gal eri e cou_
,'ert c, é tablie sur des po nto ns au mili e u du pori" qui pr éscnluit un
•
rang de loges SO llt Cl'Jll CS et di visées P lU une quao lité de coloones.
Elles étf' ÎcnL IJp; ~ sécs cn dama s cl'umo;si i celle du mili eu éloit
des tin cc au pri nce eL aux seigneu rs de sa COll l'
;
l es dames Cl les
personn es de di stiu ction se pla cèrent d,m s les autres loges à
droit e eL à gauche i le pe upl e ent ou ra le pa rc d e la jo ùl e d\l ll s
des bateaux, ell e res le se tin t su ,' le r ivage et ~ ur les vaisseaux
qui étaie nt à porl ée.
Ql!atre ba teaux de joùt eu rs se préselltèrent pour entrer cn
lice. Ces bateaux étaient pein ts en bleu ct Oeurdelisés i cbaque
bateau avait six ralll l:'U rS, comma ndés par uo prud' homme ,
ha bille selon le costn rue. Les joù teurs é toie nt habillés de bltlOC,
,Ivec chapeau de paille or né de rub ans couleu r de l'ose.
Le pri nce ::,'étant assis , II! signal fut donné pour le premier
<1ssa ut au brull de divers inst rum ens mil itaires) et ce t ass..'\Ut
fut sui,i de plusie urs antrt'S, Tant ôt lcs deux comb a tt ~ns sc
cul buta ient l'u n e t l'<1 ull'e claus ln me r pal' 10 choc dt:: leurs
Jances i tan t61 on ,'oyoi t l'un des co mbaltaos rester fièrc ment
sur sa plaoehe " près avoir culbulé son ad versaire. Uu autre
bateau succédoit a u premi er i mème ard e ur po:.:: r le co mbl l J
301l 1'eot mème chu te, et qu elquefoi s les deu x ch<.L mpi ans 1
mai gre leurs efforts opposés 1 fes toient immobiles su r leul'5
pl aoches. Ellfin , les qu atre batea ux se pnbe nlèrenl tour à lour,
et après divHses pilssadcs, le prix de la joùte fu t adju gé 3 un
joù teur qui en avoit cul buté deux , sa ns avoir jamais bo ugé desa
planche. Ce prix eloit un diam<lnt qui lui fut présenté par un
prud' homme.
Après la joù le commença le jeu de la b::l rre ; c'cst un demimàt posé obliqllemen l à la proue d'un bate<.Lu , cl qui ava nce
beaucoup à la me r, à l'ext rémité duque l es t altaché le prix destin é au jeune- hom me qui, ma lgré le sui f, le SilVOO ct l'huil e donl
la bnrrc est froLlée, a l'ad resse d' y lIl;u'che r dessus , d'alt eiudnl
j usqu 'au boul cl d' y enl en .' r Ir: pri x,
1
'1
l'
..'
151-
Ccl exercice où plu sieu rs échouèrent , tomb ant dans lil mer ,
paruLaOluser le prince: enfin , un j eun e ga rço n oya nt a lLein t le
bout ct touché le prix, il en futtout auss ilol co uronn é. C'é tait un
chapeau de prix qui lui Îut pareill ement prése nté par l' un des
prud'homm es. Le prince leur téllloign" beJu co up de sa ti sfac ti on
et répondit de la ma nière la plus affec tu euse :, leur naï ve simplicité.
Le prince vint se déb<lrqu er au bout du porL , e t fuL de là il
l'opéra . 1\1 . Peiriel' , premi er échevin , s' y étoi t rendu des les
quatre heures, pour donn er les ordres nécessa ires; I\JI\I. S l~S
collègues qui ;l\'oient eu l'honn eur de suiv re le prince à la
pècheet à la joùte, se rendirent à l'H6tel-de-Ville pour les di spositions ult érie ures du bal qui dcvoi t s'y donn er après le
soupor,
On rdprésent a ce soir- Ir" la IJ clle Arsène 1 que le prince avoi t
demandéej l'assembl ée y fut des pl us brillantes; la ga rd e noble y
prit ses posles auprès de la personne du pri nce e t sur le th éillre
cornille le jour d'au pa rava nt. La compagnie des marchands bord,\ la haie à la porte d'entrée, et g:l rda les avenu es.
Au retour d'! l'opéra, le prin ce soupa enco re en publ ic , c Lil
ann o n ~a qu 'il se rend l'oit à l'Hùlel- âc- Ville, vers les onze heures,
pOlir assister au ual qui avoil été préparé,
Pa r une suite des précauli ons qu e M~ 1 . les mil ire, échev ins cL
assessellf avo ient prises pour éviter lu fuule pa rt out où Je prince
dé5 iroit all er , ils avoient établ i neuf barri ères aux différenles
a" eoues de la salle du bal , et pos té qu arante homm es de garde
à chaqu e barri ère , indépend amm ent de di vers piquets composés
d'cnviron 300 homm es.
La brigade dE's cavaliers de la marécha ussée qu i <.L \'oi t sui vi le
prince , s' y rendi t aussi, et une co nsigne trè -exacte fut do nn ée
il chaqu e poste,
L'J disposi ti on de l'Hôtel-de- Vil lc qu i n'a qu 'ulle grand cs<.L llc
au rez-de- chaussée, paroissoit pell co nvellable à un e pa reille
fète, le zèle ct l'art suppléè renL ù tout. On avo it praliqué sur la
r'ue du coté du !lord , un e 3"a nt-s;1 1l e en bois et couverte, qu i
fOl'luoit la commun icJti oDentre la s:.tl e du bal Cl le Sil lon du buffe t, également construit cn bois du cùtc ùu nord ct su r la pl ace,
,.,
.,
,.
,
,.
" ,
...
,
.
.
,
�-
102 -
Ces trois pièces contiguës étaient très-artis tement décorées
mais la salle du bal surtout é toit afr3 ngée et parée de la manièr~
•
la plus élég{l nte .
00 voyait au fund 1 du côté du levant 1 une ('s !rade élevée de
quatre marches, l'lll ce ntre de laqu e lle é toit pla cé le fauteuil du
prin ce sur un gTildin un peu élevé) eL sous un dais de damas
cramoisi e n fran ges et broderie s e n or . avec ses fes ton s dt!
mème aux deux cùt.és . et un peu au-d esson s du grêldin du
prince étoi f llli es places destin ées aux seigneurs de sa suite .
L 'es trad e étùit ferm ée par un e ence inte qui ne prese ntait que
troi s ou ve rtures; un c ... u ce ntre, au de vant du fdul e uil du prin CP, et un e à chaqu e bout pour les se ig neurs.
Toul :lut our de la ::all e rrgnoienl six rangs de g radin s di sposes
e n Amphith éâ tre , po ur prcst' nlc r l'Asse mbl ée d3ns l'o rdre le
mi eux ent endu .
Deux orches tres nombreu x étoie nl 1)lac és sur qu e lqu es-un s
de ces gradins , e l dis tribu és ~a n s la sa ll e de maniè re à être
e nte ndu s de toU!) les ce rcles.
La sa ll e é toit tend ue d' un e ta pi sse ri e de dama s c rilllloi si , cl
ecl airée pa r un e infinit é de bougies.
Ve rs les o nze he ur es , le prin ce aborda à la barri ère de la ru e
Coutell erie. Les maire, échev ins et assesse ur , en chape ron ,
eu ren t l'honneur de le rece \'o ir à la desce nte du car rosse , el de
Je conduire dans la sall e du b:ll. Ces sortes rT e s pectacles sont
assez communs aux prin ces; mais . p<lr un e lTe t de sa bo nt é naturell e, il da igna déc larer , en e utrant , qu'il n'avait pas j ou i d' un
plu s bea u coup d'œil.
En e rrel, l' Asse mbl ée)' é toit des plus brill ant es , les da mes s'y
préSf' IlI Crenl dans l'ajus te ment le plu s nobl e e ll e plu s éléga nt ,
all a joie q ue la présence du prin ce in sp iroit à ce Ue asse mb lée
e n fi t u n spec tilcle des pl us fr appans.
1
On di stri bu a , penda nt Ics danses , des rurraÎchisse me ns de
loule espèce ; o n purve noil a iséme nl au bun'I!l pa r ra vanl- salle
de con, mu uica ti on .
Le prin ce pa rut s'y amu se r pe nd ant plu s d 'ull e he ure j a\'<\n '
6ortir, il fille tour du ba l, uccompagné dcs échevin s. ct dit lJ ic n
des choses grj c iclI ses a ux da mes.
-
1~3 -
.c
Les maire, ~che\'ins e l assess eur e urent l' hunn e ur de le re conduire jusqu 'au carrosse i el e n les qu itlanl J le pr in ce cuL la
bonté de leur té moig ner un e e ntiè rl! salis ra ction .
Le bal continua ct dura jusqu 'à ci nq heures du ma lin ; dans
le même Lemps on dan soil à la sa ll e J e la com édie, où il y eut
bal pttré i on dan sai t égalem e nt dan s les ca fés el sur les places
publiqu es i la même joie animoil lOU S les état s i les reux e l
l'illumina tion gé né rille dans la vill e fir ent de celte nuit, l'un des
plus beaux jours de ~I al·seill e.
Ceprudant , dès le le ndemain matin Oll bot la gén é ra le , on
court aux armes J et chaque compa gnie se rend sous so n cira ·
peau pour se trouv er encore un e fois sur le passage du prince
qui devoit par tir ce j our-là .
Dès le.; 0 heures du malin , les maire , éche vins e t assesseur
~e l'cndirent , e n chap eron , au le ver de Mo nsie ur 1 e t e u re nt l'ho nneur d'être in troduits dans SJn a ppartc ml! ot i le prin ce leur fil
l'accueil le plu s ;:l. (feclu e ux , e l dai gna leur rappele r les so ins
qu 'ils s'étoi entdonn és àson occasio n ; ill eur e n té moigna de nouveau sa salisfa c ti on dan s les le rmes les plu s naLleurs J e l leur dil
les choses les plu s ob li geanles pour eu x e t pou r tou s les marseillois.
Monsieur devûit din e r ce j our-l à chez M. l'évêqu e de Ma rseill e , d' où il se proposoil pa rtir pour se rendre le soi r à
Toulon.
Il fut d'abord descendre à la ca th édral e pour y ente ndre la
messe i à son arriv ée , les cl oches so nn e rent , comm e le j our de
son entrée. M. de Bello y , évêqu e de i\l a rsei ll e, à la tè te de son
cbapilre , le reçut en dedan s d e la po rl e a u h <l ut de l'esca li e r ,
lui prése nta l'eau bénite e l eut l'ho nn eur de le com plim e nler ;
il fut conduit par M, l'é \' êqu e e t pal' le chapitre jusqu es a11 siége
qui lui é toit pr é pa ré daos le san ctuaire e n face du g rand- aut el,
où M, l'archidia cre célé bra u ne messe basse, assis té de d eux
ecclésiastiques , du ma ître des céré mo nies , e l de deux enfdllts de
chœur.
?Il. l'évêqu e étoil à la droite du prince, fa isa nt fo ncti on d e
premier aum " nier ; le chapitre fonn oi t un cer cle au - tour jusqu 'à
l';lutel qui e loit paré CODllll O aUX plu s grandes fêtes so le nn ell es ;
./
..
.
'
. ..
,
..
•
•
�-
to ut es les rcliques e ta ient exposées , llo( a nllll(~nlla s latue de la
vierge e l les CheiSSes de SL-La zl.Irc el de St. - Canoat; le sanctua ire e l Ioule l'eglise é tai e nt parés magn ifiqueme nt .
Pendant la messe , la musique du cl1i)pitrc exécuta un molel à
grand chœur; la messe fini e 1 MO{l siour fut reconduit dan s le
mèmc ordre jusqu'à la porlo de l'église . Il se r e ndit à la manu -
•
-
154 -
faclu re de savon du sie ur Tar te iron, negocia nt , r égie par les
sieurs Bea udoin cL c0ll1p3g ni c.
M. l' intendant cL Mi\! . les échevins " avaient précédé ; ils a~
voient permi s au sieur Tar tc iron , pour ce lle occasion part iculi ère , de cha rge r ses chaudières, dont le lravai l es l interdi t
pend~DL les trois mois de l'été.
Le sie ur Tartci roll c ull' hollll cur de mo ntrer d 'a bord au pri nce
les barri Iles , les so ud es cL les ce ndres, m a ti èr~s premières ser\"aot;) la composition du 5..1\' 00. Le prince vou lul savoir d'où
l'oll tiroit ces matièr es , leu rs prix cL leur e ffe t ; le sie ur Ta rLcÎl'o n r é pondit à tout. On lit voir e nsuite au prince les r escrvoirs
qui coo tierlile nt les lessives formées par l es sels que ces ma ti ères
oot déposés daos l'eau , l'effet de ces lessives mè lées avec l'hu ile
dao s les chall dières bouill a ntes. Chaq ue cha udi è re étoit a un
deg ré de cuit e différent 1 pou r mo ntre r (lU p l ince les di verses
o pé ra tions de ceUe fab ri cation . Mais co mme 00 c ra ignait l'explosio n de la chaudière 1 dont la c ui te se trou vo it la pius avancée , on (it cesse r le feu , pOUl' q ue le prin ce pùt a pprocher Sa ns
incommodi té.
JI viL co mme pa r le moyen du feu , l'hui le c hargée des se ls
des ma ti ères, se formoiLe n pâte , il la vit de là tra nsport.er
dan s les mises où b pre m ière impr~ssi on de l'air com mençoi t fJ
don ner à cette p,i te un e es pèce de sol id ité , et passa nt dans d'a utres sall es 1 il vit le sa von e ntièremen t formé , coupé en pain ,
mi s e n tou r et exposé à l'a ir pour achever de lui faire perdre un
resle d' humidit é.
0 0 lui fil \'oir les dilTérenles qu a lités de sa von , le blanc , le
marbré , le recuit ; le prince vo ulut en sayoi r les d iOëre nts prix ,
les lieu x de leur co nsoJUlH:Jti on J les frais de la main d'œuvre 1
ce ux du transpol' t par 111er cl par ter re: il entra dans tous les
dé t.:lil s , e t cal cula s ur-l e-cha mp le bénéfice qu' on pou voit y
fai re.
155 -
Pal' taules ces co noaissa nces , le prince reco nnut ai sém ent
l'import ance ci e ce lle fabri ca tio n ; il pro mit d e la fav o ri ser , e t
parut. très- sa ti sfa it des ins tru ctio ns qu ' o n lui avoit d onn ées Sllr
ce lle ma tiè re. Il daigna le tém oigner au sie ur Ta rleiro n e t aH
sieur Yvan, so n fabricant , qui e ut l' honn eur de lui prése llter un
ouvra ge de sa compositio n , sur la fabri ca ti o n du sa von J qui
avoit été cou ronn é p"r l'acad é m ie de Marse ill e. Le prin ce
vou lut bie n le recevo ir , e t permit de plus au s ieur Tarleil'o n de
meltre à so n sa "o n l' e mpreinte de ses a rmes j ses o uvri e l'3 oc
fur ent point oobli és , le prince leur fit répandre ses lar-
,,
"
"
"
gesse~.
(1 deva it all e r de là visiler la fabriqu e de chapeaux du sie ur
Mi chel Cha uaud fi ls , qui en a,'oiL été aye rti la vei ll e. Ce fabr ica nt s'éta it préparé de so n mi eu x i la fabriq ue é toit lrcs-b ie n
déco rée , et en dedans e t cn d eho rs ; les troupes hou rgeoises y
,I\oienl déjà pri s pos te ; 120 0 uvri e rs avoi ent dis posé les J teli ers
de man ièl'eà fabri q ue r un chapeau , Cil prése nce de Mo nsie ur ,
dans U1 0in s de di x. minutes.
Mais malheureu sem ent p our cct ha bil e "l'liste , le te mps nc
permit pas au prince de s'y re ndre ; c L pour l'en d édom mage r ,
M. l'inlendant e ut la bo nle dc le lui présent e r à so n re tour à Aix
et le pri nce après lui avo ir acco rd é la m ~ llle protcc li on e t les
mêmes faveurs qu 'aux autres fabriques qu'il ovo it risilees , vo ului bien perm et tre à ce fabri cant de lu i adl'esser u n chapeau de
sa fabri ca ti on .
Le pl'Î nc(~ se rendit à l'évèché à l'heure de mid i , comme il
l'a\,oiL aon oll cé ; il fut reçu à la po rte du palais épisco pal pa l'
M. de Delloy, évêqu e de àlarseill e J aya nt il ses cô tés hl . ùe Lu miny , vicaire-général e t offic ial , e t M . de pon Ueroy ar chidiacre
el vicaire gé néral J il fut co ndu it ùans la ga lerie du palais dont
le pri nce parcour ut les appa rt ement s ; ap rès qlloi M. l'évêque fit
servir un spl en dide repas en maigre ains i qu e le p rin ce l'avoit
dema nd é, a lle ndu que c'é toi t un j o ur de ,'en dred i. La tabl céto iL
li e 22 couverts , pl acée sur un e cs trade au tou r de laquell e régno it
Ull e balus trad e i la sa lle é toit déco rée d e di ve rs g radin s élevés
p OUl' les (b lll cs . Du m ilieu de la t;)bl c IXlI'loi t un arc-de-triomph e en neurs nalure ll es de tou te bcaut é c t qui répantloi cnt un e
"
odcur adnl irablc.
,','
'
..
'
�-
-
156 --
M. ue DeUû)' fit servir co même temps tl'ùis au tres t.. hles; "ulle
pour par tie de MM . les onlciel's de la s uite; l'aut re , pour MM .
de la gard~ Dob le j c t la Iroisième, p OUl' la com pa gni e des mar -
chand s qui "voit su ivi le prince.
Ce fut dans ce repas 1 qu e le prin ce se livra nt à so n goù l pour
les coquillages et sur les c rai ntes qu'o n lui tém oigna qu ' ils ne
nuisisse nt à sa sa uté, dit oll iigec.lmment qu'il n'y ava it rien de
11I t1!Lvais en ProvenCl'.
Après le re pas 1 Monsie ur fut rcco nà uit jusqu cs à la porte de la
r ue par M. l'évèqu c, loujo\lJ'saccompagll é de MM . de Lum in v et
de PonU era)'
1
ses vicaires générau x..
•
I1lraversa la vill e da ns ses équipages , el se rendit à la port e
de Rome, ou. il trOll va les maire, échevins e t assesseu r cn rob es
rouges 1 q u i J' attendoienL pour lu i prése nt er le ur~ derniers
hommages.
• Le monumen t qui décor::tit ce ll e porte , n'exprim oi t plus flue
l amou r et les re:; rets des habitants. C'é toit un po rli que d'a rch itectu~e d'ordre toscan 1 à pilastres et arrière-corps. L'a ttiq ue
po rtoll les a rm es de Mons ieu r 1 s ur montées d' une renom mée,
a ya nt dans le pano oceau de sa tro m pclle les armes de Ja \' ill e
, 'I\'ec ce bout de "ers:
157 -
bourgoiscs s ui\' oicnt en effe t le chal' d u prillce; el il éLOit J éjà ;)
demi qual't de lieue de la ville 1 que s 'a p e r cev~lOt par leurs c ri s
qu' il éta it suiv i , il fi t :lr rèle l', et pri an t les officiers de Il 'a ll er
pns plus loin , il you lut bien le ur don ner celte de rni è re ma rque
ùe bonlé, eo c ri ant lui -mème: Vive illarseille ct les Marscill aÏ6.
00 s'a rrêta et ce nt boëtes qui tiro ie nt pour lors, a nn o ncère nt
aUX habi tants le rlé parl ùe ~Ion s i e ur ,
Qu' il es t heureux 1 c n fini ssa nt ce lle r ela tion , de pouvoir faire
remarquer , qu e tant de fètes données s ur la terre et sur l'eau
au milieu d' un peu pl e immen se 1 n'o nt é té suivi es d 'aucun acc ident fàcheux ; qu e tall t de fe ux allum és 1 tant do ca no nS tiré~ à
c6léde plu s de 900 naVi res J n'ont occasi onné le moindre in cendie, On attribu erait volo ntiers cet heureux succès au bonh e ur
qui acco mpag ne par- tout le p rince le plus aima bl e e t le plu s vertu eu x s'il u'a " oit da igné lu i mè me 1 e n le rcm arqu ao l, e n fai re
hOll neur a ux admin istrate urs de cette ville,
Ce témo ignage est trop hon orable, pour ne pas trou ver ici sa
place: il est eonsigoéda ns la leure qui fut éc rit e de To uloo , par
orrlre du prin ce, le 7 juillet de rnier, pa r 1\1. le r:omte de Cha brit·
lanl, capi tain e des ga rd es de Monsie ur à MM , les maire, éch ev in s
et assesse ur , e n ces termes:
,,,
"
"
.
,
....
,
,
Dücite gen tes
A
GaliiSTf'ges qui fi l
a m U1'C
suas,
Cette in scr iplion é ta it accompag née de deux e mbl è mes pl acés
les Chapitea ux des pi/a stres.
S UI'
Cel /cà droite re présent oi t Marse ill e so us la fi ' ure d'u ne felllm e
qU,i s'évei lle p<.t r l'eITet d' uo so nge, da os l:qUel elle a cru
\'o lr uo char cou ra nt a"cc rapid it é j ce qui é loit ex prim é pa r
ces ill oIs;
fJeu! sic rapido (ugiwlt mea gaudia cu.rru,
~'eOlbl è~e de la ga uche r e présentoi t un ,'aissea u q ui parL à
ple mes vo il es 1 et sur le rh'age U'l peup lc imm efl se qu i te nd les
bras vers le " aissea u , avec ces mo ts:
Votrt scqulJ 'tl lu r ,
Ce lle fis ure eta it l' image de ICt réalit é, Le peu pl e, les tr ou pes
A 'foulon , cc7 jllillet1:77.
Mon sieu r , touché des marques de zèle el d'a mou r que lui a donn ées
la \'ilIe de Marseill e , me charge. Mess ieurs , de "ous témil igncr toule
sa solisracli on. Il a particulièrement remarqué le bon ordre qui li.
résné partoot et qlli esl dll à vos so in s. Mon !>o ieu r sera touj ou rs di sposé à proléger nne ,'ill e dont il connat! Iou le l'importance . C'esl !I\'ec
plaiSIr que je ,ous rais 113rt de ses sen tim ents,
J'a i l'h onnenr d '~t r e , n,cc auta nt d'est im e que de co nsid ératio n ,
Mess ieurs, vo tre trè:;.- humble et très-o béiss ant sc niteu r.
Sign é:
r. ..
CO!ITE DE
CII AD I\ILLANT.
.' .
Ce lt e leLlre fut suivie d'un e autre , éc rile de Limoux., le ~ 9 du
mème mois de jui ll e t , p(lr M, le m (l rqui s de Lév is 1 capi l.. ine des
.
,
i
..
�-
-
158 -
159 -
A Maisl re rrè rcs, pour les boro es mi ses
gard es de M OI1:iii eul', aux m aire J échev ins ct assesseur de Mar-
Haveolle de la porte de Rome ( ~ ) . . . . . .
scille, en ces termes:
~ I OI.
ilS .
89 1 J.
Il
nd .
Au sieur Kapell er, peinlre, et aux ou -
,'riers arlis les, pour les ouvrages de peinLure fai ~s pour la décoration de la porte
Limo ux, le 1!) j uill et t 7ï7.
•
En arrh'aot ici , j'ai reçu , Mess ieurs, la ICUre dont
d' Aix et celle de Rome .. .. . . ' . . , , .
\' OU5 m ' n,' cl
ho noré au sujet de celle qu e 1\1. le co mte de Chabrill ant l'ous a écrite
de la part de Mons ieur. pour \'OuS témoigner sa sa lisractioll du zèle
qu e la ,'ille de Marseille lui a " oit marqué pou r lui pl,l i re.
J 'a i, Mess ieurs, eDvié à M. le coml c de Cbab ril lanld'o\'oir été chargé
de la parI. de cc prince de "ous ra ire psncnir sa sensibilité ct.lcs assurances de sa protectio n j Cl c'C'st un bonh eur pour moi. si j'l'li contrib ué à ce qui \' OUS a été agréable. Je vo us prie d'cn êt re persuadés>
ain si qu e de l' es time CL de 10. co nsid ération. a"cc laque ll e j'ai l'bon ne ur
d'être très-parraitement, Mess ieurs, "otre très-bumbl e e l très-obéissa nt serrileu r.
Sign é :
'.
LB MARQUIS DR
( 1) te ~ llo rl ~s d e
la \'illo étaien t en 17i7 :
ct t'al>bal'e ,le Saint-Vlcior .
. . .. . ... . . .
Dans le déta il rIe cette somm e, nou s
avons remarqu é les arti cl es suivants:
A Mal éco, pour enlève me nt de terre
r.it au Cul-d,-Bœuf (2) . .. . .... . . .. .. .
58.558 1.
48 1.
~
s. 2 d .
» s.
) d.
ttrort dl! M" II (1'.), au IInul de ln rlle Parad is, qui s'arr 4! tait a lors. cons,\quem nI ~ n t , DU commence ment du cO l/rs Donapart e,
1,1 porte de /fome, s itu4!e entre le bOl/ let'art dll M I/ II ct le bOl/levart des Pa ,', ~/(IU (FI, ent re ln r ue de /fome (c ) et le grand cll cmilllU 1I0", e(II ).
la porte de Notre· Dame dIt Mont, s ilu 4!e s ur ln pU/ce d' ,I/"ooyne (r), entre le
oolllcra,·t des Paris.,:!! s et la l' ue des .Ilillimes (It); der ri l'r e elle se lroul'ait 1'4!gli se
de Nntre· Oame du Mon t de nome (L).
I.a porte Nooifles ou des Ri/ormés, situ ée nu hall t de la l'tU NoailleS{M ), entre
le IHJrl lera,'t cl ll JJ1l1 ste (l' ), le boulet'a r t Dll gommier (o ) ct les allies de M eUlia li ( l').
(/(, Illlle,
(c ) Il allo\llil de la r ite Paradis tl l{l colline Ilona 110 ri e,
(0) Bile comm once ou qt/a l de lli ve · NclllJtJ .
Il cOlllmun iq uc de la p lacc de la Porte de / lome, Il la ' -lItJ Paradis ,
co mmu nique de la placed'A llbaO'l eil la place de l a l'orle de /taille,
(G) Ellr cOlumUlllque du cours Saint- Lo uis li. la place de la l'or(e de!/lome.
(H) 1] comm un iq ue de l n place de la l'orle de /lolIIe il l(i place Caslellwme.
(1) l,a place d'.,JIII/Oone est silu4!e au ba ut de la rue d'.../ uba91'c, ontre le bOIl(e!"(Ir/ des Parisiens, la I1lace If otre-Dame dll MOllt ella rlle des il/ minus.
(K) tille cOlllmnniqu o d e la place d A I/QIl9'le ail ehelllill de Saillt-l'ierre; elle li
~ t ~ en I)Ortie ou \'e rle sur les terrai ns de l'ancien CO\l\'eot des reli gieuI Minimes.
(L) VO rCl le u ~ \' 01. , p. t 8 1 c t 52 1.
(Xl Rlle about il du Cours aux bOllielJart s DU9olltllllel" 0 1 du 1l1usce,
(N) Il Dbout it du boulet.'a r t Dll IJommier au hus des allées de il/ci/hw) au COll r s
(I!)
(p) Il
Jillien.
( 1) !le div., l'- partie, '1" seeUon, nn n4!e 1777.
(2) La place de la Fra tl7"/l IU,s ilu4!e au lias de l a rlfe rie. Faures, Cl allouli ssall l
au qu ai du port ,
•
.'
I.a porte de Not rr- Da ml! de fa Ca rde, siluée s ur le ~Olll'S Bonaparte (c), 0 11 lI o nt
\I ll la ru e Fort Notre-Da me de I II Carde (0 ) .
1,1 porte Pa radis, sllu4!e a u poinl d'intersection tlu COllrs Dim apa r l e et d u bOIl -
(A) I.e COlll nl cnCClll cn l tl u cllemin d 'Endo!tme, qui abou llt au « uorticr rural dc
cc nom , n'a Ilris le nom de l'tIC d 'Endoume (l Ue depuis quelques Il nn4!es, c'est-li ·
dire, depu is qu'un eerl ain nomb re de mai sons r ont ét é htHi es.
(B) EUe cOlll lll uni(IUe de la r ue FQI't Notre-Dame (/tJ la. Carde il J(l Tite (/' /:."/1-
me de. .
.'
1.11 pOI'/e Sa illi - Pictol', silu l'O au bas do ln I"" cd.'Endoume (A), ontre 18 Corderie {O }
LEVIS .
La dépense faite à l'occasion 'de l'arrivée eL du séjour du
comte de Provence, dans notre ville, s' élève, d'ap rès les comptes fr ésoraires conservés a ux archi ves municipales (i ) à la som-
, , .,
..
(0) Il comm uniqn e du bO/lICt(U't dll M 1ISù nu bas d es allees de N ei llla ll à la pl ace
d~s
Fain e'anU.
(l')
Illies 3hO\ltissen l d u bOll lel'~1"t du J1f IUie et dl1 bOlllev(I/'t DI/ gom mier o u
.
:,,:
�-
-16 1 -
160 -
Aux tt'eotc-six tambourins pour le
jour de l' arri 'fée de Monsi eur el pout'
avoir fait danser sur les places les
soirs du séjourd e S. A. n .. . .. " . .. .
636 1.
» s,
• d,
Aux deux trompettes d' Auba gne et
de Trelz, pour leur voya ge, séjour et
•
gratifi cation .. . .. . .. ' ... . . . . . . . . . .
etablie en partie sur le c"emilt.
des
168
»
"
lié/ormes (... ).
La poru> du 8 erllard-du- Bo'f, si tu ee au haut (\ u bou /e!;(l rt des T ro is...Jollrneu (a),
en fa ce d e l a rlle d!1 nernurd-dIl- /loÎs {cl a u pi ed du bOl/levart M {a Paix (u ).
U porte d'Aix d it e parle Ital/ale, sÎ to ée a u [loin! d'I n tersec tion du boulel:art de
la Paix, de la l'Ile d'AiT , l'II h ec d e l (lqu c ll c cli o é ta it pl acée (E), du boulevart de.
Dames ( 1") c l d u orarta ('Mm/" d'Aix (G).
Et hl porte de la Joliette, 10 sCl1 leq ui !o il e nco r o debout , si tuée e nlre la rue
M laJolleUe (H) e ll e cIImnill dt: la Jolirl U(I ) il l' ex lr~ mll 6 ou est du bou /n'art
de DeliaI} (" J,
Chemin-Nevj dt: la Magdelaine, ou cours du Chapitre , au eOllrs de Yilliul, •
la ru t: des Deu z-EmpN'eurs c l Il la rut: des Petits-pére5 . Lcu r HolJ1isse rn enl fut
au lorisé pa r un a rré t du co ne il e n dote du 8 oc tobre 176 1, mais la pl a nta tion
des arbres n' a ('u lieu qu 'c n 17i4 ; le eOIIl'S dll Pmnmier ou ~ Villie,'s n'a Ille
troce qu'rn lii O. Le Cllemil'-JVcuffÜ lit il/agde/aine, (lui fai t s uite a ux al/ul d~
~/eiJhall, a été oll \'e rt e n 1 ;$8 ct de 10115 les quarli CI'S do i\l arscilic, c'es t cel ui où
lcs cO lIs trllcHons ont éto le plus ac Uves (' ).
(,,1 A.ins i uc uommé pareo qu 'il con du isoit nu cou l'col des rcli gleux Augustins
RUo rn u,\s.
(e) JI commc nce ~ ln place des FainealHs el Dn i t /1 la p lace rJ, u Bernard-du-Doi/.
(c) Elle communique de ln placc dll /Jernard-du- Bois où Ol l\i re 10 boule!:art dl!
la Paj~, Il la p /act: t:2;lt'ricllrt: de la porte d'A i x, autre me nt dite place de l'Arc dt
Triomphe.
(n ) Il a boutit de la place extérlellre de la. port e d'Aix ou dt:l'Arc dc T riomplu
il la place du Bel'lIard-dIl-HoÎs.
(E) E ll e a bo util de la place intt!r ieurcde lt1porle d',.,lix a u Cours.
I F) It abo ut it o.I e la place erUr/eurc dt: la porte d'Aix ou dt; l'Arc dt: r riomplu au
boulnurt de
(G)
Bello~.
Il abou tit de la place cxttfrlellre dt: la porte d'Aix ou de l'A rc de Triomph e
à la plac8 Pentagone
Elle nbo ut it de la parte dt: la Joli,tte ~ la rue des T rei:.e Coin.s .
(r ) Il abo nt Ît de la porte de la Jol/eUe il la porle du Lazar et.
(Il) Il about it du boulcvar! des Dames il la porlt:de la Jolietv.
( H)
(' ) .$tatist iqlu I/('J BOlieh eJ -(/ II- Rh6nt,
tome n , p , 7 i " ,
Au trompette el au tiruballier de la
,'ille . ... . .. ... . . ' .. .. ... . .. , ... . .
Aux tambours des compagnies de
ta "ilte•. . . . ..... .. . . , . . "
Au tambour-m ajor . . . , . . . ' . .
Aux $ ~· mphoni s t e s .. .. .. .... . ' . . .
A Simon, maî tre tailleur, pour le
prix. ct raçon de 30 habits d'nnirorme
qu 'il a fai t.s pour les officiers des compagnies de ville . . .. . ... ....... .. .
A Dupeil frères, pour les fournitures
eo salons el ép:lU leltes pour lesdits
habi ts .. " .... "
",,, .... , .. ..
12 1.
120
12
48
A Armand
s,
»
•
.
.. d ,
»
"
•
, >
"
01738
»
l 500
»
A Girard ) pour les coca rd es el
êcharpcs des compagllies, ct pour avoir
garni les corbeilles du présent. . . . . . .
A M. de Pléville) capitaioe ùe port,
pour la dépense f::l ite pour les fètes
donn ées daos le port, l'illuminll lion et
les reux. de la montag ne de NotreDame de la GarJ e .... , " .. '
II
"
..
•
1521
"
15255
et Arnavon ) pour les fu-
sées qui on l élé lirées , .. , , .. , , , , ..
Pour la poudre de guerre.
A Cabasse) menu isier, pour le boisage, façon ct journées d'ou vriers
emj)loyés pour orner les portes d'Aix,
de Rome ellasa ll e de bal .. .. "'"
1088
~ 597
".
•
3087
A Estienn e et Christophe Galabrun ,
pour les Lapisseries fourni es pour déCOrer la sa ll e de bal el l'H ôlel de
Ville .. .. .. , " , ' .. , .. , _, .. ...... , ,
A Thomas) tapissier, pour ou\'rages
fails à la sa ll e de bal .... , , ' .. ' , , .. ,
A Benoit, maço n, pour réparation
faile à ladite sall e .. , .. , ,
Pour les violons et musiciens de
VI.
580
0 9
j
33
.
"
11
•
"
�-
162 -
" orches tre du baL , . . '
Au sieur Pasca l, p OUl' les bougies
et flambeaux , fournis tant p Olif le bal
que pour les prése nts .. . .. ' ...
Au sieur G é n ~z y , pour les bisc uit s
el rafr31c bisscmcnl s fourni s pOUl' le
bal • . ... .. . .. . . .. . • ........... . .
A Viall e, ferbl anti er, pour les lampio ns fournis pour l'illumi nati on de
l' hôtel de Monsieur el de la r~çad e de
,.
"
"
45' t.
,.
,. . d.
( 2 ) Voici égale men t 1(1 eOllie d u co mpta jus tifi ca tif du !Ia reme nl de l'ctte
somm e;
48 paqu ets de 3 lil'res bou gios do ta ille s urfin es ,Iour le
présent de \Ions ic nr, 144 lh' . à Hj so us .. ,
3 24 1. )J s.
d,
4 tS Da rnbeauI do nuit IIOUr Ilr ésoli l à Monsieur . 3<10 J 1. 1f2
Jl 26 soll s. .
,..........
446
Il
BOll gies de ta ble s urfin es pour l'II Otel de Vill e.ct. .Ia. sa lle
de ba l, 230 li" . è <15 sous ...
CI;'J7
Bougies commu nl'S pour l'illu mi na tio n d 'une I,arlie de la
laçade de l'Il Mel (le Vi lle su r le ha l co n, 20 liv. J{2è<tOs.
41
Bou gies jaunes pOlll' éclat rc r lo rs de l'i lI u lU ina 1ion, 10 1.
3/4 A 38 sous.
20
6
5
fla mbeao 'l
nuit !IOUr \ , IJD I, los ba rri ères, , \
Mi\I, l es maifl', tlehe vins e l 3~5CSSl' \l r , :1 1 S l, 1/211 205 ..
"
".
1783
t. \ ,
,.
6 d.
t es lam pions, a u nomhr e de :l,oOO, fure nt comptés à r aiso n de I () liv.le
cent. I.e res la nt du compte de " iolle qu e nous ol'ons l' U, ('o n cerne l a li vraiS/HI
de pols à fr u c t le pJn('e men t des lampions, III fOl1f'nitufe de (' I O\I ~ , etc,
(3)
•
l~
.
372
»
,.
(2 )
•
(3)
(1) Il est ici ques tion d o gobelets e n Jla ll ie r Ilo ur Ics II hun lna li ons ; le compte
Fal'cl qu e nous a vons cu sous les ye nx, po rte qu'I l rut r e ulls A l a vil lo s
~
"
570
..
d~
( 1) \o ici la coplo du ('Oll1 ll1 è Justl6call rdu pO)Clllc n t ùl'cc lle so mme:
Com pte des deu>: orcllcs lrts du ba l, du cO IH:erl sous tadi rer li on d ll s ieur Troul' b el, maltre de musiljuc de l'OI'6ra. sll\' oir:
Sept pre miers \ iolo ns, cor$, ùrtsscs c t basso ns à 201. li" .
c hacun .
165 1.
"
Seize Qulres ,'iolo us, l'ors, b aSSt5
bossons 11 18Ih·.
,' un ..... . . ...•..
288
",
)) d,
800
la Maison de Ville ..... . .
A la vcuv e Chaix , pour les chll ndell es et suif fO L1rni s po Uf l' ill umin u-
1 1
8 s.
25G3 1.
225 1.
7,500 sobelets o rdin ;li res Ù 30 IÎI' . ICl mUl e ..
Rt 1,200 on Ila pler r a i ~i n tin , tous Lo lones , mais hu ilés,
&7
48 Ih' , le mill e. ,.
282 t.
(2) Voici le d ~o mpt e de cett u som mCl :
1 caisse l'onte na nt 12 bou teilles \' in de CIl) Il rc. il 2 Ill' ,
lIIuscn t ro u ge de Cass is,
12
1
il 2. ft. , ..
12
12
bl a nc d o C3SS!S,
11 2 0 s. ." ... , ..
l'i n d o t . Mal gue ,
20 s,
2 \ 1.
,.
" ,.
"
. ..
"
. "
"
"
"" . ,. .
"
\2
"
de MOka, 11 G Ii \',
b uile d' Aui ", à 6 li v ..
ra ta fi a
neu r d'orll n ger," 11 3 hl' .
cr~ m c
,
4 ca i ~es ct pei ntu fl', ~ G li\'.
d.
d.
d.
72
ï2
72
,.
"
30
:lï2 J.
.
.
.
d.
(3) Le corn pie More l fa lt co n ua il re qu o le prtlse nl c u s ucreries o tre rl ll u cornIl'
de PrOI'ence wIlla 4 1f> Ii v. 2 s. , sn'oi r :
24 bollcs co oOtu res gl acées. céd ra t, ber ga motto, o ra n ge,
rh inots ct autres , pesa nt net I l RU n es, è 24 so us .
20t boites drasées fl nes c t pas tilles, pesa nt ne t Dl) li nes,
à 50 sous .. , .
I)our les " 8 boit es do rées, Il 1 b SOIi S.
~
.',,
:
12
1.
1 cD isse conlena n t 12 bo u te illes co u de Barba de, 1\ G Ih.
,
.
"
\' in
1 l'a isses el 1lei ntur e, à G Ji\' .
,
14 1 1. 12 s.
d.
10
" 1 a 1.
2
s.
d.
1,1'5 "06livrcs resta nt du co mpte con ('e rne nt des "isc ult s fourn is pour le 1,a l.
�164 A Charles Bernin , pour la réparalion faite au tabl eau r eprése nt ant les
nociens comtes de Proyence .. .. ... .
Barils dogoudron qui onl scni pour
faire d..:s feux de joye dans la ville . .
Pour les frais du vo)'ageque l\l)t. Peil'i er el Ferrari, échevins, on t fail à
•
Aix pour présent er les r espects de la
vill e à Monsieur ...... " " ..... . .. '
pour .l 'l flambea ux de nuit • . ' .... '
A si x. homm es qu i onL vcillé, pendant six jours, à la découver te des
,
173
H9
~ 0
..
l)
~3
li
16
,
IH
»
»
3.S
,
,
de Monsieur pendant
390
»
,
·I SO
,
»
~ 20
,
,
·ISOO
»
,
792
,
»
390
·10
,
»
,
5011
séjou r .. '.
30
L'arrivée et le séjour du co mle de Pro ve nce d<.lns DOS murs
doon3 lieu à diverses publications, dont un e, Les l 'riomphe.
Marseillais ou le Comt e de Provence à Marseille, poème par J .-L .
Roubaud, doct eur eo m6decine (t ), dev int Je suj e t d' un e paro die Irès- piqu3 n t~, et qui valut à so n auteur, M. 1\1. Bardon , les
poursuites du minis tèr e publi c (2) , No us croyo ns bi en fair e en
donnant ici qu elqu es passages de la pièce de ver3 de M. Bard on :
S, )l d .
malfaiteu rs .. ' .. . ... . ... , .. ' ..... .
A cinquaG te-huiL port efaix qui ont
gardé pendant quatre jùurs les diverses portes de };) ville . ..... . .... -. .
p our les carrosses qui onL se rvi
pour conduire les seigneurs à la suite
Loyer des chambres garn ies pour
divers officie rs e l laqu ais fi la sui te de
:\Ionsieur ........ ' .. " " ' . .. , ... . .
Aux val ets de ,' ill e, pour trois ceo ts
boites qu 'Us ont tirées , . , .. " . • , ..
A MM. les maire, échev in s e t assesseur, pour le prix d' un e roba de
damas à chacuD , ci, .. ' ... , , , ... ' ..
A Fave t, pour l'impressio n du jou rnal de l'<lrrivée etséjour de Monsieu r
A Modo, pour la reliure des exempl ai res eovoyés à la cour et aux se igoeurs , .... ' .. , ...
Pou r la gra\' ure des armes de Mons ieur .. ' ... . ' ... ' . ' ...... . . . ... . .
1
OG L
CUANT
! ur T'aple r ordl n:u r t>.
r ,
PRE~IIt!R .
(1)
(1 ) MonelUe, chez Jeon /IIossy, imprime ur d u roi, de l a man ne Cl libraire au
Parc. MOCCL.X:tVII. Avec pe r miss ion . _ 48 I)ages in_4 °.
'
Un ne rnpl ai rc d u poème de ~1. Rouba ud se Iro u\' e fi la bibllothl!que pu b!i que
de Marseille, il esl coté: 1 g h, 38.
(2) La paro<lic des Triomphes iIJarseillaÏ$. i ntitul ée: /IIOZ(SIEUR , parodie en deux
,honts
. c h allis. de M . ROltôaud. docteur en mideclne, n'o. pas é té
. d'un poème en SIX
ImprImee ; l' un des a uteu rs d u présent ouvrage pessèd o plusieurs copies d u manu s~ r i torl g inal , do nt Ulle lui Il Hé do nn ée par M. J .- ij .-G abriel-Narle TlmoDDaVid , nolaire, mai s la seule qui nonS' paraisso co m plète es t cello qu 'ill! (' ue dan J
la l'ente des IOa nuscrlt s de l a lI ibllotllèque de M. Michel de L(!on .
,"
i
••
,
"
Je chaDle le premier des Mess ieu rs de la Frnnce •
Ci-d eva nt Monse igneur. le co mte de Prov ence,
Et, depuis quelque temp s, blOll$ ieur, frère du Ro y,
Qui , peut-être, après lui , nous donn era la loy;
Mois qui Il e pell t , bélas ! aÎn si qu e SOli cher rrère,
D'un prill ce de Sun ran g , à son Lour , être père.
Ca r à ce jeu charm ont que l'Am ou r În \'enla,
Elqu 'ensuite l' Hyme n , comme il lJUl , imita ,
Le mahre so uverain du plu s puiss ant empire
Se lrou\'e • bi en souye nt , n'ê tre qu 'un pl U\'re si re .
Durlesqu e musc, toi qui des eau ): d'H élicon,
Faisa is une tisa ne au comiq ue Sca rron,
1)' JI fUI tir\' à l ,ZOO elcnlJ'lau'esl' ont 2 (10 sur \,ra ll papi tr ro!al el 1,(01)
'
165 -
,
.
'
.
�-
-
166 -
El qui ,Îltant de fois, grâce à les facéties
Il dit, et son ardeur passa nt d c lêl e en têt e,
De son corps disloqué les douleurs adoucies
Chacun \'eul 8 l'c ori prendre IHlrt à la rêtc.
Cinquant ejcunes gcns, r otur iers par m alhenr ,
j
Toiqui l'as co nsolé , pcndnnlqu'i] a ,écu.
Du pl olbeu r d'être pounc. impotent cl cocu ,
•
..
De la grmJ e du prin ce osenl brig uer l'honneur;
Mais la ooblesse vien t , le di s pule ct l'emport e,
Accou rs. "icns seconder mon stérile géni e .
Assaisonne lIl es 'crs du sel de l'i ronie,
El chaqu e indÏ\' idu ri e l'a ltiè re cohorte
Prêl e-mo i qu elqu es lra ü s qui so ienluD Ileu piquan s.
Vn louer un ch e\'al,
Je "oudrais s'il se peu t. faire rire les ge ns!
El ce n'est pas J i"ié de go Olcr les folies,
Tous les dilTércn Ls corps qu e le devo ir appell e
Le pnblic ne ril plus que de nos tr agédies;
A l'ennu yeux honneur de r•.lÎre se ntinell e >
Mais soyo ns san s mal ice, el que tou ris moq ueur
EchAu ffe mon esprit , sa ns corrompre mon cœur j
Se disput cn l à qni sc d éco rera mi eux
Si de {ici, quelq uefois , l' on ab reu\'a ma plume
Leill us pel it marcfla nd prendl'habil d'ordonnance,
t
El se donnc le5 airs d ' un m arécha l d e France.
De 10 cou r d e Thélis, les juges som 'cra in s ,
De leurs lilres pcrdus, hélas! enco r si l'oins.
le projet, un jour ;
Il " ou lut \'oyager : La Ga;;etle d e Fr ance
Les Prud ' hommes J qui nos précédc nls m onarq uei
En po rla la nomelle au rond de la Pro\'ence .
De leu r prolecti on onl d onné lo ntde m arques ,
Chaque \'ille s'apprête il l' y bien régaler
Et qui n'ool co nsen'é d e leur ancien créd it
El Marsei ll e , s urtout> prétend se s ignaler.
Qu e leur perruque bl ond e ct leur gothique h ab it .
Du \'rai comm e du raul la rapide co urri ère
Préllorent à Bourbon une rétc m arine;
A qui Voltaire
II;
Par cet orga ne a lors du prin ce qu 'on altend
Les habitants ~ es m ers \' Îendront!'c présenter
Annonce aUl Mar seillais le m érite éc lalanL.
Aux COli Ils que le héros \'oud r :l h ;1' 1I len r porter ;
Ca r c'esl ainsi qu 'aux roi s co mm e à des imbécil es
Au noblc mOllvem ent d' II Il e ardeur magnanim c ,
Il j oin l de l10lre roy la saguse Sltblime,
..
( 1)
j
Ces dem i- dieul marin s l'culent par leur dépcnsc
Presque ni gaud, son port Cl mêmc so n cautère ,
Ab ! puisque c'cst ain si, s'écrie un écl.l e\ in .
De la rNe à leur g ré diri ger l'ordonnancc,
Il s "onl des Eche\' in s d em and er l'ag rément ;
Que lout s'empresse ici po ur cel ho mm e di\' in ;
A le donner CCUI-ci , balan cenlllO m om ent.
Dan s son s uperhe hl.tcl, quc de Piles Ic loge.
Le Prud' homme m ajor q ue cet oU lra gc pique
E o dama s cram ois i , qu 'o n tapi s:se la loge,
Les apost rophe ain si d an s sa lan guc énerg iqu e:
E t pou r el éc uter un plan de ma raçon
S'agissé pa s , m essiés, d ' inulil és prépao us.
« Faoll qu' aqu o s iég ué ens in , \'0 l' aours de rOlllraou s .
..
. ' .,
Il
Il
Po ccll e,
, 2) tcs ,"c r s so ul ig ll l'!> :11'1'8I' t ic llll c n t a u J! (>c mc l,ar() <lI ~,
1
Quand , par un peu de peille , il n 'cs t point acheté.
11 a scs tra its , son ai r affablc ct débonnoire,
na liS l a
'~ ~~:,:
On l'CU l rendre toujours tOli tes choscs raciles,
Oubliant qu ' un pl a i ~ ir n'est jamais bi cn go tlté
Dit-elle, de son trOll e il eSlle {erme appui,
Qu' on achète aUI)lus tbl cen l baril s d e gou dron ,
.'
Par l'a rtifi ce hcu reux de ce rtaine machine,
m is la lrompeHe ou d errière ( 1 )
De l'amour des (l'arl çais , il bl'(1/o comm e lui ( 2 )
"
1
.
Chacun \'cnt s ur lui seu l attirer lous les ye ux,
Stanislas , en nuy é des plais irs de la cou r ,
CO I 1)5 cul
.,
louer on babit,
L'autre n'cn a jamais partagé l'amertume.
De tran sport er son
Il
HI
Achète du salon, el le loui il crédil.
1
1
167 _.
Sur le sommet pelé d ' nn e aride m ont og n e ,
i
•
...
.'
,,
..
�-
-
168 -
Ob d'a rgen t mal acquis, moyennant une so mm e
On o.chèle le droit d e raire pend re un bomme,
Droit qu 'ont s u re ndre vain les plu s s r ands des voleurs
Puisqu'oo laissc la vi c à tant de procureurs .
Mois elle arr i\'e e nfin celte he'ureu se journée
Où Bourbon dans nos mur s "8 fa ire son entréci
Toul onnonce cc jour, le plus beau d e nos jou r s .
L'oir retentit du bruit des Grres . des ta mbou rs i
A cc s ignol gue rrier, la bourgeoi se milice
D'on l'œil l)Cut mesu rer la ,'ille el la campagno.
Est uo go u,'crnement commode autant que beau
Donljadis Dacboumonl esquissa le tableau.
....... . " ..... .... ...... ........... .
.... ............ .......... ' . , .... ..
C'est s ur ce mon t sacré qu 'en filr son t r ongés
Ces barils de goudron s i bicn imll gin és j
Par leur embrasement on sc fl aue. on espère.
D'i mi ter d ' un ,'0 IC8n l' éclatan te colère j
!\lais d~ ces reux semés o\'ce profus ion .
L'elrel fut unc piètre illumi nat ion .
Cepend an t obscn'o nlloul cc qui se prépa re.
Cuacun s'sUcnd ta \'oirquclqucchosc de rare;
Jaloux de ,Jarlager nus propices destins}
Vo de ses ronct ions co mmencer l' e;{erc i c~ ;
De ces nou,'ea Ul sold ats , les ga uches esca drons
I ls "iconenl p3r essa ims de IOUle la ca mpag ne
D'Oriol, SI-Marcel, de St-Loup el d' Aubagne.
El de ces lieul dh'c rs d' bo.bilanls dégarni s ,
Les ânes dan s n<.lS murS rurenllous réuni s ( 1 ).
•
Du hérQs, ce1Jendant, vt ,·s tl0S I, eureux climats,
Les superbt s coursiers pr écipitent 'eurs pas;
Nota que ces cou rs iers d on L 0 ., fai l étalilge
SODt d es cheraul de poste cn \'ulsaire lan gage,
Qui succomba nt , bélas ! a leu r s rudes tra\aUt ,
Peut-être cntre leu rs dents maudi ssaie nt le hé ros.
l ivoil déjd/es tot/ rs d e n os an(iqutsmaftres,
Où les fiers Bb'c ngers re'g naient sur 'lOS anc~ lres:
Là , Sur des Oeurs de li s, ass is inso lemment ,
Un ta s de par '
CIIUS
rorm ent le parl em ent,
( 1) Pour l'intelli ge nce tle la I)brase, Il l's i n ~CCSSlll r c ti c S81' Olr que les h a b ltan l ~
de la banlieue et des communes \'015il1 ('5, è l llicnt a lo rs d ~ 1l 5 1 ' hal.litlid e de se ren !lrt' à la l'ill e monlh Slir des all('s.
.
'
Sous lours drapeau .. tout. neu fs. marche nt par pel oto ns,
N()! vo isins empressés remplissen f les chcmi'l$.
CHANT SRCON l) .
169-
Sous flOS sup erbes murs s'ouvre 1me v aste TUt,
Qui frappe l'œil surpris par sa vaste étendue;
Da ns son centre élargi, s'élèvc des peupliers,
Qui surpa ssent les toits par leu rs sommets altiers;
Sous leur ombra ge frai s, deu:( fontain es féco nd es
Jettent en murmuratH lellrs transparen tes ondes,
C'esl du m oi ns ce Que dit le m édecin Ruubaud ,
Qui, p e Ul-t~tre, a cru faire un s uperbe tab leau j
Mais tout ce qu ' il écrit d e ce li eu magn ifique
N'es t qu'une fi ction rien m oins que poét ique .
DGns le fait c'est un cou r s où le soi r . e n été,
L'on sc prom ène m a l l' un S UI' l' au tre porlé,
Mai s où d ans tous les temps . les courLiers de Cyt hère
A l'om bre de la nuit traitent plus d ' une affa ire ,
C'cst enfin dans ces HeliX qU' CIl d eux corps partagés,
Le long de nos palais nos so ldats sont rOI1f)e's .
Le poète cité dit quo ces troupes brillent
Que leu rs casques d orés sur lellrs t ~ les p e'tillell l,
;;
J;
Ellcs n'en :l\'aieot point. .. " . pa sson s. De tolites parts
Volli(jeo ient dallS "les airs de pompeux étendards,
De a ssus somptueux d e di verse peinture
Dt s murailles parlout sont la riche parure ;
Chaqu e fa ça de en fi n à l'e n yi s'embellit
Oc portiè res, rideau!, cou ne-pieds, drops de lit;
A trayers tout cela m ess:e urs de la nob lesse,
De lenrs rosses d 'emprun t gourmand ant 18 t)oresse ,
"
�-
-
170 -
néJilenl el leurs cors ct cla irons discordans
Déc hirent à loisir les sens ibles t)'mpftO s:
A leur lélC pa Tah ce rt Ai n nez de Doulog ne
•
Fa isa nt su r so n chel's l un assez piètre trogne
El qu e l'on reconnalt, à so n noble maintien ,
Pour a\'oi r l'bonn eur d'être acadé mi cien.
Tous sont nob les ) d it -on, ct pou rt ant ~ ur la li sl<'
On voit écril le nom de Gou ffé le drog ui ste j
D'3i11e urs, nobl cs ou non, qu els hom mes qu e cela?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . .. . . .. . . . .
•
•
> ••••••••••••• •
••
'
•••••••
.. . . . . ..
•• • • • • • • • • • • •
•••
Nos C01lsu.ls revl!tu$ d e la pourpre éclatante
Suivent de ces messieurs la marche triomphante j
Ils sorteflt d e lias murs, discern ent le héros.
L 'abordult hlunbleme nt et l'un d'eux dit ce~ mols.Du royaume, du siècle, éton nante meneil lc,
You s Yoyez de\'anL ,'ous les consuls de Marseille,
"oilA mon sieur le Maire, Cl d'être l'a ssesseur
1\Ioi qui ,'ous parle j'ai le dan gercux ho nn eu r ,
Sa ns doute da ngereux puisqu'e n cette occu rrence,
l orsqu'il faudrait , Mon sieu r, un lorrent d'éloquence,
Pour prOu\'er qu 'a u beso in nous ouLres Marseill aisEn dépit des rGilleurs sa\'ons parler fran çais,
Je sens un e fra yeur qui n'eiltj omnis d'éga le;
ELque dira de moi ,'olre A Itesse Ro ya le?
,1
171 -
pour l'a pprécie r mi eui il raudra qu 'il sa il lu .
Faitcs.en imprim er quelques ccnls ett:ml)laires,
J'en prendra i, ces papiers me so nt rorl nécessai res,
SUlOislns raÎsa nt par ce disco urs Dalleur
Rentrer le compliment au cor ps de l'o r,Heu r ,
SuÎ\'Î de tous les siens vers la ville s'Qt'ancc,
De sa sIJblim 6 po rle il voit un peuple ,i mmen se,
El doit de ce co up d'œil d'o uLont plus s'étonn er
Que d tlOS une écuri e il ava it cru entrer.
Voilà d Oli C mon béros introduit dons la pl ace .
Ma is de ma mu se ici le co ura ge se glace
El dois-je maintenant s ur les pa s du docteu r
De qualre chan ts encor fati gue r le lecteu r ?
r , 0,
.0'
',.
.., ...... .. . . ....... ........... , ..... .... .
'
...., ... ......... ................ ....... .. .
Sije ne parle pa s \'OUS m'allel.croire un SOI ,
Peut-être pis encor si je dis LIll s-eul mol j
Q:. Hl nd il me faut pourta nt remp lir mon min is tère,
Denais·je donc, Monsieu r, ou parler ou me tair e?
Dans l'un el l'aulre cas je prévo is du malheur,
Ah ! le rude mél icrq ue celui d'o rute ur .
Je ,'ais pourlant parler, ounez bien vos oreill es:
Sans dou le. dit n ou rbon. j'eutend rais des men'eilles ,
Je crois qu e \' OUS feriez un complim ent forl bon ,
Que \' OUS pa rl ez fr ança is comme feu Cicé ron,
Ou , si \'OUS "aimel mielll, comme feu Démosthène',
I\la i5 j'aim e à mes am is épa rgner de la peine,
Votre disco urs pourtan t ne sera point perdu ,
••0
•
•
°
�-
173 -
A. ..... "ées de .n,'cI'ses p e rsounes et é,'é llc.Deuts rClIlar(IU"ltle".
.IIt"
"
.'
Arri vée du premier comul d 'A.rlel .
:;
te 20 avril H60, M. le premier con sul d'Arles estant ve nu fit
edLt! viii" il a esté visité au logis dl' Louvre par M ~r. les écbe,tins et assesse ur, lesquels lu i ont fail prése nt de six. boites de
con lilure, de six grands flambeaux de nuit de trois li vres l' un el
.
1
...• '
,
.
'
,,.
"
de six bouteill es de vin.
( Archives de la ville, 4'" div ., 7e sect., A. G
Cérémonial, reg. i , p.651.)
Arrivée du premier Pré. id ent de la province.
Le 8 mai 1660, M. le prcmier prlsident est ar rive Cil celle ville
autc MonseÎgntur de Mercœ ur et sont entrés a,vec la caze (canot)
de la galère Vendosme qui les estait alles p1'cndre t'crs la pi'nède
fi cause que le carrosse avec lequ el ils venaient d'Aia; avait rom pu
vers Saint- Lays à leur arrivêe. MM . les échevins, accompagnês
,
..
de grand monde, von t les recevo ir sur le quai à leu r débarqu ement et les accompagnent j usqu es au logis du roy où ils dioeot.
( al ,'"prà, p. 653. )
,
i
" ,
'.'
•
•
�-
_. 174 -
Arri,'ée de. Con.uh de Toulon .
Le 1.\ aoQl ~ 660, les consuls de Ton lol1 arriv ent à Marseille el
descendent au logis de l::t Rein e où les échev in s vont leu r rendre
1i5 -
\'3 loger à la maison du sieur Chall forl , préparée à cel effet par
les échevins. Avant soo départ, qui a lieu le lendemai n} 1\1 . de
Vintimille fail un e visile à M. de Pilles et à Mgr l'évèque de
Marseille j en passan t sur Je Pori , les galèrcs et les vaitsea ua: le
salrwlt (lvec le canon.
( Ut ,up,.à, p. 656.)
'" .,
visite et ou ils leu r cffrent: 6 flambeaux de Duit de 3 li vres l'UIl,
6 boites de con fiture eL fi boutei lles de ViD r ouge.
"" .'
A rri lléo des Con,"h d'Ai x.
. ..
( Ut supret, p. 652. )
,,
~e 2,1 ~ écernb r.e
,1660, les consul s d' Aix, procu reurs du pays}
arn~'e Dt ~ Marseille et VODt descend re au logis du Falicon, où
les eche"lOs vont leur rendre visite et leur offrir le présent
d'usage.
( Ut , uprà, p. 657. )
A.rrivée dei CODt U" de Tarascon ,
.. .
, .' '
".
Le :iO aoûl 1660, le s consuls de Tarascon arrivenlà Marseille
et desce odent au logis du Faucon où les échevins vont leur
1
re ndre \' isite et offrir" flambeaux de 3 livres l' uo, &. boites de
confiture et 4, bouteilles de ,rio rouge .
(Ut <uprà , p.
e n PrOvence .
Le 49 décembre 4660, le comte de Vintimille arri ve à Mar·
seille i M. de Pilles, les échevins eL l'asse eur vonL le revoir à
la porte du Marché (1), où l'assesseur le harangue au nom de la
v~lIe ; il se dirige après vers la porte Realc (2) par où \1 entre et
(1) Voy et le 1" vol. , p . 1<\7 ;
le 2- 1'01., p. 331 ,
Et le 5- vol., p. 4 1, Il S, :101' . 220, 5 18 , 522 c l 539.
(2) Voyez le 1- ' vo L, p . 1<1.8 .
Baptê m e d e la p et it e-fi ll e du premier éch evin .
6 5~.)
Arrivée du comte de Vintimille, lieute nant p ou r le Roi
Le 2,1 décembre ,1662. la fi lle du premi er échev in (1) accouche
d'un enfant du sexe féminin j IHM . les éc he,'ins, e n chaperon , la
fon l baptiser le mê me jour au nom de la ville à l'église des
Accoulcs ; la marraine est l\J ",e de Bousqu et ; les violonsjouarent
tri ?lfant, à l'église lcs orgucs, et au retour lcs violons ar.cotnpagntrtnt les (emmes jusques à la maison dt l'occouchee t t dt là
s'en. oilarent.
'
Rolle de ce qui (IHt donné à la grand bande dt violons qlJy
ont jou é à l'eglise :
Baplesme au vicaire ....... .
<l U diacre .. ... ... , .
)J
(1 ) I.ou is do Roul assy ; \'o yez le
3 1.
~)
"
's. )) d .
,1!)
'
"
,.',
"
.:.~ 1'01., l'. l 'ï.
Et le 5" \>nl., p. 6 10 .
,,
..
•
•
�-
176 -
-
au sacrestain pour les nambea ux .. .. ... . . .........
3UX
•
,
,
~
1. to s.
)1
d.
Ar rivée d es Con suls d e T ou lon .
gilrçons qui ont teuu It!s
Oambeaux .......... . . . . . . »
12
»
auX cloisons . . ............. .
à l' orga nis te .. ... . . ' .• . . . .,.
auX paunes .. ' ... . ... ' ... .. .
à la sage-femme ......•. . .... 3
à celle qui sert l'acco uchée el
qui portt" le coissia ..... .. . 3
aux Vol lets de MM . les échevins. 3
aux serge nts de cart ier . . ... .. . 3
pour quatre petites Holles remplies d'ca u mm:. qu3d e ..... .
pour quatre cannes (1) petits
rubans blanc ct eo arge nt. »
pour qu atr e c::mncs pelits rubans 5alio es bleus.
U
8
,
~o
»
~5
,
»
15
»
»
li
(Ut suprà, p. 697. )
Arrivée du duC! de Beaufort
1ii -
Le 20 se pl embrc 1662, les consuls de Touloll , nouveau x enCil charge depu is la Saint-.Jean, arri ve nt ù Marseill e j les
cchc\'ins leur rend en t visite cl leur ron t 10 présent d' usage.
trés
( UI
"'1'"" , p . 659 . )
" .'
Arrillée du marqui s et de ln mBrquise d e Bayonne .
Le ,13 décembre 1662, le marqui s et la marquise de Bayonn e
arri\'ent dans le por t avec cinq ga lères d'Espagne j lU . de Pilles
CL les échevins se rendent à une des gallères où' esloit ledic' sieur
marquis el en en trant on tira le coup de can on .. ledict sieur de
Pilles fait compliment audict sieu r ma rq uis et à madam e sa
(emffll', mais sa ns bé::er comm e au ssy les tchcviru , , " ,. tt 1I1}r(;.~
se TelÎretit au bruit de quatre autres coups de canon.
Le prése nt muni cipal rait au marqui s Cl i\ la marqu; 5:c cie
Rayonn e se co mposait de
~ 'l boîtrs de con{llures ou dra gées ,
42 bouteilles de m n ,
• :,0'
C·
et 4 dou:aines d(! flambeaux de table,
Le 30 juin 1662, Afonstig lleur le duc de Beaufort (2 ) arrive à
Marseille; il met pied à terre à la bresc fle , passe sur le Port ;
s'em barque à Saint-Jean pOUl' aller à Sai n l- VictOT avec toute
la compagnie qui le suit, où, estant arrivé, 'il treuve Alonseiglleur
le duc de Mercœur, son (r ére, qui j'allelldoit et après tout fe mondl!
se retire; après a'Voir so upé il vient co ucher che!: M. le l1eultnant de Valb elle où i l loge.
(Ut , ,,prà, p. 683.)
( 1) 8
mètres.
(2 ) Fran çois d e VendO m e, duc de Beau rorl , fils de César, duc d e VendO me, né ~
Paris e n jnn\'ier 161 6, Gé n ~ ra1i ssjme des tr oupes f' n\'orées po ur le. dIIfpose M "Uf
Dans le courant de l'après-dîo ée, le marquis de Ba yo nn e se
rend :) l'U6lel de Ville pou r visiter 1\1 . de Pill es et les échevins
qui les avoient préc'édés.
1Ut '''p' ù, p. 697.)
Ile Candi e, c u 1669;. 1 relarda l a l'rÎsc Ilc l' ne d(' p' u ~ ,le trol ~ 1Uoi~ ('( I,tlrit {Ia n s
un e so rl i.. le 26 j u in.
I.lIsrallGe-C ha nccl Ilt êlend, dan s u ne le lh'e à l'a ut eul' ti c 1'..1110 (1" Utleralrc.
que le ,1 1IC do Bea u for t 110 ru t poi nt tu é au st~se de Can die, q u'il fu t t ransport.'
(na tSICli de Lérills, c l IIU O c'cs t co p ri son n ier St iIIu .. t l'c (' 1 si Ignoré, co n nu sous
1(' nom de l'''omme ail masquedej, I' .
(NOlluali Di ctionllail'e llislOl'iqu e o u /li sloü'e afJrigu dc fOlls le~
hommes, (' 1(' " par Ime secjc(d (ft' !lclls(lc leI/l't's, - CBen, Le re r,
\'1.
'12
.'
i 't"
.'
'..
..
.
.
�-
-
178-
179 -
.A r rivée du oa r dioa l Grima ldi .
lJ aptêDlc de la fi ll e de Germa i n , cap ita in e d e q u art it"r.
,,
Lele ndemai n,2 a",iI1663 , le cardina l Grimaldi Jrri " e éga leLe 6 ja Dvier -1663, jour des Hoi s, les échevi ns c t l'assesst:!ur
se renden t, en chape ron , à la Mai so n de Vi lle etde là à l'église
de la l\I<lj OI' pou r tenir S llr les ront s baptismaux , au nom de la
commu ne, la fill ~ du 8ic ur Germai n, capitain o du quarti er de
Ca".illoo ('I I.
Le détail de la dépense faite à J'occas ion du baptême à e la fille
du capi tain e Germain est le mè mc que ce lui donné pour le baptê me de la fille du premier éc hevi n le 2 1 décembre ,166'2 (2) 1 sauf
qu'il n'est pas m entionné les 3 liv. pour l'orgallistc, attendu qu'il
ne s'est ptl S Ircuvé à l'égli sC'.
( U slIp ..à, p . 703 .)
ment à Marse ille et va logel- aUlSi à la maÎ so n des j ésu ites . ou
M. de Pi ll es, les éc hevi ns c t l'assesseur qu i le eom.plimente. \'on t
lui renJ re visite cl llly tem oignen t que s'ifs eUssc11 t $ceu sa ven ue
it~ stroien t (lIte s l'attendre hors la l'orle de la ville, comme chose
deue à JOli mérite.
Le détai l du prése nt municipa l fait au cardinal Grimaldi est
le même qu e celui du prése nt rail au cardin al el' Est (1).
Le 1e r avri l '1663, le cardinal d'Est arri ve en chè::e à ~far
seillej M. de Pi ll es, les échc\' ins, ,' assesse ur et les capi tailles
de quartie rs vont le recevoir hors la porte du Ma rch é où l'asses.seur le Iloran gue à la sO l is{a~lio n de la com pagnie, et l'accolIIpagoen t jusques il. la mai son des pèrcs j ésuitts.
Le préseotmunicipal olJe rt au cardinal se composa it de:
12 boÎles de conOlure,
~ tz bouleilles de vin ,
6 douzaines de flambeaux de table.
( Ut sup"à , p. 709.)
,"
.
. ..
(Ut s"prà, p. 71 O. )
Arri",ée et
Ani"ée du card i na l d ' Est.
"
l8 i ~ie
d'une barque de
de Marteille .
pirat ~
, ,'
d on. le rade
Le 26 mai ~ 663, j o ur de samedi , d ans la matin ée , est arrivé
dans la rade de Marseille} oudevall t du (anal de ce p"rt /2L venant Dal'gers (3) une barque clJmmandée par le patron /Jart he (4)
Roq ue, d it Martig ues; ledit Roque~ TC1I'ié (5} depuis quin=e années,
at/oit armé ceste harque so ub= prétexte d' aller en cours (6). f t
GOmme il a esté v ers Neaulon (7 ) 'il a dit aux Morts et l'urçs qu'il
avoit d~dalls de ce mettre dans l'es ti ue (8 ) el que de ceste façon il
susprendrni( quelque barque. ce qu'ayan t {Qic~ , r t d'abord U les
au roient {aict (t ,mer dans l'estive et se seroitnt approch é aude-
' 1) "or t1 Ia p . l i8.
('l ) la lou r ronde du rort Saint-Jea n.
(3) D' Aller,
(t ) Bar t M l emi.
,.
(6) nen ~ lat.
( 1) Voru le 2 ' " 01. p, 18U ; le ü· "(ll " p. 3 1 e t le pr t-~rn l "01., p. 1{Ir..
(2)
"o rtllerr~s e nl
\' 01. , l" l i 5 .
(6) Il ra ut lire: .10tlS pret ext e d'n ife,' en COI/fU .
(7) Niolion .
t 8) 1,11 cal(l.
,,
.'
,
.
"
�-
-
lS0 -
ranl du {aual , ct d'aborcl MM. les i flt endants de 1<1 Santé auToient clonnê les ordres wicossaires pour s'ossu'ret' desdits Turcs
et AIorcs. l)our J'exécut ion de ces ordres, le li eute nant de la
Santé el deux m em bres de l'Int end ance sa nitaire s'emba rqu ent
de suite el se diri geat. vers tlne 1)o'int e de t ôc he proche la Font-aine-du-Uoy, pa,r où il l's t ordu Fll1 é li Roque de se ren dre à terre
ce qu'ouroit raiet" int errogé, i l aU1"oit (lit qu'il manquait d~ Argers
(lt'P uis If' 20. j Oll t- de h, Sain tc- 1'rifl i ié; qui'/. avoit{aic t voille
d' Argers av ec (le5$(t;1I det:cnir cu Cf'ls ( e ville, ct que son éq"'pagc
cstoit do oll.:e mon's, (I n lurc, huit renie.; el. un chrétiCfl , deux
pièce! de canon (er, si.E 1Jcricrs (Po l', six mousquets ( I ) et qu elques
espÎ11golts f t bust.ons (errats . l1'en te- six quintaux biscuits et
quelques a,," es provisions; quy es tai t, mort de la peSle audict
Argers erl uiron CUit mOle t.ures ou mores et environ six mille
cJtrèlir'ls , sur qlloy eestan t ledit patron rcliré, lesdits ùt lcndanls
auro'ient cOJlt'Ï/w ê de , 'a (Surtf' de~dic t s (u rcs et mores, les ayarlt
(ail mettre à len e et manotés. Après les avoi r (ait laver à la nitr
ils les ont (ait con du ire li une 11e pour raire caran tain el bil'II
garde : On a dOJHté (lu .(sy cora Mai ll e Ct cellX de la barque.
( Ut su1>rà , p. 716 . )
Arr ivee du duo d e M e rcœ ur.
18 1 -
Le lendemai n, S. A, fait savoil' a l1 X échevi ns q,,'tllc estoit venue pou, prendre leurs se ntiments, ceux des dé'JUtés du commerce
rt marchands p() ur voir sy la roire (1) se tiendrait et qu'i l désirait
{erc asStmblée à la maison d e ville pou.r cella . Les échev ins font
donc de sui te adver tir les marcl6ands les plus qualifiés de la ville
et inform és peu après que le du c approchoit de la Maison de
ville, ils vont le recevoir eu chaperon bien avant dan s la rue et
l'accompagnent jusques dans l'assemblec où il rut résolu. que la
(Dire lI e se liend,J'o'it p oil/ t,
Les échevins recondui se nt le du c jusqu' à la porte de la
MaisoD Commun e, après l'assem blée finie.
Dans l'a près-cl /née, le duc de Mercœ ur voulant aller voi r le
lieu dts llO lwelles i nfirmeries, les échev ins l'acco mpa gnent.
( Ut mpr", p . 7 18.)
..
, '
Le. , .. juin Itl63, la CO taT du pal'Iemenlde Provence rend un
orrut par ll'quel il est d,rendu de tenir la (oire de Beaucaire et
(l'y aller SO II S peine d'a men de et de lJUnUion corporelle,
( Ut s"p"à , p . 721. J
Cet arrèt es t rapporté par un ilutl'e arrêt de la mèllle co ur ,
vacaUoll, le 10 j uill et 1663 .
( Ut s Ul"l> , p. 722.)
CI"
Le l 6 juin1663, S . A . R. Mgr.ledu c de Jflercœur (2) arri veù
:\Iarsei ll e i M. de Pilles, les échev ins, en chapero n, le re oivcnl
;t la porte du Marché où le du c met pied à terre.
Arrivée des Consuls d e B ea u ca ire ,
<Il
'ore;,; ICI)r\\~C llt
vol., .... ~8 c t ~ lIiI .
2) Loo is, duc d e YCfldùll1<' , mor t cn 1 GOD, Iil s d e (.~sa r, du c d e Ve11l100lc(oI. ) 1'1
oc la Olle o e l'bilippe-EOluHlIluci ,10 I.o rraluè, d u c de ;'I lc r cœ ur,
l..n llis de \' c nd.)me e mllrMsll ,'dlll ccclésiosliqu e a ,)r~s la mort de sa femme,
1.:Ju r e Man ci ni , 'lui e u t l ieu c n 1"0; ; il ol>tint 1:. l'o ll rp r e l'om3i n e ct ,lel lnl
I('gll l â f« tt'·f,'
(D icl iOllllairt clt M OI'tri.)
(A )
César , flll e .te Ve n lh) m e, m ort l' II f 00 5, l'~ tlln d e" fil s d,' Ile nr; 1\' c t dl' r. ~
hi' i elll'
, l ' F. ~ t
l'",',.
Le 6 juillet, les consul s de Beauca ire nrriveo Là Marseille j le
lend emain 7, ils se rend en t au pres des échev ins pour les priel'
Il ) La foire de Il('auca lrc.
i
'
..
..
'
..
�-
-
182 -
d e rOlliair cO llstlltir (\ (titre (Idouci r l'anesl qui dé(eud la (enue
de la (oire de nea ucaire . Les échevins leur r emon strenl quy leur
esta it impossible , altrndu qu e Mgr. le duc de 1l1ercœur cs t/)U venu
s'infrlrmcr cn cede v ille. et qu 'oprès cela il ne leur convenoit sc
mester de ceste affaire, et mrsme qu e les marchands de ceste ville
avoirnl grand subicct de prainte COIl It'c CIl X de l'augm anl qu'ils
{ ont de leurs cabflfl rs : les co nsul s de Bea uca ire répond ent que
quand il y aura qudq!LCcllme qui (fi chera les habit(l'nts de ceste
vill e. ils d 0l111c r oll t t fwjours les f1WÙIS l)Ollr y donner CO llt e ntcmaTIt ct. que It IM.lcs éclH'vi ll s Cil seroitn t leu,'s juges.
Le présent fuunic ip:t \ rait aux consuls de Beaucaire sc com posait de
6 bou teill es de vin.
.. bOl les con fitur e
e l J flilmben ux .
( Ut su prà , p. 12 1. )
Arrivée du duc de Me rcœur.
Le l i ao ût 1663 , le du c de Mercœ ul' ( ~ ) J. ITÎve il Marseille el
va descendre au mona stère de Saint-Vi ctor .
( Ut supr«, p. 7 ~3.)
Le 14. aoû t f663, le du c de Mercœu r , acco mpD gné de M. de
Pill es et des éch ev ins, assis tés des côp il :lines de qua! tie r ct de
di verses personn es, pose du cost.e de trlm o"lall e, proche la mer,
la premiere pi erre des fl ollvelles illPrmn'ies ; dans ladite pÏlrre
ITusée en {asson qu'il COHUC Jl oil, est mise un e plaque cuù;rt. où
,fO tlt tscrits les parolffl d.t l'im primi ci- contre atlache (GJ), ct les
18:$ -
lettres tdoi(1lt lJollche'es dt siTe pour Its CO ll server . ' . . .... . . El
(lvant quo poser la IJrem ière pierre, Mgr. le duc de Mercœ uT mit
du mortier qu'on a,voit l'reparé tH après il cn mit d'auh'c S UT diou_
IrtS "ierres paT dess us . .. ..... , Son Altesse donna au masson
qtlator :' B te us blancs et aux 'Hanœuvrcs deua: écus; au tireur de
boitt'$ trois 1lis/olles, a llx peleiro i1 s un éc u t t alu : valet. de ville
deu$ écus,
"
.' ,
( Ut ,"-pr<;, p. 731 .)
,
.,
, ',
A.rrivée du duc de Beaufort .
Le 21 oclobre 1663 , le du c de Beaufor L(1 ) a .... ive à Marsei ll e
cl desce nd à la Citadelle où M. de Pilles et les échev ins lui ren -
,,
den t visile.
Le présent municipal faitau ducsc composa il de
42 boiles de confi ture,
6 douzaine s flambeaux de ta bl e,
t 2 boul eitl es de vin .
(U t suprà, p . 731.)
Ar:-ivée d e M. de Gautie r , doyen. CODl e ili e r
QU
Parlement
de P rovenoe.
Le 6 janv ier '1664, M. de Ga ut ie r arr ive à Marse ill e, acco mpagné du pl'nc ul'eul'-g énera l du roi Gantês, pour l'a ffaire des
religilux de Saifl t · Victol'. Les éc hev ins lui renden t v is ite et lui
font présen t de
6 boul eil tp-s de vin ,
6 boiLes de con fitu re,
cl 3 dOllzaines de fl ambea ux d e tab le .
(UI " I/Jrà , p. 733. )
Il "orez le présent lui . pHgC .,5 \' 1 IW
(2) L' ,m prl mf 1l1:'1I1'1 u r .
I l ) VO)' CI hl Ilrése ol \' 01. , pase 17 0.
.
'
"
.,
�-
-
181 -
Arri,'êe de l'intendant de la Ularin e, du commandant de G a ul t
et du beau-frè re d e M . de Colbert .
•
Le 10 janvie r 16G!t, M. (t e hL Gu ette. ùlIendant de la murine,
M. te co mmandeur de Ga'Ust , et le becut-frère de M. Colb6Tt., ministre (l' fs /at, arriven t à Mar:5cille j les échev ins leur rendent
visite et leur font pl'ése nU, clwwn de
185 -
PQuvoir (a ire '\'a,ns leuir un co nseil de ville, M. de Mercœur
décide qu e cc co useil se ti endra le lend emain . A ce t effet, les
échc,'ins font les co nvocations nécessa ires ot font prier M. do
pilles, par le sieur Lebon, so n sec rétaire, de se rendre à l'heure
indiquée à l'Bulel-de-Ville. Le lende main , H ja nvier, le co nseil d6libère, à l' unanimité, après qu e la purte (l'Uroit es tc (c-rmée,
que la ville ne po'U.voü rien donner attendu l' iml)uissance. Après
10 conseil, les échevin s se rend ent chez le duc de Mercœu r pOlll'
l'informer de la décision de l'assemblee .
Le présent muni cipal fail à M. le premi er président cloit ce nl-
posé de
li bout eill es d e v in ,
U boi tes de co nfitu re,
li boit es d e co nfiture.
ct 3 douza ines de fl amb('(l ux de table.
( t ', s Uln'll , p. 73 L )
~ '2 bouleilles de vi n,
ct 6 douzaines de OambcJ ux de table.
(Ut Sllpl'à, p. 735.)
Arriv ee du duo d e M e rcœ ur et du premier president
du Parl elD c nt d e Prov ence .
Le 10 janvier '166 .• , le duc de M e r cœu r ( ~) J gouverneur de
Pro\'cnce, et le premi er pré!:i idcnl au parlement, arrivent à Mar ~
seille i les échevi ns les reçoivent hors la porLe du Marché où ils
mettent pied à lu re et enso mùlement villdre~l t promener su r le
port rt de IeL che:. le sieltr Phrediric lfl u=cra t où ils pre nnent
loge ment ; estant ln tre, dalu la chambre, le duc de Mercœur
clit aux éche vins qu e le roi fS ttJ nt dan s l' hltention de {aIre venir
les galèus nt restevit!c , il estoit lIcccssaire de (aire des dépenses
pour rhospital et magasin, et à, propos de dOlin er un e somme ait
ro y pour s ubl.'enir à Ges dlpenses, et 1)0"r marque du =èle de ses
hab'itants pour ce qui regarde S. A/.- ~ IM . les échevins s'estant
e.reuses tanl par rappor t Cl l'imp râssance de la ville qu e pOltl' lie le
'
..
Arrivée du g ouverneur du fort Saiot·.Je ao .
Le 12 janvier 166/. ) M. ci e Bérin ghen, gou'Verneu'r de la cita delle eL du (art Suint-Jean ar rive à Marseill e j les échev ins le
reçoi,'ent seuls, en chaperon, hor:; la porte du Marché et J'a ccompagneotjusques à la citadelle où ils lui ad resse nt le présent,
municipal composé de
~ 2 boites de con fiture,
U bouteilles de vin ,
6 dou zaines de flambea ux de lable.
( Ut sllprà, p. 7JU.
Arriv ée du génélal d es PP. de l ' Oratoire.
Le '2 0 janvier ~ 66i, le H. P. Jean-François de Seu:Ju lt , général
de l'Oratoire, arrive à Marseille j les échev ins, e n chaperon, lui
renden t visite.
( Ut SlIpl'à, p. 735. )
"
.
.'
"
,
.
.,
,,
..
�-
-
186 -
187 -
ArrÎwee du pre m. ie ,. prooure ur du poy •.
Arrivée du duo de B ea.ufort .
L 13 novembre H64. le premi er procureur du pays (,1) arriv e
M:rseille i les échevins vont lui rendre visite ct lu i offrir le
cadeau muni cipal composé de
fi bolt es de co nfiture,
fi bouteilles de vin ,
cHi nnmbea u:c
( Ut "'p,·à. p. 74 2.)
cl
Le 28 j an,' ier 1664, le duc de Dcauro rL (1) arr ive à l\Iarsei ll e ;
les échev ins yonL le rece voir il la brèche, près la porte Royale,
cL P;lccompa gnenL ju squ 'à la ciladell e de Saiot-Jean ; après le
soupé qui a lieu à 1<1 co mmand erie de St- Jea n (2). où loge M. de
r ,
"
'.
.Bérioghen, com m;:lOdaoL de la ciladelle, le duc se rend, pour
coucher, chez le lieutenant de Valbelle.
,b rivée de! ga leres d e l'Hel d a n s le port d e Marseill e.
( Ut suprà, p . 737. )
Courie du Ol\va lier d e Saint - Viotor .
1
1
1
Le 20 juillet -1664, veilhe de Sai nt - Victo?', les va Jet-s des échevi ns et de l'assesse ur, estant en dis putep OUT faire CD IOÙ le cheval
dc Sailil-VicUJr , les échevins décident qu 'à l' avenir il sera tiré
au sort le nom de celui des Cillq valets de vill e qui fera co urir le
cheyal de Sai llL- Vic to r, eL de suit e il est decidé, pil r le so rt,
celui à qui ceL ava nta ge est accordé cetle aonée-ci i il est de
plu s statué} que celui chilrgé de la cou rse sera te nu de bai/br à
cll ascun des aurres qu arre t' a lets une indem nit é de 25 sols.
(Ut
SU1)rÙ,
p. 740,
( 1) Vo)cz le prése n t \'01. , Jl . l iO ct 183,
,"
.
,
(2 ) Le fort Sa lnt-JcBulI pris son Dom d e la 01111$011 des chenl iers de S l.-Je~ B
de Jérusa lcm qui r fu t en (crme;: ,
Voyez le 5- \'01. , pe E, "i 11.
Le roi oyant décidé que des galères se raient en tretenu es à
Marseille} dix. galères, com mand ées par M, de Tern es, vienn enL
mou iller dnns le port de celte ville le 18 nove mbre ~6 64 i les
echcvins, dès leu r arriv ée, s'empresse nt de se rendre, en chaperon , à la g[l, lère montée pa r 1\1. de Term es pour le saluer et
lui offrir le présent municipal C(Jll1POsé de
6 boi tes de co nfiture,
6 boutcil cs de vi n,
3 douz<Jines de flambea ux de nu il.
( Ut sUl'r" , p. 7'>2.)
B apt êJTlc de l::J. fill e du t f'esof' ier d e l a vi ll e.
Le 8 décemb re 1 66/~ 1 les échevins font bapti!'er, au nom de la
"ilIe, la Olle dont la femme de M, l\lar lin , trésorie r de la marine .
"ien! d'accollcher, Le bap tème se fai t à l' Eglise de Sn in l-L:lU rent.
( Ut s upra, p. 74 .)
(I l I.e pr emU:: L' Ct' Il sn l d ',\ I);; les co n s u l~ ,l',' i, é l:licnt les Ill'oc u rcurs- nés du
Jl3~ 5
tle l'ro,'enc\',
.
..
�-
J88 -
-
.
,
180 -
lui rcnd ent visite ct lui offrent Je présent ordinaire, compose
Auiwée d e M. le comte de Vi.noennes .
de
6 hoites de confiture,
bouteilles de vin )
cl3 douzaines de nambeaux. de table.
1)
Le Il dt!cembre H6&., le comle de Vincennes arrive à Marseille ; les écht'lvins lui rendent vi sile eo chaperon à cause qu'il
est une person,ne de grande cOllsidéral'ioll ; le présen t municipal
(Ut.sUl)/''', p . 7.5.)
lui es t otfert ; il sc cornpo~ai L cie
6 boites de confiture ,
Arrivée de l'arohevêque d'Arl es.
6 bouteilles de vin,
èl 3 douzu\ncs de fl ambeaux de La.b le.
(Ut suprà , p. 7.5.)
Arrivée de M . de Cbampign y.
Le '15 décembre 01664, M. de Champi gny J aocien intendant de
justice en Provence, arrive à Marseille ; les échevi ns vonl le
Le 27 mars 1665, l'archevêque cl' Arles arrive à Marseille; les
échevios vonll'atleodre) en ch<lperon , à la porte Iléale, pour le
complimenter eL lui offrir le présent muni cipal, composé de
42 boîtes de co nfiture}
~2 bouteilles de via,
cL ~ douzain es de nambeaux de lable.
l Ut sup"" , p, 151.)
voir cn chapero n et lui ron t offrir
6 boites co nfiture )
6 boulei ll es de vin ,
j
1
Arrivee du presi.deot du parl e Dlent de Provenue ..
ol 3 dou za ines de flambea ux .
:
( Ut sllprà, p . 1t..o.)
Arri"ée du ohevalier Pau l .
Le ru èmejo ur, '15 déce mbre 1664, le chev alier Paul, lieutctlUnt·
[jéné-ral de l'année 1Iavale, arriv e à Marsei lle (1); les échevins
'"
( i l A Marse lllc, IIOII S POU\'OOS nonmu'r I,,, .. m, les hommes les plus lIIarQU 3r, ~
d u). "II siccle ..... .. .. . . le cheva li er raul , flu i, de mousse, de\'iut r h!'! d'escad re,
Le28 mars '1665, le premier président du parlement de Provence arrive à Marseille vers les '11 heures du matin. Les éche-
ri Qu i, con.lJI~ Il' honn e u rs cl des dons do 10 forlun e. cu l le mhilc, hiell ra rc
alors, de ne P(l5 ruuGir de so n fJl'cmier éta l , . , ,.
( Statistique du DO Uc!UI·dll- III. Qllr , lOlllc II I, Il, 3 1 f . )
La maiso ll oecull(!e 1'81' le clle\'alie r Paul, da ns ses anill'es lia (lrospc ri tô. uls le
ellcore j c'esl celle dc la '-lU dc, Dall1l iirtS V.) cl don t la porlc d'c nl r.:!e esl en fa ce
de 18 rue de la Roquette (H) ; cetle maiso n a (!I(: orCll p(!e pa r le ron \'c n!ion nrl
Cbarlu llar IJa rou x, lie 1'SO CI 1793,
Lq Bile ailou lil de la l'IfC Ni9,'c.1 à la l'Ife II/oIIUe du S(ûn i -Esprlt.
(a ) Ell e cOllllllun iqll r fi c ln (;,.1111(('/1/.(' , l' II (arr .11' la ' -'Il' Ill' la (;1';"'01),1 1', il 1:.
,'U~
d,., floll /l;rrCJ ,
,,'
,,
..
�-
-
490 -
191 -
vins von l, en chapcl'on , le co mplimenter chez M. de Valbelle,
où il est descendu, et font reme Lire chez lui le présera l municipal, co mposé de
:t 2 bouteill es de vin,
boites de co nfiture ,
.A.rrivéC du comt e de M CrcDt' ille.
~ 2:
et 6 dou za ines de flambeaux de table ; ils l'in vitent, en outre ,
à un dioera.u.x illfil/nerics. dOlln é à leurs dcspms,
( Ut S1lprà, p. 752. )
Ani"ee d e M
d 'Iofirville, intendant de la marine .
"
Le 22j uin 4665, le comle de 1\'l érenvi lle, lieutenanL du roi CD
Provence, ar ri ve ::\ Narscill e i les éc he\'ins vo nt le vo ir à sa
maiso n Où ils lui adressent le prése nt muni cipal composé de
12 boites confiture,
~ 2 bouteilles de "in ,
et. 6 douzaines de fl ambeaux de table.
, '~.
.'
(Ut suprà , p. 755. )
Le ,18 av ril '16G5 , M. dïnfirville, intend ant de la marin e, ar-
r ive à Marseille vers les 4 heures du soir ; les échevins lui rendeo t visite, en chaperon , el lui adressent le présent muni cip31
ord ioiJÏ re composé de
6 boites de co nfi tu re,
li bou teilles de ,tin,
el3 douzaines de na mbea ux de table.
(Ut , uprà , p. 702. )
Ar-ri"ëe du comte de Vincenne "
".
L e comte de Vincennes , ayan Lété pourvu de la commission de
la charge de gênt ral des galères, a rri,te à ~ I a r sei ll e j les échevi ns
vonl l'au endre à la porle du Marché, où il se prese nte à cheval,
pour le complime nter j le prése nt ruuni ci pal fait au comte se
composait de
,12 bouteilles de vin,
12 boîtes de co nfiture.
et 4- douzain es fl ambea ux de table.
( Ut ,u prà, p . 753.)
;
D é port du cOOlte de Vincenn es.
Io form és que le co mte de Vince nnes ve nail de s'e mbarquer,
et qu'il allait par tir avec.Ies 10 galères an crées dans le port, les
échevins, lui font orrri r par le tréso ri er de la vill e et au Dom de lil
commune :
6 moulons,
4. veaux ,
24. nacons de l'iD de 6 poIS l'un,
~l
2~
24
2~
21.
24.
et 1'2
paires de poules,
paires de dind onn eaux .
paires de coqs,
paires de pigeons,
paires ~a uci ss ons J
paires cer\'elals,
douzaines de Oambeaux de lable.
( UI "'prà, p. 755.
,,
"
,
.
...
.,
..
.
�-
-
192 -
Arri vée do M. D elay e. ambGuo.d e ur du R o i à C o n stantinopl e.
Le.i octobre 4665 . Ai . Delaye, a mbassadeur du Roi à Constantin opl e, arrive avec S3 femme à Marseill e i les éch evins Vonl
le recevoir hors la ville) en chaperon, ct l'accompa gnent j usq ues
la 1}(1i.t qll e Ill . le cLu c de Bea 'I(ort a ( lI'UClI vee 1'111lnù . a rri ve à
Marseille j les échevins lui rc nde nt visi te ct cuvaie nt chez lui
le préscot muni cipal composé de
3 bouteilles de via mu scat ,
3
»
de ViD r ouge.
G ooîtes de confiture ,
cl fi flambea ux de c ire de 3 1î vrcs l' un.
.'
"
B a ptê m e d 'un enfant d e l'éch evin P orry.
42 boites de con fiture.
eL de
bout eilles de vin ,
6 douza ines de flambeaux de nui t.
( Ut suprel, p . 757. )
1
,,
{Ut sup rà , p, 'iG~,
chez le sieur Maze ral. Le prése nt municipal fait il M. Delaye
sc com pos3 ÎL de
~2
193 -
R et our à Milne ille d es ga lèr es d e l'tta t , oomDl8od ée5
p a r M . d e Vinoenn es.
t
Le ~ 5 octobre ~ 665 ) les galè res, commandées par le co mte
de Vincenn es) re tournent da ns I ~ port de Ma rseill e, pour pren·
dre M. Delaye. ambassade ur du Roi à Constant inop le i après
"embarqu ement de M. Delaye ct de sa f(-Olmo , les galè res font
ro ule vers Constanti nopl e.
( Ut suprà, p . 757. )
Arri vée d e R a tn a d n o le y Ch aour . d e Tuni s.
Le 31 j a nvier ~ 666, Ramadan leyr. haour, a mbassadeur du oey
de Tuni s , cha rgé de sc re nd re ~ Pari s po ur la ratifica tioll de
Le 30 mars 1666, les échev ins tien nent su r les rO llts ba(,lis-
maux, au nom de la vi ll e, il l' égl ise cathéd rale, le garço n ùoot
la remme de l'un des échev in s, Mme POf ry, vie nt d'acco ucher .
La dépense munici pale, à l'occasion de ce baptême, est la
mème qu e cell e raite pour celu i de l'eof'.lO t de J' éch evin Boul<lssy, le '2 1 décembre 1662.
(Ut su pr« , p. 765. )
' . '
"
Arri vée du C a rdin a l d es U n ia s.
Le l'l ma i -1666. lecard1'nal U"SÙl a l'r ive cn ca lèche ;J Jla rseill e eL va desce ndre à l'hôtel de la Teste noire, opres avo ir é lé
compl imenté pa r les échevi ns à 30 pasloi/lg de la Gardelle de la
brèche , près la po rte Réale.
Le présent municipal fa it au ca rd in al é tait compo~é de
12 boites de confiture ,
,1'2 bouleilles de v in ,
ct de 3 douzai nes d e OamberHi x de IJb le.
( Ut sup..'; , p. 767.
YI.
,/r ' ..
1:1
,,
.
"
..
�-
194 -
-
195 -
Marcli g (1l, et lc co ndu isent à la maison du géJl ù al deI yalère,
vacan t81 att endu. l'absen ce des galères . laqu elle ils avai ent fait
meubler aua: despens de la ville attendu qu'il y avoit (urt pw
de meublts.
Le présent municipr.t l fait à M. de Chaulne se composait de
~2 boÎles de confiture J
~ 2 bouteilles de vin.
cl 4 douzaines de fl ambeaux de lôlble.
Il,1
Arriv ée
d~
1
l'ombouad e ur de France à Tuni •.
a
Le 26 ruai 1666, M. de Mall in s 1 ambassadeu r de Fran ce
Tunis 1 chargé d'achever et de signer le trait é de paix avec le
bey de Tuois , arrive à Marseill e j les éche vin s lu i rend e nt visite
eo ch<lpero n ct font porter
composé de
6 boites de confi ture 1
;\
sa
IU<lÎson
( Ut svpr" , p, 768 , )
le prése nt municipal
6 bout eill es de vin,
et 3 douzaines de fl ambeaux de Lahle.
Pa ua ge d e l' InfRnt d 'E tpag n e .
( UI svprâ, p. 161 ,)
Le ~8 aoo.t H66, trente-six ga lères d'Espagne, de Gènes el de
Malte, dont une montée par l' Infant d' Espagne, passent , sans
s'arrèter, devant les îles de Marseille.
( UI , upra , p , 771. )
Des galères de Sa rdaigne arriv ent à Marseille le 26 mai 1666 j
Jes êche,'ins se r end ent;,\ la ga lère monl ée par leur général pour
le féliciter e l à qu i le prése nt muni cipal ordint\;re est "d ressé i
il se composait de
Arri"ée d e l'e nvoyé de l a République de
G~net ft
Pari •.
6 boîtes de confit.ure ,
6 bouteilles de viD 1
~t
3 douzain es de flambea ux de table.
( UI SUP"à" p, 767, )
.
"(
A rr iv~e d u duo de Ch aulne , amhaua deur de Frao(le à Rom e .
2·'
Le
octobre 1666 • le résident de la Republiqu e de Gfll el
passe à Mar!'f'ilIe en retournant de Paris i les échev ins le visilent et lui foot offrir le présent municipal co mposé de
6 boileg de coufitu re ,
6 bouteilles de vin,
el 3 douz3in es de namb ea ux de tabl e.
( Ut suprà, p, 172,)
,
,
Le 9 juin 1666, le du c de Chau lne arriv e. à Marspille ; les éche·
'lins \'onl le rece voir à la grand'p lace, ('t('re porte Réale el crlfe
'f'
(1 ) l' r obn bh.'oll'ollu ptu li t! .Iu C.ou rs l'n tre III Cra o (Ie RIIt' e l 18 Cilllebi/) r e .
..
,
.
•
•
�-
196 -
-
197 -
d'tl premi er président au P,-,rlemcnL de Provence el de quan lité
lleSeignturl , arri ven t en ca lèche (', Ma rseill e. l\I . de Pilles el les
Arri"ée d ' un COD sul d'Ade' .
échc\'i ns, el l'assesseur en compagni e des ca pitain es de qua rti e rs ,
vont le recevoir à la porte Réa le où l'assesseur lèS ha rang ue.
Le 3\ o'Jtol>re i 666, un des Consuls d'A ries arrive à Marseille;
les ech evin s n OUve;l UX 'u'ayant prrs encore le chaperon ne lui
ronl point de visit e) mais lui ad l'cssenL le prése nt municipal
co mposé de
6 boîtes de co nfiture.
6 bou te ill es de vin,
ct 6 gros flambeaux,
Voici le détail des présen ts mu ni ci pa ux faits à ce tl e oc -
,,
cilsio n ;
•
A ,\1 . de Vendosme , 12 bouteilles de vin.
~ 2 boîtes de confiture)
cl 6 douza in csde fl ambcdux de ta bl e.
A rd .' de Helz
( V I ,uprà, p. 775. )
l
,12 bouteilles de vin
1
,12 boites de confi lure,
et 6 paquets de fla mbea ux de tabl e.
Au Pre mi er Preside nt 1 6 boîtes de confiture,
6 bouteilles de vin
cl <1 paquets de Oambea ux de la bl e.
1
Arr ivée du Consu l de ln République d e Gêne, à Pari"
Le 5 3ni l ,\ 661 , le rêsident de Glillcs se l'tndtAn t en COUI' 1
arri ve à Marse ille i les échevins vo nt le com plimeDter ct lui font
adresser au nom de la v ille
6 boites de co nfiture 1
6 bouteill es de vill ,
1
Dans la soirée, un feu d'artifice quI {ut tout à (ait bon aussi
bien que le drag on qui estoit suspen du .tUT un e corde) est tiré sur
la place Vh'aux d et.;ant de la maison de }'1. Pf/a l > où loge S. A..
le cardinal de \'end6mc.
( Vt ' ''l'ri! , p . 78 t ,)
et 6 Oambea nx.
1
( UI suprà , p. 7;9. )
Mort d e l'évèquc d e M arseill e.
Arri" ée d eJ carJinfl u :I d e Veodosme et de R etz.
Le J3 janvier
Le vend redi 22 avril 1667 , le cardina l duc de Vcndosme
~ 668 ,
vel'S les 8 heu l'es du malin , l'évêque de
Marsei lle meurt (~ ) ; le lend emain, à
ses obsèques.
:1
heure ap l'ès midi, ont lieu
( VI supril, p. 783 .)
go uycrnenr de Provence, et le cardi nal de Relz (1) accompélgnés
'.,
(I : Jo!an-FrançniS-l'aul d e Gondr , l'RrdÎnal,k 1\l!lz , fil s d'l!:mmanu c! rh'
g('I\l:ral drs S: il l ~ l' es, ct ch c\'fllicr des Ilnll'cs du no)'.
f, ... nd ),
(1) EtienDede PUGC !. \'Orel 10 :'- lol ., p . 1(,0.
"
,,
.
'
.
�-
..
-
·198 -
199 -
,'ont le salu er, et font port er à son he, tel le présent muni cipal
Arrivl!:o du co nuuandant du fO,L St - Jean .
l'omposé de
12 bottes de CODfiture ,
r2 bouteill es de ViD J
et 6 douzaines de nambeaux de lable.
( Ut ' ''lm! , p. 785. )
Le 5 3Y1'il l ôti8, les cche,tins font une visite au tieulenaot du
RO~fl
r ,
.'
•
Anivée de M . d'Iofirvill e .
l dou2<1 ines de flambt'a ux de. table.
( Uts llpret , p.783.)
A.rri 'Ç é ~
d e l a prioClcue d e Mooaco .
Le 14 j uill ·1668, la. princesse de Monaco arrive à Marseillo ;
S. A. desce nd chez le sieur Pallas, où ~L de Pill es et les échevins
vont la s:.llu er et où le présent muni cipal , co mposé ainsi qu 'il
Le l8 juin 1668 , M· d' Infir ville, i ntendant deI vaillt au.x à
Toulon1 arri ve à Marseill e et va loge r chez l'intendant des galères, où les echevins vo ot le vo ir et où est dé posé le présent
municipal co mposé de
6 boites de confiture,
6 bouteilles d ~ vio ,
cl 4 paqu ets de nambeaux de table.
Ut
IlIp ..
•.....
"
et, p . 785 . )
suit, est envoyé:
-12 boîtes de confilure,
12 bouteilles de ViD ,
eL 6 dou zain es de fl" mbeaux. de lable.
l,
Arriv é e du comte de
Gri~naD
pe re.
( Ut suprà , p. 78\. )
Art' i vre du m arqui s de Gri g n a n .
,"
.
.,
command ant le forl St-Jea o, et lui fon l offrir, au nom de
la vill e .
12 b.,Îlcs de co ofilure,
12 bouteill es de vin 1
el
"
Le 25 juin ~ 668 , le ma rqu is de Gri gna n , l' ull des lieutena'l ls
d it Roy en L n ngu t dOf: , arrive a rri ve ;\ Marseillej leséche\'i n
Le 5 juillet ,1668 1 le comte de Grignan père arri ve à Marsp.iIle ;
les échevin s vont le voir eo cha peroo et lui adresseot le prese nt
munici pal co mposé de
6 boites de co nfiture ,
6 bouteilles de via ,
et 3 dou zaiD es de flambeau:< de lable.
1Ut , up ..à, p . 784.
,
,,
•
•
1
�-
'200 -
'.
201 -
.
"
6 boites J e conlïture J
6 bouteilles de vin rouge,
de Oambea ux de lable.
.
, "
t 3 douza illes
A rrivee du premi e r prooure ur du pays.
~c présent
Le 10 janvier 166 9, M. de Mou dr'ago ll , premie r procureur du
paysde Provence, arr ive à l\Jarsei llcet va loger chez M.de Pilles,
Olt I ~s échevins vo ul le vo ir et où le présent municipal, com ~
posé aiosi qll 'it suit 1 est porlé :
6 boites de co nfiture.
muoicipal n'est offe rt à 1\1 . d e Sens que p:lrcc qu' il
csLlè doyen des é,'èqu es J e pro vince J ca r il n'es t IlL co tl slu rn e
de {(ûre visite aux év êq lUS de SUiS.
,
q'"
'
(Ut su)JI'(/ , P 189, )
J."i.,cedu onrdioal d e Vend ô me , de J'abbé de Vendôme , rO D fi l.,.
ct du premier pres iden t a u Parleme nt d e ProvcoCl e.
.
"
"
6 fl;'\mbeaux blancs,
3 bout ei ll es de vin Mu sca t ,
ct 3
»
)) rouge .
( U"uprà , p, 789, )
Arrivée du pr~lideDt des tréso rÎ eu genérau:'C d e Fran ce .
Le 31 mars 1669 , le cardi nal de Vendosme (1), l'abbé de
" co dosme, so n fil s {'iL e t le premier président a u pa rl emeot de
Provence ,ir!'ÎvcnL à Marseille j les échevi os voot les saluer et
ron l por ter chez eux le prése nt municipal co mposé de
12 boites de confiture ,
12 bouteilles de vin:
ct 6 douzai nes de fl ambea ux de table.
( Ut ,uI"'à, p, 79 1, 1
Le 26 févri e r " G69 , l\J . d'Eslieo ne, président des Trésoriers
de France. arr ive à Marseille; il descend au logis de PEstrieu al!
les échev ins vonL le voir c o chaperon CL où l e prése n t mu nicipal,
composé a in s i qu' il su it. es t por té:
12 bOl les de co nfiture,
12 boute ill es de vi n rou ge,
e l 6 douzaines de flambeaux de lable.
1 Ut slI)J rà,
p, 789, )
Arri"ee d e M de Vinounc , généra l d es G a lè res.
Le ~ 6 avril ,1669 , mOllseigfleuT le gimérall1es gallères deretouT
du voyage des costes de Barbarie, où, il estoit allé aVfC trois va.isSta tl X du Roy , arrive à Marseille j les échev ins von t l'attendre
IlOrsla porte de la ville où l'assesseur le harangue j le présent
municipal !ail à M, de Vinolllle , se com posaiL de
12 boites de confiture,
~ 2 bouteilles de vin ,
cl 6 douzaines de OambeilUx. de lab le.
( Ut suprà , p, 792, )
Le ~8 ren fier 1669 , l'é\'èquc de Se ns a rrive il Mar~c illc i les
échev ins vool lui présenter leurs hommages cL font porter à son
hôtel le présclll lll u ni cipal co mposé de
'"
( l l l.Q UIS 110 \' endi\llIc, \' OreZ le l'résc nl " ulum u 118;C 19G .
(2) Ilhîltpp u d c Vendôme, 116 il j'ans Cil t Gât> , me rl Ij r and l'I"II'U'' d e Frau ("c,
le:!<i jan\ iCI' 1727, (1 l';\I:)C dc 7 2 a n s,
'.
"
.
,
,
,
..
�-
-
202 - -
203 -
Arrivée d e M. d e Colbe rt .
, ,
.&.rri",ée de M . de BouCl .
,.1
Le même jour, 16 avri l 1669, M. de Bou c, prés ident au parloment de Provence) arri ve à Marseill e j les échevins vont. le
saluer et font porl er chez lui ,12 balLes de confitu re .
(UI suprà, p. 792.
P ... agc du COD t ul d e France il Gèn eJJ.
Le ,17 anil ,1669, le coosul de Fr:'IOce à Gênes passe à Marseille; les éche,' in s " on t le voir el font porter chez lui
6 boites de confitu re,
6 bout eil les de ViD 1
et "douzaines de flambeaux de table.
( Ut suprà 1 p. 793.
A.rriv ée d e M . le Co adjute u r d e l'arch evêque d 'Arles.
Le 25 avril ~669 ) M. de Gr ignall , oeveu et coadj uteur de
J'archevêque d'A rles , arrive à Marseille i les échevins voolle
saluer et ront por ler chez lui le prése nt municipal composé de
42 boîtes de confiture,
.f 2 bouteilles de ViD J
et 6 d OtlZ3 io ~ de flambeaux de table.
'.,
(Ut suprù, p. 793.)
",
",
Leu mai '1669, M. de Colbert arr ive à Marseille et va lo~e r
chez AL Fraochi scou (1), ancie n premier échev in , où les ma~l s
lrats municipa ux von t lui raire visite et où le prése nt de la VIll e,
composé ain si qu 'il suit ) est porlé :
,12 boites de confiture J
12 bouteilles de vi o,
el ~ 2 douzaines J e flambea ux de tab le.
( Ut SUlirà, p. 793.)
Arrivée de M . d e Noaille!! .
Le7 mai 4669, M. le genèral de KouaWes, se rendant en Candie , arr ive à Marseille; les échevins voot le saluer et ront
remettre chez lui le présent municipa l ordinai re.
( Ut suprà , p. 793 . )
Départ d e M. d e Vinoune, général d es galè r es.
Le ~ 5 mai H69 J à l'occasion du départ pour Candie de M. de
ViDoune 1 gé néral des ga lères ancrées doms le port de Marseille 1
les echevins se rendent à la ga lère du seigneur général où ils
SODt reçus par le généra l lu i-Olè me à la poupe de sa galère j au
dernier degré de l'éch elle, ils so nt sal ués de troisrou ps de canon.
~prts le compliment fini, les échevins rev Îenoent à l'S ôl21-de"ille où ils chargent Jean Abeille, trésori er de la communauté,
d'aller offrir à M, de Vinoune le present ordinaire pour son
voyage au 'I1 om de fa ville.
(Ut s"j)l'à , p. 79~. )
( 1) \' orCI Ir tI" \' OI UI1I1:, page 17.
"
"
.'
,"
�-
-
204-
A.rri" ée du fil s du roi d e Danema.,()k,
205-
."rivée de l 'évêque de Mar.e ille, d e l 'Rrob eytque ooa.djuteur
de n e ims, du premi e r prê sident ou pa.rle ment d e Proyenoe
et de l'évêque de S isteron.
.'
.
L e 28 mai 1669, 10 fils du Hoy de Oanemarck passe à M ar soi lJ~
eo retournant de la Sainte-Baume; les échev ins s'empressent
de se rendre à la l'este noirc I ou il éloit desce ndo, p OUl' le Compli metlter et où ils apprenne nt de la bouche mê me du prince
que so n in tention étai t d e passel' in cognito.
,
( Ut s uprei, p. 793. )
Arriv ée du général d es Cannes.
Le 23 juillel 1669 , les échev ins ayan t appris que le général
de l'O rdre des Carmes éloil ar rivé et qu ' il étoitlogé aucouvent
de NOltrc- Dame des Carmes ( les Grands Carm es (4) , les échevins
se rendent eo chaperon au couv ent pour le visiter. Le général à
Qui le prisentmunicipalu 'est point fait) rend vis iteauxéchev Îns
le lend<-ma in en compagni e de six religieux de so o ordre.
(Utsuprà, p . 794 ).
, 1
,
Mort du oardina l d e Ve ndôme .
A l'occasion de la mort du card in al de Vendosme, décédé à Aix,
le 6 août 1669, vers les ~ o heu res du matin , les échevins assis tent, le 43 du même mois, au service funèbre qui est célébré
pou r le repos de l'âme du ca rdinal dans l' église de la Major .
( Ut suprà, p. 794.)
'
..
Les 23 aoO L1669, l'évêque de Marseille (~), de reLour J e Paris,
l'archevêque coadjuteu r de l'a rchevêque de Rp. ims, le prem ier
présiJent au parl ement de Prov ence ct l'évôque de Sis te ron arrivent ensembl e à Marse ill e vers les huit heures du so ir ; It!s
éche,tin s vo n t les recevoir hors la porte de la ville, au grand
Caire (2), où le premier échevi n (3) et l'assesseur (4) les haranguent pendant que deux cen ts boltes placées su," les murs de la
ville so nt ti rées. Après les haran gues, le cor tége se met en marche Cl passe à la ro e des Fabres j arrivé sur le Port, il est salué
par le canon de tOu.s les vaisseaux ct barfJuts, L'évêq ue ayant
refu sé le présent muni cipal pour de{erer ' outtt l'honn eur à M.le
coalljutcur de l'archevêque de Reims, il est adressé au coadjuteur :
12 boites de confiture 1
~ 2 bouteilles de vin r ouge,
et fi douza ines de flambeaux de tabl e.
Le lendemain, 24 août, l' évèque de Marseill e, le coadjuteur de
l'archevêq ue de Rei ms, le premie r prés ident au pa rlement ct
l'é\'èque de Si6teroo, se rendent à l' H osteZ-dc- VOle pour rendre
visite à MM. les icll cvins.
1 Le 25 aoùt ) ils von t à la Mad rague avec MAt . les prud' hom mes
où MM . les consuls (l isez les échevins) n'y sont pas peu aller à
caUit de leurs affaires, et où le coadju teur de l'archevêque de
Reims perd un e b<l gue de la va leur de dix mill e livres.
1·
,_
.' >.
,
( Ut supri<, p. 796. )
( 1) M. Tou ssaint J e Fo r LJiu de Ja nson. Voyez le [). "01., p. 159.
(2) Lou grand cnfr" . 10 grond c(',h\ clllIllaccllIcn l s ur ICQuc l Il Né é t 31,H le
Cou rs.
t:l) Jca nncau.vo)"czlor,."ol.,jl. 17.
(~ J J8fIJUCS 1'01lS. "(l'l'Cl le 5" \,01 ,. Il . 17 .
( 1) Vo)'ez le 5 ' vo1.p. 191 .
"
."
,,
•
•
�-
Ârr;vée d e l'évêque d e M6neille
,., 1
201 -
206 -
Le ~ 8 sppl embre 4669, l'évêque de Ma rseill e qui était allé
passer qu elque jours à Mane (l) , arrive à Marse ille vers les
sept lu' ures du soir ; les échevins vont Je r ecevoir e l le haran ~
gueD t hors la porLe de la ville, puis l'acco mpagocoLjusqu echez
Mme des Penn es, où le prése nt muni cipal, composé ainsi qu'il
suit , es l eovoyé :
U boîtes de con fitur e,
12 bout eill es de vio ,
el 6 douzai nes de flamb cilux de tabl e.
( Ut supra , p. 796 el suiv . )
Arriv ée d e l 'ambassad eur d e Turqui e .
bassadeur ne meLt ant pied à ten e ; cc n'es t qu 'en quiltant
l'ambassadeur, ù la maison Male rat, que l'ora teur de la ,'ille peu t
fa ire le discours obligé.
Le lend emain 22 septembre, les échev ins traitent à df nel' ft à
SO llp er l'ambassadeur à qui ib donn ent le bal.
Le~:: septembre, l'évêqu e de Jf1ar sdlfe. lui don ne u n di ner au(IUel assistent les éche,' ins.
Le 2&, l'ambOlssad eur, acco mpag né du ge ntilhomm e de la
chambre du ro i, vcou exprès à Ma rsei lle pour l'esco rter et lui
faire les honn eurs de la roul e, quitte Marseille avec sa suite,
pour se rendre à Pari s. L'a mbassadeur, le ge ntilhomm e de la
chambre du roi, le truch ~ m en t et le sieur Truilher, chargé pa r
la mun ici palilé de poun'oir aux besoi ns des voyage urs jusqu 'à
Lyon, miJ otent dans le canosse (1) qui leur es t offert par les
échevins. La suite de l'a mbassade ur, à qui la com mu nll ut é fournil le tiers des chevaux. nécessaires, qu itte également la ville.
Le présc nt mun icipal envoyé le 22 septem bre à l'a mbassadeu r, se composait de
12 boi tes de co nfiture,
12 bouteill es de vin ,
ct 6 dO\1 za iucs de flam beaux de ta ble.
t
,
>
.
.
.
.~
( Ut sl/prà, p. 796 e l s uiv .
Le 21 seplcmbre ~ 669, l'ambass(tde,u' du gralld seign eltf ar-
ri ve CD litiere (2) de Toul on à Marseill e avec 24 ou 1.5 turcs de
sa sui te à cheval eL un truch eme nt (3), également à cheval,
nomm é La Fontai ne. Co nfor mément aux ordres de S. M., transmis par tm gt:11 tilhomme de la chambre du roy, le 45 du même
mois de sep tembre, les échevins qui av",ie nt Llit prépart r la
maison de M. Malerat pour le recevoi r avec l'a suile) vo nt Pattend re hors la porle Réale, v Îs-à-vi.! dl' la brrsche et proche la
gardclte où l'assesseur ne peut prononcer sa harangue, l'am-
Arrivée du prin ()c d e To sca n e.
Le ·13 octobre ,1669, le prince de Toscane arr ive à àlJrseille;
M. de Pilles el les éc hev ins, app renant à la po rt e Réale où ils
se rendaient pour le recevoi r, qu e le prince était déjà da os la
ville, hâtent le pas et rejoignent SO Il ca r rosse sur le Pori proche
( 1) Près de Forcalquicl' (Basses- AIpts). diocèic de Sisteron .
"
.•
( 2) Ch (tise cou \' crlr, pnrtér l'll r drnl" hr o ll tor<ls fln r deul muh>ts l'un Mnnl
l'au tre.
(3 ) In tprp rl't" .
( t ) VoH tu'\' il q uo,t l {' l'OU(,S, rel' m éc e l ~ u <: l'el\(hl(' , I r ll.inl'e l'II I' lIl' 011
plusieun
clttva ul,
,,
,
..
.,
•
•
"
�-
208 -
-
le. co ing de la {oillaill e ((es Au gustins ( 1) ct au detJ ant dl« logis dt
l' image. de Saintc-Âlinc (2) . Lc pri'lce S'c. mpfcsse. ovce ses genlilsllOnun u, de m e Ure pied à te rl'e, e t à l'instan t M. l'assesseur le
hara'igue. La harar.gl.l c finie, M. Franchiscou,lJremic r échevin (3) ,
lui otJre
Sil
209 -
,
'.
Obsèqu e. d e l 'éoh evin Emé r iCl.
maiso n pour logement qu e le pr ince n 'accepte pas,
.,
disan t qu'il allait Inger à scs galères et qu'il voull.oit p asser incogn ito.
Le present mu nicipal envoyé par les échevins à la galère
montée par le prince se composai t de
12 boîtes de co nfi ture,
6 douzaioes O:nnbeaux de Labie,
et 12 bou teilles de " iD.
( UI slIpre\, p. 798. )
Anivée du p r e mier con sul de T o uloD .
1
Le 14 octobre '1669, le p re mi er cons ul de Tou lon arrive à
Marseille et va loger à l' ho tel ' du Lou n e, où les éche vin s qlli
vont le voir font por ter le présent mu nici pa l com posé de
6 bo it es de co nfi ture,
6 nambea ux de table,
(' l6 boute ill es de vi n.
( Ut suprà. p. 798. )
( 1) Ell e était sur le riva ge d u lH.. rl VIS-4- \' is la Ilrc rn u:! rc ma iso o 3c tuelle du
t a tra l!frSC Coutellerie fOlllffilllll'
qoe d u quai du Port , Cil passant dev3 nt l'ég lise dn po rt, 11 la rue des ÂuffltrJ.
(2) Lo logis deSllinl~Allne, sHué SUI' Je quai du Port, a u coin de la ""e Foutoillt
Samle-Anne, rcsait face il 10 palissade de Sain te-A nne.
quai du Port ap rès la tTIII!l'1'le Coufellerie. -
La MU Flmtaine Sain te-AIIIM abou llt d u qI/ai du Port ù la rue COIlUllcrie.
faul tire ancien premier Ccl/cvin. Jea n -Bapti ste F ra ncbiscou a CJcr~é les
fo nctions ,J'l'c hev in de nO\'e mlJ ro 1607 à l'I ll oc tobr e 10GB. 11 slluéda :'1 Jno
(3) "
'
..
Cri li er r t l'rml' luça J ra n lI('a u. \'0)'('1. 10 v' \01" l'. 17 .
..
.
Le .t6 novem bre 1669, on t li eu les obsèqu es de l' échev in Ge r -
main Eméric ( ~ ) ) décédé la veille, Le "Ot'ps 1'cvesfu de la ro be de
pourpre avec 5011 cha-J'C1'on, tlne toque de t'elours noir à la teste el.
j'csl'ée n lteS I~r luy vers le costé gauche, es t po r lé 1)01' six pénitents
l'l accompagné des luminaires de la Mistricorde et de la Charité,
Voici l'ordre du convoi :
Les capilai nes de qu artiers, en habit noir et en criJpe. chacuo à
la tèle de leur co mpag nie, composée d'fllvi ron cinq uante hommes
porlan lla pique hasse dOflt la poin te trenoit en arrière et les so(,..
dats portant leurs mousquets sous le bras, la houcle en has , les
fam botLrs couverts de trélis tlOir et les {i fTes de 1'uhans ou crespe
{aisant tm song triste ct l"'guhre, les en seign es p ,JUr(an t leurs dra!lcau:J: pUés et tournés contre terre, chascun selon son rang.
Un /tomme habille de fer, armé de taules pièces parlant un bouclier et suivy de trois vallels reves /us de noir et en casaque,
Le$ ordres rel'igieux et mendiants,
Les (Iuafre paroisses avec le corps de musique,
Les 48 censatuc (2) habilles de 110ir, chascull Wle torclte à la
main de i livres. achelee à leurs (rai s,
24 Ilommes vestus de 110ir portallt chascun un flam bea u du
jloids de trois livres, aux onnes de la viOe , ac heté aux (?'ais
(fe la communautê.
Le trésorier de la ville p01'tan t un carreau, de VelOU1'S 1I0ir SU?'
lequel y avoit tl ne petite croix d'arg ent,
(1 ) C'est parcrreu r q llC nous a \'o ns rlon né, dan s le 6- \'01., p . I i, le pré nom d o:
Claude Il l'éebeyin Em (' ric; c'es t Ger mai n Emé l'ic qu 'il s'ail pela it ct no n Ge r main
Oarnl!rie comme il es t écrit dans l e prem ie r ri'gi stre , J'l. 800 ct SU6 d u Certmo,! ia l
qoenous aoal ysons ici.
(2) Courtiers. - VO r et le 2- ~o l " p . 2!Hi.
"
,.
. .'.;
,.'
'
..
YI.
',\
..
..
�..
-
210-
Qu.atre consullaires (t ) portallt chascutl uu drap de velours lIoir,
accompagn és de quaire va lets aux co uleurs et livrées de la ville.
Le co rps porl é, comme il vi ent d'èlre dit , par six pénitents .
Les luminaires J e la Misér ico rd e Cl de la Charité.
M. de Pilles, gouvern eur-vi gui er, Nicolas Roux, sieur de Don_
neval, echeviu cn exe rcice, ct François Agnel , assesseur, habil _
Us de no ir, pO ltr(Q1~ : l'echevi ll ct l'assesse ur, un e crc.(p e au chapeau.
Les p arent~ du dèfunt term inaient le co rlegc.
Le corps est inhumé dans l'égli se de S;l.int-AotoÎnc ('2) toul e
parée de n01,.,
(Ut sUI,ro- ,y , S05 el sui v.)
"
R etour dt! 1\1. de Vinounc , général des galères à Manc ille.
Le 19 novem bre 1669, 1('$ gaUfes cl galiotes de l'armee nat'alc
de S . M. ont arr'i vé en cc port à dix heurts d" matin venu dit COll/bat de Candie. i\L de Pilles et les éc hoyillS s'empresse nt de sc
rendre à la ga lère maillée p<lr ~1. ùe Vinoune qui les { ait rn/,I'CT
dans la pOl/pC el ;', qu i il raco-nle tout son voyage comm e il s'Itoi!
pass' ,
-
21t-
En so rtant de la galère, co mm e 10l's de leur entrée, 1\1 . cle
pi lles et les échevins, sont salu és a" bruit du canon,
Le prése nt muoicipa l rait il M. de Vinoun e sc compos<lit de
12 boiles de coofiture,
12 boutoilles de vio,
et 6 dou zili nes de flambetl ux tl o t<lbl e.
,, ,
( Ut ,"'p,.à , p. 807.)
.'
Arrivée d e M. de Martel.
Le 21 novembre 1669, M, de l\brtel, li eu len<l llt-gé nérai de
l'::armée navale, arrive ùe Toulon à i\I<lrseilie et va desce ndre au
logis de l'Auriol où les échevin s vo nt lui rendre vi site.
Le présent municipal rait à M. de Marl el se co mposait de
6 boÎles de confiture,
6 bouteilles de vin,
ct6 douzaines de flambeaux de tabl e .
( Ut " '1Jrà, p. 808.)
Arrivée de 1\1, de S éguira n ,
( I l 1.t'5 Cchc\ ill ~. Le dral' de !; rlolfrl ,roi,. .Joni il s'::J Sil , l\ utr.:!Ole ul dit le poilt ,
fut porte pa r Jt'a n-U ap ti s le .' r 3 I1 ci5('OU, ,\ o lolno flupu y , J ell il Dea l! c l Ilarl llélemf
Co u si fl ~ r y, ancie ns écbb\'ins.
VO )' CI Ic a- ,ol. , p . 188, 197,
(2) Ce lle égl ise Nuit s itu~e l'l Ia rlle
Soint- .4ntoille, loqu olle co mmunique de la
r lle Fontaine Ne llre, 11 cc lle dCI NOIII·ts til.
Les h ()§p it 3 Iîer~ tic Sai nl- \n tùiuc, llil Grosson ù::Jos son /"mollocll fjjj(orjQll e d~
JJJarleille,annf!o l i7 1, p. 71 , porloie nt a ncien ncment Ic trw ~ m 1l1l16 en bleu,
s us pe ndu li u n r uban n oIr, Indé llCIHlllm me lit tlo cel ui qu i éloil brodtl sur leurs
\'élenrc nls; quelques com mBndelirs de l'ordre le po rlen l cn co re; les I,jenloi l!
dont les empereurs tescoo\b léren l. leu r Ilt ajou l(' f I !lisleà de ul t ,Hcs .s urm o o t~e
tI' une COllrnon.:! inl pf!r ill lc e n signe o.IC ICIII· Ilr o l ~dio n ; ancie nnement cc tau re·
pres(' n{ol( une béllU illc,
",
Le 2:2 novembre 1669, Mon seigneur de Sêga Îran , seigllt llr de
Bouc, premie-rprés1'dent en la cour de s comptes de PrOVfll Ce, arrive
aMarseille : les échevins vont lui {n.Îl'e visite et compliment et
ront porter chez lui le présent muni ci pal co mposé de
~ 2 boites de confiture,
~ 2 bouteilles de vin .
el 6 'douzaines de flambeaux de tabl e,
( Ut .,"p,.à, p. 808. )
"
,
.
.
'
�213 -
212 -
Marseille et va desce nd re au logis de l'A uriol, où los gardes le
uitleot après deux jours , ayan t reçu l'ordre de le la'isser i les
~che,' ios "(lot le voir el font porter chez lui le prése nt muni ci pal
Arrivée de M. le premi er président d'Oppè de.
•
compos6 do
,12 boites de co nfiture,
~ 2 bou teilles de vÎn ,
ct 6 douzaines de flambeaux de table .
( Ut , uprà, p, S'II . )
Le même jour, 22 novemb re 11669, M. d'Oppèdc, premi er président au pa rl ement de Provence, arri ve à Marseille el va descendre chez ~L Depuis; les échevins VOOl lui rendre leurs "CIpecU et fool port er chez lui le présent munici pa l composé de
..
.,
~2
boi tes de co ufiture,
1'2 bou teilles d t! vin,
et 6 dou zaines de flambeaux de table.
Arrivée d e M . d e M a tarel .
( Ut suprà. p. S08 e L S3S.)
,'
..'
'
Arri" ée d es procureurs du pays.
Le 2 mars '1670, les procureurs du pa,ys de Prov ence arrivent a
Marseille i ils descende nt au logis de l'Auriol où les échevi ns
voot les voir et où le présent municipal, co mposé ainsi qu'il
suit, es t porté:
42 boites de confilure,
Le ,Ic, juio ,1670, M. de Matarel, illlend ant de la marine, arri ve
à Marseille i les échevins vont le voir et fonl parler chez lui le
présent municipal co mposé de
6 boites de coofitu re ,
6 bouteilles de vio,
et 6 douzaines de !lambeaux de tab le.
( Ut Sltprà, p. S·12. )
~
2 bou teill es de vio rouge,
el 6 douzaines de flambea ux de labl e.
Depart de!! galères de Maf8 eille .
l Ut suprà. p. SI1 .)
"
Arrivée du ohevali er d e Lorra ioe.
."
Le 4 mars ,1670 , le chevalier de Lorraine, escorté par trente
ga rdes du ro i, chargés de le mener au château d'If, arrive à
.
Le 7 juin '1670, vers les 8 heures du matin, quatorze galères
commandées par le général de Viooune, qu e les échevins vont
voi r sur la galè-re Iléale, sorlent du port de Marseille et saluent
les échev ins qui quittaient le général, de trois coups de ca non .
(Ut suprà, p. S12 )
,.
'
'.
..
.
,
..
�-
.,
Afri v~e
214-
-- 215 -
du comte d e Grign a n .
Le 10 j uill ~ 610, Monseign eur le comte de Grignan, lie ult!1lant
du gouvern eur de Provence ( 1), arr ive d 'Aix. à Marse ill e et va
descend re chez M. le li eut enant de V:llbell e. M. de Pilles el les
êchevi ns vonl h~ recevoi r hors la /Jort e de la ville, entre la porte
du Marche et la brèche, le long d~ la lice où {'assessellr Laignel (2)
le harangue . Nonobstant l' int ention de N . de G rig nan de oc
.
,
pOÎlIl donner sui te aux prépa ratifs que " on fesait pour son en-
trée, les échev ios {O JI( tire r 400 boUcs SUI' les murailles et à la
plate- furme.
Le prése nt municipal rail au co mt e de Gri gnan se composait
de
.'
Arrivée de M. d e Nointel.
Le 30 juille t .1670 , 1l1. de Nointel, co nseiller a" parlemen.t de
PariS. ambassadeur pour l~ ,'o yen Leva nt , ar ri ve à Marseill e ct va
loger cit e: le sieu!' Chtv igliV. estan.t logé u,,-dclà du quay j les
echeYinS ,tont le recevo ir dehors la l)orte de la vill e, tout proche
la br~ch eJ ou l'assesseur le ha r:'lngue.
Le présent municipal fait à 1\1. de No inte l se co mposa it de
42 boites de con fiture,
~ 2 bout ei lles de vin ,
el 6 dom:ai nes de nambea ux de table.
(Ut suprà, p , 8 13.)
12 bottes de co ofiturc,
'12 bouteiJI~s de vin ,
c l 6 d ouza in es de nambca ux de tabl e.
1
(UI "'prà, p, 8 13, )
1
Retour de M. d e Vinoun«!.
Le ~8 juillel '1670, B galères ct:i ga1io Lc~, venant de l'armée,
com mandees pal' M. de Viooun e, arr iveut , ve rs les 4 heures du
soir, da os le port de l\Iarsei li ej les écbe\' ins , eo app rena ut le
retour dl! M. de Vinoune, rcmettellt au lendemain samedi, Ir.
conseil Gt l'WCqui alloit
Si' tel/il' ct SC tran sp orte nt, pour le complimente r, à lêl ga lère qu ' il moulail .
Arri vée du prince d e Monaco .
Le 6 octobre 1670 , le priuce de ~Iourg u es ( le prioce de Monaco) arrive ~l Marse ille j les échev ins voot le sll iuer chez
Jeall-Bapti ste Franch iscou (.1). a ncien pre mier échevin , où J ea n
Beau, éga lement ancien premie r échev in (2), te ha rangue et où
le présent municipal, composé a in si qu' il suit, est po rlé :
~2
bouteilles de vin,
12 boites be confitu re ,
cl 6 douza ines de flamb ea ux. de (" bie.
(Ut $up rà, p , 8 14,)
( Ut $tlprà, p, 8'3.)
( 1)Vorez le pl'I~sc nt \01., pu ge l OS.
( :l I Usez '\ I> nel, VO)ï~l Jl'::'o vol" p. J 7.
'"
( 1)
('2)
Vorez le 5' 1'01. . ... . 17.
Ut Jupni.
,,
.' .
"
.
,
,
••
..
�-
.,
.'
-
216 -
Ouverture du Jubilé.
Arrivée dll marquis d e Séné lé .
Le 2. novem bre '1670, MOl1 scign ew' le marquis de Sé-nete arri\re à Ma rseille c l Va desce ndre citez AI. de Vinotillc, géll éml dtl
yalères, qu i a pour logis la maison de M. de Mon tolie". capi/aille
de rune desdilcs ga lères. Les échevins vont lui rend re visite chez
1\1. de Vil1ouneo ù M. Timon (1), nsscsseur, le harangue el où k
217 -
Le 30 novembre 1670 , jour dt dimandt e 1 a lieu l'ouverture
/l'un jubilé " M/fi. les ec hevins ne peu ,'col assister à la procession gefl er ale qui a lieu à cel effet , à cause des grandes a·fTaires
qu'ils ont tU cejour là .
(Ut "'prà, p. SI7 ,)
prése nt muni cipal, composé de
12 boites d e co nfitu re ,
12 bou tei ll es de vio ,
c~
Arrivée d es consul. d e Toulon .
canavele de l\osolis,
6 douzaines de nambea ux de tab le, est porlé.
(Ut sup"ù, p . 8 16.)
,,
Arrivée de M . de Ragune.
l'
1
,
,
Le 25 oo\'embre 1670 , Monseign eur de Rag usse , second J1'ésident au par lement de Provence, arri ve dans la soirée;\ Marseille;
hl lendemain 26, les échevin s vo nt lui Caire une vis ite eL font
porter chez lui le p r~sen l mun icipal co mposé ains i qu 'il suil :
6 boites de con fi lurc,
6 bouteilles de vin ,
et 3 douzaines de nambeaux de table.
( UI silpra, p. 8 16,)
."
Le ~ .r décembre 1670, les consuls de Toulon arriv ent il Marseille j les échevins vont les voir et font porter chez eux le présent municipal composé de
G bouteilles de vin,
6 boÎles de confiture,
et6 nambeallx blancs.
( Ut Slip "t, p. S,16.)
Décè5 d e M . d ' Oppè de, premier prés i.dent a u parlem ent
d e Prove n(Je.
A l'occasion de la morL de M. d'Oppède, premier président
au parlement de Provence, fran çois de Mazenot, premier echevin (,l), eL Antoine Gras, aSsesseur (2) , se rend ent à Aix le n
(il
1) \'op:llc b' \'01., JI . 17 ct 06 7 .
\'Ofc l 1cv· ,·ol. , Il, 17.
(2) Ul lIl P" Û,
.,
..'
:1
"
.
..
�-
no,'ew bre 1671 J pour faire complimen l de con doltance
•
.,
-
218-
a AI.,
d'Opp èàe et a u.t sie-us sur la mort de blonseig1lcuT le premier
présiden t.
( Ut suprà. p . 831. )
Vi site à M . d.e Grignan .
Le 21 nove mbre 1674, le prem ier échevin de Mnenod (l)
e l l' assesseu r Gra s parlent pour Lambesc où se trouve le
com te de Grignan , lieu lenant général en PrOY2 0 CC, à l'eITel de le
féli ci ter sur la naissa nce de hl . 50 n GIs.
(Ut suprà , p. 831. )
1
2 19 -
1
Arrivée de M . d e Ra g u !Se.
Le 17janvie r ~ 672 , Al le Présiden t de Uagllsse, terw nt la place
de premier président au Parlement de Provence. arrive cl' Aix. à
M3rseille et va Joge r cbez madam e veu ve de l\Iaze ood où, apres
An ivêe du duo d ' E . tree .
Lo 31 jallvier ,1672, le du c d'Estrée, ambassadeur e xtraord i
.
mm e de France auprès du pape, arri,'c à Ma rsei lte da.ns son
Cl/rosse , déuance par des flambea,ux portes par des valots de pied de
Monseig ueur llos tre Evesque. L fS E schcvins en com pagnie de .lU.
dt Pi/les ,goltuerncur vigu·jer) std Ilis d' un. gralld nombre d'hotl /lI!S tC$
gt'lU, sc reodent sur le Cours pour le recevoir et où ) arri vés, ils
appcrçoÎ"cllt S. E. qui met pied à terre pOUl' veni r vers eux l
apres avoir reçu (ort civil cment les honn curs qu c If1 . de Pilll!s et
MM. I(s Eschevinshli fon t, leduc d' Estrée offre à MM . de Pilles
et aux échevins dese t1I eUrce n carossc avec l1â , mai s camm eil n'y
auoitpas place paur lous et que le tTécas du chemin ne lui perIIItltOÏ/ pas d'aller à pied de là jusqu es au palai.r de 11lonsciy/leur llos/re E' ues qu.!, ledü sieur de Pilles et lesdit s seign f'urs
Eschc"jllS le priant de remonter , ce qu'i l (ait.
Le leodema in , le' fév rier, ltdit seign eu'" de PUies et 1ncs sieur~'
les Escheuüls vo nt rend re visite aud'it seigneur ambassadeur
dalls la chambre du ]Ja lais fpisr.opal, suùûs de nombre cl' honnist,.!;
yens, lequ el les accompagll eju squ'à. la porte de la gran de salle.
Le présent municipal fail à M. d' Estree se composait de
·12 boiles de confiture,
12 lJoull'illes de vio ,
ct Gdou zai nes flambea ux de table.
( Ut SU11 ,." , p . 83 1. )
J'avoir reçu hors la porLe de la ville, ils vonl lui rendre vi sile.
Le presen t muoicipa l porté chez M. de Ragusse se composa il de
12 boîtes de co nfi ture)
Arri" ée d e 1\1. l e cbeva lier d'Harcou rt .
42 bouteill es de vin )
et 6 douza ines de flambeaux de labie.
.,
( Ut SUP,.ù , p . 83L )
(l J VV!CZ I{' f) " '01. , 11 . 17 .
Le ·11 rév rier i 612, le c/levalia d' J/arco urt, (ils de cc hr aue
d' Harco urt ) de lïllustre maison de Lorra ill e, qu i reprit stlr
COIIU e
·f
"
•
.
..
�-
220 -
-
les espagllols les isles de Slc.-Marg uerite et de St.-Honorat
arri ve dan s la soi rée à Marsei lle, el co mme il1le dit pas son no, '
ni sa qualité à la porlo de la 'Ville . le lendemain matin M AIl /n,
es
Esclleui'ns en oyali L a1JprÎs la 1loul/ ellc, vont lui r C1ld-re v isite à
l' hètel de fOnal où il loge, ce à qlloyil correspondü ame beaucou
de bo,ati.
P
l
"
"
.
221 -
Le lendemain , 17 février 1 au malin, M. de Libertat 1 accomni deM. son beau frère Fon blanque 1 vont voir M. de J/ a:epag
. etl' accom pagn ent).usquel a' / a matson
.
rat ( ~ ), premier esc li eutn
deville; ils assistent ensemble à la procession à laq uelle l\f .
de Pillesfi'ed pal 'Vou/eu veni r .
•
( Ut , "prà , p. 833.)
.1
Le Iprésen~ municipal fai t au chevalier d' Harco urt se composait de
t~
boites Je confiture,
12 bouteill es de vin J
et 6 douzaines de flambeaux de tabl e.
1 Utsllprà ,
.arrivée de M . de la Barb en .
,
,',
It
.'
.
..
p, 833. )
Arrivée du G én éral dei galères .
Le t ~ ré~rier ~ 6:~ , jour de dimanche, hl. le gélléral desga/e~
Tes arnve a .nfarseûlc du. vo yage (ait en Languedoc pour voir le
port que l'on consl1' uit , qu'cs t le l)OTt qu'y se nomme le port de la
CeUe (1); lflJl/. les Esc hevins lui rendent visite à sa maison qu'esl
au dela le Qu ay 1 avec les qu atre ca pitaines et les lieutenants de
quartiers.
( Ut slIprà, p. 833. )
ProceniOD de Sainte-Consta.noe .
Le 46 (évrier 1672, messieurs Ifs Escheuins (ont [ère des criées
pour tenir les boutiqu es (ermées le lendentai-1i 1 jour de SaillteConstance, pendant qu e la proc ess ion passera.
(I ~ Le port de Cellc ( Hérault ), il. l'emlJouchurc du Ca nal du Midi cuire Monl'
pelilcr ct "' !lde.
1
Le~Srévrier ~672 , M. de la Barben, l'un des pl'ocureursdu
pays, arrive à Marseille et va descend re chez le command eur
de Garda nn e, où les échevins vo nt lui rendre visite, et où le
présl'ot municipal , composé ainsi qu'il sui t 1 esl porté
6 boites de con6t.ureJ
6 bouleilles de vi oJ
el 6 flambeaux.
( Ut , up,.ti , p . 83,. )
, ' ,-1
,,
Départ d e M , d e Pil les,
A l'occasion de son départ pOUT le comtaL d' Auigno n , M. de
Pilles, gouverneur vigu ier de Marseille, se l'end, le 2 mars 1672,
H Uoslel-de-Vilie pour voir MM. les Esc lleuins qui lui rendent
sa \'isile sur le! on:e IJcures ouant digné.
( Ut . uprà, p. 83>, )
.
,
(1) 1\ r u rreur • c'cst de l\lazcDod qu'il fau l lire. François Mazcral a cs:erce
l'ttbCflnaso de no\'emlore I t)70 Il novembre 167 1 , el Fra n çol~ ti c M01cnod ne
novembre 1117 1 11 oololJ\'e 1672 .
Voyer le ijt TOI., (1 . 11 ,
"
..
�-
- · 222 -
•
..
223 -
Arrivee du Donce pré. l a cour de FrAnce .
R etour d e 1\1. de Pi ll e"
r
Le 22 mars '1672 , 1\1. d e Pill es 1 go u ve rneur vigui er de Mar~
seill e, de 1'lllottr d' Ii.n voyage qu:il V1'en t de fére hors la !)rouince ,
arrive en celte v ill e. Les Esc/l eui,.rls en chaperon le vont attendre
au Cours oit ils le reçt"Îvcntl el de là l'a ccompag1l(mtjusqlle~ it sa
maison.
Le lend emaio ) '23 mars, M. de Pilles rend v isiLe aux échevins,
Le 13 mai ,1672 ) le nonce de Rome, allan t li la coU?' de F1'orlce )
arrive à Marseille ; les échevins lui rend ent visile e t font porter
chez lu i le présent muni cipal co mposé ainsi qu 'il suit :
a boites de co nfi tu re ,
,12 bouteilles de vin ,
el fi douzaines de flambea ux de tab le.
( Ut sup,-à , p. 836 ).
"
• ?
il l' Bô tel-d e-Ville.
.,-,, . '
( Ut suprà , p . 835. )
Arrivtl;e de, Con'uls d 'A rl es.
A rri vëe du comte de Grignan .
Le 26 mars ~ 672, monscigneut' le comte de G1~igllan es /a,nt de
retour d'A ix } pour tm voyage qu'il y estait aile (a,ire (1), arr i\'c à
Marseille j les échevins en r haperoD le von l attendre au Cours
où ils le reçoivent et de là l'accompagnent j usqu es il la maiso n
Le 28 août ~672 J les co nsuls d'Arles arriv ent à Marseille j les
êchevins vonlles voir et fon t por te!' chez eux le prése nt mun icipa l
composé a i ~ s i qu 'il suit :
6 boîtes de confiture,
6 bouteilles de vI n ,
ct6 flambeaux à la filasse pesa nt '28 li vres 4{2.
( Ut suprù, p . 836, )
de M le lie ute DaDL de Va lbell e.
Le présent munici pal rail au co mte se composai L ainsi qu'il
suit :
Arri" ée du baron d'Oppè de .
42 boÎles de co nfiture,
,t '2 bouteilles de vin .
et 6 douzain es cie flambeaux.
( Ut su,>rù , p. 835. )
'"
( 1) Vorelle p r ~sl'nt \' 01\1 01(', p. I U8 et 2 18 .
"
Le 21 octobre ,1672, le baron d'Oppède, premi er président aH
parlement de Provence, arrive à Marseille et va desce ndre che:::
M. Deplly t4) aii {eu ntafi66igll f llr (l'Opp ède, son père, également
(1) VOln 10 (Jrt ~e nl \·ohllne, l'og . 2. 11 l' t 2. 1ï.
,,
'.
•
�-
-
224 -
premier preside1ll au parlement cù Provence, logtait . Les échev ins
voot ltû fair e visite en compagnie d e beaut;o up de p ersonne! de
condUiori.
.'
225-
dl Sevi!Juy (1L sa bclle-mire, a rri ve nt, en ca rrosse, à Marse ille.
Les échc\'in s. en chaperon, les reçoive nt au Cours au-
Le présent municipal fai t à M. d' Oppède fils se composa it seulement de
(1)
6 boit es de coofiture)
6 bouteilles de vin ,
eL3 dou zai nes de flambeaux de table.
( Ut ' ",p rà , p.
Retour de
l 'év~ que
838.)
de Marsei lle.
Le 3 décembre 1672 , lt1011SeiglltU1' I:évêquc d e Marseille, venolll
de la cour, arr ive Cil celt e ville j les éche vins vont lui rf'.od rc
visite et adressen t à son hôtel le présen t municipal composé de
6 boiLe~ de confiture sèche,
6 bouteilles de \'io,
el 3 douzai nes de flambeaux de table.
Il
'.1 marquise de Sé l·Îll ntl.
r ,
"
~ ~13ri6 d~
( Ut '«prit , p. 836 .)
.'
Retour du comte d Cl Grignan, lieute nant-gén éral de Provence,
Cn compagnie de Mesdames d e Grignan et d e S évig o é.
Le 24 janvier ~673 , Monseigneur lecomtedeGdgna1!. revenallt
de la cour ( ~ L lffadame let comtesse sa fe-mme et .MIlOC la ma rquise
RabuUn, dame de Chanlal. nuu'quise de SC\'lgnC. IIlle de CeI5t'JI~lI lg n e do lI ullul ÎII , borou de Cha nlol, Ilourl,ill y, l'Ir .. c hc f 0.1 (' la l'ronehe aln éo
de ll a~u t i n c t 01 6 Marte de Coul e USes, naquit l'Il 1 G':!G. Ell e pe rd it so n pe rel 'o n née
sui\'l ntc, ~ la d('sten Lc de'! ,,! II glo is da ns l',s le ,l e 1\ h ~. "II il cOllllll s lld oi L l'eseod re
,les ~enti1 sb fllmll cs \'olontaires. I.cs II r~ees de son csprll CI d e sa fi gu re la t1 1'e nt
n dlHeller 118r ce qu'l1 y ov oit alors de 1)l us ai mohl e el de pl us ill us tre, .E ll e
~P{)U,o , l' II 1 64 ~, lien ri , marqui s tl eSc\' ignc, qu i rut luéen dut'l l'a n I Ga l po rl e
theratler d'Alllrtl, cl clic Cil e ul lin t1 ls Cl une flll(' , l.a tCl1drfSSC qu'ell e porti!
• ses deut enra rll s, lu i lit s:leri fleril le ur i nté rll il es 1'0J'till lcs plll sa \' o nt ase u~ . $0
IIl1e Iranl (l I e Dl ~ l'I lle e n 1 G(I{l a u l'o m te rt e G ri gll:lll , CO lll11l0 odon 1 en 1' 1'0\' 0 111'0, qll i
tmmrno son épouse ncc l ll i, clle sc consola de son nhse n cc Ilor ,je fr Cqu ('nlcs
Itl u n. On n'oja mais aime IIne Olle ailla nt qll o W-" de S~\'iG n é oim oill a sic nn c.
Toutes ses pl'nsêcs ue rouloic nt que su r le lJJ u~e n dll la re \'OII', ta nt ôl li Pa r is oil
\1 " de Gri gnan \' CII Oi! 10 trou\'c r , et lan lOI Cil l'ro\'C nec, où ell e alllli! clIc l'cher
u Olle. Cellc mi:: re si sensi lJle fut li! \ ieUllIe de S:l 1('lId r esse. Dans so n derniC l'
\Orl~o. Gri gnan. clio sc doun:l tant de so in s pendan t un e 1011 11 ue malndie tle sa
Glle, qu'elle Cil eonlracta un c II l! n e continu o qui l'c mporl a le 1 <i ja llvi el' 1 GOG.
.'
..•./
(J"olfu"a/f Dic tiollnaire lI istorlque ou lIi"oire abrigit:
fie tous les 1I01ll1ll1.'S, elc,. pal' u ne Soclétê de gen s dl!'
L.olt res. - Clle u, l e ror, I\lU CC I.X IIX, t ô-, 1), :126, )
~ ~I .' ,je Gri gna n (ul aussi connue Ilo r sa be,lIll é que dis tin guée Ilor 50 nais sance cillar les lI ut l'CS dous tle la na ture. I.e hl'ui t de 51'S (' ho l' mes, de sa sogessc
tI dt Ion l'sprit l'ovoi t Mjll prccédl'û il Ia e"UI', 10rSllu e ;'11'''. de S~ \' is n é, sa mére,
l'J Dlel10 Cil 1(l6:} 110UI' 11I 11I'emi(lre rois L n eou l' de Loui s XI \' éloil olo rs 10 ce ntre
dl'Sploislrs, )ll1 e do Sé\'ig nc r plut ct représe nt a di\'el's person nagcs di!ns Ill usieurs ha llel! qu i fur ent dOlln ~s e n prése nce (lu l'o i cl Illlr so n ord re , e n 1 ()(l3,
1661 cl IIHj5. Sa \'e rl u el ses c hal'Ill es la Ill'en t I"cehe r e h('r. Ell e fui ma r iée 102 7
ja oYlcl' 1660 Il FI'a nçois·Adbémar de Monteil , eO l11t e ,l e Gri gni! lI , eIJe\3 l1e l' d!'s
ordres du ro i, li eule ll a nt -l\enCral ou gOIJ\'CI'IlCIlJ (\nt de PrOYC Il Cf c l des armées de
SI M.jestl!. l'cu de lem Ils oprès, le se n 'ire du roi apllelu 5011 époux e n PI'oH ll ce,
01' Il coouII3n da preS(IUe louj ours Cil l'abse nce du du c de , lelHIO me qui e n l'toit
lourerncur. M.... dl' Gl'isoa n fui olJ1i gée dc l' )' s u l\' re c l d']' rai rc 'le [rtlq ue n.;
IO"'f$ QIIl ont donné lieu e n )la rlie .Hllt L et/ru si s plrituell cs c t s i ,Iclicllte meoléerites .Ill so n illusl re mi:: re. :W"· de Gr is no,. 1\J 01II'\lI e n 1705 " \'('e la douleur d'al'oi r \·u desec ndl'c :lli tomllea u so n II lS un on OU\l3r.l1\'Onl. Elle !I \' oil
btaueoup d'CSllril , mais un esprit IllOins natu l'el q ue cel ui d c SIl m C! rc, So n lIIari
mou rul cn 17 14, à S5 a ns; cli o e n ll\'o ll e\l, ou lre son Ols, deux illies dont la
ndette AlO rie cn 1737, o\'oit Ô pOUSI~ M, de Siml onc, nl llrqui s d' .:.sIH'lro n : C '(!~ t
(elle don t Il es t fait me ntion .Ia ns Ics L.e tl res de M-'· dc Sé\'ign é, so us II' nc> m
"
6e Ptllfljnt, . , , . , , , . "
(~ )
"O f j>l le présent \'01. , p. 198, 21 8 cl 222 .
'.
( /lt HIP/'fi , 3° \'0 1. , JI , :lM),
15
•
�•
0
. 0
-
2îG -
dC\'anl du relais (1) Ol! M. le }Jrumicl' COlIS Id , de ~la:;cliod (2), auroll (ai t comp lù llcu t OIUlit seignell J" co mte et a ussi MOllseiyll'!u)'
l'assfsseur de Saint-Jacques (3)j ell suite M. de Ma;ellod se scroit
nPIJroclt é de madame dt' Sévi'lfly cLde Madame la CDm lesse, l 'allro it
baisée, et de s lLi tre Messieurs les ronsuls (les échevin s) en auraient
{ail a,tllo"t. Le lend emain , 25 janv ier, les échevin s ront porler
chez M. le l ie ltf eU(lll t de T'albclle, où M. de Grignan et Mesdames
de Gri gnan et J e Sévigné rwoie nt pris logement , le prése nt municipal composé
pourM . deG ri gnan , de 12 boî tes dO'co nfitu re,
12 boute ill es dt! "i n,
el G douzai nes de fl ambea ux,
e~
pou r
~l "'t: de Sévigné
de 12 boitc5 de confi lure,
6 bouteilles Li teau d' An gélique,
6 hou Lcilles de rossolis,
ct fi douzai nes de namheaux de table,
(Ut sIlprà , p . 836 e L838.)
,•
22ï -
Co
.
'0
. é d e M d e R ouillé, intendant de justi ce e n Pro ve nce.
A rr l \! e
'
••
Le ,16 févri er H72, lflonseiY1Jeur de Roui/IC , intendan t de justice
erl cel.le provillce, arri ve en carros se à Marseille; M. de Pilles et
MM, les échevins, en chaperon , se re nd ent à la por le de la v ille
our le recevoir et où M. de Saint- Jacqu es (l) , assesseur) le ha p
.
ra n"ue au uom de la commun au te.
L~ présent municipal port é à l' évêch é, où l'intend ant ava it
pris logement, se co mp osait de
~ 2 boites de co nfitu re,
~ 2 bouteilles de vin ,
el 6 dou zaines de OamheauK de table.
(Ut suprà, p . 831. )
Arrivée d e l' é vêq e de Graue .
Arrivée d es procureurs du p ay s.
,l,
Le 3 1 j anvi er I fi73, hI , l'cvéque de GTace a rri ve il Marsrillc ;
les échevins vont lui rend re visite e t font porter chez lui le
présent municipal co mposé de
6 bOlles de co nfit ure,
6 bou teilks de vi(l rouge,
el 3 douzain es de nambca ux de tab le,
( (fI sIlprà,
p . 836. )
II) Le r elais de 13 posle !lUX ehe\!l lll , 1(''1uI)I était s ur le COurs a u coin dl' la nit
dit Relais 011 l e~ ceurÎes Ilr e ll(lIe nt 11' 11 1' e nLrée, - La r"cdu Relais co m munique
du Cow's à la ,'u e d" flai9JlOir.
\
{2l Lise.:. ; .\Dci ell pre m ie r eOlls ul. Le l' I'e ll Ue r cons ul ('Il (')Cercice ~tail J.3 11g~
Conller.
L'an née d'èche\ Inase,je F"ra n ç"is M37.Cllo(1 avait CS l'i r é le '.1:8 oclol'rc 1Gi2, Jour
de s;l i n! si m on cl sa in t JlId(' .
\' o rel. le lie vol ., p . 17 .
(:.Il \' 0)<'1.1c (,· '01 . , 1'. 17.
Le 18 fevrier ,I G73, les procureurs du pays arrivent à Marseille; les éche\'ios leur reodent visite e t font porter chez cux
le présent muni cipal composé ainsi qu 'il suit :
6 boUcs de co nfilure,
6 bouteilles de vin,
et 3 douzaines de nambca ux de table.
( Ut ' l'lml, p. 837.)
1
!J l \'orcz le 5" \' 01 ., 1'. 11,
0,
..
�-
..
228-
-
Le presellt municipal adl'cssé ù M. de Houilll! sc composai t,
ainsi qu e cel ui qui lui ful o{fel'l Il! 16 fév rie l' de la même Jnn ée,
'
Al'l'ivée d" M. de Mntare l , inte ndant d e la marine à Toulon.,
Le t;!3 révrier 467 3, 1\1. de Mal a rel, int e nd an t de la marin l3 à
Toulon, arri ve à Marsflille j les échev ins
.'
2~9-
YOIJl
ù,
12 boites de con fil ul'e,
12 bout eilles de "in,
ct 6 douza ines de flambea ux de lable.
.
•,
(UI sup ra, p . 837 .)
lui rendre visita
et foot porte r chez lui [13 prése nt muni cipal composé do
.'
6 boites de confi ture,
p .. ille de
6 bouteill es de vio,
Ma e~trioht ,
.., .-
et 3 douzain es de namblcaux de lable.
( Ut slIpro, p. 837.)
A.rriv ée d e t\ladame de V e rnul!l.
Le 2i révr ie r ,1Gi3, M.. e de Vernui s, t'enant de la cour, a rr i\'(~
à Mar::-e ille; les échevins vont lui rendre visite eL foo t porter
à son hôtel le prése nt muni cipal co mposé de
,12 boiles de co nfiture,
~ 2 boute ill es cl'}\ ogél iqu e,
~ 2 bouteilles de rossolis en deux canâvetles,
et 6 douz" in es de nambea ux de tabl e,
( UI
Le ·17 juillet ,1613. les échev ins. COllvoq uts par 1110Jlsieur le
grand tirairc, en abscnct: de monseig1leu1'l'é uesque, assiSlent avec
nombre de gen tilshommes, bourgeois el p1'Ïflcipaux habitants
dela vi/lc , a" Te Deum ordonné par S. M. p Oil?" rmdre grdces à
Dieu de la prise de Maës tricllt sur les hollandais , ct clia!tC à
l'êglisecalhéd rale , vers les 6 fl eures du soir.
M. de Rouillé, intendant de juslice, se trauuallt t ll ceste ville,
ct que M. de Mazenod va prendre , ôlssiste également au Te
Deum i il se rend à la ca thédrale avec M. de Pilles el les éche·
\'ios précédés de la ba1l de dec viollons ,des trumpettes ct
lam bours.
Le soir, ~t la nuit close , un f~lll de joie est brùlé su r la place
1
( Ut Stlpni" p. 839 .
s" pro , p. 831.)
Arrivée d e M . le pr é,id e Dt d e Bouc.
R etour d e M. d e Rouill é.
'
..
Le 4. avril 1673) 1\1 . de Rouillé, inlt.: nd anl de juslice en Pro~
vence, relourne ;\ Marseill c ( I); M. de Pilles clics éche vin s von l
le recevoir Il la porlc cie la vi lle oü 1't"lssessc lIr le harangue.
( 1) \ ' f)!'I'II(' J' rl·scnt I·QI. , J':tIC
22i .
Le 7 aoùl 1673, le présiden t de Bouc arri "e à Marsei lle i les
ùcbe\'io:i lui rend ent visite el foot por ter à so n holel le présellt
municipal composé de
6 boîtes de con fitures asso rti es ,
6 bout eilles de "in rou ge,
el 3 donzaines de fl ambeaux de lab le.
( Uls u/II'à, p. 837 . )
,
,
..
"
�-
-
,•
23 \ -
~3 0 -
Arrivée de M. d e Ra g u ssc .
..
,
.rrivée d e M . le pr ési d e nt d e Ragu5Sc.
Le 29 aoùt 1673, M. de Ha gussc, président au parl ement de
Provence. arri\'c ~', l\Iarsc ili ci les échev ins vont le voir et font
porLer chez lu i le présenl mun ic ipal ordinaire co mp osé de
6 boites de èon fi lu re ,
G bou teilles de vin ,
et 3 douzai nes de flamb eaux de table.
([I I sUP"", p. 837.)
Le 5 janvier 167i. , M. de Ib gussc alTi ve à Ma l'seille j il lui est
adressé le prése nt municip<ll ol'din<lÎl'e de
fi boites de confiture,
fi bouleilles de yin,
1 3 douzain es de nambea ux de l<lble.
c
( 1.: ' slIp r"' , p. 8<i.2.)
.,.,
•
·
"
·,
..
R etour du comt c de Grigna n .
A rri vée des consuls d e T oulo ll .
Le 30 aoùL 1673, les co nsu ls de Toulon ôrriveot à Marseille ;
les éche \' illS vont les voir cl fon t porlel' chez eux le présent
municipal composé cie
6 boî tes de confi tuJ'e,
6 bouteilles de vin ,
et 6 longs flamb eaux ,je 1. li vres l' Uli.
(U I SliP"". p, 842.)
Retour d<! l'évê que de Marseille .
Le ~ décembre 16i3, l'é\'èqllC de Marseille relOlll'l Je cn celle
ville i les échev ins vont lui rend re visi le ct ronl porter à l'é\'èché le présent muni cipa l composé de
6 boîtes de confiture,
6 bouteilles de v ill rouge}
el3 douzJines de nambeaux ci o table.
( Ut suprù , p. 8~'l.)
Le 22 janvier 1674, Monseigneur le com te de G'rignan, retourn3nl de la cOllr, arrive à i\larseille (1); les échevins font porl er
. ....•
chez lui le présent muni ci pal co mposé de
12 bolles de confllure,
12 bouteilles de vin ,
ct fi douzaines de flambea ux de lable.
(VI SUI"''', p. 842, )
Arrivée du cOUlte d e L esoot.
Le 2 ~ janvi er '1 67~ , le comfe de Lescot, lieutenan t du Toi à. la
tilfldelfe(2}, vcnant de la CaUf, arrive à Marseille; les échcyio s
"Dot le \'oir, puis adressent chez lui le prése nt municipal
composé de
6 boites de confiture,
H bouteilles de vin ,
cl , dOllzai nes de narubeaux de table.
( VI su",.à, p. 8\~. )
(1 ) Vlf)C! l~ l)r~S611 1 vol. , Il . 1 vs, 2 1S. 22:l
cl 2H.
\2) l'rol,,ühl{'mc nl III cilollcllc lie Sai n l-Nicolas.
.~
,,
·.
"
�-
-- '232 -
233 -
, de c"lte
vi lle à Marseille ; les échev ins lui rend en t visila
IIrn\'e
..,
el
A r ri"ée de M. de Rej!ulSe.
.'
ron t porter à son logement le prése nt municipal composé de
6 boiLes de co nfiture,
6 bouteilles de , rin ,
et 3 douzaines de tl aInbe:,Illx de table.
( Ut ' Ul'Tà, p .843.)
,,
Le 5 février ·1674 , i\1. tl e Hagusso, président au parlemen t do.
'.
'.
Provence, arrive fi ~J arsei lle j les échev in s lu i re nd e nt visile et
font porter à so n logeme nt le présen t mu n icipal composé de
6 boîtes de confi ture,
"
fi
"
Arrivée de 1\01. de Gl ignnn .
bouteill es de vin ,
et 3 douza.in es de flambeaux de table .
( Ue supra , p. 813.)
1
r
Arrivée d e M . d e Viooun e .
Le 5 mai ~674. J MouseigneltT le comle de Grig1lQ11, venant (le la
tour , arri\1eà Marseille (1); M. de Pilles, les éche"insct l'assesseur
vont ,'attelldre à la porle Royale, où, arrivé, l'assesseur Jean
dcCholDel (2 ) le harangue, pendant la décharge d e 150 boites,
donl50 SIn- la Place de la porle /loyale, 50 au-devant de la porte.
vis-à-vis It: jW'di1l du sieur Afalaval, et 50 dans le petit Jeu de
"
.,
MaiI(3).
Il
Le 23 révri er 46i\) iJlonseign cur de P'inowlC, géniral des ga.
lèt'cs. venant de la cour pour C011mwnder Ifs t'aissea ux et galères
1
, 1,
à la présente campagne, arrive à Marse ille: les échevins vonl
lui rend re v isite e t root porter à la galère qu ' il mo n te le présent
mun icipal composé ci e
~2
boîtes de confilure,
bou teilles d e vin ,
et 6 douzaines de nambeaux de la ble.
~2
( Ct
Il) Vo)'u III pr~se lll \'ol. , pa ges 1!l8, 2 18, 222, 224 e l 23 [ ,
(2) VO)'Pl le!)e \,Q I., p , 17.
(3) Le p~til JCll de Ma il , situé s ur l'e ml' Iocemen t d o l' il o d e la rlll:: de la cancbiir~ co lr clapla c~S/J.i l)'-ÛJlli s ct I II t'lIe Sainl-Ff'1"'col, n rrh' ll lt para llë lClll ll nl
il la rM dl:: la catl1lt&iëre, juSqll' llU Pavillon-r u/&eUc, ncqu is [\:.\1' ln \' ill e d o
.tfonstignclJr /'ét;csqlled~ Sa int-Omet' pou l' l'ou\' e r l u l'e d e l a n/I:: Saint-Ferriol, (',;~
fulée CfI 170 1 JlIlI' le sieur N dcMol' ll iperl, maftl'~ moron, il qui les ichC1; illsJeo ll
Cmlllalit CI Pierre Jo urdun, r incent Martin e t Pierre Sioolltl (A.\ \' en d ent , à ('e l
t Ort,J e 10 aoùl 170 1 (0), nu tai r e ~ I ft llelllUtr i n, sec rel a ire ,le Ja (,u lllm una ull\{c),
supra, p. 8.13.)
r. ) VO!'U le â e \'01. l' . Hl .
Il ) Ar chives de la \'i lll', !I c ,li \' . ; Trarall;r IJUbUes , m a rqu e K Il, l U se ri e, d05 sier 64 :) .
Arrivée. de M. DarDoul.
"
.
Le '2 7 mai, M . DarI/oui pi'rc, inll'ndant des vaissea ux à TOll lon)
..
(c) Rl alllell ra it des r eS is ll'es lIlunici pauJ , no us nOliS 1<0 mlllC ass urh q u c la
Ih!e des ucrilaires dl:: /a CORWUHlOllti , ins~ r ile dans le 2- \' 01. . p. 2 3~\ rt SUÎ\'.,
o'fst pu nempte de reproche; oi ns i, llllgo 230, no us \'oy on s q ue 10 no lll ire serr~t.l rede la \' ille. é lu ell 1700 pour l'lll\ néo 1 700- 1i 0 1, es t Malll<'l , l a ndis qn c
l'acte du 1G aotH 170 l , ci-d essus cité , c t le vo l um e d(' s d NilJét'a lions du co nse il
munielral pour l~ mÔlll e a nn ée, es t s ig né I_oliis 1Jt'::,olldiJl, If!c rüaire de ladite
communault. No us rec l i Oe rou s ('('Ile liste , en (1 na l ) Sti ll 1 Irs l'('giS! rcs drs d(>1i\lêrnli081 du conseil lit' 1(\ en mmu ne •
'
.,
.
'
"
�-
.,
234 -
-
Dans la soirée) les échevins rout porter chez le. co mte le présent
municipal com posé de
I ~ boUcs de co nfitu re,
1'2 bouteilles de vin ,
235 -
"
Se rvice funèb re pour M, Nioola, Arnoul.
et G dou za ines de Oambeaux de Labie .
1Ut s"l,rà , p. 84 1. )
AHillée de M . de Marin .
Le 22 juillet ,167.\ , Monseign eur de lflaril1 , premieq n'csident
au parlement, arri ve;\ Marseille sur les douce fleures alJrès midy;
les ecbevios qui oc J'a llend aient que vers six heures, ne peuvent
se lr::msporter 'tors la lJor t e de la vill e pour le recevoir ; ils le
joign ent cepe'l dan t (l ia lJiace Neu(ve où M. de Gllom el, assesseur l~ ),
le Itarang1tc.
1
Le20 octobre 'I67,}) un service 'I1w,'tuai re auqu el assistenl le {U s
AnlOul J intendant (les galeres de Mat'seille l et ses (t ères, couuerfs
d ' UII gran d deun, J jJl. de P'illes, gouu crn cuJ' viguie r , les eschev11l s
eli chapero" , M. de Rouillé, intendant de ju stice, les cOlnmandants tic la citadelle ( , ) et du (m't Sai nt-Jea n, les capit aines de
quartiers, quelques bourgeois de la ville et les capitaines des ga lItres pureilllCment , outre quantil e de noblesse et gens de condition dt la ville ) esL célé-bré dans réylise des Carmes déc lwussês (2,
pour le repos de l'âme de Nicola s Arnoul , inrtn dan' de la
marine à- Toulon .- au milieu de la messe dile l)ar M . de Porrade 1
Qum611ier de Saint·l'ictor , un rel Îgieux ca rm e mon le en chaire et
(ait/olummyue (IHicbre.
.'
(
Le prése nt municipal envoyé chez M. de Chomel se composa it de
12 boîte3 de co nfitu re}
12 bout eill es de vin ,
e~ 6 dou zai ocs de flamb eaux de table.
( Ut s"p,·à., p.34 1.)
( 1) \ ' u)cz leb· \' ol., I). 17.
IllU ~ enllonl 150 livres paya~les le 20 sept embre ti c hl mOrne a nn .le, l es débrilpro·
t'Cnant de la dem oli/ion du !lus/iment a ppde le I Jauillo ll et Yiuier ... scituu proch(
1·'!JUse du eout'cnt des rcvircnds pires Conlles lA) .
(.-\) "oyez le 5- \'01. , l' . 1!l7 e l sllÎ\'.
La rue de la l:anllebière cum mun iqu e (lu grand COllrs cl tlu COUrl Saint-LQllÏ' au
quai dupart; la Illaco SOi lll·l.o u is, du grand Collrs c l tle la rue de la Call1ublère
à la Tue da IlollltJ; e l la ,.,11: Soitlt - J'ern!ol do la 1'11/: de la Cam.cbicre à la p/au
saint-Ferriol ou :.'élc\ lu i l'tg/ue de Suint- Fer/'cot (A), d i!- molio tians la tourme nte r cvolu tionlloi r r, cn 1703.
I.a rue dl' Pavillo)l, s lhu'c dc r nèrc et po roll i! lc mo n t à liJ loue de la Canllcbiirt,
ti re so n nom uu piJ\' ilIo n ue " a ille il c s ur les terra ins dUIIUd unc piJrlic, fe Ue
cotre la l'Ile Saint-Ferriol Cl 13 IJlacelle lu I ltlj mbliqlle, a étc ouverle.
,,) \'0)'1'1: le 5~ \'01. , p, 30,
'"
•
Arrivé e du oheva li e r de Colbe rt.
Le ~ 0 novembre 1671. ) Le clteN,liei' de Colbert, {ils de M. Colbert , mal'qu-is de Seign elai, minislre des fi nan ces, venant de la
cour et s'en alla li t (,Malt/w , arrive à l\larseillcj les échevins lui
reodent visile et foul porter à so n hèncl le présent municipal
composé de
J2 boîtes de confiture,
12 bouleilles de ,'in,
el 6 douza ines de fl ambeaux de table.
r Ut supl'à , p. 8 1, 5. )
(1) l.1l Cit3t1I!IlC StlLllt·l\ icola:..
(2) \'Orl'1Ieo'V(l t, , 1' 3g, 10 7,
,,
"
"
•
"
�-
237-
..
1
A
..
"
.'
-
236 -
l\la.riage de M. de Pille. tils
Dans les premi ers jours du mois de mars '1675 , M. de Pilles
gou vero eur \Tiguier de Marseille, ayant iorormé les échevins dan ~
UDe vis ite fa ite ex près il l' Hôtel- de- Vill e , qu 'il mariait So n fils
M. de C()stechaude. gouvel'llcurdcs fs les et du clws leau (l'If, at'et
mademoiselle des Pennes, niepre de monseig11e!lT l'Evesque de
Marseille, la co mmunauté ach ète. silivant le cOfl tra l du :1 1 mo rs
~ 675 et moyennant 942 livres, tin grand bassin , un Eygllier el
quatre c/l o,nde/jeTs d'arg ellt à flambeau$ aux armes de la ville
pesa nt en t Ol.l 1 28 marcs 3 Otlces, dont cll e fait présent à 1\1. d~
Pilles fil s.
( V I suprà, p. 8~5. )
"
Visite à M d e Roux.
\1
Le ~ 2 mars '1675, à l'occasion de SOIl insL<J lIùtioo , en l'olTiet
du lieuttna,nt génttal en l'a mirautc de Marseillc, les échev ins
('0 chapero n, rende nt visite à M. de Roux 1 sieur de Bonneval.
( VI sUl'rà 1 p. 8\5. )
.,
de leur arrivée. les échevins avaient (aiet mellre sous les af'lll ei
ItS quatre compagnies de cartiers qui ont (aic t ga rde à r~ uesché où
III die/edame a layé pene/an f Irais j ou rs ct apl'ès elle est partie ( le
2~ du même mois), cl del(.,r 'Iel/fes après-mid.y IJour aller co uclter
li Oriol, et le lendemain à la Sainte-Baume ct v enir co ucher à
Saint- Maximin et de fà à Aix, et ellS lt ite aller à r aris.
La duchesse descendit lle la galCrc SUl' laquelle ellc étoit
partHl bea!1pOI/.t.leuis que la. t'We lui auoit (aict prf par er allec de
beauX Wpis; arr'ivée sur le quay au bruit du Ca1l 011 de la citadelle , des flo/ères ancrées da os le port eL de t1'Uis cenIs boittes ,
cJ1ù CS ~ reçue par les escheui1is Des l'aunes, Jullien et Blanc, en
abse/le e de M. SiClI1'd ( ,1 ), et par M. Jean Chomet (aisan t les
{onctions d'assesseur, a ftcndu /e voyaye en cow' de M. Cordier (2) ;
les l'chcvios en rnbbe'J'ouge et en clwperon 1 elle sieur C /tomel sons
r/wperoll , pren nen t cha cun un boston du daix bleux qu 'ils
prist'I,lent à la dicte princesse et l'accompagnen t ainsi ju sques
ail deuan t la porte de la basse .wlle d e 1'1Iostel ·de-J'ille où
tin bel'u ell{itra le ( Amphithéàlrc. - Eslrad e. ) , [ja rlly de (01·t
bdles et ric hes tapisseries avait ét6 dressé j la princesse
s'tS /lHl t assise à m ie {orf belle chc;c rie damas bleu x garnù J e
{rallyes d'or sous U/l. beau daix de damas 1'o IJy e cramoisy , le siell r
Cham el la Il arallgue au 1lOm de la ville .. la harangue finie, la
princesse remercie 'messieurs les esclJedns lle l' ho nneur qu'on lui
(aiet il SCl 1'Cception ) et après monte en carosse pour sc rend1'C à
l'Et/esc/Hi où le prése nt muni ci pal , un (01·t beau p,.';scnt , co mposé de
GdO!l;ailles de boittes de confitu1'c,
12 clou;aÎllcs de {lambeaux de table, garnis de rI/bans blancs et
et
.'
:'
J
.'
.....
"
•
•
b leu~,
l'H4 boul eilles rie vin. est adressé.
A rrivée d e g a lè res du grand duc d e Toscane.
La princesse fai t bailler pOU1' es tra ine. aux talels de ville Irois
louisd'ol' 1 ainsi qu'aux seryenls de cartiers pareille somme de
Irais louis cror pOlU'lc bouqu et qu'ils lui avoien t presenté,
..
"
( V I sup"" . p. 8,6 el s uiva nles.)
....
.
Le mercredi 49ju in ,jG75, il deux heurts du soir , trois yalères
du grand d.uc de l 'osellnc, Sll1' l'unc desquclles cstoit madame la
dl/ chessc de To scan ne1 arrivent dans le port de Marseille. Pré\'CDU5
"
U) \'oret Icr:.- ro\., p. Ii .
''.!) VI suprti,
..
..
�-
238 -
-
,•
239 -
...
.
"
"
Arriv ée du Comte d e Grign a n .
"
"
l,
.,
Arrivée de M . d e Rogu!HIc.
Le 6 sept embre 1675 , monseigne ur de Hagusse arri ve il M ar ~
seille et Vlt logcl' che: M. des Tourres) eel/ Dll itl (1). Le co rps municipal lui r end visile eL l/l.i a d 1'C$SC le lJl'ésent mun icipa l ordùwi.
,'C de
6 boites de con fitur e 1
6 bout eill es de Yin,
ct 3 douzaines de flambea ux de table.
e (lt supre), p, S47, )
r ,
"
commandanl
Le 1'2 aV!'J'11676 mo"seig1JeUr le,comte de. Gri!]1I011,
'
ovence
(,
1
)
arriv
e
a
?!Iarscillepour
(ère
embarquer
,
Pr
I)O UT l e TOy e1
1
. "
les froupes,",'[ a' esté pareillement
. ct .r.ompll1n enle l>ar
' .meSSleurs
/;)
les {ücll eui1is 'fui l.ui ont enuoye le present ex traordUl alre. (... )
( Ut sUl'rà, p. S4S. )
.'
"
Arrivée d e M. de Mario .
Arrivée du marquIs d 'Opp èd e.
, 1
Le 11 avril 1673 le marquis d'Oppède , president au Parlement
de Provence, a rrive à Marseill e pO t/1' s'embarquer slJr les !Jalhes
cL se rondre à Messin e où' le R oy lui a donné comm.ission pour y
exercer l'intendance de la ju slice.
Les échevins dans la visile qu'Us lui reodent po ur le complimenler au sujet de ce Ue commission, lui recommandent les
iO lérêls de Ja ,'illc pOUl' la dcbte qui est duc pal' les Messinois.
Le présent municipal fait a u nlill'quis d'Oppéde se composait
Le mèmejollr , ~ 2 avri l ~G7G, mOll Sc igll ell?' de Marin , prende:
president au 1Jar /ement de Provence 1 arrive it llfarseille 1JOU?' vo':parlir les galères et voir embarqu er SOli beau-frère le tnm'quts
(l'Oppede, Les échevins lui rend ent visile et font por ter chez
lui Ic présc nt municipal ordinai re,
( Ut supre), p, S4S. )
{JI \'O )'CIle prl!scot l'olu m(:, IJa lles ID8 , 2 18.22 2 ,2 2>\, 2 3 1 Cl 23:.1,
,
{!lJ Le dl!laii d u p r i sen t ext rao r din a ire Ile sc Irol1l e pa s indi l!u (: da ns les r e ~ l s~
Irude la eollediôn, el c'es t la s(:\Ile roi s qu' il est 11 1\ ~s tî o n d'un (lr~se nt a Ul s.
d&is né. Nous estimons que le p risellt I!xt rao l'd illllirc es t le Vr(:sent douhl e ,
de
~2
~2
boites de confi ture ,
bouteilles de vin ,
e l G douzain es de flambeaux de taille.
( UI suprà, p , S4S , )
(1) Lisez : a ncien ê dI C\' iu .
JO('IIUej d' Erg uCS ier , sieur .Ies Tou l'res a re mpli les fonc tions d'êche\'in du
f tt no\'('mhre ' 6 73ft tin o(: loJ,rc J Gill. l'oye; /,. !l e \'01. " . 17
J!lboltes de eon6 tu r{' ,
12 boulciUes de vin
~ 16 douzoines de Da n.b ca u! de tallie.
I.e prism t ord inal.'!: ou presen t simp l e so form a it ,l"
G Iiolles de (:ouHture ,
Il boulclltes de \' I U 1
et 3 douzaInes de Oambcau x de t a blt: ,
'.
, ,,
,
,1.
,
..
�-
-
240 -
241 -
Motlleig1l6Ur Colbert, secrétaire d'étal, venan t de la cour, arrive à
Marseille tottt de nuit avec la pluye, ce qtt.y a détourné les préparaafs que Milf. les 'c/lelJins atoyent ordonné pour le recevoir à la
Arrivée de d eulE rég ime nts .
te même jO\lr encore , sur le soi r, fe n 'giment de dragon3,
commandé /Jar ilr. D«ullissOtl, el le 1'égimcnt du t}lllrC3c!lal d~
C llOmber' , arriv ent en ceste dUe et sont logés, en paYfl1J/.,fn
diverS6t IlOlellel'ies pô\r les so ins des échevins. M. La nfant , COIl1mi ssa irc général des guerres on Prov e nce, est chargé par le
co mte de G ri goan €le pa,yc1' la despcnce occasionn ee par le pas.
~ge de ces régiments e mbal'qués le Ic nden13io.
( Ut sup,.à , p. 8,8. )
parle de la vilfe.
, .
. .
Le lendemain le co rps mUnl Clpa', en chapero ll , Slll") de
( Itanfité à'hol111es(cS gens . vonllui rendre visi te ch('z ),1. Drodar t,
/nlcndôllL des galères, où il a\'oiL pris logement, el où M. Lion,
assesse ltr (1), le /w1ïJngu e t1'ès-bien , Le présenL rail au nom de la
,'iIIe à M. de Scigoelai se composoiL de
~2 boÎles de c)nllture sècbe,
42 bouteilles de vin rou ge,
et 6 douzaines de flambeaux de tab le.
( Ut suprà, p. 852.)
"
.,
'n
,
.
..', '
Funëra i lles de Ga spard Sicard,
8D<lieo
premier éohevin .
"
Retour de M
Le 29 sep lembre 4616 a lieu, avec les 1101!/lcurs a cco ll/um t~
l'enterreme nt de M . Sàcard, w cmier échevin (1).
1
L'ordre de celle céle ,nonie es t à peu pt'ès le mes me qu e cel ui
de la cérémonie rait e à l'e'lt errement du siellT Daméric (2).
(UI surrà, p. 851.)
\1
A. .... i vée de
M . de Seignelo. i.
Le 11 octobre 1676, Monseign,ur d t S énella.y (3),
;
de Pille • .
Le 'juin 4677, lU. de Pilles, gouverneur-viguier de Marseille ,
ret:enanl du Comtat Venaissin où il éloit allé {a.ire un voya.ge aprÊs
avoi-r PI'i.I' COtlgP de 1f1 Al. les éc hevins à l'Ilôlel-de- Ville, arrive à
Marseille. Le corps municipal , en chaperon, suivi de beaucoup de
momie, va lui rendre visite.
( Ut sup,.à, p. 853.)
fil. de
R e lour de
Le scr iLe a ic i fa it e rre ur, il fa ut l ire allcien premier iclt.t'Vin. Elu Je ~8
'Oclolll'c 1074, GaslHl rd Sicarll elcrça 1 '~c b n in 3gc jusqu'a u J.' no r cmbre de
ran o ~e su i\'3n te, - \'orez le r,- \'01. , JI, 17 .
(2 ) Claude E m ~ric. \'orez le pr~scn t \ '01. , )1. 209.
(3) Jean-Sa llUste COl br rt, marquis lIc Se ignolai et Ols a in 6 d o gran,l Colbert,
n e Il l'a ris en l Oti l , ma rell a s or les tr3ces lie son 11ère, fut mlnis lrc cl secré ta ire
d ·tl3t, acheva d'étel'er la lL13rine e l le co mmcl'ce (l ll Illu s hallt d eg l'~ de splendeur, pro l6gC3 l es arts e l It's srieu('cs r i mo ur ut \r 3 non mhr r 1000 il 39 ans
'5ed]rm e nt.
l'é~êque
d e M a r !eille .
( 1)
Le 6 décembre 4677, M. I.'évesque cie ceste ville (2). venant de la
!Il Fn nçois Lron .- Voyez l e 0- 1' 01. , p. 17,
(2) TouS5aln t de Forb in de Janson . _ Vo yel l e f>'
VI.
\'QI. .
p . 1 &\L
16
~.
,
..
•
•
.
,
�-
-
242 -
,eOUT et de retour de son am bassade en p ulaglle Dl' il a demeure
environ quatre amltes, ar ri ve à Marseill e vcrs les quatre heu;cs
du soir; les échev in s, c n chaperon , vonl le recevoir à la porlo
Royale où l'assesseu r le harangue au nom de la co mmun e, pendaet que les boUes préparées sur le Com's tiroient aulant que la
pluye pou1Joit le permoUt'c.
Le présent muni cipal port é te soir chez l'évêque par le tréso_
rier de la vill e se co mposait de
12 boites de confi ture,
~ 2 bouteilles de vi n .
243 -
Jlleo l~ et de là l'accompagnent avec Mouseigneur l'évelque,lequel
Illy u t allé a.u-devant ~vec s.on carro~se, et ~J. de Pilles, go uver,'ouier de Marset lle, J"sques a sa 'l'nalson cite; ilf. de blonneur- V 0
~..
"
.
.
Le lend emain les echcvlOs, en draperon , vont VOlT ct abondant
lesietlr c01l1te de Griyl1a n à Sa-li leve r et l'a ccompagll ellt ala sainte
'"
mme,
Il n'est point (ait d'entrée ny de présen t au com le, à cauze que
cela avait este (ait despuis l)eu a.ll. Teta UT de son voyage de la cour
( Ut s"prit, p . 85 •. )
et 6 douzai nes de flambe:H1x de t.able.
"
,
•
( Ut S" "l"ri, p.853.)
Arrivée du maréohal d e la Feuillade.
A.rrivee du geoha l d e' Capucio"
,l ,
Le 48 aoù,t ,1677, le R . P . gélzhal drs capucins arri ve à Milrseille i il es t v,sitipar JtlM. les échevins, rn chaperon, qui, à ('occasion de sa ve nue) aumos-n ent le CQ U1JC1It des Capucins de celte
ville de la somm e de 30 livres, ai nsi qu 'il en co ns te par un mandat
de pareil chiffre .1111' le IrésQ1'ier de.. deniers commun$, en dale du
~ 9 du même mois,
( Ut suprà, p. 853. )
Arrivée du comte de Gri g n An,
Le 27 décem bre 1617, le comte cle Grignan , lie utenant-général,
co m~nd~nt pour le TO y en ceste province. ar ri ve à Marseille (I);
les echevlns vont le rece voir à la porle R oy~le où il est com{I l Voyer 1(\ p rê"l'nt "01. , 1' . I OR , 21~, 222, '224, n r, ~3:1. ri 2ao.
.."
Le ~ 9 janvier 4618 , le 1llaréd/Ul de la Feu.illade, Ilo,ume par
S, M. pour vice-roi en Sicile, ar riv e de TOlli on à Marseille sur
les trois ou quatre heures alJrès midy , c'est-il-dire a vaD L l'heure
annoncée, et va descendre clIC; M. de Br odm'd, intendant des galères, après s'è tre fail d'abord pm'ter en chaise S U?' le Port et à la
maison de M, de Pilles et de là à l'évescllé où M. de Pilles et les
tcllevins, en clwperon, suivis d'un 9,'and nombre d' Iwb"it an ls, le
renconlrent.
Le présent muni cipal fait au maréchal de la Feuillade se co mposait de
1 qUÎlItine de rossolis,
6 bouteilles de "in muscat,
6 bouteilles de vin ro u ~e ,
42 boUes de confiture,
et 6 douzaines de petits flambeaux de lable.
Le maréchal quilte Marseille pour retourner ;l Toulon le lendemain 20 janvier ,
(Ut S"pra., p. 85.\ .)
,,
..
'
�-
-
M4 -
245 -
' bel,jos, eDchaperoll, vont lui rendre visi te e t ront porte r chez
~:i Je prMe nt municipal, composé ainsi q u'il suit :
"
V i, ite a u li e utt'o a ot .gê Dc r a l de Qu ey ron .
6 bou teilles de ,' in r ouge ,
6 J)oiles de confit ure,
et 3 douza ines de flambea ux de table.
, , .,
( Ut sup ra, p. 857.)
Le 22 janvier H78, à l'occasion de 53 nomin ati on au COfUmand emenl du ro rt Saint-Jea n à la 1>{ace de (eu M. de C/w.ncourt
les échevins, cn cha peron) se r end ent au rort pour c01nplimen t~
M . de Queyron, à qui ils ad r essent le lendemain le présent municipal compo3é ainsi qu'i l suit:
12 bouteill es de vio,
A.rrivée d e M, d e Pruly .
.
12 boites de co nOturc ,
eL 6 douzaines de flambeaux de table.
( Ut suprà, p. 856. )
.A. .... i"ép
d e l 'évêq ue d e Frej u • .
•••
"
Le ~ 9 mars ~ 678, M. de Pr u/y 1 lieulenan t-géné-ral des vaissea ll ~
du TOY, arri'ie à Marseille ; les éc hev ins vo nt lui rendre visile et
...., '
root parler chez lui le présen t mun icipal ord inai re co mposé de
6 bouteilles de vio rouge,
6 boltes de confiture,
et 3 douzaines de flambea ux de Labie .
• (U t suprà, p. 857.)
Le 31janvier ~ 678, l'évêqu e de Fréjus arrive à Marseill E" les
éche"Îos J en chaperon, vonl lui rendre vis ite et font po rter ~hez
lui le présent muni cipal, composé ainsi qu1il suit. :
6 bout eiUes de vin rouge,
6 boî tes d e confi ture ,
el3 dou zain es de flambeaux de tabl e.
Arrivée du marqui s d 'Opped e.
(Ut suprà, p. 857.)
Arri vée de l 'é''~qu e d e V e n ce.
Le H ren ier 1678, l'évèqu e de Vence arri ve â Marse ill e: le!!
Le . 5 av ril 1678 , M.le marq uis d' Oppède arri ve à Marseille i
les échev ins vont lui rendre visi te et ront porter chez lui le pré~e n t mun icipal composé de
12 bouteilles de vin,
U boites de co nfi tu re,
6 douzaines flambeaux de table.
( Ut suprà, p. 857.)
..
�-
-
2~6 -
247-
Arri "ëe de M . d e la Bounllrd ié re .
Auivéc d e l'évêqu e d ' AI ai •.
.,.
Le2U av ril 4Gï 8, M. d ~ la Roussa rdiè re , che f d 'escadre, arrive
à Marsei ll e ; lc!- éche vin s vo nt tu i rendre vi site e t foo l porler
chez lui le prése nt muni cipal o rd;n a ir ~ cum posé de
6 boîtes de confi ture,
li bouleilles de vin,
'"
Lo .\5 juin 1678 , M. de Valbe ll e, ovêque d 'Alai s, arriveà Marseille j les échevi ns von t lui rendre visile et font porler chez lui
le présent muni cipal ordinair e composé d e
el 6 douzain es de fl ambea ux d e (.a bl e.
(Ut s"prà . p. 8il7. )
••
fi bou leilles de vin ,
fi bo\t es de confiture,
cl 3 dou zai nes n(\ mbeau ~ d e table.
( Ut suprà. p. 858. )
.'
Arri" ée du prooureurs du p a y! .
6 boul e ill ~s de vin rou ge,
6 boit es de co ofitu re,
el 6 do uza ines d e nambe:lux d e table .
(Ut suprà, p. 857.)
A. r rivée du comte de Grignan .
Le 24 ma~~ 67~ ~ l ~corn le de Grigna n arrive d'Aix à Marseill e (t );
~' p~rce qu fl n etott pas allê à Aix depuis son. r etour de fa CO Uf,
tllut a estt (ai t e,urée .. à cet elfe t les ecli evins e n chaperon llO/I f
l'attendre à la porle Ro ya {e, StnVlS
.. d
" urs Ilab l.lans p OUf
' fe
e pl II ste
co~t~ljmen~l' et où ils (ro uvent Monseigneur r évesqu e et M. le
prt'Sldenl d O,)pède.
( Ut sup rà, p .858.)
prp~e nt
vol. , p. H18, 2 18, 222 , 224, 23 1, 2:13 , 23!)
,
'.)
Procen io n pour obteni r qu' il pleuve .
Le ;;, mai 1618 , les procure u rs du pays ar ri ve nt à Marseill e '
les échev in s yonl lc ur r endre visile CL fonl porte r chez eux I~
présent mun icipa l ord in aire co mposé d e
(Il "orez le
"
eI2~~.
Le 7 août 1678 , u ne l>rocession gcnërale est {(tile paT MM. da
Sain/-Victor, à la prière de A/M . les ec ltevil1s . 1)O ur demander à
Dieu de la lJ luie. Lap roces.~io/l , nt'! l'imag e de la très-sain.te Vi erge
est lJorlCe et à laquell e assislent jf.lt.les écltevins avec un grand
cOricours delJeuple, partd e l'abbay e ('I) s udes cinq heures du soit,
descend en ville, moyennant la per mission d~ M. le vicaire général , et vient passel" a '~ Cours et de là aux Accoules où. MM. du
Chapitre avoyent tout pre pm'é lJour donner la binéd'iC lion, à la
pritre au ssi de b1 M. les éc1wvins ; de l'église des Accoules, la
procession rentre à }' Abbaye en passant dans la r ue de M. de la
Ueinarde (2) eL le quay du Port-Neuf où la bCtlédiction est encore
do/mÎe , AI) ;\IAJOR E M GLORIAIU DEI.
(Ut s"prà, p . 858. )
(1 ) " oyez le a- \' 01 ., p. xv, M! , 16 3, 40D c t Mf!.
(2) La rll ~ de la Reynarde 0 1) M. •Ie 10 n O}"lHlrdc, dont ell e tire le n o m , avait
UDf maI so n . _ 1.0 rl/ e rio le Re!/lWfd e co mmun iqu e 110 l n IJ/ace des Auo!uli M ' è la
rue de la !.ogt.
."
.'
..
�-
-
248 -
2~9-
les éche\'Îns leur re ndent "isite e t rnot porter chez eux le pré-
, ,
A.rrivée d e. COluuh de Toulon .
"
sent municipal ordioaire composé de
6 boites co nfitu re,
6 bouteil les de vio ,
et 3 douzaines de flambea ux de table.
(Ut supTà , p. 863.)
"
l
,
"
Le 9 aoù ll 67S, les co nsul s de Toulon arrivent à Marseille;
les éc hev in s leur ren dent vi site et le ur adresse nt le présent
muni cipal ordinaire cv mposé de
,
.Arri vée de M . de VinouDe .
6 boute illes de vin,
.,
6 boîles co nfiture,
e t 3 douza in es de Oambea ux de table.
( Ut suprà, p . 858.)
Arrivée du grand trésorier de Pologn e.
Le 29 août 1678, le f) rund lrésor ier de Polo~n e ar rive à Marseille i les échevins, en chaperon, el bien acco;lpag nés lui ren-
den t visile et lu i adresse nt le !lrruent mllni cipal compo~é de
12 boute ill es de vÎn,
12 boi tes de confilure.
el 6 douzain es de flambea ux de table .
Le lend emain , 30 août, les échevins "onl encore le saluer a
la cons ideration de .11. l'évesqu. e.
Le 30 avril .1679, MO'lSeig'1leUT le maréchal de Vinou'1I e. gi néra l
des galères de France, venant de la cou r, a rri\'c ve rs les dix heures du soir à ~I arseille. M. de Pilles elles échevins le reçoivent
à la port e Royale, où l'assesseu r de la commu na uté le ha ra ngue
pendant que trois cen is boîtes prê'Jarées tou t le lon9 du Co urs et
de fa Canebiêre, so nt lirées.A près les cérémonies de sa réception ,
M.de Vin oune se rend en ell ai;;e, li. cause de son incom1Uodit,é. li. sa
mais(l1I, elle; hl . de Rrodard intendant des galères.
Le lendemain , 1e r mai , M. de Pill es e L les éche,' ins vont lui
rendre visile et font port er à sa maison , au -d c\'a nl d ~ laquelle
est PQÛ un11l ay avec ses armeS, la présent mu nicipal co mposé de
t,.'
Une qui nlÏtl c e t 24 bou leilles rossolis ,
~ 2 bouteilles de v in ,
t 2 boîtes de confiture,
6 douzaines de flambea ux de tabl e.
(UI supra , p. . 863)
( Ut suprà, p. 857.)
Arrivee d e M . de Noaille • .
Arrivée d ei prOoureurs du pey • .
Le 5 anil 16i9, les procure urs du pays arriv e nt à Marseill e j
"
Le 4. mai 4679, le ell evalier de Noailles, pot'rvu de la charae de
lleutenant-généra,l des galeres du. TOY, ar riv e à Marseillej les
�-
-
250 -
ecllevins, eu chaperoll , vonL lui readre visite li la maison du
ro y , elle; Madame de /l ome, où ils font porter le prése nt munici_
pal ordinaire co mposé de
6 boites de co nfiture,
6 bouteill es de vin ,
3 douzaines de nambcaux de lable.
( Ut suprà, p. 863. )
251 -
"
Arrivée d e l'awbs51sdeur â Con,tantinople.
l
Le 6 août 1679 , M. de Gui lleragues, nomme pnr le r oy pour
am bassacl6u,' à Constantinople, arrive \'ers les huit he ures du
.
à la< porle Raval
e ou le corps muoi cipal le reçoit; après
sOir
•
:lvoirresponàu avec beaucoup d'lwnll estet e à la harangue de l'assesseu r (-I), M. de Gui lleragues se rend chez M. de Brodard, inteod ant des ga lères, où saD logemen t avoi t été préparé et où le
lendemain, les échev ins, après lui avoi r fait ull e ,'isite en ch::tperon, envoienl le présent muni ci pal composé de
t2 boîtes de coofi Lure ,
~'1: bouteilles de vin ,
ct 6 douzaines de flambeaux de tabl e.
( Ut supr;" p . 86 1, .)
Le même jour, 4. mai '1679, hI . de Mario , premier prés ident au
parlement de Prove nce, arrive à Marseill e. eLcomme i l n'y étoit
pas venu depuü sou retour de la COUT 1 les échevins, Cil chaperon,
vont lui feudre v isite à la maison. de 1ft. de Béna t où il étoit IQgl
et où ils fooL porter Je prése nt muni cipal composé de
,12: boîtes de co nfit ure,
12 bouteill es de vio,
24 douzaines de Oambeaux de Labie.
( Ut su prà, p. 864. )
Départ de M . de Vinouoe.
Le ~ juin jGÎ~ , à l'occasion du départ de M. le maréchal de
Via oun e et desgnl ères co mposa nt sa OOltc, M, de Pilles et les
échevins se reorlent à bord de la galhe capitaine réale, placée
a u-devaotde la chaloe du pori , pour lui so uhaiter bon voyage,
M. de Pilles et les échevins so nt sa lu es en arrivant à bord de la
d alle par trois coups de ca non répélés à leur départ.
( Ut , uprà, p. 86<.)
"
.'
SOli
.Arrivée de M. de I\le rio .
,
• •,
~.
"
,
.'
,
Arrivée du second consu l d'Arle, .
Le8 août 1679, M. Pilier, seco nd consul d'Arles, acco mpa gné
d'un gentilhomme, M. de Beaumon t, urrivcnt à Marseille et
preonent logement à l' hôtel de Malte, où les échevins, en chaperon, \'onl les voir. Su r le soi r, 1\1. Piliel' el M. de Bea umont,
venus à l'Hostel·de- Ville pour ren dre visit e, SOI1' rtgallés par les
~:hevins 1lar \111 soupé le plu s bea u suivant la saison; ils son t
accompagnés ensuite auX flambea ux jusqu'à l' hùtel de Malte.
r Ut ' ''p rà, p . 865 .
"
)1.
r: laurhl Eticnne. -
\'o~· c1.le
5', 1'01 ., p. 18 .
l
.,
..
..
�-
-
252-
253 -
·1 es t tiré trois coups de cano n . Le prése nt municip<t J
qu eII es 1
•
porté le lendemain à la galère patrone se composait de
~2
Visite" M . de Brodard ) intendant de. galère •.
boîtes de confiture,
boutei lles de vin J
et de fi dou za ines de flambea ux.
~2
.,
( Ut , up"" , p. 866.)
Le i 2aoOl 1679, les échevins, après avoir eDvoyé un capit.aiDo
.'
de quartier chez M, de Brodard, intend ant des ga lères, se ren-
,
dent en chaperon chez lui pou r lui fair e le ur compliment de
coadoléance sur la mort de so n père.
( UI suprà, p. 865.)
,
A.rri v ~e du marqui. de Seignelai.
'
,
Auiv ee d e M . de Rouillé , intendant de justioe.
Le 6 septembre '1679, M.de Rouillé, intendan t de justice,
co mmandant en Pro'~ e n ce en abse nce de M. le co mte de Gr ignan,
arrh'e à Marsei lle et va desct:: nd l'c à J'évêché où les échevins, en
chaperon, yoot le voi r. Le lend emain , M. de Rou.illé assiste il
des rnigmes qui ont eté expliquées au collige et q"i lui ont este
Le i6 octobre 1679, le marquis de Seignelai arri ve à Mar seille; les échevins lui rend ent visite et fonL porter chez lui le
présent municipal com posé de
42 boîtes de confiture,
~2 bouteilles de vin ,
e16 douzaines de Oambe,:HI x.
( Ut '"prà, p. 866. )
; ,
,
dédiffS .
( Ut , uprà, p. 865. )
.lnivée d e sept galèt'cs de Malte.
...
"
Le 40 se ptembre 4679, se pt ga lères de Malle arrivent à Mar ~
seille j les échevins se rendent à la gallère patrQnne pou r saluer
le co mmand a nt~' . ••• , portugais, à l'arri vée eLau déparl des ..
A.rrivee d e vingt- huit ga lé res d e Franoe .
Le '28 octobre 1619, vingt-hu it galères du roy, co mmand ées
par le maréchaL de Vinoune, arl'ivent dans le port de Marseille;
les échevins, en chaperon , se reerlent à la galère réale pour le
saluer . Le lendemain , après l'avoir vu à sa ma isofl , le corps
municipal fai t present au. genéra.l de tro is (aucons qui sont r eceU$
(ort agréablement.
( Ut ,"prà, p. 866 .)
.,
..
�-
..
-
:lM -
255 -
Arrivée du g e o t rol d es CapuoiD I.
po.e d e l. premiùre pie rre d e l a n o u vell e égli le d ei Capuoinl .
,
Le 22 décembre ,1679, le R. P. gé nérJ l des cil pucins arl'i\'c à
Marseille; les échevins en chaperon vo nt le saluer au nom de
la ville:lu couvent des capu cins où il était desce ndu (1), apres
avoir été ins truit de 5<.1 visile fl M. de Pill es, gouve rneur "igu ier.
Le le nd e main la mun icipali té accord e 30 livres il li tre
d.'au mosne aux pères capucins au sujet de la despense exlraordi1lO ire à l'arrivée de leur gënéral.
( VI suprà , p . 866.)
Le 3,1 jaovier ,1680 , les échevins assistent en chaperon à la
pose de la prcm'ièrc pierre de la bas tisse ~e t'esgl'ise des capucim ;
ils doooent IJOurcstrencs a.ux massons cmq esc us (1) eL lin manda I decttlt livres pour aumosnc au su.jet de ladite ba,stisse (2).
.
"
..'.
(Vt suprà, p . 866. )
",J
Arrivée d e M. d e Monte n ég r e,
Arrivee des Prooureurs du p&.)"_
Le ,16 janvier '1680, les procureu rs du pays arriven t à Marseille; les écbe,'ios leu r rcode llt visite e t fon t po rl er chez eux
le présellt muni ci pal ordi naire . co mposé de
6 boites de confi tu re,
6 bou teill es rie via ,
el 3 douzain es de flambea ux .
( VI suprà, p . 866.)
..
Le 3 rth' ri er 1G80 , les échevins rend ent \'Îsile en chaperon
àhl, de Monlénégre, lieut enan t-gé néra l , commandant en Languedoc, venu. en ceste :'ille ct ensuite lui en uoyent le présent ordinaire compose de
6 boîtes de co nfiture J
6 bouteilles de vi n J
el3 douzaines de flambea ux,
( VI '" 1"à , p . 866 . )
(1 ) Le couvent des capucin s, d ~ llI oli en t ï03, ~ta it si lu~ s ur l'emplacement dll
marcbé, qui a Ilris son nom, et des moisons qui l'ovoisinent jusques ,'en Il
rue d'Aubagne ( A). La porte d'e nt rée é tail située su r la nu: LollrJue du Ctlpu·
cfns (B).
Heory III mit le couveot du (,9!lUCi ns sous sa sa u\'e-ga r de e t celle do!s consuli
de 'Marseille, eo 1683.
L'église , construite de 1G7 a 11 1G1 l , fut consacrée dans le couran t de celle
dernière année.
VOTez J e~· vol ., p . 194 ,
La rlled'Aubagne comm uni que de la place St-Louis Il la place d' ~/ ubo9ne qui
elle-méme !l Ia place Notre-Dame du ;llonl ,
(B) La r!J-c longll e de Qlp llCitU 3houtl t tic 13 )'ue d'Au/mllllc IlU bOI/ lcrarl dt l'
(A)
(()m m t~Diqu e
( 1) 1& franc~,
{21 Voltl ce que dit rlufn dan s son I/ijto;re de Mal'seille, (1U 1JJlée en 1696,
tome 2,p, 7 1,0.11 sujd de la aicte bastisjc dûmolie en 1793:" Il cst \' l'a i qu e dcp u is
• qaelquu anuées les Capucins ont commc n ~é dl' raira const ru ire une lIou\'clle
• tCll5t, par les c h ar H ~s des personn es a ff ectionn~es 11 l'ordre d e SI. -FrOnçois •
• et spécialemen t du sieur Pierre Saboulin; cll e fut bé n ie par mo nse il neur l'én!• que de Marscllle le 1. ' d'aoU l de l'an 1694, "
Lui~ge de Marseille é tait occu pée n t O!)4 l'~r Ch , Ga s pard·C uilhwme (le \'i nI1mll1edu J,uc dt8 com tcs de MO l'scill e,
..
(10.1% .
~.
"
•
..
�-
-
256 -
..
D ~cê .
.'
d e M . d e Saitlt- J ooqu es.
257 -
nomb re d'habilants , vont rccevoi t' à la por te Hoyo lc, ~vcc M,
tle Pille, qu' ils avoiml advist! , monseigneur Je comte de Gri~na n qui arriVd envi ron les Cùlq I,euru, en compagnie de madame
1(1 femme, leI demoiselles scs fill es et lJ1 ,le ma.r? I; ;S son fils, Après
la /wru lIglle, prononcée par M, )'nssesse ur (t ) le co rps muni ci pal
t1ccom pay'lc jusques li la maiso n d e At, de Montfu r on , M, dc
Grigna n el sa fami lle, qu'ils sn luellL et ou ils font porler 1 le
lendemain, le présent mun icipal, co mpos6 de
t 2 bot'tcs de confiture)
t2 bouteiUes de vin ,
6 dou:nines de fl ombleaux ,
Il est ajouté pou.r les dames :
Une caissclle el deux quintines dc {iguc tlC$ el bOu flilirs d'csstnCtI J ct d'eaux d'orange el mille flctlrs potJIades et poudr e
r réparées par lIl. Ga rnier ,
1
,
Le 5 fév ri er 1680 ) les échevins assi ste nt en chaperon au
servicefuncbre {ai t aux Prescheu/'s pour (cu lU, Anthninc cie SaineJacques , aduocal, proc/le parent de Mhl. Jacques Fra.ncllÏsro li el
Pierre de Saint- Jacq ues 1 prem iers csrhevins ('1) ; les escheuin,
n.'on t voulu rendre cet 1I0nn eur li la mémoi1'c du d e{u nt que par
s on merile po rt ic ulitT et qu'à la consiclération desdi ts sirurt
Franchiscou et de Sain t- Jacq ues, obligés de se troutler a" .erviCt
à ca,use de ll' uf' paren té.
(Ut sup rà, p. 867.)
,
.
"
1
( Ut .' ''prà. p. 867.)
,
M ariage d u D a uphin ,
1
Arr ivée des Co n s uls d e To ul on ,
Le W mars 4680, les écheviD s assistent en c1l aperon à la procession générale faite pOUT demander à Dieu les b énédicli~n, du
ciel sur le mariage de mon$tigneuT le Dauphin auee la prtncl'SIe
dt Bavièr"
( Ut suprà, p. 867.)
Arri vee du comte de Gri g n a. n ,
.,
.,
Le j 6 mars H 4.0, les consuls de Tou lon " J'ri vent à MJl'sei ll t! ,'
Icséchevi ns , en cha peron , vo nt leur rendre visite au logis d,
l' Estrie" (2), où ils on t pris logement et olt ils fo n r por ter le préscn! lIluo icipal, composé de
6 bOÎles con fi ture,
6 bouteilles de vin ,
ct 3 douzaines de nam beaux ,
( Ul ,( lIprà , p. 867,)
Le Il mars 1680 , les échevios en cbape ron, suivis d'uo bon
(1) Jacques FrOMblSCou a rcmpli lu roncHons d e premier écbel'In du premitr
nove mbre I G78 au JO oclobre I G79 et Pierre de Sa int-Jacques du le. M,embre
1679 au ao octobre 1 G80 ,
" OIU le 1:\" '1'01., p , 18.
tl l lloniraceCa ul'CI._ l'o rel le 5 C "01. . p , 18,
1.2) I.e r09I, de l'El"iell ( o.Ie l'É tn c r ) Nl'Ii l s i tu é li 1;1 !"Ut de l' t 'tl'iell du u l l' II\'
prll ip lIom ; rite
('OliunU lli~I "C o.I u
YI.
COW' j
11 ln l' /Ie
d ~1
PtI! 'C
11·"'11101"..
17
~
'
.,
.'
"
•
<
�-
258-
-
259-
Proceuion pour obtenir qu ' il p l eu.~ .
Aot ion. d e grà.oe. pour qu ' il p lcuye .
"
Le 4 avril 1680, e nsuile de la de lUaod e (aile à M, le grand
.
vt.calr. e 9,'" ,'ra'~, en l'abuflcc de M. l'E vesque 1 par Af.lê cltMl in
Fra11c1l'i.scou (~ ) , il est rail un e procession généraUe pour~ demr1n_
der à Dit" de pluye dont la terre a bien besoing . à laquelle le.
rtliqul'S f t la cI,tlsse de Saint - La;a re on' rte pOr l trS par ICI
pén'i ten (s bloncs (2).
M~l. les E$chwj'1S assis tent à la procession avec un grand
con cour! de peuple après en avoir (ait (ère la cr1'êe et mel/Te du
ar~chrr.
( Ut sup';' ,
.
,,
r . 868. )
.',
( Ut suprir , p. 868. )
J.tri •• e de M . de Vauvre, inhndaot de la mArine" Tou lon .
A.utf e proceuÎon pour obtenir qu' il jHQuve.
Le 14 du mê me moi s 1 les échevi ns assisteDt également ln
chaperon avec grand concours de peuple, à. un e a,ut.re pro~~ssi()n
ginérale fait e pa. r Mlf' . de Sainl- Victor qtn orll fa t t porter 1.H~age
de la Sa inte- Vierge pour leqlJ elle peuple a une gro,ldc veneraI.ion, MAI . de Saint-Vielor sont ve nus SUI' le quay du port dt 10
Ri ve Ntu{vede1Jant l'arcenal, à la rue dc.f Fabres et jusques DIIJ'
Capucins (3) où' le Saint- Sacrement étolt cxpos.e. et ap~es onl
prins leu?' retour par le c/. emin dernier les Cnpuc .. 'l es (4) )11.tqlJtJ
il St- Vic: or (5 ).
( Ut suprà, p. 868
1) JacquC§ Fran ch .se:oll , Ilrcn;lc r éc hc\,n sorta nt d'('l('rcicc .
..
I..e 16 avri/1680. j our de mardy de la Semaine Sainte, Dieu,
tlexQ./ct les pri ères de so n ptttpfe et ?tO U S a d 0 1l1",e un e pluye
Ilbondante. do,, ( la (erre a.voi t lm bcsoing CJ;l1ùlI c, de quoy MM.
IfS Esc1u:vins, ail nom de tou.te la ville, ont J'Ctldu grâce.~ à Dieu
d {ail choMer !In Te Deum à l'ëyliie Majeur le 22 dudil mnit,
mond jn!: r de Pasques, (d, ils ont assiste et (ait lirer 50 boUes.
•
,
,
,
,
t
,
(2 \ \' o,!,u le 50- '1'01. , p. 2 13 el s ui\'lnlc ~.
(3) \'orez le prt\se nt "01 .. paso 247 .
(4 ) Vore: le 6- \' 01.. p . 20D.
n,) \'oyu le 1- ' \' 01. , p . 8 2 , Il S, 140 , 162, 107 et IJj.I ;
le: 20 "01. . p. 2:1;
l e 4~ \01 ., p . 300 cl :JJ~ ;
tl 1('
~o,' ol .
p. >.. \', &0, rû:1, 10!l(' t ri4 ').
Le 23 avril ,1680, les échevins, en chape ron, rendent visiLe il
M, de Vau vre, iotendaot de la marine à Toulon, nrrivé dans la
matinée el logé chez M. de Brorlarcl , int end;tnt des gil lères.
( Ut suprà, p. 868. )
Arri"ée du b ai lli de Col bert .
Le 9 mai '1680, le ba.illy de Colber' arr ive li Marsei lle po"r
s'e mbarquer $ur un e des galères du roy dOlll il a le comma.ndement. Les écli ev Ï1I S ont esté lui {aire visile chr= M, de Brodar/.,
intendan t des galères, oh il est loge . et l'nyan t renco ntré en rue
proche lcs Augustin s, ils l'Otlt approc1lé et (ait leur compliment ,
." . l'QsJessell1' l'a!lan t harangue, et après Ics honn estctb réc,:pro-
..
"
..
,
�-
-- 2GO que.! U SOtl t sepllrés , el ensu i fe
1('$
261 -
rc1lt'ujm Illy o'il eJlUoye le prt-.
sent double 1 savoir:
12 boites ..le confiture,
A.rrivée de M "· de Bdl inJ:6o y et de M "· de Vouvre,
t~ bouteilles de vin )
et 6 douzaines de fl ambeaux
,, ,
( Ut sltl'rà ! p. 869 .)
DépArt du Dlot'cobal de Vinoune et de trente - une galè-rel .
Le 20 ruai 1680, le ma réchal de Vinounc, général des ga lères ,
quitte le port avec sa galère et trenle autres "~il es pOUl' se rendre aux Isles . Arrivé au château d' If, l\I de Pill es, goU\'erncur, .·ollier
1;:,
, cLles échevins qui a\' aient pris un esquif ou bâtea ulJour
le complim cn tC"1' ri lui sou llO itcr heureux vo yage, Pabo rd eot ct
son t. r eçus aVCC b eaucoup de civilit és à bord de sa galère, qu'ils
quitten t au bruit du canon.
( Ut ,"prà , p. 869.)
Le 2seplcmb re ,1680, M.. ç de Bellinzany, epouse dr: 1t/, de OelIin~any, cOflseiller (tu roy , fnt en dant-g énéral des 'I1W1iu{actures
dt France, t t Mm" de Vauvre , sa IWe, arriven t ù Mnrseillc et voul
loge.r che: M, de JJroda1't, itltendan t des galères .. les éc hevins et les
lieurs députes du commerce, suiv ;s de lûu sieurs personnes, leur
lont vi:itej hl , Fran chiscou, premie r échevin (4 J, ll's co mpliment e
cl t/l.suUe Meslir.urs d.u commerco tCtAT cnvoytnt un prfscnt ex,
Iraordillairt asse; considérable , concislanl en
12 boites de eonfi.lure,
J2 botAlcillrs de V"ÙI,
6 dou:ailiCS pttits flambcau!t ,
3 juptS IJiqu écs qui ont couSlt! di!t pistolles ,
1 grande indienn e à 1>a.ysaye pour tAR eabül et, (Jui a co usle
Im i t pisiolll's,
ti 6 ,)iècts de cambre:incs {or' {in( s, lrois à fl cllrs cl tro is
petites qui ont cou ste huit 'I>istollcs,
( Ut SttlJrG , 1'.8 69 .
.'
••,
. ,;
,
,
'
, ,.
Arrivée de M . de Montero a rl.
Arrivée de M, de Btod6rd ,
Le ~H lU ai -I6S0, le marquis de Monl émarl , duc ct pair de
France, frère du m~réch a l du c de Vinolllv~ l el ben u-rrère de
M, de Colbert , arrive il Marseille i les échevins ,"o nt lui rendre
visite el lui adresse nt le prb ent doublt ( I ),
l Ut ' "P' à, Il 869.)
•
1
( I l ( '('s t' à- d ire, 12 I.olles do conO llll'c,
12 boute ill es d e ,' i n,
ct G tIOlll3.lnI'S th' l' o m LJco u l,
Le 16 septembre 1680, M , de Brodard, intendant etcs galères,
arrive de la cour cl Marseille i le5 èchc\'ins , Cil Ch3pcl'on, ,"on t lui
rendre \'isilc,
( Ul slIprà, p. 870,)
(1) l,Liez ; , / ncj" L 111'CI,,,cr t Ch cl'ln; clu Je 28 Ihl " l! mbr c 1GiS , J ac qu es Fran chb«lu rul rl' m placé, Il porcL) jo u r d c l'an Ut;C SIL il on II' , p,u' l'icr tr ,te St " J lICII ue.·
Voru le !o t \'01., l', 18 ,
'
."
,
.
,'
"
..
�-
-
262 -
.a.nÎv te du tnuecbal de Vinoune .
Le 18 septem bre 1680, les dix-h",it galères cumm an dêes pur
hl. le mareschal de Vi11Ount ) arrivent dans le port de lflarseille j ~1. de Pilles, les échevins e t les cap itaioes de quartiers
se ~ndeot chez lui pour le comp lirn enle r .
( Ut supJ'ci, p. 870. )
Arrivee d u comte de Grignan
Le 25 se ptem bre 1680, le comte de G ri gnao , chargé d'exùtlCer
les ord rèsdu roy il l'e.sgard des Messinois ( I), arrive à Marseille (2);
( 1) \ ' nici l'ordo nn a nce rl"nduc IlOT Je IIOU l'crn('ur- \' i guie r c l 118 r les ~tbtvins sur
\'[ DvilaUO D etc M. de Grls nOIl:
Uc p:ar le TOr, Munsieur de l'Hies, ,nul' crneur \' iI;UiH , c l Messieurs les êc b~·
.. ins de 13 l'ille de Morsei1lc.
En conséquenrcdc5 ordres ~ n ou donne1. par Sa Majes té, il ut ordonn il 11 tou,
l es ~' cssillois qui se t rouI'enl aujo u rd ' bn~' 13Ut duo s celte l' ille que dans SO li terroir, lI'c n SO l'U r II1CChQLllmenl pOlir se r etlrl'r bors du ro ya u me, en sort e qu'Il
ne s'cn t r ouvl' Ducun pnr l oul vendrrrli p r och oi u, jour qu a tr ièlllc du prt<fnt
m ois, et Il lous tes ha bitons de ce lte-IIHe l' ilLe ri so n lel'ro ir chez qui l{'s,IiL s Mcslinoisse IrouI'{'n L Logl'z ,te les l'co ir d l:cLll r rr sn ns retard emen t tl a lls l' u otel-deVille, CI passo ledit jour, 4- du prése n t Illois, tle Heost's son l lai ll t'sà tous ludi l'
I\.IbllAns de leUf d onner Dueune l'cirai " ', sous pe,ne de mlII o li\' r es d 'SOlelld ~,
et a ulres plu s gra lld t'5s' i1 y l:choit, EI,a nn que pe rsonn e Il'cn ignore , noS l re prcle nl co rd on nanec se ra lell e c l IlUblil:c il so u de t r o mllc , cl nrllc lH.~e par lous les
liCUl CI carl'efou rs 8cco\ÎIIIlll éz,
Fa U à illa rn ill e, 10 :! oclol)r e mil s h ccn ts (IU al re-,'ingls.
SI!jllel: l'ILLES , go u l'erll eur-\, ÎSu i(' r,
J, ~' R ,I,NC II [SCOU, éc nel in,
N, nARRIGUF,s, êc be\'in ,
p, DE SA IXT-J,I,CQUES,&>nC\Î'I,
e l r . ICA RI), échel'in (A).
rtlr Illanrlement de m('srlils Se g ne u rs le gO IlI'e r ucur-\' iguier cl tcbf,i DI,
Jj!Jn i: FÊ.RI.!!.
.,
(~/ n:lrjl)U de la ville, 1' - didsion, , .. JUfion .A ctu d~ l'allloriti imprimes t'Jl placard.l
II paral l que (.e Uc ordo nn ance ne fui q u' iml/arraitcmeol e l eculée, puhq uc It
{A) Les noms,jo Jacqu es Fl'anchlscou e l de 'Ialnie" B"rr Îgues, éc bel'ins sorta nl
tI'clI'rcice, oe se trouI'cn t pas 'u bll.!! d e l 'orlgi n ol de l'o r do nu ancc quo noU I
l'e n ons rie I cprod uire ,); les noms sc u ls rIe PI err e d t' Sainl- J Acqucs ('1 dl' Pltrre
.Iparrl r Qgu r e nl. - " 01U 1(' r,0 1'01., p . 1i.
CI 13" diV ., 3 1' scc t ,
26J
il trOUve à la ,Iorte IUaie M, de Pilles, gu !.!vel'llCur-viguù:r, et IC$
tschevins , lesquels, après l'avoir co mplim en té, l'accompagnent
che: nJ. (le Mont fu ron où if pr end logement.
( U. sup,.a , p . 8ïO . )
lUU I'erucur-I'lgllicr cl tes t'chcl.lilu anciens et mode/'r1eJ funmL lthlll;t'S ,.le l'C no.lrr
ctUe dont 18 t eneUl' s uit, le 3 1 d u méme mois d 'oeloIJl'e:
De pur le r or, ~ I o ll s i e ur d e rilles, go u ver ne ur- l' iS" ie r , c L~I essle u rs Lt:8 l>I' ll e~ i JJ~
dt ,. l' illo de MIll'Scille,
Bi en que noU! ario ns rendus publics les or,trvs d o Sn Mojeslc il nous ndl'CSS<'5,
porlan t de fo ire so rlir de eett c \'i ll o l ous Ics Ml'ssi n ois "u y .'} ll'ou l'crolen t pOU l'
If re tirer hou du r Ol"au me, c t fait Clpédic r 1I0 l l'c orllon nance le seco n d de cv
lnols ,,"oclobre, lllIr l'quel le nous leur uvons enjoinl d e 50 1'1 11' c l foit d c ffe oces ,
l UI blbitaRs de leur donner ret r a ille, u ê,n tm oillS 1I0US a\'OIlS eslcs informeS
qll'il cu cst r esté e n core que lques-u ns don s la l' ill o o u Ils se 11 ('11 111'11 1 cae b ê~;
mnme par une le ttre,je ilto nseigneu r le co mte dc Grignan, l ie ul{'oo nl-Stncr al,
comnlllldanl pour le roI' e n cesle 11 1'0l'inco, QUY n OllsOI'd onne ,j'y te n ir la 'llai u ,
f'u t poutquo!, noos enjoignons d'a lJo lld a n l Il 10lls l es Messi nois qu I' so nt e n ccst~
111le tiso n terroir d'en SOI' Ur ,jans lo.! jour, po u r sc )'etirer hurs du r oy'n me
conforméme nt 001 ord res d e So Moj csl ê, fi peÎne .Ie 10 l)rÎSOIi e t ,je la sa isie d",
Iton meubl es r i eUel s, raiso ns d cffonces à tou tes Ilerso nn e~ ,j e leur d on ner r elralle 50u1.o% la IlIcsmc peine c t d'es Ire déclarés l'crrll cla ires oux ordres d u r o)' ;
IDlodonl ct fOlll ru ettons aUI ea l)!t alneS ,je quortiers de cesle ,' illo ,je Icn lr hl
maiu • l'u êclllÎon de nos lre présen le o r.lo n n o nee, dlllSCU Il g dao s leu r dopa rl C10101, el do foi re arrcste r les co n tfl'l'Cn a nt s :'l l/e i ned'en rcsllondre, Et, s Un qu e
Ptnonll~ n'en i1!lIoro, nos tre prêse nl e o rd onna n ce Sllr o ICIi O e illubllêe à son d ~
Irompe cl crr pulJli een tons les lieux ct e ndroils o.I e lU 1' 1110 oCCO\l lu m~s ,
A Marsei lle, fcd~r ni er oel obre 11380,
;
,1
~' R ,\r; C ll ucOu . êc lltvl u (Al.
»III\ I'II(;UES, êcllc,' ln ln),
l' tLLES.
r . Df. SA I:oi1'-J,I,CQIJE.!!, ()CII C,' iu (c;,
ICAR D, ()c nc\'i n (O) .
les 1!ouvcrllc ul'. I' Lguler cl Ctbevi lHi.
Siylles:
l' ~r I1I c~ d jls se i , n cur~
Si!1l1i: ROSSET ( r; \,
,./l rchh'ude/(ll'iI/e, 1:\' di." , J I' fre/ ,)
{.lI .\ll rIC II l:clievlu, _ \'oyez 105- 1'01 , p, 1S.
(l' Ut Juprli .
c) Echel' In cu C1ercicc, - Voyczle :;- fol" ", I fI,
(0 ) UI $uprâ
Il ) Arch,vai;e de I ~ \.Uc,-\'oyczle :!' \'()I" p, 1:.1, 18\1, I lli cl snil' " tilt
3' '01., r , 011 et SUIT ,
'.
,
•
..
.'
�-
2G~ -
-
265-
"
D'A\.i.. non 1 la troup e se re nd à Ol'!}on ai, étai t Al. n effU, ùllenVoy age paul' re ndre- v i . it ~ au duo d e Vendôme , gouverlleur
de ProveoCle.
Ensuite d 'une délib éra tion du consei l de ,' il lc) en J ate du 6
novembre -1680, portant qu ' il serait 1'cndu a u du c de Vendosme
nouveau gouver neur de Provence, les mêmes honne urs qu 'au du~
de Mercœllr, son père, 101'5 de so n ar ri vée dans la province, les
1
ecJt.evills députent M. de Sa'Ïtlt -Jacques . pr~micr échevin (1),
avec M . l'assesseur ('l), 1Jour alltr jusqu'à Avigllo/~ le complimen.
ter au '1lom de la, ville. Parti le!) du même mois de novembre
avec dntx capitaines de ville (3) , le trésorie l' de la commune tl
deux ge-ntilshommes . le sic ln' de St·.illt -Jacqu es, qui cs t N'ioint en
To ute par AI .' l'assesseur. se rend à Aix avec sa troupe, à CQlue
de la saisie dr ( OUS les bestiallx dtstinés pour las llbsil /ancedtla
l'ille, ar-restés par le droit f t III dom anialle (4. ) aux burea u.z:de
Houc, des Pennes et de Prynier. D'Aix, après avoir rem édié , le
1<1 , à Ja sa isic, la troupe arrive le ,12 à AI:ignon eLya complimellter
M. le vice-lcgat , It quclla n'çoit dans SOli palm:s ave(; bea ucoup de
civilité, lui présc'I le dts siéges tt l' hlvite à s'Mseoir ,. At. Uc/uvin
et M. l'assesseur sc snn l assis el tous Its a.u/TrS on t demcurélkbail t, ot après l'e ,~t,re tic lt fi ni M. le vice·(éga,t les a. condu.its j usques au bas de sa CO U1' ,
I Il(ormês , le Icndema:i1l, qu e mo nseignetl r de Vendosme /le d,voit
p!lS passer par A'vignol1 , la députation se me t en rslal de parlir .
Aynnt eslé v isités par filM . les consuls de la ville venus à leur
auberge , en chaptron ct en ca.rrosse, M . l'echlvin et hl . l'auesstllr
leur refld cnt la visi te dans l' Hostel de Ville où ils reçoivent It
présent ordinaire. Sur le ,JOint de leu r drparl, "hl. de St.-Jacques
e t l'assesseur so nt enco re t.-isi tés par les siwr.s comuls du ,dlarligues auxq1lcls ils (Ollt agréer leur excuse de 1le l,ollvoir pas Itllr
rendre la dsite.
1) 1.lsez : l' I'cm /('/' ic/,tOili Jo/·ta nt d'tzcrcicc . _ '"orez Ic 5" 101. , Il. Sû.
t } HonHace Ca uI' c t. - Voy<,z (-Sa leme nt le 5 c 1' 01. . Il. HO.
::1) Lu ca pita in cs dc llu ~ rti ~ I'S s on t ain s i !\t'sig nés dan s 'lu l'Iq uc s ae lcs.
, 4) La tlùua nc,
.
>. 0, lIaison do 1f1 . de Ytnd osme avfC tous les domcsli ques ,
dan t ~ a'
laque 1, 1uj ayant l'fait civilités , les ( oü loger tr ès-commodémen t et
Itur ClIJMIt' à SO ltrel',
. Il M• les proc ureurs du 1mys ( ~ ) ar ri ven t à Orgon e L10.J1pres, JI
sen\, dtlll s f(l tncsme maison. l\[ . de Sa int-Ja cques e Ll' assesseur
'u! (ol/11JOint de visi te aux procureurs du pays t t 1Je leur {ont pa s
(clic civiliw, li cause qu e ces meuiw1's ne la leur (ont pas 10rsq lt t AlbI. lèS échevi ns VO lit à Lambesc ~'2).
. ..
Un ou deux jours après, lU. Momn. 1 nlendan t de) ust lce, arr/"Ve
aussi li: Orgonj I\t , de Sain t-Jacques e t J'assesseu r vonl le complimenter (lu. lImn de la ville, sans hara'l1gu c, ci. cau:e que lcvoya ge
tstoU ral/pour M, de Vendosme, cela ayan t esté 1'ése"1'vé à AfM, les
fIOr.veaU$ ichev ills qui plI,rtiront bicn/6t poltr allc r fair e leurs
complim ents ordinaires. M. de If101'O" fellr {ait un très -bon accueil.
Le lendemain} de retou r de ln sainte messe, arrh'c la nouvell e
que Monm'gneur de VelJdosnte estai t demeuré malade en chemin,
el par conséqucnt sa ve till e di ffer ée ; clwclJn se 1·el"Îre. Le siCl/t· de
Saint-Jacqu es el toute sa conl>pagntc sOht de retour cn cett e
ville lt 21 du méme 1110is de novembre,
( Ut , uprà, p. 87 ·1 .)
"
1
•
"
.'
1•
'
,
,',,,
"
. ,
BaptêlDe d'ua enfant de l 'échevin Icord
Le 22 novembre 1680, les échevins tienne nt , au nom de la
\'illc, sur les fonls bapli sloaux , une fille de M. tcard, leur col-
I/gu, (3 ).
(Ut
,,,,,r,,, p. 87 1.)
"
(1) Le5con sul s II' ,\ i l , Ilf oc ur cu r s- n és du l'''rS ti c Proven ce.
(2) Il l'tliloque qui II OU5 occ u pc, il rollai t llc u x jours l,our al tc r d e MlI r sc illl' 1\
UIIi I)('$C, sal'ole : un jou r l' ou r sc r Cihirc Il Ail , c t 1':'l \Ilrc jour l'our ar rh' c r a
l.a mb~ S\'.
(3) U Se!: Tcun' , few'c()/UY I/c, SQ/·tuu{ (l'CTCl"circ . -
\'Ill', il' !l* Il.I ., JI . 1 li.
"
•
•
�-
266 -
267 M ~r.ltI procureurs du pays qui IfS "üi l t1, t d'o rdinaire il ((' ur
Voy.g~ .. Ail: d ~. nouvea.ux éClhevÎo • • pour reod .. e
aux pr~Dli é r e, autorÎtk de la provinoe .
"
,L e 25 l1ov e m~re ,1680 / MM. les nouueal'X echevins ont tsle i!
Au pour compltmcnter les puissances , sui vall t la coust"'n c,ayanl
t's té auparav011 l vers M. le comte de Grignan à Salon, Q" il fut
harallgtté par M. l'assess eur. Les nouveaux. échevin s onl visité
et . ha ra~g~é M. Mora n, in ten dant de j usli ce , el br. Mal'in , prc_
mUT president au parlement " ils on t e'lsuite vùité AH! . du par{t'ment et des co mptes à l'ordinaire ( 1) .
NOTA . Qu' ils n 'ont pas reçu la civilite OClC'l u.stu mee dt
{I l Il es t ici qUe.'ilion
de~
membres lIu pa rl eme n t c t de la cour d es comples.
On ta it u sez ,~n~rale n' e nt remonter l'élalJl isscmcnt de la cour des cOOJpln
" au-de là du ~ l \' · siè('lc ; ello sc composait uc ma ît rcs r atiouaul, a)'all t 50llS
.. CUI o.1e5 nolaln's on secrHo. ires pou r faire d'abord l'cu llle n c t la liq uidation
... d es co~ \Ptes présen tés , e n dresser leur r a ppo. rt co.mme a ud iteurs des compl"
It e t ,les Juge r e n q ualiHl do cotl.$t:illers ma l tres : le dépol t ue ces pi èces l: tt it en" sU i te co nfi é il des orH eicrs uésignés sous le no m d 'archh'ai/'cs, lJ~s 13G7 Il
« s'ê t a it él('vé ,l es cDntes ta ti Dns e ntre ces derniers fon ctio n n a ires e t les l1Ial/;ts
" raUOl1a~J: , pu isq u' un r èg leme nt de cette a n née, fait I)ar le sén celHII , prDnonça
.. d e ffi 8D1èr c il déterm in er les a tt rill utio lls r eSllecti ves , Un d Îlno. mb re ment des
.. tr ib un a UI, fait il Ail eu 1388, confirma, (1 l)eU p r ès, ccs mé mes dispositions,
" Plus tard , par un édi t Ile t 448 , Ie roi Il.10.1 rÎlu n it Cil un seul corps ces dil'tl'5
• offices ; e t que lqu es a nn ées a llr ès la ré u nio n ~ la Frallce, les ch arges d'auditeurs
.. ture nt sépa r ées de celle~ d es t'laUres ,'afilmaux , et ceu x-ci J e \-inre nt cOIlJti/" I~$ mar t res,
,
.
.. ,~ ~ n S i la tou r d es eD mptes sc t rouva eom l'os~e d 'un gran d p r~si d e nt , de dtU l
" ~altrcs r."o na u l , de qu atre a ud itellrs a r chh' ni r es c t gr eHlers, J'on :nonl fI
.. 0.1 un procu re ur d u r o i ; c lIc o.\a lt la s u ri nt e nll ance, go. u\'e rn erncnl , adillin is.. tratio n et directio n des d r Oi ts dO lllOoia ul , d es charles et lit r es rDrauI, . l'tC
... I~ule sa ('o ur, ju ri so.1iclio n e l tO llu a issanee , ta ol en JlI'c lllière i ns ta nce q u'cn dt r" Iller ressort , Da ns ~ es a r clll\ cs étaien t d éJ'o.ses les sta tu ls, t i Ires ct i mlllun il~sdu
" Ilay,s ; elle conllailosa lt tics faits "clatlrs OUI monnoies, ta ill es, aides ct gabelles,
.. drOIts d e talus et d ' jnl/uant l'eclomes d\!s com mlHla ldts; elle j ugeait cnOn cu
" 811pel It'S arrèUi d e la cballll'fC rigoureuse (~et fu i e lle-mell\c 3ppcll obic 3U
" parlement llendonl un c ertain no.ml!ro d'anne('s, u
CSl a ti$li'lll c des IJouch es-du- l lh ôn(' , 1. 2, \l , G69,)
..
1<
r4r. L. EMr.~T
0 1: f'RO\'t.xcL ,- Louis ri a l'ai t établ i, c n I l I a , al'allt de .e rcu -
(A) " AlIcu n aele ne fai t ro nn a lt r o l'é poque de l'é r ec lio n d e la c ha m br o rigoul' r use, Ills t lt uli on qll i r l'Ill r)n te 1I U\ l('mJ'S lu plus 1'('C"\IIl'S , I)~s t 378, cliC e l l.-
•
•
•
•
•
•
•
•
r II un c CD u r sOIJ\'eraine q ui (ut désignée so us Il' nU11l de Pat'/ellle .. ! ,
dr d If ,
" ers (IUoll fi és d e pr é ~ '' 0.1 cn l s, mo.s
' qU ,I ,
et c ompo~"e ,lu j uge mage, d osis conseill
daol tai t. é tale nt d e sl lllJll es assesseurs, A la mort de ce prlll cO, les dé~) uté,
le
dts trois élats suptlll tron tY ol ande, sa \'cn \'0, rég on t c .Iu co.mt Îl: de ré tobll r ,les
( boit' lell es qu'dIeS ét o.ient sous la r ei ne J ea n ne ; o n .\(:l1I ondll ,1 10 r é\'oeollou
dt! eO l1lll1l ssal re~ chargés de r ondre lu j us tl ce, lo r étl,hllssemolll du Ju ge 1118 gl',
II suprressleo do 10. ,te na lit é lies e hllrges; o. n tl'1l10l gullit enfin le désir d e vol l'
I~ l'ro\'cnçouS u c lusi \'elll e nl c h a r gés d e l'Clllh'c la Jus llce s u h 'llU 1 les lois d
" co utu mes 1'i 131J1les SOU S 10 r ei n e J ea nn e ,
• Il lut tait droit li ces r cela m a tlnns, c t '-ouis III s UIII,rim n le pnr le me nt en
• I I H, ordro de cho.ses qui subs ist a j US(IIlCS e n t r,O l , La Pro l'e n ee avait ét é
• rcu D,e 6111 t' ranee d epu Îs 1484 ; mais la cOll scr\ ol loll d e ses lois, de scs ]lrhi • 1~ltI, tlo ~es tD ut umes, a ya nt élé s tipul ée, e lle r(l nliou ai t 11 foi r e en qu elq ue
• 5O~ to un état 11 part, c t les roi s go u\' ern oien t en qu ali té u u comtes: titre
• qu'ils t taie nt fDr cés de p r e n d r e d ans tDIIS le un ac t es , Lou is :\ 11 cbe r c h a il
• tou t concilier , lorsque \'O\lla llt eléell te r le III'0jel d e son I)r éd étesseur, il éto . 11\11, co l ilill et 150 1, un l )a rl e ment e n l'rD\'e n Ce 1I 1'ins la r de celu i tlo t'o r is c t
" dts aulres r arti es de so. n l'oyau me , Cc corps fu i eO Ill I,(lsé d' u n 1II't's io.1en l , d e
,,
.
,,
,
.
,,'
,,
• Ill t ' A,l , al'a nl à sa tCt e un l'résl d en l ; ses ju ge mcnh é laio n! ollpcll abli's d c. u nllC!l mllUrt:l rationaux, con tr o lesq uels i l,' a\' ai l!i(' u il ret ourir a u po r le• mcnt da ns ecr tains cas, ct no t amme n t ceUl" oil ils a gissa ie nt co mm e c ha m bre
• des COllll!les {"}, 1.0 c humhre ri go u rc\\sc é tait ré puI ~c earlu tolre, l'oree q u'ell e
• ne prorlOn çaH qu'ou \' U deseDn lra!s ]l or leS(IUels les purtl e utie rs s'C I ~ i e nt SOIl • nl\,b, ses juge me ot s o. U il ceus d e {oll feS co urs d jurfsd ict/o ns, et il t'a llai t qu o
• le crea ncier s' od,'el>sd t à e lle, So n n om \'c n oit do cc q ue, d ~s l e ]lo lll'\'oi d e\'a n l
• t11e, 10 grern er l'ou vait, 01 1 \' U del 'acl o, procéd er tlO\' sais ie s u\' ll'S biens ~t sur
• la p~rson n c des dt' hitell rs, L'a me nde qu 'e ll e pronon ço.l l sc (lllsig nai l sous le
n nom de laIte, c t se ",on t lli! a u seÎziè mo de 10 somm e tlu e, lorsqu'et1 e ~ tai t
• $i mplo; ca r eUe dc\'e na it friple s uil'a n! les ci r co nst a n ces de la co nt est a\lo n ,
• Les habitao ts lie qu elques ,' ill es ou "i llages, tels qu e Ail, Arles, Narse illc ,
• Petluis, Douc, Go ro.1an n e ct En tre,' ous, e n Cl a le n l etcmv Ls 1)0/' su ite d'a ocie ns
• prifllCge5; les ol~cuti ons se tro u vaie n l rrllp pées ,Ill nullité, lorsque l e crèancie r
• IhH réclamll plu s (Iu' j]n o lu i é l a it dù ; e nfin la ("bambre tll>0u r cuse 1.'!ta lt in • , " Ue par la clamelH', e'cs t-à-di re pa l' Ia plainte, ]lar la t'écfamation du c r éa n • der adressée au prCsi denl. 1 a C"o mm issio ll (ton née lH\ r l e gr eHil er , l'our QUt D• tiser le crhorior à saisi r les biens OU la IlersDn ne lI u débih:u r , ~c lIomma ,t
. Idlrt: de clame ou clameu/'; sort e d e j u ge ment pro\' ls io nne t Clécu t c s ur- Ie • cbamp et qui doonait DU fer m ier des lattes le d r oi t d e pe r cc\' o.i r l'alll(,lld r ,
~ La cha mhre rigD ureuse hlt s u p prim ée r n 1t> 3i c t scs ntt l'ib ill io ll s r er a rl in
• l UI' lu fil' n ~r b,")u~ , l!
( SlatisU'I '1t: des lJo ll ch cs- (/II - /lhÔM , t , 7, 11 , Gor, ,)
('J I!.dlL J e J \l 11I1'I 1(, 11 :' ,
"
,
"
•
•
"
�-
-
268-
prn nier voyage d' d i.r ct leur envo yent lc presell!.
'
r I ctla J
" oUle co n sel ~ lers dont qu a t re ecelèsiasliquCl, d' u n Il 1'<1('8 t e l de d
'" g(lIlllra ux, d no avoca t e t d' un p ror ure ur po ur les
eUl llrO('un~u
u e l tro is.hu iSSÎl" r s T ru re nl ad joi n ts.
paunes; qu otTO Stcfll taird
.. Les e lols c l s ur to ut ln no bl es~e f l'(" la mbr e nt l'II \'ai o co nt re
., se rooda n t s ur . la néCQSSItO do lUol otcll i r les ' f 'IL u n aUI CI1S
. IouiceUe
crllahon·
c om
.
t\ r eus Il l n co ns ti tu t i o n t,lu po rs' l es le tt r es Ila i e I I
d ,
Ill e [l1he1 "'"
'
IcsoGO l f nrent co fl
.. e _ 6 Jlu n 1502, ot 10 parlellle nt onlra c n fOll c lion s le 18
"
Il rlll~~
" année.
..
«
"
"
no\ o:mLrc de [0 même
oc Le gra nd sénécba l e n éla i! 10 c be f c l les orrêts se re nd ' t
r esso rt do cel te cuur SOIl\'croin o s'étendai t s
i l'
Dl cn cn son 110111 Le
t
1
u r a f o" Cnte, s ur les tor res d'
ceo cs, SI,r a ,'Illlêo de Ba rCl\lo nc tto; de pl us e ll e jugea it c n a 1
li H'
ces re nd ues par les cons uls de France <!taolis IlU X E li Il il 1 pel I~ s.cu leo,
cotes de la DarlJa ri.'; se ule ro n d~e en J' uri, d',,
'
c , e cs u I.e,'an t ct su r II'S
1 10 0 uO I\'c rse lie cli o ton ' dé
.. co mme tr ibuu a ux d'e xceill io n les an tl'es cours SOU\'
' .d '
,$ 1
rtit
C' &t ' t d
Cralnh C la IlrOfintt
" ca l . evant Ic parlemeo t q u'on 110 rl uit c n premi(!re Ins t::lnee IE'S e ..
" p~ssessolre des ~\'l!ques c t des 11~la ts, d u baro ns e l des communa
au~ au
.. pilles, des l'e u\'cs et miJtrables personnes et sros a r ' 1 ' I '
n iés, du l'u·
.. au ci l'i1 qu'au crimi nel.
,
re s c a le ot sa liS appel tlot
Il prouooçait en dernier reuor l sur les se ntene
r
r~tionall.:r, t'!l s~r lesquels Iles juge me nts rend us , 1l0:_:eU~:~1:~ISt ~:: Il:::aa:lll~e.
Il
:
r igoureuse, mais coco re ll(l r 10US l es Il ulrcs t r ibuna o
re
" Po u ~ QUo scs a rrl! ts ClIS!cn t n lalJ les , il ra lla it qu'ils
lIO ,
fussent re ndus
'
" conseillers e t un l' réside nl , c t, en a bsell ce de co dc rnier, pa r hu il co nselll;:~m
.. Lo nOUlloro des me mbres du par leme nl fut aecc ru Cil 1 fi l 'l Ù d
"
"
lai es, e l succe iI'emc nt il
j usllues 11 re lu';
"
i l préJ hients 11 mo rtie r , ci nqu an te-tro is consei lle rs Irois a \'oca ts séll üau .
~~rs
s'~lcl'a
desuix:'nt:-h:~~ ::~:~I:
~ :;e~:~:eUu;I~~é~:~:~, n n gr e rael' en f llcr. e t , en oUlr~, t rois s ubstitu ls ct deul~
<ed I.es mc mbres du lJ8 r le me nt JO
' Uissa
, ,ient de 10. fr a nc hiso des lods d us au roi et
e ceUe du
ba nla e l a r riè
"" exéculée
sans
, re - ba o •' a uc une bulle vcoa lll de Ro me nc Iloun i' ~Itc
, pe rm iss ion de ce tOft lS de magist ra t ure dans l'etendue de s(tn
• r csso ~ t ; c'~ t a LI cc qu'on no mma il le dr oi l d'an nesc, q ui ava nl la ré unioD NIII
" cxcr cc pa L'leconseil e millc n t CI
, ), ' .e dr oit IlulJ ticd u lIa 'ys \'ou!ait a u ssiq ,ll ~les
•
•
Al " J~ eonseil cmme/lt ou la
"si
o n neJ' "eaii
d'
cour ro yale ne rc mon le rai t gtlt: re qu'. t t~ ~,
' ta 11 bea ucoup plus ancienne" nle Dt pcu t e l qu e a l,r~s les l it res'' ilia 1s 1i eXIs
Jea '
- re seus u ne au tre dé no mi nallo n (lu isque cn 1366 la relUt
"
une, e n même le mps q u'clio dé!
,.'
,
" cha l ré, lait '
n I,
ernllnoll les attrib utions du gra nd sint, " " , a 'cOlll,..:tcnce de la co ur rOla
' ,e e UIII. dOll ll aill'll PI~ 1 descluSts
" j u"",
es Juges seIgneur
ia ux
'
d e:'l d ire que dès les pren](~~
" '.n
"
'
" 0 n saccor
. 111
, 5 • Il "~ sou \'er a lll et'" ,n»s
C 0 m ' es 11 \ II .le nl Ilr~s d'l'lIx LI lle ro ur de Justice
QU 1 S IlreSlllo
le nt e n l'er$(>11 ne (l U par lell r IJ/Hili qui fuI dep UIS noJlIInw
".. sénécha
l,
«
"r a!.o
H II\'altr r ~c , e ll l <i l ~
, tIce SOll lenll no sous le no nl dr
rleuis
me nt
'
fi
" unI' cou r de Jus
, S(lll 1 ~ l "' u l~ 111 III ~ u (l pri m 3 l /) lIn S 3 pr {' ~ e t ta rl' lI lplllça p~rlln
li
catm'
d~ la dispute q,(ils
269 cure Jit
JOlqUtl ,
if Orgon avec M. de Saint-
( Ut suprà, p.87 1 )
~ ord onll8ncos d es rois de Fran ce no l Uisent el(ocul oires Cil .' r3nco q o'a l' rè5 Il'
~ \'~ rin ca t io n ct l'Onre gistremenl des 1rihu l)a UI 110 celte jlro \' loce,,,
(S/d tl Stlq Utl dcs n OIlC I4 eS-u.ti-Rlu)n e, t. 2, 1' . 072 e l s uil',)
~ u s coml es a"a le nl fait les r ègleme nt s les l' l US sogeS pour 3me!i ol'er l'od llll • nis trOtio ll de la jU sUCt', mais le urs bonn es inl enUoli s éta le nt continuell emen t
~ tn lrn~cs par l'Ignoran ce, J1ar le tlUa ul d' idees Il les \l3n s le! ins l ltuUoll s, Cl
" surlout I,a r le. gra nt! nombre de eOI,\)5 j ud îci3 ircs (lui se contraria ient et s'en·
~ , abls\3ie nl recillr o1lucme ni. I.e prog l't'os des lumiè res, Cl l'a c tio n I,rog ress i"o
• d'on lo uver nemont (tui , 30 m ilieu des d lseorlles (' h'llcs, l e llllail de l'l us e n pl us
• ,'el'5 l'ulliM qui dcvnlt le re ndre li n jour s i l'uissa nl , IIOU,'olen l 5euls opêrC!' III
• rlJorme du a bus don t on se pl ai gnait g(m~ r a l e numt. Co gr3nd o u\' rago rut CII ~ I r~ rrls SOUS le règnc d o Fra nço:s 1", l'lI r l e c ba llccl lel' Olh'ier ct les ordonna o• ru do 153ft seron t lou jours un m onu ment ,le la sagesse dc ce mo norQu e e l de
.
,,
.
".'
• son amour pour la j ustice.
• ru l'ord onn once de 1 (,35 , dite
d cllueil t'minell! comI'osé de c in q ofll cle rs, r e nfQrc~s l'a l' le se ll~e ba l ou le ju se
• mlSc, lc président c t les J e UI m aUres ratloliaullO 110 III cou r dcs compl es, Co
• ro uscl! ~ Io it soul'en t a l1pelé à ùêlibll rer sur des a ffai res politi ques, llIi1ila irc..~
• el Ii!gisla ti\'cs, et sa j ur isd ictio o , com me corps de j ud IClltu rc, s'ê le nd a il à Ioul es
• les,nalres ci ,' llcs cl crimi nell es, pou r l' u qu 'il l' eùt d (>jll des j ugemen ts r endus
n IIU un oombre dt':termÎnê de Ir ilnl nau 'l , Pour II r r iVl'r II \! con seil é mine nt , IL
n fa\latl se r t':s igner fi la longue ur c l b l a dê pcose de plusieurs proces; mais u cr
• degrt': de jur isdirtiOll , l'i ns lJu c Uo ll ê tail .Impl e, r a l,ld e, somlllairoe t degagt':e
a de toute solcn nitll, sin Cj ormd,jJglIl'a lice slrepUto it/diec, el.! o j ugi' no s'alla·
• cbail (IU ' ~ 13 vé ritê du f3it : O1elll l,1o (lUe I.ouis 11 prcscr iva lt desui\'tc 311
parlement qu'il crêall ("),
Le conseil é llline nt fut main le nu Ileud30 t les \'I n ~ 1 3n uêeS (ill i 5u il'i re nt l a
• rtIu nion il ia France, no n commo conseil·d'é ta l, mals co mme cour sou\'c r ain c
• dc justice, Ju sques e n 1& 0 l , on ne \'o il r ien Qu i l'II il J'cIIIIllncé; d'a ill eurs, l e
• JtDe~hal , chef de l'ord re j udi ci3i l'o c n l'ro\' cnee c l {lresidc llt du cOllseil êm i~ DeDt , ava it pcrso n nellcmen t r end u (l'assez grands serviccs Il t ouis XI ; Il
~ te nait trop à l a dig nité e t à l'êcl a t tl e ses roncl ions l,our ne IIIIS les m8i ll tenÎr
• dt 101.11 I on credit , En UI ~ me le mps, l es Ha ls do l'rOl'e o ce et l a noblesso, tOll '
w jours opposh a UI lll'l'!l entio ns du !lnrlcme n t c t rraÎs na ot son ,'l!Ia blisseOle nl,
~ d' taient 11U Ucb ~s tic \'oi r se 1lI00i n te ni r un co r!lS IIUÎ pouvait e n te nir lie u;
• auui, ce no lut guè rc qu'en 1 &0 2, ~ p oque ,le la r w r ga o isa ti on (lu l' arl cOient,
G
u
~
"
que le consei l emioenl cessa d'e xis l e)' , "
(S/ati$tiqlle dts Borlellcs-u.u· /lhtlnt , lome I l , 1' ,0 7 0 Ol s ul \', )
.'
(') l'rocel lU eonslsl or; o .-t ro r a m eo pr occ,1L c~l CO IiSUCIUIll , (E.hl de \ 4 1 G,)
,.
t.
'
de la rêtorlllation de la j us ticc, lC5 j uges, qu i
• ~ Ial~n t IJrécèdemUlent onn ue ls, rure nt rend us i na lllo \'lbles, nOn q u'ils !u$Sc ot
• plosI Dd ~ pe nd a nt s; le roi s'en r ~se H ll il la no mi nation,el s'engagea illl ne nOffi lnl'r
"
"
•
�-
270 -
B a pteme d ' on f ofent du Cla pitaine Goujon .
Le 30 novembre ~ 680, les échevins fon t baptiser, au nom de
la vill e, le {t.l$ du sieur GO I~jun , capitcrine de Saint-Jean (,1) .
( Ut suprà, p, 87,1,)
'" que des ma gistra ts SGt:alll, trperimtmUs, idoincs, ,t "econntls ttls par tramtR .
.. La révision pe r le sénécbal ful a bo li e pour l es jugements co dernier tKsort;
.. mais on admit les propositioJt.l d'erreur (Al ct les restil utio ns cn entier, SOIIS le
.. Dom de r equête civile (B). Les offlœs de consdllers donnés 80S btquC$ fUrtIIl
.. !upprimtls, aOn qu'ils puissent mieux enUndre ri la 9rand~ clIar(18 qu'Usant, et
" que les causes de leurs dio{'haios soient jugées el délibérées plus libremfnt.
.. Un des \'ices donl on sc plaignait le plus ell Provence, était la pluralité dt)
.. r eMor ts qui ne servaien t qu'à tll'I'niser les procl!s et les rend re plus coùteu l;
" l'édi t de rUormotion r pou n 'ut , et d ~.s co moment n n'f eut Illus pour les CIUUI
" ordi ll ai res que trois degrl!s dl! jurisdiclioll ; le prt1l1itr jugt, la JtnichauSlU tl
" leparlt'l'lltnt. La cO\lr dr$ comptes conseno d'ailleu rs ses attribulions, $lui
.. q uelqu('s modiDcotions, 11
(StatîJtique dtJ BOllchcJ.-4I1_Rhdm:, t 2, p , 674 et suiv ,)
, , , , , , " Marseille avai t le droit de faire te rminer d,ms so n eocein te tODlel
(..\) Elles ont el;) reçues ju ! qu es li l'ordon nll nr(' de 166i,
( B)
Elles son t e ncore ad mises aujo \l rd'hui.
( 1) Usez ; lÂpîlaine du qu.artieJ' dfJ Sainl..Jtan.
\~o " C7.
,
'"
.
le 2" vol. , p. 280,
le b O 1' 01., p. 3 1, J 13, 14i3 ,
Cl le I)reseo t ,' 01. ,p. 264,
No us faisons r emarqu e r quo la liste des capilllines de qua r tie r insliréc dlDt It
a'vol. , p . 143, cl que nous ayons d r ess~e d'après dèS documents au lbentiqul'S
C005ef\'~S daus les arehh'cs de la l' i1le, ('s I e n cont radiction , quant a l'I nnk
d'uercice du capitaine Go ujon, ol'ec le li n e de ~rtmonÎal que nous :l.oalrsoo,
Ici , puisqu'elle the l'élec lion de GouJon 3U mois d'Oc lobr e 1681, 13ndis que If
Certmonial rait remonter la nomination a\l mols d·oc lobre 1680; mais dans
ceUe cir cons tance, comme dans quelfJues autres, le line du Certml)nia/ nousa
pa r u fautif, aUSSI, o·besi tons-oous 1115 è mainte nir la da te de la nomina tioo do
capitai ne Goujon au mois d'oclobre 108 1,et ccla al' ecd'au tan l plus de ralsoll,
qu e les II gnts qui rappellent la cér~ m onie du l.oapl~lIl c du fils GOUjODoot W:
~c rite s et iD t e rflll ~es pa r Il ne a u tre 111 a i n que ce ll e du sc ri be ord i na in', ri que M'
lOri Il peot r avoIr eu (' l'reur da ns l' iod lca h OI1 dOl l'nnn ~o
-
271 -
"
Arrivée do M . de Moront.
,,
te 21 novembre ~ 680, 1\1 , de Maran t, inteod ,\tlt.de justi ce en
Provence, a",'ve à Marseille envÎ1'o n les cinq heures en Ca,TT()SSe ;
"
,.
M, de Pilles et les échevins vonl Je recevoir à la pl)r~e Roya le,
, M. d~ Saint-Jacques, premier éc1tevÎ1t (t ), le co mpltmeote a u
ou
, 'd
nom de la ,'iIle, et. de là lou S ensemble l'accompagnent , a ptt ,
chl: M, Garnier près les Recolletl, où. il prit maison, et. après un
entretien d'un quart d'heure se séparC'[)1.
','
"
,
" )u conles tatloos qui sun' eDaien t e ntre ses bo.bitants i il fa llo l ~ donc que l'o r ~
'
• ,Iniutioo de, lo. j us ti ce s'He ndlt è cette ville. "u~SI, en rél'rlt'r 1635, le rD'
~ Fnoçols 10. remplaça les anc iens t rilluDO UI muse, lia is par UDe sé llé e b a u ~~e
• don t les appels é taie nt dévolus a u parlement , (Ju i, \lne tols l ' a on ~e. CI 0.1 1. o bh g~
1\ de sc re ndre Il. ~l arse iHe po ur juger ces mllmes IlP llcls. I. es asslscs ~ tal e nt de
Il ,Ingl jours utiles; on en ta isail l'a nn once cl la IlulJlication de u:J ill OIS .au pa ra_ fan l, et la fixation de leur t eo u e. l oiss~o d'abo rd,ll la volont ll du pallcme n~
~ fu t par arrê t de 1584, dé terminéo IlIl\lr le 1ll0'S de mars. i\eluO rq~ o n 5 e
.:sa nl quo ces vi ngt j ours é taienl insuffisa nts pou r uoo vi lle qUI , seul("
: ~ournit 'auio\ll'd' IlUi à pcu près le qua rt dos o. lIal res l'ort~es dOI'o. I\ 1 la CO UI·
" rorDle d' Ail.
.
.. 1.3 mesure prise relati ve mont il la v\1lc do Marseil le, en~ral))a l'Hllb\lSSe;nent
n des grands jOllrJ, ("'es t-il-dire, l'ob\l !;otlo n i!llpos~e AU:J Ilarie melli s d ~ H.,r
~ reodre la justice dans les sil n éc bau ss~ es pond an t les trois mois do V.lleo. tlOO ·
• dispesitioll ordoonllo par les Jc tl res pa len tes tle 1546, el qui rO llllelo lt ~('s a n• dus en ~ orés du Ilrin ce Missi Dominici ; elle ne fut ,il la ,'('rllé, p r escr l t ~ qu e
• pou r dil 8ns' mais on la prorogea s uccessive men t !wec DI9Hon de d~l a l. !.Cs
• luisu ~taien~ te nllcs par u n présiden t, huit co nsem eTS, un a.voco. t ou u n pro.. c u reu r 'géo~ral ct un gr('fDer ; de ux hu jssier~ éto len l à h s UIte de la comml s• sioo; elles "uraiellt vi ngljou rs dans cha quo lii~se; d'alJo rd 8nnurl\ o5, clles se
• tlll renl eosoÎlo lous les trois aos, ct fini re nt par ne plus ,,'oi r Ii('u, Q do ler d ('~
• INU bles qui d ~so l è r e nt le IIaf5 e n 164("1, lJ
{ Sla tisti qlffJ dtJ HOII(;htJ-d!)-flh~nl'. t. !! , p . (l78 ri s uiv. )
"
,' ,1) Use' : Ancien JlI'I'mi#' ,· icllt l' i" , _ VOl rzlc
i,'
"01 " p . 18 ,
,,
"
•
•
�-
2i2 -
-
Le present muni cipal eovoyé le lend emain chez M. Gnrni cr
pour M. de Mor.m, se composa it de
U: bouteilles de vi n bl:lnc de Cassis,
~2 boites de coofiture,
et 6 dOUZQioes de flambeau x de lablp.
( UI,uprà , p . 812 .)
Soup é donné é. M , de Rilier.
1
Le '1 déce mbre 1680, les écll evins dorm en t à sO llp rr lIans
l' H osttl-d('-nUe, à M. de ailier , intendant et &l'trlla ire de
Mg,' , le dltc de Vendosl11c, gf)uverneur de cetie province.
( U I ' "prei , p.8n .)
"'rriv~e de l'e.cad re de M . d e NooiJJ e •.
2ï3 -
"
. ...
.'
"
Enterre men t du premier éobev in Ravc ll y.
Lc 30déccmbre 1680, de:rcéde Ar. Gaspa"J Ravelly (1), premier
m ltevitl esl" li la, Sain /-Simon dernière (2 ) j l es 6chcvins , ses
COl/fglles, après avoir donné ordre de (ère lJa1'el' la maison et
l'rsglise des P1"eschcurs ( 3 j de d'rops 11 0i1'~ , et de 1Jréporer t atA t ce
qllÎ esloihlécessaire 1)0«r la Pompe fu nèbre, se rend cn l , le tncs me
jour, ell chaperon et sans cresp e li la maiso n du deffu nt 1J1aindre
le deuilh et (ère chi/ilê aua; pa ren ts; le memle j our, encore , le
corps du delTu1it est habillé et H cestu des ma rques crms ulaires,
savoir : la robe rouge, le chap eron el la loque de velours aUfC
,on u pte nue, ct exposé li la vue de tou t le 1Jellple dan s une chapellt préparée à l'm Irée de la maison.
Le lendcmai11 , dern io ' jour de l'amiCt , IfS escllevins 111'ell11ell t
chascun un cordon de crespe li longue qll el/ c, et viennent fi l' Hoste! .
de- Ville pour achev er de d01l1lCl' les ordres néccssaires lJou1' cesle
pompe (un èbre, el M, de St. -Jarqll~s, 1)remür esc!r evùl (4) va vers
M,le gralld v ieaire pOlir le prie/' d\ lyréel' qu e tous les CO rWl'lI t s des
religieux et le corps du clergé fus sent C01l/)o q IJ (iS IWut· y assist e,.
prOCtlSiOlmcllctlutl t , comm e (tuss; lJOIO' Il'rmÏ1wl' qUdqlUS cUflërents exis lnll t entre messieurs de la Carhecll"ale et meRsieuTS des
Accoules.
,, ,
.
,,
..
L'après-disll ée , sur les tl'ois heures après-mü]" , M. de Pilles 1
accompagne de l'esch evin 1card qui estait allé l'in vitet· li assü ter
nia céremonie ft enterremen t . S'CRian t r l'IHI-u à l' Hos fcr dc-
,
, ,
.
Le .. . '.' décembre 1GSO, l'rsca dre des galères commOndtci
par M, de Noa illes , lieut elWll l-géneral des galères de FrallCt',
arriv e il Mdrseille. Les éc heyins "onL chez lui le compliment er i
il les reçoit allec beauco up de rivilitls et les cOllduU jusqu es ci la
nie. L e 9 dudü mois , M. de Noailles ren d sa vis ite dan s [, Hos/fldt-FiIl, .
( Ut , upra , p. 872. )
Il ) " oyez l e !i- vol. Il,. 29 et s uu'. pour le cc r ém Oll la l ohsrfl' tlll I"inll\l lll:ll ion
pages 209 c l 2<10 dUj'résenl ' (lt um e, pou r ,'('Iui de
d ~ l'fthl'.l'iQ Nal1ollon, cl ics
l'NllerreOlent dcsM h evÎlls F.nH~'·ÎC e l SÎcu rd .
(2) "OT~zIOa~vo l. , p . I S.
,
.
(3\ lI esl ici questio n de !'ègllse d u eo ul'e nl d es ,'cll glellx OOlllmic(IÎns(lu />1'1' _
dl'Nfl), dont l'c nlrfle pr inc i [lu 1Cl es l ~ 11 r 1:1 l,lac" ,lrs "ric"el/l\I , _ l'o r, Ir r,e )' 01.,
p, 18D.
4)
1, 1~l'l (I11ricII prl'II);(' I'
Yl.
t'rlte";lI . Yrt) . Il' ;JO\ 01 ., 1' . 1 R.
18
"
..
�-
-
27i -
f ille al'te ses gardes, on commet/fa ra ma r elle vrl'S Id maison
du df{Ull t ; les quatre com pagnies de quartiers (1) , raugets
t1l hayt', despuis la place ncu{us a u cning de la r ue de la Oroix
d'or (2). les saluent , les suivent et se f"O n g ~ n t aup rès de la mai.
Ion du di (uflt àn"s /t.quelle ilI . de Pilles et MM . les eschevifls
erltren t o-vrc leur suite.
L 'ordTz de la marcl.c avoit né ai ll ,(i réglé :
La CI'OU: du chopftrt de la AI aj or ;
LeI qua!,'!! C0 tl11>ogllics de qU(lrtiers en dCllil.h :
Les officilJrs de crs compagnies ayan t le cI'cspe a u ch"lJca lt et 1111'
le urs habils , ia dttn i-pique r1l dernier , les sergen ts leurs hallebardes de tI1esmc, lu l ambo u r~ co uverts d'un bOllcassin noir, les
~ rrTes halllUis d ' une casaq ue noire (aisant ensem ble tOi son
lugu bre;
Un liOmm ~ , llabillé d e (el' 1 l)or ( ar~t .fOn casq ue t'tl leste, un
bouclier à un bras, et en l'aulre main un sabre1wd, S U1t' l de trois
laqu ais habillés de deui/li:
Les religieux et ordres mendiants ; les jacobi'lls ( 3 ) avoyent lu
dalmalaqurs et le, chope, à ca use que le corps se portoit'à leLlr
.,
esglise.
Les quatre pa roisses àc la ville 1 - ce lit, des Accoules n'at'oil
'li chappe ni dalmatiq ue, bim Cf" ! le " lU I ' ( It t pris dans Sil pa·
roiue; seulemOi I IlIl p rest re qui auoù t'es tole longue, marc/wit
le dertl ic r npres les autres prestrcs dclu dite paroisse; -le chapflle
de la blajor y {esoil l'officc, et la musiquc clttl1ltuil en (au.,t;bourdon: les pres tres respondoiwt ;
Trci;e IlOmmes ves fltS de 1Ioir par /ont le,~ tre i;e f1ambw ux
fournis par les pllrc/ll$ du (U{ lIllt ;
Le co rps des censoua: et corratte)'s (c ourtiers) ( 1 ) aya nt cha ~
cun un pambeau { OIlNli à le urs (rais i
L ~ t rlsori~ r de fa ville, habillé d'lm grand deltilli, en manteau
long 1 portant un cruci(w; d'argent sur Ufl carreau de vrlours
noir ;
Quaire c01iSula,;res l}Orlant un drap de ve lours noir (2) i
Le corps du défunt porlé pm' les plll i teJll s;
Lu lllmùlaires de la Charité (3), de la Miséricorde (I~ ), et de
/'J/ospi/al (5) ;
Lu 'valets de ville ayant leurs écusso ns CO IH:f'rts (l' un crespe et
cllOJeltn un crespe au rhapeau.. ;
Lu gardes de AI. de Pilles ;
Le go u v~ rneur viguier et les esc1wü itl 8 ;
El les parents du d ~{f/n t.
( Ut t "pr" , p. sn.)
•
"
.'
••
. . ..
Serviçe fun è bre po u r l'ëç b e \' in Ru' e ll y ,
Le 2 janv ier H')8 1 1 un serv ice fu nèbre auque l assisle nt les
m htvinl e l les capitaines ct offic'i ers de 1fil/e J est cé lé bré à
l'tlglise des Prescli eu.rs (6), aux fra is de la famill e du défun t ,
pour le repos de l'â me de l'échc \'in Gasp:l r d Have ll y.
,
Yi1lyt ·qua lre IlOmmcs I,areiliement ws tru de flo'i r , 7J!)rlant
cha.rcunull flamb eau de lruis liures, a" x ar mes de la Uilt/'I dorIS
u n escusson blanc;
••
2ï5 -
( Ut
sI/p rit. p. 87i>,)
(I l \'ofn le 2" Vol " Il . 21)&.
"
( ~l Cu quat r e co nSul ai res o u ccllc\'!lIs so n t Ja crlu es Fr a nd . iseo u , N a tlu e u
•
f I ) Il lut donP.r etllt Ill'rts ci e/las'I/lt eupllaint 110"" la d cpelut de leurs Joldaf.,
poudre et m«/u' s, tam bours , Iltutt"a"ls, fllrtJ et cri~s.
III11t,
".
tn Oll/rt, dOllnr UUt ]ljs lOUt acllUsqllt se r!Jt1l1 uUllombrt de hUlI
\orl'Z l e~' \01. , l' . ~80; 1(' r." \01. , p . 31 Cl le l,rt1s('nl \01. , 1" 10 ".
('2) 611e com mu n i'I IH~ ,le la r;n/U/1r' 1l1"' !l 13 1'11(" ('ou/ eUr/' ,e.
;:1 l.t'S r<'h \; irlu
prt' r lt(' lI r ~,
BUfiSUes, Lo uis Corll ier c t Eti e nn e Qli \'e; les de u x prem iers o ui OCC Ullé l'ec beVIOISt de nO\'(' m bre 1 tii8 il oclolll'(' 1 GiD , e l les ù(' u ," t!er n itrs d e no\'(' m ùno
1618 a oetoh rc I OHI .
(J) Vorcz le o· \' 01. , l', "2 1 ,
n
\'Ornln~.\' ol" p ," 1 4.
1: 1 l.'ltù[lllal d u SI,- Es jl rî t , _ \ '01'1'7, le â' \01 ., l' , i r D cl ' Uil .
() \'orez 13 l'agI' ~7;1 tl u 1'1'tI ~e n t \'ul.
"
"
..
�-
•
4
276-
-
,',
277 .'
Voyage" Aix de M . de St-Jacque •.
Le 3 janvier 1681 , M. de S/"-Jacques (0 , part pour Aix pour
a,lIer complimenter motl.se'Ïgneur /e comte de Grignan , sur son
depart pOliT la COUf , el pOUf lui pader deplu:zieurs affa'ires de la
\1ille .
( Ut ' "prà, p. 875.)
ArI'iv~e
de M . Morant.
Le '" mars -1681 , M. Morant , intendant de justice , commandan l pour sa majesté en ccsteprouince, arriv e à Marseill e, ent."iron
une heure après-tnidy. Les échevins voo t l'att endre à la porte
rovale où se trouv e li . de Pill es, gouveroeur viguie r, pour le
re~evoirJ eL où l'assesse ur (2) le lla rangue apr ès avoi r élé corn·
plimenté par M. de St-Jacqu es, premi er échevi n (3), pendaot
que les boëtes pr rpa,rées font grand bruil.. Après, M. de Pillu
" les eschevins accompag nent M. MOTant che: M , de Montfuron ,
pr emier procureur du pays, ()!I, il pre11d logement , et oi, le prisent
municipa,l , com posé ainsi qu"il suit 1 est adressé:
12 boites de coofiture,
42 bouteilles de " iD r ouge,
6 douzaiDes de pelis nambeaux ,
el1 dame-jeaone de " in blanc de Cassis.
( 1) Prollablemen! " Ie rre de :, !'-Jacquu, l' un d es ~c blwin s sort an t d'ue rf lU ,
VOret le 5*"0 1., p. 18.
(21 Ma rc Franehi seou .-V0l'czle r." fol . , p, 18,
(:1 )
J.iscz ancil' n prl' mlf'r jlc hl' \' in. - " op'" le
r.~
Le mtsme jour: le uigneuT intendant vie nt à la maison dt vill!!,
pour rendre la 1Jisite à bUl , les tschevi1lS, et pour parler de
plusieurs affaires de commerce et de la ville , aios i que pour l es
(Juigner avec les députés du com.merce" au soir cli c: lui ,
( Ut suprà, p. 875.)
Subrogatioo de Fraoçoi , Borelly ü. la place de Garp!lrd
RaveUy, premier échevin d écéd é ,
•
••
Le ,19 mars 168 \, monseigneur l'intendant de justice (1), accompagné de MM. lestschevill s (2) qui 0'" ed é leprt1ldre à sa maiJoll
cht: hl. tic Montfuron, se reod à l'hostcl-de-ville où. après avoir
prinuaplace sur laquelle avait es té mis un tapis blus et ca;poû
au conseil muoi cipal assemblé à la maniêre accoutumée 1 les
ordres du Roipour la subrogation d'un premier l'SC/ICVÙt, à la
plate de (eu AI. Ravelly t3) co ntenus dans un e lettre de cachet
dul ~ (evrierderni c r (' ) par laquellcS. M.a nommé M, lJorréIy (5) 1 pour remplir celt e place 1 ayant (ail lecture de ladite
leltre(6) 1 iflst alle le dU ]JI . RavelfYJ premiel' eschevi n J l eque l
(1) ~1. de Morll n!. - VOTe! lcpn!senl ,·cl., p. 270 .
An!oine Bero ard , éch c\'in en exe r cice, ct Pierre de M,-.Iacques c! l'ierre
lta rd. IIlcicns éc hevios.- Voyez le 5* ,·c l., 1), 18.
(3) YOfU lep r ésc nt \'01. , ptl gcs 273 c t 275 .
{i l Dans le o· \'01. , p , 18 , nous l'l\' ons, pa l' CrI'eU I', dOline li fcUe leUre la date
dl ID mars 1081,
(2)
(!lI' François Dorré1r, - Vo rez le 5. \'01. , 1). 18.
(1) Ce Ue leUre adressée à IIOS tres ch~/'set bien flllles les eschet'ilu ef Iwbifali O
u~OJ/re ville de Marseille, cst ainsi coI1~ uc:
Deparls Roy, comte de /'rot:ence • tres chers cf bIen amis, 110llS a~allt esti rtpre$tilt' qlolsle Ireur Rat:ellll qui avoit estées/cil esc1tcvill de "ostre ville de Marseillc. le
U oclotrc dernier, estoit dexcidi /e 3 0 nOt:eml.lI'c en srtir::ollt (A) , tt qll'i! estait
IliteUlJlre. lalll pour /e biell de '!(lslre scr vicf! qrte pour celui des habita"ts de l!(lstre
~illt, de rempllr.arl ' Jlllslôl ceste Il/ace; i lmlt bit:.'J' j1vorm6 q rl Cle sieur Dorrely a p Olir
\ 01 .• l'. 1S.
Il )
Il
r a erre ... r ,
li sez : ;:10 ..t~cl' mbrc ,- Voyez le Jlre~c llt vol. . l'. 27 ;:1,
~.
"
•
•
�-
-
278-
prêle serment wtf'~ 1er mui11 s du diel seig neur in tendon! et retoi!
le rhaptron de la mai,l de M. de SI. • Jacqu es (1) j M. Borrél y.
prend immédiatc·ment place parmi les escllem ns se~ collègues, et
1/lonscign cllrs'l's(onl ll'cé. mess ieurs les l'schcvins l'accumpflgncnt
à sa maisol! , el de Iii vont {illciter le sieur lJorrely.
••
279 -
'.
R et ourd e M . de Vinouo(' .
1
•
( Ut suprti , p . Ri o. )
Retour d e M . de Noai ll es,
Le 'l.OjUÎD H 81, M. de Noailles , liwtenant-général d es gal~res
de S. M . estant revuw de la cour, les échevi ns voolluÎ faire
visite à sa maison. che: AI . Chab ert , dans l'agrand'ÎsStmen t, ou
ils adresse ot le prése nt tnt'llicipa ordin aire .
( Ut ' "prà, p. 876.)
tOrtUS {tJ qlluliUs requises et II tctSla i ru, 1I0l/S VO lu/clons ce.s/t let/re polir
nom mé et cl/oLsi pour et au lieu dudictsitmr Jta~cl/v./airt
la dicte (onctioll a'clch('>J)in, ct que llOltre intention est qu'après qu'il allru cJ/e inlwllt cn la manlireaccOllllumû. t'O l U aye:. ci le rU091loutre, obiir ct entendre t !
ut
t/f~ce
~O IH di ~qlle ll ollJ l'ovolls
dOlu touchant ct conct'rnant ladlcte char9c lans Iltaumains que co lt priunU
IIominationpuiut estrt. â l'at't ujr, tlrü à C(J/w!qut>nce; n'~ faites dOliC falllc, wr
t el est nOltre plaisir.
Donn8 ri St-Germain en
La~(! , le
dOl.:icsm e jour dcft1.:ricr mil six cCllfs quofrt·
Lc~5 juin 168 1, le marécha l de Vio ollne , généra l des galèl'es ,
arrive UI ceste ville uenan l de la cour. Les échev ins, avel'tis
seulement après qu'il a esté à sa maison, se rend cn t chez lui
eo chapel'oo pour IcoÎsiter , et , ap rès 1 lui adresse nt Ic présent
municipal composé de
..
'.
,
l'
12 boîtes J e coofit ure 1
12 bouteilles de vin rouge ,
et 6 douzai nes de Oambeaux de tablc_
( Ut , ul'rà , p . 8';6. )
', '
..
eto ur du du c d e M o ntemar.
Le 25 septembre ,1681 , les di:r f:al'· rrs co mmandées par Al . de
.lIan/emar arri vcn t fi Mar seil le de retour d'ttn e campagne d'cnvifon troismois. Les échevi ns se re odeot à uord de la galère
patronn e ou capitaine pOUT fére l eUTS complim ent s audit Sâg11 CIl f'
t1sur le soir ci sa mai,Hm.
(Ut , uprà, p. 876 )
rjll!1 t - u n.
.,
SiSoê . I.OU/S.
Et l'hls Los .- CO LDERT .
•
( ...tI·chl~CJ de la ville , Ol:l ibl: ralions du COUltll
IHUllic'lHlI, r cg , 83, folio H , <rt'rso. )
A.rrivee du du o d e VeodOlDe . gouve ro eu r de Prove n ce.
"
.'.
1) l'IHre .Ie 'Il.-Jarques, 3U Cle u
~.
'.
rcbc\in.
Inrormés que monseigneur le dtlc de Vendoll'tIle , [J0uvel'll ew' de
,'
�Pro ut'Ilce
(~ )
1
280 -
devait arriver à Aix, les échevins (2) députeut le
91 octobre ~ 68 t , hl. de S t.-Jarqu es 1 premier escheuin (3) a~tc
M' ,Franchl$cou, .a$~else"r pour aller le complimenter, aecompa.
1
ynes de dCU.T capltaUl t s (.i) 1 de dru.z: lieul MlOnls et de deux sergenls de quartitrs , du sielrr 7'réso ricr li e (a t'ille (5), et cie M. de
Yirelles. Admi se le leod em ai n ) 2'2 octob re 1 auprès du duc de
Veodome qui la reçoit étant dml s S0 1l lit 1 la députatio n compli_
menle le nouvea u gouvero eur de Provence 1 et après bl·/.'asstS_
seur le harangue j S. A. ru 'pona avtc dts ter mes obligeants.
La dép ulation , qu i es t acco mpagnée ju squ'à la rlU par AI. cie
Layouverll elle , (api ta'ine des ga,rdes , es t t is it ~e ens uite par M.
Rt litf' , intendant de la maison du duc de Ve ndôme , au quellt
sieur de S .-Jacques fai t un IJrcSer.t de quaratlle pistolles au nom
de la vill e pour la gratifi cation ordinaire.
( Ul sll)JTà, p . 876. )
Arri vée du dUel de V endôme.
Le '15 no vembre ·\ 68 1 . mOI/seigneur le du c de Vendûme,
gouverneur , pour le TOY, en ce Ife prouince, arrive à Marseille:
Al . de Pilles , gOll,verne ur u'ig'llier • et iJ1 Al. les escll evins (G) vool
ensemble l'attend-re à la 1Jor /e de Rome l sui uis de bnn nombre
d'h abiUanls p OUl' lui rendre les honneu rs qui l ,û SOl1 t deub$. U
d'i ct seigneur de Vendôm e vi ent itl'en(/"ee de la nuit en carrosse, et
s'arreste dès qu'i/voit hl. de Pilles et les eschwins s'approcher
de son carrosse où AI. Cordi(!T, assesse ur de la ville {7}, le !laral!( 1) Lo u ls-J osellh , du c de Ve n dôme. arrière· 11Cllt · fil s d e lI e nri 1\' Ilis de l OI1lS
due de Vend ôme et Irê r e de l'h Hip l)(l de Ve nd Ôme _ \·O)ez. le ,;r tsen t \'01. ,
p. 176 e t 180.
(2) .' rançois BorrNr ct Antoine Ile rll ord . _ Voyel le S' \'01., p. 18.
.(31 Li.sel : allefrll prrm irr rSCllrL' i ll. - l' H~rre d e St.- J aequ es. cc hel' in so rt an t
d llIer e ,ce.- \' orel le;;' \' 01. , p. 18.
(4) Jacques Dup uy ct Jea n-B3ptlsle ûlll\ c .- Vorelle b C vol.. p . 1 ~ ~.
15) PÎ e rre I\lcerd . - ( AreMt"CI d~ fa vU/r. (;{)mJJtes tris oraires.l
(6) BllUu:lZa rJ nOll necorsc el Gabrll,' 1 Co nsI3nt .- \'0\'e1 le u' \' 0 1. , fi . 18.
( i ) Vo yez 10 !j' \' 01 ., p. I R.
•
-
.,
281
gue avec l'approbation publique; ledit seign e'o' rcs pon d à la
Iwrallg uepar des offres de service. Remonti: dans son carrosse avec
31. de pilles, le duc de Vond ôme se rend à la maison de nt . le
mareschal de f'inounc, où les échevin s se rend enl po ur le eom-
"
plimt! Dler de nouvea u.
En se relirant, les échevins son t acco mpag11 és lJa l' M. de BeaumO llt , capitai1i6 des gardes de son alte(se j-usq'tt es 'lOrs la J}ode.
En même temps qu ' ils dOlment leurs ordres pour 10 logement
du trin du duc de Vendôme, les échevi ns ad resse n L à so n hôtel
le prése Dt muni ci pal composé ai nsi qu 'il suit :
6 Paires gan.ts (rancllipœnn c ,
12 boi/es deconfil1lTe ,
fi dou:aines llambeau:t:,
t'! bO!Jt eilles dc vin.
_\ qldll tine "ossoly ou ea u-de- vie à la cmll!elle .
1 quinlin e muscat de S l.-Laurenl de 24 botd eilles .
Le lendemain, 26 nov embre, ~1 . de Pilles, vi ent il l' hôlel - de ,'itte d'où il se rend avec les échev ins chez S. A. po ur lui raire
leur cour.
Les échc\'ios donn ent pClUJ' csl1'C11l1es al/ x (/011H'StiqU l'S de
S. A. , savoir:
Aux gardes . . .. ....... , .. ' '.
9 pislolles.
Aux deux ma1·Ccl! als·de-logis, f1'ois pistoles
»
G
â cllascun .. . , . . . ... ..... , . .... , ... .
»
6
A deux escuyers el deux aydes de cuisitle ..
A un chef d'offi ce et deux aydes dc cuisi1Je.
"
Aux deux porteurs. au su.issp, (W !Jarçon
qui distrib ue le vin. au JJl m'dtand de
linge et au garçon dc la garde-robe,
6
une pistole à cltasc lln .. . . ... .... . .
"
A sept valets de pied 1 un e pistolle à cll as-
,,'no ... ... ,. . . . . . .. . ............. .
7
Aux delà valets de 41, RaZier, son intendan t et secrétaire_.... ....... . . , . . ' ..
Pour "n ejupc et une ' ailett e à M, St-Louis .
6
-
,,
"
,"
, ,
,.
" ,
"
"
"
Il
1/2
-,-,----,---c-----"'45 pi s to ll es ~ J\I
( / , s"p,.i" p. 877 .)
"
,J
"
..
"
�-
-
282 -
283
"
Arri"ée d e M. «le Mario .
Retour de M . de No aille,.
,
.
"
I l' ~7 novembre 178 1, M. d e Marin , a ,nbassadeur ou di pUic
extraordin aire de la republiqll Bde Gdnes , a,..r iué leJOI'" préctdtnt
lU" ufl e gaUre, prend loge ment il l' li ostet de Malte 1 où il es t
v isité ct co mp li men té par MM . les eschevifls qui lui adresscul
ensuite le présent ml.loicipal ordinaire co mposé de
eL
6 boites de confi tu re ,
6 bouteilles de vin,
3 dou zai nes de nam blcaux. de lable.
Le!> décembre ·168 1, l'esquadre de huit galères , commandée
par M. de Noa,W el , arrive il Mu.rsc.ill e ; les éch~v in s, e n c1~ap,e
ron, se rendent à la maison dudll sieur de Noa illes pour lUI (ere
vi:ife et le complimenter.
( UI sUl'rà , p. 878 . )
( UI SUI"'; , p. 878. )
,
.,'
"
.
Nomination de M. de Forville à la oharge de gouvern eur
viguier de Marse ill e .
Arrivée de M . d e Morant .
Le 2 décembre H SI 1 m onseigne u.r de A101'anl, i nlenda1ll dt
justice) ar ri ve il Marseille avec m adame sa femme et toute sa
fa mille. Les échevi ns vont l'a tten dre à la porte Royale où ils le
complimen fent et madame aussi.
,
.
Le prése nt muni cipal porté à la maiso n du sieur Bousquet
préparée par les soi ns des échevins pour r ecevoi r M. de Marant:
se composait de
'2 caissettes longu.es des euences et aut res pomades
1 pelite caisse tk gants et esse nces,
1
12 boites de con fitur e,
ct 6 douza ines de flambeaux dl! lable.
( Ut s Ul' rii, p . 878 .)
lorormés que M . de Fourvill e , capitaine d'ulle galb'e 1 sccon d
de Pilles (1 ) estoit nommé lJa1· S. M . pour la charge de
gouvernellr vigu ier 1 ap1'rs ou SOIi S les ordres de M . S011 11ère , les
echev ios co mplimwtent M. de Four ville pal' une lett re, le 1) mars
1682 (2), et (ont visite en cest c ville à SO li ,}ère pour le conj ouir
du choix que le Tay a (ai t.
~1s de Jf.
( V I s"prà, p. 878. )
"
fil Vorule2" \'01., p . 012 et 47 1,
{2) Lu registres do corres pon!lanec ti c la llIun iclIla liti: CO Il Sil r\' ~S a UI arclJiyes
d&la ' ille ue r cnfcrlll l.'lI l pas celle l d lre que nous a uri ons ,'oulu po u\'ol r ro>IlrGdulre.
"
•
�28~
-
-
Arrivée J e l'a mb anad e u r d u ro i
ae Maroc .
Le 15 mars ·1 68~ 1 utl am.bassadeur d l' roy de Marot accompa_
gni de six 'mores , venant de la cour) arrive à Marseille 1 ct va
descendre à l'h() lel de Malte où les éche vin s V 0 1lt le visit er le
Im demain.
Le pré!ieo t municipal ad ressé à l'ambassadeur se co mposait
285 -
Iroupe jusques à la muÎlon (le bf . Ion père qui 1Ie s'y est pas
~ t de là à la !ienne, près lë v esché, où ils se séparent.
IrouV,8
. .
. . , M d P 'l l
8
L files me J'out".1 les échevlOs vo nt {cre V I Sit e a . e t e.!
h(l nerotl 1 pour ce conj1ouÎ?' avec• lui de la Ve1llle de M. .!on
p ~re , tnc or
fils, et de l'emploi dont le TO y l a honore.
,1
.
Le présent mun ici pal, adressé à 1\1 , de FOn'11 c, se compos31l
d.
,,
"
n boites de confiture,
42 bouleilles de vin, .
el 6 dou zaines de fla mbeaux. de t.ab le.
( Ut , upra , p. 879,)
de
6 d\luzaio es de fl ambeaux ùe table ,
12 boîtes ùe confitu rel
12 petits flaco ns , eau de se nI eur.
c'
.. ,
( Ut supra , p. 879 .)
&rriwée de M . d e St .~ Olo D, a gen t d u roi li G èn e. ,
A.rri vé e d e M , F orv ille d 6 Pi ll es .
,
,
Le :l8 mars <1682 1 messieurs les échev;"u et assesseur a.yant
r eçu advis qu e M. de Pilles, sieur de FouTville {'I l, pourv u de la
charge de gouu rneur viguier, de ces te d lle del'oit arriver , venant
de la COIIT , se renden t à la porle Royall c, suivis d 'tm bon nombre
d'hab'i lall ts, pou r l'a ttend re. Peu de temps après, M. de Forvill e
arrive en carrosse et mellan l pied à terre 1 en apercevan t les personnes venu es pour le recevoir, il esl comp limenLé par M. Bo-rrely de Brest , premier escheu in (2). M. de FO!lrvi l1c rcrpond ida
civilitê av ec bea ucoup d'lion"estele ct de Ih nniglla ge d' amitié, rt
ensuite prend sa marche auec messieurs les échellins et toute.la
(1) lise.r: de Forville. - Voyez le présen t voL , p. 28;1.
(2) Fnl uÇOiS Horn!I.,. , lisez ltnClcl1 pr~m jer UC"~VÎII. _ Vo rl't re présent vu!. ,
p.2 i i,etJ eo· ,'ol. , P. 18,
Le 25 avril .J682, M. de St. -Oion, gentilhomme orditla-j're du
roy chevalier de l'o rdre de Nos/re -Dame du Mont- Car mel et de
Sai~t~LaJ:are de Jirusalem, venant de la cou r pour aller ci Géne.!
y n $ider en qualité d'agent de S . 111., arri ve à Alarseitle . Les
mheuins vo nt le visiter en cltaperon à. la maison. de Ifl , le chevalier de SIe·Cro ix) lieuten ant d e galère, où il a pris logement .
Le présent munici pal fait à hl . de St. -O loD se composait de
6 boites de confi ture,
6 bouteilles de vio,
el 3 douzai nes de flambeaux de table.
( Ut "' prà, p. 880.)
"
,.
"
"
•
"
�-
-
286 -
287 -
M, de Fowrville, gouv/'f'1lew'-vi!}/tier de cett e ville,
SiS ~'s, pour lcur (ère leurs complimt1lls sur la mort de "" de
Nifes, IM'T prre: ayant cJw scun un crespe à leul' chapeau, ft 1'11suite dtlibèrent de t'e'H/re iJU dexcCdé toutes les IIonn euTs deues à
SOli mérile et à sa qu alité de gouverneur-vig uier; à cet effet, il3
donnent/ails les ord?'es nécessaires P OU?' la lJmnpe (Imêbre, 1'f:1lt'Oyiea ll marcly suivant, ~6juin , a 8 fl eures du matin, ùwilfent
fouS les cout'elifs et paroisses de se ren dre Il la Major et prient
MM, du rhapi/re cIe la h1ajor et M . le gra1! d-vicaire de l'agreer
ai/lsi.
Ordrf! des fuo éraille s et du service ~ la Major:
LClllardi, ,t6juin , enviro n les huit fi 1iCU { l!C ures , les échev ins
el l'assesseur, en cha peron , su'ivis d' un bon tiombre d' habitants)
se rend ent, avec {curs volets, portanl co mm e eux un cre 'pc au
chapea u el, cn ou Ire, un ü llsson co uver t lI' u" crille sur leurs
manltaux, à la maison de M. de ForvUle, proclte l'ét'êc1lê, et après
leurs com plim en ts on t pri ns leur marche vers l'église Majeur en
uf ordre: les tolets marc/wient dev a'11 t , MM . les éc hevi ns après el
en suife MM, de Cos/ecll aude et de Forville, /fi , DllbaT, leur neveu,
et qua1ltitê de parents et amis.
11>,.$ porIcs de l'cfll.ise éta oL ga rd ées pour t:svitcr la con fusion et
le désordre, les écli evins ont prin s leur place ordinaire dan s le
(/furet hl.U, de Pilles de l'atttre coste où. se mettent d'ordi naire
Messieurs de la justice.
AI, le du c de Mon/ emal', du c et pail' dc [('ra nce, gcnéral dcs
galèrts, 111 . IJroclnrt , i11 tcndant des galères . f t "lM , l e,~ capita in es
des galères et qu an tf.lé d'autres gt'n tilshomm es et gens de qualité,
se logent au 1}QI'terre du. cœur où il y avai t un prie-Dieu CO ll l'e r!
d'ull drap noir' ft 1I11e chaise à bras pOllr le sieur géfûral.
Lt corps du défI/ ill aupi e élé 'mis dans ",le cliO pelle ardente
prépa rée pa r les so ids des échev ins dans la chape/le du. J1iellhtureux (1) .. le CO)'PS estoit co uvert d'un drap 1I0i r ct ail -dessus
Jon espte OVtC son {tlw'rea u rn croix ,
rhllttliU d'If, ct
Pri.e d e po ssess ion d e l'évêoh é de Marseill e.
Inv ités par le prévo L do Dausset , gra nd vicaire de l'cvèquc
de Marseille, les échevins assisLent en chape ron , le 4. juin 1682,
à la prise de possession de l'évêch é de cette ville à l'église de la
Major (4), au no m de M. d' Etampes (2), noslre éve4que, par M.
ete Bausset , son procureur.
M. de Pilles assiste à la céré monie. raite aux {ormes ordillairu,
ainsi qu e M!JI, les ofliciers du siége.
(Ut ruprà, p.880.)
Mort et inhumation d e M d e. Pilles .
Le 13 juin 1682, Paul de Porlia, seigneur de Pilles, baron deJ
Baumts el gouvern eur-viguier lJO ttT le TOy en ceUe ville, de:rcéde.
Les échevins (3) c.1ipédiellt d ~a bord un courrier a ]j/. de Moranl,
intendant de justice, commandan t pOUf' Sa Majesté en Provt71ce,
pOUT lui en donner avis.
Le lendemain,jour de diman che, ils von t avec M. l'assesseur(4 ),
tau , en cl1aperoll, c/i e= i'tr. de CostecJ,a lJdc} guul"erlleur dll
'. ,
1
1
"
.'
..
••
1
, '
:.'
.
"
;,
,
( 1 Voyez le 5· vol. , pas. 162 .
(2 ) Voyez le m(!me \' 01., p . 1GO,
(3) Bliltbazard Bonoceone et Cabri, 1 Constail l . _ ,'oy,,7. Il' !)e \'01. , Il, I II.
( 4 ) JOJC pl1 Co rdu'f. - \'o"cz le u· 1'01., l', 18,
(Il Probahtcmcfl i le chaf'l.'ll c rc u [rrm Bnt \1.' Inm]>run de "~\~f'] tlt' Jr un · l\ ul' ti slc
d~ G a ull. - \'oln le 5. "01. , l'. lM) e t ~ ui\' ,
..
.
.
�-
288 -
A la grande meue, c h an t~e ensuite par deua: l'orps de musique,
l'architJaire de la uille porte l'offrande d'un louis d'o r ; la tnts.c
achevét, M. le du c est .orti du cœur avec MM . lfS officiers cles
galltres el s"cst place dans la grande
de I~église Oti il y aVoit
des siiges préparés. MM. lts CC fICVÙ1S ont lJris lcur pl ace ordinaire
j oign ant 1, cœur, ft MM. de Pilles de l'aulre tQs té avre leurl
n,r
parents.
Après la haran.gue (un ebre, débiléc par un preslre de l'Orat oire,
MM . du chapitre (ont l' absout e dans la chapelle Où ed oit lecorpl
et chasoun est allé y j eter de l'ea,1I bé,lile dans l'ord'r e ci-dessus.
Efl suil.e com mence la ctrémon ie eI~ procession dan s l'ordre cy-
après :
La c roix du cha pit re j
Les capitain es de- quarti ers, leurs li e ute na nts, enseignes 1
sergents, fifres e t Lambou rs) tous en deuU , les tambours couvertl
,d' un draps noir 1 lt: urs compagnies ell armes porlant les piques,
mousque fs ct Ilatlebardps con tre terre, les fi fres et ta mbours {aila nt
son lugubre.Le héraut d'armes,lIabil1ë de fer, à cheval , s uivi de trois petits
laquais habilfis e11 deuil , le clteval arnac/ié de mesme.Les pén ite nts de Ste- Calheri ne ;
Les religieux. at ordres mend ia nt s ;
Le clergé de la paroisse St - La uren t ;
Ce lui des Acco ules at' le CU1·t estait en chape avec diacre et sausdiacre à rau.se que le caryJs estoit pril1s dans san distroit ;
Celui de S i- Martin;
Celui de la Maje ur avec les deux corps de mùsique et les
offic iant enchape pareillement, avec diacre et sous-diar.re;
~ 3 hommes veslu s de noir, port an t chacun un flambea u fourni pa r MM . de Pill es.
36 ho mmes aussiveslus de noir ) par lan t cll ascun uli {lambea u
atltc un écusson aux armes de la ville;
Les CtnSeaUli et co rratiers (1) po rtant chascun un fl amheau
fourn i cl leUTS frais 1 suivan t 10 couslume,.
tOi
.,
{I l
u s {"o urC ie rJ.
-
289 -
Le trésorier de la ville en crcspe el mU1Iteau. 1011g, portant tin
d'argent sur un carreau de velo urs noir "
La ?liaison et domestiques du défunt tous en deuil.Qllatre gentilshommes invitls de la part de AI. de Pilles,
sravoir: M. de Gaspar y, AI. de CamloUes, !JI. de Bourgoigne,
tt dl. de Vincheguerre ;
Deu$ IJ8rlitctl (s vlancs avec leurs bastons ;
c:ru ri~x
,,
Le corps porté par six. autres péllite nt s blan cs;
Les luminaires\ et confrëries, tnesme la C/tarifé, la, AI isérico1"dc et
J' Ilospilal, clwscun selon son rang "
Les valets de ville ayant leurs écussons couverts de cres pe et un
courdoll decrespe à leurs chapeaux ;
Lu lix gardes de M. le gouverneur- vig!J.ier ayan t aussi ltun
trtsptS au chapeau et leurs cazaques avec leurs hallebardes la
pointe contre tfrre ;
.'
}
Us escllevi71s et assesseur march an t de front tou s ensemble .Et MM. de Pilles en grand deui l el manteatt long SOUS/lm us par
Iroi,s laquaischascu1l, accompagnés dt plusieurs de leurs parents et
a/U" et d'un grand lIombre de gens de qualitë et autres habitants .
Toule cette pompe a marché dalls un fort bel ordre desl'u is
l'tg/i.se Majeur tirant à la place de Li'11 clwu. (1), de là au palais
jusquesali Grand Puits (2), de là au. devant de M. de Chasteauneu{,
AI. de Libertat, M. le lieutenan t de Dausset et dans la ?' ue de la
COI/eUerie (3 Jjtugucs au coing de Al. de Ca.vriès (4), où les quah'e
compagnies se sont rangëes en haye sur le q ua.y du port, audevant
de la galère de M. de Forville 'lui avoit esté mi:c en ce poste
couverte de deuil à la pou.pe avec ses arm es , dans laqu elle le co rps
a eslh nis, les Imrents y sont entrés et sont allés sur la galère au
chosleau d'If où le cf1rps a esté inhum e et el1seve/y, WCSS iCIH'S
lu tsthevins et toute la suite s'eslant retires au momen t où le corps
aparu vers la place NCIl(ve (5) les boUes, pré parées à ce t e ffe t) Sllr
19
.
.
"
(1 ) La place de LenC/Il!, _ Vorez le {le \'01. Ilag. x ", v. 202, oi 12, oi 1G c t oi 24.
(21 Le Gra nd Puits sc t rou ve à l' inlcrsecUon de la Grande /l ue c l d e ln rIft de la
l'rra!lWk ct de 10 nIe dl! Grand P uits .
(3) LA rucCoutellcr ie. laqu elle lire so n oonl des coul eliers qui s', tra hlirenl ;
tneCOm tlHl!I iqu e de 'a rue des Temp1iersà la place NClwt .
(4) L. rue du COin de Cab ries aboul issa nl du Quay du port il 1;, "'le lIo/lf crle.
\~l l.aJllace NtIHJe._ vorez le !Je \"01.. !lUI;. XXX \" d 30!).
VI.
"
,.
'.
,
,
"
•
�-
-
~90 -
,,
291 -
6'
le quay cuf les vaisseaux ont c01nmence cl are" altcrnalivt_
ment dona1l t U11 eSl>otcsuf!isont d 'un co up à l'autre.
(UI suprà, p . 883.)
Vi si te
!lU
Gouveroeul' - \'i.gu ier .
Le t 8 jui n ~ G82 1 les échevins, en chaperon , suivis de' beaucOUop dt n!Onde, sc rend ent cliC!' AI. de Pilles Forville, nouveau
gouver;wur-viguier , pou r lui fa ire tJi:itte et compliment ; en se
reti ra nl, M. de Pilles condu.it les échevins jusqu es à la rue. Dans
l'après dînée, M. de Pilles vient à l' hôlel-de-viIle pour rendre
sa vi:1ttCaux magislrats municipaux qui le reçroÎvcnt en chaperon
à la porte de la salit et l'accompagnent j usques à la fu e,
(UI suprà, p . 883).
Retour des gale re. commandées par M . d e Noaille..
Le 23 septembre 1682 , les galères comm an dées par M. de
.,
Noa illes 1 parit eS pour Alger fe 22 juin pass é, ren trent dans
le port de Marseille; deux de Mr s. les 'échevins , les 11ltelldant,f
de la sontê et M. Expilly , se reoden t à bord 'lIe la capilonc{l),
co mmandie par M . de Noailles. Ueute110nt généra l, pour srat-'O ir
de luy sy la sa nté est bonne sur toutes les gaUres 1 si elles onl
eu communication avec quelqu'un d' Alger et SUT son rapport
leuf' ont donné l'entrée.
Le co rps muni cipal se rend ensuite, en chaperon , à la maison
de Al . de Noailles , pour le complimenter .
( Ut suprà, p. 892.)
Vi.îte t\ M . de For\lille .
Le même jour, 23 septembre 1682, M. de Fm'ville, capitaine
d'ünogalère , cestant débarqué 1 Mrs. les échevins vo nt chez lui
/'fi chapera", pour lui (ère leurs compli ments et la première viJilte comme gouverneur de la ville , SUivis de bea,uco up de
monde.
,,
.
,,
(Ut supro., p. 892.)
:
Arrivée d e
l'é\l~que
...'
de Toul oD.
". ,
Le 27 octobre ~ 682 , les échevins ayant apIJrÏtls qu e Motlstigneur l'évéqu e de Tou lon estait ell ceste ville Cl logé che;:
M. le comte du Luc, son neveu, lui renden t vi:itle en chaperon el
aprü lui envoyent le présen t municipal ordinaire composé de
6 hoites de co nfiture,
6 bouleilles de vin,
cl 3 douzai nes de fla'mbeaux de toble.
( Ut sU/')"ù, P 892. )
Arrivéa du
géD ~ r9.1
d e. Obse r v anti m .
Le31 octobre 4682, les échevins rend ent vi:iUe ail n. P.
gm/ral des Obscl'vantins vel1U en cetle ville ct, après, expédient
lin mandat de 30 Uur~s poU?' au mos-ne au sindic (/'u. couvent de
«It, l1/1e (1).
.,
(UI SU1Jrà, p . 892. )
{I I La
&al~rc
ca pUalic.
(1) VOl el le
r..'
\'ol ., jl . 194.
..
�-
-
292-
Vi.ite au Gouv erneur-viguier .
293-
,tient 3 l'Hôlel de Ville pour prendre congé de MM. les échtvins
à l'occasion de son voyage en cour i les échevins le remercient et
l'acCOmpagnent J sans chaperon, jusques à la porte de la rue.
( Ut suprà, p, 893.)
,
, >
Le" nov embre -1682. les échevins (ont une vi:itte à M. de
Forrnlle, gOU\lc.,.,leu'r -viguier 1 suivant la coustumc à lU1l0uuelle
élection, aymlt différé Jusqu. es à ce j our cause qu'il estoit ailé
Vi.ite au Gouverneur-viguie r .
a
' ère un pelit voyage ci Lambesc.
(Ut ,uprà, p. 8n. )
Le lendemain, " décembre 1682, les échevins vonL voir en
chaperon à sa maison, M. de Forville , et lui souha'iter bOH
voyage.
(Ut suprà, p, 893. )
...•
, 1
Déœs de Jourd:jo-Fabre. onc ieo con.ul ,
'j"~
,
Retour de dis: galère. commaodée. par M . de Mootemftr .
1
1
Le 25 novembre ~ 682 1 oot Heu les obsèques du sieur Jourdan-Fabre, ancien cons ul (4) 1 décédé l'ava ol-Yeille. Les échevins (2) invités par la fam ille assistent 1 en chap eron J att service
funèbre qui alieu à l'esglise de l'Observance (3), où ledit d' ff"nl esl
ensevelly.
(UI sup"à, p. 893. )
Le même jour,' décembre ~ 682, les dix ga lères commandées
par le duc de Montemar retournent dan s le port de Marseille.
M. de Forville et les échevi ns se rendent à bord de la c<lpitane
pour lui faiTe leurs compliments.
(UI suprti, p. 893 .)
Vi,ite du gouveroe ur -viguier.
Le 3 cècembre ,1682 1 M. de Forville, gou verneur-viguier,
(1) J ourdan-Fabre 8 nerce lu fonctions cOJuulafreJ du , -, no\"e mbrc I G~6111
31 oelobre 1667.- "oyet leEl· ,'ol. ,p. 16.
(21 Jean Rim baud e t PIerre Saboulin . _ Jean-Bapti~te SaJJoulio remplissait
alors les foncHons ,J'assesseur. (3) Voyel le Ci' ,'olum e, p. 10·\.
Vo y~z
le a· vol., p . 18 .
A.rrivée de M . de Grigoao .
Le 9 décembre ~ 682, informés que JfonseiglleUI' le comte de
Grignan, lieut enant géné ral, commandant 1)our le Roy en cette
province (~ ), devoit arriver e'l cette ville où il n'estoit pas ve lill
III Voyer le présenl vol uloe, p . 10 8 . 2 1ts, ~22 , 221 , 23 1,
..
na, 230, ~42, 2 1û
2&& el2 62
"
, ,
,
"
..
�-
-
294-
despuis son relOUf de la cour 1 les échevins "ooL l'attendre à la
porte royaUeoù il arrive environ les cinq heures etoll M. l'assuseur
(I ) le harQngue,'la harangue fioie ) les esch cvins, suivis d' lm grand
lIombre à'habitants, le j'onduisen t, aux flamb eau.x , à la maÎloll
che; M. de Alolll{UTOtl; durant la ,'oute les boîtes qui avoien t u té
préparées (on t gralid (eu.
Le lendetnail1 , ,10 dlcetnbre 1 les cscllevins (ont vi:itte particu_
lière à Mon seigneur le Coadjuteur (l'A rlcs J fils de M. le comle dt
Grignan ) ven" avec tuy, lequel leur reod , aprè.;, la vi:iUe à
l' Hostel de Ville.
Le présent mUDicipal adressé à M. de Grignan et à MOFiseignrur le coadjut eur 1 SC composai t . pour cIlQscun , de
12 boites de co nfiture ,
U bouteilles de ViD ,
~t 6 douzaines de Oarnbea ux de lable.
( UI suprà, p. 898,1
,,
295-
,.
Arr ivée d e M . de .M o rant .
t
l'assesseur le harangue pend ant qu 'il est fai L grand {eu par le
moyen delrois cents bo·tics préparées à cet effet. Les échevins
accompagnent M. de Morant à sa maison 1 où il s ad resse nt, le
lelldemain, le présent munic ipal composé de
~2 boîtes de confitu re ,
42 bouteilles de v in ,
et 6 douzaines de flambea ux de table.
"
(Ut suprà, p. 89 •. )
( UI suprà , p. 89·1.)
(1) Jean-Baplis le Doi &5ély . - Vorez le
r."
r oi .• Il . 18.
•
Le 0 janvier H83 , monseigneur de Morant , intcIldant de juslice, commandeur pour le Roy e1~ celle province, en l'absence
de monseigneur le com.te de Grignan , arriv e à Marseille j les
échevins, en cha peron 1 voot le recevoir à la porte Roya le où
Arrivée de! prooureur! du pay •.
Le 22 décembre H8'2 , les Procureu rs du pays arrivent il
Marseille j les échev in s, apres leur avoir fait vis ite en chaprroll,
font porte r chez eux le prése nt municipal composé de
6 bouteilles de vin,
6 boites de co nfiture ,
el3 douzaines de flambeaux .
•
"
Procenion pour obtenir qu ' il p l e uve .
A caUSe de la grande seicheresse qui règ ne, ce qlt'01l11'ovoit
jamais vu dans cette saison , Dieu soit loué en talit , une procession géllérale, à laquelle les vallcts de ville porlent un flambeal1
chalCun 1 es t faite à Marscille\ le ~ ., janvier 4683 1 pour demallder à Dieu de la pluye.
(Ut suprà, p, 894. )
"
•
•
.,
�Retour
-
-
296 -
d~
M de Morant .
.&rrl'W~e
Le 3 1 jauvier Hi83 , M. l' intendant csl a /lt rc tournè en Cule
ville, tenant d e l'OUIOfl, les échevins eL assesseur valu le t'oir à
son lev("r 8n chapcro/I.
(Ut sup r/!, p. 890\.)
Installation d e M . de Blluuet. lieutenant général oivil
et cr imin el.
Le25 rév ri er 1683, il lieu, par JU. de Lubiéres. conseiller du
Roye n la co ur du parlement de Provcnce, l'installation el mise
en possession, eo présence de M. Laurent, sieur de Brue , pro.
cureur général du roy , de M. Pierre de Dausset , lieutenant gë.
néral civil el crimio el en la sé n échau ss~e de celle ville.
Pierre de Dausse t es t vi:iU e à sa maison, ap res \a cérémonie, par les échevi ns eo chaperon. auxquels il reod la vi;ittt
le f1itsme jou·r à l' ho.tel-dc-villt.
( Ut ,uprà, p . 895. )
297-
,,
de M . de Fouille de Pille'.
• •
Le 29 mars 1683, JJI. de Forville de Pities, gouvern eur-viguier
de cette ville, arrit'e à Marseille, venant cfe la cour. Les échevins,
en chaperon, vont l'att endre au COU1S, d'où ay (mt Vtt venir son
carrosse, ils s'avancent dans la ru e Royale (,1) jusques et proche
le coing des Recollets (2), lieu otl ledit sieur scigncur gouverneur
met pied à terre pour oui:r le complim ent. Aprés avoir accompagné
M. de Forville de Pilles cll e: M. l'intendant de ju.!(1ce. commandan l de la province, les échev ins vont J'attcndre à la maison de
al. de Pilles, son (rère, pour le conduire ju squ es ch ez lui , 1JrDclte
la Majeur (3) . Après quelqu es discours de civilités, les échevi ns
quittent M. de Forville de Pilles à qui ils font remettre, le lendemain, le présent municipal double, co mposé de
i2 boites de co nfiture,
42 bouteilles de vin,
et 6 douzaines de flambea ux de table.
(Archives dl la ville, ~re div .. 7C sect ., A. G.,
Cérémonial , reg. n. 1, p. 895) et9 c div . Comp tes trés oraires. )
"
.'
..
', '
"
Arrivée du comte d e Bourbon .
Retour de M d e Brodart .
Le 23 mars ,1683, M. le co mte de Bourbon, premier procureur du
pays, arri" e à Marseille j les échevins voot IUÎ raire une
vi:Îtle à l' hostel de Malft , où ils es t desceodu et où ilsadresseot
le pré5ient muni cipal composé de
6 boîtes de confiture,
6 bouteilles de vin,
et 6 Oam bea ux de cire blaochc.
( Ut , upl'à, p . 895. )
Le 3 avril 1683, hUI. les échevins (ont vÎ=itle, en c1raperon t ci.
M. de Hrodart , intmdant des galères, vena nt de la co ur . 1\1. de
"
(I ) La ru ~ d'Ail .
"
/1)YOTU le a " " 01. , (l.IOi .
(3) L'êgltu do 18 MlIjo r . _ Vo )" ezl(' 0 ' '0 1 , 1' . 1 6 :2.
'.
,'
..
�-
-- 298 -
.,
Drodarl
.
.Jour rond Jour visi le à J'HOleJ-do-villo, Je l ...' du ru éme
mOIs.
( Archives de la 'ville, 1re div ., 7 e sect. A, G.,
Cirémonial, rég . ~ , p. 896. )
R e tour d e M . de Noailles.
Le 6 avril 1683, MM . les échevins (ont aussi vi::itte à M. de
Noailles, lieutenan t-gênerai des galères du TOY, venant egalemenl
de la co ur.
(Ut suprà, p. 896. )
l'églis~
299-
de la majeu,. ( ~ ).· de chez M. de Marant, le cortége sort
en cet ordre:
Les laquais dudict seiyneur i ntendant 1
"
Lu valet! de vill e,
Les gardes de 1f1 . le gouverneur-viguier avec leuT 'laUebarde,
Les deux gardes de M. l'in tendant avec leur mousQluton ,
M. Morant ,
M. le gouver-neur- vig!âer,
Et Mess ieùrs les éc hclJÙiS, suitris de 111usieurs personnes.
A l'eglise JUajeur, M. le commandant de Marant es' logé près
l ~ maitre-autel et AI. le gouvern eur-vig!ûcr et ltJ M. les csclieuins
à leur place ordinaire.
Après la grande messe et la predication, le cortége revieDt dans
le mesrne ordre à la maison dudict seigne"" intendan foù MM. de
Forville et les échevins disnen L
( Ur ' "prà , p. 896 .1
,
.,
>
,.
,.
... '
, ,'
Visit.e é. M . d e Morant pour l ' iDviter .. Qu iller é. la meue.
Anivée de M , d e Mario .
Le 19 avri l4683 , seconde (CJfe d e Pasques, JIU, les échevills en·
voyent inviter M . te gouverneur-viguier de Fourville de Pilles par
les capitaines deville (1) pOUT aller rendre les honneun accoutumes
à M. 6foranf, in fendant de justice, commandant pOUT le -Toy en
Provence, ce trouvant en ce "~ ville. Ledict seigneur gouverneurviguier, vient, peu de temps après, à l'H os te'-de- Vill e, d'où il
sort avec Mil! . Ils échevins en robe de Damas cramoisi (2)1 précédés par les gardes et les va lets de ville, pour aller j oin dre M. le
commandant qui les aUendoit en habit de cérémonie pour aller à
••
r ( I ) Le! capitaInes de quartlCrs . _ VOT CZ le 2" vol ., p. 280. le 6" '1'01., Il . 31, cl
l e prése ot Toi , p. 106.
(2) "OTez le 6< vol. . p . &22.
Lo 2, avril ~ 683, M . de Marin , premier président en la cou r du
parlement de ce pays, arrive à Marseille i les ec hemn s le vi;ittmt
en chaperon à la maison de 111. le comte du Luc où, il lOf/c, et
après lui enuoycnt 1c présent m unici pa l ordill air e. composé de
6 bouleilles de vi n,
6 boites de cO Dfilure,
et 3 douzaines de flambeaux de table.
Le lendemain, 25 aurU, M. de Marin vient à l'Hôtel-de- Ville
rendre uisite aux échevins .
( Ut slIprà, p. 896.)
{Il L'f,U!e (le la Major . _ Voyule 60· vol. , 1), lOt.
.,
" '
,'
"
•
•
�-
300 -
301 -
A.rrivëe d e M . d e S.igoelai .
Averti s, le 29 avri l 4683 1 que le marquis de S eignellay, ministre et secrétaire d'esta ' (1). devait arriver dans la journée
à Marseille, les échevins foot préparer pour le recevoir , troi,
cents boites le 10llg d" cours e' dans le petit j eu de mail (2) et
vo nt l'attendre à la porte royale avec M. le gouverneur-viguier
accompagm de ses ga.rdes ; après avoir attendu environ trois
heures ) ledit sciglteur arrive en carrosse avec Monstigt1eur le
Duc de Montémar. son beau-frère et général des galères. tipr ~s
que M. le gouverneur-vig uier et MTS. les eschevi11S lui heurent (a.it la révérençt 1 M. de Seignelai est harangué par M.
l'assesseur (3) à qui il répond par des compliments obligeantJ.
Remonté eo ca rro3sc, M. de Seignelai est acco mpagllé , pen .
dant que les boites font (cu 1 jusques à la maison de Jlf. l'intendant des galères où Mrs. les échevins le suivent et le
saluent d'abondan t.
Le leodemaio, les échevins se trouveo t au lever de M. de
Seigoelai , p OUT lui fèu la revérence et de là rendent visite à
Mg r. de Montémar en particulier .
Le prése nt muoi cipal fait à M. de Seignelai et à M. de
Mootémar , se composait, pou r chacun 1 de
~2 bouteilles de vin,
~2 boîtes de confiture,
et (; douzaines de flambeaux de table .
UniltS pour !J1gr. le Du c de Bourgogn e ('1 ), ainsi que le
Sain,. Siége a accous h"né de {aire à tous les premiers fiais de
la couronne de France, arrive à Marse ille sur une galè re
tenant de Rome. hfessieurs les éc'Ievins vont lui {aÎre visite
oons sa. galère et lui adresse nt le presen t dOl,ble. composé
"
.,
de
"
,12 boites de confiture,
~ 2 bou teilles de vin,
et 6 dou za ines de fla.mb ea ux de table.
( Ut s"prd, p. 897 .)
.'
.
••
Arrivée des OOOIlU" 'de Touloo .
1'
Le ~9 juin .1683, les con suls de Toulon arrivent à Marseill e
descendre au logis de l'estrieu (2) où les échev ins vont
les visiler et font porter le present ordinaire.
el vont
( Ut suprà, p, 898.)
Arriv~e
d ei Coolul s d'Ari el.
( Ut suprà, p. 897.)
"' t'rivee d u Nooee, évêque d e Vaoo .
Le 15 mai H 83 J Al . le Nonce J éVelque de Yallo , de la tlwison
de Ranouchi . envoyé par S. S. au
TOy
(1 ) l' Of· le pruent \'01. ,(1. Z() :).
(2) ut 5upril. Il. 2 33 .
'"
(3) J o .· Btc DOl5seli. -
VOJ . le oc \' 01.. , 11 . 18.
pour porter des langes
Le 26 juin H83 1 les Consuls d'Arl es arrhfent à Marseille i ils
sont visités par les échevins qui leur font le présent ordinaire,
(Ut suprà , p. 898) ,
(1 )
(2)
"
"
VOJ. 10 Ilrese ot "01. , p . 19 .
prtSCD I \'01., p . 2&7.
"
Voru le
"
.
'
�-
-
302-
Retou r d e M . d e GrigullD en Pro 'Vence.
Monseigneur le comte de Grigflan estant revenu de la COur
f t esta11t tlenu li A'i x pour affaires lw8ssantes au commence_
ment de ce mois d'aoust (,1) M, R'imbaud (~) cst alill ui fi"
lei compliments au nom de la ville.
( Ut suprà, p . 898.)
J
Anivée de la femme de l'Intendant,
303 -
peron et leur cnvoyent le présent ordinclire. Aprts plu sieurs
roTlrérences J a esté dressé un projet de 1'cglement de l'avis de
M. l'intendan t de justice . lequel a esté remis CI M, l'ùltenclan'
d~ la maritlc et des galères pour l'eXamltl er et après estre
mandé en cour.
(Ut ,uprù, p. 898.)
Nouvelle du
d~cè .
de M . d e Col bert .
,,
.'
..
Le 10 septembre 4683 , arrive en ceste ville la nouvelle de la
nwrl de Mgr , Colbert, ministre d'estat (l ) Mcéd< à Paris le 6 du
mime mois.
( Ut suprà, p. 906 . )
;:
);
~' ,
J
.'. '
,'
,
L
Le 2 septembre H83 ) les échevins {ont visitle tn chaperon
à madame l'intendante venue de Tarascon en ceste ville, après
Arriy~e
d e. p reIDier et dernier COD.u h d'Ade •.
une absence d'en"iron trois mois.
(Ut suprà , p. 907,)
A. r ri'Pée du premi e r Con sul d e Toulou et d ' un Inte nd ant de
la te nte de cette ville .
•
•
Le 7 aO~L ,1683, arrive à Marseille le premiCT co nsul d, Tou/on
avec lU . de Ricard 1 un des intc7ldatlts de la santi , pour
conférer avec Messieurs les ëchevÏ1ls sur la con duite à tmir
au retour des vauseaux ct !Jalères du TOy qui sOli t li
Alger où est la pesle. Les l'schcvÎru von t les visiter Cil cha-
( 1) Aont J 68 3.
(2) Jeao RI mb aud . pre mIer é dJ c\·III . _
\' 01 . le oC \' 0 1. ,p. 18 .
"
Le 26 septembre 4683 , les consuls d'Arles, le premier et
le dernier, eslant venus en ceste ville . les échevins vont les
visitor en chaperon , à l' hostel de Ma lte où i ls ont pris logement et où ensuite ils envoyent le lJrtsent ordinaire.
(Ut suprà , p, 907.)
Retou r de . ga lè ne• .
Le 21 sep temb re 4683 J les ~ 8 galères qui ont fait la campagn e d'Alger arrivent en cett e ville , messieurs les échevint
(II Jean-DorUslo de CQlbert , 1U3rqUl s dc Seij;ncIIIIS , né ~ l\c lOIs 11I1 1G 1 G
VOrc111I llrhll nt '01. l' . 20\0 , 2& 3 d 290 .
"
,,
,
"
•
,
,
�-
304 -
305 -
se sont d'abord mis en eslal d 'aller {ère vizille à AI . de
Forville de Pilles, gouverneur-viguier , capit aine d'une desdites galhel qui les a prévenus, estant venu de sa galëre dan,
l'hostel-d~-ville où ils l'o~u complimetllê sur son retour,el opri.
vont le sal uer tn cliaporon à sa maison.
M. le gouverneur aljan/,. prin., sa rou te
.1 !,,'glise
p/IICI dt U
ai'
tfIhlllll sltivy des capitaines 1 et M1·S.lcs eschcvuu son t 1'CVCrl US
L e même jour, 27 septembre, messieurs les echevin$ VOn'
{ère vi:iUe à ht. de Noailles 1 lieulonanl gi,léral, commandant
ulu :
les galèrts du Roy; le quatre octobre s u'i van' M. de Noailles
leur rend leur viz.i tle (, l'host el-de-villc.
(Ut , upra, p, 857, )
à l'hosl,l-d,-vill"
Le mesIII"joIl1', il est procédé àln nouvelle cs/~c tion o ux (~ rmes
du rrglement (1) et par les su,/Trages et CllW ll e le so rt; tl est
• >
Premier escluwill, M. Simon Mou s/'Ïfr ;
StCO,ld cschcvin 1 111. Louis Vin j
Assesseur ) M. Jean Chomel (2 ).
Cliase"'ls de ces messieurs vo nt le fIl CSl1Ie iour (ere vÎ: itte (t
,JI, le gouvn-neur-v'ig u·ie r et à MOfl S1t:UT l'i11lcndllll t tlej us/icr.
,
( Ut suprà , p, 90S .)
:
"
.
.
Election d es nouv eaux Eohev ins C!t du nouve l A.lle.seur.
"
Le 28 octobre 1683, les eschevins ces tant rendus à ['holtel de-ville, enuiron les fleUr heures. du m atin, ma nden t les capitaifitS de quartier (1', à M. de Forville (2) , gouverneur-viguier, pour
Je prier de se rendre à /'hestel-de-villc afin d'aller de com pagnie
invoquer le Sa,i nt-Espril pour la nouvelle es/eeHon qui ce doit
(ère après-diné , suùJtlnt la coustume.- y estan t venu 1 Mn, lu
tSc!tev1-ns l'ont reçu sur le degré en chapero n J ce sont après
enfermés et cnsuite son.t allés ouïr la messe au Sain t- Esprit(3)
où ils n'ont pas fait l'offrande comm e à l'ordinaire 1 aya nt fail
offrir un cse u par un commis des archi(s 1 ce qu'on ne doit pas
contin uer par bomlcs raisons 1 estant bien plus à propos que
Messi6urs les magistrats porlent eux- mêmes leur offrande au pitd
de l'aulel. La messe dite ils sonl sortis et ce son l séparts à la
••
(1 ) (tsar Borrely . J"sepll Baran , SlIll on Moustier e t
,"orez le f>e '- 01. , p_ 1014 _
11112) Alphonse de .-ortla-ForvU le de l'Illes. -Vor.l le
et le présent 'fol. ,p . :1:83. 2S ' 01 2S0,
(3) La chapell e de \' hOpita t du SI.-E5 prit. _
\'0r. le
138 , e l le 5e vol,. p . 31 , 203. 393, J94 , 40S .
sui1'"- , ~20 et 622.
Instat1 atioD d es nouveoux
Qfiio ÎcrJ de ,,' i ll e.
, ,'
Lejour de la Tou ssaint , environ les ncu( hem'cs du maUfl ,
leI anciens CalJitainl's de quartiers vont prendre M. le gOllvernCllr-vigtder pour l' accompa gner il. l'JlOstcl-d e-ville où lo us les
officiers nouvellement eslcus res ta,nt rendu s 1 M. le gOllv el"neurviguier et Mrs. les escllevins sont harang ués, su ivant [a co ustume, par deux jeunes escaliers du collé{Jtf (3) CI , en.w it ,., (llJrÙ
/a lecture de l'êlection nOl/velle par Me Jltll iell secrelt aire, M . le
gouverneur-vigu.ier a p ris le sel'ellla nt (le serment) dc MM.
III uchevins et assesseur (4-), de J)/ rs. les CalJitoinrs (il) 1 des
Denis Trouilhud. (1 ) loy. le fie \01. , Il . 4DO et SU IL
2e l'oJ.,p . 42 el'il,
(2) tl Sllp rO, p . 18.
(3) l Of. le oe \' 01., p. 42() , orlieto : coflc"t)e de Saillir -Mal·thc 011 d(' l'm·a/o i /·( .
201'01., P 20, I!!(l et
410 e l SUif., ,r!l d
(t)\tM. Cesar 80rrél)', Joseph BOlon, Simon L\lous tu.:r c l Oen ls Trou1ll1l11"l1.
15! Les Capitaines dc qua r tie rs nOln'elle mcnl éL u s, M .II . JC(III Cr atwl!, "I mt ,.,
B~r'rtl" Ali/oint nonllccol"cc cl Jn .-/J(rl'ltscon. - \'o) . II' !\c\'oL., J) I ll .
VI.
20
..
�-
-
30G -
juges et dt tou'! Its autres offici trs . après quoi tous Jor tent cl
vont de compagnie à l'esglise maj eur (~ ) avcc: les tambours et
lu violons , oti ils entendent la mtsse chantée sol1emntl/t~
men' .
( UI suprà , p.009. )
Vi,ite à l ' h ôp ital Saint -E.prit et r e t:oDo a i uso oe d eI porlu
de l a "ille.
Le ,"csme j our (te la Tou ssain t , après m idy , les eschcvins
oonl à l' ''os pital St.-Espril (2) el de lit aux portes de la uille (3)
suiva nt la roudu m c.
( Ut "'prà, p. 909.)
307 -
'.
Vilile de 1\1, de Pille., gouveroeur du ChAteo u d'If et d e.
Iles de Morse ille .
,,
Le 3 no,'cmbre 1683 , les éc h e v i n~ rcçoi"cnL la visit e de M,
de l'illes , fr ère du go uvern eur-v igui er de Marseill e, gouverneur
pour le roy du Chos teau. d' /( et d«)s isles de cette ville ; les
tschtv ins qui le reçoivent en chaperon el l'accompagmntjusfJ ues
à la rue, lui rt1làent, le mes-me j our, clle: lui la visite en chapero n ;
aillsi arreste àeslJuis l'ann ée dernière, qu'if. visitera MM. ICI
m hevitls dans l'hostel·de- ville après la Toussaint cl qll:après
iIJ l'iron' visiter à sa maiso n .
Ut SI'1>rà, p. 009.)
••
,
.'
.,. '
,...,
,
Visit e floU gou\-erncur- lIiguÎe r el à M . de Moran , intendant
de just ice .
l e ICl1dtf/lCJÎn , J OUT des morts , les écheyi os se rendent â
l'/wstei-de-v1Ïlc "ur les fl euf à, dia: Itcures dit m at'in, eL après
la saint e messe qui est dil e dans la chapelle de la maison, ilJ
vont ymdre visite . en chaperon 1 à M. de Forville (le Pilles,
gouverneur- viguier et, ensuite, Ct M . de Moran , il/ fendant de
j ustice l ql'l cst J~aran!J ué par .)f . l'assesseur .
'.
( ul suprà, p . 90
Visite ou géoéral des religieux de 8t,- Antoioe .
Ledit jour, 3 no vembre 0\6 83 , /If M, les esche'v ins oyant
apprÎlls que Al, l'abbé des religieux de S t.-Antoine , généra l de
l'ordre ('I), estoit en ceste v-ille 1 ils vont l/l'i {ère vizille en chaperotl; la vi.:itte lew' est rendue pett· /If . l'o bbé deux ou trois
jours al)rès à "hostel-de-ville.
( UI sUI'J'à, p. 910. )
.)
Visite d e M , de Moron .
, 1 I. l'g l lse ti c la )hJu". - Vo}u le 1-' \' 0 1. . JI. 03 c l iO S; l e 4- \01. , p. 311 ~ I
:\;1:>, c t le 5' \ 01. . p . 102 .
(2) Vor. le 2e '1'01., JI . 20 , J 20 e t 1:'1 8 . e t le lie "01. , p . 3 1 , 203 , 3n ,
1 94 . 40a, 4 10 (' t suiv. . 4 19 et su i,·., (j20 c t &22 .
{:n \' o r · le &e \' 01. , Il , 5 1tt c t le Ilrésent \'0 1. , p . ' \ ;:'0 .
Les porl e,!; de SI.-\'.cIOI' , de N.- D. de 13 Gnrde , ole l'a l'adls, de no me,
d' Ao bagoe ou de N.- D. du ' Ion l , de No uill es 011 des nHo"mès, du Rcrnard du
n OI~ ,
d 'Ail N Ile la JQ liet! c .
"
"
Le i oovembre 1683 , .1\1. de Moran , intendant de j uslice
\1) \' O~ . le [o c \'01. , l' . l BS , cl le I...CS(' III \'01. , Il . :!l O,
"
,
.
..
�-
308-
-
309 -
en Provence, se rend ci 1'IIos' cl-dc-villl pou.t' 1'endre sa vinltel
.VM . Ils escllevitlS.
( UI , uprà, p. 910.)
Visite à M. d e Moun.
Vi.Îte du gouverneur-viguier.
Le 26 nov embre ·1683 , At. de FortJille • gouverneur-viguier ,
vient le mati" à l'J/Ostel-de-villc prendre cO'lg é de .MM. les
clchevins cl l'occasion du voyage qU'IL va {aire en COUT; les
eschevins le reçoivent en chaperon ci l'escalier.
Daos l' après-di née , lcs eSdlWitls, égalem ent en chaperon, St
rendent à sa maison pour lui r endre vi.:itt e t!l lui faird ltUrf
compliments de cit:ilités ; M. de Fon 'ille les accompagn e jusque,
il la ru e.
( UI"'prà , p. VIO. )
Lo 4 jao,' jer H 84 1 les échevins se rend ent , m chaperon ,
cher: Mgr. l' Intendatl t pO~T luy (ère leurs complimants sur son
dtl-parl pour la cour et Iuy demandent sa protection pendant le
sejour qu'il y (~ ra pour les affaires de ta communauté.
( Ut suprà , p. 9'10 .)
.,
••
:.
.;
Publioa.tion de la. d éol a.ration d e guerre è l'Espagne .
... ,
Le 8 janvier 1684 est publiée la di cla1'ah o/l de la gu erre
avec lu Espagnols avec ordre de leu?' courir sus et de les
afrelltr.
(Ut , upra , p. V·I O.)
Cérémonia l du jour d e Noë l.
DéC~J
Le 25 déce mbre '1683, jour ct (este de Noël , lfI. de Moran ,
intendant de justice J se rend ci l'esglire des Accoules (1) pour
y entendre les t:esprcs et la predication; il pren d place au-dessus
des esc:ltevins et dans la même Ugne dans le cœur ck l'esgUse ;
les eschevins étottnt en Tobbe rouge. Pour le sermon il est donne
Ufi fau teuil à part à AI. de Mora n .
j
,
•
de l' Evêqu e d e Maneill l'.
Le 12 janvier '1684, arrive e,~ celle ville la nouvelle de la
morl de M9r . DesLompes ) tvtsql4C de Marseille ( 1) , pour vu de
/'/vtsché depuis environ trois ails (2), dexcêdê à Par is de
mort subilte dans le temps qu'il se préparo"it pour v en'ir résider
dant I on diocèse ,
Ut supr!" p. VIO .)
(I l " Of . le 2e " 01. . p.oi 7. 133, 13G, 14/), 233
p . 200 '1 sui" .• " I ~ , 5 11) , 5 2 ! c l 522 .
ct ~34,e l l e{ic \01. ,
"
(Ut supril , p. V12.)
(1) \'Of. le SC " 01 , jl . I GO .
(21 Vor , le 11r~senl "01., jl . 21JO.
"
•
"
..
�-
-
3 10 -
ee116VIO. 5 ,
3 11 -
esL célébré à l' csglise majeu.r (1) pour Monseigneur
•
]..IJ. Dl'S faf1lp es , " ostre eves(Jllc dcffuflt. .. .. ... apres qu.e le
T e D e uDl cbaoté à l a
Major t\ l' oo : asion de 1. oaiuaace du
Duo d'Anjou .
• a /teu fini les prières 01'dinnires , le Maitre des cerémo c1erge
nits etllnt ven" les prendre, les t!chevill s so nt allés donner
d'tau béllitte au lieu où, le lit de parade avoit cslê p,.é,)are J dans
la chapelle dl' bienheureux (2).
(Vt suprie, p . 012 .)
Le 6 janvier ~ 68,} 1 jou,r de samedi , les ec ll wi l1s et l'a.sseJ_
seur parlent de (' hôtel-do- ville , environ les qu atre heures du
soir , en robb c et ONlcmenls de parade , lJour aUer à l'u g/Ut
majeur (' ) assister a" l'c Deum chanté solerllntllcmtnt t1l (lrlion
de grdce de la naissance do ce prince (le duc d'Anjou) qu i as-
•
sure toujOUT.f plus le bonh eur de la Fran ce .
Après le Te Deum 1 les échevins, précédés de la ccmpagnie
du corps de ,' iJle auee S01l enseigne cl ses ofli,ciers (2), marchant
d-e cetle so rte tn brava de, comme eo allant à l'église 1 sc
rend ent dans le 111 csmc ordre ct éclairés par un bon nombre
de fl ambeaux allum és, à. la place Ncu[ve où ils mettent reu,
au bruit de cent boîtes et cles CllOO tlS deI vaisseaux , polams
ft barqu es clu port , à un grand buscit er prrparé avec des ballderoUrs au a:: armes de France.
Dieu, par sa sa in te yrdte, 'veuille conserv er le Du cd' AnjOit
avec tOlite la famille royaUe !
(Ut slIprà , p. 912. )
1
,•
•
Visite" M . Daleo"
premier procureur du pays .
Ayant :.ppris , le 28 janvier ~68& , que M. Dalens, premitr
procureur du pays 1 fstoi t en ceU e ville , les échev ins lui vont
(ire vi:i ft e en chaperon, che: madame de ROIl X, Sel bellernère J où le préseot muni cipal est porté; ce prése nt se
, ., ·.
."
composait
de 6 boîtes de co nfiture,
de 6 buuteilles de vin ,
el de 3 douzaines de fl ambeau:<. .
(Ut suprà
1
p. 9 13 .)
Vi,ite à M . de Br odn r t .
S ert/ tee fuoebre pour l'E" ê-q u e de Marseille .
l e t8 j an"i~r 1684
1
un senri ce fun èbre, auqu el assistenl les
Le 8 révrier 'IG84 , les échevins J en chaperon J font 'vi:ilte (~
M. de Brodarl J intendant des galèrcs J 'vc na nt de ln CO LI ?'.
( Vt sllpr" , p . 9 13.)
••
{I l L'église do la Majo r . vOf. le 1e r vol. , p. G3 c l ïOS ; le >lc l ol. ,
p . 3 11 e l 335, c l le 50 1'01. , p . I G2.
(!.! ) Le capitai ne de 10 OO lUI13gili 0 é tai t J ean GrutltlO. _
\'0). le 2r lOI. ,
".289 ; te 5evo1. , t'. 3 1 e l 1"01 . e t le p n'se nl \/, 1. . p . 1001.
:1) L'êg hse. 0.1 11 111 Majo!'. _ \'oy . le 1er yol. , \" 638. 108; le 4e "01 .. l' . 3 11
el a3~ et le 5e '01., l'. 162.
\2) LI t hojlclle du ùif' nlteu re ul Jn .- Iltll G lUI" , él' ~rr u e \10 j\lol'!e ill e, déc M Il L~
~:l mai 1643 . _ \'o'f . l e 5e \'01. , l'. I (, :J.
'.
"
•
•
"
�- - 3U -
-
3 13 -
rtllUe , mais le lendem ain J 20 {ev ri r-I' , ils vont en chaperoll <i sa
/liaison pour le compi imentcr .
•
"
( Ut sullr. , p. 9-14 .)
PrOCE'$l iOD génl r " le de S SÎote-CoD st&Dce .
"
"
Le li reYl'i cr 168 1, c~L (l Itt', rOI>rès-dimée, à cause du ca rème
pour 'le pas interrompre la p1'Mication , la procession génirale
pour
COli fi tltl C1'
ct rw ouvcller a nJw ellement. suivmlt la «iIlllu _
me, l'nel'Îoli de grâce de cc qu e la ville {ut hrll rc ltsemmlt dfS liv ree , tn. 159G J de /a tira llnie de Co saulx ci. pal'eiljour ( 1).
.V . de Liberlat . ve nu la '-eill e à l ' U6tcl de villepourffrc le
complim ent 01 dinair e ci Messieurs les éc hevins 1 assiste à la pr(}cession à la droi te des ca pitaines, Suitanl l'u sage et lts règle_
ments . ce q ui , cejo li r-liL seulelll cll t , lui donne le pas s ur CIIX.
Le lt ll demain , 1S fI!' rier, le service et a 1i11irersaire pour (t ll
M. de Liberlat est (ait à l' Oilse /'l'allCe aVtC musique et chapelle
ardente il l'ordi naire ('2 ).
Lllors que la {esle de Sa inte-Con slance arrive avan t le Aaresmt,
la procession sc (ait le tna lù l 1 cC s i l'Ile to mbe en karesmc 1 COI/I me en ccste présente 011 Il te , la procession a lieu l~après-dist1tf'
.~an s CfJn1Joql1 cr.
1
( UI supl'à , p, 91 3. )
.•
Le ,1G mars IG8 'l , Mon seign eur le comte de Grig)l a ,~ arrive en
ceste ville ve nant de la v ille d'Aix (1), et parce (J,,'il n'étoiL pas
l'enu ;', Marseille depuis son reto u" de la CO ll", les esehevin s llly
rendent les honneu1'S ordin aires li ln 1'Ùeptioll des youv e-nleurs 1
l'ayallt reçu à 1", 1Jor re ,·oyale o·1i. estait fil . de Furville , gouverneur-viguier, et où M. l'assesseur l2) le harangue.
Le pr ~se nt porté à la m aison de fil . de ,Mont(uron , com te de
nlb ie; , où M. de GrigDaD auait 1Jris logement 1 se composait de
n boites de confiture,
4~ bouteilles de vin ,
6 bouteill es de vin muscat de Sl.-Laurenl ,
ct ùe 6 douzaines de petits flambeaux.
Le lendemain
Retour du gou\' ern e ur -vi g ui er.
•
Le Hl février IG84, sur lu h uit heures du soir 1 M. de Forville
de Pill f's , gouvc-rneur-vigu ier, v cnan l de lacol!r , arrive à Marseille. 111 J.I . les écli ev itl s n'ont pas rte l' attendre à la parle com me ils ava ient dt libérl~ ]J aree qu'ils n'on t pas cté avertis de sa
( 1) " or · le 6' 1"01. , IJ. "XL" e t SUi\·. , Il , {1 O e l sulv., 10 5 c l s nir . el40{l l'I SlII I'.
' 2) "o r. Il' 6' " 01. , p . 101 e t &:.!2 .
•
"
•
l
.'
.'
,,
"
,17 mars , les échevÎtls accompagnent le sei-
gn eur comte à la sainte messe aux Car-m es dcc haussés ( 3 ), el les
dtuXcenlS boilles prevarles dans le p eti t j eu. de mail (4- ) et qui
n'avaient pu rt re t·irées la veillt: li ca u=c de la lJluye au momeDt
de la réception du seigneur comte à la porle roya le, {ont {eu. iL
l'mtrte et it la sortie de l'cgUse_
( Ut suprà, p. 9 1. , )
(Il \'OJ. I C lll"~scn' vol. , Il . I ~ S , 2 18 , :.!:!2 , 2 2 1, :! :l l , :! 3 3, 2a~ , :.!"2 , :..! b G, 'lU·! .
12' l ea nC bolll cl._ \,o r. le :,o " Ol " jl . 18 .
(3}\,oy. leo· I Ol., p , 107.
(4) " Or .le p r~s c nl l/l t. , 1' . 23 3 .
"
�-
314-
Retour de M . Moran , intendant de justioe .
.,
Le 10 avril <l68 't , Monseigneur Moran, in lenàan t de justice
venallt de la cour, arr ive sur les neuf heures du soir ; les éche~
vin s avertis vont le rtcevoir aux /lam,bea ux à la porte royale Ou
se trOll'rait M. de Fouroifle , gOllovcrneu·r-viguicr. Après la /I arangue, prolloDcée par M . l'assesseur, M. de Morao se rend chez
lui accompagné du gouverneur et des échevi ns. Le présent municipal cnvoyé le lend emain chez M. de i\lorao se composait de
~ 2 boÎles de con fiture,
-
315 -
arrive à Mar5ci lle cL va loger chez M. llrodarl, intendan t de s
., Ières 01.1 les échevins , après l'avoir visité, fool parler le
o
'
présent municipal extraordinaire composé de
12 bouteilles de vin ronge,
i2 boites deconfit.ure,
et G douzaines de flamb eaux de tabl e.
(Ut "'prà , p . 9,15.)
t
,
Arrivée de M
.
1
1
Aui" èe dei cou5uls d ' Arles .
l e 19 avril 168, J M.lf. les Consuls d'Arles , arrivent à Marseille pour complimenter Mgr. l' intendant; inrormés de leur
venue) les échevins se rendent , en chaperon , à l'hosteldeAlalte
pour les visiter, et leur adressent ensuite le préseut municipal
ordinaire composé de
6 grands flambea ux blancs,
6 bouteilles de vi n,
et 6 boites de confi ture.
(Ut ","prei, p. 915.)
"
de Montcmar .
12 bouteilles de "in ,
et 6 douzaines de petits Oambea ux.
(Ut supra , p. 9 14. )
'.
,
.,,.. ,
Le 26 av ril 1684. J M. de MootémJr arrive à Marseille el va
descendre chez i\I. de Brodart , intendant des ga lères , où les
m hw inl , présentés par le gouverneur-viguier , von t le visiter .
Après la harangue, faite par 1\1. l'assesseu r , le corps municipal elt conduit jusques à la seconde porte de la chambre.
Le prése nt municipal offert à M. de Montémar se composait de
,.',
12 bouteilles de " in rouge,
12 boUes de confiture,
ct 6 douzaines de flambeaux. de table.
(Ut suprà, p. 9'15.)
Arrivé e du ffiarquil de SeigDelai .
.,
••
Arri\l é e du bailli de Colbert
Le23av ril 1 68~, JI . le bailli de Colbert, vcoantd c Malte
Le 27 avril '1684" Jlgl'. le Ma r quis de Seignelai , sec reltaire
d'fstat ayant le département de la marine, arrive de la COllr
par la route de 1'holon à Marseille ( 1); les échev in s et M. le
..
..
{I \'oyez le )m~~ e nl \ {lI. . Il . 210. :.! to 3 , ct 200
,t
.,
,
..
�-
3 16 -
gou verneur-viguier vooL l'a tt endre à la porte de Rome (f)
où il se présente en carrosse à dix I~ urtl du,. soir, il met pied
à ter-re et après la haral1glfc J pronoocee par M. l'assesseur
qu' il remercie, il remonte en ca rrosse et se rend che:: M. d;
B rodar f, in tendan t des galères, où les échevi ns adressent le
prisent municipal e:t (TQordinoire com posé de
12 bouleilles de ViD rou ge,
~ '2 boites de co nfi ture,
eL 6 douz:lines de narn bea ux de tab le.
Le lendemai n, 28 a\'rit , avant l'env oi du prese nt municipal,
les échevins ello gouverneur viguie r V011 t {aire la reverCllce d
M. de Srig nelai che: M. de Brodan/ .
(Ut suprà, p. 915.)
-
317 -
R o tour d es galere •.
, , .,
Le 2 juin 168&., les gaUres de sa majosté, venant de Gênes,
Il"ivent a. Marseille.
(Utsupni , p . 9 16 .)
••
Visite à M . de Seignelai.
.'
.
',.'
Visite à M . le premier PrësideDt du parlemeot de Pro v~oee.
U ltndemain , 3 juio H84 J les esc ltevins vo nt , en chaperon,
rendre vi:itle à M. de S tig'lelai, lequel a (ait la ca mpagn e
!I1:tC les galères revenant de Gênes,
(Ut suprà , p. 9 16 )
.
J '
,
.,
,
Le 28 av ril ,1684, les échevins se rend ent chez M. de Bénat
pou..r (ère vi:itte à M, le premier président qui est 'V enu en
ceste ville pour voir Mg r. de Seignelay,
(Ut sup rà , p . 916.)
Visite du GouverD eur. Viguier.
Le même jour 1 M. de Forville àe Pilles, gouverneur.viguier,
vient à l'Mut de ville lJrcndre co ngé de MM . lei l'schev;1I3 à
l'occasion de son àespart po!. r la campag ne des gallères , Les
échevins accompagnent M. de Pillesi usques à la rue et ensuite
se renden t ell chaperon à sa maison , pour lui so uhaiter bon
voyage et un heu reux reto ur,
(Ut suprà , p . 916.)
{I l
'O!'(':t
k l'réSt'OI \olumc, p. 15 0 .
V isite 8 M . de Pi lles .
Le mtsme jour, 3 juin ~ 684. les échevins se rendent chez
M, de Forville de Pilles , capitaine d'une des gallères revenant
de Gèncs et gouve rn eur-v1'guier, pour lui {aire vizi tlc.
(Ut sup>"';, p. 916.)
.,
Visite d e M . de Pilles.
.,
Le H juin H84 ; M. de Forville de Pilles 1 ca pilaine d'une
des ga lères du roi et gouverneur-vigu ie r de Marseillc, vien t.
"
..
�,
-
.
les écllevills :.
l'occasion de SOli dépaTl I)OUT la ca mpagne dts galères. Les éche\'ins accompagnent M. de Pilles jusqut's à la Tl.l ed t1lSuilese
rendent. en chaperon 1 chez lu'i pour lui souhaiter bon voyage et
li 1'IIOst el-de-l!iUe
•
-
a18 -
prendre j'onge
de MAI .
tm heu,.eux retour.
(Ul slIpr" , p.916.)
D ép a rt d e tre nte galères du port de M ar se i lle.
Le ~ 2 juin .J(J84., trenle galères de.sa majes té sorlelltd u port
•
de Marseille.
(Ut suprà, p. 916.)
V isite à 1\1. du Luc, Dommé à l'Évêob é d e MarseillE" ,
Le 12 juin 1684, MM . Ri rnbatLd et S aboulin ! ichtvins {IL accompagnés de deu x capitaines de qu arliers (2) , de
deu x sergen ts et de leurs vale ts , se rend en t à ToUon pour y
complimenter M. l'Abbé Charles-Gaspard-Guillaume de Viotimille du. Luc , des co rni es de Marseill e , nomme p ar le roy à
l'Eveschê de cesle ville (3).
(Ut suprà , p. 9·17.)
R ~joui ua nces
•
(OI'sanl lu (ollctions de !}ouverueur Cil abSetlCe , se rendent, accotllpagnes du plIA S grand nombre des llabita11 ts et dC$ plus ul)puranls,
'.
de /' Flostel de ville it l'esglisc majeu,. (1). lJrescéde; de la grande
bal/de de viollolls el d'Ull cor de tromlJep c pour assisler au
Te Deu m, cllante mag11 ifiqu ellt ent en musiqt, e, e os uile des
[lrdm de M, le comte de GTignan , ll0 ln' rend1'e grâ ces à Dic tL d~
l'heureuse con qul's tc q'ue 11Ost1'e invincible monarque a, rem]Jortêe
sur (es cf1f1emis pa)' la prise de l'ùn[J ol'tcmte lJllice de Luz:em-
l
(1 ) L'éllise dc La Majo r ,- Vo y , le u' \'01. . 11 , 102 ,
1\ Jean Grol'130 CA
t
rilH
nd i'" Uorrély . - VOrel II' 2 ' "01 " l'. ~A() ; Il' ,,' \' 01 , , 1), :J I
, l't Ic l'rkcn l \'0 11.101 1', p, 104i ,
"
..
Surie soir, à rentrée de la mût, MM , les Esc ltevins se 1'Cndcnt
dans Icmcme or1l1'c au cours el à la place neu(ve tn ettre le (tU
li: dcux grands buc/wrs p,.épares à ces deux endroits, Les ca pitaines Jes qu artiers du Corps. de Yille et de Blanq ueri e (2)
morc/lOie"( à la (CI le de lcur compagtlic ëclairùs de quant ité cie
pambeaux de cire blan c/le. Pendant que les bllcllCl's bnlloient on
lira plus de deua: cen Is boi/tl es et tous les can07lS des bas ti7l1en ts de
!/1er anc rés dans le port ; Cl~ 1l1csme tem ps cllascun deVatlt la l>Drle
de sa maison fi t alumer un fe" lJour marque de ri jouissance et
mtt/re des chandelles allum ees aux {enètres ; on n' cntendoit parlout que le bruit des boèUes , des cano ll s et des cris de VIVE
LE ROY:
La (este fuL annoncée ) la ve ille, it tau le la ville 1)ar quaf.1'e
trompettes li cllel'al , aux armes et lim'ée de la ville, cclairés de
plusieurs flamb eallx aussi cie CÙ'e bl anche, pendant (J ue tout le
peuple, gra.ndsetpetits, cnoinlt incessamment avec des trall sporls
dcjoie VIVE LE ROY. Cest pm' ces so u/wils que ceUt! (es te ct
commence' et qu'elle s'est finie.
(Ul suprà , p. 9·19. )
', 1'
..
;
he 29 juin 1681, jour de jeudy eL (elLe de St.·Pierrc el St.Paul ) sur les deux heures de l' après-l1ticly 1 messieurs les Eschevins,
r.- "01. , p. 18.
(2) JcaoCratian ct .\OI OHlC Bon ne<:orcc - l'or. Ic a' rOI . , I' . 114.
(:J) l'Of . le 5 t ' voL , p. I GO .
,
.'
bOllrg.
a u suj et d e la pr-ise d e Lu.xembour-g .
(1) Liu~ ancie ns CcbeyiJls .- "ore z le
~.
a 19 -
..
,,
,.
"
,
•
.
�-
-
320 -
32 1 -
,
,
•
V isite A 1\01 . d d Vauvre .
"
R etour d es galè res.
"
Le 22 juillet 1684- J les échev ins visitent, cn chaperoll } M. de
l'ouvre) tl1 t cndall t de la marille à Th olon} ve nu Cil Cl'ste l'illt et
qui éloi t déjà ven tt les votr aupa,.avant à {' llOs tel de ville.
(Ut ,u prà, p, 920) .
t
Le 1octobre 1684.. les galè l'es revienn ent d' utlc cam paglle
d'env iron stx1nois; les échevins vo ol , en chapero1l, com]Jl'Îme1lte r
M.leduc de Montemar, SUt' le quay du paf·t, da.ns le tl'm,ps qu'il a mis
pitd à terre et aussi M. de Noa:illcs qu'ils v isi te ~l t ensuite l'un et
l'a uh e li leur maison , a.près qlloi ils reviennent l'hostel de ville
pour attendre le debarq lmnent de M . de Forville de Pilles , gouvtMlcur-viguier , lequel les a prévenus y éla.nt venu. incontineflt
aprtl; les échev ins lu i fo nt leur compli me nt , l'accompagneotj uJques à la rue et de la von t !t sa ma iso n lili (aire vi:ittc ePl
choperon.
,
"
"
a
R u pture
QV ('C
les GênoÎs .
Les Génois s'estant oubliés de lc ur devoir envers le roi, S. M.
leur a envoyê ses galerts qui on t ('Q1larme la ville avec des bombes qui on t foiL un grand degnst f puis après , a ordo7lflt à ,m
sujets dt leur co urir sus, el parc e que nos gali:rcs sn nt allies dt
là en Ca talogne ct qu e celles d' Espagno son t 'l'Cn ucs dans GifltS Jfonseign.tur le comte de Grignan , lieutenallt génital ,
con:mandant pour S . M. l'Il Provence, a {ait leuer de milice
da,na Ai.x et les a envoyées au Chasteall d'if PO /H' fortifier la
garnison.
Les deux rents hommes, commandes pal' IfS officiers nomts et
commis par lJl ollseigncur le comte de Grignan , arr1'venl sur la
plage d' Aunc le l'juillet 1684, et sont con gCdiés le !;l i du mème mois.
L'emba rqu ement a eu lieu pour le Chàleau d' H par les soins
des échevins el la d éjJollce de ceUe m il ice a é t é fa it ~ par les procureurs du pdys qui ont presren du. d'y (ire contr1'buer .li arseillt,
disan t qu ~e lle a este levée et envoyée pr Ît1cipalement pour garder
la ville ; mais ayant esté represen té ci. Mon seigneur le comte dt
Grignan qu e Marse ille n 'en/re point dQ1l$ les chargrs de la provü,ce et qu'elle supporte ses cha rges seules, mesme les (rais de
sa garde sans qu e la pro vince y contrib ue d'aucun e chose, AI , de
Grignao nous a décharges de cfltle dema nde.
(Ut , vprà, p, n 1),
"
..
(Ut , uprh, p . 922 ).
E lect ion d es nouveaux Ech evi n •.
Le 28 octo bre ~ 684. , jo ur et feste de St.-Sim oll ct St. - Judes ,
leséchev Îos se rende nt , en compagnie cle J1J. de Fo rville de Pilles ,
gouver'neur-viguier, à l'églïse d u St. - Esprit (1) où l' hymne VCII'i
Creator est chanté et la messe dite ; MM . les esc/tevin vont ci. l'o{(rallde et l'o(fiee fini ils SQrtent et se sép~reJlt au coing de la n u:
devant M, de Cabanes .
L'apres disnée , sur les deux h f'ures a,pres midy, leconsetl asIcmblé . présidé par AI, le gouverneur- viguier} il est procédé ci
la nouvelle cslection sur le t'olle des l1roposés, signé ct app l'elwt
par Mgr. le com te de Grignan à la (orme du 'règlc mcnt.
(1 ) La cbapell e d e l' bôpitol du St. - Esprit. 138 ,et le fie \'01. , p. ;) l , 203 , 393, 3 04 ,
~~O , 1'i~2.
VI,
\'0)' .
oS 08 ,
le:le
\'01., Il. 2v, J2 G 1'1
~ 10 ct su i\·., ~ I!) r i s u 1 \ ' "
:2 1
"
•
�-
322 --
-
323 -
Co
Le sor' (ait sortir dt l' urne:
M. J ea n Paul, advoca f, pour premier eschevi11:
, 0
M. Mathieu Houlne, pour second t&clie-vin,-
F t Me. Jo,.,," V.:relle pour assesseur (1).
(Ut suprà 0 p. 923. )
• 0
Vi.ile !\ M. de MOraDt •
,,
'.
Le 5 décembre ~684, Mg r. de Moral'l , intendan t de jus lice en
Vitite à M. de Pinel .
Le 6 oovembre468.\. , les éche"Îos voot rendre visite en chaperon à M . dt Pilles, gouverneur du chruleau d ' Tf qui le. avail
auparavant vj;i ltés à l'hoslel- de-vWe .
(Ut suprà 0 p . 923. )
Provence) vie'lt à l' hostel-de-ville (ère ses civil-ilés à 1f1 M. les
Ischevins, à cause qu'ils l'avoient vi ziue . tn c/taperon 1 au retour
de l'auemblée des communaul ps; les 6chev in s le reço ive nt à la
premièrepor'e de l'hostel-de-ville et 10 recond uisent de même jusques à la rue.
(Ut sup,·à. p. 923 . )
.'
••
...•
o•
Dé part d e 1\01 . d e Pillet,
• '
0
Vi.ile A M. du Luc , DOlDmé à l'é vêcb é de Marsei ll e,
Le 26 novembre H8' a lieu le départ po ur la cour, de M. de
ForviUe de Pilles, gouvern eur-viguier.
Visite à M. de Valbelle, Dommé: à l'é vêché de St.-Omer ,
•
Le 2 déce mbre 4684, les escll evins vont (aire vi:iHe en chape·
ron, à Mgr. de Valb elle, nommé à l'êvesclté de St. -Om er, logé
chez M. dt1 Mon(u ron , comte de Ribier, son beau-frère. Le préscD ~
municipal e nvoyé à M. de S t. -Omer se composait de
6 boi tes de co nfilure,
6 bouteilles de vin,
et de3 douzaines de petits fl am beaux ,
rUt suprà , p. 923.)
Le ~ 3 décembre 1684., les eschevil1s, suivis d'un gmnd 110mbre
d'/labitanl s) se rendent che! bI. le comte du Luc, maison de M .
de SeiSS01! S, pour (ère leu1's compliments à AI. Charles- Gas11ard
Guilla,ume de Vin timille) du Luc) des cOlntes de Marseille , son
fT"e, nommé à l'evesché de Marseille , arrivé en ces te ville despuis hier soir (~ ); /JI , l'eves,!ue a 1'épondu li la haranglle de
M. l'assesseur par un co mpliment asse: 10719 et obligeant.
Le présent muni cipal en voyé à M. de Marseille par les échevins se composait de
12 boîtes de confiture,
12 bou tei ll es de ViD ,
et de 6 dOllzai nes de Oambeaux de table.
' 0
(Ul SUp1'if
1
\) 24, )
.
(I ) \ '(,,' , le r,e \ 0 1. ,
p, 1 M,
III Voy, le lie ro i ume , " . I Gu , elle l'n' seu l \'01., l' . a l ti ,
."
.
0
"
.-
�-
3M-
-
Visite de l'évêque d e Maneille .
"
Le 46 décembre ~6S' J le seignet,r eve4qu e a rendu sa vi.:iltl
à Mrs. les eschevl1iS qua l~on t reç" en chaperon à la porte d,
Z' hodd-de-ville el après l'ont conàuitjusq ues Il la rue.
ont (ail grand {elt. Mrs. l es escltevifll ct IOute leur suite ont aclompagnl nI. de "lo,'an jusques che: lui et ap rès lui avoir réitéré
leurs c01nplimcllls , i ls SOit' sortis et led it seianeur les a co nduits
jusqlles à la rue.
Leprésent municipal adressé à M. le commandant de Morant
se composaiL
de t2 bouteilles de vi n,
12 boiles de confiture
el de fi douzain cB de flambeaux de table,
(U! $t'prà , p. 92 • . )
,
'.. ,
Arrivée d e l'Assesseur d 'Aix.
, ,.
Le~ 3 janyi e r
4685, les échevins (ont vizille à M. Barrel fils ,
assesseur d'Aix, l'un de s procureurs du pays, VC1lU en celte
ville j ils lui adressent ensuite le présent municipal composé
de
6 boites de confiture,
6 bouteilles de vin,
etdc3 dOllzaines de flambea ux de labl e.
( Ut , up,.à, p . 925. )
Vi.ite à M. de Morant . oommaodant e n Provence en ab.ençe
de M. d e Grignan .
Vi5Îte au G éoéral d es MioiD e•. ( 1)
Le 4 janvier ,1685, Myr . de Moran , i ntendant de j ustice et
commandant pour S. M. en Provence 1 en absence de Mgr. le
comte de Grignan, ce doot Mrs. les esc/levins ont cti in{ormis,
devant venir à Marseille, MM. les eschevins vont, en cl1 aperon
l'attendre à la porteTOy aile, suivis d'un grand nombre d' hab itants;
arrive environ les quotTe Ii.cures du lo ir, JI. l~a.ssesseur le harangue, eflsuüe les boefl es en nombre de tJ'ois Cctlt s 1 pre-partes au
10flg des murailles jusqu es à la maiso n du dit seign eur intendant ,
1
'<
(Utsupra, p . n •. )
Visite à M gr. l'é"èque de Marse ille et 1\ Mgr. de Morant ,
intendant de jU$tice .
à l' honneur des (elles.
.,
J
(Ut ,uprà , p. 924.)
Le j:' décembre 168.\ , Mrs. les eschevi1ls (ont m :itte, en cllaperon. à Mgr t'évtsque ct d lfIgr. de ./tloran, inlerldant de justice
325 -
Le 8 février ,1685) les échevins font vi:iUe en chaperon au R .
P. général des minimes venu en ville p OUT fcre sa vizitte, lequel
vien t enlllÎte li l'hôtel de ville fère ses complimmts,
( Ut supril , p. 925.)
"
."
(1 )
'.
Vorn pour l'éta l.o lissement des Minimes à Marseille, le &0 vo lume , Il. 1!J fj..
"
"
•
�-
..
-- 327 -
326-
arrive â lad'ire por te) i l descen d de S01l carosse et lftessiell rs les..
R etour d e M . d e Pill e,.
uchevins s' apIJrncli ent 1 le com1)!im ctl tent et l'accompagnen t ju sques à sa maiS01I.
( Ut sllpr à ) p, 925,)
"
"
l
2~ mal's
1685 ) que fil . de Parville de PWes, gouV~"ltUr-v igtJ,ier de cett e t'il/e, venan t de la cour, devait arriver
dans la journée par la porle de St-Louis ( 1) . proche l' Observa nce
(2) les échevin s s'y r end ent pour le recevoir. Ledit Sr esta'jl
lnrormes, le
;
l I) La po rt e d e i!! J oh e Ue ou des Goules, à laq uelle 0 11 Il d onné quelquefois le
Dom d e SI. -Umis da uJ le 17e siècle ('). - \ or. le J cr \To l. , p . 149 ('1 Hl I, le ~e
\ol ume,p. 409 , et lepl'\'scnl vol., p. 159 .
(:'!) vo ~' l'l le 50 "01., p . 194.
(' ) Fermée Ilo 1'6poque du si ège de i!l orseilic par 10 conn êl abl c de DourbGD, eQ
1524, la po ri e d e la J oliette 3 é té ro u \'crlc. en 1647, sous le fi OUl de porte f"ran!"olse, aios i que le conSla l('nl les de ux actes s uiv ants qu e nQusextrayo ns du ~ 9'
" olumo des d e h" ~l'lItio n s du cOllseil m u n icipal , co n serv~s a UI a rc bil'e5 de II
\ Hic :. )
.. L'a n m[ l Sil ecot qU3 ro ot0-Se pt c t le JO UI' septi csmo du mois de jui n ,8 11ri's
midf , com me soi t qu e monse il lle u r l'e\'esque d e ceste ville de Marseille (D" m l.
du c hapitre d e l'esl1i5e maje ur (CI c t Illns ieul's 3u ll'IlS des p r i ncipaul etill us fili rll és d('$ carliel'$ de l:a uoilllO n c t do Sl.· J e:1Il ln ) btl ussen l re présenté li m('ssicul1
l es conSul, ct gou ve ru e urs de la d ite ,'il1e (.I!:) qu e l'un g d{'S Iltu s gra nds adu ant.,cl
que la v ille peus t r ecetlvoir po ur la commoditM du com me rce desdic ls car llers cl
eocor e po ur l 'u tilli té du port d' icelle, seroit né cessa il'e de f3i re j'ou\'crturc dc.Ja·
d icte porte drs Gaules Qu'est \' is·à·,'is e t liront Il droic lu re de la l'ue FI'U nçOlse (.)
Jusques li 10 placc d icte d e Lincbou IG) d'a ulta n l que par m oyen d' icelle, clU lt rela
comod itté que le public rcCC p\'l'"3 pou r l'an lrf.\e ct sort ie de ladic te porte. l'uld llê
'
(A) Ire diT., Se sect ion , marque.-\ Il 2, vol. 4{) , p, 202 e t sui van les, ct 220
e t SUIY,
lB) Elieo oe d e l'uge l , - " oy, le Ge \'o l um e , p, 1 G(),
{cl L'CIlise de la blaJo r. - Vo y. le Ge vol. , Il , 102 .
(0 ) VOf. l e 2e " 01. , JI, 280; le (,e vo l., p , 3 1 ot l e prf.\sellt vol" p . t 06,
(E) J ose pb de Bourgui gnon, sieur de la ," ure, pre mier consul; Jea n Si s nont ,
second cousul; J ea n MIl !'()lr, tr oisième consul, et PicrreSolle, assesse ur, - \'or· le
5 e vol. , p, 15.
..
"
{pl La r u~ d~ l a JOliette, laqu elle sert de pro lon ga tion à la TU " de l'Evich e,
place de J.cIlche, - "o r . le () ~ \' 01. , (1 , XLIV, ~0 2, 4 1 2 , 4 1 G c l 42 \.
(c l La
t!ud ici llori (A) er ll1 n cont rc, " Clltl~1) (lI,h l lu 1") lI C qu 'ou Icllll d e l'Il CIIIISII' , IJI'IlU t' 118111 de 10 c ure Ihltl ic t l'oct , l'ego r ge SUI' Ic r h'lI ge proch e lad lcl e purt e , fai c l d l~
gnlllds bancs de s3ll10111l i g rOG l 5S e lill o u jo t~rs et r e l rf.\eissenl ces te Illage d e fll s~o n (IIÙI U lie u que IJilr les illlllct ue u l o ras es la su !! lu Il ue ces tc IJo ue produit dc us
l'rud n son cours ti c ('0 cous lc, elLè sc "c(' nd !I ll cunl l'cre dll coust ll Ilu lliet Ilort
el relo urn e dans iccllur III ùU si ces te pOI'te esl ou ,'c ri e ceUI qui auro n t lJesoill g
bas tlr iro ut prcll lll'e 3. \'ec pl us de co mod ill u hl sa Mù il lad ilo pl(l se e l (lI,lon i·
root par co moron les llanes qu i sc fonne nt l\lldi c l rÎ I'Il ge c t ledle t porI c o ser3
,,',ullon l $oula I6; cc quo me u re munt consl dCI'ô, Icstlil t sieurs consuls e n au ·
roienl eonUre auec 13 pluparl d as pcrso ones les IIIus 3pl'l rllnt('5 el call ifll'es d ~
«ste dicte ~iIIc qui aurole n l upreUl'c ledi c l d essl1 in 110ur 3l1Q ue l Illus raclle menl
paneni r aur oll estC Ilressé u o esc l'i p l pour la CO lllrlbull on do lad lcte œ unt' ,
Icquel auroi t este si gntl (lar ledi e l seig neur 6vcsllu e , ledlc t cha pit ro MBjou r
Cl par Iluantil6 d'au tres l)e rson il es d csdi cls cartiers d o St.-Jcan ot de C3 yaillon
qui arrive drsjil à une som me (ISSel eOllsidll l"JIJle POUl' sou lllger d 'o ullon t le co rp ~
Ile Iidicle eommu o(l uté , cc qu i a uroil doou ê SULJè ts aUldlels sieu rs con su ls de
prêslnlcr rC!lncsto li Mon seig neur le ro mle d' Alex ( n) , gou ver n e ur de r es le
11rori nce, 'lui en auroi l do nn é la Ilermis$.ion liaI' son o r do nn30 ce a n pied de lad iele rtqu csle du 24 mar dernier; Et d e s u lite lesdic ls sieurs consulS au ro ien t foic l
dresser des a rti cles è l u n g d essei n \)ou r 10die " l œu vre ct flliel r" l re les e n c hères
en lei C85 requ ises, llU is le qu a tries me du co uranl lia i' III Il'O mllellO ordi nail'c
fl icl 5ça uoir que Ioules person nes qu i \'oud r oic nt l)feudre Il pr ll faiel lad i ctc
œUHe heussent il ce treu,' er ccjou r d' hu i d a ns lu so lle d e la moiso n commuu e ll c
ctUo dl cle ,' ilte, e t pal' d cvan l Irs d icls s ie u rs cons ul s l'O UI' es t ro d c\lil'ff.\o a
Geus se uls q ui en reroien 1 la eond ilion meil lt è u l'e ; s'es lnl1 1 l' re~ ant(\ à llè ure oss; ,n~ Tadf.\ llœur , me masso o d(' la d ie tè ,' ilIe , ICllucl ourol e nl mis 13di cte œ une
11 mison d(l l r:l. nle Sil Iincs JI ,", u r e huscu :l c C3une cal'rce UO!IÎcrre dc t ai lle uvec
sesar ncma nlS co nform es a u die t dess!l ln , c l il rn lso n d e SC III l ivres q uol)'e so ulJZ
1I0Ul' choscune canoe ean'ee d e llIa!iSOnll cri e de clI.\Ul I1o ns dé llcsse ul', aYlln l pl,()·
mis l'avoi r faicl cl parllc!t c,'é 1I31'tolll le Ill ois (le SSlltc m bre proc bain ; J ean- DII I'liueM~o l ' a n , m- mosson , qui a u ro ic n l mis 1\ ru llais 101liele œuvre Il r a iso n d e
trUie elllq li~r es 13 ca n ne carrf.\e do lo ill e e l Si l lines dil 50U"Z pou r ccll e d o
lII usonnerie, con form é menl a u Id lets a l'l ieles e l dCSS3ins ; Jea n l'ons , an ssi mmUlo n, à Ira nle trois \i\'res reli e d e la lJl c el s i:t li YrCS cl ')(1 souh z la llIasso lloeri e;
JtaB AUdiLcrl , a u s~ i m. 1lI3ss00, à Ira nt e dCIl :'t Il\' r es la l a ill c ella mossonne r ie au
pril que dess us; l'or ta l à Il,,n!e Iines 13 laill e c t la )U3S50 nnerie a l! s usdiet Ilril
le diclj'ons Il ,' In l t neuf livres lu la \lle; le di c t AIHl i berl l'I \' In gl h u illin es ct
le dlcl l'or Iol u \'lll gt sell! l ines pour c hllscun o ca nno C3 r.(:e de t a ille c t Si lli \' r es
riUII soubz IIO Ul' ch asc un e ('au n e C3ITl'Q de masso nnc ri e, l e t Otl t con forn ll'me nt OUl..
,
"t
;..I I,C110rt de la J uli('lIe.
l n) I . ~ Cflillie tI',\ la is,
,
,
"
"
;
.'
.
."
,,
,
"
,
•
,
�-
-
328 -
3.9-
c,
''rsc ille 1 :lpl'ès
un e absence dl e n v iron un mois passé
'ournec a. l'LU...
<
Jà Ta r~ SCn,- il , les echc\' in s dêlibèrcnl , le 10 ;:n'ri l ~ 685 , d'aller
R e tour de M . de Mount .
Informés que A/mlseigneur de Moran • intendan t de justice ct
commandant pour S . hl . en Provence , devait reve[]ir J ans 1. .
•
Jlcts articles el d eSSll l n~. l,romeHant 1'3\'oir loici r i parloi e! pu tout le mois de
sClllambrc prorbllill , s u r le pied de loqucllc offr e seroient cst~ faites SU\lcro bondan.
trs cri ~es, n ' ts l ,lnl com po ru OU\ (' UII a utre pour Cil fa ire la condllion m el1 bcore
Sllr q uoi Irsdiels sieurs consu lS ourole nt ordon né qu e l'acle de d('s li\Tan ~ dù
Ilict prix (aiel CD semi t Iloyé ou d iet sie ur 1'01'101 oonform éll\('ol è. 18dlc teoO re ,
sauf si partou t ce jour se prçscntc qu chlu c tlutle cnc béri sscm'; en cl&ulion de
quoi on l l'Sté pr~5(' nts 113 r d C\' unl mor not aire roya l . secrétaire ..Indic! ~' 3I'$c ille
w ubs is ué, cl des lesmoi n gs a la fin nom m ~s: Nohic J oseph de Bour gui gnon de
mssi~re, sieur d e la Muro; Jean !l lgnoret . est'u,'er , e t J ea n Marro lr , OO UilCois,
coosuls, go u\'e rllCu rs, IIr"let: leu rs et dt'Uollscu rs des p rivi1~gcs, (ranellises et
l ibertés d e ladicto " il ll' , lesq ue ls de 101' 1'5 gft CI po ur les ra isons 5usdielcs, out
ha il lé 11 Ilfi l laicl par ces jlfI..'se nl es au tllet Jean Pierre l'ori ol CI encore audicts
l a dé Bœu( , Jea n Audil,er l et l'on s, 01" masso ns ici I)rheots q u i se sont. MGe iés à ladicte œuvre c t Ions qUll l re cnscm Mc, l' un g po u r l'a ult ['c cl l' un d'eul l
se ul pOlir le tou t uns d ivision, lesque ls on t l'l'omis ct Ilr o mdtent aUl di cls sieurs
cO llsuls c l communaut é do lal re CI l13rf;llro bien c t deu Llilen t e t comme sa par.
lIeO I ladic le OU I'crture de lad ie te Ilor le d icto dos Gau lles, la'lueUe porle sera'
préS('1I1 II pp('l(le l a po rl e Frunço isc e l pa l' mesill e !lIoyen cons tru ire ledie t por.
t a t c l tout ai nsi n et d e m<'S lIIe q UI esl J'epresa n l é e n d e ul fa ssades au diel dcs$lIln ,
leq uel il es te tout l,r4!Slt n temellt Ilara f{4! lIa i' mo l diet n ola iro l1e t:a rirWr et
re mis ,Iaos les a r chifs de lad icte l' Ill e tA. ; l'our l' a l'o u' reCO UI'5, laq uelle œunll
lo'Sdict" pl'Hachiers semn f tell uS , comme ils rromellollt, d 'y e mplo ye r tl e lionne
j.licrre ,le Illille de la couro nne d i(' hl dar n4!zc et au ll'es matéri a ul !Jons, lIIorc ilands ct l'ecepl'ohlcs et fourn iron l g4!n4!m lle llle llt loutes ellozes lin'l!e5, malll'
tle mais tres c l manœ u ncs tlU 'lIs Y e m l)loycronl . laquelle port e au m d'oul'utu re
>' ingt palis do au gl eur e t Ircize palis d e lar.c ur , le lou l (l'one tle bal lec ~
l'au llre par dehors, ('1 pa r Ilcdolls !lura qua tor ze pans et demi de la fge ur 10
t out a'fec ses enri c h iS<:f'llIa li ls cl orncmants I)OrtJ:-s IJar lesd ic1s d essei ns; seronl
e n core ob li Sh lesdiets lIIals lrcs, de raire un g ca nal dault de bau Il de lad ictl
m u raille e!llOrlol IlOur !' meltre un e SlIrr37. ine, le t ou l de pierre de h[lIe, 11' Iue lle dic le œUHO les,llets pl'Nachiers sollid4!re men t comme dict est , Ilmlllet·
le ol d'lI\'oir Ilaracbcl'é comme s'a ppa l'Uenl part ou l l e mois de seplallll.ore IlfocualO
(A' Ce d essin n 'eü!ite plus aul' are hi\'es de la l' ilIe; il ne Ogurc pas ml!1II1l dans
l' m venlall e d es docutlic lits de l'ér otlu e tlressé par l'arc b il'a ire Claude Rosset, co
I G80 ,
t.
le susdicl pl'Il. , 01 fi r aison sça \'o ÎI' : Ilo u r e hase u ne ca n ne c3rrl!e
t l ce ruor eonOlI t
ca rrée
de taille l' .lOgt " pl livres et sil' !hl'cs c hUI souin [Jo ur e lL ~ s euuc caune
,
de massOn ocr It , le tou t l a n t plei n Que \' Iue ct lout ILaremonl comp['IU S tous hlS
nré Issc uls nts 'lul li C ser ont d e vid es COIllIJl'iS, laquelle co nn e earée d c ~u o s so n
"
, , r u il l'o ison 110 ,jeu x POil S (i'cIICSSeU[' c t cc Ilure r o sça l'Oll' d ou ztl
~e n ts 1II'r es Illlr les sie urs i nlc ll danl s du pori dc 1IlIlict o VIll e Cil co n S [~ (i l'a I IOn
de l' ulmtOqU O lodie l pori e n r eçoit. COlllille CLI efloiet ic !, pr(: SC ~lt 1I0111e r [cr r e de
BlinI] ; sieurs J ean Guei l'ard , /lseu ye r ; 1\0 1l11(1el Je(l ll el AnthOlne de Mll ure C~ r fi Intendanl.s dudl cillorl, ont Ilro m is pnre r icell e so nulle c l dc fai r e ex pédlOl'
:œl~~J I adress(lu l IIU Ir~sorier tlud iel po rt, sço. l'oir de Sil cen is II n cs por tuut ('il
Jo ur cl tles II nlres s is: cenis lines dans \I ns mois et dcm y Ilfoc h/l ln i c t qu ont ~ u
IPrrlos th' ce que se montera le dicle lJezo u gn e leur sel'a Ilay~e, à IlIcs ure qU' Ils
ferool et Iral'Oilleron t 13ùic to Ilezuu gne, IlO r lediel siem' ,10 !l1 8tHI e n ~on Il r or l'e
fi plflicullcl', saur è. lu r de S'en ra m Lo Ul'SCI' SII I' les den ie rs qui S'Cl lgo ronl d es
Dommê5 cn ledict escr ip t , le lou l e n a r ge nt eOlll\l tnnt sans conl red lc l : l'rom et1101 , en oull1'C, lesd icts 1lI 01si res, de 1.05er tanl suI/ c ille n t les so nds, c l rors [I ~~CS
salref5D nS estre tenus de les fou r n ir et fcro lll 1.laee n elt e pOlir fIIlson de IOd.lc te
ouverlurO el III des pon so le u r op parliendl"a ; ct tu'ometll'lIl lesdi ctes 113 r l les,
ebucu ne en le ur Oldroi et , 1I\'oir il gr d to ut le conten u c r de u ossa ns rco nil'eveair' JII l'nO de l ous des pa os d om mag('s c t l llt él'est" ol!Jigea n l, sçnOll', lesd lels
Ji~ors Intend ants, les Liens dud ic! Jlo r t ct enco l'e lediel sieu r de Ul nnq les s l,e n ~
pro\lrt5, et lesdiets ml,lls lrcs so ll id he me n t le u rs Lle nS I'rl!scll ls el 11 \'c nl r, OIll SI
d'.erord , (IU'US onl r espccti l'c llI ent so ub l m is /1 toules cou rs r e1luises e l \'o n t
_ _m. ,
.
t
.,
,
.. .
.'
:
.
.,'•
,.
..
jort,
Fi let et IlUiJ\ié a ud lrt MO J'Seillo dans ln sal le tic la ma ison d'icoll e, e n pr t-se n ce
du lieu r ,~t1thoin e Gé\'os !" bourgeois , el l'hi lill Ge uffl'o1, s ignés llvec les purlies 11
l'otlgi nal.
OUV IOR T U ftE DI! I.A 1'01\' f l!. l' I\AN'Ç.\lSB OU D F. l , A JO L tl!.TTE ,
Do tro isième j uil le l mil s ix cens qU :l.I. ul te-scp l , d a ns 1(1 moison commu no d o
t'tI le fill e tic Murs eille SI;! son t pr4!scnt4!s I)(\r d Ol'1I II t nous noble J OSell1l \l u Bou rl uiSDo n de Oissière, siou r ,le la Mure, 01 J ea n Signor e t, eseu J or, ('o ns u ls , goul'e rncurs , pro lecte urs et dr Uunseurs lies prh il 4!gt'S, fnlll t bises e t Ilbel' I ~ s d e ludl cle vUle ; Jean l'ietr e l'orto l , J ean Audil.oel't, Tudé Bœuf et J ea n Pons, mU
mluOIlS, l ~squ el5 nous ont .li t e t r e mon sl ro que leur al'an l esll! Ilassé lIa I' n ous
lclrdp pI'is fnic t, 10 sep tiesme d u passé (A), \)(> u r l'ou tcrture do la po r ie F I'~nço ise
f i ronS lruc!ioll d'icelle, eon formé l1le n t au d lC' t ne to, ils son t su r le Ilol nt de me ltre main ~ l'œuI' re, Illois qu'i ls n 'ol1 l pas oze l e faire so ns nos t l'e Jlr~so nee e t
trU'IU préulahle n ous no lu)' ar ions Ol'do nn é de r ompre CI tl 4! molli r la mu raille
d ~ l' d[ cte ville (a 1'9 0droie t destin e pou r lad lr tc I)(>rte , à laq uclle r 4!ll uisitio n
Idhtl1lnts nous oous y serions à t'ins t a nt tronsportl!s en ah~e n ce tlu sil'lIr J ea n
(' 11 juin I G11, -
'r
.'
" orez le jl l'4!SC' n t 1'01 " JI , ;,120,
•
•
�-
,
.
330-
-
..
33 \ -
l'aUHldrc ci la porte {IL mais M. de Marant , les oyant l'rétenus. ils sc rendent t'II chaptron à sa maison pout' le visiter.
( Ut suprà , p.
9~5 .)
"
Vi.ite" M. d e Pille., à l ' E"~qu e d e Ma rse ille
M orant e t au vicomt e de L et court.
1
0 M . de
l
Arrivee du premi e r Coo . ut d 'A r les.
M . de Castillon, prem,ier cons"l d'Arles,
1 Messieurs les esc hevills titi {ont vi;i/te
et lui envoyCtlt le présent municipal ordinaire, composé de
6 boites de confitu re ,
6 bouteilles de yin,
el3 douzaines de flambeaux de labie.
Le 'I7 a\'ril 1685
J
a' lant venu tn ceUe ville
Le lOèmejour 17 av ril '1685 , Messiellrs les cc!tevùl s vo nL de
COrtllJogtlic ct sans chaperon {c're leH.fS comp lùnal1ts à M. de
,
"
...'
FOMlille ( '1) 1 gou verne ur-viguier
li. l'occasio~l des bonnes
(... tes (21.
De mUnies à Alo1veign eur l'EGcsque (3) qu'il s ne voient pas
à cause qu'il Clt mal/ade;
Dcmcsme à Monscigl1 eur l'in tendant (4),
De mesm e à M. le vicomte de Lcscourt.
( Ut , uprà. p. 925.)
i.'
•
( Ut s"prà. p. 915. )
Cé réDlooia l des fêt es de P âqu es.
)\,a.rr ot, noire collèS ue q u i cc treuve maJlade, 8VCCq notre s~cretaire (A) où esLa nts
scroie l encore SUrI' CD li a udi c! lic u Monseig ne u r le rC\' (\re n dissi mc É,'csq ue de Mit
vil le (n) ~I ' l' usleurs /l ulreS nottables IICI'So n nes d' icelle e n l a présence dCSlluels el
a ll .:nd u l'ordonna n ce rendue par Monseigne ur le co mpte Oal1aix, colollel de la
c3 1'alcritl lése re de Fl'lI llce.louvcrneur Cl lic utenaut gé nél'lll I)OUr le rore n ce p3TS
de l'roIJ\'ence, I)ourla ni pe r mission Il'O Il \Tir Illd lc le I)orle. nous 311 rions m 8rqu~
811sdiels pNrrac llicrs l'i od roic i ou ladic le oUl' erlu re doill l estrc {aiclll Cl ce I.lf l
oommandé de démol lir la m Ul'llilie de Jalliele \'ill6I1 U dlet 80uroie l 1l quor ilslU'
rOlcol ollé)' e l à l'ioslant eummaneé par un e dèmo Hitio ll d' une S8J'i tle qui te
l reu l'ait audess us laoliele ouverture ct cc fai et no us no us serions re t ires t l onJon·
o é à noire secrétaire ol'e n ,Iresser le Ilrt'ise nt l'CI'Ilal I)O Ur 5enir et vallolr l iod
qU i! d e ra isoo , c t nous nous sommes seubsignés; de la Mure, cousul i SilDoret,
coosul, ct alnsi n sig né 11. l'origina l.
(AI Me Com lliao. -
\' eyez Je 2- yû\. , p, 23G.
(0) Etienoe do Pu Gel. -
f t)
La l',,rlc 1I0l'ale,
M, de JlIoran . intt'ltdant de justice , CO lltmandant1JOuT S. M.
en Provence 1 ayant (ait adver tir MAl . les échev ill s qlL'il dés irait
assister avec eux à. la gran de messe dœns l'esg11$e 11lajeure (5)
1, jo ur de Pasques, e l. l,tu' aya nt ((l'it d1're qu'il s~y 1'Cndr'vir , cc
qU'II 0 {aiet 1 Messieurs les eschevi11s part en t 1 le 22 avril 4685 ,
de /'lIosfel-de-ville avec leurs robt's et habits de lJarade, à l'ordinaire , précédés de Monsicu r le gouver neur- viguier ql(' ils avoient
vo ~.
le 5e ,' 01. l' . ' MI.
Ue FOl'\'Hle d e Pilles.
(2) Le! fêtes do P::'tqucs,
(Il
(3) CharICll-Gaspard-G u iliaumo de Vintimillo d u Luc, d es com ics ue Mursei lle,
- . \'°fuler:.- ,·olume. V, I GO.cllc I)rl!senl "01.. p. 3 18 ct 323.
1 ) Oe MOflln l, intendant dojusticc c t comma nd a nt c n allsonce en 1'!'lII'Clh' O.
(6) L'~,1i5e de La )Iojo r , _ " ol'rz le (je " 01., p, 162.'
'
'
.
.'
"
"
t
..
.'
�-
-
332-
333
{ait inviter par Its qual'rc capitaines de quarliers (1) et Vont à
l'esglise majlur où ils prennent leurs placcs dllns le CŒur au
lieu acco uslumé .. Mons eigneur l'in tendant estait sur J'escalier Où
Mess1eurs dit Chapi lre lui avoye,,, pré'Jart un (aul8uilh et un
assmtur (~ ), et M, Alldrè Caire, dlputé du co mmerce, parlent
pour Totilon 1 accompagnés d'un capila'ill e (2), pOlir aller compli,ntlder JI. le Maréchal de Trégny qui vie llt commallder l' csqul,dJ'c
dt vais.eaux destinés à ce qu'on croit pour 1',.ipoly au no-m du
prit- dieu.
commerce.
(Ut ... prà , p, 926.)
( Ut sllprà, p. 926.)
"
,,
"
.'
Vi site à M . de Noaille •.
Retou r de M. de MODtemar .
Le 29 avril '1685 a lieu le rclour de JI. de Noailles, l'enan t. de
Parisj les échev ins lui font vi ;iUe en chapero1i.
(Ut suprà, p. n6. )
Vi si t e
a
M.
d~
Moraat.
( Ut s"prà, p. 926.)
Le même jour 29 av ril 1685, les échevins foa t vi:ÎUe à
Monseigneur n 1l'.e7ldant venant de {aire voyage à A·i x et au Martigues.
(Ut suprà, p. 926).
Voyage à Toulou po ur oomplimenter M . d e Trégo y.
,'
•
',,'
Le ,18 mai .1683, le duc de Monlemar, général des galères, <.Ir·
rive à Marseille venant de la cour; les eschevins (3) vont lui {aire
oi:iUeet le haranguent par la bouche de l'assesseur (4 ), Le préscnl municipal adressé au général se co mposai t
de 42 boîtes de confiture.
n bouteilles de vin ,
el de 6 douzai nes de flambeaux de lable.
Visite à M . de B ODrepos .
Le 30 mai ~ 685, blessicurs les escllevins vont faire vi:i tte à bl.
de Bonrepos, surintendant de la marine, logé au. parc, dans l'ar-
Le 14 mai 4685, M. A/oultier, premier esc flevin (2) M. Virelle,
Vorezle 5- vol •• p. 18.
(2) Jean.Antoine ~lis not, cal1itai ne du qUQrtle r de CM'aillon. _
Vor , le 5e
toillme TI 146
r Olle: en outre, le 2e volume, p. 280, le 6e \'olume 1) 3 1
l
"
-e JUc11o 1)l'1!scnt \'0 1. , p. l OS.
• .
(1 )
( 1) Laure !l~s n e t , ca pita Ine du Co r(J~ de ViI!('; Jea n- Daplis le Just, copilaioe de
Blaoquerie; Jean-Antoine Misuot, C4 j)!tai ne de Cavaillon , et GulJriel Gardanne,
capi taine de St.·Jcan.- VOYelle 20 \'01., p. 289, le Ile \'01" p. 3 1 cl l H,elle
présent voL, p, lO S,
~) Lise;; aocien prcmil!r eS(lb<'Vin, \'01', le 5e \'01., p . 18 .
(31Juo l'aul et Mathieu Baume. _
Vor. 10 fie \'01., p. J 8, et le p r~sen 1
tOI"p.32 1.
(4) Jo.eph VI cil
r e. Voy. le &e \'01. , p . 18, e t 10 présent \'01. , Il . 32 ' .
"
•
�,
.
33-1 -
-
senal (1). Le présent muni cipal adressé à M. de DODrepos se
•
composait de
6 boit es de co nfiture,
6 bouteilles de ViD,
et de 3 douza in es de fl ambeaux de ta ble
(Ut suprà, p. 927. )
E lection du G é néral des MiDÎ.m.es.
Service funèbr e pour M. Vire lle p ère .
Les échevins adcislent en chaperon, le 30 juin 1685 , a l4 service
{un,bre, (ait dans resglise des Augustins (4) pour le re pos de
l'âme de (eu M, VireUe, père de At. l'assclS8uT (2) , après avoir
tli invitis par ledict sieur assesseur.
(Ut suprà, p. 927.)
l es échevins assisten t, le 3juin WSlS, avec blgr. de Moran ,in_
tendan t dejust'ice, co,nmandan.tpour le TOy en Provence , et M. de
Forville de Pilles. gouverneu.r-viguier, au cllapitre geniral lcDu
en celte ville dans le couve nt des Révirends-Pè,.es Alinimu (2) ,
pOUT
, , .,
••
Arrivée des Consuls de Toul on ,
..
l'eslection du géniral 'des Minimes. (3)
(Ut suprà • p. 927).
(1})'larseille . dj~ ~1 . de Vllien eu\'o d aossa Sta~isliqlje des 80IlCllts.du-RJUIIU,
IOUle 2, P. ï73 (A), avait deul IlrseDaUJ: . d ont \' UII . t rès a oe ien • etait au piao
Fourmiguier (0) . el l'autre . co mme n cé so us Louis X III , occ up ai t un e parheda
Rhc-ne uve et des quartiers ne ufs . Ces deux a rse na ul , qui é taient b(ll'!l de Il
qua t ri~ lIl c e neci nte de 1350, fareDt réunis cn un seul , sous le l'ègn e de Louis XI\ ,
el en fermb; dans l'enuin le de 1606. L'accroisseme nt de la pOllUlalioD et
Jes lJt!soios du co mllloJ'ce d tHor ll1 lnèren t le roi à tl"ansporl cr j'ancnal rorll t
Toulon e t Il ,'e udre 1' 01110081 do Marseille à la \' îll e. Cette \'ente cul lieu pat
ac te du 3 décembre 178 J i le prit fut tit ù il Sel)! millions, à charge par la ville
4 '6[} empronter di., dont t rois pour le com pte du roi q ui e n suppo rterait les
in téréts. La "iIIe, par ac te du 6 j uille t 1784 , rc veod ill'arse na l à UDe compagole
qui , ayao t re mpli les cond itioas d e la l'c nte , opéra d e manière quo dans l'es]ltce
de quelques années, tout changea d e face. De noo\'ea ut quarUors, oruk dc belles
maisons c t de rues s llacictl sC5, occ\lpèr eut Ja place d e l'arse nal , et tous ces chao·
Icmeota se fire nt en conformite des jlla ns ar rê tés d'ava nce .
(2) \'oyez le (je vol. , p. 19a et le présent \'01. ,p , 320.
l3) Le conseil de ville 3coorda Il tit re d'au,rnmle a lu religieux, par déHblT1 tioD
4u 9 aoùt 1085, lB sOlUme de 120 liv . pou r les Bider aa.s la dipanu couidbobU
q u'ilS on t raite caUIf! du u,.and abo,.d du ,.eUgieu% de toutes les nations.
(Arc hives de la vWc l'- difil;ioD,
délibération du conseil munlci·
pa l, r ég . 87, ' - 97 r" .
a
•
335 -
Le ,10 juillet ~685 , les échevins vont vi:itter les consuls de
Tou/on, loges à l'hostel de 1flalthe, et après leur adressent le pre.fmt muoicipal ordÎllaire.
( Ut suprà , p. 927. )
Retour des ga lere • .
Les ~ 5 galères parties de Marseille le .. ' .. ' . . , .. . .. dernier
éta nt rentrées daus le port, le 4 août ~ 685 , bl. de Forville de
Pillu 1 gouverneur- viguier, et JUbl. les écllevins 1 8fI, chaperon,
"ont com plimenter U . le duc de ltlontémar , général deI galères,
.fur le quai du port dan s le temps qu~i l1ll et pied à lerre, et eosuite
lui (on' une vi:itte à sa 11laison ; ils vont, allSs y 1 eo ~ortant de
M. de Montémar } chez bl. de Noailles 1 lieu.lttlant genéral des-
.,
dktu gal....,.
(UIS"pra . p. 927. )
(A.) Marseille , Anto ioe Ri card , 1824 , <1 \'01. •n 4° .
(B) l a CaDneblC! re. le b- voL , Il. 220 .
V0 1. le 1er \0 1. ,
(1.
10 ; le <le \01. , l' . 33G et 3~ 5, rt
(1 ) \'orn le 5- vol. , p. I!)(l.
(2) \'or. ler.t \'01.. , l'. r8.
,'
"
•
•
�-
3:36 -
-
Vi,ite .. M . de Pille"
.'
Le
~o
aoùt 4685, les échevi ns vont, en chaperoJl, à la. maison
de M. de Forville do Pilles 1 gOllvcrncuT.viguic'r , pour lui {aire
leurs co rnplime'Jls sur son depart avec les quin:e galères qui doi-
vent p(rrtir.
( Ut ,uprà, p. 927, )
337-
alUs ffl chèze le prendre en sa maison 1 vestus de leu/' robe
damas rouge et avec eux M, t'asusseur, pOIt r l'accompagner
à f'tsgliJe maitur (1) où il a pris son siège au costé gauche
du m'autel , et MM . les eschevins et assess",,' at'ec les ca pitaines de quart'îers ci leurs places ordinaires. La grande messe
fini e, la procession a esté {uilte dan s l'ordre accflustU'I1l C 1 Mgr
l'intendant a pris sa ,narelle (i la première place d' honneur, c'està-dire Îmmtdiafement après la citasse des rel'iqu es de St .-La,;m'e,
et les deux priet4rs poJ'/lm t leurs flamv eau.E aflttmis et SOli
hoqueton (2) ,' Ues tait en hauit noir et malltea uporta"t l 'eIJCe, Les
ecbevi ns mal'challt derrière luy précédaie nt les capilai'U~s de
quartiers et tou te la Juit e,
( UI , uP''', p. 928. )
..,
t "
,, '
Arrivée de l'agent de Fcance à G êne. ,
,
'
"
ï ,'
Visite à M . de B égoD ,
l e 13 aoùL .685, les échevins se rendent, en chaperon, il l'hostel de M alte pour raire vizi lle à l'agent de S. M. qui se rend à
Gtn.nes pour y rësider.
Le présent municipa l (ait à Pagent de France se composait
d.
Les échevins vont (aire vizilte, en chaperon ) le 45 seplembrè
M, lJég on, intendant des galères J t'ef/ant de la CO Ut',
logé dans le parc, à l'a rsenal. Le prése nt muni cipal adressé à
M, Bêgo f1 , se composait de
'1685 J à
6 boites de confiture,
6 bouteitles de vio,
eL 3 douzaines de flambeaux de table.
6 bot tes de co nfitul'e,
( Ut , uprà , p. 9i8,:
6 bout eilles de vin J
et 3 douZlines de flamb ea ux de ta bl e.
(Ul sup"à, p. IH8,)
Procession d e St. - Lazare.
"
••
Le 30 aol1t 1685, jour ct {este de St. -La:arc, est (ait laproCtS ·
(1) L'~llise do la Major, _ " OT. le r,. \'01. , p. 10:2,
(2) Est-ilf[UCS UOO ic i des pricUI'$!.le la con frerlo des 1"(: I1 i1enh !.l oSt.- I.o uro
on dedell l archers de M, de ;\loran , co m me le hoqu e lltll (' ) sem l'lc r ai l 10 faird
croire 1
~ion gé1it'ralle; Mgr de Moran , intenda nt dejustire 1 commanda,,'
pour S . M. en Provence , y assiste (/t'cc les eschetins
qlli
s()fIl
:') Le hoque ton esl lino so rte de cas8flll 6 dont [Cli ul'c hcrs cloic nl rc\' c tu ~.
VI,
22
.'
~.
•
�-
Anivée de M . de Girardi n
338 -
1
ambassRdeur ft Constantinople.
Le 27 septembre ~ 6S5 • Mess ieurs les eschevins a.vec les dépl.ltés
du commerce, suivis des roppitai1iCS de cartiers et de beoucolJ p de
mot/de , ,'oot , sur frs cinq heu'Yes du soir , à la porte royaUe
aUwdrc M. de Girardin , 'IO mé par le TUy p OUT son ambassadeur à Con stanti11f1p/e; M. de G irardin , arrive demy-lieureaprtt
da ns so n ca rosse f t rlÎ>S qu'il vûiL MM. les escll ev i1l s, il met pied"
ltrre; Jf. .lIous(i M".~ (1). premier t'scll evin. lui fait alors SOli CO IIIl'lim ent a u 110m de la dUe ct après . M . l 'assfu cur (2) le harangu e. Remon tê dans son carosse, Mess ieurs ICG eschevinslt retirent f t led it sieur ambassadeur 1)ren d [nge ment à la maison de
;]( . Simon, dir ecteur des mll ni:ions tin gallères.
Lt len demain , 'iS ~"pt e mbre , MJssieurs les esch evills et dipu/tl
dit commerce von t chez M, de Gil'a rdin pour luy {aire vi;il/ e el
oprts, la ville lui ewt.HJ ye le prisa,.' double compo sé de
~2
boites de co nfiture ,
bouteilles de ,' in
et 6 douz~in es de Oambcaux ,
U 20 sepl,tmbre, ledit S'i CUf ambassfldeu r "("id vi:1·l.te à MM. le'
eschcvinf dans l'I,ostel de ville , et co mme M . f'mnba ssarleur
ouroÎl 1101l - scullemellt !"i.slt> JLlI , les e.fchev;1/s li. la porte de la
~~
,
ville sans aller ci pictt (l VI"C eux à son logl'm fn t , comme c'ed /a
co ushoue , 111ais encure il les aurait loi.~sé le lendemain mutin
quand û( l'ollerltl t l'uir sali s estre desce ndu ny les acconll)(lgn er,
lUessiet.rs les escll evins auroie /Il {ait Cll sorte que M, l'ambassa deur fût in{ormê de leur surprise de ce qu'il ne les a uroif pas
accompogncs 1 nussy bitm qu e de ce qu'iL n'estait pas vellu à pÎtl1
avec eux le premier j our , rieu de t)(lreil n'estant arrive pl1 r Ir
(1
l.isel
mIC. ~H
p" (J /IIl(r tSrll ~r fll _ -
(2 ) J ose l, h Yirrlll' . -
\o!
\ 0'·. le ôe '-01. , p. l it
Ir [u ' \O I _, 1'_ ! 8 ,
-
339 -
passé ct eJ lalil ledit seigneur ambassadeur , ven u J'em/re v i:.itfe
li Mess ieurs les eschevins dans l'hostel de 'ville le 29 dudit mois ,
tomm e il a ëlt marqué ci-dessll s 1 il leur auroit dit q,,' il estoit
{delté de ne leur auoir pas re1ldll tout,fS les cü-ilités qu' il dCl'o it
el (IU'iI nI" ma.nqueroit pas dans loutes Sor /es d'occasion s de (aire
ce qu'il devroit et de leur témoigner la considéta/ion qu' il al,;oit
p ~ur euX ,
El le mes me j our , ~9 , sur le soir. le sieur' A1!dré Caù'e , l'un dt
III tSSieurs les dtflJu tts du cOl1unercc , accon/7w,gné du sieltr Carfeuil,
archivaire de la chambre (le commerce 1 estanfalles che.: M. l'ambassadeuf ]Jour fuy 1'emcth-e des mémoires con ce r'nan t le corn nlf.rce
ledit sieur ambassadeur leUl' dit 'lIt ' il avoi/, d.s eICU.fCS à deman~
der (le ce qu'il fi 'a voit pas sc u tes {ormaliUs de cc 7>ays cy, qu e
comme il avait es té dix ans, lieutenant cÏtlil au Chastelet d e
Paris, ces tant trouvê so uvent ù la lcs te de ce corp s qui est asse:
clinsidérable J il avoit toujours veu qll e quan d ils al/oicnt t'oir fil
corps le premier prés iden t, il11e 1cs accompagnoit l)O S et que
ainsy il avait c-ru en devoir (airc auto ut dans Ime ville de co mmerce, estant ambassadeu'1' à Con stan tin Qple, ct il ajo usra qtlc
puisq lle les choses ne c'es taient. pas pra'-iquées ainsi par le passé 0
ne luy arriveroit plli s d' obmeUre aucII11 ecit osc (ian s toutes les civilités qu'il leur debvoit et ces tant mis en es tat de descendr e pour
accolllp(lgner, ledit sieur Cafre l'aurait prié de n'en avoir pa s la
1/l11sfe, luy d'isant qu'il1l'estait pas eschevill , m ais seullement
dépullé du co mmerce, ù, quoi led1't scig1leur ambassa deur aUToit
riparty 71'impo1'le, ilnem' arri'vera plus de mallquer à. ces choses
la, 1/1(I1S au con.traire , je 11e vous laisserai 1Jaç et estallt descendu
1/ accompagna en bas jusqu es il. un pas près d" se u il dt la porte de
la rue.
••
·
"
"
,,
••,
, ','
Le 50ctoLre s ui vant , les eschev in s, aecnmpagll cs de Messitu,,, les dCpt.tés du commerce et d e lJ!u sicurs lJerSQfln es 1 YO nl ,
en cirémonie , l'i:iUer d'obfJ1Iclant ltfollscigu eur l'ambossadeur
lurle point de Sa il despart 1 pour lui so uhait er lm bon vo yage et
lui demander sa protection dans le Lt?Vwrt IJo ur le commerce,
~1. de Girard in les reçoit fort civilemClll , lellr trmoi9'lc bcuuCOU/Ide bonn e volonté et lcs condu it ill SfJt1 eS à la rllC,
( Ut ' !lp,.à . p. n9 ,)
"
,,
,'
"
•
•
"
�-
3i-0-
.
,
.
.
,
Arrivée du M a r échal d 'E str ées .
,
Le 3 oclobre 4685, les échevinsdépUle1ltà Tholon M. J'in,
e$Cker-în (t ) 1 M. l'assesseur ('2) et III . Ca1're, dépu.té du com merce
pour aller co mplime'ller Mgr , le 1narescllal d' Estrées (a) lUt Ion
retOllr de la campagne {ail le avec les vaisseaux du Roy el avec
lesq uels il ared uit ceux de Tripolly ct de Thunnis à leur devoir.
ct rendu par ce moyen le commerce libre.
Arriv ée à Toulon c t reçue par JT, d'Esh'éeç , la dépulation le
compli mente par la bouc/le cie M. Yin, et ensuite le harangue par
celte de l'osst:sstuT. Le marécha l les reçoit avec des t ~moignageJ
d'estime et leI C011duitiu'qucs à la p orte.
Le ~3 du môme mois d'octobre , les esc ll cl:ins recevallt advi.
qu cMgr.le martsellal d' EstJ,écs devo ita rriver en crite ville, vont,
sur le soi r, l'a tfell dre il la porte de Rome (4) , suivis de beaucoup
de monde, où Us reçoivent au flambca " ledict sieur maréchal qui
estait dmlS le carasse de M. le Vica mle dc LescouTt; Mon seigneur
d'Eslrées ayant mis pied â terrc, M. lfIollstier, premier esche··
t.<in (5) le co mpli men te, à q"oi il répond r01· t(lb lig eamme nt e t ap r~,
remonte cn carrosse et prend S0 1l chemin à l'c l'esc ll ê otl il va loger
e t où M. Bla nc, capitaine, es tait, angé en haye avec sa compagnie
de quarali le hommes armes, outre les f)f!iciel'.( . Après avnÎr été
sa lu é , le seigneur maresc hal a congédié la garde n'en ayant point
vo ulu i il a néamuo'ins donne l'o rdre (6) au capitaine en servire ,
lf'qllel l'a porlé il M. de J1orant, illiendan t de justice, commandant
en Provence, et à. Mn. les tscl.evins.
-
341 -
La même j our, dans la soiréo, les éche" in s vont à l'it'tschl
{ire ltllrv·i dtte alldict seign eur marcsc/lat qui les accompagne jusqI/cs à la porte de la salle.
U ltfldemain , dimati Chc, les escli evins von t encore v Î:'Îf(er le
tnartSclial à qu i ils adressent le prêsent muoi cipnl co mposé do
,,
Une Qu intin o de rosso ly#
~ 2 bouteilles de vin ,
U boîtes de confiture,
et 6 dou za in es de narnbeaux do tab le.
Les deux Ce JI! S boites tirées le 13 octobt·c, au moment de
l'arrivée dc Mon seigneu r d' Estrées, é lai ent rall gée~ long les murailles de M. Lafont , près la pOtle cie /lome, ell e; Ill. R OUg" 11 et
encore au peUt j eu de mail (1) .
( Ut suprà, p. 931.)
R eto ut' des G a lère •.
Le 18 octobre ~ 685 les qltin:e galères parti es de ce port le
....... . , sont revenues : les eschevins VOllt SILI' le quay du
port, devant la Loge, complimenter At. le dltc de Montcmar à
son cübarquem enl)< ils yo ot en suit e, en chaperon, voir à sa maison, M. de Forville de P'illes 1 youvern eur-u'iguier, pour le complime,~'er aussy SUl' son retour de la campa.gne des gaUères .
(Ut "'prei, p. 932.)
Election de. nouveaux Officie r . municipaux.
"
t OUIS " ' 0. alll':lell échcIIIl . - \ '0), Je ~e (01 .. J' . 1 8.
\' 0" . 1(' be \'01 ., p . J S .
(3) "Iclor-Marie d' lis l.'ttS, n é Cil J 060 .
(I l
( 2) J os.\plL ",rene , -
{4 1 VOf . le JII'éseot \01. , Il . 16 0 .
' !Il Liscz oneÎrn prt micr Clclt~ÎII. {U Lo mot d' ordre.
Le 28 octobre 1685, ont es té eslus pour premier eschevin
M, François Borély, pour second eschevin AI. Jacquu Charpuis ,
\'oy. le !)e 1'01 . , JI. 18.
(Il Voy, 10 pl'éscul vol. , p. 233.
,'
"
"
�-
••
312 --
et pOU T assesseur JI . J1 arc- A11/ 0ÜI 6 Chalvet (~ ) . Ins tall es 10 I ~I
no\'eOlbre sui \'an t 1 les nouveaux officier s municipaux "
..
/.h
. /
/
ont
l'1:lltt r osplfa ct cs parlcs de lu t,Wc t t ensuite vi;itter et
complim cnter Monseigneur de Moranl, in tel1dant de j ustice , Mon_
seign eur de Forville de Pilles. go uver ncur- vig u i er , M Ofl Seigneur
l' Evesque te autres accoIl stumës.
Monseigneu r l' Evesqu c cl M. le gouvern eur-,'iguier rendent
leur yi zi tte à M~1. les esche vÎn s d[ln s l' hostel-d e-Yille .
( Ut , uprà , p. 932.)
Visite du Gouve rne ur d es Il es d e Mar.s eill è:.
Le '2 nocembre 1685 , fil . de Pilles , gou w rnt tl r cl" Chaslum
d'I( et isles de Marseille . vient à l'hos tel- d e-v ille , complinltnter ltIi'ssieurs les csc lt cvitls qui le recoive nt eH choperon.
Les échevios , également en chaperon 1 voo t ensui te à la
maiso n de M. de Pill es pour le vùiter et le complimenter à
leu r four .
L'habilhwt qui loge es t obligé de {f" 'rllir a u cO llalier 0" dragon
l'ustf'rlci/le qui cons iste au lit de deux li cleux 1 I,lacc lIU (eu et il la
dlOfldelle, suil.:lIu t sa commodité, de leur paye,. vinyt sols pOl" place
et la IIourri fur e du clu:va Lq"i est d e 25 liv res de (oin et les deux
titrs d' llfI boisJeau d'avo ine , moyenant di x sols que l e cavalier
paye . La placc et le cheval réduit à tren.te sols l''n tout .
Le capitaine a six places ; les deux Heutcll a nls q'uatre citaseu 1I g
ellts àm.x maresc haux de logis deux cll lIscung .
"
.'
Le l ogc men~d e ces dra gons a {aiL iry brQ ucoup (le 1'aUQge, maü'
il Cil est reuenu ce bù n que tous ifS huguenots qtLi ee so nt trou vés
dans la t,ille ont a/ljure l'hér'l1s ie de Ca {t1ùl .
La compagnie a este congëd.iee le len demain 4 lIOt'embrc, â troù
heures après 1Ilidy .. el cc logement ne tire lJOS à. consCquclIcc, pan t:
qu'il n'a este urdoflné qu e pour le bie f! rl csdit s de ln religion préttn due ré(ormee , ensuite dè l'édit. de S. M. du. moü à'oetobrr
dernier, qui abolit et révoque l'édit de Nantes et tout ce qui auoit
t~fé ordo/l Jlé en leur (ave uT et ltuT in terdit toutes ~o rles d'exe rcices
dt ladiCe religion , ouv rage digne de nostre gl'an(l et ilItlS(1'e 111 0narr/ ut et d'u1Ie étern elle mél1lo·i re .
( Ut sup ,.à. p . 933 .)
:.
( Ut suprà, p . 933.)
D épart de M . d e Forvill e.
Arrivée el loge m ent d e sois:ante dragon •.
•
Le 3 novembre 1G85, arri lle en ccsle ville un dt tachement de
soixan te drago r,s. co mmandés par lm capitain e at·cc deux licu:enonts ct deux mal'escha ud~' de logis 1 po rleurs d'un ordre th
Monseigneur le comte de G-riynan ci Messieurs lcs eschevins delts
loger au,x mai ons dts j'cligionnaires, ce qui est {ait,
(I l
\ O!"fl
le t.- 'O I. . ll. 18 .
Le ~ 1 novembre 4685, M, de Forvil le de Pilles, gûu\'crn cur\'iguier, se rend à l'h ôlel de \'ill e , à l'issue du consei l , pour
prendr e conge de Messieurs les cschevin s, allall' (ère vo yag e en
COur. Les écbevin s v ont le mcsme j our . en challer,m , vi: jt tcr M,
de Forville pour '''y sou/taitter un bon vo yage et heureux ret··
lour.
( Ut suprci , p. 93 • . )
'.
,
•
•
�'.
,
34\-
-
.
V i. îte .. M . de Moraot .
' -
-
-
Le 42 novembre ~ 685, les escltevins vieux cl nouveaux (Otll
t/ù itte à Mgr . Marant , i llten dan t de jus tice, ait sujet de la flOuvelle e"lecl'iofl , ct Al . l'assessiHfT le lH1TaJJgu e.
( Ut sIIprà , p. 93 •. )
345 -
de Bou/han} grand aum081lier de France (1), esloit arrfvé en cette
ville, les échevin s se ren dent ('ux Chat'lrcltœ (2) où il estait logé)
pour fe voir. A/gr , fe cardinal les reço it fort Ilimnestt'mmt et lei
remercie de leurs ci.vilités, di sant qu"il ne vo ulloit ny harangul's
nyvi:iUcs et cela à calUe qu'U n'es t pas dans les b01Hles grdces du
roy quoy qllc pour affairl!s légères,
(Ut supr,;, p . 93 •. )
.'
8 Bptême d e .leau-Paul Marseille,
Vi.Îte .. M . l'E vêque .
Les échevios ti en nent sur les fon ts bapti smaux} à l'égli se de
,
:,'
La Major , le 20 janvie r '1686, un turc ve nu d' Alger pour se
)
Le même jour 1 -12 novembre 1685. les C$C /IWills vieux t lnou.
veaux fon t vi:ittc il MaT. l'évcMlu e de Morseille à l'occasion al/llÏ
lÙ la nouvelle rslectiol1; M. ,'assesseur t'a igaleme'lt lIarangut .
(Ut supr., p, 93 •. )
Vi , ite au premier
Pre. ide n t
du parle ment d'Ai x.
Le 9 décembre ,1685 J les écbevin s vo nt (ère vj:;it/ e à Mgr . le
premier préliàent, venu en cetee ville, logé che: M. de lUgon 1
in ten dan t du galères.
(Ut supr. , p. 934 .)
(1) Em lllftOuel-Théodose de la Teur , (l(l rdina l de Douille n , fil s do Fr4!d ~ ric-l\Iau·
rlfe do Iii Tour, 10' duc de liouillon, né Cil 104;.1, Sa naissance ct ses ta1en ls lui
Ir' ri!reo tla roule des dign it és, Le Ulllréc bo l de TUl'c nne, son oncle, dCffi3 1Hla
pour lui au ror 10 c h3 11ca u de ca rdin a l c l il lui rulaccordé, JI s"oppcloit a lors
rl bb~ ducd'Albrct cl a\'oi t à pei ne 26 3ns, 11 Ol)tillt ensuite les ALba l'CS deC hen i
de St,·Oueo , de Rouen, de SI.·VU.:lSt d',\rrus , Cl la pla ce de s rallli au nu)nier de
Funct, \1 avoit llI ~ r il é ces bienfaits du roi Ilar des senlees, , ,
JI mouru t à
RoUio le2 mors 17 16. il. 72 OIlS,
(No llVeulI dictionnaire lIi&lorl qllc, IIQr \lne soc i ct~
d e gens do lclt res, lo me IH, II. 520 ,)
le CBbi o ct dos méd aill es de Ma l'se ille Ilossède 1l/11II Cduil/OIi 811 ellhwc doré, a',1n
bt:au ,Ivle et d'I/ne IJarfaite con5en:alioll, fruppe, Il l'dtl gie du ca rd inal de ROll ilion,
tri Ctll1lmtllltlrat iOIi aujubile cl!lé/J" i à 1101/18 811 1 iOO, pal' le pupe lnu ocen t XII,
Ce médaillon est 3insi d ~er it d3 ns Ic ca tafogllc 1IIcUIQdiql18 et ru iso/wc de$ midaillu el monnaies qui composent le cabinet nll/Ililll/atique de Ma rseille, par ~ I .
haul rier ;
TiJEOO. CARO, BULLIONiUS, lJus lo du en rllîn3 1, è d ro ite. coifM de
Il mi tre CI v~lu de ses habils 110 litincau): , Ol'lll"s d o r iches Lroder les, seus 10 bms
IlI i~ na\ure du graveur, SV2';AN DIT REY, JI ,
AIIEI\ I1'E. PORTAS, QUON 1AM,
Visite au Cardinal de Bouillon .
.,.\ pprenallt, le 30 décembre 1G8a, que monseign eur le cardi/1U1
.,
UI~&"'UtL,
E~L\IM\ UEL,
I.e cardinal de Bou illo n e t 10 sacl'è collèllO S'3\'oncellt llroccss;onnellcllIe ll l pour
IIlre l'ou\'er lllre de la I)OI'te Sain le; le préla t 1I0ni un mai llet dons]o 1II0in d roi te
et le dispose li fl'81111er à la l'orlo; il s cs pie{ls, une t1l1ure Cl genOll l., 13 tète nue;
durière le Cardi nal, un e a llt rl: flg uro, uro ul nussi la tèl e llue, porto uu e longue
t roll i de l'a utre cO tl\, d nll figures ooot oeuill senoux, e t une 110r tnul i Q c rob
I II bas: AN:\', IVB, MDC" .
"
(2) \'oy, le 5e \'01., II. 198,
,'
"
t
•
�-
-
:146 -
(aire cla rtlien ct auqu el les noms de J ean- Paul brllrseil/e Sont
imposés; la marraine donn e. en autllQs ne ! un habit de drap
blanc , tm chappalt • des souliers et dts bas de la valeur fil toul
de 58 {raucs t l SO U$ 3 pistoles. cL la vi ll e paye pour pelit (rais du
baptême , suivaot le r61t du manda t (ait il cet effet SUT le tTisot·itr de la v-ille J 30 {ralles ~ so us.
( Ut suprà, p . U35.)
A r r ivée dè M . de Gri g n a n .
Le G rénier 1686, Monseigneur le com le de Grignan arrit1t
en ceUe t'ille (I) eL cOnlme ill/'Y I loit l'as venu depuis $011 rclour
de la co ur , JIJI./ es escl~ ev in s luy on t (ait entree suivant l'uloge
et couslume 1 c'est-il-dire qu'ils ont esfê l'attendre li laporle de la
v ille ('1:) suivis d'un bon nombre d' habitants , où ) après que
fil . Pauf, pr e/nier eschcvùl$ (3), lui a cu {ait son compliment ,
M. l'assesse ur (1) l'a haratl gué, il quoy ledit seigneur a répondu
avec bea ucoup de bonté f t ensuite el t entré li pie(! et a pris sa marche sur le Cou rs où. il y avait 200 boëtes préparées à divers endroits qui ont (ail {eu.
Les esche\'i os en'voyent ens uite, à M. de Gri goa o 1 le prélenl
municipa l extraordjtlaire 1 savoir :
12 bouleill es de vio ,
,12 boites de cOllfitore ,
e t 6 douzaioes de nambea l1x. de table.
317 -
'.
Arri vée d e M . l e p r emie r p rocu reur du poy' .
Le 8 rôvrier 01686, les échevins so ren dent à l'h6u , de Mu/le
pou r {a ir e vizitte li AI . le mat'quis de 1'fl oramr, 1JI'elll ù r co nsul
d'Ai.c 1 t prem'ier procvreur d Il 1Jays, venu en cell e'ville.
Le présent ml1n ieip,lI adressé e nsuite à l\I . de Thorame ~ e
composai t de
6 bouteilles de vin,
6 boîtes de con fi ture,
l't 3 douzaines de petit-s {lam beaux.
(Ut ' '' prà, p. 936.)
.'
"
..'
;
V i, ite d e M. d e G ri g n a n .
Le 11 fév rier ~ 686, mOt/ seigneur le comie de Grig na1l vi cuL à
l'hôtcl·de-villc rendre sa vi: itl e à messieurs les esell evins qu i le
rct,oi"enl en cllllpc r on à la parle de lln'ue (.' ).
(Ut sllprà , p .936 . )
Visite il MM. d e Montem a r et d e Colb ert .
( Ut suprà, p. 935. )
"
(1) \,oy . le prtlseot \'01., p . 1 \18. 2 18. 2 22 , 224 , 23 1. 233, 239, 2\2, 'HG.
Le 21 mars HS6 , los échev ins vont , en chaJJfrun , suivis de
b~(l ucoup de monde , rend re h urs devoirs li M. l e duc de 1lI0f1temar, venu de la cam' pOlir commander les vaisseaux du roy.
2GO. 202. cl 3 13.
(2) I.a \)U r to I\oya le.
(3) tisez ancien prcllueruc!.will. - VOl'. le tie \0 1. . p. 18.
j) ~ Iar c- Anto ioo Cll alvcl - Voy . le ue vol .• p. 18, c lio !Irtsc n{ \ 0(. , Il.
,.
,
H~.
(1) VOl · le 'II't:seu l 10 1 .. l' .
.
:11\ ij .
~.
..
'.
•
.
,
�-
348 -
Les échevins vont ensui,e lére leurs compliments Cil particulier
à.lI 1. bailly de Colbert.
Le présent euvoyé après à l'un et à ['autre se composait de
12 bouteilles de vin ,
12 boiles de coofilure,
eL 6 douzaines de fl ambeaux de table.
(UI suprà, p . 936.)
R et our de M . d e M orant .
Le 3 avril 1686, monseigneur de Mo rant, inten dant de justiu
t n ceUe provillce , cIC ant revenu de la cour. MM . leI UÛlfVlns
'Vo-nt le recevoir à la porte 1"oyalle 011 M l'assesseur le Iwranyue.
ils le suivent CI sa maison où ils luy {ont encore leurs compliment,
et le lemle1nain, après l'avoir vi zittê en chaperon, ils luy envoyenl
le présent double, savoir :
~2 bouteilles de vin,
12 boites decoofiture,
et 6 douzaines de flambeaux de table.
(UI ,uprà, p. 936.)
Vi.ite a u pre m ie r (lO D.ut d 'A. rles.
le
•
Les échev ins vont, ~7 avril ~681Î, (aire vi:iUe à M. le pre-mier cons ul d'Arles venu en cette v ille ,' ils lui adressent ensuite
le présent municipal ordinaire, com posé Je
6 bouteilles de vin,
6 boites de confiture,
et 3 douzailles de petits flambeaux.
(Ut supra , p .937. )
-
..
349-
•
R etour de M . de Fouille de Pille,.
,,
Le ~ 8 av ril 4686, pend ant que les écbevins, info rm és du retou r de hl . de Forville de Pill es, gouverneur-viguier de ceae
tJilfe, deli bëraÎetlt de l' aller Q,ttcndre à la porte (1), M. de Foryille de Pilles les prévient el se re nd au moment de son arr ivée
à l'hoslel-dc-ville Ot), ils le reçoivent en chaperon; le lendemain.
Messieurs les eschevios vont à sa maison pour lui (ère vis ilte ,
Jui~ de beaucoup de monde.
(UI ."prà, p. 937. )
.'
'.
..
.
;,
Vi. ite à M . Daudiffret . lieuten ant gen é ro.l en l' amirauté
de M arseille.
Le 2t ma i ~ 686, les eschevios vont, en cllap eron, (cre vizW e
li M. Daud iffrlt, tnis en posses,.ion , dans le courant de la mati née, de l'offi ce de lieutenant général en l'am irauté de celt e ville (2)
U) Uno des porles de la l'Hic, p rob ableme nt 10. rerle norllie.
ft> l.lI cliarsedc lIeu leuo n t do l'amir:lO té n'est Ins1tluée ((\l e del' uls l'an 1566.
sous le rég ne de Fra nçois 1. Le gou\'crne ur \Ie l'rovellee éloi! encore a miral
des men du Levan t et a\'oi t de grandes prérO IlO li\'es, môme le llou\'oi rdodo n ne r des IIrlices, Il t'l tablissoit un ju ge de l'amirauté, Ilo ur yuider le' arrai r e,
mUlIimes ct juger les droits qui éleiee l dus. soi t à I·a mlral. soi t au gt'lnéra l dcs
!llères. \Iour raiso u des prises faites s ur l'cooemi. Cc juge é toit a01o\'lllle. à la
~otoe t é de l'amira l . Claude, cOUi le d e Tende. fil érigc r cctte c1HHgc c o ot6 co
for mel,sous lo titre de lieu lenanl-sénéral cn l'ami rau té, So jurlsdicli on s'étendoit aut refois delluls Marse ille jusqu'à Anlilles . I.e r('sso rt de cc Ir ibunal ll éto
rétréci dellul$ qu'oo a l!labli d'autr('S pli rei llCii Jurisdi rlioll s cn divers li eu i de la
cllie de l'rovence (A), Le tribu nal d e l'D mi r auh". entr 'o ll Ires attributions, 1I\'lI il
telle de \'ider les aHai res marit imes; celui des t'rud'humme, patrons pt\-
(.4.J
"
A/manacll hijlorique de Nar1dlfe, 110 r Grano n, aooée 1770, p. 139,
,'
'.
•
"
..
�-
-
350-
par M. de n ao ulx, conseiller' du TOy en la COin' dt! lJar1cmenl de
Provencc, prCltut ct COIJ.Sf1l f ant M. de Vergone, proc ureur gêniral
St1
35 1 -
M. OaudifTreLa cite presant,é . pour la mise en possession de
cha rge, pal' M. Franchiscou, advoca t , quy a p r01l 01icé un e
'.
du roy.
cheurs (A) j useait cn !"rl'micr et e n dernier ressort les con testations rclatires ..
l'elo rd re d o la pôdu' (nI.
J...ors de la r ~ccplio n d~ M . de !.éon de \ 'n l hollo, fil s de ' 1. Ant oi no de Val liel1e.
co nsei ll er du roi cn ses ('ons l'115 e l lie ut ona nt -gc nér al de l'Il m il'o. lIl(i, les Co nsuls
y assis tè r e nt cl ,' ou lurc nt .l Ir e a ssis, q uo iqu' Ils tussent dau s le 1'81ai$, rn la
!JlaCè ln IJlus houorable, n on (' II qualil ~ do con s ul s , 1113is ('onl Llle les Ilr iD C ip~u \
c he ts ct k s gOlll'cr nc u l'S d e l a \' illo (C).
I.e tribunal de , 'am iroule
d~
Mal'seille é tait ai ns i C0Il1 1I05(: c n 1 j!)O:
Li~' ul (' o a Dt -&"'nê r l\ 1
cl \' i l c l crlm ille t, M, .Ic Ihcu l'd- Gé l'in , conseiller dU l'Oi i
Li eute na nt pal'Ii cu lie r cil il c t cr im inel, M, J ,- I ~ .•Ie l'asto r o! t , eo nseillcr du roi i
Couseillel'S e n l'llIuil'au lil, MM . Etie nne -J ea n Lejourd all.
Gabriel- An lo ine Ri ca rd ,
c l J -D ,-J. l.a1>l' l , avoca l a u parleml'Il t.
(je ns du r oi , Claudo (le Gau\lenHlr, ro nseiller. lH oca l et Jlrocur eur du roi.
J . -B , T cissier. r ('ce\Cu l' seuol r al d es droits de l'a mll'all lc et r ~si~·
sru r dc ~ greffrs du s iege.
Ballbazard l'l,no t el,
Rlllbazard 0 0 1" 0 11 ,
GreffierS-com m iS nud ie nciers,
Esllrit Calloi,c,
c t l' ierre Ca l a ill<',
J osrl'b-!.u(: Tour n-'sf. ,
e t J au tr r o)',
Hu issiers,
Les au d iences :lIa ie llt lie u le m ard i el le vendred i 1Il3tin (n ).
Le reccl'e u q ))'inc lpnl des d ro its de S. A, S, Mo nsei gn eu r l'a mirnl elai! , tn
1ï 90 Ct:).'\\. J ea n. Françols-Marie Ti llloll- I)a l' id nlné (Y ),
Nou s de l' Illis li l'o bli geance do /II, Edo ua rd d e Ga li lie lHa r (G) 13 communication
,lu discou rs su il a llt da ns lel[u el so nl m enti onnées les att r ibutiOlls ti c l'aminuté
de Marse ille:
ft
" Disco urs Jl r onOncé pa r ~1. Drrs t, 31' ora l, Ilroeure u r du r oi il la mailnsr
gl!nl! r ale dcs ports d e l'rOl' cn ce ct assesseu r, r.. la prl!sc Dlalion de)1. CI ~ ud e
de Ga utle m3r, Ilrocureu r du roi e n l'om irll u té c l des rue rs du Lcl'anl. - l i68,
ft
)Iessieurs,
t.aj us ticoesllotljoun ln m~ m c dons srs principes, Illalg r e la dil'crsi lf dr-<
" 01oje l5 surlesqu els e lle cxe r ce so n empire, Ses m l n is lL'es, const31l11l1Cnt oreu·
(A) \ ' 01', le 2e l·ol., p , oi8, le 4c \"01" p . 353 c t l e 5e 1'01. , p , !'2 1,
•
(II) Stati sti que d~s OOUClltl-du- /{lIolle. 1)31' le com te d e \ ï lle neul e, lome l ,
liage SotS,
(Cl Almanach fli$toriqlle dt: Mo/'uillt:, Jlll r Grosson, on néc 1ï 90 , Il. 1i!) .
pal' Gr osson , a n n"e 1 i90 , l' , 1il),
( 0 ) d lmmwcl, hhtoriqllt! fie M arst iflr ,
( E) [li su pril, p , 18 1.
IF) \'o~· . le fic \' ot. . Jl , ORi e l 088 ,
(G: Vo,.. l e!,c " 01" p. ai
~ pts du bo nlleur des Ilommes, sont , c hoe u n dons u n rorcle plus ou m oi n s
• flNl du, chor gés d'cnl r cl enlr le lion orlll'o c t d o foi l'o rég ne r la paix , Ar més d u
~ ~ la l H d o 10 jus l icc l' OUI' Ilu ll il' Ies otlelltols q u i blessonl l'o l'd l'e pu hlic. Ils so n t
a MJ'lt1Silaires do sa balan ce pour p<,se r d' u ne mai n D ss u n~o 11'$ dt'ol lS, les jl l'~ l e n tl ons cl les int er ets tics particuli e r si ils o nl les me mes quotit és fi IlOsséd or ;
Ics L1l ll mes \' 0 1'11.1 5 à prUlÎ tl Ll el', les lll t'l m cs ée l1 t:i ls à (ll' He r i Il s , I oi l, ,~ nt échi l'or
leor eSI)rilllO r u no a p ll!icalion soule nu o Il l'é lu llu d es loi s prOI'l'eS 11 11 1 ron tcs tDlltltlS q u'ils ont il dco!J d e l'; garontlr 10 111' cœ ur d e ID pr ô\' e nti OLl el des
pr~jug~s qu i Ilourroie nt les sédu ir e el Ilorte l' Ieu r s d ~ c\s i o n s ;l\' ec oul un t .1' lm • pu lialilll que la loi ell c- nll!mt:!; onfi n eon nolt r e cc qui e ~ t jus te, vouloir
• consllllllllHlIll et e!ficllcement cc qui esl j us le: te l es t le pcnihle Cl t glo ri e u x
• empll)l do teus les juges de la Ir rr!', 10 l' œu u nani me d e tou s Irs t rlllU uaw{.
• Oans celte nlult itude p r esqu e infl u ie d'Cl'ênr m enl s, de dllul 1'5, decont cls t a• tions qu e les erre urs 0 \1 les passions d es hom m es font Mi tre, il a Né inll ls• fM'IlSll ble d'éta blir une mu ltipl icJ té d e Iril/Unau I (l ui dU fè r en l eU l r' c u x ou pu r
• la lll ~s u rc d e l'u ulo rit-', ou pa r l·... lendue d u terriloil'e ou par l a ,Ii s tin c ti o n d e.;
• m l li ~lTs, 1.0 commel'ce, ('(' Ile lJ ra nfile Ilrin ei llole de ln m 3Siie commu ne d es
• u tes do III. société humain e. (l m érité par son Îlllporiance ,l'è t r o assujr Hi il des
• lois S l)~ tiales e l so umi s Il. d es tribun a ux 1I0 l'Uc ul ie r s; le comm er ce da Iller
• fom me col ul d o t er re, l'éuois a utre rois sous ln méute j ur lsdiclio n , 0 cu I,esol n
• encore, pur so n é t endu e, d 'elre dil' isé, ct le com lIIe r ce m aritim e csl d el' e nn
• le paria ge du tr ibunal d a ns leq u el M . Gaud em a t' "II r e m plir ln c horgo d o
• co nseiller et procureur d u l'or, laquelle rcuntl celles d'ul' oeo t du l'Or ot dc
"
,,
.
~ub5 I1tut.
" Il sulfi t, mess k urs, dc connoit l'c Ma r seille c t son comm r r ce 11011 1' se lorme r
~ une Juste ideo .le l'i mlll'll' t!l n ee tI ' un c clla r ge qui 8 pOUl' olJJet 111 police d e III
~
nAl'iga lion el la jurisdi c tiou cil' ile c t el'i lll i ncllo s ur
I c~
co mme l'çan ts e l les
• llov igllicurs
'1 I.rs l' o!a gu e t les CO Ul'S es sur la Iller l'le scmill oicni P!S lllre fnll es l'o ur l es
~ bahilon ls de la tel'I'o. Co mm e n t s'est- il Iroll l'é des m Ol'tr ls nssez tllld nc lt'ul
• llO urall crd e san, Iroi d a ffr onlel' Iu IUl'('ur des vents e l d es I1Ms, lo ral'el' les
t ~ lUlle t es el les ora!),,!, assez a\'u ll gles pou r Cl poser leu rs jo u l's fi ln m erc i Ilc
CU~lé llJ e llt s p(' rfldes, pou r n e 11Ie ill'e en ll'e \n l' Ie e l l" mod ,l'o u t re inl c l'lnllo
Ilue le min ce cspare II U' U n(' pl a nc he lIeu t occu pe l', po u l' c he rc he l', l'Il Ci n, da ns
dH dan gers multiplies un l erme jllus III'om lll 11 u no \' ie d ~jil Iro!, co ul'l e, Il
1. 11011 avol!' un ccp ur de l'oc he r l'ou r avoil' osl!, le l' r e lll ier, l e ntl'r u ne s i
• dl ntercuse cntl'''I))'lso. Ain si on l par lé dans le ur cntilou sioS lIle,lcs t'oiltes c l de
• IIn!lc nd u5 1IhilosO llh('s.
q t.al~o n 5 1\ ces écr wa ills leurs IIrti ons , le nrs le"rl'Ics c l l eu rs orrc urs,
1.0
• lCltlJmcree mari time ent roit da li S Ics I U C ~ ~ l e l'll e I1 Cs ,J e l'a u leu r Ile 1(1 n a ture;
II avoit 0.10 111\ 011. l'hom mo la d onlÎlI lll ion s ur la 11\ 1' 1' comm e su r la lerr e, il etoil
~ do nc dan s l'ord r e de 53 l' I'ol' idellcc .Ie lu i in ~ ll i l'l' l' les moyc ns d'e l c r ee r so n
" l'O uvOIr ti ur les éleme nts qlL' il av oi t soull\is il son d l,maille ,
" Ilclluis qu e la terre qu i d Cl'oi l étre COI11It1l1n e Il l'l US les 11(l lIIlIIeS, fui , 113r la
'1 ch ulc tlu lll'r m ier .1' en h"eu I , ,lis trilJUée il c har un e n 1'(ll'tir u llcr ; d!' IHlis l1u e
.,
~.
'.
•
,
.,
�-
352
,
.
•
belle harangue, et
apr~s
cureur général, a
GUSsy
luy M. Dymonitr, substitut de M. lt proharangue lrès -dignemen t.
353 -
Le lendemain, 22 mai, M, Daudiffret rend la vizitte aux éche\'ios qui le reçoil)en t en chaperon ct l'accompagncut jusque•
/1
fa rue,
( Ut suprà. p. 937.)
le "eore bornal n fut divisé en grandes fa milles. on villes, on nUions, ft
.( qat, par une économ Ie admira hie de la puissa nce qui r6git \'un i\'crs, lous IfS
climats, !out cs lcs régions ne li ure"! pas don ner tout es les productions qui
étoient élalement nêc{'ssnir('s!l tous, les 111 0rlels, ainsi "t jfe ndant Ir' UIlS dl'S
.. aulres par Iles m.'soins nal ur(lls, Il'aurole nt eu , SlIOS le commerce, que le lorce
ct et la 'r .,Hlnic pou r s'urrorbcr Illutuelli'tncnt Irs ali ments les plus néce»alru
leur
terrccoUèrc n'au rolt 6h\ de prodle en jlroehe, qu'un Itl4!'lrcde
e u rnoso dont les malbeureux babitan ts auroiee ! ~t~ tout à la fols ln
Ilen's et ln victi mes,
LI! commerce ct surtout le com merce marltime,par la facllhé etl'allondance
.. de ICS ressources, a été le point de réunio n de tB natu re bumo. lne; e'esUe lIu
II: indispensable, beureusemen t ~ tabli, tant pour en trete nir parmi les baliiltllis
'" des diverses contrfes de la terre, celtc union, ccttc fratcrn ité qui prend SOli
origine daos la nature, que pour (ormer entr'eus: cet heureux éc.blo!e de
.. biens que la na tu re l'duse et j)rodl!ue lour-il-Iour aux divers climats, co sorte
qno chaque ho mme en particulier par oit èt.re en possession de la terra
enllère.
'" C'est par le commerce que les nations les plus Illoignées sc communiquent
_leurs connaissa nces, leurs découl'ertes, leul' gé ni e, Icurs mœu rs, leurs cnut u,
" mes, lellrs vertus, ct malheurcu sement qu elquefois, leurs \'ices; mais Quclque
"soient h!:! ah us qu'on l)eUI faire du comm crce, la providence qui sa it tirer le
.. bien du mal m(!me, fait servir l'ambitllm ct la cup idité des hOllllllCS , li l'eI~Cu'
.. tio n de scs dessei ns el par les scnticrs torlu eul do leur in térêt particulier , il
.. les ramenc e. leur Institution p rimitive d' une comm uni cation g"'Dérale de 101.1'
" )es biens quelconqu es de ce vaste unh'ers,
Il Mals pour I)orler I\'ee succès tlu commerce maritime ct de ses o\'olliolel,
.. Ihon! les "!,eul su r notre patri e, C'cst au eommerco ma r itime que ~ l arselllc
ft do i~ sa 10iJdalion ct son 111dstence: d e~ l'hocéollS, trop rcsserrés ûans uoe ville
_ de l'Asie mineure ct mécolloainan t le secret barliare de s'agrandir aUI dêpeos
ft de lcurs \'Olsins, marc hands e t navi!ateurs tout ense mble, vinrent IHI peu plus
II: la l'occiden t chercher un établissement cl uo asi le. Il s jetèrcnt les fondements
ft de la puissance de leur \'lIIe sur le cOOlmerte c l cell t de SIl durte sur 11
" sagesse de leurs lois, sur J'autorÎté de Icurs mœurs, SUI' la culture dn
_ S<'iences et des I riS, Foi Lie dans ses commencements , Marseille 1 Il U'
n croUre I\'ce son commerce , ses richesses ct sa puissaoce, ct fu t bÎc"tOt
« en flat J'cn Imposcr, IHU scs propres lorces, il ses ennem is et à les j_IOUI,
"Soo nom de\enu célébre l)ar mÎ le.i nations, le l)eujl le romain rerberchl iOD
"alliance et notre vill e, toujours Iltl èle au x eng:lgemenls qu'elle 81'O lt pris.
" mérita , fi ce titre cl lIaI' les Importants services qu 'elle rendit Il son alllk,
" d'etre appelée la sœur de Rome; Imr la réputa tion ct la gloi re de 50n acadéolle,
.. la rivale d'Athènes, el par l'étend ue de son commerte, NOluie des pl us tamtUSfS
., villes de l'ililtiquité ,
.. Plus heure use que ces eit(!s antiques donl 3 pein\' on cunscn e la méllloirt et
ct
•
llsisl3 ll CC; sc ml'!6 blts 9 Il X faro u c h es bal!i la n ls des fo:êts, ils 8IJroltot
c hercbe r les ))(>So in s de ln yic ~ Iral' crs les dan sers êl'ldeo15 de
l
,
"
~
qui onl disparu, Sidon , Tyr, l'orguellleuBe Tyr Qui sc Ilur ifl oi t de posséde r
_ l'empire des mers el Aloxand rle qu e son puissa nt foud ateur 3\'Olt . ubsUtué ou
n cemmerce de T)'r , nc 10111 delluis bien des siècles ct cnco rilauJoll n l'hui , que
~ des comploiN (lu commcrce ~I e Marsei ll e; Carlllage. 10. s U)lerbe Garthale ,
n 311ui rolJ\ol ll (ll ~e jlJf sa plliH3 nee 0.:1 pa r l'Imlllensi té de Io n co mm erce que
• pa r la fi erté, le. ruses el les in jusltces de ses Il abllaols, fu t, après les plu s
• longueS et les plus rrue!1p! guerres, Obll !ée de s uli lr le jo ug des Romain s,
• Bt Marspll1 n, l'heureuse Marseillc, témoin Immobil e dl! ces t!clotan tes ca _ tu trepbn, a tllujours fait des progrès plus lonls , pput-Ot ro, mals Ilien plus 11• suréS j cliOa tondé des CO lonies en Eu ropo ct en ,Hrique ct le cOllllllcrce de 1'0_ rient u t de\'enu so n patrimoin e ct le prix de 5('5 trO\'d UI,
_ La nuit des temps nous cache l'(!poquo oïl son conseil politiqu e a commencé
_ de nommer Ms eoosuls pour pr~ side r à Se!! établisse ments dons les ports orif' ll _ ttuS el pour ! re ndre uoejustlco prov isoi re à ses citorens, et m31l!irélu dirré• ren tes domlnatious par oil eUe a Ilassé , malgré III \'Icin itude du temp$ et la ré.
• fnllllton des empires, Marseill e 0 s uhsisté et a vn , de siècle en si(!c!e, 50n
- commerce acqu 4!rlr toujou rs plus de sple ndeur ct de céll1brllt,
• Notre ville toujours aussi fid èle il ses atli\!s lorsq u'ell e ft été sou,'erai ne, que
_ soumise a ses maî tres lél!ii t imes lorsq u'elle ft été suJette, dort , sons do ute, sa
"conservatio n a la sagesso de son adllllnlsll'o tion polit iqu e, /1 la rl'g ul &l'i t ~ des
• mœ urs, ~ cette bon ne toi, dOle: du eommerco, 0. ce lte (ranclüse qui ont toujours
• ufac t\!r isé ses vrais citoye ns, ou I)cul-(!Ir e, Il. la glorieuso desti née qul l'ot •
.. It ntloil, après une lon gue s uUr. de si(!cll's, el qui dOI'oit l'un ir Jlour jOlll3is Il la
• plui Horissa nte monarchio du monde,
.. Nous pou,ons, sons étre accusé de té mél'lI é, présoller que Marseille, conser - nnt ovec lOin ces ea l'octères prt!cicux qui l'onl toujours dlslingu~o , sera Il.
- Jamais uoe dU plus fameuses vill es commerça nt es du mon de, comm e ell e est
• une Iles plus anciennes, le centre des ri chesses de l'ùrlen t ct de l'Occ id en t ;
-II patrie de tous les lleuples ot de lou tes les noliOIlS, eOllllno tou~ les pars et
_ 101.18 les clim ats del'Îennent la pairie de ses COLlunorç811 ts et de Sl'S nnlga " teurt .
• Je n'.1 pas fi ereindre, Mess ieurs, qu'on me reproche ovec lon dement un
_Itle uceni t pou r la gloire d'une ville où j'ol pds nalssonce, et poureluol, fondé
"Sur la vérité, refuserio ns-nous Il notre pat rie un j uste tribut d'(!loges que les
- nltious étran!éres s'erupreuen l de IUI I)rodlguer1
" Le commcree maritime a cu les co mmencements et ses progrt!s; des arbres
• l'rllns , des plancbes mal réunies furent les pre miers l'chl cules qui portèrent
_ les hommcs sur les canx, L'espér iencc el les besoi ns 1ll\llti l)ji(lrentlC5 vaissea us
"ct lcu r donnè re nt des formes nouvelles, mals les connaissa nces as tron om ique•
" bOfn4!cs alors fi de simpl es observatioil8 oculaires, tesalent que le 1llus intré1 pide I)i lote n'osoll «uèr es perdre lei cOi CI' do vu e,
.., '
;.
."
VI.
'.
•
•
;
,
'
.
�-
354 -
355 -
"
Vi,ite
BUll
cOD.u l. d e Toulon .
ViaÎt e é. M ,
Je bailli d e Colbe rt ,
,,
Le 2 juillet 1686 , les échev ins !Oc reodent à l' h6lel de Malte
pour {a,ire vi: Îue à 1I1'rs. les cons tlls de l'h olfJ n, venus en cdle
ville; ils leur adressent ensuite le present municipal composé
Le 9 juill et ,1686
1
Colbert 1 vma11t de la ca mpagne des
M, /Jigotl, i ntendall t des gaN'res ,
de
etd e6 n3mb c(I \l x.
( Ut sllprà , (> . 937.)
~.
"
'l'CÛSSfU Il X dtl TOY,
loyé cit er
.'
( UI .< uprà , p. 937. )
6 bou teilles de vi o,
6 boÎtes de confi lllre ,
••
"
les échev in s (ont l'i:ill e li hl , le bailly de
.. I..e ~lllrseill ols j'rt IJéas fr a nc hissan t , Il cst nal 1'1 I);(' u 8U drill, ces LaTOU cbi·
.. mériqUe! que 10 h ~L05 (le l A faille 11\' OÎI mi ses Il ses t rav nul. ct l'rélend u !lre~.
" crir e li. la n:lvi ,a lio n , l'n b~8S 1/8SS8, il J 8 IICII1: lIull c nos, le dt\ tro il dcC.dn
" et cn!urout j'E uro pe 5'II\a n ~1I linos II' no r d presq ue jusques 8U cercle polalr~,
" t and is que ,on co mp ll t rlo te liu th im è nc.s , vrcna n t UUf' r oul e o pposée . lon geait
<, l'Afriq u e pll ur 13l r o Iles décll u\' crl cs dons le m idi; m ois il é teil r éserl' ê è DI)" tre d(je de pe n t>tre l' 1l'$ I)r olond s myst (l r"s I\elo scien ce d e la n OI' iso l ion; la
" yer lu r econn ue d ' nn lossllo (IOIHl is lun g- temps d êc"u\'ert. tics ins tr uments.
« fr uih du t rayail e l lÏu gé nie, d ~s olJSCI'\'otiou s as trono m iq ues, foi tes et recueil« lies afec sol u , 011 1 prOlluil cctt e moryeill e use r êvolulion ; l'ancien monde
.. êlonn é a vu Il&rol lrl' il ses j'C UI un 1lI 0lido nl .U\' CU U ; l'ar t de co nslr uirll des
.. vo ihea uI, celu i de no\'lg uer ollt ~ Iè Ilorl ês ou plus hou t poin t de perfecti on
« e lles navlllll i eurs ont hl glol l'e de fo ire plier les yeu ts e lles 1J 0isa u g r~ de l eut1
.. désÎI's' la vaste ét r n lÏue des 111 \' 1'5 05 1 ('o ul erte d ' un e J1Iultitude ino o m hr~lJle de
" \'8iSSe; UI c t ces édlO ces lJ oll a nts , ces c hets-d'œuvre d O l'i ndustrie humaine ,
"son t ]es lignes pertu1l uelles de CùllHulHlica tioll e n l r o les h ommes e t lesanneaul
" toujou rs ro ul a nts de cdte cha ill e 101111 (' nse qU I lie e t qui l'l.l ]lproche tous les ptu·
" pies de l' unh' ers .
.. Ainsi que la lIavlga1ion, les lois m ari' illles ont c u lcurenfaoce e l leuTf pro, rti,
.. L n p rinci pes du droi t n atu rcl, lu usages c t les coutu mes!!es n a nga teurs en 0111
.. é lê et en scrnnt toujoul's les tll e Olicrs fon d ements . l,.es lois d es nhodle ns son t
.. les premi ères loil mari tim es êcrnel; 1", ro mains conquéron ts e t lêgi51a teo rs tou t
.. eUll mble empr un lè r e nt de s n llodlens les lois morilimes, comme 115 8volcnt
.. eD\pl'unlé des Grecs Il:s lui, cu' îles, nH~ i s a u lieu de cond uh'e ces der nièrfJ
" lois iii uo poin t JG Ilerfection (Iu l lt!$ fa it Subs ls ler oujou rd'hul . m alg ré la du'
'1 tru cllon de leur em pir e, lb c r u r e nt Ilu'i1 (j loit d e le ur sagesso de 50 soumettre
.. aus loia mari Ume , telles qu'il, les rece vo ien t d es eito yeos de n bodeJ, Je
.. Juif 1. maU r e au monde, lliloi t ]'Empere ur Anl on in . mal.s la loi RII odint~e tst
... la reine des mus et 1/ n'v a gu'à la sUIVre J'Q UI'les coutes tations marl fl/nu ,
" L'emper eur All l u,te les Ju seoll d e mê me,
ft lIarscillc q ui Ol' Oit ,
ol ns l q ue Rhodes, ses lois morlllllll's ('Cr Ucs, lois d oo t
on ne t ro uve QU' un o sl n1llie mention dons les auleu rs qui en l'esrell''nt la
II~rl e (A) , O\Iollla des pl'emiè res, ] a l'Moction oles cou l u mes de la na\'ign t lon
faile dOIl$ son voisinage e t a ux quelles el le ovoi t Ilri ll cl llo lemeo t conlribu l! par
]'. ncien nelé c t l'êl('l1 l.1l1e de son commercc, A peu pres dll llS le même te mps
. I~s pr inces cl I('s llcuples du nOl'd c l du COlI l'honl fll'(' nt Dussi r~diger, parécrit:
• lu unges ct les CO ulum es des n ~,' iga l cu rs lÏe l'Océan, mais il ê loit rése rv é au
• si~clc de Louis·le-Groml d e Ill'oduire U II co r ps fhe e l11efjlêt uel d e lois m ari ti- mes qui, remplissa nt le l' u hle des lois nn cionn es, n'cst (IU' u IlO onalyso e lll (' te
• du dr oi t de III rl olu re e l des ge ns. jle r rect io nnée Ilor Ics lois n ou \'cl les que l a
~ pullu nl gll n le de ce gr a nd IlrÎrlco lu i a inspiré Ilour le IIlell de ses 5Ujol ls ; ce rè~
• Bicillen t donl la SQgesse 0 fait l'ollmi rOtÎon d o t ous lcs pe uples. est d evcn n la
.101 de to ul u les notio ns cOlllm er çan tes.
•
•
•
•
..•
~,
.
"C'est de cette loi fumeuse c l d e ('clics q u i l'on l su i\'le pour pcrfoctio n ner la
" pol kc de la n o\'lga !ion , d01l 1 monsieu r ,l e GoulÏe mor est ebarge, Ilo r sa place,
" de Iu'oeurer l'elec ulion. Quello ,'os te ca l'l'i(l ... li son ollplien tioo ct ~ so n
",~ Ie ~
~ Le bie n g~ ncro l du commerce ma r itim e de l'êlol. la co nser l'O Uon des n ov l go .. leurs ct des blells Immenses d on t ils sont les dÎl poSiloi rcs. ]e r ègno de la j us ti ce
~ et de la bonn e roi da ns lous les ac tes, do05 t ous les con t rat s qu i t ienn en t a u
-com mercc mari t ime, cc sont là l es , ra nds InlénHs confiés ou tr ibuna l devant
. Ifq uel J'ai l'ho nn eur de parlel' .
" Rien n'es t iii n ~lI liger; l es M tails en appareneo les plui m in ul ic ulloot des
.. objet, cne nll els lorsq u'il s'ag it d'a ussi gr allds intérê ts,
• Velller 6 ~et'soin Il ce que les décollve rt cs dcs na l'I ga le n rs d ev icn ne nt ul iles Il
.. l'humanité e t " la 0 0 \'igo tion; ass u rer la Ilbcrté e t la s l\rc lé d a ns les ports, les
.. ri des ct lu cO tes; r ec ber ehe r , a pprofondir. 81'ec un e utt e n llo n Oltrême. si d es
• Sujets 3mbllte ul n 'abusent pas (le III liber té d e la n ori ga tioll pour Irans porte\'
• a UI élra ngors des es péces d 'or c l d 'a r gen t qu i so nt la force d' nn ê tot e t 1(' n erf
• du com merce; si , p lus cou pobles encor e, ils ne fon t pas passcl' OUI e n nClnis ou
. , leurs alli&!, deI ma r ch and ises dont la politiq ue d~fe nd l'uportotion c t d on t les
u traits rcjoillirolent con tre n ous; o c perm et tre jo nlo is qu e des è t rangers fa vo r isés
.. pa f des sujets perfides vie nn e nt u, ufllor lcs ellseig n u e t les bannières du
(.l)
\'orClle 2'1'0 1" p. 16.
.,
,
�-
-
357
"
35G ment à so n passage à Marseille J les échevin s lu i éc rivent
le ~9 A(lût 1686, la lettre suivante:
t
Paua.ge d e l'aroh e "~qu e d 'Ai,. • Marieille.
J
'.
Monseigneur ,
u Il est difficile de comprendre qu e le se ul dési r de satisfaire
plus réguli èrement à nos de\'oirs à l'éga rd de votre gran deur,
(1 nous y aiL fait manqu er lorsqu Je lie honora cette ville de sa
0: présence j Il es t \'fay pourt.ant 1 Monseigneur , qu e oe nous
I( élant pas. encore att endus à ce bien là et n\lyant pas été d'a0. bord inform és de vo lre arriv ée et dll lieu où nous pourrions
« vous donner des marqu es du respect <Iu (, nous conse rvo ns
0. pour vot re persoDne et de la pass ion qu €' nous avons co nçue
Il pour volre se rvice J le reste du jou r qu e vous passilles à Mar\! !.eillo s'esco ula à faire observer et à attendre un moment fa-
,,
Il
Peinés de Tl 'il vo ir rencontre Jlf oll se igneltT l' rtrcheveq ,. e d'Aix (1)
/'illl endallt de Provence où il GlJo'Ît pris logt-
chez Mon seigneur
.'
1
1
••
Il prince cl parti ciper ê. ti cs O\' llll ta&CS qu ' il f éson'c, 5:111 5 communication, à sc.
"suJe ts; (!t rc les I ~ m o l ns arvllqu és . Cl s~ v ères (10 la CO IHlCil 6 ,le ceux qui u pl·
" r cot Il l'ho nneur de condull'o l u homml's r i lonr fortu ne à tr:l"crs 1('1 dangers
Il maritim es; jeter " èpouva nt c e t la te r reur da ns " lim e de ces armate urs qu i St.. roien t auer cruels pour \)rHi!ror u ne sor.lide ~cono m le 0. la sùrclé des narili'
Il teurs cl l,ou r ajou lH !lU I d8 n~cl'~ Il e 10 m cr le .. isqu e d o leur ave n ir ; s'umet
Il d' un lele InnOJ:ible pl'lu l' lI unlr l u délits e t l e~ c r imes commis en rotr , surin
"co\es e t les rivagete t qui ou tra ltrn t douhlemen t la nnl ure et ln soclélé; déclan 'l'c r une jOl lo e t iO lcrmi nalJlo Suerro fl ces ennenlis du genre humain qui, un.
" ~ n solgne, sans 0001 et .an. Ol'eu, n o por ~o u rc nl 11"$ mc rs qlle pout T u ercu
n lenrs pirate ries c t Irur'lI lfreul briganda ges; porle r IIne j uste compassion ' tU
" 1" ictlmes lU al!.Icureusc, de III fu reur des \'Cots et des temflMu; Icur don ner
.. tous les secours qu'une i ndustrieuse fllti é pcut Ins pirer ; veiller à III conscrn" ti on drs valssea ul e t de. c rrets ; e n 055l1 rer 10 pnssessio n 0111 légit imes maltru
of r t fai rc cltlculer dans tooto leur rig ueu r ces loi. soc rt'-es el l",'io13 hlc5 quo ,.
.. Justice Cl l'Il1Il1l1l nll11 du prin ce tllohl ll s ur les déLrls do ces anciennes 1015 bun bares q ui n 'orrrolcnt li des mol heureux échnl' pés d'u o tri ste naufr3 gc que la
ft pert e de le ur \'\e, do tr urs hl ens cl do lenr li berlé; consldtl rer d'un œil s(\\'ère
" et Ja loux, la co ndu it e que les ca pil/lincs et les m o l ~lots onl tenuo pendan t le
"cours de leu r s \'OToge., pou r 50\'o\r si les uns n'on l pas ohu sC d'une rOTault
tC passagè re e t d' un empira presquo 0.1150111 , et 51 les a utTI'S ont (Iemc.llré d9ns lrl
.. bor nes d'une subordination lêgi lin lo; H ahl\r Ila ns le commerce lllorHhu6 le
.. régno de ceUe Lonne fol qui en est l'âme c t le mobi le, 'lui tloH prtlsltler daol
.. tous les nelcs (le 13 sociHé ci vile, qui do it r ~g n e r e n soul'er:;line d3115 10 com.. mer ce ma ritime p, r la bri 6l' ct6 et la lllulllpli ci lé do sc. op~ rati ons , par \'io·
.. sufll sa nce i nél' UoLIe d(!S pr6ulltlons, pa r la conO a neo uns mesure qu' Il ulse;
.. oinsi (orce r pa r un e justice \lrOlll llle, la réal5ta n ee Inhumaine d' un débl leur
"qui voud roi t retarder le parclllon t de ces !Blal reli acquis a u prll des 11101
" grlln ds dongers; arrMor, cor ri ger ou punir les ab us qui pourroient se commel.. tre da ns ces aelCl tle IJrH., ces fo nt rah a utllillires qui donn ent tan l de ressorls
n au commerce lIIotit l me ct qui formont un e espèc"e do sociél6 , compenunt
n les trava ui du na\' lgaieur Ilor le r lsqoe qu'i ll laissent /1 celui qui joull des
0\ douceuJ'$ de la te rre; fluer do.na un o juste balan('e les prétentiollS d'ull ISSD
rt
f i ) Cho,.les Le go ul de la nerclH:~ re (j'ra ti$tU"IUe dt; lkulc/l e5 - clll - J1Mn" , t onle~,
]1 "
108,)
.'
,.
Il qDelqutrols Irop a mbi tie ul cli cs liUblc rfu gcs d'ull a u ure ur sou l e nt trop dis~ posé ~ so sousl raire à d es risqu es dOll t il a reçu le 11rh : j lJ1a int pnir enOn
~ par un 1 ~ le infatigable c t uno a plll ko. Uon sans r eléch<" la IJUre\(: de ce contrai
• .dmlrable qu i, r eMer ran t les lie ns du COlll mer ça nts, r~ unit l'inté rtlt gé uéral •
• l' il"lt ~ rèt de chIque partie ... li er cl elUllêc be qo'une jUl'c nlion si salut aire e u
Il commette 06 del'Î Ollno une occaslou de c hute, de r uin e el d'us ur po.tioll .
n Tell e est e n géntlral l'esquisse de ces gr3nds el di gllC'S ol.lje ls d'l nt M, le
1\ Ilr'lCUlilUr du fOr de l'a ull r(l ulé est ou sl'tlcîole llIe nt ou soildair;,>mell t c bor gé
" BVec ~"L les officiers du Il'ihllll \ll, objets (111 1 l'nn t Ct re 10 mali èlc du zèle, \le'
1\ l'applica tion ct de la solUcitu do (I e~ "
de GoutlcJll ar,
te lin l)olds s i glorleul el si fOI"' scmlJlcl'oil IJo u\'o h" l ui causer dc 10 défi a nce et
" a nOli S des olo nn cs, mois qu'i l cs l consola nt el pou l' lul cl !Jo ur nous, d'a"oir
• lanl el de s i justes motifs do no us l' a s~ ure '' '
lC Si Ilour èl re digue de j uger les bomIlH:s, il 11 0 fa ll oH qu e posstlde r ces q ua1111!5 étron gères quo don ne III naissllllce cl {Joi ne so nl que 10 11 1 ~50 mpt lo n du
m ~ r ite et des l'CI tu s, je pourrols di re ici qu e M. do Gn ullelllll r es t issu d'Olle
fanlill e illu slre d'All e ma gne, que l'un do ses 8)"eOl m ~ l'lt(l par ses ser\"î ces
aUllrès Ile M31imili ell I ~', tI'H ro ~ Ie\' ~, lui e t 50 pos t l>r il ~, 8n ra ng de la 11105
baule 1l0LI esse de l'empire avec les dls tinctl 'l ns les plus tares e t les l ém oi~
Inases les plu s natte u rs; qo e 13 h rollcl.le de celle 18mi1le etablie cn l'r o\'e nce
• ,'est dlsUn gu(le par ses alliances cl Jla r les sen ' lccs qu'cli c a re ndu s Il l' Etat ..
dans la rolH,l cO lllme dans r~ ll~e; mais qu el que estimables que soient l'CS
" qu~lIIt1 s, c'cst por d'aullcs IIIres qu'un min istrc de la juslire aspi re à Il\~ ril er
" nos respects, noire eonlloure et nos (:loge5,
" M" de Go ud enl8r a vouo bi en pl os \oloutiers Je jlrC:ci eUl al'anlagc de p os~é
der IIll e e borge qui esl dcpuls Ilrl!s d'un si~f l e Il' jla tri moUle de sa uJ~i so n c t
d' y succtlder (1 un orlns l ct a un pé re qUI , aHC 101lies Ics qusllttls n éee~a ires
P'lur la rem pli r di gne men t, ont to ujours é t(i r cconllllo ild alli es 1181' leur bonté,
leur aHabllité, le ur bi en folsn nco, leur géll tl r'lsitê , le ur l\tlsi nt!'! ressemen t ,
tl \'<'rt us si ra res ct e n m ê me lemlls si prol,res Il 110 s n cr les cœurs.
" Nous OVOllS
e ncoro l'a F ui de ]1.1, Ile Go ud emar llorte r lttln s ll ue beute U50
.'
"
"\1
,,
.'
•
�-
359 -
"o ra ble po ur n Oli S acqu ill e r d' un e obligillion doet il n'y a\'oÎ I
rion qui pus l nous di spe nse r ; c t le le nd emain vo Ire départ
• un de Il ('\S ca pit ai nes de CluarLicrs (1) que nou s envoyo ns ox-
«que noUS il la justi ce qoe le roy il reDdue ci \'o lro mérit e par le
choix tl e votre personne pOlir J'archevêché d'Aix 1 bie Dque la
« gloi re ct l' avantnge J e VOliS posséder la rega rd eot un iqllcment,
(1 et que oous oc cédo ns pas même à ceux qui on t le booheur
1 de vous èlrc soumi s du costé de la vénération el de la pass ion
, ilvec laquelle oous sommes)
Monseigneur 1
{( Vos très-humbl es
« et très-ohéissants se rviteu rs ('I) .•
a prèz pOlir cc LerfcCl :lUprès de votre grand eur. Agréez, Mon-
( ..heltiv es de fa ville , ~ '" dÎl'üirm, corrcspnndon ce,
G
Il
Îlllpré- vu :lya nt préve nu nas lre vizitle 1 YOllS nous laissâ tes un
IIOUS venions de lomber.
a Nous se ri ons au d é~cspo il' , ~I on se ign eur , si vous aviez pu
«
« reg ret sincère du manqu ement où
l' impulerà qu e lqu 'a utre cause, nI nous reco nnaissons que s' il
Il y en ~VOlt quclqll ':l ul rr . nous seri ons indignes ÙU p<l rdon que
,1 nous \'Olrs demandons pilr ce tt e letlr!>, qui vous sera rendu e pnr
IÔ
a auss y ju ~te et au ss y respec tue use (Ju i ne nous ti ent pas moins
• au cœur eL rait es-oous, s'il vo us plaît, la ra veur d'ètl'e per( c suadé que la c apitalt~de la pro\'in ce n'a pas pl'is plus àe parI
1
.. '\'L eil lesse les (' Ill prc inl i'S i nerroçabtes d l' l'CS {li mailles q uo' i leS (l ui ol'olent fai t
.. le IJo nhe ul' rie sn \ i(' d la Jo ureur dc Lo us C('UI qu i l 'II 11Iu·oe huien l.
<, M. PLe rLc .l e Ga ll J (' lIlar qu e nous ollons IlcrdLc, (lU e d is-je , qui \'0 se "oir
p er~hl er dans IILI fi ls diS" o tl e lui , Jcgll rde, sa ns <lùule,cejour cOlume le
jour cie so n tl'iumllhc, llo l'ce q ue 111 Gloi re .l e ses ('n ron l ~ e~ t la l' Iu5 doucc
sa lis fa ctioo po ul' lès l'è res. M. d ll Ga ud cmo r li , pe nd on l tren te-s il ans d'occupa tion de sa c har ge, tIlUjOUl'$ é H: z~h! PQur 10 bieo pu lLli e, tou jours ét(: juste
.l aDs ses opinions, toujo urs é té (:cll1il(: dons ses \' ues, to ujo urs ct ~ dou é de ces
vc rtus qui lui son t ILén!ditai res, IOUjOUl'S o.! to.! Ilorl (: li I ~ CUUlpllssion Ilou r lu
mlllhcure ul , cO lll llltSsion qu 'il ouroil étendu c j US(IU '3 Ul coupa illes si la loi
d' un rI gO U' CUl d OI'oil" n 'UI'oit DrrNl' les e ffet s ÙIl su lJienl oiso flce uolu l"cllc.
" Le lu:!re c t l'areul de M. de Gnudemor ont joui de l'cs time e t de la couslMI"8lio/l IlulJiiqu esllU'ilS Bvoien t s i j us te me nt m(il'it(ic$' ils ont I"C"'U Illus d' u ue fois
~
.
,
5 p.rlrll'eS augus tes ou nom desqu e ls lB jus tlcc sc "e lld Cil cc Inl,unal, des
té mol s: noges hon orllbl cs de 10 $/1 tis rortion fi n'ils ol' uic n t de leurs se ni ces.
" M. de Gall demar flu ' un 1' 11 011 ul hi t rlliro Il'11 pas a ppe h,\. à ce t ribuu81 ~ur
leq uc l il l'a.monhll', mals qui ('!toi t dCSIiIl j), e n IlB iss8 nl , à 10 1" ,arsc q u'iI ra
Po.sS(ide l" a UJ.o urd'IJUi, Q reçu ull e (ld uca tion relati l'e à l'éla l qu'il deroit re mIIlIr ; OOUI"I"I dons les grllnds Ilrincl JH',s de ln l'cligio n, de la l'lol,ih\ .le la
f e rlu, qui fOI'IlI(' oll'!lOn n Ne Ilom me, il \1 III duns sa molson les ele m l,I(,$cl
reçu les leçons q ui fo rm en t le 1'011 juge; l ' B II I ) lJ c~ l io ll 1'1 l'l' tud e, l a no:lrcssité de
S' Îllstruirea l ll nt que de JugcJ', l'sllJourd e la Il'rlto e t de 10 j us ti ce, un z~le
arde nl p~ u r 10 bie n pulJlic, une probite, un des in lé ressclllent il tou le éllrcule.
son t les dl gnes scnt ml('n ls qu'oll n'3 cesse de lui inspiler, c l j\1, .le Ga u,lcmar,
« né al'ec Ics Illus lJeu rOIlSh dis poSIHu ns do l'esprit cl tl u c(cuI", a 11I·Ont .., 53 n5
eHol"t, de ces Hllillessio lis $lIl uI Il Il CS,
" A peine a- t- il f' l\l c n cI:ll ll e rec ueillir pli\' lu l- m \! lIIo les rJu ils tle so n M uca" lion , 'lu'll 0 é lé rcr(: tu de l'ofOce de s u bs titut l'éu ni il sa ch3rge ct qu'il
.
,
.
( 1) Andrt! Muustlcr, nOIllJJJt' e n octo l,re I OtS5. _ VU!. le c.~ 101. , Il. 14b.
,"
Il
"
,
.
"
C'C
leurfS Icr-itcs Ct)
a seigneur , 'luc nos excuses so ie nt (lccompa gnécs d 'ulle pri ère
1
,,
358 -
Prol'cflCC )
reg,
~. )
..
"
•
•
•
CICI'('C depu is l,rt!s ti c tillons; c'cst la, sous ICd feu, de so n pèrc c t dalls 10
scin ,fUll t ri bun al éGalcment d isti ngué dans son (' bel e t dans ses m('m hrcs,
ct 8ussl recom mondnblc Ila r son upérle nce e t 58 saGad to dans les a ffa ires
mariti mes que par la. sagesse e t II."IJ us li ce deses décis ions, (III C M. de Ga ud emar
a _ppris G. connollre ses de l'oÎ I'8 c t à les remplir_
• Ilcureul de s'e tre prtl paro Jlar de si s3§es ctls posH ions Il Ilosséder l' imllo rIC tante cha rGe 0(1 il va être i ns ta llé , lIl ais IIlus louable enco re l'ar cc sentim ent
• l1Iodesle (lui lui pe rs uade q u' il est bi e n cloigné de son bu l, M. d l' Go udc mor
CI sa lt qu'il \'a parcoul"ir un e longue ct ,'as te carri l!re ct que les t rova ux d' un
minis tre de la jus tico n'o nt IlOi ll\ tic bOl"ne5; il sail que l'étud e du droit,
de la Illlt uree t des ge us q ui est ln base du droi t maritime public et prh' t\,
cclte des ol"donnollccs, est u ne N ud e illllllc nse Ilor (' l l e- m ~ m e ct l'or tous !CS
rapports; Il es l ill s truil de ce (l ue le I"i nre filli lui 0 clOlln () sa con fianc c, les
nOf'lo leurs, les commerça nts c t 10 IJul,lie :l li ende nt dc lui , el c'est pOl" cela
n meme qu'il eon nolt lou tO l'étend ue de ses dCI'ol l's, (IU 'iI n'cn es t q ue plus
~ dlsllOSt! li redoub lc\' d'appli('a li on, de\' igllo nce el dezl!lo,
fi Cc Gro ntl, ce jus te, c o ,'el'lu e UI pl'Infe (A) au nom d c qui ,'ous rcndez
lu
~ justice, messieu rs, Il fait l' honne ur d't .Ti ro il M, de Gau dOJ\l Qr q u'il t'avoit
Il nornm 6 a l'ec plais ir à S. M, l'OUI" Nre IIO UI"\'1I .le ta chol'Ge tlo M, son pere, e l
CI je soi! persuadé, lui di t-i l, que t'OIIS remplirez l es JOIICtiOIlS at'cc aillan t d'op • plicatlon et de :.i/e ql/e votre pdre l'a fait 1/tlll dollt l es Irelllt-six ans de SOli
CI tunlce,
CI Ce seroit o rroiblir l'éloge do M, .l e Goude ma l" pilro que d'ajouter des
• t~ O ellons Il un te moignage si Quguste, ce se roi t offense r ~I . do Ga odemar lIls
• que de dou te r d' un IIrésose aussi hie n ass ul'é,
• Je requ iers à ('e qu e mo ns ieur Clo ude .le Go udclll3r soll re çu c t Ills tallt\
.. dans la charse de conseiller Ilro(' ure ur du roi e n co sl~go d o l'a mi rau té, I3n t
• • \'oud:ence (iU'à la c ba mbre du co nsei l, suin.nt SilS le ttres de IlrO \';5100 e t
• l'arrll t de la COll r, JJ
;,.'
"
; ,
,
(A] Le dll c de Pen tbièv r c.
( 1) Lu écbowins en exercice Il celto é voqu o, ~lI a l e nl : FÇOI$ llol'r Îllr c t Jacques
Charpula; illarc-,\ntoine Cboll'ct ren ljl lissa it 01nl'$ !i's fonctionS Ù'3sscss('u r , Voy,
le r.' 1'01., '1. 18 e t le l' résent "01., p . ::14 t .
"
,
�-
360-
-- 361 -
L' Arche,'éq ue écri\'il d'A il( aux éche vin s 1e 1cn ct cmain ,
20 aoe1 :
(1
Messieurs
.,
1
Vi.île au premier pre.ident du parlement de Provence .
«
J'ay reçu la lettre qu' il vous a plù de m 'escrire par un de
vos capitaines de quartier et comme on ne peul ri en adjouler
«
au x sentiment s que vous me témoi gnez, je vous prie de croire
CI
que je sui s très-persuad é e t très-reconnaissa nt de " OS di spositions p01Jf ce qui me rega rde. Faites- mûy la j ustice dejugcr
Cf
(l
« de mes me de5 miennes à vastre égal'd. Elles sonl , messieurs ,
«
les plus favorables doot un bon voisin, qui a bea uco up d'estime
({ pour vos person nes et de considération pOUl' vastre ville
c pui~se eslre capable. J'a lLcndray avec impa ti ence et je profi~
,,
Le ~er septembre ~68G, MM. le$ eschevins et asseseur {ont
viâ/le à Mgr. le premier président venu en cetle ville, l' oyan t
Irouve en rue sortant de clic:; MOJu eign cur l'évcsquc où il avoit
dint.
Le premier président rend la visile aux éche"irls le lendemain
! l'hOtel de vi ll e .
(Ut s"prâ, p. 938.)
lèray a\'ec empressement J cs occasions qui me mett ron t en
.. estat de vo us le témoi gner puisque je suis lrès-véritableIl ment 1
« Messieurs,
(1
• Votre trés-humble et très- aO'ectionoé serviteu r.
CI
Signé , Cil ARLES
Oé
Arch. d'Aix.
.
Vi,îte de M. d e Forville de Pillet .
Il
( Archives de la v1'lle 1" division ) cormpondance , leUres reçues 1 carton D° "
2" liasse . )
Le 4. septembre ~6 8 6, M. de Forville de Pûles 1 gouve'rneurlriguitr, estant rel:e1lU de la campagne drs gaitres qui,.~·a dure
que ~5jollrs , a prévenu MM. les esc hevÎ1ls en les vis itant à
/'1105tel de ville où il est reçu en chaperon el conduit après
jusqurs à fa rue.
Le lendemain 5 septembre , les échevi ns "ont en chaperon à
la maison de M. de ForviU~ de Pilles pour lui (aire vi: itte.
(Ut supra , p. 938 .)
Vi.ite • M . de Noaille •.
Le même jour, 20 aOlH H86, les éc hevins 1 en chaperon, von t
(air e vi:ilte à JI. de Noaille., lieutenant -général de$ gal/ère"
pour le complimenter su r la campagne qu'il vit.-nt de {aire a"ec
es six gallères qu 'il commande.
( Utsuprà, p . 937 . )
Arrivee du comte de Grignan e t d e l'cl.l'obeveque coadjuteur
d ' Ariel.
Le 20 oClobre ~686 , JUgr, le comte de Grignall, lieutenant-gé4
..
.-
�,
-
362 -
J'l irai cO llim an dml l p OUT le TOy en Provence ('1) 1 arrive à .Uar1cillt
avoc Mgr. le cooclju/,cllr d'Arles, son fràe; les échevins Cl asses.
seur. en c/laperon, le reçoÎl1cnt à la porte royalle.
( UL sI<prà, p. 910 .)
,
36a -
"
Vi.ae de 1\01, de Pi lle. , gouverneur du ChAteau d ' If.
.
t
,
"
Vi. ite ft M . l e abeu.lier dt> Mount.
Le
~H
octobre ,1686
1
les échevin s et l'assesseur von t ,
.l'aIlS
chap eron, {aire tri: itte el compliment à M. le chevalier de Morant,
oncle de Monseigneur l'intendant , venu depu.is peu de Paris.
( Ut suprà . p. 9<0.)
Lo mèmejour , 4. nov embre -1686, M. de Pi l!es) gouv ern eur du
ChMc;\U-d' If, se re nd à j' hôtel de vill e pou.r (aire vizille ù MM ,
lcséchcvins qu i Je reçoivent CIt c/taperolt ct le condui sellt jusqU fS à If/. ru e.
Les échevio!", ég,alement et) chaper()n, lui renrl eot ensuite
vi:itle.
( Ut sl/prà , p.941. )
,.
..'
Départ du Gouverneur- Viguier .
E l ection dlill nouveaux Eoh evio. et du Douvel .&.l5eueur.
Le '28 oclobre 1686 , sont élus Fçois Agnea u, premier échcviu ,
André Po rry 1 second échevin, et Marc -Autoine Descamp 1 assesseur (2).
(Ut suprà, p. 94"1.
Le 21 novembre H86 , M. dl!. Forville de Pilles . gouvertleurl'iguier ) vient li l'IHls tel de vilill prlt/dre congc de messiturs l e~
tscllCt Î1l s à l'occasion du 1;oyoge qu'il va {ère en cour; les échevins qui le reçoivent en cl1al)uon ét l'accompagn ent ju sq"l's iL
la rut , l ui rendent, all ssi Cil rh"J)crol1 sa ,'i:iIle le mesm" jour.
(Ut su.prà , p. 9.\1 .)
Vi.ite à M . l ' Intendant.
Vi,ite aux évêques de Caro 8S5ooD e et d e Riez .
••
'"
Le 4 novembre 4686 , les échevi ns et l'assesseur von' voir,
.fans cha peron, hl. l'I ntendan t qui se rend à Lambesc, pOlir lui
30uhaiter bon t'oyage ,
(Ut suprà, p. 911 ).
(1 ) \' 0J',lc p rés~n l" 0 I. , p . 1 98. 2 18,222,224 . 23 1 ,213, 23P,242.2t6,
25 6, 1 02,3 13e1 3 10.
(! ) \'oJ', le (). " 01.. l'. 18. mois ou lieu de Frois ,l'Ag nel , eomme DOU .UOD I
~( rJt pa r erre ur, li st'Z FçOls Agnea u .
"
l e I ~ Décembre '1686. les échpvlns el l'assesseur 1;on( {ère
ri:iff ttn c/laperon , à Monseign w r l'E l:équ e de Carra rSO ll lle,
Mu de Mgr l e Comte de Grign an et à Mg r Demare.f t , nom mé EtJèque de lh'eI, arrivés en celle l'ill ce Llogés à l'E vcscli é.
(Ut , " prà , p. 9.'.)
,
.
•
•
�-
.'
3G1
-
Vilite de Mgr. l'Iotendant .
••
3G5 -
'.
Vil il" à M. de M or9 Dt, Clommaodaot de la Pro\'iooe, eo
.b.enCle.
1 •
Le ,18 décembre l686, Mgr, l' inlendant vient à l'hOlel de viii.
rendre savizitte a Mrs.les esc/.evil1s qU,i le reçoivent en chaperon
il la premièTt porte de la rue oli iusfJues ils le reconduisent.
"
Le 2 janvier 1687 , les échev ins voot (ère vizille. en cha-
peron) li A/gr. l' Intendant deju.ttice, pourvu d'i cllmmltrldemenf
de la Province, en absence de Mgr . le comte de Grignan parti pour
(Ut suprà,p,942.)
la tOUr,
(Utsuprà, p, 90\2,)
:.
>
.>
Vi . it.e.
Q
l'oooo..ioo d e la Noé!.
. ';,',
Arrivl:e de M. de Maraot. Clommandant de la Proviooe , en
.b,eooe.
Le 2' décembre 4686, veille de Noël, les csc hcvins vonl tu
chaperon (ère vi:itl c li Mgr. l'évesque et à AIgr. l' in tmdant pour
l eur souhaifer de b Olltlu (esles.
( Ut suprà, p. 942.)
Le U janvier ~ 687, ioformés que Monseigneur l'Intendant de
justice qui était allé à Aix. pour ce (aire recevo ir commandant
d6 la province devait arriver à Mé'lrseill e , les échevins lu i (ont
une entrée l'ordinaire et vont à cet effet. , CIl chape-ron 1 suivis
d'un bon nombre d'habitants, l~ recevoir à la porte royalle oû
M, l'QSJe.fseur lc harangue et où avoient été pr/parées deux cents
bof/es qui ont tiré.
Après avoir conduit M. de Marant à son hôtel, les échevins
lui ellVoyen t le présent double, composé ainsi qu ' il suit :
~ 2 boUes de confiture,
12 bouteilles de vin dont 4 de "in muscat, 4 de ,,;u de
Malvoisie et 4 de vin rouge ordi naire 1
9 bouleilles de "erdé. (l )
et fi douzaines de petiLs nambca ux de table .
( UI suprà , p. 9.2,)
a
Pre,talion de .erment de. nouveous: prud' bommeJ-pêobeufI ,
Le '27 décemb re t 686 , jour et feste de St .-Jean, lu prud'holn-
,.
'.
mes du cartier de St.-Jea'rl-, nouvellement esleus, viennent li
l'hoslel de ville presler le se, ment entre les mai'ls de Messieurs
t..s éch evin s qui 'Vont ensuite avec eux à l Cll r salle 1 proche dl
SL .-Jea n , pour lcs mcUre en possession de leur cha rge, suivanf
la cOt/stume.
( Ut suprà, p. 942,)
,
,
,
.
(1 ) l'tt it vin blanc de T05c<lne qui lin) sur le ,' crt .
"
'.
..
�-
-
366 -
367 -
••
..
..
.
Visite à M. de BéeOD .
Le 'G j anvier ~ 6g7 , les échevi ns apprenant que ,JI. de Btgon ,
intend·a.nt des gallères 1 estait revenu d'Aix u" il a eSle Teçtu
conseiller honorai're du l}arleme/~ L S IIT le brevet que S. M. lui
en a (ait exp édier , vont J en chaperoll , le vi;ilte-r ct compli_
fIl t n l er.
(Ut ,"pra, p. 915.)
Arrivée de M. de Mootérnar .
.,
'.
Te Deum chanté e us: Rérormé •.
l
,
"
Le 27 janvier ~6 87 J les échevi ns assistent avec M. Morant ,
inl~lIdant pt commandant , qu'il s vo nt prendre à son hotel, au Tc
Dellm qu e les nn. pères August'Ïns re(ormés ('Il ront chanter
da rlJ leur église en aetions de grdces de l'ent ière gucrison du
roy (2).
Après le Te Deum, enton ne lJar Mgr . l'évesque nomme (3) et
chanU ~ n f1IuJique, la bénédiction du tres-saint Sacrement es t
donnée. Un des religieux ail couvent a (ait un discours sur les
t'tTlus chrétiennes de S . AI.
IUt suprà , p. 946.)
, ..
,J
,
Les éche,'ins vont le même j our 1 ~ 6 janvier 1687 , rece\'oir il.
la porte de nome où il est harang ué par l'assesseur 1 M. le Dur
de Afon tel1lar , génlral des gal/è res , de retour de la campagne drs
vaisseaux de gUerJ'c vellan t de Cadix.
Le présent muni cipal adressé à M. de l\[onlémar se composail
de
Arrivée de deos: Prooureur! du comté de Provence ,
Le 13 révrier 1687, arrivent à Ma rsei ll e M. A:an, assesseur
d'l ix J second procureur du pays, et M. Ilostolan, troùième
,12 boite, de co nfiture,
12 boulei ll es de vi n,
ct 6 dou za in es de pe tit s flambeaux
(Ut suprà, p.915.)
coruul d'A ix et procureur du paysi les échevi ns le"r fout viz ilLe
et leur adressent ensuite le presen Lmunicipal ordinaire compose
de
6 boites de co nfiture .
Vi.ite de M. de B é gOD .
••
Le 2 1 janvie r .1687 , AI. n~gon , intend ant des galères vient ,
à ,'h6le l de Yille, rendre sa t'i:üt e à Messieurs les échevins
qUi le reçoive nt en chaperon et le conduisent après ju sques à /0
rue .
( UI suprà, p. 94û .)
6 bouleilles de vio,
et 3 douzaines de nambea ux de table.
MM. Azan et RoslolaD vien oent le mesme jour, à l'hô tel de
Vil/l, rendre leuy vÏt:i lte aux éc hevios.
(Ut supra, p. 946,)
'.
.'
(I l \'oy. 10 (l' vol. , p. ID 7.
(2) " Of. 10 pr61cnt vol., p . 3.
3; Ch.·Gas,fa rd.G uillaumc de Vin ti mil l o du tue , tics com lc5 de Marseille . \'Of , 10 6' 1'01. , p, 160,
,
,
•
�-
368-
-
369 -
.,
Retour du Gouverneur-Vigui.er.
D é part d e M . d e Mora ot .
,,
r~t(}ur
de hl. de Forville de Pilles
gOUVM"neUf -vig uie r , lJarti pour la co ur le 27 no vembre 1686 II):
Mr s. les elcl~ev':ns l'ayant trcuvé chez M. de Morant 1 intenLe 6 avri l t687 a lieu le
dall t commandant, où il a aborde à S0 1t arr ivée , ils lui {onlleurs
"
Le ~ 0 mai ,1687, a 1ieu le départ pour la co "r de M. de Mora ot ,
nommé prem.1er Président au pa rl ement de Toulouse.
(Ulsuprit , p . 947 .)
prem iers compliments et le lendema in vont le vi: iUer en chaperon
à la maison.
( UlSuprà, p. 947.)
Visi t e au Du c d e Mon t emort .
"•
"
.A.rriv~e
,
de. con.uh d'Arle s.
Le ~o av ril ~ 687, les consu ls d'Arles arrivent à Marseille el
vo nt logcr à l'hôtd de MaUe où les échev in s, ap rès les aroir
viz itfés J adressent le prése nt municipa l o rdin aire , compose de
6 bouteill es de vin ,
,
Le ,15 mai -1687 , les échev ins ( on t vi;;i tte li M . le Dilc de
Montema rt , venan t de la cou r 1 pour (aire la calilpaigne sur tcs
Itaisseaux et gal ères .
(Ut ' "prà, p. 917).
Vi.i te à M , de Noe'll es . li e ute n a nt _g é néral d e , gftl ~ rE'9.
6 boiles de confiture,
et 6 flambeaux de cire blanche.
(Ut , uprà , p. 917. )
Le 17 m;'l; ,168 7. les échev ins vj;i Um l , en ch opera", M. de
.Yoailles, ven u dE la cour.
( Ut sup rà , p. 9ii . )
,1
"
Vi . Île au géDha.1 dei Carmes.
,
'.,
,
Le 9 mai ~ 687 J les échevins vi:ÎUent en chaperon le IL P.
général des Ca rmes déchaussés (2) l venu en cette ville .
(Ut suprà, p. 917 .)
(1 ; Vor· le pn!sent \·ol . • p. 3G3 .
{2 ' "OT . le ri- \' ol .• p . 107.
Baptême du fils de Fech e, in Agn eau .
Le 18 mai 1687, jour etresle de Pen lecostt, les éc hevills, avec
leurs robt's l'ouges et ornements de pm'ode, cl couz e de la {es' e,
\'1.
24,
"
,
'
�-
-
370-
ti ennent sur les (unI s bapt'Îsmllux,
;'1
3ïl -
l'eglise de St. - M.\rlin (1), ~n
fils 1!Ouvralt né de M. lig t/cou J J) /,emie ,. cschcvin (2) .. lrs marrai_
nes ont esté les fell/m es des éche vins (3); le5 pré noms imposés;i
l'eo fa nt 1 ~ont : Esprj,- Pol-blarseille . lJ ie u le remplisse de 8011
Nomination de M . Lebrd Q la obarge d 'iDte nd aDt d e ju tt ice
en Provenoe .
St.-Esprit /
Les éche \'illS étuient lJrêcêdts, c n se re ndant à l'église de St.l\Iartin , d' tlne bande de via /o'ls,
[U t ""p"à , p. 947.)
.. (1 ; S t. -~ l ul· tin (>tQIt Ull e c h O)lc ll ~ ouxil i llil't d c la Major ; cn j 'an 1000 elle
.. ]wi l renll p:.rmi les l 'D ''O ~ S~cs, ct l'n 1;):'Ul. nux Ins ta n ces de l'h ilillPC ni lDUdr
.. qui ('Il é toi t cu .'\l, clic rut édl1(oC CI) rOlle gi nl(', tO Ill/lI'c unnl un Ilrt!\'tlt, sil
"chanoi nes ct de u x \'ica lrl'S 1}Cllh:']uc ls, que \\1. ole IlcIl O}' (A), cu I i(,S.lin.
.. cuq lora II U c llRl'ltrc n,cc le IIIt·o d ll chtl n oin('S-C III·~S. Cette éSlisc, Il},,nt él~
.. succCSSÎ\'cme nt o.Slll nd ic s ur Ics cNcs, 8 aCllu is Bu t a nt de larse ur que de lon.. s ue ur, c t n 'cs l)llu5 (IU' Une 1' 8~ t c e n cei nt o so.n~ gl'4 ce ni pro llortion ; c'étai t J.
" preml(,I'O )lAroi sso de)tI l' ille a,' lIlI t to. res ltluratio n du s légc de M:lIseille, n
{" 13tistiqu e l1e§ Ilouc ltcs- d u- Il hono, IOfU C2. Il. nD.1
" Les limites de 10 I10rolsse St.-~1ar lin c l de ta llal'olsse S. JI/ aria da Josac •
• rua I {n, rurent l''gll!es Ila r l'b éque l' te rre I CI' {cl, cu 1 1&8 ...
( Ut suprà . Il. 350.)
Un steond s lat ul , ilia dole d o 1000. thll c n ro rc 10. ch'consc r iptio n (10 ta paroisse
d o Sai nt-Martin, IImitro pho, COIliIIIO nous l' e nons d e le d h'c, 3\'CC celle drs
Aceoul es Cu).
1..cs échevins olla len t li la mcue ct d la prMicatiO/1 en l'iglisc SI .-M ar/in, u.
conde paroiw: dIJ la vill"
Nemle CE:.
(2: Fra n çOis Agneau . _
le ,,"d,maill de la Not l qlli cs l la feil/ e fi e Saill/·E$-
,,
Advisé ql/e M. /.curet ) conseiller d." royen ses conseils et maisIre des 1e'lues tes ord-inaires de SOit hostel l avoit es ti: no mm é par
S. M. illtendant de jusl'ice en cette l'l'oui nce, MM . les esc ltevin s
écrivent, le,) m.ay 1687, une JeUre à M. Lcb rct (1) pour lui {aire
leurs compl'i mf1l ts .. les dé putés du comme rce lui écri vent dans
le même sens, le même j ouI' .
Le 24, les échevins ayan t sceu l'arrivée de M. Lebret à Aix.
dé,IUUent tlers lui M. Borrêly. premier esehevin (~L arC0111 pagné
d'III, capitaine (3) ct de l'archiva ire tle la ville (4) pour lui {aire
leurs compliments au nom de la ville.
M. Dorrêly était aussi accompagné rar deux difpulfs de MM.
dl, commerce et de l'archivaire dit co mmerce. M. Lebret a rrçeu
(ort lioll tles femenl la députa lion , à 1;.I<{uelJe il donn e d es têmoigflages du dé~'ir qu.'il a de f'elldre sel'vice à la ville el au commerce .
.
.'
'
.'
Le 27 ma i , le pa.rlement reçoit M. Lebrel , co mmandant de la
Provülce.
(Ut.'uprù . p. 948 .)
\'0)'. 10 Ilr Ose nt l'{ll., p. 3G2 .
(3) IJCSS. Po rl'r, DOI'1'Olr c l
('J lll rt ' u i~ -
Vor. le
!,. lo t ., Il. 18.
Prorogatioo de le proceuion de la F (>te-Dicu
:Al M. J cn o-Il" IIU.tc de Ilello!', l'1' l!ql1e de Mo.rseil1e . _
1' . 161.
(0 ) "0% . le6" "{li t'.
••
~OO
Voyez le ci n lll1 H~nlC 1'01.
et sul ... .
(Cl L'El' l!qur qu i OCClipllÎl Ir slclse ,te ;\I:II'8el ll e e n I l jtl, est l'I erre tL - "of .lt
,a. "01., l'. IMI.
(0 ) Vo)'. Ic G· "01•• p . 202.
( El
Elirait du I kcucil deJ priti cilHIII7
\'01. leS· \'01. , p. 5 111 .
lIIarlcJlle. -
f/"O ltS
cl IISffge.1 dC$ COIIW/S J e Ifl nllr dr
lA processinn gênêrale du trts St.-SnrrclI1f11l n'nya nt pu êLre
faite dan s la matin ée du 30 mai 168i , jour de la Fts te- Dieu ,
(I) CrUe ] ~ tt"e l'lese trOUI' C point dans Ic r rgis t l'e des letlres érr itrs pAr la
niripalité ('t relie I!poque.
(2) LI S('z IIlIclen premier csc/l cv j,/. VOl'. te 5" vol., JI. 18.
1:1) Josel' h Moustier. _
Vo)'. le 5 r l·01. . ll . l ~ij .
(4) C I A Ud lll\os~l'I. _ {,\rrlli,'cs (le la \'111 ('. 1' . ,\i,' ., 1 Ge ~ec· ti {l n . )
11IU-
'.
.
'
"
�-
372 -
-
à ca use de la pluie, t:st rcmi:c au ditnanclicmafùl' mais la pl
"
.
'
uyc
1 la procC$swrJ est encore r cnvoy;e
raprès-diSllCc, li l'issue des vl'spres. Les processions des 1Ja rois_
ses son l, en mème temps 1'CJl'IJOyees (UJ jcudy de l'oel a!:c.
373 -
«
t'stant rt!VC1IUC ce Jour la
Arrivêe d e M . et de M ·' Lebru.
(Ut sllprà. ) p. 9/18 .)
Visito a M . de Moront.
Ayant appr;"s qt'C Mgr. Mora'l! J premier presidetl ! au parlemetlt de Tho{Oll;C , cy devCln t inten dan t de j u5tice en cette province (1) estoit revenu de la COUT , blM. les escheviliS lev i: ittent,
en chap(ron, le ~o juin .lôS7 .
( Ut stlJ>l'à. p. 949.)
A rri \le~
d e M. Lebret .
Le Ujui o '1687, Mgr. Lebre!, in.tendanf de ju stice et cû ml/1 (j1l dant pOU1' S. M . fIl Pruvence, arrive de nuit il MJrseill c; les
Advises de l'arrivée en ceste ville de Mg,.. l'Intendant ct de
J1l ••. fa femm.e J les échev ins, en chaperon J suivis d'un bon
nombre d'h abitants, vont, le 7 j uill et r687, che: hl. Simon, direc/cur des ViVTC.t des ga lères J où ils sont logés, pour leur (ère
vj;itle ct rOmlJlimenter h1adcnne par la bouche dc Ar . Borrély,
1Jrcmit1' tlc/ievin (.1).
Les éche\'ins ellvoyent après il. madame, à cause que c'est 'a
première venue:
U1Ie boite rèmplie d e gants de diverses quaUUs et d'essCflces ,
Dou;e bOllteilles d'eau noffre (2L
D OII ;c bOÎles deconfilw'e,
" 6 dou;aines petits flambeaux de table.
Madam e Lebrct n'a ccepta nt LIu pl'ése nt muni ci pal qu e deux
ôoufrilltS rJ'eau l1af{rc, la mun ic ipalité fail retourn er h's arti cles
qui le co mpose nt chez les fourni sseu rs 1 savo ir les .10 bou teill es
restant d'eau naffre, les gan ts et les esse nce, ait sieur Michel
parfum eur , lJroche la Loge, les 12 boites de cO llfiturc au .1iC'U~
Turc, conp,sc r.;r. et les 6 dOI/ :aillcs flambeaux à M. Guigues,
cierger,
(Ut '"l'"i,
échevins, Iton ad'untis desa venue, a.itc ndu qu 'il n'a poil1t voullu
rl'entrec , se reudent, en chaperon, le lendemain dimanche , cite;
M. Simon~ directeu.r des 11lutl 'i t ions ft ViVHS dI S yallères , OÛ
il es toit loge, pour lui {ère vi:. itre ct où M. l'a,scsscur le 11a-
.,
.'
p. V49 .)
En\loi de boit fau con . a u Roi .
1·
rangue (2 ).
Du prêsent municipa l e nvoyé chez lui , lequel étai t COlllllOSC
de 12 bou/cilles de vin, 12 boilcs de cunfi tuI'e, et 6 dou:aines dt
••
,flambeaux de table, M. Lebrel ne gard e que les douze bou tei lle.;
de vin.
(iii ,uP"; , p. 949.)
( 1) "oy. le l'n'Se ut l'fi l , p. ;l(HI.
(:2) \'O!. '" !,rken t l'UI. , l' . :li r •
Le 30 mai ~ 687, les échev in s eDvoyc Dt cn cou r par un exprès
nomé Touss ain t Gay, (rois (au lcons prins à l'isle de Iliou (3),
(1 )
Lisez ancien premier ucluroill. -
\'oy. le c,' vol ., p . 18,
(2) l'roLablelllcnl 12 boulc illes ,j 'ea u d e llofrrt! (eau de lieurs d 'ol'an gel")'
t3) 1,'une des tles de la rade tl e !lIafseiIJe. - "or. 1" 10< "01. , p . 3 38 ;
P.:j'l4j elle a· vol. . 1' , (, I !).
le 4' Y O ~ .
.
.
1
�-
-- 37:; -
JH -
pour l'strc présClIl.Ù auroy al' l1um de la vil!e 1 par /II. de BO,ltemps,
gouvtrncur des vtlle et chat ea u. de T'crsmllts. Par une Imre, cn
date du ~3 i"ing , M. Villencll{ve, ageant de la ville à Paris
advi;e les échevin s que les di ls ,,.ois (aulco ns ont été présa nl ~
al( TOy lej our précédent eLqu e S. AI . a dit à Al. B') ntemps estre
bien obligée au so uvenir de Messieurs les oschevins et qu'il lu
remerciait .
Le porl enr des fal1 co ll.5 relo",rn é à Marse ille, le 8 jui ll el H 8i
a t'sté paye !JUw ' SOl i uoya,g e à m 'iso n de quarante sols par jorlr
po"r all el' ) et lren(e sols par jour IJOU?' le re l oltr.
R etour de. gn lè r E'l et vi.ite i\ M . de Forvi lle .
Le '18 octobre ·1687 • lcs galè res estant TCVtn//es) Ic.~ l'schev m Ç'
V()llt voir , Cil chaperon, M. de Ji'orui/le , {Jouver neur-vi!] uie-r 1 à sa
maison.
(Ut ' uprà , 1' . 050.)
•• .,
(Ut '''}Jrà , Jl. 050.)
E leoti on d es noovca u :w: E ch e vi n . et du oou"e l Alle ue u r.
Retou r dei gal è res. -
Vi5 ite B M . de Noai ll es .
1
Les ,15 ga h,'! rcô, co mmand ées pal' 1\1 . de l oa illes, rcntrcntdans
le port de ~l a rsc i l l e le ,12 :lOllL 1687; les échevi ns, enclw peron,
(ont v I ;itte à Al. de Noailles le lendemain.
1
Le 28 oc tobre 1687 son t é lus:
Césa r Napo ll oo , pre mi er échevin ,
Hodolphe Jambon , second échev in , •
cl Jean Ca l feuil , assesseur (1).
(Ut , uprà, p. 950).
(Ut supro , p. 050 )
1 1
V is ite d e M . d e P ill es .
V it ite à M . de Montemar.
Le 28 ao ùL 1687 , les esclllvills et assesseur von t (aire lii;;lfe
à Mgr. le duc de Monlemart, général des gallères) Vtll U de
Cadix où. il if, com man dé les vaissea,lIx du roy 1 et à qui ils
•
adresseot après le prése nt m uui cipa l, co mposé de
12 boiles de co nfi ture,
H!j boute ill es de vio ,
e t 6 dou zai oes de flamb ea ux de table.
(Ut suprà , p. 050.)
Le 24. novembre 4687, M. de Pilles, gouverneur du château
d'If ct des îles de Marsei lle, vie nt à l' El ôlel de Vi lle p OUT (ère t
suivant la coust ume, vi:;iUe li il/M. les EschelJÎ11 s qui le reçoiven t cu chap e r o,~ et le couduisen t , en sortant ) jusqUtS li la
ru t.
.,
Le lendemain, les Echevins se rend ent , C11 chaperon, â la maison
de M. de Pilles pour lui rem/re sa v isite,
(Ut '"l'rà , p. 950 .)
(1) \'O)'U l e u - 1'0 1. , l' . I lL
• •
�-
~ÎG
-
Vis ite il M , d e Grignan, à l' Iolendont de Justioe, 8U Prhident
de la Cour d e. COl1\pt~ •• 8U Prellident du Parleme ot et à
dive rse. outre. p enonne •.
En novembre 468 ï , les E schcvi ll s cl assesse/tr , nouvel/cm/m l
élus, parLe nt de ~ l al'so ill e p Oli T Lambesc et de liL potJ 1' Aix, ]Jour
(èn, leurs comp l-im(m ts ord i naù'es à Mgr . le comle de Grignan ct
li. M. l' hUe11 do ll t de Ju stice, el à M. le Premier Prés ident de l'ulle
et l'au tre Cour iL Aix ct Ct d.'a ut res Messieu rs du Par lement.
E stant à Lambesc, les Echev in s OTl / es lé v Î:ilt és lJur il/JI. les
Procu reurs du 1}(Jys aux qllcls -ils Ofl / rendu la v i;;ilt e.
(Ut w pni , p. 951).
-
377 -
/.es dwx cent s boites (, cet cffect rn'épa1'ùs, 011t (ait (e u pcnJall t 10 marche tludic t saig neur com i..!. dcs}Juis la }}urle royalle
jusques à la maison de M. de Val belfc, co mte de llib iès où il a pris
logement et oh jusq ll e lccorlèye l'a accolnpagne.
Le 11ère Cfwuran ,jésu.ite, estant Vtnu sa llJer Mgr. le comte el
luyaya11t {aU savoir que dema in dim ancli e on doit {ère en ceUe
ville une procession générale en action de grdces de la dit iv roll ce de
la vifle Im r l n mor t de Ca~attlx (1l, ladi te processio n ay ant esté
difftirée de cinq j ou.rs POU?' aUelldre sa t'enue cl pour y j Oiflllre la
currlllOil ie de l'c n(er mement tics lJauurcs de {'llOspilal général (2)
(IU'ol. lerm.ine pa?' tm e procession f1i ac lion de grâces, I"dit
comte répond qu ' il est bien ayse d'a"sùler Ct lad ite prncess ion.
Le présent muni cipal ad ressé ensuite à l'hote l de i\1. de Grignan, se co mposait de :
,jlt bout ei ll es de \' in ,
n boites de co nfitu re,
cl 6 douzain es de peli ts flambeau x de Labie .
(Ut $uprà, p. 951.)
J
A",i vée d e M . de Grignan .
Le 'i l fév ri er H 88, les Escltcv ins ayallt reçu advis qu e Mgr.
e com.te de Grignall , lieutenant- gén.éral pou.r le fl oy cn cesle Province (1) devait arriver et tl'ayant pas esté ic y des puis S01l re/our
de la Cour, luy p1'éparent unc ent1'écj il s convoqu ent il cct effet
leurs amis par de billets avec lesq ue ls ils vont , SUT les Irais hellres après midy, l'attendre li fa l)urle ToyaUe où, es tallt arrivé IJe ll
de temps après accompagn é dt' M. de Forv ille de PUits, gouverneur- vigu.icr' qui estoi t allé ali-devall t de luy avec so n carosse, i/
a mis pied à terre ,. MM. les Eschevills lIti olll (aU lell r compliment par la bouche rie AI . Ag ~tea " P), tt.M. Car{euil, assesseu.r (3), l'a ha rangu é, dont il c'est très bien. acqui t/ é.
Proceuion de Ste. -Constonce pt inau gu ration d e l'h6pital de
1(\ Cb a rite..
11
1.0 22 fevri er "688, Mgr. le comte de Gr ignan, li eutenanL pour
le roy ell Pro ve nce, a ya nt (ait con noistre qlt'il estoit bien ayse
d'auisler Ô. la process i(ln genérallc qui doit t'sire {aille cej our d'hui
ci l'acrasion de la desUvra1ice de la vil le par la morl de Casatllx (3) ;
quea rl sujet de l'en fer memen t général des pauv res (4 ) , les éche -
1\
(1 ) "oycz le 5 ° l'olume, 1'3 ges ), L" el s UII' (l n les, Il , !JO el sui\':ln les, I Ouet
luhan t e~, -tOD CI SUi\3Iltes, et)(O l, r~ s enl \01l1 1111', pa ge 312.
( l) " orez le prtlsent \'ol umc, pages I DS, 2 18 , 222, 22oi, 23 1, 233, 239, '1H,
20\ 0, 2ô G, 202, 302, 3 13, 310 CI 362.
Cl ) Fra n çois Agnea u, uncic n prcmi er éc hc\'in . _ \OFl le l'réscnl , <jl llllle
l'nge :lG:!,
[;Il " oyer le ô· ,'ohlme, page 18, CI Il' p résent "01 ., p. 30'..!.
(2 ) r: hO I' ital g~ n CI'3 I ,l e la ChalHll.- VOl Cl le ()- \ olulllc, IJago ",2 1 •
(3) Vo}'. Je 50- '01., Il . XI.\'. c t sui\. 1 l, !l0 el s u J\'. , \t JCl ct ~ u h· ., ",OD ct s ui \" ,
d ICI"l'ellt \ol., l" 3 t '..!et 37ô .
(<il Ccl Cllfcrmclliwt cu l lieu ,Ians 1'1i01' 1I01 de C li a r i t ~. _
\ ' o)'. le f)~ ' 01.
p, 42 1, CI lu pl'csrn \c l'age du 1' ,.~'Sc ut vo luLi lc.
"
.
'
�-
378 -
vins dépultCllt M. Agnca", premier csc/levin (t l, pour alter sçaVOir
la volonti dudict seign eur et Il,y demander ses ordres. Ledit sieur
Agnta ll eslant reven u, rOjJpol'le qu'ayant ifl{orrni: mondit stigneur
le comte de l'attente 01' Illy ct ses collsgues cltoyent de recevoir
ses ordres pour les exécu ter ponctu ellement 1 mandit seign eur lui
alfToi t dit qltC voulant d01it1cr des marquei)' de son affech'on pour
rcs le ville, et s'agissant d'un e clrérnoflie quy regarde ladictc
ville , il 1:ouloit bien, SatlS C011.équcllCt' , appeler a.uprrs de luy ICI
sieurs tscll 8vins pour marcher cl ses costés en ladüe cêrémollie.
De leur cOté 1 pour rendre la cérémo nie plus auguste, lcs
eschevins et assesseur prennont leurs robes d'csca.rlatte et après
J'a rrivée de ftl. de Forville de Pilles, gouverurur- vig uier , cl
l'hostel de ville, ils vont tous en semlJlemen t, sui uls de grand
nombre dïHlb ilants , pren dre Afgr , le comte de Grignan et l'ac co mpagnent à l'csglise maje ur (2) O,t la gra".dc messe est dite SQlennellemen t, lncon timmt après la messe , la procession commem:e
Cil
•
'" ,
cel or'dre :
La grande c-ro ix de l'eçglise ca t/lêdrale avec deu..& Clffes portant
deux c1tandeliers ;
La bannière de t'lLOSIJÎlal général de la Clwrité portée par tille
fill e de la maison;
Les fi.Ues de la maison. accompagnées chascttne d'un e vierge ct
proprement habillées;
Les femmes et Its dQ.tnoyselles qlfi gouvern ent dan s la maison;
Les gar('olls ayfl'nt ChasCtUlg un j eune garçon habillé ell ange;
Les hommes chan lan' des chansons spirituelles ;
Les maù tres des meslùrs el domed iquu de la maison;
u:s archers en nombre de dou:a llabillés de rouge ;
MM, les recteur,f et administrateurs porla nt, chascung, un flambeau auec l'écusson des arm es de la Cllaritê ;
La croix t t ICI lJres tres de la 1l1aison , devance s par SIX. pelits clercs habillés de rouge, chantant les litanies de la SainteVierge;
( 1) l'or· 10 o~ " 01. , !J . 18 t il t Ilrtso nl vol. , p . 362.
(2' L'ëll IÎStl tic ln MllJor. \'01'. le l e. vol. , II. 038 ct 708; le 4- 1'01. , p. !I II
e l 335, clic 5- "01. , " , 162,
Les couvents de religieux ;
Les paroisses el MlU , du clergc .Les t'a tets de ville .Les gardes de Mgr. le caml,a de Grig nan;
Plu sieurs genf,ilshommes qui O'l1t voulu suyvre I)our (ère h011nt;Ur
à M. de Grignall ;
M9'r . le co mte dp Gr ignan, lt sun cûté [],." ,chc M , Forvillc de
Pilles, gOllvCfll cur-viguie-r . at'CC AI M. les écllev ills;
M. de LiuC1'/at el les quatre copitaÏ1us de ville (1) qu'il a précédés suivant la co uSl'ume:
Le mcsme jour , environ les lIftalre heures après lIlidy , les
paUl'1'CS sont conduUs au Cours où il y avoit des tab lespreparées
l)ol/rieur d îné ; les quatre compagnies de ville eslolent en arme
pour tsv iter le (Idso rdre.
Mgr (e comte de GriglllL n, iJ/ . le gouverneur- vig uier, Jlf M. les
tlcll evin sl en chaperon et sa ns robe, ainsi que plUJieurs personfiCS de qualité, ont servi les pauvres al.'ec beaucoup d'tdificafion
pendanl le dit1é.
Dieu vuei/fle bénir l'œu vre quy est sy bonne et .~ y sainte et la
perpltucJ'. cn sorte que flO US ne vo yions plus en cette ville la mandicité quy y entJ'etel1oil tant de vagauonds et de []ens de mauvai::e vie "
lUI SUI"'Ù , p. 952 et 953. )
'.
.'
Visite de M . de Grigo8D .
Le 26 rév ri cr ~ G88 , Mgr . le romle de Grig na n vient à fhô telrendre vi::Ïlle ci i1I Ill. les eschevius.
( Ut su prù, p. 95 • .)
d ~"viUe
{I l MM . Mich el Le bol s, capita ine du eoq .s \10 V.lIe.
li nt oi ne (j rû ll ge. C81'i l3i llC tlu qu ar t ier tic Blanqu crlo ;
losellh Migno t , rapitllin e du (Iu arllc r d e CO\'lIIHon ,
ct Jacllues Cll orlluis, callilaluc <.l u (fu:l l'ller <.le Sl ,-Jea n .
"or, Ic 5' "(lI., )), 1 4 ~ .
.1
"
• •
�-
380 -
-
38 1 -
vins le vi: itlcnf à l'''ostel de Al . de Noailhes (4 )où il a.pris loge1/I ell t.
Vi,âte i\ l'évêq ue de Ma rse ille.
Le préseot municipal fai t à M. de Lamoigno n le G mai, c'cs t(lpr~s son relour de l'holon, se composa iL de :
12 boîtes de co nfiture,
~ '2 bouteill es de vin ,
ct 6 dou za in es de flamb eaux de table .
à.dire
Le 7 mars 1688 J les escltov ins Cil chaperon , s uivis d'un nom~re
d'habilallts , vont au palais 6pisco pn', p OUT (ère la réliéronce il
Mgr. clbbé du Luc, eVl'sq uc de Afa,rscille (1) 1"evenant do la cour'
M. l'ass/'sscur a prononcé un e haroJngrur.
'
Le présent munici pal fa iL à l'é vèqu e sc composa it de
~ 2 boutei ll e de vio ,
H!: boi tes de co nfitu re .
D écès d e M. d e Moo temart.
cl G douzai nes de flambeau x de tabl e.
Vi , ite d e condol~a.ncc à M . !..ebr et.
M. Agneau, premier cschcv in., ct
11n
"
.,
, .,
(Ut suprà , p. 954.)
J
,
( Ut suprà, p. 954. )
r
Le 2l avril H 88
1
de
En apprenant, le 7 mai 1688. la mort de M. le duc de Montemari, gêneraI des gal/Cres, dexéde Il Paris au. mois d'avril derlIier, Mdl. les Esc hev ins écrivtn t des lettres de condo/eanee à
Mgr .lt du. c de Vinount. sonpèl'e, età Mg r. le 1llarquis de Stign tlay.son beau-frèr" pou" leur li moigncr la part qu' ils pre111lent
à lelll' desplais ir . ru. de Vinoune seul honore les Echev in s de sa
rrspollsc.
( Ut "'prà, p. 9,..)
...•
•
hI M. les dëpules du C07Wll e r Ct sc rondent à A ix pour (ère co ml'li'm·enl à Mgr. Lcbret, inwldant de justice, sur la mort de AI , son
père.
( Ut supr,; , p. 95> )
Anivée d e M . de L amoi g non . Intendant d e
Just ice Co
La n g uedoo .
.,
L e 3 mai 1688 , 111. /Jasu ille de Lamoignon, c01lseiller d'Estat ,
Inten dant de Ju stice en Lallgucdoc , arri\'e à Marseille; les EscllC-
".
Se nice funèbre p ... u r M. de Moote mnrt .
Le 13 ma i 1688, IJlessicurs des galères {oro t f è1'e Il '11. scrt;icc magllifoqu epottl' ledit seigneur duc ci t'es!Jlise .J/ajeur ('l, et auque l
.lUf. les E,cl!eviJls n'assistent pas , paJ'ce qu 'ils n'ont pas esté
invités.
( Ut suprà, p. 954.)
(l l L'M tel Noaill~s existo encore; il 1,0r lO le n° 2U sur la 1l1 aeo Noallle~, IOlluelle
située ~ l ' Cllrémjl~ li es ru es de l'Arb,·c c l (/~ Noaifles, nl'o uhl aUII,o ulel orls du
'/!III!t ct Ill/fJommier.
( 1)
\'or.
le IJr~SC lil "01., 1" 318, 323 ol 324. _
"o~· . a ussi 10 6 ~ \'01., p. 1(;0.
12) \''''YCZle prC1lI1CI' 10I UI1I(' , l'Dges 0:) cl 708; le 1 · "ololll c, palles 3 11 c l 33ti. e l
kti'I'Olul!I(', poge 162.
..
�-
,
-
382 -
••
383 -
.
"
,.
Vis ite
Q.
A.chat de d e ux Faucons.
M . d'Oppè de
l
, Le 15 mai, ~.68S, k s Echevins (ont vizi /te à,lf. le marquis
cl Ol'p/lde , prc:ldal/.t l, mortier (w pm'lament, venu Cil ceste
v"illc, logé cl l'ivcsc hé.
(Ut s"p,'à , p. 954 1
,
"
Le 30 Olai 1688, los échev ins achète nt pour quatre écus (1) de
Elie-mw Ricard, de M a :;argu e~. et de MichellJorma oie, demeura1tt
proche les Grmlds Carm es deux {autcoll s qu'i fs ont pris dan s leur
nid hier 29 mai; lesdit s {aulc()n s des tinés pour fe roy .
J
(Ut
'.p,.à. p, 956 .)
"
Visite
BU:':'
consuh d'Arle,.
Service fun éb r e pour M . de Montemart (2 ).
Le20 mai t 688, MM . de Rca umol1tcl M . Pilier,advoca l conruls d'Arles, élant venus à Mnrscillc, les Ech c\'i nssc rendeotà
l'haslel de Malte où ils S01lt loges pour leur fairevi:it./e; ils leur
adresseot ensuite le préscnlmunicipal, composé de
6 flamb eaux de cire blan che,
6 boîtes de cooOlure,
et 6 bOllle illt:s de vin .
(Ut
suprri , p. VoS.)
Visite 0 M . Forville d e Pill et .
,
'.
.
L e~}
mai 1688 , les escll ev in s ct aucsse ur vo nt 1 en cllUJlcrOIt ,
nt. d e Forville de Pilles , goul;er~lCu r- t' ig!l icr, il
1 occa~lon de sOJ! départ arec l!uil9a fhe.<; pour Alger.
~ère v~;;itfe "
( Ut supn;, p. 055.)
Le I ~I juin ~6 88, MM. les esc llet' Î1I.ç ayant vo ullu. donner de
marque de l'estim e qu'i ls a ro yent pour {eu M . LOllis de RochechOlwt/ , duc de Montemart, pcû r de Fran ~e, général commandant
le. galè,.es dit l'oy , décédé à Paris le mois d'avril deJ'I11e,., et pour
Mgr. le duc de VinoU11 c, son père, marécha l de Fra1!ce, général des
gll/Cres, {ont {aire un trps beau service auX Acco ules (3) où
Myr, Lebret, intendant de justice, pa,. eu.x invité, assiste en
habit court , avec lll'tlsietu's cajJilaille~' et officiers des galUres et
outres l,ersmmes de toute quai'ité en gralld 1lolnbre. Le n. P. Cos te,
prestre de l'Oratoire J régent en 1'/t éto"ique , prononce. à l'1ssIU
de la grande messe, t' oroison {un èbre 1 dOllt l'auditoire est
salis{ait ,
L'esylise était parée dellOir , sat'oi/': (ous les piliers, le c/l œur,
le maistl'e austel et la clurpelle de N. -D. de Pa ix , dan s laq uelle
l'Stail 1111 mausolée richement entourn é d'ent;t/'on qual rc- l'ingt grQs
(1) t)ollze f rancs.
':!) Vor· I ~ ,,,.;'\senl " .. Iume, p . 38 1.
1:J) \(\ T. lc:!"'. \'ol. , p . 1ï , : .• :1, l alJ, !1t).233('1~34 , cllC5· \ol. . I' . X ,
~U2, 2U:1, Hot . 52 ' d ü2:!.
'.
�-
-
38f1 -
rliall delicr... d '(/rgrllt fl uec 1111 (lambeau de trois rar l crons chasrllt!;
l e mausolée es (o;t dessollbs une chapelle ardCIIle COl/ l'cr te de
qua"tiI~ de cierges allllmi!.ç. /1 li (l l,' 01' ( le IJasloll de rO lll11lOlIIlc_
metl' . l'espù!, (a. 1'01/1'0 1111 0 ducale ancc I/ll e to iff a de 9a:6, at'cc un
bon nombre d'll n1!oyl'ics 0'; esto iont les a/'ln es du deffll JlI , trois
grandes et soi.rmlt e des médiocres ; (es omm/es posées Ime il 1ft
par'te de ,'esgUse, 11l1 C à. l'c111 rée du chœ1lr et l'autre sUI' l'entrée
385 -
""t leure fort
obligeante à M . de Bont~mps , gouverneur de la
ville d chdleau de Versailles, pour lcs présen ter au nom de la
viii, ;' S. nt .
(Ut
de la chapelle de N. · J), do Pai.t,
SlIpT;' ,
p . 957. )
Don de troi. F a u ooDs au Roi .
.'
La f111I S'Ù/'!I C de So.111t- T'ic tol' (1) a estd emlJloyée, et (lprès
l'oraison, MM, (lu chap itre o!Ja", ' {ait l'absoute. M. t'in tendant
s'es t retire ; MM. Ics esclw!l ü,s, suiv is de gl'alld 11Ombl'c d'IHtbi-
tml s, en font de même aprlis a l'oir d01l11é l' eau bthlÜ",
(Ut ' !!l'l'à, p. 955.)
Le 2 ju ille t 1688, l'agent dr. Jfarseille en cour a présente au
roy, au no m de Mrs, les cschevins, tt-uis fau lcons cnvoyés par
Thome, sergent de quartier, S. III. les a "cce lts fort agréablement
en présence de Mgr , le dauphin .
( Ut sltp rci , p . 959 .)
Achat d' u n Fuucon.
Visite a u x cOD.uls d e TouloD .
Le &. juin 1688, le I,ommé Trigance , d em euraJlI dCI'l'iin
l ' hôpital de la CI/(triti, vend aux eschcvins, pour le prix de
i liv res ~ 0 sous (2), tin {aulcon pris dans son n id aux lJa,ux-delJonnc.
( Ut suprà, p. 955.)
D on d e trois F au con ,
,
.
RU
Le 9 juin 1688, les cschcv ins cllt'oy ell l ail l'Dy trois {ulilcO/Il
{i l Le cor ps d l! mu siq ue d l.' j' nhha"('
Cl ; li rr . CIO ('c nt
S~, nl - \
j(' lll r.
(Ut s"pr;"
Boi .
qu.'ils ont {ait 1Jrcndrc dans tellr nid aux mOll/aglles les plus
v oisines de Marseill e du cosré (le la mer,. ils les adressent avec
".
Le 9 juillet 4688, les cons"ls de Tholon es tan t ve nù s en celle
1>ilIe, les échev ins les vi:;iLlent et leu1' envoyent le ptéscllt ordiMire.
Arri"ee de M. Lebret,
Le H juillet. 4688 , Mgr. Lc bre t , inlend ant de justice et commandant pour S, M. en Provence. 'Vlmaflt en ce lte ville où il n 'avoitpaJ esté dcspuis qu'il es t reVCSl" dl& commandement, Ml s lcs
clchevin s vont le recevoir à [aporie Royalle où il es t l!aral/gu é par
M.l'assesseur et salué par dwa: cents boilles et l'nccompagtl lmt
VI,
"
p, 950.)
25
.J
�-
386 -
- . 387 -
sa ma ison oti l e présent l'.rtf'((ordj1laire ('st nd1'cssé .. cc present
co mposé de ,1 ~ boites de cOfl {itllr e, de 42 bouteilles de vin el d~
6 dQu:aines de petits pa m bea ux de table, es t re(u,sé et rOl/voye
pa r M. [ , braI.
(Ut suprà , p. 959.)
,.
La com munauté a {ait la de' pense qui se monte, soit pour l'ùnprimeru, soit pour lcs viololl S, à la .olUme de J55 UV. .$ $_ 3 d .,
suivant le mandat à ce fait.
( UI , uprà, p. 959.)
,,
Retour dei Galere •.
Arriv é e de
rit
,
d'Aguesseau .
Le mes-ml jour, 14 juillet-l6 88, Mgr d'A guesseol4, conseilltr
à'estat, député co mmissaire par S . M. pour recevoir les pla inles
du co mmerce ( 1), arrive à MaJ'seille; les escltevill s le vi:.iUenl ,
en c1~aper(,n. Il la mai.son de M. de Noailles, où ila IJrÜ logemenf ,
ct 011. ils adressent le ,Jrfse nt mWl1'c ilJal composé de
12 boUes de confi ture,
12 bou leilles de vin ,
el G douza Înes de petits fl ambeaux de table.
( UI Sflp, à, p . 959. )
Le ~7 aoôt ~688, les huit galères qUIJ o"t {ait la cam pagne
d'Alger retournent, après une absence d' t'nviron l1'oil mo""
.... , dans
le port de Marseill-e. Al. de Forville de Pi lle" , gO(1)erneuTviguier, ayant mis pied à terre a.u so rtir de sa 91llère, es t venu
d'abord à l'Hostel de Ville 01;' ltIrs les euhevins le reçoivent, en
chaperon, el une h eure après se re nd ent chez lui pour le complimenter sur son t'elOUT .
( UI suprà, p. 960.)
Vi s ite à M . de Noaille •.
'1
Il
Thèse! d e theolo6i e louteOU ei a u x P,escbeu rs,
Le 2 1 juillet 1638, les nn . PP . Presc heu rs (':! ) ayan t dedié du
111è:;es de th éo logie ft 13 munici palilé, AIrs IfS escllCvins vont danl
leilT f!Jlife, après I fs1)esp, e ~, p OUT !I adcister; lesdit es lIû; ~s lon l
soutenues pa r le sieur AU!J ustin EyclOl.u , de Gemenos, prlCfpft ll r
des enfanls dGM. Agneau , pr emi er fsc ll eti'11 (3 ),
.,
(1) (fcn rJ-l'l'8nçois u'.\ lI. uessu u, 11 <' â I.lmoges c n 1668 , 0101' [ r h 8 1H~c lîcr de
l' ran ce le 1) fcnie r 1 jt, [ .
(2) \o le1. le ô· "01., Il. L, 189 c t (' :! ~J , c l le Ilr ~se .. t "01., Il. 273 .
(3) J.Î ~ez Qllci/'"
l ',
302 .
' )l'/'II/,/,r
ù l/ (' j';u. _ \'0)'1'7 le
r...
vol ., l'. 18 et II' llrke nt 1'4)1,
Le méme jour, ~7 JOe L H 88) les échev ios (ont vi:itfe aAI. de
Noailles, Ueutenœn t-ge-lI cral, co mmandant les galères de S. M. )
pour le complimenter sur son re tour.
(U I , uprà, p. 960).
Thèse, de philol ophi e .outenues .. l'Ora toire.
Le 26 aoôL H 88, le sieur Augustin Gratian , lib de FrançOIs
soutient à l'Oratoire des tli èSts de IJ/l ilosopllie par lu i dédiét;
à Mu les escli evins.
Les échev ins dîn ent , après, au collégc de l'Oraloire.
( Ut s!tp rà., p, 96 0.)
,
'
.
'
�-
:188 -
389 "
Vi.ite à M . de Moroot.
Eleotion d t>1 nouv eau : &" ma g i strat. muni cipAu x .
,,
Le 47 septembre 4688 1 les escll ev i'tl s et ().$sesum' (ont vizitfe 1
en chapet'on , à M. MOI'(Hlt , l>remfer président de TllO lou.:e, cydrv(mt in leJ1dallt de j1lStice en cel,te province, v enu en cetle ville.
( VI suprà , p . 960. )
Les 28, 29 et 30 octobre 1688, i l est ]Jrocillé li la nouvelle
cslectiou de Urs les eschevins et autres officiers municipaux , en
la préJw ce de JI. de Fores l(t, juge du palai s, t ~na nlle baston de
viguier, en absence. Ont éte eslelts : pour premier eschevin , Honoré.
Rostang Réliard ('I ) .. pour secouà, Louis n em'U!:at (2), et pour
aSSeSSBltr, François /Joissély ( ~).
(Ut IIIprci , p, 96q
Visite à M . de Forville de Pillet .
Le 30 sept embre 1688, les csc /l t'viFI S vont, t ll chaperon, {èrc
à. nt de Forville de Pj/l rs 1 gOlA.v enu;ur-viyu:er, pOli r le
complimenter sur .fO t! déW"" pour la com',
"
.'
,,'
Visite d. M . d e P ille • .
1'Î:itt e
(UI ,uI" à , p. 960.)
Le 3 novembre 1688, AI . de Pilles, gottv ern elu' du château d'I f .
el des iJies de Marseille, vient {ère vi:iUe à 1f1rs les eschevins qui
I~ reçoivent, en chaperon, dall s {' Hoslel. de VUle, et après le (o nIIllismt Ju squ es li lfl rue.
Les échev ins l ui rendent la vi : ille le {endemaitl .
( Ut supril, p, 961 , )
V isite à M . d e Bonrepos .
,
'"
.
Le H oclobl'e ~ 688 , les c.schevins {o", vi=i lt e, en clwpcrotl , ri
M. de Bonrepos . surint endCl n t de la murine, v ellu en ce lte vilfe.
Le présent muni cipal adressé à M. de Bonrepos se composaiL de
6 boites de co nfi ture .
6 bouteill es de vin ,
et 6 douzaines de fl amb ea ux de table.
(UI supr", p. 960. )
"
V isite
BU
Baron des B a um es .
"
Le 17 Ilovembre '1688, l es échevin s t'ont (aire visit e, en chape-
"
ron , aM. le baron des Baum es, fils ni né de {eu M . de Pilles , logp
clle: AI. le baron de Pilles, son fr ère.
( Ut suprà , p 961.)
!Il VOf . le fie \'01. , 1) . 18 Qt / 9 ,
!21 Ut Suprà, p . 18 ct :! 1~
(3) Ut sUl'rlI , P. 18 .
"
..
�-
-
390-
39 1 -
rno1lt.ts à la maiso n de JI . Ué/ jard , prcmier escllel:in P1I() denl e (1 L il s vo ierH brùl cr le (eu d'a rtifice ptépaté au mitan du
COllrs, !.'is-ci-ris lallUe 1fIUiS011. Get artifice de feu es toit une
pyra mide (o/'t haute SIU' lm rded d'e,( tal ù qu a/rf' ("ccs, à l'u1fe
du quel/es es toit peinte {(t ville dl' Philisbolœg, et aux au.lres tt'ois
all(res ~l illes appelées lfa:eloUl l'r, Aprninhg et WONns, soubmises à
l'obéissance du roy par son armée, avec les arme.t de S. M. , celles
tic Mgr le daupllin el rclles de la !,lillc, at' cc I (l dc!essc Pallas en
relief qU1' escrivoit sur l'une drsditcs {aces, ces mots: D Etl) III~O
Gt; H~I.\ N I CO, Atl-dessus de ladit e lJyram ide il y nl:oit 111~ glo be el
par-dessus un soleil. Tout cel lfrfi{ice de (eu a (art bien réu.ssi, et
0 '1 Il'al'ait ja mais v u un temlJs 711us bea u el pitu calme,
l'slarll
Vi.ite la l'êvêq u e de Manei.lle .
Le 27 novem bre H88, les échev ins vont (ait'6 v isite, en cha-
peron , à lf1 g" l' CVCS QU8 nommé, de Marseille (-t ), absenl depuis
r.n:vü ·o n trois mois. M. Boisslly , assesseur,
ra harangue.
( Ut suprèL, p. 96-' .)
l
(Ut '''prà , p . 96 1. )
R éjouiuanoe de la pri.e de Pbili.bourg.
Le 28 novembre ~6 8S, jour de dimanche, aprèlles vespres, lu
eschevins qui , attefldu /' absence de M. de Forville, lOTIt les (onctions
de gouverneur, voot ;\ la Maj or (2), suivis par une grande quanlîte
de bourg eois et d' habitants ct précedes par'\' frompëtes à cheval et
la compagnie clu quartier du corps de ville,r'ommalldéepar Frall çois
Duroure, copUm''t1C (3), co mpagnie (ort nlJmbreusc et esc lairéepar
quonlité de flamb eaux avec la grmld bande de violons , pour assister au 1e Deum qu'i ls avaien t demandé pOltr rem ercier Dieu
de lap/'ise de la ville de PhiliJûoltrg par rarmée d'IL roy )commandée
pa,r Mgr le DaupM11. Aprés le 1'e Deum ) le corlége va dQlII!e
menne ordre allumer le (eu de joye IJreparé ci la place Neuve(4)
et de là, avec le tneSI1lC ordre, ci un autre feu de joye ct bea I/COUp
plus gralld, dressé au Cuurs et à l'eudnJÏl de la ru e de la Canebère (5). Après '1uoy , ll's escltevins ayallt pris le 10119 du Cours il
•
..
•
I I I Ch .-Gsspard-G uillau me th' \' in l imil!o du Luc, d es comtos ole MarstlIIe .
-
VOT ez le ~. "01. , il . 1 GO.
t2) L'église tic h. Major, _ Vo!' . le l oc "01. , p. 63 et 708; le -t. "01., p. 3 ] 1 el
:135 e l le 5· fO I. Il. 102 .
(3) VOl' , le o· fOI. , I). 14e; ,
(") ut . uprl'l, p. XXXV I ct a!.l9.
(5) V\I r. le 1" vol. , l',
7; 1e <1 ' "01., p. JaU cl 3 r:.6, cl le !Jo fol , " , 'l;ll! et ~3(1 .
J"
Annulation de l'é lectio n d e l 'éob e" io B e li ard .
P /lf Ull arl'cs t du cO Il8Cil du '20 dice mbre 168e, le -Tay 0 cassé
l'e,lection de AL EdUard., pre mier esc ht vin (2), a/t endu qu'il a
le lilre d'odvoc at, e t a ord01lJ! é qu'il sera procédé à IUlC nou velle
lI/.tCÜOfl , présent ]JI gr l''il/tendan t 'lui n'a 1Jas VO l/ lu, SU1' le placet
à lui présenté, en différer l'exécution ; mais comme cela es t d'un e
grtlnde conséquen ce, il sera dressé des l'e monstra11CeS POIt)' es tre
em:oyées en CQ ur .
(Ut supra. p. 962 .)
1\
Retour dt> M . de Forvill e d e Pille.,
Le 4 janvier 1689 , M, de Forville de Pilles, goure"fieUrvig uier, arrive à Marse ill e de ,'etou,. de la co ur ; les eschevins
( 1)
" or · te &~"' 0J. , 11. 1 8(' 11 (l,(' II (' p ré5(l11 1 1'01. , 1' ,:180.
(2) Ut SIIP"û,
•
,
�-
a92 -
vont ralletldre à la pOl'te Sai nt- Louis ( ~ ) , d'Olt ils sc "ctire"t à
cause de la pfttye à la maison du.el ;t seigfl cur qui tes embroUt: ~
so n arrivée.
Ut suprà, p . 962.)
A rrivée de M . Lcbret
Le 8 j unvi er H 89, l'i nten dant de i tlsUce M'l'ive en celt e ville
d'A,'x; les csc!tevùls lui {OJll v i=i lC en clwp cron .
(Ut suprà , p .963.)
l'C'latlt
Subrogation du pre mie r é(l be"in .
,
.
Le 14. janvie r '1689, le conseil de v ille, convoqué pour proceder
à. l'es lectinn d'lm 1Jrcm ier escll wùl à la 1Jfacc de Al. BéUard (2)/
en lJollséq ucflce (le l'an 'tst du cO ll seit li" 20 décembre passd,
AI. Nopal/oll , promit 1' tlchevitl ancien (3), va pref/dre Myr l'ùltendont à sa 1nai.~on et l'acco mpagne à, l' Hostcl.-de- Ville, où ledit
seign eur pre-ml place au plus hall t sidgc dmls la gTandc salle, ct
J1frs les rse li el,ins ri asse,fsw r cJl su.ite, TOlls les co-nseillcrs préSetltS, Mgr l' illtOldtl1lt le~' ex llOtte à fêre un choix SUT le l'ol/e
sigfl é de M . le comte de GrigfJall , sc/f n les intC11 tions de S. Al .,
après l a leclllt'c de l'al'rest. Le nom de M . Jacques Savignoll
él an t .50 rti de la boite dorée 1Jour premier eschcvin , on va l'advert i!', saroir, aellx CQpi t llf1lCS de d lle et le yarde de M. l'ü/lmliant, ct es lanl venu tl preste serm ent ell mai11s dudit seigncuret
ft mis etl possession, su r/'/leu)'e. de sa charge.
(Ut supr" , p. 963.)
'.,
( 1) 1..8 Ilor t c tic la Jo h <, Uc. - VOl'. !(, present \' 01., p . 32 1L
(21 " or· Jo li- \'01 ., p. J II ct 19, l'llc Ill'ésent \'0 1,, 1, .3 89 ct 3 01.
(3) VO)· . le li- \'01., JI, I lS.
-
393 -
"
Arr ivé e du cODlte d e G r ignon .
Le 1'2 révrier 1689, Mgr le co mte de Grignan , lieulenœnt9énéra l du roi en Provence {IL al'rilll' en ceslc villc rev eslu. des
marqucs dc chevaliel' de l'01'drc ('2 ) dont Sa Majes le vient de
l'honor er , avec Madame sa (emm r .. les échevins, accompagnés
d'uli grand 71Omb,'e d' hab i fafl ts, le reçoivent à, fa lJO)·te Royale où
il met 1Jiccl à terre ct Ot, M. l'asscssc!ll' le It aranfl uc, après qw'
M. Napollo'l, 1Jremier eschevin (3), lui a Ilt u (ait so n camp linH'71t. Les échev ins accompagn ent M. de Grigoa n Ju squ cs à fa
maison de Madame de Puget, sa (o u .::i7l1', 0,," il ]Jrend logemOlt;
ilJ allaient , l.I"u.pa ravonl, salu é 111adomc (laflS S01/ carosse qui <l
voulu mettre pied à ter-re pour reeevoir lellr complim ent.
Le présent muni cipal adressé chez M. de Gri gnan par Poitier,
tréso ri er J e la vme, se composai t de
12 boîtes de confiturc ,
1... flascons utrdea ( f~ ) ,
(j dou:aincs perits flamb ea ux de table,
ct 2 cantines de rossoli de ,12 baut.cilles cltascull c.
(Ut su/)ra, p. 963.)
V i ~ it e
de
m. d e
11
Grignan .
l e Hi févri er ,1689 , M(jr le comtc dc G6gllon re-nd vi:ile à
Mrs les escllcvin s à l'Hos tel de Ville , où il vic1ll avec ses gardes
ct cn bonnc compagnie. M. dc Forville (5) c,~ loit (wec lu y.
(Ut sIIprâ, p. 96~ . )
(1) Vo y. le prt'sent \' 01., p. 108. 21$, 220], 2:.1-1 , :23 1, :!a3 , 230, !42, 0]46 ,
'266, 2112,302, :H 3, :J oi 6, 36:! 1'1 3iU.
(2) L'onlre du Sui ut +Espn t.
(31 Usez a/lcjenpr~m icreschet;jll. _ l'or. \e \J- \ 0 1. , \1. I S.
(4) l' robable me n t l:2ftacons de vcrlfü, lll'til viII J,tall e d e l'oseo ne qU l t lre ~ ur
le "crI.
(fi) ~ I 11c. I'" Ol" ril le Il e l'ill es , SU u \·er n Cl1r - \ 'l! u i« ,·.
"
,.
,
•
�-
j
394 -
-
•
395 "
Autre service funèbre pOur l ' 8,ob/!'vf:qu ~ d ' Arle •.
Pré.eot à Madame de Grign.u .
Le 22 mars ~ 689, l es échevin s e l ~ssesseur assisten t nu servi ce
Le H févri er 16 89, les esc lu!o'Îns t 0ullant dDml er à Madam e/a
Climtesse de Grif}twn des mn'rques de gratitudes des halls ufflCes
qu'elle ct Mg r le comte TCl1dent à la ville, et à. cause de l 'homlfU r
que ledit SC i gtlCW ' comte vient de recevoir, d'astre (a.it chevalier
de l'ordre, e nvo ient à lad ite dam e 111l1'éyafe de
Une IJièce es toffc de soye de la Chine dont les fl cllrs IUfllà~t
1
d'o r , achel tfc de M . IIUg YI
12 b() ites de CO"'l {ilUTC,
,~
bout.e illes d'ca li de la reinr de IJofigric,
l'l fla co " .~ d'eau d c 1l arr,.C('1),
2 paquc tl de 1mlf/m ade et d'cssenres,
<;!
paquets de ganl s d'un e dou ;a i"l1 f> cll ascurl.
runèbre cél ébré par AIrs dt, chapi tre de l'esgfise de La Majol' ( 1)
pOUl'
le repos de l'dme de Mur l'al'clteveque
d' Arle,l~.
(Ut suprà , p. 9." . )
Vi.ite é. M . d e Montmort .
Le '25 runr5 4689, l es échp.vins "ont (aù e, en clwpercnI , v i:itte
à M. de J1{rllltm ort, gé1léral des ga flè res, venant d'arrive r en ceste
vilfr.
( UI suprà, p. 96\. )
(Ut supl'à, p, 96 3) .
Départ de trl'nte milioiens.
Sen,joe fun è bre pour l'arllhevêque d'A r les.
,
'"
,
Les échevios {Mit (ère dans t' ég l'ise dr s Accoules (2), le ~ 5
mars '1689, uo servi ce run èbre pour Mgr. François ,Idliémar de
Mont eil de Grigna " , conseiller du roi cn ses conseils, chevalier
tic L'ordre, arcllev(qu e d 'Ar les, 1)l'imat des Ga ules, oncle de M. le
comte de Gr ignan, lieutenan t-généra l dn roy en Provcfll't.
Le 28 mars '1689, M. de Re"w;al, capitaine ail quartier de
corps de v ille, part , ensu i te d'lt1I ord1'e de lt1 gr le co mte de Grigna11,
avec les trente /tomm es de milice que la ville donne au t'oy .
( U. suprà, p. 964 .)
Ouve rture d 'uD e Cllaue de théologie.
( U. sUIJrà, p. 961. )
(I l Eau de na ll e ou .le uaHo leau .l e neurs d'oraugors).
(2) Vo!'. te 2· \'01. , Il . 4ï, 133, I :lO, 11\0,2:13 et 230\ , et le 6" 1'01., Il. 202 t l
suila otes.
Le 1<:' juin 1689, t's t {ai t e l'o uverture, c-n prést'1tce de Mgr l'ét"csque ('f de tou.t le clerg é, de ft[ . le gouvcrn eur-vig uier et de
Il ! \'0)". le 1e r \' 01. , JI , 63 cl 708; le" 101., l'. 3 11 01 ;.I3[), el le 5 " " 01. , li. 162 .
.1.
"
"
,,
�-
39ï -
"
396
Mr s les rsdUl'ill s, de "ntudr de la tluJologir f's tablù
cn re'ft
l'ilte ) par délibération dit consei l , et! fat;eur des nn. PP. jésuitef
"
A.rri,, ~e de M , d e Cbt\teaun e uf , ambauadeur A C on s tontinopl e ,
"
dOris leur église dt' Sai-nt-JauF1Ic (1).
( Ut sU)J rà,]) , 96. ,)
Le 7 juillet
~
689 , arriv e en cette ville M, rie Cas (agllière de
1'Oy au pal'lcment dl' Paris, am bassadeur pour S, M , à la Por(,e Oftomane, natif de Sa vo ye, dgé
CfuitC(JII/ICII{, COll sciller du
( 1) L'egli se !'a illt-Jucqu l'!1 O I) I 'o.: l\'~ tluns les \ ic u:( ni l'CS ; ECcltSia Ja/lrfl Jf/ cobl
(/6 Corri')('rid t'el de f r ur!tal'id ct \ III !io i rCllll" n l Sainl-.la llln e, est rort II llcknne;
j'ol H'\! u n ac te de Il;\n ~3 ('j i on rflit cn 1';I n 120 1\ c nlL'c III p l'ÎlVO( d e 1'~s: lIsQ~ [ ajcut'
c l !t's 1'111'('':: d e Minl-' ln rlln ('1 tic .sui nt -J:lc(Ju cs. tou c hlln ll cs o bl'cn tio ns rutl ~_
hrcs . C' ..'to it un e plu'oisse l'ê gi (' pli.' un IH'Nrc qui :lI'o il ,Iroil tlc I!Ol'tlscr, fO/l.
'Illam flliolCl cccksiœ SUI/dl .J/ar/illl i Cil errc l, le ro i Mué 3p nt appri s qu e le
ri caire U(' :,I - 'I 3 1Iill RI Oi l I,"plise li n j u if 1) l'ins.:-eu d rs pnre nls el L1rs juies 41 111
foi soien l ieur L1"lIll' lI re prorhe dt' l','g lise St- \Iu r ti fi , Il 1 tmn s porl cl' le' fonls Lap.
lis illaul LI,' hi poro i ~tJ dc St·'lal'lili ll l','gl ise Sai nl ·Jacques, C0l111110 Ollculcd
~djulr lro LI .. l'Nic p a rOI ~S", ICSll ui!ls furen l "IISuile Icm i~ il l'église Sa iut.Marlin,
lors qu e Il'sj u irs 01 .. Mo r _,t'i llt' sc rtlll'ui C"OIl'rtisil lu II'!i glo n c1lr~ li e Dn o, lA no.
lIIinal l0n ,lu rrcleui nppa l!ClI lI. 1 Ull eli all '\lOe do l'égHsl' ~ ! o.jeur qui é loi! l!neur
lit' l'cglho Sai ot ·Mol'!lll . Celtc ,\glisl.' fui ,1') II III'e l 'o n 1 û:! l , du consenlellleni du
c ho pitre Ile l'CI:>l ise e:l tl,edl a lc e! du pl"ieu l' ,t e "nin l - J a('que~. 3 11 1 Rn . t'l'. jl'5ultes,
Icsqueb n\oh.' lIt étL\ re ç us e n cd h ' 'illc l a o t ûiO (.\ ) \laI' l',h'èq ue de ,\I arseill"
cl l'aI" le ce n ~r it d C' la rO llIm una ul,', L n l'an I GI II, PiC'rrc de Riqu elli, sd gncur
de J\ég r eauI, 01 Thomas de I\lquell., ~o n frlo r e, qui IJrH e ns ui le 1'It 3!Jit de IJCoul .
IJtlgnie d e Jésus, fonrl lort'n l 13 maison profeo;.sC' ,le ct' tte \ ille. Les j~ ujt u pos.~.
dent d onc 1 cg lise ~a lnl·Jaum e oll'IHlis l'a il 162 \ c l l'ont faite reL~ I.r , il cause
'lu'elle étui t fo r l a ncic llm', ct com me ('1'11 0' SO('lo! l ~ est une ti rs Ill us fl eurissan tes
d e l'église, la \ il le Ilermi! OUX j (~ uil es " aI' un e dc lil>c lll lioll politique du 2i Jan.
1 iCI" de , 'o n 1GSD (n) d' e n sc js n ~' I' la théologio d a ns celle m aison, Cettc IICI"lui u lon
leur fui confirmée par leUres )Iute ntes de S,
msl de la 0l1l1ll 0 u nn ~e,
\l,
dO IlIh'eS l'l " cr50 11Ie5 a u Illois Il .'
( /lilloirl! dtU 1/aruillc, pllr 1\ufll , t , 2, p , li4,)
En l'a nnée 1 oao, l es jêsuiles en m men rè re nl d e jel er les fOIl,lcmenl S t1 'une secondo maiso n, sous le t ilr(' d e Sainlc·e,'oix (A. Charles d e Lorr ui ne , dll e de
"secrêlaired'(>slot 10 ) 0 mal' dern ier (' ), donl lu I,rln cipalll (>Slqu 'il r 3 )llusieu n
.. lUaisons re li giouses e n celte "l'Ille Ilui e nse ignent !lilI/Iii! urllleni Ill. lhl'Ologie, ou·
• Ire les fondatio ns pieuses qui se Ire ul'enl faites Il ce s ul)Jet,ct nillS)' que l'es·
.. tab llssc ment qu'on de mondo se Ircu\'a nl foll, il n'r o\'oil pas lieu de (>h3 r ge r l a
• eommunaut(: d ' u ne nO Il I'cllo d eSI)euSe, \eu qU'l'lie csl d'a llleul'S cl l rémemen l
" cbargêe, mois le slcu r énsquc aIan t co nt in ué ses i n ~ l a n ccs el r rsJlo ndll 11 1 0 1l1 e~
• ces ro:sons, S, M, a Ircuré !Jon de fairo cou veni r Monseig ncur l'é \'esque 3fee 10
• ,'ille sur l'esloblissemen l pI' O Jl OS~, d e Ilu ul' Msr l'intend oni en a receu les 01'• dres par un I-" lel(r6 du di (' t seig nen T marquis tiC' Croi~sr . c l c'est le pr lll cif>o!
'1
"o y , hl r.- lO I. , p. 125.
( 0 ) Voici le Ic.-te ,le colle oll'lJ h é/'il t lOn :
" AUIl lIel con,ol l a r io té Jl I' OPOSo,l 1'0 1' led it s ieur Nil tJ ollon , l)renl lcr o,Ic llc\Jn t'.,
" que dcspuis l'Ill Il on UII (I :llln ee;\l .. n sei~IlC U I' l'c\esquc de cclle l'iller") 0 fait
" cogn oisl rc qu 'I I y alui l lI oee5sll(, d ')' es l"I,li,. Irols pr oCcsse urs ou Ic!)ell$ pour
" e ns('i gncr la Ih ~'olo!! i c, s UÏluntl'usage "t 3 \('(' son ap pro l.alion, a llil de do nntr
" l ie u au t ,'cch':.ial>!lIllIes d 'e~ II'e IUl>lruib ct de eOIlHn ir ol a us leurs 0l.i lliolls
" 311endu 'Iuc l'l'lot l l"lllis~ellle n l legarde III glo irc de nie u, le sen ' i('c du rOI· ei
" le hkn Jluillic, CI ains) Ilue la ('o llllllun outc cn u.' I.I\oïl fai l",'! 3 tl n pc usc qu'oll
" \lrde ud.1e Il~el à lIeuf cells I II r~ ~ I ;lr an !'OU I· 1., s ul>siSlo n,-c de Irvis IUllft'5'
.. srl:rs Oi' 1,'grIlS; 'lue .\11 $ Il'S esrlH'l lns auoie ot ! rcUl c la l'ro)losilion de Cf!1
'" èlolJIiSStllll'nl II cce~sa l rc c l ad\lUlla sclIs(>. Illo is 'l U'Ils n'a loie nl)'osj ugé nis(\!:·
" uab le dt' rllOl gel" la ŒlII llIu na u l\' de ceste despeuse pal" ))I Ul> ie ul'S r aiso ns ~es ·
" ,\ill ies ,'Il It'ul" le tt re hcrll r li 'lollst'lg nc ul· le mal'l lI i ~ ,le C roi~sl, minislre el
(A. )
,
.
Celte sccond e !liaison (\lli é tai t fOl' t l'asIe, 1'1 d onl une gr and Jardi n dt': l'e ndBil, parl r aujout'd'\l i lo n o 62 dans la rtlC l'(/I'adls .
(A)
(' ) Celte loll re est a ins i conç ue:
~ Le d\!s lr Ilue n Olis a"cn s de l'rmpl\ r nos (4)\'o irs cl de m e~ n ager les intcrêts
.. de nostre commuuaulé, n ous fnll preull"c la HlJeril' tic \OUS i nforme r d' un r
n preJlOsition qu i n Oli S 0 esté faille do foil'e esl~bli r SUl" nos l re lIoslel de Vin r
n une pension de neuf cen ts li"l'l"es J)our l'cnlrl'tien d e Iro l~ ré ge ns (l U doc t cm"S
" que Mgr nos lro Cves'luc l'oudroit a,o ir cu ces!e l' i\lo I,eur r e nseignel' hllhéo" Iolie, No us Q'·ons !"c!)résentéll. ) I,I '.nle nd 3nt \ju l l/oUS a fai t !'honne ur Ile n ous
"en pnler , que 11 0 5 h 3bitanls sortant du collcgc oprl's 3\uir (ail ll'ur )lllilo·
.. sophie les uus \lrell11cnll es ét u,lrs des lois, les 311tl'C'S le comm erce e t tr ~S' \l c n
~ l'eslal 'CCC!&;i3St l'lue; (lue Ic e!JtllHlre a arfeetc ulle II rél>a nde I)O Ur la Iho!olog ie c l
• que celuy qui e n es t pO U l"I"U esl obli gé d e ,101l1ler trois leçons I)\Jbllques chaque
• sC llI8ine; qo C' Il'sjacol> in s (a (l llll oujùul'Sensl.'ignc ln th éoloj;11l co mm e ill(' uresl
",
( " Lisez Ullcitll/J,.cmu l' CH:/IC('W, _ \ 01 ' 11' 6- \' 01. , 1). 1 fol
(" ) Ch .·G3Spanl· Gu illa:'1lI 1-" dc \'1011I1I ,lle du Lu c, u(>s comics tle Maurliie.
\o y. Jo> 1) - \"1. , p, I on,
a) \'or. le
ü" \01" p , L, 1 &U c t
&:,!'J,
'.
�-
398
~
d'environ qllorOflll' ails , Vl'"lI on t de Parjs 1}our s'em barqllCr pOur
son ambassade; les échevi ns 0011t le rrccI !oir 1 SUI' l' O1l trée lie lamlit
à la parle Royale où i l les a vait devoJlt;és et où il est d'abord
complimenté 1Jar M. lYap ollol1 , ancien premier tsc!r cvill , et, en.
sui/,l', harmlgué par 1l1. IJoissély , a..ssessc ur. Après la harangue,
à laqmllc AI . de ChdttlOUfl CU( rcsp onà par un (lÎscoIlTsobliyeant,
le corps muni cipa l accompagne l\l. l'ambassadeu r ;usqlt'à la
maison dt At. Creissel. près la Loge, o1i il prc1lCL logement.
Guise, go u\'crn eu r d e PrOI'cncc, Dt meUre ln premlor e pier r e de 1 ~ gli 5e ~ t Dt
lésa t tic d il-h ull mil!e !JITCs po u r ê t re e mp loyées à lu con stl'ocllon de (ct ~diO ce
(Ut
S/lprâ, p. 'G .)
L'églIse d e Saln t-Jaume, dém olie e n 1703 , e hit situ ée li la ",ue Sa ln !-Jallme(A\
à Ileu pr(!~ sur l'empla ccme nt OCC UII\'! aujo urd' hui Ila r le Irib UU31 do Commerce,
Il s ubje\ qll; les a obl i;ès do cOIII' oqu er le consei l qui n e doit pl us r etarder d'If.
" corde r ccl esla bHsrenJe nt , 1)(115qu O c'es t la volo nl è du ror cl le tI ~ ir dudi t
1( seigneur évesq ue qui n'a all t re l'c ue qu o le bien Iluhlie et l'al'311lage de la fille,
u requ èr 3nl le co nseil d'T d é l ; l~re r .
«
"
..
•
399 -
La ville adl'esse cllsuite lc l)/'éscllt tx traord if/a;l'c il M. de ChasIrnuneu{, savoi r :
-12 boutei ll es de viD ,
12 boites de confiture,
ct 6 douza ines de flamb eaux de tabl e ,
Nota, Le commerce a envoyé un présent co nsidérable sépa-
,,
rClllcnt.
( Ut suprà , p. 965. )
~ \' 11I~ du r oya u me olt porcils cstalJUsse lli en ts pu hli cs on t ~ t ~ faits, aUl qu els
" pères sera payé a n lluell e me nt p .. r la comlllullautè, pour leu r s ub~ i 5 t:Jnf e cl
" des f r~ res serva llts , l'en t rc ti en des classes ct iénèr a lellle n t pou r l ou tes p r é" teot io ns, 13 somme ti c neu f cen ts !i1' r{'5 !lor on ft cOI11Jll er du jour qu'il s COln K menreront d'e nseigne r, s ans qu c la rommu il aul é soit obligée d e Il' ur fou r nir dU
K lir ut pour leur bnbilation , ni pou r cn scigne r, ni q u'i ls pu issent IIr!!tendro à
1\ prb t nt ou pOtlr l'adl'cn ir, e l sur qu cljlrèlClte que ce soit, a ut re c b05c que la" di te pension de neu f cents Ilnes, Ilu and me!llll e le nombre des llroresseu rs ou
" r~Be tl S seroi t Au gm ent é dans la su ite du temps, "
( "'rch iee, de fa u/ffe, I r. divuion ,
u Sur quoy I ~ dil conseil , pa r Illur olllé d e s uHr ogr--s ct pou ra db èr cr il ia l'olonlé
du ro)' e t au désir de " Ionse igne ur l'è l'esqu <,, a dèlib(o r é d'accepter cl acco rd er
en ra l'ellr des nll ,
jtsu lles l'es lllbli$.se me ut d e tro is professeurs ou r~seDs
de tbéologie en celte ville, 'lui sero nt obli gès de donner des leçon s IIUbliques
durant tout le cours de l 'onn ~() , d e ID mes llle mani è re qu'ils fonl dans lesa ul rt$
tWiber atiol1.f du eOn.Jeif <k c Ule,
R,r g. n , 9 I , f03 i ,)
l'''
~
d'u clure les p(!rcs de l'Or a toi r o dc ('ot emploi ou d e le IcUl' permottre ; qu'au
l'rcmio r cas nous on fero liS l a propos i tio n il. Ull co nsoil do vill e, e t ou seco od
" cas il t1 'y ouro q u'à exécu te r I(l loodol ioll, c t soula ge r Ila r cc moycn ccUeeo mA munauM d e ces te dcs peusc ; c li o esl d 'a illeurs c ltl'i: uHllllen t ('hal' g~c . Nous vous
"supplions, M{\Ils eig nc uI', d c II\)US presc r ire co qu o nOliS dCI' OIiS fai ro là·dossus,
• a61) IluO nous nous c on form ions ct! t'lu t ~ 10 \' nlotlt~ du roy , qui son! toujours
.. lIostro règle, e t d'es tre pers ua dé qu c nOliS somllH'S,
u
,
'
.
ft perm is d ans lo us les lieu x oit ils son l ê la ùlis, el ft u' il )' a d CUl fOlltla!i(ln s failes
« depu is peu d'annèes ft 10 ma ison des N:r l"S do l'OI'aloire (a) qU f Onl lcr le coll ~ge
.. donl Ils lirent les r CI' CIlUS ot sont 11(1 1' cOllséqu c nt oùll g4ls d'a l'oil' ier d ", ou.. l'fiers ca JHl bl cs c l s utll S (lnl ~ pou r fa lrc ce tte fon ctio n, il. quoy ils so n! l' res ls dc
« sa tis tuire lo rs que Mgr l'ê veS(IUC vo ud ra le le ur Ilcrffi e tt re, et a insy qu 'il ne ta ut
.. pas c ha r ge r 13 vi ll e d' un c desllo n!o il. !all u cll e elle n 'l's t P3S ten ue, veu mcsme
« que l'esl a lJ1isscmen l q ll'on Ilr flpose es t fa it pa r ces fonda ti ons ct qu'il no reste
Il qu'à les me ltl'e () e l ~c uti o n . JI s'agi t d e Sil l'Oit· s i S , M, l' eust qu'elles avent leur
« e Uet ot que les p(lrcs d e l 'QI'a to i ro e nsci gne nt le)' la tll('010g10 eomnlc ils le
« fonl il. Arl cs, CI Nantes, ct! Bre t ag no e t Cil Illu s u'! Uf S aut res \'illes du royau me,
fi M. l'inte nd a nt a c r e u, comme nous, qu c cc l esta blisseille nt scroit de (flIc/que
<1 utilHe llo ur tlostr o l'ille, ma is qu' II fa!loil SHUU' s i c ' c~ t l' intenUon deS M,
(.... ) La rlle Sain t-Jaume COllt tnUllIqn e tI (' la. l'lU Coutellerie 0. In Crande Iltle.
..
" Mooseigne u r ,
.. \'os tl' h- hmn hlcs l' t
tr ~s·nl\(' i s~ anl .
" sen 'ltc l1 n, "
(
;I rclu~el
Ile la ville, I r. diviliou , eor-
/'cJp oltdau cc , leti res rCf' it (J(Î Paru ,
(a ) Ut su pr a , p, 11 2& ,
"
,,
•
"
�-
400-
-
Arrivée d e l'abbé de CToi ssy .
Le4 t r septembre 4689 , l'a bbé de Croissy se rendant en Italie
arri ve à Marseill e; les échevin s el l'assesseur , à Cal/ S6 des obliga_
tions que la ville a ci. Mgr le marquis de Croissy, son père, se
Tendent elle: M. Simoll, I1l1w itionnaire des galè res, où il avoit
pris log6mMl t, POta,. lui (aü'c vi:itte ct compliment.
1
j'
(Ut suprà, p. 965. )
1
Arrivée du muqui . de Croi ssy .
Le 7 se ptembre ~ 689, !Il . le marquis de Croissy ) fils ainé de
Mgr le marquis de Croissy , secrélaire mini-stre d'cstat, arrive en
ciSle ville, vena nt de la co ur , et allant, en qua.lité d'envoyé extrao rdinaire, à Rome. Les échevi ns vont lui rmdre visite dans
la maison de M. rin tcndan t des galères où il est loge. et lui
ad resse l) t eosuite le prùen t extraordinaire, consistan t m
2 quintirlCS rossoly de 12 bouteilles l'un c,
,12 boîtes de confilu re,
ct 6 douzain es de fl ambeaux de ta. ble.
(UI suprti, p. 965.)
AnÎlI ee d l!:, cardinaux d e B o u z i ct d e Fu stembe rg.
Le 6 scplcmb l'c ~ 689, les ca rdinaux de Bouzi et ri e Fustembert> arrÏ\'cnt à Marseille eL pren nent logement à rhûtel dcMalte;
les échevins von t les vi:itter à bord de la galère L,\ VUEUR où ils
il
••
'.
étoimt en lrh dès leur arriv ée et où l'assesseur Boissély les harangue.
Les éc hevi ns adresse nt ci clwcun. dans la journée, à l'h6lel de
Malth e, le préscnt cxtraor(l'iflaire, co mposé de
'12 bou teill es de vin ,
~ '2 boites de coulÎLure,
et 6 douzaines de Oambea ux de table.
Ces seigneurs cardinaux parlent le lendemain de bon matin
pour aller à 1'hololl s'embarquer SU1" les (J alères qui doivent ICI
1Jorler à Rome pour a-S,(1stcr à la créar1'oli du lJalJe, atletll!lllti mort
d'In nocent X I , dccédé le 42 aous l dcmier.
,,
101 -
Arrivee du oardinat Durasse.
Ire 'l6 septembre 4689, le ca rdinal Durasse, {rère dit doge de
Gents, passe à Marseille; les échevins se rend ent li bord tic fa
galère de Genes qui le po,.te li Rome, mais le ca rdinal se lreuvant
infirme rlC peut recc voir les complimC1i rS el {ait remercier les éche\'iDS qui lui adressent, en rentra. nt il l' Hùtel ci e \"ill e, le presen'
municipal txtl"aordinaire, composé de
12 bout eilles de vin ,
12 boi tes de co nfiture,
ct 6 dOuzlines de flambea ux de lable.
(UI SI'p.à, p. 965.)
( UI suprà , p. 96>. )
VI.
26
'.
,
..
�-
~02 -
-
·103 -
Vi.it@ è. M. L@br et .
"
Ouverture des nouvelle. oleue. de Théologie.
Le 2ï sep tembre 1689 , Mrs Napollon ct Savignon, éc], cuÎfl.S(1),
sc r end ent
,
à Aix pm'" complim.e1lfer Mg'- Lebret , intendant de
j ust,jcc , sur son r e' ou'r de la
COUf'
où il est demettre cinq mois.
(Ut suprà, p. 9661"'.)
1689, les éche vins vont en CO".ps chCI 1(S PèTes
.Le
' 2 novembre
.
}eSultes de Slunt-Jau mc pour assis ter à l'o "'..
" " , rl
ure d cs c/asses de
J'lid%gie ( ~ ).
>
"
( Ut t uprà , f" 966 r". )
A.rrivée d e M . Lebn!Jt .
Retour de. Gal è res.
Le '26 oc tobre .689, Mgr Lebrl't, intendant dejusticc, arri ve à
~larse il1 c;
les échevins le vi:itlent el ensuite lui ad ressent le
préseDl municipal qu' il reffu.; t, ci. la ,.éserve du. viti .
(Ut ntprà , ru966 ro .)
Éleotion de. DOUTea u s écbevin . et du Dou.el lIueueur .
Le même jour, 2 nove mbre H89, le, galères aTf'ivtrl t sur
l'elltf'~e de la tluit dans le port de Marseille j les échevins, accompagnés de plusieu1's habitants, voot, le lendemain m atin , viziler
M. de Forv ille de Pilles, gouve"leuT-viguier , et M. de Noailles
lieutenan', général des galèrel .
'
( Ut supra, f•. 966 v'.)
.
·
,
Il (!31 procédé, le 28 octobre 4689 , à l' elcc tion de Messieurs lu
eschwins cl assesseur, en prest'l1.ce de Mgr l'intCtlda1lt de jus/ue)
eommùsai re dél égué par leure de cac het dit ~ 1.) de ce mois 1 à cau:e
de III recu:ation propopo:éc ca'llre Al . le juge du pala-is qui lt/y
a es te renvoyée pour y domler son avis Cl de l'absellce de Mgr de
Pilles, gouverneur- vigu ie,. .
L'é lecli on do nne pou r premi er échev in , Louis de St-Jacques,
pour second échev in , André Caire,
cl pou r assesse u r,
Uonirace Cauvet (2).
( UI suprà , f' 966 1"'.1
Vi.Île de M . d e Pilles.
Le ~ novembre 01689, M. de Pilles, gou IJerneur dit cltâleau d'l{
et deI u ies de MOT6eille, vient {lre vi;ile à Mr s leseschcvins dans
l'H6tel de Ville .. les échevin s lui renden t après la visite à la
mailon.
(Ut suprà, f" 966 1"'.)
(1 ) l.isez NUp{)/lOIl,lJ/ici C'1 C$CfUH.l III . cl 511 t'i!lIIO " . csrflCl'ill.- Vo y. Je ro t \' 01. , p. 18.
(2 ) " oy. le 5
C
'01. , JI . I I;! CI I II .
l ' '/ o r. le présent 1'01., 1). :l0 5.
.>
�-
,
404
-
•
405 -
.
.'
"
Vi. ite 1\ l'évtqu e d e Perpigna n .
Cierge , d e la. Cb . nde leu r .
lc-22 novembre 1689, les échev ins v on t faire v i:ite, tn cllaper01l , à, Mgr l 'ivuqlle de Perpign an, logé dans l'arsenal, di e:
M. de Mon/morl , son (n'>rc, Ïtltc11 dant-gcniml des galCres .
Le présent municipal adress6 à l'évêque de Perpi gnan sc
compos•.1it de
6 boites de co nfilure,
6 bouleilles de vi u,
e l 3 douza ines de !lambeaux de table.
( Ut suprà , ro 966 vo.)
, , .,
Le2 févri er 1690, jo ur ct (estt] de l~ purificalion de la SainteVierge, les cierges bénis ont Clé distribués dans la cltapelle de
l'Ilcitel de Vill e, savoir : 6 au prcstrc et à AIrs leI échevins et
assesseur de une livre p ièce ,' 8 de demy-livre pour les quatre
capitaines de quar tiers, trésoriers el archiva ires i 4 p OUT les lieutcnants d'un ca1·tcrol1 , et 30 petites chandelles pour les assis tants,
en tout i lS liv res et demie; ainsy ré91é po ~ r l'advenir.
( Ut ""prà, fn 967 ro. )
"
Ma j,on d eI F i ll e. d e la Vureté .
Le 18 décembre H 89, les eschevins assistent, en chapero'I , à
la première messe qui est célél.Jrëe dans l',;glüe de fa ma i~ o n deI
Filles de la p ureu , bITS les {on daleur3 les en ay ntlt priés .
La première pierre de cette maison a dU mise, Je '18 oclobre 1688,
pa r Mrs Jes eschevins.
( Ut ' I/p l'à , f0967 ' o.)
V isi.to à 1\1 . d e Gri.m a ldi .
Le " révr ier 1690, les echevins et assesse ltT (ont vi:itc à M . le
marqfl'is de Grimaldi, p re mier cOllsul d'Aix et p rocureur du
pays, logé che;; M. le marquis de Marignane, SOIl beau- père; ils
lui adressent le présent municipal composé de
6 boîtes de co nfilure.
6 bouteilles de vin,
et 3 douzaioes de nambeaux de lab le.
(Ut sl/prà, fo 967 , •. )
A rr ivée d e M . d e Marin .
,
,
L e '1:6 déce mbre -1(8 9) l es échev in s ( ont vi:ile à Algr l e prt-
Vi site a u oardia a l d e Bouillon .
mi er pré:ident de Mari n, Vf f1U cn cctte v illf', l ogé clie: M. (le
00,
,1[on lmor t , tlltell dall t des goUres.
( U, , "prà , f" 933 1". )
Lc mème jour, 1. févri er 1690, Ics éc hcv ins, advi:és de l'aTl'i-
tee en cette ville de lfIonseigll cltr le dtlc d' Albret de Bouillon, pair
,.
"
•
•
•
�-
•
1
406-
- 407 -
de France (1 L allal/I. fi Rome, logé à l'évtsché1 vont le cOI.pl·lIIu-nter " après la har QJlgllc, prononcée par M. )'asscs.seur le c
_' .
'
orps
mUOIclJ)al se relIre et adresse au cardi Dalle prbent ea:lraordi_
'.
.nivee du cOn sul de F ranCfI à
fla ire, co mposé de
G~n e • .
12 boites de cO Dfllu rc ,
~ ~ bou teill es de " in ,
et 6 douza in es de nambcé.l ux de lable .
V i, ite d. u oa rdin al d e Bo uill on .
••
Le t 8 fév rier ~ 690, le ,'é:idallt à Gênes, eflvoyé par le ro y, arrive à Marseille et va loger ch e: M. S imon , du munitions des
galères ; les eschevins vont l-ui (aire vi :itc et, ensuite, lu i adrt's-
,-
sent. le présent mun icipal composé de
6 boHes de confitu re)
6 bouteilles de vin,
cL 3 douzain es de petits nambea ux de table.
(UI , uprti, fn 967 " •.)
.1
Le même jou r enco re, JJg r le duc d'Albre t de Bouillion rend
sa v;si t.e il JI rs les es ll ev În s da M t'Hôtel de T'i lle.
Vi . it e
ft
M . d e No ... ill e. ,
{Ut suprà , ro 967 ro. }
Le 1- r mars '1690, les échevins (ont vi:ile à M. le chevalier de
Noailles, Uev tenant·génét'al des galères, venu de la cour ,
(U / suprà ,
A. rrivée du oardinal d e Bou z i.
r· 967 v' .)
1\
"
Le 16 février 1 6~O, Mgr le cardInal Bou:j, archevêque de Narbonne, clleve.lier des ordrcs du roy, arrive $ 111' U11e dts dW$ galères du grand-duc de l 'ascane en lrüs da11S le port dl! Marseille
et va loger chez M. Demaure, calJi laillc d'une d Cl1 galères du roy,
où les ctchcuins vont le voir et le co mplimi'n ler sans harangue flÎ
présent, parce que cela a esté fait au ni ait de ju i llet pout , lorsqu'il te rcndoit à /lame.
..
(Ut sur ril , fo 967 ,,0,)
Vi~ite ft
M . de Cbè teau - ReDau d .
Le " mars 1690, les échevi ns (on' t:i='Ïte à M. de ClllileauRenaud, lieutenant-général des vaùsea ux de S. AI" à qui ils ad ressent le présen t mun icipal ordinaire, composé de
6 boites de confiture,
6 bouteilles de vin ,
ct 3 douza ines de namh ea ux de lable,
(Uf sup'rà ,
r- 96ï
"0.)
"
,
1
,
•
�-
40s -
-
409 -
Promotion do lU . d e Forbin au oardioalat.
Baptême d ' un e nfant de l'a lteuc ur Cauvct.
1 •
Le 5 févr ier " 690, les échevins assistent au Te Deum chante
après vcsprcs, par Mrs du chapitre de I ~ég l ise Majeur (~ ), à l 'oc~
caslon de la promotion au ca rdinalat de 1\1 . de Forbio-Jansoo
cy-devanr évrsqul' de Marscillt! (2).
'
, Ut suprà. fo 967 V",)
Vitite é l 'évêque d e Ma.rseille .
Le ,. mars " 690, les échevin s {ont v i=itt f , en chaprron, à
Mgr l'év,esque de Marseille , ~\ "occasion de sa nomillation li la
charge de nonce de S. S, ct le cO'lplim enfen t sur le voyage qu'if
t'a faire ell cour .
Le ,11 avril ~ 690 , les éche,' in s li enn ent, en chaper01l , sur les
fonts bap tis maux, il l'église ries Accoules (1), un fils nouveau n é
de AI , Caucet, assesseur de la v ille ('2). Les echevinl et leur suite
sont allés che: l'assesseur (ère leur com/)Ument à l'acroutlHfe , ct
dt lit aux Accoules, ou la bande de dollons ct les orgu es ontjOllê ,
Les ca pitaines de quarti ers (3) ont donne l'eau naffrc (' ) ct les
échev in s ont env oyé six boites de CM1~'lure pOli r present à l'accouchée Cl en distribuent dix fi eux ft au x da moyselfrs leurs {em/litS (l''Y Oll t esté les marraines, celles qui ont lJU y l!stre .. ils re\'iClllle llt ensuit e de l'i sg lise à la maisoll dud it sieur Cauvet avec
le! violloll s,
( Ut
..
suprà , rn 968 r O. )
(Ut suprà , [. 967 v'. )
V i! ite t't. M, de Forville de P illet ,
(l ' '/eglisll,lc Jo M:tjor . - VOf. Jo / 0' \'0 1. , p. 03 ct 708; lo-i ' 1'01., p. :111 cl
335. ct le 5' \' 01. , p. 102.
,<
('1) Tou ssain t .Je Fo rb i n, pl uS conn u sous le nom Je cardinal de JanJon , t1'one
I,Ulli lill illu slre de l'rou' ncc, fui Su rrc§shr mc nl ~ \, jlquc ti c Dignc, ti c Marseillc (A)
e t dc DClHI\' ais, Lo uis XIV, co o nais~3 1l1 le lalcnl s io gul iHq u ' il a\' oit ole manier
l es aff.1tr<,s, le nOIllLllU son nm bJssadcu.' e n l'olognl' , Jcun ,robiukl, qu i dlll, en
parUe, Il son crêrli!, le Ir(lnt"' de ce lle o r ;sl ocra lie, lu i cn I(\ moi goa sa rero nna is,
~ancc Cil le norll m o nt UU Cll.,lInalul. "nI OF' à "oue 50115 In noceol :\ il et so us
CloJ m cnt XI, il tr ailn O\'ce l a n l de sagesso les oHai r'es de la Fro n ce, qu 'il fol
h o no r e l' II l iOG ,le IfI Cll BrijC tl e GI'olHI,a u llI(luler, Il mou rut !l r arls t O 1713,
u 83 a us, C'cl or t Uli hUlll lII O s jlirllul'l e t Ilres le a ux l'~ (la l'li es l'iI'es,
(Norl(:ttllllllctiOllllOi,'c Ms/o,'iquo , rar un e sotiété
Lie ge ns d o le tt rcs, tom e 3, " , 90, )
A) Y,, }, le bO lOI. , tl, 11)l),
Lc ·19 unil 1690 , les échev ins vont , en chaperon, (ère compliment à IV, de Forville, gOlwet neUf- viguier, J l'occasion de la
ta mpay11e qu'il va (ère en Panent POU)' le service d" l'oy.
(Ut , ,,prà.
[0 968
r". )
(1 ) Voy, le 2' 1' 01.. p, <Ii, 133, t 39, 140. 2 33 e t 23-1, et le ~I \01.,11. X, 20 2,
203, " 14. 62 1 ct Cl:.!2,
('1) \'Urel te ;'" \' 01" ]' , 1(l,
,
(a) l' le .'I'(' l\e ll'lI Sa l , J OS('p h tlÏtI.l> 3 11 ,I, I\armoud tll'i.sso n e l 1l3 ttll81ll l'tI t\nvolJo n .
- \ 01, le fjl \01., l', 14 i),
/4) !'rO b8blcme nt l'('tl u 11(' na ne 0 11 LI,' noffl' , CO li rl(' (l('urs d'or ont;ers,
•
.,
�-
-
a lO -
411 -
loser à fhostcl de l'rance où Il' présen t ordjllaire leur esl envoyé
après avojr été vi:ilés par Mn lrs e.chev111s.
Baptême d'uD eoront du !leorétoÎre Gourdan .
.'
•
( Ut suprà, [. 968 r ' .)
t
,
"
t e 3 mai 1690, les éc hevins tienn ent Sur les fonls baptismaux
à l'êglise des ACCOll lcs (1) une fille de M. Pien e Go ".,dan , 1l0lair~
,'oya,l, s6crJtai:re de la communauté .. les échevin s vont, cu chapel'on , dl l'Uûlel de J'Wc à lad/:te égl.'ist et , avrès le baptême,
{fl'i'rc lcuf's co mplim eut s li: ta femme ctudi t !I1c Goul'dan.
(Ut sup,.à, [, 968 .... )
Baptêm e d'un
j~UD f.
turc.
Le '2 1 mai ·I 690, les échevins ti ennent sur les fonls bapLisrnauJ: ,
il l'églilsc ca thédrale (2), tin j eutlc tut'C d'Alger) dge a'environ 15
ans, eL quy a Vo uOIt
.te (a i r e c hJ'es l iclI. Le baptême de ce turc quy
seri les 1m llv rcs li l'hospital Saint-Esprit (3), a cs/é (aif pllr
Al. Laure n/.• un des cures; il a es té nomm é Jacques et habillé de
dml) blanc aux dépens de la com mun auté qui a délibéré de luy
donner lUi mes/jer pour yaignn ,~o n pai" , afin. de luy donnerocca.
.:ion de s'arr csta iry .
( Ut "'pTti , [. 968 ....)
Arrivée de i con s uls d'A rles ,
Le 2t mai 1690 , les cous"h d'A rles ar ri ven t à Marsril ie et \'ont
( 1) \ 'o )". lc '2° \OI. . Jl . 47. 133. 139 . JI\0,233 e t'231\ , c tJ ('50 1 ot. , p . \ ,~llJ,
'20 :1 , \ 11\. ü'2 l cl 522.
(2) I:êgl lse d e La MlIJor , -- " oyel le 1.' ' 01. . l'. Ga e t iOS; 10 l ' 1'01. , l'. :11 J fi
n5, e ll ca~ 101 . . p. I G2.
(3 ) Vo,.. le!,l ° 101 . , l'. '20 , I:,!{i ct 13R, Ol le i)e loi . , JI, :j l , '103, 393, 39 ~ , 4 0~ .
4 J Il et ~ 1I Il '. >i 1 :) c l 5U1\' " 520 c l r,'2:2 .
Arrivée du e. rdinal d e Forb1n~Jan, oD .
.'
Le 31 ruai H90, Mgr le cardin al de ['o rliill , comte et pai r de
France, chevalier des urclre3 du TOY , cvesque de Brauvais, cydMla nl ëvesqu e de i1!Clrset'lle (1), ve,w nt pour passer à Rome,
arriv e à Marseill e. Les ~ch ev in5, suid s d'un gra nd nombre d'/iabilan ts, Illy one fait tlltrée l'aya1lt reeclI IL la purte RoyaUe où il a
mis pied à terre, d'abord qu'il les a t'eus; !JI. l'asse~seur l'a haroJt91ft, les boëtes qu'on avoit prépU'ré sur les lic cs ct sur le Cours
ont (ail gra nd {eu. Après la harangue, M. de Forbin a prùI~ sa
marclle à pied, avec ftlrs les escll cvins ct tou te la suite,le '0'19 du
Cours, de lri à lu Canll cbièrl', après sur le Por t jusqu es à la
maison de Madame des Penn es, sa sœur , et de là à l'é,,esché où
ita pris logement et où ses armes, t' ntou'rées de lauriers , avaient
été mises s ur la porle.
Le présent mUlJi cipal , porlé daos la soi rée à l'é \'ôché, se composait de
H! bouteilles de vin ,
42 boîtes de confiture.
et 6 douza ines de fl ambea ux de lable.
Le lendemain , 3,1 mai, jour de l'oct ave du Sain t Sacremen f ,
M. de Forbin , voulant assister à la procession de A1rs de la paroille de la Call1 édro le (2), les échevins se reodent a l'évêché pour
lui (aire la Tcvérel1ce, el , 'lIe l'ayant pas treut-é, ils se rendent li
"iglise Majeur, où ils prennen t lcur place ordillaire cl ossisttJJt
Il) \'0). le Jln'sent vo l " J'. 1()~.
{ ~) 1:~~ lJsc dl} Ln Majo r . - \0\ ,
LI' 1" \ •• L, l'. (ja d 1 11 $ ; te l ' 101 . ll. a l J cl
33:', CI1 cr;t "(lI., jl , I G2 ,
"
•
<
�-
-
••
413 -
412-
ri la grande meSS8, laquelle finie, la prorcssioll comm ellte de te
meUre m marche; S. E. prend ,)'0 11. rang ;m11lédiatelll CnI 0llr" It
de; en Il obü de cérémonie, suieis de quelqu es abbel portant
cliascuns, un flambea", allumé; les échevins marchent apres d~
11. de Forbin et, Ctl SltitC, le pruplc .
(Ut , uprà , f" 968 r<'. )
Visite
é.
M M. d e l3ontcOlps et Tréuilla ny.
Le même jOlu', 31 mai H90, les échevins vont faire vi:ile au
/ils de M. 1J001 tem ps, t'MIU auec Ifl . de Forbin , logé ch c: M. de
Bellwtllar, cli ef d'e.~ca(lrc des gOlèrfS, et à AI . rabbi l'rél,;sony,
noble t.dllilien, qui a pOl're en Fro fice la calotte li M. de "~orbin ,
Vi.Îte de MM . BootelDp! et Tre uisany.
Le même jour J 2juin '1690, AI. de /Jolltem])$ et l'abbé Tl'cuisany
rendent 'vi:i te à lfln les esc lt eviris.
( Ut 8uprà. fO969 ,.0. )
.•
Le 3 juin ~ 690 , les échevins ayant sçu que S. E, devait partir
,Jou r Toulon ct de là pour Antibes, où il dl'-i t s'embarquel' sur Ufi e
galère du grand-duc de To scan c, se rend ent à l'évcscll é à cinq
heures du malin, où ils tr(lu ,,{'.ot, dans la cu ur , 1\1. de Forbin
qlly les embrasse avec beauCOUI) de témoignages d'amitié,
(0
969 r<'. )
Le présent muni ci pal adressé ù M. Bontemps eL à l'abbf
Tréuisany , se composait, pour chas('un , de
24 bouteilles rossolis ,
n boi tes de confi ture ,
ct 3 t]ollzaines de fl:lmbc,lUx de Labie.
( Ut suprlt,
Ouverture du Jubi lé.
r. . 968 "".)
Le 25 juin ,1690, jour du saint dimall che, il est (ait un e procmion yénerale pOlLr l'ouvcrture du juhilé, à laquelle ff1rs les
oclu"VillS assistent cn chaperon .
(Ut , ,,prà, f" 969 1"' . )
Visi.te du oard ioal de Forbio-Janaoo .
Victoire remportée eD Flaodres .
Le zjl lin 1690, Mgr le ca rdinal de Forbill ", ient à l'Hôtel <le
Ville rendre visite à Mrs les échevins.
( Ut. , upri" (" 969 r<'.)
•
Vi.ile au oardina.l de Forbio-Jao!oo .
(Ut , uprà .
avec lequ el il retou rn e à Rome.
t
Le dimanche, 30 juil let ,1690 1 les esc ltevll1s et assesseur, précèdes
"ar les tambours et pm' la gran d bande de l'iolons ct suivis pClr 1111
.,
•
"
�-
-
4 14 -
rendent, cn chaprroll
t'Ut'iro'll lcs 5 heures après midy , à l'église Major (1) pOlir adcuj ~
au Tc Deum quy y esl clwnlé. suivant l'o rdre que Mn ducl .
.
!aPllre
ont cu de la CO UT , à l'occasion de la vic toire que {'armée d
u rOYI
commandée par Mg /' le marécli aL du c de Luxem bourg (q)
.
... 1 a r('m ~
portée en F landres sur celle des CJ111C m i s, commandée par lC )Jriuu
de l'aldek.
,•
~15 -
gran d nombre lin IJ rinc ipa ll$ Ilab itan l s 1 sc
Le mcsme jour, sur les 8 à 0 houres du soir . les cschcvifls,mi_
vaPH lts ordres de Mgt le comte de G1igllan. YO DI, precédls dtla
ca mpa,gllie d" quartier du corps de v il/e el P(lI' lad'Île balldt de
vio Lo" s, al lume r le (eu dcjoye qu'i ls al'oient (ail prépare)' à la
place Neu ve, Toits les hauitan ts ont 1 après, allu mé deI (eux de
jOlie devant lcurl maisons.
(Ut , upra , r' 969 r<'.)
Vi ol. ire rem portêe pAr l 'a.rm èe de mer.
Le 8 ao () t ~ 690, les échev in s assis tent, ensuü e de l'ordre de
A/Yi' le co m.te de Griglla n, au Te Deu'm ch:m té, sur les 6 heures du
soir} Ir l'église cath édra le ( ~ ). en action s de grdces de la victoire
remportée SUT les t1t'l'1 emis de l'es/at p aT l'armée flavole du TO y
doits la Manche.
Su r le soir, les échev in s (ont al1u11ltr un (eu de joye à la place
Nruve, et 10 1/8 les habitan /s , ap rès, aill/ mtmt titi feu devant
leurs tnais01lS . Les 1:aisseau$ et barques a ncrés dans le por t (ont
feu par divers co ups de m fl on.
••
(Ut . uprà, r' 969 "'.)
.A. :- rivée du prince d e M ou rgu es .
Vi site a u cerdi n ll l de D u r ano .
Le " aoù t ·f 69 0) le prince de ~Iourguts ard vc en celle ville el ua
lcgcr à l' hôtel de France, où les échevins v ont le vi:ü er, el où le
présent municipal ordinaire es t adressé.
( Ut supra ) fo 969 vo,)
'o.
( 1) Voy. le
\' 01., l' . SJ c l 708; le oi· 1'01. , p. 3 1 1 ct 33b, ct le r," \ 01. p. 162
(2) f rançois- lien ri de .... onl mo r cnci. duc Ile L.u xe m bou r g, maNlc bll1 de Franre,
O~ pos tbum e Cil 1028, Huit Ill! du lame u x DouUc\' illc qui c ut la INe lra ncl/te
so us Louis X II I, pour ,'ti re b attu en duel . . . • . . . . Dan s la seconde luerreque
Louis XIV so u Ilo t co nt re les pu issances dc l 'Eu rO /le rt'l u n ies cn 1 600, Lu lenillour'li,
nOlllm e; gt\ D ~ral dc l'u rm t\c d e Fla nd rcs, gag na 13. fam e use Jlataillc dc Fleurl15et.l
,' ic toil'e lui t1 'u ul a nt J)lus glori euse I)OU r lu i, que, de l'(I \'eu de' tOU5 les olHeim,
e ll e (ul due il la l u pé rl o r itc d o gl' n ie Ilue Je gé né l'a l fronçols o\'oi l sur I ~ prince
de "a lli ed;: , a lors gC ntra l de J'o r mce d ts a ll ic!>, Celle ,'î etoire rut sui l' ic dCl'tUt
de Lcuse, rempol'léc l'a nn ée I UÎ\' fl ll(e , 160 l , ct celle de Stei nkerq ue." ..
(Jf ollvcau Dictio nllai" e hist orique. l'a r unesoci tte
lie Ge ns de I.ett rcs, 10111 .
1\',
Le 20 ao().t .1690, les éc hevills von t (air e v izitc à S. E . Mgr le
cardinal de Dura!;;ù, évesque de Carpentras, vtnant de Rome.
Le présent munici pal envoyé cl la Missinn de Fra nce, où le
C<1J'dinal de Durazzo avait p ris logeme nt. se composa it de
~ 2 bouteilles de vin ,
~ 2 boites de co nfi ture.
el 6 douzaines de Oamb eaux de table.
(Ut , upra, r' 970 r<'.)
0: I; cglisc dl! I.a ~ J aJ\lI' . _
;j;jr" r t lc f.o·~Ol. , p . I G2 .
\ ' 0)' .
1... 1N lot., l'. O!I c t ; 1)8 ; Ic l ' \ (01. . 1' . :111 t't
l'. 213 )
• •
�,,
·\IG -
1o ! 7 -
ail
Vi,ile du ca rdinol d e Durauo.
Le lend ema iu, 2 1 aoù l1 690, le ca rdinal de Durazzo "iCIII , ci
l' 8 6leJ de
rwc, ,'endrc vi.: ite à Mrs les cschevins.
(U t supTi" [0 970 "'.)
/lom de la v ille, pour co mplimenter Myr l'il/t elldant dt' justice
sur la dlarge de premier présidelU au parle mellf de f>I'O l'enCe don t
le roy l'a /ionoré.
MM . Savignan et Cauvet revi cnnent il Marseillc le su rl endemoio, ·10 septembre.
La harangue est 1'ése rvée POt" lorsqu'ml rccet'ra .\1. Lebret 9
Marseille.
( Ut suprà, ru970 vo.)
A,..i\lée d e l'arnbauodour d e Savoye.
Le " septembre 11690, les cscltevills (ont vi=ile à Al. le marquis
DogliollY , ambassadeu r de Sa l:oye, venan t de la co ur avec UII
ordre du J'oy de Illy rendre les honneuTS accoustlHlI és.
Les échevins font porter, apres, à l'hûtel de Malte . où le marqui s Dogliaoy avait pris logemen t.) le présent municipal composé de
42 boît es dcconfil urc)
,12 bou teill es de vin,
eL 6 douza in es de namb ea ux de table .
(U t suprà , ['970 "'.)
Viotoi.re rem p o rtee e n P iémont .
Le 23 septcmb re "690, les échevins, après avoir (uit distrj-
se rendenL à
l'esgUse Majeur ( 1) pour assis ter au Tc Deum 'lu ïls (ont cll alller
magnifiquement , ensuitc de l'o rdre drmu é par Myr le comte de
Grignan). en aclion de grâces pOllr la dctoire ronportée par l'armée dit roy etl Piémoflt, commandée ]Jar M, de Carinal (2) sur
celle de M. le duc de Savoye el d e ses alliés.
A l'elltrée de lIt mât, les échevins allum cntmi grand {eu de jo ye,
préparé à la pla cc Neu{t'c , et} après, les habitants allument chas elHl un ( cu au dellant la p orte de 'eu~' maison en sig/li' de réjouisla nce.
buC/', dans roprès-disnée, quantité de banderolles,
Plaise à Die" nou s contin uer ses grdc cs el
nos/re grand et invincible monarqu e.
(Ut suprà, ru 970
Deputation pour fe liaite r M. Lebre t de la ob a rge de premier
Président a u Parlement de PTove nce qui vient de lui U re
donn ée .
Le 8 se pte mbre 1690, .lU . Savignon , lJrernier eschevin (Il, el
M. Cau vct, UlScsscur dc la v ille (2), partent pour Aiœ, où ils vOl/li
( l)
( ~)
Lisez anClfii premicr lsc/uw iu "0)'. le 6" \0 1., 1). I V.
\'oy. re
()O
\'01., Il . 18,
1l0 t1S
conserver
\,(1. )
rJ \'O} . le 1"' I OI.,p. 63 el 708; leoi' vol. p. :11 1 et;)35,Cl le 5' \'01 .. p. 1(;2 .
{:lI caUna! (Nicolas), oé e n r 637 du doyen des conseil lers du parlelllcni de l'ans,
comm r nça. par Iliai dor. perdit une cause juste, c l quitta l e borrrou Ilour les tl rmes, Il Sen 'il d'abord. dans la ciH'aleric c t ne IQIssa l!(' hOI' IJC r a ucune occasion de
le distin guer •....... . tre Yl! success il c me nt DIU pre mlllr('s disnitl!s de la gurrre,
il se signala il Moés tri cht, à ne~Qnçon , à Seuef, fi Ca ml,roy. Il Volcuric nnrs, il Sai nt.
Omer, ~ Ga nd c t Il Yp res. Lie utenont·générol, it 113 1111 Ic duc de SO I'OIC il Stafarde
el à la ~I a rsalll(', se rendit maître de lout e la SOloio c t d'un e 1,01'1Ie du l'Iémont
...... It mou rut en Ilhll050111le, ainsi q\~'lt a l'ail l éc u, da ussa.h:rrc
de SOInI-GratiC'fI , l' fi 17 12, dgi' de i f nns, u'a ySl\ t j:uuals \'oulu ~e mar iel'.
(.IYO!/t·C(lll Dicti ollll(lir~ 1d$/O"iQIf~, I ~ r une "ocid ...
dl' ge ns Ile I.... tll\·s, lom, Il. Ii , !l I .)
VI,
27
•
�i 18
-
P Rltoge de l' arnbAuadeuf en S .woie .
te '7 oClobre ~6 9 0 , les échevins (ont v iral e à.M. de RlibcMr
ambassadeur du roy auprès de S. A .
n. de
Sav oie,
lJOSSCtnl
e~
ceUe ville, t'crta llt de l'tt1'i1I, d'Dt/. 'il s'cst retiré à cauu defa yl/crrc
d6cla-rée,
Le prése nt municipal oO\'oyé ù M. de Rébénar sc compos:litde
1'1: bouteilles de "in,
1'2 boites de co nfi ture,
el 6 rlouzai ncs de pelits fhmbea ux do table.
. 19-
S, M, res/abUt
Honoré" Rostan-lJé/iard (1) Cil 1a Cl/{il'ge d c w cmlCT
'
,
CScllev WJ cn laquelle 'tl avo ~t cstr lI ommé cn l ',.s 1ec t tOn
'
d Il 28 octobre -16 88 (2), nonobstant l'cl1'rest du 20 déci ,n"vre d e 1a mes1iIe
Ollfl ée (3)•
E,~ CO~l séqdU,ence de cel arrest, i l n'est 1Jrocedé, Cfl SUt't f, qu'dIa
flom'tnatlO1l
un second esc/r ev in ,' le S01't de'signe
,
pou r celle
charge M, Louis l"'uilhard (' ).
Pour assesseur, sonl
cnh'és dans la boifl e' Alrs FIranC1SCOU
'
.
Gras, Ilavel, BOUqU.'M1'
et
Olivier'
ces
dernie/'s
'
l
"
.
'
ses ant trt!Ut>cs
esgau$ en sltffm(Jes, Il est procédé •,', un sccood 10ur d e ScrutlD
' .
l~s nom s remü dans la Qoi!le , il en es t sort y 1)0'"' assesseur ledi;
sltur Bouquier (5).
,,
,
( Ft sup/'à. fo 97 \ ro.)
(Ut suprà , [0 970 yo ,)
Visite d e M . d e Pill e,.
Arrivee de M .
Lebr~t .
' Le 'i6 oc lobre ,( &90, Mgr Lebret , prl'mier présiden t nommt 0 11
parlement de Prot'c nce ct intenda nt de iustice, arrive il Marsei lle;
1\1 M. les éc hevins, fi on avisés de sa venue, Il e soot pas all és lereccvoir à la pOf'Le de la viUe (1), ils le vi.:il cnt ~'cule m e-nt à sa maison
où rasscsseur nc le ltarall!J uc l}(lS, 1W1'CC qu'U n'a pas mcore r CCfri
ses protfisio7lS, cc qui rail qu ' il n'a pas éiC recc u en la clla,rgedc
premier prés idt flt.
(Ut suprà, r" 970 yo,)
Le 3 novembre -1690, M, de Pilles, baron de Pey,'uis, gouvertleur du cllastea" cl' Jf et des isles de Marseille, vient à l'Hùt el
de ~me (ère v~=ite ~ JUrs les esehevi1is qui le recoivent
MI
ch ape-
ron , les eschev1"ns lUl rendent la vi:it e lemes mcj our à sa maisoll .
( UI suprà, [0 97 1 1'0,)
Retour de l' e Yêque de Marteille.
EleotioD s du nouveaux Ecbevios ,
Le S novembl'e 4690, les êchev ins
VOll t
(aire vi:.it e à Mgr l'é-
Uflque nommé, venu de la co ur .. M. l'assl'sseu"l'a llaratlgué.
Le ~8 oclobre 1690, le cOl/ seil 1/ltHlicipal asse mblé, entcnd la
lecture d'tm arres t du conseil du 20 du meS I/l C mois, pa)' leq uel
( 1) lAI pOl'te 1I0rale , t'un<, o.!<'S porl <,~ dl' lu \' ill l! .
\ 1)
Voyel le 5- \'Olum e, llagc 18. c l ic Ilr~se n ' 101, . ». 38!l.
(2) Vor, IIqlrésc nl \'01. , 1),30 1 c t 302
(a) l'or. 105 0 \'01. , JI. 10,
(4) Ut Sup r!l,
(6)
.
ut SUp l·tl ,
•
"
�-
-
~20
L e présent municipal , t'Irlres.:é Ù l'erèchl! le lend emain, sc
co mposa it de
421 -
Le présent muni cip al, adressé ù l'a mba ssadeur, :;c co mposa i t
de 12 bouteilles de rosso fy ,
et 6 horles de confiture.
~~
boites de co nfiture,
12: bout c ill(~s de vin ,
,, ,
eL 6 douzaines de petit s n;)mbea.u~ de 1<.I1>le.
( Ut sup"iI , fo 97 1 "",)
Vi,. te
D tcès de M. de Seignelai.
Le 10 nO"Clllbrc 1690 , arri ve
(JI
Q
M . d e NOllillel .
Le U rév ri er ,169 1, les echcvins (ont vi:Hle, en chapel'on , à
M. de No(~iIl esl lieutenant-général des goleres du "oy , vellOnt dit
POlIl'llt, logé che: M. de Mon tmort, intendant des gaU:res.
cette ville la nou velle de la
(Ut ' It)lrà, [' 97 1 v'.)
tnorl de Mg r le marquis do Seign elay , J1I'inütre secret/aire d'tSlat
aya nt le dêpar tclJIOIt de fa tn arifl e, dcxcedé à Paris Il' 3 de cc
mois, dg': de 34
CHU .
Process ion de Sainte-Constance.
Visile 0. l'evêq ue d e P e rpigna n .
Le 17 fé vrie r ,169 1, let procession gbllralle en action de gllicfS'
Ile la deslivl'a/l.cc de la t ' WC de la ty rallnie de Casaulx 1 à (aql/ I'lle
Mrs les csclwvùl,s assiste nt ) es t {aice suivanlla co ust'um e.
Le ·Ier dece mbre ·1690, ifS eschcvill s et assesseur (Otll ui;i, c li
il/gr l"evesquc de Pcrpigllan che:; M. de blo1Jtmorl, SOli (re", fI
lui i? lIlJoyl'n t ,(' 1Jréscl1t muni cipal ord'inai rc.
(Ut suprà , fo 97 1, "o. )
(Ut supril. fo 97 1 r'),
Serviçe fun è bre pour Liberta.t .
Vi site à l 'ambassa.de ur d 'Alge r .
Le 19 fénier ~ 69 1, iour de ltmdy, le service p our (eu Al . de
Libertat, auqu el ass isleot les échev ins, esl célébré ci "Obserl'a li CC (~ ),
Le ~ 0 jan, icr 169,1, les échevin s (o nt vi; itl c, Cil choperoll, (C
Utl amba ssadeur d' Alger , t'C1la11t de /0 cO tir de l'rclIlcr, log! /1
l' /uj tel de Frein et,
(Ut sUJJI'à. fo n I v'.)
(I l Voy. le ~~
l·cl ., p. 104 cl v:!2 .
1 '
'.
•
..
�-
422 -
-
,•
423-
à M. de Forville dc l)i!lcs. goul'tl'neur-l.'iy"itl', venu par me,., dt>
re/ou r de la cam pagne du Powm t où if a deme uré une an1l re.
A rr ivée d e M . Lebre t, pr e m ie r prés ident au par le m e nt et
inte ndant d e Proven oe.
(Ut suprà, r"1J11, Y". )
,.
'.
"
Le 6 mars ' 691 , ayaltt lieu ad vis 'lIW AIgr Lcbrct, l)remier l'résident et ùl lellda11t de jrlS t icc, venait en cette ville, oi, il n'cs/oif
pas encore tlcnu desIJuis sa nomi ll ation de prCtM:er presidcJlf , les
échev ins vont l'a ttend re à la porte Royalle. où, estant arrivés ur
les six à sept heures du soir, Us lui font leur compliment, et op,,;s
nt . l'assesseur le harangue.
Du présen t mu nicipa l extraordinai re q ui lui cs Lcn\'oyé le 8
mars, M. Lebrel ne retient que quelques bOltlcilles de vin IJar
ItOJ111cstetJ.
( UI suprà, r' 971 v'.)
V is it e l\ l 'e " êque d e Sa i n t-Ome r .
Le ,18 avril 016 91, les échev ins v ont faire vi;itc, en cflQl'croll ,
à Mg-r Alphofl se de Valbellc, évasque de Saint - Omer, arrivé en
ceUe ville de-p uis hie1', 100é ell e: M. le marqui. de Mon(u ro1! , $011
{rere.
Le prése nt mu nicipal rai t à Mgl' l'évêq ue de Saint-Omer se
composait de
6 boi tes de co nCilu re,
et de 6 boute illes de vin .
. ( Ut suprà, (097 1 VI!.)
Te De u trl chante pour 18 p r ite d e Ni ce .
Le 8 mai ,169 1, ensuit e d ll n or dre (lu roy, tr:lllsmis par !t' orle
comte de Grign an, portant de {ère les prieres acco ustum ét.1 Cil
ac/iOflJ de !J rdees de la prise d e la CO/ll t e de JYicc ct d'ordon ner
des f,jo uissances publiques à celte occasion, les échevins, qui
s'étaie nt entendus avec Mgr l' éllesque pOlir la (i.ration du jour de
fa cérémonie, se r end en t, le 8 ma i H9 1, vers les trois heures
ap rès midy, à l'esg lisc Mojeur (1), en co mpagni e de AI . de FQ Tvilles, gouverneur-viguier, que M. Tnâllliard . dernier CSclICvin ('2), étoit allé prendre à sa maison, po ur assister, su.il:is d'li n
bon nombre d'habitants, au Te Deum, chanté solcmnellemcn t pOIU'
la C(l llse dessus dite.
(Ut suprà , fil 91 2 r o . )
P r ie r es e t proct' SlioJl p our o bte ll i r qu ' i l p leuve .
El parce que la .HJclu l'esse r;gne d'S'puis lono- te mp,~) Mts les
ucll ev in s ayant demande des prières et dl's processions àMgr l'ét'esque pour obtenir les grâces du. ciel. on a commcllcé ce ,uesme
jour, S mai 169 1, d'l'Œ'po: er Ictrès-saiut Sacrement dans la caIMdra le (3) où, après auoir ch;tnlé le Tc OCltm et don ne la béné-
V i. ite A M . de F or v i ll e d e Pill e!!.
Ll' 20 ani l 169 1, les
é~ h c vi n s
vo nt (aire vi;i!e, etl chaperoll,
( 1) \ Dl, le 1<r \ 01. , l'. G3 d i 08; lel' 1 ('1.. p, :1 r r l' I :;:1:;, l' t Il' ;) ~ \ 01.. p. 1 62 .
(2) Vo)'. l e;'~ \'0 1., p . 19 . e l le "n~e nl \ \'1., IL j I I) .
(3) 1.·~lI ti$ C lie 1, 0 MOJor . _ \' o~' 1e l ' r \ 01 ., l' . Ga c l 70N, le I ~ \'(\1., l' · :; Il ot
~:J~ , et le ;). 111 1.. ]'. 162.
..
�-
42f. -
-
diction , nn s't'sI miJ cu morche pO\lr la procession gen éralle oli ICI
chasses de saifit- CiUlTia t , tle saÎlI t-La:arB et l'image d'arCClIt de
4l5-
rembourse nt ce tte som me conver li e en piastre à Jea n Cous tan ,
trésorier de la commun e (,1),
la sa illte J'iage on t es té parUes. ,A " rel our de la pl'ocession
Ics prières de l' asg/ise pfJur la pluye ont csté {a'ites ct 011 a dOfHli
d ~abotlda1l t
(Ut suprà, f" 972 r<>.)
la bl nèdic t ion.
(Ut suprà , fo 912 r' . J
Aohot d ' C50 lQve. mtll'Seillais r et e nus à A l ge r.
La ville él an t obligee, p Clr ord1'c du roy. de 'rad,e fer les esclavt$
f1ulJ·seillois r ct f1 IUS à A/g rT et de {ère tm fonds p our cc/a de
58,iOO li \' . le::; échcYi ns, 0l}p el't 1171 man dat du 4 nltli 1691 (1) ,
donn ance, au bas d e la requ Qle il lu! Ilr éscnlée à ccl e ff et! , da tée du jou r d ' h il"'por t811t qu e ladi c t e SOm n H) d e 08,40 0 Il'', s, d " converti e cn p iast res, ser a
par nous re m Ise (lud le! sieu r Si mon Iluu r eslre Ila r lu i desli\' r(:e avec ,l es a utres
fonds qu 'il a en m ai n, destinés pour le rU e ll Op l d esdl cts esclal'es 0 {Iu y Il lu y Ile::-:!
uroo nll l! I,ar M. d c Vo u yre, inte n da nt -gé né ra l Ile lu lIl ar ine à Tolt on ou (lar celuy qlli, ord o nne e n so n aIJsc Jl ee, mo) cJlua nt Icq ueilloyc me ili c l laqu e lle qn it tlllce f ll iJon ne ro r me du s ieu r Simo n , II OUS tl e Uieu re ro ns l'ala bl emen t uese bargtls,
co n fo rm ~ me n t li laqu clle l' OU S r3 11110rte r cl 1IIII1Ian ro l' u l.oliqu e dudict sicur
~i m o n d e ladie t c SOllinle de d nqu ao te -Il ui ! mil qua l re C('lIts II l'res (l Ue 10US lUI
r~ m e lt \'('Z en pillStres effeeth' cs, (ll'als"n u o Il'ol s IlI res c hase u ne, ct cc fa isa n t
n pllo rt ont ]laI' vou s 10lUde qu ilt ancc alce le Ilr(:se nl 11l 3ndn! c t Ir cOTllp!e d e
l'aeliolll tlesoJ ic tes lilasi res ey-juin t, lad ic le so mme de sol unie- un mil n cur r cn t
qu arante-cinq liI'rcs huit sols \' OUS sera admise,
ft
A 'illrseiJ1r, 10 qU3 lrl(! lll e ru 3f mil sis ee n ls quatrc-\'i n gt-on'le ,
" SiylltJ: ST-J ACQUES, E, fA); DELI AR D, E , (n l, A, CAtRE, E , le),
ct Lou isTROUILUAIW iDJ. - Co ntl'6 Ié: .119 " ROUET {E) ,
(I l Voi ci \(1 copie de ce manda t ;
..
'.
" ~ 1 {lnd 'IIl S il ,ous sleu l' J ea n Cous tou, tfcsorlcr do c{'lIe \Ille, Ile \O US parer
e t rcmb ou l1irr sUl' !r,l1cnicrs de \ os t re rN:clltc, de la sOlllme de soiu nlc-ull mil
Ileur cents quara nl e-cin q 111'ru huit sols (lUe \' OUS all'Z parée, par nos ordres,
pour (ai "c le fouoJs oJe c i nquan te- bult mil q ua t rc cents Iii l es l'our l ~ Tacholl! ,J.s
esclalcs m JrSl'illois re[e n us il Alser , tl es nom m és en l'eslat ar l est..\ le 2:.1 31'ril
<Jcr n ierct Ilre~SI\ s u r cclur qui nou s 11 1'01 1 este remis pal' Mgr l' intenda nt do JUs,
tl ce, (1 ralso l! de qu ~ lI'c eon ts Ih'rC's c ha cu n , con formé me nl 11 l 'ar1' ~ t (lu cunseil
d u 2/ lIlars 1090 c l à ,'olololln an<:o d o nOs lrc(licl \lg rl 'i nH:n<lnn l du tI JU ill' sul.ao t, e l ]loo r co nHrUr lutl icle SOl1(1l1 e Cil IIi3slres errceti\'Cs, y cOllljlris les 'r~1;
de III censer ie, des caisscse t a u Ires ll1 e n tionués au c"mpte q-joinl, il condition,
néa nm oins, qu o 10US re lll cU rc:l lud ie te SU lli me de 5t1,HI0 Iii', en piastres qu e
vous don nen!z a 11I.Iso n de Ir ois Iii r es Ilii>ce, bieu qu'e llrs n,-c ll l couslil <l 3Ianta ge, aUrnol u (lu '<'I I('s n(' s'es puse nt Il AI gCl' qu o s ur le Illcsme pie d tic Iro i51i 1' re~,
en Ire Ics ma i 11 5 du SICUr ~i m oll, eousri ller d u , or, receve u r-généra l des oJolllo.nu
de S. M, en l' rorllnre, commis e t pré pose il la r ee,' pt e dudicl runds !lar 10 ~U5'
<Jicte ordon na nce, I Hqu~ lle a l'S ic s uil'ie d ' un c s('condc OI'dOl1n an('e rendue IIU
leoJu:t seil\ ncur inlr1ldolll, Io 2ü nl ril drr n icr, Q n ous rrmi se l'o r Ir sieur Ousa ult
1I01'Iani lIue le s ii,' u r J osep lJ IIlllo n qu e nOliS DI ions c ho isy c l nOIllUle pour Ilor t ~r
lestliels rontl s fi \ I ~,'f, l 'emll l(,)eroit s uh' unlles ... rdl'e" l'lui lu i srroknt dunnrs
nutlicl .\I gcr l'ar I('diel sieu r J)uso u Il , c: htl!gc l'ar S,M, d u raclJ/l l,t t1 esdlls c5cl3HS,
a u m oyen ti c !tulucll(,! nl' an l , no us, reconnu que le IOl/l ge dlltlie t sieur nUaD,
seroil inutile c l Ile IUII I'Olt erOl1 lIueun ad-a nt ase il la cOlllm uu au l ~, all(' ndu
qu ' il es to it III, IIGC de s u iv re !t's ord r es dU lllct s ie n t Du sn ull , nous alons ('slllll~
(lu ' i1 l a lloit C~ I) raGncl' le.lict \ olage du.lkl ~Ie u r llaun l'es lé à l ,1)0011\ n's, cc (111 1
a es té alllltOul' . . pa l' Irllici ~rls n e u r in tf'uda nt , lerlue l a ren d ll 11 1ll' Irolsj~ rn e or-
CejOll rtl'hu l, qll alr i(! m e moy mil s ix een l no n a1lIe-un , M, Nieolas Simo n a
qullt::lJJce il MM. les eschc\'ins c t eO UHIIUtl 3Ulé d e Marscille de la somme
de r,8 ,400 Un!'s r e\,li CS ti cs m Bin s du s leu l' J ea n CU lls lon, t résor ier, en
dit-neuf m il qu atre cent soi xa n le-sis pias t res, •.Ie ux li nes, 11 roi so n d e Irois
1I1'frs l'i\!ccs tlo dilréren t poidS q u i on t cous té la SOlllUl e de soisoOle-IIo mil oeuf
ren t (inora ll te-ci nq Uncs hu it sol s, SUÏ\'O li t le compte joi nl au p r~se n[ lIIan dill ,
pOli r 10 r ucha ll t d es escla\' es d es n ombrés Cil ln (Iuitla n cc r i(! re moi, not oire royat ,
ft
(on c~dé
1calltalre de ladic l c eOlUlil o lloutl! , sou ss is nll:
DU_A UU1N , not ai re, secl'(!ta i l'e,"
(,\r c hi l' !!s d o la 1' 1I1e,
0 " Div" fin ances ct domaines Itc l a v ille,
1TO 1'/lI'IIe, reccltes Cl d é]lCIIses,
2" Section, oel1 f ct r assi f de lit eo mlllune,
f 4 , Comptes t rllsoroircs,- I'I\!eesj ustifl cllIil' CS , car ton n" 92, e.Dn(-e 109 !. )
" SiOIlC,
(A) An cien eChe,' io, _ Voy. le o· 1' 01, p , 8 1,
lB} VOI'U 10 u· 101., p , 10,
(e) Ancien éc he\' In , _ Voy. l e o· 1'01.,11. l \),
\0 )\'u1, le u· vol" l', 19,
lit) Rossrl a oec up i: j'cm l,lo i d'a rr h i\' aire ti c 13 \'Ille de 1 GSI, 11 1 Ol):':!,
1) l'o uI' fairc (oee au p aye lli e ui (Ics 0 1,91)1) hl',
s,
Il, que cout(!r cn l , COII -
•
�-
-
420 -
••
427
"
"
Arrivée de M . de Nevers .
Mo rt de M -· Caire.
Le ~ 9 mai ~ 69 1, les cSCheU11lS ct assesseur {ont vizille ci AI. le
duc de Nevers , ven" sur U11e galère de Gênes cl logé cher M. de
Noailles .. après la harangtU', pr0DoDcéc pa,r Dt. l'assesseur les
échevins em10ient l , prése nt municipal exlraordÙlUirc à M', de
Nevers ; co présellt élait com posé dc
12 bouteill es de "in ,
12 boites de confiture,
M. Caire, eschevi1t} ayatlt perdu sa femme ) MTS les esc lt evil1s}
eJi chaperon, vo nt le mÔm e jour J ,19 mai '169 1 à sa maison ]Jour
luy en témoign er leur desp laisir .
Le 22 dudit. les csclICvins assistent au service funèbre (ait aux
Minimes (1) où ils se renrJe nt en cheze,
( Ut , uprà. )
,,
eL G douzaines de
0
nambea ux de tab le.
( Ut suprà, ru 972 vo. )
'Ct'Ues cn p Iastres , les !j8,4UO 11\' .
$.
d., J ea n Coustan 101 olllLséd 'crnIlnlDler :10, 000 Ih'. a u nom de la ville dont
20,000 liv.
S.
d.
de la De~Oisclia ./lrme de Rolland, t'cure Nico/tu
3,000
Crimaud;
dcsjrères lltnitl'Ilts du Saint-Esprit ct du mairu dn
slcurs rme' et Sal/omoll, prieur ct Sou,J-Ilricur ;
4 ,000
fio CUa r BOlfSquet
et
d es mailll du sieur Jcan dt
Palll ;
500
de la Delllo iJelle 1IIaT!}Uel'itc n ou /c et deJ maiu$ du
sifmr Pierre Sebllul in ;
tif) PicI't'c l'IIjal ;
Ile la demolJelle Maylleleille de Grand.
1, 100
et 800
30,000 liv .
,.
.,
s.
.>
D épart de M , d e P illes,
Le Ujuin 4691 , AI. de Forvi lles , {Jouve ,.."wr-viguitr, vient
faire v i:ite, dans l'Hôtel de Vill e, Ù l'occasion de son del)a,·t
pour la campagne des galèrcs, à Arrs lcs eschc'Vills , qui vont,
après, chez lui ) en chaperon , pou'" lui so ulw1tcr un heurcu.:r:
voyage.
( Ut suprà .)
d.
( Archives d e 13 villo.
9· I)iv., Fiuun ces CI domaines ok la \'Ille,
l'· Partie , re cclles ct l1t! penscs .
2 " Scetioll , lIeU f ct p3ssif de la communr.
t 2 , CO lll p:CS t r~s oraires \' u1. 1690· 1(191 ,
f" ", c ha il . 10.)
,
Le COUJt!te l'assurance de. OG,OOO lit'. 1. d. fa it e JU,. le/onds t!1Il'oveà AIglf
pou.r l'aclult des clclate, Ma,'seillois s' 4! tc,'a, su iva nt mandat orolen na ncé te fi
mail 69 1, c n fa\' l'ur du trésorier Co us tan, il 1,r.OO fr.
( Are hiHs de 13 \' ill e
Ar rivée de M, le co mte de Gri goan .
t e 19 juin 4691. les eschevin s et assesseu.r ,"ont, sU.r les srpt
à huit heures dit soir, atlelldre Mgr le comte de Grignan (2) à la
IJorte Ruyal/e, et après que M, Clf Saillt-Jacques. liremier esclH'-
!). 0 1\ ' " llo a Dl'es ct domaincs de la \' Hle .
l n ral'tlC, recettes ct dCllcnse".
'2. Secli(ol l . achf c l JI~sSif ole ta COI~ 'IIH!nc .
4, C,....IIJltc ~ tl'csorau'cs,- l'Iècl's Jusl16cl '
lÎl es. ca rlon Il''9:2 , 3nn (!1l IG 0 1.;
Var ·, rouI les œU\fC$ 1']11 1 s'ocruralcnt llu radiai des CS(']3\'C5 te 5" \' 01.. r . !lI J
c t 4 r j.
'
t
0 ) ,"01' , le &e \' 01.. p. /9 5.
(2) \'or , lc preso n l ,' al" Il , 1!.IS, ':! I S, 2 :1:!. 2:2\ , '2 3 1, 2;.1 3,239 . 2 L! . :.11", 2 5 0 ,
262 , lU:): , 3 13, 3 Hi , 362 , ;liG et 3 9 :J.
.
'
�-
428-
-
ca,.,
vin (1) l'a eu compHmtmté, ledit seig neur s'est mis en
,
.
.
" sse et
est aile 10ger a la maIson de lU. de J1{onlmor intendant d
1
cs galères, OIi AIrs 'cs esrhrvins vonL ens uite le vi:iter.
Le Jrnàemail1 lIlrs les escll cv;1is et assesseur "ont encore {aire
oi.:itc à M.le com te, à qui ils adressent ensuite le p r éSctH 6xlr aor_
dinairc.
( Ut , uprà, f" 973 r", )
Arriv~e
429-
du marqui. de Tre.
,,
Le ti septembre ~ 61:1~ , le marqu is de Tré , fils de Myr le maresf. OS m ers, arrive à
Marseille, venant de la r.our i les éche vins V01lt lui falu v izi tte
efco mplimc-nt chez 1\'1. dc Montmort , inlcJldant des (Ja/ères, où il
est loge " ils lu i adresse nt, ensuite, le prése nt muoicipJI com-
chat de Tré, commandant l'arm ée navale en
Baptè.n e de la fille de M . B el1a .. d .
.'
posé do
~2
Le 5 juillet 0169 1, la remm e de M. Deliard 1 eSc!lcvùl (2) c'esfant accoudl Ce d'une fi/h e 1 les csclteuins l'a LicDll cn t sur les
(onts baptismaux à Saùil- ~l1arlin (3) avec les honneurs et ceré1110nùs ord'illaires .
boiles de confiture,
12 bouteill es d e vio ,
ct 6 douzaines de Oambeaux de table.
(Ut suprà, f" 980 \,0.)
(Ut suprà, fo 980 r". )
Arrivée du premier procureur du pays .
Le ~ 3 seplembre 169,1, /II. de G1'igl1Qn, !)remi e,. 1Jrocureu.r du
pays, estatltvenu en ceste ville, les éc hev ins t'Ollt le vi:;1ter et lui
ad ressent ensuite le présent ordinaire.
(Ut , u/lrit. )
R eto ur d es galères,
Le ,19 août 0169 .. 1 les galères 1 en 1lOmbrc de v ingt-six J reviennent de la camlJogne dl' deux mois, ayant bombardé Barcdo1lfH!
et Alicante .
Les échev ios vont, le ltmdemain 1 vir:itter M. de Forvillr,
gou vern eur-viguier, el Al. de Noailles, lieutenant-g énéral.
( Ut , uprà .)
( 1) I. ist'l Qllcifm J,rOI/lier tsclu:vilt. - Vo,·. h! () vol., p . 18.
(2) Voyez le 5- "01. , \1• • fi , e lle Ilr~$e llt 1'01. , II . 4 1D.
lJ I Voy. le 5e 1"01. , p . 2(12 e t 65 1, c t le 11 r~sc nt "01. , p. 370 cl 390.
11
D ecel du pré1.' ot d e Baun et .
Le 15 septembre ,169 1, Illeurl en cette ûll c messire l'hili1Jpe
de Dausset, '}J'tuOS' de l'église M ajeur ( ~ ), vicail'e-gérl éral el ofli(1 ) L'église d e La Major, rlllb~d rale .- 'P o l' . le . .. l' Cl I., Il. (\3 et i 0 8; le 1- l oi .•
l'· 3 11 el 33 b, ct le â < 101 " l' , 102.
•
•
�-
-
430-
43 1 -
cial, IlOmme d' une grat1de piellé et vert u, d'un mèritlc dislingut
lequ el es t ells ft'cly , le lcmfclllain, avec une (ort beUc cérémolli~
".
•
fU1,èbrc, touslcs corps rclliyi ell.x y aya nt assiste.
L e mordy suivant, ~ 8 s('}Jtembre, est (ait un service à t't8y/il/:
cath éd1'alc allquclllfrs les eschev i1l s ouislont.
"
.rr i"Ce du cardinal de Bouillon et du duo d e Chaulne,
..
1
(Ut s.prti .)
Vol du Sai Dt-C iboire
flU X
PP. Servi.tes.
Le 16 septembre ~691 , il est. (ait une procession autour de
l' église des PP . S ervitr.s (i ), à laqu elle le Saint-Sacrement esl
1Jorté. ClIsuittc a'un discours prononcé par un des ,'eligieux, pour
réparation à'lm IlOrrible sacrilége comis , en ladite esglisc, le lUlIdy
précédent, par le v ol du Saint-Ciboire dans le tabernacle, lu
'/Osties consacrct's ayant esté renversées sur la J1 aplJe.
Les esclievi'is assisltrll à ce Lte procession avec beaucoup de
pcu1Jle.
(Ut suprà. )
Arri",ée du premier prés id e nt du p a rlement d e Pro"eoce,
Le H octobre 469,1 , Monseig11cur le cardifwl de Bouillon,
9rand a,u1ll6ni !:J' dl' France (1), et MonscignclH' le duc de Chaulne,
duc et pair de Ft'ancc, ambassadwr 1)our S. 1f1 . en cour de Romc ,
esta1lt an-ivés en ceste v illc sur les galères du grand-duc de
l'osca"nc, v cnant d'Italie, les eschc-v i1lS les vizillent dans la
/liaison de M. de Monlemort , intendant des gai eres, où ils ont
prins logrment, et chacun dans lcur appartem ent , 011, M. l'assesseur (2) les harangue,
Le prése nt municipal ellvoyé ci chacun d'eu$, sc composait de
6 douzaines petils flambea ux ,
42 boîtes de confiture,
cl t 2 bouteilles de vin.
(Ut supra. )
Baptême d 'uoe fill e d o l'écb e,,,i,n Tru il btnd ,
Le 14 oc tobre ~ 69,1, la femm e de M. 1'ruilhard, eschevin (3),
s'estant accouchée d'une fille, cette fille cst baptisée aU $ AccouIts t') tt tenue sur les (onls baptis11lau$ petr Mn les eschevins
aUec les 'Ionneurs et cérém onies ordÎllaircs,
(Ut s"prà , [0981 ro.)
Le 22 septemb re '169 '\ , MOll scigneur le premier présidtnl estant venu en cette ville, les échevins lui (ont "i:itle en cliaperOlI.
(Ut ,.prù .)
( 1)
l
'.
" 0 )'.
le se \'01., 1I, I Bt! .
0 : " oy. le présen t \' 01., II. 340' .
12) "o)'l1Z le CIe \'o l. , p. 10 , cllcpnlsont \01 , , p , 410 ,
(3) ut SuprA ,
(~) " oY,IO'1 ~ vol. , p , 4 7, J 33, 1 30. I ~O.,]33c t ,]3" , c tI C& e ,' Ol.. p ,200c t
S Ulf ,, ~ 1 4 . 6 10, 52 1 c t &']'1,
1
"
1 •
,
.
�-
·'&32 -
-
El eotion d .... nouveaux ecb ev Îo s.
Le 28 oclobre '1691, le COtiSai l, Qsscmb lé en p résc11ce de M, de
Forville de Pilles, go uvernel/?' cL viguier, nomme
pou'" premic1' éc hcvill, Al. Jtan l:1'o."t ,pour secoud ëchevill, M . Anthoi'uc Patac,
et pour assesseur, M . Pierre Colta (4).
,•
1[33 -
che; My' l'in tmdant de illSficc; le présent mU:licipal envoyé,
après, à M. de Nevers el à Madame Colomn a, se composait,
Jlour chacun, de
42 boites de co nfiture,
12 bouteilles de vi D,
ct 6 douza ines de nam beaux .
( Ut suprà.)
.'
..
Vi.~it ~ du g ou"crn e ur du ChAteau d'If.
(UI '"P''' .)
Prestation de .e rment d es nouveaux écb e" io l,
Le 1er novembre ,169 1, jo"r cl (este de la Tou ssaint, après
avoir {ait 1Jres1CT, à l'Hô ttl de ville Ol! il s'é tait rendu, le sermellt li JlIrs les eschtvi1/S et aux autres officiers nouveaux, M. le
gOI.H'e'rll eur-vigttier SC rend, en co mpagnie du corps municipal
et de tous les OQu\'eaux Offi citlfs} à l'églif8. cathedrale.
Le mesme jour, après vespl'cs, les échc\'ins tont vi; iter l' flôtelDieu e~t co~ps ct de là sc r cnd ent aux poj·tes de la ville,
(Ut , uprâ , ["98 1 V".)
Lc2 no vembre ~691, Al. de Pilles, baron de Peyruis, goul:er'Ie~r du Château d' If et des Ues de Marseille) vient , à l'Hôtel de
Ville, (aire vi;itte à Mrs. les escltevins, qui le reçoivent , en
chapercm, et le conduisent jusques ci la rue .
(Ut suprà,
[ol
r
• ,'.1
982 .)
V isite au gouvern eur d u ChAtea u d 'I f.
Le lendemain, 3 novembre -169 1, les échevins n ndent v ;zi.tle
<Î M. de Pilles, go uverneur du Châtea u d'If.
à S(l maison,
( UI sup''' .)
Vi .ite a u duc de Nevcu et a )fIndamc de Colom U R .
Arri"èe du pré,,6t d es marob an d s de LyoD.
Le 3 novembre -169 1, les escltevins ct assesseur fotlt ri:itle ci
M. le duc de Nev ers el ft Madame la conneslable Colo/1lna , logés
Le ~7 novembre ~694 , les escl!wins el assesseur voot faire
"ü itte à M. BarthoU, p" évost des t1I.al'cl/(m (/ s de la ville de Lyon,
logëc"e: M. de Noaille.~.
YI,
28
..
�'.
a
434 -
Le pré$clI l muni cipal ordilla ire <l drcss~)
tlayé par Messieurs du commerce .
~près , Ù M. Oarlholi
~té
,
435-
vient, sur le soir, faire vi:ill.e aux CSclll'lJills qui le reçoi ve nt ci
fa por fe de la salle, et tf/su ille l'acrompogncntju sques à la n e ,
Le lend emain , ~ 8 novembr e 4691 , M. Bilr lholi 1'end vi:ill ta
Mrs. les cschev io s da Ils l'h ôtel de Ville.
( Ut surni .)
Vi"ta è l 'é\lêqu e do Marse ille .
Le 6 déce mbre '169 1 , les éc hev in s vo oL rendre ui:il,le à
Al gr. l' évesquc flo mm é de ceUe ville p ) V OJit. de compagne; l'évelque lf ur rOid leur vizille le Il du même m ois.
(Ut suprà.)
,
Arrivée de M Lcbrct , commandant de la Proviooe, eo aL.eoce.
R éjouiuance au . ujet de la pri se d e r::ontmei ll aD,
Le 20 décembre '1094, lI! . Lebret, pn mier prfsi de1!t au l)arlement de Provence el Î1/tendarlt de justice, arri ve à Marseille} et
pa.rce qr/ il a le commandement de la province} altcfldtl l'abse/lce
de AI. de 61<;.g71an, les esc hevins vooL le recevoir à la porle
Royalfe où il es' Iwrmlytd par l'assesseur pend ant la déLooalion
de boites préparées à cet effet.
( Ut suprà .)
Vi.Îte .. M . de MootOlort .
Le 20 jan vier '1692, les cschevins, acco mpagnés d'tin grfl1ill
1101~bre d'habitants, précédés de la ban.de de violo7ls 1 vonl , $U ,' leI
troIS heuTes après 1nidy , à l'tsglùc ca tJ1idralc ('1) Olt , pstanl,
a esté chanté le Te Deum pour rC11drc 91'(ices ci Die u de fa prise
de Montmci/han et luy demander la C'on lilw otiOll de la prosperite
dcs armes du Tay.
A l'enll'ée de la nuit, les cschc \'ins, 1JTrcédés du sieur Gros
capitaine du :orps de ville (~ L qu'i avait mis sa com pag"ie su;
/~ armes, et de la bande de violons, se re nd en t à la place
~cu{ve oll, arrivés, ils meltl'llt le {eu au {eu de j oye préparé
a ce t e lfel.
( UI suprà .)
Le l u ja nvjpr 169'2, M. de Manlmort , intendant des ga/hl!,
(1 CIJ.-GaSlta r tl -GUtll:l.Im e tic \' inttm\lIe du I.ue t.les com tes ,le )lorscllIe,\'0 '-, le ~ " "01. , p J 00,
.
Arrivée de l'arch ~\I~qu e d e Carca ss onn e,
Le 9 j anvier 169'2, Mg r. l'arc llevrque de Carca ssonn e estant
arrivé et'. ceste ville, AIrs. les escluvins von t lui rendu vi:Üfe et
le co mplllnenler che: M, de MOlltmort • où il était lo"'c
;: ) ' , et Ou,.,
t s
tllvoyent le présett t muni cipa l ordinaire.
(Ut sl/)lra.)
(1 ) L'~glJse de la Major. - \' or. IC 1*' roI., II. 03 cl 708; le 01.* \'01. , II, a il cl
:136, elle r.." \' 01. , (l, 102.
(2) \' or, le (). \' 01., 1). IoI.G,
..
.
'.'
"
�-
,•
436 -
-
437 -
vi/rec et Marsâ/le étan t co mprillsc d(J,II S so n dr!Jwrtement, les
Olt il es t
logc. pOlir le compli menter.
( Ut suprà , ro !)83 v o . )
cc hcvins vo nl lui {m're vi;ite che: 111. de Vin timille,
ArrÎ\' Ce d e l'é" t qu e d e Condom .
, ... '.
Le 16 mars 469l , Mg r. l'évequ e de CJ /Illotn (t ) arrive à 'Marseille el vn loger che: M. de M01l tmort, inlc11dan t des galères, où,
le surlend emain , les échevins vont llti {air e v ,::;it/e ct adrcsscll l
enmit.e le préSl'1! t munici pal ordinaire .
Ledi t seigtltwr de Co ndom rend la 1.Ji: ite (l U X ochev ios le ,19
Ju mème mois. lesqu cls le reçoiven t, à l' Hôtel de Ville , ail
premier deg ré de la mo n tee ct l'acco mpagnent jusques à la rue
(Ut , uprà , [, 983 r<'.)
Arrivee des évêques d e Sist eron et d e Carca u o DDe.
.'
•
Le 23 Ilrars 4692, les turques de Cisléron ct de Carcassonne
edallt arrivés en cette "We pour le sac?'e de M. de Marseille, les
cschevins vo nt leur {/lire vi:;iU e, sçavoir : audit seigntur de
Cilleron , ù l'esvesc he, et audit seiyflcltr de Carcassonne, che;
M. de Montmort , où ils les ont coml>limCllté, rt Ol'L ils on t, après,
elwoyé ci cliasclt n le présen t municipal ordinaire.
.'
( UI supriJ, po 983 v' .)
A ui\' ée d e M. d e Noailles.
Sacr e:- de l'évêque de Morsei lle.
Le 19 mars ,1672, M. de Noaill es , lieut e nant- général des ga lères, vcnant de la cour, arri ve à Marseille j les échevins vonl le
vi : 1'feJ' cite:
lui et le co mpliment er .
( Ut suprà, )
Vi , ile 8U COOl t e du lou e.
'
..
Le ,19 mars 1692 , hl . le rom te du Luc, capitain e de galère,
estan t de retour de la cour, avec ragrée ment de S. AI., po ur Iw e
des c" arges de lieutrllaJ!t de roy créees par S. M. en cc/te 1Jro-
Le 25 mars ,1692, Munseigneur CI!orl ('s ·Gaspard-Guillaume
de Vintimille du t ll C des co mL f'S de MU?'seille, (11.,'rsqu'r de Mar,mï/e (1Les t saa e da liS l' esalis t~ catllfdrale (2) pal' .1ly,.. Thomas_
sin, evtsque de Cistcrflu, prése nts cl assislcl1l ts Mgr .l'evesque de
Saint-Polû et Mgr l'évesfJuc de CarcClssouliC. Les eschevi ns assistrn t, Cil ro be r/J uge, ci. la rirémonie augu ste rt milite, à laquelle
:lssiSlCDt au ssi Mrs. de la justice.
Pla ise li Dieu donner Ir. cc 1Iouvea u prélat lrs grw'es nécessaires
l'OUI ' sainctemm t conduire .wu l'cI/p ie !
(Ut supra , [.. 984 r'.)
(1
(1 ) \'0)' le r.', ol. ,p.<i 17.
"
\'0)'. 10;'" \ 0 1 .• l'. 1 (III.
! 2 1 1 .'~g liSOÙCIIIM:)jo r '_\"1. 1<'1<'\01 ., Il (;.J('I 7tJS;l t'1-,ol" Il. 3 1 1 ct
~:J~ CI le :'t 0 \Ill., p . 101.
•
�-
-
438 -
..
Déoèt de M . Bé t ingh en
Arriv ee de M . Lebret .
Le 15 avr il1 G92, les cscll ev in s ayant apprins la mr. rl de {Clt
haut ct puissa1Jt seigll cur messire lI c,wi, comte de Bén:nghem,
sc ig neu,. d ' A ,'ma11 villiers, Gt'ès, Chdteauneu{, l'o u1'Mu , chevalier
des Qrdres dit roy , son premier cs cllye-r et gouverneur des forts ct
ciladeflc de III arseille (1), décédé ci. Paris le 30 mars dcnlier) é~l'i
vent un e Icltre il 5 00 fi ls l)our luy tesmoign er ln part qlt'ils
prennent à son dcsp laisir ct, cnsu.i tc, (ont {ai,'c un bea!t service il
l'esgliJc ca lhédrale (2) 01' br. de Montmorl , trtlclldau' des galèrts,
av!'c plusie u·rs ofli ciers d'icelles assisteJit.
( Ut '"1"à .)
Depart d u galè r u.
Le G mai
1
692, trc,~te-c illq
,,
439 -
gallères commandees pa r M. lie
1
Le 23 ml i 169.2, Mgr, le premier IJl'ésident, intendant dejtlstice
ct commandant pOUT S. ftl . cn Provence, <Jrrive à Marseille. L C$
échevins vont l'attendre à fa parle (1) et l'acco mpagncnljusques.
à sa maison où ils le complim ent ent .
,
.'
(Ut SUI""' )
Ar r i,vêe du g e n e r a l de. Aotooins .
Le '2 1) mai 169'2, arri ve M. l'abbé de Langeron, abb é de SaintAntoine, généra,l de l'ordre des chanoines rngulier s (2) , venan t t~
('cite ville pour (aire sa v iz ilte. Les échev ins , après l'avotr
vi:i tté, lui eRuoyent le lJJ"ésmt municipal ordùwire .
Noailles, lielltenan t-général, par Lent du port de Marseille pOlir
(Ut supra .)
un e expédilion imporlanl c qu 'oll Saura d:Jlls la suitc.
(Ut sU1Jrù, ri) 985 vu.)
Arri,,,ee d ' ua fils du roi d e D aonemarolc.
V i. i\!!
a M.
d e La lande.
Lc 19 mai 1692, IC.I; esclt evins von t {aire vi:.itle li M. de La/allde
{ait lieulmallt de TOy du {url Sain c/-Jean li. la p'ace de {Cil
.11. DuquBiroll.
(Ut sup rti. )
(1 )
\OI·Je 1er 1 fi l. , 1'. 1. 1 (l I I Ri>.
(2 ) l 'ég li se dc 1.<\ Major . - \,{... . le 1rr 1 (01 " l'. Ga c l iuS ; le le loi. , Il. 3 1 r
cl aJu,cltc bCIOI. . I'. I G:.!.
-,
Le 14 juin 1692, arrive en ceUe ville, un 1)rince, fils du roi etede GÙl es . Les esch evim lui (ont
vi:itleà l'hô tel de Malthe, où il est logt! et l"y adressen t , ensuite,
le présent muoi cipal extraordinaire ,
(UC .rUl)1'à, ru985 fO.)
Damlemarc avt'c deux galU:res
{i l l.a IlOrle no}alc.
{2~ \ 'oy . le o' " 01.. 1'. 188.
•
,
�-
410 -
-
Arrivee du eomte
Retour d e! G olér e •.
,•
411 -
d~
'.
Grignan .
1 •
Le 20j uin ~Og'2 , les 35 galères parties d'iey , le fi mai dernier
revienn ent daos le por i j les l'sCh Ct'ÙH et assesseur vonl, e~
chapelon , Sftf le soi r, (ère vi: itte à M. de Forville de P1lIes
,
. .
gouvcrncur-v lgllICr.
Le lendemai n , 21 j ui ll, les esc htvins ct a SSeS$8 11r "on t (drc
à M. de Noailles, lirutenali t-général des galè-rcs, suivanf
la cousLume au TCU O'" des campa gnes.
( Ut , uprà )
v1';i lte
Le ,15 juillet ~6 92,
eschev ins, informés de l'arrivée de
Mgr . le comle de G1'ig'fl aU, lie utenant-géné1al, com mandant pour
le roy en celle province ('1), vont l'attend,'e a fa porte noyalle où,
ils le saluen t et le ltara11g uent j ils l'accompaglllmt, ensuite, che;
M. de M011 tm ort où il prc'nd logeln cnt, Le pl'ésent muni cipal
eflVoyé à Monseigneur se composait de
12 boîtes decoofiLure,
I fS
12 boute ill es de Yin ;
et (j do uza in es de fl ambeaux .
Ar r ivée du oonsu l. d l:' Tou l on.
Arrl '9ée de l'archewt q u e d e N i o ~e .
Le 7 juill et ~792, les COtl s ulJ de Tltolon arri ven t à Marseilte cl
vout loger à l'hûlel de MaUhe où les échevi ns von t leur (aire
vi:itte et cnvoyC1lt l e présent mu nicipal ordinaire.
( Ut ' .l'rà )
Al' ri vée du p r ino e de SëdA n .
.
.
••
',J
Le ,10 j uillct 1692, les eschcvins {ont vi.:ilte à M. lp. V' ùlce de
Sédans, neveu de Mgr'. le cllrdirwl de lJouillon et de {eu M. de
Tu rentlC, logé che; M. cie Montmort, où i ls le compl imentent et
eD,'oyent le present municip.. 1 eXlr,l ordùlaire.
(UI , up I'à.)
Le 17 juillet Hl 92, environ les neu{ heurcs du matin, arril:e
iey MgT. Ca'taillt eriny. arcltCl'eque de Nicee , nonce du pape, S lfT
Imc goUre de sa saint eté, venant de/lom e ll0 lU' 1JaSSeT en France .hlrs. les eschevins lu y (Oll t une 1'éccption extraordinaire, cfisuite
des ordres reçu s de Mgr. le comtt! de Grig nan se trouvant encellc
;nUc; ils se rendent, à cet elfet, en c1lO per01l J en sa aalère, dè;
son appa riti on dtroant la loge et après lu y alloir {ait la révérence,
M. l'asusse1tI' prononce sa harang ue, il laqu elle il respo nd p ar
Jill discours {ort obligean t.
.\ pl'ès .. " oi r accompagné ;\1. Ca"ailhcl'in y à l'évèché, le:,échcvins qui avaient prescrit q ue des cou ps de ca non et des boîtes
~erai{' nt lirés à l'arri vée de la galère , au débarquementrlu nonce
Cl à SQ n approche de la tnaiWl1 de l'evesqu e où il dCI..'oit prendre
(I)\'O)" .IO I>L\'&C n l l ul., l' . l UII, :! I A, 2:!:! , 2:!\ , 2 3 1 '! :IJ . :.lJD , :! 12
2<\6 ,
2~ij, 202 , :10:1, 3 13 , 346 , 3 62 , ;Jïtl,:)!) J {'\ ~li .
l '
•
�,
-
442 -
-
logl'm.en/, lui . .lI.l rcssc nl le présent mun ic ipal ('X f-rllOrdiltlLÏre Com_
posé de
J2 boile5 de co ofilurc,
1'2 bouteilles de vin ,
et 6 douzaioes de petils fl amb ea ux de t.abl e.
(Ut suprei ).
R ejouiun n ces publiqu e. a )'ocouion de la prise d e Namur.
1
1
Le dimallche 27 j uille t 1692, li lïs~ u~ des vcs!Jres, Messieu/ $
les eSc/luins es tant dans L'Rastel de Ville , font di stribller une
qUQutité tic banderolles li. tic petits enfants qlû sortent les premiers criant V I VE L1~ Roy ! après eux marell ent les trompettes,
ells uite les valets de ville, ap rès les deux bandes de violons et
après Mess ieurs les escll cv ù. s el, assesseur avec leu?' suitte, qui
t'on t ainsi pren dl'e Mgl'. le comle de Grignan clI C: .M. de Forville,
gouver neur-viguier , où il auo H di sne et d'où ils sortcn t t.QUS
ensemblement, la lloblcssc dcvant, Mgr. le comte, M. de FOI'ville
ct M·fI. les cscll evins da11 s un 11lCS11ICra,ng ) pour all er à l'esglis~
Majeur ( 1) où il y avoit Itn prie-Dieu à cos te de l'altl.cl, prépare
pour Mgr. (e comte, et où le Te Deum y es t clwnté solemllcllement en actwns de grdces de la pris" de la ville et chdtCall dc
Namur.
Sur l'etltrie de la nuit , !Jfrs. les eSt; ll ev ù1S et assesseur se l'Cil·
dentd'aIJondallt à l'Hôtel dé Ville d'où ils vontjoil1 dre Mgt.le
comte logé che:; Al . de MOllt emort, i'lil clIdan t des ga lères ; de chez
M. de Montmort , Ip. co rtège, à la têLe duquel estait rallgée W
compagnie au sieur Ba=an , capi taine de lJIancarie (2), airlSt que
les trompettes et les v iolons , prC1l d sa marche vers la (o ill aine
St-Louis où un bra u (eu de l'oye, prépa ré à cct effet, yestal/umé
par lIIyr. lecom/ e. M. de Forv ille et ,Urs. les escflev ifls et aSSe5sellf,
( I l I;é ~hsc de lA) Maj,'r. - \'1» '. Ir I ~ ' 101 . l' . G:J ct 7,l::t; le i ~ \01 , Il ~ II ri
J;j:" cliC :, . lOI.. l' . • U~.
( ~ \'01 Ir â " \01, l'. 11 1).
443-
•
Un ( eu
Il'ar ti~ce et des (u :.ées IJllong cnt le te-mlJS de cette joye publique,
pt'lldtHiL que a tH ci nquante boiittes { oliL Il'll grafld bruit.
1'0ldes les maisons du Cours et tle la Carmehière ava ient illuminé
{l1A..'t (enes trl'S, les vaisseaux et barques du port tiraient leurs
CalIOnS, toutes lcs mailons du Cours ct de la Catlnebirre estoient
illumin fcs el toule la vi lle 'e treuva esclairée pm' lcs {eux allumés dan s les rues .
Plaise à Dieu continuer les yrdces sltr l (l personn e sacrée rie
llOstre illustre et invincible monarque et sur ses arm es, ct nous
d 11JnCf la pair .
( Ut suprà , fu98 ') l''' . )
D épa.rt d e M . de
"
,,
..'
Gri ~ D 3o.
Le dernier juillet, ~ l'uccasion de son départ 1)OUr Aix, les
échcv insvo nt rendru vi=itte à il/gr . le com te de Grignan,
En considératio'fl. du long séjovr de 1\1. de Gri gnan en celte
\'ille et des services qu o us !Jardes ont rendus à la ,' iIl e, I ~s
échc\'ins leu l' font don ner (1'01'$ louis d'or san s tinr à cvnséqucllCC.
"
D écès de l 'a rc bi" a ire R ossd .
l e 30 aOG LH9'2 , le sieur Cla ude Rosset, sec rétaire orchivai re
decell rville, es tant dexcédé, lUrs. les escll evills ordonn cnt 'I"e)
aflen du que M. Clau de Rosset a scr-vi la COltllJl U11 a ut é avec btauroUI) de :i?le el d'affect ion pendan t villgt-wlC on11êes, il soit {ait
IIOl/llf' IU' à ses {une,.(li/lt's et lJ/'id Dieu pour le fqlO S de SOlI rime .
Ils délibèrent à cct rffet d'(1I l'o yer ~ 1. . [,lInillc HOE-se t dou;/'
•
•
�_.
~44
-
-
flumb eou.:c tic tl'ois livres pièce avec les armoiries de la uill,. pOur
accom pogm'r le co''l}$ aux Accoures Ct ) où il est l'Ilsevclfy .. ils
445 -
lmplÎsmallœau nom de la ville, il. l'esglisc SaÎ1lct-Martin (1), t f ,
cela, avec les honneurs et cérémonits ordinaires.
ordonnent etls lJÏt e aux csglises ct couvents dc cette ville de luy
di're et célébrer mille messes .
(Ut suprà , f098& \".)
(UI suprà, f' 987 .... )
,,
Mort de M . de Flacours.
R~jouiSl.D()Cill publique . 0 l'oooa.ioD de la "'Cloire .emportée
à Ste inkerque.
Le 30 aoùt 169:!, lrs cschevùIs \'ont clle; M. de Forville (le
PWt:$ , gouverneur -vig uier, POUl" le prendre, et de là se rendre à
l'l'sglise catl,éllralc (2), prêcédés des tambours, violon.s ct d'lm/'
f/"a"lit é de petits cu fants 1,nrlant des bandcrolles aux armes du
Le 12 septem bre Hi92, les échev ins, apprenant la mOl·t de
de Flaeours, clle{ d'escadrc des vaÎsscC/uœ du roy , sc rCfldent
fi /11X pOltr {aire un compliment de condoleance à AI. Lebret,
seigntUT de Flacours, son (rère, premier prés ident au par lem ent
d'Aix, intendant de justice Cl! cette 1Jrovitlce.
(UI suprà .)
~1.
l'Dy) oli es tant es t clwlIt é, pe ndan t que cinquante voiles sont
tirées , le Tc Deum en aclion de grâces de la vic toire rempor.ée
par Mgr. le maresclial de Luxembourg contre les alliés et le
prin ce d'O range ci Ster/;cuqu c Ot; llostre invincible monarque a eu
le champ de bataille, calwns, drapea ux et bagages.
Sm' le soir , les l'scllevi1lS, précédês du capitaine de corps d~
Nlle et de sa cotJI1Jagnic en armes (3), se rendcn l à la plarc
l'fet/{ue 011 ils mettent {eu à un {eu 1)re1wré.
( UI suprà.)
Bepteme d'un e fille de l 'eobevio Fort.
Le 31 aoùt 1692, la {emme de M. Fort, escJwvln (i), s'cstant
acco ltcl!ée d'un e fille, les ec hev ins vout la tcn ir S UI' les (O/IfS
(1} \' o!,.l e 2' 101.. p. 1;, 133. 139, 11 0,233 ct 23 4 , Cl le
i l ·l , [, 10, 02 1 ct (,22,
..
(2) I .'éli li ~e de 1..iI 'laJor. _
Le 2 novembre 1693 , les galères du l'oy, CO!nl1~a11dées par
M. le chevalier de Noailles, eslaut arrivées, de r clo"r de la
campagne , les eschw ins vont le voir , en chaperon, che; M. de
Noailles et che; lui pour le complimenter sur son heureux
relour .
(UI suprà . )
A.rrivée de
l 'é v~que
d e Saint-Omer.
to" l OI., Il. !!\!U,
l',",. le 1U roi •• Il. va (' 1 71)S; le , . 1111., l' 1 11 ~l
33~,et h'!J· lol. .r. I G:! .
Vi.ite au chevo.lier de Noaille • .
Le 9 no vembrc 169,1, Myr. Al}JllOlIse de Valbelle. évesque de
(;il Jo se pbIlJZIlII . -V" y. l e~H'\01., I !. 11j6 .
(1)
'ut'. le !Je \01., l'. I !) ('1 1(' pr"'~ent \ ('I I . l' . 432.
(1) \'or . le à- \'01. , 1).202 e t 5& 1 ell e Il r ~sc llt \' 01., 1'.370 ('i 390.
•
�-
~46-
-
Sain t-Om s)', cstant arrivé en reste 'v ille, Vl' nant de I II
cschevins, le l cndema,i fl , von t le vi:ilter,
ml
COur /
chaperon et
1
I,ii adrCSsîllt lcpréscll l municipal orài1laire.
'."
OUtille
(Ut suprà. )
Arri"ee du prinoe d e Valentinois .
417 -
nrhev;"s VOllt le vÎ:;i tfe-r. en clloperon, à t'hostel de Maltllt:', oi, il
ts/logé, cl ensuite lui e-nvoycill le prèstn t muni cipa l ordinaire ,
composé de
5 gros Oambca ux de cire blanche,
6 boîtes de confiture,
rt. 6 bouteilles de vin .
(Ut supra. )
.'
•
•
Le 2'1 novembre '1692, M. le àllC (le Valcntinou , fils aine de
Ar. le prince de MOflaco, arr ive i.\ Marseille; les cschevins von t le
1-,j:iUer, Sil cltope ra" , c/l c: M. de M 01l111lorl, 011 il est loge. ct
ensuile lui adressent le présent muni cipal composé de
~'i bouleill es de vio ,
,12 boiles de confiture,
el 6 douzaines de Oambeaux.
(Ut suprâ , ['987 "'.)
P redation de serIne nt des prud'homm es potrons-peoheurs.
Le 27 décembre J692 J les prud'hommes patrons-pêchwrs de
celle villoJ nouve llem en t esleus, vien nent prester le serment accoustumé entre les mains de Mrs. les escllevins dan s L'Hôtel de
"ille, t ellants le baston de viguier en abse-llce de AI. le gouverneurviguier.
( Ut suprd,)
Arrillee de M . Lebret.
LH 25 oove mbre t692, Mg/'. l'':ntendant de iusticc et commandant dans la,province , à cause que Mgr . le comte de Grignan CIl
pat'li p our la COUt", a/'rive C11 ce lte v1'Ue; il est complim enfe par les
échev ins et harangué par l'assessew' à la pONe de la vil/t'.
( Ct suprd.)
,
,
"
Arrivée de J' un d es prooureurs du p ay •.
Le -' 2 décemb re , 692) M. de Déziens, assesseur de la ville
d' Aix, / ' Ul1 des pro"ureurs du pays, arr;t'e à Morseille; Itl
Arrivée de M . de R éb CDac.
Le 28 janvier 1693, M. de Rebfflac, ambassadeur extraordinaire envoyé par S. M. vers Sa Sail1 teté et les princes d'Italie,
Vtliant de Gennes, arrive à Marse ille i l es escll el.1f1s voot le v i;il1er elu; M. de Montmort, intc-ndant des galères, où il a prills
logement et lui adressent ensui te le present mu ni cipal ordillaire,
composé de
12 ~oiles de confiture,
12 bou teilles de "in,
el 6 douzaines de flambealJx de table .
(Utsltpni ,fo 988v .... )
�-
448-
-
POle de la première pierre de l'église de La Merci.
Arrivée
d~
449 -
M . de Saint-Au loD .
,,
Le JI" févri er W9 3, a li eu la p ose de la première pien e de la
bastisse de l'église dos révé r",ds PP. de La Mercy (1) .. les échevins au'islenl la cérémonie ct donnent au x RR . PP. ,100 /ivrts
pour lcs aider à ladite bas tisse .
(Ut suprà, f· 989 r' .)
a
Lc 7 mars 4693, hl. de Saint-Aulon) ambassadrur vers le roy
de Marro t CIL arriyc à Marseille; les maire et eschevitls vont
le visitlN' elle: M. Jullien. ancien eschevin ('Z), où il fs t layé, eL
ensuit.e lu i adressent l1 pt'ésenl municipal ordina,ire.
(Ut s"prà. )
Arrivée d e M. d'Arooul , intendant général de la marine .
Le 25 fév rier 1693, M. d' Arnoul, intendant gcnéral de fa
'l1arîn c, arrive cn cette v ille, vellant de la COUT, cl va loger che::
AI. Dcsoissans, .1011 beau-frère; les esclievÎ11s vont le v;;;itler el
le complimenter, el lui tllvo yent, après J le présent municipal
ordinaire.
(Ut sll.prà , fo 988,vo, ;
Arrivé~
.'
••
de M , de Vauvre! .
Le 28 mars 4693, M. de Vauvre, intendant de la marine â
Toulon arrive en ce tte ville,' les maire et escllcvins \lont le viriler
cite: M: de Montmort où il est logé ct lui C11voyent, après, le présent municipal ordinaire.
(Ut ,uprà .)
Arrivée de M. de Tourville et de plusieun autre. perl oDDes .
Arrivée de M . de Vauban .
-.
Le 6 mai 1693 J arrive hl. de Vauban , grand ingénieur de
France ; IfS maire et esc heuins vont le vi::ifter che: M. de lf oai/les, lieutenant gb léTal des galères 1 où il est logé 1 ct. ell sllite lui
ad ressent le prése1ll munici pal ordinaire.
(Ut ' "Prl' :)
Bn l'année -1695 estant men acés d'un bombardement, cela
obligea S. M. d'e-n~oyer tlalls cett e 1J"ov ince ct en cesle v ille
. . 1rcs et grands
pilUieurs princes, maréc haux de France, 11WI1S
.
stignwrs 1 e' il est à noter que AI. le maréchal tle Tourville.
vice-amiral et géneral des armées navales tlu TOY, aytl1lt le com...
'"
( 1 ) Voyez Ic u- \'01. , l'. 104 ,
(1) L'empereur de Maroc.
(2) 'l'or . le 5" vol., p. 17, élections de 1073.
VI.
29
•
�-
·i 50 -
ma1ldemw t â l'occasion d~ l'approcllc de la potte dès t'lIncmis de
toulle la coste mari tim e de CClf c 1)J'ovi1lce, venlL de Th ololl pal'
11It r C11 cell e v illc) t'i llt (Iébarquer tl /a place au-dcvatlt l'/Joste'
cie fill e où Mrs. les escll cvins el (fssesscm' (eureue le saluer el
{eust llOro"91.1é pm' ledit siem' asscssetU'.
(U, suprà ,
la purle Royale, o,i il est /wr01lgllf j l)lI1' l'a s~e$sc lir (1), ('[, ensuile,
{'acco mpagJufl tju squ es fi la maison (tt ) de M . le bail/if de N oaitl(s
où le présent mun icipal cXlraordinat'1'c es t pOl' le.
( Ut .w l)rù,
r
o
"
990 r O , )
r· 889 l".)
"
Visite de M . de Vendôme Arrin~e
d e 1\1. Phf- lypea uJ: .
DOll s ladite ann ée (169Li) cs l vcnu cncetfe t'ille M. de P/léliptaux ( ~ ) , secrétaire d'es ta I, (il s uniqu e de /JI . de Pontchartrain,
ministre ct secu laire d'cs tllt ; 011 a esté le recevoir à la porle
Royalleo t'l il a este harangué pal'.1/. l'assesse ur (2).
(UI , upra .)
Arrivée de M . de VeDdô l!le .
DaflS ladite a-1m éc ( 1695 ), Son Alfesse M . le cl ue de Vflldos mc,
pri1lce de SO,lIg, gouverneur de cett e provin cc, général des gallcres
de France (3) arrive il Ma.rseille; les cscllCvins t'o lll le recetJoir li
i'hê llpeo u x, co mte d e Pon tc h a r tr a in, pe tit-fil s de l'o ui l'Mli[u!a \l1 ,
seis ne u r d o Pontchar t ra in , Il l! e n [ Go1 J, Conseiller au pa rl c ment ~ J'dge Ile 1i
a us,en l OG l , il es r 1l0Ulm ê, en 1,107, l' r emler p n!s id e nt a u parlelneul do ll re tag nc,
charGe qu ' il co nscl'le jusq u 'en 10SD, l' poqu p-à laquell e il olJticnlla plarodc co nIrOleur Gé neral ; mimSII/! c t scc rlllaire d'é lat e n 1 GOO r t cha nce lier Cil 161111, il
Ilro tége les Scicllces ; d é missiollna i,'c en 17 J 4, Il sc re t ir e il l'i n st ilol lo n de l'Ontol r e e t mcurt c n 1727, So n IlcU t - n lS, Jea n -F r é d ~ri<' l'héll peaux, co mte de )I~u
rr ll3$, n 6en 170 1, a ;ltémlnl s lrcsous Lo uisX \'.
(:.! ) Dom in ique CO IIUS, VO) , 101)- \'01., p . 19,
(31 l'lI l1iPllo de " endl·mo, gr an d vr ie ur d e Franre , né en 10(,5; étel'Ô au posle de
licll le n on l-généra l cn 109 3 , il l'Ill. e n 1011 6, le cont m und e 01 f' lIt tic la l'ro\'enre
a la pl ace du du c ti c "entl os me, so n rr ère, q ui pass3 i1 e n Ca la logne. Il se MllI,il
tlu grood-p r le urce u 17 10, Ilrlll(' IÎl r(" d e IJ/'jcur d('relldôlI/ c et 1II0li r ut l l'al'l~
le '24 janrier l i 27, à 72 311 5.
(1) LO UIS
Le du c de Ve11dosme rcnd v isite, qu elqu es jours np rès b
1
MM . les cschcvins, el co mme il es t Ilo rs ct'exemple que les prhlCcs
(le sallg. gouvcJ'llett1'S de la prov ince, ai ent r endu vùitle, il esl
I rell vé bOfl de pauT la 1JOri c de l'Il ôlel de Ville cl Its degre:
des arcs de la urier auec scs arm l"s, ct daJ1 S la grande chambre on
a mis un e chè:.e en {orme de OU'o sne (LU cc son pMlrai t au-dess us
el 1/11 dais; il est reçu dix pas 1I 0rs la porte de (a Tu r.- cf la sot·tic
de sa chè:e ct dn'1!s le [,emps mis cf monter dan s la gran de salle ct
pO Ul' se m ettre au balcf"lJl. il C3 t tiré cent boites ; ft SO li arr ivcc sur
le balco n et ~ un signa l co nvc nu , lous les bal l,imen ls mercllands,
la?lt {f01I Cois q11' cstrangtrs, an crés da ns le port, tirt n t le canon.
'.'
(U' sup,·à.)
A rrivée de M m_ de "i'ourvill e .
Dan s ladil c anllêe, il vient encore Madame la maTée lla~e de
Tour /)iIle; les échevins vont la visiter , en cha peroFl , à sa maüon
où M. 1~(.I ssesseur (3) la Ilar'anguc et où il lu i es t pa rl é tm p,-êse"t de diverses choses curie uses du Levol1 t, valo'n l em-troIJ
~ ,5 00 Uv., en considération de Cl' qu e M. le marêchal son épo ux:
commande les gf11 S de guc1"re eL Sllr ctUe coste, à l'occasion des
uombrs, et qttÎ flOUS donn e bta ucoltp de soulagemwt .
(Ut suprà , r" 990 \,0.)
(1) Oom in iq ue f.n pus. - Voy. le {i l \' 01., p . 19.
(2) !.'1l0tel Noaill es, S ilu ~ il 10 II/ace Noailles. - \ ' oy. le Ilrl'sen t \ 01., Il, 38 1.
FI) Dominiqu e CO p\ls. - Yoy, le (,1 \'01. , p. 1 {l,
.,
�-
452-
-
453-
.&.rrivée de M . de Vendôme . abbé de Saint-Viotor.
Arrivêe d e l'ambau adeur de VeDi,e.
Danslaàite année (4695) vitn' encore M. de VeJldosmt, grand
prieur de France, abbé de Saint- Victor ct prince de sang (~ ) j il
arrive par mer de la Oiotat sur une galère de France, par
"n
coup d'ha sard cl da?l$ le temps 'lue flOUS l'attend'ions à la porte
de Rom e, où il y avait cent Irois boites. Les échevins vont alors
à ln maison de M. lC11larécital de J'ourville, où il élait descendu
pour Je saluer, et où M . l'asst'sseur (2) le harangue.
1
(Utsuprà, [0991".)
,
Le 4· t mai I\(j99, nt . l-'izuni, ambas.tadeur de lü République de
Ycni:e en COUT, arrive à Marseille et descend à l' hoslel de AIalthe,
où les échevins, après L'avoir visité, e t l'assesseur, après l'amiT
harangué, envoient le présent municipa l extraordinaire.
( Ut suprà )
A.rri\l~e
A.rri,,~e
du comle du Luo
de di"e ... e. penooDe • .
DaM la mém e ann ée (4695) vien LtflCOre, à l'occasion des bom-
be" un grand nombre de licl.:tenants de TOy et autrcs grands seigneurl, lesquels so nt reClUS SUiV61l t l'usa,gc.
( Ut suprà. )
Le 4' octobre 4701 , le comte du Luc, lieutenant du roy en
Provence au département de ceUe ume, arrive à Marseille avec
lts galbts venant ck Nice à la suite de la nyne d'Espagn e: les
echevins le 'visitent m chaperon et luy eovoyeot le présent
muoi cipal etttraordinai.re .
(Utsuprà , [0996r'.)
Vi.Île' l'ambassadeur de Venise,
Déoè. de l'aueueur SayoD .
Le 20 avril 1699, les échevins font vi"i te à l'ambassadeur de
-Venise, venant de la COUT, nomm é' Rixj, logé à l'hostel de Malthe,
et auqufl ils ad ressent le présen t muni cipal ordi11aire.
( Ut suprà, [0 992 v'. )
(I l Philippe de VendOme, d le\'olle r de l'ord r e de Sain t-Jean de J ~ ru 5al e m , car·
dinal , o1Jbé de ia Sai nie-Tri nUé do VendO me, de Sai nt ·' Iger de C~rlsl. de Sa intHonoré de Urins, IlrU possessiou de l'IIbbaie de Sai nt-Victor de ~ lar5e llle le 10
mai 1661.
( Illsto ir~ de Marseille, par I\nfO , t. 2, p, t(1~.1
VO T· le t>. vol. . p . I G!).
(2 ) Dominiqu e Capu!. - Vo!, . lc CIo vol. , IJ. 10 .
>
Le olof mai 4703 , dexède Me Ftançois Bayon, assesseur, esleu
à la Sain t-Sim on dernière ('1); les maire et écltevi1ls en chaperon ct sans crespe , \'oot à la maison du deffunt y plaindre le
deuil et faire civilité aux parents , et donnent, ensuite, ordre de
parer la maison et l'église de Notre-Dam e de LoreUe ('l) de drap
(I l Il a I! tc, pill' crrcu l', donné dilliS Jo ù~ \'01. , JI. 10, Ics nOllls de .·ran ço .s Bo r er
A l'assesse ur François Baro n.
(2) Voy. Je Ù' \' 01., p . 2lJ <t ~
',.'
�-
45'1 -
-
r
noi, ct de }H,(tparer (ouL cc qui cs t t.Jcassaira po"" la pompe :Juè.
brc auec / ('$ arm oÎ1'ias du dclTun / ; JI . . 1ndrJ, dern icr t1cltevin ( 1)
se rend, ap rès , vers M . de Fort'iile , gouverneur (2), lJOU/' fiu~
t'ileT à assister, le le,. damait., à la céremanie el cn tl'1'remo ll .
Le mes mc jo ur, I~ co rps du defTmtl l'st habillé cl reves ft, de la
1'obc roug e, du cl!a1)(,,,01l , du boml el coné et de la cltal)pcdc phlif ent pa?' dcssolA b 1' / t.r]JosiJ, ainsi, dans u ll e clwl)clle prépat'tie à
l'cnt1"éc de l a ma,isol!.
Les b illel.~ P OIU le C01WO y sont
ge'fi l s de 'Ville.
imprim es aLpot'tes l)ar les ser-
L e lendc-ma ill , ~ ~ , les échevins IJre-nnenl, chac un , lm cordOIl de
craspe ci longue qu eue et uicnnmt à. l'flût el de l'Wc IJo t,r ach eve r de don1ier les ordr es 1I('cessaù 'cs pou,. cette pompe fUliébl'e;
M . Rola nd) premier éc/ievin (3), 'va v ers Mgr. l'évesque 7'OUl' le
prier d'agréer que tou," les couvents de "el irr;eu::& et le CO l'p S du
clerge soient con voqués pOllr y assis ter processionnellemtnt .
E nsllite ) les écll el'ins vont ù la maison dIt deffllJlt où estanl , les
fU fui railles commencent d a n ~ l' ordre sui vant :
La croi,r; du chapitre de La Major;
Tous les enfants de la charité;
~5 5-
Qu ah·c avoca ts , donl deux w l c ic ll S ll ssessct/ls , porlalll Uli dra p
l'l'lours 'J'l oir ('1) :
Le corps porlé par les l)cnilents;
To us les h6p ilau-x , 6f at'oir: la CllOrit/J, l'lJotel - Dit u, la JlJi sé,-jcorde ct le Il r(ug e .Après, les va lets de ville ayant cll acun un Ic usson aux armes
de la vill e cQ!wert d'un crcslJe; les va le ls; de vill e estoient t n bas
noir e t avai ent un crespe au clurprau ;
Et les échevi ns 11lt1W11t chacun 1t.n partnt d l' deffullt , suiv is
de tout le rl's tc des aulres 1Jarcnts ct amis .
( U, JUpra , fo997 r' .)
'.
t
,
....
••
,•
Ar:-ivée du v ice -Ie g a t a llant à Av ig n o n .
Le ~9 Illa i '170 3, M . 18 v ite- légatJ alla nt Il Avignon , arrive à
Maneille; les écll evin s vont le 'Voir, ('11 cltapFron , al~ RR . PP .
de SaiPlt- Jaum c, Ut; il ('s , log é, et lui cnuoycnt. le present double.
(Ut suprô, f· 998 ro.)
Les pd/l itm ls d" Saint -Esprit :
l '
Les religieux et ordres m endian ts ;
,.
Les PP . de N ab'c-Dam e dc Lo relle avcc la dalmltl iqu.e ct la
chape à couse qu e le corps est lwrte dans leur église;
L u cinq p aro isses : eelfe de Saint- Ma rt in en dalmaliqlw cl
c/l ape, allendu qu e le de/Tulit est de sa 11aTOiss e ; le clwJJ itre de
La Major {aisoit l'office ct la mu sique chantai! en (aux-bourdon ;
1'rei:e enfallls de la cll arit é portant trrl;e fl ambeaux fuurnis
par les parent s;
" illgt-qu atre hommes veslus de 'J'lOir . por/«ni chasel/n 1/11 [lambeau de 3 liv' 1lièce aux arm es de la v ill e dans un éc ussou blan(;
( 1) J CU U-ll3pt1 Stc \ u d l·c.
VOl , l e ~ ~ l o I., Il . 10 _
(2) Go u "crue u r- I'!gu 1er .
(;J) I. i ~ c l lf nci'·1I111·elll l(·" fcllu/Il. _ \' U!. le [,. \ vI ., JI . 1 fi, é Jcc tHHlS ,le 1i OI .
Pose d e la premi è r e pi erre du l!.to Dt -d e -P ièt é .
Le 9 juin 4703, Mess ieurs lta écll ev ifls assit"nt à la cer émonie
de la pose de la prt-mière pie rre de Il' bâtisse du Mont.- de· Pi elé ('2)
et donnent un lou is de 13 liv . ~ o s. aux maçOll$ .
( Ut suprà.)
(I l ~ 1 ~1 . Gas lJllrd E rdo u l c t J . Delas ue, an ciens assesscurs(,, ). c t Caul'et fil s ct
lIieo ul . (h'oca ts .
(2) I.'Cl:s tcD rc dl! Jll un l-tle.J'iiHé tla tc de l'an uee 1088 . .\ portir d o celle ~ Jloqu e
Jusqu'à III r~ v o l u U o n , il fu l r~ g i l'a l' des admllus tra tcurs, d Oll ll e nombre \' 3riail
~A ) \'o}' , le 5" \'01. , Il .
10. élections de 1 GOi e.1 de 1iO 1.
•
•
�-
~56
-
457 -
In s tallation d~ M. de Villeneu\le .
Installation de M , de Porrade,
, >
Le 18 juin 1703, AI . F,'allçois de Villeneuve, lielltellant gé1léral
cit:U cr. la sé ncclw,usséc de cette ville (1) , est ùlS fallé et 1/I.is cn
possession d'udi t offi ce 1Jar M. Low's d' Estienne, conseiller dt, roy
en la cour de par lement, co mmissa ir e délégué; MM . lc, éclw"Vins,
en cha.peron, llii rendent visite le 11tème jour.
( Ut ,u)Jrà ,)
su i\' a nt \('5 b('sOl ns , 1113i s Qu I pl .ls o rdin oirc llI cn l {J lait IltC à 2<1 . do nt 12 {Jluicnt
no rum ()s il \' Je Cl e ~ c r çtt i cn t SToluitNllc nl les ro nc liOll s qu i l eur ê!aie nt conll()u.
MBr . j' hlJqu c cl ~ DI. les ()cllc \' lIls élalf' nl ad m i n ist rateu rs n és du Mont-dc-!'Iéli!,
comme il s " Na ie nt de tout es les œ u, r ('s I,ies d e l a ville .
I.e ~I o llt - d l'- I' i l-t e Na it OIl \'CI'I au llu l.li e d cul. j ou r s d e la semai ne: le mardI
po ur Ics cu gaj;c lUc uts Cli o so m eo.l l llo ul' les o.lÎ! j;ag cmetlI S, de pu is le mois de juio
j usqU ' à Pà1U CS o.l e l'e nn Î!O s lliv30 le ,
Il éto ll ferl\J(: a u pn blll': o.le lHl is l't\qll C$ ju squ 'au mo is de jui n , e t cel lnlr u alle
ê toi t c m plo r é à la \' e n to I)U blique d es na ul issem e n ts no n r e t irés e l au classement
ues paqu e ts r es t a nl s .
0 30S le "rin e ipe, Ics ins liluteu rs de cet ê ta blissemen t déposaien l dans oll e des
53 l1es de l' II()(c I40 ieu ICI nanti sscments des POU \' I'CS en for e ur desquels ils evn.
vertissaie nt leurs dons, cl ceux des blenlaiteuI'S, cn IlI'èt s absolu ment grat uits,
.En 1090, Ull local are n t e t c lI(fcc lt! li Cé li e œ u ne, les dil'eetou r s ollti llrelltdes
te llrcs pOientes du roi, ct pe u d e 10m l15 a lJrès Ils furent o lJli g~ s , à ce use de l'a lf1u enee d es emprunteu r s. d'el. i!5er do ceui à qu i il étaÎl llrèt (: plus do 5 liv " un lntérèt de 4010, a lln (IU O 1'C:lahl lsscmenl (JIH SUPllortel' l' i nl (: rê l qu 'II pa)' ali lu i-m ~ me
au mê m e tau ,t il ceu i qui I lhtç ~ien t s u r lui les fonds u C:cl!SSllires Il U sout ien do
l ' œuvro, En 17 8<\ , le Mont-d e- l'iC: tê tul a u lorlse il I" l!ti r e r 1) 010 au licu de 4, de
lous t eUI qu i emprun hie n l 15 Ih' , e l ou- d css us, Le prod u it d e 1 010 de plus lui
ol es tin ~ ik è leind re u n e d eite oo n l roetce I)OUr l' ac lJot d' un" maiso n d\'s tin ~e Il
e j; r and ir 10 saLLo du tl.é llù l des fljllges; l ' inl ~ rôl , s ur tO Ii S les e lllllrunis indis tinctem ent, d el' oit ~ lre r~ dllil a u" Otû dlJr ès l'e n lil!re Iih~ I'lHi o n .
Les d ~ l' c n s cs d o l'adrn !n iura ti u n I:lrial e nt s uiv ou t les accr'oisst'Olellts pro.
fljfessl rs de l'œu vrci ell es s 'éle l aie ll t , pe nd o III les d el"ll ié l'es a Il nè es qui onl I) r ~ c éd é
l a r 6volulion , a vec les Irais de bureo u ct d 'cu lretie ll, tant du mol/ltier qu e de
l'i OlI1\eu1lI e, è G, ~ OO !i,' , o u 7,5 0uliv ,
l'eod out les en can s, des dames c harita bl es aidaien t grat uit em ent, soit è oUI' rir
c l fermcr les pa q ue ls , so it il a lljlrècic r les d e ntelles CI au t res 01lJ ets de ce ge nro,
En 1789 , le tol a l des d(\ hours 110111' IlI'll ls dc 1'811 ll èep r écMe nl c (: tait do" 'l7 ,0001.
( 1) \' o ~ ,
le présc n t vol " p. 3 &U.
l e 47 juillet ~70 3, M, de Porrade, lieutenant criminel en la
$ill écllOussée de cette vi lle (1), est illslallù et mis m possession
dlldit office par M, le lieutenant de Vill eneuve, !tirs , les éclte-vitl s
le visitent, t:n chaperon, à sa mailon, une heure après son installal"ion,
(Ut s"prà.)
Ujll!ces m ~ l atl i qlle s, qui n e r e n tr è r ent guè r es qu' en DSsig nots , La pert a qui en
r"tsUIlIl, join l e è celle qui fu t oceas i o n n ~e lIa I' 1\1; remi se gr t' tuite d' u n j; r and
l10mbred e gages or dClnn êe par un o 101 du" ptuvl Ose a n n ', r M ll islt le Mont-del'j~ t ~ à snn seu l imm euill e, qu i ~ Iait Insufllsanl pOlir Ila 'l el' ses dett es, Tout pré t
CC<$l , Le j;ou I' c rn em e ol s' emp Ara d e cet immeubl e c t le r~ un i t e nsu ite aUI bos .
p!ccs, qu i fureut c liar g~s de 1':I <.quittc ru ent des pensions tlues a UI c ré an ciers de
te tte œU\' re ,
"
1\
O'apr/'s Ics in str u ctions du mi n is tre 010 l' in têr ie ur, le Mont ·d e- Pi(\t ~ rùt r é tabli
le '"' l'oo tllso a n x (20 renier 180 2) par lei so ins tlu )l r tHe t du d (: parte meo t. qui
fitrel'Î1' r e ù pell I/rès l' or ganisation Ilrem iiJ r o d e ce t èta blisse ment , Cc m aj;istrat
nomma , pou r le r~8 ir j; r a luil ement, ot Se\ll e illent tomporaireme nt , se us la s ur 4
vel1laocol de la commiss io n admiuis trati l' c des hos llices, do uze pa rti culiers c hoisis
presque t o u ~ pa rmi ceu i qui cu ovoi on t H ~ adminis trateurs al' a n t III nholution.
JI ICUI' fil re me ttre un e somrll e dol &0 ,000 fr , de co u tlonne me nt du fermier des
octrois , L' jnt~ rlll::' p crcol' oil' Ila r l'œil "1'0, I)r i\' (:e de tout a utro mo yen, fut pro\' isoircmenl Dlé à 10 010 , t:..ux onêrc ui Il I ~ vèrlté, mais (lui é tait co d essou s de
plus de mo itié de j'intèr ét coura n t s u r 10 plocl' ,
Diri gee par d es hOrllllles d i gues del'esOm ol I, u blique, cellc œun e s' att ira la
con6ance, au poiDt qu 'c lic put Î!lI1e lt ro c t foil"e ("ircul er sa ni pei De un e Grande
quaottte dc bon s de dil l ines , pa rs!)l!!s au pOI'tc u r , CJI mon naie ti c euh' r'e , que
les ~o lllm~rçout s ~onll ai en t à ( c t éta1llisse mon t e n re ceva nt d o lu i c o ~c haoge ,
ulcur pour va le ur, el sans in l(\ r èls, ces pa lli ers- I\lonno i('s,
I.e fond s o.l'e ll\'iro n 10 ,000 rI' , qu e ces bou s l' r oc ur aie nt ann u ellement, les
rentes do 50,OOu Ir , d o co n trats d onnés a u Mont- de- l'ièlé par un bieMfa iteur,
l'alJandon fait lIaI' l'odmini str a lion dcs hospi ces du lore r c t m obilie r , l'o\ pa r g:l.e
des Sllalres de pl usieu rs e m p lois quo les admln is tralc urs, à l'elefll l)lo d e le urs
PrédC:ccsselll1l , re mp lissaien t j; r atuile mc DI , mirent l'œuvre dons J'be u r t: u se pos ilion o.le r~ d u i re l'i nli! r è t do 10010 11 0 01 0 soul e mcnl.
La délibérat io n qu i ru t Ilrlse il co s ujet , la 2 0 avril 1!lOi, Ila r les d cui a dminislra llon s ré unies Il es h ospi ccs ct du Mont · de · " iélé, rut e nl' orée 8U gOD\"ern cm e ut
,
j
(1) \'or, I ~ l'r(\sen l ,'"IUIIIC, l' , J{) () ,
•
�-
••
~58 -
-
459-
In sh ll ation d e M . Gui.lber my .
Arrivee du marquis D eroy .
Le ,10 j<lll vier n06 , /JI . Guilhermy es t installê en la charge de
1Jarticulier a u sdnechal (1). Les échevins le visi tent ,
I,pr~s , Cil chaperon.
(Ut ' uprà , r" 998 vo.)
.,
lietl /e11a1lt
Le 18 ffi lrs 1704, lp marquis V eroy, ljcutt1tant-g énéral des
gCLlè rcs , es tœn t an'ivé, les échevin s le vis it ent, eo chaperon, che:
M. de Montm ort, Olt il es t logé, cl où le prése-nt muni cipal double
lui es t envoyr.
( Ut ' "prà . )
Ilo ur èt re r c \'(: lu o (1<: son 3 11IlrOl>:!. (I01\; m ais il n' y fut d OD II ~ aucu ne suite, tt
bienhH l'a utorit é mit il. cx(>cution le ùÎ:crc t do 10 m ors 1807, qui , 3jlpliquan t au
i\l ont4dc- l'Iété de Marseill e 1cs diS I1osiUons orrèlt!cs po ur celui "'Cl l'a ris, suhsl1lua
l'o r ga n isation Ilct u clle il. ce Uo qu i existait olurs.
I. es e mprunt eurs du Mont- Je-Piété olll'artic un c nt , cn génllra l. ;) 10 clanc des
ounicrs e t ar tlsans; 13 clnsse s up ér ieu r e n'r entre qU il l)O u"
••
'
..
li Il
q uar t COI'iron.
Les rc nun cs sout celh.'s (lu i me tte n t l e !Jlus ù'(lloctitude à dégagcr leufs cffels;
nia is a ussi c'es t porlII i eUes (11i C 1'1111 co mpte u o l,lus gra nd nombre <l'enIIJfllll·
teurs. La not ure d es gages indique q uelq uefois qu e, por mi les eml,ruu]eurs, IC
tfouI'cnl des person nes (fll l ne so nt (11Hl \lassagèl'cnHlll l ù Ma rsell ic. I.CS !oniOi CS
tic quc hlu c Importa ll cOIl'ent rllo t (lUe IIO ur un h ui ti ème dons 10 m asse g~ n 41 r alc
d('s (lllil,,·un ts.
Pamli les liages présentés, le plus gr!l nd nombre cons is te en l\ngc, ni llpesde
fe mmes, c Hets <l e ména ge. I.es oLl ets e n Joail le rie c t orr~\' r {\ r io n'ent ren t qD O
110ur un quar t do ns III !o tali tCl des gages, c t, e n géné ral , Ils ne ll r~e ntcn t que
ûes l'o leu l'S mét'Iocres. Les orie ls d o l' é tcme o t, tlo pc tl les paru res do femme, 50nt
ceux qui soolle ]llu s lOl re tirés; un d h ièrne de c('s objo ts ('s t d41gagé da ilS le illOIS
mt1m e de l'empru nt. Les gages dé laissés pe uv e nt e lre évaluès .l ellri ron 11 0
tren tième de la totali té des gllges préseoléJ.
Les é t10ques de l'an oéo OÎI il sc fail le plus d'emprunt s, so ot cell es Ol~es I)oor les
l'(' ntes, c'est·à- ûi re à la fin de chall uc t r imestre, c t sur lout le lrimcslre d'anÎ1, A
ca use des tètes do jll(IU eS, c t celu i de décembre, il cause des f j) tcs de la Noél. lt5
~ poq u es de \'a nnèe oil l'o n retire le plu s de gages, son t aussi la fin des 1fiuJt5lrtJ
et les jou rs qui précèden t III re nte .
(Statlstiql/e des flOUc!lcs-dn-RMII C,
tom . 3, p. <1 0& ct SUÎI'.,
D écè s de l'hèq ue de Mllu eille .
Le 19 janvier 4 i09 , Mgr . Bernard de POlldeux J évêque de crtte
mU" (2). dctEcède. Il es t exposé dans l' églisc cat,hfdrale à [aveue
dit public pendant trois jours, Ol' tous les chapitres, communautés
vont raiTe fcur absoute. Le 22, il est enseveli, el IU1' !es dix heures
du matin on commence de le porter par la 'ville ainsi qu' il sui t :
La croix de la calhédmle "
La (amWe despau'v res de la char ité;
Les 1 g com pag-n ies de penitents ;
Les corps des religieWE ;
Les paroisse.~ ;
JI. de Fortsta, prêvost, pres (re officiant;
'12vlIlels de ville marchan t cI,ascun avec tul flambea u de quatre
livres, alt.'t armes de la ville;
12 f1a,n~eaux du chap itre de la ca lhéd /ale,'
Les domestiques du défunt portant, chascu'U, un fl ambeau;
Le drqp mortua ir:c porté par quatre prcstres dt la maison du
seigneur ei){'$fJu e;
(1; \'0). It' Ilrésen l I· O~ ., p . 3",0.
(2)\'OYU ICb e \O I. , t,. I UlI.
•
•
�-
-
460-
Le corps dudil scigucllr évt.'sque porté daIM
':pallies par des prcstres:
Les èchevim el assesseur;
us capitaines de quartier;
-"
461 -
ull e bière "lU' let
Arrivee de Madame Brodud .
L'archivaire de la ville;
Et les recteurs des quatre h6pi tau x.
t
(Ut ,uprà, Co 1000 ro.)
•
Le H jaD,'ier 17H , meurt Madame Brodarà, belle-mère de
M. d'Arnoul, intendant des galères et du commerce " les esrlievinl
t'ont 1 en chaperon 1 faire leura compliments de condoléance il
M. d'Arnoul.
(Ut ,uprà, fo 4003 "'.)
Arrivée de M. de 8aiot-Maurice.
Le 28 sep tembre ~7·IO, jour de dimanche, M. de St-Mauricc,
président des monnaies à Lyon, arrive à Marseille, à 011 :'6 htu rtl
du matin , accornpag'lé de t1T1gt suisses, pour {aire le procis à
plusieurs (uux monoyrurs, tant icy qu'en plusieuTs endroits dt
Provenu ,' Mn. les écllevins vont le vis iter te lendelnain.
(Ut8uprà ,
C0 400~"" )
Arrivée de M . de Rogne.
Le 23 février 17H 1 arri\'e en cette ville M. de Rogne, procureu",
du pays; les echevins le vililent che; M. d' Albt-rt, lieutenant
provinciel d'artillerie, où il est logé, et chez lequel ils envoyent
le prisent municipal ordinai re composé de
11
1 •
1
6 bouteilles de ViD,
6 boîtes de confiture,
elS douzaines bougies de table.
Arrivép de M . de BelluDce.
(UI '''prd.)
"
Le 24 octobre ,1710, Mgr. l~éutsque de Morseille (1 ) arrive pour
Ja premi ère foi s en celle ville sur les qua.tre heures après midy.
Mrs. les éche vins(2) vont le voir à l'évesché où "1. l'assesseur (3)
le complimente avec applaudissement. Le prisent mun icipa l
double lui est port é par le s ie ur trésorie r de la vîlle (4).
(Ut , uprà.)
CI ) "0l'elle u· \'ol ulllC. Il. 1GO . e l la 1r. Il(l rlie du prese nt \'olumc.
(2) Vincen t Sal nl.Ama nt, "' ran çais La mhert . _ Vo)'. le 5 vol.,]l. 20,
ca) llruno Vellin . - Voy. le 5· \'01 ., Il. 20.
(4) Jea n-llallt is l o Nogaret.
Nomination de M, de Pille, à la obarge de gouverneur-viguier.
Le H oClobre 17014 , ayant rtçu lettre de M. le marquü de
Pilles portant que le 't'oy l'avoU nommé à la cha rge de gotlverneurviguier de cetle ville, les ëchevi l1 s vont (aire visite, en cll aperon, à
Madame de Pilles pour lui t-n témoignt'r leur joye.
( UI slIprà, Co '100. r'.)
..
•
�-
loG'! -
-
Arri,ée du Mo.rquis de Pille •.
Le 19 octobre 47H 1 IIf. le ma1'quis 'de Pilles, gOIlVCt'fl tur_
1Jigu.ier de A/m'seille, es lant arTÎt'd en cette ville après avoir
averti la muni cipalité du joU?' de sa tenuc , les éc.lI eviru t'ont
l'atlerldrc à la p 01'tC Roya le Ott nt . l'asscsMJ'ur le harangue.
L e lendemain , 20 dIH1W;S d'octobre, le conseil, convoque à l'QI<JillaÎrt dmls la sa lle d o l'Ho stel de Ville , ntant aulllOrise par
Al. Rigol'd , subdêlégué de Mon seigneur l'intC1ldant de juslict,
M. le marquis de Pilles, présent, assis Sil' un (uttlcuil au-dwan l
la porte du balcon de la ru c, présmt e les provision s de gouverlleur
de cette ville ct cclles de v iy~icr, desquelles ayant esté (ait lecture
au conseil. .... "') ledit sieur Rigord s'est tir é de sa place , ct
ayant pris ledit sieur marquis de pales par la ma in , tll'a (ait
as,eoir à la place du roy et lui a r.emis le baston de viguier . .... ;
aprés quoi ils sortent de rHostel de Ville dan s I"odre sUÎ\Tallt,
pour accompagoer M. de Pilles chez lui :
Les valets de ville ;
Le.ç 6 lJallebardicr s .Le marquis de Pilles au milieu de Mrs les esc ll ev'i ns, ClI chap(roll ,.
l e subdilégué;
EL ensu ite presque tous les nobles, marchallds, bourgeois et
a/ares ha bitants.
463 -
"lace Porry , Boissély , Charles Corls lant et Ânloin e VitICC'fl1 (1), les
premiers lJOur servù· une ann ée ct les de",x au lrl'S pe1idMlt deux
fTrlS, ayant aussi dt's litué Mo Possin de la place (l·a rchivm·r e .
AI- Fort, désigoé par le roi, prete serm ent, le 28 octobre 47 12,
olJrès les sieltTl nouveaux echevins.
(Ut suprà, reg. nn 2, f 0 2 ro.)
Déoision relative à la vi.ite 8US juge. oonsu!t et
du (Iommerce .
8US
juge.
Le 30 oclobre ~712 , les éc hevins clUibèrtnt de ne point aller
voir lu premiers AIrs. les jugrs comuls , ni les députés du
com merc e, pn-rce que es tant des magistrats que eu,x-me11lt'S nomMC"', c' e~ t à ceux-ci de les visiter les premiers, Cè qui est exécuté pour servù' de règ le à l'avem·r.
( Ut suprà , fo 3 vo.)
Visite de l'évêque de Marseille .
Le 24 novembre ~7 " 12 , lU. l'éveq'Ue de cette ville, arrive de
Saint-f/iéroS1ne où H estoit depuis 20 j ours, rend visile aux.
cc hcvins à l'Hôtel de Ville où il/cs surprend. L'évêqu e estait en
ramai! et rocllCt .
( Ut slIp"à, [0 6 r".
DeltitutioD de l'ar(lhivaire POU iD et installation d l!
....'
)
100
• uooesseur.
L' arrèL du consei l- d'état du 5 octo bre .1712 qui destitue lu
écllt.'t'ins Stf'f"le, Lom bard, Doncy d Clwu 1011 , et 'lOmlll ~ il. Iw/'
Visite è M . de GrigDaD .
Le 30 novembre '1742, les tfclWV'Ï11 S se r efldetlt à Lam bcscpoU'T
(1 ) Voy('z le 5" \01. . 1\. 2(1,
•
�,•
-
-
490-
Prestation de serment des nouveaux offi cie rs m
'. aux.
UOlCap
M. Féraud , secood échevin , et les sieu1's Paul .
A t
PI ·1·
C
1 Juge consul
o
OIDe- lllppe asLelanne (4) trésorier de l 'II l
d
l '
av'l e, es député '
c a chambre de com·merce et lcs es timateurs des ltonneu.rs pré~
'~
t en1 serment , le IJrontm' 110tJcmùrc 1715 entre le
.
,
s m,aUiS du 9011
tJtl'tlcur-v iglJ1'Cr, vcnu exprès à l'116tel de V'll
,d
..
1 C, en co mpagnae
el capltamcs de qua rtiers (2) qui l'avoient pris cl • 1 .
M P
16 • .lU.
orry n'a lJoillt prrté son serment aLlend l'
..
contre s él ·
'f S
1
U °VPOSlllou
on ec tlOD; l'. ossin, pl'emier juge cons ul n' , 1
ment p
.,
' a ega eu pre el' son sermc'lt po ur cause de maladie.
( Ul suprà. fu 56 fO. )
o
"
491 -
Éleotion d ' un pre mi er eo bcvÎ o .
, ,
L'élection de lU. Pon'y pour premier echevin de cette ville ,
(ait e le 28 octobre dern'ier, ayan t été cassée par arret d'u parlement de Pro veoce, en datc du 5 déccmbre dern.ier, il est procédé,
le 19 jall t'Ï&r 17·1G) fi l'elcction d'un autre et Le sort est tom bé 8 U1'
M, Jean Cordier, advocat , homme de méri te ct tres-parfaite hon!lit,lé (1).
(UI ouprà ,
.,
.,
r" 59 r'.)
Théles d édiéel è M . d e Villan.
j
1
Installation d e, juges
ClODtuls .
L cs éc hcvms
. UllallclIt
.
1es Juges
.
.
' le 7 novembre 17'5
'1 ,
consuls
de Marseille nouvell emen t élus.
(Ut suprà , fo 57 \'0. )
Le marquis de Pilles, gouverneur , et les éc ll evirtS assistent,
en clwperon , le ~3 février 41~ G , à des th èses déàiées à Mgr. le
marlc hal de Vi llars} gouv erneur de Provence, souteoues chez les
PP. Recollets (2).
( Ut supri.. )
l ,
1
Baptème d'uo enfaot de l'echevin F éraud.
Visite à Madame de Sim ia n e,
. he, "10 5 Vlsttent
..
'1 Le
d 28 déce mbre ,17 15 1 les cc
en chapc/'oll
u a ame ,de Simiane ' el' )ouse de MI
. e marquis de' SimiOll e lieu,,
tma1l
.
'
r ' t- gentral
, pour S" M en Provence , arrtvée
puur la première
10 15 à Marseille,
( U, suprà, fl> 58 .... )
{I l Al'c ll i\'cS ti c la l' Ille 9- du' 1 r_
(2J Anlo lUC HOn OI)' ~o r "
l'n l' lIc, ~ - 5cc l lOn , § 2, année 17 15- 16.
" 0)', le S- vo l., l'. 14;.
Il S ISIH!:I·d. J ean 1\la n illic l' c t J Cll lI -J\np lis le ~l t.\olan.
Le ~ _r avr il ~ 7 1 6 , les échevin s lieoocnt, avec les cérémoni"s
ordinaires, sur les fonts baptù mallx , à la J,aroisse des Accoules (3), le fils de M. F éra ud , éc/l evin , leur collègue . L'époust de
M. Cordier, prem'ier écll evin, a été la1n ar-ra ine.
(Ut
S1I)l rà , (\> .59 " ' .)
( 1) \ ' o}' l e {oc \' 01., Il.20 .
(2) \forez le 5 voL , 1\. 197.
(3) Voy , le 2 ' \'01 ., \1, 4i, 13 3, 139 , 1 ~O .
~3a
l'l :!3 01. , d
le 5- vol ., Il.
~OO,
4 14 ,5 19 ,5 :1 1 l'1 5 t2.
.
,
�-
-
492 -
Arrivée du IDaréo b a l de Villars .
Informés que
le .marécha l a"c de Villa rs, gouverneur de P
.
vm ce 1 dCI.:QL t arr,'ver en celte v ill e les ec
' 1levms
'
ace' rono~,,~aux, en chap eron, tOtt.S ù cheval, suiv is de q'ltan:,:~Sdcl
pnnctpa1lx marC/lands, bou'J'g eais et nh 'oci anl s a .,
cs
e/ p , 'dé
0
usn a cheval
,rece s 1Jar qtw(re h'ompettes et leuTs val ets ct les G/'dc '
poltce, tous propremf'tlt habillés et àc/lcval se
d
9
s de
17~ 6 a '
.
.
'
ren eot, le 4. avril
,
pres
aV01r
{attpublit:r
par
les
trompettes
q
1
1
1
ue Ous es hab '
I
~n($ cessassen t I Cllf lravail et ferm assent leurs bouti ues
, 1t,1er de la ,vC11e (1), sur le che,nin d'Aix, pour atten~re jlt~ ql/ar.
1 esclial . M . le marquis cie Pilles accam pagni de oH
1 . e 1~1a
ho
d
lU rs
es gl'1lfllsmm ~s et e la n oblesse de cell e ville s'é Laient
d
coté, a l'extrèmilé du te-rroir dc el/l'
'Il
ren us, de leu r
Al
C Vl e pou r le rece ' .
, le marescltal es tcl1!t arri vé à la, l'eue M T'
\Olr.
la comm
l'
) . Im on , advocat de
' r.
un au e, pro1lonce une IllIrang ue (2) et Mrs les é h '
' '/ c evU
l$
l Ul font leur comJI runenl, pendant que le saluent 60"
' cct
uOt cs a
( 1) Au quarti er de 10 ViSte . Le nom du
Ill r '
,
Lo uis et.d~ St.-AntO[ n e, v[e nt do 10 s u el'~l . tl er, sltu\len[~e les quar tiers de St.P
(.l lu e do n t on y Jo uil.
(2) VOICI le texte do ce d,'~
d
~co u r s que 110 IS d
1
ounOn s te l (lu e nous l'avolls t rolll'Ô
a os les ma u uscrit s do J'oute ur; ,
u Voici les magis tra ts municipoul. de
.
Do m du peuple, s'ocqui tte r d'no d
.
l a l'IU O de Marseille qui viennent au
.
,
e\'or l' des II!
M ""
'
qUI sc SOi t prescnté depuis Ion , ,
us g.t rmes et des pl us gloricUi
a rrlve.
" " \ . G" dOllUis que 10 ror d"
- e mps. Il leu r t a rl1Ol"t, ~ l onsel g D c ur de \'oi r
de '
'
'
leu l'c use Ule ma! .
'
lOS Illus tres e Iploi ls vo us fi t d
l e.eu r écompen se d'un c partie
céder fi un dcs plus gra ;d S princ~ ' d:nl~é: e go u\'e rneme nt de celle pro\'i nee, suc-
",
" cet~e fave ur du g ra nd ror. q~l n'
al .
,
de celUi qui ri!S ll e aujourd' hu i 1 . es t pas la dc rmê re quo v . G. doit atle ndrc
dC\'oit a u "on lI eur de la Fi'a 1 ~1l )U 1~{IUe SOUS les ye ux d' un rése nt que le ciel
"
l , no us \'OUS l'ol'ons il l ,
coosells du rOfa ume CC" r
"
a 1 te des plus ~ lU i n cnls
"
'
0 oveur, dr S-je Q t [1
pelO e pouvons, no us Irou"" d
,
e emen t rem pli nos espérances qu'a
,
es Imro les 110
'
1( Le CllOiI 'I ll e le Ilrl nco t "' d'
u r cIprllue r oos scoti me nt s.
asscz, gl,
a nd"
sUJc l de jOl' po a l , 1111 SOu\'crneu r ' que ' qu "II pol ,isse ê lre est IIll
,
Ul' cs Ileup[ es' ilia" , ,
'
'
Cholltombesur unh \ '
C '
,
l seo d c n en l eJ t r~Dlelors fJlIel ll
,
Cl OS, 0 tltfe MOllse i
'
\ o lro Grand eur c t ' 1
, gllc ur, Ile fu t jamais mieux llil fJ lL';'l
" ,
,
1 nou s parat t (lU e les III i t "
,
"
oeui d ~ I re oull'e(ols la sœ ' d
ns s 1015 d une \'lUe (lui a 011 l'ho nIII e 1I0me, on t d roit d'a llpeler hé ros tou s les mor tels
493-
effet pl'épul'éts, Aprè$ ce la, M. le marescltaL remonte en carosse où
il (ait ent rer M. de Pilles, gouvcrnt ur, et trois de Jt1r s. les icltetli1i$; l'échev in Fèraud, à la tète des négociants et bourgeois,
dévance le corlégc et se t'end à la porte n oyale, ornée de tapisseries et dts lLrm es du roy , de M. le maresc1w l et de la ville, pour
recevoir, à son arrit:ée M. le marescha l qui entre à c1tcval, l'é pée
il. l,a main. - Le marese/lui es t venu à cheval depu'is Arenc, ayant
M. le gouverneur à son côté, et Mr s. les échevins 1 ju squ'au faubourg Saint-Lazare , où le dez ( le dais) " les clefs de la vil/e
lui sont présentés . - Les clefs qui sont le, deux cle fs d'or , les
,,
"
"
,,
•
(lui sc sar.r1 fi e nt INu r le bie n public , qUI remportent des victoires c t qu i, d'u ne
seule acl ion, ré paTen l des pertes Imm enses.
" Si cependa nt il r avoit e n nous de l 'indiseretion li vous dire en (ace des choses
con nues de l ou to l' Eul'OpO, c'est bien moi ns à no us qu'll.la relLomm (:e qu'il faudrait
s'en preu dre, C'esl elle q ui, depuis 10ng- te mllS, nll f : l Ît plus quo nous enlretenir
de \' 0 5 s lorieuses ac tion s; elle nous e n Il. raco nté ju'ques aUI moindres circousIn nccs, c n sorte, Monselgoeur, quoique r ceul t'!s d o la Flandro Cl de 1'.\110m31;0e ,
Ibéiltres de l'OS der n ier s explo its, nOliS S6l'01I S tou l, nouS avons lou t app ris,
.. Vo ici l a situatio u dans laquelle nous sommes () votre égard: Dans le temps,
Mo nseig neur , ou l'on puhliait que vous é lie!! le resta ura teur de la F ra oce. le
rl: pafateur de DOS pcrl l:s, noire a nlle lul(:13lro e ofln , DOIU app r enons que le l'Of
vous fait n ot re go u ,'crneu r. Ju gez , Mo oseigneur, do no i re joye. de la jore publiquo
il Marsoille à celle 1I0UI'clh), d u saisissement al'cc lequel olle dùt c ire reçue!
Mais, co qu i 10 me t Il son comble, cc so nt les fru its SIOri Ou:l q uO 'f05 illust res lauriers o nt prod uils . La [loix , q uo des na tions ja louses du 11001 rrnoçois
refusoie ul à 1I 0S ins lances c t qu e ,'oll'e bras ,'iclorieul a fO l'ct de nous demand er ,
la po ix, dis-je, vo us élùl'6 dans le cœ\U' des peu pl es le lllus beau triomphe que
l'OUS puissiez sou ha iler po ur votr'e Sloi re,
1\ Aussi, Monseignour, n'ai-jo pas é té eharsé d' un de ces discours vul ga ires qu e
les or a teurs publics tire nt , o rdinoireme nl. des al'on tagrs d o la naisssa nce ou de
la rortune; lefleuple de Marse illc, ('blv ui pa r l'tclat de ''os l'ictoirCS, clionné d cs
dou ceu rs de la pa rl. qu'cites lui Ilrocure nt , 06 ru'a c harsé q uO d o lérn o ig ncrdes
Iran spor ts. Ma is co mm ent m'acq u itter d' une commission a ussi d~li('ate? l ' Noque nco, ,.OUS10SO\'CZ, Monseigne ur , mieul: qU'II n au Ire, 0 '0 rien qui Iluisse clprimer une pass ion qui o'a [ll us de bornes i j'aUoibliro is celIe du lieu Ille qui no us
députe, s i je vo u lois id vous e n raire le port rait. EntrCl , !'tIon scisocl~ r, en trez
do us l a ,' iIIe cl VO us verrez SUI' le front des c itore ns. ce lle jor e , ces trtlosports,
ces saisisseme nts que je ne pour rois ja maiS ,' OUS do,Icrifr.
" C'est d onc llour un Ilcuple Ici que je le dt llcins c l tel quo vous le lrou" erez,
Monseigne ur, que nous l,reooos ta liberlé de \'ous demander ,'o\I'e protectio n i
is
1I 0US espéro ns que \'ol l'e gra ndeur nc l a l'efu sera l'OS à cc 11Nl)ll e c l a ses mag Ira is q ui n e soub a ite n t ri cn taut quo tle lui l émo iSuer , par une soumissio n Oses
orMes, l'ollacbefll eill partic ulier de lel1l' llel'so nu o à la gloire de son sOJTice, li
lMan uscl'i 1 8)ll'orl en:l nl à lu fa mill e Timon-Ool'id .)
"
•
�-
-
194 -
mêmes dO)l1I écs par le (Cil roy à fe" M. le marquis d<1 Pilles, lors_
qu'il enlra en cette ville (1), sont offertes par M. (e gouverll eur à
M. le f/l(J,rcschal qui les " crll se aussi bien qlu le de; , Au. fIIoment
de l'entrle dalls la ville de hl. le mareschal, les boitcs qui avaiellt
été mises hors la porle et le lony du Cours tirent à pro]J:u,
De la porte lloyale, M . le mareschal , suivi des p ersoymcs cidessus désignées , S8 relUl à cheval à l'église Majeur (2) oli lëvéque (3). ravestu de ses l/abi ts sacc1'dolau x, crossé et m.itré, le
1'cçoit à la tète de son chalJitre. Après le Tc Deum, entonné par
M. le prl lJost de Forcsla, prêtre officiant, et chanté pa)' tme
flO mbreusc cl agréable musique, Al. le maresc hal sort de l'église,
remon te li. cheval ct se rend , IJrécédé de ladite musique , des gardes, pages et officiers, et accompagné de .M. de Pilles et des
échevins, tous à clu!1Jal, aussi bien que de la bourgeoisie el des
marchands, à. l'Mtel de Noailles ( l) , pendant que les cano li S de la
batterie de la Major, proche l'église, Urent à bOlûets. Le corUge,
pour se rendre à l'hôtcl lYOfiilles , passe par la place de Lencllt (5),
la rue de la Loge (6), la Co tel/crie (7) et la Cannebière (8) où les
q"atre compagnies (9) étoierH encore sous lts arm es ; la. compagnie
du corps de ville comme la colonnelle, avo'it un drapealt avec lcs
armes de nI. le mareschal. Arrivé (i son hôtel, où il est decidi
solemnellemen l que la bow'gcoisie y manierait la garde, A/gr . le
mm'Clchai est cncore harangué par M. lVmon q'ui lui fait un discours fOfl co urt el à propos, pendant que les boîtcs tiren t de '1IOUvea,u ; après chacun se refire.
Le lendemaio malin , les èChevill s,
CIl
• JI.{ " le Maresc1lC1l qui leu/' lémoigne etre t·"I'ès·satisfait d;
co ur a g.
t des bons ord/'cs par eux donnes à son entrée ou
leurs IlOrm eurs e
. '
, t assé saliS la 1110indre plainte nt contestatton.
..
tout $ cs P .
t à M de Villars le presen t mUDlclpal
Les échev lIl s en'Voye n .
.
l
.'
~ v in bougies, confitures et rossolis, et que œtruonlma tre e1
,
1
p 'èces
e ,_~U • •
è lu i 1ront encore présent de que ques
T , '
ques
. , d Gt fleS e' de ta1Jis à (ond d'or. de d urquu.'
de dam as cramout e
'
~
L é hevtns nonnen 1J en outreJ une pù!ce du meUle amas a
cs C, • e des gat'des ap rès avoir déjà remis 4.0 pista Iles
so n caplla1.n
)
.
bas
.
. ~f
n secretaire et (aU les mëmes donnahons aux
:~:::~:s ~ Jd~~:sti(JlIes, que celles qui
(urent (aites à
Ar. le duc de Vendosme, gouverneur de Provence, le
bre ~ 68 '1 (1 J,
"
~:U:ct:~
,'
' ,'
Arrlvée de l' arohevêque d 'A is.
, . } cy- d evant évêque de
~71 6 M. l'arc/leveque dA1X
,
.
, en c
h peron
vont
e
cclte ville (2), arrive à Marseille; les ecll ellms,
al
L 2 1 av r il
(Ut supra, CO 63 ro.)
lui (ait'e visi te .
{ j! '15
-
nOL'cmbn: J .4 t . - "01. le pr \!sen t vol. ,
280 .
fI' (2)
Cb .- Gaspard-Gui"11 a um e d e Vi ntimillo du I,ue,
[1.638 ct 708; le oi e
1' 0 1.,
p. 3 11 rt
{:i} n eo ri.François_XII\' ier de De lsun cc, d e Ca s t et ",o rOIl. _ \'or . le 00 1' 01., p. 100.
Voy. a ussi le préseot \' 0 1., J). CUYVIII.
(4) " oy. Je IW('se nt V'llullIO, p. 38 1.
(5) Voy. Je 5 e 1' 01., p. XL IV, 202,4 12, oi 16 c t 42oi.
(6) DI s upril , p. 3113, 311~, oiO!). e t oi03.
(7) U! rUj! Coutellerie où les cou te liers ('la le nt anc icn nemen t c tat.li5; celte 1uo
com mu n ique de 13 plaCj! N elll:e il la "!I ~ d~1 T~1TIJ!/jcrl.
(8~ Voy. le l "vOI ., 1). 156; le oi' vol., [l. ne e t 3[)b , èl Je fi e vol. , p. 220.
U)) Les cOmpagnies deq uart iel"S . _ \,O'·' le ()~ \01. p. 3 1 ct J43.
,
"
chaperon , VO II( (aire feur
0 ) Vor. Je présent \01., p . L.XX.x.
\'01.,
,,
(Ut suprà, C' 63 V",)
(1) Le scribe s'es t tromp Ô ; r ISC ;r;
(2) L'cgliso de La Major . - Vo y. le , e.
335, ct te 5- vo t. , p. ' 02 .
405-
)'
des comtes de Marseille.
VOf· le fi - vol., p . 1 GO.
. "l I des comtes d e ~Ia rseillc, (lu Luc, remCil -Gaslla rd-Guî1lauIlU; d e Vinllml e
. 1 d ' ll\ ufll dans son J/isloirc
<1
•
•
oJ.' h . 10 sie!;e tic j'llarsell e, 1
t
pli: très -digne ment a UJour Ul
4 Le roi très_ hcureusement rllgnBD ,
dj!J1lar$~i1l6, imprimée en 100G, t . 2, p . . t . re nl et'Pl!di llcS qu'en l'anu(:e l G92.
l e oomm al'aIl I 084;seS ll r O\, jSiOnS ne IUlf,. " lolo 'li) de ma rs de la même
, ,
th(:d ralo de 'al"SCl
. 0 "'
Il fut sacré da ns l' Si se ca
d S' stero n assish': oJ.e LOUIS au ,
,'l\US ct d o loUIS'
. J,pb
annee {A} par l.'luis oJ.e T Il Oll lossin , CI' èq uo 0, .l
CbCtt
os
oJ.o Roquemarline , él'é(IUe de Sa illt-f'aul-l rOIS0,;
•
Adhelfior de j'l t ou teil , \! l'Cqu Ode Carcllssonne.
(A) Voy. le l'rl'Sen t 1"01. , p . 437.
"
.
,
�-
-
496 -
,•
497 -
"
tlCI offici ers I»lOlicipa u:c, ct ccla commc si l'élection avoit eu lieu.
Irl jouI' eL (es te de saint·Simon ct Jude el jours SlIi vOJlts (~ ).
( UI supl'à, fo 6. rO,)
Arrivée d es proOureurs du pay •.
Le 22 avril 1716 lts consuls à'Aix, procureurs d
.
, t ' '1
'1
u paysl arrl' en a. u arSeI le pour la première (o;s après 1eur c;~I'
ectlOn ' les
éc1ICVlnS vont
'
, leur (aire vis ite ' en chaperon') et lt ur adressent
après, lepresffil muni cipal ordinaire .
'
(Ut ,,,prà, f"63
V i.Î t e de
pose de la pre.mie r e p ie rre de )'egli.e d e Sa int-Fer reol.
•
VO,)
rd". d e Villan .
noLe 2.\ aV,ri l ~7~ ~1 /)J. le maréc hal, accompag't,é de quantité de
blesse, VIe nt 'L't8Iter Messieurs les c'cltevins à l'H ôlel d V'll
Icsqu~ls l,e "cçoiven t, en chaperon, hors la porte de la ru e :Ù;ll:~
ques ds 1accompagnent à sa sOf'tie.
(Ut , uprà , fO6. Vo, )
M. le maréchfll de Villars, assisté de M. de Pillu, gouverfle-u r r
et de MT s, les échev in s, en clwperon, pose, le 2: juillet ~7,1 6J fa
première pie-rre de l'église de la paroüse Saint· Ferréol (2).
(Ul suprà, [0 65 r" )
(Il Nulleparl. au tre que do ns le livre du r~rêmonlol que nou s reproduisons ici ,
nous n'nons \' u qu ' il ail êt6 ~ lu tlc nouvea nx ccbenlls le ! :; juin 17 10; les
regislres ,les tl é 1il)~raU o n s du co nseil de vill e il e l i l O. ai nsi que CC Ul dcs ac tes
du corps municipal .I c Iii méll1 0 ann cc, Ga l'dent non_sc ule mcnt le sil cnce s ur ce
rai t, mais encoro co n ti nuent 11 cHer jU Sflue s au moi ~ do nove mlJle J 1 1G,
eOlllhl C exerçan t les foncliolls tl'i!chevi us, lcs noms des d CUl anciens ~ c h(l\'ins
eo n se l'\'~ s Je 30 octob r e 17 J 6, cl cclui de COI'dier, nO:l l'el ~cLe\' Jn, s uccesseur de
Porr r (A; .
(~)
Voy . I{' 0" 1'01. , P .30.
Le )118 11 de 1 '~G tise Sai nt -Fe n ~o l fui orrH~ en IG03; la prc mit'rc pi erre en
fut pos~ c Cil I7IG )la r ,,1. de Belsun eo ct la cons ~cra Uon en fut faitc par le
m~Ol e pr4lla t Cil 11 400 . Ce tle ég lise é tai t la ]llus hello de Ma rseille; elle 0 Hé
délruite dans la ré\'olu tio n, Cl , ainsi que r.ous l'O l ons IUt, on a te )ll ojOI tic tn
1<
É lection d ei nouveaux officie,. monioipclux .
reconstru ire . "
d LeV"I15 juin 1716 Al gr. l e mat'cc' llal de Villars vient à l' Rotel
e l,le en compagllie de f]lIanfil 6 de !]en tilshommes 1'( en
sa presence il es t pro td' à 1 1 .
' ~ •
est po té ' l
ce
l é ecli on , suiva nt lout ce qui
r
par e régle-rnent de 1660 ( ~ ), dcs sieurs échevins et
1
(I) "0 )'. te prese nt \01., l'. XI.... I.
(StarisliqutJ des OOUCl!tHtU·nJldllt, t . 2, p. 180.)
.... La pl'oseripUo n (al' I'ès le llIou\ ellu' nt sec tlonnaire qui moli\'a l'arriv'::e
du lIé n ~ra l Corla ux dons nos murs, en ooù! 11D:]). n 'a tte i~ uît 1135 seul r mcnt 105
hommes, (Ille s'at:ac lla nussi 3UX monuml'nts. L' l::gliso de St· FerrM I, celle de
Atto utes Cl plusieurs aulres MiGrcs Ilublics fu ren t démolis, 113rcc (IU' ils n 'aient
fl.Iuol dau s leur enccinte les 3SS1'1II1114les des sections.
(Ut SlIPI'd, p . 150.)
(A) \' oYC1. 1e \)"\'01 , 11.2 0 , ct II' \lr~sc nl \' 01., l'· o\ DI .
YI.
32
•
�-
- r.n9 -
498-
Preste.tioll de le rment du premie r éch evin .
Départ de M . de Villars .
,,
Le 4 juillet ~ 7 16 , l\Irs. les éclwvi11 S vont, Clt chaperon, ch e:
M. le Inltréchal duc de V1Ïlars 1 qui part le même jour pour aller
en. cour, pour lui sou.ha.iter un h-e ure ux voyage.
(VI suprà , fb 65 V".)
Visite à l 'abbe de Saiot-V ictor.
Le ~ er novembre 471 6, a lieu la prestati on de serm ent de
hl. Af'ltoille Rimbaud , flQUVcaU éc hevin. III Aubanel n'a pu en faire
au tant parce qu'il y a. app el de sa nomination el élection "
M. Auban el érant dccrété d'ajuurnement personnel et Céris J'arè.:e,
sa partie , ayant leve un relief d'appel au parlement et fait
c!rploller MM. le.f ecltevins, fOl1 des ur ce que d'al)rè s l'art. 29 d"
du réglement de 4660 ( ' ), les déc rétés de prise de CO lpS e l d'ajourfument pcrsonnel, ne peuvent pas (]tre flomm és aux c1ta1'ges
municipalcs.
(U, sup rti , Co G6 ro.)
Le
~o
ocLobr e 17-16, les échev ins vnnt, en chaptf'On, rendre
1JÎsite à M. de Matignon, abbé de Saint-VictoT, vClIan lde PariJ.
(Ul suprà.)
É le<ltioD des nouveaux offioiers municipaux.
Il est procédé, le 28 oclobre ~71 6, à la notlvelle Mection de
If1rJ les éc hevins et officiers municipatlx ( ~ ).
Antoine Rimbaud es t nOlDmé premier échevin (2) et Anloi ne
AubaDel second échevin (3) .
Vi.Îte à M . de S.Îot·Maurice.
Le " novembre 4'716, les échev in s vo nt visUer M. SaintMattrice, comm'issaire délégué du conseil pour le (a it des mOllPlOyes , lequ el leur rend visite le le'ldemain à l' Hûlel de J'ilte.
{UI supril , (0 67 l'0.)
lostallatioo de. juges <lon. ut. .
(Ut suprà, Co 66 ro et registre du
délibérations du conseil muni'~5 v'.)
cipal , aD. 4745/-16, [.
"
(( ; "o r. le pr4!scnl vol. , p . 49 6 .
(2) vorez le G· \'01., p. 20,
(3) Nous a \'ons, l'ar erre ur , don né, d;'lns le ù< vol. , p. 20, J(' l'r~n(\m de Jenn·
llafltt ste à Anto iue AulJ~ n cL
Les éche,' jos, en chapcror( installent} le 9 novembre '17~ 6. à
l'auditMre de la jurisdiction cunsulaire} les jug es consuls (2) élus
(Il VO)' . le présc n t "01. , p. LX".
(2) Jea n 'Baptiste Agnêl y el Loui s SII,Hf ( Arc hives de ln "lIIe, délibérations du
conseil , reg. 1, 15_ 1(\ , 1° II Cl·v.)
,
,
•
�- - 500 -
- · 501 -
••
"•
par le dtrllier conseil de l'elcelion des officiers nHmicipalfX (1) .
Lu juges co ns"ls laie nt en robe de damas lliolct.
( Ur suprà.)
Vi site è. M . et è. Madam e d e B eh unoe.
,,
Vi .îl e de l'abbé d e 8aiot.Viotol'.
Le 29 novembre 4746, les échevins, avertis que le père et la
"
m~re
Le 17 novembre -17'16, M. de Mat'gnon
1
ancien évêq ue de
Condom, abbé de l'abbay e de Sainl- Vic tor-le:-cetl c- VlU e, v ient
à l'Hotel de Vill e ren dre 'visite à Mrs. lcs dC/levins qui le reçoi-
ve nt, ('11. cliaperon, au pallié àe l'auditoire de la jurisdictio'l consulaire et l'accompagn ent, à sa sortie, ju sques à la rue,
( Ut suprà , [, 68 T'. )
de Mgr. l'évêque de Mar seille étoimt arrivés en cette ville,
vont, en chaperon , accOInpagnés des sieur, capitain es de quartiers (1), les v"Îsit er à l'évêché où ils son' logé,; IUrs. les échevins
sont. e n sortant, accompagnés jnsqu'à la rue par M. de Belsunce
père.
(ur suprà, [0 68 v'. )
.'
,•
'
,
.
Arri"ée d e. con.uls d'Arles.
V is ite â l'abbé d e SaÎot-Victor.
Le lend emain 48 novembre, les échcut:ns vont, en chaperon, à
l'abba.yc Sainl- J'ictor (aire visite. iL AI. de Matignon.
(Ut suprà..)
Visite è. M . de Valbell e .
Vi site d e l'e \'équ e .
Le 25 novemb re 47 16, A/gr. l'évesquc vient, en rochet ct en
camail. rendre visite, iJ l' BOtel de Ville, à MTS. les échevim qui
le reçoivent, en chaperon, à la porte de la rue où jusques ils
l'accompag-ne'li t en sortant.
(Ut $uprà. )
( 1) \'oy. le p t·ése nt \'01. , IJ. " 98.
Le 6 décembre 17·16 , MTS . les cou suis d'Arles arrivellt à
Marseille; les échevi ns von t les v isiter , en chaperon 1 et leur
adrtssent, ensui te, le present mUDic ipal ordinaire.
(Ut suprà. )
Le 22 décembre 47~ 6, les éche vins vont. e n chape ron, faire
dsite à AI. de Valb elle, comte de Ribié." in stallé ce ,nême jour au
palais, en qualité de sénéchal au siége de Marseille.
(Ut suprà, 1" 68 v' . )
(1) Clau do All ellla nd , Auloino Eft ul!sior , Joan-Baptiste Ar mant et Char
l.Ialmas. _ \!o!,. le 5- vol. , p . 1<i9 .
•
'
�-
-
502
••
503 --
,
V j,it" de M . de Valbelle.
A.nivée du gênerai de. Carm e. déobau 1Ié.,
L e le'rldemain malin, 23 décemb/'e, lU , de Valb elle, sénécha l au
s iége de Marseill e, v ieot à l ' FIôt~ 1 de Vil le Tendre vis.ite à. Urs, (es
échevins, qui le 'r eçoivent, en chapef'on , au mûie" de la salle et
t'accompagn ent , à sa sortic, jusqu es à la nie.
(Ut s"prà, fo 69 , 0. 1
Le 5 janvier
,17~7 ,
l e géné-ral des Carmes déc haussés arrive à
Marseille j les échevins vont le vis iter en chaperon (' ),
( Ut suprit, fo 70 \,(0 ,)
..
,
Prestation de se rment et
iD ~ t.l1&.tioD
.'
des prud'hommes
patroD5-p~cbeurs .
ÉlrctioD d'un .eoood éoh ev in .
Le 27 décembre ,17 16, jour et t ète de Sai1lt J ean, les nouveaux
pru.d'homm es des pat rolls-pècheurs vienn ent ) su iv an t. [' usage. à
FH ôLel de Ville, 1H'eteT le ser ment cu:coulum é enCre lcs mains de
Mf"s. les écll cvi" s . qui vont, ensui te} l es accompagne-,' ct les
mettre en possession dan s leur maison commullc , située au bout
du port .
( Ut supTà l.
S IT NOMEN DOM I NI OI!: NE DI CT U.\1.
Prestation de serOlent des prud 'boOlme s oalfah ,
L'élection du sicur Aubanel , qui avoit été élu strond éc1tevin (2), ayant él.i cassie le 6 {éVriC1' 111 71Jar arrêt du parlem e~.t
dr. Prov ence sur l'appellation 7'elevée por le sieur Dupont, synd'l.c,
il est procédé, le 9 du même m ois, à l' Hô tel de Vill e, e n prése nce
deM. de Meyronnet, conseiller au parleme nt d'Aix , el de M. le
procureur. gél1 éra l de La Garde, à la nomi n ation d~un autre sec,01l-d
éclI CV'iIl; . , ., Mais le sieur /loch Gri FltOà, elu Ct la place du steur
Aubanel, qu'on disait absent de La ville, r efu sant de prêter le
serment il cause que le sie"r l ssaut ie-r élevait appel contre son
élu tio n les ù hevins $CS collègues , sont 6bligés de lui (air e
Signifie:. un ac te . . , ,'.. 1 au bas du.q uel le sieur Grimod écr~L
qu'attendu l'appeL relevé de sun élec tion, Un e c roit pas d evO Ir
Prêter sennent ni exercer la charge d' échevin.
,
Les éche\'ins in stalle nt, le 3 janv ie r ~7~ 7, les p/'ud'hOlllmes
calfateurs des f1 avtres.
{I ) Voy . Ip'!)- ,' 01.. p . I D7 .
( Ut SIII"" , fo70
1"". )
(2) Voy . hl pr rsc lii \' 01 .. v .41J8 01 41J D,
.
)
(Ut supra,
[° 70,·°.
�,•
-
-
501 -
505 •
Vi site du cardi n a l d ei Judi ce.
S e r v ice fuo ébrc pour L 'bertat .
Le 18 révrÎ er ,17 17/ At . R-imbaud, accompa.gné de deu:r capitaines
, " de quartiers ) assis re seul ct sans chapero1l a ll serV i.ce
flmebre PO!u' fe. " M. Pierre de Libertat ) pour satisfai
.
f ' r e au Jugemen t de 110.5 seigneurs les cO'1ll'missai1'Cs délégu és pal' Sa Iftajes te.
(Ut sltpr à, fo72 vo. )
Le ,15 av ri l '1717, le grand 'fn quisi teuT d' Espagne vien t à
r H6tcl dl' Vi lle ren dre visite aux échevin s, q ui le reçoivent el
l'accompagnenLj usques à la pôrte de la rue.
(Ut , " prà.)
.,
Vi.Îte du ca r din a l Al d obrandin .
Le ,17 av r il '17 17 , le card'inal Aldobrlmdin se relid à l'HÔlel de
Ville p our visiter les éc hev ins qui le reçoivent et l'acco mpagn Mtt
jusques à la port e de la r ue.
( Ut , uprà. )
Arri vée du CB rd i n al d e I J u d iee.
Le &. mars ~ 7 17, AI. le rardinal del Jltdice, grand in quisiteur
d' EspaY'te . arrive li. lf1arstille; les ecltevins vonl le visiter l en
c~w.p eron , à son logis , ct ltû adrclsent après le.presenl muni-
,.
Arrivée d e' procure u r. du pay',
~ Jp a l.
(Ut , uprà. )
A.rr ivée du Donce d ' E sp a gDe.
Le 8 ilv ril ~7 ~ 7 , AI . A ldobrandin , nOl1ce, allant en Espagne,
v~nan t de Gênes sur tl'11 C galère de [a Rép ubi'iquc, arrive en. cette
v ûlc el va togcr au couven t des PP. Recollets (-1) où les échevins
. v isité, roo Lpo rter le présent mu nicipa
" l ordinairr.
apr ès " /J U01T
( Ut , upra, [" 73 r".)
Le , j uille t 0 '17, Mrs. les procureurs du pays arrivent en
ce tte villej Mrs. les échev in s vo nt les v isiter, en chaperon} el
leur adresse nt , après, le présent mun icipal oràin afre.
( Ut , uprà , [, 73 "'.)
É l eotion des nou \'eaux offioie rs Ulunioi.pau s.
Il est p rocédé, le 28 octobre ~ 7 1 7, à l'élection des nouveaux
ecbev ins (1), slâvant le réglel/v'n t du mois de mars dernier.
(Ut , uprà, [' 7. ro.)
(I) MM. Fra nçoi s Boi5S~lr el AIHl rô ~l llil3110 u. - " OT. le 5' vol., p. ~O .
•
·0
�,,
-
506-
-
,"
507-
,,
Ar r ivée de M . de Saiot-Maurice.
lostallation des no u veau:r offioie,. municipaux .
Le 22 novembre 17,17, 111. de Saint-b1auri~e arrive li Marseille; les échevins vont l ui rendre v is'iLc en chaperon.
(Ut sIIprà. )
Le
~ .,
janvi er
~718
a lieu, suivant le nouveau régleroc nt ,
l'in stallation des offici ers municipaux fl'us le 28 octobre dernier,
savoir: François Rimbaud , cn qu al'ité de prem'ier échevin, l't
Alldré Magallon ell celle de secolld échevin ('1).
(Ut suprà, f" 75 r", )
Dèce, du oouveau oapitaine du quartier de Cavaillon.
Le 30 novembre 1747 a li eu l'enlerrement de Jcmt-Louis
Bouù , lieutenant de quarti f!r. nomme capitaine d" quartier de
Cavaillon le 3 de ce mo is, décédé hier. Le capitaine de quartier
de garde, l($ trois lieutenants et les Iluit sergents, lous habilles
de noir et portant chacun tm flamb eau, savoir : les sergents, de
lkux livres pièce œvec les armoiries de fa ville, et les officiers de
Pre,tation de &erment de' nouveaux prud'homme. des (lalfats.
trois livres aussi auec les armoiries de la ville, accompagnent le
Le 2 janvier ~7'1 8, lcs syndics des prieurs ou p-rud:'lOm mes
calfats dc ce tte ville, viennent à la maiso n co mmune preter ser-
corps.
ment entre les ma ins des échev ills.
( Ut suprà.)
Pre ' t9tion de sonDent e t i05tallat;oD d e. DOU\1CaUX
prud' homme, patron'-pê oheur. .
Le 27 décembre 47~7 , les nOuveau x prud'hommes patroll sptcheurs viennent à l' Hôlel de Ville, prêler sermen t entre les
maint des échevins, qui "onl ensuit e les m ettre enpossesS'iolt de
leur cbJ rge dan s leur maison commune , ,fituée au bO ltt du port.
Les capi tai11Cs de quartiers m anhcnt 0l)rès les éc ll evins , et les
prud'hommes aprés {es capitailles àe quartiers.
.'
(Ut suprà, f" 75 v'.)
lostallation de s nouveau x juges (loD.uh.
. . 171. 81 les
Les échevins cn chapero n , installe nt, le ~ 3 jaDVler
juges consu ls d~ns leur jurisdiction, à l'Hôtel de Vill e.
( Ut suprà, f' 76 r>. )
(1) \'0)' . le I)~ \'01., Il . 20, c l le présent l'ol., p . Iio 0 5,
•
•
�-
-
508 -
Visite au premie r proClure u r du pa ys.
509 -
••
'.
P restat io n de ser meot d e . 'J od ie. d e. jau geun .
,
Le 49 jànviel' ~7 ' 1 8, les échevin s, eD chaperon , vont visiter
M. a'Eyrargucs, prcm'ier procureu',. du pays, confi·rmé par le "oy
avec les siens collègues, et pa?' la le regardent com.me nouvelle_
ment élu; ils lu i adressent, cn renLrant à l'HÔlel de Vi lle, le
préSetlt mun icipal ordinaire.
Le même jour enco re, les échevins reçoivent le serment des
prieurs ou syndics des ja,ugeurs.
( Ut suprà.)
(Ut s"prà. )
V isite a u s dign itaire . d u comté 1 a Ai x.
Haraog u e à la lou ange du d uo d' O r léao •.
Le 17 janv ier ~ 7,18, les écbev ius, à la prière du père préfet ft
du régen t de rhétorique du collége de cette vi lle, se rend ent, U t
chaperon , au collége de l'Oratoire, à trois heures après midy,
pOUf entendre la harangue à la louange de S. A . R . blgr. Le duc
a'Orléans , régent du royaum e, que le régent n 'at:oit pas pu (aire
à l'entre'e du col/ége.
(Ut suprà ,
A.rriy~e
r" 76 vo.)
d e s (loo su ls d ' Arle s.
Mgr. le premier p rés iden t , i ntendant eL commandan.t en Prot'eTler , ay ant tro uvé à p ropos qu e Mrs . les écllcvins ,, ~u velle-m ent
tilus allassent visiter l'tirs. du, parlemm t , les échc\'1ns, aCCO»1 pa9n és de l'archivah'e, de der:x va lels de ville e ~ dc dl'uX gardes
de p olice, se rendent à Aix et visitent les p résl de-n~, doyens et
gens du ,·oy des dellx cours, ainsi que fi/gr . l'arehclJcque.
NOTA. Mrs ll's échevins qui r eço ivent le présent de biTS . les
procureurs du pa,y s ont coul11me de l'a pportrr en cette ville, du
moins la bougie et la confitu re dont "ils ( 0 11 t pa,rt à leurs coUègues
et à l'archiva·ire.
(Ut suprà , ro 71 ....)
Service f unè bre pour Libertat.
En sortant de l' Oratoire, les échevins, suivis des capit1l'ill eS,
des lieutenants et des sergen ts de quaTh ers, vont visiter Mu . les
consuls d ' A1'les, ci qui ils adressent, ensuite, le présent municipi.ll
Le ,18 révri er ~ '7-I 8 , Mr,t, Boissély el JJJ agallon se trou vant à
AÙl:, M. Rimbaud ('1) assi.ste, sans chaperon, au ser vice fun èbre
ardi-naire.
(Ut stlpro .)
( 1) Ancien ôclu,n in ,- "or . le 5' "01 ., 1), 20 el le Ilrése nl "01. , p. "9 8 ri 0\,00 .
.
.'
"
�,- ----
-
~-~
-
510 -
511 -
"
qui se (ait tous les ail s L1ans l'égli sè des RR . PP . LI e l'Obser-
.,
vance de Saint-François ( ' ) pour le repos de l'àme de M. Pierre
de Liberlat (2).
(Ut sup"à , ~ 77 r<>.)
Visite a M . de la Bri8'e .
lCI éc hevins vont visitet', en cltaptrron , M. de
la Briffe, beau-frère de Mgr, le llrtmier président et intendant, et
Illi envoic7I t, après, le pl'ésent municipal extraordinaire,
(Ut "'prà, [, 781"'.)
Le 20j uin
Mort de MadaOle de Pi.11cs.
Le 20 mars ~7 ' 8 M"- de Pilles, épo use de i\L le gouverneurvi gui er , étanl mor le, et Al. le che1Jalic-r de P'illes l'ayant {ait
savoir il l' H() tel de Ville par le scc rétaire de M. le gou verll cur,
les éch ev ins, eo chaperon , accompagnés par l'archivaire et
précédés des va lets de ville et des gardes de police, se rendenL li.
la maison mortuaire où, Us (Ollt lwrs complim ents dc cO)ldoteance
aM, le chevalier dc Pilles el a tous les parents présents dans leL
maÎ.foll .
( Ut supra,
Arrivee de M .
(0
i'i "o. )
17~8 ,
Proceui.oD pour deID8nder de la pluie ,
La sécheresse élant eœtrt"me ct ltIrs. de Saint- Victor aytlnt
résolu de faire un e procession pour demander au ciel de la pluye,
il est, le 22 juille t 471 8, ('lit lad'ite procession, à laquelle il est
porlé l'imag e miraculeuse de la très-sainte Vierge qui est dans
l'église inférieure de l'abbaye de Sainl- Vi clor (-1 ); les échevins
assistent, en chaperon, à la procession, ainsi que sur l'ordre de
l'évêque, les v icaires et prêtres de la paroisse Saint-Ferreol ( ~L
les capucin s (3) et les minimes (4).
(Ut SIIprà. )
d'A.lbert~u.
Distribution des pril[ a u collège de l'Oratoire .
Le 25 mars 1718, M . d'Albertas, premier président li. la co ur
de.~ comple~',
aides et finances de P.,.ovence, étant venu. en ceUe
v ille, les écheoins, en chaperon, vo nt le voi r el lui ad1'Cssent ,
après, le présen t municipal ordinaire,
(Ut supri<.)
(1) Vo y.
~2)
l e 5- \'01. , Il. 194,
Ut suprll, ll. 105" 1 522,
Le 26 août ,1'7 ' 8, les échevins, en chaperon , assistent à la dis-
11
tribution des prix que la ville donn e de deua; en deux ans al'X
écoliers du coll6ge de cett e ville.
(Ul suprà , fo 7 8 .\,0. )
(1) "o v. le 1" \'01. p . 82, Il S, 140 , 162, 167 ct 17\J; l e 2- \'01., p . 228;
le " . \·oi ., 1). 33& ct ;160; le 5- \'01., II. xv, 50, 103,409 c t M5,
(2) Voy, l e li- \'01. , Il,30, e ll e IIr(>sc nll'ol ,. <197 .
(3) VOl', l e 5- \'01., p. 104,
( ~ ) Ut suprll , JI . 10 5 .
..
�-
512 -
-
513 -
qui, ainsi qUI! les capitaines de quartiers, s'etoient rendu s à la
porte d'Aix .. les offi ciers dudit seigneur chevaliC1', au milieu d'une
multitude innomb1'able de gens de tout dgc et de tout e qualité,
fermaient le cortége.
Vi 5ite à M . de R a ncé.
Le 30 septembre <17,18, les écll evins, en chaperon, tont, auer le
{ai1'e visile et com pliment à M, le marquis
de Ra-fl cé, chef d'escadre des galères du roy, 1'evenant de la CO tir,
(ait lieutenant-gél/éral des g(llères. Les échevins adressent à
M, de Hancé, CD rcntrnuL à l'H6tei de Ville, le présent muicipal
ordinaire,
gouveJ~n eur-viguier,
"
Le présent municipal adressé au chevalier d'Orléaos, se composait
de ~2 bouteilles de vin ,
ùe ~ 2 boîtes de confiturc,
cl de 12 paquets de bougie.
(Ut suprà , ['79 r" .)
(Ut "'prà. )
Élection des nouveaux offioiers municipauJ: .
Arrivé.e du (lh e \' a lin
d'Orlé.an s.
LI! S octobre '17 18, Mgr . le cheralicr d'Orléa1iS, général des
ga lères, fils naturel de AIur. le duc d' Orléans, réaent du royaume,
arrive à Marse ille. Les dchevins at'ec M. de Pûles, gouuel'Il eltrv(quier, el Al, l 'i m.on, avocat ct con.seil de la ville (1), vo nt le
recevoir à la porte d'A ix (2) où. il descend de carosse et OIi
M. l 'i mon le harangue au nnm de la ville très-polilncnt et Irèsiudicieusemen t. Ap rès la harangue, à laquelle Mgr . répond lrcsobli!]eammellt , le chevalier d'O rl ua LlS eo tre il pied en ville ct
se rend che: /11. d'Arnold , marchant entre le ma1'qlu's de Pilles ct
M . Rimbaud, prem'irr échevin (3); MM. Grimod (4- ), Boissély et
Maga{on (5) tiC pouvant aller de (l'o nt, suivent ùnmêdiatement
ces Messieurs, S IÛVjS, il leur lou r, par M, J'imon ct l'orcli ivoire
( 1) Voy, le u· \ 01. , p. 087 , e lle p ~se nl voL , Il . x c v , xc v ur, XCIX, elc.
(2) Vo y. le Ilr h enl \'01., Il. 100.
(31 U sez a'lc;en l'rem 1er ichclJ;u . - Voy. le CI ~ \'01. , Il . 20, (' ( It' lu"'~t' n t \·ul. ,
p. ~98 c l ~D9.
Il est pl'océdé, le 28 oc tobrc '1 7~8 , à la manière accoutumêe, à
j'électi on des nouveaux officiers municipaux: le sieur Estelle
est nommé premier échevin ct le sieur Âudimar second êcllevin( 1).
( Ut . upra" [, 79 \".)
Vi~ite
Le 3,1 octobre ~7~ 8, lr.' cltevalier à'O, léans vient, à l'Hôtel de
Ville , rendre v isite à Mrs. les échevins qui le rrçoivent en
clia!Jeron.
(Ut , "prà. )
(4) YOf, III pr~se nl "" Iumc , Jl. a03.
(.0\
du Clheva li er d ' Orlé ans .
Vo y. le CI· 1"01., p. 20, c l Ic pr~sc nl \'01., Il. ùO{).
(t)Vo)·ezlc u. 'i'ol. , p . 2 1.
VI.
33
•
�,•
-
-
514 -
.,
5J5 -
tlC(ltion d es OOU\"'C8UX reateurs de l'œuvre d e la Miséricorde
lodallatioo des nouveaux juges-con.uls.
Le 20 nov embre 471 8, les échevins, en chaperon, accompagllés
de l"archivaire , assistetlt à l'élection des nouveaux recteurs de
le 5 juin
l'œuvre de la bIo,éricor"e. (-1)
violcl.
( Ut ,uprà.)
Pr estation de le nneot et ioltallatÎon des nouv~au x
prud ' homme! patroDJ - p~(lheuri .
Le '27 déce mb re l'i 18, les échevins, r evê tu s de leur chap eroll .
'font , après avo ir r eçu, suivan t la co utum e, leu r serment, mettre
en possession . dan s leur maison commune, au qum'lier de SainlJean, les nouveaux prltd' /I ommes patrons-pécheurs.
(Ut suprà, f' 801"". )
Prestat ion de Jerm eo
et iD staliation des ::louwaux offic ie rs
Oluniaipaux .
Lrs érhtvi1IS , en c1wpcron , installent , à la manière accoutum f6,
~7 '19, les juges-consuls, re1Jêtu g de leur robe de damas
(Ut .m prà, ru8 ~ r
Q
.)
Les échev ins Est ~ne ct Audimar, accompagnés de l'archivaiTe
et de quatre v alels de vill e, se rend ent à Aix, le 47 janvie r 4749,
pour visiter , m chaperlJtl, M1's . les président s, doyens et gen"
du roy des deux cours, airt si que Mrs. les procureurs nés du
pay s. Les valets de v ille porlenl , pen dant les visites , leur
flwnleau de livrée.
Airs. les presidents, doyw s et gens d" Tay des deu.x co urs ont
fait un accueil très-obligeant aux. échev io s J auxq uels, contre la
cou/um e ils retldent la visi /e, comme ausJi M. dlAlberlas, premier pr~sident en la cour des co mples, M. de n eauvi lt c, prêsi~e1lt
en la même cour, et, ce qui n t plu s singulier} Mgr . l'arclwveque
(Ut suprà , !b8 1 ' ''.)
,.r
"
-.
Pre, tation de 'e rn\en t de, jaugeurs.
( Ut suprà .)
(J)
Vo y. le
r..
'·01. , " . :) , cl
~ [~
.
.'
Vi.Îte. fait e' aux. pré.idcnts, doyeD5 et gen, du roi de. deux
COUrI, et 8US: procur e ur. o h du pa y•.
d'A ix.
Le gouverneur-viguier reço it le sermmt et met en possession ,
à l' H6tel de Ville, à la manière accoutumee, le
janvier n~9 ,
les no,wcau:z: cchevins eL nutTes officiers municipaux.
Après cela deux des ècol1·crs du collége de cette ville rüitent
des v e'rs à la gloire de celte ville, de M . le gouverneur-viguier et
de AIrs. les ec1l cv'ins andens el notct'eaux .
.
Le 2 féYriel' 17 1\,) , les Cl ll cicJl s et
IC$
nouveaux syndics des
�-
516-
-
j augeu"s el tOll.$ les jaugeurs IJ,.ëtenl serment enlrc les ln ' d
1
aHls es
éch evins , do bien et dûm ent Qg"'- dans leurs [ouctiotls.
Les échevin s font ensuite dclT'ensc aux ablents de s','
.
ff'
I1It11Ucer
en l'art de la ja uge .
517-
;."
.'
.
.
Arrivee du comte d e M edan y .
(Ut s"prà. fo 82 r<>.)
"
Nomioation de i offio ien et de. gardes des brigade. ,
dite. Bt'if/lules du vin.
L es échevins opinent CtltT 'e ux, le 26 avr il 4719, qu e la /lomination des officiers et gardes des t1'igades établies pour cmpèclie-,. la ront rebande du vin appartiendra auX' anciens écli cvitl s;
M. Baissé/y (4) aum don c la nomination. p our lts brigades de
Mrs. VOIture, R1'card ct l'clin, et M. A/agallon ('2) pour les trois
autNs brigades de MTS. /Uandin e1 La14rt1lt Delascour. Les échevins décklcnl, cn outre, qu'il en sera ainsi successivement ap rrs
cux par Mrs, les êcltet.:itlS leurs .tucccsseurs.
(Ut supro , f" 82 \'".)
F e u de joie de la Saiot- Juo- BaptifOte,
Le 23 juÎn '17~ 9 , l\JrS. les échevi ns, en chaperon, vont allul1Itl'
Je {eu de joye qui, suiv ant la colit ume, avoit été preparé à la
place Neu ve (3).
( 1) \01' . Ic 0- 1' 01., p . :10.
( 2 ) Ut mprà.
(3 ) Voy. Ic 0- \' 0 1. , Il. XXXV I CI 300.
L« f(! le de sa int Jca u-Ds plisle sc eNi!lJre fi Mor seille, eonllll C dan s (llusieurs
co ntrées de la Fran ce, e t so n ori gi ne da te de fort lO in ; on n'a r ien cLtaugl! :110
1lI3 n i(!re don t on 10 e!'!lH'I'IlÎI orant 1793. te ror llS iIlu niCÎ I'3 1 se rrud , la "eJllc
Le 26 juin ,17'19, Mgr . le comte de Médany, commandant en
Provence , arr ive il Marseille et va descen clre au fort Saint-Jean
(le ~3 juin), ;) S heure ùu soir. tl la lI/aine Saint-jJ/iclie/ (A) oit un gra nu los de
sar nu)!!ls e l de fascincs li li te pl'cparé. I.e innl l'e 0l' proc he le I)remier son 11 3111 IlCIIU, e t son e lemplees l s uivi l'al' lous les IlSSista llts, qui font le ntemenl tro is
f(li s le loul' uu bi\eher . Di e n ll/t 13 natlllltc Ilélille, se IU'opa ge et repa nd une l'il'('
clarlé s ur les s pectotou rs, pendant (lue les c loc hes Iles églises son l en bl'Ilnle,
que des bo it es, chargées a poudre, delo nn en l c l flue les 5erpen tealIJ ct les fU 5ées
plarées a u baut du mat Illon té a u milÎ Cu du feu sc Ilerde nt c l !'!ela le n t don s
l'espace .
Le jour de la (~ t c, de Ir(!S'!Jon oe heu l'e, un mu che cs t HIIIIU s ur les allüs de
NûUmn (0 ) e l le boulevart Df/(jolllm ie" (c ), (l ll r \·olt. SUl' deui ra n gées, u n lo ng
Nalage de thym , de r oma r in , de so uge, de lau l'ler, de méline, de 1IIItui el <le
Ioules sOl' tes de Illan tes a,·o lUaIIQues. Tou tes les lIeurs do ln saiso n, des bra nc hes
.t'art)res coul'ertes de frult s sur mon te nt ces muses de ,'e rdure. Comme l e IUle
s'in tr{'>du il parlout, re (111i n'él a it (l'ohord qu 'un 1ll9r r hé Ilo ur les gens d u I,eu ple,
est de\'e nu la pro me nade de 10 honn e cO tnllog ni e. I.es dames r son t e n négligé
go tont, l es IJomm es en holti l de co mll9gne, depuis ci nq heu:es j usqne vers les
dllheurell du ma tin .
1)0 la pla ce Neuve où o n la te nnlt eneO l'O "ers l a lin du XV II' - siècle, lo foire de
Sa int -Jen n fut transportée au Cours{ !)) ; cc Il'est q ue depu is 1839 qu 'clic a lieu
SIlI' les allüs de M eilhan et le bOlde"a,.t DU90mmier.
1..0 feu ~ (j joio de la Sai nl·Jean n'Il comm enec d ·~ t l'e fail l'I la pl aine Soi nlMic he l (ju'c n 18<1 1 i n\' 8I1t il 3\'11il lie u s ur la pUl ce SlIi1ll-LoIlÎl(E), et plu s
ancienllement su r la pllUe Neu ve.
Outro les compa gni es tl e quar ti ers c t Ics l....igadcs de I,ollee d~si g ll ~es so us Ic
110111 de bri9ades dIt "in, Ic co rps mun icipal était <leeOntl'ain':, a\'anl 1793, pll r la
cOltrr~ ri e ues jléll iten ts noirs de Soi nt·Jcall- Dalllisle ( .. ),
.'
1
1 1
Il
I ~ · \'0 1., p. 156; le 2' \'01.. p . 12G e t le (). \'01., p. x.xxvu,
Elles co mOlun iqu e nt du chem/lilleuf de la Magdeleine, ~ ' un cO té à la place
deJ Fain ealltJ, e l do l'a uiro à la jOll ctio n ues 1J0ule,arlS dll J11UIU e t DU90mmÎer,
- "oru 10 présent vol ., Il. 159.
(cl Le boll/cvart DI/(jomm ÜJr abo utit (le la place fies Fain ea nts a u boutcvart du
.l/uste; Il (o rlll C la lIase <lu tria ngle (orm!'! par les allies dt) M eilhan , au miliell des·
quellrs s'ii lè ve l'ile des AliCe,.
( n ) \'o y. le pr.'senl \'01., l'. :!Q5. - Le Cüllrs a houlil de la t'IIC d'Air au COII)'$
.ll/illl- Louis où COlltluc ncen l les l'ues ,le la Com!c!dere c l ue Il'oai/lu,
( t:) \'0 )' . h~ 4 " roI., l', :1]1) , cl :.Jill.
{l' I V(l re1. le [Je "01. , \', 2 1G.
lA. \loy. le
(u)
'.
•
�-
518 -
-
t"
519 -
où, le lcndt ma;'l, les tchevÎ1l1, en chaperon , prêcédés des valets
de v ille ct s-uivis des capUain rs de qtlarh'ers et des prin cipaux de
la Loge, en très-grand nomln'c , vont lui {a1'rc visite.
Les échev ins 'le sont pa s allés recevoir JI. de Medany à la porte
Te Deum obBnté à l'occB . ion de 1. pri . e ~. de Fontarabie.
de la ."We , ni (ait LiTt 'T aucune bO'Îte , parce qu'élant malade
Al, de A/cdany les alloit (ait prier de le laisser en t'J'cr incognito:
Le prisent municipal envoyé ensuite au nouveau commandant
lm Prov eYlcc, a été porlé I>ar les valets de t'ille cl gardes de police.il sc composa it de ,12 bouteil les d e v in, de 12 boites de con fit ure
el de 6 paquets de bottgies d',me dou:ain e p ièce.
Les éc hevins, ;) l'occasion de J'envoi de ce présent, que le lré
et les capUaines de quartien (1) prélendo1'ent ctrc en dmit
chacun , de présC1lter, décid e nt que les prés ents (aits cnpareille;
ûrconslallces, au nom de la communauté, seraient offe rts à 1'3'V enir pt1 T le trésorier .
( Ut SI11JTà, fu 83 ro).
~oJ'ier
Pose de la premiè re pierre de l a Cons igne.
Le W juillet 17H) , les échevl:n s assisten t en chaperoll à la
cùém o1l.;e du posement de la premiere pierre
nouvel éd'iP;e qu e
les sie·urs jntl'1iàatll~ de la san ré (ont (ai re près le (urt St.-Jeon
pour leur cons igll e; les échevins don ne nt un louis cl'or de J5 liv.
au iJa.ssitl. (2)
( Ut suprà , fo 83 \,u.)
du
A rriv èe de M , Gallicy.
Le 11 juillet 1719, M . Gallicy , l' lin de Mrs. les procureurs (lu
pays, arrive à Marseille; les éc hev in s , en chaperoJi , vont lui
r endre visite et le 1résoricr de la ville lui rcmet, après, le prfu nt
municipal ordinaire.
( Ut suprà .)
, ,
L es éc hevins, m chaperon, se rendent, prêcédés des tambours
de la ville, des trompettes et v iolons, de leurs va lets et gardes de
police, et su ivis de plus de cent négociants ou. bourgeo is , à
l'église de La. l\'1 ajor (-1) pour assù ler aIl Tc Dcum qui y est
clt antl à l' OCCa.~Oll de la prise de l'~o"tarabic,
lIfrs. les officiers d'Il sidge (2) ont ass isté en corps ci. la même
cérémonie et s ~y sont Irou ves les prem'ie-rs .. mais comme les
ù ltevills prét efldoient etre en droit de sortir les prt'miers
après la cé rémoni e finie , Mon se igneur l'evêqu e ( 3) pottr le
bien de la paix et pour éviter une irrévértnr.e dans son église,
a env oyé prend're l'arch-ivaire (4 ) pour lui demander , en
présence de M. Esménard , con seiller au siége, en quel rang
1'111'$. les échevins enlendoient sortir; l'al'cllil:airt répond que
" arré' inter v enu , le 27 juin '1716 , SUT le cérémonial, n'ayan t rien
prononcé sur la sortie de l'église, quoique /fITS. du siége ettsse-tl t
demandé à sortir les premiers, Us se trOttV01ent tadtement déboutés, et lIfr s. les échev'in s en droit pa r sui te d~avo jr le pas sw '
lIfrs. du siége , d'autant mieux qu e le dé( unl raya dO/lné, par
provisions , nux échev ins, la pr éséan ce S UT lesdits sieurs officiers,
don.s la lettre par lu'i écrite, le 30 août ,170'.2, à M, L ebret, pre mier p/'esident et 'in tendant; mais le s'i eur E s mi mard ayant
'rrparti que lesdits sieurs officiers I.:ouluient sortir les premiers et
MU", l'évéque ayant dem andé s'il n ' y auroit pas qu.elqu e expédient à prendre, l'a,r cllivai1'e ré/Jond ci If/gr, l'évcqu e, qu'il 11 'a
qu'à proposer lili-même l'eJ' pédiell t ql"U ("out: eroil à propos.
M. ES11lénard di t alors qu'if. en a trouvé un qllÎ eSl, qu e lffrs. les
( 1) "o ~· . le ' " \' 01 " p . G3 c l 70 8; le 1 ~ ,·ol. , p . 3 11 l'l J :H, . cl le fl a \' 01. ,
p . 1G2.
{:! )
( ' ) Voy.le2 < \ (l L , i' , 2IHI ; le 0" \' 01 " " . 3 1 c t I H , e l lc pr ~s .. nl\·o). , I). I U& .
(2 )
' oJ . Je prese nt
\'0 ' ., Il . CC LXXX II ,
(:1)
tes offi c ie rs Il e '3 s~ n , ' .. h3uSslic.
M. Ile I! nlsunc e, _ \ o r . le [," \' 01. , 1' . l (1 n .
(4 ) Mar c CU,HlS.
•
•
�-
520-
ic hev in s so rlissent ensemble avec J1Il's. du sUae. Cet expëdicrH
ayant. été agréé de part et. d'autre, !JJ1'S . les échevins ct lcs officiers du siége sortent ensemble, après la bénédictioli , par la grande
porle du chœur, ouverte c$ près par le bedeau, sur l'ordre de
AI. de Vintimille, chanoin! et gra.n d-vica'ire. M. Boisséty , premier échevin (.), mat'che a c6té et à la droite de M. le lieutenant
de Yillcnouvc; M , Magallon (~). à la droite de AI, Guillimny
lieut enant l>articulier : Mrs . Estelle et Audimar (:1), échevin ;
nuuvelLement élus à la droite de MTS . Tou.che et Esménard;
Mrs. Garda1me, capitaine du quartier du. corps . de ville (4) et
de Sault, cap'i lainc du quartier de Blanquerie (5). à. la droite de
M. Billon, prorureu1' du roi.
(Ut suprà, ro 8 i J'O. )
Arrivee de
~I .
de Beauvau .
Le 3 ao ùL 4749, M. de Bea uvau, comma1ldant pour le roi en
Provence, arriv e à If/arseille pour y {ai1'e son séjour.
Le lendemain, Mr s. les échevins , accompa gnés de Mo Timon ,
avocat de la romm unautl, des capifaines de quartiers et de l~ar
chivai're, se reodent à la maison de M. Sauo'Jlin où il étoit logé
et qu"'ils lui «voIent (ait IJTeparer , ct là AI. 1ïmon (6) le harangue,
le IraUant de Mon seigneur et lui donnant de gran rfeur (7).
Le prés ent rnuni r.ipal envoyé ensuite à M. de Deauv<lu , se
composait de 12 bout.eilles de viti , '12 boîtes de c01i/iture et 6 dolt:ainfs de bougies.
(Ut suprà, ro 84 vo.)
' II Lisez ':lIIciMl p remier
l' · 505.
ûll~lIÎ1i.
- VO l' . le 5" \'01. , Il. 20, cl le préscol \'01.•
(2) Ancien second ccbo\'i n. _ Ut s up ril.
(3) vO!' . le 5" "01. , 1), 2 1, c t IC I)r ésenl \'01,, ]1 . :J I ;I.
(4) Cbarlcs-Fra uçois G3nlan ne.
tG ) Dessaul t ,
CG) " Dy . I ~ a· \'01., p. 08 7.
(ï) La hor a ngue é ta it a ins i ro nr ue :
Il \'oici les)n la gis tr3 t.s llluo ici pnulI: de eet to vill e qui \' ie nnent tClHol gnerà v. G.
la ;orc:q uc son heurcu se 8l' rÎl'ée Ins pire a u pul,l ic ; c'es t ici un dCI'oir, Morlsel-
-
52 1
A .... ivee du vice-Iegat d ' A'Ii/i;Doo .
Le 6 aoCt '1 7~9 ) M. le vice- légatà'AviYf1.on arrive , sur le soÎl',
(1 !fars,illlJ et va loger che: les PP. Recollets ('I), où les echevins,
accompagnés par M, Timon (2), les capitaines de quartiers et
l'archivaire, vont lui {aire v isite le lendemain, Après la haran)!ue (3) , faite par M. Timon , et d:ms laqu elle 1\1. le vi co- I ég~ t es t
traité œExce llence et appele Monseig neur, les c'chevins se rettrent
cl {Ol~t porter au Yice-Iéga t le présent municipal extraordina-ire.
( Ut ' ''prà ,)
l
,
, , qu 'une naissa ncc Illu st rc ct les e Llllllols ,1II))ol"ta ols (lui to ujours etige ,Je
goeu ,
é
Il
tr'e
ces magis trats. mais ce tle \'olr, romM s ur la bienséa nce, Int re.sse rop 8 p~ L
pour n'co pas faire un a\'eu (ormel , La conjonctu re J)r~!e ot e (ILIi rc ~d tO,o te 1 ~u
ope atte nti l'e sur une guerl'e c ntl'e prlse (1 co ot re-o:cur. dema ndOI! qu une Ville
~e l'illlilorta oce de celle-c i hH m ise à couvert (le loutc s urpr ise. c'('s~ da os
cette vue, l'Ilooseigne ur , qu e l a cour, dont le seul c hoil (a it l'éloge e nli er du
$ujet SUI' lequel il tombe, a bien \'oulu ,'ous w nfLer l e commande men t de ce lte
. c Cc motif qu i M\'eloPlle l' i nt (,r~ ( qo i acco mlHl gno l' hommage que nous
l)rO\ Ill e "
. d
d
U\'ec les dernt ~Tes
l'i::ndons ~ V. G., no us fai lpl e nûro la liberté d c lUI c lll a n e.r,
.
d
instances l' bo nuou r de 58 protecti on , Ces 1Il1l glsi rll ts. Monse igneur, 16cbel ont t e
la mC/rlle;' celle pro tection , auprèS d o V . G., lont J)ar les ma rq ucs Ile l a () LI S
rcspec lu e~se \'é n(\ ra tio n que par un dél'ouemell l Ill.lsolu ~ l 'el~cutio n de ses
ordres . "
(,Ma nu sc rlt s ()partenant fi la famill e Timon- Da \' id ,)
( 1) VOl'. l e 5 e \'01.. p. ISi .
(2) Ut supr il, p , 687.
(3) Voici 10 texle do ce tto ha ran,gue :
.
mu nicipaul d c celle
"C'es t un o SUI"j)riso bic n gracle Llse l,o ur l es magls trals ,
.
.
' No us ltU rio ns h lcn sou bal'~.
té,
Ville quo celle oà "olre Excellence les re llcon l r..,.
MOD~e i g ncnr d'svoir c u le te mps li'embellir, I,ar UII o.I isco urs repose, 10 pr~llm;: l(l
•
'
u rion ,~ rap l,eté dans cc diSCO Urs
d~m ll.rcb e qu e nous faisons auprès do V, E .• IIOUS a
' do
la gloi re d o ,'ot re naissa nce d cene de \'05 ,Lllus ( res ' f eul '
.là' passant
. d ' la\ll
'
,
\
d \' e loPI'~ 10 m ~nt o (lUI a .., CIqu a JiJ ~s personnell es, DOUS OUrLon s Ileui-d r o..,\
. ~
s de 5011 éta t ,
.
miné Il' St- l'è re à \'OUS ho no re l' d' u ne dei 1)laces les Il lu ~ Import l! nte
,
(ùt .LOSl'lais Monseigneur q u'aUriolls·nou!
d 'l ( d o n ( 10 1\ t 10 mond e chré tie n no
•
,
truil' D'aille urs n~u s aurion s pu , p(lr trOll d'ort, choque l' cett e modeslL e qUI ra il
, gra od ornemeot des ]lréla ts, ,\OSS ,I, te Ile SUll'rlse nous tien t lie u de, nH~·
le IJlut
1
rite dans ceHo occa sion, cl jI(lUT\'U q ue nous Bl'ons le t i.' m~s de rcndre il ", E., cs
très-hunlbles o.I e l'o irs (111 0 uous lu i tlc n'L\ S BII nom du l'ubhc. DOL\ S c ro yo ns (tll UI}
silence l'csl'oc tU C.UI , accomlH1gné do IR Il l us 1, r o rOl1d o ,'{l n ~ra tl n n , est un hom-
'.
lLLalle (111i ne lu! se ra l'OS "l'S moI ns a gré(ll,l cS.
'
.. '
(MQL\l!SUi l a l' I,al·te nan t li 1;1 rallli lle Tlnlon - Da \HI-. )
•
�,•
-
-· 522 -
Vi.Î, te d e M . d. Beau"8u.
523-
Tc Deulll en action de grace pour la prise de la ville el clllHeau
de Sa·i nt-Séba stien.
Le soir, vers les 8 heures, les éch evins von t allum er un (eu de
j'ye préparé à Ctl eff. l à fa place Neuve,
(Ut sup rd . )
Le mèrn c jour, 7 aoù t ~719 , Mgr de lIeauvau vient à l'Hôtel
àe Ville Tendr e v isite aux cchevins qu i le reçoivent 811 cltGperon.
Arrivee du ohevali er d'OrléaDt .
(Ul suprà, f" 85 r".)
ArrÎ.vée du bailli d e Pailléteri e.
Le 30 aoùl 17·19, le bailli{ de la Pailléh'ie, chef d't'scadre des
galères du Toi , co mmandant les six galères qui tl icmumt de (aire
la campagne de GC1ICS, arrive à Marsei lle; les éch ev ins députent
M. Audimar, "un d'eux, pour aller che; lui le co mplime-nlcl'uvec
cinq ~u six des principaux négociants de celte ville; mais ayant
appris que ledtt sic ltr Audirnar lui avoit (ail son complùnent en
chaperon, et qu e cette cér émonie ainsi faite ne lui a'v oi! IJQ.s élé
p~escrile, les éche vins déclarent , qlloique convaincus de la qualué et du mérit e singu.lier de At. le bailli( de la Paillét-rie, désavo uer dans celle occasion le (ait de M . Audimar qui a cru devoir
Le ,18 oc lab re t'H 9, !t1 gr . le cllevatier d'Odéa'ls, général des
galères, v eJWllt de Malt/le, arrive à Marseille; les échev ins, suivis de M. Timon, orateur de la ville (1), des capitaifies de quarliers (2) et de plusieurs négociant!, VOll t le recevoir à la descente
de !on l'anot, à l' at'sellal; après la IwraJl{Ju e, prononcée par
M. Timon, les échevins se ,-etirent.
Le prJser. t municipa l}présenté au nom de la 'Ville par le {T é.forier de la commu nauté (3 ), C011SÎStoit en dou: e bouteilles de
t1Î1I , douze boUes de cOll/iture el six dou:aines de bougies.
( Ut sIlprà , ro8 1 ro. )
Visite du ohenli e r d ' Orleam .
f1I~llre son chapN"on, tandis qu' il~' u'eslimoirnt pas qlt'U dût être
mIS.
(Ut s"prà, f· 85 v'.)
Le 20 oc tobrt: 171 9, le chevalier d'Orléaos vi ent à l' I:I 6le l de
Ville rendre vi site il Mrs . les êchev in s qui Je ,·tçoive nt en chaPri se d e la vi ll e ~ t du cbête':l u de 2 oÎnt-Sêb3Stien .
peron.
VOl' . le S- \'01. , p . G~7.
(2) Jea n Mi gnOI , Augus tin 1.:lIonl , Jen n· l.ouis Oou \'s cl "' ran çflis ~"\ola u ,
\'or, leS-vol. , p. 150 .
{:J} I.oui s Issa uti er.
(1 )
Le 17 se pte mbre 01 9, leséchev În s acco mpagn ent, à .}. 1,Cl/res
du S011', M, de Bea uvau il l'eglise calhédrale ori es t cit aI/ ft! le
( Ut sltprci, fù 8-1 vu. )
�l
-
-
524-
Arrivée
Élection de i
DOUVeaus:
,
525 -
d~
M.
L ~ br ~t .
éob evios.
,,
"
Il es t procede, le 28 octobre t7t9 , à l'ëtectian des nouveaux
échevins :
M. Jcan-IJaptiste A!agy est nOlil mé au premier chaperon et
M. Dicttdé ail second chaperon (" ).
(Ut suprà ).
Le mcm.c jour , 6 novemb re 4719, Mgr, le premier président et
intflldant de ProvCflce a rr ive à Marsei lle ail. il n'étoit pas ve nu
depuis au-delà dc deux ans , cl cause de son voya.ge à la cour,' (cs
;cltevins, en chaperon, sui vis de plI/ sieurs des principaua: négociants, vont le visiter ft M . Timon (,I ), vcnu en robe, le haranguc,
tant il. cause qu'il n'est pas venu ici depuis tO'llg-lemps que paTce
qu'il vient d'être flamm é intendant du comml rce à loplace de (eu
M. Amo rd.
( Ut suprà. )
Arrivee de "abbe de Sai nt -Vic tor .
Éle ction des nou,,"eau x prieurs de la Mi séricorde.
Le 30 oc lobre '171 9,
nt. de Matignon, abbé de St .-Viclor( 2),
arrive à M<trseille ; les échevi ns, en c1lOperOll , vont le visiter le
lcmlemo'in ct lu i envoient
C11 SU.tlc
le présent municipal extraor-
dinaire.
(Ut Slip"" ,)
Visite d e ,'abb é- de Saint-Victor.
L'abbé de Sa inl- Victor vient , le G novembre ,17,19, li l' lIcitai Ile
Ville pour rendre v isit e aux échct:i ns qui le reçoivent en c/tap aron .
( Ut. suprà, r" 82 r". )
( 1) " Uf. le
(;.! j
{i. \
01., l' . :2 " c l le I.n 'sent \'01 ., p . eX I. I, cc et su i l' ,
\'0)'_ le U· \'01. , p. Jû!), et le l' r~ s c nt \'1.1 1. , p , Cl.I lI ct suil',
Le 20 nov embre 019 , Ils 6chevins assisten.t, en cha.peron , li
l'elaction, ci. la ma,nière accoutuméc, des nouveaux recleurs de
l'œuvre de la Müéricorde,
(Ut supr<;.)
É lect ion de M . Moustier , premier é<Jh e"i D.
hl . Jean-Baptiste Magy (2) ayant esté déc/rargé par arrêt de
la Ct:JuT de la charge d'êcltevill , il est procéde, le 23 novembre 1719,
à l'élfc lion d'un autre premi er échevin; M. Moustier (3) ob lient
Il majorité des suffragt's et est proclamé premier échevin,
( Ut suprà. )
( 1) Voy le ;, ~ rol.,j). G87.
(2) ' ·oy . 1 t1 1)r~se nt\' ,)lulll e. p . ;,2 40 .
.
(a) ' ·o y . le 5. '"01. , l' . 2 J , ('1 le I) r ~sc nt \"'0 1. , Il . CXI.l, cc ct Sil" "
..
�-
:;26 -
-
527 -
Ft:te de Saint - Andre .
Preslation de lerment et in.tallation de. nouveau x
prud'homme'- pêoheur..
Le 30 novembre ,17~ 9, jour et fète de saint André) les échcv:ns,
en t.: 1Iaperou, vont (rftlenàre la messe et h s 1)fpres à SI.- Victor (,1).
(UI suprlt.)
Députation eowoyee \lcra M. de BraDOS. ,
Le 27 décemb re ~7~ 9, les nouveaux prud'hommes des patronspêcll 6urs viennent , suivant la coùtmne, à l~Hôte l.d e Ville, p.r ê,ter
serment entre les mains de Mrs. les éc hevms qUt von t, ensut te,
les mettre en possession dan s leur nlaison, au quartier de SaintJca~l. MTs. les échevins marchant les premier! et après eux les
capitaines de quartiers et l'arr.h·ivaire.
( Ut suprà.)
.'
'.
Âyant appris qu e Mgr . le 1ntJrqllÏs de Brauca s} licutcnoFltgênéral pour le l'oyen Provence , etoit arrivê à Lambesc 1JO llr y
t"i;r l'ùssemblée gétlérale des co mmunautés de Provence, deux
de Mrs. les écll evins , accompag11és de M. Tim on, avocat et COIIse il de la comm un auté (2), et de deux capitain es de quartier.f,
pllTtent de Marseille , le ~ 3 déce mbre '1719, pour aller le complimenter de la part de la comm unauté .
(Ut suprà. )
{Il « Dans 1 ' ~g1ise in f6rieure de co monas tè re rcel ui do Saint · Viclor ), dit fl lJ rn
da os son IJislolre rU JVarsellle, l. 2, p , 120 , 00 r ~ I' è ro la croil de Sai ll l-A. odr6,
a p6tre; eHe es t COul'or te de ter , à la r~s e n' c d' une IlolHe Ouvcrtl1rc ou on la boise ;
cotte croix est du 11('is t1'oli \' ler , s ui va nt le rapport de ChiDe t Qui dit fJ.u'il a app ris
da ns dos m ~ m oi res de l'ab ba}"o de St.-Vietor, qu 'clle ê tai t religieusem ent garMo
dans le monas tèro des l'oHsleuses (A ) qu i ~ t oi t s Hu i! a u bOI't! do la petite rivle re
d 'lJu\'e8ul1e ct qu'olle fut e nsi! \'elio dons terro, aOn de la ga ranti r des mains dcs
S3rra si ns qu i rava geron t cello maison ; cli c de meura ain si caclu':e j usqu'à re
qU ' on an ge r6\'clo 10 Iicu où cli o ~ Iolt fi Hugues, sacr islai n du monas tère Sai nt Vic tor, q ui disoit la m osse, cc qui semble circ II lI lol'lsc par la rC)lrcscnla tiol1 de
q uelques f1 gur C!s qui son t sur le lomllca u de sai nt lI us ues. CC!U e croix D}'ont él\l
ai nsi découvc rle (ut nlurs porl (:e ou monas tè re Sai ol-"iclor ... . , mais il C!11 fuI
dé robé un e partie CD l'an '>1 94 , Gul lla uOl C! Call'C!rie, r eligiC! ux du monos lèl'e de
Sa iot-Vic tor , fut accu SÎ! l u;u s tC! ment de S'C!D (otTO s3i si, mals, celui Ilui al'oit
{"umm is ce \'01, nomm(: Lazare Barba ul , a ussi rCligi('ul de cctle mai son cl prieu r
de Sa lot-I' jerr e, é ta nt tomlJjj lII alade, co nres~ 1l pull liq uC!llle nt 5 0 rau le en présencC!
du pl'ieur elauSlI'le r C!t \' jcalre de ladite abbaye. cl de quelques r cligieUl de
eC!lIe 01 01 500, cl dC! JU3ndo pardon il Cnl\'C!ric d e cc! (IU 'il a\'oit (!I t': inj uslrlu r nt
Bcr us(> ( D), ),
(2) Vo y, le G- vul. P, 0 87,
reli gie uses C3ssia nites ._ Voy , le fi- \'0 1. , Il. 200 ('1 sui,' .
( II) \'oy . te ~ . \' 0 1" p, 105 ,
( A ) L('S
lo stallatioo des nOU\!eaux offioie,. munioipau .. ,
Le 4'T janvie r 4720, a heu l'ins tallation des t1ouveawx: échevins (,1) et des a.utres officiers 'm unicipaux dernièrement flamm é"
Letrésorier nouvellement élu avoit été de bon matùl avec le tailleur
et suivi du valet du bU1'eau des vins, porter les chaperons à
Mfs, les n.ouveaux échevitu,
(UI suprà.)
Arrivée de 1\11, rle Bunoa,.
Le 3 jan vier 1720, l\L do BraDcas, licutena11t-général du roi
en Provence arrive à Marseille (2); les échevins, en cllaperon et
à che1)al s~ivis de plusieurs anciens échevins ct des principaux
tlégocia~ts , également montés sur des beaux chevaux richement
(I l VOf. le 11rcse ot \'01. , p, & 2~ c t
(2) UI 5 U!lr~, p, ~2G ,
!)'2["
•
<
�-
-
528
Ila rnachés ( Mt'ssit' urs les écIICt·1tIS avoient fai t préparer qllalr~
ra'rosses cl qU a111i l é de chaises roulanl ts pour ceux qu i n'auoitllt
pas pu avoir d e chevaux ), se rende" t, prhidés de quatre trom_
pettes, d e ti m bales et de tambotlrs, après lt squels venDient ICI
ga,r dcs de p olice et les v alets de ville avec leur m anteau de liv rée
el tous à cheval, à la Vis te (1L où. AI. de Branca.s ar rive au bout
d'un quart d' fleure . Ap,'ès l a haranyue prononcée par M. 1ïmon
en t'obe (2) 1 lifTs. les érhevil1s remontent à ch eval et accompaY1le71;
Ar. de Brancas, également à chev al, jusqu'à la porte d'Aix , où
AI. Timon le haJ'anguc de nouveau (3); après cette nouvelle Ilaf'aflg u e, le co rtége sc rend à la Mujor (<iL au milieu d'une (oule
Vi . ite de M . de 8r8ocB, .
.'
Le 6 janvier '1720, M , le marquis de B~'ancas vient à.l' Hôtel
de Ville rendre visit e à Mn . les éc hevins qui le reçotvent et
l'accom.pagnent , ln c1/aperon jusques à la rue .
j
(Ut suprà , (089 \,0.)
innombrable de gens de tout etat charmés de sa bonne minc, où le
T e Deum (st chanté en nw.sif}fte, Apres le Te Deum , Af.deBrancas
remon te à c/umal, pl'tcédi ct stl'Ît'i comm e il est dit ci-dess usl et
va loger cite; AI, de rillel , gouvern eur-viguier, où M, Timon le
Ilarangue encore briè vemen t (5),
(Ut suprà, r0 88 \,0 ,)
Voy . l(l llr\!sen t vol. , II. "92 .
(2) Voyczlc 0- vol . , )), GS7.
(=1)Ce ttc Iloufe ll e lIal3,n gu c litai t aInsi con çue:
<c Mo nseigll cul',
fi " oie i l'en dro il oû le Ilcu ple l' il!lIl on ro u lo r Cllued lir Je fr uit des délll Ar cbrs
r es pectu euses q ue ses m ag is t ra ts ont (a il es pOUl' lu i a Ulll'ès d o V. G.; ~ tt en lif 0.
cell e cé r c mou Je, il \' eut l'o ir Jul- mè me si, po r n os bo m mngcs, nous aurons su lu i
,I Uire l' \'otre protection d01l1 il a besoin . Nous vo us s u ppl ion s d on c, Monseigne ur,
d e nous co nfirmH les senlimenJ,s de INldr('Sse que \'OUS al'ez cu ta bo nté lie nous
t é moi gner po u r cc pe upl e c t n OU!l r c ilérons pou r lu i c t )Io ur nous il v, G. , 101lt cc
q u c j usqu'ici 1I 0U S lu i avo ns o Ue rt d e res pect , do vé néra t ion et de zèle. "
p la nuse r i 1 appal' Ienan t ù la famille T imon-D ovid .)
{il; \'01' , le 1· ' 1' 01. , \1. 03S c t 701l; 10 " . \' 01., JI 3 11 e l 3a::., cl le fi- \'01.•
p. 162,
(5) Voici ce lte b r ll \'o b::lI'a nc uc:
" alonscig ne ul',
.. No us VOici ellOn a r rlv~ ou eomblo tl e la joie. Que ll e gloire pou r M3rsei lle de
l' oir a ujou l'd 'll u i d 3ns son s('i n l 'objet d o scs \'œux c l tlC ses sou haits! Qu('l lJon heur
l'our c lle tl e poss\!de r , sous u n tlt re s i glo r ieux d ' bo m medu roi, un com ma lldant
q ui r\!u n il e nsenlh le la llt de \'cr tus ! No us souhai tolls, 1Ilonsci gneur, que les jours
desti nés l'orV. G. a t!lrepassC&cbcz nous,soie n t mal'q u b au coin d u IIGoheu r
Ilarra it , No us l'assuro ns qu'e ll e trouvel'll d a ns les es prits Iou le la tlGeilité q u'ellc
p(' u l sou haite r IIO UI" l 'exéc ution d e ses ord res. No us h\che ro ns, Monseigneu r, ti c
second Cl' l'OS mouV4!ll1en:s par ton l cc qu 'on Ileut exi ge r , zèle arde nl, vi g il ~ n cc,
~ssi "' uil é ct so u missi on parfa it o ÎI tout cc (I U' jl p l3ira Ù V. G . ... e llO US prcscri re. "
P IUuuSCr]t Oll]larten:w l (l 10 famille Ti mon -Da!'I ... . )
529 -
Depart d e M . de Brnncas.
( 1)
Le 7 j anvie r '1720, les echevins, en c llapC~01l,. vont, sou haiter
bun voyage à Al. le marquis d e Brancas q'Ut dOl ' quttter Ma.T-
(Ut , up rà, r' 90 r".)
,eille aujourd'hui .
Prestation d e
",-e.' de,
' ,, ~
nouveau :\: , yodiol d es cBlfats ,
,
ou prieurs
des maitres
' Se
Le mêmejo ur7ja nvier '1720) Iessyn dt
.
1
·
·
tre
les
matns
d
e Mrs. es
calfats prêtent le ser-ment or dlllat.r e efl
êchc-vi1l s.
(Ul,,,prà. )
34
" 1.
•
•
�-
530-
-
;;3 1 -
. ay lm t eu ord1'e , en mime temps"
de tH' "
faire Qluun e cérémo. au ca"d"fia l , attendu f1tt
'i{ pa sse absolume-li l ulcogm t o , ne se
file
ï
{l /Il ,t
Ar r ivée du cardin"l A. l bé r o ni .
remlent cli e:; lll'i.
Le ~ 5 janvier 1720, M , le cardi1lal Albet'ony (t ) arrive li
Marseille avec '14 oomestiqu es et 25 chevaux ou mulets et va, les
échevins ayant eu ordr e de /tti {aire prép arer le meilleltr cabaret
de la vWc, descendre (lU caom'ct des Oe-ux Pucelles (2) . Les éche( 1) Jul es Aille ro ni, n e Il l' Ia Îs ance Cil 1004, d' un pè r e j ardinier. cu llivo 1!l l erre
j\lsqu'à l'âse do 14 a ns. \Ihc roni (w u! 8 \'oil' rait sa rortune c n oblc n;lUI un e place
,le clerc- son neur (1 la ratbc tl ralc de l'laisa nc/!. On le Ilt IlrHrc e l son ê\' ~ u e lui
donna ,'in tendan ce (le sa !lia iso n c t un ca nonicat dc so n cgli se. Quchl ue temps
a près aro nt (llJtcnu un hcncll cp plus consid l'rllhle, l e l)o(llc ( Almpill r on, qui 8\'oi t
été \'o h~, sc l'l~ rU Si ll c lH~z Jui. AI111." 0 11I l'acl':ueillil II I'CC bcauco up d'hunlanilt,
l'hllbilla e l lui l)r~ l a mème de l'urge nt pour all er il Rome. Ce 11elil ~ v ~ne m cn l tut
l'origi ne de sa fort une,
l\':ommll cO I'rUnal, gra nd d' Es pag ne cl prcn,ier
min lsll'e ap rÎ!s le m(lriage, q u '~l nllgoc:a , de !'hili llpe " al'CC Eli za LcllI
FarllÎ!sc , il \ou1ul , ~ l'Clcmple de lIiclleli e u , d(!s qu'II rùl li lB t ~ l c du
S:0ul'eruemc nl , d" nn rr qllclqu cs ~er oll sses il l' Euro pe, AI.rès avoi r mis Ol'dro
J a ns IN! finances J ' l::S I.ag ll c, il fnf m,l le desse in de s'elll p3fer de la 50 1'd3ill nc ct
de la 5irlle. ['uur cnqlÎ!cJlcl' les jlu i 5S~Ul C CS i n:l'l'CSsées do d ~ r a n ser Sl'S I)rojels, il
S'Il!l:t al fC Pie rre-Ic-G rond, O\'CC CIHl rles XI c t al'ec la l'orle Ott oma ne, Son dessei n (>toit d '~ l"ln e r le Tu rc cO llt rc le Cza l' ct le l'oi do Suèdc co ntl'e les An glois j de
rèlalJli r le p r~ l c n dant S U I' le trOnc Ile scs pères, par les main s de Cliol'les XII ;
d'tHel' la n"llence de la F'rll il ee (lU ..lue d'Or leans, e t d o re nd re l' It alie indé pe ndon le
Ile l'AlleI11D gne, To us ces projets 50 di ss ipù..en t co mUle ils s'l'Ioient fu rllll's, I.e
<lu e d'Orl éa ns les (lèeou l'ri t I)or le 1110 ye H d'u ll e CO li l'tisa ne, cl e n instr uiSi ! le
roi Ceorges, Ces de ux I,,'i nces s' unire n t eo nt ro l' Es p3gne, lui déelo rère nt la
guerre Cil t ï l S cille nre nl la IluiI (l u'!I co nd ition (pl' Alberoni seroH rClI l'oy(o.
Cil l11 iois tre o"l igo rJ'u bondOllll er l'l::s p oll ne, 3p rès s'ètre \ ' U SUI' le poi nt de
jouer le r ole le plus bl'lil an t Cil Eu rope, sc rcnd it il eénes, ou , pur une noul'elte
bizarrerie de fort une, le I,upe le IH 1U'I'iHel' co mme cou pohle d'i ntelligence arec
le Tu rc. I.e e:lr,hnal , 101'é dl' ccUe il11 l' utn ti on, vi n t li n0l11e, o(1 Innocent XlIl ll t
e"a l11 ille r, po .. des eO IllUl i ~s9 j,' cs d u sac r~ co ll ége, l a co nduite de leur eon trè ro.
AI IJe runi, eon\'3i nClI de quel'I" e lrlt'glllal'i lé, till e nfermé un an Cbl'l les jés uit es,
1.'('S I,ri t re lhuon t J e te clln li nol ne Le qui tta ra s. On cOlllloil so n e nl l'e pri se SlIr la
r elit e né publiq ll c de Sain t-'Jo l'in, qu i ne l'l!uss it r as pl us (IU C celles {IU'il a\'oU
te ntl'CS s ur des l'oya lU1H's plli s IlU ISSD uts, (,e e3rll ioal mo uru l Cil 1 7r.2, Agé de
8 i a ns, OI'ee la r~ lllJ l il t JO n (l ' UII liro nd Poll lique cL d'u n min lsl re ollssi cnlrcIIrCIl 3nt et nuss i {lInloilieuI (l ll e 1\ lchelieu , a ussi soup le et a ussi adroit qu e
,\I07.D rlll ,
(NOl/L'cali DicUon nairc ftisloriq ue, 1'0 1' u ne So c io"t ~
d(!sc ns de Le tt res, t OUl.ll, p i l ,)
( 2 ) L'lIotel tics DClil Pue('lIes, s it ué li III ri/( des l'lIc('l/es, 1(I{IUI' ilc comul\lll iq ue
.k ,,, r.1'(lml 'R 'I~ lI la 1"//('('(/1/ ,IIQlt l -/fe l' hfrr.
(Ut suprcl.,)
Pre s tation de sorm e nt d e. jau geurs,
.'
Le 2 fén ier '1720, à trois heures de relel:ée, les syndics et
. s des J'uuget/rs an ciens et 7l 0 'U tH'OU.'l: et tous l(s jauy eurs,
l)r1 eur
. d b'
t
1Jrêlent serment en tre les mains de M~" les ,écll ev j,11s e I~ e
duement ogir dan s leurs {onctions, et tl ('s ! (ott ~cffellse en memc
temps aux CLbsenls de s' immiscer e'li'art de la)aug e.
(Ut sup ra , [. 90 V".)
Vi .i t e à M , d e Vaucrenon ,
Le 5 fév ri er ~7'2 0 , les éche1'il1 sl en cl/operon, vont (a.i re vis,ite à.
M, de Va ucresson , pOtt1'l'U de la charye d"intClldant des golt res,
"acan t' par lam ort dc M,
AI' II o ltld , soll(rhc,
U
• )
( Ut Slip""
Visite d e M , de VauerNSOQ ,
Le 7 févri er 1720, :\1. dû Vaucrcss.on, intendan t d~ gal è~es,
' 1]- S les érli evt1l.$ qllt le
vient ci l' lIût tl de t'ilfc rfm/rc V /··t
SI e ( t /1 r '
.
"
1
rue
en choperon. ,
,'cçoivrnt ct l'accO In]Jag1Iellf Ju squ a a
( Ut supra.)
�-
-
532-
533-
..
Vi site à M .
d ' Ay~aIAde5 .
Vi site du ohe va li e r d 'OrléaDs,
Le 4:S mars ~7 20 , Mrs. les écll cv in s, en chaperon , vont visiter
M, Da ygalade, deuxiè m.e co nsul d'Aix, procureur du pays, arrivé
daos la mali née à Marseille ; ils lui envoi ent ensuit e le préscnt
municipal ordinaire.
( Ut ,uprà. )
Le 48 avril 4720, Mg1', le grand prieur rend visite, à l' 8 61 et
de Ville, à Mrs. les échev'i ns, qui fe reçoiven t et l'accoJnpag'len t
jItH!1leS à la r ue en chapero n.
(Ut "'prà. )
A.rrivée d e la priocelSe de Modéne ,
A.niv ee d e M . l.ebret.
•
Le 2 a\'l'i I 1720, les éc1H'v in s, en chaperon , v ont visiter Mgr. Le.
ure f, premier présiden t el intendant , arrivt en celle ville.
(Ut supro , ru91 \,0.)
Arri vee du chevalie r d 'Orléa n s.
Le 16 av ril 1720, Myr. le chevalier d'Orléans, grand prieur de
Franer, arr ive à Marse ille; les éc hevins, en c/laperal' , v on t lui
(ain visite avec lU . Timon (") qui le harangue au nOln de la
ville (2).
(Ut , uprà. )
(1)
VOl'. tp r,- \'01. , fi . 087.
(2) L8 IHl ra ngue prononcee par)1. TImon e n ce lle orc3si on . étail al nsi conçue
.~ Mon se iGn('ur,
"C'es t tlU a VQot aGll lJIe u cO ll si d ~ ra lJ le IIOUI' c('s m OGist rats, q ue la fort une le ur
I,roc ure d c t CiIlpS cn tC III IIS tics occas ions dc r e n dre il " . E , Ic Ul'S trlls-lJuOllJlcs
('t trh-!lro l,m~l s r eSl1cc ts ; ('cll (' (p li 50 Iwésc nt c aujounl'lJu i ('st UII C d('$ IlluS
L e ,14 mai 1720, la prùl cesse de i1fndène arrive à Marse ille (1) ;
les échevin s, . en chaperon, suivis d'un e llombreuse compagnie,
sor/efil de l' Hôtel de v U/e et marchent vers la pOl te d'Aix (2), oie.
ils (ont une pr ofonde réverence il la 1Jr'ùlcesseJ eIoquemment haran-
gll ee au nom de la vi lfcpar M, Tim otl (3). Après la. haraogue, la
,
grae ii::uses q ui sc Ilu isse 0 ((1'11' , Il 11 full u po ur l'clu (Iu' un Ilr În cè ,'ois in cher cha
~ s'a ll ic r 0\1 plu s lIea u S,Ul g d e l' Eu r ope c t Il ue "UliS a fÎ('z dé cbo is i pour lu i
remettre Uil dé pN si Ilrt'd eu :t. N Oli S SO uh aito ns, Mo nseig n eu r , qu e la mémo
],{lll no rortu Il e n ous Il lUll nc ec tte n ugl/s te IU' IIl cesse ( A) d on t la l'l' n omm ~c n ous fa it
des por trnil s s i oecolUplis. No us l ae hl'ro ns, e n cc Cil S, )lnl' 1l 0S emprcssements, d e
5rco lld cI' " . E, d a ns IcS projets q u'e ll e t' l' ut rOI' lII e r p OUl' u n c si glorieuse r~ cep
t i(l n, n'a}a n t ri e n to n t 11 cœu r (l Ue de ,'ous Il' moi Sner pa r ,les démo ns tmlio os
r~e llC$ , le l"u'la it alt3c hcmen t (t ue n o us Oll r OI1 $ loujuurs po ur to ut ce quo " . E.
trQu" cra 1.Ion d e 1l0US prescr ir e, "
(Ma nusc rit appa rt en a n t (l I a famillc Timon- Da \' ld ,)
1
Il ; vOf . le présent \'01. , p. 53'2,
12} Voy, le I,r ésont \' 0 1., Jl , I GU,
(3) Voy, III ",. "01. , p , GS'.
Voici le tCltC d e ta haran §uc:
" Ma d am c,
" "oie i les Illa gistrats de 10 \' il le qui l ienncnt a u n om ,lu l'CU\lle, ~'acquitu~ 1' ,In
llll1s légit ime tlo le urs devoi rs, Il a ra\lu. Mad ~ nH', l'QU'' II Ue CCB ol l' Ille fl\t lI ono·
(A) I.a lll'i n ccssc ti c ~ ' oll ll n c,
•
�,,
-
5310 -
- 53;; -
p r incesse r emonte en ea rosse et , au hu it des boites tirées (orl à
prolws, i!fl lre dans la vill e par la rue d'Aix, bordée de chaqu.e
cMé l)ar les compag ni es de q', arlù:rs depuis la 1)OT te d'Aix jusques allx Ill'coll ets (1). Les compagnit!i de quartiers av aient fi leur
td e leu1's ra pitai nrs (2) Iw billés for t propremn lt et les soldats des
fontanges fort p rfljJl'CS .' Co rps de v ille, coufcul' blanche,' 8/a11querie, blfue ; Cauaillo,, } rou.ge , et Saint-Jean nuire (3). La
rn-il1cessc 1 ain si (1ltr ee (111 milieu d' Ilne (oui" ilmombrab fe de
peut)l"', se dit' Ige direc tement li, la maison de M. Saboulill , préparée pour la receuai?'.
Quelqu es heures après, à 7 hellres dll SOÜ', ICI échevins se
1J/'ésc ,ll cn t , en chaperon , cite: lu 1JrÜI Cl'Ssc, pour l /l i r en dr e let/ rI
resp ects et lui offrir le prése'lt mun icipal, consisfant efl 24 bouteilles de vin, 24. boites de co nfiture , 2'.. lJaquefs de bou gies de
table et ,1'2 fl ambeaux dc circ, lc lout m is IJrop"emellt dam des
caisscs lJeillles aux arm es de la v ille , par dess us garnies de
r ubans Il a 1Jlu li Madam e la princesse de recevoir de bon cœur
le présent et de léllwi!Jll er beaucoup de bontJ li MTS . les éc h ~v ill S ,
(Ut , up rà, r" 92 1"".)
rée de \'ol re I)r ~se nçe, (lu'un Ill'in ce [lIu s ll'e rec hcrr hà t r alliance la Jllus s iorieusc
,lo l' Ji:u l'o jle,
n Cetl e coojouetu ro, q ui no us ("s t s i f1l 1'or1l 1o lc, ne nOlJ s dispcnsc pas d'cntrcr
d(ln s Ics regrc ts lJ oil'c rscls dll ,'o fa ll llio S UI' 1(1 pcrt e d'u n Lien que les cll'a ugcl's
vont r èl l'o uI'c r,
'1 00 a uroi l c r u, Madam e, (Iil 'Un e pri ncesse a ugus te q ui (1 tOUjOUl'5 N ~ Jo plus
bel orn ement de la F"once, ne l'll uroit pas s ilol (Iui!tce pou r l(I ire le bonheur des
Bull'es, Ma is p u i ~ (IU e la sagi.'sse d u prince qui tie nt s i I,cureusc lllcn i les r ~ II Cs do
l'êlal e n Ddisposc ll utl'Clll ell l, Îl ne IIOU 5 r es le que des V(C U I n 13i r(' ,
n No us serion s c n nuy euI si nous \'ouliolls cl pri ml'J' ici IOuS ce UI qu'on pcu t
fOl'Ol e r don s cell e occasi on , N OUS no us born eron s 11 \'(l US dirc que 1\'5 j(lli rs que
\ 'O Ii S D\'el llcs tin és b I)USe ,' el>\'l nOli S soie nt pou r \'O US, Mall a me, des jours DUSS.
gnlcicUI q u'ils seron t b ri lla n is I)OUI' notre Ila ll'ie ,
"I\ous \o us s uppli ons d'ê tre pCl's ululéo de IIOS enql resse ruc nls les \1\11 $ vifs ct
les Illus a rlle nts llour l'Clcc ul io ll de 10UI cc q ui l'CUI conld lJ uer il la glOire dc
\ ol re sc n ire
(~ I an uscri t BVllal'le nunl il. la COl1lillc Ti mon-Da\ id ,)
l i ) \l o!" Ic {,e " 01. , Il , 10 7,
(2) Cha r les- Fra nçois Ga ,'da n ne, II0tu' Ic quar tie r de corps de l'ill c; Uesse ulll'our
10 (IUurti cr de la 1I1 00(III C,'lc; ',,'ouçois ' loulll cr. I,our Jc qu arti e r II c COHli lloll .C t
lI enri Oela re 1'0111' lo q uar licr tl c Sai nt-Jean.- vo )', 10 5- \,01,. 1', I{, O,
(:'I) VO ) , 1(" 5 ~ \'01" l' , 3 1 ; le 2" 1'01" l' , 280 , i.'\ k prése nt loi " l', 10;".
"
Vi l ite é. Madam e d e V ill an ,
L cH~ mai '1720, l es éc hevins, en chaperol1 , vont visiler Mme. de
yiltars- Llranras, chargée de remettre la princesse à M , le duc de
Modè-II C, son époux , Le présent mu nicipal ra it à Mme, de Vi llarsBrancas sc composait dc 12 bnttl,eilles d e vin , 12 bo'î les dc confi-
ture et
~2
paquets de bougies,
( UlSuprà. )
"
V il lte d e la princesse d e M od è n e ' l'Hôtel d e V i lle ,
Inform és , le 6 mai 1720, quc Mm e, la princesse de Mod ~'lI e
devai t v enir à l' B otel de Ville, les echcvins (ont tapisse r' la salle
de la loge, où. /es t(Jbl eaux de Louis X III et de Louis X IV sont
e:tposés , A l'arrivée de la princesse dans cette sa lle, tous /es canons
des galères ct des citadelles t'irellt et (ont trois déchm'ges.
(Ut suprà, ro ~, 3 ro, )
Arrivée d es con su ls d ' A rie l ,
Le ~ 9 juin n 'iO, les consuls d' Arl es arri vent à Marseille; les
échevi ns 'Von t les visiter , en chapero1l , ct leur adressetlt ensuite
le présent municipal ordinaf1'C ,
(Ut , u}Jrà.)
�,•
-
-
536 -
537 -
..
Vi. ite au généra l des ~UgU5ti.D 5 réform é •.
Feu de joie de la Saint-Loui •.
, ,
Le 20 juin 1720, les échel)ins, en cf, aperon , vont visi.ter le
général de l"ordre des ÂVg1(Sti11 S n ;{ormes ('I), venu le premier à
rflôt , l de Ville.
(Ut suprà, r· 93 " .)
Le 2&. août ~7 2 \ , veille de la fête de saint Louis, les éc hcv'ins,
en c/t aperon 1 précédés des violons et lambours et accompagnés
des capitaines de quartiers , vont allumer le {eu de joye qu'ils
avaient fait bas tir à La place Neuve.
( Ut suprd.)
Visite a u ohevalier d 'Orléaos.
Visite à M . d e LaDgeroD .
Le 23 juin ,1720, les échevins, cn a/lap er01l , vont visi ler hl . le
ch evalier a'Orléan s, grand prieur de France. de rel our de Gimes
où i l est allé accompagner , arcc six galères. AIme. la p rinresse de
Modène. Après la Ii urangut', prononcée p ar Al. Piel1oty , {aisant
Le 3 septembre ~ 7i:~. lts échevi·ns ayant appris que M. l e corn·
mandeur de Langeron (1) avait été (ait grand-croix, von t, en
cI/aperon, lui (aire compliment sur cette nouvelle dignité.
les {onctions a'a vocat ct d'orateur de la v ille (2) les échevins
adressent le présent muni cipal extraordinaire à hl. le chevalier
( Ut sUl'l'à. )
d'Orléa ns.
(Ut su prà .)
Proc ~ 5sioD pour reme rcie. Dieu
de l a oeUQtioD de la p u t e .
Autr e v isite au ob eva li e r d'Orléaos .
Le 23 juilleL '1720 , les échevins, en c/taperon , vont so uhaiter bon
v oyage Ct JI. le chevalier d'Ol'léwlS , grand prieur de France, qui
va partir p alU' la cour.
Le ':H septembre n2 \ , il a été (ait IHl e procession magfli{ique.
à l'occasion de l'e-nt'Ïère cessation du mal contagieux; tous les
ordres re lig ieux s'y sont trouvés, ainsi qlle toutes tes paroisses,
blgr. l'évêqu e, M. le bailly de LClflgeroJl, commandan.t (2), et
Mu. les échevins, erl chaperol! et 1'obe rouge, accompagnés dB
( Ut ' ''l'rd.)
( 1) "O f. l e
"" "01. . p .
1!J7.
(2) "or. l e " r (lsen[ 'fo[ ., l ' . eX !..I , c xe l X et SUIY.
( 1) Vor . le 1l1'I~$cn l \'0[ ., l' . e X.:I.X I X 1'1 su'"
(2) Ut SI/pra .
..
�-
-- 538 -
539-
"
pr esque lous les négociants de la lo;e el d' tln e (oille innombrable
de peuple.
M. le bailly de Langeron a voulu a-ssister à cette procession .
fait e pour rendre à Dieu de très -lIu'mbles actions de grdces p OUl'
la par{a-ile déUvrlUlce de la v illc; 1\1. de Lno geron , cam me COIfl 1nandant ) marchait swl aVlmt MTs . les échevin s qu'i étaien t allés
Je prendre clle: lui à sa maison.
La noblesse a aussi assiste à la procession (~ ).
Io stallati on de s nou veaux offic ier. municipau x.
1.0 4er janvier 1722 , a lieu dans la (orme ordifwire, l'insla,[lation et ItJ. prestntion de serm ent dt's no!meaux officiers mu (Ut , uprl,. f' 1.02 r". )
.j,ipaux (-1).
(Ut , uprà . f\> -100 V". )
..
A.rrivée d e M . de Branea •.
Eleotion d e.
DQU Ve llU X
offioiers
DluDÎo ipau x.
Le 1' <décembre ~ 72 1 , il est procêdé à la mall1&re acco utum ée,
et suivant le nouveau règ l emeflt, à l' élection des nouveaux officiers
t1Iunicipaux.
Pierre Rémusa t est nommé premier échevi n, et J ea n-Bapliste
Saint-M ichel second échev in (2).
Il n'y a pas eu d'élection l'allflt!e dernière à cause du mal contagi, ux dont la viII, était o(fligéc.
(Ut suprà, f' ~O l r'.)
Proceu iOD générale à l 'occa.ion du jub il é.
Le 'j décembre 172-1, Mn . les échevins, en chaperon 1 ass islent à la processio n gcnérale (aite à l'occasion de ['o!werture d"
jubilé.
( Ut ,uprà.)
{I)Vo y. lcp r éscn t \' 01. , /1. C (' t SUIY.
(2) "OT . le o· 1' 01. , /' , 2 1 .
Le 3 janvier 4722, M. de Brancas, lieu tena1!t-glnéral du roi ,
al riv e à Marseille j les éch ev ins , en chaper.. n, suivis d'un gr~ "d
1Ioll1ure de négociants, von t le visiter e llui (ool présenter, enSUIte,
par le sieur Auvelty , trésorier de la cOII~munaulé, le présent
mun icipal composé de confitures , de flambeaux , de bougies 1 de
sur-Te et de vin.
(Ut suprà, fo ' 02 yn.)
Arrivée de M . Le bre l .
Le 2 1 février 1122, l'II . Lebret,JJremier président el intendan.t
en Pro" ence a rri v~ à Marseille j les échevins, suivis de plusieurs négnci~nts, vooL lui faire visite, et M. Pic~lQty, avocat e.t
conseil de la cOlnm 'ulIalife (~ ), le lwrmlgu e, quotque ce ne. SOI t
pus la coutu me, lorsque l~illtend(J11t ne sort ]Ja.s de ~a pr~t.-"nt:c,
mais on a tl UlUlé à propos de le haranguer, en cOll$1déral&on des
.
importants senaces
qtt ../
1 a ren duS a' la CO lnmunauté penda'lt
, . la
confagion el de ce qu ,li. y a /oJlg- ~•eJ npSll u~il n'est pas v enu. 1Ct ·
( Ut slIprà, fo -103 r".)
(1) v oy, le prê sen t \'01. p . s as ,
(2 ) r o)'. l ù présc nt 1·"Ju llle, l' . CX!.I, CNe lX cl $ lIn .
•
•
�-
510-
-
Mt -
F ête de .aint Loui f.
Arrivee de M . d e Langeron .
, ,
Le 27 juio ,172'2 , M . le bailli de Lnngeron} licutenan f-genérat
de$a rm p~s du: rO I) , lJo urvu du commandemC1l,t fixe de celt e ville (1),
arrive à Marseill e sur les hU'it heurc$ du soir; les échevins , en
chaperon 1 sui'v is de quantité de n ègocian ts 1 t'ont le vüiter le
le-ndemain matin , et M, Picllaly , av ocat de la communauté (2), le
harangue Itti donnant du i1Jonsi cll1'.
M. de Langeron rend la 'visite le m eme jour à Mrs , lts échevi1ls,
qui le reçoive nt et l'accompagn ent en chaperon j usques à I l L r ue.
Le préslmt mUllicipal prlscnté à M. de Langeron par AI. Ra1Jclli, tréso rier de la ville, sc co mposait de '12 f1ambraux de nuit,
de 1 ~ paquets de bougies, de ·12 boites de cOJlfi lure et de 12 bou-
teilles de v in .
( Ut suprà , [0 ~ 03 ' o.)
Le 2·} ao ûL~722 , veille de la (ête de sai nt Louis , Mrs . les échevins, en chapcl'on, précédés des tambours ct des violons, se rendent au Cours pOUT allwner le {eu que l'on y avait préparé.
(Ut suprà ).
T e Deum chaDté il l'ccca,ioD d e la cellatioD de 1. pest e .
Le 27 sep tembre 4722, Mrs. les échevins . en chaperon , se rende"t à la cathédrale (,1). sur les trois /teures après 11ûdi, pOUT
assüter au Te Deum qui y est cllanté en actions de grâces pour
l'ellt·ière délit:ra.nce de la ville qui a encore été affligée du filai
con tagiewr.
( Ut sup,'à! ro '104 vo. )
Visite il M . d Cl Band • .
Dans la mût du 21 au 22 juillet J7'1:2, la patrouille ayant sais i
deux soldats des galeres qt.:.i av oient {ranchi les barrières , malgré
la défense qui exist e d' en sortir, à peine de la v ie 1 Mr s. les échevins v ont, en chaperon , prier Al. de /Jarras, comm andant des
galères du r oi, de t'olûMr bien {Il ire grâ ce à ces soldats qui allo im t (:'re {u sillés . M . de n arras accorde d'abord la gra ce des
coupables à Mrs . les échevin s qu'il accompagne jusques à la TUC .
Vi site à M . B astide .
Le U octobre ,1722, 11/. Ba stid e ay ant été in stallé à la charge
de lieut enant crimi'lcl, e'lsuite de la démission de M. Porrade,
Mrs. les échevin s, en cl! operOJI , 1.l0nt le complimenter.
A!. /Ja stide lellr rend la visile le lC'Fldema.in.
(Ut suprà .)
(Ut supra.)
' 1) \' 0 1'. Ic pr('Seu t "01. , p . CXx..X IX il l :.u il .
( 2 ) Ut
supra , l' .
CX LI , CXC I X c l s u i l' .
(t ).'(:s li se d e 13 M3jo r .- VOf. le 10• \'0 1. , Il. O;J c t 708 ; le" · vol. , p. 3 11 ~ t
:J 3t. , CI le r..- 1'0\ . , p . 16 2 .
�-
- 542-
543"
D écè. d t' Madame
d~
IlemlJ;al, échel)in ( I), s'élant 'marié, les écllcvins , en chaperon , se
1'cndent li la. rna.ison de M . .Maurellct, olÎ lts visites étaient refiles,
pour {aire compliment aux nouveaux époux . Les écll evi1ls sont
accompagnés jusqu es à la r ue par Mrs. Remll:at père ct fils,
par Mrs. Mallfclle' frères et par hl. Gail, {1 ère de l'épou.sée.
BelsuDce.
(Ut suprà, f" 105 r". )
Ayant app,-is la mort de Ma.dame la marquise dt JJclstmcc,
mè'l'c de M. l'é vêque, les ccll(ruÎns , en Cfwp c1'on et en habit de
deu:il , se rendent} le 20 octobre 1722, à l'évêcllé lJour compUmenter Mgr. l' évé(lu e, mais l\L de llelsun ce I('ur ayant (ait
sat'oi,. qu e $o n a(llictton 'l'le lui permett ait pas de les 1'cccvoir, et
qu'if les remerciait de lem' attention, ils se fonlmscrire il la porle
de l' evëe/l é chac un en particulin',
Tc D e utn chaot\!- .. l'occas ion de la ce!l.e..tion de la peste.
fil. le bailli a.yant h'oltt'l'} à propos de (aire c1!UlItel'un second
Te Deum pOI~r l'en lier réta blissement de la 5anté, al)rès tOlites
PrestatioD de serm e Dt et iD.taliatioo des oouveauJ: prud'bomm(',
patroos-pêobeuu .
Le 27 décem bre ,17'22 1 jO l1r de saint Jean, les 1Jrud'liommes
des pat rons-pêcheu. rs viennent, suivant la coU/um e, à l'fl6tel de
Ville , pour prtiter se rm C11t cn h'e tes main s de AIrs . les éc hevins
qui vout ensuite les ins/alltr.
(UI suprà, f. ,106 1"'. )
quara'lla,i ncs {llIies ct lou fes les désinfec lions ache vées, les éche-
vins , en chapero'fl , accompagnes par tnus lcs négncitmts , assis lcnl
li cc second Tc Deum ch a1lfé à l.'eglise cathedrale (1) le 30 novembre '1722, Mgr. l'él)êqu.e offtcianl.
P restation de se rm e nt et instAliat ioo d es nouveau:'( éob evi n s.
( Ut supr" .)
Mariag~
du fi ls d e
1 ' ~cb e vio
de Rcmu.ot.
L e mêm e jO llf, 30 no vembre ~7 22, le fil s aillé de M. Pierre
( Il l.'cgl ise d c La ~Iaj o l·. 33a , dle ;:'- '01 . , I~ . 161.
\'0) . Ic 1e. vo l . , r .
(1:1
et 708; 1<,4 - ' ·01., p. 3 1 1 cl
Les éclICvins f!O!wellemC1lt nommés par le 1'oi , Mrs . Luc,
Martin eL Etienr:.e R e mus al (2), p/'Ctellt serm ent el SOJil installés
à l' Nùlel de Fille pn.r M. /ligoTcl, subdélég ué de M. de Rcmitr,
lJrésident el inlt ndant de Prol"OIcc.
(UI suprà. )
I l ) "Oy. le
5~ \' u l. .
p.2 1.
(2 ) ut supr tl, Il. :1"2.
,
.
....
�-
5H-
- · 545 1 nu Te Deum cllQnté à ln ca th édrale (4) pou r
l'entière cessation de la pes te dans le royaume; le soir, ils von t
allum er le (cu qu'ils al'oient {ait dresser au bout du Cours.
(Ut suprà, fo l07 vol.
unI, en cltap,.ron
Vrcstatioo de serlDent d ei prieurs des oa lfats .
,,
Le 3 janvier ~ 723 1 les prieurs des matins calfat s viennenf
à l' Flôt el de Ville prêter serme nt entre les mai'fl.,s de il/TS. les
ée/, cv;,,, .
Arr i v~e d e. cou sul. d 'Ar iel.
( Ut ,uprà, f" l 07 .... )
Saore et
OOUI'OPDement
de Louis XV .
Le 21 janvier 023, ellsuil e des ordrcs du l'oi, cûmmuniqués
par M . le bally de Longeroll , commandant dan s cette v ille, il esl
c/wtlté solemnellemenL tJ11 Tc Deum à l'occas1'on du saCI't et co uTOlmeme-nt du l'oy dan s la cathédrale de cette viUe (I), auquel
les ù he-v in s, suivis d' un grand nombre de négociants et préctdh
dr s tambours el v iolons et d'w1e com.pagnie de 1Tâlice levée sur
les marchands et les orfèvres, commandee par M, llebttly , premier capitaine de quartier (2), assistent en chapero n.
Sur le soir, il y a illumination. générale, des {eu x de j oie det:ant toutes les portes des maisons et un grand (eu de joie au boltt
du Cours.
(Ut , uprà , '" l07 .... )
..
.'
Le 46 avril 01723, les consuls d'Arles arrivent à Marseille; les
échevins , en cI,aperon , vont leur r endre visite et (olll porter c he~
eux le présent muni cipal ordinaire.
( Ut suprci, ro 408 r o .)
Arrivée dei c.:tnlu h de Toulou .
Le 28 juille t 4723, les consuls de Toulon arrivent Il Mar seille ;
les échevins vont, en chaperon , les v isittr à l'ltôlellerie du Suisse
où tls avo1·cnt pr is logement et où ils adressent , en rentrant à
l'Hôtel de Villc, le présen t mun icipal ordinaire .
(Ut ,uprà, f" lOS vo.)
Visite' M . d e Villen euve.
T e D e ulD chanté ft l'occasion de l n ce .sation de l a p este d aos
le royaulDe .
Le 20 mars 17'23 , en suite des ordres dit roi, les édleein s assis-
Le 25 octobr e ~7 23 , les écll evins vo nt , en cllap eron, féliciter
M. de Vill eneuve, lieUlCllant-général en ce sUge. à l'occasion de
la nomination de M. l'abbé de Vill eneuve, son fr ère, à l'évêché
de Marseille.
(I l L'ésll5e de La ~I aj or. _ Vo y. le 1" '·01. , p. 0 3 e l 70S ; le 4" vol., p. 3 11 el
<135, e t le 5° \' 01., 1). I G2 .
(2) VOYi'l le t;" \'01. , Il. 150 .
(Ut , uprà, fo ·109 rO.)
(I l L'église de la àlajo r. - "0 1'. 10 ( or ' ·01., p . G3 e t 708; le 4- \'01. , p . ail el
et le 6- vol. . p. 1 62 ~
a3~,
VI.
35
•
�-
a lti -
- . 54i - ër1lcvins , 'l ui le l'lçoivell t et l'acrompagmn t, en chaperon, ju sqf/CI
à la lJOrle de l' Hôtel de Ville.
Vi.ite de M . d e Ville neuve.
No ta. Si Mrs, les échev io s eussent ptust6t éli! inform és que
de R clrieux n ~avoit que le commandemen t des tr(mpes el non.
celui des hauitants, ils ne lui auroic-nt {ait ni visitc tJ.'i présent ,
(Ut suprà. )
nt.
Le len de ma in , 26 oct.o bre 4'123, 111. de Yillenclu'c, en ru be,
acco mpagné de ses {rh'cs et de son lIeau-frère, vient rctldrc la
v isÜe aux éc hevins qu:i le reçoi vent en chaperon.
(Ut , uprà.)
Election d e. oouveau" ê chevin •.
Il est procéde, le '28 octobre n 23, à l'élection des nouveaux
muoi ci pa1,lx : J ean Cordie r est Domme premier échevin
c t Je. n · Joseph Ma ll ct second éch e"in (1).
( Ut ,uprà.)
o ffi c i e r~
.'
Vi" te li l'tlbbé d e Ville n e uv e , nODlmé à l'è Yêcbc de J\o.laue iJ1e,
Pierre Rc mu sa t, ancien échevi n ('I), e t Jean -llaptiste Sain LMiche l, ancieo sccood échc\'in(2), Clccompa(J1iés de l'af'e ldvaire(3),
se rendent à Aix le 6 nov embre ~ 723 pour lémoignc-,' à M. l'abbé
de Villeneuve , nommé ivÙj llB de A/arseille , la joie 'lu e toute I l'
v ille a de sa nomination..
(Ut suprà, f' 109 \". )
Visite é M . d e B .. ll unce, évêqu e de
Ma,,~ill e.
Arrivêe de M . d e B e lri e u .
Le2: novembre 17:!3, M. de Bclrieux, com mandant en Provence,
Jrriv e à Marseille ct v a descendre au fort Saint- Jean, où les
échevins, e n c hape ron, vo nLle ,'isiter .
Le prése-nlmunÎcipal, adressé à M. de Belrieux , se composait
de 6 boit es dc confit urt, de 6 bouleillf's de vin et de 6 douzaine,
de bouyies.
M. de Delrieu rend , le lendemain 3 tlOtJeJnhre, la v isite
0 1($
Les fch evins, accompagnés par At. Piehaty, Ol'aleur de la
ville (4 ), et pal' l'archi vaire Capu s (5), vont {aire VISite, le ~8
décembre ~'7 23, à M. l'évêque de Mars eille (6), pour le remercier,
au nom de la ville, de ce qu'il a refusé les ric ll csses ct les honneu rs a(tarluis à l'évëché 4e Laun pour dem eure,. attaché à l'évèché de cette v ille.
( Ul suprà .)
( 1) Vor. l e 5- \'01., p. 2 1 et 22. et 1(' Ilr ésen l \'01., l'. Ga!;.
12' \ IOY. le 0- \' 01., p. 2 1, et le présent V{lI., 11. ":.l8 .
(3) Marc CaIJUs. lh':cCdil c o 173 1. _ 'or. le I,r ése nt \'01., Il . CXI.I U. CXL\'J l .
CL e t SI1Î\' .
(4 ) VOf. Ic p rés en t \'0 1., Il, CLI , CC et sui\'.
Décédé- cn 173 1, _ "or. le prése nt \'{li. p . CXL rl l, C:J:LVU , C L e l s,,!h' .
(6) "or. le 0 0 "{II " p. ) 00, e ll e a" \'{ll. JI , CXXX \' IH , CXLV ( , e t s uh'• .,(JO, 40~ .
, (f> }
( 1) VO)' eI le
aO V{lI. , 1•• 22,
.,
bOO ct
~ uiy .
> •
�-
Vi.ite de
-
518 -
l'év~~ue
Mn-
lermen' entre les main, des éf. li evi nl, qui 'vont ensuite en la
mauon desdits patrons-péellcurs pour le. mettre cn possession de
leur charge.
(UI ",prà.)
de .....eille.
Le 23 décembre 4723, M. de Belzunce vient à /' H6tet de Ville,
renàre visite, en rochet e' en camail, aux écheviDs, qui le reçoiven' et "accompagnent, en chaperon, jusqu'à, la rue.
( Ut ,upl'à.)
Arrivé-e de l'Arobevêque d'Arl e •.
,
Le 29 décembre 01723, l'archevêque d'Arle6 ar'rive à Marseille:
les échevin s, en chaperon, vont le v isiter à l'évlch é, où il est
descendu, et où le présen t municipal ordinaire est adressé.
L'archev êque r end , le mrme jour, la msîle à M". les échevins
qui le reçoivent et l'accompagnent, en c/taperon,jmqu'à la rue.
( Ut.uprà.)
La femme d.c l'echevin Î!.ïienne Remu;at (t ) s'etan' accouçhée,
Mr s. ICI trois collègue! (2) ct leurs épouses tiennent l'en fant sur
les fonts baptismaux au nom de la ville. Pierre Remuzat, ancien
premier échcvin (3), et la femme de M. St .-Miell el, son collègue,
ayant imposi le nom de la communauté au nouveau né, la vill e
,upporte la dépense de la cérémonie du baptême, qui n'est paJ
fort grande.
( Ut suprà, f· HO 1"'.)
Prestation de lum ent et inltallation dei Doo'...aU1I: offioie..
monioipaus .
Le ~ e. janvier 172~ a lieu la prestation de serment enlre les
main s de M. le viguier, et l'installation des nouvcaU$ échevins,
Mrs. Cordier et Mallet (1).
(Ut suprà, P' HO v'.)
PreetatioD de .erment et iDs'anatioD de. Douve.us: prud'homme.
dei
..
patroD.-p~Clbeun.
Le 27 décembre .1723, les nouveauœ prud' homme, des patrollsp êc heurs vùnnen t, suit'ant la coutume, à l'Hôtel de Ville, preter
( IJ Voy, le Ci ' '01., p . 2 1 ct 22, et 10 présent vol " li ' 543 ,
(2) Pierre p.emu sa l, Jean-Ba p tl~to Sa in toMicbel. et LU ÇM.arpn, _ Voy, le b' roI.,
p . 21 ct 2;2 , et 1ç )1E:'éseot, vol., p . S3S ~ t Ci43.
(3j Voy .~ l e 5' roI. Il .2 1 ct 22, c, le présent vol., p. r.:JS .
Prestation d e .ermenl et!instaUation d ei Douve_us prieul'l
d ei o.lfau.
Les échevin s r eçoivent le serme-nt des syndics ou prie-urs de,
maltres calefat., le 2 jaDvier 1724.
(Ut .uprà, f' l Il r'.)
(1 ) Voy . le;,c \' 01. , p . 22 ,
ct le
pr~s(' l1t
\'0 1. , Il .1)40.
.
., '•
�-
550 -
-
55 ! .
Baptêlnc d'uo e nfaot de l'éohevin Malld .
IOltelletion dei nouveaux juges-oonlul,.
Les échevins in s tall e nt , le 8 janvier ,1724, les sieurs Mille ct
Piquet, 1lOuvel/cUient élus juges- consuls..
(VI "'prà.)
M. Martin , p,.emier écll evin (1), et Mme. Co rdier (2), tiennent, au nom de la ville, sur les font s baptismaux, atL1i Aocoules (3 ), le 5 avr i l ,1 72/~ , l'e nfant dont vient d'accoucher Madame
Mallet, femme d'u second éc hfv in (0\:). Les érhevi'ns étoien" en
chapelon} et les orgues on! joue pendant la cérémoni e doot la
dépen se a été faite 1>al' la C01/J.lIIUl1C1Ulé.
"
.'
"
( VlS"prù.)
V i,ite de coodoléen(le A M . Lebret.
Visitè .. M . Lebret.
Le t g mars 1'724., les echcvins, ayant appris la mort de Madamc
la première prés idente et inten da·nle, vont (aire, au nom de la
v ille, com plim eut de condoldance à l i Lebret, prrmiel'préstdellt
et inten dant , SO li mari .
(VI su p,à , [. 11 l ''".)
Le 40 avril '17 2~, les écll evins) en chaperon, V011 t visiter 1ft , le
premier président et intendant de Pro'vetlce, arrivé en cette ville,
et lui adresse nt e nsuite le présent muni cip:.d ord'inaire.
(VI " 'prà , r" 11 2 r·.)
Visite ft M . de Roy .
Arrivée de M . Dtlodrezel.
Les échevins et les dépu tés du commerce vont, le 30 mars ·1 7~q,
vis'Ïtfr che: M. Gibrc où il es t logé) M. Dalld're:cl ) flamm é jJat·
le TO y ambassadeur' à Constantinople J arri vé un j nur plusl6t
qu'on ne cl'oyoit.
AI. Dandrezcl re nd la ,' is it e le le nd emain à AIrs. les échevi ns,
Le présen t faiL il l'ambassadeur a été adressé et j>a,yé 110r
AlessieUTs du commerce.
(UI s"pr •. )
Les échevin s, Cil chaperon , rende nt Yi site, le 28 IDa; 1724, à
M. de Roy , lieutenant-général des galtrcs, allall! à Livounle
avec six galères.
(Ut suprà 1 Co 401 2 vo.)
' 1) :\neieu premler ce lJ c\'i n .- \'oy , le :'· \'01. , l' , :!2 , clic prèsen l "01 ., p . ;:,.t3.
~:! ) La femmedcl'cebc\'ill Jea n Cord ic,·, - VOl, 10 c,- \'0) ., Il. 22 , c l le préseu t
"01. , )1. a49.
(3) Voy , 10 2' \"01.. 11. 47 , 133. 130 , 140 , 23 3 c t 23 41 , CI le CI- \01 ., Jl . 200 cl
snivonl cs. 414, Cl i P, t>2 1 cl CI:!2.
(41 \' o y, le CI- \ 01. , 1' ,22 , c l Ir l'''csoil i Hl:" l'. (J HI.
•
•
..
�-
-
55:! --
Pose de la première pierre de 1. double eDoeiate du Luaret.
553-
"
M. de Roy , lieutenanC-général des galères du roy, de retour de
Ion voyage en Italie.
M. de Roy rend la visite auet échevins, le 22 du mime moil.
(Ulwprà, (.IU r". )
.,
Les échev ins vODL, le 8 juillet ~72', poser la première piarre
iÙ lq double enceinte des infirmeries. Les en.trepreneurs avoie'it
préparé tme auge peinte à la livrée et aux armes de la ville, et
A. .... ivee d e. cOD.ul. d'Arles.
.'
avec tme truelle fort propre les échevins ont chacun mi, du
morl;er (1).
(U! '"prà, (. H3 r •. )
A.ni"ée du Clardiaal de Borgia .
Le 46 octobre 4724, les consuls d' Arles arrivint à Marseille j
les échevins, en chaperon, ,uivis des capitaine" de quartieTl, von t
lu visiter au logis des Pucellel. où ill lont delCendus et où ils
adres,ent, ensuite, le prélent municipal ordinaire.
Les consuls d' Arles rend ent la visite aux. échev ins dans la
même journée.
(Ut suprà .)
Le 5 aoùt 172& , M. le cardinal de Borgia, venant de Rome,
arriv e à Mar seille ; les écllevÎ11S , en chaperon , accompagn és par
M. Pic llOti, orateur de la v illc, et suivis des capitaines de quartiers , du tresorier t t de l'archivoire de la co mmune, aimi que
d'un grand nom.bre de négociants, vont le recevoir sur le qua i où
il devoit descendre de la galère qu i l'a transporté, et de là l'ac-
compagnent à la cathédrale où il Va {aire sa prière, ct ensuite le
réaccompagncnt jusques à sa galère.
L e présc-nt mUDicipal fait au cardinal se composait de ~ 2 bouteilles de v in, ,12 boites de confiture et 6 dou:aines de bougies.
ÉlectioD de. Douveaux officie ... munioipaux .
Le 28 oc lobre 1124, il est procédé, conformément à la déclaralion du roi du mois de j uillet dernier. à l'élection des nouveaUX'
officiers municipaux i Mn . J ean-François Alphanty eL IJlaise
David ont été élus ich",ins (4).
( Ut " .prà, ('lU ".)
(VI sllpra .)
Po.e du pilier du ceoLl'e de 1. place Royale.
R etour d e M . de Roy.
Les échev ins l'cud cnl visite,
( 1) ' Uj. IC {ll'hC llll·OJ. , l'. (, .
CD
chaperon , le 20 août 47i: i, à
"
"
Les échevins, en chaperon, posent, le 14 novcmbre 024, en
.1)
"o r el le 5" "oL , l' . :!:!.
..
�-
551 -
-
~:;5
-
présence d'un e multitude ,"nombrable d'habitants
des boitcl et
Royal, (1).
a"
son des vta
. 1ons, le pf.lter
. du centre cl
de au
la bruit
1
pace
(Ut suprà. )
Pre st ation de .e rmeot el installation de. nouv ea u x
prud'hommes des patrooll-pèobeurs .
Le 31 décembre 172.\, les pl'ua' lwlnrn es des patrons-tI ,'"
' , .
.
.J'
&eurs
se rcndn1t al fl. vlelde Vtllc et prêtent se rm etlt "fi
...... Ir e 1C' 1IIQttlS
. dl'
~lrs. les éd/ cv!" s qui vont , ensuH e, toujours en chaperon 1
Ifi slaill'I' en l eur jurisdiction au quartier de Saint J e
.' es
la coutume.
-
afl,
suwant
A.rrivee de l'é\lf:q ue de Viviers.
'.
Le ~ 4 janvièr ~725J les écIIlWÜIS, en chaperon , vont rendre
visite à M . de Vill eneu(vc, évêque 'd e Viviers, arrivé pour la
première fois .à Marseille à(!"p uis qu'il a é/. é {ait evêque; M. de
Viviers est log é che: M. le Ueutmant de Villeneu(vc, son (rèr/J.
,
Cette visite a ete faite, tant en considération de ce que M. de
Viviers cs( natif de Marseille ct qu'i l a éte d.anoine de La
Major, que parce qu'il a été llOmmé par le J'oi évêque de Marseille;
il fiC l'a pas été à calUe que M. d e JJelsunce a refusé t'évêché de
Laon! auquel il avoit éte flommê, et qu'il a vo ulu demeurer tvcquc
de Marse-iUe.
( Ut suprci, fo 125 \,c,. )
(Ut suprà, C· n or'.)
Vi t ite 8 M . d e VHleoeu\le.
Pre.tation de le rm P. nt et in.tallation des nouveaux ~cbevinl .
J t
' en
. Le j 1rJ'aovier ~ 725 I lï es
1JTOC éd C,
., accoutumée,
la manurc
a,la prestation de serm ent et à l' installation des nouveaux ée/leV inS,
l e lendemain , ,1ë janvi er 1725, ledit seigneur évêq ue de Viviers,
a.ccompagne d~ M . le lieu tenall t de Villeneuve et de ilfrs. ses au tres
(rbes, v ient à l'H6tel de Ville ren.dre visite à AIrs. les éc "ev'ÎtI ~
q-ui le reçoivent et l'accompagnent en cltaperon.
(Ut slIprà , [" HG r". )
Mrs. Alpha"ty ct David.(2),
( Ut ,,~prà. )
lostallation deI DOU\le aUS jugei-coo l uls .
1(l , II 1s'asi t lei de la Ilose do la• 1l re ml'è rn pi. erre du piMcslal s ur lequ el on del'aU
p ace r a stalu e ê q ucslrc de L . X '
place /loya l e.
OulS . \ , ;) la place Sai nl -Louis, alors 11 11[1011'13
Ut pl accSai nt-Louis aboli li t de la ca u /J "
li J
p . 335 c l 34 1 .
'
(! Icre
a /"lU (le Rome. - " oy. le ,, - \'01.,
(2 ; \ ' Ol' l'Z
.
le se l ol "
Il
. .).}
- - , c 1 J.- ,1J'l'sc nl 1'01. , " .553.
Le '1: :! ja nvier ~'i 2 5, bIt s. les échevins vont ill slallcr, suivant
la coutume, Mrs. les jugrs-conslûs.
( UI, ",prà .)
t
1
�-
.\
556-
Vi,ite , M .
G~ .. iQ.
-
557-
deux fils ; leI t!chevins , tn c11 aperon, von t les viliter et leur
adresunt, ensuite, le présent municipal extraordinaire.
Pendant les huit jours que MM. Lebret se lont arTeté! en cette
ville, 1,,8 éche-vilislon' allés lei voir tous les jOUTI, sans chaperon,
,t méme ont offert blessiturs les ~1I le plaisir de la pesche au
Pharo .
(U! suprd, (. H 8 v' .)
a
Le 29 mai ~ 725, Mrs. les ichevins ayanl été averti. que
M. Girin fils avait été installé en la charge de lieutenanl en
.'
l'amirauté, ensuite de la démi8lion de son père , vont lui (aire
compliment.
JI . Gérin leur Tend la visite le lendemain.
Ma1'iage de M. Mill •.
(Ut $uprà, f' -117 ..... )
Po,e de la premièl'e pierre de la mtlÎsoQ de. jé.uite •.
Le même jour, 29 mai ~725, les échevins, à la prière et en
compagnie des nn. PP . Jés uites de Saint-Jaume, précédis par
lc. violons, trompette. et tambours, ct suivis d'une (oule de
peuple, vont poser la première pierre de la baUsse que lesdits
RR. PP. Jésuites sont dans le dessein de (aire au quartier de
Paradis (1).
(Ut suprà.)
"' .. rivée de M . Lebret .
Le ~ e. juillet 1725, M. LebreI, premier président, intendant et
commandan t en Provence, arrive à Marseille avec J/essieurs ses
.
,
( 1) Cette bdtisse cs t cellcQul faill o coin do la rue Paradis d de la rueG r i,na n;
elle porLe-encore le no III de maiJon de Saint-Regi S.
M. Mille, le plUl ancien jug c-con.ruL en place, s'étant marié,
les échevins von' chez lui de dewt à deux, sans chaperon, pour
lui ( aire co mpliment _
(Ut .uprà. )
Prooe,.iOD pour demaod er • Dieu de 1. pluie.
Messieur s de Saint -Victor (ont , le 26 aoù.t 1725, jour de dimanche, une procession pour demander à Dieu de la pluie et à
laquelle les châsses de Saint- Victor et de Sai-nt-La;are, et la
statue de la vierge qui est conse rvée dans l'église de SaiTlt-Yictor
sont portées (1) ; les éc hevins ouislent, en c/l aperon, à la procession avec un grand concours de peuple.
Il a plu à Dieu. quelqu es jours aprè~, de nous donner tme
plUie salut aire qui portera lts raisins à leur maturité.
( Ut . uprà, f'> H9 ..... )
tl) VOT. le 1" vOI . p.82,118, 14. 0 , 162, 167 ct 179 ; le 2·vol.,p. 23A j
Je 4, e
p . 331'> e t 360; le 5- vo\., p. lv,I'>9, 10 3, 409 el M6, et lepré.ent
vol. , 1u e t 2- (Ial"tie.
,·oi.,
...
�-
l'Dltallatiotl de,
558 -
DOUve.US
l'ecteun de la Charité.
Les ëcllcvi'll.svon l ùl.$taller, le 8 septembre ~7î5 , lesfloul'faUX
reCleu" de l'hOpital de 'a Charite (1).
( Ut ."prli .)
-
559 -
t'en ce; la visile est (aite à Mm e, de Sint.iClnc, il l'occasion du maf'iage de sa fille avec M. le mllrquis de Cas'ellan71 e~ E sparron et
en mémoire desdils stiglleul's de Grignan et de Simiall e, de M. de
Grignan, surtout , qui a 'oujours aimé par prêdilection cette
ville.
Mme. tic Simiane et AIrs. de Castel/anne-Esparon père et fi.l8
rende-n t la visite aux êchcvi71s, le lendemain 23 oClobre,
.'
Ba ptême du fil, de l'echevin Ma llet .
Arrivée de s consuls d'Arle. ,
.,'
,
lU. Cordier, ancien premier écll cvin (2)., et Alm e. Alpllaflti,
femme du premi er nouvel échevin (3), 'ienn ent ,le 50ctobrc Jl725,
au nom de \a ville, sur les ro nt ~ baptismaux, à l'église des Accoules (&- L le {ils dont vient d'a cco ucher Mme. Mallel, {emm e de
l' échevin (5). La COl1lfnullaul é a {ait la dépefl se de la cérémnnie.
( Ut ,"prà , r" Hi r".)
Le 20 Dovembre ~72 5, les cOnJuls d'Arles arrivent à Marseille j
les éc hevins . en chaperon , vont les 'L-isiter au LOGIS DU SUiSSB ,
au deu xieJnc élage, où ils envoiellt, ensuite, le présetlt municipal
ordinaire .
(Ut , .prà.)
Visite à Madame de Simiane>,
Les ecli'e1Jil1S rendent visite, en chaperon , le 22 octobre ,172 5, li
1I1me. la marqujsede Simiane, fill e à (eu Al. le comte de Grigllan,
co mm andant de cette provitlcc, el veuv e de M. le marquis de
Simiane l successeur de M. de Grignan au commandement en Pro(1) \'orez le o· VOL, p. 415 cl 42 1 , el le !Iréso nl vol.
(2) \'01'{'1. le 5· \' 01., V . 22, cl le Jl rése nt \'01., JI . f:><IO c t 049.
(3) ut sUJlrtl, p . 22, elle 11r ésenl vol., p . 5&3 cl 5501.
('\ ) ,'or, le 2- \'01. , Il. 47, 13 3, laD. I ~O. 233 et 234, el le 5" \'01. . 1). 200,
414 ,5 19,52 1 ct &22.
w,. ) l'or· le 5- vol. , ]1. 22, clic prtlsenl \'0 1. p. ~ 4 G c t aHI,
Prestation d e serment et installation des nouveaus prud'hommes
p@cb eu tl .
Les échevios, en ch3pcroll , uçoivent, à l'H ôtel de Ville, le 2;
décembre ~72D, le serm cnt du 1l0 lWClIUX prud'hommes 1latrollspecheurs, qu'ils t'ont, opres, ins faller en leur maiso n, pres le for(
Saint-Jean .
(Ut , uprà, f" t ~ '1 "0. )
'
�-
..
560 -
-
,
56 1 -
ofli ciet' de 'i' ro mmll tlou t,), e'l habit fInir , v ont . le fi mars 1;26,
cas r equis à M. AIphanti ,
( Ut SUP,.ù .)
{(&ir e le cuml)Umenl J e co ndoléafl ce rn Ici
P,e.talion de lerment et inst.Uation de. nou"eau~ eobeyin.,
,,
M. de Pilles1 gouvertletlr-viguicr, procède à l'installation, le
.'r
janvie r 4726, des éch ev ins élus , conform ément au 7l0uveau
réglem e'll, le 28 octobre 47'25; Mrs . Jacqu es Sarrebou fSc, Poolle-Roy, sieur de Beaulieu (4) et Alexis Etienne ('2) pretlnen t
i1nmediatemettt OpTeS al'oir prêté serment, lCI (onctions , le pre~
mier de premier échevin, en remplacement de Jean Cordier (3),
et le st'cond, celles de second échevin, en remplacemeot d' Etienne
Mallet (' ).
(Ul suprà. )
Le -12 avril 1126, M. Labret, premier président et in Lenda'll de
Prov ence, cl an' arrivé à Marseill e, IfS échevin s. en chaperon,
vont lui {aire v isite.
.~
10stallatioD des nouveaux juges-consuls.
Les échevin" en chaperon., in stallent, le 7 jaovier 4726, les
nouveaux juges-consuls en lajl.lrisdiclion consulaire.
(Ut mprà, f' ~ 27 v'.)
Décè. de la femme de l'éohevin AlphaDti.
L'épouse de M. Alphallti, ancien premier échevin (5) i tant
morte, MTS. Irs échevin" en chaperon, accompagn és de tous les
et .Jrcllices d~ la vUlc, J U div . DéU berationl du
municipal. res . n O 12Î , 1" Î Î VO.
(2) VOT. le b' vol., p. !22 .
(3) Voy . le S' voL . p. 2 2, et le présent vol . • p. M 6 c t 549 .
. t4 ) Voy. le se vol.. p. 22 , ct le présent vol., p. M 6 el GU .
(6) Vo,' , le {l' vol., p. 22, ct Je pr~scnl,· o l ., p. (la:l c l M. 4 .
( 1) Voy. Je (je "01., p . !2 2,
Cfl1Udl
.'
Anivée de M. Lebret.
hutaHation de M . d e Pille. fils .
Le 5 mai 1726 , le conseil général de l a communauté éln 11 t
assemblé à la manière accnutum ée, l'I1. de Pilles y vient accompagné de plusieurs genl"ils!tommes, ni> gocia7lls et bourgeois, et
s'etant approché de Mon sieu.r son père qui presido-it, il lui a
remis les leUres patml ~s du "oi conte M nl pruvision , en sa (aveur ,
de la dtarge de capi taine yOlJVer1lClIr-viguier en rurvÎt'aJ/Ce et a
requis d'e n faire {aire ltclure et d'en ordontll!r l'Enregistrem.ent J
ap rès quoi M. de pmes fi.ls s'élant assis sur un {auleuilqui avoit
été pré-paré aupl'és de la {ni litre, M. le ma rquis de Pilles père a
ordonné à M· Grosso1l, 1lotaire el secnJluire (IL de (aire lecture
tlesdites lett res de provisions (C!) el, la lecture en ayant élé (aile,
il en a égalem ent ordonne l'enregis trement. Aprts quoi ayant
(ait un pet it discou!'s à MOll s;etlr son fils, mais beau et COllve(1 ) Voy. t6 2° \'01. , p . 2;jÏ .
( :l)
Voici le texte de ces lcUr('s J18\('Qt es, ainsi "ue Ile 10 commin ion Q1pédiee a
VI.
36
..
�-
5tH -
1wble al, sujet cl à l" digll ité dc l'osumbUe, il l'a (ait asseoir &
sa place et lui ayan t t'cmis le Mt on du roi , il s'cst retiré dan,
l a cham bre qui est cl cû té de la salle; ni . le marquis de Pilles fils
a ensuitd [ai t un petit di scours à l'assemlJ/ée et cc, fait, il ut sorti
avec Mrl ./es éc hevins et toul e l'assemblée. Comme M . lemarq"ÎS
de Pilles {I,lsvou lait (câl'c marcher srs laquais immédiatement après
les IlO1iebaràiers, MTS. les echevins lui ont represe,lIé qu e cela
étoit contraiu à la disposition dit cinquièm e article du réglement ,
• .. •.... ma-is M . de P'illes so u,tena nt q'ue, dan s foutes ifS ctirémonies où. t.l s'ét oit trouve avec Mf S. les echevin s, il aro;' toujours (ait m archer StS l'Jqu ais après ses Ilallchardiers ct 111Si6tant pour qu'ils t11'IrC"aSSI1Jt ainsi, M, de Pilles, Sur l'insistance
des ic llevins en sens contraire, a fai L, 1Jour ne pas troubler la
cérèml"nie rt sali S l)rtjudice de ses cWoUs , reti rer ses laquais, et
iII, de 1'.ll es Ols l'a rl e gu ..,le- lIcs-scea ul cl le 1l1'"rl's \' e rl,a l t\(,ela l'rcsh tion de
se rDl{' nt du nou\'ca u go ufernc ur-vi guier,
LETTnES l' ,\TE NTES ,
a
M At
1 72;),
" Louis 1131' la grace de Dieu, ro i de France c l .le Navo l'rc, to m le de l'rovcnc!'.
Forcalquiel' c t le r res adj ll\'c nl !'s, fi lous ecul qu e ((' 5 Ilr~s cn l cs \'e r ro nt , salul :
"oulan 1 recon uollre les servlr cs que re nd , dellu is Ion g- te mps, le sicu r Ile Forll a,
marq uis de Pill es, lont .Ions nns armees qu e d uns la l'harge de noire Iieul enant
au go ufcrncm e nt de Pro \'Cn cc t' t de \'Illl\la i no gO U\'Cl' ne ur-l'igni(' r (le noire \' ille
do ;\Iurs{'ilte, où il en a re nllu .Ie consid~ ra lM s pendant qne celle \'illo n ~ ! ~
affli géll de l a OJalnd ie con la gieu se, desq ue ls se ITic!'s, il nous rcs le un e enh tJro
sa tis ractio n, ItOOS Il I'fl tlS 011 hie n a gl'én lli e la s UPllli ell l ioll q u 'il nOlis n rlli lO d'accorde r la sunl l'once de lol.llle c llorge Ile co pilaiue gO Il\'tr ncur-l'iguier de 11 0l ro
dite l' ill e du ,\lorsn iIle, li n o ln~ c he r 01 bien aillé le sicu r Al ilboose de .'orlia de
Pill es, son flI s, nou s lle r~ua d B nt (l u'tl l'c lelllllle do son l'ère, il oous r roudra ses
sCrl' i('t's al'ee le ml! llI e zèle, fio.l clit é c l orrec lio n , A ces ca uscs c l outres, Il cc nous
w oul':mt, nous (I\ons, ledit SiCur!.l e Pilles (JI ~ cons titué, erllonn ol e l l!lubli ,ct paf
ces prlsen tes, Sig DI!U de nOi re ma in , le consll lU Olls, J'ordon nons c t l'établissons
capitai ne go uI'Cr!lt' u r- \'lgu i(' r de notredite f ille de ~ I arseille, 110nr, d orll na~ a nl ,
cn survh'anee dudit slcur ,nar(l uis de l'il ll,'s, se n père, (t'n ir e t esHcer, en jou ir
c L usel' a UI IlOn neur , a u lO l'Î lé, préroga ti l'!:'s, rran chist's, li loe rlés, gages, appuintemoilis el d roits qu i r 0 lll'arll e unent, !els c t scml ,lalJles q u'en jouit ou dt) joui r
ledit sieur nl 3rquls .Ie l'ill es son (lCI'e, a\' cc r OUloir, c n son absence, Ile comm a nde r tan t a UI Il a Llla nts 'IU'IlU! gens de gue rre qUI r son t ou seron t eI'après
é t3blis t'Il ga rn iso n , ce qu'ils 3uronl fi rai ro pou r ne l re sCfI'i cc, la SI\rcté ct cnnsCrYa tio n de notr ellil e \'ille e n not re obéi ssa nce, rai re l' i vre lesd its h3LJllants cn
bonne un io n c l acco rd les uns IIVt'(' l es Aulres, c t les dits gens de guerre en bon
ordn e t d iscipli ne, s ui\'a nt nos l'(:s lomc nts c l o rd onnan ces militaires; le luul
-
56:) -
J'assembl ée est !Sorti e d lUlS l'orrh'e Hû vew t, qu't'lit'
j"Squ fS li IlL malSIll! de Ar, de Pilles [ils .'
J.rs ga.rdes de poNce avec leur bandoulière;
fi
r()n .~""l';'
,
.
ta nt qu' II nous plain, c l sous l'a utorité du gO\l\'Cfil e ur 011 commanda nt Cil d, ett't
nos li eute na nts en Indll e pr(1I'ince, Sllll S qu 'adlTe nonl le dé clos d uliit s ieur
mnJ'fJu is do pill l's pè l'e ou celui dud lt sieur de l'Hies IlIs, la d ile charge puisse (lIre
cens~o \'oca nt o, IlÎ Îlnl,HtIlhl e S\II' le sU"l'lv a nl des II cuI tluqllel nous l'al'o ns
rése n ' éu ct rése r vons (la r ces present es, son s qu'il soll Il'nu d'olll e nir dC noul'elles leUres do Ilrev ls ions, ni do prè le r d';lu t re ser m\1 nl q ue t'el ui qu'en rerll
le d it s it'IlI' de l'ilLes IHs on "uln des présentes, e ntre les ma ins de notre trllsc ller el rjja! 10 s ieur Fle uriau d',\rme non vi ll e, r he valler , garde- des-sceaul de
Fra nce, gra nd-croil de l'ordre mllitui l'e de So lnl-I.ouis, a uqu el e ffH nous Jul
do n no ns en monde ll, e nt de meUre 011 taira molll'c e l ins lituer de l'or nous, ledit
s ieur de Pill es nls en (losst'ss io n et jo u l s~ anc e de lodile cha rge de ('a pila Îne gouferneu l'- \' ili uicr de notred ite ville .J o l'l llu'S'C ill e, ell5emllie de loul te Qui e n
dllpe nd , 18il'e jo ui l' e t user ple i neme nl ct IH'Ilsi ll lelllc nl cl à lu i ulléir ct c ntend re
118 tous ('e u1 , ct ai ns i qu'il Oill'utlen.tro, les c hoscs 10uclla nt c l concernant
ladile c hol'ge , ;lland ons, en ollt re , OUI t rl!sor;ers e t eO llllll nl,les Ilu' i1 Hllrarlie nd ra, qu'e nsu ilo du Mcès du s ie ur ma rquis de l'iIIes, Ils orcntÎl I\a)'craudil sieur
de l' m es, son Ills, les allpoi ntemenls ct droil s al'par1e n!:l nl è lod ile cha rge, aUI
termcs c t e n la m anièro acce utumée c t ra lJport a ot Ics vrhe nles ou copit's d'icelles dùment eo li a lionnéCS I,our ulle rois seule me nt , {\\'ec qui tt a nce dudi l sieur de
l'lites SUI' ce surnsa n te, nous \' oulo ns qu e tuut t'e qui a ura é té (I3rè à l'occasion
s usd ite, soit passé ot 3\lo ué en la déllense de leurs COIll)ltcs pa r DOS a l1U~S ct fllaul
les ge ns de nos c omptes, a Ul quels mo nd on s ains i le rai re sa os d irficu ll~, ca r l ei
est not ro 11100isir ; en lémoi SlHlSe de quoi no us OYOO S fait me tt re noi re s('el li eesd ites prése nt es ,
.\ Donne il Vcrsai11es, le troi s ièmo jOll r do mai, l 'u ll de gr:\ce mil ~el'I el'ut
\' jn gl-t mis c t de lIo l('e règ ne le hu itiè lll C,
11 0
" Signé: J.Oll1S,
.. l'II.r 10 l'o i
" Signé: r" ELlrr""ux ,
-,
c omi i SS tON,
12 .. ivl\tEfl. 172 0,
u Joseph.Jea n-Ba\ltistc FleUl'Îau d'Ar menonville, clJevalier, garde-des-scctluJ. de
Fra 1lf'C, comluandeu l' des ord res du roi, a u sieur 1.t'lIret , t)reru it'r Iimideoi e t in le odant de l' ro vc uec, salu l : Aya nl plu au ro i, 0011'1" sou\'el'8i n $!'igoeur, de pourvoir, pa r ses le ttres du 3 Olai 17 2 3, le s ieur Alll llOnso de FOI'Ua de l'illes d~ la
cba rge do elJ l,ilaine go uvt'r ueur- visuic r de 1111 iIle de Marseille, e o s urv iHIDee
d u s ieur marqu is de Pîttes son I)ère, leque l, Iloor des raisons connues. oe pcut
venir t'o per ~on n e pour l)rCl er enl ro nos mains J8 sermen t qu'il d oit Il S, ?II. , /1
CO IISO 1111 ,1\1 orn ce, Il N'S ('~ \l SCS, nOli s l'OUS :lI'nns commis CI déll" l"', cO lllllll.'lIons
•
�-
- - 565 -
SM -
Les hallt.ba ,.di cr.~ arec leur hallebarde et leur mantea u b/(mc,
ayant des croia: blatlches (lt des galons gris;
M. dt. Pilles fi/s, ayan t à $a gauche et sur la même ligtl t.,
MM. les échevins;
Les nigociants et des bou'rg eois ell grand nombre .
L e lendemain, 6 mai 4726, les échevins, tn chaperon vont
(aire visite à MM. de l>ill cs père et fi ls , lesquels les accompa'gnent
jusques à la rue.
(Ut slIprà, (0 ~ 29 ".)
tallt à l'Hot eL-Dieu (1) qu'à L'hôpitaL des Paralytiques (2) et
ailleurs, comme aussi en considiratio n des établissements qu'il
a (ai lS en celle ville, Mn. les échevins ayant cru qu'il éloit con1lenable qu'i ls allasse nt, en clwpt ron , so uhaiter bon voyage à
III. de MlJlignon , ancien évêqu e de Condom, abbé de S l. ·Yictor (3),
Us se rf'ndent à l'abbaye de St .- VÙl or (i ) cl expriment à M. de
Matignon les vœ lJ$ qu'ils {arment pour l' accomplissement de ses
désirs.
( U t suprc;"fv ~31 Vv.)
"
A.rri" ée d e . consuh d 'A.rle l .
Vi,ite é M. de Matignon .
:. '
En co nsidération des grandes sommes d'argmt qu1ila dorHltes ,
Le H, ju in ~7 26 J Les consuls d'Arles arriven t à Marseille; les
i cll evins vont les visiter au L OGI S DU S UISS E 01;' ils envoyent,
après, le present mUDicipal ordinaire.
(Ut slIprà.)
c t d ~llU.t () n S pu ces ]lI'ésc nI CS, l'our prcllure ct reCC \'Oi l' cn not r e lie u et place
dudlt Slcur de Pilles fil s. le serm ont qu'i l doil ll S. M. ct qu 'il ('s t te nu ole faire
entro nos mains Ilour r aison de ladllo c 1l 8 1' 1le~ con formémen t il ses pro\'isio ns
c t , à cct ~ rrc l , do lu i c n d jjline r to us acles c t cert ifi ca t io n s r equi s e t neccssa ircs ;
de c~ hure, n ous \'OUs donno n s l'OU\'o ir, co mmiS!oio n ct ma nd e men t s ptl cinl Ila r
cesdll cs ~ 1'Cs e llt e5 , En ttl llIo ign age do qll oi, 1I0U S m' ons s iSné ees prése nt es de
nOire. ma in , 11 h',ellCS l a it OP llose r l e scen u de n os a rm es ct co nlr csiog ne r por no tre
prcnuer s ecrét a l re,
.. A Pa r is, le22 f(! \'tie r l i26.
" Sfgni.- Fl.EUR I AU D'A RMENONVILLE.
" Par Monse igne ur,
"Signe: ,\ NDRt .
" ~1)~5 premier p r tlsiden t , Inte ndan t c l com man d ant e n Pro vence, 8,,"O DS r eç u
dudll sieu r ForU a de l'Il le! fils 10 sermont qu'il doit à S. M. e t qu 'il él oi t ten u de
fai r e, conlo rm é m ell t OUI prtlse ntes le ttre!.
• Foi l à Marseille , 10 12 8\'f1l J 726.
"Signé: LEBRET.
(C
Pa r
~I o n se i g n eur,
"Sif1né : LEGUA)' .
Arrivée des ooo auh d e Toulon .
Le 2 jui ll et '1 726, lcs cons-uls de Toulon arrivent à Marseille
ct vont descendre au L OG IS DU 5 01 SSB Ot'" les échevins vont les voir
f' t {o nt porler le présent municipal ordin aire.
(Ut s"pré<,
fo~32
.... )
(1 ) t:hop i/al dll Saint-Es;;/"U ,- "or , le ~" \' 01., t'. 20, 1 26 ct 138, et le fi" \' 01. ,
Il . :) l , 203 , 303, 30 ,' . <lOts, <1 14) c t Sil iv., <1 10 c t slI i \ " (i 20 c l 522 .
(2 ) \'0)' . h: i)G vol., l'. 32 c1 43i.
(=1) "l'}', le {i e \ ' 0 1. , 1,, 100, c t le prl!sc nl \'01., 1" CLIU e t s u i\'.
1<1 ) "()~. . le ' " \'01. , l" 8'.!, 1 18, t <lO , 162 , l Oi, 179i 102" VOI " l'· 238 ; lc
" ~ \' Ol. , 1/. 3:15 r t 360; le 6' \'01 . p, :u', bO, 163 , <109 c t Mo , ct la l'e 1.'1 la 2"
1';lftl O d u prl'sc ul VOhllll i' ,
•
�-
566-
-
BeDediotion du dr:llpeau du bataillon du Royal.Vaiuea u.
Le ft juillet ·t 7 26 , les échevin s permettent, sa1U préjudice
au.'!: priv ileges de la ville, à M. Carcel, commandant du bataillon
d·" Royal- Vaisseau en garnison Il la citadelle Sa,int-N icola s ,
de {aire trav erser la ville à son bataillon pOUT aller faire bénir
son drape. .. à l'église , ath i drale ( ~ ).
(U! sUp'à.)
56i-
A l'erltrée de la nuit, iCI t!chevins, précJdés et SUtVlS comf7l"t
c i-delSu~, et éclaires par dou:e flamb eaux, vont allumer le {eu
j)réparé au bou! du Cours . - Vive le Roy 1 ( ~ )
( Ut suptà, [0 H3 v". )
,,
In.tallatiOD de. Douveaux r eot e ur. d e la obarité.
Le 8 septem bre 4726, jo~r de la Nativité de liJ Sainte- Vierg e,
les échevins, en chaperon , vont installer les ftouv eaU$ recteurs
de l'hOpi/al de la Chari té ( ~).
( Ut suprà, [0 ~ 3. '".)
..
Arri"ée du pri lident d e 8aint-Maurice.
Arrh'ee de M . d e Pill e s.
Le 3,1 juille t 172G, M. le pr ésident de Saint-AfalJrice arrive li
lfJ arseille; les échev ins, cn chaperon , lui rendent visit e; le
président la leltT Tend le lendemain 4 er aO lil.
(U! suprà ).
le surlendemain.
COD\'aleaceooe du roi.
Le 22 août '17'2G, les éc/l cvi'n s, en robe rouge, précédés des
tambours et t-;010 n8, des sel'gents de quar tier avec le ur hallebarde, dts grlrdes de police avec leur mousqueton, de leurs valets
avec leur manleatl de c;rémnnie eL, suiv is d'un grand nombre de
négociatil s, se renden t à la cathédrale (2) pour assister au Te
Deum chanté à l'occasion de l'heureuse convalescence du roy ,
( 1) L't!g h loc tl e La MUJo ,', - "o~', le 1"
335 , el Ic.o' 1'0 1., l' . 10:!.
12;
I.'eg lise d e la Majo,·. _ VOl, le 1U
a35 , e l le b' "01. , i'. l ü:!.
1 01"
\
l', Ga
ct. 7ul);
Le 25 seplembre ,1726, les éclt evins, en choperon , vont fa.ire
visite à M, de Pilles, arrivê hier soir de la COUT , où. il etoit depuis six mois; M, de Pill es leU1' ,.,nd la visit e à l' Hôtel de Ville
( U! ",prà. )
NomiDatioD d e l'êCGDOme d e l'h6p i tal de. Insen se,.
Messire Bonnet , prêlre-éco nome de l'hÔpi tal des insensés J
étant décédé , les échev ins n 0 11W1 eli t J il sa place, le 49 oclobre
~ 726 messire CoUa , prétre (3).
)
,
( UI suprà , [' . ~a. v'.
le 4 ' 1'01., l' . ;J 1 1 et
ul ., Il . Ga cl 7u8; le ". \'01 .. Il . ;J I l et
Il) " Of le l' r êsen l \'01., p. i .
.
(2) \'0; . le l)' \'0 1. , Jl . " 1r, et <t2 1, el lll lir esen l vol .. Il , 37i CI SlIlV .
(3) \'0)', le 5 " \'01., p. ;12, W8 el <t:Z2.
•
�-
51;8-
-
569-
nn. PP. , assistent, le 15 janvier '1727, à l'ouvtrtnre du
Election et ÎoltallatioD des
DOUVeaUJ[
officie ... municipau x.
Le 28 oc tob re ~726, les êehevifl s, en chaperon, vont entendre
la messe, suivant la cOll.fum e, à l'église du Saint-Esprit ( ~ ).
Le flidme jour, le cOll scil de t'ille s'auemble pour l'élec tion des
nouveaux éc hevins, mais M. de PUles ay:mt ( aU (aire ler.ttu'c de
l'ordonnance du roy contenant nomination de Jean llartlwlon
ct Zacharie Ricard (2) , il n'est que procédé, en la manière accout"mée, à l'élection des offici ers municipauœ, au tres qlle les ec/l evÎtls.
Le ~" novembre suivant, Mrs . Barthalon et Rir.ard prêtent
sermen' entre les main s de M. de Pilles.
(Ut suprcL)
collégt,
mais ordonnent, en même temps, à l'archivaire, de noter que
t"êtablissemcnt dudit nouvel1u collége n'a cu lieu que conLre leur
volonté eL malgré leur protestation, et que la communauté
n'est engagée, par le fait de cet éLablissement, il aucune dép e'lIse
quelcofl que, tant pour le prése nt que pour l'avenir, ainsi qu'il a
ëté déclaré dans l'ordonllance d'enregistrement dr..leures paten/('s contenant ledit établissem ,n t , du H dêce11lbr4! dernier.
(Ut suprà, fo 136 r".)
1
1
.,
loltallatioo d ' ua DOU'Ieot. u juge-coD l u1 .
Le 3 ~ janv ier "727, les ëclletJins insfallent, sukant la coutume ,
lU . Honoré.
(Ut suprà.)
Installation des nouveaux offioiers municipaux .
Le ~ c r janvier ~ 727, M. de Pilles . gouverneur. viguier , iostalle
AnivCe du bailli du Lang e ron .
les nouveaux éc hevins: Jean DarthaloD et Zacharie Rica rd (3),
flomm és pa,r le TOy.
(Ut supra , f· -135 r'.)
Ou verture du col1é~e des J esu;tes.
Le 5 avril -\ 727 , M. le bailly de Langeron, lieutenan t-général
des armées du 1'OY et eommafldant d e Marseille ( ~ ), arrive ell
ceUe ville; les écll evÏ1l s, en chaperon, vont, le lendemain, accompagnés de Z'arc hiv aire (2) el du trésorier de la commuDe.(3), e~
suivis seulement deI valetl de v ill~ et des gardes de poilee, lut
{a ire v isit e.
Le ,15 janvier '1727, les nn. PP. ayant eu. la perm1'ss1on d'établir un cotlége en cette ville (4), les éclwvÙi S, Sllr la prière des
( l ) L'~gIISO dQ I'lI(1llit31 du Sa int-Eslll·i l . - "0 1 . le 20 1'01., " . :lO, . :lU c l 13g,
('1 le r:,. 1' 01 ., 1)· 3 1, 20;1, 303 , 3U4. 408 , 4 ' 0 , 4 10 , 5 20, ct r:, 22.
(2) Vo yez le 5 ° 1'01. , Il.22.
(3) \' or· le o· 1'01. , p. 22, c l "III' licl (l llrée~dClIl.
( ~ ) "0)' . le o · 1' (11., l'. 12 ~ .
. .
Le présen t municipal fail il M. de Langeron, qu i rend la VISite
aux échevins, le 9 du même mois d'a vri l, se 12:omposait de 12
bouteilles de vin de ,1'2 boi.lCl de confiture et de ,12 paqu.ets de
· '
(Ut ,,'prà.)
boUf/le.
(1) ,"oy . le l)r~silnt \' 01 ., 1"
.-
eX);X IX c l $u i\·. , -tJ II a. l' · 5 10 .
(2) Marc Ca. IIUS.
(:1) J ea n- lIa ,'lis te lIic ard.
•
•
�-
570-
Canonilation de Sai.nt-Jean-de-Ia_Croix.
Les echevins assisten' , en chaperon.) le 20 avril t 721, (1 la prQ_
cession fait e à l'occasion de la canonisation de Saint-Jean_dc_
la-Cf'oitr.
A.rrivée du général de. Carmel d~obau ssés.
-
~7 1-
Arrivée du (lh ev.lier d'Orléans ,
Le 40 mai 4721 , le chevalier d' Orlému, grand prieur de
France et géneral des galères, arrive à Marse ille; les éc lt evins,
en chaperon, accompagnés de 1ft, Pichaty de Crois.tainte, avocat
et conseil de la communauté, q"i les harangue, el !uivis de plusie urs négociants, vont le visittr et foot porter chez lui , apres ,
lt présmt mu nicipal extraordinaire.
Le cheval ier d'Orl éa ns re nd la visi te aux échev in s) à l'Hôttl
de Ville, le surl endemain ~ 2 ruai.
'.
..
r
( Ut suprà .)
Le 'H: avr il ~727 , les Icltevins, cn chapCf'on. vu nt t'Îsiter, suÎl'ant ce qui se pratique à l'égflrd des généra ux de l'ordre 1 le
Il. P . général des Carmes déchallSsù, arriv é la veille en ceHt
ville (1).
(Ut ,upra, 1" 138 .... )
Premièr e .é ance publique de l ' a(lad é mie d e Marsei lle.
Le '23 avril ~72 7, Mr$, les académiciens des belles-lettres (ont
['ouverture de leur académie dans la grande salle de la Loge (2 );
lfI,.s. les échevi ns y assistent sans cI/aperon et comme de simples lJarticuliersj M. de llobinot y a porté la parole CQmme direcleur avec beaucoup d'éloquenu et beau.coup de grd ce (3).
(Ut , upra.)
(I l l'or. III fi- vo l. , p , 107.
I.a salle de la BOurse, s illl ~e 811 rez do c h a u ss~e de l' Uôtel de Ville.
(3)" On s'é ta it Oa lt é que l'année 17:t7 comm encerait (la r l a Ilrcruièl'C séance
pUllJiqu e de celte comlla gnie; on l'n a itlhéc a u 2 ja o,'ier : les discours étaicu l
i1 1'prou\'rs, l'e utb ons ill$ nIC ':hlil I n~S -Jl rO n ollcé et le Ilub li c lIrù luit d'impolil'l1c\"
('l )
de jouir de cc s pecta cle Ilou\'eau; dcj;), l a cn Uqu e é tait a ux portes; mais des
Incidents illlllre vus trom phent 18 com mun e a U e nte e l j'ajournc meot consola ,
du moins, s'il ne put satisfaire Il tous les \'œu:( , L'acadé mie de mandait la salle de
l' II(/tel de Ville, pour d onner plus de IlolUpe il celte solennite; malheureusement
de 10llgs IJO urparlers, des lIégoc ia li nlls so ns uomllre ct la difficulté de faire
accorde l' ensemble, l on t d o sontime nl s dil'en, e nlraln ~ re llt des dé lais qui rire nt
reGarder 1'0Uaire comme perd uo ; 10 séa nco jlublhlllO lut o.I olle forcément d ifférée;
les uns IJrop osi!ren l de la Il' l1 il' sa n9 déloi , d ous ln grande sa lle de l' ht!ché ; l es
a ut res, pl us sellsi llles, pe ul -élrc, qu'il no fallait l'ètre à ce 1~ le r contre-temps,
opinè ren t pour Il e lIas cl7!del' du ter rain; e nfin la mojorité fut d'uts de ne pa,
reno ncer il l' lI ôlel de Vill c, mois tic re me ll re III séa ncc ~ u 23 a n !1 procbain, Ce
fut da lls cet iule r vnl1e de temps, que, pour la IlI'emillre fo b, il fut qut-stion de
l'éuoir les scie nces OUI le ll,'cs, dans le sei n de !'ocadt': mie, f 'c projet ,n 'ait d é
Jo n g~ tem)Js médité PII I' )1. I\i gord : il e n avail raH le s ujet d' un eleeJ1e nt écrit;
mois SOIl grand ((go c t ses in(i l'mltés. ne lui pc rm e tlunt pas de le prése nter luiménll'l à 13 compag ni e, il prio M, l'er sso nc l, 1',l\'oeal , d'en faire la lecture ; M, de
la Viscltlde o n fil "essol' ti r les n\'a ll lages c t les in convé ni e n ts, c t la d l7!cision (ut
fJjo ul'1lée a ux proclmioes réunion s, C'es t Il cell e élloq uc q ue 50 rappo rt o la d l7!liberatio n qui défend !t UI académiciens d'ecrlte les UliS contre les autres, seos
Ileine d'excl us ion et (lu i 110 l'enll e t pas flUI lltemll rCJ qui oot des p rocès e Olre
CUI, do sc rcndre OU1 assemll l ~ es Ilartirulieres, /l l\Jolns qu'il s ne prennc nt pour
~I' b ilrc un académicien,
"CcIJcndant , l e jour de la s~a n ce sol concile approc hail; o n e n fi~a l 'O U\'c~lure
a Iro is he u rcs allri!s midi , cl 1'00 dtlcitlo q ue J(' jour (IU'ell eu urait lie u, m essieurs
les nca tl ~ filici e n s se l'end ,'aie n t li l'év ~c IH!, 0. dix he ures du lIlalill , pour a ll er e n
CO l'pS en l c nd ro la Ilt e~so /1 111 MUJoI'c t (IU eM, dc Ilel7.unce sera illll' i l~ d c la celél,roI' ; o n c onv i nt cn e~I'c ' PH) JUessiours les associés d o l'acadé mIe qu i scn.i ent
l'rrsc nh li la sca ncl' voorl'l) jen l y lire un discours de rcmel'<"imco l , auqu el
"
�-
572 -
-
5i3-
Départ du Clheva\ier d'Orléans ct du bailli d ~ Langeron .
D~c~.
Le 20 mai 4727, les éc hevins, de deux en deux et salis chaperon, se rendent chez M. le grand- prieur et chez M. de Langeron
pour leur so uh aite,' bOIl voyage.
M. de Langeron "(1ld la visi te au:'{ échevins, le mi me jour , ft
l' Hôtel de V Wc.
(Ut suprà .)
1\1. le diroeleur fq)()nUfllit , On êlait
tOUJO UI'S
uo n s un e l' ive
inQui~ lurt e,
nu sujet
du lieu dc !'asscmblcc; Mrs . les ncoùémicie ns ne poul'a icn t comprendre la ca use
dc 13 di sgr:\cc qu' ils :avaient Oprou\'ée, su rl out lorsqu 'ils pensaient QU' 13\'cur
qu'Ils \'Coa lent d e rCCCl'oir ùu roi; mo is, comm e on le pen se "ion, l'illustre prolecteur de la CO Ill\Hlg n ic " ci llai t sur c li c, l'a llairo ava it re tenti plus baut d
bien lOt !l llrès, les l'ortcs de l a m aison de ville lui rur e nt ou \' e rt es, Il d eul bGtla nlS, po ur 10 reee\' oir.
.\ La r é uni on rut brillan te: les d om os S' r firent r e morqu er Jla r leur é]éso nce,
e t les c uri eul, qu i, d h 10 lII a tin , o\' oienl enl'o hi tout es ]es places, oc murmurère nt pas médiocrcm e nt d'ètr e ohl iSés d o l es céder: M. ]e m3 ire et Mrs. les érhe"ins r éparère nt le ur hésj(3IÎon Il eedo"lu sa llo de l' II ô lel ti c Ville :'lI'aeatJ(omi c, en
assis tant lt la Sl\OU CO publique o n c hoper on. 1'1. d e noL i nea u était Je d irectenr de
la C(lllq,alj ni e; so n disc(lu rs rUI, si m p le m ent, l'ex position dl! s uje t de la ré ull io n .
M . Grav ie r lit la leel ul'o d es lottres-PUl en les; M . O1hie r surn onllué l'orneme ot
du bel Aie, luI un e sa \' ante di ssertati on s u r l 'a nciellne acodémic de i\lorseille ;
)1. Du lard, son poénle s lir ]n rOll daUoo d e la m ê m e l'i lle; ~I . d e lI oloi nCD u une
é pitre en l'er s, de u x ra bles d e sa cO lll pos itio n c l un c odc dc M. du Hcllis sur leJ
s pec ta c les q u i, au jugement d e l'aefldémi c, \' e ll alt de rempor ler le p ris; M. le
c ben \i er de nomi r u c l M. d e Ch313mond, IH'ocureur du r oi a u siéSe d'Ar les,
associés, fir e nlleu r rem el'ciment Il t a co m pagn ie, t:: l M . le d irecleu r leur répon·
d il ; e nfin , i\t. d C!3 "iselMo re odit co mple li l'académiù c l a u l' u!Jlic, d es s n cc~s
'Iu'al' aH o bt enus la dC(llIt3 ti on d on t il faisait partie, l a ot OUp l'l!s d e M. le 1II a r ~ ·
l' ba l de \ ' iIl ars quo do 1'3cad é mie fr3 n çaise ... . ...... ct qu i \'!l1u t à l'académie de
)!arseille l 'honneu r d 'ét re oHlII~ (1 ec t illus tre CO rtlS iii térail'o. "
de M , de Matigoon .
Les ec hevins, voula.n.t don.ner un e preuve éclatante de leur
rec01l.nalssal1ce envers J1I . de hl atiynon J (Lncien èvcque de Condom
, t abbé de Saint - Victor ( ~ ), décédé à Paris , t qui a fait de
grandes aumônes et lib érali tés en cett e ville, (unt célébrer, dan s
l'église Sai nt-Viclor (2), lc 3 jlli li eL ,1727, un service solemfl el
pour le repos de son dm e, auque l ils assislcn t, en chaperon.
Après l'absoute , 1fl . Aymar, tI/ éo logal de la cathédrale (3),
pronoDce l'oraison fu nèbre auec beaucoup à'applaudissements.
Au milieu de l'église, remplie de tout le bea u monde de la ville,
s'élevait un magnifique mausolée ou cata falque, et la porle et
l'intér ieur de l'église estoitn t tapissés de noir avec les armoiries
du défunt
(Ut suprà, p . HU.)
F ête de saint e Magdelain e.
Le 22 juillet 4727, les échevi ns, en chaperon, \' ont entendre
la messe dan s l'église de la maison du Refuge (il; c'élai l autre(ois
la coutume qu'Us y allassent 1 mais ils avaient discontinué cet
usage depuis qudquc$ annees ,
(UI suprà, p. HO.)
' I/ jstoi,·t: de raeademic dt: iJ/aruiflt:, dl:pllj$ sa/ondalillll,
t'II
l ,2G, jllSftll'lm 182(:, par M. J.·II, I.aulllrd, t. l ,
" , &3, et ' lIh' ,
L 'll istoire dt: facndilllie de Mal'seUle, IIDr l,aul3rd, lUlprimée Il Mm'scille, par AeI,ard, imprimell/' de rACfl'
ailllic, " /leSt-F e'Téof, 04, on 182G, fo rm e 2 \'01 i1 1 ·8~,l
\ ' Of, le VI'Oiellt \'01. , l', (;CCC l,X I\' .
( 1) Voy,
10
1)1
vol., p . 160, c li o préseot vol. , Jl. C1LI Cl s u lv,
(2; \' o)'. 10 l U \' ol., p , ~:l, 11 8. 140, 162, lO i, 1 iD; 10 :.!' vol., p , 238; le 4"
\' 01. , p , 33(; e t 380 ; le 5" \'01., Il, xv, (JO, 163, 400 e l &1&, c t l e présen t \'01. ,
e l (: .
(3) L'éSlise d e l a Majo!'. - Voy, l e l " " 01., p , 03 <l I 70S; le ". \' 01" p . :J 11 ct
335 , e t le 5" vol. , p. 1r,o.
(<Il \ ' oy. l e 5~ vol., p. ~ J f), c t le l' r l-So nt \'01., Il . x c l s u l" ,. et CCCIL!,
1), 5 1 6,
•
�-
1171 -
- 5i5,
Coll.êge de • .Jésuites.
Accouohement de la reine.
Le 48 aoùL 1727, 1... écolier.• du coUége de, RR. PP. Jé,uites(")
ayant (ait U11 e eX('Tcüation des belles-lettres cl l'ayant dédiée li
la commun auté, Mrs. les écll cvins y assistent en chaperon.
Le roi ayan t (ait l'lton1H?Ut' à Mrs. les êc ltevitls de leur (a ire
savoir l'heureux ac..:ouchem ent de la reine ( ~ ) et de leur donner
des ordres à cet erret, il est chanté le Te Deum , le ~ V" septembre
j727, ci l'église cat hédrale (2) i les échevins, en chaperon blanc
et en robes , accompagnés d'un gralld nombre de ntgocianls et
d'autres notables 'tabitanlS , sc rendent à l'église et en so rtent
(Ut .,prà, p. HO. '
da ns l'ordre
Collège de l'Oratoire.
L es ichev in s ass istent , en cll aperon, le ~1 aoo.L '1727, à la
rcp resental1'on d'mlC trag fdie donnée, après la distribution des
prix payés (OUS les ans par la ville, par les ecoliers du col/ége
des pères de l'Oratoire (2) .
(Ut stlprà. )
.
'.
.'
~u iv aut:
L e roi de la butt e (3) et !Cs officiers;
Les tambours de la ville;
Trois trompelies et un timbalier à cll eval ;
Deux lieutenants de quartier (ai sant,les {oTi ctians de major et
d'aide-major ..
L es huit sergellts de quart'ier porlant leur ', allebarde lel'ée;
Quatre ga1'des de police, n'ayant pas été loisibles l suiuant le
1'égleme nl , d'en {aire assis ter un plu s grand nom bre;
L e concierge et les valets du commerce, e' les valets du bureau
du vin et de lajurisdiction consulaire avec le cOllcierge de l'Hôtel
de Ville;
L es quatre v alets de blrs , l es échevins avec leur manteau de
Arrivée de. prooureurs Dés du pays.
cérémonie;
Les violon s ;
L es valets de AI. le marqu-is de Pilles ..
Le même jour, 'i:4 aoCl, les écllevins, en chaperon, vont tJ'Îsilcr
Mr s. les procure urs du pays arrivés en cette ville el descendus
(, l' /l ôlel de Montpellier Où le present municipal o-rdinaire est
ensuite cm;oyé.
Les procureurs du pa ys r end enL la visite le m emejo llr
échev ins.
(UI , uprr;' )
(f)
(;!)
"oy . lc 0' vol., p . 426, et le Jlr~sc n t \'0 1., JI. MS.
VOf · le -a' \01., p. 421), 1'1 le Ilrke nt \'01.
(lUX
li } Voy. le vr{'sell 1 \' 01. . Il . 25.
(2; L: eglise d e La ~ I ajor, _ \fo r. le 1" \' 01., p. 63 cl ï08; le
335, cl le f:0 0 vol., Il. 10:!,
"0 \' Ol..ll. 3 11 et
(a) Butte, petile terre, lieu uu l,eu (!le\'é au dessus du rer de chaussée .. , Butte
ut aussi le jeu des che\'llliers de l'III'quebuse, la maiso n 0\1 tirent les ebp-nlien
de l'arq uebuse. [ 11'0 0 di/ lo bulle des orcller!, 10 (.111/((1 Iles arquebusiers, les
l'ois Iles bltltej qui étaient la lUeUle chose qu e Ics fols d<,s o rb ~lestri<,rs ou des
~rqutlb u s iel's, c'esHI-o.I ire ceUI qui QV~ie lll rUl\lpol'tl'l le pri x. Lecher des b~tta.
r DicUolllwire Imive1'sc l!,'unçai5 et lafin, par Ftlrct , ~re.
Na ncr, !'ierre Ao tol ne, 171 0. G \'01. iii-CO, tom, 1· ',
('olonne 1'l9f:o.)
..
�-
-
5i6-
Les six Ilallebardicrs portant leur manteau de cd,.émonit Ol' Cl'
leur haUcbm'de levée ;
Le marquis de Pilles avec MTS . Barthalon et Ricard, lUl CÎt fl oS
échevins, marchant tous trois sur unemem e ligne, et Mu. Rolland
et Daupliill , nouveaux éc II CVi-tIS , et JI. Picllaty, avocat cl cOllseil
de la communauté, et procureur dit roi cn la police:
Le;)' quatre calJitain ts de quartie1'S,
Et les seorétaires et tresoriers de la ville . ...... .
Sur le suir, M. le m.arquis de Pilles ) Mrs.les échevin s et t OIiU
leur suite, vont, dans le m ême ordl'c, allumer le {cu préparé ait
bout du Cours .
. . . . . . . . . L ' H6ttl de Vill e étoit extraordinairement illuminé.on at'Oit {nit des pyram.ides (ort élevées du costé du port et toutes
les fen estres des quatre cûles es taient garnies de gobelets ; on a
j eté en l'air un e quantité prodigieuse de {u s~es.
Dieu 1I0hS (a sse la grâce de (aire bientôt un e pareille et utle
plus grande (este à l'occasion de la 11aissance d'un dauphin.
(Ut suprà, Il . HL)
577-
reçoivent à l' Hôlel de Vill e, en ch"peron , le 17 du mème mois
de se pt embre.
Le 1 e r octobre suivant , les éc ll er;;ins , M. Pichaty et l'archivaire
dineot chez le chevalier d ' Orl é ~D st qui , outre la bonne chère,
leur {ait beaucoup d'honnêtetés.
(UI suprà.)
.'
Visite Il. l'é,,tque de Marseille.
Jlf. l"évêque de Marseille étant de relour d' Em brun où. il avoit
été 1Jar ordre du roi, pour assister au concile provincial qui l ' y
est tenu, les échevins vont lui (aif'c visite, en chaperon, le 5 octobre '1727; M. l'évêque rend la visite aux échevins le 43 du même
mois .
( Ut suprà, p . H3. )
.
"~
Vi,ite d e 1\1.. d e Campredoo.
Arrivée du ohevaliu d'OrléaDs et du bailli de Langeron .
Le t 2 oolObre
Le 40 septembre ~ 727, les six galèrts du roi, comm alldéu par
M. le chevalier à'Orléans, général de s galères, arrivent d'Italie
à Marseille i les échevins . en chape"on, su ivis de plusieurs
?légocianls, tlont (aire co mplimmt audit seign eur général qu e
bl. Pühaty harangue; le présent municipal envoyé au CllC\'ali cr
d'Orl éans se composait de 42 bouteilles de vin, 42 boites de
confitlire et ,12 paqu et s de bougie.
Eu sor tan t de chez M. d 'Orl éa ns , les éch ev in s vont pareil-
lement visiterJ co mme dessus, M. le bailli de Langeron que
M. Pichaty harangue aussi et auque l il n'est envoyé au cun
présent.
Le cheva li er d'Orl éa ns rend la visis"ite aux ~cfteri'lls qui le
~7't7,
M . de Camprcdon. eflVoyé par le roi à
Genes , anive à Mar seille et va descendre li la maison de M. Truc,
où les éc hev in s vont le vüiter el où le présent ordinaire, aux
dépens de la cIl ambr e de comm erce, est ad-ressé; M. de Campredon
reod la visite aux échevins le lendemain, t 3 octob re.
( Ut suprà.)
"
Arrivée d e M . Beroag"!.
Les échevins visitent, en chapero/l ) le 25 octobre 02ï, M. de
VI.
37
..
�-
578-
-
579-
Eefllage, intendant du Langu edoc, t'cnu en cette villej .M. de Bornage leur re-n d la v isite;' l'Holel de Ville le lendemain.
,
,
( Ut supra.1
B aptême d 'UD e nfant d e l 'êClhevin Roland .
t
,
"
Élection de Meuieurs les éohevios .
Il est procédé, le ~8 octobre ~727, à l'élec tion de /llr s. lcs ll ouveaux échetdns en la maniere accou twn ée. AIrs. J ean Ravel et
J ean Barthalon, anci en premier echw in ( ~) , et Mme. Dauphin,
épou se de M. Dauphin, autre échevin (2), fiennen t sur les (ontl
baplismaux, ail nom de la " ill e, le fil s dont trient d'accouc her
Mm e. Roland, femme de l'an cien premier éc hevin de ce nom (3).
1Ut suprà. )
Martin (1) S011t élus, le premier, premier éch evin 1 et le seco nd ,
second échevin.
(UI suprà, p. Hl.)
Visite a u gén é ral des p è res Minimes.
Collég e de l 'Ora toire .
LeI éc hevins assistent, en chaperon , le ,13 décembre ~727, à
la harangu e du régent de rhétorique du college de l'Oratoire.
Les échevinl vont visiter, en chaperon, le 24. décembre ~ 727,
le géneral des RR. PP . Minimes arrivé en cet,e ville; le général
leur rend la vis ite le lend ema in à l' Hôtel de Vill e.
(Ut suprà.)
(V I suprà. )
Visite au p remiel' inte ndant et oommandant en Provence.
Collège d e. Jésuites .
Les échevins (Usiste'i t égalemcut, en chaperon, le 9 du même
mois, à la lwraf1g uc du r égent de rhetoriqu e du college des lW .
PP. Usuiles.
(Ut suprà.1
Le 26 décem bre 1727 1 lcs échevins v ont fuire vis'Ïle, en cha.
peron, à bl. le premier intendant ct commandant qui n~étoit pa.
ven u en cette ville depuis son rt'lour de h, COUT,' M. Picha(y l'a
harangue. Les échevins lui ont ensuite enroyé le présent municipal .
(VI sup"à, p, 1>5. )
(1)
(1 )
vOT.lflb' VOI. ,p.2a .
\'oy. le oe "01. . p. 22, et le
JIr~~c n t
vol.
ut su p r:).
(;I) Ut s upr4 .
(2)
•
�-
58))
-
Pre.tation de serment el iostallalion des plud' bom mes
patrons-pêoheur • .
Le 27 décembre . 727, A/rs. les echevins font prêter serment et
tont installer en la maniè1-e ar.coutwlIee les prud' /tommes patronlplcheUT .• .
(UI
Visite
8U
"Ir"" )
..
"
,
581-
Vi.Île .. Madame de Villeoeuve.
Les échevins , en chaperon, accompagnés de Mrs. les députés
du r.ommerce el du sieur archivaire de la 1uéme chambre. vont 1
le H avril ~728 , chcz Aime. de Villeneufve, pOUT la complimenter,
au nom de la communauté, sur la nomination de M. son épou x à
l'ambassade de Constantinoplc.
(Ut suprà, p. U S.)
premier intendant et commnndant eo Provence.
Vi site è M . de Pilles.
Le 30 décembre .127, ICI écll evins, m chaperon, vont souhaiter bon voyageaul}remier prés ident et intendant, parti de cette
v ille le meme jour.
(Ut , up,.à . p. 145. )
Les ec hevin.t, a_ccompagnés de l' arcll ivairc de la ville, S6 rendent,
en chaperon et en chaise, le 19 3v ril4728 , cit e: M. de Pilles, pour
lui {aire visite à l'occnsion de son ?'ctour de Paris i M, de Pilles
leur rend la visile le le nd emain à j' Hôlel de Ville .
Pre.talion de serm ent et installation de. nouveaux officier,
lDunioipau:I: .
(Ut supra. )
-,
M Gérin , liwtrn ant m l'amirauté, commis, en abse nce de
M. de Pilles, gouverneur-vi guier, et par ordonnance du roy en
date du 24 décrm bre '1727, vi e oL rece voir le serment eti7lslaller ci
l'Hôtel de vi lle , le 4. janvi er 1728, les 1Ioureauœ echevins ,
Mrs. J ea n Rave l . t Franço is lIl artin ( ~ ).
(Ut SlIpr<Ï.)
l I) Vo r· Il' 5· f OI. , p. 23 , C't le pr(o sl' nt vo l. , p. ~71j .
Vi , ite d e ù'I. de P ill e, .
M, le marquis de Pilles vi Cflt à l'H6tcl de Ville, le 6 ma.i ~128,
pout faire savoir à /tin. les échevins qu'il mar-ie mademoiselle sa
fill e avee M. de La Salle.
IUt SII/i ra, p . H 8.)
'.
,
�-
582-
Arr." t-e du du o de Richelieu .
Les échfVill s ayant élé inform és, le ~7 juin ~728, que le duc
de Richelieu, pair de France, étoit GtTivé la veille au soir, sur
les minuit. se rendent che:: lui, en chaperon, précédes des gardes
de police· ct de leurs v alcb, porlant leur manteau de livrée, et
accompClgllés à'tln grand nombre de négociants , pour lui (a-ire
visite. En rentrant à l'Hôtel de Ville, les échevi ns envoyen' le
présent double à M. de Richelieu .
M. de Richelieu r end la visite aux échevi ns le 49 du mèrue
mois.
( Ut ' "prà, p. 1<9. )
Vi.ite à MODseigneur l'évêque.
Ayant appris, le 8 juill et 1728, le décès de M. de Belsuncc,père
de M. l'évèque de Marseille, les échevins v ont , en chaperon et en
habit de deui l, suivis de leurs officiers, {aire leur complim ent de
condoléance à M. l'eveque de ~1a1'seille.
(Ut suprà , p. 150.)
A.rrÎ\ée du cardinal Pere ira.
Le ~ 4 août ~7'j:8, Mgr. le cardinal Pereira, étant arrive de
Gènes, s ur un e (elouqu e, lts échev ins , en chap eroll , accompagnés
de leurs officie-rs ct valet~', V01lt, l e le7idemain ,15 aMif , (;.t'auberg e
-
583-
tic la Rose, oti iL ëtoil descendu, pOUT lui faire v;site . Le présent
municipal, présen té par M. lJarthalon, trésorier de la communauté, consistait en 12 bouteilles de v in, 12 boites de confiture ct
~ 2 paquets de bougies.
Le cardinal Pereira rend la visit e aux échevins , li l' Hôtel de
Villt , le 19 du même rnois; le cardinal était salv i de six gentilshomm es ou sec rétaires et de trois v alets de pied,' deux j és uites
portugais le suivaient de lMIl.
( Ut sup,.à, p. ,I ~ O. )
Senicc fun è bre
pOUl'
Madqm e L e brct .
Les échevills {on t céMbrer, le 4· r aOtlt ~7 2 S , dans l'église de
l'86lel-Diell ('1L un serv ice funèbre, auquel ils assis tent avec lts
l>rincipaux habitants de la v illt, pour le repos de l'dme de (eu
Madrl1ne la première présidente et intendan te douairi~re de Provence (2) .
(Ut suprà, p. ~ 52.)
A.rrivee de l 'ambau ad e ur d e Fran ce a Constantinople .
Le 2 septembr e 1728, AI. de Villcneu(lJc, ci-devant limlenantgénèral au siége de cette ville, nommé ambassadeur à la PorteOUomane, t tant arril'é ici, v enant de la co ur, les échtvins) en
chaperon , suivis de Mrs . les députés du commerce et de qunntité de
négociants , vont le visiter cli c: lui et le llaranguer par la botlclle
de At. Picllaty , oratcllr et conseil de la communautl.
( 1) l':ègti so d e l' ho l, ilal salot- Espri t - "o}'. 102' \'01 ., Il, :10, 1 ~ G e t 1 as. e t 10
&" \'01. , p . ;) 1,2 0 3, 3D:I, 3D <I , <108, <1 10, <1 I D, ():10rl 02 2 .
(:2 ) Vo)' . le IlIl~se llt \'01..
jl .
1.
•
•
�-
584 -
-
l e présEnt douhle a étd envo1/o
• le même,'our à M• de y •'ll enCUVe
par la cllambre de commerce .
Mgr. l'ambassadeur renclla visite auo; e'clutJins, d l'Hôtel de
Yill. , ,. 4 du mdm. mois ,
(Ut supra ,)
585 -
'.
Vi.ite â Madame de la Salle.
.,
"
M. de La Salle el Mme , son épouse, fill e de M. de Pilles, dlanl
venu", de Peyrus où leur mariage s'est célébré, ily quelque temps,
Mrs . les éc hevins, en chaperon, tiont les compUm~nterc h ~z M. de
LaSalle, le 22 décembre l728 .
Arrivée du comte de Roussy.
M. Roussy , lieutenant-général de s galères 1 étant retourné li
Marseille, les êchevif'/s vont lui {aire visite, el lui envoyant la présent muoÎcipall e 29 septemb re ,1728.
M. Roussy reod la visite lUX échev ins, à l' Hôtel de Ville le
~ et oClobre suivant.
(Ut suprà , p. ' 53.) ,
Éleotion de. nouveau x offioiers muniei.paux.
n
est procedé, le 28 octobre 4728, à l'élection de Mrs . les
nouveaux échevins et des autres officiers m unicipaux ( ~ ),
(Ut supra ,)
1
Le s url e nd emain , Mrs . de La. Salle père, ~ls et oncle) acco mpagnés de Mrs. dt V1'Ua!Jc et du commandeliT des Perme, et
Mme. de la Salle, nouvellemlm t mariee, accompagnee de Mm e: la
comtesse de Vintimille, r ellden t la vuite à Mn . les ec hevins. à
l'Holel de Viii"
(Ut suprà, p, ~ 53 ell o.,)
.
Vi.ite é. M . Lebret .
Les échevins vont souhaiter bon voyage à M. L ebret, le 26
décembre ~728, j o u r de saint Eti~nne.
(Ut s"prà , p, '154,)
f
Arrivée de M . Lebret .
Pre.tation de se rm e nt e t io.tallat ion d es Douveaux prud ' hommes
p êoh e urs .
Le 21 décembre -1728, AI. Lebl'ct, premier Ïtltendant ct com mandant c-n Provence, élant ven u 1'ci, Mrs. les échevins, en c/taperon, vont le visiter; Al. Lebret leur Tend la visite le 24 du
mlmemois,
( Utsuprà , p, ~ 53eL~54,)
( 1) V(l! . le 5' l' QI. , p .
:la.
Le 27 décembre .1728, jour de saint Jeatl ) les échevin s reçoivent le serment des prud'hommes des patrons-pêcheurs et , ensuite,
VOllt les tnstalle-r en leur bureau dt, quartieT Sa"Ï7It-Jean .
(Ut suprcl,)
•
•
'
�-
580-
-
587 -
..
Visite à M . Blondel.
Pre.tation de lerment et iostallation de. DOuvea.UlI: ëobev in.
et dei autres officiers ulUoioipaux .
1l est procéde le 4H janvie r ~ 729, à la prestation de serment et
à l'installation du flOl'veaux échevins et des autres officiers
fn""icipaux (1).
(Ut ,upre" p.156 )
,,
Le.s. mars '17'i:9, Ifl. Blondel de Jouvancours, nommé inten dant
des galères, étant arrivé en cette ville, Mn. les échevins, en
chaperon , suivis de l~aTchivaire, vont, en chaise, à la maison de
~1. Gleize, son br.au-frère, où i l est logé, pour lui faire visite,
et chez lequel il s adressent, CD rentrant à l'Hôtel de Ville, le
présent municipal ot'dinaire.
M, Blondel rend la visit e le lendemain.
( Ut , uprà. )
,
lo stallation du nouveau juge.coosul.
Exk!utioD d'un loldat .
Le 20 ~anvier 1729, les échevins installent M. Caielin, nouuellement élu juge-consul, lequel arrive en robe, 1Jrécédé de ses
huissiers et du greffier de la jurisdiclion consulaire.
(Ut , "pre;.)
Mr s. les officiers des galères ayant, dan s leuTconseilde guerre,
condamné un déserteur à être fusillé, les échevins, sur la prière
qui leur eo est fai le par lesdits ufficiers, consentent, le 23 mars
4119 sans préjudice aux priviléges de la ville et sans lirer à
consiquence, que l~t'xécution se (a sse dan s la terre qui est au·
desSll6 de la Cordirie, au quar tier de Paradis , altendu que l'en-
de l'al'senat où les exécutions se (ont ordùla'i reme-nt se trouve
rempli de bois pOlir le service du roi .
(Ut ,uprà, p . 158.)
droit
Arrivée de n.l. DedoD .
Arrivee d e M. t.t:bret.
Le 4" rêvrier 1729, Mrs . les consuls 'Vont {aire visite àM. Vedo/I ,
second consul d' Â ix 1 procureur du pays 1 arrivé à Marseille,
auquel ils adressent, en rentrant à l'llôtel de Ville , le présent
(Ut suprà, p. Hi7. )
municipa l ordinaire.
( l'
"or . le pr(!senl
\' 01.
p. 5~ 1.
Les échevins, en chaperon, vonl, le 46 avril
~7"29 ,
(aire
visil~
à M. le "rem"ier président et intendant de justice ven" en cette
ville.
(Ut , ul'rà.)
'.
�-
588-
- 589 -
..
Arrivee du géneral de. Capuoins.
Le oU ma i 4729 . le général des pères Cap uci"s (1) étant arrivi
à Marseille, Mrs . les écllevins, en cAaperon, von' lui {aire visite
au couvent des pères, sui vant la coutume.
Le général leur rcod la visite le lendemain .
( Ut suprà, p. 159 .)
Vi . ite à 1,1. d ' H é ricourt .
4 7~ 9 ,
les échevins rendent vistle, en chaperon, à
nommé intenda nt des galeres a la place de (eu
Al, Blondel j M. Blood el, à q ui le présent muni cipal ordinaire est
adressé le m ê me jour , re nd la v isite à Mrs. les écltevins , à
l' Hâtet de Ville, le 25 du même mois.
(Ut suprà. )
Le 23 mai
nt. d' Héricourt,
Arrivée du gén eral d es Gra nds Trinita ires .
.'
:.
Dece, et enten erncot d e M. de Pill e. , g ouve roeur-v ig u ier.
~'2
mai 4'719 ) le généraL des Grands Trinitaires (2) étant
en cett e V ill f , Mrs. I CI érlt evins, en chaperon, vont le
visiter .
Le gélléralleur re nd la visite le mèm e jour.
Le
U t JIU
( Ut s"prà.)
Arrivée du prelDi e r COD , ut d' A ries.
Le méme j our cocore, M. le premier consul d'Arles arrive
à Marseille pour lapremière fo is ,' AlTs. les échevins, en chaperon,
vont le v isiter au cabarf't des 7'rei;e Cantons Suisses, où il est
logé.
Le pre mier consul d' Arl es le ur re nd la visite il l' Se,tel dc
Vill e le lendema in .
( Ut , up r" . )
( 1) VO J' Cf le 6· \' 01. , l' .
~U l s uprè, J!. 1i I J •
H''' .
Le 8 ju;n ,17:!9, M. le marq uis de Pil les, gouverneur-viguier,
élan t -mort, /JI. le chevalier de Pilles, son rr~re, en a d'a,bord (aU
donn er la 1l0uve llc ft Mrs. les échevins, cn l' f/ olel de l'Wc, par
le sieur Dalmas, ancien directeur des {erm es; e-ll suit e de qu.oi
M Ts , les éc hevi1ls, Cl1 chaperon: on t ele faire compliment de (ondoléance à M, le cll evalier de Pilles dans sa maison, M. lemal'quis
fle Pilles se trout'aut à Pm'is ,
Le mêm e jour, Mrs , les éc hevins ont ù!{orm é de ceUe 'mort
M. le maréchal de Villars, gOtlt'ernfUr de Prouence, et M. Lebret,
premier président , intrndant et commandan t , lem' ayant écrit
par la poste; i ls ont aussi écri t à M. le marquis de Pilles fi ls
pour lui fa ire leur complimen t de condolCauce .. aprè4 quoi ils
Oll t apporté tous leurs soins pOlir (aire prrparer les obsèques dans
le dessein de ne manquel' à rit'I'I de ce qui s'est {ai t au tTf(ois en
pa re illes occasions .. à cet effet, le dé{U1lt ayant {ait élec tion de
sépu lture dans l'êglise de la Ch arité, où es t son tombeau, bJrs, le!
éc llevin s y ont {ait construire une chapelle ardente, au milieu de
" église, de treiz e pans et demi de lOPI(luetll', Iluit pa"s de largeur
ft deux carmes d'élévatio n, ' lO ri C(m~pris la pyrmnidc qui étoit
. '.
..
�.,
-
-
390 -
Vi.ite é. l'évêq u e de Marteille .
Le 27 nove mbre ~ 688, les échevi ns vont (a iTe 'v isi te, en chaperon , à 1tIgr l'évcsq'ue nomm.é, de Marseille (~), absent depuis
n~'Ui'ron trois mois. M. Boissély , Qsseueur , ra harangué.
(Ut suprà, p. 961.)
39 1 -
fs taflj mOl/f is à la maiso n de JI . IJéliard, prcm ier csclH't.' În motlel'Il e ( l), il s voient brùl e r le (eu (l'a/'I i{lre préparé ou mitan du
COUI'S, dS-lI-L'U Il/di te muiSOll. Cet (u'ti{ice lie fcu esloit Uli C
fJyramide (ort haule S /U' tlll piecL d'es tai cl qua/rf' {acrs. à l'I/Jl e
dtSqucllcs es toit pej1/ tc lu ville Il l' Philisbom'{t, cl allX autres (l'ois
(l,ul.res villes {/l>pelées _Karc[oltlel', ApOlin l/g et Worms , so'ubmises à
l'obéis,~ance du 't'oy jJar SOlI armée, avec /('s armcs de S, 1fJ. , celles
de Mgr le daupllùt el relies de la cille, avec la déesse Palla s e11
relief qU'i esrr ivo it SUI' l' ull e drsdUcs (aces ) ces mots ,' DELPIlI NO
GEMIA NICO, Au-dess us de ladite pyramide il y nL'oit 1m gloue el
pa/'-dtssu t un so teil. Tout cet artifice de (eu a {ort &;C1I n!ussi, et
on n'arait jamais 'V u un temps 1l'us beau I I pftu ca lme.
'.
,,
"
.
(Ut s"prà, p . 96 1.)
R éjoui ssanoe d e la. prÎ.e de Phi li,bourg.
Le ~8 novem bre H88, jour de dinla7lclle, après les vespres, lu
eschev'r1 s qui, atten du /' abscPl ce de M. de Forville, font les (onctions
de gouverneur, ,tant à la Major (2), luivis par une gra11de quantité
de bourgeois et d' habitants ct pl'écédù par" trompetes à cheval et
la compagnie du quartier du corps de villc ,r'omm andérpar François
Duroure, rapitaine (3), co mpagni e fort numbreuse et esclairée par
quan tité de f1amb eau..'C avec la grand bande de v iolons: pour as-s ister au l'e Deum qu 'ils avai e oL dem aodé pOU)' reme-reier Dieu
de lapme de la ville de Philisbourg par l'armée du roy , commandée
p ar Mgr le Dauphin. Après le Tc Deltm, le co rLége va dallslt
tne.t'tnc ordre allum er le {cu de joye prépat'é à la place Neuve('J
et de là, avec le f1It'sme ordt e, il. tm autre ( eu de joy e et beaucoup
plus grœl1a , dressé au Cuurs et à l'efldl'oit de la rue de la Calltbère (5). Après quoy , Irs eschev ins ayatltprisle 10'19 du Cours d
Il
•
l i ) Ch .·Gaspanl·G uill a ume 0.1" " inlim lIl O du !.u e, des comtes de Marsti1lt .
- Vorez le S· \'01. , l'. 160 .
(2 ) L'ég Use lie la Major. _ Vor . le J" "01., r . 63 e t 708; le ,,- 1'01. , p. 3 11 t l
:1 35 e t le 5- \' 01, p , 162,
(a) \' 0)'. le &. 1'0 1. . 1), 14 5 ,
(·1) Ut 1\11'rà , p. XXXV I e l 3vO ,
(5) Voy . Ie . .. 1'01. , li , 1" 7; le " . \'01. , l' . 336 r i 3b6, Cl le
~<
1'0 1, l" 2:l{I eI 2JO .
Aooulation de l'él ectioo d e l 'échevio B é lia.rd .
p(lr un arJ'ts t du c01I.Jeil du 20 dlcembre HSP J lc 'roy a cassé
f'tslection de M - Béliard, premier t'sehtvin (2 ), a.l lendu qu'it a
le titl'e d'adtocat, et a ordollné qu'il sera procédé à un e 1lOtwelie
IsllC t'ÎOTl J présent JJf gr l'illtendant qui n'a 1)(1s voulu, SIn' le placet
à lui présenté, en d'ifTdrer t'exéc ution: mais comme cela es t d'une
arande c01lséquen ce, 'il sera dresse des 1'C1JIO'I1strallces pour es /t'e
envoyées en co·ur ,
(Ut suprà, p. 9G~.)
Retour dt' M . d e Forville de Pillu.
Le 4 jaovie r 1689 , Al, de Forv ille de Pilles, goucel'Iitur viauier,
arr ive à Marse ill e de reto'W' de la CO ltr; les eschcvitlS
,
I I) Voy. le 6" \'01. , 1). 18 {' t Ifl , et le l' rt5CIl I \' 01. , il , :18 :) ,
(2) Ut slI prfi.
A·
,
.
�-
592-
vingt-qua/I't flam beauŒ (ouf1lis 1Jar III comm un aute UOee un
éc usson auX O1'mtS de la dll e ; les flambeau x éloieflt de quatre
liures pièce;
Le trésorier de la com1l1unauté venait ensuite en CTl.1e et tnan~
l,eau long, portan t un crucifix d'argent sur un carreau de velotlrs noir ct , ap,.ès lui, la maison et domestiques du défunt ,
tous en deuil "
QUQ(1'C gentils/tOmmes tCtl oùmt ensuite porl ant un .laù de Velours nojr; c'étoimt Mrs. de Castellane (rères, et MTS. d'Eyrargues el de Libn'tat-Fontblanque ) les qu els avaient (1Ié cllOisis et
irltlités par lts parel/ts du dé{lmtj
I I y at'oit c" suice deuxpéni ltnls bleus p ortant [eU'TS Mions, et,
après , le corps dll dé( fl1lt, pOJ'lé pù1' huit desdît s pé nit e-,~ t s bleus;
Les valds du. bUl'cau du Vifl , ceux: de la jurisdîction consulaire et de la cl/am bre du com rntrce et le trompette venoient ensuite, et , après CI($ , six gonles de l)olice, tous oyant un crêpe au
chaprau;
Après eU$, venaie nt les quatre 'Valets de 'b-ifle, ct , ensuite 1 les
six Ilallebardiers en crepe cf en hab it noir, avec leur casaque de
livrée, portant lcur perluisotlne (1) leL pointe cOfllre terre;
JU,.s . les échevin s ('enoient ensuite marchan t lous quatre sur
une mIme ligne;
Apres eux venMent les parellts du dé(IAnt et les gentilshommes
qu'ils avaient invités; M. de La Salle, gendre de .M. le marquis
de Pi lles, marchait le prem.ier: oya nt à .!a gauche M. le emmliotldeur de 1'ra1M; AI. de La SaUe etoit cn gra?ld deuil et en manleau long soutenu par tut v alet ;
Les négoc1D1leS cl bourgea'Îs, i nv ités par Mrs. (es éclltvins, ve ·
noient ensuite tn habit noi1'.
Tout le convoi a marchë en bet ordre: depuis la maison dit
déf"" t , pas~ant par la Tu e de S aint-Ferréol (2), par celle du
Pavé d'A,no",. (3), cell e de la Pie rre qui Ra ge ('), cel/e de la
1
( 1) .-\neiennc balh' harde qu i se n 'ai l co nt re la ca " alCI'IC.
(2) Ce lte ru e a llouUI de l:llliace Sailli - Ferréol, s u r laq uelle s'élc\'oit l'église de
<:e nom, à la ru e dt la CamubiCrr..
(3) Ell e conunuo ique de 10 rl/e de la Canllt:/liCl'C 11 la ru e d e la Pvramille c l 11 la
l'lace dl'$ lIommcs.
{4} Imo al'(lu l il d e J3 nie (fe II/ " vratn ide 11 I ~ r!~C COlltcllerie.
-
~93
-
CO ll/el lerie (i) , la place Nell ve (~), de la Loge (3) , la pl ace
(4), la ru c Doutcric (5) pal' la Alonléc d e Radeau (6), la
l>lacc de Leriche (7) ct la rue de l'É vêché (8), jusques à l'église
de la Charité, par la ru c du Pe tit Pui ts (9) c t la trilverse de la
Ch:J rilé (1 OL au devant de laquelle église les co mpagnies sc son t
rang ées en Iw"Ïe , ci droite et il, yauchc; JOllles les d ocil e" de la
ville sonnoient et les cent boëtes que Mrs. les éc hevins avoimt
(uit 1>réparer à la pla ce de la Loye, lil'aien t, de disfa11Ce en d.istance, l' une alJrès ['(luire,'
Toute l'église étoit tapüsée de noir avec les (lrm oiries du dé(mi l; l'at/tel éloit bien onu! et yOflli de dou=c cllandeliel"s en
aryent avec des d erges d'une liv re ;
La chapelle m'dente étoit pa rcillemellt bien ornée rt ganli e de
{lambea ux ct d ~ cierges " il Y avoit au plus b(ls 1'ong qunranteh"it flamb eaux de quatre livrf s pii'cc, com pris rellx qu e le.c parrn/s du défu. n t avaient fourllis; il y auoit ens uit e quotre-t:ill(J ts
{la mueau'C en argent garn is de clayes d'une livre pièce, divers
chandeliers à bras ct plu s de deux cent-a cierges d-e différents
poills à la pyramide; il Y Ol:uit aussi div e,'s t;/wndelù,-s il. bras
le long des murnille.5 tapissées de l" église ; ils éfoùmf fous garnis
(le cierges, ct tOitS les cierges O)l f éfé allumes avant "lU le co nvoi
n It râ t dans r eglis e,'
"i\' 3UX
(1) Elle
liIlc
fi . XXX y(
(3) Ell e
(~)
,
,
.,
..
cQmmuoiqu e clil 10 '·lIe de la Pierre qui 11II!}C il III pla ec N eilL'*!.
a bouti l J e la ru e fÀ)ldcllt-rie il la ,.ue (/6 la L oye. - \'0 )", le ~ c "01.,
ct 30 0.
co mmu n iq ue Jo ln place Neu~ Il ln place !'ir;allx. - \'oy. le ü· \'ot..
1).30:1 , :l!)4, 402 c t 'i03.
.
(1) Ellcllùoul i l de lu J'IIC(/C la L Ol)c à l n r ut! umeel"ie du cl'lêsuoJ -oues l,ct .. la
ruc flollfu je Ju co!C: nord-ouest. - VOf . lu " . \' 01., l'· "'i.
(5) El le comm un iq ue de III place l'',I:QIIZ à III Tilt! FonUline- / lolIl:iire. - ,"oy . le
Ij. \ 01. 1). tiii-.
CG) E lle Ill,o u ti l d e la rlt c IJoulcric il III placc de [.CJlc!U .
.
.
(i) EHe com muniqu e des ru es CalSstTitl, de lIadrau des Ma,·tt!1alcs c l de ~alllt
Thomi (St..T ÙOIll IlS), a u ," TlI CS Fonlai rl c des I"cnls , dl' fa Foirtl , IÛ l'Et--tchC el de
la /IIont tt: des /I eeollics. _ \'or. 10 1)- \ 01. , p. XLIV, 202, Ij l '2. Ij 1 G 1'1 Ij Z'i.
.
(5) Ell e Il houlil d e l a placc d e Lenclte 1l1!J.: rues dCl Trci~ Carl ton s ( tl cs TI"el7C
Coi ns) c l de laJoliett c . \ Ioy . le llr l'-scllt \'01. , p. 80.
..
(il) Ell e co m mu n iq ue lies ru es dcs r,.tli:.e Canto,u ( d es T I"C llU COHl~ ) c t d~
f'I~ l·éc"é a ux r ue s de fa Charité c l dt'sJa,.dill ' . - V"r. le l'\"(\<>e n t \' /'1 1. , p. 8 9.
( I n ) EII<' n h O\1 H 1 d Cl III nIe dll l' l'li( l' lIi t j il i A ru e IIr 10 C!w,.ili.
"L
')8
.,J(
.,
'.
�.
1
-
394 -
-
PrélCllt à MadalDe de Grigo8D .
395-
,,'
.'
Adtre service fun è bre pour l'arobe-vêquf' d ' Arle, .
1
Le ,16 révri er 1689 , les cschcoins voul.lant. doml cr à Madam e la
comtesse de Grignon des marques de gralil"dC'$ des 1;011$ fJffic~1
qu.'elle ct IIlgr le comte Nndenl à la v ille, ct ci. cU'use de l 'lionll fur
Le 'l2 mars t 689, les échevi ns el assesseur assislent a u service
fun èbre célébré par Alt's dl' c/l apit're de l'esgl'i.)'e de La Maja t' ( 1)
-pOUl' le repos de l'âme de My)' l'a rchcveque d' Ades .
•
'.
(U t suprà , p. 91H.)
que ledit sc·ig1iCl.I.I' co mt e vicnt de r ecevoir, d'es tre {ait ch evalier
de l'ordre, e nvo ient à ladil e dame tt1l régale de
Une pièce estaffe de soye de la Chin e (lon ' les {rcurs lunt à ~l
d'or , aclietée de M. M ég y ,
12 b()ites de CO"1filurc,
12: bOllteilles d'cau de la l'cine .le 1101/grie,
fla cons d'eau de lI affre{·I) ,
2 paquets de lJo mm adc ct d'cssenres,
12
'l paqu et s de gants d 'un e dOIl ::a int' cllas(.'1.l11 .
Visite é. M . d e Montmort .
Le 25 mars ~ 689, les écluw io s "ont (air e, en cllOper(m, v i::ilt e
li M, de Mmltm ort ) général des gallères, venant d'onit'e r enceste
vUIt.
(Ut suprà, p. 96 • . )
(Ut suprâ , p. 963).
Dèpart de tre-nte milio iens.
Serv i oe fun é bre pou r l'arflhe\lêque d'A rles.
Les éche vio s {OriL (ère dans l'église drs Accoules (2), le ~5
mars '1689, un serv ice run èbre pour Mg1'. Fratlçois Adllémar de
Monteil de Grignan , conseiller du roi en ses conseils, chevalier
rie l'ordre, arclu:véqu e d'Arles, primat des Gau les) oncle de M. le
co mte dc Grig nan, lieutenant-général du roy en Proveflce.
Le 28 mars 4689, AI. de Reltl lt:al" capitaine du. qua·rtie-r de
corps de ville, part ) enmite d'ul! ordre de Mgr le co mte de Grign.an,
avec les t'rente hom.mes de milice qlte la vi lle donne au t'oy .
( Ut $llln'à, p. 961.. )
Ouve rture d'uoe ol ane de théologie.
( Ut '"IJrà, p. 964. )
Le le. juin 1689 , t'st rait e l'ou vert.ul·e, en préseJlce de Mgr l'é( 1) Ea u de na ne (l U de ua lia (cau do li eu rs d'oraugors).
(2) Voy. le 2~ "01., l'· "7, 133, 130, 1'10, 2!13 ct 23'1 , ol le 5e "0 1. , l' . 202 tl
sui\'a otes.
t'fs que cr de l aut le clergé, de AI . le gouvern eur-viguie-I' ct de
(1. Voy . le 1"" '01. , Il. 6a et 708; le
4,'
' l'I., p. ) 11 ct aab , el le [) ' \'01., 11· 162,
"
�-
596 -
Nainaace du Dauphin.
-
597-
ré/JO/I se à ladite par M, le chevalier dG /'illes, cent b01tcs prépurées tout aupl'ès de la porte de Uome tirent (ort à propos ;
Mrs . les échevins accompagnent ens uite M, le chevalier de Pilles
ci sa maison., où le trésorier de la 1Jille, M, Roland, renlet, après
le r e tour des échevin s à l' H6lel dc Ville, le présent municipal
."
double.
Mons8ig nclo' le Dauphin étant heureusement nô le 4 septl'tnbra ~7 29J sur IfS quatre II ttlres du matin , ft aym~t plu au roi de
fa.ire p01't aux échevins de l'heureHX accouchement rie la reim,
por la lettre dont sa majes té les a honores le même jOUl' ct qu'ils
ont reçue le ·\ 5 cludit ", oi~ de St'Plcmbrc avrc un e Il' ttrc de M. le
comte de Saint-Florentin, f/l'lllisfrc et SCC'Télairc d'état, ct tI 'l Ie
autre let/I'e de M. Lebrei, premier président, intendant et COIII"t andant en Prov ence, il est, de suite , lJrépa1'é ta'ut ce qui est
néccssuire p our tille réjoui..ssance publique la plus ec lalan te{ t ).
(Ut suprt! , p. 164.)
Anivée et iostft ll "tion du chevaher de Pille s.
Ayant appris, le ,16 octobre ·1729, que M. le c/l clJalùrde P'Îll es
allait arriver, pourvu par le 1'oi de la charge de capitltÎll c gouverneur-viguier, à l'effet d'en (aire les fonctions (lUX IlOml eur's,
authorÎrés el prérogativ ès en dépelidan t , jus(Ju es à cc que M. le
marquis de Pilles, qui n'a que quin:e ans et qui se trouve revêtu
de ladùe charge, soit parvenu à l'a ge compéle1llpOur en (aire
ltu'-m ême les fonctions , Messieurs les éclievùts se rc nd ent, en
chaperon, à la po rte de Rome par où il devoi t arriver, accompagnés de 111. Pic/IUt y, Cil rob e, ct d' un grand nombre de négocùl'1I ls
ct pr~cidü par les gardes de lJOUce ellcs t'airls de ville. Après
la harangue, prononcée au nom dt: la t'ille par M. Pichaty, el la
{I l Yor· po u r le ddad des !~\ {'S 'lUI dl1l'il r e nl tl'oi .. jo urs , le pr"'sent l'OI ., p. a l
III suh·.
Messieurs les éellevins avoient vou.lu, suivant l~usage, fair e
{lnncr les qua/'re compagnies de quartiers, ain si que cela sc pratique aux réCfptions des capitninf's gotwerneurs-viguiers et ain si
que cela a et~ lieu en 17 11 pour (eu M . le marqlA'is de Pilles (~)
et en ~72ij pour M. le mar'qui s de Pil fes, SOli fils 1 mais M_ le
ch eva lier de Pilles, in(or me des arandes dcpellses que la v ille a
été dans le cas de {aire celte aunée, et attendu que cet armtment
aur01·t coûté de sept à huit cents livres , a bien voulu les en dis1JE'nsCI', w ns que pourt ant cela puisse U.rer à cOllséquer:ce 1 lIi portcr aucun préjudice a«oZ l'éceptioflS à ve'li,'.
.. ,
•
L e 25 du mime mois, M. le chevalier de Pilles es t installt par
M. Gerin, lieutetla1tt de l'amirauté, commis p our cela par M, Lebret, premier president et iFitelHtant do la pro \' ince i l'install ation
s~es t (aite ù l'Hôt el d e Vill e dans 11n conseil convoque t1l la
man ière acco utum ée par SOli de f1'ompe, de la cloclle et par billets ..
M, Géri n a (ait fm di scOtH'S co nvellable à l'action et a ordonn é
l'cll·l'egistremen.t des lettres de provüiollS, de la com missioll
de monseigneltr l e go,rde de s Sl'caux el de l' acle depreslation de
sermr1l.t.
Le lend e main , 26 octobre 1 les éc!ievi'lls, en chaperon. accompagnés de l'arclli vaire, se n "nde,u cite: M, le chevalier de Pt'Ile6
pnur le (élicit er de nouveau sur son i"stallation ,. le chevalier de
Pi~l es
leu r l'e nd la visite le 27 du mê me moi s.
(Ut suprci, p, 17\ e l s ui" ,)
li)
\ ' \1J' .
10
pro.!~(.' lI t
\·ur., Il o\ij:!.
"
�-
598-
-
ElectioD d e. Douveau:c: offioiers muoioipaux .
Il est procédé, le 28 octobre .729, et en la manierc ordinaire
à l'élection des nouveaux éc hevin! (1),
'
( UI suprà, p. 173 .)
,
:,09 -
tleo tioo d u nouveo.u"X recteurs d e 10. Miséricorde.
Les éc hevins assistent ) en chaperon, le 20 novembre O ~9 } à
l'élection des nouveaux r ecteurl de l'œuvre de la Misén'corde.
(Ut suprà.)
Harangue du ~I:ent d e rhétorique du oollège de. JétuiteJ.
Harang,ue du r égent d e rhétorique du oollége d e l'Oratoire.
Les échevi ns assisten t, en chaperon, le 3 novembre ,1729, à la
harangue du rdge'nt derhétoriqu e du callége des RR. PP . Jés uites,
prononcée à l'occasion de la réouverture du collége.
(Ul suprà, p. -173. )
Les échevins assis tent, en chaperon, Ip, 5 décembre 1729, à la
ha rangu e prononcée par le reyent de rhétoriqu e du co lli ge de
l'OratO Ire.
(UI suprà .)
Décès de M . de Grandm éson .
Bé &.t ilio&.tion d c saint Vincc nt de P aul.
Sur la demallde qui leur en cst (ailo par M. Jarguier, aidemajor du fo rt Saint-Jean, venu exprès à l' Hôtel de Ville, le 9
novembre ~729J les échevins permellent le passage dan s la ville,
de la cil.adelle et fort Saint- Nicolas, où il est en garnison, au
fort Saint-Jean, à un d étachement de cent hommes pour accomp agner le convoi {un èbre de M. de Grandm éson} lieuten ant du
roi au {art Saint-Jean, mort cejourd'hui.
(UI suprà, p. 471 .)
CI ) ) 111.1 . GUllia urue (le S,u n I-Jacq ues, pl c mlcr tj,' ùel'io, et Jean D a vjd ,S~CO lld
t'c iJe l'iD. - ,"O f. le ü· 101. , Il. 2;1 ,
Priés po,- le slIluJ,ieur de la Missio n de Fra nce (1) d'ass ister
à la cérémonie qui devait se {ai re dalls leur église à l'occasion de
la béa(·ification. de Vincent de Paul, leur {on dateur } el à laquelle
(1 ;
« )Iessie urs les prêtres do 10 miss io n q ue Soi nl Vineen t de pau~ inStitua .à
j'a ris, l'on 10 2 0\ , pour l!leHr les je unes cJeru et les Ilrt': t res a ux !O.Dellon~ eecles ias tiques, (Drent (o otlts tl ons ce tte \' ll1e, l'o n t 04 3 , por dOOlC Mone de Vignerot,
dllcbesso d' Ai guillon ni /:: ce du cal'd lnol fic Richelieu, Ilour 10st rUire ct eO D s o~er
les rorç3ts tics sal br~s. Le tt': iLloi gnage le plus uuthe nlilt" e qu e 1'00 peut produ lI'\l
.111 zi:!lc de ces m essieurs c'es t la lelh'o (IUO M. Jeo ll- UollilSlo de Go ult, .,h't':qu u
.le Mars ei ll e, t': el"Ï \'H à M~dome 13 d uchesso lI.' .\i guil ion c l q u e 1'011 Ilc ui l' oi r da!!s
-.'
�-
tiOO
tiOl
assislrfoit Mgr l' évhJu c, !lIJ! . les êcli cvins se r enden t en cII/J1 JC
ra" , le Il déce mbre 17~9 J da 1ls lad ite rglise, fPl a'Ü s'apcr_
lu V/cds sainl Pinec,., de Pall/; ils Curcn l l'cçu s par l a COfllnl UU8ut ê l 'a n I G~8(A) .
" La I) r c m i~rc pie r r e d o lcul' église (ut posco, ,'a u 166 7, 1181' ~1. JO~C I' h Corololl ,
H ca irc-glin cl'ul d ll ~ 1 . To u ~:.n int de t-'orl> in , tI\' ~(I UC ,le Ma rse ille \ Dl, (l u i, en IO n,
leu r donna [a direc ti on ,lu s.! minlllrc d es CCC I ~Si(ls liqu cs de So n t.l ioccs , di'ju
c
:Julvrisé llal' Ie tl res Ila te ntes 0.10 S. M., don n ées à Versai llos a u m ois do SClllclIl Lrc
d e ['o n 16 12 . Un g ra nd 1I01l11u'o d o IlI'ùt r{'5 d o. ce d ioe':se SOlH rodcl' ablcs il ccs
messieurs d c~ lu mlên::s qu' il s ll oSSlh l c nt.
., On es t r l'd{'l' oIJ' o il l'utlo n tiO Il cl ~ux soins que ces m essieurs Oll t loujours (l US
po ur l' ills tru Cl ioD tl CS jeun es ecclCsios l iqu c.s, des Six pI nces fond ecs da ns leu !'
~è ndlHu rll pO l' M, de ,\Ioligno n, ouoÎe n ll \'llq u o d o Con do m , IIlJl.lll tIc M,- \ 'ic lol (c ),
l'UI' otle tlu l oi MI ri e l' J ï :Hi , l'e çu 113 r 1\I . ,\ IOI' UII , no t aire DU Chatele t do l'ol'is,
l'onr seconder 10 l'oea tl OIl tI c si x pou v r es c('c l ~si 3sli qu e s tICS tl io{'~ses de ) 1 3 ~
~d li~ , d',o\rlcJô', d' Aix 01 dc Toulo n ; cc ux de Mfl l'scille Ollt t oujours é l ~ I) r~ f llrl'),
L('s IllÎuis lrcs (l ui ou t ll lé ins truits dan s cc sêrniuoiro c t (lui éclu h'e nt cc diot"'5~
] 1.1 1' lelll' scien ce c t l'c(l ilic nt !lUI' leur's l'CI' tU S, sont une ))l'eul'o n on <'fjuilo(IUe de
lu lJU rc tê, dc 10 l o i c t dc la soi n e d oct rine li e crs cn(acts li e sOlnt \ 'iu('('nt de
l'o ut, l'(!CU m nHlIl dabl('s 1)01' lI' u l' ) ié té. 1)0 1' l(! ul' zèlc il. ëI':l ng(i \isel' lcs pau l'l'es
th: la ca oqHlgLlc p Ol' ti cs mbs ioos conti llu(' lIcs, P:l I' leur scie n ce, la r(ig ul or itll do
le uI' \'ie ct leur gr"dlltl at ta e llc m ent il. le ur in Sl i t ut. Le s UI)llrl cur qui gO U\' CIIiC
celie maiso n es t M, Jea o - lJal1tls tc lJel lll olHI.
cella nt 1 cn Y cntnt1lf , que de!l..t so ldu ls gardent la l orte dll
chamr et qlt'u n au tre est pla cé li la porte de la sacristie 1 il,
s'(:n plaig ne1! l audit supJrieur et (ont TetireT lesdit s so ldats
qu'ils remp lacent par des gardes de lJoli ce. Après la cérémonie,
M, le com te de Roannes, lieutol a" t-gèniral ct commandant les
ga l ère,~ , aborde J/ rs. les éc /1 edll s, encore assis à leur banc, et
leur di t , Ilvec iJea urollp de polilessr, qll e lorsqu'il avoit don"é
tics soldats, fi la p,.ière dudü sieur sltpérieltr, il n'avoit P'l S {ait
f'lJflexio11 qu e les soldats ?le peuve nt (alu aHcune fonction da1ls
la ville, mais que pareille chose n e sc renou vellera plus, . . . , . .
Le lendemain M , de lloallnts se rcnJ à L'Hôtel de Ville pour
réit érer ses excuses aux éche vil1 s,
(Ut . uprà, p. 17 • .)
Prestation de serDl ent e t in stallation d es nouveaU1 échevin . ,
(C ,\ LF.N ORIE I\ SI'IRITtiE T" CouiMI/mt lts/iicj
glu!: l'on cetèbrt dUlis chaque c'yUsf.l de M ar_
sei{{e ct de us !mdJo/H'ys, par A & n ~311,
1), 2Ua c t s ui\' ,-,\ Lerde, 1 i{JU, 1 \'01. in· ' 2,)
I..a flWIlOl1 des p.l'etl'es dt! la JlJ/SJi,O.l1 de F.I'UlICe étoit I>il u(lc () 1:1 ,'IIC dc la MissrOIi
dc France, laque lle e(l lUU!un i(IUO d e la .l'Ile Tlmuall cuU il la l'IIC du Tapis l'cr I.
L'e glise (lu i clis te CUCUI'C, 0 so n e utz llc )JriUCip3Je SUI la ri/cali Tap is I"Cl'/,
(.1.) E" col' (edit sicu.I' pl'elllie,' CO/unI (noul e l'Îcl'l'e d e lIc::lUsscl, sie ul' de R O(llI e r~ I' t ,
- VOl, le r,0 \' 01. 1), ] c..), aU1'oit "OlnQllstrc'qlle les Dames rcli!}i('llSts de (a Yi,,t(jUon ct lcs ,'ivc'ren ds ll ères de l(j Missioll du clc.I'!}e de France IJlli Ile qlltsl61lt
Le c1ll.'Vu lir r de Pilles, gOlfV Cl'nef/I'·t·iauÙ'r, reçoit. à l' Hôlel
de Ville , le ·1"<janvie r 1"730, le serm ell t des no'welfU X échev ins,
MM. G nill au me de SaitJt-J<1 cqucs c l J ea u David, ct 1Jroc(:de enslLÎte
à lcu/' illstallation,
(UI s uprà ,)
poillt, It s UIICS Iii lcs allt /'ts, ct f)lIi olll des IIUlill/ts lort utiles li fa ylovre du
Dieu cl id;flea i/olls dts lImts (mt tsle recells tt tit abUs en cette !;ille, les IWCj du
cOIuenÛ'n~" t du conseil qui le/ut tCIiU l, 2& cJtccmbre lUorlIiu el les autres du
COIlSentelnClit du bureau 'enu l e qlli.ll:.icslfle ([u CQI/J'allt, 011. ils fOlie lellO 10llctl ol/s
ail f)rUlld cOlltmtcmelll du public,
In'Jhllution du juge-conlu l.
Sur q(/OV, lc plus y/'and 1I0murc dudit cOlue;1 Il'(fl/rolt adjout6 al/cun contredlct,
al1u approu!;t tout ce 'lue lesdits fieuI's eOI/SUli ollt/alct, cOllfenu auxdUc.prolJosilioll' .
(Dtlibtfralions du cOI/SeU municipal, s(i:lIlce
uu :!H Octubre 1 Goi8, r eg,
('I 3761,
! H.I "0) ,
Jo.
je l
n~
" l " l ', I ,-,!),
(;) "u!" Ic;"· IOl. , p , r GO \: 1 'i l i, t't k pn'Sc n l
c..O, l', .37&
/l est
p' o(;l'dJ, le
1)
jal/der 17 :lO I ri [' ;lIstll{laf i,m de AI , Cordier,
tilu juge-consul,
\1)'-,", CLI I rd SUIV,
(Ut sU ln·à, p. 176. i
,
�-
602 -
-
Go:t -
"
"
.. .
Vioite é l'a .. eut'ur d 'Ai3:.
Presta tion d e serlDe n t c t io stallation 3es DouVeo. Ull prud' bomme.
patrons - pêch eur!!!.
Le 6 j anv ie r' '1130, les nouveaux p1'ud' holluncs des patro71 Spêc heurs qui n~a v oi e n' pas prèté, suivant la coutume, le serm ent
les jours et (etes de sa int Jean , le '27 décembre, à cause qu e " un
d'eux se troutloit -m alade, viennent à l' Hôte l de Ville et prêtent
serment entre les mains de YI'S. les éc ll cvins, en chaperon, assis
à leur place consulaire, M. Remu:a t , ancien premier échevin (1),
tenant le bâ ton du t'oi.
Apres la presLJliou de se rment , les échev ins, accompagnés
des ca pitaines de quartier, de l'archivaire de la vi1Je et des
lie-utenmlls de quartier , vont installer les prud ' hommes en leur
iurisdiction, près le (ort Saint-Jean.
(UI su pni, p . ln.)
.,
Le '2 mai 1730, les échevins, en chaperon, vo nt visiter, dans fa
maison dl' M. son pcre, M. Sai nt-jlichel, nouve llement reçu et
i nstallé en la cha rge de lieutcllant-généra l a" siege e t sé néchaussée de Marseille; hl. Saint- Michel leur rend la visite, en robe,
le lendemain , à l'flûtel de J'ille.
e nsuite, leprésen t municipa l ordinaire; M. Jaosolin leur reod la
visite le mémejour.
(Ut supTà .)
~
Anivée du duc et d e la duob elle d'U.é",
Le 49 ma i '1730 , M. le duc à'Uzè." et J1f ... la duchesse, Ion
épouse) arrivent à Alarseille ; Mrs. les échevins, en chaperon
suivis d'un grand nombre de négociants) von t à l'inlendanc~, où
ils sont log és, pour lui (aire vüite. Le présent muni cipal , offert
par M . .A/ artin, trésorier de la ville, se composait de ~ 2 bOl:tt'illes de vin ro uge, de ~ 2 boîtt'S de confiture c t de ~ 2 paquets de
bougies de table. Le duc à' Usés und la vis ite aux échevins le
It ndemain , 20 mai.
(UI suprà ).
(Il V(ly. Ir ;;e " QI. , Il, :! J , 22 c t 23 .
(1) Le L ogis de la Rose, l'uoe des meill e ures hôtell eries de la ville en 17 30,
êtai l s itue à la rue de l a II/He, laq uell e comm un lquo d e 10 place Neuve il la Crande
(UI supTà. )
,
M. Jansolin , assesseur d' Aix , procureur du pays, étant venu
en cette ville, les echevins 1 en chaperott , vont, le" mai ~ 730 J lu'i
faire visi te a'u logis de la Rose (,I ) où il est logé et où ils envoyent,
1
Visite a M . d e S tl.int-M icbel.
"
I llIe.
( El i rai t d' u n t r(l\'a il lo édit s ur l'é tymologie
du nom des ru es de Mar seille, par l'un de!
oulellrs du
I, r~seu l
ouvrage .)
..
�-
60'1
-
605 -
éch ~t"ilI S ~evie l1n en t J ensuite, à l' lIûtf'l de
"l a l S trots heures après 1 ils ont l'Il onneur
A.rrivée d e l a p rinc e: u e d e C onty et d u prio<le d e Co oty
100
fil •.
Yille p OUf se rcposcr,
d'oUrr, en cll apcroll,
{ai re ,leur révéren,cc à laprinccsse tL au llrÏ1l cc, ct dc Ltur olTri r
le prcuut de la vtlle, co nsistant en 48 bou.teilles de vin , moitié
bla.tlc et moitié rouge oi8 boit es de co nfiture, 1.8 paquets de hougies de table et 12 fl ambeaux de nuit; la confiture, les bou gies
et les bou.teillel étaimt dans six corbeill es douUfées , en dedall s et
en dehors, de fa(etas bleu ct garnies de '111all tité dCrUUa11 S à la
livrle de la t11' Il e.
Le len demain , 26 mai J après une prom enade da 'I S le por t la
princesse et l e prillce , son fils J s'urrelen t (i l' Hôtel de Yill~ et
M onfent ju sq ues à la cllQ mbre cO llsull'l ire : en sor tant de l' Hôlel
J e Vill e, la princesse ct sun fi ls se rendent (II' ('o ncert .
Mme la princesse t t M. ,tOl1 {i ls qui lllflt Marseille le 27 mai à
trois heures du ma tin, lrès-conlm /s de lu ville et de la 1nanù~re
don t ils ont ete reç us.
Il es t à obse rver que 11/,.. la princesse a don n é le mot d'ordre
à la milice pend ant so o séjo ur dans la ,' iI1e, mais qu~elle n'a pa s
t'oulu gm'dcl' les clés de la cité .
,,
f
Les échcvl1ls, ayalit appris qu e ill '''' la IJfifl ccssc de Cont y devait v enir en ce tte v ill e avec M. le ,n'incc de C01lty, son fi ls, llfJ é
de 13 (lIi $ ( 1), prennent les mesures nccessaircs pour rendre aux
i ll ustres uoyagcu1's tou s les honneurs exiges pal' leur naissance ,
leur r ang et leur m frite.
Le 2~ mai ,li30, j OtU' de l' arrit.:ée de la T)rinccsse et dll prince,
son fUs, les écliCv1n s (~ ) , ('11 chap ero n, et Al. Pic1wty , aVOcat et
oratCILr de la co mmu nauté( 3). so ,.tent , p1'écedés de toule la livrée
dc l'Hôtel de V ille, en compagl1'te d' un gra nd nom bre de 11égQ~
ciants, cl se rC llden/ , avec M . le cheva lier de Pilles , gouvcrfie urv ig uier (4). à la 110 rle d~Aix (5 ), oli a rrirent , Ycrs les hu it heul'CS, Mme fa lJriucesse CL ni . le prillce de Conly 1 sa" fil s, t t
tl'autres seigncun ct dames ; aprrs IItr C p ro(onde rét'értll CC , (aile
il la princesse ct au prince par M . le cll evrlHer de Pifl es et AIrs. les
ecluvins , Al . Pic/Jaly p rono nce un e ha ran gue éloquC1lle. Mrs .lcs
( Ut ' ul'l'à, p. 0 8.)
( 1) l.ou ls-Fs-J iJ d il llo ul"l.lOU, 11l' loCiJ d e Con l y . Ce !Jrill ce a é l 6 d ~l(' nu ,Ia ns les
prison s de ~ I a l'sci l le l'enda n 1:1[\ I\I'CUl lùre r~\' o lu U o n fra n çaise, al'ec Lo uis· l' hil illpeJoscp h d u c
d ' Or l ~\ [l II S
'A) , An loi nc- l' h ili ll!lil d' Or l63 ns , duc de ;\IOn IIHloslc r ,
com te d e l3eli ujo lois, ! IIUS deul fi b de l.ou is- l' hil illlle·
Jose l)!l du c d' Orli.':ans, ('\ ~ ! "'. Loui ~c T hêrèse-ll a t ilîldc d' Or ll:3n S, duchesse de
Üou r bol.l .
J\ !"boo se- L ~od g; a r d ' Orl~an s,
Ar rivée de l 'obbè L a nty .
(2) MM. Jac'Iu cs Iienlu za i r i Jeo n Itolllon, a ncIe ns êcl!.e\' ins, c l Gu illaume ,Je
Sain t-Jacqu es , tréso:' icr Gé néral de f'1-a n ce. ct J eo u Dovld, fichec ilu mOl'tl1ltJ. 'o~· . le (). lO I.. p. :! 1, 22 , c t 23, ct le Ilrê~en t 101. , l'. âlH, :'8 (: , 508 cl CO I ,
(a) vor . l e I)rheul 101. , l '. ( 1.1 , ( C c t s u il .
foi : VOl'. le l'r ~scnt \l' l. , " , :'Uli.
(j )
l't sUllrll, l', 160.
lA
Vu~. l,' I" '(':>cn t fol ., Il . "r.CCLJ.. lO.XIV.
Le 20 sep tembre 1730 1 Mrs. les cchevins 1 suiv is de divcTI
11égociall ls 1 voot co mplimen ter ..ll. l' abbé Lan/Y I non('e du. pape.
ar,..ilJé dans celte ville dans le cou rant de la malinee ,' M, Laot ",
qtâ leur r end la visite le lelldemain , se rend ci Paris pnul' pfJTt~r
dps langes bénis , envo yés par le pape pout' MOll seig1/eur le DauIJhitl,
( Ut. '''Ji l'à , p. ·180 et 18• .)
..
�-
GOG-
-
GOï-
NaiSSAQce du duo d'Anjou .
É leotion dei nouv eaux offici ers muni oipaux.
Le 28 sep tem bre "'30 , Mr s. les cchevins J en robe, précédés
de fa livrée de la ville rt des sergents de quartier, porlan' leur
ltall<!barde, et s uivis d'un grœlld n ombre de 1l égocian ts, se rende nt, au bruit des t rompe/tes, timbales, lambours ct au son des
violons, ci la cathédrale (4 ) pou r assister au T e Deum chan té en
,nusique pou r remercier Dieu de J' heureu se llaissQ l1 ce dit duc
d'A'' 'iou ('2 ). Le soir, Mr s. les écllCmns v ont, toujours e,~ robe et
Il es t procédé 1 le 28 octobre ~ 730, à l'élection des nouveaU$
éc llCvill s et des autres officiers munidl>aux, m prùence de Al. le
chevalier de Pill es, gouvern eur-viguier (1).
dans le même ordre qu~i l ed dit ci-dessus, allu mer, au bruÎl des
trompettes , timba les, ((.{mbours ct au son des violons , le {eu de
joie prlparé à cet orret au bOltt d" Cours .
Les êrhel.' i1ls retournent e'" suite avec leur cortége li l'Hôlel de
Vill e don, la façade est artis tement illu.minée par deux ou
Irois mille lampions et qllantiU de gobcll ts aux armes de Frallre.
Dieu bétlisse et augm ell te la fam ille foya.le par la naissance de
,u)ut/eaux princrs 1
( Ut suprà, p. 183. )
1
(Ut suprà.)
.
Cl ôt ure d e la miuioo faite da:)1 l 'égli, c de la Charite.
Les éch evins assü lent 1 en chaperon, à la proression raite par
Mgr . l'évequc (2), à l'occas'ion de la clOture de la mission qui
s'est {ai te da11s l'église de l'hôpital-gèlléral fic la Charité (3).
(Ut suprù, p. 185.)
B a ptênle d e la fill e de J'~c b eviD Rom an .
Ar r i"ée de Mon seigne ur M assey.
Les éc hevins vont {ai re visite, le 9 oc tob re 'I730 , à MOllseigfl eur
Massey 1 nonce du pape en France, arrivé à AIarseillc, de retour
de Paris , eL après lui ad re~sent , au cou r c-n t des PP. Recollets,
où il a pris logement, le présent ml1o icip;,:l1 d~uble (3).
( Ut suprà, p. ., 10. )
0 ; L'é gli so de La :'lajor , - Voy. 10 1I r \'0 1. , p. 03 e t 708 ; le 4G \'01., p, 31J el
335, et le ô· \'01" Il . 10 2 .
(2) Voy. le prêsen t vol. , p. 4 1.
( 3) Le prisent doubl e ou ertraordinaire se cOOlllosai t de douzo bOl1J eliles de " ill ,
<le doule hoites de eonn lure e l Il e s ix douloines de n:lI11bra ux ,le lable .
L'épouse de M. Remusat , ancien premier échevin ('-), tient,
au nom de la v ille, le ~3 décemb re 1730, sur les fonts bap tis 1Ilattx, av ec At. de Saint-Jacqu es J l>remie-r échevin (5), la fille
dont Mme Roman, femme de lJI. Roman, ancien échevin (6), vien t
d'decoueller.
(Ut suprà, p. ,t85.)
"
(I l Voy l e pr~s ent,' o l. . p. tI!)G.
Les cC lle\' ills é lu s le :..! ~ oflo bre 17 30 son t : JI.more Lalil e t Joseph Crozet de
Monteaux. - \'oy Ip. 1)- vol. . l'. 23 .
( 2) \'O f . le 0- \' 01" p. HlO.
(:1) Ut s Ullrll, p . "2 1, et le Jlr~Sen l vo l ., p . 377 el 658 .
( 4 ) VO!'. le 5- \' 01 ., p. 2 1, :! 2 e{ 23 .
lal Voy. 10 5 ~ vol. , p. 2:1, et hl prclse n t " 01.. l'. GO I .
{(i ) \'oy . le tI· " 01. , 11. 2 ,l.
,
.
�-
- Gon -
G08 -
Arri vée d u p remier proou re u r du pay •.
In stal latioD des n o uveo.ux offioiers munic ipQulI:
Le 1er jan\' ie r '173 1, a lùm l'inst.dlat.ion, cnla muuicre ar.ro ufum ee 1 pC/1' Al. le chevalier de Pill es) des nouvea ux echrvùl s l'f
des
Oll/r es
officiers Tntmicipa.ux
( ~) .
(Ut SlIp ,.à , p. 185 .)
Le 5 j U~D ,~731. M. d~ Gravaison J premier lJro cureur du ptlys,
Pt~nt. arr,.v~ en cette v~llcJ AIrs. IfS échevins vont , en c/l aperon)
lUi r~ l ~e v lslLe eo la maison de M. le comte du Muy , où il est logé,
clou lis envo y enl le présent ordinai'rci M. de Gravaison leu-,.
r etl d la visite à l'Hôtel de Ville {(' 7Il t1me jOtl1· .
( Ul '"prà, 1'.188. )
Pre sl oti oD de se rme n t de i DOUV"8 UX syndics de. aa lfnh .
Arr ivée du ca rdinal Aldobrandini .
Le 7 janvier 1 73~ ) les fJfUfI 'liomm es ou ~yndics des martres
calfats y ie nDellt à l' Hôtel d ~ Vi lle 111'ê ter sC'rlnent (utre les moins
<le Mrs. i fS échcll i'l1s.
( Ut slIprà , p. l 86.)
Ar r ivée d u p remier ooolu i d e Toul on .
JjJ.
seille,
Ll's échevins vont 1 en dlaperon J au logis de la Rose ('1), le 8
juin '1731, pour visitel' le cardinal Aldobrandini, arriv é en celte
ville de l'etou,' de ~'a nonciature d'Esp agne (2) ; après la haran.gu.e, prononc ée pm' M. Pichaty (3) el à (aq'-J('lIc son éminence a
,.êpo?ldlt c,'cs-Yl'aciettSeme11t, les échevins sc retirent et (ont reM.eUre au cardi-nal, par un officier de tille. le présenl muo icipal
double ('), S on é m'i nence rend la visite le meme jour aux échevins.
( Ut suprà.)
Portalis J 1}umitr consul de Toulon , étant arri ve à Ma r-
ProoeuiOD pour la pluie .
les cchevin s, en cl!Operon, 1,;on /, le!) mai ·\73 1,1"
t'isilcr a il logis de la Rose (2), où. il es t desccli du clou ils covoycnt
II1TS.
ensuite le présent municipal ordÙlaircj M. Portalis leur rend
la visite le même jour, il l' Fl ô!!.!1 de Ville.
( UlSuprà , p. '187.)
La sécheresse ~t ant ca;trêmc, à cause qu'il n' a point plu de
' 1) " Of. Ic préscnt " 01" JI . G03 ,
(:2) UI :s upra, Il, 5 04 c l li OD.
( 1) Yor. l<l pl'tI:scl1 l " '1 111111 (', Il . G(IÎ .
(:2) Ut SUllr !!, Il . GO:J.
(a ) Ut SUI)r;'! , 1). CXL I , CXCIX cl
(4 ) Ut s u pr:), l' . Goa.
'YI.
,,,il'.
30
.,
�-
tilO -
presque toute l'année, ct tout le monde 80"'la;ta11t qu'il (ùt (ait
une procession. à laquelle la statu e dt! la sainte Vierge qui CI'
datu l'église inférieure de Saint- Victor ( ~ ) fut portée, il est (ail ,
le ~ 0 juin 473 1, par I,s religieux d u chapitre de S a1nt- Victor, l-a
procession demondée, à laqu elle a-ssislent les echevins en chaperon , tout le cor ps de v ille, ct sur l'ordrc de l'évêque (2) les vicai_
re, et prUr., de Saillt-Ferréo l (3), tes p~r" capucins (4) et 1..
Mini", ,, (5).
(Ut '"prà.)
.A.rrivée du premier con , ul d ' Arles.
-
lcgaL, complimente par M. David (1), cn absence de .li. de SaintJacqu('s (2); M. le vice-légat leur rend la visite le letldemain à
r UoLel de \'ill e.
'
(Uts uprà . )
Th~.e Ioule DU.
Arrivée du .... ica-légat .
LeI échevins en chaperon , von' v is it e r , ) ~ 2 septembre j 73 ~,
au couvent deI pères Augusti ns (7) où il es t delcen du, M. le vice(I)Voy . le l '''fol.,p. 82, 11 8,140, 102, 107et l i9i le2·vol. , p. 228 ; 18
,,- voL, p. 3:\1) e t 300; le 6 e " 01•• p. xv, &9, 163, 409 el 54&. et le pr~c nl
vol .• p. CLUI el suit. de la. l U pa rUe, et ~ I l et 657 de la 2- pan iC.
(2) VOT. le 6· vol. , p. 100. et l e Ilr ~s ool vol. , p . CXXXVI Ii et suiv.
(3 ) ut sup m. Il. 30 , et l e Ilr~se o t vol. , p. CLVU , CU U, CCLXXVU I e t sulv.
toi) ut suprà, p. 19 4 , elle p r~se nt vol. , JI. CLV( .
(5) ut ' aprà, p . 195.
(&) Voy. le pr ~se nt 1'01. , fi . 60 3.
(7) Vor . le 6- "0 1., p . 1!l0.
pu UD religieux Carme dklhllullé.
l es ù li evim assistent en chaperon, avec l'archivaire seui, le
H septembre 1731, à une thèse qui leur cst dédiéc,l laqu cll e esL
so utenue par un Canne décltaussè (3).
( Ut suprà. )
Le pre mier consuL d'A ries élant venu à Marseill e poUT la prem ière fois , depu is son élection, Mf's. les échevins vont le v isiter,
le ~7 juio ·\73·\ , à l'a uberge de la Rose (6) 011 i ls font porter
ensuife le présent m unicipal ordinaire; le premier coosul d'Arl es
leur rend la visi te te mêm.e jour.
( Ut suprà, p. 189 .)
fill -
Dëce. d e l ' 8JClhivaire d e 1" wille,
~ ll r
oclobre 1731 , M- Itlarc Capu s, secrétaire-arch iva ire d e
la communauté de cetl e ville (4), étant décédé à sa maison d e
campagne, située a·u quartier de S aint- Ba rna bé (5), et son corps
ayan t été apporté en ceUe v ille dans la soirée du même jour et
mis en dl p6t dans l'églüc des RR. PP. Cap uci ns (6), lJ1TS. leI
échC1Jins, voulant faire honn eur à ses fu.nérailles , d'au tant plus
Le
'l'Ue Me Marc Capus a, pC'l1rlant "'. aml ecs, sf,rvi la comm.unauté
avec zèle, affecl'ion et assiduité, 1l0lalllmcnl lorsque cette ville fut
afflig ée d" mal c01l tagieux ('7), délibèreot, après s'du e (a-tl représenter le livre du cérémonial pour savoir ce qui s'éto it pratiqué
( 1) Jean Uavid , ancieo second cche,·ln. - " oy. le [)' 1'01. . p. 23, el l e prl'sen t
voL, p. 598.
(2 ) Noble Guillau me de Sa lu t·Jacques . trcsori er séncra l de France, a ocien premier cclle\·in . - Voyez 10 1). vol. , p. 23, elle I,r~se n t 1'01.. p . 598.
C3; Vo~' . le 5' \'01. . p. 197 , ct 1'1 p)'~sen t vol., p . CL" B .
14) Voy . Je IlrCsenl vol., CXU Il , CXLVI ot sul\' ., CCXL l CI 6-\7.
(6) Voy , le 5- \'01. , Il. 538, Cl le pl-éJeot VO! . , p . CLXXV IU.
(G ) Voy. le 6· \'01. , p. 194, et le -pri!sont vol. p. CL\'!.
(7 ) "Of. le prés(' nl \'01., Il. cet s uiv., cl 637 e t s ui\'.
�-
GH-
-
lOT! de la mort de l'archivaÎ,"c M' R OSSdl (l), de fo ire accompa_
gner le cotps, do l'égli se des Capucill s au cimetière de la paroisse
des Accoules (2) oil. lJl e Rosset CI vO!.l /u être in hum é, par dou;e
flamb eau$ portés par dou.;e hommes habillés de 'IIoir, ayan t à
leur tete de lQ: gardes de police il la livl'ée de la ville .
( Utsuprà .)
613 -
la harangue prono'lcec par M . Pichaty (II ), its éch evins rcvienllent à l'Hôtel de Ville d'où ifs cRuoyent le présent exlraordi,wire à M. de Saint-Agnon.
Mgr. l'am bassadeur rend la visite (lUX écl/ev jns le 27 du même
mois, d l'Hôtel de Ville .
(U t suprà, p.190.)
'.
1 •
É lection d e-s nouve a ux offioi ers munioipaux .
'll'J'omotioo de M . d e G a dai goe a.u cardioa lat.
Les écllev ins assistent , le 20 octobre ~'i3 ' , a u. Tc Deum cllatlti
dans l'eglise desuligieu:.c des carmes décha ussés (aL à l'occasion
de ta prol/lotion au ca rdinalat de M . de Gadaign'J J f'eligieux
carme déchaussé.
(Ut supn i, p. 190.)
Il est pl'o!:édé, le 'tS octobre n3'1, en co n(ormlté du règleme-n t
de 1717 (2). à l'éleclion des nouveau," ée!>evins (3).
La Domination des autres officiers munic ipa~, toujours en
conformité du règlement de 41"' , a lie u le lendemain ct le surlendemain.
(U t suprà. )
Conva l(!lcence du m a rqui . d e ViUars.
Arrivee de M . J e S a int-Agna n .
Informes, le 22 oclobre ~ 731) que M. le duc de S ainl-Â!Jna1l,
pair de Fra1lce, allant à Rome lm. qualité d' ambassadeur cxlraordinaire du roi, ela'it arrivé la vei ll e, sur les l1'ois fleures après
midi, les éc hevins dn chapin'on, accom pagnés par M. Pichaty,
avocat de la ville (4.), et par une (ou.le de négociants , ct
-prêcédes des gardes de p olice et de leurs valets, ayant leu'r manteau de liv rét et les écussons aux armes de la ville, se rendent à
l'évêché où son excellence est logée pour la com.plimenter ; après
Voy .
(2) Vo y.
<\ J4., 5 10,
(31 \'01'.
(<\ ) "or·
( 1)
le prcsent \'01. , 1' . 44 3,
le 2~ 1'01., p . 4 7, 133, 13 0 , 1<10 , 2 33 c t 234, c t le
52 1 e t &22, c t le IJrcsenl \'01. , p . CLXX t .
l e he \'01., Il, 1D7, ct 10 présent \' 01. , p . CLVII ct 23 4.
le presenl \'01. , p. CLI , ce c i suiv ,
f)~
\'01., 'p, 200,
Les échcvins, p recédtJs de leurs gardes et valets, et suivis des
officier,) de la v1Ïle ct d',m ara1!d nomùre des principatt:t négociants, sc 'fendent CIl La chapt llc dc l' fl ûtel- Dieu (4) pou?' assistc,'
à la messe qu'ils avo ient demandée et qltc blgr. l'évêque de
Marseille (5) a bien vo ulu célébrer e-n actio'ls de grfl ces de l'heureu.x rétablissement dc la sante de M. le marquis de Villars, {ils
unique de Mgr. le 1IlOréchal duc de J'Wars, gouverneur de P1'Ovence. Pendant la messe, les musiciens du grand concert, d'ordJ'c
de Airs. les échevin!, ont chanU un s(,perbc mot/ et.
( Ut suprà, p. 492 .)
( 1) " or . le 1)I'Cscnt \'01.• 1' . CLI , cc ct s ul\ ,
(2) Voy . le présent ,·ol. , 1). CCC Lx..~ VI (01 sui\' .
(3) MM . J e::lIl-Ua ll!i sleG raUan ct Ântoln oSeguin .- ' 0!'. le5- \'01. l' · 23.
\4) VO l' . t e~· 1'0 1. , Il . 20, 126 c t 13S, ol 10!J· l'o\.. p . 3 1, 203 , 3 93, 3!H , 4 U8,
4 10, <\ 19 ,ô20 d ii 'l 'l.
(a) M. u en n - Fl'u o çois-Xn \'ierdc IIcls ullce . - V(ly, le S< \'01. , p. I GO, ell e p r ~sc ol
\'c l ., p. e x x:!",, ! c t sui,,,
,'
�-
6(1 _.
-
H1 5 -
"
Priè res .
d e ta r em ise du pall ium aClcorde
p a p e A l'é vêqu e d e Mar.. iUe.
l'OCO Ui OD
pAr
Je
Mgr . l'évequ8 de Marsei /.l e ( ~ ) devant recevoir â Arles, auj ourd'hui 30 novembre ~7lt , le pallium (2) des main s de
Mgr. l'Archevêque d'Arles ci ce députe par notrc sa-int père le
pape (3), les échevins vont en chaperon, suivis d iS officiers de
ville, entendre la m esse à l'église des Grands Augustins et astisaux prières publiques qu'i y sont dites 1 comme dans toutcs les
autrcs églises du diocèse, par ordre de MTs les vicaires..généraux ,
pour obtenir du ciel unt plenitude de grdces ci monseigneur notre
évêque .
(Ut suprà. )
'er
.rrivée du comte de Gergy .
Mgr. le comte de Gergy 1 ambassadeur du roi al/pris de la Répub lique de Venise 1 i lant arrivé à Marseille de relour de Vmisc ,
les échevins vont, e1& chaperon , le 2 décemb-re '173 1, sui'ois des
officiers de ville, lui {aire v isite en son loy'is , che: la lIomm ée
Labranche; M, d. Gergy leur rellà la vis ite à l' f/ ôtet de fille
le même jour .
(Ut suprà ,)
! 1) lI enri-Françoil-xavler de Dclsu nce. -
VOf . l e 6- vol., p , 160, et l e présent
e t su lv.
(2 ) Orne me nt l ait de laioe bla neb e, semé de c roil ooires , e l bé ni IlDl'le "ope
qui l'envoie aUI are hevequ es, pour OI a rque de leu r ju rid ictle n . II r 8 destJV~(I \I CS
à qu i leurssicgcs donDe nt d ro it d'avoir IC IIQ I!i ulil . _ DlctWmlai ,.e del'Aca«ntie
f rançailc. No uvel le M it lon . - Nis mes, 1786. 2- \'e l., p , 196.
t:) ) C. 1 ~ me n t ;Xl. - VOl' , le rn' u nl \'01 , Il. CXLV IU ,
\ ' 01. , p. CXXXVIl I
Anivèf' d e MM. de t'E.taD g et de Gueydan .
Les éc hevins vont en cltatJcron, le 3 décembre 17.3 ' 1 au log is
de la Rose (1) pour {aire visite à M. d e t'Estang, cOll seiller au.
parlement, et à M. de Gueydan, avocat,-général, commûsaires
nommés dan j l'a ffaire re lative aux limites du terroir entre la
commun e des Pennes et celle de Marsetlle. Arr,. de l' Estang et
de Gueydan leur ren dent la vüi te le lendemain.
( Ut ,uprà, p, ~ 93, )
.,
)
:. '
Arriv ée du
(l h ~ v .. li e r
d'Orlé an l.
M. te clwlJalier d'Orléans, grand prieu'r de Ft ance, général
des galères, étant ar1'ivé cn celle ville) Mrs . les échev ins en
oltapcron, 'Vont le visiter le 27 décembre 01'7 31 ," 1\1. le chevalier
d'Orléans leu r r end la visite le même j Ollr .
( Ut suprà, p . ~ 9 • .)
PrestatioD de serme nt et iD.tallatioo d~ 1 nouveaux p r ud' hommes
p êch eu r . ,
Le même jour enco re, bIrs lcs cchtlvins reçoivent le serment dei
prud'hommes des pa,rrons-pec heurs; ils vo nt ensu.ite les installer
en la manière accoll.tumée .
( Ut supro, )
( I ) \'oy . le l'r6c ut roi.", 6va .
;,
�-
Gl6 -
-
Gl7 -
loltaUat.ioD des nouveaux offioiers municipaux .
Arrivée du premier- ClODlUl de Toulon .
Le cheualier de Pilles { ~ } vient installer, en la manière accoutumée, le ~ •• janvier 1732, les nouveaux échevins {2} j il est
procédé, après, à la mise en possession des autres officiers tnll_
nicipaux.
( Ut ,upTà.)
L e! éc hevins vont visiter en r.hapcron. le 44- janvier ,1732,
AI. de " ortalis, premier consul de Toulon (4), arrivé en celte v ille
de Marseille .. M. de P orlali s à qui il s onvoye nt le présen t municipal ordinaire, It:ur rend la visite le même jour, à l'HÔtel de
Vi lle.
(Ut supTà.)
Installation des nouveaux juges-<:oDsuh .
Les écllcvin8 vont en chaperon, le ~O janvier 4732, installer
dan s la salle de la jur-isdiction consulaiTc, à l' Bdtel de Ville, le
nOuveau juge-consul, M. Guis.
( Ut suprà, p. -195.)
F~te
de la. Purification d e la .aiate Vierge .
Le 2 févr ier 4732, fête de la Ch andeleur, la bénédiction de"
cierges se (a i t dans la chapelle de t'lIdtel de Vill e (2), en la manure
accoutumée.
.A cause du mauvais temps, Mrs. les échevills n'ont pu aller à
Saint- Viclor (3), ma.is ils ont envoy é dou:e li'vres à la confrerie
de la Saill fe- Yicl'ge par le si eur Corllicl', lieutenant de quarLier .
(Ut supTà.)
Prestation de serment d es nouveaux prud'hommes calfats .
Prestation d e serment de•• yodiCl!l d es jaugeurs.
L es nouvea uxlJrud' /wmmes de s calfat s viennent, le 13 jaD \'ier
4732, preter serment entre lc.s mains des éc lievi1l.'i.
(Ut suprà, p. ~ 96.)
( 1) Voy . lC IJrésc nt "01., p . 5{/6.
(2) Ro c b Grimod c l Toussal nl Cas lClin, nomm és I)ar le ro i c o rempla coment do
Jea n- Dap Us t;} Grotlan c t d'A nt oi ne Scs uin . _ Vo y. le 1)1 \'01. , Il. 23, ct le l' rtse nt
\'01. , p . 0 13.
Le même jour , 2 fé\'fier 4732 1 les syndics anciens et nouVo y. le prêsonl
\Ioy. le r;- vol. ,
l3: Voy . 10 1" \'0] .,
\'01. , \1 . 336 etl3GOi
( 1)
(:! )
vol.. Il. 60~ .
p . a il s.
l'. ij2, 11 8 , 140 . 102, 107, l7i1; 10 2' vol.. p . 238 ; le 4le 0" vol. , p. xv. â!), 1G3, 409 c t MG. c l le l)rêsent '01.
�-
61.8 -
-
veaux des jaugeurs vi enn eot, en l'Holel de Ville, prlttr serment
de (uire leurs (on ctio ns fid èlement .
(Ut .upr•.
Compagoies de '1uol'tiel' et des a.rts et métiers.
Gtn-
M, le pré l'ôl de Paris, très-bell e chargo lIont le nom es t à la tète de
toutes les ordonn ances du Châtelet, nui s qui D'y ordonn e pas, Voilà,
MCl1sieurs, tou t ce que je puis \'OUS dire sur l'otre dernière lettre;
lorsque vous aurez lort, je serai le premier li. "DUS com]amner et le
premier aussi à vous soutenir , IClrsque l'O US aurez rai son .
Je sui s, Messieurs, :n 'ec toule l' estimc qu e \'OUS mérite z, parfaitement li. vous.
Signé: VILLARS
LETT RES DU DUC DE VILLAnS ET DU COMTB DB SAINT-FLORENTIN
aux échev ins de Marseille, relativement au commandemeot e l à
la présence des compagnies de quarti er et des arts et méti ers
dans les cérémonies publiques :
.,
\ Arc hives de 10. ville, 2- reg. du Cirémonial
p. 107, el reg , do. corrttpondance, ltU rts.
reçue" n ~ fi des lt ttres tc rltt. dt l'aril}.
LETTRE DE 1\1. LE COi\ITE DE SA I NT-FLORENTIN, MINISTRE
LETTRE DE
~toNSEIGNEUn
LE DUC DE VtLLiU\S . GOUVERNEUR
SECRÉTAInE D'ÉT AT.
DE rnoVEN CE.
Versai ll es. le l h\y r iet' 1732.
Nous avons exam iné, Messieurs. M. le comte de S:l.inl-Florentin
et moi, avec attenlion, le r èglement de i717 (1) pour qu'il ne fûl fait
tort à perSOline dan s ses pré tentions, l'intention de S. M. étant que
l'on ne s'en écarte en aucu ne façon.
Nous avons trouvé que hl . votre viguicl' (2) ne doit comm:md cr le
militaire qu'eu cas de gue rre i il est bi en certain qu e si Mal'seill e
était atta qu ée, M. le marqui s d e Pill es , bra l'e homm e et homm e de
guerre, command eroit la mili ce et serait for t ca pable de Hn acqui tter tl'ès -dignement ; je puis l'a ssurer que le ,'éritable gouverneur
iroit promptement li. son secours. Hors cette raison , (;omme il nc
règ le pas les dépenses qu e la vill e fait pour le militairc qui auroit ~
para ître dan s une cé rémoni e, com me auroit é té J'enu'(Se de dom
Car los (3), s' il avo it passé à Marseill e, il ne doit donncr aucun ordre.
Eofin , M. de Sain t- Fl oren tin et moi, nous rn 'ons troul'é, après 31'oir
bien étudié celte matière, que ai. le ,'igu ier dc Marseille est comme
(n
..
MIII'lr, le 2 févr ier 1732 .
Messieurs , j'ai rcç.u , avec l'ot re lettre du ~ 1 du moi s dernier. u n
mémoire conlenant l'OS raiso ns sur un e nouvell e con testation SUT\'enue entre l'OUS et M. le che\'alier de PiJl ~s, à l'oc<.asion des troupes
qui ont été mi ses so us les arm es pal' r3pport au pa ssage de dom
Carlos' si e ffeclil'eml!nt ayant de rien rail'e, \'OU'i a\' iez rait part à
hl. J e Pilles des ord l'('s qu e l'DUS av iez reçus de fl1 . Lebret, il n'a uroit
p::a s dù ag ir, à ce t ég:lI'd , de sa se ul e autorité, et c'es t ce qu e je lui
mand e; mai s vo us ne deviez pas aus~ i rai re mettre aUI arrêts, le
ta mbour qui n '~l\' o it rai t que lu i obéir en publi ant le Msarmement.
ce qui devoi t se fa ire aussi de co nce l'l al'Cc vous, et il a pu regar der
cela comme un e in sulte, ce qu'il es t toujours 3 propos d'éviter. Je
l'ex hor te li. ne rien rai re qu e dc co ncer t a,'ec \'ous ct je ' 'DUS exhor te
aussi d'en agir de même avec lui , aG n d'é \'iler des tracasseries qui
sont très-désag l'éables eu ce pays-ci.
Je suis, Messieurs, ,'otre lrès-a ffe cti oll ué seniteur.
l'of· le présen t '1"01., p, CCC l,XX VI el sui v.
Cl ) M. de Pill es, SO lll'erneur-viguicr de Marseille , _ Voy, le 2' 1'01., p. ~~ 1'\
47 l , ct le prtso nl "01. , p . 5G I ot sUÎl'.
(3) ' oy, le préscu\ vol., Il . 8 [ ot SUI I' ,
Signe: SAINT- FLOnENTIN.
�.,
-
020-
-
621 -
collége de l'Ora toire (~) pOlir entendre la harangue du 1'égent de
t'hétorù/ue de ce co llége.
(Ut suprà .)
Ouverture de la mission .
Le 40 fév rier ~ 722, jour de dimanche, il est (ait une pror.ession
à laquelle le Saint-Sacremen t es t porlé dans une c/ulsse, pOUT
inaugurer la mission des ,nissionnai'res dt! Sainte-Garde.
ln,tallation de. nouveaux offioiers munioipaux.
.'
rUt suprà .)
Le l e. janvier ~7 33 , a lieu l'i1l s fall ation, par M. le cheva lier
de Pilles 1 des nouveaux échevins (2) et, ensuite , des autres officiers municipaux , La cérémonie sc plisse co mme à l'01'dinai1·c.
NominatioD de l'économ e d e l ' H ô pital dei In sen sés.
(Ut '"prà , p . 203.)
Messire Mathieu Cotta, prêtre, é.;onome de l'hôpital des Insensés (4), étant décédé, AIrs. les éc hevins nomment à sa pla ce, le 2~
octobre 1732, messire Clwrles Ge-rrasson , prêtre.
Installation du nouv eau juge-conlui.
(Ut s"prà, p. 202.)
M, llolla nd , élu nouvellement juge-consul , est installé, le ;)
1 suivant l'usage et avec les cérûnonies Ot·dillaires .
(Ut suprà.)
jan vier 4733
EleotioD des DOuve au:!: offioiers munioipaux.
Le 28 octobre ~ 732, ;OU-T et {ête de saint Simon et sai.nt Jude,
il est procédé, en conformité du règlement de n ,17, il l'6ltctioll
des nouveaux échevins (2).
(Ut sllprà. )
Les p,ud'homm es des calfats viennent à l'Hôtel d~ Vil~e préler
serment entre les maifl s de JUrs. les échevins, le H 1mwtff ~7 33,
( Ut sup .. à. p. 20 •. )
C oll ège de l 'Oratoire .
Les échevins sc ren dellt , en cha peron, le 3 déce mbre 4732,
Pre stotion de serment d es nou veaus prud'hommes calfats.
aIt
li ) Voy. le
( 1) Voy. le 5" 1'01. , Il . 3::!, '108 et "'22, e l Je pr(!sen l \'01. , ,,. r,G7.
(2) No ble JJ ~ r Q a r d·I,3laro OUillon ct Alexalldre Daupln. _ Vo y. le Ci - I'ol" 1' , ~3.
f)'
\' 01. . p . 42 5.
.
el Alcuudre Do opin .
,
r i h'1 1' r(!sclil \'01. . p. 6'J.Q .
( ») NohIc Ilcrna rd. 13Z8 re I)umon . premie r ôc: lIe\
sc;ond
~(' lJc\' in . - ,"o·y. le o~ \'01., l', ~3.
'in
�-
G22 -
-
B fl pt~ me
CI6ture de la mission .
La procession p()ur la cl6ture de la mission des nn. PI' . Capuc;." (1) se {ai! 1. 8 février 4733. j our de dima!1c1, e.
(Ut , uprà.)
G23 -
de 1. fill e d e l'éohevin DumoD .
M. Grimod, 3ncieu premier éch evin (·1), et l'épou se de M. Castclin, ancien second échevin (2), tielltlent, au nom de la vUlç, sur
les (onts bapliJmaltx, le 8 septembre ~ 733, la. filll! dont la
femme de M. Dumon, premi er échev in (3), vient d'accoucher.
(Ut suprà, p. ~07.)
Arriwée de M . d e Lagarde.
Éle ction des nou vea u x offici e,. munioipaui. .
Les échevin s von t en clvrpeTon, le 27 av ril 1733, fail'e visite
à M. de Lagarde, l' un des COJiSuls d' Aùz:, procureu r du pays,
desce ndu au logis d(' Sain t.-Ja cques; M. de Lag3rde, à qu i ils
eoyoienl le présent mun icipal ordinaire en ren trant à l'Holel de
Vil le, leur rend la visite le mllnejour.
( Ut suprà, p. 206. )
F ête de laiDt Jean-Baptiste.
Le 23 juin '733, A/,.s. l C$ échevins en chaperon, vont, mivatlt
la cout-ume , allume-r le {eu de joye dussé, à cet effet l,tU miHeu de la place Neuve, à l'occasion de la {ete de saln' JeanBaplisle (2).
(Ut suprà.)
(1) Voy. le 0- vol., p . 104, el le présent vol. , p . CL1'!.
,"Of· le r,,' \'01., l' . XXX\' l ('f 330, l'lit' p l' ~sell l vol., p. :, 1 B.
{~)
Le 28 octobre ~7 33, jour et fête de saint Simon et sain f Jude,
Mrs. les éc hevins vont en clwperon , entendre la messe, suivant
l'usa.ge, à l'église du Sailtl-Esprit .
Le mêm.e j our , après 1nidi, il est procéde à l'élection df's nouveaux éc /& evills (4 ), et le letldemain et le surlendemain, 29 et 30
octobre, à celle des au. tr e.~ officiers municipaux,
(Ut suprà. )
Collége de l'Oratoire.
Les échevins vont en chaperon. le 27 novembre ~ 73 3, au collége de l'Ora toire (5), pour entendre la harangue du régent de
rhétorique de ce collige.
(Utsup rà, p. 207. )
(1) VOJ. 10 fi' \'01., p . 23, elle prheot vol., 1). (l 13 el (l 16.
(2) Ut su prà.
(3) Voy . le 5- yol. , p. 23, cl io prése nt yol. , p. 620.
(~l Jea n-And ré Féraude t François Belleville. - " Of. le 5' " 01., fi · 23.
(à) " oJ. le G- voL , 1). ·U r..
�-
62~
--
Prestation de . erment et iostallation de. pru d'hommes
patroD.-pêobeur • .
Le 27 déce mbre 1733, les prud'hommes des patt'ons-pècll curs
sc "t"fl dent en l'flôtel de Ville , sIlivant l'usa.ge 1 1l0ur pr6tr.r scrfRimt entre les mains de biTS. les dcltevins l lesquels vont les instal ler après en la manù!re accoutumée.
(UI suprà, p. 208.)
lostaUatioD d e. DOUVeaUlt officiers lDuoioipaus .
Il es t procédé . le ~ ' r janv ier 1734., par M. le chevalier de
I)iIles ('1) à. l'ins tallalion de Mrs . les nouveaux échev'in s (2) et
autres o{ficie-rs mun'icipalt..'t.
(Ut suprà .)
-
625-
Une jftfilliU de j euRu gens portan' deI baflderolles aU$ arm /!'.
rlu "oi et de la vilù, et crian' 'ans celte VIVI! LI! ROI !
Un l'ieutenant de quartier faisant le. fonction s de major ,.
Le brl'gadier de. gardcs d e police;
Le. huil gardes de police ;
Les violon s,.
Le concierge de l'Hôtel de Ville, leI valets du co mmare, du
b"reau du vin et de la juridiction oousulaire;
Les quatre v alets des échevins;
Les tambours , fifres, se rgents, gardes , trompeft( s, timbaliers
et valets, ayant à leurs chapeauœ des cocardes aux c,)ulturs de
la v ille ;
L es échevins ) en chaperon , ayant li. leur gauche M. Picllaty,
aVOl'at l't conseil dc la l'ommunauté, en robe noire (,1) ;
LeI capitaineS' de quartier eL lrs officiers de ville, à la suite
desq uels marchent un grand nOlnbre de negociants et de pl"Încipaua: habitants, terminen t le cortége.
Le Te Deum fi ni, les échevins reviennent à l'Hôtel de Ville,
d'où ils sc rendent, le soir , dam le méme ordre, a." bout du
Cours p,.ur allumer le feu préparé ci. cet effet .
(Ut slIprà, p. 2-10 .1
Yre!ltati.oD de serment de. prud'homme. Olllfall.
Réjouissances publiques pour l' heureux succ ès de!! armes
du r oi .
Le -14 jao,' icr 1734, Mn . les ec ll w ins sc J'crident , sur les tro is
heures après midi, à l'église cat hédrale (3), pour assister a" Te
Deum chanté en actions de gr4ces de L'heureu.œ succès des armes
de S. M. Les échevi ns se rende'l t en cet ordre à l'église:
(1 ; Vo r· le I) r~sc: nt )'01., p . MIO.
(2) Jc:an · André Fé l"aud et Fra nçois llc:llc \·ilIo.- Voy. Ica " vol ., Il. 23, el le
\Iréscn l \'01. , p. 023.
1-3) L'é(l;li se do La ~ I ajor. _ Vo y. 10 , .. vol. II. 63 e t ;08; 10 4- vol. , Il. 3 11
c t 335. c t le r. e ,' OI ., p. 10'2.
Les prud'hommes des calfals se rendent à l' Hôtel de Yille,
le ,15 janvier in&. , pour prêler serment entre les mains de
bITS . les échevins.
(Ut,uprà, p . 2H ).
Arrivée de. con ,ur. d'A.rle s.
Les tlchevins vont faire visite, le 25 janv ier 4'73(, li Mrs. les
{I ) "O f. l e I,r(:sent \'01.. p. CI.I. cc (' t s uiv.
VI .
40
..
�-
G2G-
-
oon! ull d' Arles logês à l'h{jlel Sa int-Jacques; les conn"",,, à qu'
ils muaient le présen t muni cipal ordinairl! 1 leur rendent "isite
10 môme jour à rHùtel <l, Ville.
( Ut suprà , p. 2 11 e l 2! 2.)
l'reltatioD de . erment de. 'yndio! des jaugeur •.
LeI Iyndicl an ciens ct nouveau x des iaugturs viennent en
l' H6tel de flUe, avec tous les jaugeurl, le 2 févri er 1734, 'Prêter
sennent , cnt f e les mains des échevin s, de (aire fid èlement leun
fonctions.
(Ut suprà, p. 2.12.)
Pri, e du obAteau de Milao.
Les échevins ~ ssjs LeD t, en cbaperoD, le " février ~734. au
Te Deum chanté , à l'égli);c de La Major (1) , en actions de grdceI
de la riducUon du clu1teau de Milan . Ils v onl, en outre, le soir,
allumer le feu de j oye préparé au bout du Cour$.
(Utsuprà .)
Arri\l~e de M . d e Villarl , gouve rneur de Provenoe.
Informés qu e monseigneur le m arquis de Villars, gouvernellr
de la pro vince, detJoit arriver en cette Villè J Mrs. les écli evins lle
0 : VO". le 1" \' 01. , p . 6:1 el 708; le ~ _ " 0 1. , p , J Il e t 3 35, e t le u- \'01.,
p. 162.
G2i
Marseille chargent l'un d'(m~, M, OUillo n 1 de le ren dre if Aix
pol(r con ferer avec Mgr. LebJ"l't, premier l)résiden t, intendant ct
commall.da11t en ladite province , sur les lt on'1leurs J rendre audit
u ign euT ma1'(/uis de Villat's, afin de le recevoir en cett e ville,
avec la plus grande pompe ct tout e la 1JlO9,û{icence possible.
Au r elour de M. Dllmon, les éc hev ins ordonntnt aux capitaines de qum'liers de (ormer chacun un e com pagnie de soixante
hommes el prescri venl la con stru ction , à la port.! d'Aix, en {a ce
de la nouvelle avenue du (aufJottrg , d'un arr:- de- h'iornphe . sur
lequel seraient pla,.ées Ir01's (tg ures de lta.1dew ' notu'rcllc 1 représe utant , celle du mi lieu , la France portant l'écusson des armes
du roi , celle de droile, Pallas p Ol'hm t les armes du marqlJis de
Villars, et celle de gauche, Afarseillep orta'1l t l'cc usson des arm cs
cie cett e v ille,' les éC/1cv ins , après avoir aussi (ait prtipart:r, à
droit e et à gauche de la po rte d'Aix, della; (ontaines de v in , à
alimenter dès les approches dudit seigneur go uIJerneu r, foot pu_
blier par leurs trompett es que tous les habi tant s eUSStnt à (ermer
leurs boutiques et à nettoyer les rues par où devait passer ledit
seigneur le j our de son arrit:ee.
Le ~ 5 fév r ier, jour fix é pOUl' l'e ntrée du ma rq uis de Vill ars à
Marse ill e, 111 . le marquis de Pilles, pourvu et reçu en la charg e
de capitai ne gou IJet'1leIlT·viq ltÏcr de ce tt e ville, se "erld , m empêchement de Al. le chevalier de Pilles ( 1), re tenu chez lui à cause
de Se S in~rmités, c} S/1Jlèmes, mivi d'un. yrand nombre de gentils homm es p our le recevoir . De leur côte, Mrs. les échev in s, en
chaperon , monten t li cheva l il la porte de l' Hôtel de J'il/e, su r les
heures du malin , et s'avatlcent ainsi, précédes des lÙ/l.bales ,
des trompettes et de leurs valets de livrie , égale-fIlm l à c/lcval, et
suivis des princ;lJa ux négocians, (0 us montes ,eur de bl'ourt chevaux ric/le mm t Itarn ac!tts : jusques à la Visle (2), où un grand
déj euller, prépar é pnr leurs SO iD S, est offert à M. de Villars.
"près la première r éce pti on el la première Il arangue l)rOnoncéc
p ar JJ1 . Picliaty .
Le déjeun er fini , M. de Villars ,'emonto ri rheva l, cl le cO l't égc
'le Ur
( 1) \'oy.lcpr l!scn t\' ùl' , I" r,::H: .
~ :! \Ùr . 10' l, r Î' Sl'ul \'lIt. , Il . CI , X~");l1 t'I <lU :!.
�-
628-
qui se grossit dt six tambourins près de l ~église de St.-Loui.t (4)
-el de sia: autres lambourins vers Arene (2). s'CJvance ainsi qu'il
suit vers la ville:
Le timbalier et les cinq trompettes ayant des casaquCJ à la
livrée de la v ille,La livrée àe la trille;
Celle de M. le marqu-is d ~ Vil/aros,'
Les cav aliers de la mardc hausse'tt;
L es gardes dudit seign eur marquis de Villars ,'
Si:z; tambourins;
La noblesse qui avoit accompagne M. le marqu is de Pilles;
Le se'Îgnrur gouv('Mcltr ayant à sa droite ledit sieur marquis
de P·ilIes f t les sieurs échevin, ci sa.. gauche, suivi, des anciens
echevins ct des négociants.
Depuis la J' iste iusqu.es à la porte d~ la ville, les chemins on'
été remplis et bordés à'une 'infinité de peuple qui n'a etssi de
trier Vive le roil Vive M. de Villars 1 et les deux (ml/aines de
vin préparées aux deux c6tcs dc la porte Réale (3) coulaie'lt déjà
à l'arrivée de M de Vil/a1's; c'est à la porle Réale que M. le
marquis de l'illes a prése nté les cl' fs de la ville (detl$ clefs d'or)
à M. de Villars qui les a reftuées ainsi que le dais oRert par lu
échevins.
Au mom ent de l'arrivée de ~l!Jt'. le gouverneur à laporte Réale,
lrois cents j eunC$ enfants portant des banderolles aux armes de
de la maiso n de Villars et de la ville, partent de la rue d'Aix,
bordée de cll aque c6té par les quatre compagnies de quartier sous
les armt's, ct se répandent dans la ville en criant J' ive le roil
Vive M. de Villars!
Toul es les ruts par où a paui le corlege étoîent cuuvert es d'une
foule de gens de tout état, s'empressant de voir Mgr. le marquil
de Villars et qui ont eté cflarmés de sa bonne mine ct des politesses qu'il (,ûsoit li (Qut le m'mele " les {e-nilres de chaque mairon
-
..
629-
tloient pareillement remplies d'une illfinité de dames auxquelle,
41. de Villars a (ait aussi les pitu groTldes politessts.
De la porte Réale, le corfége se rend à la catll édrale (4) où
Algr. l'évequt'(2), croué cl mitré, reçoit M. de Villa1's, pouTchanler
le Te Deum. De la cathédrale Je cortége se di rige, dans le même
ordre qu 'à so n entrée dans la vi ll e, jusques en l'lI ôlel de Mgr . le
premier prés ident et intendant, où le log ement de M. de Villars
avait été 11réparé.
Le ~8 fév ri er, M. le marqllis de Villars lumore de sa v isite, if.
l' lJôtel de Ville, AIrs. les échevins qui le reçoivrnt , en chaperon.
ho,.s la porte de la rue oùjusq'u.es ils l'accompagnent à sa sortie.
M. de Villars a quitté Marseille le mème jour pour se rendre à.
l'arm ée d' Italie.
( Ut wprà , p. 2'1'2 et suiv ).
A.rri~ee
du dUel
d'A.m~iIl @.
Le .. mai 1734. lff . le d.uc d'.Amv ille, lieutenant-général df$
galères , arrive à Mf/ rseille et va loger che: M. le commandeur
de l ' A14bepin , où les échevill s von t le visi ter en chaperon. Le
présent mun icipal fait à M . d'Am" ill e q11Î rend sa visite aux
échevins le lendemai n , 5 mai . sc cO lnposaÏ! de sùv bouteilles de
vin , six voUes de confiture et de six dou.zaines de bOllg ies.
( Ut suprà, p, 221. )
Arri~ é@
du c b eu li@r d 'Orléfl o 5.
l es échev-ins en chapero", vont, avec M. le chevalier de Pillu,
Je 5 mai 4734, faire visitc à /fI . le chevalier d'Orléans, yraflà( 1) l'or· le présenl \'01. , p. CI,XX:II.
( :.1 ) 01 5u pr à, p . CLUX.
(3 ) l.a l'fli' ie d'A it.
( 1) I.'Cglise. dC La i\lllJ 01'.- VOy.1C ' *' vol. , fI .G3 cl iu8; le.
oj,0
vol. , p. 3 11 et
336, e lle prêscnt voL. p. J 50 .
(2) "or. le 5" \'0)., p . I BO , c t le prêsc nl \'01. , p . CX.'(..xVIU Cl SlI if.
,,
�-
G30-
-
prieur àe Fran ce, !J éll éral des galères, arrivé en celle ville p OUl'"
prendre le commandemen t de huit galères arm ées dans cc pori :
M. 10 c1uwa lier d'Orléans, a llqJu l le présent municipal double
est ensuite cntJoyé, fl'nd la visi te aux éch evins, ci l'Ilôlel de J'Wc
le surlendemain, 7 maj.
1
G3 1 -
Arrivée de M . de Pillell\
( UI suprà.)
Ayant appris que M. la marquis de Pilles (1), Vet1ant de Carmec dillalie, venoit d'arriver à Mar seill e, les échevins, en chapero n, vont le visiter, le 7 juillet ~734 .. M. de Pilles leur rend ta
visite, à l'Hôtel de Ville, le surlendem.ain, 9 juillet.
(UI s"prà , p. 223. )
Proce li ioD pOUt ln p lui e'.
Arrivée d es consuls d e Toulon .
Sollici tés pOIlT le bien pu/JIic ) ci cause de l' extrême sécherelSc
qui bnUe le terroir, les écbev ins demandent à MgT . l'é ocque
d'ordonner des prières ex trao rdinaires ct une procession générale
pOliT oblenir du cicl la pluie qui es l s'Î néressaire pour les fruits
de la terre; Mgr. l'évêque ayant adhiré ci la demande des échevi ns , ceux-ci assislent, en chaperon, à la procession gÙl(:rale qui
est raite dans le but indiqué, le 9 mai ~ 73.l .
( Ut suprà , p. 22~.)
ltIrs . les éc hevins rendent visite, en chaperon, le 2' juillet t 73',
à Mrs. les consul.s de Toulon , auxq uels ils adTt'Ssent , ensuite, le
présent mu nicîpal ordinaire .. les consuls de Toulon leur rendent
e, le même j our.
la vÎlÏle, à l' Hôtel de yiU
( UI " ,prà , p. 224. )
Batai lle de Parm e.
A.rrivee du général d e, Minime, .
Les êcbevins, en chaperon , von t rendre vi site, Je 26 mai -173',
au genéral des Pères Minimes (1), ar ri vé eo ceUe \' ill e et qui
leur avoit {ail savoir leur arrivée; le rêt'ére"id père gé/l ùal vien t
leur rendre la visite, à l' flût el de Ville, le ltndema'În , 27 mai.
( Ut SI/l'l'à. )
Le, échevins assistent, en chape-ron} le ~ er août ~73& au Te
Deum chanté à l'église cathédrale (:2) eo act-lons de grdces de la
victoire f"elnportte IJrès la ville de Parme.
Le soir, les échev ins vont allumer le {eu preparé au bout du
Cours.
(Ut s uprà.)
l I ) VOl'. le 2 c \'01. , Il . "2 e l " 7 1, cl 10 pl"ése nt \'01 , Il . 590, 62 7, e le.
INII USO \Ie la Majuc. - \'0)' . le , ., \01 .• p . oa ct 708; le ~·l'ol. , p . :J II c t
33 ;;, et le o· vol. , Il . • 0 2.
(:! )
( 1) Voye z le ;;· \01.. p . ' Oti.
�-
632 -
-
633 -
en chaperon , précédés de leuTs gardes et valet s en liv rée , et acc01JllJagnes de M. Picllaty , conseil ct ora t.eur de b communauté,
RedditioD de Philisboul'g .
Les écltev inl,.llui3lcAt, en cllaper,07l, le 42 aot1t ~ 734, au Te-Deum chanté ci l'église catll/idrale (1) sn action de grdccs de la
prise de PhilisbQurg par l'at:m8"e de S. M. en présence de celle de
"empereur " les échet'ina vont allumer, le soir, le {eu préparé au
bout du Cours.
( Ut suprà.)
en robe (t ), et des oflitius de la ville, à la maison du Toi' (2) où
i l est logé, pour le complimenter. Après la harangue prononcée
p ar M. Pic/l ot Y1 les échevi ns se relirent et font remettre chez
M. d'O rléa ns le prisent municipal double; M. d' Orléan s rend
la visite aux échevin s, à l'Hôtel de Vill e, le 46 du même mois.
1Ut suprà .)
.. . .,
"
.,
Arrivée d e M . Lebret.
,
.Arrivee d e M . Lebret.
Mgr./e prcmierprés ident et in tendant en Provence étant arrivé
à Marseille, MTS . les échevins, précédés d.e leu" $ gardes et valets
et suivis des officiers de ville, vont} en chaperon, le 17 aoûl U34,
lui rair~ la révérence; le su rl endemaiu, à l'occasiun de son départ, ils retourn ent à SOD hôtel, pour lui souhaiter bon voyage.
Les échevins vont en dloperon, le ,13 octobre 173', faire la
nt . Lebret, premier président, intendant et commandan t en Provence, arrivé en cette v ille; M . llbrel lcur Tend en, uite la visite, à l' Hôt el de Ville .
reverell ce li.
(Ut suprà. )
Décés de M , L cbret.
(Ut suprà , p. 223.)
Le 1" oCLobre ~ 734, Mgr. Lebret. prem.ier président, intendant
ct com man dant en Pro vence, ayant été trou vé mort dans son W
Arrivée du chevalier d 'Orlean!J.
(1) Voy. le p r~e n l vol. ; p. cu, cc c l su iv.
(2) La maison du ro i t! tail a. lors situ4!o dans l'arse nal (A) en lace de la Cannebière (u). lo ui IJrès la rll t' Reau t'au (c ). - Voy . le préseoL vol., p . 639.
Le H oclobre 173o, Mgr, le grand prieur de Fra ,ce élant
a-rrivé, de rc tour des m ers de Nap les, avec les huit galères placées
so us son commandemen t, MTS. les éch ev ins, après lui avoi r {ait
demander l'heure li laquelle ils pourraient le salutr, se nndent,
(1 ; I; ~, li sede l..a ;\)ajOl·. - VOl' . le I"' "01 ., p. 63 el 708; le >i" \'01., 1) a i l
c L 335,
et 10 5" \'Ol"p, 10 2 .
(A) Vo!·. le 5· vol ., II. 210, cli o present vol., p. CCCCLXXXVUI ct sul\'. de la
premiè ro 110 rUe, c l les pages 100 et 26" de la seco nd e.
(u) , lOf . pour la rue de 1.J CIlnn ebitr e, é tabli e sur le sol do l'an cien plan Fourl/Ii!l"im-,le ( or vol. , p . "", ( 51) c t 15G : le "" " 01.. JI . 336, e L 351),ct le 6" vol. ,
Il . 229 .
(c ) La rlle 8C(lII I:(lII, Cl ailli e e n lace du Grnul(- ThMlrc. commuoique de l a
(;ancblèl'/l Il. la plactJ du C,-tllld-Théât'·c ; c'cst , san.!! cou t reili l , la. plna jolie ru e
de Marsei lle.
.
�th
- 635-
634-
'CtU. ville, airs, les échevins do,ment les ordres convenables
ct font infonntr III (amitle dudit seigneur Lebret de cct du/no_
ment. Mr$. Dumon et Daupin. échevins , accompagnés de l'archi_
v aire. vont de plus à AUt, le '15 du même mois, pour (aiTe leur
compliment de condoléarice à la famille Lebret.
(Ut ' ''pl'à , p. 226.)
Vi,i t e BU Oom.te du Muy.
M. Dumon (.1) et Delleville (2) , éch,.ù.. , acco mpagnés de
ltI" Pichaty , avoca' et conseil de ta communauté (3), et de
M, Capus secrétaire archivaire t'), vont à Aix, le 10 Do'\"embre
~ 734, pour {a"ire compliment, au nom de la tJille, à AI , le comte
du Muy, venu de la Cour pour commander en ceUe l'ToV1'nce;
AI, Pichaty, en robe 1 l'a harangué.
( Ut ,uprà. )
Arrivée du duc d'A.lDvi ll e.
Le mdme jour J ,14 octobre 4734 , les échevins, en chaperon, vont
complimenter bJ. le duc d'Amvillc, lieutenant-général de galères,
~ur son rc lour de la campagne q,,'il vien t de fa ire avec les huit
galères cOInmandées paT M. le chevalier d;Orléans, M. d' Amuille
rend la visite à L'Ilôtel de Ville, le 48 du même moi s.
College d es .Jb uite.,
Les échevins, en chaperon, vont, le 25 nov embre 173', au
collége des RR . PP . Jés uites pour entendre la harangue du régent
de rh étor ique de ce collége: les échevins, reçus à la porte de la
maison. où jusques ils sont réaccompagnes par quatre des RR , PP.,
siègent à la gauche de Mgr. l·éveque.
( Ut suprà, p. 227. )
(Ut suprà.)
Batai ll e d e Guastalla .
Le 3,1 octobre 1734, /Jlrs. les échev ins assistent, en c!taperon ,
au Te Deum chanté à l' église cathédrale ('1) en actions de grdces
de la victoire remportée par l'armée du roi et de celle du roi de
Sardaigne sur celle de l~e mpereur, près de Guastalla, en Italie .
Le soir, les échevins vo,~t allumer le {eu de j oie préparé au
bout du Cours.
(Ut suprà.)
fi~ rvioe
funèbre po u r le maréohal de Villa ....
Mrs, les éc hevins, en chalJcron, précédés de leurs valets et
(1) Voy. 10 5· \'01. , p. 2:1, ct 10 pr6:o nt 1'01. , p. 62 1.
(2 ) \'0'1'.11' r;.. \' 01., p. 23.
CI} l: éG liso do Ut Major. - \'oy. le lU vo L , p. 63 d?OS; 104" voL , l" ;JI
aJ5,clle 5·vol. , p . 102 ,
J
el
(a ) Voy. 10 Ilrésent vol., p. c u, cc ct sui\' .
(4) fi ls do Marc Copus, dcoéd6 scrrélairo-arcbiv3ire de 13 "iII e le l U oclol., o
1i3 1 . - Voy, le prése nt vol " 1" . CXLll r,
CL el s ulv. , 54 1.
ex._"",
..
�-
636 -
637 -
gardts, et suivis des officiers de ville, se rendent à l'église calflé_
draie ('1) en chaise à porteur, à cau.!/! du 'mauvais temps, le 26
novembre ~73', vers les ·10 " ellrts du maHn , pour assister à la
messe de Requiem 1 c1lantée par un corps de musique nombre ux
cl cl,oisi, et célébré.e par Mgr. l'évéque POU'T le repos de l'dme de
monseign eur le maréc hal du c de Villars 1 gouverneur de Provence,
décédé à Turin, le ~7 juin dernier, cnmmeilrev enoit de la Lom .
barclie où i l commandoU l'arm ée combinée de Fran ce, d'Espagn e
l" de Savoie. Après l'l:vangi le, le sieu.r abb é à' Eymar, chanoine
théo logal, a prononce l'Oraison fun èbre dudit seigneur avec un
apIJ1audissernenl g/ néral et bien mérité ; la messe ayanl été ensuite continu ée et fini e, Mgr . L'eveque, les prètres asssis tants, le
chapitre et les écllevins 80nt allés à la représentation.
L'absoute a été {aite par Mgr. l'évëque et quatre prêtres assislant s.
Le w laphalque, d'un e très~rand e élév ation, dresse au milieu
de lë glise, a éte {ait aux {rais de la communauté ,' il était orné
de plu.sicurs emblèmes ~t écussons aux armoiries du dé{un'- Sur
un carreau étoient les colliers des ordres du roi el de la toison
d 'orJ le bdlon de commandement , le manteau ducal et une cout'oune de prince, couvertNd'un crepe.
( UI .uprà, p. 227.)
los tal1atiGo des prud 'hommes patrons-pêoheurs,
L'installa tion des prud'homm es qui n'a pu avoir lieu, le 21
décembre ~ï34. , attendu les contestation.s sur leur électioll) est
f aite, en la man ière acco utum ée, le 1er janvier 1735.
( UI suprà, 229 .)
( 1) L'êg lise de La lIJajor . - \'0) . le I H vo l. , fi . (l3 e l 708; le
il3b , c t l e !le \'01. , Il . 102.
'1-
.
Prestation de serment de. pru d'hommes calfats
Les prud' hommes des calfats viennent en l' HMel de Ville, le 2
janvier 173G, prêler serment 1 su'Ïtant l~usage) cntre les mains
des échevins.
(UI .uprà. )
l.llariage du m arquis de Pilles.
Le 9 janvi er ~ 735, M. le chev alier de PilI" (1) vienl à !'H6Iel
de Ville pour {aire sav?ir à lllf's . leI éc hevins le mariage de
])1 . le marquis de Pilles, son neveu , pour lequel il exerce la
charge de viguier .
Le surlendema n, l,Jrs. les échevins en chaperon, t'ont faire
leur comp lirn ctH d e félicitation à 1ft. le cll evaUer de Pilles, au
sujet du m ariag t] de son neveu avec Mlle. d'En trechaua;; ils vont
ensuit e {éliciter M. le marquis de Pilles.
M. lemarquis de Pilles l iant arrive en ceUe ville avec Madame
son épouse 1 après la célébration de leur mariage {ait à Hyères,
AIrs. les éc hevins en chaperon , V01lt , le 18 février 1735, leur
laire visite; ils so nt reç us avec bien des polilesstl et accompagnés
en sortant jusqu'à la p orte de Z'anticlwmbre par Mm. la Marquise de Pilles, el jusqu'à la ruc, par AIrs. le marquis et le chevalier de PHI es.
( UI suprà, p. 230.)
\'01. , p. 3 1 1 Cl
( 1) ,"Of. le 2- \'01. , p. n
el 4i l , (' 1 1... !Ir(lsen t \' 01. , li . lS !'ld .
"
.
�-
G38-
-
639 -
,
1icnioe funèbre de M . !.ebret.
.
Prestation de serment et installation de. nouveaux éch e"'nt.
"
MTs. les éc /l evi-ns Ossi.f tent, en chapt1'o n , le ~7 mars 1735, au
snrv ice funèbre qu'ils (Oll! célébrer à la cathéa , ale (.I ), dan s la
clwpelle dit biclIlvurctL.1: Jea ll-B6pliste de Gault (2" pour le re-
pos de Came ([e Mgr. Lcb rct 1 conseiller d'é tat, premie r prés ident,
intendant d e justice, police, {inol1ces et du com.merce, et Cutlt11l0ndant poltr le roi en Provence, co mte de CeUes, seignelJr de Pantin
et autres lieu"" décédé en attc ville le 'Il octobre 173, (3).
Il est procéd é, le 19 av ril 4735, par M. /Jillon, subdéligué de
l'intendance, cummis par ordonna,ncc de M. le comte du Muy ,
comma ndant en cette pl'ovince, à la pres tat ion de sermen t et à l'i n sl allali07~ de lJlrs. Jean-Loui s GII'ÏeU et Lou.is David, nomm és
échtVills paT le roi (1).
(Ut suprà, p. 230.)
(Ut sup1'à .)
A.rrivée de M, et de M '" de La Tour.
Arri."f!e du comte du Muy.
Le 8 avril 1735, M. le comte du Mlly, comma.ndant en cll e{
pour le roi en Provence, étant arrivé en ceUe ville, Mrs les ec fl c-
vins, en chapero1l , précédés de leurs valets et gardes, et accompagnés de M. Pirhaty , en robe (4), et des olFciers de ville, vont
lui faire visite,' ils lui envoy enl , ensu ite , le présent municipal
double; lU. du Muy, chez lequel ils relournent le lendemain pour
lui so uhaiter bon v oyage, vient leur rendre leur v isite , à l'JJtHcl
d.e Ville , le surlendcmain ,10 av ril .
(Utsuprà, p. 233. 1
( 1) L '~ l! li SC dc La Major. - \ ' 01. le l " \ 01.. 11. oa c t iUS j le ~ c \'0 1.,1'.1 11 _'1
335, Cl le o· \'01., p. 1 M) c t SII I\.
(2 ) Voy. le & ~ \'01., p . 102.
(;1) \"o y. hl lJl"CScllt r .. l uIllC, l' . O:! 'I.
( ~ ) \ ' 0). h ' llr(osrllt loi. , p, ~ I. I , cc l' t s u i\ .
Le 7 aoCt 1735 ) Mgr . de La TOUT} premier prhident , intC1'ldant et com1nandanl en Provence, élant arrivé lm cette ville avec
AI"'· son épouse, lf1rs. les échevins, en chaperon., précédés de leurs
gardes el t'alets, suivis des Officiers de vUle et accompagnés de
lJl. P-ichaty , en robe (2), et d'u n grand nombre de principaux négocianls, vont faire visite audit seigneur de La l'our et M"'· son
épou.se, log és à l'intendance des gaUres (3) , Après la harangue,
prononcée au nom de la v ille par M. Picllaty , à laquelle M. le
premier président, illtendaflt et commandallt, répond poliment,
les échevins se relirent e l relournent à l'HOtel de Ville 1 d'où ils
cnvoyent à M. de La Tour, par le trésorier de la comt~, le présl-llt
municipal doubl e, consistant ell 12 paquets de bougies de table,
,12 boiles de con fiture et ~ 2 bOldeilles de vin, et Al_a de La l'our,
paT l'archiva.ire de la communaut é , deux pièces d'étoffes façon
a
a
"oy. le!)- \'o\. , p. 23 .
prescnt \"01. , 1). CLI , cc et sui\·.
(3) 1.'/nt e/idallce deI !JaUres s'a ppclotl cgalcm l'ut la .1Iaiso/i du nol; l'III'
s Hu (oe dans l'a rsc na l _ Voy . l e pr~sc nt \'oL , \1.033.
(1)
('..!' Voy. le
N~ Ît
•
�-
G~O
de la Chine, (ort riches , de la manu(acturd de ceUe ville; M-e de
La Tour a acceptê (ort gra cieusement ces deux pièces d'étoffe et
{ait assurer MTS. les écluv i1JS de sa r econnoi.ssancc et de son
empressement à leur rendre service, ai nsi qu' à la com;nunauté.
M. d. La Tour ~itnt à l'Ho /el de Vill e, le ~o du même moi s
pour rC1ldre visl~'e à Mrs. les écllcvins qui le Tt'çoivent et raccom~
pagnent à sa sortie de l'Hûlel de Ville jusques à la pflfte de la
rue, en c!taperon.
L e lendemain, ~ ~ août, les échevins retournent en chaperon,
che: hl. de La Tour pour lui sou/laiter un bon voyage .
( Ut '"prà, p. 236.)
GH -
•
Ambasslld(!ur du roi d e liap lu et de Sici le .
'.
, ~fS éc hcvÎ11S, f1l chaperon , VO'1t à l'hôtel (le la Rose ( ~ ) (aire
t"'SU C, le ,10 novembre '17;.\5 , à, S. Ex. le prince de La Tor rlla
a m bassadeur de S . M. Napoiitai1Jc ct Sicilicmte, (U rivé et! r.ctt;
l'illt'; i ls l ui envoycnt, e nsuile, le présent municipal double.
t Ut $uprà, p. 238. )
Coll ège de. Jésuites .
Arrivée de M . de Pille, et accouoh ement de r~I". d e Pilles,
sa femme .
tes êc hcvins se r endettt en chaperon, le ~ 7 aoo't 4735 , ail collige
des Jés uifes pour assister li lIfl8 thèse seuten.ue par un écolier du
<oUég. qui la leur a dldiée.
( U/ ,upr"., p . 237. )
M. le marquis de Pill es, pourvu et reçu en la charal? de viguier (2), vefian t de l'armëe d' Allemagne, étant arrivé à Marseille, IIhs. les échev1:ns vont , en ch aperOl1 , lu i {aire visit e, le 49
nov embre ,1735; M. de Pilles leur t'md la visite deux jo urs
op l'ès, iL l'Flûtel d. Ville.
D istribut ion d ei p r ix
BU
collége de l'OraloÎ , ...
Le ,18 ao ôl 4735, ntTS. lcs 'éc1lcvin s en cllap eron, assü tent à
la représen tation d'une trag édie par les écoliers du co lfége de
l'Oraloite et , ensuite, à la distn"bution des pria; que la ville
donne tous les deux ails aux éUvr$ de ce colldge.
(U/ , "prà . )
Le 23 du même mo is, ilf"· la marquise de PlUts aymlt accouché d' un garçon, et M . le ma.rquis de P illes l'aya-n t {ait savoir
à la commu nau té, 1111'5 . ICI échevins se rendent, le mcme jour,
chez i\I . d e Pil les pour lui {ai re COmplil1li!1l t, ainsi qu'à l'accouchee .
Le lend emai n , 2,\ , M. le marquis de Pilles, accompagné de
lU. le cheval'i er de Pilles, so n oncle, vicn t en Z'Bâtel de Y;lle rendre la visite ci. Yrs. les écl1fVillS , qui le reçoivent en chaperon,
v is-il-vis la port e de la jllrisdictiofl cons ulaire, et l'accompagnent ,
à sa sorti e de l'hôtel, jusques CI la porle de la rue.
(Ut suprd, p. 238.)
(1 )
, Ioy . 10 présent \'01. , p. G03.
(2) \'oy. 10 2" y ol. , p. 42 ct 0 1, ct le pré!cot 1'01. , 1". 59 1 r i 596 .
VI.
•
41
.,
�G~2-
-
Collège de! Jé.uitu .
Le 9 décembre ~135. /tirs. les éc hevin s, en chaperon, se rendent au collége des !lR. PP. Jésuites pour assister à la harangue
du régent de rh éloriq1l e duàit collége.
(Ut slIprà, p. 239. \
Col1~ge
de l'Oratoire.
Le 19 du même mois, Mrs. les éc helJins , en chaperon, assis.
tent à la hara"gue du. rcyent de rhétorique du collège de l'Oratoire.
(Ut s1Iprà.)
Installa.tion de. prud'hommes patroDs . pêc:beuri.
L es prud~homrne$ des palrons-pécheurs qui n'ont pu venir en
l' H6lel de Ville, le'7 décembre ~73 5, à cause que M. le lieute-
nant de l'amirauté (~ ) n'avait pas reçu leur serment, sont installés, avec les céremonie, accoutumées, par les échevins, le ~ Ir
janl1ier 4736 .
(Ut suprà.)
(1 )
"OY. le present ~ol., p . 349 el.ui"
-
GU -
Pre.t.tioo d e serment et ,o 5tAllatioD d e qu ~ lqu e5 offioie ....
Jnuni oipaux"
L'élection des nouveaux échevins n'ayant llU être (aite le 28
oclobre ~' 3t:.) jour de saitlt Simon et saint Judt, atlemlu lJu e
l'intention du roi étoit qu'on la susper.àU jusques iL nouvel
ordre) il n'est prorédé, par le conseil-géné,'al de la communaulé,
qu'à celle des capi taines de quartiers, du jltge-consul, des députés du commerce et dei es timateurs des honneurs, admis à la
prestation de serment et ins tallés en la manière accoutumée, le ~ . r
janvier ~736.
(Ut suprà, p. 238,239 et240.)
Vi.it~
,
de M ... • de Pilles "
Le 6 janvier 1736) jour et (ête des Rois, M'''' la marquise de
l'illes V1"ent, il i' B olel de Ville, ,'endre t'ùÎte, ensuite de ses cOt,ehes, à Al M. les échevins) Qui la reço1"vent J en chapero'l , au.
bout de l'escali er, près la p or te de la ju,risd'iclion consulaire , et
l'accompagnent, à sa sortie de PhOtelJ jusques à la rue ('I)"
1Ut suprà, p. 2,0.)
InstBlla tion du nouveau juge-consul.
L es échevins ) en cllalJeTon, install ent 1 avec les cérémonies
ord'inaires, le ~6 janvier ~736 , le nouvea u juge-consul.
1Ut s.prà.)
( 1) "o,. " l ejl r ~sen tv OI. , p " (j1 I ,
'.
�-
10stallati on des
G41 -
DOUyeO U X
~Clh~wio • .
M. le cllcvoUer de PW es , v iguier (1L instaUe , le ~9 janvier
~736 1 AIrs. Jeafl-Baptiste Fab1'on, secrétaire du roi, et Joacltint
Surian 1 flomm és échet'ill s par le ,'o'i ('2) .
(Ut suprà.)
Arriv te de M , de La Toul' ,
Les échevins, en chaperon , l>rCcedcs de leurs vale' s et garde~.
el suivis des officiers de ville , vont, le 3 rév ri er ~ 736 , {aire
v üite à Mgr. de La Tour , premier prés ident et intendant de
Prove nce , arrivé en cette ville. Les échev ins retournent chez.
M. de La Tour, le ~o du même m o i ~, pour lui so uhaiter bon
voyage.
(Ut , upr", p . 241 el 202.)
,
Bapthn e de la fille d e l 'ëch e vin S urieu .
Arri vee du premie r cODeu l d'A ix .
L'ëpouse de /11 . Surian 1 échevin ) ayant accoucné J M. Guieu)
ancien premier échevin (3), et t'I,)OUSe de M. David (4) , ancien
échevin, tienne1" l'enfant sur les (ont s baptismau$, au nom de la
ville, le 24 janvier ~ 736.
( Ut suprà , p. 24L)
N. de IJeausset de Roquefort , premier consul d' Aix, procureur du pays de Provence, étant arrivé en ceUe v ille 1 Mrs . les
échevins v onlle visiter che: M. Gui u on de Ma:argues, son beau(rère , ot!. il est descendlt et où il s cn,'oycot le présent municipal
ordinaire, le 4 r6vricr 1736; M. de Beau sset de Raqu erart leur
rend la visi te le mème jour à l' Hotel de ViU e.
( Ut '"prà, p . 2'Q
P restation de serment dei jaugeurs.
Arrivée du général d es Carme s d écbaunés .
Les syndics
ancie1ls
et
n OUVl'QUX
ct tout le corps des jaugeurs
vi~nent , le 2 févri er ~736. à l'Hôtel de Vill e, prêter serm ent de
falTc fidèlement leurs (ln1 ctiofI S.
(Ut suprà.)
(1 )
Vo r.le present "01. , 1'.
~96.
(2) VOY. le b' vol. , p. 2;J .
(3) Voy. le u· \' 0 1., p. 23, ell e prése nt vo l. , p. 030,
(4) UI sOllrè,
Le général des Carm es ddc /wu ssés (1) étant arrivé en cette
ville, Mn . les éclICVi7lS 1 en c1wperOti , v ont hli {aire visite le 5
'mars 1736 ,' le Il . 1>. yénéralleur Tend la visite, à t' HMel de Ville,
/e su rl end emai n, 7 mars .
( Ut suprà , p. 2>~. )
( I) VOf . hl 0" \0 1., l'. IU7 .
~
1
�-
G~6-
-
647 -
Arrivée de M ·- de La Tour.
Mari.age du comte de Rell unce.
M-e de L a Tour } épouse de Algr . le premier président et inttmdant , étan t arrivée pour la premièr e foi s en cette ville en son
particulier, MTS. les échevi11s, en chaperon., vont lui {aire visite
1. 20 mars ~ 736.
Le 26 mai ~736 , blrs. les éc hevins, en chapero" , vont (aire
visite et cflmplimwt à Mgr. l'évêqu e (1), à l'occasion d,u mariage
de AI. le comte de Belsu.nce, son neveu germain.
(Ut sU)Jrà, p . 2>4.)
( Ut suprà.)
Arrivé e du premier
ClODIU I
de Toulon .
Les écllcvins von t rendrevisile en cllapero" , le 19 avril ~73G ,
à M. le prem ier com ul de 1'oulon, arrivé en cette v ille, lequel leur
rend la v isite à l'Hôtel de Ville le même jour.
(Ut suprà, p. 243.)
BGpt~Dlt
d e la fille de l 'éohevin F.bron .
L'épouse de il! . Fabron, premier échevin (2). ayan t acCOUcllé,
M . Guieu, aussi premier dc/levi" (3), et t'épouse de M. David ,
échevin l'-), tienn ent l'c11{llnt sur lcs (onts baptismauœ, au nom
de la villc, le 42 juin 4736, La communauté, suit'ant l'usage, a
rait la dépense de la cdrémon'ie.
(Ut suprà, p. 2.5 .)
Mar iage du fit. de l 'éoh ev in Gui eu .
A.rrillée de M " ·
M. Guie u, aucien premier échevin ( 1), ayant marie M. SO li fils
avec Mll e, de Villers, fille de M . le major de la citadelle SaintNicolas , ct le mariage ayulll été célébré dans la citadelle le 2'J.
avril 1736, MTS . les échevins, app l'enanL, le su rlend emain , qu e
M. Guieu avoit retiré en sa maison (es 1l0uteau$11iariés , v ont,
en chaperon, prée/dés de leurs valets el gardes, el suivi~' de leurs
officiers , raiTe leuJ' compliment à M . Gltieu p ère. ainsi qu'aux
1I0uv eall X mariés.
(Ut sU1JriÎ .)
d~
"
L a Tour ,
M'" de La 1'o ur, épouse de lit. le premier président et intendant, éta nt Vtnue en ceUe vill c, Mrs. les échevins, en cllaperoll ,
von t lui {aire visite le 22 juin -1736,
(Ut suprti).
( I ) lJ em'i.Fra nçois·X9\'lc r de Belz u nec de Casl el-:\Ioro ll , obM de l'allbol'e j'o ralo
Ile S3l o t-Arnou ld dol Mc lz c l de l'cli c de Noire-Da ille de f.bll mholl , - "oy . le â·
" 01. , [1. 1GO, ct le présent "01 " p, CXXXV III c l suiv .
('2 ) "Of, le o· " 01., p. 23, ct le IJréscul vol . , p, OH,
(3) Voy , Je 5. "01., p , 23 , et Jo lu'ésell l \'01. , p, 030,
(4 ) ut $u j'l rJ,
�-
M8 -
-
G~9 -
Décès de M , de For ~.ta-Collongue.
B a ptême de la fille de l 'éch ev in David .
L'èlJOllse de M. David , nncien second écltevù~ (I L s'étant
accouchée, l' en{allt est seulemen t ondoyé, le 8 octobre 1736, ct
les cérémonies dit baptéme r envo y ées au r étab filsemen t de [l'
santé de l'ppottse de M. Fabroll, premier échevin (2), choi sie
pOUl'
marraine.
A/'" Fahron étallt rcvc-n ue à la santé, l' enfant es t prJsenlé au
baptême le 18 no vembre suivan t,. le parrain est M . Guieu, <lllcicn
premi.,. éc/.",in (3) .
(Ut '/lprà.)
Collège de l'Orotoit"e .
MTS. les cchevillS, en chaperon, von t , le ,19 décembrc ,' 736,
accom1w gnés des Offici ers de v ille, (uire cOJnl)/imenl de cOlldo/Jan cc ci fil . l'abbé de Fo/'esla-Coll<mgue , ancie n prévôt de la
cathédrale , à Mg,'. l'évèque d'Apt , à, AL l'abbé de la Canoryue ,
prcvô t, Il M . de Foresta-Coflongue et ci M. de la Canorgue, conseill er à la cour des co mptes, à J' occasion de la mort de Mgr. de
Fores ta-Collongue, ancien évequc d'Al>!, d écédé en la prévôté de
celte ville dc Marseill e,
Le su rl e ud e mai n , 21 déce mbre, Mgr. l'évêque d'Apt et M. [e
conseiller de la CtJnor(Ju e, neveux d" dé(unl, vie nn f1l. t à, l'Hôtel
de Ville rendre la visite à M,·s. [es échevins. M. de ForeJtaCollongue, ancien prevôt, fr ère du défunt, et Al. le prévôt, AI, de
Foresta-Collon gue , -neveux du défunt . viennent égalemenl à
l'Hôtel de Ville, le 2'1 décembre, pour ie même sujet(1) .
(Ut suprà, p. 247. )
( I) La m aison !le !-'oresla, originai re d'lIaUe. cl do nl les aDc~~res onl jO ~ é, .p~n_
gé n ~ l' a lion s, IIll n'Jle consillt"!l"ll blc dans l'hi stoI re, SOi t de la
ha ute Lomba rd ie, soi t des f\CI.uhl lq ucs du \'enise el (le (jùneS(A" esl aujo urd'bui
r e pl"I.~se nt(\e par l'Il. ~ lari e·Jo S e ph de f ores la, m arq uls!lo Foresta et de la Roq ue Ue,
orn eier ti c la U gion-d'Holl nt'ur, 'flllHI COI dun ti c l'ordre imper,i.a l. d ~ Léo pold
ancien llI'éCet des !lépa r telue nls des l'}" rénèes-Ol' jenlales, du j' ullslcre , de la
Mcu rtb e 01 ti c ln "codée.
Le Ill s 3in é de M. ti c Foresla, ~ 1. Ma ri e-M3l0nco de Foresto, possi:de le châ teau
~Ies Toul'res (D), l'une o.I cs pl u ~ julies moisons de plaisa nce du t e rr ito ~ re.
l..es a rmes de 13 maiso n ti c !-' ores la so n !: Jlale d'or et dc (llleules; a lu ballde cU
gueules, broclwlltc sur l e fOllt, Couron ll e d e lIJa rquis. SUPllort •.01 ~i m je r ; tro,s
aigles de s(1)lc. eou ronuecs d 'or. Oo\' ise: A /lido accola tOllal/t •. l ec u pose sur
lieul ban niè,.es )Jassl!es co sa utoir.
dant uue sl:rie de
Le$ écll t'"v in s se "cndcnt , en chaperon 1 le -1'2 décembre 1736,
au co l/tige de l'Oraloire, pour assister à la harangue du professeur de rhétorique de cc collège.
(Ut "'p rà. )
Coll ège d es J és uites.
Vuy. le 1- \' 01. du présen t oUI'r:J!;e, "." l , ano~e I G42; le 5- vol. , p. 3 12, 39!)
c t " 17.
Le H· décembre 1736, les éc lt el"ill s se rendell t en clto/JarO'i,
au collége des Jés uites, p our assister ci la harallgue du prn{esseur de, rhétoriq14c de ce collége.
1
le (j~ lOI. , 1'. 2::: , c t Il! III'Csoul Hll. , 1). û:Jfl.
( ~) Vo,.. le {o- "01., l' . :!3, cl lu W"Suu ! l'u!., Il. /;11.
(a) \'0)' . le (.0- 1'01., Il . ::!;, (' 1 te p r~seut \' 0 1. p, (j :lfl .
fi : \ ' Of.
( Ut su prti.)
(A. l Documen ls ex traits des al"cldr:'I mWlÎcipa{cs de On-game; Ephimtrides sacrees ct profanes de Oergamc, par Douato C"II'i; Traite Ile la Noblesse. Ilar La
Roque; I-.'tat de lano/)(cu e d e J'rOt'cnce , par l'aJ)llé Robert 11 0 Bria nçon ; /l istoire
tt cl/r'ollif/ue dc PrOt'ence; 'rab/eaux gcnMIOfliques des Illaisons sou r:erain cs, p3r
Hu lJoCl"' JJistoire dc la ma/soli d'Sslt, l'or J.-B. Pi Gna; c hrou ique iulitulœ
S"pplem ellti, l'o r
dc Ilergallle; Jjistolre de Icall
de FO" Cl/tt, rar le l'. Augt" r !, i CU/li/ole dts !/I!cr l'iel's et III~Slrrs persOn!lU~CS de
lIer!Ja/ll c, (l UI' Dona to Cali j ; J/isloil"c (le Ol"ctu!J,.t!. P;!!" Ta illond ier ; /J ,sUnrc tic
jlIIIUC, l''U' l'a bbé de "crtol , cie.
(u) Vo)'. le présenl 1"(:01., CLXXXI'.
SIlPPlem~"lllm
J ac'lue~· l'hili lll)C
�-
650 -
-
Prestation d e serment e t. instaUa.tion des DOUVea U lt prud 'homme,
patrOD. _p~o b e u r • .
Mrs, les échev ins en chaperon, d0n11 cnt , le 27 décembre 1736,
dans la gra11de salle de l'IJôtel de Ville, M. Guicu. ancien premier échev in ('I), tenan' le blllnn du roi ct ayan t le chapea u sur
la tête , le serment aux nouvea ux prud' hommes des patro1ispêc1,eurs, qu' il.s v ont en suite in staller en leur bureau du quartier
S aint-Jea n.
651 -
Arrivée dei con. ul. d e Touloo .
!tIrs. les consuls de Toul on étant arrivés à Marseill e, Mrs. les
éc hevins vont Eeur rmdre visite, en chaperon, à l'Mttl du Suisse,
où ils sont descendu s, le H janvier 1737.
(Ut suprà.)
(Ut suprà, p. 2.8 .)
A.rriv ée du géoë ral d es Mio ime •.
la . taU.tio n d e. nou veaux échevin • .
Le
~ ..
janvier
~ 737 ,
a lieu, suivant l'usage et en la maniere
accoutumée, par M. le chevalier de Pi lles ('2) 1 l'installatiolt des
nouveaux échevins 110mmés par le roi , l\1rs. Bruno Lombardon et
Pierre Nouve l (3).
(Ut suprà.)
Predation d e serm e nt des prud' homm e. cal fab .
Le 6 janvier '1737, les prud' hom mes des ca lfats v iennen t , en
l' H ôtel de fi lle, prêler se rm ent en tr e les m ains de Mrs . les
échevins.
(Ut suprà, p. 2'\ 9.)
Vor. 10 5- vol . , p . 23 . cl IOllrésen l vol., p. 030.
(2) Voy .lo:l · vol. , p. 42 ct 47 1, cllof'réscn l vol..p . 50G.
t!l) vO!'. le 0" \'01. , p. 2 3.
Le R . P. général d es Minim es ayant (ait savoiT, à l' HÔtel de
Vill e, so n arriv ee à Marse ill e, !Jfrs. les échevi ns " ont, en c1laperon , le 2~ janvie r 1737, a u co uve nt des Minim es (4), où il est
logé, pour le visiter i le révérend p ère leur r end la visite li
l'Hôtel de Ville, le surl e nd emain , 23 janvier.
(Ut supra.)
PrestatioD de ... rm e nt. d es .yodics d ei j a uge un .
Les syndirs, anciens et modernes des jauge urs, viennen t à
l' l:lô te l de Vill e J le 2 fé vr ier 4737, prêter serm ent , e Dtre les
mains des échevi ns, dl! (ai re fidèl ement leurs (onct ions.
(Ut suprà, p. 250.)
( 1)
( 1) \loy.leô" \'01., p. 1!J 5 .
,
�-
ü52 -
-
653-
•
Arrivée d e M . et de M '" d e La To ur.
Thèse d éd iée eux éeb u' in •.
Mgr. de La l'ot,r , lJrcmier president, intendant et com.ma1Idal~t
en cette p rovin ce, élan t arrivé à Marseille avec Madame son
épouse, i11rs. lcs échevins vont leur rendre visite, en chaperon, à
la Maison du Roi {Il, où i ls sont loges , le 2·1 février ~731.
Avertis que Al gr. cie La Tour devait partir pour r etour-nef à Aix,
les échevi ns se renJent de nouveau à la 1t1nison du lloi , le 27
du même mois, pOUT lui .• ouhaitcr 101 bon voyage.
(Ut sllprà.)
Les éc/levins, en chaperon, accompagnés du offi ciers de ville
se rendent, le ~O mai -1737, au Couv ent des Âug'usthlS dec ho'U8~
sis ( ~ ) pour assister à une thèse sout enue par un augustin décll aussé et qui lm" fi été dldiée.
(Ut suprô, p. 251.)
Proceuio n pOur la pluie .
•
"rri,, ~e
du duo de Fitz-James,
M. l'abbé de Berwick, duc de FU:-James, pair de France (~) ,
étant arrive en ceUe ville, lflr s. les échevi ns, en ch(lperon, vont
lui {airc visite il, t' l l1 tCYIdall ce, oti il est log é, le ~'7 mars ,1737;
M. l' abbé de Fi tz-James leur rend la visi te, à l'Hôtel de Villc,
le surleud ema in , 19 mars.
( (ft suprà .)
Arrivée d e M ID- de La Tour.
Mrs . les éc/l evins vont rendre visite, en chaperon, le 28 mars
4737 , à Mm- de La Tour , épouse de Mgr . le premier prés ident et
intendant, venue cn C<'tte ville.
(Ut sup.. ù.)
li ) Voy. 10 l'r~c n t yol. , p . 0:\3 e l 1"l30.
.t
(2 ) l.'abIJé de Fitz-Ja mes , mor t oY~ q ue (te SOissons e n 1704. é hu ll1\s dodo 1'17.James, (luC dc lIcl"\"I(' II , man~e l l al <l e Fra nce, Ols naturol de Jacq ues Il , d',\ ngle·
terre .
La séchet'esse éta nt extr ëme et tous les li abita1i ts aya1it désiré
qu'il fùt fait une pl'orCSSiOfl , en laqu elle la statu e de la sainte
Vierg e el les reh'ques qui sont à l'ab baye de SaÏ1lt- Victor fu ssent
port ées (2), deux de Mrs, les éc hevins v ont prier Mrs . les religieux.ct le chopitre de vouloir bien (aire la procession demandée,
à laquelle les éc hevins, en chap e1'on, et tous les officiers de ville
assistent, le '18 aoo.t 1737, avec les curés et prêtres de SaintFerréo l (3) Clics co rps rel·igieux du distric l de l'abboye (4 ).
Une p tt:ie abondant e étant surv~ tl e, les échevins assistent, le
8 septembre suivant , au Te Deum chanté il la call1eàrale(5) en
actions de graces.
(Ut supra , p. 253 .)
Cf ) I.e couvent d os Au gus tins rUormh . - VOl' , 10 b- "foI., p. 107.
(2) Voy. le 1" "ol.,p, 82, 1 18. 140, 16 2. 167eI 170; 162-"01. , p. 238; 11
4- vol. , p. 3:1r, ct 3GO i 106- "01. , Il, xv, &9, I Ga, 40D et 64 &, et 10 présent
vol., p. cLIn e t s ui\' . , 5 11 ,520 et 657, etc,
(3i VOf· le 6 e vol., p. CCLL~VI II ot s ui Y., >1 {) l, 407, t i C,
(1) Voy , 10 présent \'01. , Il. 6 11.
(5) I.'égli so de 1.3 ~ I ajo r . - "oy , le 1-' \'01. , p. O;J e l JOB; le ,, - v01.,]'I. 3 1' et
33r., rt le 5- vol. . )1. 102.
�-
654-
-
655 -
•
D écé , de l'abbé d. la Csaorgue.
Installatioo de l'ccb evio R emu .at .
Invil és par les pœrents du cü{uttt, les ühC1>i-ns, accompagnés
deI ofliciers cie ville, assis/.ent, en chaperon , (LU service funèbre
fait à l'église calltédra/e( 'I), /e carp' prisent, le H septembre
~737, pour le repos de l'àrn e de M. l'abbç de la Callorguc, prévôt
de l'église de La Major de cett e ville, décédé /a veille (2).
( Ut suprà, p . 254.)
Baptême d ' un e:lfa nt de l 'échevin SuriaD .
L'épouse de M. Sunan , ancien echevin (3), ayant accouch é
d'un garço n, M. Fabron, aDcien premier éc ltevin (4), et l'épou!e
de M. Nouvel, échevin (5), tiennent l'enfant sur les fonts baptismaux , au nom de la ville, le 26 septembre ~ 737. La communauté a {ait la dépense de /a cérémonie.
(Ut , uprà . )
Le même jour, 5 octob re 4737, à l'issue d'u n conseil de ville
assemb lé pour les affaires de la communau.té, M. GabrielRemu::at
est reçu et installé, en vertu d"tme commüsion du roi, premier
échevin (1). à la place de M. /Jruno L ombardon (2) .
(Ut suprâ.)
Arrivée du marquis de Orignolles-Sallel.
/If. le marquis de Orignolles-Salle, envoyé paT la RépubUque
de Gérl es vers S. M., étallt arrivé li Marseille ( il est venu sur
une galère de la Republique), Mrs . les échevins vo nt, en chaperon, le 6 no vembre ~737, au logis de la /lose (3), où il est descendu , pour lui {aire visite ; M. l'envoyé, à qui le présent municipal ordinaire est ens uite adressé, vient , le lendemain , à l' Hôtel
de Ville, rendre 'visite a ffX échevins,
(Ut suprâ.)
A.rrivée de M ...• de La Tour.
Les échevins vont fai re visite, en c/taperon , le 5 octobre 4737,
Ir. M"· de La TOUT, épouse de J1gr . le pre,nier prh ident et 11lfendan t, venue en cettc ville ,
(Ut suprà .)
(1 ) Voy. le 1"
"01., p. 63 et 708 ; le 'i' \'01. , Il . :111 el
p . 102.
(2 ) Vo y. Je prcsenl vol., p. 640.
(3) Voy . le 0" voL , p. 23, ellc J) r~sec t vol. , I', 644.
(4) ut supfll.
(:;;.) Voy . le CI" \'01" JI . 23, cli o IlI'l!sC' ol vol. , l' . (jaO.
3:J~,
cl Je fJ" "01. ,
Canonisation de 8aiot VinceDt-de-Paul.
Les échevins, en c'laperon t precédés de leurs valets et accompagnes des officiers de t.'ille, VOflt, le 24 Dov embre4737, entendre la
CI) Vo y . le 5- vol., p. 2 1, 22 e t 23, et 10 présen t vol ., p. ccccxx't'..
(2) Voy _ 10 5- \'01. , p. 23 e t le présent vol. , Il . 650,
(3) vo !'. le Jl r ~se nt vol., p . 603 .
'.
�-
-
636
.,
messe ell l'église de la M iss ioll de FT'anel' ( 1) ; l'après 1/1 id';, il:,
relourn ent ci cette ég li se 1)01(r!l entendre les vepres et le 1J 01l f gy Tiqu e de soi n' l'in ctt1t~tll' -l'a ,,1 cl, le lendemai11 , ils llSsi slcl1 1 li.
(a procu sion générale (ait e par Messieurs de la Missio'l dl;
Fr'ouce J à l'occasion dt la C(l,fl oll'isation de SllilH V1'l1cenl-dc-Paul .
(Ut sUI"à , p. 205.)
657-
Élection d e. nOuveaUl[ éc:Ibevin ••
Lc'l2 d éc~mbre 1737, il est pf'océdê en la (Of me du réglcm ent ,
s uivant un e ordonnance de l'Intendant d" Provence du 20 du
même mo is (l ), à l'électioft des Muveaux échevin.. (2)
(UI."prà
Baptême d'uD e ofùnt de l 'écbe,, in Fabron .
La fi lle don t l'elJO usc de M. Fnbron , ancien prcmict' icll et'ifl ('2 L
a accouché, le 1_ aoCJt derni er, n'ayant pu , pa r des raisons particulières, qu'è l rc ondoyée ;\ celle époq ue, il es t supplCé aU$ cérémonies du baptémc le 25 nove mbre 47 3'7; l' e nfant est tenu !i ur
les fonls baptismaux, au fl om de la ville, pa,. M. Surian , ancien
ù li ev in (3L et par l' épouse de lfJ. Gabriel Remu=a t , lJr clilicl'
Cclle"i. (\ ).
La ",'ille, s ui\'au l l' usage, a (ai t la dép ense de la cérémon i e (5).
Prestation de .ermeDt et ia.taUation d e. prud' bommes
patroa.-ptobeu ••.
Le 27 décembre i 737, bITS. le. icll evins 1 en chaperon 1
donne nt, dan s l a grande salle de l'Hôt el de Ville, le strment aux
nouv eaux prud'hommes des patrons-pdcll curs , qtùls von t ensuile
inslaller en leur bureau du q llarticr Saint- Jean .
(Ut suprà, p. 252 eL255. )
(Ut s"pro., p. 256 .)
College de l' Ora.toire.
Le 2 décembre ~ 737 , Mrs. l es échevins as.sistellt , en cltaperQfI ,
à la harangue du p rofesse ur de rhélorique clll collége (Ze l'Oro lDire.
( UI sup.. à, p. 255 . )
(r)
\'oy. le prtsent vol. , p.
Le 30 décembre 01737, Afrs. les échevins von t , fn chaperon. au
collége des Jésuite.J , pour ente udre la haratlgue p rononcée par
le professeur de rll etorique de ce coll ège.
(Ut supra.)
(,01).
(2) \' or· l,> û· vO I. ' I). 23, c t l e I) r~sc n( vo l. , Il. 644 .
(3) Ut suprà.
(4) \'o y. le 5 e \ 01. , 1). 2:1, c t le l' r 6 t'1l1 vol , p. jSr,(o .
(5) Voy.
Coll ège des .Jé,uitC5.
le 111-(sent \ 01. , p. GM.
( 1) Vor. te 111'êsc ul vol. , IJ. ccccxx::u .
( 2) Bloise Dal'id c l Alc1 3DUI'c-X uvicr Aud ibt'rt. - \'01' . le 6 - vol. , 1) . 2 3.
VI.
42
�-
658-
CanonintioD de .ai ot
-
FraDçoi.-R~gi, .
LM échevins vont, en c haperon , le U ja.nvier 4738, en l'église
de Saint-Jaume (~), pour assister aux premieres vepre, chantées
à l'o<:casion de la canonisation de saint François-Régis.
(Ue suprà , p . 258.)
"
659-
Vhite A M. et
Q
M -. Audib e rt .
L es écll cvins vont {aire visite, le'" févr ier ,1138 à M. Audibert, l' un d'eux , pour le complimentef' au sujet de l'enfant dont
lf1 ... son épouse vient d'accoucher, lequel, pour des raisonJ particulières, n"est qu'ondoyé, les cérémon ies du baplême devan t
se f::air e plus tard ; les éch ev ins son t ensuile admi s auprès de
Mille A udibert
(Ut suprà .)
Insta.llation de. Douveaux éClbevios.
blgr. le comle de S e.-Florentin, ministre el secretaire d ~é tatJ
ayant in{oTl1lt, par éc rit, qu'il a plu à S. M. d'approuver l'élection
Inst.llation du nouveau juge-<:oDsul .
d u deux nouveatut éc hevins, Mrs . lJla ise David et Alexandre-
Xavier Âudibert (2), il esl procédé, le ~5 janvier ~7 38, par M. le
chevalier de Pilles (3), à l'install, !ion de la nouvell e municipalité.
Les echevins vont installer, en chaperon, le 40 rév rier 4738.
hl . il! athieu Truilhier, 'J'I ouveliement élujuge-coru ul.
( Ut , uprd. )
(UI suprd,)
Prestation de lerment des syndios des jaugeu •
Les syndics anciens et modernes des jaugeurs, t'icnnt'1ll, le!
févri er 1738, à l' Hôtel de Ville , prêter serment de {aire (idèle-
ment leurs (onctions .
( 1) VOT. te
1)-
(Ut suprà, p. 260,)
\'01., p. 2 16, ct le prêse nt vol., CCCCLXXIII ct s ui v " 390, !:I!'.IO. ctc.
('!) Voy. 10 b~ vol., p. 23, Cl le présent vol. , II , Gt">7.
{3J vOT. le 2 ~ \'01. , V. "2 cl "7\, e t le prl'Scnt voL , p. C, !)G.
Arrivée d ' un ooo sul d'A.i.,
M. de Flajosc, l'uo des consuls d'Aix, procureurs du pays de
Provence, élant arrivé en cttte ville, Mrs. les échevins, en clwpeTon, vont lui (aire visite, le ·12 févr ier 1738, cn la maison de
M. Ranc/lé, commilsaire des gaMres , oùilclL logé; M. de Flajosc
leur l'cod la vi site le même jour à l'B 6tei de Ville.
Le présent municipal ordinaire a été fait a M. Flajosc.
(Ut suprà, p. 264.)
'.
�.,
-
Promotion
d t UD
660-
-
6ü1 -
religieux auguatio au osrdioalat.
Prise d'babit, au couvont de. Carmélite. ! d e la fille de l'éobevio..
Nouvel .
Le 3 mars 4738, Mrs. leI échevins, en chaperon, accompagnés
du ofliciers de ville J tlonl à l'ég lise de, religieuœ G,and,Augustin, (1) assister au Te Deum chanté à l'occa,ion de la
promotion au c01'difl alal d'un r eligieux espagnol de leur Of'dre.
( UI 8uprà. )
Le ~4 juio 1738, Mrs. lC$ échevins asrident ) en chaperon, à
la vêtur e et pr ise d'habit , aux Carmélit es ) de la fille de
M. Nouvel, ér. hevin (1); Al. Remu:at , premier échevin (2), el
M •• David , épou.se cie M. David , aussi éc /, cvin (3), assis tent la
prétendante en qualité de parrain et de marraine. MTS. les échevins
(ont présent d'un louis d'DT
la prétendante , à laquelle ils
envoyent un bouquet au nom de ta ville; la communauté fail •
a
.Ani.v" de M " · d e La Tour .
de plus, payer
l t$
violons.
(UI luprà , p . 264. )
LeI échevin" en chaperon, von' fai re visite, le 43 mai 4738,
à M"~ de La Tour , ép OUlt de Mgr . le premier président d intendaRt dt Provence, venue en cette ville.
Arrivee du duc d 'Elbeuf.
Ba ptêm e d e la fille de l'é chevin Audibert.
Mn , les rchevim, en chaperon, p récédts de leurs valets et
gardes. et accompagnés des officiers de ville , vont faiTe virite l
(Ut suprà, p. 262.)
Dl . Gabriel Rcmu:at , premier éch evin (2) , (t l' épouse
M. Nouvel , échevin (3), tienn ent sur les {Oftt! baptismaux,
nom de la 1.Iille 1 le 26 mai 41 38 , l'enfant dont a accouché,
commence ment de févri er dernier , M'u Audibert , femme
l'échev in (i ).
( Ut s uprà . )
de
au
au
de
le 25 juin ~738, à M . le duc d'Elbeu f, prince de la m aison de
Lorraine, logé à l'hôlel garni de Lonàre••
Le pré,ent municipal présen lé au àu c d'Elbeuf pa r le lrésorier de la ville, se composait de douze paqmls de bougies de
table, de douze boileA de confiture et de douze bouteilles de v in.
Le àuc à'Elbeuf vient à l' Hôtel de YiIle le m ême jour, rendre
visite aux
éc h~ vins .
(Ut suprâ.)
( 1) " Dy. le 5 - " 01. , 1), I DG.
(2) Voy . l e 5- vol. , p . !! l , '22 c t 2 3, c t le présent \'01. , p . CCCCXXVI ct 6~5 .
(3) , 101 . l e f)e vol., p. 23 , c t le pr ~scnt vo\., p. G50 .
(4) Vo y. l e~ · "01., p . 'lS, et le I)réscn t vo L , Il . 6 58 c l G6!) .
( 1) \' o y. le 5 ° vol.. l" 23 , et le l, rtsc Ll l vol., 1)· '15 0 .
Voy . 10 bO vol. , l" 2 1, ~U ot 23, e t 10 lJrCsc nt vol ., l', CCCCXIVJ e l 65D.
(3) \"oy . l e ~ · ,'o\' , p. 23, et lo prése ot voL , p. G;}O .
( :!)
,.
�.,
-
-
662-
663-
p .. iere. pour la p luie .
Vi.ile • M , de B eh u Dce.
Le H août ';738, M. Nou'v el, {chevin (1), va prier, au nom de
la vi lle , At. l'. bbé do Cau"" vicaire-gén éral , Mgr. l'évêque (i )
élanl absent, de vouloir bien ordonner des prières pour la p/tlie
dont on a grand besoin .
( UI suprà.)
Le 8 sep Lembre 1738, Mgr. l'évdque étanl de Telotlr de ,on
abbaye de Chambon, en Glv auda'f~ l où il a paslé l'été, Mrs . lei
échevins, en cllaperon, vont lu t {aire visite, ainsi qu'U {ut {ait
par leurs prédécesseurs, lorsqu'il retourna d'Embrun, en 4'727 ;
blgr. l'év éq!le leur ren d la v isite, Il l'Hôtel de Vill e, le n du
mme mois.
(Ut suprà, p. 266.)
Vœu de Lou is XIII .
C ollége dei J ésu ites .
Le roi J par . es lettres palentes et un arrêt du conseil d'état 1
en date du 5 février 4716, su r les ditfêrcnts entre la sénéchaussée et la co mmunauté de celte ville, ayant ordonné que lflrs.les
officiers de la sénéc haussée assisteraient annuellement seuls à la
processio n généra le de la ( Jte de l'Assomption, MTs. les ec luvins
ayant désire donntr des f1ia.rqucs de leur zèle et de leur p'iété, il
l'occa..,ion de l'ann ée centenaire depuis qu e le roi LOtAis XlII, de
glorieuse mémoire, 'mit le royaume sous la protec tion de la t'rès sainte Vierge, fOOL célébrer, Clujourd'hui 24 aoù L4738, dans la
chap elle de l' H ôtel de Vill e (31. une m esse . a prcs laq uell e il est
chanlé, en musique , le TE DEUlI, I ~A\'E MARlS STE LLA , le SU D
TUUll PI\ .'E S IDI U~ el l'EXAu DIAT ) il est tiré 50 boi tes après les
oraisons .
M .le cll cvalier dc Pi lles, v iguier (l, ), a anislé à la cérémonie.
(Ut supTà, p. 265.)
Le
~o
septembre 4738, MTS . les échevins, en chaperon , assÎI-
lCll t à la rt'prése nt ation d'unt tragédie au collége des
Jésuite•.
( U1 suprà.)
A.rrivée du d uç de Vi ll ars .
Mgr . le duc de Villars, go uverneur de la province, étant arrivé
à Aix le 2 ocLobre 1738. Mrs. Rcrnu zat(·I ) eL Audibert(2), échevins, accom.pagn és de l'archiva ire de la communauté (3 ), se rend ent à .Aix le lendemain pour lui pré.renter le~ respects de la
v ille .
Les éc /lcvins, 1'n{ormés, le 20 du même mois, quc Mgr. le dUt
(1 ) "o~ . 113&- "01. , Il. 2 3, clic Ilr t!se n l \'01. , Il. Or, O.
(2) lit . de Be lsun ce. - VOf . hl ~ - vol. , p.
J
00, cli c présent \'01.. 1) . çxxxvUl 0'
s uh'.
5e
(3) Voy. le
voL , p . ;l D5.
{4 \ Voy . le 2 " "01. , l' . 4 2 eb '1 7 1, cli c Ill'ese ut \'01. , Il , 596.
( 1) Vo y. le b- " 01. , JI . 2 1, :l2 el 23. e t 10 Ilrésenl vol . , 1) · CÇÇÇU" ! el 66~ .
fj ) Vo y, le ~ . vol., p . 23, et le N êsc.ut fOI. , p . Gb S ,
(3 ) Ca lJUS fil s ,
L
4
�-
6&\-
de Villars delJo il a rriver dans ta j ()urnéc, sur les trois h eures,
se rendent. en rMper01J, à la p orte Réale (~ ), précédés de leurs
v alets et suil:;s d'un très-g rand no mbre d'anciens échev in s et de
pri ncipaux négoc ifmts.
-
visit e à Ilr,. les tJr.1levins qui le reçoivent, en c!talJCran, hors la
porte de l'Hatel de Ville où ju,ques Us Z'accompagn ent en sorlant.
Pendant le séjour de M. de Villars à Marseille , les échev ins
lui (ont allern a.tiveme1lt leur COUT, de deux en deux,
Les compagn ies de quartiers, avec enseigne, tambours et fifres
( UI supà, p. 266 et suiv).
en tete, etaient so us les armes ; les compagnies de Blanqueri c,
de Cavaillon et de S aint-Jtan , bordaient la Iwye dep14is la porle,
et celle du corps de v, lle, qui a de s ItHutbots, était remgée aupt'ès de l'I,ôlel dl$ M. de Saint-Cana t, s itué à la place Noailles ,
où M. le gouvern eur devoit loger ,
Mgr de Villars élant arrivé . M. le chevalier de Pilles qu'i l'auoi t
d.éjà vu, Mrs. lcs echevins, en chaperon, ct Mf) Artaud , avocat ct
co nse il de la C011lI11ul1 (1«(é, en robe noire de gros de l'ours, s~{/'va n .
cent , sur la mime ligne, qut lques pas hors la port e, ce que
Mgr . le duc de J'Wars apercevant , il descend de carrosse,
AIrs. les échevin.s le sai ll ent et M· Artaud le hararlgue (ort éloquem ment. Après une n!ponse paNe aux échev ins, Mgr . le !]OUver neu-' Temonte eT. carrosse avec i1I . le cll cv aUer de Pi lles et fritTe
dans la v ille, précédé des cava liers d e la marée/l au ssée et dé la
co mpagnie de ses gardcs ayan t tous le sabrc à la main, pendant
que les tambours des compagnies , rangés en haie cn dedans de
la porte Réa le, battent aux champs ct qu e ce nt boites, placées
SUT fa lisse int érieur e de la ville, tirent (o r t à propos.
Toutes les (enctres des maison s par où ct passé le corUye , la
ru c d'Aix , le Cours et la rue Noaill es, étoient occ upées par 1me
quantité prodigieuse de p ersonnes em pressées de voi r Mgr. le
gouvern eur.
M. de Villars, éta ot arri vé à so n hôtel, Mr s. les échev i11 s ont
de nouveau salue M. le gouverneur qu c A/&Ar taud , toujours ln
robe, a harang ué de recllc( avec la même éloquence.
Le present mun icipal o(fer t à M. de Vill ars , se co mposait
de ~ 2 {l alfl bea tfX de n uit, ~ 2 dO«::dines de bouyies de table, 24.
hoites de confitu re, 'U. bouteilles de liqucurs et 24. houtc-i{[cs de
v in de Chypre.
665-
t lcotioD de. Douvcaux offioien rnuDioipaux .
II e~t procédé, le 28 octobre 1738, à l'élection des
éc llCVil1S {.'l, ct des autres ofliciers municip aux.
nOUVtaU3;
(Ul suprà, p. 270.)
D~patt
de M . de Villar •.
Le 2 novembre 1738 , AI. de Villars devant partir pour l'oulon,
b1u. les cchevins vont J'u i sOU/WUe-T un hcurcux voyage; 1\1. Remuzat , ancien pre-m·ier èchevin (2) accompagne M. de Villars à
Toulon.
( Ul suprà. p. 270. )
Décè, du .eorHai.e- DotIlÎre de la commuDauté.
Le 3 novembre
~ 7 3 8,
Mc Louis, notaire el secrétaire de la
Mgr. de Vil/ors vierd cu l'l1ûtel de J'ille, le 24. octobrc , fairt'
( 1) La IlOrle 1 ~"!,3 I c . - 1.:1 l'u rl e d' \I~ .
( 1) MM. Louis S() rc n ct Jeu u· t' roufo is h uard. - Voy. le ü· vol. , l' . 23.
(e! ) Voy . Je [). ' ·01. p . 'l I , 22 c t 23, c t le Ilrêse nl vol. , JI . CCCClUV I, c t 055.
�-
666-
-
communaute (4), étant décédé, JlT! . Ifs échev'ns (ont accompagner le corps à la sépulture par quatre valets de ville, ayant
chacun un flambeau d' une livre à la main avec r écusson aux
armes de la cité.
661 --
peron , au collége de t'Oratoire pour en tendre la harangue du
régent de rhétorique de co col/ége.
(Ut '"lJ7'à, p. 27~.)
( Utluprà.)
Départ de M. de Villan.
Retour de M, de VilIa.r •.
Le H novembre ~738 , Mgr . le duc de Villars étant reven"
de Toulon, Mrs. les éc hevins , en chaperon 1 précédés de leurs
lIfrs. les échevins vont, en chaperon, che: M . le duc de Villars,
le 29 no,' embre 4738, pour lui souhaiter un heureux voyage et
lui demander sa protection. M. de Villars retourne à Aix,
(Ut ,"prà.)
valets et su;'vis des officiers de ville, vont lui (aire tJistte et
témoigner leur joie sur son heureux retour.
(Utsuprà .)
Prestation de aerment et installation des nouveaux prud' bommes
patroDs·péobeul'l.
Séance de
l ' A.c8d~mie
• l'HOtel de Ville.
les académiciens des belies-leUres
't'ennent, dans la salle de la Loge (2), une assemblée à laquelle
Mgr. le duc de Villars assiste en qualité de protecteur et Mrs. les
échevins comme particulicl's (3).
(Ut suprà.)
Le 49 novembre 4738,
lifTS.
Collège de l'Oratoire .
Le 26 novemb re 1738, Mrs. les échevins se rendent, en c1l aVoy le 2' vol ., p . 23 7 .
(i l L'ancienn e salle de la Dourse, (lU r ez de chaussee.
(1)
{3) Voy. le pr~5e "t vol. , p. CCCCLXYI ct su lv . , el 571) .
,.
MTS. les échevins , en chaperon, donnent, dan s la grande salle
de l' Hôtel de Ville, le 27 d écembre ,1738, le serm en t aux nouveaux prud'hommes des p alron s-pecheurs; Us vont ensuite les
installer en leur bureau au qu artier de Saint-Jean .
(Ut luprà.)
Coll ége d es Je suites.
Le 29 décembre ~7381 Mrs. les èc hcvins von.t, e t~ c/laperon}
au collége des Jé.5u.ile8 pour entendre la harangu e du rhétoricie n de ce coliege.
(Ut suprà.)
�-
-
GG8-
A."rivée de.
GG9-
No.ut. d' .&orle •.
In.tallation de. Douveaux éobe.iot.
Le chevalier de Pilles in8talle, avec le cérémonial ordînaire,
le ~ . r janvier ~739 J lcs échevins nouvellement élus, Mrs. Séren
(UI,"prà.)
el l .m ard (1 ).
Les CONuls d',Arles étant uenus en cette ville, ArTS . le, échevins vont les visiter, en chaperon, cItez AI. de CIld.leauncv.f, officier deI galères, où. ils &ont logés, le ~8 févrif!r ~739: lu consul,
d'Arles , auxquels le trésorier de la ville offre ensuite le présent
municipal ordinaire, rendent la visite aw; échev ins le même jour.
(UI '''prà, p. 27'.)
PI'ettatioD de tenDent de. prud'homme. calfat •.
US prud'hommes des calfats viennent en l'Hôtel de ~illt, ~c ,
janvier ~ 739 ,prëter serment cotre les mains de Mrs.les ec~evlns.
(Ut supra. )
~ni",ée de l'envoye de 1. République de Gênel .
111. de Lom éliny , envoyê dc la République de Génes vers S . M. ,
étant arrivé en cett e ville, Mrs. les éc hevins VOll t lui {aire visite.
le 22 février l 739, à l'Hôlel de la nase (l ), où il est logé el où
ils adressent ensuite le présent municipal ordin aire J' M . de 1.0méliny leur rend la visite, à l' Hôtel de Ville, le 26 du même
mo'Îs.
(Ul supra .)
Pl'eitatioD d e serment de' jaugeurs.
In stallat ion du nouveau jUle-conlul.
Le 2 févri er 4739, les Iyndic$ anci ens d 1n<idf'rn es des i~u
geurs v iennent en l'Hôtel de Ville avec tous les jaugeurs prettr
, , entre les mains de MTs. les échev&fls
. , d e b'l cn ,U1T
, . e leurs
serment
(onctitml.
(Ut suprà, p. 273.)
(1) Vo r. le 5" vol. , l' . 2a, ell e présenl vul. 665.
Les éc h evins installen t , le 23 févri er 4739, M. Nicola s Yorré ly, juge-coll sul nouvellement élu .
( Ut suprà.)
{I l \' oy.' lc p r~se nl vol. , p. G03.
1
1
�-
CiO -
- - 671 -
POle de la pierre ang ul aire de la r.çade de l'ég lise des
JI Seren, premier échevin (4 ), le tiennent sur les fonls baptismaux, au nom de la ville, le 45 avril 4739.
La communauté a {ait la dépense de la cérémonie, suivaRt
Dominioains.
(UI suprd.)
nn.
Les éch evins, à la prière et c,~ compagnie des
PP. Dominicains (1) vont J en chaperon , poser la première pict.,-e de la
fa çad e de l'églis e ,!"e lesdit s IW. l'P. vont (aire élever.
(Ut supTà.)
Déoès de M. de Ca.telmorOD .
Les échevin s, en chap eron et en habi t de deuil, vont à l'évêché.
le ,10 av ril 4'13 9, pOUT raiTe leur compliment de condolêance à
Mgr . de Belsunce ('l.) au suj et de la mort de M. de Cas te lmo~on.\
$on beau-frère, mais Mgr. l'évêqu e n1ayant pu les r cceV01T a
cause de son affliction, ils vont sc {aire inscrire chacun cn parli'eolier à la porte de l'évêché.
(Ut suprà , p. 275 .)
Arrivée d u prem ier consu l d'Als .
L es échevins vont, en chaperon , Je 20 avril 4739, à l'hôtel de
la Rose ('l ) pour visiter M, de Châteaurenard, pr emier consul
d'A ix, v e"u en cette ville .. AI , de Chât eaurenard leur rend la visite
à l' Hdtel de Vill e le méme jOllr .
(Ut '''prà, p. 276. )
Arrivee de l'arcbC!'vf<que d'EmbruD ,
Le 47 juin ,1739, Myr, le card'În fl l de Ten cin, archev êque
d'Em.bru1l, élant ar";vé en celte vill e, Mrs. les éch ev ins vont, en
chaperon, à l' évc'c /i é, otiil est ["g é, pour lui faire visite .. Mgr. le
cardinal ) à qui le présent mun icipal doubla es t ensuit e adressé,
par le trésorier de la communauté, leur rend la visite à l'Hôtel
de Villete mème jouI' .
(Ut suprd .)
Baptêm e d ' un eordnt de l'éohu io Audibert .
Publication de la pail. ,
L'ép ouse de M. A udibert, ancien tc hevin (3), ayant accouell é
d'un fils, Al . David , ()ncien premie r échevin (i ) , et l'épo use de
( 1) Voy . l e 5- \'0 1" p, L, 18D, 1 DO (' ( &23, c t le p l'éscnl \' 01. , p , 273 ct H I; .
(2) " oy , l e &- \'0 1. , Il. 1 GO, 01 Je Il r~sc n( \' 0 1. , l', CXXX\'f 1i et s uiv .
(:11 VO! . le 5- \' 0 1. , p. 23, e t le ))rt-sen t \' 01. )1. Gu7 ct GriS,
(4 ) Ut Sllpr;'! ,
Les échevins, en chaperon , p récédés de la compagnie de corpl
d e v i lle, cies tambours, d'un timba lier, de quatre trompettes, des
( 0 Voy, 106 ft 1'01. p. , 23, et JC IH'(!sc nl vo l. , p, 06 & e t 008,
r..!) Voy. le p réSClll \'01. , 1),
603,
�-
-
672-
violons et de leurs va,lets et gardes 1 ct accompagnes et suivis par
tes officiers dt v ille et par un lrès-graml nombre de princip(lu$
ncgocia"ts 1 qu'ils allOient fait inviter 1 ~c r endent d l'égli w: ~a
thédrale (4}J le 21 juin 1'739, pour ass Ister au Te Deum qUt y
est chanté à l'occasion de la publication de la paix conclue mtTc
S. M. rempcreur, les scigneurs électeurs et les princes et lu
étals de l'empire.
la princesse, sc co mposait de 2' bouteilles de v in , 24 boîtes de
coufiture, 24. paquets de bougie! de taMe et 24 fl ambeaux de nuit,
le tOld mis dans des corbeilles garnies de taffelas bleu et de ruba1iS au.x couleurs de la ville.
La princesse quille Marseille le 26 juillet.
(Ut "'prà,)
A l' entrée de la nuit. lcs éc llevins, avec te même COrLeae et
éclairts pal' vingt-quatre flamb eattcr: de cire blanche, vont allu-
mer le (eu de joie clrc!sé au bout du Cours.
673 -
Arrivée de M . ct de M'" de L. Tour ,
,
(Ut supra, p, 277,)
Arrivée de la duobesse de Modène .
Avertis, le 17 juill et 4739, que .Mille la du chesse de Modèn e,
r evenant de la cOllr, det:oit passe r par ceLf e vill e, et Mgr. le premier 1)1'ésident et intendant ayant ecrit à la municipalité de
rendre à S. A. S. les honneurs du s à sa ,wissance et ci so n rang ,
les échevins of'dontlent , enlr'autres choses, la levée des quatre
compagnies de quartiers ct {out publier un. ordre de cesser le
tra vail et fermer les boutiques le jour de l'arrivée dela duchesse.
Le 20, sur les six heures du matin, les échevins, en compagnie
de Me Artaull , avocat, con seil de la communaulê , et acco mpagnés de plusieurs prin cipaux 'négociants, t'ont, en chaperoll , à la
porte d'Aix, attend re S, A, S.
Dès son arrivée, M in. la princesse en tre dans la ville
Mrs. les échevüls lui {on t une profonde révérence et bJ· Artaud
la harangue ;loqttemment
L e présC'tl t mu ni cipal offert par les éc hevins, vers les cinq
heures du soir, en reVetian t à la maison du Rui ('i! ), habitée par
{I ; L'êglisc de La ~I ajor. _ Voy. le \ "' \'01. , p .
ct le r,- vol., p . 102.
03 e t 708; le (je 1'01., p. 3 1 l ,
Mgr. de La Tour, premier président, in.tendant et com.mandan t
étant arrivé en cette ville pour la prem.ière {ois dep uis son relou;
de la co ur , Mrs. les échevins, en chaperon, accompagnés de
Me Ar taud , avocat, conseil de la cOfnfTitmaulé, et de p lwieurs
principaux nég.Jciants, vont lui {aire visite, le '2~ juillet 4739.
Après la harangue, proooocée par Me Artaud , les echeuins
retourn ent à 1'8ôlel de Vill e d'où ils adresse1! t à M. de La Tour
le présent muni cipal ordinaire.
Les échevins visitent aussi, en cl.apcron , Mme de La Tour .
Jlgr . le premier président , intendant el commandant , étant
ells uite parU dans la nuit , les échevin s n'on t pu lui sou/witet·
bon voyage,
( Ut supl'à, p. 279 .)
.A.rri\'ée de M.:mleigneur Crescenzy .
Mgr . Orescen:y , nonce du pape , allant à la cour , arrive en
cette ville, le 5 sfiptembrc ~739 , et prend logement che:; les PP.
Recollets (1 ), où AIrs. les échevins , en chapeJ'on , 'C ont le visiter
le lendemain ; Mgr. Crcscell:y , à qui le presetlt mUDi cipal double (2) C3 t ensuite adressé, rend visild aux éch evins, à l' Rôlel
de ViIle , le 7 du mêm e mois .
(Ut suprà, p, 280, )
(1) " oyez 106" \' 01. . p. 107.
(1 ) Vor. le I)r ~scn t 1'01., JI. Ou6 .
VI.
�-
GH-
-
(;7~ -
,.
.A.rriv~e
du yice - Iego. t d ' Avignon .
Visite ft 1\1. le marqU'1 de Pillpl .
Mgr. Bcl monte, vice-légat cl' Âvignon , arrive à Marseille le ·10
Stptem bre 4739 ct t'a desccrHlrf' au cou.vent des .~ P. Recollets ( ~)
où. Mrs. les Ic ltcvins. en chaperon, vont l!: v lstter .. Mgr. Belmonte, à qui le present municipal eXlr~o,.dif1aÎ1.e (2), est olTerL,
rend visite aux éc1ICvi'l'ls, à l'J-1dl el de V111e, le memcjour.
(UCSuprà. )
Co llé ge d es J és uite, .
hl{onnes, le 26 octobre 1739, que AI. le marquis de Pilles étant
de~et1u majeur, alloit remplir les (onctions de sa charge de capilal.1le-gouven"euT de Marseill e (4), Mrs. les échevins , en chaperon ,
vont le compltmenter; M. de Pilles leur rend la v irile, à l'Hôtel
de Ville, le lendemain.
(Ut 'tlprâ .)
Election
Le ~3 septembre ~739 , Mrs. les dclwAns, en c/taperon, vont
au collige des Jé& uitcs a,ulster à la représentation d'une tragédie.
( Ut ,uprà, p. 28<1. )
d PI
nouveau l: officiers municipaul:.
Les 28, 29 el 30 oClobre t 739, il est procédé, en la mallièt"e
accoutumée et en COll{oTJnite du rég/ement, à l'tlection des nouveaux officiers municipaux (2 ).
( Ut suprà. )
Visite é. M. de B e ls unce .
College d e l'Oratoire.
Le ·13 septembre -1739, MTs. les écllooins, en chaperon, vont
fair e v i site à Mgr. l'évêqu e en sonja-r din, quartier du Bernarddu-Bosc (3). à ~'nccasion de son r etour de son abbaye de Chambon, en Gévaudan , où i l a passé l'été.
( Ut suprà. )
" or. le 5- \'01., p . J 97.
(:lI "O f . le prheDt YOl., p. 6uG .
13) Le quartier du Be rn ard·du·Bois. - u Jm'din de M . de Belsun ce tai t aujour·
d' llu i part ie du ei me t ièl'C ('('I lnmun al d cS" inl .lIIal lin .
Les éch ev ins, en chaperon, vont au collége de l'Oratoire, le 28
novembre 1739 . pour assister à la harangue prononcée par le
régent de rhétorique de ce colldge.
(Ut suprà. )
(I )
vol. , p. 462 ct 59 6.
l2) Les éobeyins élus le 28 ocloùre 1730, sont : i\1i\1 . Denis Borê1 r e t Étienne
Audiu. - VOf , le 5- f('ll. , p, 23.
(l ' VOf. le présent
\,
�-
676 -
677 -
,.
ln.tallation d ei nouveaux officier! municipaux.
D é<lè. de M IO.
Le. '" janvier 1'1&.0, a lieu l'itlslallation, avec les cérémonits
accoutum ées, de Mrs. les tl ouvea~$ éc hevins (t ) et autres officiers
tnttnicipau$.
( Ul sU/lrà, p . ~82 .)
Audier ~
La mère de M. l' échevin Audier (f) étan t ..or!., MM . Séren,
Isnard et Do rély, ses collègues (2), vont, en clwperon, le 19 avril
~7'O ,
lui faire compliment de condoléancc,
(Ut sltprà.)
Collè ge d es Jesuites,
&rri"ëe du comt e d . Baxe.
Le ~ 8 jaD\'ier ~7 ' O , Mrs.lesèc hevins, en chaperon , van t au
collége des Jés uites p OUT entendre la lwTangue prononcée par le
régent de r', étoTiqu e de ce collége.
(Ut suprti ).
Bén éd iction de l 'égli se de. Piopus .
Le 31 ID3rs ~740 , Jf1rs.les échevins assistent , en chaperon 1 à
la bénédiction de l'église des religieux du tiers- ordre de saint
François dit Picpus (2) 1 nouvell ement établis e1l cette ville 1 au
quartier de Rive-Neuve : Mgr . l'évêque de Belsuo ce a {ail la
cérémonie.
(Ut . uprà .)
Voy. le présellt \'01., fi . Oia.
(2) Voy . le présen t vol., p . CCCCLX IIi.
" lA lier$-ordre de .saint Françoi.s, co nn u 10US te nom ,le Picpus, d U Gr osSOn
dao s son ..tl mpn~c/t historill". de Jlfar.sc~ll~ pour 1770, p . 72, vint s'établir en
cette 'fille ava nt l'a nn ée 114 0. Ils ocllelèren l q uelques maisons au même endroit
(1 )
M. le comte de 5a:xe, lieutcllant-génëral des armees du roi 1
où es t oujourd 'hui le peo sionnol des frères des étoles ebrélie nneS {A); ils r établirent u ne ehollelle ct Uil cou,'ent. Ils fi re nt presq u'e n mÔme lem)'s acquisition
d' un torrai u au cl13m p Majo r (0) où Ils JClèrcnt les rontl emenls 1\0 l'é Slise ct du
mon(ls tère aelu els(c;, en co nséquence ti cs IIl Ures palen les de S. ;\1. du mois de
j a nvier dc hl mll me a un ée,e t le U ao ù! s u l\'ont (I) ), la preml ll ro plerro tl o rct~dÎ
Il cc Cu l I!énile l'al' le I)l'ieur de l':lb boye dc So in t- \' ictor qui Hoil égaJcmerH
\'icu ire-gô néral dll 1 '~ v IlCJ u e. Les ~c h e \' in s assis tCr'cnt il la cüôDlon ie. Cette
égli se (u t sacrée, l e {) 1lI 3rS 171\0 , Ilor M. rie Ucls unce qui dôposa, sous le Dl o.itrcautel. les r eliques de sa propre cl'oix Jlectorole. "
CI) Voy. le o· "01. , 1). 2:\, ct le Il réseu t vo l , 1).
(2 ) VOf. le OC vol. , p. 23, et le pr~se nt ,·ot. , p.
, ct
(A) Les MO lll en ls du peosionna t des fr ères des écoles chréliennes, situés tI la
C.orderle, prlls 18 porte Saint-Victor, serven t ma Intenon t au logement ti cs tro u pes
sous le nom de caserne des Ign ora/IUTu .
(Il, Le quar ti er l'aradls. - Vor . le â· \'01. , 1), 17 1,
(c ) I.e sol de l'église ct du monastère des l'lqlUs es t occu )lé, do IlOS jours. pa r
tlnc pa rtie do l'Il e de mal soos olt 56 Iro U1'e le te mple des j uils, la portlou de ia
"tiC Crililtall (") qui lon ge cette ile et les maisons qui formen t cel le qu i allouli l Il
la rue de rillO!} 6 (' j .
(0 ) Il ya er re ur ; Grosso n aurait dù d ire le Cl 1I0ùl .
I.a ru e Grig/lall co mmuniqu o tl e 1" r ll~ tIc Rome iJ 18 rue Fort Notrc-Dame ti.
(; arde .
1") t..o rl/ e de rill{/fje a boutIt lie lu p /fII:C lIIoll tltyon ~ la "II ~ For l Notre- Dame de
la Ca l·de.
CO)
lf~
�-
678-
-
Gi9-
.'
étaut arrivé en ceUe ville, Mrs. les éc lt evim, en chaperon 1 t'ont
le visiter, le 23 juin 47&.0; le comte d e Saxe vient 8tlsuit e leur
r ... dre visite, à l' Hdtel d e Ville.
(Ut suprà. )
Vi,ite 1\ M . de B elsunoe.
Arrivée du duo d e Durefort-Duras .
Le duc Dut'C{ort- Duras étan t at'rivé à Mar seille, MTS. les
écli evills, en cftaperon, 'Vont lui fa ire visite, le ~ 6 juill et 4740;
M. Durefort-Duras, à qui le présent municipal extraordinaire (1)
ut ensuite adresse, rend visite aua: éc htvins , à l'Hôlel de Vill e,
le surlendemain.
(VI ,uprà, p. 283. )
Collège d e l'Oratoir e.
biTs. les échevins, en chaperon, von t" le 28 juillet 04.0, au
collige dt l'Oraloire, pour assis ter à un e thèse à eux dédiée, soutenue par Wl dcolier de philosophie de ce collége.
(Ut suprà.
Le 30 septembre 4740. leI écll cvins , en chaperon, l'ont {aire
vi.tite à Mgr . l~évù/ue, à l'occasion de son retour de l'abbaye de
Chambon. M. de Belsunce leur nmd la visite, à l'H6tel de Ville,
le 8 octob re s uiva nt.
(Ut suprà.)
A.rrivée du (JardinaI d'A.uvergoe ,
M. le cardinal d ' Auv1'1'gne élant arrivé en cette ville, Mrs. les
ecltevins, en chaperon, suivis de leurs officiers cf de plusieu1"
principaux habitants, t'ont, le 15 octobre 1740.. lu'i {aire visite
ri l' évêché , où. il a pris logemeflt; \.Iprès la haran.gue, prononcée
par M· Artaud, avocat , conseil de la comm.unau te, les échevins
reviennent à l'Hûlel de Ville et adressent à fIIgr. le cardinal
d'A uvergne , qu i lfur rend la visite le s ur le nd emai n, à l'Hôtel de
Vi lle, le présent municipal extraordinaire.
(UI '''l'rd , p. 28 •. )
Pose de la pTemière pierre du mooastè r e des Picpus .
El ect ioo dei n ouv ea u x offioi eu m uni oipaux.
MTS. les échevÎ'ns , Mt cha peron, vont p oser, le 5 août '174.0, la
premiRre pierre du monastère que les religieux du liers-ordre de
Saint-François , dits Picpus, {ont b(Uir en cette ville, au quartier
du Champ-Major (2).
(Ut supru.)
( 1) Vor.le !)r~se nl vol. , I',ti OU.
I :!I Vo r . Il'I' rCsen l\'o l , , [l,Uï(l,
Il est procédé, les 28, 29 et 30 octob re 11'0, en conformile du
réylcmcnt , a l'élection des 1I ouvea ux officiers municipaux (4).
(Ut suprà .)
(1 ) 1.es ~e hcv"' s ll o nHlh~S 10 28 oc tohn~ I HO, so nt : Nohll' Jca ll-JlapUsl c Brau-
1U011 (1 , sllcr t" t :lÎ I'(' du 1'0 1, e l ~lexall" "o I..CShl'ol , - Vo.r. 10 6- \'01" I}. ~ 3 .
�- 680 -
_. 68 1 -
nouvea ux prud'homm es patrons- pêclt c!4rs qu'ils
taller, suiuant l'usage.
ensuite fn $-
(Ut ,uprli.)
A.rrivée de M"· de La Tour.
Les échevins! en chaperon, r C'JUlen' visite , le ~ 5 novembre 1740,
VO llt
Arrivee du fils du bey détrôn é d e Tunis .
à M"'· de La TO\4;r , pTemi~Te presidente c~ intendante, venue en
ceUe ville.
(Ut , uprà.)
Le (ils du bey détrôné de Tunis élant arrivé à lffarseille ,
Collége de l'Oratoire.
I\Irs. les échevin s, en clwperon , von' lui (aire visite, le 28 décem bre 117~O; le priocc leur renet la 'visite, à l'HtJtel de Ville, le
lendemai n, où il retourne te 9 (évrier, la veiU e de son départ
pour Alger.
(Ut suprti, p. 285 ct 286.)
Les éc hev;ns , tn chaperon, vont , le 23 novembre '1740, au collëge de. l'Oratoire pour entendre la harangue du professeur de
rhétorique de ce co lUge.
( Ut suprà .)
Décè. du Dotaire .eOré'ai re d e la ville .
Les échevins (ont rendre à lf1 t De·rnard, notaire-secrétaire de
la eommunauté (4 ), mort le 3 décemlYre t 740, les honneurs accoutum és.
( Ut , uprà .)
ldltallat iod d es douveau s: offioieu mUd ioipaus: .
Les nouveau.x échevins ct les autros officiers municipaux sont
insta llés, en con formité du réglement et avec les cérémonies
accoutumées, le 4·' janvier 474~ (.1).
(Ut , upra , p. 285.)
Arrivée du comte de Ca st e ll a n e .
Prestatioo de serment ctiosta llation dei nouveaux prud 'bolDme.
patroDs - pêcheuri.
Les échevins reçoivent , le 27 déccmbl'c 47'0, le ser ment des
(1 )
\'a.y. le
2~
\'01. , [1. 231-.
M.lr. comte de Castelanne, nommé ambassadeur près la PorteOttomane, éta nt arrivé eo celte v ille, lflrs . les echeviflJ, m
chaperon, vont le visiser au (OTt Saint-Jean, où a a p ris logem ent , le 6 j aov ier 174.1. M. l'llmbassadt!Ur, à qui la chambre de
co mmerce adresse le présent, vient , à l' Bôtel de Ville 1 le len( 1) VOf. le I\ r~sc nl \' 01. , p. (170.
�-
-
682 -
683 -
,.
demain, avec une gt'ande et magnifique sui te, pour rendre visite
à Iflrs. le. éc hevitls qui le reçoivent, en c!laperon , avec Mrs . les
membres de la chambre de commerce.
(UlSuprà.)
Arrivée de M -· de La Tour.
B én édiction de s c locbe, de la paroi ue Saint-Martin.
M'" de La Tour étant arrivtfe (ln cette ville, MT S . les échevins
vont lui fair e visite, en cha'l)erOn , le 43mars 4744( Ut suprà. )
i\1rs . les échevins, co chapero n, assisten t, au no m de la ville
et en qualité d e parrains, le ,l ' janvi e r 17&4 , au bapldtnc des
cloch es de 1'église parois.ia le de Sa'i'nt-Martin (4 ) ; ib (ont di,tribut r quatre louis d'or aux fond eurs.
( Ut suprà, p. 286 . )
Thète soute Due par UD augustiD r éform é.
Collé~ e
d es Jésuitu ,
Les échevins, en cllapeTon , tion', lc 2'2 avr il ~74.4 , au couvent
des relig'ieux réformés (4), pour entendre une t/t èse à euœ dfi diét,
soutenue par un religieux augustin réformé.
(Ut suprà.)
Les échevins, e1l chaperon, vont, le 25 janvier 17~1 , au college
des Jéslûtes, pou r entendre la haraf/gue du professeur de "hétorique de ce collège.
(Ut supra .)
Décès de M. d e Foresta - ColloDgu e.
Proceu ion d e 1. oli u io :l.
M. l'ab bé ,le Foresta-Collongue (2), an cien prévôt de l'église
Majol- de cette ville (3). fi l ant décéde, les échevins, acco mpagnés des officiers de ville, ass'istent, CIl chaperon, a" service
{u1lèbre célCbré, le corps prése nt , dan s l'église de SL.-Jaulll c (4),
où il est inhumé, le 18 mai 4741.
( Ut supra .)
de La
Les écllevins assistent , en chaperon , le 6 févri er 17"', à la
procession soleul1leUe fai te à l'occasion de le, fin de la mission
(aiee par les RH. PP . capucins(2) .
( 1) \,or . l eS~ vol. , Il . 10i,ell c prcseul \'01., (1 . Cl.VII , etc.
(2) Vor.leprcsent \' 01. . p . 049.
\'01. . 1). (la c l i08; le 4' l'ol. .p . 3 11 ct 33S, e t Je S' \ 01.,
(3) \'oy. le
l'. 1G:l .
Vor· le 5- r oI. , p. 202 e l [):! l , cl Je Il r l!scnl vol., p. CLX IX, CLXX, :l iO c t 30 1;.
(2) "o y. Ii) 5 e Vol ., l' . l OI, e t le Ilfésc ol vol ., p. CL\' !.
(l )
"r
(4 ) "o~· . l c S' \'01. , p. 2 1{) et le p rêSQ Dt l oi ., l' , CCCC LSX UI c l s lliv . , aOG.
55 0 , ole.
�-
-
68-'[ -
Vi t ite à 1\1. de BehuDce.
B ap tême d'un eDrant de l'éobevin BorrtHy.
M" Borré/y , épouse de M. Bo,.,.ély, ancien premier <chevin (1),
ayant accouc hé d 'un garçOtl M. Audier, échevin (2), el At..• Bea'U~
'mond, épouse de M . B eaumonâ , aussi premier échevin (3), tiennent l'en fant S'UT les (onts baptismaux, au nom de la villc, le 28
j uio 47.l'1 ; la communaut é a (ait la dépense de la cérémonie.
(Ut suprà, p. 287.)
j
685 -
Le 29 septembre ~741, !tIrs. les échevins vont, en chaperon ,
fa ire visite à Mgr . l'évêque (1), à l'occasion de son retour de
l'abbaye de Chambon.
(UI , uprà. )
D écès du comt e de BehuoCle.
A.rriv ée de M. de Villeneuve .
M. le murquü de Villeneuve, ci-devant am bassadeur du roi
auprès du grand- seigneur , elant arrivé, ~Jrs . les échevins, en
chaperon, accompagnes de Mrs. les députes du com merce qui lui
envoyent, après,lc présent à leurs frais. vont le visiter le 30 juill
474-1 ; M. de Villeneuve leur Ttmd la visite à l'Hôtel de Ville ,
le 4, juillet suivant .
( Ut suprà.)
MT!. ICI échevifls J ln chaperon et en habit dc deuil, vont à
l'dvëc hé, le 2 oclobre n~ ,I , pOUT faù'c leUT compliment de condoléallce à Mgr. l'évêque de Marseille (2) au sujet de la mort de
M. le com te de Belsunce, son neveu,' mais Mgr. l'évêque leur ayant
fail dire que son affliction ne lui penneUoit pas de les recevoir et
qu'i l les remercioit dc leur attention, ils vont se fa i re inscrire à
la porte, chacun en particulier et de deux en deu$.
( Ut suprà. )
Collége d es .Jél uitet.
Proceu io n pOur l a plui e.
Les échevins assis tent, en chaperon, à la procession générale
qui es t (ait e, le 25 aoùt ~7~1, pour dem ander à Dieu de la pluie.
Les échevins vont, encllaperon, l e2 ~ novem bre ~74 " J au cot..
lége des Jés uites pour assÎsttr à la harang ue du professeur de
r /,étorique de ce co Uége .
(UI , up"i.)
(Ut .... prà. p. 288.)
Je ut \'01. , p. 23, c t III J)I·~s c .. t \'01., p . 675.
s u pra.
(1 ; VOl',
(1) Voy. le 5- " 01., p. 1GO, ot le présent " 01. , p . CX!ÇxVln c t I ll iv,
(2 ) V {
(2)
( ;J)
\'oy. le~' \'01., 1•. 23, ct le pnlsc n t \'01. , .(1 . G7D.
ut
~ \lJ1rit.
�686 -
-
687-
ColMge de l'Oratoi r e.
CarpI d e. s8vetiuœ .
Le 2 décem bre suivant 1 les éche vins vo nt égaleme nt 1 cn
('llo,peron , à l'Oratoire pour assister à la harangue prononcée par
M. !lavel dfS Crottcs, commissaire député de la cour et parlement de Provence, ct M. d'Argens. procureur-génerai au parlement, precédés de leurs greffi ers et huissiers, ainsi que de deux
cavaliers de la maréchaussée, étant venus, le 30 juin 4742, en
l' Hôte l de Ville , (air e publie)' un arret de la co ur portant réparation, de la part du corps des sal'etiers, cn faveur du sieur Maal lCU, procureur au 1Jar/ement, ,urs. les échevins reçoivent ces
Messieurs à la porte de la ruc, où jusqu es ils les reconduisent
il leu r sortie de l' hIll el.
(UI suprà .)
le professeur de rhétorique de ce collége.
(Ut
SUPTl).)
Insta.lIatioD deI nouveau :or officiers munioipaux o
UJ échevill s (i ) et les autres offici ers nouvellement élus , sont
installes w la ma niè re et avcc les cérémonies accoutumées 1
le ., ." janvie r ·1'742 .
Ar rivl!e d 'uo nmbassadeu r de la Porte-OUom lloe.
(Ut slIprà.)
Ar rivee de M "'· d e La Tour.
M'" de La Tour, première présiden te et in tendante 1 étant
venue en ceUe v ille, les échev ins von t lui {aire visit e le Irr
mai 4742 .
( Ut suprà, p. 307. )
( 1) Los échevins i ns l911 ~s 10 1- · j:lo\' jcr 1742 son t : Noël-J ustin ien ncm usat (A)
el Joseph Crozet (B).
(A) Vo y. te 5- vol., 11.2 1,22 e1 23.
{8} U t SU(lr ~ , p. 23 .
S. E. laid Effcndy , am balSadcur du grand seigneur, élant
ve nu à MarseUle, Mn. les écllcvins , e1l chaperon, précédés de
leurs valets et gardes, sui'vis de leurs officier,( et accompagnés de
plusieurs notables négociants, V Otlt lui (a1'rc visite, le ,17 juillet
~74 2, il l'hôte/de la Rosc(4 ), pr,paré par la ville il S. E ., d'OTdrc de M. de La Tour, premier président, intendant et commandant en Provence. Après s'êlre lm lrelellU quelque temps en bon
.français avec S . E. qui les a reçus (ort gracieusement, les ichevins rev iennent à r Hôtel de YI Ile et lu i font offrir lt présen t
muni ci pa l composé de dou=e paquels de bougies, dou.: e bottes de
COtl{tture , dou:::e bouteilles d'eaux de sen leurs ct dou.:e bouteilles
de liqueurs blafiches. Les bougit s et la COfl~ture étoient dans une
corbeille garnie de {aretal bleu el de rub ans aux coulcurs de la
(1)
Vo!'. le l'f (>scnl vot. , " , 00;).
�-
688-
v ille et les bouteilles de strllcurs et de liqu e",s dans deux caust'$
peintes au$' armts de la commtme .
S. E. l'ambassadeur ,'ient à l'EJôlel de Ville le surlendemain
49 juillet; les 6chevi1ls, en c/!alJCron, le reçoivent flors la p orte de
la Tue, 01;' jusq ues il-s l'accompagnent â sa sortie.
G89 -
Arri"ée d e 1\1"'. de Mirepoi~ .
(Ut suprà, p. 308 .)
Arri"~e
du marqui. de Mirepoix.
M. le marqujs de Mirepoix, commandant en Provc11ce devant
ammr en ceUe tdUe, Mrs. les échevins , en c1wperon, accompagn és de M. At'laud, avocat, conseil de la communauté, et de
plu sieurs principaux négociants, vont, le 3 sep tembre ,1742, le
recev oir it la porte Roy ale (-1), où. M· ArttlUd le hamngue au
nom de la ville.
Le prése nt municipal offert à 1\1. de Mirepoix par un capitaIne
de q~aTtie r , en absen ce du trésorier de la commulIQ,uti, se composait de dou;e boîtes de confiture, dou.ze bouteilles de vin, dou;c
paquets de bottgits et dou;e {lambeaux de mût. M. de AUrepoix
rend la vis.ïe aux écllevùls, à l' flOlel de Pille, le 7 du même
mois rk septembre.
( Ul sup/'à, p. 309.)
Arrivêe de l'eovoyê de la Rêpu b lique de Gène, .
Le seigneur Doria, envoyé de la RepubUque de Gmes, étant
venu en cetie ville, le 2 oClobre 174.2, Jlfrs. les écl1 cvins, en chaperon, vont lui {aire visite à l'IIôtel di' la Rose. Le seigneur
Doria, à qui le présent municipal es t ensuite adressé, rend la
tifite aux éc ll evin s, à l'Hôlel de
le 4 du mt!memois.
T'm,.
li ) 1..3 porle d ' ,\ i:f.
(Ut S''In·à. )
Mm. la marquise de Mirepoix étant ven Ile en cc tic ville, les
éc hevins, en chaperon, VOl1t {,ui {/lire visite le 9 oeLobrc ,1742.
Le present municipal adl'e.fsé par la ville li l'It 6lel de M. Georges de Rou x, où loge M .. e de Mirepoix, ainsi que !li . son fpovx,
sc co mposait de dou:.c {lam.bea ux rte nuit , dou:;e paquets dc hougies, duu:e dou:;aines de gants , deux boites de dou:;e pots de
pom.made chacune, sia; bouteilles de quinlesstnce el dou:; e boites
(UI suprà.)
de con{ilw·c.
Pre.tation de serment et installAtion de. nouveaux offioien
munioipaux.
M, de Pilles, gouverneu1'- uiguier, reçoit, le ~ er janvier '1743,
le serment des nouveaux éc hev ins (1) qu'il installe après dalls la
(orm e ordinaü·e.
Les échevins reço iv ent le serment et installent, à leur tour,
les autres officiers municipaux élus, suivatlt le réglement , le 28
oClobre ·1742.
(R,g. 3, p. 313 el suiv .)
Arrivée de, consu h de Tou lon .
Les échevins, en chaperon, vont (aire visite, le 8 janvier ,1743 ,
(I )
MM . Georges d(! J\oux ,
~c u rer,
chevalier de l'clI'Me rorlll de
Sni nt - ~li e hel ,
ct Bnlthozard i\lillc . - Vo}' . le 0' \' 0 1., p . 24 .
VI.
44
�-
690-
-
G91-
au.z conjulJ de Tou l011, auxquels ils adressent , après le prèsent
municipal ordinaire .. les consul s d e Toulon leur r endent la vi sile
à l'Hote' de Ville.
(Ut sMI,ro, p. 3.7 .)
Les co nsul s d' Aix étant ve nu s cn c~ tt e vill e, Mrs. les êc hev ÎD s
vonllcIJ,1' rendre v isi te, en chaperon , au lngis de la Rose( ~ ) ,
le ~O janvier 1743; les cons ul s d' Aix. auxqu els ils font porter
le present mu ni cipa l ordin aire, leur rendent la visite à l'B ~tel
de Vill e.
Arrivée d e M " < la duoh e .. e d e Mod è n .. ,
LeI echct'ins, en cllaperon, accompagn és d, hl- Ar'laud, avocat ,
consci l de la communauté , précédés de lcurs valet s ct gardes ct
slâvis de plusi eurs principaux né90danls, sc rmdeflt, le 5 juille t 1743, sur le quai, p our saluer ct recevoir hl". la ducht:sse de
Mod;'nc , al'rü'ée en ce port sur Ufie ga lère de la République de
Gênes.
Le présent municipal offert à Mill. la duc/lelse se co mposoit de
2.\ bouteilles de vin, 24 boiles d e confiture, 24. paquets de bnugies
(Ut ",prà, p. 320.)
et n (lambeaux de nuit.
(Ut SIIpl"à. )
A.rrivée du marqui. d e Villeneuve .
In sta ll ation du nou vea u juge-consul.
Les échevin s installenl, le 34 janvier 174-3, le nou veau jugeco ns ul , Jea n-Fran ço is Isnard .
(Ut suprà, p. 31B.)
A.rri" ~e
III . le marquis de Villcneuve, c()nseiller d'état, étant venu en
cette villc, les échev ins, en cha peron, vonL lu i fa ire visite , le 7
juillet ,1743; 1\L de Vill e ne uve, à qui le présent mun icipal double
est ensui te adressé, rend la visite (W$ échevins le lend emain .
(Ut suprà ).
de M . d e Mirepoi x.
Cou "e nt de! Triaitaire,.
Mgr. le ma rqu is de Mirepoix, commandant eD Provence, éta nt
rc"enu de Toulon, les échcv iu s vont lu i (aire ~-isit e, en chaperon , le 5 juillet ~74 3.
( Ut su prà, p. 3l9 .)
(1 ; \'or· le pr.-sent vol., l'. tsO ;J.
Les échev ins 'se rende nt, cn cllaperon l le :1 2 aoô;l ~743. à
l'église des RR . PP . Triltitaires (4) pour entendre une thèse
soutenue par un religieux de cet ordre qui la leur a dédiée.
(Ut , uprù, p. 322. )
(I ) Voy. l Of)" vol., Tl. 2v4 <-1110 1:1.
�-
-
6n:! -
69:j -
•
Arrivée de M '" de La Tour.
Collège de l'Oratoire.
Le 20 août ,1743, Mrs. les échevins, cn cha\JcroD , assistent à
la représentation d'une tragédi e au. r.ollége de l'Oratoire et ensuite
à la disfribution faitt a,ux écoliers de ce collége.
(Ut SUI,,·II .)
Le 21 novembro ~743 , MUle de La Tour él.a ul venue CD celte
ville, Mrs. tes échevins , el'l chaperon , vont lui faire visite.
(Ut .uprà.)
C~lége de l'Oratoire.
Les échevins se rendent, en chaperon, te 4 décembre ~7U ,
au collége de l' Oratoire, pour entendre la haran gue du professeur de rhétorique de ce collége .
(Ut .uprà, p. 3~3 .)
Coll ége de, Jé. uite.,
Les échevins ass islent pa reillement , le 24 août ~'74 3, à la 1'Cprèsentation d'une tragédie au collége des Jés ilaes, ainsi qu'à la
distribution des pri:c raite aux écoUcrI du colli ge.
(Ut suprà. )
Installation des prud'hommes patroQs-pêoheur •.
Le 27 décembre
~743,
les échevin s installent, s uivant l'usage,
les prud'hommes patrons-pêcheurs.
(Ut suprà. )
Arrivée de M. et de M ... • de MirepoiJ: .
Installation des nouveaux offioien munioip&ux.
M . l~
marquis de Mirepoix, commandant en Prov ence, étant
retourn é de Toulon ou il a passé l'été, les éc hevins , en chaperon,
vont lui fair e visite, le ~6 no ve mbre ~743 .
Le surlendemain. ~9 novembre, Mrs. les eclicvin s, également
en chaperon , vont faire visite à Ma, de Mire poix qui les reçoit
dan s son lit étant incommodée.
( UI . uprà .)
M. te marqui s d e Pilles, gouverneur -viguier, ins talle, le t <l r
jan vier ~ 7 4 ~ , les nouv eaux échevins (1) 1 lc!:'quels in stallent , à
leur tour, !es autres officiers Olunicip<l ux.
(Ut supra. )
( 1) M ~ 1. rl CITC de Goil , t'!c u !·cr. r i Jco n l' o ur r i ê rc~. - \'or, Ic !Jo \'0 1. , p. 24.
�-
691 -
-
69.'; -
Les échev ins, accompagnés de ]\f~ Artaud , avocat et co nseil
de la communauté, vont aussi en ch ap eron le U février 47',,faire vis ite à Mgr. de La Tour, premi er prés id ent et inLendan~
de Provence, arr ivé la v~ilIe au so ir il Marseill e.
Coll è g e d e. Jésuite•.
(Ut $Upra. )
Les échevins se rend ent, en chopero n, le ~i) janvier ~7H , au
co llége des Jésuites pour entendre la harangue du professeur
de rhétoriqu e de ce collége.
( Ut suprà , p. 324. )
Inshllatioo d es jugC'- fODSUIs.
Le mèUle jour, les échevins, également eD chaperon, assis' tnt à l'installation de MTS . les juges-consuls.
Arriv~e d e M . Maul t! uÎer .
Les échevins , en chaperon , vo nt raire visi te à M. le marQuis de M<lulevrier 1 li eu tenan t- général des arm ées du roi venu
à Marseille; M. de Maul evrier leul' rencl la vis ite, & l' B~tel de
Vill e, le lend emain .
(Ut SI' P"à, p. 3'25.)
(Ut supra .)
Arri vée du -m a r qui s d e la Min a.
Arrivée de M . des I ssard s.
M. le marquis des Issards 1 prem ier co ns ul d 'Aix., proc ureur
du p<l ys de Provence . étant vcnu cn celte vil le ) les échevi ns
v ont lu'i (aire visite 1 en chaperon , le 13 juillet ,1744 ; M. des
Issards, à qui le prése nt municipal ordinaire es t ensuite ad resse,
rend la \' Îsite aux échev in s, à l' Hôtel de Ville le lend emain.
( Ut supra .)
Mgr. Je marquis de la Mina , gé nér:l l de J'armée d' Espagne,
étant ve nu à Marseill e, les échevi ns , en chaperon l sui vis des
officiers de ville ft accomw.gn b de plusicurs négociants, vont lu i
(oi re v jsUc, le 12 ma rs 47 44.
Le présrnt muni cipal oU'ert à M. de !<l ~I ina sc co mposa it de
:1 '2 boites de co nfiture, ~2 bouteill es de vi n, 12 paque ts de bougies et ,12 n,lmbea ux de nu it.
(Ut " 'I,/"d .)
A.rri vée d e M ... t d e i\t ·· de La Tou ....
Aui "éc du prin ce d u COlll )'.
~I·~ de La Tou r élaut ve nu e en celle vi lle, Ics échevi ns \'on l,
le '20 jan \' ier '7 H , lui re ndre visite, en chaperon
~ I ;; r .
le prince de Cont y. cO lllllliJrltlant l'ar mée du roi en Pro-
�-
6%-
vence, c1e\'aut élrl'i \'cl' en celle vi lle, les éc/. evi ns (ont armer les
quatre compagnies de ql,artiers et donner l'ordre de fermer les
boutiques cl d'illuminer les maisons des rues par où paSStTait
S. A. S. si elle arrÎl'oil de n uit. Le 20 mars 4744, Mn . les échev ins, accompagn és de M- Artaud, av ocat de la ville, précédés de
tous leurs valeu ct gardes 1 et suivis de plusieurs prtncip{tux
neguciants, se renden L, en cha pe ron, su·r les trois Iletlras du soir,
à la porte à' Aix , où M. le mal'qt"is de Pilles , gou vern eur-viguier,
accom pa9'ué de ses hallebardiers 1 sc trouvoit déjà.. S. A. S. est
saluée à son aTri vic par une profonde Têveronce et ensuite haranguée par Me Arta url , avec son éloquence ol'dinait'c ,' S. A. S.u
(ait son t,ltrée (i UllS la ville e ll p alsan t entre deu.x haies de soldots
formées pffT les trnis compagnies d e quartier; la quatriè me élant
destinee à ftlO'it tr la garde au palais d" 1JrillCe.
L e prêsellt municipal offert à Mgr. de Con ty sc com posa it do
24 nambeaux de nuit, 'H P:lCJucts de bougies dl! table, 2... boites
de co ulïlure et 'H bou teilles de vin blanc.
S. A. S. cst parUe pour TOlllon le le nd ema in 2 1 mars,
(UI supl'à, p. 326.)
-
697 -
jl . Mille , ancien échevin (4), ti enn enL sur les routs baptismaux,
au nom de la ville, le 9 mai ~7.u, la fi.Ue demt a accouch é
Af... o de Roux, épouse de hl, de Roux, ancien pl'emier dcllevin (2) .
Lt., ville a supporfd la dl pcr,se de la cérémonie .
(Ut suprà .)
Arri\l ée de M . de Mirepoix .
Mgr . le marqui s de Mirepoix , commandant ell Provence,
étanL rcvenu à Marseille , de retour de l'a,rmée sur Nice, les
échevins von Llui faire visite, le ,11 mai '17U ; ap rès la harangue,
prononcée par Me Artaud, avocat e t co nseil de la communauté,
Mrs, les éche\'ios se re tiren t eLfont rcmeLtre à M. de Mirepoix,
qui leur rend la visite le 15 du même mois à l' H() tel de Ville ,
le pr ésent municipal dou bl, (3).
( UI suprà, p . 328.)
Arri vée de M . de M auriac.
Arri vee d e M . d u Maurepa s.
Le 7 a\' ril ~ 744, M. de Mauri ac, brigadier des armées du roi !
co mm andant en Provence eo absence de i\1 de Mi repo ix, étao t
vcou co celte ville. Mrs . Ics échet1ins vont, en cllopcrolt , lui
(aire visit e et lui enufly ent ap/'~s le present muni cipal double.
(UI ,upra, p. ~27. )
B aptêm e d ' un enfant d e l'eoh evin de Roux .
M ... • de GaU, ipouse de M. de Gail , l'TcllI irr re fl cu it! (1) , et
CI ) \ ' O!' . h'ü" \'o l., p . '2 :1, '" Il' l, r('$Q1l 1 \01. , p . 093.
Informés, le 26 mai 47U , que Mgr . le comte de Maurepas,
rn iu h lre secrétaire d'étal au département de la marine, devait
ar ri ve r, Mrs. les échevins. précédés de leurs valets et gardes,
suivis des officiers de let comm un auté el accompog'les de plusieurs prin cilJaUX1légociauls, sc rendent , tlt c"aiJeron, à la porte
Réale (.~ ), où ils t.rouven t III . le marquis de PH/es, viguier, qui y
dloit venu: avec ses hallebU1'diers, ainsi qu'il avoit été convenu,
(1) VOf. le 5' \' 01 ., p.
2~,
e l le IlI'C$C lIt \' 01 ., p. 089.
('2) Ut suprà.
' 3) VOl'. 10 présen l \'01., JI. ÙO(i.
(-1 ) l.n por te d' Aix, a ppe lce port e /ICI/le -
(lorle I\oyale- lla llS 10 ,Xnr , " $1I1c le .
�-
098 -
-
699-
,an, préjudice de ce qui est porU par le réglemen, en sa faveur;
M. de Maurepas est salue, à son arriv6c, par une profonde révérence et Itaran9u ée avec Ion tloquence ordinaire, à la porti ère
de SOfi carrosse, par M- Â rtaud, av ocat et conseil de la commu-
cathédrale (1), le 2 juin ~744 , à 6 heures du lo'iT, en actionl de
g·rdces pour la conqu€te dit co mté de Nice par l'armée u pagnole,
fortifiée de celle de France à titre d'auxiliair e. Les échevins se
r endent cl la calhédrale , d'où il s r cv iellnent à l' HOtel de Ville,
flauté.
dan s l'ordre sui va ot :
Le prisent municipal , plJ cé dans des cor beilles garnies de
tafelas bleu et <JTnées de rubans aux co uleurs de la ville , a été
o(fert ci M. de Maurepas par le (1'êsoricr de la commu nauté : il
Une infinité de j eune, gens parlant des banderolles aux armes
du ro'i et de la ville, criant sans cesse Vive le roi 1
consis tait en ,I ~ boîtes de co nfiture 1 42 bout eill es de "in J I ~
paqu e ts de bougi es de labl e et 4 ~ naln beaux de nu it.
(Ut sl/)1rà. )
Lu huit tambours de la co,nffluna./ll é et deux fi(res , ayan t le
tambOU1'- major à leur !tte;
Un lieutenant de quartier (aisant lu fOlICHon s de mf/jor ;
Les huit seryen ts de ville l}ortant leu,. IlalleblLTtle levée;
De u ~
Ârrivëe du 'Yioe-Ipgat d'Avignon et du
DODce ,
allant il
~1"adrid .
trompettes cl un timbù lier à ch ev al,'
Un lie-ut enant de quartier faisant les (onctions d'aille-major;
Le brig adier des gardes de police;
Les huit gardes de police;
Mgr. Aquaviva , v ice-li gat , allant à A'vignon 1 éta nt venu a
A/arseille, Mrs. les éche,' in s, c n cha pe ron, vont lui {ail'e v isite,
le 27 mai 174'1- ,
Le mê me j our , Mgr. Denriques, 1IQnre du pape, allant à la
cour de Madrid , t tant également arrivé à Marseille, MI'~, les
échn ios vont a ussi lui (ai're vis ite.
LL. EE., il chacune desquell es le préstn' municipa l extraordinaire (1) est adressé, lÏ emlent rie com pagnie, à l'Hôtel de Vill e,
le lendema in , 28 m ai, pOltr trisiter M/s . les échevins.
(Ut sIIprà. )
C ooquêt~
du comté d e
Nic ~.
L es v iolons i
L es v alets de com mercc, du burce", du vin ct de la jurisdiction
consulaire;
Les quatre v alets des êcli evins ;
Les echev ins ,
Et aprês, les qu atre CQIJÏfaines de quart-ier et les officiers de
ville, et un grand nOlnbre de ,u}gociants et de IJTùtcipau,x habi-
tants.
Lts tambou rs, lcs fifres: les sel'gents, les gardes, les trompett es,
le timbalier cl les valets porteut à leur cll alJea U UtIC cocarde
aux co"l e«I'5 de la ville .
Sur le soir, .M . de Mirepoix, accompagné de M, de Pillcs et
des echevi Ds , vu allum er le feu de j oie, prepa ré à cel effe t par
la communautê, au bout du Cours.
(Ut .uprà.)
Les échev in s ass is te nt , e n c he.peron, au Tc Deum chanlé li la
(I )
Voy , le p,'éS l'nl " 01., Il, (J(lr..
( 1) L'tlg lisc dc La Maj o r , - \'(lr. le l U vol ., p. G3 cl 708;
3;Jo, e t le 0- vol .. l' . 1 (I~ .
le~·
\'01" p, ;J II
e~
�-
-
700-
A.rrivée du comte d e Maurepa •.
Le t 6 juin ~ 744, M. le comte de Maurepas, ministre secrétaire
d'étal au département de la marin e . étant retourné de Toulon
co ceUe vill e . Mrs. les échev ins, eo chaperon. vont lui (aire
vis ite.
Le 20 du même mois, M. de Maurepas vie nt à l'HÔtel de Ville
tenir un burea u de commerce.
ï OI -
En sorlant de la ca thédr ale, Mgr, dc Mircpoix, co mm andanl
en Provence, M. le marqui s de Pilles, viguier, et l\Jrs. les échevins, sc re nd en t, en passant par la Grande llue (1). au cours
Sl.- Louis (2), où un (eu dl j oyc, allumé pa r M. de Mirepoix, à
SO D arrivée, étoit prepare aux frais de la commwlauté.
Une illumination géntTa le a lieu ensuite par taule la ville pour
marquer la joye publ'ique sur cett e p-remière conquete (aite par
S. M. en pcnonne.
Les échevins sc sont rendus à la ca th édrale et sun t revenus à
l' H ôtel de Vill e dans l'ordre et les cérémonies enotl cees ci-dessus,
à l'article concerna.nt la prise du co lnté de Nice (3).
( UI suprà, p. 33 • . )
(UI suprà, p. 333 )
Arri vee d e M . d e La. T o ur .
P ri .e d 'Y pr el.
Le même jour , 20 juin , les échevins vont {aire visite , en
chaperon 1 à Mgr. de La Tour , premi er président eL iulend ant
de Provence, venu en celte ville.
Le lend emai n , 2,1 juin, les échevins, toujours en chaperon ,
retourn ent chez M. de La Tour pour lui souhaiter boa voyage.
(Ut suprà.)
Les échevins assis tent. en chaperoD, au Te Deum chan té à
l'église ca th édrale (4), le 26 juill et n u, pour la prise de la ville
d' Ypres. La muni cipalilé es t allée à la ca th édrale et en est retourn ée dans le mcme ordre et a.vec les mêmes cérémonies que
pour les Te Deum de la prÎl..! du comté de N ice et de celle de la
ville de Dlenin (~).
(UI suprà, p. 336).
Pri .e d e P.<tenin .
(1) La- Grande Rlle aboulit de la 1l1audll Pafailau Coflrs .
~2)
Les échev ins assistent, en chaperon, au Te Deum chante ci la
cat hédrale (,1), \e 29 j uin 17U-, a l'occasion de la prise de la ville
de Menin par l'aTm;e du rOl, commandée par S. M.
I.e cours Saint- Lolli.t, s itué Il l' uno des ex l ré mllé! d u Cours, sert d'abo utissa ot 0 la Ca/llltbitre c l aus. r u('5 A'oailles, des UtcoltUu, d'AlIoo!1fU, dt Rome c l du
Pavillon.
(3) Vo y. l e présen t \'01. , )1. 008.
(t ) L'église do ua Major . - Voy . l e 1" vo l. , p . G3 e l 708; le ,,- vol., p. 3 1 ( e l
33 5,ell o 5- \'01., p . 1(;2.
L'eglise de 1.11. ~ l aJor . 335, clic ô- vol. , l' . 102.
( 1)
"o~· .
le 1"' \'01., l'. (;3 c t ïOS j le t e \'01.01\. 3 11 cl
(5) \oy . le pr ése nt vo l. , l'. ô!HI ri ï OO .
�-
702-
703 faire \'i~ite , c n chaperon , le H seplembre '17H . M. de Vill eest ensuiLe
neuve, à qui le présent muni cip'" ,..'ttrao rdit~aire
offert par le trésorier de la communauté, rend lil visit e aux
échev in s, à l' Hôtel de Ville, le lend emain 42 se ptembre.
(n
Pri.e ùe Furnes.
(Ut ",prà.)
t e 9 aoùl 174.\-, les échev ins, en chapero n , assistent, dans le
mcme ordre et avec les mêm es cérémonies que celles marql.iées
ci-devant au l'c Deum ch an té à l' ég li se cathéd rale (·1), à J' occa_
sion de la prise de Fl:rn es.
AIrs. de Mirepoix et dl' Pilles n'ont pas anislé il. la cérémonie.
(Ut , "prà. )
Ani"ee de M "" de Mir epo ix.
Mm. de Mirepoi:t élant revC1lue ri nlarsei fle, après une absence
de six mois , les échev in s font tirer cen t boUcs à la porte de son
hôtel au moment où elle y entre , le ~3 sep tembre ~74' et peu
après vo nt, en chapero1l , lui. f aire compliment sur son relour .
l e présen t muni ci pal double (2) est ensuite envoyé à M· ' de
t
Pri se d e Chatea.u-Dauphio .
Mirepoix.
(Ut suprà, p.352 .)
Le 30 aOÙl ~ 'H4 J les échevi ns, en chaperon , assistent, dans le
même ordre ct avec l es memes r érJmonie~ que celles marquéfs
ci·devant , au 1'8 Deum chaoté à l'église cathédrale ('1 ) à l'occa-
$wn de la prise de Chateau-Daupkin.
AIrs. de ~/irep oi$ ct de Pilles n'ont pas assis tè à la cérémonie.
(Ut ,uprà.)
A rri vee de M . de Villeneuve .
M. le marquis de Villcnc lI(vc, conseille r d'état et au conseil du
"(~nu en ce lle vi lle) Mrs. les éche vins von t lui
commerce , éta nt
( 1) L'égli se de La i\1aj nr . - VOT. le I t~ \'01. , Il. 03 e l 708 ; le " . \'01..11.3111'1
et le o' \' 01. , l'. 16'l.
( 2 ) Ut s u\,rà.
3:}~,
Baptê m e d 'un e fi ll e d e l'ecb e"in PourfÎères.
M"" Pourri èr es 1 é pou se de M. Pourri è res, échev in (3" ayiJDl
acco uché, M. de Roux, anCie1l1)remier écluvin (4), et Mme Mille,
époll se de M. Mille, a ucie n ichevin (5), tienncnll'enfant sur les
fonts baptùmaux au nom de la commutl e .
L a ville, suit!ant l' usage, a fa it la dépenle de la clrémonie.
(Ut slIprà .)
( 1) VOT. le p r~5 e u t 1'01. , p. 60G .
(2) ut 5Ulllil .
(3 ) voy. le &'" \'01. , p . 2>1, et le préseDt \' 01., 1). 603 .
(4J "Of. le 0° \'01. , p . 24 . l't le Ilr(os ent vol. , p , 080 .
(G) III SUJlro. .
�-
701 -
-
705 -
pl;'nipotelltiaire entre l'empereur Charles JIl , l'impéra trice dl'
nlllSte et le Granc1-Stig}l fUr, et conseiller d'état avait été nommé
par S. M, tif inistre et secrétaire d'élat aux affaires étrangères,
Mrs . les échevins, en chaperon, acco mpagliés de Ale Artaud ,
avoca t el c()nseil de la communauté, et précédés de IUl-rs val~ ls
et gardes, vonl, le 16 novembre '174&., en l'Hitlcl de Villtneuve
pour {(tire co mpli/I, ent à hl"''' la marquüe de Villeneuve sur
t'élév otion de Mgr. le marquis de Villeneuve, son »,ari , Après la
Iwrangue ) prono ncee pal' Mc A'rlaud, avec son éloquence ordinaire, le; échevi ns re lourn ent à l' Hôt.el d'où il s foo l parvenir à
M",e de Vi ll e neuve, par le trésori er de la \' ill e, le présenf muni cipal extrMrdinaire. (4)
(Ut suprà .)
J
Arri vêe d e M , d 'Anwille.
M, le duc d ' Am\'illc, li eut e nant-général des ga lères, é ta nt
à Marseille , les écllf' vin s, en chaperon, 1:011' lui {aire
V1'si t e, le 7 octobre 17U; M. d 'A nwi ll c, à qui le présent municipal ordùlQi re es t e n suit e adressé, leur l'end , le le nd emain , la
,' isi te à l'H ôte l de Vill e.
reYlln U
(Ut suprà. )
D éfaite d e l'ar m èe d ' Autriche.
B atai ll e de Cooi .
Les écbc \' in s, co chapero n , assistent, et avec les mêmts céré-.
monies que celles 1r1 arquées ci-devant pour la prise du comté d~
Nice (1) au Te Deum chanté à la ca th édrale (2), le H octobre
~ 744, à l'occasion de la dl {an e de l'a rr ière-garde de 1'G1' m é~
Le 22 Do rembre '1744, Mrs. les échev in s assis tent, en chaperon et avec les cérémon ies ci-devant marquérs (~). au Te Deum
chan té pour la victoire remportée devant la ville de Gon i par les
armées cumbinées de France et d 'Efpagnc sur celle du roi de
Sanla';ync.
(Ut ' "1"0 , p. 354 .)
autrichienne au passage d" Rhin par ['armée du roi.
( UCS"prù, p. 353 . )
Visite â 1\1. de Valbe lle.
Vi site é. 1\'1 · · d e Villeoeu\'e.
La nouvelle clant venue que Mgr. le marq uis de Villeneuvf,
ci-devant lieltttmanl-général en la sénéchaussée de cett e ville,
fnsuÎtc amba ssadeur extraordinaire à la Port e-Ottomane , plus
( 1) "o r . le
pr~sel1t
vol. , JI. 6D8,
(2: Voy, le l U \'01., p. Cl:.! et 70& ; le ". \'01 .. p , 3 /1 <, 1 335, ct le 5· \' 01. ,
p_ 1 (I~.
M. le marquis de Valbelle ayan t été itlstallé ell la charg e de
sénlcha l du siége de cette vill e, Mrs. les échevins vont ) le 26
n o\'embre ,1 7~~ , en l'hôtrl de la Rose, où, il es t logé (3), p our lui
{aire visite; N. de Va lbell e leur rend la visite le même jour, à
l' Hôtel de Ville.
(Ut , "prà. )
( 1) Vo y. 10 pr~sc Dt \' OI., ll. GO(l,
(:!)
u t Supl'à, p. 6D8, iOO, 70 l , 702 cl iO<l.
t3} Ut suprtl, p.
603,
VI.
45
�-
Arriv ~e
ïOG -
d e )' , ofa nt dom
-
Pbaipp ~ .
Le sét"é7iissimc in fant dum Phil ippe dl van t rCrCrl1r en c:ctte
vme (1) 1 AIrs. les de/l ""ÙIS , f'n ro be "ollg e, accompagnes de
M' Artaud 1 (lVlJc ot et cOll st' il de la commtlmauté J p,'dcddda de
leurs uolels rt
707 -
Vi site à M . de Mirep oix.
Les échev in s, en chaperon, vont, le 28 décem bre ~744. $OU ha'Ïter bon voyage à !JI . le marquis de !JIirepoix, commandan,t
en p,.ovence, partant 1JOur la cour .
!J ard c,~,
et suivis de le"rs officiers cl d'un e (oule de
IJrù,cipaux habi tan ts, scrc ndent, le H. dec cm bl'c 17H' I ci laporl e
Iléale (2), nt" se t rouvoieflt dejà ranydes /11 'laye. l l's qu atre
cO!llpag,jies de quortiers, moi'i s cil1quatilc 'f amm es, avec tm dra-
p ea u de C(lUleUT , places aIL palais ti c S . A. puur monter la garde.
Après un momen t d'all ClIte, le sérêuissime irlfant arrive et
M' Ar taud le llarangue.
Le 19 du mèmc mois, S . A. Il . quitte JfaTScille j elle est de
,lOlu:eau haranguée ci. la porte de Rome (3) par Ill e Arfa'jd. Ill'ec
lequel Mrs. les échlv 1JI Sont t 'O Ulll le salutr tlne denIière foi.s.
Il a été tiré cent boUcs iL l'a, riv ée du pri71ce et cent autrcs li.
son depart , et les quatre compa gn i es de qval·tier out toujours
monté lu garde à son palais.
( Ut suprà. )
Pri se d e Fr ibou rg .
(Ut suprit.)
InstallatioD de. nouveaux offici en lDunicipa u :lt .
L'installa.tion de Mrs. les échevins ( ~ ) et offi ciers m.unicipaux
a lieu, le~ 8t j3nvicr ~745, avec les cérémoniesaccoutumees.
(Ut suprà.)
Installation du oouvedU juge - co n sul.
Le ~ 8 jaov ier ~7 ~5, le nuuveau juge-consul est insta llé avec
le! cérémonies accoutum ées par Mr s. l e~ échcvins, en chaperon .
(Ut suprit , p. 356.)
Les échevins assis lcnt, en chap cr ou , et avec les mêmes cérémonies qu e cell es ci ·devan t 111 arqu ées (4L au Te Deum chanlé
le '10 déce mbre 1iU , pour la prüe de la ville et du châleau de
Fribourg.
(U"uprà , p . 355.)
(I l Vo r. le présent l'ol. , I'.!:IO cl SUI Y.
(2) Ut sopra, p . [[ 2 e l [ 60 .
(3) ut soprà , l'. 1 12 ot 1ML
i l , IH s uprà, Il . 008, iU O, iO l , ;02, i04 c t 70 {).
Collége d e l ' Oratoire .
Le 26 janvier ~745. les échevitl$ , en chaperon, "ont au collige
(1 )
:.lM . Alet .-X3\' Îcr Auûi berl c t Mat bl ou DO:t6.- \'o r, le 5' 1'01. , p. 2<t.
�-
ï08 -
-
709-
de l'Oratoire pour ent endre la Ilarnngu c pronollcée par le pro(esseur de rf/étarique dl' re collrlge.
(UI.uprà.)
Arri~ ee
Deces de M . de Lfl laode .
Les ecllc/,'ill s, en clwpero11 , a,~s is tell l , le 30 mars 1745, au serviCt fun èbre célébré , le CO 1'1>$ prèscrlt, dafls L'eglise cathédrale {~L
pnur le repos de l'àme de M. l'afJbé ri e LalQ1lde. prévôt de la
cathédrale.
(Ut ,"prà .)
d 'u n cODsu l d'Ais .
Le 3 avri l ,1745, les éc li t lJins , CIl cfwp ron , vont (aire v isite
à AI. de la Garde, l'un des co nsuls d'Aix, procureur du pays,
logé en l'hôlel de la Rose (1), où le présent muni cipal ordinaire
es t ensuite Ilort{: par le tréso ri er de lll. ville.
M. de 1<.1 Garde rend la visite le môme jour aux échevins .
{Ut suprà, p . 357 .)
Visit e" 1',1. de Maulevrier .
Ani\'èe de M . de La Tour.
N'ayant pu rect'Voir avec I(! honn eurs accou tumés Mgr. de La.
Tour de Glén é, intendant en Provence, anité dans la nuit, car
c~e$t la première fOl:s qu'il t.'Îent en cette ville depuis qu'il es t
t'nletldan t, Mrs. les échev ins, en r./wperou, sorten t de l'Hôtel de
Vill e, le .ru avril 1745, vers les di x hel/res du matin, précédés
de lCllrs gardes el valets, suiv'is des officiers de ville et accompllgnés de plusùurs princilJa·ux 1tcyocian ts, et von t (air e visitt à
Mgr . de La Tour de Gléné, logé cite; M. d'Hérico u.rt, intendnnt
des g al~res . Ap rès la llaranguc, prononcée par 1\1- Artaud, atiocat, consei l de la communaulé , les écheyins re\' ienn enl à l'Hôtel
de Vill e, d'où il, adressent à M. de La TOUT de Gléné le pré..nt
munic ipal double (~).
M!)r. de Glé"ë vietlt il 1' 11ùleL de Yi lie rendre la visite aUX
éc hevins , le lendemnin 2 av ril.
(Ut sUl'rà. )
( 1) L'eglise de la Mojer . - Vo)" . le 1U
e l 335, c t 18 (i' \' 01. .11. 102.
l 2) VOT'. le 1) ..~sC' nt \'01 ., Il . GOG.
\' 1>1.
l' . liS et 300; le 4· \'01., p . 3 1 1
Mgr. le comte de Moulet'fi er , cller d ' rsc adre, co mmandant leI
galères du r{,i , oyant clIvoyc' 'lm de ses ()flicicrs " L'Hotel de JI me
1lour in(orm er fJ1rs. trs éche/)ins de l'élévation de M. 1(' marquis
de Maul evrier, son rrerc, li la diynll é de maréch al de France,
Mrs . les éc l1evins, précédés de leuTs1Jall'ts et gordes , etnâvis des
offi cie rs de t'We, vont, le 8 avr il 17&.5, {aire compliment à AI. le
comte de Maulcv-rier, lequ e l leur rend la visit e Je lendema in à
lï:lôLel de Ville .
(Ut ",prà.)
Visite
a
1\-1. de Mircpoil. .
Mon seigneur de Mirepoix, rommaudunt en Provence, étaut
~Ir s. les échev ins, en chape roll, vont lui
(aire t'isite, le 13 IllIÎ 1 7~ 5. Le présent m un icipal offcr l ensui le
1'cvemt de lfl. C" UI' ,
( 1) \'Of hll'ltlSC'1I 1 \ 01. , l' li03.
�-
7JO-
-
ta M. de Mirepoix par le trésorie r de la vill e, se composa it de 12
boi tes de co nfiture, ~ 2 bout eill es de "in, 12 paquets de bougies
de tabl e I.:' t ~ 2 Oambea ux J e nuit .
(Ut suprà , p. 358.)
ï tl -
Le 22 du mérn e Ino is, AIrs. les dc luPins, cn c/taperoll ,
VO'lt
au-
co ll ~ge de l'Oratoi re entendre la harangue pnmo ncéc par le pro-
(esse u.r de rll étoriqu e de ce colléye , Jlour céléb rt'r la victoire remport ée par S . M. SU I' l'armée dèS alliés en Flan d·res.
( Ut SUpT/I, p. 359 et sui v).
Arrivée de M . d ' A.lbe rta"
D-atA ille d e Fonte noy .
M. le mOr(l"i5 d'A lberta.s élan t arrid Ctl cetl e v ille pour la
première roj~ dqJu is q,,' 11 (1 été reçu premier présù/en t en la ro ur
des comptes, aides et finances, JUrs. les écl,evins, en clwpcrorl,
'Von t lui {aire vis Ue, le 15 ma i 0 '5 . M. d 'Albertas, à qui le }JTésent municipa l ordi naire est ens uite cnvoyi, rcnel la l'is ite aux
éch ev ins le meme j our , à l' HOtel de Ville.
(Ut sup r". )
V iotoire r empo rtée
(' 0
L(!5 éche vins, ell chaperon, assislcllI , le 3 j uin 17 i.5 , au Te
Deum cli ml té il la cathédrale ( 1) pour la v ictoire remportée par
l'arm ée du roi, co m.m andée pa r S. AI . en persontle, sur celle des
alliés, commandée pM le rlu c de Cumberland .
\ Ut suprtf, p . 36L)
Fl .. nd res .
Arrivêe de
Mgr. le marq(Ji~ de :lIù'cpoix ayan t (a it savoir ci l'Hulel de
Cil personnr) aea it
rem port é SUI' l'armee des elnllmis, en Flmldres, twe vic/oire
camp/êtc, Alrs.lcs éellevill s, ll1 chaptfo7i, t'ont, le 17 mai 1745,
témoiyner à M . de Mirepoix leur joie et ceUe de tous les
Vill e que l'armée du roi, commemdée lJar S. M.
CilOyOlS .
Le sul'ie ndemain , les ic"cvins fonl cltanler le Te Deu m dans
la cllOpcflc de l'Hutel de r tl/l', par IfS lIIusiciens de l'académie
foya le de 1I!usique, après la messe célé~ réc par Mgr. l'évêque;
pell dwit fa messe, les lIlèmrs 11Iu!ùiens cllllll lctl t le psntt me
Ex nrgat Deus et diss ipen tur CIl flctinnc de !J rdccs de l'ile it re use
l'o ll servation de S . :'1. et rie il/y?' le daup hin, ct de ladite signaUe
victoire.
l 'aro h cv~que
de B o u r gtl .
Mgr.l'archel:dque de HU1oyes, tic la lIl aiSOll de [ (1 U OC/l P{ OUcal/Il , commandeur des ord"es ail roi, ambassadeur cxtraof"d i11Dire de S. M. en Cf",r de Ro me, étan l arrivë à ,\larscill c, Mrs. les
échevins, en chaperon, vont l lli {ai1'c tisitl', le J mai 174.5;
I\I gr . de Dourges, à qui le tresoricr de b ville offre le pdsent
municipal extraOldina;re (oz), rCII(/ la " isite le m~me jour à
l\Jrs. les rchcvins.
(Ut '"pT~, p. 362 .)
( 1) 1; t';;l lse tic I.~ ""J"I". - VO!. lt' l 'H'I., " . 118 CI :Hiu; le \ ~ vol., 1)· :111
ct 3J:;., ct le 5· \01 .. l' · 1(1:!.
(2 ) \ '0). le l" 'ès('ll l \01 , l '. {l00.
�-
7 12 - -
-
Arri"ee du mo.rqui. de Vi ll eneuve.
M. le marquis de Vill eneuve, conseiller d'état, élan t arr il'é
co ceUe ville, Mrs. les échevi ns, ca chaperon 1 von l. lui fa ire
v isiLe, le ~ 6 j u in 1745 j M. de Vill eneu ve, à qui le présent
municipa l extraordinaire (1) est ensuite offer t par le trésori er de
la vi lle, vient, en l' JJùlel de Ville , le leflàcmain, rendre ds'ite
713-
Conqu êt e d e la vil le et de la oitade lle d e G a nd .
Le 8 aoo.t ,1745, l\lrs. les échev ins, eo chape ron, assütcn t au
Te Deum chanté p our la canquétc de ln ville ct de la citadelle de
Gand par l'armée du ro i .
(V I , uprà. )
aux échevins.
(Ut , uprà , p. 364.)
Prise de Bou rge! e t de Oude n arde.
Prise de Tournfly.
Le 48 juillet .1745, rurs. les échevins, cn chaI?cron. assistent
au Te Deum chanté pour la prise de la ville el citadelle de Tournay par l'arm ée du ,"ai, com,nandée par S. ift . en personn e.
( Ut , uprà. )
Le 16 aoC t ~7"!), Mrs.les échev ins, en chaperon , assislmt (II(
Tc Deum c/lanté pour la conquête de Bourgcs et de Oudenarde .
(UI "'prà .)
Co ll ege de l'Oratoire ,
BapU':me d ' un enfant de l 'échevin Baze .
~l ·. Boze, épouse de M. Doze, échevin (2), ayan t acco uché
d'un garçon , M. Gail, anci en premier êchevin (3), et M ·~ Pourrières, épouse d e M . POIH'rières, anci en éc hev'Ïn (4) , ti enn cllt
l'enfant sur les {D'lUs baptismaux, au nom de l", ville, le 5
aoùt ,17>7 .
( UI ,uprà, p. 365 . )
Les échevins. en chapero n, assistcnt, le ,18 aot'H 1745, au j e-u
et à la distribution dcs prix quc la ville donn e, de deux nt deux
alls, atl't écoli ers dl, culUge.
(UI suprà.)
Coll è ge des J è. uit es.
( 1) Vor . le pn~scnl \' 01. , Il . OOG.
(:!l VOl'. le s' 1' 01., l' . :!1 . e l le IlrtSC llt 1'0 1. , l'. ï01.
(3) \'oT·le 6 ' "01. , p , :!4, Ollc "r~ SO ll t 1' (11. Il . ÜU:\.
(1) U s llprà ,
Le lend emaill , 19 aoùL 1745, Ics éc hcyj os, cn chapero n,
V01l t
�-
ï14 -
- 7 15 -
au collége de BelslHI ce (I) pour ass1.t l er à la représentation d'un e
tragédie par les icolier.c de ce collége.
( Ut "'prà .)
cI~a ntti pour la prise
de Dendermonde. Ils von t de plus, le so ir , all um er If' fell de joie
préparé à la place Saint-Louit (2).
(Ut suprit, p. 366.)
vont à ra cathedrale (1) as,ister au Te DeUil'!
Pose de 10 prelDièr e pierre de l 'eg li .te des Observ8ot io t.
Eg li,e de LI\ Mejor ,
Les éChcvius, ~ n chaperon, \'o nL pose r la première pierre de
l'ègli se qu e les Rn . PP . Obse rva nlins funt b,Hir (2).
( Utsuprà .)
Les 6c hevins, aUendlt le peu d' égards qu e le chapitre de l'église
rathédrale (3) de cett e v ill e témo&gne pour le corp~ de ville, UN itent et délibèrent, le 'IG septe mbre ,17 45, de ne plus aller dorina.1'allt à ladite église pOUT assis ter aux offices des {l:tes solcmneUes.
(Ut suprà.)
Hospice de la Chuitè.
Vi.,ite é. M , Pe lli nier d e Pierre-fèu,
Les échev in s, c n chn pcro n, vont in staller, le 8 oct obre 1745 /
les rlOuvcauX directeurs de l' hospice de la charit é.
Le 20 septem bre 17 .~5, jJf- IJdliss ier de Pier refeu., ci-clevant
d.u l'oi au siJge et séndc haussée de cette ville, aya nt èlé
'1'eçu. ft irls/afld etl la charge de lieutenan t criminel, Mrs, les
échcvin s, en chilpcrofl , vont lu i ( aiTe v isite; M. Pel lissier de
(Ut ,uprà.)
avocat
Pi errefeu leu!' r en d la visilC le lendemain . ;) l'HèHcl dc Vill e,
( Ut , uprà.)
Prise de Dendermonde .
Le mêmcjou r, 8 sep tembre 17 l-~, les éche \'ins, en chaperon,
(1 ) Le col l< se des Jlbuitcs, dont ]'cntrèc j,rillc il' alc Ha' t da ns la ru e Ile/sllllce
l'ô t ': \ isant a l'cs t, 1crs 1(' mili eu de l'Il e ro rlll ~c l'ar les rues du l'o n t , ~t.-JaUille.
la Dr1f1ld~ /l ue ('1 la rue' IJelsulicc.
La r.u du POli t c" Ullllll ui'IU C dl) 1(1 rue P ,rlflc-Cuiraferi e il la ,'lie St-Jill/Ille; la
,' ue SC -Ja l/ me, d e la " 'IC (;(,II(cUc,'ie il la (; ,'ulld c !t lle; la r.raml c !tue, tlu Cours il
1.1 pla ce a u J'ala i.s, el la nie IJclmll ce , d ll la IJ/nce li" Ch cvalier lIose il la
,'/IC
,)'uilite-OarIJl:'.
Cl ) VI'f le &- "01. , p. LI . 11 7 e l SUI\' . , l {li c t 5 22 . c t le I,r(>scul \'01. . Il. 2:!O,
;JI:! , 12 1, 5001 c t 5 1{) ,
P ri,c de la vi ll e d 'Ostende,
.AIrs les
éc/ICV iIl S,
en
( l , L\ 'g !isc .Ie 1.3 ~IUjOI. -
c/wlJ errl'U,
\'or .
t'ou t, le 2 \ septembre 11 ,~ 5,
le 1" ,'0 1., l', G6 e l 300; le 01- \ 01., ft· 3 1 l ,
33 :' cl Je:'- l'ot . .\). 1 U2.
(:!) Voy. le 4 0' vol., " . :135 e 1 3 \ l, (' t l e l 'I~5.'nt \' 0 1. , l'. tl I 7,
(;1) L'(>g lise do ln Mojol·. - VOl'. l e 1" \ 01., fi. 08 e t 300; le 4" 1' 01.. p . :J 'I e t
:13!., c lle ()O l' ol., j), 102,
•
�-. 7 16 -
-
7 17 -
à l'église cllthédrale (t) po"r assister au Te Deum cl&an lé p our
la réduction de la ville d' Ostende ; les échevins vont d e plus, Je
soir, allumer le f cu de j oie préparé à la place Saint- Louis (2).
(UI ,"prà. )
Arr ivée d e M · · de L .. T o ur.
P r ise de Ni e upor t .
an' jv te en ce ltev il l c, Mors. les échevins, cn chaperon , von t, le ~ 6
111 ,,,, de La Tour, épouse de M, le premier président, J,an t
Les échev jn s, eu ell alJe rOn, vont , le G oc tobre 4145 . ci l'eg lise
ca thédrale (3), pour assister au Te Deum cJwfI(é pour la pTise de
Nieuport .. les éc hevins t'ont , en ou tre, le soir, allum er le {eu de
j oie préparé à la place Sa i llt- Louis (4).
(Ut '"prà.)
P ri se d u chMe au d e S e rr ava lle flOt d e la v ill e e t d u cblttea u
d e Torto n i!.
oclobre n 45, lui (aire visit e ci la maison de M, GCGrges Roux où
elle loge.
(Ut supra.)
Conq u ê t e d es ducb é, d e Pa rm e e t de P l aisance .
Les écll evins, en cl1operon, von t, le 21 octobre 1'H 5, à la cath édrale (1) pour assister au Te Deum cllanté pour la conquetc
des d'llcllés de Parme et de Plaisante pal' l'armée d' Es pnrJne .sous
les ordres du sérénissi me in fant dom Ph ilipp e.
( Ut suprà.)
Le '12 oClobre 'l7 i D, les dc hevi/H , en chap eron, vont à la cathédrale (5) pou r assù ter au. Tc Deum chanté pour la prise du châtea u de S erra calle, et de la v ille et du chd. tea " de Tortone ; les
écl.evi ns v ont , de pl us, le SOif, allu mer le {Cil de joie preparé à
la p lace Saint-Louis (6).
(Ut suprà. p . 367.)
(1 ) L'église de Lu M3Jur. - \'or, le 1" \'01., p. 6ts c t JUO; 10 4- \'01., Il .
:.J 1 1
et =135, cl ic 5- \' 01. , 11. 1 B2.
Voy. l e 4- \' 01..\,. 33&c l :141, ellep r ésent ;vo l, . ll. 6 17.
(3 ) L'eglise de J.a Major. _ Vo)'. le l " vol" )1. O~ e l 3GO; li} 4- '1'0 1. , p. 3 11 (' 1
330, c l ic ô e \ul., Il. 162 .
(4 ) Vor. le ot e vol., JI. 33:-', el 3" l , d ie p l'tsc n i \' 01., p . 5 17.
(5) L'~glisc ti c ua Ml,ljoJ·. - "ur. le 1-' \'01., Il. Otsel 3GO; le il ' \'01., \).3 11 l'I
33:', CI le 5- \'01" Il. 102 ,
Hi) \ 10)' , l e 'j- \'0 1. , p , 335 ci 3 i l , c l h' Il n\~ c nl \' 0 1., p , 0 1ï .
(2)
Av an ta ge s r em po,tts en Ita li e .
Le 29 du même mois, les éc1teVÙls retourneot, en chnperon à
l'église cathédrale pour assister au Te Deum qui y est chanté
pour les avan lages rem portés par l'ar lll ée d' E.~ t'i gn e jo inte à celle
de Frallce, S IlI' celle du roi de Sardaigll e aUllrès d'Ale:randrie.
(Ul suprà.)
( J) L'~glls e ,le 1 3 Major. -
'nu,
l'Ile fi- \' 01. , l', I G'1.
\ '()J •
le \ •• \'01. , p. 08 ('1 3GO; le A_ \'01., p. 3 1 \ et
�-
7 18 -
Prise de la vi ll e d ' A.th.
Le 7 Do\-embre ~7 '5, les éch evin s V011t de nouveau , en cl!aperOft , à la catll édrotc (1) pour assister au Te Dcnm qui y es t cllanl/!
pour la reddi,tion de la ville d' Att.,
(Ut SU/Jrà ,)
Avantage .
r t' mport~ ,
cn Italie ,
qui vont e nsuit e les in stall er dans lell r bl/reatl , ~u quarli er dc
Saint-J ean .
(Ut ,w prà , p. 368 .)
Vu'station de se rm ent d e di\'eu offioiers mUDioipaulr .
Le ·I u janv ier ~7'6 , a Heu la preslation de serm ent, en la
manière accou/umée, d es nou" caux cap itainl's de qtwrtier , du
nouv eau juge. con s ul , ainsi qu e des nouv eaux drpu tés dl, comm erc e et des es ti matl'urs des hon neurs , él us le28 oC lobre derni er.
(Ut , uprà.)
Les échev ins, en chaper on , relourn enl encore , le 5 décembr e 0 45, ci r ê(J ~ ;$e ca tl/M rale pour assister au Te Deum qui y
est chanlë pour la IJrise drs villes d' ilfC!OOlI drie et de Valence.
( UI suprit ,)
Coll êge d e l'Or nto i t'e.
Install at ion du no u ve nu j u ge.coDlul.
Mrs . les ùh evins 1 en c/tap eron 1 ct avec l,cs c~ rémon ies accouhon ées, install ent M. If' j llg c- conl1l/, IlouvI l/emCtl t élit .
(Ut "'pra, p. 369) .
Les écll cvins, co chape ron, vOllt, le ·15 décembre ,1745, au
ro llégc de l'Oratoire, pour entendre la harangue prononcêe par
le proresseu!' de rh é toriqu e de ce collige.
(Ut suprà. )
Pre st a tion d e n nn e nt et in stall a t io n d e. nouveaux écbe"'ns .
Prestation d e se rment e t io slallatio n d es nouve aus: prud ' homme.
p êch e u n .
L es pr ud' hommes des palrons-peclt eurs v ieWneti l , le 27 décembre 17&5, p rêter ser ment entre tes m ains de Mrs. les éch evins
blrs . Jean David el Alt:xcwdre Oellev ille (1) , pourvu 1 par le
roi , de la charye d'échevÙi S de celle ville, lont installél , le ,1er
m~rs 4746 . par Al. le marquis de Pillel, aprè$ avoir p rêt é enlre
ses mains et da ns la sa lle de l'H ûtel de Vilfe
tum é en p areille occasion .
1
le scrmtn l accou( UI suprà.)
(1 ; I: êglise d o::
La ~ I UJo r . 3 3io , ct le a-4 \'01. , p 102.
Voy. le 1· ' vol . , Il. (lB e t 36 0 j le 4" voL, 1'. 3 11 ct
(1 ) VOH'Z Je ü' \' ot. , 1)·24.
�-
720-
-· H I -
Pri se de Bl'u "fe tl üs.
Les éc hevins assis tent, cn clI01>cl'on , le 20 mars
~746,
au Te
Deum chaflté à l'rytùe ca thédral e (1) en actions de grdces de la
prise de liruxclles.
(Ut SUpT", p .
~70 .)
A.rrÎvee du premier cO Ds ul de Touloo .
M. d'Enf1"ec!lalJx. lJremicr consul de Toulon , étant arrivé en
ceUe ville, Mrs. les écll cvin s, tn chaperon, ,'onllnÎ {a ire vis ite,
le 2 av ,il 4746 , e l lui adressent, après, le présent municipal
ordinaire; M. le con sul d'Aix r end ta v isite aux éc hevins le
1II êmcjour, li l'Holt! de Ville.
( Ut suprà. )
sujet des places que lu copitalfl es fie quartier duivent occupr,'
dans le chœur dt l'églisc aux Tc Deum cl autres prières publiques (ailCl par ordre dc S, AI .. elle a décidé qu e, dans tout es Cts
sorte, d·ucr.a~iOf1S , ces officiers continueron l d'être placés dans
les hautts sta lles du chœur, im média/ctnent après valU" à l'égard
rie la precipitatioll avec laqu elle v ous vous plaigne= que le chapitre a co mmencé le Te Deum chan lé pt>llr la prise de DetldeF'mo'Tl clè, S. M. (, j ugé ce diflëren d si (rivale , qu'elle n'a pO f
daigné en appr n(Olldi,' le sujet; elle pense même qu 'U' ne sero;l
pa s n é, si les deux corl}s avoient cet esprit de paix et de conciliation qu'un e cérémonie religieuse doit insp irer cl qu'a rt doit
apporter toutes les (ois qu'il ,'agit de .,e con(orm er allX intentions
du Roi. VOliS deve; t'O tU r endu à l'église à l' heure indiquée, de
même que le c1wpitre doit lOi peu se préler aux retardements qu e
des c;rcO fl s(o nctS imp"év ues occaSiOIl1letll quelque(ois , cc qui ne
peut êlre qu e ,'are. Un expédient simple pour que vous ne soye:
po s surpn's, c'est de ( aire resler dall s l'église Ull sergent de ville
qu.i, ver, la fin de l'office canonial , vienne t'Ous avertir asse= à
propos pour qu e, vo us meltant aussitôt en marche , vous orrivie;
dans le temps OIL le Te Deu m devra être cll an té.
Je s,lis, A/essieuTS, vo tre trt"'s-affecUonné serviteu,'.
Sigtl é : Sr.-FLO IlEi'\Tl 1'-.
Pl ace dei ca pitaines de quftrti ers dans l e,
céremoDie~
(Ut SllpTà, p. 370 c l 371. )
pub liqu e:s,
à l 'égli se cat h édral e .
An-i\' ëe du oomte de Woronstoff.
Copie de la lettre de M. le comt, de Saint-Florentin, ministre cl
secretaire d'éta t, à JUrs. les éc hevins de il/arseille.
Versailles, leS 3\' I'il I 140 .
Sur le compte, i1IessieUTJ, quej'a Î relld" au r oi de la contestation sur t'Cnue e'itre v ous cl le chapitre de la catli ëdrale (2), au
( 1) L'église d e UI Mo Jo r . - Voy. le 10 ' \'01 , p . 68 e l 3 60 ; le
3:1S,e lle 5" vol. , p . 162 .
(2 ) ut sU I'rà.
4~
M. le com.le de }Vorons /off, vice.cIJ allcelier de Russie, étant
arrivé en celte t,WC, J1fr s. Irs éc hevins, en rI/opero1l , précédés de
leurs valets et gardes , ct SI/l uis des officirrs de tdUr, vont. le 26
avril 1746, en Ic, maiso n du rOi ( !), che; M, d'Héricourt , Ïflten-
vol., p. 3 11 e l
(1 )
VOf. le
Jl r~sro t
\'1.
\' ol. , l'. O:JJ,
16
�-
7:.H-
-
dant tles !J!d hes, 0,',11 a L logé, pOUl' lll'i {uire vi sit t' et Olt ils (onl
pOt·ter L ~ prés rnt muni cipal ex traordina i re (t ),
M , de lJ ~o rons( off rend visit e aU:D échevins le lendemain , à
l'H,;I ,1d, ViII, .
( Ut stlprir , p. 371 . )
A.rr
ivée de M . de Mauria o.
Le 18 juin ~7.\. 6, M. de Aftmriac J comm andant en Provence,
venant de Toulon , 01; 1Ï etait depu is pres d' un a7l, é ta nt arri vé à
Marseill e, A/rs . les écll evin s, en chap eron , vont lui (a i re v isile.
M. de Mauriac rend la v isite aux ec/lev in s, il l' lldlcl de J'ille,
le 2 1 du même mois,
( Ut suprà , 1'.372.)
Mr s. les éch evins , en ch aperon , assistent avec AI. de Jtlaurillac
au T e Deum chanU, le 29 juin 1746, à la cathédrale (2) en ac-
lt"rl s de g râces p Olir la prise de la ville el de la citadelle d' Anvers.
Lf .~oir, M . de Mauriac et Mrs les éc hev ins von t allumer le (~ u
(Ic l'oye dressé SIIT la 1J/ace Sain t- Louis (3).
(UI s" prà . )
pr~5e nt
\'ol.,p. GOr..
(2 : t 'c;; 11se de Ln ) l ajor, - Voy. le 1"' " 0 1" l'. U8 ct ;j GÙ ; le 1\ " "0 1.. J'I . -S Il
,>1 aaa, ,-.t le 5" \' 01. . J'I. 16:1.
Fil
\'('r · le
A.ni\l ée du muqui . d e L'H ô pital.
Le 20 juinc t 1n G. At, le marqllÏs de L~ H ôpital , ambassadem '
du 1'oi à la COUI' de Naples, étant arriv é en cetta ville, Mu. les
échevins , en cllIr/H'TOn , vont lui {aire v isite à la m aison de
M . Fabron, ancien pr emier éc hev in ( ~ ). cir e:: lequel il/age et où.
ils ell voyenl le p,.ésCJ1t municipal double (2) ; S . E. Icur re nd la
visite, à l' Hôte l de Vill e, le lend emain .
( Ut .Hrpni, p . 373 . )
Pl'Î se d e M oo!.
Le 3 1 juille t ,1746, AIrs . les échev ins a.u tstmt , atlec leI cérém onies ci-devant énoncees (3). au Tc Deum chanté pOlir la prise
de la ville de Mons .. ils t'ont , le soir, allum er le {eu de joye dressé
$ Ilr la pla ce S aint-Louis ( .~ ) .
(Ut suprà.)
!?d,e d'Aoven.
( 1) \'Of.le
ï23 -
". \' 01., " . :l3f. e l 3" r , ,-.1 le p""sen 1 \ nI " J'I. ~ 1 7.
l''ri!e d e S a int-Guillain et de Cbarle roy.
Le 25 aOll l 17 t 6, les échevin s ass isltm t aussi, avt c leI cérernonies ci· deuant énancees (5), a" Te Deum rhan té pour la prise de
Saint-Gui llain ct de Cllarleroy .
(UI suprà.)
( 1) Voy . 10 fl " \' 01., p. 23 , c li o pr ~en l \' 01., p . OH,
(:! l " Of . le l' r~se nt \' 01. , p , GuG.
(J ) vu!'. le l' I'~se n l \' 0 1. , p. O!lli , 70 0 . 70 1, 702, 704 c1 705.
( oi ) Vo) . 10 oi" \' 0 1. , p. 3a !) c t 34 1. c l le p rése nt \101., 1). Cl 11.
( 5) "oy. le J'l rcse nt vo l " JI . 6\:1 8, 7 0 0. 70 1, 70 2 , 7 04 c l 706.
�-
724 -
-
725 -
.l.rri\'ëe de l 'I'Imba . ... d e ur d ' Espagnft..
a a ta ille d e R o uco ux.
JI , le prince de Campo Florido, ambassadeur d' Espagne auprès
de S. M , étant arril>é en celte ville, UC1wnt de la co ur cl allant
li Naples, les échev ins, en chape ron , vont lui rendre visite et
lui adressent le présent lD un ici pa l cloul.ile (1), le ,17 se ptembre 4746;
5, H, rend la visite aux éch,v ;'IL' le lcnd,maill , à. l'116tel de
T'i ll,.
(Ut ' UP,.ù.)
Le 6 novombre 4746, les échevins as" islent, acec le.~ ee rJ/II Q11.;61 étwll cies ci- dev ant (1), nit Te Deum chail té pour la violai,'e
1'tnnportée par l'armée du ro i , cuntl/lcuidoe p ar M. le marée/l aI
ro mte de Saxe, Kur oelle des (l lIùJs dans lps fJ ays-IJa s ; le soir
ils t'ont allumtr· le {cu de j oye prlpan! It,r la 1)[ae8 S t .-LOI';$ (2'-
( Ut ' UP,.ù.)
Pri !e d e Namur ,
Arrivée d e 1\']. d e B e ll it le .
Les échev in! assis tent )at'ec les cerémonies énoncées cipdevant (2),
au Tc Deum cllanté, le 25 oc tobre ~7oi. 6, pou r la prise de la ville
et d tl dld tea,t' de Namur,' ils von t , le soir, allitm er le feu de
jo ye prépare sur la place Saint- I.ou;, (3).
(Ut sllprà, p. 374.)
.l.rri v~e
du marqu is d e L an io D.
M. le marquis cie Lan ion, brigadier dcs armecs du. ro y , vena nt
to mmander en cette ville, étan t ll',..r i te ci Marseille, AIrs. [es ü hcvins, en chaperon, VO li t lui {aire visit e, le 1" novem bre '1746;
JI. de Lallion leur rnlfi la 1/isil e IJa r Ull billet à la porte Je l'H6tel
d e Yille.
( Ct supra . )
(1) "or· le
luformés, le ~g novem bl c 174G, qu e .1J, le lIl arèc/lal duc de
BeWsle, alltJll t r.n mmall der l'ar mée du Toi , devait artiver en cette
ville da ns fJu cl qt,,.s heu res, 1\l rs. les échevins n'orl t que le temps
de {aire lever la compagnie d u corllS de ville qui ua se meUre Cil
haye li ltl1Jol'te d' Aix, où ils se ,ellll eltl, en 1'0fJll, acco mpagnes
rie Ale Artaud , avocat , cons eil et orC/ leu r de la co mmunaw é 1
pl'écédés de leurs valets el gardes et suiu'Ïs de leurs ofliciers; après
la harang!fC, ci. laquelle M . .le BeUisle "e poIHI {urt poliment , S . R .
se relld cliC; 111. de Lau'ion, cO llim al/clan t de Marseille, oli les
échcvi ns von t lë co mplimenter; lt' présent muni cipal olfert à M. de
Uellis le se co mposait de 24. bOÎl rs de confiture, 2~ paqu e/s dl!
bougies, 24 bOltteilles de V;lI et '2 d'JU,:.aines de fl ambea ux de nuit .
M le maJ'fc hal part Ir: lendemain pour l'armee.
(Ut supni) .
prl!scnt Toi., p . 00(1.
(~ ) Vor· l e prtscnt \'01., p. 698. ïOO , iO I , ïO~. i04 , iQS ct ï2:1.
tJ ) VOf . le <1- voL , p . 336 ('( :14 1. e t le 'fJ r ésl' lIl \'01. , 1' . 5 17.
( 1) \0)'. le l'I't\sen l \ul., p.00 8, ,Ut•. 'U I. , n'!, iu4 , 7U [), ,:! :Il't i:!L
cl 3>1 l , c l le I , r ~scn l \' 0 1. , l'. i, 17.
('.1 ) "V!. h' ,,- \·ul., l' . :I,Hi
�-
726-
-
7'l7 -
aoléane. à AI. Hellevi lle, ancien échevin (4), ci "occas-ion de lamort de madl1me son épouse.
(Ut s I/J'rd, p. 377 . }
Arri" l!e du obeva li er d 'Orléan"
hl. le chev(llier d'Orléans, grand - prieur de France. gell/i ral
d(l$ galères, élan' arri/)é en ce lle v ille pour y commander au
nom du ro'i , Atrs. les éch ev ins, en chaperatl , accompagnés de
AI· Artaud, avocat , con seil de la communauté, précédés de leurs
valets et gardes, se f'CfldC1H cll e.: lui , le 3 décembre t 'H 6 ,
pour le v isiter au 'lOin de la commu naut é.
Le preSEnt muni cipal adressé à M . le grand-prieur qu.'i v ient
v ;sittr les êchevins, à l'Hôlel de T' iIle , le 6 du même mois, se
composait de t 2 paquets de bougies de table, 12 boiles de confiture eL12 bou teilles de vin.
(UI sl/prà , p. 375.)
Pre station de 5erment et in stall a tion de s nou vea ux échevins.
Le 8 fêHier 4747, Mr s. Nicola s /Jord/!} ct Jean- Jacqlles Cauv ;n (4), pour vus par le r () i des charges ll'pchevülS, lJrétcf'lt serment et sont installés, ell la manière acuJtltum ée .lJa I' M. le marquis de J'iIles.
(Ut sl/pr" , p. 376. )
A.rri vee de M. de B ell'sle.
MY1', le marJe hal duc de IJ cl/i,,'le. 9,néra C de l'ttrm ée du roi,
devant arriver li. Alarseili p le 7 mors 4'H,7, Mrs . les échevin s,
en chaperon , sui vis des officiers de v ille et accompagnés de
Me Artaud, avocat, con seil de la co mmunau.té, V011 t le recevoir
à fa porte de la ville , 01' Me Artau d le harangue avec éloqu encc.
Le prése nt muni cipul offert à M. de Delli51e par le trésorier de
Ira v ille, se co mposait de 2 .~ paqu els de bougies, 2"" bouteilles
de vin , 'U boîtes de confiture e l t '2 fbmbea ux de nuit .
Comm e Monseign pur le mar/r li al loge dan s la maiso n du
roi (2L le,( échevins sont (lisl>ellSés de {a ire lcver la compagnie de
v ille p our ln (larde de S. E.
Le s ud end em:l in , 1) mars, M. fe maréchal vien t à l'flôte! de
Ville {a ire visit e aux dc ll cvins qui le rcço i/" C1It , en c!laperoll , cf
la porte rie l' !l6tcl de Vifle, al! jll squ es ils l'accompagnent en
surtant .
( Ut "'prli . )
D é t:è. d e 1\-1. d e L it Tour .
Décè s
e M "· B e ll evi ll e .
. Les ëcll:villS, Cil c"aperon ct Cil ', abit de deuil , suivis dfS a/liners de m ile, VOI1' , le ,10 févr ie r 41'~71 (aire co mpliment dc ( 01) ( 1) \ ' 0, . le .'1" \ "1. . l'. 2~.
lfIrs. David, an cien échev in. (3)) Cl Gau vin, échev in (~ ), accunIT,agnés de l'archimire de la commllnaute, se rendent Il Ai..c) le l'
:! j . e l le l'rCic nt \ 0 1 • l' · i 1V.
[:lI \"01' . lû pl"é5ent ,·"lunl e, p . 63 3.
P l " or, le&" \'0 1. , p. :! -I . e t le I"'escot \ 01. , p. i i O.
, t / Vo y, hl 6" 1' 0 1. , Il. 2 40 , Cl le l'rl'SC I!! " 0 1. , \1. i:!l.i.
( 1) VU)' . h: [J" \ 0 1. , p.
�-
7~8 -
~ 7~9 -
mars 4ï.1 7, pour' (aire leur compliment dt condol;alicc ù. M-. dt
La Tour et à M. de La Tour de Gléna, so n fib , intendant de
Provence, à l'occas;on de la mort de M. de La Tour', premier'
presiden t au parlement de Prov enCt, décédé le 7 d 6 ce mois .
Le 43 mai sui \'ao t, les échevins, en clw penm, suivis des offi-
Visite à M , d e M . ulevrier.
cie,s de ville, et acco mpagnés d'un grand nombre de pP'incipaua;
titoyms, V01l t à la ca /h édrale ( I) pO'lr assister à la messe de
Ucquiem célébrée solemuellcment dans la chapel le dit e de S'JÏtH-
Louis, dans laquell e t.m catafalque aux 01'm es de la famille du
d,lfun! l'st dreiSé .
(Ut s"l'rà , p. 378 .)
Le le nd emil ill , ,1.. juin , Ml' s. l e~ éc hev ill s, CI. cl,aperon, t'ont
{air e v'is ite à M. le co mte de Metra/ ccrier, chef d'escadre de,,·
!JaUres, maréchal dc,~ anll écl d'u roi, w lII 'm andanl, en cett e rifle
Cl sou territoire en absence de M, le y1'alld- pI'1euT .
M, de MUlllev rie1' r(fld v i sit e li. Mrs, les éclicvi'ns , li 1'J/6.el de
'Ville, le 15 (/l' mcme fil ais,
(Ut suprà .)
Ç.oooi, ation d e laiDt Fidé le et de .aint JO lt' ph d e L é o :l iDe .
Victoi .. e .. e m po r tée a t.a.wffelt .
Les éch et;;'l s, en chopcro u, V(Jtll, Je H llIa i ,1147, C1llcPldrc la
messe à l'église des Ca pu cins ( ~), à l'occasion de l'oclave pour
la canon;saLion des saints Fidèle et Joseph de Léo nin e, ca pucins.
(Ut st/pra .)
l es éc.:he \'Îns assis tent , en eli a/Jero n, le 30 juille t 1 7~7, au r c
Deum chaUl é à la ca th édr(jle (1) pour la vi ctoire remportée par
It! roi ;'\ Lilw ll'elt su ~ l'armée des alliés.
(Ut su prà, p. 380. )
D ep a lt du c b eva li e ," d 'Od ea o s.
R et o u," du ch eva li e r d ' Orl éa u"
!lIrs. les echevi1ls , en cha pero ,. , von t, le ~3 jui n ~74.7, souIlailer bou voyage à M , le grand-prit-u,., généra l des 9 alère~',
commandant en cell e dUe, qu i va {aire utle campag ne avec si../'
yalères.
( Ut suprà, p. 379. )
( 1. Vo r · le I r , lUI., p. GI) el :.1 (; 0; le l' \' ul " Il. 3 11 c l :J :J&, 1." 1 le l' n '!t: nt
WJ. ,j I. 1 G:l.
\ 1.) \' 0)
],: ;'- \ul . ' II. r"~ , Cl l c v réS"'ll\ O I . , p . ('LVt.
.1/. le yrau d-prieur étant retourné auee lrs si;r. galères qu'il
/'ultH1H1l1do it sur la c61e de ùïcc ) Mrs. les tic llcvi'fls, en cllapeTou,
l'récédcs de leurs yardcs et v alcb et /lCeompa~)JHJj de M' Artaud.
avocat, eL des offiClCl's de v ille v ont., le 10 iloùl 1747 , à la MaisoJl
du Roy (i ) où illogc , pour le saluer.
( l , I. 'c g ti ~ o d e Lu ~ I aj(lr . - , oy , le l O.
Ja ll, c l III 5" "01. , JI. I ll-!,
e/. ; Vor, It: prl'S"nl " 01. , l'_
(i:r,~ ,
lOI. ,
l'_ (;I!! c l a li Oi le ' "
\' 01 ,
l' , a Il ri
�-
730 -
-
Les écIU!11 ;1IS adrcssent le l)resent muni ci pal double (1) à M. le
grand -p rieur, eo rentrant à l' Hôtel de Vill e .
(Ut "'prà.)
Coll é ge de .
'J31 -
après la harangue, prononcée par Me A"laud, les échevins re nt rent à l' lIMel de Ville, à'où ils adrf..5 Sent le prélent mUDi c ipa~
double(l ) à M. de Mirepoix.
(Ut ",prà. )
J ~J uit c J .
Pri se- de 8 e r g-o p -Z oo m .
L es échev ;,u vont , le ,10 ao ût -1747, au colli ge de Belsunce
(co ll ége des Jésu ites), rour assis ter à la rcprésclilation d'ull e
ITagédt'e 1)ar les èco liers de ce collége.
( Ut . uprù , p . 38 1.)
Les éc /levins assistent, avec les cérémonies cl-deca'1lt cnun cJes (2), le ,16 oclob re 174,7, au Te Deum chanté pO liT la l}risc
de DergoolJ;on ; le soir, ils vont allumer le (cu de joye, préparéli cet e((et à la l"ace Sa illt- wu;, (3).
(Ut "' />ra.)
C o ll êge d e l 'Or a t o ir e .
D éces d e M o Girard .
Le 22 août .17<i. 1, les échevins vont ega lem,enL au collége de la
ville 1)our assistEr d la rC]JrlSC'ntatio n d'un e tragédie par les
fcoUers de ce colUge auxquels ils dù trUm cnl ensuite des pr jx.
(Ut , "pl"li. )
AfI'i ~ee
M' G';raril , mAai re- sec ,.élaire de la commull auté (4 ), e (an ~
bl rl. les cchev in s l lli (Ollt "eudre, le ~ 9 oc tob re 0 47,
les Iw u/l eU/'s accou( u. més .- Vo y. l'arti cle rchü ir au décès d ~
M' louis (") .
(Ut , upra ).
111 0 rt ,
d e M . d e Mire p o ix ,
Arri vée d e l'infa nt d o m Philipp e .
Mgr. le marq uis de M irepoix , commandant en Pro uence, étan t
arri vé 11l ce ll e ville, ve nan t de l' arm ée du r oi dans le /Jr ahuu t
hollan dais et allan t à ce lle d' It alie dans l e comt é de N ice,
Mfs. les échevins, accompagnés de MoArtaud et suivi s des l)riucipaux négociants, v ont (!.li (aire visite le 9 sept embre ,1747 ;
( 1) vO f. le Il rcH' n l \'0 1. , l' . (i IJ {i ,
Mrs. les éthcvi7l s, Cil robes ruuges, ('Ollt li fa porle de llolll t'(6),
10 IU'éso.! lI1 101. , Il. ù OG,
III $UI' r à, l' . CHI8, 7ÛO . 7 0 1, iO:! , 70 4 , 1 0 u, 7:!3 , 12" cl i;! &.
(:1) vOf. lo .s ' 1'01,. p . 3 Ji) c t 3-1 r , i." 1 li." ,' H" (' II I " u l., l' , b l i .
1<1 ) Vl' ). le 2 ~ 1'01 . , l' . 23i.
\fo) vor , le I! r l!sc n l lO I. , Il. Où c, .
H) vu}', 10 " !'I~scili l'(l l., l' . 15 \).
( 1) \' 0 1' ,
(:l )
�-
-7J3 -
732-
le ~o l1o\'ombre ~7i'7 , pour recevoir le royal in fant dum Philippe (4) ; à l'arrivée de S. Â, Il ., cent boiles placée. sur la lice
de la ville sont tirets e t Me Artaud, con$eil et oraleur de la
communauté, pronon ce une ha7anyue éloquente ail royat in(ant
qui sc rend ellsuit e à son palais où les échevins vont le visiter
peu après et lu'i offrir le 1Jrésen t de la v ille. Les quatre comlJog1lies de q!tartier bordoient la /wy e de la l)orte de /lome au
palais de S. A. Il ! 011, un détoc/lement de cinquant e homm es
monlaient la gal'de cu'ec un drap eau de co tll eu1',
(Ut mp"à.}
Pr~stn l ioo de .erment et io sta llation de. prud 'hofnfnf"I
patron. - pêcbeur,.
l.e 2.7 déce mb re 1747 : les prud' llOn! mes du palrnn s-,)éc /,eurs
pr êtent se rm ent eutrc les mains des échev ins qui vont ensui lr
ln ins tall e)', suivan t l'usag e, d:lDS leur m"i~o n s iluée au quartier Saù.f-Jenn.
(Ut. SI' pr'; .)
A.nivêe du duc de Modène.
D écès de
Mgr. le dllc de Alodètlc êtant arriré pe-ndanl ta nuit en celt e
les êcli evi ns, en clwperon., vo nt lui {uire v isite I~ lendemain 2 \ noycrutJ re ,11 .. 7: el lui offrir le prisent municipal
v ill~, MT s,
d(! 2.i. bouleilles de " in , 2 ~ boites d e co nfiture et 2 i.
paquels de bougie:; de lablp.
(Ut .'''prà , p. 382. )
CO lllpOSt!
Depart de l' inftlnt dom Philippe .
L es échevins, en robe roug e ct en chapt>J'O II , se 1'tli den f' l l~ 6
déce mbre 1747, à la p orte Réale (2), pour saluer, à SO li pas:;ag,e,
S. A. /1. l'infant do"! Philipp e.
L es qua're com p" ynies de quartier bordoient la I!aye du. palais
de S. A. R. à la !JOf le Réale.
(Ut suprà .)
( 1. Voy. Ic prucès " c rh al dc la III'ClU icl'e 31'1'1\· ...... d e dOIll l'blh l' l'c il MII l'SCIUC,
Insénl d a ns le Ill' ~scn ! \'01 ., l'. DO.
(:.1 1 1.11 l'0r! e d',\ !I.
r~,.
d e V ille rnandy.
Le 22 j auvier 1748, AI, Latil, aide-major au (ar t St .-Jean (~ ) ,
v ient, à l' Hôtel d e T'ilIe, dematl der la permission à MT S les échevin s de (aire sortir du (ort1l1l detachemenl de cinquante homm e..
pour accompag1ler à la sepulture le corps de ]JI . de J'illemandy ,
vi'vant major de la place , leqlLCl es t de. . édé aujourd'hui . Les
échev ins acquiescent à la demande sa ns e ntend re prl-j ud1'cier
aux priv ilégcs de la 1Jilfe et sans f'irer à conséqu ence,
(Ut suprà, p. 383 .)
Décès d e M . L ecorni er.
Le 20 fénier sui vant, M. Lati{ vient e-n core à l'Hôt , l de Ville
par ol'd.r e de M. le comte de Matll cvriel', commandant en celte
!I ) \'Of. l e~· foL , p . !4U d 401 , Il ll ~ l" l'!lent \'01., p . ... , d
ISr,.
�-
ï ~H
-
-
vilfe, pour demander à AIrs, les échevins la ptrmis.fiOIl de (flirt
traverser la ville par UII détac hement de cC1Il hommes, dé/arll éj
partit de la citadrlle Saint ·Nicolas et parlÎe du {ort Sai11/-Jean ,
pour le convoi fun èbre de M . Lecot'/Iier, lieu/.enant-colmlrl du
rlgirnerlt de Blaisois , dicédé le jour d'hier, cc 'I" e 11II's. les echcvins autorisent sans entendre prpjudici" al/x lJriviléges de la
.ville et san" tirer à conséqu ence,
(Ut . tl1Jrà. )
ïa5-
deI ArCDules (~ L aiJlsi qu'à la procession gim;ro ll' (uit e "prrs
pOlir ((llran s/ation de la reliqu e dt saint S(!rirllls dl' rette ville ('1 ),
dé')Qste dan s ladile ~9lise des Arrou/es et solemnellemn,1 portée
à la cath;'dralc (3).
( UI suprà, p. 38 •. )
C o ll ége d e l' O ratoire.
VisÎte 1\ M. de Ln Tou r .
Ayant appris qu e Mgr . de La Tour étoit f'wenu de la cour où
il a p-réU le serment pour t" cllarge de premier présidetl! au lJarlemt nt ft qu 'il avait été installé, t rois de AIrs. les échevins (1),
acco mpagnés de l'oral ellr de la ville (2) ct du secrétaire-archil:aire
de la com.m ulla uté {3L se rendent à Aix, le U· ma i '17.i.8, pour
llTésen ter les devuirs de la villc à Mgr. de La Tour que M. l'ora4
leI" ha,r an g'lc avec son éloquence ordinab·e.
(Ut stlpl"à. )
TraD,lDtion des re lique, d e saint Se ren uJ, ~\I~q u e de Mar,oi ll e.
Les échel';/ls, s ur l'in viralion d e Mgr. l'él'éque (4), assistent,
le '18 mni 1748, à la messc, aux vêpres ct au scrm on à l'egliJC
Le ~ 9 j uill et ~ jli8, les échevins , l'n cllClpe-ron , assistent , au
cortègc de l'Oratoire, à une thèse yénéralc de philosopllie à eux
dédiée par un écolier du colUg e de la ville des pères de l'Oratoire.
La villc (Ilit la dépense de la cé,.élllon1·c.
(U, suprà.)
Arrivé e du mar échal de Richeli e: u.
II1gr.le mal'échalduc dc Richelùll , arrivé dan s la fwit du U au
15 novemb re ~7!~81 étan t allé loger à la mO'ison de campa.gne de
Ar. Gèrin, lieutenant de l'ami1'aul é, situéc alt quarlier de Sai1llLa:;are (4.), les échevins envoient un copitaiflf de quartitr vers
Mg". le maréchal pour savo ir l' heure & laq uelle il vie ndrait tn
ville, el sur ce qu'il (ait dire, les membres du corps muni cipal,
en chaperon, accompagnes de M- Artnud: avoca l , cn robe, et de
plusieurs p1'inc ipa uxn égoci~ml s, se renden t, le lend emain 16 no-
Jlc rlr:wd. _
(I ) VOl. l e 2- 1' 01.. Il. 47,1:13. 130. 140,233 c t '231, c t l e ~- \'01. , 1" . ~OO,
4 14, b l l), 5 11 c t G2:!.
l2) \10110 {j " " 01. , JI. H.7.
(31 Copus fil s.
(4) M. de Ileiz uilce. - "o ~· . le u- '·fl1. , I'. 1GO. c l le pl' ~ S('11 1 \'1)1. , 1" CXX.X\' H1 e l
" " 11'.
(3) \'or · le I ~r 1' 0 1., p. 68 cl 300i le 4" \·(l l., Il. 3 1 1 (' 1 3a~, c t 10 b. roi ..
p. 162.
( 1) Niro las Bor élr.
Jeao-Jacqucs Co uv i n ct Fr:lIl çois· Oom iniq \l e
VO T· le fi - \'oi., p. 24, et le Jlrêsenl " 01., p . 72G.
(2 ) M· Artaud, avor:'lI , cons eil ct o ral r.ur de III co mmun:wl î:.
�-
i:1G -
vembrc. à la por le d'ALr ( 1) 01;' étant. AI. Ir maréchal anife:
pendant la harangu e, prono11cée avec son élnqu ence ordillnj'J'e par
M- Artaud , eLà laquelle M. le maréchal r éJlond fort polim ent ,
rent boites prt parées sur la lice so nt tirées .
La compagnie du quart.ier de corps de tille bordoit la IlOyc ti.
TABLE
DES TOMES VII ET VIII
la porte d' A. ix.
Le soir, ap r ès avoir visi té les cita delles , forts ttg alères, et les
manll(ac ltLres. le duc de Hichclicu retourn e ri la maiso n (l e campagne de M. de Gérlu, Ol! le ,rb orier dr. la vill, lui nffr e le 1",é.scr,t muni cipalllouMe ('2 ).
CéréInonlal de Marseille
(1660-1781 )
(fil s/lpro. )
PREMIÈRE PARTIE
Arrivee de M . d e Ra Z&ud .
Le 29 noyembl'e ~1 48, M. de Ra:a ttd , lieutenant-général des
ar mées du ro i et ci toyen de ceUe villl', arTù:e à Marse ille ct vient
à la maison commune faire v isi le à Mrs. les éc hev ins qui lui
J'ro dent la vis ite, m c1,ap fTnll.
( Ut s"pril , p . 385.)
Cérémonies relatives aux Rois et aux Princes (1660-1784 )
Foi et hommage au Roi ( ~7~9) .. . .. . .. . . .. . ... . .. . .. ...... . 50
~Iariage du Roi (17!5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........... . . . ..
0
Naissance des Princes ( ~66~-178 .1 ) . ........ .. .. .........
l6
Ilétablissemenl du Roi et des Princes (1687-175!).. . ....... . ..
3
Séjour du Roi (1660).. . . . . . . . . . . ..
. . . . . . . . . . . . . .. . .. . .
57
Inauguration de son portrait (1756) ..... . . " . ..... ". . .. ... .
51
Séjour des Prince, (170~ ) .... .. " . .. .. .. .. . .. . • .. . . .. .. .. .
67
de M. le Comte de Provence (1777 ) . .. ......... '" .... H 6
de, Souverains étrangers (1661-1753) .. . ........... 63 et 75
Dece, d e t'ech e"in Dc vou h: .
DEUXIÈ~IE
Pierre Devou!x , échtti ll en rxcre icc drl' lI ts le prem ier j our de
t' an l3), élant marI le 4f'r déce mb re 1748, rers les six hl' ures du
soir , les éclt cl:Îlls vo nt , le lendema in , en chapeTon ct en ha uit de
dellil, à la maison dit dc(ulIt , {aire co mplim ent de con doléancc
aux p aTent s et, ensuile, donnen t les ordrcs nécessa ù'cs pOlir la
flomp e {u/l èbre.
( 1) VOf. le présen t " 01., p . 100 .
( 2 ) VOf. le p r ('sen l vol., p . UU(I
i3J Vor. le r,. vo!., Il. 24 .
PARTIE
Cérémonies l'elatives à des personnages divers et événements
remarquables (1687-17+8)
Arrivée d. Consels, Baptêmes d'enfants d'échevi.s, Arrivée de
l'Ev~que, du Lient. nant-Général de la province , Visite • •
Elections. Installations, Poses de pierre . Prestations ae ser-
ment , etc. , de.. . . . . . .. . . . . . ........ . .... . ... .
47311 736
�-
739-
TABLE SOMMAIRE
DES HUIT VOLUMES
DE L'HISTOIRE MUNICIPALE DE MARSEILLE
TOME PREMIER
HISTOlflJl! : ~o
Depuis 1.a fondation de Marse ille jusqu'à, l'avénement des Comtes de Provence (de l'an 600 avant JéSU5Christ à l'an n6 de l'ère chrétien ne. . . ... . . . . . .... . .
20 De l'avénement des Bosons à l'extinction des Bérengers
(926-4 H5 ) .. . .. . . .. .. . .. . .. .. . .. .. . . .. ... .. .. .. ...
43
41l
DocuMENn: Analyse par ordre chronologique des'plus anciennes
charles de Marse illej,depuis l'extinction des Bérengers (875n'5) ................ . ........ . ............ ,. . .... H4
TOME DEUXIÈME
HISTOIRE : Da l'avénement de la première Maison d'Anjou jusqu'au
Chapitre de paix entre )(arseill. et le Co mte de Provence
(4245-1257) ..... .. .... ... .................. ....... ..
5
DOC UMENTS : Liste des Vi gui ers de Marseille. . . . . . . . . . . . . . .. . .
tG
Statuts de ft(arseille tirés du Livre r01/ge (US 5) . .... "... .
84
Li vre premier des Statuts !texte). ... . .... . .. . .... . ..... 107
TOME TROISIÈME
Livre premier des Statuts {traduction), ... ,
Livre deuxième des Statuts (texte) . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . ..
D OCOl1 KNTS:
47
'1 09
�-
740-
TO~IE QUATRIÈME
Livre deuxième d~ statuts (traduction anal ytique).
Livre troisième (texte et traduction) . .................. .
Livre quatrième
DOCUMENTS:
Livre cinquième
Livre sixième
....... . .. , . . . . . . . . .
Chapitre de paix (U5') . ..
. . . . . . . . . .. . .. . . . ..•. ..
Analyse du Livre noir (U46-t6!. ).... . .
9
!5
87
H9
'245
283
331
TOME CINQUIÈME
HISTOIRB : Depuis le Chapitre de paix jusqu'en 1622...........
Analyse par ordre alphabé tiqne des documents municipaux relatifs principalement Il la même période (1257-1 6~ l) .
Liste des Administrateurs municipaux de Marseille de U,70
V
D OCO MINTS :
Il 1846 ................ ' ........ '. .. ... . ..........
Liste des Préfets et Secrétaires généraux depuis la suppression de j'administration départementale.
........
4
55
TOME SfXlÈ~!E
HISToIRe : Depuis 46B jusqu'à la Révo lution Française . . . .
Nomenclature des Paroisses. Villages, etc ., de la commune
de Marseille . ... ...... . ....... , ....... , , .. , ' .... , .,
Journal de la peste . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . .....• .. ..
l'
CI, XX
cc
TOMES SEPTfÈ~!E & HUf'ffÈ~1E
DOCU~EKTS:
Cérémonial de Marseille pendant la périod e de 4660
à ~78 ,1 : 40 Cérémonies relati ves aux rois et aux princes
(1660-1781)..... ... . .... . .... . . .. . . . . . . . . .. .. ... . .
3
:2 0 Cérémonies relatives à des pel'sonnages célébres et événe-
menls divers (4687-17~8) ................... .. .. . ...
FIN .
173
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Histoire analytique et chronologique des actes et des délibérations du corps et du conseil de la municipalité de Marseille depuis le Xème siècle jusqu’à nos jours
Subject
The topic of the resource
Villes et communautés de Provence
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Retranscription d'archives de la ville de Marseille et autres institutions locales sur près d'un millénaire.
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Méry, Louis-E.
Guindon, F.
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 20945/1-8
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Feissat et Demonchy (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1841-1873
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201787598
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-020945_Histoire-commune-Marseille-vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
8 vol.
22 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Abstract
A summary of the resource.
L’ancien archiviste de la ville et inspecteur des monuments historiques des Bouches-du-Rhône L. Méry et F. Guindon, attaché aux archives de Marseille, ont voulu retranscrire tous les documents administratifs relatifs à la cité phocéenne. Ils présentent ici le résultat de leurs recherches, après avoir dépouillé les archives de la villes, mais aussi les dépôts des institutions suivantes : Préfecture, Hospices, Greffe, Chambre de Commerce, Académie royale des Sciences, Belles-Lettre et Art, Société royale de Médecine, Société académique de Médecine, Société de Statistique, Chambre des Notaires, Tribunal des Prud’hommes, Patrons-Pêcheurs, Société de Bienfaisance, Syndicat des Portefaix. En plus de ces divers documents (datant de 875 à 1781), ils retracent brièvement histoire de Marseille depuis sa fondation par les Grecs.
Le volume 6 contient le "Journal de la Peste (1720) ": Journal abrégé de ce qui s'est passé en la ville de Marseille depuis qu'elle est affligée de la contagion
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/216
Marseille (Bouches-du-Rhône) -- Histoire -- Sources
Marseille Conseil municipal -- Archives
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/64/Mejanes_In-8-7797_Antiquitez-Marseille.pdf
12a802e2cc39a929edd83994b2f6ae63
PDF Text
Text
i
E S
;§.'
f.? 5"
u'
ANTIQVITEZ
DE LA VILLE DE
MARSEILLE·,
Par N , IrLE S R A T MONDd(Solùr,
lurifconfolu,
Où rI ell ttaiaé de J'ancienne R.epublique
des MarrcHlois : Et des chores plus ·
remarquables de lcur EUat,
rr4l1fottleJ d. L4t1n m F""".Pu,p4r CHA R 1 l •
~~~"-l • A 1 F A B ROT , A dUDOII ""
;'------" !!·r~,.rl"'1Itm dt p'routnu.
u
Lt0!J.0
.ii fc vendent A MAR SEI L L E,
•
jlarANTHOINE
Ut, De,
DE
Bv
XXXI/'.
SSI ,
�AME. S SIE V R 5,
MESSIEVRS LES VIGVIER
CON S V L S, G 0 V VER N E V R S,
PRO TEe T E V R S , "E T
D.E f E N.
[cnrs des priuileges, franch,(cs
& IJbcrtez de la ville'de
Marfeille,
't
i
E S SIE V R S,
-.
-
.
Feil mDn Pere s'ejJttnt reiùé a l'rjèttrt dtl
IrOt/ble qlli frdlMilloi! la France al/x der~~i!:.:=~ nùru annees, pour charmer el1 partit la
dPltlet/rqll'il recelloit des afjlitlions de fi patrie ,fi
dettoiia entirremtnt à l'ejJude , 6- 'im.ltlf que {a poflerité(èeui qu'il auoitvtfcu. Et 'lue la PrOtlf11ctfi
tant douCl' patrie, comme Illy ~r"nt 1sni1é Ifaij[.mce
lerel ir"ft encores dllfombettu ,ft 6i01 qu'il efcrillit
l'hifloire entiere de ce p"ys en langttge Latin, pOttr
n'eNltierallx nations loint~ines la cognoif/a;7CC de
tant de beUes chofcs qllÎ s'y rencontrent. MdÙjilm
mOil Pere a pd par tant de veil!cs dtteùJdrc'; tl'Ie!"
que gloire,lefeul obieri de fis EJ/rldes, i/fout 'lue/a
.pojJerit( dUOt/ë qtie!!e d9it de remmiemrm infïmj- à
cellly qlli atlfnt defôis prefemé Cff! œlJ/lre ie {d Fale
'l"i Ir mmafDif: c'eJllm /Jionftmr de /t1ontfùron
, Confeiller d,t Ra} en fi COllr des Comptes, "Ides 6jn.tnCfJ de ce p".ys , dll merite dl/que! fCut CI' fj/{orJ
,1
20
"
�...
EPI $ T R. E.
pourroit dire foroit beaucoup aN dejJora de jubiet Ca~
pmdam quefa maifon 6' la lJoJfre ifloieh t expo/et;
~ l'm/otener,. de ta '(ueyrr,laqueUe comme 'lJn f i rrmi
j'aH Igeoit 6' emportoit tout [am rcfjlanc~ , il eufl
toufiBurscll orphelin enlre fos br'!J tlpres 1.I .mol i de
Jon Autheur, 6- leconjèrua le cheriffllNt à l'ffinl de
fa vie:Cardemoy,mon pere m'4110ir laifJéen 'Un ; or
ji tendre,q,/à peine Cl/ffi-ie peu tirer dit fou ce mi~n
fteregermain: c'rJf d'ônc lu), qlli a donné vn/!"noll.
ueOe naifflmcc dcerte hijfoire,qui en ifl le jècod Pm,
6- dont 14 memoire en doù recueillir ,'llt~ t de IONange que ce labâlr vit, ra en la bOt.che des hommer. Or
emre plujiulYJ beUes pieees qpe i'1Pere donner qflelqlle iour au public, j'ay fàiélpader FranFoiI etfle· ci
pour VO/~I t4 pteftnter,Mefirlm,c'cJt l'htftoire de lill
viDe de M4rjêille, ok v om verrez les deuancien
de[quels VOII4 4liezPrü nnijfunce, leI aCfroiffimmts
timfle puiffânuvi/le,l'iflonnement & l'ejfroy de fts
,?oijim,commu/left fluJfint long ttpscontre leJ pllu
fortes ftcouffis de l~fortune:& en jn,commee/le 'l!ÎÎ
atloit foiE! la Loy à tDllt ce qui eJl0it à ten/~llr,la reUil/ d'vn plUf gYltnd:/?wrtllft tOllteJfois en l'Edipft
defa puiffana,pour s'eJ1re .tt {a jn venae ràoindre à
?ach4ine de la m61141'chie FranFoijê,dot e/le fitt i!,dis
?'vn dtI premiers anneallx,come e/le ejf duioû'rd'htlr
tvn des plus richesjlellrom defa courone. Receue{
doncle poaY/raiE! de vos PertJ,& fl)'e'{eJ1lrs pro/('!letlrs contre m/lie ,comme il defind leur memoire
tie l'initlre du temps & de tOllbly.
"1
Yoj/rerm-b.,,,b.(o' .b,ij[. Sm';t. HEC 10 l\ dt 5 6 L , ER ,
1
LE S
r
~~~~~~~~@~~~
LES
ANTI~VITEZ
DEL A V 1 ~ LEDE MAR SEI L LEI'
Par N.l v LE REY MON D de Solier,
ILlfi[con[ulte. Où il dl: rraiaé, Oc:
l'aqcienne Republique des Marfelllois,Et des cho[es plus remarquablq
de
lem Efl:lt.
CHA P.
J,
pES caM MaVlENS , ET DE 1-4
fttlJAtion de la Vi/le de Marftille,
Je Ion lutes Cefar.
B
NT R. Jo< d;"", 1""'1'1« q"; C,
rrouuen!: compris (ous le nom ge.
Ii: ncral des Salien , & dans leur re(forr,(qui dl:oiér les Cornrnouiens
Anarilicns,Anatiqucs,& autres,) Les Corn:
rnOlllellS (ain{j que nous aprenons des Geographes)eftoicnt cenx,qui auoient pour Iirni~~s la mer Mediterranée du colté du Midy,
e!l:ang des Anatlques & Anariliens vers le
couchant, la riuiere Cœnus au Sepr;ntrion
p~r les CamawIliqucs ou Thconicns du co<
te de 1'0 .
,
fient. Er par cc quc c'ell: d'cux qu'il
nous fam tral.:ter en cc di[cours , nous cornA
3
�li
AN T
r ~ 1T
LES ANTIQ..!ITEZ Dit LA
I! Z DB MAR SEI L L E.
menceros par la Ville de Marfeille,qui ef!:oit
leur Republique.Et fm depuis fOlls-L'Enlpire
Rornall1 b Merropobralllo de cette Prouince. dont le nom s'c f!: rendu celebre jufques
d,ll1S les narion s plus reculées, par la " Io ire
de [cs hauts fairs & co nquenes.C'ef!:oi~ dOIlqu es dans la ]1rovepcc, o rt (comme die SeephallUS A ueh cur Grec) dans la Ligurie voifiIl e de la Gaule C eleique que fur Gtuée ladite
Ville de Marfcil\e,Colonie des Phocenfes,la
rerreur de l'Europe(ou bien,s'Il s'en faut raporter à Pol yb.e) aux rac ~nes des AIpes. Des
crois c8ecz clle cf!:oi e barüe de la mer, à cc
qu'cn dic Iules Çefar, au [econd Livre de la
guerre cillile ; le qL1acriéme quartier ef!:oit,
par ort l'o n y venoie par terrc,d u c8eé de 1'0rienc & Sepeelltrioll. Il y alloir du temps de
Iules Cefar vne forrcrcl1è que la nature du
lieu,joint la profondcur-d,u fo[sé,auoit rendu
çOnlnle illcxpu.gnabl ::. Mainccnant il n'y a
pas de Ciladdle da ns la Ville:mais en reuenche, elle lè trou ue fortifi ée d' vne bonne garm[O}l, d'Vil fore rem pa re par des hautes mutailles, mefincmét du ciÎlé de la porte d'Aix;
fi biell q uc dC\H Charle s, l'vn du f.1ng Royal
de Bombon, & ['lliteC E mpereur cinq ui éme
do ce nOI11,n'o{erell~ pillais entreprendre de
J'arTiege r. Or par çe que les figures des·viei l,
les & Ilouucllc' T ab le s de Ptolomée Il e li:
r;:?port~1lt poinr ,\ Cé: qu e CefJ r a fi Il ,lÎ (vc mr m
,\
7
meot de[crit couchant l'alIiete de eeete Ville, il nous en faudea cy - apeés reprefenter la
Jigurc, ort l'on ,pourra par me[me moyen reconnoitre la defcription que Srrabon en a
faite,beaucoup pins gentileJllent que les autres. ~ant 'au Porc,en la nai{fance de cerre
Cité li renommée, il fut nommé Halycidon
1 par Pomponiu s, Mcla,en quelque e,ndroit de
1
{on Liure; &E~{b(hil1s Lacydon. Aujour..
1
d'hlly reteuant ,Je premier nom, 011 le nom1 me
Haren,moe t,iré dfs Salines,q l'C ies Grecs
appe)lent Hati~rdes , comme l'en[cigneHerroolal1s de !,authorité dé Str.abo;l',Antoninus
lappelle CIlYlger,o u Cnmm ~car les nauires venoient aborder & moüillee l'anchre vers cette partie d~ Ville,laquelle cf!:oit tonrnée vers
le Septcnrrion> & la nommoit - on la Porte
Callien, ou Gauloi[e, retenant aujourd'huy
prefqueIe ?lcfme nom,Porr" Ga/egTlit.Ce Port
regardoJt 1occident , & le midy, en lieu fort
batll des vents ordinaireme nt, & où.l'onde
eOmt pe-~petuetJement/agitée : tellement que
les M~l(cdlols peu apres la fond ation de leur
VlIle, acelle hll que les Nauires fuflcntà l'abey.,de l'ora. ge, & qU "1
rr
'1 S p ~ llllentmiellx pour~olr a la [cureté de Ic urs negoccs, ils s'ad"'Îer,cm de changer Jcur H ,lV[(', C il la Palu nô mec
P6nto11n ' q \1 ' l 1S allOlet
.,
tf' n.
neccoyee
pour cet
(
ClTeeL & l'~p .11
,
. pc ercm 1'011tO/l , [ans aucuneruene en <'.lt~rer le nonl,qllnv que par [ucce[A
4
�g
V f t LED E
MAI\. S B T t L E.
lion deremps on ayt appellé de ce nom' vn
[cul coin du Pon où [one les cloaques & Ccotines de la ViIle,(à l'entretien & ncttoycmée
dc[qllclles Conccondamnés les malfaicreurs,
qui ont merité vne peine moindre que la
gallere,qui a [nccedé au [upplice des Minieres ou Metal) ou plull:oll: ces Barqlles auee
leCquelles o'n vuide les immondices du Poec.
&dela Ville, ont retenu cenomlà. ~oy
que dans Apulée & Paulus le Iuri[eonCulte.
Pon/ones [oyent les barques de[quelles on [e
fert en lieu de ponts, pour le traieél: des Ri.
uÎeres. Mais dans Iules Cefar Pontone! font
les Nauires Gauloi[es qu'il appelle encores
Opçraires,comme ne [ervants qu'au çhafriage des M3rchandj(es, & non Cil la guerre.
C'eIt pourquoy ces Barqueroles de(quclles
on (e [erc aujourd'huy pour jetter hors les ordures du port pourroiet bien auoirempruny
té leU! nom,ou du lleu,ou des anciens nauires , qui droient ainu nommez. Du ci>ré de
Midy la Ville panche vers le port:duc8té de
l'Occideer cil: l'emboucheure d'icduy : re({erré entre deux rochers, qui rendent le pa[Cage fort e(lroit,& qui tolltefo is [e crouue retrelIi par crois pdes,par où J'on tcd des chai{nes pour la garde & fcureté dè la V i1le,& des
vai/feaux: & alitant de largeur & dif1:ance y
a - il elUre ces pi les de l 'vne à l"alltre,q u'il Cil
fam pour le pa{[1ge de deu x gall,eres 'lm
aborde!?t
LES
ANTI~ITfZ
DE
LA
9
abordent enfemble à plc'incs rames,Pour les
autres lieux forts de la Ville, nous cn parle,..
rons lors qu'II faudra venir aux mœurs &
cO\lf!:umes des Marfeillois. De la ligure du
Port nOlis en difcourrons aufl'i quand il {er~
queilion de parler de la tran(rnigration, &
peregriuation des Phocenfes, Comme au~
de ra forrerèlfe inexpugn~ble , au Chapl<
tre 38.La Ville eltoit bien plus grande qu'cl.
le ne monf!:re à pre(cnrrcomme nous fairons
voiren pa/faHt, parlallt du Medecin Crinas.
/>V NOM
6-
DES
MARSEILLOIS,
de l'Etym-ologie dfj 7J,1ot de
Marftillt.
CHA P. l 1.
~ ,v ... NT au
~~ MarfcllIe,
Nom & Etymologie de
Steph.mus cn e[crit cccr
apres TJmœu~ 1 ~vn Pilota nauigallt, &
VOY,WL vn Pefcheur, luy aurait crié, de lie~
CO ll li:"bf'.à vn pilier! or poù., parmy les ..EoIlcns Iignl6e: lier, de forte que p.«"''''':'', 0l.1
MarCcllIe, auroit tiré fO)l nom dn n'ot';~ •• ~s
~1I pcfChcur,& du verbe poùa, à quo y rcmblq
s J~corder Euf!:hatius aux COmmcnqires
qu Il a fait Cm les hvrc$ du moudc de D enis
A
j
A!txall
�10
V -ILLE
DE
MARSEILLE.
Alexandr in. C o mme auilî l'Incerprete de
Thucydide, qui vel1tquele mot de Mar{eille (oit né de cc que comme la flotte des Pho-cen{es abordait à cefl:e plage vn percheur
leur cria, 1-'à.~ Œ ' !'.~ . / qui vaut autane à dire
'lue atacl1e atache ,ce que les Phocen{es rrenans à bon :Lug me ,aurOlent pnns pOrt en cet
ndroit là & y,auroient bafl:y leur Ville, qUI
nomm ée !,,,uŒÀf,,, depuis Mar{eil-·
le. Il y en a pourtanJ qui rapporren~ cc M~t
, 'œ
. , al! F0udate.L!r de cette V" le - la ,
/-4 a (j ~ " ,,
homme Celte,ou Gaulois d e nati o n , q l~1 portoit ce nOI1l,comme il fera dit cy - apres.
~'auroicl1['
1
•
~rn~m~~~~~;~~m~m~
DE L 'O RI G {NE DES M A RSEILLOIS,
& des Fondatèur; de L4 Ville.
CHA P. 1 rI.
Il
0
l'ori,,inc des Madè illois, les
b
anciens auteurs
n'cu_{om pas b'len
d ':lccord.Car quelques - Vil S ont cfl:i_
rué qu'ils cfl:oienc y{fus des PllOcen{es {orClS
de la Phocide, q u i dl: vile pente pame de
fiœoce en la Grece , voli illS d l! golfe'Cry{{xus,fo~t cclebr e,pollr J'or~c l c Del phiCJ1~e,~
les montagnes d'H elico n &. cL: Parn afle ; a
,
J)W
quoy {e mblc
S'J ,çOiClçr
• . IllC , au L 1v re l .
VR
Cll1 p.
LES
ANTIQYITEZ
DE
LA
Il
Chap. 4. où il nomme Mar[cille la Colome
deI Phocelllè:~,pour en faire ditfcrence,comme il {emble,des Phoccn{es Afiariqucs; & le
Poërc LI;cain dit le rncfme ,an Li vre 5.
--·llmâ vtteres IdudantNr A I/;mà!~
MaflilÙ!CfI/e fu dondntur "bera phom.
On lolie la Ville d'Arhcncs d'Vil commun
brùit de {a IidcJiré,& la llberré elèorrroyéc à
la Phocide,cn conj;dcrarioll dc Mar[eille. Et
en vn autrc endroir,illes appclle PllOcacn[es;
phoc~û in dllbiü aufo ejf feTllare IlllIentus
Non Grà!câ fmi/dU fdem.
La leuneflè Phocienne,cn J'incerrimde me[mes des atfaire~>col1tre la lcgercté reprochée
à toute la natlon Grecque,ne laiflà pas d'dlIe
[oinneu{c dc garder ~1 foy.
Mais quant :lUX- ECcriuains Grecs,ils rienllcnrque les Mar{cillois {i)llr forcis de la Pho~
cidc ionicllc, qui dl: vile partie dc rAGe mineure,& colonie des Arhcniens,(uiuant l'opinion de Prolollléc ; & de Ct t ad vis [one
Athenée,au Livre 13 .Chap.l 3. f[ocrares en
{on Archidamlls, qui vemquc Mar[cilleaye
efl:é balhe par les Afiariques, panic fous les
~ll{pices de Diane d'Ephefe. Les Phocen[es,
dir - il, fuyans la Tyrannie de leurRoy, ont
ba(t; la Ville de Mar{ciIJe_~anr l Athenée,
Ji en di[ au Li vrc 13. ap rés Arifl:o rc , cc qui
S'cn{;,ir; Ariflorc au Livre qu 'l! a fait de la
Republique- des M~ r[,:illo is, cn parle ainû;
.
C es
�lb
t
'.
VILLE
DE
MAR,SEILLE.
Ces Pho e.:n{es qui {ont en ~ette partie de
l'Ionie eO:ans forr addo nné s lU traRle & mar.
ch:mdl{cs, bâtirent MarÎctl le. Agathias Au,,1\Cur Grec alltri au premier Liv re de b gll<; rrc des GotS,& Stephanus appelle tH Cl tu: Ville Colonie des Ioni ens. D e me{me Herodqte'fait la Phocide; d'o ù les Phoccn{cs ,qui {Ollt
comme les Peres des Mar{eillois, (ont )' !fu~
d'vnc Ville d ' Jonie. Entre les Latin s CCllX-Cy
les ont [uiui s, 1uO:in Li vre 4 J,ru iu anc n-ll 0:01~
re de Trogus, Pompeius,Tite - Liue,[ ivre n
2.6.& 34.de [on H lltoire,& Ammlan Marcel.
lin au I.i vre 1 r. où il dit , que certa111 peupl.c
de la Phocide AGatiquc fuyane la cr u::"] l:
d'Harpalus Lielltenapt du Roy C yr "s, (c roit
vell \! aborde r par mer en Icali c,& que pa me
d'icduy 'f auroit bâti la Cité Velia en lI.;ca.
nic l'autre la Ville de Mar(eille ~ll pays Vlen" cc qu'il [emblc alloir emprLIntc, dli 10.
nois;
Llv rc des nuits Artiques d'Aule Gelle. SOl1l1
nu fli dt de (;e; me[me ~dvis. Mai~ ceox qUI
fllilLllJt l'opinion de Lu cain & Pline,rappo~
tent l'oriaille des Marfcilloi~ a ux Phoç.enCes
de l'Euro~e,ont cO:t t,ro mpé s par lil re!fe ~.
b lance & proximité des Nom s. Dr la PhoCIde de ~ l onie a cité appelltc par S:cphanl15
~,"';",dont le denomin.\tif refoi t <1>'' .... 0; ,(elon
Herodote,& <I> ""'ù',en Latin phoclfenJi'., malS
bcaucol1p micux pho,trtrn{is, au t émo l1m~ge
d'Hcrmo!aus earbarLls: Et Pboct'a fut :\1 ,
no mme,
ANTIQ.YITEZ PE tA
Ij
hOmmé,au rapport de ~ trabon, de ce que Li:
grand nombre de VCJuxmarins elloicnc appdl"ulÎur knllageàccux qlliFc: troul1crencà
b fond ,Hion de terre V ,lie - la : .car 011 appelle vn veau M,1fI1l du n'om de prlOca,cldnc les
Larins mefines ont vfé. Or la Phocaïde a en
Jong uCl.Ir gOdgraphiqu,e, felon J'ob(crvation
de: Prolomctls ,Y7·d.:gres,& 1 r.fcrupuJes; en
JJrgelir 38.deglés,& 50.(cruplllcs,Lt: fcrllpuJe contiem cér pieds en quarré: Alljourd'huy
elle cO: h cifnrnéeFogli,/ vtchia, & cette regioll
cft: comme 1l0US auo'ns dit des appartenances
de J'A'Ge mineure, qli' on nome au jourd'huy
Natolie, ou AnatoJ;c. Et certe Cité jadis ft
/l ori!fante , p:)ur :moir rnc[rrifé le [ervice de
Dieu ,cO: à bon droit tombée entre les mains
des Ottomans. De ces Phocaèierls dl: tiré ce
Prolle rbe, p/'ocamtium lxecr4tio, L;execration
des Phocaïen s,duquelnotis parlerons incolltinencj& non p:lS des .Phbcell(es, defquels ce
Pro 1erbc cfl: ,vcnp., ~hocmfflm,JÏtIe_P"ociden(iit
d1}mfJo,Le defefpOlr des Phbcenles,ou Pho_
cides , d llq tlcl dl: parlé aux adages d'Era{me.
Il y eût allfIi vne certaine autre Ville nom~
méc Phocéeen Micalé,qui dl: Vlle regio'n de
1.\ Cane,de laquelle il n'dl: bC(Qin de di{courirCIl cc lieu.A u refie,BeIIoll Livre 3. C h.%.%..
des Ob(crvations Turql1efques,qu 'il a e(crites, en François, rapone lcnom de Druydes
aux Phllo[ophcs Phocenfcs, d'où tel"ra!nes
perfon
�VILLE DE MARSEILLE .
4 fo nne s auroiencefl:e' 1
1 "ces Dmu.s , 'll11.
appe
pet
,
. ,
R l'
ca Turquie fone reputes P ~ l1CJllI!CS , & e 1J
. x . Mais pOlir m OV,
g,ell
. le né ay Jamai
. ,s leu,gue
,
ce mot de Dnlyd es ait. dl pratlqlle, qu cnla
Gaule Celtiqu e.
DV
T EM PS, ET CAVSE DE L A
TrIlTJ[mi ffr,lti oIJ des pho((rlfes dll
., Pllrs
d'Ionie.
CH .AP. IV.
' V motif de la tranfmi gra tion de s
1
•
1 Phocenfes Îlors de leur Pays d' Ion ie,
•
& du temps qu 'cl ic fut cxeclltée, les
•1
anciens Authcurs ne s'e n accord ent pas, &;
chacull dit fon advis: car Agathias dit, que
ces Phoc('nfes furent chaffés de lem Pays par
les Medcs, au temps que Datius fil s d' Arid aL
pes com mandoit aux Petfes. MaiS ~ro g ue
Pompéc,o u Iu[Hn qUi a fait fon ab t e ge ,e fc r~t
que ce ne fut par force gu'ils abandonn er et
leurs d cmcures, ne pour redout er les Medes,
mais que la jeu neffe d es Phocenfes} de leur
propre gré vonl nt quitter l' Aiie, cOl~le nous
dirons cy - aprés. E t mefmes Athenee a.u, LIvre 1 ) .dit, que cc ne fut pas laforce qlll. le ur
fit paifer la Me r ) mai s le deü r du trafic &
nur
LES
A N T 1 QY 1 T E ZOE
L A
If
marchandife,co mmc Ii a ené dit ~ll precedee
Chapitre.Ceux qui one augmenre le CaJepm
efcriucnt, que Matfcille fur bafl:le 33 yo.ans
aprés la ct eation du monde! 6 J 3. :lns ,mallt
l'advcnemenr de Ictus - Chtlll:.(' l1 la quarante - dCll xiéme 0 1ym piaèle,fou s A((yages Roy
des Medes:&toutefois c [te :lllnée là (e rapporterait plÙtoll: au dClixi éme an de la ~lla
fante & vniène 0 lym piade,:l u d,xll eulîeme
du regne de Cyaxare ~,ql1i fllCvillt- dell xan s
~ uanc All:ya<ies,auquel temps Ezec hiel comb
.
mcnça à propheti{er
en Babylo ne. ' T arql1lnius Prifcll s cinqniérne Roy des Romains
cOl1l'm ~lJça de reg ner , la quatriéme année
aprés la rran(migtation de Babylone,) 8.ans
aptés la fondation de Rom e. Mais Solin &
Eufl:athiu~ efcriuem qn'ell e a efl:é baftie en
la 45·0Iympiade,dollt la premicre année fuc
l'an de la crèation du monde 3365 . o u Celon
, le conred'Eufebius,46o I .D'a urres Ont cfcrit
1 que les Phocenfes auoient quitté leur Pays
natal ,par la tyrannie du Gouuerneur,Cyru s
, tenant l'E mpire des Pe rtes. So lin dit, qn 'ils
fuyoient l'infupottable domination de Denis le Tyran. Mai s quant à 1110v,i 'cfl:imerois
dite le plus fcur,dc s'arrefl:cr à l'opin ion d'lfOct ate,dollt l'au é\:orité efl: bien de pIn s grad
~ pOlds,quc celle de ccux qui om efl:é alleg ués
cy. dcffus.Jcqncl cfcrir t lUè ces Phocen(ès (u.
\l'ften t chafles par ce Roy X crxes,qu'iI ~l'rclJ e
f
~
CrJil1 ~1
�16
17
dl fair capcif ancc [cs compagnons. Ezechiel
Je Prophcce cIl: reCCl'Oneu. Cc merme fi.:cle
vic naifl:re Rome,& de[choir Ieruralcm. En
ce cemps là auffi villoit Thalcs, l' Vil des [cpt
Sages, qui auoÎc grande familiarité auec Solon. Ec deflors, l'Empire d es Romains,la [cac
des P ycagoriens,& Ioniens, la gloire du nom
Galllois [om le Roy Bellovefus,le nom,& la
memoire de~ Mar[ciJlois commenGCtem à [e
rendre p lus ijJufhes à la poIl:çricé.
VIL L P.
VIL LED E MAlt SEI L L El
ordinairement le grand Roy,Cans le nbmmet
de'Con nom. Nous le Cuivrions donc pltton
que pas vn des alltré's,fi nous n'efiimions Cuiuant la [uppLlt:lcion de Funccius le Chronographe, qui ci!: (ans doute la plu s exaéle de
toutes les aucres,que les Phoccn[es vindrent
aborder en ce Pays,le l. .de la 'f'li.Olympiade,
le 14, de la tran[migration des BabylO!1icnsj
l'an p .. du Reg'ne du grand Ncbucadnc(ar,
quatriérnc de ce no. Le 3 9,dc Cyaxarcs Roy
dcs Medes : le 1. I. du Regne de t atquinius
Pri[cus,cinqlliétne Roy des Romains,deuaDt
cduy d'Afiyagts deux ans: [[cnto- fix ans
auant le Regne de Cyrus: cent neuf ans auat
!ctéps du Roy Xerxes:l'an du raondCil 3370'
auant la nailfance du Fils de Dieu 59 ; ' am.
& ! 58. de la fondation de Rome:quc fi vous
adjollccz 59 3·auec 1 P7·qui dl: le temps auquel i'ay c[cric cecy,volls croutJerez,q'Je depuis J'adveneme\1t des Ph? cen(es ront pa[les 1.1 70. ans. Le Ine(me EU(ebius dit, que
Marfcillee!l: pIns Ilhcienne que Milan, d 'vn
peu moins que de huiél: ans : ce qui [e ponrta
verifier aulli par vn palfage de Tite-Liue,què
ie i'aporreray cy - :lprés. Eurropius raconte~
qu'en ce cemps - là le Poëte Arion fut porte
[ur le do s de (on dauphin, au bord de Tenarc. Environ ce cemps-1 à l erll[alem fnt n\Ïnée
de fonds en cû mble, par le Tyran Chaldeen.
'Dc-dccie perd [on Royaumé,& ta veue.Daniel
dl:
D!
MAR SEI l LE.
PEL' EX E C R AT I ON, 0 V 1.M PRE -
(ation des phocenfos ,fonddtel/rs Je la Ville d~
Ml1rfeilie. Et du Proverbe tiré d'el/x,
Phoccn{ium execrati o.
TES
lB
CHA P.
V.
Phocen(es de l'Ionie, ou (oit
qu'ils fllfrenc trop inqlliecés par les
f. '.
. contl11ùelles guerres & invafions
des Per[es,ou qu'ils fuflènc fore addODll és àla marchildife,aVlns d' vn commun
con[entement lai[sé leur Patrie, s'obli ge ren t
en leur voyage à certaines grandes imprecaCJ ons & execrations,en oas que jam:lis aucu n
deur les touchaIl: de recourner en leur Pays.
Htrodorc au premi er Livre le recite ain Ji.
B
Or
�j8
LES
ANTIQ!.lTEZ
J)~ LA
Or comme ils emem fm cela (dir - il ) ils dé.
voücrepr le refie de lc:ur Ron e à des grandes
inalediLholls. D'abondant, ils jcnerenc en
mer vne <7ro{[c pie ce de fer,& jurerent de jamais tie ~eto\Srner en la Phocide , que cerre
pieee de fcr ne revint fur l'eau, & ne /l.ottalè
par de{[us.Or ladite execratIon [c termmolt,
à ce qu'il leur furt loiûble de retourner donc
iis ell:oient partis, mais non avant que ce fer
& les pierres vinlfem à nager [Ilr k [upcrflcie
de l'eau 1 comme s'ils cu{[ent voulu dIre, ne
retourner jamais en noftre pays. Ce qui leur
reü/Iit heureufcment : car ces rnalediél:ions
.
ain!i fa ires ,ayans neammoms ex penmeme
àiver[es fortl1nes,ertfln ils furent porrés vers
ce côté icy des Gaules, où ils y bâtirent cette
flon{[anre Vil le, c~mme il (era cy - :lprés dir.
De là donc eft venulc Proverbe, 4> ~~';t." ,tp«.
c'eft à dire,La malediffion deJ pJ.,ocenfes,quand
on vent patler cl·vn grand & in violable [erment. Car anciennement, aux traierez d'accord,on ne fe contentoit pas des Î1mples prome{[es, de toucher dans la main , & faire des
{acnflces,mais on y apporto\[ au/Ii des malediél:ions, & exccrations contre ccluy qui
au oit fau{[é [a prome{[e; ce qu'o n peur remarquer de ces vers du P0ëtc Eunpldc, III
l!higema Allliden},
..
ep1 ur trIJIIJ..J.dl/f~U' S"f ~1.IfA.'ctÀr:;,
l'~F(lJ e:À~"ÀOIH ~ tf"'U:lf~Y
V·t
L
LED E MAR S El L L! .
"1
,."Ià! ~"e';'"1 ~"e.p".a-"l7"
'.
l·urent enftmble, &
fl!!/ fies am "J 411S la main, qlllis
,. fi
J
t:.
Iles Jas'tfllfetouchen t "
.. /lunt
,.
'
"
IIX dl·eux immortels, qll Ils s aHrmment"
criftces a
d" . &.. '.,
tOlite[orte âimprec4ti8ns & malt lélionJ,
7" 1 S
J obligent !tllrs propm tefies ,fom des grandes exeaMts corrill411"
crations.
d r bl
Il [e ·trouue encor vn exe~ple e ~em . ables execrations dans ..f.(chmcs ~n 1 oralron
cOlltre Crcfiphon. Il y a ain6 (dlc - 11) dans
l'execrarion fi quelqu'vn vient s'en deparnr,
foie Ville & Communauté, [oit vn particulier ou nation quelconque, qu\1 foi~ dèvoüé
à Apollon, Diane, Latone, & • Mmerve la
PrevoÎame,adjotttam:I'imprecarioll eft telle:
~e 14 terre ne porlt point de frllitS pOliT e~x , que
Ilurs femmes ne flffint point d'enfonts '1"1 portent
i'inldge de leurs peru,maiJ qu'elles n'enfontmt 'Iut
du monflm,& des pTodigu. II yen a vn pareil
exemple dans Tite - Liue,lib.38.de [es anna·
les. C'eft à cetce HHloire des Phocenfes que
fair alluÎlon Horace , en l'Epode qui commence par ces V ors,FoTte quidex;ediat,ju[ques
ail Vers,vetllt profogit.
1
1
�tO
LES ANTlQ.Y,lTEZ
· ILL E
V
.
DE LA
É> E
M A il. s E r L LE,
'r b
li
trOUlIans au goulphe Gauloi~ ' . a e~ 0 •
cheure du Rhône,ils furent fi epns de lamc~
nité & beauté du lieu, que tetournàns ch;%.
\
. ull & racontans ce qu'ils yàlioient vcu,grad
DE L A VENrE DES P/JOCENS.ES.
e ,
d d
.
nombre d'autres flirée in uits 'y vemr au.eC
De l'eftau!}"rond,tiw( dfla T(it.~ de M arjèil/e,
eux. Les c::héfs &; conduél:eurs de la Aoete
& de ce qlt',4riffote a ej(~it touchant
leflr Repnbt, qtle.
efl:oierlt FùriUs & Peranüs,le[q'ue!s s'adre{fe·
relltincontinent l Senalllls, Roy des Segoregiens, recherchans de (aire confederat!on
Ç ·H A P" , V 1.
auec luy, pour le deltr qu ils allOlent de banr
.
"
leur VIlle Cur les froncieres
de [on Ellar: Ce,
~ Oyol1snnincenant cc que dit Iullin de,
"
jOllr là ( par cas formie) 'le Roy efl:oit occupe
~V~ l'arrIvée des Phocc;nfes , 'Ali temps du
lt1X nopces de Ca fille nommée' Gi pcis,laq uelRo y Tarqninius,la jeuneife Phocienne efrant
le, Celon la co~tul}1e du pays devoit choilir
partie d : AIt~,yenant aborder à l'embe ucheu ,
re du Tyb,re qui s'aFpelle Of1:ie, fit alliance
entre: COLIS ceux de la êdmpagnio celriy 'lu'el.
le voudroit à mari. te Roy atioit inyièé COl1~
au ec les Romains: de là continuant fa nauigatlon }ufq lles aux plus reculées conrrée~
(es Cubjets, enfcmble ces cfl:rangecs comme
des Gaules, elle bâti fl: la VilIe de MarCellle,
[es ho!!es:& la fille efl:anr amenée aux nopces
entre les Lig\lri ens, & les fier es nati ons des
pOlir faire (on choix, aprés Ci lie (on Pere Illy
Gaulois , où il s firent des aél:cs memorables,
eufr commandé qu'elle donna!! de l'eàll à
foit qu'ils fu{fenr ~:I1àillis & provoqués , foit
celuy qu'cHe voudroit, elle laHEt teius ccux
qu 'eux - mefm(ls vouluilènt ~irer rai COI) de
du Pays,& jectant les yeux [ut les Grccs,don~
leur aggrelIion : les Phocen[es auoient peu
11a de l'cau à Pcralius, lequel par cc: moyen
de terre,& fi /l:erile,qu'ils c/l:oienr contraints
efrant devenu gendre dll Roy, obtint de luy
de s'cxcrcer fur la mer à peCcher,& negotier,
le lieu qu'il auoit choifi pour fonder vIle Vil& qu eJquesfoi s à commettre des voll eries &
lc. M~rCeille doncque fllt bâtie prés de là où
pirated~ieSf:.Car cela n'emportoit alors :lLl CUl1e (. le Rhône emre en la Mer, en vn gol pite qui
n oce In amIe, &: par cc moyen galgnol cnt
s'avance forc dans la terre, où la mer fait vn
kll r vie. De (orte qu 'ayan s rcCo lu de penecc;.tain angle. Il fam cepcnd:mc remarquer,
uer jUCq U '~li dernie r bord dc l'Ocean , Ce
qUII y enaqnclql1es Livrc~' m:mu[c rits ,Senil~
tfO UUans (
B 3
~~~~~~~~'~~~~\\)
'r
�).l,
LES ANTIQ.Y.IT1!Z
DE
~J
MU.SEILL!.
LA
nllm Sogohrio"lIm regtfn,& au lieu de Fllrill4,Si_
mos.Au refre,Athenée au Chapitre 1 J.duli.
vcc- 1 J. des Dipno[ophifies~ cirant Arifrocc,
n'appelle pas le condu6teur des Mar[eillois
Peramu, mais bien Ellxmll4; & le Roy des Se.
go.regiens N411114,non pas $(114"111. Et quant à
la fille du Roy,il ne la nomme pas auffi GJptM,
mais auant fon mariage,Ptfa; & aprés,Arifloxena. le veux inferer icy les paroles d'Athe.
née. Le mefme, dit - il , e[crit A rjfiote en la
Republique des Marfeillois , en ces termes:
Les Phocenfes Ioniens adonnez au trafic &
ma-rchandife,onr bâti Marfeitlé. Euxenus, vn
d'entt' - eux fe trouuant par cas fortuit chez
Nanus Roy de cette concrée,lequcl faifoit les
nopces de fa fill e; ledit Euxenus y fut convié:la ceremonie qu'on obfcrvoit aux mariagesefroit relie : Il faloit que la 1i1le entrafi en
la [aile du banquer,& qu'elle prefenrafr à celuy des coriuaux, don telle feroit éleéhon,
vne coupe par elle· me[me remplie de vin:
Celuy - là efioit le mari, auquel elle auroit
prefenté cette COll pc. La tille doncques enrrée,Coitque fe fufi par hazard ou autrement,
la prefenca à Eu xen us.ElIe s'apelloit Pera:cela efiant ainli fuccedé, & le pere l'en ayant
efiimé digne, comme li s'efioic la volonté de
quelque Die u, Euxenus la print à femme, la
retira dJCZ Cov,& cu chano-eanc le nom qu 'el"
le auoit,l'appclla Arïftoxena. Il y a VRe Corte
.
de
VIL LB, D :rfeiLle
u'on appelle en.
de perfonnes a Mp
dos qpar ce que Protys
. d'huy coty - ,
cor aUJour
& d'Arill:oxena.lufques
dl:oit fils d'Et~xel:t\.~henée,lequel n'dl:ant
jcy c'ell: ce qu en It .
c
ui Ça du [upas d'accord allecIull:1l1 en ç q d CI fs
.et de cecte navigacion,& des noms çs le
'd e l' encre,.nrloII.
re le douterois certamcment,le.
, fi . ~
ue! des deux ie devrois fllyvr e , Il e 01
q"1l:
qu An oœ,qui. cO: beaucoup plus
. , anCien,
fi cft
de beaucoup plus grande amome, me emble preferable. Chacun [O~ltefols en pourra
. ce que bon luy fC!;Ilblera.
le . dlray
crOIre
'
1
'ns
en
pafi'anr
que
ce
que
rcclte
1Ineancmol
•
0
' ft
Il'
n c1
.,m au co mmencement
. de ce, Cillplue,
.
rans abfurdité en ce qu il c[crtt q ne es
pas..
'.
r' IIi . f.
phocenfes, qui auojc~t blcn o,e pa, er JU q\les aux plu~ éloinnees parties de 1 ?cean,
ell:oient enfin abordez en ces mers, d autant
qu'en faifant leur nauig~tio~ depuis le fond~
du Leuanr jufqucs au detrO\[ de Gilbatar,qm
fepare la mer rneditercanéë d'~uec l'Oceane:
il faudroit qu'ils cu{fenc pa/(e pa~ ce goulfC;
Gaulois, & qu'ils eu{fellt par a pres rebrou{fe
chemin, pour reuenir dudit détroit) jllfques
au mefmc goulfc, qui [eroit vn chemm de
plus de vnze ccnts mtlles. D'abondant,cn ce
qu'il dit, que \es Phocenfes retournés chez
eux firent relaçion de ce qu'ils auoient veu:
car fi cela e{loit) ils auroient brefché le fer/lient fi folemne! qu'i1~ aUQiçm fait,de ne rc;~
B
4
,1
�2.4 "LIlS ANl'I~I'rEZ DE LA
uOIl')amais leur pays Toucefois il CCl pourr .
'
"1
I r ,
Olt
f::ureq
U 1 S ClIllent envoye q uelq ucs VilS pour
y :!rnrer ceux qui èlloient demeurez . N OlTS
pourrons doncques apprendre du pan' 0d' ~th~~ée cy - de !fus allegué , quelles ~~;
cae ancIennement les cOllHumes pratiquées
en ce pays,al~ faifrdes mariages,Nous dirons
Cll~ol' cn pa{!ant~qu' Al'illote auoit cam prini
Cil vIngt, hUIt LIvres l'Eilat & Republique
des MarCelllOlS~.Mgl11etes,~elieIl~,Colophg_
lllens , CroWllIates, Naxlens, Methoniens
LCllcadiens.' 0 ponciens, de Megare, Sybari~
tes, 1 rœzelllCllS, Acarnaniens,& aunes Cités
qui Ce Cont perduëli par l'injure du temps &
d~s homrtres, comme a remarqu~ Iohal111Cli
Pluloponu5,en la vi'c d'ArHl:oce.
DESCRIPTION DE LA VILLE DE
Mttrfeille, prinfe de Strabon.
CHA P. VI!.
il
Eucnanc donc à nofl:re propos,
- ,
Strabon rapporte le comme nec,
ment {j Condain de cectc Ville, il
_ ,- la favc ~r & pro vidence Cpeciale
des DIeux , ou pluton , Idoles, Cuiv:I!1t l'ave ug lcment de ce Gecle là.
Mar
t\
È
MAR SEI L Lll·
2.
~
V ILl L Bd' '\ a dl:é bâtie parles PhoMarfell e, It-I ,
11 a VIl
r.
& Gtuée en p~ys montueux.
Y d
cen es,
nc en forme e
port au bas, de la .mdonf:& de midi: elle dl:
theatre, qUI tourne LI e te
- "ll
,
d l'art belles murailles, tant la VIC,
ce1l1~e el'
;
t: b aLl
que la monrag1ie; ce qui cil d vn art e 1
, ' Au dongeon il y:l vn Temple appe CIrCUit.
d d ') ' A II n de
lé Ethifi/lm , & Vil autrc e le a po a
Delphes. Cell:uy -cy a le meC~e nom que
,elu y qui cil: en Ionie. M"1S 1fphejium dl:
cOlolfacré à Diane d'Ephefc " car on dit, que
les Phoee)1fes voulans faire voile, pour qUl;ter leur pays, le chef de cette tlotte, dlt,qu 11
fallait Cuivre en cette cntreprinfe 1advl~ de
Diane d'Ephcfe ; de forte, qu'cltans arrIvez
en Ephefe , ils s'informercnr comment Ils
pourraient executer les commandernens de
la Dedfe. Lors s'apparult en Conge la DeeCCe à Arlltarcha, vne des plus celebres matrones, & des plus honorées de la Ville, & luy
commanda qu'elle emportaft certaine Statile, & s'en allait auce les PhocenCes ; ce
qu'clle fit: & enfin,cette Colonie ellanc eftablie,on dit,que le Temple fm bâtÏ!& que dés
lors A rifrarcha fut fort honorée, & efleüo
Prefrrcnè; & que peu aprés les autres Colonies curent en grande veneration la Declfe,
& que laStatüe d'icelle elloic teveflüe de la
mefme façon,que celle de la Ville metropole. Tels am cllé la:s fondateurs de MarCeille,
B
r
h
�ANTI~ITE:Z DE tA
laquelle ayant la, faveur des Dieux ,alen
b'
{fi
au laccompagneJe bonheur de cette foccune,dlliulhe d'vue finguliere juaice, tempe_
rance,forcc,& bane dl!Cipline.C'efi ce qu'e n
c(cm Strabon.Q.!:!;am a ce qu'il dir de l, fi
d P
, " ,
~ gure u o;t, a guIlc: cl vn rhearre, il [1;' trouue
confirme par EuA:athius,(ur Diollyfills:Mar_
feille, dit - Il , a aulfi Vil POrt & ha vre, où les .
navires [c peuuent fore commod~ment tourner : & les Mar[eillois ont encor Vil aurre
tres - beau Port appcllé.Laryd9n.En cc qui cA:
des Temples d,ont parle auffi Scrabon,.ls (ont
encor aUJourd huy pre[que Cil leur entier &
n'a - 011 fait que changer Iii! nom: car ceÎtJy
de Diane ell: mainrellal1t appellé La maio/lr
& Celon l'opinion d'aucuns, celuy d'ApolJo~ ,
cfi aujl}urd 'h uy S.Sa/meur,comme auffi quelques vns Dllt voulu dire, que le Temple qui
dio lt JadiS de Pallas, dl: l'Egli(e appellée Les
A(co~les , & que l'image de cerre Deeffe s'y
e~olt velle encores quelque parr, bien que
d autres ayem creu,que ce Il'eA:oit qu'vn rer.
me. Au rdie, ceux principalement qui Ont
ve~ l'embou[cheure du Rho[ne peuuent
clairement Jug,~r, par la narration de luain,
que comme les Phocen[es furellt arriués au
bord des Segoregiens,i ls ne de[cendirent pas
aulli - toA: au lieu où Mar(eille fut aprés par
eu x, b"
,atle, OU ,com me nous dirons cy _aprés,
rcbatle ; malS qu'ils frrrerent l'anchre vers
Scgo
:'6
LES
VIttE
DE MAJl.SElLLE,
17
'um n'ellans pas encores
bien refo·
,
4
Segoregl,
Jus oii ils [e devQient, cnnerement ~rrerer.
Dont ce lieu fut appelle phou,lequel n cl\: pas
beaucoup éloinné d'v ne grande rumc,qu 011
void au fondsdcl' eau quand la mer cft calme, qui monare Yauoir eu ,quelque grotfc
Ville, qui s' cA: perdüe & noyee dans la mer,
comme nous dirons en fon heu.Et pem-earc
que ç'acll:é la ville m,ecropolitaine des Segoregiens, bien que quelques VIlS, ayent voul~
dire, que Segoregium ell: vne Ville de la Li.
gurie TranCalpinc, laquelle s'appelle Sabba[Îa,& aujourd'hlly Savone, Les autres pen[cm que ç'a ellé la ville d'Arles, jaçoit qu'ils
n'apportent rien de [on ancienneté, & comme elle a changé de nom. Et bien que Iufiin
ercriue,qllc Mar(eille cft en l'emboufcheurc:
du Rho(ne, ores qll 'cllecn (oit diO:ante de
quarante milles, li e([ - ce que cela n'eft pas
capable de nous faire changli!r d'advis : car
c'eA: la coàtu me des HiO:oriens, de denoter
les choCes dont ils parlent par les lieux les
plus lignalez,bien qu'ils [oient Vil peu êloinnez; dbmam que l'eCc!airciffement qu'ils en
peuuent emprunter [e perdroit dans l'obfcu.
rlté d'vn lieu moins renommé.
L'OP J
,\
�loS
LES
ANTI~ITEZ
DE
tA
tS~~~~~GI~_~~~
L' 0 PIN ION
D E .!zy EL.2J' E
nl/tUI tO/lch.mt le fondateur
.s
de Marftillc,
6- Etymologie M fin mm.
CHA P. 'V 1 1 1.
~T~ V[q ues icy nous auons couché les opi~
_'ê1~ nions de ceux qui rapportem la fonda~
non de MarCeil!e aux Phocen[es, Mais nous'
ne vou [ons pa\; di!Iimuld, qu'il ya des per[on nages d':lUthorité qui one voulu dire,
qu'aVaNt [es Phoccn[cs vinifem jamais cn ce
pays, Mar[eille aùoit della prius ce nQffi là
d 'vn certain marchand CeJte,oll Gaulois,ap_
pellé Maifalias, [e[quds neammoins fe font
forr abu[ez, en prenant pour fondement de
lcur opinion v;~ lieu de Plutarque, qui ell:
corrompu, ou qu'ils one eux - mefmes mal
ineerpreré, Voicy ce qü'en eCcrit PIl1tarque
en la vie de Solon, En ce temps là (comme
dit Hellade) il n'y auoit cll:at quelconque'
qui full: reprochable, ni art o'u mell:ier, qui
mill: dilfercnce entre les hommes, On dbmoit que la marchandi[e [cruoit beaucoup
pour acquerir l'amitié des Princes, & des nations barbares: c'ell: au!Ii par le: moyen de [a
marchandi(c , "lue les hommes [c font dref.
fe7
VIL LEDE
2.,
MARSEILLJ! .
artantes
r. & façonnez à plufieurs & un P
_
lez,
'il v a cu d cs mar
,/faires ; tellemen~ qu • Il:é fondateurs
chands qUI alltreSr01S ont c
. rcd
lfcs Villes. omme tut cduy qUI p .
e. gro
C
d" MarCeille , ayant acqUIs
mlerement ron ..
. 1 s Celees
vm: rande veneratIOn parmi e..
la nVlerll du
Gau 19OIS, habirans le longli de
tr.r
. renRha[l1c. Ce qui n'cil: pas lliluant pOUI, .
r [' api'nl'on de Timxus touchant 1art·
vener
.
gme d u nom de MJrCeille , que nous
. auons
c _ deuanc' rapportée; d'o ll s'en[ult, qu~
C~ulC. là {e [OJ1[ grandement tram pez , qlJl
A.·mt que Mar[aille a~t prms ce nom
Ollt, elll
d
cl" Il
là d.e Ma{falias , premier. fOll ateur Ice e,
{clonleur opinion, & 11011 pas du Percheur
& c1~able attaché: car dans les Livres de
Plutarque les plus authentiques & approuuez te mor de p.«uu>.iar ell: au gcnlClf ou {e·
eond cas,comme s'il y auoir Y.TIÇ;'S, c'eO: à diro, foudatéur de Marfeille; ce qui e1rremar_
qué par Iean Scrranus Interprete de Platon,
& paLAndré Pena, Con{eiller du Royen ce
Parlement, perfciol}es des plus dattes de cc
iiecle,& des plus v.cr{ez aux [ciences, & particu[jeremét aux lettres Grecques:car autrcmée Plurarque eût e{crir , .p.«<(1~~ 1«1 7ÎÎ Ç p.""<<<_
],i., <TIÇ~, c'cCt à dire, .iwaJ!du.f fondateter de
Marfiille: ce qU 'Olll1é erouuera poillt dâs aucu ancien Li vrc. Or P!urarquc lalsât [c nom
du fcndatcur ,dit, qU'li a dl:~ fOi t honoré"
le
�ANTI~ITi:Z; DE LA
le Grec porte ce mot "'1'a",O,lr par et, & lion
.. ,. ....,9iiJ,qu·on pourroit dire eil:re le nom du
fondateur, quelconque ait - il eil:é 1 ce que
Plutarque rres - grand Aucheur n'eull: pas
ignoré,D'abondant,il n'cil: fait aucune mencion de ce MaŒalias Celte daos aucun des
anciens Autheurs,{oicncGrecs ou Latins,ql1i
{lnt efcric de J'Origine & Republique des
Matf~illois, au moins de ceux que ie puis
Iluojt leu; mais feulement des conduél:eurs
de la Rotte Phocienne , c'eil: à {çauoir,de Futi\1S &; Peranus , dans Iuil:in. Et en premier
lieu Strabon, qui eil: pl us anCÎen que Plutarque, & qui ell: des plus exaél:s Hiil:oriens
Grecs,n'cuil: l'as obmis le nom du fondateur,
là où principalement l'occaGon Je requeroit
d'avantage.Si bien le fondateur de Mar{eille
a dté en grand honncur parmi les Celtes. G
nc faut- il pas pourtant conclurre, qu'il ayc
ell:é luy - mefme Celtc. Enlin,les Phocenfes,
comme nous auous prouué cy - d'eifus, de
l'authorité de pluficurs, ont eité du tout addonnez au ncgocc , & principalement par
l'aurhorité d'A thenée,q ui efcnt aprél Arill:orc,ql1eJes Marchâds d'Ionie one fondé Marfeille.Au relte,il fam icy remarquer,Ql1e Cœlius Rhodiginus reprend mal à propos !'Interprete Latin de Plutarque, Lapus Florentin,en ce q'l'il traduit '17p"7~, primai, ou premier,au lieu qu'll deuil: traduire Protys.Com,
mc
3"
LES
,
DE MAR SE IL L
!:
3l
V IL LE
,
s voulu dire, que
PI
uc n'avOit pa
rrteli ,utarq é le rcmicr fondateur, ams
Malfahas ellft cil: 1 Pc d la Ville:caric ne
if: lias Prot m lon a
d
que, M a' ta dc rallon
-r
d an s Cœlius , pour hire
VOIS p01l1
'il:' l'vn des Chefs des P 0ue Prothys ait e e
r A
'
r
q r E
Cc pem fon opinion 10utenJr,~a
cemes., tIne
1 d'A 1enec'
l'
_ deuant rapporte
t1
'
ce qUi aelLe cy
& non
1y a dans Athenée "'p"'1I!.ou pro/ys" fi I l
car 1
ou premier ; &; ne dit pas qu'll U1.
Pas "'F"'TOI,
fa' iii d'E
nus
•
chef de la Rotte:mais il le It ~ ,uxe
III d'Arifroxena, comme il a dle dit au ch.G.
D' vantage Cœlius deuoit bien prendre gardella coufrume des Grccs,qlli fe contentcnt
d'exprimer le nom propre, oul Cmnom, le~
quel bon leur Cemble. ~elqu vn q.u 1 a eil:e
dela me[rnc opinion que Cœlws,G d aV,autlIra ce n'cil: luy - tuefme, a mis dans {u!hn Peral1llS allec vne ell:oille cn la marge du Livre,
Pro/go Jaques Amiot qui a fort cxafrcment
traduit Plutarquc en F raçois, a [uyui la vraye
, inrerpretation Latinc, fans alloir cfgard à ce
qu'en auoit efcrit Cœlius. ~elques vns one
eu opinion que Maricillc alloit efté premierementbâtie.all temps dcSolon, & qu'a prés
eHe
tIlïnéc, & cn mcfme temps rcbâtie
par les Phoccn[es : mais ils n'c{criuent rien
des premiers fond.tcurs d·icelle. Pendant
que nous e[ctiuions ces chores cy ,quelques
r{prüs curicux me voulurent deman,der d'où
dt - cc que les Phocenfcs auoiét eu dcs femmes
7
me
�51, LES ANTIQ.Y;rTEZ DE LA
mes autant qu'il en falloit pour peupler fi
foudJ1l1emem la Ville d'hommes. Sur quoy
nOLIs pourrons dire vray - femblablernent,
queles Pbocenlès auoienc emmenez quand
& eux lems femmes & eofans , puis qu'ils
s'c!!oicnc deliberez de ne recourner jamais
cn!cur pays;& qu' Ariftoxena vint accompagnée de quelques fe~me s Ephelicnnes : &
qu'c!1:ans arrivez ils /Ïrçnt alli ance au~c les
Gaulois circonvoilins, Si, d'avaucure ' nous>
n'aimons mieux dire, qu'ils firent à l'exé;l1J.o '
pie des :1I1citls Romains ;,Ie{q uels Celon qu'cn
a e[crit TIre - Liue au Livre premicr,(q ui eft
vn vieil eonfeil des fondateurs des Villes )
ayapt fraudulcu[ement convié les Sapines
aUX jeux de Neprune Cheualier(qu'ils appclloient confilalùt)ravirenr leus filles pour peupler d'hommes leur Villc commcncéc, Mais
Qn ne lit rien de {embl~le des Phocen{es.
@~(981~($~~~~ê)~
f<..!;'E LrON N 'A PAS ESTE' BASTI·
par Les plJocenfes, Et de J'Academie de 0on,
ou jet/x qui fe faiflient de/Mm fe
Temple, & Alite! dediE"
l' honnellY d'Augufte.
C I-1 A P. 1 X,
~ Velqucs h ommes doél:cs Ont c{crit ,
~,~~ que les Phoccn{cs pai1èrcm plu s OLH W
cn
VILLE DE MA RSE I LL E.
33
en la Gaule, & qu ' il~ fondercnt la Vill e d e
Lyon en l'Wc G aul oi{e, a{fi ltez de ce ux du
pays , qui eftoi ent les Ergo li annes & Sc bu{jans, qui d l: aujourd' h uy la BrclTc.Tourefols
c'eft vne opinicn rece üe d e rame anclcnnct~,qlle L yon a efté bâtI par Lugd us,treiziéme
Roy d es Celres ou Ga ul ois ,deu x cenrs Vlntd eux an s auant Paris, & huit ce nrs q uarre
vint rrois auant R o m c,~e lqu es vn s ont e rré,mcttant cinq cenr s, aulic u de huit ccnrs:
. lem erreur a prins fonde ment de ee qu c plulieurs PhiJo{oph es, co mme ils cllimcnc, lors
que les Atheni ens,& lc~ Ca nd iats q llir rcrenr
leur pays po ur auoir t ue le fi ls ? c M lll os Ro y
de Crere,o u Ca ndi e, vi ndre nt a Marre tllc, &
delà mo nrerenc pa r le R htJne à l' IOe Gauloi[c,qlli eft encre le Rh 6ne,& la riui ere de Saone où Jls dreŒerenr vne tres - f. meufe Aea,
,
h
dcmie, on école d e bien dire , appc ll eeAt (n<f/lm , laqu elle a cfté fl el1l'ilTam e Cil t o mes
force s de d irciplin es , j\l(ques à l'Empereur
Neron, C eux qui ont eO:é d e cerre o pit>ioll,
comme Sym phorian uS Ca mpi li S , e.!ti mem
a1.1{fi que par (u ccciTio ll d e t cmps l'Acade mie devint v n gros bO°l.lrg, ,dc vil labe, q UI a
efté fort Jo neT re mps appelle ./Ilb,m./(/I;)"} , q UI
ef1:auj omd' h~ y vn MO ll afle reap'pc ll ç' ..(R[na y;
d 'a ut res veu lent d ire <1\lCLY"11 n'a pas cft c
f'lI1 dé par les Phccellrcs , mais bi en par le ~
Rhodi clls, qu i olrriucrclll a u :c les Phoccnrcs
C
1111
�34
L ES AN T 1 02 '1 T
E Z DEL A
en ce p.l)'S: C,l[ chercban > q~lc1que li eu pour
leur 11Jblracion,ils firent e Icél:ion J~ cerre Ille
Ga lll Olfe,laq uclle ils appellerent de leur nom
Rhodia, dom le Rh ône alltoit depuis prJns
[o n nom, com me nous dirons aulli au Livre 6.Chap.48. ~anr à ce ll x q\\i le rapportent aux Atheniens, ils _a dJuùte nr beaucoup
de chores touchat ce celebre A mel de Lyon,
qui cll:oit {ans dome d'vne m erveilleu{e grildeur,où Ca ligula (fel on'qu 'en a e[crit SuetoIle en fa vie,chap.2.o.)infbtua des jeu x & di[putes celebres pour l'eloquence Grecque &
Larill Cl, ~ ordonna que les vaincus baill eraienr des prix à ceux qui [croiem jugez
auoir miel xdeclamé, & leur feloi't:nc enco_
res des panegyriques.Et quant à ce ux qu i {e~
roiem Jugez n':llIoir rien f~it qui valût, ils
erroient eOlld:imnez à eff.!cer leurs cfcrits
:llIec vue épon ge,o u bien auce la langue, s'li s
n'aimoiellt mieux {ouffrir des ve rges ,ou errte
plongez dans la rill iere pro che de ce lieu - là,
dom le Poëte IuuclJ.ll en la Sat yre prem ierc
aurair prins fuj"t de dire,
P/tlfe'll vt III/dû Pl·cfsif qll i c,dâbUJ ang(lem
'--~/(t Lt~ zdtlnenfim RheJor dic1'ITUJ ad /tram.
~'" pailil1;; de craint e, comme fe rolt vn
qlll aurait foul é inopiném~1lt vn ferpent (011~
I;;s pieds , on comme vn Oratellr allanc dec1Jmcr dcuall t l'Aurel de L yon, conlacré à
l'honncur d'A" gufl:e
Anthoine
VILLE
DE
MARSEILLE . .
;)
Anchoine du Pinet c(crivain FrançOIS,' en
{es Portrai ts des V illes,a gra nde ~llcnr LrrC,en
ce qU'li e[crit que Iu les Ce{ar fur le premier
AuthcU[ de ce(l: exerc ice pour les l.Jngucs.
Mais cette: Academie n'a point pnns [011
nom de s Athenicns,ains du mot Grec AS;;'<LjDV
qui fignifie le lieu auquel les Poëtes Grecs
portoient leurs poëfi cs,& le s rC CltOl enr,comme les Poëres Latlns ali Temple d 'A pollon,
& des Mu{es; & ,les Latins apr és emprunterent ce mot là;ainli que dans fàina Hicrôme
il dl: prins pour vn auditoire. Strabon e[crit,
qu 'e n cct Aurel erroir g ravé le nO~1 de
{oixlnte Provin ces, & qu 'e n chaculle d Icelles y auoit vne Sratiie, & qu'il Y mt encore
aprés cflcvé v n autre gr;nd Autel, _lequel
Florus, qui a fait l'abreg; de TIte - LIU~, al~
Livre cent trente · [eptlcme , dIt aUDit efte
dedié à Cefar , & C. ltÛtUJ, Vercondare DflbiuJ
A utùnois ou Bo urCTui CTnon fÛt creé Prefhe.
DO,
C-d
Or que Lyon n'ayt pas e(l:e vne ,0 1? 11It! es
Rl1odie:ns, nons le feron s VOlt cIall-emenr au
Li vre cinqllié me, Chapitre quarante - hui-,
tlcme,
C :.
�J6
LES ANTI~ITEZ
DE
LA
Ü&\Y~~~~*~~~~ŒJ~
DES rlLLES FONDEES EN
Ej}tlgm
, p.lrles pIJOWlfiS,ou MtlrÎeillo;'
'J'
,
Cr drs meurs & ,,~dOl1fJ"nces
d'iattes.
CH Pi. p, X.
ml Es Phocell{es
n'am pas [euleme)l~
bâti Mar{eilJe, & les autres Villes de
';)1 nolhe côte de Provence, dont nous
p~r1erons cy - aprts : mais iceux, ou les Mar[cillois, peu de remp~ aprts envoycrenc Cil
E(f'agne des Colonies: car I!~ fonderenr en
la côre d'Efpagne la ville d'Emporia , dOllt
parle Mela: & de ce il y en a menrion dans
Tite - Lille,au Livre rren.re-quarriérne de [es
Annales, en ces mots. là dtONs il y auoit à
Emporia deux Villes [eparées de rnma dles
J'vile de l'alHre; l'vn e efto!t occupée par,le;
Grecs venus de la Phocide, ,dont font yŒus
les Mar(eilloi\, J'autre cltoit ten üe par le s
Efpagnois: mais la ville Grecque s'cfl:endoit
dans la mer, & comenoi t toute la longueur
de la muraille ,exce pté quatrecems pas. Les
Efpagnols plus retirezdc la merauoient l'enCCII,!; de lem muraille de trois Imlle pa~ _ La
trodlcme forte d'habital1s y a efté introd 11 ite
par
œl
VILLE
DE MAllSEILLE.
37
~ar l'Empereur 1ules Ce {a r,a p,rés auoir vain-
cu les fils de Pompée. Ils [ont maintenanê
tOUS menez en vn [elll corps, ks Efpagnols
uyans cll:é prem iereme nt rcccus : u droit de
1l0ur<1eoilie Romaine, & finalemcr les Grecs
auffi ~& peu aprés il dit, que les habitams de
cette Ville auoient de~ Loix & SratlHs [emblables à celiX des Mar[cillois. QE.elqu'vn,
dit - il [e pourrait e ~ b 2 hir qui nllirtinft,ces
gens e~po{cz d'vne part ~ de!'couuerc du 'Q:-ôté
de la mer, & d'alltre cbté mis à la mer~j; d-es
E{pagnols,dont la n~ti ol1 cft fort courageu{e
& bêlliqu eufe,1i la bOl1lie di(ciplin e les main tenoit en lem foiblelfe : di(cipline qui s'en.
tretient bien parmi ceux qui {e rrouuent voifil1\ d e Ienrsadver{aircs plus puilf.lns qu'eux.
Lecôté de la muraillc virant vers les champ;
eftoir fortifié , & n'y auoit qu'vne porte pour
ce quartier -là, gui ell:oit ord inairenient gardée par quelgu'vn des Magiftrats \a lluia.Le
tiers d es Cito ye ns fai[oit le guet [ur les murailles , & ce nOI1 feulement, pour ce que c'efiait la coCltume, ou polltce que la l o y le comandoit: mais ils s'y portoient auec alltalH
de foin ,que ill'c11I1emi euft efté prés des portes.Ils ne receuoiét dans la Ville aucun E{pagnol,voire ne {ortoienr- jls pas eux - me{mes
bors d'icelle{ans grande caure . L'y!rüc cll:oit
ouuerte pom touS du côté de la-mer: m .llS
par la porte tournée vers la ville E{pagnoll~
C 3
~
�,8
LES
ANl"IQ.YTTEZ
DE
LA
jamais ils ne forroienr linon en grande COtnpagnie,comme d'environ le tiers de la Ville,
& ceux volontiers qui auoient faic le guet fur
les murailles la nuiél: precedente. La c:lllfe
qui les induifoit à fortir, ell:oit, que les Efpagnols non enrendus au fait de la marine, tratiquoient auec eux, & vouloient acheter les
marchandi(es efl:rangeres qui leur arriuoiét
fur leurs nauires,& mettre en vente les fruits
& denrées qu'ils recuëilloient de leurs
champs:le be(oil1 qu'aLloient les vns des auttes faifoit que la Ville EfpagnoUe ell:oit ouuerte aux Grecs:ce qui les maintenoit encores plus en feureté, droit la proteél:ion & alliance des Romains, laquelle ils encretelJ<:)iét
auec aucant & plus de tidclité que fai(oient
les Marfeillois,comllle n'efl:ans pas li puilfans
qu 'eux.C'ell ce qll'en e(crit Tite - Liue. Strabon au/Ti fait mention de ce lieu - n qu 'i l appelle DlOpolu , comme qui dirait Double ville,& adJoùte,qu'il y au oit en me(me lieu vne
petite ville appelléc Rhodope, qui appartenOltaux Emporiens, &qu'en l'v ne& l'amre
Diane d 'Ephefe clloir en grandc veneration;
cc qu 'ils alloi ent empruneé des Marfeillois,
comme 1l0U S diron s cy - aprés. Cetce Villelà, dic - il,a ellé balli e par les MarCeillois, &
efl: eno ignée des Mones Pircnées ,& dlllieu
qui (epare l'Efpagne de la Gaule, d'environ
quatre ccnrs fbdes , Vil fl:ade conticllC cent
vint
~9
vint - lix pieds. Là me(me ell: Rhodope ville
dcs Emporiens,qu'auculls veulcnc dire auol[
efl:é. bâtie par les Rhod, cns ; on Y.. a la,com me
au/Ti à Emporia, Diane d ' EphGle en grand ...
admiration, dont nous rendrons rairon ,
quand nous diCcourron s de MarCedle. les
Emporiens Ce lenoi enr, du com men cement
en vne petite i{]e Joigname , qu'on appelle
maintenant Ville - vUlle : ?t prefent il s rc
tienneni: là allprés. Il y a deux Vill es rl'parées
de muraille; l'vile où dClllenroienr autresfois quelqù cs vns dn Pays, lerqucls, bien
'lu'ils ~u!Ièllt vile f:' çon de vivre, & gol/uerllcment route ,articul lere.li cil: - cc que pOUf
ell:re plus alfelr~<.:Z, il s vOlllure l1 r dhe clo ~
de mefmes mur~i1leS 'lu e les Grecs,blen que
par dcdan s ils liTent leurs J11lH'ailkS [epa
rées. Ils (e fone CI
me{]ez cous en v Il corp '
me{]é & comparé de LOIX (; , ecques & Barbares comme il eft arriué à plulinHs autrc ~
,
.
Il
Vill es. Non gueres lo in de n raCle VI) elllHqui fort des P-yr cnées , l'embou cbcllfc du
quel (ere de port aux Emporienl . .
y f;\ll
dulin en abondancc-lc s terre, qUI {Cl\lt dan s
la Vill e portent du g~l1dt p.mi c"liernn el1t ,
&en quantité ; &ks moi ns fcnde, produ l[ent du jonc, dom on les appd1e le s cha lliP du Jonc. ~allC ?t la raifl1~l '1 :,'1.1 apporreL\
puur nou s fall'e voir Vil nait c\,( U l l1r ' de cc<"
c vilk de Mar!cill c, 1., \'"if\' \1 V:l (.1. \ .1\
'V IL LED E M 1\ R H
1l, l E.
nn
9\1
l
�4°
LES AN T l ~ l
T
Il Z
DEL A
au Livre 4· )cn leur terroir des o liniers,& des
vJgnes, m.llS fort peu de bl~d, parce qu'i l ell:
l'dPOtCUX; & pourtanr,fe conlians dallantage
cnlJ mer qu'en la terre,ils {e {om plùroll:ad.
donn~z .\ la n.lVigacion. Toutefois puis aprés
e/hm leur Ville peuplée d 'hom mes conragellx&bdliqnetlx, ils {e{omemparez de
quelques terres de leurs voifins. En quoy ils
{é tom portez aLlec me{me vallcur qu'ils
au.o Jcm allttesfois bàti des Vill es, mdines ell
Elpagne, où ils ollecn{e ig né les ceremonies
qu' il s obretvoiem cn leur pays, aux Sacrifi_
I:es d e Di:l~ e d 'Ephe{e.On peut ra pporter icy
ce q UJ a e{te dIe aup.uauane de la eran{migraClon des Phocenres. A.u rell:e,Pline mer auŒ
au Livre eroili éme, Chapiere troi{jérne que
Cette double Ville a el1:é bâtie par les Phocen(es. D 'a uanrage, le m e(me Serabon dit
qJl'il y a en E(pagne trois villcs-des Mar{ei l~
101 5 , ~n la pnncipale de(quclles Diane ell:oit
adoree. Entre la vdle de Chartage & Sucron
(Suoron ell: vn /J e une ) il Ya troi s peeites vi l.
les q III appartiennent aux Mar(eillois. nOI1
pas beauco up loin d e la tillicre : entre le{.
q,nel~cs la plllS renomm ée ell: /'nemerofiopillm,
c ell: a dll'e, d'o ù l'o n fait le gnet de jour, au
lIeu pln ~ ~t1evé, en laqu e ll e JI ya vn Temple
COI1(acrc a Dnne d 'Ephe(e, qu'oll a en rre sgrande veneration, Otl Serto riJJS s'dl alltresfüis rctiré,& s'cn ef!:{cflli (elon..lcs Occurrcllces,
V' ILL EDE MAR 5 I! 1 L L I!,
4l
ces,&. (elon que (es affaires du c6ré de la mer
k requeroiem: car c'ell: vile forrc place pour
les pirates; &: d 'ail lenrs fOH commode: &
qu 'o n voir de bien loill dans la 111e r ,elle s appell e Diani"m ,& là tom au prés 11 y a de fOlT
riches & abondances milles de fer.C'ell: affcz
di{cOllfll des Colonies qu e les Mar(eillois
ellvoierenr en E(paglle,felon qu'e n one e(crit
Tire - Liue ,&. Serabon ; & de leurs Loix &
COllll:umes, d onc nous apprenO ll ~ que les
peuples & nation s ell:ra ngcres o ne eu en admiration le nom, &. la repucatJOI1 des Mar[ci llois.
D'PNE AVTRE TRANSMIGRATION
des phocen(is qlli fimnt repolljfez pa,' [es
Marfeillo/s,6- dei" vj/te d'Elée,qùls
bâtirent en LttC"1J!C,& de
fis forces.
,[l
CHA P. X 1.
Es Phocen(es qui n'eftoient point
:
jforris de leur pays, lors que la Pho'_ ~,_. l cide fût occupée par H:upagus !Jeu. tenant de Cyrus, s'embJ.!'q ue re nt
auec roure leur famIlle , &. abordcrenr premicremenrà Cyron,&. puis :;prés à M:ult-illc,
C .5
fous
�42.
LES
ANTIQ.!ITEZ
V IL LED
DE LA
(ons la ~ondll1re de Conrrada,d'où ils fment
rcpolltlezc ' de là s'a llcrenr rendre à vn Golfe, c' ql~1 n'dl gueres loin du Golfe Agripo_
ltralll, DU lis ba(l:tre nr vne Ville qu'ils -ap pel.
Icrem Hycb o n Hela, de ccrratnc font~ine
qu'on appella dep ui s Elea, & puis apre s HeII~ \'<- enfi n les Romains /'appellerem. V clia,
d o u Parmellld es & 2ellon Pyrhago ricien s
enolenr nartfs,a u rapo rr de Srrabon, au liure
fixl c(me, aprcs Amiochus an cien AUlh cN r.
Cefl:e rran(mi g rari6 des Phocen(cs arriua la
dOllzidill e J nnce du regne de C yru s, & la.
preffilere de J'Olympiade cinquante huill:,
& ~ or· apr~s la fondarion de Rome, co mme
a remarque Solin, 48. ans apres Mar(eille,
auquel te mps Harpagus (llbiuga l' Afie infeneure, & Cyrus la (upcricLlre, lequel ayant
valllcu le Roy Crœ (us il vnÎt le R.
d
'
'
oyaum e
es L ydien s a ce luy des P er(e s, d e laquell e
Vlél:OIl'C fom memi o n H e ro d,)[e a u liure
premier & Plutarque c n la vie de Solon. Al~
re!te de la ville d'E lee f ut hClll'eli (e à ca ufe
des bonnes loix & con!titutions que fir e nt
ks fllfdlr s Philo(ophes:car elle refiaa c onr're
les Luc~niens, repo u[Jà les Po[Jc doni arcs,
ores qu ell e fur Inferieure en te rroi r & en
nombre d 'hom mes , & pOllrr~nt ils ecioi: nr
COntralllrs de s'ad d on ne r Ct la mer, Cller des
pOilfon s, & fai r~ autre s c h a/ès séh l ~ bl es, come cfcl'lt le mcJmc Strabon .!l n e Lm point
l ~\'
E
MAR S E IL LI.
4t
icv palfer Com illcnce que toutes les villes
b;(l:ies par les Phoccn{cs , mef rne~ entre les.
plus barbares nations, one Ccrny d'exemple
à la po!tcriré, qu'hml'Cllfes fo nt les Villes
Icfquellcs fa·nt rcgies III gOlluernecs fU!uan,r
les rcglcs & precepres des Philofophcs, a
quoy fe rapporte ce que dit Platon, que les
Republiques fero nt heurellfes <111fqllelles les
Philofophcs gOl1llern eront , ou les gouuerne urs (cront Philo(ophes.
@1~~~~~~~:~~~r~&1l
DE
L'A G RA ND [S S E MEN '!'
DES
.uarfeillois, ér de! g lltYrfS qu'ils Ollt
(fi aftec let/rI 'Voiftns.
CHA
P. XII.
Omme Ji arriua ordinairement que
,
l'cnllic s'a trac he à la YCI tLl ,& cc principakment lor s qu'e lle dl ell fa
•
profperiré , a~fIi de!1ors que \cs MarCei!lois fment opu lens en biens, & que leur
ville fut forr peuplee. Il s fc virenr alfai!lis par les peuples voians, comme [ecire Iu!tin. Car les Liguri en ' , ou Ge ncuois portez d'enuie de voir cell:e \'il1 c en prorpelité, fai[oient la guerre au x Grecs incc!làmment , k[q\l CI ~ les reponflèrent fi bien,
que
�44
LES A N 1" T Q.Y. 1 T E Z P. ELA '
que mdillCs les ayans vaincus ils pcuplcrellt
pluf1t:urs V dies de leurs gents au terroir
qu'ds aUOlenr cnu,ûli de ces Grecs. Donc'l"e',!c, Gaulois app,i ndrcl1t à vivrc plus eiuilemclJt,ayallt r.ldouci le ur rudc & gmflicj:'C batbarIe, & "Pprilldrcnr d'cux à c ultiuer
les tcrrel ,& clolTe leurs Vil les de murailles:
alors ils (e ~Ouucr n erenr par bonnes Loix,
plûro!l: que par armes. Ils s'aceoûtumerent à
tailler la vigne,&: plamer des Oliuiers.En fin,
les hommcs &: les cham ps (e trouuer cnt rellement changez & embellis,qu'il ne (embloit
pas CJuc les Grecs fl1llèm vcnns d e Greee cn
Gaulc:mais que la Gaule fufl: tran(porrée e n
Greee.Aprés la tnOrt deSenanus Roy des Segoregiens, beau- pere de P eran us, qui auoit
donné le beu pour bâtir la. Ville, luy ayant
{uccedé au Royaume COl11anus [on fils,
quelque perir Roy l'a(J::urant que Mar(eille
[croit vn jom caure de la ruïne d es pays voi.
fIns ,& luI' per(uada nt qu'il la fa loit defl:ruire
Cil f.11ni{f.ll1ee, de pem ql1e ft elle ve noit en
J'lus grande puilfance , elle ne procurafl: [a
ruïnc, & le mit bas; luy raConta cerre fable,
d ' vne ch.lenne pleine, qui aurresfois pria Vil
palteur 'lu ï 1 lu v permi fl: de fJire (CI p;:ri ts Cil
quelquc coin de (a mai (on ; & aprés qu'elle
Je, eûr fai." le pria ellco es q L1'il III v p"rmifl:
de Ic.s nourrir Cil ce mdine Lell .Finaiement,
']I~llld (es cb:és fu:éc grad.,(c fGl1r~r arplll(~e
d'cux
VIL L Il
D Il
MAR SEI L L E.
4;
d 'CllX , clic dit qlle la proprieté du li~ luy
appartenait: de mefmes :.que les l\.hrleillois
d'holles & elhangcrs q 11 ds cllolcnt, [c feraient vn Jour Scigncllfs dl1 pays. Le Roy
ayant goûré ce dlfcollrs, il drefLl des Cl~lbll[
ehes aux Mar(edlols; &vn Jour qm elto lc dedie à l'bonneur de la dcelfe Flore, il envoya
plu!ieurs des mcille;1fs hommes ql1't! _cu,il:,
(ous couleur d'amltle , & fit mertre pIt! lre\.rs
3,utres (ur des chariots qchez e mrc des facrots de jonc,coulleres de fueïllcs ,& luy auec
{on armée (e mit en cmbu{cade aux montacrnes prochaincs,afin que la lluié\: cfl:ans les
h:bital~s cndormis,& pre(que en(euelis dans
le vin,ceux qui ell:oienr entrcz ollnri,lfem les
portes à propos r&par ce moye~l ql~ on pp~
la Vilk:mais cette ell rrepnnfe fur decouuerte p~r vne femme parente du Roy, laquelle
s'efl:am (OtlUCllt a~lJdonéc à vn jeunc hO'~1m~ Grec, ay;lnt l'Il jom parmi Ics:embr3!lemenrs eompaaio,n de (a ge)lrildlc , mal r~~
qu't! luy me{ad vlnt aUCUlJ e ebo(c, l,uy dec;o\lltrir le delfein ,& Illy c0111m ~ncla d :llt[er
cc danger; leqllel, rour allai co[( Cil a:1\'CI ' lt
les officicrs de la Ville, & par ce m oye n L;;
Li"'lfIens avaus efl:é déec> uucrr, cn le IIr elltr~·;'rire .fu r~nr (aift , &: ri rés hO:5 des ch.mors
où !ls s'eeloient cachez, les bd.1!lS rous :nourir (ur Ic champ;& ncanrm oins 0 11 Glref1.! des
cmbll{cadesall R.oy ,par le moye n de{ql1cllcs
II
�\
46
LES
A N T 1 Q.Y. 1 T E Z
MAR S E IL LE.
47
(,li[ à eftcindre vn [eu,donc le danger couche
vn chacun. E[ â ces fins fur ellcu Capu " ne
gcneral &tchef de l'arm ec, vn pCtlt Re y no m·
rllé Caramandu s,lcquel ayanc a tlî-:gé ! 1ville
;mec vne groffe; & pui!fanre .trlllC::, ,l1 uy appdrnfl: la nlllé\: en sôge vn . femme courcou({ee,g li! le rcgardOIt de trallel s,lag li elle fe di{cl ,e dec(]c. Alors le Diable kdlli(oit les cfpri r ; des hom m es par rell es vilions &: (pell:rC',dont il fut li c(pou uanré,q u'd rech ercha
la paix de (on propre ll10uucment :mec les
Marfcillois, le ür requ cr~ c permilIion d'cmrer
dans la villc,& d 'adorer lems dieu x.Et côme
jl fut arriué au temple de Mineme, dés qU'lI
de(couurit dans les portiques l'image de la
d ee{fe ,_il s'efc tia f~udain que s'efl:oit celle
qu i l'au oit efpouu âtt lanuié\:,& qui lui auoit
enioint de leuer le iiege, & aprcs auoitfelicité les Marfeillois,de cc que1es dieux immortel s auoient (oin & cure d'eu x, il donna vne
chairne d 'o r à la dee{fe,& concraé\:a vne amitié inclillà:uble aucc eux. Nous adi ou!l:cro n s
à cefte narration pri re preCq Ile de mot l mot
de Iuftin, ce (ju'c n e(crit Thucvd ide en
pou de mots, ahll 'lu: ceux qui l)c~lll c nt iu·
ge l' caplblemel1t de; chefes kmblab lcs , Cçach.: nt que la repuraci 0n de ' vldoi rCI que les
Marlèlllois om r.lr'pOI tee, ,'dl: dl:endu~ IU(qll es aux pl us e(] oi~1 ces regioll s du monde.
LcsPhoc,'nfès,dlt 'il ,qlli ""rloic l1t hab!tucz.\
.
1vhrl,ilk,
V I L L Il
DEL 1\.
il fllt tué auec fepe mIlle des Gens: & depuI s
les Marfeillols om ac coufium é les iours des
fdl:es ,de fermer leurs portes , veiller & faire
la guer,recogno ilhe les e1trangers,& d'a lloi r
le mefrne fOlng qu'i ls auroient en eemps de
g uerre,ranc il s fonc reli gieux obferu ateurs de
ceque la couHume a plllftoft Induit qu'a ucune necdliré du remps, Apres cela il s eurent
d es grandes guerres, tam auec les Li <111"
.
'
b
ri ens, q u au~c les GaulOIs, ce q lli J U<1m enra
l'honneur & la g loire d e lem Vi lle , la valeur des Grecs fll r eogneuë, & <:tra ndcmem
prifee parmi COus leu rs voilins ~ à caufe de
leurs viaolf~s redollbl ees, Ils gag ncrèm
mdines pluhell'\'s b.lCailles concre les Car[haginois, JlI(q ue!s ils faifoienr la gue rre,
parce qu 'i ls leur ~ uoje nr pris des barq'ues
a pcfcher, & apres leur aceordcrcllt la paix.
Ilseurellc amieié auec les J!:fpagnols,& firent
allla~c~ 3m'C les Rom ains, prcfquc dés la
llalilancc de leur ville, laquell e ils con(eru ~ rem depuis fid elemc nc, & en routes leurs
guerres leur e nlloyere nc du feeour s : ce qm
leur accrcuc J'O pin Ion qu'Ils auoient de leur;
forces, & fic que leurs ennemis defirerem
d'e[l:~eell paix au çc cux. Doncqu 3s lors qu e
},{ar(etlle fll t fore cogneuë & ren o mmee, tam
pour ~es hallt <falCs, que pOli r (c s forces (Il
rJ chelles, fondaIn les pe upl es voi tins con(pircrenc tOUl à la defl:ruirc, t Out JinG qll'; l'on
&:
f\l['
Il E
�48
LES AN T 1 QY rTE Z DEL A
MarCeile,Curmontoient les Carthaginois aux
nauales,car ils eftoientJr~s-pui[fanrs
au faie de la marine
gucrr~
~~ )~~~~~~.~~&»
DE LA RANCON fl..!;'E PAYERENT
lei ;I-ldrfiilloû pOllY les Romaim, & qlle ieJ
•
Mdrfldloù tI/Mnt [( bien - fàit ne perdu·tnt
Jamais let/r Itberlé, contre ce qu'en efcrit T10glle
pompée.
CHA P. XII I.
!iF51 Eprenons la Cuire de Iu(li~.
Aprés que
corre les, Mar[eillois
&
r
r
Caramandus, & que la V die fut milc CllJeuroré, les Ambalbdcurs s'cn reVC llantS de
D clphes,où ils ouoi enr porré leurs offrandes
au Dieu Apollon, eurent les nouuclles que
la Ville de Rome auoit efl:é prinCe par les
Gau lois, & 'ln'i1s auoient mis cout à f':ll & à
üng: cc qu 'clbnevenu à la notice des Mar[cillois, ils en 6re nr Vil dueil Pllbllc, & leur
'ils •curcnt
tnvoierenr roue J'or & l'J racntqu
b
pour pa rel' aux Gau lois la[olTImc moicnnanr
laquelle ils \'e fl: olcl~r r.lche tés : pour lequel
blcn - f.1ir il IC.lr fut cOl1ccélé immuni ré de
touros cha """0
5,& ordan né ran~g cm rc Ic ~ SeC>
n,Heurs ;Il1X t11C.lrrC S,' où Ic ~ i ~ ux (c fJi(o;eJlr,
&firCJlt
~
,'-..-= la paix fut faire
•
V IL LED Il MAR S E IL L E.
4'
&, lirent alliance auec eux à conditions eCgales. Nous dirons cy apres en quel temps aduinr cc malheur aux RO lnain \ , lors que nOl1$
parlerons dc la [ocioté & amitié, que les Romains & les Mar(cIllois contraél:crét (ni cmble. luftin (erolt à la vcrité louable c::n ce(l
endroit, ou pluftoft T rogus Pompeius;,u eil
voulant louër les Marfeillois ilu'eu(l; e(crit
ilnpudemmenc que les Romains les auoycnt
mis en hberté pour le bien & le plaijjr,qu'il;s
auoyen~ receu d'eux. C'ell: l'vn des ancIens
autheurs qui [e plaill: à raualler les> hauts
faiéits des eftrangers, & releuer les plus l'erites atHoes des Romains, comme Tite Liue
3tItheur tres-cloquent & ennemi du nom
Gaulois) Ie'qucl !oannes ' Annius aux commentaires qu'il a faiéh (ur F abius P)(~l:or , dit
auoir enUlé la gloire d'autcuy, à quoy s'accorde l'Aucheur du Liure appellé ltineratium, qO'aucuns om attribué à l'Empercur
Augufl:e.e,Caligula reprend auiIi Tite Liue
dans Suetone,chap.; 4. & l'appelle abondant
en paroles & ncgligenr, C 'cil: à dire à mon
aduis ) qu'il s'arrene trop à cho[es de peu de
con[equence,& quinc dc(crit pas lcs cho[es
[elol) que leur dignité le requeroit, & peu
s'en falue qu'il ne le tira!l: de rOtlteS les Bibliotheq\,es: mais pour re(pondre à Trogus.
ores que ce qu'il ç[crit foie chaCe concrou uee,i_1 'Voulu rapporter ki ce qu'en dIt ~\_
1)-
�JO
L ES A N T 1 ~ 1 T
E oz; D E t A
queran.Oifres moy 16 VOUS pne,que peut-olt
dire ou crOire de li ab(urde,que les Romains·
en ce temps-là ayenr eu q uelt}ue dominarlOn
(ur les nations deçà les méts, le(quels e!tans
encore en la nalifance de leur fortune faifoient triomphe d'auoir acquis vn petit coing
de terre (ur les Veies leurs vbilins? qui n'alloient pomt encor ou y parler du nom des
JEque.s & Vofq ues,ores qU'Ils fl1/Tent en ltaIj(~! Be prefque fur leuis conhns ? &..q1111es
l!tillent bien repoulfts , s'ils eulfent entrepris
ù 'envouloirà eux ~ mais -c'e!'toit alors . leur
prin'-ipale occupari, n de s'enrrcbacte auec
les Echruriens . (Echrurie dl: mallltenant la
Tofcane) & canro!lle champ en dcmeuroit
.a ux y ns, C3{l((l!t aux aucres . Les H\Croires ne
fonr que trop de foy de cela, ~ bien_ql1eles
~lUellglc s melmes voicnr clau la <ieilus, que
les Mar(cillOls n'ont peu e!'tre COl')CrallltS de
faire eux-me{mes e{chelle à hl'ette de leur
liberté: laquelle il s auoient li blendefenduë
concre les a/TallCs des ROIS & peuples circonuoi{jns,par la grandeur de Ieut courage,conil:ancc & (urucillance,lors me{rnes qU'Il (emblu it qu'Ils fu{ÎellC en plus profonde paix &
t ranquillité. De moy , ie ne croy point qu'ils
(c (Oient ;:ux-mcCme s de[potlillez de leur libeHt: , pour la con(eruation de laquelle long
t emps apres ils o(erent rcpouiler de leurs
inurailles Iules C c(at lc difrateur , qÙI au oit
(ubiugué
VltLP.
Dl
MARSEtLLE.
fI
rubiugué les G aules, l' AIlemagnc , & la plus
- grande parrie de l'Angleterrc,qui e!'toit Souueracin en Italie, &:. maiChe dd~ome,homme
donc la tenommeevs'ell:endoic par rout le
mondc:qui elioie accompagné d'vn li grand
e(prit,& donc la'pullfance e!loir effroyable.
~e!i quelqu'vn ell:imoic que lulbn ait voultl dire, que deflors que les Romains cdrem
conquis les Prouinces deça , les monts, les
Marfeil\ois furent redui~s en Ceruitude:mais
qu'cn memo·ire du plaHir que les Romains
auoienr· reeeu d'eux ils leur do,nnernl[ la liberté, 11 n'en: pas mal-aisé de luy re[polldre:
car on'ne' trol!luera point que Mar(eille aic
e!l~ priee aual)t la g'l-lcrre du1le de Ce(-ar, à
q\\01 s'accorde Straoon au liure qU{lrrie(iüe ,en ees mats, certainnment Ccfar & le:
Princes qui (ont venus apres Lll.y fe font portez modefl:emem en la vengeance des torts,
& iniures qu'ils_auoient receu des Mar(eillois au faifr de la guerre, {e relfou uenans de
leurs bien-faiél:s, voire me(mes ils leurs conferuerent lems loix qu'il s auoyent dés la
fondation de lcut1'{ille, & ne furent iamais
concraincs , ni ceux qui dependoienr d' eux
d'obeyr aux Gouuerncllts qui cfl:oient enuoyez en Prouence. De Id vit1r q ue bié qu'acune ville du monde n'aiit fi long temps
maincenu (es droifrs,fdonlc commlln~r
.
que celle de Rorne,& citant certain qu ~ ar.;
D %..;
"
�52.
LES A~TIQ..'lITEZ
VIL L Il DE MAlt. SEt L L E.
DE I,A
reille ietta les fondements de {a liberté en
me{me temps que eeux {ies hafrimens de la
ville,lors que celle de Rome dés long temps
a{[uiettlc à la domination des Roys Couffrit
la tyrannie de Tarquin, On remarque qu''lpres vne fi longue Cuittc d'~rinees Marreille
ne ceda point aux armes de CoCar, qlle Rome n'y eun ccdl! au 'pJlepLabl'c,' Il(. qu;elle 1\e!
fufr (ubiugue<t:iufqucB ie)' S.H2bol).
. ..,'.
Au~(!fie ceque.o<iJ.Us .mllons.cy, àpn:s 9~
la liberaliré de Gerar, .ff di. P6ffi pee, appartient :\llffi en progrés de$ Marreillois, Mais,
arce que nous auons falit menfloo,dos Ligll·
riens qui faiCoienn la guçue-au.!lC Matroi\lqi&.
11 dl: nccc:lfai~e de {çaupiJi que tO"EC; f!.:IlÇ
ço ntree d'alentour de M:K{c:jJle fut appellec
Ligurie, co!rtrne nous auom deua q.i.:1" 0\1
Ligufrique~ dnneles Mar{eilloü ayanç afTuictti la Ligurie qui dl: d'e.çà les monts, t\mln~
a~pellés par les 'efirangers Liguriens.
r'
(&1~~tm[~~~~@j~
OVE LES MARSEILLOIS ONT
.... enflignr atex G,fuloiJ leurJ 'VoiJim,dt plant~r /a
'Vigne aua"t l'Emperwf PfobtP,contre ct '1'1 ont
(fcrie Etltropitu & VopifcU!,&q,"ilyae'ldeJ
oljuiers à Marftitle premier q'1' ~n /tatle.
'œ
CHA P.
1
XIV. '
Olls rèmàrqllons al'l,ffi ~ar €Ii: qUd:
nous auons rapporte cy qt{[us d'ce
Straboh 1 & 1ufrin, qtr~ les 'i"o'ilins
.
Gaulois ont appris deS 'Marftilloi$
Haire des vignobles ,& planter des OHuiersj
& encore de ce q u;! leur terroir a dl:é abondant ~n vins & en huiles, qu'ils Qnt efr6 fort
diligens à le culciller 1 & que cou~ ceux qui
ont e{ctit la vie de-l'Empereur Probus, ne
{ont point veritaBles en ce qu'ils difent, que
par {on commàndement la vigne fufr prc:mi erement pl<lntee cn Frallcc:parce que d'abord les Phe>Ctenres ,Ill au cemps de Tarquinius Prircus enfeignerent aux Gaulois de
falrè' les vignes, comme 110US a\10n,s dit cy
defÎ'Lls ~CCCLXXI. ans,ln'! plus, auatlfI' 'mpi~o
d~ Prèbus,ils leur ont enrcigné à taillel'-la Vlgne,Il faue dire nèce{[airemét qu'il y ell a1l6i"
aux Gaules,mermes au temps de Pr'obus,d'a..
.
.
(
•
D
3
�f4
LES
AN'rIQYITEZ DE LA
bondant Sera bon qui faic mérion de cefie indulhie des MarCeillois, a eCcric deux cens
CQJxame crois ans auant le uccle de Probus &
n'Importe de quelle parcie des Gaules il a'ye
vouln parler:car il eft Vl"ay séblab le qu 'cn vn
fi grand e{pace de cEps les Gaulois generalement Ont imité les MarCèillois ; & en dCrHier
lieu nous aprenons qu'il y a cu des 0 liuiers à
M ar{cille , plull:oll: qu'en Italie, puis qu'il y
en a eu à MarCeille dés le commencement
c'ell: à ~ire, cent cinquance huiél: aIlS apres l ~
f~ndatlOn. de Rome, & en Italie cent q uacre
Vl11gts etols, comme dit Pline au liure r f .C.I
ç'i donques efié l'an huiél:ieCme du regr.e d~
Scr~ius 1:ullius fixieCme Roy des Rorna1115.
'
DE
LA
V ILLE
DE
CALARI
BaJlie per les phocenfisen i' Ijle de
VILLE
DE
fS'
MARSEILLE.
ils furene chairez de là par les Tyrrheniens,
lc{quels ayant fondé en la me~me ille la villq
de Nice. Ils Ce rendirent malll:res de roures
les Hies de la m~r Tyrrhenione , quelle dl:
auiourd'huy la ville de Calari,ie ne voudrois
pas l'allèurC!:r. Q.~elques vns ont voulu di~e
que c'eft celle qu'on appelle Caluy,blen qUll
y ait vne autre Calary ville rnetropolitaine '
de Sardaigne. Les aurres l'ont inrerpretee le
port de Boniface , lequel couresfOis lacq,ues
Brace1eus en la deCcripcion de la guerre d ECpagne,dic que c'ell:oic Syracu{e,ou le port de
SyracuCe. Tomesfois, i'eftime que ?alarls a
ell:é la ville appellee aufIi Alena. SI d auanrure on ne vo uloit dite que du temps,meCmes
de Diodore, ce mot eftoit corrompri, rien
n'en paroit auiourd' huy que des ruines ~& il
Ya Ceulement quelques Bergers habitans difrant de Bas ....... V i Ile ArchiepiCcopale pt'eC.
que de crois milles dl A'llernagne , eo:nme eCçrit ~ebaftien MUl1fter en Ca CoCmographle,
Corfegue.
1.
CHA P: X
v.
Todorus Siculus dcrir aufIi que les
PhocenCes conquirent l']{le de Cor'Cegue,& q ue là ils ball:irenc cerce rel\!lmmee ville de Calari (Florus J'appelle Carala lullllre 2. . dlap. /, , ) mais que puis apres
ils
. .,
,,
:
'
L
o
.."
)
1
r.
D
"
4
tJ
•
, -
r
~
Cl
�\5 6
LES
A
N 1: l Q.Y: 1 T E Z DEL A
'œ~~*~GJ~ctJ~
DE LA VAILLANCE DES MAR-
flilloio #11 «liB de Id guerre ,& des v :lits pt/r tJIX
bdffics, tant au long de la coffe de la prouinee
Narbonlloifo qu'en Italie, & de leur affillion
.fUX ehofts maritimts,& combien leur pllijfallJe
J'if! efft~"dui tant pa, mer que par terre.
CHA P.
~ T 1t A B 0
M'
X VI.
parIe en fore bonne. bou-
~ che de la vertu guc:rriere des Mar.
feillois,& deleur affetl:ion à la marine. Nous lerepeterons cn ce lieu fuccintl:e_
ment. Ils font, dit il, en vn pays fecond Cil
Oliuiers,&, vignobles, mais parce quc lc terroir cfi dur, raboteux & mal propre à porter
fruiél:s, ils Ont exercé la dexterité de leur
efprit à la marine. Apres qu'ils furent puif~ants en hommes, & bien dnits à la guerrc,
Ils ennahirent les lieux circolluoilins, où ils
fonderent des villes pour leur feruir d'atrcnrance:voire mefmes ils en:baftiren tquelques
vnes en Efpagne, & enfeignerenr aux habitans la veneration qu'il falloit rendre à Diane d'Ephe{e, {e1on la coufiume de leur pays,
afin qu'ils facrifialfenr à la façon des Grecs,
~ l'ermirllnt il cc~ b;u-b~rc:s habitans,de iouyr
des
VILLEDEMARSiILI . ••
57
des commoditez du Rhofne, tellcs qu'ont
accouO:umé d 'apporrerles rilllcres, & cn vn
aurre endroit, ils bafiirent Th olon, Tyeres,
Antibe,& NÎce,en la terre des Saliens,& Liguriens habitans des Alpes. Ils ont en leur
ville des haurçs , & arcenaux , & pnnc'palement des nallites,arm es,& machines fcru ans
tant à la marine,ql1c pOlir afficger des villes,
pat le moyen defql1cllcs chofes ils reprimerent l'infolence des barbares, & fe rend,renli
amis cles Romains, aufque1s ils porrerent de
b<l'randes commodite:;. , & en comre-change
par leur moyen leurs affaires reeeurent vn
grand accroilfement: C'e!l: ce qu'en a e{cric
Strabon , & à la veriré les Marfc:ilJois ne fe
{ont point tant acquis d'honneur, de gloire.
& de richelfc, tant par terre que par mer, par
leurs propres ge!l:es, que par la bien-vl1eillance du peuple, & l'affif1:a:Qce des Capirai-'
nes Romains, par le moyen de{quels ils ont;
adioufié à Icurterroir pluucur, pays de grande ef1:enduë : car apres qu'ils eurem conquis
fans a:ffif1:ance d'alltrllY le plat pays des Saliens, ils eurent le demeurant de C. Scxtius
Caluiolls,qui a fondé la ville d'Aix. Cependant ils fubiugllerenr ql1elques peuples maritimes du cof1:é Meridional, & Occidental,
la plus grande partie des Gaullois, dontfaifui.e nt foy les de{pouilles des ennemis, qui
inféRoient la mer, lefquclles on monftroif
,
D
j'
�18 LES AN T 1 ~ 1 T E Z DI! LA
iadi, ,ainli que dlt.Strabon,& quand a ce que
j"s Ma&iIlols ont po{fedé depuis les Saliens
iulques vers Lyon,& du cofl:é de Scprent'lo,
Celàr le leur auoit oéhoyé.Les Volques,A'reCOJlÙ'}U CS, & HclUlcns du coaé d'Occident,
& des P'Yrenees, ds les auoiene Cil den de
Pompee,(clon me[me le cefmoiglllge de Cc::
làr en fe, Commentaires. Les Marfeillois y
auo ielJt auparauant efl:abli la Colonie de I~
vil le d' Agd e. Or pour toutecomree du cofl:é
d'Oriem,& vers les Liguriens (il laquelle les
Alpes regardant le Septcntrion , le M ,di, la
mer feruant de rem part, on appelle ces peuples là Sahens,& Ccfar ceux qui habitent aux
montagnes les app Ile A Ibiq Lles)les Marfeillois l'auolt prcfque toute acquife fans l'aide,
& fecours d'auc 'ln,d'auamage ils auoient fatr
des forterc{fes en pluiieurs 1l1es, & ne fa1:lt
point s'cfl:ooner s',I y a cu li grand nombre
de vaillants hommes parmi eux,forts ,& pui[fams de corps,oLltre la d ~xterité d'cfprir:car
les Phocenfes il leur arriu ee s'efpandirellt
par tous les lieux eirconuoiiim,&.! s dre{fe.
rent li bien à la guern' , qu'à bon dmia Ammian Marcellin Illet Hercule fils d'Amphyrrion,& jes Phoccnfes emrc les hommes genereux, & riches qui om peuplé le ~ Gaules:
direneore qu',ls Ont fondé en Luc;,ni.:(m:tinteg,ant Baiilieare)V clia,aecreu d' bommes les
~illes, & qu'ils ont u1frimé pluùcurs ;turrç~
chofes.
VIL L 1! DE MAI\. S E TL L E.
59
chofes.Nous prouueros au difcoms de la vilJed'Arles,que c'cfl:oirvn aucre Hcrcu,le.1J a
efl:é dit ci de{fus que Thunll vdle d Irabc,
efl: des anciennes Colonies des Phoeenfes:
mais Srepbanus de Grammaricn, Aucheur
Crec, dit que e'cfr vne Çolonie des Mar[eillois ainli appellee de TaLltus, .qui efl:olt la
bâuiere,à ce qU'Il dia que porto lent Ics Ma;[cillois en leur nauigations ~e1qucs aneles
Auchcurs diCellt qu'ils auoient vn lion aux
bannieres de la ville., dom on pourroit apporter eeae cairon que les Mar[eillois adoroiene aulTi Diane, fous le nom de Bereeynthia, qui efl:oit portee [ur les lions. Du Taut
reau,il [e peut dite,qu'il dl:oit anciennemendedié & eonfacté à Diane', comme nous diron s ~ILls amplement au rraiété des antiqu~
rez de Frejus. L'Efpreuier efl:oit l'ieroglyphl'
que de la celerité qu'ils rapportoient à la reputation de la ville,ou à l'efprit des citoyens.
Nous aprenons encor par là,que les Phocen.
[es ne s'dloient pas enfermez dans les mu.
rail es de villc:mais qu'ils auoienr vne bonne
panic du terroir eirconuoifin, & qU'Ils onç
eu des Colonies en Efpagne, & en Italt~,
qu'ils donnerent des noms aux peuples VQIlins des Marfeillois. A ce me[me [ublet [e
peur raporter ce que nous diro'ls en eXf'li~
quallt,q\l~neS Gaules veulent dire les dcputez de Mar[eilk que Cef.·\f Icmauro[t arrn.
�V'tLLÈ
60
LES ANTIQ!.ITl!Z
LA
ce di[c0nr~
DI!
bllcesJln'cCl pas autTt dloigné de
r;e qui elt rapport~ cy ddrus de Stcphanus ,
que Marl'eille a ef!:é appellee la terreur, &
l'e(poul1anec de l'Europe, & de Thucydide,
. que les forCes des Mar(eillois [ur la mer om
dté grandes,& redQlJtales.
DEL' A L LIA NeE,
ErR E c 1 P R,o-.
qUt dmitié des MarftilloiJ ar/cc {es Romains,&
dt l'aidt,èrftCOlm qu'ils ft font IOlluent !reffet
ta VfJJ dUX al#frts.~e les <..Marjèillois ontt/lE
/es dUlhtufJ des vifloir-es qUt les Romains ont
raporté for {ts Cdllioù dcpà les m~nt/.& q"e le$
Romamr ont dpprii Jes Marjèi/lois J dreJfer tÙS
" ophees,
CHA P. XVIl.
~ T RAB 0 N
ne flatte poim les Mar~[eillois,cn ce qu'il dic, qu'il, o~e eil:6
vril es aUX Romain>, rane parce qu'au
de foy ,en
rapport de Cieeron,ec[moin di<1ne
"
plunellrs vié.l:oires & niompbes ils om dl:6
dec1arez aŒociez du peu pIc Romain, voire
mefmes Antbeurs de leurs vié.l:oires.Voici ce
qu'cn efcric Ciceron au fecond liure des Oflic;s , Lors que les nations ef!:raqgeres one
~e [~lbl\lguees rour faire voir que leur
Empire
DE
MARSEILt~.
61
ElJ\pir e & domination eaolt dl:einéte, nou ;
auons 'veu porter en tnomphe la vill e de
Marfeille,fans laquelle nos Capitaines n'e ur(ep-t iamais triomphé d es peoplcs de del à les
mon~s, & a\1 rnç[me Ciceron cranfporré de
cholere en la huié\:ieCmc P hilippiq lIc,efchappereqc ces moe~. le ne puis, dit-il, ['ouir patiçmmenc FulillS, cnceque ru cS,fi fort ani·
Illé C9mre je.s Marfei~lois~car, iq[qlles à quad
~ù(fer!ls - n! la guer>re? qui as ruiné de tOl,1ds
ell éo,mple ceae ville-Ià/Cans laquelle nos anQe(l:r~ n'cuifenc jaqlais triomphé des pluples
9aJà les monts, al,1quel temps le peuple Romain 'c n eut pi'ic\.' Car bien qu'vn chacun fll!l:
~ffiigé en [011 particulier, touccsfois il ne [e
{ro.ul,Ill per[onne qui ne tuf!: touché du mal
he~Jf de ceac ville-là, fi iidele aux Romains.
Cefat ~efme qui leur en auoit ~ou lu coutesfQis pour la finguliere grauité & fideliré
de la ville, relaCchoit tous les iours .quelque
cho[e de Cà cholere:& quant à toy cu ne peux
aiJouuir ta haine voyant cefl:e ville fi fidclle,maincenal}t qu'elle ea redllitte en li grand
Irtal.hel,lr,tu diras encores que ie fuis en cholere,& rouresfois ie ne le fui s p"Oint:mais d'e{he marri,ie le fuis . le ne pelleè point qu'au1:U11 Ce puiiJe dire ami de celte ville· ci , ql.\t
[oit ennemi de celle-ll:U : dire duquel, ores
que rres·vcrirable,[e pme co nfir11l.cr par plnfleurs Autheurs, & particulicrcrncllt par ce
quo
J
�{,:,
..
LES
ANTI~ITEZ IlE LA
que Iullin au liure trentefeptiefme a efcrit
de la grace & faueur des Romains enuers les
Marretlloi~ Dom appcrt que les Marfeillois
11 e fe font pas feulement faiéh eux mefmes
amis des Romains, mais aufIi qu 'ils Ont in.
terccdé pOli r autrui en leur endroit. Car lors
qu'AriltoniclIs ba!lard d'Attale Roy d' Aue
fut fait prifonnier de guerre par' Perpenl'la &
MarctlS Licinius Cra!fus,Confuls ,les Mar·
fcillois enlloyerent des depurez à R.ome aux
fins d'obteni r pour les Phocenfes leurs fondateurs, de ce qu'ils allolent porté les 'a rmes
contre le peuple Romain.4JSom Ari(l:onicus,
& au parauallt pour Antiochos :·ce qu'ils· ob·
tindtenc du Senat l'an de la fondat~h ~de
Mat(ei11e 466.& de l'aduenement de 1100:re
Seigneur 1 z. 7.& pOl1rce c'cCl: chofe de lactuèl:
le 011 doit elhe bien marn, qt~e dans les Hi:.
lloriens anciens Valere le Grand, Strabon &
- aucres, il foit faiél:e fi fouuent mention des
bons offices que les MarfeJ!lois ont r~ndu
aux Romains, par le moyen defquels ils ont
merité lcm arteél:ion , & que neantmoills on
n e particu larife po ;rtr qllels ont e(l:é cd blés>fai tl:s, & qui om fi fort oblige Vil fi grand
Empire. Nous trouuons çà & lA dJns des bos
& grau es Autheurs , qlle les M arfcdlois font
appeliez tres· lideles . & trefpui!fans ,,!fociez
des Romains, & que lètlts bons offices enuers eux y font fo rr (ouucnr re petel. Cel]:
pourquov
'V IL L -E DE MAR S E IL L E,
6S
pourquoy
Tire
Liue
au
l'
ure
~
I.
&
2G.de
Ces
1
annales, appelle les Marfeillols a!f"ciez, &
~1lie~ des Romains,& au hure '-7. dit) qu'ils
cnuoyeren'. de ambaiT.ldeUls ,1 UX RornaillS,
pour leur taire (çauoir l'arr;uee d'Annibal,
comme nous dirons plus amplement cn (on
lieu. Amll.i~ n Marcellin dcrit auoir leu que
Rome auoi.t eflé amresfOls defendue au befoin par l'alliance) & forces de Mar(cille, &
Strabon dit quele plus lignait bon heur des
Mar(eillois prouenoit de l'amiti é qu'ils a·
uoient auee les Romains. Ciceron cn.l'oraifOI1 pour Fon teitl s lou ë,& priee fore la ciuilité,courtOlue 1 & lidelle (ocie lé des MarCcillois,en ces mots.M.Fonteius,dic·il,commandoit cn vne Prouince des Gaules, qui dl:
compoCeede certaines nations, & vilks ,qui
d e nollre tcmps,afin que ie.ne pat le point de
ce qui s'dl pa!fé long temps y a, tantoO: ont
cu de guerres a(pres,& obil:inees aue·: le peu.
pIe Romain) tanton: ont dlé (ubiuguees par
nos chefs de guerre, camoil: Ollt perdu des
batailles, rantoil: elles ont ellé notees a'infamie pat les triomph es q tl'lls one rapportez
d'eux ', & p:Jr les trophocs qui en om elle erigez,tantotl: le Senat les a priucz de lem s poCfefJïons,& bannis de le lus vill es, & en partie
celles, qui vllldrc!1t aux main s all ec 1\1. Fonreius,& qu'il contraignit par vn grand trauJil
de (e (ou[merrre à l'Empire des Romains.
Napbon
1
l
�64 .
Lu
ANTl~tTEt DI! LA
Narbonne dl; en la mefme prouince, vne colonie de nos cieoyells;& vne efchaugue"te du
peuple Romain,vll bOllleu<lrd COncre les nations (u(dites,Mar(eil!c cne(l auŒ Je laquelle l'ay paclé cy deuanl, ville qui apparcient à
nos tres-pUlllànts,& rres·n ,i eles aillez, q LI i Ce
fom g,m:JJCls par l'aJljlrance, & les armes des
Romains, des guerres que leur auoient fait
ks Gaulois. D'abondant ij y a grand nombre
de citoyens Rnmains,& d'hommes rrcs-\licr[ueux. M. Fonteius auoit le gouuernemC!nt
de cell:e Prollince,commei'ay dit, qui eftoit
-compo{ee de ceil:e dtUerlité de perfonnes ,&:
·VJl peu apres : ~y doncques les habirans de
Nalbonne que veulent Ils? mais que penfent-ils? ils delicent ccft homme-cy 'par vofice moyen,c'efi par luy qu'ils ont efié fauuez,
qu'cfi.ceql1e difent encores les Marfeillois,
Il en a reccu de grands honneurs, lors qu'il
efrolt cheze ux,& quantl vous, maintenant
qu'il ell: ab(em , il vous prie trcs-atfefrllcuCeDIent que (on integrité, (a magna.oimité, Be
~o n authorité puijfenr meriter quelque cho.
le en vallee cndroit: c'eil: cc qu'en dia: Cice[on,lequel en la mefineorai(on fait encor en
palfanr mentioh de la ndelité des Marfeillois ~lJicz.dll peuple Romain, dour on pour~Ir mer argument que ceux tic Narbonne,
,,- de MarfcllJe enuoyercflt publiquement
~b dcputer. pour rendre tefmoignage ~es
l'o\1ables
VIL LED Il MAR S Il J L L E. . 6 f
louables deportemens de Fonreius Preteur
de I~ prouince de la Gaule,qui auoit efré defcré à Rom e p~1 les Ga ulois" comme cOlllpabic du crime Repelundllfum qui cll:oit v~e cf·
pee.:: de pCClllar, pour auolr fair des fuc-ex-aétions immen(es fur ces peuples, (OUI le pretexte des reparanons des chemins. Ci ceron
re(pondant à cela,dir,qu'il s'en faloit plufroll:
rapporter au tcfmoignage des NarboBlloi1,
des Mar(eillois,&: Romains rrancaus en p/ouel1cc,qu'à ce qu'en difolcnrIes Gaulois.:irrirez,&: portcz de tres·mauuai(e volontpen [on
endroit.Or on voynir couf1:umleremem parmi les anciens Romains, lors qu'Vil Gouuerneur de quelque proUlJ1ce, n'y auoit point
mall/erfé,&: nealltmOIJ1S en efloir recherch~
que de la Prouince,ou dos villes, &: municipes voilim , ell:oienr enuoyez des depurez à
Rome,3uec vn panegyrique drejfé à l'honneur du delat, pour inrcrceder pour luvenuers les iuges , comme a remarqué François
Siluius [ur la meflfle orai(on, derechef ci cerOll cu vn autre endroit.Les Marfeillois, diril.follt tous vellu~ pour affiner ce pau ure! , &
innocenr per(onnage) lef..1uels n e font r3~
feulemellt en peine de luy rendre h pareille,
en ce qu'ils Ollt c(lé p~r luy confc ru~ z ' mai j
auffi ils efl:imem que rdle (oit leur cOll,! it:OIl
& qU'Il Ya du defbn Cil ce que leur ville clt
lituee en lieu pour s'c'ppofc[ aux Gaulois, à
E
�LJ(s
ANTI~ITEZ
DE
LA
ce qu'ils oc peu/fcm porter aucun dommage a ceux de 110ll:re nation. C. Sextius Caluinus,triompha des Saliens qui comoiér lems
champs.QOpvnitls Conful,que les Mal(cil·
lOI; appellerem à letir (ecours ,fubiuga I~O S
LIguriens, qui font les Tranfalpins ~ railon
des Romains, lerqucls incommodcrel1t par
aaes d'holl:ilité Amibe, &Nice, villcsqui
appartienent aux Marfe illois. M. Fuluius
flaecus triompha des Liguriens Cifalpins,
pOUt l'aide des Marfeillois qui gall:oicnr les
limlte,de leur pays. Et Domitius iEnobarbus lieutenant de C on(ul triompha des AIlobroges,qui [ont les Dauphinois, & SauoyIien~ , pour auoir recu ei lli. fauorablcm enr
T lO..uro Malius) lors deL'l fuite, que Ics habitans auoientefle u pour abolir du ro ut le nom
des marfelllois,& pource qu'ils auoient gall:é
le terroir des Autunois,ou BourgUlgnons,alliez du peuple Romain. ~in[t]s Fabius
Conful triompha des mc(mes Allobroges,
0\1 Dauphinois & mena en triomphc 3 Rome Bituicus Roy des Auuerglldts, qu'il auoit
pris pri[onnicr,où c'cft quc full: enuoyé Con·
gentianus /ils dudit Bituirus, de remplir Je
thre[or pubbc des Romains dc leurs dc(ppouilles,domFabius full: appellé Aliobro!:!;i·
eus, comme Scipioll fuIt [llrnommé l'Atfricain, ponr3uoir (ùbiu gué les Affricains: ces
Capitaines Romains, dis-:c, tri om"h.rem
l'"r
VIL L r:
DE
MAR SEI L LE.
67
par le moycn dc:s Marrctllois , Jcfquels ils
auoient appe ll cz J kur [ecours, & des au cres
qui ell:oicllt fous leur dom il11tion: nous dlf·
courron~ dn tcmp s de ces viéloircs en l'hi·
ll:üirc d'A IX, & des lieux où les batailles furent donnees ,au difcOLHS de la ville aFpel1c~
ancic nn ement V ndalllm(q ue aucllns dbmét
OurgOll, &.les autres S. Remy) les Romains
cll:oiellt 101'5 venus?t la pricre dcs Mar[ei llQis
pour empcfcher les courrcs que f.1lfoient Tes
Salie ns [ur c ux,au rapport de FlorllS. Les Sal iens,di t·il ,fure nt les prcmiers denlcs Alpes
qui efproullercnt no s armcs lors qu'Ils cou·
roicnt fur les Marfcillois nos bons,& fideilcs
~lIicz. Et Je mefme e(crit puis apres, que les
vJinqucurs dreŒorent des tettrs de pletré'.
Rien,dir-il n ~ pOlluoit·on voir d-: plm be.lU:
car on Vit Je Roy mefmc dcux foi~ porté en
triomphe reuefl:u de [cs armes cl.lftrL.l1tcs Cil
couleur,&: (on chariot argcnté , fur lequel il
auoir combaru. ~elle, & combien grande
'full: la rcliouyllànce dc l'VllC,& l'aurreLvlétoi_
re,on le pellt alrcz iuger de cc qu~ Domitius
.tEllObarblls,& F.1bius Maximus fir ent exiger
aux lJeux merll1es où ils auoiËt combam des
rours de pierre, &: au dc/fous des nophee
ornezdescn!lcmis, edan'aYJl1tpoinrcncor
ené pratiqué parmi,llous : car le peuple Ro.
Iluin n'.1 i.lll1ais reproché la vié1:oire à celOx
qu'JI J.·.lOi, v.lÎncu;. Dont on p:.: urroit dire
E
;!.
�6S LES AN TI ct!. 1 T E Z DEL Il
que les Romains one apris des Mar{eîl1oi5,
d'hcriger des Trophees, & de les parer des
armes des vaincus, L06 Cimbres.TclICom,&
Ambrons,tol1s peuples farouches, de{qucls
nous parlerons cy aprcs, qUI dl:oienr venus
en Italie pour ell:ouffer le nom, & la memOire des Romains , ne wllcherent point au tcrl Oir des Saliens, dés qu'ils eurent recogl1ules
forces des M:ufeillols,& auant que Marins
s'oppofa!l: à leur deifein . ll Lm entendre cela
des Saliens qui {ont en l'rouence, depuIs les
A lpes iu(ques à la riuiere du Rho{ne . Car le
mefme Flo,us en vn autre endrCllt fait mention des Saliens qUI habitent aux Alpes, &
Pline au ehap, 5. du liure troifie{me , voire
me{mes Tirncm au rappore de Srrabon , dit,
que ce furent les Mar{ei\lois qui rapporterée
ceil:e vié\:oirc (ur les Saliens, & quc depUI SIl
s'cil:oienc acquis de grandes Clchelfcs par le
moycn des peages qU'Ils leur Liroienr payer
en palfanr,& repaifane le RhoJnc.1l faue auffi
rapotter ici ce que naos auom ditau prcced cue chapitre ; quc les Mar(eiJl ois payerent
pour les Romain s v ne gro ffe {o mmc d'argét
aux G aulois Seno llois, lors que la Ville ayam
e{l:é mire au pillage , ils fur ent comraims d ~
fe rendre à leut merci , (o u s l'aifeurance P,lr
eux proffilfe, ne pouuans pas {ou!l:eni r le fi ege au C ap itole, c'ell oi t en l'an t roi s cens {ol·
x3cte cü:c: de la fOl1 d~tiol1 de R ome, & de.
Nhr{ullc
V ILLE DE MA.RSEILLE .
69
Marreille L·07 . & auant l 'aduenemene de noHreSeign:ur 386. donc Polybe au liure croilie(me,& Tite Lillc <lU liure cinquie{me, ooc
e(crie bien au long:ee n'cil: donc pas fans l'auoir merité ,q ue Mar(eille a cll:é appellé par
le Senat amie, & (œur, puis que au rappor~
dc Tire Liue au premier liure de la guerre
Macedoniql1", nul Roy n'cfl:oit appellé ami,
ni alfocié du peu ple Romain, qui ne l'cuf\:
bien meriré. ~nc cil: des particuliers bienfajé\:s , Ciceron cn l'oraifon pour Cornelius
Balbns,dit'quc Sylla donna le droit de bourgeo ifie à Arill:on Mar(eillois. L'Empereur
Maximian eue {on refuge à Mar{eille, lors
que la trahl(on qu'il drell'oit à Con{l:amius
{on gend re,fur defcouuerce,O\l ayant ell:é affiegé .& à la lin fait pti{onnier,contraint d'eslire que 1genre de mort il voudroit, il s'e{l:ragla. ~atre galeres Marfeilloifes accompagnerenc par honneur M. Iunius Sillanus en
Efpagne ,qui auoie el1:é baillé à p . Cornelius
Scipio , lils de ccluy qui auoit perdu la vie
pour con(eil, & coad,utellt, au faié\: de la
guerre,& auoit l o.galeres fur mer à cinq ra·
mes: auquel temps Seipion prit C ~ rthage b,
neufue. Ann ;us Milo el1:ant accufé d'auoie '
tué Clodius, & Ciceron qui plaidoit pour
luy ayat perdu fa ca ufe, ht (011 exil à Ma r(eille,Hermobus Barbarus e(crit que quelqu'vil
rccicant à Milou l'oraifon queCiceron auoit
E
3
�LES A N T 1 QY r T li ZOE L A
faire pour luy,fe prill: à dire, li tu l'eufles ainG
prononcee,
Ciceron, ie· ne mau<rerols'
point
.
b
de poiflons barbus à Ma rCei ll e. Catilina ef1:it
accufé d'auoir confpiré contre l'clbt,t fcriuit
qu'II s'en iroit l Marfcille,au rapport de Salufie, Cil la gu ~ rre de Catilina. D'où 1'011 peut
aile z iuger au cc combic n d'h umanIté, & de
courtoilie Ie's Mnfcdlois ont reccu les ci{oyens Romains en leurs afôié\:ions. Cn. Fabius Preteur s'cn allant en Efpagne la ba{[e,
mourut à Marfeille, dont les Marfeillois depurcrenr des ambaflJdeurs pour en aducrtir
les Romains, comme efcrit Titc Liuc liu. 42..
Lucius Antoninus petit Ills d'Oé\:aujus Ce[u y mourllt auai au rapport de Suetone, CIl
fa vic , chap 6 J' & Flol'llsliu. 4·Car il au oit
cfié enuoyé là par Au gufie ell:antencore fort
](~u n e pOlit coulIrir fon banniflè mcnr fo us
co ul eur des efludes:ainli que dirTacitc liure
4.de (es a'111al. où il e(crit aufli que du regne
Je Tlbcl'IllS, les Mar(eil!ois l'exellterent.1
l'endroit du Senat, & du pcuple Romain, de
ce qu'il s alloient rcccu Vulcati us M o{chus
qui auoit efl:é Inll n i,à la rcpublique de{qucls
il auoir JaIfl"é [Ous fts biens , comme ~ fa patrie: d'où a ppert <lul1l clall'cmenr qu ': 1.\ reci·
proque attcé\:l on dcs Romain>, & des Mar(eillois demeura inuiol;rblc , apres m<: fmcsla
prire de leur vllie.
.
70
D'I'N
D'VN
AVTRE
BIEN-FAICT DES
lIitrrfii!loà enUfrs la Repl/bliqlle Romaine, dll
temps.te lafecond.: gfj(rre PI/niqlle, & du pafpge d'Annibal par:1l PrOt/lnce Narbonnoifè.
CHA P.
X V II 1.
r~~ Es Mar(eil~ois rendirent ellCOI' Vil
~J~~ rtes a{[curc: tc(moignage de leur
~J .~<!l.~ blen- vuedlace enuersles Romai ns,
, "-v~ " lors qu'ils entrcprindrc nt de s'oppo(er 11 Annibal q Lll menoit à feu, & à (ang,
tantec qui rclifl:oit à (es forces, qu'ilsllrenc
prendre les armes anx Saliens,& Vocontien~
qu'ils anoient fubiuguez,& donnerent promptement aduis au Sen<lt , & peuple Romain:
cn(embleàrollte l' ltallc de fc reCoudre à fai·
re tcfl:e à Annibal, & qU'lIs '=>UI;l11rem les
bandés Romaines de ge nd armes > & autres
cho(es necc{[,li res, au f,lié\: de la guerre, &
nul en Proucnce ne repOUn:1 fi bien Anni.
bal que ceL1X de Ma rfeille:mais parc~ que on
ne peut parler de ce bien· faié\: qui cil: accompagné de la valeur des Marfei 1I0is , (ans parl er auai de ce qui fc pa{[a lors en Prouence,
je l'ay icy inferé, prefque comme l'om efcrit
Polybe,&Tiq: Liuc,I',U1deRome i3G,&de
JI
'1
1
E
4
�71.
LES ANTIQ.Y.ITE<2
DE
LA
MarCeille 378.& 1.1 r. ans auant l'aduenemét
de nofhe Seigneur. Annibal chef des Carthaginois afIiega Sagace (auiomd'huy Mornedre)ville tres ·Beuri{[ame d'E[pagne,& qui
appartenoit aux confederez des Romains,
& la pric dans huiét mois,pour rai[on deqlloy
les Romains enuoycrent des Amba{[adeurs
aux Carthaginois, le{qllels n'ayant point
voulu entendre à leurs plaintes, les Romains
lesdeclarerent leurs ennemis. Alors Annibal {e re[ouuenant du ferment {olennel que
[on pere Amilcar luy auoit fa it faire en l'aage
e neuf ans, qU'II (eroit à iamais ennemi du
om Romain, (e delibera de venir en Italie:
fit pafler nonante mille hommes à pied, &
douze mille cheuaux ourre la riuiere d'Ebrè, III {ubiugua les peuples du coaé des
monts Pyrenees,& la Guienne, ayant donné
plu lieurs & [anglantes barailles.lllai{[a pour
goullcrncur en ccfte contree' Hannon aucc
dix mIlle hommes de pied & deux mille cheuaux,ayant paCfé les Monts Pyrenees aucc le
demel1ranr de [es troupes en nOI,ubre de cinquate mille hommes de pied, & pres de neuf
mille cheuaux.11 rira vers la plus prochaine
embou{cheure du Rho{ne. Les Mar(eillois
enuoyerent des de plltez en Italie, pOlir aduertir les Romains, qu'Annibal dioit bien
proche d'eux, dont les Senateurs furent fort
e(pouuantez,&prin,cipalemcnc d'a mat qu'ils
pre{a
73
preCageoientque Annibal {e [e,uiroit contre
eux des Gaulois, qui [DIU touS adonnez à la
gucrre,& ne dciirem rien plus que d'duoir les
armes en main. Ils donncrenr ordre aux Prouinccs,& y enuoyent des Con{uls. P. Cornelius en Efpagne, en Afrique, & en Sicile T.
Sempronius. P. Cornelius s'en allant en E{pagne, & patrant auant [oixmtc GaUeres le
long de la coac d'Ethurie,ou To(cane,& des
Liguriens , & Sali CIlS , qni Cont les Prouen,pu X maririmes,arriua das cinq iours à Mar{cille,&- logea [on camp [llr la plus prochaine
bouche du Rho[nc. Annibal ayant appaif;
pat crainte, ou par argellt,tous les Gaulois
s'en àlloit .aucc l'on armec d'vne incroyable
celerité le long du bord de la Mer de Sardaigne pour palfer le Rho(ne.Le Con[ulne [çachant pas bien en quelliell il pourroit le rencontrer, (es gells n'eaanr pas encor bien refaits de l'agitatIon, & incommodité de la
mer, cependant enuoya trois cens des meilleurs hommes d'armes Numidieas [ous la
conduite des M'lr{eillois , & l'a(]j(hnce des
Gau!dis ,c'eftà d;re Prollençallx pourrecognoiare,le tout à l'œil,& voyr la contenam:e
des ennemis. Annibal proche du Rho{ne,&
qui ertoit deiia venu au pays des Volques,
narion pl1i1lànte qui habite le long des deux
rilles du Rho[ne, a{[cmble les habitans de
.cefte cOlltree,& acquiert leur bien· veuill;mVILLE
DE
MARSI!ILLE.
E 5
•1
�LES ANTr~lTEZ l?E LA
Cc à forcc de prefèns, & dans deux iours cut1:
VIlIÎ gqnd Il<,mbrc Je nauircs , & petits barea~x, qu'il v cn auoit (uffir.1mmem pour le
74
p3!lage.CcpeIlJ'-,nt les Gaulois l'rouellçJ.ux,
que Polybe arp_Ile . Barbares, & Tite Lille,
Gaulois Cil g~lleral, tenolent la riue COlluerte d'hommcs ,& de chcuaux,& le~ e(polluanto1cnr de l'alltrc cont. A nnib,l l les voyanr,&
rccogllolfram hl en qu'!lne pouuoit pa!lèr,&
encore moins demeurer là, craJO"l1ant d'efhc
" d c tOutes parts des cnncmis
b
emnronnc
, (ur
J~ prcmiere veille de la nu iJ,cnuoya H :1I11l0
tri s de Bomilcar, auec vnr partie de l'armcc,
& luy commanda qu_e le plunoll: , & le plu s
[eur.:mem qu'il pourroir, il pa!làll: la riuicn:,
&;retournafl: aucc (es gens, afin que quand
l'occalion (c pre(cnrcroir,11 alfailli Il: les enllcmis par derriere,lequel s'cn alla contre,mollt
la riuiere dellx cens fl:adcs, e'dl à dire vne
iOllrnee, & s'arrefl:a au dcfrus d'Vile peti re
lfie,otl le ReUlle s\:/pandanr alenrom,s'cflargit,& (e diui[e pom y efl:re le gué moins profond, &apres alloir trallerl-t la rillierc, il fit
vne fumee pOllr f:-tire entendre à An·nibal
qu 'i! cfl:oit pa!Ië, dequoy Aunibal :tdllcrty
palfa luy allt1l auec le rcfl:e de [on armce, &
nellte(epr Elephans: la nll iél (lliu anre , les
(oldarsqlli auoycm palf61a rillicre, combatoicllt contre les Gaulois le long du bord.
Annibal fai c embarquer [ur les bateaux le s
che uau x
VILLE
DE MARSEILLE .
77
qui eltoiét (ous la conduire des Mar(eilois,i l
en demeura (ur la place iu(qu'à cent quaran,
te & des gendarmes Numidicns 'lllI a ~l"lell t
d1:é enuoyez pour rccognoifl:re pl us d e deu x
cens . P Corn-lius 5cipio ayam rdi, e '~lb ar
quel' tour le bagage, & ayanr alfalnbl6 rcs
gens ,il (uit le long de la riuc,& ao u III ce che min,comme s'il deuoir [e battre au ec l'el1Dcl11y . Le lendemai n Annibal partam de la riue du RhoCuc entra bien auam deda ns fes
ferres des Gaulois, P_ Scipio efl:a nc a rrill é
trois iours ar-tes qu'Annibal defiogca de la
riue du Rhofile ~uec (on al"mee rangee en
bataille quarree,s 'allança droit au logement
des ennemis, deliberé de combatre : mais
ayant trouué le fort abadonné,il s'en retourne inconcrnent vers la mer à (e< vailfeaux ,ramalfe [es troupes, & s'en retourne en -ltalie,
ef!:imant que par ce moy , n :mec moins de
d angcr,& de difficulcé ,il (e pourro ;t l'roulier
au deuanc d'Anlllbal à Id de[ccn t e des Alpes,
Annibal au ql.latrie (me gill e vint à l'Ille o ù
la Sao ne,& le R)101ilC s'allcl11ble!1t en vn, olt
Id ville de Lyon cf!: a!Ii[c. Efl:anc :mi ué I:l,il y
rroullJ il pro pos deux f,erC' s qlli [e èeb.uolét
lqlli le R Ol all JJle 'demeureroir, & alloient
deti~ l'vll & r~utre dre!lç d~s ar ll1ces , & ca
~y~l1t cfl:é fait arb irre, il rendit la principamé
l l'airné nOl11mé BrlllCl1',p ur lequel beneR.
, c il fut [ÇCOUrtl d~ l'iul's. & de toutes munitlOllS
�,S
LES ANTI ~JTEZ DE
l.A
11it10llS ('n abondance, & me/ine d 'habille .
ments, dom ft ~ A Ip es dcfcr iccs J calife du
grJnd frOid qu'Ji y fait, le comraignoit (e
pourtlOir de b Oll ne h eure. D 'a b"l1cbnr, &
'lLl1 fl1ft Vil g1.11~d a uanrage pour Ill y, il s'cn
;lib iurqll~s auY Alpcs ,a ucc toute fOI1 armee
accomp~gllé du Roy des All o broges, & l1e
prit r as le droit chcmi n : m ais (e t ou rn a à
gau che vers les Tti cafh ns , & d e i.1 (llillanr
les f rontiercs d es Vocon t iell s , c'eft à dire le
ttrrItOire d NyOll,& Clull1 beq,aprcs an oir
trau('r(é L'Here &. 1.1 Duran ce, rilli c rc cre(raride,& d~n gcrc ufe, paDà, c omme il cft vray
fCmbJ.lblc ,par Briançon, illlql1 es au pays des
Tricorpicns qui habitent é, Aires (toUS ces
pcuples appartcnoienr à b. pr uinccdc$ Romains, ou cll:oient d es d crcndances de la
Gaulcli .trC/r'a ou Narbonnoi(c:Jmais depL1is
que lc Roy fu !r r-rol1r1i6 chez foy JUCC (o n
.ltI11 C ~, les AllobrogeS 11C re douran t pll1llcs
Gaulois , c'dl: J dlr'? les g.uni(ons d es Pro lleJ1ç~ux ,s'cfbIlS fadis d L ~ l ie ux a(pres , & de
ciüncdc a "cez , p.H où Anniba l de ll oit d c lCédrc, fairo ient de grands d o mm ages aux Carch ~gi nois en leurs faillies: car OlHre ce qu'A Il nib,,1 y p erdit ereute mille hommcs, il perdit
encore gr" nd llomb,'c de be(l:cs de eharge ,&
a yanr \ëd u le pa!1àge plus uifé,& f.ll C V11 chemIn al\ \11 ,''> Cil du vlIlaiSle qu 'on au oi t rc I~ .: ndu fil ;' ! ~., ' och:rs , rOlir le, pCll'Tir &
c,"d C!lh. r
VIL LED E
MA 1\ SEI L LE,
79
C:Ilcin cr , lix mi ll es an dc/rlls de Briançon,
joign am le Aeu u e, au lieu ql\'OIl appelle ce
iour d'l\ll y le p~rtuis de Rofl:a ll, il paira dans
<jn atrc io urs les Alpes) & Ile defcendlc rOlllC
au pl at pa ys par C eza n J Eyfi lles , qu'oll app e ll e m ,lintcJull t ,& J S u z c:nuis Cc rend it i la
v ille des Sal l.Ulie n s (ql\e les luli ens appdlem Vil! de OF/a, par de s ch em in s e(canez, &
raboteu x,ro m tro mpe r les monrag nars ,qlli
par :ld rdres d es lieux , dcu .l Ilçoiellt toulioms
les Cart h agi n o is. A Il rc(l:c de Bri a nçon à la
prCl1l lere momagncdes Alrcs.i ln 'ya pillsdc
crois mill es de che mi n , & n 'e [1: pas dift:cile à
ln oncer au deffus de la mont.lgne ,il"':l vne
plall1e e(ga le de t curcs parrs,de la concenance de trois mi ll es,c ll peut ai(emc nc,& Cil peu
de temps aller de là pa r C c~a n, & E'vlili cs à
Suze,qui cll: à l'cmree des \lp "s du c~ll:é d'!talic,to u s lefqueJs lieux n o us ;1L1ons veus , &
p articuliercmenc con/id ercz , & les auons
conferez :luec cc qu'cil e(crillcnc Polvbe·
,
,&
Tite Li ue,ce que n'alloir p oim encor eft~ fait
par aUCl!n,aL1 mo ins Clue nom a ns leu , &pOllr canr rOliS ceux q u i rarl ~lJ[ . cc paDàgc
des Al pes,ig n ora m s ces Jj c\l'(. I:l , re!lde nt la
cbo(e obCcure,au lieu de lefcLanr. Doqucs
Annibal eftam enrr é bILll_:J.lI:Wt d.ILS l'Italie,
il LI ruinoi r, & l'alRi Ge"it cn plulic lII"s fo rre s,
quc ie 11 2 veux p o:nt r.lcom, r icv,& ~froibli c
fi fo . ~ les fo rces d,', ROlll.!!J1S ~11 bc.1l1coup
d~ bt~il
�80
LES
ANTI~ITEZ
DE
LA
de batailles, qU'II rapporta CLlr eux, qu'il les
anoIt tous rcduits iu(ques au dernicr de(e(.
poir, & principalemellt apres la bataille de·
Cannes, que pen s'en falullqu'on abandon.
IIJIl: l'Itali:: mais en lin ayant ef!:é chaffé de
l'Italie, il s'en retourna en Afrique, où ayanc
cité vaincu par Scipion, il fut contraint de
f" yr pour (e (auuer: nous anons iu(ques ici
dl(couru,& affez aulong, de toue ce qui (c
pafl3 enla prouincc Narbonoi(e,lors qu'A n·
nib al y vint pour mon(her combien coura·
geufement les Mar(cillois repouffercnt l'mnemi du peuple Romain, bien qu'il ell(l vnc
arm~ fi grandc,qu'ils s'cxpoferent au hazard
de leur enticre ruine, pour le bien, & la con·
(cruarion de leurs aIliez,& lors que les affaires de ROlllc et10ient cllticremcnt esbranlez.
Nom dirons particulierement au traité de
la ville d 'Arles, pourquoy Polvbe & Tite Lioc ne font point de mention d'icelle, & des
amres villes qui (ont le long de b. r,l1icre du
RhoCne , & lors principalement que 1'0ccafion Ic(c loitreqllcrir. D'auantage il nou s
appertco
ien l'armee , &Ies forces d'Annibal furent amoindries & dilfipees, aux AI·
pes, Plli; qu'à lcntrce du pl at- pa ys de l' 1tali !
il n'anoi, que deux mille deux cens des ficns,
&
&. hlliâ mille hommes de picd efpacrllols
b
'
fix mille cheual1x pour le plus.
DES
CHA P.
XIX.
Il.
i"l{;ii 0 ~ DI E N a cl1:é loüee 'parmi les
eO:rangcls la mal1tcrc d cfIire. les
I~
là! M aglllrns
.ft
'
Ir.;
1.1~~'
a' M ar(eillc, Strab0J11c
n ous cn(eigne :IfIèz Cil ces mots:
Le gOlluememcnt dcsM,;tr(eilloi s cf!: ari(locratiquc , & leur d ircC:i oll appartient à fix
CCIlS hommes , qu'on ' ne priuc ialnais de c f!:ec!large ~ant qu'ils viucnt , qu'oll appelle
TUI-'O" ;:"UI. Comme quidiroit,ayans honnellr.
Il y enaquinze qui rom par dcfI'u s les autres
le(quels oll,r (oi~lg des affai re s qui reqnie~
r~ nt celente. D abo ndant cntrc CCI qu ill ze
la, tI yen a crOI S qui(ontcn to m [ouueraills
par deffll ~, les :tmres : aucun d'eux ne peur
cO:re 7 n!"ov,!c' S , qu'il n'ai t des enfalls,&. qui ne
~'
Ol t C lro ye n dc rrois gencrari o ns,i ll rq lies ici
Strab on. Dont o n pourroit dire qu e le o-OlllIemell1em des MarCei ll ois cO: 01"J1ChfqllC
&
;-.
)
. non pas ari(locratiquc. Colr Cil l'ariQonatle 011 (c gOlluerne par le Con(ctl des l'lus
ge ns de bicn : En l'o li".;.rchic on mdlll~ L .
~
r
t
•
�St.
LES.A NT 1 Cl..Y.
[T
EZ
bilL A
hommes felon leurs familles, & lion pas fcleur vertu,Si d'auancure nous ne difions
que l'on POllllOit choi{jr vn homme bon &
V'ert~eux d'vn petit nombre de Citoy~ns,
Au furplus bien que l'oligarchie, c'eil:àdire
la fouuerainelé de petit nombre de gens
femble plus conuenable il la focieté ciuile, ~
ce qu'écrit Ariltotc, au cinquiefme chapitre
du clnqllÏefme liure de fes politiqucs: toutesfois il en eil: fouuenc ~duenll de grands
c hangemen s. D'amant que,comme il dit, en
la Republique dont la pl1lilànce couliil:e en
petir nombre, les plus riches fe rendent aucunesfois les autheurs des fedilions, l or~
qu'ils ne font employez aux charges & honneurs publics, 011 peu de gens peuucnt paruen ir. Ce qui aduint, dil·il ?t Mar{eille, à
I/l:ria, à Heraclee,& à d'autres villes, ou c'eil:
que ramoil: les freres ai(nés ne pouuans (ouffrir leurs puifnés ,tantolt les puifnés me(mes
qui ne pouuoient afpirer aux honneurs ne
cdferent d'efmouuoi r des (editions, iufqlles
à ce que l'Efl:at de la Republique fuil: en fiq
changé,
1011
~' EL
VIL LED li MAR S E r L L E,
S 5'
me s'ils cfl:oiellt venu! du cœur de la Grece:
car ils n'ont pas feulement vn mefme langage & veil:ement , mais au/Ii ils ont maintenu
leurs mœurs, ordonnances, & bon naturel
entre leurs voifins , le(quels au commence ment que Marfeille fnt baltie, eil:oicnt
m oins polis Ôl moins ciuilifez, Et pomce
Valere le Grand,met,co mme nous allons dit
cy -d elfus, que les Marfeillois ont eil:é fort
renommez pOllr auoir eil:é cxaé1:cs ohl1:matcurs de leurs ancienn es coufrul11es, & pour
la bonne affcé1:iol1 des Romains en leur endroit, Cornelius Tacirus en la vie d'Agricola, parlant de leur erpargne & courtoilie: il
ne re lailfoir point,dit-il , emporter aux defbanches, parce qu'outre fon bon natntel,
il s'eftoir nourri à Marfeille, mai(l:relfe des
efl:nqcs,lieu comporé de la cinilité Grecque,
& de l'efpargne Prouençale ,
F
3
�86
LES
DEL A
AN
l' 1
~ 1 T E Z 0 li
r
L"
DIS C PLI NEE 7'
VILLE
F A-
fon de vit/re des jj1"rJeitiop , & de leur
luJ/ice , & couIlumes.
CHA
P. XXI!.
Es Amhenrs Latins & Grcc~ ont
efGrir li au Jong d e la difcipline de$
M,arfeillois,de l'excell ence dt leurs
airs & fl:atuts, qu'il nous fuffira de
rapporter ici fommairemem quelque chofe
d e leurS efcrits,[elon que nous verronsefi re
à propos. le rapporteray cres-volontiers en
pr.emier lieu le tefmoignagc de Ciccro n,
comme lè plLlS propre & le m eilleur : car il
arriue ordinairement, que ceux qui volontiers fe loüent defprife nt amrui , m t fmes en
le loii au-r. Et aLl contraire ceux qLli s·eflell·
dene aux loüallges d'aucrLli, mefprifent mtC.
mes les leu rs. Doncques en l'oraifon pour
Flaccus: le ne te pa{feray point fous fi lence
Marfeill e, die-il, qui:\s cogneu Lu cim Flaceus foldat & tbreforier,la difcipline & grauité de laqLlelle v iIle, ie ne fçay poim li ie do is
à bon droit preferer non fe ul ement à la Greee :mais à toutes les narions,laqLlclle efl:am li
eOoignee de la Greee, & n 'aya ne r ien de
cam
1
DE MARSEILLE.
87
t': ommLln aLlec la di(C1plinc & langage de s
Grecs,comme efl:a nt cn la contree de la terre
la plus e noignce, au milieu de s nations Gauloifes aLl bord de la Barbarie, (e maintient fi
bien en (on cfl:ar Ariftocrarigue,qu'il dl: pIns
fuc tle de loUer fe s loix que de l'imiter. A ce
iugement de Clceron fe conforme ce qu'en
ont efcrit quelques Aurhcurs grauc:s & le
teCmoigna ge qu'en ont Iadré les An ciens.
NOLIS apprenons auflî de Strabon quelle a
efl:é la d ifciplin e des Ml r(cillOls , puis qu'ils
om fait changer de façon de vi ure aux Gaulo is , lors à demi barbares , pour prendre la
leur, & que le s grands de Rome ve noient à
Marfeille, au lieu qu 'ils fouloienc aller cn
Athenes. DcOo rs , dit -il, que les Barbares
fubiuguez (e dc(poüillerent de leur naturel
agrelle, & qu'ils mirent les armes bas pom
s'e mrem etcrc aux affaires publique5,& s'ad·
donner au labeur. Les M ar feillois relarcherent le foin, qu 'ils au oient des choCes fufdi.
tes, dont il .[e pellt tirer argument, fi nous
con6derons l'ef.1:a t , auquel (ont maimel\am
leurs affaires:car o n voit les gens de meilleure maifon fe ra n"er à l'e!tude de l'art oraroi.
. .
re,& de la Philo(ophic, & ftIC pu is n'aguere s
defendu ë l'enrrec de leurs Colleges au x
Barbares. L es G:lulois allai prindrent gourt
aux lerres Grecques par leur moye11 , li bien
'lue les conrraéts & autres in(trumens pub lf.
~
F
4
�88 LES ANT{ct.!ITEZ DE LA
qu es s'e[criuoient en langue Grecque. Ce
fur lors que les plus notables familles de
Rome,qui aimoient l'cs bonlles Icttres,coLUtnencercm d'aller à Mar{ei lle, au lieu qu'au
parauam ils allo icl1t à Athenes. Lcs Gaulois
ayailt p:ll'CÎculicrcmc nt confidcré l'cnat de
cell:e ville là, lors qu' ils fai{oienttrcfue~ enfemble, ta{choiem de conformer leur repos
à la vie des MarCcillois, t lllt en particulier,
qu'en public.l ls enuoye rcnc clonc querir des
Maifl:res d'eloqucllce, & des Medecins, qui
ell:oiem fiip e n dù~iz en partie de qudqo es
hommes priuèz, & en partic du public. V <\ .
lere le grand: Depuis auflî, dit· il, les Mar-'
[cillols iu[qu cs aUl ourd'huv, (c monfrrcnt
fort grau es & fCl1ct<::s en let; r dircipline, &
(lfir foIt renommez, en cc q l1 ~ils ga rd cm la
f:1 CO l1 de f.mc <tn cienne, & qu'Jl s [ont aimez '
du peuple R omain,lefquels caffe nt & annùllent tro, malltH limons, fi V il Inerme re trou-'
U :tuoi r trûmp Yilirqucs d (l'ois fois fon maifire:m ais pUlI r la qUii:tficrme,ils Ile la refcindéhr poillt,d'aurai1r qu'il (cmble lu y: mefm c
auoir f.1it e(paule à fon atfranchi , & s'cll:re
offert de gayetc: de CŒur l l'iniurc.Bell e certcsefl: cefic conO:ituri onquc les N1arfeilloi.
alloient appris des Atheniens: car q lie pellton s'imaginer de plus in(ellsé', qu' vil maiO:re
qui ayant donné trois fois la libe rt{ a [011 (ertlÏtel1l', & trois fois l'ayant rClIoquce, à caufe
de
VI Ll. E J) EMA1I.SEIL LF.,
89
de (on in grarltu de, n'a poun,Hu ,\pPI is comme il (e deuoir pOl rel' en[on endrOIt. Et peu
apres:La mc/Î11C C ,té,dic il, dt rres fOlgncu(e ob(èm:ltrice d-e la feuc::rité des mœurs, en
ce.me[mcme nr qu'il s ne donnenr illl1ais accez aux bouffons & barce kurs,do llt les fubjets ot!linairemcll[ fam de pai Il ard,{es , de
pem que la cO llf1: lIme de vo ir repr [emer
cela fur vn theatrc,ne les ill uire à la COllllOirife d'en vouloir faire l'cxperience. GeiH
peu prcs ce qu'il cp. dic,dollt il [c peur prendre argument, que p<1is que l es mœurs des
Marfeillois ont efl:é toum es e n prollcrbc,&
q u'on les prend pom bonnes, (clleres, &el1ticrcs, combien mal à propos 011 vell[ dire
q'l'd les .eitaicnt des bauehees, &. d,ffolues,
co mme nous d irons eb1 [on li eu. Le I1l c[mc
Vale~e , il s ne do nn ent pas ['entree , dit- il, à
CCliX q ui fou s flu ' prctcxte de Religion
c hcrh enu le moyen d'entretenir leur oliiueté, & d l:imc nt qu 'il fa ut chaflèr bien loin,
vne rr01l1peuCc , &. Fardee [l1perfl:itioll. le
c roiroi s vo lomiers q ll'il ont empru nré Ci:cfl:c
couO:ume des Athen ieilS ,par mi lefql1els,
ainli que dit le me[me Valere,L'oifiliecé lan. guifl.'lI1ce en fa cachetee, ell: quelquefois appcllcc en iugement, comme vn dc1iél, & dl:
declaree atrcinre, & conllaincl1ë d'vne :mffi
me{chanre, qu'honteure couipe. Le 111o[me
Valere mot ellcore ccfte cOllfiume, au l'cne,
F
5
�tE S ANTI~[rE:t ~E LA
dit-il, li s a il[ vne efpcc depuis la fondation
de leur ,,"le, d o nt on y dccapitc les ma l-faiél:e n,." fi IllJn gec dc roUille, qu'à peine en
pcur- o n f.\ü'c \ n : ex ecur io n . Mais Ils feroie;J\( trcs ma rrr s , mefmes au x chofcs dc
pins l'erire Impo rran ce d'all oir br ifé les COllIl: um es .1I1CICHnes. C e n'dl d o nc pas 111eru eille , S'I!~ ont confe rné par v ne fi lon g uc
fuire d'a ônees, leur liberté e nrierc parmi la
fo igncu(l ob re ru at ion de la (cu cre a miqnité. Le mcClll e ra pp orte vn e aurre a ncienne
couHume d ~ s Marfeillois , loü ,lble certainement pour Icur rcgard:c.1r on gardoit ptlbliqUCIllGJ1[ Vil breuua ge me(J é de Ci g uë, qu i
clt vne herb e fo rt vepimcufc , & rrcs froid e
pour cc ux qui la~ de crlte vie, ch erc boi e nt
quelq ue honn ene moien d 'c n(o rcir;laqllell e
on ne refufoir pointàceu x qui auo ie nt de~
claré aux li x c r em ( c'cfl oir le n o m du Sc"
nar) le fujet pour I ~ qu c l il s ne vou lo ie m plus
viure. M ais qu ant à n o us , c'e ll: 1l1.1inrcna nt
vne ch o!e plein e d 'im pieré , derefhblc, &
abomin J bl e, qu e de vo ulo ir moudr atl :lJ1[ Ic
temps : à nou s ,qui pa r Jefll s- Chrill: auo lB
ell:é efcl airez d c la verité dc Di eLl, duqu el
110US allon s appris, que ll0US n'encreron s>
p oint au Ro ya umc des cieux, qu'a pres auo ir
foufferr vn g rand nombrc d'alRiél:iol1s, &
'lu"1
J ne f..\lIr point d
onner "
co nge a nos ames:
mais bien qu'il nous fam CQUrerUCr (an s
carche
90
V IL L Il D Il MAR S Il IL L I!. 9 1
(a(che iurques à là venue/Loin ,lo ill ,donques
la fainae fagefl"e dc ces fol s : ca r i<: ne diray
point Phil ofop1r es,qui ne font profelIion de
la pati ence , quc de parole, &; WLltcsfois fc
{ont inhumainement defairs eu x-metmes.
quand il s ont cll:é ennuyez de viurc. le n'encens po int parl er dc Placoll ,Plotin,Ciceroo,
& aurres Phi lo(ophes , & pluGeurs autrcs
h o m mes g raue s, qui ont fainél:ement & humainem e nt decidé, 'l ue ce n'cfl:oir poinr à
nous dc nous do!, ncr la m o rt, Les rai (ons
defquels fone co uchees au Icng dans Ma·
crobe,au liure premier ch ap, 13. du ronge de
Scipion.'Le m efm e Valerc met vn peu apres,
q u'i1cll:im c que cene coull:ume d es Marfeil.
lois n e d o it' fon origine à la Gaule: mai~
qu'c ll e dl: emance de la Grece , parce qu'il
dit J'auoir vCllë prâciquer en 1'1 (J e de Ceos.
Au rc[te nou s a uons apri s dc plufie u'f s hommcs d':J.Llr1lOrité , & fort vicu x q Ll'l1 n'y a que
cinqLlante an s qu'on vo yait en core la fcneIhe, Cil laquelle ongardoit la Ciguë, & que
la vonte où pendoir l'efpee ell:oir encor' ell
(on enri er au lieu où J'on tenait anciennement l' Audience, 'lt1i a cfré demoli depuis
n'agueres,lors qu'on pari oit de ref~ ire l'HoC·
pital: car il ell: mainremnt defl:iné pour y re
ceuoir les pau ure s. Le mefme AlHheur par·
lant dcs ceremonics qL1e le s MarfeiJ10is obferuoient aux fllnerailJcs. Il y a., dit-il,deux
a,tchrs
�92.
LEs AN T 1 ~ 1 TE Z DEI A
archcsdeu:l1lc lclll~ po,[Cs,c nl'vnc derqud~
les on mec les L'OlrS des hommes li brcs, &
'cnl'aucre des ferf; : & Lie là on les porte Jtr
vn chari or :lll lieu dc leur fepulmrc ,ClIls cris,
fans plainec. Le dueil {c finit lc iour des funcradles par ';n {acrifice domefiiquc, & vn
banquct (lue les parcm fo nt entr'cux:car d equoy fcrr-il de s'accabler l'cfprit d'cllllUy, &
dcdouleuf, & d'accu{er Dicu mdines de ne
no us auoirfairs immortels, commc luy, Valerc entend parlcr de l'immort:tlité du corps,
puis que Ics Mar{eillois, & les voitlns Gaulois one .creu l'immortalité de rame, Ol'es
qu'ils ne fe foient pas bien expliquez {ur ce
poina-là, Nous auollS auffi rapponé cy·def[us de Trogus' Pompeius, qu ':\yans les Mar[eillois vaincu les Liguriens, & autres péLl'
l'les circonuoifins ,ils obferuercnr de là Cil '
auant de fermer les porres de la ville aux
iours de fdl:e,fe tenir (oigneufemem fur leur
gardc, faire le guet (urles murailles, & faire
vne exaae recherche des efira ngcrs, & en
fomme n'auoir moins de foin de gardcr leur
ville en temps de paix, que !i c'cuf!: efié ell
guerre ouuette. Le melille Valere parlant
d'vne atHre ancienllc coufl:llmc, ils ne lai(fene point , dic ·il ,cmrcr en leur ville aUClln
portant armes, & fc crouue l~ vn, qui lcs
ayam comme en d cpofl:, les leur rcnd ~ la
forcie, afin qu'ils [oient auffi a([t:LIfcz en leur
ho(r)
V'I!.LIl
DE
MAR SEILL E.
9~
. hofpitalicé, comme ils y (onr,doLlx, & Courrois : tourcsfois auiourd' huy 011 n 'oll:c point
les armes a l'ellCrc: mais on met vn corps de
g,ude a la porre,par laquelle (eu le les efl:rangers entrellC dans la ville , pOUF empc:fchel;
leurs [upri(cs, candis 'lLlC les habltans fOllC
occupez ~ faire leur negoce. De nuiét,on fait
dcux fois le guet par la ville,&fuf les :uurailles ,dont on charge le Vig uiercreé par le
Roy, & le Clpitainc du guec ~ ce commis,
par la vil1e.C hafque galcre Cll [on particulier
fait le guer ,.ores qu'elles [oicm bien alfeurces dans le port: à l'entree du port du cofté
de la mer il y a vne chainc, commc nous
:lllOm defia· dit, qui panè à trallers dcs colomnes qui (onc là drcfièes , Iaq LI elle 011 oll:cde iour,& par là pellllcm pa([er deux galere5
de from entre la plu s proch,line colomae, &
LI tour S.Ican, qui cf!: bien munie dc pieces
d'arrillerie. Il y :l au!;; deux fOltcrdl<:s , où
1'011 Lùt le guet de iOUf,l 'vlle qu'onappLile la
Garde, du coll:é de MidI', defend la ville cl;:
hien haur, l'aucre ea {in;: e en "Ile Ill e à quatre milles de la ville, & auoic (Oll nom du
l'cm qu 'o n appelle vulgaire1l1 ?tlC L4bcic/;, ou
SyrorlJt, Le Roy François L de Valois, d'heu·
reu(e mcmoire,luy donn 1 k n o m d'Idc,dollt
le vulgaire l'<lppelie auiol1rd'huy l'Ifie D'Id.
L 'Vile & l'autre fortcrdlè Feur empercher
vn V~!Œ;lLl d'apprcchcr, I'i1 nc{':J.h ë premit>lTlCrlt
�94
LES
ANTI~ITE:t DE LA
rement de fort loin d 'vo coup de Canon,
que fi oealltmoins il veut pa([er outre., on le
rnctà fonds lCOUpS de C.lI1ons.On y obferue all!li vne couf!:ume vtile à tome la Pro- '
u coce:car depuis l'embou che ure du Rhofne
iu{ques à celle du Var, qui font deux bornes
de la Prouence, du cbf!:é de la Mer, il Ya
deu x pro1l10nwires d'où l'on fait [oignelllement le guet [L1r [0 lit ce qui viellt du cof!:6
de la mer, & ne fone pas eOoignez l'vn de
l'autre de fix à neuf millcs,& en moins d'Vile
heure ils peuuent donner aduis ~ M:uCeillc,
s'ils om d efcouuert quelque armee de Mer,
voire nefuf!: cequ'vne feule galere, ils peulient l'appercelloir cel][ milles dans la Mer.
le lignaI qu'ils donnent de iour ef!: vn voile
l>lanc,& de nui él: de feu . Au ref!:c,ic ne veu x
pOlDt ici obmettre que les. peuples voifins
des MarCeillois auolem accollf!:umé de prener de l'argent à rendre aux enfers, e'ef!: l
dire au lieu def!:inc: pour le repo s des ames;
immorrelles: car fi 00 v fait eftat de mar·
ch:u,dife, comme ils cr~yoient, il pourrait
arriuer (c'efl: chaCe digne de mocqu erie)
qu 'ils eu([ent bef01l1 d 'arge nt forral][ des
portes de Marfeille.Ce dit Valere,il mt: (Oll\lient d' vne ancicnne co ufhllne des Gaulois,
Ilfqud, à ce qu'on dit,prefl:oient de l'argent
à rc:ndre aux enfers, parCe qu 'i ls ont cre u
l'immortalité de rame. le le s aCluCerois de
folle,
.
VIL L Il
DE
MAR 5 E 1 L LE.
9
î
folie, fi Pltagore n'auoit cu la me!ine opi1l10~. ~ous auons parlé de ces chofe-C1 en
pltl~nt,la ou nous auons difcouru de la fondation Je Marfeille, & au chapit re du decrOifemcnt des Mar,~cilloiS,& JU chapitre de
leurs forces, & pudlanee au falcl; de la gue r_
re, & enco re au chapirr. des facrifÎccs des
Marfeillois, & de leur hornblc & crue ll
co uflumc d',i mmol er les h0111mes qu e nou~
auons efbme Illd'gne d'dhc rapportec encre
I"ms bonnes,& loüabl es couO um cs.
1@j~~~il~~~~rw~~J
,
,!f?j'" E LES FE MME S DES AI A R..
[etiloM ne bculloicnt point de vin.
CHA P . X XII I.
TES
Hi(toriel1 S Grees &
Latins,
~II~ nOlis ont laiO'é par (Ccri t) combiell,
ru~.,
anciennement leS ·J1JtlOns cftc. 1gcrcs Ont loüé les femmes Mar[e i! . :
10iC~s, qui faifolcll[ gloire de n: ~oire poi n
de vl11,.<Elian :tu1iure Cecond Je [es hlltuircs
diuerfes: Entre les belles loix, dit. d,C]uc Zaleucus le Locrien, nous a bifré. Ct: Ile là> me
{emble cf!:re l'vue des principlles, par la.
'l11elle la peine d~ 111or; el10i t ordonn e,> à
..-t9G".>G".><.:...4!
. telu y
�96
LE S Al>fTI~lTE Z DE LA
ccluy, qui cflanc malade auroit beu du vin
OllCre me[ul e, fi cc n'cfloit pal' commandement du mcdecIIl, ores qll 'Il rcuinlt cn Cl
premicre Culté , parce qu'i ll'a\lojt beu f.1DS
commandcmenr ,c'a cflé aulli vli'c des loix
dn 1\hr(eillols ql;l defcndoit aux femme s
de boire du vin, de qu elque âge qu 'elles fur[cne. Theophrane aileurc qu'il y alloit vile
pareille lo y entr~ Ic~ Ml lcficlls,quc les Jad es
ob(cruoicnt :l\l ili :mais ponrquoy ne rapporterois-ie poillt la lay dc~ ROll1ai l~~ ~ nc me
reprendrait-on pas à bon draiél: :' ,j ayant fait
m cnri o n des loix des LOClicIIS, ll'lar[eillois,
& Mdetiells, ie pafl'ois ici [ous (ilcnee la loy
d e mon pays ~ Il efl:oit donqu es inuiolabl emr nc obferué p:umi les RonulIH, Cl li e les
fcmmes de libre,ou [erutl c codition, ne bo iraiene paine de vin:voire InJmes les homm es nobles y eltoient COI1. pris dés leur puberté, iu{qlles en l'aage de rrente cinq ans,
.Mlian [emble auoir pris cch d' Atb cllcc Alirh ell rGrec,aul iure Io,chap 9,dc:; uypno.
pfophdres, Le l11e(mc prc[que de mot à mot
efl rapporcé dans Nico laus Lconicu s au
liu'3' chJp.S7. Il appert donc que l' Arif1:ocraCIe des MarCci li ois, leurs mœurs, & fi::..tilts am efl:é en grand'cflimc, & que les An cheurs l'refqu: tollS Grecs en om parlé (11
for t bonne bouche: adioull:ons qu'Ariflore
le plus eloquent homme de la Grece Juo ie
f.l t
VIL LEDE
MAR SEI L LE.
1)7
f:l;it vn liurede la Republique des , Mar{ei llOIS, dont dl: faite mention da11§ le me{me
Ath enee au liu,13·ch" 3, qui s'el); perdu par
J'iniure du. [Cmps , comme plu(ieurs aurees
liures du mc{me Autheur, comme nous dirons au chap.{uiuJnt- Alcinus SiCldu s en
J'hifloire d'Italie comme il cfl COUCflé dans
Athenee,rapporte {ur ce [ujet vile fable fi digne de mocquerie, que nous n',a uons point "
voulu in[erer ici, Nicolaus Leonic\js la met •
au lTi au liure 3. chap.8 3. mais' auiourd'huy
cefl:e ancienne eouftume n'efl plLl~ ob{eruee
à Mar{eille, voire me[mc on ' d onne du vin 1.
_aux cnfans de laiél: ,& les fctnmes n'en [one
pas pour cela moins cluflcs , & pudiques, &
fi bien l'v{age du vin eftoir ineogn u auxJfemmes Romall1 ~s , & Mar[cillol[cs, parce qu'il
peut desbaucher les mœurs, & corrompre
l'e[prit de ceu x qui en boiuent, comme~
Valere, Il eft-ce que priS moderémem il rèn-force le corps, & l'eCpl'ic, & en aucune part
du mond e les femmes ne rom point plus
[obres qu'en Prouence, Italic,& E(pagne, & •
autres pays du me[mc climat ,e n l'Ell,ppe:
voire me(mes l'yurongncrie va du p~ir auee
le crime le plus [alc ,& n'y a lurion au monde, qui [ouffre plus lon g temps la faim, & la
[oif(ans en eltre rccreuë: parce que lem na·
turel ell: modere , & qu 'Ils (om fous vn ait
do ux,& bien cem'pcrc. l'ay veu lors quc i'ef-
G
j
1
�,S
LES
ANTI~ITEZ
DE
LA
criuois ceci, vn homme ru(hque aagé de Coi.
xante dix am, appellé Bouët, qui ne mangea
iamais porage,& en ell:é boit leulcmcnrvne
fois la Cemaine.& en hyuer jamais: ainfi qu e
ie l'ay premieremenc appris de plufieurs , &
moy-me[me i'ay ell:é curieux de l'ob[eruer
pluficurs fois . Pline au liu.? .de Con Hifl:oire
chap. 17' rapporre VI1 exemple pre[q ue [emhlable de lulius Viaror, Cheualier Romain
de[cendu des Voconriens qui [ont en Prouence,lequel ell:aottombé en hypropiiie dé s
fon enfance, par ordonn ~ nce des Medecins,
s'abll:int de coutes cho[e~ humides, & petir à
petit changea cell:e cou(\:ume en naturel , li
qu'il ne bem du tout point rout le rcll:e de
fa vic.
2E
CE
PROVERBE, NAVI GVE
. vers M~rfei/le ,ne s'entend point des mœu1S de
nos Marfeillols. des Mafsi,liws,6- Mafsilie et}
Afrique) & 11" Ariflote Il fait vn lùm de III Ret-bliq'lt des Maifeittoa.
CHA P.
XXI V.
l"2~.:.'~-;;: . L nous appert donques par ce qui a
rr des cou (fumes,
..• d'" e fl: e' rapporte, cy delllis
~ bonhes moeurs des Mar[eillois,que Plaute
Arhcllce,
VIL LED E
MAR SEI L L E.
'9
Arhenee,& les autrcs,qui les appellent m ols,
& effeminez, ont entcndu parler de MalIile
en Lybie, dont fait mention VIrgile au quaC1;ie[me liure de l' Encyde,
H~'c mihi M4;il,egenta monffrl/. ta Sdurdos.
Cd\: à dire) Là vint dcll crs moy la PreO:reffe du peuple Maffiliw.
D'Olt nou s pouuons tirer argument, que ce
pcupre-là a efl:é addollné à la [orcellerie,
comme les Theffalien s. Donques Athcnc6
met que les Maffiles, non les Mar[eillois ont
ve[cu fi lu briquement, que lenr impudiciré
a e(l:é tourn êC en prou : rbe: AIJez vers les
.Mafliliens:mais parce qu 'i ly a dans Athcne e
p.«"'.)..;") & non pas!"""" )..;•. Era[me à voulu
dire que ce n'eO: point M ar[eille, donc nous
p:trlons ) ny celle d'Afrique ( nous mon(l:rcrOlls cou tesfois le contrai rc cy aprcs. ) Mais
vnc troificfme , bien que les Grccs n 'obCerlle11t pas tllufiours cell:e diff~rencc de noms.
Plaute cnla comedie inritulec CaGna,
Voi tll es qui colm mores MafsiiienftJ po.
jlui.u:
C'ell: à dire,Où es ·ru qui veux viure [elQIl
les moeurs des Maffiliens ?
Bien qu'Era[me ait e(l:imé qu'il falloit rap·
porter ccs vers de Plaute) la [eueriré de leur
vic,comme Plutarque Cl1 la vie d' AgeGlaus,
dir,que la di[ciplinl: des Spartes fut appe\ k c
fcuere , & nullement addonnee au x plaiti ri
G z.
�LES AN TI QY 1 T E Z DEL A
& delices: car C?Inlne Il conlte par cc qui cil:
1 °0
couché. cy- ddlu s,' il ne (e trouu e pOlllt de
natiOn, 911l aIt ell:~ plus loliee .'que nos Mar(elllOls,a la grall1te & (euerite dcfqucls c~s
mœurs effeminecs concrediroienr:c'elt don,
gues Man-ylie, MafIil~,ou Man-ylc? panic de
la Maunca11le, que Claudius Ce(ar voulut
~ltre appellee de (on nom, C e(aree. Ca eaé,
a mon adllls,eelle qu'on appelle alliourd'hllY
Ma~ahq Dout on dit Maffyles & M affy li ens
1'."'"1.00 dau s Scephanus , ou bien MaŒIc nalion & non pas Maffiiiens on MarCeillois
que les ~recs,appellent 1''''''''À,OU(.C ell:c pro:
u1l1ce-1a a cfl:c depuis appellce Phurcn(i s du
Il nom d'vn riche & puiffanr homme.Les b'ar bares l'appeltenc auiourd'huy Triminen , du
nom ~ ~ la capitale ville: peup le qui a efié addonne a touce (one d'cxccz & dcsbauche:
comme nou s auons dit cy·deffus o u \es
homm es ont leurs cheueuxparfum;z:,à g ui.
(e des fe .nm es.Il y a au fIi d'autres Ma{!îliens
ou Maffylcs, qui [om voi{jns des Carthaginoi s, qui (one grofIiers & agreil:es, & ne (çatlenc que c'cf\: que de labourer les terres'
m'ais erranes com!~e bell:cs (atluages dalJ~
les b?ls, ne viuent que dll gland, & de la
chane des befl:es (auuages :,& pourcele ]rotle rb e ne (c peue rappo{l;et a\œux·ci, ni :!l;lx
~renllers pl'mcl p ab nè ( PlIlS qu' Aril1:o'f.
/;)rand Pllliofophe & 'QI; !SUI,iç ux Qbfer~JJlt É .1
~-
,
'"
tc~r
VILLE
DE
MAI\.SEILLE',
lOI ,
teur des Republiques bien rcg1c cs ,(e trouuè
all oir fJit Vil liure de la Rcpubliqué des Mar(cillois , comme efl:aqt l'vne des mieux policees, !eqLlel aufIi au ràppo rr de Ioannes Philo pan us en la vie d'A ri {tore , a liait e(erit de
la Republique JEginctès, Deliells , Theffali ens, C olophoniens, Crotoniares, Naxiens,
1vlt thonicns, SybarItes, Trezcùiells,cn uS ,
liures, qui (e (one perdus par l'iniure du
t emps,& la negligence des homm es.
DES
SAC R [ F [ CES
E XE C R A-
bles que les MarfetUou foifotmt dans vn
petit boù confilcré'à leurs diOlX,
CHA P,
XXV.
'E s T 'choCe incroyable , combien
au~nt la Natiuité dll Sauueur, les
Payens Oll[ elté aueuglez en leur
idolarrie, & combien ils ont cfl:t
deccus p.u les re(p onCes ambigues des maunais dem o ns,qu 'lls appelloient bom.Car ces
mauuais, & pe rnicieu x e(prits, & puiffances
inui(ibles , (ous le nom de S.lturne, Iupiter ,
Mars, Apollon, Diane, & autres (cmblables_
dieux de l'antiquit~, fe plai(oient non (eulement en l'immolation d-:s animaux irr,l ilonG 3
�,01.
LES ANTIQ.yITEZ DE LA
nables (facrHice que Theophrafl:e, & Por..
rbyl;e? mefmes qui efl:oiem Payens , Oll[ appelle In lU ll.e , & abominable) mais aum au
ITI currre,& au fang des hommes,de forte que
le pere (acrilioit fon /ils vnique, la m ere [a
chere,&.bien-aimee nlle ,ain/i qu'v ne brebis:
comme s'ils euifenr ell:é agirez, & poifed ez
du diable. Les Rhodiens facrinoienr vn
" h omme à Sa turne , ce qu i fur du depuis vn
peu ra dOl1cr.car s'il y auoir q uelqu'vn q li i flIC
~ondam1l6 à la mort, o n le rc[eruoir ill(qllcs
a la fell:e de Saturne, auquel iour apres l'auo ir fait ennyurer, ils l'imm oloi ent à Sa turneen l'W e d e Salamine, Iu(qu 'a u remps de
DIO medes on fac rifioit Vll homme à Ag ranla lille de C ecrops. Depuis on le (àcrilia à.
Diomedes m eline la cere monie efloit teIl c,
qlle qu elques ieunes h ommes le conduiroient trois fois à l'entour de l'autel, & comme il eLlIl: e(lé frappé d'vne ha ehe par le Pref!: re,o n le jeno it dam le feu. Parmi les Egyptiens en la ville d'Heliopo lis, on f:'\crili oi c
vn h omme, & ceux de Chios imlllolOlenr à
~ ion yli liS V n ho mm c c rl1 ellcmellC deCch iré,
& mi s e n pil:ces. Les l acedemo ni ens,v ll qui
efl:oit en aage devitilité à:Ma ts, le s C Ufetcs
d es enf.mç à Saturne, en Laodicee vile pucelle à Pallas. Parmi les Arabes, on Immo loi t r~u s les an s vn iClI ne enfan t qu 'o n cnfcu clJilolt apres fou s J'Amel. Les Grecs a ll " 1lC
qll'a!kr
VILLE
DE
MAR SEI LL E.
10 ;
qu'aller à la guerre (açrinoienr vn homme.
En la grand'viItc de Latinns, on fairoit facrilice d'v n homme à l'honneur de Iupicer'aÏnli
qu'en Arcadie àIlIpirer L ycce: en Carthage
à Satl1rn e, IX. gc neralemcl)[ parmi tous les
hommes, lors que le iOlH dcll:iné au facrili ce
clloi( ve llU on efpandoit (ur J'Aurel du (ang
h umain. Le R oy des Phœniciens ;lUX gran- _
des occa/iom, & dangers lign allcz , deliuroic
(o n plus cher fil s au d emon ven genr,comme
pour prix de la rcdemptioll, & l'ayanr ain.li
deliuré l'cfgo rgo ic auec certaines ceremonies. Ari!l:omencs Nezennills (ac"rifia pour
Vlle foi s crois cens per(onncs à Iupiter , en la
vill~ d 'Irho ne. Les Tauro(cythes immoloient à D ia nc tO U 5- Ics dhan gcrs qu'ils pounoient prendre: eeqù'E uripide a fort loüé en
res tragcdics. En la ville de Pella on immolo ir on homme e n li cu dc vifrime à Peleus
& Chiton. C eux de Crere ou Candie,à Iupiter : les Ph oee nlès à Diane: les lesbiens à
Di6n y/ills : les Pela(g ucs & A borigell cs (auClIllsvculenr dire,que c'efl:oient les Tyrrheni ens)la terre I~C leur pr od l1 i(me rié,alloient
pr o mis d'i mmo ler b dixiefme partie de s
h om mes, qui nai!l:roienr. Dlo dorus crcrit
q 'lC le, Carrhag;nicns pom app:lÎ ler Ie~
dieux, [acrifierenr publiquement denx cens
icunes homm es dcs plus illuihes familles,&:
que crO:5 CC IlS :lut t es s'offriroient de gayeté
G
~
.!
�AN T 1 ~ 1 T E Z DEL A
de' cœur. ,. En tons le[quels li eux &plulÏeurs
~urres,qu.1I [etolt long de reciter icy,iu(qucs
a la venue du Sanueur, appai(oient les demans par [acrifices, tant d'hommes, que
d 'atHl'e s animaux: & les hommes our efié
contaminez de rels mauuais aétcs : iu[ques à
ce que la doéhine du Sauucur a e[clairé le
monde. Et (ou s l'Empereur Adrian on vit
cerl:e coufl:ume abo lie, & ne vit- o n plus pratiqder tels f.lcrifices , li pleins d'impieré.
DOllcqucs pOur reprendre no!l:ce di(collrs,
les Mar(eill J is immololent ':t Diane d'Ephcfe des perronnes en lieu de vié!:imes:cn quoy
ils itilitoicnt les 1>hocen(es leurs ancefl:rcs ,
ou bien les anciens Gaulois, que Cet.lr e(crit
au 'lime fixre(me d es guerres de la Gaule,
auoir efté graJldemellt - addonnez à deuotion: & pourrant ceux qui (om ~mi(Tez d e
b
'
que 1que gml1de maladie, & qui (e rrOUllCllt
enrre les combats, & aurres fortes de perils,
immolcllt des pcr(onnes cn li cu de vi ,simcs,
ou bien font VXII d'en im l110k r ,& {c (cment
en tels [acrdices du miniefere des DruiJes,
ne croyllns pas que fi J~ vie d'vn homme n'cf!:'
comp cn(ee par celle d'vn-alltre , les dieux
1m111onels (e puiilènr appairer; & ricnncnt
publiqucment des ceremonies & infl:irntionsde t~ls (acrifices: les autrcs onr dcs id oles d'v ne grandeur de(rn c(uree, les rnernhrc s
dc(qLJeJlc~ , ti{!ù d 'ofiers , ils l emplj{!ènc
d 'holl1
10 4
•
LES
VILLE DE MARSEILLE,
lor
d 'ho mmes vi uans ,puis y meuenc le fcu,'& là
(ont les rni(crable, dl:ouffez de la flamme &
fumee, & finalement redu'cs en cendre, Ils
croient bien qu e les execLHions de cellx qni
onre!l:é pris pour quelque larcio,voleric,o u
aUtre forfair, {'oi en r aggreables aux dieux
immort els: mais li le moyen J e recouure r
a{lèz de ces malfaié\:cll1's leur defant, ils ne
fone po int de d ,fTIc ulcé de mettre la main
(m les il1l1ocens mc(mcs. Suctone en la VIC
de Claudius, Ch.lp.2 i. dir , qU 'II abolie entieremem la (urel {lirion d cs DrlIidcs ' parmi les Gauloi s, qui eltoir rres-inhumaine, &
n'auoir e!l:é int er dite (ous J'Emp ereu r Augulte. Ao (urplus, 101', gue les Mar(eillois
cHoient affligez de pefl:e ,vn d'en tre les paumes (e prc(cl1toir pour dire nourri vn a~l
enticr du publIc, & de via nde s les plus del!cares : apres lequel remps il efl:oit condlllt
par' toute la ville, orné d'habits (acrez, &
ceint de veruaine, &: chacun le maudlffOlt,
s'e(cri'll1t ,que (ur lui (cul tombafl: coude
mal dé la VIlle, & ainlÎ ri eftoi e mis dehors la
vdle ,comme a remarqué SeruÎus,fur le quacri c(me liure d e J'Em:ide d e Virgile. Nous
al1OI1S rappont de Suaboll. cy-de{l-us ,au
chap. 10. que ceft h orrible {,lcnficc quon
fai(oi r ~ Diane, & qu e les Gaul ois auoien
apris dc.s Ph occn{cs, fue non (culcment praçiqué à M ar(cIlle , qui cfl:oir la ville! 110-
G r
�106 LES ANTI~IT'EZ Dl! LA
napolitaine: m,lis auffi aux atHres ColonIC~
& villes, clltrc Ie{quelles e ll:oit A ri es Il dl:
vray qu' ccs 1~lcrili ct:S des Mar(cilloiç fe
fai{oienc lIa v;lle de Diane, & Apollon: car
dehors 1,\ ville ,&en vn petit bois t oulfl1,&
ob{cur par -ta quantite des chernes qu 'il y
auoit, It:lon la neceffiré d es cas inopinés, on
{acritioir des per{onnes aux dieux lIlcognm,
& pour cet clfeél: il s all umoiellt deI /1,lInbeaux, Ce que les Latins appelknr LUCll S,
& vn perir bois dedié l quc lquc Dieu,hero ç,
ou mcmoire de quelqu'vn : CIl pluli eur s
lieux, principalemenr parm i les Germ~il1 s,
comme e{crit Tacite, il .n'y auoit point d.: '
temple des dieux, qu e des bois, & foren s,
qu'o n appclloit du llom deç dieux: cn ces
bois là efl oienc les limubchres des dieu x,
au{quels o n {acrilioir, Là furent ouyes Ic s
voix des dieux , ou demons , q 1Il {cd ll1{o iellt
les e{prirs des homme s, comm e Cbudi,1I1
cc{moigne du bois de C ybe lé; Il on croy me
qu'habitaient les Man es,qu'on appel!oir La res virales,&arnes, comme nous a Lll1lë Scruius,dont Virg ile aurait dir,
Nul!t arIa dom,,, ,it/ci>" b,lbittlmHs op,uû,
C'cll à dir e, Nans n 'au ons PO' lH dc demCllfe c~rr:li n e: n ous dC111 ClllerO!lS
dan s les b ois ob{cllfs_
Et po m ec le cham des oi{cau x n'dtoit poim
JJ enrc lJou > ni la voix des bef1:.:s C\ullJ~es:
ma s
VIL LED E
MAR SEI L L [!,
1°7
mais feulement vn e{polluancable brnir des
demons : t c l e!loit le bois des Mat{cIllols,
con(3Ctt {clan Ics cer~moni:s de leur reli"ion & d'e n arracher les arb res, ouen COllb
'
, d
pcr les branches, ç'a cfl:e e, cour temps vn
1 rre s -~rand crime,ce que LUCIan de{cnr plm.
au long all hu , 3,
1
f
11 Y auoit vn perir DI C"1 er,11 Longo 111mbocage '[.1 \ rt d c cOllr
qll ,trli v lolatlU ab
Fcmps ,qui fous l'c(d tlO,
pcflèur de s arbres ca- o!Jjêftmm ringens co".
c ho ir vn an' fort ob ,
nex/s aërtl ramis;
{cur, & Je \ olllbres Er ge!id,f,f aM fobmolù
fr oides, le Soleil ell
foùbtu 'L'mbrd.4
,
b
fi
"
R"nc
non mrieold P.Jcirant iCll e OI g ne.
L :: n'abitenc point les
nes,nemommq"epo~
rulliqu es Pans, ny les
tentes
Syl uain ç,qui prcfidéc ôY/lIani: nymphJ!que lecs boi s , ny les Nym1~nt ,jed6arbara ripile s : mai s hien y
111
faie -o n d es (ltcnli ces Sacra detÎm ,jlruél.e di..Crllcls aux dIeux , &
fis "liartbtU 4 r'4 ,
là ro llt erig~ s d es au- Omn!s 6- IJI/manlS lltrcl s , pour recc lloir
jlr,;fll (rt/oribus ard es horrib:es holobos
caufl:es, Il n'y a du Si qll~ Jidem memit flrour point d'arbre qui
fer os mir,ua vau n e (Ole expi ee raI' le
jf.u
l':111g humaill) & li on ll!ù , à 'r.'O/IIC7':S nU,
f l",,,f
�ANTI~ITEZ DE LA
tUI!};'
ùifiHere r,l- doir s'cn rapp 0 lt(T à
mlY
l'an clellll e Cup er/li Et lili/rIS rccllbrc fl- rion CIIUlr S ics dl( UX,
JOS
LES
YIf , iJ(C ....·OJffU j,1
i~'- on ne VOl[ pOlllt
les
oiCcaux Cc p ~ r cher en
ln[{(b, If 6//I<1J: CXCft! icelle s Les beJ1es (auj.iFle ~lIbtb't5 Mrls ll.lgCS n'y fom poinr
Ftdgtlt4 nON '1-,11'5 [ron- leurs canellles, & Jndet" pr.e!;C1JlthtM d16- cun vcm n 'y bar. Les
ru
fondre s n'i l'om point
r.Arboribw fws horror cfbnccz des nOIres
inefltllm plllYlnhllli- nuës, ks arbrcs y Oll[
grIS
vile parnculi ere borFront/PlIS vnd.• cadit: reur, & craime n:lijimtd'Jcr,tqtle mœH,. gic ll {c d'.luanJo lln er
deomm
leurs fcuill e', & r,lArle C,trtnt:c,ejifqttC ex- meaux aux plll\ pc.
t.L ilt tnformia trUi1- t irs vellCS.
CIS.
D'abonda nr on y
l!ft /itlf1 putrique .f.- voir les fùnral nes fc:cir idm rohore pat- condes cIln o ircs, &
LIl,
{omb res e.lnx: & Jes
LAt/o;;it,)J: non vl/!g.J- tri[les
illlages d e,
tiJ/,crfltl/jî.gitrir ' dieux y parc) ifrcnt sas
N/lmm.1 (ic "NIUIli/t: poine d 'a rt, n'dtanr
t41'J/IfJ;terrurib/lJtld_ né plus 'ln e de rud es
dit
pieccs de bois, &
:f!!JOJ tlmel/nt non nnffi ceux qui les voicnr
deoi, i'lm film" fi- demeurent csb~his,
rebd(
q '\'il s [ùiéc ~i,)(i v{e z ,
/':.:
lai
VILLE
DE
MARSEILLE,
109
pOllrri~,
On reucre Sdipe ott/tU WOtll terrdi
u'alltar pl us ces dicu x
"Jf'g/te caueYntf,i: .
dont la t1g ur c n'a rien Et prowmbenus ttede parctl 'auee cc lle
r/lm conftl1-gete , .. xni:
d os alltrcS & c'ef\; ce
~,
. fi!
Cj ui angmemc \cur Et non a,dentlJ. Il gec rai nrc de ne cognolre mcend:" Sy/tl.'I!, .
Ihé point les dieux Roboracl"e a""p!exoJ' ctr·
qu 'i ls craigne nt : le
mnfltlx1fe dmcobru it co mmu n eflolt
mir.
de long téps, qu e ,les Non. iftltrIJ c,,!tu, pop~antres profonds mu ft roplore fie~uengiflüiér allec vn tremf "nt:
blement de tcrre , & Serf cel/ere dbiiS medio
' que les If, abba w,
mm P/'œ UJ in I/xe'
par rerre (e rcd rcCej!:
(oi ent, &: qu'il sébloit Allt cœlz,m nox tltrJteque la fore[l brufla (t,
net :paurt i/Ji:.(jcerores 'lu'il n'y eurl:
ejOJ
point de fen ,& que Arct/for : dominllmqllc
des gros dragons etùpct deprenderclufioicnt autour des ar·
CI,
,brc s,lcs peup l
'
cs n ap - .
,"
prochel1t point de çe !te~\ : ~II1S 1 ont dn [Out
abandonné, {oir de JOur, (Olt de n~\11. a,ux
dieux qui y relidenr, Le Plell:r.': mcfmc ncn
o[e pas approcher, & cl?Ii1t ,d y n nCOIlCler,
& recognoiflre le Dieu /ouu pm du !tell,
&
Nous apprenons cependant d:: ces vers
de
�11 0
LES
AN l' 1 Q..Y. t, T E Z
DEL A
de Lucain, que ce pctit bois d 'ou {ourdoic
VIlC fomaine abolldame en ea ux, dl:oir jadIs
011 dl: maintenant vn iardin delà le porr , &
où dl encore, comme ie crois la mcfllle fOIl taine. Toutesfois ie voudrais bI e n croire,
qll'il eO:oit plus adu~l1cé au dalTous de No{he Dame de la Garde. Mais c'eO: a!fez di[·
couru des {acrifices anciens des Mar{cillois,
&: de leur fau!fe religion. Ils ont aufIi.adoré
la dee!fe Cybelé HerecYIHhia, en vn bois
rempli de pins, duquel nous parlerons cy:Ivres.
"
D' V N
PRE S E, N 7'
.fl....!/ E
LE S
Narfti/lbis f'C!J/ à .dpo/IO/1 de Dc/l/m,
l
m
~""
,,_
C rt A P.
X X V 1.
A"" , , , ~IÜuodd, dcf·
cripti on de 6rccc, e{crit qu'il
~ y auoit à Dclphes vn limulachre
d'airain quc Iq Mar{eillois y
auoicnt mis en ces mots: Apres que tl1 {eras
elltré dans la vill e cu y verras des Tcmples
rangez par ordrc. JI n'y a que des ruines du
premier. Il n:y a poim de Îllllu/achres & O:atues au {ccond : au troili e{me on voit dcs
imagc~ de q4cllluCS Empercurs Romains:le
q'uatrie[
ILLE
DE
MARSEILLE"
I1r
quatrie{me s',.ppelle le temple de Miuerue:
Er pourra nt les Mar{aillois om dcdié le limulachr e qui eO: à l'encree du temple. Celuy
qui dl: dan s le temp le dl: plus grand: les
Mar{eillois [ont vne Colonie dc; Phocen{ès, partie de celL"'{ qui eO:oicm en IODle, qui
fUy<1111 la cruamé d'Harpagu s le Medols,
abandol1l1ercllt la Phocide. Or ayan-s vainc u les Carthaginois en bataille naualle, ils
occupercnr le pays où Il s [Oll[ mainrellant,&
depuis leurs affaires ont efl:é eDeu ees en vn
grand bon-heur. Doncql1es le limulach re
d'airain y a d'l:é dedié par les Mar[eillols.
Pdu{anias entend parler du preCel1t que les
Amba!fadcurs Marlèillois enuoyerel1t à
Delphe~, /e[qucls à leur rerour furcntaduertis que les Gaulois Sononcis au oient pris
Rome, & qu'ils y auoient rom mi s ~ fcu & à
{ang:dont les Mar{eillois portercm du ed publique, & elluoicrent aux R o main s, comme
il acll:é dit ei-dcuanr, tour l'or qu'ils peurent
recouurer, cant en public qu'cn particulier,
pour la rançon des Senateurs Romains. Le
tcmple d'A pollo en Delphes, eftoir au mont
de Pa[IJ~Dè [ur Vil roc taill é ,où la grande ftequentation des hommes 3 U OI r fJI[ vile Cité.
On y voioit des riches dons des Rois, & des
pcuples,q ui témoignEr enleu r mag lll li cence
cobié grade au oit dl:é l'affcLho de ceux qUI
les auoiét dediez,come écrit Iu f\ in auliu. 2+
DE
�lIt
LES ANTI~IT EZ
DE
L' A C ADE
DE
jl-[
LA
1 E
dei l1J,tr[eillo;i.
CHA p,
:'" I<~: 0
XX V IL
qn e la Kepubhque Romaie fl euce au dernier poiné\: d(:
l~ [a gra nd eur , & gue la Gaule efl olc
"""'"
'f! orif[ante en l'ef1:ude des bo nn es
Jetres. Les Romai ns la prefererent il la Grece. Doncques rons cenx qui [ouloi ent anClen lle ment aller en Arhenes , alloi ent ~
' }'cn ui J'Vil de l'autre à MarCcille, s'1l1llruire
aux Ccienccs & di[cipllnes , parce qu'ils
voyoien r gue c'efloic là l'v nd es premiers [eminaires & pepinieres des bonn es !etres:
dont Ciceron lon ë fort les mœurs & Ilawts
de cen e ville·l à , en J'oraiCo n pou r Lucius
Fl accllS:cc qu e n ous ne voulons pas oub lier
lcy,bien qu 'il [oic in[cré cy. deffu s, Je ne pa{fcray point [ousjilence,Marfei ll e, dic il, qni
as cognu L uci us Flaccus ,fold ac & rhre{orier,la di[cip line,& gra ui cé, de laqu ell e vtlle
lene [çay li ic'dois à bon droié\: prefeœr"
non Ceulement à I.l Grece : mais à ro utes les
muo ns, laquell e eflam li dloi g nee de la
Grece, & n'ayant rien de commnn auec la
d l(c i
RS
, 1 ~~' ne fLlt
VIL LED E
MAR SEI L L E.
113
diCcipline ,& langage de s Grecs, comme
dhmen la concrec d e la terre, la plus cflOlgnce au milieu des nations Gauloi[es au
bord de. la Barbarie, (e mailltient li bien en
[on ellat Arif1:ocratique, qu 'il cf~ plus faci le
de loüer Ces loix que de l'imirer. Cornelius
T acicus auflî te[moignc, & nou s l'auons en·
cores rap por té cy-deuant ql1e MarCcilic a
ellé en grande rep utacion pour le collegc
, qui y cltoir, lors qu'ri die qu'Agricola ne {e
Iailfoic point emporter aux desbauchcs,
parce qu'il s'ef1:oir nourri à Marreille, m aifrrclfe des ef1:udes, li eu co mporé de la Giui lité Grecque, & de J'c{pargne Prouençalc.
Sainé\: Hicro[me {ur l'epif1:re de [ainé\: Pau!
aux Galates,e[crit qu'on parloitell crois langues à Mar(ei!Je , & partant il lcs appelle
gens, qui ol)t crois langu 's, parce qu'on y
parloir fore bien Grec, Latin, & Gaulois,
pour la cogn oi Clànce defquell es lan gues les
R oma ins allerent ~ Mar{eill e, Ce n'cCl: d Ollc
pas [ails rairon que Cct~r appelle les M3 r[cillois hem mes d oé\:es. A cc pr o pos Ce peut
rapporter ce qu e nOlis allOns eCcrir cy·defl·us
de leurs m œl1tS > & cOll(l umes , & encore cc
que n o us dirohs al! cll.1pirrc ClI IU.1I1t ,
H
f
5
�114
L ES
ANTIQ..!:.ITE Z DE LA
VIL LED E
DEL' ANC [EN L ANGAG E DES
M4l'fij/{OtS ,& al/tm r:ollcnçaux , & le/rf'/eLs
ont pl'emierement pnle Grec, les M,njol/Ols,
les I/l/tl'es l1ations des Gtt/lics,& ,) qllels GIll/lois lu Mttrfetllois enjàgncrent lallllfi'" Gr'ec'flIC, & 1" rhilofop/'ie_
01<
CHA P.
X X V II l,
'~
iI
E ne fuis pas bien alfemé quel a
. eflé le langage des Pr oucllça:n"
. auant la vClluë d es Phocenfcs,
".
bien qu 'il foit vray fembl able
qu 'ils parI oient comme. Ls autre s Ccltes,o u
Gaulois:mais fi c'eiloit Gree,ou autremen r,
on n'cll eil pas bien d"accord, comme nous
diro ns peu apres. Bien cil vray qu'apres la
fondation de Mar{eil'e ,les PhocPll{es, rand iSque le ur Repllbllque fe numrillt en ~on
lllft:re , con fe ru erenr leur IaI1O'age
G rec, qll ds
<>
{
co mmuniqu ercm ~ Icurs vn!lllls : voi r·e me:
mes les R.omainl an ciennement venOH: nta
Madèil1e pom yeJ1: udier. II dl vray fe mbb~
bIc que les vodins Gaul ois y vena ie nt au Il!
pour ce il eltè él, & pr .ncipalcm cl1t, p U IS q ue
cell e ville eiloit fiwc e Cil lJ G:tu lc, cc q ue
!10 ll S rcfmoigll Cllt Srr:1bOll , & C era r: car
.
,
ccl Ul-
MAR SEI L L E.
1 15
celui-Il au liure 4.efcrit ainfi des dèudcs d es
Gaulois: Marfcdlc rend it les Gau lois amareurs d e la lan g ue Grecque, me[mes qu'iJs
en vfoiem cn leurs comméls, & inftrllmens,
& C efar aulill.6. d es g uerres de 13. Gaule,
m et qu'el1 leurs affai res publiques ils vfo/che
du langage, & caraéleres Grec.s. .tEgidius
Scudu~ tres·doéle Ale'man allliu.dè prifca,4C
-r:era , Alpina ~ Rhe/ictt, chapitre 2. 6. dent àin lÎ
f~rce 'poiila. Au p r.m icr tcmp s en l'Rù ropc
on efcriuoit feul ement cn deux lan Ct ll es
b
,
l'voe Grecque, l'aurre L atine, qu 'on appe ll e
alllIi Romainc,& po urtam ces deux nation s
am appellé t ous les aurres peuples , c'efi à
fçauoir les Gaulois, & Ge rmains illiterez, &
barbares, parcc qu'ils n 'aùoiellt point la
fcimce d'e(crire. Mais aptes qucles Phocen[c s curent dépayfé en la Gau le, & qu'ds y eurent [ondé Marfeille, Antibe & quelques
autres villes, Ils drelfercnc auec le temps d es
efchol es , & enfeignercnt aux enf.1ns leur
lan gage, li qu'au d erni crtel11 ps les Rom~ins
y enlloye ren t leurs cnhu1S pour appren dre
la langue Grecq tle:car Strabol1 nous l'a ainli
lailfé par efcrit a u li u+ & peu apres': & les
Grecs,dit. il,s'e{bi1s qilia babitez en la Gallle,& y eftam prcf~uc pa rto lit efpars on C0111111cnça ,d'cecrire quelqll es mots Gaulo is Cil
caratreres Grecs : dOll e Cef.1r au Jiu. premie r
des g uerres d e la G.ltdc, tcfl1l01gl1~ qu'on
!-1
z.
�116
LES .(\NTIQYITEZ DE ,LA
trouna des roolles au camp des Sl11{!cs en le·
tres Grccqnts,concenans le nom, & nombre
de ceux qui dloient {ortis de leur pays en
r
peu. apres'
~ge de porter armes . L e mel~nc,.
n: :
le ' Gauloi, , die il , allant q u lis .c ull ellt c c
{ubiugués par les Romains, v{~ lelH d e charaél:eres Grecs, qu'ds auol ent {ans, d oute appris d es dlrangers qu i lubicOIlnr:t Mar~ed
le. C 'en: ce qu' en a e! cr it Sc udu s : 1l1aiS 1a uthorité d e Xenophon,& d 'A cchlloçhus Au.
a
th eurs anCien
s, flem bl c re Ilu ~~r(er c c "lll
'1
O:é dit cy ·delfus du langage, & charaétercs
QSadmus, ce dit Xcnopho,n en
eq uiuoques vn peu auant la dcO:rulllOn de
,
' . p,?r t a le
Troye, reuellam
de la P llœl11Cle,
premie r en Grece {eize letres rud es :t la ve. , & non Phœlll'ciellnes ' malS
nte,
. {~mbbblcs
,1
' celles des Galathes,& MœO lllens: & qu e ne tem ps apres,Palamedcs,& Simonides le
Medeci n,porrerellt les autres . Pui s que donques la Phocide,d'où les Mar{cdlOis (ont venus , cil: enla Grece d' Ali e , c 'e il: vne con(equence nccelfaire qui {c Clre d e ces mots,
{emblables à celles des Gal~ches, que les
Ph oce n(cs,& auc res peuples d'Aue, om plufi of!: appris les lecres, & I angage grec des
Gauloi s, qu e lcsca ul o is des Phocen{es. Car
les Ga lathes cO:oienr Gaulois, o u de{cendus
d 'ice ux.O r Archilochus e(crit ccci d 'Homere 8ee dernier Homcre eil:'de Il oihe temps,
kqud
~recs.
{c~
VellE DÉ MARSE ILLE ,
11 7
lequel en l'Olympiade 2. 3. & yo o. ans apre 5
la delhll él:Jon de Troye, Meonien de pays,
ql1l auoit ellé vainqueur aux ieux Olympiques, fur declarc( pa r Vil co mmun con{enremene de COure la Greee, le p lus excellent
d 'enrrç les Poëees, & fur à luy {cul permis de
corriger les charaéleres , & noms Grecs, q~
Cadml~s,SamoehrJce,à ce qu 'o n dir, yauoit
apporre a demy parbares, &fort rudes , vn
peu auant la rUineâe Troye. El1am de rcCOur du combae qu'il auoie e u auec {a preI11Iere fem me, pour s'cll:re remarié auec A rmonicé. D onques d epuis Homere la figuc'c
des caraéh:res çll: plus belle:car les premiers
r elfenroien t leur ancienne barbarie, & Il 'alloient rien du Phœnicien, comme n ous
voyons ma intenant.car ils {am (emblables à.
ceux des Ga lathes , & Mœon iens. Le meline
Homere reform a les carJéle res, & dOIll~a le
premier d es preceptes de la O'rammaire au
rleu qu 'aparau an t vn chacullb
,
parloir , & e{cnuOle <;n langage vul gaire. Ju(que s ic y Xenopho n ) d 'où il {e rire a rgumellt , qu e les
crecs ont empruncé le nrs caraél:eres, &; langage des Gau la is, d onqu es 0 11 n e peut nullemenr refpondre aux auehorirez d c Xenophan, & d'A,rchil ocus : & n e fau~ poinr s'en
r .l Proncr à Pline, lcq lIel au liure 6. chap. y 6 .
c{Cnt, que les Grecs eurent cous les premiers
l'v!àge de letres Grecques, qU'e Cadmus
H
3
�118
LES
ANTI~ITEZ
DE
LA
auoie "pponees de Phœnicie. Derechef il (e
pre(ence encor ici vne douce,lequc1 des deux
lieux de Cerar nous deu0<l1s rcccuoir:car en
les comméeaires, il (elUble auoir c[crit cho(es qui s'entrecoupent auliu. 5. des guerre~
de la Gaule. Il die, qu'll enuoy" v)1e lettre a
Ciceron dcrire en Gr ec , afin que fi d 'auanture les c;nl1emis Gaulois la [urprenoiem,con
defièin ,ne fuG: de[couuerc: au liure premier
on rrouua des roolles au camp des Suilles en
!ettres Grecques:& au liu.6.que les Druides
n'cfl:imée p. s eil:re liciee de menre par erent
les [ecrees de leur di[cipline, encore que
pre[que en leurs aurres,& publiques, & priuees affaires, ils v[cnt des leeerls Grecques.
Ces lieu)" dis-ie, [emblene [e co ntrarier:que
les Gaulois en tomes leurs affaires ayem v[ê
des lettres Grecques, & que les rcgifhes des
Sl1ill'es eil:oient d'efcriture Grec qu e, & neaemoins que les Gauls> is ne pOlluoienr dereouurir les defièin s des Romains,ores que la leetre qU'II enll oyoit à Ciceron, & qui eG:oit
e[criee en Grec , tombaG: entre leurs main s.
Henry clarean, l'honneur de [on pays, & à
qui les leetres doiuent beaucoup[an s s'arrener à ce que les aucres apportent pour accorder ces lieux-là, dit ce qu 'illluy en [emble:fçal;loir que du temps d e Cerar la langue
Grecque n'efl:oit point en V{,lgC parmi les
((aulois:mais bien qu'ils e{criuoicllC en caraéleres
f
VIL LED E MAR SE I
t L E.
1 19
é'l:ercs crecs leur langue oaulorte, comme en
la plus gra nd parrie de l'Europe on cfcrir cn
C:lraétercs Larll1S la lang ue du pays, & que
" . c'cil: ainG qu 'il faut elltendre les deux premiers lieu x de Cerar : & lors que Cefar dit
qu'il enuo)'Q vne lettre à Ciceron qui cll:oit
e{cnee cm Grec,1l veut qu'elle aH!: ell:é efc'rite
en langage Grec, Er quant à ce qu'on veue
oppo{;r dcs MarreiIJois • que cela n'cll:oir
pOlllr:1 propos, & qu'il n'cn pellt cll:re riree
attcune prenu e:car: dit-il, apres que la Gaule
fllt (ubll1guee,& qu'elle fut ioinéld l'Empire Romall1 , ce fue lors que les Gaulois vindrem à MarfeilJe s'in(l:ruire en la Philofophie, ainfi qu 'cil: rapporté dans Strabon au
liure 4·01' au temps de Ce{ar les MarreilÎois
eil:oient incognus aux Gaulois,& principale_
ment aux Belges, parmi lefquels les letttes
Grecqnes n'eil:oiem pas cogncuës : C0mme
auffi parrr.y les Celtes,& voifins des Mar{eillois, laq\l cll e cOIlCiliatio ne me femble point
du touc ce~tal nc,fi O~l confidere de bien pres
ce qUI. a eG:e rappNte cy dell'us de Str"bon,
& que Glarean me{me cll:ime faire pom Illy:
car fi les GaulOIS Ont appris la langue Grecque des Marfeillois ,& q n'au temps de Cefar & Srraboll,qui pellt auoir veu Ce(ar,leurs
~.Ontraé\:s eil:oien: cCcrits en langage Grec, il
enrull1ra llecdlalrernem , qu 'allant que la
Gaule eui!: efl:é (ubiuguec par les Romai m,
H t
�HO
LES ANTIQ2'.ITEZ DF. tA
elle auoit appris des Phocenfes le lallg~ge , &:
charaél:es Grecs: car il dl impolTible qu'en
mefmê telPps que la Gaule fut reduÎte fous
l'Empire Romain, le vulgaire v(a du lan gage
Grec:& quand à ce que Glarc3n a voulu dire qu~ le m o t de letres, dans Ce(ar fe deuoir
prendre pour Imgage, cela ne [e trouuc
poine a ppuy é d'a ucune rairon , ne amhorir é.
Et Ioannes Rhelli canm fur le premier lim.
de Cerar des guerres de la Gaule, prouue affez par les (lI(dits li eux de Ce(ar, & Strabon ,
que l'opinion de Glarean ne [e peut [ou!lenir,
& e!lime que les Notaires [eulement, & les
Gemilshommes s'addonnoienr au grec, &
non pas le vul gaire: & dir que Ce[ar [emble
l'auoir couch t ,l ors qu'il v[e du mot,pre[que,
cn ce lieu, ql'; cfl:r a pp0rr~ cy-dellù s du liurc 6.Car puis que Ce(ar dit qu e prcfquc en
coures ieLm affaires priuees & publiques, ils
vfOl cm des Ic tre s g r e~gue s , il entend en exclurre qu elqu es vns, & qu e cela [e prouue
clairement par i:1 leere d e Cc(ac c[crite en
grec: car li le vul gaire eull entendu le g rec,
cn vain Cc[ar (e [eroir acluiré d'c(crircà Ciceron en grec.Dongues RheJlic.ll1U S dit,qu e
les roolles des Sui{[es efl:oicm e(crits en charaderes, & langagc grec, comm e puis n'agucres on efcriuo it les comraél:s en Latin,
cc; que me(mes cll:oit pratiqué en France
allallt
VIL L P.
Xl 1'.
MAR S E
r L t E.
12 1
Ruant l'ordonnance de François 1.& comme
3uiollrd'hlly les gentlh. homn1 es apprennent la langue L:\tine, qu 'alllTi les and.::ns
Sui{[es & autres Gaulois apprenoient la langue grecque.
ylI~"
''t
~ ~(~
"'b...
~~I
~)O(
l~t~)(f?2®.~@.~~~9]~~1
LA
CONCILIATION
DES
I;(ux tirez de Strabon,& Cifar,tollCh,wtle
tang ng e dfS anCIens MarfiitiBis,
& II//tres GIII/tuls.
CHA Il .
,
~I
X X 1 X,
l I O N Q2'. E s puis que Rhelli canus
. '. ne r ~(o llt pas bien la doure que
nou s au o ns proporee cy·ddrlls,
nous auons elbmé d ire à propos d'en dire
ici noffre adllis, afin qu'à l'adllenir celle oblcél:ion Ile nous arrelle plus, foit que nous li!ions les Colinograpges ou les ,Hill:oriens:
& encore afin que nom (çachlons plus parti culieremem à quels peupl s, & en quel
lemps les Marfcillois one en(cigné les charaél:eres & langage grec.Or il dl: certain que
les Philorophes gaulois alloient la cognoif[ance des 1ctres grecques plllS de huiét cens
ans, allant que Cadmus portail les charaéle-
H )
�Il],
LES
A
•
1 QY.l T E Z
V/LL I!
DEL A
en \!re èC: CM il 'r eut d.: forc e'(cellens
Phil ofophes, ~prd l~z ILs vns San ot hre ns,
le s a\l tr ':5 S.ll ronid es , Oruid es, & S.lrdes,
tOUS IdlJLds n'ignorent point l'~rt O ratoire,
& <lIlOièrl[ l'Ile C',~é1:e cognoi(LlJ1cè de lOU res le, (o ences, fe lon qu'en o nt efcrlt quelq ues Alllhems anciens, dignes d';lu th orit é.
D'ailleurs. Il nc f.lllt pOlllt S,en rapp o rrcr~'
, q oelqucs E(criLlainl grecs & aunes leurs
adhe ralls , qui les Ilattent (ur ce (ublcé\: plu s
q u'ds ne de uroien t pas: nui s plur1:oit :lt1
grand nombre de ceux qui nOllS ont laiffé
par ercri t, que les ca btcs font d e(eendus du
ieme calarhas,d llqllel a dl:é parl é cy dcffll-s,
& que c'eft d'eux que les g recs ont appri,s b
fci ence des letres grecques: car quant a ce
qu e Xcnophon met que Cadmll s apporta
t out le prcmie r les letres en grccc, bien
q u'on le puiJfe nier ab(ol um enr, co mme a
fdit Iofephe: touresfo is nOll S aimons nllcux
dire, que Cadmus les auoit prr(es dcs gab th es & Meonicns, qui auoient dlé en partic
inll:rllié\:s par les Celtes, qlli font en Mie
Mineur, & ell:oient cn panic defce ndl1 s d 'iccux ,comme il fc peut tirer d es paroles de
XClwphon. Or auant le temp s les peuples
dl:rangers ont porté tant de guerres ~ U X
ga uloipqu'cn plufieurs lieux lelang~gc grcc
en e!1se meur é corrompu: fi que au rapport
dt: Ccfat,les Celtes, qll'Oll appelloic proprem ent
tC S
1
DE
MAR SE I LI.E,
Il]
!T'cnt gau lois, ClHl"e lcfqu cls dloient les
Druides,& aua nr ice ux les S ~rronid cs > & Sa1110t hec l1 s, Ont prefq lle fcul s conferué le
langage g rec iu(qucs à C cGlr, parce qu'ils
s'c{loicnt aun! plus rud ement oppofezà la
forc e des c!l:ra ngcrs : dom cfl: arriué qu'cn la
gaul e au .temps de Cefar , il Y ~ lI oi[ diucr!itt
de l angag~:voire me(me le s Celtcs n'om pas
co n(erué le leur PlH & net: car ccflc Iloftre
gaule Narbol1n oi(c) qui ell: compri (e fous
le n om des Cc:lrcs ,a retenu fon ancien langage Mai s apres l'arriuee de s Phoccnres,cl!e
le chan gea po ur ce!tl! des Mar{ci ll ois ; de{quel s clic apprir aun! la Phil ofo phie, & autres (ciu1Ccs & difci plines, comme aun! pour
cc mefme (ubJcét on y cnlloyo it la ieun eJfe
Romai ne, ai n li qu 't! acné dit plulieurs fois
cy-de ll'us. Er c'cft ainfi qu 'il f.lm entendre le
li eu de Srrabon, c'efl: à di re qu e Marfeille
rendit les gaul ois curieu x de la Philo[ophie
& langue gre cquc, qui dlo ient les VOi!ilU
g2 ul ois, lefqllels clle cillilira de barbares,
qu'ils efl:oient,par le moicn de la Philo[opie.
Et pour les autres Celtes) qui e!toient voifin s des Druides, ils n 'ig noroie nt po int la
Philo(ophie, ni la langue g recqu e: comme
il a efté dit cy-dcJfu s ~ant à ce que c1arean
a vo ulu dire) que les Celres gaul ois alloi ent
qu elque lan gage particulier alltre que le
grec,& qu'il "ft vr:u-fcmblabl e qu 'Ils vlo ient
d
�'124
LES
A;-OTI~ ITE Z
DE
LA
1 de me!ll1c J.lngage , q ue le, p<'Uplc s de d CÇ3
le Rllln , Sutffes, Raur aq ll es, Seq ll anois,E I(aliq ues , Tri bcch iens, Vangiol1l, & prcfq ue
route la gaule Bclglque: rolltcsfolS Il vaut
mI eux d,re 'lue ces pcnpk;-Ià auoien t le ur
langue pamcuiJere. Rhelllca nu s efttm e qu'i l
y aIt encore qu , lqucs vcfb ges J e ce n e langue parci cull(:re pa r mi I. s gau lo is Breron s
m amll1 leS. Or ks ga ul ois de ceft e co ntree,
c'efU dire les Beiges,à rrauers d efqu els p a l~
(a celui qUI porro lt la defp ech e qu e ht C eLlr
à Clceron, q ui ell o it efc rite en grec, ig noroient la lang ue g recquc: le dis de ceft e co ntree: car il dl: ce rtai n que ce dire oe Cefar
ne fe peur cmcn dre gene r,l lem enr de rOuI
les g:llliois. Mai~ q uanr aux Su {[es.au ca m p
dcfquels fmenr rrouu ez ces roolles ou regi{ITes c!cms en grec, n ul ne doute qn'ils ne
(oicne vn~ patrie des Celtes: Ils n'ignorenc
poim les I('[res grecques, ("i t que les Druides, & aur\'cs rcls Ph dofop h cs des Cel tes,
eu(Jenr fm profttlloll d e la Phi lofop hi e au
pays dcs Slll i1ès , VOIre eu lle nt enlClg né la
ieunellè en leurs vdles : foir.qn e la cognoi[fa nce des Jetres grecqu es f ull: p"rucn ue iu(ques à eux, par le moien des aucres Celtes.
Mais q llelaefté le langage de ce ux qll ~ n e
fça uoic m pas le grec, il n'cft pas bie n alle uré: d'a utant que C ciar mefme apres :tuolr
ap pellé les VIlS Belges, les alltrcs Celtes, &
ks
VI LL E
DE
M A Jl.S ETLLl!.
ur
les autres Aquitanien s, dit en {u ire, quelcu r
l~ l1gagc dl:oit cour ditterenr, orcs qu 'C!1 plu fI Cll rs lieux Il y aIt enco re d es l'efliges de
pl u!icurs anciens mots. Alltremcnr dOllCq llCS parl olent les Aquitaniens, autrement
les Belges, & autrem enc les Celtc~, chacun
eu particulie r Ion la ngage. DOllO UCS par
routes ces r~ i (o ns , de 1.1.plus g rand'c p:Htic
dc(,qlldl es 5 Cft Olt auant Inov 1·\...l· lil 1can p'1card , hom me .\ la venté f" l't' ve rré en l'l1ifrolre,en
la defcnce de la Ma)Oft'
r'
·r
.
' ~ C r rallçoll c,
(e tIOul1.Cta co nfirmee J' Opinl011 cl cecll'(qlll
•.
Ollr cfclI[ , q ue les grecs a u oicl~ r rcccu des
gaulOIS la langue grecqu e &
.
. 1
'
an collt r;ure
q lI e 1es gau 1OIS 'auoI'c
. .
(,
nt p le ll1Jcremcn t appn c des Ph ocen(es grecs Olt 'fof" '11 .
,
'" .d el OIS,
a r. 1 '1 cl .
llpql" c ~ 1 s, Olu em JlIill b cognollflll.cC de
l J 11 l OlO p lI e ~ e
fi
J
,c
ncore; quc les zan/OIS Ollt
ce u es Ie Ct·cs O'l'ccg 1 .
.~T'
.
. biCS, 'c- par C()l1tralrC
q u'ds lps
.
'. , Ont
Il: q'g norees'
. m .l],. 1,11) 1uS'Deuree
OpllllOlJ e
1
.•
1
li e es.gaulel' o n (CC li au ar
llant les g recs •.'a 1)1111OIO
r , .
p l Ie 1 1 • p acil .uaétcres
0'
,
tccs M' . f t' ·C J J, l'a
. <-!te &
[uree fll b)cEt.
.
.115 C e, allez ddcoul'll
�LES ANTI~ ( TE.Z
DE
VI LL E
LA
(~~@~~~*ŒJ~rZ~~~
c
0 JI" MEN 7' ,
ETE N
1anps Id Ittllg'.e Grecque
fiZ-V E L
s'eJl abaJldrdiecnlre
le, Mdrfiillou,& lClm 'votjins,
g
C HA p,
A"
XXX.
'p'" q'" '" G,," foc
,-,-
, 'l d uite fo us l' Em pi re Rom;ün , &.
'\1) apres le fi cge de Mar{e ill e dont
, ~ nous parlero ns tom ma intenantLes Pretenrs Ronui ns qu i el1:ôient enu oyez
aux Prouinces ne rcndoiellt po int la iLl (1:ice
qu'e n leu r langue,& mc(mcs les (oldats Romams ne parl oient pas VOIOlHlcrs auec le
p~uplc qn'mleur lague,de (ort(: qu'on meOa
le lâgage Grec ~uec le Rom ~.1l1,& 1.. Ro ma 111,
aLleC le Gi"ec,Les Romains lnlTi les forcerent
d'v[er de leur langage,& caraél:eres,pou: les
rendre pl us affeCtionnez, & plLlS obeyflans,
&. à ces fins y cnlloyerenr des R heto l'l ClCl1S
pour en(c lg ner. Q_"elqU'. s vns one voulu dllC, que P.\car us, dlq 'lcI nous p:lrlcrons cy
aptes, Y fut ennllyé, & ainG 110(1:re langue
Proucnç.lle e(1: patncl1 uc Ill(que; a nous,mcflee, & corro rnpue. Les Gor s, & '1an dales ,
qUI ont dlé depUIS appeliez Bouq;u ignollS,
'efbllS emparez de ~jlar[ellJe , donnerent le
dernier
l
DE
MARSEILL ~ .
12 7
~c rn ier coup pou r l'Cllticrc corru pnon du
l.wgage, bien q u'il y :tit alliourd' l1Lly plu s
des 1(elbges de la languc Grecq ue, q ue de la
ROlllli ne:c.lr on y cntend prcfque le rnefmc
fon,mefl1lcs ~ccen t s , & pro ll onci.1tions, &
aux noms prcfq uç les l11 cfmc~ decli llJifons,
all1li qll: PClI:ICnt aifé mCllt lugn ceux qui
om la COnOln,tlKC de no (tre languc,qui n'C Il
dl: plS pou rtant demeurec corrompu:: ca r
Sldo lli us Apol lin aris louë Syagl'l us, 1'.lpp_ llanr le Solon des Bo urguig n os,& le n OUUl'au
Amp hion en cc q u'il 111 cr d'accord, &. io ue
de la J1a1:pc à trois cordes, parce qU'li aLioi r h
cOllllOlOancc de tr~is langues, dc la Lati ne,
AJcmande,& P ro ucçale Celtique, D erec h ~f
aux [el11~s dc~ C ores d ~ P roucll cc, b'c il q ue
les Gors,c.cVlflgors c u{]ellt corrompu Il Iangue GrcClllle,& Larine:toLJtesfoisl.t Prcllcn _
ça le fu t en re l prix,&. r~ rl1tJtio,qu(; no n le uJcmenc les pC~lplcs voliÎns:lluis autl'i 'cs pill s
e,(]olgncz,de(cllleis IhJUS parleras Cil (on lie u
I,~ PCl'enOlCllr auec bCJ lICOli r plu s de de 61',&
ü aftcél:~o ll , tourcsfois dcrllis que la Proll t n('c;'cncvni
1 France, on a
.
, ' ..a u R'oya ll l11e ce
~O)])mCllCC d Y, p.H lcrà dCI11I Fr:KolS S' (o l-'S
llO'Jr"
1
• ,_ .• ,
1- " c <]u ~,n l'cu (' c rCI11p SOIl U'Y 1',trlt:rJ 'Ille
,1:1~'Ç,')IS"lU he u 'll\(:
,,,le C~Il1[e René JI
n d.ol r CO 'Y Il Cll '
,
'
T,
b
qll emlcll11e Jqllcs C" lll'tis1s
clutcsfols le langage deI .\Lu(eillols elt ;;. '
Cllll~ll1~nt diftèrtnt lU P'
l
,u
lOucnç,] J CJ r il cil:
mclJi·
�LES ANTIQ.!:ITEZ DE LA
mcllé du GcnclIois,& du NUlllidique ou barbare, & il y:l p~ u dc gens qui. par/em Prouençal, fi ce nc font ccux , qui ne fe m eil ell t
point de la maril1c,& les femmes aag~cs, C e
m ell,111gc là vicnr des grandes, & freql1 cm cs
l1 <J u igaeions qu 'Ils fOll[,& encore du comcrce ,q u't1s one auee Ic;,ltaliens, T urcs, & N llmid,cns,o u Barbares, Les paerons de nauire
n 'y Pdrlcn e que Ge neuois, &en cel'l:c mefinc
hngu c, ds comm,lI1denc aux (o!dats , & aux
prifollniers qu'ils appcllcnr força ts , La iell ndfc valeureufe nc fçait pas moin s ces langu~s el1:rangeres quc la Marfcilloi(e,
118
l~~~~~~~dJtmdJtlli,
Dr DECROISSEMlENT DES JI4 AR-
ftillois,& pOllrq(lo] Cefor {es ajJiegea,cMtre
ce qu'en ont eftrit P,lterm !m,
& F{ortu,
CHA p,
XXX
r.
lAI
T~'
s amam qu'ordinairement Ics
l,'tf{' ~ cho(es grandes, ne demeurene pas
~ co~{iours
Jll
,au dernieryoinc de leur
gra deur ou elles e!tol er parU CIlU CS,
& que d'alllcurs la vCrtu h eurcu(" ne ccde
pas peu fouuenc;, Vil changemelle mal -hcureux, MarlCJlle fore r epll[~c pour 1;1lidelü (:,
'l'l
VILLE
DE
MARseILLl ,
J2.9
qui n'auoic iamais dèé {OllS l'obey{[ance d,u
peuple Rom31l1: malS qUI allOH toUIiOlll S
bien conlèrLlé (on affc&ion ,ne fic pas VI)e pctire pene de {a pui([ance, lors qu'clle fut afficgeepar Iules Cefar'car ce fliC lors quc p;<:micremen t (a forellne (e bn(,1,& comme 1on
dic,lit naufrage, ail,li que fi Neplunc leur Cil
eull VQlIlu,cc fllt rollCe sfoi, auec ta ne de cc{moi (rtl'age de lem VClrtll,& de regret des RomaÎi~s qu'ds les effnement me[mcs à (e COlldouloir ouuerremel1t de leur mal henr:ores
que chacull en {on particulier n' cult que
trop de [lIbjea d'c!tre tri!te, & de(plai{anc:
mais cene fm pas aflèz de {e voir de{cheus
de leur pui([ance : car vn tas de Hatreur5,appella commc en iugement 1:\ vcrcu,aufqu~l s
la (cul e imaged'icclIG ne fut iamais coglluë,
& faiCalls iLÎgemClnt [ur l'cuénemenr,di(oient
alfcz mal à pro.pes que ce n'el1:oit point à eux
d'entreprcndre concre Ce(ar, & luy rclifl:e!",
puis que !es Romains mefmcs ,[ur l'aftèaiol1
d,:fquels ils cll:oienr appuyez auoient dcli a
cedG, & fair iou g à Cefar. C, Velleius Paee rculu s , l'vn ~ccux qui om impudemment
deCchiré l'honneur,& la repucari on dc MarCc:il! c, Hi!tori cn {euleme ne en ce qu' t/ cO: cloquenc à blal'mer la f,>nunc des M arfeillois,
fi on la doit appellcr forru ne,auee des paro iles Crop.aigrcs,& plquantcs:Marreillc, die- il,
plus liddle que bien aduifee , arrefl:a amfCS-
l
�lJO
LES ANTIQ.Y.ITEZ DE LA
fois le pa{[age de Ce[ar , & [e voulut mal à
propos,& hors de rai[on,conll:ituer, comme
arbitre du dlfferent des principaux per[onnages d,e Rome: mais de S'111terpo[er ainG,
c'ell: à faire à ceux qui om le pouuoir de COll_
traindre eeluy qui ne voudroit Ce tenir à leur
anbitrage, c'eft en peu de mors qu 'JI les a
fau{[emellt attaquez par vne trOp baire Hatterie:car il appert par le felll tefmoignage de
Cefar mefme, que les MarCeillois ne firene
rien mal à propos, en ce qu'ils fermel'enc les
port<;s à Cefar: car ils ne firent rien que fuiure le iugement du Senat, Ô? du peuple Romain : & repou{[erem vn homme qui brufloir d'enuie de regner,qui fouloit aux pied s
les droias de fa patrie ,,& fe promettoit de
red~tire enferuitude tout le monde: c'ell:oie
d,deur deuoir, & leur aucienne fide1ité, grauité , & honnell:eré de mœurs les portoit à
cela : voire mefmes ils ne fe meOercnt du
tout point d e Ce diffetcnt:car par le dire mefme des depucez , ils ne voulurent receuoir,
ne l'vn,ne l'autre. Donques par leur propre
bouchc,il appert qu'ils n'arrell:erent point le
patfage de Cefar en Efpagne , JÎ on n e veut
appellet ainli , tepou{[er de fes murailles vn
hom me tres -l nfolent en fa viélo ire : car les
M atfeillois n e voulurent point l'c cc uoit vn
e nne mi du peuple Romain, qui auoit fOll arm ec à demi compo{ee d e gens bar ba l'c5,q ue
s'lis
VILLE DE MARSEILLE.
I.J.'
s'ils n'ont iam:lis receu v~ MagHl:rat.Jegmmc contre leur volonte, que deuoleot Ils
dOllc faire d' vn ennemi des Romal11s l & ce
n'cfrolt point s'ingerer du dlffc~cnt des pnn.
x , que ne s'offrir point a la . mercIb do
Clpau
celui, duqucllc Senat euft volontlcrs a andonné Rome, & ce qu'il aooit de plus cher,
tant eftoit-ilredoLlté,& hay.Ie crois par tou.
tes ces rai (ons que noUS auons a{[ez fuflifammcn( refpondu à Florus A u,theur for;
peu eJhmé de{on temps, lequ.e1, a tort, d~t a
peu pres dcs Mar(eillois ce qUl,S en{ult.RIcn
ne remuoit en la gaule : car III aUQlt rendue
paifiblc, mais s'en ailant trouucr l'armee de
Pompee en Efpagne,la ville de Marfe!Ue o{a
bien luy fermcr les portes J pauurete , lors
qu'clle deurc la paix cllefe, vit porter la guerrc:mais parce qu'elle elloit ceinte de fortes
murailles,illaiflà la charge de J'aiiieger pendanr {on ab{cnce. Petite Cité grecque à demi,aucresfois venue des grecs,q ui ne fe mû fl:rant pas li pulillanimequ'on lafaifoit, ofa
bien demolir les rempars, ~ pJatesformes,
dont on l'a{[ailloit , & mettre le fcu aux ma.
chines:voire venir au cobat naual,mais Brutus à qui Ce(ar auoit co mis cc licge les vainquit,& dôpta du touc,tat par la terre,q uc par
lamer.& s'ellas rédus biç toll:apres,tout lcuç
fut ofré, fors la liberté qu'ils aUQiét fort chcrc.C'el1:ce que nous a laiffé par écrit Flarus.
1
l,
�'3L
LES
ANTIQ.Y.ITEZ
DE
VILLE DE MARSE ILLE.
L
fc
pOJ"RflXor LES MARSEILLOI S
flrmeruJt les forte! .t Cefar,& de /,' re.f}once
fi"e firent tes d'lutez de Marjùlle,
CHA P.
XXXII.
Vis que donques nous difcourons ma~n
tenant du Slcge de Mar{eille. li n dl:
point hors de propos de roucher ici en p a f~
(ant les batailles, tant par mer q ne par rerre,
auec ceux dll parti de Cef4r, afin que par là
on iuge, qu'clic a cll:é la fidelicé de s MarCeillois,& l'amirié muers leurs alliez,& ;Jfin que
les iniques accufatiolls de Velleius Patcrculus,& Iulhn, parafites, faient deCcouuerres,
N ousauollS pourrant voulp faire (rauair au)\:
LeB:eurs ,que ce que I,OUS dirons de rour Ce
qui (c pafI'a encre C efar ,& les MarfeillOls, ell:
pre(que tout extraiét de ce que luy- mcfme
Cil a eCcrie en (on hil1:oire , & cc par les raifons que nous deduirons au chap. 36. Lors
ql1e donque s la guerre e:!l: oie allumee, non
feulemene à Rom e : mais preCque pa r cout le
monde , & ce par la rage de Marius, & de
Cinna,par la fune de Pom pee , & que Cefar
apres auoir rapporté plufiellrs viét oires ! en·
tra dans Rome, qu 'vil çhacun allO lr prelq ue
abandon nee de frayeur, & q u',] ce fut fd it
Conful,qu'il euIl: o uuerr k chrero r, e u Il: r,!ui
!e reuellu,& patrimoine du peupl e Romalll .
P
Il
IJ}
il chaffa hors de la ville Pompee, & deI:;
b d'aller attaquer Con aonee qu,I auo
e~r;fpagne, pl1lS qu'il n'y auoit rie~ql1l re~
rouaO: és Gaules qu'il ~1I01e rendues padibles. Mais ~rrillé qu'il fm en !a Gaule qUI dl:
à ralCon des Romains de deça les monts, 011
luy donna adui s comme Pompee aUOIt enuoyé Vibullus Rufus ~n Efpagne,& que Domitius pareillement s eO:olt mIs (ur la mer
pour s'aJJer emparer de Marfeille a~ee fcyr
galleres,& que Pompe e auoit enuoye deuat,
comme en Ambaifade ccrtams Jeunes hommes Mar{eillois , teCqucls au partir de Rome
il auoit exhortez qllC \es plaifirs qU' lis pouuoient all oir receus de Cefar n'el1llèm à bannir de leur COlluenanee fes anciens biell faias
en leur endroit: Icfqllellc:s chofes entendues
les Mar[eillois fcrmerent les porres à Cefar,
& hrenr venir p~r dellers eux les Albiques
que Cefar appelle hommes agreftes, & ru·
raux, parce qu'il s habicoient és monragncs
qniauoient de rour rcmps ,& ancTel1neté ell:é
fous lem proteél::ion ,& habitoient és montagnes d'au deffus Marfeille , fir enr quant &
quant aufIi app orrer force bleds en leur ville
du piat pays circo nll jfi n,& des villes clofes,
ureffer force atteli ers po ur forger des armes,
r'habiller dil ige mm enr lems vaiifeaux, &
remparer les murailles aue c les pO,rres. Ce(ar
fJl[ venir dClI crs Ill y iufqu 'à qu inze des pr in.
l
5
�;~4
V IL LED JO
7..ES ANTIQ.yITEZ DE tA
(;ipaux, & leur remonf1:re qu'ils ne doiuent
. poinr donner commencement à l'holhlité
ains qu'ils deuoient pluitolt Cui ure l'accord'
que toutc l'Italie auoit generalemcnt receu:
que d'obeyr au vouloir d 'vu homme feul &
leur remer deuac les yeux tomes autres cl~o
Ces qu'il cltimoic eitre à propos pour les ramener à vne plus raiue reColmion.Les dcpu tez rapporrem à leurs citoyens ce qu'ils
auoient ouy de luy, & du commun adui s de
la ville, luy fOll[ rerponre qu'ils cltoient ad.
uerris que le peu pIe Romam eitoit diuiré cn
deux partialitez,& fatl:i ons:mais qu'il ne leur
appartenoit pas de iuger, anffi n'cCloit·il pas
en leur pouuOJr dc le difc~rnec, lefquels des
del'x au oienc la meilleure' caufe. ~e les
Chefs de ces deux partis eitoient Cn. Pompee,& C.Cefar proreéreurs,& bicn-faiél:cur ,
de leur ville:donr l'vn leur auroit oérroyé les
terres des Volques, Arecomiql1c ,& Hel"iés,
(derquels ,nous parl ero ns canto Cl ) pour les
appliquer a leur Repllbl iquc,& l'a m, c aya nt
vaincu les Galllcs, les leur :ltIoit artri buecs ,&
fort accrelllc reuenn. Au moye n deqlloy ils
e f1:oienc tcnlll de leur porcer raue vn mefm c
& pareil vouloir, puis qlle leurs bcnefices
~ltOJent ergallx, & n 'aider pas à J'yn contre
1auere,ny le recellOlr en leur villc:,ou dedans
leurs ports: trop bien qu'ils le receuroienc
dans kur ville s'il vouloir entrn falls armes,
ex:
t
MAli. SE J L tE.
J
35
3!. lailfer bien loin Ces cltendars & J'aigle : le
• rient qu'ils ne Coi<tnt point meffez ~n celle
;l1C'rre cluile, afin 1ue par ce m~yen ils conCeruent leur probite,5/: la foy qu Ils ont [oufjours gardee enuers les Romains, & encor~
afin qu',ls puiffent receUOlr Ceureme~[ celU!
des deux auq LI el la fortune n'aura PQlOt elte
fauorabl~ en cefie guerre:que fi au contraire
Ce{ar cfioit porté là que d'affieger. la VIlle,
qll·tl~ rou/friroienc les neceffi[ez. plus exw:mes PQlH la conferpation, de leur foy,& ~a
nutcntiOll de leur liberce ,ne plus ne m01l1S
qué firent les Sagoncins en la guerre Puniq'ue, lors qu'ils furent affiegez. par Anl11bal,
Cc iettans à l' extremité, eux, & [out ce qu'ils
auoient dans le feu .Celte reCponCe des depllrez des MarCeillois que Dion C ..ffius au 1.4 T.
appelle digne de memoire, monfire que ce
que Velleius Parcrclllus en a eCcrir, n'elt
qU'YllC pme fanlfeté , & impudence, & que
Florus n'e!1:qn'vn arrogac qui a ofé appeller
MarCeille petite cité Grecque à demi,comme
il a e!l:é die all prochain precedent ch.Voions
maintenant le liege,&:: l'alfaut de Cefar.
---------DEL' A P PAR E 1 L
DES
MAR·
Jiifloû pOlir la defiT/fi de let/r ville contre Ce·
far, à de laperit dete/lr jlOltf,
.
l
4
�13 6
LES
ANTIQ.X.ITEZ
CHA P.
P
VILLE
DE LA
XXXIII.
& l'iniure
,
ces Illors,
Endant que cela (e palfe cmùux, Domitius Quec lès va'jlfeaux arriue à Mar-
Icillc:otHI clUe fOH ~ien vcnu:le CiHli[l]cnc
leur Chef.l·uy mettent en main la chdrgc., &
gouuNllclilellt de la ville, auec tome authonré-, {Q pouuoir de conduire, & admÎnilher
celtè guerre par (ono[donn-nce Ils cfluoyel1t
]cur'a1'm't!t; de mer de coltt , & d 'autre, &fc
[ailjilèm de tous les nauires de €hargc,qu'ils
peuuenr rencontrer par UOUC,& les ameinenc
dans le porr, s'aidans de lems cloux & fcrplle[ics,de lems mareriaux,& arcirails,pour
en equipper,& refaire d'autres. Tour ce qu'Il
(errouue de bled en la ville, ils le confccel1t
en public, & le (urpll1s des march ;ll1diles, &
viauallics ,le rdèrnenr pour le fi cgC' , fi de
fortune tl arriuoir. Defqucls outrages m'iré
Ce(a[, fait venir l'rois legions à Marleille, &
[e I11cr à dre{fc r des T oms,cla yes, ma mclcts,
pabion" pour l'aŒlillir, f.1it bal1iroutre plus
a Arlesdouze gallcres. Lucain "u liurc trOl uc(mc de (a Phar{altc, ne mct poinr les outrages,&: millrcs qui con ccrnent cc f,lIa icy,
parce que les Mar(eilJois cepcnd;ir (wuoi enr
Iepartl de Pompee,au Itell qlùls (e dcuoienr
~onlt[c:r indiffe;enrs,col11 l11e leurs deputez
1auolenr protenc.Au comraircapn.:s la iUne
remonllrance fies Mar(eilloi s , tlmct k toc"~
&
DE
MARSElLLE.
13 7
~uc leur f.u[oit Cc(a.r prc(que Cft
_. -Sic Grara iUI/CII/tu
]illierar,cmntittbatoMTfJ
A in{i la ieuncilè
Grcgco,fe auoit mis
fiB à sa di[cours, lors
proàita Vii1!Il
Ir.duru,tafJdrm ({if,tta que la cholcrequ 'orr
bloit (ur
le vifage
~oce d01orem:
J
f/!!,aml/ù h1Jrrrii mUfJ· trouble de Ce(ar, fic
' di ' propertmm ad édorre Gl doul eur,.
.
O[es, dit-il, que no.
. axem,
Mafsdl4m dr/ert va- ll.redcl1èillllouS porcat.
te en Efpagne ,li cn.
ee qu'il faLlt dcllrllirc Mar{ei lle.
CC(Jr donc ayant le virage fore troublc, fc
retourna vers les liens , & leur dit, que les
Grecs trompés de- ln vaine opinio n qu'ils
;l.lloiét de {on voy~gc Cil E(ragtJe,en Cet'oient
challiez par la dcH:rualon de leur ville: que
lc< dieux la Illy dOllnolcllt en proye:exhorte
les {iensÀ redoubler leurs forces:que c'eltoit
à faire à vn homme de b:ls co ura ge, & imprudcm,d 'entrer dedans la ville {ans armes,
(OLIS la foy èles Grecs: qu'oulu; oU\l[oit les
portes, non pas l'am pour llii donner entrec,
que pom .l'enfermer dedans: que les Ma[(cillois ne fè vOl110icllt point polluer par l'ne
guerre ci uile, Il'ais qU'Ils deuroienr bien de
J'enfermer dedans km ville,& aprefle deliur~r entre les mains de (on ellilemi, & add[df.\llt fon dlf-:ollrs aux deputez de Grec, )
J
f
1
J
1
)
�1)8 LES A NTIQ.!.ITE:t. D E t A
leur dit,qu'ds ac hcteroieur cller la paix,puls
qu e llly- meCin c rec he rchoi t la gUêrte: qu'il s
apprcnd roient en e ux-me{mes, gu e du rant
la g uerre ce ux là [eroient [eulement a[feurez , gu i amoiem fait la guerre auec luy, &
non pas ecux q ui aya ns demand é 'la pai x, ne
s'cfèOlent po ine rangez ne d' vn co fè~ ni d'au tre. Ce{~r me[pr i[ane le d l[COllfS des M ar[eil lO Is, cOll1mande rout auili toCt, g,ue l'on IiQ
d es galeres du bois d'vne for efè gui efloit
p roche de L\ ville,& à laguelle onn'auoit iam ais tou ché.Elle (lfèoit vetS le m idi du cofèé
de la ville. On y {acrilioit des per{onne s,pour
appairer les dieux in cognus. Elle efè o it fort
e{p,ü[fe à caufe de 1.\ h aucem des Ifs & chef.
nes,& cfloit counerte d'vn ombre li effroyabI c, gue les Ce{ariem e{meus de la majefèé
du lieu, & craig nans gue les haches ne vin{{ent à rebo ndir CO ntr' eux, n'eu[fc nt o[é y
cou cher f.. ns l'ex pres commandemellt du
Chef. No us auon~ pa rlé ey-deffu s d e cefèe
forefè,g uand nous di[courions d es {acrifices
d es M ar{eill ois: dongu es les galeres ay:ll1S
elté ac heuees de faire,& armee s le trentiémc:
jour apres qu e l'on commença à couper les
bois,& les aia nt conduites pres de Mar[eille,
en d onne la charge à Decius Brutus, lai{f.'lnt
C. T rebtl n ius palU' [on lieutenant en ce fi ege. O r pen dant gue la guerre qui {e fai{oi t en
FJpJf;IlC fu t fort domcure 1 & d illcr[e conC!'e
Afra
VIL L li
D li
MAit SEI L L J! .
. 139
. s , les M'\rfeillois {uiuant l'adl11sdde
A"rralllU
1
1
1
Domlcius efguippenc & mettent en .or re
lenrs nauires,dix(cpr en nombrc,donc II y e ll
fèent .de
conQUOI't onze couucrtes,& V. adlOu
.
(li,
'
(crue plllfic\lrs aucres rn01l1drcs val c~ux,
alin d'efèonner de leur mulritudq la /lotte
des Ccfariens: chargent deiTus vn grand
nombre de gens de traia: & d'Albiques.
qu'ils encouragent à force, de doris & promellès. D omicius leur demade cerralll nolUbre de ces vaiifeaux ,gll'i! arme de pay{ans &
de pafères,qll'il auoit en1menez quant & lUI.
Et ainfi ayans mis en poinp: leur ,armee de
mer de tour es chores neceaalteS ,d vne grande animalit é s'en viennent rencontrer l'armee de Ce[a r, où D Brutus eo mmandoit,la,.
quelle errait pOUf lors à l'ancre à l'abry de
l'Ille, qui cil: vis à vis de M ar[eille, qu'on appelle alliurd 'huy POllmegu tS : car il yen a
trois:mais c'ell: la plus grande, & le porr y dl
plus a[feu;é,où premieremét s'arreftenr ceux
qui veulellt aller à Mar{eille.L'armee de Cefar enoit bien inferieure de nombre, mais
Cefar 'auoit mis deiTus celte fl ott e des pl us
vailbns g.uerriers qu'il peut ch oili r en [es
legions, auanr enCeignes , & centeniers , qui
auoicnt requis cefèe charge : ceux cy ~'e
!l:oienr pourucus de longs crocs garn is au
bourde crochets,& agraffes de fer, de force
d:lrds 1 IX iauclot~, & fcmbJable s arm es de
ie t1.
�'40 LES ANTIQ.!;I'tEZ DE LA
féél:,& alllG aya nt Cceu J';urillee des enllcmis l
h.ttent le urs v,ü(fcaux hors du haure,& attaquent les MarCcl ll ois.Là fut tre s- vaillament,
tres-aCpreme l1t combatu d' vnc part, &
d autrc:car les Alblques ne cedai ent gueres
de valllance aux CeCa ri ens, Celon mefmes le
re(mo igna ge de C e;:{.1r, comm e momagnars
qu 'ils cltoient, fiers, & hardis, & fort excrcirez aux armes, & qui s'c ltans puis n'aguere s
dcsbandez d e ceux d e M arCel! le , [e remettoient deu ant les ye llx la pr omeifc àc ux fai de frai {cll e datc. D 'alltre pan ccs rl1fHque s, & paltres, gens effrenez, mcu s d 'cCpcrance d 'dl:rc affr an chi s, {e parfoço icnt Cil
toutes Cortes de monftrcr q ~e lql1 c ~étc genc.
reux en la pre[cncc de leurs m aiO:res , L es
Mar[eillois [e conlians en b,lcge reté, & addreflè de lcurs vaiŒea ux, & en la d cxre rité
des Pat rons ,qui les goullcrnoiér, Ce iouoicnt
~ maniere de dire des Ce{ariens ,& en flc chif[ant à leur choc, le rendaient vai n,q uand il s
les penCoicnr alle r inllcO:ir, & heu rrer. D'auamage, ce qll i le ur efroit 10iGble en vn largee[pace,en s'a longeanr,mcr roienr peill e de
les enuelopper, ou s'c O:ans r'llllc z. plllli curs
c n[emb le, les all er attaquer vn à vn, o u bi en
à paifades mettre en pieces rout vn ran g de
leurs auirons, pui s quand de necelIité il fallai t iOindre, & venir aux main s, lailTans à
rJ.rt l'artifice des NautonnicIs ,& la pratique
0.:
ac
dcç
14 1
Pilotes allaient recour s à la prouëife c1c
S
clc
,
Cf: '
,
jeurs monragl1ars. L es. C :lI1en s po ur, n auoir leur Cheurme fi ag de,n1 exerclree:\ voguer,ni leurs, Parr? l1s fi bi en initrum,~ verlà aux vaifleallx a ram e, pour autant que
tOllt à coup o n les auoit til ez des naUlres de
charge,tÎ que me(me à pein<: e11[cndOlcn.c-lls
I,s tennes de l'arrirall ,& eqllipage d 'v ne galiere,o mre ce q uc Ictlr tardlll c,& lcnre pelànteur y dOJlno it grand cmpdchc m ent (car
ayans eilé faits à la ha!1:e d' vn b ois ve! d,to;tt
plein eucores d'hllmidité)ne pouuoiem l itre
fi vifles,& fi airez à m ene r.Aumoie n d equoy
pendant qu'o n auoit le moi cn de combàtre
dc pres, vn vaiflcall des CcCariens [e prelentoit librement contrc deux de s aucres:car le s
acrochans auec leurs lon gs crocs,& agraffes,
ils les arrcO:oiebt malgré qu'ils en eufic11[, &
le s combattaient de chaque cané, iUlque s
meCmes à s'eflancer dan s quelqu es vns, où
aya ns pafle au lil de l'efp le vn bon nombre
de ces Albiq ue; & pafleurs, Il s cn mirét Vlle
partie à fonds, e n prirent quelqu es a mres,
quec Ic s homme s qui eO:oiem delrus ,& cont~ai l1drent l,e reO:e de gaigncr le POrt.Cc iour
la les Madeillois perdi re nt neuf de lem
vaiifeaux,y compris ceux qui fment pris. Eu
ccfte fangb m e bJrailk m0ur m T clan MarICillois,grand Pil o tè,& homme qui draie cn
grande rep utati o n pour la cognoillànce qu'il
alloit
VIL LEDE
MAR SEI L LE .
�41. LES AN T J ~l T E Z DELA
au oit des Afl:res:i1 auoit accouftumé de prejuger par r a{peé1: du Soleil, ou de la LUllel, fi
le iour en{uiu:\llt deuoit ell:re bea u,& {erain,
ouc0!luert dellllës, aulli toll:qu'il flltbldfé
[on vailfeau (e rcnuer{a,& Gyarcus {Oll corn·
pagnon auŒ M ar[eillois, s'efl:anr v,oulu iet·
ter delfus,fur tu é par les Romains à coups de
{[ala [ur la pouppe. Lucain au liu-j- de Ca
phar[alie,décrit aulli leur mort.
L'an de Thelol1,la dex- Dirigit hf/C pl/ppml
tre infortunee pouifa [on
mtjèri ql/OqflC
vaiifeau,à la main duquel
dextra Te/MM,
Cc rendoient auffi [ou pIes .f2!!.â nfitlam melim
les vailfeaux , lors que la
pelago lurbantt
1\1er efl:oit irritce,Cju 'à auCari"",
ue qu'on vit oncques ,& Audmêre manu:nu
ne Ce trouuoi t aucun qui
II/x eft notior vIIi
iugealt allee plus de cer- crajlina, fw phœtirude du iour eU[lIiuanr,
bt,m vjde.tt ,Jetl
[oit qu·il regardafl: le Socorn/la Lund:
kil,ou la Lune,qui (auoit Semper vemlms
rort bien iuger des vcnrs
pancre carbaft
futurs, & mente le voile
ventu.
propos. Il auoit rompu Flic LM!,,, roftro coI:': brifé vne gallerc des
page ruperat alflj,
Itomains, auec le bec, & pila,fed in medùlm
c {peron de la fienne, lors
venere treme»l;a
'1 o'v n rraia dela partJes
pef/tu,
Romains le vint percer à Aflertitque r,tt61JJ
tl allers du corps, & s'en
morùnlÛ d,Xtr4
J
co·
:t
m,,~'
V IL LED
pl.IgiHriDI/met/pitin focidm
GyilrllU iYmmpm p'lppim
[Jecipil immmJ;,m
fljjenfa per ilia
E MAR S E IL L E.
143
allant m?lltir Ialifui t au!:'
fi aller la gallere , pendane quc Gyareus deureux de I~ rckuer,!i: veut
ietrcr ddluS,1c voila retcnu, & commt: cloué à {a
ft TTf1m ,
ga llerc d'vil coup de
AfJixlI/qtle rali te/a cralt.
mjnéte peper;dit.
Mais Lygdanus·auŒ M:J.r{cillois, qui c.fl:oit
cn (on valilèau, le Chef des tireurs de fond.:
baleaire,ayant VI1 coup de fonde frappé droit
aux temples d'vn certain Rom:tin appe1lé
Tyrrhenus, qui efioit debout [ur la proue: du
vailfeau,dom il efl:oit Capitaine, le pri1l3. de
la veuë: alors Tyrrhenus redoublam le courage des Gens, & ne voulam poim mourir
{ans s'd1:re vengé:car il croyoit de mourir,arracha des mains de (es (lldats vn iauelot
qu'il efIança comrevn Mar{cdlois iifu de noble famille appellé Argus,& de {a main aLlCU
gle le perça d'outre en ourre,ainfi que 111er le
?1C{me Lucain.Ce{ar fm aducni de tOL! t ceCi
a IJetde,pour{uiuum l'armee de P0I11 pcc:cependant ~ . Trebonius {e dcllbcra d'approcher Madellle par deu x eIJUrOlts , &. 1.1 dt! ClIS {e merl Lire {cs cranchc-:s, (I !tll~rdcs
plarreformes ,& banill ollS, rOllier i~);cc; "ablOllS,cbycs,& m.ancclets, allee cks rour/'de
c1wpcmcne) iu(ques [ur le bord de la concre
�r 44
LES A N
T 1 Q..Y. 1 T
EZ
VIttE
DEr. A
rrcfcarpe, l'vn e!loir prochain du Port, & de
l'Adenal,l'a mre du cofl:é qu'on vient de.;
France,& d'Efpagne à la lilicre de la m r,q ui
:uuint la bou che du Rho{ne:Pom trallailler
à ces ouurages, Trebo lliul f.l it de to ute 1,\
Prouincc vénir à couru«e vn gran d nombre
de befl:es de charge, & de p crfonnc~, &ame-.
ner force fafcin es , auec aut res (emblablcs
m:lreri.lux, tOU S Jefque1s preparatifs appor·
te z (ur Je Iieu ,il eOcue vne rlanc-fur me, iu[·
ques à la hauteur dè qU '\tre vingts pied s.
Mais de rout temps, & anciennet é il y auoit
en cdl:e·vill e vn li grand arti rail, & cq\1I pa (TC
de routes cho(es necdlàires pour la O"uer;e
"
,
tant de machines, & engins pour cirer 1\1
loi n, pierres, & traias de taures force s, que
nuls gabinns,lle mJnrelets,null es clayes pOUf
bien ri{[ues, & renforcecs qu 'dIes fu{[cllt,
n'eitoient (uffi(antcs pour re!ifl:cr à cell:e im ·
pecuoiité,& furie:car cntre autrcs cho(e s il y
auair de gros,:heuros,long< de douze pieds,
garni s au bo ui: d'v nc forre,& matliue poinac
de fer,q ui lancez a u ~ c de gralld e~,& pu ifl":tllre s baldlrcs, pa{[oienc des clJ ycs q ll~dtll ·
plc ~s , & s'c n alloicnt el1cores all delà lich er
cn rcrre d'vne trop violent..: roideur: rcllc·
IllCllt qu'on cf1:oit comrainc Je fc remp arer
auec de gro{[es pourres d' vn pl cd d'e(pai <,
ioinaes en(emble,pour (emir de rLlL1 cr(c,&
de pJrapet , & "ioli à couuere au dcrrierc
~'c n
1
DI!
MARSEILLE.
'45
s'encredonnef de main en main la ma.tie):e,
dOI\c (e faiCoit la platee-forme: mais pour facilirer les cho(es, on fai[oit rOllIer vne manierc de cort\lë de Coixate pieds en cous [ens,
alinde faire J'explanade: laquelle maohinc
eUoie compo(ee de gro{[es poutres, & de
t'orrs ais, puis couuerre, & armee par tout de
tour cc qui poul!.9it (eruir pour ce1et'endre,
tam du feu qu'on y lanceroit , que es cou.ps
de pierre, Mais.Leurs grands rem arernentS
par dedans, l'exce/ulle hauteur d'e la cou:rcipc, & descours, & l'abondance d'artillerie
acculoicnc cous les efforts qu'on y pOlluait
faire, laina que les frequentes, & groffes
faillies, que les AIbiques fai(oient dedans la
ville à cout propos, popr venir mettre 's'ils
euffont peu le feu à la placre.forme, & a.ux
tourrions, Neancmoins les Ce(ariens les repou{[oient. facil.ement, & auec grand' perce
de ceux qUi dl:olenr [orris , les rembarraient
dans leurs murailles,
S
CHA P.
X X X IV,
Vr,ces encref.1icesLNalidius fliC dépeiche de Cn. Pompee auec vne Aorte de
K
�LES A N T r ~ l T 6 Z DEL A
(eize vaiiTeaux, dom quelques Vil; auoient
l'eCperoll , & le bec de la prouë, armé ce fcr
_ pour venir au Cecours de D,omitius, & des
MarC, illois ,& Pompee enuoya deuant vne
fregatre à la deCrobee pour aducnir Domi ,
tius, &. ks Mar(eillois de vClluë, en le s cxhortant de [out (on pouuoir, que renforcez
dece (ecours ils vo uluiTér téter le hazard du
combat comre l'armee'n auale de Brurus Les
Mdr(eillois apres la perte d e leurs vaiiTeaux
aduenuë en la renco ntre deuant dite, en
au oient tiré pareil nombre de s vie ils qui
efl:oient cn leur Arcenal , & iceux ref.1its, &.
armez d 'v ne fort grande diligence ' car ils ne
manquolent de gens de rame, ni de pattons,
& gouuerneurs : adiol1{h~ en outrè force petites barques de percheurs cOlluenes d'vne
paue(adc le long des Ban cs pOll[ garantir ~
coups de naiél s ceux qui rameroienr,& remplies d 'arbalecries, & d'engins pour tirer au
loin , Leur Rotte equippee de ceite C.one , &
enx m e(mes des prieres des vieilles gens, &
des pleurs des femmes, & ieunes filles à m ~
rier de vouloir en ceit e grande extremiré
Cubuenir à la vi lle conitiruee en tel danger,
nonde moindreanimolir6,& fianceguc l'autre fois qu'ils eitoient venus au combat,
montent (ur les valflèam;:car par vn naturel
defaut ordinaire, ce dit Ccfar, & commun à
rou res pcr[onnes, ri aduiellt fort fouu enrcsfOIS
14 6
la
VILLE
DE
MARSE ILLE"
147
,. ,
'on s'auacurc pluitofl: és cho[es
qu'on
rOlsqu
,
'r pOI·nt ,&. (ont cachees,& 1l1cognèues,
Ile VOl
"1 d '
&
fi 011 plus' enRamme , comme 1 a UUle
101~ ~ parce que l'arme,e de Nafidius ayant
li tourc la ville d efperance, & de bon
re mp
"
vouloir &. le vent s'dl:ant leue a propos pour
eux le ~oila qu'ils [ortent du parr, & s'en
von: les rencontrer à Thoulon (vn Chafl:eau
des appartenances des M~r[eillois) où ils
mettent en poiné\: le·urs valfleaux,& de nouueau (e rencouragent à la bataille, confultans enCemble ce qu' ils dcuoient faire. La
poiÇléte droite dl: delaiiTce aux Marfeillois,
& la gauche à Naiidius de [Oll coné Brutus
aul1i s'dl oit renforcé de vaH[eaux:car outre
les galleres que CcCar auoit fait faire en ArIes,il auoit donné ordre de f'habiller fix vaif[caux de ceux qui n'agueres auoient eité pris
fur les Marfeillois, &. les cquippcr de roUt ce
qui leur eitoit ncce{[airc. Parquoy apres
auoir enhorré les fiens de l11e(pri(er,c amIne
Ja vaincus, ceux qu'il s auoient fi bien eitri!lez.Luy remply de rollt bon efpoir,& courageles va trouuer.Or du tamp d c Trcbonills.
& des lieux 11.luts eirc0I111oifins,il citoit bicn
airé de voir dans la ville comme tOute la iCllnelfe qui y eitoir dcmeuree , & les vieilles
gens allec les femmcs &; enfans , des,s:orps
de garde &. boulcuars, ou du haut du mur
ioignoient les maius çn COllcre-mont où
K
1.
'
�148 LES ANTIQ.Y:ITEZ DE LA
s'en alloient de çofié , & d'autre vilieer les
Temples des dieux immortels: cfquels fI'!
meet3nS à genoux deuam leur imagcs,lcs rcqueroiem de la viél-oire ,& n'y auoit aucun
d'eux tous, q\1Î du [uccez de ce iour là n'cfii mail: defpendr.c l'eneier euenement de leurs
foerunes:car leI plus nobles ieunes hommes,
& les plus lignalés de cha{que âge cn ayans
ell:é nom par nom feméds,& requis ,oftoiem
montez {ur les vaiJTeaux, afin li quelque defaftre leur arri uoit,ils viJTenr tous apereemellt
De leur reacr plus rien quelconquc à eJTaycr,
& s'ils remportoient la vidoire qu'ils cons;euJTenc delà, efperancc de pou uoir , ou par
leurs moyés propres,ou par l'aide,& recours
d'aurruy,fauuer leur ville de dager. Le combat aeeaqué,les Mar{eillois ne laiJTerenr rien
arriere où ils peu {[cnt monarc~ leur effore,
& valeur,ains memoratifs des enhortemens,
que n'agueres ils venoiét receuoir des leurs,
combaeraiene re{olus en leur efprit, de n'auoir plu s d 'autre occalion de rien faire ni entreprendre, & que ceux qui en la meOee enc ouroient le danger de leur vie, repueaflèm
d e ne faire en cela qu'anticip er pour vn peu
de eemps la forcune,& condition , qui attendoit rau s leurs autres Concieoiens, qui la
ville priee de force, {ollffrirOIét tour vn me{me ha zard de la g uerre, Or les vai{[eau x dcs
Cc{arie11 s s'e ft ans csbr.111lcz afièz pC(.l1ltement
VIL LED 1!
MARSEILLE,
149
peu
.
& iettez en mer peu a
,
ment du nuage,
fore beau moyen, &
les autres auolene vn
1" ndulhie des
,
loiGr de ioüer leur ICU, & par 1
. de &
matelotS, (e preualoir de{jla pr~:!t~~uCe[a_
villc{fe des leurs, ~e 1 par
lec
.
nerer le moyen al
riens pOllUOIClle rcnco ffi d ~ r d'en arleurs longs crocS, & agra es e c ' .
d
ft r & coupler quelqU'Vil, ils vellOlent e
:~u~s' parcs au (ecours:car c{l:as menez auee
les Albiq ues, ils ne {e monftrolent pOille la~,
ehes au combat, s'il ell:oit que{l:lOn de vel1lr
aux mains, & ne cedoient de guetes auX Cefariens de vaillan ce, & de hardieITe. ~ant
& quant vne infinité de traiél-s dcla{chez des
petiees barques de loing offen~OIene fort les
Ce!àriens il l'impourueu, & ell:as emperchez
ailleurs en ble{[o ieoc <rrand nombre, Sur ces
cncrefaiecs deux de le~IrS galleres ayas choiG.
la Capitaine{fe de Bruclls,qlli {e pouuoit bié
dl{cerner des aucres à {cs banderolles, & pallOllccaux, ~' ell:oicnt esbranlees pour l'aller
inuellir cncr'elles , & la choquer par les deux
flancs, Mais Brmus s'cn efl:anr pris garde, fe
preualllC d~ la vifte{fc de la (ienne,de maniere qu 'il Ics deuan~a d'vn bien peu, &: les aurrcsayanc failli de l'attaindre, s'cnrrehel1rrerene de telle rOideuf,qu e du choc elles s'endommage.cm beau co up, l'v ne couresfois
plus que l'autre : ca r clic cm l'e(ncroll brifé
prull:c à f~ire cau de eouees r~rcs , ' Ce la et -
ar
l:
3
~
�AN T 1 ~ J T E Z DEL A
ceu des vai/feaux de Brurus qui e!l:oient aupres, donnerem {ur ces deux ainli mal me.
nees, & le s mirent à fonds d'abordee. Ceu x
d e Nali dills ne leur fu renr d 'auelllle commo.
dité, ni v{age,& quitterene bien tallie combat :car le re{pcé} de b patrie ne le mOlluoit
pas , ni les enco urage mens d e leurs pro ches
parens, & amis n e les forçaient de re hazarder au de rni er peril de leurs vi es , parCJu Qy
ilncs'cn trouu a poim à dire. M ais de la Rott e M ar{eill oire ell furent mi s cinq à fond s,&
quarre pris , vn gai g na le haut à fo rce de ram es aucc les Nalidieus , pren ans tall S la ro ure de C aralog ne. Suetane en l'a vi e de Iules
C cra r,chap .6 8.e(crit qu e cern in Acili~ s R om ain en cefle io nrnee aya nt Caili de la m ain
la po uppe d'v n vai lfeau d es ennemis, bCJu elle lu y fu t ro ll r autli ro ll co uppee, il1!i cam l'exemp le me morab le parmi les G recs de C y~ 2g ll' lI S , {e ierra d ans cc vaiflè au, cn re po u{lant ce ux q ui ll; prefen coi enr à Ill y :l U CC (o n
b ouclier. A u refl , IesMa r(cill ois apre s CJu 't1s
e ure n t employé leu r ge net!: à l'equip age de
leurs vaiffea ux , (e {cru oienc de cheueux de
fe mme pour fa ire des co rd es , co m me d crir
Fron CIn, lime premier, ~ h a p .7. F lo l ll s, liure
fecond, chap. 1 f. dIt que le s C apir,lI n es des
C'lrt hag in o ls en h rc nr autte sfoi s auca ne , &
lC I Rb odlem alllIi , comme m et Ic mefm c
Froncin .
JyO
VIX. LED EMAII.SEIL LE .
De
J Jl
- - - -- - -
LES
-
De l'ajJmt dm"é
· Es
D
IttiX
CHA P.
murltilleJ de la vilk..
XXXV.
autres q lIi re!l:crent de la defaicc: > en
fut'enu oyé vn deuant à Mnrfeille pour
Icut en porter les nouu d ie s,leque1 e!l:ant arriué iu(qu'au pres tollt le peuple ~'e{pandlt
autour pout entendre ce que c dèOlt, &:
l'ayant [eeu, vn fi grand dueil {ailit leurs
cœurs , CJu'il {embl oie qu e tout de ce pas la
ville deuil aulIi eltre pr ire d es ennemis. Ce
neanrmoin s ils n e lai iTcrent de s'apprcfier
pour {e defendr e , non ,moin s comagcu[e:: ,
ment qu'ils (oul oient. La deffus les leglollal _.,..'
res q,li auo ient la charge de rra liai lier au CO"l t. .
n é droie , s'apperccua ns que pour le mUIllr '
cOlm e le s frequelltcs {ai!lies des Mar{e!ll o i ~ ,
ce ne kur {eroir pas pea d e {ecours,1i en lieu
d'vn ba!l: illon où il s {e peullèm retirer, ils
fai(oieflt vne T o [\[ de brique pres deI mu railles , laquell e du commell cemenr ils fir ent
fort baffe , & petite pour re garantir dc leurs
foud aines inll alion s, & aiI111ts, là où ils fe redui(oiellt ,& de là encore (e defcndo ie nt, s'i1s
cltoienr pre Œcz d'v ne rro p g ranc e foule ) &
elforr, puis en l'c llorro ienr à lem T o ur, pà ur
r'cmbarrer , & po ur{uillre les ennemi s: ell e
auoir au l'efte q uelquc rrcnrc pi eds cn~
les murailles efp llffcs de; cl11 q : pUI r ~$
K 4 ..
•
�151-
1.ES
ANT IQY1TE Z DE LA
comme l'experience,& v[age [oient les m a~
fires de taures cho(es, par l'indulhicu(e diligence des hommes, on trouua qu'clic leur
pourrait grandement [eruir fi on l'c Oeuoic à
J' la communc hauteur des autres T ou rs ,cç
qui fut fair e n ce fie [one. ~and on l'eurt
fl0ntee ill(qll'au droir du premier ertagc,
on yapp liqm le planc her : de maniere que
les bours des pOlllrres , & [oliueaux ne donnoient pas preci(émenr à fl eur du bord de la
muraille par le dehors, ains po(oient à mi ef.
peifell[ , ou peu, plus armez au deuant de la
me(me maçonneri e, alinque rien ne s'c n ad·
MançaO:,oil le feu qu e les ennemis y pourraient lancer ne peuIl: mordre: & pauerent
m c[mc à cffie lin cell:e rerra{fe de in cn u carreau, alltanr que le COUllerr des cla yes, & du
pbnchagc le pellrt corn porter, & {o ulfrir, &
là den'us alÎÎrent deu x gra nd es pou!tres,do11C
les boucs arriuoient pres du bord du mur
pOli[ Icuer dclrllS comme en (urpendu ë, l'e[chaffJlIdage qui delloit (eruir de remparement à la Tour : puis (ur ces pomres s'emrecroif.111S à angles dro its , eftendJren r d'autres
[o liucs en ~orme de treillis en lozangcs entablees deflus allec de g ros ais cloiiez, &vn
peu plus long ll es,& cminenres quc les poulrres,po llf f.lillir hors d'Œuure, afin d'y pou_
uoir arracher ce, dom ils (e deuoiel1t couur;r & dcfendrc conrrc les coups des aducr{;l1res
VILLE
DE MARSEILLE,
ln
dlcecSer~~~~~:'leC~~I~:~aJ~~ii~~~~~
faires: &r
COll uer
1 "1
ueraient la muraille, leCJuc l plane 1er; s ~ucrenc·au [fil dc carreau
' ,& de terre. graue,a
fi: n
l'
del'énem in'ypcufrl1ll1rc,&e enque Ielell
ri .
&
·
t de{fus d'abondant d es. CICd aumes
ÙIren
.
marnas, de pcurquc par l'effore es pleccs,
& machines des aduer(aires ne fe dcfmohll:
la cha rpen rerie, & que ,les pierres urees d~
leurs engins ne vin{fcnt a bn(cr Ics c~rrcauJt,
firent en outre crois g rands Il:orres a mamcre de nacres,cilfucs de gum enes , & cordages
des anchrcs, de p~rc ille 1 0nguel1l~ & largeur
que les mnra llles de la Tour, & ;(pal(fcs
qu'ils pendirent aux troi~ coO:ez, qlll r~gar.
rloi enr vers l'ennemi all bOllt des [olmes,
(o rcans hors ù'œullre to ut à l'enuiron de la
ucllc e(rcce de defen(e, ils auoient
T ou
delia e(prou ué aJ lleurs ,ne pouuoir dhe [[aLpercee d'e nClins co ups de n aitls,ni d'artillerie dece cemps là. C omm e donccefie pOr
tion de la Tour qui ell:oir acheuee, fut couuene , & bien rempar.ee cotre tous les efforts
de deho rs,ils rranrporterenr leurs e(chaffaudages à Cè qui rell:oit, & (c mirent à [U[pCIldre en l'air auce des verins, & g uindaux la
couuerrurc de la Tour, & l'ofl:er de dc{flls
fon premier plancher ,don c ils eOeuoicnr'aur~m q\le la tentllre des fl orres le pOllUolent
couurir,liqu'à cou uerr, & bien munis par le
r.bq
K
i
�Les ANT1Q.!ITEZ DE lA
dellanr, ds pouuoient au derriere vacqucr à
la maço nn eric:,illfqu'à la hautcur competent e d'vn aune elrage, lequel planché d'ais, &
p lllsdccarre:lux pardefflls, comme ~ lIpar;l
l!:l nt allec les mefmcs remedes, & defenfifs
d ,:èhllJ ne s, marrras,& fiorres,les efchalfauL,l.; es de charpenterie, & les palliilàdes, il s
e(J:I'erCIlt rout (euremem, & [ '\il S blelrellre,
n e dlll"er, iu(qu es il iix {olicls, & cfiages,
la,i1ànt à chacun d'iceux és trois faces les fen clt res OllUertes , & c:lnonnieres neceililiI C~
é en droits qui (embloient le plus l propos
p o If à coups de traiéts, & d e pierres, en endommage r l'ennemi Apres donc qu'ds s'af{eurerenr qu e de cefie T o ur ils pourroient
. ." ment defendre les aurres ou uragcs ,qu'oll
~... Olt aüpres, ils {e mirent à confiruire Vll
,~Il te/let de charpenterie, long de (oixante
p'eJs, don t les pieces , & les dl:offesefioicnt
l ' deux pieds d'e(pais , ponr le conduire, &
l
nie r deleurTourde briqlle,{ufd,td vne
1 our, & il la muraille des enncn;is, duquel
mamellet à peu pres la forme efl:oit relI e, il y
auoit en premier lieu deux grolfes {ablieres
d'vn pied & demy çn carré d'vne me{mc
longueur, couchees en platte-forme, & dif1:amcs l'vne dc l'autre de qu~tre pieds, atcnous, mortaires ,& qucuë dàrod e, Je ba~ f011c~ encrc-deux {ur des {o/iues auec des plauches,Sur ces {ablicres el10icnt eneuez ~ pliib
MAR Si 1 L L E.
If4
d ~s
t
If r
hauts de cinq à (ix:
des pofl:e3~x debi~~~ 'c n deux pieds l'l'Il de
pieds, de euX Pros ais Cil trauers c10uës
l'aur re , auec de g /' le vu ide : plus d'autreS
our remp Ir
d
oind rcs que les prece cncontre, p
{abhcres Vil peu m
fl:caux comme vn arres po{ans (ur le{dltS po fl
'
's des lienS
'
Hquels Cil Oient ml
dt' & che uilles au[chirrau e,t ntre e d'
ecintrés en forme afca,
morraidirs o{leaux,& {ablieres,atenons,& ,
p
d rCJle
rr- r le eomble [ur lc{dHes [a{es pOUf
.,
' 1
s
ainfi
confortees
par
le
s
kns,
Ice
"
bdere,.
r
" uy
l[
&
roide
comme
en
,on
ClCI
$
·
f
corn bl en:\!
\
. li, b (li de chemon s contrc-bollttans,
pmn . a
, d d
auec leur fatlle par delfns ?edeux pie ~ c
.large , & hlli8: poulees d'efpalS auec les termette s par voye,garnics de lems enrraléts,&
elfcll iers,& des larrcs, & contrllla[~cs en trallcrs de quarfe poulees en quarre pour a[(eoil' les rhuiles: ledit mante/1 er en tous aurrese;ldroirs armé d'aro-i le pour le garantir
dll fcu gu'on y eull: vo~tlu lancer de deilùs
e mur, & lc~ thuiles par le delfus COllllertes
de ares cuir de bœuf, de p,ur que l'cau y la[ch;c par des canaux , & [1rbacancs de la muraille, pareillemenr ne pem ramollir, & de(ll'amper les thuiles, & I:t terrc graffe, & les
cuirs encore rcuefius, & garnis ce gabans.
feutres &cf.c lauin es,afin de ne pOl.luoir efire
endommagez du feu, ni des coups de pierre.
Tout kgucl ollurage a cc uucrt d.: clayes) &
VIL LE
DE
de
�I S6 tE~ A NT I ~ITE Z DE L A
de,gab lo ns co mm e d 'v n relll par,cll: parache.
lIepres la T o ur,& rom auflî ro ll/an s qu e les
enn emi s s'en apperçeu!lè nr auec des ciilges
C abcfl:ans,T o urs ,& g uindaux,& [e mblablc~
m ach ines , pOll!" t irer les val!lèal1 x en l'eau
d es rouleJ u x appo[cz deffo us, ell: approch6
pres d'vne co ur d es enn e mis iOI" l1 anr l'edi .
fice ,afin de la.Llp pet au pied, DU '~l c l da nger
les hab .tan s le trollll uns e[p o uu anrez ro ur à
coup au ec des pin ces, & ,barres de fe r, po urfenr les plllS g ros quarri ers de pierre qu 'ils
penu enr , & les pre cipitent du h au e des mu raill es [ Ill' le maneelet: m ais la fç rmeté de la
maeiere fou fl:i enr le CO llp , & to ut ce q ui 5':1ua ll e d 'c nh aü( venant à d Ollner fur le fai fl:e
ro ule le long de la couuerture, C ela vell, i l~
c h all gcnr d'mûs, & m ettans le fCI) à des caq ues,& d es barils pleins de poix noire. ,/$ de
rdin e, ils les lanc ent de la m uraille ru r le
mantelet : m ais de là roula ns co mb ene aulTt
co fl: C il ren e d'l' Il co!l:é,& d 'a nc re, là où auec
d es perches, & des fo urch es,o n les rccll ie de
la m achin e, Cependanr n os fold ars efbns à
Co uu en fo us le m antelet au ec des pill ces,
p iCS, & h oya ux fappenr la Tour des en nemis
par le pie d , & en arrachent les ptemieres
plerres,q ui po roient fllt le fo ndem enr ,ellam
le mantele t d efe ndu pa r les C efari és à coups
de tr:uél:s , & d 'arr ill eries d e la T o ur de bri'l ue , s.: de (] og cm Ic s ennemis du ham de la
cou r
MA 1\ S El L LE. J P
,
& des Tours, fi qu' il s ne peu uenc
courtIne,
cl
1 fi
ViL l.
I!
DE
1 demeurer pour les dcfell re, p u leurs
defia o(lees , & dern enri cs d u bas d~
pierres
d'· II '
la T our qu'on Caproit , part ie Ice C vient a
bas par vnc roudain e tl~in e " & le rcfl:e pencham fair cont C\lancc d all c l apt es.
pliS
pu jl,.tageme , don~ 'Pferent I~s M4rfei/loû contfc
les crfariens,en l extremlfe deleur~ d.lfllrrs,&
de l/llr coujlllme en ctU def tppllc,ltIOd.
CHA P. X X X V J.
Es MarCeillois alors troubl és d e ce t innpine deCafl:re,touchez qu ant & quant en
leurs cœurs d' vn e crainre de l'indig narion
des dieux , & redomans le facca gemellt de
leur ville, fe iettent tou s par la po rte en fo u ·
le dehors fan s aucune s arm es. Le ms Chefs
ornez de b a n~eaux blan cs 1 & s'en viennent
ioignalls les mains l' crs l'arm ee ,& ~ux Chefs
qui y commandoiét:aLlqLlcl {pcltacl c li n o u·
ucau, tomc l'hofl:ilité cdlà, & le s folda rs fe
retirans de leur affaut , s'appradlcm po ur
ouyrce qu 'il s vo udrai ent dire, ~a l1d les
Marrerllols fur ent paru cnu s iurques à j'a r.
~ ee, & aux Chefs d'icelle, il s (e profl:CfIKllc
a leurs pieds , & les Cu ppl iellt de voulo ir rll t~
~elldrc l ese hofcs, iufql1 cS à l'arriuce Je Ccfar:v oir Inu ville pnre,de(j J autant va udra it
les o.ll1ragc s care achcucz, le u r T o ur tom,
L
d cflll~
�'5 8
LES
ANTIQ.ZITEZ
DE
LA
dcfmobe,& (arpee, au moien dequoi ils fc
dcparroiem de faire plus de reiifiance,aucu_
ne dilation n'en pouuoir naifire, que aufIi
roll: qU'Il (eroir venu, s'ils n'accompb{foienr
(on commandement au moindre clin d'œil
qu'il feroit, Ils ne fullèm tOUl (accagez Remonll:re nt que li la Tour paracheuee de (e
renuer(cr,oll ne pourroit plus retenir les (01 dats, que meus de la friandi(e, & e(poir du
pillage,ils Il e fe iérta{fc llt dedans la vi ll e, &
ne Li millèoc à vne finale defiru ébon, Au~c
pluiieurs amrcs telles t ho(es du me(me (ujet prononcees, comme par de gells doél:es,
& eloquens,fort patheriquemenr,3 uec force
larmes, & pleurs-pour les e(mouuoir à mifericordc: dom les Chefs Bechis retirent les
{old~ts des ouurages ,& Y lai{fans des corps
de garde,fom là dell-us cellèr l'a llàut : de pitié en outre qu'ils onr, leur oél:royent vne
c(r cce de trefues ,iu(qucs à l'arrillee de Cc(ar. Cependanr p-lS Vil coup ne (e deilache
d es murailles,ni des Ce(ariem pareillement,
ains rom comme fi l'afràire euO: ell:é ja parachell é, qUIttent leur (oin , & dil ige nce accoull:umee : car Cefar par (es lettres auoit
fort recommandé à T rebonius , de ne permettre que la ville fut priee de force,
d e peur que les (oldats indignez de leur
rebelilOll , & mc(pris, dulong trallail, quant
& qll.lOC qu'ils y auoic:t cu, ne mlllè llt à mort
cous
n
VILLE
DE
MARSEILLE,
'19
ceux d'au de{fus quatorze ans,cè qU'Il s
menaçoient vouloir faire,& à rre(grandc di fficulté fllrent lors retcnus, qll'ils Ile [e iet(a l~
fen; à corps perdu dans la vi IleogriefuemeJJt
indignés à l'encontre d e Trebonius , de ce
qu'il (embloie auoir cM cau(e qu'ils ne l'cuf(ent à leur volonté: mais les Mar(eiJ]ois q ui
feignoicnt de garder la fOYI & pOllnaJCI t C c(ar les appel le gens {ans foy: mai s Coit dol ,ou
vertu, n'importe, quand c'efi comre l'encemi, e(pians le cemps, & occalion d'v(er de
fraude, & cromperie, s'il faut fe rapporr crà
Ce(ar, quelques jours pa{fez falls f1ell faire,
comme les Ce(ariens (e fu{felltà cell:e occafion ratiedis ,& rela(chez cie lem accoull:lImec promptitude, & ardeur de courag e, les
voila tout à coup enuironl'heure du midi,
que l'vn s'elloit allé esbatre, l'autre matté du
long trauail mis à repo(er en l'ac celier meCme, les armes tolltes enfermees , & redl1ices
(ous le couuert,qui (e iettent en fo li le dehors
les porces, & à la f. ueur d 'vn grand vent qui
s'ell:oit lClI é propre àleur de{fein, s'e n viennent attacher le feu aux ouurages, que le
vent e(pandir {oudain d 'vne' tclle (orce, qu'à
vn inll:anc la Bame {e prit au rcmrac, clayes,
gabions, Illamdec, à la Tour, & aux machi
Iles de batterie ,fi qu e letGutfull plull:ofl:
con{ol11mé, &. reduit en cCI,dres, qu'on ne (e
peu ft apperceuoir come cela cHoit aducnl.l.
Les
COliS
�160
LES
ANTI<t!ITEZ DE LA
Les Ccfariclls bien c!tooncz d'vn fi fubit, &
inopiné accident Je faifi{[cnt des premiercs
armes qu'ils rencontrerent en leur chemin,
& les aurres accouram dn camp, viennent
impcrueufemcnt fe ruer fur les Malfeillois:
mais il coups de traias , & dc pierres qu'on
leur tiroit de la courtine ,ils font cmpefchez
de pourfuiure ccux qui fu yoient: le (quels
ayans gaigné k pied du mur tour à leur aire,
ont le loifir d e brutler le manrclct,& la Tour
de brique. Anfi le labeur de pllllielirs mo'ls,
par la de{]oyal~té des Mar{eillois, & la violence du vont, elt en vn moment dcuoré, &
reduit à rien. Les Marfeillois e{[ayercnt encore derechef de faire de mefmc dés le lelldemain qu 'ils eurent tout Vil pareil vent à
[ouhait, & d'vne plus grande hardicffe, par
vne (oudaine faillie cOll1batircnt à j'autre
Tour , &platte form e , y mettans le feu en
pluGeurs endroits: mais co mm e les Ce(ariens le iour preced cnt n'atcend ans rien
moins que d'e!trc (urpri s de la (orec, eu{[cnt
eft6 plus nonchalans quc dc coullume à [e
retenir fur leurs gardes, rendus fages à celle
fois par ce qui en eftoit aduenu,3uoient aurIi
appareillé tout ce qui leur pOlluoic fdire befoi n pOU f [e bicn defendre, Parquoyaprcs
c n auoir tu é plufieurs, ils rcmbarrcrcm k~
l utres dJn s la ville , fans auoir rie n exccuré
de leur entrcpri[c. Puis apres T reboniu ~ [e
mir
VIL L P.
D F.
MAR SEI L L E.
16 1
mità refairc ce qui auoit efié ruÏné , &.le remettre fus.auec vn plus grand [0111,& proptitude des [oldats que deuant:car quad ils virét ICll[ appareil qui leur alloir tat couRé de
peine,& crallail,el1:re li malheurcufemet peri,
& les trefucs altoir ellé violees d'vllc fi grâd'
delloyauré,eurent Vil trop gralld creue cœur,
& de[p,it de vo ir leur VJleur à cel mefpris, &
moquerie Et pouree qu'iln'el1:oit né demeuré là aupres,dot on peur tecouurer, ni de faffines,ni des pcrches,gau lles,bois de trallcrfc,
& séblables materiaux,tOus les arbres,aulog
& au large de la correc d'cntour la ville,ayâ~
_d~é COllppCZ,& employez aux ouuragcs,s'aui[crent d'Vile nouuclle,& nOIl ellcor' iamais
veuë,ni ouye forte de remparemellt de deux
murs de brique e[pais de lix pieds,di!l:âs l'Vil
de l'aucrc.de pre[que al1canr, & couuers par
defs·d'vll plâché qm les coup loit de la mc(ille
hallteur,au [urplus ,ou enuiroll,qu'alloic eflé
la placrc-forme, & là où l'efpace d'entre les
murs, pour el1:re l'cfto/Fe trop mince,demon!troit d'en auoir be[oin ,on plawirdes piiliers
enCfe ' del'x, pour feruir dc con[olatctll" aux
poulcres ,& aux foliucaUJ(, [urqu Qy pofoit la
Couuc[[urc plâchec:declayes, q,li eftoiet cn·
enduites de terre gralI'c, Là de{[ous le foldac
elloit à couuert muni de col1:é, & d'autrc de
la muraille,& de gabions par dCllanr, li qu'il
pouuoit (ans nul dlngcr a~ler & venir, pon:!t
L
�Jlh..
LES
ANTfQ.Y.ITEZ
DE
LA
VILLl!
tout ce qui pouuoit dhe necelfaire pOlir fai.
rel'ouurage, lequel par ee moyen ell: coduir,
& mellé à lin d'vile trergrande propritude, &
dexterité, tane par le roinalIiduel des foldacs
qui y trauailloiéc rans inrcrmilIio,ni relaf~he,
que de leur valeur,& c!forr,& bien roll: repa.
ree la perte de leur fi log & ennuyeux rrauai!.
Au demeurat és endroits qu'on voioiç à pro.
posJonr fai{fez des porres,& autres ouuereu.
res au mur pour rortir rur les ennemis, 1er.
quels voyans que ce qu'ils n'eulfcnt iamais
Guidé pouuoir eilre refait en vn long efpace
qe temps par la bcrongne , & la peine de peu
de iours elhe tellement rell:auré , qu'il ne re.
froit plus aucun lieu à leurs tr0mperies & de. [
ceuas,ni à leurs raillies,& i rru ptios, rien auffi
ne leur ell:re plus delai{fé,dont ils peulfent à
force ouuerte nuire aux Cerariens,ni auec le
feu aux ouurages:s'apperceuoient bien outre
plu s,que par merme ItlOyen tqure la ville de·
uers l'aduenue de terre pouuoit ell:re ceince,
& enuelopee d'vne cloCture garnie de rours
& ball:iIIons:fi qu'il ne leur reroit plus loilible
de coparoilhe,ni demeurer rm leur courtine
ni répars, autour derq uels il voioiét vnc mu,
railleeO:re baftie par J'armee de Cefar,donc il~
les pouuoient combatre aifémcn't à coups de
traiéts & iauelots: & que leurs pieces & en·
gins pour tirer au loin,où ils auoient mIS fort
grande erperance,leur reroient du rour inuti·
les,
1
DE
MARSEILLE.
16J
le5,& de nul vfage,à cauCe de la proximité:1!C
finalement ne pouuoir en vaillance s'ergaler
aux Cefariens ,ny cobatre de pair à pairaucc
euX ,de la muraille,ni des touts,ont recours à
la me(me reddition que deuant. CeCar ayant
réuoyé rains & rduues L. Afranius & Perreius
quis'ell:oient rendus à luy pres lIetde, & s'eIl:ant rendu maj(he de la legiol1 que Varron
co.,duiCoit,de Tarragone s'en vint par terre à
Narbonne:puis de là atriua à Marreille, où il
fllt aduerti du dectct fait à Rome pour la
creation d'vn Diél:atellr:l qllOy il auroit dM
nommé par M,Lcpidus Preteur.C'ell: ce qu'cl
crcrit Cerar,à quoy nc re conforme poinr Vi.
truue,cn ce q [Ji eO: des machines:car au li./ 0,
c./2.,voulant monll:rer que les machines dq
affiegeas Cont bien fouuét mires à ba~ par vne
fage & prompte executioll de bons conrcils
de~ alIie.gez, rans aucunes maclullcs , en rapporte plu!ieurs cxemples, & parri~ulieremét
celuy des MarCeillois : & dit, que taures les
machines de batterie, & engins des CcCariés
furent diffipez & mis en pieees" Nous auons
eO:imé eCtre àpropos dinfercr ici ce qu'il dcnt
pre[que de mot à mot. MarCeille aulIi Ion
qu'elle ell:oir,affiegee,& que l'ennemi eut fait
plus de ttence folfes,ks Marreillois s'cn ell:as
doutez, ils coblerent toute la folTe qUI ell:oit
denant le. murailleti par vne plus I.:!aute fGlfe,
& ainfi toutes les foŒ:s re noyerent dis Vile:
,
L 2.
�64 LES AN T 1 ~ 1 T E Z D F. LA
& où ils n'alloient peu faire vne foffe dans la '
muraille,i1s lirét vn creux d'vne profondeur
immen(c,comme vne pi(cine, à l'oppolire du
lieu,où l'on fairoit la foffe ,& le réplirét (j'eau
des puits & du porc, & ainli aianr fait iour à
trauers,&I'cau efl:ant entree en grandeabondance,collS les efl:aiemens Ce dcmentirent, &
par la multiCLlde de l'cau, & par la ruine de la
foffe,tous ceux qui efl:oient dedans furét ac·
cablez. Lors qu'on efleuoit aufli la platteforme ou cauallier contre leur muraille ,on yauoit porté du bois couppé en abondance, &
pendant que l'œuure s'aduançoit, on y ictta
auec des fondes de leuiers de fer rougis embra(és , & on mit le feu à tOurll la machine.
Lors qu'on approchoit aufli la torcuë ou mâ.
telet COtre llls murailles,ifs ietterenr des cordes, dcfquelles ayant enueloppé le bclier.,.le
tournoyant en diuers endroits tout (u(p endu
en l'air, ne fouffnrét iamais qu'il couchafl: la
muraille:& en lin ils demolirenc & mirent cn
pieces toute la machineauec de mailles embrarez,& à grand coups d'a rbalefl:es.Ainli ces
villes furent deliurees plufl:ofl: par la prudence des architetl:es, que par les mach ines, SC
engins de guerre: donr il fe peue iuger affez
c1airemétquc les Mar(eillois defendirét Icm
ville auec plus de relitlance,plul de corei l, &
indufl:rie d es architetl:es, qu 'il ne fm point
rappotté à Ce[ar par Trebon iul , & autrel,
comme
V IL LED E
J
MAR SE 1 L L Il.
J 61
comme nous dirons au chapJuiuanc. Au de·
meurant par ce qui a efl:é touché cy deffus,
Nous apprenons quelle a efl:é la coufl:ume
des fupplians parmi les MarCeillols : car Il appert de là qu'ils ne ~onr . pomt defce.n~us des
Barbares: mais qu Ils tlrent leur ongme des
Grecs ,com me nouS auons prouué cy delTlls,
de l'audlOri. é de plulieurs Hi!l:oriens.Car au
te[mo lgnage de Pol ybe,liu. 3.les. Gaulois , ~
autres natios barbares, comme Il les appelle,
ne po~toient point le caducee, ni I;s infules,
ou mitres:mais auoient accoufl:ume en tel casde s'equ ippcr feukmen( de guirlandes ,~
chappea\lx de Reuts , en ligne d'amitié , & de
fupplic atio,& ce que Ce(ar appelle les depurez des Mat(eillois,dotl:es, fe peut rapporter
à cc que Ciceron nous a \ailTé par efcrit en
plu!icms endroits, & pnllclp~lem~nt en ~ 0rai(on pout Lucius Flaccus, de 1erudltlOn
des Marretllois : reprenons la fUite de noihe
ctICCOlTrS.
--------De la reddition de Mar/tilt,.
CHAP .
XXXVI!.
Es M :trCeillois accablez de toures e(peces de mau x, & reduics .à vue finale mdlgence de viure" ctesfajrs en deux rCllcontr:s
p.le m: r:rompu;, (Il rembarrez hOI1te~l[emet
en pldlie ,ll'S,& diuer(es Culhes,mte\1~S auce
L
�VILL E DE
J 66 ,L Il SAN T l Q.Y.I Til Z DEL A
cela d vne fore griefue pefiilence 'p"""
'
fi' r i ' vur a UOlt
e e 1 ong~em enc renfermez, ioint le changement des viandes: car'cous n'eftoienc foufi,ellus d'autre cho(e que de vieil paniq, &
d orge corrompu ,& galté,dol1C ils auoiencde
longue m ain fait re(erlle pour s'en aider en
femblables extremicez : l' v ne de leurs Tours
fappee,& mire par terre,&la plu (part de leurs
tnuratlles,d efmolies ,& renu erfces , hors de
tout e(polr deformais d'aullir plus de fecours
de ces ProUinces,B.<: armees qu'ils alloiér fceu
efhe ve~llIes ~s mains, & pOlllloirde Ccfar,
dellberet dele rendre à bon efcienc fans plus
de fraude,ni de malice ; mais qllelq'u es iours
au~arauant L. Domirius ayant defcouucrr ce
qu ils ~ot~loi e nc faire , & pour cefle oecafio ll
a'pparelll~ rrois g:tlleres,donr il auoir departi
les. d;ux ,a (e$, fa mllt c r~,& ami s , & Ill y cft oi t
~lote fur 1'~\Jcre, par vn remps rude & nebu,e ux,plcln d'orage, qu'il e(pj,t cout à prop os,
donna des :lUiron s cnl 'c Ju:furqu oy \,c s vai(feau x qu e Brutus enuoyo ic jo urnell ement
pour garde r la bouche du POrt, l"ay ~nc defc~lluerr, lcll ér les anchres tOllt foud ai n,& ItIY
donent la chalfe: rourcsfois la D'aUere de 00mltl U s ne lallia
' rr
pour ccla de b pour(u ill re fa
r Ollte, & pcr(cuere à D'a i" ll er le haut li qu '!
l'aide de la t()urmente~el le (e perdit bien ro~
d, e leur velle:
" 1es aurres de ux c(p o l1l\'~ntees :le
1aborder de IlOS v;liiIè :lUX, re&~jgl1cr ent Je
p or r
f
1
167
MARS EILtE.
port à la halte. Au demeuranr l~s Marfeillois
fuiuant ce qUlleur,fuc ordonnc:,apporrerent
hors de la ville toutes les armes, les machines,& engins de batccrie,qu'ils fouloiér auoit
eirenr:ear du Pore,que de l'Ar(enal,leursvalffeaux, & dcliurent tout ce qu'ils auoient de
deniers compeas au rore(or publicqlle. Nous
auons I~ plu(parc rapporté de Lucain ce qui a
cfié die du !iege de Mar(eille : mai,s la plus
geand' pareie ell: pui(ee des Cômencaires de
Ceeae me( me,que nous allons ici inÎeré prerque de moe à mot :car ileu(l: eflé hors de propos de nOlis en oigner de fon dlfcours , pUIS
que celte hiltoire n:: pOllUOlt e(l:re plus bn'!uemene,plm parriculi eremenc,& plus e1cg~
rnenc deÎcrire par aucun, & Îdonle tefmolg nage de Cicero~,& d ' ~irtius,ccs corn~ert
taires sot tellemer admIrez de rous,que 1occafion & moyen d'eÎcrire là delfus, femblent
pl ufloft auoi r efl:é par làfubflraits , qu' oaroyez,& les hom es de (ain iugemér oQt eflé intimidez cl 'y mettre la main , ores que fi nous
y voulon s r e ~ard e r de bien pres, nouS rrouucrosen plLlfieurs endroits, q ue le lugement
qu'en a fait Afinius Pollio elt veritable:cat fi
nous croyoJlS Suerone en la vk de CeÎar, ch.
56 . il efrimo it<}ue ces comentaires n'alloyent
pas erré bien ,ni dili gémé~ el abourc.z : qLl~l
s'cfl:oie (ou LI ent fo ur LI oye de la verJte,d aurat
qu'il s'elt oi, rappo n é atl X mC\ll oi res qU'OD y
&:
L
4
�168 LES ANTIQ.!ITEZ DE lA
auoir doné, & qu'il n'y a pas (eulcmër ded ', ic
(es geitcs: mai s (nc~)l"e c~.ux d':lutruy,qu 'll y
a beaucoup mI s du tlcn, lolt llu'i ll'air fair il so
c(cicnr,ou bien par fa lite de 11lemoir('. POlir
regard d e Domicius,homme de g rande & i1 lufl:re mai(o n .P 11I1.au 1i'7.C. 5 j .mer qll'ayal1c
cf té pris J Corfiniul1l par le mcfrne Cdar, il
pric Cu po is o pour (e faire mourir:mais qu'apres l'au oir pris, il employa touces (orres de
IlI oye ns pour ne mourir po im, Le mefme dl
rap po rté par Sucrcnc cn la vic de Neron ,c.!,
l1lJiS premieremCl1t qu 'au eomencemclIC de
j
a g~'crrc ci uil: il ~ lI0lr eité (Lic pri(u n n icr par
Ce Lrr, lcquel a la fin de fon COl1ful ac il au o it
appellé pa r deuanc le Sel1at, d'aucanc qu'il
c!lu:tefl:imé y auuir procedé ' COm re les ~U(
pices,& CO llCr e le.' loix:& qu 'ill'a uo ic CI1COœ vo ,du r,lppeller de la gu(!r r.: d es Ga ul cç:
mais q u '_Ij'am efl:é re n tloyé Cl i n,& f.1u"l c,il 5'é
vi ne plm ap rcs ai l I::,-o urs de Marfclile , qui
~u c renforeec de (o n arri'.I ee,l.rqu e l'e COllceçlo rç d aba ndon,\ bi en rolt: & iinalemér qu',lpres la co uce de Pharfalie, il mou rue "p res
:t.troir rend u la po ,fun qu'il aUDlr heu e n J'ex rremiré de (cs afftile s. ll dtoir fil s d e Cn.DomieiLlS h:nobarbuç, <lui auec \cs M a r(ci llois
a uo ie vaincu les Atlu crg naes,& D,wphinois,
& bifaicul d e Nerell ,co mm e dic k: mc(mc
SUCcollr. Ccf.1r Jyam emporré la vi.:toir-:, lit
p.ind re 1.1 ville d ~ Mar(cillc, & p,' ITer en
tCl omplte
VIL LED E
1
1
,
1\1 ARS
E ILL E_ .
1 (39
triomphe (on pounrait,comme il a eft'; dic ci
déJTlIS d 'vn li cu de Ciceron , & 11 efl: remarqué par Rnbcc cu s Valmrius,a ll \iu _r r. c h .J S:
de l'A rc:n il irai ec, lcqu el ad lOU fl:e qqe \cs dclpo uilles ~ s M ,trfci\lois furen [ aullî pon ees:
car comme nous dlrom ci apr es, rollC y fur
mi s au pilb ge: Cc fut cnu iron J'ru1 de la fon dation de R ome 70 ,. & de Mar(erll e H 7,
qu,rame {j", ~n,s ,1l1~m la n ~ Cluité du Sa uuellf,& l'an d u m on d e 39 , S.
- - - - - - - ..
_ -------
Des flrœs 'flli delhell1erent dl/X A1mfiillois,
dpm
ltur villr prif-
CHA PI X X X V II
r.
-· Pres la prle de, Marfeille,anciëneamie
A & . !lice d e> Rum.lI ns, C cfar ofl:arou r
a ux Mar(cillois,cxcepcé la vic,& la libercé,à
ce qu 'e n om dcm Flow:, & Orollus ,en :aq uc lle ,d ci"tis la fondaClo de leur vtlle,rls s efl:oiem wllli o m s bien m aintellus_ Ce(ar les
voubm plufl:oll conferucr pour le nom ~ &:
.a ncié ne ré de la ville, que pour l.:urs menre s
e n io n endro ir , illaiJTa en garl1l{on deux
, leg 'ôs,& enlloya le rellc en Ita!Je.~ant a l_uy,
11 s'achemina drci t à R o me, comme Il dcnt
lu y m e(me, d o m ,& par ceque po ns auos rap poné en plnficllf> çndroics d cS rr~bon,& par
beaucoup d',lurres cc(moignag<=s, il3pper~
qu'cntre tou. cs lcs vrl!..s d" mode apres 8.0L f
�LES AN T 1 ~ 1 TE Z DEL A
m e,i l n e s'eh [["oullera point qui ait plus long
tem ps co nCerné (es droich-que Mar(eille, laqueJh~ dts fa fondarion donna de s bons augllrCS de (;1 liberté : car alors les Romains
dl:o ic llt dés long temps oppre/fez <le la t yraIl ie dcs Rois ,& pOlir lors deTarquin ,& apres
vne I Ollgll ~ (uite d'annecs Ile cederét iamais
au x arm ees de Ge(ar , qu'apres que Rome y
eull: ccd é. l'o(cray dile encorcs qU'Il n' y a
poim CLI de vil le,nol1 pas melm cs Arhen~s, &
fuc-ceRome,qui ai t peu dire s'dl:re mallltCIlU
pl LIS long tem ps en liberté. Cerces depuis la
vi&oire de C e(ar, b ien qu 'c Ile ai t vefcu fort
long temp s lib re, parce quc ce n'c ll:oit poi nt
par la grandeur de (a puil1àn ce: mai s par les
bicn-faiéts d'ilutruy ,qu'elle (e maintenoit en
(on anciénc authorité,on ne pem dIre qu 'e lle n'a it fait b,e(che à (a liberté , bien que les
R omains aurrefois (e roient deliurcz de la
m ai n des Galllois ra r argent, qui ell: vn appoinétcmcnt a{fez mal hône!l:c:mais puis que
fou s i 'E m pire de s CeG rs ,ni les Mar(ei ll ois,ni
ccux qui e!l:oient en leur protcél:ion , & va((e llàge,n'ont iamais receLls les Pretcms Romains,comme nous diron s tantoCdls ont retenu vne liberté plus emiere que les Rornains:lefquels (ans a ucune côLideratiô d'aage,efgard de digniré ou, d'innoccnœ,à I11Cll1re que par leurs riche{fes,& grand cl1r,ol1 par
ieur eG.,rir.~i gL1iloient Je ddir de l'Empereur,
cu
17 0
VILLE
DE
MARSEILLE,
17 1
ou'au!!mentoiér fa cralnre,fe voyeiéc meurCriscoc~1me viél:imes, ~e Li les villes libres
auiourd'hu v vouloient reprochcr aux MIIr(ci!l ois,qu'lis n' onèpas con(crué ceO:e liberré , qu'on fe rcCouuie n;1 c qu'i! eO: beaucoup
pl~ dcplorab le que les Rouuins qui opr all-,
tres fois d ominé (ur tour le re(l:e du monde
(oiem m lÎncenam eux me(mes fou s le ioug._
Ou vic d epuis la m ort de Ce(ar, Mar(eillc e.n
re! cll:ar,qu'c lle {e mbloircnrieremenc ane~n
rie: tome sfo is ellel/cn va lm qucmieux ', &;
Ci ceron pour f.ire de l'e1lLlie à A ntonius , &;
àceux du parci de Ccfar, la IOQë fo rr, com,mc
nous auon s monfl ré cy de{fm, alleguant a cc
pro'pos les Phili ppiq ues. Strabon qui pe~;
auoir VCL1 Ceiàr , &; Ciccro n en Vle,met qu a
h vcriré les Marleillois cn cefte guerrc ciuile
l'1C pcrdi rent pas peu dc leu r pui{fancc :,mais
neanrmoins qu',lleuc demeurent etlj;or plu~
fle
urs veO:iacs
& rc(m oHrlla
<>es de leur
ancle•
,
b
'b
b.."
,
I;,on- heur.Er cc b n'cil: poi nt cotraire a ce qll ~
a' elté dit ci dc{fus d'Oro(e, ('(auoir qu'ils
auoient to ut derdu, excepté la libcçté : car fi
b ie nl avi ll e fLlt mife au pill age,&; plulÎCLltS ~e
'lcurs galleres furent perdues pluLicnrs mll1krs d 'homes y mOllrLHentpat fa ute de b led,
& par la rigucnr de la pell e, li eO:-ce qllc le ur
gOl1ucrnemem demeura en (on cf\t~r.Aupa
t"aLlanr,d;r -il,wutes chores lem nO lec,& tClut
lcur ven 'l it J Couhair, ranr pour aune s chofes,
J
ql1ç.
�172.
LESA NTIOJ: 1TEZOEL A
que parce qu'ils eftoiem amis des Romain s,
dom Ii {e pourroitapporter plufienrs ,re(inoi.
gnages;"oire me{mes iu(qucs là, quo: les Ro.
malll s firem porrer à Mar{eille Yne ftaruc de
Dian e , {emblable il celL qui efl:oir au m o nt
Aumtin. Mais depuis les conrentions d~ Ce.
f.u,& Pompee, elle ayanr fauori(é Ic pani le
plus foible,fe VI~ pre{qlle dc{cheurc d e (a prc111lere ~ro(rcme. I} n 'cft pas rouresfolS qu'i!
n e Illy {Olt d~l11eure quelque marque de (on
ancienne vettn ,& principalem em pour la fJbnq~e dos nuchines, & cqulpage de tomes
choies nece{fJlrcs pou r la mer . Doq lies li bié
Mar{eIlle a perdu vne bonne pairie de {on bo
heur, elle a nea ntmoins fi bIen con{crué lès
forces,& {a reputarion, qu 'a u rapporr de Stephan us. Aurheur Grec,ql1i a e{crir apres ceftc
~e{con1iture,elle a efté appellee la terreur de
1 Europe. Mar{eille, dit-i l,ville de la li"'lIftique enla Celtique, Colonie des rhoc~l{es,
terreur ~e l'~lHope. Nous reper~rons ici cc
qUI a efte deila mis ci d elJ"lIS qu 'o n ne roucha
p0111t aux 10lx &: ordonnances des Mar{eillois, qu 'ds auoient e!hblies des la fo ndarion
de leur Yille,qll:on leur permift d'obfèr ue r:1i
~ue leur ville, & :es peup les CJlIi ell:oien r en
leur proteébon, & de kurs derendanccs , ne
furene lama is confrainrs d 'obeyr au x Lieuren~ns des Prouin.ces.A q 'JOy ne corrarie poin r
cc qu: rn;., Ce:ar au li u. 1. des gnerrcç d e la
Gl ctl e,
VIL L 1!
DE
MAit SEI
L LE.
J
7!
Gaule, que les Suiffes eftoient les plus p-ui[fans, & renommez de rame la Gau le : cades
Mar{eillois',& autres peuples voiuns, & principalement ceux qui (ont es bords de la mer,
,ores qu'ils {oient Gaulois Celres,ils n'ont rié
, cu rouresfois de comun aucc les autres Ga ulois, comme nous auons dir en pluliellcs endroits , ce qui {e peur nealltmoiJ1\ confirmer,
parce que les Romaim affiftez de s Mar{eillois, triompheréc des Gaulois de deç:J les Al.
peso Au rc(te il cO: vray {emblable que Mar{eiJle,me(ines apres le Gege fm fort ab6dante
en riche{fes, puis qu'entre les cicoyens,lc lvfedecin Crinas cfgaloir Ics rich elIcs de plulieurs Rois: car il la i{fa pour refaire les ml!railks de la ville cene fois céc mi lle {cCtcrces,
comme nous dirons cy apres , & am.IlU pour
en barrir d'amrcs.!1 n'c(l: donc pas du com ve·
ritable ce que Dion Caffius e{ctic aulil!. 41,
que Cc{ar ne !ai{fa riCl1 pour cour aux Mar{cillois que la Ijbetté. Au demcurant les Romains ne lai{]créc pou rrac de Icur ellrc amis,
ainli qu'il a ell:é dit au Ch.14.Er apres la more
de Ce{ar,lcs Mar{eillois fu rc nt à R Olne, demander ce dont il lcs auoit prillez. C icc rcn
les affifl:a de tOlle {on pOuuolt,come a rcmar'111é M .Matmaneius (ur b. hu iélicfme Philippique,ce que Cïcemn,dit il , sébic auolc co uché en l' v ne de {cs epill:rcl ad ,wict/m:ru réds
aux Mar/cillais ce qui leur appartlmr, Peue
1
dhc
�174
LES ANTIQYITEZ
DE
LA
cllr~ qu~ par la force des armes. on pourroit
leur rédre cc que ie ne lçay poim à quel citre
nous le po{fcdô s:rnais de ta priuee ~ut h orit6
tu ne le peux, pauanrage les Romains {ouloient rcduire e n forme de Prouince les pay s.
l'al e ux fubingués.Dont les vnes ell:oiét pro,
cô{ulaires,ou con(ulaires,q uclquesvnes Prefidiale s,& plllGcur ~ Pretorlfmncs, l'arec qu'ô
y enuoyoir des Con(u ls, Pra:tidenrs, ou Pretcur$ pour les gouuerner. 0 r entre les amres
cclte Gaule ell:oit Pretorien ne, & nea tmoins
Mar{cille {eulcmét,& NI(mes n'ell:oiét point
{abietres aux , Pre~curs , comme cil: rapporté
par Alexandred' Alexâdre,~pres Strabonl.t,
C t 7,& comme villes libres elles v(ercm toutes deux de leurs loix , & co ultUlTIcs. Il faut
croire que c'cll:oit pour l' ancienne amitié, &
alliance qu'i ls curent auec les Romains, &
pour leurs bonn es mœurs, & ordonnances:
bien que Nifmes encore depuis peu d'.lnnees
cil:oit rccrie
, & <>"'ouuernee (clonle droiét des
o
Mar(dllois ,& citait d e leurs dep endances,
au(qucls Popee oCtroya le territoire des Vol, q" cs,cnrre Icfquels eHoienr les Nitiobrigiés:
(c 'cll: le pavsd'alcntûllr,Ni(mcs, MOlltpclier,
& V zez) dôt au t emps des guerres de la Ga ll leThe utomat lils d'Olloui co,e ll:oir Roy, [cio
I11e(me le re(m oig nage de Ce(ar: car Ni(mes
ville Merropolit aine de s Arecomiqucs, l'vne
des meilleures villes de cell:ecomree, auDit
fous
VIlL~ DE MARSE ILLE .
17Y
fous (a proteétio & manurérion vingrquatre
villages, qui pro~ui(oienc rous des hommes
forr valeureux au faia des arm es:co mc e(crie
Strabon,Sparnan,& Baptilfc Egnatius aU !.I .
des Princes Romains,onr remarq ué qu'Amo
ninus Pius l'Empereur cll:oit (orçi de Nifmes
du co(l:é de [on pere,Nous pourrons en.cores
la?portervne rai(oll qui n'en pas des pl us foi.
bics : pourquoy les R.omains n'esbrecherenc
paine les loix, vs, & counumes des Mar(eil.
lois,ni des autres P'rouençaux, & ne (e porterem poinc,come vainqueurs Cl'- leur endro ir:
mais cOl)(eruerenc leur amitié, comme co federe~, & les grarifierem en rout ce qu'illcuc
f ut polIiblc:ca r li Mar~eille (emb le ell:re alIi{c,commc par d cll:in,co mll1c dit Ciccron, en
lieu d'où elle pellt empercher qu e le s Gaulois n'o!fen[ent les R.omain s,1i clIc a (ouuem
dcll:ourné les defièins , & irrupti on d es Ga .. lois, & emperc hé qu'i ls ne (e foi('11C ieuez en
ltalie,1i ,les Prouençau x pofièdo ient vne grâde partie des Alpes maririmes, & Grecques,
q ui {ement de barrieres à l'Iralie, li en lin les
Romains par lalIinance,&pnilfancc de s Mar(ci llois,o\H fubiuguc les Gaulois de deçà les
moms.ll n'y a poim de douce, Ji tes Rom~lIls
{c fufiènr po n ez à l'end ro it des Mar(ei!lois,
comme v <J inq ucurs,q u'ils eullè:nc ou bllC~ km
al)cicnue amitié,&' alliance,& les bien fai éls
qU'Ils en auoiellC reccu, que les Marfbll0is
au cl;.
�176
LES ANTI~ITEZ DE LA
auec les PrOUenç<lllX nc fe fullcm ietlez en
Iralie auec lesGaulois,&: ccux là cu{fenr procuré l'cnriere 1 u:ne de l'Empire Romaill,qui
auparauar le dcfc ndoicnr des armes dcsGaulois, Il nous appcrc d,onques par 1.1, combien
FuJ!IlI1te aurresfois a elté la Republique des
Mar[edlois,&: combien leur alliance,&; amitié a elèé profi table aux Romains :& pourranr
à combicn iadis puifiànr peuple naihe Roy
maimcuant commande, le clis aux MarCeillois , &: peuples voilins, & à toUS les aucrcs
Gaulois, c'eiè à dirc âUX cnnemis du peuple
Romain,toures Ic!quelles nations, li auant la
(ubiug:J.tion cles Gaules [e fu{fem aillees, &;
iointes en[emblc, elJes ell{fem el1luhi l'Empire Romain, ou du moi ns cu{fent rubiugué
route l'lralic,ce que les R oma ins mefme s ont
redouc6plufieurs fl',s ,à q ' ,i le reulnoL11 Gau lois clonnoit de la crainte, co mme les Hifèoires le nous en[eignem, &: l'euenem ellt nou s
Je fait iuger.Salull:e il la fin de la gl1cr~e de luguttha, dic que les 'R omains co mb attoient
auee tous les peuples pour "honneur, & la
g loire:mais qu'aucc les Gaulois ils d,rplltoiit
de la vie,Er à cela IlC conrrarie po int ce qu'on
dit que les Ronu ins apres la pri[e de MarCeille cnuoyerent de s Colonies (11 Proucl1cc:
car il s n'en enlloycrcnr que fort rJremem,&
ce ncfllt point pour les renir cn d cuoir:mai,s
[eulement alÎn que les foldats R omains c.ul-
!cne
' VILLE
DE
MARSE ILLE.
177
(ent moyen de[e loger mlltuellemét en ce fie
prouinee,com!ue il a,efré deûa dic cy de{fus.
f2!!..elle partie dei G,m{eJ /(J depfltez des Marftillou ont 'fIo,ilu dire Cjue CeJirI' leur
auoit Mlrihuees,
CHA p ,
X X X 1)Ç.
Ais il nous fam maintenate(c1aircir cc
.J.
doure:comm enr les depurez des Mar,
(eillois aduouënr que Ce(ar ayant (ubiugué
les Gaulcs,illes leur aurait artribuees, &: augmété leurs reucnus ,puis qu'il ell: plus qU'a({euré que toures les Gaules ne fureur iamais
rangees [ous leur dominarion ,Cela me {emble à la vcrité vn peu [cabreux : rouresfois II
(e pourroit dire que CeCar homme fon liberai leu r auroie attribut, c'efr à dire donné en
don les Gaules,afin qu'il full: ell:imé efire plu s
l,beral en dons qt!c Popee auoit oél:royé aux
Mar{eillois les lettres des Volques,Arecomiques,& Helulens:& ne pouuat {upporrer en
cert ardent delir de gloire d'ell:re infericurcn
ce [ubieé\:, il ef!: croyable qu 'en cdèe largc{fe
il voulue prendre au gure de vaincre Popce:
au moyen duq uel bien·faié\: il s'attendI t qu e
les Mar[eil\.ois (e dc!'gagero iét de la foi,qu'i1 s
auoiene par vne fore longue (uite d'annccs
gardee aux Romain s, & que Rome [e trouuane bien rolèapre s oppre{fee,ils ~bandoq!1\.:-
M
M
�17S
LES
ANTIQ.YITEZ
DE
LA
roient la Republiqu e, Sc le peuple Romain,
pour le renger de [on pUCi.Or il faut prendre
les Gaules q~e Cc(ar oaroia aux Mar[eil!ols,
depUIS MarlCille iu[ques ver; Lyo, & du coHé de Septétrion : car Popee !cl\r alloit dcfi q
doné le territoire des Volques, Arecomiqlles
Sc H eluiells, c'cll à dire iu[qlles aux mont s
Pire~ee s ,Sc du cofl:é de l'O ccldem,comme Il
a efl:é dit au c. 15- Car pour coute cefl:e parrie
des Gaules qui efl: du cofl:é du Leuanç vers
Genes,&: qui prend fin aux Alpes regardant
au Septentrion,& aq midi, s'ell:end iu[ques à
la mcr,(dont les peuples citolent appel!ez SaIyens.& les m6tagnars d~lltrc eux Albiqucs
par Celàr.) Les, MarfeilloisJ'auoiét eux-mefroes conquire f.11lS aide ni recoufs d'autruy.
Neanrmoins qu e Pompee air beaucoup plus
donné en don aux Marrei\lois que Cerar, il
en peut apparoir,d 'allCant que Po\npcç auoir
fubiu gué plufieurs nations dep\lis les Alpes
iurqu es aux fronrieres d' E[p~gne, comme le
te rlll oignc au/Ii vn~ vieille inICripti6 trolluee
puis n'agucres à Rome,& laquelle nous alios
ex traiéh: d'Vil liure des ob[efllariôs anoques
de Gabriel Simeon,ercrit en1callen, Pompeitls
ftcilia reCllper,tta, Africa toll! fùb"Oa, 7J'JdllJt nomi/1ç inde c"Plo,ad fllis omtfru trtl/1fkrejfos, exams
m pyreneotropheü ,oppida IJCCc. LXXXV 1. ab alpibus adjnes Hij},wi<E redaélis,ürtorùlm domuit,
hello ciUtil eXII/1{fo, itemm tril/mphales ClmllJ
e~f/es
VILLE DE MARSEILLE .
179
t"1uu Roma/1us indixit. r:ei/1de ad fofa maria_6folis Qrtus miffos non fllpfum tantum, fld pa/mm
(010114U#. D'auacagc les Teaofages,el1trel~[
quels font les Tholofains,fol1t compris, [0 liS
les Volques. Mais le termoignage que Ce[ar
mefmes rend de ra liberalicé, ell: de moindre
poids,ores qu'il faille le recenolr:car il [ubi~l
gua le relte des Gaules du cofl:é du Septen[[ion,par le \noié des Mar[eillois, & de leurs
fotces, & la liberalité qui s'en cnCuiuit, doit
plllilofl: ell:re reputee recomp cnre,que libcralité. Toutesfois tous ces dons & munificences n'eurent point tant d'e/fefr, que de leur
faire [uiure le parti de P6pee,eux qui ne vouloient point erpou[er I~ parei ou de l' vn ou
de l'autre. ~ad à la rnice des annees du
Royaume,& Republique des Mar[eillois,depuis la fondation de la ville iu[ques au fiege
de Cerat, nous en parlerons à la fas:on des
Chroniqueurs, au ch.premier du Catalogue
Chroniqllé,c'efl: à dire au 7.liure.
---------------
Des bommes illllJlres Marfoillois,(;- premierrment
de CrimM le Medecin.
CHA P.
XL.
Ais conGderant les collcg~s crel-fleuri(fan s des Mar[eillois , & 1Academie,
dont a elté parlé cy de(fus. le m'efinerueille
fort comment [e fom perdus tam de liures
M :!.
M
�18 0
LES ANTIQ.Y.ITl; Z DE LA
d' Autheurs Mar{eill ois , dont il ne nous demeure que le nom d \l,ns les œuures d'Jurruy,
N 'ell: ce pas au III cho{e de laquelle on Ce doit
crme rue ille r , q lI 'il {a ir f,lIte memlon des petires villes de la Grece,& d' Au e,d i s les livres
d 'v n bOl1 llo mbre d ' Amhellrs, qui rom par.
u enm iurqucs 'à nous , & que les g . il:cs lignalez cie eefl:e ville-I à,qui am efl:é tres-celebres
p~r ro ur le mo nde, & au oient efl:é for~ di li.
gern rn c nr redio ez par crcm par (es C Itoyens,
roie nt mainten~m (s'i l le fant ainu dire) CIlrierem em ürrachez de la memo ire des homrn e s . ~ 'ell:-il aulll de uenu ce g r::nd C o {jn~
graphe Eudimenes, auquel eftOl et cognelles
les mœurs de pluue.urs natIOn s, & les vIi} es:
mais bien qu'cil: ce qu'il no us eil: demeure de
P yrheas,Tymarchu s, Andro<lidcs,Tarc holl,
Arifl:oc les,Mec nemiu s, Ari {bdemu s , H ypparch on?le /1'en veux pas reClte r dauantage,
puis qu'el. vn fi g ra nd nomb re ql1l {eJ re (~n
t e n ous trouuons qu'i! y a m enn on das Hlppocra re,& Pline, de quelqll es fa meu x MedeCiIlS,& autres Philo(o phcs,& Co{mohraphes
d ,IIIS le me(me Pline , & Sene q ue. D onqu cs
{cla n P lin e,liu ,2 9 chap. I. C rin:!s le Medecin
fut cres riche,& rreifJLII{fa nc,& tenoit le premi er ra ng entre les citoyens : car recitanc les
Medeci ns,q ui depu is H ip pocrate a m renu le
hall[ bO llt en cell:e fcience, prcmi e remenr en
G rece,& d,pUIs en Iralie, voi re mc[mcs à Ro-
mç,
VIL L EDE M li R SE I L L E.
-18 1
l'ne,i l {cmble no us vO lll oir dire qu e cc fur en
lin vn ce rtain Th eflà lu s : mais q ue peu apres
Crinas le Ma rCeli lo is lu y rauit par mani erè
de dire ro uce celte rcpurati o, parce qu'Ii fl'efioic pas fe tl lemenr g ran d M cdecin :mais au fU :lUoic vn e grand e cognoi lJ~lO ce des M ath ematiqllesT he{falus, ce d it Pline , fut en co te
d'c cc lieclelà (OllSJ'E mpereur Neron ,lequ el
0(.1 bie n ab o lir rames les ordonnaces, & traditi o ns des anciens Medec ins , & pouffé de
ce rcain e rage à mè{dire d'eux: fi c'cft aucc
prllden ce,& iugemenr, il en peue a{fez app~
ro ir p~r ( 0 11 monument qui ell: au chemm
d 'Appius, où il fe nomme iimplernent "«~OY,
c'e O: à dire le Mcdecin. Il n'y au oit batteleur,
n i comœJ ic n , n i c hartier , conduifa nt nai s
cheuaux,qu i parufl: en public mieux accom _
pagne, lors que Crinas M l tfeillo is, ioignanr
la M cdecine auec Ics M ath ematiqu es, cornm e-plm prudem,& plus rcl igieu x, ordonnanr
le boï're ,& mange r,felon le cours ,& mouu eme nt des All: re s,& ob(eruam:les bônc s heu .
res,fit perdre ro me la rapntat io n à ThefIà lu s,
& luy fue en grande eil:imc. Il n' y a pas long
t emps q u' ill alcr:'l cent foi s ce nt mille (e frerces pour refai re les murai lles de la vI lle, &
alitant pre(q ue po ur en ball:ir d' amres. Celt
ce qu'c n d ic P lin~ , dont il n Oli s appert ql1 ~
C rin as a ell:é (J'rand Ph ilo(ophe , Ma t hem an cic n,& fore (c~u,tnr en A!l ro :og ie , & g u 'il a
...)
?,1 J
�182.
LES
ANTI~ITEZ
VIL LED E
DE tA
gonuerné les defiinees du peuple Romain,
pour parlerauec Pline fous l'Empire de Ne(on,pour la grande, & parfaite cognoilTance
qu'il auoit de ces [cienccs. Au demeurant
cene [encrces, ou cent fois cene mille [elterces,à faire valC)ir 1'e[cu trente cinq [ols, Celon
la computation de Budé, viendroiene à deux
cens cinquante mille e[cus cl'or, & [elon no,
1ère temps, auqucll'efcu vaut [oixame [ols,
reuicndroienc à cent quaranee cinq mille
huifr cens trente trois e[cus vn tiers.
le veux bien dire en paITant qu' Anehoine
du Pinet qui a traduit Pline cn François, ell:
vn grand di[coureur, lequel cn [cs porrraifrs
des villes, apres Pline a dctl'aél:é clfroneemct
d'vn hommcqlle route l'antiquité a forr loué
& prifé:ear du Pinet deuoit prendre garde à
cela, que Pline Alltheur Romain, à la façon
dll pay; a mc[dit d'vn home Gaulois, lequel
jJ cult mis au nombre des Dieux,s'il cultd1:é
Romain comme luy. Pline deuoit bla(mer
l'auarice desMedecins [ans cn de(pri[et ['arr,
ou dctrafrer d'vn fi gr an d per(onnage , dont
il a voulu ob[cllrcir le nom, & la memoire,
au/li peu denoit -il me(dire de Carmidas
Mar(ciJJois,duquel nous parlcros tout maintenant, & de quelques amres Medecins, qui
Ont cfl:é dos plus fameu x, & renommez en
leur art.
De
....... - - D~
MAR sEI L L E.
1 83
--------
Carmidl't1 phrjiâell Marjù!!oiJ.
CHA P. XLI.
E
N ce me(mc temps pamt Carmidas , ou
Cannis auflî Mar[cillois,forr grand Philofophc, lequ:! reprouuam ~s opiniom d'E.
ralifl:'ratu,<,Chry!iprus, A(c1epi:tdes, Themi·
[on, Diocles, ( que Galene reprend COliS pref'l"e ch crois cen< endroüs ) & autres anciens
Medecins, qui abu(oient le panure peuple
ignorant changc~, & la maniere , &: façon do
guairir ~ Rom e. Ce ne fut pas [ans grand co.
rredit de tous les aucresMedecins,qui efloiéc
en la ville/oit Grecs, .<Egyptiens ou Latins,
tant efl:oir grande (on erudition ,eloquence,
& auchorité [emblable du tour à celle de
Crinas.Pline les IIOUS te[moigne auai ~ullu.
,2.9.chap l ,prefque en ces mots.Ceux là gauuernoiér les dcJl:inccs, lors que (oudain Carmis vint de Mar(~ille à Rome,lequel renucr[a non (eulement la manierc de proceder des
anciens Medecins: m ~ is allili defendoit les
'bains,&: les CO:UU :5 : & vouloir qu 'on (c bai·
gnafl: cn cau froide, mé(mes cn plein hyuer,&
ne craignait point d'<;Jl'donner à [es malades
des bai ilS d'eau froide. l'y a y veu des vieu x:
SenateLlts,a yans eO: é aU[resfois ConfL1Js, qui
tranlilloiel1C de froid en leur' baim,& neantmoins.les enduroient pom (c monfl:rcr cnco.
M
4
�li,..
LES AN l' 1 QY.l.TEZ DE LA.
re frais, & gaillards. MeCmes il Ce trouue encore vn traité d'Anna:us Seneca Cur ce fait,otl
il approuue grandement cell:e procedure.
Cœlius Rhodiginus en fait aulIi mention au
liu.G.c.8.& au liu.!.l ch. H. de Ces anciennes
leçons,& Plutarque en la quell:ion .. du li. I.
des propos de table,l'line au lieu preallegué,
dit que Carmis eull: amresfois d'vn mahde
deux c<;ns Cefterces , c'eft à dire Celon noitrc
monnoye deux mille neuf cens feize ekus
deux tiers. ~ raiCon de Coixan,e Cols pjece,
taxant,& blaCmant l'auarice des Medecins.
De pylbitU ,bll PJthed-!' philofophe, <:'1'
Cofmographe Marfeilloû.
"
E
'i: H A P.
X LI r.
Ntre les Autheuts illùs de Marfeille,
Pythias s'offre ici le rroilie{me, le'lud
Celon le témoignage de Senecquc nOllS a repre(c~\té la Cofmographie au(JÏ païfuement
qu'autre lit onqlfes: ncantmoins Strabon au
liu. 4. & 7· a. VOUlll dire qu'il anoit erré, ou
plufl:oa menti en la deCcriptioll de l'!ile de
Thule,& de celle de la Bretaigne, ou Angleterre, & du bord de l'Ocean. Pline en fait
aulIi mention al! liure Cecond,chap'77'& ch.
10 3. où il recite ce qu'il a lai{fé par efcrit. li
ena aulIi mtntion dans Plutarche qu'il appelle Pytheas, au liu. 3. ch. 17. des opin ions
des
Mil R
185
des PhiloCophes, où il cite Con opinion Cur le
flux,& reflux de la Mer.
VIL LED F.
SEI L tE.
De Dempflhtne Medecin M:lJ'feill~is-
C
rI
A P.
X LI 1 r.
L y cur vn excellent MedecJl1 M arCeillois.
appellé D emoll:hene ,qu'ACclepiades enCuiuit en la cure de l'anthrax, ou c;harbon, à
ce qu'en rapporte Galen. au lill.5' daompo).
raedicament. ptr genera, leq ue! au(Jj approuue
prc(que paç tout Ca formule, ou mauiere de
proceder. Il fair encores memÎtln de Demofihcne au liu y. de compo! medicam. fic.loc. que
perfonne ne doute que ce ne (oit Vil mcC[l;I.e.
Et pourtant ilile fam point doucer qu'il n'ait
beaucoup eCcrit cn medecl1l~ , & principalement ~toLlcha[lt la gucnCon du chatbon, qui
cil: vne maladie particuliere à la Prouince
Narbonnoife,comme nom dirous ailleurs.
I
DIe Co.fno.jgrapht
EIIJimenes Marflilloù_
CHA P.
XUV.
IL
Ce preCente encore ici le quatrieCme Rudîmencs Cofmographe,qui e(l:oit eo grande reputation au temps de Pyt heas ,& qui dl:
cité par Seneque au liu+ du . des qlldHons
morales traiaant du Nil.
' M
)
�186
LE S ANTIQ1'.JT EZ DE L A
De P,I',1/M,& O(cili4, RhetoricienI M"rjèiI19f;.
CHA p,
r
XLV.
A replltJt io ll d'Orcitls Rh erd n ciell
LMar(eill ois efè paruenuë iu(ques aux
d crillcrs co ings d e l'Iralie, bien qu e Sc neque
ne l'ait P ,lS efbmé a!fez cloquent : cat en la
decbmario n premicre du liu, 1 0, d i(co uranc
des Rb erori ciens, O(cius , dit, il , n'a pas m ll
dit:mai s il nuit à roi mc[me,en cequ 'il ne dit
rien qui ne [oit accomp,lgné de quelquc ligure, [on orai(oll n'ell:oit pas liguree : mais
tortue , & pourtant Pacatus le Rhcroricicn
eut bonne grace, quand Vil iour l'ayant rencontré à Mar[eille, le [alua d 'vile figure: le
pourrois , dit-il, dire Dieu te gard O(cius, &
quand à luy il s'en faloit beaucoup qll 'ilne
fut c1oquenc, & (embloit ell:re né pour do nnerde mauuaifes imprd lîons d'v n Ch lCllll :
car ilne dit iamais rien d 'aucun, qLl 'il ne Ic
pe ut etllter fan , cc me(di[anc, Pacarus ell:oit
rcputé Latin, qu e les RomaillS enuo ycrc nr ~
Mar[eille , pour dre!fcr des collegcs, où 1'011
apprendrait 1::: langage Latin , ce qLli fLl t fait
aux autres Prouinces d es Gaules , afin qll e
par ce moyen les peuples (ubiLlgu ez par les
Romains leur re ndi!fenc plus d'ob e ylTa nce,
Je penCe que c'e ll: ce Pacatus qui fut a ppc llé
G rammaticus, & (urnommé Minmill s , Icqud
VILLE
DE
187
MARSI!ILLE ,
quc:.l ae(crit des diai~n s rra~iques, & ,comiques,& de la propricre, & pawculame de la
langu e Attiql1e,& D~rique.
De relovl AJlrologue,
6- GyawfJ M3rfeilloû.
C H A P.
XL V r.
N
Ous vo ulons ici de propos delibert rcp::rer quelque c,ho(e de T don, & Gyarcus ,pnis que leur eruditio ,& l'amour qu'il s
porterenr à leLlr parrie merirellt d'efhe re perez, & redits [ollu enr. Telon au rem~ s de
Iul es Ce(ar ayanr vue grand e !;ognoifiallcc
des All:res, (Oliloi r preiuger par l'a(peél: du
Soleil ,ou de la bme, (j le ioùr en(uiuant deuoi t efhe beaLl ,o u plLluicux, Lors que Mar[cille fm afllegcc p:lr C cfar , il cfl:oit patron
d ' vne gallerc , leq nel ayant cfl:é ble!fé par les
b" ens de Cc(ar ) aufIi tolt (a 0O'allere (e relluet[a: (ur laquelle Gyarcus (on compagnon s'eilant ietté pour la redre!fer, il fllt cloué de
conps de rqiél:s lancez d e la part des Ro.
mains contre la poupp e. Lucain aLl liLl.3
de(crit leLlr mort, comme bca ucoup dommageable aux Mar(eillois ,C'eil a!fez d 'auoir
in[eré ces vers cy deCfus au ch.)2.
-----------De MenOcYIltes,IlIge du MllrfùlloiI,d,-
Z eno/anus.
C HA p, XLV II.
Il
�ISS
LES
ANTIQ..yITEZ DE
LA
I
L ne (era poim au!ll hors de propos de repeter ICI ce que nous :lllons dit de Menocraces au c hap· 9.11 ell:o,it riche,& oplllellt de
Il o ble extraction, a qui on ponoit beau coup
,l'honneur,l'vn des Magill:rats de Marfcillc,
le~lld po ur s'el1rc lailfé corrompre par ar ,
gent, ou pour auoir mal iugé ,fll[ priLlé de
COLIS (es biens, & noté d'infamie. Il l'lit vne
tille appellee C)'<'timacha, LlÎde,& difforme,
qu'il au oit donoee à Zcnotemus Mar(eilloi"
homme fort beau, & riche, qui fecollrm de
(es mo yens fon beau-pere en J'cxtremité de
(on affiiél:ioll.
-De-------S.Laz,lre premier Ellffqlle de Marfcille.
CHA p,
XLVIn
C
Eux dom nous auons parlé cy·dellanr,
cfl:oicnr allant l'aduenement de Ie(u sChrill::maiç pui, qu'apres la rcd empti on du
làl.ut des h o ml~e s, il y a ell quelql1es renommez perfollnages pour leur doél:rille, que
pour leur bonne vi e.Nous auons nouué fort
à propos d'in{erer ici tout ce qllc no us a uo ns
r ecueilli de bons Autheurs, donques nolIS
apprenons de quelques hill:oircs que S.Laza re, celuy qui fut refu(cité des mon s, aprc s
que les di(ciples du Sauueur fe furent diuiCe, des pays p6ur y prefcher l'Euangile, vint
.f\ bnrdCI à Marfeill e, &qll'il Yprcfcha lefu , -
Clm lt.
VILLE
DE
MARSEILLE.
18 9
Chril1.Ce fue le fruiél: de (a predication que
de voir la foy bien eIl:ablie aux bords de b..
l?rouincc, comme Narhanacl la vit à Bomges) & à Trieues', Saturlllnus parmi les T cé!:ofages. le n'ay rien trouué de [,\ vi e , ni de
fa mort . Il efl: vray (emblable qu'il gouuerna
[un Eghfe aucc vne fainé!:e fimplicieé de vie
>
& fiIIlccrire' Apoll:olique,
----- ~ ------
De S.Honoré ElIefqllC de Marfcitle .
CHA P. XLIX.
Ainé!: Honoré Euc(quc de Mar[eille , &
Doél:eur rCllommé , ell:oit du temps de
GCllnadius , qui le met elltre les c(criuains
Eccle/iafl:iqlles, & d'auamage dit qu'ri pouUUlt pre(cher tom (ur le champ falls s'interrompre aUCllllemellt, &qu'il pre(choit auec
vile grande liberté, & hardieflè , dir encore
qu'il auoie compo(é quelque cho(d la façon des homelies , POli[ maincenir la foy & ,
r,:fucc r les heretiqu es, & qu'il auoi r recueilli
les VICS des Peres, & principalement de (on
nourricier HJlairc Euc(qllc d'Arles, Lupus
l'vn des plus notabl es DoEteurs de la Fral1~e, & qui aprcs fur appell é pour ~ l lc r rcgir
1 Eghfe de Troye, l'au oit ouy enfeig nant Cil
1'1(Je de Lerin, de laquclle nous parlerons
aIlleurs. L'auoit encore ouy cerrain vieill ard
appel lé Caprlliu~ , qui a c(clit quelque cho[c,
S
�AtlT1Q.Y.ITEZ DE LA
fe,peu (ome~ fois,& nous fotluicnr auoir veu
le liure c(crit à la main, encre les mains de
Jean de Nofl:radamus, & ne faut point s'efr onner fi S. Honoré prit vne fi grande peine
à la predication de l'Euangile : car il [çauoit
que l'Eue(ché n'ell:oit--pa5--ptrur des oififs, &
f.li-ne:ll1t S : mais bien pour gens qui trauailloient.Auculls veulent dire qu'il a efié Eue[qu e d' Arles , l'opinion de[quels fc trouue refuree par cc que Gennadius [on contemporain en e[crit. ~ant à moy ie croirois,qu'il
auroir efié puis apres appellé pour dire le
chef de l'Egli{e d'Arles, ce que me[me nous
rc[moignenr quelques anciens memoires, &:
docum ens qui font en la ville d'Arles.
'90
LES
- -De-GrcclI4
- - - de-v.1arftille.
- --ElIlfqllC
CHA P.
L.
Reeus Ellefque de Mar(eille,efioit bicn
D o.:l:eur:mais il n'e fe trouue rien de lui.
SId onius Apollinaris le reprend en J'epifhc.:
qUltri c(me du Ji11.7 ' pour aU ,o ir fait la pai x
auec les Goths , & poUtce qu'il eO:oit plm
foi g neux de [es affaires particulieres, que du
publi c, ll y a pillficllrs epifhes à luy de SIdoniu s. Il rc ~e tl o it beaucoup de lorr de [cs freres,comme il fI! peur voir en certaine epiflrc
du mc[mc SiJ OIlIU S.
G
De
V
----------De Cafiian Do[leflr M arftiUou.
ILL. E DE }0:AIlSEILLE .
CHA P.
19 1
LI.
C
Allian,Scythe de nation ,comme l't(crit
, Gennadiqs,cicoyCIl de Con!lantinople,
~alnfi.qlle luy fembl e le dll'e à la lin dl11.7.
fut Mome en la Palcftinc. Il lit pillfieurs
longs, I\qfa(chetlx voyages , comme il efcrir
IUY-[l1e{me,il s'en alla en Palc!linc,Me(opo_
ramie, & Cappadoce,il viGta l'Egyprc, & al la IUfques au defcrt de la Theba yde & iu(ques!t l'embol1[cheure du Nil : il parcourue
COl,lS les d c f~rts de la Scyehie, pour le defir
qu Il auolt d apprendre, il fut di(ciple de S.
Chry[o!lome, lequclle lie Diacre, comme
die le mc[me Gennadius : il s'en allà depuis à
Mar[eille, où il a efté t ecognu Alltheur fort
celebre, comme l'e(criuenc aulli Gennadius
& ~ro(~er, il efioit des plus cloqués,& mieu;
verrez es (ainétes lcttres,& fort capable en la
dl(pure.I1 a e(cne de l'inftitution ,& facon dc
villfe des Monafl:eres , & de l'origi;le des
hlUél: pnnClpJ.UX pechez, de leur qualire &
remedes,à Caftor Eue(que, vingtq liane liure
des conferences <:Iu'il enfi auec plufienrs ell
(on pelcrInage, fept liures de l'incarnation
de nofl:re Seigneur. Il difputa fort contre
Nefiorius , Profpcr le rerrènd, touch ant ce
qu'il a c(crit du libcral arbitre : car il (ou!lmc
l'oplllion
Il
~
�J9L
LES ANTIQ.Y.ITEL DE LA
l'opinion des Pelagiens, qu'il accrcue grandemem,il :l'tera la doarine reccuc de la P enitellce,& en{eigna p1uGcurs eho{es cOIHrai·
rcs à la parole de Dieu, & en on monrm à
MarCeille (ous l'Empereu r Theodo{e, & VaIcminian.Il viUOlt l'an du Sauueur 437. Ca{liodore dit, qu'il faut lIre {es c(crits f.'lgemét,
le Pape Gela!im m Canon (,ma.z /!.om ,tntt Eccf'fa, de la 1 ). difl:inaion les a dec larez apocryphes.Genlladius au caralogue des homes
illufl:res, dic qu' Euchcrius Eue(que dcLyon
mlOit reduit cn epitàme quelqu cs vns de (cs
, liures. On croicà Mar{eille des long temps
\ q ue CalIian a fait bafl:ir ce grand edioce qu 'o
appelle l'Abbaye S.Viaor : rouresfois Paradin c(crie que ce fLlt Efl:ienne Roy de Bourgong.nc. le t iens ces deux o pinions v 11 pel1
{u(peaes,J'vne, rant parce que les Moin ~s de
ce temps-là, & principalc:ment les pelerins
c/l:oienr fort pJuures,qu'e ncorc pour la faço n
d a bafl:iment,& d'autant qU'Il efl: fort entier.
" L ',lUtte parce qu e plufieurs efl:imenr qu e
faulfement Efl:ien ne a efl:é mis entre les R ois
de Bourgongne.
De polycarpus EI,efqllc de Marfeilk
CHA P. LI 1.
V
1nccns,liuJccond, ch. 19, & 113 .e(crit
que ccrtain Polycarp us fu e él1u_oyé par
l'Eue{que
VILLE DE 10-ARSEILt~ .• J93
j'Euc(q ue d'Eureux' ti MarfcilJe,&J!r VQ!ence, .
PQl1r .a1l'embler .Je,s\ Eglifcs tl 'au J.d-u 8aljUeur
J J 3. le, Il du reg'llc dtnl.'EmperClJl?Adrian
aucuns -efériucnt 'q u'aptes' durant' fa ,'yie iÎ
pIe{cha -latparolo de Dü;u cm l 'Egli fe-de Mar.
(eil le. L i l i ' ,p, c
) .', ['; ..
---.- -~ - -'1,
"""",,
.. I '/J J
~~~ .1.
,
l
. De." Petrollius 'ArbJJer,M4r!ei-/tol s. ; . '1 -'
, - ' i, 1 CHA ' 'p
' l '
, 1..
..J'
.'
1 .1 J , j 1.. 2 /11l I '"' .fr·
, l'JlJ 1
·Ntr,c )es ~fpi~r~~~I :M(\-{(eillois fut a'uai
E
rc;nQmmc appe~..J ,rp\:I<:llemeJlt ,deleftlS
Ch~i~,jJC;t.rôni ùs U~~i~qe,!ljfarfcdlle,à rep_r.ea-.
dre le$ ,ll1çrIJr~, vehement.& plai{a.nt ro1J~'_cn
{embl<;,.il meÇtQit des ra.iIJerii;s~aue.é: lqs, ehJl._
{il S {eneu(es, & pourtant' fur {urnomII\é VèIl'oIJius. Sidonius Apolliparis, l'a forülou~. Il
a c{crit"d.es liures dç Satyres, que nous au ons
encore auiourd'huy. Macl'obius au,!il}, 1.:C.1 .
{uii,1.e ronge de Scipiorr, parianE des faqles
qne la facree ~hilofophie.~b!lOtrej diç que
ce Petron.~u.~ s. e/l:olt exerce a de feitit-<;sl &
comrouuees defcriprions d'amour. Petru s
C rinHus <1:\ nu. 4.C. 1; Idè hon. diféipl'. ait que
les vers q u t1s . a faas de la Cigongne Ont fore
bon,ne gracc.
------------
pe Gennildùes Or,ttmr, 6: rlJl%gim M4rfeillo, ...
•
CHA P. 1. 1 V.
N
'
�194
LES
ANT lQ.!.lTEZ DE LA
EniJa-diUS ,auai Pfefrre ,froit natif de
Marfoille, 110mme fçauant és langue\
Gtecques,& Latine, qui nous a lailfé vn petit
liure des hommes iIluihes cfcrit fort elegâment,S: Hierofme en [cs Chroniques, efcrit
qu'il auoit eflé auparauant grand Aduocatà
Rome, fçauoir aux Olympiades 2.83, & 2.84,
auq,uel temps Minerùi~\s Rhetoriciéde Bordeaux, enfeignoit à Rome auec grad applaudilfement.Génadius a efCIit autIihuiél: liures
contre tout'es les herefi'es,& fi-x Iiures-comre
Nefl:ot,0nzc oontre Eu;t jches,quatre contre
PeJagius, vn _craifféde mille ans fud'Apc;caIypfe, &'VFlë <'pillre de la foy ', & encore vne
àutre epilhe de fa ëroy'.lnc~ particuliere à Ge·
lauus, del'herdie de mil' ans au rapport de
Trichemius , il viuoit fous l'Empëreu'r
Anafiafe, l'an de noil:re SeigneLlr 490.
Il efl:oit auffi en grande repmation ihllS les
Empereurs Leoo, & Zenon,;lu temps cl'Eu·
cherius Euefque de Lyon fon contemporain,
duque1ndus p;lr!erons camoil: apres.
G
~--
De Claudius Marit/! vifiorimu Rhet~ricim.
Marfeillois.
CHA P. LV.
1él:orinlls le RI:etoricien,e~oic MarfeiI·
10is,ainG que 1ont efcnt Geu,llllls, Honorills,&Trichemills,& c'ell de ccluy-Ià,doc
a erté ciré vn liure dc l'lOc BarIJe,fol1 s le nom
de
V
VIL!l.E D' E
MARSE .! LitE.
"s-
de Claudius Marius Vjél;or (è'cll: l'ne Ht~ qui
cil: alLmil ieu de li! riuiwe de Saone pmotle 'de
Lyon.)Mals ce .'l'ofl: pas 'cellJ}'ièpli el1f-ei'g'flole
la Rheronqne fousTBmpereunConfta'ntin,
& qui a efcrie \:!.es Commétai"os;fèlrt 0bf<:lfl's
:da-façon 'des 0 '<l'hf éba:iens,contrCl!Al''tius, &
fur [' Apoll:re.Il 'efl:olt natif d' Affrîqu t' Âilon le
me(nie cefmoiglilage du mefme H0'l1dtiffi.
Doqùès Claudius. Ma~ius ViCloe fut vn grad
Rheco~i,ien , &ci Oratouf'à M~r{eme.f~l't (çauallNiloc aux bl!lOhasque fruilfuslett,rè'S,bié
qu'il Ce foie mcflé ded:octre~ failiftlis, chant
deua bièn.aduanœ cp aagc,& fanSiai/fë d'aucun.Il viuoit fOlls lei; Empereurs Theddofe,
& V:a1t!Otinian,lors de la per{ccmi()l1 aes~a
dales & Allains,erluiro l'a de l1oftrcrSbignéi1r
43 o:comme il fe tire ,du 4.Jiure "lu'i1 a ;flair fur
la Gene{e.lI mouem el1:43 9.come c{cric Bergome.rlÛs. Les mefmes Amhéurs rapporrelit
que.les Commentaircs qu'il a fair fur la Genefe ne palfent pas la mort d'Abraham, def.
, quels on crouua en ladite lfIe qutltres liures
• efcrics en vers,&> ll:ile.fon graucs fur l'embra.
femelH de Sodoine,&Gomorre.
,-
De S.Eucherius Dofieur M4rfcillois,& EI/efque de
L,'on,t:':; de pomùu Po1ulim/ô Ellefque de Noir.
CHA P.
Ev
LVI.
chcrius ell:oie,cl1 grande repmation a
. Mar{eille,ca:nr pour Ion excmt1:ion , q\l e
N
2
�19~ LE"S l A :N.Tl~IT"ElZ , \!)E ' L.A _
p~)Ur là cngtfo.ilfancé ,dcs-detttes , qu'il auoio
l'an ~e p-ollra S:él go CU!1" 43-0.pouDvaqllet plus
rcl
Ijbr<:m~nt..à.l'dludedes (aioates letm;e~" U
r~tir~ ~t\e{;laJ~mme e;àll:l:& Ces filiesCo/ù<
n~~~.~ Inlialon vDlrpcrtite mal(on qu'il alloit
à Be~u'fllQ!\t', tnmte millas de Mar[eille ~apDe s.
fd qlQrJ: d ltJ rI'J~.ue(que dc Lyon ïl fut appeUéJ
• VIt L E 'Il El . MAR S E J LlO E.
)
97
À urheur alfez commun,dir Pierre-de-Natalibus, leq ue! elè:rir qu'il mena vnev ic Jolitairodclfus la DUrallcF,auant flP'il.fuc eOeu Eue[ql\c, à quoy (cmble [c r~po[[er le; rocher qui
d~ 'au bord de 'la D~raèe au terroir dé Beaun'iont, qui a retc ;lu allcc rdure· cefl:i:cb~Cre.e
l è nom de S.Euthcrius, ioina qu'eh èè·vHI'age-if yaVnë fa rnrll e noMe des E~éhel-i€~q.ut
nOLIS atl'ons apris dhe fort arrClcnne, .par le
moyen de qll(;lque, documentS 'rùb,nq~es:.n
eœo.li:cohtêr:.or~in de Vîtl:orinus Mar(ellloisf
Salllian'us aulIi 1uy c[cric vile lcm'e. Era[me
aux ' anhobeions (m l'epi!tre à Valerianus. a
v6'ulù dire que Por1ril.ls PaulinllS Ellefquede
Nolc,dllqUel S. HieroCme louê l'eCprit, &1a
facilité de parler-;- & nollre Euchenus qUI
ell:oicnr familiers & amis, [one (orcis de me[me partie des Gaules ,: mais S. Ambroi[e en
l'epiftre 36. dlÎ liu. 6: m'et qli'il e(1:oir natif
d'Aquitaine.
'
f
CO\lOre [a-I/~hlnté au gOllu,Ctllcmét de l'Egli(e de L.YQlf\ enflaquoHe. àyane'prerché la' pàrole: -de~Dibù,~l mOlUllc{cllS lés Empereurs:
ValenÜll\àl,1;& Marri~;I(.i deil'llillha Saigneur '
4 ~z.; {.l" ~irj.ti vhe.,lettti.:r~ùitoi~eà Vial,c~a~
nus (011 paron )-du mefpris dl>! momdc:,& ,dCJ
la PhilorOFhi"mo.dainè,~ Verànills des f~:
mules iiefjmell.gence ,. 0l1'CO~1.0IŒan(le1pl~"
rituell!!.I1 a efcnir:au/li 'ino:api.lhe.à Sal:lonillsf
qes plûs-atdues.,& difKdiles quefl:iôs du'-vieil,
&. nOl\lJeall 'Feframc!ltJ;l Gcs noms Héb~i ()ux,
& diu ers mO'ts de 'I'E(crirure,ùes lleuues "ou.
eaux ' d csl'0 lcnllit bz,&
. celIem.onies des ido les,
.
velleroét s,bi re a tlx,p 0 id~1 & des nom ~ Grecs. ,
, ,
Le liure où il expliquoit crll> paffam les n0m.sDe Cort/intl! Orll/mr M/lrjeiltoiJ>~ ,_ .•
deDieu clt pcrdll ,& l'abbregéqu'ilGIl.o it f;nt
,
des œuures de CalIiaaux.p1fa11S de Sal'onlUs
c :i-I A P. L VII.
"
& Veranius. De cet
Eucherius
font
mention
.
,
OruillUSaU1A'i au rapporr de'BergomenGen nadius Mar(eill.ois , duqtH~ 1 nOU,5 al,l ? ns
"
fis , ,!toic oMar(eillo ls , il villoic (ous l:s
delia parlé all Catalogue des A utheurs i1ll1Emperc urs Theodo{e,& Val enrinian, COl1refires,& Trirhemiu; ,& pllliie urs anr res, cous
l'orain & familier de Vitl:o rinus,il a fart plu le(qucls toutcsfois nc fOllt aUCUllC l11érion du
Geurs liures (i1r l'fJcriturc (aillac .
.pays dont il e!tojt , excepté ie ne Uyay quel
,
Aurhcur
C
N )
�.L B S <A N T 1 ~ I:T E t 0 E
l,i.
1
t
VILLE DE M ... R.SElttE.
A
"lill
De Salllùm Dolf(u~_ Mllr[eillois. ,
".Jt ..
CHA P.
1
~
L V Ill.
1
A uian P~dfre de -1;Egli(e de Marfeil1el
S
\Ç.~~,G tam aux lertres humaines que di"
1,liw:~~s: fc~it beaucçuJ1JJon (Wc dl: elegant,
~ n.er -' [çauoir J,liures à Marcellus du,biel~
9.u'~~por~e la vïrginité , quatre liures con,tre
-
l'auarifc"c,in,q liures du i\lgcment prç[em, vn
~urel! ,i');:\lÇ[qUC Salonius [ur la Gene[e, vn
liure 4es [1}f~ours,beaucoup d'Homelies aux
f:uerquey::p)L~licurs des fatrements ,-épmme
e['Crit le mefme Honorius, il viuoit, l'an de
"F
,
~--:--:-"----'--:-':---~
>J)e MI/fètu Doélel/r Marfeilloù.
:. 1
M
(" t:
H A P~
1
LI X.
v[eus PreC1:te}Aarfeillois,bien ver(ç Cil
l'E(cricure fainél:e,a e[crit [ur quclq ucs
parties des ,P (eaumes cO~ll1cnables au temps,
& que1qpes Homelies, ainli que dit le me(me Honorius.Au demeurane , puis que nous
auons f.aie mention de quelques Prdl:res, ie
diray en pal1àne qu'on appelle ""f,ufdu'ripou<en
Grec,& Seniorn en Latin, ceux qui !ùrueillér
auee l'Eue(q; (ur le troupeau de le(us Chrin:
& pourrat ils font auili appeliez Epifcopi, c'en:
3. dire SUrLJcillans,& om le foin de fair e COlllc mcr
---~"---'-~--,----'
be Fu/con EuefqiJe deM~rfej~te. (
.,..
~p(he?~.ignFur 4'43,
,
199
Ccruer en soemierqa di(cipHnoEcoléfiat1:ique.
Autremene ce n 'dl:qu'vn [Îltre wain. Et paree que nous auons ) touché cy delfus des
hommes' illu.(tres ,,'l1.0'US pouu6ns inferer que
les lettros om demeuré en leur ellriet,ram en
Prouence qu'à MarCeille, jufques à' l'irruption des Goths &'Vandales.
•
,
1
11
~
C H ',\.,p" " ,L X. '
t)j) .......
-I !l
Vleonou FulquesEucfque 'de MarféiHe,
eltoit natif de, Gennes,fils d'Alph(!)n(e,rlche m~rchaod, leq uellS'allant hiabiter-à Mar(eille,le meua auer.: luy,cltant llil~Or fo~t ieune,où ayallt ehé bien .eGcué,& dteahm~ balles lettres,il s'adonml!forr à la poëlie P~Qué.
ç:ale, de laq uclle on ,f,)i(oit lers ~rand cC1:at
preCquc par route l'Europe qu'il mettoit bien
en vers des enanfons,il eC1:oit bien venu parmi les courtiCans, & principalement il pleult
à Beral des Baux,feigneur de Marfei\le,com~
me veulenr dire quelques vns : & mcCmes a
I1defons Marquis &-Conte de ProueJ1cc,1Ié à
:Richard fccod Roy d'Angleterre, qui fC'PI<\i Coit auffi à la poëiie Prouençale. Nous auon s
veu [es poëmes e(crits à la maill fur du parchemÎ1\) que Ican de No!l:rad"mus l'vn de
1l0S amis auoit, & di(oit auoir c!l:é troulle z
das la maifo n d'Agoult,où entre 3Utr.CS fem -
N
-l
Il
~
�2.00
I:ES
ANTI~ITEZ DE
LA
mes iUri{h!es\ll cbaJlte les fl'ollanges d'Adelaue.femmc de Beral:npliesla mort d'Udefons,
& Ber:lb:lllnllié des (olicirudcs mondaines,il
s'alh reildre'moineen l' Abbaye deCifteaux.
Il fut apres Abbé du Toronnet en Proucnce,
EniÎll il fllt~eu Elle[qllle' de Mar[eilJe,en l'a
Il. 0 4, & pour ce [ubi~&fut appellé Mar-[eillois. Bettrarrd en l'!üftoire de Tholo[e dit,
qu'ayant g,ra.lnle reputatiol1, tant pour [a doéhine que pO.IF (on eloquence,11 fllt fait Archeue[que d Tholofe:par Raymond Comte
db'1'1l01o[e;f6us là pcrmilTIbn d'lldefbl1!; , en
l'an .uo & -qu'il mOUrlIC fen celle charge.
Tmlte,fu!s ' II- 'n'a rien lai(fé par c["t.itfut',la
The~lt>gie,'plufb0{b~tte que Thetllogieh : fi
mOlli'm: .:e\l l~an r~ rfl Il cft forc lotl~ par Pc~
turque.au triomph:o'ü'âmour ,-& pai' Dame
&:.autt"èS BOëtc!s Italiel 1S. J ,1
,
i:
. • ,'O'), ..
r
~I'··
-l'
~
D~ Gllillarl"';EIAngelic Medecin Marfeil/;i5,()·
j f, ".
Ma thematicien.
'
,_ ··lI! l
'
. '
(.h.
CHA ~' -' 1,. XI. " 1
VilIalfme Angclic d1:oit aulfi Madèiltois , profcfiènr cn' Mèdecüle, !!l grJIJJ
Ma rhemilticirn, il mdf0it fies ob(eruatio ns
aftrbhoriliEj ues auec la m ,{} ccin c epla cure
des malades. Il a deric VII liu rc de vrina nOI;
vif.iJeall Caniuc t qui ~ltoit .v n c grande con·
nOlifal1ce de Id mcd~dflc, & l'allronomic,
Mu!nc
G
VILLE
OF.
MARSEILLE.
lot
Moine de Vienne en fait mention en fon liure qu'" appelle l'ami dès Médecins, di/Fe·
rence 3,chap, G, le ne [py pas e,n quel temps
il C!(\;oic. coutesf:lÎs il el1 certain que dt Illy à
nOlls,n'y a pas plu~ de crois Greles.
-
-
Dt
"
C
;
•
1
Je.rn D' AIIYOfJ kiaf/Jemàticien ,)1arftitl~'iJ'.
CHA p.
L., ~(J
1.
Et h omm e f~rt rer/orné' !can d'Amon,
,
pour là coh6i(sace qu 'il auu it des mouu~Ulehs ccleftes, fut fort.zime dcFranfois 1.
p ce des lettres, Il demeura pre(que cout le
tern r s de r.~ vic à P Jris cn homme priu~.Ir cft
he;ucoup l regretcer q~ïl !le nou~ ait rie?
laiffe par ,'fcm.
' . .
_ _ I--..J....--_ . . . . _ . . .-!.-,.-I·
~
,., ~
...
- - -
VJC"J )I1artyys Mar(rtlloiJ,à dé là p~feû de doûrj·
).
lit dl L'tJnfie'n1tl Eglift de Marjèillr .
CH A P. . L X [ 1 r.
TI Ien que ce [oit Iloftre ddfein de faite id
U[cu lement mentioli de ceux qUI one laie..
(é à la pofterrté leurs e(crit's, done les vn.s [one
p",uel1l\S iu[ques l nou s, & It:s {ltltres fe (ont
perqu s par l'iOlu l'e du temps, ou pom mlcux:
dire des hommcs: coucesfo is , pUIS qu'on ne
-pe m latifc r aucune plus _di gne memoire dt
fo)', qu e l'exemple debic\J '& heureu[ement
vÜlrc,a prcs auoir pafle cfre vic en tOlitC Cain-
N 5
fi
t~
�tA
lteré,fans qne iamais la craimc des rormens,
on de la mOJT :üfl: peu rctirer de la foy CIlrefrienne pour embratlèr l'adoration abolllillabic des Idoles, pourram i'efl:fmG qu'il ne (era
point mal à propos de di(courir ici du mart yre,& 40 la conf'tance deViél:or Mar(eillois.
Donques ef'tam luy en fort bonne repurari6
entre les Celtes,ou Gaulois, pour le faid de
la guerre, il fur bien aimé des Em pe'reurs
DioelctianJ& Maximian:mais aufii roll: qU'II
ne voulut poinr porrer les armes comre les
Chrell:iens, ni (a<:rilier aux idoles, il fllt premierement .crnpn,.)nné par le Tribun A'f'tC'rius, & apres par le commandem!!nt d'Emichius,e!tir arraché de perires cordes,les bras
rorts,& renuer[ez,les pieds liez d'v ne corde:
il fut trainé par route laville,& ayant cné exccdé à grands coups de banon , & coups de
ilerfs debœuf, ainii qu'on luy m6ll:ra l'Amel
pour (acnlierà Iupiter,n'ayam pas(eulement
daigné le regarder, voire ayant> ierré à terre
d'vn coup de pied ia narue qu'vn Prenre lu y
prc(c\ltoit, il eut le pied coupé, & perfif'tant
connamment en la confefiion,& croia nce de
Chrif't , en pre[ence de M aximian , il fm mis
fou s vne meule de moulin, & ainii froiffé &
bri(é,il fut fair martyr auec Alexandre, Felician, & Longin, & autres cres-connans marty rs,d6t fait menti6 Regino Abbé de Pruim,
Sc particlllierelllent Albanus, le martyre du,
quel \
;'01.
LES ANTIQY.ITEZ DE
v[
L L E b EMAIl.SEIL LE.
10 J
quel Vincemius In Speculo IOilë par delI'us
les autres. Le me[me Vincens rapporte au li.
1 j .c. 7. & Alltoninus Sabellieus rapp.ortent,
que Maximian ru: vn ediél: qui fLlt publié à
Mar[eille,par 'lequel il ell:oit enioint àvn cha
eun de [acrilier aux dieux,& de faire mourir
toUS ceux qui n'y voudroient entendre, &:
que par ce m'uyé on lit mourir pluGeurs pour
l'honneur, &.la gloire de Chrif't. Sous leedits
Empereurs l'Egli(e de Mar[eille eH:oir en
grande ef'time entre les ef'tranger~ pour la
pureté de (a doél:rine:mais peu de téps apres
là c;i)me en [Out le relte des Gaules, pluGeurs
Saiu.él:s, & graues per(onnages embra(ferenc
l'opinion de Pelagill\ contreS.Auguf'tin,ainfi
qu'ont e[crir Pro(per, & Hilaire, [Ous deux
d' Arlûs,en leurs epifires au me[me S. Augull:in. TOUle~fois aux Geeles cn[uill~ns, leurs
opinions (e [ont enrieremenr difiipees, &:
efllanouycs. '
-----------J
En quel temps Marfeille perditfa gloire,
& [on luj!re.
CHA P. LXI V.
L (emble qu'j\ ef't mainrenat a propos que
nous di[courions,quand, & commét Mar~
(eille,tres-flenriffante ville, oubliant [es an ..
ciennes mœurs & ordonnances, & edam la
face des cho[es changee,perdit (011 honneur,
&: [a gloirc.Donqucs bien que par vne logl.lc
[uircG'
I
/1
,~
�10 4
LE~ ANTr~ITE'Z DE. LA
kürrc d'anccs el le n>eull:a~rre dr.(i)iél:,& n'ob(cru l ft- ,lUnes loi x: que les fiennes,co me no us
auons dircy de1lus;<:.'eft à dire tant qlle l'Em pIre Romain d<l lUcuben fOll entier: romesfois de(]ors,qlle l'Empire de fes amis & alliez
c~lUmëçl à de!chQir:lc,lllftre lulll,& la glo i-.
re de Malfed:le VVIl1t a, obfcurcJr,& 'cclipfcr:
Il ,eO: blcn 'vray que les Marfcillois prefquc
des la fondouon de lellr\>ti lle d'eIpouillc[cnt
aucunemér la courroifie,& 'éjuiliré Grecque>
c~ qUI arn u ~blc n (0 utlCnt par le changemôt·
d .JJr,& de pays. Cn,ManllUs Gonful Rom'ailr
dans Tite-Lille auliu. 38- CcO: cc qu;eime
plulieurs atltres chofesManlius .cliroir,exllOr_
t;nt (es genS'au co bat conte:: lesGallo-g,ecs,
lan 398. apres la fondation 'de IMar{eille\ &
149· ailS auant qu'elle fut ailiegee par CeCar,
lors qu'elle elloit encor' enfeu' cntiere libeçré:mais ceO:eC,té renommee pal~ tout le·mile
du monde nourrice des arts,& de roure Corre
de vcr~u,perdit enrieremenr Ca teplltatiçn,&
CIUlhte,lors que les Barbares [c ierrerent das
J~ Gau le Narbonnoife : Clr depUIS quo le!;
Bourguig'lions vindrenren Prbllcnce qui fllt
J'an de lIoO:re Seigneur 4"4, & depuis l 'a l'ri·
~ccdes Gôths,qui fll tèlll';l1l47J. iufqu'c scn
Jan 53 o.Mar[cille, & roure la li'rouécc'eI1oitl
renlle taritoIT par les Bourguignons, tanton
par les Goths, & ql1 e'lqücsfois par les SarraZIl1I,Comme nOlis dirons alllill,8, &. par ainli
dc vi ll (]
VILLI!
DE
MAR 'SErl':l'.E,
10)
de ,ville Grecque qu'elle efl:qir, elle fut faite
pel! à peu barbarq& ne (ç parJa.plos das icelle des bonuqs Icreros &, la mcmoiFC de touri
cfl1jIit6 cn fllccftàtee:ear lailfaht à palt la nacurelle, &; ancienne maniere de viure , on v,
commença de viure felon les toix,. & confli~uriOllS deceu K qui y comandoicnt bien qu'ô
ce -té mps là meCmo elle ne rllt pal du mut
1e(dkuë de fa pr<lmiere gloire, comme ml'!:
Agarhias 31,lli . I.d'a la ~L1er,re des Gorhs,pcu
de'~elbps ' apres ef'tal1t fous
do.roin.arioll dés
Goths " elle PlIt' rcl'luitc en lai 'puWàilCC des
Bt>1.IDguignons· , &. Efl:ient1e leur Roy lic GOllfrr.gj\~~ MarCeillo vn Monafl:ere qa'on ap pe14l!.& VW:or,wlnmé l'a e{crit I?araain au lil!~eth:r rl"anél~~inctè ,de BOllrgollgne,bjen que
1:011 Ilr.ie wmml!tllemenr que ce foit S.Caman
q'hla. fond é,éb mm c,'llOus anDs dit cy dellùsr
c. ri .ef:t:it depLJ I~rCd ui[cs en la p~ii(jàl1ce des
Comtes.,les hllbitnns ne pouuam [ou ffri r vm:
fevultude ilOuuc-lle, refiO:erellt: à Ravmond
BOjt"hguîer ,&CI1arles Cote d'An jOli'&- ainG
ayant dl/: alllegce, & prife pa.r trois diuerlt's
fois cHe pc rdi["Jl.refiIue du [Olle cc qlli demebreir de {hrJ'allcieune fplcll dcllt, & pOllrtalit i>\ 1phon{c Roy .d' An·ago n'e uH: pa s beaucou p de peine à la ptcn.dre,& [accage r, ainti
qu'efcrJl1onr P.lndulph1l 5 Colleltmi lls,au liu,
f-do 'I'hifl:oite d..: Naplc<,Galldclltllls, &: AnwI11nOs Sabcllicus , dcCquels dCTJ1iers !ieges
la
�1.06
LES ANT1c:t!.lTEZ DE LA
!lOUS parlerons plus au lonK cy'apres. Elle ~
cllé gouuernee par plufieurs Seigneurs apres
les Vandales ,Gors,.&: Sarazins qui s'é elloiéc
emparez, & s'ell (duuent rrouue diuifee par
les (ediriolls que çau(oit l'ambicionde deux
Seigneurs qui di(pucoicnt de la prc(eance,&
principalement 10US Childeberc,qui au6it eq
la moitlç de la ville de Gérrall,Duc d'O.r1cas
fon oncle,$? Din~n lieut enanr de Gontran en
icelle 1 qui auôit pril!é cle fa charge le Prelat
Theodore,lequei roucesfois y fùt rcllitué par,
Gondefilç cirant venu à Mar(oille auec grandes forces,dont arriua que non (eulemét cc.
fic çité renommee,perdit (on ancienne gloir6,& ciuilité,toutes (~forces,& tous Ces rrto~
yens:mais qu'auili elle attira à (oy les mœms
agrclle> des autres peuples oirconuoifinfo du
coll~ de la M er ,q ui pour lors dtoien.t moins
cinili(ez,iu(ques à ce qu'elle fur vnic auRo ..
yaume de France par lçte!l:amét du Roy Re- '
né,l'àn de 1101ke Seigneur 1471, Car elle.reprit (on ancienne valeur au faiél: de la guerve,
& s'adonna du toLlt au f~iél: de la marine, &
fc repo(ant (ur (cs forces (e ,g ouuernoit par '
bonnes,& louables loix,& couftumes : car il
ye m vn fi grand nombre de bons, & vaillan6
hOl11l11 e~ qu'elle pouuoitCe defendre contre
quiconque viendrait l'a{faillir (ans appelle. per(onnc à (Qn (ecouts. Elle attendie
Charles de Bourbon q llÎ (ep replroit pom la
vel~ ir
VILLE DE MARSE ILLE .
2.07
venir alTieger, & l'ayant deGa alTiegce , le repourra courageu(emenr des murailles, & de
fon terroir, & el!~ ellpnn~ Charles le Quint
Empereur guinze milles ete la ville,la voyant
fi bien rn;1l1ie d'hommes, & d~ routes cho(es
necef[aires ~la guerre qui s'clloit promis de
la rafer iufques aux fonclemens,& dc mettre
tout à (ac. Ce n'dl: pas de nollre delfein de
rappbrter id'I'inforrunee venue d~ tousdcux
, & du malheJlreux (uccés qu'ils eurét en Prouence, foit <lue cela (oit arriu~ aprelle Roy
René, ouCoie"ttu' Antonius d' Aren.a de Souliers grand Iu ti(con(u)re air e(ctir l'hi-lloire
de Coarles ~int en vers facetieux, & que
Chades de Bourbô n'ailt rié faia en Pr ouéco
qui foitdi glw,d'ell:re couché dans l'hiltoire.
- -; ---, - - - - - - - - - -
Dt la guerre de Btrenglûer ComU de PrO/ience contre les Milrfeitlois, & dl~jiegtdtllfvill(.
.
C ,H A P.
.
LXV.
0utesf'ors _i1a v eltimé que cc ne (croit
. point -hors de propos de di(courir paf'
ordreen ce Heu des fu(dirs Geges de ,Bc-rcnguicr, & Charles Comtes de Prouence, &
d'AlphonCe Roy de Catalongne, I) U d' Arragon. Les Marte illois fe rclfoullcnan s de leur
ancienne Iiberré pend:lI1t qU'li s cll:olcnr (ou~
les Empere'\l[; Romains,& laquell e ils :luoiee
touliours co(crllec en (on elltier depui squ'ils
f"r em
T
�108
le E SAN T 1 Q.! 1 T B L DEL A
furent fubiugl1cZ pir Cefarjcroyans par {1,lCcdlion de temps lçl,lr fûrtul1e toumee, .'\llne
poullllnS fûuffrir la dom\narioll des Vandales
Gochs,S,urazins,& en dernIer li eu des Cotes
de Pro\lcnce,<J.I~i les Dppreflpi'c m plus qu'ils
n'auoient encor efl:é.Jls prindrellt refolucio\l
de fecouër ce nOUl1Cali ioug , & s'oppo(eren~
premiercment à, Ikr~tJguicr Ill. dérnier Roy,
dt: Caealon gne 1& Comtçd.e Prouéce,lequel
:lUiTi toft qu'il, eue a~q ,lis La C&( de PWUCJ1:
ce,il voulue Féul!rfcr les' droiél;s,& prillileges
d es Mar{eillois,come ils cîl:i,rnO'içnc,il<: pourUllt lors quc; ,!es , ~mba~à.d·curs. du Comte
vin~rene à Mar(ciUc.. P9_UX les admonefler
d'obeir à leu. n()!.luc;fu Seigneu-r, Il!, les eurée
à me (pris, le Come-e rùyanç,poinc ento~ bir:;n
recognu I c ur..hl!l1~e_u_r, drcffa vne groffe &
p.ui!bnee armce , qfil} d'auoi , par force qu'il
ne pqu.uoi~ alloir Ri1l; la r:liso, come il croioit,
efperam gue s'il les a((}egeoie àe premicr
:1bord ils fcroient effra~e z', Or le peuple de
l'vlar(ellie a efl:é de tom e.:m p~ >,cO'mJl1e110US
a uas die cy deifu s bel1iq\leux, nourri <l,U-X armes , axoufl:lIme: d;c'ndolTe'r.le harl)ois ,afin,
que lem ville 'fui cft voiline des Barbares, &
qui elloit grandement deliree des Gaulois,ll~
pelle cfl: re fu rptilc.-Donques.le COlllte a((}ege lav llle,&,: fai r durer le liegc beaucoup plus
long temp s que n'auoicnc prcmicremét creu
luy &:. les habitâs:qr il cfl:oir l}lal aisé à iuger,
au(quels
V ILLE 0 E MARSEILLE
2.09
au(qucls le f~ge (embloit efl:re pills long, &:.
plus fa(cheux aux aiTiegez.ou à celuy q UlIeS
alIiegeoit:car les Mar(edlols eflolent pre(qllc
ddbmez de toutes cho[es necelTaues a la
dçféfe d'vn liege , s'eftas re~ofez [o~s la Plli:rance de leur ville.& des home s qu,ls auOlCC
appellé à leurs (ecolHs, autres que quelques
Geneuois qui CfiOlCnc Icurs confederez, On
repolllToie les gens du Comte à coups de fonde,arbalefl:rc;s,& autres (orces de da~ds,& :es
habitans fai(oiét pluucurs failli(;s,ou le CQtc
perd oit beaucoup des liens, ioinét qu:on?e
po uu oit (çauoir les affaires,& les con(ells d v:
ne part,&:. d'autre par le moyen des e(plOflS.a
caure du guet qu'on fai(oiE (oigneu(emenc,ll
arfiua de là que le Comte ne pouUOle ~çauole
la neccllité des viures, en laquelle ils le troUuoient.les habieans ignoroient le dommage
qlfils fai(oient au cap de l'ennemi par le moyen de leurs arbaldhes, &:. ~utres armes de.
jeét, tçllemenr que cela les falcconde[cendre
à quelques condieions de pai x. &:. pnnc'palcment lesMar(eillois qui a y:is perdu quelques.
vns des principaux de la ville,&- n'~yans prt;(que plus de viures .pen(oiellC ddia a rendre la
viLle, cc que tol1teSfol ~ , il s.cQuuro;enc far la
grandeur de leur couràge. craignas qu ds ne
fu{fem efl:irncz laièhd d'accepter les condltions qu'on pOlluoie dbmer indig~les d·a.::nes
genc;rcuCes,Mais come rot1~es choies rendenç
o
~
�2.10
LES
ANTIQ.!ITEZ
DE l.A
à leur fin, il arrilla par la prouidence de Dieu
que par le moyen, & d, 'xterité de Perceua\
d'aria d'Auignon,& Hugues de Baux, il fut
traitté de fairc la paix,& vnir ccs deux partis
al1imés l'vn corre l'aurre. Les Marfeillois qui
n'au oient rien de plus cher que l'honeur,lirét
les froids, & remonftrent qu'outre leur iufie
caufe,ils erperoient de deliUler à force de di,
batans la ville duuege,& qu'ils cotrain,droiet
l'armee du Comte à leuer le uegc, bié qu'il y
cuO: de gés au double:qu'il y au oit eÎlcor da~
la ville vne ieullclfe pUirsare & bcllc,qui n'auoit point encores pris les armes: qu'ils gardoiet pour l'aduenir,& quand il cn ferait be.
foin:qu'i1s n'auolet faute~ d'aucune chore qui
peut retuir à la defenCede leur villc.Q.!:l;e s'ils
eO:oiét de!l:iruez de toutes ces chores là,qll'ils
~Imeroicnt mieux mourir auec leurs femmes
& leurs enfans ayans les armes en maIn, que
par leur de faut & laCcheté perdre les droiél:s,
libercez,& prinileges qu'ils auoietacquis par
la vertll de Icurs allce!l:res,& par la liberahté
des Princcs:& a6n qu'on creull qu'ils n'auanroicnt ricn temerairement,ou p:u iaél:ance,ils
o1frent de faire voir au Comte celle icunelfe
armec,& tclle qu 'ilnc fe trouueroit rien d'cfg:ll en tout le pays du dit Comcc,leqllcl ayant
appris totltes ces choies là , par Ic moyen de
ceux qui traiél:oiét la paix, delira fort dc voir
ccs ieunes gens: croiant qu'ayant (ait la paix
aucC
VILLE !lE
MARSEILLE
UI
RUCC les MarfcillQis, il s'cn pourroie feruiren
de plus grandes affaire~, lors llue l'occali~ldl
s'e prcfemeroit Rolfolin dc Phos & Raymo
l~ll{l: es caoieaines de laville.Pour cromper le
Comre cn~urcm q U:lcre cens dcs plus no bics
& g~ n.:ret:fcs filles & femmes,bellcs & dc richc (,u llc,qu't1s fircm fortir par la porte de la
ville armces à cru à gUlfc d'hOlnmes rellgez
cO'll1~e au poiné!: d'aller au combat. Le Cotc
voianc qu'J\ n'y auoit point d'erperacc d'emporter la ville,talldis q uc ce!l:e ieullelfe rerOlt
cn el1:at,il nc coucha rie n aux droIé!:s &. pnuIleges dc Marreille, promet ~e le~r o&royer
cour cequ'oll peut c(pcrer d vn bo Pnncc:&
pour eux ils recognoilfcllt lc Cotc pour leur
fcigncur,& luy promcttent obellfance,& par
cc moyen la ville fut deliuree d:.vnlollg fie;
ge.On croit communement, & Il nous a e!l:e
lailfé comme par tradition,que cefte icunerCe parut de loingauecvne façon graue& mo~
dc(l:e. Pendant qu'on parloit des affaires q\1\
s'e!l:oicm palfecs , l'v ne des principales de la
troupe s'addrelfant au COl11tc:quc te femble,
die· elle ,de ce(l:e ieunclfc.Ic croy ,refpondle. il.
que c'e!l: l'honneur & la gloire des armes,qUl
s'cil venue rcndre de tolites les partics du
mondc,pour venir defendre ccftc ville.Tli te
trompes,dit-elle, ce rom les filles & femmes
\es plus nobl(;s de la villc,& en o!l:anc l'an:ner
de leur, tcftcs,re bailfc~cnten ligne d'obeif-
a
2.
�l.U
l(.ES
ANTIQ..!ITEZ
DE
LA
{ance. Le Co m pte voiâc ces fo ldats fans barbe,& les cheuclIx torts,&l:tgue les Marfeilloi~
l'auoient trompé .mec vrl ilhtag.e,me admiTablc,il demeura e!l:ol1~ & admira le courage
& le mau1t1cn de c~s femes. Toutesfois quelqqes per[onnes qllalJ/ïees , nous Ollt dit auoir
leu dans les archiues ' de la ville,que cére ieu- .
ndre ne forcir point armee hon de la ville:
mais que feulemét elle fe lit voir des murailles aue.G l'armet & la ·cuiralfc,auec romesfois
cdl: artifice, qu'd s femb loicnr efhe mlllc au
lieu de quarre cens. Cequi mcièmble a,lOir
plus d'apparence,par.ce qu'il efl:oir plus fcant
& conuenablc à ['honnelteré !les femmes,do
couuar le re/l:e du corps fous la robe, & à la
faueur des murailles, fi cc n'dl quon vu cille
di,e que la grande neceilitb en laquelle on (c
trouuoit,les eufl: poulfeed faire ce qui amrement CemblctOit aliené de la modefl:ie de ce
fexe. PluGeurs en parlent diuer(c mellC , &
chacun en dit ce que bon lui fernble:& pourtant nollS n'auons pas voulu inferer ici tOus
ces difcours controuuez. Cc Gege fut l'a,n dd
no!l:re Seignelll' IL J 7.
--------------
I?c La premiere gl/erre de charLES pre~ier du nom,
Comte de PrOUCl1ce comre Les Marfeillois.
L
C H A P. LX VI.
Es Marfeill~iS apre~ la guerre dOllt n,ous
auons parle CI defius, auoient enco't'cs
qu_Iqlles
V
Il L E
D~
MAR SEI L L E. _ 2.
q
quelqucs tefl:es de Ij':l1f premierc puil[ance,
& parcicl1licr~menr le Vicomté d'Yeres, le
chafl:c,lll de Bregançon , la VIlle & le pOrt de
Tolo,le porc de BOllc, qui dl: en l'éboucheure du lac des Martigu ~s, dans lcfquels il y
alloi t tonte Corre de vai!leaux, tant pour la
guerre que pour le commerce: & iamais le
Comte Raymond Bcrcngltier ni fes predecclfeurs ne leur alloient mis en controuerfe
la poa'efIion de ces lieux-là,Charles premier,
niari de Bea t rix fil le de Berenguier,ayal1 [ acquis ce C5té,ialoux de la'puifiànce dcs Mar(cillais, parce qu 'il voioit qu'ils fe gOlluernoicnt plufl:oll: à la façon d'vne repub'lique,
que d'voe ville qui cfl:oit fous la dO!l)ination
d'vn Chef, li (c re[ouc d'amoindri r leurs forces, & leur ofl:cr prcmieremem les portS de
Tho ulon,&àc Bouc,l'aI112.46.Donc il le I fic
adioumer pardcllanr le luge d' Aix, difant
qu'ils poifedoicnr ;:es lieux · jà/ans aucun iufic & vabb 'e tiltre,accu(e la ville de rcbellio
fe plaint qu'on ne lu y payoit point les rentes
al1lHlelles ,qU'Ils foul o ie nt payer ~ (cs p rc deceaeurs,po\H la ,Cire & Comté de MJ.r[e.;lle,
& qu'on les emploioit (cu lc mcor ali profic de
la ville, & demJ llè! e encore d 'J lmes drûiéts
qu'ils auoienr promis au Comte Beren~l1ier
par le trait~ d e paix entre eux pallé.Les Marfcillois irritez de cefl:e acculatio:p:u vn tT'OUuemellt [o'ld.lin , com me il :utine bien [ou-
o
3
�2.14 LES ANT I~lTEZ DE LA
uét aux villes le(quelles (e repo[ans [ur leu r
force & puilIànce.ne confiderellt pas mCUl'ement l'iŒue des cho(es,prcrtnem les armes en
maillfous la (;onduite d'vnnomé Brito, An[eltne & [es freres amheurs de la [editio, qui
droient des principaux Citoyens. Dccc ayat
eflé informé [ecretteméc on les alIi<7ne
~ cob
paroir en iugement pour l-efpondre fur ce dot
ils [eroient intcrrogez..Le iour de l'alIignatio
~[cheu,ils [e laiiTenc conrutnacet: & voici cé
q"i rédie lem caufe mauuai{e,dc bone qu'elle eftoit:I1s dreiTcrent vnearmee de dix mille
hommes, qui fe di{oiéc proreél:eurs de la Republique, ::tu lieu qu'ils deuoient rraiél:er celt
affaire auec prudence & con{eil,& [e vcnger
du rort que le Cornre leur fai{oir par le droit
pluiloll: que par les armes:ils s'cn allercmpat
mer à Thoulon & Elollc,dont ils firem venir
~M<1r{eil1e pluGcursvaiiTeaux par force chargez de bled,le{qhels ils auoient là,come nous
auons de Ga dit,& bleiTerenr plu/Ïeurs des gés
du Comte, qui s'en efl:oicllC [aifis [uilluant
le [ecret mandemcnt qu'ils en alloient cu de
luy, pour prcuenir les Con[cils des Marfcil10is.LeComte les aducrcie par l'cntremi[edu
grand Sene[ch~l dc Prouence, &amres du
'con[eil,qu'ils remettent romcs cho{esen leur
premier ell:at,& q [j 'ds l'el1uoiét les criminels
:llllieu Olt ils auoient commis le deliél:,Ell fin
iugement s'cnlillt calme les defaillans , pal'
lc(jucl
VILLE DI! MARsliItLE. 2.1)
lequel ils {one condamnez en cinquame mille liures rouqlOis d'amende,& touS les biens
& droiél:s que la ville poilèdoit,tam parc.erre
que par mer, {ont dcclarez acquis au Prince
pat Commis &Cadocité,& les Maglilrats de
Mar{eille {ont priuez de la crOlûcmc pame
de leurs reuenus,honeurs & dignitez. & font
declarez acquis au domaine du Prince. Le
Cote,afin que cc que le con{eil auolt ordonné fue cxeclu:é , faie leller de gens par tout le
pays,& appelle à [011 recours (on frere le Roy
de France: dont les Mar{eillois furent grandement eilonnez''1
fiui iugeoiét aŒè'Z, qu'Ils
né
..
pouuoient pas long temps reGiler a vn bege.
Brefils
perdent courage:les amis communs
)
,
r'
des deux parcis les adrnoneilent a pelller a
cux,& au bien de la ville,Ils reçoiuenc les articles de p~ix qui leur eitoient prc{enrez, &
mettent les arrne~ bas. Ils deputcrenr Rolin
Drapier l'vn des principaux de la ville,home
bien enrendu aux affaires d'Ell:at,pour traiter
de \a paix au nom de la ville aUGC le Co~te.
Voici cc qui fue depuis entre eux arreite, le
Con[eil ailèmblé. les Mat{ei\lois cedenc &
tran[porccnt au Comte la haute iuri{diél:ion
du Vicomté, qui conGfl:oit en certa1l1e partie
de la ville.Cedenr el1cores le Vicomté d'Yeres,& le cha(l:eau de Bregançon:& touchant
Briro& An[e1me l'ai[né, & al1Cte~ Cirolcm
fugitifs , qui auoiée cité Chefs & autheurs de
Q
4
�2.16
LES AblT1Q.!.ITIlZ DE LA
de celle confpiraeioil.,pour le cas Far eux comls,lI leur cil defcndu d'approchcr iamals la
ville de neuf milles:& en cas de conrrauemio
cil permis à vn c hacul1 de les o!fel1cer impul1 cme-m :& po ur les aurres fugitifs, qui alloi~t
plulloll failli par ig norance quc par m:;lice,
& ql1J ne (e font poine trouu ez à la meilee du
p~rt d eTolon & de Bou c,parce qu'clic acné
comence/e par les officiers du Roy ;il leur (era
pard o nne.La paix ainG faiél:e ,les Marfeilrois
prcnerenc de rechefhommage al! C o ee,:l uec
ferment de iid clieé,& promcteenr de dem eurer fOll s fa foy& va(fellage. C epcn dane il n 'dl:
pOlllt hors de peopo, de remarquer ici . 'j1Ùl11X
lenres de procuration, que les MMfcillOJs
baIllerent:\ ~oJin , pendoie vn feall de plomb,
au m dlet! dnquclla ville cfloie reprefcnrcc,
atTife fur les flors de la mer, & à l'cntour il y
auoie ce ddl:i ch c.
•
1
l../fa,6/1J ùmnenjù ft/ga vrin lLfnfi/itnjù
M,tJilt ,' m vere Yic701',âllffJ/le t"ere.
La ville de Marfti ll c reluit par fcs faiéh b,,10lIcux:ayanc efl:e dcfendue par fainél:Viél: or,&
-tes Citoyens d'icelle.
Et,au rcucrs il Y auoit vn e im age de S. Viétor a chcnal, tenant vnc cfpee nue: à la main
drolél:c,& fOlilanr vn c co leuurc des pieds du
cheual.Donques par ce moicnMarfcille perdit vne bonne partie de ce 'lui rcltoir dc (a
premicrc pui(f.lnce,Tolltcsfois clic auoit de·
fiaI' n
17
fiil vn peu auparauat perdu la iurifdiél:ion de
b ville, quc l'Eucfque auoltacqllJ[c apres de
longu es & gra l\des contentions, & pour laquelle l'EueCque & tollt le. Clergé de Marlè ille :1l10it be aucoup foufrert d es hab lt3n s.
En la me(me an nee le Comre qui ne (e cont cnroit pas d' auoir exco\'qué tOU S les droj~s
du Vicomre de MarCeille au comm ence met
de Septembre, demande à l'Euc(queqlli luy
tran(porre [ans dcla y aucun le pouuolr &1~
iuri(diél:ion qu'il auoir fm la ville, & la CHe
(car Mar(eillc efl: oir diui(ee cn ville & Cité.)
L'Ell C(q UC & les Chano in es cfhmans qu 'en
va1l1 ils 1l1c(pri/i:roic I)t le 5 mandC1l1CllS du
Comte, & fc remetra nt cncores deuam les
v"ux Ics mau x & dangers qu 'auoit encouru
l'EgIde de: },hrredk p.u la furie du peuple,
pour ralron d~ ces drolc1s , fo nt entendre a,u
Comte,q u'lIs changcroiellt les drOléts,' qUll
demandait pour d'a utres cho(es, S'I! 1auolt
"cy'rreablc Ils (edent donqucs au C omtc par
f~~me d'cfchan<7c la h autc illl'i(d iétio & [Qus
Ics dro iél:s qu'il~ 3uoi ét (IIr la vi lle & la Cité:
& au conrraHC le Comte km ceda rous les
droias & domaine qu't! auoit fu r les places
fn iualltcs : Sçauoir Cha!l:cau vieil, la Roquc,
BI u(fane ,N eu(cs,Sign c, A u bagne, Mc.nndol,
Malernoit,Vaulbonete,S. Canae,l e Pui, Mei rarguctcs ,Owcs,Mêl1e, Auros,& le Ba uflee.
Le Cornee ,lprcs cela, & auant que qUlttcr
VIL LED E
0"
\
MAit SE I L LE.
°
1
5
�2. 18
LES AN T i ClY. 1 t E Z b Il LA
Jesarmcs,s'en va troullcrRaymond dcs Bault
qmluy ceda COut cc qu'il au oit [ur le Royau>
me de Prouence, d'Arles, & de Vienne. Et
moycl1l1a encore par l'e ntremi[c de Gcraldus
de Socera general de [on armee,que tous les
drou:l:s que Guillaume li.ls d'aurreGuiliaume
Comte de Vintamille auoit [ur ladite Comté
de VinJ:~mille, & en la. vallee de . .. . " luy
fur b:ulle en erchange moiennant la rellCe allhu.elle de cinq cens mille [ols.
VILLE
De /'1 ftconde [tterre de charles prem;;;;n~
Marfii/lo;'.
CHA P. L X VII.
Inq ans apres que la paix fut faire, c'cll ~
. ,dire en l'an I:z. 5%.. & le 16. Nouemb.les
Mar[eillois encores s'elleucll t'<:ôrte les GOllterneurs de la ville,& les exaéleurs des daces
qui opprellaient fort les habitans , & esbrecherenc les (u[dirs articles de paix, ce qu'il s
lirent temeralrcmeht,& à la volce:car au lieu
clere retirer aux Juges qui auroient pris con1l0Ilrance de caure. Il s s'emparent du Chall:eau S.Marcel, qui ell: à fix milles de la ville,
& chaffenc de la vill e ces exaéleurs, exigen t
eux mefmes les droléls qui elloienc deus au
~omte par le uaiél:é de paix, & les employét
a vne nouuelle forcereffe pour defendre la
'Ille Contre le Comte: car ils dbmpient que
toures
C
\
DE
MARSEILLE.
21 9
toutes ces iniu{tes vex arin ns venoient de [a
part, & que c'efl:oit luy qui les commandoit
[ecrectement, afin que par.cc moyen les forees de la ville ellant efpuilCes, 11 en remplit
Ces coffres,& encore pOllr dompter plus ai[emem les e[prits remuans de la ville. Charles
VOllHit auoir rairon de cefl:e iniure dreffe vnè
puiffante armee, & viellt alIieger la ville; fe
campe au Monall:ere S. Viél:or,qui ell: dcla le
porr, & [e refom de forcer,les habitans qUI
ne pen[oicllt rien moins qu'a ce fiege, & qUI
inc[prifans lcs preparatifs de Charles,' n':1I0ient point fait prouifioJ;l.s dc Vlurcs, a [c redre à [a merci. Eux qui n'au oient pou'I'J: de [etours d'aill eurs, lalrez en fin d'vn long fiege,
[ont con[eillcz par des per[unnages de macque,& d':lL!rhorité, & a~is commus qui rraiétoient la paix de penrel' a leur con[eruanon,
& par ce moyen conrentent à vnc bonne, &
iufl:e paix.Charies demade qu'on luy enuoye
quelqu'vn des princi paux de la ville,auec ~c
quel il puiffe traitter des e0dirions de la paIX,
ee qtt'ayanr eCl:é fait, ces articles furent dre[fez. Q!!e cous les droiél:s, que le Comte[ouloit auoir à Mar[eille, & a $. Marcel, luy fetoient rendus, & refl:iwez auec les perogaLÎues, dont ils iouyroiét à la façon qu'ils auoiét
accoufl:lImé auant la guerre. Les condi~ions .
de la paix dernierement accordees auec Ro~
lin, dCpllté de la ville, demeUfcronr Cil leur
dhr
�22.0
L Il sAN T
r Q.Y. rTE ZOE LA
drat.Les habira ns menront à bas'les toms &
f~)rrerclTcs faires co nrre les mmaÙlcs & lu~
les foi1~s.Les efl:oJtès ,& les materi au; (erom
em ploiez à refaire les fomaincs,& aqueducs.
Les Mar(ei !lois temertrat entre les m:tllls du'
Cote les arba leftres,& autres (o rres d ~ tr.1ll:ls
qu ïls'âuoienr cn la ville,& luy rédoie nr tous
les m eubles .qui cltoien t au Chaft ea u S.Marcel,lors qu'il tùt pris.~'on rcmbourcera des
deniers du public,la perte, &lcs dommages
qu'om (oLl{fcrt en leurs biés Philippe, An{elI11C,& (es frercs,RaymondGcll[eaume,& autres fugitifs deMar[ei!lc,à caure de céte guerre. Pollr le rort,& injures faite au Comre par
les Mar[edlois, elles leur (eront pardonnees.
Il (era permis à Guigon An(elme de dcm t urerà Mat (cille, & dan s roures les terres du
ConneT ous les fugitifs qui Ont [uiui le parti de Brito, & [Ont eneores ab(ens depllis la
premiere gll:rre feront rappelIez, & dcmcu.
ferOllt en L1 ville àuec les me(mes dro:cl:s, &
prillik-ges que tous les autres habitans. Le
P.tpe fera (upp!ié au nom de l'v11,& de l'autre
parti,J 'auoir agrcable, & a\lthorirer, tant la
premi~rc conuemion, que la derniere, & au
moyen de ce,lcs Mar(ei llois iurér de àem c u rer fou s la protetl:ioJ;), & vaifelbge de Charles, rantpom rai[on d~ Vicom té qu e po ur la
Ville haute q ui apparten oit anc ienuement à
i'Eu,>l(l llc & aux Chano ines,com m~ il a dté
dic
.
VIL L- Il
0 E
MA R'S
Er L L E.
12.I
dit cy deifus, & recog noiife tlt (a illrifdiél:ion
temporell e enla mc(m: ln(lCO 12. p .C llarles
vainquir auffi à fDree d arm es CntX de NtCe,
& prit la ville d'Arles qU! clloJt comme vne
Republique.Cinq ans apres ce/l:c palx,Charles e/l:am à Naples fir de grands dons au Mona(l aire S. Viél-or pour repa rer les dommagcH
qulI.auoit [Oll{fcrr"lors qll'ils'y e(toÎt campe
en cefte dernier-c guerre. .
f2.!!.,e l;;;;;;r{tillois n'ontwdllré iCi jiegeV,.;aiti
que pO/if mamtentr lefll' for,
les ."II/Bez de
'Paix,& confimer let/rs drolBs ,Cl' pr:utleges, &
ta IO/~ange de ta ville,pollrfa fddtte.
&;
CHAP.
LXVIIf.
Ai s afin qu e quelque medi(anr n: nou s.
vienne I CI obleél-er que eefte petite Clté Grecque à d.ctni , commc il l'appellera à
l'exéplc de Vell cius P~terculus,n'a rien \Oll!fere q n'elle ne Ce (Olt pourchaifee, nou$. mros
cw paifanr queMa rCeille qlli n'a iamais me(l~
ré (a foy par les eUC!1emellS de la forcune,n a
point eu de (ecouifc, & u'a point ellco tru de
7
trauaux ,& o>e(- aire que pou r a li olr c/l:e fide!le,& bien a{feél:iol1llec à {cs alliez.l o rs, qu'd.
'k efl:oir vil le lib re,& lors q Ll' cli c a efte (ous la
d omi nation d'vil (6gncu r . pom alloir ra(ehé
de con(cruCf (es droiél-s , & prillilcgcs : Car
pourquoy Iules Ccfar l'a-il ruinee autresfois
de fonds
M
�L!2.
LBS AblTIQ..!:ITEZDE LA
de fonds cn coml:1le que pour ne s'c~l:rc vou;
lu renger de (on pani contre Pompee1come
il a efl-é delia di~plulieurs fois. De me[me
p~ur tenir, .s:_gardér (a foy qu'clle auoit prolUI(e au bou 1 heodoric Roy des Goths> qui
auoit enuahi l'Empire d'Occident fur cr ue!lement rraiél:ec,&en ville ennemie, par qui,
& commér,il ne s'en trouue rien qu'il el Coit.
Theodoric l'a voulut aucunelllenr recom.
penrct poudes dommages qU 'elle; auoit receu pour Ca fidelité en [on endroit, ce que
nous apprenons d'vne lienne epifl:re il1[eree
au liure {econd dçs epifhes de CalIiodore,
laquelle nous ~uons ici mire.
---rh(odoric Ro;aux Marfeilfois. - Ous mailltenons volontiers ~os anciés
bIen-faIts en vofl:re endroit,& delirolls
encor que VO'tl S en receuiez donouueaux:qr
la munifiGellCe ne reçoit point de bornes,& il,
faut refraiCcbir les anciés plailirs par de nou,
ueaux, & pourtant nous vous dec/arollS
exempts, {c;:achans bié que le droifrd'immu_
ni ré vous a efl:é eoncedé par les Pril1ccs,& ne
permettrons point qu'il Vous {oit impo[é aucnn nOl\lleaU {llblide, ains voulons VOllS affran ch;r de tolites charges. le ne veux poin'
aulIi que vous payez le cens,Ou raille de eefl:e
~nnee,afin que VOllS obteniez me(me ce que
VallS n'auez pas demandé:car c'efr là parfaite
.,
pme,
N
,
VILLE
DE
MARSEILLE.
2.2.3
pitié, lors qu'on [çait cognoifl:re les oppre{{ez,& les [ecoum auallt qu'cn cfl:re requis. Il
enuoya pour la garde,& {cureté de la ville,&
pour y rendre la i\lfl:ice. Le Comte Marad,
pour alloir receu de grands benefices de leur
part,come dit le meCme CalIiodore,& quand
aux aucres flrouençanx,le.)Tlc{meTheodoric
ayant defl:ruit, & gafl:é hofl:ilemét la Prouen.cc. Il leur remit tous les nib urs, & tailles duc
rane l'cCpaoe de quatfe ans,ain(i qu'il apert de
la lettre qu'i1leur eCcriuit das le meCmç CaC·
fiodore,& encor pour fournir,& pouruoirla
Prouéce de bledJe me{me e{criuir à Gemellus Senateur, qu'il auoit laiifé pour gouuer_
neur de la Prouence , qu'il fit porrer du bled
des greniers de Mar[eille aux Cha(teaux qui
efl:oient [ur la Durance. Les Mar[eillois ne
iouylfoienr pas encore de cc priuilege, qu'il
n'cH point loilible à per[onne de rran[porter
le bled hors de la v ille. Mais pour reprendre
laCuite de nofl:re di[cours, pourquoy efr-ce
qu'AlphonCe mit cefl:eville prc[quc allX der·
niers abois1Ce fW parce que Jeanne Ceconde
fille de Charles de Duras alloit adopré,comc
nous allOns delia dit. Louys IIJ.d'Anjoll,C6te de Prouence,que les Mar{cillois n'a'imoiét
pas feulement comme Prince:m:l1SalllIi parce qu'il efl:oit bié né,& comblé de tome forte
de vertu, que li elle n'eu[\: point voulu demeurer fous [on obevif.1nce, a\llIi n 'eufl:-elh~
•
PQ!nt
�U4
LES ANTIQ.!ITEZ DE LA
pOint cf~é ruince. Maintcnant G nous la con!iùerons apres qu'elle fm reduite follS la domination de B. renguier ,Charles, & autres
C o mtes.No us rapp orterons quand & quand
I.! caure des lll<lUX qu'clic a foulfcrts au de(tr
qu 'elle au oit de co n(eruerfes droias, & priuil cges an.:ien s acqui s pada propre vertu, &
par b grJcc,& li be ralit é des l'rin ces. Qu'dl:.
cc qui c(m c llC cn cores les Mar(cill ois à Cc [C.
be ll er co ntre \c s agents du Prin ce, quc leur
Iluuu ai(e adminil1:ration ?qui commadoient
ablolum ét en la 'vllle, laq uelle ils oppdmoi et,
con1me li tel cun: d~é le plaifir , &. la volonté
du Prince.Lcur deJ1èin caoit que la fedirion
faire,o n peur dire qu 'à bOll droiét Ics Citoyés.
auaient ell:é priuez de leurs bien s , & de leur
liberté,bi en que fçr uft efl:é plus [a gcment fai~
aux Marfcillo is d'obuier aux acc~,fario ns
qu'il s au oient dc(co ullerr qu'on lem braffoir
{cc retrcm enr. La Republique de Rome,& les
Empereurs o nt aimé cefto villc-Ià pour fan
CX:lae iidc1 ire,bonnc s mœur s,&l o llablcs ordOl1ll anccs ,d ,lIlr ell e (embloit eare propofee
co mr;,e VII exe mple d'vne R epubliquc bien
tl rdonn ce,'non fculement aux Rornall1 s , qui
co mm ado ienr ~ vne infinité de p2\1?lcs. rn.1is
a ullî ~ p rdg Il e ro utes les nation >cil r.lI1 ge res.
11 ap p:rr e nco res de la fufdtt e epiO:rc de
Th eodoric,com blcn ill'eO:imo lt po ur ra lidelit é,Ceux qu i l'tl: ndro nt apres no us fçauronQ
aulIi
VIt LED E
MAR SEI t L Il .
12
r.
a uffi qu'elle s'cft vo l6tiers foubmife fou s 1'0beyllànce du Roy de France. Marfeil1 c nous
pourroit cncorc fournir de plu s li g nalcz
exemplcs de Ca lidehré > G le cemps ne nous
auoit eJ1l1ié les lIUres Cju'AriO:ote, & au cres
anclcns Aurheurs auoiem fair de la Republique des Mar(ct1lois. Mais d'autant plus Mar[cille a eO:é illufl:re pour Ccs haues fa,i éh, & fa
fidclité, d'aueant plus cA: elle infortunee de
voir prefque fa memoire cfrcil,1tc ~uec les
Hifl:oricns.
- - - - - - --- - - - - -
DuflCCtlgement"fle'Alphonft Roy d'ArragOTJ,fit de
la ville de Marftille.
CHA P. LIX
I
O annc11e , ou Ieannc, [econde Roync de
Naplcs,& d e Sicile,fillc de Charles de Duras, qui s'apel.loie Charles de la Paix, auoit
adopté AlphonfeRoy d' Arragon.Mais ayant
defcouucrt qu 'Alph6fc pourcharloit fa mort
pour gouuerner feul,elle reuoq,lla cefle adoption , & adopta Louys croiliefme d' AnJou,
fils de Louys fecond frere de Charles, & de .
Ren6,Roy de Sicilc , & Comte de Prouencc,
l'an de nofl:rc Seigneur I 41. 3. Alphonfe irriré
de cela, ayant pris l'occaGon d'enuahir le
Royaumc dcNaplcs:fe {aiGe de pluGcurs places,& premieremenr deNoples,& pcnfanr en
[o y-me[n1c comme il pourroir vexer, & Cil..
P
�2.2.6
LES
ANTIQ.YITEZ
DE
LA
dommager les.[ubiers de Louys , 11 fe porte ~
l'entiete ruine de Marfcil1e ; & pomee il rd
refoult Hon retour en Elpagne de l'allieger,
ayant pris Naples, & l'lOc d'Ifchia. Il fur appellé.en Hpagne pour lediffercnr qu'woiée
Iean Roy d'Efpagne,&: Ics Freres; cc qui vlIlr
tres à prepos pour le ddfcill qu'il auoit.loine
qu'en .ce remps làLouys efl:oir à Rome Donques il ddinara , ayanc dixhul<~l: galleres qui
a oient l'efperon,& bec de la prouë,armé de
fet,& douze nauires de charge; & donne ordre au demeurant de la Hotte de fe rendre
aux IJles d'Yeres,enioinr à [ean Cardona,gener-al des nauires de charge de s'y àllcr rendre, où ill'attendroit, s'il y arriuoit premier
que lùy,ou bien que s'lI partoit de là fans l'attendre, qu'il attacheroit 'des lettres à vn ro[eau en quelque endroit de l'lOe,das lefquelles il trQuueroit fa volonté,que fi au cC'l1trai·
Te ayant bon venr,il aniuoit le premier, qu;il
i([talt l'ancre &'l'attendi(l: , & ne defcot1uri~
poim gu't! voulait a!Iicger .Mar[eille "alili
ql1e les M;trfcillois n'én el1flent le vent. AI-'
phonfe n'ayant point {[ouut ,les nauires de
charge, fe doma qu'c la mer pleine de tourmeure les auoit contmintes à s:aller rendre à
Barcelone '; & neantmoin s polir ne di/Ferer
fon deifein, il dehbera de paifer outre:& ayat
ilaffemblé tous les capitaines des pllcres , il
'kur defcouurit fon entl'eprife:cc qu 'Jln'auoit
'r .. .
. , "
.. , . . '
.
.
PO i!lt
VILLE
DE
MARS 'E ILLE.
H7
point encor fait,& les exborta qc s'y bié porter, pour l'hollneur & le butin gu 'i1s en rap . portcroiem ,&gu'ils ne fe craignitfcm poinr,
bié que les nauires de charge n'y fuffenc pa s:
car il ferolc bien aifé d'emporter les Marfet!lois, lurpris de fa venue illopince , que li d',!uanture l'affaire ne t'ucccdoit à fouhait,q'u'on
pourroit fe retirer fa\lS danger:alors tous Illy
promirent de faire leur dCl10ir , & s'y porcer
vaillammcl1t:& le lendemain illeue l'ancre,
âyant la f:weur ~l.1 temps, & arriue enlliron
les quatre hcures de matin à la petiee We qui
ell: en veuë de Marfeille, a ppellee Did.Er là il
commença de traiél:er des moyens qu'il falloit tenir ee fiege. · L'affaire n'efl:oit pas fans
(lifficulté, rant pour la fituation naturelle du
liel1~qui efl:oit fort de (oy,que pour les for.rineations qu'on y auoit faiél:es : car les trois
patts prefque de Marfeille fom cnuironnees
de mer,come nous auons defia dit, & la quatriem'e efl: ceinte de fort hautes 1l1urailles.Dl1.
coa@ de Midy la monragne au fommet de
laquelle efl: la forrereITè qu'a appelle la Garde,la rend inexpugnable. Le goulphe s'aduace' en dedans, & fait le port qui a l'cntree fore
efl:roite. Il y alloir deux cemples alors fore
hauts, qui fermoient le port auec; deux tours
d'vn collé & d'aune. On appelle l'vn S. !ean,
& 1';itiCrl( S. Nicolas: au milieu defguels il y
auoit vnc terre ou rocher ,qui rendait encore
p
~
�;1.2.~
LES ANTlCU:'.ITEZ DE
LA
l'entree du port plus efrroite ; & au deirus do
~e rod)Cr vne, tour d '?ù l'on fairoit le guet
(ur la ,mer, qm vepoit a f~ ioindre par le mo yen d vne cha!ne de fcr a l'autre cofté, Les
Marfcl\lol~ fe faifaris fores de ceOe naturelle
ii~~atioll du lieu, comme ils vire\1t la A,oue
4 A lphonfe(car ceux d : N Ice les a'uoierlt adllenis) fembler ent me(pri(er Îon entrepri(e:
& pource ils n'au oient ~ppellé aucuns des
circonuoiGns ~' l.ell~ ai4C:,:mai s la Iloncllala:tl-'
ce a blcn fçllluçnt perqu beatlcoup de villes',
& ?11 s'dt veu porter par cerre par l'enncmy
q~l on my(pn(olt, Il y ~t1oit par cas fortuit vn
nauire d"c cll~rge à 'l 'entree du port, que les
manlllers attacherenc par le mafr à l'vne cies
t o urs, Les Arragonols l'artaquerét aÎlec quarre galleres,& nela pOlluans deiioindre de il,
Alpho~fe (e delibera d,e çombame par terre;
190 tour a laquelle efrolt atracLlce vne ch aine
defer,comme il a clté deiia dit , & pour celt
cftc.:\: tl commande qu e tollS les (oldats des
q U,Hrc gallcres dcfcendeqr en cerre, & combattenr l,! ra,ur , & ltiy .me(me vint peu apres
~ccompagne d.c pçu d,e gens. Celte encreprile d tOlt haza rde,Llfe, a, cau[e des pierres que
lerrolent ceux qUt drolent dedans dru corne
greOe, & toute amre [one d'armes de jJ;ll;,
Alors AI pher,;: fit tout aufTi tofr mettre le feu
à l'v ne de~ porres, Dela fut fuillY d'vn faiél:
mlf~Cllll eL1x : car on vit a{fou pir & ef!:,c indre
, ,\
ce fe u
v rI. i
EDE
MAR 5E" ~ LL
Ë.
u 9
r:e feu là, par vne plu yc Coudainc iu[ques à la
deuxlemc foi s Pluficurs eftimér cela du roue
excr:wrdillairc &. mira c ~leux ; &. po ur ra nt [c
voulment retir~r & lener !e liege. t d utcsfois
H commanda qu'oll y milt le feu pour J.â rroj iie(me fois,aif'eurat que s'il étoit encor éceint
!I ne permert roir plu s qu'o n l'y remilt. Don ·
ques cefl:e derniere fois, le feu embra[ant furlcu(cmen c la porce, [ans aucii empeCchcmét
d y plu>y,e, les Co ld;lt ~ CjlÎi efl:oieHt dans·la tOUr
fort eltonne z, prorncrtc:nt qu'ils ne fcroient
point de defen(c de ce cofté-Ià,s'il nevouloiC
poinr aufTi t ouc her à la tour, & s'il arriuoic
qu'il prilt l,a ville, que volontairemenr ils fe
Cou[mcrcro!ept à IU,i, AlphonCe là delfus ,pour
ne perdre la d'auanrage le temps , & croyanr
quc c'eC\o it beaucoup fait pou.r 1uy dene les
auoir point pour cnncmis, leur re(podit qu 'il
leu,çroir de là te Gege , s'ils iemiienr en bas le
l:iouleuart de la tour ; ce qu'ils execurerenr
promptemellt.Er ainfi Alpho l1 (e s'en recoucna cri [a galleré,& commanda à Iean Cornier
de s'en all er (ur vne gallerc: COlmene à la Ceco~de chaine ~uec des haches,oùefl:ant proptement po rte) il commença de CÇll1ppq la
chaine qu'ils all oie nt ciree dan sd e petits barteaux. Ce quc les MarCeillois rafchoienr fort
d'em peCcher, [uants ranr d" cofl:é de l'autr e
co l.l rquede la villc) de gro([es pierres i'url ~
gallcre, &hnçaLls des tralEts dù dedân s de
p
~
�2.3 0 LES ANTI~ITE Z DE LA
plu{ieurs fregates,où ils s'eCcoient mis,contre
les Arragonois, & des autres galleres qui s'efrOlent appra chees de li tour le plus reurement qu'on auoit peu, à coups de rraias ori
deOogeoit ceux qui e/1aienr rur la muraille,
C ependam quelqu'vn vint dire à Alphonfe
qu'il y auoit dans le port vn brigacin,quin'e_ froit point gardé, qu'on pourroir prendre aifement, qui neancmoins n'auoir point de rames,leque1 eHane pris & armé pourrait donner de l'ell:onnement aux habitans, Alphonfè
commanda qu 'il full tout incon'tinent pris
armé & efq'uippé,Ce qu'ayant ell:é fait,ils attaquent deuxfregates des Marfeillois quivenOIent rOIde a eux,lefquelles ils prindrent,&
mirent bien dedans quarante des meilleurs
hommes de guerre:& entrans plus auant das
fe porr,prindrét encore vn perit nauire,qll'ils
arm erent, & par ce moien fe rendirent maifrres de rous les autres nauires de charge,Cét
heureux fuccez donna de J'efpperancc à AIphon{e, Q3e fi men on ne pouuoit couper la
chaine, lleantmoins qu'ils pourroient prêdre
la ville par cdl: endroir a\lec les nauircs qu'il
auoit : toutesfoisla meOee eltoit grande dlt
colté de la chaine, & les Mar{eillois fe forçoient de cout leur pouuoir d 'emp efcher ce
coup là,qui neantmoins cederêt au plus fort,
& la chaine fur coupee, il fut lOfS mis en deliberation, car il eItoit de!ia el1uiron les neuf
he ures
r31
heures du foir , S'Ils donlleroient tout droia:
dans le pOl t ,& battroient la ville, où sils dif;
fereroicnr au iour enClliual)c, Iean Cardol1a
dl:oit d'aduis de differer pour ne fe rrouuer
de nuia en ar mes dis vne ville qui \eur eltOic
incoglleuë , que le da nger n~ ell elloit pas pefit, que les ~iabitam les offen(eroLent plus
feuren1e.l\t, & que les Arragonois portans de
flambeal)X pH la ville m.üroient grandement
à ceux qui ,lcs ru i,uroi cnt:au comraireCorueIy difoit qu'il ne falloit ~oint I,l/lfe; re~on
noill:re pendant qu e la n mB: redoublolC, la
crainee & la tcrreur, qu>Ji eu!l eUé plus expe,
dient de ne brifer point la chaine, que l'ayant
faic,en demeurer là, qu'il ne {croit point mal'lisé aux habit ans d'e mpefcher le iour {uiuat,
par le mo ycn du fecour~ qu'ils pourraient
auoir des villes prochaincs,qu'ils n'ent~alfenc
dans la ville,Ce conCeil ayant dl:é trouué bo.
les galleres furent commandees de don net
furieufement dans le porr, & de lener des
pontS volans fur la terre ferme. Alphonfc.
meCme s'y porta des premiers,lailfant la ceux,
qui Cc battoient du delfus de la tour ..& de!ia
les habit ans s'draient venus rendre la, pour
am peCcher qu' 0 n ne pri ft terre:& eftoit d'au-'
tane plus difficile de leur r.e.ûfter , que le lieu
c!loit petit, & ne receuoit pas grand nombr\!
de combaral1..i: alors Alphonfe fait enUiron11er cc 1iell·l~ de quatre galleres à bec de fer,
1
V tL LE- DE
MARSEIL LE,
p
~
�,
13 L
LES
ANTIoj:ITEZ
DE
L A
&: m et en terre les Coldars,& lem commande
de ietter de grands cris:dequoy les habirans
s'efl:ans eCpouuanrez Coudain,&efl:imans que
la vIlle fufl: priCe,ils deilogerenr de là ,& s'en
al1er~nt deuers la ville. Les Arragollois Corransa la foule des galleres, les pourCuiuirc\1t
viuement.Et parce que?luGeurs combatolé.
du haut des m .1ifuu $ , on mit le fe1.J aux plus
prochaines,qu e le vent alluma petit à perit,1i
bien qu'Il Ce prir C\lLldain à cefl:e fllë :crr pre(que toutes les maifons efl:6jenr couu~~tes de
bois par dehors, & le venc ayant porDé le fen
à vne autre carrier de'ravilie, on levit (ou daincment ~olit engloutir: & de là Ce changeant
& rournat vers vne autre nië;<1ui ne fllt point
fans vne grande admiration, il fit encore leS
mefmes e/feél:s.Et ainG par la varieté du vent
onvit preCque toure la ville ruinee & delhuite par feu .Cependant les MarCeillois fe [COlluans eCperdus,abandonnoienr laville:&pour
les maiCons aufquelles le feu n'auoit poine
touché,rour y alloir au pillage,& pluficurs de
ceux qtli fuiuoient efl:oient tuez emmi les
ruës.On n'y entendoit rien que les cris & les
pleurs des femmes & petits enfiis,qui fuioiéc
pa: la ville,& s'en alloi cnt couras aux porres.
Doques les MarCei lIois en ce deCaftre fuioiéc
tous chargez & empefchez du bagage:& par
3inli la ville fut tout en vn infl:it reduite fous
la pllilfance d'A lphonCc. B:mhelemi Faciu5
Monroroix,
.1
-
V ILLE D Ir M A R S EJ1.1. E. , !.J ) ,
.M'JlltorOiX,all hu . 3 des faiél:s & gellcs~' ~I
phonCe,rapporre qU'li n'y fue ricn arœmc co "
cre l'honneur des fen~mes, & qu'il voulu!l:
qu'on pardonpafl: à celles qui s"dl:oient refllgiees aux Egliks , & q ll'illcs donna en g:trd,c
a quelques hommes de Gnguhere Illregme,
afin que les Coldars ne leur fi Ile nt po lm de
tort, leCqllelles de!irellfes de confc r~er leur
honncur lui voulurent dOl1ncnour 1o~,p e r
les, & t~ur ce qu'clics auoi ent cmporèé de
plus pr~cieux , que neantmoinsil ne ,,,oulut
rien accepter,& dit qu'ourre la I1berte d!eur
donnoit tout cela, & leur permit de falrç ve,nir des gens de leur parti, pour les accom?a"ner la olt elles voudroiét auec tout ce qu dIes auoient conCc1'llé du Cac & du feu .Leiour
Cuiuant oh fit curie ure recherche du corps
de S.Louys,& de la cha{fe où Ii efl:oit:& a~ar
efté trouue,il fur cOlporté par Alph onfe.l ay
appris d'Vil homme fortvicil,que cerralll personage qui viu() it auec inregriré de Vle,auOit
predit aux Marfcillois ceflc route & defall:re
cinq ans allant qu'II arriu aflT rois lOurS apres
tous furent d'aduis de quitter la vi\1e: parce
qu'il n'y fall oir point employer l':!nnec qu'on
reCeruoit pour la <Jucrre d'ECp agne. Qiau(mplus il n'efl:oir "poine llcee{faire d'y l:u{fcr
de foldars: & par all1G Alphon(e defiogcanr,
perronnc nc demeura : & de là il s'en ail:! en
Hpagnc : où la ncc efficc: des affaires l'appel-
p
5
�2. 34
L ES
A N T I ~ [T t Z
DE , L A '
,
10i~.I',ly leu c!~n s le,s regilhe s p\l b!il),ues à Aix
qu d a urol( arreCte d'auan ca"c a Mar{eill e
'"
pu ur ref,lire {es {o là at s, qUI (e t~()u l1 oient las
& rCCnlS de la ll'l;c r, n'cu Ct: c;t1é qui fmad uerri
qu 'i l ~cno ic , ~' Aix vne arm cc co/Upo{ec tous,
d es gcs chll lll s,ra maf(c;e tam de la vill e d 'Ai x
qu e d e peuples d 'a uto ur d'e ux ;{ou~ la,cond uir e du Co mt e d e R eillanne. En m emQirc;
d uq uel Cer uice & fi,d elité d e ceux dc la ville
çl' AI x ,' & en li gne de N pblelfc ledit Roy
L ou y: lem dO!lna cérc preroga tÎue,que d 'o.r(c nallat cn leurs arm oiries,ils rra{po{eroiér en
chcfl es paux qu'il s porro iét au bas-d e l'e{cusa
,
- ------ -,-
-------
D II
Terroir de M arfei/ü.
C
HA P.
,
LX X.
quc ~i r lut11l1 a ~ r es Trog u s ll ' dtpa s ,
cflOig ne d e la verite, qu e les Ph ocen{cs
f m enr eCmem de la beau ré duli eu ,o ù ils edifiere nr apres la v ille,& qu e lors qu'il s retourn ercllt cl.l ez eu x fa i{ans recit de ce qu' ils y
a uoif m vc u, les ;t U rres furent ind uits à s 'y ve ~
nir h abîter: car lC'terroir deMar{t illc pr o duii
l' n ab ondance ro m c:; qui pcut cilre llccelfaire à,la vie des hômc ; ,Ca r outre qu'il cft: fer[Île, l.'ai r y eil do ux) & prc{quc touû ours clair
& lerai n, coutes les pl aine s (o nt enuirollnces
\: Cil cc i nr -:s dc colines. Mais la m pltitude
;l i') arhc.s fru lél:icrs rcnd les ccrm:s ombra'"
gc ux
C"'E
'
VIL LED E
235
MA l1. S E [ L L E.
geux,où l' on enr cnd v n do u){ ga zoll ill ix d'ai
fea ux ,princlpalcm ér au prinremps, Les pincipaux fruiél:s COnt tom e (orte de poire<, &
prem ieremét celles qu'c n appe lle ll1u(qucc<,
q ui {ont meures lon g tcm ~s 3U:1l1t b là ifoo ,
;t uberges ,abricots.E Il l' cq ui nox c cl u Prim ép~
on v cticill e b fi t;ue deu x f())$ l'an au (ol!l:i cc
d 'EO:é , & ~ l'cquino xc d' Aut ane q Il'V I1 mefm e,arbre prodllic. Il y en a beauco up plus en
eCt:é q u'cn l'ecjuin oxc d 'A uto mn e , & on y a
de peCches iaun es, rouges , 11l1l(quees , & detolite Cortc,d es n oi Cettcs , amand cs , noix de
Pin:mais il s o nt plu s d e fig nes b lanches quc
d'autrcs fmi éh,qu 'il s ne cll cill ét poinr qu'elles ne {o ie n'c my-{eich cs,& po ur les fairc dn
toll[ {eiehe r o n les mec Cur dcs cl ayes de roCeaux licz l' vn co ntre l'aut re au ec d'oper , &
on Ic lailfc là inCqu es à cc q n'ds cogno i(\ènc
qu'elles ne {c peu LI ent poi nr pO llCrir,& qu'oll
les pellr confire , & pre nnent garde CUl' roUI'
qu'clles nc ti.rér rien dc l'humidiré de la nuit\:
& pourcc ils couurent les clayes qu'ils appellent canilfcs d 'aucres clayes, & les ayan s ainG
preparees ils lcs remc,ne!1r d as des coffins de
gend1:,qu'ils app ell cnt {po rrins , li bien qu e
dans pcu de io urs,elles {a il[ co uucrrcs d'vne
poudre (embl a blc au [L1cre , o u plnCtoCt: à la
mannc , tant pour la reilè mbl ancc que po ur
le gouCt : ceu x des habitan s qui ont le l110 im
de li gne s en vendent J 00. ou 150, quinraLlx,
a
&
CC LI ).,
�VILLE
A 1H rQir.TI!Z DI! LA
& ceux qui en recuillent d'aual1rageen aul'ot
2. OO.O Ul. 5o.q "inC3ux , le q LI inraft eft 100. liures peCa Jl[,~ chacun en particulier tirera cc
fnlltl: en ti gra nde abo ndance d'vne feule vi gn e : car Irs l\1arfeJi lois on( accou(huué en
leurs viglloble~ de diulfer le terroir
petites portIOns auec des rayons, chacune def.
quelles a crois, ou quarre pas oa l'on feme du
blcJ ,& pl.lme la vIgne l'vn apres l'autre/çalIo ir ~ la premiere la vigne,& à la:Cec0l!de A~
bled,~ encore à la ~~pii.it;fm e làvlg rie,& :lIJ1Û
de Cuitee on y otitèrue cert ordre, Il ne lailTe
pas neaormoins d'y auoir parmi de~ autres
arbres, couresfois ils ont mo ins du bled que
tom aucre cho Ce, ils encrelailè nc les berceaux:
de leurs iardins, & vignobl es de vignes de
Candie,& plans de Maluoi{ie, & menét parmi de roCes muCquees , ou de Dam'as qu'il s
appellent auffi l'Ofes de Barbarie, & du iau'Clemin,le radin de maluoi(i~ cil forr doux, &
en conCcruem auffi pour ro me l'arince, le
muCcat rouresfois ne lu y cede en ri en.De l'Vil
à l'autre 011 fait d~ vin qui dl plus excellent
que le Neél:ar des Poëtes, les radins q ll i rendencle plu \,& qui cneore font levin plus fort
fo nt ceux qu'ils a ppellent mornede ,ribier,
pendoulan,l'OudilJac,cail lan, argn'ln , grandg uill amTIe,&iiucres q LI i (on: fort be:. ux h oi r,
Cha[que vignobl e, & i:lr in'! Ca t1l ct:tirie a:lCC tant de gens qui les cultillellC , q lie li on
vouloic
1.36
LES
en
0&
MAR s q LLE .
l.l7.
loit 'les ~oll(iderer alTemblecs, il's'en fe'\fOU
.
l'
d
M
.
rait vne ville trOIS fOI.s aul
. 1 gral. c q lIe 3[[eille, [oit <lll'on le vuelile prendle pour les
r Il es fOlt qu 'on le vllellle prendre pour
penon
. ,
. . ..
. .
.
les perfonnes qtl!. s y tl en nen;: ; {OH 9u,;: 10,11
des halr im cns. Ce l'cm arbnncau que
par Ie
".
' .1 . _
otiqL1anes
a
ppellent
Sumac
1, l1lllt graA
les p
. . l
' 1
Jement aux vignes, & pnnclpa Cll1c ut a ce1 ui COllt [OLIS la fortere(fe ql11 dcfend la
C~lq on l'apnr.elle ordinairement
Fauuil. Les
VI. e,
('
f
f
. ' . b 1'ers , ou ~'il1)oliers
y ont art rcqucms.
lUlU
..
rr
de l'vn& l'amrc,Ciitus qu'on appelle M"ellUont les femmes Ce [eruent pour eÎcurer
_~
lli
guo, d
la vailTellè d'eO:ain, & de bron;ze, y ..u au 1
fort commun ,du Iiret piquant, qui s'enttelaC[e communement dans \es hayes qUlemOutuent des ;"'ignes : mais principale~ent s'atta·
che aux murailles,du Dragant,qu onappene
Barbe.renard: il y en a pre[qlle par rou t~ &
principalement a l'enferrru:ri~,l'ay veu dans
la ville du pauot cornu:i'y ay cueilli de laf~r
la'lille en abolld.ance, dans la plaine qU,Ils
appellent du V canlle,& dans le lardm de.II[ledu Cha(l:cau Dif.que les [oldats vOlllOient
extirper tont à fait [ans mes remon{hanccs,
Il y a du tragodl1m en abondance à.la po~te
~cale, ~elques vns veulent dir~ ql1CC el~
l'oignon marin, ou [quille, il Yen a dans les
prez entre Allb aigne, & Roql1cnaire ., Ch:J.~
fteaux qui[ont neuf. milles de Marfetlle , ou
"
[~
�.1;8 LE S A ~T1Q.!: ITE Z DE LA
:'e tr OUIlC aufli gral1~ e quantité de cethiii , du
!c no utl m,HIll ( le 1:umcrols mlellX ~ppcllcr
Ro{Olann)
qu 011 nom'1J(:
" Bacillc 1'1y e naclI
.
:\ boadan ce.
-;;;s--;;'ubis cie A~,I1IÙe, 6- d"ulu COI/ft
de boIS de 'Vigile.
1'.
fl-;;;-
CHA P. LX X r.
P
LillC aL1 liu, 37·chap'7 ' fait grand cas des
. gros mbls de MarCeille, aucu'l1S veulent
dIre qL1C le meCme pline,au liu. 10. ch. 8.louë
!~s autours de MarCeiIJe, & toutesfois il parle
h de MarCetlle d'Afrique. Il met encoreau
char·l .du Jiu. [4·q Il 'à MarCeiIle on <Tard oit de
[on temps:comme cho{e preèieuCe~ v ne coupe faire de bois de vigne, & en Populonie la
Il,atlle de Itlpite~.' & qui [embl e n'auoir Hoint
d apparence qUII yauolt vn cfcalier au rempic de Diane d'EpReCe qui eftoit fait dv 'n Cep
de vigne qui fllt apporté deCypre,parce q IlC
dlc -11,les vIgnes y deuenoiem fort grofiès &
qu 'à VI ~s bonnetot1[cs les colomn!l:s du t;m pIe deIU!lOn eftoient cle bois de vigne: ca r
en duree clic ne cede à poine d'arbre.
ae
-......i...
: De l'Iliui -;;;;;;ZolJtf de~ vim de Mtlr{ritJ;-:-
CHA P.
LXXII.
) . IS que nous atio ns parle1 de l'cxcellen .
cc de que'yucs [ortes , & e{pcces de vi".
gn::.
VIL LED E MA 11.5 E 1 L LE.
13 li
g ne.Nous auoS cf1:imt qu 'll Cerolt ma! ~ pro'pos de rie parl er de J'e xcellellC"; des vins d.
Mar{eiIJc. Au téps d' Arht:[) ec entre ic I mei lleurs vins ,celllY de M .IL{cillc cltoit fon loué
des pen pies c ih·. n gers ,co m me il ('{crir ~ li clr.
~4 dlfliu. pr t:mi~ r, parL.11t d es vins d 'Ita lie,
les vins dc Mar{eili . ,d it Il, [Ollt bons gros SC
co uueres,il ef1: vray qu'il y co a peu.Nuus apprenons de Martial que les Romains cn fdi[oient grand cas en cc qu'il dit,
.
Cllm tlM cmtmos expllgnet fjorttlla citleS
Tu me J'vlafilldi pontre Villa plltas?
L'interpretad0n eft cy delfolls.
C'eft cho{e vulgaire/don le eefmoignage
Pline,que les VJllS de MarCeillc, & Beliers
eftoient tres-cxcelle ns: ca r en la TOCclllC,ditil,les vins de Sarzana Com les plus renomez,
en la Ligu rieceux de Genl1es,emre les mo nts
P yren ces ,& les AIpes. II y a'des vin; à 1\1ar[cille qui {ont gros, qu'on appd le pleins de
[uc,& liqueur,& ont doubl e'goull, puis qu'ô
s'ell {ere pOlir donner gOllft aux autres, les
Gau lois fom cas de ceux de Beliers, des autres dG la Gau le Narbonnoi{e , on n'en {çaul'oit parler all vray : car il s y cmployenr mcCt11e du fumier pom les faire haues en COl1~
lcur,& n'y meflem-ils point encore des drogues, & des herbes qui {ont .tomm ~geabl'cs,
ca r ils y roeflent d'aloës,all moy en dC<"jtloy ils
e n changcnr,& çorrompe m le lT,0uf1:. 11 nous'
~
..
. arrcrt·
�LE~ A N TI QY IT EZ DE LA
~ppCl' t pa l ces paro les de Pline,qu 'à Mar{eil~ e, & ,HI rcfte de 1,1 GJu ic Narbonnoi(e on
14 b
~ u ~i t acco uthllné de ft\dler,& gafl:cr les vins
co m me on fa It aulli aUlOurd'huy en plulieurs
pans, Martia l pari ", ain li des VI Il S corrompu ;
oe Marteillc.
.
Improbll ll<lafsilid ~uùq"idfmaria cog /lnt
L/.fmpu J!tatem quifquiJ ah igne c4dU!.
C'dl: à dire, .
.
T ous les vins qui ne font produits qU 'J
force de fumier, & ceux qui ne vieiIliIlè nt
q lie pa r la chaleur.
Ca r par le rnoien du. fum ier . Les vins font
pl llfl:O Il: meurs,& vicillilfené plull;o(l:,commc
dir COlll Inell a.Le Inefme Ma:rtiaI,liu, '3, epi.
g ram . I2. ,.
. Cum tua centenOJ exp/IgnetJ}orttila CÙIe!
]-imita fifafsilid! poncre vina pote!.
C'eIl:à dire,
Voyant que ru as bea ucoup de cl iens, nI
le ur peux donn er du vin de M ar reille.
Le merme 3nliu. '4.epigram. 1 18.
Nttfsilid! fllmos mifcere nillatilms vndù
P.lree pllcr confiet ne iibi pluri! a'l'M.
Garçollne trempe point le s vins de Mar·
[eille auec d'cau de neigc, de peur q ue J' edll
ne re con!l:c plus que le Vin.
Il y a donq ues encor' auio urdhu y beauC0 11 p de vins à Ma r{cillc:mais vn peu gros,&
CiLlll' (u, le noi r, pleins de fLIC, comm e dill
Pl ine
VILL E
DE
MA·~SElLLE .
24 r
Pline, plufioIl: par la faute des habitans que
par le narurel du terroir:car plufieurs d'entre
eux,& principalement ceux qui fOl)[ efl:at de
le vendre,cngrailfcnt li fon lem terro ir , que
Ic[uc qu'on tire des radins ne peut qu'dhe
gros,& mauuris : Mais quant à ceux qui gardent Je vin pour leurvfage,lIs en Oll[ de meillcur qu'anciennement pour cftre la plus
g rand pattie vignes de Cyprc,& autres lieux
d'Orient, qui one eIl:é apportez en ces quartiers auec beaucoup de foin , & ne cedent à
poim des vins de Protlence, qu'à ceux d'A rles. qui l'ont fans doute les meilleurs. Il ya
beaucoup du vin mu[quat que le vulgaire
;lime fort, on y fait auffi d'vne forte de vin
qu'on appelle vin cuit,qui fe diminue iu[q ues
à la fJoiûefmc; partk. On f.ait grand cas de
l'vn,~ l'OiUtre par tolite la Prouence. Aude.
meurant par vn f!:atut, & reglemene particu.
lier de la ville.I1 dl: defendu de porter à Mar(cille de vins eIl:rangers • à peine de conlirca.
tion,& d 'autre.amende arbitraire.
--------Des infcriptiolts,& 411trrs moltumem anciens.
CHA P. L X X Il 1.
O
N ne voir point d'autres antiquite z à
Mar[eilIc,quc les Temples, dc nt nous
Q
�r ~1 T E Z DEL A
auons parlé cy delfus. Il dt vray que hors
de la ville il y a quelques vit>illes mafures,
qui nou s font croire que c'cltoiét làles fa~x
bourgs d'vne grolfe vIll~.l1 ya dl xans qu on
trouua dans les ruin es cl vne fort YlellleTour
grand nombre d'a nciennes medatlles, aufquelles citait graué le nom ,de Marfellle,
plu!Ïems droient de fin or de 1 Empereur IuItinian. Il y a deu, baltimens en faço~ de
Toms, q\,j (0~lt1ncor enleur entier, d vne
profondeur dt~6yable,tous de pierre carree,
plcins d'ea u iufques en haut, & ne parollfent
poilù par delfus la terre, dont denuent les
tLIVaux,& canaux des fontaines,& onnefçalt
pdint qui eft l'authenr d'vne li a~mirablc
ftruaure, Pour d'anciennes 111fcnptlOI1S , Il Y
en a fort peu parce que les pierres. ont dl~
employees à refaire les muratlles qu~ one elte
fouuent ruinees, & abbatues , VOICI celles
qui y (om.
141.
LES
AN T
O. M.
roi Eutichl
EuthiCils Fi/id!
DlIlcifsimd!.
Flauo.
Luciano.
... .. . Aniz.
Defl1nélis.
Celle-cy ea à la ruë Sainél lulien.
!
D. M.
.f2.!!-artia Jrll4
Tilla.
Il n' y
s A NT 1 ~ 1 TE Z DEL A
14;
Il n'y a pas long temps qu'on troll ua cclle-cy
qu'on appelle Faror.
D.M.
L. Lucilio
criffo
Mar.opt.
matlro optimo.
Fil. L. Lllc. Gra- filio Lucei Lucio grata.
Top Pijfsi.
filio piJlTimo.
Jill. Grata.
En l'Egiife (ainél:V lélor il y cn a vne c(critte trop concifémenr,& en vers qu'on appelle
Bernardins,que nous allons infcrce ici parce
qu'elle colltiém vne hlltoire.
rerbi incarnati de rirgine mille perllc7iJ.
Annis hi.- centum bis flplem conntlmeralH.
rmcere MaioriclU chrijfi fomuliJ inimicM.
Templdn! Pifoni Mahomeli regnil profoni.
Murle neci Dmtur multi t"men "ùj8ci"nttlr.
Angelied! tttrbd! cœliqut foeantllr in vrht.
Terr" deJlruEla claJsû redit equo redf/Ela.
Et vi dillin4 redet/nt vic7rice carina.
a pia viEl.mm honitd5!dcfonEla flomm.
Corpor" claffi gemnt,Pifomqlle redt/cere 'filmil.
Sed.(lmlll "ddIlElu! ne tt/rhet ga"dia ft/au, ..
c4 pro Chrijfo Itlrmlio el.U/dflntHf in ijfo.
Mais d'aucJ11t qu'e ll ~ cfl: difficile à lire,à caufe des IllOtS (yllcopez & r;lcourcis, le l'ay ici
mire comme illa faut !tre .
Cc qui fe crOUl1C de cefle hifloire,nous l'a\DIlS icy rran(cflt du fupplerr.éllt hlGor ique
L t!
Q
~
�:1.44
LES AN T J ~ 1 T E Z DEL A
de Bergomcnûs , & dc la Co{m~graphic de
Scba!l:ien Mun!l:er, Ceux Je l'I[C, ce dit Bergomenfis,en cc cemps Et forr pui{[ams & redoutez [ur la m ec par le con{eil de PaCcal (econd,parc ent des illes Baleaires,(maintenanc
appellces Maiorque & Minorque) qu'ils
auoient :luparauanc en\lahics, &. s'en vont
auec vile gr u{fc; & puifIlI1te annee concre les
Sarrazins,parcc qu'il, couroient {ur lès ports
des Chre!l:iens, qui fment du coue rompus &
desfaits, où [e mirent en fuite: mais comme
ils el1:oienc à Volterre,actendans le vcnc propre: pour denoger,lcs Lucquoü s'emparercnt
rout incontinent de leur ville où il,n e crouuerel1C point de reûl1:ance,Ic[qucls arres ,Ics
Flore r. tins à la requef1:e de ceux de l'Ize cha{{erene de là, & l'ont t0ufiours depuis bien
defendue,En memoire duquel plaiGr &bienraiél: ceux de Pize à leur recour firenr pre(enc
aux Florenrins de deux col omn cs de Porphyrc,qui (ont encore auiourd 'huy à la porce de l'Eglife S, lean Baptif1:e, Bergomenfis
lIeantmoins & M unf1:er errent tous deux en
cela que l'vn le rapp ortc fous l'an 1 1 12, &
l'autre (ous l'an 1108 . Ceux de Pize , dit
Munll:er, ont c1u{[é deux ou crois fois les
Sarrazins de l'Ille de Sardaigne, & l'ont reduite (o us leur do mi nation, comllle l'an d e
ll o f1: re Seig neur 110 8 . ils au oiclH cnuahi les
Wes dcMalo rque &Minorquc, & apres :l\loir
eu~ kur
VILLE
DE
MAR.SEILLE _
14r
tué leur Roy,qui cf1:oit Mlhomeran,ils amencrent {a femme & [on fils, qui el1:oir encor
en fort bas adgc:& l'ayant fait nourrir & elleuer à la foy de Ie(us Chrill, ils le creerem en
Jin Roy àMaiorquc.Au ref1:c nous apprenons
de cel1:e in(cripeion, que le combat fur (anglam d'vne part & d'autre:car ayanr netroyé
des corps mores les 1Oes Sarrazj Luquoi(es,
qu'o.nappclloit iadis Baleaires & Gymnelies,
ph~hcurs corps de ceux de Pize, qui auoient
el1:e ruez, furem portez {ur des bateaux à
Marfcilie,&là en[euclis,pour ne mèller poim
la douleur auec le cGiomphe de ceux,qui s'cn
retournaient par terre à Pize, & ne troubler
poine les congratnlatiollS qu'on fai(oit aux
vall1qucurs par le dll,:il & les larmes, D'auanea~c ceux qui lab o urent les champs crouucnt d anClenncs n~edalllcs de cuiure d'or &
d'argent ,qui Oht vne Dian~ d'Vil col1:6, & ~u
rcuers Vn Lyon, vn Amour & vn Taurcau
qui ploye tant foit peu les ~ieds du deuanr:
Au dC{[lIs dc leurs tclles il y a en ITro{fe lcerre
MAI"Arl
b
' dc
- Jeu cment : car le nom
entier
MAI l A A 1 A n'y pem poine demeurer:& a u
de{[olls il y a quclques nombres en Gre c.
NOliS dirons au chap. {uiuanc pourqlloy \cs
Mar(eil\ois ont mis en Jc ,)r monnoye l'Au tout,le Lyon,& le Taureau,
Q ,
�---- ----------\
D'wu Fortjl de pins m laqllelle 011 adoroit 14
DuJfe Berecyntht.
CHA P.
LXXIV.
v d emeurant le promontoire de Mar.
{eille, duque1lloUS parlerons cy apres,
ell:oit anciennement planté de Pins, comme
Oll peut ellcores iuger par les Pin,s, qui {ont
demeurez {ur les terres du terroir de Marfeille. Au bas dG ce promontoire du coll:é de
Septentrion, neuf milles de la ville, il Y a Vil
chall:eau qu'on appelleles Pennes,où on voit
vn tableau de marbre au ddfus de la porte
d'vile Egli{e, tcl qu!il ell: ici repre(enté , dont
Il fe peut dire qu'il y auoit là vn temple de la
Dee(fe Cybele femme de Saturne. On peut
prendrc l'int~rpretation de cell: .elligme , ou
plultoll: m arques hieroglyphiques de Mll crobe,liu.premier,chap.2. l.de fes Saturnales.
Cdle Dee(fe eO:oit portee Cm des Lyon
fores & robuO:es, qui elt la nature du Ciel,
autour duquel l'air ell: contenu , q ui porte la
terre: on donnc 'au {oleil (ous le nom d'A t ys
Vile Heure & vue verge. Par la fleute ell: lignifié vn mouuemel1t ine{gal, parce que le ~
vents <lu(quels il n'y a poine d 'e{gal,té, pre n ene lei!" (' Ibrbncc du S01,ciI. La ve rge li~l1iiiclJ
A
'1
VILLE D f.. . MARS El LLE.
2.4t
fic la pui(fdl? Ce duSoleil,qui gouucrne tOliteS
cho(es. ~elques vns veulent dire que le
Lyon fignifie pluueurs Lyons,qlli rrainent le
char de cell~ Dee(fc:& nous enCeignent qu'il
n'y a terre ÎI agrell:c & (auuage, que le labeur
& induO:rie ne rende ferrile. Par les deux
Cymbales ell: denotce la rondeur dc l~ terre.
~clql1 es vu s eftirncnt que ces Cymbales
fignificnt le vent enclo.' dans le creux de la
terre. Les (cpe ro(eaux ioints enCcmble &
inegaux dellOtcnr la vertu differenrc, que les
Cepe planeees inHucnc (ur la terre,engendrans
diuer(es pierreries,minieres & metaux. Varron dit qll ~ les tou ri qu'clic porre furia refic
ligllificilt les Cirez & villes, d onr la cerre cf\:
embellie. Les autres veulent dlre ,que par les
Cl' mbales,la ~,( ute & lc Aag~olec fonr denot ez,le.s inltrumens 'qu-::: l'on ronnoit aux iours
fo1cm 'lcls de la felle de Cybcle, celebree par
ce rtains PreO:res clultrcz & nommez Corvbantes , Et par Je ehape~ & baO:oll PaO:or~1
les bergers qui parmi leurs brebis Lm allidlH:l\ ga rdi ns de la rerre,dont les Pace~s allraiellt e{.çrir qu'va Berger nommé Aeys fut
l'ami de CybeJ: .lcquel c lleehan!!ea à V il rin
que l'on eronue eou{iours graué parmi les
marbres :tnr;ques:combien que ce Pin lignifie plulto(t Id grande qllaniÎré de tel. arbrcl
d c{quds (ont remplis la forcll: & mone d'Ide
~ll Phtygic,où iad ls Cybele {ouloit auoir l'Dn
Q 4
�_ _
:!.
48
L BS
AN T 1 Q.Y 1 T E Z DE
L A
principalTemple,dom elle fut aplpcllce Idee,
co mme apres Palatine , lors que Iunius Brurus luy dedia vile Chapelle dans le Palais des
Senarcllrs,(ur le mont Palatin: cn la dedic3-tion de laquclle il publia les ieux appeliez
Megalclia,felon ce qu 'e n cfcrit Tite· Liue,au
lime fecond , qui ont efré aulIi appeliez Me·
&~n(i~ . On a trouué à Rome Vil marbrc dedlé à la mcre des dieux,dont la pourtrait\:nre
Il'cll: pas femblablcà celle·cy, bien qu'on y
plliff'C rapporter le me[me fens:car il ya vne
femme trainee par des Lyons fur lm chariot
qui porce [ur la tell:e vne tour comme vne
cout onne, &:1 la main droire des efpics de
bled:elle regarde fOll ami Atyç . Virgile fait\:
mention des Lyons de la Deeffe Cybele, au
troiliefiue liure de l'E neide.
Hi;,c matfr cultri:.: Cybelt corybmtifql/f <tra
ld,dmque nemlts,binc fdafilentia [acra
Et iun{fj [/Irmm domin,c jùbiere leones.
C'ell:à di re,
La D eeffc Cybelc e n cfr,& l'airain des Co"rybanccs, & hi fOl'cll: d' Idce, & le ûlence fe.
cret aux f~crifices,& les Lyons furent attele z
au char de leur Dame,
Ec d ~ s Pommes de Pin Marcial en l'epig.
2- f·du liu I l.
Poma fitmlH eybeles proCIII hinc d ifltde viator
Ne clldat in miferum nojlra mina CI/put.
Nous fommes les pomn1cs de Cybellc ~af
{ane
0-
_ _ _•
VI LL E DE
_ _ _ _ ...
_-~-
MAlI.s. ùLLE.
1il"9
fant ddloge d'ici, afill que Iloll:re ruine ne
tombe fur con Chef,
Au deffOllS du marbre <lui dl: à Rome ces
lenres fone grances,
M. D. Ai. Et Attlnis matris De~m magnx
L. corntlius Scipio OrflllS
Y. c. Augl/r T'lUrobolillm
.riue Criobolium fiât
Die III f. Kal. Mart.
(1
quintum COl1fui. ve l vir Cla·
ril!imus.
'T11(cn & Antllio roff
'Et de L\ il app ercqllc cefle forte <!I:facrifice qu'onapp elloit T ;tu robolium ne (efaifoir
. pas feulement à l'honneur de Diane,bien que
ce full: fon parric~ier faerittcc , mais auffi à
Cybelle appellee la mere de s dieux grande
& immortelle,comme nous dirons au traié.1:é
des Antiqu itez de Frei ns. Ccfre mere des
Dieu x fnt auill llommeeOpis en premier lieu
&: T erre,parce qu'elle ell: la DedIe dela Terre,qui cO: au tli a ppell.ee Vcll:a : & pource les
Poëces om eferic qu'cllc efl:oit porcce (ur Vil
d1ariot, parce que la tcrrc cil: fufp cndue en
l'air, & qu c le chariot elloit foufl:cnu fur des
rouës, pJfCe qu c k mondc tournc incca:1mment . Elle s'a ppelle 3ulIi Pro(crpine. Suida,
met qu 'on l'appc ll o ie aulIi Deeffe Moneagnere , & s'app~ Ile filcre des Dieux. p:lfCe
qu'ellcengendre comcç chorcs, & J'd ater At·
md 4b4Iendo,c'cll: à dire m ~ rc nourdcc ,ptHl!'
œ qu'elle nO llalt : lU crc Phn'e)ennc d" l ,~
Q..5
�AN T J ~ 1 TE 7. DEL A
rnonragllc dc Phrygie. Berecynthe, d 'v ile
ville qui ef\:en Phrygie. Pales, parce qu'elle
ef\: mcrc des pallu,ages. Rhea,du verbe Grec
F",e'cfl à dire couler & tl.ucr,parce que d'clle
1l.ùŒe m toures choIes en affil1cnce. Elle a
ef\:e aufIi a ppcllcc PefIin untia,& felon A Plllce
Bellona & IGs. Er Dee!l't; pane tours, parce
que la l'erre fOl1O:ienr les vi lles,& Diane.Virgde au l,u.G. de l'E lleide.
2. 50' LES
---.qllalis Berecyntbia matcr
Inllehit/lr ClIYrU phrygia ttlrrita per vrbts
Ld!ta Deûm partll cent"m complexa nep0f(s.
Telle que la mere Berecynthe ayant des
tours fur la tcO:e eO: portee fm Vil char iot par
les Vlllcs de Phrygie. Ioyeufe d'alla il' porté
des Dieux, & d'auoir embraΎ cent neuellx.
Au dememant nous au ons vell à Aix chez
Amhoine Lambert notaire Royal, h omm e
qui eO: fort cUrie u x de l'anriquitc . vne l'elle
de marhre d'vne femme qui a le s cheucux
enrorrillcz à J'entour de la cclle,,'Il vnc couronllc cn façon de rom,qui a erté r,OUllee :HI
chaO:~an d ' Anronis , qu e ie crois ... r,ïê de Be·
recvnthia.
Donqlles pom reprendre la (uite de noIhe di{cours, nou s apprenons par là qu'il y
:\lIoir anciennement vne forcit de Pins, donr
le Chaf\:ean reriem tl.cor auiourd'hl1)' [on
nom,où Cybellc, 011 Diane, (Ol1S le nom de
Cybellc cltoit adorfc , comme Cil I~ moncagne
V 1 II E 0 EMAIl.SEIlLE . 2.S1
gnc d~ Phrygie. Ida pcupke d c Pins, {emblabic à la forell:, donc parle VirgIle au liu. 9, de
J'JEn cid e.
Pine.' fil/lit m'hi mttlttsm di/dla pa annos
LflCllS m IIrre fllit(ilmm ,t 1/10 facr.!flrebant
Nigr,mli pùetl,Ir.,bibllfple obfcllruJ acerlllU.
l'ay aimé l'cfpace dc pluGeun annees vne foref\: de PiIls,qni eltoit all plu s h aur du monr,
où l'on portoit des dons, & offrandes, {ombre,& venerable pour les Pins noirs,&arbres
haurs.
Car ce fut par Vil iune iu gemenr de Dieu,
quc les efprirs des homme s . qui ayans aban·
donné {on (eruice, adoroient des Dieux fairs
de main d'homme, dceeus, &: aueuglcz par
les tromperie s des demons ,ef\:imoicm(comme I~OUS auons deGa dit ailleurs) qll e les (acr ihces eltoicnr plus agreablcs qlli fe fai(OIenr dans le s fore f\:s ,& aurrcs liel1x va n es,
& (ombres. Au ref\:e pour reprendre noO:re
dd'collrs ces dèrnieres all!1ecs on rrouua vne
pomme de Pin , tàire de pierre forr artine·
mcnr,longll c de rrois pans, qu'vn pay{an ierra dans vn fom oc cbaux. D 'au.lJ1tage hors
d'I Chafl:eall, dan, " ne valle e fort tcabreu{e,
appelice vlli galfëmc nr ValJerais:d y a voe
pierre d' vne exr el1iu e grand eur JU:C . vne
i:Jèl'lprjoH d.: ktcrc , .1IlClqllC>.
�2.51,
LES ANT1QYITEZ DE
LA
VILLE
DE
MARSEILLE ,
lof}
huiél:, qu'il fuc pris de Con temps en Epire,
maimenant Albanie,vn Triton q LI i au oit enIcué plulieurs filles q,li alloicllt querir de
D'vnTriton qu'on" Vetl alltmfoi< à Marfi//t, •
J'eau à vne fonraine proche du bord de la
6- da Ncmdu,
Mer'-;:x. que Theodore de Gaze, homme
bien
v~fCè aux bonnes lettres, dit auoir vell
C H AP. LXXV ,
aurresfoisen Grcce vneN.reidc, qUI depuis
lenombril cn haut, reflè mbloir à voe bell.e
L ne fallt pas efhmer que ce Coit chore
femme, & pour le rclte du corps qu 'elle
concroullce,& fabulcuCc,ce q lI'on lit. dans
eltoircomme coultumieremcl1t on les peint,
Ariltorc, Sparrian : & Pline qui a curteUre& que la voyant farcher de ce qu'elle eltoit
ment encre les aurres recherché les chofes
à Cec,illa remit petit à petit dans l'l'11.1l.Geornaturelles des Trirons, c'eCl: à dire monRres
ge de Trapezonde, dom l'aurhorirc: n'dt pas
marins qui ont figure humaine, &, des Ncde moindre poids que celle de Gaze, dit
reidcs,Syrenes,leurs femmes,Car Plme cCc nt
auoir veu au bord de la Mer vn poiffon qui
au charitre cinqui eCme du 9,Iiure que ceux
auoit la partie Cuperieure du corps comme
à'VIi, bolllJe cnuoycrent Icms depurez exvne belle femme,& Baptine Fulgozeau liure
pres à Tlbere pour l'adllenir qu 'on auolt
premier, chapitre dernier, cCcrir qlle fous le
dr(coullert cn Erpagn~ vn Triton, fairant
Pape Eugene IV. on pric Vil homme marin
(onner vne coquille, du temps du merme
en vne ville de l'Illyrie, que nous appelions
Tybere furent veuës des Nereides,ou Nymauiourd'huy Efclauonie, qui emporroir dans
ph es de Mer ,qui retiraient à la figme humalla Mer,dir.il, vn ieu ne enfant, que ceux qui
ne,horrmis qll'elles alloient la peau Cemblas'en cfl:oienr apperecus mirent à Cee à coups
bleà celles des anguilles, que la Mer fe retl·
de pierres, & coups dc baftoll:il rcffembloit
rant auoit laiflèes fur la Grelle és coites de
preCque à vnc perfonne, fors qu'il auoit la
Xainé!:onge,Sous l'E mperem phocas flltent
peau comme les anguilles,& auoit deux corveuës aux Hies qu'on appelle atllourd'huy
nichôs en la tc(l:e, & n'auoit que deux doigts
d 'ArchipelaO'o, qui auoient prerque du touC
aux mains, les pieds auoient aux ex rrcmi tez
b
n.
la figure hum:line
,& cel a s, Cil
trouue'nfirco
, comme des qu cuës , & d'iccux iu(qucs aU)l: ..
mé mcCme de naRre liecle : Car Alexandre
bras s'cftcndoicnr des aifles comm e Cil V LY;\::'
,
9,' Aij;xanqrç
mer au lime trOI'li'
leme clla pItre
.
chau~ .
IUJlé!:
'
- - - ---------------
I
,."
li
�~54
LES
ANTIQ.Y.ITEZ DE LA
chauue-[ouris,de toue ce que dcfrus peut fai.
re foy ce que i'ay appris de mon ayeullean J
de Solier , q lI'il fut pri ~ vn T ricon à Mar{eille
au bord de Il M er,qu'on porta à Ren 6 Comte de Proucnce, qui cll: au(fi rapportce par
Pierre Mellie,liu. 1. ch. L4' de [cs diuer[cs leçons, apr, s Pierre Gilcs , qui met au lieu des
animaux l'au oit ouy dire à certain qui l'auoit
appris de [on Pere,te{moin ocu laire,bienque
Hiero[me Cardan c[criue anliu. de rcs [ubtilitez que ce n'cil: qu'vn conte fait à plaillt
que cout )le qu'on dit des Syrelles,& touresfois lu y rpe{me , au traiél:é de la varieté des
cho[es, remble croire cc que les {u[dics Aul
'
theurs ont e[crit des Nereides. Le mefme
Gilesquiefl: rapp orté par Pierre de Launay
. en [es hif1:oires prodigieu{es, dit que l'A relu.
duc d' Aull:riche,trollléme fils de l'Empereur
Ferdinand, fit porrer à Gennes vne Sirene,
dont il lit preCent aux Gcncuois l'an de no·
{he Seigncur 1 fO D, & qu ' pluGeurs doél:es
hommes d'Iralie y furellt pour la voir. Nous
el1lTions ici dercrit les ligures d e ces animal1x, telle~ qu'on Ics lit dans les ann:illcs de
Confl:anrinople, & dans Pau{aoias qui dl:
rapporté par Nicolaus Leollicll s, au ch.84· du
liure [econd de {on hilloire dillcr[e, fi on n'J o
uoit les hifl:oires d ~ Launay qu'on recouure
bien plus airéme (,
FIN.
./
•
..
.>
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Antiquitez (Les) de la ville de Marseille… où il est traicté de l’ancienne République des Marseillois : Et des choses plus remarquables de leur Estat. Translatées de Latin en François, par Charles Annibal Fabrot, Advocat au Parlement de Provence
Subject
The topic of the resource
Oeuvres des juristes provençaux avant 1789
Histoire de la Provence
Description
An account of the resource
Les antiquités de la ville de Marseille correspondent à la seconde partie de l'ouvrage "Rerum antiquarum et nobiliorum provinciae commentarii" publiée après la mort de Jules-Raymond de Soliers par son fils Hector de Soliers et traduite du latin en français par Charles-Annibal Fabrot.
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Solier, N.-Jules Raymond de
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), cote In 8 7797
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Anthoine de Bussi (Lyon, Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1632
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Fabrot, Charles-Annibal (1580-1659), traducteur
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201522500
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Mejanes_In-8-7797_Antiquitez-Marseille_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
254 p.
In-8
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 16..
Abstract
A summary of the resource.
Jules-Raymond de Soliers, ou Solery, jurisconsulte provençal de la fin du XVIe siècle, est considéré par l’historien Pierre-Joseph Haitze comme le « premier écrivain général de la Provence ». Issu d’une famille de protestants, Soliers a dû fuir plusieurs fois les persécutions. Il met à profit ces exils pour rédiger un grand ouvrage sur la Provence à l’aide des notes, des témoignages et de diverses informations qu’il avait eu l’occasion de collecter.
Rédigé en latin, ce Rerum antiquarum et nobiliorum provinciae commentarii n’a pas rencontré un grand succès. La première préface, en latin, a été dédicacée au roi Charles IX, probablement avant le massacre de la Saint-Barthélemy. Dans une deuxième préface, Soliers dédie son oeuvre à Henri III. Toutefois, lorsqu’il traduit cette préface en français, c’est à la reine-mère Catherine de Médicis qu’il s’adresse.
Bien qu’il n’ait jamais été imprimé, cet ouvrage a servi de source à de nombreux auteurs provençaux. Il est d’ailleurs possible que ce soit l’une des trois sources alléguées par Jean de Nostredame pour la rédaction des Vies des plus célèbres et anciens poètes provençaux, sous le pseudonyme de Moine des Îles d’Or. Un manuscrit de cet ouvrage est disponible à la bibliothèque Méjanes d’Aix en Provence. Il a appartenu successivement à Pitton, Haitze et Peiresc, mais il a été grandement altéré (disponible en ligne sur e-corpus : http://www.e-corpus.org/notices/113521/gallery/1465073).
Les antiquités de la ville de Marseille ne correspondent qu’à la seconde partie de ce grand ouvrage. Publiées après sa mort par son fils Hector de Soliers, Les antiquités de la ville de Marseille furent traduites du latin en français par Charles-Annibal Fabrot.
Sources : Dictionnaire de la Provence et du Comté-Venaissin, Claude-François Achard, t. 4, Marseille, Mossy, 1787, p. 227-231;
Catalogue des manuscrits des la bibliothèque de Carpentras, Charles Lambert, Carpentras, Rolland, 1862, t. 3, p. 12-13;
Encyclopédie départementale : dictionnaire biographique des origines à 1800. Première partie, des origines à 1789 (04, II), dir. P. Masson, Marseille-Paris, 1931, p. 458.
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/64
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Droit -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/21/RES-024208_Fiancailles-mariages-Provence.pdf
3eb76f56af7b86a1a6334c4ddd42cb2b
PDF Text
Text
-+-
CONGRBS DE LA SOC I f:T'E: BIBLIOGRAPHIQUE
Tenu â Montpellier , les Il , 12 ct 13 fév ri er 1895
LES FIANÇAILLES
ET
LES MARIAGES
EN PROVENCE
A
LA
FIN DU
MOY EN -AGE
,
l'lit
C H ABLES
DE R [BBE
-\, -.
MONTPELLIER
I MPR I ~IER I E GU STAVE FlR~llN ET
MONTANE
A ncien hOtel de 10 Faculté des S':iences
1896
�LES F IANÇAILLES
LES MARIAGES
EN PROVENCE
Pa rmi les co utum es domes li qu es de la viei ll e France, il e n es t peu
de plu s altra ya ntes qu e cell es des m a r iages. Le cG lé gracie u x du s uje t
n 'es l pas se ul à les re nd re p l ~ in es de c har me. Ell es cap livent à
d 'autres litres; el, pou r l' hi s to ri en , l'ien n'es t a tlac haot co mm e d'y
suivre les traces des plus a ncie ns rites , des tradi tio ns primordi ales
de l'humanilé.
En cc qui me co ncern e, j e vi ens d 'en raire l'ex pé rie nce, a u co urs
d'explora ti ons où , san s que j e les cherchasse, elles se sont oCferles à
moi prrs qu e d 'ell es-mê mes.
Voulan t donn e r un co mpl ém e nt à mes précéde nts travaux s ur les
famill es el la socié té des lrois d .-n ie r, s iècles, j e me proposais pou r
bul de les élendre au x s iècles a n lé ,'ie Ul's, Cur ieux éta is-je p3l'ticu lièrcm e nt de co nn alll'c) qu elqu e pe u à rond , u ne Provence e nCore ignorée, bi e n qu 'ell e ne se pe rde pas dans la lIui t des te m ps , la PI'o \'e nce
de la rin du moye n·ùge. Pe tite nation, jo uissa nt alors de son autono·
mi e, e t sc go uve rn a nt , s'adm ini stra nt se lon ses ueso in s e t ses mœ urs,
ell e se dis ling uait pal' un e o l'ga ni sa tio n qu i lui ~la il bien pro pre , el
SÜl' toul par des in s tituti ons é mine mm e nt po pul ai res. Toujo urs, me
plaçant au mê me po int de vue oü j e les avais d éj à co ns idérées pour
les siècles suivants, j'ava is à cœ ul'd e l'ec hel'c hel' ce qu i, en celte fin du
m oye n-âge, da ns la plus bell e é poq ue de lem' épa nou isse men t, avait
é té et ce qu e j e pui s à bo n dl'o it appe le1' le u r sllbsl/'a l um mora l.
C'é tait, p OUl' ainsi d ire , l' t\me provençale à ressaisir, tell e qu'e ll e
�•
ET I.ES M.\RIAG l':S EN PROVENf:E
\
se manl·ces ta 'l
l ùans
. l'intimité de la vi e privée e t dans l'expan sio n ue
sa vi e sociale.
Ju squ e-là, pour des é pùques re lalil'e me nl pl'och es de la nô t l'e, de
tl'ès nombreux Li vres de rai so n m 'ava ienllHé les m e ill e ur s des gUide des so urcps d'inful'malÎoll ~a n s pal'a ill es, Mai s ic i, sa n s tarir
abs~lurnent, elles s'am oindri ssa ie nt en quanlité. e t il s'a gissa it d 'e n
inlerroCTeI' de nou\'cll es ,
o
Hem'eusem
ent, sous ce rapport , If! Provenco a d' autres rl.C11esse s
qu e ses anci ens Livres de l'ai 'on, Elle possède au ss i de vrais tréso rs
dan s es vi e ill es minutes no tarial es, dont il es t un bo n nombre qui
re montent au XV e e t m ê me au XIve siècle. Tréso l's no n moins in épui -abl es qu 'ils so nt d 'un prix ines timabl e. J 'ai pu e n jU gC l' par
un e pratique qui dat e de bien des ann ées, e t cli c m u s uggè re à l eul'
e,aurd un double vœu. Le pre mi e l' po rt e s ur Ics m es ures que réclame
o
le devoir scientifiqu e, et en qu elqu e sorte na Li o nal , d e l eU I' cO n StH'"alion . P OUl' la partie intéressanl l ~ m oye n-âge sUl'louL, e ll es sc
justifi ent d'elles-m ê mes. Ne se.-ait-il pas lemps d'aJ'I'acher cell es-là à
l'é tal dép lorable d'abandon , où , trop géné ral e m e nt , e ll es so ntlui ssée s
c t où elles dé périssent ? - Le second de ces vœux es t qu c, in ve ntori ées, classées, re ndu es accessib les cl tous, c li cs pui sse nt , e ntre les
ma in s d' érudits péné trés de l'espri td 'obsel'vali on ,sel'\'i r à e ntre pl'e ndre, comm e il le faudrait, un e grand e œ U\' I'c de scicn cp . L' h is toi re
sociale du passé, cell e qu 'il imporle rail le plu s aujoul'd' hui de
connallre dan s sa \'érilt', e t sur laque ll e so nl répandues le plu s d'erreurs, es t presqu e e n e nti e l'à faire ou plutô t ù re faire. Or, e n ce qui
touche le peupl e e t les classes moy e nn es, c'est-ù-c.IÎl'c la masse du
co rps social, c'es llà qu 'ell so nt à peu pré lo us les mal é l' iaux.
J e ne puis, à ce s uj et, m' empêcher d 'évoqu cl' le sou vc nir de
l' homm e é min e nt qui ful m o n "éné l'é m aitl'c, M. Le Play .
Dans l'introdu cti on du li vre qui a re ndn so n 11 0 m imp é ri ssa bl e:
La Rp(onne sociale en !,,'allce, déduite de l'observation comparée des
peuples eUl'opéens, qu ell es pages lumin c u es et é loquentes, di c tées
par le plu s pu r patl'ioli s mc, ne li so n s· nou s pas de lui SUl' les se l'v ice s
inappr~c i ab l es rendu s à la sc ie nce des soc ié tés, cc par les vieu x ér.rit s
qu e déchiffren t les paléograp hes ( I) ! " Nu l , mi e ux qu e lui , n 'a c al'actéri sé, a\'ec cet intérê t scienlifiqu e, les autres qui s' y a tla clJCnt.
1) T. \, chQP. Il § I \', p. B d~ la si'tiè lU e ëd iti on .
.~
« L: hi s lori cll ou l e ro ma ncier , co nclut-il , qui se placerait pour ln
premi ère fois à ce poinl de vu e (celui des beaux exempl es d' harm oni e
sociale que prése nte l'a ncie nll e Fran ce), en s'appuyant s ur J'é lud e
des fait s el dC's mœurs, nou s tran s po rtera it , po ur ain s i dire , dan s un
mond e inconnu ( 1). »
El, en erTet, c'es t bi e n dan s un rnund e ili CO li llU qu e je m e s ui s vu
t l'(ln sporlé pal' les documen ts ,'en us à moi du fo nd d e ce!; yi e ille
arc hi ves de n oLa il'cs, où il s do rmai e nt, pcul·êtrc, de puis des
siècles.
Au premi er ra ng, y fi guraient un e multitud e de tres ancÎpns
co ntl'ats de mal'ia ;;-c . J'cn (Ii lu plusi eurs centain es. So us leur sèche
apparen ce, CO IlIITI C il s se d éco uvrire llt à m oi pl e ins de c ho se ! Chet
be au coup d'entre eux , qu e ll e mati è re à surpri ses! e t, mal g l'é le ur
mauvais latin, qu e l viva nt spec tac le n e donn aie nl-il s pas, en ress u scilanl un m o nd e di s pa ru de puis quatr e ou c inq cen ls ans: Pro\"ell çaux de tout ran g, ge ns de toutes classes , nobl es, bourgeo is, ar ti sa n s, travaill e urs des vill es, la boure urs <.lUX champs! Là, l'e par3issa ie nt , ave c J' éclat qu 'c ll es cure nt Cl dan s la pomp e d on t la re li g io n
le s enloura , au plu s grand j our de leur bell e j e un esse, les m.ri ées des
XIv e {t XV e si ècles, l'cvê lu cs de leurs brillaules parures.
J 'ai cédé à l'a llrail de le m co nsac rer un e esquisse lo ul e s p écia le.
Dé lac hée de l'é tud e d'e nse mble où j e voudra is d épe indre la socié té
proven çale à la fin du m oye n-âge, <,Ile m a pe rm e ltra de re tracer un
pe u plus au long, dan s le cadre qu e le suj e t c0 mporl e, les fi a nçai ll es
e ll es mari ages, te ls qu 'il s ê lai ent pratiqués e t cé lê brés e n Prove nce
à ée lle loinlain e époque.
Auj ourd ' hui , de celle esqu isse, heure u x suis-je de pouvoir communiqu er un frag m en t à une réuni on de vrais ~;nan t s, pour lesqu e ls
ce mond e du passé aura , je l'es père, qu e lque inté rê l.
En pre mi er li c u , es t la scè ne du con tra t. Puis, vie nn en t cell es de
l'ac lio Il'Ul1lialis, da ns lesqu C:' lI es nos anciens rituels dérouleront so us
no s ye ux les diy c rs aspec ts du sy mb oli sm e, à la fo is liturgiq ue e t
juridique, qui alors co ns titu a it les form es si curie m e m e nt origina les du .mari age,
Quant au conLl'at en lui - m Om e, tout ce qu 'i l e mbrassa it, co mm e
:-i tipulali on s réglant les acco rd s, n'es t pas d 'un e moindre orig in a lite .
( t) 1bid .. § IX .
�LES FIANÇAILLE
6
ChilTres ordinail'e des do ls en haul el e n bas de l'éc h ell e; mode univ e r ell em enl e labli da n la ra ço n de les aequille r , laquell e
co nsistait à Y pourvoir pa l' l'épargne, e n êchelonnanll es annuités; les ca rrres, la robe e t les bij oux nupLiau x. les arti cles du tro usseau ,
rormanl l'app orl m obili e r de la remm e ; - les prrse nt s d es proc he
d des ami s;- enfin , le fes tin des noces, chose d'impOl:lan ce e t qui ,
:'1 ce lle é poqu e. pren ait des pl'opol'li ollS ex traordinaires .... , toul cela
ilchève de nous initi er , non se ul ement au x IIl Œurs, mais à l 'étal éco nomiqu e du te mps,:i la co ndili on des pe rso nnes el au x l'apports
~
1
,1
,-1
CIUPlTHE PREMIER
L' l OBE REL IGIE S E ET SOCIALE DA NS LE CONTRAT
DE
FIA NÇ AILLES
de classes enlre ell es,
En cela surt out, nos "i eux notaires, rempli ssant pr
5
de nous Il}
rôl e dï nfol'mnl curs, nous ménagent d'uut:!: nl m oin s l es détail s et ces
pe tits tra its oit se gra ye la ph ys ionomi e d' un e é poqu e, il s so nt d 'a uta nl plus intéressan ts à cnle ndl' e qu c, poul'un e bon ne parU e du m oin s,
ils so nl e n ple in dans le ur é lém ent.
SO'DI AHIE : En Greee et il HOUl e.
Qu e les dieux vous béni ssent !
appelée eo Provc'uce (ermada.
messes. - Le III tarie sonrtœ
leur s (ormul es fl' Ii gieuses sur
le mariage. eé réw olli e sacrée par exce ll ence. Que les dieux vous soicut pr o p ice~! - La spof/sa,
- La sct ne du contrat où s'éc hangent les proJIla tris Erc/esiœ, - Les notai res pr o\'e nça ux el
le mariage. - Cresl'ile et rlwlliplicomi1li.
Il Y a un e m a ti è re in é puiso bl e à o bse rvations da ns la reche rche
ues coutumes romain es qui s ubs is laie nt a u se in d e la vie ille Proven ce. Ain s i, lo rsque nous y voyo ns le pè re ou , à so n défa ut ,
lûs frè res de la future inle rve nir ~ u co ntrat, po ur y pro me tlr e , soit
un e flll e, soil un e sœ ur , il nou s se mbl e ass is 1e r à un e des scè n es qui
1 e vi enn e nt so uv ent dan s les co m édi es de Piaule,
L' un e d 'ell es nou s re ~rése nle Phillon e l Les boni cu s écha ngean lle
dialogue suivanl :
(( PHILTOi\'. - J e vous d em and e \'olre sœur p our m on fi ls. Pu isse
celle allian ce êlre he ure u se! M ~ do nn ez-Yo u s volre pa ro le? Répo ndez don c: I( Qu e les di e ux vo u s bé nissent ! J e m 'e ngage. Spon deo. Il
«( LESBON ICUS . Qu e les di e ux vou s bén isse nt ! Vo us avez m a
parol e (1), "
C'es t qu 'fi Rom e, l'acte où so nt co ns ig nées les prom esses de mari age es t co nçu de la so rle, dan s ces fo rm es brp.ves : An sl1 ondes?Sp ondeo. Les lian çaill es s'app e ll ent sponsalia; la spol1sa es t l'acco L'déc, la promi se.
En Pro vence, e ll e pr nct le lilre de fermada, m ol déri ve du lalin
\ 1) Le T,'eso/', o.cLc Il , sc. \'.
�,
LE
8
FIAN ÇAILLE
E l' LES MAnlAGES EN PHO\'ENCE
(i/'mal'e, dans lequ el se traduill e fait d'une affirmaLion c:"pressc p,al'
serment. Le 13 dccembl'e 14i7, à Oll ioules, Jaultl c Deydte r enl'cgl
tre en ces lerm es, d;lI15 so n Livl'c de rai on, l'é,'ènomenl de ses
nançai ll es: Ay fermai en nom de mOJ'iagl" CeUe form e de lan gage
était usuell e dans tout le Midi. A Mon tauban, F e",lIal' uW"if 1 du co té
de la femme, c'etait (( aflirm er so n choix»; JU fal' mol/ter en 6tail la
con tre-pari ie du cô té du In ar i ( 1). -
P l'omefcll qUf:' se (ennal'al1, es t- il
dil dans un co ntral passé à Argclè , le
1!}
sept embre 1;;25; chez les
popu laLi ons pyrénéen nes, on all ait ju qu'à cn6 age r, pom: des lian çai ll es futures, des enfants en bas ùge (2). A Limoges, c n 1I~87: Veu
(pnniella Mal hive Be!Jli esche, écrit Psaumel Péconnel dans son jour·
n"l ,o ù il relate les dh'crscs circonstances so n mariage (3).
de
La formul e de la demande el des acco l'ds , lell e qu 'on yienl de la lire
cla ll s Piaule, es l essentiell emen l religieuse . Chaque fois qu'ell e y
est reproduite. elle ga rde ce ca ractère. Ain si, nous liso ns ai lleul',s :
MÈGA OORE. - Pourquoi ne pas me promettre vo tre fill e?
E UC LlO~ . - S UI' le pi ed que je vons ai dit: sa ns dol.
MÊGAOO II E. - Enfin, me la pl'o m el l~z-vo n s?
EUCLtON, - Je vous la promets,
« ~ I .GADOR E, - Que les di eux soienl propi ces (4) !"
«
1\
1(
(1
POUl' co mprendre tout oe que signifient ces invocation s reli gieuses: Que les dieux l>OUS bénissent! Que les dieux soient p ro pices! il
faut se l'eporter aux temps où régnaitl 'antique religion du foyer) dan s
laquelle le mariage était co nsidéré co mm e étan t pal' exce ll ence un e
cé rémon ie sacrée.
..
a Le mariage y étailla cérémonie sa inte, dil M. Fu lei de C'J lIlanges. Il esl habituel aux écrivains latin s ou grecs, de dés igner le In a ·
r:age par des mols qui indiquent un acle r eli g i c u ~. Pollux , qui vivait
du temps; des Antonins, mais qui était fo rt in struit des vieux usages
ct de la vieill e laogue, dit que, dans les anciens temps , au li eu de
désigner le mari age par son nom pal'ti c ulie!' ( ïc(!.lO~) , on le dés ignail
( 1) EOO UAtID Jo'O Il ES Tl ~,
u s Uv/'es de ('om lJles de~ frères Bonis, ma/'c/w ll ds
p. CUX , ct L Il , p. 12?
lalbanais au XII 'f' siècle (t 890), L l ,
(2) G. B. ot: L .\ G I It:ZI~, Hisloire d/l (/t'oi l dans ft-S /IY/'elllies (1861), p. 141.
(3) LOUIS GL' 18EHT,
111011-
l '
simplement par le mot de 't.J,a" qui signilit' : cérémoni e sacl'ée ....
Chez les Grecs, darls la mai son palcrn ellr, en présence du prélen·
dant, le père, enl ou ré ordinairemen t de sa famill e, offre un sacrifice.
Le sacrifice tel' min é, il déclare) cn pronon çaot un e forlnule sacrament ell e, qu 'il donn e sa nll e au jeun e homm e .... Ce qui précède
n'esl que J'apprêl el le prélud e de la cérémoni e; l'acle religieux l'a
CO n1l11 enCer dans la mai so n. On approche du foye r ; l'épOllse est mi s€;! ·
en prése nce du royer dom e tique. Ell e est arl'osée d'eau lustral e,
ell n touche le feu sacré, Des pri ères sOlll dites, pui s les deux époux
se partagent un gà tf' uU ou un pain ... ))
A Rome, f( l'él)O USe es t conduite denlnl le foyer, là où son t les
Pénales, où tous les dieux domes tiqu es el les images des al1ct' lrcs
so nt gro upés aulour du feu sacré. Les deux époux, comm e en GI'êce,
l'ont un sacr ifice, versent la libation, pl'o nonce nl qu elques prières el
mangenl ens.emb le un S'Menu de fl eur de farin e panis (an·eus ).... ))
(f Lïn s litut~ o n du mariage sacré doit
èll'e au ss i d eill e, dans la
l'ace indo-europée nn e, que ln religion domes lique, ajou Le M. Fuslel
de Coulanges ; car l'un e ne ya pas sa ns l'au lre . CelLe relig ion a
appri s à l'homme qu e l'union co njugale est autre chose qu e l'un ion
des sexes el un e afTeclion passagère, el elle a uni deux époux par
le lien pui ssa nt du même-culte el des mêmes cro yances. La cél'émoni e des noces était d'ai ll eurs si solennelle el produ isait de si graves
effets qu'on ne doit pa 6tl'6 surpri s qu e ces hommes ne l'aient cru e
permi se el possib le que pOUl' une seule femme dans chaque maison.
Ulle tell e reli gion ne pou \'ail pas adm ettre la polygam ie. On co nço it
même qu'un e lell e uni on flil indisso lubl e el qu e le di,'o l'ce fùl im possi bl e. Le droill'omain permettai t bien de dissoudre le mariage
pal' coernplio ou par usus; mais la di ssolu Lion du maJ'Îagc religieux
était fort diffi cil e; pour cela, un e nouvell e ce rémonie religieuse était
nécessaire .. . (1). "
Au se in de ces ciyi li salion s olt régnait un pagani sme plus ou moi ns
gl'oss ier. l'idée de Dieu ava it pu s'obscurcir au puint de se perdre
dan s les choses de la matière; mai s ell e sc conservait, quoiqlle
dénaturée, dans des simulacres cl'.:! mpl'unt ; cl, ce qui louchait
l' homme de pl us pl'ès, le fo)'e r éla nl pOU l' lu i dou l)lemenl sacré pa l'
les âmes vivan les des an cêtres cl par son rôle de prov idence CO Olill e
Livres de l'aîs01l limousills el m(!I('hois (1 888;, p. 115,
(4) L'Aldutai/'e, acte Il , sc, IV,
9
{Il
F US T EL OK COU LA ~OES,
La Cite lIulique (1864), pp, 4.6- 52.
�10
ET LES MARI I\ Gr;
LES FI.\XÇA II.LES
ab l'i el sir gr de sa propre fa mi ll e, il con centrait sur lui Loute sa re li gio n, il lui portai t tout son cull e (1).
Apl'cs l'a vènclll cntdu chris tiani s me, quelle tran s forma ti on el que l
l'cnonvcllC' llIenl ! Res lant dan s notre cadre el dans noire suje t, avallt
d'cn juge r par les di\'el's acLes qui, au moyen-âge, con sti tuai ent tes
riles ell e cél'é monial du mariage, voyo ns à quel poi nt , Sllr un fond s
de coutum es civi les l'csse mblant bu[tucoup aux ancienn es, s'e st
superposé un ordre religie ux d'ulI c bien aulre pui ssance. A ell e scul e,
la scène des prom esses éc hangées chez le notaire en dira plus long
que tous les commentaires.
Les lion cés compa "a issentdeva nt l'officier publi c. Entourés de leurs
paren Ls, de leurs proc hes e l de leuro; amis, ils vont se li er parun CO I1Inll , conlral purement civil , il est vrai , mai s auquel des riles religi eux
présid eront en le dominant. Devant cux , le li vl'c des Evangil es es t
ouverL. La main dro ite posée sur lui , il s jurent de se prendre pour
m31'i et femme, Ùl racie soncia! malfis t:"'cclcsi;e, Dan s les tex tes écrits
en pro ,'cnçal , on lit : 111 (acia dp. sanla mayJ'c 6'leysa, Pourqu oi ces
mots: ( I~ n race de sainte mère l'Egli sc? )) Il s signili ent bi en qu e le
oui sacramentel dena être prononcé en pré ence ct avec la bénédi cli on du prêtre, aya nt mission de rnarie!' les de ux futu rs époux ; mais
il s exp l im ent auss i une vieille coutum e clll'êLi enne, Lorsque viendra
le grand jour des épousaill es, les fi ancés se p,'èse nteron l au porche
de l'ëg lisp, - (( Quand il vient à l'hui s dei rn onastery ou d'csgli se
d'es tl'e espouse", 1) , porte un très a ncien tex te, cilé par du Cange (2),
Tous les rituel sont à ce l égard un ~ni m es ,
k Ces l à r enlrée ou so us le pvrche de l'égli se, diL M. Léo n Gauli e,',
( 1) Les j uri sconsultes ro main s uou s traduisenl bi en , dao g leurs formules, ce
caractere sacré du ma riage qu i, malg ré la fa cullé d' user du di\'o rce lai ssée au
ma ri , le rendit a Rome indi ssoluble, eo rai t, pendaut plu s de cin q sièc les, e t
dont l'elfncemenl produisi t des uni ons qu' uu cap rice s uffi sai t à r omp re, On
con nait la bell e définition des j ustes noces doun ee par Modes tin , lib . l, de Reglllarum (Digeste, Loi l , de IWu nuptiul'um, 23, 2) : .Vuplin: sWll cOlljull c l io maris
el (efllinœ rell cJnsOrlimn <>mnis vi l œ divini et IlIl lllani jul'Ïs commuoiClltiO.
(2) Au mot A(fidul'e,
E n 1391, Pe rn ell e, femm e du cé lèbre a lchimis tc Nicolas ~'Iam e l , 'egua un e
rcule de d e u ~ so us si.': de niers tourn ois " à chacu ne des c inq pau vr c!) pe r so nnes
qui ont acco utum é de seoir e l de demand e r l' au uJ(~n e au portai l où l'OLl épo use
les mil ri és à 1'6glise St -Jacques,
li
(C IIEl\tJEL, Diclion1luiJ'e des in.s UtuiùUlS, mœu/'s
el coutumes de l a FraJII'e, t. li , p. 131,)
,
KN PIH)VE1'it.:E
JI
qll 'a lieu le ,'él'itabl e maria ge, et lcs crrémon ies de l'Eglisc n'en
seront, en quelque man il\ rc) quc le compl ément et la parure, C'es l
là, en prése nce dc norllbl'Cux lémoins, devanl la porte fermee de
l'édifi ce sacré, à l'ombre de la sta tue du Christ et SOus les \'ousso irs
peupl és de saill Is de pie rre, qu e les deux linn cés vont donne r à leur
uni on le ur librp et so len nrl co nsen trul cnl,e ll r sacl'(, n1 cnl consislenl
dan s les pn l'o l('s qu 'il s pl'ononc(' I'Ollt ( 1), ))
(( L' Egli se es t un e mère: l ' I~g li sc a été la grand e in s titu tri ce r I
edu ca tri ce des pe uples)) , '~c ri ait } au mili eu de déba ts parl ementai res
où étaient cngagrs de grands in tél'è ts re ligieux e l poli tiques , l'i llu stre Monta lemberl, ret raçant les bi cnfa its dont lui sont redevables la
civili sation ctl cs socié tés modcl'n es. Or, ici , n'est-cc pas chose frappante de la vo ir, au moyen- âge, universell ement saluec de ce bea u
litre? El c'es t à propos du pl us illlportant des engage meuts q lh~
l"h omme pui sse co nt"acLc,', de celui dont depcnd le bonh eur des
indh'idus , et qui , après avoi l' donn é naissa nce à la ramill e, co nstitue ra sa vie morale, el, avec ell e , la pros péri té des nati ons! Pal'to ul
alors) on n'appell e l' Egli se qu e «( sa inl e mcre ", dan s l'acte solenn ct
du mariage qu 'e ll e autori se e t qu 'ell e co nsaCl'C . 1:.l le moyen-âge
n'est pas le seul momen t de l'hi stoire où on la trou,'e honorée (ll
vénérée de la so rte. Plu s Lard , 100'sque les fiançai ll es au ronl fi ni pa r
se conrondre avec le mariage , jusqu 'en plein XVIII'" siecle, le / llj'acip
sanc(œ mal fis E cclesiœ se conSC l'vera dans le style notariuI (':!),
llst-ce à dire que cela s'établit de soi- m ~ m e, dans les mœurs, pa r
l'énorme ascendant qu 'ava it alo rs l'idée reli gieuse? Le moyen-àgc
aurait- il été, d'un bout à 'l'autre et p::lI'lou t, tel que bea ucoup l'imaginent, une époque 0\.1 l'Eglise régnait en so uveraine absolue, cn lrainanti es masses populaires dans une foi cnli èrement so umi se '! On sc
tromperait fort en lui aLlribuant ces vertus S:1I1S disti nction de te mps
eld e li eux, TO U jugero ns bientôt, par quelques traits, des obs Lacles
que, bi en au contraire, l'Egli se eut à vaincre I)o ur régie!', avec le
( 1) L ~:o~ G j\ U T!~: U , La Chelude/'ie ( 188\), pp. i2·i- \28.
(~ )
Le 3 fév r ier Il .H , il Aix, co ntra t de muriage e ntre J ,- La ureut Boyer de
l''on scololll b e, d' un e pa rt , el , de l'au lI'c, demoiscll e J ea ull e d'Albert Sainl-lli ppo Iyte : " Prom ette n t, les dits .. " ci e sc pl'e ncl re pour Ulari c l fCUI Ul C el) ,' rai l'l
lég itimc mari age , e t de le so le nni ser ell (a ce d e saillie mè,'e Egl ise ('(Ilh oliqm',
(fposlo/iQlle el l'Olnail/f, ft ln pre tu il-re rë qui ~ ilio tl faile par J'un ou l'autre dt!$
futurs (' POU X, ,, Le mariage cut lieu Ic lendctl tain, i- fé HÎcr.
�12
ET LE
LES F IA NÇ,\ 11.T.ES
mariage. la co nditi on prcmièl'e de l'ordre c hré ti en , e n m ê m e te mps
qu e cell e de l'o,'dre social.
Nagu è re, r ll cilanl la formul e de: ln (acle sanctœ mal1';s Ecclesiœ,
nous no I":WOII S pas donn ée Loul e nli è re. Il lui man qualluo mol, e t
il es t décis if. To uj ours, ou pl'csque touj ou rs, à Ecclcsiœ, on ajoutait
p eI-mi/trIlle . Les fiancés se ront adm is ,) se marier ense mbl e, s i
l'Eglise "autorise; si sancla maler E ct/esia illu,d cOlI.cessil (aciendwn (1), Ii so ns- nuus dans des tex tes du Dauphin é, comme dansccux
ci e la Prove nce. Ceci, dans les de rniers te mps du m oyen-âge, est
deve nu , so us la plume des notaires, la marqu é e n quelque so rte au th entiqu e de l'empire qu e l'Eglise a lini pal' exe l'ccr sans co ntes te ,
co mm e gardi e nn e des lo is divin es qui , en fai sant du mariage un
sac re ment, lui assurenl sa validilé e t lu i don nenl sa sa inlelé .
Le plus ancien des livl'es de famill e, le Livre de Tobie, n ous retrace
les l'îtes du mariage aux Lem ps bîbliquüs. Il Rague l prit la main droite
de Tobi e e t la mil dan s la main dro ile de sa fill e, en di sa nl : Que le
Dieu d' Abraham) d' Isaac el de Jacob soit avec vous; qu'i l vous un.isse
el accomplisse en vous sa bén.êdiclioll! Et, pre nant un livre ) ils dressèrent le co ntrat de mariage .. , (2), ))
Nos notaires proven çau x, en dressanL les con trats de fian çaill es , qui
r tai r nl, au rond , des cOlltrats de mariage, n 'ava ie nl pas qualité pOUl'
usurp er le rôle dévolu a u prè tre, lorsqu e ce maria ge se rail à célé ,
brer . Mais, s i pé nétrés é tai ent- ils du ca ra ctè re re lig ieux de leur
ofO ce, qu'i ls se II lOntrai enl j alou x d'e n r~ l eve l' la vu lga rit é o rdi naire par qu e lques be ll es pe nsées o u citations c hré ti ennes, s urtout
qu an d se prése ntait r occasion d' un maria ge de marqu e, En général ,
ùa ns leurs actes , il s sa \'aien l glisse r un m o t ag réable aux parti es,
Parlanlde l'un ion dont "ell es a lla ienlj e terl es bases, co mm e les pe rso nnages de Pl a ute répétai ent à l'e nvi : P uisse- t-c llc ell'e heureuse!
ils ne Ilmnquaien t pa s de dire qu e le bonh e ur ne aurail lui ma nqu er , Felix malrimonium! écrive nt-il s d' habitude, Seulem e nl, avec
plus de co nOance que les perso nna ges de Plau te n 'avaienl dans les
(1) Co ntrat d c m ariage d e oobl e André de Le u:!se I,lV CC Dobl e Ula n clioc d e
Uuxi , iJ S t-.'Jal'cclli n , en Dauphin é, 23 nov embre 13!)5, - /lisl oi"f! {/enéalo[}ique
de la maison de I,e ll sse ( 1885), p , 218.
(2) GCIlê$e, chap , VII , 15,
MA AI AGI~:)
l-:N
PRO"E ~CE
13
secours de le ul's di e u x, il s p laçaion l la le ur so us les auspice du
Chris t : Ch"is li auxilio rn edianle, Parfois, ain s i qu e cela se pratiquait
e n lOte des Li vre ùe mi so n, il s invoquai r nl Di e u , la Vi e l'ge Mari c e l
toute la COll!' c6 Ies1(': Il.;',, nom de Dieu) de la Vie1'ge ,)laTta p dl' (01
la Cm'I celes /ial, Sf!go ll si los cnlJi/ols cOI1c1u s f! l'a ssas " , ( 1)
Là où ils se mbl e nt pre ndre lo ul à fait le 1'610 du p,'él ,'e, c'es t lorsqu c, ouvrant le urs co nll'als pal' de v6 ri lables formul a il'es de foi, ils y
in sè re nll es torme s m ll m es par lesqu e ls celui -ci, plus ta l'd , déclare ra
indi ssolubl em e nt uni s les de u x époux, ap rès le ur n" oi r donn é la
bé néd ic ti oll nupli a le, Au préambul e de l'acle , l'indi ssol ubililé du li en
co njuga l es t posée 3yec un e ~ne rg i e s ing uli ère, au nom des deu x
parti es, lC's qu c lle:3 s 'en gage nl à o bse rv el' in vio la bl e m e nt la loi é m a née
du Verbe divin : Ce que ll if' u a uni, que nul homme n'ose le dfls uni/' (2),
Il e n est qui , re montant ju squ 'à la c réa ti o n d e J'homm e liré du
limon de la terre, rap pe ll en l qu e la fe mme lu i fut don née pOllr co m pagne , ayec ce t ordre: C,'o isse:. , m,ult ipliez pt couvrez la terre, Ils
citent cel autre passage de la Genèse: L'homm e quill eta S0 1l pfl J'e el
sa 1}/r;,'e) et il s'aflfl,che1'a à son époH se, el ils se,'onl deux en une sp ule
chail'; pui s les épitres de sa in l Paul : Ma ris, aime:: vos (emmes comm p
le Clo ü/ a aimé SOIl Eglise, (3) La formul e le p lu s gé né ra le m e nt
e mpl oyée dan s les con tl'a ts de la On du X V' s iècle e t des pre mi ères
an nées du XV Ie es t cell e-ci , avec qu elqu es va rianles se ulement dan s
la fOl' me : fl ar la clemence du C,'éa tew' toul-puissant , de Notre-Sei-
gnew' Jésus-C/u'ist) le mariage fut établi dès le co'mmencemenl du
mondp, l)ou/' que la société des Itomm es s' accrût de nombreuses lignét!s
(l'pn(al1 ls lpgilÏ'tnes, el que la (oi catltolique, avec son divin culle, (,'ouvâl de (ide/es servite urs jus qll 'ô fa CO~Jsommaliotl des siècles (!~) ,
l i ) l'actes de mari age entrc Bap ti ste de Poutevés, seigneur de Ca tigollc, el
Hé lè ue Cossa (Aix , S juin 116:)), publiés dao s la Revue !lisla,'igue de Provence,
I ~r janv ier 189 0,
(2) " Val eul es. observtl\'e Vel' bUlll Dei : QI/ad Deus coujill/xii, homo 11011 ~' epa,'et, 1>
(3) "Ve kri s et n ov j Tes t nmenloru Ul a ucto l'it a te, io ter "irum e t reminam
debenl fl e\' j legi lilll œ nupti ff', ut populLl s mullipli cc lu r et terra homi nibu s
rep lea t ul' , In de es t qu od di xi l : Mullipli('omilli el ,'epie/e lel'l'(I/JI, - Relillquel
Munque homo pall'em el !/lalt'cm, cl adlteJ'eh;l u.J:Q"j SIIW, el e,'llIIl dllJ ill cO/'lle
Utlfl .. ,
)t
(4) " Ab ip sà Alti ssi ru i Crl!atori s, Domin i nostri Jesus-Chris ti c [ementiA, eonjugalis eopula qum matrim onium dici tur à primo luuodi exardio fuit insti tuts, ut
�LES
ET LES MAHt.\G ES EN PR QVENCE
"~ l." NÇ A ILLE:5-
Plus t::n'd: aux long ues formul es latin es du styl e notal'ial , en s uc·
céderonl d' au tres qui , dans leur brièveté, ne seront pas m oins exp ress ives, notamment celle· ci : A [,Itann eur pt loua/lgc de Dieu) et augm entation de l'humain ligl1aig p •
Uans un li vre oil il montrait la s cience des loici de l'hi s toire C(lmm e
esse nli ellemcnt li ée à la connaissance de plus en plu s exacte c t
expérimentale de la lo i morale, le P. Gratl'y éCI'ivait : « Non , la
science n'a pas encore médité la prem ièl'e g l'ande loi : Croisse .. ,
multipliez, cQuV/'e3la terre et dompt ez-la, .. Puis, il ajoutait: « Vous
ne pouvez multiplier cl co uvl'ÎI' la terre qu e s i vons au gm entez
pal' la croissance des hommes capables , pnr leur val eul' propre , par
l'ënergic, l'intelli ge nce et la vel' tu , d'appo rter à la ri chesse du genre
humain plus qu 'il s ne prenn enl (2). " 01', lous les lexies qui nous
viennent des profond eurs de la vi eill e F'1'ance co nco urent à porter
un m ême Lémoi nage. li s nou s disent ce qu e, dan s l'esprit, dans la
consciencc des homm es formé s pal' la tradition , le mariage était ,
pOUl' les co ntractants , non se ul ement comme futur:; pè l'p.s de
famille, mais comme me mbres de la société c hréti e nn c. Il s font l'e vi·
'Te so us nos yeux ces antiques s oci étés patrial'call::s, chez lesqu ell es
les uni ons féco nd es étaient entourées de s i gran ds hon neUfS, ces
temps où , sous des sym boles empl'untés à un c na ture in épui s able
dan s ses dons, la Cécondilé élail J'obj el de vœux pal' lesquel s on
l'appelait sur les nOUVeaux. épo ux co n~m c un e bénédi cti on du Ciel.
Des co utum es, remon tant aux âges pl'imitifs, se pCl'pétu è l'entlon g.
temps, à cet éga rd, dan s les rit es domes tiques.
Chez les Hébreux , lous les ass is tan ls jelaient pal' ll'Ois rois des
gl'ains snr la tête de la nouv ell e mari ée. Dans le mariage ru sse, un
des prêlres Cail de même auj o urd 'hui ; seulemenl il su bs tilue le houblon aux g rains, el il deman de à Oieu qu e l'é pousée soil réco nd e .
n prêtre ca th oliqu e missionnaire, J. -A, Dubois, dans un Ih'l'e
publi é en 18'25 s Ul' les Il/œurs, institutions et cél'émon ies des ]Jeuples
de l'Inde, relraça il ce donl il ava il élé lémoin dans les riles du m ariage, lei qu'il s'y cé lèbre:
•>
15
" On a pporle aux m ari és deux corb eill es pl ein es de riz; ils prennent de ce r iz en tre les deu:-.. main s c Lse le l'épand ent mutu ell ement
s ur la tête. Il s répNe nt ce man ège à plus ie urs reprises, jusqu 'à ce
qu 'ils soient fati g u ~s ou qu '{'n leu r di se de cesser. Datls qu el ques
cas tes, ce son t les convives qui font anx nouv eaux mariés cette cê r~·
monie , à Inquelle on d onn e le nom de sacha. On a vu des princes ou
des perso nn es très l'iches employe r , au li eu de ri z, pOU l' faire ln
sach.a, des per les el des pier res précie uses mê lées ense mbl e . ... Celle
cél'ém onie exprim e le VlCU qu e l'abondance des biens le l'res tres sc
l'épande SUl' les no uv eaux mal'i és, ou qu 'un e heureu se féco ndité
so it le fruit de l'uni o n qu 'il s vienn ent de contracter, el peul·6tre l' un
e l l'aulre (-i ). »
La vi eill e France n'é tait pas étran gè l'e à ces co utum es . CI Comme
symbole du bul social qu 'il se proposail dans son union , nous dil
M. Erjeles tand du M ~l'il , le nOU "cau mari jetait s ur sa j eun e épOUSll
des poignées de ces g rains (lu i féco nd ent la terre etass ul'entl 'avenir
des peupl es (2)... Des vallées des Alpes en ga"daienl des veslige
enco re au co mm enccm ent de ce s irclc, mais qui s'é taient peu à peu
d6nalurés. A Fo urs (li aule- I'rore nce), U",nl qu e l'f pou sée ne rû t
inlrodui lC dans la mai so n de so n mari . le plu s proche de ses parents
lui pl'ése ntait s uJ' un pl at deu x. poignées de from ent, qu 'cli c prenait
et l'épandait s u,' les ass is tanls (3).
Dan s leurs élud es S Ul' les mon um ents de Hom e chré tienn e, notam m ent SUl' les s al'co phages, lc an tiqu aires ont plu s d'une foi s rencontl'é, fi gu rés ;\ la main des époux, s uil près d'eux , des ,'olumes
roul és (4 ). Ces vo lumes étai ent , soit Ir iuslrumeuta do/a!ia, ou les
actcs relatifs à la do l, so it cnco re les IGoulU! Ilupt iah's. Oll les ac tes
con s lalanlle mal'Î:lge.
(1 ) l'p. 312-3 14.
t 'aut eur ajoutait qu e. dSf, g quelque s pays, le5 jui rs m odernes anien j co utum e
de jeter s ur les mari é$ , et SU1'Lout SUl' ln fe ulllle, du fr olilen t à pl ein es main s,
en di sn nl : " Cr oissez et Ill ultip lin. »
I} ) EO'H. ESTAN O Ul' l'lb,ntl" Oes
(Ol'II/CS dll 11/{/I'i(f.Qc cf des usages IJQPulûil'e s gui
s' y /'{/Ua c/wielll, slll"loll l en FI'tITl!'e pei/r/cllli le }/loyell·lI!Je ( 18G2).
(3 ) Rerherehes Sil/"
iode, prod uctione liberorum , proie pervenicnle,
cu llu s catbolicœ (jdei diutius celebralUl·... "
res publi ca augeatur et dh' Înu s
(2) A. GRATRY, La ulol"ule el la loi de l'Msl oÎ,'c (18G8), t. t. pp, 215 , 21 8.
ta
{Jl!o.q,'ûphie lI/u-iel/ll e et
les
IIIlliqlliiés da dépol"iemelli des
Basses· A lpes , par O. J ..\1. lI em'Y (184:1), pp. Gti · 61.
(40) ~J.\RTI O:H, Dktiolllwi,'e des (1IIl iqll i lt.s
MO"jllge (· III',UieIL
l'IlI·.!liell,le~
( 186à), p. 389, au mol
�LES F L" NÇAILLES
'en-~gel
in
,
U 01 0
co nlenanll es s lipulation s
)
.
' Il es nou représe ntent
Nos contrats provençaux d
arlÎes l OI' des han çal
1
l 'E 1"
interven ues entre 1es P ·
'l
plus qu e so uvent 'g Ise
. c av ec ce ll'UI en
.
cc ux de l'é poque romain ,
1 r I"on qui en élail falle au
crer par la PU ) Ica 1
"1 d Ol
achevnil de les consa
. l 1"0 de dol e mu/ieJ'ts, eS l- 1 1
• 0
Et
fie
l
)'ecap"tu
a
'1.
,
moment du marl3· o c. ... ~
surplu s qu'on tl'OU' e
.
..
,~ de dol. No tons, au
,
..
dan s le l'Iluel de Lne, pa),
""
II célébl"ées I"ehg leuse' co ntr3ls passés même (ans
1
l'éallse
ou SOI
des
0
m enlles fian çaill es (-1 )"
CHAPlTRE Il
LI, S FIA NÇA ILLE S" PA il l'An OLES DE FIJTIJR " ET LES
MARIAGIlS " P,IIl PAI W LES DE PR ËSE:"{T "
'se avec Blandine de Du :d , doot il a . é~ é parl~
b ' 1 19~) i ll eccl esÎa plI/'l'oclll alt Saflcl lpIn s haut, est dressé et publi é (23 n o."e ~, c~:01:C ~I au s une église. ÎII{,'a eccles-j(l~1l
Il " " En 1503 le 31 d éce mbre, ces
,', (lI'l'1l 1111,
,
'
d Vence qu'es t pa ss é I",• ele do tal d e Béa triX
(1) Le cClulra t d e André d e Leu;,
Comm ent ou se lIan~
ça it devant l' Église, - Les fian ça. ill es pa ,' IJ{JI'o/e_~ de lutu/'. _ Le serm e ot au
Ul oyen ~ àge, et l'e~ pec l do nt il é la it ento urt-. - Sancli on péna le s lipul ée pa r
les parties. - Les fi ançaill es IHU' p al'Q /el.!: de p résent dégén llr a nt cn mariages
dan destins. - Ce lles·ci i nterd ites paT' r ' l~gri sc; - l' olT" l'ord o nn llnce de Bloi ~
llU XV Ie s iècle, Les /' /,()/fllliJsi sp osi .Ie ~ I a n zo ll i, e t les pal'ol es de p ,'él/eul
se prod u.i sa nt pa l' surpri se.
SCnll' AIII E : Les rites du m a ri o!!:e, \Tlli po0 m c IHul'giqur , _
;Voslrœ~ Domill(e de CI'û tOll iS) dIOChè'ie de \' "IICn'C\lve~ Tourc tte) laquell e vien t d e se
1 doble J o a n e 1
de Vill en eu \'e, fil e e n ,
' fil de m ait re Urbain Maifl'redi ,
fi an cer avec George s M8lffredl , s
Dom Marlèn e, dan s so n g ra nJ l'ccli oi i
SUI'
les ant iqucs riles LI e
l'Egliso , a fait précéde r cc ux du mariage d 'un mo l bi en ex pressif',
Ac/io rwptjalis, écrit-il en les e mbra ssa nt tous daus leur e nse mbl e.
Il
L 'ac tion nuptiale ! ») c'es t-à · di l'e le plu s Îl'npOl'ta nt des événem enl s
ÙC la vic , celui pa l' lequ el va N l'o fo nd ée un e no uvellp fa mill e, se
manifes tant e n
tlll C
su ccess ion d 'ac tcs s olen nels ('ssenli eli c llI e nt li és,
IIn e so rt o de poù me lilurgiql1e se d r. l'oul all L Cn plus ie urs c hants !
D'ab orù 1 les r, l'om esses) l.llt is 1 il un in tclTa ll e plus o u moin - r3pp ro cll t· ou éloig rH\ l'e ngage m e nt dé l1ni th'clIlc nl pl'is ; la bpll édicLÎ on e l
1.\ remi se des alTh es) ce ll es de l'an nenu , signe d'un e alliall ce incli 'solubi e : en nn, co mm e co uronn e men t 1 comme scea u imprirn é d 'pn
hau t (~ l ' uni on qui vie n t d 'ê lre con tl'aclée el cé lébrée, la bé nédi cti o n
nuptiale d onn ée aux é po u x pa l' le Pl'l' tl'e : lout ce la e mpruntant de s
formes plu s ou m oin s o l'ig ina les aux co utum es) au gé ni e poé ti qu e d e
c haque race , se produi sa nt a,tee un fond s de Iradil io ns el un sy m boli s me reli gieu x e l juridique qui rappellenl so us plus d"uo l'apporl
les pre miers âges du mo n de!
Encore un e fo is) qu ell e rn ati èl'c à o bserv·a li ons e l à é \foca ti ons 1
Il Y a déj à bien des années , Mi che lel, loul occup é qu'il éla il a lors
d e la l'echerche d es fOI'm es sy mb o liques du \"ieu, dl'oit fl"snçais et
2
�la
IR
,
' .- 1 ( 1) ful é m e rve ill é de tou l ce
elail le drOll um ve l ~e
l
C
de ce qu 1 app
, ' " l ' " s Fec/es ;:.' de D, Martè ne," e
d
le Df' antlqws " !utl
qu'îltrouva ans
.
' Iu cls l'I"ln çai s de la plu s Kl'and c
, l' ' t ' \ contien t plus ieurs 1 ' 1 '
'1
recueil , ( 15al -1 1
r ()" ux ~0J1 1 en mi~ me ll' 1" I)S des actes civi ~. Il
lJC3u lé . Les 3 CtCS l'r 10 1(" .' ~.
. b e'w cO l1(l , rUl'rnl la ('évé latio n
El il Y pui sa bi en des Il'{I.II S qU I, pO\1l
•
"1
4
l i ' i ' sée à nous mêrn Cl unf'
d' un m ond e inconnu.
"
en l'impress ion q uP.
n OU S 0 [1
,\ ~
.
,., :\.
rn •~) 1l1111 f'nl rxp lorés r i é tudi és,
i t xles ]' u squ ICI t \'e~ In S u
d
Inulli lu e (e e.
,
.
l ' tl Ol'r ",qu c empl' P; ntc II
l
' ~ t con se rv ée la V I V€' e p l
~
dan ~ lescpl ("' S sc:::;
. .
f' n )l'r!ll ;Pl'c Ii ;;ne, so nt nos
"
IJI'O \'cnçal. Pal 1111 eux,
1
..
nlOyen-ttge
.
d'l l'c ,Ir mal'i aO'c l'3 pp ,'ochcs
.
(1:' '
contralS
dr lI.-: ançal'1\ cs, ou 1 pOUl' llltf'UX. . .,
t
(. ('s i un p
,
d
.
_.
mpa tY n ~s
l'l"' lt g tCu se rn en ,
riles donlii s étalent acCO . 0 . ,
ct' iles empl oyées p al'
1 l' ' lltli e ~ des nolall'es, \ 0) ons
AP.rès eSt ~II l rE~O'li~e Fli es nC so nl qu 'un pl'(' lud e à ra c/io 1/.Upr~gh se cl (e\ an
... 0 · ·..
. lai s so us colle S Hll .
, 'nlis prélude des plu s s impl es en ilppal'encc, n
,
l'
1
d es
1
LI ~ co o\' rir de "T OSSC'S qu es Ions.
res tr rm esO les" d\' u , je un es ge ns,
1
Pli~it~'i/I;:bi;~è:~~. r~I~:~;'I~g:e .. n'
3tlXQU('lS
sont donnés les nom dr Johan ct. de Mall e.
,
' O I~ II \:'.
L E l' IH.,,HF.
A U X,,,,
VOlllrz•- \'oUS \',)U s lian er r ?
IH:l'o;';SE: Oui .
L E PH~~TnE AU
1I 0M ;\IR:
Quc l rs l Ion
J oh a n (2), "
R ÉPONSE: "
LE PRÈTR E,Ir.
avez - VOUS
.,
JEt:NI'.:
l ,\ JEUNE
pl'omesse ou
Fll1. Jo::
au l I l ' (' en
·
Il11IJ'1i' , 71m .'
cas dl'
R ÉPONSE: No n,
,. 1 1.,
L E I)R~TnE AU JEU~E HOMME .. 01 l ,
n0 111 ,
fa
UW1'lfIg"
fOtl
~' .1.
(,l) ~
dr voslr p corps
"
lu Ill'ome ts cl JUl
e
.
par
la
fOl'
d d ,
, dras à femme el rs pouse Mal'ie qui rs l cy pn'srnte , e a.n s
qu e plen
.'
1 l1 èro sain cle E ul i ~c co nsenl ct
quarante j ours, SI Ol e u C'l nos 1'(' 1
0
acco rd e (~ ) ,
R ÉPONSE:
Oui , Sil'e ,
. . es du ''l'oil {,'an Ntis, l'he/'chies d//lI s les symboles el les
( 1) MICII P.LET, Ol'Iom
•
{o ,'mld es du d/'oit universel (1831).
(2) I.e te~ t e l3.tin por te :
~
n j ,
o. Vu/as (I{fit/ul'i '! _ IL SiL', - D. QU I)" e~ 1 IIOmell 1/H1II1 : - . 1) /lillt l eS
(:i) CCCI en rl'Q. n ça i ~ .
(.\ I r!.
~I ~ m e
qu es li on 11 la j e un e fi ll e r L m ~ m e ré po nse ( L),
L b: pn~TRE LES BÉ NIT RN III SANT :
/t'ils
J I' VOuS (ia ll CI', au nom du p ,'1l'e, da
el du Sainl-Esl11'Ïl t2), c t Il"s as perge (j 'eau bénite.
Da ns le ul's p l'O m l"'~S"'s,
les !i;1I1CPS ~'(, l! ga g(' nt (( SUI' la fa ' dc IOLlI'
se lon la demand e h eux posC-e. Ce l'(~a l i s m e tl e rOl' rnul p n'a
pas beso in d'lIll cOnl lll c ntail'1"' ; iJi rn lù t, dll l'(' s le, il s'exp liq uel'a de
l ui -m êm e. Dans le III 0 III (' II L, ne co ns id rl'o ns qlle le rail df' res
pl'omassc5 ; e ll es constitu cntl " pl'cmi /"I' :1 t1I\ pa r le qu el les lieux
parti es, non co nte ntes de ~r lic l' dan s l 'ol'dr~ ch'il, le fonl t-ll'OiteIll e nt , s urloul devall t Dieu, sC' t l't!a nL ains i doubl e menL un droit l'éciproquc <'t un mariage futUI' .
Les fi ançaill es, co ntl'ftclees c t c~ l éb ré es de la so rte, ont un nom
co nsacré dan la langue juridi(IUC: on dil qu'c li ps son t faiLes (( par
p,Holes de futul' »), s}Jonsnlia ppr vl'Iba d l' (ulul'o. Aujourd'hui, de
se mbl ables co nven ti oll s seraient fl'èlppées de nu llité e l rega rd ées
co mm e lion ayenues. A lors , ell es rép ond aient si bi en il d'immémoria les 11'3dilions c t aux exigences de l'éL'1 t écono miq ue des familles,
qu e les intél'essés, ell surp lus de la sanc ti on péna le donn ée à leurs
pl'o rn esscs pal' le dl'o it civil , CO lll llle pat· le droit canoniqu e) COI11m ençai e nt pal' s 'e n imp ose r Lill e à e u x- m ê m es, :\ près avoir déclal'é,
pal'-dcvant nOla il'c, (( n'a \'oir fa ict ni ne vou loi r' faire à l'advenir au lcun e c hose par laq uell e le pl'ésc nt co ntl'a ic t ne pût sOI' til' Ù son plein
e l e nti e r effec l " (3), il s s tipulai e nl d'o l'dinai l'e un dédil , donl sera il
pass ibl e la parti e qui se refu sel'ait à tenir son e ngage me nt. De rortes
~o mm e5 de 50 el ju squ 'à 100 liv!'es figu!'enl dan s la plupar l d rs
co ntrats co mme pein es comminal oil'es.
Ma is e ll es n e so nll à que pour la forme , On sail que lle impo!'lance
élait donn ée a u sel' men t dans l es sociétés du moyen-àgc , et de
qll e l l'e, pccl il y é Lai t l 'obj et. M, Gr l'ln ain no us fait admire!' à quel
point cc l'cs pec t éta il alors pre squ e un e re li gio n, à propos d û la
chart e du 15 aoüt 1204 , chart e si célèbre dans l'his toi re de la com mune de Montpell ier, c l qui est un des plus beau'\. monuments des
COl' p S
)l,
Sic c l Illulier promittil vil'o,
\' 05 io uomioe Pntl'is , et Pilii , ct Spiritu s-Saoèli. Am en .• viaire de 1 ,~99 , il1lprimé S UI' vélin . ( Bib lio th èque Mt\j 3 nc<:, n O I74 S3.)
(3) Cla use e mpl'l1nt ~c Ù un contra t l'II fra nçai s dl:j :\:\'1 " ~ î ';c l e .
(1)
It
(2) «Mfl do
l)
0"'-
�211
1.F."
ET LES i\I.\QIAGES EN
I~ I.-\N ÇA II . T.E '::
libert és populail'es du m oyen -âge. L'o bli ga ti on du erm ent, te ll e e n
es t la prescripti on final e, ct ell e s'é te nd à to u s. " De puis le seig ne Ul'
jusqu'a u s impl e avoca t, lous ce ux qui prenn ent un e part qu e lco n qu e à l'admini s tra ti on de la jus ti ce so nt a stre int g au serm e nt. Le
lég is la teur ne voitl'ien de p ins sacr!?, ri en de plus pro pre à assurer
le. . rnainti en de so n œuv re ct le règ ne de la loi , 311 se in cI 'un e po pula li o n esclave de l a parole jurée (1) ...
Nos tex tes proven çnllx ront foi , e ux nussi, de ce qu 't' ta il la rc li g ion
du se rm e nt dans les prom esses de maria ge, Nou s en avo n s d é poll ill (~
un g l'a nd no rnbl'e, e l, parmi eux, nous n\ \\' on s pu déco ll\'rir qu 'un
se ul cas de rupture ; r l en co re faul- il aj oul('l' qu'e ll e s'e ffec tun du
co nsentem ent des de u x parties . Le notai re. fi t un e g rand e cl'oix SUI'
son ap te, c t il n'e n fll t plus qu es ti o n . I):.ms la suilè des temps, il
n 'en se ra pas loutà fait de m ê m e, Cfl non is tes e t ju ri s tC's s'é"e l' tue l'ont
à dé tt' rmin er les ci rcons tances pOtlV3nt au to ri se r un r résoluti oll
légale du pac te initia l. Au nOl'nbl'e d E' cas pl'tsv ns , n o us cit eron s , pa l'
('xempl e : une absence trop prol ongèr du ru tur dan s d es pays lointains, po urvu qu e le dé part eû t c u li eu pal' nécess ité c l. dll co n se nte~
me nt de la future; l'en trée de ce ll e· c i dan s un Ord re lIl o n as li rlllC o u
cell e du fi a nce dan s les Ordres sac rés; l'in con duit e de l' un o u d0
l'autl'c; enfi n un c difformité con s idé rabl e Slll'n"nU r à l'un d'eu x (2),
Le dé fai ll anl , jus ticiab le de l' offi cial ité é pi sco pill r, " VCC la notr
d'inrami e dont il é tai l, entach é dans l' o pillio n, r n co nrait un c pé ni tence ecclési os tiqur co nsis tnn l e n ulle a nw ndf' p6c uniairr e nve rs
les pau vre - .
A peu près toules les fian ça illeg, au XV" ~iè(' I (' , so nl fait es df' ln
façon qu e nou s venons de déc ril'e «( pin pnrolcs de futu)' " : e t il n,"
e mbl c pas qu'il ail pu j a ma is ~'en :\\'oi l' d 'anll'rs . Si les pal't irs S0
P Rov "~~CE
21
prome ttClit réc iproqu cmenl le mal'iage, c'cst qu'i l ne doi t pas im médi a tement se fa i rc, san s qu oi leul's engagements po ur l'avenir serai e nt
s uperflu s .
Mais, dan s les pre mi e rs temps du m oye n-âge, les c hoses ne
S:étai,enl pa:; lo uj ou.l'S passée!; li e la sOl' te. La rai soll , la religion même
Il é l a~en t pa ~ éco utoos, lorsq ue l(ls pass iollS étai en t en j e u , e t, so us
le ur Impul s IOn, on a ll ai l vi te r n besogne , Cela, o n 10 voit e nco re sc
1~ l'o duire au XVc s iècle, qu o ique rareln ent, et ce r tai ns a ctes d 'ass ig nuIl,0n d e do t so nt à cet éga rd ex pli c ites. Da ns les s iècles précédCllts,
c éta it plus fréqu e nt, e t trop no mbre u ses, parait-il , é tai en t les 1)1'0I,II CSS~S qUI, SO ll S le nom très impropre, m ais é ta bli par l' usage , (' de
I,[a~ça ill es pal' p,<II'oles de prése nt )', Spon salia 11 ('1' verba de P1't!SC lltt ,
~ t ~ l e~ll en réa lll é de vrais mariages, avec ce l;) de f!ruvc qu ' il :; se
la lsale nt san s l'illterventi on du prê tre c l sans bénédi cti on re li g ie u se.
Da ns plu s ie u rs co nci les du XIII ' s iè cle, il s so nt l'objo l d'an at hè1 ~les e tde pro ilibiliull s réitérées, Il s so nt interdits, ta nt que les partl,CS ne se ront pas al/le (01 f'S Ecc{r'siil1 , qttan.do d l'Intl bell l'dicl io au/)lial, ,~ ce l ebl'ari. Un co nc ile te nu à Ad es s 'ex prim e ain si : c( L'abus,,, de
co ncl ure des mari ages sa ns la parti cipation de l'EQ'lisc doit être
a boli " (1).
0
De leur cô té , les s talul s de Ma J'sc ili e appa rte na nt à la Jl1 ~ m c épolJu e ( 1252- 1254 j, të m oig ne n l des tri stes co nsérlue nces qu 'o nt dans
rurdr~ c ivil , des uni o ns co nc lu es sa ns forma lités , unions équh:oqu es
a u sUj e t desqu ell es on ne pe ut aflil'nlPr, avec quelques é lé m ents de
l'c l'ti tude, si les e nfan ts qui e n so nt iss us sO lltl ég itirnes ou si ce sont
d ûs enfants nalure ls (2).
(1) PAU l. VIOI.LET, Pr è,'is de d l'oi t (" UIl f Cl is, (("co mp(lgllé de "O lto'", SUI' It rlrO l l
( 1) A, Gr.RlIA I:\:, lI is!oi,'e de 1(1 l'OIII //1I/1Ie de Mtl1ilpell il'l' ( 185 1), 1. l , p, 125,
C'est cc que ,\ 1. Edouar d Fores lic cons lnl(' (-galc men t, pour le XIV" sieel{',
d ans i1'on in troduction aux Livl'es de f'olnJl/es des rrê,'('s na/lis,' ... En exalllÎn ant
les IH oye ns em pl oyb par les Icgis lntcu l's d' alors pour l'é(,'éncl' le. mal, on n c
peu t uiE'f q ue la puissan ce morale du serm ent et tc res pect de la foi jurée, de
tn êmc qu e le seotimen t religieux, ne fu ssenl da ll s la. plupa. ,'t des ca s la se u le t' t
erfi c..1ce sa n c ti on , .. W, CI.XXXV, )
(2) De ces cas cnl rainanl la rcso lutio l1 d c~ prom cs se!! rie ma l'i ogt', on ll'OU\'CI'il
le Mtai l J 3. I\ 6- l~r flfll ht:: : DirliQ lI lIflj,'t de d,'oil el de p,'alique (1135), ail mot
"' jallçllillt~ ,
rl/l tOllique (1886), pp , 358, 361.
Ou Ca nge ci.te à ce propos ce passage d' un canon du Concile d' Arl es (1 260) :
" Cete~'um qUia jam io pulibu s Pro\,jnciœ, qua si pa ssi m absque auctoritale
~cc~ ~SHe, AuorUlll SUiu'ulllqu e pres lllUunt 11 1'1.I1 111'C co njugia, ,, (Tom e V, p, i02 li e
1 é<h tl o tl de 113,L)
(2) ~ iv,. V, ch, LlX , Etl ca s de co ut('stl\lio n s ur l' état-civil des eufant~ , · ull e
coha bi tation coutiuu ée pend nnt plu s d'ull e année pal' les pe l'e el mère pou\'a il .
Ince la com muu c lenOLnIllCe , sel' vi r de présomp tioo à l'appui de la rée lle cxis tCIi CC ~u ulnnage; lII ..ti s pour la déll'uire il sufl'i sa it à l'ad\'ersaire d'établir qu e,
ma igre cett e coh::tbi~ation , il n'y avait pas cu l'affecl ll3 I/wn(alis, la \'olonlé
�LE..'" rL\ t" C A1LI. I~S
.
élé
Toul cela no us (1·Il que les lia nçaill cs ,,'ava ient pas louJ ours
tell es que nos textes "I ann ent de nous les montrer en acti on, pl'épa .
1
. l s'c ffcctu'lI1l aycc l e concours des pare nts, des
"ees par C artlIs e
<
l~ roch es, auxq uels les ami s se joignrli ent jn squ'ôlu bout c~ rn lu ~
conse il s ( 1) , 1~lI es se fai sa ienl par entraî nement , cl parfOIS ~c:s
l' paroles de présent Il n 'é laionl pas pl us échangées devant le nolall'c
ET LE S )IAR l.\GES EN
t
que devant le prêtre.
,
',
M, Léon G<"lU ti CI' a parfaitemenLrcndu , da ns l es lignes s UI,, ~ n~es,
co mmenl elles I"élaienl, c l quell e ful à ce l égard l'œ ul'I'C de 1 l'.gh se .
Il Dans un
rn omcnl d'entraîn ement , on se lai sail. all o:' à du'e:
.
d
all Ii n u de' Je VOli S 7JJ·f'tl(l,'a i , ct certains hancés sc
...
'
,
'
J (' l'OUS 7nen s, (
rega rdai en t comm e yérîlabl emenl mariés . Bref, I~s han~aI~les _dé~..!
nërêrent en un petit mal'iag:c cland estin , dûn ll es epoux , fati gues l un
d(' l'autre, pourl'aien t li n .i ou r r êclameI' 1ïnv al id i té léga le. P,a l' bon hem:,
l'Eglise " eillail, el ell e défendil é n e l'giqll e l~, enl l'empl OI du " r:":se llt Il dans cell e fameu se phl'ase,où ell e n nulol'l sa que le (' ~UIUi .),
Pour IHlI'lel' le l an (~aUe des canoni stes, cli c in terdit dan s les hança d~ 0
.
'
1 lé
l e~ les verDi( dr lJ1'cf'e nl i, qu'ell e rése rva au seul man age, ct Il y ~ f(l
(sa ns en lh ousia sme) qu e les ve"'", <Ir (li 1'11"0. Elle alla plus lOin el
enl oura d'un e ulil e pub licilé les sain les prolll esses des fiancés; ell e
1 li!' donna plusieurs tém oin!:, cl le jour vinl où ell e voulut qu1ell es
fu ssent échangées dans l a paroisse el deva nt l e cUI'é d' un des deux
j eunes gens ('2) >1.
,
,.
En des le lnps où les pass ions élaien t ex ubé rantes, el ou cc Il é l;:l lt
pa s lrop d'un frein ënergiquc venu d'en haut pour les ~o nl e.nÎ,1' e l les
regler, l'Eglise accomplit une double làc he, ~l la fOI S r~hg l e.u se c l
~oc ia l r_ D'ab ord , en présidan t aux fi ançailles, cli c leur 1I11 pl'lIllU le
d' étre In a ri c l femme, qu'on avait celte fellull e l O/lq,wm mer'ell'item Ile l ('Ollr uLi nom, _ V, El ude SUI' lel'; Statuts de '\I ol'il fille , pa r n, de l'rcsqu ct , t 8G5, p , 81.
l i) Cn des trait s les plus curieux d es co nlrat )o du XI\,(' ~i ècl c et d e ceux
du XV", que n lJ\Os pouv ons scule me nt indiq ue l' dan s ce frag m eu l de no ire é tud e,
st la lIl entio Ll qu i so u ve nt I>'y ren co n trc de l'ap pl'obnl:on, du consent em ent ,
d on oés par Je::; a uli s a u maria ge: A udo/' iia i t. beuel>lflcilo, tOllsilio amico l'/lm el
[
PR O\' E ~CE
23
cachet J 'un aCl" liant le:; consc ie nces, Pui s, ell e entoura les rîtes du
maria ge des so lennités les plU5 pl'opres à in culqu er , au fond des
es prils el des cœurs, le l'es r ,cl du sacremenl avec l'idée de a
grandeur.
Alors, ass ul'éme lll, la société étai l chrtlienn e par les cl'oyall ces,
co mm e il sera diHi cil e qu 'e ll e l e rede \fie nne j amai s. El cependanl ,
comb ien d e réform es Il C lui fall u l-il pas accomplir SUl' ell e- rn r' me.
avanl qu 'ell e le fùl à un éga l degré pal" les mœUI"S ! Chez les hom me,
du moyen-âge, (IUel nlé lange e:'<. t l'ao rdinaire d'asp irali u ns s ublim es
r l souvent de gross ie rs în sl inc1s! D' un cô té, des e mporle ments se nsuels qui , chez Ips g rand s, sembl rn lrabe lles à toute di sciplin e, laissant la ve rlu en pa l'lage au:'<. pe tils, ct. de J'au Ire, le m erv ei li eux esso r
de ce t.le verlu , ell ce qu 'c lle a de plu s hér oïqu e ~
Enco re une foi s, quels co ntras les! Ils ~(',1al e nl surtout au X I V ~
siècle, qu 'on l si ju Sl(' nu ;nt flétl'i ses a nnalÎ::; les, pOUl' les m3u\':li scs
mœurs où furent les principa les cau ses di' ses d ~s as trcs, La CO I' ruption y a C11\'a hi un e lrop g rand e parLi e des classes féo dal t~s; et
c'esl en ce même siècl e que les châtea ux de Pu y- ~Ii ch e l el d'An so uïS,
en Pro\,('nce , nou s fon t admil'cr , da ns la pe rsonn e de la bi enh e ureuse
Delph ine el dans cell e d' El zéal" de Sa bran, les in co mparab les m o d ~ l es
d'un e pure té tou te . w gé li qu e, les lypes acco mplis dlJ grands seig n e urs, ins trui sant cux-me-mcs les fa m ill es de l eurs lenan ciers
S Ul' le urs devoi rs, cl les rendant di gnes des pre mie rs s iècles clnéli ens! (I )
« On a nomrn ê ces âges les siècles de foi , écriva it Montale mbert
en tèle de II/oùles d' Occ d/' lIf, c t on a eu rai so n ; C~:H' la ro i y a ~ t é SO ll '-era ine plu s ljll 'à au cune au tre époque de l'h i''loi r e, Mais on doit
~'a l'l' è t er là, e t c'cs t assez pOli!' la \'él'ilé, Il nc faut pas se hasarde r à
souteni!' qu t' la "c rlu e t le bonh eur ai cnl é lé chez tous au nivea u
de la foi. .... Ja mais, il n'y cul plus de pass ions, plus de désordr.,.,
plu s de guerres, plu s dp révo lt es; mais. jama is aussi. il n'y e ut p Ju ~
de verlus, plu s de !;"" éreu, errol'ls au servi ce du bi en , Toul élai l
guerre, dangcl', ol'age dans l' Egli se co mme dans l'Elal ; mai 5 auss i,
(J(fi;lol'um; _ COr/sensu, (lssel/SIl et (avare WfI; I'OI'/im podiu m i bidem cO /lfl l'efJa lo/'um, y c$ l-iJ dit. Dan s uo Li vre de raiso n d e 1417, son aute ur marque ex presséme nt q u'i l s'cs t fi ance de trOll plasel' e c01lil'e"lime1,l de mos p l l!J/ 'C C lIloyl'c C
de Lvu 1l0sll'e..s omies.
2) L w~ GAL n r.JI, La CltelJllluie, pp. 388- 389.
(\ ) Voil', dans La bieltheul'euse {J e/I)hillf de ~ab,.all et l es Saints de Proven ce
au XJllt siè" le , pal' la marqui se de I<'orb in d 'Op pède (1883, J'lP , 88 et su i v.), .. le
heau rcglcUlcnt que les d eux épo ux dounèrcnt aux cm ployes de lelll' châ teau , "
�ET LE S l'IAIH.\ GES EN PBO\'E:'\ CE
U:S F I:\N ÇAILLlo.:S
tout é tait fo rl , l'obusto, \il'a ce; toul)' portailrcmprein le de la l'i e e t
de la lutte (I}.»
Au poihl de vue qui nou " occupe , la lulle, so ute nu e par l' Eg li sc\
pOUl' Sa uver I\m ion cO llju ga le de s défaillan ccs e l des cO I1"lprom iss ions oil e ll e se fù l d ps hon o rée, n e s'u1'I'ê ta pas au m oye n-àge, c;' l
c ll e s lln'éc ut m e- mc ait Concile de ',' rente. Nu l n' ig llol'e co mm e nt ,
par so n cc lèb l'e déc ret du JI, nove mbre J563 , rut acco mpli e ln
g rand e rHo rn le, appel ée par les vŒuxdela c hré ti enté t e n ce qui to uc he le maria ge. Déso rmais, LûuL m a ri age dev ra it €: Lrc célé br6 in facie
Ecclesi«', e l, à pe ine de nullité, il dev rait è t"e reç u par le propl'.
c ur6 d' une d c~ par t i e~, en présence de de ux ou trois té m o ins. Au
so l'lir de la gue rre de Cen t ans , so us le co up de longues e t c rue ll es
r preu\'es, les hautes classes sociales t\ ta ic nt re ve nu e - à de In e ill e ures
m œ urs, e t il e n ava it é té de m(~ me au s43in de 13 PnH'cnce d 'a lurs ,
désolée parles g ue rres c i\'il es e ll es fl éaux de la tin du X LV<'s iécle. To ul
cc qui es t pnne nu jU3qu 'à nou s, to ul ce qu e no u s s avon s , par li cu·
I,,\ rem e nl de l' é ta l moral du peup le, ù ce ll e é poqu e, es t des plus
remarquabl es. Le pays ne sc re lcve pas se ul e m e nt de ses ruine ·,
dan s l'o rdre maté ri el ; les ca mpa g nes ne ont pas sr ul es à re naitre ;
les ~ m es, e ll es a uss i, l'cpre nn e nl vic , e L, parmi les Ledes do m es ti qu es d' alors, les tes taments, pal' exem p le , no us apparai ssent co mm e
3ul:.IIlt d e m onuments de pi é té c t de sagesse pate rn e ll es, co mm e
<J. ut an l de c hart es de fam ill e qui ro nt le plu s g rand honne ur à la
socirlé de ce lemp .... (2). Mais le re lour de la pro. pé l' ilé e nll'ain e ra
tro p tô l d f' nouveaux déso rdres; (lU X. VI(' s, ièclc, la co rruption l'e·
viendra , plus ou m oi ns dé ve lopp ée e L perturbatri ccsr lo n les mili eux ,
e l e ll e se m anires tera toujours, com me par le passé, dan s l'oub li ou
le In épl'i s des lo is du mariage. Ne pouva nt ic i qu 'e nt e ure r ces g raves
sujP ls, bornons-nous à note r un rail. En février 1585, un Concil e
pro\'io da l , tenu à Ai x, fulmin e con tre l'abus 'lu 'o n voit se gên él'aliser des si nlpl es ( paro les de futlll'», m oye nnanL lesqu e ll es on se
( t) M OriT.\l.&M6t:"T , LE's Moilles d'Occident, t. l , pp. CCXL \') et CC l.I de 1'I0lro·
ducli on.
(2) Sur cP tlc bell e êpoquc de Ilcnai ss8oce, \J ous espcl'ons pou\' oir b ie ntôt
présenter un e élud e d'en se mb le, raile d 'ap res Uil U lJI'e de l'oua" parti cu ti èl'e utent
curieux el même prt'sq ue uniqu e eu SOIl ge nre , soit d 'ap rès tes ri ches cléments
d 'iofol'ma h oo que oou s o ut rou mi s tes archÎ\'es des notaires d 'atoriS,
mari e, sa ns sc prése nLe l' a u curé, Cil sc d is pe nsa nt du sac rem e nt.
Les prescripti o ns du Concil e de 'l'rc ll Le so nt sca ndal e u se m e nt
trai tées commc s i c li cs Il'ûx is Lai enl pas . Au ss i ces ac tes de sca nd a le
so nt-ils mi s a u nOlnbl'e des CHS rése rv és. L' é\'0qu e en se ra le e u l
juge; l'abso lulÏ ull Il e seril d on née pal' lU I a u x dé linquan Ls qu r o us
la co ndition d' u ne w"nitc nce e ll l'nppol' t aycc la gnw ité du l'ni 1 ( 1).
Il ra uL li re, ti a ns les tra iLés des can o n is Les e l des j uri s Les, il qu e ls
IIl oY I}nS on ne c l'idg na iL pa s de l'cco ul'il', lorsqu' il y avai l des e mpèc.he m,e nts d iri rn a nts au mari age, Les parLi es 1 a cco mp agn ées de
tûm o lns, sc prése ntai e nt :lu c tl l'é, c t, s ur son refus de béllir le ur
uni o n , e ll e déclarai ent sc prendr e pOUl' mari eL femme, cc d o nt
e ll es se faisaient donn e l' ac le pal' un no taire. L'o rdonnan ce d e U1 0 is
(ar ti c le '1.1 ) iulc l'llit aux. n o ta ires de rC'cevoir ces (1 paro les de
présenL » Ci ); mais e ll e n e les fit pas di spa ra ître. I( Pendant la
Frond e , le doyen des Inaîtres des req uè tes, nommé Oa umin OH
r.a~lInl i n , sc In aria de cell e m a ni è re, par si mpl e co ntrat d\'i l, C il
jJrese n ce d ' un no taire; ce co ntraL fut en s uite s ig nili é a u c uré . On
appe lail ces uni o n s Mariages â la r;awi/in e .. .. (::J) '1. A plus ie urs
re p,ri ses, le cle l'gé, dans ses as se mblées généntl es, en l.il :e s uj e t de
plamtes e L de re m on tran ces, c t il nc fa ll ut r ien m o in s qu e ('aulorit6
de Lo ui s Xl V po ur br ise r to utes les rés is tan ces.
Sa déclarati on du 15 juin 1007 portait que l'uni o n d l' p e l'SO lln e~ qu i
::,e pré te nda it::nt mari ées ell ver Lu de p ro m e ses de celte :-,o l'l c) é tait
i'l'~lI ilim e e t n 'a uraiL a u cu n effe L c i"i l, ni po ur e ll es, ni pour le urs
e olants.
( 1) ... (.,lui s poDsa ti a d e rulura co ntra xcrin t, si uo a ante co ierint, q uam coraOl
paroc ho e t tcs Libu s tnatrimon iulU inter cos in racie Ecck siœ pcr verbn de prcF-eoli
cd ebl'atum s il , iltius pccca ti, quoniam in eo sropc d elioqui aniUlad\'crlÎlIl ul>
abso tu.li oocllI Epi sco po r escrva talll esse VO IUlllU S, g r a\'ClIlque Ul is pœOite ulian:
IllIt)OUI .., -
Dccl'fla Sy ll vcli PI'()V l lI Cittl lli A quE'I/$Î$, meflse feb/'I/ul"ii, ft/Oll) lJumilli
1';85, latbilœ Waris ii s, 1596) .
. (~) ': Il y a Vilit au trcfo is de s (iallçai ttc~, ou uel' prolll cssCS de pl'ësc ol , qui ue
(iJIlé ra lent eu ri cn du mari age qu 'e u cc qu'eltes Il'é ta ient pas accoUlpa <'ll ccS J e
ta bCuédictiou uuplial c i ilIais ces sortes de fian ~ai ll cs fur eut enti èr clUcI7l JMcu ~ucs ~ar J'ordonna nce d e Bl o is. Le Co ncil e de Trenle les avai t a upa l'avau l
IUlel'dltes pOU l' e mpêcher les ~llal'iag es clalldes liu s ... (/"ERRlt;R&, Oit'liofllltlll'e dl'
(Ii'oil et de pral/que, t. l , RU Ulo t FiaI/ fa illes.)
(3) p ,\ Ul. Vt Ol.l.ET, p . 363.
�LES f l ,\~Ç ,\ILL E:S
26
Combien de ~ i c1es ne s'étaient-il s pas écoul és, depuis que l'Egli sC'
u\'ait livré co mbat contre ces mariages déguisés sous le nom de Gan. ·11 'E' 11 0 "ayai t travaillé il les abolir dan s l'intér êt des
<:31 es.
. . mœ
. urs,
,·
térôt
des
premiers
principes
du
chn
s
t,a,"smo.
l
autant qu e d ans 111
Esl-il besoin d'ajouter qu'en derni er lieu , il en ful pour eu.x co mm e
il en av:.lit élê pOUl' les mariages cland es tins , que le mal é tatt s urtoul
en haul, clqu'on ne le trouvail plus ou pres CJue plus dans les classes populaires '!
,
La fa ço n dont il arrivait parfois qu ·on s'y pnt dans le peup le
rel coci s'ap plique pal'li culi èremenl à l'ilali e) (1 ), pour bru s qu er
" ·oles de pre·senl» " des mariao"es prêlant
~ des .d,fficultés,.
par d6:::;- p,.1
'
était tou t autre; e L, si e lle causait des s urpl'l ses désagreables aux
curés, ell e permettait aux au l~urs de ces enlreprises de sc metlre ~
couve rt en fail d'orlhodoxi e. Manzoni ra co ntée dans ses P1'om,~Sst
S JosÎ, el c'est mème pal' le récit d'un e aventure de ce genre qu Il a
1
..
. (9)
ouvertl'
hi sloirc d('s lfibulahlHls
de ses d eux 1·Janc(>S
... .
Qui n'a lu , qui ne connait la scè ne, d'un comiqu e achevé, dan s
laque ll e Henzo el Lucia, pour échap pel' aux pCl'séculi ons de don
Rodrigo , leul' formidable eunemi , vienne nL surprendre avec deux
lémoin , dans SO li presbyt ère, le c u,'é Abondio , tremblant devanlles
\t
menace du 7)1'e pOle"le!
Agnés, la mère de Lucia , ell e- même, a s uo-tçf> l'é eL co nse illé ce l~e
suprême tenLaLive: - ( Ecoulez el vo us comprendrez, Il faut aVOir
deux lémoins bi en ag iles el bi en d'accord . On va vers le prêlre. L'es senli el es t de le prendre à temps, qu ' il n'ail pas le Lemps d'échappe,'.
L'homme dit: ( .)pig /J eul' curtl, j e jJrends celle·ci pOUl' femme Il j la
femme dit: (( Seigl/ PUJ' cun!) j e prends celui-ct IJO U1 ' mar i. ») 1\ faul
se ul emen t que le c llr~ ent ende, que les lél'l'Ioins entendent , cL Ic
ma riage e~ t bel, et bon , ct sacré] com me s'i l avait été béni pal' le
Pape. Quand ces mots so nldils, le cure peut enrage r, trépi gne r, faire
le diabl e; lout cela Ii 'y l'ail rien : vo us êtes mari el femme ... .
" La chose esLco mm e je vous le dis. A tell e enseigne qu 'une amie
a moi , qui voulait épouser qu elqu 'un co nt J'e la vo lon té de ses
parents, en fa isant ain si, obtint ce qu'e ll e dés irail. Le curé, qui en
(1) Nous u'eu 4\'0 11 6 pas trou vé des traces en Proveoce,
(2) Chap, YI des p ,.omessi S posi,
ET LES MARIAGE ' EN
rR ovE.\'r.E
21
avait ,'enl, sc tenait SUI' ses gard cs. Mais ICi drux lémoins s urent si
bi en mcncr leur barqu e, qu e les futurs arriverelll dan s un momen t
favorab le, direnl les porol c , furenl mari el f'emm e, bi e n que la pau vre petite ~ 'c n rcpenlitau ùoul de troi s moi s.
El Man zoni lI 'aj ou ler" non plu s en l'ornan cie r, mai s en hi s torÎ f' 1I
des m œurs pour l' It ali e du XV ll n s iècle: u LI" rait e!i l. ... qu e 1(':-,
IlliJriages co utl'<.J ctés de celle nnHli i, l'c èlaienl alors pl fUl'ent, jU SfJU 'tl
no S jours, te nu s pOUl' valid'cs. Toutefois, co rnill e 011 ne reco urait ;\
un lei expêdi eut qu e 10rS(III 'o n avail qu e lque obs lacle u u que lque
refus, dans les "oies ord inai r/"'s, les pr() lres meLtai ent tOI1 S le urs
soi ns à éc happer à ce ll e coo pération J'urtêc; e t, quand un d'ellx
\' rna iL à être surpris pal' un ci e ces co upl es acco mpagn('s de I Vlll Oi ll S,
il tcntait d'échappe r, co mm e Protée, des mains de ceux qui VO \1 lai en ll c fa ire proph éti se r de force. )J
Dans ec qu 'Agnès conse ill e aux deux jeu ll cs ge ns, il n'y a , dit-p li e
à sa lill e, ri en qu e de lég-itilll e. J e nc \'olI<Jrai s donn cl' aucun <\\ il"
CO lltre la nainle du bon Die u. Si c'élail co ntre le gré de les parelt l::;
pOUl' épouser \ln mauv nis s uj et. .. ; mn is cc nl <1 J'iage m e doi l roire
pl aisi l'. C'esl un scélél'a t qui cause tout ce troubl e, c L le seigneul'
curé. , . )1
On saiL par qU f' 1 ac te d'énergie don Abondio , d'abord sai si ri e surprise, pu is se repre nant lui -mêmc, fit échouer l'enlrcpl'ise ; comm ent ,
sÎlôl après que Ren zo vena it de pronon ce l' les paroles sacl'am cnle ll es :
Sp;gn eul' curr, en pl'ésP Hce dp res témoins, j e 7n'cnds cel/fi- ci pOUl'
l emme, e l lorsque Lu cia avail à pein e dit : El voici ... , toul d'un co up
ell e re ~ ut s ur la ligure le tapi arrac hé p ..' le curé de sa labl e ...
Mai s que ces gé néral ités, en fail d 'his toire du mariag-f', Cl qu e ces
fi cllons d' uo l'o man itali en, ne nous é loignenl pas des lf'x tes auxqu els nous avons hâle d'arriver, co rn me aux \Ta ies so urces oi!
l'o n peut sc renseign el' SUl' l'é laL réel c tl'éguli cl' des mœurs, cn Pro vence, à la fin du moyen ·àgc .
Il
If
�':".
CHAP ITRE III
LA DATIO COBPORUM ET LE MAHIAGE
SOll)IAln ~: La dalio (,0I'p OI'11I11 con sliluant le mnriage.- Sa ror mu le l'itu e ll e dnns
la Pro vence du moye n -âge, l'a pprocMe de ce ll es d'a ut res parti es de la Fra nce.
- Les no uveaux é.pou .'( a pp elés (/o l/als. - La d(dio COl'po l'u m cé lé brée a u roy e r
dom es tique. - Les é poux st' JO llll anl ta ma in .l\tec le ba iser de pai'( . _ I.a
dolio co rpOI'IIIII, d'npl'ès des Li \' r cli dc l'a i so n des X\'I " (' t X\ll ~ siccles,
C'est Il e n fa ce de sa inl e m è re l 'Egli sc ) qu e l es de ux fian5!cs ont
promi s de se pl'endre pOUl' rnal'Î (I L fe mlll c, IOI'squ e l 'un d 'e ux en
serait requi s par l'autre, Enfin , le grand jour es t ve uu où ces
prornesses vont s'acco mp lir ,
M, Henri Bouc hot, c1ull s son l ivl'c sur la li'amille d'a ulrefois ( 1).
nou s donne , d 'apr ès un e g l'avlI l'c s ur bo is appal'lenant au x petites
he ures de Sim on Vostl'C, la scè ne ta ule populai l'C du cO I' tege des
noces se rendant i\ l'églisC' pour b cé l'ûmonie. « La ma l'iée (' S i
C'o nduitc par le pr" rc à droi te; df' t'nuire, mnl'che te futu r tenant:J ta
main un e co uronn e de li eur s, Pa r,devant, vont deux m é né tri ers
j ouant de la clarin ette. Dans so n ex tri! rn e simplicilé cl da os so n
exiguïté, celte co mpositioll charm ante ('n dit plu s long qu e toutes
nos th é ories ne sa urair nt faire, Tout se devi ne de la "i e de ces ge ns
ct, p OUl' mi croscopiqu es que soie nt les pCI'so nnages, ils n e lai sse nt
pas de l'ir~ Lous , co mm e il co nvi ent en un j our de noces. On cnt
pourlant l a m a ri ée empêchée pal' so n accoutrement ex traord in aire:
c li c marchc les Ill(lin s placéC3 l' une s ur l'autre, ufin de ne ri e n dél'ange l' dans la symétric cl l'ord onnance. Son l ong man teau tomue deses
épaul es; tout ù t'heure, cll e e n porlel'a le pan s UI' le bras gauche, au
mom ent où le pr(·\!I'C la bénira »),
Bi e nLô t, nos lex tes n ou s pe rm e ttront de co nl errlpl el' dau s tou s
leurs nlou l's n os mari ées prove nçal es: m a is il s n e poul'ro nt n o us
(1) Pari:/. . Ou di o, ISSi,
�:1 1
E'I' LI,;" MMII AGES E\' PRO \'F.Sc'E
30
do nn e r un e id ~e de l'impo rt an ce du co rtège. A dé faut dc g rayUt'cs
s-le
(1lt L
emps qUI. nOtl S cn re ll':)cc nl le cé l'c illo ilial } re prése nton
.
ntWO
lll)
s'élOÎa
ne
l'd
c
cc
qu
'
il
é
lailau
x
d,,'
bul
s
de
.
1
,
cO lOm e n e (e
1 \' oH1t . u
. .
0
. ' .
p OUl'
d' un lorma li sm e s i réali s le. Il é tait a lo l's l'ex p,'essio n d e la s impli cilé
des m œ urs, e t, dan s bi r n des ritu el s, 1:1 IHl ï " f"' I ~ du vÎ I" U X fran çai s
pl'ê tc un vl'ai c harm e ;j la fa ço ll do nl , so us la di c lée m C: m e ùu pl'0 t re,
se fai t ce lle donat io n réciproqu e'. EII (' y app a rail co mm e un e sa illtc'
communi on entre d eux i\ ll'cs qui Il 'e n fOl'lll e l'onlplu s qu ' un se ul .
A Rouen ( pe rso nn r Il 'c mp ~c h"nl ) , Ir p"être dil li l'épo u x:
IV., veu x- Ill avnl1 IV., ci l (I 1JI1/1 c pl â eS})o /Hf', {' l 10 qor(lu S,ti /IP rl
('n(pl' m f' (infirm e), pl Ill y ( a ire l oya /f' par li ,. d p 10)/ CO/'/lS el d l' l f',~
bj l' /I s,. lU' 1)O UI' 7))1"', 1/ P 1)0 111' II/ pj / lpw'p,
lit 1/ P l a. clw lI9pru.., f oUI I f'
Il\ le .\ ( 1),
"'mps
0/1.'1/. -
te sièl' IE' lo rslju e, à Al'les, dan s les mal'iage' dc cu\ll val em's ai ses ,
o n \' o Y3i'l parfois jusqu 'à ce nt pe rso nn es de ch aqu,c sexe, marcha:l !
de ux ft deux, pl'éc rd écs de tamb ourin s pL d'antl'es Il1s ll' um e nLs. ~l:
tè te cs lla 1/01) ; (la fi a ncée), so uS le bras de ce lui qui a été ChOI ~ 1
I(
la co nduÎ l'e , Lf' rulUL' mal'Ï la s ui t immrdi:llpmenl . el pUI S
\'ienne nt les pare nts et arni s. Au l'clou l', les é poux marchent cn
,
-
" Q lI e l uy l)f/i llf>- Iu ?
Ma roy .
Dan s le ritu cl de !l (' irn s, le IlI'(o tre Il J'é po u x: N.) d i t ps après 'm o!!:
-
N"
d e sa. vip, Alo rs l'é po u x ré po nd :
An'i\'es au po rchê de l'égli se, les deu x j.c un es gen s .y comparal s5~'n t dc,'ant le 1}I't' lrc ; e l , a pl'ès la publicati o n du quatri è m e ban : s'. il
Il 'ya pas cu dé!lo ne iali o n d' un c mp êc he m e nt ca n o niqu e, le mll1J Stt' re de celui-ci esl de le u!' fa il'(' pro no nce r , (' n sa pré~e n ce, la
51' 1011 I (·s ol'doHluu u'('S dl' D il'u pl
fOl'mul e de le urs e ngage m e nLs .
Da ns le rituel d'Ai x, de 1499, e ll e esl e n fran çai s, tandi s quc,
d nibs comm e mOy-1fl l'sm l' ayml'1', J I' fI' d oibs (Dy 1'1 l 0!l(w!tp gan/I'I', 1'1 si
I,' doi"s l'Il fes n pcPssill'Z ay d l'l' el con(01'tI'I', If'Sfjul' lI ps chosps, pl, lou l Cf'
ju squ 'al o rs, ell e é ta it c n proye nçal. Que lques an nées sc so nt i\ l~c in c
(ocoul ~es depui s qu e la Pro ve nce a é lé r~ ulli e à la France, e l d éjà sa
vieille la ngue disparail du s tyle fo rlllu laire, jusqu c dan s l'E gli se ,
Grand e pe rte pOUl' l'inté rè l de la scè ne cl pOUl' le piltore sque d es
fOI' mul es ell es- m èm es; CUI' le pro ve nçal , c ll ez c ll es, aV ~'II l lin e bl c n
autre save ur. He ureuse m ent nous les t'ell'ouv el'ons iliil c ur s dan s
to ule le ur co ul eur local e,
l'in\'ilati on du pl'Nre, le Oan cé, do nnanl la main droite il 1:1
fi ancée, dira: « J e ( N.) donne ci 10.'1 ( N ,) mo u co/'p s en loya l 11la1"i \) j
el tl so n Lou r, la fian cée: « J I' (N. ) d Olll1e â fo!} (N .) mon corps en
loya le (l' /mne ) (2), a quoi le jeune homme l'épa ndra : «( El jc le l'crois 1).
SUl'
Le rilu el d'Ai x es l ic i bre f e l laco niqu e, co mm e il l'n é Lé pOUl' les
li an ça ill es, Par le m's (\ paro les de fulur », les deu x pal'lies av a ie nt
éc han gé leurs promesses (1 e n la foy d e leur co rp s ) ; maintenant ce
co rp s, e lles se le donn e nll'un e 11 l'a ulre, Ne soyo ns pas lro p c hoqu és
(1) Stat istique des BO/lches-dll- Rh(me , publiée cu 18'2'1 pa r le eom te d e Villeneu ve, t, Il l, p. 255.
(2) Daos tous oos textes r elnlirs nu mad age, \'ev ieut ~o uy e nt II! m ot de
loya ut é: lia i Sl)O$. lilll SpOSl' , l ia / mall'jlll0" i ,
(HI )/ 0 111
q ll P ?JUIl 'y
,ô:l'l'ml' )l l
do ib l
de lVos t,'p-Spig Hf' U1', jf' I I' tJ1'l'nds ci (l' oUl l e pt ci PSPOtlSP,
dp sai n fe J::qlisl', sl'/o n "'S?W,I/(,S ;1' fi'
{"h'p ci
{em1ll(',
jp
f I'
pl'ompls (rlin> pl II'JI;"
pm'
la joy el
de mon roJ'ps.
Pui s, ~t l'épouse: N ., l'II j a /OI"IIIP ri mal1lr)/'f> qlll' I lf (l'S lié pl oblirl'J
ri 1l1O!} pW' le sac,'eml'n l rü" mW'ùl9P, jl' ml' Zif> pI oMi,qp à fo.'I pa,' 1.:1'
111I'Slnl' sacreme/l l, el lI' p" l'u ds f; w a l'!J 1'1 (l f'S pOtts, Hl l O/ll ce quI' III
J//'as p ,'omis, j e le p ,'owl' /s {ail'I' 1'1 l PHÙ' pm' l a (oy l' l Se1"1rt Pll t
d l' ?non C01'p S,
A Amien s, le j o uI' des n oces, Il la po rle de l'église, le prê tre dil :
J plwH, vOld cl;-VOUS ce ll e {f>11Imr: qui a nom M ari e ri (pmme ef ri (!Sp ous('?
- Sil'p, ouy, - A/w'ie) 'vo tde:,-voll s cd homme 9'li (1 nom J ellfl1l cl
m ary el esp 01/ x'? - Sil'e, ouy , - J pftau, j f' vous dOHuc tl/a rie ,. M en'i,..,
j e vous donne Jehan.
En Proven ce, le lan ga gr populaire n 'aura lo ng te mp s qu 'un m ol
pOUl' ex prim e r l e fa il du Il'laringr: c'es t celui -là m ê m e, Le 2 d écem bl'c
do l'ann ée 1400, dan s l'égli se Sl-Tro phime d 'Arl es, e l e n prése nce
de no mbre ux évèques, IJI'é lats, cOIn les e t gr ands se ign e ul's, so nt
célébl'ées las cs p osalissia s de Lo ui s Il , c omle de Prove nce, el d ' y oland e d'Aragon , Be l'lrand BO)'SSe l 1 bOUl'aeo
o is e t c ito 'yen de ce Ue vill e ,
enregis tre l'é vè ne m e nt dan s so n j o ul'Il al co mm e c hose m é m o ra bl e;
e l , au s uj e t du cnl'din(11 J ' Alba no, cam e l'ling ue du Pa pe, qu i pl'és id a
à 13 cé l'é nl o ni e, il ne sc sel'( qu e du te rm e de done l , L os douel.
�32
tES FI ,'\' Ço\l l.LE":
ecrit-il ~ il l<:'s donna l'un à autre , com me ils s'é taient donn és euxmème . Le; "o)'aux époux sont qua li fiés par lui de dOllal s (1).
Dans le pr~cé d e nL chapi tre, nous no us so mm es quelque peu
étendu · ur les prom esses « pal' paroles de présent II , alo rs nommées
lI'es impropl'cn1Pnl fian çailles, e l on a Vll l'Egli se les proh iber, parce
que. DU S un nom us urp é, ell es étni enl en r6a lit6 des m:.lI'iages, mai s
des mariages lrop so uven t raits hors d'eJ1 e, ù la loi s sa ns sacrement
d sans publicité.
Les raisons d'ordre civil autant que d'ordre religieux, qui néces sitaÎrnl celle défense, achè"ent, ici, de s'explique l', L('s « parol es dt"'
pl'l'sent 1), interdites dans le fian çaill es, n'étaient-ell es pas prc.::iséIfi r tll dans ce lle datio COI'pOI'lWI, scio n les lerm es de nos lex te ~
latin s, 4ue les futurs éthangea ien1 ou pOllYa ienL écha nge r entre eux
inconsidrl'c ment, r t qui t cepr nd an t, étai ent choses irrévocabl rs,
connn r constituant le mariage 7 Au ss i, concevons-nou s df' mi eux en
mi eux lïmportnn cC' mi se pal' l'Egli se à ex ige r qu 'ell es fu ssent dites
deva nt le prêtre ct en présence de témoin s. Un exemple va nOU$
rnon11'(' I' à quel poinl ces ga ranti es éta ient nécessaires. En l -i.71 , h
Ral'jols, action en mariage intentée deyanl la COUI' du pl'é vù l, pal'
Louise Ricard , co nlre un ga rçon du Lu c, nom mé 11 011 01'6 Ra l'once l,
connne lui ay~lnt promis mariage avec doml li oll}de corps. Mais , quand
il lui fallut PIl fournil' la preuve, c li c ne pul e n produire aucune,
;.HI (Joint qu c, le 1j févri er, fot'cr lu i fUl, assislée de sa mère, de fai l'C'
amend e honol·a blc à Baroncel, confessant qu' il n'y a\'ai t point eu
C' nli'c eux donation cland es tine de CO I'pS , et déclal'3nl, en co nséquellce, qu'cli c sc desistait de son ac li on (2) .
L(' cérërn onial du maria g~ se co mposa ilal ors de bien des éléments .
Dans les l'iles liturgiques de l'aclio nuptialis, la dalio COl'poJ'wn é tai t
l'acle essenti el ; c'est ell e qui cons tiluail le sacrement. Mai s cet acte
n'élail pas le sc ul ; à lui \fe naient s'cn joind l'c d'aull'es qui , sous le
nom ùe subarratio, comprenaien t la bénédicti on Cl la l'emise dus
a rrhes cl dc l'anneau nuptial ; apl'ès qu oi, les époux recevaient du
['l'êl,'e la bénédicti on nupliale. A ne consulLer qu e les l'ituels, tou t
ce la se succédail d'un e ml\ ni èl'e con écu live En r ·t
d. _
.
'.
.
a l , cependant, ces
Ivr .l" es cerémol1l
es
elanL
cons
id
érées
comm
1
. tlOn
. du
,.
e a 50 1e nnl5a
mal'lagc,
qui. n'avait pas beso'111 d' e II es absolument
, . cl_un. manage .
pou, êt, e , ahJe, ù)1se la, ssall pal'fois dutem p::t- , an111 d e 1cs faire
' cé lé
b1'('1' avec un e plu s gl'ande pom pe.
Nos
actes des nolaires du XV" s iec lc sonhà'
t
d ans leul's cons' .
l. ( CI cr,
Lata tlOn s à ce sUJ et.
l
.
,En1. \'oi ci ,.un du 2:J no\'e, 01I)('e I ,3 1. ,Johan.. L·.Hl t el ml,' notalI'C
d 'Aix
y le ate (lU Il ya cu IlHtn agp ll':1ité et donation 1
.
'
b'é
t P'
G
(e s co rps dé,,\ célé
1 e en re
lerre êlrni el\ co rd onni er, cl Mal'uuerite Rostan u . l' II d mail l'C Ravmond
êga 1elll ent cOI'd,)nniel',
.
J
,
Le c0uré de J'éalt ' 0'S 1 e C
veur , de ce II c VI'11e, oncle germain dt! J·e un c....
, 0 'sc t-Snumê '
opoux e t porta nt le
~e nom que lUI, y a prés id é en perso nne, LuÎ aus . J 1
lelml
. .
S I , o lan Lan.
.
) y a assis te avec les témoins [·equi.. Est
novemb ?
é·
-,
-ce ce Jour- la du 9j
re. ou Lait-ce un des joul's antéri eurs '-' Quoi ql, ',' 1
~
comm
)' b
' e n SO it
e en a sence de fian çai ll es, pel' verlJn d l? !u(uro il n' r a '
encore de co ntl'al entre les mari6s il s'auil de
' , ~ pas eu
lions dfinlérê l
tl d
.'
(o
p,)urvo Jl' aux ::t lipula1 en a
en an L le Jou r olt au ' l'
1
épousai ll es .
.
• ' J ' e u a so lennilé des
. es tréulée la
. Av€:c J1assig
. . nalio ll de dol . qui -est de t 90
... nOrtlB,
'
Li on a l ol'S SI Importante' de la l'ob
. 1
0
qu e~ ,
e lIuplia e, qu e maÎll'e Ra
d
'. <
,ymon
sel'a tenu de fuul'nil' il sa fill e . d ' l
) /Il.
le (espo//saltom s (1) E
,\
temps est conclu c un e oura nll e co."N'.
"'·"e 1
• Il mt: me
ll , , , , ~e co ntrat de
.
doub lé d'u n pacte d'· fiT t'
p. ,
,
m~,.,age es t
,. ,
a 1 la 1011 , ICI're Ga l'ni e r Ilt? sera
pas lin ge ndl'e
01dmall'e. Il est c llt ent..lu c t alTè l l~ (Iuïl
e ull'era dJns la maison de
(1) Il n'y il. pa~ il s·y Ill éprl!ud ,·c Le m ot d 1
propre de fian ca ill es es L là sy non
d
e (espOII;allO, (.;) ut eu ayant le seos
.,
l'Ille c ce lUI d \! maria"'" Pa r
pré CISC '·, des nota.ire s éCl"lvent . · I
I
;:)\:·
r ou, POlll' nll e u:(
• fil (, te (el1p onsalio
1"
DI X an s après [
!)
IHl:i mft /·'fllo/I/i
.
,e
JUill 1441 , à Aix, et e nco l'e sO u ~ 1
teln ll, les term es se retrouvent av. 1
1\
~ a plum e d e Johan Laoen m eUl e c lat1 ~ (' da '
Lam b e rt el de Aysse loo e fille de J h
\h un con trat de J ohan
,
0 an Arma illi lab o
Il
que ln dallon des co rp s a déJ8 e r
.c
'
U I ('nl".
y rs l d,t en tète
:0;
• J
U
Ifl{,e lJe, · (/alioltem corp ol'l11/I )·01
'1
( 1) .IU,floi,·es de Bel'l,·wld IJoysse / ,
'Ju(Jb!e, IJ(ll'licll /iel'emetll à A ,·le:t el
('Oll iel/Ollt ('C
ell
P "OVCIl"C,
qui
elll'l
d eplli:t
ol'l'ivé de p l /ls I"IWUlI'l:J ï2 jl/$f{u ·ell
publiés dan s le -'Jusée. re,' ue bistorique et httél'aire d' Arles (1816-1811).
(2) Minules de Piel're Farre , ootaire li BarJolii.
/413,
}/
'l'
ICU .
Cf
1b
e
IIm l rlldalum (!:tl /
ce
r. l' .
le /('1
IlIO I,·jll/onio
Une dol (' , (
, .. '
'
::: a S!lIgn cE' a .-\ ysse Jone ,
Que les ,'o bes el u"
..
'Joux sero nt déli\· I·é~, il.
,·(1/0 , ••
e1 1 es t COll ve nu entre Ics
"
.
p a l ICS
estlluiltion d'ami s com mun s ' r.
Ces é '
• III (le de$pOIlSollOIlI:t.
,
pousaille s so lennell es furent cé léb
• .
qu en tém oigne
'
r ée:. 8\anl la fin de rannée 1441 . ,
une re connau U llce fnit
J
.
, {lIU ~J1
i uh.aut.
e pu,· ohan L Hu bert, le j J écemb l'e
3
•
�ET LE S MAI\It\ CES EN PROVENCE
s,"s beaux-parenlS co mme fil s adoplif, faisanl ména ge avec eux ; e l,
. 1en 'le
. ni ,
l', cle de l'oncle , cur6 de SI-Sa uv e ur, lequ el, e n
s ur ce, lI1
lé ia naae de J'affec lion qu 'il porle i\ so n ne\'e u , rt du co nl f' l~t e
mo t)qu ecIUI. C,l,
ment
• -<e celte •ad opti on , lui fail donati on de 100 florin s,
ù s older par frac Li ons de 10 , d'annt'c en ann ée .
LesaffiliaLi ons élaie nl chosc Il'ès co mll1un e. à crU e époque ,. d i~n s
.
d e ('lIl es hériti \;' l'es , ct ell es co ns tituait' il i ull e :1SS0Clal1 01l
les m:1rlages
de travai l, a ussi étro ite qu e possibl e, entre le gcnd l'~ c l SO li lJeau.
S ' les Evan ailes ' le nou veau tY"lU ri é pl'om cWl,It , au père el :\
IWl'e. UI
l)
l
" é'
la mère de sa femme, de les co ns id érer el res pec te r, de l ~ tlI', ou II"
comm e Hi c fo rait pOUl' ses vrais pèl'e c t mère, ct ce UX-Cl ~ engaaea ient à le traiter de m ême co mme un vrai IiI s, Tous l13blt eront
~nsembl e, u ntmt larel1l {oueutes, dans un e cn tir re ?o ml~ ~ na tlI 6, dt;}
vi e de lrava u x el debiens , aya nl u ne mê m e bo\1l'sf', senti' :l ldant ,s ass is;anl en sa nté et en m alad ie. Mais, au beau- père, an ch.~f de- ce Ue
communauté. un e pleine auto rilé. En prévis io n du cas d II1SUppOl'l.
un term e de d 'I'X ail -~' es t hab ituell ement l'obj et d 'un e clause expresse.
.
Si cel insupp ort vient à se produire, les di x ann ée~ étant expirées,
acqu éts et bénéfi ces effeclués avec les fl'uits du trava il co mmun sero nt
'toaés e' a-al ementenlre les deux intéressés. Dan s les co ntrat s de m<)pal (1 0
l)
,
d' 1
.
e d nn c 'ot , ('
l'lage
01'd"ma:r es , se ul e la femm e fi an ul'C co mmc pourvu
.
mari ne reçoit ri cn en ca pitaux de ses parent s. ICI, so uvr lll , C es ll e
co ntraire: le gendre porle à so n bea u-père dr l'a l'g'e nt ou des ter'1'es:
pl celu i-ci, loul en dotant sa fill e, s'exonël'r (\ ':1 \'ü ir ~ pa yc r ce llo do t,
tant qu e s ubs is tel'tl lo ménagr co mmun ,
. ' , ,
L'es prit de famill e, .lmo de la vir sociale, p l'olluI S~\ll S I bi e n de
lui-m ême l'es prit d'associati on qU E:' d es co ntrat s no us offrent de
pactes semblabl es, .co nclu s en tre les pt- I'OS tics deux f~lUI'S lo rs des
11:l lll(aill es de ce u x-ci, pac tes pal' Icsqu r ls les d eu x fa milles dev ro nl
n'en fOl' me r en qu elque so rle qU\lII c soul C',
Mais, ne pei'do ns pas le fil de no tre récit , el arri vJ ns ~' il e ,) un e
aull'e scène, qu i s uit de lrès pl'ès la pl'écE'dente. Ell e 11II l'essembl e
bea uco up, avec des lI'aits qui lui pnHe nl ce pendant un intél'êt bi en
parti culi er .
Dans le même mois de no ve mbre de ce tt e ann ée t431. , le 28 , to uj ours ~ Ai x, enco rc un mari age dont le même notait'c , Johan La nlelmi , d resse le eo ntl'a l. Mal'garid one, fi lle de J ohan Salo ne, labou·
33
rClll',d oit épousel' J ohnn Roye l', laboureur éga lement, un Alpin , natif
dr Th oram e- basse, et qui , desce ndu de ses mo ntag nes, s' cs t fail un e
no uvcll e patri e d'un p::l ys meill clll' (lue le s ieo . I.ui a ussi, il \'a êlre
adopté par son beau ' pè rc; pl'OS de lui , il va prendre plu s qu e la qu alité et la tâ che de ge ndl'e; il lui sel'a un Ols, lenant la pl ,ce de ce u x
qu e peuL-ê tre Di en lui a e nl ~ v l?s . Alo l'S, si nombreuses et si m Clll'tl'iél'es étai ent les l'es los, qu 'il n'é tait pa s l'al'e de voir des fa mill es
décim ées, presqu e en enli er , pa l' e ll es. Comm e nt ces fam ill rs se l'e levaient-cli cs de pareil s naufrages? Pal' des a ffili a tio ns. Or , chose q ui
cst :) co ns l:1te l', étni cnt chois is pOUl' cc ln, pat'm i les plu s m érita nts,
des j eun es ge ns ve nu s de la Haute- Pl'o\'ence, :ly ant fait leurs rl'e uvcs
co mme travaill e ul\, bi en lre mp éS :lu mora l non moi ns qu 'a u ph ys iqu e, so bres, écoll orn es ... Depuis les tem ps les plus l'ec u lés, au m oyentige autant qu 'auj oUl'd 'liu Î, el pe ut-Nre plu s e nco re , les pays de
montagnes ont :'e mpl i ce rô le répara teur a n profit des pays de
plain e ... (1), C'es t à ca use de to us ses méril es 'I" e Joha n Sa lone a1\ ai L
donn er à J ohan Boye r sa Marg-a rid one .
Le trait parti culi er de la scè ne qui no us est ici o fferte , e t c n cc
qu e tout s'y passe, tout d 'un bout à l'autre, s'y dél'oul e a il foyel'
do mes tiqu e, da ns la ma iso n de Joha n Salone, dep uis les s lipul atio ll S
(\ 'illtél'61 I'olali ves il la dot et à l'a fOli at; oll , j usqll 'à la cé l'émûn i0 reli.
i5ir llSC de la da l ia COrp Ol'lilii qui la s ui vl'a imm edi a leme nl.
Scène pOUl"laqu ell e Je Il otaire fut hcu l'euse mr nl inspiré en l'epl'Odui sant les forlllul es du " jeu x pro \' ença l, et qu i, j)<1 I' ce la même, nous
a été ga rd ée avec sa cOlll eul' loca le, Lorsqu e les cla uses du con tl'a t
civil onl été 31'I'êlées e l qu e J'ac t ~ so us ce rap por t a été dressé , est
introduil dall l'asse mbl ée de fa mi lle, ten ue chez J ohan Sa lone ,
mess ire Po ns Durand , clll'é de l'égli se S te- Mad,' leinc. lequel , mu ni
des pl ein s pOll\'OÎl'S qu e lui a donnés l'al'c he\' èq ue, les lro is bans
ayan t été publi és , "ient pl'ési del' à la dalio cOJ'porum des de ux j e u nes
ge ns et les donn e!' l'un h l'aut!'e ('2). CLlI'i e ux qu e no us so mmes du
(1) Voi r n otre li vre sur I/'s FI/milles el 1ft S ewiéN en FI'lIl/ ce, avo n l la Ilt!vollllion, d'apl'ès des doculllents ol'iOill(lll.l', 4Cl éd ili on (.\ I nn le, Tours) 1819), t. l,
pp . 18-84.
(2) ,Ici r ev ieull.ent les te nllcs dont n ous {l\'on s vu sC' servi r Bertraud üoysse t,
nu sUJ,e t du m ltrl flge de Louis Il , co mte de l' rO\'CIICC , a\'C'c Yoland" d'Aragon . II
est dIt de même de Pons DU"' I"I
Co,,/,o"
n ,1,',.,,,,.,,,,,.
'..
/
.,
...
.• t'l l '/Ssun IlIlUeJ Il i o,
dedit , l,'at/idil einoill i lit gf'l.' lesiœ d OI/ / /IIil ,
�ET LES iIIAI4IAGI::S EN l'ROVF.:,\'CE
spectacle, m etl ons-n ou s à sa s u~t (', el, m l' Iés à l'as sist ance des
t amis , so •yon~-y
pal'ro 1, ....~-,
.. , tou L ol'e ill rs,
Pons Dur and nu jeune homrne: -
Tu , J ohol1 , do,, ",~ fan COt·s oyssi à
tlIa1'go,.id01Ie ]Je1' Lin[ ma)'i e spos?
_ /loe, scnho'/' l ré pond Joh <ln Hoycl' .
..
.
~.
)
'
In
m
èmc
(Iu
es
ti
o
n
élant
po s~e ;, la ,lemH' IIll e, celle-cI, a 5 :-.1 &1 ms,
l'
'
' {1e so n pH
' e J ohan ...~'llone
ct de sa mèl (' Ph,HH?llc, avanL
(dy 1'(' -~
Lee
~
.
pondre, semble vo ul oir s'ass ur('I' par (' ll e· lll ~ rnc qu e c(' 0 1/1 (> s t 01111 u
de bon cœ lll', ... 'adl'essa nt clil'ecl('m ent il. so n fuLUI' : (l hu voS, 5o(' lIh ol',
seirrneur
de m 'a, o ir p OIlI' femme?
Et.
ove,' d ona.') l' \ 'OlIS rlail-il
"
0
'
.
l)
s ur J'affirmati o n de ce derni e r qu'il mninl ient sa parole ( I]J.VO 1'r~po ll ' d'lXI'/) , Pons Durand
de faire pl'OnO nCPI' pal' Margaf'ld one
denle quo d SIC
•
,
'
1
co
ncern
e'
End
7)er Ital
la fo mm l e qUi a
' ~ J ) MCll'gol'idn, dOIl" /! mou ton;
.
t"' 11 ft /'ecrbl , dlta ,1 0 11 :'1 11 .
mo Il1er e sposa a' LlO s J ohan', S UI' qu o i : E ;
; .
,\ Et in co nlin enl, écril maitre Johan Lant e hrli , le l'n\lllant so n l-o n.trat, " un c t l'aulre sc pre nantl'nuLu elle m e nlles m ai ns , b;lIr:vOto an111/0 manu s sim.ut el vicissim ta71g ent ps, se so nt donn é sc io n n co utum e,
ut mo";s est, le baiser de paix. osclilum pacis (1. ).
•
C'étail une coulume vieille co mm c le mond e, qll e les nouv,ea u x
. ÎtT
0 na(0o-e de la~ fo i jut ée " se do nna ssf' nt la rn(l m. et
.
é pou x, e n lénlo
échan geassent un bai se r , Tc rtulli e n le l' ilp pela lt , au nom des ltadllion s bibliques: (1 I.I"S fian cée'> o nt l' exemp le (\ 1" Hé bf"cca , laqu c ll f'
~ Ianl co nduit e à cf' l ui qu 'o n lui de s lill <J il pOtl!' t"PfJUX, qu 'c ll e ne co nnai ssa il poin\. et de qlli (' \l e n'é tail po int COllnlll", " il ôt qu 'e Uf' SlIt
qu e c'é tai t celui qu'ell r ;wai t aperçu de loin , Il l' puL s'c mpl~ch e l' de
lui don n rr la Illain, d'r u l'eceyo il' 1111 bni s('1' c l de lui r l"lh !t'c lp sa lut:
mais, rf'co ntl a issa nt qu 'c lle é tait d(-j;\ so n 1'·pOllS!.! pf\ l' l ·c 3 pl· ~t, e ll c
vou lul ê tre voilée (2: 1 )' , On lit dan la mble , au s uj et du ma l'lU ge de
(t) A Arles, mê mes rormules el mêmes eoutHm e~. " Le let uni! I~G8 , ma ria~e
Gluod e"és
de Raymon e1 de
, seigoeur de Fal con ' avec noble demOise ll e Baplb..
(in e de F'orbin, fi11 e de Palulllède, grar..d présiden l de Provcnce. Après ln publi , de l'ocle , les deux. é poux' se donnent la maill , pronoll ça ot les rorlllule
s
ca tion
,
Ù /)o s RaylllOoe t , se/lh ol' de /0 oh'oll ,
sac ram en 1c Il es,' )' eu U" alt l'stina done 1/1011 co/·s
,
pel' vel'ay e$poS(f. - E Yeu 10 /'eceiJi , ré pond Haymon et. ~ - F'ASS IN, Musée
d'Ade! (1818-1 819, p. il).
/.
(2) TF.l tTU I. J.lES , Dil Val'/ e (es
vIerges. _
rEgllu ''''l'étienlle,
par Buchon , p, U!i.
Chai:!.' des mOIli/me/I l s primitifs de
31
Tobie avec Sa ra : (~ Et Rague l, prenant la m a in droite de a fill e, la
mil dans la lIlain dro ite de Tobi e ( 1) .. , A \t om e, le baise., nup tia l é la il
un e co nfirmali o n JH~ccss aire du pa c Le m a ll'im on i<.JI , 5i nécessaire
m êm e qu e la va lidité des dOllllti on s pour ca u se de mariage y é tai t
attac hée (2), n es ritu e ls du .n oyen-âge fon l fi g urer le baiser nupti al
dan s ln cé ré muni<ll des é pousaill es , Il Après l'A gnus Dei, es l-il dil
dan s celui du 1I 101Hl. 5lè 1'C de Lil'e, au XllLe s iècle, l'é po u x l''~ço it du
prèlre Ic bai se r dc pai x qu ' il tran s m e l ensuite lui- llll'me tl. 50 11
épo usc, Lcs autl'OS II C le reço ivc nt point d 'e ux, pOUl' respec ter l a
di g nité de ce tte fê te do nt il
ont les hc ros; m ais il s le re ço iv e nt
des c le rc" d t! l'aute l, pour sc le co mmuniqu e r les un s aux au ll'es. » ~
L'a nc ie ll Pùnlilkl.d cl Ma linc5 \'e ut que les le epoux le reçoh-e llt avec
reco nnaissan ce t;l de \' ifs :,cn lime nls d 'a m OllI' fllutll l'I , en sig ne d e
la c llarité eL de la p;,lÎx c le rn e ll e de ,J ésus-Chri st avec So n E~lis(' { a ).
Bea u Vl'ivil ège qu e celui de la reli gion ! Ell e re lè\'e au plu s haut
point Li e l'id éa l Lou s ces l'ites primitifs , En co re, au XVI ~ siècle, la
s impli c ité des m œ urs sc montre bi e n dans la fa ço n do nt, à Pé r ig ue ux , le prê tre) e illployan ti e langage pOl,ulai re, engagea il les épou x
à s'e lubrasscr : Or , bay:-.ons en. nom de maridage, qu.e sera si ô Dieu
7)Lat:. , cl
fjlU'
IOl'/gamenl, quant seras , y 7IUcitias den~OttJ'ar (4).
l)uus ces ritu e ls e t aulres, to ul cela nous es t l'eprésc nté co rnm e se
pa ssant à l 'ég li s~, à l'ombre e t so us l'impL'ession de maj es té qu e
do nne le lie u saint. Va ns la da/io C01 p OI'Wn, so il dans le maria ge d e
Joh an Boyer avec Ma l'ga rid o n e Rosta ng , le c uri e ux es t de le tro uv e!'
e n acti on au foyel' do m es tiqu e, comme s i nous étions à Rome, dan s
les Lemps où, après qu 'ell e ful deyenue c hré li enne,s'y co ll se ryè ren t
l:c l't a in s vestiges des Co ululll es dc la r eli gion païenne du l'oyr!'. Etait-ce
I,;hose co mmune, au sein de La Proven ce du XVc siècle'!o u n 'y ava il-il
(1) Uvre de Tobie. e ha p. VII , \'. 15.
'. La joueti on des main s a été toujou rs uoi ver selle , des les Pl'ewiers tcmp:- ,
Sai nt GI'égoi r c de Nazianze et saiot Ambroi se disaient qu e l'époux pre nai t la
main de son épou se, e n télllO ig Cl agc de la foi prom ise. " (Tb . l3 eKNA ltI), COUI'$ de
lil/tl'[jie romaille l. Il , p . 9ù ,)
(2) "Osculo non Înlcrven ie'lte, s Î\'c spollsus,sivc spoosa ob iel'il. totatll illûrUlnl'i
J ouatiou clll ct donatori s pouso \tcl hCl'cdibus suis r cs tilui . " (Gode Th eodosi ell ,
li \' . 11 1, till'e V, I(l i 5.)
(3) T u. BIffin 110, p, t~O .
\.~) Eh~a. f. ~TA N " I) V :'I 1t. 1I1I" p. J 1.
�L ES
38
"~ I.\ i\ç,\
1Ll,.E;S
ET LF. S )I.\ RIAGES Ei' PROVENC E
là qu' unt! e.\ce pli on , IlJ nallt h des c il'l'o n ~ La n ces pal'LÎc uli ér ps? Ce~
c irco ns tan ces se l1lble nll'esso rlir du lI1o ldonl se se rl J oh a n Lanlel1l11
e n parlant du mandat de Pon s Durand , c uré do Sa illt e,~Made l c il~ C :
i.l{an dalum speciale , écril~ il. Des 6 l é m ~ nls s ufnsanls IIlformall o.n
nouS mnnquenl pOUl' ê tre fix és sur la ]JI'aLiqu o hab itu ell e; m ais
nous e n avo ns d'époq ues l'n a in s éloignées . o it se maintenai ent e nco re
bien dos l'os tes des a ncie nn es rorll1 os du Ol\ll'i age ; el n otre c uri os ité
es t d'anlant plus vi ve à l es l'ecueill il', qu e nous l es r encontrons
chez. des ge ns tout autres qu e des ge ns du pcup lf'.
?
Des LÎ\-res de l'a i; on \'o nl n ous dire un pe u plus a il lont!' ce qu e des
ac tes de notai l'es pouvaient scul enlcnl indiqu er.
A la fin du XVI ~ s iècle, la datio COl'p OI'Wll es t l'o bj e t du pl'O CPSyc rba l s ui n tnt, dressé da ns une fa mill e d e Pa rl e me nl , qui n ous a
occ up é so us d'aulres l'ap port s da ns 11 05 eludes SUI' l'an cie nn e fa m ill e
Iran ~ ai, e( I ) .
L'an 1.586, ell e 12° de se pte mbre, pour effectu er le mari age qui
a esl6 acco rd é enlre M. Guilhea um es d e Cade n cl , co nseill e r du Roy
en sa Courl de Parle m enl de Pr0ve n ce (2 ), el dam oyse ll e Ca lhe rill è
d' Horti e, du lieu d'Apt, et Cil présence d es lé.m oin gs s oubs ignés :
Ct
Guilheatt1nes de fad enf't, donne mon corps ri 'vo us damo!Jsclle
Cafh ef'i ne d' }/ol' l ie ) POW' es f l'e un loyal espo/lx, sellon la con slÎlul io ll
de sainc f e Eglise 1'Omainc et apo stoli'lue, Hl moy Ca l!t f rtl1e, jl'
l'a ccepte.
J e, Cathei'hlP d' H Ol'lie) dOI/I1 f'1II0 11 cm'p s à vous, llf, u'uil/t po lllu(!!i d('
" Je
li
Cadenet ... », lequ el a dil quïl l'acce ploit.
(f El pl'omeUe nl les di ctes parlies effec tu e r e l cc ll ébrer 1
. :: J id maria ge, en face de saine le mère Esglise,' là c l qU<Jnd l'un e des parl it's
le requ e rra , En foy de quo)', nous nous so mmes so ub s ignés c n prese nce des lêmoin gs, »
(1) Les Familles el 1(( Sol'Îe le ell p ,.al/ce avall t ln lIevolt/liOIl, ~ e éd it. , t. 1,
pp , 15 e t s ui \', ; t. Il , pp , 202 el s ui v,
(2) C:C ,Gu ill aum e d e Cadeu et cd le I)rovcn çal du X" II' siècle do ut n ous 6\'on S
pa rl é dau s n o tre livre: Les Famille:., etc , ( L Il , p , i l ), qui IU' il pour d ev ise
l:.'.l' htbo ,'e ItOllOl', Il sa \' ait le g rec, au point d c l' ctllpl o ycr co uramm e nt d a u s de s
trava ux d 'érudition , Ayau t perdu son fil s uniqu c, il ins titua hérili crc Ca th er ine
d' lI ol' tie , sa ftUlilIe , Cell e-ci e tai t éga lem ent trcs dis tin g uée, et ellc a vai t les
relatioo s les plus étroi tes avec la fa Ulill e de l'illu s trc PCÎl'csc,
1
1
39
Un Li\TC de ra isoo d e la ramill e de Foros la esl éga le me nl à ciler.
lei ) la dalio cO /'fl onllll (.s l célé bl'ée à l'église, tandi s qu e, dan s l'es pèce ci-dess us, ell e avait UII cn rac le rc dom es liqu c bi e n ma rqu é,
«( Lundi , jour e t res te de Sa int·Marlin , 11 " du m o is de nov e mbre
1596 , c t imm édiat e m e nt aprl:s la publica lio n du di c t co ntra t de mar iage, en prése nce des mes mes lé moings e t d e plu s ie ul' ault res
tl o tab les pe l'so na ges de la ,' ill e de Dig ne, co ng régés en g ra nd no mbre,
a es té /1 l'o crdt'> ri. la dal ion des corps, en (ace de l1 os t1'f' sai l/ cl e tnP,'c
j..,'glise catholique, apostolique f' t ,'omaine e ntre M, Gaspard de
1
FOI'esla, d ' un e parl, el damu.vsell e Si bill e Be rnard d e Fe issal, d e
l'autre .. , I I
EnUn , qU i.\I'alite a ns après, ;t Avig non, enco re un Li vre de rai so n
où , mal g ré I ~l co nfu siOIl qu i s'étab lit de plu s e n plus e ntre les fi anra ill es c t le m Ul'iage, nou s so nt dé roul ées avec le urs ca rac tè res c:.islin c ts les secnes du co ntra t, d e la dati on des co rps e t des é po usa iJles, Henl'i des Laure ll s, o n a ut e ur, es t d 'un e vie ill e, d ' u ne tres
"i eill e ramill e de jUl'isco ns ulles, qui a é té un e vé ritab le pé piniè re d e
docLeurs pOUl' l' Uni vel's it é d'Avi gno n, Son pe re ya é té prorl"sseur, e l
lui-m êm e l'es t d eve nu à so n tou r , C'es t, de plus, un ho mme é milIemm ent re lig ie ux li ), II pl'ésenle donc toules les ga ra nli es dés irab les d'exactitud e, e n ce qu'il va n o us di l'e sur le co ndili ons dan s
lesque ll es s'est co nclu e t célébré so n mar iage .
Le préa mbul e, dont il e n fail précéde r le narré, es t un e long ue
im'oca ti on à lJie u , à ses sa in ts e t à tou te la co ur céles te,
A l'honn. eur et gloù'e de Dieu) dc la n 'ès Sa inte Jt ie1'ge Afari", dl"
J oseph, de Saillie Amie, de Saint J oacl! ün, de Saint H enri, etc"
Cl d e tou s les saints et saintes du Paradis, de mon ange gardiptl el de
I QUS I f's (mg es du Para dis, Amen..
(e
Sa Ï/ lt
( Le.4 novembre 1636 , lin ma rdi , jour el fe s te de Sain l-Charles,
j 'ny donné pal'oll e de ma ri age de moy Henri des Lau rens ) avec nob le
de moiselle Ca th e rine de Rh odes (2) , da ns la mai so n de M. Paul
Laut'r ns nol.'e li vre: Ulle !ll'ande dame dllllSSOIi mMa,?f!
Xl I', d 'après le J OUI'/t(f[ de l a (·Ontle.sse de Hodle(ort ( IS8n),
P I~, 182 - 184 de la ,2Ole éd it. (Pari s, Sae l.l c ve. 1890),
( 1) Vo ir SUI' H e lll' j des
{tIf
temps de
t OfUS
l2) A cc lte fa mill e appu l·te nai t le g raml missionnaire du m êw e DOHl , le
p , Al exa udre de n h od e~. qui , ué à Avigno n le 15 lllar~ 159 t et c ull'ê daus la
CO tupagoie d e Jét'u s cn 16 12, ful pondant q uarau te ans J'apôt re de la Cochiu -
�10
LES
FIA ~ Ç AII. LE: S
Hibon , advocat, Où l'on a faill es arli 'les en IlI'cseoce des pareos des
deux coslés, et d'aulrt>s .. .
Ce mesma jOll l\ après avoir s igné les articl es, sUI' les d ix heures
11
du soir, avo ,,; laicl la d oual t01I deS corps à la Il/ âtsO ll de M. Col ill )
second mal' j de de moise ll e de Feraud y, mère de ma remm e...
» Le sumedi ~ ui"an l , 8 du moi s de novembre , sans aucun bl'li ât IIi
'érêmonic, avon s espou sé dans l 'êglise ci e Sénanque, où M. l e C\11'6
de Sainl-Agl'i col est ve nu dire la Ill es -e .. . »
Bien diff icile est à expliqu er 13 divel'siVI. si grand e qui ressort de
...:e s lexlp . dans le m ode de praliqu cl' la datio co r/lOr I/w . L'un
nuuS la In onL re célé bref' in {acie Hec/psi:!.' , r t l es ci eux aulres s in1pl ement en ramill e. Et cependa nt, l',\pëtons- I,'. c'é ta it cli c qui élait
constiluli" e du ma riage. i\ 'cst-i l pas à c ro ire Cl m ..; ln o ne dc\'oll snous pas r E'ga rd e l' CQI'nm e chose certain e, qn e, dan s cc derni er cas,
l a cér é m o ni e , d'a bord domes tiqu e, était e n ~ u i t e renouyelée r eli g ieuse ment à l'égli se?
A quel mom enl finil- e ll e par Lomb e l' e n des uéLud c? Nous ne sau r i ons le dire; mais toul po rte il c l'oi l'c qu ' Henri des Lau rens duL être
un des del'ni el's fid èles au x an ciens riles .
Ai ll eurs qu e chez IlOU S, lout ne s'e n esL pa s perdu , el il cstrcrm.ll'C(uabl e de ll'ouY e l' l'équh'al e n t des paro les co n s~l cl'écs par leS{IUe ll es
jadi s les épou x se d onnoicnt J'un à l'autre, dan s la bell e rorl1lUl e du
tnnriage anglai s d 'auj ourd ' hu i, où il s déclarent s ' unir pOUl' les bons
r t les mauvai s jours ((0 /' ôellel' ,wd (0/' /Uo/'s!' ), pour la pl'osl'cl'ité ct
l'advel'si té, Il )' a plu ', De l'autre cô té de l'Atlantiqu e, dan s UII l'Oman d e mœurs publié nagu èr e, Tit e 'f lliel, 0 1' lhe iJead, Il Le Mo rl ou'"
le Vif )J, mi ss Am elia Rives en m el un e SUI' les lè vres d 'un lian c(>,
qui se rapproche enco re da\'anLagc de cell es du "i eu x Lemps, Aloi,
Valeut in, j r l e prends, Bal'bm'a, 1JOUl' ma femme, el j e le gard"rai. à
1Ul1' IÜ' de ce jow' dans le bonheur el dal/ s le ma l/ultu') dans la richesse
el dans La pauvreté, dans la 1uaLadie et la SCUl l" , lI' chérissani j usqu'à
CI: que La mOl'in ous sépare,
chin e, du Tonkin , puis) eoOo , d e la Pe rse, où il mOUl'ut en 1660 . ùu lui doit uo
Ires curi eux J ournal d e se~ \'oyagcti ct Illi ss io ll B, dont un e nouve ll e éditi oll n été
raite en
1 85 ~ .
CHAPITRE 1V
L'ANNEAU NUPT IAL ET LI;S " ltRII ES NU PT I ALES
S O~IM \ U\f:: I.c
lu xe des allll CB UX, lJJ'oprc il l'é po qu e, -
l"ig ura nt d a u s lelè con elÏ L'ann ea u nupti a l. - Sy mboli sm e relig ieu x ct juridique qui
y e ~ t atL'lché" - Un sllllulac l'e de l'ach a t rriullhr de la relllll ic perpétue ail
lII oye u-âge, da os les arrh es. - La coululIl e des treize deniers 011 d u l ,'ei : oill .
- La suIH"" ,(tlio. - CO llllllent en Ilrovcnce, au XI Ve 8iécl<" l' Il l' se ce lebrait
d l 0 S la solennité r eligicuse d t! ~ cpous ailles. - Hit es obser vés il Aix sur la lin
du XVe s i ~; c l c, - ForUlul es dans l' itnposi li o n de l'au lleA u nu ptial. - Ca ra ctè re
tution s de do l. -
gê oéral Je cette liturgie du mal'iage,
Un des luxes les plu s répandus dans la Provence du moyen- 'lge .
Où général emeDI il y en avait si pe u , était celui des ann eaux dont
fa isai enl alors usage les per so nn es d es d e u x sexes. L es homm es por lai ent aulX le Ul's le sceau ou cache t qu ' il s appo sai e nt comme s ignaLul'c
au bas des acles, Les no bles n' é ta ie nt pas se ul s fi y avoil' gl'avées le u l's
armes; d e no tab les boul'geoi "", d es marc ha nd s m è m c 1 e n avai e nt de
~ c mblabl es
(1), e t ils s'en montl'ai ent plus ja loux qu e de posséder ,
pOUl' leurs u sages j oul' naliers, It!s premi er s obj ets d'argc u {H ie, Ain s i,
J ohan Puj ol, pe rso nna ge ayant un e s itualion à Marseill e, chey. leq u e l,
après s a m or t, en H90, o n ne l l'o uvu qu e trois c ueill cl's d 'ill'ge nt ,
posséda it deux ann eaux d'or, cmn signefo dessuper, plus un ~ i9 n e tum
aUl'i CUlII onnis dessup e1'. Ali one de Sa pol'ta. sa fe mlll c, Cil n"ait lai ssé
cinq , pal'l1JÏ ~cs bijoux , qui étaient enri c hi s de lurqu oi scs c l dc sa phi rs ,
Gra nd s se ig ne urs c l gl'nnd es da m es e n co mpta ie nt bien d ava nla g'e
c t d 'ull plu s haut prix , llan s l'iOl'elll ai re du châ teau des Ba ux (J 1
oclobre tl~2ü ) lig ul'cnL se pt anels gal'fli s d e diam ants el au tre s p ie r res
( 1) " A ce lte époqu e, chacuu a \fuit son cachet ou sce au : les nob lcs et les
bourgeois, timb re de le.ul'lÏ a l'moil'ies; Ics. u,lill'chau ds, a\'cc d,os ~igo,' s d is lill ctir:< ,
comlll e un oiseau, un e fl cu r , entoul'é d ' un ex erg u e a \'ec le ur nOm " EIIUl' UU)
F OII F.STtE ,
les Livres de rom ples <IfS ("l' l'es Honis, //IIII'"hal/dil> l/I u lllu lball(l,~ dIt
.\ /1'1.' sièd e, publié en
t S ~O
(Ire pal'tic, p, XXXII).
�LES rlAN ÇA IL.L.F: Sc
ET L.ES MARIAGES EN
prêclcusl'S (1 ) : en ce la, rien d'cx ll'aol'dinaÏl'c, Là où nous a\'ons li eu
d 'e lr~ SUl'priS, c'esl d'en ,'oi r figure,' ju squ'à neuf(2), dont un é la it
IntlIIi d ' ull diam 3nl , da ns ce lui d'une s irnpl e bourgeo ise d'Aix , F'l'anço i,e Cotharù n (23 septembre 1150), Les constilu li ons de dot nou s
monlrenl des fi ancées de village, des fill rs d'arti san s el de paysan s ,
en recevoi r de leurs· ramill es prf's qu e des co ll eclions, dans le nombre dcsqu els il en es l avec des pel'les, même lorsqu 'ell es sonl monlées sur de l'orde Lucques (3),
La coutume é lait , e n cerlain s pays, Cl parti culi èrement dan s
la "all ée alpestre de Fours , qu'après la bénédi cti on nuptial e,
<IUi.llld l'épouse l'cccyaii les ernbrassements de lous les membres des
deux ramill es, chacun d'eux lui nt présenl d'un ann ea u el le lui pa ssà t
lui-lll pl1l c a un de ses doigts, I l Si l es fam ill es ::;Ollt un peu nom breuses, raco ni a ilull chl'Gniqu el1r alp in, qui 3\l.lit YU cc viei l usage sc
couLillu er encore au co mm encement de notre siècle. il arrive sou" ent que tous les doigts des deux main s sont c<1tlyerts de joyaux. A
pein e le dernier anneau es l-i l placé, qu 'i l se li vre un simulacl'e de
combat entro les habitant s, Ce ltt! lull e honorab le es l un témoignage
de l'eslime publ iqu e, ct il raul le mél'iler par' un e conduit e san s
reproche (.1), »
L'a nn ea u nuplial (nous n'osons di,'e de fian çaill es, raule, d'èt"e fixé
S UI' ce poinl) se nommai l Vil'ga (5). Ma" guerile Deydi er, d'Ol lioules,
pl' s Toulon, 10 1'5 de son mariage avec Gui lhem Jolian ou Juli en
d' Hyères ( Ii juillet Hï7 ), en reçut Ira is, plus un quatri ème anneau
(1) Inventaire du Châ teau d es Baux, publi é par .\1. L. Barth é lemy dans la
Uevue des Societes savantes, 18ii ,
(2) ~ Quatuor an nul os auri, duos CUIII perli s, unulll cu m dyomot, qua lu or
ali os a uri. '1
(3) A lJ oue, 5 av ril 1411 ) Cath er in e Boèce reço it c n dot qllillfJue Will/t/OS fll"genli ,
- A Gardannr, 1 avril U20, A la cie Rayuaud , qU{([llo/, {l1I1I1l!OS C'llll perlis et duos
cum Ictpidibl/s , - Dans la m ême co mUlun e, 10 jal1\'Îc r 1435, Ga ssende 'l'8.rou ,
quinque aWIII/os w'oe'llfeos, dllos {L u ri de IAu:a C'/lm perlis, -
A Saiut.Cannat,
16oelobr c U 6-i , dan s l'i u\'enta it'c d'An glds, li sfe rand , figu renl q/l()luOI' uml!llos
CUIIl pel'Iis, etc,
(<l) U. J,-M , 1·/eNny, Uech erches su,' La flé'JfI/'{Ifih ie {j/~cielllle el les a liliqu i tés du.
(Dignt>, (842).
d~p(lrleilWtt des Basses- Alpe!!
l5) G. 8,Al'LS, IJulletin Itistol'ique el C/I'chêoJoftifJlle de l 'au.c/use (1883) , p. -i32.
PROn~ :"iCE
43
où é taient enchâssées qualre perl es (1), le lout de la valeur de deux
norins (env iron 40 rran cs d'alljourd ' hui),
La di slincli olJ l' lS t malai sée à é labl ir e nl re ces di\'Pl'se:-> ca tégories
de petits bijoux, Un notaire de Limoges, Psa um c ll'\~cO nn C l, es t, làdessus , plus ex pli cite. Dan s son journal. tenu de 148ï à J502, a u
premier ran g des présellt s fitÎls pal' lui tl Malhivc J3('y n c~c h e (Benois t),
s a Han cé , il inscrit twg (..1If'/t d 'aul" 0 1J]Jelf el si!)/lf'/ , C'cl: l l'ann eau
des accord s. Du j ouI' Où Malhi ye es t devenu e la promi se de Psaumel, un signe l, Sig 1/lllfl , lui es l dOll11 6 qui J'autori se li cc litre. Vi en.
nenl après l'aneu {unw:iil:. d 'OUI" '1 11 quah'p, perlas, J'anneau de
fian cée, et enfin , lo rs dE' la célébration des noces, l'alteu esposaladil:. ,
l'a nn eau d'épousée (2 ),
Dés l'é tabli sse m e nl du chri s lia ld s lIl c, une pi euse cou lum e lit so uvent graver, SUI' les bagues nupti ales, co mnl C sy mbole des d eu~
époux , deux poissons accoslant une croi x ou un e an c re cru ci form e,
« Le poisson) on le sa it, fi gllI'ait au ssi le bapti sé dans les eaux régénéralrices (3), »
;
L'anneau de fer, dont l es pl'emi el's Hornains usa ient dans It!ul's
fian çailles , s'élait ll'3u sform é en un ann eau d'or, où r on représentait quelqu eroi s au ssi le Chris l, raisant lou cher les main s des deux
épou x, avec ce mot Con co1"dia, La vi eill e Prance nous a ll'ans nli s de
précieux s pécimens, e n fail d'in scripti ons a nnul a ires. On P Il a.
recueilli, appart enant à des ann eaux royaux, qui témoignent de l'e5p, il J ont élai ent anim és les chefs poliliques e l sociaux du le mps ,
Sur ce lui de Louis le Pi eux, sc Iil celle invoca Li on : lJomine, ]Jl'otegl '
111udo iv icum imp el'alo1'enl,. celui li e Sl-Louis porle : 1101'S cel al/ el ,
p otlv i olJS ll"ou vel' amow', - (l POUl' ré~ um e r en une seul e les inn ombrabl es de vi ses qu 'a di clées l'amour, dit M, Vi clor Gay Ct), j e cilerai
l'an neau nu plia i se dédoubla ul en deux c h ~i n o ll sJ ll'oll\'é tll L839 a
Au za nces, près de Poitiers, L'intéri eul' du ce rc le porLe en caraclè res
du X V" siéc.le : Mo euer es résouis, aussi a·t-il aimai1' Dieux ; e Là l 'exlérieur : A 1UO gré, j e ne puis mieux aïeu cltoisi (aill eUl's choisir).
La Prove nce , du même siècle, nous on're un type de sos bag ues
(1) " Dua s virgas auri et unalll de al'gc Llt o, c t rtiam UOUtlI ao ulIlulJ l de arge nto ."
Livl'es de r a isol/lim ousil/s el 1/I{II'choi~· (1888). p. 115.
(3) 'l'II . BEHN " 'W, p. 92.
(2) LoUI s GUIBE IIT,
(.\ ) Glossail'e (lI'(' héolog iq ue du .1/oYi.'II ·f\ fle i l de l a
I k llll Î.s$CI Wf.'
(ISS l ), p 35,
�'U
t ES t'U Ne" ILL r::S
IPiS peupl es an cie ns. Le c lass ic is lll l" du X VIII " s icc lû a vait fail d es
Grecs e l d es- Ronwin s les imm t)['l c!s ex e lll plaires d es g rand s pe upl es ,
d e s pe upl es h (·roïqu cs. Il o ubliail qu e cc; hé r os n 'CS lim a ie nt qur la
rorce . L'êlre faibl e , qu 'é tait- il po ur (' II X? s inon un e c h os~ pOllvant
se ve ndre e l s'ac hele l' (1), Depui s ('e Il X d ' ll om él'c jus qu 'au x Ossèles
a ctu e ls du Cau c ase , qu i , en core nag uè l'(' , en gardai ent ln coutum e (2) ,
el aux Ar abe s , chez lesqu el s cli p. eS l l oujolll's pl'3liqu ée , par combi en
d'é tap es n'a pas pa ssé la condi lion p"i"ée c l social e dr ln romm e!
La Bibl e cs~ la prc nd è l'C à e n lé l1l o ig n cr . Au tc mp ::; d es patri a r c hes,
Il e nou s m o nll'e- l· c :lc pas ,Jaco b SOI' \':\111 se pt ann ées Lab a n , pOUl' e n
obtenir Ra c he l ? Mais , lo rs quïl s' ag it du IIHlri ag(" d ' isauc, (" ll r pl'éci r
les conditions dan s l e qu ell e le mariage csln égocié , pui s co nsr nli .
On connaîl la c har ll )a nlc scè n e d es présent s o ITe rl s pa r Eli ézr r à.
Re becca, près d e 1. so urce a il e ll e l'a désa ll(' ré, lo rs qll e le
rn ess agerd 'Ab;'a lwlIl yi e nl Cil so n no m la d e mand e r pOU l' Sllfl fil s,
pl'~se nts c n vas es d'ol' e l d 'arge nl l'a il s à la fi an cée , c l s UÎ\' is d 'a utres
à s a m ère e t à ses fr èr es , 10 l'squ e ce ll e demand e a é té agr éée, C'es t
don c s ous la fo rfll e d e p rése nts qu e l'<I c ha l se d ég ui se: la fi ancre r n
g ard e la meill e ure pal' li e pOUl' c ll e .
de fiança ill es ou de mariage, dan s ccII dJAlione de Saport~ à rtlarse ill e (1 ~90 ) , oil éta ient g ravés ces mols de confian ce en Di eu: l n
Domill o cO ,l/ido.
L'annea u nuplial es t l'objet d'aO'cc tation s pi euses Des femmes du
peupl e e llcs- m èmes le lègue nl à l'églis e de leur vi ll age ou au luminaire du sainL pall'on de la paroisse (1),
Mais il n 'y avait pas seulement , dan s ce petit cercl e d'or ou d'ar-
gent, un signe sensibl e de l'union des cœ urs que le prêtre béni s.sait
à ce litre. En lui au s i é taient fi g urées, el de vai e nt sc pe rpé tu e l' JU sCiu 'à nos J OUl'S, d es lradilio ns d ' un e to ut autl'f' nature, un s ymb~
li l'n e qui nous reporte aux CO UlUOI CS du Lemps des peuples pl'Imilifs.
Irnagine-I -on ai:5emenl"auj ourd 'hui l es Oan çaill es do nll e n OIll seul
p' -eill e e n nous de s i grac icu ses ct po(: liqu rs ima gos , comme oyant
éLé ~ J" o r ig in e , e nll'O un " e nd cUl' cl un a che te u r , u ne so rl e de marc hé
à Le rm e, dont l a femm e é taill 'obje t po ur le m a r iage?
S in g uli è re évolu ti on qu e cell e qui , du fail primo rdial de l a vente
o u (IU as i venl e de la femm e , d e s a traditio n obtenu e par des prése nts
el pîlyée avec eux, finira par aboutit' à ce tlu e no us a ll o ns voir é tabl i
co mlll e un l'ile essen ti e l, e l m êm e C0l11m e le rile p l'in c ipa l des é pousaill es , celui par leque l e ll cs se ront sol e nni sées , e l que su ivra la
bénédi c tio n nuptial e ! Nou s voulon s parl er dr la Sub01Tatio , de la
bé nédi c tion e Lde la re mise de l'ann eau accompag nées de qu elqu es
pi èces d e m o nnai e, dans les qu e ll es s ubs is te ront les s imulac re s d ' un
achat di s paru d epui s de lo ngs s iècl lJs .
Ici , s an s trop so rtir du cadre o ù doive nt sc l'enferm er nos esqui s·
SCSI il nou s faul les éclaire r pal' d es o b s ~I'"a ti on s p lu s gén éra les,
L llllmanilé , dès son ber ceau, ::t s ubi un e d éc héan ce. La re lig io n
n'cs l pas seul e à l' ense ig ne l', les faits le d ém ontre nt , e l l'hi s to ire du
droil (2 \, ex pliquanl cell e des mœ urs, nous diL qu e ll es e n fme nl les
s ui les l'OUI' la fe mm e, à qu el l"i s te é lal d 'infé riorité la rédui sirenl
•
" L'ac ha l d es rem m es , dil ~1. I)a"os le, a di s pa l'U d e bonn e he ure de
la lég islali on i s r~é lile, 11 es ll't!sl é sf'\ll ern enl deu x choses: il fa LIt
d'abord que la fCfI'IllI e so il donn él" p :.\I' ce u x q u i o nt aUl o l'Hé SUI' c li c;
d e plus , le ftiLul' é po ux pe u! acco illplil' le m a l'iil ge par 1(' d o n d ' lI nl"
somme d 'arge nt , e n lui di sant : TH f' S satrh pow' moi, o u : Tu ps nlOl1
rfp OWif'. Cfc i l'app e ll e la CQ P1l1pt io du dl' it r o m ai n (;{): n'l :li s l' argen t II lis
d ans la m a in d e la fc rnm e n 'ps t plu :; qu ' ull SY ITlb o!e , CO 10 III !! la pi ~cp de
ilia 1 iage dan s le nl 31'i agc l'c l igic u x c h ré ti ell. C'es t le sou \'cn il' LI li t f'Il I /I "
o ù le s impl e co nsc lIle m e nl d rs pa l' tics é tai t co ns id li rê comme i fl1pui '"
sant;\ 1'00' m m' UII conlt'ol e t ;.l pr od ui re d03 o bliga li o ns ,o ü il f,l ll ail drs
al'l'he s, une ll'actiti o n qu e lconq ue . Du l'este, la fe m m e ne peut êt l'c
( \ ) MICIl t: I.f.T ,
(1) " Lcgo causa morlis eccl esiru de Bu co (de Hou e)
v i l'g alJJ Ul Ca llJ
d e aura
rnlo ciaw ." Alrtèle .Ilo/'ie/', 10 av ril 1426, - " Lego LUlllioal'iœ SIH1 Cti Dyoo Îsii ,
cas tri de nogni s, meum d llouluUl arge nti . " f)odho/omee Patle, Il mar s \502.
(2) \'oir, su r ce suj et, les Eludes rl'ltlsloil'e dll ([/'uil , pal' 1\1. H. Dares tc, IIIC(U bre de Jïnti litut, cOD:5cill cr il la Co ur de Cassa ti ou (1889) .
10('. ril ., p .
2 1.
(2j " Ell e y n été aboli e en 1810 ct 11119; Il lais il faudra du temps avaul qu e
la pl'llliqu e se con fo rm e il la loi. " ( D A I!Es n:, p. I .~ !,)
(3) ., L'acha t primiLif n'ex is te plu s ChC2 les HOlnaio s; ma is ils (' 0 oo l ga rdé 1:1
fi g ure , l'image dans Ic mariage e.l' /:oem ptiou e, le ma ri age pal' achat. Ln réa lité
Il dis paru ; l'achat primitif s'est {Jgl\ CO Ul me il Ilr ri\'e si .jou\'ent. dall ~ ulle
cé rémoniel la coemptio." (PAUL \' IOLLeT, p , :UI. )
�·HI
LES F lA N
,AILL ES.
donn ée mal gré ene; son consenl r ment est un des élé ments du
conl,'a l (I )" .
.
Ce qui s'est passé chez les Israélit es deva it se reprodl1lrr dan le
co urs de notre civili sa ti on europée nn e.
Transport ons-noli s un in stant ch(l7. los Ge l'mains. Tacilr, en se
fai sant Il> pl'ÎnLI'e de leurs m œ UI'S , ne CI'oil pas l'abai sser le ul's
co mpagn os; il veuL, au cu ntl'ail'o, Ics relevcl', lorsqu 'il écril d'ell es :
(( En German ie, ce n'cs t pas la femme qui apporle un e dot à son
mari ; mais le mari à la femmr. Les pare nts ct les proches inte rvi ennent e l appl'ouvent les prése nt s de noces. Ces pl'ésents ne so nt
poinl des obj ets de toilelte, si che!'s aux re mmes, ni des pal'llreS de
nOlln·ne mari ée; mais des bœurs, un c heval avec son rl'ein , e L un
bouclier a vec la fram ée ct le glaive . Les présents ag réés, la femrne
("s t admise dans la maiso n de so n mari j ell e-m e- me lui fait don de
quelqu es armes. C'o -t hl leUl' li en le pl LI S pui ssant :'ce sonl leUl's
l'Îl es mysté ri eux et leurs di eux d'hyménée. El , pour que la remm e
ne se cl'oie pas dispensée de Louto idée de courage, et en dehors des
chances de la guerl'e, ces auspi ces et l:es co mm encemen ts du
mal'iage llli apprennent qu'ell e vient pl'endre sa part du trava il c t
des dange rs, el qu'ell e doil, dan s la pai x comme dans la g uen e,
soul1rir et oser autant que so n mari. C'es l là ce que veulent dire ces
bœufs accoupl és, cc cheval équipé, ces p,'ésen ts d'armes. Il faut
\'ine de la même vie, moul'ÎI' dc la même mort. Les dons qu 'ell e
l't'ço it , ell e devra les rendre à ses fil s inla cts el di gnes d'eux, el, pal'
srs fil s, à ses bru s qu i les transmeLlront à leurs descendants (2) u.
Les histori en s du dl'oit se sont po é bi en des questi ons au suj et
de la forme de la vente, selon laquell l' s'accomplissait primitive ment
le mal'iage. (( Etait·ce la cession des droi Ls du père ou le pai ement
de J'ind emnité dll C à la fa mill e pO Ul' l'enlèremcn l '? N'était-ce pa s
plutôl un moyen Jiclifpour lier les deu, parli es, à une époque olt
l'on ne co mprenail pas qu 'un contrat pùl se form el' par le seul
co nsenlem enl ? (3) »
Ce tte ra isonj Ul'idique nou s frappe moin s aujourd 'hui que la rai son
économique. Pa,' le m aria ge, la jeun e Ull e va quiller sa famill e; e ll e
(1)
D.uu~sn::,
p. 38.
(2) 'rACIT8, Des mœU/'s des Germ(ÛIlS, :n· u r.
(3) D.\R ESTE, p , l OS.
en SOl't au mom ent o ù ell e com mença it ;) lui fo Ire util e, dans les
travaux domes ti(IU eS, POUl' ell e, 10 foyer pate rn el ,'u être échangé
contr'e un autre où, cornme épotl se e t co mln c m è l'C, ell e l'c n'dm les
plus grands services. Loin d'avoir à St' dépouill el' POll l' l'établil' da ns
sa nouvell e situa ti on , sa famill e devl'il , au co ntrai l'e, ûll'e dédommagée de sC' n sacrifi ce, e l, pin s tal'd, viendra le jour oll la J'emm e
I1lariée de la sO I'le ti l'era ptoHl de ln so mm e rcçue par ses par nts;
car, ainsi qu 'on l 'a observé, (( c hez tou s les pc up les qui o nl pra tiqur'
J'achat des fe mm es, le 1)I'ix de cc l achat a touj ours fioi pal' sc lrans.
form e r e n un e dol pOUl' la lill e (1) H .
Oc nos jo urs, Fl'édél'ic Le Pl ay, dans ses ex pl or,lI ions ocia les, :1
re lrouvé les mœ urs des pe upl es primitir:; Slll' les co nOn de l'Em'ope
et de l'Asie chez les Da ckhi,'s de 1'0ur"1.
ff
La première condili on du mal'iage es t que le futur p<li e aux
pa,'en ls de la j e une fill e un e do t a ppelée Koli"" , qui ,'es te la prop l'i élé
de ces derniers. Le Kolime augm ente en ra ison de l'a isan ce des
famill es, des p.. 'fecti o ns phys iques de la fian cée, des imperfecti o ns
et de l'âge du mari. Le co ntl'al est s igné de vant le mou ll a h , ass islfi
de s ix té moins. Le che f de fa mill e ici décrit a élé m a ri é deux fois.
Lors du premier' mil l'iage, il il payé ..\ li tre de Koli.me deu x jum enls,
un cheval el un e so mrn e de 57 rrancs. De\'enu veuf, il a dù payer ,
onze ans p l u ~ lil l'd , lrois jum ent s, deux "ac hes, quatre mou tons e l
5ïO fran cs (2) n.
A ce fail primilif de la r ent e, sc l'a llachent Il'S ulTh es nu pti:l lcs
qu 'on trouve également pal'lout, qui é ta ien t pr:1LÎ rlu ées t ill'Y. Irs
( 1) DA~8sTK, p . \.1,2 .
• (2)
r.
l'Oural
I..F. Pu y.
Les Uackllirs, pas leurs demi-noIllMh's du vel'sa nl asialique de
(Ru ss ie orien tale). -
Ollv/'ie/'s ell/'opéells, L II. p. 42 de ln 21" ëditioll .
Ce l éta l social primitif S'llccll~e enco re davantage chez les Arabes ct les
Ka by les d e nos j OUI':i. Lc pri x d"lll e j e un e fille ka byl e, tle la classe agricole
est génél'alenl ent d e 1500 r.'nocs, en deh ors des pl'l'senls d 01l lln va lenr ol'djnair~
l'si de 700 (ra il cs ; mais, ft la diffé rence de cc qui "Ic nt d'êt l'e dit pOUl' les
lI nck.hi rs, il es t toujours payé en 01', et jamais en bes ti aux , cho!'e qui serait
con ~ l d érée co mm e un e assilllÎlatioll o tTe nsa nle ent.'c la j e une fille et un e bNe
de so mme. - Vo ir la Monog raphie des Paysans en COlll lllU.Muté de Taboll d Ollch·e l- Batu' ( Grnnd c- Ka bylif', pl'ov iuce d 'Alge r), dan s I~s Ouv/'iers de~ Oc!II.r.IJolletes, 1. V, p. 41 5.
�F:T I,E
Flancs du te mp s de Grégo ire de
'l'OUI'
MAniA CES ~;N PROVENCE
49
( 1), el dont il es l fait m enli oll
eliCore nu XIII e sï cie dans l es Elablisspmenls de sain t Louis (2).
Mais al'l'pIOns- nolis là. Pe uHl lro avo ns-nOli S donn é lrop de place
ù ces dével oppem ent s. Si nous n Oli S somm es quel qu e peu étendu
Sil r tes orig in es des arrhes, c'esl qll 'c n cl l es es t ]'r xplicalion de Cl'
qui \'a sUÎvre.
La venle pl'opl'emenl dite s'allél'u peu ;\ peu, c l. ell e donna nai ssa nce à ce qu 'on peuL appeler le .T, 'ait ~ dl' ma1'ia9 p, dilM . Pau l Viol IcI. Le pri x de la fian cée sc fixa l'apidc01eot , d'ull c mani ère irré"ocaLi e, et de\'inl dan s J'a n'aire du m:'l1'iage un élément tou t ma téri el de
1.
la cé ré m oni e. Ains i so nt venus ~c ron dre dan s le cé l'ém oni al quanlil é
d'élémenls juridi qu es el cons titutionn els pl'irnilifs. Le cérémonial est
le g'1'3nd musêe de l'hi stoire.
« Le pri x fix e est d e treize deniers, e l ces lI'eize deni ers re monle nt
pl'obabl cment ù une époqu e ant é ri eUl'e;) la plus ancie nn e loi saliqu e.
\ IOUS pouvons la sui vre il tm\'crs le moyerH:l ge ju squ 'au In al'i age du
m alheureu x Loui s XY I, où il s fi gurent enco re (3). )
Déjà, du temps des Francs, le so u el le deni er , soLidum et denaJ'üon , pal' lesq uels ils se mariaient , n'éta ient plus qu 'un symbole,
Au ll1 o •\'en ·~(Te
0 ' ce symbol e subsistera tOllJ
a; 'O UI"S avec sa marqu e d'ori gine. M. Léon Gaul ieJ' en a relevé bi en des traces dan s nos Vi(lllX
pot:1l1 es: ( Puis, es posa sa f(>mm eel (/'Q/'gp nf et d'm' mi,,/,. - I.à, les
esputl spnt d 'aJ'gP llf el d'ol' (in. 1) Crt al'ge nt et ce t 0 1' so nt le douai l'c
~
o [fel't ,., la future é pau se. "O n all a jll qu 'a fl'apper des de ni el'S s pé -
ciauX", des den ier3 (( pour espouse l' JJ. C'e st la pi èce de mariage (4). Il
Com m e nll~ prix 5e fLxa - t- il à tre ize deniel's ? Pou l'quoi cc nombl'e
(r(' ize? San :; témérit é, on peut y "oil' un sens mysLiqu c, une a llu sion
au CllI'is l e t aux douze apôtres ; en SO I' le qu e l e sy mb oli s m e re li gie u x
(1) .. Andarchiu s, r acont e Grégoire de Tours, préte ndait avoir payé li Urs us,
ri che citoye n d' Auvergne, IGOO so us d'or comme arrh es nuptiales , En ayant
essuyé un reru s, il porta sa plainte nu r oi Sigh ebe rt , en disant ! " Urs us n éc rit
ceci.., J e sup plie Votre Gloire d'ord onll er qu e U r~ u s m'accorde sa fill e e ll
uHlriage ; au tre lp enl, j'ai le droit de me me ttre e n possess ioo de ses bien s jusqu'à ce qu'il Ql'ait re mboursé." (Liv . IV, cha p. 41, )
(2.) Li v. l, chap. 124.
(3) PA UL V I OLL!T, p. 35ri.
( t ) UON GAUTlE f\, La ChfllaluÎe. p. US.
se sf' ra il joint a u symboli sme j Ul'idiqn . Les tf'stamcnls pl'oYença u x
fO lll'n i ss('nt, ;\ CC l éga rd , un l'appl'oclJ em cnt qu i uh\ri le d'ê trc signal é.
Dall s bru uco llp ùe ecu:.. du XV r s it'cle, non srulrm cnl chez les nob les
ell es bourgeo is, ma.is chez Ir-s paysa ns, il es l dit qU 'il la g l'dnd 'nl J5Se chantée dl' rln de neuvnin e, au Cant af , 3ss Îsleront. y compri s
le cé l ébmnl 1 treize I)t'~" tl'e:;, tl Hxqucls scro nt a ll ou ~s, sel n I('s co ulumcs du Lemps. un gros d'arge nL (e nviron 1 fI' . ;:;0 de no tre mOI1 113i e), et un repas, le r(' pas l'ulll' l'ai re (1). Dcs legs pieux sonl rail s
éO'al em ent pOUl' que tl'eize pau vres fi gurent au x fun él'aill(l s. Les
.
co mptes du roi René nous révèlent un e de ses chal' It és. « Chascun
j our deca J'esmc, le !loya fait mange r tl'e ize pa uvres. les a sel'\'is à
tab le et, après leul' l'éfection , leul' donn oit fi. chascun j'au mosnr cn
arge nt (2) 1)
Quoi qu'il en so it, les (l'(' ize deni ers él ident dC\'o nus, co mme pi èces de ma ria gc, un symbole rcprésentan t 1'3chal origin el. La co utume s'en est m êm e conser vée, en quelqucs contrées, ju sq u ';)
nos j oul's. ( Dan s le diocèse de Hcim s, et dcpui :; le XI! sicclc, on
place dans le bass in, oü sc tl'ouve l'anncau , tl'C' izL' pi L'ces de m Olln air,
dontlt'oi s au mi lieu, J'un e SUI' l'autl'e, e tl'nnn eau pur-dessus, ct di x
tou t au tour, Lelll' vn lcul' (l Sl proporti onn ell e à la fÛI' tun c de l'époux.
~LII' l'un c ùe cell es qui son t au m il ieu , on grave quelqu efois la dale clu
mal'iage ct une' inscription qui en fait une 1l10daill e co mmémol'ali vc .
.
Ce t u sage .'e m onte à la plu s hau te an tiquit é parmi n ou s, pui squ e
D. MaI' tène cite, a ce suj e l , des rilu e ls des VI', \" e t I V" siécle .
Ap"cS la bé nédi c tion c t l'imposi ti on de l'ann eau , le prMre pre nd le
trois pièces du milieu qu' il donnc à l'époux et que c~ lu i-ci remet à
l 'épouse. On laisse dans l e pla teau les dix aull'û:;. qui so nt pour l e
p.'êll'e (3)" . Dan s la ré gio n de Confo le ns (Charen te), les eéré m oni,'s
(t) (, Volo el ordino quod, il' Ho e meœ noveoœ, l1at unutll cao ta re in qll~
intel' sin t ll'csdecim sace rd otes cele bl'ao tcs, quibu s e t cuilib ct ipsorulll e:uo l\'1
\' 0 l 0 unun,' 0" ro"ul11 et prandium ', et quod, iu fiue allni ~n e i obilus fiat aliud
canla re Îo qu o inlel'S in l Ali i lres decilll sacerdolcs qui bus dclur uuu !n gro s5um
e t pl'aodium , u t es t con suelum ." - Tes ta.men t d'Alnyo ll c lSé rard , a. Gardan oe
(mars 1<\18) ,
(2) LRCO \' O( LA I\ IM IC UR, LI! roi IiCllé, t. Il , p. 3i!).
(:1) 'l' u. BIiR NARU , CO/ll':j de lill/I'gie J'oll/aille, t. 11, p, 121 .
Curi euile es t ln pl'uh'c, citée pal' l'aut eur , que le pr ~ h'c récite ~ 1I1' l\!iI troi~
4
�ET I.ES MARIACE;S F:N PR ovENCE
31
du
ru ~,,'ia ge continut! nl d ~ tn l!lne à sp fail'(' selon Ics Yi C'l1 x l'il es .
• O',\bord , le /,.e;:o;II , sou\'enir de l'achtt t de la fe mm e, es t con se ,'I'~
dans sa force primitivo. Treize pi èce' de 2 fr ., t 1)'., Otl de 1 fI' . 50,
cilan l d 'a1l ciennes loi· vis igo lhiques el lombardes (1). Subw· .. are,
qu' es l·ce? se demande, l-il , Cl il Y vo il des arrhes d onn ée presque en
secret
sui van lla fortune do couple, sonl b ~nÎt es par le prêll"e en ntên1C
tcm.p s qu e l'anneau nupli al. Le même usage exi sla it , jusq u'ail to mmenccmenl du siècle, dans la classe sup ~ ri f' tlrCi mais Irs ' l'~ i z(' pièces d'31'gnntlhwenai l?' nt treize pièccs d·o r. Ces treize pi èces St' s ont
lI'3 nsform ées maintenan t en un è !Ji cc~ uniqu e, CO II S3CI'a.nt lln so m'anil', la pi èce de mariage. Ce t arge nt n'est po inl l endu au prèlre .
cG mm e en ce rtain es parties de la I;"rance, mais l\ la rC'mm ~ ell('-mt' mr.
Il forn'l c le ronds d'un e bourse pal'ti culi '\ I'e, qui rsll buj ours à sa di _
position, alim entée par cel'tai ns r e" cnu s dés ignés d' in'ance el consa-
En comm ençant cc chapit re, au suj el de la bague nuptiale, nous
di s i o n ~ qlLe cc pelil ce rcle d'or avai t eu aul l'eroi s un esignili calioT) non
moins juridiflLlc 1.(11 (' reli gieuse. No us vo il à mainlenant au lerme ti cs
cx ploralion s un p o u lo inlain es oi.! il nous a engagé, el, l'cnll'anl en
Provence, nous soulln es Ù même de compl'endl'e pourqu oi eL CO I'll Ul Clll , dan s no s vi eux Lex ies , le j our des épousaill es, dip..~ despan salia nis. es t nomtT! é au ss i dics suumTa tiallis (2). Grand ,j our qui doit
rtl'e le coul'on nemcntd e lous les au tres! Ca r, si, co mm e no us ) la \' OI) S
Yli . la cé rémon ie de la dflti f) corponon avait pu se cé lébrer , en pl'L'Illi er li ell , tlall s l'intin)itê du foyel' domes tique , c'es l pour la .'iUQfll'-
cr6e à cerLain es dépe nses égale menl dé lel'll1in ées ( t ). "
Le BSl'I'ois offre un curieux exempl e ll' intel'ycl'sion des l'û les. Là,
c'est l'épousêe qui ) avec l'a nn ea u , dépose tre i zl~ I>ièces de monnaie
dans le bassin où ell es ont b6niles pal' 1.' pl'é ll'p. Ce lui -ci pl't3sentC'
ensuile la b.gue nupliale au Illa,·i, lequ e l la passe a u doig l de la
j eune fi ll e, ap rès quoi commence ln mcssr. Cela s'appell C' « ac h('lel'
~o n
mari (2). "
Dans les montagnes de la HauLc- LoÎl'{' , el au ss i dans le BOI-d elais,
de vi èi1l ards se rappellenl enCOl'f' la coutl1l'\) 1" du ll'{'izain. Des ramilles y gard ent pl'écie usem cnt les pi,\c<,s d 'o r ou d'argenl qu 'avaient
reç u-es, lors de leur o'H\fi3gc, les mè!res, I('s grand 'mèrrs des SUl'vj ' ·al1ls ac tu els.
)·.lia qu 'éla ienl rése rvées les solennités de rE glise el les fêles des
Il otes. Pal'licularilé Lluïl esl inLéressant de relever,
Lorsque tout se suil, sans in terrup tion. ce qui devail être 10 cas
ordinaire, les nolaires n us fon t assis ter aux rites religieux , $rlon
Ic'squ els ceLLe l( sub;lI'l'ULion )1 esl faite en même Lemps que le ma-
ri age . Ce la leur al'l'ive qu and il s dressent le conlrat dans l'égli se
lIîè u)c, au momonl où los '/Jcrba de l'rcscllli sont co nvelli es co ac le .
C'es l un contraL de ce genre qui , le 16 fé\' rier 1358, cs t passê da ns
l'église S te-~l a ri e de Dragui gnan,co nlrat réunissa nl le doubl e ca raclère
d 'un co nt ra i ci"il Cl d 'un e so rl e de pl'oces-verbal de la cé remoq ie
relig ieuse (3). Les fi ances, Berlrand et Barth olonlée, so n~ de impi es
gens du peupl e. Par qu el priv ilège se trouvent-i ls avoir co mm e
A'il moyen-âge, }(' I l'e )·ur in. n'étail pas senl à l'<'lwése nt el' Ir5 31'1'hes
primitives. L':.tnneau les symbo li sai t, lui 3u!)!'Ii, l' l, IOl'squ 'on disa it
des épOUsa illes qu ·ell es se fai aien t d·nnrl (3), on y allaehail ce sens
symbolique. A mw/us W ', '(lJ'Wll noul/ne dOlus, seu ~p O n $a lil itt$, vel1}1'onubus. - Annu la spon~'Q1n suba1'1'Q1'e, peul-on lire dan s du Cange,
1) Eu1re a utr es texles , il cite enco re celui-ci: Il Pos tqu aOl arris spon salll s ibi
s ponsus, per digit unI fJdci a nnul o ius igoi lum , dcs ponderi t. .. '1
(2) Le 18 jan\'Îer 1-'93, ;'1 Ai x. fi aoçai l1 cs de UeR ri Pa trisi, luaitre maço n, a vec
Cath erin e Hl alel. Un oucte de cell e- ci, Ha ul et I)idance, lui cons titu e ell allgmeut
de dot cinq Il orin s, dont d ~ux c t JC II1Ï seront payés ;11 die subul'I'atÎonis dic-torwlI
futu/'o/'um ('/Jlv·//[}ûm.
pi èces de monnaie, données pal' l'époux à l' épouse: " SOlidifiez, Seignelli', les
piè,of's oll'el'les en signe de dot, afin Que l'épouse soit bien dolée. "
(1) PA l. IJI! ~I.HtOU SS ~: lI . ~ l ooo g l· lI.ph i e d' une famil le de m élayer s eo COlll mu nau lé du C:o n foleo tai s (Charente). OIllJI'ie"~ dt!~ Dell.t· Mr'lIdes , t. VIII , p. 29 .
(2) PAU L VIO I. LP.T, p. 35G.
(3) " Es pouier d 'ane l " élait une locu tion a.lo r ", Ires us il ée ,
C'es t au jour de la SUbOI'l'(ltiO , so it dc la so leonitè des épou saill es, qu e la
nou\'elle mariée, à laqu ell e des uolaires donn eot des lors la quali té dc s(tbal'I'ota,
reçoit , a vcc I c~ co n'I'cs et leur co nlenu , don s du mari , les cadeaux dc noces .
:\0 1.18 Ii SO ll S dan s lIO Îu\'c ulaire de mobil iel' (Aix, 19 juille t 1 U S) : (j. QlIœda ll1
i1 1'cha l'Illgo oine Bru ni , sibi aUlore data. iu qua suut .... . qu œ suo t ips ius Hugonlu e subu/'/'ate. "
(3) NO li S l'e mpruntons à Ch .· Vr . Bou che, qui l'Il publié en cJl ti er Qant; SOli
t:ssai Sll/' ""isltJi ,'c de PrQtJcl/f'e (1185). p. xxX! de l'intr.!)~u c ti oli.
�LES FU' C', Il. I.ES
t6m oi ns d l.' Irr5grallds pel'so nna g-cs, Ilaym ond ûtA goulon d 'Ago ull,
c he \'alicrs , Cl J ohan d e Laudimi o, écuyc l' d e Foulque d'A go ult , sé néchal de Provence? Nous ne le sa\' ons : s an s d o ule, c'es t un honn eur
m érité par d es servi ce un peu excep t io nn e ls, o u par de vi e ill es l'e la,li o ns d e do m es ti cit é. En pal'eill es c il'co nstAnces, d e te ls té moi g n. gcs
n'éta ient po in t cho se l'are. Souvent les se ig neurs faisaient d e rn è rn c
dan s les m ariages de ce u x d e le u l's Lellanciel's qui S'ell mOll trai e nt
pal'li culi è rement di g nes; bi e n plus. nous e n l'CITons qui co ncourent
à d o ler la nanc ee.
Les fo rmu les du mariage aya nt é lé êchan géos d e part e l d 'autrc l'Il
prése nce de Ra y mond Artuquii, cure, Be rtrand r eço it d c cC' d e rni er
l'ann eau bé nit, ct, le m e ltant au lruisième doi g t de la lIIain droile de
Barlhol o m ée, il les comp lè te d e la m anière s uivante pal' ce ll es d e la
u s ubarration )1 : 0 Bal'l!w [ouw(I,oll/bafJuCsl (II/el li spos, amIHlq!lf.:Sla s ai'l'as li dot , ayssi, CO ll san P C'J1'l? c sail Pallt u slaôitiru n, e ell 11 05-
tl'a ley de /loma ( 1).
Dans le cou rs du X\, (' s iècle, qu e lqu es ll1 odili calÎolls y sero n t illtroduites par l'usage, e l , en H-99, 10 rilu el d 'Aix fix e ra ain s i quï l s ui l le
cé rémonia l <'t observer.
Le p l'ê tre bénit l'anneau avec les arrhcs ,en ra ppcl an t ce ll es qu ' Abra·
ham o rrr ità Sara,lsa.cù Hehecca , Ja co b ù Hac he l (2). Il fait d e Dl e mu
po ur UII écrit ( lit lera ) qu e lui reme tl'é pollX , éc rit co nç,'-' Cil ces tel'm es: Aloi (N ) au nom du Clu';st, p re nds 11°111' épouse (N ), ci laquelle je
donne comme p1'ése 1l1 de noces dix so us tO lll'llO;.-; (3).
Les dix so us Lourn o is r e prése nte nt le douuit'e; il s e r; SOlit un
s imu lac re. Vi enn e nt a près, s illlplc m e n t inùiqu c'S c ommr so u" e nir ~ ,
(1) ,,0 ll arlh%Uléc, avec ce t a nu eau je l'é pouse, a,'cc ces alThes je te dotl',
CO IllW C saint Pic rre e t sa int Pa ul J'onl étab li , el $c/on lIoh'c loi d e n Olu e. '"
Uu acte de ma riage, cité pa r M. Ito .'o!s tl é da ns so n t ntrodnction aux LÎvr('s
de com ples des frères Bonis (p. Ili!), nous IIloutrc un e sClnb /a bt e (ormul e us it ee
à Montauban , "cri' la même é poque, Le:i deu x fian cé~ dêcla rcllt sc 1)I'c lldrc
po ur lIIari ct (cUlm c aisi Cl/m Oif)s .: l a !/ fl p:;lI dc 1I01l/(l hf) vol, e /'(,,)/(/ el
(fpo:~to l :J. IJ(lul ho coffirl//u,
t 2) " l3 encd ic, OOIl.lÎu c, ha s arras qua s hodic lradet rallndu s luu !:! N. ill manu
au cil lœ lute N., quemadmodutll bcncdi:d sti Abl'uhaw cum Sa ra, Ysaa c CU IH
It ebccca, Jacob cum Hache l, etc. "
(3) " lu Chri sti nom ine , ego N, duco ill UXOI'CIH N., cui concl'do iu s po utia lillo
deccw solidos lurou e uses .. . h
(o;T L1i: S MAHTA GES E~ PI1 0 "E ~CG
53
les tre ize d en ie rs, aulrefois donn és e n Pro ven ce de m f.> me qu 'aill eurs,
à Litre d'arrh es. En rail, un e co ululIl e plu s ou m o ins r éce nte les a
r édu its à un c se ul e pièce d e monnai e, l)pciam mOll P( p., « la pi èce de
mariage Il. L'é poux la pli e dan s so n écrit, e l, e n m êm e temps qu ' il
la rcm e t ù l'é pou se, prC'nallt la main droite de ce ll e-c i, il lui passe
l'anneau au d o ig t , uvcc ces pal' o lp,s: .lc (A'.) f>,' p OWie tO!J ( N .), aÎ.lui
11U1 Dieu, la loy, la sai ll e/ r' r d'J {'alholirltlf', el la so.ill clf' J::glise de /(On/ f'
le commandent (1).
Celle cé r é m on ie d e l' illlpos ili o n d e l'ann ea u es l atco mpagnée du
s ig ne de la cro ix , Le lI o m du Pi' rc es t pro no ncé s ur l' ind ex,in illdi.c p ,
ce lui du Fils ) s ur le gra nd d o ig t , in 1I1agtlo, c t ce lui du Sl-Esp ril, s ur
le doi g t d ' après, qui , to uj ou rs Cl partout, es t app elé IIl ediu m . . - III
media , écri l-on pourdé ignc r l'annulaire , s ans dout e ù cau se d e sa
m oye nn e g ro sse ur Clllre le d o ig t du nlÎl ieu e ll e pe tit doi g t.
Alors, le prê tre le rminera les cer6 m onies ùe la {( s lib a rra li on )1 par
ce tte rormul e défmitiv e , qui d éjà li pu ê lre in scrite dan , le contrat
co mm e un prin c ip e d e ro i, s ur l'indissolubilité du mariage , mais qu ' il
appartienl au pl'dtl'c d ' imprill lCl' comme un scea u à l'e nga ge m ent
contracté devant Di e u :
(1
Quod .Deus conjunxil, homo non separet) in 1l0mi/1e Pah'is, e tc, Il
Ju s qu 'ic i, la scè ne r elig ie u se du maria ge s'es L to ute passée a u porc he ou à la po rtc de l' Egli se, in facie J::cclesiœ, Maint e na nt , après qu e
les é poux au l'ont é té a s pergés d 'eau bénite , il s " o nt y e ntrer , presqu e en triomph e. Il s y e ntendron l la m esse , ajoule le rilu e l ; ils y
o bserve r o nt les cé l'é moni es acco ulum ées, c l la bén édi c ti o n nuptial e
\' e nanl à la fin sera la so le nll e ll e co ns écr a ti on d e l e l~r uni on (~ ) .
Dep ui s les s im p les fian çaill es jus qu 'il ce tte bé nédi clion du m ari age, tels é lai ent les d é"elo ppe m e nt s s uccessifs d e ...:elte a...: lÎ o n IIUp-
(I) Ceci est cn rrançais da ns le lex te. Les ligne s cu la Un , dont es l lu'cerMe
la forlllul e final e, sa lit Il citer : " El habeat pa rit cr s pon s lIs, du odeclUl vel lrC$dc·
eilll denarios tllroll cn ses , vcl pccÎaUl 1I1onclc, ul cQOSll c l um cs t, cl pana i si mul
ct pli ee! eUIII littera, ct trudc t s poll sœ ct jl,u'it er anulllulil ; el lun e i:1 pon:\u ::\
ICI1('a \ allllUlutil c um trib Ut; rli giti s. ct Clim nlin lHaou s pom u:, arrillia l dcx lra ui
tllil llllO) s ponsœ sic di cClld o, . , ..
(2) .. Et nspersantu r aqua belîcdicla, è l intrcnl ccde$ia lll , el ftlldHl.llt l)) i ~:.<a ll l
Icocnd o cL (acie nd o cc ..e m on l a ~ assurlo.s, cl po::- I U,j ~jl<l lll r cd piflll beIlCtlll; ·
tionew uuptialcw . '1
�51
lial o,
LES
w,;.lio /w}J lÎahs,
"~ I Al\' Ç.A I L I. I\ S
selon le mol de
o. Murlene, dont nous ayons
appe lé les riles lIne so rle de poè me liturgique. C'est ainsi qu'en lin
lcrnp oil régnait la foi , mai s où la viol ence des passions lui fai sait
trop SOllycnl éc hec, (' Egli s.c imposait à lous le.res pecl du sac rem e nt
cl ill culquait dan s les àmes le res pec l auss i de la fe mm e. Rites " railn nt aug us tes, so us un e fo rm e d e~ plus populail'cs! Qu ell es impress ions ne deva ie nl pa s e n re sse n tir cl c n· garde r des homm es ins lincli vemenl porlés à sc lai sse r sa isir par le cô té se ns ibl e des choses! Et
pour nous, hommes d 'un s iècle qui a perdu 10 se ns de ce qu 'élait
l'anLique simplicité, de quel charme ne nous sont pas ces formu l es,
surtout lo rS(IU 'aU lieu de s 'oOri r dan s la rigidilé c l la séc he resse du
la tin , ell es se prése ntent ave c la ml'iv clé de n oire vieille langue! On
pe ut dÏl'e d'ell es t.:C qu e saint Fran çois de Sales di s!1Ît des Ycrlu s,
Ol! l' o n \'a J'Ondem,f:J1l , nQtve1llcnt, ri la vi.ei lle franr;oise, li la lib erl é
r / li le, bD" ... (oy (1).
ulle multitud e de traits se raie llt à en cHer .
,\ins i, à Lim oges, lorsque, apres ladat io COlpOl'll11t, l'anneau elles
tl'cize deni ers ve naie nl d 'être bé nits, le prôtre s'adressait en ces le rmes a ux de ux fian céE :
/J. - Vou s, Pic/"'e) }J,'cne: iJlariPJ qui es t iC!J, li femme el ri" e,l;pousC.
El IJOUS, !II''''i p , p l'CllC: Pie""I', 'fui icy esl , li mary es poux, el promell e:.
l'l j ure:. l'un ri l'au ll l'p garder (oy el la loyauté de mm'iage, et li garder
l'un li l'aulh'c sain ef maladr, li tous lcs jo urs d e vosl1'e vie., ainsi quc
Die u) l'Hs u tture le tes moi,quelll, el la sain cie Eglise l e gm'de ?
R. - Ouy, sù'e. Il
.\I ors, le prêtre re mel l'ann eau à J'é polu, el celui -ci le posan l,
pdmo 71al'!t1n in. pollic", d 'abol'd un peu sur le pouce, pour le fixe r
défini li vem e nt, in mpdio, s ur J' annu lai re, dit : (( De cet anneau j e
l'espouse, r I de mon CO I'p S t'h onure, pt du douail'e, qui es t devisé entre
mes amis el les 1iens, je te doue. ,) (2)
ET I. ES MAHIA GE!:I E~ PR O\'E~r.E
réglé le douaire qu e l'ccev rait la femm e; ell es vo il à l'elnis e n scè ne,
par l'époux , dans le cé r é monial de la subarrali on. »)
(l.
De m es bie ns, j e l e do ur 1); ce ttc formul e, dit M, Paul Vi oll el,
l'appell e parfaitem e nt l'cx )Jl'cssion de Ta c Îlp , e. J 'en ni s uivi les tra ·
ces jusqu 'al1 mi lieu du X I X ~ s iècle dans des co ntrals de mari age (I),))
Poétiqu es e t loucha nles, cn 1re tou les, s Ollll es formu les d 'un an cie n
riluel de Heim s, Au sy nlb o lis ll)e jul'idiql1 e, se mêle l'ex pl'ess ion dt"
la mutuell e tend l'esse qu o va Cl'00l', enlre I€'s de Llx époux , le ur sa inte
union , L'a nn ea u élant impos6 au doig t de la n13 ri éo, lr ma l'i do ildire
av ec le prNI'e : A u PO UCE: I( Pal' cel mu'l l'Rgli sl' l'njl.Jtnt. 1I A L"'WEX:
( Qur nos df>l.l X cœU1'S e ll 'lm,? sOyl'n t ,jo inl s. Il A L ' AN~ULA IRE : « Pm'
(1
V1'ay amow'
ri
loyalc {oy . ))
P UI S Ei\r.ù IH~ ..\ LJ A N:O;U ~ I RE :
Il
Pourtant,
je le 1n p t S cn C~ doigt (2).
El pourquoi , ap rès rav oir mis t. cc do igt (l'a nnul ail'e), doil-o n J'y
la isse r ? Po urqu o i l'u !? agc, ~l cH éga rd , es t-il uni\,(,l'sel c t les ritu els
so nt-il s ulHUlim cs S lll' so n co nlplc'? C'es t qu P , di sait-on , d 'après
l 'o pini on cO lflmun c, e n lui es t un I'" l'f ine par laq uell e le sa ng \'a
direclerrte nl ju squ 'au cœ ur (3). L'cx pli ca ti on fait so urir€' , N'é tait-ce
pas, du m o in s, nn e façon to uc han le, autan t q n'ol'i g ina)e, de manires tol' ce qu 'est, ce qu e d oiL êU' C' l'a rn our c(l nju ga l dan s le mal'i age,
9l de rend l'c se ns ibl e l' id ée de so n in vio la bi lité sy mb oli sée par
j'a nn eau do la su.bm'l'atio J/ ?
)1
( 1) Précis de l'histoire du d"Oll fl'{l1If(fis, p. 66{j.
(2) D, ~hnTRNR, l. Il , p. 138.
(3) .. Quod in co vcn a (Iuœdolll, ut fCl'tur , s3ngui ni s a d cor usque p er\'e niat. "
- ISIOORP. OE: S t: VI1.I.8, De ofli('iis tc/'tes., lib . II.
II es t c uri eux de lI'ouve!' un e c r o~'a n ce a nalogue chez les Rom ni n s. Mais e ll c
n e portait pas SUI' l'annulai re. Il Le fian cé donnnit un anneau â la liancée. qui le
m e Lt ait au d ernie r d oigt d e sa m ain 'Iroite, parce que l'on croyait qu'un des
o errs d e ce doigt cOl'I'espond ai t au cœu!'.
C. Ül ,~N E.~UX, Les RO/ill/il/s. Tabie CIII
de:. illi)'Wutiol/s de III llépl/Mique l'ail/aine (1845), p. :1 48.
li
-
Les proc hes e l lesami s, e n lI'aila ntd es co nditions du mUI' iage, ont
( t ) Lettre à M'".! de Cbantal . du Jer no vemb r e 1605.
(2) O. ~l.\ln tNE, t. II. p. 136.
}IQSTI'EL LI ER, -
Ulf', O. !'I"mx &T
", O STA~'S:, OS:i! C E~'TE S.\IXT-PIEnK~.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Fiançailles (Les) et les mariages en Provence à la fin du Moyen-Age (d'après des documents inédits)
Subject
The topic of the resource
Droit coutumier
Oeuvres des juristes provençaux après 1789
Histoire de la Provence
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ribbe, Charles de (1827-1899). Auteur
Congrès de la société bibliographique (1895 ; Montpellier)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 24208
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Firmin et Montane (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1896
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201308959
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-024208_Fiancailles-mariages-vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
55 p.
24 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 14..
Abstract
A summary of the resource.
Charles de Ribbe (1827-1899), juriste aixois issu de la noblesse de robe, est un légitimiste hostile à la Révolution française, disciple de Le Play. Ses principales œuvres sont en ligne sur Gallica (Le Play, d’après sa correspondance; Pascalis. Étude sur la fin de la Constitution provençale, 1787-1790) et sur Internet Archive (La société provençale à la fin du Moyen-Âge, d’après des documents inédits : La Provence au point de vue des bois, des torrents et des inondations avant et après 1789, l’Ancien barreau du Parlement de Provence, ou Extraits d’une correspondance inédite échangée pendant la peste de 1720 entre François Decormis et Pierre Saurin…). Il est aussi l’auteur d’un autre opuscule : Des corporations et de la juridiction des prud’hommes pêcheurs de la Méditerranée, numérisé dans le même corpus en ligne. Ayant pour objectif de compléter ses précédents ouvrages sur la famille et la société (Les familles et la société en France avant la Révolution d’après des documents originaux), il se lance dans la rédaction de cet opuscule. Selon ses dires, il utilise comme source principale d’anciens contrats de mariage.
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/21
Description
An account of the resource
Opuscule rédigé à partir d'anciens contrats de mariage
Mariage -- France -- Provence -- Histoire
Provence (France) -- Moeurs et coutumes -- Moyen âge
Provence (France) -- Moeurs et coutumes -- Sources