Tous les ans, 4 000 étudiants encombrent inutilement les facultés de médecine pour moins d'une vingtaine qui méritent vraiment de pratiquer. Le docteur est intransigeant et son diagnostic grave : quelle sera la thérapie ?
Depuis Néron, l’Ecole de Médecine de Marseille a toujours privilégié l'approche clinique et l'étude directe et exacte des malades comme en témoigne le dévouement du corps médical durant la grande peste de 1720.
Le problème de Marseille ? L'hygiène. Des logements salubres, des eaux d'alimentation pures comme celles du canal de la Durance et de la Madrague, des égouts totalement étanches et la fermeture de tous les puits : fini le typhus !
Le fondateur de l'Observateur des sciences médicales dénonce l'incompétence des professeurs de l'École secondaire de Médecine de Marseille qui composent la commission de salubrité publique et qui ont censuré un de ses article sur la fièvre jaune
Pour attirer toujours plus de curistes, les stations thermales attribuent à leurs sources des pouvoirs thérapeutiques indiscutables : ces prétentions sont-elles justifiées? Ne serait-ce pas à l’analyse chimique de leur composition réelle de trancher…
Journal de la Société locale des médecins du département des Bouches-du-Rhône dédié à la défense des intérêts professionnels et également à la publication d’articles scientifiques, d’observations, de mémoires, de revues et d’articles bibliographiques
Après cette formation spécialisée en hygiène de trois mois et demi, les docteurs en médecine ayant déjà un certificat en microbiologie (bactériologie et parasitologie) deviennent médecins brevetés de la marine marchande
En 1930, après 70 ans de blocage financier, l'Etat crée la Faculté de médecine qui s'installe au château du Pharo. La reconnaissance de la médecine et des hôpitaux de Marseille qui accueillent tous les malheureux de la Méditerranée
La crainte des épidémies conduit Marseille à mettre en quarantaine tout ce qui provient d'un port soupçonné d'abriter des cas infectieux : l'isolement se fait au Lazaret, établissement au copieux règlement de 747 articles !
Avec son siècle de parution et ses près de 40 000 pages, Sud médical et chirurgical nous invite à parcourir l'histoire vécue et pratiquée de la médecine des années 1860 aux années 1970