Pleurobranchus forskali (Sidegill slug)
The Talisman, used in the 1883 explorations, was a 75 m long steamer equipped with a full complement of sails. Drawing by Henri Folin. Ref. http://gallery.obs-vlfr.fr/gallery2/v/Aquaparadox/TravailleurTalisman
Voir également : https://tos.org/oceanography/article/the-origins-of-oceanography-in-france-the-scientific-expeditions-of-travailleur-and-talisman-18801883
Il est mis à la disposition en 1883 d'une commission dirigée par le professeur Alphonse Milne-Edwards pour diverses expéditions scientifiques. Il était équipé d'un treuil de draguage d'une force de 20 tonnes. Il a été aménagé pour recevoir 7 scientifiques, et un laboratoire installé sur le pont (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Talisman_(navire_oc%C3%A9anographe).
Carte du voyage du Talisman en 1883
Le Talisman sera à l'origine de la description de 176 nouvelles espèces (toujours valides aujourd'hui) et la publication de plus d'une centaine de publications scientifiques.
Albert Vayssière, zoologue, enseignant à la Faculté des sciences de Marseille et conservateur du Musée d'histoire naturelle de Marseille, est un spécialiste des mollusques, en particiler des nudibranches (mollusques gastéropodes marins). Il a décrit et dessiné nombre de ces espèces, certaines en portent le nom, tels la Discodoris edwardsi Vayssière, 1902 et le Phyllidiopsis berghi Vayssière, 1902.
A la fin du 19e siècle, il rédige également les rapports annuels (année scolaire) sur le fonctionnement du Laboratoire de Zoologie Agricole de la Faculté des Sciences de Marseille qui sont publiés dans les Annales de la Faculté des sciences.
Témoin de l’histoire musicale, religieuse et culturelle de la fin du Moyen Age, ce fragment manuscrit des chants de la semaine sainte, sur parchemin, a servi à confectionner la reliure d’un in folio de droit du XVIe (commentaire de Balde : cf https://tresoramu.hypotheses.org/103).
Selon Yves Le Sage de La Haye, « deux siècles, au minimum, séparent la transcription du manuscrit de sa première utilisation comme reliure (…) ce sont d'authentiques reliques de bibliothèques canoniales ou monastiques disparues » (cf. Répertoire numérique de la série I : feuillets et fragments de livres manuscrits avec et sans notation musicale (IXe-XVIe siècles), Tours, 2000, page 6, en ligne http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/Archives1790/1178519699.pdf).
Le manuscrit d’origine a été en effet « rendu désuet » au XVIe siècle « par l'abandon de l'écriture gothique et par l'impression typographique » des livres liturgiques, et « n'attirait pas l'attention d'érudits et de collectionneurs déjà séduits par des manuscrits plus soignés » (Yves Le Sage de La Haye, ibid., p. 8 et 156).
Il s’agit donc du plus ancien document du SCD d’Aix-Marseille, seul fragment connu (à ce jour) de manuscrit médiéval du SCD (d’autres fragments sont certainement à découvrir dans d’autres reliures : Il est déjà probable que la reliure des autres volumes du commentaire de Balde sont des réemplois du même manuscrit).
Ce fragment a été découvert lors de la restauration de l’ouvrage de droit en 1990.
« De tels fragments présentent de l'intérêt, tant du point de vue paléographique que textuel; ils peuvent, en effet, témoigner de l'activité d'un scriptorium et donner de très utiles indications sur la tradition directe ou indirecte du texte » (Jean Dufour, maître de conférences à la IVe Section de l'École pratique des Hautes Études, cité par Yves Le Sage de La Haye, "Plaidoyer pour les manuscrits liturgiques conservés dans les services d'archives", dans Cahiers de civilisation médiévale 35 (1992), p. 154-159, ici note 7 p. 157, en ligne : https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1992_num_35_138_2528).
Livre liturgique musical, le graduel contient les chants utilisés durant la messe. Son nom vient du chant de méditation prononcé en répons à la première lecture. Ce fragment comporte les chants avec les notes grégoriennes (neumes), en notation carrée sur portées à quatre lignes rouges. L’écriture est une calligraphie gothique dite rotunda ou lettre de somme et comporte quelques initiales rouges, dont deux filigranées en bleu.
Les chants de la messe du Jeudi saint en constituent le cœur (avec notamment le rite du lavement des pieds des apôtres par le Christ lors de la Cène et l’éloge de l’obéissance du Christ jusqu’à la mort de la Croix) ainsi que les chants de la nuit de Pâques.
Voici la transcription latine avec la traduction française de l’Académie de Chant grégorien (Gerald Messiaen), Namur, Belgique (https://gregorien.info/) :
Chant de communion du mercredi saint (texte tiré du Psaume 101, 10-14)
Potum meum cum fletu temperabam : |
Ma boisson, c'est avec mes larmes que je l'allongeais : |
Chants de la messe du Jeudi saint ou commémoration de la Cène du Seigneur (cf. la rubrique feria quinta in Cena Domini) :
Nos autem gloriari [oportet |
Que notre gloire [soit la croix |
Christus factus est pro nobis Propter quod et Deus exaltavit illum |
Le Christ s'est fait pour nous C'est pourquoi aussi Dieu l'a exalté |
- Les premiers mots du chant d’offertoire (Psaume 117, 16-17) : chant repris à d’autres moments de l’année liturgique (cf. 3e Dimanche après l’Epiphanie)
Extrait provenant du site Corpus Christi Watershed
Dextera Domini …. [fecit virtutem, |
La droite du Seigneur [a déployé sa puissance : |
- Le début du chant de communion, repris de la cérémonie du lavement des pieds des Apôtres par le Christ, la veille de sa mort, lors de la Cène commémorée le Jeudi saint (évangile selon Saint Jean 13, 12-15)
Dominus Iesus, postquam cenavit cum discipulis suis, |
Le Seigneur Jésus, après avoir dîné avec ses disciples |
Chants de la Vigile pascale
- Vinea facta est (cantique situé entre les lectures, tiré d’Isaïe 5, 1-2)
Vinea facta est dilecto, in cornu, in loco uberi. Et maceriam circumdedit et circumfodit Et torcular fodit in ea: vinea enim Domini Sabaoth, domus Israel est. |
Une vigne a été aménagée pour le bien-aimé sur un lopin de terre, en un lieu fertile. Et il l’entoura d’une clôture, et d’un fossé : Et il y creusa un pressoir : |
- 2e partie du Sicut cervus (Psaume 41, 2-4), cantique chanté après les baptêmes de la nuit de Pâques
[Sicut cervus desiderat ad fontes aquarum] ita desiderat anima mea ad te, Deus. Sitivit anima mea ad Deum vivum: quando veniam et apparebo ante faciem Dei mei. Fuerunt mihi lacrimae meae panes die ac nocte… |
[Comme le cerf languit après les sources d’eaux], ainsi languit mon âme après vous, mon Dieu Mon âme a soif de Dieu vivant : Mes larmes ont été mon pain jour et nuit… |
Remerciements au Pr. Philippe Bernard, directeur d'études à l'EPHE (chaire de Liturgies chrétiennes en Occident, de l’Antiquité tardive à l’époque moderne) et professeur d'histoire médiévale à AMU, pour les références bibliographiques et la relecture.
Pour aller plus loin :
Christian Meyer (CNRS), Catalogue des manuscrits notés du Moyen-Âge conservés dans les Bibliothèques publiques de France, Brepols, Turnhout, 6 vol. parus de 2006 à 2019.
Eduardo Henrik Aubert, « Cantus Burgundiensis. Les fragments de livres de chant grégorien dans les fonds des archives départementales de Bourgogne », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, BUCEMA, 15, 2011, en ligne : http://journals.openedition.org/cem/12006
Projet interrégional Institut de recherche et d’histoire des textes : Remembratio codicorum – Reconstruction de livres manuscrits médiévaux (chant liturgique, musique) sur un corpus interrégional
Résumé et analyse, Rémy Burget (2020)
I. - Chambre de Commerce
II. - Bourse et Condition des soies
III. - Enseignement technique
IV. - Ports, Docks, Outillage des ports
V. - Chemins de fer, Tramways, Postes
VI. - Questions diverses d'intérêt local
Les rubriques de la 2nde partie s'étoffent au cours du temps :
I. - Chemins de fer
II. - Postes, Télégraphes, Téléphones
III. - Douanes françaises
IV. - Douanes Étrangères
V. - Législation Fiscale
VI. - Législation Commerciale et Industrielle
VII. - Législation civile el administrative
VIII. - Questions coloniales
IX. - Questions diverses
I. - Chambre de Commerce
II. - Bourse le Condition des Soies
III. - Enseignement technique
IV. - Ports, Docks, Outillage, Main-d'oeuvre, Camionnage
VI. - Reprise du travail et des affaires
VII. - Subsistances et Ravitaillement
VIII. - Émission de Bons de monnaie
IX. - Comité de l'Or et des Bons de la Défense nationale des Bouches-du-Rhône
X. - Emprunt national
Table analytique
Table alphabétique des noms de personnes citées dans cet ouvrage (à partir de 1904)
Le Second Empire colonial français (1919-1939)
Cochinchine - Culture de cannes à sucre sous hévéas (1923-1924)Allier culture traditionnelle et expériences agronomiques : introduction d'une double culture hévéas / cannes à sucre pour une double récolte. Un exemple où l'exploitation rationnelle et scientifique de terres devenues agricoles se substitue aux cultures indigènes. Un des très rares documents photographiques qui n'apparaîtront que dans le Tome 1 de cette collection.
Le travail est une défense et une explication de l’Arrêt du Conseil d'État, du 21 mars 1712, portant règlement de l'Université d'Aix (voir https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/292#?c=0&m=0&s=0&cv=0 )
L’auteur souhaite voir le nombre d’agrégés de la Faculté de droit réduit à huit, douze étant le nombre maximum pour ne pas diminuer de manière trop importante le salaire des autres enseignants. La volonté affichée est également de préserver les privilèges des membres de l’Université en ne dilapidant pas ses moyens et en réduisant le nombre des Professeurs.
L’auteur condamne la perte d’intérêt pour le doctorat des meilleurs étudiants du fait des avantages trop restreints de l’Université, et la faible qualité intellectuelle des docteurs en droit actuels. Il engage donc à une revalorisation générale des salaires par une baisse des effectifs, permettant selon lui de préserver l’ordre, la discipline et la hiérarchie propre aux « principes de la société » (p. 117).
Pièces conservées aux Archives départemantales des Bouches-du-Rhône, cote AD série G 226/1 : Archives départementales des Bouches du Rhône. Copies de pièces tirées des séries G. 225 à 227
Portrait du Chevalier de Roze (1675-1733)
Mgr de Belsunce, évêque de Marseille durant la peste (1671-1755)
Sacre de l’empereur Napoléon Ier et couronnement de l’impératrice Joséphine
dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804,
par J.-L. David © Wikimedia Commons
Edouard Heckel, fondateur et directeur de l'Institut Colonial et du Musée Colonial de Marseille
(1843-1916)
La devise de l'Académie des sciences coloniales (1925-1938