Alimentation humaine]]> Agriculture]]> Histoire de la Provence]]>
Des témoignages concrets (pas de l'encyclopédisme...), dignes de foi (à l'exception de quelques cas farfelus comme ce hibou, fou de fruits, qui hante un verger !), bien datés et localisés, décrivent, parfois succinctement, parfois dans le menu détail, des expériences aux résultats prometteurs. Améliorations du début à la fin de la chaîne : choix des légumes, des fruits, etc., méthodes pour les préparer au mieux et procédés pour les conserver le plus longtemps possible et sans risque, tout en préservant leur aspect et leur qualité (techniquement, les propriétés organoleptiques).

La poudre Combinés Barral, 1901 (distribués par Ovidol (C))

Les 60 articles sélectionnés au cours de ce quart de siècle donnent une bonne idée des évolutions culturales (nouvelles variétés végétales et introduction de nouvelles races animales) et des nouvelles habitudes alimentaires (le bouleversement amené par la pomme de terre, par ex., et tout ce que l'on peut en faire - même du fromage et du pain !).

Nouvelles cultures et nouvelles denrées qui ne font que renforcer la question centrale liée à l'alimentation : comment conserver (longtemps) sans stériliser ni refroidir ? Les différentes méthodes pour conserver les œufs, par ex. (eau, précuisson, vernis, etc.) résument à elles-seules l'obsession de garder l'un des produits de ferme les plus répandus sur la planète. Sur la compréhension qu'il faut priver l'œuf de tout contact avec l'air, l'idée d'étanchéifier la coquille fait son chemin jusqu'aux solutions physico-chimiques les plus radicales : solution complexe de type Barral ou vernis de Réaumur. À l'image de l'acide sulfureux qui stabilise la couleur verte et si appétissante de ces merveilleux légumes frais, la boite de Pandore des conservateurs alimentaires vient de s'ouvrir: l'Agriculture et la Science se préparent à suivre un long chemin de conserve !

Notes : les volumes des années 1839 à 1848 et 1851 proviennent des collections anciennes de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence que nous remercions chaleureusement.]]>
  1. Cueillette et préparation des câpres
  2. Cueillette et préparation des câpres (suite)
  3. Préparation des raisins secs
  4. Moyen de conserver les œufs frais pendant plusieurs années
  5. Cueillette et préparation des olives
  6. Notice sur le pois chiche
  7. Du sumac
  8. Notice sur le chou-arbre de Laponie
  9. Pistachier
  10. Emploi de la pomme de terre dans la fabrication du pain
  11. Procédé ponservation des haricots verts
  12. Fromages de pomme de terre
  13. Horticulture - Des fraises
  14. Pomme de terre ou Parmentière
  15. Pomme de terre ou Parmentière (suite)
  16. Utilité des fruits pour la conservation de la santé
  17. Sur les pigeons fuyards
  18. Procédé pour faire grossir les fruits
  19. Manière de préparer des confitures de différentes espèces de fruits sans le secours du feu, spécialement celle d'abricots
  20. Fabrication du vinaigre
  21. Avis aux propriétés qui se livrent à des innovations hasardeuses
  22. Procédé pour la préparation des raisins secs (Panses) de Marseille
  23. Le dahlia - son origine, sa culture, sa propagation en Provence
  24. Procédé pour cuire les œufs à la coque
  25. Note sur les pommes de terre, leur plantation, reproduction et conservation
  26. Conservation des végétaux dans les transports éloignés
  27. Des piqûres d'abeilles, guêpes, etc.
  28. Conservation des pommes
  29. Manière de diriger un poulailler pour en tirer le plus grand profit
  30. Méthode écossaise pour conserver les œufs
  31. Horticulture - Essais sur la culture et la récolte des patates venues du jardin de M. Barralier (Toulon)
  32. Notice sur les sirops et sucres de raisin et de betterave
  33. Horticulture des balcons et fenêtres
  34. Sucre de citrouille
  35. Horticulture - Culture simplifiée de l'asperge
  36. Moyen de conserver les légumes frais
  37. Savon hydrofuge de M. Menotti
  38. Notice sur la truffe
  39. Observations sur la culture du melon
  40. Perfectionnement dans la culture du terroir à Marseille (rapport fait au Comice agricole)
  41. Culture et rendement en huile de l'arachide, du madia-sativa et du sésame
  42. Vieillissement des vins : considérations nouvelles sur la formation de l'arôme
  43. Expériences sur le guano et fécondation des Landes
  44. De quelques récoltes dérobées
  45. Rapport fait au Comice agricole de Marseille sur la réclamation des éleveurs de porcs
  46. Quelques mots sur le guano
  47. Statistique des grands hivers
  48. Note sur la mortalité des arbres causées par les fuites de gaz
  49. Des vignobles de Marsalla (Sicile), de leur culture, de leurs produits et du commerce auquel ils donnent lieu
  50. Vaches laitières - Nouveau procédé de les traire - Tubes Giester
  51. Aperçu sur l'histoire naturelle des truffes
  52. Les ormes de Marseille et les ormes de Paris : ravages du Scolyte destructeur
  53. Entomologie appliquée à l'agriculture
  54. Introduction de la vache irlando-bretonne dans le Var
  55. Instruction du peuple des campagnes
  56. Association pour la paix publique
  57. De la réduction de l'impôt du sel
  58. Emploi du sel dans la culture des terres et dans l'élève du bétail
  59. L'Agriculture et la Science
  60. Considérations sur le Jardin des plantes de Marseille et proposition de son agrandissement
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1827-1851]]> fre]]> Basse-Provence (France). 18..]]> Provence. 18..]]> - Feuille Castellane ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410]]>
Agriculture]]> Économie rurale]]> Aménagement du territoire]]>
Au 18e siècle, le corpus des connaissances dans le domaine de l'agriculture est essentiellement produit par les botanistes, les herboristes et les pharmaciens. Il est le plus souvent diffusé sous forme d'encyclopédies et d'exposés proposés lors de réunions au sein de sociétés savantes spécialisées en agronomie et en horticulture comme, localement, les Sociétés d'Agriculture, des Sciences, des Arts et Belles Lettres*. Une communication très académique et plutôt élitiste qui ne s'adresse pas en priorité à un monde agricole composé majoritairement de petites exploitations résignées aux faibles rendements et où les traditions offrent un socle de compétences et un cadre de transmission stables et rassurants, peu au fait des améliorations réalisées dans leur domaine (semences, races, engrais, outils, mécanisation,...) mises en œuvre par les grands propriétaires, moins rebuter par l'inconnu et la prise de risques qu'ils ont les moyens d'assumer.

Comment dynamiser ce milieu professionnel ? Après plusieurs expérimentations d'organisation, un décret de 1833 promulgue la création des Comices agricoles, sociétés locales au niveau de l'arrondissement (la notion de terroir est essentielle), composées de sections au niveau du canton.
Faux, fourche, râteaux, binettes, blé et vigne : des emblèmes on ne peut plus traditionnels (Comice d'Aix)

Dans un curieux malentendu (la campagne d'autrefois des citadins, pas des ruraux), les Comices agricoles entreront dans les mémoires pour leurs aspects folklores & traditions populaires, alors qu'ils seront l'un des leviers de la transformation de l'agriculture en France au cours du 19e siècle :
  • conformément à l'intention administrative et politique, leur mission est clairement d'œuvrer à augmenter la production agricole
  • ils proposent un cadre de rencontres strictement professionnelles, émancipés des grands rites civils et religieux qui ponctuent la vie sociale locale
  • pour appeler et prolonger ces échanges et diffuser l'information technique, la plupart créeront un organe de publication, en général titré "Bulletin du Comice de l'arrondissement de ..." (pas moins de 120 signalés sur le Sudoc)
Le Comice d'Aix créera sa revue en 1857. Le Bureau d'Aix a certes mis un quart de siècle pour franchir le pas mais il n'arrive pas dans un désert : depuis 1827, circulaient en Provence les "Annales provençales d'agriculture pratique et d'économie rurale" qui cesseront justement de paraître en 1855. La nature a horreur du vide ? Dans l'éditorial de son tout premier numéro (n° 1 de déc. 1857), le Bureau motive sa décision "bien des membres semblent rester étrangers aux travaux du Comice, aux améliorations et aux progrès de l'agriculture de notre arrondissement". Une surdité et un manque d'audience qui montre bien que la recherche de meilleurs rendements n'est pas (encore) une évidence ni collective ni individuelle. Le Bulletin mensuel, distribué gratuitement auprès des membres du Comice, "aura l'avantage de vulgariser, auprès des agriculteurs les actes du gouvernement en faveur de l'agriculture, ordinairement ignorés des cultivateurs".

Et pour encourager cette communauté (pourtant formés des plus motivés), rien de mieux que la promesse de prix et de médailles, une recette classique inratable. En plus des fascicules mensuels, le Bulletin publiera le Concours du Comice d'Aix qui se tient tous les ans le 3ème dimanche de septembre dans l'une des communes de l'arrondissement : Aix (20 sept. 1857), Lambesc (19 sept. 1858), Salon (18 sept. 1859). Une journée chargée où se mêlent discours des personnalités (préfet, sénateur,...) en présence de l'évêque, du comte, du maire,... discours parfois très politiques et revendicatifs (expropriations, crédits fonciers, irrigations,...), remise de médailles aux lauréats, expositions d'animaux d'élevage, de produits de culture, d'instruments agricoles, d'œuvres artisanales, de concours de musique et de chants... Le point fort de cette mémorable journée reste bien sûr la remise d'une pluie de médailles (les trois d'honneur - or et argent - sont offerts par l'Empereur) qui récompensent l'agriculture du sol :
  • l'exploitation rurale la plus remarquable
  • l'élève du bétail le plus intelligent
  • l'industrie agricole la plus développée
Rien n'est oublié : habileté des labours, performance des instruments et des machines agricoles, qualité des produits, des animaux reproducteurs, gras et de basse-cour, exactitude du meilleur garde-champêtre,... Tout cela mérite bien un mémorable banquet (en plus, on sait d'où viennent les produits) ! Politiquement habile, le Comice prendre garde de n'oublier aucun canton : chacun repart avec son copieux lot de médailles.

Nous n'avons plus trace du Bulletin après la publication du n° 3 de juillet 1860. Sûrement repris par la nouvelle publication géographiquement plus ambitieuse "Revue de l'agriculture provençale" que le Comice agricole de l'arrondissement d'Aix publiera, sous ce titre, de 1860-1861.

Les documents originaux du milieu du 19e siècle reproduits ici appartiennent aux collections de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.**

_____________
* à l'image du Potager du Roy à Versailles (re)créé par Jean-Baptiste de la Quintinie en 1678, où les jardiniers apportent, sans cloisonnement, tous leurs soins aux fleurs, fruits et légumes. Des savoirs et des savoir-faire qui se sont aujourd’hui fragmentés en autant de filières distinctes : École nationale supérieure de paysage, École nationale supérieure d'horticulture, Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, École nationale vétérinaire d'Alfort, ...
** à l'exception du dernier quart du 19e siècle, cette collection d'emprunt permet à Odyssée de proposer une sélection de revues d'associations professionnelles agricoles dans un quasi continuum (1827-1972) et contribuer à la connaissance de l'histoire d'une Provence où la difficile vie rurale paraît bien éloignée de son image stéréotypée...]]>
1857-1860]]> fre]]> Provence. 18..]]>
Histoire de la colonisation]]> Enseignement supérieur]]>
Le lecteur pressé verra peu de différence entre "L'annuaire de l'Université d'Alger. Livret de l'étudiant" et "le Livret de l'étudiant...". Un lecteur plus attentif remarquera qu'il ne s'agit plus de l'annuel habituel qui décrit une université avec ses différentes composantes mais de l'assemblage après coup de la présentation autonome de chaque Faculté.

Façade de l'Université d'Alger (1941)

Une présentation globale de l'université et une table des matières générale et commune à toutes les facultés mettent en avant l'unité de l'université comme dans l'ancienne formule mais, et c'est là où le changement le plus important est visible, chaque Faculté développe désormais sa partie assortie d'une table des matières qui lui est spécifique. Deux nouvelles rubriques apparaissent : la première consacrée à l'histoire de l'université d'Alger elle-même et non plus à l'histoire générale de l'enseignement supérieur en Algérie. Cette rubrique sera maintenue jusqu'à la dernière année de publication de l'annuaire (année scolaire 1960-1961). À partir de la rentrée de 1954-1955, une rubrique supplémentaire clôture le guide en décrivant les Instituts et les autres organismes extérieurs rattachés à l'université.

Un an avant l'indépendance, l'ultime cliché de l'Université du guide (année scolaire 1960-1961)

Si la première rentrée solennelle des quatre Écoles Supérieures (Médecine, Droit, Sciences et Lettres) a eu lieu le jeudi 23 décembre 1880, il faudra attendre 1905 pour que naisse le projet de regrouper les quatre Écoles en une Université unique, ce qui aurait l'avantage, selon l'argumentaire, de leur faire prendre "conscience de leur solidarité scientifique". Rappel à l'ordre administratif à peine voilé ou affirmation déclarée d'une nouvelle ambition scientifique pluridisciplinaire ? L'opinion des colons était déjà acquise à l'idée que la France devait être exemplaire et proposer un enseignement supérieur digne de sa mission (historique) en Afrique... L'unification sera adoptée en 1909 sur le modèle des universités de la Métropole voté en 1895 sous le ministère de l'Instruction publique de Raymond Poincaré (obligation faite à toutes les facultés de se regrouper sous la bannière d'une université).

À partir de l'année scolaire 1959-1960, l'intitulé de certaines facultés se modernise, signe de la prise en compte du périmètre plus contemporain des disciiplines : la Faculté de Droit devient la Faculté de Droit et des Sciences économiques et la Faculté des Lettres devient la Faculté des Lettres et des Sciences humaines. Un rafraichissement un peu tardif : le Guide de l'étudiant cessera de paraître l'année suivante, en 1961, l'avant-dernière année scolaire avant l'indépendance de l'Algérie (juillet 1962).]]>
  • Historique de l'Université d'Alger
  • Renseignements généraux
  • Faculté de droit
  • Faculté mixte de médecine et de pharmacie
  • Faculté des sciences
  • Faculté des lettres
  • Instituts et aux organismes extérieurs (à partir de 1954-1955)
  • Table des noms
  • Index analytique
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1941-1961]]> fre]]> Alger. 19..]]> - Feuille Alger ; NJ-31-SE ; 1942 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : C30_J31SE_42.
"Dressé, héliogravé et publié par le SGA en 1927 ; Complété en 1938 ; Tirage de Mars 1942"
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=79167]]>
Économie]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]> Aménagement du territoire]]> Bulletin de la Chambre de commerce de Marseille. Correspondance et documents" ne survit pas à la Seconde Guerre Mondiale et s'arrête en septembre 1939 pour renaître en novembre 1941 sous un nouveau titre "Revue de la Chambre de commerce de Marseille".

Le contenu informationnel est proche de celui du Bulletin mais les rubriques éditoriales ont été dépoussiérées : elles sont moins construites sur le domaine technique de l'information (les douanes, les transports, les postes,..., créées au 19e siècle) que sur les sujets d'intérêts supposés des lecteurs (activité consulaire, progrès techniques et commerciaux, données statistiques). Le spectre documentaire s'élargit : on voit apparaître une rubrique dédiée à l'histoire du commerce à Marseille en puisant dans ses propres archives ou en conviant une plume extérieure*, une autre est réservée à l'incontournable revue de presse et les dossiers récurrents à destination des professionnels, comme la législation et la réglementation, sont épaulés par deux nouveaux suppléments mensuels : un supplément juridique, le "Recueil commercial et maritime de Marseille" à partir d'avril 1948 et un supplément commercial, le "Bulletin des demandes d'offres d'articles et demandes et offres de représentation" qui démarre en janvier 1949. La revue, présentée avec une typographie d'un niveau en progrès constant le long de son existence, s'enrichit d'une importante iconographie à partir de 1946 (en particulier, des photographies aériennes de bonne qualité et de pleine page) et s'orne de très nombreuses publicités illustrées (en général, des photographies de plan large, rarement renouvelées d'une année sur l'autre) jusqu'à représenter plus de 30% de la pagination. L'iconographie coloniale disparaît totalement, à l'exception d'une réclame plutôt naïve et désusète énumérant tous les usages industriels du caoutchouc d'origine végétale. Les couvertures arborent une couleur bleue à partir de décembre 1944. La revue présente également des numéros spéciaux, d'abord thématiques (Libération, Afrique, Durance) puis annuels consacrés au bilan économique de l'année précédente.

Un déchargement de primeurs, encore assez manuel, arrivant très probablement d'Algérie (Joliette, mars 1949)

Ce qui préoccupe la CCIMP, c'est la place du port (ici, synonyme de la ville) dans l'économie nationale et, à un niveau encore supérieur, la place de la Méditerranée dans le monde. Si elle s'intéresse toujours à l'arrière-pays (ressource en eau pour l'irrigation des campagnes), le monde rural reste très traditionnel et la géographie est d'abord appréciée comme une ressource logistique et énergétique, le Rhône promettant une série de barrages hydro-électriques. La CCIMP se préoccupe davantage de l'urbanisme de la ville (on prend aujourd'hui conscience de l'ampleur des destructions infligées à certains quartiers et aux installations industrielles, ravages rarement associés à l'image de Marseille) et de son évolution démographique (entre 1872 et 1944, la population devient majoritairement urbaine), des extensions du port (très endommagé, Marseille entre dans une longue et coûteuse période de reconstruction). La construction navale est essentielle car de nombreux navires ont été coulés : elle est secondée par des infrastructures portuaires et un outillage de manutention toujours plus performants et mieux adaptés. En quelques années, et avec moins d'unités actives, les nouveaux cargos plus grands et plus rapides afficheront un tonnage total très supérieur à celui de la flotte d'avant-guerre.

Milieu des années 1950, la généralisation de l'emploi des chariots élévateurs (Marseille, juillet 1956)

À partir des années 1949/1950, un tourisme moins élitiste est perçu comme une opportunité économique crédible (la douceur du climat provençal, une demande séduite par les promesses exotiques des colonies françaises, en particulier d'Afrique) et l'opportunité de développer le trafic voyageurs par mer (les simples traversées et les croisières deviennent plus abordables sur de nouvelles gammes de paquebots), le millionième passager étant enregistré en 1951. Par air également, le port aérien de Marseille-Marignane se développe (il est géré par la CCIMP) et l'évolution de l'aéronautique ouvre des horizons insoupçonnés en termes de distance, de vitesse, de capacités et de tarifs.

Avions (bientôt à réaction) vs paquebots (Marseille, juillet 1956)

L'emballement technologique, l'optimisme lié à la diffusion de l'usage de l'électricité (centrales hydro-électriques et centrales thermiques au charbon), la croissance du réseau ferré, le développement de la flotte maritime et aérienne, ne peuvent pas cependant complètement masquer un arrière-plan de problèmes économiques non résolus et très réalistes : les questions monétaires et fiscales, l'inflation, l'intéressement, les salaires, la productivité, les conflits sociaux, la crise de la Sécurité Sociale forment un cortège d'interrogations politiques et économiques qui accompagne la majorité des éditions.

Parce que le transport maritime à ces niveaux est par nature mondial, l'actualité internationale s'invite aussi dans les questions de fond : l'avenir des empires coloniaux (naissance de l'Union française, l'ombre du Commonwealth), la crise du Canal de Suez, la faim dans le monde, les conflits territoriaux, la Guerre Froide,...impactent directement l'activité économique et sont documentés par des articles d'analyse particulièrement lucides. Même s'il y a une volonté de l'effacer, persiste le sentiment d'un monde à deux vitesses : des campagnes rurales où la main d'œuvre agricole, souvent émigrée, cueille toujours à la main les fruits de saison et s'affaire aux vendanges, bien éloignée du machinisme agricole d'origine américaine déployé en Outre-mer et des promesses technologiques des autres secteurs : arrivée des calculateurs IBM dans le tertiaire et des premiers automates dans l'industrie. Une mécanisation de plus en spécialisée qui coexiste, au moins provisoirement, avec une main d'œuvre portuaire "généraliste", en partie venue d'Afrique du Nord, qui côtoie familièrement les immenses grues et autres portiques affairés à décharger les navires à quai et charger les camions et les trains pendant que les convoyeurs à ruban délestent les minéraliers, les terminaux siphonnent les pétroliers, et les aspirateurs à grain vident les cales des vraquiers venus d'Afrique et d'Asie du Sud-Est.

Au long de sa quinzaine d'années d'existence (en 1958, la revue change à nouveau de nom pour s'appeler plus administrativement Cahiers de documentation - C.C.I.M.), la Revue nous montre une institution toujours très ouverte sur le monde et avide de toutes les opportunités qu'il peut offrir (construction de la CECA, ouverture du Marché Commun) mais plus inquiète de la concurrence des pays émergents, des autres ports français (le Havre et Rouen talonnent Marseille sur certains créneaux d'import-export, Dunkerque émerge, ...) ou, plus traditionnel, des grands ports européens comme Anvers ou Gênes. Une institution également plus soucieuse de toutes les menaces qu'elles peuvent abriter (ruptures technologiques, nouvelles alliances géostratégiques, remise en cause des rentes coloniales). Une institution convaincue que l'essor de l'économie locale et de son rôle national passe dorénavant par les très grands investissements structurels (acteur majeur de l'aménagement du territoire) et par une innovation industrielle, technologique et commerciale permanente, qu'il faut s'engager totalement dans la dynamique euphorique des 30 glorieuses, et toujours garder une longueur d'avance dans le cycle production/distribution/consommation : une position centrale dans ce moteur à trois temps au régime de plus en plus élevé.

"Seul le rendement compte" (machine à additionner - publicité de Burroughs Corporation, US, 1957)

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* En particulier des personnages et des évènements des 18e et 19e siècles qui ont marqué la cité phocéenne et le commerce maritime. La rubrique invite parfois des universitaires, comme Georges Duby qui signe un article "Le port de Marseille et la civilisation provençale au Moyen-Âge" (mars 1955).]]>
  • ACTIVITE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MARSEILLE
  • LA PAGE DE L'HISTOIRE DU COMMERCE DE MARSEILLE
  • INFORMATIONS ECONOMIQUES
  • LES PROGRES TECHNIQUES ET COMMERCIAUX DU PORT DE MARSEILLE
  • REVUE DE PRESSE
  • DOCUMENTATION LEGISLATIVE ET REGLEMENTAIRE
  • STATISTIQUES MENSUELLES DU PORT DE MARSEILLE: ET ANNEXES
 Suppléments
  • RECUEIL COMMERCIAL ET MARITIME DE MARSEILLE (suppl. juridique)
  • BULLETIN DES DEMANDES ET OFFRES D'ARTICLES ET DEMANDES ET OFFRES DE REPRESENTATION (suppl. commercial)
Publication de quelques n° spéciaux thématiques :

  • 1947 - N° spécial - Activité de la Chambre de commerce depuis la Libération
  • 1950 - N° spécial - Marseille et l'Afrique Française
  • 1950 - N° spécial - Activité économique de la ciconscription en 1950
  • 1952, extrait du n° 618, fév. - Decelle. - L'équipement de la Durance
  • 1952 - N° spécial - Activité économique de la ciconscription en 1951
  • 1953 - N° 636, n° spécial - Activité économique de la circonscription en 1952
  • 1954 - N° spécial - Activité économique de la circonscription en 1953
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1941-1957]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Bouches-du-Rhône. 19..]]>
Économie]]> Économie coloniale]]> Histoire de la Provence]]>
La CCIMP se doute qu'elle n'est ni le centre du monde ni l'Etoile du Berger mais elle sait qu'elle est au cœur de tout le commerce maritime de Marseille : elle en a même fait sa devise depuis la fin du 16e siècle.

"Quot cursus immota regit : elle guide tout en restant immobile"

Et de la constance, elle n'en manque pas. Vieille habitude de la maison et avec une régularité d'un métronome, elle multiplie les publications régulières qui rendent compte de toutes ses activités : compte rendus de travaux, conférences, bilans statistiques du commerce et des activités portuaires, bilans comptables de son propre budget, assemblées générales, conseils d'administration, et pour finir, ce qui peut être considéré comme le témoignage vivant de toutes ces publications, les correspondances qu'elle entretient avec ses différents partenaires : ministères, administrations locales (mairie) et départementales (Conseil Général), décideurs politiques et économiques, capitainerie, armateurs, opérateurs de transports maritimes et ferroviaires, douanes, compagnie des docks et des entrepôts, métiers liés à la manutention portuaire, entreprises de transformation, de réexpédition et de transit, instances en charge de l'aménagement du territoire, enseignement technique et professionnel, et même la liste des revues de sa bibliothèque (depuis 1922). De tous ces documents et ces courriers adressés et reçus, il ressort que la CCIMP est une mécanique de lobbying infatigable qui ne cesse de demander, conseiller, proposer, réclamer, alerter, aider, subventionner, expertiser, prospecter, évaluer, soutenir, orienter,...

Cette stabilité a l'avantage de donner des éléments de comparaison sur le long terme tout en livrant des données liées à l'actualité : par ex., en 1919 apparaît une rubrique Subsistance et ravitaillement imposée par l'état du pays après la 1ère Guerre Mondiale. Compte tenu de son importance stratégique majeure, un bulletin spécial est consacré à la situation au 1er sept. 1921 des travaux en cours d'exécution et des travaux projetés dans les ports.

Plan du port de Marseille (1921)

On peut voir que la CCIMP est clairement engagée dans de très lourds investissements d'infrastructure à un point tel qu'elle paraît se substituer à la puissance publique. Dans ce rôle de quasi délégation, elle n'hésite pas à réclamer le soutien financier direct de l'État (certains travaux sont d'utilité publique).

L'ancien carénage et le pont transbordeur qui enjambait le port à son entrée (1921)

Au détour de documents sur les projets d'infrastructures portuaires, on peut trouver des informations plus légères mais très instructives sur la physionomie de la ville de Marseille comme ces anciens canaux destinés au carénage qui donnaient au quadrilatère occupé aujourd'hui par la place Etienne d'Orves une atmosphère particulière.

Les reflets vénitiens du quai canal Jean Ballard (Pl. E. d'Orves)

Le canal avait été récupéré par la ville lors de la fermeture de l'Arsenal des galères : délaissé et trop encombré, il devient insalubre et finira par être comblé en 1927 par crainte de la propagation de maladies.

Le Canal de la douane, en forme de U faisait la jonction E. d'Orves - Vieux Port

La CCIMP ne perd jamais de vue les grandes infrastructures plus éloignées de la Joliette comme le très ambitieux projet d'aménager le Rhône d'une vingtaine de barrages hydro-électriques le long de la quasi-totalité de son parcours sur le territoire français (elle entretient des relations régulières avec la Chambre de commerce de Lyon).

Projets de barrage sur le Rhône (1928)

En plus de l'Étang de Berre, la Chambre de Commerce portera toujours le plus grand intérêt au Rhône, consciente de l'avantage qu'offre le transport fluvial en termes de tonnage : la vallée du Rhône est le seul axe qui permet d'acheminer de forts volumes de marchandises vers Lyon et Paris et plus encore, vers les grandes villes de l'Europe du Nord. Mais la voie navigable est lente et perd un peu de son attrait dans les rubriques du Bulletin concurrencée d'abord par les chemins de fer (19e siècle) puis le siècle suivant par le nouveau port aérien de Marignane (la rubrique change de titre pour devenir Ports maritimes et port aérien).

À partir de 1920, apparaît en début de bulletin la liste des services extérieurs de la CCIMP qui montre son implication précoce dans la formation professionnelle et l'enseignement technique :

  • Bureau unique des conditionnements - Textiles et Bois (créés en 1858 et 1910)
  • Institut d'enseignement technique supérieur, rattaché à la Faculté des Sciences (fondé le 24 juillet et 18 septembre 1917)
  • Cours coloniaux (fondés en 1899)
  • Section du Haut enseignement commercial
  • Institut Colonial (fondé le 30 juillet 1906)
  • Cours de mécaniciens (fondés en 1887)
  • École supérieure de commerce (fondée 1871)
  • École pratique de commerce (créée 5 avril 1934)
  • École d'ingénieurs
  • École d'électricité industrielle (prise en charge du 8 juillet 1937)
  • École Courbet - secours aux gens de Mer de la Méditerranée (prise en charge 1937)

Consciente qu'il faut adapter les métiers à l'évolution des sciences et techniques et élever le niveau de qualification professionnelle pratique et théorique, son intervention dans les programmes pédagogiques ne cessera de s'affirmer : de 5 services affichés en 1920, on passera à 11 (dernière liste de 1939), avec un effort particulier sur l'enseignement supérieur en connexion avec le monde universitaire, que ce soit par l'intervention d'enseignants de l'université venant d'Aix et de Marseille, par la création directe d'écoles ou par leur prise en charge financière.

Si la CCIMP est très impliquée en amont dans les circuits d'import/export nécessaires à l'approvisionnement et aux débouchés des industries locales, elle ne se désintéresse pas des questions liées au commerce, au marché et à la consommation. L'un des très rares graphiques que propose la revue au cours de ses vingt années d'existence montre que la grande crise financière des années 1929 & 1930 a profité à la distribution qui a consolidé ses marges au détriment du portefeuiille des ménages. Toute ressemblance avec d'autres périodes bien connues serait purement fortuite...

Le prix du commerce de gros et de détail (1929-1931)

Dans son dernier bulletin, son optimisme dans l'avenir ne faiblit pas : elles sollicite l'autorisation d'acquérir, pour le prix de 3.000.000 de francs, un immeuble industriel (dit immeuble Velten) rue Bernard-du-Bois à Marseille, en vue d'installer un atelier-école pour la métallurgie. En réponse, le Ministre du Commerce, en accord avec celui de l'Education Nationale, informe le Préfet qu'il lui donne cette autorisation et le prie de lui notifier d'urgence la présente décision. Nous sommes en septembre 1939...
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  1. Chambre de Commerce et Institutions qui en dépendent
  2. Ports et Navigation
  3. Douanes et Commerce Extérieur
  4. Transports terrestres et aériens
  5. Postes, Télégraphes, Téléphones
  6. Législation commerciale et industrielle
  7. Législation fiscale
  8. Annexes
A partir de 1925, seule nouveauté, apparaît la rubrique Enseignement  :
  1. Chambre de Commerce et Institutions qui en dépendent
  2. Ports et Navigation (ensuite Ports maritime et aérien)
  3. Douanes et Commerce Extérieur
  4. Postes, Télégraphes, Téléphones
  5. Enseignement
  6. Législation commerciale et industrielle
  7. Législation fiscale
  8. Annexes (1. Lois, décrets, circulaires intéressant le commerce; 2. Publications reçues à la Bibliothèque)
Ces rubriques reprennent en grande partie celles apparues au fil du temps dans la revue "Compte-rendu des travaux de la Chambre de commerce de Marseille" publiée de 1854 à 1939, donc en parallèle ses 20 dernières années.

    I. - Chemins de fer
   II. - Postes, Télégraphes, Téléphones
   III. - Douanes françaises
   IV. - Douanes Étrangères
   V. - Législation Fiscale
   VI. - Législation Commerciale et Industrielle
   VII. - Législation civile el administrative
   VIII. - Questions coloniales
   IX. - Questions diverses]]>
1915-1939]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Économie coloniale]]> Colonies françaises]]> Collection numérisée : 1927-1935. Ces années complètent l'offre en ligne de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

Rapport présenté à l'occasion des sessions du Grand Conseil de la Tunisie. - Mention portée sur le volume publié en 1927 à l'occasion de la VIe session du Grand conseil de la Tunisie (novembre-décembre 1927) : "Le présent volume remplace le Rapport au président de la République sur la situation de la Tunisie". - Les différentes parties du rapport peuvent, à partir de 1936, faire l'objet d'une publication séparée en fascicules (notes)

Rapport sur les prévisions budgétaires pour l'exercice... (Publié avec)
Rapport sur le compte administratif et règlement du budget de l'exercice... (Publié avec)
Rapport du résident général sur le projet de budget de l'exercice... Grand conseil de la Tunisie (Publié avec)

La résidence du Caïd Gouverneur, mitoyenne du petit commerce "Au pays de France", rue de Marseille (Le Kef)

Ces rapports d'activité ont pour mission de présenter au Grand Conseil de la Tunisie (créé en 1922) le budget annnuel engagé par l'administration du Protectorat : comme pour tout exercice comptable, ils exposent les recettes et dépenses de l'année en cours, les prévisions budgétaires de l'année à venir et la réalisation budgétaire effective (en général, l'année n-1 , parfois l'année n-2).

Les bilans statistiques annuels peuvent difficilement éviter un certain aspect rébarbatif mais toutes ces données purement quantitatives et comptables présentent un triple intérêt dans la mesure où elles livrent :

- un état des lieux matériel et financier précis et évolutif de la Tunisie sous domination française
- le périmètre (très stable) des compétences du protectorat (finances publiques, communications, justice, agriculture, commerce, colonisation, intérieur, éducation,... sauf l'armée)
- des informations éparses, parfois de simple portée locale, qui renseignent beaucoup sur la vie quotidienne des tunisiens : par ex. pour 1934, nous savons que les maraîchers utilisent les semences provenant de la Métropole et approvisionnement bien le marché local, que l'emploi des superphosphates se généralisent pour la culture des fèves, que la lutte annuelle contre les sauterelles et les criquets dure tout le mois de mai, et qu'il faut intensifier la fixation des dunes pour protéger les ressources en eau et stopper la progression du désert...

Dépenses et recettes du réseau des chemins de fer tunisiens (1933)


Si les rapporteurs (du monde entier) entretiennent une tendance à embellir les statistiques supposées répondre aux attentes de leurs commanditaires ou des décideurs politiques (ici, la hiérarchie), ils laissent passer quelques commentaires plus critiques comme cette note du bilan de 1930 qui explique, respectueusement mais sans détour, qu'il est impossible de régler les questions foncières indigènes avec seulement quelques agents alors qu'elles concernent plus de 25% du territoire !

Quelques trop rares tableaux proposent l'évolution des chiffres sur plusieurs années : dans la période considérée ici, parce que limité à l'exercice comptable par nature annuel, on regrettera l'absence de compilations sur de plus longues séquences qui permettraient de mieux comprendre les orientations d'une administration coloniale et les mutations de fond qui ont façonné une économie nationale qui ne jouissait pas de sa totale souveraineté.

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Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.

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A l'exception de 1935, dernière année numérisée de cette collection, le sommaire suit le même plan annuel des rubriques, ce qui en facilite la consultation et les comparaisons :

  • Table des matières
  • Considérations générales sur l'activité des Services du Protectorat
  • Chapitre 1 - Direction générale des Finances
  • Chapitre 2 - Secrétariat général
  • Chapitre 3 - Direction générale de l'Intérieur
  • Chapitre 4 - Direction générale de l'Agriculture du Commerce et de la Colonisation
  • Chapitre 5 - Direction générale de l'instruction publique et des Beaux-Arts
  • Chapitre 6 - Armée Tunisienne
  • Chapitre 7 - Travaux publics
  • Chapitre 8 - Direction de la Justice Tunisienne
  • Chapitre 9 - Direction de l'Office des Postes et Télégraphes
  • Prévisions budgétaires pour l'année 19.., en général n + 2
  • Rapport sur le compte administratif de l'exercice 19.., en général, n -1 ou n - 2

La section des Travaux publics est la rubrique la plus étoffée : elle offre un bilan extrêmement détaillé des infrastructures comme les routes (dont les routes de colonisation !), les ouvrages d'art, les ports maritimes et aériens, les stations océanographiques, l'hydraulique agricole et urbaine, les réseaux d'assainissement, les constructions civiles, les chemins de fer et les tramways, les services des mines et les services météorologiques...

Pour des raisons techniques, les tableaux statistiques présentés en double page ont été rassemblés en fin de volume, un signet y renvoie.

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1927-1951]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]>
Histoire]]> Science politique]]> Revue francophone illustrée, publiée sous la direction du journaliste Alphonse Monestier, La Politique de Pékin a bénéficié du soutien du Consulat français et de la Commission mixte des œuvres franco-chinoises. Tirée à environ mille exemplaires par semaine, elle a participé activement à la transition culturelle et politique de la Chine de la première moitié du XXe siècle.

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Notice en cours. La collection ici publiée comporte d'importantes lacunes. Elles seront comblées autant que possible au cours de l'année 2024.

Avertissement : dans certains bulletins des années 1927 et 1934, des documents photographiques montrent, à des fins de dénonciation ou de justification, des scènes de répression, d'exécution et autres exactions dans leur plus extrême brutalité.

La politique de Pékin

Au cours du 19e siècle, la France avait acquis des concessions dans certaines villes côtières chinoises (Shanghai, Canton, Tianjin, Hankou, etc.) où s'y est développée toute une presse à l'adresse des Français expatriés. La Première Guerre Mondiale ayant réduit les ambitions colonialistes françaises, la France s'orienta alors vers des rapports qui privilégiaient la coopération et l'échange avec la Chine républicaine. C'est dans ce contexte que naît la vraie ambition de La Politique de Pékin créée en 1914 par l'ancien rédacteur du Journal de Pékin, Alphonse Monestier : informer le milieu francophone local de la réalité politique et sociale de la Chine.

Assez rapidement, la Politique de Pékin déborde du cadre politique pour aborder tous les aspects de la vie culturelle et intellectuelle chinoise de l'Entre-deux-guerres et, à partir de 1919, devient un témoin de la révolution de la littérature chinoise qui intéresse les ressortissants français, intellectuels et hauts fonctionnaires. Si les événements politiques et militaires sont très présents (rivalité des pouvoirs locaux, conflits territoriaux, présence de puissances étrangères), notamment la crise sino-japonaise omniprésente à partir de mai 1928, les actualités restent dominées par l'opposition ambivalente entre différents courants intellectuels, certains attachés à l'héritage culturel issu de cinq millénaires d'histoire, d'autres engagés dans une critique de ses archaïsmes et la quête incertaine d'une modernité chinoise. Cette déchirure est une des sources d'inspiration récurrentes dans la rubrique consacrée à la satire politique (moeurs, habillement, mode, coiffure,...).

Les 1 288 numéros* publiés de 1914 au début des années 1940 conservent les mêmes rubriques en commençant toujours par la situation politique de la Chine, rubrique très documentée (rapports, textes officiels, articles de presse) assortie de nombreux documents photographiques, justifiant largement le sous-titre de la publication "revue d'hebdomadaire illustrée". Pour l'essentiel, l'illustration présente des photographies et des portraits d'hommes politiques, de militaires, de personnes influentes, de diplomates, de célébrités du monde des arts (poètes, vedettes de la mode et du cinéma, ...). A côté des scènes familiales qui ne sont pas rares, on note l'importance accordée aux femmes et au rôle qu'elles jouent dans une société qui se détache du modèle hérité du passé. La Politique de Pékin offre une documentation essentielle pour comprendre l'histoire des relations franco-chinoises entre les deux guerres, toujours sous le signe d'une Chine avide de modernité, ce qui en fait une revue d'autant plus précieuse qu'elle est peu répandue dans les collections des bibliothèques françaises.

Alphonse Monestier

Alphonse Monestier, journaliste français, a marqué de son empreinte le paysage médiatique chinois du début du XXe siècle. Né en 1881 et décédé en 1955, Monestier a quitté Marseille en 1906 pour embrasser une carrière journalistique en Chine, une décision qui allait façonner le reste de sa vie professionnelle. D'abord rédacteur, puis rédacteur en chef de L’Écho de Chine à Shanghai, Monestier s'est rapidement distingué par son talent et son expertise.

En 1911, au cœur de l'effondrement de la dynastie mandchoue, il poursuit son aventure journalistique à Pékin. Il devient rédacteur en chef du Journal de Pékin avant de lancer, en 1914, sa propre publication : La Politique de Pékin. Cette revue, bénéficiant du soutien du Consulat français et de la Commission mixte des œuvres franco-chinoises, a rapidement acquis une renommée notable. Tirée à environ 1 000 exemplaires par semaine, elle captivait un lectorat varié, allant des ressortissants français aux intellectuels et hauts fonctionnaires chinois francophones.

Malgré une interruption de ses activités journalistiques lorsqu'il fut mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, de novembre 1914 à juillet 1918, Monestier est resté profondément engagé dans le paysage médiatique chinois. En témoigne sa monumentale œuvre de treize volumes, "À travers la crise nationaliste chinoise", publiée entre 1928 et 1933, qui s'appuie largement sur les chroniques politiques parues dans La Politique de Pékin.

Sous la direction de Monestier, La Politique de Pékin ne s'est pas limitée à la couverture politique ; elle est devenue un acteur clé du renouveau de la littérature chinoise du début du XXe siècle et un vecteur important pour les premières traductions françaises de cette littérature. La revue a joué un rôle crucial en documentant et en participant activement à la transition culturelle et politique de la Chine.

Le travail de Monestier et la publication de La Politique de Pékin se situent dans un contexte plus large de vitalité de la presse francophone en Chine, qui, de la création de La Nouvelle de Shanghai en 1870 à la disparition du Journal de Shanghai en 1945, a vu l'émergence de près de 40 journaux et revues francophones. Cette période, correspondant à l'apogée de la presse francophone à l'étranger, a été marquée par une interaction culturelle intense et une curiosité mutuelle entre la Chine et le monde francophone, un héritage auquel Alphonse Monestier a grandement contribué.

En tant que revue des expatriés, La Politique de Pékin établit une jonction entre la France et la Chine. Si la revue ne se désintéresse pas de la Chine ancienne, sa plus grande signification consiste sans doute à sensibiliser les Français à l’évolution tous azimuts connue par la Chine avide de modernité, dont la littérature fut partie intégrante.
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* On remarquera qu'un renfort adhésif, autant intempestif que catastrophique, a causé des dommages irréversibles à cette collection exceptionnelle.

Références :

Guo, Yanna. “La Politique de Pékin (1914-1940) : une revue francophone comme espace de traduction de la littérature chinoise moderne.” Revue de littérature comparée 373, no. 1 (2020): 39–56.

Bouchez, Marie. “Les intellectuels français face aux soubresauts politiques de la République chinoise (1911-1949).” Doctoral dissertation, Université de Lorraine, 2021.

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1921-1940]]> fre]]> chi]]> Chine. 19..]]>
Agriculture]]> Économie rurale]]> Aménagement du territoire]]>
Les agriculteurs sont peut-être les plus heureux des hommes mais sûrement aussi les plus malheureux  : le bonheur de travailler la terre, en pleine nature, est souvent synonyme d'avoir bien du mal à en vivre. Paradoxe : il faut nourrir une population toujours plus nombreuse. Et pourtant l'époque s'annonce pleine de promesses : les connaissances en botanique et en zoologie permettent de mieux connaître et comprendre la nature, ses rythmes et ses exigences, l'évolution des méthodes de culture et d'élevage associées aux progrès techniques des outils agricoles offrent de meilleurs rendements et laissent espérer une rentabilité accrue. À l'exception des nouveaux métiers liés à la révolution industrielle, peu d'activités humaines auront été si fortement exhortées à faire plus et mieux, sur un fond de remise en cause de ses traditions.

Pour la Revue agricole et forestière de Provence, la réponse est d'abord d'ordre technique et ses articles mettent en avant l'amélioration des outils de base indispensables aux travaux agricoles les plus élémentaires : outils aratoires pour préparer et labourer la terre, semoirs pour ensemencer, moissonneuses et faucheuses pour récolter.

Publicité d'une moissonneuse (1874)

Les exploitations agricoles bénéficient aussi des progrès mécaniques plus généralistes et à forte diffusion, comme les techniques d'extraction des jus et des matières grasses.

Presse à engrenage pour l'huile (1873)

Ou encore, toutes les technologies de relevage, pompage et distribution de fluides, des plus légers aux plus lourds (eaux, vins, huiles, effluents, mouts, etc.).

Pompe hydraulique (1873)

Tous les efforts d'invention et de perfectionnent des outils convergent vers quelques buts simples : alléger la peine au travail, diminuer le besoin de main d'œuvre, augmenter les capacités de charge,  réduire les temps de transport et renforcer leur sécurité.

Le porteur universel, des traverses posées temporairement : retour à la ferme (1874)

Le porteur universel, une solution mobile : départ pour l'usine (1874)

Autant d'arguments de vente dont les revues professionnelles se font écho à travers de nombreux articles consacrés au machinisme agricole (créations issues d'expériences individuelles ingénieuses ou procédés conçus dans un cadre industriel), les encarts publicitaires restant limités à la dernière page des bulletins. Écho également des fêtes agricoles et des nombreux concours, en général liés au cycle des saisons, assortis de palmarès et de prix stimulants : si la prime est individuelle, l'honneur est collectif et récompense le travail de tout un terroir. N'y-a-t-il pas cependant aucune ombre à un tableau si bucolique ? Tout dans la tradition est-il si vrai et si juste ? Comme cette estimation du débit de cours d'eau entachée d'une erreur de plus de 50%, démentie dès l'année suivante.

Un calcul de débit de 1870 qui se révèle faux (1871)

Pourquoi ces rendements si faibles ou réputés tels ? Quelles semences seraient les plus productives ? Quels engrais seraient les plus adaptés ? Quels outils seraient les plus efficaces ? Quelles cultures seraient les plus rentables ? Des débuts de réponses mais aussi des interrogations qui aboutiront, à partir du milieu des années 1860, à des articles qui alertent sur l'état du monde agricole et affirment : l'Agriculture est en souffrance ! (1865). Un cri d'alarme qui obligera le Second Empire à lancer une Enquête générale sur la situation et les besoins de l'agriculture française.

Si la revue a changé de nom, ce n'est pas pour rien : elle est devenue également forestière, dimension absente du titre précédent. La Provence possède de grands massifs boisés qu'il faut mieux exploiter et protéger. Charles de Ribbe, connu pour ses travaux sur la société provençale, rédigera une série d'articles sur la question du reboisement et de l'engazonnement ou ré-engazonnement des pentes et des montagnes (un article évoquera le reboisement de la colline de la N.-D. de la Garde à Marseille).

Sur ce plan, la revue joue pleinement son rôle : elle favorise les échanges entre lecteurs et montre qu'il n'y a pas un seul discours monolithique qui domine dans le monde rural : toutes les questions sont discutées, certains estiment que les agriculteurs sont poussés à l'industrialisme, au détriment de la vigne, par ex.(1866), d'autres remettent en cause l'écobuage, plus rares, certains défendent l'utilité des taupes, des lombrics (1871) et des guêpes (1872) ou dénoncent les vacheries de Marseille (étables attenantes aux boucheries) qui favorisent les épizooties. Si certaines font l'unanimité comme l'assainissement et le dessèchement des marais, l'intérêt de l'arrosage et de l'irrigation, d'autres bousculent les habitudes : il faudrait mieux gérer les tas de fumiers (ne pas les laisser polluer les rivières) et les eaux grises : conserver les eaux de vaisselle pour arroser le potager (à l'époque, pas de soude ni de tensio-actifs, on fait tout bouillir avec de la cendre), récupérer les effluents des latrines et des vidanges pour s'en servir d'engrais...

Après la Guerre de 1870-1871, on pourra lire des sujets moins lourds que les parasites qui ravagent les vignes (phylloxera), les épidémies qui frappent les animaux (maladies porcines) et les arbres (noir de l'olivier) : est-ce bien le Bon roi René qui est à l'origine de la dinde de Noël (faux, il y aurait confusion avec les dindons des Indes orientales, sauf que c'est totalement anachronique ! Alors des Amériques ?  (il nous faudra relire Bouche...). Avec la Troisième République, apparaissent des questions liées au nouvel urbanisme comme le sort des feuilles à l'automne qu'il faudrait ramasser sur les boulevards et en faire de l'engrais au lieu de les brûler : "Les villes actuellement ont remplacé les antiques essences  qui étaient destinées aux promenades publiques par le choix exclusif du platane; la croissance si rapide de cet arbre lui assure une faveur qui augmente tous les jours".

Dans ses dernières livraisons, des questions très contemporaines émergent comme la création d'une bibliothèque circulante pour les campagnes (constituée au départ de livres qui ont été appréciés dans les villes !) ou le rôle de la femme en agriculture "un sujet trop important et trop négligé..." (1872).

Comme toutes les presses professionnelles, la Revue agricole et forestière de Provence constitue une précieuse archive de l'évolution d'un monde rural en pleine mutation où naissent des espoirs, des interrogations et des doutes qui ne cesseront depuis de le tourmenter.

La Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence a prêté à l'université plusieurs volumes de ses fonds anciens pour combler les lacunes de la période numérisée (le tout premier n° de 1862 et les années 1869, 1870, 1875 et 1876). Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.]]>
1862-1876]]> fre]]> Provence. 18..]]> Aix-en-Provence. 18..]]> - Feuille Castellane ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410]]>
Antiquité]]> Archéologie]]> Société de recherches scientifiques et d'acclimatation", l'Académie d'Hippone*, fondée en 1863, est une société savante algérienne de l'époque coloniale. Sa revue sera publiée sans interruption de 1865 à 1962, avec cependant, une périodicité de plus en plus espacée (1 an, puis 2, ensuite 5 et 25 ans pour finir !).

Le Bureau de l'Académie d'Hippone (1913-1914)

Le parallélisme avec la présence française est aujourd'hui devenue une évidence ineffaçable : à décharge, les publications des archéologues sur le terrain montrent que le travail consacré à la mise au jour des vestiges de l'Antiquité, en particulier ceux de l'époque romaine, s'est accompagné de mesures de sauvegarde de ce patrimoine culturel, même si, et certains en étaient bien conscients, ils contribuaient à l'exposer.

L'ampleur et la richesse du site justifiaient des travaux de fouilles en continu dont rendait compte le Bulletin, à l'attention de la communauté des spécialistes, sans oublier les autorités administratives.

Mosaïque aux médaillons (villa Chevillot, 1899-1900)

Les archives de l'époque attestent que les archéologues mettaient au jour des vestiges et des ruines qui demandaient un lourd travail d'analyse et d'interprétation pour les comprendre et les situer correctement dans le temps et dans l'espace (l'Algérie a connu tant et tant de vagues de conquêtes) alors qu'ils peuvent nous paraître aujourd'hui évidents dans leurs origines, leurs sens et leurs usages.

Les autres sites et pays d'Afrique du Nord colonisés suivront cette voie comme en témoignent le Bulletin trimestriel de géographie et d'archéologie de la région d'Oran (à partir de 1885), les Rapports sur les travaux de fouilles de la région d'Alger (Cherchell, Tipasa) ou de Constantine (Timgad, Khamissa) et, quelques années plus tard, les fouilles menées en Tunisie (Carthage, Musée du Bardo).

Amours vendangeurs : mosaïque romaine telle qu'on peut la voir au Musée d'Hippone

À tort ou à raison (on observe le même mouvement dans les pays européens), les archéologues ne se contentaient pas toujours de travaux de sauvegarde contre les périls imminents (effondrement, pluie, etc.) mais se préoccupaient aussi de travaux de restauration qui allaient au-delà de la simple consolidation, les plus prudents prenant soin de marquer les matériaux et appareils d'origine par rapport à ceux apportés et de les documenter.

Projet de restauration des thermes (Hippone, 1887)

Comme il est impossible d'entrer dans le détail d'un siècle de fouilles (qui débordent largement la seule région de Bône et la période romaine), on observera simplement l'utilisation de la photographie dans le travail archéologique à partir des années 1880.

Le fond de l'abri du Dyr (BAH, 1930-1935)

Ce qui a pu être un usage en apparence anecdotique (figurer sur les clichés pour la postérité ou, plus gravement, pour faire date et revendiquer une paternité, par ex.) devient un véritable outil au service du travail scientifique dans les années 1910 (pour ce qu'il en est de cette collection).

Thermes de Socius (Propriété Chevillot, 1914-1921)

Le cliché devient un document porteur des légendes explicatives et une preuve de l'état réel du site lors des fouilles. Les panoramiques pemettent aussi de repérer les signes d'évolution de son environnement et de mesurer ce qui pourrait le menacer, comme ce projet d'alignement des rues de Bône voulu par les Français.

Alignement des rues de Bône (1912-1913)

Au niveau de l'urbanisme, les sujets d'inquiétude ne manquent hélas pas, comme l'extension du faubourg industriel avec ses nouveaux ateliers et ses nouvelles usines, dans la relative indifférence des pouvoirs publics, pourtant alertés.

Nouvelles fouilles (Hippone, 1925-1930)

Mais d'autres menaces, plus discrètes et plus sournoises, guettent les trésors du site : l'engouement pour le passé et les expositions suscite la convoitise des musées de la Métropole qui ont les moyens financiers d'enrichir leurs collections avec ce qui a été "péniblement arraché à la terre".

Trésors expatriés (propriété Dufour, 1914-1921)

À  l'image de ce peigne, merveille de l'art antique, vendu 4000 Fr au Musée du Louvre par Mme Dufour (propriétaire du sol), se désolent les archéologues pourtant persuadés qu'Hippone était bien un terrain de statut domanial.

Cérémonie du Cinquantenaire de l'Académie, 1863-1913, dans les thermes de Socius

Les menaces venant de l'extérieur comme de l'intérieur ne découragent pas pour autant les archéologues qui fêtent, à l'aube de la Première Mondiale, le (premier) Cinquantenaire de leur Académie.

Numérisation et sommaires Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian MMSH, Aix-en-Provence


- Les volumes 20 à 23 ont été aimablement prêtés par le CTLes (Centre Technique du Livre de l'enseignement supérieur) et les volumes 24 à 28, 30, 32 à 38 proviennent des collections du CEPAM (Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge) de l'Université Nice-Sophia Antipolis (Nice) pour sa numérisation. Qu'ils en soient ici tous deux remerciés.
- Les fascicules numérisés par la MMSH (Aix), présentés ici, complètent la collection consultable en ligne sur Gallica (1)

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1. Bulletin de l'Académie d'Hippone - Gallica
* Hippone sera rebaptisé Bône durant la colonisation française. Depuis l'indépendance, la ville portuaire porte le nom d'Annaba.
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1884-1961]]> fre]]> Algérie. 18..]]> Algérie. 19..]]> - Feuille Bône ; 9 ; 1958 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A69_009_958a. - "Complété en 1930 ; [tirage] 4-58"
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=32457]]>
Histoire de la colonisation]]> Colonies françaises]]>
L'intégration administrative de l'Algérie dansl'État français, donc la fin des anciennes structures politiques, date de 1848 avec la création de trois grands départements : Oran à l'Ouest, Alger au Centre et Constantine à l'Est. C'est peu après cette nouvelle organisation que naissent les Annales fondées par Hippolyte Peut, qui déclarait déjà, en 1844, dans son éphémère journal l'Afrique : journal de la colonisation française (1844-1845): "L'Algérie aujourd'hui demande à être légalement réunie à la France et à recevoir les bienfaits d'un bon système d'institutions civiles". Vœu exaucé, les Annales auront pour objectif "1° de faire connaître l'Algérie à la France et 2° vulgariser les idées et les notions utiles aux progrès de la colonisation".

Chaque livraison mensuelle propose un précis de l'histoire de la colonisation française de l'Algérie. Datant de moins de 20 ans, H. Peut reconnaît qu'il paraît un peu précipité d'en dresser l'historique mais il s'empresse d'ajouter qu'il s'agit d'un simple résumé, pas l'histoire détaillée, et sous un angle bien précis : l'avenir. On comprend mieux alors cette mise en garde "Nous ne parlerons pas non plus des causes qui ont motivé l'expédition d'Afrique et la conquête de l'Algérie : ces causes sont sans importance pour le but que nous nous proposons". Si tout n'était pas dit, c'est fait.

La revue se présente donc plutôt comme un journal de l'actualité de cette colonisation. Bien que de propagande, H. Peut n'abuse pas de chronologies statistiques mais ne peut en faire totalement l'impasse. Elles ont l'intérêt de montrer l'implantation progressive et inexorable des Français dans l'économie algérienne (mais peut-on encore employer ce qualitificatif ?). Par ex., en moins de 10 ans, le nombre de planteurs de tabac a été multipllié par 30 et les surfaces cultivées par plus de 80.

Planteurs de tabac (Algérie, 1844-1852)

H. Peut ne passe pas sous silence le système de mise aux enchères ou l'attribution gracieuse (distribution) des terres agricoles : les réformes du droit foncier n'ont sûrement pas dû consoler les populations autochtones confrontées à ces formes de spoliation. La colonisation a aussi pour effet de réorganiser les importations et les exportations du pays : les premières baissent parce que le circuit des produits étrangers entrant dans le pays est asséché et, à l'inverse, les exportations vers la Métropole (au grand bénéfice de Marseille, H. Peut connaît bien la question des transports ferroviaires de la ville) gonflent en valeur, favorisées pour un régime douanier assez protectionniste.

Algérie - importations/exportations (1844-1853)

La colonisation de l'Algérie n'est pas seulement une affaire franco-algérienne (le sous-titre de la revue le mentionne) : en 1856, les Français comptent moins de 87 000 ressortissants nationaux sur les 155 000 colons présents sur le territoire. Les 68 000 autres colons étrangers sont issus de toute l'Europe, essentiellement Espagnols et Italiens, et, plus modestement, Anglo-Maltais, Allemands et Suisses.

Il faut dire que compte tenu de sa superficie, le pays a une très faible densité de population : 8,5 fois moins que la Métropole. N'est-elle pas la solution pour résoudre le problème des enfants trouvés (enfants abandonnés ou orphelins au 19e siècle) et plus généralement, des populations miséreuses ? La taille des territoires ne laisse pas indifférent le directeur de la publication : dans son bulletin mensuel général de colonisation, véritable rubrique internationale (Afrique, Amérique, Europe, Océanie), deux pays-continents sont particulièrement étudiés et très souvent cités en exemple : la colonisation australienne par les Anglais et les Ecossais, et la colonisation américaine. On évoque souvent les premières colonies britanniques mais on présente plus rarement les Américains comme des colonisateurs. C'est à cette même époque que les Etats-Unis acquièrent de nouveaux territoires (Texas, Oregon, Californie...), favorisent une grande vague de peuplement qui repoussera au loin les populations amérindiennes, encouragent l'exploitation des ressources naturelles et construisent la première voie ferrée transcontinentale (achevée en 1867) ...

L'unique carte publié par la revue : le chemin de fer (Algérie, 1854)

La colonisation de l'Algérie a pris la mesure et de la taille du pays et de l'intérêt stratégique de ce nouveau moyen de transport : elle intègrera très rapidement les progrès technique des chemins de fer et bénéficiera de leur fort développement à partir des années 1840, en France comme dans le reste de l'Europe.

Dans son bulletin de décembre 1858, H. Peut présente ses adieux à ses lecteurs : "La livraison que nous publions aujourd'hui est la dernière livraison des Annales de la colonisation algérienne. Une récente décision du nouveau ministère de l'Algérie et des colonies, nous privant inopinément du concours que nous prêtait l'ancienne direction des affaires de l'Algérie, et le nombre des Souscripteurs aux Annales ne nous permettant pas de suffire aux dépenses de ce recueil, nous nous voyons, à notre grand et profond regret, contraint d'en suspendre la publication". Parce que créée avec le soutien du Ministère de la Guerre, la survie de la revue dépendait trop de l'administration. H. Peut ne pouvait pas imaginer que la colonisation de l'Algérie s'achèverait comme elle a commencé 132 ans plus tôt : par les armes.]]>
1852-1858]]> fre]]> Algérie. 18..]]> Colonies françaises. 18.. ]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
Agriculture]]> Économie rurale]]> Aménagement du territoire]]>
En plus d'organiser des fêtes et concours agricoles, le Comice d'Aix fonde une publication régulière pour informer, entretenir et souder le réseau de ses membres. En quelques lignes, son éditorial inaugural résume toute sa mission : "vulgariser les bonnes méthodes de culture applicables dans nos contrées, l'emploi des instruments perfectionnés et toutes les notions utiles pour améliorer la terre, les semences, les plantes, l'outillage, les engrais et la main d'œuvre". Sans surprise, on y retrouve les grandes questions récurrentes qui se posent à l'agriculture provençale comme l'engraissement des cultures, le drainage et l'irrigation des terres ainsi que le traitement de la vigne (sulfatage).

Comices agricoles (Vitry-le-François, 1910)
les concours, outils de promotion des produits, du savoir-faire et du machisme agricole (2)

En appui des connaissances théoriques, les conseils pratiques sont essentiels. Par ex., les agriculteurs sont toujours en quête de davantage d'engrais : dans ce domaine, si dans le cochon, tout est bon, "en agriculture, il n'y a rien de petit, toute chose a sa valeur". Comme en Belgique et dans la Flandre, il faut donc enfouir le fumier le plus rapidement possible avant qu'il ne se dégrade et il faut récupérer les eaux ménagères, celles avec lesquelles on lave la vaisselle (à l'époque, savon et cendres) pour engraisser le potager (aujourd'hui, les eaux grises).

Moderniser ne suffit pas, il faut également vaincre les résistances au changement, éliminer tous les côtés archaïques d'un monde rural trop refermé sur lui-même et lutter contre les traditions dépassées et les routines vicieuses et peu productives qui sont de "véritables fléaux agricoles" **,comme certaines pratiques arriérées en matière d'élevage : par ex., ce marquage des troupeaux à la poix ou à la résine qu'il est impossible d'enlever de la laine et facile à frauder. Pour changer les mentalités, il faudrait refuser de primer aux concours ceux qui utilisent encore cette méthode et n'emploient pas cette nouvelle formule validée par l'expérience : ocre rouge, huile de lin, essence de térébenthine et litharge (facile à faire soi-même, la formulation exacte dans ses proportions est communiquée au lecteur).

Malgré leur engagement sur le terrain, les Comices agricoles n'ont pas bien sûr radicalement transformé le monde rural en un jardin bucolique et apaisé. Après un traité sur la fabrication des tuyaux de drainage et la meilleure façon de soigner les moutons atteints de la maladie du tournis, parfaitement bien identifiée et décrite par ailleurs (la listériose), nous pourrons apprécier un courrier d'un lecteur des plus instructifs sur la destruction des renards (ah, ce goût immodéré et funeste pour les pintades !). A-t-il pensé à le compléter avec d'autres conseils pédagogiques et rusés pour éliminer tous les autres nuisibles comme les rapaces, les blaireaux, les loups et les ours qui déciment nos fermes ?

En mai 1861, la revue inaugure une nouvelle chronique dédiée à la forêt. Une évolution qui aboutira à sa parution, à partir du début de 1862, sous son nouveau titre Revue agricole et forestière de Provence.
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1. Guillard, Stéphane. - L'histoire des comices agricoles en France (XIXe-XXe siècles) - site consulté Éditions du Tinailler
* Le premier Concours Général sera créé 10 ans plus tard, en 1843 à Poissy, un des deux marchés qui alimentent Paris. Il deviendra national et public en 1850 cf Concours Général Agricole
2. Comice agricole, site consulté Wikiwand
** la conviction que l'information, la formation et le partage d'expériences innovantes sont des facteurs de progrès n'est pas nouvelle en soi (cf Annales provençales d'agriculture pratique et d'économie rurale 1827-1855), ce qui l'est moins en revanche, c'est l'affirmation aussi franche qu'il faut rompre avec le passé, thème qui peut inquiéter voire heurter un milieu où les valeurs de la tradition sont transmises au même titre que son propre patrimoine. Au cours de ses trois décennies d'existence, Les Annales citées ci-dessus n'ont cessé d'alerter sur le retard en matière de rendement des exploitations agricoles de Provence par rapport à celles des Flandres françaises et belges. Les organisations professionnelles organiseront des voyages d'étude jusqu'en Angleterre pour s'en inspirer.
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1860-1861]]> fre]]> Provence. 18..]]>
Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]>
Avertissement : les tableaux statistiques du personnel en service en A.O.F présentés en double page sont provisoirement affichés sur deux pages simples et seront progressivement remplacés par leur version définitive plus adaptée (programme octobre/novembre 2022).

Cette collection est d'abord un annuaire où sont répertoriés, de manière exhaustive (date de nomination et de promotion), le nom de tous les fonctionnaires, français et indigènes, civils et militaires, titulaires et auxiliaires, que la France emploie en A.O.F.. Mais elle ne se réduit pas à être le simple bottin administratif du Gouvernement Général, à la valeur documentaire parfois éphémère : ce qui en fait son plus grand intérêt, c'est qu'elle offre l'occasion au Gouverneur (par la suite, Haut-commissaire) de présenter le bilan annuel de son administration centrale (le Gouvernement général) et de ses huit colonies sous ses nombreux aspects comme les cartes territoriales civiles et militaires, le plan de quelques grandes villes, la démographie, l'économie (on connaît aussi le nom de toutes les entreprises installées localement, des négociants et des commerçants), l'éducation, la santé et les personnels militaires (l'A.O.F. possède sa propre organisation militaire, scolaire, judiciaire, médicale et sanitaire, vétérinaire, etc.).

Carte de l'AOF (territoires en jaune)

À sa création en 1895, l'A.O.F. ne compte que quatre États (colonies déjà existantes) : le Sénégal, le Soudan français, la Guinée française et la Côte d'Ivoire. Elle continuera à s'étendre, et après son extension à six États en 1904, elle regroupera huit pays en 1922 avec l'intégration de quatre autres pays : la Mauritanie, la Haute-Volta, le Niger et le Dahomey et ses dépendances.

Le palais du gouverneur de l'A.O.F., d'abord installé à St Louis puis à Dakar (Sénégal)

À son apogée en 1958 (année de sa disparition), cette fédération de colonies françaises de l'Afrique de l'Ouest s'étendra sur près de 4,7 millions de km² (8 fois la métropole), constituant plus d'un tiers de la superficie terrestre du Second Empire colonial français (13,5 millions de km²).

L'extraction du charbon par dragage (Dakar, AOF)

L'intérêt de la France pour l'A.O.F., et elle ne s'en cache pas, sont les promesses de matières premières de toutes sortes pour son industrie et son marché intérieur, d'abord naturelles et traditionnelles, comme les produits agricoles et forestiers, ensuite celles minières, tout ce dont la métropole estime manquer. Réciproquement, l'A.O.F. est un débouché potentiel non négligeable : au cours du premier quart du 20e siècle, le tonnage français débarqué et embarqué devance celui d'origine anglaise et italienne, le commerce avec les autres pays du monde restant assez marginal.

La carte télégraphique & postale : un enjeu de plus en plus stratégique (AOF)

L'immensité de ces territoires, la richesse de leur sous-sol, et une certaine menace concurrentielle (émergence de nations nouvellement colonisatrices comme la Belgique, l'Allemagne et l'Italie et dont les colonies africaines sont qualifiées "d'étrangères") vont intensifier les grands travaux d'infrastructure qui profitent opportunément de toutes les "avancées" techniques mises au service du génie mécanique et du génie civil : ports, routes, chemins de fer, extraction minière, défrichages massifs et importation de nouvelles méthodes culturales exogènes. Les bilans annuels font état des travaux à réaliser dans l'année.

L'importance des chemins de fer (voies exploitées et projets en AOF, 1911)

Pour la France, il est vital de drainer toute l'Afrique occidentale à partir des grands ports atlantiques (St Louis, Dakar, Conakry, Bingerville, Cotonou) et de les relier à l'arrière-pays situé plus à l'Est (Bamako, Ouagadougou). En s'assurant d'une continuité géographique par les voies de communication rapides et fiables qui vont du Sénégal au Nigéria, l'A.O.F. constituera une entité territoriale bien identifiée avec sa propre banque (celle du Sénégal), son droit d'émettre sa monnaie et un régime douanier particulier.

Les tirailleurs sénégalais (embarquement, 1917)

Facteur accélérateur de l'acculturation occidentale, la Première Guerre Mondiale donnera à la France une raison légitime d'incorporer massivement des troupes coloniales (au détriment de ses propres colonies) et de les envoyer sur le front. Si de nombreux hommes de troupe français, souvent d'origine rurale, voient pour la première fois des soldats de couleur, les tirailleurs sénégalais, eux, découvrent la terrifiante réalité des combats de tranchées et une Europe, prétendument civilisée, à feu et à sang où l'insupportable est devenu la norme. La patrie leur en sera reconnaissante et l'A.O.F., déjà présente à l'Exposition coloniale de Marseille de 1922 pour son soutien économique durant la guerre, aura droit à un pavillon d'exception à l'Exposition internationale de Paris de 1931...

Même si la répétition des plans et des cartes strictement identiques d'une année sur l'autre peut être lassante, quelques éditions (1909, de 1913-1914 à 1917-1921) feront l'effort d'illustrer leur bilan de photographies qui, pour banales qu'elles soient, sont toujours révélatrices du regard que les colonisateurs portent sur leurs œuvres et sur les populations colonisées.

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Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.
Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.
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1900-1922]]> fre]]> Afrique-Occidentale française. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
Agriculture]]> Économie rurale]]> Avertissement : la législation en matière de propriété intellectuelle n'autorise pas la diffusion sur Internet des revues dans leurs périodes de publication les plus récentes. Seules les années de 1945 à 1952 de l'Agriculteur provençal peuvent être aujourd'hui rendues publiques sur Odyssée.

- Les Alpes et la Provence, 1921 (Suite de)
- Les Bouches-du-Rhône agricoles (Fusionné avec)
- Les Bouches-du-Rhône agricoles, L'Agriculteur provençal (Devient)

Après l'arrêt de sa publication en juillet 1944, Les Alpes et la Provence renaît un an plus tard sous le titre L'Agriculteur provençal. Son premier éditorial déborde d'optimisme : "C'est sous le signe de la Victoire et du renouveau printanier que ce journal se présente. Ces auspices et ces promesses d'avenir postulent pour notre agriculture une ardente volonté de travail et un programme hardi de reconstruction". Après la Second guerre Mondiale, il y a de quoi faire puisque tout est à reconstruire : les cheptels, les vignes, les forêts, 250 000 exploitations détruites et 3 millions d'hectares à remettre en état. Sur fond des réparations de dommages de guerre, des questions de ravitaillement et de l'équipement rural, quelques grands dossiers agitent le monde agricole.

Après des années de privation, les français ont faim, il faut les nourrir donc produire plus : le recours massif aux engrais de synthèse n'est plus une option et la motorisation et la mécanisation de l'agriculture sont reconnues comme étant un "mal nécessaire" à partir de 1950. Le revers des pratiques de culture et d'élevage intensives est la propagation des maladies et des parasites : mildiou, peste aviaire, peste porcine, fièvre aphteuse, mouche de l'olivier, doryphore,... auxquels s'ajoutent les intempéries diverses (gel, grêle, sécheresse).

La peste aviaire, un fléau récurrent (1949)

Le combat contre les parasites par des moyens naturels s'est montrée inefficace et doit céder le pas à la lutte à l'aide de substances chimiques toxiques , comme le D.D.T., qui vient de montrer son efficacité dans des essais récents effectués sur une grande échelle aux Etats-Unis.

En présence du Ministre de l'agriculture (Pierre Pfimlin, sans masque), un sulfatage des vignes (1949)

Les nouveaux insecticides synthétiques sont la voie de l'avenir : les cultivateurs américains ont compris tout l'intérêt d'utiliser les grands moyens. Evidemment, l'utilisation d'engins coûteux, représentant de très lourds investissements, impliquent le recours aux crédits qui demandent une bonne rentabilité pour pouvoir les rembourser. Seules les grandes cultures permettent d'espérer des économies d'échelle : le remembrement massif des surfaces cultivées va bouleverser le paysage par le regroupement des parcelles et la suppression des haies. Mais la voracité de ce nouveau machinisme agricole n'est supportable qu'avec des carburants détaxés. En plus de ce soutien, l'Etat doit aider à monter une filière de production d'alcool-carburant (1946) qui aiderait de plus la France à préserver une certaine indépendance énergétique. En oubliant qu'une nouvelle dépendance s'ouvre sur le front des engrais qui sont massivement importés comme tous les apports en azote et en phosphate.

Poudrage des vignes par hélicoptère (Arles, 1950)

A partir des années 1950, l'agriculture française rentre dans une spirale sans fin de sollicitations (nourrir tout le monde), d'engagements de productivité en échange de subventions, d'aides à l'exportation, d'accords sur les barrières douanières, de modération de l'augmentation des prix des semences et des engrais, de mesures fiscales (baisse des impôts sur les bénéfices agricoles), d'allègement des droits de succession (dans son appel à sauver le patrimoine, le journal rappelle "qu'en cas de décès, les droits de succession nationalisent l'épargne des morts" (déc. 1950).

Peu à peu, un singulier rapport de force s'instaure entre les syndicats et l'administration (la question fiscale devient quasi obsessionnelle) d'une part et entre le monde paysan et les consommateurs d'autre part. Les organisations professionnelles réclament un soutien des cours des produits agricoles (prix planchers, quotas, barrières douanières), l'Etat demande un prix des denrées supportables pour les consommateurs alors que les prix de détails augmentent plus vite que les produits industriels et agricoles et que l'échelle mobile des salaires n'est pas encore instaurée.

Les exploitants agricoles, qui représentent encore un tiers de la population active et le monde rural où habite toujours la moitié de la population française, se sentent délaissés et incompris. Déprimés par un exode rural qui mine la vitalité des campagnes, et après le souhait d'une économie dirigée, les syndicats (le journal "informateur impartial"se fait plutôt l'écho du syndicat majoritaire) demandent la sécurité dans la liberté (oxymore ou subtilité paysanne ?) et les appels à la solidarité se multiplient : il faut sauver la viticulture, il faut sauver l'oléiculture, il faut sauver la forêt (notamment des incendies, merci les campeurs) ... qui répondent aux manchettes apocalyptiques : la crise viticole, la crise de l'oléiculture, la crise du blé, la crise de l'agriculture...

En dénonçant une "tendance antipaysanne", les exploitants se demandent s'ils sont "des producteurs ou des mendiants ?" Ils souhaitent juste être écoutés, quitte à hausser le ton : "Nous aussi, nous en avons assez" et quand cela ne suffit pas, ils appellent à la Grève des achats (1949).

Un arbitrage politique déconnecté des réalités du terrain (1948)


Ils évoquent alors la grande pitié de l'habitat rural, réclament un partage équitable des progrès et du confort qui arrivent dans les milieux urbains (électrification), demandent à bénéficier d'une Sécurité Sociale Agricole, des allocations familiales spécifiques aux familles d'exploitants, une allocation vieillesse agricole,... Dans son plan d'urgence d'équipement rural et d'infrastructure, l'Etat a prévu par département 30 km de câbles pour l'électrification et 1 km de canalisations pour l'adduction de l'eau...

La scolarité en zone rurale (1949)


Conscients du fossé qui se creuse entre le monde rural et une société urbaine en pleine mutation, les syndicats font la promotion de la formation professionnelle, encouragent de plus longues scolarités, sans toutefois s'étonner de l'alignement des calendriers des vacances scolaires sur ceux des moissons et des vendanges. Tout en s'en défendant, les organisations professionnelles se posent sérieusement la question : "Sommes-nous devenus des industriels ? ". Mais non, pensez-vous, quelle idée !

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1945-1972]]> fre]]> Provence. 19..]]>
Médecine]]> Santé publique]]> Note : 2ème semestre 1937 manquant. Pour les années 1942 et 1943, la numérotation des bulletins est hypothétique, les pages de sommaires ayant été retirées.

Quand elle a été publiée sur une longue période, l'histoire d'une revue prend les aspects d'une revue de l'histoire. C'est le cas du Sud médical et chirurgical qui durant son siècle de parution a connu trois guerres et a dû s'interrompre à trois reprises : de septembre 1870 à mai 1875 (Guerre de 1870-1871), puis d'août 1914 à juin 1919 (Première Guerre Mondiale) et enfin de septembre 1939 à juin 1941 (Seconde Guerre mondiale).

Le Sud médical, suspendu pendant la Guerre de 1870-1871

Le parallèle entre cette revue et l'autre grande revue d'information médicale locale s'impose : Marseille médical. Toutes deux naissent la même année, 1868, et pour cause : la grande publication existante (1864-1868), l'Union médicale de la Provence, cesse de paraître cette année-là et le Sud médical est le premier à s'en désoler dans son éditorial de janvier 1869. D'autres revues basées sur un périmètre géographique verront le jour (le Sud-Ouset médical, le Centre-Est médical, ...).

Arrêt de l'Union médicale de Provence et naissance d'une nouvelle revue (1869)

Mais on peut difficilement parler de concurrence : Marseille médical est une revue puissante, à forte pagination (près de 2 000 pages annuelles à partir des années 1930/1940), très en prise avec le milieu de la recherche médicale et universitaire, très attentive aux solutions thérapeutiques et pharmacologiques. Sud médical n'est pas étranger à ce milieu, nombre de ses directeurs de publication proviennent du milieu facultaire et hospitalier mais, se réclamant tribune libre et indépendant, il se veut proche du clinicien et du praticien de terrain, de la médecine de ville et des médecins de campagne : pour les confrères, l'abonnement est gratuit et l'unique source de recettes est la publicité des laboratoires et autres acteurs du monde médical (équipementiers, instruments, ambulances, etc.).

Céréossine : publicité des Laboratoires Dehaussy, sponsor indéfectible du Sud médical durant des dizaines d'années (1937)

Mais ce modèle économique montre ses limites : l'indépendance par rapport aux abonnés se paie du prix d'une forme d'obligeance envers les annonceurs qui attendent bien un retour sur investissement. A indication thérapeutique égale (on dirait aujourd'hui à service médical rendu équivalent - SMR), pourquoi prescrire un médicament plutôt qu'un autre ?

Recettes sur ordonnance ? (encart sept. 1920)

Comme toutes les revues médicales, elle publie des articles originaux (singulier article de 1876 sur la mort par pendaison, pas vraiment instantanée et pas si indolore que ça !), des analyses de revues, des informations pratiques et professionnelles, des bibliographies et annnonces de soutenances de thèses, des nouvelles de sociétés savantes (la même année, la Société de médecine de Marseille cède toute sa collection de livres à l'Ecole de médecine et de pharmacie de plein exercice).

A partir des années 1920, les numéros mensuels sont consacrés à des thématiques particulières qui suivent un calendrier cyclique annuel :
  • janvier : Méthodes de laboratoire. Hématologie
  • févier : Pédiatrie
  • mars : Obstétrique et Gynécologie
  • avril : Neurologie
  • mai : Radiothérapie, Cancer
  • juin : Chirurgie Infantile, Orthopédie
  • juillet : Hygiène et Médecine Coloniale
  • août : Oto-Rhino-Laryngologie, Ophtalmologie, Stomatologie
  • septembre : Tuberculose
  • octobre : Urologie, Syphilis
  • novembre : Chirurgie générale
  • décembre : Médecine Sociale, Accidents du Travail

Ces thèmes récurrents désignent les questions qui agitent le monde médical : au début sous-titré "moniteur de la santé publique", Sud médical s'intéresse aux pathologies liées au conditions de vie et au manque d'hygiène de populations ouvrières (diphtérie, tuberculose à partir de 1922, alcoolisme, syphilis) mais aussi aux progrès liés à l'imagerie médicale (rayons X), au radium et à la radiothérapie (photographies à l'appui à partir de 1927).

En 1928, le thème colonial et son corollaire, les maladies coloniales, rebaptisées tropicales, apparaissent dans les colonnes du journal et ne le quitteront plus : "Tandis que pendant la guerre, l'énorme apport de contingents coloniaux donnait l'occasion d'observer en France la plupart des affections tropicales, l'après-guerre a été caractérisée par le reflux inverse d'indigènes rapportant dans leurs contrées d'origine nombre de maladies des pays tempérés et surtout par le départ aux colonies d'une proportion plus élevée de femmes, d'enfants, de vieillards européens dont la vocation coloniale a été principalement conditionnée par les difficultés de l'existence matérielle métropolitaine". Les maladies, comme la misère, s'exportent aussi facilement qu'elles s'importent. Ce thème déborde le strict cadre des maladies tropicales et ira jusqu'à aborder la neuro-psychiatrie coloniale en 1939.

L'actualité et l'évolution de la société française sont évidemment perceptibles à travers l'émergence de nouvelles techniques qui nous sont aujourd'hui familières (opération de la cataracte, 1922, par ex.) et de thèmes liés au bien-être ou à la détente : les bienfaits du thermalisme médical (1920), du naturisme (1923), du tourisme - avec leurs revers comme les accidents de ski (1935).

Evonyl : recommandé au foie colonial, indispensable en cas de paludisme (1935)

Après avoir intégré dans son titre la dimension chirurgicale en 1992, l'approche des maladies n'est plus seulement médicale à partir des années 1930 et prône une médecine sociale : la reconnaissance du rôle des agents pathogènes et des substances toxiques, notamment cancérogènes comme le goudron, dans l'apparition de certaines maladies professionnelles devait amener à la création d'une véritable médecine du travail vingt ans plus tard. Un siècle après, les médecins et les biologistes doivent toujours mener des études solidement documentées pour trouver et prouver l'origine réelle de certaines atteintes à la santé publique...]]>
1868-1969]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Colonies françaises]]> Économie coloniale]]>
La Constitution votée par l'Assemblée du définit l'Union française dans ces termes : « La France forme avec les territoires d'outre-mer et leurs populations d'une part, et avec les États associés d'autre part, une union librement consentie dont les ressortissants jouissent des droits et libertés de la personne humaine garantis par la présente déclaration". Le terme colonial n'est plus adapté à cette large intégration et l'Institut marseillais en prend acte, adopte un titre plus consensuel et rebaptise sa revue dans le même esprit (on remarquera que le Musée colonial est laissé à l'écart de ces turbulences).

La création de l'Institut d'Outre-mer de Marseille et des Etudes-Outre-mer (CA du 27 décembre 1951)

S'il a fallu plus de 5 ans pour prendre ce nouveau titre, dès 1948, le terme outre-mer remplace systématiquement le mot colonial qui disparaît pratiquement de tous les sommaires des Cahiers coloniaux et les Chambres de Commerce de l'Empire Colonial ne sont plus citées que comme Chambres de Commerce d'Outre-Mer (voir la notice des Cahiers coloniaux). Cette évolution va au delà du simple vocabulaire : les Etudes d'Outre-mer sont majoritairement consacrées aux questions scientifiques et techniques agricoles et aux produits alimentaires : variétés locales, rendement, protection, transports, stockage et conservation.

Une flotte de cargos modernes, ici, le bananier Djoliba (1952)

L'Outre-mer est vaste, les distances sont longues et les affaires économiques se traitent à la vitesse des nouveaux transports aériens : les signes les plus évidents d'une certaine modernité s'imposent dans les rubriques.

Les représentants de la Chambre de Commerce à l'heure des jets (1953)

Une nouvelle attention est portée aux immigrés venus travailler en France, essentiellement dans le secteur portuaire, le bâtiment et les travaux publics : les Etudes d'Outre-mer prennent fait et cause pour ces populations faiblement qualifiées sur le plan professionnel, souvent arrivées avec leurs enfants peu ou pas scolarisés.

Près de mille immigrés d'Afrique du Nord employés comme dockers (Marseille, 1952)

Une assemblée générale ne saurait effacer un demi-siècle d'habitudes et de certitudes : en 1953, on trouve encore des publicités qui rappellent plus Tintin au Congo que le marketing des années 1950 et un bulletin de 1957 salue le nouveau territoire des Terres australes et antarctiques françaises (intégration de 1955).

Publicité Zenith (1953)

Si la revue évoque certaines questions sociales, le filtrage des sommaires n'est pas parfait et on découvre toujours en 1955 des articles dont les titres renvoient à un passé, certes récent, comme ce papier sur les produits phytosanitaires "Derniers progrès en matière de défense des cultures coloniales" ou encore cette étude de la femme maure aux remarques "scientifiques" surprenantes : "d'un avis unanime, c'est une jolie femme au teint clair", publiée en 1960.

Femme mauresque (1960)

Cette vision apparemment tout droit venue du passé trahit l'inquiétude sur la place de Marseille dans cette nouvelle configuration de la zone franc : en 1952, hors pétroles et cabotage, l'Union Française d'Outre-Mer représente 83 % de l'exportation marseillaise et 59 % de ses importations. Point fort ou point faible ? Dès le milieu des années 1950, on constate un effritement des volumes et une évolution de la structure de ces échanges :

- certains territoires développent leur consommation locale, privant la métropole de produits tropicaux
- d'autres productions de base sont transformées sur place et ne sont plus amenées sous forme brute aux industries marseillaises
- d'autres territoires d'outre-mer encouragent les échanges directs entre eux et avec l'étranger, sans passer par la métropole.

Les Etudes d'Outre-mer tentent d'en tirer les leçons : il faut aider les pays sous-développés à s'industrialiser, ils n'en seront que meilleurs clients. Et d'exhorter les Marseillais, en ce milieu du 20e siècle, à retrouver leur lucidité des années 1880-1900 quand ils avaient compris la conjoncture de la fin du 19e siècle. Lucidité dont la dernière Assemblée Générale de l'Institut fera preuve, à la toute fin de 1960, en prononçant sa propre dissolution (décision prise un an plus tôt).

La dissolution de l'Institut d'Outre-mer (Assemblée Générale du 21 décembre 1960)

Elle entraînera l'arrêt définitif de la publication des Etudes d'Outre-mer (n° 3 de juillet-décembre, dernier fascicule), suivi de celui des Annales du Musée Colonial de Marseille (ultime livraison en 1962 des volumes 3 à 9 de la 7ème série, 1955-1961).
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    1952-1960]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Archéologie]]> Antiquité]]>

    Cherchel, situé à une centaine de km à l'Ouest d'Alger dans la région administrative de Tipaza, est un site archéologique majeur de l'Algérie et fait l'objet de nombreux rapports : celui de 1903 rédigé par Victor Waille, historien, archéologue, professeur à l'École supérieure des lettres d'Alger et président de la Société historique algérienne, s'ajoute à ceux publiés très régulièrement dans la série "Rapport sur les travaux de fouilles opérés en 19.. par le Service des monuments historiques en Algérie" et dans d'autres monographies.

    Chasse au lion et au cerf - mosaïque de Cherchel (ancienne propriété Nicolas, fouilles 1902-1903)

    Le site romain ne contient pas seulement des monuments et de magnifiques mosaïques, certaines assez bien conservées, mais également de très nombreuses poteries romaines : c'est pourquoi Victor Waille évoque, en dehors des travaux de fouilles, les aménagements apportés au musée de Cherchel comme la construction de vitrines pour abriter les lampes et les vases qui viennent d'être exhumés.

    Poteries, plats et fioles à parfums romaines de Cherchel (fouilles de 1902-1903)

    Les mêmes mesures de préservation sont prises à l'égard de monuments déjà déblayés, par ex. comme la pose de grilles métalliques autour des Thermes. Conscient que la colonisation, parce que plus systématique et scientifique (excavation des fondations, par ex.) peut causer plus de dommage encore que le simple vandalisme, V. Waille rappelle que la mort alimente la vie et que les matériaux du passé servent aux constructions du présent : que peut-on reprocher réellement aux pilleurs illettrés quand on songe que Michel-Ange n'hésitait pas à prendre des pierres au théâtre de Marcellus, et même au Colisée, pour construire le Palais Farnèse (résidence de l'Ambassadeur de France à Rome) ? C'est pourquoi, lui, archéologue (il s'adresse à la plus haute autorité administrative de l'Algérie, représentant l'Etat français...), s'applique depuis plus de 15 ans, à faire entrer dans les collections publiques, le plus possible de statues, d'objets d'art et d'inscriptions utiles à l'histoire du pays.]]>
    1902-1905]]>
    57 + 60 + 68 + 54]]>
    fre]]> Algérie. 19..]]> - Feuille Miliana - Cherchel ; 4 et 13 ; 1958 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A69_013a_958.
    "Révision de 1914 ; Complété en 1924 ; [tirage] 4-58"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=32629]]>
    Économie coloniale]]> Colonies françaises]]> Le Midi colonial et maritime" qui affiche sur son bandeau 33ème année pour l'édition de 1922. Après la page de titre, la revue précise qu'elle livre " tous les renseignements concernant l'Administration Centrale des Colonies, les principales Associations et Sociétés coloniales, les Agences des Colonies, le Comité Supérieur des colonies, le Syndicat de la Presse coloniale et les périodiques coloniaux, la Banque coloniale, Les Compagnies de navigation, etc., etc. L’adresse des principaux négociants importateurs et exportateurs, et des membres des différentes Sociétés et Associations coloniales et maritimes. Nombreuses illustrations de Georges Bigot, Jean Julien, Kreder et Marcolon".

    A quelques variantes près, la publication annuelle comprend 5 grandes rubriques : la représentation coloniale, les banques des anciennes colonies, les chemins de fer français, les personnalités du monde colonial et l'adresse des personnes citées. Elle s'appuie sur une ligne éditoriale simple et limpide (sous le leitmotiv qu'il faut défendre les colonies) explicitée dans la présentation de l'Ecole coloniale (Paris) : "Dire que bien des Français ignorent tout des colonies françaises est une banalité". Pour éclairer les Français sur cette réalité, rien de mieux qu'un répertoire administratif recensant toutes les organisations impliquées dans cette question, répertoire renforcé par une sorte de Bottin Mondain des personnalités du milieu colonial.

    Albert Sarraut, Ministre des colonies (1922)

    Au cours de ces quelques années, à l'exception de la longue présentation de l'Exposition coloniale de 1922 de Marseille, la promesse d'illustrations se résume, pour l'essentiel, à une galerie de portraits des personnalités à la tête de cette constellation d'administrations, d'associations et d'organismes divers, publics comme privés, qui gravitent dans et autour du milieu colonial.

    Le banquet de la Ligue Maritime et Coloniale (1923)

    L'important étant d'être membre de ce gotha et d'être vu lors de grands évènements, la presse coloniale et ses syndicats ne sont pas les oubliés de l'Annuaire qui trouve là un relai acquis à la cause du journal. Quant aux indigènes, s'ils sont également invités, ce n'est pas pour partager avec eux les mondanités et moins encore le festin, comme en témoignent les caricatures récurrentes qui paraissent dans le Midi Colonial et Maritime (1922).

    "Pas d'annexion, mais l'occupation de l'Europe comme garantie"
    La représentation outrancière du pouvoir politique local dans un dessin de 1919 (Annuaire illustré, 1922)

    Au cours des éditions suivantes, la charge caricaturale aura tendance à s'atténuer et les quatre dessinateurs qui collaborent régulièrement à l'Annuaire délaissent la mise en scène, souvent grostesque, de l'indigène ignorant tout des codes européens, pour se recentrer sur les petits travers et les grandes misères de l'homme blanc...

    _______________
    Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.]]>
    Liste des administrations, organismes, associations, banques et syndicats présentés dans les éditions de l’Annuaire publiées de 1922 à 1927 (104 entrées cléssée par ordre alphabétique) :

    • ACADEMIE DE MARINE
    • ACADEMIE DES SCIENCES COLONIALES
    • ADMINISTRATION DE L'EXPOSITION COLONIALE
    • AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE
    • AGENCE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
    • AGENCE ECONOMIOUE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'AFRIOUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
    • AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
    • AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
    • AGENCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ET DEPENDANCES
    • AGENCE ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT GENERAL OE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 
    • AGENCE GENERALE DES COLONIES
    • AGENGE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
    • ASSOCIATION AMICALE DES REUNIONNAIS
    • ASSOCIATION AMICALE ET DE PREVOYANCE DES FRANÇAIS D'INDOCHINE
    • ASSOCIATION COLONIES-SCIENCES
    • ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE
    • ASSOCIATION NATIONALE D'EXPANSION ECONOMIQUE
    • ASSOCIATION PAN-AFRICAINE
    • ASSOCIATIONS DE COLONIAUX
    • BANQUE COLONIALE D'ETUDES ET D'ENTREPRISES MUTUELLES
    • BANQUE DE L’UNION PARISIENNE
    • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
    • BANQUE DE L'ALGERIE
    • BANQUE DE L'INDOCHINE
    • BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS
    • BANQUE D'ETAT DU MAROC
    • BANQUE FRANÇAISE D’AFRIQUE
    • BANQUE FRANCO-CHINOISE
    • CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
    • COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
    • COMITE D'ACTION ECONOMIQUE ET DOUANIERE
    • COMITE D'ACTION REPUBLICAINE AUX COLONIES
    • COMITE D'AIDE ET D'ASSISTANCE COLONIALE
    • COMITE DE FRANCE-TANGER
    • COMITE DE L'AFRIQUE FRANÇAISE
    • COMITÉ DE L'ASIE FRANÇAISE
    • COMITE DE L'OCEANIE FRANÇAISE
    • COMITE DE PATRONAGE DES SINISTRES DE LA MARTINIQUE
    • COMITÉ DE PROPAGANDE ET D'ACTION POUR L'AFRIQUE DU NORD
    • COMITE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE DE L'INDOCHINE
    • COMITÉ DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'AGRICULTURE DE L'INDOCHINE
    • COMITÉ DU NIGER
    • COMITÉ DU SYNDICAT DE LA FRESSE COLONIALE
    • COMITE DUPLEIX
    • COMITÉ FRANCE·TANGER
    • COMITÉ NATIONAL DE LA SEMAINE COLONIALE
    • COMITE NATIONAL DES EXPOSITIONS COLONIALES
    • COMMISSION COLONIALE DE LA PRESSE LATINE
    • COMPAGNIE DE COMMERCE ET DE NAVIGATION D'EXTREME ORIENT
    • COMPAGNIE DES MESSAGERIES MARITIMES
    • COMPAGNIE FRANCO-INDOCHINOISE
    • COMPAGNIE GENERALE TRANSATLANTIQUE
    • CONGRÈS COLONIAUX NATIONAUX
    • CONGRES DE L’OUTILLAGE
    • CONGRÈS DE LA PRESSE.COLONIALE
    • CONGRES DE LA PRODUCTION COLONIALE
    • CONGRES DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE PREVOYANCE SOCIALE
    • CONGRES DE L'ORGANISATION COLONIALE
    • CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
    • CRÉATION D'UNE ACADÉMIE COLONIALE
    • CREDIT FONCIER D'ALGERIE ET DE TUNISIE
    • CROISIERE DU " MARIETTE-PACHA" DES MESSAGERIES MARITIMES
    • ECOLE COLONIALE
    • ECOLE COLONIALE DU HAVRE
    • ECOLE D'AGRICULTURE DE MAISON-CARREE
    • ECOLE DU SERVICE DE SANTT DE LA MARINE ET DES COLONIES
    • ECOLE NATIONALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
    • ETABLISSEMENTS FRANÇAIS DE L'OCEANIE
    • FÉDÉRATION NATIONALE DES ANCJENS COLONIAUX
    • FEOERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE FONCTIONNAIRES ET AGENTS COLONIAUX
    • FOYER COLONIAL DE MARSEILLE FRANCE-AMERIQUE
    • GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
    • GROUPE COLONIAL UNIVERSITAIRE "DES AMIS DE LA FRANCE"
    • HORTICULTURE & AGRICULTURE
    • INSTITUT COLONIAL DE BORDEAUX
    • INSTITUT COLONIAL DEMARSEILLE
    • INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
    • INSTITUT DES HAUTES ETUDES CHINOISES
    • INSTITUT NATIONAL D'AGRONOMIE COLONIALE
    • INVITATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MARSEILLE AU PAVILLON DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
    • LIGUE MARITIME ET COLONIALE FRANÇAISE
    • MAISON LATINE ET COLONIALE
    • MINISTERE DES COLONIES
    • NOUVELLE-CALÉDONIE
    • OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
    • OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
    • OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
    • OFFICE NATIONAL DU COMMERCE EXTERIEUR
    • ORGANISATION GENERALE ET PRODUCTION DES COLONIES
    • SOCIETE DE GEOGRAPHIE
    • SOCIETE DE GEOGRAPHIE COMMERCIALE DE PARIS
    • SOCIETÉ DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
    • SOCIETE DE MEDECINE ET D'HYGIENE TROPICALES
    • SOCIETE DE TOPOGRAPHIE DE FRANCE
    • SOCIÉTE DES ETUDES COLONIALES ET MARITIMES
    • SOCIÉTÉ DES ROMANCIERS ET AUTEURS COLONIAUX FRANÇAIS
    • SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES INGÉNIEURS COLONIAUX
    • SOCIETE FRANÇAISE D'ETHNOGRAPHIE
    • SOCIETE FRANÇAISE ET COLONIALE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE DE MARSEILLE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE FRANÇAISE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE MAROCAINE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE NORD-AFRICAINE A PARIS
    • UNION COLONIALE FRANÇAISE
    ]]>
    Sommaire des 3 volumes

    ANNUAIRE ILLUSTRÉ DU ''MIDI-COLONIAL ET MARITIME'' POUR 1922

    • LE MIDI-COLONIAL N° 1563 – 2 FEVRIER 1922
    • 1ERE PARTIE
    • MINISTERE DES COLONIES
    • LA REPRESENTATION COLONIALE
    • LE GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
    • LE CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
    • L'AGENCE GENERALE DES COLONIES
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ET DEPENDANCES
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
    • L'OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
    • L'OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
    • L'OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
    • L'ECOLE COLONIALE
    • L'INSTITUT NATIONAL D'AGRONOMIE COLONIALE
    • ECOLE NATIONALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
    • OFFICE NATIONAL DU COMMERCE EXTERIEUR
    • LIGUE MARITIME ET COLONIALE FRANÇAISE
    • L'UNION COLONIALE FRANÇAISE
    • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE
    • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE COMMERCIALE DE PARIS
    • LE COMITE NATIONAL DES EXPOSITIONS COLONIALES
    • L'INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
    • INSTITUT COLONIAL DE BORDEAUX
    • LE SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE FRANÇAISE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE MARSEILLAISE
    • JOURNAUX ET PÉRIODIQUES COLONIAUX
    • L'ASSOCIATION NATIONALE D'EXPANSION ECONOMIQUE
    • LE COMITE DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'AGRICULTURE DE L'INDOCHINE
    • LE COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
    • COMITE DE PATRONAGE DES SINISTRES DE LA MARTINIOUE
    • LE COMITE D'AIDE ET D'ASSISTANCE COLONIALE
    • LE COMITE DUPLEIX
    • LE COMITE DE L'AFRIQUE FRANÇAISE
    • LE COMITE DE L'ASIE FRANÇAISE
    • LE COMITE DE L'OCFANIE FRANÇAISE
    • LE COMITÉ DU NIGER
    • FRANCE-AMERIQUE
    • LE COMITE DE FRANCE-TANGER
    • LE COMITE D'ACTION REPUBLICAINE AUX COLONIES
    • LE FOYER COLONIAL
    • L'ASSOCIATION PAN-AFRICAINE
    • LA SOCIÉTE DES ETUDES COLONIALES ET MARITIMES
    • LA SOCIETE DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
    • SOCIETE DE MEDECINE ET D'HYGIENE TROPICALES
    • SOCIETE DE TOPOGRAPHIE DE FRANCE
    • SOCIETE FRANÇAISE D'ETHNOGRAPHIE
    • MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE
    • MUSEE ETNOGRAPHIOUE DU TROCADÉRO
    • LA MAISON LATINE ET COLONIALE
    • ACADÉMIE DE MARINE
    • SOCIETE FRANCAISE ET COLONIALE
    • INSTITUT COLONIAL DE MARSEILLE
    • L'ECOLE COLONIALE DU HAVRE
    • L'ECOLE DU SERVICE DE SANTE DE LA MARINE ET DES COLONIES
    • L'ELOLE D'AGRICULTURE DE MAISON-CARREE
    • TOURISME COLONIAL
    • L’AUTOMOBILE AUX COLONIES
    • L'AVIATION COLONIALE
    • 2ÈME PARTIE
    • LES BANQUES DE NOS ANCIENNES COLONIES
    • L’AGENGE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
    • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
    • BANQUE DE L'INDOCHINE
    • LA BANQUE COLONIALE D'ETUDES ET D'ENTREPRISES MUTUELLES
    • BANQUES COLONIALES DIVERSES
    • LES GOMPAGNIES FRANÇAISES DE NAVIGATION
    • 3ÈME PARTIE
    • SILHOUETTES COLONIALES
    • 4ÈME PARTIE
    • LES CHEMINS DE FER FRANÇAIS
    • 5ÈME PARTIE
    • ADRESSES COLONIALES
    • ADMINISTRATION DE L'EXPOSITION COLONIALE
    • COMITÉ SUPÉRIEUR
    • CLASSIFICATION GENERALE
    • 1ERE SECTION.
    • ORGANISATION GENERALE ET PRODUCTION DES COLONIES
    • SECTION MÉTROPOLITAINE
    • UNE RAPIDE VISITE A TRAVERS L’EXPOSITION COLONIALE
    • CONGRÈS COLONIAUX NATIONAUX
    • CONGRES DE LA PRODUCTION COLONIALE
    • CONGRES DE L’OUTILLAGE
    • CONGRES DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE PREVOYANCE SOCIALE
    • CONGRES DE L'ORGANISATION COLONIALE
    • LE GRAND PALAIS
    • PALAIS DU MINISTÈRE DES COLONIES
    • LE PALAIS DE L 'INDOCHINE
    • LE PALAIS DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
    • LE PAVILLON DE L'ALGÉRIE
    • PALAIS DE LA TUNISIE
    • LE PALAIS DU MAROC
    • LE PAVILLON DE MADAGASCAR
    • PAVILLON DES LNTERETS FRANÇAIS DANS LE LEVANT
    • LA GUYANE FRANÇAISE
    • LA NOUVELLE-CALÉDONIE
    • ETABLISSEMENTS FRANÇAIS DE L'OCEANIE
    • PALAIS DES ARTS DE MARSEILLE ET DE LA PROVENCE
    • EXPOSITION OFFIEIELLE DES BEAUX ARTS
    • AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE
    • TOURISME ET SPORTS
    • HORTICULTURE & AGRICULTURE
    • CONCOURS TEMPORAIRES
    • LES ATTRACTIONS
    • THEATRES ET CINEMAS
    • LES JOURNAUX DE MARSEILLE
    • VISITE DE MARSEILLE
    • AUTRES VISITES INTERESSANTES
    • LES TRAMWAYS DE MARSEILLE
    • RENSEIGNEMENTS GÉNERAUX
    • LES ADMINISTRATIONS
    • TABLE DES MATIÈRES
    • PORTRAITS, GRAVURES, VUES
    • PUBLICITE

    ANNUAIRE ILLUSTRÉ DU ''MIDI-COLONIAL ET MARITIME'' POUR 1923-1924

    • 1ERE PARTIE
    • LA REPRESENTATION COLONIALE
    • LE GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
    • LE CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
    • MINISTERE DES COLONIES
    • L'AGENCE GENERALE DES COLONIES
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ET DEPENDANCES
    • MADAGASCAR ET SA PREMIÈRE FOIRE COMMERCIALE
    • L'AGENCE ECONOMIOUE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'AFRIOUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
    • L'OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
    • L'OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
    • L'OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
    • L'ECOLE COLONIALE
    • L'INSTITUT NATIONAL D'AGRONOMIE COLONIALE
    • ECOLE NATIONALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
    • OFFICE NATIONAL DU COMMERCE EXTERIEUR
    • LIGUE MARITIME ET COLONIALE FRANÇAISE
    • L'UNION COLONIALE FRANÇAISE
    • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE
    • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE COMMERCIALE DE PARIS
    • LE COMITE NATIONAL DES EXPOSITIONS COLONIALES
    • L'INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
    • INSTITUT COLONIAL DE BORDEAUX
    • LE SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE FRANÇAISE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE MARSEILLAISE
    • JOURNAUX ET PÉRIODIQUES COLONIAUX
    • COLONIES
    • LE CONGRÈS DE LA PRESSE.COLONIALE
    • BANQUET OFFERT AUX CONGRESSISTES
    • PREMIERE JOURNÉE
    • INVITATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MARSEILLE AU PAVILLON DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
    • DEUXIEME JOURNÉE
    • LES RAPPORTS
    • REVENDICATION PAR LA FRANCE DE TOUTE TERRE CONTESTÉE PAR L'ETRANGER, MAIS LUI APPARTENANT, DANS LE MONDE
    • DU ROLE DE LA PRESSE METROPOLITAINE ET DE LA PRESSE COLONIALE EN MATIERE DE PROPAGANDE COLONIALE
    • LES MA TI ERES PREMIERES
    • LE DÉJEUNER DES SYNDICATS
    • RÉCEPTION AU PALAIS DE MADAGASCAR
    • TROISIEME JOURNÉE
    • DES MOYENS DE COMMUNICATION ET D'ÉCHANGE ENTRE LA MÉTROPOLE ET LES COLONIES
    • DES MOYENS DE COMMUNICATIONS POSTALES ENTRE LA FRANCE ET SES COLONIES
    • DOCUMENTATION DE LA PRESSE
    • DÉVELOPPEMENT DE L'INFLUENCE DE LA PRESSE COLONIALE
    • CRÉATION D'UNE ACADÉMIE COLONIALE
    • ETAT DE LA PRESSE COLONIALE EN PAYS DE PROTECTORAT
    • BANQUET OFFERT AUX CONGRESSISTES
    • VISITE DES PALAIS
    • RÉCEPTION AU PALAIS DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
    • LA RÉCEPTION A L'HOTEL DE VILLE
    • QUATRIÈME JOURNÉE
    • LA VISITE DES PORTS
    • CINQUIÈME JOURNÉE
    • LA RELÉGATION PÉNITENTIAIRE
    • EXTENSION INTENSIVE DE LA PROPAGANDE COLONIALE
    • DES ORGANES DE PRESSE A TENDANCE FRANÇAISE PUBLIES EN LANGUES DIVERSES, A L'ETRANGER
    • LA PRESSE D'ALSACE-LORRAINE
    • PROPAGANDE COLONIALE PAR LE TOURISME, LES BEAUX-ARTS, LE SPORT
    • LA FEMME MUSULMANE NORD-AFRICAINE
    • LA PRESSE - COMPLÉTANT L'ÉCOLE OBLIGATOIRE - PEUT ET DOIT ETRE CHARGÉE DE L'ÉDUCATION MORALE, SOCIALE ET POLITIQUE DES INDIGÈNES DE NOS COLONIES, SI NOUS VOULONS EN FAIRE DES CITOYENS FRANÇAIS.
    • SIMPLIFICATION DES MÉTHODES ADMINISTRATIVES POUR LE PAIEMENT DES ABONNEMENTS A LA PRESSE COLONIALE
    • LA PRESSE COLONIALE AU CONGRÈS DE LA PRESSE LATINE
    • L'ASSOCIATION NATIONALE D'EXPANSION ECONOMIOUE
    • COMITE OU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE DE L'INDOCHINE
    • LISTE DES MEMBRES
    • LE COMITE DUPLEIX
    • LE COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
    • COMITE DE PATRONAGE DES SINISTRES DE LA MARTINIQUE
    • LE COMITÉ D'AIDE ET D'ASSISTANCE COLONIALE
    • LE COMITE DE L'AFRIOUE FRANÇAISE
    • LES TRAMWAYS DE MARSEILLE
    • LE COMITÉ DE L'ASIE FRANÇAISE
    • LE COMITE DE L'OCEANIE FRANÇAISE
    • LE COMITE DU NIGER
    • FRANCE-AMERIOUE
    • LE COMITE DE FRANCE-TANGER
    • LE COMITE D'ACTION REPUBLICAINE AUX COLONIES
    • LE FOYER COLONIAL
    • L'ASSOCIATION PAN-AFRICAINE
    • LA SOCIETE DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
    • LA SOCIETE DES ETUDES COLONIALES ET MARITIMES
    • SOCIETE DE MEDECINE D'HYGIENE TROPICALE
    • SOCIETE DE TOPOGRAPHIE DE FRANCE
    • SOCIETE FRANÇAISE D'ETHNOGRAPHIE
    • MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
    • MUSEE ETNOGRAPHIOUE DU TROCADÉRO
    • LA MAISON LATINE ET COLONIALE
    • ACADÉMIE DE MARINE
    • SOCIETE FRANCAISE ET COLONIALE
    • INSTITUT COLONIAL DE MARSEILLE
    • L'ECOLE COLONIALE DU HAVRE
    • L'ECOLE DU SERVICE DE SANTE DE LA MARINE ET DES COLONIES
    • L'ELOLE D'AGRICULTURE DE MAISON-CARREE
    • LA FEOERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE FONCTIONNAIRES ET AGENTS COLONIAUX
    • L'ASSOCIATION AMICALE DES REUNIONNAIS
    • OEUVRE DES SERVITEURS COLONIAUX
    • 2ÈME PARTIE
    • LES BANQUES DE NOS ANCIENNES COLONIES
    • L’AGENGE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
    • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
    • BANQUE DE L'INDOCHINE
    • LA BANQUE COLONIALE D'ETUDES ET D'ENTREPRISES MUTUELLES
    • BANQUES COLONIALES DIVERSES
    • LES GOMPAGNIES FRANÇAISES DE NAVIGATION
    • SILHOUETTES COLONIALES
    • 3ÈME PARTIE
    • LES CHEMINS DE FER FRANÇAIS
    • SILHOUETTES COLONIALES
    • 4ÈME PARTIE
    • PROPOS D’UN COLONIAL
    • 5ÈME PARTIE
    • ADRESSES COLONIALES
    • TABLE DES MATIÈRES
    • PORTRAITS, GRAVURES, VUES
    • PUBLICITE
    ANNUAIRE ILLUSTRÉ DU ''MIDI-COLONIAL ET MARITIME'' POUR 1926-1927
    • 1ERE PARTIE
    • LA REPRESENTATION COLONIALE
    • LE GROUPE COLONIAL DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
    • LE CONSEIL SUPERIEUR DES COLONIES
    • MINISTERE DES COLONIES
    • L'AGENCE GENERALE DES COLONIES
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
    • LES TRAVAUX PUBLICS EN INDOCHINE
    • COMITÉ DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'AGRICULTURE DE L'INDOCHINE
    • ASSOCIATION AMICALE ET DE PREVOYANCE DES FRANÇAIS D'INDOCHINE
    • LE SOUVENIR INDOCHINOIS
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ET DEPENDANCES
    • MADAGASCAR
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT GENERAL OE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 
    • LES GRANDS PRODUITS DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
    • L'AGENCE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANÇAISE
    • L'OFFICE DU GOUVERNEMENT GENERAL DE L'ALGERIE
    • L'OFFICE DU PROTECTORAT FRANÇAIS EN TUNISIE
    • L'OFFICE DU PROTECTORAT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE AU MAROC
    • L'ECOLE COLONIALE
    • L'INSTITUT NATIONAL D'AGRONOMIE COLONIALE
    • ECOLE NATIONALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
    • OFFICE NATIONAL DU COMMERCE EXTERIEUR
    • LIGUE MARITIME ET COLONIALE FRANÇAISE
    • TOUS LES FRANÇAIS ET TOUTES LES FRANÇAISES
    • L'UNION COLONIALE FRANÇAISE
    • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE
    • LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE COMMERCIALE DE PARIS
    • LE COMITE DUPLEIX
    • L'INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
    • LE SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE FRANÇAISE
    • COMITÉ DU SYNDICAT DE LA FRESSE COLONIALE
    • UNE GRANDE MANIFESTATION DU SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE
    • LES TRAMWAYS DE MARSEILLE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE MARSEILLAISE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE MAROCAINE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE COLONIALE DE MARSEILLE
    • SYNDICAT DE LA PRESSE NORD-AFRICAINE A PARIS
    • COMMISSION COLONIALE DE LA PRESSE LATINE
    • SOCIÉTÉ DES ROMANCIERS ET AUTEURS COLONIAUX FRANÇAIS
    • L'ACADEMIE DES SCIENCES COLONIALES
    • COMITÉ DE PROPAGANDE ET D'ACTION POUR L'AFRIQUE DU NORD
    • L’AFRIQUE ARTISTIQUE
    • COMITE D'ACTION ECONOMIQUE ET DOUANIERE
    • L'ASSOCIATION NATIONALE D'ESPANSION ECONOMIQUE
    • LE COMITE D'ACTION AGRICOLE COLONIALE
    • COMITÉ NATIONAL DE LA SEMAINE COLONIALE
    • LE COMITE DE L'AFRIQUE FRANÇAISE
    • LE COMITE DE L'ASIE FRANÇAISE
    • LE COMITE DE L'OCEANIE FRANÇAISE
    • LE COMITÉ FRANCE·TANGER
    • LA SOCIETÉ DE L'HISTOIRE DES COLONIES FRANCAISES
    • L'IDEE FRANÇAISE A L'ETRANGER
    • ASSOCIATION COLONIES-SCIENCES
    • LE COMITE D'ACTION REPUBLICAINE AUX COLONIES
    • SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES INGÉNIEURS COLONIAUX
    • SOCIETE FRANÇAISE ET COLONIALE
    • SOCIETE DE MEDECINE ET D'HYGIENE TROPICALES
    • SOCIETE DE TOPOGRAPHIE DE FRANCE
    • L'ASSOCIATION PAN-AFRICAINE
    • SOCIETE FRANÇAISE D'ETHNOGRAPHIE
    • MUSEUM D"HISTOIRE NATURELLE
    • MUSEE ETHNOGRAPHIQUE DU TROCADERO
    • ACADEMIE DE MARINE
    • INSTITUT COLONIAL DEMARSEILLE
    • L'ECOLE COLONIALE DU HAVRE
    • INSTITUT DES HAUTES ETUDES CHINOISES
    • L'TCDLE DU SERVICE DE SANTT DE LA MARINE ET DES COLONIES
    • L'ECOLE D'AGRICULTURE DE MLLSON-CARRÉE
    • LA SOCIETE DES ETUDES COLONIALES ET MARITIMES
    • L'ASSOCIATION AMICALE DES REUNIONNAIS
    • L'ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE
    • LA FEDERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE FONCTIONNAIRES ET AGENTS COLONIAUX
    • FÉDÉRATION NATIONALE DES 1'NCJENS COLONIAUX
    • FOYER COLONIAL DE MARSEILLE
    • ASSOCIATIONS DE COLONIAUX
    • GROUPE COLONIAL UNIVERSITAIRE "DES AMIS DE LA FRANCE"
    • DEUXIÈME PARTIE
    • SILHOUETTES COLONIALES - PROPOS D'UN COLONIAL
    • SILHOUETTES COLONIALES
    • PROPOS D’UN COLONIAL
    • TROISIÈME PARTIE
    • BANQUES - COMPAGNIES DE NAVIGATION
    • CHEMINS DE FER
    • PRINCIPALES SOCIÉTÉS INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES
    • ADRESSES COLONIALES
    • LES BANQUES DE NOS ANCIENNES COLONIES
    • AGENCE CENTRALE DES BANQUES COLONIALES
    • BANQUE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE
    • BANQUE DE L'INDOCHINE
    • BANQUE DE L'ALGERIE
    • BANQUE DE L’UNION PARISIENNE
    • BANQUE FRANÇAISE D’AFRIQUE
    • LA BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS
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    1922-1927]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> La Tribune des Colonies comprend 2 publications, options d'abonnements distincts : la série France, Colonies et Etranger et la série Recueil de Jursiprudence Coloniale. Les bulletins mis en ligne ici ne concernent que la partie politique du Journal, sans rapport avec la revue de jurisprudence.

    Avertissement : pour des raisons non élucidées, les pages des années 1895 à 1897 n'ont pas été reliées dans l'ordre de leur publication, ce qui les rend, sur le plan matériel, totalement inexploitables. Sans toucher à l'original papier, les pages numérisées ont toutes été reclassées dans leur ordre chronologique pour permettre une consultation intelligible de leur version pdf.

    Cette collection (1895-1900) complète l'offre en ligne proposée sur Gallica. La Tribune des colonies et des protectorats : journal indépendant d'exposition des intérêts politiques et économiques des colonies et des protectorats est mensuelle de 1895 à 1897. De 1897 à 1900, sous son nouveau titre La tribune des colonies et des protectorats : journal hebdomadaire, politique et économique, elle devient hebdomadaire.

    ___________________________
    Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.

    Il y a la presse coloniale et il y a la presse colonialiste : au cours des toutes dernières années du 19e siècle, La Tribune des colonies se range résolument dans la seconde catégorie, position que n'édulcore pas l'évolution de son sous-titre pourtant plus généraliste. Il n'est pas seulement question de promouvoir et de mettre en valeur les colonies, il s'agit avant tout de les défendre, de les renforcer, de les étendre et de les multiplier, en résumé, aller plus loin que les gouvernements en place, bien trop timides. La construction du Second empire colonial français n'est pas une œuvre particulièrement pacifique : avant d'être un assujettissement économique et culturel, la colonisation est d'abord une occupation territoriale. Parmi les portraits régulièrement publiés par la revue, bon nombre sont ceux de gradés engagés dans des opérations militaires.

    Le général Zurlinden, Ministre de la Guerre (1895)

    Peu étonnant que le Ministre de la Guerre serve d'illustration à l'une des Unes intégralement consacrées aux troubles qui agitent Madagascar. Cette association dénote une vision très particulière de l'avenir de l'île, et l'on comprend très vite que les intérêts politiques et économiques de la Métropole justifient tous les moyens, y compris celui de la terreur : les rebelles et la reine malgache (très probablement Ranavalo III, régnante depuis 1883, et non Ranavola II), finiront bien par comprendre que le fusil Lebel, du pur made in France (1886), fait de vraies merveilles !

    La Reine des Hovas, Ranavalo II (1895)

    Mais le coprs expéditionnaire français n'a pas que des ennemis extérieurs : les vrais patriotes, défenseurs du droit et de la liberté, savent que les ennemis intérieurs sont tout aussi redoutables : les abus, les fonctionnaires et autres...

    L'engagement de la nouvelle Tribune (1897)

    L'éditorial de l'édition politique, qui suit un cri d'alarme lancé en août 1897 (on veut la mort de la représentation coloniale) n'est pas démenti ni par les commentaires du journal, la dette dreyfusarde par ex. (le journal considère que Dreyfus, traite et juif, n'a pas reçu le châtiment mérité du fait de la défectuosité des lois) ni par ses grands titres (1898) :


    L'occasion pour la Tribune de dénoncer certains confrères de la presse coloniale, tels La Politique coloniale et la Dépêche coloniale entre autres, qui prônent la recherche d'un terrain d'entente et de conciliation avec l'Angleterre : "ils sont entrés dans la voie des capitulations".

    Au delà de cette ligne éditoriale idéologiquement dure et peu nuancée, La Tribune des Colonies reste un témoignage sur le vif et au jour le jour de la constitution d'un empire colonial et de la manière dont une certaine presse, parfois très politique et partisane, en rendait compte. En dehors de portraits de personnalités, elle nous laisse quelques rares archives photographiques de vie quotidienne et d'infrastructures des colonies, comme ce pont transbordeur flambant neuf inauguré en Tunisie en 1898, un des premiers ouvrages de ce type érigés dans le monde, celui de Bizkaia (Espagne) datant de 1893). Conçu par le même architecte français, Ferdinand Arnodin (1845–1924), le pont transbordeur de Marseille sera mis en service en 1905.

    Le pont transbordeur de Bizerte (1898)

    Plus anecdotique, La Tribune n'oublie pas de relayer les nouvelles des colonies trouvées dans le reste de la presse, comme cette annonce de l'existence du Royaume d'Adélie dénichée dans le journal illustré Le Petit Bleu de Paris et à laquelle il ne croit pas seul un instant pas plus qu'à ses mines d'or. La Tribune serait probablement étonnée et sûrement ravie d'apprendre que la Terre-Adélie est un territoire austral toujours revendiqué par la France au titre d'Etat possessionné...

    Le Royaume d'Adélie : une colonie française ? (1899)
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    1895-1900]]> fre]]> Colonies françaises. 18..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Histoire de la Provence]]>
    Après trois années d'interruption, reparaissent les Annonces d'Aix rebaptisées plus ambitieusement les Affiches de Provence. La filiation probable n'est pas d'ordre administratif (le premier directeur de publication, Paris de l'Epinard, n'apparaît plus) mais est revendiquée au niveau éditorial : "Nous nous dispenserons de prouver l'utilité d'une Feuille Hebdomadaire que les encouragements du public nous portent à continuer après trois ans d'interruption". Dans le prospectus qui annonce son retour et évoque le succès de la première formule (pourquoi alors sa suspension ?), l'éditeur rappelle ce que le lecteur pourra y trouver tous les dimanches : "Tout ce qui tient de plus près à notre curiosité & à nos besoins, aux commodités & à l'agrément de la vie; ce que les nouvelles politiques offrent de plus intéressant, & les autres Feuilles de plus utile; ce genre en un mot d'instruction & de connaissances".

    La formule, toujours proposée par abonnement, a peu varié sur la forme, excepté la mise en valeur typographique des rubriques qui structurent davantage les annonces.

    Un justificatif d'abonnement de 1777 (le montant  de 10 livres est toujours inchangé en 1780)

    Si les avis et annonces restent le premier objet des Feuilles, plusieurs évolutions sont notables :

    - annonce de l'abandon des problèmes et des énigmes à résoudre (pourtant leur publication se poursuit)

    - abonnements obligent, le premier éditorial réaffirme que "la partie la plus intéressante pour le plus grand nombre de nos lecteurs, & sans doute la plus flatteuse pour nous-mêmes, est la collection des Arrêts du Parlement; nous y joindrons la notice des Edits & Déclarations du Roi, Lettres-patentes & Arrêts du Conseil"

    - en plus des rubriques traditionnelles (commerce, économie, agriculture, prix des denrées, désormais souvent limités aux grains), apparaissent de nouveaux thèmes comme l'histoire naturelle, le jardinage, la physique, les modes (de Paris !), l'histoire de la Provence, les nouvelles politiques, l'industrie, les faits singuliers, les découvertes, les anecdotes. Mais leur prolifération les ferait plutôt assimiler à des quasi mots clés (vers à soie, économie - agneau)

    Avec cette nouvelle diversité des rubriques, les Affiches paraissent plus ouvertes sur le monde (anecdote américaine) et plus curieuses de nouveaux horizons (chimie, modes vestimentaires, bijoux) : constantes sur la forme, elles se sont modernisées sur le fond. On apprend ainsi qu'en 1777 Mr. Parmentier, chimiste de Paris, a été chargé par le Gouvernement de donner un traité sur la fabrication du pain (repris des Affiches de Picardie) et qu'une goutte d'huile de vitriol empêcherait l'eau de pourrir dans les barriques de bois qu'embarquent les expéditions du Capitaine Cook, toujours soucieux de la santé de ses équipages. Sensibles aux attentes populaires, les Affiches publient à partir de 1779 la combinaison gagnante des numéros sortis lors du dernier tirage de la Loterie Royale de France, nouveau nom de la loterie nationale adopté en 1776.

    Un encart publicitaire pour un remède pharmaceutique (1780)

    Les publicités des professionnels paraissent sous forme d'annonces standards que rien ne distingue de celles des particuliers. Seule exception, cet encart pour un remède dermatologique autorisé par Jean-Étienne-Marie Portalis (1746-1807), assesseur à Aix à partir de 1778, au cours de sa période d'avocat à Aix.

    Particularités : alors que tous les bulletins de la nouvelle série ont un format fixe de 8 pages, la Feuille n° 50 du 29 déc. 1777 s'étend sur 152 pages (nouvelle pagination) et propose une copieuse compilation d'édits, d'arrêts et de documents juridiques. De même, après l'encart publicitaire autorisé par Portalis, une très longue rubrique de 240 pages (nouvelle pagination) de Livres nouveaux sur la jurisprudence parus en 1778 (notamment celle des Parlements de Paris et de province) occupe la quasi-totalité du bulletin n° 20 du 14 mai 1780, dernier de la collection. Comme son prédécesseur, ce bulletin s'arrête inachevé, marquant la fin de parution des Affiches, tout au moins pour les bulletins qui nous sont parvenus.

    Une note manuscrite fait référence à ces 2 bulletins en précisant qu'ils sont reliés à la fin du dernier volume de la collection. Pourquoi cette reparution près de 8 ans plus tard et sous l'ancien sous-titre ? Une première note manuscrite anonyme, d'une main différente, encartée au début de ce dernier volume, précise de manière assez mystérieuse et plutôt accusatrice, que "cette Feuille a été expédiée jusques & inclus le 14 may 1780. Elle a été alors interrompue par la fautte de Nicollon". Nicollon est, à l'époque, le Directeur des Affiches (Bureau des Affiches, place St Honoré à Aix).

    Affiches Aix - Arrêt en1780

    Pour terminer cette présentation, comment ne pas citer cet extrait d'un éditorial "On n'imagine pas aisément que des petites Affiches puissent amuser, & même instruire" : nous divertir, peut-être moins de nos jours, mais nous instruire, certainement plus que jamais et de la plus simple des façons.]]>
    1777-1780; 1788]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
    Histoire de la Provence]]> Annonces, affiches, avis divers d'Aix" rédigée par J. Sgard, éminent spécialiste de la littérature, de la vie intellectuelle et de la presse du 18e siècle, donne la mesure de la richesse et de l'intérêt que présente ce très rare journal de petites annonces parvenu jusqu'à nous (le Catalogue Collectif de France ne recense que l'unique collection conservée à la BU Schuman d'Aix, la BnF ne possédant pas d'exemplaire de ce titre, cf notice https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42160801q).

    Publié du 7 janvier 1770 au 13 juin 1773, la collection numérisée ici présentée est complète, à l'exception de bulletins publiés en 1769 auxquels fait référence le prospectus de 1770 et des n° 22 & 23 de 1773 manquants, le n° 24 étant l'ultime bulletin publié ou sauvegardé.

    Notice d'antiquariat avec notes de J. Sgard

    Les Annonces d'Aix sont d'emblée à la recherche d'un nombre d'abonnés suffisant pour garantir sa survie économique. Pour s'assurer un lectorat large et diversifié, les Annonces se présentent comme un journal d'information qui publie une sélection de textes officiels : les édits, les déclarations et les lettres-patentes du Roi, les arrêts les plus importants des Parlements de Paris et de Provence; en résumé, toutes les lois qui concernent la vie quotidienne de tout à chacun. On peut ne s'abonner qu'à une série de publications (seulement les règlements ou seulement les édits, par ex., avec modulation des tarifs) et recevoir la Feuille à domicile, moyennant un affranchissement suffisant (l'irrégularité de l'acheminement du courrier assuré par les Postes fait déjà l'objet de maintes réclamations !).

    Les Affiches proprement dites, mélange d'offres et de demandes de particuliers comme de professionnels, sont proposées comme une formule d'abonnement parmi d'autres : véritables petites annonces dans toute l'acception moderne du terme (dont l'invention revient aux Allemands selon Paris de l'Epinard), elles constituent le réel intérêt historique de la revue :

    • des choses à vendre avec leur prix, comme des maisons, des terres, des charrettes, des huiles, des tableaux, des animaux, du café, du chocolat...
    • des demandes particulières : des tableaux religieux, des emprunts d'argent, un maître d'école qui sache montrer à lire, qui peigne bien et qui connaisse le plain-chant et l'arithmétique
    • des recherches d'emploi : recherche d'une place de domestique, une place d'aumônier pour un ancien prêtre
    • des offres d'emploi : une place de gouvernante et de fille de ménage, une place de bon cuisinier, une place de domestique qui sache chasser
    • des objets trouvés : une boucle en argent (à tel endroit)
    • des objets perdus : une rosette de diamants (tel jour et à telle heure), un cabriolet
    • des avis divers comme le changement d'adresse d'un expert en dentition et remèdes, le nombre de navires entrés dans le port de Marseille, des annonces de concerts et autres spectacles, l'ouverture d'une école de filles, un concours vétérinaire, le nombre d'enterrements, de mariages et baptêmes de telle paroisse, des attaques de loups dans telle ville, l'apparition d'une maladie dans tel quartier, des livres nouveaux,..
    • mais encore le prix courant des denrées : bled, avoine, viande, pain blanc, vin vieux et vin nouveau, huiles...
    Pour divertir le lecteur et le fidéliser, les bulletins se terminent toujours par un problème à résoudre ou une énigme à élucider (cette rubrique apparaît dès le 14 janvier de 1770) : il faut bien sûr patienter une semaine pour connaître la solution...

    Dans son souhait d'être le plus proche possible de ses lecteurs et de favoriser des échanges qui dépassent les seules offres et demandes de biens et services, le journal fait appel aux lumières de ses abonnées sur "les choses nouvelles, curieuses, intéressantes, jolies, amusantes & instructive, en quelque genre que ce soit, pourvu qu'elles ne contiennent rien de contraire à l'honnêteté publique, à la religion et au Gouvernement". Un appel qui tranche avec la majorité des journaux qui s'affichent comme sources d'informations autorisées, verticales et descendantes
    .

    Un parasite de l'olivier - unique illustration des 4 années de la publication (1772)

    Limite technique de la presse de l'époque, le journal ne contient aucune illustration, à l'exception de quelques croquis réalisés par un de ses lecteurs, entomologiste amateur, pour illustrer un article alertant sur un nouveau fléau qui touche les oliviers, publié dans la rubrique Agriculture
    du bulletin n° 17 du 26 avril 1772.

    En plein milieu de l'année 1773, la publication cesse brutalement de paraître sans avoir annoncé son arrêt et sans en donner les raisons. Ici s'interrompt, provisoirement, un inestimable témoignage de la vie quotidienne en Provence de la fin du 18e siècle. A suivre...]]>
    1770-1773]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
    Colonies françaises]]> Économie coloniale]]> Avertissement : seules les années 1921-1925 sont ici consultables. Le reste de la collection, 1926-1933, l'est sur Gallica :  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb444288666/date

    Le changement de titre du Bulletin et son retour à une périodicité mensuelle, annoncés dans le dernier numéro de 1920, correspondent bien à une nouvelle ligne éditoriale : symbolisée par une page de couverture illustrée qui évoque la belle ville de Tunis, elle affirme que la revue prendra un aspect moins abstrait que par le passé et une dimension plus culturelle en ajoutant des nouvelles rubriques consacrées au tourisme, à l'archéologie et à la littérature tunisienne. Un lobbying plus subtil qui ne réduit plus la Tunisie à sa seule dimension économique.

    Couverture du Bulletin Office Protectorat tunisien (1921)

    Les charmes de Tunis n'effacent pas la réalité du contexte : la Tunisie est toujours proposée sous forme de lots de colonisation, littéralement vendue en tranches et les terres sont mises en vente au profit des futurs colons qui souhaitent s'installer. Nous sommes bien dans le cadre d'un protectorat, régime où l'administration coloniale maintient formellement quelques institutions natives du pays protégé (1).  L'attitude des deux personnages est sans équivoque sur le rôle de la France : c'est le jeune européen (l'écolier) qui instruit l'enfant indigène, et non l'inverse. Que pourrait donc bien enseigner un autochtone ?

    Conformément à son engagement de décembre 1920, la revue cesse d'être focalisée sur les seules questions de production agricole, d'exportation et de tarifs douaniers, même si elles restent centrales dans le développement économique de la colonie et dans son rapport à la métropole. Ainsi une série d'articles est consacrée à la construction de logements individuels bon marché, illustrée de photographies de Fochville-Ben Arous (Sud-est de Tunis). Mais, au moins jusqu'en 1925, il semble difficile de trouver le moindre article traitant d'archéologie...

    Habitations familiales à bon marché (Fochville, Tunisie, 1922)

    L'Office du protectorat français en Tunisie ne limite pas son action d'influence à la seule presse et multiplie sa présence dans toutes les expositions, en France comme à l'étranger, où la Régence gagne à être vue. Une rubrique régulière informe le lecteur de toutes ces manifestations : ainsi, il relaiera sa présence à l'Exposition Coloniale Internationale de Marseille de 1922 avec un grand nombre d'articles. Mais sans pour autant insérer la moindre photographie, qui pourtant ne manque pas : dans sa communication, l'Office du protectorat n'abandonnera jamais totalement un ton assez distant et analytique, et paraît peu convaincu de la force de conviction des illustrations qui s'invitent dans les autres médias au cours des années 1920.

    Si le tourisme exotique a rapidement émergé en Tunisie, dès le tout début du protectorat, le tourisme oriental n'y a pas connu l'essor espéré, et ce constat vaut pour toute l'Afrique du Nord. Il ne se développera réellement qu'après la 1ère Guerre Mondiale, avec l'extension des lignes de chemins de fer et l'offre de billets circulaires comme le Paris-Tunis (réservations conjointes trains-hôtels-bateaux). Comme en Algérie, l'attrait exotique de l'Orient enjolive, quand il ne le justifie pas, un certain tourisme colonial.

    Une affiche publicitaire du P.L.M., concurrent de la  Cie Transatlantique (1882)

    Une exception : la revue affiche quelques clichés du pavillon de la Tunisie présent à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui se tient à Paris en 1925.

    Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (Paris, 1925)

    Une occasion de montrer le savoir-faire tunisien, le raffinement de son artisanat et l'habileté de sa main d'œuvre comme ces robes réalisées dans des tissus indigènes aux coloris variés à l'infini et que présentent avec tant d'élégance des mannequins très européens...

    1. Protectorat français de Tunisie - Wikipédia

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    1921-1933]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Colonies françaises]]> Économie coloniale]]>
    A partir de 1910, toutes les Unes du Bulletin rappelle que "L'Office du Gouvernement Tunisien à Paris a pour objet de faire connaître, en France et à l'Etranger, les ressources de la Tunisie, de seconder le développement de son commerce extérieur et de favoriser la Colonisation agricole, les Entreprises industrielles et le Tourisme dans la Régence". Le Bulletin fournit donc de très nombreuses données statistiques, complétées du mercurial des principaux produits de la colonie (cours et marchés).

    La tonte des moutons, la toute première des rares illustrations du Bulletin (Tunisie, 1920)

    Dans les années 1920 et 1930, la Tunisie est en quête permanente d'investissements publics et privés pour son développement, ce qui peut justifier l'omniprésence de l'information économique, industrielle et commerciale, sous forme de brèves et de tableaux statistiques, mais donne à la publication un caractère froid et austère, assez éloigné d'une campagne de séduction.

    Seule la rubrique régulière Chronique du tourisme nous rappelle que la Tunisie et l'Algérie, pourtant si proches de la France, sont délaissées au profit de destinations plus lointaines qu'une élite fortunée, fuyant les rigueurs de l'hiver, continue de plébisciter, comme l'Egypte (1907). Et de conclure que contrairement au Maroc, où la Compagnie Transatlantique est obligée d'aménager des logements de fortune pour ses voyageurs, le Syndicat d'Initiative du Tourisme organise désormais un service régulier d'excursions automobiles avec tout le confort (1920).

    Anticipation ou aveu : les 5 uniques photographies de la revue, consacrées à l'élevage des moutons, n'apparaissent qu'à l'été 1920, soit quelques mois seulement avant l'annonce d'une nouvelle orientation éditoriale et d'un changement de titre.]]>
    1907-1920]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Économie coloniale]]> Colonies françaises]]> Le Commerce et la production des colonies françaises. 1ère éd. manquante

    Prend le titre d'annuaire à partir du 3e volume publié en 1929 : " Ce volume constitue l'édition de 1929 de l'ouvrage que nous consacrons annuellement au commerce et à la production des colonies françaises. Il nous est apparu que nous devions lui donner le titre d'Annuaire en raison de son caractère annuel[...] et pour en marquer davantage la périodicité" Préf. d'Emile Baillaud.

    Au milieu des années 1920, la France, affaiblie par le 1er conflit mondial, voit dans ses colonies l'espoir d’un redémarrage économique rapide. Dans les échanges avec la métropole, l’Afrique y tient, et de loin, la première place avec 68% des valeurs du commerce extérieur (en 1926, l'Indochine vient juste de dépasser les 12% de ce total).

    Probablement en raison de leur proximité géographique et de l'ancienneté de leur occupation par la France, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc réalisent 60% des exportations et 52% des importations de toutes les colonies, l'Algérie à elle seule 38% des importations et 36% des exportations en valeur. Situation qui favorise considérablement le port de Marseille. Au delà de cet avantage compétitif local, réunir ces données est un préalable capital à toute politique économique coloniale selon l'Institut Colonial.

    Sacs d'arachides en gare de Rufisque en partance pour Dakar (Sénégal - AOF, 1936), ill.

    Critiquant le manque de consignes nationales pour obtenir des chiffres normalisés, fiables et à jour, il met en garde sur ses propres insuffisances et sur tous les biais qui faussent les statistiques ou en rendent impossible leur comparaison : recueil incomplet et osbolète, données hétérogènes, cours instable du franc, etc

    Compte tenu de ces réserves, l’Institut met en avant son travail sur les données exclusivement quantitatives, dont seule l’évolution est importante et s’étonne que de multiples commissions s’interrogent régulièrement sur l’interprétation de chiffres présentés comme mystérieux.

    Pourtant l’équation est d’une grande simplicité : pour chaque produit, il suffit de comparer le chiffre des quantités totales qu'elles exportent et celui des quantités que la Métropole leur demande complété de celui de ce qu'elle importe de l'étranger. L’écart entre les deux montre le besoin réel de la Métropole, sauf s’il existe des raisons qualitatives objectives de vouloir importer de l’étranger des denrées que l’on produit déjà.

    Les bilans peuvent être excédentaires : obliger les colonies à exporter la totalité de leur production vers la Métropole est une mesure simpliste qui pouvait prévaloir pendant la guerre mais ne se justifie plus aujourd’hui. A l’inverse, la balance peut être déficitaire et la France doit alors en tirer les conséquences.

    Par exemple, en 1926, le ratio importation des colonies françaises / importation de l'étranger est excellent pour certaines denrées (les colonies couvrent 100% des besoins en vanille, 87% pour l'arachide, 92% pour le manioc) alors que le taux de couverture est totalement désastreux pour d'autres : 98% des importations de coton proviennent de l'étranger, 97% pour le café, 92% pour la laine, 87% pour le riz, et que dire du sucre, des peaux, ou du coprah...

    L’Institut Colonial reste fidèle à sa doctrine : le développement des colonies doit s’appuyer sur une expertise scientifique. Les statistiques ne sont pas une fin en soi, comme le sont les rapports officiels du Ministère des Colonies, mais doivent servir de guide aux actions correctives à apporter à l’économie : en cas d'écart considérable entre le besoin d'une denrée et sa production, si les chiffres ne résolvent pas les problèmes, ils donnent au moins toutes les bases pour calculer objectivement les investissements nécessaires en matière de surfaces, de capitaux, de main d’œuvre et de moyens de transports pour rééquilibrer la balance. CQFD.

    _______________
    Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

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    Annuaire économique colonial".

    1ère partie - Les colonies

    Algérie
    Tunisie
    Maroc
    Afrique Occidentale Française
    - SÉNÉGAL
    - GUINÉE FRANÇAISE
    - CÔTE D'IVOIRE
    - DAHOMEY
    - SOUDAN FRANÇAIS
    - MAURITANIE
    - NIGER
    Togo
    Cameroun
    Afrique Equatoriale Française
    - GABON
    - MOYEN-GONGO
    - OUBANGUI-CHARI
    - TCHAD
    Madagascar
    Côte Française des Somalis
    Établissements Français dans l'Inde
    Indochine
    - COCHINCHINE
    - ANNAM
    - TONKIN
    - CAMBODGE
    - LAOS
    - KOUANG-TCHÉOU-WAN
    Réunion
    Guadeloupe
    Martinique
    Guyane Française
    Nouvelle-Calédonie
    Nouvelles-Hébrides
    Saint-Pierre et Miquelon
    Établissements Français de l'Océanie
    Syrie et Grand-Liban

    2ème partie - Les produits

    Le Blé
    Le Riz
    Manioc, Arrow-Root et Sagou
    Les Matières Grasses
    Le Café
    Le Cacao
    Le Thé
    Le Sucre
    Les Poivres et Piments
    Les Bananes, Oranges et Citrons
    Le Tabac
    Le Caoutchouc
    Le Coton
    La Laine
    Le Jute
    La Soie
    Les Cuirs et Peaux
    Les Bois

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    1926-1930]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Économie coloniale]]> Conférence des Chambres de Commerce de la Méditerranée et de l'Afrique française.

    A partir de 1928 et jusqu’à la décolonisation, les 52 Chambres de Commerce françaises implantées dans les pays qui bordent la Méditerranée se réunissent tous les ans à Marseille (elles sont entre 20 à 30 à y participer réellement), passage obligé des personnes et des biens qui remontent vers les pays nord-européens : à leur congrès sont invités les représentants des grands secteurs (agriculture, commerce, industrie, structures portuaires) impliqués dans le développement économique du bassin méditerranéen.

    Après les destructions de la guerre et les illusions d’une nouvelle prospérité apportée par la paix revenue, la paralysie du commerce international est perçue comme la principale cause de la grande dépression économique (c'est tout au moins l'analyse qu'en fait ce réseau consulaire) : l’Europe retrouve une fois de plus la réalité d’un monde angoissé.


    La Foire internationale de Marseille et le Congrès permanent se tiennent les mêmes jours

    Ce n'est pas un hasard si le Congrès annuel se réunit en même temps que la Foire internationale de Marseille : n'est-elle pas dédiée au marché méditerranéen ? Elle l'est tout autant au marché colonial : fort de ses colonies, les secteurs agricoles, industriels et commerciaux de l’Afrique du Nord vont prendre une importance croissante et moderniser des problématiques récurrentes : aux questions traditionnelles de la construction de voies ferrées, des transports maritimes et de l'aménagement des ports, s'ajoutent de nouveaux dossiers : les liaisons aériennes (marchandises et courrier), les containers isothermes réfrigérants, les radiocommunications, les contrefaçons, le dumping, l'acheminement des denrées périssables les samedis et dimanches...

    Décidé à l’unanimité des congressistes, la 11ème Conférence traverse en 1936 la Méditerranée pour se tenir au Maroc : les participants, embarqués sur le paquebot Djenné de la Compagnie Paquet qui arbore fièrement le pavillon de la Chambre de Commerce de Marseille, découvrent conquis le charme du port de Casablanca au cours d’une visite organisée par le Syndicat d'Initiative et de Tourisme marocain. Dans l’enthousiasme d’un tel accueil et d’un si grand dépaysement, les organisateurs annoncent que les prochaines conférences se tiendront en 1938 en Algérie et celle de l'année suivante, de 1939, en Tunisie. Promesse tenue (Alger en 1937 et Tunis en 1938), la 17ème se réunira à nouveau à Casablanca en 1939.

    Le paquebot Djenné (Cie Paquet) débarque les congressistes à Casablanca (1936 & 1939)


    Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale (1946), les Chambres de Commerce métropolitaines et nord-africaines, face au nécessaire redressement économique des pays méditerranéens, sont convaincues que si l'Afrique doit venir en aide à la métropole, la collectivité impériale doit prendre également sa part au développement de l'Afrique française. Et de rappeler aussi que certaines d'entre-elles connaissent des situations difficiles, entravant leur mission de promotion de l'activité économique et d'aménagement du territoire.

    Les documents originaux des 10 conférences présentées ici proviennent du fonds d'archives de la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence (CCIAMP). AMU l'en remercie chaleureusement.

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    6ème Conférence - 1931
    • Liste des présents
    • Discours de bienvenue de M. Georges Brenier, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours d'ouverture de M. Jules Carde, gouverneur général de l'Algérie
    • Suite donnée aux questions examinées par la Ve Conférence et non reprises à l'ordre du jour
    • Situation économique des Pays méditerranéens. Rapport de M. Brenier, secrétaire général de la Conférence
    • Transport des passagers par hydravions entre Marseille et Alger
    • Réduction de la taxe de 2 % à l'importation en France de certains produits algériens
    • Guidage des navires par temps de brume
    • Zones franches
    • Défense des producteurs et de l'industrie nationale du liège.
    • Liaison aérienne Casablanca-Oran-Alger-Tunis
    • Tourisme nord-africain. Réorganisation de la Société des Voyages et Hôtels
    • Participation des Compagnies minières aux recettes des Chambres de Commerce
    • Régime douanier des caisses en bottes
    • Unification de la règlementation de l'exportation des huiles d'olive
    • Défense des huiles d'arachides provenant des Colonies françaises
    • Utilisation des huiles de grignons comme lubrifiant
    • Transport des cotons par chemins de fer au départ de Marseille
    • Augmentation des crédits mis par l'État à la disposition de ports pour l'application des mesures sanitaires
    • Échange de colis postaux entre l'Algérie, le Maroc et la Tunisie
    • Câble sous-marin Marseille-Oran
    • Relations radio-téléphoniques entre la France d'une part et l'Algérie et la Tunisie d'autre part
    • Importation des bovidés de l'Afrique du Nord
    • Marquage des œufs
    • Entente entre la Banque de France et la Banque de l'Algérie pour faciliter l'échange en Algérie et dans la Métropole des billets émis par ces deux banques
    • Mûtage des vins
    • Port de Rabat
    • Amélioration des relations maritimes entre la Tunisie d'une part, l'Algérie et la Métropole d'autre
      part
    • Banquet :
    • Discours de M. le Président Georges Brenier
    • Discours de M. Jean Causeret, préfet des Bouches-du-Rhône
    • Discours de M. k Gouverneur Général Jules Carde

    7ème Conférence - 1932
    • Liste des présents
    • Discours de bienvenue de M. Maurice Hubert, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours d'ouverture de M. Mérillon, secrétaire général de la Résidence Générale de France au Maroc
    • Compte rendu sur la suite donnée aux questions examinées par la VIe Conférence et non reprises à l'ordre du jour
    • Zones franches
    • Grand Tourisme
    • Augmentation des crédits mis à la disposition des ports pour l'applications des mesures sanitaires
    • Clauses d'exonération des connaissements
    • Liaison aérienne Marseille-Alger
    • Liaison aérienne Alger-Oran
    • Chemin de fer transafricain
    • Taxe de dédouanement sur les colis postaux importés en Algérie
    • Utilisation des huiles d'olive pour le graissage des moteurs à explosion
    • Unification de la réglementation de l'exportation des huiles d'olive
    • Tarifs des télégrammes en langage convenu
    • Politique fiscale du Gouvernement Égyptien
    • Chambres de Commerce Françaises à l’Étranger
    • Relations maritimes, terrestres et aériennes
    • Contingentement des marchandises françaises en Turquie
    • Situation du Commerce français d'exportation en Égypte
    • Aménagement du tarif de transport des vins en provenance de l'Algérie
    • Rétablissement de la ligne de navigation reliant Marseille aux ports de Bulgarie et de Roumanie
    • Relations maritimes entre Marseille et les Ports soviétiques de la Mer Noire
    • Importation des bovidés de l'Afrique du Nord
    • Relations douanières entre la France et le Maroc

    8ème Conférence - 1933
    • Liste des présents
    • Discours de bienvenu de M. Maurice Hubert, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours d'ouverture de M. Lucien Saint, sénateur, ancien Résident général de France au Maroc
    • Suite donnée aux questions examinées lors de la précédente Conférence
    • Établissement d'un tarif commun aux Compagnies de Navigation et de Chemins de fer pour le transport des fruits et légumes primeurs d'Algérie
    • Transport par cadres isothermes réfrigérants de la viande de mouton en provenance de l'Afrique du Nord
    • Billets d'aller et retour et de tourisme
    • Zones franches
    • Relations maritimes entre Bône et Marseille. - Transport des primeurs
    • Situation de l'industrie phosphatière algérienne et tunisienne
    • Importation et libre circulation en France des bovidés de l'Afrique du Nord
    • Vaccination des ovins à délai réduit
    • Protection de l'oléïculture tunisienne
    • Liberté d'entrée en France et en Algérie des voitures automobiles d'origine française immatriculées en Tunisie
    • Conférence économique Franco-Coloniale
    • Huiles faisant concurrence aux huiles d'arachides et d'olives
    • Organisation du tourisme
    • Situation économique et charges fiscales
    • Politique douanière et contingentements
    • Contrefaçon des marchandises françaises en Égypte et abus des appellations d’origine  
    • Subventions aux Chambres de Commerce françaises à l’étranger
    • Mesures de défense contre le dumping
    • Taxes sur les licences d’importation
    • Projet de loi sur la répression des fraudes dans les ventes des fruits et primeurs
    • Tarif de transport du coton brut
    • Droits de sortie sur les huiles tunisiennes (suite)
    • Questions diverses 
    • Banquet :
    • Discours de M. le président Maurice Hubert
    • Discours de M. le sous-préfet Dauban
    • Discours de M. Morard, président de la Chambre de Commerce d'Alger
    • Discours de M. Lucien Saint, sénateur, ancien résident général de France au Maroc

    9ème Conférence - 1934

    • Liste des présents 
    • Discours de bienvenue M. Félix Prax, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours d'ouverture M. Bellamy, chef de Cabinet et de M. le Ministre du Commerce
    • Suite donnée aux vœux adoptés par la VIII" Conférence
    • Adoption de mesures anti-dumping pour mettre obstacle à l’envahissement du marché français métropolitain et colonial par certains produits étrangers
    • Liaison aérienne Casablanca-Oran-Alger-Tunis
    • Création d'un tarif commun pour le transport par cadres isothermes réfrigérants de la viande de mouton en provenance de l'Afrique du Nord
    • Application du régime des colis postaux aux colis de bouchons de 20 kilos expédiés d'Algérie sur la France
    • Production et exportation des fruits et primeurs d'Afrique du Nord
    • Réception de M. Ponsot, Résident Général de France au Maroc
    • Politique générale douanière ; exportation à l'étranger des produits nord-africains
    • Contribution des patentes. Classement de la datte fine sucrée clans la catégorie des fruits frais
    • Croisières touristiques en Méditerranée
    • Amélioration des transports maritimes entre le Maroc et la France
    • Régime de la réciprocité à imposer aux États étrangers qui importent des marchandises au Maroc
    • Port-abri de Saïdia du Kiss. Voie ferrée vers le Sud du Maroc Oriental
    • Propagande à l'étranger pour le tourisme français
    • Le cinéma parlant français en Égypte
    • Allocation destinée à permettre à la Chambre de Commerce française du Caire de continuer à assurer les Services de l'Office Commercial
    • Adjonction à la Chambre de Commerce du Caire de l'Office français du Tourisme
    • Propagande universitaire en Égypte
    • Presse française en Égypte
    • Concurrence faite par les lignes étrangères aux Compagnies françaises de navigation maritime
    • Liaison aérienne Paris-Le Caire par Tunis, Bengazi et Solloum
    • Définition des termes « Origine » et « Provenance » en matière de douane
    • Tarif de transport du coton brut (tarif P.V. 20-120, chapitre 13)
    • La situation économique de quelques produits naturels méditerranéens importants et la coopération Franco-Nord-Africaine. Chemins de Fer. - Tarif d'importation des vins algériens
    • BANQUET :
    • Discours de M. le Président Prax
    • Discours de M. Morard, président de la Chambre de Commerce d'Alger
    • Discours de M. Bellamy, chef de Cabinet de M. le Ministre du Commerce

    10ème Conférence - 1935
    • Liste des présents
    • Discours de bienvenue de M. Félix Prax, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours d'ouverture de M. Lécuyer, directeur des Affaires Commerciales et Industrielles
    • Suite donnée aux vœux adoptés par la IXe Conférence
    • Système des obligations cautionnées pour le paiement des droits de douane
    • Protection de la culture du figuier
    • Exportation du poisson du Maroc sur la Métropole et l'Algérie
    • Simplification des visites en douane à la frontière algéro-marocaine
    • Absorption de l'anthracite marocain par le marché métropolitain.
    • Admission temporaire en France des fûts destinés au transport des huiles pou1r la fabrication du savon
    • Relations commerciales franco-turques
    • Relations commerciales entre la France et l'Égypte
    • Reprise de l'activité économique
    • Règlement des arriérés du clearing franco-grec : Rétablissement des relations commerciales entre la France et la Grèce
    • Politique générale douanière : Exportation à l'étranger des produits nord-africains ; régime de la réciprocité à imposer aux États étrangers qui importent des marchandises au Maroc
    • Accords de clearing
    • Généralisation du système des surtaxes d'origine
    • Distribution à Marseille du courrier par avion 
    • Colis postaux encombrants
    • Billets d'aller-retour et de tourisme
    • Relations postales France-Maroc
    • Liaison maritime entre Marseille et Lisbonne
    • Sauvegarde des intérêts du Tourisme français
    • Classement de la datte en tant que fruit
    • Réorganisation du Ministère du Commerce
    • Situation des Chambres de Commerce Françaises à l'Etranger
    • Oujda. - Porte terrestre du Maroc
    • Tenue de la prochaine Conférence Méditerranéenne en Afrique du Nord
    • Protection artistique des Industries saisonnières
    • Relations maritimes entre la France et l'Égypte
    • Rôle des Français de ]'Etranger dans l'expansion française et la propagande
    • Enseignement et jeunesse
    • Facilités accordées aux touristes à Marseille
    • Voyages combinés Algérie-Maroc
    • Déclarations en douane accompagnant les colis postaux à l'importation au Maroc
    • Facilités à accorder à certaines catégories de touristes
    • BANQUET :
    • Discours de M. le Président Prax
    • Discours de M. Eugène Pierre
    • Discours de M. Morard
    • Discours de Tourenc
    • Discours de M. le Directeur Lécuyer


    11ème Conférence - 1936

    • Journée du 12 mai 1936. - Séance préparatoire du matin
    • Séance du soir : Liste des présents
    • Allocution prononcée par M. Chapon, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Casablanca
    • Allocution prononcée par M. Lécuyer, conseiller d'État, directeur des Affaires Commerciales et Industrielles au Ministère du Commerce
    • Allocution prononcée par M. Félix Prax, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Suite donnée aux vœux adoptés par la Xe Conférence méditerranéenne
    • Création d'un fonds national destiné à l'outillage public des colonies
    • Régime de réciprocité à imposer aux États étrangers qui importent des marchandises au Maroc
    • Transport des marchandises par mer
    • Création auprès de la Présidence du Conseil d'un Comité d'études et de documentation spécial à l'Afrique du Nord
    • Sanctions économiques contre l'Italie
    • Relations maritimes entre la France, le Proche-Orient et l'Extrême-Orient
    • Propagande universitaire en Égypte
    • Rôle des Chambres de Commerce françaises de l'étranger dans l'expansion française et la propagande
    • Répression de la concurrence déloyale
    • Distribution à Marseille du courrier-avion en provenance d'Algérie, de Tunisie et du Maroc
    • Création d'un Comité Interprofessionnel des primeurs et des fruits de l'Afrique du Nord
    • Tarifs de bout en bout conjugués pour le transport des marchandises entre l'Algérie et le Maroc et vice-versa
    • Nécessité d'unifier, aux mêmes taux qu’en zone française, les droits de douane et les taxes de consommation à l'entrée des produits en zone espagnole du protectorat
    • BANQUET :
    • Discours de M. Chapon, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Casablanca
    • Discours de M. Félix Prax, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours de M. Ernest Lécuyer, conseiller d'Etat, directeur des Affaires Commerciales et Industrielles au Ministère du Commerce 
    • Discours de M. Helleu, ministre plénipotentiaire à Rabat, représentant de M. le Résident Général Peyrouton
    • Journée du 13 mai 1936
    • Visite à Rabat
    • Banquet
    • Discours de M. Antoine de Péretti, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rabat
    • Discours de M. Félix Prax, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Aux Oudaïas
    • Au Mausolée Lyautey
    • Réception à la Résidence Générale
    • Journée du 14 mai 1936
    • Journée du 15 mai 1936
    • Discours du M. Félix Prax, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Journée du 16 mai 1936
    • Discours de M. Abderrahmann ben Fadel ben Djelloun, président de la Chambre de Commerce indigène de Casablanca
    • Discours de M. Lécuyer, conseiller d'État, directeur des Affaires Commerciales et lndustrielles au Ministère du Commerce


    12ème Conférence - 1936

    • Liste des présents
    • Discours de bienvenu de M. Félix Prax, président de La Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours d’ouverture de M. Le Beau, Gouverneur Général de l’Algérie
    • Suite donnée aux vœux adoptés par la XIe Conférence
    • Mesures à prendre par le Gouvernement Métropolitain pour assurer l’acheminement dans les ports français les dimanches et jours fériés des denrées périssables en provenance de l’Afrique du Nord
    • Transport par avion du courrier postal entre Bastia et le Continent
    • Distribution à Marseille du courrier par avion en provenance de l’Afrique du Nord
    • Augmentation du contingent des tapis d’origine marocaine (touristes et commerce) et de celui des cuirs, cuivres ou bronzes de fabrication indigène
    • Liaison aérienne algéro-marocaine
    • L’octroi à Paris
    • Grèves de dockers et inscrits maritimes. Mesures à prendre pour assurer et protéger le trafic méditerranéen
    • Rôle des Chambres de Commerce Françaises à l’étranger dans l’instruction et la propagande
    • Propagande universitaire en Égypte
    • Frets en Méditerranée
    • Taxe sur les produits agricoles exportés d’Algérie
    • Régime des huiles d’olives exportées de Tunisie
    • Exposé sur les travaux d’amélioration du Port de Marseille
    • Le commerce extérieur français à la fin de l’année 1935 ; son évolution dans les rapports commerciaux avec les pays méditerranéens
    • Relations commerciales entre la France et l’Égypte
    • Importation des vins marocains
    • Relations maritimes Marseille-Bône
    • BANQUET :
    • Discours de M. le Président Prax
    • Discours de M. Georges Le Beau, gouverneur général de l’Algérie


    17ème Conférence - 1941

    • Réceptions à Casablanca
    • Séance de travail
    • Discours de M. Baille, vice-président de la Chambre de Commerce de Casablanca
    • Discours de M. Antoine Boude, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours de M. le Général Noguès
    • Compte rendu sur la suite donnée aux questions examinées lors de la précédente conférence
    • Les Ports maritimes. Conditions nécessaires à leur exploitation
    • Situation des Chambres de Commerce Françaises à l'Étranger
    • Transport sans surtaxe du courrier aérien entre la Métropole et les Colonies
    • Liaisons ferroviaires entre le Maroc et l'Algérie
    • L'utilisation du froid en Afrique Nord
    • Tourisme Nord-Africain
    • Le Maroc et son économie
    • Construction d'une route et d'une voie ferrée entre Aïn-Témouchent et Marnia
    • Permanence des relations maritimes entre la Métropole et ‘Afrique du Nord
    • Ravitaillement du Maroc en produits métallurgiques
    • La Conférence de Montreux sur les radiocommunications
    • Les relations entre la Métropole, l'Afrique du Nord et l’Afrique Noire
    • Liaison aérienne quotidienne Oran-Alger
    • Relations douanières entre le Maroc et la Tunisie
    • Relations économiques entre la Métropole, l'Afrique du Nord et le Bassin Méditerranéen
    • Banquet
    • Discours de M. Baille, premier vice-président de la Chambre de Commerce de Casablanca
    • Discours de M. Boude, président de la Chambre de Commerce de Marseille
    • Discours de Lécuyer, Conseiller d'État, Directeur des Affaires Commerciales et lndustrielles au Ministère du Commerce
    • Discours de M. le Général Noguès
    • Visites d'Études
    • Tournée Nord
    • Tournée Sud


    18ème Conférence - 1946

    • Ouverture de la séance de travail
    • Discours d'inauguration de M. le Gouverneur Général Chatel
    • Allocution de bienvenue de M. le Président Emile Régis
    • Situation Économique du Bassin Méditerranéen. Rapport de M. le Président Régis
    • Rapport sur les échanges Algérie-Métropole. Rapport présenté par M. Simian, Président de la Chambre de Commerce d'Alger
    • Situation Économique du Maroc. Rapport présenté par M. Croze, Président de la Chambre de Commerce de Casablanca
    • Industrie Sucrière au Maroc. Rapport présenté par la Chambre de Commerce de Port-Lyautey
    • Note sur la question des transports au Maroc. Note de la Chambre de Commerce de Port-Lyautey
    • Exportation du poisson du Maroc ver la Métropole. Rapport présenté par M. Croze, Président de la Chambre de Commerce de Casablanca
    • Liaison ferroviaire Maroc-Algérie. Vœu présenté par M. Bisch, Président de la Chambre de Commerce d'Oran
    • Situation Économique de la Tunisie. Rapport présenté par M. Ventre, Président de la Chambre de Commerce française de Tunis
    • Conclusions de la Conférence du Transit des primeurs nord-africaines
    • Situation actuelle des échanges entre, d'une part, la Métropole et, d'autre part, l'A. O. F., Madagascar, l'Indochine, les Antilles et la Guyane. Rapports présentés par M. Guithard, Président de l'Instilut Colonial de Marseille
    • Relations commerciales du Bassin Méditerranéen avec la Suisse
    • Relations commerciales : du Bassin Méditerranéen avec l'Espagne
    • Relations commerciales du Bassin Méditerranéen avec le Portugal
    • Rapport sur les clearings présenté par J.-B. Rocca
    • Note sur l'Institut Français du Transport Aérien
    • Surveillance et contrôle des prix au Maroc. Rapport présenté par M. Croze, Président de la Chambre de Commerce de Casablanca
    • Création et extension des établissements commerciaux et industriels au Maroc. Rapport présenté par M. Baille, Vice-Président de la Chambre de Commerce de Casablanca
    • Exposé de M. Peltier sur les travaux d'extension et d'amélioration des Ports de Marseille
    • Exposé de M. le Président Morard sur le Méditerranée-Niger
    • Exposé de M. Cangardel sur les liaisons maritimes entre l'Algérie et les ports français de la Méditerranée
    • Exposé de M. Aubert sur l'aménagement du Rhône
    • Vœu de Chambres de Commerce françaises de la Méditerranée sur l'aménagement du Rhône

    24ème Conférence - 1949


    26ème Conférence - 1951

    • Conférence annuelle du Transit des Primeurs
      d ' Afrique du Nord
    • La desserte aérienne de l'Union Française
    • La desserte maritime de l'Union Française au départ de Marseille : la flotte, les lignes, les problèmes techniques et commerciaux
    • Situation des ports de la France d'Outre-mer
    • Mise en valeur et équipement des territoires de l'Afrique Française
    • Les relations aériennes entre la métropole et les territoires d'Outre-mer
    • La situation économique de l'Afrique Equatoriale Française
    •   1. La situation économique générale de l'A.O.F en 1950-1951
    •   2. La situation économique de la Côte d'Ivoire
    •   3. La situation économique de la Haute-Volta
    • Situtation économique de l'Algérie
    • Situtation économique du Cameroun
    • Situtation économique du Madagascar
    • Situtation économique du Maroc
    • Situtation économique du Togo
    • Situtation économique de la Tunisie
    • Situtation économique de la 10ème Région économique
    • Situtation économique des pays du bassin méditerranéen

    27ème Conférence - 1952]]>
    1928-1956]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]> Méditerranée (région). 19..]]>
    Économie coloniale]]> Droit colonial]]>
    1. Les colonies assimilées au régime douanier métropolitain (Indochine, Madagascar, Réunion, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Gabon, Nouvelle-Calédonie) : elles perçoivent sur les produits étrangers les mêmes droits que s'ils étaient importés en France. De loin le groupe le plus important en terme de population et de commerce

    2. Les colonies à régime douanier particulier qui distingue deux sous-groupes :
    • les possessions qui accordent aux produits métropolitains un régime préférentiel : Afrique Occidentale Française (Dahomey et Côte d'Ivoire exceptés), Saint-Pierre et Miquelon,  Etablissements Français de l'Océanie. Cette zone assure des tarifs douaniers minimum
    • les possessions à régime libre-échangiste, appelées Colonies de la Porte ouverte : Côte d'Ivoire,  Dahomey, Afrique Equatoriale Française (Gabon excepté), Etablissements français dans l'Inde et Etablissements français de la Côte des Somalis. Cette zone promet peu ou pas de tarif douanier, les produits français n'y bénéficent d'aucun privilège et sont confrontés à une concurrence totale
    En résumé, trois types de colonies : l'Union douanière, le régime préférentiel et le régime de la Porte ouverte. Ces régimes s'ajoutent à ceux liés aux autres Etats et qui prévoient déjà le statut de la nation la plus favorisée (cas du Japon depuis 1911, par ex.). En 1925, en prévision de la révision générale des tarifs douaniers, Édouard Daladier, alors Ministre des colonies, demande si ces distinctions doivent être maintenues et attend que les recommandations soient étayées par des statistiques.

    Casablanca - Bureau des douanes (Maroc, début du 20e siècle)

    Les considérations ne sont pas seulement d'ordre géo-politique et ne sont pas exemptes de toutes arrière-pensées : certaines importations sont jugées capitales et méritent un traitement d'exception. Ainsi, la Section des Matières Grasses du Conseil Supérieur des Colonies recommande que les graines oléagineuses soient considérées comme des matières premières, ce qui permettrait de taxer les oléagineux étrangers tout en important sous franchise ceux des colonies pour les favoriser. Elles révèlent aussi toute la difficulté administrative de construire un système douanier solide reposant sur une nomenclature qui tient compte des nouveaux produits et de l'évolution technique, sur des principes de taxation redéfinis (un pourcentage sur la valeur de la marchandise ? un forfait au tonnage ?, etc.) et éclairé par des statistiques fiables.

    S'appuyant sur les rapports préparés par le Conseil des Colonies et les Conférences de l'Institut Colonial, le Gouvernement, pressé de pouvoir conclure des accords commerciaux avec certains pays (l'Allemagne, par ex.) dépose l'année suivante (1926) son projet de loi portant révision du tarif général des douanes sur le bureau de la Chambre des Députés avec une partie spéciale réservée au régime douanier colonial. Ce projet de loi aboutira à la grande révision douanière de 1927-1928.

    _______________
    Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

    Réfs
    L’évolution des réglementations douanières et fiscales. Son incidence sur les missions et les procédures de l’administration des douanes, in L’administration des douanes en France de 1914 à 1940]]>
    1926-1927]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Jurisprudence après 1789]]> Législation & réglementation]]> Droit colonial]]> seules les années 1921-1925 sont ici consultables. Le reste de la collection, 1926-1933, l'est sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32798090f/date&rk=21459

    En tant que pays colonisateur, la France détient tous les pouvoirs régaliens et assure l'administration de la justice, tant pour ses colons que pour les populations autochtones et leurs éventuels différends. Mais elle doit tenir compte du contexte local, des traditions et de l'importance des religions. Proche du quotidien, la justice de paix (on dirait tribunaux de proximité aujourd'hui) tranche les litiges de la vie quotidienne.

    Frendah - La justice de paix, Algérie française (1)

    Selon leur domaine de compétence, la nature et la gravité des faits jugés, une série de juridictions supérieures se prononcent sur les appels et les pourvois. La publication qui recense leurs arrêts (Algérie et Tunisie) étend peu à peu son périmètre et intègre régulièrement de nouvelles juridictions (au total, une dizaine) : en plus d'instances classiques dans le système français (Cour des Comptes, Tribunal des conflits), le plus notable est l'apparition de rubriques propres aux appels musulmans et aux appels répressifs indigènes. Fait qui pourrait paraître paradoxal au premier regard, les instances d'appel sont amenées à interpréter le droit musulman et à appliquer, en droit, la loi musulmane (seuls les musulmans de naissance y sont soumis) (2)

    Le palais de justice à Alger, rue de Constantine, cliché non daté (3)

    Au cours de ces mêmes années, les livrets de l'étudiant de l'université d'Alger (à terme, les livrets seront mis en ligne dans leur intégralité sur Odyssée pour toute la période de 1884 à 1962), montrent que tous les cursus juridiques contiennent un enseignement obligatoire de droit musulman et un enseignement de droit indigène. Comme dans d'autres colonies (voir la jurisprudence de l'Indochine et de Pondichéry, par ex.), les décisions des juges sont de délicats exercices de composition entre la doctrine, la législation, les codes religieux et les droits coutumiers, écrits ou non, de cultures très différentes (les colonies sont elles-mêmes parfois des mosaïques d'ethnies sédentarisées, nomades ou déplacées).

    Détail historique, le directeur de publication, Eugène Robe (1856-19, procureur), fils d'Eugène Robe (1820-, avocat) dont il a repris la succession, a soutenu sa Thèse pour la licence à la Faculté de Droit de l'Université d'Aix-Marseille en 1879.

    _______________
    Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.
    Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.


    Réfs.
    1. Jérôme Bonnard - Justices de Paix et Juges de Paix, in L’histoire de Nos Facultés de Droit en images anciennes, 2017
    https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/8
    2. La notice dujurnal Jurisprudence algérienne de 1830 à 1876 propose une brève analyse du rapport entre le droit français et le droit musulman
    3. Alger - Bâtiments et Monuments, in JudaicaAlgeria

    Voir : Dictionnaire des juristes : colonies et outre-mer : XVIIIe-XXe siècle, sous la direction de Florence Renucci, Presses universitaires de Rennes, 2022 - Lire notamment : Cour d'appel d'Alger, notice de Florence Renucci p. 393-396]]>

    Dans la table des décisions, les juridictions marquées d'un * dans la liste ci-dessous n'étaient pas présentes au début de la publication et ne sont apparues que progressivement au fil du temps :
    • Tribunal des conflits*
    • Cour des Comptes*
    • Cour de Cassation
    • Conseil d'Etat
    • Cour d'Alger
    • Appels mulsulmans*
    • Appels répressifs indigènes*
    • Tribunal civil d'Alger
    • Tribunal civil de Tunis
    • Juridictions diverses
    ]]>
    1859-2000]]> fre]]> Algérie. 18..]]> Algérie. 19..]]> Tunisie. 18..]]> Tunisie. 19..]]>
    - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100
    ]]>
    Économie coloniale]]> Histoire de la colonisation]]>
    Possessions françaises en Indochine de 1862 à 1907 (2)

    Riche en matières premières (minerais, houille) et en productions agricoles (riz, caoutchouc), elle devient l'une des zones coloniales les plus rentables pour la France au point d'être considérée comme la "perle de l'empire" dans les années 1920. Le remplacement progressif des navires à voiles par des vapeurs rapides, sûrs et de plus fort tonnage et le Canal de Suez joueront un rôle décisif dans l'évolution de ces échanges, au profit du port de Marseille qui bénéficie alors d'un avantage géographique indiscutable par rapport aux ports de la façade atlantique.

    Quais des Messageries Maritimes - Port de Saïgon vers 1925 (Licence Creative commons)

    Avant même la 1ère Guerre Mondiale, l'Indochine est l'objet d'un suivi statistique très détaillé (voir le plan de classement dans la Table des matières) qui analyse de manière exhaustive l'activité de ces régions sous toutes leurs dimensions (économique, agricole, industrielle, médicale, démographique, éducative...).

    Les séries statistiques pluriannuelles font l'objet de synthèses rétrospectives cumulatives qui permettent de suivre les principaux indicateurs sur de longues périodes (plusieurs décennies), couvrant largement la période de l'entre-deux guerres, les deux Guerres mondiales inclues.

    Intérêt supplémentaire, elles sont complétées de résumés internationaux qui permettent d'établir des comparaisons utiles entre les grands pays ou entre les grandes zones régionales pour une année donnée, parfois pour une période décennale.

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    Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

    1. L'Indochine française
    2. La Guerre d'Indochine 1946-1954)]]>

    Chapitre 1 - Climatologie
    Chapitre 2 - Territoire et population
    Chapitre 3 - Instruction
    Chapitre 4 - Etat sanitaire / Chapitre 4 - Santé publique
    Chapitre 5 - Justice et établsisements pénitentiaires
    Chapitre 6 - Agriculture, élevage et forêts / Chapitre 6 - Agriculture, élevage, forêts, pêcheries
    Chapitre 7 - Industrie
    Chapitre 8 - Moyens de transport et de communication
    Chapitre 9 - Monnaie, banque / Chapitre 9 - Monnaie, banque, crédit
    Chapitre 10 - Commerce / Chapitre 10 - Commerce et prix
    Chapitre 11 - Propriétés et revenus
    Chapitre 12 - Consommation
    Chapitre 13 - Armée et personnel administratif / Chapitre 13 - Travail, prévoyance, assistance
    Chapitre 14 - Finances publiques / Chapitre 14 - Finances publiques et personnel administratif
    Chapitre 15 - Territoire de Kouang-tchéou-wan]]>
    1913-1948]]> fre]]> Indochine. 19.. ]]> - Feuille Saigon ; - ; 1904 ; Indochine. Service géographique, ISBN : B81_221. Edition de novembre 1904 - Feuille entière de grand format
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=58530]]>
    Archéologie]]> Antiquité]]> Géographie]]> Chargement des années numérisées en cours.

    Quatre ans après sa fondation en 1878, la Société de Géographie de la province d'Oran devient la Société de Géographie et d'Archéologie de la province d'Oran : un élargissement de son périmètre rapidement imposé par les vestiges archéologiques partout présents sur le sol de la région, autant importants que nombreux et pourtant ni étudiés, comme ceux de Constantine ou de la Tunisie, ni protégés du vandalisme comme ils mériteraient de l'être.

    Mosaïque romaine - Les travaux d'Hercule, Saint-Leu (1894)

    En à peine quelques années, le travail de la section d'archéologie se révèlera très productif, comme par exemple la découverte de nombreuses inscriptions liées à l'occupation romaine. Mettre au jour des vestiges ne suffit pas : il faut aussi les interpréter et les comprendre. La Société de géographie s'est donc toujours employée à divulguer ses résultats et la présente revue a dès le départ assuré la diffusion de ses travaux, enrichis de très nombreux croquis. Très cohérente avec ses craintes exprimées sur les pillages, elle contribuera à la création du Musée archéologique d'Oran (1884), lieu unique de conservation, d'étude et de restauration des objets extraits du terrain et souvent dispersés. Son bilan décennal, accompagné de précieuses tables (auteurs, matières, inscriptions) met en avant ce nouvel outil conçu comme un rouage essentiel à la progression de la science archéologique.

    Tombeau romain, Bénian - une des toutes premières photographies du Bulletin, publiée en 1897.

    Le Bulletin trimestriel ne s'est pas pour autant enfermé dans une ultra-spécialisation : dès son origine, en plus de sa compétence première en géographie et géologie, elle s'est intéressée à l'histoire plus globale de l'Afrique du Nord et à d'autres régions (travaux communs avec ceux publiés dans les Rapports des fouilles archéologiques exécutées en Algérie, Tlemcen, par ex.). 

    Représentants d'une tribu du Maroc affiliée aux tribus anti-musulmanes liées au zkraouisme (1905)

    Progressivement, le Bulletin s'ouvre à d'autres considérations plus contemporaines, comme l'activité économique portuaire d'Oran ou l'extension de l'occupation coloniale française et l'aménagement des territoires conquis, à l'image du thème récurrent de l'extension de la voie ferrée de l'Algérie en direction de Tombouctou (Soudan sur la carte, Mali aujourd'hui), en traversant le Sahara.

    Projet d'une ligne transsaharienne qui bifurque vers le sud juste après Oran, extrême nord-ouest algérien (1888)


    Projet d'exploration des sources du Niger (1891)

    Ce qui est considéré comme une simple extension du territoire français par les défenseurs d'un grand empire colonial, et non pas comme annexion de nouveaux territoires, justifie des projets d'exploration de régions peu ou mal connues.

    Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian MMSH, Aix-en-Provence) ]]>
    1885-1960]]> fre]]> lat]]> ara]]> Oran (Algérie ; région). 18..]]> Oran (Algérie ; région). 19..]]> Algérie. 18..]]> Algérie. 19..]]> - Feuille Oran ; 20 ; 1896 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A69_020_896a.
    "Dressé, gravé et publié (…) 1892 ; 11096 [pour 11 1896]"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=32467]]>
    Économie coloniale]]> Lors de l'Exposition universelle qui se tient à Paris en 1900, Jules Charles-Roux, président de l'Union Coloniale Française, obtient un espace dédié aux colonies. Cet espace limité et organisé en très peu de temps ne permet pas de recueillir le succès espéré. L'idée d'organiser à Marseille même une exposition purement coloniale, après celle de Rouen en 1896 et celle de Rochefort en 1898, fait alors son chemin et le projet est confié au docteur Édouard Heckel, fondateur de l'école de médecine du Pharo et spécialiste des maladies tropicales. En 1902, son projet est retenu par le conseil municipal de Marseille, dirigé par le maire Jean-Baptiste-Amable Chanot, et deux ans plus tard, un décret présidentiel entérine la tenue de l'exposition, nomme Jules Charles-Roux Commissaire général et Édouard Heckel son adjoint. Son site sera situé au croisement du bd Michelet et de du Prado sur des terrains cédés par l'armée (24 ha) et par le PLM (12 ha) qui formeront le futur parc Chanot, site relié à la place Castellane par un tramway.

    Les délégués des colonies et le Comité de l'Exposition (avril 1905)

    Peu après, un comité de personnalités est chargé d'organiser et de veiller à la bonne marche des travaux qui doivent s'achever dans des délais très courts. Dans le Journal des colonies illustré, le comité rend compte de l'avancement du projet par le biais de nombreuses photographies des protagonistes et des pavillons.

    Chantier du Palais de l'Exportation (1905)

    Marseille n'est pas seulement la porte d'entrée des produits coloniaux : elle a également l'ambition de devenir la plateforme d'exportation/réexportation des produits français vers l'Empire colonial et s'en donne les moyens, comme en témoignent la position centrale et les dimensions du Palais de l'Exportation. Ce schéma sera très largement repris par l'Exposition coloniale de 1922.

    Le navire d'exploration océanographique Le Français, Dr Charcot, 1903
    (Palais de la mer, section océanographique)

    Si les pavillons sont majoritairement tenus par les délégations des différentes colonies, quelques uns échappent à cette logique territoriale, comme le montrent le Palais de la mer, avec sa Section internationale d'océanographie, des pêches maritimes et des produits de la mer, et la Section des corps gras, secteur stratégique pour les industriels marseillais. Ces pavillons thématiques, en apparence marginaux, traduisent à quel point, dès sa conception intitiale, ce premier évènement commercial intègre des préoccupations scientifiques et techniques qui aboutiront, l'année suivante, à la création d'un Institut de recherche et d'une collaboration durable entre la Chambre de Commerce et l'université d'Aix-Marseille.

    Le Palais des Anciennes Colonies (1906)

    Les vieilles colonies (possessions du 1er Empire colonial, comme les Antilles françaises, la Guyane, l'Inde Française, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, ...) ne sont pas oubliées et sont abritées dans un pavillon qui leur sont réservé.


    Camion Dufour de 2.8 T (1905)
    Palais de l'industrie automobile (1906)

    Le numéro spécial consacré à l'Exposition de 1906 s'achève sur le Palais de la Section de l'Industrie automobile, pavillon qui présente en réalité tous les moyens de transport (à l'exception des trains), qu'ils soient terrestres, maritimes et aériens, et qui souligne l'importance croissante des aspects logistiques particulièrement cruciaux pour les produits coloniaux (tonnage, conditionnement, conservation des produits périssables, délais d'acheminement).

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    Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.
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    1905-1906]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Droit maritime]]> Droit colonial]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]> Tome premier (1879) = (1681) - (1824). L'édition complète compte 7 volumes (1879-1881)

    Contient la Table chronologique des actes contenus dans le premier volume de l'édition refondue du Bulletin officiel de la marine et des colonies (de 1681 à 1824).

    L'ancre, blason du Bulletin officiel de la Marine française

    En 1879, le Ministère de la Marine se rend compte qu'à l'évidence, faire des recherches dans les nombreux volumes des collections officielles est un cauchemar et que le seul moyen pour simplier et unifier les recherches est de tout refondre et créer une seule table chronologique. Cette fusion englobe 3 publications officielles :

    1. Le Recueil des lois de la marine, de 1789 à 1808 (8 volumes)
    2. Les Annales maritimes et coloniales (partie officielle), de 1809-1815 à 1847 (39 volumes)
    3. Le Bulletin officiel de la marine et des colonies de 1868 à nos jours (64 volumes)
    Les Annales maritimes et coloniales (1ère couverture de 1846)

    En réalité, l'entreprise est plus ambitieuse qu'une simple compilation technique : il s'agit d'alléger la masse documentaire globale en la réduisant de manière drastique, ne devant rester que 12 à 20 volumes à la fin de l'opération, soit 10% à 16% de la volumétrie initiale.

    L'objectif paraît d'autant plus rationnel et économique que l'édition finale doit non seulement être disponible dans les bibliothèques des services de la marine attachés dans les différents ports mais qu'elle doit également être embarquée sur tous les bâtiments armés de la marine française.

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    Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.]]>
    1879-1881]]> fre]]>
    Archéologie]]> Antiquité]]>
    Les Rapports annuels avec les millésimes 1904, 1905, 1906, 1907, 1909, 1910, 1913, 1917 et 1919 ont tous été publiés l'année suivante dans le Bulletin archéologique dont ils sont extraits, à l'exception de 1917 publié dans le Bulletin de 1919.

    Malgré un contexte d'occupation coloniale, la création d'un service des monuments historiques est la reconnaissance que l'important patrimoine archéologique présent sur le sol algérien ne peut se réduire à un acte de pure prédation mais nécessite une approche scientifiquement fondée. Le nom de ce service administratif indique officiellement que sa mission n'est pas seulement l'étude des traces du passé mais peut aboutir à une protection juridique du patrimoine ancien (sites, monuments ou objets,) à l'issue d'une procédure d'inscription ou de classement selon l'importance historique reconnue, régionale ou nationale. Les fouilles hâtives, peu soucieuses des stratifications et souvent irréversiblement destructrices, font place à des relevés topographiques d'une grande précision et suffisamment documentés. Elles génèrent de précieuses archives bien datées, n'éludent pas les questions des relations que le service doit entretenir avec les propriétaires des terrains explorés et constituent des premiers éléments d'étude accessibles aux archéologues de tous les pays qui accèdent à leur publication.

    Djemila - ruines chrétiennes - (fouilles 1922-1923)

    Si la série des Rapports des fouilles menées par le service des monuments historiques a changé de nombreuses fois de titre, deux modifications paraissent majeures :

    - à partir de 1924, les travaux de fouilles sont associés à la notion de consolidations démontrant le souci d'entretenir ce patrimoine mis au jour. L'évolution méthodologique de l'archéologie prouvera plus tard que quelles que soient les précautions prises et avec les meilleures intentions, les réparations, les reconstitutions et l'extraction des éléments hors de leur contexte sont très souvent dommageables à la compréhension du site et des objets qu'il recèle.

    Une fresque très endommagée de Tipasa (Achille, personnage central), détachée de son support
    puis transférée et encadrée au musée d'Alger (1933-1936)

    - en 1926, Albert Ballu qui dirige la publication depuis son origine cède ses fonctions à Marcel Christofle : à partir de l'année suivante, le rapport s'étoffe, intègre un sommaire qui conserve une présentation par département (Alger, Oran et Constantine), son édition rassemble 3 à 4 années de travail et parfois évoque les chantiers à entreprendre. Certains objets font alors l'objet d'une étude approfondie, tel cet admirable buste du plus fin marbre de Carrare qui alimente 10 pages d'une analyse très détaillée et solidement argumentée.

    Buste de femme - Site de Cherchel, ancienne capitale de la Maurétanie césarienne (1933-1936)

    Combat d'un gladiateur et d'un taureau, Timgad (1933-1936)
    Un dessin sur tuile qui n'est pas sans rappeler "Guernica" de P. Picasso (1937)

    Si l'illustration graphique (croquis, plan, relevé topographique, dessin) est courante dans les études archéologiques, la documentation photographique s'invite régulièrement à partir de 1926 (monuments, statuaire, stèles, fresques, mosaïques, armes, objets précieux ou quotidiens). Déjà employée au début du 20e siècle sur des chantiers en métropole, la photographie permet de conserver le témoignage inestimable de l'état avant et après restauration des sites ou monuments qui exigent une intervention de sauvegarde (voir Le Tombeau de la Chrétienne).

    Le Tombeau de la Chrétienne, avant et après restauration (Tipaza [Tipasa], 1926).

    Pourtant largement utilisées au cours de la Première Guerre mondiale, les premières photographies aériennes n'apparaissent (dans cette publication) qu'à partir de 1930 : elles permettent de mieux comprendre l'étendue réelle des sites archéologiques et l'ampleur du travail de fouilles qu'accomplissent sur le terrain les archéologues.

    Hippone - vue aérienne du champ de fouilles (1930-1932)

    Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian MMSH, Aix-en-Provence

    ]]>
    1901-1936]]> fre]]> Algérie. 19..]]> - Feuille Bizerte ; II ; 1887 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A73_02_1887a. Levés de 1881 à 1887 - Carte de reconnaissance
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=43100]]>
    Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]> Journal des colonies illustré : ex Journal officiel de l'exposition coloniale (Suite)

    Six mois avant l'armistice de 1918, le décès de Jules Charles-Roux, industriel et homme politique, fait la Une du Journal des colonies.

    Jules Charles-Roux (1841-1918)
    À l'Exposition universelle de 1900, Charles-Roux avait créé une section des colonies et en 1906, il avait organisé la première Exposition coloniale de Marseille dont il fut le commissaire général, assisté d'Édouard Heckel, son adjoint. L'énorme succès de l'évènement (la seule grande exposition bénéficiaire) lui vaudra de nombreux honneurs et une très grande autorité en matière coloniale.

    Dans l'Entre-deux-guerres, le Journal des colonies, se limite à traiter les grandes questions coloniales et leurs thèmes associés récurrents (souvent une pleine page), sans y apporter une grande originalité : on trouve sans peine des articles de même ton et de même teneur dans d'autres publications locales, avec une sensibilité plus ou moins grande selon leur ligne éditoriale respective : le Supplément économique du Sémaphore (infrastructures, point de vue économique et financier national et international), les Alpes et la Provence (produits agricoles), les Cahiers coloniaux (production industrielle dans ses aspects scientifiques et techniques).

    Il reprend sans recul les discours dominants qui s'imposent à la sortie de l'effroyable 1er conflit mondial : plusieurs pages sont consacrées à "notre Afrique blanche", "notre Afrique noire, "notre Afrique orientale". On notera moins de distance avec "l'Océanie française", "l'Amérique française" (Antilles-Guyane) et, plus franchement encore, "notre France d'Asie" !

    La disparition du qualificatif "illustré" n'est pas qu'anecdotique : les illustrations se limitent à une photographie par bulletin, s'atténuent davantage à partir de 1928 et disparaissent totalement à partir des années 1930. Seules la 1ère de couverture et la page de titre conserveront leurs illustrations tout au long de la vie de la publication. Elles resteront par ailleurs toujours identiques : modeste concession, un médaillon changeant à chaque numéro affiche le portrait d'une nouvelle personnalité liée, de près ou de loin, à l'Empire colonial.

    Au rythme des manifestations, le thème des expositions vient rompre cette monotonie éditoriale (les nouvelles liées à la future Exposition coloniale sont dévolues à la publication parallèle Journal officiel de l'Exposition coloniale, Marseille... ). Ainsi, on apprend que pour l'Exposition coloniale internationale de 1931 qui se tiendra à Paris, au détriment de sa rivale marseillaise, la Chambre de Commerce de Marseille, qui mène des voyages d'études en Afrique du Nord, inaugurera bien son pavillon.

    Une promesse de la Chambre des députés (1933)
    A l'opposée des années 1920, pleines de confiance dans l'avenir, les années 1930 amènent leurs lots d'inquiétudes et d'interrogations face aux périls du monde extérieur et se traduisent par une question pleine de pessimisme : avons-nous réellement une politique économique, que l'on peut comprendre également comme : avons-nous réellement une politique coloniale ? 

    Une Europe des colonies : une proposition jugée peu sérieuse (1933)

    A côté de propositions jugées utopiques, des voies s'élèvent pour prôner une nouvelle organisation des marchés nationaux et coloniaux, non plus basée sur la concurrence mais sur la coopération et la complémentarité (Pierre Mendès-France, 1933).

    L'année 1933 et son atmosphère politique de plus en plus pesante marque un tournant dans les commentaires critiques du journal envers le pouvoir (ce même virage se retrouve dans les journaux déjà mentionnés). Le journal fait état d'une rumeur selon laquelle les actuels dirigeants français auraient l'intention de s'occuper activement de la mise en valeur du Domaine colonial français : "Tous les vrais coloniaux se réjouiront de cette « Nouvelle Politique Coloniale Française » si conforme au programme qu'ils ont toujours préconisé et il faut espérer que cette fois il ne s'agira plus seulement de discours ou de conférences qui n'ont donné naissance qu'à des velléités bien vite oubliées". La conscience qu'une crise plus profonde touche tout l'Empire colonial se fait jour.

    Une prise de conscience tardive malgré de nombreux signaux d'alerte
    Si des crédits supplémentaires peuvent résoudre temporairement les déficits budgétaires, ils ne suffiront pas à endiguer un malaise grandissant et qui dépasse le seul cadre économique.

    L'Afrique du Nord : un révélateur de l'état d'esprit de l'Empire colonial ?

    Pendant que l'Académie des Sciences coloniales tient des conférences sur la "mission civilisatrice" de la France et que la métropole poursuit ses investissements dans les infrastructures lourdes (routes, électrification, lignes de chemins de fer, radiophonie, hôpitaux, etc...) faites pour le long terme, le sénateur Manfroni rappelle cette définition qui a été donnée des colonies : « des fruits qui se détachent de l'arbre qui les a nourris, à peine ont-ils atteint la maturité ». Et d'ajouter : « Aujourd'hui prédomine chez ces peuples un sentiment croissant d’intolérance de la domination européenne, plus ou moins vivement ressenti et exprimé, mais dont les symptômes sont assez préoccupants" (n° 1352 du 15 juin 1933).

    Notre collection s'achève sur l'année 1936 (le Journal des colonies cessera définitivement de paraître en 1939) qui fait une large promotion de l'Exposition Internationale de Paris de 1937 au titre enthousiaste "Exposition des Arts et Techniques dans la Vie moderne". Et qui rappelle que dans un idéal commun, "la France totale est faite d'infinies nuances...".

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    Cette collection a été numérisée avec le soutien financier de la Bibliothèque Nationale de France qui en assure une diffusion nationale sur sa bibliothèque numérique Gallica. Qu'elle en soit ici grandement remerciée.
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    1918-1939]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]>
    La parution du titre dans sa nouvelle maquette partage une très forte inquiétude face à l'expansionisme de l'Allemagne et l'optimisme de nouvelles alliances rassurantes, comme en témoigne celle de la Grande-Bretagne qui mobilise son propre empire colonial contre un pangermanisme particulièrement agressif et encouragé par la Triple-Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie).

    Journal des colonies illustré - Carte de l'Empire
    Le nouveau frontispice de la revue, qui a remplacé l'ancien représentant des monuments tropicaux hautement symboliques, annonce sans détour que la France se situe bien au coeur de son empire colonial. Coïncidence, le planisphère la situe aussi au centre du monde : les biais de la cartographie, sans doute...

    Journal des colonies illustré - Frontispice
    Paradoxe, à l'heure où la revue paraît avec un titre enrichi du terme "illustré", la gravure haut en couleur fait place à une version monochrome assez assombrie, conforme aux restrictions du moment et très éloignée des chaudes tonalités exotiques.

    Dans cette période assez pessimiste, la revue évoque le projet déjà débattu (depuis 1901) de transformer l'étang de Berre en une vaste prolongation des ports de Marseille : au delà du dynamisme économique qui reviendra après le conlfit, cela permettrait de créer un port de refuge et mettre à l'abri la flotte française contre toute destruction.

    Journal des colonies illustré - le pont de Caronte (cliché 1915)
    Assurer la liason entre l'Étang de Berre et la Méditerranée aux navires à haut tirant d'air
    Malgré les difficultés de la Guerre, le Journal continuera de paraître mais adoptera un nouveau sous-titre annonçant un engagement plus national. Il restera cependant attaché à sa mission première et annonce dès 1915 que le succès des foires des échantillons coloniaux qui se sont tenues à Lyon et à Bordeaux devrait à l'évidence inspirer Marseille : et si elle elle organisait la sienne en 1919 ?
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    1915-19??]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
    Économie]]> Histoire de la Provence]]> ]]>
    Quand en 1861 la plus vieille Chambre de Commerce du monde (créée en 1599) reçoit du Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, la demande d'un bilan semestriel de l'économie locale, c'est un coup dur qui ne pouvait pas tomber plus mal : cette année là est l'une des plus mauvaises enregistrées depuis longtemps. La cause ? : le conflit américain qui a fermé les débouchés les plus rentables, des récoltes médiocres, l'instabilité récurrente de la législation commerciale et, si cela ne suffisait pas, diverses autres menaces extérieures (échec de certains emprunts, faillite de la Turquie, situation incertaine de l'Italie,...). Les 3 années suivantes ne seront guère plus brillantes.


    La Chambre de commerce de Marseille 19e siècle
    (aujourdhui, CCI métropolitaine Aix-Marseille Provence)

    Complément local et marseillais des "Compte-rendu des travaux / Chambre de commerce de Marseille", les "Compte-rendu de la situation industrielle et commerciale de la circonscription de Marseille" proposent un bilan très détaillé des mouvements portuaires : à elle seule, la liste des produits qui entrent et qui sortent du port de Marseille donne une idée précise de l'économie locale et du rôle de la ville dans l'économie provençale et nationale. Une véritable radiographie de tout l'import/export maritime.

    Dans la toute première édition, on apprend que dès 1861 les navires à vapeur ont déjà toute leur place à côté des navires à voile.

    La liste des produits donne une idée des besoins de l'économie française : denrées alimentaires (céréales, fruits, légumes, huiles, sucres), matières premières minières et énergétiques (charbon, pétrole), produits indutriels de base (sels, savons) et textiles (laine, cotons, soies).

    Son évolution est toute aussi pleine d'enseignements : engrais, cuirs, produits chimiques, etc... La nomenclature des produits doublera au cours du temps, autant par souci statistique que pour rendre compte de la diversification des échanges. A partir de 1891, apparaît à la fin du CR une section spécifique "Rapports de Marseille avec nos colonies et pays de protectorat" analyse la place de Marseille dans le commerce colonial et fournit des statistiques coloniales détaillées.]]>

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    • Cafés
    • Graines oléagineuses
    • Soies
    • Cotons
    • Laines
    • Blés
    • Huiles
    • Huiles d'olive
    • Huiles de graines
    • Huiles de coco
    • Huiles de palme
    • Charbons
    • Bois de tonnellerie, de construction et de menuiserie
    • Os d'animaux
    • Savons
    • Raffineries de sucre
    • Minoterie
    • Industrie métallurgique
    • Tourteaux
    • Mélasses
    • Produits chimiques
    • Poissons salés
    • Fruits au vinaigre
    • Fruits secs
    • Vins & alcools

    Ateliers mécaniques

    Dès 1863, les sommaires s'allongent et la liste des rubriques ne cessera de s'étoffer au fur et à mesure de sa publication.

    Exposé préliminaire

    • Marine à voile
    • Marine à vapeur

    Tableau du mouvement général des Ports de Marseille, en 18..

    • Céréales
    • Sucres
    • Cafés
    • Cacaos
    • Poivres
    • Graines oléagineuses, huileries
    • Tourteaux
    • Cotons
    • Soies
    • Cocons
    • Laines
    • Tissus
    • Commerce du bétail
    • Cuirs
    • Huiles d'olive
    • Huiles de graines et huileries
    • Huile de palme
    • Huile de coco
    • Saindoux
    • Pétrole
    • Vins & Spiritueux
    • Raisins secs
    • Riz
    • Légumes
    • Droguerie, teinture
    • Graiises
    • Bougies
    • Métaux
    • Charbons
    • Céramique
    • Bois de tonnellerie, de construction, etc.
    • Morues
    • Savonnerie marseillaise
    • Minoterie
    • Tannerie
    • Ateliers mécaniques
    • Industrie métallurgique
    • Produits chimiques
    • Sel marin
    • Affaires de banque et de finances
    • Rapports de Marseille avec nos colonies et pays de protectorat
    • Annexe - Documents statistiques
    Dès son introduction, la dernière rubrique financière bénéficie d'une attention particulière.
    A partir de 1891, l'apparition d'une nouvelle rubriques "Rapports de Marseille avec nos colonies et pays de protectorat" met en lumière l'importance que prend le commerce colonial dans l'économie de la ville.]]>
    1861-1938]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]> Bouches-du-Rhône. 18..]]> Bouches-du-Rhône. 19..]]> Provence. 18..]]> Provence. 19..]]>
    Enseignement supérieur]]> Colonies françaises]]>
    Pour marquer son changement de nom et de statut administratif, l'Annuaire de l'Université d'Alger. Livret de l'étudiant remplace Le Livret de l'étudiant d'Alger qui a paru de 1894 à 1910.

    L'Ecole de médecine devient Université d'Alger (début 20e siècle)
    Dans son édition annuelle, l'Annuaire de l'Université d'Alger se présente sous forme de rubriques régulières :

    1ère partie - Université d'Alger
        - Historique de l'enseignement supérieur de l'Algérie
        - Loi et Décrets organiques constituant l'Université d'Alger
        - Conseil de l'Université
        - Administration académique
        - Bienfaiteurs de l'Universtié
        - Noms et adresses des fonctionnaires de l'Université]]>
    1911-1940]]> fre]]> Alger. 18..]]>
    Économie coloniale]]> Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]>
    Le hall d'exposition de la Section métropolitaine (Grand Palais, 1922)
    Contrairement à d'autres publications parallèles et publiées à la même époque, les nombreuses illustrations présentées dans l'édition de 1922 du journal "L'économiste colonial illustré", montrent davantage de photographies prises sur le terrain que de clichés des palais ou des stands de l'Exposition. Elles en font un témoignage intéressant et complémentaire aux publications plus officielles.

    La France, inquiète du développement économique de certains de ses voisins européens et de leurs colonies respectives, voit dans son Empire colonial un avenir prometteur capable de l'aider à résister à cette concurrence multiple et investit dans la formation des populations locales pour assurer une production suffisante de produits qui lui manquent.
    Un centre d'apprentissage à Conakry (Guinée)

    Malgré les difficultés liées aux transports sur de longues distances (tonnage, conservation, durée), la France organise progressivement un circuit complet et cohérent qui va de la formation professionnelle aux marchés locaux et nationaux.
    Un marché de coton à Ouagadougou (Haute-Volta, Burkina Faso)

    Après la Première Guerre mondiale, la métropole est avide autant de matières premières industrielles de base (minerais, houille, bois, textile, caoutchouc,...) que de produits alimentaires (huiles, céréales, légumineuses, fruits, ...)
    Un quai d'embarquement de marchandises à Lyndiane (Sénégal)
    ]]>
    1921-19??]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]>
    le destin national d'une exposition locale

    de la pose de la première pierre
    (R. Poincaré, 12 oct. 1913)
    à l'inauguration officielle
    (A. Millerand, 7 mai 1922)

    1913

    1919

    1921


    A partir du n°14, couverture monochrome, puis, à partir du n° 41 (mai 1921), couverture illustrée en couleurs. - De septembre 1914 à avril 1919 absorbé par : "Journal des colonies : organe des interêts français". - Mensuel (1919-1922). - Bimensuel (1913-1914) (Notes)


    En 1913, la 1ère grande Exposition coloniale de 1906 est encore très présente dans la mémoire des marseillais qui se souviennent encore comment elle avait été conçue : un Grand Palais de l'Exportation complété de deux annexes : la section de l'art provençal (Musée Longchamp) et le Palais de Marseille et de la Provence (Art et histoire). Y était présentée l'histoire de la matière grasse sous tous ses aspects, scientifique, industriel et commercial, sachant que les corps gras constituent depuis des siècles la source principale et traditionnelle de la richesse industrielle locale : huileries, bougies et glycérines.

    Convaincu de l’action humaine et civilisatrice quelle mène dans ses colonies, la France veut montrer à ses nationaux et aux étrangers tout ce que les colonies lui apportent : elles sont donc invitées à participer à une seconde Exposition, beaucoup plus ambitieuse que la précédente, et basée sur une double organisation géographique et thématique qui sera confiée à Jules Charles-Roux qui a déjà présidé celle de 1906 (il décèdera en 1919 et sera remplacé par A. Artaud).

    Le JO proposé ici est un authentique journal de bord, quasi au quotidien, de la conception et de la construction de l’Exposition, de la première pierre jusqu’au denier jour précédent sa fermeture, des meilleurs jours jusqu’aux petits différends : destiné à faire connaître au plus grand nombre l’état de l’avancement des travaux (chaque grande colonie se voit construire un véritable palais en contrepartie d'objets d'art ou quotidiens), il est imprimé sur un papier glacé de luxe et illustré de très nombreuses photographies (monochromes de qualité), loin du standard de la presse classique.

    Avec ses 10 millions de km² (presque 25 fois la surface de la métropole), l'Empire colonial permet aussi à la France de rappeler à l’Allemagne, dénoncée comme étant « pangermaniste », qu’elle n’est ni défaitiste ni sur le déclin démographique (de fait, sa population double). Ne pouvant oublier l’engagement des troupes coloniales, Albert Sarraut rendra un hommage appuyé aux locaux (1921) «Pour nos Frères de Couleur » en faveur des indigènes qui représenteront leurs territoires respectifs ou qui viendront visiter l’Exposition (par chance, le calendrier la cantonne aux plus beaux mois de l’année).

    Parallèlement à l’Exposition, sont ouverts des stands et des salons plus spécialisés et se tiennent des congrès coloniaux consacrés à quatre grandes thématiques : Santé, Production, Outillage et Organisation. Une synthèse révélatrice des préoccupations majeures de l’administration française.

    L'agriculture coloniale y tient une place de choix (le JO rappelle la crise du caoutchouc de 1914) et c’est tout naturellement que l'Institut Colonial de Marseille, qui s’était illustré par la création d'un Laboratoire d'Études des Céréales et Plantes Féculentes (1914) et ses travaux sur le palmier à huile (1921), se voit chargé par A. Artaud (commissaire général de l'Exposition) de l'Exposition du matériel agricole.

    L’Empire colonial couvrant de grandes surfaces océaniques (suite au nouveau mode de calcul de 2018, la France revendique aujourd’hui le second domaine maritime avec ses près de  11 millions de km², juste derrière les États-Unis), un Palais de la Mer Coloniale s’imposait et fera dire à ses organisateurs : « l'Exposition Coloniale doit être la source d'un enseignement colonial permanent. Il faut que dans tous les ports français, des musées coloniaux soient créés, rappelant la richesse de nos colonies et les débouchés qu'elles offrent à notre commerce et à notre industrie ».

    Le JO étant d’abord un organe de presse à destination de la presse, de nombreux journaux couvrent l’évènement : le journal leur rendra hommage en toute fin d’exposition en offrant au public une galerie de portraits des directeurs de publication présents sur le site. La publicité n’est pas un accessoire et c’est elle qui assurera le retentissement de l’évènement : une véritable propagande est organisée, jusque dans les écoles, et, progrès technique oblige, l’Exposition promeut un Cinéma lntercolonial.

    L’Exposition connaîtra un très grand succès, local, national et même  international, auprès des autorités belges, par ex. : les politiques doivent s’y montrer, les Présidents de la République française n’y manqueront pas, et les maréchaux héros de 14-18 en feront tous la visite, très largement médiatisée et relayée dans le JO, entourés d’officiels, sinon obséquieux, tout au moins très déférents.

    Inquiets de son futur succès, les organisateurs alertent très tôt la ville de Marseille sur l'accueil des visiteurs et la possible crise du logement. Les accès ne sont pas en reste : l'Avenue du Prado, chaussée défoncée et pleine de fondrières tant redoutées par les automobilistes même les plus intrépides, est entièrement refaite et reçoit un revêtement d’un bleu du plus bel effet.

    L’Exposition prend alors des airs de fête et à côté des animations, des tables populaires gratuites sont installées pour permettre aux moins fortunés d’y organiser leur propre pique-nique et de pleinement profiter de l'abonnement qu’ils ont pu prendre pour toute la durée de l'Exposition.

    Une nouvelle offre apparaît : le tourisme. Mélange de technique et d’audace,  on propose alors des croisières en hydravions jusqu’à Monaco. Le tourisme exotique aux Colonies pourrait aussi séduire les classes plus aisées et aventurières : la France a les moyens de vous faire voyager aux quatre bouts de monde : ne seriez-vous pas tenté par une croisière aux Antilles ou dans le Pacifique ?

    Comme l’Exposition pense à tout, les tables à manger en témoignent, elle n’a pas oublié les Français plus modestes qui n’ont pas la possibilité de partir dans les îles : un stand propose donc des articles de camping (le tourisme à la ferme !) et le très fréquenté stand du tourisme, qui fait la promotion de nos belles régions de province, souligne, en feignant de ne pas en saisir toute la possible ambivalence, combien la France métropolitaine est  assurément « la Maison du Bonheur ».

    Peu avant de fermer ses portes, naissent déjà  les projets d'une foire coloniale et d'un jardin colonial. A suivre…

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    1913-1922]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Économie]]> Colonies françaises]]> Économie coloniale]]> Économie politique]]> Bulletin économique et financier réoriente la ligne éditoriale qu'il avait adoptée dès sa création et conservée pendant plus de 20 ans : à la fin des années 1930, les éditoriaux très politiques n'interppellent plus le pouvoir de manière critique, débordent rarement en pages intérieures et s'effacent progressivement au profit des questions centrées sur la finance, la monnaie, la bourse, la circulation des capitaux, le commerce intérieur et la vie des entreprises. Le journal est ramené à sa vocation initiale à être un simple supplément économique comme l'atteste le subtil changement de titre de mars 1941 : le Bulletin économique et financier du Sémaphore de Marseille (1920-1941) devient le Bulletin économique et financier : supplément hebdomadaire du "Sémaphore" (1941-1944), renforçant l'image d'une certaine autonomie et neutralité comme le rappelle l'évolution de ses compléments de titre : de mai 1921 à févr. 1934, le Bulletin prend comme sous-titre : "revue d'expansion française par la Méditerranée", puis, un mois après la mort en fév. 1934 d'Emmanuel Ancey, un des fondateurs du Sémaphore, il adopte comme sous-titre : "revue des intérêts méditerranéens", pour afficher plus sobrement à partir de janv. 1936 "revue hebdomadaire". L'aspect colonial, à l'allure plutôt expansioniste et potentionnellement dérangeant pour les autres empires coloniaux, est estompé au profit de préoccupations plus modestes et davantage locales.

    Au cours du conflit, si les références à l'Allemagne et au Maréchal Pétain sont incontournables, la dimension internationale de la vie économique et politique reste cependant très présente à travers les articles consacrés au poids grandissant de certains pays (États-Unis et Japon) et au problème récurrent de l'approvisionnement de la France en matières premières stratégiques venant de l'étranger par transport maritime (carburants et métaux, par ex.) ou de son empire colonial (caoutchouc).

    La guerre, pourtant reconnue comme étant la première à être "totale", contrairement à celle de 1914-1918 qui n’avait pas modifié structurellement l’économie et l'outil de production, pose la question en apparence triviale, presqu'ordinaire, de son mode de financement (par l'emprunt - bons du Trésor - ou par l'impôt ?) et de ses conséquences économiques (faut-il taxer ou limiter les bénéfices de l'industrie de l'armement et les dividendes versés aux actionnaires ?), question qui agite dans les mêmes termes l'Allemagne et l'Italie. Dans une sorte de fatalisme patriote, le journal tire le constat qu'il faut bien continuer à vivre, donc à consommer et à produire, et dès octobre 1943, il évoque de plus en plus fréquemment les modalités d'un "après-guerre" qui arrivera tout naturellement et un retour à la normale de l’économie selon des options à définir…

    Sort commun à d'autres titres de la presse écrite de cette époque, la publication du Bulletin économique et financier sera suspendue dès la libération de Marseille en août 1944 (le n° 33 annoncé par le n° 32 du 12 août pour le samedi 26 août en raison des fêtes de l'Assomption n’est pas sorti en kiosque) et le journal ne reparaîtra plus jamais par la suite.]]>
    1941-1944]]> fre]]> France. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    Avertissement : après 2 mois d'interruption, le journal reparaît avec le N° 738 du 26 nov. 1939 : il est alors surtitré : "Edition de guerre N° ..." commençant au N° 1 jusqu'au n° 18 (15 août 1940).

    Entre les deux guerres mondiales qui ont déchiré la première moitié du 20e siècle, les questions agricoles, au départ essentiellement techniques (semences, engrais, rendement, maladies, ...) sont peu à peu dominées par leurs aspects économiques, sociaux et politiques : les syndicats parlent avant tout de la défense de l'agriculture et de la famille paysanne. Mais quels dangers courent-ils exactement ?

    Selon les syndicats agricoles, des menaces de toute sorte guettent l'avenir de l'exploitant agricole : les taxes excessives sur les produits, les impôts injustifiés sur le bénéfice agricole, l'inquisition fiscale qui contrôle tout, les importations insuffisamment réglementées, les fraudes en tout genre et jamais réprimées, l'inquiétante dénatalité des villes, la désertification croissante des campagnes qui n'attirent plus personne,...

    Cependant, conscients du rôle et du poids de l'agriculture dans l'économie nationale, les syndicats expriment en toutes occasions leurs attentes et les adressent sans détour aux pouvoirs politiques : garantie des prix de vente et stabilité des marchés, abaissement des barrières douanières, aides aux exportations, élargissement des allocations familiales, soutien au montage de la filière d'un carburant national, aides au remembrement,... Des revendications qui prendront parfois la forme de mouvements plus combattifs (grève des maraîchers pour obtenir le contingentement d'importations étrangères de fruits et légumes, par ex.), entretenant parfois des tensions avec les gouvernements en place. Les années de guerre (1939-1944) exacerbent les appels au patriotisme et au protectionnisme : les discours et les positions du Maréchal Pétain sur les paysans font la Une de certaines éditions.

    Dans un monde en pleine mutation, les agriculteurs voient aussi arriver des avancées techniques jusque là réservées aux villes : électrification des campagnes, généralisation de la T.S.F., souvent inconnue dans les très petites communes rurales, desserte locale par des trains plus rapides, amélioration des routes indispensables aux transports des marchandises. Ils nourrissent alors de nouveaux espoirs, comme un aménagement du territoire plus cohérent, une nouvelle organisation d'un enseignement agricole utile et nécessaire à la maîtrise des nouvelles techniques et du machinisme agricole, une économie coloniale plus ambitieuse, l'engagement de l'Etat dans une véritable politique agricole.]]>
    1921-1944]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    • La 1ère Guerre mondiale interrompt la publication du "Bulletin de l'Union" après la sortie du n° 61 de juillet 1914. Elle ne reprendra que 5 ans plus tard, en juin 1919, avec la livraison du n° 62
    • Après le n° 79 de mars 1921, le "Bulletin de l'Union" reprend sa publication sous son ancien titre "Les Alpes et la Provence" dans un nouveau format 

    Sous le nouveau titre "Bulletin de l'Union des Alpes et de Provence", les syndicats agricoles reprennent leurs axes de travail favoris : la mécanisation, les rendements, les engrais, les produits phytosanitaires, la défense de la vigne (vin) et de l'olivier (l'huile d'olive), la demande récurrente de transports adaptés aux produits agricoles, en particulier férroviaires (à l'époque, les trains belges acheminent les fleurs de Provence aux Pays-Bas !) et maritimes (importation de produits coloniaux, notamment d'Algérie), la lutte contre la fraude (surtout en matière de vins et d'huile), le rejet de l'impôt direct sur le revenu, la dénonciation d'un cadastre totalement dépassé (arrivée de la photographie aérienne pour établir l'impôt foncier).

    En plus d'introduire des illustrations photographiques des coopératives, ils inaugurent également de nouvelles rubriques comme celles du droit rural et des références bibliographiques.

    Ils s’ouvrent aussi à des préoccupations que l'on pourrait juger aujourd'hui comme très contemporaines (les soins à apporter à l'emballage des fruits et légumes, notamment pour l'exportation, la lutte contre les incendies de forêts, en particulier ceux dûs aux excursionnistes, la protection des petits oiseaux, précieux auxilliaires dans la chasse aux nuisibles et autres parasites) tout en défendant un monde rural traditionnel particulièrement conservateur, comme en témoigne la rubrique "Pour les ménagères", dans laquelle l'épouse de l'agriculteur est responsable de la bonne tenue du ménage, de la maison et de l'éducation des enfants : elles est (ou doit être) rationnelle et économe, entretient la basse-cour, ne gaspille rien, recycle tout (linge de maison et vêtements), cusine à la perfection, accomode les restes, fait toujours preuve de bon goût et n'oublie jamais d'être prévenante et de bonne humeur pour accueillir son mari (harassé) qui revient du dur labeur des champs.]]>
    1909-1921]]> fre]]> Provence. 19..]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    Tout début du 20e siècle, les 230 syndicats agricoles de Provence qui revendiquent plus de 50 000 adhérents s’unissent pour obtenir une meilleure rentabilité des exploitations : la publication d'un bulletin régulier, enrichi de nombreuses publicités illustrées, et diffusé à leurs adhérents, fait la promotion de meilleurs rendements en prônant la mécanisation (thermique et électrique), l'usage généralisé des engrais et la lutte contre la fraude.

    Qu'ils soient agriculteurs, éleveurs, forestiers, horticulteurs, vignerons, oléiculteurs, sériciculteurs ou apiculteurs, tous recherchent des conseils pratiques et des explications techniques mais craignent autant déjà les taxes et la concurrence des importations qu'ils fondent beaucoup d'espoirs dans les exportations vers les autres pays européens (Allemagne et Angleterre) et les échanges avec l'empire colonial français (Algérie).

    Tous les ans, l'Union des syndicats se réunit en assemblée générale pour présenter le bilan annuel de ses activités et organise un banquet suivi des vœux émis par les syndicats. La journée s'achève toujours sur des chansons en provençal.

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    1901-1909]]> fre]]> oci]]> Provence. 19..]]> - Feuille Castellane ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410]]>
    Agriculture]]> Économie rurale]]>
    Basé sur l’échange des pratiques et des expériences et "sans grands mots scientifiques", ce journal se veut utilitaire et accessible au plus grand nombre. Un témoignage concret sur le monde rural pris dans les traditions mais avide de progrès techniques.

    Les 11 volumes des années de 1839 à 1848 ainsi que l'année 1851 reproduits ici proviennent des collections de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.** ]]>
    1827-1855]]> fre]]> Basse-Provence (France). 18..]]> Provence. 18..]]> - Feuille Castellane ; 224 ; 1869 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Lestoquoy (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802241869.
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27410]]>
    Économie]]> Histoire de la Provence]]>
    La Chambre de commerce de Marseille joue un rôle moteur dans l'économie provençale et traite de tous les grands dossiers stratégiques de l'infrastructure utile et nécessaire à l'économie locale et au-delà : transport maritime et fluvial, tissu industriel et commercial, aménagement du territoire et commerce colonial.

    Chaque livraison de la revue présente le bilan de l'année précédente (le volume de 1884 donne la synthèse de 1883) et le budget de l'année en cours ou de l'année suivante qui correspond à l'année d'édition.

    Exception : pour l'année 1914, sont édités en 1915 le bilan de 1914 et l'année suivante, en 1916, un bilan spécial consacré à l'effort de guerre durant l'année 1914. A partir de ce volume, les bilans présenteront un chapitre supplémentaire dédié aux conséquences de la guerre sur le commerce.]]>
    • Renouvellement partiel des Membres de la Chambre - Séance d'installation des nouveaux Membres
    • 1ère partie - Questions maritimes et de navigation intérieure
              I. - Chemins de fer
              II. - Postes, Télégraphes, Téléphone
              III. - Douanes françaises
              IV. - Douanes étrangères
              V. - Législation fiscale
              VI. - Légisation commerciale et industrielle
              VII. - Questions coloniales
               VIII. - Queslions diverses
    • 2ème partie - Questions commerciales, industrielles et économiques

              I. - Chambre de Commerce
              II. - Bourse et Condition des soies
              III. - Enseignement technique
              IV. - Ports, Docks, Outillage des ports
              V. - Chemins de fer, Tramways, Postes
              VI. - Questions diverses d'intérêt local


    Les rubriques de la 2nde partie s'étoffent au cours du temps :

              I. - Chemins de fer
              II. - Postes, Télégraphes, Téléphones
              III. - Douanes françaises
              IV. - Douanes Étrangères
              V. - Législation Fiscale
              VI. - Législation Commerciale et Industrielle
              VII. - Législation civile el administrative
              VIII. - Questions coloniales
              IX. - Questions diverses

    • 3ème partie - Questions intéressant Marseille et sa circonscription
              I. - Chambre de Commerce
              II. - Bourse et Condition des soies
              III. - Enseignement technique
              IV. - Ports, Docks, Outillage des ports
              V. - Chemins de fer, Tramways, Postes
              VI. - Questions diverses d'intérêt local

    Conséquences du conflit, le plan de l'ouvrage s'enrichit d'une nouvelle partie exclusivement consacrée à l'impact de la guerre sur les affaires et développe l'ancienne 3ère partie à partir de 1915 :

    • 3ème partie - Problèmes commerciaux posés par la Guerre
    • 4ème partie - Questions intéressant Marseille et la circonscription
           I. - Chambre de Commerce
           II. - Bourse le Condition des Soies
           III. - Enseignement technique
           IV. - Ports, Docks, Outillage, Main-d'oeuvre, Camionnage
           VI. - Reprise du travail et des affaires
           VII. - Subsistances et Ravitaillement
           VIII. - Émission de Bons de monnaie
           IX. - Comité de l'Or et des Bons de la Défense nationale des Bouches-du-Rhône
           X. - Emprunt national

    • Budgets de la Chambre de Commerce : exercice année 19xx
    • Table des matières
           Table analytique
           Table alphabétique des noms de personnes citées dans cet ouvrage (à partir de 1904) 
    ]]>
    1854-1939]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]> Bouches-du-Rhône. 18..]]> Bouches-du-Rhône. 19..]]> Provence. 18..]]> Provence. 19..]]>
    Colonies françaises]]> Histoire de la colonisation]]> Économie coloniale]]>
    La conviction de l'Académie coloniale est simple : la valeur de l'empire français n'est pas due au seul hasard des découvertes géographiques mais à sa constitution guidée par de solides considérations scientifiques.

    Reprenant le projet de la Société africaine de France crée en 1895 et dissoute à cause de l'irruption des questions d'ordre politique liées à la Première Guerre mondiale, l'Académie des sciences coloniales, fondée en 1922, a l'ambition de mener un inventaire scientifique complet du domaine colonial français, d'en étudier ses peuples, leur histoire et leurs traditions, et de définir les règles de sa bonne gouvernance et de sa bonne administration.

    L'objectif étant de fonder une véritable "science coloniale", elle souhaite fédérer toutes les sciences dispersées jusqu'alors et rassembler dans un projet commun toutes ces disciplines et ces compétences éparpillées.

    Le Second Empire colonial français (1919-1939)

    La Guerre de 1914-1918 a largement démontré que la valeur de l'empire français n'était pas due au simple hasard des voyages et des découvertes mais qu'il a été constitué sur des bases scientifiques solides : géographie, anthropologie et sciences naturelles. Pour l'Académie des Sciences Coloniales, la connaissance exacte de ce domaine est un donc atout majeur pour la France. Il est donc essentiel de poursuivre : 

    - son inventaire scientifique
    - l'étude des races et des peuples qui l'habitent, ainsi que leur histoire, leur folklore, leurs coutumes et leurs traditions
    - la recherche des meilleures règles pour gérer ces territoires.

    Pour cela, il faut faire appel à toutes les catégories de scientifiques nécessaires et utilies, comme :
    • les géographes coloniaux
    • les anthropologues
    • les historiens
    • les botanistes
    • les économistes
    • les hommes de gouvernement et d'administration
    Cochinchine - Culture de cannes à sucre sous hévéas (1923-1924)
    Allier culture traditionnelle et expériences agronomiques : introduction d'une double culture hévéas / cannes à sucre pour une double récolte. Un exemple où l'exploitation rationnelle et scientifique de terres devenues agricoles se substitue aux cultures indigènes. Un des très rares documents photographiques qui n'apparaîtront que dans le Tome 1 de cette collection.]]>
    1922-1938]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]> Afrique-Équatoriale française. 19..]]> Afrique-Occidentale française. 19..]]>
    Enseignement supérieur]]> Colonies françaises]]>
    - en droit : certificat d'études de droit musulman de la législation algérienne et des coutumes indigènes, législation algérienne et tunisienne

    - en lettres, les étudiants peuvent suivre des cours et obtenir des diplômes dans des matières liées à l'Afrique du Nord : géographie de l'Afrique, enseignement de la langue arabe, étude des dialectes berbères et kabyles, de la littérature persane, de l'archéologie et de l'égyptologie]]>

    • Ecole de droit d'Alger
    • Ecole de médecine et de pharmacie d'Alger
    • Ecole supérieure des sciences d'Alger
    • Ecole des lettres d'Alger
    ]]>
    1884-1886]]> fre]]> Algérie. 18..]]> Colonies françaises. 18..]]> - Feuille Alger ; 5 ; 1940 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A69_005_940a.
    "Révisé en 1925 ; [tirage] 5-40"
    - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=32137]]>
    Économie]]> Histoire de la Provence]]>
    Les travaux de ce comité sont pensés comme « un laboratoire adapté aux circonstances actuelles, qui ne survivrait pas à la tragédie au milieu de laquelle nous vivons. » Il s’agit de réagir à « l’effarement » de l’ensemble de la société dans le contexte de la Première Guerre Mondiale, afin de mettre en place des mesures permettant de « faire face à toutes les nécessités de la situation ». Le comité doit donner son avis et son appui éventuel à toute décision intéressant la vie économique du pays. Il produit également des enquêtes concernant la vie économique de la région à destination de l’Etat.

    Source : Rapports et documents du comité consultatif d’action économique de la XVe région, 1er fascicule, janvier-avril 1916, Barlatier, 1916, p. 4-5

    Résumé Zoë Dubus

    Le 5ème fascicule (août-octobre) de 1916 (p. 256) contient un plan du port de Marseille (1913)]]>
    1916-1918]]> fre]]> France. 19..]]>
    Doctrine juridique française]]> Science politique]]> Droit ultramarin]]> Histoire de l'université]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> Droit criminel]]> Droit pénal]]>
    Concerne toutes les branches du droit, de l'économie et des sciences politiques, et également d'autres sciences humaines et sociales comme la philosophie, l'histoire, la sociologie et la littérature...]]>
    1905-2011]]> fre]]> France. 19..]]>
    Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

    Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
    Jurisprudence après 1789]]>
    Les matières auxquelles ils se rapportent sont triées par couleur (blanc pour la responsabilité civile, saumon pour les arrêts de la Cour de Cassation, sur des pourvois formés à la cour d’Aix). Cette revue a été dirigée par Gilbert Colas.

    Le premier fascicule est paru le 15 avril 1958. La forme des « attendus » a été supprimée dans la transcription des arrêts sans que cela soit au préjudice des textes.

    Cette revue a eu pour objectif de rendre la jurisprudence en matière de responsabilité très accessible en établissant des tableaux mensuels pour relater spécifiquement les arrêts de cette matière avec tous les éléments nécessaires au calcul des points de responsabilité.

    Résumé Mélissa Legros


    Avertissement : conformément à la législation sur la protection des personnelles (RGPD) et à la demande de la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence, les arrêts diffusés ici ont été anonymisés. Leur diffusion en texte intégral ne pourra pas avoir lieu avant 2058.]]>
    1958-1958]]> fre]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
    Médecine]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Pharmacie & pharmaciens]]>
    La revue, mensuelle, réserve les premières pages de ses numéros à des travaux originaux. Chaque numéro contient également des revues critiques de la littérature médicale et des comptes rendus des sociétés médicales et chirurgicales. On y trouve enfin des informations concernant la vie médicale universitaire, hospitalière ou professionnelle de Marseille et des colonies.

    Résumé Zoë Dubus]]>

    "Les professeurs suppléants de l’Ecole de Médecine et de Pharmacie de Marseille fondent aujourd'hui la Revue Médicale de France et des Colonies.

    Les admirables ressources cliniques, anatomiques et expérimentales qu’offre notre ville au médecin qui travaille légitiment cette création. Nous voudrions arriver à accroître encore l’activité scientifique du milieu médical marseillais et à nouer le lien solide qui doit unir Marseille au monde médical des colonies françaises et des possessions étrangères dont elle est la Métropole maritime et commerciale. II y a certainement pour l’avenir de la Faculté prochaine et du corps médical marseillais une importance primordiale ci ce rayonnement de notre vie médicale sur les domaines coloniaux français et étrangers.

    Notre Revue sera une publication mensuelle. Elle se propose de réserver ses premières pages dans chaque numéro à des travaux originaux. Une place importante sera de même consacrée aux revues critiques, aux notes de pratique médicale destinées chaque mois à documenter rapidement les lecteurs et parmi eux surtout les praticiens et les candidats aux divers concours. Les analyses publiées sous la direction de chaque professeur suppléant dans sa propre sphère d’activité, seront régulièrement rédigées par un groupe important de jeunes confrères qui, chacun pour leur spécialité, désirent faire une besogne réellement utile et pratique. A ces analyses feront suite chaque mois les comptes rendus des sociétés médicales et chirurgicales, de Médecine et d’Hygiène coloniales, de la réunion biologique de Marseille. Enfin dans quelques courtes pages notre Revue donnera tous les mois les informations importantes qui pourraient se rattacher à la vie médicale universitaire, hospitalière, professionnelle de Marseille et des Colonies.

    Les professeurs suppléants de l’Ecole de. Marseille ne se dissimulent pas l’étendue et les difficultés de la besogne à accomplir.
    Mais inspirés et soutenus par l’exemple de maîtres dont la vie est un modèle de labeur scientifique, de recherches consciencieuses et fécondes, ils ont confiance. Ils ont confiance aussi grâce aux encouragements venus de maîtres estimés des Facultés et Ecoles de France, et des Colonies, grâce à l’aide cordiale qu’ils recevront de l'Ecole d’application du service de Santé des troupes coloniales à Marseille.

    Leurs fermes espoirs trouvent de même un puissant appui dans la collaboration active, et dévouée des jeunes confrères, médecins et chirurgiens des hôpitaux, praticiens de la ville, chefs de clinique, chefs des travaux et des élèves internes, externes ou étudiants qui se sont groupés autour d’eux.

    Ainsi, par la collaboration de tous, dans la pensée sincère de faire la vie médicale de Marseille plus active et plus féconde, nous espérons que la Revue Médicale de France et des Colonies grandira pour porter au loin un peu du rayonnement de la médecine française et du labeur de notre vieille Ecole
    ".

    Fondateurs : E. Chauvin, F. Corsy, Félix Fabrègue, Charles Mattei, P. Moiroud, Louis Payan, M. Periot, Gustave Quintaret, F. Rimattei, E. Vayssière

    Editorial publié dans le premier n° de la revue paru en 1923.]]>

    - Travaux originaux
    - Revue critique
    - Analyse
    - Notes de pratique médicale
    - Notes pour les concours
    - Sociétés de Marseille
    - Informations

    Seuls les articles suffisamment développés des Travaux originaux, de la Revue critique et des Notes de pratique médicale ont été indexés et figurent comme signets dans les fichiers pdf du texte intégral.]]>
    1923-1931]]> fre]]> France. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
    ]]> Colonies françaises]]> Économie coloniale]]> Les Cahiers coloniaux de l'Institut Colonial de Marseille, fondé en 1906 par la Chambre de Commerce de Marseille".


    "Le Conseil d’Administration de l’Institut Colonial a décidé de publier sous ce titre un organe qui aura spécialement pour but de contribuer à faire connaître, de la manière la plus large possible, les documents qui peuvent être considérés comme résumant les aspirations de nos Possessions et qui, d’une manière plus immédiate, se rapportent à la solution des problèmes qui se posent au point de vue de leur gestion économique. Nous y publierons également ceux des documents émanants de l’Institut Colonial qui se rapportent à cette action et nous nous efforcerons d’y faire figurer les informations commerciales et industrielles qui faisaient avant l’ouverture des hostilités, l’objet de notre Circulaire ; nous consacrerons plus particulièrement celle-ci, ainsi que nous l’avons fait ces derniers temps, aux questions relatives à la réglementation générale inter-alliée du Commerce d’importation et d’exportation qui tend à transformer complètement le régime ancien des transactions commerciales de nos Colonies. Nous ferons tous nos efforts pour donner aux « Cahiers Coloniaux » la plus large diffusion possible ' dans le but de contribuer à faire connaître à tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de notre Empire Colonial, les conditions dans lesquelles doit se poursuivre sa mise en valeur"

    Editorial de la 1ère livraison des Cahiers coloniaux de 1918 (n° 1, 1er juillet)

    En 1939, les Cahiers prennent une nouvelle orientation, exposée dans l'éditorial du 1er numéro de janvier "L'abondance de plus en plus grande de la documentation dont nous disposons ainsi que le désir d'en faire bénéficier dans le plus bref délai possible les administrations et entreprises qui veulent bien s'intéresser à nos travaux, nous incitent à rendre hi-mensuel notre bulletin « Les Cahiers Coloniaux ».

    Dans ce but, nous ferons paraître, sous la même couverture, leur supplément technique : « Les Produits Coloniaux et le Matériel Colonial », ainsi que leur supplément administratif dans lequel nous nous efforcerons, malgré la multiplicité et la complexité de plus en plus grande des textes auxquels est soumis le commerce colonial, de publier leurs dispositions essentielles.

    Nous rappelons que notre Institut consacre, en outre, à la production et au commerce des oléagineux une revue mensuelle « le Bulletin des Matières Grasses », dans lequel nous continuerons à publier les études et indications relatives à ces importantes denrées".
      ]]>
    • A partir de juillet 1933, le supplément administratif des Cahiers coloniaux présenté dans la rubrique titrée "Documentation administrative" est entièrement consacré au "Bulletin du régime douanier colonial"
      • A partir de 1934, le "Bulletin du régime douanier colonial" constitue progressivement la plus grande partie du contenu éditorial jusqu'à devenir régulièrement la totalité de la livraison.
      • En janvier 1935, la parution devient de fait mensuelle mais continue d'afficher "Publication hebdomadaire". Ce n'est qu'en janvier 1937 que la mention de parution est enfin corrigée en "Publication mensuelle"
      • Au 1er janvier 1939, les Cahiers coloniaux changent à nouveau de périodicité et deviennent bimensuels. En plus du Bulletin administratif qui englobe le "Bulletin du régime douanier colonial", ils intègrent alors leur Supplément technique "Les produits coloniaux et le matériel colonial" jusque là publié séparément. Le 1er Cahier de janvier1939 précise : "Publié avec la collaboration de la Faculté des Sciences et de l'Institut Technique Supérieur de la Chambre de Commerce de Marseille"
      • En 1939, apparaissent également les premières publicités illustrées, alors totalement absentes depuis 1918. Importées par le supplément "Les produits coloniaux et le matériel colonial", leur message et leur graphisme rappellent le style des encarts publicitaires que l'on trouvait déjà régulièrement dans le "Bulletin de l'Union des Alpes et de Provence (1909-1921)"** et les "Les Alpes et la Provence (1921-1944)"**, ces dernières adoptant une maquette et une mise en page quasi identiques à celles du "Bulletin économique et financier du Sémaphore de Marseille (1920-1941)"**.
      • Poursuivant sa vie tumultueuse, en février 1941, les Cahiers redeviennent hebdomadaires comme au début de leur parution
      • De 1943 à 1945, les parutions regroupent fréquemment 4 fascicules, devenant de fait mensuelles
      • Avec le 1er bulletin de janvier de 1946, les Cahiers coloniaux changent radicalement de page de titre :la numérotation, explicitement mensuelle, repart au N° 1 dans le cadre d'une nouvelle série, la 1ère de couverture affiche une nouvelle graphie et les Cahiers adoptent une typographie modernisée
      • A partir de 1948, le terme "Outre-Mer" remplace systématiquement le terme "Colonial" qui disparaît pratiquement de tous les sommaires. Suivant ce même mouvement, les Chambres de Commerce de l'Empire Colonial ne sont plus citées que comme "Chambres de Commerce d'Outre-Mer". Profitant de la modernisation des presses, les articles sont de plus en plus fréquemment illustrés de dessins réalisés à la main ou de photographies prises sur le terrain qui donnent un certain réalisme jusque là inédit.

      ** consultable sur Odyssée

      Lacune : 1921]]>
      1918-1951]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
      Livret (Le) de l'étudiant d'Alger (Devient)]]> Enseignement supérieur]]> Colonies françaises]]>
      Il faut remarquer l'adaptation des enseignements dispensés à ces étudiants hors métropole, ici à Alger :

      - en droit : certificat d'études de droit musulman de la législation algérienne et des coutumes indigènes, législation algérienne et tunisienne, sans oublier le droit maritime si important au niveau du commerce colonial

      - en lettres, les étudiants peuvent suivre des cours et obtenir des diplômes dans des matières liées à l'Afrique du Nord : géographie de l'Afrique, enseignement de la langue arabe, étude des dialectes berbères et kabyles, de la littérature persane, de l'archéologie et de l'égyptologie]]>
      1886-1894]]> fre]]> Algérie. 18..]]>  - Alger ; NJ-31-SE ; 1942 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : C30_J31SE_42.
      "Dressé, héliogravé et publié par le SGA en 1927 ; Complété en 1938 ; Tirage de Mars 1942"
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=79167]]>
      Économie]]> Colonies françaises]]> Économie coloniale]]> Économie politique]]>
      Ce bulletin économique et financier est un hebdomadaire créé en 1920 dont le directeur est Paul Barlatier et les rédacteurs en chef sont César et Emmanuel Ancey.
      C’est un supplément au Sémaphore de Marseille (feuille commerciale, maritime, industrielle, d'annonces judiciaires et avis divers). Ce dernier a été créé par Adolphe Barlatier en 1827. Paul Barlatier (1876-1944), juriste de formation et journaliste dirige le journal Le Sémaphore à la suite de ses père et grand-père. Passionné de théâtre, par la Grèce antique et la poésie, il fonde également le Théâtre Athéna Nikè de Marseille afin de concurrencer le théâtre antique d’Orange (1908). En 1907, il publie un Essai sur la réglementation des conflits du travail.
      Etant l’un des fondateurs de L’institut colonial, il en sera secrétaire et publiera, à ses frais, les treize volumes de l’exposition coloniale de 1906. Il est élu membre de l’Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille en 1911, où il présidera la ligue antiallemande en 1914.
      C’est sous la direction de Paul Barlatier que le Bulletin économique et financier du Sémaphore est créé en 1920 afin de compléter l’édition quotidienne avec une édition hebdomadaire. Celui-ci ne parait que le dimanche et a pour objectif de fournir à ses lecteurs un complément orienté sur les progrès économiques des ports.
      Ses lignes directrices sont définies pour adapter le bulletin au nouveau contexte économique qui se dessine : celui de l’internationalisation. A cette fin, le journal se dote d’un service de traduction afin de fournir un comparatif avec la presse étrangère. Dans ce bulletin figure des revues sur les Bourses de Paris et de Marseille dans chaque numéro, ainsi que des études sur les grandes valeurs locales ou régionales, la publication de leurs bilans et le compte-rendu de leur assemblée générale. Figurent aussi dans ce bulletin les circulaires et avis des agents de change, concernant les augmentations de capital et les émissions des sociétés en question.

      Résumé Mélissa Legros
      ]]>
      Note sur la ligne éditoriale :
      • De 1920 à 1934, l'hebdomadaire porte comme sous-titre : Revue d'expansion française par la Méditerranée
      • A partir de mars 1934 (un mois après la mort en fév. d'Emmanuel Ancey, un des fondateurs du Sémaphore), jusque début 1941, année où il change de titre, l'hebdomadaire prend comme sous-titre : "Revue des intérêts méditerranéens"
      • Les tables trimestrielles des auteurs et des matières ne sont plus publiées à partir de 1940
      ]]>
      1920-1941]]> fre]]> France. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
      Enseignement supérieur]]> Colonies françaises]]>
      Il faut surtout remarquer l'adaptation des enseignements dispensés à ces étudiants hors de la métropole, à Alger, Constantine et Oran :

      - en droit : étude de la législation algérienne et tunisienne, du droit musulman et des coutumes indigènes

      - en médecine : un enseignement spécifique est consacré aux maladies des pays chauds

      - en lettres, les étudiants peuvent suivre des cours et obtenir des diplômes dans des matières liées à l'Afrique du Nord : égyptologie, antiquité et histoire moderne de l'Afrique, sa géographie ainsi que celle des pays musulmans, sans oublier la littérature persane, les cours d'arabe et d'arabe vulgaire, et enfin, l'étude des dialectes berbères et kabyles]]>
      1894-1910]]> fre]]> Alger. 18..]]> Alger. 19..]]> Livret de l'étudiant d'Alger (Le)
      - Feuille Alger ; NJ-31-SE ; 1942 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : C30_J31SE_42.
      "Dressé, héliogravé et publié par le SGA en 1927 ; Complété en 1938 ; Tirage de Mars 1942"
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=79167

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      Médecine]]>
      Les rédacteurs principaux en sont les docteurs Daulioulle, membre de la Société royale de médecine de Marseille, décédé en 1822, Guiaud, directeur d’un établissement d’aliénés de Marseille, Pierre Martin Roux, secrétaire perpétuel de la Société de statistique de Marseille, Sigaud, directeur du Journal de médecine, chirurgie et pharmacie de Marseille à partir de 1823, Sue, Forcade et le pharmacien Poutet ; de nombreux autres médecins ont également collaboré à la rédaction en publiant des articles ou des mémoires. On apprend, à la fin du deuxième volume, le nombre d’abonnés de cette publication médicale soit moins de deux cent noms.

      Résumé Zoë Dubus

      Notes : le Tome 10, dernier paru en 1825, contient une note finale intitulée "lNos adieux à Messieurs les souscripteurs" qui explique les raisons de l'arrêt de la publication]]>

      Un avis avertit que la Société royale de médecine de Marseille déclare qu'en insérant dans ses Bulletins les mémoires, observations, notices, etc., de ses membres, elle ne s'engage nullement.]]>
      Sommaire

      1821 - Tome 1

      • Introduction, par P.M. ROUX (p. 5 à 18)
      • De l’influence de quelques sciences naturelles sur la Physiologie, par M. GUIAUD, premier article (p.19 à 29), deuxième article (p.113 à 119)
      • Extirpation d’une tumeur volumineuse à la région jugulaire et sur le trajet de la carotide, par P.F. REY (p.29 à 35)
      • Notice sur la Fièvre jaune, la Peste et le Typhus considérés comme non contagieux, etc. par M. SEDILLOT (p. 36 à 46)
      • Manière de traiter les maladies syphilitiques anciennes ou dégénérées ; tirée d’une dissertation de M. Jean-Victoire-Honoré GANDY (p.47 à 50)
      • Notice sur l’emploi du poivre cubèbe dans la blennorrhagie, par le Dr. MARTIN (p.50 à 57)
      • Observation de M. POUTET, sur le rapport de M. PELLETIER, relatif à l’analyse des huiles, au moyen des divers nitrates de Mercure (p.57 à 65)
      • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, janvier 1821, par G.A.T. SUE. (p.65 à 79)
      • Analyse du journal universel des science médicales, janvier 1821, par FORCADE (p.79 à 89)
      • Analyse du journal de pharmacie et des sciences accessoires, janvier 1821, par POUTET (p.90 à 102)
      • Observation sur la guérison d’une hydropique, par le sulfate magnésien, par M. P.M. ROUX (p.120 à 126)
      • Observation sur deux fractures causées par une cachexie scorbutique, par M. AYNAUD (p.127 à 130)
      • Quelques considérations sur l’emploi des injections dans le traitement de l’urétrite, par G.A.T. SUE (p.135. à 142)
      • Réflexions sur les remèdes secrets, par M. POUTET (p.143 à 149)
      • Notice biographique sur le docteur Empereur, par M. REYNAUD-LACROZE (p.150 à 154)
      • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, par P.M. ROUX, février 1821 (p.154 à 175), mars 1821 (p.175 à 187)
      • Analyse du journal universel des sciences médicales, février 1821, par M. FORCADE (p.187 à 197)
      • Analyse du journal de pharmacie, etc., de février et mars, par M. POUTET (p.197 à 220)
      • Essai sur la manie, par M. GUIAUD (p.225 à 232)
      • Observation sur une amaurose de l’œil droit, par G.A.T. SUE (p.232 à 235)
      • Observation sur une plaie par instrument piquant avec lésion présumée d’un nerf, par M. Jean-Bapt. AUBAYE (p.235 à 239)
      • Observation sur une pierre, retirée de la région du périnée, à la suite d‘un dépôt urineux, par M. FESTE (p.239 à p. 248)
      • Observation sur un accouchement d’un fœtus hydrocéphale, accompagné d’hémorragie utérine et de l’issue prématurée du cordon ombilical, par J. REIMONET (p.248 à 251)
      • De l’état de la vaccine en Angleterre et en France, par J.X.F. SIGAUD (p.251 à 255)
      • De la structure, des fonctions et des maladies de la moelle épinière, par Vincent RACHETTI et J.X.F. SIGAUD (p.255 à 260)
      • Dissertation sur la maladie dite fièvre jaune qui règne à la Guadeloupe, par M. J.E.A. AVIENY-FLORY et P.M. ROUX (p.260 à 265)
      • Lettre sur la contagion de la fièvre jaune, par M. AUDOUARD et P.M. ROUX (p.265 à 270)
      • Notice sur l’extraction d’un nouveau sel neutre contenu dans le poivre, par M. POUTET (p.270 à 280)
      • Analyse du journal universel des sciences médicales, mars 1821, par J.E.M. GUIAUD fils (p.280 à 286)
      • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, avril 1821, par D. (p.287 à 299), mai 1821, par G.A.T. SUE (p.300 à 310)
      • Analyse du journal de pharmacie, avril et mai, par les rédacteurs réunis du journal de pharmacie (p.310 à 324)
      • Galerie médicale, par J.X.F. SIGAUD (p.330 à 334)
      • Lettre au rédacteur général, Avis et Errata (p.334 à 336)
      • Tables des auteurs et des matières contenues dans le tome premier (p.337 à 346)

      1821 - Tome 2

      • Essai sur l’aliénation mentale, par M. GUIAUD Fils (p.1 à 8)
      • Observation d’une tympanite intestinale, par M. SIGAUD (p. 8 à 15)
      • Observation sur un cancer de l’œil, recueillie à la clinique de l’hôpital St. -Eloy, de Montpellier, par M. ROUX (p.19 à 26)
      • Séance publique et Exposé des travaux de la Société royale de médecine de Marseille, pendant l’année 1820, par M. FORCADE (p.26 à 33)
      • Séance publique de la Société royale de Médecine Chirurgie et Pharmacie de Toulouse, tenue le 24 mai 1821, par M. ROUX (p.34 à 44)
      • Mémoire sur les altérations et l’influence du foie dans plusieurs maladies et sur les moyens curatifs qu’elles réclament, par M. REGNAULT (p.44 à 51)
      • De la structure, des fonctions et des maladies de la moelle épinière, par Vincent RACHETTI (p.51 à 65)
      • Observations sur les divers procédés pour la préparation du sulfate de quinine, par M. POUTET (p.65 à 76)
      • Revue des journaux, par M. ROUX (p.77 à 95)
      • Analyse du journal de pharmacie, suite du mois de mai et juin, par POUTET (p.95 à 106)
      • Coup-d’œil sur la fièvre jaune, par P.M. ROUX (Seconde édition intégrée p.113)
      • Aperçu sur la fièvre jaune, par M. TEXTORIS (p.115 à 143)
      • Dissertation sur la fièvre jaune d’Amérique, MM. Les Docteurs PIGUILLEM frères, REVERT, LOPEZ, RIERA et CANO (p.144 à 150)
      • Mémoire au Roi en conseil des Ministres et aux Chambres, ou protestation contre le travail de la commission sanitaire centrale du royaume, par M. Jean DEVEZE (p.150 à 157)
      • Mémoire sur les signes qui indiquent ou contre indiquent la saignée, soit dans les fièvre intermittentes, soit dans les fièvres continues, désignées sous les noms de putrides ou adynamiques, de malignes ou ataxiques, par M. JOYEUSE (p.161 à 191)
      • Réflexions critiques sur une observation qui a paru dans le journal général de médecine, le mois d’avril 1821, par M. D’ASTROS (p.192 à 211)
      • Nouveau triomphe de la vaccine, par M. FROMENT (p.211 à 219)
      • Voyage aux Alpes Maritimes, par M. FODERE (p.223 à 231)
      • De la mélancolie, par M. GUIAUD fils (p.231 à 242)
      • Recherches et observations sur les effets des préparations d’or du D. CHRESTIEU, dans le traitement de plusieurs maladies, et notamment dans celui des maladies siphylitiques, par J.-G. NIEL (p.243 à 246)
      • Notice biographique sur le docteur DAULIOULLE, par P.-M. ROUX (p.246 à 253)
      • Analyse du journal de pharmacie, cahiers de juillet, août, septembre, octobre et novembre, par FORCADE (p.254 à 272)
      • Revue des journaux, par P.M. ROUX (p.273 à 278)
      • Liste des personnes et sociétés qui ont souscrit à ce journal, ou auxquelles il a été adressé pendant l’année 1821 (p.288 à 292)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome second (p.293 à 297)

      1822 - Tome 3

      • Lettre sur la fièvre jaune, adressée au Rédacteur-général de l’Observateur des sciences médicales, par M. le docteur J. DEVEZ (p.3 à 7)
      • Examen critique des observations sur la fièvre jaune, par M. ROBERT (p.10 à 21)
      • Revue des journaux (p.21 à 26)
      • Journal de pharmacie, analyse des principaux articles du n° de décembre 1821, par FORCADE (p.26 à 29)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1822, n°1 (p.35 à 96)
      • Discours prononcé à la séance d’installation de la Société royale de Médecine de Marseille, le dimanche 15 mars 1818, par J.V.H. GANDY (p.35 à 43)
      • Notions sur la fièvre jaune de Barcelonne communiquées verbalement à la Société royale de Médecine de Marseille, le 30 janvier, par Mr. Le docteur BALLY et recueillies par M. GUIAUD fils (p.43 à 50)
      • Observations sur les perforations de l’urètre et de l’intestin rectum, par M. MAGAIL (p.51 à 54 et 111 à 116)
      • Observations pratiques et réflexions sur la fièvre intermittente inflammatoire, par J.-F. FAUCHIER (p.57 à 72)
      • Traité des fièvres rémittentes et des indications qu’elles fournissent pour l’usage du quinquina, par J.-B.-Th. BAUMES (premier article p.72 à 79 et deuxième et dernier article p.121 à 127)
      • Voyage médical en Italie, fait en l’année 1820 par le D. Louis Valentin (premier article p.79 à 85 et deuxième et dernier article p.133 à 143)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de janvier 1822, par FORCADE (p.87 à 91)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – février 1822, n°2 (p.97 à 162)
      • Observation et recherches sur une maladie du larynx, par M. Elie GINTRAC (p.97 à 111)
      • Mémoire sur les hôpitaux et les secours distribués à domicile aux indigens malades, par M. le docteur POLIXIERE (p.128 à 133)
      • Observation d’une transposition générale des viscères, par M. OMER (p.144 à 146)
      • Revue des journaux, par P.-M. ROUX (p.146 à 150)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de février 1822, par POUTET (p.150 à 157)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – mars 1822, n°3 (p.163 à 228)

      1822 - Tome 4
      • Séance publique de la Société royale de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse, tenue le 9 mai 1822, par P.M. ROUX (p.3 à 13)
      • Lettre sur la maladie de Barcelone adressée par M. F. PIGUILLEM à M. LASSIS (p.13 à 20)
      • Recherches sur l’ulcère cancéreux de la matrice, par M. REIMONET (p.20 à 24)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de mai et juin (p.25 à 29)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – juillet 1822, n°7 (p.33 à 112)
      • Suite de la dissertation étio-symptomatologique sur la fièvre qui régna à Livourne en 1804 (p.33 à 63)
      • Observation sur l’opération de la rhinoplastique ; précédée de quelques réflexions, par J.N. ROUX (p.65 à 75)
      • Observation sur un vomissement et des coliques survenant après le repas, guéris par les bains tièdes, par M. RICARD (p.75 à 78)
      • Séance publique et exposé des travaux de la Société royale de médecine de Marseille, par D.M. FORCADE (p.79 à 84)
      • Traité des maladies des yeux par Ant. SCARPA (p.85 à 88)
      • Revue des journaux, par P.M. ROUX (p.88 à 93)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de juillet (p.93 à 101)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – aout 1822, n°8 (p.113 à 164)
      • Observation sur deux abcès critiques, formés par congestion, à la suite de la fièvre étique, par M. GIRAUD (p.113 à 115)
      • Observation d’une rupture de la matrice, par suite des efforts de l’accouchement, par M. IMBERT (p.115 à 119)
      • Propositions générales et observations pratiques sur le Tétanos, par J.-L. ARONSSOHN (p.121 à 141)
      • Doctrine nouvelle sur la reproduction de l’homme, suivie du tableau des variétés de l’espèce humaine, par M. TINCHANT (p.141 à 144)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de juillet (p.149 à 156)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – septembre 1822, n°9 (p.165 à 210)
      • Observation sur une opération de cataracte, suivie de quelques phénomènes intéressants, par M. GUIRAND (p.165 à 170)
      • Observations sur un cas d’amygdalite, de laryngite et de trachéites, par M. CAZALS (p.170 à 173)
      • Observations sur l’inflammation de l’arachnoïde, par J.-N. ROUX (p.177 à 183)
      • Notes recueillies en visitant les prisons de la Suisse et remarques sur les moyens de les améliorer, par Francis CUNNINGHAM (p.183 à 188)
      • Maison de santé pour les aliénés des deux sexes, par M. GUIAUD fils (p.188 à 192)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie d’aout (p.196 à .202)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – octobre 1822, n°10 (p.211 à 250)
      • Observation et remarques sur un remède nouveau contre la phthisie laryngée, par M. DESGRANGES (p.211 à 219)
      • Observation d’une affection vénérienne dégénérée, compliquée avec fièvre périodique algide syphilitique, par M. PIERQUIN (p.225 à 240)
      • Caractères propres, préservatifs et remèdes des contagions pestilentielles, par G.-G. LAFONT-GOUZI (p.240 à 245)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de septembre (p.245 à 247)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – novembre 1822, n°11 (p.251 à 322)
      • Observation sur une fistule recto-vaginale, guérie sans opération et par les seules forces de la nature, par J.B. SILVY (p.251 à 256)
      • Observation d’une pneumonie chronique, qui s’est terminée par la suppuration, par M. RICHARD-CALVE (p.257 à 271)
      • Considérations physiologiques sur les odeurs et les sens de l’odorat, par M. GUIAUD fils (p.273 à 281)
      • Fascicule d’observations sur l’hémavélinose par M. PIERQUIN (p.282 à 289)
      • Mémoire sur les fièvres en opposition à la nouvelle doctrine, par H. DARDONVILLE (p.289 à 299)
      • Formulaire de Montpellier, par M. BORIES (p.299 à 303)
      • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie, suite du mois de septembre (p.307 à 314)
      • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – décembre 1822, n°12 (p.323 à 338)
      • Observation d’une maladie simulant celle appelée fièvre jaune, recueillie à Marseille dans le mois d’octobre 1821 par M. FLORY (p.323 à 326)
      • Observation sur une fièvre qui a présenté de l’analogie avec la fièvre jaune, suivie de quelques réflexions cliniques, par M. FORCADE (p.327 à 331)
      • Observations sur une fièvre ataxique et une fièvre quarte guéries par le sulfate de quinine, par M. REVOLAT (p.331 à 333)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome quatrième (p.339 à 343)
      1823 - Tome 5
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 16)
      • Observation et réflexions sur l’hypertrophie du cœur, par J.-N. ROUX (p.3 à 8)
      • Observation de manie avec délire, compliquée de nymphomanie, par M. GUIAUD fils (p.9 à 15)
      • Observation sur une hémiplégie, par M. RICARD (p.15 à 16)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.17 à 41)
      • Mémoire sur une médaille de Cos, représentant Esculape, par A.M. SAINTE-MARIE (p.17 à 37)
      • Notice nécrologique sur Pierre COZE, par M. PIERQUIN (p.37 à 41)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.42 à 54)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1823, n°13 (p.55 à 110)
      • Observation sur l’ablation d’une tumeur anormale, par M. REIMONET (p.55 à 61)
      • Projet de souscription pour élever un monument à la mémoire des Médecins, Chirurgiens et Pharmaciens morts aux armées, par M. SEGAUD (p.61 à 69)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.73 à 85)
      • Observation d’une lésion organique de l’estomac, etc., par M. SEISSON (p.73 à 78)
      • Observation d’une hypertrophie du cœur, par M. FRIZON (p.78 à 82)
      • Observation d’une fièvre intermittente guérie par le sulfate de quinine, par M. CALMES-MONCET (p.82 à 85)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.86 à 90)
      • Notice nécrologique sur Pierre FRANK, par M. PIERQUIN (p.86 à 90)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.91 à 110)
      • Extrait de correspondance étrangère du docteur Louis VALENTIN (p.91 à 103)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1823, n°14 (p.111 à 188)
      • Rapport sur le projet présenté à la Société royale de médecine de Marseille par M. SEGAUD, par M. SUE (p.111 à 115)
      • Rapport sur le projet d’élever un monument à la mémoire des médecins, chirurgiens et pharmaciens morts glorieusement aux armées, par M. TEXTORIS (p.115 à 120)
      • Projet tendant à former un collège universel de médecine, proposé par le D. Félix PASCALIS et communiqué par M. le D. L. VALENTIN (p.120 à 124)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.129 à 135)
      • Observation sur une tumeur cancéreuse, opérée par J.-N. ROUX (p.129 à 133)
      • Observation d’un ulcère cancéreux, guéri par l’application réitérée de sangsues, par M. NEL (p.133 à 135)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.136 à 159)
      • Discours lu à la Société de médecine du comté de New-York, le 11 novembre 1822, par M. Félix PASCALIS (p.136 à 159)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.160 à 188)
      • Aperçu sur l’état actuel de la science aux facultés de médecine, en France (p.169 à 178)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1823, n°15 (p.189 à 228)
      • Tumeur lymphatique développée dans l’épaisseur de la branche horizontale de l’os maxillaire inférieur et guérie par l’application du feu, par M. BARD (p.189 à 191)
      • Observation sur une tumeur enkystée ou sarcomateuse dans la vessie, etc., par M. PLEINDOUX (p.191 à 197)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.201 à 205)
      • Rupture du ventricule gauche du cœur, causée par le ramollissement du tissu rupturé, par M. ROCHOUX (p.201 à 205)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.206 à 217)
      • Mémoire sur l’épilepsie, par M. FODERE (p.206 à 217)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.218 à 228)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1823, n°16 (p.229 à 282)
      • Observation d’une affection scorbutique, causée uniquement par des affections morales, par M. CHARPENTIER (p.229 à 238)
      • Observation sur une sueur locale permanente de la moitié latérale droite de la tête et du cou, par M. B. ROQUES (p.238 à 245)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.249 à 265)
      • Mémoire sur l’épilepsie (deuxième et dernier article), par M. FODERE (p.249 à 265)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.266 à 282)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1823, n°17 (p.283 à 332)
      • Causes de propagation de la peste dans le Levant, observées par M. LEGRAND (p.283 à 293)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.297 à 305)
      • Observation sur un calcul d’un volume et d’un poids extraordinaires, trouvé dans la vessie urinaire d’un marin, par M. COURAL (p.297 à 305)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.306 à 311)
      • Examen chimique des semences de Quassia amara, par M. TREMOLIERE (p.306 à 311)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.312 à 328)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1823, n°18 (p.333 à 344)
      • Notice succinte du typhus ictérodes qui se manifesta à Baltimore, au mois de juillet 1819, par M. Pierre CHATARD (p.333 à 343)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome cinquième (p.345 à 349)
      • Fautes essentielles à corriger (p.350)
      1823 - Tome 6
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.5 à 8)
      • Observation d’un abcès dans l’ovaire gauche, par M. SEISSON (p.5 à 8)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.9 à 18)
      • Analyse de quelques recherches sur l’iode, par M. PIERQUIN (p.9 à 18)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.19 à 62)
      • Essai pour servir à l’histoire des fièvres adynamiques et ataxiques, par J.B. MONFALCON (p.19 à 31)
      • Lettre de M. PIERQUIN à M. GOLFIN, sur un mémoire de M. BRACHET, concernant le morbus maculosus hoemorragicus Werlhofii (p.31 à 42)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1823, n°19 (p.63 à 118)
      • Observation d’une hydropisie ascite, survenue spontanément à la suite d’un rêve effrayant, sans maladie préexistante, par M. PY (p.63 à 72)
      • Observation sur quelques accidents, et notamment sur des convulsions produites par l’imperforation du vagin, par M. GANDY (p.73 à 76)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.81 à 104)
      • Eloge historique de feu Moïse-Abraham JOYEUSE, par Jean-Gabriel NIEL (p.81 à 104)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.105 à 118)
      • Mémoire sur la non-contagion de la fièvre jaune, par Pierre LEFORT (p.105 à 109)
      • Procès-verbaux des expériences médicales qui ont eu lieu au Fort-Royal, sur la personne de M. GUYON (p.110 à 112)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1823, n°20 (p.119 à 166)
      • Observation sur l’extirpation d’une tumeur cancéreuse au sein gauche, par M. IMBERT (p.119 à 122)
      • Anecdotes médicales par J.-S.-E. JULIA (p.123 à 125)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.129 à 140)
      • Eloge historique de feu Moïse-Abraham JOYEUSE, deuxième et dernier article, par Jean-Gabriel NIEL (p.129 à 140)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.141 à 166)
      • Essai sur la fièvre jaune d’Amérique, par P.F. THOMAS, précédé de considérations hygiéniques sur la Nouvelle-Orléans, par J.M. PICORNELL (p.141 à 155)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1823, n°21 (p.167 à 208)
      • Remarques sur le vaccin, sous la forme d’aphorisme, par M. BOUSQUET (p.167 à 171)
      • Remarques sur l’épilepsie, par M. BOUSQUET (p.171 à 173)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.177 à 208)
      • Recherches sur les fonctions du système nerveux ganglionnaire, par M. BRACHET (p.177 à 196)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - octobre 1823, n°22 (p.209 à 268)
      • Aperçu sur la peste de Malte en 1813, par M. Eugène FEWECH (p.209 à 220)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.225 à 234)
      • Notice nécrologique sur J.-B.-P. LABORIE (p.225 à 234)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.235 à 268)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - novembre 1823, n°23 (p.269 à 320)
      • Observation sur le délirium tremens, par M. POINTE (p.269 à 272)
      • Observation d’inflammation du cerveau, par M. RAMPAL (p.272 à 276)
      • Observation curieuse sur une ischurie, par M. BOURGUET (p.276 à 277)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.281 à 288)
      • Observation d’une fracture du fémur au quart supérieur du corps de l’os par un coup de feu, par M.J.-N. ROUX (p.281 à 288)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.289) à 320)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - décembre 1823, n°24 (p.321 à 329)
      • Deux rétentions d’arrière-faix, l’une pendant trente-neuf jours et l’autre pendant dix-neuf jours, expulsés par les seuls efforts de la nature, sans que les deux accouchées aient couru de dangers, par M. Eugène FENECH (p.321 à 325)
      • Observation d’un catharre utérin guéri par la teinture d’iode, par M.J. SABLAIROLES (p.325 à 326)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome sixième (p.330 à 335)
      • Fautes essentielles à corriger (p.336)

       
      1824 - Tome 7

      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 9)
      • Inflammation des membranes contenues dans le canal vertébral, avec complication d’une entéro-gastrite, par P.-M. ROUX (p.3 à 9)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.10 à 16)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.17 à 40)
      • Traité de la méthode fumigatoire, ou de l’emploi médical des bains de vapeurs, avec planches, par T. RAPOU (p.17 à 23)
      • Essai sur la médecine du cœur, par Marc-Antoine PETIT (p.24 à 29)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1824, n°25 (p.41 à 116)
      • Observation extraordinaire sur une grossesse hydatideuse d’un genre inconnu, par MM. Roch BOURGUET (p.41 à 75)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.81 à 84)
      • Inflammation des membranes de la vessie, terminée par suppuration, par M.H. GASSIER (p.81 à 84)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.85 à 116)
      • Traité de la méthode fumigatoire, ou de l’emploi médical des bains de vapeurs, avec planches, par T. RAPOU (p.85 à 90)
      • De la moelle épinière et de ses maladies, par C.-P. OLLIVIER (p.90 à 101)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1824, n°26 (p.117 à 168)
      • Observation sur une taille anale, pratiquée à l’hôpital de la marine de Toulon, par M. SPER (p.117 à 121)
      • Remarques sur la taille, par M. BOURGUET (p.122 à 124)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.129 à 134)
      • Observation sur un malade en convalescence d’une gastro-entérite et mort par suite d’une tumeur au larynx, par M. BALLY (p.129 à 134)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.135 à 148)
      • Discours sur la sobriété, par M. SEGAUD (p.135 à 148)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.149 à 168)
      • Histoire de la médecine – De l’état des médecins et de la médecine chez les sauvages, lettre adressée en 1817 à M. SAINTE-MARIE, par M. PIERQUIN (p.149 à 164)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1824, n°27 (p.169 à 216)
      • Observation d’une pneumonie chronique (phthisie pulmonaire) guérie par l’application du seton aux environs de l’anus, et par le régime diététique, par M. SAT (p.169 à 177)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.181 à 188)
      • Fascicule d’observations tendant à prouver que la phthisie pulmonaire n’est pas contagieuse, par M. FLAYARD (p.181 à 188)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.189 à 194)
      • Notice sur la sangsue officinale, sa reproduction aux Antilles, etc., par M.-J. ACHARD (p.189 à 194)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.195 à 216)
      • Système de morale médicale (ou code de police médicale) publié par la Société de médecine de l’Etat de New-Yorck, traduit par M. GIRAUD-ST.-ROME (p.195 à 210)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1824, n°28 (p.217 à 276)
      • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.217 à 252)
      • Moyen d’administrer le baume de copahu, sans que l’on en ressente l’odeur, le goût, et que l’on éprouve des rapports et des vomissements, par Félix DENANS (p.253 à 256)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.261 à 276)
      • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.261 à 270)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1824, n°29 (p.277 à 336)
      • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.277 à 304)
      • Observation d’un ulcère variqueux, à la jambe, par M. ANDRE (p.304 à 305)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.309 à 330)
      • Toxicologie végétale, consultation médico-légale, par M. PIERQUIN (p.309 à 330)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.331 à 336)
      • Mémorial pharmaceutique des médecins de Montpellier, par C. PIERQUIN (p.331 à 333)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1824, n°30 (p.337 à 368)
      • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.337 à 364)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome septième (p.369 à 372)
      • Fautes essentielles à corriger (p.372)

      1824 - Tome 8
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.3 à 21)
      • Notice sur Michel NOSTRADAMUS, par P.-M. ROUX (p.3 à 8)
      • Toxicologie – De la séméiotique des empoisonnements, par M. PIERQUIN (p.8 à 21)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.22 à 44)
      • Chirurgie clinique de Montpellier, par le professeur DELPECH (p.22 à 37)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1824, n°31 (p.45 à 120)
      • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.45 à 74)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.85 à 120)
      • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.85 à 97)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1824, n°32 (p.121 à 168)
      • Observation d’une gastro-entérite, par M. GILLET (p.121 à 125)
      • Observation sur une suppression d’urine, par M. DUCASSE (p.125 à 129)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.133 à 143)
      • Mémoire sur la transpiration pulmonaire, par D. PAOLI (p.133 à 143)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.144 à 168)
      • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.145 à 155)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1824, n°33 (p.169 à 216)
      • Observation d’une ascite congénitale, avec acéphalie et d’autres vices de conformation, par MM. MARTIN et RIGORD (p.169 à 174)
      • Observation : hydropisie de l’articulation tibio-fémorale gauche et tumeur blanche de l’articulation radiocarpienne du même côté, par J.-N. ROUX (p.174 à 176)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.181 à 187)
      • Avortement accompagné de quelques circonstances remarquables, par M. SERENE (p.181 à 185)
      • Cas présumé de grossesse ; molle, par A. GUEYRAUD (p.185 à 187)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.188 à 205)
      • Eloge historique du chevalier Dominique COTUGNO, par Pierre MAGLIARI (p.188 à 205)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.206 à 216)
      • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.206 à 214)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - octobre 1824, n°34 (p.217 à 268)
      • Observation sur une fracture du calcaneum, par M. DUNES (p.217 à 220)
      • Observation sur une fracture de la rotule, par M. FESTE (p.220 à 224)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.229 à 235)
      • Observation d’une plaie pénétrante de la poitrine par un coup d’épée, par J.N. ROUX (p.229 à 232)
      • Observation d’un coup de sabre reçu à la partie supérieure de l’avant-bras, par J.N. ROUX (p.233 à 235)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.236 à 268)
      • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.258 à 265)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - novembre 1824, n°35 (p.269 à 316)
      • Hernie de l’estomac, du grand épiploon, du colon transverse et d’une partie du duodenum, dans la poitrine, par M. REYNAUD (p.269 à 272)
      • Cas de rétention d’urine ; corde à boyau dans la vessie expulsée par les seuls efforts de la nature, et à l’aide d’une dilatation du canal urétral, par Joseph BENAC (p.272 à 273)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.277 à 285)
      • Cas de fièvre jaune, par Charles BERTRAND (p 277 à 282)
      • Eruption militaire, compliquée d’affection vermineuse, masquée au début sous l’apparence d’une otite interne, douleur articulaire mauvais effet de l’ipécacuanha, par M. FRIZON (p.282 à 285)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.286 à 316)
      • Observations et recherches sur la cyanose, ou maladie bleue, par E. GINTRAC (p.286 à 301)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - décembre 1824, n°36 (p.317 à 325)
      • Observation sur les bons effets de la saignée chez une femme atteinte de convulsions quatre heures après un accouchement très-heureux, par M. SEUX (p.317 à 319)
      • Observation sur une luxation par une cause externe de l’os ilium avec le sacrum du côté droit, ou de la symphise sacro-iliaque, par M. REULLAC (p.319 à 321)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome huitième (p.326 à 328)

      1825 - Tome 9

      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 12)
      • Anasarque et ascite congénitales, compliquées d’hépatite, de néphrite, de splénite, de péritonite, observées en janvier 1824, par P.-M. ROUX (p.3 à 7)
      • Affections nerveuses diverses, rétention d’urine et sortie de plusieurs corps par le canal de l’urètre, par M. H. GASSIER (p.7 à 11)
      • Constipation pendant neuf mois, lésion du rectum, par M. le D. Louis VALENTIN (p.11 à 12)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.13 à 42)
      • Diagnostic des passions – Coup d’œil sur la grammatoscopie (1er article), par M. PIERQUIN (p.13 à 34)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.43 à 58)
      • Sur les fièvres bilieuses, et Sur la condition pathologique des fièvres bilieuses (1er article), par Dominique MELI (p.43 à 51)
      • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.51 à 53)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1825, n°37 (p.59 à 116)
      • Notions sur la fièvre jaune, par M. GHERVIN (p.59 à 65)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.69 à 89)
      • Diagnostic des passions – Coup d’œil sur la grammatoscopie (2ème article), par M. PIERQUIN (p.69 à 89)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.90 à 116)
      • Sur les fièvres bilieuses, et Sur la condition pathologique des fièvres bilieuses (2ème article), par Dominique MELI (p.90 à 94)
      • Essai sur les phlegmasies du tissu muqueux, par Ch. F. FAULCON (p.94 à 101)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1825, n°38 (p.117 à 148)
      • DRAGONNEAU chanterelle rendu par une fille de quatre mois, par M. PERREYMOND (p.117 à 120)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.125 à 130)
      • Observation sur une fluxion de poitrine, terminée par une encéphalite mortelle, par M. FLAVARD (p.125 à 130)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.131 à 148)
      • Statistique du département des Bouches-du-Rhône, par M. le comte de VILLENEUVE (p.131 à 147)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1825, n°39 (p.149 à 236)
      • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.149 à 188)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.189 à 201)
      • Mémoire sur l’anencéphalie et sur quelques autres monstruosités, par J.-N. ROUX (p.189 à 201)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.202 à 236)
      • De l’esprit de système en Médecine, par Camille TURLES (p.202 à 209)
      • Topographie de Palerme et des environs, par le D. SCINA (p.210 à 214)
      • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°2 (p.229 à 236)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1825, n°40 (p.237 à 284)
      • Observation sur une rupture de l’utérus survenue durant le travail de l’accouchement, et à la suite de laquelle l’opération de la gastrotomie a été faite avec succès, par M. Louis FRANK (p.237 à 239)
      • Remarques sur quelques moyens pour détruire le ténia et l’expulser du corps humain, par Louis FRANK (p.239 à 243)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.245 à 248)
      • Pleuro-pneumonie chronique, guérie par un vésicatoire extraordinaire, par P.-M. ROUX (p.245 à 248)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.249 à 257)
      • Propositions aphoristiques sur l’hémacélinose, par M. PIERQUIN (p.249 à 257)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.258 à 284)
      • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.258 à 262)
      • Notice sur l’épidémie de Toulon (sur mer) dans les premiers mois de l’année 1824 ; suivie d’un aperçu physiologique sur le phénomène des contagions, par J. SERENE (p.262 à 268)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1825, n°41 (p.285 à 320)
      • Observation sur une fièvre anormale qui avait beaucoup d’analogie avec le tiphus ictérodes, fièvre jaune des modernes, par M. NIEL (p.285 à 288)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.293 à 317)
      • Physiologie – De l’excitabilité du flux menstruel chez les femmes, ou de la cause véritable de la menstruation, par P. RICHELMI (p.293 à 317)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.318 à 320)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1825, n°42 (p.321 à 336)
      • Observation de combustion spontanée dont deux femmes ont été atteintes étant couchées l’une sur l’autre, par M. CHARPENTIER (p.321 à 335)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome neuvième (p.337 à 340)
      • Fautes essentielles à corriger (p. 340)
      1825 - Tome 10

      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.1 à 8)
      • Notice historique sur le docteur L. GERARD, par P.-M. ROUX (p.1 à 8)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.9 à 40)
      • De la manière la plus propre à guérir radicalement les varices et ulcères variqueux des extrémités inférieures, par M. Ranieri CARTONI (p.9 à 22)
      • Considérations d’hygiène publique et de police médicale, applicable à la ville de Rio-Janeiro, capitale du Brésil, par Joaô Fernandes TAVARES (p.22 à 29)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1825, n°43 (p.41 à 102)
      • Histoire de plusieurs cas rares, par M. MARTIN (p.41 à 63)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.65 à 68)
      • Extirpation d’une tumeur enkystée de la mamelle gauche présentant les caractères du fongus hématodes, par M. REYMONET (p.65 à 68)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.69 à 102)
      • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.69 à 72)
      • Observations météorologiques et constitution médicale de 1820 à 1824, par Cl. Antoine BARREY (p.72 à 77)
      • Aperçu physiologique sur la phthisie pulmonaire, par P.-F. SEISSON (p.77 à 80)
      • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°3 (p.100 à 102)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1825, n°44 (p.103 à 128)
      • Observation sur une masse de cheveux trouvée dans l’estomac, par M. le D. DESGRANGES (p.103 à 110)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.113 à 128)
      • Dissertation sur les médecins-poètes, par Etienne SAINTE-MARIE (p.113 à 117)
      • De l’insertion du placenta à l’orifice utérin, par J.-M.-A. PARDIGON (p.117 à 120)
      • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.120 à 122)
      • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°4 (p.125 à 128)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1825, n°45 (p.129 à 260)
      • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.129 à 184)
      • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.189 à 196)
      • Observation d’hydrocéphalite, par M. GASSIER (p.189 à 191)
      • Observation d’une péripneumonie suivie d’une vomique dont l’issue a eu lieu heureusement par l’expectoration, par M. DUNES (p.191 à 192)
      • Paracenthèse suivie de mort, par M. CHATARD (p.193 à 195)
      • Observation d’une fracture de l’apophyse zygomatique droite, par M. ROLLAND (p.195 à 196)
      • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.197 à 230)
      • Des entités, de l’oncologie, des ontologistes et de l’irritation de M. le professeur BRONSSAIS, par M. FAVART (p.197 à 218)
      • Considérations sur la vaccine, par M. JACQUIN (p.218 à 227)
      • De la manière d’élever les enfants, extrait du Traité de médecine pratique du D. Robert THOMAS, traduit par P.-M. ROUX (p.227 à 230)
      • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.231 à 260)
      • Leçons sur les épidémies et l’hygiène publique, par Fr.-Emm. FODERE (p.231 à 245)
      • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.245 à 246)
      • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°5 (p.247 à 260)
      • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille – octobre, novembre, décembre 1825, n°46, 47, 48 (p.261 à 307)
      • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.261 à 297)
      • Observations météorologiques faites à l’observatoire royal de Marseille (p.307)
      • Nos adieux à Messieurs les souscripteurs, par P.-M. ROUX (p.308 à 320)
      • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome dixième (p.321 à 324)
      • Fautes essentielles à corriger (p.324)
      • Table des matières contenues dans les dix volumes de l’observateur des sciences médicales (p.325 à 352)

      Sommaires sélectionnés et retranscrits par Hugo Luczynski (2020)]]>
      1821-1825]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
      Botanique]]> plusieurs herbiers de grande valeur scientifique et historique.

      Si l'aspect économique et l'intérêt industriel de ces espèces, considérées alors comme "ressources naturelles", ne sont jamais négligés, tous ces travaux restent animés par la même volonté de faire connaître la richesse de la France d'outre-mer à laquelle Edouard Heckel voue une véritable passion.

      _______________
      Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.]]>
      1893-1894]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
      Allocution de M. le Doyen Bry à l'ouverture des cours de l'année scolaire...
      Rentrée de l'année scolaire..., allocution...
      Hommage à nos étudiants morts pour la France 1917-1918]]>
      Histoire de l'université]]> ]]> Plaque commémorative de la Faculté de Droit d'Aix-en-Provence

      Plaque commémorative installée dans le patio de la faculté


      Médaille commémorative des frères Jules & Louis Jeanbernat
      morts au champ d'honneur quelques semaines avant l’armistice de 1918.
      En hommage, leurs parents fondèrent le prix de la meilleure thèse, toujours décerné aujourd’hui (2020)
      ]]>
      Six siècles de droit à Aix, PUAM, 2009, p. 194-199.]]> 1914-1919]]> fre]]> France. 19..]]>
      Histoire de l'université]]> 1950-1968]]> fre]]> Provence. 19..]]> Histoire de l'université]]>
      Après son retrait de la publication des rapports annuels à partir de l'année universitaire 1892/1893, le discours de rentrée officielle prononcé par le recteur réapparaît lors des éditions de 1934/1935 et 1935/1936. Les années suivantes, il fait l'objet d'une édition spéciale publiée séparément.]]>
      1935-1948]]> fre]]> Provence. 19..]]>
      Histoire de l'université]]>
      Le discours de rentrée officielle prononcé par le recteur, traditionnellement publié en tête du rapport annuel, disparaît à partir de l'année universitaire 1892/1893. Il ne réapparaît que lors des éditions des années 1934/1935 et 1935/1936.

      A partir de l'année scolaire 1909/1910, l'Observatoire astronomique de Marseille publie son bilan annuel qui est alors ajouté aux rapports des facultés.

      A partir de 1923/1924, le bilan annuel présente également un rapport sur le fonctionnement des deux sections de la bibliothèque de l'université, généralement publié à la suite des bilans des facultés.

      Au cours de l'année scolaire 1929/1930, l'Ecole de plein exercice de médecine & de pharmacie de Marseille obtient le rang, très attendu par les médecins, de Faculté mixte de médecine et de pharmacie générales et coloniales de Marseille]]>
      1896-1935]]> fre]]> Provence. 19..]]>
      Histoire de l'université]]> 1892-1895]]> fre]]> Provence. 19..]]> Histoire de l'université]]>
      Avertissement : certaines années sont manquantes et quelques unes sont incomplètes.]]>
      1900-1929]]> fre]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
      Littérature]]> ]]> 1907-1958]]> fre]]> France. 19..]]> Médecine]]> Santé publique]]>
      Cette publication, brutalement arrêtée en 1914, ne survivra pas à la 1ère Guerre Mondiale et ne paraîtra plus après le conflit. Certains professeurs publieront des articles dans le Marseille médical, revue des professionnels de la santé, également numérisée et consultable sur cette même plateforme.

      Lacunes : les 5 années manquantes de 1896-1900 seront prochainement numérisées (septembre/octobre 2018).]]>
      1891-1914]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
      Doctrine juridique française]]>
    • Les conséquences économiques du caractère saisonnier du phénomène touristique (1963)
    • La voie d'appel : Colloque national de droit judiciaire, Aix, 22-23 fév. 1963 (1964)
    • Etudes réunionnaises, N° spécial (1965)
    • Étude de droit pénal douanier (1967)
    • Etude de droit privé français et mauricien : Congrès tenu à St-Denis de la Réunion, 1er-4 juillet 1965 (1969)
    • ]]>
      1959-1972]]> fre]]> France. 19..]]>
      Droit criminel]]> Droit pénal]]> Les Problèmes actuels de sciences criminelles ont vocation à accueillir les conférences qui se sont déroulées au cours de l’année universitaire, les manifestations organisée par l’ISPEC et/ou le CRMP, qu’il s’agisse des journée de formation ou des colloques, ainsi que la conférence annuelle des doctorants, mais aussi des extraits ou articles tirés des thèses soutenues dans la périodes référencée ou toute autre étude relative à la matière pénale. »¹
      Le rédacteur en chef est Jean-Baptiste Perrier.

      1. voir le site de l’ISPEC : www.ispec-aix.fr/problemes.html
      ]]>

      Les années numérisées 1985, 1989 et 1990 correspondent aux 3 premiers tomes de la revue]]>
      1985-2008]]> fre]]> France. 19..]]>
      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]>
      Le nouveau bulletin aura un champ d’investigation plus étendu : le droit civil et le droit commercial mais aussi le droit du travail, le droit pénal, la procédure civile ou pénale.

      Ce nouveau bulletin, édite désormais par les Presses Universitaires d'Aix-Marseille, sera semestriel ce qui permettra aux praticiens de connaitre dans un délai relativement bref l’état de la jurisprudence aixoise. Il a été conçu comme un instrument susceptible d'éclairer les praticiens dans leur travail quotidien.

      L'Institut d'Études Judiciaires
      Le Centre de Droit Social
      Le Laboratoire de Droit Pénal International et de Criminologie Comparée".

      Editorial du n° 2, 1993
      ]]>
      1993-]]> ]]> fre]]> France. 19..]]>
      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Droit commercial]]> Droit maritime]]> Source : http://www.cdmt.droit.univ-cezanne.fr/cdmt-la-recherche/revue-scapel.html

      Pour l’anecdote : http://www.presse-papiers.org/publication.php?publication=243
      Editorial du 1er numéro, 26 février 1924

      A nos lecteurs

      L'heure n’est plus où le négociant et l’industriel pouvaient se contenter de leurs connaissances techniques. L’homme d’affaires, moins que tout autre, ne saurait ignorer la loi; bien plus, il doit se tenir presque journellement au courant des variations de la jurisprudence. Le sort d’une entreprise est souvent lié à une réforme législative ou à une nouvelle interprétation d’un texte de loi; malheureusement les nécessités pratiques empêchent souvent le négociant, l’armateur ou l’assureur de lire régulièrement les nombreuses publications juridiques, qui les rebutent d’ailleurs souvent, de par leur importance, ou de par leur esprit trop doctrinal.

      Permettre à l’homme d’affaire, et par ce terme nous entendons tous ceux qui s’occupent d’affaires commerciales et maritimes, d’être renseigné rapidement sur toutes les variations législatives et jurisprudentielles dans le droit commercial, maritime et fiscal, tel est le but que nous avons eu en vue lorsque nous avons conçu le projet de la nouvelle revue.

      Notre ambition n’est pas de faire une œuvre scientifique; peut-on d’ailleurs employer ce terme lorsqu’il s’agit de droit ? Nous serons pleinement satisfait, si le nouvel organe peut être utile non seulement aux hommes d’affaires, mais également aux juristes, qui y trouveront les décisions les plus récentes rendues par les principales Cours et les principaux Tribunaux.

      Qu’il nous soit permis, dans ce premier article, de remercier tous ceux qui ont bien voulu nous apporter leur concours dévoué dans cette œuvre utile.

      Merci donc à tous les éminents juristes qui nous ont fait confiance en nous apportant l’éclat de leur nom et tout leur dévouement. Nous ne pouvons nous empêcher de remercier, en particulier, MM. les Professeurs Bonnecase et Georges Ripert, qui veulent bien, l’un et l’autre, nous honorer de leur amitié

      Puisse la nouvelle revue grandir et se développer à l’ombre tutélaire du Sémaphore, et se montrer ainsi le digne satellite du journal, qui va avoir dans trois ans l’insigne honneur de fêter son centenaire.

      Paul Scapel
      Etat de collection : 1924-1994 ; lacunes : les fascicules n° 17 de 1924, n°1 de 1966, n° 2 de 1975, n° 6-7 (octobre-novembre) de 1976, n° 4 de 1992
      Etat de collection : 1994- ; lacunes : n° 4 de 2006 ainsi que les tables de 2001
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      Retronews, vous pouvez consulter en ligne Le Sémaphore de Marseille : feuille commerciale, maritime, industrielle, d'annonces judiciaires et avis divers  (1827-1944)]]> 1995-]]> fre]]> France. 19..]]>
      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Histoire de l'université]]>
      Contient également un tiré à part du "Programme de la Faculté de Droit d'Aix" de l'année scolaire 1882-1883 publié en 1882]]>
      1884-1887]]> fre]]> Provence. 19..]]>
      Histoire de l'université]]>
      - un annuaire, précédé d'une notice historique, qui renseigne sur l'organisation générale, le personnel en exercice, la localisation des services, les conditions matérielles dans leur ensemble ;
      - les renseignements scolaires concernant l'ensemble et chacune des facultés et les annexes, les droits à acquitter, les récompenses, les bourses et les dispenses.]]>
      1929-1968]]> fre]]> Provence. 19..]]>
      Département des Bouches-du-Rhône]]> Droit administratif]]> 1949-1986]]> fre]]> Provence. 19..]]> Département des Bouches-du-Rhône]]> Droit administratif]]> 1943-1949]]> fre]]> Provence. 19..]]> Département des Bouches-du-Rhône]]> Droit administratif]]> 1848-1942]]> fre]]> Provence. 18..]]> Provence. 19..]]> Département des Bouches-du-Rhône]]> Droit administratif]]> 1830-1848]]> fre]]> Provence. 18..]]> Botanique]]>
      Heckel et ses successeurs veilleront à conserver le témoignage matériel des travaux ainsi publiés. Ces témoignages sont aujourd’hui en grande partie conservés au sein des collections de botanique de l’université de telle sorte que les deux types de collections se retrouvent mutuellement enrichis et sont aujourd’hui indissociables."

      (Bruno Vila, Université d'Aix-Marseille)]]>
    • La végétation malgache (H. Perrier de la Bathie, 1921)
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      1907-1962]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
      Jurisprudence après 1789]]> Les seules années 1862 à 1866 sont ici numérisées. Les années 1873 à 1876 sont disponibles sur Gallica, et la Bibliothèque nationale de France conserve les volumes de 1867, 1868, 1877, et de 1891 à 1895.
      (Luc Bouchinet)]]>
      1862-1866]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
      Botanique]]>
      Heckel et ses successeurs veilleront à conserver le témoignage matériel des travaux ainsi publiés. Ces témoignages sont aujourd’hui en grande partie conservés au sein des collections de botanique de l’université de telle sorte que les deux types de collections se retrouvent mutuellement enrichis et sont aujourd’hui indissociables."

      (Bruno Vila, Université d'Aix-Marseille)]]>
      Depuis septembre 2019, vous pouvez découvrir dans ces documents le lien entre la flore publiée dans les Annales du Musée en 1896

      https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Annales-Institut-colonial_Recolnat_1896-Vol-03.jpg
      et l'herbier original, préparé par le LPED (Laboratoire Population – Environnement – Développement de l'Université d'Aix-Marseille, Bruno Vila) et diffusé par la plateforme e-ReColNat, banque d'images des collections naturalistes françaises numérisées, projet coordonné par le Muséum National d'Histoire Naturelle Paris).

      https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Herbier-Duss-Recolnat.jpg

      Source : L’herbier des Antilles françaises du Père Antoine Duss, collection intégrée de 665 specimens récoltés à la Martinique de 1882 à 1890 et à la Guadeloupe de 1891 à 1895.

      Cible : La Flore phanérogamique des Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique), par le R. P. Duss, prof. au Collège de la Basse-Terre, avec annotations du professeur Dr Edouard Heckel sur l'emploi de ces plantes, in "Annales de l'Institut colonial de Marseille / 1896 - Volume 3 (4ème année)"]]>
      1895-1906]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
      Doctrine juridique française]]> Droit administratif]]> 1979-]]> fre]]> France. 19..]]>
      Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

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      Département des Bouches-du-Rhône]]> Droit administratif]]> 1815-1829]]> fre]]> Provence. 18..]]> Rapport du préfet - Conseil général des Bouches-du-Rhône
      Délibérations - Conseil général des Bouches-du-Rhône
      Résumé par ordre de matières des décisions prises et des voeux émis par le Conseil général... des Bouches-du-Rhône
      Procès-verbal des délibérations du Conseil général du département des Bouches-du-Rhône
      Compte rendu analytique de la séance du ... - Conseil général des Bouches-du-Rhône
      Procès-verbaux des délibérations - Conseil général des Bouches-du-Rhône
      Résumé par ordre de matières des délibérations et des voeux du Conseil général des Bouches-du-Rhône
      Délibérations - Conseil général des Bouches-du-Rhône]]>
      Département des Bouches-du-Rhône]]> Droit administratif]]>
      Comprend les sessions ordinaires et extraordinaires. Comporte plusieurs fascicules par an : "Procès-verbaux des délibérations" ; "Rapport du préfet" ; certaines années s'ajoutent : les "Rapport des ingénieurs" ; "Rapport de la Commission départementale" ; "Rapports des chefs de service"...]]>
      1830-]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
      Philosophie politique]]> Science politique]]> Droit constitutionnel]]> Correspondance]]> Député du Tiers-Etat d’Aix en Provence à l’Assemblée Nationale Constituante, il est un des acteurs de la Révolution. Partisan d’un équilibre institutionnel entre le roi et l’assemblée, il entend être, selon ses mots « l’homme du rétablissement de l’ordre et non d’un rétablissement de l’ancien ordre ». Ce positionnement politique lui vaut l’hostilité de la noblesse et la défiance de la gauche.
      Son Courrier de Provence contient par exemple nombre de réflexions sur l'élaboration de la constitution de 1791 et les autres lois révolutionnaires.

      Sources : Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice M. Morabito, pp. 736-738.
      François Quastana, La pensée politique de Mirabeau, 1771-1789, PUAM, 2007.
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      1789-1791]]> fre]]> France. 17..]]>
      Département des Bouches-du-Rhône]]> 1887-1939]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]> Administration des Bouches-du-Rhône]]> Droit administratif]]> Le 15 août 1944, jour du débarquement de Provence, les combattants arrivent d’abord à Toulon puis à Marseille. Raymond Aubrac est commissaire régional de la République jusqu’au début du mois de février 1945 date à laquelle il sera remplacé par Paul Haag. Sa fonction était de rétablir la légalité républicaine (de 1944 à 1946) et il ne relevait que du Général de Gaulle. Une ordonnance du 3 juin 1944 supprime les préfectures régionales créées par Vichy et les remplace par des commissariats régionaux de la République.

      À Marseille, les combats continuent; la Préfecture est reprise par les résistants ; le 22 août, le Pont Transbordeur est détruit, et le 26 août, le parc Borély est libéré del ’occupation des forces de l’Axe.

      DES DÉCISIONS JURIDIQUES
      La lecture de ce Bulletin Officiel (BO) est révélatrice du nombre important de décisions qui ont été prises durant la période de la Libération. En effet, on constate que les thèmes du ravitaillement, des forces de l’ordre, de l’épuration, des réquisitions d’entreprises, du
      relèvement des salaires et des rapports avec les alliés ont préoccupé Raymond Aubrac ainsi que son successeur. Le premier arrêté de Raymond Aubrac date du 22 août 1944 et est relatif au paiement des salaires des membres des Forces Françaises de l’Intérieur pendant la Libération.

      Concernant l’épuration, l’arrêté numéro 38 du 4 septembre 1944, paru le 28 septembre au BO du commissariat régional de la République à Marseille (n°20, p.162) en précise les conditions : « en conséquence, les sanctions prévues au titre de l’ordonnance du 27 juin 1944 pourront être prononcées sans donner connaissance aux intéressés des faits qui leur sont reprochés et sans que leurs explications aient été recueillies ». C’est aussi, la création des forces républicaines de sécurité (les FRS).

      Enfin, concernant les réquisitions d’entreprises, entre le mois de septembre et le début du mois d’octobre, quinze entreprises ont fait l’objet de réquisition. Elles sont alors directement mises au service de l’Etat qui les utilise en fonction de ses objectifs propres.

      1 Raymond Samuel dit Raymond Aubrac (1914-2012). Ingénieur de formation, il s’engage avec son épouse Lucie dès 1940 dans la résistance en prenant le pseudonyme Aubrac afin d’échapper aux persécutions allemandes. Le 21 juin 1943 il est arrêté par la Gestapo. Il sera libéré trois mois plus tard au cours d’une opération dirigée par sa femme (voie le film de Claude Berri, 1997, Lucie Aubrac). En juin 1944 il est délégué à l’Assemblée Consultative d’Alger. Par la suite, il devient commissaire régional de la République à Marseille. En 1948, il fonde le Bureau d’Études et de Recherches pour l’Industrie Moderne (BERIM), société d’ingénierie. De 1964 à 1975, il est directeur à l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Toujours engagé dans la vie publique et « politique », notamment sur les questions d’alimentation et d’hébergement, il prit position dans l’affaire des sans-papiers de l’église Saint Bernard (août 1997). En 2003, il participe à l’appel « une autre voix juive » afin de calmer les conflits entre Israël et le peuple palestinien
      2 Paul Haag (1891-1976). Il a été Préfet du Var pour la période 1938-1940. Il a succédé à Raymond Aubrac au poste de commissaire régional de la République à Marseille en février 1945.

      Résumé rédigé par Alexandre Ponsart]]>
      1944-1945]]> fre]]> France. 19..]]>
      Médecine]]> Santé publique]]>
      Dans son assemblée générale du 24 août dernier, l'Association des médecins du département des Bouches-du-Rhône a décidé la fondation d’un journal.
      En prenant celle délibération, l’assemblée générale a compris tous les avantages, toutes les ressources d’avenir qui peuvent en résulter.
      Jusqu'à présent, l’association n’existait pour ainsi dire qu’en théorie. Une fois par an seulement, convoqués en assemblée générale, les membres de l'association pouvaient espérer trouver lieu de discuter ou d’émettre des motions quelquefois importantes. Et dans ces assemblées dont l’ordre du jour est généralement très rempli, toute étude sérieuse et patiente devient impossible. En créant une feuille périodique, l’assemblée générale a voulu avoir une arène toujours libre dans laquelle seront élaborées et travaillées d’avance des questions qui alors pourront être décidées en parfaite connaissance de cause. Elle appelle ainsi chacun h la participation de l’œuvre commune. La commission administrative, en publiant chaque mois le compte-rendu de ses séances, mettra tous les membres au courant des affaires qui intéressent la société; et ainsi se fera un échange continuel d'idées et de relations entre tous les membres de l’association, jusqu'à ce jour isolés et par cela même condamnés à l’impuissance.
      Organe de l’association, le journal sera destiné aux questions professionnelles. Nombreuses et difficiles, ces questions pourront obtenir une solution plus rapide si elles sont bien connues et discutées.
      Le charlatanisme et l’exercice illégal de la médecine, cette lèpre de la famille médicale, celte exploitation immorale de la Bêtise Humaine;
      La révision des honoraires des médecins requis par la justice;
      Les faits de responsabilité médicale, sont autant de questions générales qui intéressent le corps tout entier et à l’élaboration desquelles nous ne saurions rester étrangers.
      A côté de ces questions vastes, il en est d’autres plus restreintes peut-être, mais tout aussi importantes, parce quelles touchent plus directement les intérêts des membres de l'association.
      La première et la plus importante est, sans contredit, celle des sociétés de secours mutuels; ces sociétés existent non-seulement à Marseille, mais dans toutes les localités du département et des départements voisins.
      Le journal sera une enquête ouverte où chacun apportera son dire, et de l’ensemble de toutes les opinions sortira un mode de fonctionnement plus favorable.
      Viennent après des questions qui ont également leur importance: telles que le service des vaccinations dans les villes et les campagnes; le service médical des indigens dans les cantons...., etc.
      Dans beaucoup de départements, ces services sont régulièrement organisés. A Marseille, les administrations des hospices et des bureaux de bienfaisance y suffisent. Mais dans beaucoup de localités du département et des départements voisins cette organisation est encore incomplète.
      Nous ne pouvons aujourd’hui que signaler ces différentes questions. Elles constituent autant de désiderata dont la solution- n’est pas impossible; mais cette solution ne peut être obtenue qu’avec l’étude et la persévérance de chacun.
      Du reste, en créant un journal périodique, l’association des Bouches-du-Rhône n’a fait que suivre l’impulsion donnée déjà par d’autres, et a leur exemple, elle convie a sa coopération les sociétés locales des départements voisins; suivant cette idée, elle a donné au journal le titre de : Union Médicale de la Provence; et nous sommes persuadés que nos confrères de Vaucluse, du Var, des Basses-Alpes et des Alpes-Maritimes répondront à notre appel. Ils comprendront comme nous l'immense avantage qui résulte d’un échange permanent de relations. Nos colonnes seront ouvertes à leurs travaux officiels ou particuliers, au même titre que pour nos propres sociétaires.
      La direction du journal a été confiée à un Comité de Rédaction, pris moitié dans la commission administrative et l’autre moitié parmi les membres de l’association. Ainsi composé, ce comité représente réellement les intérêts de l'association, et ses efforts sont assurés pour mener à bien l’œuvre difficile qui lui est confiée. Il accueillera avec reconnaissance tous les travaux qui lui seront adressés. Dégagé de tout intérêt personnel, il s’attachera surtout à faire preuve d’impartialité et de conciliation.
      Notre publication sera donc consacrée à la défense des intérêts professionnels. Mais la science aura aussi porte ouverte. Les articles scientifiques, observations, mémoires, revues et articles bibliographiques, ajoutant à l’intérêt de notre feuille, trouveront place sans l’absorber tout entière.
      Enfin, quelques variétés et nouvelles tiendront nos lecteurs au courant des petites chroniques de notre monde médical.
      Tel est, chers confrères, le programme que nous avons dû vous exposer. Pour le mener à bonne fin, nous n’avons besoin que de deux choses : votre bienveillant accueil et votre coopération. Nous comptons sur toutes les deux.
      Le Comité de Rédaction

      Introduction extraite du document original (Union médicale de la Provence , 1864, vol. 1)

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      1864-1868]]> fre]]> France. 18..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Droit administratif]]> Il est rédigé par Me Dantoine, avocat à la Cour royale d’Aix, et plusieurs autres membres du même barreau, ainsi que par Antoine Clapier (1798-1891). Ce dernier, né dans une famille de la bourgeoisie marseillaise, fait de brillantes études au collège des Oratoriens de Juilly et à la faculté de droit d’Aix, où il se lia d’amitié avec Jules Dufaure, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet. Il débute comme avocat à Paris, de 1818 à 1825, période durant laquelle il publie Le Barreau français, collection des chefs-d’œuvre de l’éloquence judiciaire en France et Le Barreau anglais, ou choix des plaidoyers des avocats anglais. Il revient à Marseille, où il est inscrit au tableau de l’ordre des avocats en janvier 1825. Il change une nouvelle fois d’orientation et embrasse la carrière d’avoué, ayant « entrevu tous les avantages de cette postulation » qui faisait de lui le « conseil et le confident des familles de la grande bourgeoisie marseillaise ». Il ne revient au Barreau qu’en 1836. Conseiller municipal dès 1831, il est député de 1846 à 1848, et préside le conseil général des Bouches-du-Rhône lorsque survient le coup d’Etat de Louis-Napoléon. Refusant de faire acte de soumission, il démissionne et se consacre à ses travaux professionnels, devenant bâtonnier de l’ordre des avocats de Marseille. Il redevient conseiller général en 1864. Président du Comité libéral, il engage les électeurs à voter contre le plébiscite de mai 1870, et les élections complémentaires de juillet 1871 le ramènent au parlement. Il commence par prendre place au centre gauche, ne se montrant l'adversaire de la politique de Thiers qu'en matière commerciale. Il acquiert la réputation d'orateur parmi les plus féconds et prolixes de la Chambre, ses discours se poursuivant parfois sur deux séances. Après la chute de Thiers, il rejoint les rangs du centre droit et, dès que tout espoir de restauration monarchique semble perdu, il revient à ses opinions de 1871 et accorde son suffrage à l'amendement Wallon et aux lois constitutionnelles de 1875 qui organisent le régime de la IIIe République. A la fin de la législature, il se retire et réintègre définitivement le barreau marseillais.
      Sources : Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, pp. 127-129.
      Ugo Bellagamba, Les avocats à Marseille : praticiens du droit et acteurs politiques (XVIIIème et XIXème siècles), Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2001, p. 429 et s.
      Louis Ambard, Les anciens bâtonniers du barreau de Marseille : Me Lepeytre, Me Clapier, Me Aicard, Me Legré, Marseille, Imprimerie des ateliers professionnels, 1910, p. 18 [consultable à la Bibliothèque municipale de Marseille]
      Adolphe Robert, Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, II, Paris, Bourloton, 1889, pp. 116-117.
      ]]>
      1832]]> fre]]> France. 18..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> 1919-1931]]> fre]]> France. 19..]]> Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> 1878-1885]]> fre]]> France. 18..]]>

      - Feuille Avignon ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866. 
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408

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      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> (Luc Bouchinet)]]> 1813]]> fre]]> France. 18..]]> Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> 1864-1888]]> fre]]> France. 18..]]> Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]>
      Gabriel Baron, né à Marseille en 1859, fait des études de droit et est assez vite attiré par la politique. Avocat à la Cour d’appel d’Aix, il est élu au Conseil municipal d’Aix en 1888, où il est nommé de nouveau en 1892 et en 1896. Cette même année, il est désigné comme maire, mais n’est pas reconduit dans ses fonctions après la dissolution du conseil en 1897. Élu au Conseil général où il se maintient sans interruption de 1889 à 1913, il occupe durant plusieurs années les fonctions de vice-président et crée le groupe socialiste. En 1897, il est élu député dans la première circonscription d'Aix. Battu une première fois en 1898, il prend sa revanche en 1902, avant d’être finalement battu en 1910 par l’ancien président du Conseil municipal de Paris, André Lefèvre. Dès lors, il se retire à Cannes où il meurt en 1928.

      Sources : Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, pp. 47-48.

      « Gabriel Baron », dans Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français : notices biographiques sur les ministres, sénateurs et députés français de 1889 à 1940, t. II, Paris, 1962.
      (Luc Bouchinet)]]>
      1885-1895 ]]> fre]]> France. 18..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]>
      A partir de 1879, « le nom de la Province, à laquelle il paraissait ainsi vouloir rester spécial, sinon exclusif », disparaît du titre du Moniteur. L’auteur déclare avoir d’abord résisté aux instances pressantes et flatteuses visant à généraliser sa publication, arguant que son caractère local ou régional en fait l’intérêt et qu’il est ainsi « plus facile de maintenir le journal dans ces humbles et simples allures ». On a donc fait valoir auprès de lui que « l’idée générale qui l’avait inspirée ne saurait manquer de se généraliser et de s’adresser partout et à tous ». Cette transformation du Moniteur, qui s’est ainsi généralisé avec son titre, est la raison de l’interruption de la publication au cours de l’année 1879. Dès 1880, il reprend sa marche normale et poursuit son but, qui est « d’abord la propagation de l’idée elle-même qui l’a inspiré » et qui consiste en la défense de ces deux principes tutélaires de la liberté et de la sécurité des conventions, donc des transactions, et ensuite de « provoquer (…) les justes et légitimes réformes que chacun désire voir apporter aux lois et tarifs de l’enregistrement et du timbre, qui pèsent si lourdement sur la propriété et le commerce ». La publication semble s’être interrompue en 1882, le dernier volume se terminant à la date du 14 août. Il est à noter que la numérotation sous forme d’articles est continue entre les volumes.
      (Luc Bouchinet)]]>
      1878-[18..]]]> fre]]> France. 18..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Le premier objectif que s’assignent les rédacteurs n’est pas nouveau : il s’agit de « rendre un service à la magistrature [et] au barreau » avec un bulletin permettant de « savoir ce que la Cour a décidé dans des espèces identiques ou analogues ». En ce sens, le recueil favorise l’uniformisation par la cour des décisions des tribunaux de son ressort. Le second objectif, plus ambitieux, nous renseigne sur une évolution dans le rapport des juristes à la jurisprudence : celle-ci doit jouer le rôle de véhicule du progrès dans le droit, que n’assure plus une législation supposée immobile. Les tribunaux, institués pour appliquer la loi ou l’interpréter, ouvrent sans cesse de nouvelles voies au droit, par la solution de questions neuves ou en donnant des solutions nouvelles à des questions déjà débattues. Il s’agit pour les arrêtistes de suivre les mouvements, les indécisions, ou encore la marche fixe de la jurisprudence, d’en étudier la signification, et d’en apprécier les progrès pour la « science du droit ». La plus grande autorité reconnue à la jurisprudence en tant que source du droit suscite l’intérêt d’hommes voués à l’étude théorique qui, en participant à la rédaction du recueil, lui donnent une dimension supplémentaire de tribune de portée scientifique – c’est un « avantage » qui n'avait pas encore été donné aux « véritables amis de la science du droit », estiment les arrêtistes. Dans cette perspective la jurisprudence particulière d’une cour ne peut être que « d'une grande utilité pour les grands recueils de Jurisprudence générale », en ce qu’elle permet d’enrichir leurs commentaires.
      L’avocat à la Cour royale d’Aix dirigeant cette publication, avec l’avoué Marguery, semble être Louis-Jean-François Pascal (1812-1867). Absorbé par les affaires publiques, celui-ci ne plaide guère que des procès politiques. En 1840, il fonde un journal républicain, L’Ere nouvelle, dont la publication cesse rapidement. Celle-ci reprend avec la révolution de 1848, et Pascal est élu représentant des Bouches-du-Rhône à l’Assemblée Constituante. Ayant échoué à se maintenir à la Législative en 1849, il rouvre son modeste cabinet d’avocat à Aix. Le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte le contraint à s’exiler ; il meurt à Genève sans avoir jamais accepté aucune amnistie.
      Sources : Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, pp. 381-382
      Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, t. IV, Bourloton, 1889-1891, p. 554
      L. Wolowski (dir.), Revue de législation et de jurisprudence, t. III, septembre-décembre 1845, p. 124
      Laurence Soula, « Les recueils d’arrêts et de jurisprudence des Cours d’Appel, miroirs de la formation et de l’évolution de la jurisprudence au XIXe siècle », in Emmanuelle Burgaud, Yann Delbrel et Nader Hakim (dir.), Histoire, théorie et pratique du droit. Etudes offertes à Michel Vidal, Presses universitaires de Bordeaux, 2010, p. 1009]]>
      Suite en attente de numérisation hors campagne BnF : d’août 1844 à 1846.]]> 1844-[18..]]]> fre]]> France. 18..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> Louis-Joseph-Delphin Féraud-Giraud (1819-1908), est reçu docteur en droit à vingt-quatre ans et débute au barreau de Marseille. Il épouse en 1845 la fille d’Ambroise Mottet, député et conseiller d’Etat, également ami de Thiers. Grâce à l’intervention de son beau-père, il est nommé substitut à Apt l’année de son mariage. En 1847, il devient substitut au tribunal de première instance d’Aix. Lié au parti orléaniste, il est révoqué en 1848 sur les conseils de Courrent, ardent républicain promu procureur général. Féraud-Giraud retrouve sa place en 1849. Deux ans plus tard, il est nommé juge puis, en 1852, conseiller à la Cour d’appel, fonction qu’il occupe dix-sept ans. En 1867, il fait partie de la Commission chargée de préparer un projet de réorganisation de la justice en Orient. Le virage libéral dans les dernières années de l’Empire favorise sa promotion à une présidence de chambre en 1869. Faisant preuve, selon l’un de ses confrères, « d’une véritable connaissance et intelligence du droit, d’un jugement sûr, d’un esprit solide et plein de discernement », il quitte Aix en 1878 pour occuper un siège de conseiller à la Cour de cassation. Il prend sa retraite en 1894 avec le titre de président honoraire. Auteur de nombreux écrits juridiques (plusieurs traités sur la voirie, un code des transports ferroviaires, un code de procédure, divers ouvrages de droit international, de droit minier et forestier, ainsi que collaborateur à la Revue critique de législation, à la Revue historique de droit français et étranger, à la Revue du droit international et à La France judiciaire), il s’intéresse également à la politique (il collabore notamment au Dictionnaire général de la politique de Block) ou encore à l’agronomie (il est rédacteur à la Revue agricole et forestière de Provence, à la Revue de l’agriculture provençale ou encore au Moniteur des commices). Sous l’Empire, il est conseiller général (1861-1870) et conseiller municipal d’Aix.
      Sources : Christiane Derobert-Ratel, Les magistrats aixois au cœur du XIXe siècle, Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2003, p. 241.
      Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, p. 203.
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      1857]]> fre]]> France. 18..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> (Luc Bouchinet)]]> 1840-[18..]]]> fre]]> France. 18..]]> Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Lacunes : 1856 : p. 289 à 388; 1868 : p. 225-256 (fascicule 8); 1869 : fascicule 6; 1871 : fascicules 5-6; 1872 : fascicule 6.]]> Alexandre-Claude-Pierre-Ernest Brémond (1817-1907) est avocat à Aix, puis secrétaire de la sous-préfecture sous Louis-Philippe. Vénérable de la Loge maçonnique des Arts et de l’Amitié, il est également considéré par la police comme un dangereux propagandiste. Avec la révolution de 1848, il devient sous-commissaire départemental puis, de février à juillet, sous-préfet provisoire d’Aix, et enfin conseiller de préfecture des Bouches-du-Rhône. En 1851, il est mis par la Commission mixte de son arrondissement sous la surveillance du Ministère de la Police. Il obtient bientôt sa grâce. Conseiller municipal d’Aix (1870), puis de Marseille (1876) où il s’était établi comme avocat, il est élu conseiller général du 4e canton en 1880. Il est l’auteur de plusieurs brochures (De l’Administration municipale en France (1876) ; Socialisme et liberté (1881) ; La République de Marseille, 1211-57. Son origine. Son organisation. Sa fin (1905) ; etc.).

      Source : Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, p. 98.
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      1855-1872]]> fre]]> France. 18..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Cette publication est significative en ce qu’elle manifeste une évolution sensible depuis la seconde moitié du XIXe siècle et qui s’accentue dans les dernières décennies du XXe siècle. En effet, les particularismes juridiques locaux se sont progressivement effacés, ainsi que les arrêtistes du Palais, assurant le triomphe des maîtres de la faculté. En recueillant la jurisprudence dans ce bulletin, les rédacteurs la considèrent toujours utile à l’exercice des professions juridiques, mais assument de plus en plus une vocation scientifique, comme semble l’attester une publication moins rapprochée se limitant à quatre livraisons annuelles. Le bulletin des arrêts civils et commerciaux est donc moins un recueil d’arrêts qu’un ensemble d’« analyses de jurisprudence ». A cet égard, l’ajout de « chroniques » témoigne d’un intérêt croissant pour la doctrine. Les observations s’étoffent et deviennent de minutieux commentaires d’arrêts, les rédacteurs se livrant à une véritable exégèse avec cette volonté de placer chaque arrêt au sein d’une jurisprudence nationale envisagée comme un corpus scientifique.

      Source : Pierre-Nicolas Barénot, « La réception des arrêts des cours d’appel dans les recueils nationaux de jurisprudence au XIXe siècle », in Laurence Soula (dir.), Les cours d’appel. Origines, histoire et enjeux contemporains, Presses universitaires de Rennes, 2016, p. 117 et s.]]>
      1975-1992]]> fre]]> France. 19..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Droit administratif]]> 1901-1914]]> fre]]> France. 19..]]> Botanique]]> ]]>
    • Madagascar, Comores et Réunion (1916)
    • Afrique occidentale française (1917)
    • Afrique équatoriale française (1923)
    • Indochine - Céréales, plantes féculentes, légumes, fruits (1930)
    • Indochine - Plantes à sucres et à caféiques, plantes à condiments et à aromates, plantes médicinales (1931)
    • Afrique équatoriale française - Oléagineux (1934)
    • Indochine - Plantes médicinales suite (1935)
    • Indochine - Plantes oléagineuses (1935)
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      1916-1935]]> fre]]> Colonies françaises. 19..]]>
      Annales de la Faculté des lettres d'Aix (Scindé en)]]> Doctrine juridique française]]> Histoire]]> Littérature]]> 1905-1906]]> fre]]> France. 19..]]> Economie]]>
    • La production et le commerce des huiles à Aix et dans la région (1908)
    • La production et le commerce des amandes à Aix et dans la région (suite) & L'évaluation du revenu de la propriété foncière non batie (1908)
    • L'agriculture dans le canton d'Aix (1910)
    • Les cultures et les expéditions de fruits, légumes et fleurs dans l'arrondissement de Toulon (1910)
    • Le commerce des blés et des farines à Marseille et dans la région (1911)
    • L'inscription d'office des dépenses obligatoires dans le budget communal (1912)
    • La fleur en Provence et dans le comté de Nice (1913)
    • La houille blanche en Provence et sur le littoral (1919)
    • Les fruits et les légumes en Provence et dans les Alpes-Maritimes : primeurs et industries de transformation
    • Les industries touristiques en Provence et sur la Côte d'Azur (1924)
    • La pêche sur littoral français méditerranéen (1926)
    • L'industrie des corps gras dans la région provençale (1927)
    • La bauxite en Provence (1930)
    • Les coopératives agricoles en Provence et dans le Comté de Nice (1932)
    • Les fruits de Provence en face des tendances de la concurrence de l'Est européen et du Proche Orient (1933)
    • Les mutuelles agricoles en Provence et dans le Comté de Nice (1935)
    • La marine marchande à Marseille (1937)
    • L'artisanat en Provence (1939)
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      1908-1939]]> fre]]> France. 19..]]>
      Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Doctrine juridique française]]> 8 000 pages d’articles juridiques (ne sont pas comptées les 4 000 pages d’articles d’économie politique)]]> 1907-1958]]> fre]]> France. 19..]]>
      Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Doctrine juridique française]]>
      Cette revue couvre l’ensemble des disciplines juridiques et permet ainsi d’avoir un aperçu de l’évolution du droit au fils des années. En effet, aussi bien le droit privé que le droit public y sont présents ainsi que l’histoire du droit et des idées politiques. Citons par exemple la rubrique « droit administratif » : son évolution traduit une volonté d’être au plus près de l’administré, de garantir les droits de celui-ci. (années numérisées: 1980 - ...)]]>
      1976-2011]]> fre]]> France. 19..]]>
      Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Droit commercial]]> Droit maritime]]> Avertissement : certains arrêts ont été anonymisés pour des raisons de protection de la vie privée.]]> Source : http://www.cdmt.droit.univ-cezanne.fr/cdmt-la-recherche/revue-scapel.html

      Pour l’anecdote : http://www.presse-papiers.org/publication.php?publication=243

      Christian Scapel, Directeur de la publication depuis 1989]]>

      A nos lecteurs

      L'heure n’est plus où le négociant et l’industriel pouvaient se contenter de leurs connaissances techniques. L’homme d’affaires, moins que tout autre, ne saurait ignorer la loi; bien plus, il doit se tenir presque journellement au courant des variations de la jurisprudence. Le sort d’une entreprise est souvent lié à une réforme législative ou à une nouvelle interprétation d’un texte de loi; malheureusement les nécessités pratiques empêchent souvent le négociant, l’armateur ou l’assureur de lire régulièrement les nombreuses publications juridiques, qui les rebutent d’ailleurs souvent, de par leur importance, ou de par leur esprit trop doctrinal.

      Permettre à l’homme d’affaire, et par ce terme nous entendons tous ceux qui s’occupent d’affaires commerciales et maritimes, d’être renseigné rapidement sur toutes les variations législatives et jurisprudentielles dans le droit commercial, maritime et fiscal, tel est le but que nous avons eu en vue lorsque nous avons conçu le projet de la nouvelle revue.

      Notre ambition n’est pas de faire une œuvre scientifique; peut-on d’ailleurs employer ce terme lorsqu’il s’agit de droit ? Nous serons pleinement satisfait, si le nouvel organe peut être utile non seulement aux hommes d’affaires, mais également aux juristes, qui y trouveront les décisions les plus récentes rendues par les principales Cours et les principaux Tribunaux.

      Qu’il nous soit permis, dans ce premier article, de remercier tous ceux qui ont bien voulu nous apporter leur concours dévoué dans cette œuvre utile.

      Merci donc à tous les éminents juristes qui nous ont fait confiance en nous apportant l’éclat de leur nom et tout leur dévouement. Nous ne pouvons nous empêcher de remercier, en particulier, MM. les Professeurs Bonnecase et Georges Ripert, qui veulent bien, l’un et l’autre, nous honorer de leur amitié

      Puisse la nouvelle revue grandir et se développer à l’ombre tutélaire du Sémaphore, et se montrer ainsi le digne satellite du journal, qui va avoir dans trois ans l’insigne honneur de fêter son centenaire.

      Paul Scapel
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      Etat de collection : 1994- ; lacunes : n° 4 de 2006 ainsi que les tables de 2001

      Sur le site de Retronews, vous pouvez consulter en ligne Le Sémaphore de Marseille : feuille commerciale, maritime, industrielle, d'annonces judiciaires et avis divers  (1827-1944)]]>
      1924-1994]]> fre]]> France. 19..]]>
      Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Droit ultramarin]]> Les chercheurs dépendaient d’universités ou laboratoires très divers : Aix, la Réunion, Maurice, Madagascar, Comores, mais aussi Bordeaux, Nice, Paris, Pau… La zone étudiée prioritairement est celle de l'espace maritime et des pays du sud-ouest de l'Océan Indien, dont plusieurs, par leur statut, sont intégrés à la France.
      L’Institut de Droit de l’Outre-Mer (IDOM) dirigé par Laurent Tesoka à Aix, a quelques chercheurs sur cette aire géographique (Mayotte, Comores…)
      Collection : 18 volumes (1974-2005)]]>
      1976-2006]]> fre]]> France. 19..]]>
      Nous rappelons que la mise en ligne de ces articles se fait exclusivement dans un but académique (fichiers réutilisables à des fins non commerciales) et avec l'accord des éditeurs et des directeurs des revues concernées".

      Consulter l'appel à divulgation et décharger le contrat de cession de droit d'auteur]]>
      Parlement de Provence]]> Roux-Alphéran dans son ouvrage Les rues d’Aix et Masson dans son Encyclopédie départementale créditent également Auguste ou Augustin Laurent (ou Laurens) comme rédacteur de ce Journal du Palais.
      Publié entre 1775 et 1786, ce journal présente de manière chronologique une sélection des arrêts rendus par le Parlement d’Aix ou la Cour des comptes, aides et finances de Provence, commentés par Janety.]]>
      1782-1785]]> fre]]> Provence. 17..]]>
      Cour d'appel]]> Jurisprudence après 1789]]> Droit commercial]]> Droit maritime]]> Le Journal de jurisprudence commerciale et maritime est à l’origine rédigé par MM. Girod et Clariond, avocats à Marseille. Emile Clariond, avoué, succède à son père en 1850. M. Girod est, quant à lui, remplacé en 1854 par les avocats H. Second et A. Aicard, respectivement jusqu’en 1861 et 1862. E. Clariond poursuit seul de 1863 à 1864. Félix Delobre (1834-1907) le remplace à partir de 1865 jusqu’en 1906. Avocat laborieux, inscrit au barreau de Marseille en 1857, il fait partie du Conseil de l’Ordre et enseigne le droit commercial à la Faculté libre de Marseille, de 1881 à 1897. Le Journal est continué à sa mort par Georges David (1863-1944), avocat, bâtonnier, ainsi que professeur de droit commercial et doyen de la faculté marseillaise libre de droit. Il est par ailleurs rédacteur à la Revue internationale du droit maritime, et est élu membre de l'Académie de Marseille en 1932.
      Dans la dernière livraison du Journal, en 1939, Delobre confie son désir d’assurer au recueil « la survie refusée aux existences humaines ». Aussi, il a fait appel à des collaborateurs avec lesquels il escompte maintenir « les traditions du Journal en les adaptant aux circonstances, notamment en ce qui concerne les notes de doctrine et de jurisprudence qui doivent désormais suivre chacune des décisions publiées ». Au-delà du caractère ironique d’un avertissement qui rétrospectivement semble appartenir au genre de l’épitaphe, on ne peut manquer de signaler l’extraordinaire longévité du recueil, qui tranche avec le caractère éphémère de la plupart des publications provençales de jurisprudence. D’autant plus qu’au cours de son existence, la formule n’aura que peu évolué, ce que Delobre reconnaît en soulignant sa nécessaire adaptation au goût du jour. Cette longévité n’est sans doute pas étrangère au fait que, la jurisprudence étant un bon témoin de la vie d’un pays, les questions commerciales et maritimes sont finalement les plus nombreuses en raison de l’importance du port de Marseille et du trafic maritime généré par lui. A cela, il faut ajouter que la Cour d’appel d’Aix étend son ressort sur les Echelles du Levant et de Barbarie jusqu’en 1939, aux décisions d’icelles le Journal se fait bien évidemment l’écho. Ces échelles (du latin scala et du provençal escala qui ont donné le mot français escale) désignent des ports de l’empire ottoman sur lesquels la France, - à la suite de Capitulations signées entre François Ier et Soliman le Magnifique au XVIe siècle, puis renouvelées et élargies -, exerce un privilège de juridiction. Ainsi, pour ne pas soumettre les ressortissants étrangers à la loi musulmane, on considérait, par une fiction d’extraterritorialité, « qu’ils étaient toujours censés être dans leur pays d’origine et qu’ils en suivaient les lois ». Le Président de Chambre Henri Verdun rapporte ainsi qu’« on disait naguère que le soleil ne se couchait pas – ou presque – dans le ressort de la Cour d’Aix-en-Provence » : juridiction d’appel des tribunaux consulaires au civil et au correctionnel, Cour criminelle (ce que confirme la loi du 28 mai 1836) pour les Français et protégés français hors chrétienté, « la Cour d’Aix pouvait voir à sa barre des plaideurs ou des inculpés venus d’Europe Orientale, d’Asie Mineure, de Perse, du Maroc, d’Egypte, d’Abyssinie ». Par ailleurs, si la Cour criminelle des Echelles du Levant ne s’est plus réunie à partir du 15 mai 1939, aucun texte juridique ne l’a supprimée.
      Sources : Paul Masson (dir.), Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale. Deuxième partie. Tome XI, Le bilan du XIXe siècle, Biographies, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1913, p. 161.
      Jean-Louis Gazzaniga, « La jurisprudence de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence au XIXème siècle (Contribution à son histoire) », in La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence. Colloque des 11 et 12 décembre 1992 sous la présidence de Monsieur le Premier Président Jean-Pierre Pech, Presses universitaires d’Aix-Marseille, 1994, pp. 23-24.
      Henri Verdun, L'Œuvre de la Cour criminelle des Echelles du Levant et de Barbarie : extrait des annales de la Faculté de droit d'Aix-en-Provence, n°34, Imprimerie d’éditions provençales, Aix, 1942.
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      1820-1939]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
      Histoire de l'université]]> Avertissement : la séance de rentrée est celle de l'année en cours, le rapport d'activité est relative à l'année scolaire précédente]]> 1852-1891]]> fre]]> Provence. 18..]]> Provence. 19..]]> Histoire de l'université]]> 1887-1928]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]> Sciences & techniques]]> Histoire de l'université]]> Le programme de la nouvelle publication est très large. Les travaux originaux se rapportant à l'une quelconque des sciences qui sont enseignées à la Faculté, les thèses, les leçons faites à la Faculté et rédigées pour les élèves, les travaux scientifiques de toute nature que leurs auteurs présenteront avec la recommandation d'un membre du Comité de rédaction, en un mot, tout ce qui se rapporte à l'enseignement dans les Facultés des Sciences trouvera sa place dans les Annales.
      Il n'est pas possible, vu le peu de ressources actuellement disponibles, d'assurer dès maintenant la périodicité de cette publication. Il paraitra, provisoirement, des tomes d'importances variées, à des époques encore indéterminées, suivant les besoins et les ressources de la Faculté.
      La Direction espère qu'elle pourra bientôt faire plus et mieux, et, dès maintenant, elle sollicite le concours de tous les savants qui voudront bien l'encourager dans sa tâche.
      Marseille, le 1er Juillet 1891.
      (Avant-propos du Comité de rédaction)]]>

      (Bruno Vila, Université d'Aix-Marseille)]]>
      1891-1970]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
      Médecine]]>
      Dans son assemblée générale du 24 août dernier, l'Association des médecins du département des Bouches-du-Rhône a décidé la fondation d’un journal.
      En prenant celle délibération, l’assemblée générale a compris tous les avantages, toutes les ressources d’avenir qui peuvent en résulter.
      Jusqu'à présent, l’association n’existait pour ainsi dire qu’en théorie. Une fois par an seulement, convoqués en assemblée générale, les membres de l'association pouvaient espérer trouver lieu de discuter ou d’émettre des motions quelquefois importantes. Et dans ces assemblées dont l’ordre du jour est généralement très rempli, toute étude sérieuse et patiente devient impossible. En créant une feuille périodique, l’assemblée générale a voulu avoir une arène toujours libre dans laquelle seront élaborées et travaillées d’avance des questions qui alors pourront être décidées en parfaite connaissance de cause. Elle appelle ainsi chacun h la participation de l’œuvre commune. La commission administrative, en publiant chaque mois le compte-rendu de ses séances, mettra tous les membres au courant des affaires qui intéressent la société; et ainsi se fera un échange continuel d'idées et de relations entre tous les membres de l’association, jusqu'à ce jour isolés et par cela même condamnés à l’impuissance.
      Organe de l’association, le journal sera destiné aux questions professionnelles. Nombreuses et difficiles, ces questions pourront obtenir une solution plus rapide si elles sont bien connues et discutées.
      Le charlatanisme et l’exercice illégal de la médecine, cette lèpre de la famille médicale, celte exploitation immorale de la Bêtise Humaine;
      La révision des honoraires des médecins requis par la justice;
      Les faits de responsabilité médicale, sont autant de questions générales qui intéressent le corps tout entier et à l’élaboration desquelles nous ne saurions rester étrangers.
      A côté de ces questions vastes, il en est d’autres plus restreintes peut-être, mais tout aussi importantes, parce quelles touchent plus directement les intérêts des membres de l'association.
      La première et la plus importante est, sans contredit, celle des sociétés de secours mutuels; ces sociétés existent non-seulement à Marseille, mais dans toutes les localités du département et des départements voisins.
      Le journal sera une enquête ouverte où chacun apportera son dire, et de l’ensemble de toutes les opinions sortira un mode de fonctionnement plus favorable.
      Viennent après des questions qui ont également leur importance: telles que le service des vaccinations dans les villes et les campagnes; le service médical des indigens dans les cantons...., etc.
      Dans beaucoup de départements, ces services sont régulièrement organisés. A Marseille, les administrations des hospices et des bureaux de bienfaisance y suffisent. Mais dans beaucoup de localités du département et des départements voisins cette organisation est encore incomplète.
      Nous ne pouvons aujourd’hui que signaler ces différentes questions. Elles constituent autant de désiderata dont la solution- n’est pas impossible; mais cette solution ne peut être obtenue qu’avec l’étude et la persévérance de chacun.
      Du reste, en créant un journal périodique, l’association des Bouches-du-Rhône n’a fait que suivre l’impulsion donnée déjà par d’autres, et a leur exemple, elle convie a sa coopération les sociétés locales des départements voisins; suivant cette idée, elle a donné au journal le titre de : Union Médicale de la Provence; et nous sommes persuadés que nos confrères de Vaucluse, du Var, des Basses-Alpes et des Alpes-Maritimes répondront à notre appel. Ils comprendront comme nous l'immense avantage qui résulte d’un échange permanent de relations. Nos colonnes seront ouvertes à leurs travaux officiels ou particuliers, au même titre que pour nos propres sociétaires.
      La direction du journal a été confiée à un Comité de Rédaction, pris moitié dans la commission administrative et l’autre moitié parmi les membres de l’association. Ainsi composé, ce comité représente réellement les intérêts de l'association, et ses efforts sont assurés pour mener à bien l’œuvre difficile qui lui est confiée. Il accueillera avec reconnaissance tous les travaux qui lui seront adressés. Dégagé de tout intérêt personnel, il s’attachera surtout à faire preuve d’impartialité et de conciliation.
      Notre publication sera donc consacrée à la défense des intérêts professionnels. Mais la science aura aussi porte ouverte. Les articles scientifiques, observations, mémoires, revues et articles bibliographiques, ajoutant à l’intérêt de notre feuille, trouveront place sans l’absorber tout entière.
      Enfin, quelques variétés et nouvelles tiendront nos lecteurs au courant des petites chroniques de notre monde médical.
      Tel est, chers confrères, le programme que nous avons dû vous exposer. Pour le mener à bonne fin, nous n’avons besoin que de deux choses : votre bienveillant accueil et votre coopération. Nous comptons sur toutes les deux."
      Le Comité de Rédaction

      Introduction extraite du document original (Union médicale de la Provence , 1864, vol. 1)]]>
      1869-1976]]> Parution suspendue au cours de l'année 1915, reprise en 1916.]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
      Droit colonial]]>
      Une Commission arbitrale (7 membres français, 7 membres tunisiens), présidée par le résident général, délibérait de toute proposition, voeu ou motion ayant donné lieu à des avis différents au sein des deux sections délibérant séparément. Suspendue de 1940 à 1943. Réformée en 1945. Dernière législature le 9 décembre 1951. Dissolution en mars 1954. Source : Les élections politiques en Tunisie de 1881 à 1956 : colonialisme et libertés.

      _______________
      Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.]]>
      1922-1945]]> fre]]> Tunisie. 1881-1956 (Occupation française)]]> Procès-verbaux du Grand Conseil de la Tunisie et de la Commission arbitrale
      - Feuille Sfax ; LVII ; 1926 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : B24_057_1926a. - "Travaux de terrain de 1896 ; Complété en 1925 ; Tirage de Septembre 1926"
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=45929

      ]]>
      Droit colonial]]>
      Le Moniteur officiel des établissements français dans l’Inde permet d’avoir un aperçu de la pénétration du droit français dans la civilisation indienne. L’infiltration du droit français dans le droit indien embrasse de nombreux domaines. Le droit de la famille est concerné. En effet, le décret du 24 avril 1880 rend applicable aux indiens les dispositions du code civil relatives à l’état civil. Quand ils se marient selon la forme prescrite par le code civil, toutes les dispositions de ce code relatives aux obligations résultant du mariage et du divorce s’appliquent. Mais le décret laisse aux indiens la faculté de se marier selon leurs formes coutumières. « Durant la période 1840-1940, au cours de laquelle la jurisprudence française relative aux lois indiennes s’est cristallisée, les tribunaux français ont refusé de reconnaître l’existence de la communauté des biens dans la famille indivise (c’est-à-dire que les biens appartenaient à tous les membres mâles de la famille au fur et à mesure de leur naissance et ne se transmettent pas par voie de succession) ». Enfin, l’arrêté du 1 mai 1854 organise l’assistance judiciaire à Pondichéry. Avec l’Empire, le mot « France » dans le code civil inclut les colonies. Les règles du code et des lois modificatives promulguées s’appliquent aux indigènes (circulaire relative à la confection de nouvelles listes électorales du Directeur de l’Intérieur du 29 décembre 1882).

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      Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

      Sources : L’intermède français en Inde : secousses politiques et mutations juridiques, David Annousamy, Institut français de Pondichéry et l’Harmattan, Paris-Pondichéry, 2005 Bulletin officiel des Etablissements français de l’Inde, 1882.]]>

      Le Moniteur comprendra deux grandes divisions : Partie officielle et Partie non officielle.

      La Partie officielle renfermera les actes de l’autorité locale, les lois, décrets et règlements rendus exécutoires dans la Colonie, et généralement foutes publications ayant un caractère officiel; leur insertion dans nos colonnes, qui nous est affectée en vertu d’une convention spéciale, complétera ainsi leur promulgation authentique, en même temps qu’elle les portera, sous le moindre délai possible, à la connaissance du Public.

      La Partie non officielle contiendra les articles de fonds et de reproduction dépourvus d'un caractère officiel, les séances les plus importantes de l’Assemblée nationale, les nouvelles et fais divers de la localité, de la France et de l’étranger, et différentes subdivisions sous les titres de : Bulletin de l'Inde anglaise, Bulletin judiciaire, Bulletin commercial et industriel, Bulletin littéraire et scientifique, Bulletin d'annonces.

      La discussion des faits et doctrines politiques, et toute polémique en général sera formellement exclue du Moniteur; chacun appréciera, nous osons l’espérer, le sentiment de convenance qui doit répondre à la confiance dont nous avons été honoré par le choix de ce Journal pour la publication des Actes officiels. Nous émettrons, en toute chose, les opinions qui nous paraîtront propres à éclairer une population si éloignée de là métropole, sur ses véritables intérêts dont les amis les plus dévoués sont, nous n’en doutons pas, à la tète des affaires. Nous saurons élever notre tâche à la hauteur d’un devoir, et nous accueillerons toujours les idées utiles sainement exprimées, qu’inspireront l’amour du bien et la conscience, et qui répondront à notre bon vouloir, à notre bonne foi. Nous aimons à penser que l’opinion publique nous rendra justice, et que l’estime de tous, qui ne nous a pas failli depuis vingt ans, sera notre terme appui.

      Dans le BULLETIN DE L’INDE ANGLAISE, nous offrirons le résumé des évènements de ce vaste empire; calme historien, nous n’oublierons pas que le royaume de la Grande-Bretagne et la République française sont unis par des liens étroits qui sont le gage de la paix européenne.

      Le BULLETIN JUDICIAIRE sera consacré à une revue des Tribunaux et de la Cour d’appel;
      Le BULLETIN COMMERCIAL ET INDUSTRIEL, à tout ce qui concerne le commerce et l’industrie;
      Le BULLETIN LITTERAIRE ET SCIENTIFIQUE, aux articles originaux ou reproduits, relatifs principalement à la littérature indienne et aux questions scientifiques intéressant le pays ;
      Le BULLETIN D’ANNONCES aux insertions diverses de ce genre.

      Les actes publics applicables aux natifs seront traduits dans une colonne spéciale qui sera toujours ouverte aux publications eu langue tamile, provenant de la direction du journal ou demandées par les particuliers.

      Le Moniteur officiel des Etablissements français dans l'Inde sera un journal hebdomadaire, imprimé à 5 colonnes, sur papier semblable, pour la qualité et le format, à celui de ce Prospectus. A l’arrivée de chaque courrier d’Europe, un supplément donnera, au plus tôt, les principales nouvelles de la quinzaine. Le premier numéro paraîtra le 6 mars prochain.

      TERREAUX, Directeur gérant.

      (Prospectus extrait du document original)]]>
      1850-1893]]> fre]]> tam]]> Inde française. 18..]]>
      Droit colonial]]> 4 volumes (2 236 pages) + table. - Tome premier, 1830-1848. - Tome deuxième, 1849-1858. - Tome troisième, 1859-1867. - Tome quatrième, 1868-1876. - [Tome 5], Table générale 1830-1876.
      Complément au "Bulletin judiciaire de l'Algérie" qui a paru de 1877 à 1884. D'après la 4e de couverture, ce titre appartient à un ensemble éditorial : "Collection complète de la jurisprudence algérienne depuis la conquête..." regroupant les 5 volumes de la Jurisprudence algérienne de 1830 à 1876, et les deux périodiques : Bulletin judiciaire de l'Algérie (1877-1884) et la Revue algérienne et tunisienne de législation et de jurisprudence, publiée à partir de 1885.
      En janvier 1830, en France, le conseil des ministres décide d’organiser une expédition en Algérie. Le 5 juillet 1830, les français occupent Alger et le Bey Hussein signe l’acte de capitulation et s’exile. C’est le début de la colonisation française de l’Algérie. La IIe République fait de l’Algérie l’appendice de la France; d’une main, elle abolit l’esclavage et de l’autre, elle transforme l’Algérie en « territoire français ». La France met en place une politique d’assimilation. « Les Français musulmans ainsi que les Juifs avant le décret Crémieux de 1870 restent en marge des droits civiques. Les juristes coloniaux présentent l’indigénat, régime de nationalité exceptionnelle (puisque sans nationalité), comme respectueux des coutumes locales : l’indigène a des droits particuliers, assurés notamment par le maintien de la juridiction des cadis. »
      Ce recueil de jurisprudence algérienne (1830 à 1876) aborde principalement le droit administratif, le droit civil, le droit commercial et le droit patrimonial. Il est souvent question des rapports et des conflits entre le droit musulman et le droit français, ainsi que des conflits de lois avec la loi mosaïque des israélites indigènes jusqu’au décret Crémieux.
      En effet, dès 1830, les conditions d’achat ou de vente forcée des immeubles d’Alger constituent une violation des clauses de la capitulation. « C’est le premier acte d’expropriation, qui scande les différentes étapes de la longue et dure conquête de l’Algérie. Le séquestre est en fait l’une des trois peines spécifiques qui peuvent s’appliquer aux indigènes musulmans » pour des « infractions spéciales à l’indigénat non prévues par la loi française³». L’indigène peut également faire l’objet d’une amende ou d’une peine d’internement. Peuvent s’ajouter d’autres amendes infligées aux tribus ou aux douars. Le juge de paix est compétent pour juger et décider des peines dans les communes dites de plein exercice alors que dans les communes mixtes (résident des européens et des musulmans) c’est l’administrateur de la commune qui juge. Sur la procédure, citons par exemple l’arrêt de la cour d’Alger du 24 avril 1854 (recueil de la jurisprudence algérienne, tome II) selon lequel « la signification d’un jugement faite à un indigène musulman par l’intermédiaire du bureau arabe sous la direction duquel il est placé ne fait courir le délai d’appel qu’autant qu’il est prouvé que l’exploit a été transmis à la partie ». Sur les conflits de loi, l’arrêt de la cour d’Alger du 11 mars 1873 mentionne que la loi française l’emporte sur la loi musulmane pour régler les conflits de juridictions. « En conséquence, à moins du consentement réciproque des parties, les contestations entre musulmans doivent être portées devant la mahakma du domicile du défendeur. »

      Sources : Histoire de l’Algérie à la période coloniale. 1830-1962, dir. d’A. Bouchène, J.-P. Peyroulou, O. Siari Tengour et S. Thénault, La Découverte, Barzakh, 2012;
      Le statut des musulmans en Algérie coloniale : une nationalité française dénaturée, Patrick Weil, thèse dactylographiée, 2003;
      Les Algériens musulmans et la France (1871-1919, Charles-Robert Ageron, Paris, PUF, 1968.]]>
      1830-1876]]> fre]]> Algérie. 18..]]> Jurisprudence algérienne de 1830 à 1876
       - Alger ; NJ-31-SE ; 1942 ; Institut géographique national (France)/France. Service géographique de l'armée, ISBN : C30_J31SE_42.
      "Dressé, héliogravé et publié par le SGA en 1927 ; Complété en 1938 ; Tirage de Mars 1942"
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=79167

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      Droit colonial]]>
      Indochine française

      Ce recueil permet d’avoir une vision globale de la structure politique, sociale et juridique de l’époque en Cochinchine française. En effet, il balaie aussi bien le droit procédural que le droit des biens ou celui de la famille. Citons quelques exemples; en matière de servitudes, où le propriétaire d’une maison est tenu de faire des travaux nécessaires afin d’empêcher les eaux pluviales qui tombent sur son toit de nuire à la propriété voisine. Ou encore en matière de divorce où la femme divorcée a le droit de reprendre sa dot; l’enfant qui dispose de discernement peut choisir librement de suivre son père ou sa mère. Sources : Journal judiciaire de l’Indochine; Pierre Brocheux et Daniel Hémery, Indochine : la colonisation ambiguë 1858-1954, le Découverte, 2001.

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      Note : Les Archives nationales d'outre-mer, Isabelle Dion, directrice, et Sylvie Pontillo, responsable de la bibliothèque, ont confié ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette très grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

      Voir : Dictionnaire des juristes : colonies et outre-mer : XVIIIe-XXe siècle, sous la direction de Florence Renucci, Presses universitaires de Rennes, 2022 - Lire notamment : Cours d'appel de l'Indochine : notice de Adrien Blazy p. 396-401
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      Avertissement

      La structure des sommaires a été modifiée à plusieurs reprise au cours du temps. A partir de l'année 1919, apparaissent deux parties bien distinctes : une 1ère partie consacrée à la législation suivie d'une 2ème partie plus développée réservée à la Jurisprudence et aux circulaires.

      Comme il était parfois d'usage au 20e siècle, les pages de couverture et les pages de sommaire ont été retirées de certains fascicules lors de leur mise en reliure, ce qui ne permet pas d'affirmer, en toute certitude, leur numérotation. Sans autre indice, la mention en signet indique seulement sans pouvoir préciser de quel mois il s'agit (même s'il est évident que pour un mensuel le n° 10 correspond à octobre, par ex.). Repère constant : les fascicules commencent en général par la rubrique "1. Droit administratif" ou, plus rarement, "1. Droit civil français".

      Pour les juristes, les historiens du droit et les  historiens, à noter la publication en 1921 d'un très long article (230 p.) de Camille Briffaut * consacré au droit civil "Notes Historiques sur le Droit civil Sino-Annamite" dans le bulletin n° 3 de mars (p. 126-164) et dans le bulletin suivant n° 4-6 d'avril-mai (p. 167-359).

      * Briffaut, Camille (1877-1922), conseiller à la cour d’appel de Hanoï, spécialiste du droit civil chinois et du droit civil annamite (Annam, protectorat chinois devenu aujourd'hui Viêt Nam).
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      1895-1921]]> fre]]> Viêt-Nam. 18..]]> Viêt-Nam. 19..]]> Indochine. 18..]]> Indochine. 19..]]> - Feuille Saigon ; - ; 1904 ; Indochine. Service géographique, ISBN : B81_221. - Edition de novembre 1904 - Feuille entière de grand format
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=58530]]>
      Droit colonial]]>
      Les actes administratifs du Haut-commissariat de la République française en Syrie et au Liban sont publiés dans deux périodiques : le bulletin officiel (1924-1941) et le recueil (1919-1926). Ils permettent d’avoir un aperçu juridique, sociologique et économique des territoires placés sous mandat français. On y découvre, également, l’organisation du Haut-commissariat, les divisions administratives, l’organisation judiciaire, les finances, l’instruction publique. C’est l’exemple du rôle du secrétaire général du Haut-commissariat qui avait en charge la direction des services administratifs. Il assurait un rôle de coordination entre le haut-commissaire et les conseillers ou encore les délégués.

      Citons par exemple, l’arrêté n°165/LR du 8 décembre 1938 relatif aux laits, beurres dans son article premier : « la dénomination « lait » sans indication de l’espèce animal de provenance est réservée au « lait de vache ». On trouve encore, dans le BO n°2 du 31 janvier 1939 que la Société Générale se substitue à la banque française de Syrie et prend à sa charge toutes les obligations dues par celle-ci et non encore liquidées. C’est enfin, l’exemple de l’arrêté n°1856 (cf recueil) qui vient réglementer la visite sanitaire des produits étrangers destinés à être importés en Syrie et au Liban.

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      Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

      Sources : Sources de l’histoire du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord dans les archives et bibliothèques françaises, 3 volumes, 1365 pages, 1996; Patrimoine en Syrie et au Liban sous le mandat français : une histoire de la législation, Guillaume Segret, Geuthner, 2012..]]>
      1924-1941]]> fre]]> ara]]> Liban. 1918-1946 (Mandat français)]]> Syrie. 1918-1946 (Mandat français)]]> Bulletin officiel des actes administratifs du Haut commissariat de la République française en Syrie et au Liban
      - S.n. ; 4 ; 1939 ; Bureau topographique des troupes du Levant (Beyrouth) ; Institut géographique national - IGN (Paris).
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=25882]]>
      Droit colonial]]>
      Les actes administratifs du Haut-commissariat de la République française en Syrie et au Liban sont publiés dans deux périodiques : le bulletin officiel (1924-1941) et le recueil (1919-1926). Ils permettent d’avoir un aperçu juridique, sociologique et économique des territoires placés sous mandat français. On y découvre, également, l’organisation du Haut-commissariat, les divisions administratives, l’organisation judiciaire, les finances, l’instruction publique. C’est l’exemple du rôle du secrétaire général du Haut-commissariat qui avait en charge la direction des services administratifs. Il assurait un rôle de coordination entre le haut-commissaire et les conseillers ou encore les délégués. Citons par exemple, l’arrêté n°165/LR du 8 décembre 1938 relatif aux laits, beurres dans son article premier : « la dénomination « lait » sans indication de l’espèce animal de provenance est réservée au « lait de vache ». On trouve encore, dans le BO n°2 du 31 janvier 1939 que la Société Générale se substitue à la banque française de Syrie et prend à sa charge toutes les obligations dues par celle-ci et non encore liquidées. C’est enfin, l’exemple de l’arrêté n°1856 (cf recueil) qui vient réglementer la visite sanitaire des produits étrangers destinés à être importés en Syrie et au Liban.

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      Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

      Sources : Sources de l’histoire du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord dans les archives et bibliothèques françaises, 3 volumes, 1365 pages, 1996; Patrimoine en Syrie et au Liban sous le mandat français : une histoire de la législation, Guillaume Segret, Geuthner, 2012.]]>
      La jonction législative a été exercée par le Haut-Commissaire depuis 1918 comme représentant de la Puissance d'abord occupante, puis mandataire : l'article 43 du Règlement annexe aux Conventions de la Haye, puis l’article premier de la Déclaration de mandat lui reconnaissait cette attribution législative que les problèmes multiples, nés au lendemain de la guerre lui ont commandé d'exercer dans les domaines les plus divers, tant pour liquider un passé troublé que pour reconstruire une organisation nouvelle.
      Les actes du Haut-Commissaire qui ne présentent pas ces caractères de loi ne figurent pas au présent recueil : les numéros des arrêtés et des décisions ne se suivront donc pas d'une façon continue, malgré l'ordre chronologique de présentation qui a été adopté : les arrêtés ou décisions créateurs de situations individuelles ont été, en principe, exclu s de ce recueil Certains arrêtés, abrogés par îles textes postérieurs, n'étant en conséquence plus en vigueur, ont cependant été publiés au risque d'alourdir les vol mues de celle publication ; ces reproductions ont été pigées nécessaires parce quelles sont de nature à éclairé sur les intentions du législateur en faisant mieux ressortir l'évolution des institutions, il se peut également que pour interpréter certaines situations individuelles nées sous l’empire de ces dispositions aujourd’hui abrogées, il soit nécessaire de se rapporter aux textes sous lesquels elles s’étaient créées.
      Les actes reproduits ont été présentés pat ordre chronologique; peut-être certains eussent-ils préféré un classement méthodique, incontestablement plus scientifique, plus pratique peut-être aussi et permettant de rechercher dans une même rubrique ou dans un même volume l'en semble des dispositions se rapport mil au même objet. Cette tentative de codification a cependant paru prématurée; toutefois, en vue de faciliter les recherches, une table méthodique détaillée, comportant des titres et des sons divisions a été établie avec le plus grand soin et des références indiqueront les textes auxquels il convient de se reporter pour connaître les origines, les modifications successives ainsi que les modalités d'application des dispositions reproduites.
      Depuis que les états ont été dotés d'organes représentatifs, la fonction législative a été également exercée par eux dans le cadre de leurs statuts; l'œuvre législative des /états est déjà considérable et ne pourra aller qu’en se développant sans cesse, a mesure que se restreindra celle du Haut Commissariat. — Ce n'est donc pas dans le seul recueil que nous présentons qu’il convient de rechercher toute la législation nouvelle applicable dans les pays sous Mandat. Pour chacun des Etas existe un Journal Officiel reproduisant les lois adoptées par cet Etat.
      Ainsi délimitée, notre œuvre n’en demeure pas moins considérable et pin sieur s volumes sont nécessaires pour reproduire toutes les lois promulguées par le Haut-Commissaire de premier volume comprend tous les actes depuis l'origine jusqu’à 1920 : la publication des autres volumes, aujourd'hui sous presse, suivra incessamment celle du présent recueil. A la fin de chaque année un supplément reproduira les dispositions législatives adoptées dans le courant de l'année.

      (Introduction extraite du document original)]]>
      1919-1926]]> fre]]> Liban. 1918-1946 (Mandat français)]]> - Région S.E. de Damas ; France. Armée. Troupes du Levant. Bureau topographique. - Beyrouth.
      - Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/CDxx.aspx?view=D01&serie=353]]>