En dénonçant une "tendance antipaysanne", les exploitants se demandent s'ils sont "des producteurs ou des mendiants ?" Ils souhaitent juste être écoutés, quitte à hausser le ton : "Nous aussi, nous en avons assez" et quand cela ne suffit pas, ils appellent à la Grève des achats (1949).
Ils évoquent alors la grande pitié de l'habitat rural, réclament un partage équitable des progrès et du confort qui arrivent dans les milieux urbains (électrification), demandent à bénéficier d'une Sécurité Sociale Agricole, des allocations familiales spécifiques aux familles d'exploitants, une allocation vieillesse agricole,... Dans son plan d'urgence d'équipement rural et d'infrastructure, l'Etat a prévu par département 30 km de câbles pour l'électrification et 1 km de canalisations pour l'adduction de l'eau...
Conscients du fossé qui se creuse entre le monde rural et une société urbaine en pleine mutation, les syndicats font la promotion de la formation professionnelle, encouragent de plus longues scolarités, sans toutefois s'étonner de l'alignement des calendriers des vacances scolaires sur ceux des moissons et des vendanges. Tout en s'en défendant, les organisations professionnelles se posent sérieusement la question : "Sommes-nous devenus des industriels ? ". Mais non, pensez-vous, quelle idée !
La devise de l'Académie des sciences coloniales (1925-1938]]>
Sur l'affiche des programmes de 1762, la vérification que (109068 x 4) + 2 = 436274
ou cette autre affiche assez dégradée (marques de pliure et traces de mouillage) alors qu'elle lui est de 20 ans postérieure.
Une affiche 1781 très marquée par les vicissitudes du temps...
Nous ne pouvons pas oublier les généreux donateurs de ces affiches comme ce don du 2 juin 1916 de M. Ferrier, un ancien bijoutier, celui du 19 janv. 1917 de M. Cyprien de Chemerilles dont nous savons seulement qu'il habite rue E. David à Aix, et cet autre de Melle Roland du 24 avr. 1917, sœur de l'aumônier du lycée d'Aix et tante de M. Dulac, prof. à la Fac. des sciences de Lyon.L'Ecole de médecine devient Université d'Alger (début 20e siècle)Dans son édition annuelle, l'Annuaire de l'Université d'Alger se présente sous forme de rubriques régulières :
Au milieu des années 1920, la France, affaiblie par le 1er conflit mondial, voit dans ses colonies l'espoir d’un redémarrage économique rapide. Dans les échanges avec la métropole, l’Afrique y tient, et de loin, la première place avec 68% des valeurs du commerce extérieur (en 1926, l'Indochine vient juste de dépasser les 12% de ce total).
Probablement en raison de leur proximité géographique et de l'ancienneté de leur occupation par la France, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc réalisent 60% des exportations et 52% des importations de toutes les colonies, l'Algérie à elle seule 38% des importations et 36% des exportations en valeur. Situation qui favorise considérablement le port de Marseille. Au delà de cet avantage compétitif local, réunir ces données est un préalable capital à toute politique économique coloniale selon l'Institut Colonial.
Pourtant l’équation est d’une grande simplicité : pour chaque produit, il suffit de comparer le chiffre des quantités totales qu'elles exportent et celui des quantités que la Métropole leur demande complété de celui de ce qu'elle importe de l'étranger. L’écart entre les deux montre le besoin réel de la Métropole, sauf s’il existe des raisons qualitatives objectives de vouloir importer de l’étranger des denrées que l’on produit déjà.
Les bilans peuvent être excédentaires : obliger les colonies à exporter la totalité de leur production vers la Métropole est une mesure simpliste qui pouvait prévaloir pendant la guerre mais ne se justifie plus aujourd’hui. A l’inverse, la balance peut être déficitaire et la France doit alors en tirer les conséquences.
Par exemple, en 1926, le ratio importation des colonies françaises / importation de l'étranger est excellent pour certaines denrées (les colonies couvrent 100% des besoins en vanille, 87% pour l'arachide, 92% pour le manioc) alors que le taux de couverture est totalement désastreux pour d'autres : 98% des importations de coton proviennent de l'étranger, 97% pour le café, 92% pour la laine, 87% pour le riz, et que dire du sucre, des peaux, ou du coprah...
L’Institut Colonial reste fidèle à sa doctrine : le développement des colonies doit s’appuyer sur une expertise scientifique. Les statistiques ne sont pas une fin en soi, comme le sont les rapports officiels du Ministère des Colonies, mais doivent servir de guide aux actions correctives à apporter à l’économie : en cas d'écart considérable entre le besoin d'une denrée et sa production, si les chiffres ne résolvent pas les problèmes, ils donnent au moins toutes les bases pour calculer objectivement les investissements nécessaires en matière de surfaces, de capitaux, de main d’œuvre et de moyens de transports pour rééquilibrer la balance. CQFD.
_______________
Note : les Archives nationales d'outre-mer et la Responsable de sa bibliothèque, Sylvie Pontillo, ont prêté ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.
2ème partie - Les produits
Le Blé
Le Riz
Manioc, Arrow-Root et Sagou
Les Matières Grasses
Le Café
Le Cacao
Le Thé
Le Sucre
Les Poivres et Piments
Les Bananes, Oranges et Citrons
Le Tabac
Le Caoutchouc
Le Coton
La Laine
Le Jute
La Soie
Les Cuirs et Peaux
Les Bois
ANNUAIRE ILLUSTRÉ DU ''MIDI-COLONIAL ET MARITIME'' POUR 1923-1924
La peste, une menace permanente aux 17e et 18e siècles (BIU Santé)
Jean-Baptiste de Brancas, archevêque d'Aix (1693-1770)
Aix-en-Provence au 17e siècle (Bibliothèque Méjanes)
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1. Vincent Thébault. - “La faute des pères” : fragmentation patrimoniale et représentation du déclin social - Ruralia, revue de l’Association des ruralistes français et du Laboratoire d’études rurales (Université de Lyon)
2. Les Alpes et la Provence : organe régional des syndicats et associations agricoles de l'Union des Alpes et de Provence
3. Attribution préferentielle d'une exploitation agricole ou un droit rural en indivision - Ebène avocats - Droit des succesions
texte
4. Code civil - Livre III : Des différentes manières dont on acquiert la propriété (Articles 711 à 2278)- Paragraphe 3 : Des attributions préférentielles. (Articles 831 à 834) - in Légifrance
Balde ou Baldus de Ubaldis (1327-1400) a été un très grand professeur de droit : il a enseigné pendant plusieurs décennies à Pérouse à la suite de son maître Bartole (1314-1357) et aussi à Sienne, Bologne, Pise, Florence, Padoue et Pavie. Il a composé de nombreux commentaires sur le droit romain, le droit féodal (Leçons sur les Libri feudorum) et le droit canonique.
Alexandre de Fauris Saint-Vincent (1750-1819)Ce manuscrit reprend en très grande partie le contenu et l'argumentaire déjà développés dans d'autres manuscrits à savoir l'absolue nécessité d'élever le niveau des magistrats et des avocats, ce qui implique une réforme en profondeur de toutes les études de droit :
Déclaration portant règlement pour les études de droit du 20 janvier 1700
Déclaration du Roy concernant le rétablissement des études de droit, donné à Versailles le 10 novembre 1708
Au début de 1722, Marseille croit en avoir fini avec la peste mais en mai, une seconde contagion fait craindre le pire. Les Procureurs de la province décrète l'isolement total : des troupes cernent la ville et interdisent tout échange.
La peste de Marseille en 1720 (Crédits : Keystone-France - Getty)
La Bulle du 9 décembre 1409 consacrant la création de l'université d'Aix
Transcription latine avec traduction française en regard
Texte et traduction de la bulle dans Six siècles de droit à Aix : 1409-2009, Mémorial de la Faculté de Droit et de Science politique d'Aix-Marseille à l'occasion du sixième centenaire de sa fondation, PUAM, 2009, p. 33-37.
L’existence d’une université à Aix résulte de la volonté de Louis II d’Anjou, comte de Provence (1377-1417), qui entreprit de doter sa capitale d’une institution capable de former, par l’enseignement du droit et de la théologie, les élites de sa principauté.
En effet, l’université d’Avignon, fondée en 1303 peu avant l’installation des papes en 1309, n’est plus située dans le comté de Provence depuis la vente d’Avignon au pape en 1348. Lors du Grand Schisme, divisant la chrétienté entre deux puis trois papes rivaux, Louis II prend parti pour le pape élu par le concile de Pise, Alexandre V. En reconnaissance de son soutien, Alexandre V consacre formellement la création de l’université d’Aix par une bulle du 9 décembre 1409, qui accorde aux maîtres et étudiants aixois les mêmes privilèges et immunités qu’à ceux de Paris et de Toulouse. Seul le pape peut en effet donner à un centre d’études le titre de studium generale et le rendre apte à délivrer une licence valable dans toute la chrétienté (licentia ubique docendi).
Le Concile de Pise (printemps 1409) fait élire pape le cardinal franciscain Pierre Philargès (Crète 1340, Bologne 3 mai 1410), sous le nom d’Alexandre V le 7 juillet 1409.
Voir aussi : Noël Coulet
« Les premiers temps de l’Université d’Aix », dans Six siècles de droit à Aix : 1409-2009, Mémorial de la Faculté de Droit et de Science politique d'Aix-Marseille à l'occasion du sixième centenaire de sa fondation, PUAM, 2009 p 29-32.
« Statuta vetera. Les statuts de l'Université d'Aix au XVe siècle », dans Provence historique, n° 59, 2009, p. 131-150, en ligne http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/
____________________________________- Feuille Avignon ; 222 ; 1866 ; Dépôt de la Guerre (France) ; Chartier (graveur)/Simonin (graveur)/Blanchard (graveur)/Rouillard (graveur), ISBN : F802221866.
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=27408
Couverture du Bulletin Office Protectorat tunisien (1921)
Les charmes de Tunis n'effacent pas la réalité du contexte : la Tunisie est toujours proposée sous forme de lots de colonisation, littéralement vendue en tranches et les terres sont mises en vente au profit des futurs colons qui souhaitent s'installer. Nous sommes bien dans le cadre d'un protectorat, régime où l'administration coloniale maintient formellement quelques institutions natives du pays protégé (1). L'attitude des deux personnages est sans équivoque sur le rôle de la France : c'est le jeune européen (l'écolier) qui instruit l'enfant indigène, et non l'inverse. Que pourrait donc bien enseigner un autochtone ?1. Protectorat français de Tunisie - Wikipédia
]]>Introduction
LIVRE I
PRÉFACE -TABLE DE L'HISTOIRE DU MONDE, LAQUELLE SERT AUSSI DE PREMIER LIVRE,
LIVRE II
RELATIF AU MONDE ET AUX ÉLÉMENTS.
LIVRE III
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE IV
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE V
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE VI
CONTENANT LES SITUATIONS, LES NATIONS, LES MERS, LES VILLES, LES PORTS, LES MONTAGNES, LES FLEUVES, LES MESURES, LES PEUPLES, QUI SONT ET QUI ONT ÉTÉ.
LIVRE VII
CONTENANT LA GÉNÉRATION DES HOMMES, LEURS INSTITUTIONS, ET L'INVENTION DES ARTS.
LIVRE VIII
TRAITANT DE LA NATURE DES ANIMAUX TERRESTRES.
LIVRE IX
CONTENANT LES ANIMAUX AQUATIQUES.
LIVRE X
CONTENANT L'HISTOIRE DES OISEAUX.
LIVRE XI
TRAITANT DES INSECTES.
LIVRE XII
TRAITANT DES ARBRES.
LIVRE Xlll
TRAITANT DE L'HISTOIRE DES ARBRES EXOTIQUES ET DES PARFUMS.
LIVRE XIV
TRAITANT DES ARBRES FRUITIERS.
LIVRE XV
TRAlTANT DES ARBBES FRUITIERS.
LIVRE XVI
TRAITANT DES ARBRES SAUVAGES
LIVRE XVII
TRAITANT DES ARBRES CULTIVÉS.
LIVRE XVIII
TRAITANT DES CÉRÉALES.
LIVRE XIX
TRAITANT DE LA NATURE DU LIN ET DE L'HORTICULTURE.
LIVRE XX
TRAITANT DES REMEDES FOURNIS PAR LES PLANTES DE JARDIN.
LIVRE XXI
TRAITANT DE LA NATURE DES FLEURS ET DES GUIRLANDES.
LIVRE XXII
TRAITANT DU MÉRITE DES HERBES ET DES GRAINS.
LIVRE XXIII
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES ARBRES CULTIVÉS.
LIVRE XXIV
TRAITANT DES REMÈDES FOURNIS PAR LES ARBRES SAUVAGES.
LIVRE XXV
TRAITANT DE LA NATURE DES HERBES QUI CROISSENT SPONTANÉMENT, ET DE L'IMPORTANCE QU'ELLES ONT.
LIVRE XXVI
TRAITANT DES AUTRES REMÈDES QUE FOURNISSENT LES PLANTES, ET QUI SONT CLASSES PAR GENRES DE MALADIE.
LIVRE XXVII
TRAITANT DES AUTRES ESPÈCES D'HERBES ET DE REMÈDES.
LIVRE XXVII
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES ANIMAUX
LIVRE XXIX
TRAITANT DES REMÈDES FOURNIS PAR LES AUTRES ANIMAUX QUI NE SONT PAS SUSCEPTIBLES D'ÊTRE APPRIVOISÉS, OU QUI SONT SAUVAGES.
LIVRE XXX
TRAITANT DES AUTRES REMÈDES FOURNIS PAR LES ANIMAUX.
LIVRE XXXI
TRAITANT DES REMÈDES TIRÉS DES EAUX.
LIVRE XXXII
TRAITANT DES REMÈDES QUE FOURNISSENT LES ANIMAUX AOUATIQUES (18).
LIVRE XXXIII
TRAITANT DES MÉTAUX.
LIVRE XXXIV
TRAITANT DU CUIVRE.
LIVRE XXXV
TRAITANT DE LA PEINTURE ET DES COULEURS.
LIVRE XXXVI
TRAITANT DE L'HISTOIRE NATURELLE DES PIERRES.
LIVRE XXXVII
TRAITANT DES PIERRES PRÉCIEUSES.
du plus global (1: 80 000 000)
au plus local (1:10 000) tableau d'assemblage des feuilles des Bouches-du-RhôneCartoMundi, c'est quoi exactement ?
plan d'Aix-en-Provence de 1830 (1:5 000)
Alors que la plus grande part des livres bénéficie d’un catalogage informatisé, le patrimoine cartographique est encore mal référencé en ligne. Face au développement des campagnes de numérisation, l’absence d’outil spécifique de gestion de ce patrimoine est devenue déterminante. CartoMundi comble ce vide par un nouveau dispositif qui, fondé sur l’exploitation d’un système d’informations géoréférencées, permet de rechercher les documents à partir de la localisation géographique des lieux qu’ils représentent.
D’abord conçu pour répondre aux besoins des bibliothèques, des chercheurs et des étudiants, CartoMundi intéresse aussi d’autres secteurs tels que l’édition, l’exploitation des ressources naturelles ou le tourisme.
CartoMundi est un programme de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme à Aix-en-Provence, il est développé sous l’égide de l’université d’Aix-Marseille et du CNRS, en collaboration avec l’IGN, la BNF, l’ABES et les plus importantes cartothèques universitaires. Par ailleurs, il bénéficie du soutien du GIS CollEx Persée. A la fin de l’année 2020, CartoMundi propose 80 000 références et plus de 10 000 reproductions en ligne à travers un site web trilingue.
Partage et mutualisation des savoirs
Le catalogage de chaque document cartographique dans CartoMundi comporte deux aspects : sa description par une fiche bibliographique et son géoréférencement. C’est-à-dire l’enregistrement du périmètre de la zone géographique qu’il représente. Ces deux étapes mobilisent des compétences différentes – en bibliothéconomie et en géomatique - qui coexistent rarement dans les mêmes établissements. Dans ce contexte, CartoMundi propose de rassembler et d’échanger des données complémentaires au service d’un catalogage qui satisfasse les bibliothécaires chargés de la conservation des documents et qui permettent aux usagers de les rechercher par localisation géographique. Chaque document est décrit une fois et une seule dans un état de la production. Ces données sont ensuite mises à la disposition de chaque partenaire qui enregistre son état de collection dans le catalogue collectif. Cette organisation, fondée sur le partage des données et une mutualisation des compétences, produit d’importantes économies pour tous les contributeurs tout en donnant à leurs fonds une visibilité accrue.
Promouvoir les usages de la cartographie
En favorisant l’échange et le partage des savoirs en matière de documentation cartographique, CartoMundi apporte une fluidité nouvelle entre les utilisateurs de cartes et les établissements qui les conservent. La visualisation du périmètre de chaque carte sur un planisphère offre l’opportunité d’en renouveler les usages et de développer de nouvelles problématiques dans des disciplines aussi diverses que les sciences de la terre, l’archéologie, la géographie, l’économie, l’histoire des sciences / économique et sociale, etc.
Jean-Luc ARNAUD, directeur de recherches au CNRS, laboratoire Telemme, Université d’Aix-Marseille, nov. 2020Suite à un accord avec l'ABES, CartoMundi va devenir l'unique interface de sais.ie des données de catalogage des documents géographiques pour le Sudoc.
Dans un futur proche, les documents diffusés sur Odyssée contenant des cartes proposeront un lien sur la carte la plus pertinente disponible sur CartoMundi. A terme, CartoMundi présentera un lien inverse sur les documents sources (développement 2022).
A lire : "CartoMundi : des services innovants pour la valoriastion du patrimoine cartographique", Jean-Luc Arnaud, Arabesque, 2020, n° 98 juil.-août, pp. 8-9
Monosporus pedicellatus (Sm.) Solier & Castagne
Comme pour tous les études systématiques de flores, la question de l'exhaustivité, impossible à atteindre pour de grandes surfaces, reste ouverte : en 1862, Derbès précisera qu'il a ajouté une quarantaine de plantes découvertes par de zélés botanistes au cours de leur campagne d'herborisation et que n'avaient pas signalées Castagne.L'article s'attache à l'aspect très formel de la procédure parce que, par nature, une extradition c'est d'abord une démarche procédurale complexe qui doit interpréter un traité international tout en respectant le droit interne (par ex., depuis la loi Badinter sur l'abolition de la peine de mort et son introduction dans la Constitution, la France refuse toute extradition vers un État où l'extradé risquerait la peine capitale).
PARIS, Nov. 21.--The Blackmer case advanced to its conclusive stage today when Henry M. Blackmer, wealthy oil man whom the American Government is trying to extradite from France, appeared before a magistrate to establish his identity under legal proceedings which were...
PARIS, 21 novembre.--L'affaire Blackmer a atteint sa phase finale aujourd'hui lorsque Henry M. Blackmer, riche pétrolier que le gouvernement américain tente d'extrader de France, a comparu devant un magistrat pour établir son identité dans le cadre d'une procédure judiciaire qui a été...
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1. Salem case (Egypt, U.S.A.) // Affaire Salem (Égypte-États-Unis) Sentence - 8 juin 1932 - site consulté version anglaise, version française accessible Jusmundi
2. Les pièces reproduites ici (contraste artificiellement accentué) ont été extraites d'un mémoire original dactylographié [1931 ?] : Arbitrage États-Unis-Égypte : Protocole du 20 janvier 1931 : Mémoire des États-Unis d'Amérique dans l'affaire de Georges J. Salem contre le Gouvernement royal d'Égypte / États-Unis - Cote LAP 2118 - consultation sur place
3. P. Arminjon. - Un arbitrage égypto-américain sur les réclamations faites par le gouvernement des États-Unis en raison de la prétendue violation des droits d’un de ses sujets - in Revue de droit international (Clunet), t. 60, p. 786 (1933), Affaire Salem (Etats Unis c/Egypte)
Elle faillit pourtant bien disparaître : en 1791, dans le sillage de la loi Le Chapelier, elle est assimilée à une corporation et supprimée comme toutes les autres chambres consulaires commerciales. Elles seront reconstituées dès 1802.
Au cours des 19e et 20e siècles, elle jouera un rôle majeur dans la définition et la réalisation de nombreuses infrastructures nécessaires à la vie économique, industrielle et commerciale de la région.
Rebaptisée Chambre de commerce et de l'industrie métropolitaine Aix-Marseille-Provence (CCIAMP), elle fait partie aujourd'hui d'un réseau national (créé en 1898) de 126 établissements chargés d’importantes missions en matière de soutien aux entreprises, d’aménagement du territoire et de formations (4).
Héritière d'une longue histoire, la CCIAMP a la responsabilité de veiller sur 3 patrimoines remarquables : son siège, le Palais de la Bourse, situé si symboliquement à quelques encablures du Vieux Port, son musée de la Marine et son centre de documentation qui abrite un fonds d’archives exceptionnelles et qui attire des chercheurs du monde entier. La bibliothèque numérique patrimoniale Odyssée a l’immense privilège de pouvoir numériser et exposer certains de ces documents si importants dans l’histoire économique de la ville et de l’université d’Aix-Marseille avec qui elle entretient des liens très étroits depuis le début du 20e siècle.
1. Frederic Le Play, ingénieur des Mines,... Wikipédia
2. Jacques Poumarède. - Charles de Ribbe (1827-1899), l’histoire et le droit au service de la cause le playsienne - site consulté OpenEdition books
Le vrai chasseur n’est pas l’ennemi de la faune, bien au contraire : il veut simplement profiter d’une nature sauvage qu’il sait apprécier. Un feuilletage du manuscrit un peu rapide et superficiel condamne Autran à faire partie de la redoutable catégorie des mitrailleurs du dimanche.
Mais les vraies intentions de l’auteur, annoncées dès l’introduction, apparaissent dans la seconde partie : l’explication, avec force de détails, de tous les pièges possibles et imaginables, n’a pas pour but d’attraper par tous les moyens le maximum de gibiers mais doit, tout au contraire, permettre de découvrir les pièges posés illégalement par les braconniers et de les détruire. Car ce sont eux les vrais dangers de la faune. On peut regretter ici que l'auteur n'a pris la peine d'illustrer que cette seule partie de son ouvrage.
L'art du collet ou du lacet simple : avec le noeud coulant, la victime n'est-elle pas son propre bourreau ?
Selon Autran, seuls 2 oiseaux sont réellement sédentaires et endémiques en Provence : le ganga-cata (un habitant discret de la plaine de la Crau) et le flamand rose (Camargue). Il est donc essentiel de bien connaître les mouvements migratoires des résidents saisonniers, infiniment plus nombreux, qui remontent vers l'Europe en provenance de l'Afrique et du Moyen-Orient, pour espérer garnir un peu sa gibecière.
Tableau de la migration des oiseaux au printemps (retour) et à l’automne
Autran consacre en fait la plus grande partie de son mémoire aux oiseaux (70% du texte) et démontre qu'il connaît particulièrement bien toutes les espèces présentes, leurs mœurs et leurs habitats. Il en donne également les noms latins, français, vulgaires et, pour bien rappeler son attachement à un terroir qu'il faut préserver, leur traduction en provençal.
Dans le second tome, nettement plus convaicant et développeé, il propose une véritable photographie historique de cette « biodiversité » provençale du début du 20e siècle. On comprend mieux pourquoi il s’inquiète de la disparition de cette faune et sa préoccupation, même si ses ressorts peuvent avoir un fondement personnel sans dimension universelle, n’est pas dénuée d’une étonnante modernité. Il en appelle même à la création d'un véritable parc naturel de Camargue : 50 ans après la création du premier parc national aux Etats-Unis (Yellowstone, 1882), il anticipe de plus de 40 ans celle du premier parc national français (Parc des Ecrins, 1973).
Mais parle-t-il d’un monde totalement révolu ? On pourrait en douter : le 28 décembre 2018, plus d'un siècle après son cri d'alarme pour la préservation de la faune, le Conseil d’État français a autorisé la poursuite de la pratique très controversée de la chasse à la glu dans les cinq départements français de la région PACA : les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse. Les braconniers et certains chasseurs, ont un bel avenir devant eux. Les oiseaux, par contre...
]]>Dans notre ouvrage, qui est ici l’édition originale, 1791-1792 (Quérard, t. 6, p. 23), l’auteur s’adresse à Messieurs les administrateurs des départements en ces termes : « J’acquitte un devoir rigoureux, en vous présentant la collection des travaux de Mirabeau, à l’assemblée nationale. Il vous l’aurait offerte lui-même, si la mort ne l’eût moissonné, dans les plus beaux jours de sa carrière publique, et au moment, où peut-être, il nous était plus nécessaire que jamais ». Cette collection est précédée de tous les discours et ouvrages prononcés ou publiés en Provence, pendant le cours des élections. Cet ouvrage est composé d’une épitre dédicatoire à messieurs les administrateurs des départements ; un avertissement de l’éditeur, et un discours préliminaire particulièrement hagiographique pour Mirabeau, avec à la fin deux lettres à MM. les commissaires du Tiers-état de Marseille. On trouve également en fin du t. 5 un tableau dépliant représentant un premier tableau sur les essais faits sur sept lingots d’anciens louis, et un second tableau sur les essais faits en vertu de la délibération de MM. les commisaires du roi.
Tous les sujets sont abordés, ainsi qu’en témoignent les tables des matières contenues dans chacun des volumes : un célèbre discours pour l’inviolabilité des lettres (t. 1, p. 354), une éloge funèbre de M. Franklin (t. 3, p. 393) ou encore sur les prisonniers détenus par lettres de cachet (t. 3, p. 252) ou enfin sur la défense des frontières (t. 5, p. 454)."
Thérèse Siblot
Librairie Ancienne Roger Siblot
3, Cour du Bain des Juifs
67000 STRASBOURG
Si la métropole attache tant d'importance au développement de ses colonies, c'est qu'elle prend conscience que ses territoires d'outre-mer ne sont pas seulement des réservoirs de richesses plus ou moins dociles mais aussi un espoir de nouveaux débouchés dans un monde qui s'annonce de plus en plus concurrentiel.
Quant au progrès apporté par les colons au cours des années 1900-1905 et annoncé dans le sous-titre, bien des autochtones ont dû penser que les bonnes intentions des uns peuvent devenir un enfer pour les autres...
]]>La Chambre de commerce de Marseille 19e siècle
(aujourdhui, CCI métropolitaine Aix-Marseille Provence)
Navigation
Mouvements des Ports de Marseille
Importations / réexportations
Ateliers mécaniques
Dès 1863, les sommaires s'allongent et la liste des rubriques ne cessera de s'étoffer au fur et à mesure de sa publication.
Exposé préliminaire
Tableau du mouvement général des Ports de Marseille, en 18..
I. - Chambre de Commerce
II. - Bourse et Condition des soies
III. - Enseignement technique
IV. - Ports, Docks, Outillage des ports
V. - Chemins de fer, Tramways, Postes
VI. - Questions diverses d'intérêt local
Les rubriques de la 2nde partie s'étoffent au cours du temps :
I. - Chemins de fer
II. - Postes, Télégraphes, Téléphones
III. - Douanes françaises
IV. - Douanes Étrangères
V. - Législation Fiscale
VI. - Législation Commerciale et Industrielle
VII. - Législation civile el administrative
VIII. - Questions coloniales
IX. - Questions diverses
I. - Chambre de Commerce
II. - Bourse le Condition des Soies
III. - Enseignement technique
IV. - Ports, Docks, Outillage, Main-d'oeuvre, Camionnage
VI. - Reprise du travail et des affaires
VII. - Subsistances et Ravitaillement
VIII. - Émission de Bons de monnaie
IX. - Comité de l'Or et des Bons de la Défense nationale des Bouches-du-Rhône
X. - Emprunt national
Table analytique]]>
Table alphabétique des noms de personnes citées dans cet ouvrage (à partir de 1904)
Le Second Empire colonial français (1919-1939)
Cochinchine - Culture de cannes à sucre sous hévéas (1923-1924)Allier culture traditionnelle et expériences agronomiques : introduction d'une double culture hévéas / cannes à sucre pour une double récolte. Un exemple où l'exploitation rationnelle et scientifique de terres devenues agricoles se substitue aux cultures indigènes. Un des très rares documents photographiques qui n'apparaîtront que dans le Tome 1 de cette collection.]]>
A partir de 1928 et jusqu’à la décolonisation, les 52 Chambres de Commerce françaises implantées dans les pays qui bordent la Méditerranée se réunissent tous les ans à Marseille (elles sont entre 20 à 30 à y participer réellement), passage obligé des personnes et des biens qui remontent vers les pays nord-européens : à leur congrès sont invités les représentants des grands secteurs (agriculture, commerce, industrie, structures portuaires) impliqués dans le développement économique du bassin méditerranéen.
Après les destructions de la guerre et les illusions d’une nouvelle prospérité apportée par la paix revenue, la paralysie du commerce international est perçue comme la principale cause de la grande dépression économique (c'est tout au moins l'analyse qu'en fait ce réseau consulaire) : l’Europe retrouve une fois de plus la réalité d’un monde angoissé.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale (1946), les Chambres de Commerce métropolitaines et nord-africaines, face au nécessaire redressement économique des pays méditerranéens, sont convaincues que si l'Afrique doit venir en aide à la métropole, la collectivité impériale doit prendre également sa part au développement de l'Afrique française. Et de rappeler aussi que certaines d'entre-elles connaissent des situations difficiles, entravant leur mission de promotion de l'activité économique et d'aménagement du territoire.
Les documents originaux des 10 conférences présentées ici proviennent du fonds d'archives de la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence (CCIAMP). AMU l'en remercie chaleureusement.
9ème Conférence - 1934
11ème Conférence - 1936
12ème Conférence - 1936
17ème Conférence - 1941
18ème Conférence - 1946
24ème Conférence - 1949
26ème Conférence - 1951