Médecine tropicale et coloniale]]>
Les pays européens qui bâtissent ou étendent leurs empires coloniaux au cours des 19e et 20e siècles (Allemagne, Belgique, France, Grande Bretagne, Italie,...) sont tous confrontés au même défi : lutter contre les redoutables maladies tropicales et les nombreux parasites qui menacent en permanence la santé des êtres humains et des animaux.
Une nouvelle figure de la santé publique : le médecin-colonial

Après les missionaires qui, par vocation, ont très souvent construit des dispensaires de soins, les médecins militaires, d'abord appelés à soigner les corps expéditionnaires, finissent par s'occuper des populations autochtones, jusque là cantonnées à la médecine traditionnelle. Si les motivations de ces médecins sont multiples (respect d'un serment universel, intérêt professionnel, idéal humaniste ou encore simple curiosité), ils concourent à la constitution d'un vaste corpus de données scientifiques et d'observations cliniques et thérapeutiques.

Au cours des années 1930, la pratique, l'enseignement médical et la recherche hospitalière à Marseille prennent un caractère résolument colonial : les 2/3 des crédits nationaux affectés à la santé publique des colonies sont attribués à son École d'application (Service de santé colonial), à son Institut de médecine coloniale et à la création d'un Hôpital colonial (1931).]]>
1888]]> fre]]> Colonies européennes. 18..]]>